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Full text of "Almanach de Gotha"

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Gc  M.  L. 

929.705 

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1822 
1814982 


REYNOLDS  HISTORICAL 
(3EN-5ALOGY  COLLECTION 


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ALLEN  ÇOUNTY  PUBLIC  LIBRARY 


3  1833  00669  4571 


Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010. with  funding  from 

Allen  County  Public  Library  Genealogy  Center 


http://www.archive.org/details/almanachdegotha1822goth 


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NEWBERRY 

LIBRARY 

CHICAGO 


chez  .Tasius  Perthes 


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I* 


1S1498 


2 


La  Couverture  de  l'Almanacli 
ofTrc  deux  figures  gravées  en  bois  par  Gubitz. 


Celle  qxii  se  présente  d'abord  à  nos  yeux  est 
NémésiSf  dont  le  nom  signifie  Vengcrtssc,  et 
que  les  Grecs  nommèrent  aussi  Adrastoe,  c'est-, ;i» 
dirc  Inévitable,  et  Ancharic ,  c.  à  d.  Formidable.    ' 

La  tête  bai:>sée,  la  Déesse,  en  cernant  le  voile 
qui  ga/.c  ses    modestes  attraits,    semble   nous  dire 
de  descendre  en  nous-mêmes,  pour  savoir  si  nos    ' 
actions  sont   dignes    de   blâme    ou   d'éloge.      File 
tient  une  branche  dehéïre,    symbole  de   force  et   I 
de  solidité.    Exécutrice  des   vengeances    célestes, 
elle  est  chargée   de  punir1  l'injustice  des  hommes. 
Elle  les  exhorte  à   se  modérer,    à  ne   point  abuser 
des  dons  de  la  Fortune,  h  maîtriser  leurs  passions, 
à  avoir   de   l'indulgence    pour  les    autres   et  de  la 
sévérité  pour  eux-mêmes.    C'est   elle   en  un  mot  v 
qui  mesure   parmi  les  humains   les  peines,    les  ré-    c 

compenses  et  l'égalité '** 

JSon  cette  égalité  bixrbure  et  ridicule  "■' 

Qui  fuit  d'un  l'ygtnée  un  Hercule;  n1 

j\Juis  cette  suinte    Egalité  ai 

Qui  du  foible  o]>j>rir/ié  ]>totcge  l'innocence,      ul 

JZt  fait  Jlcchir  Vorgtuùl  de  l'injuste  Opulence  ;t< 

Devant  l  honnête  Pauvreté.  **4 

*  Vis- 


Vis- à -vis  tic  Nemesis,  nous  voyons  cette  ai- 
mable Déesse  qui  avoit  un  temple  à  Home.  Elle 
est  représentée  ici  telle  qu'on  la  voit  sur  une  mé- 
daille d'Adrien,  tenant  4c  l.i  main  droiic  un  lis, 
et  levant  légèrement  de  la  gauche  le  bastle  sa  robe« 

£•'  JLsnérn.nce  est  le  pavot  qui  endort  nos 
peines.  Elle  nous  fait  trouver  la  carrière  de  cette 
vie  plus  agréable  par  les  fleurs  qu'elle  répand  au-  ' 
devant  de  nos  pas;  mais  il  faut  pour  et  la  que  nous  K 
avons  la  pureté  de  La  fleur  printauierc  qu'elle 
semble  nous  oiTiir  comme  le  Symbole  d'une  vio 
sans  tache. 

Salut ,   o  divine  Espérance! 

Toi  dont  le  clictrint:  séducteur 

"Donne  une  aile  a  la.  jouissance , 

Ote  une  épine  à  la.  douleur. 

Sur  ton  sein  quand,  l'homme  repose, 

Ali*!  qu'il  goûte  un  doux  abandon i 

Si  te  plaisir  est  une  rose, 

Jj Espérance  en  est  le  bouton. 


Explication  »es  Figures. 


^ 


1.   Victor  •  Emmanuel'. ,  Roi  de  Sar daigne. 
L'abdication    de    Charles -Emmanuel    IV.    fit 
monter  son  frère  Victor -Emmanuel  sur  le  trône 
le  Sardaignc  le  4.  Juin  \\\o2.    Depuis  son  retour  à  { 

Turin,  Victor  -  Emmanuel ,  a  fait  pour  son  peuple 

tout  ► 


tout  ce  que  la  raison,  la  justice  et  la  morale  lui 
permettoient  de  faire.  VjDtor- Emmanuel  étoit 
persuadé  que  c'est  du  Souverain  qu'un  bon  peuple 
doit  tout  attendri-,  tout  espérer,  et  que  si  quel- 
que chose  devoit  être  changé  dans  les  lois  civiles 
et  l'administration,  c'est  uniquement  au  Chef  de 
la  famille  qti'it  ap7>artient  d'arranger  sou  héritage 
pour  le  plus  grand  bien  de  ses  enfants. 

'  D'après  cette  conviction,  et  ne  votilant  point 
nttircr  sur  sa  patrie  les  malheurs  de  l'invasion 
étrangère,  il  s'empressa,  lors  des  troubles  qui  eurent 
lieu  à  Turin  dans  le  courant  du  mois  dcM.irs,  d'ab- 
diquer en  faveur  de  sou  frère  Charles -Félix,  Duc 
de  Genevois  ;  et  il  confirma  cette  résignation  à 
INice,  par  un  acte  solennel  du  i8-  Avril  if$2l. 

Sur  le  front  de  son  Frère  il  plaça  la  cou- 
ronne : 

Le  Sceptre  le  plus  beau  c'est  celui  que   Von 

donne! 

Delille. 

3.  Portrait  de  la  Pucelle  d'  Orléans. 
(  Pages  62  et  63  de  l'Almanach.  ) 
Jeanne  d'Arc,  née  vers  l'an  141-  à  Dorarcmy, 
près  de  Vaucouleuvs  r  étoit  encore  à  la  flctir  de 
l'Age,  lorsque  le  Ciel  l'envoya  au  secours  de  Charles 
VII,  pour  délivrer  la  France  de  l'oppression  des 
Anglais.  Vous  demandez  des  tTOupes,  lui  dit-on; 
mais  Dieu  ne  peut -iL  pas  sativer  la  France,  sans 
employer  d'armée?  De  raisonnement  étoit  pressant. 
Jeanne  d'Arc  répondit  en  Guerrière  enthousiaste: 

uLet 


,,T^es  sens  d'armes  et  moi  nous  combattrons  en 
,,/Kon  Dieu;  et  le  Seigneur  nous  donnera,  la, 
, ,  victoire.  " 

Voyez  dans  notre  Alm.inach  le  récit  des  hauts- 
faits  de  cette  illustre  héroïne.  La  condition,  le 
sexe,  l'âge,  les  verttlS,  Ift pieté,  la  valeur,  la  bonne 
conduite,  les  succès  de  ce  Vengeur  inattendu  de 
Charles  VII.  offrent  un  ensemble  où  le  merveilleux 
domine,  quelques  efforts  que  l'on  fasse  pour  l'é- 
carter ou  pour  l'affoiblir. 

ß.  Jeanne  blessée  devant  Orleans*    (P.  82.) 

„IS  Olympe  épouvanté  résonne 
JDes  cris  du  vaincu ,  du  -vainqueur. 

Autour  de  moi  le  sang  bouillonne 

A  ces  tableaux  mon  corps  frisonne , 
JLt  la  pitié  plaintive  acné  dans  m  on  coeur." 
11  étoit  dit  que  Jeanne  seroit  blessée.  Elle 
le  savoit  !  Le  trait  part....  elle  va  tomber  au 
pouvoir  des  Anglais  qui  l'environnent.  Un  brave 
accourt  ;  sa  hache  d'armes  écarte  les  ennemis. 
Jeanne  s'éloigne,  ne  prend  que  le  temps  de  mettre 
l'appareil  à  sa  blessure.  Les  Anglais  consternés  , 
en  la  voyant  repaToitre,  lui  cèdent  la  victoire;  et, 
chassés  de  tous  leurs  forts  y  ils  ne  songent  plus 
qxi'à  lever  le  siège  d'Orléans. 

4»  Entrée  dis  Charles  Vil.  dans  la  ville  de 
Tiheims.    (P.  99.) 

Cette  glorieuse  entrée  de  Charles  à  I\hcims  où 
\  il  doit  être  couronné,   c'est  à  Jeanne  d'Arc  qu'il 

la 


T 


i) 


la  doit.  Voyez -vous  ces  regards  rie  dévouement 
et  de  complaisance  qu'elle  fixe  sur  îe  Monarque, 
à  côté  duquel  se  distingue  le  valeureux  Dimois  ? 
La  bannière  fleurdelisée  flotte  dans  les  airs!  Le 
nom  de  Jeanne  est  dans  toutes  les  bouches. 
„Dans  les   murs  t   hors  des  murs ,  tout  parle 

de  sa  gloire.1' 

5.  Jeanne  revoit  son  -père  et  son  oncle.  (P.  102.) 
Modèle  de  pieté  filiale,  notre  Héroïne  rapporte 
à  ces  villageois,  dont  Tun  est  l'auteur  de  ses  jours, 
et  l'autre  le  bon  Laxart  son  oncle,  les  hommages 
que  toute  une  nation  reconnoissante  lui   iend  a 

elle  •  même. 
„Le  vice  seul  est  las:  la  vertu  fait  le  ranz; 
„Et  l'homme   le  plus  juste   est   aussi   le  plus 

grand." 

6.  Jeanne  prisonnière  devant   Compiègne. 
(P.  Hg.) 
O  revers  de  fortune!  la  Libératrice  des  Fran- 
çais tombe  au  pouvoir  des  ennemi?  ,    en   voulant 
couvrir  la  retraite   de  ses   compatriotes!     Est-ce 
par  une  lâche  trahison  ?  par  un  abandon  coupable  ? 
Ouïe  destin,  le  destin  inexorable  l'a-  t-il  ainsi  vou- 
lu ?  Jeanne  qui  avoit  le  pressentiment  du  sort  qui 
l'attcndoit,    avoit  voulu  retourner  au  milieu  des 
siens,   finir   ses  jours    oii   ses  jours  avoient  com- 
mencé,   être   ensevelie    dans    la   terre  natale...... 

Infortunée  !  aucune  terre  ne  devoit  recevoir  ta 
dépouille  mortelle:  ta  cendre  étoit  promise  aux 
vents,  aux  flots,  à  l'Océan!  !  ! 

7- 


*].  Jeanne  ècotitnnt  sa  sentence  de  mort.  (P.  13?.) 
Dicti!  est -ce  un  ministre  des  autels  qui  vient 
annoncer  h  cette  Sainte  qu'elle  a  mérité  la  palmé 
du  IVT.iriyre  ?  Jeanne  que  nous  avons  vne  si  tri- 
omphante, est-ce  elle  que  nevus  voyons  mainte- 
nant si  humiliée  ? 
Pi  Viens  -  tu ,     Prélat    cruel,     m' annoncer    le 

trépas? 
J'ai  vécu  vertueuse ,,    et  je  ne  le  crains  -pas.'* 

$.  "Monument  de  Jeanne  d'Arc  à  Houen.  (P. 142.) 

A  l'endroit  même  oit  l'innocente  Jeanne  d'Arc 

fut  livrée  au  supplice  le  pins  cruel,  Charles  VII., 

qui  lui  devoit  le  trône  ,    fit   ériger  le  monument 

qtie  nous  avons  sous  les  yeux. 

, yllélas !  tel  est  souucut  le  destin  des  mortels, 

Qui  consacrent  leurs  jours  nu  honlieur  de  la, 

terre. 
Vivants ,  on  les  délaisse  au  sein  de  la  miièrc; 
Morts y  ou  leur  dresse  des  autels." 

g.  Place  de  V Eglise  Saint  -  Pierre. 
Qu'elle  est  majestueuse  cette  riace  de  la  Basi- 
lique de  St.  Pierre  à  I\ome!  L'Obélisque  qui  s'é- 
lève au  milieu  est  le  plus  estimé  de  tous  ceux  qtti 
se  voient  dans  cette  Capitale  du  monde  chrétien, 
parce  qu'il  est  le  seul  qui  se  soit  conservé  tout 
entier.  Ce  superhe  morceau  de  granit  rnu^c  fut 
transporté  d'IIéiiopoiis  à  Tiomc  par  ordre  de  l'Em- 
pereur Caiigula.     JLe    Pape   Sixte- Quint,   voyant 

qu'il 


qu'il  méritoit  d'être  vis-à-vis  de  la  Basilique  du 
Vatican,  le  fit  mettre  au  centre  même  de  Ja  Place 
St.  Pierre.  Touic  l'élévation  de  ce  monument 
égyptien,  prise  de  La  terre  jusqu'au  sommet  de  la 
croix  qui  surmonte  l'obélisque,  est  de  180  palmes. 

Vous  voyez  figurer  des  deux  cotés  deux  fon- 
taines uniformes.  Elles  jettent  à  la  li.iutenr  d'en- 
viron i-i  palmes  tin  volume  d'eau  considérable  qui, 
tombant  de  la  coquille  supérieure,  s'épanche  dans 
Une  tasse  ronde  d'une  seule  pièce  de  granit  orien- 
tal, pour  retomber  ensuite  dans  un  bassin  de  120 
palmes  de  circonférence. 

Ces  péristyles  aboutissent  au  Portique  du  Pre- 
mier Temple  de  la  Chrétienté.  Quels  magnifiques 
Acolytes  de  l'imposant  Saint  -  Pierre  ! 

io.  Intérieur  de  Ici  "Basilique  de  St.  Tierre. 

Cette  église  cruciforme  a  trois  vastes  nefs. 
Celle  qui  se  présente  à  nous  est  celle,  du  milieu: 
elle  a  quatrj  magnifiques  arcades  qui  correspon- 
dait à  autant  de  chapelles.  Toutes  ces  statues 
sont  celles  des  Saints  Confesseurs,  Martyrs  ou 
premiers  chrétiens.  * 

Inépuisable  Musée  de  bronzes,  de  marbres , 
de  granits,  de  porphires,  d'or,  d'images  mystiques 
dont  on  se  plait  à  considérer  1rs  merveilles  une 
aune.  Comme  on  se  trouve  agrandi,  amoindri 
tour- à -tour  sous  ces  voûtes  aériennes  qui  con- 
finent saus  doute  au  paradis! 

Au  fond  du  Temple  se  voit  le  maître- Autel: 
quatre    colonnes  spirales    d'ordre   composite   sun- 

por- 


portent  le  Dais ,  cmvra^e  merveilleux  du  cavalier 
Bcrnin. 

Quel  sentiment  ne  doit -on  pas  eprotiver  dans 
cet  édifice  dont  l'immensité  appelle  pensée  sur 
pensée,  et  qu'un  siècle  entier  construisit  lente- 
ment      Des  rochers    ont   été  arraches  k  la 

nature,  d'innombrables  mains  ont  travaillé  à  ras- 
sembler ces  pierres!  Qui  a  dit  à  ces  magnifiques 
arcades  de  s'élever?  Oui  a  fait  la  loi  à  cette 
énorme  coupole?  Qui  a  réalisé  cet  incroyable 
Tcvc  par  un  art  pieux  et  les  secours  des  Pontifes 
qui  ont  porté  la  triple  couronne? 

Hélas  !  quelques  jours  encore et  les  co- 
lonnes de  Jupiter  et  celles  de  Saint- Pierre  ,  con- 
fondues dans  les  siècles,  ne  se  distingueront  plus 
que  par  les  restes  isolés  ,  les  débris  fugitifs  des 
inscriptions  qui  apprendront  seules  à  discerner 
les  monuments  érigés  par  Antoniu  à  Faustine  de 
ceux  que  les  Chrétiens  ont  élevés  au  Dieu  de 
l'Eternité. 

JLudit  in  humunis  diuinct  Totentia  rebus! 


rr 


EPOQUES 

pour    l'an     1822. 


Depuis  la  création  du  monde,   selon 
Calvi&iufi  - 

Selon    Ussérius 
Depuis  la  naissance  de  N.  S. 

Depuis   l'avénemcnt   d'AucusTE,   duc 
de  Saxe  -  Gotha 


Comput  ecclésiastique. 


577» 

5826 

1822 

19 


Pour  l'an  i8-2. 

18         Nombre    d'or 
11  Cycle  solaire 

VII      Epactcs 
10         Indiction  romaine 
F         Lettre  dominicale 


Pour  l'an  iS23 

*9 
12 

XVIII 

11 

E 

Fê- 


5ç  me  année- 


Fêtes  mobiles. 


1823. 

IS33. 

X 

Fcvt. 

Septtiagresîme 

36. 

Janvier 

5. 

Avril 

Vendredi-  Saint 

gg. 

Mars 

7- 

Avril 

Pâques 

3o. 

Mars 

iö. 

Mai 

Ascension 

B- 

Mai 

96. 

Mai 

Pentecôte 

18. 

Mai 

i. 

Duc. 

Avcnt 

3o. 

Nov. 

Q 

uatre  -  T e m 

ps. 

1833. 

IR23- 

27. 

i'evr. 

ricmimsccre 

IQ- 

Férr. 

so- 

Mai 

Trinité 

CI. 

Mai 

is. 

Sept. 
Dec. 

Sainte-  Croix 

17. 

Sent. 

18. 

Sainte  -Luce 

17. 

Dec. 

Saisons. 

Le  Printemps  commencera  le  21  Mars  à 

4  h.  40  m.  iln  matin  ,  le  Soir-il  entrant  dans  le 
signe  du  Bélier,  évoque  de  l'Lqiiinoxe  du 
Printemps. 

L'Etk  commencera  le  23  Juin  à  2  h.  2  m. 
du  matin  ,  ie  Soleil  entrant  dans  le  signe  de 
L'Ecrevisse,    ce  qui  fait  le  Solstice  d'Eté. 

L'Ai'Tomm  commcHCda  le  23  Septembre 
à  3 h.  55m.  du  soir,  le  Soleil  entrant  dans  ie 
signe  de  la  Balance,  époque  de  l'Equinoxe 
d'Automne. 

L'Hiver  commencera  le  23  Dccenihrc, 
a  pli.  2  111.  dn  matin,  à  l'entrée  du  Soleil  dans 
le  slfjne  du  Capricorne,  epoepue  du  Solstice 
d'Hiver. 

Le 


Le   Soleil    avec  les   onze  planètes 

et  la  Lune. 

%  Soleil 

J  Jnnon 

Ô  Vesta 

&  Uranus 

t)    Saturne 

J)  Lune 

</  Mars 

2,  Jupiter 

X  Terre 

;>  Gérés 

¥  Vénus 

g  i'allas 

5  Mercure 

1 

:           Signes  du  Zodiaque. 

Septe?it?ionaux.             IMéricliouaiix. 

V  Je  Bélier 

•A-  la  Balance 

><  le  Taureau 

ÎT\,  le  Scorpion 

7T  les  Gémeaux 

**    le  Saait'.r.ive 

SB  1°  Cancer 

^    le  Capricorne 

,W   le  Lion 

XX  le  Verseau 

TV>>  la  Vierge 

X   les  Poissons. 

Figures  des  Lunaisons. 

C$  Nouvelle  Lune       1     C-S)  Pleine  Lune 

ïi)  Premier  (Quartier  |    (£  Dernier  Ouariicr. 

;                Noeuds  de  la  Lune. 

\P  Noeud  ou  équinoxe  ascendant» 

Ji.  JNoeud  ou  équinoxe^  descendant. 

Eclip- 

A  3 


Eclipses. 


JV  ous  avons,  cotte  année,  quatre  éclipse?, 
deux  solaires  et  doux  lunaires.  Mais  il  n'y  a 
que  les  deux  éclipses  de  Lune  qui  soient  en 
grande  partie  visibles  dans  nos  contrées  d'Eu- 
rope. 

lia  première  est  une  éclipse  lunaire  par- 
tiale qui  arrivera  dans  la  matinée  du  6  Fevr. 
Elle  sera  visible,  pendant  toute  sa  durée,  dans 
toute  l'Amérique  ,  dans  l'Europe  occidentale 
et  en  Afrique.  Cependant  la  Lune  se  couche 
dans  l'Europe  orientale  et  en  Afrique,  et  se  le- 
vé dans  les  îles  de  la  mer  du  Sud.  J  -e  commence* 
meut  de  cette  éclipse,  calculée  pour  Goiba,  aura 
lien  à  !j  h.  i  m.  du  matin  ,  temps  vrai;  le  mi- 
lieu, la  Lune  se  trouvant  éclipsée  de  4  doigts 
38  minutes  à  la  partie  méridionale  de  son 
disque,  sera  précisément  à  6  h.  10  minutes, 
et  la  tin  à  7  h.  19  m.  La  Lune  se  couche  à 
7  1).  36  m.  La  durée  de  l'Eclipsé  sera  de  2  heu- 
res 18  m. 

La  seconde  est  une  éclipse  solaire  qui 
aura  lieu  le  21  Février,  dans  la  soirée,  un 
ne  la  verra  que  dans  plusieurs  lies  de  la  mer 
Pacifiqiie  et  dans  l'Amérique  septentrionale, 
oii  elle  se  montrera  annulaire  dans  quelques 
endroits.  LjC  commencement  arrivera  sur  la 
terre  à  5  h.  37  m.  du  soir,  le  soleil  se  levant 
par  le  2i.]°  S'  de  longitude  et  o°  23'  de  lati- 
tude méridionale  dans  l'océan  Pacifique  au 
nord  des  îles  •  des  -  Amis  et  des  îles  de  la  So- 
ciété. Le  commencement  de  l'éclipsé  annu- 
laire aura  lieu  par  le  iOQ°  2'  de  longitude  et 
le  160  2à'  de  latitude  boréale  dans  la  mer  Pa- 
cifique, à  l'ouest  des  Lies  Sandwich.  Le  Soieil 
paroit  précisément  au  méridien,  annulaire- 
ment  éclipsé  à  H  h.  8  m.  par  le  26Ö0  if'  de  longitu- 
de et  le  39^  57'  de  latitude  nord  dans  l'Amérique 
septentrionale.      La  fia  de  l'Eclipsé  annulaire 

ar- 


— — —  i »iiiiwa— — — — ■— — — 1 

arrivera  à  9  h.  28  m.  le  Soleil  se  couchant  -par 
le  3090  3-'  de  Longitude  et  le  6?°  4"  tic  latitu- 
de boréale  dans  le  Détroit  deBaftïn.  La  fin 
de  tome  L'Eclipsé  aura  lien  à  10  h.  4?  tu.  an 
coucher  du  soleil  p.ir  le  304°  32'  de  longitude 
et  le  51  °  5-'  de  latitude  nord  au  Labrador 
dans  l'Amérique  septentrionale.  La  durée  de 
l'Eclipsé  annulaire  sur  la  terre  scTa  de  deux 
heures  3S  m.  et  celle  de  toute  l'Eclipsé  de  S  h. 
3  m.  . 

La  troisième  est  une  Eclipse  lunaire  par- 
tiale qui  arrivera  dans  la  nuit  du  2  au  3  Août. 
Elle  sera  visible  dans  toute  l'Afrique,  presque 
dans  toute  l'Europe,  dans  l'Asie  occidentale 
dans  toute  la  partie  méridionale  et  orientale 
de  l'Amérique  septentrionale.  Cependant  la 
Lune  se  lève  et  se"  couche  dans  la  partie  orien- 
tale de  l'Amérique  septentrionale  et  dans  la 
partie  occidentale  de  l'Asie.  ^  Le  commen- 
cement de  l'Eclipsé  arrh-e  «à  Gotha  à  11  h. 
33  m.  du  soir,  temps  vrai,  le  2  Août;  le  milieu 
oit  la  Lune  paTOit  éclipsée  de  9  doigtsiom. 
dans  la  partie  boréale  de  son  disque«  à  1  h. 
5  m.  du  matin  le  3  Août.  La  fin  est  à  2  h. 
39  in.  La  durée  sera  par  conséquent  de  3  h.  "m. 

La  quatrième  e*t  une  Eclipse  solaire  qui 
aura  lieu  dans  la  nuit  du  16  au  17  Août.  Elle  sera 
visible  à  la  nouvelle  Guinée»  la  Nouvelle  -  Hol- 
lande, la  Nouvelle-Zélande  et  dans  les  ré- 
gions méridionales  de  l'Océan  Pacifique,  en- 
tre la  Nouvelle -Hollande  et  l'Amérique.  Elle 
paroitra  totale  dans  quelques -unes  de  ces  con- 
trées. Le  commencement  auTa  lieu  sur  la  ter- 
Te  à  9  h.  10  m.  du  soir  le  16 ,  au  lever  du  So- 
leil dans  la  Nouvelle  Guinée  par  le  i"Soc  32 
de  longitude  et  le  2°  1'  de  latitude  australe. 
Le  commencement  de  l'Eclipsé  totale  aura 
lieu  à  te  h.  32  m.  au  lever  du  Soleil  dans  La 
Nouvelle  -Hollande par  le  14",  °  J  de  lonaintde 
et  le  1S0  ô7'  de  latitude  Sud.  Le  Soleil  se 
montre  précisément  au  lUeridicn  éclipse  to- 
tale- 


wiwiwmi  ■  — «mtt— ■ 

Calcinent  par  lc  "o2°  2'  (*c  longitude  ft 1c  36° 
47'  de  latitude  sml  dans  La  IVIcr  Pacifique, 
a  l'est  de  la  Nouvelle  - ZcLmdc ,  l'Horloge  de 
Gotha  marquant  i2  h.  2',  m.  du  matin  le  i7 
Août,  La  fin  de  l'Eclipsc  totale  aura  lieu  a 
1  h.  8  ni.  au  coucher  du  Soleil  par  le  2490  17' 
de  longitude  et  le  6,j°  20'  de  latitude  méridio- 
nale dans  les  contrées  sud  de  la  Mer  Paci- 
fique. La  fin  de  toute  l'Eclipsé  arrivera  a  2  h. 
2i  m.  au  coucher  du  Soleil  dans  la  Mer  Paci- 
fique par  le  246°  .12'  de  longitude  et  le  49°  43' 
de  latitude  au>tralc.  La  durée  de  l'ohsonrcis- 
sement  total  sera  sur  la  terre  de  2  h.  3û  m. 
celle  de  toute  l'Eclipsé  sera  de  5  h.  2  m. 


Apparition    des  Planètes. 

Uranus. 


Uranus  se  lève  le  1  Janv.  à  7,  h.  41  m. 
du  matin;  le  16 à  6 h.  40m.  Le  1  Fcvr.  a  S  h. 
36  m.  le  16  à  4  h.  39  m.  Le  1  Mars  a  3  h. 
,52  m.  le  16  à  2  h.  r»  m.  Le  1  Avril  a  2  h.  1  m. 
le  i6  à  th.  6m.  Le  1  Mai  à  i3h.  11  m.  le  16 
à  11  h,  7  m.  Le  1  Juin  à  10  h.  2  m.  le  10  a  8  h. 
59m.  Le  26  à  5 h.  du  soir,  il  entre  en  op- 
position avec  le  soleil,  et  parole  toute  La  mut 
sur  notre  horizon.  Il  se  couche  le  1  Juill.  a 
3  h.  33  m.  du  matin;  le  16  a  2  h.  3om.  Lei  Août 
à  th.  24  m.  le  16  à  12  h.  23  m.  Le  1  Sept.  «1  uh. 
23  m.  du  soir;  le  16  à  10  h.  27  m.  Le  1  Oct.  a 
g  h.  34  m.  le  16  à  8  h.  40  m.  Le  1  Nov.  a  7 h. 
33  m.  le  16  à  6  h.  46  m.  Le  1  Dec.  a  5  11.  40  ». 
le  16  à  4  h-  -14  ni. 

Saturne. 
Saturne  se  couche  le  1  Janv.  à  1  h.  1  m.  du 
matin;  le  16  à  11  h.  56m.  du  soir.     Le  1  l'evr. 


à  io  h.  53"i-  le  16  à  10  li.  10  m.  Le  1  Mars  à  oh. 
19  m.  le  16  à  8li.  34«».  .Le  1  Avril  à  7I1.  47  m. 
le  16  à  7  h.  2m.  Le  Go  ,1  midi  il  cntTC  .1  ib  h. 
en  conjonction  avec  le  solrdl  et  il  devient  in- 
visible. Il  be  lève  le  1  Mai  à  4  h.  37  m.  <hi  ma- 
lin ;  le  16  à  3  h.  42  m.  1  ,<■  1  Juin  a  2  h.  43  m.  le 
16  à  ih.  44""-  Le  1  Juill.  à  i2l<.  45 ra.  le  16  à 
Il  h.  44  m.  du  soir.  Le  1  Août  à  ioÉu  40  m.  le 
16  à  9  li.  53  ni.  Le  1  Srpr.  à  g  h.  43  m.  le  16  à 
7  h.  53  m.  Lei  Oct.  à  6  h. .53  m.  l^  16  à  6  h.  Cm. 
Le  3?  à  5  h.  du  soir  il  est  en  opposition  avec 
le  Soleil,  et  il  est  visible  toute  fa  nuit.  Il  se 
couciie  Je  iNov.  à  6 11.  54m.  du  matin;  le  16 
à  S  li.  47  ni.  Le  1  Dec.  à  4  h.  43  m.  le  16  à  3  h. 
40  m. 

Ju-p  iter. 

Jupiter  se  couche  le  1  Janv.  à  1  h.  ir  m.  du 
matin;  le  16  à  12-  h.  i2m.  Le  1  Févr.  à  11  h. 
13  m.  du  soir;  le  16  à  10  h.  28  m.  Le  1  Mars  à 
9  11.  53  m.  le  16  à  9  h.  15  m.  Le  1  Avril  a  8  h. 
36m.  le  16  à  8  h.  3m-  Le  iMai  à  7  h.  25«*.  Le 
4  à  7  h.  du  matin  il  entre  on  conjonction 
avec  le  Soleil,  et  se  lève  le  16  à  4I1.  Cm.  du  ma- 
tin. Le  1  Juin  à  3  h.  7  ni.  le  16  a  3  h.  16  m.  Je 
ijnill.  à  I  h.  19m.  le  16  à  i2h.27ra.  Lei  Aoiit 
à  11  h.  39  m.  du  soir;  le  16  à  10  h.  l?ra.  J.c 
1  Sept,  à  9  h.  43  m.  le  lu  k  8  h.  52  m.  Le  1.  Ocr. 
à  7  fi.  59  m.  le  îô  à  7  h.  un.  L.  1  Nov.  à  5  h. 
57  m.  le  16  à  4  h.  Spm.  Le  24  à  7  h.  du  matin, 
il  est  en  opposition  avec  le  Soleil,  et  se  cou- 
che le  iDcc.  à  7  h.  3  m.  du  matin;  le  16  à  5  h. 
46  m. 

C  é  r  es. 

i  Cérès  se  couche  le  1  Janv.  à  3  h.  5cm.  Le 
7  a  7  h.  du  soir  elle  est  en  conjonction  avec 
le  Soleil,  et  se  lève  le  16  à  8  h.  4  m.  du  matin. 
Le  1  Févr.  a  7  h.  21  m.  le  16  à  o  h.  43  m.  Le 
1  Mars  à  6  h.  6  m.  le  16  à  5 h.  2-m.   Le  1  Avril 


Mars, 

Mars  se  lève  le  i  Janv.  à  9h.  3m.  du  soir; 
le  16  à  7  h.  57  ni.  Le  19  à  2  li.  du  soir  il  entre 
en  opposition  avec  le  Soleil,  et  il  se  couche 
le  1.  i'evr.  à  6  h.  31  m.  du  matin.  Le  16  à 
5  h.  1  m.  Le  1  Mars  à  6  h.  44  m.  le  16  à  .5  h. 
36  m.  Le  1  Avril  à  4  h.  19  m.  le  16  à  3  lu  33  m. 
Le  1  Mai  à  2  h.  38  m.  le  16  a  1  h.  43  m.  Te 
1  Juin  à  12  h.  53  ni.  le  10  à  13  h.  1  m.  Le 
I  Juillet  à  11  h.  9  m.  du  soir;  le  16  à  10  h. 
20  m.  Le  1  Août  à  9  h.  31  m.  le  16  à  8  h. 
50  m.  Le  1  Sept,  à  8  h.  9  m.  le  16  à  7  h.  33  m. 
Le  1  Oct.  à  7  h.  4  m.  le  16  a  6  h.  34  ni.  Le 
1  Nov.  à  6  h.  10  m.  le  16  à  5 h.  50m.  Le  iDéc. 
à  5  h.  35  m.  le  10  à  3  h.  27  m. 


V  è  nus. 

Vénus  est,  au  commencement  de  l'année. 
Etoile  du  soir,  Elle  .-c  couche  le  1  Janv.  à 
8  il.  7  m.  du  soir;  le  16  à  8  h.  26  m.  Le  1 
Févr.  à  8  h.  30  m.  le  16  à  8  h.  3  m.  I^e  1  Mars 
à  6  h.  59  ni.  LjC  10  à  3  h.  du  matin,  elle  entre 
dans  sa  conjonction  inférieur«'  avec  le  Soleil, 
sur  quoi  elle  devient  Etoiic  du  matin.  Elle 
se  lève  le  16  à  4  h  5,5  m.  du  matin.  Le  1  Avr. 
à  4  h.  14  m.  le  16  à  3  h.  44  m.  Le  1  Mai  à  .">  h. 
2o  m.  Le  22  elle  est  dans  sa  plus  grande  èlou- 

gation 


1 


i 


galion  occidentale  do  A>°.  Le  i  Juin  clic  se 
levé  à  2  h.  C3  m.  le  iO  à  i  li.  17  m.  1  <•  i  Juill. 
à  i  h.  33  m.  le  îô  <t  i  h.  21  m.  Le  i  Août 
à  i  li.  23  m.  le  16  à  i  lu  "3  m.  Le  i  Sept.  ;i 
2  lu  36  m.  le  16  à  3  U.  2"!  m.  Le  1  Oct.  à  4  h. 
1",  m.  le  iô  .1  ^  h.  5  m.  J  iC  1  Nov.  a  î  h.  07  m. 
le  16  k  6  h.  -13  m.  Le  1  Dec.  à  7  h.  2?  m.  le  iô 
à  8  li.  o  m.  Le  24  à  1  h.  du  soir  elle  entre 
dans  sa  conjonction  supérieure  avec  le  Soleil, 
et.  redevient  Ltoile  du  soir. 

]\T  e  r  cur  e. 

Mercure  paToit,  au  commencement  de 
l'année,    dans  le  crépuscule  du  matm,  à  l'o- 

!  rient.       Il   se   levé  le     1  Janvier    à    7  h.     10  m. 

'  du  matin,  le  16  à  7  h.  "3  m.  Le  25  il  est 
dans  sa  conjonction  supérieure  avec  le  Soleil, 
et  paroit  alors  le  soir  à  l'occident.  11  se 
couche  le  1  Février  à  5  h.  1  in.  du  soir;  le 
16  à  6  h.  36m.  Le  19  il  est  dans  .-a  pins  gran- 
de élougation  orientale  de  18°.  Il  se  couche 
le  i  Mars  a  6  h.  39  m.  le  8  à  0  h.  du  matin  il 
entre  dans  sa  conjonction  intérieure  avec  le 
Soleil,  et  se  levé  le  16  a  "j  h.  20  m.  du  matin. 
Le  1  Avril  à  ."  h.  o  m.  Le  4  il  est  dans  sa 
plus  grande  étatisation  occidentale  de  :;°  4î  » 

11  se    levé   le    16  à  4  h.  43  m.    Le  1  Mai  à  4  h. 
[  24  m.      Le  15  à  2  h.  du  matin,     il  est  dans    sa 

conjonction  supérieure.  Le  16  il  couche  à 
7  li.  54  m.  du  soir.  Le  1  Juin  à  9  h.  44  m. 
le  16  à  9  h.  .34  minutes:  il  e>t  alors  dans  sa 
conjonction  orientale  de  25°.  Le  1  Jnill.  à 
S  h.  73  m.  le  14  il  c.-t  dans  sa  conjonction  in- 
té  ri  cure  à  "h.  du  matin;  ci  il  »élève  le  16  à  4  h. 

12  m.  du  matin.  *  e  r  Août  à  2  h.  "4  m.  Le 
4  il  est  dans  sa  plus  ßrande  éumiration  occi- 
dentale de  190.  Le  16  il  se  levé  à  3  h.  3>  m. 
Le  2,-j  à  9  h.  du  matin,  il  PSI  dans  sa  con- 
jonction supérieure;  et  il  se  coin  lie  le  1  Sept. 
à  6  h.  53  m.  du  soir  ;  le  16  à  6  h.  40  m.  Le 
1  Oct.  à  6  h.  14  m.      Le    13  il  est  dans   sa  plus 

gran- 

III    I  IUI — III  I    ^HIIIMIB« 


grande  élongation  orientale  de  24°  4;'.  Le  16 
il  se  couche  à  "  11.  4-|  m.  Le  1  Nov.  h  4  11. 
5"î  ni.  Le  S  à  3  II.  du  matin,  il  entre  dans  sa 
conjonction  inférieure  ?  or  passe  devant  le 
disque  solaire;  ce  qui  Je  rendra  invisible 
pour  nous.  On  ne  pourra  voir  cette  planète 
qu'en  A>ie  dans  les  îles  de  la  IVJcr  Pacifique 
et  dans  la  partie  orientale  de  L'Afrique.  Le 
milieu  arrivera  à  3  h.  2.1  m.  L'immersion  .1 
1  h.  58  m.  et  l'émersion  à  4  h.  4"  m.  Mercure 
se  lève  le  16  à  5  h.  46  ni.  Le  23  il  est  dans  sa 
plus  grande  élongation  de  io°  40'.  Le  1  Dec. 
il  se  lève  à  6  h.  io.  m.  le  16  à  7  h.  22  ni. 


I^umic  r  e    Zodiacale. 


L'époque  la  plus  favorable  pouT  l'obser- 
vation de  ce  Phénomène  est  celle  oit  l'Eclip- 
tique  forme  un  grand  angle  avec  l'Horizon, 
et  oit  la  Lune  ne  répand  pas  trop  de  clarté 
dans  le  ciel,  qui  d'ailleurs  doit  être  serein. 
C'est  ee  qui  aura  lieu,  pour  les  heures  du 
soir  à  l'occident  quand  le  Soleil  se  sera  couclié, 
à  la  lin  de  Lévrier  et  au  commencement  de 
Mars;  pour  1rs  heures  du  matin  à  l'orient, 
vers  la  mi -Octobre.  Dans  le  temps  du  Sol- 
stice d'hiver  on  verra  également  ce  brillant 
météore,  le  matin  au  Levant  et  le  soir  au 
couchant,  pourvu  que  l'état  de  l'atmosphère 
le  permette.  La  Lumière  Zodiacale  est  une 
clarté  pâle,  assez  semblable  à  celle  de  la  voie 
lactée.  Elle  part  de|  la  main  gauche,  et 
s'élève  en  forme  pyramidale.  Sa  partie  occi- 
dentale se  lève  tous  les  jours  avec  le  Soleil, 
comme  sa  partie  orientale  se  couche  avec  cet 
astre.  Mais  nous  ne  la  voyous  pas  tous  les 
jours,  parce  que,  la  plupart  du  temps,  elle 
s«-  perd  dans  le  crépuscule  du  soir,  et  que  la 
position  du  Soleil  et  de  la  Terre  n'est  pas  tou- 
jours 


joxirs  assez  favorable,  pour  nous  faire  voit 
ce  phénomène,  pour  lc«£«cl  il  tant  necefsai- 
reincnt  que  L'atmosphère  du  Soleil  se  présen- 
te perpeiulicul  lirement  et  non  obliquement  à 
nos  yeux.  D.tns  les  pays  situés  près  de 
l'Equateur,  on  voit  la  Lumière  Zodiacale  pen- 
dant toute  l'année,  au  lever  du  Soleil  ei  à 
son  coucher.  Elle  est  dans  certains  temps 
perpendiculaire  à  l'horizon.  La  grandeur  de 
cette  lumière  n'est  pns  toujours  la  même;  car 
elle  s'étend  quelquefois  jusqu'à  ioo  degrés, 
au  lieu  que  quelquefois  elle  n'en  passe  pas  4". 
Sa  largeur  est  entre  8  et  30  degrés.  Elle  n'est 
pas  tout- à- fait  dans  le  plan  de  l'Ecliptiquc  ; 
mais  elle  forme  avec  elle  un  angle  de  7.  de- 
grés et  1/2.  Le  premier  qui  a  observe  avec 
le  plus  de  précision  cette  Lumière,  est  Ghil- 
drey  l'an  1659.  Cassl:"  publia  ses  premières 
observations  eu  1633.  Doppelmaycr,  dans  la 
27çme  carte  de  son  Atlis  astronomique,  a 
très  -  bien  représenté  la  figure  de  la  Lumière 
Zodiacale  pour  des  temps  déterminés. 


»XX»" 


— 

J  AN  VU  ER  a 

31  jours  &•  la  Lune  3c. 

Cal.    Réformé 

Grégorien 

h'i([ïe 

3  ruinier. 

fi  a  n  vier. 

Décembre. 

M 

1  Ko  u  v.  An 

Cireoneißon 

20  Ignace 

M 

2  A  bel  Seth 

Basile 

21  Julienne 

.1 

3  Enoch 

G  t-  ne  v  i  é  v  c 

22  Ana.stasie 

V 

4  l.oth 

Ri  Robert 

23  iç.Mait.  en  C. 

s 

s  Siméon 

Siméon  st. 

24  1-  u-'énie 

D 

tLesRois  I.D.K. 

Rpiphanie 

2S  D.    \f)EL 

L 

7  Isidore 

Théau  ,  on". 

26  C.  ■      la  V. 

M 

8  Er  a  ni 

Lucien 

27  Etienne 

M 

9  Martial 

Hnrcy 

2s  i2coD  M  art. 

l 

10 Paul  l'Ermite 

Paul    l'Erm. 

29  ij;cc  Innoc. 

u  Hyçin 

Théodore 

30  Ar,\  sie 

S 

12  Renaud 

Ferjns 

31  Melanie 

z> 

13  II  D.ap.l'Ep. 

Bapt.deN.S, 

,10.1  ircoi:eS~4 

L 

14  Félix 

H  U  aire 

2  Svlvtstre    ^ 

M 

15  Maur 

Maur 

3  Mal  ach  ie     ? 

M 

16  Marcel 

Guillaume 

4  Crie  70  A  p.  ?" 

J 

17  Antoine 

Antoine 

5  Théonh.      ~ 

V 

18  Prisce 

C.  d.  S.  Pier. 

6  Kpiphaitit 

S 

10   Marins 

Sulpice 

7  C  de  S.   |. 

D,:o  IlI.P.ap.l'E. 

Sebastien 

8  D.  Georg* 

L 

n  A  y  nés 

Agnè» .  V. 

9  Polyeucte 

M 

il  Vincent 

Vincent 

ic  Grûcoire 

M 

13  Emtrence 

IMi-fonse       u  Théodose 

J 

24  Timothée 

Babj  las 

12  Tatienne 

V 

25  C  d.  S.  Paul 

Cd.  S.  ?yul 

13  H-nnvle 

s 

26  Polycarpe 

Paule,  V. 

U  tîM.  en  R. 

D 

*tIV.Ü.ap.Mp. 

1  u  !  '■  e  u 

15  -0.  Aral 

L 

2^  Chartmagne 

Chartern. 

10  Pierre  es  L. 

M 

29  Valé>-e 

Krfanç.  de  S. 

17  Antoine 

M' 

30  Ad'.  Ii»  on  de 

Ratl.ilde 

18  Ath.   Cyr. 

J  I31  Virgile 

Pierre  Not. 

19  Macaire 

Coni.au  j.  \Lang. 

d.j. 

f&P'hor. 

Le  soleil 

1 

7H.15M.      9  H. 

30  M. 

Tri.  46  M. 

entre    au 

11 

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1  h.   44  m. 

31 

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8        53 

du  soir. 

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Jiônicf  von  J\tfi/imrn.\    /lot  t/f  Sitri/itufttr 

11 


Janvier.     Lts  jours   croifl'enr  'e 

matin  de  56 

inn.   &  le  soir  (i>  .jn  min 

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Clair    an    Lune. 

H.       M. 

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H.        M. 

H. 

M. 

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31 

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53 

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FEVRIER    a    28  jours  &  la    Lune  29. 


Cal.    Fié  formé 

Février. 

V 

1  Krigite 

s 

4  CYi  hideleur 

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3  Septna  gésiine 

L 

4  Véronique 

M 

ç  Agathe 

i\! 

6  Dorothée 

1 

7  Richard 

V 

8  Saloraon 

S 

9  Apolline 

0 

ic  Stxagêsimt 

L 

11  Euphrosine 

M 

12  Enlalie 

M 

13  Castor 

1 

14  Valentin 

V 

>5  Faustin 

s 

16  julienne 

D 

17  Estomihi 

L 

18  Concorde 

M 

19  Mardi-Gras 

M 

20  Euchaire 

1 

21  Eleonore 

V 

22  C.  de  S.  Pierrr 

S 

23  Serein 

D 

24  Invocav.  Mat 

L 

25  Victorin 

M 

26  A  ri  le 

M 

27  Qîtiitr.  Temps 

J 

28  Nestor 

Grégorien 
Février* 


Ignace 

Purifient, 

Septuagés. 

Philéas 

Agathe 

Vaast 

Romuald 

J.  de  Matha 

Apolline 

Sexagêfitne 

Euphrosine 

Eu  la  lie 

Séverin 

Valentin 

Faustinjov, 

Julienne 

Ustotnihi 

Siméon 

tioniface 

[.es  Cendres 

Pépin 

Isabelle 

M -rrn  ut 

tnoocav,  M. 

Césaire 

Porphire 

Romain 


Huye 

janvier. 

so  Euthyme< 

;i  Maxime 

22  D.  Timothè 

« 

ij  Clément 

24  Xénie 

25  Grégoire  Th. 

20  Xénophon 

2?  Jean  Chrys 

2S  Ephraïm 

29  D.  Ignace 

30  Hyppolyte 

31  Cvr.  Jean 

1  Trvphon 

•*j 

2  Pùrijicat. 

3  Siméon 

55 

4  Isidore 

* 

5  D.  Agathe 

5g 

6  liucolfc 

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7  Parthène 

£~ 

8  Théodore 

a 

9  Nicéphor. 

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icCaralamp. 

M 

il  Biaise 

12  V.  Milice 

O 

13  Martin 

14  Auxeuce 

§ 

15  Onésime 
:6  Pamphile 

b. 

Com.  d.f. 
i|  6  h.  43m. 

9  6  31 
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20\  5       5- 


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10h.    •;.;m. 

10  58 

11  32 


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10         6  Ji  h.    27  m. 

10       46  liiu  matin. 


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JEAWK   D'iVUO. 


FÉVRIER.     Les  jours  croissent  de   51  min 

.   le 

matin  ,    &  de  51    min.    le  soir. 

Cal.   des   Juij's. 

M 

Phases  du  la\ 

t.-]  nation 

1 

Scliibat. 

10 

Lune, 

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Le  t*  Apoç. 

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H-  14 

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54 

Clair    de    Lune. 

H-       M.l 

H.        M.i 

H.       M.« 

H. 

M. 

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11        42      8 

10        17    16 

3          5    21 

2 

36 

3 

13        24     11 

7         49   [18 

1        27  |i<5 

6 

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5  I21 

0         0  |s8]  s 

11 

M  A  R  S    a   3 

t  jours  S/,  la 

Lune  30. 

Ca-,   ti. formé 

'1 1  ri^nt  itn 

Rnjfe 

Ahirs. 

Mxrs. 

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V 

1  Aubin 

Aubin 

17  Théodore    ^ 

S 

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Siiui'lice 

1  ',      ton ,    P.      a 

D 

<  R--tnin}jcert 

Rif-inij'cere 

10  Ü.  n'ichi;  ;.  e  ? 

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Casimir 

0  Lion  de  ("..    ^ 

21  Ti.no  née     u 

M 

*  Frédéric 

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6  Frtdt  in 

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22  K  cénie       ^ 

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7  FéUClté 

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i~>,  f'oiyt  arpe     S 

8  Phiiémon 

'r  an  d.Lheu 

24  Fête  de  P.    £, 

S 

y  Adélaïde 

Krançoisr 

.>  Tarase          g 

D 

10  Ocn:i 

Ocu.lt   Uoct. 

20  y  Horphy    £ 

L 

ïi  Rosine 

Euloge 

27  Procoue       *\ 

M|  12  'irépoire 
M,  13  Eu  p  h  raste 

Piaiesd.NS 

28  Basile            ~ 

Knphrasie 

1  Kudoxe      •**  ^ 

|   ji4  Eutyche 

Mathilde 

2  Théodore  jjj? 

V  1  '5  Chriltophe 

Longin 

3  Eutrope    t  g 

S  1  «6  Cyriaque 

Abraham 

4  (iérase        **  <« 

Ol  y  iaetare 

La  et  are 

5  D.  Couon  T  «1, 

L    IS  Anselme 

Ai'rxandri- 

642  M.  en.  A. 

M1 19  Joseph 

Joiep/i.   D. 

7  Bas    le-Gr. 

M! 20  R  >hert 

Joachim 

8  Théophile 

.1 

2t  Benoît 

Benoît 

9  40  Martyrs 
10  Codrat 

V 

22  Casimir 

Paul  ,  Ev. 

S 

13  Evrard 

Victorien 

11  îoi'hron 

D 

24  3'ndica 

\a  Paffion 

12  o.  Thiophane 

L 

25  Ann.  de-  la  V. 

Annoncixt. 

13  Nicéphore 

M 

26  Emmanuel 

Ludutr 

14  Benoît 

M 

2-  Hubert 

Rupert 

is  Atjapet 

|    las  Eustache 

GonrranRoi 

16  Sabin 

V   29  Malchus 

Ku>rase 

17  A  lex  ins 

|  I30  Guidon 

Kit  nie 

18  Cyrile 

Ô  31  Les  Rameaux 

ÜAmraitx 

19  Cnrys.  D, 

Com.duj. 

Lon 

g.  d.i. 

•/• 

Vhor.  1    Le  soleil 

1 

5  h.     55  m. 

I2h. 

10  m. 

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12 

S         4  h.    40  m. 

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12 

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&  d'autant  le  soir 

Cal.   (tes   Juif  s..  M 

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Lune 

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3* 1 

0 

1 

59  m  j  année. 


AVRIL  a  3u  jours   &  la  Lune  29. 


Cal.  h' r formé 
Avril, 


1  Théodore 

2  Amélie 

3  Da  nus 

4  Sfauii-  Saint 

5  Jrûne 

6  Ireuc'e 

7  P  A   Q  U  E  S 

8  Lundi  de  Pdq. 

9  ßogisias 

10  Daniel 

11  Ezéchiet 

12  Iules 
M  Patrice 

14  ((ll.liiniOCi. 

15  Olyinpie 

16  Charise 

17  Rodolphe 

18  Valerien 

19  Hermogéne 

20  Sulpice 

2t    /r7/$.     DCIÎM. 

22  Sothêre 
2}  George 
14  Aubert 

25  Marc  ,  Ev. 
2'i  Cléte 
27  Auastase 
2«  Q'i:biL\te- 

29  Sibylle 

30  Eutrope 


üregurte 
Avril* 


Knouts 

h"  :  <i  n  r    dt  P. 

Richard 

Awhroise 

Vinc.   V  .S". 

Prudence 

Faquks 

Edesse 

Marie  Eqr. 

Mac  aire 

Léon,   P. 

Iules 

Marce  Hin 

((uasitnoäo 

Paterne 

Frucrutux 

Anicet 

Par  fa  it 

Elphôge 

Hildejîonde 

Anselme 

Opportune 

Geor;v  ,  M. 

Beuve 

Marc  ,  Ev. 

Clet.    Pape 

Polvcarpe 

Vital 

Kubt-rt 

Eutrope 


i\  USSt 

Mars. 


20  M.  deSaba 

21  Jacques 
:2  Habile 
13  Ni«  on 

24  Zacharie 
2^  Annoncint. 
2<SCongr.  d.  G. 
27  Matrone 

25  Etienne 
2Q  Marc 

30  .|;au 

31  Hvpace 

1  Mari*  , 

2  D.  Pâqiws   I 

3  N^céte  ; 

4  (oseph 

5  Théodule 
f)  Eutyche 

7  Geo'ue 

8  H'îrodion 

9  D.  EupSijiht 

10  Tcrt  net 

11  Ancipe 

i2  o.tMie  de  P. 

13  Arretnon 

14  Martin 

15  Aristarquê 

16  D.  Agape 

17  Siitiéon 

18  Jeau 


~T\ 


Cou 

3 .  du/. 

Long  d.i. 

1  «r/./'W. 

|  Le  Soleil 

1 

4  h. 

53  nu 

14h.    14111. 

un.    4^ m. 

(entre   au 

10 

4 

35 

'4        53 

13        20 

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1  20 

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Avri  i>. 


Les  jours  croissent  de  54  min. 
tin  &  de  54  nun.  le  soir. 


le  ma- 


Cal.    dts   Ju'fs.   M  Phases  de  la     F.ci 
Kisan.     '        D  Lune.  du 


10 
it 

12 
»3. 

15  La  Frfqttt  S. 

16  Sec.  Fite  de  P. 
»7 

18 

10 

ao 

21  Sept.  Fe" te 

2;  fin.  des  F.  S. 

23 
24 
25 
26 

27 
8g 

îy  Sa'oat 
30 

2 
3 
4 
5 
6 

7 
9 


Sabat 


Le  2    75D 
avant  midi. 


/O.le  6  à  ih. 
v£/  25  m.  du 
soir. 

Le  13  Apo- 
gée de  la]) 

/«le  14a  5  h- 
v5£  25  m.  du 
soir. 

Le  17  ay> 

avant  midi. 


,  rfjgfitle  2t  a  4  h. 

1  \'-^j!/  59  m.  du 


untren 
temps. 


soir.  |   — 

Le  25  Périg. 
de  la  ]). 

^s!e28  à  8  h. 
£})  o  m.  du 
matin. 

Le   29  1?  2) 
avant  midi. 


Clair    de    Lune. 


m. 

25 

6 

Ï2 


h. 

m. 

h. 

m. 

9 

G 

44 

1- 

1 

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5 

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3 

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23 

10 
52 
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54 
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53 
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26 
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4Î 
53 


4S 


I  ! 


B  2 


M  A  I   a  31 

jours  &  la  Lune  30. 

Cal.  Réformé 

Grégorien 

Russe 

Mai. 

Ms.i. 

Avril, 

M 

1  ffacq.  et  pliil. 

J.  et  PI:.  B 

19  Jean  l'Erm. 

v 

2  Siçiismond 

Athanase 

20  Théodore 

3  Inv.  St.  Croix 

Inv. S  Croix 

21  Ignace 

S 

4  Fîorieu 

Monique 

22  Théodoric 

Ü 

5  Cantate 

Conv.d.S.  A 

23  D.  George 

L 

6  Jean  P.  Lat. 

leanP.  L. 

24  S a bas 

M 

7  Geofl'roî 

Stanislas 

25  Marc 

M 

S  Stanislas 

Désiré 

26  Basile 

J 

9  JoS 

Gré'j;.  de  N*. 

»■»  Siméon 

V 

10  K;  :-rinque 

Antotiin  AI. 

:S  Jason 

s 

it  Mamert 

Mameit 

29  9  Martyrs 

D 

il  Rogate 

Pancrace 

30  D.  £fcicq.  a  p. 

L 

13  Servais 

Les  Rogat. 

1  Jérémie       g| 

M 

14  Chrétien 

Boniface 

2  Athanase      -* 

M 

15  Sophie 

Isidore 

3  Timoth.  M.  **' 

f 

10   L'ASCINS. 

L'AsceîÇS. 

4  Pélagie 

■> 

17  fodoque 

Pascal 

S  Irène 

S 

•  S  Lîboire 

Eric  ,  Roi 

6  ]ob 

D 

i*j  F.xmidi 

Oct.d.l'Asc. 

7  U.App.  deLvf 

L 

20  Athanase 

Bernardin 

S  Jean 

M 

2t  Prudence 

Hospice 

9  Nicolas 

M 

22  Hdiéne 

ju'icVierg. 

io  Simon 

{■ 

s3  Didier 

Didier 

il   ASCEVSIOH 

24  Susanne 

Donatien 

il  Epiphane 

S 

25  Urbain 

Urbain 

13  G,i'.  ère 

D 

26  Pentecôte 

Pentec. 

14  D.  Isidore 

L 

27  Lund.de  Peut, 

Hildevcrt 

1^  Pacôme 

M 

23  Guillaume 

Germain 

16  Théodore 

M 

19  Quatr.  Temps 

(Matre -T. 

17  Androninue 

30  Edouard 

Hubert 

1^  Tnéodote 

V 

31  Patrouille 

Patrouille 

19  Patrice 

Com.duf, 

3  h.  54  m. 
3      33 
3       17 
3         a 


Lovg.d.]'. 
1  »5  il.    12111. 


54 
26 
56 


ftf.l'hor.  |  Le  Soleil 


14:1 

36  m. 

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15 

10 

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15 

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Mai.    Les  jours  croissent  de  42  min.  le  matin 

i 

v  de  42   min     le  soir. 

Cal.   des   J 

uijs. 

M 

Phases  <ie  Li 

Equation 

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12 

13 

—    3      16 

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13  Sabat 

M 

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—    3      23 

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Le  7  Apog. 

—    3       -9 

6 

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—    3      35 

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Le  14.  SI  D 

—    3      40 

8 

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avant  midi. 

—    3      44 

9 

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10 

—    3      4^ 

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—    3      54 

12 

21 

22 

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—    3      56 

13 

22 

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matin. 

—    3      57 

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24 

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15 

24 

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—    3      58 

10 

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26 

Le  20.  Pér. 

—    3      5* 

17 

26 

17 

gée  de  la  D. 

—    3       57 

i« 

27  Sabat 

:  < 

—     3       55 

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—    3      53 

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W  26  m.  du 

—    3      50 

21 

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1 

—    3      47 

22 

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—    3      43 

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—    3      39 

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Le  z6.  7f  ^ 

—    3      34 

25 

5  Sabat 

5 

après  midi. 

_     3        29 

m 

-6 

6  Pentecôte 

6 

—    3      23 

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7  2?we  /'V/e 

7 

7?\le27  à  7  h. 

-    3       16 

28 

S 

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—    3       10 

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Clair    de    Lune. 

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h.        nul      |h.         m. 

h.        m. 

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25 

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12 

3           36       2Û      I              3 

28 

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3' 

5        33 

JUIN    a   30  jours  &  la 

Lune  29. 

Cal.    Umforme 

Grégorien 

Susse 

&HtH. 

îfttin. 

Pamphile 

Al  ai. 

S 

1   Nicodème 

2ü  Thalalée 

O 

4  Ai»  Trinité 

Trinité 

21  D.  Pentecôte 

L 

3  Erasme 

ClutHde 

12  Basile 

M 

4  Carpace 

Optât 

24  Michel 

M 

5  Boni  face 

Boni  face 

24  Siméon 

J 

6  Bénigne 

f-ïte  -  OtVu 

25  Ch.  deSt.J. 

V 

7  Lucrèce 

Paul  de  C.P. 

26  Carpe 

S 

8  Médard 

Médard 

27  Thérapon 

D 

Çi/7.  i»;.>.  /a  7V. 

Vincent 

28  l).  Xicétcis    C*2 

L 

10  Wienand 

Landry 

29  Théodose     J^ 

M 

11   Barnabe 

Barnabe 

\o  Isaac             S* 

M 

12  Basilide 

Basilide 

31  Hermes          ^ 

v 

13  Tobie 

Oct.Fête-D. 

1    (ustin        tij  » 

14  Elisée 

Ru  fin 

ajîicéph.     5.J5 

S 

15  Vire 

Modeste 

3  Lucilien    s  ' 

D 

16  a  0.  Ljp  la  Tr. 

Guy,  Mart. 

J  D.  Met    P.     ?. 

L 

17  Volk  mar 

A  vit,    Abbé 

S  Dcrotuée       3 

M 

18  Gervais 

Marine 

ÔBe^sanon      £ 

M 

19  Sylvère 

Gerv.etPro. 

7  Tnéodote  P. 

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20  S  fia  s 

Silvêr* 

8  Théod.  St. 

V* 

11   Albain 

Leufroi 

9  fvr.  Alb. 

S 

22  Acace 

Haulin 

10  Timotliés 

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i\  d  D.  ap  la  Tr. 

And  ri 

11  D.  tiarthiletni 

L 

24. V.  ies.&.B. 

J.  Ba)>t.  D. 

12  Omiphre 

M 

25  Kloy 

Prospère 

13  Aquiline 

M 

;6  Jcrémie 

Bdboitiu 

14  Elise 

27  Lts7  F.  Dorm. 

Samson 

15  A  in  os 

V 

25  Léon 

1  renée 

16  Tycbon 

s 

19  Pierre  Si.  Paul 

Pierre  &  P. 

17  Ëmanuel 

D 

30  4  D  ap.  la  Tr. 

Coin.  St.  P. 

18  D.  Léonce 

Cotn.au  j. 

Loni 

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'hor,  1  Le  soleil 

1 

3  h.     1  m. 

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5:5111.    I  10  h. 

2111.   Irntrr  au 

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16        |  £B  te  22.  à 

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Juin.     Les  iours  croissent  jusqu'au  21 

,  le 

ma-  1 

tin  de  o  m.  &  le  soir  d'amant. 

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Cal.    ctrs     ^uif.s 

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Phases  tir!  la 

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Lune, 

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il  Sabat 

2 

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j 

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26  Sabat 

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1  — — —  i  T'y«,  i    <■  1 

JUILLET 

a  31  jours  &  la  Lui 

>e  29. 

Russe 

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C«/.  Réformé 

I  Grt'goiien 

juillet. 

Ju-Utt. 

*?'«*». 

L 

1  Thibault 

Martial         1 10  lui,-  ,  ,Ap. 

M 

2  lis.  de  Ul'. 

Visitation     |io  Méthode 

M 

3  Ulrich 

Anatole 

!:r  Julien 

.! 

4  Corneille 

T.  d.S.  M.  E. 

22  Ëusèbe 

V 

5  Charlotte 

Zoé,  Pav.l). 

23  A;;ri|^-ine 

S 

6  Isaïe 

Tranquillin 

24  X.  de  |.  Bapt. 

D 

15  0.  ap.  la  Tr. 

Aubierge 

;s  /J.  b'ébronit 

L 

H  Kilien 

Elisabeth 

:6  David 

M 

9  Louise 

Victoire 

27  Samson 

M 

iß  7  Kreres 

Félicité 

2*  Cyr.  fean 

J 

11  Pie 

Tr.  d.S.  Ben. 

:9  Pierre  &  P. 

V 

i2  Henri 

Gualbert 

3".  C.  des  Apôtr. 

S 

13  Marcuerite 

Turiaf 

1  Côme  &  D.Ç^ 

D 

14  6D.np.ia  Tr. 

!>r>navrnt. 

a  D  r.<ïVA'.  D.  == 

L 

lj  Div.  des  Apôt. 

Henri,  Em  p. 

3  Hvacir.the     S: 

M 

16  Ruth 

Eustate 

4  Ar:;lrü           a 

M 

17  Alexis 

Spérat 

.5  Athanase 

J 

is  Eugène 

Th.  d'Aquin 

6  Sisojs 

V 

'9  Ru  fine 

Vinc.    rie  P. 

7  Thomas 

s 

10  L'.üe 

Marguerite 

8  Proccpe 

D 

21  7-O.ap.  la  Tr. 

Victor 

9  D.  Pancrace 

L 

2;  Marie  Magd. 

S  Mcidel.  D. 

io4<;  M.  rîeN. 

M 

23  Apollinaire 

Apollinaire 

11  Euphémie 

S* 

24  Christine 

S)ours  can. 

12  Prude 

>î  tfacq.  Apôtre 

facqu.  If  m. 

13  C.  de  Gab. 

V 

26  Anne 

Christophe 

14  Aqtnlée 

s 

27  Marthe 

Georges 

15  Cyrik 

D 

I8#.0,  ap.UTr. 

Anne 

i6  D.  Atliênot*. 

L 

:ç  Beatrix 

Loup 

17  Marine 

M 

%o  Ab  don 

Ab  don 

18  Hyacinthe 

M  131  Ignace 

Cier.  l'Aux. 

19  Die  Macre 

Coin.  <i.  /. 

Loti 

g.d.j. 

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JU 


ulkt.    Le;  jours  décroissent  le   matin  de 
32  min.  (5;  le  soir  Belara. 


Ct»;.   rf«    tfu*ft 

M 

Phases  de  la 

fcquntion 

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Le    1    Ai'og. 

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Clair    de     Lune, 


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AOUT    a   31    jours   St  1 

1  Lune  29. 

Cal.   Réformé 

Grégorien 

/fusse 

rfoih. 

Au  lit. 

juillet. 

v 

1  l'ier.  es  Liens 

Pierre  es  L. 

20  E.'ie   P. 

2  (iusfaye 

K  tienne 

21  Sun.  |ul. 

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5  Angufli 

I11v.de  St  E. 

22  Marie 

D 

^p/y  <!/»  /ti  7V. 

Dominique 

23  U.  Trophime 

L 

5  Oswald 

Von 

24  Christine 

M 

0  Sixte 

Transrieur. 

25  Anne 

M 

7  Afre 

Suse.  St.  C. 

-6  Hennolas 

J 

X  Cyrille 

Justin 

27  Paru  a  uun 

V 

9  Unland 

Amour 

:8  Prochore 

s 

i'   Laurent 

Laurent 

29  Calinique 

n 

11  10  D.ap.la  T. 

Suzanne 

30   0.   SÏ/.jS 

L 

12  Claire 

Claire,  V. 

31  Eudocitne 

M 

13  Kippolyte 

Hippolyte 

1  IL  de  l'E.Î^Çjj 

M 

»4  Eusèbe 

Eusèbe 

2  Etienne     2^  S^ 

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15  Ass.  delà  V. 

ASSOMPT. 

3  Isa  te         r*  s 

V 

lis  Roch 

Roch 

4  7  Martyrs.     ?_ 

S  |i?  Bertrand 

M  animés 

5  Eusigns        * 

D   i«/i  D.  ap.ia  T. 

Hélène  1. 

ö  U,  ïr.  N.  S.   HT 

L  !*p  S-'hand 

Louis  ,    Ev 

7  Domêce        s 

M  ;20  Urrnard 

Bernard 

8  Emile             *- 

9  Math.  A.        » 

iVljîi   Adolphe 

Privat 

}  I22  Timm  née 

Symphor. 

te  Lauieut         £- 

V  !aà  Zachée 

Sidoine 

il    E  u  (  1  i  e             ç< 

S  ! 

24  Bitrthélemi 

Birtiulemi 

12  l'iiote            g- 

D 

2s  13  O.  ap.  tu  T. 

[.uuiù,li.ti.F 

13  i\  Maxime  s 

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z6  Samuel 

Z  t ,)  n  i  r 

14  Ni  il  ii    Pr. 

M 

27  Guébard 

Ctsaire 

15  dssompb. 

M 

as  Augustin 

Augustin 

iô  St.  Suaire 

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10    Dil.  lies.  J.B. 

Dec.  de  J.B. 

17  Vlyroii 

V  3P  Benjamin 

Ki  acre 

iS  Flore  et  L. 

S  131  Paulin 

Ovide 

19  André  St. 

Cam.An  j. 

Long.J.j.   |    (£f. 

Vhrr.  1  Le  Solei! 

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3  h.     34111- 

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24         du    soir. 

Août.     Les  jour«.  d.icr-  isst n<  le  matin  de  5 
Si   le   so  r  de  52  "'il- 

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Clair    S*    Lune. 

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53 

SEPTEMBRE 

a  30  jouis  &  la  Lune  30. 

Cal.   tlifnrmé 

Grégorien 

Buste 

Septembre, 

Septembre. 

Août. 

D 

i  / 3  D.  av.  la 

T. 

Leu&Gîlles 

20  D.  Samuel 

L 

2  Ernest 

St.  Aime  L). 

M 

3  Matisuète 

Grégoire 

22  Ap„athonic 

M 

4  Rosalie 

Rosalie 

23  Loup 

J 

5  f-T^rcuie 

Bertin 

24  Entyche 

V 

6  Magne 

Onésiphore 

25  Barthélémy 

S 

7  Keine 

Coud 

10  Natal ie 

D 

S  i-l  D.  cty.  L\ 

T. 

Nat.de  la  V. 

27  D.  Poémen 

L 

ç  fimro 

Orner 

2S  Moïse 

M 

io  Sosthène 

Nicolas  Toi. 

29  Déc.deS.J.B. 

M 

n  Prote 

Patient 

30  Alexand, 

.1 

12  S  y  rus 

Raphaël 

31  Ceint,  de  M. 

V 

13  Materne 

Maurille 

1  Simon  St.     ^ 

s 

14  Exalt.  à.  la 

* 

Exalt.  d.i. C. 

2  Marnas       "8 

D 

15  15  Ü.  av.  la 

T. 

Nicomsde 

3  D.  Authimt  5» 

L 

10  Corneille 

Lu)  h  c  mie 

4  BabiJas         H 

M 

17  Lambert 

Lambert 

5  Zacharie      • 

M 

W Quatre-  T. 

Quatre  -  T. 

6  Plaies  ce  G. 

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19  Si ioine 

lanvier 

7  Sozon 

Y 

2J  F anste 

Eustache 

S  Nat.  de  la  V. 

S 

21  Mathieu 

1 

A  ut!:  ici,  A. 

9  Joachim,  Af). 

D 

12  16  Ü.  il  f.'.  la 

T. 

Maurice 

ic  D.  Aï  inodore 

L 

sjThêcle 

Thècle 

11  Théodore 

M 

24  Couc.  de.}. 

B. 

Andoche 

12  Autonome 

M 

25  Cléophas 

rirmin 

13  Rest,  du  T. 

.1 

26  Cyprieti 

Justine 

14  Ex.  de  laf 

V 

■  1  Cômc  &  Dam 

Corne  à   D. 

15  Nicctas 

S 

i3  Vencestas 

Cî-ran 

10  Ku|  héinie 

ii 

19x7D.aJaT.AI. 

Mich.  Arch. 
Jérôme 

17  /;.  So  paie 

L 

32  Jérôme 

13  Eumene 

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de  56  min.  &  le  soir  de  =jô  m. 


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OCTOBRE   a    31  jours  &  la    Lune  ?o. 

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Cal.  Réformé 

Grégorien 

liasse 

Odohr*. 

Ocïobre. 

Sspteiubre. 

M      I    Remy 

Remy 

19  Trophime 

M 

i  2  Léodôge 

Ang.  Gard. 

2c  Eu.stache 

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Denis  l'ar. 

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4  François 

Franc  d'Air. 

22  Phocas 

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A.  Plat.  D. 

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6  /a'  D.  ap,  la  T. 

Bruno 

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1 

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7  Abadie 

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1  s  Pelage 

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1  9  Denis 
10  Fndetnan 

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Géréon 

27  Callistrate 
2S  Chariton 

V 

11   rVfaximilieil 

Ntcaise 

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M  Wilfnd 

Donatien 

30  Grégoire 

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L 

14  Caliste 

Calliste« 

2  Cyprien        ~. 

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15  Hedwige 

Thért-se, 

3  Denis            §. 

M 

1 

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17  Florenrjn 

Gai,  Ab. 
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5  Charitine 

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Luc.  Evang. 

6  Thomas   d'A. 

10  Ferdinand 

Savinien 

7  Serr>.  Bach. 

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20  20  D.  jtv.  la  T. 

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21  Ursule 

Ursule 

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22  Cordule 

Melon 

10  Lulampe 

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1 

23  Séverin 

24  Nathan 

Hilarion 
Magloire 

11  Philippe 

12  Probe 

V 

25  Crépin 

Crép    et  Cr 

13  Carpe 

S 

26  Amand 

Evariste 

14  Nazaire 

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Frumence 

15  D.  Kuphimie 

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ijjl  Siméon,  jade 

S'itn.  $nd. 

io  Loni>in 

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M  jç  Narcisse 

Faron 

17  Osée 

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Lucain 

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Vig.  CfeAne 

19  Joël 

Cvm.d.  j. 

Long,d.f. 

Ç&s.l'hor.  |    Le  Soleil 

1 

5  h.  34  m- 

12h.    52  m. 

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0  c  T  o  b  R  k.     Les  jours  dût  missent  le 

matin  de 

56  min.  £:  le  soir  de  s^  min. 

Ca/.  J«s   Suifs. 

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F.auntion 

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NOVKWßRE    a   3z 

ours  &  la  Lune  29. 
orien             Russe 

Cal.   Hé  fermé 

Gr*'S 

A'ou:'nwre. 

Novembre 

OtYovre. 

V 

1  La  Toussaint 

La    Touss. 

20  Alterne 

S 

2  Les  Mores 

L.  Trépas. 

21  Hilarion 

22  U.  si  über  t 

D 

S  22  O.  ap.  Ix  T. 

M;.rcel 

L 

4  Otton 

C:iarlf  s 

23  Jacques 

M 

5  Hlandine 

Hertiite 

24  Arethe 

M 

6  Erdtnan 

Léonard 

25  Marc; en 

\ 

7  Malachie 

Vilbrod 

20  DémétriUS 

S  Geoir'roi 

Stes  fCeliq. 

2     Nestor 

S 

9  Théodore 

Màthurin 

28  Térence 

D 

>0  2jD.a  7.M.L. 

Léon-l.-Gr. 

29  D   Anastasie 

L 

11  IV]  art.  Evêque 

Martin 

}o  Zénobie 

M 

12  Jonas 

Kenée 

31  Stachya 

M 

13  Orice 

Brice 

1  Corn  &  0.     t> 

j 

14  L^vin 

Eugène 

2  AKyndme  h   j 

V 

15  Léo)  old 

Bertrand 

3  Acepsime    5  j 

S 

16  Ottomar 

Erime 

4  Jean             ~    1 

5  ü.  GaUct.   • 

D 

17  2-1  ü.  ap.laT. 

Annan 

L 

lu  G'élase 

Aude 

6  Paul  B. 

M 

19  Elisabeth 

Elisabeth 

735  Mai  t  er.  M. 

M 

20  Edmond 

Edmond 

SC.  rie  Michel 

J 

21  Prés,  de  laV. 

Prés.d  N.D. 

9  Onésiph. 

V 

22  Cécile 

Cécile 

10  E ras te 

s 

23  Clément 

Clément 

u  Menas             , 

0 

24  25  O.  ap.  la  T. 

Séverin,sol. 

izD.Jtan,A.    ^  \ 

1^ 

25  Catherine 

Catherine 

\\  Jean  Chr.  *t5 

14  Fi'. il.  A.     ~.3 

M 

26  Conrad 

Geutv.d.  A. 

M 

27  Gauthier 

Vital 

»S  Garias.A.^f-5* 

J 

2S  Kufe 

Sothène 

(o  Math.  E.  ~~z  £• 

Y 

2Q  Vauthier 

Saturnin 

17  Gr   de  ^.*  . 
17  Platon         «3  | 

j 

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jo  André 

Anviré 

Corn,  yittf. 

Lor.g.d.j. 

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1 

6h.     31  ni. 

ich.     58  m. 

9  h. 

30  ni.  j  entre    au 

10 

6        43 

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Novembre.     Les 
de  43m.  & 


jours  décroissent   le  mat. 

le  soir  de  41  m. 


1 
2 
3 
4 
5 
6 

7 

8 

9 

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11 

12 
13 

M 
15 
IÖ 

17 
15 
19 

20 
21 

22 

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24 
25 

26 

2: 

2S 
Î9 
30 


G»/,  des  Juifs.   M 
Marchesvan,     J) 

19 


L 


1»  Sabat 

19 

20 

21 

22 

2.3 

25  Sabat 

26 

27 

V) 

3°        , 

1  Ci  s! eu 

2  Sabat 
3 

4 
5 
6 

7 
S 

9  Sabat 
10 

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12 

13 
14 
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16  Sabat 


Phases  de  la 

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du    tei 

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—  16' 

14" 

Le  1  Périg. 

—  16 

16 

de  la  J). 

—  16 

16 

—  16 

16 

Le    s  2SD 

—  16 

16 

après  midi. 

—  16 

12 

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9 

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—  16 

5 

v\2  19    m.  du 

—    l6 

1 

matin. 

—    15 

55 

—    15 

4? 

f.$>\e  13  a  7h. 
'M>    19  m.  du 

—  IS 

4' 

—  15 

33 

Le  iç  Apog. 
de  la  j). 

Le  20   ,ffj 

avant  midi. 

•^.lesi  à  12  h.j 
\J)    S  m.    du 
matin. 

^xleaSàgh. 
\£/  24  m.  du 
soir. 

Le  20   Pé- 
rig. de  la  J). 


—  U 

—  15 

—  15 

—  14 

—  14 

—  14 

—  M 

—  13 

—  13 

—  13 

—  1.3 

—  12 

12 

—  12 

—  II 

II 

—  II 


Clair    de    Lune. 


Ih. 
13 
10 
7 


59  me  anned. 


m. 

34 

9 

3 

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m. 

54 
21 


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54 
33 


m. 

3 
3i 
31 


DECEMBRE 

a  31  jours  & 

la  Lune  30. 

Cal.   Réformé 

Grégorien 

Huffe 

Décembre. 

Décembre. 

Novemvre. 

D 

i   î  D.de  VAv. 

A  i>e  ut 

19  D.  Obadie 

L 

2  Candide 

Franc   Xav. 

20  Procle 

M 

3  Démétrius 

Anthéme 

21  Prés,  de  la  V. 

M 

4  Barbe 

Barbe 

22  Philémon 

1 

5  Abigaïl 

Sa  bas 

23  Ani)  hiloque 

Y 

0  Joxîr  déjeune 

Nicolas 

24  Catherine 

S 

1  Âgathon 

Fare 

21  Clément 

D 

8  2  D,  de  VAv. 

Conception 

26  D.  Al:/;.e 

L 

9  Joachim 

Gorgonie 

27  Jacques 

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de  la  SêréniJJune  Mai/on  Ducale  de 
Saxe-  Gotha. 

CAROLINE- AMELIE,  Du- 
^  cheife  régnante  de  Saxe -Go- 
tha. 


3*111. 
ii.  1771. 


Sept. 
II.  175». 


Nov. 

n>  1772. 


»8.  1774- 


Dit. 
ai.  i:po. 


Marie  -  Charlotte-  Amé- 
lie, Duchefïe  Douairière  de 
Saxe-  Gotha. 


AUGUSTE,     Duc    régnant  de 
Saxe  -  Gotha. 


Frederic,  Prince  de  Saxe« 
Gotha,    frère  du  Duc  régnant. 

Dorothee-Louise-Pauli- 
ne-Charlotte-Frkdkri- 
que«Augustk  ,  ri ile  du  Duc 
régnant  de  Saxe  -  Gotha  ,  mariée 
à,  Ernest,  Duc  régnant  de 
Saxe  -  Cobourg. 


GÉNÉALOGIE 


D  E  S 


|     SOUVERAINS  DE   L'EUPlOPE 

ET 
I>ES    MEMBRES    VIVAIS    DE    LEUIVS 

ÏAMILLES. 


SAXE. 
Brandie  Eines  tin  e. 


Saxe -Gotha.     (Luth.) 

Une  Auguste,  «é  le  23.  Nov.  1772,  suce,  à  sou 
père  Kniest  II.  29.  Avril  i$zi,  mar.  en  secondes 
noces  le  24.  Avril  i8c2  à  la 

D.  Caroline  Amélie,  Fille  Je  Guillaume  I.  Electeur 
de  Hesse,  11    u.  Juill.  1771. 

Fille  du  1.  i't,  i  de  Louise   Charlotte  Frinc.  de 

Jtfleckleiibourg-  Si  /nveriu, 

ff  4-  Jtiii\>.   tßoi.J 

D.DoTothéo  Ltmisc  Pauline  Charlotte  Frédcri que 

AiiguMe,  u.  21.  Dec.  13:0,  mar.  au  Duc  régnant 

de  Saxe-  Saatfeld'-  CoLtourg. 

Frire. 
D.  Frédéric,    n.  £3.  Nov.  1774. 

IWère. 
D.  Marie  Charlotte  Amélie  Kniest  inc  Wilh.  IlruT. 
rliilippine,  F.  d'Antoine  Ulric  L).  de  Saxe-Mei- 

jiin- 
HO  me  année.  D 


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runden,    n.  il.  Sept.    i7"i  ,   Douairière   du  Duc 
Ernest  II.  mort  Co.  Avril  igcJ. 

Saxe  -  IUf.iningex.    (Luth.) 
Duc  Bernard  Eric  Freund,  u.  17.  Dec.  igoo,  suce. 
à  son  vèrv  le  D.  Georges   le  £-j.  Dec.  i£>o3,   sous 
la  tut  tic  de  sa  mère. 

Soeurs. 

1.  D.  Adelaide  Louise  Thérèse  Caroline  Amélie, 
n.  13.  Août  i"O0i  v.  Grande -Bretagne. 

2.  D.  Ida,  n.  £3.  Juin  1794,  v.  Saxe-  Weimar. 

Mère. 
D.  Louise  Eleonore,  F.  de  Chrétien  Albert  Prince 
de  Hohenlohe-  Lniigcubourg,    n.  11.  Août    j"0>. 
Douairière  du  Duc  Georges  mort  2J.  Dec.  i;j~3> 
Tutrice  et  Régente. 

Tarife. 
D.  Marie  Charlotte  Amélie  Emcstine,  n.  11.  Sept. 
1751,  Duci:.  Douairière  de  Saxe  -  Gotha. 

Si  :~n  •HiLDuoiT.CHAisEx.     (Luih.) 

Duc  Frédéric,  11.  £0.  Avil  17Ô?, ,  suce,  à  son  père 
le  22.  Sept.  l7So» .  V.  i-].  I\iai  131S  de  ChâTlottc 
Georgine  Louise  Frédtrique,  F.  de  Charles  Louis 
Frédéric,  Duc  de  p.Ieckienbotirg-StreiitJä. 

Kir/aus. 
1.  D.  Catherine   Charlotte    Georgine,    n.   17.  Juin 
i?87,  v-.  Wurtemberg. 

C.  1-'.  Joseph  George?  Fréueric,  Pr.  Héréd.  n.  27. 
Août  17^9.  m.  £_;.  Avril  ißy7  *  ia 

D.  Louise  Amélie  Wilhelminc  Philippine,  F.  de 
Lotth,  Duc  de  WurtembtTg,  n.  £3.  Janv.  1799. 

Enfuits. 
1.  Alexandrinc  Marie  Wilh.  Cathcr.  Charl.  Tlu'r. 

Heur.  Louise  Fréd.  Gtorsiiif,  11.  1.5.  Avril  i8i3« 
C.  Pr.  Pauline  Fréderique  lienricite  Auguste,  u. 

24.   \'-.iv.  lö'iQ- 

3.  I).  Thérèse  Charlotte  Louise  Frétlor'cjue  Arné- 
Ue,  u.  S- Juill.  1792,  Princesse  i'ioyaic  de  Bavière. 

A.  D. 


(      3     ) 

4.  D.  Charlotte  Lduiae  Fréd<rique  Amélie  Al  exan« 
drine,  it.  28>  Janr.  i704-    Duchesse  de  Nassau. 

5.  D.  GeoTjres  ChaTles  Frédéric,  11.  24.  JmU.  1796. 

6.  D.  Fïédtric  GuiLl.  C  lia  ri.  Jo.-.  n.  4.  Oct.  ib~r. 

7.  D.  Edouard  Wilh.  Chrétien,  n.  3-  JnilL.  ib-4- 

Saxe  -  Saalti'.ld  -  C0B0CK.G.     (Luth.) 
Duc  Ernest,  n.  2.  Jauv.  i784,   »ucc.  à  son  père  le 

q.  Dec.  I8c6,  mar.  31.  JniiL  18*7  à  i;l 
Di  Louise,   F.  d'Auguste  Duc  régnant   de  Saxe- 
Gotha,  n.  31.  Dec.  Ï800. 

Fi/s. 

1.  D.  Ausübte  Ernest  Charles  Jcaji  Leopold  Ale- 
xindre  Edouard,  Pr.  Héréd.  n.  ci.  Juin.  1818- 

2.  D.  Albert ,  11.  36.  Août  1019. 

Frères  et  Soeurs. 

i.D.  Sophie  Frédéric-tic  Caroline  Louise,  n.  19. 
Août  Î778,  m.  22.  Fevr.  i£?4,  an  Comte  Emaïuul 
de  Mcûsdorf,  Chambeli.  et  Gén.  -  i'.iaj.  Autrich. 
n*  24.  Jauv,  i777- 

2.  D.  Antoinette  Emestinc  Amélie,  n.  23.  Août 
1779,  v.  Wurtemberg. 

8-  D.  Julio  Henriette  Civique.  actuellement  Anna 
Féodovowna,  n.  2.3.  M[i.  1701  ;  était  mariée  au 
Grand-Duc  Constantin  tU«  Kussic;    séparée. 

4.  D.  Ferdinand  Georges  Auguste,  11.  23.  Mars  i785i 
mar.  2.  Jauv.  igiû  1 

Antoinette,  F.  du  Pr. François  Joseph  de  llohary, 
11.  2.  Juill.  1707. 

Fus. 
1.  Fr.  Ferdinand  Antoine,  n.  29.  Oct.  1816. 
c.  Pr.  Auguste  Louis  Victor,  n.  13.  Juin  iStS- 

5.  D.  Marie  Louise  Victoire,  u.  17.  Août  i7Hö;  V- 
Grar.de  -  Bretagne. 

6.  I").  1  éopold  Georges  Chrétien  Frédéric,  n.  16. 
Dec.  170?.  V.  3.  >'ov.  18C  ih-  Charlotte  Auguste, 
F.  du  Prince  -  Begeut  (actuelhiatnt  Boij  de  la 
Grande  -  Bretagne. 

Mï:re. 
D.  Auguste  Caroline  Sophie,   F.  de  Henri  XXIV. 

D  2  Com- 


(     4      ) 

Comte    Kenfs    d'EheTsdorf ,    né    ro.   .Tanv.    1757. 
Douair.  de  Duc  François  9.  Dec.  ij^oô. 

D.    Caroline    Ulriquc   Amélie,     né    19.    Ort.    C53, 
Doyenne  du  Chap.  sécularisé  de  Gandcrshcini. 

Saxe  -  Weimar-  Eisk>  \  en.    (Luth.) 
Grand -Duc  Charles  Auguste,  u,  3.  Sept.  1757,  ra.cc> 
à   son    père  le   D.  Ernest  Auiru.-te  Constantin   le 
28-  Mai  i"S,  déclaré  majeur  3-  Sept.  1 77 ■*, ,  prend 
le  titre  de  Grand-Duo  en  I8ij.  mar.  3.  (Jet.  1773 
à  la 
G r.  Duch.  Louise,   F.    du   Lander.    Louis  IX.  de 
Hesse  -  Darms  tadt ,  11.  ?,o.  J.iuv.  1757. 
Mu/ans. 

1.  Charles  Frédéric,  Gr.  D.  Hércd.  n.  2.  Févr.  1733, 
m.  3-  Août  1S04  à 

Marie  Pauhwvua,  F.  de  l'Empereur  Pauli,  de  JAus- 
sie,  11.  16.  Févr.  17SÖ. 

Jùnfans. 

1.  D.  Marie  Louise  Alexandrinç,  n.  3.  Févr.  îgrg. 

2.  D.  Marie   Louise  Auguste   Catherine,    11.   3o. 
Sept.  iSn- 

3.  D.    Charles  Alexandre  Ausrüste    Jean,    n.  24. 
Juin  isjiS- 

2.  D.  Charles  Bernard,  n.  30.  Mai  1702,  Gén.  Maj. 
auStTV.  duHoides  Pays  -  bas,  m.  30.  LVÏai  irftùàla 

D.  Ida,  F.  de  Georges,  Duc  de  »axe- Meiningen, 
n.  25.  Juin  1794. 

En/ans. 

1.  D.  Louise  Willi.  Adelaide,  n.  3i.  Mars  1S17. 

2.  D.  Guillaume  Charles,  n.  23.  Juin,  ijjio. 

SAXE. 
Brandie  Albertine.     (Catli.) 

T\o\  Frédéric  Aujuste,  11.  23.  Dec.  iTîOj  suce,  à  son 

}>èrr  l'Electeur  Frédéric  Chrét.  17.  Dec.  1703,  sons 
a  tntele  de   >oii   Oncle   le  l'riiicr  Xavier,    prend 
lui  même  le  Gouvernement,  13.  Sept.  176^ ,  eL  la 

dis- 


1 


C     S     ) 
dignité  Royal«  le  "•  Dec.  iS^ö „    m.  par  pTOCltr. 
le  17.  n  <  11  personne  1«   zq.  lanv.  1769  à  la 
Reine  Marie  Amélie  An^ii.-te,  F.  de  Frédéric,  Pr. 
l'aiat.  de  Deux-Ponts,  n.  10.  Mai  1752. 
Enfant. 
D.  Marie  Auguste,  n.  2x.  Juin  1732. 

Frères  et  Soeur. 
I.  D.  Antoine,  n.  2~.  Dec.  i~Z">,   mar.   en  secondes 
noce-  p.  procitr.    8-  Sept,  et    en   personne  le  18. 
Oct.   CS?  à  la 
D.  Marie  Thérèse,  F.  de  l'Empereur  Leopold  II. 

11.  14.  J.inv.  1767. 
£.  D.  Marie  Amélie,  n.  C.6.  Sept.  17-57.  Douairière 
dn  Duc  Chartes  de  Deux- Ponts  ;  Abbcssedu 
Cliap.  'les  liâmes  nobles  à  Munich  ;  v.  Bavière. 
3.  D.  Maximilicu,  u.  il  Avr.  i"o.  V.  1. Mars  1804, 
de  Caroline  Marie  Thérèse,  F.  de  Ferdinand  D. 
de  l'arme. 

En/ans. 
1.  D.  Marie  Amélie   Fréderique  Auguste ,    n.  10. 

Août  1704. 
C.  D.  Marie  Ford.  Amélie,  n.  27.  Avr.  1796.    Gran- 
de-Ducî'.esse  de  Toscane. 

3.  I).  Frédéric  Auguste,   11.  i9.  Mai  '797.    m.  y. 
proc    26.  Sept,  el   tu  personne  7.  Uct.   1819  à 

Caroline  Ferdlii.  Thérèse  Joseph.  Demétrie,  11.  8. 
Avr.iSoi,  F.  de  l'Emper«  ur  François  d'Autriche. 

4.  I).  Clément  Marie  Joseph,  u.  I.  Mai  1798. 

5.  I).  Marie  Anne  Caroline,  n.  i3-  Nov.  1799;  V. 
To-cane. 

6.  D.  Jean  Ncpom.  Marie,  n.  12.  Dec.  1S01. 

7.  D.  Marie   Joséphine,    n.  6.  Dec.  i8c3-     IVeine 
d'Espagne. 

Oncle  et   Tante. 

1.  D.  Albert,  Duc  de  Saxe  -  Teschen ,  n.  11.  Juill. 
i738»  Feldmaréehal  de  l'Empereur  d'Autriche. 
Veuf  le  C.J  Juin  1798,  de  Marie  Christine,  F.  de 
l'Empereur  Romain  François  I. 

2.  Marie  Cunégoudc,  11.  io./Nor.  1740,  Frincesse 
Abbcsse  de»  Chap.  sécularisés  d'Esseu  et  Tliorn. 


>OCOCOCOCOOCO<N5C3000000000« 


.1 


Angleterre,    voyez:    Grande* Bretagne. 
Amiat.t  -  Dessau.    (Reform.) 

Duc  Leopold  Frédéric,  n.  i.  Ort.  Co;,  suce,  à  son 
Gr.iïtd-pèrc  le  D.  Leopold  Frédéric  François  o. 
Août  iSiï,  m.   iy.  Avril  1318  à 

Fréderiuue,  F.  de  Frédéric  Louis  Charles  Triiice 
de  Prusse,  u.  3o-  Sept.  i'Xô. 

r  Enfant. 

Pr.  Fréderiuue  Amélie  Auguste,  n.  CS.  Nov.  1S19. 

Y  r  eres  et  Soeurs. 

1.  La  Princesse  régnante  de  Scirwarzbourg - l\ou- 
doistadt. 

2.  Pr.  Georges  Bernard  ,  n.  2t.  Fcvr.  i?'.'). 

3.  L'Epouse  du  Tv.  Gustave  de  Hesse  -  Ilombourg. 

4.  Pr.  Frédéric  Auguste,  u.  Cf>.  Sept.  i7>';0. 

5.  Pr.  Guillaume  Wold  cmar,  u.  2;.  Mai  i,3c7- 

MèreN 
D.  Christiane  Amélie,    F    de  Fréd.  Louis   Guill. 
Chrét.  ].,::idiv.ivo   de   Hesse •IIomboiiTÇ ,    n.  en. 
Juin    i77-}.    Douairière  de  Frédéric  ,   Prince  lié- 
lëd.  ni  ort  z\\  Mai  iS'-I- 

Ashalt  -  Kruiî.r.orr.G.     (Reform.) 

D.  Alexis  Frédéric Ciirétieiî,  n.  i2.  rui-i  1767.  suer. 
à  son  pero  Le  o.  Avril  iy,/> ,  ri.\é  à  la  à  :.•:;:  é 
dur.i>  par  l'Empereur  François  IL  ,-.:i  unis 
d'Avril  il---'.  Pr.  aine  de  II-  ntatrou  d'Auh'ilt  dc- 

J>ni>  le  o.  Août  i,-jr7.  ni.  -').  Nov.  17.-4  à  IVlaric 
•"réderique,  F.  deGuiLLaumcL  Electeur  de  liesse, 
Séparés  de  unis  l'an  iot7- 

h.nfitus. 

1.  T/Epouse  du  Pr.  Frédrric  de  Prusse. 

2.  Al(  xandre,  Pr.  Héréd.  u.  2.  Mar«  i,S~j- 

Tantes. 
1.  La  Princesse  Douairière  d'Anhah -  Zerbst. 

2.  La 


(     7     ) 
2.  La  Douairière  du  Fr.  Auguste  de  Schwarzhoirrg» 
Sonder&hausen. 

Anhalt  -  Br.pBovnc  -  Sciuv^nnrnc.    C^'éf.) 

Douai?:  du  l'r.  Victor  C./iarles  Vrèderic, 
Amélie  Charlotte  Louise  Willi.  F.  <h\  Tr.  Charles  de 
Nassau- Weiibowrg,  u.  6.  Aouj  i?7^-  V.22.Avr.iyi2. 
En/ans  de  ce  Prince, 
i.  Pr.  Emma,  n.  -zr>.  Mai  ißc3. 
2.  Fr.  Ida,  u.  io.  Mars  i&A- 

A:.  HALT  -Kuthp  v.     (I'icfnrm.) 

D.  Frédéric  Ferdinand,  n.  S.1?,  Juin  1769,  Fil?  du 
Pr.  Fréd.  Erdmami  d'Auhalt- Fiefs,  (.t  12.  Dec. 
J797),  fiicc.  à  1. ouis  dernier  Duc  de  la  Bran- 
che principale!  mort  iö.  Dtc.  18:8»  mar.  en  sec. 
noces  Cr.  Mai  131Ö  à 

Julie,   Coiat.  de  Brandebourg,    n.  4.  Janv.  i793- 
JFrcrcs  et  6'  tew. 

1.  Tr.  Anne  Emili<-,  11.  20.  Mai  1770,  m. 20. Mai  1791. 
à  Jean  Henri,  Comte  de  liochberg-Fiirstcnsteiii 

2.  Pr.  Henri,  n. 3o-  Juill.  i778,  Possesseur  de  laScig 
nrrie  de  Flcss  dans  la  haute  biLctie,  m.  13.  l\Ia 
1819  à 

Auguste  FrcdcTÏqiic  Espérance,  u.  4.  Août  1794 
F.  de  Iïenri  Xi, i.V.  Prince  de  licui" S  -  Schkiiifi 
Kristritz,  ado  Branche. 

3.  Pr.  Pouls,  n.  10.  Août  1753- 

Doiiniriere  du  Dite  ,'U'Zinte  C/irétien  Frétlerh 
(mort  .5.  ]Sïa.i  /,S'/iV'  "Unç/e  du  Duc  Louis,  . 
dernier  ce  ici  llraiicfte  j>rineif>u£e. 

Caroline  Fréderique,  F.  de  Frédéric  Aug.  D.  d> 
Nissan-  LTsingcu,  n.  30.  Août  1777,  (était  sepa 
réc  depuis  l'an  ibc3.) 

ÀMtiLT  -ZERB5T.     (Reform.) 
Doi/airiere  du  dernier  Prince  Frédéric  Auguste 
Tr.  Fréderûnie  Auguste  Sopiiie,  F.  dn  Pr.  Victo 
Frédéric  ù'Anhalt-  Bcrnbourg,  n.  28.  Aomt7+j 
V.  3.  Mais  1703. 

Au 


C      8      ) 

AUTIVICHE.      (C.ltll.) 

François,  Empereur,  IVoî  de  Hongrie  et  de  V.O' 
hême,  de  la  Lombardic  et  «le  Venise,  n.  12.  Févr. 
l?68,    sure,    à    hou   perc    l'Empereur  Leopold   II. 

dans  les  rtats  île  sa  maison  le  1.  iWars  1792,  cou- 
ronné Roi  de  HougTie  le  6.  Juin  .  élu.  Empereur 
Romain  I07.  et  couronné  le  ij.  Juill.  I7Q2,  se 
clarr  Empereur  héréditaire  de  l'Autri«  1,.-  le  n. 
Août  iS-4»  et  se  démet  de  ht  dignité  d'Empereur 
Romain  6.  Août  1806.  Veuf  is.  J'évr.  179-,  de  sa 
première  Epouse,  Elisabeth,  F.  de  Frédéric  Eu- 
gène Due.  de  Wurtcmht rg  ;  le  if|.  Avril  iS  7.  de 
sa  seconde  Epouse,  Marie  Thérèse,  E.  de  Ferdi- 
nand IV.  Roi  do  deux  Siciles;  le  7.  Avril  js}i6 
de  sa  troisième  Eponse,  l'Imper.  Marie  Louise 
Béatrice,  I'.  de  Ferdinand  Arcliid.  d'Autriche, 
Duc  de  Modéne-  Brisgau,  Oncle  de  l'Empert  ur; 
mar.  en  quatrièmes  noces  par  procuration  le  Z/j. 
Oct.  et  eu  personne  le  10.  Nov.  igiâ  à  1' 
lmp.  Caroline  Augure,  F.  du  ttoi  de  Bavière,  11. 
8.  Févr.  1792. 

En  fans  du  ?.  lit. 

1.  Arcliid.  Marie  Eoui.-c,  n.  ic.  Dec.  1791 ,  m.  par 
procuration  11.  IMars  et  en  personne  2. 'Avril  1S10, 
aTNapoleon,  alors  Empereur  des  François,  voyez 
Parme. 

2.  Arcliid.  Ferdinand,  Prince  Impérial  et  succes- 
seur, n.   19.  Avril  170.3. 

3.  L'Epoxisc  du  Prince  Pioyal  de  Portugal  et  du 
Brésil. 

4.  L'Epouse  du  Pr.  Leopold  des  deux  Siciles. 

5.  L'Epouse  du  Pr.  Frédéric  Auguste  de  ^axc. 

6.  Arcliid.  François  Charles  Joseph,  n.  7.  D«  c.  iS"2. 

7.  Arcliid.  Marie  Anne,  n.  8-  Juin  1804.  Princesse 
Abbesse  du  Chapitre  îles  dames  nobles  de  Prague. 

Frères  et  Sortir. 

1.  L'Epouse  du  Prince  Antoine  de  Saxe. 

2.  Ferdinand,  Grand-Duc  de  Toscane,  v.  Toscane. 
3-  Arcliid.    Charles,    11.  ç.  Sept.  1771.     Gén.  F.  M. 

Gouverneur  et   Cap.  Général    du   Royaume    de 
Bohême,    se  démet  de  la  charge  de  Grandmuhre 

de. 


(     9     ) 
de  Vordre  Teilt  onique  30.  Juin  1804,  mar.  17.  Sept. 

Henriette  Alcx.i  Mhiiic   Fred»  Wilh.  F.  du  Prince 
Fréd.  Guill.  de  Nassau- Weirbourg,  11.  30.  Ocr.  1797. 
J  h/uiis. 

1.  Archid.  Marie  Thérèse   Isabelle,    n.  31.  Juili. 
IH'6. 

2.  Archid.  Albert  Frédéric  Rodolphe,  11.  3.  Août 
1817. 

3.  Archid.  Oharles  Ferdinand,  n.  2>  Juill.  i8t3. 

4.  Archid.  Frédéric  Ferdin.  Leopold,  ».  14.  Mai 
1821. 

4.  Archid.  Joseph,  11.  9.  Mars  iTTÖ,  Palatin,  Gou- 
ver»,  et  Capit.  »énér.  ,1e  Hoiurrie,  Gén.  F.  M. 
V.J.  d'Alex  indriire  Paillowne,  F.  de  l'Empereur 
Paul  de  JVxir.-ie,  16.  Mars  isoi,  et  II.  d'Hermine, 
F.  de  Victor  Charles  Fréd.  Tr.  d'Anhalt-Brni- 
bquTg  -  Schumi hoimt  ,  14.  Sept.  1817,  ni.  en  troi- 
sièmes noce-  24.  Août  iSrp  à  la 

Pr.  Marie  Dorothée  Wilh.  Carol.  n.  1.  Nov.  i7o7, 
F.  de  Louis  Frédéric  Alexandre,  Duc  de  Wur- 
temberg. 

En/uns  du  ?.  Ht. 

1.  Hermine  Amélie  Marie,      \  ,    - 

2.  Etienne  François  ViciorJ  "■  **  SeVx-  W- 

TJu  ?.  lit. 

3.  Elisabeth  Caroline  Henriette,  n.  31.  Juill.  igco. 
5-  Archid.  Antoine,   11.  °,i.  Août  1779,    Grandmai- 

tre  de  L'ordre  Tcutoiiioue. 

6.  Archid.  Jean,  n.  ;o.  Janv.  i7S3  ,  Gén.  de  Ci  va* 
lerie,  Directeur  jçén.  du  génie  et  des  fortifications. 

7.  Archid.  Renier,  11.  30.  Sept.  i7o3»  Vu  eroi  des 
Royaumes  de  la  Lomoardie  et  de  Ve11i.sc,  m.  23. 
Mai  IH2")  à 

Marie  Elis.meth  Françoise,  n.  13.  Avril  1S00,  F.  de 
Charl.  Emau.  Ferdinand,  Pr.  de  Savoye-Carignan. 

En  F  mit. 
Pr.    Marie    Caroline   Aiiïm-io   Elisabeth    Marea- 
reihe  Dorotliée,  n.  o    L'évr.  1321. 

8.  Archid.  Louis,  11.  13.  D»c.  i?S-j,  Feldm.  Lient, 
et  Directeur  gen.  de  l'Artillerie. 

9.  Ar- 


(      10      ) 

0.  Archûî.  Bodoîjdir,  11.  8-  JaÉV.l7âS«  Cardinal  et 
Archer.  d'Oimu; /,,  clù  24.  AvriL  1^19. 

Douairière   de  V  Oncle  V yîrchidnc    Ve.rdinand,     \ 
fD.  de  I\i (oo'èue  -  l'jriiguu.J 

Archid.  Marie  Béatrice  d'Esté,  Duchesse  de  Mas- 
sa ri  Prhi< ■<•  •■-•(•  (le  Carra ra ,  11.  7-  Avril  17*0,  F. 
à>:  Hercule  i II.  dernier  Duc  de  Modène.  V.  2J. 
Dec.  i8^>- 

T'nfans  de  ce  Prince. 

1.  La  Rriiîc  de-  Sardaignc,  Enousc  du  Loi  Victor 
Emanuil. 

2.  La  Douairière  do  lElcctcur  Palatin  Charles 
Theodor;    v.  Bavière,    branche  No.  2. 

3.  Archid.  François  Joseph,  (François  IV.  Duc  de 
Moden  c;  v.  Mquciic),  11.  6.  Oct.  1779. 

4.  Archid.  Ferdinand,  11.  23.  Avril  1751,  Gén.  de 
Caval. 

5.  Archid.  Maxinùlicn,  n,  14.  Juillet  1782,  Feld- 
zeugm. 

Bade.    (Luth.) 

Grand -Duc  Louis  Guillaume  Auguste,  n.ç.  Févr. 
j'o."*.,  suce,  à  sou  Neveu  le  Gr.  D.  Charles  Louis 
Frédéric,  ß.  Dec.  r-»i3. 

Douairière  du  Frère,    le  Prince   Itcrèd.   Char- 
la   J^oriir,  ruort  1  5-  Dec.    1  $0  l . 

Margravi  :  Amélie  Frédericrue,  F.  de  T.ouis  IX. 
Landgr.  de  liebst  -Dannstadt,  u.  20.  Juin  1754. 

Ses  II uj uns. 

1.  PTarer.  Catherine  Amélie  Chris-"! 

tine  Louise,  %  >n.  13. Juill.  1776. 

2.  La  Heine  de  Bavière,  1 

3.  l/lmperatricc  Elisabeth  de  I\uc.<-io. 

4.  Margr.  Fréderinne  Dorothée  Wilhelmine,  11.  12. 
•          IMirs  17,-1,  mar.  "i.  Oct.  1797  à  Gustave  IV.  Adol- 

1)'ie,  IV  oi  de  Suède,  [(séparée  depuis  le  mois  de 
•"évr.  1812.) 

5.  La  Grande  -  Duchesse  héréditaire  de  Hesse- 
Darmstadt. 

Douai' 


1 


U 


(  «  ) 

Douairière  du  Grand-Duc  CJiarlcs  Louis  Fré- 
déric, mort  fs-  Dec.    t^fft. 
Stéphanie  Louise  Adrien  ne,  n.  20.  Àout  i7So,  avait 

été.  adoptée  par  Napoleon,   alors  Empereur  des 

Français,  le  4.  Mars  iscû. 

Ses  F.ufans. 
i.  Pr.  Louise,  Amélie  Stéphanie,  n.  .".  Juin  ifn. 

2.  Pr.  Joséphine  Fréd.  Louise,  n.  ci.  Oct.  1813. 

3.  Pr.  Marie  Amélie  Elisabeth  Caroi.  u.  n.  Oct.  1817. 
Douairière   du   Frère    le    J\J tir^ravc  Frédéric, 

fî  3 S-  Mai   i$tf.J 
Christine  J.ouise,  F.  do  F  rede  lie  Auguste,    D.  de 

Nassau- U  binden,  11.  17.  Aout  1776. 
Fufa/is 
du  ]>ère  le  Grand  -  Duc  Charles  Frédéric,  du 
second  Ht  avec  Ironise  Caroline  Cor, -.lasse  de 
Iîoc?ilterg ,  uce  Geyer  de  Geyersherg ,  morte 
2  •>'.  Juilï.  iRffO.  Ils  yort, tient  le  titre"' de  Coul- 
tes  de  lloclibcrg ,  et  ont  été  déclares  J 'rin- 
ces et  Margraves   de  linde  yar   un   décret  du 

Grand  -  Due  du  4-    Oct.    //\/~. 
1.  M.  Charles  Leopold  Frédéric,  n.  £9.  Août  1790, 

mar.  2".  Juill.  1R19  ii  la 
Pr.  Sophie  \Yiihelminc,    71.   2r.   Mai   isoi ,   F.  de 

Gustaplic  IV".  Adoiplie,  IVoi  de  Suède. 

Fit  fa  ut. 
Princesse  N.  N.  11.  6.  Dec.  iR:?. 
S.  M.  Guillaume  Auguste  I  nuis,  n.'ß.  Avril  C92. 

3.  M.  Amélie  Christine  Car  »liiic,  n.  16.  Ja.uv.  1795, 
v.  Fursteuber». 

4.  M.  Maximil. 'Frédéric  Jean.  Ernest,   11.  8-  Dec. 
1796. 

Bavikhe.  (C.uli.) 
Roi  Maximilieu. Joseph,  n.  17.  Mai  r7"6,  ?uce.  à 
sou  r'rèrelcDuc  Charles  lf.  dcDeux-ponts  1.  Arr. 
1791,  ei  à  L'Licctcur  Charles  Tliéoifor  16.  Févr. 
1799.  pr.nd  la  dignité  royale  le  20.  Dec.  i6o'}, 
mar.  en  secondes  noces  O.  Mars  171/7  à  la 
BcineFréderiquc  \\  iliielmine  Cuoline,  F.deChar- 
lcs,  Louis,  Prince  héred.  de  Lade,  n.  13.  Juill.  i7'6. 

Lu- 


C      12      ) 
Jl.ll fit  ns. 

nj  pu  i.  lit.  de  Wn/.chnïue  Jneuste*    F  de 

ft    ?«».    Man    /-</>.y 
i.  I.oiiis  Charles  Aupiw*e,   Praicc  Royal,   a    as 

lr.  Tuerie  Charlotte  J  oui  t-,  1«\  de-  Frédéric    Dur 
regu.  de  Saxe.Uiidbour5Hau«n,  „.  &  JSÎL  1792? 

Jinfuns. 
I.  Pr.  Maximilicn,  n.  29.  Nov    iqn 

3-  Pr.  Ottpu  Frédéric  Louis,  11,  1.  J„in  t«i- 

3.  L'Impératrice  d'Autriche. 

4-  Pr.  Charles  Theodor,  11.  7.  juill.  1795. 

^•y  .Du  second  lit. 
5.  Pr.  Elisabeth  T.nuivP   \ 

0.  Pr.  Amélie  Auguste     '  "•  l2-  Nov.  1S01. 
Z,v)\I7,'d-  Sophie  Dorothée.  > 

8-^  Marie  Amie  Léopoldine   )  "•  2?-  ■r<l,lv-  '805. 
9-  Ir.  Louise  Wiihelminc,  n.  30.  Août  iSo8. 

Soeurs. 

1.  T. a  Reine  de  Saxe. 

^ateNo?!?^*'    v.  ci -dessous,    branche  Du« 

Douairière   du   frère   le    Duc    Charles    IL    de 
Ueux  -  jjo/its. 

^i^S^m  i*™'***™.; Electeur  de  Saxe,  „. 
-0.  pept.  1737.    Veuve  depuis  le  1.  Avril  179-,. 

Bran- 


' 


(     i3    ) 
Br  «in  cli  es    Ducales. 

Premiere,   ci -devant  Palatine  de  Deicr* 
ponts  -  Birkenfeld. 

D.  Guillaume,  Duc  de  Bavière,  Gtri.  d'Infant, 
dan.»  l'aria  ce  Ii.ivar.  n.  10.  Nov.  i~~>2,  m.  30.  J.inv. 

Marie  Anne,  n.  ig.  Juill.  1753,  F.  de  Frédéric,  Com- 
te Palatin,  Pr.  de  Deux-ponts,  et  Soeur  du  Hoi. 
Eufiinî. 

1.  Pr.  Marie  Elisabeth  Amélie,  n.  g.  Mai  17S4.     V. 

I.  Juin  181S,  d'Alexandre  Pr.  de  Wagram,  ci-dcv. 
Pr.  de  Ncufchatel. 

2.  Pr.  Pic  Auguste,  Lient.  »  Gén.  dans  l'armée  Ba- 
var.  n.  1.  Août  i7So,  m.  26.  Mai  1807  à 

Amélie  Louise  Julie,  F.  de  Louis,  Priucc  d'Arem- 
berg,  n.  10.  Avril  1789. 

Fä*. 

Pr.  Maxi  milieu  Joseph,  11.  4.  Dec.  18^3. 
Üoeiir. 
Pr.  Louise  Christine,  n.  17.  Août  1743.    Veuve  26. 
Avril  IJJ32,  de  Henri  XXX.  Comte  licufs  de  Gera. 

Deuxième,     ci -devant    Electorale    Palatine 

de  Neubonrg  et  Soulzbach. 

Douairière  de  l'Electeur   Charles   Theodor. 

M.irie  Léopoldinr,  F.  de  l'Archiduc  Ferdinand 
d'Autriche,  Duc  de  Modèue-Brisarau,  u.  10. 
Dec.  1776.     Veuve  depuis  10.  Févr.  1799. 

Bernbourg,    v.  Anhalt. 

,     1    Brunswick -Lunebourg,  v.  Grande- 
Bretagne. 

Bl\r>SWICK  -  \\'i)IJFl'.Mll'TTFL.      (Luth.) 

Duc  Charles  Fred.  Auguste  Guillaume,  Duc  d'Oels, 

II.  3o-  Gct.  1804,    suce,  à  sou   pure  le  Due  Uuill. 

Fie- 


(     14     ) 
Frédéric,    tué  à  la  limaille   de  Quatrebras  le  iö, 
Juin  iSi'i.  FO«?  à  la  tu. rie  duTnnce -Regent  ac- 
tuellement lioi  de  la  Grande  -  Bretagne. 

Trere. 
D.  Auguste  Guillaume  Maximilien  Frédéric  Louis, 
n.  25.  Avril  lipo- 

Tante. 
La  Reine  do  la  Grande-Bretagne. 
Grand-  Tante. 

D.  Elisabeth  Christ.  Ulrique,  11.  8-  Nov.  1746,  m. 
au  lioi  de  Prussc'Fréd.  Guillaume  il.  le  14.  Juiil. 
1765,  séparée  eu  176g. 

Douairière  du  Duc  Frédéric  de  Brunswick- 
Heuern. 

Caroline,  née  Pr.  de  Nassau -Saarbrücken,  n.  3r- 
.Dec.  »731.     Veuve  27.  Avril  ibc-y. 

Cardinaux,    V.  Pape  et  Cardinaux. 

Cobourg,    v.  Saxe  -  Cobourg. 

Coudé,   v.  France. 

Daîtemakc.    (Luth.) 

Koi  Frédéric  VI.  11.  CS.  Janv.  176s,  déclaré  Cotç« 
grnt  de  son  père  le*  IVui  Chrétien  V.U.  le  14.  Avril 
i7S4.  sure,  le  \?,.  Mars  igcS,   ni.3'-  Juiîl.  1790  a  la 

Beim  Marie  Sophie  Fréderique ,  F.  de  Charles 
LandgT.  de  Hesse  -  Cassel,  11.  ;0.  Oct.  1767. 

Hnfaus. 
I.  Caroline,  Pt.  Royale,  n.  23.  Ort.  1793. 
C.  Pr.  Wilhehniiic  Marie,  11.  iS-  Janv.  isc8- 
Soeur. 

La  Princesse  douait,  de  Holstein  -  Sondcrbourg- 
Aug  us  ten  bourg. 

Ta  n- 


1 


! 


(    i.5    ) 
Tante,  Fille  du  Tioi  Frédéric   V.  et   de  Louise, 

Princesse  de  la   Grande •  lïretugne. 
L'Epouse  du  Landgrave  Charles    tic  Ut  hv-CiSScl. 
Eu/ans   de  V Oncle   le    V rince   héréditaire   Fré- 
déric, A'-  7-  Dec.  /,\v>;y,  et  de  Sophie  Freden- 

que  ÎDitchesse  de  Meckèenbourg  *  Hcnuertn. 
i.  Pr.  Chrétien  Frédéric,  u.  18.  Srj?t.  17^6;  procla- 
mé Roi  de  Korwèpe,  le  i-;.  TVI.i L  iyi-|,  abdique  le 
i".  Aout  de  la  même   année,    mar.   m   secondes 
non  s  le  22.  'Mm  igiS  a  ,  . 

Caroline  Amélie,  F.  du  Duc  Fredcnc  Chrétien 
de  Holstein  -  SoudeTbonrg  -  Augustenbourg ,  n. 
23-  Juin   i".()d. 

Fils  du   1.  lit  de  Charlotte  Fréderiqus,  Prin- 
cesse  de  TMechleuboiirg-  Schwerin. 
Vr.  Fréd.  Charles  Chrétien,  n.  o.  Oct.  i$c8. 

2.  Tv.  Julie  Sophie,  v.llessr -Philippsthai-B.irchfeld. 

3.  Pr.  Louise  Charlotte,   v.  Hesse  -  CasseL. 

a.  Pr.  Frédéric  Ferdinand,  Gën.  Maj.  dans  l'armée 
danoise«  11.  22.  î^ov.  1702. 

Darm  Stadt,    v.  liesse-  Darm  s  ta  cit. 
Dessau,  v.  Anhalt -Dessau. 

Detmold,  v.  Lippe -Detmold. 
Ebersdorf,   v.  Reufs. 
Espagne.    (Oatli.) 
Roi  Ferdinand   VII.     n.    i3-  Oct.  1734 ,    monte  sur 
le  trône  19.  I\Iar>  iS^S   par   la  résignation  de  Sou 
père   Le  i'u>i  Charles  IV.  (f  19.  Jan\r.  i8iq).     Veut" 
Ci.  Mai  ifccè,     de  Marie  Antoinette  Thérèse,    F. 
du  Koi  Ferdinand    IV.    d< ■?  Deux- Siciles ,     et  le 
20   Dec.  îH'S,    d'Isabelle  Marie,   F.  du  Koi  Ji.m 
VI.  de  Portugal,    remarié  p.  proc  28-  Acut,    ce 
en  personne  20.  Oct.  1319  à  la 
lArine    Marie    Joséphine,     11.    6.  Dec.    iSîc3-    F.    ne 
Maximilieu,  Prince  de  La  maison  Royale  de  Saxe. 
Frères  et  Soeurs. 

1.  La  Piciuc  de  Portugal. 

2.  La  Reine  doUair.  d  Liruric  ;  v.  Lucquc*. 

3.  Char- 


(    i6    ) 
3-  Charles  Marie  Isidor,  I  ,fmt,  n.  so.  Mar«  i7qo 

^.S'1'11"1"  L°"Ls  Mar'ie  Perdiiiand,  ,,.31.  jauv. 
4.  t'Epouse  dn  Pr.  Royal  des  Deux  -  Sir.ilrs 
6.  Franco«   de  Paula  /infant,    n.    10.   Ma«  1-94, 

55*  r    p         IS*  AvnI  et  cu  *"»■  IC- Ju^ 

ftÖ'   Charlotte,    F.   de   François    Jaur. 
lr.  Royal  des  Deux  Sicilcs,  11.  &j.  Oct.  m4 

,   t?  ■    *-  En/ans. 

tluTîU:°mS  Fcrdiuan^  D'lc  d^  Cadix,  a. 

2.  Isabelle,  nec  au  m.  de  Mai  13:1. 

Douairiircdel-fnfaiU  Pierre,  fils  du  Pr    Gcl- 

c.  1         .  -F///  «V  iv  Prince 

Sebastien  Marie,  n.  4.  Nov.  1811. 

Fäa>ce.     (Cath.) 

VwtorAmédcc  lil.  Roi  deSarLignc       '  ° 

Pi ^  Charlrs    Philipp,-,    ÎVîon'sirur,    „.  n    Ort    1-7 

«rig:1^-',^.'"''1"11'' F- d" ■•«  ***  xvi. 

La. 


' 


(  I?  ) 

La  F)auairière  du  second  Vils  Charles  Ferdi- 
nand JJuc  de  J)<:rr)  ,  mort  i4-  ïévr.   i^ïo. 
Caroline  Ferdinande  Louise,  F.  de  Franc.  Jauv, 
Prince  Loyal  dos  Deux  Siciles,  u.  3.  Kov.  1793." 

Y.ufttus  de  ce  Prince. 
1.  Louise  Marie  Thérèse,  Mademoiselle  d'Artois 
.    n.  Si.  Sept.  1 S 1 9.  *        ' 

S.  Henri  Louis  Charles  Ferdinand  Marie  Dicu- 
.  donné  d'Artois,  Duc  de  Bordeaux,  11.20.  Sept 
xff».  l 

Fille  du  Bat  Louis  XVI.  Frère  du  Tioi. 
La  Duchesse  d'Au^ouléme  ,    v.  ci -dessus. 

1.     Branclie  cl  Orleans. 

Duc  Louis  Philippe,   11.  6.  Oc  t.  1773,   m.  2*   Nov 

iSco  à 
Marie  Amélie,  F.  du  JW  Ferdinand  IV.  des  Deux 

Siciies,  u.  36.  Avril  1732. 

Enfant. 

1.  Pr.  Ferdinand,  Ducde  Chartres,  n.  3.  Sept  srr' 

2.  Pr. Louise,  Bladcnjoiscllc  d'Oriéaus,  11.3   \vr* 
1812. 

3.  Pr.  Marie  Christine  Caroline,  Mademoiselle 
de  \  alors,  11.  1?..  Avril  fâ\% 

4.  Pr.  Louis  Charles,   Duc  de  Nemours,   n    21 
Oct.  rSM- 

5.  Pr.  Marie  Clémentine   Carol.  Léon.   Clolilde. 
Mademoiselle  Av  Deanjolois,  n.  %  juin  1317. 

0.  Pr.  Prajiç.  terdinand  Philippe  J.t.nis   Marie. 

Pr.  de  Joinville,  n.  14.  Août  itjifi. 
7.  Pr.  Charles  Ferdinand  J.oiiif  j-liil.  EmanueL 
Duc  de  Peuthievre,  n.  r.  Jauv.  1S20. 
Soeur. 
Pr.  Eugénie  Adélaïde  I  nuise,  Mademoiselle  d'Or- 
léans, n.  CJ.  Août  1777. 

;vr,;..- 


Mère. 
Veuve  du  Duc  l.ouis  Philippe  Joser  h 


L 


-  — - --..—  «...»».«   j  niLijipc  josev/i. 

Pr.  Louise   IMarie   Adelaide,    F.  do  Duc    île    Pe 
thievre,  n.  2j.  Mars  1733.     V.  le'  6.  Nor.  170.^. 


59  me  année. 


Je: 


(     IS     ) 
Tunte. 
La  Frinccsse  de  Bourbon  -  Coudé. 

2-     Brandie  Je  Bourbon- Coudé. 

Fr.  Louis  Henri  Joseph,  n.  ifi.  Avril  17.16,  V 
Pr.  Louis  Joseph  d«>  Coudé,  mort  13.  Ma 
et  de  la  Princes?«  Charlotte  de  Rohan  So 
morte  4.  Mars  i?fc\  m.  £4.  Avril  177b  à 

Louise  Marie  Thérèse  Mathilde  d'Orléans, 
Juili.  1750.     (Sépares  dep.  l'an  i~Sd.) 

Soeur. 
Pr.  Louise  Adélaïde,  n.  5.  Oct.  1757. 


'ils  dit 

i  i8i8t 
ubise, 

n.  9- 


Gotlia,    v.  Page  1. 

Gottorp,    v.  Holstein. 

Greiz  ,    v.  Rétifs. 

Gran-de- Bretagne.    (Egl.  anglic.) 

Roi  George?  IV.  n.  12.  Août  1762,  déclaré  Régent 
de  la  Gr.  Br.  10.  J.utv.  1S11,  suce,  au  Boi  Geor- 
ges III  son  Père  29.  Janv.  1850,  m.  8-  Avril  179-,  à 

Caroline  Amélie  Elisabeth,  F.  du  Duc  Charles 
Guillaume  Ferdinand  de  Brunswick-  WoJien- 
buttel,  n.  17.  Mai  176s. 

Frères  et  Soeurs. 

1.  Pr.  Frédéric,  Pue  d'York  et  de  Albanie,  ci- 
devant  Evéq.  d'Osuabrucïï,  11.16.  Août  170'.  V. 
6.  Août  isco  de  Fréderiquc,  F.  du  Roi  Frédéric 
Guillaume  II.  de  Prusse. 

2.  Guillaume  Henri,  1-uc  de  Clarcnce  et  de  St. 
Andrews,  Comte  de  Mounster,  u.  ^i.Aoùt  1765, 
m.   11.  Juill.  i.si S  à  la 

Pr.  Adelaide,  F.  de  Georges,  Duc  de  Saxe  -  Mei- 
nungen, n.  13.  Août  i7<)2. 

3.  La   IVeine  don  lirière  de  Wurtemher». 

4-  JJouftirière  du  litre  le  l'r.  liciottùrtî ,  D.  de 
Kent,  f 'quatrième  1  ils  du  lloi  (Jeorges  111.  J 
mort  23.  Juuu.  t$20. 

Pr. 


(     19     ) 
Pr.  Marie  Louise  Victoire,  n.  i?.  Août  1736,  F.  do 
François,  Une  de  Saxe  -  Cobourg.    V.  de  sou  i. 
Epoux  le  Prince  Emich  *.!*•  Linange  4.  Juill.  i8M- 

lin  feint. 
Pr.  Alexandrine  Victoire,  n,  24.  Mai  1819- 

5.  Pr.  Auen* te  Sophie,  u.  S-  Nov.  1768. 

6.  La  Landgrave  de  Hesse -Hombourg. 

7.  Ernest  Auguste,   Duc   de   Cunibcrland   et  The« 
'violdale,  Comte  d'Armagh,    u.  5-  Juin  1771.    m. 

20.  Mai  18M  à  la 
Pr.'  Fréderique  Caroline  Sophie  Alex.   F.  du  Duc 
Charles   de  MecMenbourg  -  Strehtz ,    n.   2.  IV Utk 
1778-     Veuve  1)  du  Prince  Louis  de  Prusse  et  2) 
du  Pr.  Fréd.  Guili.  de  Solms-Braunicls. 

Enfant. 
Pr.  Georges   Frédéric  Alexandre  Charles   Ernest 
Auguste,  n.  S?.  Mai  181Q. 

8.  Pr.  Auguste  Frédéric,  Duc  de  Sussex,  Comte 
d'Iiwernefs  et  1)  ir.  de  Arclow,  11.  2?.  Jauv.  1773. 

0.  Pr.  Adolphe  Frédéric,  D-  de  Cambridge,  Comte 
de  Tipperary  et  Bar.  de  Culloden  ,  n.  24.  Févr. 
1774.  Gouverneur  du  Royaume  d'Hanuovre  de- 
puis le  24.  Oct.  1S1Ö.  mar.  7.  Mai  1S18  à  U 

Pr..  Auguste  "VVilhclmiue  Louise,  F.  de  Frédéric 
Landgrave  de  Hesse-  Cassel,  n.  23.  Juill.  1797. 

Fils. 
Pr.  Georges  Fréd.  Guiil.  Charl.  n.  26.  Mars  1810. 

10.  L'Epouse  du  Duc  Gioncestcr. 

11.  Pr.  Sophie,  11.  5-  Nov.  1777. 

En/ans  du  Frère  le  Duc  Guillaume  Henri  de 
G  Ion,  ester,  mort  2.5.  Août  1  $0$. 

1.  Sophie  Mathilde,  n.  23.  Mai  177.-;. 

2.  Guillaume  Frédéric,  11.  il.  Janv.  l770,  Duc  de 
Gioucestcr  et  d'Edimbourg,  Comte  de  Con- 
naught,  mar.  i2.  Juill.  18-6  à  la 

Pr.  Marie,  F.  du  lioi  Georges  III.  n.  25.  Avr.  1770. 

Hess f.  -  Cassel.     (Iiéform.) 
Electeur  Guillaume  II.     n.  23.  Juill.  i777«    suce,  à 
son    Père   l'Electeur  Guill.  I.   27.  F«*vr.  1821 ,   m. 
13.  Févr.  1707  à 

J  E  a  Au- 


(     M     ) 

Auguste,    Electrice,    F.  du   Roi  Frédéric   Guil- 

laumc  H.  de  Prusse,  n.  i.  Mai  17s?. 
lin  fans. 
«.  Pr.   Caroline  Fredcrxxnic    Wilhelmine.    n.   Co. 

Juiîl.  Cço.  * 

J5.  Pr.  Frédéric  Guillaume,   n.  c?.   \ont  igoû. 
3.  Fr.  Marie  Fréderiçrue  Wilhelmine    Christiane. 

n.  6.  Sej' t.  I8o4- 

Soeurs  de  l'Electeur, 

1.  Tt.   Marie  Frédoriquc,    n.   14.  Sept.  176g.    Du- 
cnessc  d  Aimait  «Bernbonrç. 

S.  La  Duchesse  régnante  de  Sa>:c  -  Gotha. 

Oncles,    F/ères  de  l'jZ/ccteur  CuUlniLVie  I. 
a.  Lauder.  Charles,  n.  19.  Fh'-c.  174-T,  Fcldmnréchal 

de  rariace  Danoise ,    et    Gouvrn.    des  Duchés 

de  Schles-iviclî  et  tic  Holstein,  ra.$>.Aoiit  i~C6  à 
Louise,   I.  de  Fredçnc  V.  Roi  de  Daneniarc,   n. 

30.  Jauv.  1730. 

T.tifuns. 

i.  La  Pieïu«  de  Daneruarc. 

3"  ,?*:  *'r.£l(,ric.  «•  -4-  Mai  1771,  Grn.  d'Infant,  du 
luu  de  Danemarc,  ri  de  Gouv.  de  llcnd&boure 

3.  Julie  Louise  Amélie,   Abbessc   d'itzclioe'.   u. 
19.  J  \nv.  177.1.  ' 

4.  La  Duchfs,sc  Je  Holstein -Bccït. 

2.  Lamlir.  Frédéric,  n.  11.  Sept.  iV,    ni.  2.  Dec.         I 

1780  a 
Caroline   Polhçenc,   F.  du  Pr.  ClsavJrs    Guillaume 
de  Nassau -Usingen,  n.  4.  Avril  1762. 

En  faits. 
I.  Tr.  Guillaume,  11.  D^.Déc.  173-,  Géu.  Mai.  au 

Srw.  Dm.  1:1.  ic.  "Nor.  i^io  à 
Lottisc  Charlotte,  F.  de  Frédéric,  Prince  héréd. 
de»  Daueniarc ,  u,  30.  Cvr.  17^. 

Enfant, 

1.  Caroline  Fred.  Marie  Willi,  n.  15.  Août  18». 

2.  Marie  1  ouisc  Charlotte,  u.  p.  iu.ù  1314. 

3.  Louise  VUl.ieUuiuc  Fr«dcr.  Carol.  Auguste 

Julie,  n.  7.  Sept.  1^17. 

4-  Frç- 


__J 


C      21      ) 
4.  Frédéric  Guillaume  Georges  Adolphe,  n.  au. 
Nov.  I8QO« 

2.  Pr.  Frédéric  Guillaume,  n.  24.  Avril  179-». 

3.  Vr.  Georges  Charles,    n.  14.  J^uv.  1793,    Colo- 
nel du  Hoi  de  Pru«sc. 

4.  Pr.  Ironise  Carol.  Marie  Fréder.  n.  9.  Avr.  1704. 

5.  Ïj*  Grande-Duchesse  do  Meeklciibourg-StrelitiS. 

6.  JLa  Duchesse  de  Cambridge,  v.  Gr.  -  Bretagne« 

Hesse  -  PHiLIBPsTHAIi.     (Reform.) 

ILandçrr.  Ernest  Constantin,  n.  8-  Août  iTT1  »  mar. 

eu  secondes  noçcs  17.  Févr.  1812  à  Là 
Pr.  Caroline  Wilhclminc  Ulrique  Eleonore,  F.  de 

son  Frère  le  Prince  Charles,    v.  ci- dessus. 

Fils  du  1.  lit,    de  Christiane  Louise   Fille  du 

Pr.  Frédéric   Charles    de    {jchiuarzbourg-  lion- 

doLsta.dk-,   morte  le  s.§.  JDéc.  JS^S- 

1.  Pr.  Ferdinand,  n.  1".  Oct.   1799. 

2.  Pr.  Charles,  n.  22.  Mai  lgo3; 

3.  Pr.  François  Auguste,  n.  2o.  Janv.  iSo5- 

Enfant  du  c.  lit. 

4.  Pr.  Victoire  Emilie  AWxandrinc,  n.  23.  Dec.  Jgi2. 

Fille- du    Frère*    le    l' rince    Charles,    mort    7. 
Janv.   tjQ'U  et-  de   Victoire  Princesse  d' Anhalt' 

îjcr.iioiirg -  Hcha-iunùoiirS' 
Fr.  Caroline  Wilhelmin*  Ulrique  Eleonore,  n.  10. 

Févr.  170J»   mar.  au  Pr.  Frucot  de  cette  maison, 

v.  cl  -  dessus. 

Fille   du  Frère   le  Lander.  Fouis  ,    mort  a. 
jSitplcs  15.  Févr.  îS'b. 
Pr.  Marie  Caroline,  11.  14.  JauV.  1793. 

Fnf.ni!   d' Adàl]jJie  Fa-ndgr/ive  de  liesse  •  Thi- 

lipjjst/itzl- IS.iri/ifût'd,  et' de  Louise  née  13u~ 

c/zesse  de  Citi^e-  ]\'I.einiiisen. 

1.  Pr.  Charles  Auguste  Philippe  Louis.  Gén.  Maj. 
au  Serv.  ^  \'iL\.  1:1  cur  de  iJcsse,  n.  27.  Juin  i?LS4- 
V....  Juin  i02i  d'Auguste  Charlotte  Frcdcrhme 


t      22      ) 

Sophie  ArruTie ,    F.    de  Frédéric  L,onis ,    Pr.    de 
Hoheiilohe*  Qehringen. 

lin  fan  t. 

Pr.  Bcrtha  Wilheimiiie  Caroline  Ionise  Marie, 
11.  c6.  Oet.  igiS-. 
3.  Pr.  Frédéric   Guillaume   Charles    Louis,    n.  io. 

Août  178Ö,  Gén.  Maj.  »lu  Roi  de  Danemarc,  ra. 

22.  Août  iFji2  à 
Julie  Sophie,   F.  de  Frédéric  Pr.  héréd.  de  Dane- 
.  marc,  11.  iS.  Févr.  1733. 
3.   Pr.  Ernest  Frederic   Guillaume,    Gén.  Maj.  de 

l'Empereur  de  Iiu>sic,    11.  2g.  J.inv.  1789. 

Hesse  -Rotenbourg.    (Cath.) 

Landgr.  Victor  Arnédée,  11.  2.  Sept.  1779,  mar.  en 
sec.  noces  10.  Sept.  i8i2  k  la 

Tr.  Elisabeth  Eleonore  Charlotte,  F.  du  Pr.  Char- 
les Louis  de  mohciilohc-JLangcubourg,  11.  21. 
Nov.  1790. 

Soeur. 
Pr.  Léopoldjne  Clotildc,   11.  12.  Sept.  i787,  v.  Ho- 
henlolle- Hartenstein. 

ISlcrc. 
Marie  Lcopoldine  Adelgonde,  F.  de  François  Jo- 
seph Pr.  de  Liechtenstein,   n.  30.  Janv.  tV".}.   V. 
du  Landgr.  Charles  Emanucl,  23.  Mars  1312. 

Tri  n  te. 
Pr.  Marie  Antoinette  Fréderique  Joséphine,  n.  31. 
Mai    i753,    Chanoinesse  ilu   Chap.  sécularisé  de 
Thorn. 


Hesse  -Darmstadt.    (Luth.) 

Grand-Duc  Louis,  11.  14.  Juin  17-53  ,  nirc.  ?i  son 
Père  le  Landgrave  Louis  IX.  k  0.  Avril  i7(,o, 
prend  le  titre  le  Grand -Duc  le  13.  Août  iS-ö, 
m.  i(>.  Fêvr.  »777  * 

Lou- 


(    83    ) 
Louise  Caroline  Henriette  ,    Cr.  -  Duchés ,  F.  du 
Prince  Georges  Guillaume   de   cette  maison,   n. 
13.  l'évr    1761.  .  ^ 

1  Louis,  Gr.-D.h«r.n.SO.Déc.  i777,  m.T9,Juin ii8o4* 
■Wilhclmine  Louise,   F.  de  Charles  Linus,  fr.  he- 
red.  de  Bade,  u.  10.  Sept.  iTSS- 
i       •  Jinfaiu. 

\   Fr.  Louis  ,  n.  0.  Juin  iß  ^-  .,    , 

S   Pr.  Charles  Guillaume  Louis,  n.  23- Avril  1S09. 
■a'  Princesse  N.  N.  n.  20.  Mai  1K1.  . 
«   Pr.  Louis  GeoTges  Charles  Frédéric  Ernest,  11. 
"li    Août  iTgo«    m.  SO- Janv.  HSC4  a  .    „, 

Caroline  Oniiir,  Comtesse  de  Nidda.  nec  dclocr- 
roeclî  de  Zendroc,  n.  23.  Avril  17S0. 

Enfant. 
Louise  Charlotte  Georgine  Wilhehnme,    Com- 
tesse de  Nidda,   n.  ai.  Nov.  i«:-}-  . 
-î   Tr  Fréi.  Auguste Charl.  Antoine,  n.  M-Mai  i48S. 
4!  Tr.  Emile  Maxtrnilieii  Leopold  Auguste   CUar- 
les,  n.  3-  Sept.  i7sP- 

Frère  et  Soertr r. 
1.  La  Landgrave  Douairière  de  Hesse -Homoourg. 
<•"  La  Margrave  Douairière  de  Bade. 

3.  La  Grande  -  Duchesse  de  Saxe  -  "Weimar. 

4.  Pr.  Chrétien  Louis,  n.  35-  NoV.  i763- 
Enfans  de  l'Oncle  le  Pr.  Georges  GnilTmtm* 
juori  2/.  /»»'«  *~S*»    <■*  <*«  ia   Lomtçste  Mari» 

Louise  Albertïne  de  I.niange  -  Heidesheun, 

morte  1  1.  Mars  iS'S- 
1.  Vr.  Louis  Georges  Charles,   n.  S7-  Mars  i74?- 
B.  Tr.  Georges  Charles,    u.  14.  Juin  i7'<4- 
3.  La  Grande  -  Duchesse ,   v.  ci -dessuas. 

Hesse -IIoBiBofUG.    (Reform.) 

Land°r.  Frédéric  Joseph  Louis,   11.  3o:  Juill.  iV^ 

suce,  à    son   Père  le  Landgr.  Frédéric  Louis  20. 

Janv.  1850,  mar.  7-  Avril  1818  à 

Elisabeth,    F.  du  Kot  Georges  111.  de  la  Grande- 

j  Bretagne,  n.  23.  Mai  i77««  Fr>m 


1 


(     24     ) 
Frères  et  Soeurs. 
i.   Pr.  Louis  Guillaume,   n.  2q.  Août  1770,   Lient*.   ! 
Général  au  sovv.  dr  Prusse,    m.  2.  Août  ik?4,  à    ; 
Auguste  Amélie,   F.  d'Auguste,  D.  Je  2sass.ui-    [ 
Usingen  (réparés.) 
3.  'La  Princesse  douairière  de  Schwarzboure  -  Ron«    ; 
dobtadr. 

3.  L'Epouse    du   Pr.   Charles    de    Schwarzbourg-    " 
Roudolstadf. 

4.  La  Duchesse  douairière  d* Anhalt  -  Dessau. 

5.  L.i  Gt. -Duchesse  hévédit.  douair.  de  Mccklen- 
bourg*  Sciiv.ri  rin. 


Pr. Philippe  Auguste  Frédéric,  n.  ii.7VI.irs  1 
Feldm.  Lirut.  Je  l'Empereur  d'Autriche. 


m% 


7.  l'r.  Gustave  Adolphe  Frédéric,  n.  17.  Févr.  Cfîr, 

Gén.Maj.  au  serv.  d'Autriche,  m.  12.  Févr.  igißa 
Louise  Fréderiquc,  F.  de  Leopold  Fréd.  François, 

Prince  héréd.  d' Anhalt  -  Dessau,  11.  1.  IVf  ars  i7ç3« 
Enfant. 

Princesse  Caroline  Amélie  Elisabeth,  11.  19.  Mars 
1810. 
S.  Pr.  Ferdinand  Henri  Frédéric,  n.  26.  Avril  i7j3, 

Gén.  Maj.  au  serv.  d'Autriche. 
9.  L'Epouse  du  I t.  Guillaume  de  Prusse. 

Mère. 

Caroline,  F.  de  Louis  IX.  Landgrave  do  liesse* 
Dïirmstadt,  11.  2.  IMars  1746.  V.  du  Landgrave 
Frédéric  Louis  2d.  Janv.  1&20. 

Ililabouri'liaxiscn  ,  v.  Saxe  -  Hildbourerh. 

HoHE2iZOliLSrtTî-HKCHI2»"GEN.      (Cathol.) 

Pr.  Frédéric   H.Trjnr.nn    Ctton,     n.    22.  Juill.    1776, 
sure,  à   .«on   Père  le   Pr.  Hermann  Frédéric  Ùt- 
tou  ,    le  C.  Nov.  1$  ~>,    ni.  2b.  Avril  1300  à 
Marie  Loui>e  Pauline,  F.  du  Duc  Vit  rie  de  Cour« 
lande  et  de  Sa^u,  11.  19.  Févi.  i~62. 
Fils. 
Pr.  Frédéric  Guillaume  Hermann  Constantin,  Pr- 
heréd.  u.  16.  Févr.  Jii--. 

S  cm  urs. 


■ 


C     =5    j 

Soeurs. 

Fille  du    1.  lit,    du  Tr.    TTcrm.   Frédéric  Otton 

avt'c  Lovise   Julie  Coiisturide ,     Comtesse  de 

ISlv.rode-  JFestcrloo  ,    f  marie  eu    /~T^/. 

i.  Fr.  ]jOui>c  Julie  Constance,  n.  i.  N'ov.  i774>  mar. 
à  François  Xavier  Fischicr,  Raron  do  Tri  ubcTg, 
Conseiller  privé  du  Duc  de  Saxe  -  Cobourg. 

Du   -?.  lit,  du  Fr.  Henri.   Frédéric   Otton,  et  de 

IMurie   yioni(jiir,    Comtesse  de   il '  titdhourg- 

Zeil-  JFurzuc/i ,    fmurte  i>.-J.   Oft.    i^ij+.J 

2.  Pr.  Marie  Antoinette  Philippin*,  h.  8-  Févr.  1731, 

v.  Waldbourg-  CapustigaL. 
3-  Pr.  Maxirnilieinic  Antoinette,   n.  r.o.  Nov.  17s?» 

mar.    !•    à  Evrard  C.  de  WaldbouT!ï-Z<  -il-  WuT- 

zach.     2)  k  Joseph  C.  de  Lodron,  iVlaj.  au  Serv. 

de  Bavière  1  17.  Nov.  1.S17. 
4  Pr.  Joséphine,  n.  14.  Mai  i"?çp,  m-  3'-  Août  ign, 

à  L>adislas ,    Comte  de  Feste  Lies  de  Tolna. 

Oncle  et  Tante. 

1.  Pr.  François  Xavier,  n.  21.  Mai  77-7,  Grn.  de 
Caval.  au  "serv.  d'Autriche,  m.  22.  Janv.  1737  à 

Marie  Thérèse,  née  Comtesse  de  Wildeustein,  u. 
24.  Juin  1703. 

Fnfaus. 

1.  Pr.  Frédéric  Antoine,  11.  ?,.  Nov.  1700. 

2.  Pr.  FrcdeTÎqnc  Julie,    n    27.  Mars  1792. 

3.  Pr.  Frédi-riiiuç  .Joséphine,    u.  7.  Juiîi.  179";. 

2.  Pr.  Félicité  Thérèse,  n.  18.  Dec.  1763,  mar.  au 
Comte  de  II oeil  de  Neufchàitau. 

JDouairicre  <lu   Grand-  Oncle,   le  Fr.  Frédéric 
A)i ioine ,    f~>  a6.   I  e' v r.    1  g  1  2 .  J 

Emestiue  Joséphine,  F.  du  Comte  Fciix  de  So- 
beck  et  Iiurmiz,    11.  Si.  Janv.  1753. 

Ses  Fnfaus. 

1.  Tr.  Joseph  Guillaume  Frédéric,  Evéqnc  d'Er- 
meiaud ,    11.  2o.  -Mars   1770. 

2.  Tr.  Hermann,    11.  2.  Jmd.  1777,    mir.  29.  JuiLL 
à  Caroline,  née  Baronne  de  VVeyher. 

F.ry> 


" '"'  ~~ 1 

(     26     ) 

«     T      .  "Enfant. 

Pr.  Louise   Wilhelminc  Erncstinc  Ida,    n.  au 
m.  de  Janv.  183?. 
3-  Pr.  Jcau  Charles,'  n.  t6.  Mai  i7g3. 
Grand-  Oncle. 
r r. iWeinrad,  n.  So.  Juin  173c,  Chanoine  des  Char, 
de  Cologne  et  d'Aùgsbourg. 

Hohenzoi.lkiitj  -  SiGarAftXKGEir.    (Cath.) 
Pr.  Antoine  Aloys  Méintad  François,  n.  20.  Juin 
17g.  suce,  a  son  Pete  26.  Dec.  1703,  m.  12.  Août 
1783  a  la 

Pr.  Anu'lie  Z.'phyrinc,  F.  de  Philippe  Joseph,  Pr. 
de  Salm-Kyrbourg,  a.  6.  Mars  1760.         X    ' 

C4a^rY"Kinil  la1''-  ^  "•  -°'  F°Vr-  l7S'5>  m' 
Pr.  Antoineite  Murât,    n.  5.  Janv.  1793. 
Bnffins. 
I.  Pr.Annonciadr  Caroline  Joachime  Antoinette 
Amélie,    n.  7.  Jum  iSlo.  e 

8.  Pr.  Charles   Antoine  Joachim    Zéphyrin  Fré- 
déric Mcxnrad,  n.  7.  Sent.;  igii. 
3-  Pr.  Amélie  Antoinette  Caroline  Adrienne.  n.  3o 
Avril   i.Si ■5.  '       ° 

4.  Pr.  Frédcrique  Wilhelrtiine,  n.  24.  Mars  18C0. 
^J5J^;jjgre»ceuteAlu«lJ««atte  Françoise,  11.  24. 

Holstein-  Sottdeiujöitrg. 
Branche  ä'Aügustenbourg.     (Luth.) 
DucClirétienCharlesFrôderic  Auètistc,  n.  10.' Juin 
1798,  sure    a  son  p«re  14.  Juin   i8M,  dôcl.  majeur 
19.  Jmll    isiO,  mar.  18.  Si-pt.  iS:o  à  J 

Louise,  F.  du  Comte  de  Danneskiold - Sameoe. 

~\'T  '■ 

Louise  Auguste,  F.  de  Chrétien  VII.  TAoi  de  D> 
mman-,  n  7.  Juin.  ,-,.  Douairière  du  DuS 
Frederic  Chrétien  le  14.  Juin  131  j.  UC 


J 


re 


C    s?    ) 
Frère  et  Soeur. 
i.  L'Epouse  du  Pr.  Ghvétieii    Fréd.  de  Danemare. 
2.  Pr.  Frédéric  Auguste  Emile ,   n.  23.  Août  1800. 

Oncle. 

1.  Tr.  Frédéric  Charles  Emile,  n.  8-  MaTS  1767,  Lient. 

Géll.  «lu  P«oi  de  Dan< marc  ,    ni.  20.  Sept.   1S01  à 
Sophie  Eleonore |  F.  du  Bar.  de  Scheel ,  Minist" 

d'Etat  du  Roi  de  Dancmarc,    11.  26.  Dec.  1778 

1  Un/ans. 

t  J 

1.  Pr.  Frédéric  Auguste  Emile,   n.  3.  Févr.  3S--2. 

2.  Pr.  Charlotte  Louise  Dorothée  Joséphine,   n. 
24.  Janv.  18^3. 

3.  Tr.  Pauline  Victoire  Anne  Wilhelmine,  11.  9. 
Févr.  18^4- 

4.  Pr.  Georges  Eric,  n.  14.  Mars  i8~j. 

5.  Pr.  Henri  Charles  Waldemar,  n.  13.  Oct.  ign. 

6.  Pr.  Amélie  Eleonore  Sophie  Caroline,    née  g. 
Janv.  iSi3- 

7.  Tr.  Sophie  Eertha  Clémentine  Auguste,  n.3o. 
Janv.  ibij. 

Branche  de  Beck.     (Luth.) 

Duc  Frédéric  Guillaume  Paul  Lé'ipold,  n.  5.  Juin. 

1783,    suce.  2j-  Mars  1316 ,    m.  l'y.  Janv.  1810  à  la 
Pr.  Louise  Caroline,    F.  de  Charles  Landgrave  de 

Hesse- Cassel,    il.  CS.  Sc|>t.  1739. 

lin  fans. 
,  I.  Pr,  Louise  Marie,    n.  23    Ocr.  18  ro. 

2.  Pr.  Fréderique  Caroline  Julie,  n.  9.  Oct.  1511. 

3.  Pr.  Charles,    n.  3?.  Sept.  im",. 

4.  Pr.  Frédéric,    n.  23.  Oct.  ifci-J. 

5.  Pr.  Guillaume,   n.  19.  Avril  1316. 

6.  Pr.  Clirer ien  ,    n.  8-  Avril  isiS. 

7.  Pr.  J^ouise,   n.  18.  ISov.  1^20. 

Soeur. 
Pr.  Elisahcth  Charlotte  Fréd.  Sophie,   n.  13.  Dec. 
.  i7So.    V.  2j.  Fcvr.  iS^S  du  Bar.  de  JAichthofcn. 

Me- 


(      2ß      ) 
IMère. 
D.  Fréd.  Amélie i  F.  de  Leopold  C.  de  Schlichen, 
n. 28- Févr.  1757.     V.  du  Duc  Fred.  Charles,  Louis 
05.  Mars  ifc>i6. 

Holstein  -  Gi-ücksdoitig.    (Luth.) 

Soeur  du    dernier   TDiic    Frédéric   Henri  Guil' 

lauttie ,    mort   /.?.    Mars   i";~Q- 
Pr.  Julie  Willielmine,  11.  30.  Avril  175.1.    V.  en.  Août 

iSi?    de    G-eldric  Louis,    Prince    de  Bentheiui- 

Sieinfuri. 

Holstein  -  Gottorp  -  Oldenbourg.    (Luth.) 

(La  brandie  aînée,  la  maison  Imperiale  dcPiU*;ic» 
v.  JAussie,  et  la  premier?  lii,rnc  tic  ia  branche  ca- 
dette, la  maison  ci -devant  JAoyale  de  sucilc,  a'. 
Suide. 

Second,  et  trois.  Ligne  de  la  hranche  cadette) 
dite  J'éj/ircopule. 

Duc  Pierre  Frédéric  Guillaume,  n.  3-  Janv.  i~11, 
suce,  à  son  l'ère  le  Duc  Frédéric.  Au  çuste  Eve* 
que  de  LuliiCn  6.  Juill.  i7y~,  sous  ta  çéçéncc  de 
son  cou-iu  le  Duc  Pierre  Frédéric  Louis 

Fils  du  l'Oncle  le  Pr.  Georgia  Louis,  et  de  So- 

•phie  Chu riotte  Vriucesse  -Je.  Holstein-  Heik. 

Duc  Pierre  Fré:L  rie  Louis,  Pr.  île  Lübeck,  11.  1". 
Jauv.  173.J»  iiomnît:  administrateur  du  Ditcl.é 
d'Oldenbourg  6.  Juiil.  17^3.  Veuf' de  Fret«  riiiue 
Elisabeth  Amélie,  Filir  de  Frédéric  Duc  de 
Wurtemberg,  24.  Nov.  i78j. 
Fils. 

Pr.  Paul  Frédéric  Aiii'iiio,  Pr.  héréd.  n.  i3-  Jnil!. 
1783-  V.  13.  Sept.  1{J20  d'Adéi.u'd«  ,  F.  de  Victor 
Ch.irles  Frédéric,  Prince  d' Anhalt  •  BcTiibourg- 
Scbaumbour  g. 

Eu f  m/s. 

1.  Pr.  ?.Iirie  Fréderiqu«1  Amélie,  n.  SJ.Déc. iRiS- 

2.  Pr.  Elisabeth  Marie  Frederi^ue,  11. S-  Juin  ib-J- 

Lu- 


1 


j 


(     «9     > 
TLn.Jn.ns  du  second  Tils,  le  Vr.  marre  Fred.  Genf* 
ges  /mort  o^.Dcc.  t$i>J  et  «/«.•  L.i  Grande- Du- 
chesse Catherine  du  Russie,  depuis  liane  de 
Wurtemberg. 

i.  Tr.  Frédéric  Paul  Alexandre ,   n.  30.  Août  igio. 

3.  Pr.  Constantin  Frédéric  Pierre,  n.  26.  Août  1312. 

LlECIITE-N'STEIK.      (Cath.) 

Pr.  Jean  Jo«oph,  71.  26.  Juin  1760,  FcMm.  dcTEmp. 

d'Aùtr.  suce.   ;\  fou  FTcrc   h-   Pr.  Aloys  Jos.  24. 

Mars  "g~",  m.  12-  Avril  1702  <ï  la 
Tr.  Jcfcpiûne  Sophie,  F.  du  Lander.  Joachim  Ego« 

de  Fursienbcrg-Weytra,  n.  23.  Juin  1776. 

lZnfans. 
ï.  Alo)-s  Marie  Joseph,  Pr.  héréd.  11.  2>  Mai  i"o6. 
2.  Pr.  Marie   Sophie,  n.  :".  Srpt.  1703,    ni.  4.  Août 

1S1?  à  Vincent  Comte  Esterhazy  tlo  Gaiauiha. 
3-  Pr.  Marie  jqscphine,  n.  n.  Janv  v-.~o. 

4.  Pr.  François  de-  Paula  Joachim,  11.  25.  Févi".  iRo2. 

5.  Pr.  Charles  Jean  N'ip.  Amoi-,  n.  14.  Juin  1S03. 

6.  Pr.  Henriette,  11.  1.  Avril  .3^0. 
7-  Pr.  Frédéric,  11.  2:.  Sept.  iso;. 

tJ.  Pr.  Edouard  François  JL,ouis",  ».  22.  Févr.  1809. 

9.  Tr.  Auguste  Ignace,  n.  22.  Avril  1810. 

îc.  Pr.  Ida  I  éopoidine  Soph.  Mar.   Jus.  Franc,  n. 

12.    Sent.  J^l  I.  * 

11.  Pr.  Rodolphe,  n.  S-  Oct.  1S1Ö. 
Hoerrrs. 

1.  I,a  r.anagrave  douairière  de  Hesse  -  Rorenhourff. 

2.  Pr.  Marie  Antoinette,  11.  14   Mars  1773. 

3.  Pr.   Marie  Joséphine  Hernien  gildc,    n.  13.  Avril 
170S,  v.tJb$îcrhazy. 

JJoii.tiricre  du.  Frère  le   Vr.  jiloys  Joscith. 
Caroline  u.  Connexe  de   Manderscläid-Blaukeu« 
hayn,  n.  13.  Nov.  1768,  V.  24.  Mars  1^3. 

Tante. 
Pr.  Marie  Françoise  XaviC-r«,  a,  27.  Nov.  1730  v 
JLiguc.  *' 


1 


f  30  ) 

Enfans  de  l'Oncle,    le   Pr.    Charles    Eorromce  j 
Josepdt,   mort  ■.>/.  Fcnr.  t~ßg. 

1.  Pr.  Marie  Joséphine  Eleonore,  11.  6.  Dec.    1763, 
mar.  2o.  J.uiv.  178-  à  Jean  Nép.  Ernest  Comte  de   ; 
Harrach.  t 

2.  Fr.  Joseph  VcilCCSlaS,  n.  2r.  Août  1767. 

3.  Pr.  Aldys   Gouzaguc   Joseph,    11.   1.   Avril   1730.   \ 
Gén.  F.  M.  L.    au  vServ.   d'Antr. 

Douairière  du  second  Jriis  du  même  Prince,   la   I 

JV.    I\raurice ,    mort  s?4>    3T/*rj    i-S''J- 
Léopoldine,  F.  du  Pr.  Nicolas  d'Esterhazy,  u.  31. 
Janv.   1763- 

.St'J  Un/an  s. 

1.  Marie,  née  31.  Dec.  iyc8. 

2.  Eleonore,  n.  25«  Dec.  j8i2. 
3-  Léopoldine,   n.  4.  Nov.   iS.'.". 

JFiVj"  <2»  JV.  Charles  Jean  jS'cjwmuc  ff.  pSDc'c. 

i~]()5j  Fils  de  cet  Oncle  le  Pr.    Charles 

Jio?-romce. 

Pr.  Charles  François  Antoine,  n.  23.  Oct.  1790.  m. 

29.  Août  1819  à 
Françoise,  F.  de  Rodolphe  G.   de  Vv'rbna  et  Frcu- 
deiuhal. 

Douairière  du  J'r.    Charles  Jean  7\e-j>omuc. 
Pr.  Marie  Anne  Joséphine,  F.  dit  Pr.  Antoine   d« 
Khevc11h.nll.er,  11.  19.  Nov.  1770.    Veuve  2-j.  Dec. 
1795. 

Litte -Detmold.    (Reform.) 
Pr. Paul  Alexandre  Leopold,  n.  6.  Oct.  i7q<5.  suce, 
à    SOU  Père    4.  Avril   l8o2,    sous    la    tut  tic    de    sa 
Mère,  prend  lui  même  le  gouvernement  4  Juill.      I 
1&-0,  m.  £3.  Avril  j8:o  à 
Emilie    Frei).    Caroline,    11.    23-    Avril   ig:o.     F.  de 
Günther    Frédéric    Charles    Prince    régnant    de 
SchwaTzbonrg -  601uler.-hau.-en. 
lrtre. 
Pr.  Frédéric  Albert  Auguste,  n.   8-  Dec.  1797. 
Quatrième,  çf/ouse  et  Douairière  du  (J rund- Père. 
C.  Christiane  Charlotte  Fréd.    n.  3p.  Août  17.IJ-  F. 
du   Pr.    Guill.    de    Milra>    lir  1  .  ih;>.      Veuve    du 
Comte  Simon  Auguste  le  i.  Mai  1752. 

LlfPK- 


C     3i     ) 

LlVPE-  SCHAfMBOVUG.    (Pif'form.') 

Pr.  GcOTgcs  Guillaume,  11.  Do.  Dec.  i784  micc.  à  «on 
Père  13-  Févr.  17S7,  prend  le  irouveinement  et  le 
titre  de  Prince  le  18.  Avril  1807,  mar.  23.  Juin 
18 16  a  la 

Pr.   Ida    Caroline   Louise,   F.    de    Georges    Tr.    de 
Wahl  eck,  11.  20.  Sej>t.  1796. 
J'.nfuus. 

1.  Adolphe  Geor:c?,  l'r.  hérèd.  n.  1.  Août  1817. 

2.  Tr.  Math.  Aitguftc  Williclraiiie,  11. 11.  Sept.  igig. 

3.  Pr.  Adelaide  Christine  Jul.  Charlotte,  11.  9.  Mars 
1821. 

Soeurs. 

1.  "Wilhelmiiie,  n.  18.  Mai  i783,  mar.  «à  Eni.  Fréd. 
Hcrb.  Comte  de  Munster,  Ministre  d'Etat  du 
I\oi  de  Gr.  Bretagne  et  d*Haimovre. 

2.  Caroline,  11.  g.  üct.  178Ö,  Chanoinessc  du  Chap. 
de  Schildsche. 

Lucques.  (Cath.) 
Pr.  Marie  Louise,  11.  6.  Juill.  17S.2,  F.  duT\oiChnr- 
lcs  IV.  d'EpsiMiie,  Veuve  du  lloi  Louis  d'Eiru- 
rie  27.  Mai  iS-3»  obtient  la  Principauté  de  Luc- 
nics  par  les  arrangemens  du  Couvres  de  Vicuuc 
le  l'an  iSij. 

Tin  frais. 

1.  Charles  Louis,  Pr.  héréd.  11.  23.  Dec.  1799,  mar. 
ij.  Août  13:0  à 

Marie  Thérèse  Ferdinandine,  n.  îq.  Sept.  1803 ,  F. 
de  Victor  Emanurl  r\oi  de  Sardaigne. 

2.  Pr.  Marie  Louise  Charlotic,  11.  i.  üct.  i8cO. 
Soeurs  du  lloi  JL.otiij   d' lArurie ,     Princesses    de 

P  firme. 

1.  Pr.  Marie  Antoinette  Jos<  -phino,  n.  28-  Nov.  i774« 

2.  Pr.  Charlotte  Marie  Fcrdinandiue,  11.  7.  Fev.1777. 

Meckee^bovkg- Schwerin.  Luth.) 

Grand- Duc  Frédéric  François,  11.  10.  Dec.  i7"5. 
suce,  à  son  Oncle  le  Dut:  Frédéric  ?J.  Avril  i78j» 

)>rend  le  titre  de  Grand- Duc  9.  Ji  in  itUj-     V.   1. 
anv.  1808  de  Louise,  Fille  de  Jean  Auguste  Duc 
de  Saxe-  Gotha. 

IkU- 


S 


(     32      ) 
En  finis. 

4.  Douairière!  du  Fils,  J'rcderic  Louis  Grand- 

J)n<   lu-rctl.  mort  o<).   ÎS'ov.   tßi<). 
Auguste  Frédcrhnie ,  F.  de  Frédéric  Louis  Land- 
grave do  liesse-  Ilombourg,  11-  2j£.  Nov.  1770, 
En/tins  de  ce  J'ri:ut\  du   t.  lit  de   Hélène  iVru- 
loivuix,    1\    de   V limii tireur  l'an]  tic  liussie, 
morte  C"4-   Sej/t.    /.So}. 

1.  PaulFrédi  vie,  Or.  Duc  héréd,  n.  i".  6'cpt.  isco. 
fiancé  2-\.  Sept,  ig'o  h  Frédcriquc  Withelmine, 
Atexaudrinc  Marie  ïlélèuc,  n.  23.  Févr.  i8-3» 
F.  do  Fred.  Gnill.  III.  Moi  de  Prusse. 

2.  D.  Marie  Louise  Fréderiquc  Alcxaudrinc  Ulli. 
BallCth  Charlotte,  11.  31.  Mars  iSc3- 

JDu   second    lit    de    Caro/ine ,     E.     de    CJiarlcs 

yiîtgitsLe    Grn/id-TJuc   de   Stzxe-  (t'ei/unr, 

morte  un.  Jan»,    /£/6. 

3.  D.   Albert,   11.   II.  Févr.    1Q12. 

4.  1).  Hélène,  11.  24.  Janv.  1314. 

5.  D.  Gu  t.ivc  Guillaume,  11.  31.  Janv.  t7Ri. 

3.  D.  Charles  Art^nste  Chrétien',  n.  3.  Jnill.  1732. 

4.  D.  Charlotte  Frédcrique ,  n.  4.  Dec.  1784,  étoit 
mariée  au  Pr.  Chrét.  Fréd.  de  Danemarc.  Sc- 
paréc. 

3Tf.cki.e>boitivc  -  SrnFT,iTz.  (Luth.-) 
Grand-Duc  Georges.  11.  12.  Août  1770.  suce,  à  son 
Tore  leGr.  D.  Charles,  6.  Nov.  igio.  mar.  12.  Août 
I8i7  à 
Marie  Wilhelminc  Fréd.  F.  de  Frédéric  Landgr. 
de  Hesse .  CasseL  n.  2i.  Janv.  1790. 
En/uns. 

1.  Tr.  Caroline  Louise  iVlaric  Fréd.  Thérèse  Wil- 
lielmine  11.  31.  Mai  i^irt- 

2.  Frédéric  Guillaume  Charles  Gt  orçes  Ernest  Adol- 
phe, Gr.  Duc  héréd.  n.  17.  Oct.  ifciQ- 

3.  Pr.  Caroline  Charlotte  Marianne,  11.  10.  Janv.  i82r. 

SoCIl/'S. 

1.  D.  Thérèse  Mathilde  Amélie,  n.  5.  Avril  1773, 
V.  Tour  01  Taxis. 

2.  La  ,L>uch.  de  Cumberland,  v.  Grande-Bretagne. 

Etire. 


D 


(    33     ) 
Frère t    du  0.  lit  du  Fère   de  Charlotte  Wilhcl- 

mine  Princesse  de  liesse-  Durmstadt. 
D.    Charles  Frederic   Ausrüste,    n.    3o.    Noy.    i7S5t 
Lient.  Gén.  du  Roi  de  i' russe. 

Meiningen,  v.  Saxe -Meiningen. 
Modehe.  CCath.) 
Duc  François  HT,  Archid.  d'Autriche,  F.  de  l'Ar- 
chiduc Ferdinand  Dm:    du    iri-Mit,    n.  6.  Occ. 
i—  a.   recouvre  le  Duché  deiViodène  après  l'abo- 
lition   du   Royaume   d'Italie  par    les     traites    de 
L'a»  iSi|  et  I8i3,  mar.  Ce.  Juin  '.312  à  la 
D.  MaTie  Béatrice  Victoire  Joséphine,  ï .  ,ae  Vic- 
tor Emanucl  i\oi  de  Sardaigue,  n.  6.  Dec.  1792- 
11.  n  fans. 

1.  D.  Marie  Thérèse  Béatrice,  n.  i-j.  Juill.  i8i7- 

2.  D.   François  Ferdinand   Gcniuitn,   Pr.  hered. 
n.  1.  Juin  iSiQ- 

JMere. 
D.    Marie   Béatrice,  n.   7-  Avril  17/50,  F.  du  Duc 
Hercule  III.  de  li  maison   d'Esté,   Duchesse   de 
Massa    et  l'r.    de   Carrara  ,    Douairière   de  Ferdi- 
nand Archid.  d'Autriche  le  C4-  Dec.  iSoô. 
Frères  et  Soeurs  v.  Autriche. 

Nassau  -  Usrareiar.  (Luth.) 

En/ans  du  Duc  Frédéric  Auguste,    dernier  dr. 

la   ruai  son  ,    mort  0~l.   Jlars   f$ib. 

1.  La  DotiaiTii  r<    du  Margrave  Frédéric   de  Eade. 

2.  La  Duchesse  douair.  d'Xnhalt  -  lîœthcn. 

3.  l'r.  Augtiste  Amélie,  u.30,  Dec.  1778,  étoit  mariée 
:■   F. ouis  Guilt  mine  Prince  de  Hr-se  -  Mombourg 

4.  l'r.  Fréderhiuc  Victoire,  n.  21.  Févr.  i~SA- 
lin/ans  du  Prince  remuant  Charlry  Guillaume, 
rnort   f.   ±\lui    t$0$,    Frère    du   Duc    Frédéric 
Auguste  et  de   CnroL  Félicite  née   Comtesse  de 

JLinange-  lîcideshcim ,    morte  S-  M**   f$fO. 

1.  L'K{»ousc    du    Landgrave    Frédéric    de   lle^sc- 

Cassel.  _ 

q.  Pr. 

59 me  année.  F 


(     34     ) 
2.  Pr.  LoTiisc  Henriette  Caroline,  n.  14.  Juin  1763. 

Nassau  -  Saaiihacck.    (Luth.) 
"Douairière   du    dernier     J'rtnce     Henri     JL.ou.lS 

Charles   Albert. 
Pr.  JVTaric  Françoise   Maxünilieniie  de  St.  Mauri- 
ce, Pr.  de  Montbarrey ,  11.  2.  Nov.  1701 ,  Veuve 
27.  Avril  1797. 

Tantes  de  ce  Prince. 
I.   La   Douairière    de    Frédéric    Charles ,    Pr.     de 

Brunswic  -  Bevern. 
C.  Pr.Wilhclminc  Henriette,  11. 3.  Oct.  17."-,  Veuve 
7.  Sept.  1790  de  .Louis  Armand  Marq.  de  Soyecourt. 

Nassau  -  WEii.rorr.G.  (Réturm.) 
iHic  Guillaume  Georges  Auguste  Henri,  n.  14.  Juin 
1792,    suce,    à    son    Père  le  Pr.  Frédéric  Guillau- 
me, le  9.  Janv.  1S1Ö,  et  dans  les  pays  de  la  bran- 
die à'Usingen,    par  la  mort  du    dernier  Duc  24. 
M-rs  1S16,  m.  24-  Juin  iSi3  à  la 
P.  Charlotte  J.ouifc  Fréd.  Amélie,  F.  du  Duc  Fré- 
déric de  Saxe-Iliidbourghauscn,  n.  28.  Janv.  i7y-l- 
ïinfiius. 

1.  Pr.  Thérèse  Wilîiélmine  Fréderiquc  Isab.  Char- 
lotte, n.  17.  Avril  131.". 

2.  Adolphe  Guillaume  Charles  Auguste,  Pr.  heréd. 
n.  24.  Jnill.  iyi7. 

3.  Pr.    Guillaume    Charles  Henri  Frédéric,    n.    19. 
Sept.  1819. 

4.  Fr.  IVlauiicc  Guillaume  Auguste  Charles  Henri, 
n.  2i.  Nov.  iSao. 

»  }rrere  et  Soeur. 

1.  L'Epouse  de  l'Archiduc  (Hurles  d'Autriche. 

2.  Pr.  Frédéric  Guillaume,  11.  ij.  Dec.  1709. 

Mère. 
Louise  Isabelle  née  lîourggravc  de  Ilirchbere:,  n. 
19.  Avril  1772,  sùcc.  da nt>  le  Comté  de  Sayn - Ha- 
clien bourg  par  la  mort  de  son  Grand- Oncle ,  le 
dernier  liourggrave  de  Kirchberg,  11.  Avril  1799. 
Veuve  du  Pr.  Jftcd.  Guill.  9,  Janv.  1S1Ö. 
Tftntes. 

1.  La  Princesse  douait*,  de  Renfs  -  Greiz. 

2.  La  rrincesse  de  Wicd  -  l'iunkel. 

3-  La 


n 


(    35    ) 

3.  La  Douairière  <lu  Pr.  Victor  d'Anhalt-Etrn- 
bours;  -  Schaumbour». 

4.  JLa  Douairière  du  Duc  Louis   de  Wurtemberg. 

Nassau  -  Orange  ,    v.  Pays -bas. 

Oldenbourg,    v.  Holstein. 

Orléans,    v.  France. 

ij      Palatinat    de    Deuxponrs    et   de  Neubourg, 

v.  Bavière. 

Pai-e  <&  Cardinaux. 

Tic  VII.  (Grégoire  Barnaba  Chiaramonti,  )  né  à 
Césènc  iJ.  Août  I7-J2 ,  créé  Cardinal  le  i-J.  Fevr. 
1783»    élu  Pape  le  14.  Mars  1800. 

Cardinaux  qui  composent  le  sacré  Collège. 

1.     Cardinaux -Evcque s. 

1.  Jul.  Mar.  dolla  Somaglia ,  ri.  à  Plaisance  CQ.  Juill. 
1744,  Ev<  que  de  Vcilctvi,  Doyen  du  sacré  Col- 
lège,   cr.  1.  Juin  179". 

2.  M.  de  PietTo,  n.  à  Albano  iS.  Janv.  1747,  Er. 
d'Albano,  Sous-Doyen  du  S.  G   cr.  23.  Févr.  igoi. 

3.  Bart  hol.  Pacca,  n.  a  Bénévent  33.  liée.  i7Zo.  cr. 
23.  Févr.  1S01. 

4.  Jos.  Spina,    n.    à  Sarzane  11.  Mars    17,36,    cr.  23. 
*         Févr.  i.-oi. 

5-  rierre  Franc.  GaleiFi ,    n.  à  Cé.-ène  17.  Ocr.  17-0, 

cr.  11.  Juill.  ivsc3. 
6.  Thom.  Ar./.zo,  11.  à  Orbitcllo  17.  Dec.  1736,  cr. 
g.  Mars  18:6. 
• 

2-     Cardinaux  -Prêtres. 

I.  Louis  de  Bourbon,  n.  à  Cair>.halfo  22.  Mai  1777. 
Arche  v.  de  Tolède,   cr.  20.  Oct.  i8co. 

_    _     _,     F  2  2.  Jos. 

«1.4982 


(    36    ) 

2.  Jos.  Firr.ïo,  n.  à  Naplcs  29.  Jtiill.  1736." 
Arche v.  de  Pirra. 

3.  Louis  RtifFo- Scilla,  n.  à.  S.  Onofrio 
an  Boy.  de  Naples  £3.  Aout  1750,  Ar- 
chev.  de  Naplcs. 

4.  Aut.  FeJix  Zoudndari,    n-  à  Siennel Jrffil 
14.  Jauv.  i743-    Archev.  de  Sienne.        1        an*     * 

5.  Ces,  Braucadqro,  it.  à  Fermo  18.  Aout        18°I- 
i755.    Archevêque  de  Fermo. 

6.  Jul.  ©abrielli,  n.àlîoine  20.  jinll.  174g. 

7.  Fr-  Charl.  François  <;.vclii,  n.  a  A  lex- i 
amlvi«-  Co.  Cet    1740,  Ewque  de  F.irmo.  J 

8.  Jo*.  Fe.-ch,   11.   à  Ajaccio   3-  J.mv.  1763,    er.  17. 
S&nv.  1S03. 

q.  Charles   Üppizoni,    Archcv.   de  Bologne,   u.  à 
Milan  r">.  Avril  17C0,    cv.  26.  Mars  ÏS04. 

k\  Hannibal  deila  Genga ,  $uoleiiu,  u.; 
.1  la  Genga  2.  Aout  1760,  Evéquc  de 
Shùga^lià. 

11.  Pierre  Gravida,  n.  à  Moute  Vago  eu 
Sicile  20.  Dec.  1749.  Archeveq.  de  Pa- 
ïenne. 

12.  Domin.  Spimicci,  n.  à  Fermo  d.  Mars 
I7.Î0-.   Archev.  de  Béiiévent. 

13.  Aut.  Gabr.  Scyeroli,  n.  à  Facnza  23. 
Févr.  1757»  Evcq.  de  Viterbo  et  Tos« 
canella. 

14.  Jos.  Mqrozzo,  11.  à  Turin  12.  Mars 
i7,",S ,    Evoqué  de  ÎNovava.  1   _rr',','\ 

I".  Fabrice  Scebcras  Testafcrrata,  n.à  la,  *"  „j£vs 

Valette  à  Malte,   23.  Avril  1753.  ISI°- 

16.  Franc.  X.ir.  Castigliont,  n.  à  Cingo* 

li  20.  Njv.  r;6i,  Er.  de  Cé<ene, 
17-  Charl.  André    PelatiaLlo,    u.    h  Rome 

30.  Mar*  1747,  Ev.  d'Osiru 0  «  rieCiimoÜ. 
iS.  Benoit  Narq,  u.  à  lioiue  au.Juili.  1744. 
10.  François  César   Leoni,    11.  à  Perugia 

I.  J.iiiA  .  i737,  LLv.  Uf  Je-i. 
2o.  J)enys  Bardaxi  de  Az.ira,  n.  à  Puiar- 

raego  9.  Uct.  1760. 
2t.  Alte.    Ruscoiti,    ri.   à  CeiitO   19.  Juin 

1743,    Evcq.  d'imol.i.  j 

23.  Eman. 


(     37     ) 

22.  Eman.  de  Grégorio,    n.  h  ffaplcs  18-1 
Dec.  1738..  ,  „  j 

23.  Nicol.  Riganti,  h.  ,\  Zuolfctta  23.  Marsi     „-.•£ 
i?+l.  Evêfj.  d'Ancone.   .         (  gXB 

24.  George.-;  Dona  I'anihii,  n.  a  Rome  i".,      .n,/i  ' 
Nov.  1772.  "  j      lalü- 

25.  François  Fontana,    11.   .î  C.isal  Rlag-j 
giore  27.  Acut  1750.  J 

2Ö.  J^ouis  Ercol.iai,  11.  à  I'oligno  i7-  Oct."l 

François    Xavier     Comte     de    Sahn, 


SS 


Prince  Evéque  de  Gurh ,    11.  à  Vienhét  ^fcS^i 

I.  Févr.   17-IO.  1        ,üTn 

j.  Paul  Joseph  SolaTO  di  Villanuova  So-|       Ibl°' 
lava,  11.  à  S.  Pöitcn  24.  Janv.  i7-}3,    ci-| 
dev.  Evéq.  d'Aosta.  J 

29.  Alrx.  Angélique  do  Talloyrand  réri-"] 
gord  n.  à  Paris  en  1737,    Archcvêq.  de 
Pari.*.  créé? 

où.  César  Gniil.  de  la  Luzerne ,  n.  .1  Pa-£  28-  Juill. 
»is  en  i?"^         .  j      1S17. 

31.  Louis  François  de  Beaus?er,  n.àFon-| 
die  h  er  y  14.  Duc.  i7-#.  ] 

32.  Casimir  H  a  (Félin  .  n.  à  Minfeld  Tay;  de  Deux- 
ponts  \2.  Janv.  i7.17>  cr.  6.  Avril   r^is. 

33-  Rodolphe  Jean  Jos.  Rcinier  Avchid.  d'Autri- 
che, n.  à  Vienne  ,S-  Janv.  iTSS,  Arche v.  d'Ol- 
mutz,  cr.  4.  Juin  18:9. 

34.  Charit  s  de  Cunha,  n,  à  Liàhone  9.  Avril  1739. 
Patriarquc  de  Lishonc,    cr.  en  1819. 


S-     C  a  v  d  i  11  a  u  x  -  1)  i  a  c  r  c  s . 

1.  Fahrice  Rnilo ,   11.   à  Naples   iG.  Sept.   1744,    cr. 

'  20.  Sept.   1791. 

2.  Ikrculc  Consalvi  ,    11.  à  Rome  8.  Juin   i""7,    Se- 
crétaire d'Etat  de  Sa  Sainteté,  cr.  u.  Août  180. 

3-  Jo.-..  Alh.mi,   n.  à  JAomc  4.  Sept.  1750,    cr.  lu  23. 
Févr.  igoi. 

4.  Fran- 


• 


(     38     ) 

4.  François  Guidohono  ÇavalchJLni  n.  à  Tortonc, 
4.  Dec.  C55,  ct.  £4.  Août  iyi". 

5.  Jean   Caccia-Tiatti,    11.   à  ISorarre  8-1 

Mars  l731'  •  .  I      créé* 

o.  Sranisl.  Sansevenno ,  11.  a  Naplcs  13.,  D  'm  _ 

juin.  1704.  ,  r  ißiÄ. 

7.  Fierre  Vidoni,    11.  a  Crémone  2.  Sept. |        ° 
1759-    '  I 

8.  Augustin  Tiirarola,  n.  à  Gènes  14.  I\Iars  i758, 
ct.  i.  Oct.  i8i7- 

9.  Ces.  Guerrièri  Gonzaga,  11.  à  IVIantouc  2.  Mars 
1749,  cr.  eu  1819. 

Parme.    (Cath.) 

/.  Maison  du  dernier  Duc  Ferdinand,  Infant 
d' Espagne  ,    u.  Lacques. 

Q.     Maison  actuellement  régnante. 

D.  Marie  Louise,  F.  de  l'Em-nercur  François  d' Au- 
triche, n.  12.  Dec.  1791  ,  vtoit  mariée  à.  L'Empe- 
reur Napoleon  de  France  le  11.  i'.iars  1810,  décla- 
rée Duchesse   de  ranne,    Plaisance   et  Guastallc 

par  la  paix  de  Paris  ,   30.  IMai  1314. 

Fils. 

Tr.  François  Joseph  Charles  Napoleon,  Duc  de 
Pieichstadt,    n.  00.  IVIars  1811. 


Pays -bas.    (Reform.) 

I\oi  Guillaume,    Grand  Duc  de  Luxembourg,   n. 

24.  Aoml  177-.    se   déclare  Prince  souverain   des 

Pays -lias  le  3. Dec.  1813,  prend  la  dignité  royale 

le  1").  !\laiv  vS;ö,  m.;r.   1.  Oct.  i7<;t  ,  à 
Wilhelmine,  lVeine,  F.   du  l\oi  Frcderic  Guill.  II. 

de  Prusse,  11.  18.  Nov.  1774. 

En- 


I 


C    39    ) 

Iinfaiu. 

1.  Guill.   Frédéric  Georges    Pr.    Royal    et  Prince 
d'Oraur:'- ,    r.  6.  "Dec.  1792.  mar.   2i.  Fevr.  1S1Ö  à 

Anne  Faulowna,  P.  de  l'Empereur  Paul  deJVussic, 
n.  19.  Janv.  1793. 

FUs. 

1.  Pr.  Guillaume  Alexandre  Paul  Frédéric  Louis, 
11.  19.  Févr.  iSC- 

2.  Pr.'  (riiill.    Alexandre  Fréd.    Constantin    Nie. 
Mich.  11.  2.  Août  i.SiS- 

3.  Pr.  Guillaume  Henri  Frédéric,  n.  13.  Juin  i83o. 

2.  Tr.  G  mil.  Frédéric  Charles,  11.  28.   Févr.   1707. 

3.  Pr.   Frédcrique  Louise   Marianne,     11.    9.   Mai 


1810 


Philippstlial,    v.  liesse. 

Foktvcal  t*  BRESIL.  (Cath.) 

Roi  Jean  Vi.  n.  23.  Mai  1767,  déclaré  Récent  de 
Portugal  le  10.  Jnill.  1709,  suce,  à  sa  IVlère  la 
Reine  Marie,  20.  Mari  181Ö,  mar.  9.  Jan\r.  1700  k 

Cliarlotte  Joachime,  Reine,  F.  de  Charles  IV.  Roi 
d'Espagne,  u.  25.  Avril  1775. 

En/uns. 

1.  La  Douairière  de  l'Infant  Pierre  Charles  d'E;- 
pasrnc. 

2.  Pierre  d'Alcantarc ,  Pr.  du  Brésil,  n.  12.  Oct. 
i7o8 ,  mar.  par  pTecur.  à  Vienne  13.  Mai  et  e:i 
personne  a  iuo  ùe  Janeiro  0.  Nov.  1S17,  a  l'Ar- 
chiduchesse 

Leopold  in  c  Caroline  Joséphine,  F.  de  François 
Empereur  d'Autriche,  n.  22.  Janv.  1797. 

Ji n fans. 

1.  Maria-  da-  Gloria   Jeanne    Charl.    Léopoldine 
Princesse  de  Eéira,   n.  4.  Avril  1819. 

2.  Prince,  !s.  N.  11.  ô.  Mars  i\s2i. 

3.  L'Epou- 


(  40  ) 

3-  L'Epouse  do  l'Infant  Charles  ((Espagne. 

4.  Pr.  Isabelle  Mario,  n.  4.  Juill.  1301. 

5.  l'r.  Michel,  u.  26.  Oct.  itjp2. 

6.  Pr.  IMaric  Aune  Jeanne  Joséphine,   n.  25.  Juill. 

Tante,     Soeur  de  la  Txeine  IMurie. 

Pr.  Marie  Françoise  Bénédictine,  n.  CÖ.  Juill.  1746. 
Veuve  de  son  neveu  Jotepli  François  Xavier, 
Pr.  du  Brésil,  le  11.  Sept.  17&;. 


PnrssE.    (Reform.) 

Pioi  Frédéric  Guillaume  III.  11.  X  Août  iWo,  .nier. 
à  son  Père  le  I\ni  Frédéric  Guillaume  II.  16.  Nov. 
1797.  Veuf  13.  Juill.  1810  de  Louise  Auguste  Wil« 
helinine  Amélie,  F.  du  Dur  Charles  Louis  Fré- 
déric de  MecJvleu bourg-  btrelilz. 

En f  uns. 

1.  Frédéric  Guillaume,  Fr.  Royal  n.  i".|Oct.  1793. 

2.  Pr.  Guillaume  Foui;,  n.  22.  Mars  l70?. 

3.  FF-p^use  du  Grand -Duc  Nicolas  dé  Russie. 

4.  Pr.  Charles,  n.  Z(j.  Juin.  i$oi. 

5.  Pr.  AlexdiidTine,  n.  23.  l*tvr.  1803,  v.  Mcchlen- 
bourg-  Schwerin. 

6.  Pr.  Loui-'e,  11.  1.  Févr.  iS'S. 

7.  Pr.  Albert,  n.  4.  Oct.  ibO'j. 

Frrrt's  et  Soeurs. 

t.  Fa  Reine  dos  Pays-bas. 

2.  L'JEioctricc  de  jlcsse. 

3.  Pr.  Henri,  n.  3.-5.  Dec.  i78i  ,  Gcn.  d'Infant. 
Grand  -  M. titre  de  l'Ordre  prussien  de  St.  Jean. 

4.  Pr.  Guillaume,  n.  3-  Jnili.  i7b3,  (Jeu.  de  (Jav. 
in.  12.  Jan\'.  ,1804,  à 

Marianne  Amélie,  F.  de  Frédéric  Louis  Guillaume, 
Landgrave  de  ilc;se  •  ilüiubourjj,  u.  13.  Oct.  i"Sj. 

Eu- 


I  (     4i     ) 

En/ans. 
i.  Pr.  Adalhert,   n.  cq.  Ocr.  iSn. 

2.  Pt.  Elisabeth  Vin  dire,    11.  irf.  Juin  lßiÖ. 

3.  rr.  Frédéric  Guillaume  \Valdeji:.ir,  u.  2.  Août 
I8i7. 

Eu/uns  du  Frère  le  feu  Trince  Frédéric  Louis 

Cfittrîrs   et   de    Préderiijite   Caroline   Sophie, 

Frincejse  dèJVfechlentfQiinr-  Strelitz,  mar. 

I  en  troisièmes   noces  au  Duc  de 

Cumberland. 

I.  Pr.  Frédéric,  n.  30.  Ocr.  179.],  mar.  ci.  Nov.  i8i? 
{  à  !.i 

Pr.  Wïlhelmine  Louise,   F.  d'Alexis  Fred.  Chrét. 
Duc  d'Aniialt-Ucriibourg,    11.  2o.  Oct.  1799. 

Fils. 

Pr.  Frédéric  Guillaume  Louis  Alexandre,  n.  si. 

ÎJtiin  i'Co. 
£,  La  Ducucssc  régnante  d' Anhalt- Dessau. 

F.iifitnr  du   Grand-  Oncle  le  IV.  Auguste  Fer- 
diu.i/id  /mort  ?.    *Tai  igilj   et  de  la   Princes- 
se JLonise  J\  île  Frédéric  C>  li't'autrie  A  fur  "rel- 
ue de  ~J>rundenhaurg •  Schwedt,    moite 
10.  Févr.  l$iO. 

1.  Tr.  Louise,  rx'e  24.  Mai  1770,  m.  au  Pr.  Antoi- 
ne Henri  l'.ad/.ivil. 

2.  Pr.  Auguste,  Oén.  et  Chef  de  l'Artillerie,  11.  10. 
Sept.  1779. 

Repss  -  Gr.i;n  z.    (Luth.) 

Pr.  Henri  XTX.   n.  I.  JVIaTS  1790,   fitcc.  à  son  Pcre 
le  Pr.  Henri  XIII.  C9.  Janv .  iSC- 


Frère. 
Pr.  Henri  XX.  n.  29.  Juin  1794. 


Mè- 


(     V     ) 
Mère. 
Ft.  WÜhelmine  Louise,    F.  de  Charles  Prince  de 
Nassau  -Weilbniin;,  n.  28.  Sept.  i;6j.    V.  du  Pr. 
Henri  XUi.,29.  Janv.  iyi?. 

Oncle  et   Tunte. 

1.  Pr.  Henri  XV.  n.22.Févr.i75i,vGén..Foldzcugm. 
au   «crv.  d'Alltr.  et  Commandant  General   de    la 

2.  Fr.  Isabelle  Auguste,   n.  7-  Août   i753.  Douai- 
rière de  Georges  Guillaume Bourggravc  deKircli-  1 
berg,  lc  7.  FévT.  I777- 

Recss,    Branche    cadette.    (Luth.) 

A.    Rétifs  -  Scïileitz. 

Pr.  Henri  T,XH.  n.  3i-  Mai  i781,    suce,  à  son  Pure 

le  Pr.  Henri  XL11.  i?.  Avril  1818. 

Trêve  et  Soeur. 

1.  Pr.  Christine  Philippin*  I-.otiiïe,  n.  9.  Sept.  i78i. 

o    Pt    Henri   LXVH.    11.    Co.   Oct.   1780-  .  Carit.    de 

'  Gavai,  au  sctv.  de  Prusse,  m.  i&  Avril  i82:>  a 
Sophie  Adélaïde  Henriette,  11.  33.  itfai  iS  :,.*•  de 
Henri  LI.  Pr.  régnant  de  Rexus  -  fcbersdorr. 
Mer*. 
Caroline  Henriette,  F.  de  Glrrét.  Frédéric  Charles 
Pr.  de  Hohculohe^Kivchbcrg,     11.  ix.  5um  i?oi. 
V.17.  Avril  ißi8  du  Pr.  Henri  XXII. 
Seconde  Epouse   et  Douairière  du  Grandpèrc 

'  le   C.   Henri   Xll. 

Christine  l'Yrdinandine  ,  F.  du  C.  IMaUT.  GuiU. 
d'Iseubourç- Philippstich,  u.  24-  Août  1743.  \. 
25.  Juin  i7S4- 

Reufs-  Schlei  tz-Köstritz. 
ij    Branche   descendante  du   C.  Henri   VI. 
Pr.  Henri  T.XIV.  Petit- fils   du  C.  Henri  VI.  11.  31. 
Mars    1787,    SUCC.    à    son   Perc   Henri  X1-1II.    23. 

»*l-  lSi4>  Soeurs. 


I 


(    43    ) 

Soeurs. 
x.  Fr.  Caroline  Julio  Frédcr.  Au?,  n.  23-  Avr.  i7S2. 
s.  La  Princesse  de  licnfs  -Loben.-tein. 

Mère. 

Louise  Christine,  F.  du  C.  Henri  XXTV.  Roufs 
d'Ebcrsdorfi  u.  2.  Juin  1719.  Douairière  du  Pr. 
Henri  XLUI.  22.  Sept,  iyi-1- 

C.  Henri  XLVIII.  Col.  au  serv.  de  Bavière,  n.  25. 

ÎJanv.  3739.  mur.  2.  Nor.  17S4  à 
Christiane  Henriette,     F.    de  Chart.   Henri     C.  de 
Schœnbonrg- Wccliselbourg,  11.  12.  Dec.  1760. 
hnf ans. 

1.  C.  Emilie  Chart.  Wilhelm,  n.  S-  Jauv.  ï787-  m. 
12.  Avril  iS-7  à  iienri  Ern.  C.  de  l\eichcnL>ach 
Goschiz. 

2.  C.  Cécile  Victoire  Clém.   n.  2>  Févr.  i^SS- 

,  3.  C.    Clémentine  Franc.   Aug.    11.   S-  Juiii.   1789- 

■*  m.  5.  JuiLl  181 1  à  Adofphe  C.  d'Eiusicdel. 

l  4.  C.  Isabelle  Thér.  Adolph,    n.  18-  tept.  1790. 

5.  C.  Henri  JLXiX. ,  n.  19.  Mai  1792.  CharabclL 
du  Or. -Duc  de  S.  Wt-lraaT. 

6.  C.  Eruestinc   Adelaide  I\Iathilde,  11.  23.  Août 

I  1704. 

2.  lira ncJte  descendante  du   C.  Henri  IX. 
•        C.Henri  XXXVIII.  Fils  du  C.  Henri   IX.  n.  9.  Oct. 

i748-    Y-  de  s.i   ;>f<;.  Epouse  Jeanne  Frôderique 

iiec  Baronne-  de  Fletscher. 

Frère. 
•       Pr.  Henri  XLIV.  Chamb.   du  Roi  de  Trusso,  n.  So. 
Avril  1753-  prend  La   dijrnhé   de   Prince  «n    1817. 
V.  de  sa  sec.  épouse  Ausr.  Amélie  Léop.  née  Ba- 
ronne Iiiedesel  d'Eiscnbach,  21.  Nov.  iSOj. 

Ses    Eu/ans 

cij  du   t.  Ut,  de  ïl'ilJicliiiine  JFrcd.  née  Baronne 

Geuder    de  Jïabenstein.    (f  /-.    liée.   fUjO.J 

I.  Tr.  Henri  LX.  11.  A-  Juill  i73J.  mar.  3.  Mai  1819  a 

Dorothée  11.   Princesse  de  Carolath  -  Beuthen ,  n. 

10.  Nov.  1799- 

f  S.  Pr. 


(     44     ) 


n 


13.   Janv.   1736.    mar.   24. 


2.    Tr.   Henri   LXIII. 

Févr.  1319  à 

Eleonore,  née  Comtesse  de  Stoiber« .  Wernigerode. 
FiYZ*. 
Princesse  N.  N.  née  23.  Janv.  iS3c. 
//V  r/.'<     recoud  lit. 
%  Vr.  Henri  I.XX./n.  23,  Avril  179.3. 

4.  Pr.  Aupuste  Fréd«  Espérance,  n.  4.  Août  1794. 
v.  Anhalt •  Kceihcii. 

5.  Pv.  Carol-  Elis.  Adolph.  Louise,  n.  8-  Nov.  i~ç6. 

6.  Pr.  Henri  LXXIV.  n*.  2.  Nov.  170S. 

Sj  Jlranche  descendante  du  C.  Henri  XXIII. 
C.  Henri  XL  VII.  Fils  du  G.  Henri  XXIII.  n.  ".7.  Févr. 
1750.  ci-dév.  Prosid.  de  la  ltêgeucc  de  Breslau. 

Fr  r  res    et  Soeur. 

1.  C;  Henriette  Eleonore  Elis.  n.  23.  IMai  1753.  v. 
S$ïusnl>o<ur£*'\Valdcubo'iiT£. 

2.  C.  Henri  XLIX.  11.  ïO.   uct.  i";0.  * 

3.  C.  Henri  )  '  l.  11.  21.  Sept.  1763.  .Lient.  Gén.  au 
servr.  de  Bavière. 

4.  C.  Henri  1  V.  n.  1.  Dec.  1763.  m.  11.  Juill.  1707  à 
Marie  Justine,  née  Baronne  de  Waltcvillc,  n.  13. 

Nov.   1762. 

En/ans. 

1.  C.  Henri  J  .XXIII.  n.  11.  Jmli.    179S. 

2.  C.  Henri  II.  n.  31.  Mars  1802. 

33.     Reufs  -  Lobenstein. 

Pr.  HcnTi  LTV.  Fils  du  r..Hf.mi  XXV.  (f  en  iSci.) 
n.  8-  ilet.  1767,    H'cr.  à  .-o.i  C,o'i-m  ie  Pr.  Iienri      » 
XXXV.  en  vertu  rie  la  renonciation  de  *on  Oncle 
le  C.  Henri  XXL  ,)i.  Mars  ib-\!,  ru.    eu    ^econd'.s 
noces  le  "1.  Mai   tSu   à 

Françoise,  F.  de  Tien  ri  X  LUI.  Pr.  de  JAtufs-Scïdt  iz« 
lia'  tritz,  n.  7.  Dec.  i7d.3. 

C.     ReuCs  -Ebersdorf. 

Pr.  H^nri  LT.  11.  16.  Mai  1761  ,  sticc.  à  son  père  le 
C.  Henri  XXIV.  13.  Mai  1779,  Ame  de  tonte  la 
Maison  de  lleufs,  ni.  xu.  Août  i~yi  à 

Loui- 


(     45     ) 

J^ouise  Henriette,  F.  de  Goth.  Adolphe  Comte  de 
Iluyni,  n.  30.  Mars  1772. 

Enfant. 

1.  Tr.  Caroline  Auguste  Louise,  n.  2~>.  Sent.  i"or. 

2.  Henri  JJXXI1.  Pr.  héréd.  11.  2?.  Mars  1797. 

3-  L'Epouse  iiu  Pr.  Henri  LXVII.'de  Jicui's-Schleitz. 
Soeurs. 

1.  La  Duchesse  douairière  de  Saxe-Saalf.-Cobourg. 

2.  La  Princesse  douairière  de  Fictifs  -  Schieitz-Kœ- 
stritz. 

R  e  u  f  s  -  Gera. 

Douairière   de  .Comte  Henri  XXX.    rnort 

SO.  Avril  tgos. 

Pr.  Louise  Christiane,   F.  du  Comte  Palatin  Duc 

Jean  de  Birlïeiif tid ,  n.  17.  Août  1743. 

Russie.    (Grecque.) 
Empereur  Alexandre  Panlowitsch,  n.  24.  Dec.  1777, 

suce,   à  sou   Père   L'Empereur  Paul  le  24.   Mars 

i8'ji  ,    C/.ar   et  PLoi  de   Pologne   depuis    i8i5,    m. 

Q.  Oc  t.  170I  à 
Elisabeth  Âhxiewna.    ci- devant    Louise    Marie 

Auguste,    F.  de  Charles   Louis,    Pr.  hérédit.  de 

Bade,    U.  2-J.  Janv.  1779. 

Prères  et  Soeurs. 

1.  Granil-Duc  Constantin  Ces  arowitsch»  n.  o- Mai 
1770,  étoiL  marie  depuis  2'j>.  Fevr.  1790  à  Anne 
Féodoro'W  -na,  ci*  devant  .fu  lie  Henriette  LTlricjue, 
F.  de  François,  Duc  de  Saxc-Saulrcld- Cobourg. 
Ce  mari  iue  l'ut  dissout  xv.r  uh  ÜUJi.ise  de  i'Er.i- 
pcreiir  du  a.  Ami  1^20  a  le  Grand-Duc  se  rema- 
ria 24.  i\lai  r-.2o  a  Jeanne  née  Comtesse  Gvud- 
zin.-ka  ,    créée  Priucessc  de  Lowicz. 

C.  La  Grande- Dtieli.  héréd.  de  Saxe  -  Weimar. 

3-  La  Princesse  IVnyalc  des  Pays-  iias. 

4.  Grand-Duc  Nicolas  Panlowitsch ,  u.  7.  Juill. 
170Ö,    mar.   i.l.  Juill.  1^17  à 

Alexandra  Feodorowna,  (ei- devant  Charlotte) 
1?.  de  Frédéric  Guillaume  111.  IVoi  de  Prusse,  11. 
13.  Juill.  179s. 

JS.it- 


• 


C     40     ) 
lin  fans. 
I.  Alexandre  Nicola  je  witsch,  Grand- Duc,  n.2o. 

Avril  1818. 
3.  Marie  Nicolajcwna ,  Grande -Duchesse,  n.  18- 
Août  18"). 
5.  Gv. -Duc  Michel  raulowitsch,  11.  9.  Févr.  1T98. 

Mire. 
Marie  Féodorowna  ,    ci- dt-vant  Sophie  Dorothée 
Auguste,  F.  du  Duc  Fred.  Eugène  de  Wurtem- 
berg, n.  25.  Oct.  1759.     Veuve  de  l'Empereur  J?aul 
le  £4.  Mars  1S01. 

Saarbrticli ,    v.  Nassau. 
Saaüaigne.     (Cath.) 

Roi  Charles  Felix,  n.  6.  Avril  i?6l,  monte  sur  le 
trône  en  acceptant  la  résignation  du  i'ioi  Victor 
Enianuel  son  Frère,  déclarée  le  13.  Mars  et  con- 
firmée le  19.  Avril  18-2I,  mar.  7.  Mars  i8c7  à 

Marie    Christine,  Keine,  F.  du  iioi  Ferdiuaud  IV 
des  deux  Siciles ,   née  17.  Janv.  1779. 
Frère  et  £>oeii.r. 

1.  Pr.  Marie  Anne  Caroline,  n.  17.  Dec.  i7"7-  V. 
den.  le  4.  Janv.  18^8  de  son  Oncle,  le  Duc  de 
Chaulais. 

Roi  Victor  Enianuel,  n.  C4.  Juill.  1759,  suce.  4. 
Juin  i8c2  par  cession  de  son  Frère  le  l\oi  Char- 
les Enianuel  IV.  [mort  6.  Ont.  1S19}  se  démet  de 
la  couronne  13-  îViaTS  i82i,  mir.  21'.  Avril  178O  à 

Marie  Thérèse,  F.  de  Fvrdiusuid  Archiduc  d'Au- 
triche, D.  de  Modéue -Erisgau,  n.  1.  Nov.  1773. 

El/.fans. 

1.  La  Duchesse  de  IModene. 

2.  Pr.  Marie  ThéréoeFerdinan-l 

dîne,    v.  l.ncijncs,  y>  n.  19.  Sept.  t8^3. 

3.  Pr.  Marie  Anne  Garol.  PieJ 

4.  l'r.  Marie  Christine,  n.  14.  Nov.  1812. 

Savoii:  -  Caikoax.    (Ca  th.) 

Duc  Charles  Fm.muel  Albert ,  n.  2.  Oct.  1798.  m. 
30.  Sept.  1817  à 

Ma- 


C    47    ) 

Marie  Thérèse,  Archid.  d'Autriche,   F.  de  Ferdi- 
nand, Grand -Duc  de  Toscane,  n.  21.  Mars  1801. 
Fils. 
Pr.  Victor  Emanucl,  il.  14.  Mars  1820. 

*  Soeur. 

L'Epouse  de  L'Archiduc  Renier  ù'Atitriche. 

JMère. 
Marie   Christine ,   F.  de  Charles   Duc   de  Saxe   et 
de  Courlaude,  n.  q.  Dec.  t77Q.     V.  du  Duc  Char- 
les Emauucl  Ferdinand  iô.  Août  i3co. 

Tantes.  ! 

1.  Léopoldine  Marie,  11.  21.  Dec.  17J4,  m.  6.  Mai 
17Ö7  au  Pr.  André  de  Doria  -  Pamtïli. 

2.  Gabriclle  Marie,  n.  17.  Mars  1748,  v.  LohfcowitZ. 

3.  Catherine  Louise  Franc,  n.  4-  Avril  1762,  m. 
au  m.  de  Dec.  1730  à  Philippe  Colomia  Pr.  de 
ralliano. 

Saxe,    v.  pag.  1. 

Sch-waezuoit.g  -  SokDejvshaitsen.    (Luth.) 

Pr.  Günther  Frédéric  Charles,  11. g.  Dec.  1760,  suce. 

à  son  Père  le  14.  (»rr.  1*704,  m.  23.  Juin  1799  à 
Wilhrlminc  FrédtTi*jue  Caroline,   F.  du  Pr.  Fré- 
déric   Charles     de   SJchvvarz  bourg  -  Pioudolstadt, 
11.  Gi.  Janv.  1774. 

E'/ferns. 
I.  La  Trincesse  régnante  de  Lippe -Detmold. 
S.    Günther  Frédéric    Charles,     Pr.   héréd.   n.  24. 
Sept.  igoi. 

lereres  et  Soeur. 

1.  Pr.  Gunther  Albert  Auguste,  n.  6.  Sept.  1767. 

2.  Pr.  Albert  i ne  Wilhelniiue  Amélie,  11.  .",.  Arru  1771, 
séparée  de  son  époux,  le  Duc  Fcvdinaud  de 
"Wurtemberg    par   un   arrangement   conclu  le  3. 

AniU    18-Jl- 

3-  Pr.  Jean  Charles  Gunther,    11.  24.  Juin  1772,    m. 

"•  J vull.  mu  a 
Pr.  Gumiurh-e  Fréd.  Charl.  Albertine,  F.  du  Pr. 

Frédéric  Chrétien  Charles  de  cette  maison. 

En- 


L 


(    48     ) 
Huf  ans. 
i.  Pr.  Louise  Fréderiqtte  Albcrtine  Patxlinc,   n. 

12.  Mars  i3i3- 
3.  Fr.  Charlotte  Frcderique  Amélie  Albcrtine,  n. 
7.  Sept.  iSitf. 

Douairière  de  l'Oncle,    le  Pr.  Auguste* 

Pr.  Christine  Elizabeth  Albcrtine,  F.  de  Victor  Fré- 
déric Pr.  d'Anhalt-lîcrnbonrg,  n.  ij.  ISov.  17-îO. 
V.  10.  Fe vt.  igeö. 

En  faut  de  ce  Prince. 

La  Princesse  douairière  de  Waldeck. 

Fille   dit  feu    Prince    Frédéric  Chrétien   CJiar- 
les,    Fils  de  ce  Prince. 

Gunthcrine  Fréderiqiic  Charlotte  Albcrtine,  71.24. 
Juill.  i7ui  ,  Epouse  du  i'r.  Jea.h  Charles  Günther 
de  cette  maison,    V.  ci-dcssUS. 


SCH\VAJ\ZBOlrr>.C  -PiOl  bolstad  r.     (Luth.) 

Pr.  Frédéric  Gurtber,  n.  6.  \ov.  1703,  suce,  à  son 
Père  le  2J.  Avril  1S07  sous  Ji  ttitele  de  sa  IVlere, 
prend  J.ui  im  nu-  le  goiivertiement  6.  Nov.  iSM, 
m.  15.  Avril  igtö  a 

Amélie  Auguste,  F.  do  Frédéric  Prince  héréd. 
d'Anhalt- Dessau,  n.  13.  Août  1793. 

Frire,  et   &oeur. 

1.  Pr.  Tliccla,  n.  25*  Févr.  1793»  v.  Schœnbours« 
Waldcnbourg. 

2.  Pr.  Albert,  '11.  30.  Avril  1793. 

Jili  re. 
Pr.  Caroline  Louise,   F.  de  Frédéric  Louis  Guil- 
laume Chrétien  Landgrave  de  Hcsse-Jiombonr^, 
11.  Cu.  Août  1771.    Douairière   du  Pr.  Louis  Fic- 
deric,  le  23.  Avril  1K07. 

Oncle  et  T 'ante. 

I.  Pr.  CbaTles  Günther,  n.  23.  Août  1771 ,  mar.  19. 
Juin  17^3  ii 

Loui- 


C     40    ) 

Louise  Ulriquc,  F.  de  FrédcTÎciiOuis  Guillaume 

Chrétien,  Landgrave  de  Hesse-Hombourg,  n.  zô. 
Oct.  i?7-- 

Ilnfans. 

1.  Pr.  François  Fréder.  Adolphe,  n.  27«  Sept.  iSoi. 

2.  Pr.  Caroline,  n.  4.  Avril  i,s?4. 

3.  Pr.  iVIarie  Guillaume  Frédéric,  11.31.  Mai  iS^o". 

4.  Pr.  Marie,  n.  ô.  Avril  18-9. 

2.  L<a  Princesse  régnante  de  öchwarzbourg-  Son- 
dershauicn. 

Sicixe?.    (Cath.) 

Pioi  Ferdinand  I.  (IV.)  Infant  d'Espagne,  n.  12. 
Janv.  i"jt,  iioi  des  deux  Sicile?  depuis  le  S.  Oct. 
1739,  par  la  cession  de  ^on  l'ère  le  l\oi  d'Espa- 
gne. Veuf  S-  Sept.  1814  de  Marie  Caroline,  F.  de 
l'Empereur  J\omain  François  I. 

Enjuiis. 

1.  François  Janvier  Joseph,  Pr.  Royal  er  Duc  de 
Ciilahre,  11.  19.  Avril  1777,  mar.  en  second*  no- 
ces par  procuration  le  6.  Juill.  et  en  personne 
6.  Oct.  iSo-  à 

L'Infante  Marie  Isabelle,  F.  de  Charles  IV.  Tioi 
d'Espagne,   n.  6.  Juill.  1789. 

"Enfant  du  1.  lit  de  IVIarie  Clémentine,    F.  de 

J^copo/d  II.  Jimy.  Tiom.  morte  1  j.  SSov.  ißQi. 

1.  La  Duchesse  de  Lorry,   Ar.  France. 

Enfant  du  ?.  lit. 

2.  L'Epouse  de  L'Infant  d'Espagne  Don  François 

(  de  iVui.i. 

3.  Pr.  Marie  Christine,  11.  27.  Avril  iScö. 

4.  Pr.  Ferdinand,  I>uc  de  >.oio,  n.  12.  Janv.  1S10. 

5.  Pr.  Charles  ,  Pr.  de  Capoue ,  n.  10.  Oct.  igu. 

6.  Pr.  Leopold,  Comte  de  Sir.: ruse,  11.  22*  Mai  iSt3* 

7.  J'r.  Marie  Antoinette,  11.  19.  L<'c.  1814. 

8.  Pr.  Antoine,  Comte  de   Lecce,  11. 23*  Sept.  1316. 
o.  Pr.  Marie  Amélie,  n.  z~.  Kévr.  1S13. 

îc.  Princesse  Xs.  .N.  n.  Eß.  ï'évr.  ib-J- 

2.  La 
59  nie  année.  G 


L 


(     5o     ) 

2.  L.a  Reine  do  Sardaigne. 

3.  J,a  Dnches.*e  d'Orléans,  v.  France. 

4.  l'r.  Leopold,  Prince  de  Salcrne,  11.  2.  Juill.  1790, 
mar.  CS.  Juill.  i:3iô  à 

Clémentine,  Avchid.  d'Autriche,  F.  de  l'Empereur 
François,   n.  1.  AIays  1798. 

SvÈdk.    (Luth.) 

Tioi  Chartes  XIV.  Jean  (Iirnudoite)  ,  11.  zô.  Janv. 
1764,  nomuié  successeur  ci.  Août  1S10,  suce,  au 
I\oi  Charles  XIII.  de  la  maison  de  Holstein  5. 
Févr.  iB^S>    mar.  16.  Août   f[g$  k 

Eugénie  Bernardine  Désirée,  née  Ciary,  11.3.  Nov. 

nu. 

Jean  François  O.-^car,  Prince  Royal,  11.4.  Juill.  1709. 

Fils  du  iïoi  Gustave  III.  de  la   maison  de 
Holstein. 

Gustave  IV.  Adolphe,  n.  1.  Nov.  177s,  Roi  de  Suè- 
de depuis  !•••  2q.  LYlars  1792  jusqu'  au  6.  Juin  jSx) 
oii  il  ^c  démit  de  la  couronne,  mar.  1i.  Ocr.  1797 
à  Fréderique  Dorothée  Wilhcimine,  F.  de  Char- 
les J_,oui.-,  l'r.  héréd.   de  Bade.     ^Séparés.) 

En/ans. 

1.  Fr.  Gustave,  11.   9.  Nov.  1790. 

2.  L'Epouse  ce   Charles  Leopold  Margrave  de 
Bade. 

!>.  Pr.  Amélie  Marie  Charlotte,  n.  22.  Févr.  iSOj. 
4.  Pr.  Cocilc,  11.  ce.  Juin  1S07. 

Soeur  des  Jlois   Gustave  III.  et   Cïiurles    XIII. 

Pr.  Sophie  Albertine,  11.  S-  Oct.  17:3.  Abbcsse  de 
Ouedlin  bourg. 

Toscane.    (Catli.) 

(îrand-Duc  Ferdinand,  Arcliid.  d'Autriche,  n. 
0.  îMai  7769,  suce,  à  sou  Père  Leopold  2.  Juill. 
17'^t  cédv  Li  Toscane  ci  reçoit  en  échange  de 
ci:  trraiivl- Duché ,  par  le  recês  <\<-  L'Empire  du 
-7.  Avril  i\-J>    i'ArchvVcché  d>:  bal'/.bour^  .;vtc 

la 


. 


(  5i  ) 
la  dignité  Electorale;  est  déclaré  Electeur  de 
"Wiirzbourg  après  avoir  cédé  le  pays  de  Sal/,- 
bonrg  à  son  Frcre  l'Empereur,  eu  vertu  du  trai- 
té de  paix  conclu  à  Presbours  zô.  Dec.  iS~"  ;  ac- 
cède à  l.i  Confédération  du  JÎhiu  et  ]>rcjid  le  ti- 
tre de  Grand  -  Duc  £>  Sept.  1  ,co  et  reprend  la 
ToJi'.nc  ni  échange  du  Wurzbourg  par  la  paix 
de  Pari«,  3d.  Mai  1S14  V.  19.  Scpt..*i8o2,  de  l'in- 
fante Loui.<e  Amélie,  F.  de  Ferdinand  IV.  Roi 
df  s  deux  Siciies,  mar.  eu  second,  iiuas  6.  làlai 
i&:i  à 

IVIaric  ï'erdinancline  Amélie,  Grande  Duchesse,  11. 
17.  Avril  1790,  F.  de  iUaximilicn  Prince  de  la 
maison  Royale  de  Saxe. 

Enfant  du   1.  l':t. 

1.  Archid.  Leopold,  Pr.  héréditaire,  ai.  3.  Ocr. 
I79?»  mar.  -8-*  Oct.  1^17  par  procui'.  et  10.  Nov. 
en  personne  à 

JHarie  Aime  Caroline,  F.  du  Pr.  lu.ixiuiilien  de 
>axc,  n.  !".  >.ov.  1709. 

-.  Archid.  lYiaïie  Louise,  n.  30.  Août  1793.  Abbes- 
se  du  Ghap.  de  Ste.  Aune. 

3-  La  Princesse  de  Savoyc  -  Carignan. 

Frères ,    Soeurs  etc.  v.  Autriche. 


Ti'ROrîE.     (.Uahom.) 


nnoriE.    ^iVianom.j 

EmpeTeur  Mahmud  IT..    11.   Co.  Juill.    17s-;,    Fils  de 
l'Èmp.  Abdul  Hamid,  'mort  7.  Avril  \~^(j) ,  pro- 
I       clamé  Empereur  c.°,.  Juill.  njcïj. 

I  J. .'«  fil!!  s. 

I  Abdul  Hamid,  n.  6.  3L:rs  îoij,  et  quel  jiic?  Filles. 
WalïiecK.     (LutlO 


(     &    ) 
4.  L'Epouse  cht  Duc  Frédéric  Eugène  de  Wurtem- 
berg. 

g.  Pr.'  Charles  Chrétien,    n.  tC.  Avril  iSCh 

6.  Fr.  Hermann  Otton  Chrétien,    n.  12.  Oct.  1809. 

Pr.  Albert  in  c  Charlotte  Auguste,  n.  1.  Fevr.  1768. 
F.  d'Auguste  Pr.  de  SclrveaTJshourg-Sondcyshau- 
sen.    V.  du  Pr.  Georges  9.  Sept.  I8l3« 

Weimar,    v.  S.ixe  -  Weimar. 
WiTiTEMr.EKC.    (Luth.) 

Pioi  Guillaume,  n.  27.  Sept.  rtgi.  suce.  ;i  son  Père 
le  Roi  Frédéric  30.  Oct.  isi6.  Veuf  9.  Janv.  1819 
de  Catherine,  F.  ùc  l'Empereur  Paul  de  Russie 
et  Douairière  du  Duc  Pierre  de  Holstein  -Ol- 
denbourg,  remarie  i">.  Avril  1820  à 

Pauline,  Keine,  n.  xz.  Sept.  igoo,  F.  de  Louis  Fré- 
déric AleK.  D.  de  Wurtemberg,    Oncle  du  l»oi. 

Enftutf,    fde  Ut  Heine   Catliérïne.J 

1.  Pr.  Marie  FrédçTÎque  Charlotte,  11.  3c.  Oct.  iSiß. 

2.  Pr. Sophie Fréderique Mathilde,  n.  17.  Juin  iSiS- 

Frère  et  Soeur. 

1.  Tr.  Fréderique  Catherine  Sophie  Dorothée,  u. 
2i.  Fcvr.  173.I,  mar.  axi  Prince  Jérôme  de  MontfOTt. 

2.  Fr.  Paul  Charles  Frédéric  Auguste,  11.  19.  Janv. 
i-8ï,  mar.  28-  Sept.  iSOj  à 

Catherine  Charlotte,  F.  de  Frederic  Duc  regn.  de 
Saxe  -  Ilildbouïghauseji,  u.  17.  Juin  i787- 

En/ans. 

I.  Pr.  Fréderique  Charlotte  T.Iarie,  n.  0-  Janv.  180".  I 
c*  Pr. Frédéric  Charles  Auguste,  11.  ai.  Févr.  is.S.  | 

3.  Pr.  Pauline  Fréderique  Marie,  n.  21  l'evr.  igio.  { 

4.  l'r. Frédéric  AugusteEbcrhard,  11.24.lanv.  iyi3.  j 

Jieine  JDoutûrièrc,  sec  Épouse  du  l\oi  Frédéric,  j 
Charlotte  Auguste  Mathilde,     F.    du   l\oi   Geor- 
ges 111.  de  là  Grande-Bretagne,   11.  29.  Sept.  1766 
V.  30.  Oct.  îijiO. 

Tau 


(     53     ) 

Oncles  et  Tant*. 

Douairière  de  l'aine  tirs  Oncles  du  J'ni  leFr.  Louis 

Frédéric  Ah  xandre,  mort  co.  c-<-pr.  1817. 
Henriette,  F.  du  Pr.  Charles  de  .Nassau- Wcilbourg, 
u.  22.  Avril  l?80. 

Fils    de   ce  Prince    cln   /.lit,     rifi  JVirtrie   F.  du 
Prince  Adniu    Czurtorisky. 

1.  D.  Adam  Charles  Guillaume  Stanislas  Tenseur, 
n.  16.  Janv.  179-.    Li  eut.  (jeu.  de  Wurtemberg. 

Ses  En/nus  dn  s.  lit. 

2.  L'Epouse  de  l'Archiduc  Joseph  d'Autriche. 
3-  La  Princesse  héréditaire  de  baxe-  Hiidbourg- 

hausen. 

4.  J, a  freine. 

5.  3).  Elisabeth  Alexandriuc   Constance,   n.  27« 
Févr.  igc-2. 

6.  D.  Airs;.  Paul  T. oui?  Constantin,  n.  9.  Sept.  iS"-J. 

1.  D.  Eugène  Frédéric  lienri,  11.  Sx.  No*".  i75:>» 
mar.  21.  Janv.  1737  à 

Louise,  née  l'r.  de  Stoiber?- G"  dern  ,  n.  1?,.  Oct. 
1764.  Veitve  du  Duc  Auguste  Frédéric  Charles 
de  Saxe  -  Meiningen. 

Eu/uns. 

1.  D.  Frédéric  Eugène  Charles    Paul  Louis ,    n. 
8.  Janv.  i7c'S.  m.  So.  Avril   iS'7  a  la 

Pr.  Caroline  FTéderiquc  Mathilde,    T.  de  Geor- 
ges l'r.  de  Waldcck,  11.  10.  Avril  1901. 

En/ans. 

i.  Pr.  TvTarie  Wilhciminc  Louise  Auguste,    n. 

25.  Mars  iSiS- 
2.  Prince n.  26.  Dt'c.  iS-3- 

2.  D.  Frederhjue  Sophie  Dorothée  Marie  Louise, 
u.  4.  Juin  1749,  v.  Hohenlohe- Ingelfingen. 

3.  D.  Frédéric  Paul  Guillaume,  n.  27.  Juin  1797. 

2.  L'Impératrice  Mève  'le  frussic. 

3.  D.  Guillaume  Frédéric  Philippe,  n.  27.  Dec.  i7"if 
Feldmaréchal  dans  l'armée  ».Lu  Roi ,  ni.  -3.  Août 
iKx>  a 

Fréder.  Françoise  Wilhelroine,  Comtesse  IVhodis 
de  Tundcrsî'cld ,   u.  2i.  Janv.  1777. 

En- 


1 


C     54     ) 
En/uns  fcjui  portent  le  titre  de  Comtes  de 

Wurtemberg,) 
i.  C.  Chrétien  Fréd.  Alexandre,  n.  5.  Nov.  i8or. 

2.  0.  Freier.  Guillaume  Alexandre  Ferdinand,    ; 
ii.  6.  Juili.  iSio. 

3.  C.  Frédéric  Alexandre  François   Constantin, 
11.  6.   Févr.  iSt-J. 

4.  Fréderiiiue  Marie   Alcxandrinc   Charlotte  Ca- 
therine, i!.  29  Mai  ïS-5- 

4.  D.  Ferdinand  Frédéric  Auguste,   Feldm.   dans   y 
l'armée  Autrichienne ,   n.  23'.  Oct.  1763,  mar.  en 
second,  noce«,  j>.  ]>roc.  3.  Févr.  1817  à  la 

Fr.  Pauline,   F.  de  François   Georges   Charles  Fr. 
de  Metlernioh,    n.  22.  Nov.  ï77i. 

5.  D.  Alexandre  Frédéric,  11.  cl'  Avril  1771 ,  Gén.  ! 
de  C.iv.ii.  an  service  de  .Russie,  Gouverneur  de  ; 
la  Russie  blanche,    mar.  17.  Nov.  i~oS  à 

Antoinette  Ernestiiie  Amélie,  F.  du  Duc  Fran-  I 
nuis  de  Saxe- Cobouiiï,    n.  23.  Août  1779. 

T.nfans. 

1.  D.  Antoinette  Fréderitnie  Auguste  Marie  An- 
ne, n.  1.7.  Sept.  1799. 

2.  D.  Frédéric  Guill.  Alexandre,  11.  20.  Dec.  iS^-J. 
3-  D.  Ernest,    11.  n.  Aon;   vgfi. 

6.  D.   Henri   Frédéric    Charles,"   n.   3.    Juili.    1772, 
Ficut.  Gén.  dans  l'armée  du  Fioi. 


JLj'0' 


i 


C    53    ) 

Epoques 
de    Succession    des   Sottue-      Epoque. 

ralns   de   VKuroye   actuel- 
lement regnans. 

i.    "Le  Grand-Duc   de    Saxe- 

Weimar i?53  È3-  Mai 

déclaré  majeur  le  3-  Sept. 
I771- 

2.  I-.c  lioi  de  Naplcs  et  de  Si- 
cile           i?39  Ô-  Oct 

fe   déclare   majeur  le  1 
J.inv.  1767. 

3.  J.e  lloi  de  Saxe  ....       I7Ö3  i?.  Dec. 

déclaré  majeur  le  i5-  Sept, 
17öS. 

4.  Le  l'riucc  Rcufs   d'EbeTS- 
dorf  .     .     . I  1779  C  Mai 

déclaré  majeur  le  16.  Mai] 

r;"':-        ' 
S-    Te   Duc    de    Saxe  -  Hilu-j 

bouxghauscn j  i73o  22.  Sept. 

prend  le  gouvernent,  en 

i7.s7- 

6.  Le  Grand -Duc  de  Mcclï- 
lriibourg- Schwerin     .    .      i7S"  --?•  Avril 

7.  Le  Duc   de  IIoMcriu- Ol- 
denbourg              —    6.  Juill. 

l'Administrateur     de    ce 
Duché 

8.  Le    Prince    de   Hohcnssol- 
lcrn-Siïniariifgcn    ...         —  cö.  Dec 

ç.     1  c     J'iii'f  c      Je     T.ippc 

Schaumlfiurg i7S7  1+ ï'évr, 

déclaré     majeur     le     13.  j 
Avril  iS-7- 
ic.  Le  Grand  -  Duc  de  IIcssc[i7go  6.  Avril 


L 


£      1; 


4f<  2  a 


8  mois 

8  ans 

i3  aas 

17  ans 

17  an* 

£3  ans 
3o  ans 
ZQ  ans 
23  ans 
2  ans 

36  ans 


(    56    ) 

Epoques 
de   Succession    des    Souve- 
rains  de  l'Europe    actuel- 
lement régnons. 


Epoque. 


n.   Le  Grand- Duc   de  Tus 

c.me 

12.  L'Empereur  d'Autriche 

13.  Le   rrince   de   Schwarz 
bourg-  Sondershausen 

14.  Leiîoi  de  Bavière    .     . 

15.  Le  Duc   d'An  hait -Jîciii- 
bourg 

16.  Le  3'ioi  de  Prusse      ."    '. 
«7-  Le  Faue 

18.  LTSuipereur  de  Russie' 

19.  Le  Prince  de  Lippe -Det- 
mold      

se  déclare  majeur  on  i82c 
SO.   Le    Duc    de    Saxc-Mei- 

uuigeu 

sous  ia  tutèle  de  Sa  Mère. 

21.  Le  Duc  de  Saxe -Gotha 

22.  Le   Prince  de   Liechten- 
stein       

23.  Le  Prince  ReuTs   de  Lo- 
benstein 

£4-  I  e  Duc  de  Saxe  -  Saalfeld- 

Cobourg 

23.    Le   T rince    de   SchwaTZ- 
bourg-Loudobtadt      .     . 
se    déclare    majeur   le  6 
Nov.  1814. 
26.  Le  Roi  de  Danemarc    . 
(Corégent  dep.  le  14.  Avr. 
»784.) 
07.  Le  Roi  d'Espagne     . 
2*3.  Le  Sultan  .    ."...!    j 


I70O  2.  Jnill. 
C92  1.  Mars 

170J  14.  Oct. 
0>5  I.  Avril 

I706  0.  A\ril 
C97  tö.  Nov. 
iS~o  14.  Mars 
i&M  24.  Mar.» 

IS02  4.  Avril 


2      fc  2 


VS* 


-i  ans 
-4  ans 

33  ans 
33  ans 

23  ans 
-7  ans 
57  ans 
23  ans 

5  ans 


1  I8C3  24-  Dec. 

3  ans 

IS-4  -0.  Avril 

3i  ans 

18-J  C4.  Mars 

44  -ms 

—  31.  Mar.* 

33  ans 

180Ö  9.  Dec. 

22  ans 

1807  23.  Avril 

13  ans 

18:3  13.  Mars 

40  ans 

—  10.  Mars 

—  £3.  Juili.j 

23  ans 
£4  Jns 

jLpo- 

C    57    ) 


Epoques 
de    Succession    des    Souve- 
rains  de    l'Europe   actuel 
lement  resruaus. 


29.  Le  rrinoc   de  Hohenzol- 
lerii-IIcchingcn  ,    .    .    . 

30.  Le  Prince  de  Wal  deck 

31.  .Le  Hoî  des  Pays-  bas    . 

32.  Le  Roi  de  France     .    . 

33.  na  Duchesse  de  l'arme 

34.  Le  ])uc  de  Moiène      . 
3">-  La  Duchesse  de  Lacques 
30-  Le  Duc  de  Brun:- -vie    . 

sous  La   tutè-lc  du  IVoi  de 
la  Gr.ii)  de  -  Brct  a  jnc. 
37-  Le  Duc  de  Nassau    .     . 

35.  Le  Roi  de  Portugal  et  du 
Brésil 

[Régent  dép.  l'an  1799.) 

39.  L,c  Roi  de  Wurtemberg 

40.  Le  Graii  1-Uiic   de  Mcck- 
Ieubourg- Strelitz    .    .    . 

41.  Le  Prince  Ileufs  de  Greiz 

42.  Le  Duc  d'Ahji.ilt-Dcssaw 

43.  I  ,e  Pioi  de  Suède  .    .    . 

44.  L<-  Prince Rcui's  île  Sçhleiz 
4".  Le  Grand-Duc  de  Radc 

46.  Le  Dur  d' Anhalt -Kœiiien 

47.  Le  Landgrave   de  Hcssc- 
Hombourg 

43.  Le  Rot  de  la  Grande-Bre- 
tagne      

(Piègent     depuis     le    10. 
.faux'.  ignO 

49.  I/Electeur  de  ÏTçssc 

50.  Le  l'ioi  de  Sardaignc 


Ej/oque. 


1S10  1.  Nov. 
i8i3  9.  Sept. 

—  3-  »îéc. 

1S14  3o.  iVîai 

I3i5  8-  Juin 

—  ï6.   - 

1S16  9.  Janv. 

—  So.Mars 

—  30.  Oct. 

—  6.  Xov. 
1S17  29.  Janv. 

—  q.  Août 
1818  rî.ïVvr. 

—  17.  Avril 

—  H.  Dec. 

—  iö.     — 


1320  20.  Janv. 

-  29.    - 

iS2i  2".  Fi'vr. 

—  19.  Avril 


2      «ï 

C  ?  O  (a 

1         •>»» 


34 

23 

41 


ans 
ans 
ans 
"S  ans 
22  ans 
33  ans 
32  ans 
10  ans 


23  ans 

43  ans 

33  ans 

3?  ans 
z()  a?is 
22  ans 
54  ans 
32  ans 
"',  ans 
43  ans 

"o  ans 

07  ans 


43  ans 
56  ans 


DE- 


>0O0OC0OCOCN2OCX>0O0CO<>CCO0CCO« 


DETAILS   GÉNÉALOGIQUES 

des  Familles    de    plusieurs    Princes    posses- 
sionis   en    Allemagne,    Autriche,     Trance, 
Italie  etc.  *J 


Are^cerg.*    (Cath.    Hannevre,    Pays -bas  et 
W'cstphalie  -  prussienne.} 

Duc  Prospère  Louis,    n.  23.  Avril  Ï73.3,   suce,  an    : 
mois  de  Sept.  1303  par  la  cession  rie   m>u  Père  le 
J).   Louis    tëngeibert    (  mort  6.  Mars  iS-a),    mar. 
Co.  Ja  11  v.  iflio  a 

Marie  Luriomiilc  llosc,  11.  i  ".  Mars  17.-3,  F.  d'An- 
toine lsidor,   Pr.  de  LobKôvvitz. 

Frères. 

1.  Pr.  Pliilemon  Paul  Marie,  n.  10.  Janv.  i~SS}. 

2.  Pr.  Pierre  d'AIcautara   Charles,   u.  Q.  Oc:.  1700. 
au  serv.  du  Iioi  dco  Pays  -  bas. 

Oncle 


C    59     ) 
Oncle  et  Tantes. 
i.   Pr.  Marie  Flore ,    n.  2."ï.  Juin  17*3.    V.  de  Guil« 
l.nimc  ,   Duc  d' Ursel. 

2.  Tr.  Auguste  Marie  J'.aimond,  n.  30.  Août  i7"v3i 
(au  serv.  du  I\o  Jes  Pays-bas.)  Veut  12.  Sept« 
1810  de  Marie  Françoise  Ursule  Marquise  de 
Cernai. 

Pr.  Ernest  Engelbert,  n.  z'}.  Mai  i777,  rn.  c.  Avril 

1S00  à 
Marie  Thérèse,    n.  4.  P.Tai    177^ ,    F.  de  Jus.  Nicol. 

Coiiitc  de  WindiscLgieei«. 

Enfant. 

Vx.  Ejnestine   Mari-, 

3.  Pr.  Marie  Louise  Françoise,   v.  Starbembcnj. 

Fille   de   V Oncle  le   Prince   Louis    IWarie   et 

li'./nue   jldt'laide ,    J\  de    J.ouis  Josepi'i 

Comte  de  ISla.il  Iy,    iMarc/uis  de 

I\cj  le. 

Pr.  Amélie  Louise  Julie,  n.  10.  Avril  17S9,  v.  Ba* 
VÎùxc  Branche  ducale  Nr.  1. 

Aur.R?r.E.nG. 
(Calli.  Autriche,   en  Carniole.) 

Fr.  Guillaume,  n.  n.  Avr.  r7-îp,  Chamh.  Irip.Aiitr. 
suce.  .;  son  Fère  joscpli  Cluirlcs  Autoiuc  c.  Oct. 
iS:r,  m.  10.  Févr.   1770  h 

Léopolduie  Françoise,  n.  S- Août  1761,  F.  de  Vin- 
cent C.  de  Walds t ein. 

En  fans. 

1.  Pr.  Sophie  Resrîne,  11.  7.  Sepr.  1750.  V.  6.  Juill. 
i.Spo,    dv  Josepfi ,    Ciü'iir  de  GhotecU. 

C.  Pr.  Guillaume,  n.  5.  Oct.  i~^,  m.  en  sec.  noces 
i".  Févr".  r'io  à 

Fsederiiinc  Louise  "Wilhelraine  Henriette  née  Ba- 
ronne de  Leuthc,   u.  13.  Févr.  1791. 

En- 


(  &  ) 

JLiifans. 

i    «»lé  I  éop.  Sophie  Marie,  n.  26.  J.-inv.  îftiî. 

2.'  Wilheliuinc  Franc,  Caroline,  n.  2.  Avril  1813. 

3.  Charles  Guillaume,.  11.  J.  Mai  J8i4-  .  , 

3.  Pr.  Charles,  1*.  17.  Août  i7»4.  ni.  ij.  Icvr.iStc  a 
AtignsteEiéonorc  Elise  Antoinette  née Baronne 'de 

Lenthc,    n.  12.  Janv.  r79°-     s>*lir  de   >a  licUc" 

sœur. 

En/ans. 

1.  Sophie  Caroline  Marie,   n.  8-  Janr.  g"; 

2.  Aloyse  Henriette  Cnmillé,   n.  17.  Avril  1812. 

3.  Bomaiti  Charles,    11.  ic.  Oct.  13x3- 

4.  Henriette,   n.  23.  Juin  i8i> 

JDouairière   du  Fils    cadet,    le  Trince   Vincent. 

Marie  Gahriclle,  n.  22.  Ittiâl.  ffi3,F  Je  François 
Joseph  Maximilicn  Pr.  de  LobKOWita.  »' •  iu. 
Févr.  ißi2. 

Fils  de  ce  T  rince. 
Vincent  Charles  Joseph,    n.  16.  Jnill.  1812. 
'  Frères  et  Soeurs. 

1  Pr.  Marie  Françoise,  11.  3o.  Juin  17+S.  m.  "11  se- 
condes noces  à  Georges  Comte  de  öcnelaon,  it. 

o    pTr.lCnH?vles,  n.  ci.  Oct.  r'A  Gén.  F.  M.  L,  Antr. 
*"a  pris  le  titre  d'Atiérshcr-Trantsoii,  après  avoir 
Bncctdé  dans  le?  possessions  delà  maison  étein- 
te de  Trantson,  m.  2.  Oct.  17. u  a  . 
Marie  Joséphine,     n.  S-  Août  i7o6,    F.  de  Joseph, 
(       Pr.  de  Lobknwitz.                  . 

3.  Pr.  Marie  Aloyse.,    V.  Oetttn?rn- Sy»  lbeT.fr. 

%  Pr.  Viiicriit.it.  ?,i.  Août  1763,  Ch.imb.  iiup.  Antr. 

Louise,  V* de  Chrétien  Philippe  C.  de  Clam- Gai- 
las,  n.  8-  Oct.  i77-b 

En- 


i 


(    öi     ) 
I  Enfans» 

1.  Louise  ■   n.  i8-  Nor.  1309. 

2.  Mathilde,    11.  3o.  Mars  iSn. 

3.  Vincent  ,    11.  11.  Sept.  i8i3- 

Douairière  de  V Oncle  le  Fr.  François  "Xavier. 

Isabelle,  F.  du  C.  Jean  Adolphe  de  lî.iunitz.  Veu- 
ve du  C.  Lazan-3  y,  née  17.  Jauv.  1777.  Veuve 
de  son  tec  Epoux  8-  Janv.  18^8. 

Son  Fils. 

François  Adolphe ,   n.  9.  Fcvt.  1S04. 

Bart.iax  H  Beldiojoso. 
(Cath.   au  Roy.  de  Lombardic.) 

Pr.  Renaud  Albcric  Hercule  Charl.  Marquis  d'Esté« 

u.  1.  Mai  i"ù~> ,  suce,  à  fmi  l'ère  le  Pr.  Alheric 
y.11.  27.  Août  iSj.3-  Veuf  le  1.  Sept.  1707  d'Elisa- 
beth Cajctanc,  Comtesse  à'Aibiate  Mèievio. 

Enfans. 

1.  Marie  Beatrice,    n.  24.  Avril  i~ç4. 

2.  Pr.  Marie  Louise  Jeanne,  h.  3.  Sept.  i7<?5. 

3.  Pr.  Marie  Caroline,    11.  17.  Fcvt.  1797. 

Frère -et  Soeur. 

1.  Pr.  Barbe  M^rir  lenazc  Thérèse,  n.  10.  Févr.  i7l9» 
m.  8-  Févr.  C."  à  Antoine  Visconti  Dur:  de  Lut- 
ta Marquis  de  Gaïubolo,  Grand  d'Espagne  de 
la  1.  Cla^-e. 

2.  Hercule  Charles  Philibert,  Comte  de  Cotignola, 
11.  24.  Mai  1 77 1 . 

Douairière   du   Frère   Fouis  Albcric  Antoine 
Comte  de  Fngo. 

Amélie,  née  Cauziaui,  n.  iS-Janv.  i784-  Veuve  13. 
Uot.  I8c5. 

Ses  Enfans. 

1.  C.  Emilie,  n.  14.  Mars  1S00. 

2.  C.  Louis  AUdo><>,  h.  S.  Mars  1S01. 

3.  C.  Albiric  Antoine   Charles,    11.  ij.  Juin  ig"~4. 
j  Bat- 


(      62      ) 

Batthyani  -  Sti\ättmanv,  * 
(Cath.  en  Autriche  ri   en  Hon»rir.  ) 

Pr.  Philippe,  11.  i?,.  Nov.  i"Si  i  Fils    lu  Pr.  T. oui«, 
mort  i".  Jnill.  iS'.o.  it  de  la  Princesse  Elisabeth, 
ucc  Coiut.  de  Pcfgcn,  morte  2.  J.mv.  1815. 
Frère. 

C.  Jean  Baptiste,  il.  7.  Avril  CS4,  mar.  ij.  Juin 
iSs?  à 

Maris,  n.  2.  M;its  1791,  F.  du  Comte  Charles  d'Es- 
ter hazy  de  G  a  la  m  ha. 

lin  finit. 
Elisabeth,  11.  HS. Mai  i$lo. 

JEufaMS  du  Grund-  Oncle  le  C.  Theodor  fmart 

13.  Juin    fS'-S    ct    de  l'hili]>yiiie  née  Conitcise 

Ester/iàzy  (m.  4-  -Avril  /,S'//.y 

1.  C.  Eleonore,  11.  6.  Sept.  ï~C?.  Y.  o.  Mai  1S17  de 
Mich,  franc.  Comte  d'Ahhann. 

2.  C.  Antoine,  »1.  jJ.  Dec.  17Ö2.  V.  27.  Nov.  1814, 
de  >a  sec.  Epouse  Joséphine  11.  Comt.  de  JAog- 
gendorr'. 

Enfans  du  •?.  lit. 

1.  C.  Gustave,  n.  8-  Dec.  lgo3. 

2.  C.  Philippine,  n.  2.  Ott    ib'Cj. 

3.  C.  Casimir,  n.  .).  J.'in  i,Sf>7. 

4.  C.  Eleonore,  n.  5.  Juin  iScS. 

Ef.-ntjikim  -  TriTLENEorr.G  -  Bheoa. 
(Reform,    dans    la  "Westphalie   Prussienne.) 
Pr.  Emile,   11.    ri.  Mai   r."'-;.     3'"i!s  du  Cm:  ir  Mau- 
rice Casimir  H.    î  4.  Nov.  ü-,~".)  m.  co.  IVTai  i7çi  à 
Louise,    n.  6.  Août  r;cs-    F.  de  Jean  Eouis  Comte, 
de  Sayn  -  Wiîgcii&U-in. 

En/ans. 
1.  Fr.  Caroline,  n.  j.  Nov.  r7Q2,  mar.  ci.Xov.  1(517 
'    à  Charles    Gotthard   C.    lie  che    de    Yollmarstciiij 

Maj.  .m  Si  vv.  de  Prusse. 
8.%Fr.  Thérèse,    n.  19.  Sept.  1703,    m.  i;.Nov.  1916 
à  Ottomar  Cl.  ltecnc  de  Volinurstein,    Frère   de 
son  Bcautrèrc. 

3.  Pr. 


~n 


(    63    ) 

3.  Tr.  Maurice  Casimir  Georges,    n.  4.  Mars  1793. 

4.  Pr.  Charles  ,  11.  14.  Dec.  1797. 
5..  Pr.  François,  n.   11.  Oct.  JHco. 

6.  Pr.  Adolphe,  11.  7.  Mai  isn- 

7.  Pr.  Alexandre,  11.  9.  Août   1B1-- 

JFrrre  et  Soeur. 
1.  C.  Frédéric,  11.  Si.Janv.  1767  m.  16.  Mars  i707  à 
Wilhelmiiie ,   F.    de  Jean  -Louis  C.  de  Sayn-\Vit- 
genstein,  11.  S.  Sept.  1773- 

Ses  Lr/fans. 

1.  Maurice,  11.  16. Jais v. _1708. 

2.  Guillaume,   n.  10.  Aoot  1707. 

3.  Charlotte,  n.  11. Août  i3~o. 

4.  Amélie,  11.  10.  Fcvr.  jScC 

5.  Emile  Frédéric,   n.  6.  Avril  1803. 

C.  C.  Amél.  Isab.  n.  6.  Dec.  176s,  m.  11.  Mai  îTpx 
à  Henri Fcrdiu.  Comte  d'lscnbourg-Plülippscich» 

Douairière  du  Frère  le  C.   IMnuriee. 

ff   -20.   Avril    l$o6.J 

C.  Philippine,  11.  iS-  Juin  i77~-  F.  de  Chrétien 
Charles,  C.  d'Isciibourg''- Philippscîch. 

BE2*THEIM.    -   BSXTHEIM.    * 

(Réf.  an  nuyaum?  d'Hannovre.) 

Pr.  Alexis  Frédéric,  n.  23.  Janv.  1731 ,  Fils  du  Pr. 
Louis  Gniil.  C|  20.  Août   ï.'SC)    Kl.  17.  Oct.  iflu  à. 

"VVilhflmii  c  parolin e  Fréde'v.  Marie,  F.  de  Guil- 
laume Chrétien  Charles  i'r.  de  Solms  -  llraun- 
fels,  il.  CO.  Sept.  179). 

En/a  r:s. 

1.  Tr.  Louis  Guillau.->ie ,  u.  1.  Août  iStC 

2.  Pr.  Guillaume  Ferdin.  Fouis  Bernard  Eugène, 
11.  30.  Avril  1S14. 

3.  Pr.  Jules  Arnold,  n.  Ci.  Mai  181". 

4.  Pr.  Charles  livcrvyn,   11.  10.  Avril  i$iO. 

5.  Pr.  Auguste  Julie  iienr.  Amélie  Soph.  Charl. 
11.  16.  Oct.  i3i7- 

6.  Pr.  Ferdinand  Ottou,  11.  6.  Juill.  1319. 

Trc 


!.. 


(    64    ) 
'  Frères  et  Soeurs. 

i.  Henriette  Sophie,  v.  Sohns -Lirh. 

2.  Guillaume  J'réd.  Bclgicus,  il.  17.  Avr.  1782.  Gén. 

M.ij.  Autrich. 
3-  Louis  Casimir,  11.  22.  Nov.  i?87-  Maj.  Autr. 

4.  Charlotte  Caroline,  11.  %  Mai  1789. 

5.  Charles  François  Eugène,  n.  28.  Mars  1791.  Ca- 
pit.  de  Cav.  au  serv.  <!<■  l'Autriche. 

6.  Sophie  Caroline  Polyxeiic ,   11.  16.  Jan  v.  1794. 

JSflère. 
Julie  "Wilhelm  i  ne,  11.  30.  Avril  1704.  I".  dcFréderic 
lluc  de  Holstein  -  GlùcJisbourg,  V.  dul'r.  JLouis 
30.  Août  1817. 

Tantes. 
1.  Eleonore  Auguste,  u.  26.  Avril  i7"4,  V.  d'Ernest 

Casimir,  C.  d'I-e  m  bourg-  Büdingen. 
0.  Caroline  Ferdinandine   Mar.  Elis.   n.  25«  Janv. 
1759. 

BortcirEsE. 
(  Cath.   au  Roy.  de  Naplcs.  ) 

Pr.  Camille  rhil.  Louis,  n.  8- Août  1773,  m.  28. 
Août  ipc.}  à 

Marie  Pauline,  Sœur  du  ci-dev.  Empereur  Na- 
poléon, et  Veuve  du  «Jeu.  Leclcrc  ,    n.  ce.   Oct. 

1780. 

Frère. 
François,    Aldobrand  ini,    n.  9.  Juin  177Ö  ,     m.  il. 

Avril    iS^O  à 
N.  N.  F.  d'Alexandre  Comte  de  la  Bochcfoucauld. 

Bouillon,  v.  Rouan  Gtiémené  Bouillon. 

ErvET/r.MiT-.IM    DE    TiTGTiZ.    * 

(C.uli.  eu  Hongrie    et  eu   i'.nln'ino.  ) 
Pr.  Charles  Auguste,  u.  24.  Oct.  17Û9.  Chamh.ïmp. 

Aut".  m.  27.  Avr.  1733  à 
Marie  Walhurgc  Joséphine,    n.  20.  Août  17Ö6.     F. 

du  Pr.  Antoine  Ernest  d'Octtingeii- îipieihcrjr. 

Lu- 


L 


c  65  y 

En/ans. 

.éopoldine,  n.  13.  Dec.  1796»   m.  3o.  Jnill.  1816, 
Louis  C.  Almasy  de  /^,ul,iny   et  Tœro.-k  Szcut 

Miclos,  Chamhell.  Imp.  Autr.  et  Secrétaire  de  la 

Chambre  géu.  do  l.i  Cour  imp. 

2.  Marie  Einer.  Caroline,  11.  13.  Nov.  1799,  m.  27. 
Août  1816  à  Joseph  Comte  Scniogyi  de  Mcdgycs, 
Champ.  Imp.  Autr. 

3.  Ferdinand,  11.  10.  Févr.  iSci. 

4.  Amélie,  il.  6.   Oct.  1S02. 

5.  Alphonse,  11.  23.  Dec.  igoS. 

CAnoLATH-BEUTHzy.    (Reform,  en  Silésié.) 

Pr.  Henri  Charles  Guillaume ,  n.  -G.  Nov.  l?83* 
Major  et  Aide  de  camn.  du  Hoi  de  Prusse,  i'ils 
du  Pr.  Henri  Ch.  Lrdfhanu,  mon  1.  Févr.  lSi7 
et  d'Amélie   née  Duche>?e    de  Saxr  -  iVleiningen, 

(t  CS.  Mai  1793)  mar.  1.  JnilL  18C  à 
Adélaïde,   11.  3.  Mars  1797,  F.  de  Charles  Theodor 
Frédéric  Comte  de  Pappcnhcini. 

Frères  et  Soeurs, 
a.     Germains. 

1.  Douairière  dti  Frère  le  Pr.  Charles  Guiîl.  Phil. 
Ferdinand,    mort  £3-  Ja'.iv.  iS-O. 

Auguste  Cîiarl.  Hermine  Oiynrpie  Blanche,  F.  de 
Louis  Jean  Charles  Frdm.um  Comte  de  Pùchlcr- 
Muskau,  11.  27.  Dec.   1792. 

60  u  Lin  faut. 
Louis   Ferdinand    Charles    Erdraanu   Alexandre 
Deodal  ,    n.  zù.  Juin  isn. 

2.  Frédéric  Guillaume  Charles  ,  n.  29.  Oct.  179°» 
mar.  Z".  Août   is>7  à 

Caroline  Adolph i ne  Louise  Elisabeth,    n.  8-  Nov. 
179Û,  F.  de  Henri  XL1V.  Comte  de  lîcufs« 
Fi/j. 

1.  Ferdinand  Henri  Frdmann,  u.  zG.  Juill.  iS'S« 

2.  N.  N.  11.  £3.  Juin  IS20. 

3.  Edouard  Georges  Eugène  Ferdinand,  11.  27. 
Janv.  i~.<)~>- 

4.  Or- 

39  me  année.  II 


C    66    ) 

4.  Ordalie  Jeanne  Clotildc,  n.  2.  Juin  1796. 

5.  Amélie,  1».  17.  Mai  1798- 

b.    T)u  second  lit  du  Père  avec  Ertimut/nf  Ba~ 
roi  me  (fOertel. 

6.  Dorothée,  11.  16.  N«>v.  1799,  v«  Bcufs-Schleirz- 
KœMritas  ede  Branche. 

7.  Henriette  Sophie  Constanze,  11.  11.  Avril  jS't, 
m.  10.  Septcmb.  i3'.9  à  uu  Comte  de  Haugwitz, 
Seigneur  de  lïrappitz  en  Silésie. 

l^ouairière   dit   Fr.  Henri  Charles   Erdmann, 
Erdmmhe  CaroÜuc,   née  Baronne  d'Ocrtel,  u.  C3. 
Janv.  1769.    Vr.  1.  Févr.  1817. 

Clajw  s  Aldaingex.* 
(Cith.  Autriche  en  Boheme.) 

Pr.  Jean  Képomuc,  Chambell.  de  l'Emp.  d'Aiitr. 
Possesseur  de  la  Seigneurie  de  Tœplitz  en  Bo- 
heme, 11.  17.  Dec.  f  7-3 .  Fils  du  Pr.  François 
\  cnce.-das  VT  21.  Juin  Cb.'O  m.  31.  Janv.  i'"  à 

Marie  ClirifUnor,  n.  c;.  Mai  1757,  F.  de  Charles 
Pr.  de  JLignc. 

Jinfans. 

1.  C.  ChaTbs,  Clumbell.  Imp.  Autr.  11.  12.  Dec. 
i777»  ni.  26.  Oct.  i,sr;  a 

Alojrse,  née  Comtesse  de  Chotech,  n.  21  Juin  1777. 
Kufnns. 
1.  Mathilde  Christiane,  n.  13.  Janv.  t3c5. 
Z.  Kuphémic  Flore,    n.  30.  Avril  1H-3. 

3.  Léontine  Gabrièilc,  n.  26.  Sept.  iS;  1. 

4.  Edmond  IVIatnice,    n.  3.  Févr.  itiij. 

5.  Fe  lice  Sidonie,  u.  9.  Oct.  1815. 

t.  C.  François  Maurice,  n.  2i.  Sept.  173.";,  Chamb« 
Imp.  Autr.  et  Licut.  Cul. 

Soeurs. 

t.  Marie  Sidonie,  n.  10.  Nov.  1748,  m.  17.  Mai  i"~2 
à  Jean  Hodolphc  Coiiite  de  Chotcch,  11.  17.  Mai 
i7-i9- 

t.  li.  Marie  Christine,  n.  19.  Janv.  175.Ï.  Veuve  31. 
Max*  v^i  de  Jean  Philippe  Comte  de  lloyos. 

CûJ.- 


Jj 


(    67    ) 

Coi^onKBo  -  Mak«|eld.* 

(Cath.  Autriche  en  Bohême,  et  au  Wurtemberg.) 

Tr.  Rodolphe  Joseph ,   Chamb.   de  l'Emp.  d'Antr. 

u.   16.  Avril  i~72,    snco.  à   -on  l'ère   le  Pr.  P'ran* 
çoi.<  Gundacr.ir  2;.  Oct.  1.-07,  ni.  23.  J\1  ii  170.4  ;i 
Philippine  Caroline,  F.  du  C.  Joseph  Antoine  d'Oet- 
tingen- Katzenstein -Baldcrn,  11.  iS-  Mai  177Ö. 

J-'rrres. 

1.  Jt'rùme,  n.  Jo.  IM  iv-  1775,  Chamb.  et  Gen.  F.  Z- 
M.  Autrich.  m.  12.  Fcvr.  iS-^i  .1 

Wilhelminc,   F.  de  George?  Comte   de  Waldstein 
et  Warteuberg,  11,  9.  Août  i77j- 
En  f uns. 

1.  C.  François  de  Paula,  11.  8-  Nov,  is~2. 

2.  C.  Wilhelmine,  u.  20.  Jtiill.  1805. 

2.  C.  Ferdinand,  Chamb.  Autrichien,  n.  3o-  Juill. 
i777>  ni.  30.  Nov.  1810  à 

Marie  IVIarg.irethe  née  de  Ziegeler. 
F.  n  fans. 

1.  C.  Jo?eph,  n.  c,').  Ferr.  1313. 

2.  C.  Ida,  n.  13.  FévT.  1316. 

ü/zr/tf  e£   Tantes. 

1.  C.  Venceslas  .  Gommaud.  de  l'oTdre  Teuton,  et 
Feîdmaréch.  Autr.  n.  S-  Oct.  i73S. 

2.  C.  Marie  Thérèse,  n.  8-  Juill.  C44-  Veuve  2.5- 
Juill.  tgoi  du  Comte  Eugène  Erwin  de  Schœn* 
boni-  Heusenstamm. 

3-  C.  Caroline,  v.  Trautmannsdorf. 

CoV*r.T.A"ST)E.* 

ij    "Fille  du  Duc  Charles  de  Saxe,   mort 
16.  Juin  fvgo.     {(l.ith.J 

Marie  Christine;,  n.  7.  Dec.  1779,  v.  Savoye- Ca- 
ri guau. 

aj  "Famille  de  Pierre,  dérider  Une  dein  maison 

de  Hiron,  mort  le  1 }).  Jana.    1  goO.     f  Lutii.J 
Duchesse  Douairière. 
Anne  Chariot  te  Dorothée*  n.  3.  Févr.  1761 ,  F.  du 
Comte  de  Mcdcm. 

II  2  En- 


i_ 


« 


C    63     ) 

Eufnns. 

1.  Catherine  Fréderique  Wilh.  Benigne,  Duchesse 
de  Sagan,  il.  p.  l\vr.  17S1,  mir.  en  i,S2o  en  troi- 
sièmes noces  à  un  Connu  du  Schulen  Imurg. 

2.  M.iric  Pauline  Louise,  u.  19.  Fevr.  i7tf3,  v.  IIo- 
hcn/.oHeru  -  lIochinj»..-n. 

3.  Jeanne  Catherine«  n.  2-1.  Juill.  i783 ,  mar.  13. 
Mars  i8oi,  à  François  l'ignatclli  de  Ecimonte 
DtlC  d'Acerenza. 

4.  Dorothée,  11.  Si.  Aqùt  C93>    m.  11.  Avril  1809  à 
Edmond   C.   de   Taileyrand- Pcrigord,    Duc   de  ' 
Dino. 

En/ans  du  Ercre  le  Er.   CJtnrles  Er?iest,  mort 
if).   Oct.   1  $0  1 . 

1.  Pt.  Gustave  3alixte,  Possesseur  do  la  Seigneurie 
de  Warteuberg  eu  Silésie,  n.  29.  Janv.  1780,  m. 
8-  Sept.  i8°6  «ï 

Louise  Françoise,  F.  de  Joachim  Comte  de  Malt« 
Bahn,  n.  23.  Sept.  i?9-- 

lin  fans. 

1.  Louise,  n.  30.  Mars  18^8. 

2.  Antoinette,  11.  17.  Janv-.  1S13. 

3.  Fanny  Julie  Thérèse,  n.  3**  Mars  i8r5. 

4.  Calixtc  Gustave  Hermann,  n.  3.  Janv.  1S17. 

5.  ri  erre  Gustave  Hermann,  11.   12.  Avril  isjiy. 

2.  Louise,    n.  33.  Juül.  1791  ,    mar.  23.  Avril  îaiô  à  i 
Joseph  Comte  de  Wiclohursky. 

Civoy.*    (Cath.   Pays -lias    et   Westphalic- prus- 
sienne.) 1 

I.    Branche,    Choy  -  Dvlmex. 

Duc  Auguste   Philippe,    n.  ?}.  Nor.  i?6~, ,    snec.  à 
son  Père  le  16.  Dec.  igc3.     V.  10.  Juill.  îycô  d'Anne   I 
Victnrnianc,    F.  du  luic  Jean  Baptiste  du  Alor- 
tem.irt. 

En fn  us. 

1.  Alfred,  Pr.  hûred.  n.  23.  Dec.  1789,  mar.  Si.  Juill. 
1819  à 

Eléo- 


i  (     69    ) 

EléonoTc  Loubc  Wilhelm  ine,  n.  6.  Dec.  179-L  F. 
de  Constantin  Alexandre,  Pr.  de  Salm -Salm. 

Enfant. 
Pr.  Marie  Alexandrine  Auguste  Eleonore,  n.  8- 
Avril  i,S2o. 

2.  Pr.  Ferdinand,  u.  3i.  öct.  Cor,  Colon,  au  serv. 
du  l'ioi  des  Pays-has,    mar.  .;.  Sep«,  isio  à 

Constance   Anne  1  nuise,    n.  9.  Août  179t  »    F.  du 
Pr.  Emanuel  de  Croy-Solre. 
)  Eu/' ins. 

1.  Pr.  Emanuel,   n.   1?,.  Dec.   i8". 

2.  Pr.  Auguste  ,    née  ?•  .Vom  i8ij. 

3.  Pr.  Philippe.  11.  20.  Sov.  tSoi. 

4.  Pr.  Stephanie  (  n.  3-  Juill.  1S05. 

Ere  res. 

2.  Pr.  Emanuel,  de  Croy-SolTe,  n.  7.  Juill.  1?Ö3, 
m.  Q.  Avril  17SS  à 

Adelaide,  n.  10.  Juill.  17Ö8 ,  F.  de  Joseph  D.  de 
Cru  y  -Havre. 

Enfant. 
Pr.  Constance  Anne  Louise,  v.  ci- dessus.      , 
-2.  Pr.  Charles  ,    Gén.  Ma},  au  service    de  Bavière, 
n.  30.  Juill.  1771. 

3.  Pr.  Gustave,  n.  \2.  Sept.  1773,  Evèc^uc  de  Stras- 
bourg. 

4.  Pr.  Ainédcc,    né  7-  Mai  1777. 

Mère. 

Pr.  Auguste  FrédeTÎque  Wilhelmtne,  n.  14.  Sept. 
17-47»  F.  de  Philippe  Joseph  Pt.  de  S.ilm-Iiyr- 
hourg.    V.  du  Duc  Anne  Emau.  16.  Dec.  18C.I. 

Tante. 
4.  Pr.  Adelaide,  v.  ci -dessous  l'art,  de  Croy-IIavré. 

2.    Branche,   Cnor- Havre. 

Duc  Joseph,  n.  \2.  Ocr.  17.J-I  ,  Pair  de  Fr.uice  et 
Grand  d'Espagne  de  la  1.  Classe,  m.  22.  Févr. 
1762  à 

Adc- 


L_ 


(    7o    ) 


Adelaide.  F.  d'Emanucl  Duc  de  Croy-Dulm.cn, 
11.  ix  Oct.  i744. 

En/ans. 
r.  Tr.  Adelaide i    v.  Croy-  Dolmen, 
c.  Pr.  Amélie,  ».  13   Janv,  1774,  m.  33.  Janv.  1790.1 
Louis  Marq.  de  Confions. 

3.  Pr.  Aimée  Pauline,  11.  z'.  Sept.  1776. 

4.  Pr.  Ernest,   11.  Co.  Mars  1733.* 

Soenr. 

Tr.  Louise,  n.  24.  Janv.  1749.  Veuve  depuis  i787 
de  N.  N.  de  Sourches ,    Marquis  de  Tourscl. 

CzARTonifKy.    (Cath.  en  Pologne.) 

1.    Branche,   8a>"cusko. 

Tr.  Adam  Ca-imir,  11.  1.  Dec.  1731  ,  F.  JVT.  L.  au 
$erv.  d'Auiv.  sticc.  à  son  Perc  4.  Avril  17K2.  V. 
au  mois  d'Août  iyn  d'Isabelle  née  Comtesse  de 
Fleinming. 

En/ans. 

1.  Marianne,  11.  1*.  Mars  1763,  m.  2g.  Oct.  1784  h 
Louis  Prince  (!<•  Wurtemberg,  séparée  <l<'p.  1792. 

2.  Adam,  n.  14.  J.niy.   1770,  m.  2.>  Sept.  1817  à 
Anne  Princesse  Sapicha. 

3.  Constant  in  Adam  Alexandre,  11.  2S.  Ocr.  1773. 
V.  10.  Sept.  1SC8  d'Angélique,  F.  du  Pr.  Micliel 
de  Piad/.ivil. 

Fils. 
Tr.  Adam ,    né     .     .     . 

4.  Sophie,  11.  15.  Sept.  1773.  V.  de  Stauisl.  C.  Za- 
moisl.y. 

2.      IinA>'CHF.. 

Kiifnns  du  Pr.  Josej'h  dement  mort  1.5.  lrevr. 

1.  Marianne  Antoinette,  u.  %\.  Dec.  1777,  m.  à  N. 
N.  Comte  Polochi. 

2.  Cléméniine,  v.  3o.  Dec.  i7So,  m.  26.  Juin  179S 
à  liusracc  Pr.  S.'iiikupT««». 

3.  TIhtc.-c,  v.  L,ulH»inir?];y. 

4.  Jo- 


(    7i     ) 

4.  Joséphine,  n.  14.  Juin  1788,  m.  au  Comte  Alfred 
Potochi. 

5.  Célretiiie,   n.  27.  Août   1790,    m.  au  Comte  Sta« 
nisLas  llysBccwslïy. 

Douairière  de  ce  Prince. 
Barbe  Dorothée,   n.  ?.  Fevr.  1760,   F.  du  Pr.  An- 
toine Jablonowsky. 

Dietiuchstein.*    (Cath.  en  Bohême,   en  Mora« 
)  vie,    et  au  Wurtemberg.) 

Pr.  François   Joseph,   n.  23.  Avril  1767,   suce,   à 

son  Père  Jean  Charles  2j.  Mai  iao8,    m.  io  Juill. 

1707  à 
Ahxaudrine  née   Comtesse   de   Schomvalow,    n. 

19.  Dec.  1773" 

Fils. 
Comte  Joseph,  n.  28.  Mars  179g. 

Frères  et  Soeurs. 
j.  C.  Marie  Thérèse ,  n.  11.  Août  1763.    V.  .5.  Juill. 

181",  de  son   second  époux,   Maxiniilieu  Comte 

de  Meervcld. 
2.    C.    Jeau    Charles,     Chambellan    de    l'Empereur 

d'Autr.  n.  3r.  Mars  17?-. 
2.  C.  Maurice  Jean  Joseph,    Chambcll.  Conseiller 

prive-  de  L'i£mp.  d'Autr.   et  Hoifmusik-  Graf,  n. 

10.  Févr.  177",    m.  23.  Sept,  rfleo  à 
Thérèse  née  Comtesse  de  GilLeis,  n.  16.  Janv.  i7?9« 

En/ans. 

1.  C.  Maurice  Jean  ,    n.  4.  Juill.  1S01. 
C.  C.  Ida,  n.  24.  Août  igr4. 
3.  C.   Julie,    11.  îC.  Août  1807. 

Enfnns  île  l'Oncle  le  Comte  François  de  Faulet 
Charles,  mort  j(>.  J\oo.  /$/.??  et  de  Charlotte 
Née  Maronne  rie  llcuc/utcii,  morte  1  1.  Oct.  fJS'3' 
1.  MaTÏe  Thérèse  Christine,   n.  24.  Juill.  1771 ,   m. 

2.  Juill.    1704   à  Frne.-t    Christophe,     Comte    de 
H.trrach. 

2.  Fran- 


g.  Juill. 
Rose,  F.  de  Joseph  U.  de  Wallis ,  n.  8-  Oct.  1792. 


(     7^     ) 
1.  François   Joseph  Stanislas  Cyrille, 
1774»    mar.  co.  Mai  1S17  à 


EvTERHAZY   DE   Ga  L  ANTH  A.* 

(Cath.  Autriche  en  Hongrie  et  en  Bavière.) 

Pr.  Nicolas,     Gcn.  Feld/.cugin.  Autr.    n.    10.  Dec. 

176" ,    m.  i>  Sept.  17H.)  à 
Marie   Joséphine  Ermenailde ,    n.   13.  Avril    17Ö3 , 

F.  de  Joseph  François  l'r.  de  Licchtcnsein. 

ILnfcius. 
C.  Pr.  Paul  Antoine,  11.  11.  3T.it«  1786,  Amhass.  de 

l'Autriche   à  la  Cour    de   Londres,    m.  iS-  Juin 

1812  à  la 
Pv.  Marie  Thérèse,   n.  6.  Juill.  1794,  F.  de  Charles 

Alexandre  Pr.  de  la  Tour  et  Taxis. 

JLnfnns. 

1.  Pr.  Marie  Thérèse,  11.  27.  Mai  1813. 

2.  Pr.  Thérèse,  il.   12.  Juill.  ïSi.j. 

3.  Pr.    Nicolas,    n.  l'y.  Juin  1817. 

-.    Pr.    Marie  Léopoidine,     u.  21.   Janv.  17S8,    v. 

Liechtenstein. 
3.  Pr.  Nicolas  Charles  ,    n.  6.  Avril  1799. 

Soeur. 

Pr.  Léopoidine,   v.  Grassalcowicz. 

lDniidirère  de  l'Oncle  le  Fr.   T\icolus. 

Anne  Françoise  n.  Comtesse  de  Weissenwolf  ,  n. 
en  1747.     V.  dep.  l'an  131$. 

FuGCErv  - Baeenhavsen . 
(Cath.  en  Bavière.) 

Pr.  Anselme  Marie,  n.  1.  Juill.  1766,  suce,  à  «on 
Pcre  le  7.  Juill.  1703 ,  élevé  au  Vans  de  Pr.  le  I. 
Août  i8o3-  Veuf  ^.  Oit.  1814  de  Marie  Antoi- 
nette, F.  du  Pr.  Evrard  Kruest  de  Waldbourg, 
Truchsels  de  Zeil  -  Wurzach. 

£/*- 


(    73    ) 

En/ans. 
i.  C.  Marie  WalbnTge,    n.  i.  Sept.  1706. 
C.  C.  Marie  Joséphine,  11.  19.  Juin  1794. 

3.  G.  Anl.  Anselme  Victorien,  n.  i;>  Janv.  1800. 

4.  G.  Joseph  Anselme,  n.  ?,.  Avril  1804. 

5.  C.  Jacques  Anselme,  u.  28.  Août  180.3. 

6.  C.  Maxim.  Anselme,  11.  3.  Sept.  1807. 

Soeurs. 

1.  C.  Marie  Euphémie ,  11.  29.  Nnv.  7762.  Veuve 
d'Antoine  Joseph  Fuggcr  C.  de  ^Vcilsenhorll>  8. 
FévT.  1790. 

2.  C.  Marie  Joséphine,  V.  Waldbourçr  -  "Wolr^eç. 

3.  C.  Marie  Walbnrge,  v.  Waldbourg  -  Zcii  -  \\  ur- 
zach. 

Fvustent.fug.*    (Cath.  axi  "Wurtemberg  en  Bade, 
Hohenzollern  et  en  Autriche.) 

1.    Branche  PiusciÈtie  possessionÉe  en 

SoL'ABE. 

Pr.  Charles  Egon,  n.  23.  Ort.  1796,  ï\icc.  17.  Mai 
1804  à  Charles  Joachim,  Fils  de  son  Grand- On- 
cle, m.  18-  Avril  1^13  à 

Amélie  Christine  Caroline,  n.  26.  Janv.  179,5,  F. 
de  Charles  Frédéric  Grand- Duc  de  Bade ,  du 
2.  lit. 

Eu/uns. 

1.  Pr.  Elisabeth  Louise  Caroline  Amélie,  n.  15. 
Mars  1S19. 

2.  Pr.  Charles  Egon  Leopold  Marie  Guillaume 
Maximilien  ,    11.  4.  Mars  i82o. 

3«  Pr.  Amélie  Sophie  Wilhelm  inc  Christine  Caro- 
line Eulalic,    11.  12.  Fcvt.  1821. 

Soeur. 
Pr.  Marie  Léopoldine,    v.  H ohenlohc-  Schillings- 
fürs  t. 

Mère. 
Pr.   Elisabeth,    n.  30.  Nov.   1767,    F.  du   Pr.  Alex. 
Ferdin.  de  la  Tour  rt  Taxis.     Veuve  du  \'r.  Char- 
les Aioys  tue  à  l'action  de  Slockach  35.  Mar?  1709. 

Vcu- 


(     74     j 

Veuve,    du   Prince    CJtctrles   Joachim ,     T"ils  du 

Grand  •  Oncle  du  J'r.    Charlei   Èpon. 

Pr.  Caroline  Sophie,  n.  2?.  Août  1777,  F.  du  Land« 
grave  Joachim  Egon  de  Furstcnu.  Wcitra.  V. 
17.  Mai  1804. 

2.     EllAXCHE  DF5   LANPCRAvrs   POSSESSIONS 

JE.N  Autriche.* 

Joachim  Ego»  ,   Landgrave ,  ChambelL  et  Grand« 

M.iitre  de>'  cuisine.-;  de  l'Kmp.  d'Atitr.  11.  22.  Dec. 
1740,  ni.  1«.  Août   1772  à 
Sophie  Thérèse,     n.  9.  Dec.  iTSi ,     F.  de  Philippe 
Charles  C.  d'Ocltiiigcn  Wallerstcin. 

En/ans. 

1.  L.  Frédéric  Charles,  Cous,  int.  et  Grandmai- 
tre  des  cérémonies  de  l'Emp.  d'Autr.  11.26.  Janv. 
1774,  ni.  C".  Mai  1S01  à 

M.  Thérèse,  n.  14.  Oct.  1730,  F.  du  Pr.  Jean  de 
Sclrwarzciiberg. 

En/ans. 

1.  L,  Jean  Néponync  Joachim,    n.  21.  Mars  1803. 

2.  L.  Marie  Sophie,  n.  23.  Août  1R04. 

3.  I».  Joseph  Kniest  Egon,  11.  23.  Févr.  1S08. 

4.  J_,.  Charles  Faon,    n.  n.  Juin  13:9. 

5.  J,.  Frai. rois  Egon,   n.  12.  Avril  1S11. 

6.  L.  Frééurir.  Egon,    n.  8-  Ort.  1313. 

7.  L.  Kniest  Philipp  Leonard  Frédéric  Eiron,  11. 
6.  Nov.  îHiô. 

8.  F.  Auguste  Joachim  Placide  Egon,  n.  5.  Oct. 
1818. 

2.  L.  Joséphine,   v.  Liechtenstein« 

3.  L.  Caroline  Sophie,    v.  ci- il.-ssous  Branche  1. 

4.  L.  Eleonore  Sophie,  n.  7.  Févr.  1779,  Chanoi- 
nesse  d'un  Ch.tp.  à  Vienne. 

5.  L.  Marie  Elisabeth ,   y.  Trautmannsdoxf. 

En- 


(    75    ) 

En/ans   du    Frère   le   Comte   Frédéric  Joseph, 

mort    1.  Juillet   >S(4    et    <le   Joséphine    Thecia, 

Comtesse  de  Schalleuherg. 

i.  L.  Joseph  Fr.'-dcric  ,  u.  -|.  s<  1"-  '"77.  Chamb.  de 

l'Eini'.   d'Autriche,   m.   IO.  M>i  WÖ4  à 
Charlotte  Comtci-SC  de  Schlabcrndorf. 

2.  L.  Fréderiuue  Ladislave,     v.  IIohcnlohc-L.an- 
genhoTirg 

En/ans  de  ce   Comte   et  de  Joséphine   Comtesse 
de  Zierotùt ,   sa  troisième  épouse. 

3.  Ii.  Philippine  Noria,  n.  i.>  Jaiiv.  179-- 

4.  ].,.  Frederic  Michel,    Chamb.  Autr.    11.  29.  Dec. 

1793- 

5.  L.  Jeanne  Caroline,  11.  3-  Nov.  i795« 

6.  L.  Adelaide,  n.  23.  Mars  i«Ji3. 

Veuve  de  ce   Comte. 
Joséphine,  née  Comtesse  de  Zierotin,  n.  12.  Févr. 
1771. 


Grass alco wies  dk  Gyarac. 
(Cath.  Antriebe  en  Hongrie.) 

Pr.  Antoine,  n.  11.  Sept.  1771  ,  m.  2,>  Jnill.  ï7q3  à 
Iiéoppldiae,  n.  i">.  Inov.  1776,  F.  de  Paul  An- 
toine Pr.  d'Esterh.i/.y. 

Moeurs. 

1.  C.  Anne,  n.  20.  Juill.  ïTâo,  m.  15.  Juin  1775  au 
C.  Michel  de  Yicsay,    Chamb.  Antrieb. 

2.  C.  Ultiiic,  11.  13.  Avril  C-J,  "»•  »3>  ()rt-  '779 
an  Comte  Antoine  de  Fnr^.ies  ,    Chamb.  Autr. 

3.  C.  Elisabeth,  n.6.  Sept.  1767.  Veuve  dn  G.Fran- 
çois d'Esterhazy  19.  Août  iS-3- 

Ta  ut  r  s. 

j.  C.  Cl.irc,  n.  Ier.  /Vont  1735,  m.  en  17"  au  Com- 
te Gabriel  d'E-terh.izy. 

3.  C.  Anne  ;\I.ni(  ,  n.  17.  Sept.  i73<5>  m.  en  17.ÏJ  au 
Comte  Joseph  de  li.tiier. 

Hatz- 


C    76    ) 

Hatzteld. 

(Cath.  dans  la  Sitésie  -  prussienne.) 

Pr.  François  Louis,  n.  2.1.  Nov.  i7'6 ,  Possesseur 
de  Majorats  de  Trachenbrrg  don.  20.  Août  1S02. 
Env.  extr.  du  Roi  de  l' russe  auprès  du  Roi  dts 
Pays -bas,    m.  i.   Dvc.  1-99  à 

Frcdcriuue,  11.  6.  1\}A[  1779,  F.  dp  Frédéric  Guil- 
laume Comte  de  Schulen  bourg  -  Kehnert. 

FlifailS. 

1.  C.  I  ouise,  n.  11.  Nov.  iScd. 
G.  C.  Wilhclniinc,  n.  S-  Nor.  itfoi. 

3.  C.  Joséphine,  n.  ic.  Août  i8c5. 

4.  C.  Louise  Auguste,  n.  6.  Mars  isc7. 


C.  Frédéric  Hermann  Amoinc,   n."  2.  Oct.  igcg. 
6.  C.  Maximilicnnc  Erminie,  n.  iô.  Oct.  1SC9. 

Frères  et   Soeurs. 

1.  C.   Sophie,    11.  31.  J.uiv.   1747.     V.  13.  JuiU.  1786 
de  Loub  Baron  de  Coudennoven. 

2.  C.  Husiirs  François,  11. 17.  Nov.  1735,  Chanoine. 
3-  C.  Jo>éphine,  11.  zù.  Dec.  1761.    mar.  1.  Oct.  17.SI 

a    Charles  François,    C.    de    Nesselrode  -  Ehrcs- 
hofen. 
4.  C.  Maximilien ,    n.  2-|.  Janv.  17Ö1  ,    Chanoine. 

FJouairière 
du    Frère   le    C.    Clement   Auguste   f    16.  Sej>t. 

Marie  Anne,  née  Comtesse  de  Zierotin,  n.  en  1750. 

Son  Enfant. 
Marie  Thérèse,   n.  en  1776,    était  mariée  à  Joseph 

François    Prince    de    balm  -  Rcifferschcid  -Dyk  1 

séparée. 

Douairière 

du    Frère   le  C.    Lot/mire    François   f   A.  F) ce 

f79S- 
Fréderique,  née  Comtesse  de  Wartensleben,  11.  c. 
Nov.  1762. 

Son 


■L 


(    77    1 
Son  Enfant. 
Louise ,   11.  en  i7;2-|. 

IIercolani.    (Cath.  en  Italie.) 

Pr.  Philippe  Astovge,  n.  n.  Août  i7Jö,  m.  4.  Avril 

1774  à 
Pr.  Coronc    Marie   Anne,    11.  2.  Sept.  1751,   F.   de 

Ferdinand  Marquis  de  Cuvriani. 

En/ans. 

1.  C.  Astorgc  Henri,  11.  11.  Jauv.  i779>  V.  de  Ma- 
rie, F-  du  Marquis  Fimeo  Malvczzi ,  10.  Fcvr. 
I8c6. 

En/ans. 

1.  Alfonsc  ,    11.  28-  Juin  1799. 

2.  César  ,   11.  9.  Févr.  j8c2. 

3.  Rosine,' 11.  19.  Sent.  1803. 

2.  C.  Lucrèce,  11.  23-  Févr.  i7£i  ,  m.  19.  Juin  18CI 
an  Maru.  Antaldo  d'Auialdi. 

3.  C.  Isottr  Agnes,  n.  22.  Mars  C85  »  m.  i7-  Nov. 
1805  au  Prince  Raniero  Simonctu. 

HoKEKIiOH  E. 

1.      Bjia>chf.    df.    Neite>tsteitt. 

IIoiie>-i..ohe-La>ge:nbourg.* 
(Luth,  en  W  urtcmhcrg.) 

Pr.  Charles   Louis,    n.  10.  Sept.  1762,    m.  30.  Janv. 

I7K9  à 
Amélie  Henriette  Charlotte,    n.  30.  Jauv.  176s,   F. 

de  Jean  Chrétien,  Comte  de  Solms  -JJ.iruth. 

Eufiins. 

1.  Pr.  Elisabeth  LLeonorc  Charlotte,  v.  Hesse -Ro- 
tnibourg 

2.  Pr.  C<ti'>iinr  Frédrriquc  Constance,  v.  Hohen« 
Lohe-  ï»cltilliiigshir.'sr. 

3.  l'r.  l''n'.!i  v.  Chri.-ti.inc  Eniilir,  n.  27.  Janv.  l"0^f 
mar.  23.  Juin  îyiu  à  Fred.  Louis  Comte  de  Cam-lU 

4.  l'r. 


fgg  1  j 


(     73     ) 

4-  Pr.  Frnest  Chrétien  Charles,  Capir.  de  Ci  val. 
du  Roi  il«>  Wurieniber»,  n.  7.  Mai  C9-1- 

5-  Pr.  Loni.->e  Charlotte  "Jeanette,  v.  ilohenlohe- 
liiçc Irin  "ni. 

6.  Pr.  Jea. ■  « •  1 1 c-  Heur.  Philippine,  11.  8-  Nor.  iSco. 

7.  Pr.  JVI.uLf  A»:its  Henriette ,    11.  -.  Dec.  1502. 
8-  Pr.  lin-iivc  Henri,  ri.  9.  Ort.  lS^ö. 

9.  Pr.  Hélènr,  11.  22.   N'ov.  j.s~7. 

ic.  Pr.  Jean  litnri  Fréd.  u.  13. Août  1810. 

Soeur. 

La  Duchesse  douairière  de  Saxe  -  Meinineen. 
En/ans    de    l'Oncle  le  Pr.  Frédéric  Ernest. 

I.  Pr.  Loin.«  Chrétien  Auguste,  Gén.  IVTaj.  au  ser- 
vice de  Wurtemberg,  n.  C3.  Juin  1774,  mar.  2J. 
Sept.  1S16  «à  li 

Pr.  Loiibe,  n.  16.  Sept.  »734,  F.  de  Chrétien  Fré- 
déric Charles  Prince  de  Hohciilohe -lï.irchberg. 

C.  Pr.  Charles  Gustave  Guillaume,  Gén.  IVÎaj.  Autr. 
il.  29.  Août  1777,  mar.  au  m,   de  Jane,  jsio  à 

Ftéderique  Ladislavc,  11.  27.  Juill.  1732,  F.  de  Fré- 
déric Landgrave  de  FtirÊtenbcrg. 

Fils. 

Frédéric  Ernest  Auguste,  n.  7.  Avril  igi7. 
3-  Pr.  Philippine  Henriette,  u.  30.  IVIai  1779. 

4.  Pr.  Charles  Philippe  Ernest,  n.  19.  bèpt.  1781, 
Cap.  au  mtv.  Autr. 

5.  Pr.  Wilhelmiue  Christiane  Henriette,  u.  21.  Juin 
I7S7- 

Douairière  de  ce  Prince. 
Madclaine  Adrieune,   F.  du  Bar.  Onno  Zwicr  de 
Haren,  n.  23.  Avril  1746.    Veuve  depuis  2J.  Cet. 

HoHENXoHE  -  IVRFT.rO'CEN  ,     ACT  TELLEMENT 
ÜElir.  INGEN.* 

(Luth,  en  Wurtemberg.) 
Tr.  Auguste,  Fils  du  Pr.  Fred.  Louis,  (\  1.5.  Févr. 
i8i80     Luut.  Gén.  et  Capit.  des  Gardes  du  ttoi 

de 


1 


F 


L 


(     79     ) 
de  Wurtemberg,  n.  27.  Nov.   i784,   m-  -3-  Sept. 
131 1  à  la  .    _ 

Pr.  Fréderiuue  Sophie  DoTOtheé  -Mario  Lnmsr,  n. 
4.  Juin  1789,  F.  du  Duc  Eugene  Fred,  Henri  de 
Wurtemberg. 

En/ans. 

1.  Pr. Fréd. Louis  Eugène  Charles,  n.T2.  Août  1^12. 
C.  Pr.  Fréder.  Alex  m  iriur  Marie  Matliil  le  Caillé* 
'  rine  Charlotte  Eugèuie  F.onisr,  11.  3«  J 1  *  L 1 L .  iKi4- 

3.  Pr.  Frédéric  GiiillJminc  Eugène  Charles  Hu- 
gues ,   11.  27.  Mai  isi6. 

4.  Pr.  Felix  Eugène  Guillaume  Louis  Albert  Char- 
les, 11.  1.  Mars  îfcUS. 

Frères  et  Soeurs. 

1.  Pr.  Adélaïde  Charlotte  Wilhelmine,  v.  Hohen« 
lolie  -  Hirchberg. 

2.  Pr.  Louise  Sophie  Amélie,  11.  20.  Nov.  C83»  rn. 
24.  Juin  iSro  à  Auguste  Albert  Louis,  Comte 
à'Erbach  -Fur.«  ton  ah. 

3.  Pr.  Adolphe  Charles  Frédéric  Louis,  n.  29.  Janv. 
1797,  m.  19.  Avril  iS*9  à 

Pr.  Louise  Charlotte  Jeanne,  n.  22.  Août  1799 ,  F. 
de  Charles  Louis  Pr.  de  Hohenlohe- Langent». 

4.  Pr.  Alexandre  Louis  Charles  Henri,  u.  3-  JuilL 
i"cs,  ni.tr.  .  .  1S19  à 

J.  C.  L.  née  Comtesse  de  Schlitz. 

Taute. 
Pr.  Sophie  Christiane  Louise,  n.  10.  Oct.  1762. 

Fils  de  l'Oncle  le  Pr.  Georges,   mort  11.  Dec. 

1$1?>*    et  de  Julie  Polyxèrie   née  Baronne   de 

Ixlitc/iZuer. 

Auguste  Edouard  Frédéric  Louis,  n.  23.  Janv.  1S01. 

Ho- 


_ 

(    80    ) 

IIOHF.NT.OHE  -  Kmc^BERG.* 

(Luth,  en  Wurtemberg.) 

Pr.  Georges  Louis  Maurice,  n.  16.  Sept.  1786,  F.  J 
du  i'r.  Chrétien  Frédéric  Charles  (f  is.  Aout  ! 
i«ro),  et  de  Philippine  Cointeâsç  d'Iïcnbourir,  m.  : 
0.  JniU.  I8i2  ;i  to 

Adelaide,  n.  Ce.  Janv.  1787,  F.  de  Frédéric  Louis 
Pi.  de  lfülieulohe  -  Ingeit'ingeu. 

Soeurs.  j 

ij    Du  premier  lit  du  Vire  avec  Louise   Char- 
lotte, l'r.  de  llolienlolie  -  Langenbourg. 

i.  Pr.  Caroline  Henriette,   v.  Reufs  -  Schleiz. 

sj     Germaines. 

2.  Pr.  Wilhelmine  Sophie  Frédeiique  Ferdinande, 
n.  7-  >>ov.  i"8o. 

3.  Pr.  Auguste  Eleonore,  n.  2-J.  ?»Tai  J~S2  ,  m.  il. 
Août  1807  au  Comte  Frédéric  Reinhard  de  Rech- 
tem -  Linibourg. 

4.  Pr.  Louise,  v.  Ilohcnlohe-  Langenhourg. 

Eu/ans    de   V  Oncle    le   Trince    Charles   Louis, 
mort  1-3.  Sept.   iJQ/. 

ij    Du  premier  lit  avec  Fréderique  Charlotte 
née   Comtesse  de  JLuiuemte'm-  ll'erthheim 

fscpuree.J 

i.  Charles  Frédéric  Loui;-  Henri,  n.  2.  lSrov.  1780, 
Gén.  Maj.  au  serv.  de  Wurtenibere. 

b 
Sj     Du    second   ht,    de    Christiane  Louise    née 
Comtesse  île  So /tus -  Limbach* 

2.  Tr.  Chrétien  Louis  Frédéric  Henri,  11.  22.  Dec. 
1788,  Col.  au  srrv.  d<-  \\  urtemberg. 

3.  Pr.  Bovdùu  Amène  Caroline,  n.  27.  Jauv.  1790. 


2.  Bra» 


. 


c. 


C     Si     ) 
Brauche  df.  Waläj-^boch«. 


HoHEKLOHE  -B,\l\TKNsTKl>r. 
(Catb.  an  Wurtemberg.) 

Pr.  11.0111?  Aîoys  .  Limit.  Gen.  du  Rni  de  France. 
h.  13.  Août  i~u5,  suce  .5-  Févft  i?r,s  par  cession, 
de  son  Père,  (f  le  14.  Juin  1750,  )  .1  cédé  ses 
possessions  à  son  Fils  aine  au  mois  de  Novem- 
bre iS^ö,  ni.  en  secondes  noces  19.  Janv.  i7QO  à 

IMarie  Crescente  ,  née  Comtesse  de  Saint  -  JÀeilter- 
scheid - Bedbur ,   n.  zç.  Août  1708. 

Fils  du  premier  lit  avec  Françoise  Tl'iîhel~ 

7uine  stit zu stc  C.  de  TSlanderseheicl •  JBlan- 

kèntiayn,  { f  26.  Août  flßq.J 

1.  Pr.  Charles  Angu-tc  Theodor,  n.  9.  Juin  t733, 
Possesseur  des  Seigneuries  de  sa  maison  par  la 
cession  de  son  Père  faite  au  moi»  de  iSov.  jS-ö, 
m.  7.  S'  pt.  1S11  a 

Léopoldinc  Clotilde,  n.  12.  Sept.  i7#7,  F.  de  Char- 
les Knianuel,  Landgr.  de  liesse-iiheinrels  -JAo- 
tenbourg. 

Frère  et  Soenr. 

1.  Pr.  Sophie  Caroline  Joséphine,  11.  30.  Dec.  i?j3. 
S.  Pr.  Charles   Joseph    Lrue-t   Justin,    Chef  de    la 

Brauch»'  de  JagMbers;,    établie  i.z2,  Lient.  Gen. 

du  Roi  de  W  itrtcmbcrg,  n.   12.  Dec.  17C1Ô.     V.  23. 

Mai  1.S17  de  Henriette  Charlotte  Fréderique,    F. 

de  Louis  Eugène,    Duc  de  Wurtemberg,    mar. 

ci'  sec.  noces  9.  Juill.  ig-o  à 
Marie  Walbur  gr,  n.  14.  S«  pt.  1794,  F.  de  Leopold 

C.  héred,  de  Waldbonrg- Zi  il- Wurzach. 

Ruf  ans  du  1.  lit. 

1.  Pr.  Marie  Anne,    11.  2c.  Mars  1798. 

2.  Pr.  Louis  Albert  Constantin,    n.  ",.  Juin  tßc-. 

3.  Vr.  l'V  i.e.  X.ivicre  Walburjre,  il.  2Ç-.  Août  1S.7. 

4.  Pr.  Charlotte  Sophie  Mathilde,  u. 2.  Sept.  ij>csj. 


5^  me  année. 


Ho- 


7 


C     82      ) 

HoHEïïI.OHE  -  SCHIT^LINGSTViiST.  * 

(Cath.  att  Wurtemberg  et  eu  Bavière.) 

Pr.  Charles  Albert,  Lient.  Gén.  du  Roi  de  Wur- 
temberg, il.  28-  Févr.  1776,  succède  à  son  Tcre 
le  Pr.  "Charles  Albert  Chrétien,  14.  Juin  1796, 
mar.  en  secondes  noces  20.  Mai  1813  à 

Marie  Léopoldine,  n.  4.  Sept.  1791 ,  F.  du  Prince 
Charles  de  Furstenberg. 

En/ans,   ij  du  premier  fit,  de  IVTarie  "Elisabeth 
Auguste,  Pr.  ftlsenbourg,  morte  1.  Avril  i^Oo- 

1.  Pr.  Caroline  Fréderique,    u.  1.  Févr.  igco. 

$J  Du  second  lit. 

2.  Pr.  Frédéric  Chartes  Joseph.  11.  5.  Mai  1814. 

3.  Pr.  Catherine  Wilhelmjne  Marie  Joséphine,  n. 

19.  Janv.  i8i7- 

4.  Pr.  Charles  Etienne  Frédéric  Clirétieii  Egon,  11. 

20.  Avril  iSiS- 

Frères  et  Soeurs. 

t.  Pr.  Marie  Joséphine,  n. 9.  Avril  t77",  Tn.2i.NTov. 

1793  à  Maximilian  Joseph  Comte  de  Holnsteitt. 
2.  Pr.  Eleonore  Henriette,  n.  2i.  Janv.  i"Sô. 
3-  Pr.  François   Joseph,   n.  26.  Nov.  1787,    Major 

au   service    de   Bavière    et    depuis  l'an    i^o?   POS-        ! 

sesseur  de  la  Seigneuerie  de  Schillingsfurst,  mar.       \ 

30.  Mars  131"  à 
Carolin  eFrédrriq  ne  Cofinance,  n.  23.  Févr.  1792,  F. 

du  Prince  Charles  de  Hoheniohe  -  Eangenboiug. 

En/uns. 

1.  Pr.  Thérèse  Amélie,   u.  19.  Avril  1816. 

2.  Tr.  Victor  Maurice  Chartes,   •-.   10.  Févr.   iSi8» 

3.  Pr.  Fouis  Charles  Victor*  11.  31.  Alars  1819. 

4.  Pr.  Marie  Gabri^lte,    n.  2.  Avril  i7ui. 

5.  Pr.  Leopold  Alexandre,    n.  17.  Août   1794,    Vi- 


caire de  i'eveché  de  Bamberg. 


Me- 


j 


T 


C    83    ) 

JVlère. 
Pr.  Judith,  née  Baronne  do  Rewitzhy,  n.  8-  Sept. 
i7"3-    Veuve   du  Pr.  Charles  Albert  Chrétien  14. 
Juin  1796. 

Oncle  et   Tante. 

1.  Pr.  Marie  Anne  Thérèse,   ri.  23.  Avril  1741. 

2.  Pr.  Charles  Philippe  François,  Grand  croix  de 
l'Ordre  de  Malihc,    n.  17.  Oct.  1743. 

JabIjO^OWSKY.     (Cath.   en  Pologne.) 

Pr.  Stanislas  Pau!,  n.  iÇ.  Fcvr.  i7ö2 ,  Fils  du  Pr. 
Antoine  Barnabe,  mort  en  i"a>  et  de  la  Prin- 
cesse Anne  Sançnsho  ,  m.  en  \".<)2  à  N.  N.  F.  de 
N.  N.  YValeshy  Woiwodc  de  Siradie. 

Enfant. 

1.  Antoine,    n.  en  i7Q?- 

2.  Stanislas,  11.  en  C9<> 

Frère   et    Soeurs. 
ij  Germaines. 

1.  Barbe  Dorothée,  n.  7.  Févr.  1760,  v.  Czartorishy. 

2.  Thecla,  n.  i".  Févr.  1765.  V.  depuis  l'an  iscj  de 
Georges  Comte  PotvMJû. 

sj    lin  fans  du  0.  lit  du  Père,    avec  Thecla 
née  de  Czlaj/ik. 

3.  Thérèse,    née  8î.  Janv.   177-i. 

4.  Princesse  X.  N.  n.  an  m.  de  Mai  i7So. 

5.  Maximilicn  ,  n.  So.   Juin  178",    m.  0.  Mai  1811  à 
Thèse.- e,  n.  Piiiio-ssc  I^ubomir.-ka. 

En/ans   du  Grand-  Oncle   le  Pr.  IDeruetrius. 
I.    Matthias,    11.  16.  Jnin    1757,    mar.  au  m.  d'Oct. 
i"S4  à  Marianne,  F.  du  Comte  bceptichy,  11.  12. 
Mai  1769. 

Fils  de  TSIattliias. 

Louis,  n.  2.>  Août   i7îj6,    m-  à 

Caroline,  F.  de  François  Comte  de  "Woyna. 

I  2  En- 


T 


C    SA     ) 
Enfant. 

Plusieurs ,   dont  les  noms  ne  sont  pas  connus  k 
l'éditeur  de  cet  Alm. 
C.  Charles  |   n.   3.  Jan\r.  i?ö8 ,   m.  en  sec.  noces  en 

1811  à 
Joséphine,  née  Comtesse  Morzhowsha. 

En/ans ,   £?«  /.  7&  c?<?  Thecla   Comtesse  Czaka. 

1.  Charles,   n.  23.  Juin  1709. 

Du  0.  7z£. 

2.  Felix  ,    11.  en  1812. 

3.  Caroline,  n.  en  ibid. 

Veuve   du   Prince   Alexandre  Prusse ,    mort 
1.  Mars   //*/,    Fils  du  Frère  d'un  Ayeul* 

FranCoise  Victoire,  F.  de  Michel  Prince  Iiory« 
buth  Woroniechi,  n.  13.  Dec.  17^3. 

ISE>*BOtTK.G  -  Bir.nT.iv. 
(JAcform.    liesse -Casscl  et  Darmstadt.") 

Pr.  Wolrgang  Ernest,  n.  25.  Juill.  t7ç$,  Fils  du 
Pr.  Charles  Frédéric  Louis  Maurice  ^7  21.  Mars 
18:0.) 

Eu/ans. 

1.  Fr.  Victoire  Charlotte  Fouise,    n.  10.  Juin  1796. 

2.  Pr.  Alexandre  Victor,    11.  14.  Sept.  ib-2. 

Mère. 

Pr.  Charlotte  Auguste  Wilhclmine,  n.  S.  Juin  1777. 
F.  lie  François  C  d'îîro.ich.  V.  du  Pr.  Charles 
Frédéric  Foins  Maurice  21.  Mars  lg3o. 

Oncles. 

1.  Pr.  Wolfgaug  Frne-t,    n.  7.  Oct.  177.]. 

2.  Pr.  Victor,   h.  10.  Sept.  1770. 

Fille 


- 


C     81    ) 
Tille    cht    Grand-  Oncle    du    Père ,    le   Prince 

Ferdinand  Ernest  ff   ■'>.   IMars   *f$4-J 
Elisabeth,    n.   24.   Janv.    i7"3-      Veuve    du   Comte 
Georges   Auguste   de   Soluis  *  Laubach,     1.  Août 
1772. 

En/ans   dit   Grand-  Oncle   du  Père ,    le  Frincc 
Frederic  G uic/aume,  fj  ?e.  Oct.   i^ù.^.J 

1.  Pt.  Charles  Theodor  Frédéric,  n.  12.  Août  1773, 
nur.  à 

Marie  Madelaine,    née  Baronne  do  HeYdinjr. 

2.  Pr.  Ernest  Louis  Casimir,   11.  25.  Janv.  17SÔ". 

lï.AU>'ITZ -PitKTBKlVG  -  QUFSTENBKAG.* 

(Cath.  Autriche  en  Moravie.1) 

Pr.  Aloys  ,    n.  Co.  Juin  1774,     Chamb.  de  l'Emper. 

d'Autr.  m.  CQ.  Juin  17Q8  à 
Françoise  Kaviere,  n.  .'!.  Dec.  i77''>,    F.  de  Guido- 

bald  C.  Ungiud  de  Wciiscnwolf. 

En  fans. 
1.  C.  CaTOline  Féopolaine,  n.  27.  Mai  13^1. 
C.  C.  Léopoldiitë,    v.  Palll'y  d'Erdœrï. 

3.  C.  Fcrdinandine,    11.  2o, 'Avril  1305. 

Oncle. 
C.  François  Vcnceslas,  n.  2.  Juill.  1742,  Commaim. 
de  l'Ord. Tc«t.  et  Gcn.Feldzfp.gm.au  serv.  Autr. 

Fille  dit  Trittce  Ernest   Christophe,  f-f  1  g.  "Mai 

ijt)7* 
La  Princesse  de  Mettcrr.ich  -  "VVituiebourg. 

Khevenhui.i.er*Metsch.* 

(Cath.   Autriche    en   Carinthie.) 

Pr.  Charles  Marie  François,  n.  26.  Xov.  1736,  suce. 

à  son  Pure  iï.   Juin   tgoi,  lU,  eu  1.3-'"  à 
Thérèse,    Comtesse  de  Mor/.in,  n.  en  i77-J- 

Frère  et  Soeur. 

1.  C.  Mûrie  Christine,   v.  Odtsculchi. 

2.   C. 


• 


(    86    ) 

2.  C.  François  Joseph,  n.  7.  Avril  1702,  Gvn.  MaJ. 
Autr.  Veuf  pour  la  sec.  fois  de  Marie  Joséphi- 
ne Com  t.  d'Abeiisber»  et  Traita,  ".  Mars  i 7'>9» 
m ar.  en  troi:«.  noces  1".  Ort.  1H12  à 

Christine,  née  Comtesse  Zichy,   11.  30.  Avril  1792. 

Fils  du  ?.  lit. 
C.  François«   n.  au   m.  de  Janvier  1709. 

3.  C.  Marie  Caroline  Ferdinaudiiie,  11. 23-  Sept.  1763» 
m.  en  17&3  à  Joseph,  Marquis  Sovessina  vidoui. 

4.  C.  Léopotdine,  11.  G3.  Août  1707,  m.  19.  Avril 
1781  à  François,   Pr.  ttuspoli. 

Douairière  du  Père  le  Pr.  Si^'ismond. 

Pr.  Marie  Joséphine,  F.  de  Vincent,  Comte  de 
Strassoldo.    Veuve  15.  Juin  i8ci. 

Oncle. 
C.  Jean  Emamiel,    n.  23.  Avril  i7"r ,    m.  en  1773  à 
Marie  Joséphine,  Comtesse  de Mczzabarba,  11.cn 

Enfant. 

I.  C.  Marie  Charlotte,    11.  10.  Mai  1774. 

S.  C.  Marie  Léopoldiuc,  n.  6.  Juin  17.Ö,  m.   179.J 

au  Ma rcpiis  d'Adda. 
3.  C.  Marie,    11.  11.  Mars  i778»  m.  an  m.  de  Jnin 

1800  au  Marquis  de  Visconti. 

Enfnns  de  l'Oncle  Jean  Joseph    François  ,   ff 

2  t.  J cur.  i"C):.y  et  de    ~\Itirie  Joscj'/nne,    Cor/it. 

de  Schratteubach ,    rémariée   au  iV.  de  Lotio- 

redo ,    et  morte  en  fßoo. 

1.  C.  Joseph,  Chamh.  de  L'Emp.  n.  19.  Nov.  1776. 

2.  C.  Vincent  Ferrarius  ,   11.  o.  Août  17S0. 

3.  C.  François  Séraphin  Antoine,  11.  3.  Oct.  1733. 
Chév.  de  Malte. 

Enfans  de  V  Oncle  Jean  "François  Antoine  y  ff 

il.  Dec.  t~(>~,/  et  île  "Marie'  Thérèse^.,  J'.  du 
Comte  A dum  deliothal,  /'morte  t).  Août  iffl.J 
».  C.  Jean  Joseph,  u.  9.  Avril  176",  ni.  13.  Mai  1793 

à  Marie  Joséphine,   F.  du  Comte   Marie   itaim. 

de  S.'.rjrau,   n.  32.  Juill.  1772. 

2.  Ma- 


(     87     ) 

2.  lYTar.  Anne  Jos.  n.  19.  Nov.  1770,  v.  Liechtenstein* 

3.  C.  Marie  Françoise,  11.  5-  Oct.  1772. 

4.  C.  Marie  Elisabeth,    11.  i7-  Oct.  1776. 

KlVSK  Y.  * 

(Cath.  Autriche  eu  Bohême.) 

Tr.  Rodolphe,  n.  30.  Mars  igoQ,  suce,  à  «on  Père 
3.  N'ov.  1812,  sous  la  tutelle  de  sa  Mère  et  de 
son  Oncle  le  C.François  Antoine  de  Kollowrat- 
Inebsteiusky. 

"Frère. 
C.  Joseph,   n.  25.  Oct.  1S0Ö. 
TSlère. 
Marie  Caroline,   née  Baronne  de  Iïcrpcn.    Veuve 
du  Tr.  Ferdinand,    3.  "Nov.  i,Si2. 

Oncle  et  Tantes. 

1.  C.  Marie  Sidcmie,  v.  J.obkowitz,  £dc  branche. 

2.  C.  Marie  llo.-e  ,  il.  2.1.  Mai  i7S° .  m.  8-  Juin  1S-1 
à  François  Antoine,  Comte  de  Kollowrat-Lieb- 
Steinsky,  n.  31.  Janv.  i773,  Tuteur  du  Prince. 

3.  C.  François  de  Paula  Joseph,  n.  22.  Mars  178-I, 
m.  19.  Avril  iS^S  à 

Thérèse,  née  Comtesse  de  Wrbna  et  Frcudcnthal, 
11.  13.  Sept.  1783. 

Soeur  du  Grand,  -  Tcre. 
C.  Marie  Anne,  n.  CO.  Nov.  1754  ,  Comtesse  douair. 
de  Salabourg.    Veuve   de   son   second    ».poux  le 
C.  AVeuzc.-las  de  binxeudorf,  2.  Mai  1Q1Ô. 

K  O  H  A  R  Y. 
(Cath.  en  Hongrie  et  en  Autriche.) 

Fr.  François  Joseph,  n.  7.  Sept.  1760,  élevé  au 
rang  de  Prince  par  l'Emp.  François  d'Autriche, 
Chancelier  de  la  cour  eu  Hongrie,  mar.  t3.Févr. 
C92  à 

Marie  Antoinette,  F.  de  Georges  Chrétien,  Comte 
de  Waldstein-  WartenbeTg ,   u.  31.  Mats  1771- 

ru- 


ri 


(     83     ) 
Tille. 
Antoinette  Gabrielie,   il.  2.  Juill.   1797,    v.  Saxe- 
Saaltcld-  Cobonrg. 

LAMRinc*    (C.ith.  en  Autriche.) 

Fr.  Charles  Eugène,  n.  1.  Avril  176-I ,  succède  au 
Pr.  Jean  Frédéric,  le  dernier  de  la  brauche  aî- 
née le  13.  Die.   1707,    m.  19.  Sept.    IS"2  «1 

Fréderique  Sophie  Antoinette,  u.  3-  Mars  1776,  F. 
du  Prince  lirait  Ernest  d'Octtingen-VY'ailcr<tein. 

Tinfans. 
1.  Fréderique  "Wilholiiiine  ,   n.  29.  Juin  lSr3. 
C.  Gustave  Joachim,    n.  Ci.  Dec.  1S1-. 
3.  Emile  Antoine,  n.  26.  Mars  ibîo. 

Soeur. 
C.  Marie  Joséphine,    n.  11.  Juin   1766.     Veuve   iS. 
Mai  i8?2  de  François  Xavier  Baron  de  Holïmuh- 
len,    Chanib.  du  JAoi  de  Bavière. 

JSIère. 
Comtesse  Joséphine,    n.  18.  Nov.  1746,   F.  du  Ba- 
Toit  Franroi.-    de  Dachsberç.      Veuve   du  Comte 
JYIaximilieii  Joseph,  le  23.  Juin  1792. 

LF.IMNCrV.      (LlNA>GF..)* 

(Luth,   en   Bade    et    en    liesse.) 

Pr.  ChaTlcs  Frédéric  Guillaume  Einich,  n.  12.  Sept. 
1804,  F.  du  Pr.  Emicb  Charlrs  (x  4.  Juill.  1R14.) 
et  de  la  Pr.  Marie  Louise  Vi<  luire,  F.  do  Fran- 
çois D.  de  Saxc-Cobourg,  Tutrice,  remariée  à 
Edouard  Prince  de  la  Gr.  Bretagne  et  Duc  de 
lient,  actuellement  Veuve. 
Soeur. 
Pr.  Anne  Féodorc  Auguste  Charlotte  "Wilhelmine, 
11.  7.  Dec.  i8c7. 

Tante. 
Pr.  Caroline  Sophie  "\\  ilhelmine,  n.  4.  Avril  1717, 
Veuve  12.  Févr.  isn  du  Cujiitc  Frederic  Magnus 
dt  bolms-  Wiideniels. 

Le  ce  H- 


C     80     ) 
Lf.i'CHTF^bf.rc./     (Cath.  on  Bavière.} 

Duc  F.iv.'ôn« ',  Prince  d'Eich«tedt ,  n/3.  Sont.  i"8i» 

m.  r3.  Jauv.  i$oâ  à 
Auguste  Amélie,  11.  21.  Juin  i7J-8»  F.  de  Maximi- 

lien  Joseph  ïïoi  de  Bavière. 

Ktlfrttl  r. 

1.  Pr.  Joséphine  Maxiiiuliense  Auguste,  n.  14« 
Mars  1807.  « 

2.  Pr.  Ki  génie  Horten  ••  Angnstc,  n.  c3-  Dec.  1808« 

3.  Pr    Auguste  Charte-*  ;:'.i:ijèiic ,   n.  g.  Dec  1S10. 

4.  Pr.  Aruciir  Augnpt*  Eugénie,    11.  31.  JuilL  j8i2. 

5.  Pr.  Tbéodolihdc  Louite  Eugénie  Auguste,  n. 
13.  Avril  1814. 

6.  Pr.  Maximilien  Jotcpli  Eugène  Auguste,  n.  2. 
Oct.  ifei7. 

Soeur. 
Horten««*  Eugénie,    Dnehespe  de  St.  Feu,  n.  ic. 
Avril  i?83.  m    3  Jauv.  i^?.',  à  Ërmi»  (Bonaparte} 
ci -devant  lioi  de  Hollande,  n.  2.  Sept.  1778- 

I.F.YF.N.     (Cath.  en  Bade.) 

Pr.  Philippe  François,  11.  i-  Août  i~C6.    V.  4.  Juill. 

1810  do   Sophie  Thérèse,   F.  de  Damien  Hugues 

Erwin  C.  de  Schœnborn  -  "Wicscntlieid. 
Enf.tns. 
I.   Amélie    Thérèse   Marie    Antoinette    Charlotte. 

n.  2.  Sept.  178Q.  m.  au  in.  d'Août  7810  au  Comte 

Taschrr  de  la  Paierie. 
C.  Pr.  Erwin  Charles  Damien  Eugène,  n.  3-  Avril 

1798- 

Soeurs. 
I.  Charlotte,  n.  4-  Avril  1768-    V.  il.  Jauv.  l8»7  du 

C.  Emmerich  de  Stadion. 
C.  Sophie,  ii.  23.  Juill.  1760.  m.  20.  Oct.  i79o  àFran- 

çoii  Comte  de  Schœnborn  »  Heusenstamm. 

L  1  G  >  f.*     (Cath.  en  Autriche. 

Pr.  Engèue  LamoTal,  n.  24.  Jauv.  iS~4.  Petit  Fils 
du  Prince  Charte»  Joseph,  mort  t.-}.  I>éc.  1S14.  de 
son  second  Fils,  le  Pr.  JLouis  Lamoral,  mort  10. 

Mai 


C    po    ) 

Mai  i8i3»   et    (le    la  Comtesse  Louise    de  Duras, 
n.  en  i7ti5,  remariée  au  Comte  d'Oultremont. 

Tantes. 

I.  Pr.  Marie  Christine  Claudine  Léopoldinc  Phi- 
lippine, n.  27,  Mai  1757,    v.  Clary. 

ß.  Pr.  Euphéniie  Christine  Philippine  Thérèse,  n. 
18.  fuill.  i77?>,  m.  11.  S.  pr.  1703  à  Jean  Baptiste 
Gabriel  Comte  Palff  d'Lrlœd 

3.  Tr.  Flore,  11.  i«.  Nov.  i77",  mar.  en  I8i3  à  Ba- 
ban  Baron  de  Spiegel,    Gén.  IVlaj.  Autr. 

Tille  de  l'Oncle  le  Pr.  Cfiarl^s  Joseph  JLina- 
tniel  f-\~  Sept.  /"o-'.y  et  W  Helena  Vrincesse 
JMasalskri  ,   remariée  au   Comte   l  ircent  Voto- 

cki  y   et  morte  10.    Ott.   1  g  1 4. 
Pr.  Sidonic  Françoise  Charlotte,   n.  8-  Dec.  1736, 
m.  8-  Sept.  1807  au  C.  François  Potocki. 

Grand •  7\Ière. 
Pr.  Marie  Françoise  Xayiere,  n.  27.  Nov.  t~3o,  F. 
du  Pr.  EmaniK'l  de  Liechtenstein.     V.  13.  Dec. 
1814  du  Fr.  Charles  Jü:-eph. 

Lobkowit/.'     (Cath.  Autriche  en  Bohême.) 
1.  Pr.FMirnR  BrvAM.Hr.. 

Pr.  Ferdinand,  n.  13.  Avril  Cç7.  Chamb.  de l'Einp. 

d'Autr.  Fils  du  Pr.  François  Joseph  IVIaximilien 
(t  13.  Dec.  181Ö.) 

r?\'res  et  Soeurs. 

1.  La  Princesse  douairière  «VAuer^herg. 

2.  Pr.  Marie  Eleonore,   v.  Windisch  -  Gtaetz. 

3.  I'r.  Jeu1  Charles,  n.  14.  Janv.  1799,  Liout.  au 
serv.  d'Autr. 

4.  Fr.  Marie  Thérèse,    il.  23.  Sept.  x$~r>. 

Ü.  Pr.  Joseph  François,    t.  17.  Févr.  1S03. 

6.  Pr.  Loin»  Jean,  11.  ?,~>.  Nov.  1307. 

7.  Pr.  Aune  2\Iaru-  Thércsc,  n.  2:.  Janv.  igcp. 
fi.  I'r.  Sidonie.  Caroline,  n.  1$.  F«  vr.  1312. 

9.  Pr.  Charles  Jean,  n.  24.  INov.  1814. 

Grand- 


71 


L 


(    91    ) 

Grand  •  31  ère. 
Pr.  Gahrielle  Marie,    11.  17.  Mars  1743,   F.  du  Pr. 
J.nuis   Victor  de  Savoy«-  Cirien.i^.      Veuve    du 
Pr.  Ferdinand  Philipi>e  Jo:-rjdi  11.  Janv.  1734. 

2.    Seconde  En  an  che. 

Pr.  Auguste  Longin,  n.  1".  Mars  1707,  Chamb. 
de  l'Emu.  d'Autr.  Fils  du  Pr.  Antoine  Isidor, 
(f  11.  Juin  1819) 

Frères  et  Soeurs. 

1.  La  Duchesse  d'Aremnerç. 

2.  Pr.  Joseph  August«?,   n.  19.  AvtïI  1799. 

3.  Pr.  Françoi*  (ietirgcs,    11.  24.  Avril  i3a0. 

4.  Pr.  Ferdinand   Bona  venture ,    m.  16.  Août   iSoi. 

5.  Pr.  Marie  Anne  Françoise,    11.  4.  Oct.  I803. 

6.  Pr.  Hélène,  n.  io.  Févr.  iS^j. 

Mire. 

Pr.  Marie  Sulonie,  n.  11.  Févr.  i7?0,  F.  de  Joseph 
Pr.de  Jî.iii:-hy.  Veuve  du  Pr.  Antoine  Isidor  11. 
Juin  ib»9- 

Tantes. 

1.  Pr.  Marie  Thérèse,    n.  31.  Oct.  1767. 

2.  Pr.  M.irie  Eleonore,  n.  £2.  Avril  1770,  v.  Tour 
et  Taxis. 

Fille  de  l'Oncle  le  Fr.  Jose)>7:    /'mort  5-  Mars 
igoi,J   et   de  Marie  Joféjt/rine  née  Comtesse 
de   fia  rrach. 
Ea  Princesse  d'Aucrsherg-Trautson. 

Loewenstein  -  Weht  heim -Fnr.rDF.>"BEHG.* 
(Luth,  au  Wurtemberg.) 

I.    BnANCHE. 

Pr.  Georsres  Guillaume  Louis,  Fils  du  Pr.  Jean 
Charles  (f  '6  Fcvr.  1816)  n.  ij.  Nuv.  1775»  m.  ùô. 
Août   i8co  à 

Eriu-.-tine  Louise  Caroline  Fréderiqne,  née  Comt. 
de  Pücklci  et  J_,imbour^,  n.  24.  Juin  1784. 

En- 


(    9=    ) 

y.  n  fans. 

i.  Pr.  Adolphe  Charles  Constantin,  o.  p.  Tire.  iPoS. 
3.  l'r.  !V(.tlvinc  CUrhii.w  YVilh«  naine  Pauline  Ca« 
roline,  u.  27.  liée,  »rtoy. 

Frère,  et  Soeurs. 

1.  Mario  Caroline  Fré&erique  T  nuise,  n.  19.  Dec. 
1766.  V.  dp  Bertram,  Comte  de  Gronsfeld,  de- 
puis t'a»  iSo'j. 

2.  Sophie  Amélie  1  n.  2.  .Avril  1771,  m.  eu  sec. 
noces  2.  Août  I8t2,  a  Chrétien,  Comte  tic  Ca- 
Stell  -  lUidnihaufi  11. 

3.  Guillaume  Kniest  Louis,  n.  27.  Avril  1783,  m. 
C6.  Juill.  jgi2  à 

Dorothée,  née  Haroune  de  Iiahldcn  à  Malchim- 
I.eiiZ|   n.  6.  ]Sov.  1793. 

Fils. 

Pr.  Guillaume  Paul  Louis,  n.  19.  Mars  1817. 

II.  BrtAxciiK,  au  Wurtemberg',  en  Eide  et  Hesse. 

Pr.  Frédéric  Châties,  n.  2q.  Juill.  1743  élevé  au  rang 
de  Prince  en  iRi2,  m.  35-  Mars  1779  à 

Françoise,  u.  23.  Nov.  i7-|-{,  née  Rhingr.  de  Grura- 
bach.     (Saim  -  Hor.-tmar.) 

En  fans. 

1.  Charles  Louis  Frédéric,    n.  26.  Avril  1731. 

2.  Frédéric  Chrétien  Philippe,  n.  13.  Mai  i7a3. 

Soeurs. 
X..   Caroline ,   n.    17.  Mars  17Ü4.    Veuve  du    Comte 

de  Iiachuitz. 
S.  Fréderii|Ue  Caroline  Amo-ne,    n.  17.  Mars  17T7, 

était   mar.  au   feu  Pr.  Charles  Louis  de  Hohen« 

lohe  -  Kirchberg.     (Séparée.) 

LiOEV\'KN'STFIlS*  -  WerTIIFIM  -  FtnCHKTonT  ,     OU 

Ï\osf.m<t:iu;.*      (Cath.   en  Bohème,    Bavière, 
en  Bade,  Hesse  et  au  Wurtemberg.) 

Pr.  Charles  Thomas  Albert  Louis  Jos.  Constantin, 
n.  ig.  Juill.  l?S3i  suce,  à  son  Père  Je  Pr.  Dominic 

Constantin  lé-  Avril  1Q14,  m.  29.  Sept.  179p  a 

So- 


T 


ï 


(    93    ) 
Sophie  Louise  Wilhclminc,  F.  de  Joseph  Nicola» 
Comte  de  Wiiidisch- Graetz,  a.  ko.  Juin  i784- 

En/ans. 
ï.  Pr.  Constantin  Joseph,  n.  23-  Sept.  i8o3. 

2.  Pr.  J.éopnMiue  ,    u.  20.  Dec.  1SC4. 

3.  Pr.  Adelaide,    u.  19.  Dec  iScô. 

4.  Pr.  Sophie  Marie  Thérèse,    11.  i3-  Sept.  1&0Q. 

5.  Pr.  Marie  Cresccntc  Octavie,   11.  3-  Août  iSi3- 

Frère  et  Soeur. 

1.  Pr.  Constantin  Loui-  Charles,  u.  SÔ.  ."Mars  178Ö. 
Colonel  au  serv.  de  Bavière,. 

S,  Pr.  Guillaume,  11.  3-r-  Mars  1795,  Lient,  des  Gar- 
des du  Roi  de  Bavière. 

Frères  et  Soeur  du  0.  lit  du  rère. 

1.  Pr.  Auguste  Chrisost.  Charles,    n.  0.  Août  1303. 
S.  Pr.  Maximilien  François,    11.  3«  Avril  1310. 

3.  Pr.  Marie  Joséphine  Sophie,  n.  9.  Août  jsji4- 

Douairière  du  Père  le   Pr.   JDomiuic    Cou- 
s  tantin. 

Marie  Crcscente,  F.  du  C.  François  dr  lîœni ^sesra:- 
Rothenfels,  u.  30.  Janv.  1736.    V.  13.  Avril  ibM. 

Looz  ^  ConswAAnr.y.* 

(Cath.    dans  les   Pays-bas,    la   \Vc$rplialic-prus- 
sienne  et  le  Pioy.  d'Hannovro.) 

Duc  Charles  Louis  Auguste  Ferdinand  Emawuel, 
11.  7.  Juiiî.  17ÖQ,  Fils  du  Duc  Guillaume  Joseph, 
(]  2  ■.  Miîrs  i8^3»)  Mar.  en  ißoi  à 

Caroline  Joséphine,  F.  de  Ferdinand  Joseph,  Prin- 
ce de 

En/ans. 

\.  Louise,    n.  9.  Mars  1SS02. 

2.  Charles  Auguste  Ferdinand,    n.  9.  Mars  1804. 

3.  AUÄUftC  Charles  f    n.  9.  Mars  ik'j. 

4.  Caroline  Innre,    n.  UJ.   Sept.  1^.7. 

5.  Stephanie  Adoîpftine,    11.  29.  Mars  iglO. 
0.  Uctavic  /.ou,   u.  7.  Juin  1311. 

7.  ZUi- 


1 


(    94    ) 

?.  7cphyri7ie  Caroline,   n.  16.  Oct.  1812. 

8.  Elmond  Prospère  Perpetup ,    n.  O.  Oct.  i8i3. 

9.  Guillaume  Désiré  Polidore,   11.  2.  Janv.  iS»?- 

Frères  et  Soeurs. 

1.  Charlotte,  n.  14.  Sr-pt.  1766. 

2.  Thérèse,    n.  14-  Mai  176s. 

3.  Joseph   Amoud ,   Prince  de   Rheina-Woîbeclt,   ' 
11.  14.  Sept.  i77°  1    se   trouve   en   possession  delà   ; 

Srincipauté  de  Rhein  a  -  Wolb.«  ck  eu  venu  dv  la 
imposition  testamentaire  de  son   l'ère,  contredi- 
te  par  le  Frère   ahi.é,   ie  Duc   Charles,    qn'  rue    | 
exclut  de  la  succession,  mar.   18.  Août   isi.5  il 
Charlotte  Constance,  l'\  de  Victorin,   Comte  de  j 
La*  leyrie-  Dusaillai't. 

4.  Marie,  n.  24.  Sepr.  1774. 

5.  Amor ,    n.  16.  Juin  i782. 

Douairière 
et  seconde  Ej>ouse  du  l'ère,  le  Duc  Guillaume    \ 
Joseph. 

Duchesse  Ro-alio ,   n.   3.  Août  1759,    F.    de   Si>ns-    I 
moud,    Comte  de  Byiand. 

Lorraine.    (Catli.) 

Brandie   de   la  Maison    de  Lorraine ,    établie 
en  France  yar  Claude  Duc  de  Guise,    Fils  de    '■ 
Yxene  IL  Duc  de  JLprraine. 

Bra-ntiie  t>  EJViii.ir  -  IIarcoi'Rt  -  Armagnac. 
D.  Chartes   Eu.?èiic  ,    Pr.  de  LamberC,     Comte    de    I 

Brionne,  11. 25.  Sept.  17-31,  Fc'dm.  Lient,  nu  $rrv.    * 

Autr.  mar.  en  secondes  noces  23.  Janv.  isiö  à 
Mario  Victoire ,    née  Comtesse  Folliot   de  C renne-    I 

ville.    V".  de  François  de  P.  Comte  de  Colloredo-    j 

"Wais.ee,    (séparés. J 

Douairière  du  Frère  le  Pr.  Josepït. 
Louise   Auguste   Elisabeth,   née   Pr.  de  Mnntxho-    I 
rency  Logny,    n.  3^.  :Uai  ;703-     V.  depuis  le  m. 
de  .Mai  isjo2. 

Lit- 


(    9">    ) 
L.rBoMinsKï.     (Cath.  en  Pologne.) 

Pr.  Constantin  ,  n.  18.  Nov.  j78ö,  Fils  du  Prince 
François  Xavier,  m.  12.  Fcvr.  1812  à 

Catherine,  F.  de  Nicolas  Comte  de  Tolstoy,  n.  15. 
Août  1789- 

Jliifans. 

1.  Théophile,   n.  12.  Dec.  1812. 

2.  Valentine,    11.  \2.  Mars  iyi7. 

lrrère. 
Pr.  Eugène,   n.  en  1789. 

Mère. 
Théophile,  F.  dp  Stanislas  Comte  Rzewushy.    V. 
du  Prince  François  Xavier. 

Oncles. 

1.  Joseph,   né  .  .  .  mar.  à  .  .  . 

Fils. 
Henri  ,   né  .  .  .  mar.  à 

Théres-e,  n.  13.  Jnill.  1787,  F.  de  Joseph  Clément, 
Prince  de  Czartorisky. 

En/uns. 

1.  Isaheau,   née  .  .  . 

2.  Hedwigje,    née  .  .  . 

2.  Michel,  né  .  .  .  est  mar.  et  a  des  en  fans  ,  dont 
les  noms  le  sont  pas  connu  à  l'édit.  de  l'Ai- 
manie« 

Tille   de  l'Oncle   le    Prince  Alexandre   f-f  i4> 

Juill.    i^ol.J 
Rosalie,  n.  .  .  .  mar.  à  N.  N.  Comte  Rzewusky. 

LïNAfi.* 

(Luth,  en  Ba«-c-  Lusace  et  en  Bohème.) 

Pr. Roch  Otton  Mandcrup  Henri,  11.  2i.  Févr.  i7p3# 
Chamb.  de  L'Kmp.  d'Autriche,  F.  du  Pr.  Maur. 

Louis    Ernert    1,  \  13.  Août    1807,)    mar.  15.  Au  lit 
1810  à 
Eironore  Louise  Hedwige,   n.  Comtesse  de  Iiose, 
u.  ij.  Sept.  i70Ô. 

Frè- 


i_ 


(    96    ) 
Enfant. 

C.  Alfred  Hermann  Ottou  I^ouis,  n.  9.  Sept.  rg2o. 
Frères  et  Soeur. 

1.  G.  Sophie  Isabcau  Henriette,    11.  11.  Sept.  1791. 

2.  C.  Hoch  Henri,    11.  ',.  Févr.  1796. 

3.  C.  l'ioch  Erueft,    n.  13.  Avril  1797. 

Mère. 

Pr.  Fréderiquc  Julie,  F.  d'Oitcm  M.mdcrnp  de 
Runzau- JïrahesbouTg,  11.  _3.  Oct.  1735.  V.  15. 
Août  liiCQ. 

MEïTERM  C  H  -  WlNTOEJB  OIT.G.* 

(Cath.  en  Autriche  rt  au  Wurtemberg.) 

Fr.  Clement  Venccslas  Lothaire,  Pr.  d'Ochsenhau- 
sen,  Duc  de  Fortella,  Grand  -  Chancelier  il«  Cour 

et  d'Flat  de  l'Empcr.  d'Ailtr.  11.  13.  Mai  1773,  ru. 
27.  cT.pt.  i7q3  a 
Marie  Eleonore,  n.  1.  Oct.  1775,   F.  d'Ernest,  Fr. 
de  Kauuitz. 

Enfant. 

1.  Fr.  François  Charles  Victor,   n.  1". 

2.  Pr.  Léoiiiine  Pauline  Ivi.iric,  11.  iS- 

3.  Fr.  Hermine  Gabricllc  Marie,    11.  1. 

Frire  et  Soeur. 

x.  L'Epouse  du  Duc  Ferdinand  de  Wurtemher»-. 
2.  C.  Joseph,  11.  A-  N6v.  1774. 

TtJcre. 
Fr.  Marie  Béatrice  Aloysc  ,   n.  S-  Dec.  \~"},  F.  de 
Frédéric    '.).   de  Kagmech ,    Douairière   du  Pr. 
François  Georges  Charles  11.  Août  îoio- 

M.  O  N  A  C  O. 

(Cath.    Souveraineté   ?aus    relations    extérieures, 
sou.-  La  proieciio»  du  Roi  de  Sardai^nc.) 

Fr  IlOTioré  V.  Crinnldi,  Duc  de  VaWiitinoi.-,  Pair 
deipuce,  si.  au  m.  d«  Mai  t;7J,  aux,  k  i0.  Févr. 
*bJy  a  son  Pore,  Honoré  IV. 

Frè' 


Janv.  iSCj. 
Juin  iSri. 
Sept.  1015. 


r 


i_ 


(     97    ) 
Frère. 
Flore?  tan.   Comte  de  Grimaldi,  né  en  17S",  mar. 
ni  iSi.S  à  Mlle.  Rouiller. 

Filles  de   l'Oncle  yaternel,    le   C.   Joseph  Cri- 

maldi  ff  tg.  Juin  /^/6,y  tff  /-/^  Mlle,  de  L/ioi- 
seul  Sta'uioïlle ,  ff  en  f~<j),/ 

i.  Ilotioric  Camille  Atlienais,  n.  22.  Avril  1784,  ni. 
2o.  Juill.  iSo.l  à  Léné  J^ouis  Victor,  Marquis  de 
la  Tour  du  Pin,   11.  an  m.  d'Août  1 779 - 

2.  Ai  heu. lis  Euphrosync  Louise  Philippine,  n.  32. 
Juîij  i7sô ,  m.  8.  Août  1H04  à  Louis"  Michel  Fe- 
lix Le  'fellier  de  Souviv  Marquis  de  Luuvois, 
Pair  de  France,   n.  3-  Dec.  i~63. 

Odescalchi.* 

(Cath.  dans  l'Etat  d'Eglise  et  en  Hongrie.) 

Pr.  Innocent  d'Erba  Odcscalchi  ,  Due  de  Ceri , 
Gr.  d'Espagne  de  la  1.  Classe,  Charoh.  de  l'Emp. 
d'Autr.  11.22.  Juill.  177s.  Lus  du  Pr.  Balthasar II. 
(t  10.  Août  igio,)  et  de  la  Princesse  de  Ginsti- 
ïiiaui.  V.  d'Aune  Louise  Barbe,  Comtesse  de 
Keglcvics,  18.  Avril  j3i3- 

En/uns. 

j.  Caroline,    u.  3o.  Jauv.  ißCJ. 

2.  Livius  LadUlas,  11.  20.  bept.  iSoj. 

3.  Auguste,   11.  1.  Jauv.  1S-8. 

4.  Cécile,    n.  12.  Juill.  iS^O. 
g.  Pauline,    11.  2>.  Juil!.  isio. 
6.  Victoire,   11.  11.  Oct.  îyu. 

Frères  et  Soeurs. 

1.  Madelaine ,  n.  10.  Août  1733,  mar.  14.  NoV.  1796 
à  I  ouis  de  Buoiicampagiu  Duc  de  Sora. 

2.  M  irie  Thérèse -,  n.  ù.  Oct.  i7S3  ,  mar.  83.  Mai 
1313  à  Jérôme  I\î  irquiM  de  Tendoii. 

3.  Charles,    II.  .").  Mars   17s",,  Prélat  romain. 

4.  Jérôme,    il.  21.  Oct.  17.C,  Chev.  de  Milte. 

5.  Pierre,  n.  1.  Lcvr.  1759,  Chambcii.  de  l'Empcr. 
d'Autriche. 

6.  Cé- 

59  me  année.  K 


(     93     ) 

6.  Cécile,    n.  g.  Marr  Cgi. 

7.  Flamin ie,  n.  10.  Dec.  i79"ï,  m.  en  ign  au  Ba- 
ron de  Capranica. 

8.  Victoire,  n.  36.  Avril  179s  *  m.  p.  Oct.  1818  au 
Mavchesc  Connestaone  deiia  Stafia. 

Tan!  e. 

Octavic,    n.   24.  Août    i~57 ,    mar.  26.  Févr.    1775  à 

Joseph  Marie,  Pr.  de  Pallavicini  -  Ro&pigliosi. 

OEïTI>'GEN«  SriELBEI\G.* 

(Cath.  en  Eavière  et  au  Wurtemberg.) 

Tr.  Jean  Alors  III.  n.  9.  Mai  i788»  suce,  à  son  Pè- 
re 27    Juin'1707,    m.tr.  30.  Août   i8i3  à 

Amélie,  F.  du  Pr.  Charles  Philippe  de  Wrède,  n. 
15.  Janv.  179Ö. 

En/ans. 
l.  Pr.  Otton  Charles,    n.  14.  Jr.nv.  igij;. 
t.  Pr.  Sophie  Mathilde,  n.  9.  Févr.  1816. 

3.  Pr.  Gustave  Frédéric,  n.  31.  Mars  i;u7- 

4.  Pr.  Bertha  Jeanne  Notiere,  n.  1.  Août  1818. 

Mère. 

Pr.  Marie  Aloyse,  n.  2o.  "Nov.  1762 ,  F.  du  Prince 
Charles  Joseph  Antoine  d'Aucrslir.rg.  Veuve  du 
Pr.  Jean  Aloys  II.  le  Q7.  Juin  1797. 

Oncle  et   Tantes. 

1.  Pr.  Jeanette  Josephine,  n.  27.  FévT.  17/57,  Coad- 
jutrire  du  Chap.  des  Dames  nobles  de  S<  -ckinccii.      ^i 

2-  Pr.  Frédéric  Antoine,  11.  i>.  Mai  1759,  Chan. 
du  Chap.  d'Aujrsbourg. 

3.  Tr.  Marie  Thérèse,  ».  17.  Nor.  I7Ö3,  mar.  23. 
Sept.  17S4  à  François  Joseph,  Comte  de  Wilzeck, 
Chamh.  de  l'Knip.  d'Autr. 

4.  Pr.  M.tric   Crcscent e,    n.  3o.  Janv.  1763,    m.  iz. 
Janv.  179I  ail  Comic  Joseph  de  Seilern,    Chamo.      J 
et  Co?ts.  intime  de  l'Emp.  d'Ami. 

5.  Pr.  Marie  AValbur^e,  r.  Bretzenhcim. 

Oet- 


I 


v 


(    99    ) 

Oettikcen-  Wali.eiuteiv.* 

(Cath.  en  Bavière  et  .ai  Wurtemberg.) 

Pr.  Fouis  lïraft  ErucM  ,  n.  31.  Janv.  i~ni  ,  lîron- 
Oliersthoimei.-teï  ilu  Roi  «le  Bavière,  suce,  à  son 
Père  le  Pr.  Kraft  Kniest  6.  (Jet.  igoo. 

Frères  et  Soeurs. 

1.  Fr.  FrcdrTic  lïraft  François,  n.  16.  Oct.  i7;3- 

2.  Pt.  Charles  Anselme  Kraft,    11.  6.  Mai  1796. 

3-  Pr.  Sophie  Dorothée  Eleonore,  11,  27.  Août  175?- 

4.  Pr.  Marie  Thérèse,    n.  13.  Auùt  1799. 

5.  Pr.  ChaTlotte,    11.  13.  Févr.  1^2. 

6.  Pr.  Marie  Eruestiue,  11.  5.  Juill.  i8c3- 

Tille  du   premier  lit  du  Tèrc  le  Fr.   Kraft  F.r- 

ncst  et  de    Metrie   Thérèse  Yr.  de   Iti   Tour 

et  Taxis. 

La  Princesse  de  Lainberg. 

Oncle  et  Tante. 
1.  C.  Sophie  Tli»'vè.-e,  y.  FiiTStrnberg  seconde  Br. 

3.  C.  Philippe  Charles  Joseph  Notger,  n.  8-  Févr. 
i7")9 .  ci-oevant  Grand  Juge  rie  la  Chambre  de 
l'Empire,  actuellement  Ministre  d'Etat  et  Maré- 
chal \lc  la  Cour  de  l'Emu-  d'Autriche. 

Taaiv.*    (Cath.  en  Autriche.) 

Pr.  Charles,  n.  6.  Févr.  1&6,  Fils  du  Pr.  Charlei, 
mort  30.  Dec.  1819. 

Treres  et  Soeur. 

1.  C.  Alfrrd,  n.  30.  Dec.  ixcô. 

2.  C.  Guiriobaldine,    n.  2.  Dec.  iSo". 

3.  C.  Vencr<las,    it.  1.  Nov.  1810. 

4.  C.  Foui?  Jean  Bapt.  Euianuel,  n.  26.  Mars  1817. 

Wlere. 

Pr.  Guidobaldîne,  ft.  en  i7"s3,  F.  du  Comte  Fouis 
de  Cavriani.     V.  du  Tr.  Charles  Z--  Dec.  »8*9- 

K  2  On- 


(    i°o    ) 
Oncles  et  Tantes. 

i.    C.    Marie  Antoinette,     v.    Salm  -  Reiferscheid- 
ryli  2dc.Br. 

2.  C.  Thérèse  Anne   Henriette,    ji.    12.  Juill.    1778, 
m.  8-  Nov.  iSo3  au  Comte  Mercy  d' Arcen  te<ui." 

3.  C.  Joui  Baptiste,  11.  12.  Avril  iTso,  Chamucll. 
et  Col.  de  L'Ëmp.  d'Autr. 

4.  C.  Louis  Joseph,  n.  2.  Sept.  i~33,  Charabcli.  et 
Maj.  de  l'Kr.ip.  d'Autr. 

5.  C.  N"icol.i>  François,  u.  1.  Oct.  i7s5,  Cheval,  de 
Malte  et  Chamb.  Auir. 

Talttv   d'Ersoeq.4 
(Cath.  en  Hongrie  et  en  Autriche.) 

Tr.  Joseph  François,  îi.  2.  Sept.  1764 ,    Fils  du  Tr. 

Charles  Jérôme   (|  23-  Mai  1S16,)    mar.  19.  Avril 

1792  à 
Marie  Caroline,    F.  d'Oilon  François ,    C.  de  IIo- 

hcufcld,  11.  9.  Nov.  1774. 

Eu/ans. 

1;  C.  Antoine,  n.  3&  Févr.  1793,  Chamb.  de  l'Emp. 

d'Autr.    et   Euv.   rxtr.  près    des    Cours   Royale, 

Grand- Ducale  et  Ducales  de  Saxe,  mar.  13.  Févr. 

1823  à 
Léopoldinc ,    F.  d'Aloys   Tr.  de  Katutitz ,    n.   18. 

Févr.  i8N- 
2.  C.  Nicolas,    11.  7.  Jauv.  1797,    Chamb.  et  Licut. 

de  t'Ilmp.  d'Autr. 
3-  C.  Aune  Marie,   n.  19.  Avril  1504. 

'  Tante. 

Marie  Thérèse,   11.  i3.  Janv.  1760,   mar.  à  Etienne 

r..  de  Zieh  y. 

VxT.ttA~VT.CXtH  -  Rospicliosi. 
(Cath.    dans    l'Etat    de    L'Eglise.) 

Pr.  Jo«*M>h,  11.  u.  Nov.  J7V>,  Fils  du  Tr.  Jean  Bap- 
tiste (mort  20.  Mai  1784.  ;   m.   13.  Févr.  17—,  à 

Marie  Octavie,  11.  24.  Août  1737,  F.  de  Live,  Tr. 
i.rb.i-  Oacscalclû. 

Lu- 


ï 


I 


C    »ci    ) 

JLnfanJ. 

t.  Jules  fiésaT,  Duc  de  Zagarolo,  n.  16.  Nov.  1731, 

m.  i3-  Fcvr.  ijl  à 
Margarrthe,   F.  du  Prince  de  Colonna. 

2.  I  iiritre,  n.  £2.  Août  i763#  mar.  au  Cointc  de 
ni>>auti. 

3.  Ferdinand,   u.  Co.  Nov.  1702. 

4.  J.ivi.',  n.  12.  Mai  1704.  Douairière  du  Comte 
Carradori. 

Frère. 
Doui«,    Prince   Fallavicini,   n.  9.  Oct.  \~~)6 ,    mar. 

Co.  Avril  i76o  à 
Ilippoiite,  F.  du  Prince  Bisignano. 

En/ans. 
1.  Philippe,   n.  15.  Avril  i7S3. 
S.  Marie  Camille,    n.  27.  Nov.  17S4. 

Palm  -  Gcndf.ltingen.* 
(Cath.  en  Boheme  et  en  Souabe.) 

Pr.  Charles  Joseph  François«  a.  z$.  Juin  i773» 
Chamb.  et  Conseiller  tili  Tribunal  d'Appel  de 
l'Enip.  d'Autr.  Fils  du  Pr.  Charles  Joseph,  mort 
22.  Août  1  .S  1  -ï ,  m.  » "n  trois,  noces  ".  Nov.  i.Si7à 

Marie  Thérè-e ,  née  Baronne  de  JLedercr  délira- 
deck ,   n.  26.  Mai  Cç^. 

TU  lu  du   t.  lit   de  ~\ïarie  Tr.tnr.  Ernestine  née 

Baronne  de  iioligiuic  fj  21.  Août  iRc>(>.J 
Marie  Caroline  Françoise,    n.  7.  Nov.  iSc-b 

î'rrre. 
Comte  Joseph  Charles  Aloys,    Chamb.  AutT.  et  Se- 
CTt-iaire  de   la  Besjence  de  l'Auir.  inférieure,    n. 
13.  Sepr.  1777.    V.  2".  Jniil.  iniJ  de  Marie  Rosalie, 
née  Comtesse  de  Tomacliéel. 

PomiA.    (Cath.  dans  le  Frionl  autrichien.) 

Pr.  François  Séraphin  Charles,   n.  3o.  Mars   1753, 

m.  n.    ce,,  noces  à 
N.  As.  nec  ComUase  de  Sauer. 

TS»- 


: 


C     102    ) 
Enfant  du   l.  lit,    de  "Barbe  née  Comtesse   de 

Joccliliugeu  ,    morte  en   t&oi. 
i.  C.  Béate  Barbe  Iguaze  Cécile  ,    n.  33.  Dec.  1783. 
V.  d'Ernest  C.  d'Att«-ms,  m.  en  sec.  noces  à  An- 
toine Gogolo,  au  iîhms  d'Août   igu. 

2.  C.  Séraphinc,  11.  173-  V.  de  Nicolas,  Comte  de 
Lerni,  m.  en  sec.  noces  en  1809  a  (Jhréti.  ri,  Com- 
te de  Linatige-  Westerb otvrg,  u.  5.  Avril  1771. 

3.  Cléniciitinc ,  11.  en  i7Bô. 

Soeur.  * 

C.  Dorothée,    n.  en  1760. 

Tille  de  V Oncle,    le  Fr.  Alphonse  Gabriel. 
C.  Marie  Françoise,    11.  cO.  Avril  i~ù".     Veuve  de 

son  Oncle    le   Prince  Joseph  Jean   Xavier,    le  6. 

Nov.  I?SSi  et  remariée  en  îysS  à  François  Joseph, 

Comte  d'Aichclbourg. 

En/tins  du  Comte  Alphonse,  Fils,  d'un  Grand- 
Oncle. 

1.  C.  Alphonse  Gabriel,  11.  19.  Janv.  1761 ,  mar.  10. 

Sept.  1799  à  j 

Thérèse,    née  Comtesse  de  Portia. 
3.  C.  Ferdinand,    n.  ij.  Aont  1762 ,    mar.  17.  Août 

1763  à 
Félicité,  née  Comtesse  de  Seriman. 

Enfant. 

C.  Alphonse,    n.  en  i"89. 

3.  C.  Gerutanicus,  11.  19.  Nov.  i"6l. 

4.  C.  François  Xavier,    n.  10.  Juin  176'.  % 
".  C.  Antoine,  11.  7.  Jnill.  17(16,  mar.  24.  Oct.  1703  à 
Jeanne,    née  Comtesse  Lnibinska. 

6.  C.  Jean  Nepomuc  ,    n.  en  1708. 

Radzïviï..* 

(Cath.  en  Lithuanic   et  au  Gr.  Dnché  de  Posen.) 
Pr.  Michel,    ci-  dcv.  Palatin  de  Vilna,  n.  24.  Sept. 

1744.    V.  1.  Avril  13:1  de  Héiènei  F,  du  C.  Przez- 

dzncki. 

En- 


[ 


(    iû3    ) 
En  fans. 

1.  Pr.  Louis  Nicolas,  C.  Ordinat  de  lllcch,  v.  ci- 

dessous.) 

2.  Pr. Autoine  Henri,  (Ordin.it  de  Nieswtcz,  Mir, 
ne.  v.  ci  -  dessous.) 

3.  Fr.  Michel,  n.  24.  Sein.  177s,  Gen.  et  Comman- 
deur de  Malte,    m.  en  i8i"  à 

Alexandra,  nee,  Comtesse  Stccka,  u.  en  179O. 

Enfant. 

Tt.  Michalme,  n.  10.  Avril  igiö. 

4.  Fr.  André  Valentin  ,    11.  14.  J'evr.  i'go,   Conseil- 
ler d'état  de  i'Emp.  de  Russie  et  Connu,  de  Malte. 

Ordinal  de  Kleck. 
Pr.  Louis  Nicolas,  u.  i-}.  Août  1773,  mar.  à  la  Com- 
tesse Wodzinska. 

Enfant. 

1.  TIélènc,    n 

2.  Léun,  11 

Ordinal  de  Kiesnicz,    l\Iir  et  Olyka. 

Pr.  Antoine  Henri,  n.  i3-  Juin  i7?5,  mar.  17.  Mars 

1706  à  1 1 
Pr.  l-réderiquc  Dorothée  Louise  Philippine,  F.  de 

Ferdinand  Pr.  de  Prusse,  n.  2J.  Mai  1770. 

Enfans. 

1.  Frédcric  Guillaume  Paul  Nicolas,   n.  19.  31ars 
1707,  Maj.  au  serv.  de  Prusse. 

2.  Frédéric   Guillaume    Ferdinand,     n.   22.   Août 
iTtjS,  Lient.  .1  ii  serv.  de  Prusse. 

3.  FrédeTiquc  Louise   Marthe  Elisabcthe,   n.  23. 
Ort.  iSr3. 

4.  Frédéric  Guillaume  Louis  Boguslas,  11.  3.  Janv. 

1809. 

5.  Frédéric   Guillaume   Ferdinand  Auguste  Henri 
Antoine  "Wladislas,   11   10.  Juill.  1811« 

6.  Auguste  Louise  Wilhclmiuc  Wauda,  u.  29.  Janv. 

En- 


(     104    ) 
Enfant 

du  feu  rr.  Domin'u  ,   Urdinth  de  Niesuicz 
Mir  et  Ulyktt. 
Tr.  Stéphanie,    n.  au  ni.  de  Dec.  1809. 

ROUAN  -  Gl'EMF.NÉ-Eoi'jrj.OX. 

(C.ith.  en  France  et  dans  les  Pays -Las.) 
Tr.  Charles  Alain    Gabriel,    n.  13.  Janv    \-<ji      o^^. 
tient  le  Duché  dcBouillon  par  la  décision  Aune 
coiiiini.vsioii    nommée    par  plusieurs  puissances 

en  181Ö,    mar.  Co.  Mai  i~3i  à 
Louise  Eelé,   F.  de  Gabriel  Marquis  de  Confiais, 
n.  12.  Nov.  1763.  ' 

Tille. 
Bertha,   n.  4.  Mai  1732. 

Frères  et  Soeur. 

1.  MnTio  Louise  Joséphine,  11.  13.  Avril  î^C,  mar 
13.  Juill.  eso  à  Charles  Louis  Gaspard'  Pr.  'de 
l'iohan  Rochcfort. 

2.  Louis  Mériadec  Victor,  n.  Co.  Juill.  1766. 

3.  Jules  Armand  Louis,  11.  20.  Oct.  i~"o3 ,  mar  "3 
Juill  isco  a  Catherine,  F.  de  Pierre  Luc'  de 
Courlandc.     Sépares  dep.  l'an  itjo.j. 


Met 


Victoire , 


n.  18- 


>.    F.   de    Charles   Tr.  de  P.oban  -  SouLise, 
Dec.  17-43-     V.  du  Pr.  Henri  Louis. 


PiosENLKr.c*     (Cath.  Autriche  en  Carimhie.) 
Pr.  François   Séraphin,     n.  13.  Ocr.  nô. 


,  suce,  a 
son  Oncle  Wolfiranfr  François  Xavier  io  14 
Nov.  170,  Gen.  dé  C.ival.   el  Chamb.  de   l'Emu. 

d'Autr.  V.  2A-  Août  1311  de  Marie  Caroline  ,  F. 
du  Comte  François  Antoine  de  Kheven  huiler« 
lrlet.->ch. 


j.  C.  Vincent,  n. 
2.  C.  Ferdinand, 
d'Àutr. 


Enfans. 

5.   Oui.  1737. 

n.  7.  Sept.  1790,    Capit.  au  serv. 

3-  C 


I      WS      ) 

*       S.  C.  Marie  Thérèse,  n.  2",.  Sept.  Co9,  m.  £7-  Mai 
i.Si"?  à  Charles  Eusène,  C.  de  Czcrnin. 

4.  C.  Pl»ilipi>e  Joseph,    n.  3-.J»in   icJ^i  »   Lient,  au 
S<rv.  d'Auir. 

5.  G.  Joseph,  u.  ii.  Sept.  1S03. 

Trères  et  Hoëûrt. 
I.  C.  Vincent,  11.  2o.  Aont  1765, 
3.  G.  Marie  Cécile,  11.  3">-  Sept.  176a,    m.  Si.  Juill. 

C36  à  Jérôme,  Comte  de  Lo  Iron. 

G.  Marie  Séraphin  e,  11.  3.  Jnill.  1769,  m.  14.  Avt. 

i8i3  à  Joseph,  Comte  de  Thurn  et  Vaisaïsina. 


ri 


S    A    Ii    M. 

A.    Maison   de   II  a  r  t  -  S  a  l  m. 

SaI.m  -  SAX.M.* 

1(Catli.  dans  la  WeMphalie- prussienne  fc  le  Wur« 
uia-.crg-.) 
Pr.  Constantin  Alexandre,  11.  ù2.  Nov.  1 762 ,  suce, 
à  son  Oncle  le  Prince  Jouis  Charles  Ott  on  Cq. 
Juill.  177s.  Veuf  iö.  Juin  iSX'ùesn  seconde  épouse 
Marie,  F.  du  Comte  Chrétien  de  Sternherg. 

Tils  du    l.   lit  de   Victoire  Ft'licité.  ,  l'r.   de  Loc~ 
wenstein-  Wertkeiin.  ff  00.   TSou.  ijfto.y 

1.  Guillaume  Florentin  Louis  Charles,  n.  I?.Mars 
i7ctö,  Colonel  au  serv.  du  IVoi  des  Pays- bas,  m. 
3i.  Juill.  1S10  .1 

Flaminie,  îu-c  Jjaronne  île  Tiossi. 

î  En  fit  m. 

*  1.  Alfred  Constantin,   11.   '."[.  Dec.  iRi4- 

2.  Emile  Georges  Maximilicn  Joseph,  n,  6.  Avril 

iS^o. 

JLnfufis  du  second  lit. 

2.  Georges  Leopold  Maximilian  Christophe,  n.  11. 
Avril  i703- 

3.  Eleonore  Wilhelm'me  Fouine,  v.  Croy-Pulmen. 

4.  Jeanne,  n.  >   Aon;   i7<;6. 

5.  Auguste  Louise  IVlaru.-,  n.  £9.  Janv.  i~98- 

ô.  François  Frédéric  Philippe,  n.  5-  Juill.  1801. 

fr*- 


(    i°6   ) 

Frères. 
i.  George«  Adam  François,  n.  26.  M.ii  1766. 

2.  Guillaume  Fiomitiu  Fré  bric,  n.  28.  Sept.  i"6q, 
Chanoine  des  cliapp.  de  Cologne,  du  Strasbourg 
et  de  Spire.  3 

3.  Louis  Ouon  Oswald,  n.  12.  Juiil.  1772. 

Salm  -ITYnr.oi'ivG.* 
(Cath.  dans  la  Westphalie  -  pruss.) 

rr.  Frédéric  IV-  »■  U-T)rc.  17S9.  suce,  à  son  Pure 

Frédéric  Jeau  Otton,  le  35.  Jni.ll.   i7çjf  mar,  ZI 

Jaiiv.  1S13  ,1 
Cécile  Rosalie,  née  de  Bordeaux. 

Tantes. 
I.  La  Duchesse  donairière  de  Croy- Dülmen 
3.  La  rrincessc  de  HohciizoUcrn-Sigmaringcn. 

Douairière  de  l  Oncle,    le  Prince  Maurice 
_.    .    .  Gustave  sJdalphe. 

Christiane  Marie  Louise  ,    née   Comtess  de  War* 

temberg,  11.  5.  Août  1753.    Veuve  i?.  Févr.  iSj3. 

SaI^M-HoRSTSTAII.* 

(Luth,  dans  la  Vv'cstphalie  -prussienne ,  —  cette 
branche  portait  jadis  le  Titre  de  Rhingraves.) 

Fr. Charles AugmteFrêderic  Guillaume,  n.u.  Mars 
1709,  l' ils  de  Charles  boui<  Theodor,  Rhin«rave 
de  Grambach  (  t  03.  Mai  1790,)  élevé  au' rang 
de  Prince  par  le  lloi  de  Prusse  dcp.  l'an  i$iô.    ° 

Soeur,  du  t.  lit  du  Vire  avec  Marianne  née 
J  rmeesse   deJLmange   ff  tf,.  leur.   /yo?.y 

Amélie  Caroline,    n.  7.  Juin  17^. 

~   \     ■  Mère. 

Fredrrique,    n    25.  Mars. 1767,  F.  de  Joseph  Lowii 

C.  de  a.iyn-  \>  ugçnsieiu.     Y.  23.  Mai  1799. 
T  „    .  .     .     O riefe  et   Tante. 

I.  Jean  Frédéric,  HUiiipravc.  ri.  -.  Nor.  CO,  aine 
de  Ulamille  depuis  la  mort  de  son  Freie  le  C. 
Ouillainuf  Lhrcticn  (|  13.  I\lai  i^io.) 

2.  Fran- 


1 


t 

J 


r 


(    ïo7    ) 

2.  Françoise  Charlotte  Christiane,  v.  Lcewenstein* 
Werthrim  -  Fröndenberg  ,  34b  Br. 

Douairière  du  Trcre  le  Viliingrave  Guillaume 
L/irctieu. 

Louise  Charlotte,  F.  de  Charles  Magnus,  Rhin  «t. 
de  Rheùigrafenfitciu,  u.  to.  Mars  1703.  Veuve  is! 
Mai  18 10. 


B.    Maison  de  Bas-Salm. 

SaI.M  -  REIFEnsClIEID. 

1.    Branche  ainÉe;    a)  x>e  Kziavtiieij«. 
(Cath.  au  WurtcmbcTg  et  en  Bailr.) 

Fr.  François  Guillaume,  n.  07.  AvtÜ  1772,  F.  de 
Si^ismoiid  ,  Comte  de  Saint- Jieiferscheid- Bpd- 
blir  (t  en  i7ç3.)  élevé  <ïu  rang  de  Prince  en  1804. 
V.  17.  Janv.  jSi2  de  Françoise,  F.  du  Prince  Louis 
Charles  de  ïloheulohc - Bartenstein,  mar.  cji  sec. 
noces  2.  Mai  1318  à, 

Marianne  Dorotîice,  née  Princesse  de  Gallizin,  11. 
7.  Dec.  176;. 

Enfant  du  1.  Ht. 

1.  Constantin,  n.  4.  Août  179.3,    Colonel  au  servi- 
ce de  Wurtemberg. 
S.  l'^leonore  ,  n.   1?,.  Jnill.  1799. 

3.  Charles  Joseph  Emeat,  11.  12.  Sept.  igo^. 

4.  J.éopoldine  Joséphine  Christiane,  u.  5-}.  Juin 
I8c5. 

5.  Marie  Crescente,  n.  22.  Oct.  igcö. 

s 

Frères  et  Soeurs. 

1.  Crescente,  n.  29.  Aoiit  1763,  v.  Hohenlohe-BaT- 

tenstein. 

2.  Aii£n>tc  Joséphine,  n.  2o.  Sept.  ^Co,  Cbanoi- 
nesse  des  Cliap.  sécuL  d'I^seu  et  de  Pnom. 

8.  Fran- 


—    —        1 

(     M3     ) 

3.  Françoise,    a.  14.  Avril    1773.     Chan,    du    Chat). 
dKhen. 

4.  Clômrnt,   11.   15.  Févr.  I77Ö,    Gén.  Maj.  du  J\oi 
d>     Wurtemberg. 

S-   François  Joseph  ,    11.  23.  Mirs  1779,  Chanoine. 
6.  M  iTie    Charlotte,     11.    6.  Avril    i~'q,    Uhati.    du 
Chip.  d'Eitcn. 


?.  Antoinette,  n.  i9.  Juill.  CSo,  Chan,  des  Chap. 
d'Esscn  et  de  Verden. 

b)  Dr.  REirF.n«cHEiTi  -  Dvk.  *  » 

(Cath.    dans  1<-  Gr.  dr  Bas  Rhin  et  au  Boy. 

dir   Wurtemberg.  )  I 

Pr.  Joseph  François,  11.4  Stpi/1773,  Fils  du  Com- 
te (Altgraf)  Jean  François  Guillaume  (f  Août 
i?75.  ),  Prince  dep.  le  ni.  de  Mai  iS'6.  stj>.  le 
3.  Sept.  1801,  de  fait'«  épouse  Mar.  TLérescCord- 
tesse  deifatzi'çld,  ni.  en  <-er.  noces  14.  l)»'c.  iSc3  à 
Constance  Marie  de  Th<  is  ,  n  7.  Nov.  1707. 
litre  et  üoeur. 

1.  "Walhmgc  FrançoUe  M.iric  Thér.  n.  13.  Août 
1774  V".  de  Maximilicn  Baron  de  Gmnpcnbcrg- 
PiMcmefs. 

2.  François  Jofeph  Auguste  (Posth.  )  n.  16.  Oct. 
iTll,  ni.  96., Août  igio  à 

Marie   Wallmrge,    n.    6.  D^o.  1701.     F.   de  Joseph 
Antoine  Pr.  de  Waldhonrs; ;-  YVolfegg. 
j  .nfiL.is. 

1.  Alfred     a.  3l.  Mars  tgn. 

2.  Frederic,  n.  1.  (Jet.    nji2. 

2.  BRANCHE    CATIETTE.   * 

Pr.  Charles  Joseph,  n.  3.  Ami    1713,  élève  au  rang         » 
de  Prince   par   l'Éinp.    Leopold,    le  9.  Oct    170c, 
m.  en  secondes  noces  1.   IVt.ii  1792  à 

Marie  Antoinette,  n.  5  Dec.  17Ö3.  F.  du  Tr.  Vin- 
codas   de  Paar. 

Fils  du  1.  lit    de  rauline ,     F.  r?"    Pr.   Otaries 

Jojeji/i  Antoine    ci  -fiienùerg,  ff  1  g,   Sept. 

1  '(/ 1 .  J 

Franco t«  Hugues,   11.  1.  Avril  1776,  m.  6.  Sein,  rgoî 

à    li    Uouilwsr    M  )<•-  Call'i-y  iVÏacghuire  oflîtau- 

morc,  n.  2i.  Mai'a  i7."J.  ^ 

Lu- 


T 


(    Ic9    ) 
Enfant. 

1.  H/URUCS,  n.  i*.  Srju     is  3. 

2.  Robert  ,  n.   19    Dec.    *;sc4. 

1  rtrt  et  Soeitr. 

1,  G.  François  Xavier ,  11.  i.LYvt.  17.19,  Cardinal 
cl  Vr.  Ey*.  de  Gnrk. 

2.  C.  Marie  Thérèse,  11.  Si.  Août  1737,  Veuve  de 
Frédéric,  Comte  de  K.igciii-gsr,  m.  r.i  fcc.  11nr.es 

3.  Mai    18.  7  a11    Ci. une-  d<    Jioui.-.-y,    Cupit.  dans 
la  Carde  iïoyale  de  France. 

(Cath.  en  Antr.,  en  France  et  an  Roy.  de  Naples.) 
Pr.  Jacuues,  Ducdc,Coriirliauo,  Princr  deSt.  Mau- 
re  ne    J.  Juill.  i?Sö,    Veui  9.  Fcvr.  ia^s  de  Marie 
Antoinette  Princesse  Orsiui ,    et  mar.  en  tcc.  no- 
ces 18. /uni  181-  avec  la  Princesse  Clo tilde  Murât. 
llnf ans  du   premier  lit. 

1.  Tr.  Claire  Adelaide,  née  20,  Dec.  1801. 

2.  Pr.  Philippe,  11.  i.Mars  1S14. 

Frère  et  Soeurs. 

1.  Marie  Joséphine,  n.  7.OC1.  1738,  Veuve  de  Ni- 
cola s  Car acciolo,    Pr.  de  Férii*o ,  4.  Juill.  i8r4. 

S.  Marie  Constance,  11.  1.  Fcvr.  1730,  mar.  3i.iYT.ai 
1801  à  J, ouis  Caracciolo,  Prince  de  Turchiarola. 

3.  Philippe,  né  7.  Juin  1788,  Maréchal  du  lloi  de 
Naplcs. 

Tantes. 

1.  Marie  Thérèse,  n.  1.  Avril  1748,  Veuve  6.  Janv. 
1S01  de  Nicolas  Gaétan i ,  Duc  ne  Laurenz  1110. 

2.  Marie  Lucrèce,  11.  7.  ^ov.  i"~2. 

Sa\"n  -  WiTGr.îffrr.iN  -  BEBLEBornc 

CiVi'dor:i..  dans  la  \v  estpn.uic  pru»s.) 

Tr.  Albert  Frédéric   Louis  Ferdinand,    n.  12.  Mai 

*777>  suce,  à  ton  Père  4-  Cet.  isco. 

J'rt  res  et  Soeurs. 

I,  François    Au»u-i.    GuiLaume,    n.  ri.Août  17*78. 

IVJaj.    in  öerv.  di    Prusse. 

3.  Hédtwic  <j'i>rj(-  J  ouis,  n.  17.  Srpt.  i""Ho. 
3,  CliaUei  i^oiu»  Alexandre,  n.  7.  2s  y  y .  170t.' 

4.  Ca- 


(    no    ) 

4.  CarolineFrédcTiquc  Jacobine  Louise,  n.  1.  Févr. 

S-  Je  m  Foui«  CI. »ries,  11.  29.  Juin  17SÖ,  Major  au 
service  de  Dam-marc. 

6.  Auguste  Jouis,  11.  6.  Mars  t788,  Colon,  au  serv. 
de  Hcspc  -  Darms«, 

7.  Chrétien  Frédéric  I\Taximilieu,  11.  22.  Avril  17^9, 
Capit.    au  ierv.  de  Prusse. 

I\Fère. 
Pr.  Charlotte  Frédcvique  Françoise,  F.  du  Comte 
Chrétien    de  Lin  auge  -  Westcrbourg-  Gniristadc, 
11.  19.  Août  17.39,  Veuve  4.  Oct.  1800  du  Pr.  Cliro- 
tien  Henri. 

Ta  ut  es. 

1.  La  Princesse  douairière  de  Neu-Wied. 

2.  Sophie  Amélie,  n.  10.  Juili.  17.13. 

SaY>"  -   WiTGF.XSTEIW  -   WlTGT'.XSTEIS.    * 

(Luth,  dans  la  "Wcstphalie  prtiss. ) 

Pr.  Frédéric  Charles,  n.  23.  Féyr.  ir&i,  élevé  au 
rave  d<-  Prince  en  jS~-?,  Venir  26.  Juill.  is~,6  an 
Frét'lerique ,  F.  d'Auguste  Pr.  de  Schwarzbourg- 
Sondc • shauseu. 

T.iijrtiis. 

1 .  Pr.  Frédéric  Guillaume,  n.  29.  Juin  i?q8. 

2.  Pr.  Alexandre  Charles ,   n.  10.  Août  isjoi. 

3.  Pr.  Emma  Hedwige,   n.  n. Dec.  igoß. 

4.  Tr.  Alliés,    n.  27.  Juili.  1-04. 

5.  Prince  N.  N.    n.  XO.  Avril  igp6. 

"Frère   et  Soeurs.  £ 

1.  Hedwige,  n.  25.  ï  Tirs  1762.  i 

2.  Caroline,  11.  i3-  Sept,  1764,  m.  cq.  Mars  1755  à 
Charles ,  Comte  d'IsenbouTg-  JVÏeerholz.  î 

3.  Fré-li  rique  ,  v.  Sslm  -  llor>iniar. 

4.  Louise,  v.  Bcmheiin-Teckleiihoure-  Rheda. 

5.  Ouilianmc,    n.  9.  Oct.  1770,    iYliu.  d'état  du  Roi        l 
de  Pru 


6.  Wilhelminr,  v.  Bétithesm-TeeMeubourg-lMicda. 

7,  Adolphe  Ernest,  11.  y.  Mars  I7SJ. 


J 


(  III  ) 

En/itftS   du    Frère    le    Pr.     François     CJirtrJes 

Louis  /-/   n.    Oct.   i S i  ")  /    et  de   Ca.ro/iuej  nca 

Comtes jü  de  lln/tde  f  j  fa.Aoril  i§ii.J 

I.  Pr.    Elise    Sophie     Caroline   Christine,    n.    14. 

M  irs  !«■)■;. 
S.  I'T.  N.  N '.  ,    n    25-  Nov.  t^oS. 

3.  Pr.  Louis  Chaiir-s  ,  n.  g.  Févr.  t?io. 

4.  Pr.  Caroline  Alben  iue ,  11.  23.  >>ov.  1Q11. 

5.  Prime  N.  IS.    it.  6.  JSuv.  idi-|. 

SCHüNKOVKG    -  WaLDKN^OVRC.     * 

(Luth.  cn._S.ixt',    fH  Boheme,    Prusse  et 
Bavière.  t 

Pr.  Otton  Victor,  11.  i.Mars  178",  Eltcc.  à  son  Pè- 
re 29.  Jan v.  iRco,   mir.  ir. Avril  1S17  à 

Thccla,  F.  de  Louis  Frédéric  Prince  de  Schwatz« 
bourg  -  Koudoistadt. 

IZufans. 

1.  Pr.  Caroline  Henriette  Marie  Louise,  n.  11 
Mar?  1818- 

2.  Prince  Ütton  Frédéric,  n.  £2.  Oct.  1819. 

Frt-rcs  et  Soeurs. 

1.  Victoire  Albertine ,  n.  9.  Août  1732. 

2.  Julie  Ernest iue ,  n.  26.  Sey>i.  17S3. 

3.  Frédéric  Ali Fred,  n.  24,  Avri".  1756,  Chef  de  la 
brauche  ne  Hartenstein. 

4.  üenri  Edouard,  n.  n.  Oct.  17^7.  V.  13  Juiuigai  de 
Marie  Paul.  Thérèse  Eleonore,  F.  de  Joseph  Jean 
Pr.  de  Schwarzenberg. 

5.  Marie  Clémentine,  n.  9.  Mars  1739,  mar.  C.Mai 
itfco  au  Comte  héréditaire  de  Sciiajnu'uur"- 
GUuchau.  "  ° 

6.  Otton  Hermann,  n.  18.  Mars  1791,  Capit.  de  Ca- 
v.u.  au  »trv.  de  Bavière. 

Mère. 

Pr.    Henriette    Eleonore   Elisabeth,    F.    de  H-nri 

XXIli.     Comte    de   Ken fs -Koet ritz,    n.  CS.  Mars 

i7jj,    V'cuvc   du   Pr.    Otton  Charles  Frederic  zg. 

Janv.   I&3C.  * 

ScuOii- 


(     "3     ) 

SCIIONÜOVJIG   -    UAIlTnXrTF.ITf. 

I'r.  Frédéric  Alf.  «.'«1 ,  n.  24.  Avfil  csû.  suce,  à  son 
Père   le   Pr.   Ouüii  Charles  Fred.  -o.  Janv.  iycc. 

.  t.  v.  ci*  deâttlU.  , 

Scrr-vvAH7.ENr.F.nc.  * 

(Cath.  en  Autriche ,  Boheme,  Stirie,  Bavière, 
et  an  Wurtemberg,  j 

Pr.   Joseph    fean,    11.   27.  Juiii   1769,    Cons.   inr.  de 
i'Emp.  d'Antr.  ,  suce,    à   son  Père  5.  Nov.    *78Qi 
Veut'  1.  Jiiill.    iSio  de  Pauline   Charlotte,   F.  du 
Duo  Louiä  Engelbert  d'Annberg. 
Eufa  us. 

1.  Tr.  Marie  Eleonore,  v.  Windisch  •  Graz. 

2.  Pr.  Jean    A doll'he  Joseph  Am-n:-te  Frédéric,  n. 
.22.  Alai  i?i  0  ,  Ch. .»nl>.  de  l'Emp.  d'Autr. 

3.  Pr.  Felix.   J  onis  Jean  Frederic,   n.  2.  Ort.  tSte, 
lient,  an  -t-rr.  d'Alitr. 

4.  Vr.   Ab>y  <•   Eleonore   Françoise  Walbmsrc,    11. 
8.  Mars  tft>3. 

5.  Pr.  Mathilde  Thérèse  Eleonore,  n.  1.  Avril  1S04. 

6.  Pr.     Marie     Caroline    Antoinette,     11.  15.  JaiiV. 

7.  Pr.  Marie  Anne  E'Ttha,  11.  2.  Sept.  ige?. 

ö.  Pr.  Frédéric  Jean  Jos.  Cciestin,  n.  6.  Avril  i&co. 

Soeurs. 
I.  Pr.    Marie   Thérèse  Eleonore,    v.   Fiirsteiibcrg, 
seconde  brandie. 

3.  Pr.   Eleonore  Sophie  Thérèse  Walburgi  ,   11.  11. 

Jiaü.  i7-i3. 

Xyouairière  du    Trère  Zc  JV.    Charles  r//ilipj;e, 

li-tainiircciiiit  ,   mort   l  j.  Uct.    tg?U, 
Marie  Anne,    née   Comtesse  de  HohenfeJd,     11.  so. 

JVlai    *7«JS-     ei.nL    mar.    en  1.  Noces    à    un  Prince 

d'Esterhcizy. 

Ses  Eu/ans. 
1.  Pr.  Frederic  Charit**,   11.  3o.  Sept.  1799,    Fient. 
au  icrv.  d'Auir. 

3,  Pr. 


C    113    ) 
2.  Pr.  Charles  Phi]ippp,    n.  ci.  Janv.  t<?o" 

3-  Pv.  Leopold  Edmond  Frédéric,  n.  iy. VoV.iSoJ. 

SiNzENDonr.* 
(Catli.  en  Autriche  et  en  Bavière.) 
Pr.  Prospère,    n.  C3.  Févr.  tjfr  ,    élevé  au  r.inff  de 
Prince  1  an  iSo3,    Chamb.  Imp.  Autrichien. 
Frères  et  Soeurs. 
t.  C.  Rosine,  n.  ~6.  Juin.  17-4,   m.  ».  0ct.  irrt  £ 
Alexandre,  Comte,  acttiehem.  Duc  de  Serbci (oui. 
2.  C.  Marie  Aune,   ,1.  9.  jmll.  1753,   mar.  en  sec; 
noces  en  1774  a  An«  Marie  Panuochieschi,  Conï 
te  dLlci,  Chamb.  Imp.  Autr. 

Tille  de  l'Oncle,   le  C.  Frédéric  Làuir, 

Walburge,  n.  6.  Mai  1763 ,  D.  de  la  Cr.  et    et  Su. 

peneure  du  Chap.  de  Brunn.  ct  bu 

SoLZMS  -  EUAUNTELS. 

(Reform,    dans   les   provinces   prussiennes    sur   le 

Rhin,   et  en  Hesse -Darmstadt.; 
Pr.  Guillaume    Chrétien    Charles,    Gén.   ITiî     »» 
serv.  Prussien,     11.  q.  Janv.   17%,     suce    2J Or7 
1783.    Veut   i9    Juüi:  ,S,0  de  Frûicoise  Ajuste 
1.  de  Charles  Louis,  lVhingrave  de  GrumbacJu" 
Fnfans. 

1.  La  Princesse  de  Bcmheim    Eemheim 

2.  La  Princesse  de  VVicd-Ncu-  Wied. 

3.  Frederic  Guillaume  Ftrdinand,  n.  'ij.  Dec  \"q" 

4.  Charles  Guillaume  Bernard,  n.  9.  Avril  1800. 

Frères  et  Soeurs. 

1.  Guillaume  Henri   Casimir,    Lient.   Général   de 
LLleçteur  de  liesse,    11.  30.  Avril  1-765. 

2.  Louise  Caroline  Sophie,    11.  7.  Jui'j]    1-5,5 

3.  Charles  Auguste  Guillaume  Frédéric,  n.  o  Oct 
1708,  General  -  Major  au  serv.  de  Bavière 

4.  Louis    Guillaume   Chrétien,    n.   £y.    Oct    l*7i 
Gen.  Maj.  de  l'Electeur  de  liesse.  ' 

59  me  année.  L 


C     IM    ) 

En/ans    du   Frère  le   J'r.  Frédéric   Guillaume 
ff  t  î.  Aoril  i$,tuj  et  de  l,t.  Princesse  Freden- 

que  de  Wleckteitboitrg   remariée  au  Duc  de 
Cmuf/'erlaud. 
i.  Frédéric  Guillaume  Henri  Casimir  Georges  Char-    f 

les  Maximiiicn,  n.  3o.  Dit.  is~ i - 

2.  Auguste  Louise  Thérèse  Mathilde,  n.  26.  JuiU.    I 
i8o4- 

3.  Alexandre  FrrdcTÏc  Louis  ,  n.  i2.  Mars  i.S-7. 

4.  Frédéric  Guillaume  Louis  Georges  Alfred  Alex-    j 
andre,    n.  dj.  Juill.  181-. 

Tante. 
La  Comtesse  douairière  de  Lippe -Dermoid. 

Sor.Ms-Licn  ou  Hoiix:>' -  Sol^tn. 
(Reform.  dans  les   prov.  Trit-s.  sur  le  Rhin  et  en   l 

liesse  -  Darmstadt.) 

j 
Tr.  Charles,  n.  1.  Août  igo.l ,  suce,  à  son  Père  10.  | 
Juin  1807,  sous  la  tutèle  de  sa  mère. 

Frères. 

1.  Fr.  Louis,   n.  24.  Janv.  igûS. 

2.  Pr.  Ferdinand,    n.  28-  Juill.  igc<5. 

Mère. 
Pr- Henriette  Sophie,  n.  10.  Juin  1777,  F.  de  Loin'?.  \ 
Prince  de  Bentheim -Bcntheim,    douairure   du  { 
Pr.  Charles  Louis  Auguste,  10.  Juin  1807,  tiun-  j 
ce  du  l'r.  Charles. 

Oncle  et  Tante. 

1.  Frédéric  Alexandre,  11.  18.  Juin  1763,  Gén.Maj.  { 
au  serv.  de  Prusse. 

2.  Marie  Caroline,    n.  6.  Janv.  176^. 


Staihif-MBEUC.     (Cath.  en  Autriche.) 

Pr.  Louis  Joseph   Marie ,    n.    il 

Lass.  de  l'Autriche  à  l.i   cour 

Sept.  1781   à 
liane  Louise  Ffaroçoise,   11.  29.  Juill.  176-J ,  F.  du  I 

J3uc  Charks  d  Arenberg. 

En> 


.    Mars    1762,    An- 
d'Espagne ,    m.  24. 


1 


C    »5    ) 
Enfant. 
i.  0.  Ernestiné,  n.  8.  Oct.  i~H3-    Veuve  de  Frcdc- 
ric  Auguste,  Duc  de  1J.  nutorr. 

2.  C.  Georges  Ad. un,    n.  i.  Aout  17&". 

3.  C.  Françoise  Aune,  n.  i.  Jauv.  i7S7»  m-  -">•  Juill. 
iSc3  à  Etienne,  Comte  de  Zirhy,  Chainb.  de 
l'Emp.  d'AntT.  et  Env.  extr.  à  la  Cour  de  Berlin. 

4.  C.  LéonoLdiuc,  n  :o-  Dec.  i?Q4.  m«T.  au  m.  de 
Juin  tS'.ü  à  Joseph  Itrnace,  Comte  de  Timrheim, 
H.  15.  Mai  i~(jA,  Chamo,  et  Carit.  de  Gavai,  au 
serv.  d'Autr. 

5.  C.  Ceur^es,    n.  i6.  Janv.  igOI. 

Sroi.Br.no  -  Getjçrk.    (Luth.) 
Soeur  du  dernier  Prince   Charles  fleuri,  mort 

.5.  Jana.    fß04> 
Pr.  Louise,  11.  i3-  Oct.  176-1,   v.  Wurtemberg. 
"Douairière  dit  Prince  Gustave  Adolphe. 
Tt.  Elisabeth  Philippine  Claudine,  F.  du  Pr.  Ma« 
ximilien  Emaimi  L   de   Homes ,    11.  10.  Mai    i733« 
Veuve  5.  Dec.  17 y.*. 

Enft/us  de  ce  Prince. 

1.  Louise  Maxi  mi  Lien  ne ,  n.  Si.  Sent.  t7"--  Vnive 
de  Jacques  Edouard,  Pr.  Smart  et  Comte  de  St. 
Albau,   le  3'-  Janv.  CS3- 

2.  Caroline  Ausübte,  n.  îc.  Févr.  i755,  n*.  C03  en 
sec.  noces  à  Domiuic,  l'r.  de  Ca-trlrranco. 

3.  Françoise  Claudine,  n.  27.  J -.tin  1736,  mar.  6.NOV. 
i77-j  à  Nicolas ,    Comte  d'Atberg  er  Valengiii. 

4.  Thérèse  Gustaviue,    n.  27.  Aout  17J7. 

(Cath.  en  Pologne  et  eu  Silé.ùc.) 

BHA>"CHF.    T»E   PiVLOGNK. 

Pr.  Antoine  Paul,   Ordinal  de  Rctsscn ,  Comte  de 

Lissa,  n.  3i-  Dec.  CSÎ,  mar.  -).  Jauv.  iS~o  à 
Eve,  F.  de  Valentin,  C.  de  Kicfci,  u.  ^3.  Juin  I73Ö- 

Enfans. 

1.  Pr.  Taida  C.iroline,  n.  10.  Avril  iSir. 

2.  Pr.  Ileicnc  Caroline,  n.  3'-  Dec.  iiu2. 

L  2  3-  P*. 


(    »6    ) 

3.  Fr.  Eve  Caroline,    n.  22.  Der.  1814. 

4.  l'r.  Thérèse  Caroline,  a.  14.  Dm.  1  s  1  "J. 

5.  Pr.  Auguste  Antoine,    11.  13.  Dec.  1&20. 

Mère. 

Caroline.  F.  de  Leopold,  C.  de  Bnbna,  n.  iß.  Nov. 
i?lo-  v.  iö.  Jaiiv.  1796,  du  Fr.  Antoine  Palatin 
de  Kaiisch. 

Tante. 

Thérèse,  n.  17.  Janv.  1746.  V.  depuis  l'an  1774  de 
Josex»h  C.  de  Wielopolsky. 

Branche  de  SilÜsie. 

Fr.  Jean  NepOmwc  François,   n.  23.  Juin  1777,   m. 

4.  Oct.  i8oö  à 
Louite  Joséphine  Barbe,  née  Baronne  de  Larischt 

n.  17.  Mars  1790. 

Soeur. 

Julie  Françoise ,   n.  5.  Mars  1776. 

ISlèr  e. 

Juditlie,  née  de  Moutbclli,  il.  11.  Sept.  1736.  V.  du 
Prince  François  de  Paula. 

Touk  et  Taxis. 
(Cath.  au  "Wurtemberg-  et  llohenzollcrn.) 

Pr.  Charles  Alexandre,  11.  22.  Févr.  1770,  SUCC.  à 
son  Père  le  Pr.  Charles  Atinlme  13.  Nov.  18A)» 
Trince  de  Kroto^zya  au  Grand -Duché  de  £'o- 
pen  depuis  L'an  1S19.   m.  l'y.  Mai  1789  à 

Thérèse  Mathilde  Amélie,  it.  5.  Avril  1773,  F.  de 
Charles,   Duc  de  Mecklenbourg - Strclltz. 

En/ans. 

1.  Pr.  Marie  Thérèse,  11.  6.  Juill.  1794,  V.  Ester- 
lia/.y. 

2.  Pr.  Marie  Sophie  Dorothée,  n.  4.  Mars  1S00. 

3.  Pr.  Maximilian  Charles ,   n.  3.  Nov.  igo3, 

4.  Pr.  Frédéric  Guillaume ,   11.  29.  Janv.  iö-j- 

Oncle 


(   "7   ) 

Oncle  et   Tunte. 

1.  Pr.  Elisabeth  ,  n.  3o.  Mai  #û7,   v.  Furstenberg. 

2.  Vr.  Maximilian  Joseph,  Ch.ir.jboll.  et   Gçn.  Maj. 
Autr.  n.  2-'..  Mai  1760,  m  t.  6.    J\iin   1701   à 

Marie  Eleonore,   u.  C3..  Avril  1770,  F.  du  Pr.  Au- 
guete  Antoine  de-  LobkowitÉ. 

JZnfuns. 

1.  Charles  Anselme,  11.  18.  Juin  1792,  m.  4.  Juill. 
181Ï  à 

Marie    Henriette,    F.    de   Emmerich    Joseph   C. 
d'F.liz  ,  n.  ic.  Fcvr.   i7Q". 

2.  Auguste,  u.  22.  Avril  1794,  Chamh.  et  Col.  au 
serv.  de  Bavière. 

3.  Joseph,  n.  3-  Mai  1706,  Cap.  de  Cav.  au  serv. 
de  Bade. 

4.  Theodor,    n.  18.  Juill.  1797,   Col.  au   serv.  de 
Bavière. 

5-  Frédéric  Hannibal,   11.  3.  Sept.  1709,   Chamb. 

de  l'Emp.  d'Autr.  et  Prém.  Lient.' 
C.  Guillaume,  n.  11.  Nov.  igii,  Prém.  Ficut.  au 

serv.  d'Autr. 

TnAtTTMATîNSBonT.     (Cath.  Autr.  en  Bohême.) 
Pr.  Ferdinand,  n.  12.  Janv.  i~4q,  élevé  au  rang  de 
Prince  en  isoj.   Premier  Gruidmaitre  de  la  mai- 
son de  l'Frap.  d'Autr.  m.  19.  Mai  1772  à 
Caroline,    F.  du  Pr.  Piodolphe    de  Colloredo,    n. 
14.  Févr.  1752. 

Enfans. 

1.  Marie  Anne,  n.  23.  Sept.  1774. 

2.  M.iric  Gabrielle,  11.  ig.  Févr.  1776,  m.  au  Comte 
François  Antoine  Desfours  1.  Août  1709. 

3.  Jean  Joseph  Norbert,  n.  18.  Mars  1-30,  Chamb. 
Cous.  Hit  et  Grand  -  Ecuycr  de  TEmp.  d'Autr. 
m.  15.  Fevr.  igoi  à 

Elisabeth,  n.  12.  Juill.  1784,  F.  du  Landgr.  Joa- 
chim Egon  de  Furstenberg- Wcitra. 

Enfans. 

1.  Frédéric,  n.  8.  Oct.  igo3. 

2.  Marianne,  n.  0.  Juill.  1S06. 

3.  Caroline,  n.  £9.  Févr.  igpg. 

4.  Thé- 


(    "8    ) 

4.  Thérèse,  n.  24.  Der.  i7s4- 
5-  Joseph,  n.  9.  Févr.  178S,  Chév.  de  Malte,  Cliamb] 

de  l'Emp.    d'Autr.  et   son  Env.  extr.  à   la   coin 
de  Munie. 

WALDüornc*     (Cath.  en  Wnrtembcrg,) 
1.  Branche  de  Wolit.cg  -  Waldjf.e. 
Pr.  Joseph   Antoine,    11.  20.  Fevr.  1766,    élevé   at_ 
Taug  de  Prince  avec    Les  Chef»    des    deux   autres 
branches  de  sa  maison  le  3i.  Mai  1803,  Senior  de 
la  maison,    et  exerce  en    ceire  qualité  la  Charge 
de  Grandraaitre  hérédii.  du  Royaume  de  \Yur-; 
temberg,  in.  10.  Janv.  179t  à 
Marie  Joséphine,   n.  3.  Aoùr  1770,   F.  d'Anselme, 
Comte  de  Fugger-Babenhausmi. 
En/nus. 
1.  Marie  "Wallmrge ,  v.  Salm-Beiferscheid-DyJ?« 

5.  Marie  Carsllitc,    n.  30.  Dec.  1792,    m.  22.  Avril 
1817  à  Jean  Ncpom.  Baron  de  Rcicheie  -  Meldegg.J 

3.  Marie  Anne,    n.  6.  Nov.  l'.'çç. 

4.  Wilhelm.  Joséphine  Walburgc,  n.  22.  .Août  1&C4. 

5.  FTédoric  Charles  Joseph,  n.  13.  Août  1808. 

6.  Auguste  Frédéric,  n.  2q.  Août  1809. 

7.  François  Joseph  Louis,    n.  28.  Juin  i8-4> 

8.  Marie  Sidonie,    11.  7.  Uct.   i<>-j- 

Soeurs. 
1.  Thérèse,  n.  Co.  Avril  i~>!3.     V.  de  son  sec.  epoux 
Chrétien  d'L'tz,  Lient.  Col.  Autr. 

9.  Joséphine,  n.  11.  Juill.  17U-,  m.  en  secondes  110-  j 
ces  à  Armand  Charles  Daniel  Comic  de  Firmas-  j 
Périés,  Lient.  Gén.  d<  s  armée-  du  Roi  de  France,  ! 
Grand*  Maître  des  Cuisines  ,  Conseiller- intime- 
privé-actuel  d'epéc  et  Ciiaïuhelian  du  Roi  de] 
"Wurtemberg. 

3.  Marie  Sidouie,  11.4.  Sept.  1763,  Chan,  aux  Chaj>. 
de  Sustern,  Thorn  c-c. 

4.  Crescente,  11.  19.  Mars  1767,  Chan,  du  Chap.  de 
fiuchau. 

Oncle. 
C.  Antoine  Wilibald,   u.  7.  Janv.  1729 ,  Chan,  dit 
Chap.  de  SalzUOUT-r. 

Fil- 


' 


(    "9    ) 
Fille  du  feu  Comte  Joseph  "François  de 

IV o  If  egg  -  !  '  ü  ;Jc  zg. 
Ma-,  ic  Caroline,    n.  ii.  Mir.-  1763,    mar.   15.  FévT. 
i"'9-J  à  Aloys  Bat.  de  Pflunimcr. 

Tilles  du  Jeu    Comte   Ferdinand. 

1.  Marie  Anne,    v.  Wal  déouriî-Z.'il-TrauchKouri:. 

2.  Marie  Félicité,     11.   19.   Févr.   1773 ,     Chan,    de 
Bue  hau. 

/        Douairière  du   Conte  Aloys. 
Mario  Anne,   F.  d'Armand   François,    Comte    de 
Kœnigsegg-  Aulcodnrr',    11.  2.  JllilL   i7jS>   m.  13. 
Sept.  1779.    V.  o-  Jauv.  1791. 

En/ans  de  ce  Cointe. 

1.  Marie  Eleonore .  n.  24.  Sept.  17^^,    rn.  23.  FévT. 
1807  a  Honoré,    Baron  d'Eutsbcr». 

2.  Walburge,  n.  8-  Oct.  1734,    mar.  5.  FOvt.  1S09  à 
Alexandre,  Bar.  de  Neubrcmne. 

2.  Eiv.vNcur.  ra  Zxix  t<  TnAvciiBornG. 
Pr.  François,  71.  16.  Ocr.  1773,  Fils  du  Pr.  Maxim. 
Wunib;ild  Cf  *ô.  Mai  i3'3>  ec  de  Marie  Kanne, 
nee  Baronne  de  Hornsiein  (t  30.  Cet.  C97-0  V. 
de  sa  ^ec.  épouse  Antoinette,  F.  de  Clément 
Au^u.-tt*,  Baron  de  We: ;çe,  12.  Févr.  1313,  mar. 
en  3.  noces  3.  Cet.  i82o  à  Thérèse,  Sœur  de  la 
sec.  épouse. 

En/ans  du  1.  lit.  de  Henriette  Volyxèue,   T.  de 

JDorninic  Constantin   Fr.  de  I^oeivenstein- 

//  erthebtz  fj  .5.  Ju.Ul.    tXl  'S 

1.  Constantin  Maxirailien ,  n.  8-  Janv.  1307. 

2.  Charles  Maxim i lien,   n.  22.  Janv.  ifcPS. 
1  3.  Armand,  n.  i>j.   Oct.  1809. 

4.  Léopohliuc,  n.  câ.  Jniu  18x1« 
Soeurs. 
1.  Marie  Thérèse,  n.  9.  Févr.  i780i  m.  à  François, 

Baron  de  Bodmann  ic.  Févr.  ib^c. 
S.  Joséphine,    n.    16.  Sc;>r.    1760,   m.  4.  Juin   1811  » 
Leopold  Baron  d'Euizberir. 

Frè- 


W" 


(      123      ) 

Frères  du  ?.  Ut  du  rère. 
i.  Otron,  n.  8.  Nov.  170g. 
2.  Maximihrn,   n.  8.  Oci.  1301. 
S.  Guiliaume,  ,1.  sa.  Dt;c.  ,Sc2>  ché%r  dp  ^^ 

l*ur    mère,    douairière  du  JV.  Maximiliei 
_        .                                W  itnibald. 

Matte  Anne,   n.   n.  Janv    ,■?-,  v    a     r    3- 

Comte  de  WolfegÄf^  '  £££ftïïM 

Ferdinand,  Chanoine  d'Augshoms,  n.  4.  No-,.  ,766, 
3.    Biukchede  ZriL-\Y,nzACH. 

grand  père  23.  Sept.  1307,  soi«  la  tméle  maternelle! 

ï     TVT-,r;«    tst  in   Frères  et  Soeurs. 
iScr.     albUTêC  •    V-  Hohenlph«  -  Bartenstein- 

S  äStt^Wg  «  Cher,  de  Malte. 
4-  Marie  Thérèse,  n.  2-.' Août  1800. 

Marie  "Walburjrc,    n.  21    Ort  W '1      w    ^1      o 
seJme  Joseph    dé   ^1      ,V  V7**   F-  da  C-  An* 
du    rA«T;Jn:-    -I     ï  V1"*61  -  Baheuhausen.     Veuve 
du  Comte  Itered.  Leopold  ,7.  J„iu  l8o£        cuve  ' 

T    ,,,      .  0«c/pj  e*   Tu /it es. 

Tcmon!'  *  ,S*  Ja,IV*  "**,   Command.  de  Tord. 
»,  Marie  Aune  Gunéffon de,   n.  1    Nov    i-si     rfca 

nowesse  du  Chap.de  Buchau.  W  '  Cha* 

<•  Bn.,>cnE  DE  Capcstigal.    (Luth,  en  Prusse.} 

du  Roi'de  Prusse "à  E  couî  T  t    Emr'   exm 
Juill.  1^3  à  r    de   Tur"»i   m.  13. 

P^ -Marie  Antoinette,  n.fi.Févr  i«»i    v  j„  tt 

Fred.  Otton,  Pr.  dc'Ho]u.nzVlic,nV:Hrechh"™- 
T    r1    nr     •  Eu/ans. 

1.  £.  marie  Antoinette  Mathilde    n    q   at,;  ,om 
».  C.ilennme  Louise  Amélie  rluù/nVJuin^ 

3.  c. 


(     I2i     ) 
3-  C.  Mathilde  Fréd.  Maxim.  Jo*.  n.  23.  J.inv.  1813. 
4.  C'.  Philippine  Rodolpliinc,  11.  23.  Avril  181-j. 

Soeur. 
C.  Pauline  Caroline,  11.  30.  Juin  1797,  mar.  an  Bar. 
d'Albcdyhl ,  Maj.  an  serv.  de  Prusse. 

IVJere  du    Comte  Tennis. 
C.  Pauline  Amélie,  n.  02.  Sept.  1700,  F.  de  Féopold 
C.  de  Kalueiu,   Grand  -  Maréchal  du  Royaume 
de  Prusse.    V.   2.    Mai    1.S07.     Grande-  Maîtresse 
de?  Princesses  Filles  du  Roi  de  l'russe. 
Oncles. 

1.  C.  Philippe  Alexandre,  n.  12.  Mars  1706. 

2.  C.  Gebhard,  n.  24.  Oct.  i757,  Col.  au  serv.  de 
Prusse. 

Enfant  du  feu   Comte  Charles. 

C.  Henri  Philippe,  11.  3.  Août  1784,  Cap.  au  serv. 
de  Prusse. 

Wied  -IU'NKF.l.  *     (Reform,    au   Gr.  Duché   de 
Bas- Rhin  et  au  Nassau.) 

Pr.  Charles  Fouis  Frederic  Alexandre,  n.  29.  Srpr. 
ï763,  suce,  à  son  Pcrc  le  Pr.  Chrétien  Fouis  3i. 
Oct.  1791»  m.  4-  Sept.  17^7  à 

Caroline  Louise,  n.  14.  Févr.  1770,  F.  du  Pr.  Char- 
les de  Nassau  -  Wcilbourg. 
Frère. 

Frédéric  Fotiis,  n.  29.  J.uiv.  1770,  Feld-Maréch. 
Fient,  au  serv.  Autr. 

Wied  •  Nïuwiet).*     (Reform,  en  Nassau.) 

Fr.  Jean  Auguste  Charles ,  n.  26.  I\I.ii  1770,  suce. 
à  sou  père,    qui   lui    céda  la   régence,   20.  Sept. 

1S02,  mar.  11.  Juill.  igrs  à 
Sophie  Auguste,  11.  24.  Févr.  1756,  F.  du  Pr.  Guil- 
laume de  bolms- Brannte  1s. 

Enfant, 
1.  Tr.  Luitgardc  "Willi.  Auguste,  n.  4.  Mars  1813. 
£.  Pr.  Guiii.  lien«.  Charles,  n.  22.  Mai  1314. 

3-  Pr. 


(      1=2    ) 

3.  Pr.  Louise  'Willi.  Therla ,   n,  19.  Juill.  t8t7. 

4.  Pt.  Otton  Frederic  Albert  ,  fr.  30.  Sept.  iyis. 

J-reres  et   Soeur. 

1.  Pr.  Louise  Philippine  Charlotte,  11.  11.  Mars  1-73. 

2.  Pr.  Maxîmilien  Alexandre  Phil.  11.  33.  Sept.  i7>j2. 
3-  Pr.  Charles  Emile  Fréd.  Henri,  n.ao.  Avïil  i7öj. 

Mère. 
Pr.  RTarip  Louise  Willi  elmi»e,  11.  i?>.  I\Tai  1747,  F.  de 
Louis  Fcrdin.  Comte  de  Wil  stensrein-J3rrl<  bourg. 
Vcuve  du  Prince  Frédéric  Charles,  I.  Mars  i^cg. 

Windisch-  Gr.  vf.tz. 
(Cath.  en  Stirie,  Hongrie  et  au  Wurtemberg.) 

Pr.  Alfred,  n.  11.  Mai  C87»  élevé  au  rang  de 
Princ«  C-J.  Mai  1804,  Colon,  ati  serv.  d'Autr.  111. 
14.  Juin  1317  à 

Marie   Eleonore,     n.  Cr.  Sept.  1796,    F.   de  Joseph 
Jean  Pr.  de  Scli\varzcnb.rg. 
Enfant. 

1.  Aslaë  Eleonore  Ruperte,  n.  27.  Mars  i8t8« 

3.  Alfred  Joseph  Is'iclas  GuntTam,  u.  28.  Mars  1819. 

Frère  et  Soeurs. 
aj   Du  1er  mariage  du  J'ere  le  Comte  Joseph 
JSiclus    fjimrt  2^.  Jutiv.   t$onJ   auec  José- 
phine F.  ile  JSiclaf,    C.  <{' Erdoedy 
f morte  10.  Avril  IJIf.J 
l.  Thérèse,    v.  Arenberg. 

IJ    Germains ,    du    od.  marin çre ,    avec  TMirie 

Françoise  Léopoldine,   F.  du   Ùuc   Charles 

d  ylrenberg  ,    l\lère   du  Pr.  Alfred 

{morte  26.  Août  i§ia.J 

3.  Sophie,  v.  Lcg-wenstein - Wcrthcim - Fiochcfort. 

3.  Enlalie,    11.  CS.  Man  i7s6. 

4.  Adelnde  Aglae  Pauline,  n.  4.  l~>éc.  i78S. 

5.  Weriand,  11.  23-  Mai  1700,  Chamb.  de  l'Emp. 
d'Autr.  m.  11.  Ott.  i,si;  avec 

Marie  Eleonore,  n.  CS-  <>et.  1793,  F.  du  Tr.  Fran- 
çois Joseph  de  LobliOAvitz. 


Addenda    et    Co  ni  g  en  da 
dans  la  liste  généalogique« 


P- 
P- 
P- 
P- 
P 

Y 

p.  39 


il.  Ende.  —  La  Fille  du  Matz.  Leopold  Fré- 
déric s'appelle:  Alexandrinc  Louise  Amélie  Fre- 
derique  Elisabeth. 

17.  Orléans.  —  La  Duchesse  douairière,  Louise 
MaTic  Adélaïde,  e>t  morte  le  23-  Juin   i.-Ci. 

18.  Grande-Bretagne.  —  La  Punie  Caroline 
est  morte  le  7.  Août  iH-i-  . 

23.  Hesse- Darmstadt.  —  La  Fille  du  Grand- 
Duc  heréd.,  née 3c.  Mai  13:1 ,  s'appelle:  Amélie 
Elisabeth  Louise  Carol.  FrêdçriuiicW  diu  Inune. 

De  Grand  -  Duc   a  élevé   Us   Comtesses' de 

Nidda,    l'épouse  et  la  fille  de  son  second  fils, 
le  Prince  Georges,  au  rang  de  Princesses. 

26.  Holstein  -  Snnderbourg-slugustenboiirg.  — ■ 
La  Duchesse  Louise  est  accouchée  le  lo.  juillet 
d'un  prince.  . 

20.  Liechtenstein.  —  La  Pr.  Marie  FTariÇoise 
Kaviere  Neuve   du  Prince  de  Liane  est  morte. 

53.  JS'lodène.  —  Ajoutez  aux  entàus  du  Duc 
François:  3.  Duc  IN.  N.  né  2c.  Juillet  îS^i- 

30.  Le  Cardinal  Michel  de  l'ietro  est  mort  le 
2.   Juillet  182 1. 

37.  Le  Cardinal  César  Guill.  de  la  Luzerne  est 
mort  au  m.  du  Juin  iS-i- 

37.  Le  Cardinal  Dori.i  Pamfili  est  mort. 

3S.  Parme.  —  La  Duchesse  Marie  Louise  est 
devenue  Veuve  le  5.  Mai  1821. 
10.  Vortusnl  et  Brésil.  —  Le  Fils  du  Tr.  de 
Brésil,  iu'6.  i\lar.-ig:i,  a  reçu  les  noms  de  Jean, 
Charles,  Pierre,  Leopold,  Ulcj»nrio  de  l'Incar- 
nation, François,  X.i\  ier  de  Paula,  Michel, 
Gabriel,  ltaplt.iél  Ooiiziüo,    l'rùue  de  iJe'ra. 

43.  J'iciils-Ochl.-huttr.—  Le  C.  Einsii -del,  époux 
delà  Com  t.  Clémentine  Fr.Aug.  est  mort  au  m. 
de  Juin  iS2i. 


(     »2.J     ) 

4X  Ticitfs-Sclil.-Tiïitr.  —  J^  Com  t.  Eni  est.  A  de 


l1 
V 

Y- 
Y- 
Y- 
Y- 


laute  Mathilde  cm  iiMrut  2.1.  Jiui.  iyig  à  Enieil 
PUil.  de  lin  M\v<it<  in ,  akigjicur  de  la  ville  dti 
l'un  henbach. 

A4- Ajoutez  aux  enfatis  du  Pr.  Henri  LX1II 

2.  J'r.  Henri  IV.  né  28    Avril  ih_i. 

52.  Wurtemberg.  —  La  a.  m«  ist  accouchée 
d'une  Princt»»e  le-  24.  Août  t82i  ,  qui  a  reçu 
les  noms  de  Catherine  Fréderujue  Charlotte? 

66.  Ltnry.  —  Li  Gomt.  Marie  Christine,  Veuve 
du  Comte  delloyo-  est  morte. 

67.  Louriand.  —  La  Duchesse  douair.  Anne 
Charl.  Dora  tuée  est  morte  le  20.  Août  1321. 

6p.  Cr ûf  -  Dülmen.  —  Ajoutez  aux  en  fans  du 
Pr.  licicd. :  S.  l'r.  Lcopoldinc 


opol 


9.  Août  i83l. 
t  marié  le  1  S. 


71.  Jjietrivhstein.  —  Le  G.  Joseph  . 
Févr.  it>2i.  à  la  Comt.  Gabriele  WratisLvw  de 
Mittervvitz. 
p.  74.  1-ïirstenberg.    —     Ajoutez   aux   enfans    du 
Landgr.  Fiédcric  Charles:  9.  L.  Gabrielle,  née 
17.  Mars  18-1. 
p.  82.  Iloheutohe.-Scfiill.  —  Ajoutez  aux  en  fan  s  du 
l'r.  Charles  Albert  :  5.  l'r.  Egon  Charl.  François 
Joseph^  ne  4.  JuiU.  1819. 
p.  90.  Ligue.  —  T,a  Princesse  Euphémie  est  Veuve 
du  C.  l'.illly  d'Erdced  depuis  Je  15.  Mars  i82i. 

— La  Princesse  Marie  ïrauçoiseXavièrc,  née 

Pr.  de  Liechtenstein,  est  morte, 
p.  91.  Loewenstein-  Il  erth.-l  rend.  —La  Princesse 
Françoise,  n.  Rhein  gr.  de  Grumbach,  est  morte. 
p.  97.   Uddjculc/ù.   —  La  Pr.  Caroline,    née  i8c4, 

est  moite, 
p.  107.   Saine-  JJorstmar.    —     La    Pr.    Françoise 

Charlotte  Christiane  est  mcvte. 
p.  m.  Sc/ioenbourg  •  fVtUdenb.  —  Ajoutez    aux 
enfuis  du  Pr.  Öitoii  Victor:  3.  Princesse  Ida, 
nee  2>.  Aatü  ig2i. 
p.  ii8-,  Trautiuunusdorf,  —  Le  C.  Joseph  s'est  nu» 
né  en  j$2i  à  la  Comtesse  Joséphine  Aiarolv. 


T~ 


LISTE 
DES    AGENS    DIPLOMATIQUES 

DES      PRINCIPALES      COU    IV  S 
DE       L'EUROPE. 


Berlin. 

Anhalt  -  BernbouTg,  "|  ,  eJ 

—  Dessau,  J»M.âe  l'Estocq,  Mm.  Resid 

—  ilœtlicn ,         J 

Autriche,   le  C.  Zichy  de  \a?onkœ,   Envoyé  ex 

traord. 
Bade,  M.  de  Mevern  ,  Ch.  daff. 
Bavière,   le  C.  Joseph  de  Rechberg  et  Rothenlœ 

wen  ,   Env.  extr. 
Erunsw'ic,  Je  Bar.  d'Ornptcda,  E.  e. 
Danemarc,  Le  C.  de  ReventloW,  E.  e. 

Espagne,  -,     «,  ,    •      ,     T7 

France,  le  Vicomte  de  Chateaubriand,  E.  e. 
Grande-Bretagne  ,   M.  Rose ,  E.#  e. 
Hambourg,  M.  Lappenbevg ,  iVIiu.  Res. 
H-tunovTc,  le  Bar.  «l'Onvpicda,  E.  e. 
Il,  ^e  -  Ca.»>el  ,    M.  Vv'iihrii- 


Ch.  d'aff. 


Hfsr-  uaMei,    1«..   rvuKnw,    «->«■  «  *»*■ 

Ilp<*e-L):irm>tadr,  ]«•  Har.  Schul«  r  de.  benden,  E.  e 
Ilohen/.olkrii -Hcchiii^i'ii,  A      M.  de  L'Estocq, 
—  Sigmariugen,   J  2Hm.  Res. 

Lippe -Schaumbouxg,  ^  M#  Greuhm,  Ch.  d'aff. 

—      Detmold,  y 

Mccklenbourg- Schwerin,  I\T.  de  Eutzow,  E.  c. 
—  Streiitz,  M.  Greuhm,  M.  Res. 


(     126    ) 

Nassaii  ,    M.  de  L'E«tocq,  M.  Rc«. 
Pays -lias,    M.  de  Pcrpouchcr,  E.  c. 
Portugal,  le  G.  d'Ovioli,  E.  c.  (v.  Ilannovre.) 
Reufs ,  M.  de  l'Estùrq  ,  M.  Re'-s. 
Ru.»  sic,  i\T.  le  C.  d'Alopcus  •    E.  c. 
Sardaigne  ,  le  C  de  S. îles,  E.   c 
Saxe,  (Roi  de)  M.  de  M b s fît "wirz,  E.  c. 
—    Weimar,  M.  de  Crui^hanh,  Cli.  d'aff. 

H    HUdbourgîiausea,)  M'  dc  "S«oc«i.  M.  R. 

Schwarz.bourg  -  Sondt  rshausen  ,    N  .     -»a«_„ 
-         b   Roudoistadt  .        J  le  mcmc- 
Sicile,  le  Fr.  de  Fartanna,  E.  e. 
Suéde,    M.  de  Ranzow  ,   Ch     d'aff. 
Wurtemberg,  le  C.  de  Winzingerode,  E.  c. 

Berne. 

Autriche,  M.  de  Schraut,  E.  e. 

Bade, 

Bavière,  M.  d'Orly,    Min.  Rés. 

Espagne,  M.  de  Vicrgol,  E.  e. 

Frv.iee,  le  C.  de  Taueyrand,  E.  e. 

Grande-  Bretagne, 

Tape,  M.  Nasali ,  "Nonce  apo»r. 

Pays-Bas,  le  C.  de  LicdehcrJie ,  E.  e. 

Portugal,  le  C!i"V.  Carueiro  Alvelloz,  Ch.  d'aff. 

Prusse,  le  G.  de  Meurou,  M.  pi. 

Russie,  le  Rar.  de  Km  den  er,  (ïfa.  d'aff. 

Sari  li^ne,  le  Cliev.  Courtois  d'Arcollière,  Ch.  d'aff. 

Wurtemberg  ,    M.  de  Kauf mann ,    M.  pi. 

Bruxelles,  v.   la  Haye. 

C  a  r  l  s  r  u  h  e. 

Autriche,  le  Bar.  de  Hruby  Géieny,  M.  pi. 

Bavière,   le  C.  de  Reigcrsberg ,  E.  c. 

France,  le  C.  de  Morillezun,    Min.  pi. 

Hanno  vre,   le  Bar.  de  Reden,  E.  e.  (actuellement 

à  Rome.) 
Pays-Bas,  le  Bar.  de  Kinkel,    E.  e. 

Prus- 


j 


• 


(     127    ) 
Prusse,  M.  do  Ku«ter,  E.  e. 
Russie,  le  Bar.  do  Benken dorf ,  M.  pi. 
Suéde,  le  Chev.  iljurt,  M.  R«. 
Suisse,  M.  d'Escher  ,  E.  r. 
Wurtemberg,  le  C.  de  Bismark,  M.  pi. 

C  a  s  s  e  l. 

Autriche,  le  C.  de  Spiegel  -  Dicscnberg ,  E.  e. 

Bavière,  le  Bar.  d'An  tin,  E.  e.  (v.  Haimovrc.) 

Hesse-  Damistadt ,  le  Bar.  de  Wiesenrauten,  E.  c. 

Mecklon  bourg -Strelit/. ,  M.  de  Ilsenlein,  M.  R. 

Pays-Bas,  le  C.  de  Gruime,  E.  e. 

Prusse,   IVI.  de  Hanilvin,  Ch.  d'aff.  ad  inter. 

Russie,  M.  de  Canicof,  E.  e. 

Saxe,  le  C.  de  Bofc  ,  Ch.  d'aff.  (v.  IlannovTe.) 

Suéde,  le  Chév.  Iljort ,  M.  Bes. 

Wurtemberg ,  le  C.  de  Winzingerode ,  E.  c. 

C  o  n  s  t  a  n  t  i  n  o  p  l  e. 

Amérique,   Etats  uni* ,   M.  Bradish,  .Ag. 

Autriche,  le  C.  de  Exitzow,  Internonce. 

Danemarc,  le  Bar.  de  Hübsch ,  A<r.  et  Cons.  gén. 

Espagne,  M.  Ferez,    Ch.  d'aff. 

France,  le  Marquis  de  la  Tour  -  Maubourg,  Amb. 

Grande-Bretagne,  Eord  Stranuford,  Arub. 

Pays-Bas,    M 7  Testa,  Ch.  d'aff. 

Prusse,  le  Bar.  de  Miltiz,  Ch.  d'aff. 

Piussie,  le  Bar.  de  Stroganoff,  Amb. 

Sicile,  le  C.  Constantin  de  I/udolf,  E.  e. 

Suède,  le  Chev.  de  Paiin,  Miu.  Rés. 


(     128    ) 

Portugal,  le  Vie.  de  Santarem,   Ch.  d'aff. 

Truste,  le  B.ir.  de  Maltzalm ,  Ch.  d.ah". 

Russie,  le  Bar.  de  Nicolai,  E.  r. 

Sax<-,    M.  de  Mrrbiiz,    Ch.  d  'ail'. 

Sicile«  ,    ÎV1.  de  AinbTo.no  ,    Min.  Ré^. 

Suède,  M.  de  Hochschild,  E.  e. 

Villes  ausxja  tiques ,    IVi.  Pauli,  Cous.  gén. 


D  arm  s  t  a  cl  t. 


rrusse,  le  Bar.  a  uttersteat ,    Ji.  r. 

Suéde,  le  ChéV.  Iljort,  M.  1\.  v.  aussi  Carlsruhc. 

Wurtemberg,  le  Bar.  de  Wangenbein»,  E.  e. 


Dresde. 
Autriche,  le  C.  de  Palffy,  E.  e. 
Bavière,  le  C.  de  Luxbo  i  irg ,  E.  c. 
Danexaarc  ,  M.  Bergh,  Ch.  d'alf. 
Espagne,   le  Giie\.  d<    CamvuKdno ,   E.  c. 
France,  le  C.  de  Kuniigny ,  E.  e. 
Grande-Bretagne,  IM.  iYîorir.r,  E.  e. 
Hanno  vre,   le  Bar.  d'Omptcda,   E.  e.  (v.  Berlin.") 
Hesse- Cassel,  IM.  de  IVl-ib-bourg,  Ch.  d'aff. 
Prusse,  M.  de  Jordan,  E.  e. 
Russie,  M.  de  Canicof,  M.  pi. 
Saxe- Weimar.  S  -..r   ,-     ,   ,  „,     ,,   ~ 

—    Gotha,      )  jVL  ^  erloliTcn,  Ch.  d'afT. 

Wurtemberg,   le   C.  de  "Winzingcrodc,   E.  c.    (y. 
Casscl  te; 

Florence. 

Autriche,  le  C.  dr  Bnnibelles,  E.  c. 
Dmemarc,  3VL  de  M'iml.  w\ ,  .',!    pi. 
France,  ie  Màrq.  de  l.i  ïvf,:isoi  ion  ,  IM.  pi. 
Grande-Bretagne  ,    Lord  Buxghers  ,  JM.pl. 

Pa- 


L 


(    129   ) 

PaPP.  M.  Beuyemiti,  Nonce. 
Pays -Bas,  M.  Äemhold,  K.  c. 

Prusse^!«.  Bartholdy,    Ch.    â'aff.  et   Cous.   gén. 
pour  l'Italie. 

sSdaignc ,  le  C.  de  Gast  rlalfet ,  E.  e. 
Suéde;  le  Chév.  de  Lagersvrœrd,  M.  pL 

Fr  ancfo  r  t. 
Assemblée   de   la    Confédération    Germanique. 

I  Autriche,  le  C.  de  Buol  •  Schauciistein. 
3!  Prisse,  le  C  de  Goltz.  . 

3    Bavière,  le  Bar.  d'AreUn. 
a    Saxe,  M.  de  Carlowitz. 
s!  Haiiiiovw,  M.  de  Uanjrtrratcm. 
6    Wurtemberg,  Le  Bar.  de  Wangenheun. 
7.'  Bade,  le  Bar.  de  BUttcrsdorr. 
«    Hesse-Gafsci,  M.  de  Lcpel. 
°'      _    Darmîtadt,  Le  B-.r.  du  Tlnl. 
10!  Holstein  ,  le  Comte  d'Eybeu. 

II  Luxembourg,  le  C.  de  Gnuiiie. 

J3    Baxe,  BraucYe  Eruestiiie.    le  Comte  de  Beust. 
13'.  McckleubouTff,  Us  deux  Br.   M.  de  Peutz. 

^•V^N-issau,  le  Bar.  Marschall  de  Bibersteiu. 
rOldci)  bourg,  j 

-  J  Anhalt,  les  3  branches  ;>M    dcBoth. 

■»■nSchwarzbouTg-bondi-HliaiMcn,! 
(     _     _     —      Boudolstadt,     J 
rHolicHKolLern-Heclùugeu ,  1 
—    —    —    Sigmariugeu,  I 
(Liechtenstein,  [le  Bar.  de  Leon- 

16.  <Reufs,    hs  deux  brandies,   j»  hardy. 

ILippe-Schauinuourg, 
—       Detmold, 
Waideck,  ,  J 

(Lübeck,  M.  Ginschovr. 
'Francfort ,  M.  J  >. ..>/•• 
^'SBrem«.,   M.  Siuidt. 

(lium  bourg,  RI.  unes.  . 


(    i3o    ) 

Ministres  des  Cours  étrangères  accrédités  près 
La    ConjedeitUion. 

France,  le  C.  de  Reinhard,  E.  e. 

Grande- Bretagne,  M.  Lamb,  È.  e. 

Russie,  M.  d'Ans tett,  K.  e. 

Suéde,  le  Chév.  lijort,  M.  Rés.  (y.  Carlsruhe  fcc) 

Ministres  accrédités  près  la   Ville. 

Autriche,  le  Bar.  de  Handel,  Min.  Rés. 
Bavière,  le  Bar.  de  Brrâin»,  Résid. 
France,  Je  C.   Reinhard,  IVl.pl. 
Hanno  vre,    le  Rar.  de  Stralcnheim ,  Ch.  d'alF 
Hesse  -  Gassel ,  M.  de  Mots,   M.  pi. 

—    Darmstadt,  le  Car.  de  Wiescnliutten,  IVI.  pi. 
Mecklmbourg,   les  deux  Br. ,   M.  de  Peutz. 
Pays  -  Ras  ,  le  C.  Grunuc,    M.  pi. 
Trasse,    M.  IlimLv  ,  M.  Rés. 
Wurtemberg  *  le  Rar.  de  Rlomberg,  Min.  Rés. 

Hambourg. 
Amérique,  Et.  un.'.   M.  Cuthbert,  Cons 
Autriche,  le  Rar    Charles  de  Binder  -  Itriegclsttîin, 

Min.  lies.  — M.  Patish,  Cous. 
Bavière,  1\I.  Hildebrandt,  Cons.  cén. 
Danexnarc,  M.  BohcLmann,  Cons.  ec'n. 
Espagne,   M.  de  Montalbo,    Mm.  liés* 
France,  M.  de  Marandet,  Min.  pi. 
Grande-Bretagne,   M.  Mcllish,    Ch.  d'afF. 
Haunovrc,  M.  de  Duvc,  Rés. 
Hesse  -  Cassel ,  M.  Wolff,  Ag. 
MecMeubourg- Schwerin,  IM.  Pauli,  Ch.  d'afF 
Pays  -  Ras  ,    M.  de  Huygens,  M.  pi. 
Portugal,  M.  Gabc  de  Massarellos ,'  Cons.  zén. 
Prusse,  le  (J.  Grote,  E.  e. 
Russie,  M.  de  Struvc,   Min.  Rés. 
Sardaigne,  M.  d'Urbieta,  <"; . > 1 1 -s 
Saxe,  (Roi  de),  M.  Michahellcs.  Con« 
Suéde,  M.  de  Sigueul,  M.  R. 


(    i2i    ) 
II  a  n  n  o  v  r  e. 

Aniridie ,   le  C.  de  Spiegel -Dicsenberg,  E.  e.    (v. 

Ca.-seL.) 
France,  M.  de  MousticT,  IVT.  pi. 
Mrcklcnbourg  -  Streut x,  M.  Ka?stiier,  Ag. 
Prusse,  le  C.  Grote,  E.  c.    (v.  Hambourg!) 
Russie,  M.  de  Canicof,  Min.  pi.  (et  ii  Cas  sel  Vc.) 
Saxe,  le  C.  de  Bose,  Ch.  d'aff.  (v.  Casscl.) 
Wurtemberg,  le  C.  de  "Winzingerode,  I\I.  i1!. 


L  a    Haye. 

Amérique,  Etats-Unis,  M.  Evcrcts ,  Ch.  d'aff. 

Autricne,  le  C.  de  Mier,  E.  e. 

Bade,,  M.  Rœntgen,  Min.  Bés. 

Bavière,  le  15a r.  de  Gicîc,  E.  e. 

Dam  marc ,  le  G.  de  Mtdtke,  E.  e. 

Espagne,  le  Chev.  de  Navia,  Ch.  d'aff. 

France,  le  Bar.  de  IMarcuil,  E.  e. 

Grande  -  Bretagne  ,    le  G.  de  Clancarty,  Amb. 

Mccklcnbourg-Schwerin,  M.  Dàhnc  deVarick,  Ag. 

Massau,  M.  Rœntgen,  Gh.  d'au. 

Portugal,  le  Chev'.  Brno,  E.  e. 

Prusse,  le  Pr.  de  II  uzfYld,  E.  e. 

Piussie,  le  Bar.  de  l'iiuil,  E.  e. 

Sardaigne,  le  IVIarq.  d'Alfieri,  Ch.  d'aff. 

Sieiles,  le  Chev.  de  Baineri  'M.  B. 

Suéde,  le  Cher.  d'Ohsson,  E.  e. 

"Wurtemberg,  M.  "SVa.ch.tcr,  Ch.  d'aff. 


Lisbonne. 

Amérique,  Etats-Unis,  IM.  Hutdiinson,  Ch.  d'aff. 
Autriciic,  le  Chev.  de  Berke  ,  Ch.  d'alf. 
Espagne»  1).  Manuel  de  JLardizabal  y  IVIomayo. 
France,  IM.  Lesseps,  Ch,  d'ail. 
Grande-Bretagne.  M.  JvJfrry,  Ch.  d'aff. 
Pape,   D.  Joseph  Chcmbiui \   Eeg.  apost. 
Prusse,  M.  Picters,  Ch.  d'alf. 
Villes  Anséatiques ,  IM.  IJndenberg,  Cous    gén. 

L.OH- 

&)  me  année.  AT 


(     133     ) 

Londres. 

Amérique,  Etats-Unis,  M.  Rush,  M.  pi- 
Autriche,  lr  Pr.  cTEslerha/.y ,  Ami». 

M.  Rothschild  ,  Cou.-,  gén. 
IVide,  le  Bar.  de  Langsdorf ,  M.  I\. 
Bavière,  M.  d«  Pfcilèl,  E.  e. 
Danemarc,  le  U.  do  Molthe,  E.  e. 
Espagne,   le  Chev.  Onis ,  E.  c. 
France,  le  Duc  Dcca/.cs  ,  Amb. 
Hesse*  Cassel , 

Mechlenbourg  -  Schwerin  f  M.  Dittmann,  Cous, 
Oldenbourg,  M.  Becher,  Cous. 
Pays-Bas,  le  Bar.  H.  de  Fagel,  E.  e. 
Porte,  (La),  M.  Ramadani,  Ch.  d'aff. 
Portugal,  le  Chev.  de  Souza- Botclho,  E.  ek 
Prusse,  le  Bar.  de  Bulow,  Ch.  d'ail',  ad  iiit. 
Eu.-.-ic,  If  C.  de  Eieven,  E.  e. 
Snrdaigne,  le  C.  île  Sr.  iVlartiu  d'Aglic,  E..  e. 
Saxe,  le  Bai",  de  Jmt,  E.  c. 
Sicile,   le  C.  du  Enduit',   (Père"),  E.  e. 
Suéde,  le  Bar.  de  Stiemeld,  E.  e. 

M.  d.'  WahreiidorF,  Gh.  d'aff. 
Sui.-se ,  JVT.  de  i  i'tudeureich  ,  Env.  de  Berne. 
"Villes  Anséatiqucs ,    Sir  Jam.  Colquhouu,  C.  gén.. 
Wurtcinbergj  le  (J.  de  IVLuidclslohe,  ÎVE  pL 


Madrid. 

Amérique,   Etats-Unis, 

Autriche,  le  Pr.  Louis  île  Srarhemberg,  Amb.. 

Dauemarc,  le  C.  dcDeruath,  E.  e. 

France,   Je  Duc  de  Lavai- iVIoiitmorenci ,  Amb.. 

Grande- Bretagne ,  le  Chev,  Welleslcy,  Amb. 

Hambourg,  le  C.  de  Brunetri,  M.  B. 

Pape,  Msgr.  Giustiniaui ,  NonCe. 

Pays-Bas,   M.  van  Zuyien  de  Nieveld,  E.  e. 

Portugal , 

Pru--e,  b>  Bar.  de  Werther,  E.  e. 

Ru.-sic,  M.  de  Tauschet',  E.  r. 

Sardaignc,  le  lVLuq.  de  Briguolc-Salc,  E.  e. 

S.ixe,. 

Si- 


J 


C    i33    ) 

Sicile,  le  Fr.  île  Srill.i  ,  E.  c. 
Stiède ,  M.  de  Tawast ,  E.  e. 

IS'l  u  n  i  c  h. 

Autriche,  le  C.  Joseph  «le  Trautmannsdorf ,  E.  è. 

Bade,  le  Bar.  de  Fahnen bci'g ,  E.  e. 

Espagne,  IM.  Gamillo  Ar.  los  Bios,  M.  B. 

France,  le  <î.  do  l.i  Garde,  E.  e. 
.  Grande-Bretagne,  M.  Taylor,  E.  c. 

f         Hesse-  Ca* sel,  M.  de  Lcp«1,  E.  e. 
|  —    Dnrmsiadt  »  M.  de  Jîarmer,  E.  e. 

Taoc,  îM?r.  serra  Cassano,  Nonce. 

Pays -lias,  le  Bar,  de  lliulwl,  E.  e. 

Prusse,  M.  de  '/.a.-tvow ,  E.  e. 

Russie,  Le  C.  de  l'ahlcii,  E.  c 

Sard.ii.'iie .  le  Ci.  de  Sautira:ic,  E.  e. 

Saxe,  le  C.  Cjiarlcs  .l'Eiu.-ii-dt  1 ,  E.  c. 

Sicile?,  le  IVlar.i.  de  Cagliari ,  M.  pi. 

Wurtemberg,  ie  Bar.  de  Schmitz  -  Grollcnboiiro;, 

;vi.  i-i. 

jV  a  p  l  e  s. 

Autriche  ,  le  Vv.  Jablonovrslsy ,  E.  e. 

Bavière»  le  G,  de  Jcuissou-AyallvroTth,  Ch.  d'.ifT. 

D.'.ncmarc ,  M.  Vogt,  Ch.  d'an'. 

Espagne,  ie  Chcv.  a'Unis,  E.  e. 

France, 

Grande-Bretagne,  M.  A'Conrt,  E.  e. 

Hambourg,  IM.  Matsen ,  Cous.  géû. 
'  I/UCijiies ,  le  Ministre  d'Espagne. 

P  Pays-Bas,  211.  de  Boreel,  :\I.' R. 

Portugal,  le  Vicomte  de  Torrc -Bella ,  E.  e. 
i  Prusse,  S\F.  de  llamdohr,  il.  c. 

Russie,  h-  (-.  de  SueUelbcrg,  E.  e. 

Sarùaigne,  le  Marq.  de  S".  Saturnin,  E.  c. 

Suéde,  le  C.  de  Pocrc,  M.  B. 

P  ci  r  i  s. 

Amérique,  Etats-Unis,  3T.  Gallatin,  M.  pi. 

l  Aiuncut,  ie  Bar.  de  Vincent,  Amb. 

M  2  Ea- 


(    T34    ) 
Bade,  le  Rar.  de  Fcrrctte,  E.  e. 
Bavière,  le  C.  Wilibald  de  Rechbcrg,  E.  e. 
Danemarc  , 

Espagne,  M.  Nogucra,  Ch.  d'afF. 
Grande  •Bretagne,  Sir  Ch.  Stewart,  Arab. 
Hanno  vre,  le  C,  Croie,  E.  e. 
Hesse  -  Cass  cl ,  iU.  de  Karrhrr,  Ch.  d'aff. 

—  Darmstadt ,  le  Bar.  de  Pappenheim  ,  E.  c. 
Lucanes , 

Mcchicnbo  tir  g  Schwerin,  M.  Oerthling,  Ch.  d'afE 

—  —    —    —    Strclira,  M.  de  Treitlingcr,  M.  Ä. 
Nassau,  M.  de  Fabricius ,  Ch.  d'aff. 

Pape,   Mgr.  Macchi,  Arche,  v.  de  Nisibi,  Nonce. 

Panne,  le  Clicv.  de  Poggi ,   IVIin.  pL 

Pays-Bas,  le  Bar.  R.  de  Fasel,  E.  e. 

Porte,  M.  Mannos,  Ch.  d'ail". 

Portugal ,  I\ï.  JMar.j.  de  Marialra,  Amb. 

Prusse,  le  C.  de  Goltz,  E.  e. 

Russie,  le  Gc'n.  Pozzo  di  BoTgo,  Ami). 

Sardaigne,  le  ^Vlarij.  Aifieri  tic  Soste-rno,  Amb. 

Saxe,  (l\oi  de),  le  Bar.  dl'eclitritz,  E.  e. 

Saxe  •  "Weimar ,  S  ^    ,     _     .  .,  _-    _ 

—  Gotha,        )  M-  dc  Treitlmgcr,  M.  R. 
Sicile,  le  Fr.  de  Castelricnla  ,  Anih. 
Suéde,  le  C.  Gustave  de  L.œwenhiclm,  E.  e. 
Suisse,  AI.  de  Tsch.uin,  Cit.  d'aff. 
Toscane,  M.  de  Karcher,  Ch.  d'aff. 

Villes  libres  de  l'Allemagne,  M.  Abel,  Résid. 
Wurtemberg,  le  C.  de  IVIuiliucn  ,  E.  e. 

S  t.  Pet  er  s  bout  gm 

Amérique,  Etats  unis,   .:VT.  Middlttoil,  IV1.  pi. 

Autriche,  le  Chev.  de  l_i  bzeiu-rn ,  E.  e. 

Bad.-, 

Bavière,  le  C.  de  Br.iv,   !\T.  pi. 

Dauem.irc,  le  C.  de  Blome,  E.  e. 

Espagne,   IM.   Saliuoji ,  E.  e. 

France,  !<•  C.  de  Ferronayc,  Amb. 

Grande-Bretagne,  RU.  lia^ol  ,  Amb. 

Hanno  vre,  31.  de  Dtvrnbi-rg',  15.  e. 

Hc»»c -  Gassel ,  M.  Vaudcllo,  Ag.  dc  Comrn. 

Mech- 


(     i3î    ) 

Meefclenbonrg- Schwerin  ,  M.  Prob«,  Com. 
Pays-Bas,  M.  Vvntolh  de  Sœl.n  ,  E.  e. 

M.  Bordeau,  Min.  Hês. 
Portugal,  le  C.  de  Lapa,  E.  e. 
Prusse,  IVT.  de  Scliœbr,  E.  c. 
gardaigne,  le  C.  de  Brusasco,  Cb.  d'aff. 
Saxe,  le  G.  George  d'Eiitsiedcl,  E.  e. 
Sicile,  Le  Duc  de  Serracapriola ,  E.  e. 
Suéde,  le  Bar.  de  Palmstierna,  E.  c. 
Villes  libres  de  l'Allemagne, 
Wurtemberg,  le  C.  de  Beroldingen ,  E.  e. 

2i  i  o  -  Janeiro. 
Antriebe,  le  Bar.  de  Marschall,  Cb.  d'alT 
Dancmarc,  M.  dcl  Borgo  di  Primo,  Gh.  d'aff 
Espagne,  le  G.  de  Casa -Flore?  ,  Ainb. 
Fiance,  M.  Mallet,  Gh.  d'aC 
Grande-Bretagne,    M.  Chamberlain,  Cb.  d'afF. 
Pape , 

Prusse,  le  C.  de  Flemming,  E.  e 
Russie ,    M    de   Tuyll,    M.  pi.   _     Le   Chev.   de 

l^ailgsdorr ,   Cons.  »en. 
Sardaigne,  le  iVIani.'Grimaldi  de  Boglio,  E.  e. 

il  o  m  e. 
Autriche,  le  C.  d'Apponyi ,  Amb. 

—   , —  'M.  de  Gemme,  Ag. 
Bavière,  le  Cardinal  Ifaefîeiui,  ?.L  pi. 
Danemarc,  le  Chev.   de  Bronseedt. 
Espagne,  M.  de  la  Pezuola,    Vf.  pi. 
France,  le  D.  de  Blacas  d'Aulps,  Amb. 
Hannovre,  le  Bar.  de  Kcdeii,  E.  e.  (v.  Garlsruhc) 
JModene,   le  C.   Ceccopieri,   Cil.  d'ail. 
Pays-Bas,  1VI.  Beinhold,  F    e. 
Portugal,  ;\I.  de  Mello  Breyncr.  E.  e. 
Fru-sc,  I\T.  Niebuhr,  E.  e.  ' 
Bussic,  :\I.  d'italuiOsv,   E.  e. 
Saxe,  iW.  Adurni,  Cli.  d'ail*. 
Su-iie,   le  Marq.  de  Fuscaldo  ,  Min.  pi. 
Suisse,  M.  Smll.  l 

Wurtemberg,  M.  Kœlle,  Cb.  d'alT. 

Scîiwc 


T 


(    Co    )  j 

Schwerin  et  Strelitz. 

Autriche ,  le  Bar.  Charles  de  Binder  -Kricgclstein, 

Min.  Kés.   (v.  Hambourg.) 
France,  M.  de  Maraude.  ,  M.  ni. 
Grande  -  Bretagne ,  Sir  Al.  Cochburn,  E.  e. 

Prusse,  h-  c.  'Grote,  M.  pi. 

Russie,  M.  deCatiicof,  (y.  Casscl^c.)  à  Sclrwcriru 

Suéde,  IM.  de  Sigi'.ciil,  .M.  R.  k  Strelitz. 

S  t  o  c  k  h  n  Iru.  i 

Amérique,  Etats-Unis,  IM.  illurrhes ,  Ch.  d'afi. 

Autriche,  le  C.  :1e  Woyna ,  Ch.  d'air. 

Danemorf,  M.  Rrabbc ,  E.  e. 

Espagne,  Don  IMoreuo,  E.  c. 

France.,  le  C.  d' Agonit,  E.  e. 

Grande-Bretagne^,  M.  Vcr.ey  Fitzgerald,  M.  pL 

Luccjucs,  le  Ivlirs i> tre  d'Espagne« 

Pays-Bas,  IM.  df  Dcdcl,  E.  e. 

Portugal,  le  ChcV.  da  Cruz  -  Gucrrciro ,  M.  I\. 

Prusse,  ?.l.  de  Tarrnch,  E.  c. 

Russie,  le  B.ir.  de  Such  t  eleu ,  E.  e. 

Saxe,  (Roi  de),  IM.  de  lYIerbi.7. ,  Ch.  d'afC 

Sicile,  le  Cliev.  d "Ambrosio  ,  ±\l.  1\. 

Stuttgart. 
Autriche,  le  C.  rie  Thurn  ,  IM.  pi. 
Bade,  M.  Friedrich,  E.  e. 
Rivière,  le  Bar.  de  Tautphasus,  E.  e. 
France,  le  ;Uarq.  dr  la  Moussayc,  E.  e. 
Grande-Bretagne,  IVÎ.  GocUburn,  M.  pi. 
Haunovrc,  IM.  de  Reden,  E.  c.  ( v.  Carl;  ruhe.) 
Hesse-Cassel,  IM.  de  Lipel,  ÏYIiu.  pi. 

—    Darmstadt,  M.  dcJiaruier,  IM.  pi. 
Pays-Bas,  le  B.ir.  de  Kinkel,  IM.  pi. 
Prusse,    M.  d<>  Küster,  E.  e. 
Russie,  M.  de  Beuclteridorf ,  IM.  pi. 
Saxe,  M.  Wirsing,  Ch.  d'au". 
Suède,  le  Cliev.  Hjort,  IM.  1». 

T  u  r  i  n. 

Autriche,    le   Ear.  François    de  Binder- Kriege! 
stein ,   E.  e. 


îcgcl-   | 
Ba-   1 


' 

C    -37    ) 
Bavière  ,  le  C    de  Frcyrn  -  ScyboMsdorf ,  E.  e 
Espagne,  le  Chev.  Barda  xi  d'A/.tra  .  F  \ 
France,  le  Btarq.  de  Li  Tour  -  DnJffiu,  Àmb. 
G-ramic -Bretagne,  M.  Hill.  M.  ,>i. 
Modenc,  lr  Cfdc  Forli,  E.  e. 
Pape,  l'Abbé  Valciiti,  Ch.  d'affi 
Pays-Bas,   M.  de  Hcevcn,  F   c 
Portugal,  le  C.  do  Linhares,  F.'e 
Prusse,  le  C.   de  IValdboiiTe.    £   e 
Russie,  le  G.  Mocenigo,  jife.     '    ' 
Siciles,  le  Mary,  de  Spaccafbrno ,  E.  e. 

ÄÄ'fe^äfTV ch-  d'a,r- 

Bavière,  le  Bar.  de  Stainlein,  Ê.  c. 

J>aiieniarc,  le  C.  Joarli.  de  Bernstorft"    F    e 

Franco,  le  Marq.  do  Caramau,  Amb. 

Franc-fort,  M.  de  Pilstram. 

grande -Bretagne»  Ford  Stewart,  Amb 

Hambourg,  M.  Rumpf,  M.  H. 

Humoyre,  le  C.  de  Hardenberg,  E    c 

Hesse-Hassel,  le  Bar.  de  IVïmichhausen ,  E.  e 

-    Darmstadt,. le  Rir.  de  Brauu,  F.  e 
Holienzollern  -  Sismar-nsoii       <u    vi.    ir-     ii 

Meckienhnnnr,  les  deux  branches ,   IVI   de  Dittc- 

Tich,  Edler  d'Erbmannszahl ,  Cl     draii 
Mssau     M.  d'Odeî-a,  Ch.  d'air.  ' 

I''|î-°'K,l-'>51',\1r'VAl1'  Ev*?«c  d'Ephèse,  Nonce. 
PoirV    w  vi'     Spac"  de  Voorstouden,  F.  e. 

Joire,  M.  de  Maurojeny,  GJi.  d'au" 

fe'^fr  NaVaV°  ^Audrade,  E.  e. 
iru.ve,  M.  dt'  Iirnsrmarh ,  F.  e. 
««*««••  h-  C.  de  Uolowhin,  F.  e. 
öardaigne,  le  C.  Rossi,  F    r 

rodc/E?^10,   lc  G*  dc  ö^«icnbourS  -Kloster- 

Saxe* 


(    133    ) 
Saxe  -Wei mnr,  M.  Piquot,  Chi  d'afT. 

—  Gotha  et Mciiiingcn,  M.  deBorsch,  Ch.  d'aff. 

—  Hildbourgliauseii  ,  M.  de  Fabrice,  Ch.  d'aff. 

—  Coüourg,  le  Chev.  de  Blumcnberg,  (Jh.  d'aff. 
Siciles,  lc  l'r.  IiuAb,  Amb. 

Suède,  M.  de  Nordenfeld,  Ch.  d'aff. 

Suisse,  le  Hur.  Müller  de  Mtthletrg,  Ch.  d'aff. 

Toscane,  M.  d'Odelga,  Ch.  d'.irF! 

Wurtemberg,  leBar.Gremi>  de  l're\idenstein,  E.  e. 

IV  a  shingto  fi. 

Danrmarc,  M.  l'cdeTsen  ,  Min.  Fiés. 

Espagne,  31.  Anduaga,  31.  pi. 

France,  M.  Hyde  de  Neuf  ville,  31.  pi. 

Grande-Bretagne,    M.  StratfoTt-Caiming,  M.  pi. 

Pays-Bas,  h-  Vicomte  de  0;uaheck,  Ch.  d'ail. 

Portugal,  M.  Correä  de  Sierra,  M.  pi. 

Prusse,  M.  Gïenhm,  31.  K. 

Russie,  M.  de  Poleticn  ,  31.  pi. 

Suède,  le  Bar.  de  Stackelbcig  ,  Ch.  d'afT. 

IV  e  i  in  a  r. 

Autriche,  le  C.  dePalffy,  E.  c.  (également à  Gotha.) 
Bavière,  le  C.  de  EnxbbtiTg,  È.  c.  (égal,  à  Gotha.)! 
France,  le  C.  de  Rumigny,  E.  e.  (egal,  à  Gotha.); 
Prusse,  le  C.  de  Keller,  E.  e.  (égal,  a  Gotha.) 
Russie,  M.  Canicof,  E.  e. 

Saxe,    (IVoi  de),  le  C.  deBose,    Ch.  d'aff.    (égal 
à  Gotha.) 


A  corrigea  : 
page  T27: 

Constantin  opte. 

Espagne,  le  Chcv.  Z.ea  y  Bcriuudos,  Amb. 


TABLES 

CIIKONOI-OGIQUrS     ET     STNCHIYONISTIQTJT.i 
SUR 

i/  HISTOIRE. 


Avant  J.  C. 


39*4 

3000 
1857 
1747 

1556 

i5r- 


Création  du  Monde. 

Déluge.     Noé. 

Abraham.     Egypte.     Royaume  d'Aflyrie. 

[nachus  à  Argos. 

Joseph:    les  Israélites  en  Egypte.    (Sidon) 

Cccrops  en  Attique. 

Dèucalioh. 
1 531]  Moïse;  Sortie  d'Egypte. 
i493;Cadmus  à  Thèbes. 

1491!  Entrée  des  Israélites  dans  la  terre  de  Canaan. 
1485  Danaus  à  Argos. 
1350  iPélops.     Scfollris. 

1264;  Expédition  des  Argonautes  (Hercule,  Orphée. 
1231  (Prise  de   Tlièbes. 
59  me  année.  a 


n 


■)- 


184 


Avant  J.  C. 
H84 


1095 
IC55 

1015 

975 

sssj 

777 
754 
722 

*59-l 

5-S 


Deftruction  de  Troie.  •« 

Sa ü l ,  roi  des  Israélites.  2 


David,    Roi  et  Prophète.  B. 

Salomon.     (Homère.)  2 

Partage  de  Juda  et  d'Israël. 

lycurgue.  (Jeux  olympiques.)  Didon.  Sardanap^ 

Ere  par  Olympiades. 

Fondation  de  Kuive. 

Deitruction  du  royaume  d'Israël  par  Salmanaflar. 

Solon. 

Deitruction  de  Jérusalem   par  Nabuchodonosor. 
564,  Crjfus  devient  Roi  de  Lydie. 
56o'{Cyy::s.    (Pythagore.)     (Zorcafrre.) 
536  Retour  des  Juifs  de  Babylone.    Exil. 
SxbjExpulßon  d'Hippias  d'Athènes.    (Confucius.) 
%iq\  République  romaine.     (Tarquinj  Brutus.) 
50c  Embrùfement  de  Sardes. 
49c  Bataille   de  .Marathon.     Miltiade.    (Pindare.) 

450  XwrxSs  en  Grèce.     (Efchyle.) 
47.;  Victoire  de  Platée. 

44c  Lois  des  douze  Tables  à  Rome. 

444  Siècle  da  Piriclis.    (Hérodote.  Phidias.)  ' 

451  Gtttrre  du  Fêhponnùsa  jusqu'à  404. 
qpiiPriss  d\Jthêaes.    ^Platon.) 
4oi|Cyrus-  le  -Jeune.    (Xénophon.) 
39i|Sac  de  Rome  par  les  Gaulois. 

36 3 1  Bâtai  lie  de  Muminée.  (Mort  d'Epaminondas.) 
33a|Batu:i;«  de  Cheror.be.  (Philippe.  Dcinutthènes.) 

33<S        ♦ 


*r».  "• 


Avant  J.  C 

336 'Alexandre.    (Ariftote.    Apelle.) 
33ojMort  de  Darius,    (  Pyrrhon.) 
323JM0U  d'Alexandre.    (Epicure.) 
301  [Bataille  d'Ipfus.  Partage  de  l'Empire  d'Alexand. 
aSaj  Pyrrhus  en  Italie. 
a<56 
264 
221 
218 


Toute   La   Bftfie  -  Italie  fourni  se  aux  Romains. 


Première  guerre  punique  jusqu'à  z-j-i. 

La  Haute- Italie  devient  une  Province  romaine. 

Second»  guerre    punique  jusqu'à   soi   (Annt- 
bal ;  Scjpion«  ) 

:  2  Prise  de  Syracuse.    (Archimède  ) 

j65  La  Macédoine  déclarée  province  romaine.  (Hip- 
parque.) 

149  Tl'oijîême  guerre  punique, 

146  De/ir  action  de  Cartilage  et  de  Corinthe.  (  Polybe.) 

13^  Troubles  des  Gracques  jusqu'à   tsx. 

133  Deftrnction  de  Numance. 

12i   La  Gaule  Narboanaile ,    province  romaine. 

su  Guerre  contre  JtiRurtha  jusqu'à  ic6. 

10:  Marins  défait  \?s  Teutons  (Germains)  à  Aix  , 

iciii:  les  Ciinbres  à  Vérone. 

©I  [Guerre  des  Allies  jusqu'à  8S. 

8s'Sylla,  vainqueur  de  Mari  us. 

jj:  Sijlla  Dictateur. 


63 


L 


Meurtre   de  Sertorius.     (Pompée.) 

Pompée  termine  !a  guerre  des  Esclavt-s;  — 67 
la  guerre  des  Pirates  ;  —  f-ô  la  tio!hé:ne  guerre 
contre  M  ith  ridât*»;  —  64  il  t'ait  la  conquête  de 
la  Syrie  ;  —  6j  il  rend  la  PaltlUne  tributaire. 

Conjuration  de  Catilina.    (Cicéron.) 

a  *  6^ 


Avant  J.  C. 
éo  Pompée,  Crajfus ,  César,  t.   Triumvirat. 

58  La  Gaule  foumise  par  César  jusqu'à   51. 
53;  Mort  de  CrafTus  dans  la  guerre  contre  les  Parthes. 
48  Défaite  de  Pommée  à  Fharsale.    César  dictateur, 
44!  Afl'aflinat  de  César. 

4$.  Antoine ,  Octave,    Lipide ,  2.   Triumvirat. 
4i  Bataille  de  Philippes.  (Mortde  Brutus  et  de  Caff.) 
31  Antoine,  vaincu  parOct.  près  d'Actium.  (Cléop.) 
—  Octave,  maître  de  Rome.     (Mécène.) 
30  L'Egypte  ,  Province  romaine. 
27  Octave  -  Angxi fie.    (Virgile;  Tihulle;    Properce; 
Horace  ;  Ovide  ;  Tite-Livc  ;  Diodore;  Strabon.) 

NAISSAISCE    DE    JESUS  -  CHRIST. 

Ere    Chrétienne. 
Ans  de  J.  C. 

9  Arminiiis    (Hermann)  fauve  l'Allemagne, 

14  Tibère. 

37  Caligula  —  <ao.     Claude.     (Meflaline.) 

54  Néron.  (Sénèque. —  64  Embrasement  de  Rome.) 

69  Galba;   Othcn;   Virtllius  ;  Vespafien. 

•foiOeßruction  de  ^Jérusalem.    (Pline.) 

79ITUUS.  —  (t-'onné'a   et   Herculanum  abymés.) 

fci  Domitien.  —  pô  Nerva  (Tacite.) 

ÇS  Trajan.    —   17   Adrien.     (Di.«perf.on  des  Juifs.) 
—  1  ;s  Antonin-  le-  Pieux.  —  161  Marc- Aurèle 
!     jusqu'à    iSo      {Age   d'ur   de  Romt-  1 

5T3  Première  mention  des  Allemands  .  fous  Caracalla. 
260, Première  mention  cfes  Francs,  fous  Gallien. 
270 j  Aurélien.    ;(Zénobie.) 

334 


1 


Ans  de  J.  C. 

084  :  Dioctétien. 

3c6  [Conitantin  -le  -Gr.  Qu  ce  Pr.  embraffele  chriß.j 

330  Coußantinople ,  nouveau  Siège  des  Empereurs. 
(  Basile  -  le  -  Grand. ) 

361  Jul.  l'Ap.,  tncdans  une  bat.  cont.  les  Pc-rfes  en3Ö3. 

375  Invafion  d.  Huns  en  Kur.  (Transmigr.  d.  peuples.) 

395  Partage  de  V Empire  romain:  Honorius  dans 
l'Occident,  Arcadius  dans  l'Orient.  (St.  Au- 
guftin.  ) 

401  Alaric,  roi  des  Vifigoths  ,   dévafte  l'Italie. 

4c6  Les  Bourguignons,  les  Suaves  et  les  Alains  pé* 
j     netrent  dans  l'Empire  romain  occidental. 

410'Troinème  expédition  d' Alaric     Prise  de  Rome. 

433I Les  Francs  dans  la  Gaule. 

449  !  Les  Angle  -Saxons  dans  la  Bretagne. 

450 :  Attila  ,    vaincu  par  Aitius  à  Clidlons. 

476  Renversement    de  l'Empire  romain  occidental. 
1     (Romains  Auguilul.  — ■  Odoacre.    St.  Benoît.) 

4S6  Clovisl.  Vict.de  Soiff.    Il  meurt  l'an  511.  (Mérov.) 

493  Théodoric,  R.  d.  Oi'troR.  fe  rend  maître  de  l'Italie. 

527  Judicien.   (  Corpus  Juris-,  Denys  -  le  -  Petit.) 

553  Chute  de  l'Emp.  des  Oftrog.  en  Italie.  (Bclisaire  ; 
Narfès.)    (  le  Talmud.)' 

56s  Royaume   do    Lombardie    en  Italie.     (Alboni  ) 

6iz\buite  de  Mahomet.  (Hégire.J  Ere  d.  Mahoin. 

711.  Les  Sarrafins  en   Espagne« 

731  Charles- Martel  dêf.  les  Sarras.  auprès  de  Tours. 
(  St.  Bomt'ace.) 


75a 
76S 


Pépin  -  le  -  Bref,  roi  des  Français.  (Carlovincjens.) 

Charlemagne ,    roi  de  Francs*   couronné  Empe- 
reur romain  le  25.  Décembre  &uo. 


8oo 

8t4 
825 
8}6 

*4i 

857 
853 
Kfc 

866 
&i 
876 


Alh'.n.  Franc.  EJpctg.  Angl,  Suède  Rvßie 

Charlemagne  ,  Empereur            —  — 

—  —  —  Egbert-le-Grand — 
Louis  I.  le  -  Débonnaire             —  — 

—  —         —         —      Renard  Lobrock 

—  —  —  Ethelwolf  — 
Louis  IL  le- Germain    —        —  — 

—  Charles  ~  le- Chauve       —  — 

—  —        —     EtheLMd  — 

—  —      Garcias  î.  (  Navarre)  — 

—  —        —     Ethelbert  — 

—  —         —         —         —  Rurik 

—  —         —      Ethelred  i.  — 

—  —  —  Alfred- le- Grand  — 
Carloui.in  f  8?o  —  —  —  — 
Louis  lit  le  -Jeune  f  8S*  —  — 
Charles  -  le  Gros               —         —  — 

877I    —      Louis  -  le -Bègue             —  — 

879J     —      Louis  IlL               —          —  — 

—  Carlouian              —          —  — 


8So|     —         —      Fortunio  — 

8^4'     —      Charles -le -Gros  — 

887  Arnolphe  —         —         — 

XSS      —      Eudes  ,  Couif«  de  Paris 
89^     —     Charles -le -Simple        — 
«■;9  Louis  IV.  L'Enfant         —        — 
931      —         —         —      Edouard  I. 
905      —         —      Sanche  I.  — 

911 -Conrad  I.  —         —         — 

913      —,    —         —         —         — 
919  Henri  I.  —         —         — 

9::      —      (Robert,  Frère  rie  Eudes) 
9:;      —      Raoul,  duc  de  Bourgogne 
9:5!     —         —         —      Arielitan 
9:6      —         —      Garcias  IL  — 

93öJOtton- le  -  Grand  —        — 

Louis  IV.  d'Ontrrmpt    — 
—         —      Edmond  — 


941 
94î 
946 

954 
955 


—      Lothaire 


Erfred 


Oleg 


Ighor  I. 


StwHfOS« 

law  1. 


—      Edwin      —  — 


üoe 


[ 


Ans  de  J.  C. 

8^1  Les  Saxons  fe  foumettent  à  Charlemagne. 

H~a  Courfes    des  Normands  sur  mer. 

82?  Egbert-  le -Grand,    roi  de  toute  l'Angleterre. 

Paix  de  Verdun.  Partage  de  la  Monarchie  Franc. 


SI 


*;<  Origine  du  royaume  de  Lorraine,  fous  Lothaire  II. 

ïbl  Origine  du  royaume  de  Navarre  fous  Lon Carcias. 


8-4  Les  Normands  occupent  l'Islande. 


«-Charles -le -Chauve  introduit  en  France  le  fys- 

tème  féodal  héréditaire, 
g-»  OrieTne  Tu    royaume    de    Haute  -  Bourgogne , 

1$ Trone&du  Jura)    tous  Boson. 


8S 

SS? 


Schisme  des  Grecs  qui  fe  fc'parentrie  lE^rom. 
s.  Arrivée  des  Hongrois  (Magyares)  fur  leDanuUe. 
^3  Démembrement  de  la  Monarchie     des    trancs. 

(Italie  .  Allemagne,  France.) 
«gglorîu-pe    du  royaume    de    h.    Baffe  -  Bourgogne 

I     (k  l'cit  du  jura)   fous  Raoul.  _ 

goiIVorViowy.  premier  Duc  chrétien  ae  la  Boheme. 

I     i  c    '  '  '       ' a  I  "  5  b  r  e  ) 
ooo' Les  Hongrois  fe' rendent  maîtres  de  la  Panonie. 
Origine  de  leur  royaume. 


0tt  Charles -le -Simple  s'empare  de  la  Lorraine. 
ç\2  Le  Normand  Robert  I. ,  Duc  de  Normandie. 

çt9|La  mai  ion    de  Saxe   fur  le  trône  d'Allemagne. 

955  Hrnri  I,  reprend  la  Lorraine  qu'il  réunit  à  l'Al- 

I     lemagne. 
jVRéunion    de   la  haute  et  baffe   Bourgogne   par 

ottHuuU.  défait  les  Hongrois' a  Mersebourg. 
v"  95? 


95? 

ç66 
970 
972 
973 
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99? 

ICOC 
1CC2 

10  i  5 
1016 
1017 
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ic:4 
1016 
103' 
1035 
1055 

1036 

«039 

1042 
1051 

1954 

1056 

1060 
106} 
1065 

ICÖÖ 
IPÔ7 

107a 


Allem.  Franc.  F.fpag.  Angl.    Suède       RuJJie 

—  —  —  —      Erich -le  -  Victor. 

—  —  Sanche  II.  —              — 

—  —  —  —         —  Jaropolk  I. 
Otton  II.    '  —  —         —              — 

—  —  —  Edouard  II.                — 

—  —  —  Ethelred  II.              — 

—  —  —  —         —  Wladimir- 
Otton  III.  —  —         —  le -Grand 

—  Louis  V.  le  Fainéant      —  — 

—  Hugues  Capet     —         —  — 

—  —      Garcias  111.  —  — 

—  —         —         —      Olaf  Sckotkong 

—  Robert  -  le  -  Pieux  —  — 

—  —      Sanche  III.  le- Grand        — 
Henri  II.  le -Saint  —         —  — 

—  —         —         —         —       Swiatopolk 

—  —         —  Edmond  II.  — 

—  —         —  Canut- le  -  Grand    — 

—  —  —  —  —        Jaroflaw  I. 
Conrad  -  le  -  Salien         • —         —         de  Kiew 

—  —         —         —      Edmond  Jacobion 

—  Henri  I.  —  —  — 

—  —  Ferdinand  I.  en  Caftille      — 

—  —  Garcias  IV.  en  Navarre     — 

—  —  Ramire  I.  en  Arràgoti         — 

—  —  —       Harald      —  — 
Henri  III.             —         —          —             — 

—  —         —      Hardeknut  — 

—  —        —     Edouard  III.  le-ConfefTeur 

—  —         —  —      Edmond  III. 

—  —         —         —         —        Ifai'law  I. 

—  —  Sanche  IV.  N.     —  — 
Henri  IV.             —         —         —  — 

—  —         —  —      Stenkill        — 

—  Philippe  I.  —         —  — 

—  —      Sanche  I.  Arr.     —  — 

—  —      Sanche  I.  Cait.    —  — 

—  —         —      Guillaume  T.  — 
_____      Erich  VII.  &  VIII. 

—  —        —        —     Hacon  Rœde 

—  — —     Alyhonfe  I.  Calt.  — 

9<5f 


Ans  d.  J.  C. 

Otton-le-Grand  rejoint  l'Italie  avec  l'Allemagne. 

Ortnn  renouvelle  la  riit'.nitc  impéna'e. 

HaTald    Dent  Bleue  ,  roi  de  Daiumarck,  se    fait 

bn\  nl'er. 
Miczyslaw  I.duc  de  Pologne,  reçoit  le  baptême. 


96a 
903 


965 


9S0  Hroswithe,  Religieuse  d'Allemagne,  Auteur. 
os~,  La  race  des  Capétiens  sur  le  trône  de  France. 
çysjLe    Grand- duc   Wladimif   embrall'e    la  religion 

Grecque. 
994'Geyfa,  Prince  de  Hongrie,  se  tait  chrétien. 

1001 1 Olaf,  premier  roi  Je  Suè.ie,  reçoit  le  baptême. 
1004' Canut- le  -  Grand,  roi  de  Danemarck. 

1015  Partage  de  la  Ruilie  ,   à  la  mort  de  Wladimir. 

1016  Canut- le- Grand,  roi  de  Danemarck,.  monte  sur 
le  trône    d'Angleterre.  ) 


10:4 
103: 


Empereur  dp  la  maison  Salique  (Franconienne) 
Dcmenthrement  et  décadence  du  Califat  de 
Cordoue.  . 

1032  le  Royaume  de  Bourgogne  est  réuni  avec  1  Al- 
!    lemagne. 

IC35  Partage  des  Etats  de  Sanche  -  le- Grand.        J 

1038'Togru!-  Beç   fonde    l'Empire  des    Turcs     Seld- 

fchuckinues. 
104a  Expullion'  des  Danois  de  l'Angleterre;  Edouard 

le   Confesseur. 
*059'  Robert  Gtitscard  ,  le  Normand,  duc  de  laPouiile 
i     et  de  la  Calabre,   elt  raflai  du  Pape. 


1066 


Bataille  de  Haftings.     Guillaume,  Duc  de  Nor- 
mandie, s'empare  de  l'Angleterre. 


icrîô'Commencemcnt  probable"  des  Tournois. 
»071. Guelfe,  duc  de  Bavière. 


xc.73 


IC?3 

I97Û 
107s 

19  % 
IC87 
1093 

1:00 

II06 
Hos 
II09 

11(2 

II26 
II 32 
«133 

l»34 

"35 

>»37 

II38 

1146 
1149 
11 50 
1J5S 
1154 
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1161 
1162 
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1177 

1189 


^1 


/*//em.  fw»f.  -#>«£.  ^«S/.    ÄfcM*       Rv.Jße 

—  —         —         —         —      Swatofl.  II. 

—  —     Sanche  V.  N.  &  Arr.  — 

—  —         —        —        —      Wlcwolodl. 

—  —        —        —     !nu;e  &  Halltan 

—  —         —      Guillaume  II.  — 

—  —         —         —         —      Swatop.  II. 

—  —      Pierre  I.  Nav.  &  Arr.         — 

—  —          —      Henri  I.  — 

—  —      Alphonfe  I.  N.  &  A.  — 
Henri  V.               —         —         —             — 

—  Louis  VI.  Ie  Gros  —            — 

—  —      Urraca  C  — ■             — 

—  —        —        —     Philippe  &  InRe  II. 

—  —         —         —         —        Wladim.  11. 
Lothaire  -  le  -  Saxon       —         —  — 

—  —  —         —         —        Miftiflaw 

—  —      Alphonfe  II.  C.  — 

—  —         —  • —         —        Jaropolkll. 

—  —        —        —     Swerker       — 

—  —     Garcias  V.  N.      —  — 

—  —      Kamire  II.   A.      —  — 

—  —        —     Etienne  — 

—  Louis  VII.  le  Jeune       —  — 

—  —      Patrouille  et  Ravin.  A.       — 
Conrad  III.  —         —        " —              — 

—  —         —         —         —        Wféw.  IL 

—  —        —        —        —       Ifâflaw  IL 

—  _____       jurje  I.  D. 

—  —      Sanche  VI.  le  Sage  N.       — 
Frédéric  I.  Barberoufle  —             — 

—  —       —      Henri  IL  — 

—  —        —        —      Erick  IX.     — 

—  —      Sanche  U.C.—  — 

—  —        —        —        —  Andrej 

—  —     Al  plinnfe  1 1 1 .  C .  — 

—  —        —         —      Charles  Swerkerfon 

—  —     Alphonfe  IL  A.  — 

—  —         —         —      Canut  Eri<  kfon 

—  —         —         —         _        Wséw.  lîf. 

—  Philippe  il.  Aunvfre       —  — 

—  —        —     Richard  I.  Cœur  -  de  -  Lion 

x=73 


T 


Ans  de  J.  C. 


I073J Grégoire  VII. ,  (Hildebrand)   Pape. 
1074  "" 


1076 
J035 


1C95 
1090 
TC99 

11C3 
1I06 
IIIj 

IT!S 

IIIÇ. 

1  130 


H.38 

1139 


Bulle  de  ce  Pontife  contre  Pinveniture  et  le  ma- 
riage des  Prêtres. 
L'Empereur  Henri  IV.   deftitué  par  le  Pare. 
Alphonse  <ie  Catulle  enlève  aux  Maures  Tolède 

et  Madrid. 
Guillaume  leConquc'r.  attaque  la  France:  Com- 
mencement  d^s   guerres    entre    la   France  et 
l'Angleterre. 
Concile  tenu  à  C'.ermont.  Origine  des  Croisades. 
i.  Croisade   de  Godeùroi   de  Bouillon. 
Pvlfe  du  Jérusalem. 

Neltor. 
Etat  libre  et  florifiant  des  villes  d'Italie. 
Confirmation  de  l'ordre  de  St.  Jean,  par  le  Pape 

Pascal   H. 
Reprise   du  droit   romain  en  Italie. 
Fondation  de  l'Ordre  Ups  Tcivr-liers. 
Roger  II.  (Normand)    premier  Roi    des  Deux- 

Si  cites, 
I-a  niaisnn  de  Hohenftaufen  sur  le  trône  impérial. 
Commencement   ries    partages    de    la   Pologne, 

après  la  mort  de  Boleslow  III. 
Ahélaid  et  ileloïse. 
.    , .  Alphonse  !.  .    roi   de  Portugal. 
1147  II.  Croisade  rie  Ccnrad   III.    et   de  Louis  VII. 
11541  Les  Pianragenets  (Maison  d'Anjou)  fur  le  trône 

d'Angleterre. 
1156!  lurje  ,  fondateur  ce  Moscou. 
lt«57jConqnÊte  de  la  Finlande  par   les  Suédois. 
1104!  Frédéric  I.  örige  la  Sardaigne  en  royaume. 
li67iCoalition   des   viles   de    Lomoardïe  contre  Frtî- 

I     de  rie  Barh.  ronfle. 
lï7£,'Henri  II.    le   rend  maître  de  l'Irlande. 
1177,  Venise  domine  fur    la  nier  Adriatique, 
uso  Chiite  de  la  maison  des  Guelù-*-. 
iiv Saladin  détruit  le    rowume  de  |tîrusa!em. 
XIS9  IH.  croisade   de   Pruderie  L,  Philippe  H,  et  Ri- 

|     chi;  A   Co(  ur  ■  de  -  Lion. 
nS9,Dts  Princes    dp  la    maison  Hohenflaufen   furie 
I     trône  de  Sicile. 


11 90 


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I  'V  J 

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19 12 

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1214 

1216 

1217 

1222 
1223 
12:6 
»234 

"38 

I24S 
125° 

125' 

1253 
125  J 
125- 
1263 

1270 


JÎ-2 

»73 

127-I 
1275 

1276 

12SI 
12*4 

«85 
1290 


/Wem.  Franc.  Ffpag.  Ah  gl.    Suède        Ruflie 

Henri  VI.  —         —                            — 

—  —  Sandie  II.  le -Fort  N.         — 

—  —  Pierrr  II.  Ar.  —  — 
Philippe  &  Otton  IV.  —            — 

—  —  —      Jean  -  fans  -  Terre 

—  —  —          —       S\v-rker  II. 

—  —  —  —  Erich  X,  — 
Frédéric   II.  —          —          —               — 

—  —  Jacques  I.  A.       —             — 

—  —  —          —        , —      Jurjell. 

—  —  Henri   F.  C.           —              — 

—  —  —      Henri  III.                   — 

—  —  —           —      Jean  I.          — 

—  —  Ferdinand  III.  C.                  — 

—  —  —         —         —      Confrantin 

—  —  —          —        Krich  XI.      — 

—  Lonis  VIII.  Cœur  de  Lion  — 

—  Saint- I. «mis         —  — •  — 

—  —     Thibaut  I.  N.      —  — 

—  —         —  —         —  Jaroflaw  II. 

—  —         —         —         —  Alexandre 
Conrad  IV.          —         —         —  Newfkoï 

—  —         —         —      Waldamar  i. 

—  —     Alphonfe  IV.  c.  — 

—  —  Thihaut  II.  N.  —  — 
Guillaume  de  Holl.  —  —  — 
Richard  de  Coinouailles             —               — 

—  —         —  —         —  Jaroflaw  III. 

—  Philippe  JH.  le  Hardi     —  — 

—  —  Henri  I.  N.  —  — 

—  —         —         —         —      Wafilej  I. 

—  —  —  Edouard  I.  (IV.)  — 
Rodolphe  de  Habsbourg  —  — 

—  —  Jeanne  1.  N.         —  — 

—  —         —         —      Magnus  Ladulos 

—  —        —        —        —     Dtmitrei  I. 

—  —  Pierre  III.  A.      —  — 

—  —  —         —  —      Andrej 

—  —  Sanche  IV.  C.     —  — 

—  Philippe  IV.  le   Bel  (auflî  de  Navarre) 

—  —      Alphonle  HI.  A  — 

II9I 


Ans  de  J.  C. 

nçilLes  Croifés  fe  rendent  maîtres  de  Ptolémaïs. 
itoijGuidou  ,  roi  de  Chypre  (Cypre)  par  Richard. 
iîoû; Première  mention   de  la  Houft'ole. 

lOrigine   des  Unvverfités. 
iîca:lV.     Croifade   Tous    le   pontificat    de    Boniface, 

j     Marquis  de  Montferrat. 
1204  Les  Croifés  s'emparent  de  Conftantinople. 
Origine  de  l'inquifition  en  Languedoc. 
Le  Royaume  de  Bohème  est  reconnu  comme  tel 
par  le  Paie. 
I2c6  Gc  nuis  -  Khan.    (Empire  du  Mogol.  ) 
»214  Koger  Bacon, 

m.S  La' Magna  Charta,  bafe  de  la  conflit,  angloife. 
Ii>7|V.  Croifade   d'André,    roi  de  Hongrie. 
**W|La   SuiiTe   devient   une  province    immédiate  de 

j     l'Empire  germanique. 
i***lBafe  de  la  conftitution  llongroife. 
1224  Thomas    d'Aquin. 
1226 


I2Ϋ 


123s 
1241 
124s 

125s 
1261 


Renouvellement  de   la   ligue    lombarde     contre 
Frédéric  II. 

VI.  Croifade  de  l'Empereur   Frédéric  II. 
123°!  L'Ordre  Teutotuque  s'établir  en  Prude. 
**3°JLes  Mongols  pénètrent   en  Russie  et  prennent 
Moscou 

Nowogoïod   s'érige  en  République. 

Origine  probable  de  la  Hanfe  Teutonique. 

Vil.  Croifade  de  Saint-  Louis ,  roi  de   France» 

Lois  écrites  d^-s  Saxons. 

Les  Mongols  détruisant  le  Califat  de  Baqdnd. 

Michel  l'apologue,  gouverneur  d'Aiie,  se  rend 
maure  de  CoiiuanMuople 
126s  I, a  Mat  fou  d'Anjou  règne  dans  les  Deux-Siciles. 

1     (Naill'ancc*   du   Dante.) 
ssâSlConradin,  le  dernier  des    Hohendanfen   eft   dé- 

Icapné  à  Naples, 
Rodolphe    de     Habsbourg,     élu     d'abord     par 
7  Eleceurs. 
Toute  la  l'iine  est  soumise  à  la  domination  des 

V!ont»cTÎs 
Vêpres  Siciliennes  le  jourde  Pâques.    LaSicile 
à  Pierre  111,  roi  d'A'rragon. 


1279 
I2»2 


129' 


Allem.  Franc.  Efpag.  An  gl.   Suède       Iïujie 

1291      —         —  Jacques  II.  Arr.  — 

129:  Adolphe  de  Nallau        —        —  — 

129)      —         —  —         —         —  Daniio 

1395      —        —  Ferdinand  IV.  C.  — ■ 

129s  Albert  d'Autriche  —        —  — 

130s      —        —  —        —         —  Mîchaïlow 

13:7      —       _ —  —      Edouard   II,  (V.) 

130s  Henri    Vil.  — 


13« 

«3M 

13 16 
131 
13  «9 
1322 

«3=7 


132S 


1336 
»343 
I34Ö 

1349 
1350 

1353 
13*9 
1363 

I3°4 

1369 
1377 


—  —       AlnlionlV  V.  C.  — 
Louis  de  Bavière  &  Frédéric  d'Autriche 

—  Loris  X.  le  Hiuin  (  Roi  de  \.<<;irre) 

—  Philippe  V.  le  Long   (Roi'de  Navarre) 

—  —         —         — •        ,—      Jörje  111. 

—  Charles  IV   le  Bel  (  Roï  de  Navarre) 

—  —     Alphonfe  IV.  Arr.  — 

—  —  —      Edouard    III.  (VI.  ) 

—  Philip.  VI.  le  Fortuné  (Branche  des  Valois) 

—  —      Jeanne  II.    M.      — 


Pierre  II.  Arr.     — 


Ivan  I.  de 

Mo  (Y  ou 


Charles   IV.  —         —  — 

—  —      Charles  IL  N.      —  ■           — 

—  Jean    I.    le  Hon                —  — 

—  —      Pierre  1.  C.          —  — 

—  —         —         —         —  Iwan  IL 

—  —        —        —     Albert  dHMocklenb, 

—  -— ,        —         —        —  Dimitrej  III. 

—  Charles  V.  Ip  Sage        —  

—  —      Hriiri  II.  C.         —  — 
—     Richard  II.  — 


1378  Venceslas 


î3~o 
13.sc 
13x6 
l.W 
•J»9 

»390 


__  Jean  I.  C.            —  — 

Charles  VI.   le  Bien- Aimé  — 

—  Charles  III.  M.    —  — 

—  Jean  I.  Arr.          —  — 

—  —        —     Marguerite 

—  —        —        — ■  Wafiléj 

—  Henri  III.  C.       —  — 


1291 


\\ 


Ans  de  J.  C. 

i»pi  Fin  des  Croisades;    Ptolémaïs  et  Tyr    tombent. 


1300 


1320 
13  î6 
132s 
1337 

131° 
13  -!i 

«345 

1346 
»34S 
1349 

I 
»340, 
1349 

>3§ô 

1360 

1362, 
1363 
I3''9 , 
I370, 
137*1 
13-*>| 

»3  a 

13S6; 
»39° 


L 


Boniface  VIII  ,    fouveratn  Pontife.     (Abulfeda. 

Dante,  Raymoni   Lulle  ) 
Confédération  Helvétique.    (Guillaume  Tell.) 

Sii:;c  des  Pape»  a  Aviation;  iis  perdent  de  leur 

autorité. 
Prise  de  l'île  de  Rhodes   par  les   Chevaliers  de 

St.  Jean   de  Jerusalem. 


Durée  de  la  dignité  royale  en  Pologne, 

La  Sardaigne  aux  rois  d'Aragon. 

Siège  des  Grands  -  Unes   de  Rallie  à  Moscou. 

Commrii cément  de  la  Guerre  plus  que  Séculaire 
entre  l'Angleterre  t-tt<<  l-'ranct. 

Défaite  des  Maures  en  Espagne  et  en  Afrique. 

Pétrarque  est  couronné  poète  à  Rome ,  (il  meurt 
en  1374.  ) 

Première  mention    de  la   poudre    à    canon   en 
Fiance. 

Première  tmiverfité  d'Allemagne  à  Heidelberg. 

[eamia    1.  de  Naples  vend  Avignon  au  Pape. 

Humbert  Ii.  Idiilè    le  Dauphiné  à   la  Couronne 
de  France. 

Grande  pelle  en  Europe.    Persécution  des  Juifs. 

Fondation  du   Duché   de  Mecklunbourg. 

liuli'"  t.'or  r!e  l'Emu.  Charles  IV, 

Les  Turcs   fe  rendent  maîtres  d'Andrinople,  et 
s'J::.  -.'.Ifent  en   Europe. 

Jean  Wiclef,  réformât»*  ur  en  Angleterre. 

Philippe  -  !■:  -  Hardi,    Duc  de  Bourgogne. 

Timur  ou  i'amerlan,    conquérant  MongoL 

Etat  floridant  de  la  Hanse  Teutonique. 

Les  Stuarts  nir  le  erüue  d'Ecoll'e. 

Dîmitry  défait  les  Tatares  fur  !^s  bords  du  Don. 

Jean  I. ,  le  b.rar.1,    roi  de  Portugal. 

Introduction  du  chrillianisme  en  Litliuanîe. 

Fabrique  de  papier  fait  de  vieux  lange  à   Nu- 
remberg. 

»395 


1413 

1422 

1415 

1437 


1454 
1461 

1462 
1474 
1479 


1433 


1485 
1403 

149s 
»5-5 
15'-  9 
»515 
1516 
1519 
I^î: 

»s2  \ 
»53.3 

»547 


Allem.  Franc.  EJpmg,  Angl.    Suéde       Ru$it 

«395      —         —  Martin  Arr.         —  —  \ 

>399      —         —         —      Henri  IV.  — 

1400  Robert     —         —         —         —  — 

1406      ■ —         —  Jean  II.  C.  —  — 

1411  Sigismond  —  —         —  — 

1412  —         —      Ferdinand  I.  A.  — 

—  —        —        _     Erich  XIII.  le  Pom. 

—  —         —      Henri  VT.  — 

—  —      Alphonfe  V.   Arr.  — 

—  Charles  VII.  le  Victorieux  — 

—  —         —      Henri  VI  —  i 
— ■         —      Bianca  N.  &  Jean  I.  A.      — 

—  —         —         —         —      WafilejIII. 
Albert  II.  —         —         _  _  > 

i44-l  Frédéric  III.  —  —  —              — 

1440      —          —  —  —  ChriOophe  III. 

I44V     —         —  —  —  Charles   Vill. 

—  —  Henri  IV.  C.  —              — 

—  Louis  XI.    le  Prudent  — 

—  —  —      Edouard  IV.  — 

—  —  —  -          —      Iw  Wafili.T. 

—  —  Ferd.  II.  leCath.  &•  F!"ab.  de  Calcule 

—  —  Prrdin.  II.  le  Catholique  d'Arragon 

—  —  Elénore  Nav.       —  — 

—  —  Kran  coi  s  Pli  oe  bus  N.  — 

—  Charles  VI II'.  j*  Affable  — 

—  —      Catherine  N.       —  — 

—  —        —      Edouard  V.  — 

—  —         —      Richard   III.  — 

„— .     .,.—          —      Henri  VII.                  — 
Maximalen  r.     —         

—  Louis  XII.  l'ère  du  Peuple  —  ) 

—  —         —  -  —      Wafilrjfwa- 
—         —      Henri  VIII.        nowitfch 

—  François  1    Père  des  Lettres  — 

—  —       Charles  I.  —  — 
Charles-  Quint    —  —          —  — 

—  —         —  —  Chnltiern  II. 

—  —        —  —  Guttave   VVafa 

—  —         —  —  —      Iwan  Wafii- 

—  Henri  II.  —         —         jtwitich 

»395     i 


de  ;.  c. 

Le  duché  de  Milan  pour  les  Visconti. 

L'Union  de  Calmar  (Le  Datif  marck ,  la  N'orwé- 

iî,t-,  la  Suéde,   réunis  par   Marguerite.) 
La  Rose  -  routée   lur    le    trône  d'/\nr;leterre. 
lean  Hufs,  disciple  de  Wiclcf,  ré  t'orna.  enBohénae. 
Défaite  de  Bajazeth   par  Tamerlatt. 
Concile  de  l'ise.      C  Trois  Papes.  J 
Coiuii"  de  Confiance,  qui  condamne 
Jean  Hufs  à  être  brûlé. 
Prise  de  Ceuta.    Navigateurs  Portugais. 
Première  mention  des  Bohémiens  en  Europe. 
Guerres  des  H  u  fit  tes. 

Jeanne  d'Arc,  Pucelle  d'Orléans,  fauve  la  France. 
Les  Portugais  découvrent  tes  Açores,  fies  d'Afriq. 
Jean  Guttènber) 


1 


Ans 

1395 
IJOT 

13C9 
140- 
14c: 
I4CÇ 
14  q 
«4'5 

1420 

1431 

•4J6  lean  Guttenberg  invente  l'art  de  l'imprimerie. 

1437  La  maison  de  Habsbourg-  Autriche  fur  le  trône« 

1445;  Armée  permanente  en  France. 

I44S. Concordat  à  Vienne  entre   le  Pape  et  l'F.mp. 

1453!  Prise  Je  Cov.flAntr.wyle  par  Mahomet  11. 

1461]  Fin  de  l'Empiré   de  Trapezunt. 

14641  Meffageriés  ,  Diligences  et  Foires  -  aux- lettres. 

1406!  Partage  de  la  Pruîlè.  er.tre  la  Pol.  et  l'Ordre  Teut. 

1477  Charles  -le-Hardi  de  Bourgogne,  tué  dev.  Nancv. 

1477,  lu-an  Wafiljtwitfcli  délivre  entièrement  laRufiie 

de  la  domination   üss  Mongols. 
l473]lnquifition  en  Espagne. 
1479  Réunion  de  la  Castille  et  de  FA  ra^on. 
^4SS  L;i  maison   de  Turtor  fur  le  trône  d'Anqleterre. 
1436; Diaz,  Portui>.  découvre  le  Cap«de-Bonne-Espér. 
140;  La  Grenade  conquise  par  Ferdinand  IL 
1492  Découverte  d->  V sJ-.-nèriq.  par  Chrijloyhe  Colcwb. 
149S  Les  Portugais   découvrent  la  route  par  nier  des 

Irnies  -  orientales. 
1512  Fondation  duConssil-aulique  de  l'Empire. 
1517  Luther,    réformateur. 

151Q  Premier  Voyagé  autour  du  Monde  par  Magellan. 
15t:  Schisme  de  Luther,     Conquête  du  Mexique. 
îS^S  Conquête  du  Pérou. 
153c  ConfefJjon  d'Augsbourg. 
i~53>  L^s  anabaptiftes. 

î54'-  L'Ordre  des  Jésuites  e(t  confirmé  par  le  Pape. 
V555  Faix  de  Religion  eu  Allemagne* 

59  «ue  anuie,  b  1^47 


1547 
I55Ï 
1556 
155» 

»559 

15*4 

«574 
«57* 
»5*4 
«589 
«59* 
«598 

i6o3 
1604 
i6c6 
1610 
1611 
1612 
1613 
1619 
1621 
1625 
1632 
>6.i7 
1Ö43 
»<45 
»653 
J654 
»658 
>É6o 

1665 
w$7<i 

16S2 

»465 
■6*9 


^'"».  i'r*»«.  te/jpag.  Angl.    Suêst$        Rujfit 

—  —  —     Edouard  VI.  — 

b~T        71    Phil'PPe  II"8         ~              3 
Ferdinand  f.        —         —         

—  —        —    Etifabeth  — 

—  François  II.  —         

—  Charles  IX.  —         

m~~.    ...  "~  ,r      ~"         ~    Erich  XIV. 
Maxnmlien  II.    —         —         , 

-„-,„-        —    Jean  III.       — 

—  Hcnn  III.  —  __ 

Rodolphe  11.       —         

u    ~~-  i\t  T~  ^     T         —    Féodore  I. 

—  Henri  IV.  le  Grand  —  

—  '  —7         —    Sigismond     — 

—  Philippe  III.         —  

~~~  —  —    Boris  Go- 

—  —         —    Jacques  I.  dunow 

—  ~         —         —    Charles  IX. 

—  Louis  XIII,  le  Jufte        —      Schuiskoi 

M~7U.       —         —         —    Gultave- Adolphe 
Mathias  —         _ 

c~ Z-        TTi  —         —    Michel   Féd- 

Ferdinand  II.       —         _-         __       rowisfch 

—  —    Philipp   IV.  —  

—  —  —     Charles  I.  

v  ~~7-        TTtt      —         —    Chriftine       — 
Ferdinand  III.     — .         —         

—  Louis  XIV7.  le  Grand      —  

—     .„—         77    AlexejMich. 

—  —         —    (Cromwell)  

.  T   ,.  T         —         —    Charles  X. 
Leopold  1.  —         —         

—  —         —    Charles  II.  

—  —    r.-7         —    Charles  XI. 

—  —    Charles  II.  —  

™         *  ~-         —         —    Féod.   Alex 

~         ~"         —    Jwa»  Alex. 
Pierre  I.  le 


—  —         —    Jacques  II.  -  Grand 

—  —        —   -Marie  &  Guillaume  111. 


»57a 


. 


1 


1 


Ans  de  J.  C. 

1572!  Massacre  de  la  St.  Barthélémy  à  Paris. 

1579  Traire  d'Union,  conclu  à  Utrecht. 

iksi  Les  Provinces-Unies fe  déclarent  indépendantes. 


»5S9 
159S 
1600 
160} 


La  maison  de  Bourbon  fur  le  trône  de  Fiance. 
Kdit  de  Nantes.  .       ' 

Compag.  de comm.  angl.  aux  Indes  -  orientales. 
Réunion  de  l'Escosse  à  l'Angleterre. 


1610  Expullion  des  Maures  de  l'Espagne. 


i6'3 
161S 
1630 
1631 
1652 
16.14 

1Ô4> 
164X 

1649 

16SQ 


La  Maison  de  Romanow  fur    le  trône  de  Kmne. 
Commencement  de  la  guerre  de  trente  ans. 
Fin   de  la  Hanse  Teuronique. 
Bataille  de  Breitenfeld.  Défaite  de  Tilly- 
Bataille  Ot  LutZin.  Mort  de  Guftave  -  Adolphe. 
Mort  de  Wallenstein.     Bat.  de  Nterdlmgen. 
Fondation   de  l'Académie  Française. 
Le  Pommai  fecouj  le  joug  de  l'Espagne. 
Paix  de  Weftpîiai.i.  , . 

Décapit.  de  Charles  [..  roi  d'Angl.  (Cromwel.J 
Le  Grand- Electeur  de  Brandebourg.  Frédéric  - 
Guili.  fait  reconuoître  Pindépend.  de  la  Prusse. 
Paix  des  Pyrénées. 


i66j  Reltatir&tion  de  la  dignité  royale  en  Angleterre. 


1660 
l66'> 
166s 
167« 
1679 
16V, 
16<S 
1697 
17:0 
1?C1 

1705 


Commencent  de  la  diète  permanente  de  1  Empire. 

Premier  transport  de  thé  en  Angleterre. 

Traité   d'Aix  -  Là  -  Chapelle. 

Paix  de  Nimêgue. 

Louis  XIV.  s'empare  de  l'Alsace. 

Les  Turcs  devant  Vienne.      (Sobiesky.) 

Révocation  de  ledit  de  Nantes. 

Pair,  de  Ryswici;. 

La  Puisse  ér^ée  en  royaume. 

Guerre  du  Nord  jusqu'en  1721. 

Guerre-  ôe  Succelfion  d'Espagne  jusqu'en  1714* 

Fondation  de  St.  Pétershour; 


1704  Pri.st  de  Gibraltar  p 
I7i3  Paix  d'Utrecht. 


ar  les  Ariglois. 


1714  Paix  de  Rattadt.    Georr»e  I.  él.  d'Hanovre,  mon- 

j     te  sur  le  trône  d'An^lt- terre. 
1721Î  Pierre-  ie-  Grand  prend   le  titre  d'Empereur. 
i?4o|Gt!orre  de  SncCeOîon  d'Autriciie  jusqu'en  1748. 
174S1  l'aix    c'Aix  -  la  -  Chapelle. 
1755I  Grand  tremblement  ue  terre  à  Lisbonne. 

b  2  160? 


l6ç- 

1700 
1702 
•»7°5 
1711 

1714 

1715 

ï7»9 

1710 
1725 
1717 

173° 

1740 
»741 
I74i 
i?45 
1746 
"751 
»759 
1760 
1762 

1765 

1771 

1774 
«78S 


Allem.  Franc.  Efpsg.'  An  gl.   Suide  nuJJit 

•—         —      Philipp.  V.  

lofeph  I.  —         —         

Charles  VI.  —         —         _  __ 

—  —        —     Georges  I.  — 

—  Louis  XV.  le  Bien« Anne  

—  —      Wrique  Eleonore 

—  —      Frédéric       — 


1 


_ —         —    Catherine   I. 

—  —        —     Georges  II,  — 

—  —         —         —         —    Pierre  II. 
—         —    Anne 

"  —        —    Iwan  HT. 

Charles  VIL        —        —         

François  I.  (  Marie -Thérèfe)  

—  —    Ferdinand  V/.       —  

n.  ~7      Ir-—    Adolphe -Frédéric 

—  —    Charles  III.  —  

—~         —         —    Georges  III.  — 

ZZ         Zl         —         ~~         —    Pierre  III. 

jofephn.     —    n    z:  Cathejine»- 

'    1    "~"  v«r         —    Gutta  ve  III. 

—  Louis  XVI.  —         

—  —    Charles  IV.  

1790'Léopold  II.  —         

1792  François  II  —  .       —    Guftave  IV.  Adolphe 

—  République  —        * 


1790 

1804 
I8CO 
ISO» 


~         —         —         —         —     Paul  I. 

M_      ,  .         Z        —         —  Alexandre  I. 

—  Napoleon,  Empereur      —  

Confed.  du  Rhîn  —        —         

—  —    Ferdinand  VII.     —  , 

—  —    (Jol'cph  Napoléon)  — 
1809      —         —         —         —    Charles  XIII 
1814      —    Louis  XVIII.        —         Zi  *^  "l_ 

—  —    Ferdinand  VII.    —  

iR  15  Conféd.  Germanique      —         

Î'ÏÏÏ     ~        ~        ~~        T~     Cb*riés  XIV.  Jean. 
tgao]    —        —        —        Georges  IV.  — 

«75$ 


r 

L 


I 


i 


Ans  de  J.  C. 

ï75<5:Gucrre  de  Sept- Ans. 

17.SS  -Succès  de  |aC. deC  Ancjl.  aux  Indes-  Orientales. 

170.3   Paix  de  F  n  r  i  s    Ct  de  Hubertsbourg. 

176s] Gênes  cède  la  Corse  à    la  France. 

1772 [premity  Partage  J?   Li  Polo»u». 

i77.j'Le  Pape  Clément  XIV.  abolir  l'ordre  des  Jésuites. 

i?75:(iuerre  de  l'indépendance  Américaine. 

'778  Guerre   de  Succetfion    de  Bavière. 

1783  Grand  tremblement  de  terre  en  Calabre. 

17SS  Ligue  Germanique. 

I7&:  Première  assemblée  des  Notables  (Calonne). 

1788  Seconde  assemblée  des  Notables. 

l?bo  Commencement  de  la  Révolution  Français*. 

1791  13.  Sept.  Accept.  delà  première  Conltitution. 

17çu   Première  coalition  contre  la  France.  Rép.  Franc. 

1793  Le  21.  Janvier ,    Louis    XVI.    décapité.  Seconde 

Conft.  —  Sec.  Partage  de  la  Pologne. 

1794  Chute  du  tyran  Robespierre. 
J795  Troifième  Conltitution. 

Troifième  partage  de  la  Pologne. 
1797  Paix  de  Campo  -  Fo rmi o. 

1795  Congrès  de  paix   à  Ralradt.  Bonap.   en  Egyrte. 
3799  Seconde  coalition  courre  la  France.  (Suwarow.) 

y.  Novembre  ,  Révolution  du    iS  Brumaire. 
t«;.  Dec.  ,  quatrième  Conflit.    Bonap.  preiu.  Cous. 
1S-0  Braille  de  Marengo. 

IIPI  Nelson  devant  Copenhague.   Paix  de  Lunevtlle. 
i&cî  PaixJ' Amiens.  (Bonap.  Prcm.  Con«ul  à  vie.) 
1K03  Nouvelle  guerre  entre  la  France  et  l'Angleterre. 
1304  (Enghien  ,  Vloreau.   Georges)  Nctp.  Honapxyte, 

proclamé  Empereur  des  Français. 
1805!  Napoleon  ,  Roi  d'Italie.  Troifième  coalition  cott? 

j     tre    la  France.  Paix  de  Preshourg  16 ;Déc. 
i8co  Conféder  du  Rhin.  Eueène, vice-roi  d'Italie;  Jos. 
Kap.,  roi  de  Nnpl.;  Louis-Nap.  roi  de  Hollande. 
Guerre  entre  la  France  et  la  Pruffe. 
I8cy  Pnix  de   Tdp.t.     Royaume  el*  K'rfly.kalie. 

Rnnibardemen'  de   Co|  enhanue. 
18^  Réunion   ne   l'Etrurie   à  la  France.  —    Joseph, 
I     roi  d'E^paçne.  —    Murât,  roi    de  Nap'es. 
lEmrevne  d'Alexandre  et  de  Napoléon  h  Erfurt. 
ig^iNouveile  guerre  entre  l'Autriche  et  la  i-'raiu'-. 


Prufft  Pologn,  Danem.  Port.  Sarä.  Nazies 

—  —     Frédéric  IV.  —  

Frédéric  I    Roi  de  Prude           —  ~ 

—  Stanislas    (  Lefcinsky)     —  — 
—         —    Jean   V.    —  — 

Aueufre  II.          —        —  __ 


"Tl 


1Ô99 
1701 
17C4 
1706 
1709 
1713  Frédéric -Guillaume  I. 


1720 


—     Charles  (I!.) 

—  —  —  —    Victor- Arné. iée    II. 

—  —    Chriltiern  VI.        —  — 


—    .   — „     ..T~        —    Charles  Emanuel  III. 

1733     —    Angurte  III.  —        —  — 

»735  „  —         —         —        —        —    Charles (Ul.) 

174°  Frédéric  II.  le  Grand     —         — •  _^ 

1746;     —         —  Frédéric  V.  —  — 

i?5o|    —         —         —    Jofeph  Emanuel        — 


»759 
1764 
1766 
i?73 
»777 


1808 
TRtS 

1*11 


Ferdin.   IV. 

—  Stanislas  (  Poniatowsky  )  — 

—  —    Ckriltiern  VII.      —  — 

—  —         —  —     Victor-Amédéelir. 

—  —  —  Marie  —  — 
17x6;  Frédéric-  Guillaume  II.  —  — 
I7y6|     —         —          —         —    CharlesEmanuelIV. 

1797; Frédéric- Guillaume  III.  —  

1799      —         —         —    Jean  Vf.   (Régent) 

I802]     —         —         —         —    Victor  Emanuel 

,acö    —       _  __  (Jof.  Nap#) 

—  —    Frédéric  VI.  —  — >- 

—  —         —         —         —    (Joach.Nap.) 

—  Alexandre         —         —   Ferdinand  IV. 

—  —  —         __       Charles- Félix 


T" 


Ans  de  J.  C. 


1809 
1810 


1810 
i8n 
1812 

»813 


1814 


1815 


L 


Paix  de    Vienne.     Kc-volution    en  Suèdf. 

Réunion  de  l'Etat  de  l'Eglise   à  la  France. 
Mariage  de  Napoléon  avec  Marie-Louise. 
Réunion   de  la  Hollande  et  dps  côtes  de  la  mtr 
d'Allemagne  à  l'Empire  Français. 

Bernadotte  élu  Prince  royal  de  Suéde. 

Le  Pr.  de  Galles  e.t  récent  de  la  Gr.  Bretagne. 

Guerre  nitre  la  France  et  la,  RuJJle.  Bataille 
de  la  Moscowa,  le  7.  Septembre.  Embrase- 
ment de  Moscou.  Retraite  des  Français,  itf.Oct. 

Le   1.  Mars,   la   PruiTe  coalisée  avec  la  Russie. 

L'Europ'  entière  prend,  les  armes  pour  recon- 
quérir J on  indépendance  H  fa  liberté. 

Bat.  de  Lutzen,  le  ».  Mai,  deVittoria,  le  21.. Juin. 

Manif.  de  l'Autriche  contre  la  Fr.  le  10,  Août. 

Bataille  de  Grofs  -  Beeren ,  le  23.  —  de  la  Katz- 
bach ,  le  26. —  de  Dresde,  le  27.—  deCoulm, 
le  33.  —  deDennewitz.  le  6.  Sept.  —  dé- 
cisive de  Leipsick  les  16.  18.  19.  Oct.  —  de 
Hanau,  les  30.  et  31.  Octobre. 

Bataille  de  Brienne  ,  les  t.  et  î.  Févr.  —    d'Or- 

thes  ,  le  27.  Févr.  —    de  Laon,  le  9.  Mars. — 

de   la  Fère  Champenoise,  le   25.  Mars. 
Entréedes  Souverains  Alliés  à  Paris,  le  31.  Mars. 
Abdication  de  Napoléon  le  il.  Avril. 
Entrée  de  Louis  XVIII.,  le  3.  de  Ferdinand  V  II. 

le  14.  du  Souverain-Pontife  Pie  VII.  le  24.  Mai 

dans  leurs  capitales. 
Paix  entre  la  France  et  les  Souv.  Alliés,  le  30  Mai. 
Réunion  de  la  Norwège  à  la  Suéde,  le  20.  Oct. 
Congrès  de  Vienne,  le  1.  Nov. 
Gênés  réuni  aux  états  du  Roi  de  Sard. ,  12.  Dec. 

Les  Anglois  détruisent  le  Royaume  de  Candy. 
Napoléon  Bonaparte,  envahit  la  France,  le  1,  et 
fe  rétablit  sur  le  Trône  ,  le  20.  Mars. 


Ans  de  ].  C. 

18>5  Les  Napolitains  vaincus  par  ]<*%  Autrichiens  à 
Tolentino,  le  3  Mai.  Frise  de  Naples  le  20  .Mai, 

Une  partie  de  la  Saxe  dévolue  à  la  Prusse,  le 
IS-  Mai     —     Rétablissent-ut  tte  la  dynaicie  de 

Naples ,  le  jo.  Mai. 

Conf.-'-dération  Genuan. ,  conclue  à  Vienne,  le 
8  Juin. 

Bataille  de  Waterloo,    le  iK  Juin. 

Paris  rendu  pour  la  seconde  fois  aux  Puis- 
sances alliées  le  3  Juill.  Le  Roi  f. ouïs  XVIII. 
y  fait  sa  seconde  entrée  le  s  Juill 

Translation  de    Napoléon   à  Ste.  Hélène. 

La  Sainte  Alliance  conclue  entre  les  Emper. d'Au- 
triche et  de  Russie,  et  le  Roi  de  Prusse,  le 
26  Sept. 

Mort  de  Joachim  Murât,  ex  -  roi  de  Naples  le 
M  Oçt. 

Fondation  de  la  république  des  îles  Ioniennes 
s  Nov. 

Paix  entre  les  Puiss.  Alliées  et  la  France  20  Nov. 

»8161  l-cs  provinces  unies  de  Buenos-  Ayrès  dé- 
J     clarent  Itur  indépendance. 
Alger  attaq.  par  les  Angl.  eile«  Holland.  27.  Août. 

Première  séance  de  la  Diète  Germanique  à 
Francfort  le  1.  Oct. 

1817! Prohibition  de  la  Traite  des  Nègres  aux  Co- 
lonies Françaises  le  S.  Janv. 

Concordat  entre  leSouv.  -  Pontife  et  la  Bavière  le 
5  Juin;  la  France  ,  le  11.  Juin;  les  Deux-  Si- 
ciles  le   16  Févr.  13  8. 

L'Espagne  déclare  son  accession  à  l'Acte  du 
Congre*    de  Vienne,  le  to.  juin. 

Réunion  des  églises  luth,  et  calv.  dans  1rs  pays 
de  Nassau,  de  Prussse  et  de  Hesse  11  Août  et 

27  Sept. 

Cession    de     la    Guyanne   franc,    au    Portugal 

28  Auùt. 


1817 


1 


•  y 


Ans 
1817 

1818 


\  : 

i 


1819 


182C 


de  J.  C. 

Traité  entre  l'.Ançl  etl'Esp.  concernant  la  Traite 
des  Nègres ,  le  a;) Sept.;  emrt  l'Angleterre  et 
Us  Pays-  Lias,  le  4  Mai  1X13. 

Avènement  de  Charles -Jean  le  5  Février. 

Transaction  entre  les  Puissance*  AU.  et  la 
France  concernant  les  indemnités  à  réclamer 
15  Avr. 

Continuation  de  l'insurrect.  des  Col.  airér.  con- 
tre  l'Esuai>,ne.  Continuation  île  la  guerre  en- 
tre ia  Grande  -  Bretagne  et  les  Princes  des 
Indes    Orientales. 

Emigration  d'Allemands  qui  passent  en  Russie 
et  en  Amérique.  —  Troubles  en  Angle- 
terre. 

Congrès  d'Aix  -la  -Chapelle.  Evacuation  du  ter- 
ritoire Français. 

Constitutions  et  diètes  en  Allemagne.  Traité 
ent?e  l'Espagne  et  les  Etats  Unis  de  l'Ain. 
Septentrionale    concernant  la    Floride. 

10  juillet.  Recest  territorial  entre  plusieurs 
Etats  de  la  Confédération  Germanique  con- 
cernant: (1.  le  Mode  d'exécution;  ».  les 
Universités;  3.  la  Censure  ries  parte  rs- 
nouvelles,  brochures  et  écrits  politiques; 
4.  la  Commission  centrale  chargée  de  l'en- 
quête des  menées  démagogique*  ). 

25  Novembre.  Conférences  de  Cabinet  à  Vien- 
ne au  sujet   des  affaires  de  l'Allemagne« 

1  Savvier,  Commencement  de  la  Révolution 
d'Espagne.  Proclamation  de  la  Constitution 
proposée  par  les  Cortès  en  <8-î- 

13  Fivr.  Assassinat  du  Duc  de  Beiry. 


.î£vo 


ins  ie  J.  C 

I820 


S  Mars  Le  Roi  d'Espagne  accepte  et  iure  la 
Constitution  ries  fortes.  Suppression  de  I  In- 
quisition. Extension  de  la  liberté  de  La 
presse. 

25  Expulsion  des  Jésuites  de  la  Russie. 

15  Mai.  Clôture  des  Conférences  du  Cabinet 
de  Vienne. 


f  Voyez  lit  Chronique  pour  lm  suit»  des  tvi* 
nemtnts  de  nos  jours.  J 


JCANKB 


r 


JEANNE  d'APiC 

OU 

LA  PUCELLE  D'ORLÉANS. 


X. 


J'ai  vii  dam  la  plaine 
Passer  des  Soldats , 
Que  la  Gloire  emmène 
Au  sein  des  combats. 
Chacun  d'eux  espère 
Un  laurier  nouveau  .  .  .  . 
Kt  pauvre  Berbère 
Je  garde  un  troupeau. 


J_,e  nom  de  Patrie 
Fait  battre   mon  cœur, 
Mon  amc  est  remplie 
D'une  sainte  ardeur. 
Je  vois  d'Angleterre 
Flotter  le  Drapeau  .  .  . 
Et  pauvre  Ecr^ère. 
Je  garde  un  troupeau. 


r 


-«COOOOOOOOOCV>OOCXJCXX>OOOOCXX>< 


JEANNE  d'ARC. 

t, Il  peut  briser  nos  fors 

Par.  la  plus   foible  main  qui  soit  dans  l'Univers." 
ILsthei-.,    Tragédie  de  llaciuc. 

1\  ous  allons  retracer  1171  de  ces  événements  qne 
l'on  peut  regarder  comir.c  l'un  des  plus  singu- 
liers phénomènes  qu'offre  L'histoire. 

Déchirée  par  dus  factions  intestines,  attaquée 
et  dévastée  par  des  ennemis  déjà  maîtres  du  cœur 
de  la  Monarchie,  la  France  étoit  à  la  veille  de 
perdre  ses  souverains  légitimes;  il  ne  falloit  plus 
que  la  prise  d'une  seule  ville;  et  les  ennemis  du 
Nom  Français  eussent  promené  leurs  di-apcaux 
triomphants  dans  tout  l'Empire  des  Ids. 

Déjà  ils  menaçoient  Orléans  ,  dernier  botilc- 
vart  du  royaume  de  Charles  VII,  lorsqxi1  une 
jeune  fille,  sans  être  d'un  rang  distingué,  sans 
y  avoir  été  excitée  par  l'exemple  des  Héroïnes 
dont  parle  l'histoire  des  nations ,  sans  être  ani- 
mée par  la  vue  du  combat  ou  par  les  cncouraae- 
niems  dcà  défenseurs,  de  ;*  patrie,  lorsque  la  fille 

d'ua 


I 


• 


1 


(     4     ) 

d'un  tîmple  villageois  *)  ,  après  avoir  demande  a 
Dien  un  libérateur  et  un  vengeur  pour  la  France, 
demanda  bientôt  d'être  elle-même  ce  sauveur, 
et  bientôt  se  crut  exaucée.  Personne  ne  vouloit 
croire  à  sa  mission:  deux  fois  renvoyée,  Jeanne 
obtient  enfin  la  faculté  de  s'armer;  elle  prend 
place  au  milieu  des  combattants.  La  main  de 
Dieu  l'accompagne  visiblement  ;  son  drapeaxi 
précède  en  signe  de  victoire  toute  une  armée  qui 
en  croit  à  peine  ses  yeux.  Les  ennemis,  jusqiie« 
là  vainqueurs,  sont  vaincus  à  leur  tour;  Orléans 
est  sauvé;  le  Roi  Charles  couronné;  la  majorité  1 
des  Français  lui  rend  hommage.  Tant  de  prodi- 
ges s'opèrent  dans  l'espace  de  quelques  semaines. 
Après  le  couronnement  de  son  rrinec ,  Jean- 
ne n'a  rien -tant  à  cœur  que  d'achever  l'ccuvre 
sublime  dont  la  Providence  semblcit  l'avoiT 
chargée  ;  elle  continue  de  combattre  a\  ec  intré- 
pidité les  ennemis  de  son  Hoi  et  de  sa  Patrie. 
Abandonnée  de  ses  amis,  elle  est  faite  prison- 
nière. La  Libératrice  de  la  France,  l'innocente 
Vierge,  qui  jamais  n'a  versé  de  sang,  est  condamnée 
an  feu  comme  une  sorcière  souillée  de  toutes 
«ortes  de  crimes.  Charles  qui  lui  doit  sa  couron- 
ne, ne  fait  rien  pour  la  délivrer.  L'Envoyée  de 
_____________  Dieu 

*)  Elle  étoit  née  au  village  de  Domremy,  sur 
la  Meuse ,  à  2  lieues  "N.  de  Neufch.ueau ,  à 
3  S.  de  Vaucoulcurs.  Cette  dernière  ville  étoit 
exempte  de  tailU-  en  faveur  de  Jeanne  d'Arc. 
Depuis  celte  Héroïne,  le  village  de  Donirtroy 
a  été  surnommé  la  l'uctllc. 


(  5  ) 
Dieu  est  abandonnée  à  son  malheureux  sort  par 
une  nation  ingrate.  Ce  n'est  que  quand  elle  n'est 
plus  sur  la  terre  que  l'un  réhabilite  sa  mémoire. 
Après  q\tc  d'indignes  Prélat»  l'ont  si  injustement 
condamnée,  le  Chef  de  l'Eglise  la  déclare  inno- 
cente} et  ce  n'est  qu'après  sa  mort  qnc  l'on  s'oc- 
cupe d'ériger  des  monuments  à  L'Héroïne  qui 
avait  si  bien  mérité  de  son  Roi  et  de  son  Pays. 

On  ne  sauroit  trouver  ni  dans  la  Fable  ni 
dans  l'Histoire  \uit  femme  que  l'on  pût  comparer 
à  Jeanne  d'Arc.  Cette  jeune  fille  réunissoit, 
d'après  le  rapport  de  tons  les  contemporains,  le 
courage  le  pins  inébranlable  i  la  doulexir  la  plus 
touchante.  Elle  pleuroit  coram  une  femme; 
mais  elle  se  conduisoit  comme  un  héros.  Elle 
n'avoit ,  dit  tin  auteur  moderne,  que  l'extérieur 
de  son  sexe,  sans  éprouver  les  infirmités  qui  en 
caractérisent  la  foibles?e:  cette  disposition  de  se». 
OTganes  devoit  nécessairement  augmenter  la  force 
active  de  son  imagination.  Sa  confiance  dans  le 
secours  du  Très -Haut,  confiance  qu'elle  avoit 
su  inspirer  aux  troupes  qu'elle  conduisoit  aux 
combats,  la  conviction  même  qu'eu  avoient  les 
ennemis ,  conviction  qui  perçoit  à  travers  leurs 
faux  mépris,  et  qu'ils  cxprimoiciit  assez  claire- 
ment par  les  titres  de  possédée ,  de  magiiienne, 
de  sorcière  qu'ils  lui  prodiguoient ,  son  audace, 
son  étendart  que  l'on  croyoit  plein  d'enchante- 
ment, sa  sérénité  au  milieu  des  hasards  et  des 
dangers  les  plus  imminents,  tel  est  le  prestige  qui 

con- 


('    6     ) 
constcrnoit  les  ennemie,  et  dispersoit  leurs  batail-      / 
Ions. 

Alais,  ô  vicissitttde  des  choses  humaines! 
l'Eglise  elle -même  allume  le  bûcher  qui  doit  con- 
sumer le  cœur  pur  d'une  jeune  fille  qui  a  voué 
sa  virginité  à  son  Dieu,  sa  vie  à  son  Roi.  Des 
Français,  des  compatriotes  condamnent  la  Übe« 
ratrice  de  leur  pairie;  ils  demandent  à  grands  cris 
sa  mort.  Il  eloit  dit  que  Jeanne  d'Arc  seroit  ven- 
due (trait  de  ressemblance  avec  le  divin  Fils  de  J 
Marie,  avec  le  sauveur  du  monde);  il  étoit  dit 
que  la  cause  des  Anglois  seroit  perdue,  et  que  l'on 
verroit  refleurir  les  Ins  de  la  France.  La  Posté- 
rite  accorde  avec  admiration  et  rcconnoissancc  à  la 
Pucelle  d'Orléans  l'apothéose  que  lui  refusèrent 
6cs  contemporains. 

L'apparition  de  Jeanne  et  son  activité  guer- 
rière ne  peuvent  s'expliquer  que  par  la  connois- 
sance  que  notis  avons  de  l'esprit  du  temps  où  elle 
a  vécu.  Cette  époque,  dit  Madame  de  Staël,  esc 
particulièrement  propre  à  faire  ressortir  le  ca- 
ractère français  dans  totite  sa  beauté,  lorsqu'une 
foi  inaltérable,  un  respect  sans  bornes  pour  les 
femmes,  tine  générosité  presque  imprudente  à  la 
guerre,    signaloient  cette  nation  en  Europe. 

11  falloit  bien  que  Jeanne  crût  à  ttnc  inspira- 
tion céleste,  à  une  mission  d'eu-  h,  ait  pour  pou- 
voir agir  avec  tant  de  sécurité.  Il  falloit  bien  que 
ses  compatriotes,  ainsi  que  leurs  adversaires,  fus- 
sent intimement  persuadés  de  la  possibilité  d'une 
cfficaçké  visible  de  la  Ffovidejicc  divine  pour 

suivre 


■ 


(  7  ) 
suivre  avec  tant  de  confiance  l'étendard  d'une 
simple  villageoise,  ou  pour  le  fuir  comme  la 
tête  de  l'effroyable  Gorgone.  Les  deux  partis  la 
croyoient  d'intelligence  avec  les  Puissances  sur- 
naturelles :  ses  amis  disoient  qu'elle  COimoissoit 
les  bons  gcnies  ,  ses  ennemis  les  mauvais;  aussi 
la  punirent- ils  comme  l'alliée  des  Démons. 

Il  n'est  pas  un  sujet  historique  qu'on  ait  irai« 
té  aussi  diver.-ement  et  avec  autant  de  partialité 
que  l'histoire  de  Jeanne  d'Arc.  Shakcspear,  dans 
la  première  partie  de  son  Henri  VI,  la  nomme  une 
sorcière  effrontée  qui  a  fait  un  pacte  avec  l'Es- 
prit malin.  Hume  cherche  à  enlever  avec  le  cou- 
teau tranchant  de  la  critique  tout  ce  qu'il  peut  y 
avoir  de  surnaturel  dans  l'histoire  de  cette  vierge 
héroïque.  La  plupart  des  historiens  Anglois  se 
rangent  de  son  avis.  Lu  historien  allemand, 
Mensel,  dans  son  Histoire  universelle,  tome  37, 
partage  leur  opinion Parmi  les  Fran- 
çais ,  Chapelain  ,  contemporain  du  Cardinal  de 
Richelieu,  voulut  chanter  cette  héroïne:  ses 
vers  sont  si  froids  ,  si  durs  ,  que  le  sévère  lioi- 
leau  disoit  de  ce  poète: 

„Mais  lorsque  Chapelain  met  une  œuvre  eu 
lumière, 
„Chaque    lecteur    d'ahord  lui    devient  un   Li- 
niere *). 
„En 

*J  Montmanr  ayant  lancé  contre  la  Pucellc  cette 
cvigramnic  : 

111a  Capcllani  dudiim  expectata  purlla, 
Post  lautaiu  hlCCJU  tempera  prodit  anus. 

Li- 
59  me  année.  G 


1 


(      8     ) 
,,Eu  vain  il  a  reçu  l'en  cens  do  mille  autours, 
„Son   livre,    en   paraissant,    dément    tous    ses 

flatteurs.*' 

La  première  partie  de  l'histoire  de  Jeanne, 
c'est-à-dire  celle  de  ses  exploits,  dépouillée 
même  des  fables  dont  il  ctoit  assez  naturel  de 
l'orner,  offre  un  merveilleux  vrai,  nous  dirons 
même  un  merveilleux  philosophique  ,  bien  supé- 
rieur à  ce  merveilleux  usé  dos  antiques  fables,  à  ^ 
cette  froide  intervention  des  dieux  de  la  mytho- 
logie. 

La  seconde  partie  de  l'histoire  de  Jeanne, 
c'est-à-dire  celle  du  procès  qu'on  a  eu  l'indigni- 
té de  faire  à  cette  illustre  amazone,  est  le  chef- 
d'œuvre  de  l'intérêt:  l'admiration  et  l'attendris- 
sement pour  cette  héroïne,  l'indignation  contre 
ses  "bourreaux,  l'horreur,  la  pitié,  la  douleur 
y  sont  au  comble.  C'est,  sans  contredit,  le  fait  le 
plus  dramatique  de  l'histoire  de  France.  Jamais 
on  n'a  commis  d'iniquité  plus  atroce  que  celLe  du 
supplice  de  Jeanne  d'Arc.  Jamais  la  vertu  et  l'hé- 
roïsme,   lâchement   opprimés  par   la  fureur,   iâ- 

chc- 


JLinière ,   la  traduisit  ainsi  en  l'allongeant  et 
l'égayant  : 

Nous  attendions  de  Chapelain 
Une  pucellc. 
Jeune  et  belle. 
Vingt  ans  à  la  former,  il  perdit  son  latin; 
Et  de  sa  main 
Il  sort  eittm 
Une  vieille  sempiternelle. 


(^9     ) 

chement  trahis  par  la  perfidie,  lAchcmcnt  aban- 
donnés par  l'ingratitude,  délaissés  par  L'égOÏ&me 
et  l'indifférence,  n'ont  crié  vcnacuicc  an  cid 
d'un  ton  plus  déchirant  et  plus  terrible. 

Voltaire  disoit  que  Chapelain  avoit  en  la  bê- 
tise de  traiter  sérieusement  le  sujet  de  la  Pucelle. 
N'en  déplaise  aux  admirateurs  de  ce  grand  horanic, 
il  n'en  fut  jamais  de  plus  intéressant.  11  l'est 
peut-être  plus  que  le  sujet  même  de  la  Henriadc. 
Le  grand  tort  de  Chapelain,  c'est  d'avoir  eu  la 
lét'ue  de  traiter  en  vers  prosaïques,  lâches,  diiTS 
et  froids  un  sujet  si  beau,  si  sublime,  le  sujet  le 
plus  digne  de  l'Epopée,  tandis  que  Voltaire  a  en 
l'esprit  de  le  parodier  en  vers  quelquefois  liber- 
tins ,  mais  plaisants  et  pleins  de  grâce  *j.     Cepeu- 

c  2  dant 


*)  Voltaire  écrivit  cet  ouvrage  pour  l'amusement 
d'une  cour  corrompue,  composée  de  JYoués. 
La  plus  grande  dépravation  rcfjnoit  alors  par- 
mi les  gens  du  monde  :  il  leur  falioit  nu  pa- 
reil caléchi?me.  Cependant  l'austère  Cbauve- 
lin.  alors  Garde  -  des  -Sceaux,  lit  menacer 
Voltaire  de  le  mettre  à  la  Bnstiile.  Mercier, 
dans  la  préface  de  la  tradnetiou  française  de 
la  Jeanne  d'Arc  de  Schiller  par  Cramer,  nomme 
l>  le  poème  de  lu  Pucelle  un  crime  de   lèse-ma- 

jesté- nationale.  La  Pucelle  fut  compo.-ée  eu, 
1730,  et  elle  fut  imprimée  en  1757.  I'iigou- 
reu-cmeni  parlant,  l'on  peut  dire  que  les  deux 
poètes  ont  bien  rnul  juit,  eu  mettant  au 
jour,  le  premier  un  poème  qu'on  ne  lit  plus, 
le  second  u\\  poème  qu'un  ne  lit  que  trop, 
parce  qu'il  est  à  cr.iindiT  <(ii'il  11c  rende  les 
jeunes -gr  us  <|ui  le  Lisent  avec  avidité,  insen- 
sibles   aux  plaisirs   bouiiLics,    a   U   douce    et 

pure 


L 


. 


(       10      ) 

dant  l'homme  juste  et  sensible  qui  parviendroit 
à  se  pénétrer  profondément  du  pathétique  de  ce 
sujet,  et  qui  le  traiteroit  en  défenseur  de  l'infor- 
tune et  de  l'innocence,  en  ennemi  des  tyrans  et 
des  oppresseurs,  ajoutons:  et  en  bon  poète;  sc- 
roit  le  premier  des  poètes  épiques,  si  ses  descrip- 
tions étoient  d'après  nature,  ses  portraits  vi- 
vants, ses  dicours  rapides,  sa  narration  coulante 
et  bien  soutenue;  oui,  sans  doute,  il  «croit  le 
premier  des  poètes  épiques,  si  sa  poésie  re>sern- 
bloit  à  celle  de  Racine,  si  l'on  y  rencontrait 
beaucoup  de  vers  qui  respirassent  la  majesté  de 
la  Religion  elle-même,   tels  que  ceux-ci: 

,,Que  peuvent  contre  Dieu  tous  les  Rois  de 
la  terre  ? 
En -vain  ils  s'uniroient  pour  lui  i  lire  la  guerre; 
Pottr  dissiper  leur  ligue  il  n'a  qu'à  se  montrer: 
U  parle,    et    dans   la   poudre   il    les    fait    tous 

rentrer. 
Au  settl  son   de   sa  voix  la    mer  fuit,    le    ciel 

tremble, 
U  voit  comme  un  néant  tout  l'univers  ensemble; 
Et  les  foibles  mortels  ,    vains  jouets  du  trépas, 
Sont  tous  devant  ses  yeux  comme  s'ils  n'étoient 

pas." 
Esther ,    tragédie  de  Txuclne. 

Ro- 


pure    volupté  qui   naît   de  la    nature.      Con- 
cluons donc  avec  Horace: 
„Alulta  quidem  facîmus  mala  ?xpè  poétaî." 


. 


[ 


(  »  ) 

Robert  Southey  est  le  premier  Anglais  qui  ait 
entrepris    la    justification    poétique    de    Jeanne. 
Tont  en  suivant  la  relation  de  l'historien  Hume,  il 
lions  représente  Jeanne  d'Arc  comme  une  héroïne 
qni    brûle   du   pins     ardent    patriotisme,    et   qui , 
après  avoir  juré  haine  aux  oppresseurs  de  son  pays, 
se  voue  à  sa   délivrance.     Mais  le   poeme  est  trop 
Calqué  sur  l'histoire,   et    quelle   histoire    encore* 
Sur  celle  que  les  Anglais  ont  écrite,    de  sorte  que 
le  Lecteur  reste  froid,    faute   de  ce    merveilleux 
qui  fait  l'essence  de  la  poésie: 
,,)..c  poète  n'est  plus  qu'un  oratetir  timide, 
Qu'un  froid  historien  d'une  fahle  insipide." 
Art  poétique  de  Boileau. 

Peu  de  temps  après  a  paru  le  chef  d'oeuvre  de 
Schiller,  l'enfant  favori  de  sa  musc  qui,  en  fait 
de  Drames  liomantiques  *),  est  sans  contredit  une 

com- 

*)  Le  nom  de  romantique  a  été  introduit  nou- 
vellement en  Allemagne  pour  désigner  la  poé- 
sie dont  le?  chants  des  troubadours  ont  été 
l'origine,  colle  qui  est  née  de  la  Chevalerie  et 
du  Christianisme.  Si  l'on  n'admet  pas  que  le 
paganisme  et  le  christianisme,  le  nordet  le 
niidi,  L'antiquité  et  le  moyen -âge,  la  cheva- 
lerie et  les  institutions  «recques  et  romaines 
se  sont  partagé  l'empire  de  la  littérature,  l'on 
ne  parviendra  jamais  à  juin  r  sous  un  point 
de  vue  philosophique  le  goût  antique  et  ic 
goût  moderne.  On  prend  quelquefois  le  mot 
classique  comme  syuonyme  de  perfection. 
Servons-nous  en  ici  dans  un«*  autre  accep- 
tion, eu  considérant  la  poésie  classique  comme 
celle  des    anciens,    et  la    poésie    romantique 

COtv  me 


C   «   3 

composition  du  prr  m  ier  rang.    Outre  cette  tragédie, 
l'auteur  a  fait  une  petite  pièce  de  ve»  dans  laquelle 

il  reproche  aux  écrivains  français  de  n'avoir  pas 
payé  à  Jeanne  le  tribut  de  Teconnoissance  nationaLe 
que  méritoit  cette  héroïne.  Il  leur  reproche  le  poème 
indécent  de  la  Pucelle  qui,  dit-il,  verse  à  pleines 
mains  le  ridicule  sur  ce  qne  l'on  devroit  à  jamais 
honorer,  qui  traîne  dans  la  poussiere  ce  que  l'on  L 
devroit  élever  jusqu'  aux  cieux. 

Et  c'est  en  effet  v.n  poète  étranger  à  la  nation 
Erancaise,  c'est  Schiller  qui  a  tâché  de  rétablir 
sur  la  scène  la  gloire  de  la  plus  grande  héroïne 
qui  ait  jamais  existé. 

Dans  sa  tragédie  romantique,  Jcaniie  paroit  in- 
spirée par  la  religion  :  tout  ce  qui  l'entoure  an- 
nonce des  visions  inexplicables,  tout  démontre 
une  intelligence  avec  les  génies  célestes.  Ouohju'il 
soit  historiquement  prouvé  que  Jeanne  d'Arc  n'a 
jamais  versé  de  sang,  Schiller  lui  en  fait  répan- 
dre. ELle  tr.ms.»r<-S3c  par  conséquent  lus  ordres 
du  Ciel;  mais  l'esprit  de  Talbot*),  ce  Talbot  aux 
cent  bras,    cet   athée  blasphémateur,   qui  erre  en 

vertu 


comme  cellr  qui  tient  aux  traditions  chevale- 
resques. Cette  division  <<•  rapporte^ aux  deux 
ères  du  monde:  celle  qui  a  précé.lé  l'établis- 
sement du  christianisme  et  relie  qui  l'a  suivi. 
lVIndame  rie  Stnct. 

*)  Il  ne  mourut  qu'en  1433  à  Castillon  en  Guyenne. 

(Je  Talbot  émit  l'iie.ior  i1r<  Am:. ois.  C'eioit 
lui  (jiu  disoit  que  -n  Dieu  ctoit  horume 
d'armes,  il  icroit  pillard. 


-*4âJ 


r 


(  i3  ) 
vertu  des  lois  de  l'Eglise  ,  rappelle,  en  sa  qualité 
d'esprit  infernal,  à  Jeanne  la  foiblessc  qu'elle  a 
eue  d'imniolcT  un  ennemi.  Son  glaive,  levé  con- 
tre lui,  s'agite  dans  le  vague  de  l'air,  parce  que 
Talbot  est  tin  être  incorporel.  Elle  combat  avec 
le  beau  Lionel  ;  mais  l'aspect  de  ce  chevalier  la 
désarme,  et  elle  ressent  pour  lui  un  amour  pro- 
fane, un  amour  terrestre  qui  agit  sur  elle,  comme 
jadis  la  puissance  du  ténébreux  empire.  Elle« 
même  avoit  dits  ,, Ce  n'est  point  tut  désir  terrestre 
qui  m'anime,  c'est  la  voix  de  celui  qui  s'est  mon- 
tré à  Moïse  dans  le  buisson  ardent  du  mont  Ho- 
reb ,  et  lui  a  commandé  de  résister  à  Pharaon. 
C'est  lui  qui,  toujours  favorable  aux  bercer«, 
appela  le  jeune  David,  pour  combattTC  le  Géant. 
Il  m'a  fait  aussi  entendre  sa  voix:  Pars  et  rends 
témoignage  à  mon  nom  sur  la  terre.  Tes  membres 
doivent  être  renfermés  danj  le  dur  airain.  Le  fer 
doit  couvrir  ton  sein  délicat.  Aucun  homme  ne 
doit  faire  éprouver  à  ton  cceur  les  flammes  de 
l'amour,  T,a  couronne  de  l'hyménée  n'ornera  ja- 
mais ta  chevelure;  mais,  parmi  les  femmes  delà 
terre,  tu  recevras  seule  en  partage  les  lauriers  des 
combats." 

Son  père,  plein  de  sollicitude,  veut  se  con- 
Vraincre  par  lui-même  de  l'état  de  sa  fille;  il  lui 
demande  si  elle  a  qtiebjttes  relations  avec  cette  li- 
gue secrète  et  cabalistique  si  redoutée  dans  le 
moyen  -âge.  Un  profond  silence  semble  la  con- 
damner. L'éclair,  le  tonnerre  témoignent  contre 
rflej   le  vieillard  de  Domrcmy  est  saisi  d'horreur, 

J« 


C     T4     ) 
le  T\oi   reconnoissant ,    l'assemblée,   tous  les   té-       % 

moins  de  cette  scène  sont  éperdus Jeanne 

semble  être  aboudonnec  de  toutes  les  PuUsaiir.cs  ■# 
célestes  qu'elle  a  bravées,  en  se  livrant  à  un 
amour  terrestre.  Elle  quitte  l'année  pour  aller 
s'ensevelir  dans  la  solitude  de  la  campagne.  Dé-  | 
laissée  de  tout  le  monde,  elle  est  dirigée  par  le 
Compagnon  des  jeux  de  son  enfance;  mais  elle  y 
éprouve  aussi  la  peine  qu'elle  a  méritée,  en  vio-  ~ 
laut  ses  premiers  vœux.  Isabeau  parvient  à  la  taire 
arrêter,  et  elle  la  retient  prisonnière.  Raimond, 
qui  accompagne  la  Pucellc,  annonce  le  sort  de 
l'héroïne  dans  le  camp  Français,  et  proteste  qu'elle 
est  innocente.  Tandis  que  les  Français  combat- 
tent avec  lapins  grande  impétuosité,  Jeanne  sent 
renaître  dans  son  cœur  son  ardeur  belliqueuse, 
et  vole  au  secours  de  ses  compatriotes.  Les  Fran- 
çais fidèles  sont  vainqueurs ,  la  Reine  est  faite 
prisonnière,  mais,  héias  !  Jeanne  d'Arc  e>t  bles- 
sée à  mort.  Si  souvent  mise  à  l'épreuve,  tout  a 
tourné  à  son  honneur  :  la  vertu  éprouvée  trouva 
set  récompense.  Si  Jeanne  a  gardé  le  silence,  lors- 
qu'on Tavott  accusée  de  sorcellerie,  c'est  qu'elle  se 
SCiltoit  coupable  d'un  autre  crime  que  sou  cœur  ne 
pouvoit  se  pardonner  ;  et,  dans  son  accablement, 
elle  u'avoitpas  voulu  se  défendre  de  celui  dont  on 
l'avoit  faussement  accusée.  Mais  maintenant  qu'elle 
termine  sa  carrière  par  une  nouvelle  victoire,  la 
vierge  céleste  reçoit  élans  ses  bras  la  vierge  ter- 
restre qui  a  soutenu  tant  ele  oombats  et  contre 
les  ennemis   de   son    pays  et   coulic   son    propre 

cœur. 


s 


^ 


(     15     ) 
cœur.  Elle  monte  au  ciel  pour  y  recevoir  la  cou- 
ronne que  la  Heine  desAnges  rcsfrvc  aux  virrpe*. 

On  voit,  par  cette  esquisse,  que  le  mcrvcil- 
lcux  transmis  par  l'histoire,  ôte  a  ce  sujet  quelque 
chose  de  sa  gravité  màlc  et  héroïque.  Ou'y  avoit- 
il  de  plus  beau  u.ue  la  conduite  et  les  réponses  de 
Jeanne  d'Arc,  lorsqu'elle  fut  condamnée  à  Rouen 
parles  Seigneurs  anglais  et  les  prélats  normands? 

Un  autre  auteur  dramatique,  Wctzii,  a  do 
même  mis  Jeanne  d'Arc  sur  la  scène,  il  y  a  cinq 
ans*)'  Cette  pièce  qui  se  rapproche  plus  de  l'hi- 
stoire, n'est  pas  sans  mérite,  et  elle  occupera  sans 
doute  une  place  distinguée  parmi  les  productions 
théâtrales  modernes.  On  y  a  remarqué  de  grandes 
beautés  de  style  et  des  scènes  pleines  de  vigueur; 
mais,  dans  son  ensemble,  cette  tragédie  ne  sau- 
rait soutenir  la  comparaison  avec  celle  de  l'im- 
mortel Schiller.  Dans  Wctzcl ,  Jeanne  Conti- 
mit« de  combattre,  malgré  la  volonté  céleste, 
après  qu'elle  a  rempli  le  but  de  sa  vocation:  les 
puissances  du  Ciel,  ses  protectrices,  l'abandon- 
nent. Prise  par  les  ennemis,  eile  est  condamnée 
à  être  brûlée  vive;  mais  à  peine  l'a- 1-  on  placée 
sur  le  bûcher  qu'elle  en  sort  sous  la  forme  d'une 
chaste  Colombe  qui  prend  sou  essor  vers  les  cieux. 

On  conviendra,  d'après  cet  rxposé,  que  le 
simple  récit  de  la  fin  de  Jeanne  d'Arc  émeut  bien 

plus 


*)  Jeanne  d'Arc,    Tragédie  en  cinq  actes,  Lcip- 
sich  i8i?. 


C     16     ) 
pins  que  le  dénouement   de  Schiller  et  relui  de 
Wet/.il.    Lorgne  la  poésie  veut   ajouter  à  l'éclat 
d'un  personnage  historique,  elle  devrait  au  moins 
lui  conserver  la   physionomie  qui  le    caractérise- 
caria  grandeur  n'est  vraiment  frappante  que  quand 
on  sait  lui  donner  l'air  naturel.    La  métamorphose 
de  Jeanne   en   Colombe   ressemble  un    peu    trop    à 
Un  tour  de   passe- passe,    (qu'on   nous   pardonne 
l'expression),    et   rappelle  d'ailleurs  la  sorcellerie 
dont  on  avoit  ZCÇUsé  Jeanne.    Dans  ce  sujet    c'est 
le  fait  véritable  qui   non  -  seulement  a  plus  de  na- 
turel, mais  encore  plus  de  grandeur  que  Ja  fiction. 
L'admirable  épisode  de  la  rucelle  d'Orléans  a 
également  été  traité  bien  des  foi<  historiquement. 
Dans  ces  derniers  temps,  M.  de  l'Avcrdy  a  répan- 
du un  grand  jour  sur  ce  sujet,    dans  le  troisième 
tome  de   .-«es  Extraits    de   plusieurs    manuscrits  de 
la  Bibliothèque    royale.     On    en    trouve   le   précis 
dans   le   Recueil    historique    de    Chnu?sard.     Fré- 
déric Schbgel,   l'un   des   critiques  les    plus    éclai- 
rés   de  L'Allemagne,    nous    a   donné   aussi  un  Ta- 
bleau historique  de  Jeanne  d'Arc  d'après  les  chro- 
niques  et  les    documents    le?    plus    authentiques 
^Histoire    de    la    Pucelle    d'Otléans.     Berlin 
égOSy.      l'ius    récemment    encore   des    écrivains 
français    ont    cherche    à    rappeler    dans     tous    les 
cœurs  le    nom    de    la   Libératrice   de   leur  patrie. 
Berrin  Saint -Prix  f Jeanne  d'Arc,  Paris  igfjj 
et  le  Brun  de  Chartnetfes,    sous  -  préfet   de  Saint- 
Calais  ^Histoire  ri,-  Jeanne  d'Arc,  Paris  t^tf. 
4  vol.  gvo.   avec  JiBure>J    sont  les   auteurs   les 

plus 


J 


C  i7  ) 
plus  modernes  qui  aient  fait  revivre  Li  Pn  celle 
d'Orléans.  Fc  dernier  de  ces  ouvrîmes  est  une 
composition  très  -  cstim.il.de  :  l'auteur  a  mis  la 
plus  scrupuleuse  fidélité  dans  ses  tableaux«  Aussi 
n'avons  -  nous  point  balancé  à  reconnoitre  son 
autorité  dans  le  précis  qu'on  va  lire,  et  qui  a  du 
moins  le  mérite  de  rapporter  les  faits  d'après  les 
actes  mêmes  et  les  pmcès  -  verbaux,  sans  hasar- 
der des  conjectures*),  qui  anuoiiccroicnt  delà 
partialité  ou  des  préjugés. 


JLcs  Plantagcnet«  qui  montèrent  sur  le  trône 
d'Angleterre  dans  la  personne  de  Henri  TI ,  Fils 
de  GeofTroi,  Comte  d'Anjou  et  de  Mathilde,  Fille 
de  Henri  I,  Roi  d'Angleterre,  possédoient  de 
l'autre  côté  du  Canal  d'importantes  provinces  en 
France  à  titre  de  fiefs  relevants  du  Souverain  de 
ce  royaume.  Ces  rapporta  de  v.isseiagc  entre  des 
têtes  couronnées  u'étoient  pas  naturels  ;  et  la  ja- 
lousie qui  en  résulta  fut  l'origine  de  la  sanglante 
discorde  qui  divisa  l'Angleterre  et  la  France.  Les 
Valois  qui,  depuis  ï328i  occupoientia  place  des  Ca- 
pétiens sur  le  trône  de  France,  se  virent  plusieurs 
fois  dan:  la  position  la  plus  critique.  La  situation  de 
l'An- 

*)  Monsieur  Caze  (Fa  Vérité  sur  Jeanne  d'Arc, 
j8io,  2  vol.  8)  prétend  qnr  la  Tue  elle  d'Or- 
léans est  le  fruit  d'un  adultère,  commis  par 
Is.ibcsui  de  lïavièrc  avec  le  Duc  d  Orléans, 
frere  de  Charles  VI,  époux  dp  cette  l'rincesse. 
Ce  Scroit  le  cas  de  dire:    ÎSomeit  et  Uiucn! 


C     18     ) 

gletcrre  la   mctroit  à  l'abri  des  invasions   hostiles 
de  la  pan  des  Français,    tandis  que  les    insulaires 
profitoient   du    moindre   trouble  qui   éclatoit    en 
France,   pour  y  laue  des   descentes  et  cherchera     | 
étendre  leur  puissance  dans  ce  beat!  pays. 

La  mort  de  Charles  V,   arrivée  en  13^3,  mit  la 
France  dans  la  plus  grande  détre.v-c.     Son  succes- 
seur, Charles  VI,  n'.ivoit  que  12  ans;    et  les  Ducs 
d'Anjou,    de  Bcrry   et   de  Bourgogne ,    Frères  du 
dernier  J\oi,     prétendoient    tous    à    la   Bégence. 
La    coutume    dérida    en    faveur   de   l'aîné    de   ces 
Princes  qui,  parles  impôt»  excessifs  dont  il  surchar- 
gea   le    peuple,     causa    bien    des    émeutes    dans    le 
royaume.     C'est  pourquoi  le  jeune  Roi  fut  bien- 
tôt  couronné,      à    condition    cependant    qu'il   y 
auroit  un  conseil  de  régence   composé  des  quatre 
ondes  du    monarque,     De  Duc  d'Anjou    ne    tarda 
pa.«  à  régner  sa  part  de   souveraineté,  pour  aller 
faire  valoir  en  Iiaiie   ses   droits  a  la   couronne  de 
Naplr*  «fiic  la  Reine  Jeanne  er  le  Pape  venoient  de 
lui  donner.     J  .e  Duc  de  Berry    étoit    trop    foihle, 
le  Duc  de  Bourbon  trop  modéré,    pour  s'opno.-er 
à  l'ambitieux  Duc  de  Bourgogne  qui  prit  dé/- lors 
en  main  les  renés  de  l'Etat. 

Le  Boi  d'Angleterre,  Bichard  II,  se  trou  voit 
également  soumis  à  la  tutelle  de  *rs  iro^  oncles 
sans  l'avis  desquels  il  ne  pouvoit  rien  entrepren- 
dre. Le  soulèvement  des  Fl.imm.i.id»  contre  leur 
Triuce  attira  des  troupes  an^loise,  sur  h-  conti- 
nent: les  Français  les  repoussèrent,  et  le  Comte 
fut  renuegré  dans  sa   souveraineté.    Sa  mort  sur- 


vint 


t  19  ) 

vint  bientôt;  et  sa  riche  succession  échut  à  son 
gendre,  Philipp«*-  le-  hardi  ,  Duc  il*  Bourgogne. 
Las  enfin  d'une  pénible  um  Ile,  Charles  VI 
prit  lui-même  Us  rêne*  dit  gouvernement,  en 
1388-  Ce  Prince,  assez  faible  d'esprit  des  son  en- 
fance, se  distinguoit  par  une  grande  loyauté  et 
par  la  bonté  de  sou  cœur.  Lorsqu'il  lut  à  la  tête 
de  l'administration,  son  peuple  conçut  de  lui 
les  plus  belles  espérances;  mais  elles  lurent  bien- 
tôt anéantie?  par  un  événement  peu  important  par 
lui-même,  et  qui  le  devint  par  ses  funestes  consé- 
quences. 

Charles  marchoit  en  personne  courre  Jean  de 
Montfort,  Duc  de  Bretagne,  qui  lui  refusoit 
l'extradition  de  l'as>assin  du  Connétable  de  Glisson. 
Une  partie  de  son  armée  avoit  déjà  pris  les  de- 
vants. C'étoit  au  mois  d'Août  1392.  Toute  la  ma- 
tinée, le  JAoi  avoit  eu  la  tête  exposée  aux  rayons 
du  soleil,  et  il  venoit  de  donner  à  porter  son 
casque  à  l'un  de  ses  pages  quand,  à  peine  entré 
dans  la  forêt  du  Mans,  il  vit  accourir  à  lui  du 
fond  du  bois  une  espèce  île  fantôme,  les  yeux 
étincelants,  la  t<  te  et  les  pi«ds  mis,  le  corps  cou- 
vert d'une  longue  robe  blanche  comme  celle  des 
Lévites.  L'inconnu  saisit  1.1  bride  du  cheval  que 
moutoit  le  monarque,  et  s'écrie  d'un  ton  mena- 
çant et  horrible:  ,,  Prince,  n'avance  pets  }  re- 
tourne -t-  en  :  tu  es  traJii.il  Au  même  instant, 
un  page  qui  portoit  la  lance  du  IVoi,  la  laisse 
tomber  sur  !<•  casque  d'un  de  ses  camarades.  Le 
l\oi  déjà  frappé  de  l'apparition,  lest  encore  plus 

de 


(  SO  ) 
de  ce  bruit  dont  il  ignore  la  cause:  il  croit  en 
cffVt  qu'on  l'a  trahi;  il  croit  qu'il  est  entouré  de 
meurtriers  qui  n'attendent  plus  que  leur  proie. 
Il  tire  son  épée  ,  et,  dans  sa  fureur,  il  cherche  à 
éloigner  quiconque  veut  l'approcher.  Enfin  la 
lame  se  brise  entre  se«  mains,  ses  forces  l'aban- 
donnent, il  tombe  épuisé  de  fatigue  entre  les 
les  bras  des  siens  qui  s'emparent  de  sa  personne  et 
l'emmènent  dans  l'état  le  plus  déplorable:  il  avoit 
perdu  l'esprit,  qu'il  ne  recouvra  jamais  entièrement. 
Cet  état  û?  Charles  dura  trente  ans,  et  eut  pour  sa  fa- 
mille et  pouf  la  France  les  suites  les  plus  funestes. 
C'cjî  à  l'occasion  de  la  maladie  de  ce  Prince  qu'un 
peintre,  nommé  Jacnuemih  Gringonneur,  in- 
venta les  jeux  de  cartes,  pour  amustï  Charles 
pendant  les  intervalles  de  son  égarement  d'esprit. 
(Voyez  les  Ess/ris  historiques  sur  Vu  ris  par 
Saint- faix,  seconda  juirtie,  page  .jy,  où  l'on 
donne  l'explication  des  cartes).  11  s'éleva  alors 
une  grande  division  entre  les  Princes  du  Sang, 
le  Duc  d'Orléans,  frère  unique  du  Monarque  et 
son  cousin  le  Duc  de  Bourgogne,  parce  que  cha- 
cun d'eux  vouloit  avoir  la  régence  du  royaume 
qui  appartenoii  de  droit  au  Duc  d'Orléans  comme 
plus  proche  parent.  Ce  Duc  avoit  un  commerce 
de  galanterie  avec  Isabeau  de  Bavière,  épouse  de 
Charles  VI;  et  l'on  assure  que  la  Reine  et  le  Piè- 
gent laissèrent  plus  d'une  foi>  le  maihtuTtux  l'.ui 
et  i-es  en  fans  manquer  des  choses  les  plus  néces- 
saires, telles  que  la  nourriture  et  les  habillements. 
Le  Duc  d'Orléans,  chargé  d'abord  de  l'administra- 
tion 


r 


(     21      ) 
tion  publique,   fut  bientôt  supplanté  par  son  ri« 
Val,  qui  non-  seulement  conserva  la  régence,  nuis 
encore  la  transmit  à  son  fils  Jean •  sans  •  Peur. 

Ce  jeune  ambitieux  sut  bientôt  capter  les  suf- 
frages de  la  multitude.  Jean  parut  av«.c  une  ar- 
mée dans  Tari:-.  Orleans  prit  l.i  fuite,  mais  il  ne 
tarda  pas  à  reparoitre  avec  un  grand  nombre  de 
partisans.  Cependant  on  porta  les  deux  factions 
à  consentir  à  la  paix,  ils  la  lignèrent.  Selon  l'u- 
sage du  temps,  les  deux  Princes  couchèrent  dans 
le  nu  me  lit,  en  signe  de  reconciliation.  Ils  ap- 
prochèrent même  de  la  Sainte- Table,  et  signèrent 
xm  traité  de  fidélité  éternelle.  Mais,  ô  comble 
de  perfidie  !  Jean  avoit  déjà  soudoyé  des  assassins 
pour  se  détaire  de  son  concurrent  le  lendemain 
de  la  réconciliation!  C'étoit  en  i-i-7-  Jean  nia  au 
commencement  qu'il  eût  pris  part  à  ce  lâche  as- 
sassinat ;  mais  lorsque  la  nation  n'eut  plus  de 
doute  sur  l'auteur  d'un  crime  si  atroce,  il  ne 
rougit  pas  de  se  faire  défendre  publiquement.  Ce 
fut  le  doctettr  Jean-Petit  qui  fut  son  Panégyriste. 

Les  fils  du  compétiteur  assassiné  qui  se  nom- 
moient  l'un  Charles,  Duc  d'Orléans,  et  Jean,  Comte 
d'Angoulème,  jurèrent  de  venger  la  mort  de  leur 
père.  La  foiblesse  du  l\oi  ne  faitoit  que  donner 
de  nouvelles  forces  aeix  deux  partis.  Toute  it 
France  se  divisa  en  deux  factions,  celle  el«s  Bour- 
guignons et  celle  des  Armagnacs*);  le  pillage  et 
le 

*)  C'est  ainsi  qu'on  appeloit  les  Orléanais  ,  élu 
nom  élu  beau -père  du  Duc  Charles,  lequel 
étou  Comte  d'Armagnac. 


(  22  ) 
le  meurtre  cignaloicnt  partout  l'existence  d'enno- 
mis  acharnés  les  uns  contre  les  autres.  La  capi- 
tale était  pour  le* Bourguignons;  et  comme  ceux- 
ci  éioient  le.-  plu»  torts,  tout  ce  qui  montrait 
quelque  inclination  défavorable  au  Doc  de  Bour- 
gogne, l'idole  du  peuple,  etoit  sacrifié,  ou  de- 
voit  chercher  sou  salut  loin  «Je  Parie.  On  n'é- 
parguoil  pi'  même  La  personne  du  Monarque, 
qui  se  trouva  plusieurs  fois  an  pouvoir  de  la  po- 
pulace. G<tte  tourbe  tumulteuse  joua  en  effet  un 
rûle  important  dan«  ces  désastreuses  conjonctures. 
Le  corps  d<s  Bouchers  s'étoit  déclaré  pour  le  Duc 
de  Bourgogne«  Ces  factii  ux  à  la  tétc  desquels 
se  trouvoit  un  homme  de  sang,  nommé  Caboche, 
assommoieut ,  égorgeoieut  sans  pitié  les  citoyens 
les  plus  vertueux;  et,  partout  dajis  li  capitale,  les 
cabochins  versoient  le  sang  des  habitants  comme 
ils  auroient  répandu  celui  d'un  vil  bétail.  Le 
corps  des  Charpcn :iers  étoit  pour  les  Armagnacs: 
il  ne  S'agissoit  plus  que  de  savoir  lequel  de  ces 
deux  corps  de  méthr  rcniportcroit  la  victoire. 
Le  sort  de  Taris  dépendoit  alors  de  ces  bouchers, 
comme  nous  l'avons  vu  dépendre  de  nos  jours 
des  habitants  du  faubourg  Saint- Antoine. 

La  guerre  étrangère  vint,  pour  comble  de 
malheur,  se  mêler  à  la  guerre  civile,  et  les  pro- 
vinces furent  en  proie  aux  mêmes  maux  qui  dé- 
toloii ut  la  capitale  : 

L'ambitieux fieuri  V,  Roi  d'Angleterre,  voyant 
la  France  déchirée  par  les  Factions  ,  voulut  en 
profiter,  pour  s'emparer  de  ce  beau  pays.    Après 

avoir 


(    23    ) 

avoir  fait  <le  grands  armement?,  il  envoya  des  Am' 
bassadcUTS  à  Paris,  pour  offrir  au  Gouvernement 
français  une  paix  éternelle  et  une  constante  ami- 
tié, mais  à  des  conditions  qui  l'eussent  rendu 
Seigneur  Su/.crain  de  la  France,  si  on  les  eût  ac- 
ceptées. Le  Gouvernement  ne  consentit  qu'à  une 
pairie  de  ces  conditions;  et  Henri,  dédaignant 
ce  qu'on  lui  ofTfoit,  fit  une  descente,  le  14.  Août 
141  j,  à  Harftcul  en  Normandie,  avec  six  mille 
chevaux  et  vingt  -  quatre-  mille  Fantassins.  Il  rem- 
porta d'abord  quelques  avantages  ;  mais  son  ar- 
mée, ayant  beaucoup  sotiflert  tant  de  la  résistance 
des  Français  que  de  la  citaient  de  la  saison,  il  prit 
la  résolution  de  se  rembarquer  pour  retourner 
en  Angleterre.  Il  auroit  fallu  faire  un  pont  d'or 
aux  Insulaires;  au  lieu  de  cela,  1<\>  Français 
voulurent  leur  couper  toute  retraite.  C'e:-rlc  ven- 
dredi £5-  Octobre  1413  que  se  livra  cette  bataille 
si  funeste  pour  la  France.  On  eu  vint  aux  main« 
près  d'Azincoiirt ,  petit  village  de  Picardie,  non 
loin  de  Blangy.  Il  n'étoit  guère  possible  aux  An- 
glais de  passer  outre  sans  livrer  bataille.  11  eût 
fallu  s'en  tenir  là,  et  attendre  que  les  Anglais, 
avec  le  peu  de  monde  qui  leur  restoir,  attaquas- 
sent dans  ce  poste  une  armée  de  quarante  mille 
hommes,  fraîche,  pourvue  de  tout,  et  avanta- 
geusement campée.  Aussi  Henri  se  trouvoit-il 
dans  le  plus  grand  embarras.  11  établit  ses  troupes 
dans  Uli  espace  étroit,  flanqué  de  deux  forets. 
Il  vouioit  que  l'on  supposât  les  bois  remplis  de 
troupes  qu'on  ne  pouvoit  voir,    mais  qu'en  elfet 

il 
$■)  me  année.  d 


(     24     ) 
il  n'avoit  pas.     Cette  position   «'toit  un   excellent  | 
stratagème  pour  cacher  sa  foiblesse,    et  il  y  avoit 
du  talent  à    l'avoir   choisie.     Les  Anglais,    moins   i 
découragés  qu'atl'oiblis  ,    trou  voient  une  dernière 
espérance  dans  le  souvenir  des  batailles  de  Créci  *) 
et  de  l'oit  iers  **)  dont  ils  voyoient  Tcvenir  tonus 
les   circonstances.      Elles  revinrent   en   effet    jus- 
qu'au bout.     L'impétuosité  française  perdit  tout, 
comme   nons  l'avons  vu  si  souvent  depuis,    par 
l'impatience    de   vaincre.      Le    terrain    ^ur    lequel    \ 
K'ét&icnt    postés    les   Anglais    étoit    argileux,    et    : 
comme   il  venoit  de  pleuvoir,    la   cavalerie    des 
Français  ne    pouvait    guère   charger  comme  elle    | 
l'auroit   fait  en   d'autres    circonstances.     Les   tu- 
remis    outre    cria   s'étoient  mis  par  des  palissades 
à  L'abri    des   flèches    de   l'armée  française,    tandis 
que  les  leurs  l'attcignoicnt  et  la  ravageoient.    Les 
cavaliers   ainsi   que  les    fantassins   avoient  de  la 
peine  à  manœuvrer  sur  un  terrain  glissant  et  sca- 
breux.   A  peine  pouvoit-on  transporter  les  bles- 
ses,   ce  qui  ne  faisoit  qu'ait  gra  cil  ter  la  contusion 
qui   commençoit  à  se   mettre   d.ins  les    rangs.    Le 
peu  d'espace  qui  s'oflroit  pour  l'attaque,  des  terres 
naturellement  grasses,  et,  malheureusement  pour 
les  Français  !  détrempées  alors  par  des  pluies  abon- 

dan-     j 

*)  Creci  enPonthieu,  remarquable  par  la  bataille 
qui  s'y  donna,  en  i3-j6,  entre  Philippe  de  Valois 
et  le  iioi  d'Angleterre. 

**)  Ville  fameuse  par  la  bataille  qui  s'y  donna, 
en  i3j6,    Ct  ou  le  i\.oï  Jean  fut  fait  prisonnier. 


(  X  ) 
dantcs,  tout  reu  doit  la  marche  de  la  gendarmerie 
du  Connétable  d'Albrct  pesante,  irrépulicrc.  L'a- 
vantage  du  nombre  devint  nul,  et  la  déroute  ne 
tarda  pas  à  être  complète.  Les  archers  anglais f 
armés  à  la  légère,  libres  dans  leurs  évolutions, 
tiroient  à  coup  sûr,  tantôt  en  face  à  l'abri  des 
palissades,  tantôt  en  flanc  du  fond  des  bois.  Les 
Insulaires  eurent  même  les  mouvements  assez 
libres  pour  faire  des  prisonniers  et  pour  les  choisir. 
Ilsen  firent  un  très- grand  nombre;  mais  lorsque, 
par  les  progrès  naturels  de  la  victoire,  ils  furent 
sortis  du  défilé  et  entrés  dans  la  plaine ,  ils  y 
trouvèrent  l'arrière -garde  française  qui  leur  pa- 
rut redoutable.  Ils  virent  même  les  gentils-  hom- 
mes picards  qui  rassembloient  leurs  paysans.  Ils 
craignirent  alors  que  la  bataille  ne  recommençât,  et 
que,  si  les  prisonniers  vendent  à  être  délivrés  et 
à  rejoindre  letirs  compagnons,  ce  second  danger 
ne  devint  pour  eux  plus  grand  que  le  premier. 
Dans  cette  extrémité,  le  Monarque  anglais  donna 

l'ordre adreux,  tôt  -  il  même  nécessaire 

d'égorger  tous  les  prisoi.iiicrs!  Lorsqu'il  eut 
reconnu  que  les  Français  ne  songeoient  qu'à 
la  retraite,  il  fit  cesser  le  carnage.  Les  Français 
eurent  dix  mille  hommes  de  tués  *)  et  quatorze 
mille  qui  furent  faits  prisonniers  de  guerre.  Du 
nombre  des   premiers    ttoient  le  comte  de  NCVCTS 

d  2  et 


*)  Parmi  lesquels  on  comptoit  plus  de  %cro  gen- 
tilshommes,  formant  l'eiite  de  ce  grand  et  re- 
doutable corps  de  la  gendarmerie  française. 


1 


C  cö  ) 
.  et  le  duc  de  Brabaut ,  frères  du  duc  de  Bour- 
gogne, le  duc  d'Alençou  et  Louis  de  Bourbon  de 
la  branche  de  Préaux.  Philippe,  comte  de  Cha- 
rolais  ,  fils  du  duc  de  Bourgogne,  fui,  toute  5a 
vie,  inconsolable  de  la  défende  que  son  père  lui 
a  voit  faite  d'aller  partager  le  sort  (1rs  autres  Princes 
du  sang  dans  cette  funeste  bataille  qne  les  Fran- 
çais nommèrent  depuis  la  M  aie  -  Jour  né e. 
lue  maréchal  de  Boucicant,  le  comte  d'Eu,  dernier 
prince  de  la  branche  d'Artois,  le  comte  de  Biche« 
mont  de  la  maison  de  Bretagne,  le  comte  de  Ven- 
dôme, le  duc  d'Orléans  et  le  duc  Bourbon  lurent 
pris.  Ce  dernier  mourut  à  Londres ,  après  dix- 
huit  ans  de  captivité. 

Ce  fut,  comme  nous  l'avons  dit,  sur  la  no- 
blesse que  tomba  principalement  cette  perte  de 
dix  mille  Français  dont  le  champ  de  bataille  fut 
couvert.  Outre  1rs  princes  dont  nous  avons  par- 
lé, la  France  eut  à  déplorer  la  perte  du  conné- 
table d'Albret  qui  commando«  L'armée  et  qui,  du 
moins  fidèle  à  sa  patrie,  mourut  pour  elle,  le  jrurë- 
cbal  de  Ucilly,  l'amiral  Jacques  de  Chatillon-L'am- 
jùexTc,  Jean  de  Mont  aigu,  Archevêque  de  Sens 
et  Chancelier  de  France.  Ce  prélat,  dit  un  au- 
teur du  temps  ,  fut  peu  plaint,  parce  que  ce 
u'étoit  pas  sou  office. 

Malgré  de  si  grands  avantages,  Henri  qui 
sembloit  n'avoir  combattu  que  pour  s'ouvrir  la 
Toute  de  Calais,  ne  chercha  pas  d'autre  fruit  de 
sa  victoire.  11  n'étoit  pas  vraiaemblemcm  en  état 
d'en  rt'cneillix  d'autre.    11  emmena  ses  prisonniers 

en 


(     37     ) 
en  Angleterre,    et  ne    reparut   en  France   qu'au 
bout   do    doux    ans    pour    tâcher   tic   profiter  en- 
core   une    fois    des    troubles    de    ce    malheureux 

royaume*). 

Isa- 


*)  Pans  ces  temps -là,  et  bien  pins  avant,  les 
armées  de  la  nation  française  étoicut  compo- 
sées ele  grands  et  de  petits  vassaux.  Les  grands 
relcvoient  de  la  Couronne,  et  les  petits  rele- 
voieni  dos  grands:    c'étoit  en  vertu  de  L'enga- 

Ïrmcnt  qu'ils  »voient  contracté  de  servir  le 
\oi  ou  leur  Scisrucîir  envers  et  contre  tous, 
lorsqu'ils  nvoient  rcCn  de  lui  h  fi  H  qu'ils  tc- 
iioient ,  et  dont  ils  lui  avoient  fait  hommage. 
Les  ariuées  étoient  -i  »ombreuses,  quand  tout 
étoit  rassemblé,  qu'elles  faisoiem  plus  de 
2CCCOO  homme.-.  Mais  le  Roi  pour  et  la  n'en 
étoit  euere  plus  puissant  ,,  partie  qu'il  ne  toit 
pas  l'unique  maître.  Dès  que  c<  5  troupes 
avoient  servi  un  certain  temps,  selon  le?  de- 
voir- du  fief,  les  seigneurs  les  ramcnoient 
chez  eux:  chacun  oonserroit  les  siennes  avec 
d'autant  plus  de  soin  que  ion  n'étoit  consi- 
déré qu'à  proportion  du  hou  état  de  celles 
qu'on  avoit  sut  pied.  De  cette  indépendance 
venoit  le  peu  de  discipline  qu'il  y  avtut  dans 
les  armées.  Un  n'y  oueissoù  qu'  avec,  ]'Ciuc  ; 
et  souvent,  un  jour  de_  b  itaille,  les  Seigneur.«, 
*  pour  avoir  la  gloire  d'être  les   premiers  a  atta- 

quer ,  allohnt  a  !.i  débandade  donner  Mir  Le  S 
ennemis;  fatale  impétuosité  qui  causa,  en 
différents  temps ,  le  malheur  de  U  France,  et 
qui  fit  perdre  sous  Philippe  de  Valois,  la  san- 
glante bataille  de  Crécy,  SOUS  le  Roi  Jean, 
celte  de  Poitiers,  sous  Charles  \  1  ,  (.lie 
d'AzitlCOUrt  que  nous  venons  de  décrire.  Cet 
affreux  désordre  continua  sous  Charles  VU 
jusqu'à  ce  que,   par  la  bravoure  des  soldats  et 


(  28  ) 
Isabelle  avoit  été  jusqu'alors  l'ennemie  dé- 
clarée du  Duc  Jean- Sans -Peur.  Les  besoins  de 
l'Etat  "forcèrent  le  comte  d'Armagnac,  nouveau 
connétable  de  France,  d'élever  des  prétentions 
sur  une  partie  des  biens  de  cette  Princesse  au 
profit  des  caisses  publiques.  La  Reine  en  té- 
moigna son  ressentiment.  Que  fit- le  Comte?  Il 
profita  d'un  des  moments  lucides  du  foible 
Charles  VI  pour  lui  ouvrir  les  yeux  sur  les  intel- 
ligences secrètes  d'Isabelle  avec  Bois -Bourbon. 
Le  favori  fut  arrêté,  mis  à  la  question  et  jeté 
dans  la  Seine.  On  conduisit  Isabelle  à  Tours  ,  et 
ou  l'y  retint  prisonnière.  Mais  de  pareils  procé- 
dés changèrent:  promptement  la  conduite  poli- 
tique de  cette  Princesse:  d'adversaire  du  parti  de 
Bourgogne,  elle  devint  la  plus  zélée  fautrice  de 
cette  faction.  Epouse  iufidelîc,  mère  dénaturée, 
sa  haine  s'étend  jusque  sur  le  Dauphin.  Jean  la 
délivre  de  sa  prison:  elle  établit  sur-le-champ 
un  parlement  à  Troycs ,  et  reprend  le  titre  de  Ré- 
gente que  sou  Epoux,  le  Roi  Charles,  lui  avoit 
antérieurement  conféré.  Cependant  le  Bour- 
guignon avançait  avec  une  armée  considérable. 
La  trahison  ouvrit  à  l'un  de  ses  Capitaines  les 
portes  de  Paris  ;  et  cette  capitale  redevint  le 
théâtre  de  la  fureur  des  factieux.  Un  grand 
nombre  de  partisans  des  Armagnacs  furent  assas- 
sinés 


des  officiers,  et  par  l'habiteté  de  quelques- 
uns  de  ses  ministres,  il  prit  le  dessus ,  et  les 
força  de  le  reconnaître  pour  l\oi. 


(  29  ) 
fines  sur-le-champ*);  le  connétable  lui-même, 
qu'on  avoit  d'abord  jeté  dans  un  cachot ,  en 
fut  bientôt  tiré  par  ses  ennemis  qui,  ne  pouvant 
attendre  la  sentence  qui  l'auroit  condamné  à 
mort,  assouvirent  sur  lui  leur  vengeance  de  la 
.manière  la  plus  cruelle.  L'héritier  du  tronc  eut 
bien  de  la  peine  à  échapper  aux  mains  des  bour- 
reaux **)  ;  le  Roi  resta  au  pouvoir  des  Bour- 
guignons. 

Isabelle  ne  tarda  pas  à  faire  son  entrée  triom- 
phante dans  Paris.  Ses  adhérents  jonc  lièrent  de 
fleurs  les  rues  de  cette  ville,  peut-être  pour 
couvrir  le  sang  dont  ils  en  avoient  teint  le  pavé. 
Henri  d'Angleterre  ne  profita  pas  de  cos  change- 
ments pour  pénétrer  au  cœur  delà  raor.archie; 
il  chercha  seulement  à  s'emparer  «les  places '•-  fortes, 
età  entamer  des  négociations  avec  les  deux  partis  : 
avec  le  Dauphin,  parce  que  sa  qualifié  d'héritier- 
présomptif  lui  donuoit  le  plus  de  droits,  avec  la 
Reine  et  le  Duc  de  Bourgogne,  parce  qu'ils  avoient 
lel'uti  en  leur  pouvoir.  Indépendamment  de  cela, 
la  mère  et  le  fils   uégocioicnt  pareillement  entre 

eux. 

*)  Les  historiens  nous  ont  conservé  quantité 
de  traits  d'une  cruauté  inouic  qui  souillent 
cette  époque  de  l'histoire  de  France.  TjC  Duc 
de  Bourgogne  S'étoil  familiarisé  avec  1  exécu- 
teur dis  hautes  -  œuvres  jusqu'à  lui  donner 
publiquement  la  main. 

**)  Ce  fut  un  guerrier  fidelle  ,  nommé  Tanne- 
gui  du  Chastel,  qui  alla  l'arracher  de  toi»  lit 
pour  le  sauver. 


C    3o    ) 

eux.  Tandis  que  Henri  ctoit  <uv  le  point  de  cou« 
venir  des  conditions  de  la  paix  avec  Isabelle  et 
le  Bourguignon,  le  Dauphin  et  Jr.xn  -  Sans  -  Peur 
dévoient  avoir  une  entrevue  à  IMontereau  pour 
prendre  des  mesures  en  commun  contre  l'ennemi 
extérieur.  Le  souvenir  de  l'attentat  du  Duc  contre 
la  personne  du  Duc  d'Orléans,  l'inestimable  prix 
de  la  vie  d'un  Dauphin  donnèrent  lieu  à  des  rue- 
turcs  do  précaution  auxquelles  Jean  se  soumit 
volontiers.  I.e  pont  de  l'Yonne  qui  sépare  le 
château  de  la  ville ,  fut  choisi  pour  le  lieu  des 
conférences.  On  avoit  forme  une  enceinte  de 
palissades  au  milieu  du  pont,  dont  une  extré- 
mité ctoit  gardée  par  des  officiers  du  Dauphin, 
tandis  que  l'autre  L'étoit  par  des  Bourguignon?. 
Chaque  Prince  n'étoit  accompagné  que  de  dix 
personnes  de  sa  suite.  Le  Duc,  en  approchant 
du  Dauphin,  fléchir  un  genou,  selon  la  cou- 
tume: en  se  relevant,  il  porta  la  main  à.  son  épée 
pour  la  remettre  à  sa  place,  et  débuta  par  quel- 
ques paroles  mêlées  d'amertume.  Dans  ce  mo- 
ment, les  personnes  qui  accompagnoient  le  Dau- 
phin, et  qui  pour  la  plupart  avoient  été  au  ser- 
vice du  Duc  d'Orléans,  assassiné  par  les  ordres  du 
Duc  de  Bourgogne,  voyant  le  mouvement  invo- 
lontaire de  Jean- Saus -Peur,  tremblèrent  pour 
la  vie  de  leur  Maître,  et  appréhendèrent  peut-être 
une  nouvelle  trahison,  ou  peut-être  aussi  q\ie 
h  vue  de  l'assassin  les  porta  tout -à -coup  à  la 
vengeance:  elles  se  jetèrent  sur  lui  et  le  mirent 
en  pièces.     Les   officiera   du  Duc   de  Bourgogne 

cf- 


J 


(    3i     ) 
effrayés  ne  pensèrent  pas  même  à  la  défense;    ils 

partagèrent  le  .sort  de  leur  Prince  ou  furent  faits 

prisonniers.    Au   commencement  de    rette   scène 

on  avoit  écarté  le  Dauphin.    Nous   ne  saurions 

croire    qu'un  jeune   Prince   de    seize   ans    ait   été 

prévenu  d'un   projet    d'assassinat,    attribue   assez 

généralement   à  Tcimegui  du  Chàtel,    sauveur  du 

Dauphin  et   ancien   serviteur   du  Duo  d'Orléans, 

dont  il    vengeoit   la   mort  par  le    sacrifice    de   sa 

gloire.       Quant    au    Dauphin ,     s'il    conserva  les 

meurtriers    a  son    service ,    c'est   que  l'empire  des 

circonstances  ne  lui  permit  pas  défaire  autrement. 

L'assassinat  du  Duc   de  Bourgogne    changea 

pro mp terrien t   la   face   des  choses  en  France.     Da 

ville   de    Paris,     les    ministres   »le  Charles  VI   qui 

pour  la   plupart    dévoient  leur    élévation  au  Duc 

Jean,   la  Heine ,    tout   se   réunit  pour  perdre  le 

Dauphin    et   ses  partisans.    Ils   parvinrent   même 

à  indisposer  le  foible  Monarque,  à  le  courro\icer 

contre  son  propre  fils. 

Mais  le  plus  acharné  des  ennemis  de  ce  jeune 
rrince  ,  ce  fut  Philippe,  comte  de  Charolois,  qui 
fut  surnommé  le  Eon,  et  qui  étoit  devenu  Duc 
de  Bourgogne  par  la  murt  de  Jean.  Il  ne  balança pac 
un  instant  li  sacrifier  totite  la  France,  pour  avoir 
le  plaisir  de  venger  la  mort  de  son  père.  Il  con- 
clut à  Arras  avec  Henri  V  un  traite  d'alliance 
offensive  et  defensive.  Et  Isabelle,  née  pour  être 
l'opprobre  de  son  sexe  et  le  fléau  de  la  France, 
fit  conclure  de  son  côtelé  f.imr»ux  traité  île  Troyes 
(14:0),    traité  aussi  honteux  que  funeste  à  la  1110- 


nar* 


(  32  ) 
narchic.  Il  fut  MÎpulé  que  Catherine  de  France 
épouscroit  le  I\oi  d'Angleterre  qui  seroit  régent 
du  royaume,  tant  que  Charles  VI  vivroit,  et  qu'à 
la  mort  du  l»oi,  la  couronne  devoitlui  appartenir. 
La  France  et  l'Angleterre  dévoient  à  tout  jamais 
être  gouvernés  par  le  même  Souverain.  Henri 
de  voit  joindre  ses  armes  avec  celles  de  Charles 
VI  et  de  Philippe- le -Bon,  pour  poursuivre  et 
anéantir  le  Prétendu  lDairj>7iin.  Aucune  des 
parties  contractantes  ne  de  voit  rien  conclure  de 
ce  qui  les  concernoit  sans  le  consentement  préa- 
lable des  autres.  On  n'eut  pas  la  moindre  peine  à 
porter  Charles  VI  à  signer  tin  pareil  traité.  Dans 
son  malheur,  il  fut  assez  fûiblc  pour  se  rc jouir 
de  ce  que  son  gendre  le  ràmcnoit  à  Paris,  et  lui 
rendoit  cette  capitale.  Les  Etats  -  généraux  con- 
firmèrent également  tout  ce  qui  S'étoit  passé. 

Quant  au  Dauphin,  il  est  notoire  qu'il  pro- 
testa contre  ce  traité  et  contre  la  violation  de  ses 
droits,  en  qualité  d'héritier  présomptif  de  la 
couronne.  Aussi  prit- il  le  titre  de  Régent  du 
Royaume  de  France.  Henri  continuoit  de  s'em- 
parer des  places -fortes  dont  plusieurs  opposèrent 
une  vigoureuse  résistance.  Le  Monarque  Anglais 
devant  repasser  dans  son  royaume,  confia  le 
commandement  de  ses  troupes  à  «on  frère  le  duc 
de  Clarencc  qu'il  avoit  nommé  Lieutenant -géné- 
ral de  Normandie.  Ce  prince  perdit  la  bataille  de 
Bauge  (M-i)  qui  fut  le  dernier  événement  mémo- 
rable du  Tègne  de  Charles  VJ.  Les  Français  étoient 
commandés  par  le  maréchal  de  la  Fayette.  Le  re- 
tour 


(33     ) 

toiir  de  Heim  rafnrrta  bientôt  la  victoire  sotis  ses 
drapeaux:  los  forteresses  se  rendoient  les  unes 
après  les  antre?;  et  le  Dauphin  se  vit  bientôt 
oblige  de  se  contenter  de  ta  défensive«  11  perdit 
tontes  ses  provinces  septentrionales;  et  Catherine 
ayant  donné  sur  ces  entrefaites  un  fils  «à.  son 
époux,  on  crut  assez  généralement  alors  que  ce 
Trincr  s  croît  immanquablement  I\oi  d'Angleterre 
et  de  France*).  Cependant  Henri  V  ne  jouit  pas 
long- temps  dn  fruit  de  ses  efforts:  il  mourut  le 
3i.  Août  IJ22 ,  deux  mois  avant  son  beau -père 
qui  termina,  le  Si.  Octobre,  une  vie  qui  avoit 
préparé  tant  de  maux  à  sa  patrie.  Henri  de  Lan- 
castre  fut  alors  proclamé  lloi  de  France  et 
cV Angleterre.  Ces  deux  coiironnes  n'empêchè- 
rent pas  qu'il  ne  devint  l'un  des  plus  malheureux 
Princes  qui  aient  jamais  régné;  car  il  ne  plie 
conserver  ni  l'une  ni  l'autre**). 
Si 

*)  Il  fut  I\oi  d'Angleterre  sous  le  nom  de  Henri  VI. 

**)  C'est  sous  son  règne  qu'éclata  cette  fameuse 
querelle  des  deux  maisons  de  Lancastrc  et 
U'Yorck,  connue  dans  l'histoire  par  les  noms 
de  Rose- blanche  et.  de  Rose-rouge.  II  faut 
se  rappeler  que  sous  le  rogne  d'Henri  VI,  en 
1433»  .il  y. avoit  un  descendant  d'Edouard  III, 
de  qtii  même  la  branche  étoit  plus  pies  d'un 
degré  de  la  solicite  commune  que  la  branche 
régnante.  Ce  prince  ci  ou  un  duc  d'ï"orck. 
11  porloit  sur  son  écu  une  rose  blanche;  et  le 
roi  Henri  VI  de  Lan  castre  portoit  aine  rose 
ïouge. .  C'est  de -là  que  vienent  ce:>  noms  con- 
sacré? à  la  guerre  civile.  Voyez  notre  auua- 
nacii  de  iSi?. 


(  34  ) 
Si  d'un  côté  la  mort  de  Charles  VI  paroissoit 
avantageuse  aux  Anglais,  attendu  qu'elle  leur  as- 
surent l'exécution  du  Traité  de  Troyes,  elle  leur 
devint  d'un  autre  côté  pernicieuse,  en  ce  qu'elle 
mit  les  Français  dans  le  cas  de  choisir  entre  un 
Prince  de  leur  nation  et  un  Prince  étranger,  leur 
ennemi  naturel.  L'héritier  légitime  du  trône  fut 
couronné  à  Poitiers  *)  ;  le  Dauphin,  devenu 
Charles  VII,  comptoit  parmi  ses  provinces  fidelles: 
le  Languedoc,  le  Dauphiné,  l'Auvergne,  le  Bour- 
bonnais, le  Berri ,  le  Poitou,  la  Saintongc,  la 
Touraine,  l'Orléanais,  une  partie  du  Maine  et  de 
l'Anjou. 

Le  testament  de  Henri  V  portoit  que  ses  frères, 
les  Ducs  de  Bedford   et    de  Gloce*tre,    gouverne« 

roient  conjointement  les  pays  soumis  au  sceptre 
britannique.  Le  Parlement  décréta  que  le  premier 
dirigCToit  l'administration  en  qualité  de  Prntto 
teur,  et  que  le  second  ne  jouiroit  du  même  droit 
que  dans  l'absence  de  l'autre.  On  confia  l'édxi- 
cation  du  Prince  mineur  à  son  grand- oncle,  l'c- 
vêque  de  Winchestrc.  Le  Duc  de  Bedford  étoit 
\in  des  hommes  les  plus  distingués  de  son  temps  ; 
il  étoit,  sous  tous  1rs  Tapports,  bien  capable 
de  justifier  la  confiance  du  Parlement.  L'armée 
anglaise,   accoutumée  à  la  victoire,   voyoit   à  sa 

tète 


*)  La  ville  de  Kheims  étoit  au  potivoir  des  en- 
nemis. 


J 


1 


(     35     ) 

tête  d'excellents  généraux*)!  elle  occupoit  lu 
Guienne,  1.x  capitale  de  la  France  et  le  nord  de 
ce  royaume;  ajoutez  à  cela  que,  selon  l'usage  de 
ces  temps  *  là ,  il  lui  Venoit  de  toutes  parts  des 
combattants  qui  vouloieitt  prendre  i>art  à  sa  gloire 
ou  à  son  butin. 

De  pareils  avantages  dévoient  empirer  la  posi- 
tion de  Charles  VII.  Son  caractère  n'avoit  pas 
été  gâté  par  le  déchaînement  dos  passions  et  les 
«cènes  cruelles  dont  le  jeune  l\oi  avoit  été  le  té- 
moin dans  sa  jeunesse.  Il  étoit  doux,  humain, 
sensible  à  l'amour  et  ;i  l'amitié.  11  avoit.  le  senti- 
ment de  sa  situation,  et  savoit  bien  qu'il  n'y  avoit 
que  la  fidélité  de  ses  amis  et  de  ses  partisans  qui 
put  le  sauver;  aussi  part.igcoit- il  avec  dix,  avec 
le  dernier  d'cr.tre  eux,  ce  que  la  Fortune  lui  avoit 
laissé.  Il  les  exhortoit  «ans  cesse  à  la  patience, 
à  la  persévérance,  et  lettr  f'aisoit  espérer  des  temps 
plus  heureux.  Ce  ri'cst  pas  qu'il  montrât  de  l'é- 
nergie; il  préféroit  s'abandonner  à  ses  inclina- 
tions qui  le  portoient  à  oublier  au  sein  des  doux 
plaisirs  les  pertes  qu'il  avoit  essuyée;,  celles  qui 
pouvoient  encore  survenir.  Malgré  ce  penchant 
à  la  mollesse,  on  le  vit  souvent  s'arracher  à  l'at- 
trait des  voluptés ,  montrer,  quand  il  le  talloit, 
de  la  résolution  et  du  courage;  sa  droite  raison 
et  son  esprit  naturelle  guidoicut  presque  toujours 

bien. 


*)  J.es  comtes  de  Sommerset,  Warwic,  Salis- 
bury,  Sullolk  et  Arundel,  plus  tard  Jcin  Tal- 
bot  et  Jean  l-astolr'e. 


(  36  ) 
bien.  Il  étoit  touché  tics  marques  Je  fidélité  qu'on 
lui  démunit  dans  son  malheur:  aussi  vit -on  des 
Dunois ,  des  La  Trém  ouille ,  des  Bichcmont  et 
tant  d' autres  braves  guerriers  s'attacher  à  cet  in- 
fortuné monarque,  ne  le  point  abandonner  dans 
l'adversité,  lui  gagner  des  batailles,  lui  acqué- 
rir des  provinces  et  des  amis.  La  désunion  qui 
ne  discontinuent  pas  de  régner  entre  les  Anglais 
et  les  Ecossais,  lui  valut  aussi  beaucoup  de  mi- 
litaires de  cette  nation  qui,  n'écoutant  que  leur 
haine  pour  leurs  voisins,  combattirent  pour  lui 
avec  autant  de  courage  que  ses  vassaux  les  plus 
fidcllcs  et  les  plus  dévoués  à  sa  personne*). 

Le  Duc  de  Bedford  crut  qu'il  étoit  impor- 
tant, pour  achever  la  conquête  de  la  France,  de 
former  une  alliance  avec  la  maison  de  Bourgogne 
et  de  s'assurer  également  de  colle  de  Bretagne. 
C'est  pourquoi  il  accomplit  son  mariage  avec 
Anne  de  Bourgogne  **)  comme  il  l'avoit  stipulé 
par  le  traité  d'Arra?  ;  il  chercha  de  même  à  se 
rapprocher  delà  maison  de  Bretagne  par  des  liens 
de  parenté. 


La 


*)  Le  Comte  Douglas  lui  îimena,  en  T423 ,  .r,,~co 
hommes.  —  Le  Boi  Jacques  I  <I'Lco.-se  étoit 
depuis  long- temps  prisonnier  des  Anglais.  Ce 
fut  Bedford  qui  le  lit  mettre-  en  liberté,  pour 
l'enchaîner  pas  les  liens  de  la  reconnoissance. 

**)  Cette  princesse  mourut  sans  enfants,  l'an 
1433. 


(  37  ) 
La  campagne  de  l'année  qui  suivit  la  mort  de 
Henri  V  et  de  Charles  VI  fut  des  pin?  funestes 
pot«  les  armes  françaises.  Outre  1.1  perle  de  plu- 
sieurs forteresses,  elles  essuyèrent  quelques  de- 
faites,  l'une  à  Crevant  en  Bourgogne  (1423)  ,  et 
l'antre  à  Vcrnenil  en  Normandie  (1424)-  Cette  der- 
nière bataille  leur  fut  très-  pernicieuse:  l'élite 
des  troupes  y  périt  ou  tomba  au  pouvoir  des 
vainqueurs.  Ajoutez  a  cela  le  manque  d'argent 
qni  ne  permettoit  guère  de  remplacer  les  soldats 
qu'on  avoit  perdus:  il  en  manqnoit  souvent  pour 
les  provisions  les  plus  indispensables  de  la  Cour. 
Chaque  jour  amenoit  quelque  nouvel  échec  ;  et 
la  cause  de  Charles  paroissoit  à  jamais  perdue, 
lorsque  la  désunion  vint  se  mettre  parmi  ses  ad- 
versaires et  arrêter  leurs  progrès. 

Le  duc  de  Glocestrc  desiroit  la  possession  de 
l'épouse  du  duc  Jean  de  Brabant,  (Jaquelinc,  née 
comtesse  de  llainaut  et  de  Hollande),  princesse 
qui  joignait  à  une  grande  fortune  les  charmes 
les  plus  séduisants.  Elle  avoit  quitté  secrètement 
son  époux  dès  avant  la  dissolution  de  son  pre- 
mier mariage.  Le  degré  de  parenté  du  duc  de 
Brabant  avec  Philippe  de  Bourgogne,  le  procède 
irréfléchi  de  Glocestrc  excitèrent  ce  Prince  contre 
les  Anglais;  et  quoiqn'au  bout  de  quelque  temps 
cette  affaire  se  fût  arrangée  à  son  gré,  elle  n'en 
fut  pas  moins  la  source  d'un  refroidissement  du- 
rable. Le  dtic  de  Bretagne  chercha  aussi  à  se 
sotistrairc  insensiblement  à  l'alliance  de  l'Angle- 
terre; 


C     38     ) 
terre;   le  comte  de  Richcmont,  son  frère,  accepta 
la  dignité  de  Connétable  dans  l'année  de  Charles  VIL 

Les  débat*  occasionnés  par  le  mariage  incon- 
sidéré du  duc  dcGlocestrc  et  d'autres  affaires  im- 
portantes avoient,  sur  ces  entrefaites,  rappelé  le 
duc  de  Bedford  en  Angleterre;  son  séjour  y  fut 
de  quelque  durée.  A  son  retour  eu  Trance  (i-}2Ö) 
il  eut  l'habileté  île  rétablir  les  choses  sur  un  assez 
bon  pied,  tandis  que  le  caractère  irascible  du 
nouveau  Connétable,  et  «on  animosité  assez  bien 
fondée  contre  les  Favoris  de  Charles  le  portèrent 
à  des  violences  contre  eux,  et  mirent  de  nouveau 
la  cour  en  combustion. 

Une  particularité  qui  mérite  d'être  remarquée, 
c'est  l'avantage  que  Us  Français  au  nombre  de 
1,600  hommes  remportèrent  à  Montargis  sut  les 
troupes  anglaises  qui  étoient  plus  fortes  du  double. 
Ce  fut  le  premier  des  exploits  du  Bâtard  d'Or- 
léans *).    A  peine  à-é  de  vingt  ans,   il  donna  dès 

lors 

*J  Ce  héros  était  né  en  ï-î~2,  la  même  année 
que  Charles  VII,  de  Louis,  duc  d'Orléans, 
(assassine  dans  la  rue  Barbètc  à  Paris  par 
l'ordre  et  sous  les  yçtix  du  cruel  Jean,  ctuc 
de  Bourgogne,  son  cousin  -  germain  )  et  de 
Mariette  d'J&ughicn,  femme  d'Anbert  de  Cauy, 
gentil-  homme  uc  Picardie.  Le  double  adultère 
auquel  il  devoit  le  jour  ne  lui  avoit  point 
nui.  La  duchesse  d'Orléans,  Valentine  de  Mi- 
lan, regrettoit  même  de  n'être  ras  sa  mère:  il 
lui  avoit  été  ein  blé  (,  dérobé),  diso«  -  elle. 
Les  noms  do  Danois  et  de  Lqnguevillc  lui 
viennent  do  domaines  qui  lui  turent  donnes 
dans  la  suite  pour  prix  de  ses  exploits. 


T 


(  39  ) 
lors  des  preuves  d'un  courage  qui  lui  fraya  le 
chemin  des  plus  liantes  dignités ,  et  immortalisa 
son  nom.  On  raconte  que  la  duchesse  d'Orléans, 
Valentine  de  Milan,  ayant  appris  la  mort  de  son 
époux,  rassembla  autour  d'elle  les  principaux 
amis  de  sa  maison,  et  leur  dit:  Lequel  d'entre 
vous  marchera  le  premier  pour  aller  venger  la 
inort  du  frère  de  son  Roi  ?  Tout  le  monde  »arda 
le  silence;  mais  Jean  qui  n'avoit  alors  que  six 
ans  et  demi,  parut  au  milieu  de  rassemblée,  et  dit 
d'une  voix  forte,  JVToi,  "Madame ,  et  je  me 
montrerai  digne  d'être  appelé  ion  fils.  Il  tint 
parole.  Aussi  s'est- il  vante  d'avoir,  dans  la  pre- 
mière moitié  de  sa  vie,  immolé  ic,ooo  Bourgui- 
gnons aux  mânes  de  son  père.  En  1427,  les  An- 
glais assiégeoient  Moutargis ;  Dunois  passe  à 
travers  leur  camp,  peintre  dans  la  place,  et  fait 
lever  le  siège,  action  doublement  mémorable,  et 
parce  qu'elle  commença  la  réputation  un  Bâtard 
d'Orléans,  et  parce  qu'elle  fut  le  premier  succès  un 
peu  décisif  des  Français  sous  h  règne  de  Charles  VII, 
et  qu'elle  leur  donna  la  première  lueur  d'espérance 
dans  leur  abat-tr  nu  ut ,  après  les  désastres  de  Cre- 
vant et  de  Verncuil. 

Cependant  ce  succès  ne  fut  que  passager.  Bed* 
ford  rassembla  secrètement  des  troupes  sur  les 
frontières  de  la  Bretagne;  et,  au  moment  où  l'on 
s'y  attendoit  le  moins,  il  entra  sut  te  territoire 
du  Duc  qui,  pris  au  dépourvu,  »lui  ^c  soumettre 
de  nouveau,  eu  prêtant  foi  et  hommage  au  JAoi 
Henri.    Le  Duc  de  Bourgogne  paroistoit  encore 

de- 

59  me  année.  e 


(     4°     ) 
dévoué  au  parti  anglais.     C'est  pourquoi  le  duc 
de  Bcdford  erat    que  le   moment  éloit   venu  d'a- 
chever   par    un     coup     décisif    la    conque  te    du 
royaume  de  France. 


Fcs  doux  parties  de  la  France,  le  nord,  oc- 
cupe par  les  Anglais ,  et  le  midi,  soumis  encore 
au  I'ioi  legitime,  se  trouvoieut  principalement 
séparées  par  la  Foire;  et  la  ville  forte  d'Orléans 
ctoit,  pour  ainsi  dire,  la  Clef  de  l'une  tt  de 
l'autre.  Plus  les  Anglais  dévoient  désirer  la  red- 
dition de  cette  place,  jour  se  faciliter  le  passage 
dans  les  pTOviuccs  méridionales,  plus  Charles  la 
regardoit  corneae  le  boulcvatt  qui  pToté^oit 
ses  pays  fidt-ilcs,  et  fondoit  sur  là  résistance  et 
l'appui  d'Orléans  l'espoir  Ljn'il  avoit  de  recouvrer 
ceux  qui  se  trouvoient  déjà  au  pouvoir  de  l'Ktran- 
gcr.  D'un  attire  côté  le  manque  d'argent  et  de 
soldats  ne  faisant  qu'augmenter,  et  ses  adversaires 
étant  venus  à  se  réconcilier,  il  dcVoit  trouver 
ta  conservation  des  plus  problématiques.  Il  y  avoit 
déjà  long- temps  qu'il  n"osoit  plus  se  montrer  en 
pleine  campagne.  Fa  perte  de  la  ville  d'Orléans 
entrain  oit  celle  des  autres  forteresses  moins  con- 
siâérahles  ;  et  dès  lors  le  Monarque  français  eût 
été  perdu  sans  ressource.  Dans  Orléans  ainsi 
qu'autour  de  celte  ville  s'étoit  réunie  l'élite  des 
troupes  des  deux  nations;  mais  avant  que  les 
ennemis  eussent  investi  la  place,  quantité  de 
Vfaives    chevalier«    coururent  s'y    enfermer  pour 

la 


1 


(  4i  ) 
la  défendre ,  la  sauver,  ou  rcnscvclir  «ou1!  «os 
cendres.  On  y  vit  accourir  Yillars  ,  qui  a'voit  si 
Vaillamment  défendu  IVIontargls ,  Don  Mathias, 
guerrier  venu  de  l*Arrago:i,  le  bravç  Guitry  qui 
s'éioit  illustré,  huit  ans  auparavant,  par  son  hé- 
roïque défense  do  Pilon  ter  eau ,  Fierie  de  la  Cha- 
pelle, Coarazc  et  le  vaillant  Poîon  de Xaint railles, 
tous  deux  de  Gascogne.  Le  Lord  de  Gaucour 
étoil  commandant  de  la  ville  dont  tous  les  habi- 
tants étoient  les  défenseurs.  Les  Angloi>,  com- 
mandés par  le  comte  de  Suli-bury,  voyaient  dan? 
leurs  rangs  les  plus  intrépides  guerriers  de  leur 
nation:  le  comte  de  SrtiFolk,  sou  frète  et  beaucoup 
d'autres. 

Le  i2.  Octobre  i-!:s,  Salisbury  prrut  avec  i~,coo 
hommes  devant  Orléans.  Ne  pouvant  investir 
toute  la  ville,  il  prit  position  au  midi,  et  se  mit 
à  faire  l'attaque  des.  ouvrages  qui  dominoient 
l'accès  du.  vent  de  la  Loire.  11  en  prit  plusieurs, 
après  de  vigoureux  combats;  mais  un  boulet  de 
canon  l'enleva  au.x  siens  qui  trouvèrent  un  hou 
chef  dans  son  successeur,  le  comte  de  Miffolh. 
Ce  général  qui  avoir  re«;u  de  nouveaux  renforts, 
fit  établir  des  Tedoutts  à  différents  intervalles, 
pour  empêcher  les  assiégés  de  recevoir  du  secours 
et  des  vivres.  Car  quoique  l'u.-age  do  l'artillerie 
ne  fut  pas  inconnu,  il  espéroit  un  .^ucces  plus 
assuré  de  la  disette  qui  devoit  tùt  ou  taré:  régner 
dans  la  place.  Jl  y  eu:,  pendant  l'hiver,  une  at- 
taque vigoureuse.  3  es  assiégeants  se  contentèrent 
ensuite  d'empccher  tont  cou  voi  de  pénétrer  dans  la 

e  2  ville. 


(      43      ) 

ville.  11  sc  livToit*  tous  les  jotirs  de  petits  com- 
bats  qui  n'avoient  d'autre  succès  que  celui  de 
signaler  la  bravoure  des  guerriers  des  deux  partis. 
tes  Anglais  étoient  parvenus  au  point  de  pouvoir 
empêcher  les  convois  d'arriver  à  leur  destination; 
la  détresse  et  la  famine  augm  eut  oient  de  jour  en 
jour  dans  la  ville.  Mais  les  assiégeant«  éprou- 
voient  aussi  souvent  une  grande  disette,  parce 
qu'il  falloit  leur  aller  chercher  de;  vivres  dans 
les  provinces  les  plu*  éloignées.  Sir  John  Fastolf 
leur  ameuoit  un  convoi  considérable  de  sub- 
sistances. Les  Français  forment  le  dessein  de  l'en- 
lever; et,  quelque  péril  qu'il  y  eût  à  afi'oiMir  la 
ville,  on  détache  la  moitié  de  la  garnison,  afin 
de  donner  à  l'armée  française  une  grande  supé- 
riorité sur  l'escorte  des  Anglais,  où  l'on  ne  comp- 
toit  pas  deux  mille  hommes.  Le  comte  de  Clcr- 
xuont  et  le  Bâtard  d'Orléans*)  attaquèrent  Fast  olf 
le  12.  Février,  vers  l'entrée  de  La  nuit,  pies  de 
Houvray- Saint -Denis  ,  à  quelques  lieues  d'Or- 
léans; et  ils  auroient  remporte  la  victoirr  sa:  s 
l'indiscipline  et  la  précipitation  des  Ecossais  qui 
en  vou loieilt  extrêmement  aux  Anglais.  C'est 
cette  bataille  qu'on  nomme  la  Journée  des  Ha- 
ren" s. 


1 


*)  Duuois  étoît  arrivé  à  Orléans  avec  plusieurs 
brave»  capitaines,  teis  que  Je.ui  il  •  liutt.-sac, 
F.tienne  de  Vignoles,  nommé  la  ilive,  et  plu- 
sieurs autres  vers  la  fin  ^-.i  moi-,  d'Octobre. 
I<  'Amiral  de  France,  sieur  eie  Culaiij  s'y  et  oit 
aussi  jtté  au  mois  de  Janvier. 


(     41     ) 
rcn^s ,  -parce  que  plusieurs  chariots  étoicnt  char- 
ges de  cette  sorte  de  poisson;  on  étoit  en  carême. 

Cependant  le  nombre  des  assiégeants  croissoit 
tous  les  jours  ;    plusieurs    preux  chevaliers    abait- 
doimoient    Orléans,    dont    on    n'espéroit    plus  la 
délivrance.    Les  Orléanais    s'adressèrent   plusieurs 
fois    à   leur   Duc,    retenu    prisonnier   à   Londres, 
pour  lui  proposer  de  demander  que  son  territoire 
lût   exempt   de    toute    participation   à    la    guerre. 
Mais    ce   lut   en -vain;     car   on   exigeoit  du  Duc 
qu'il  accédât   au    Traite   de    TroycS    qui    déshéri- 
toit  Charles,  ce  qu'il  vet'u.-j.  —   Les  citoyens  d'Or- 
léans   firent  une  autre  tentative:    ils    envoyèrent 
des  Députés  au    Duc    de  Eour^o^iip,    auquel    ils 
offroicut  de  remettre  leur  ville  en  dépôt,  jusqu'à 
te  que  le  sort  des  armes  eut  décidé  lequel  des  deux 
Bois   auroit   le   trône    de  France,    Charles  VII  ou 
Henri  VI.    .Le   brave    Potou   de   Xaintraihes    étoit 
avec  eux  (iq.  Février  i4-S).     Tel  étoit  alors  l'esprit 
delà  chevalerie,   que   l'absence,   la   foiMcssc,    i.i 
captivité  d'un  Prince   pouvoient  jusqu'il  un   cer- 
tain point    Tendre  son  héritage   sacré   même  à  ses 
plus  grands   ennemis.     Les    députés   revinrent   au 
bout  de   deux  mois.     Philippe  -  le  -  Bon   a  voit  fait 
part  du  vœu  des  Orléanais  au  duc  deBcdiord,  qui 
répondit  au   solliciteur  avec  fort  peu  de  nn-nage- 
nient.     Ce   procédé    fit   tint   de  peine  à  ce  Prince 
qui  avoit  des  sentiments  chevaleresques,  qu'il  or- 
donna dès    lors  à  ses    sujets  et  vassaux  de  ne  plus 
participer  au  siège  d'Orléans. 

L'or- 


1 


(     tf     ) 

I/orgcuil  de  BedfoTd  cx.iqx-n  les  citoyens  de 
ertre  malheureuse  ville  qui  voulaient  tous  mourir 
les  .innés  k  la  main.  J.a  nuit  ùu  retour  de  leurs 
députés,  ils  se  hasardent  à  faire  une  sortie,  ils 
attaquent  le  camp  des  ennemis,  et  s'emparent  d'une 
grande  partie  d<-  Leurs  trésors.  Mais,  à  la  pointe 
du  jour,  au  moment  oi:,  chargés  de  Lutin,  ils  al- 
toient  rentrer  dans  leurs  murs,  la  cavalerie  anglaise 
les  joint,  les  charge,  et  en  fait  un  aiürcux  carnage. 

Ces  événement  et  plusieurs  autres  de  cette 
nature  abattirent  le  courage  des  assiégés,  ijui  ne 
crurent  plus  à  la  possibilité  de  résister  plus  long- 
temps à  leurs  ennemi.-. 

Charles  résidoit  alors  k  Chinon  ;  son  épouse, 
Mario  d'Anjou,  Fille  de  Louis,  T\oi  de  Naples , 
résidoit  à  BouTgcs.  Ce  Prince  reuonçoit  à  l'espoir 
de  délivrer  Orléans  ;  et  croyant  même  ne  pou- 
voir plus  se  maintenir  en  FrailCc,  il  parioit 
déjà  d'aller  chercher  un  asyle  eu  Espagne  ou  eu 
Ecosse,  ou  pour  le  moins  de  se  retire!  dans  le 
Dauphiné  ou  en  Auvergne.  Soit  qne  ses  mi- 
nistres l'eussent  dissuade  d'exécuter  un  projet 
qui  devait  le  perdre  sans  ressource,  soit  qiic  la 
Reine  se  fût  opposée  à  sa  résolution,  soit  enfin 
que  li  belle  -Agnes  Sorci  l'eût  retenu  dans  le  che- 
min de  l'honneur*)',  en  le  menaçant  de  l'auan- 
donner 

*)  Agnes  lui  dit  Tin  jour  qu'un  astrologue  lui 
avait  ]  redit  qu'elle  seroit  aimée  d'un  di-s  -plus 
grands  rois  de  la  Chrétienté,  (t  que,  b'il  dc  fc 
défende it  pas  mieux  ,  cet  oraci«."  n<.  se  rappor- 
init  pas  a»  lioi  de  France  mais  bien  a  celui 
d"  \ujrl«-terre.  liruiitùme. 


_J 


C  45  ) 
1  donner  pour  aller  trouver  son  rival,  lcI>oi  d'An- 
gleterre, s'il  ne  disputoit  pas  les  armes  à.  la  main 
l'héritage  do  ses  aïeux;  Charles  se  désista  d'un 
plan  qui  eût  accéléré  la  chute  de  la  Monarchie, 
en  détachant  du  J\oi  les  derniers  grands  vassaux, 
restés  fidèles  à  sa  cause.  Un  poète  moderne,  Fin- 
darc  Lebrun,  a  reproduit  heureusement  cette  der- 
nière tradition  dans  les  strophes  suivantes: 
La  France  a  vu ,   dans  ses  disgrâces, 

La  main  généreuse  des  Grâces 

Soutenir  ses  derniers  remparts. 

Ouand  sou  Prince  effrayé  succombe, 

De  Vénus  la  tendre  Colombe 

Met  eu  fuite  les  Léopards. 


Sorel!    ton  heureuse  menace 
Ralluma  sa  guerrière  audace, 
Lu  excitant  ses  feux  jaloux  .... 
„Un  oracle,  ami  de  la  Gloire, 
„Me  donne  au  fils  de  la  Arictoire: 
,, Votre  amante  n'est  plus  à  vous." 


Sur  les  frontières  de  l'antique  Lorraine,  <à  trois 
lieues  au  sud  de  Vaucouleurs,  dans  une  .riante 
vallée,  à  côté  du  village  de  Grcux ,  relève  le  ha- 
meau de  Domrcmy,  qui  a  donné  naissance  à  l'hé- 
roïne d'Orléans , 

,, cette  brave  amazone, 

,,La  honte  des  Anglais,  et  le  soutien  du  trône." 
Uenriudc ,    chant   i  11. 

Cm:- 


» 


'  (     46    ) 

Cettr  contrée  oui  relcvoit  immédiatement  de 
la  couronne,  se  distinguent  par  son  de  vouement  a 
son  Roi.  Los  habitants  de  Domremy  étoient  des 
patres,  des  laboureurs  et  des  pêcheurs  qui  subsis- 
toient  de    leur  travail.      Parmi  eux  vivoit    depuis  i 

long- temps  un  brave  campagnard,  né  à  Refonds,  ) 

près  de  ^Montierender  ,  au  diocèse  de  Troyes , 
en  Champagne;  il  s'appeloit  Jacques  d'Arc,  et 
avoit  épouse  Isabelle  Ptomce.  Ces  honnêtes  feus 
jouissoient  d'une  bonne  réputation:  ils  avoient 
de  l'humanité,  de  la  probité,  de  la  religion  et 
des  mœurs.  Cinq  entants  étoient  les  fruits  de 
leur  chaste  union:  Jacqucmin,  Jean,  Fierre  et 
deux  filles,  dont  l'une  fut  cette  illustre  Guerrière 
dont  nous  allons  retracer  l'histoire;  le  nom  de 
l'autre  est  inconnu. 

La  maisonnette  de  Jacques,  simple  et  modeste 
comme  ses  habitants,  a  été  long- temps  l'objet  de 
la  vénération  univer>elic ,  et  l'on  montre  encore 
les  Unix  où  Jeanne  s'occupoit  de  travaux  rusti- 
ques. Il  pavoit,  d'après  toutes  ses  dépositions, 
qu'elle  étoit  née  en  i-Jio  ou  i4n.  On  la  nommoit, 
selon  l'usage  de  son  pays,  Jeannette  ouTiomée,  du 
nom  de  sa  mère,  avant  son  apparition  à  la  cour 
de  Charles  VII.  De  tous  ses  parents  celui  dont  il 
est  principalement  fait  mention,  est  un  laboureur, 
appelé  Durand,  dit  Laxart.  Jeannette  qui  n'avoit 
Teett  qu'une  éducation  conforme  à  son  état,  ne 
savoit  ni  lire  ni  écrire:  sa  signature  se  composoit 
d'une  croix  ou  deux  qu'elle  mettoit  au  bas  des 
lettres  qu'elle  dictoit,  ou  à  la  fin  des  actes  qu'elle 

re 


i 
1 


(     47    ) 

Tccnnnoissoit.  Bonne,  poumijc  à  ses  parents,  la- 
borieuse, complaisante,  scrvialdc,  honnête  et 
chaste  dans  son  langage  comme  dans  ses  actions, 
cllcrechcrchoit  de  préférence  L  'entretien  des  person- 
nes les  plus  honnêtes  et  les  pins  vertueuses. 
Lorsqu'elle  avoit  terjniné  les  travaux  de  1.1  jour- 
née, elle  voloit  à  l'église  implorer  la  bénédiction. 
du  Très-haut.  Tout  sou  bonheur  étoit  de  faire 
du  bien,  de  soigner  les  malades,  d'exercer  l'hos- 
pitalité. Llle  étoit  si  timide  qu'il  sutfisoit  de  lui 
adresser  la  parole  pour  la  déconcerter,  si  chari- 
table qu'elle  dounoit  aux  pauvres  bien  au  delà 
des  moyens  de  sa  famille.  Dès  sa  douzième  année, 
elle  évitoit  les  plaisirs  bruyants  tels  que  le  chant 
et  la  danse;  si  on  l'entrainoit  dans  quelque  cercle 
joyeux,  elle  s'éioignoit,  sans  affectation,  pour 
se  rendre  seule  à  l'église,  pmir  implorer  l'assistan- 
ce de  Dieu  et  de  la  Sainte- Vierge  :  aussi  les  jeunes- 
gens  la  trouvoient  -  ils  un  peu  trop  dévote.  Le 
commissaire  que  les  Anglais  envoyèrent  à  Dom- 
icmy  prendre  des  informations  sur  Jeanne  d'Arc, 
revint  leur  dire  qu'il  n'a  voit  rien  pu  découvrir 
dans  tout  ce  qu'il  avoit  recueilli  sur  la  conduite 
de  leur  captive,  qu'il  n'eût  voulu  trouver  dais 
celle  de  sa  propre  sortir.  Elle  alloit  souvent  à  con- 
fesse, approchoit  régulièrement  de  la  sainte- table, 
et  se  plaisoit  à  faire  célébrer  des  messes  du  pro- 
duit de  ses  épargnes.  Il  y  avoit  à  une  petite  dis- 
tance de  Domremy  une  chapelle  oit  Jeanne 
aimoit  à  se  rendre  <n  pélérinag'  tous  les  saine  lis 
»près  midi.    Ces  pratiques  de  dévotion  ne  l'enipe- 

choieut 


(  43  ) 
choient  pas  d'assister  sr»  parents  dans  leurs  tra- 
V.iux  cli am p iivcs:  quand  venoit  son  tour,  elle 
gar  doit,  comme  les  autres  paysannes,  le  troupeau 
delà  commune  ainsi  que  les  vaches  et  les  chevaux 
de  son  père. 

■  Non  loin  du  hameau  s'élevoil  un  bois  antique 
appelé  le  Fois-  C/iesuu,  c'est-à-dire  le  Jîois  de* 
Chênes,  qu'on  apercevoir  de  la  cabane  de  Jacques 
d'Arc;  et  près  du  chemin  qui  conduit  de  Dora- 
remy^à  Neufchatcau,  on  voyoit  un  hêtre  majes- 
tueux, fameux  pour  sa  beauté  et  sen  antiquité. 
Il  etnit  connu  sous  les  noms  de  Beau-  Mai, 
d'Arbre- des  ^Darnes  et  it Arbre  nés  Fées,  dé- 
nominations qui  rappellent  d'antiques  supersti- 
tions cultiques.f),  A  une  'petite  distance  de  cet 
arbre  coulait  uise  fontaine  appelée  Fons  cidYiam- 
nos.  C'étoit  une  opinion  rrénéralcncnt  reçue 
parmi  les  bous  campagnards  qu'à  une  époque  plus 
reculée,  ]e<  l'ees  fréquentaient  l'arbre  et  la  fon- 
taine, formohnt  autour  du  hetre  et  accompa- 
gpioient  de  leurs  chants  des  danses  mvstcricuses  : 
des  contemporaines  de  Jeanne  prétendoient  avoir 
vu  ces  êtres  surnaturels.  Notre  héroïne  alloit 
comme  les  autres  voir  PaTbrc  desFécs.  Les  jeunes 
pastourelles  formoicntdcs  couronnes,  des  guirlan- 
des qu'elles  destinoient  à  leurs  amants,  ou  li  des 
imaçcs  de  Saints,  ou  qu'elles  suspendoient  aux 
rameaux  de  l'arbre  des  Fées  dont  cette  riante  pa- 
, rure 

*)    Voyez  les    Fées,     dissertation   historique    et 

étymologique,  par  M.  le  Brun  des  Charmettcs. 


i 


C    49     ) 

rure  tempéroît  la  majesté;  mais  Jeanne,  la  pieuse 
Jeanne  portoit  ordinairement  les  siennes  en  of- 
frande à  la  Sainte  -  Vierge  de  son  hameau. 


Les  factions  qui  déchiroient  alors  la  France, 
se  rencontroient  jusque  dans  les  villages  ,   jusque 

d.ins  les  hameaux.  Les  noms  de  Hoiirgitiguons 
et  d'Armaguucs,  unies  aux  imprécations  de  la 
fureur  on  aux  vœux  de  l'amour,  re'cntissoicnt 
partout,  sou«  le  chaume  comme  dans  les  palais, 
au  fond  des  vallées  comme  sur  les  places  publi- 
ques des  villes,  à  l'oml>re  des  iuonasteris  comme 
sous  la  tente  des  guerriers. 

Tous  les  habitants  de  Domrcmy,  à  l'exception 
d'un  seul,  étoient  Armagnacs  de  cœur  et  d'es- 
prit; ils  étoient  par  conséquent  dévoues  h  ia 
cause  du  Pioi  Charles  Vil  qui,  comme  on  sait, 
ne  faisoit  qu'un  parti  avec  celui  d'Armagnac  on 
des  Orléanais.  Il  y  avoit  entre  Donitc-üy  et  Van- 
couleurs  un  village  nommé  ZV'Iaxcy,  dont  les  Iia- 
bitants  s'étoicut  hautement  prononcés  pour  les 
Bourguignons.  La  jeunesse  iles  deux  Alliages  eu 
venoit  souvent  aux  mains  après  l'heure  du  tra- 
vail; la  nuit  seule  séparoit  les  deux  petites  ar- 
mées dont  quelques  combattants  s'en  retournoient 
couverts  de  sang  et  grièvement  blessés.  La  douce; 
Jeanne  d'Arc,  spectatrice  (peut-être  même  ac- 
trice quelquefois)  de  ces  petites  batailles,  éioit 
pleine  d'aiiiniosité  contre  l'iinhilaul  de  Lomremy 
qui  s'étoit  déclaré  pour  les  Bourguignon?. 

Nous 


(  5o  ) 
Nous  avons  déjà  remarqué  combien  cette  jeune 
fille  étoit  religieuse,  combien  elle  aimoit  ses  pa* 
lents,  si  patrie,  combien  la  solitude  avoit  exalté 
ses  sentiments.  Soit  imagination,  soit  réalité, 
elle  entra  de  bonne  heure  «il  communication  avec 
des  êtres  .surnaturels.  Dés  sa  treizième  année,  se 
trouvant  un  jour  d'été,  vers  l'heure  de  midi, 
dans  le  jardin  de  son  père,  et  s'abandonnant  à 
une  méditation  contemplative,  une  grande  clarté 
frappa  ses  yeux;  et  une  voix  inconnue  vint  re- 
tentir à  son  oreille.  Cttte  voix  oui  avoit  un  ci- 
rectère  auguste  lui  dnn.ua  les  plus  sanes  conseils, 
se  bornant  à  lui  prescrire  des  règles  de  conduite, 
l'engageant  à  être  bonne,  honnête,  et  à  compter 
sur  la  protection  du  ciel.  Une  ature  lois  *),  Jeanne, 
gardant  seule  un  troupeau  dans  les  champs,  elle 
entendit  la  même  voix;  et,  dans  le  même  in- 
stant, elle  vit  des  êtres  célestes:  l'un  d'eux  avoit 
la  physionomie  d'un  homme  vertueux,  des  ailes 
aux  épaules;  mais  sa  tête  n'étoit  ceinte  d'aucune 
couronne.  C'étoit,  comme  elle  l'apprit  dans  la 
suite,  l'archange  Saint  -  Michel.  11  étoit  accom- 
pagné d'un  grand  nombre  d'anges  environnes 
d'une  grande  clarté.  L'archange  lui  annonça  que 
Dieu  avoit  pitié  de  la  France.:  qu'il  falloit  qu'elle 
allât  au  secours  de  sou  lloi;  qu'elle  devoit  faire 
lever  le  siege   d'Orléans    (qui  ne   fut  formé   que 

quatre 


*)  Tout  ce  que  vous  Inez  est  le  résultat  des  dé- 
position* d<>s  divers  témoins  et  des  iuii-rroga- 
toires  qu'a  subis  la  Pltcelic  d'Orléans. 


. 


r 

» 


(  5i  ) 
quatre  on  cinq  an?  plus  tard);  et  rétablir  Charles 
dans  le  royaume  de  ses  pères.  Jeanne  répondit 
à  cet  envoyé  céleste  qu'elle  n'étoit  qu'une 
pauvre  fille  qui  ne  saurait  pas  conduire  une 
armée.  L'archange  lui  dit  de  ne  ri«  h  craindre; 
qu'il  falloit  qu'elle  se  présentât  devant  l'iobcrt 
de  Bamlricourt,  commandant  de  Vaueouleurs  ; 
que  ce  chevalier  la  raenevoit  au  Roi,  ou  lui 
donneroit  des  gens  pour  l'y  conduire;  et  qu'elle 
feroit  ce  voyage  sans  obstacles.  Il  ajouta  que  Sainte- 
Catherine  et  Sainte- Marguerite  viendraient  la  vi- 
siter; qu'elles  avoient  été  choisies  pour  l'assister 
de  leur.s  conseils;  qu'elle  devoit  leur  obéir  en 
tout  ;  et  que  telle  étoit  la  volonté  de  Dieu  même. 
Jeanne  d'Arc  fut  d'abord  interdite,  ne  sachant 
pas  certainement  si  c'étoit  Lien  Saint  -  Michel  qui 
lui  avoit  apparu.  Ce  ne  fut  qu'après  plusieurs 
visites  réitérées  qu'elle  sut  son  nom,  d'autant 
mieux  que  conformément  à  ses  promesses,  les 
saintes  dont  il  lui  avoit  parlé,  ne  tardèrent  pas 
à  venir  la  voir.  Pcs  couronnes  précieuses  or- 
noient  leurs  têtes.  Elles  lui  disoient  leur  nom  cil 
la  saluant;  ainsi  que  L'archange,  elles  parioient 
français  et  de  manière  à  e;re  parfaitement  com- 
prises. I-c.ir  son  de  voix  avoit  toute  la  douceur 
de  la  voix  maternelle.  Elles  devinrent  ses  cou- 
seilleres,  et  elle  les  vir  toujours  sous  la  même 
forme.  Un  grand  nombre  de  lumières  les  accom- 
paguoit  et  empechoit  de  bien  distinguer  leurs  fi- 
gures. Jeanne  s'inclinoit  et  embrassoil  humble« 
ment  leurs  genoux.    Ouand  ces  messagères  du  ciel 

la 


1. 


. 


! 


(      53     ) 

la  quittoicnt,  clic  répandoit  fies  larmes,  et  bai- 
soit  la  terre  où  elles  avoicut  reposé.  Les  Saintes 
annoncèrent  également  l'œuvre  de  la  délivrance  de 
son  pays  dont  elle  étoit  chargée;  et,  pour  récom- 
pense finale,  elles  lui  promirent  le  salut  de  son 
âme  qu'elle?  condliiroicnt  en  PaTadis. 

Elle   offrait  souvent    des   cierges   allumés  aux 
deux  Saintes:     on    la    voyoit    plus     fréquemment      <y 
qu'autrefois  se  retirer  à  l'écart,  et,  a  ce  qu'il  sem- 
Lloit,    juirler  n  Dieu. 

Plus  Jeanne  avançoit  en  âge,   plus  les  injonc- 


tions  devenoient  pressantes.  Cette  jeune  inspirée 
étoit  tellement  agitée  du  desir  d'obéir  aux  ordres 
célestes,  qu'elle  ne  pouvoit  plus  durer  oit  elle 
étoit.  Elle  ne  parlait  h  perso:. ne  de  ce  qui  dc- 
voit  arriver,  mais,  quelque  discrétion  qu'elle  se 
fur  imposée  à  cet  égard,  elle  ne  pouvoit  chercher 
les  moyens  d'exécuter  les  ordres  qu'elle  croyoit 
avoir  reçus,  sans  laisser  paraître  le  projet  qui 
occupo'u  toutes  ses  pensées.  Sou  père  fut  un  des 
premiers  à  s'en  apercevoir,  et  il  ne  cacha  point 
la  crainte  qu'il  avoit  que  sa  fille  n'allât,  comme 
une  Amazone,  se  joindre  aux  guerriers  de  sou  Roi. 
Vers  ce  temps -là*)  des  trozip^s  hourguigui- 
gnoncs  vinrent  fondre  sur  la  contrée  (le  Domrc- 
jny,  qu'elles  savoient  bien  n'être  pas  portées 
pour  leur  parti;  aussi  vit -on  les  habitants  de  ce 
hameau  emporter  leurs    effets  les    plus   précieux, 

chas- 


*)  Jeanne  pouvoit  avoir  seize  à  dix- sept  an« 


r 


C  53  ) 
chasser  devant  eux  leurs  troupeaux,  et  chercher 
un  asyle  dans  les  murs  Je  Neuf OTiàt eau,  ville  qui 
dépeudoit  du  duché  de  Lorraine  dont  1rs  Bour- 
guignons ne  se  sevoient  pas  permis  de  violer  le 
territoire.  Ils  y  lurent  accueillis  avec  cordialité. 
Jacques  d'Arc  et  les  siens  furent  bicu  reçus  chez 
une  femme,  nommée  la  dame  Housse,  qui  te n oit 
tme  espèce  d'auberge.  Pendant  le  séjour  qu'ils  y 
firent  et  qui  dura  4  ou  S  jours,  Jeanne  passa  une 
partie  de  son  temps  à  mener  au  pâturage  le  trou- 
peau de  son  père,  ou  à  aider  leur  bonne  hôtesse 
dans  les  foins  du  ménage.  Elle  clxtrchoit  à  ac- 
quitter de  cette  manière  autant  qu  il  étoit  en  sou 
pouvoir,  la  dette  sacrée  do  la  TLConnoissance. 
IVIon.-itrelet ,  auteur  conteinpnr.ùn ,  mais  du  parti 
bourguignon ,  s'est  plu.  à  tran.-former  ces  cinq 
Jours  en  ein]  années,  et  la  Fucclle  en  une  gros- 
sière servante  d'aubcr?e.  Soit  par  une  condam- 
nable crédulité,  soit  par  une  mauvaise  -  toi  bien 
coupable,  plusieurs  écrivains  ont  répété  Cette  as- 
sertion recueillie  avec  soin  par  Hume  et  par  Vol- 
taire, quoiqu'il  soit  prouve  par  les  dépositions  de 
l'enquête  de  Vaucoulcurs  que  jamais  elle  ne 
servit  personne  jusqu'il  sou  départ  pour  la, 
France  y    hormis  son  père. 

Les  Bourguignons  abandonnèrent  bientôt  la 
contrée  après  l'avoir  dévastée,  et  Jacques  s'en 
retourna  avec  les  siens  à  Pomrerny.  Ou  vense 
bien  que  la  désolation  de  leurs  demeures,  la  pro- 
fanation de  l'église,  tout  devoit  exagérer  encore 

plus 


r 


1 


(  a  ) 

plus  les  habitans  deDomremy  contre  leurs  adver- 
saire<. 

C'étoit  vraisemblablement  «î  cette  époque  qu'un 
jeune  homme,  sans  doute  aussi  charmé  de  la 
Vertu  que  de  la  beauté  de  Jeanne  d'Arc,  recher- 
cha sa  main  ctjiit  refusé.  Le  jeune  homme,  ne 
voulant  pas- se  désister  de  ses  poursuites,  s'avisa 
de  la  citer  devant  l'oll'icial  de  Toul,  assurant  qu'elle 
lui  avoit  fait  une  promcs:-e  de  mariage,  moyen 
qui  prouvoit  bien  qu'il  ne  connoissoit  guère  la 
fermeté  de  cette  jeune  fille,  et  qui  u«  toit  innere 
propre  à  lui  concilier  son  cœur.  Une  dénégation 
absolue  mit  bientôt  fin  à  ce  procès. 


Soit  pour  se  soustraire  aux  désagréments  d'une 
parciUc  affaire,  suit  pour  se  procurer  la  facilité 
de  se  rendi-e  à  Vattcouleurs ,  Jeanne  alla  voir  son 
oncle  matent'!,  nommé  Durand  Laxart  dont 
nous  avons  parlé,  et  qui  demmroit  au  Petit  -Bu- 
re) ,  village  situé  entre  Vattcouleurs  et  le  hameau 
de  Domremy.  Huit  jours  étoieut  à  peine  écou- 
lés qu'elle  déclara  positivement  à  ce  bon  labou- 
reur qu'il  falloit  qu'elle  allât  à  Vaucouleurs,  parce 
qu'elle  vouloir  de  là  se  rendre  en  France,  vers  le 
Dauphin  pour  ic  faire  couronner.  „X'a-t-il  pas 
été  dit  attire  fois-,  ajouta- t- elle  pour  le  persua- 
der, que  la  l'r.iuce  serait  livrée  à  la  désolation 
par  une  femme  flu  lichte  Isabelle j  ,  et  de  voit 
t'trc  ensuite  rétahlic  par  une  vierge*"  Je  veux, 
disait- elle,    aller  dire  à  Hubert  de  JJaudricourt  de 

me 


r 


(    55     ) 

rue  faire  conduire  au  lieu  où  se  trouve  Mon- 
seigneur le  Dauphin." 

Ce  vlan  parut  d'abord  singulier,  puis  inexé- 
cutable au  bon  campagnard;  mais  sa  nièce,  éle- 
vée dans  la  haine  des  oppresseurs  de  son  pays, 
familiarisée,  dès  l'enfance,  avec  le  mépris  des 
dangers,  (Jeanne  manioit  avec  assurance  un 
cheval ,  et  se  servoit  de  la  lance  avec  dextérité), 
fortifiée  par  la  religion,  l'enthousiasme ,  Le  pa- 
triotisme, parvint,  par  ses  discours  agrestes  mais 
éloquents,  à  persuader  Laxart  dont  le  coeur  étoit 
vraiment  français.  Elle  lui  démontra  que  si  l'on 
létississoit  à  mener  le  J\oi  Charles  VII  à  lllicims, 
(qui  étoit  au  pouvoir  des  ennemis)  à  l'y  couron- 
ner, à  l'y  faire  sacrer  avec  L'huile  de  la  Sainte 
Ampoule*')»  toutes  les  iliiLïcultés  s'applaniroicnt 
d'elles-mêmes,  et  que  le  Ciel  protégeroit  alors  le 
Tioi  Tris  -  Chrétien. 

Il  faut  en  convenir,  il  est  grand  le  projet  de 
notre  héroïne;  et,  sans  l'assistance  de  la  Toute- 
ruissance  divine,  il  paroit  impossible  de  l'exé- 
cuter;  mais 

,,Dieu   sait,    quand  il  lui  plaît,    faire   éclater 
sa  gloire , 

„Et 


*)  C'est  une  fiole  qu'tinc  pieuse  tradition  et 
des  autrtirs  assez  anciens,  tels  que  llincm.ir, 
archevêque  de  Keims,  qui  vivoit  du  temps  de 
Charlcm.îgne,  assurent  avoir  été  apportée  du 
ciel  par  une  colombe  blanche,  pour  ie  sacre 
de  Ciovis. 

59  me  innée.  f 


(     56    ) 
,,Et  son  peuple   est   toujours  présent  à  sa   mé- 
moire." 
JZstJier,    tragédie  de  Tiacine. 

Délivrer  Orleans  que  les  plus  braves  guerriers 
abandonnent  à  son  sort,  couronner  son  Boi  à 
Reims«  c'est- à -dire  au  milieu  d'un  pays  occupé 
par  d'heureux  conquérants,  certes!  le  jdus  expé- 
rimenté, le  plus  audacieux  des  généraux  en  au« 
Toit  douté.'  lit  une  campagnarde  va  l'entre- 
prendre. L'nc  pauvre  villageoise  que  nous  avons 
vue  fuir  à  l'aspect  de  quelques  hordes  bourgui- 
gnoncs,  va  braver  désormais  les  bataillons  de  l'ar- 
mée augloise;  mais  n'anticipons  point  les  événe- 
ments. 

Nous  avons  dit  nue  Laxart  s'étoit  enfin  laissé 
persuader.  Craignant  que,  si  le  Seigneur  de  Bau- 
dricourt  rejetait  la  demande  de  Jeanne  d'Arc,  la 
publicité  de  l'irréussitc  ne  nuisit  à  la  réputation 
de  sa  nièce,  il  prit  le  parti  de  se  rendre  seuL  auprès 
du  Commandant  de  Vaucoulcurs ,  pour  lui  com- 
muniquer et  les  vastes  projets  et  les  promesses 
extraordinaires  de  la  jeune  inspirée.  Baudricourt 
le  reçtu  assez  mal,  et  lui  répéta  plusieurs  l'ois  de 
hlen  souffleter  set  nièce  et  de  la.  ramener  chez 
son  père.  Jeanne  ne  se  rebuta  pas  ;  elle  voulut 
aller  à  Vaucouleurs,  et  son  oncle,  voyant  qu'elle 
étoit  inébranlable  dans  sa  résolution,  prit  le  parti 
de  l'y  conduire.  Elle  arrive,  et  obtient  la  permis- 
sion d'être  admise  en  la  présence  du  Gouverneur. 
Elle  dit  à  Baudricourt  „qu'elle  venoit  de  la  part 
,,dc  son  Seigneur,  pour  qu'il  mand.it  au  dauphin 

„de 


r 


l 


(  57  ) 
„de  sc  bien  maintenir ,  et  qu'il  n'assignât  point 
"de  batailleuses  ennemis?  ['avec  que  son  Seigneur 
'/.lui  donneroit  secours  dans  la  mi -carême.  Que 
„malsré  les  ennemis  du  dit  Dauphin,  il  seroit 
,'lloi,  et  qu'elle  le  mr.aeroit  sacrer.4'  Lequel  Ro- 
bert lui  demanda  qui  étoit  son  Seigneur  i  La- 
quelle répondit  :  „Le  Roi  du  Ciel."  Le  gouver- 
neur refusa  encore  de  croire  à  ses  promesses ,  et 
la  renvoya,    sans  lui  rien  accorder. 

Jeanne,  vivement  affligée  de  ce  mauvais  suc- 
cès, eut  recours  à  ses  consolations  accoutumées,  la 
prière  et  la  confession.  On  la  voyoit  souvent 
a-cnouilléc  devant  la  Reine  du  Ciel,  tantôt  incli- 
née, ensevelie  dans  une  pieuse  méditation,  tan- 
tôt le  visage  élevé  et  les  yeux  fixés  sur  la  Mère 
du  Sattvcur. 

Elle  ne  faisoit  plus  mystère  de  la  mission  dont 
clic  se  croyoit  chargée;  elle  dit  un  jour  à  son 
hôtesse:  „n'avez-vous  pas  oui  raconter  qu'il  a 
,,été  prophétise  que  la  France  scroit  perdue  par 
„une  femme,  et  rétablie  par  nue  vierge  des  Mar- 
ches ffront\èresJ  de  la  Lorraine  ?  "  Alor.  son 
hôtesse  se  rappela  qu'elle  avoit  entendu  parler  de 
cette  prédiction:  elle  en  fut  1res- frappée  ;  et, 
dès  cet  instant,  elle  et  beaucoup  d'autres  entrent 
à  se?  paroles. 

La  foi  que  beaucoup  de  personnes  commen- 
çoient  à  témoigner  pour  les  assurances  de  Jeanne 
d'Arc,  se  propagea  bientôt,  et  finitpaT  faire  im- 
pression sur  l'esprit  du  commandant,  de  Vaucou- 
leiu'5,     qui,  s'éuiu  t'ait  accompagner  d'un  ecclc- 

f  3  siw 


I 


(    53     ) 

Mastique  de  celte  ville  ,  se  rendit  à  la  maison  o'i 
étoit  logée  la  paysanne  de  Donirrmy,  et  s'enferma 
avec  lui  dans  La  chambre  de  cette  jeune  fille,  pour 
lui  faire  différente«  question.«.    Cependant  Jeanne, 

n'obtenant  pas  de  rcsn lt.it  de  ses  démarches,  ne 
crut  pas  devoir  prolonger  son  séjour  à  Vaucou- 
lcurs  ,  et  s'en  retourna  au  Petit  -Uurey. 

La  persévérance  formoit  un  des  traits  les  plus  . 
remarquables  du  caractère  de  cette  jeune  enthou- 
siaste. Au  commencement  du  carême  de  l'année 
1429*),  elle  retourna  encore  une  fois  avec  son 
oncle  à  Vaucotiieurs.  Voyant  queBaudriçourt  ne 
prcitoic  aucune  décision  à  son  égard,  elle  se  dé- 
cida d'elle-même  à  partir  sans  recommandation, 
pour  aller  trouver  le  Dauphin.  Cependant  elle 
réfléchit  en  chemin  qu'il  ne  seroit  pas  décent 
éi'allcr  ainsi  se  présenter  au  Dauphin,  sans  lettres 
du  gouverneur  de  sa  province ,  sans  avoir  au 
moins  un  guide  et  un  introducteur  respectable* 
Le  hasard  lui  fit  rencontrer  un  gentilhomme,  Jean 
de  Novelonpont ,  surnomme  de  Metz,  auquel 
Jeanne  s'empressa  de  faire  part  de  sou  plan,  et 
qu'elle  sut  si  bien  intéresser  à  son  entreprise  qu'il 
s'oli'rit  de  l'accompagner.  Un  tel  prosélyte  Lui  ^ 
en  attira  plusieurs  autres:  Bertrand  de  Pouicngy, 
également   gentilhomme,    ne    demanda  pas   mieux 

que 

*)  1429  nouveau  style,  14:3  vieux  style  d'après 
lequel  l'année  commcnçoit  à  Pâques,  de  sorte 
qui;  les  mois  de  Janvier,  Février,  iU.ir>  et 
souvent  même  une  partie  du  inoia  d'Avril  ior- 
moient  la  lin  de  L'année. 


«M 


r 


c  59  ) 

que  do  partager  avec  Jean  de  Metz   l'honneuï  do 
la  conduire. 

La  renommée  répandit  bientôt  an  loin  l'appa- 
rition de  cette  miraculeuse  fille:  ce  qui  fit  que  Je 
duc  Charles  de  Lorraine  la  fit  venir  pour  le  gué- 
xir  d'une  maladie  douloureuse,  qui  ré.-istoit  à  tout 
l'art  des  médecins.  Mais  elle  lui  répondit  que 
l'art  de  guérir  n'étoit  point  de  sa  compétence, 
qu'elle  avoit  une  autre  mission  ,  que  tout  ce 
qu'elle  pouvoit  faire,  c'etoit  de  prier  Dieu  pour 
sa  santé. 

La  rrovidenec  daigna  enfin  éclairer  les  hon- 
nêtes parents  de  Jeanne  d'Ave:  ils  lui  pardonnè- 
rent les  peines,  hs  soucis  qu'elle  leur  avoit  cau- 
sés; et,  pleins  de  confiance  en  Dieu,  il?  cédèrent 
aux  vœux  de  leur  fiile,  en  lui  accordant  la  per- 
mission qu'elle  leur  dejnandoit,  s' excusant  sur 
l(t  nécessité  d'obéir  ri  Dicte,  comme  elle  le  fit 
depuis  devant  ses  juge:. 

Uaudricourt  consentit  également  à  son  dé- 
part ,  soit  qu'une  révélation  miraculeuse  l'eût 
éclaire  aussi,  comme  l'assurent  quelques  chro- 
niques, soit  qu'ayant  informé  Charles  VU  des  dé- 
marche? de  Jeanne  ,  il  eut  oh  tenu  du  Monarque 
la  permission  de  la  lui  envoyer.  Les  habitants 
de  Vaucoulcurs  se  chargèrent  de  l'équipement  de 
la  Pucelie.  On  lui  donna  un  habit  d'hcmrac,  des 
bottines,  et  tous  les  vêtements  particuliers  au 
sexe  dont  elle  adoptoit  le  costume.  Son  oncle  et 
un  autre  villageois  du  Peut  Burey  lui  achetèrent 

un 


(  fo  ) 

un  cheval  <lu  pTix  de  douze  francs.    Eaudrlcourt 
lui  remit  une  épéc. 

Voilà  donc  Jeanne  en  Amazone,  partant  acrora- 
pagnéc  des  deux  gentilhomme*,  que  nous  avons 
nommés,  de  Pierre  d'Arc ,  troisième  frère  de  la 
Pucellc,  d'un  racssagCT  du  Roi  et  de  plusieurs 
autres  serviteurs,  archers  et  valets,  le  13.  Février 
H23  (1J-9).  Le  départ  de  la  jeune  inspirée  avoit 
rassemblé  une  foule  de  curieux,  de  pyrrhonieus, 
dont  quelques-uns  lui  demandèrent  comment 
elle  pouvoit  ainsi  s'exposer,  vu  le  grand  nombre 
d'hommes  d'armes  qui  battoimt  le  pays.  „Jene 
„crains  pas  les  hommes,  je  trouverai  le  chemin 
,, libre,  répondit  -  elle  ,  j'ai  mon  Dieu,  mon  Sei- 
,,gncur  qui  me  fera  mon  chemin  jusqu'au  Dau- 
phin." (pliant  à  Baudricourt,  voici  sou  adieu: 
vas  et  advienne  ce  qu'il  pourra. 

On  voit  par  ces  paroles  qu'il  ne  partait  oit  pas 
la  confiance  de  la  jeune  Prordlétessc.  Les  deux 
gentilshommes  eux -m«' mes  eurent  au  commence- 
ment beaucoup  de  craintes,  comme  ils  l'ont 
avoué  plus  tard.  Le  messager  Colet  de  Vienne  et 
l'archer  Richard,  que  le  Roi  avoit  envoyés  àYau- 
couleurs  pour  lui  amener  Jeanne,  n'ayant  pas  en- 
core eu  le  temps  de  s'enthousiasmer,  avouèrent 
depuis  qu'ils  L'avaient  prise  pour  une  sorcière  ou 
une  folle;  qu'effrayés  du  péril  auquel  Jeanne  les 
exposoit,  ils  avoient  formé  le  projet  de  la  mettre 
dans  quelque  geôle  (prison);  mais  qu'ensuite  ils 
s'aguerrirent,  en  là  voyant  si  ferme,  si  persévé- 
rante a  si  pieuse,  et  qu'ils  se  trouvèrent  entière- 
ment 


r 


(      &      ) 

ment  disposées  à  tout  faire  pour  la  présenter  in- 
tacte,   saine  et  sauve  à  leur  Moi. 

Comme  les  Anglais  et  les  Bourguignons  occu- 
poicut  tous  les  pays  qu'il  f. il loit  traverser,  ils  se  dé- 
cidèrent à  ne  point  s'arrêter  le  soir  de  leur  pre- 
mière journée,  ir.ais  à  marcher  tonte  la  nuit. 
Jeanne  qui  avoit  toujours  des  révélations  de  ses 
Saintes  Voix,  comme  elles  les  îiommoit,  Jeanne 
étoit  inaccessible  à  la  crainte.  La  complaisance 
qu'elle  croyoit  devoir  à  leur  dévouement  fai- 
soit  qu'elle  se  soumettoit  aux  mesures  de  sûreté 
qu'ils  croyoient  indispensables,  pour  ne  pas  tom- 
ber au  pouvoir  des  ennemis  ;  <:t  c'est  ainsi  que 
l'escorte  fit  les  i2o  lieues  qui  séparent  Chinon  de 
Vaucouleurs.  Le  bruit  £.<■>  sa  mission  se  répandit 
sur  toute  la  Toute;  il  pénétra  jusques  dans  Or- 
léans, où  le  peuple,  réduit  im:;  dernières  extré- 
mités, étoit  d'autant  plus  facile  a  persuader,  qu'il 
étoit  plus  avide  d'espérance. 

Arrivée  à  Fîcrbois ,  village  de  Touraine  où 
étoit  une  église,  dédiée  à  Sainte- Catherine,  l'une 
de  ses  protectrices  célestes ,  et  ne  se  trouvant 
plus  qu'à  cinq  ou  six  lieues  de  Cilinon,  Jeanne 
envoya  au  Koi  une  lettre  portant  en  substance 
qu'elle  desivoit  savoir  si  elle  devoit  entrer  dans  la 
ville  oii  il  étoit;  qu'elle  avoit  fait  l2o  li  lies  pour 
venir  vers  lui,  à  son  secours,  et  qu'elle  sa  voit 
beaucoup  de  choses  qui  lui  scrok-nt  agréables. 

Elle  quitta  bientôt  Fierbdis,  et  arriva  à  Chi- 
non le  24.  Février,  après  onze  jours  de  marche 
eu  pays   ennemi,    dans  nue  route   coupée   d'une 

in- 


(     62      ) 
infinité 'de  rivières    profondes,      voyage  qui   fut 
aisément  regardé  comme  surnaturel  et  miraculeux. 


Ea  jeune  Vierge  que  le  Ciel  avoit  choisie  pour 
Jcs  plus  grands  prodiges,  étoit  alors  dans  toute 
la  vigueur  de  sa  jeunesse,  dans  la  /leur  de  sa 
bcaute.  Elle  éroit  d'une  suture  assez  élevée, 
forte  et  bien  formée.  Elle  avoir  la  taille  extrê- 
mement une;  son  sein  paroissoit  fort  beau.  Voici 
le  détail  de  ses  traits  d'après  un  tableau  cjne  l'on 
gardoit  autrefois  à  Orléans  comme  la  pins  pré- 
cieuse des  reliques«  On  ne  doute  nullement  de 
son  authenticité  : 

Elle  avoit  le  front  moyen  ,  les  yeux  grands, 
fendus  en  amande  ;  les  prunelles  de  cette  couleur 
indécise  entre  le  vert  et  le  brun,  qui  est  particu- 
lière aux  brunes  -  claires;  le  regard  mélanco- 
lique et  d'une  inexprimable  doUcéuTj  les  sour- 
cils finement  dessinés;  le  nez  droit  et  bien  fait, 
un  peu  mince  et  d'une  juste  longueur;  la  bouche 
extrêmement  petite  ;  1rs  lèvres  fines  et  vermeilles  ; 
une  fossette  bien  forir.ee  entre  le  menton  et  la 
lèvre  inférieure.  Le  tour  du  visage  étoit  beau, 
le  teint  uni  et  d'une  blancheur  extrême.  Ses  che- 
veux,  d'un  beau  châtain  et  dont  elle  avoit  une 
grande  quantité,  et  oient  rejetés  en  arrière,  et 
tomb oient  avec  grâce  auteur  d'un  cou  blanc  et 
d'une  belle  proportion.  Ea  candeur,  l'innocence 
virginale,  quelque  chose  de  rêveur,  et  une  teinte 
de  mélancolie  ionaoient  ic  ctracitre  général  de  sa 

vhy- 


r 


(     63     ) 

physionomie.  Dans  le  mi'mc  portrait  ses  mains 
sont  bien  faites;  ses  doigts  paraissent  longs  et 
effilés. 

Des  personnes  qui  l'ont  entendue  parler,  s'ac- 
cordent à  dire  qu'elle  avoit  la  voix  dolice  et  in- 
sinuante. On  Temarquoit  en  elle  un  si  grand  $cne 
et  tant  de  circonspection  qu'on  eût  dit  qu'elle 
avoit  été  élevée  dans  une  cour  bien  réglée  où 
eussent  régné  la  sagesse  et  la  décence. 

Elle  montoit  à  cheval,  et  portoit  une  lance 
avec  autant  d'adresse  qu'auroit  pu  faire  le  plus 
habile  chevalier. 

Enfin  on  ajoute  une  singularité  remarquable, 
qui  rendoit  manifestes  les  desseins  de  Dieu  à  son 
égard.  Femme  parla  pudeur,  mais  exempte,  par 
une  organisation  particulière,  des  foiblesscs  de 
son  sexe,  elle  n'étoit  peint  non  plus  assujettie  a 
ce  tribut  périodique  et  incommode  qni,  plus  en- 
core que  les  lois  et  1er  usages,  interdit  en  général 
aux  femmes  les  fonctions  que  les  hommes  se  sont 
attribuées.  Jeanne,  depuis  son  départ  de  Vau  cou- 
leurs ,  porta  presque  continuellement  des  habits 
d'homme  jusqu'au  jour  oit  on  lui  persuada",  à 
Rouen,  de  s'en  dépouiller. 


Au  premier  abord,  Charles  n'admit  pas  en  sa 
présence  l'héroïne,  quivenoit  de  faire  pour  lui  un 
voyage  si  pénible,  et  qui  alloit  s'exposer  aux  plus 
grands  dangers,  potir  le  taire  monter  sur  le  trùue 
de  ses  pères.    Il  fut  même  vivement  dtrbatm  au 

Cou- 


(  64  ) 
Conseil  de  ce  Prince  s'il  pouvoit  licitement  la  ) 
recevoir?  ?  ?  Enfin  il  lut  décidé  qu'elle  scroit 
interrogée  et  examinée  par  des  prélats.  Ce  qui 
ont  lieu.  Mais  Jeanne  prétendant  qu'elle  avoit 
une  commission  du  Ciel  à  accomplir,  les  conseil- 
lers crurent  que  le  Prince  devoit  au  moins  l'en- 
tendre. Charles  résolut  de  la  faire  examiner  en- 
core, et  d'envoyer  prendre  des  informations  dans 
Son  pays  natal.  En  attendant,  on  lui  assigna 
pour  logement  une  tour  du  château  du  Couidray  ; 
et  on  mit  auprès  d'elle  pour  lui  tenir  compagnie 
un  jeune  gentilhomme  de  14  à  15  ans,  nommé 
Louis  de  Contes.  Elle  prioit  presque  contisuiel- 
lcment,  et  pleuroit  quelquefois.  ISous  avons  dit 
que  la  nouvelle  de  la  mission  céleste  de  Jeanne 
ctoit  venue  jusque  dans  Orléans.  Celte  ville  en- 
voya des  députés  à  Chinon  pour  savoir  sur  quoi 
se  fondoit  cette  prédiction  de  la  délivrance  d'Or- 
léans par  \mc  jeune  vierge  de  Domremy.  Cette 
circonstance,  de  nouveaux  examens,  la  prédiction 
de  la  mort  d'un  blasphémateur,  qui  eut  lieu  une 
heure  après  que  cette  étonnante  fille  l'eut  faite, 
tout  se  réunit  pour  porter  enfin  le  Roi  .1  ordon- 
ner qu'elle  fût  admise.  j 

C'étoit  le  soir,  à  une  heure  déjà  avancée. 
Cinquante  flambeaux  éclairoient  la  Salle.  Plu- 
sieurs seigneurs  et  plus  de  trois  cents  chevaliers, 
Tichcmcnt  habillés,  s'y  trouvoienr  réunis.  Ce 
fut  le  comte  de  Vendôme,  qui  fut  chargé  de  l'in- 
troduire. Jean  Chartier ,  auteur  contemporain, 
assure  qu'elle   s'avança   avec  autant  d'aisance   et 

de 


1 


• 


r 


i 


(    CS    ) 

fle  noblesse  que  si  clic  eût  été  «'levée  à  la  Conr. 
Elle  distingua  sur-le-champ  le  moi  au  milieu  de 
la  foule,  quoiqu'il  n'eut  aucune  marque  de  dis- 
tinction; car  ses  Voix,  dit -elle,  le  lui  firent 
connoitre.  Elle  le  salua  respectueusement,  et  lui 
dit,  en  se  prosternant  et  en  embrassant  ses  genoux: 
,,  iJicn  vous  donne  bonne  vie,  gentil  liai  !  " 
Ce  n'est  pas  moi  qui  suis  le  Roi ,  Jeanne,  repon- 
dit Charles;  et,  lui  montrant  un  des  seigneurs  de 
sa  suite,  il  ajouta:  Tenez,  voici  le  Iloi.  Mais  ht 
Pucelle,  sans  se  déconcerter,  répliqua  subitement! 
,,  Mon  Dieu,  gentil  Prince,  c'est  bien  votis  et 
non  pas  un  autre!  '* 

Le  Roi  vit  que  la  dissimulation  devenoit 
superflue  ;  et,  convaincu  par  cette  épreuve,  il 
fut  plus  disposé  à  l'entendre.  Elle  reprit  ainsi  î 
,,Tres-  noble  Seigneur  Dauphin,  je  viens  et  je  suis 
„envoyée  de  la  part  de  Dieu  pour  vous  prêter 
,, secours  à  vous  ainsi  qu'à  votre  royaitme.  Le 
,,Roi  des  Cieux  vous  fait  savoir  par  moi,  que 
„vous  serez  sacré  et  couronné  à  Rhcims,  et  vous 
„Serez  le  Lieutenant  du  Roi  des  Cieux,  qui  est 
„Roi  de  France."  —  Charles  la  tira  à  part,  et 
s'entretint  fort  long-  tems  avec  elle.  Tandis  qu'elle 
paTloit  ,  les  spectateurs  voyoient  la  satisfaction 
sur  la  figure  du  Prince.  Jeanne  a  Taconté  depuis 
qu'après  plusieurs  questions  que  le  Dauphin  lui 
avoit  adressées,  elle  .-voit  ajouté:  „Je  te  dis  de  la 
„part  du  Seigneur  Dieu  que  tu  es  fils  du  Roi  et 
„ véritable  héritier  du  royaume  de  France.  Et  il 
„m'envoie  à  toi  pour  te  conduire  à  Rhums,  afin 

„que 


(    66    ) 
„que  tu  y  reçoives  ton  couronnement  et  ton  sa- 
fere,  si  tu  le  veux."" 

Plusieurs  auteurs  contemporains  rapportent 
que  Jeanne,  pour  prouver  au  Roi  la  réalité  de  sa 
mission,  lui  découvrit  l'objet  de  la  prière  qu'il 
avoit  faite  le  matin.  t^uoi  qu'il  en  soir.  Charles 
dit  aux  assistants  que  cette  jciuie  fille  lui  avoit 
révélé  certaines  choses  secrète  s  que  nul  ne  «avoit 
ni  ne  pouvoit  savoir,  ft  que  pour  cette  raison  il 
étoit  pl.'in  de  confiance  en  elle.  Tour  le  monde 
étoit  dans  l'admiration,  lorsqu'il  s'éleva  une 
nouvelle  difficulté.  IL  S'aeissoit  de  savoir  s'il 
falloit  attribuer  sa  pénétration  et  sa  prescience  à 
l'esprit  de  Dieu  ou  au  Prince  des  Ténèbres?  Kilo 
fut  donc  soumise  à  de  nouveaux  examens,  et  l'on 
prit  là -dessus  les  avis  des  plus  célèbres  théolo* 
gieus. 

Il  fut  résolu,  par  l'ordre  du  Roi,  que  Jeanne 
$eroit  menée  «à  Poitiers  oit  avoit  été  tramféré  le 
Parlement  de  France,  et  ol  se  troùvoit  une  célè- 
bre université.  On  demanda  .;ux  Docteurs  leur 
avis  touchant  La  doctrine  et  les  promesses  de  la 
jeune  prephetesse.  Ils  furent  tenus  en  outre  de 
déclarer  si  le  Roi  pouvoit  ajouter  foi  à  ses  pa-  ^ 
rôles,  et  s'il  pouvoit  licitement  accepter  ses  ser- 
vices ? 

Après  plusieurs  questions  auxquelles  Jeanne 
répondit  avec  une  sagacité  surprenante,  eue  lie 
aux  assistants  quatre  prédictions  qui  toutes  se 
sont  réalisées« 

La 


(    67    ) 

La  première  :  ,,  Que  les  An°Iois  scroicnt  ané« 
,,antis  ,  et  qu'ils  lercroient  le  siège  qu'ils  avoient 
„mis  devant  Orléans." 

La  seconde:  „  Que  Charles  VII.  seroit  sacré  à 
„Reims." 

La  troisième:  ,,  Que  la.  -%-ille  de  Paris  seroit 
„rendue  à  l'obéissance  du  lVoi." 

La  quatrième:  ,,Que  le  Duc  d'Orléans  revieu- 
, , droit  d'Angleterre." 

On  lui  demanda  pourquoi  elle  appeloit  Charles' 
Dauphin  et  non  pas  Roi.  Je  ne  le  nommerai  Roi, 
repondit- elle  ,  que  quand  il  aura  été  sacré  et  cou- 
ronné à  Reims,  oii  je  prétends  le  conduire. 

Le  résultat  des  examens  des  Docteurs  assem- 
blés fut:  ,, Qu'ils  trouvoient  la  Fucclie  de  Dora- 
remy  une  très -bonne  personne,  vraie  catholique, 
à  la  quelle  le  Roi  pouvoit  se  fier.  Attendu,  ajou- 
tèrent-ils, le  péril  imminent  et  le  besoin  d'être 
immédiatement  secourue  où  se  tronvoit  la  ville 
d'Orléans,  ain.^i  que  La  nécessité  pressante  où  se 
trouvoient  le  Roi  et  son  royaume  dont  les  fidèles 
habitants  éteient  réduits  au  désespoir,  et  n'atten- 
doient  aucun  secours  que  de  Dieu,  ils  ctoient 
d.'a\  is  que  le  Roi  de  voit  accepter  les  services  de 
cette  jeune  fille,  et  l'envoyer  au  secours  d'Or- 
léans." Plusieurs  même  déclarèrent  hautement 
qu'elle  étoit  envoyée  de  Dieu. 

Nous  avons  dit  qu'on  avoit  été  indécis  h  la 
cour  de  Charles  sur  la  question  de  savoir  si  c'étoit 
à  Dieu  ou  à  l'ennemi  des  hommes  qu'il  falloit  at- 
tribuer les   divinations    de  la  Puccile.     Or,   dans 

l'op- 


(  68  ) 
l'opinion  dn  temps  ,  le  démon  ne  pouvoit  con- 
tracter un  pacte  a  vre  une  vierge:  en  d'antres 
termes  le  sacrifice  de  la  virginité  étui  t.  la  pre- 
mière offrande  qu'nnc  fille  qui  se  vounit  à  la 
magie,  devoit  faire  à  l'esprit  d"s  ténèbres*  Si 
donc  Jeanne  étoit  trouvée  vierge,  tout  soupçon 
de  magie  et  de  sortilège  s'evanouissoit  aussitôt. 
Aucun  scrupule  ne  pouvoit  plus  empêcher  le  F.oi 
de  l'employer.  Le  Monarque  chargea  la  Heine  de 
Sicile  ainsi  eine  les  dîmes  de  Gaurourt  et  de 
Fienncs  de  L'examiner.  Ce  qui  eut  lieu,  et  ces 
dames  furent  convaincues  de  la  Virginité  de 
Jeanne. 

Alors  Charles  se  détermina,  malgré  les  repré- 
sentations de  son  Parlement,  à  accepter  les  se- 
cours que  lui  envoyoit  la  Providence.  On  rappela 
Jeanne  de  Poitiers  «i  Chinon  ,  pour  faire  entrer 
dans  la  ville  d'Orléans  un  convoi  de  munitions 
et  de  vivres,  dont  elle  eprouvoit  le  plus  grand 
besoin. 

Jeanne  se  vit,  à  cette  proposition,  au  comole 
de  ses  vœux.  Le  simple  récit  de  ses  liants  -  faits 
prouva  aux  plus  incrédules  que  personne  ne  l'a- 
voit  portée  au  rôle  qu'elle  nlioit  jouer,  et  qu'il 
falloit  attnbuer  a  une  inspiration  toute  divine 
les  prodiges  que  notre  héroïne  va.  opérer. 

„Dieu  pourra   vous  montrer,   par   d'importants 

bienfaits, 

i,Quc  sa  parole  est  staMe,  et  ne  trompe  jamais." 
Athulie,   tragédie  de  l\ucine. 

~  On 


T 


1. 


(  69  ) 
On  permit  à  Jeanne  d'Arc  de  quitter  la  Cour 
de  Chinoii,  et  de  <e  rendre  à  Tours  oii  L'on  dc- 
voit  rassembler  tout,  les  objets  qui  dévoient  fiire 
partie  du  convoi.  Elle  reçut  du  duc  d'Alençou 
im  bon  cheval;  et  Le  Roi  lui  donna  ce  qu'on 
nommoit  un  Etat ,  erst- à -dire  des  gens  pour 
sa  garde  et  pour  son  service  et  tout  L'équipage 
d'un  général  d'armée,  on,  comme  on  parloit 
alors,  d'un  cbef  de  guerre.  Jean  d'Aulon,  spécia- 
lement chargé  d'être  à  la  tête  de  sa  maison,  et  de 
veiller  à  la  Bureté  de  sa  personne,  remplit  constam- 
ment auprès  d'elle  les  fonctions  d'écuyer.  11  Lui 
falloit  un  chapelain:  elle  prit  Jc.ui  Pasquerel  qui 
lui  avoit  été  présenté  par  ses  parents,  et  qui,  à 
partir  de  ce  jour,  ne  l'a  plus  quittée.  Elle  eut 
aussi  une  armure  complète  et  propre  k  la  forme 
de  son  corps. 

Elle  avoit  su ,  par  la  révélation  des  Voix 
célestes  qui  l'assistoicnt ,  qu'il  y  avoit  derrière 
l'autel  de  Sainte  *  Catherine  -  Fierbois  une  épec 
marquée  de  cinq  croix,  et  qu'elle  devoit  s~'cn  ar- 
mer. (Quoique  personne  ne  soupçonnât  l'existence 
de  cette  épée,  on  fouilla  dans  la  terre  à  l'endroit 
désigné,  l'arme  s'y  trouva,  et  on  la  remit  à  Jeanne. 
Les  ecclésiastiques  lui  firent  faire  un  fourreau  de 
velours  vermeil  parsemé  de  fleurs  do  lis  ,  et  l'en- 
voyèrent à  la  jeune  inspirée.  Ees  habitants  de 
Toxirs,  voulant  renchérir  sur  ces  bons  prêtres, 
commandèrent  une  gaine  de  drap  d'or  pour  cette 
arme  sacrée.     Mais  Jeanne  préféra,  par  modestie, 

3e 


C   *>   ) 

se  servir  d'un  fourreau  de  cuir  bien  fort  qu'elle 
fit  faire  exprès. 

Toujours  conformément  à  L'avis  des  Voix  qui 
ne  la  quittaient  point,  l'héroïne  chrétienne  vou- 
lut un  étendard:  Mir  un  champ  blanc,  Ferne  de 
fleurs  de  lis  la  figure  du  Sauveur,  assis  fur  son 
tribunal  dans  les  nuées  du  ciel,  et  tenant  un  globe 
dans  ses  mains  ;  à  droite  et  à  gauche  deux  aimes  I 
en  adoration.  L'un  d'eux  tcuoit  en  ses  mains  un 
lis  sur  lequel  Dieu  sembloit  répandre  ses  béné- 
diction».   A  côté  ou  lisoit: 

JifEsrs    Marx  a. 

L'étendard  étoit  d'une  toile  blanche  et  frangé 
de  soie.  Jeanne  portoit  elle-même  cette  bannière, 
et  quoique  son  épée  lui  fût  chère,  parce  qu'elle 
venait  de  Sainte-Catherine,  elle  préféroit  son  éten- 
dard à  cette  arme,  dont  elle  ne  se  servit  dans  la 
suite  qu'à  la  dernière  extrémité,  parce  qu'elle 
avoit  résolu  de  ne  point  répandre  le  sang  humain. 

Avant  de  quitter  le  TAoi ,  elle  lui  dit  qu'elle 
savoit  qu'elle  scroit  blessée  devant  Orléans  ,  mais 
que  cela  ne  L'empccheroit  pas  de  combattre:  pré- 
diction qui  s'est  réalisée. 

La  plus  grande  pénurie  étoit  dans  les  caisses 
du  Roi,  et  on  avoit  bien  de  la  peine  à  solder  les 
troupes  et  i\  payer  les  fournitures.  Charles  sut 
s'en  procurer,  et  envoya  à  Elois  des  officiers  de 
s»a  maison  réglez  ies  comptes,  et  mettre  le  convoi 
tn  état  départir.  Jeanne  se  rendit  d.ms  cette  ville 
oit  arrivèrent  également  les  maréchaux  de  l\ayz  , 
Saint-  Sévère  de  Boussac  et  le  brave  la  Ilire. 

C'est 


r 


C    7i     ) 

C'est  à  Bîois  que  la  PuccLlc  se  revêtit  pour  la 
première  fois  de  ses  armes.  Guerrière,  envoyée 
par  le  Dieu  des  armées,  elle  vouloir,  que  tout 
fût  consacré  paT  la  religion:  c'est  pourquoi  elle 
fit  faire  une  bannière  distincte,  sous  laquelle  les 
prêtres  de  la  ville  pussent  se  rassembler  et  chan- 
ter des  cantiques  et  des  hymnes  en  l'honneur  de 
la  rVeinc  des  Anges.  Prosternée  au  milieu  d'eux, 
Jeanne  d'Arc  meloit  de  ferventes  prières  à  leurs 
antiennes  et  à  leurs  chants  religieux.  On  voyoit 
sur  la  bannière,  destinée  aux  ministre»  des  autels, 
le  Sauveur  sur  l'arbre  de  la  croix. 

Cependant  on  charge  le  vaillant  Florent  d'Il- 
liers ,  guerrier  dont  on  connoit  l'audace  et  le  dé- 
vouement, d'aller  annoncer  aux  Orléanais  leur 
prochaine  délivrance.  Les  Anglais  a  voient  élevé 
autour  d'Orléans  quantité  de  forts  et  de  bastilles, 
de  sorte  qu'il  falloit  une  grande  connoissaii.ee  du 
dedans  comme  du  dehors  de  la  ville,  pour  passer 
à  travers  les  redoutes  anglaises ,  et  pénétrer  dans 
la  place  assiégée.  Les  croupes  que  l'ennemi  n'a« 
voit  point  postées  dans  ses  bastilles  et  ses  redou- 
tes, formoient  trois  camps,  et  se  trouvoient  four- 
nies de  munitions  de  toute  espèce.  Néanraois 
Florent  d'Illicrs  entre  dans  la  place,  et  annonce 
aux  soldats  comme  aux  citoyens  le  secours  que 
Dieu  leur  envoie.  Ils  en  sont  d'autant  pins  per- 
suadés qu'il  n'y  a  pins  en  effet  qu'un  miracle  qui 
puisse  1rs  sauver.  La  nature  elle-même  semble 
être  dans  l'attente  d'un  événement  extraordi- 
naire   la  foudre  déchire  la  nue,  et  d'ef- 

froya- 

59  me  année.  g 


(      72      ) 
froyables   coTtps  de   tonnerre   annoncent  le   cour- 
roux du    ciel.     Partout   s'élèvent    des   prophètes, 
qui   prédisent,  aux  Orléanais  la  fin  de  leurs  maux 
et  l'affranchissement  de  la  Fiance. 

D'après  les  instntetions  qu'elle  a  reçues  des 
Saintes,  Jeanne  envoie  aux  Anglais  une  lettre  da- 
tée de  Blois  ,  pour  les  sommer  de  lever  le  siège 
qu'ils  ont  mis  devant  Orléans. 

C'est  le  27.  Avril  1429  epic  se  mit  en  marche 
l'armée  envoyée  au  secours  de  cette  ville:  Jeanne 
vouloit  qu'au  départ  de  Blois  on  se  portât  direc- 
tement sur  la  ville  assiégée;  mais,  d'après  les  re- 
présentations du  comte  Danois ,  les  généraux 
imaginèrent  de  profiter  de  ce  qu'elle  ne  connois- 
soit  point  le  pays,  pour  prendre,  à  son  inscu, 
aine  Toute  moins  dangereuse.  Le  pins  grand 
OTdre  régnoit  dans  cette  petite  armée,  qui  pouvait 
être  forte  de  cinq  à  six  mille  hommes. 

Le  vendredi  no.  Avril,  on  arriva  aux  envi- 
'rons  d'Orléans,  les  prêtres  précédant  la  troupe  en 
faisant  retentir  les  airs  de  citants  religieux.  Les 
chefs  de  guerre  nepouvoient  s'accorder  sur  le  mode 
de  la  première  attaque;  et  Jeanne  vit,  à  son  çrand 
legret,  qu'on  l'avoit  abusée.  Elle  étoit  indignée 
d'une  tromperie  injurieuse  pour  la  Divinité,  dont 
elle  se  croyoit  l'envoyée;  tromperie  qui  retomba 
Mir  ses  auteurs ,  et  que  Dieu  sembla  n'avoir  per- 
mise que  pour  confondre  la  vaine  prudence  et 
les  timides  calculs  de  tant  généraux  expérimentés. 
Elle  en  fit  des  reproches  à  Dunois  qui,  venant 
d'Orléans,  passa  la  Loire  dans  un  bateau  à  rames. 

On 


r 


(  73  ) 
On  tint  alors  conseil,  et  il  fut  résolu  qu'on  ro 
monteroit  le  long  des  bords  de  la  Loire  jusque 
vis-à-vis  le  village  de  Checy  ,  à  environ  deux 
lieues  à  l'Est  d'Orléans,  ou  Duiuiis  avoit  une  pe- 
tite garnison.  Le  vent  avoit  été  contraire,  et 
Jeanne  leur  prédit  qu'il  alloit  changer,  et  que  les 
vivres  entreroient  librement  dans  la  ville,  malgré 
les  Anglais. 

En  effet  il  devint  favorable,  et  l'eau  du  fleuve, 
sembla  même  s'élever  pour  faciliter  l'arrivée  des 
navires.  Les  vivres  turent  transportes  à  bord 
des  nefs;  et,  de  tous  les  côtés,  on  éleva  les  voiles. 
Jeanne  escorta  sa  flotte  avec  ses  troupes  ,  tandis 
que  les  assiégés  faisoient,  de  l'autre  côté,  une 
sortie  pour  occuper  les  Anglais. 

Suliolk,  quoique  bien  supérieur  en  nombre, 
sent  ses  forces  paralysées ,  et  n'ose  tenter  une  at- 
taque; et  l'approvisionnement  d'Orléans,  regardé 
naguère  comme  im|">Taticable ,  s'est  fait  sans  ob- 
stacle et  comme  par  enchantement.  Les  troupes 
de  l'escorte  s'en  retournent  k  Blois,  ayant,  comme 
la  première  foi«,  les  pntres  a  leur  tétc,  et  précé- 
dées de  la  bannière  miraciileuse.  Quant  à  Jeanne, 
elle  arriva  vers  huit  heures  du  soir  aux  portes 
de  la  ville.  Elle  y  entra  armée  de  toutes  pièces, 
montée  siir  un  cheval  blanc  (Distinction  hono- 
rable pour  la  Pucelle,  soit  parce  qu'on  la  consi- 
déroit  comme  l'Envoyée  de  Dieu,  soit  parce  qu'en 
qualité  de  Chef  suprême  de  l'armée,  elle  représen- 
toit  la  personne  du  Monarque.).  On  portoit  de- 
vant elle   ses  étendards.    A  sa  gauche  étoit  le  bà- 

g  2  tard 


■■ 


(    74     ) 

tai-d  d'Orléans ,  et  derrière  elle  xine  foule  de  che- 
valiers et  dp  eens  de  guerre. 

Les  Orléanais,  de  tout  sexe,  de  tout  âge , 
étoient  venus  au  devant  de  leur  Libératrice  ,  qui 
voulut  avant  tout  aller  à  la  principale  église  ren- 
dre d'humbles  actions-  de  -  grâces  à  Dieu,  son 
créateur. 

Jeanne  d'Aïc  vouloît,  dès  le  lendemain,  atta- 
quer les  assiégeants ,  et  donner  l'assaut  à  leurs 
bastilles  1  mais  elle  finit  paT  céder  aux  représen- 
tations des  chefs  de  guerre ,  et  consentit  à  ce 
qu'on  attendit  les  troupes  auxiliaires  qui  dévoient 
bientôt  arriver.  Elle  envoya  au  camp  des  Anglais 
deux  UéraHtS  pour  les  sommer  de  lever  le  siege. 
Talbot,  oubliant  le  droit  des  gens,  retint  l'un 
de  ces  messagers  qui  lui  avoit  remis  la  lettre  de  la 
Pucelle,  en  disant  qu'il  ailoit  le  faire  brûler  ;  et 
il  lui  renvoya  le  second,  pour  lui  faire  connoitre 
le  soTt  qu'il  réservoit  à  son  compagnon.  Jeanne 
déclara  cependant  que  les  Anglois  ne  feroient 
lien  à  leur  prisonnier,  que  ses  voix  le  lui  avoient 
révélé*).  Elle  se  rendit  même  sur  la  redoute  du 
pont,  vis-à-vis  l'un  des  boulevards  ennemis; 
et,  élevant  la  voix,  elle  leur  fit  entendre  ces  pa- 
roles: ,, Anglais,  vous  qui  n'avez,  aucun  droit  à 
ce  royaume,  Dieu  vous  ordonne  par  moi,  Jeanne 
la  Pucelle,  d'abandonner  vos  forts  et  de  vous  re- 
tirer." 

Cette 


■*)  Le  héraut  d'aTmcs  fut  renvoyé,   et  il  revint 
quelques  jours  après  sain  et  sauf« 


r 


\ 


T 


J_ 


(    75    ) 

Cette  assurance  de  Jeanne  d'Arc  étoit  l'arme 
la  plus  dangereuse  pour  les  ennemi«  du  Nom 
Français.  Ils  n'nvoient  garde  d'admettre  sa  mis- 
sion, c'e\it  été  décrier  leur  cause  ;  mais  iL«  ré« 
pandent  partout  qu'elle  est  sorcière,  masçicienne. 
I^es  Anglais  n'en  sont  guère  plus  avancés.  Un 
Ange,  pour  le  vulgaire,  dit  avec  justesse  'VI.  Bcr- 
xiat  de  Saint-Prix,  est  moins  redoutable  qu'un 
Magicien.  Aussi ,  malgré  les  faux  mépris  des 
chefs,  malgré  leurs  injures,  il  étoit  aisé  de  voir 
de  l'hésitation  dans  leurs  manœuvres.  Les  sol- 
dats sont  saisis  de  terreur,  les  officiers  centraux 
eux-mêmes,  frappés  de  la  sommation  de  la  Pu- 
celle  ,  sont  consternés.  Ils  n'osent  presque  x^lus 
sortiT  de  leurs  parcs  et  de  leurs  bastilles.  Quatre 
on  cinq  cents  royalistes  combattaient  chaque 
jour  contre  toute  la  puissance  des  Anglais,  et  les 
chassoient  jusque  dans  leurs  refuges.  C'est  cette 
terreur  panique  qui  permit  à  Duuois ,  d'An- 
lon  et  atures  capitaines  d'aller  à  Blois  hâter  la 
venue  de  l'armée.  Jeanne  à  cheval,  à  la  tetc 
de  quelques  hommes  d'armes ,  alla  se  poster 
entre  la  ville  et  le  camp  établi  par  les  Anglais  près 
de  Saint  -  Laurent ,  et  y  tint  l'ennemi  en  échec, 
pour  laisser  à  ses  compagnons  le  temps  de  passer 
entre  la  bastille  Saint •  Laurent  et  celle  de  Lon- 
dres. Les  Anglais  n'osèrent  sortir  de  leurs  re- 
tranchements, et  Jeanne  ne  se  retira  que  quand 
elle  eut  perdu  entièrement  les  Français  de  vue. 

Le  4.  Mai,  l'armée  de  Blois  arrive,  précédée 
des  prêtres  et  du  chapelain  de  la  Puccllc.     Cettr 

poi- 


(  7ö  ) 
■poignée  d'hommes,  comparée  à  l'année  anglaise, 
marche,  e:i  bon  ordre,  d'un  pas  lent  et  solennel. 
Les  ennemis  entendent  les  chants  des  prêtres;  ils 
Testent  immobiles.  Une  Stupeur  invincible,  un 
silence  de  mort,  régnent  parmi  ces  troupes,  na- 
guère encore  si  exaltées  par  la  victoire,  si  auda- 
cieuses dans  les  combats.  Une  puissance  plus 
qu'humaine  les  enchaîne  dans  leurs  retranche- 
ments, tandis  que  les  nouveaux- venus  sont  reçus 
aux  acclamations  d'un  peuple  qui  se  livre  à  tous 
les  transports  de  l'enthousiasme  et  de  l'espérance. 
L,a  jeune  prophétesse  prédit  aux  Orléanais  que 
dans  cinq  jours  il  ne  restera  pas  un  Anglais  de- 
vant leurs  murs. 

„Le  Comte  de  Snffôïch,  dit  Hume  dans  son 
histoire  d'Angleterre,  se  trouvent  dans  une  situa- 
tion qui  étoit  de  nature  à  confondre  l'homme 
le  plus  habile  et  le  plus  courageux.  Il  voyoit  ses 
troupes  enrayées  ,  et  fortement  frappées  ele  l'idée 
qu'une  influence  surnaturelle  accompagupit  la 
Pucelle.  Au  Lieu  d'appeler  à  son  secours,  pour 
bannir  ces  vaines  terreurs,  l'agitation  et  Je  mou- 
vement ele  la  guerre ,  il  crut  eievoir  attendre  que 
ses  soldats  fussent  revenus  de  leur  premier  effroi; 
et  il  donna  par  là  à  ces  dangereuses  préventions 
le  temps  ele  se  graver  plus  profondément  dans 
leurs  esprits.  Les  préceptes  militaires,  bons  à 
sttivre  dans  les  circonstances  ordinaires,  le  trom- 
pèrent dans  une  position  qui  sortoil  des  règles 
communes.  Les  Anglais  sentirent  Leur  courage 
dompté  et  abattu;   ils  commencèrent  à  en  inférer 

que 


C  77  ) 
que  la  vengeance  divine  pesoit  sur  eux.  Les 
Français  tireront  la  mtmr  conséquence  d'une  in- 
action si  nouvelle  et  si  inattendue.  Tout  changea 
à -la -fois  dans  l'opinion  des  hommes,  véritable 
arbitre  des  événements  ;    et  l'audace  ,    résultat  na- 

Itnrd  d'une  longue  stiite  de  succès  ,   passa  subite- 
ment des  vainqueurs  aux  vaincus." 

J^c  quatre  Mai»  vers  midi,  Jeanne  se  coucha 
sur  un  lit  pour  y  prendre  un  peu  de  repos.  Voilà 
qu'elle  se  réveille  tout- à- coup,  en décriant:  „Au 
nom  de  Dieu ,  mon  Conseil*)  m'a  dit  de  marcher 
en  ce  moment  contre  les  ennemis  ;  mais  je  ne  sais 
fi  je  üois  aller  attaquer  leurs  bastilles  ou  aller  a 
la  rencontre  de  Falstolf  qui  leur  apporte  du  se- 
cotus."  Aussitôt  elle  demande  son  armure,  et 
reproche  aux  personnes  qui  l'entourent  leur  peu 
de  vigilance,  .,11s  restent  tranquilles  ,  tandis  que 
le  sang  des  Français  coule.  Aux  armes  !  atix 
armes!"  s'écrie-  t  -  clic.  On  lui  amené  son  cheval* 
elle  pique  des  deux,  et  part  comme  un  trait, 
ayant  à  sa  suite  quelques  chefs  de  guerre  et  des 
troupes  qui  courent  vers  la  porte  de  Bourgogne. 
En  effet  quelques  capitaines  français,  sans  en  pré- 
venir la  Pucelle  ou  Dunoii  ,  ctoieut  sortis  d'Or- 
léans, pour  aller  attaquer  la  bastille  de  Saint-Loup. 
L'assaut   avoit   d'abord  été  as;cz  heureux;    m.:is 

une 


*)  Itfon  Conseil.  Rappelons-nous  toujours  que 
Jeanne  d'Arc  uomiuoit  ainsi  Les  Voix  de  Sainte- 
Catherine  et  Sainte-  Marguerite,  auxquelles  La 
jeune Prophétcssecroyoit  devoir  toutes  se:-  in- 
spirations. 


(  78  ) 
une  terreur  panique  s'étant  emparée  de  quelques 
soldat-,  an  moment  oit  l'on  plantoir  les  échelles,  ils 
fuyoiem  en  désordre.  La  jeune  Guerrière  s'avance 
rapidement  à  travers  les  fuyard--;  couverte  de  ses 
aunes  ,  étendard  déployé,  elle  marche  droit  vers 
la  Ba-tiile.  A  sa  vue,  1rs  Français  rougissent  d'a- 
voir fui,  ils  poussent  de  grands  cris  de  joie,  tt 
font  volte-face.  Les  Anglais,  qui  avoient  été  en- 
hardis par  la  fuite  des  Fiançais,  sont  arrêtes  dans 
leur  poursuite;  ils  sont  repousses  et  réduits  à  la 
défensive.  Jeanne  ordonne  l'assaut.  Les  ennemis 
se  battent  vaillamment  pendant  trois  heures  que 
J'assaut  dure,  et  Jeanne  montre  autant  de  courage 
et  de  présence  d'esprit  que  si  elle  eût  toujours 
fait  la  guerre.  Talhot  fait  venir  des  forteresses 
voisines  un  nombre  de  troupes  considérable;  mais 
les  assiégés,  avertis  par  la  cloche  du  beffroi,  ac- 
courent se  mettre  entre  la  ba.-tille  assaillie  et  les 
autres  forteresses  des  Anglais  pour  les  combattre. 
Le  général  ennemi  lui-même  qui  les  avoit  appe- 
lés au  combat,  voyant  que  la  Pucelie  se  dirigeoit 
de  ce  cùté  ,  n'osa  paroitre  en  campagne  contre 
tine  si  formidable  adversaire.  Malgré  tous  ses  ef- 
forts ,  la  bastille  fut  emportée  de  vive  force  vers 
le  soir,  et  rasée  sur-le-champ.  Cela  fait,  Jeanne 
d'Arc,  les  Seigneurs  et  leurs  troupes  rentrèrent 
dans  la  ville,  où  l'on  chanta  le  Te- De  um  au 
son  de  toutes  les  cloches.  L'une  des  plus  fortes 
redoutes  n'existait  plus  ;  c'en  étoit  assez  pour  es- 
pérer la  conquête  des  autres» 


Le 


(  70  ) 
Le  lendemain  il  fut  décidé  qu'on  iroit  assail- 
lir la  bastille  de  St.  Jean  -  le  -  Jîlanc,  pour  se  ren- 
dre maître  du  passage  de  la  Loire.  A  peine  les 
Français  eurent -ils  passé  le  fleuve,  que  les  An- 
glais quittèrent  ce  fort,  et  1p  brûlèrent  pour  se  re- 
tirer vers  la  bastille  des  Augustin*.  Mais  la  jeune 
héroïne  fit  pouvoit  se  résoudre  à  quitter  le  champ 
de  bataille,  sans  avoir  combattu  ;  cil«*  ne  voyoit 
dans  l'abandon  delà  bastille  de  St.  Jean  -  le  -  Blanc 
qu'un  motif  de  tenter  l'attaque  de  celle  dite  des 
Augustins;  elle  y  vole  avec  peu  de  monde,  et  là 
plante  son  étendard.  Cependant  UU  grand  cri 
annonce  que  l?s  Anglais  de  la  rive  droite  ont  pas- 
sé le  fleuve,  et  qu'ils  viennent  du  côté  de  Saint  - 
Privé.  11  fallut  céder  à  la  supériorité  du  nombre 
et  gagner  le  passage  de  la  Loire.  Les  Anglais, 
enhardis  par  ce  mouvement  rétTOgade,  font  de 
grandes  huées  après  eux,  et  s'élancent  en  force 
majeure  et  de  la  bastille  des  Angnstins  et  du  pont 
des  Tourneiles.  Les  Français  étoient  dans  le  plus 
grand  péril.  Le  pont  flottant  et  oit  trop  encom- 
bré de  fuyards  pour  que  la  Pucelle  put  repasser. 
Elle  étoit  dans  une  île  de  la  Loire.  Elle  tire 
son  cheval  par  la  bride,  s'élance  avec  la  Hire, 
dans  une  barque,  et  regagne  avec  cet  intrépide 
gtierricr  la  rive  du  fleuve.  Courons  auxAnglois, 
s'écrie  Jeanne  d'Arc.  Ils  couchent  eu  même  temps 
leurs  lances,  et  tous  les  premiers  tombent  Mir  les 
Anglais  qui,  étonnés  du  choc,  prennent  la  fuite 
à  leur  tour,  et  rentrent  en  désordre  dans  leurs 
bastilles»  C'est  alors  qu'on  vit  un  beau  trait  de 
i  che- 


(     So     ) 
chevalerie.      Le  Français  d'Aulon   et  l'Espagnol 

Alphonse  de  Partada.  rivalisèrent  d'héroïsme,  et  se 
disputèrent  long -temps  la  palme  de  la  victoire. 
Un  boulet  de  canon  les  ayant  rendus  maîtres  du 
passage  du  palis,  ils  s'élancèrent  dans  l'intérieur: 
l'attaque  des  Français  surmonta  en  peu  de  temps 
tous  les  obstacles,  et  la  bas  tille  fut  emportée  d'as- 
saut. La  jeune  Amazone  y  trouva  un  grand  nom- 
bre de  prisonniers  qui  la  regardèrent  comme  un 
ange  libérateur,  et  voyant  que  les  soldats  se  dis- 
posoient  à  piller,  elle  rit  mettre  le  feu  à  la  bastille, 
de  crainte  que  les  Anglais  des  Tournelles  ne  pro- 
fitassent de  ce  désordre,  pour  venger  la  mort  do 
leurs  compagnons  qu'on  avoit  passés  au  fil  de 
l'épéc. 

Les  Français  mirent,  le  soir  même  de  cette 
étonnante  victoire,  le  siège  devant  les  Tournelles 
et  les  boulcvarts  d'alentour;  et,  pendant  tonte  la 
nuit,  les  Orléanais  traversèrent  le  fleuve  dans  de 
petites  barques,  pour  porter  des  vivres  à  leurs  hé- 
roïques défenseurs. 

Le  lendemain  7.  Mai,  les  chefs  de  guerre  n'é- 
toieut  point  d'avis  qu'on  attaquât  le  fort  inex- 
pugnable des  Tournelles,  et  vonloient  absolument 
qu'on  attendît  un  nouveau  secours  du  Roi.  Ils 
craignoient  que  les  Anglais  de  la  rive  droite  ne 
fissent  une  diversion  en  faveur  de  eux  de  la  rive 
gauche,  et  que  trouvant  la  place  dégarnie  de 
troupes,  ils  ne  triomphassent  du  petit  nombre 
d'habitants  demeurés   dans   ses  murs.    Toutes  ces 

cou- 


' 


(     8i     ) 
considérations  pouvoicnt  être  fondées;  mais  l'hé- 
roïne du  jour 

,,  Croyant  n'avoir  rien  fait,    tant  qu'il  restait 

a  fa  ire  ,  '  ' 
,,leur  dit:  ,,Vous  avez  été  en  voire  Conseil, 
,,et  j'ai  été  au  mien.  Croyez  que  le  Conseil 
,,de  mon  Dieu  tiendra  et  s'accomplira  ,  et  qne 
,, celui  des  hommes  périra."  De  toutes  les  forte- 
resses, élevées  par  les  Anglais  au  midi  de  la  ville, 
il  ne  restoit  plus  que  le  boule vart  et  le*  château 
des  Tournelles  à  conquérir.  Jeanne  se  revêtit  de 
ses  armes  dès  la  pointe  du  jour,  fit  amener  son 
cheval,  et  se  dirigea  vers  la  porte  de  Bourgogne. 
On  en  avoit  confie  la  garde  an  Seigneur  de  Gau- 
couvt ,  grand- maître  de  la  maison  du  Roi.  Ce 
guerrier  partit  à  la  tête  de  ses  hommes  d'armes  , 
et  déclara  que  personne  71e  passeroit.  Mais  la  Pu- 
celle,  à  qui  rien  n'osoit  résister,  commanda  d'ou- 
vrir la  porte.  La  foule  se  précipita  pour  exécuter 
cet  ordre,  et  les  soldats  de  G  an  court  n'osèrent  s'y 
opposer.  Non -content  d'ouvrir  la  porte  de  Bour- 
gogne, le  peuple  força  encore  une  petite  porte 
voisine  de  la  Tour-Neuve,  et  sortit  à  grands  flots 
de  la  ville.  Jeanne,  avant  d'en  sortir,  prédit 
qu'elle  seroit  "blessée  au-dessus  du  sein;  mais  que 
les  Tournelles  seroiciit  prises.  Cette  forteresse, 
revêtue  de  nouveaux  ouvrages  et  garnie  d'une 
nombreuse  artillerie,  émit  maintenant  regardée 
comme  imprenable.  A  dix  heures  du  matin,  le 
bouievart  fut  «le  toutes  parts  assailli.  On  le  bat 
des  deux  cotes  avec  acharnement:  partout  rou- 
lent de*  nuages  de  fumée 

„Le 


1 


(     82     ) 
„.Ltf  fer   luit,    l'airain   gronde   et  la  Parque 

moissonne." 
Il  est  une  heure  après  midi.  -Les  plus  beaux 
faits  d'armes  ont  eu-  lieu  de  part  et  d'autre  ;  la  las- 
situde et  le  découragement  commencent  à  se  faire 
sentir.  Jeanne,  animée  cependant  d'un  enthou- 
siasme toujours  égal,  éteit  partout  à -la-fois:  elle 
animoit  les  uns,  ra  m  en  oit  les  autres  au  combat ,  et 
faisoit  retentir,  au  milieu  du  tumulte  de  la  guerre, 
le  nom  du  Dieu  des  armées,  le  cri  de  la  valeur  et 
les  promesses  de  la  victoire. 

Tout -à -coup,  s'apereevant  que  1rs- Français 
mollissent,  elle  se  précipite  dans  le  fossé,  saisit 
la  première  une  échelle,  l'élève,  et  l'applique 
contre  le  rempart.  Dan?  ce  moment  nu  trait 
siffle*),  et  frappe  la  Pucellc  au-dessus  du  sein, 
entre  le  cou  et  l'épaule.  Elle  est  aussitôt  en- 
tourée    d'une    foule     d'Anglais      qu'enhardit     sa 

chute elle  se  relève  à   demi,    les  tc~ 

poussc  à  coups  d'épée,  et  se  défend  avec  autant 
d'adresse  que  de  courage.  Un  brnve  voit  le  péril 
où  se  trouve  l'héroïne,  il  s'avance  poux  la  dé- 
livrer, massacre  avec  sa  hache  d'armes  plusieurs 
ennemis,  et  les  écarte.  On  accourt,  on  emporte 
la  Pncelle,  quoiqu'elle  s'obstine  à  vouloir  Tc:-tcr 
dans  le  fossé:  on  1* éloigne  du  champ  de  bataille. 
La  blessure  étoit  profonde;  le  trait  ressort  oit 
derrière  le  cou  de  près  d'un  demi -pied.  Jeanne 
•  ne  put  retenir  ses  larmes;   mais  tout- à- coup  elle 

re» 


*)  Voyez  la  troisième  figure. 


! 


(  83  ) 
reprend  courage,  et  dit:  Je  viens  d'être,  consolée. 
Elle  arrache  elle-même  le  trait;  le  sang  coule  en 
abondance.  Ce  n*est  pas  du  fane  ,  c"est  de  la 
gloire  qui  sort  de  cette  blessure,  dit  -  elle  aux  as- 
sistants. Des  militaires  s'approchent  pour  c/mr~ 
mer  j>ar  des  yaroles  myiterïeiises  la  plaie  de  L'hé- 
roïne qni  les  repousse,  en  Leur  disant-:  ,, Plutôt 
„mourir  q\ie  de  faire  une  chose  que  je  sais  être 
„un  péché,  ou  contre  la  volonté  de  Dieu.  Je 
„sais  bien  que  je  dois  mourir  \in  jour;  mais  je 
„ne  fais  oit  ni  quand,  ni  comment,  ni  à  quelle 
, »heure. "  Puis  elle  ajouta  que  si  l'on  pouvoir« 
sans  péché,  apporter  Temèdc  à  sa  blessure,  elle  y 
comentoit.  Ou  y  mit  alors  un  appareil  assez  bi- 
zarre, composé  de  lard  et  d  huile  d'olives.  Jeanne 
ensuite  se  confessa,  et  pleura  beaucoup. 

Qu'on  se  représente  la  consternation  de  l'ar- 
mée,  en  apprenant  cette  triste  nouvelle!  Dunois 
lui-même,  voyant  le  découragement  des  trou- 
pes, fit  sonner  la  retraite;  et  elles  abandonnèrent 
le  pied  du  bonlevart.  L'héroïne,  affligée  de  ce 
retardement,  alla  prier  Dunois  de  révoquer  ses 
ordres,  et  lui  dit:  ,,1'ar  rr.oii  Dieu,  je  vous  le 
„promets,  vous  scTez  bientôt  maîtres  de  ce  bou- 
„levart,  n'en  doutez  pas.  Quand  vous  verrez 
„ flotter  non  étendard  vers  1r  bastille,  reprenez 
„•VOS  armes,  TOUS  en  ferez  la  conquête.  Mais  à 
„présent  reposez -vous  un  peu,  mangez  en  buvez 
„pour  reprendre  des  forces." 

Elle  remit  alors  son  étendard  à  l'un  de  ses 
gens,  s'élança  légèrement  sur  son  cheval,  comme 

s'il 


(     84      ) 
s'il  ne  lui  étoit  rien  arrivé,  se  retira  à  l'écart  dans 
une   vigne   assez  éloignée    du    tumulte,    et   y  dc- 
demeura  un  quart  d'heure  en  prière. 

Ensuite  elle  revint  au  grand  gtlnp,  en  se  por- 
tant vers  les  Toumelles,  et  en  .-'écriant  :  à  l'as- 
saut !  à  l'assaut!  Elle  reprit  son  étendard,  et  s'a- 
vança au  bord  du  fossé.  Amis  et  ennemis  *c  sen- 
tirent électrisés  à  son  apparition.  I.e.«  Anglais, 
qui  la  croyoir nt  morte  ou  du  moins  mortellement 
blessée,  frémirent  et  fuient  frappé*  d'épouvante. 
Les  Français,  au  contraire,  enflammés  d'un  nou- 
veau courage,  revinrent  à  l'assaut,  et  se  remirent 
à  escalader  le  boulcvart.  Ea  sûreté  de  vaincre 
produit  la  victoire.  Les  redoutes  et  la  bastille 
furent  emportées,  tandis  que  les  guerriers,  TC:-tés 
à  la  garde  d'Orléans,  pour  ne  pas  demeurer  dans 
l'inaction  à  la  vue  de  tant  de  prodiges  de  valeur, 
ouvrirent  la  porto  du  Sud.  niais  le  passage  est 
impossible:  plusieurs  arches  avoient  été  rompues 
entre  la  redoute  de  la  Belle-  Croix  et  le  boulcvart 
qui  couvroit  de  ce  côté  le  fort  des  Tournellcs. 
En  un  instant,  le  peuple  court  simultanément 
chercher  à  la  ville  les  solives  nécessaires  pour 
établir  un  pont- volant  d'une  pile  à  l'autre;  et  les 
guerriers  ,  arrivés  au  pied  du  boulevard  ennemi, 
y  montent  l'épéc  étineelante  à  ia  main.  En  vain 
les  Anglais  opposent  aux  assaillants  le  courage 
du  désespoir.«  le  boule vart  du  Sud  et  celui  du 
Kord  sont  emportés  en  même  temps.  Le  superbe 
Glacidas  avoit  tenu  bon  jusqu'au  dernier  mo- 
ment;   mais  le  vertige  de  la   terreur  s'empare  de 

ses 


1 


• 


r 


(     85     ) 

ses  sens;  il  veut  fuir  avec  l'élite  rie  ses  braves  ; 
il  vent  passer  du  boitlevart  conquis  dans  le  châ- 
teau ;  il  ne  sait  pas  que  laicht'  du  pont  qui  sépa* 
Toit  la  bastille  du  boule vart,  a  été  frappée  d'une 
bombarde  qu'on  avoit  dirigée  sur  ce  point.  Au 
moment  oit  cette  multitude  armée  se  précipite 
sur  les  pas  de  son  chef,  l'arche  s'enfonce  tout-à- 
coup  :  Glacidas  et  tous  les  sien-  tombent,  en  pous- 
sant des  hurlements  d'eitroi ,  et  demeurent  ense- 
velis dans  les  Ilots.  Les  bouievarts  conquis  ,  la 
bastille  n'opposa  plus  qu'une  foible  résistance. 

Çjui  le  croiroit  ?  Ce  combat  si  opiniâtre  dont 
les  conséquences  dévoient  être  incalculables  pour 
l'armée  anglaise  ,  se  passa  sous  les  veux  du  comte 
de  Suffolck,  du  célèbre  Talbot  et  des  autres  gé- 
néraux ennemis,  sans  qu'ils  parussent  même  vou- 
loir seconder  la  malheureuse  garnison  des  Tour- 
nellcs.  On  s'empressa  de  rétablir  la  communica- 
tion entre  ce  fort  et  la  redoute  de  la  Ilcllc-  Croix 
au  moyen  d'un  grand  nombre  de  solives  apportées 
de  la  ville  ;  et  les  Vainqueurs  rentrèrent  dans  Or- 
léans au  son  de  toutes  les  cloches  et  aux  acclama- 
tions d'un  peuple  innombrable  e]ui  portoit  jus- 
qu'aux cieux  le  nom  eic  sa  Libératrice.  Orléans 
et  la  Monarchie  venoient  d'échapper  à  leur  ruine. 
Ainsi  s'accomplit  la  prophétie  eie  Jeanne  d'Arc 
qu'au  bout  de  cinq  jours  il  ne  restèrent  pas  un 
Anglais  devant  la  place.  Ainsi  s'accomplit  la  pro- 
messe que  la  Guerrière  inspirée  avoit  faite  à 
Charles,  à  la  France,  qu'elle  feroit  lever  le  siège 
d'Orléans,    premier    objet   de  la   mission   qu'elle 

avoit 


(    86    ) 

»voit  reçue  du  ciel.  Ainsi  quelques  jouts  ont 
SiilH  à  Jeanne  d'Arc  pouT  sauver  le  trùne,  relever 
les  lis  abattus,  et  router  aux  pieds  L'orgueil  des  Léo- 
pards qui  menaçaient  de  dévorer  le  royaume  de 
France. 

La  position  du  comte  de  Suffblck  étoit  des 
plus  critiques.  Restera- t  -il  devant  Orleans,  pour 
tâcher  de  se  ressaisir  des  Tournelles  ,  et  reprendre 
l'ofiensive  avec  la  forte  et  puissante  armée  qui  est 
»ous  ses  ordres?  L'osera  - 1  -  il ,  quand  il  voit  les 
exploits  les  plus  extraordinaires  s'exécuter,  dés 
que  Jeanne  d'Arc  l'a  voulu?  Non.'  s'exposera 
de  nouveaux  échecs,  ce  seroit  répandre  le  décou- 
ragement parmi  ses  troupes,  et  faire  péricliter  la 
cause  des  Anglais.  Le  8.  Mai ,  au  matin,  avant 
le  lever  du  soleil,  les  ennemis  sortent  de  tous 
leurs  retranchements  ;  ils  se  mettent  en  bataille. 
Les  Français  s'avancent,  parce  qu'ils  croient 
qu'on  va  faire  une  attaque  générale;  mais,  loin 
d'y  penser,  les  Anglais  font  une  retraite  précipi- 
tée, abandonnant  artillerie,  munitions  de  guerre 
et  de  bouche,  équipages,  malades,  tout  ce  qui 
peut  les  retarder  ;  ils  fuient ,  pour  ainsi  dire,  et 
vers  plusieurs  points  difîércnts. 
,, Comme  le  vent  dans  l'air  dissipe  la  fumée, 
,, La  voix  du  Tout- puissant  a  chassé  cettearmée* 
AtJiaiie,    tragédie  de  Racine. 


Tandis  que  la  Victorieuse  Jeanne  d'Arc  veTsoit 
son  sang  pour  la  cause  de  Charles  VII. ,  ce  Trincc 

in- 


I 


(  87  ; 
indolent  montToit  une  apathie  révoltante  à  des 
sujets  qui  se  distinguoient  par  tant  d'exploits. 
Tout  ce  que  l'on  put  obtenir  de  lui,  c'étoit  qu'il 
vint  jusqu'à  Loches  *)  et  qu'il  se  rapprochât  de 
quelques  lieues  d'Orléans.  Dès  le  9.  Mai,  lende- 
main de  la  délivrance  do  cette  ville,  Jeanne,  quoi- 
que blessée,  part  ponr  Loches.  L'hésitation 
semble  avoir  été  le  trait  distinetif  du  caractère 
de  Charles  1  au  moins  à  cette  époque  de  sa  vie. 
On  eût  dit  qu'étonné  de  la  prospérité  de  s<rs 
armes  après  tant  de  revers,  il  ltti  fallût  du  temps, 
pour  s'accoutumer  à  ne  pas  regarder  comme  un 
rêve  un  fî  grand  changement  de  fortune.  Jeanne 
a  beau  lui  dire  qu'elle  a  rempli  la  première  de  ses 
promesses;  qu'elle  brûle  maintenant  d'accomplir 
la  seconde,  en  conduisant  le  Dauphin  à  liheims 
potir  le  faire  sacrer.  ,,Je  ne  durerai  qu'un  an  et 
„guère  au  de  -  là  ,  disoit-elle  souvent  au  I\oi  ;  il 
„faiit  tâcher  de  bien  employer  cette  année.  Noble 
,, Dauphin  ,  ne  tenez  plus  tant  et  de  si  longs  cou« 
,,seils  ,  mais  venez,  bien  plutôt  à  .Reims  prendre 
if votre  digne  couronne!" 

Plusieurs  princes  du  sang  et  la  plupart  des 
ministres  étoient  d'avis  qu'avant  d'entreprendre 
le  voyage  de  r.lieims,  on  commençât  par  essayer 
de  reconquérir  la  Normandie;  mais  Jeanne  in«ista 
•vivement.  La  Cour  se  rendit  à  une  partie  de  ses 
de- 

*)  C'est  dans  cette  ville  que  naquit  la  belle 
Agnes  borrl.  Ou  y  voit  sou  mau.-olée  dans 
le  chœur  de  l'église  collégiale,  dont  elte  avott 
été  la  Lucufrfiirice. 

59  me  année.  h 


(    83    ) 

demandes.  II  fut  seulement  décidé  qu'il  falloir , 
avant  d'aller  à  Keims,  *)  recouvrer  les  places  voi- 
sines de  la  capitale  de  L'Orléanais. 

Cependant  la  renommée  avoit  semé  partout 
le  bruit  des  victoires  de  l'illustre  Guerrière;  et 
l'enthousiasme  que  produisoient  ces  étonnantes 
nouvelles  attiroit  du  fond  des  provinces  restées 
françaises  les  chevaliers  encore  en  état  de  porter 
les  armes  pour  la  cause  sacrée  du  l\oi  et  de  la  Pa- 
trie. Les  Français  de  tout  âge,  de  tout  sèxc ,  de 
tout  rang  accouroient  sur  les  pas  de  la  Prophé- 
tessc  belliqueuse,  pour  lui  rendre  hommage.  On 
"baisoit  ses  vêtements;  on  baisoit  même  les  pieds 
de  son  cheval.  On  demandoit  à  voir  ses  pieds, 
ses  mains,  comme  si  Ton  eût  douté  que  ce  fût 
une  femme  comme  les  autres.  Jeanne  s'affliy;eoit 
de  ces  marques  de  respect  qui  t  en  oient  de  l'ado- 
ration ;  elle  les  croyoit  criminelles,  et  eu  rappor- 
toit  toute  La  gloire  à  son  Dieu.  Sur  ces  entre- 
faites,  un  des  frères  de  Jeanne  arriva  aussi  auprès 
d'elle,  pour  la  voir  dans  tout  l'éclat  de  son  tri- 
omphe. 

*)  Les  raisons  des  généraux  rt  des  ministres 
ctoient  assez  plausibles  :  il  s'agissoit  de  traver- 
ser soixante- dix  lien,  s  d'un'  pays,  dont  1rs 
habitants  étoirtit  dévoués  à  l'ennemi,  d'un 
pays  ,  coupé  par  plusieurs  rivières,  d'un  pays, 
rempli  de  places  fortes,  toutes  occupées  par 
les  Alliés.  Mais  la  Libératrice  d'Orléans  pou- 
voit  leur  dire  : 
,,Et  comptez-  vous  pour  rien  Dieu  qui  com» 
bat  pour  nous  i  -• 

Athalie, 


C    89    ) 

oraphc.  C'étoit  sans  doute  Jean  d'Arc.  Quelle 
satisfaction  pour  notre  héroïne  de  pouvoir  s'en- 
tretenir avec  lui  de  son  pays 

,,A   tons   les    cœurs   bien  nés    qne  la  Patrie   est 

cl)  ère  ! 
T  ancre  cl  e  ,  t?n^.  de  T'oltitire. 
Vers  le  commencement  de  juin«  huit  mille 
hommes  s'éroient  trouvés  rassemblés  sons  les  murs 
d'Orléans.  Impatients  de  se  distinguer,  ils  vont 
attaquer  Jargeau  ,  ville  forte,  située  .1  4  lieues  de- 
là. Mais  l'ange  de  la  vietoire  s'étoit  éloigné  d'eux 
avec  la  Guerrière  inspirée.  Malgré  toute  l'habi- 
leté et  la  valeur  des  chefs,  ils  échouent  dans  leur 
entreprise.  C'est  dans  cette  forteresse  qtic  Sulibik 
s'étoit  jeté  avec  tme  partie  de  ses  troupes.  Jeanne,  à 
sou  retour,  loin  d'être  intimidée  de  ce  mauvais 
succès,  fait  reprendre  l'expédition.  Le  n.  Juin, 
les  Français  reparoissent.  Le  comte  de  Sniiolk 
sort  de  la  place,  et  vient  lui- même  au-devant  de 
l'armée  française.  J^es  troupes  de  Charles,  éton- 
nées dese  voir  prévenues,  reçoivent  le  choc  avec 
foiblesse,  et  reculent.  Le  desordre  commence  à 
se  mettre  dans  leurs  Tangs  :  Cr<.  cr,  Azineourt, 
Crevant  et  Verncuil  se  présentent  à  la  mémoire 
des  généraux  français  dans  ce  moment  décisif. 
Mais   l'Héroïne  d'Orléans    a  bien    d'autres   n>uve- 

nirs elle  arrache  son  étendard  des  mains  de 

celui  qui  leportoit,  elle  pre.-se  les  lianes  de  ton 
coursier,  et  s'élance  au  milieu  de  la  mêler.  A 
cette  vue,  les  Français  se  pressent  autour  de  l'intré- 
pide Amazone,   ils  marchent  au  comuat  avtc  \me 

h  a  non- 


■ 


(     9°     ) 

nouvelle  ardeur.     I.e.    rboc    est  terrible ,    mais   le 
sur  ces  assuré,  caT  Jeanne  est  avec  eux,  Jeanne  qui 

Commande  l.i  victoire Les  Anglais,  en  foi 

Ces  de  toutes  parts,  rentrent  dans  la  ville  dont 
ils  abandonnent  les  faubourgs  qu'ils  ne  peuvent 
plus  défendr.?.  Les  deux  jours  suivants,  ou 
bombarde  la  place,  sans  même  interrompre  le  fut 
pendant  la  nuit  :  canonnades  continuelles,  sortit: 
sanglantes,  attaques  vigoureuses  où  les  assiégeants 
et  les  assiégés  montrent  une  ég«de  valeur.  Le 
troisième  jour,  les  chefs  de  guerre  décident  qu'un 
va  livrer  l'assaut.  Jeanne  entend  le  son  des  trom 
pettes  ,  elle  couvre  sa  tête  de  sou  casque,  et  cri. 
au  Duc  d'Alençon  :  ,,  En  avant,  gentil  Duc,  ne 
,, craignez  rien  ,  j'ai  promis  à  votre  Duchesse  de 
,,VOiis  ramener  sain  et  sauf."  En  achevant  ces 
mots,  elle  court  en  effet  à  l'assaut  avec  les  Fran- 
çais qui  descendent  en  foule  dans  les  fossés.  Un 
les  comble  de  fascines,  et  l'on  dresse  les  rebelles 
contre  le.»  remparts.  Mais  les  assiégés  se  défendent 
avt  c  vigueur;  ils  écrasent  nombre  d'assiégeants 
sous  le  poids  des  pierres  qu'ils  font  pleuvoir  sur 
eux.  il  y  avoit  quatre  heures  que  duroit  ce  com- 
bat meurtrier,  lorsque  Jeanne ,  étendard  déployé, 
descend  dans  le  fossé,  et  monte  elle-même,  en 
animant  ses  compatriotes  à  la  suivre.  Tous  i<» 
trtiis  des  assiégés  se  dirigent  contre  cette  redou- 
table ennemie.  L'un  d'eux  saisit  une  énorme 
piirre  qu'il  lance  avec  la  force  d'un  Herctile  suri 

r.otTf    héroïne La   bannière  sacrée   en   e.-tf 

frappée;    Jeanne    cLe-jucme    e»i  est   atteinte   a  Ul 

te  le:« 


(  oi  ) 
tête:  hetlWUMiaent  «on  casque  résiste  au  choc; 
mais  la  violence  du  coup  est  telle  que  l'Amazone 
tombe  agenouillée  au  pied  du  rempart.  Sur  les 
murs  «Il  Cri  de  triomphe  de  la  part  des  Anglais 
qui  s'i  marinent  avoir  r  o  m  jj  u  le  char  me, 
au  bas  des'murs  un  cri  d'effroi  proclament  au  loin 
la  chute  de  la  formidable  Guerrière,  naguère  l'es- 
poir de   son  parti,    la    terreur  des  Léopards 

Mai«  la  joie  des  ennemis  ne  dure  qu'un  instant. 
Jeanne  se  relève  plus  f ière ,  plus  terrible  que  ja- 
mais      „Amis,    Amis,    notre  Dieu    a   «m- 

damné  les  Anglais,  ils  sont  u  nous,  courage. 
A  ce  cri  de  la  Pronhétesse,  les  Français  montent 
enfouie  à  l'assaut,  ils  sont  sur  les  remparts;  tout 
ce  qui  veut  s'opposer  à  leur  passage,  est  renverse. 
L'épée  à  la  main,  ils  poursuivent  les  Anglais  de 
rue  -en  rue  avec  l'acharnement  de  la  vengeance. 
La  pince  est  emportée  de  vive  torce.  Plus  de 
onze  cents  Anglais  reftent  dans  1rs  rues  de  Jar- 
geau.  Le  comte  Suilolk  lui-même,  arrête  par 
la  confusion  d'une  retraite  précipitée,  qui  ne  lui 
laisse  pas  l'espoir  d'échapper,  cherche  des  yeux 
un  brave  capitaine  auquel  il  puisse  se  rendre  sans 
déshonneur.  Témoin  de  la  valeur  de  Guillaume 
Rcgnault,  il  lui  crie:  Es  -  tu  gentilhomme;'  Oui, 
répond  ie  jeune  preux.  —  Chevalier?  —  Fas en- 
corc.  _  Eh  bien!  approche,  tu  mentes  de  l'être. 
Renault  s'avance;  Suffolk  le  frappe  légèrement 
surr  lr  cou  du  plat  de  son  enée ,  tend  ensuite, 
comme  prisonnier,  cette  même  épée  au  brave 
Francais  qui  eut  ainsi  pour  parrain  et  pour  captit 
*  T  un 


(     92      ) 
l'un  des  pins  grands  generalis  de  l'armée  anglaise! 
Les  soldats  français  étoient  si  courroucés  qu'ils 

tuèrent  une  partie  des  prisonniers.    J..i  Pucellc  et  i 
le  duc  d'Alençon,  craignant  que  le  comte  de  Suf-  | 
folk  n'éprouvât  le  même  sort,  le  firent  embarquer  ', 
avec  son   frère  et   plusieurs    autres  Seigneurs    an- 
glais  dans  un   bateau  qui  les  porta  sans   danger  à 
Orléans.      De    douze   cents    hommes   qui   compo- 
sèrent la  garnison  de  Jargeau,  on  assure  que  onze 
cents  furent  taillés  en  pièces.     Le  peu  qui  rostoit 
fut  fait  prisonnier.     Le  15.  Juin,  le  pont  de  .Menu 
est  repris  avec  la  même   facilité.     On  assiège  Hän- 
gend: liaugenci  capitule.    IMais  il  Testoit  à  vaincre 
les  Anglais  en  bataille  rangée. 

Après  la  prise  du  château  de  liaugenci ,  les 
Anglais,  alarmés  de  leuts  désastres,  voulurent 
tenter  de  rétablir  leurs  affaires  en  ra.-e  campagne. 
C'est  pourquoi  Tàïbot,  le  plus  vaillant  de  leurs 
généraux,  prit  le  commande  ment  de  toutes  les 
troupes  qu'il  put  rassembler,  et  se  renforça  bien- 
tôt d'un  corps  de  six  mille  hommes,  conduit 
par  Fastolf,  que  la  Victoire  de  Rouvray  avoit  il- 
lustré. Mais  les  temps  étoient  changés.  On  de- 
mande à  Jeanne  s'il  faut  assaillir  ces  troupes,  vic- 
torieuses à  la  Journée  des  Harengs,  <r  dans  le  voi- 
einage  de  ce  même  Rouvray  -  Saint  -Denis  ,  si  fa- 
tal aux  Français.  Oui  certainement,  répond 
l'intrépide  Guerrière,  mais  nous  aurons  besoin 
de  bons  éj>erous.  {>uci,  dit  le  Duc  d'Alenoon, 
■prendrions  -  nous  lu  fuite?  —  JSou,  réplique 
Ja.  Pucellc,   mais  les   ennemis  la  prendront ,   et 


J 


(    93    ) 

il  ne  sera  pas  facile  de  les  atteindre.  Jeanne 
en  eilet ,  Lien  loin  de  leur  l.tis.-cr  le  loisir  de  se 
recoiinoitre,  de  se  former,  de  se  retrancher,  fond 
sur  e»  x  dès  la  pointe  du  jour.  Peu  d'instants  suf- 
fisent pour  effacer  le  souvenir  honteux  de  la  Jour« 
née  des  Harengs*)  Fastolf,  qui  L'eût  cru?  Fastolf, 
le  héros  de  JAq.uvray- Saint -Denis,  prend  l.i  fuite, 
sans  attendre  la  fin  du  combat.  En  vain  Talbot 
se  surpasse  lui-même;  il  ne  peut  que  retarder  sa 
défaite,  et  la  rendre  plus  sanglante.  Son  armée 
est  complètement  ou  détruite  ou  dispersée.  Lui- 
même  est  environné  de  toutes  parts,  et  sans  es- 
poir de  se  dégager.  Ce  fut  Foton  deXaiutrailles  qui 
le  fit  prisonnier.  La  reddition  de  Janville.oii  et  oient 
les  bagages,  l'artillerie,  les  magasins  dé  l'armée 
Anglaise,  est  le  fruit  de  cette  étonnante  victoire. 

Le  bruit  de  la  défaite  de  Fatay  répandit  l'é- 
pouvante parmi  les  garnisons  anglaises  des  petites 
places  de  La  Beauce.  La  plupart,  comme  celles 
de  Montpipeau  et  de  Saint  -  Sigismoud,  mirent  le 
feu  aux  villes  qui  leur  étoient  confiées,  et  pri- 
rent la  fuite  avant  l'arrivée  dos  troupes  françaises. 

L'armée  victorieuse  s'en  retotirna  à  Orléans, 
où  de  nouveaux  guerriers  arrivaient  de  toutes 
parts;  et  le  Souverain  n'étoit  pas  avec  eux! 
Tant  de  succès  l'avoient  tout  au  plus  déterminé 
à  faiTc  quelques  pas  de  plus.  11  s'étoit  rendu  à 
Sully.  La  Pucellc  et  les  principaux  chefs  de  l'ar- 
mée vont  l'y  trouver.    XaintraiU.es  lui  présente  le 

va- 


*)  Voyez  la  description  de  cette  bataille,  pag.  42. 


(  94  ) 
valeureux  Talbor,  et  demande  au  Monarque  la 
permission  de  renvoyer  à  L'infant  même  et  .«ans 
rançon  l'illustre  prisonnier.  Chartes,  vrai  che- 
valier français,  accorde  au  vaillant  PotOU  de 
Xaintrailles  l'autorisation  qu'il  lui  demande,  et 
qui,  dans  la  suite,  ne  resta  pas  sans  récompense; 
car  Talbot ,  ayant  eu  à  son  tour  l'avantage  de 
faire  Xaintrailles  prisonnier,  s'acquitta  envers  le 
héros  français  avec  le  môme  dcsintére.-scmcnt. 

rendant  que  cela  se  passoit  à  la  Cour  de  France, 
celle  d'Angleterre  étoit  dans  les  plus  vives  in- 
quiétudes. Le  Duc  de  Bedford,  qui  craignoit  de 
perdre  toutes  ses  conquêtes,  eut  recours  à  tous 
les  moyens  qui  ctoient  en  son  pouvoir,  pour 
les  conserver.  On  avoit  prêché  en  Angleterre 
une  croisade  contre  les  Hwssites  ;  les  trouves,  ras- 
semblées sous  l'étendart  de  la  croix,  avoient  été 
confiées  au  commandement  du  Cardinal  Win- 
chestre.  Il  falloit  le  gagner.  On  y  parvint,  et  les 
guerriers  qui  s'étoient  enrôlés  pour  la  cause  de  la 
religion,  furent  employés  à  défendre  des  inté- 
rêts temporels,  de  sorte  que  la  Croisade,  publiée 
en  Angleterre  contre  les  hérétiques  de  la  Hohemc, 
te  trouva,  de  fait,  avoir  été  précitée  contre  la 
France. 

lit  venons  à  la  Grande-Armée  française.  Charles, 
étonné  de  son  bonheur,  ne  pouvant  le  com- 
prendre, n'osant  s'y  fier,  perdoit  à  délibérer  avec 
la  Trimouillc,  son  favori,  un  temps  qu'on  cm- 
ployoit  k  lui  procurer,  ;i  la  pointe  de  l'épée  ,  le 
kiijiiom  de  Victorieux.  ,,  Sire ,  lui  dit  l'invin- 
cible 


. 


(  9'  ) 
cil>lc  GucTTière,  c'est  trop  dêlihérer.  Le 
temps  est  venu  d'agir,  il  faut  aller  à  Rheims 
recevoir  la  Couronne  Royale.«*  Faite  par  toute 
autre  personne  que  par  laPuccUe,  une  pareille 
proposition  n'eut  paru  qu'extra  v«igancc.  L'exé- 
cution d'un  projet  si  hardi  exigeoit  qu'on  traver- 
sât prés  de  quatre-vingts  lieues  de  pays  occupé 
par  l'ennemi:  mais  Jeanne  avoit  acquis  le  droit 
de  faire  respecter  ses  oracle?.  On  a  vu  comment 
elle  savoit  commander  la  victoire,  et  se  faire  jour 
à  travers  les  Anglais* 

,  Venez,    cher  rejeton  d'une  vaillante  race, 
,, Remplir  vos  défenseurs  d'une  nouvelle  audace. 
„Venez  du  diadème  à  leurs  yeux  vous  couvrir, 
„Et  périssez  du  moins,  en  Roi,  s'il  faut  penr. 
yithalie,   tragédie  de  Racine. 
Enfin,  on  se  résout  au  voyage  de  Rheims:  on 
se   met    en   marche  le  Ùo.  Juin  142p.     L'expédition 
est  peut-être   plus    étonnante    que    tout  ce  qui  a 
précedé,    et  c'est    surtout  à  Jeanne  qu'on  en  doit 
le  succès.    L'armée  pouvoit   compter  douze  mille 
combattants,    auxquels    l'héroïne   inspire  son  au- 
dace,    en  même  temps  qu'elle    jette  le    décourage- 
ment parmi  les  ennemis. 

Lorsqu'on  fut  devant  Auxcrre,  ville  alors 
très -forte,  et  très -dévouée  au  parti  anglo -bour- 
guignon, cette  ville  fit  supplier  Charles  de  lui 
accorder  la  neutralité,  et  s'engagea  par  un  traité 
à  fournir  des  vivres  et  à  promettre  pour  la  suite 
au  légitime  Souverain  l'obéissance,  que  lui  témoi- 
encroient  les  villes  dcTroycs,  Chaions  et  Rhein;?. 

Ou 


(    96    ) 

On  marcha  sur  Saint -Florentin  qui  se  sotimit 
«ans  résistance;  mais  il  n'en  fut  pas  de  mrme 
de  Troyes  où,  huit  ans  auparavant,  on  avoit,  à 
l'instigation  d'Isabelle,  conjuré  la  perte  de  son 
fil»,  et  consomme  l'odieuse  transaction  uni  lex- 
cluoit  à  jamais  du  trùne  !  Je  Roi  y  avoit  envoyé 
des  héraut.-  d'armes  sommer  les  habitants  de  rentrer 
dans  l' obéissance;  mais  ils  fermèrent  leurs  portes, 
et  se  disposèrent  à  se  défendre.  Ils  étoient  bien 
approvisionnés,  et  ils  voyoient  l'armée  de  Charles 
réduite  à  une  disette  qui  devoit  bientôt  la  forcer 
à  s'éloigner  de  leur?  murs.  Les  vivres  d'Anxerre 
commençoient  à  s'épuiser.  Ceux  qui  arrivoient 
dans  le  camp  se  vendoient  si  cher  qu'il  n'y  avoit 
que  les  Seigneurs  qui  pussent  les  payer.  Dans 
Une  position  si  critique,  Charles  assrmble  les 
Princes,  les  ministres,  les  chefs  de  pierre,  et 
leur  soumet  la  question  de  savoir  s'il  faïloit  entre- 
prendre le  siège  de  la  place,  ou  passer  outre  et 
marcher  saus  retard  vers  Reims,  ou  se  retirer  vers 
Gien  sur  la  Loire.  Déjà  la  majorité  peiichoit 
pour  ce  dernier  parti,  lorsque  Jeanne  vint  frapper 
à  la  porte  de  la  salle  oit  l'on  tenoit  conseil.  On 
l'introduisit:  elle  salua  le  Roi;  et  l'Archevêque 
de  Rheims  lui  ayant  exposé  le  sujet  de  la  délibéra- 
tion ,  lui  demanda  son  avis.  Croira- 1- on  ce  que 
je  dirai,  dit  au  Roi  la  jeune  Inspirée?  —  Je  ne 
sais,  répondit  Charles.  Si  ce  que  vous  avez  à 
dire  est  raisonnable  et  profitable,  je  vous  croirai 
volontiers.  —  Scrai-jc  crue?  répéta- 1-  elle.  — 
Oui,  reprit  le  Roi,    selon   ce  que  vous  direz.  — 

Koble 


ï 


J 


(    97    ) 

Noble  Dauphin,  dit -clic  alors,  ordonnez  à  vos 
soldats  d'assiéger  Troyes,  et  ne  délibérez  pa?  tant. 
Car,  par  mon  Dien,  avant  trois  jonrs  je  vous 
introduirai  dans  Troyes  de  gté  ou  de  force,  et  La 
Bourgogne  sera  bien  stupéfaite.  —  Jeanne,  dit 
alors  le  Chancelier,  si  nous  pouvions  y  entrer 
dans  six  jours,  on  attendrait  bien  volontiers; 
mais  j'ignore  si  ce  que  VOUS  dites  est  fonde.  — 
N'en  doutez  nullement,  dit- elle  vivement  en 
s'adressant  au  Monarque,  demain,  mon  noble 
Dauphin,  je  vous  rends  maître  de  Troyes.  Cette 
cité,  vendue  à  vos  ennemis,  va  vous  reconnoitre, 

et  briser  le  joug  de  l'étranger 

A  cette  voix  accoutumée  à  rendre  des  oTaclcs, 
à  cet  air  d'assurance  qui  caracterisoit  la  Pncclle, 
les    doutes    se   lovent,    et   la    confiance  renaît. 

Jeanne  prend   son    étendard,    monte   son    su- 
perbe destrier,    ordonne   aux    troupes  de   se   rap- 
procher de  la  ville.      Elle  leur  dit  de  préparer  des 
fascines   pour    combler  les    fossés.     Cependant   la 
vue  de  ces  préparatifs,   le  bruit  et  le  mouvement 
qui   se   firent    entendre,    pendant   toute   la   nuit, 
au  camp  du  Koi ,  avoient  jeté  l'alarme  dans  cette 
ville  superbe.    Le  jour  partit  enfin.     C'étoit  le  o. 
Juillet   14:0.      Jeanne  qui    n'avoit  pas   permis   au 
sommeil  de  fermer  ses   paupières,    fait  sonner  les 
trompettes,   et    crie  à  l'assaut,    en   s'avancant  au 
bord  des  fossés,  son   étendard  à  la  main.     L'cllroi 
s'empare  des  Anglais  et  des  Bourguignons  ,   leurs 
yeux  se  troublent;  ils  croient  voir  voltiger  autour 
de  la  Guerrière  des  légions  de    papillons  d'une 

ébloxiis- 


(  98  ) 
éblouissante  blancheur.  Le  peuple  «'assemble  tu- 
multueuscrae m,  et  demande  à  capituler.  On  ac- 
corde à  la  garnison  li  faculté  de  ^r  retirer  Libre- 
ment avec  ce  qui  ponvoit  lui  appartenir.  Aussi 
vit -ou  les  Anglais  et  les  Bourguignons  se  mettre 
en  ci«  voir  d'emmener  avec  eux  un  certain  nombre 
de  prisonniers  tombés  en  leur  pouvoir,  comme 
faisant  partie  de  leurs  biens,  vn  l'usage  de  ces 
temps -là  de  mettre  les  captif?  à  rançon.  Mais, 
au  moment  du  départ,  la  Fucclle  s'y  opposa  ,  et 
elle  leur  ordonna  de  s'arrêter.  Elle  fit  délivrer 
aux  Anglais  et  aux  Bourguignons  une  certaine 
somme  pour  la  rançon  de  ces  prisonniers,  et  ils 
furent  obligé'*  de  s'en  contenter. 

Le  Roi  se  tendit  à  Saint  -  FieTrc  pour  y  enten- 
dre la  messe,  à  l'issue  de  laquelle  il  reçut  les  ser- 
ments des  prircipaux  habitants.  Le  lendemain 
toute  l'armée  traversa  la  ville  au  bruit  »lrs  trom- 
pettes et  aux  acclam  nions  des  Troychs  qui,  pleins 
de  recoiuioissance ,  portoient  jusqu'aux  cicux  le 
nom  de  Charles  VII,  le  Victorieux,  et  celui  de 
Jeanne  d'Arc,  la  Libératrice  d'Orléans  et  l'Ange 
tutélairc  de  la  France. 

Le  Monarque  et  son  armée  continuèrent  ra- 
pidement leur  marche  sur  Châlous  ,  la  Pucelle, 
armée  de  toutes  pièces,  allant  toujours  en  avant. 
Cetto  ville  ouvrit  ses  portes  ,  et  vint  oiTrir  ses  sou- 
missions à  Cbarles  qui  résolut  d'y  passer  la  nuit. 
Eu  y  entrant,  Jeanne  eut  l'indicible  joie  de  revoir 
quatre  habitants  de  Domremy  qui  a  voient  été  les 
amis  de  son  enfance.    Apres   bien  des  questions , 

ils 


(    99    ) 
ils  lui  demandèrent  encore  si  elle  ne  craiçnoit  pas 
la   mort  dans  les   combats?    *p  ne  crains  que  la, 
trahison,    b  ur   répondit  L'hcroùic.      Paroles    re- 
marquables,  omises  par   tous  les   historiens  de  la 
Fucclle.    et   d'autant   plus    précieuses  à    recueillir 
qu'elles  répandent  du  jour   sur  plusieurs   événe- 
ments ultérieurs.     On  voit  aussi,  par  cette  Téponsc, 
que  l'illustre  Guerrière  pressentoit  le  sort  qui  L'at- 
tendoit.    Admirons  sa  prescience ,  sa  ré.- ignation, 
son  courage,  et  revenons  au  Prince  qui  va  lui  de- 
voir tout   jusqu'au  plus   beau    trûnc  de   la   Chré- 
tienté.   Avancez  hardiment,  disoit-ehe  à  Charles, 
les  Pihéroois  viendront,  comme  les  Chàlouais,  au- 
devant    de   votts.      Point  d'inquiétude!    Si   vous 
voulez    a»ir    virilement,      vous    obtiendrez    tout 
votre  royaume.    Eu  eliet  Ftheims  ne  tint  pas  mieux 
que  Troyes ,  pas  mieux  que  Chàlons.    La  renom- 
mée de  l'invincible    Guerrière   faisoit  tomber  Les 
plus  fiers  boule  varis.     Le  Roi   fait  >on  entrée  tri- 
omphale  le  16.  Juillet  1429,    à  la  tête  de  toute  son 
armée;    Jeanne  d'Arc  ,    le   précède,   Jeanne    d'Arc 
qui  lui  avoit  applini  ton.-,  les  chemins.  *) 

Ouant  aux  ennemis  de  Ciiari«  s  ,  les  étonnant! 
succès  de  la  Pucelle  les  a  voient  tellement  âécou« 
rau.es  qu'ils  ne  pen-èrent  pa-^  même  à  i'inquieiei 
dans  sa  marche  surLneims.  Ils  se  contentèrent  di 
demander  une  nouvelle  prestation  de  foi  et  liom 
jna^e  aux  Parisiens  ,  et  de  ;f  mettre  à  l'aigri  di 
toute  surprime.     Le  JDuc   de  Bedford  ne  uégiigci 

aucuj 


*)  Voyez  la  quatrième  figure. 


(     100     ) 

aucun  des  moyens  qui  étoieifl  en  son  pouvoir 
pour  se  maintenir  en  bonne  intelligence  avec  le 
Duc  de  Bourgogne,  dont  l'alliance  lui  étoit  plus 
précieuse  que  jamais. 


Le  voilà  donc  aTrivé  ce  jour  solennel,  ce  jour 
si  glorieux  pour  Jeanne  d'Arc,  ce  jour  où  Charles 
alloit  recevoir  l'onction  religieuse  et  la  couronne 
auguste  des  Rois  de  France.  C'était  le  Dimanche 
17-  Juillet  1429,  jour  à  jamais  memoraMe  dans  les 
fastes  de  la  nation  française. 

Avant  la  cérémonie,  la  Libératrice  d'Orléans 
adressa  au  Duc  de  Bourgogne  une  lettre,  pour 
engager  ce  l'rincc  à  venir  se  ranger  sous  la  Ban- 
nière des  Lis ,  et  à  détendre  la  cause  du  Roi  lé- 
gitime. 

Comme  tout  sourit  à  ceux  qui  prospèrent,  011 
Vit  arriver  à  Reims  René  dno  de  Bar  et  de  Lor- 
raine ,  frère  du  Roi  de  Sicile,  et  le  damoiseau 
de  Commcrcy  à  la  tète  d'une  brillante  noblesse 
qui  vetiuil  olfrir  ses  services  à  Charies. 

Les  princes,  les  prélats,  tons  le.-  barons,  tous 
les  chevaliers  se  rendirent  à  la  Cathédrale  oit  l'on 
Venoit  de  iraUfft  rer  solennellement  la  Sainte-  Am- 
poule ,  confiée  de  lemps  immémorial  .1  la  garde 
des  religieux  de  Saim-Remy  de  Reims.  I. a  Pue- lie, 
placée  auprès  de  l'autel,  teuoit  à  la  main  son 
étendard,  qui  si  souvent  avoit  dispersé  les  enne- 
mi.- de  son  Roi.  La  foule  immense,  rassemblée 
dans  l'auguste  temple,  avoit  les  yeux  attaches  sur 

cette 


(  ici  ) 
cette  fille  miraculeuse  ....  tout  ce  qui  «c  passoit 
étoit  son  ouvrage.  Elle  avoit  délivré  Orléans  ; 
elle  avoit  relevé  le  courage  des  Français,  abattu 
par  une  longue  suite  de  malheurs;  elle  avoit 
prouvé  aux  amis  ainsi  qu'aux  ennemis  de  la 
Trance  qu'une  protection  spéciale  de  la  Provi- 
dence mettoit  Charles  sur  le  troue  de  ses  pères  ; 
clic  avoit  tiré  ce  Iloi  de  son  apathie,  pour  lui 
faire  obtenir  le  surnom  de    Victorieux. 

Selon  l'antique  usage«  leRoi  d'armes  de  Frau  ce 
appela  par  leur  nom  les  anciens  pairs  laïques  sa- 
voir: les  ducs  de  Bourgogne  ,  de  Normandie  et 
d'Aquitaine,  les  comtes  de  Flandres,  de  Tou- 
louse et  de  Champagne,  formalité  nécessaire  qui 
constatoit  l'absence  de  ces  princes.  D'autres 
seigneurs  les  représentèrent.  Conformément  au 
cérémonial,  deux  pairs  ccclésiastiqu«  s  soulevèrent 
le  siège  sur  lequel  étoit  assis  le  Monarque,  tandis 
que  les  autres  Pairs  soutenoient  la  couronne  au- 
dessus  de  sa  tête.  Formalité  auguste  et  impo- 
sante qui  rapprloit  cette  inauguration  des  pre- 
miers Rois  de  France,  laquelle  con&istoit  à  les 
élever.sur  le  pavois,  aux  acclamations  d'un  peuple 
btiliqueux. 

Ec  l'ioi  reçut  ensuite  l'onction  qui  rend  la 
personne  des  souverains  inviolable  et  sacrée. 

,,Lc  Pontife  a  sur  lui  répandu  l'huile  sainte. 
„0   ciel,    dans   tous    les   yeux   quelle  joie  étoit 

peinte  !  " 

Athalia. 

Mais 


C  102  ) 
Mais  Jeanne  d'Arc,  heureuse  du  bonhruT  de 
fOnl\oi,  Jeanne  que  nous  avons  vue  affronter 
mille  dangers  pour  ramener  à  Rheims,  Jeanne 
ne  peut  retenir  le  torrent  de  Larmes  qui  coule  de 
ses  yeux.  Elle  va  s'agenouiller  devant  Charles 
clic  embrasse  ses  genoux,  et  lui  dit:  ,, Gentil. 
Roi,  lu  voila  exécutée  la  volonte  de  JJieu  qui 
ordonnait  que  je  fuse  lever  le  siège  d'Or- 
léans, et  que  je  vous  'amenasse  à  Heims  pour 
y  être  couronné  et  sacré,  en  montrant  à  l'u- 
nivers que  vous  êtes  le  vrai  Hoi,  le  J'ioi  auquel 
appartient  le  royaume  de  France.  Villarct 
assure  qu'elle  le  supplia  alors  de  lui  permrttre  de 
se  retirer,  les  deux  objets  de  sa  mission  se  trou- 
vant heureusement  accuni[  lis. 

Kons  avons  dit  qur  Jeanne  avoit  ru  l'inex- 
primable joie  de  voir  à  Ghàlous  quelques  amis  de 
son  enfance.  Une  joie  plus  ineffable  encore  l'at- 
tendoit  à  Rheims,  au  sein  de  son  triomphe.  Le 
respectable  Jacques  d'Arc,  son  père,  le  bon  Du- 
raudLaxart,  sou  oncle,  se  trouvèrent  à  Rheims, 
aussitôt  que  les  troupes  de  Ch.irks  VII  y  lurent 
entrée.-;  et  comme  les  deux  frères  de  nutre  hé- 
roïne I'.ivoient  accompagnée,  elle  se  vit,  j  .jur 
un  instant,  au  milieu  dt  sa  famille,  dans  les  bras 
d'un  père  vertueux,  auquel  cette  vertueuse  fille 
5e  plut  à  renvoyer  ces  hommages  d'estime,  de  res« 
pt.ci  et  d'amour  dune  tUe  nuit  entourée. 

„Les  Rois  ont  des   états,  les  Grands   ont  des 
honneurs , 

„Le 


.. 


I 


(  103  ) 

,,Le  Fliehe  a  des    trésors,    et   le  Peuple  a  de* 

mœurs." 

Thomas. 


La  France,  l'Europe,  retentit  bientôt  du 
bruit  des  exploits  de  Jeanne  qui,  depuis  qu'elle 
avoit  revu  ses  parents  ,  n'aspiroit  plus  qu'au  re- 
pos de  la  solitude,  au  bonheur  de  vivre  au  mi» 
lieu  des  siens.  Mais  ses  instances  furent  vaines  : 
elle  dut  céder  aux  ordres  de  son  Roi,  qui  avoit 
éprouve  d'une  manière  trop  sensible  combien  sa 
présence  cncojiragco'u  les  troupes.  Cependant  les 
Français  n'eurent  pas  plutôt  appris  le  couronne» 
ment  et  le  sacre  de  Charles,  que  plusieurs  A'illes  do 
la  Champagne,  de  la  Eric,  de  l'Islc-  de  -  France 
s'empressèrent  de  lui  envoyer  l'acte  de  leurs  sou- 
missions,  et  de  lui  ouvrir  leurs  portes.  Laon 
Provins,  Coulommiers ,  Crécy  en  Brie,  Soissons 
Château- Thierry ,  se  hâtent  de  chasser  les  garai» 
sons  des  Alliés,  et  viennent  apporter  au  pied  du 
trône  le  tribut  de  leur  repentir  et  l'assurance  d'un 
entier  dévouement. 

Sur  ces  entrefaites,  le  Régent  Anglais,  qui  se 
qualifioit  de  Gouverneur  de  France,  et  qui  avoit 
quitté  Paris  vers  l'époque  du  couronnement  de 
Charles.!  pour  faire  avancer  ses  troupes  de  Nor- 
mandie ,  revint  en  toute  hâte  rassurer  les  Pari- 
siens effrayés  des  progrès  de  l'armée  royale.  Les 
troupes  de  la  croisade  de  Bohème  ,  jointes  aux 
débris  de  son  armée,  pouvoient  former  dix  mille 

cum- 
Comc  annu-c.  j 


(  ici  ) 

combattants,  forces  respectables  dans  ce  temps- 
là  et  égales  à  celles  des  Français.  11  continua  sa 
marche  le  long  des  rives  de  la  Seine;  et,  comme 
s'il  eiit  voulu  couper  toute  retraite  à  Charles  VII, 
il  poussa  jusqu'à  Montèrent  -  Sur  -  Yonne  ,  d'oii 
il  envoya  défier  le  Roi  de  France  à  une  bataille 
Tangée.  Ce  Prince  accepta  le  défi,  proposé  par 
le  chef  des  armées  britanniques.  Loin  d'être 
alaTmé  delà  manœuvre  du  Duc  de  licdford  ,  il 
continua,  par  les  plaines  de  la  Brie,  à  se  porter 
vers  Paris,  jusqu'auprès  d'un  château  nommé 
alors  la  I\Iotte-  de-  iS'augis,  où  existe  aujourd'hui 
la  petite  ville  de  ce  nom,  à  16  lieues  delà  capi- 
tale. Qu'en  .arriva  -  t  -  il?  C'est  que  Bedford 
craignit  que  les  Français  ne  lui  coupassent  à  leur 
tour  la  retraite,  et  ne  lui  fermassent  le  chemin 
de  Paris.  Il  ne  présenta  point  la  fameuse  bataille, 
dont  il  menaçoit  Charles  de  Valois,  comme  il  le 
«ommoit;  et,  forçant  sa  marche,  il  s'en  retourna 
dans  la  capitale,  sans  avoir  combattu.  Le  P»oi  qui  ne 
sesentoit  pas  assez  fort  pour  l'y  suivre,  passa  la 
Marne,  et  s'avança,  par  la  Ferté  -  Milon  ,  vers 
Crespy  à  cinq  lieues  de  Compiègne.  L'alésrresse 
que  témoignoient  les  habitants  de  ces  contrées  à  i 
la  vue  de  leur  légitime  Souverain,  émut  tellement 
la  sensible  Jeanne  d'Arc  qu'elle  dit  à  Dunois  et  à 
l'archevêque  de  Rheims  :  „Plût  à  Dieu  que  je  fn^se 
assez  heureuse,  quand  je  finirai  mes  jours,  pour 
être  ensevelie  dans  cette  terre!"  L'archevêque 
touché  ne  put  s'empêcher  de  lui  dire:  O  Jeanne, 
dans  quel  Heu  espérez- vous   mourir?   —    „On  il 

plaira      » 


i 


(    loi    ) 

plaira  à  Dieu,  répondit  -  elle  :  je  ne  suis  sûre  ni 
du  temps  ni  du  lieu,  pas  plus  que  von»  ne  itus 
vous  -  même.  Plût  à  mon  créateur  que  je  utissc 
I maintenant  partir,  abandonnant  Icb  armes,  ci  al- 
ler servir  mon  père  et  ma  mère,  ci!  cardant  leurs 
troupeaux  avec  ma  sœur  et  mes  freies  qui  se  ré- 
jouiroient  beaucoup  de  me  voir."  PaTob-s  qni 
montrent  suffisamment  que  c'étoit  bien  contre  sou 
gré  que  Jeanne,  sa  mission  remplie,  se  trouvoit 
encore  au  milieu  des  armées. 

Senlis ,  Compiègnc,  Laval,  Sen«:,  Lagny  et 
Saint-Denis  ouvrent  leurs  portes.  13  eau  vais  chasse 
son  évéque,  Pierre  Cauclion ,  diffamé  pour  son 
dévouement  aux  Aiiglais.  Les  ennemis  obser- 
voient  toujours  l'armée  française;  ils  s'en  rap- 
prochèrent plusieurs  fois.  Enfin  à  IVloi..- Piloc-r 
les  deux  partis  furent  en  présence;  mais  il  n'y 
eut  qite  des  combats  partiels  entre  quelques  corps 
des  deux  avinées,  oit  plusieurs  preux  rivalisèrent 
de  valeur.  L'héroïne  qui  croyoit  avoir  rempli  sa 
mission,  n'étoit  plus  dans  ces  luttes  meurtrières 
l'ange  exterminateur;  c'étoit  une  guerrière  chré- 
tienne, soumise  aux  volontés  de  sou  Lieu,  et 
travaillant  encore  à  mériter  la  couronne  du  martyre. 
Cependant,  à  la  sollicitation  de  Jeanne,  il  fut 
résolu  que  l'on  feroit  auprès  du  dut:  de  Bour- 
gogne une  démarche  solennelle  pour  le  r.tmt  lier 
sons  la  bannière  des  Lis.  Mais  cette  tentative  ne 
réussit  pas  pour  le  moment;  les  ambassad:  ur>  du 
due  de  Bedford  ayoient  eu  l'adresse  de  e.igocr 
de  nouveau  le  foible  et  chancelant  Phiiippc-le-lSou. 

i  2  Le 


C   106  ) 

Le  connétable  do  Ri<  :  hem  ont,  voyant  les  che- 
valiers français  se  couvrir  de  gloire,  eut  honte 
de  son  inaction.  Il  quitte  Parthcnay.  ;  et,  traver- 
sant la  Loire,  il  enlève  anx  Attelais  le  château  de 

Galeraude,  celui  de  P.auicfort  ,  la  forteresse  de 
de  Malicomc  sur  les  confins  de  l'Anjou  et  du 
Maine.  D'autres  Seigneurs  prennent  d'autres  pla- 
ces. A  la  nouvelle  de  ces  événements,  le  Régent 
anglais  porte  la  plus  grande  parue  de  ses  forces 
au  secours  de  la  Normandie,  menacée  de  deux 
côté>  à  -  la-  fois. 

Charles  qui  apprend  le  départ  de  Bcdford, 
veut  se  rapprocher  de  Paris.  Au  moment  oii  la 
Pucellc  alloil  se  mettre  à  cheval,  un  messager  de 
Jean  IV,  comte  d'Armagnac,  epui  s'étoit  retiré 
auprès  du  Roi  d'Arragon ,  arrive  à  Compiègnc, 
et  remet  à  Jeanne  qui  jouissoit  au  loin  de  la  ré- 
putation de  Sainte  et  de  Prophétessc ,  une  lettre 
du  Comte  qui  lui  demande  son  opinion  sur  les 
trois  Papes  qui  se  disputoieut  alors  La  chaire  de 
Saint  -  Pierre  *).  Il  la  prioit  de  lui  déclarer  leqticl 
de  ces  pontifes  avoit  le  plus  de  droits  a  La  tiare. 

Les  soldats  français  étoient  enivrés  de«  succès 
de  Jeanne  d'Arc;  mais  les  chefs  en  étoient  jaloux 
et  les  courtisans  alarmés  :  on  redoutoit  l'ascen- 
dant que  lui  doniioieut  ses  exploits.  Née  parmi 
le  peuple  ,  Jeanne  en  avoit  conservé  la  simplicité 
vertueuse.  Intrépide  à  la  cour  comme  aux  com- 
bats, 

*)  Ces  trois  Papes  étoient  Martin  V,  Clément 
(Xil)  et  Benoit  (XIV).  il  n'y  tut  que  le  pre- 
mier de  reconnu. 


(      >C7     ) 

bats  |  la  même  horreur  de  l'injustice,  qui  l'avoit 
armée  pour  Charles  VII  contre  les  Anglais,  Lui 
faisoit  toujours  prendre  la  defense  du  pauvre, 
du  foible,  de  l'opprimé.  Chère  au  peuple, 
et  dès  -  lors  odieuse  aux  courtisans,  elle  faisoit 
profession  d'aimer  et  de  respecter  ce  peuple  qu'on 
ne  méprise  que  quand  on  n'a  pas  de  quoi  lui 
plaire: 


„Nous  admirons  l'éclat,  vains  juges  que  nous 

sommes  ! 
„Le    véritable    honneur    est     d'être    utile    aux 

hommes. 
„En  vain  les  préjugés  ont  osé  t'avilir, 
„Peuple!      pour     ton     pays    tu    sais    vivre    et 

mourir." 


L 


Quoiqu'elle  ignorât  le  manège  des  cours,  quoi- 
qu'elle ne  comprit  point  ces  petits  intérêts,  ces 
haines  polies,  ces  noirceurs  puériles,  ces  finesses 
imbécilles  et  les  profondes  combinaisons  de  l'art 
de  miirc,  elle  vit  bien  que  les  Courtisans 
n'aimoient  pas  le  Roi,  qu'ils  la  liaissoient,  qu'il* 
étoient  las  de  sa  gloire.  On  veilloit  avec  moins 
d'attention  sur  elle  dans  les  périls  où  elle  s'expo- 
soit  ;  on  la  suivait  de  moins  près  aux  assauts; 
on  l'ahaiidonnoit  davantage  au  hasard  des  événe- 
ments; ou  paroissoit  moins  pcr>uadc  que  le  sort 
de  l'Etat  fût  attaché  à  la  conservation  de  sa  per- 
sonne. Pans  une  attaque  qu'on  livroit  à  Paris, 
au   commencement  de  Septembre   M-o,  l'héroïne 

dur- 


(  io8  ) 
d'Orléans,  s'étnjit  avancée  la  première,  selon  son 
usage ,  sur  le  bord  du  fossé,  rrioit  qu'on  appor- 
tât des  fascines,  et  l'on  n'obéi.»^ oit  point.  Elle 
Teçm  dans  ce  moment  une  si  forte  blessure  (un 
coup  de  tr.iit  h  l.i  cuisse)  que,  perdant  tout  >on 
sang,  elle  resta  couchée  sur  le  revers  d'une  pe- 
tite émiuence,  qui  la  garantissent  des  traits  des 
assiégés.  Soit  que  les  chagrins  qu'elle  ivoit  éprou- 
vés précédemment,  et  le  danger  auquel  on  l'.ivoit 
si  long  -  temps  laissée  exposée,  lui  eussent  mani- 
festé l'ingratitude  et  la  jalousie  des  chefs;  soit 
que  le  premier  échec,  essuyé  en  sa  présence,  par 
les  armes  de  son  Roi,  l'affligeât  au  point  de  lui 
faire  désirer  fie  n'y  pas  survivre,  elle  refusa  de 
quitter  cet  endroit  funeste.  Il  fallut  que  le  duc 
d'Alençon  l' allât  chercher  lui -nu  me.  Il  la  ra- 
mena vers  onze  heures  du  soir.  L'armée  se  retira 
à  la  Villettc,  oit  elle  campa  au  même  endroit  que 
la  nuit  précédente. 

L'effet  qu'avoit  produit  en  France  le  sacre  de 
Charles  VII  ,  dans  la  basilique  de  R  heim  s,  faisoit 
vivement  regretter  au  gouvernement  anglais  de 
n'avoir  pas  prévenu  ce  coup,  en  faisant  sacrer 
et  couronner  Roi  de  France  le  jeune  Henri  d'An- 
gleterre, lorsque  cette  ville  étoit  encore  eu  la  pos- 
session des  Anglais.  Aussi  résolut -ou  de  le  con- 
duire au  plutôt  à  Paris  pour  l'y  faire  couronner. 
Mais  il  falloit  d'abord  le  faire  couronner  comme 
Roi  d'Angleterre,  ce  qui  eut  lieu  au  mois  de  No- 
vembre 1419.      Tour  mieux    s'attacher   le    duc   de 

Bour- 


(    icç    ) 

Bourgogne ,   le  Gouvernement  anglais  le  nomma, 
pour  quelque  temps,  Gouverneur  de  la  France. 

Au  siège  de  Saint  -  "Pierre  -  le- Moustier  en  Ni- 
vernois ,  la  Fil  celle  montra  sa  bravtniTc  accoutu- 
mée. Les  assiégés  forcèrent  à  la  retraite  les  Fran- 
çais qui  avoient  Jeanne  à  leur  tète.  On  vint  lui 
proposer  de  se  retirer.  „  J  étuis  mourante,  dit- 
elle,  quand  on  m'entraîna  de  devant  les  murs  de 
Paris;  je  périrai  ici,  ou  j'emporterai  la  place." 
Six  hommes  d'armes  qui  l'accompagnoient  paru- 
rent prêts  à  se  dévouer  avec  elle.  Une  telle  intré- 
pidité rend  le  courage  aux  troupes.  On  rctotirne 
à  l'assaut  ...  la  place  est  prise  de  vive  force. 

Des  services  si  éminents  méritoient  bien  une 
récompense.  Aussi  Charles  VU,  pénétrée  de  tc- 
connois-auce  pour  l'héroïne  qui  L'avoit  fait  re- 
monter sur  le  trône  de  ses  pères,  anoblit- il,  par 
des  lettres  du  mois  tic  Décembre  1429,  l'illustre 
>  Jeanne  ainsi  que  Jacques  d'Arc  et  Isabelle  Ilomée 
ses  père  et  mère,  Jacqticrain,  Jean  d'Arc  et 
Pierre  Perrel  ses  frères  ,  ensemble  leur  lignage, 
leur  parenté  et  leur  postérité  née  et  à  naître  en 
ligne  masculine  et  féminine.  C'est  l'exemple  le 
plus  fameux  d'une  noblesse  utérine,  reconnue 
en  France.  Ses  frères  et  leurs  descendants  obtin- 
rent le  privilège  spécial  de  se  nommer  du  Lys. 
Leurs  armes  étaient  un  écu  d'azur  à  detix  fleurs 
de  lis  d'or  et  une  épéc  d'argent  à  garelc  dorée,  la 
pointe  en  haut  ,  surmontée  d'une  couronne.  Ce 
n'est  qu'on  1Ö14  qu'un  édit  de  Louis  Xlil  déclara 

que 


C  no  ) 
quo  1rs  filles  et  les  femmes,  détendues  des  frèrei 
de  UPucoUc  d'Orléans,  n'anobliront  plus  leur« 
»ans  a  l'avenir.  Charles  ne  borna  point  là  les 
témoignages  de  sa  reconnoissaucc;  il  exigea  que 
Jeanne  d'Arc  portât  désormais  Je  riches  veto- 
monts;  et,  voulant  transmettre  aux  races  futures 
les  miraculeux  services  de  L'héroïne,  il  fit  frapper 
une  médaille  en  son  honneur.  Ou  voyait  d'un 
cote  le  portrait  de  Jeanne  d'Arc,  et  de  l'autre 
une  main  portant  une  épéc,  ave  cette  légende: 
lonsiltis  coujirinutu  ID  e  i ,  c'est-  à- 
dire:    soutenue  par  le  secours  du  Ciel. 

Reprenons  le  fil  des  événements  que  1rs 
marques  de  la  gratitude  royale  nous  ont  fait  in- 
terrompre. Tout  l'hiver  se  passa  à  faire  la  petite 
guerre  dans  plusieurs  provinces.  Jeanne  les  paT- 
couroit  toutes.  Partout  elle  se  signala.  Elle  avoit 
toujours  la  même  valeur,  plus  de  conduite  peut- 
être,  mais  moins  d'enthousiasme,  parce  que  le 
caractère  de  propfiétesse  et  d'inspirée  s'affoiblis- 
soit  en  elle.  Instrument  docile  des  volontés  de 
son  Prince,  depuis  que  sa  mission  étoit  remplie, 
elle  s'ctoit  fait  un  devoir  de  suivre  sans  opposi- 
tion les  avis  des  généraux,  et  de  faire  abnégation 
complète  de  ses  propres  idées. 

C'est  vers  ce  temps -là  qu'on  découvrit  à  Pa- 
ris une  conspiration  tramée  eu  faveur  de 
Charles  VU.  Cr  qui  fournit  aux  Anglais  et  aux 
Bourguignons  les  moyens  de  connoitre  et  d'a- 
xieamir  leurs  ennemis  dans  cette  capitale.  Plu- 
sieurs 


II 


>>• 


r 


sieurs  de  ces  malheureux  Français    furent  noyés, 
décapités  ou  écart.elés*). 

Oi  eut  die  «juc  Le  ciel  vouloit  honorer,  aux 
yeux  du  peuple,  p.:r  ces  signes  éclat  tus  doni  il 
se  moiuroit  si  prodigue  au  temps  de  La  primitive 
église,  le  déroulement  de  ces  martyrs  d'un  zèle 
courageux  pour  la  patrie  et  !<•  Roi.  On  étoil  au 
printemps:  le  jour  même  de  leur  supplice,  il  pa- 
rut une  si  grande  quantité  de  roses  blanches  que 
les  historiens  eu  rirent  mention  comme  d'un 
phénomène  très  -  remarquable. 

,,(^ui    sont    ces  citoyens,    que  la    main   d'un 
bourreau 
—  ,,Par  l'ordre  des  tyrans  précipite  au  tombeau? 
,,Les  vertus  dans  P. iris  ont  le  drstiu  des  crimes. 
f)l\egnault,     Sauiu,      Chapelle  t     honorables 

victimes  , 
„Vous  n'êtes  point  flétris  par  ce  bonteux  trépas: 
„Mânes  trop  généreux,  vous  n'en  mugissez  pas. 
,,Vos  noms,    toujours  fameux,  vivront  dans  la 

mémoire  ; 
,,Et  qui  meurt  pour  son  Roi,    meurt  toujours 

avec  gloire." 

Voltaire. 


L'heure 


*)    On    en   arrêta   plus    de    cent    cinquante.     Les 

Imucipaux  chefs  étoient  Regnanlt  ,  Savin  et 
'remorant,  procureurs  au  Ohatelct  ;  Guil- 
laume Perdrieux  et  Jean -le-  Kiqucux,  Jean 
de  la  Chapelle,  clerc  des  comptes,  et  Jean-lc* 
François ,  dit  Baudriu. 


(     »2     ) 
L'heure    approchoit    où    tme    plus    glorieuse 
victime   devoit  encore  être  sacrifiée  aux    oppres- 
seurs  de  la  France.      Les    Saintes   qui    visitoient 
Jeanne,    et    qui    Lui   apparurent    sur   les   fossés   de 
Melnn,  loTsqu'apïès  avoir  séjourné  quelque  temps 
à  la  Cour  de  Charles  ,    elle  rejoignit   l'armée,    lui 
annoncèrent    qu'elle    tomberoit  ,     avant    la    Saint- 
Jean  ,    au  pouvoir  des  ennemis;    qu'il    f .illoit   que 
les  destins  s'accomplissent.     Elles  lui  dirent  de  ne 
point  s'effraye*,  mais  d'accepter  cette  croix  avec 
résignation.    „Dieu  soutiendra  vu*  forcesei  votre 
courage."    Elle  conjura  ses  deux  céict-tçs  protec- 
trices   de    demander   pour  elle    à  l'Arbitre    Souve; 
Tain   des   mondes  de  la  faire   mourir,    des    qu'elle 
seroit  prise,  et  de  lui  épargner  les  tourments  d'une 
longue  captivité.     Tour  toute  réponse,  les  Saintes 
lui  recommandèrent  la  patience,   et  refusèrent  de 
lui  dire  le  jour  et  l'heure   oii    elle   devoit  perdre 
la  liberté. 

Cette  apparition  eut  lieu  dans  la  semaine  de 
Pâques.  Presque  tous  les  jours,  à  dater  de  cette 
époque,  elle  eut  des  avis  célestes  du  malhruT  qni 
la  ntenaçoit.  Craignant  de  décourager  ses  compa- 
triotes par  cette  funeste  révélation,  elle  n'en  lit 
confidence  à  personne;  mais  elle  s'abstint  aussi 
de  donner,  comme  auparavant,  son  avis  dans  les 
délibérations  des  chefs  de  guerre,  dont  elle  sui- 
voit  toutes  les  dispositions.  Malgré  ses  révéla- 
tions, elle  n'en  continuent  pas  moins  de  se  jeter 
dans  les  périls  les  plus  imminents.  Elle  battit, 
prèi  de  Lagny,   un  de  ces   chefs  de  bande  que  le 

mal- 


i 


(  ii3  ) 
malheur  des  temps  avoit  multipliés  à  l'excès.  Ce- 
lui-ci qu'on  nommoit  Franset  d'Arras  étoit 
distingue  par  son  courage  et  ses  pillages  parmi 
ces  brigands  valeureux.  Jeanne  le  fit  prisonnier, 
et  prétendoit  qu'il  fût  traite  comme  un  prison- 
nier de  guerre  ordinaire.  Elle  vouloit  le  faire 
échanger  contre  un  Parisien  ,  nommé  de  Lours, 
qui  ctoit  tombé  dans  les  mains  des  Anglais, 
après  avoir  pris  parti  pour  le  Roi  de  France. 
Malgré  ses  efforts,  il  fut  décapite  à  Eagny:  il 
l'avoit  mérité,  pour  avoir  viole  souvent  lc>  droits 
de  la  guerre.  Mais  Jeanne  méritoit  bien  qu'on 
eût  plus  d'égard  pour  ses  sollicitations  ,  et  qu'on 
ne  jetât  point  sur  sa  conduite  les  apparences  d'un 
manque  de  foi,  dont  les  Anglais  la  punirent  dans 
la  stiitc,  malgré  son  innocence. 

Le  Duc  de  Bedford  qui  se  repentoit,  comme 
nous  l'avons  dit,  de  n'avoir  pas  fait  couronner 
plutôt  le  jeune  Henri  d'Angleterre  comme  Roi  de 
France,  se  hâta  de  le  faire  venir  dans  ce  dernier 
royaume,  pour  que  sa  présence,  en  rappelant  aux 
Français  qu'il  étoit  fils  de  la  fille  de  leur  dernier 
Roi*),  rclev.it  le  parti  anglais  qui  paroi.».- oit  s'af- 
foiblir  de  jour  en  jour  par  les  victoires  de  la  Pu- 
celle  d'Orléans.  Une  guerre  interminable  ainsi 
que  les  suites  inévitables  d'une  longue  tutelle 
tarissoient  peu  -  à  -  peu  les  ressources  que  le 
Regent  vouloit  tirer  de  son  pays;    ajoutez  à  cela 

que 

*)    En    effet   Henri  V  d'Angleterre  avoit   épousé 
Catherine,  Sœur  de  Charles  VII. 


I 


C    "4    ) 
que  le  peuple  anglais  lui. même  commençoit  à  se 
las-er    d'une    hitlr    étrangère   à  «es    intérêt«  natio- 
naux.   Henri  VI    fut    conduit  de  Cala»  à.  Rouen, 

où  il  resta  près  de  deux  an.«  ,  attendu  qu'il  sur- 
vennit  toujours  quelques  événements  qui  fai- 
soient  retarder  le  couronnement  et  le  sacre  de  ce 
jeune  Prince. 

Le  Duc  de  Bourgogne,  désirant  rétablir  la 
communication  entre  la  Picardie el  l'Jsle-dc-Lrance, 
résolu!  d'assiéger  Compiègnc  qui  avoit  de  plein 
gTé  ouvert  ses  portes  à  Charles  VII,  la  possession 
de  cette  ville  lui  paroissant  indu  pensable,  pour 
reprendre  ensuite  l'offensive  contre  les  Francais. 
Le  but  de  Philippe  étoit  d'attaqucT  la  place  de  tous 
les  cotés.  L  ni-  même,  le  comte  de  Ligny,  Jean 
de  Luxembourg,  Eaudon  de.Noyel,  et  Montgom- 
jncryqui  comn  andoit  les  Anglais,  dévoient  tenter 
un  assaut  général.  Jeanne  s'étoit  jetée  avecPoton 
de  Xaintraillfs  et  plusieurs  autres  chevaliers,  cé- 
lèbres par  leur  courage,  dans  la  ville  de  Com- 
piègue  pour  la  défendre.  Elle  vouloir,  au  mo- 
ment où  1er  divers  corps  de  l' ennemi  se  ren- 
droient  à  leur  poste,  faire  une  soTtie,  et  répandre 
la  confusion  parmi  eux  (2-J.  3Iai  1430).  Elle  s'é- 
lança en  rase  campagne  à  la  tête  de  six  cents 
hommes,  et  fondit  comme  la  foudre  -/ur  le  poste 
de  Jean  de  J^uxembouTg  qui  rcci.la.  Mais  la  Pu- 
cellc  s'étoit  trop  hasardée:  elle  s'éioit  trop  éloi- 
gnée de  la  forteresse.  Les  autres  divisions  bour- 
guignonnes et  Montgommcry  avec  ses  Anglais  se 
portèrent  vers  les  portes  de  la  ville,  pour  couper 

1« 


^ 


r 


(    "3  ) 
le   chemin    à   la    troupe   de    Jcinne    d'Arc,    qu'il 
ctoit    aisé   de    reconnoiire   à    son    habillement    de 
soie   contein    de    pourpre,    brodé  pu    or  ci  en  ar- 
gent.   Ce   mouvement  jeta   l'effroi  parmi  les  puer- 
riers  de  l'héroïne  qui  se  précipitèrent  en  tumulte 
vers  la  barrière  du  bouievart  du  pont.    La  presse 
étoit   telle    qti'on    ne   pouvoit   plus  ni   avancer  ni 
reculer,    Les  Bourguignons ,    soutenus   de   tontes 
parts,   firent  une  charge  terrible  sur  la  queue  des 
escadrons   fiançais,    et  y  jetèrent  un    grand  dés- 
ordre.    Quelques   cavaliers  se  précipitèrent   tout 
armés    dans  les    fossés,    d'autres  se   rendirent  pri- 
sonniers.     La    Pucclle  seule    conlinuoit   à    se  dé- 
fendre: elle  se  vit  bientôt  environnée  d'une  foule 
de   guerriers  qui   tous   vouloient  avoir   L'honneur 
de  s'emparer  de  sa  personne.    Elle  parvint  cepen- 
dant à  gagner  le  pied  du  bouievart  du  pont.     Les 
uns    disent   qu'elle  ne   put  y   entrer  à   cause  de  la 
foule;  d'autres  assurent  qu'elle  trouva  la  barrière 
fermée.       Plusieurs     historiens     attribuent     cette 
malheureuse   circonstance   à   la    jalousie    de   Guil- 
laume de  Flayy,   gouverneur  de  Compièguc,    qui 
craignoit    qu'elle   ne   recueillit  toute  la  irluhc  du 
siège.       Quoi    qu'il  en    soit,    abandonnée  à    elle 
seule,    entourée    d'eiucmis,    l'héroïne  fit    encore 
des   prodiges    de   valeur,    et   chercha  le  moyen  de 
gagner   les    champs    vers  la  Picardie;    mais  un  ca- 
valier   bourguignon,    d'autres   dise.it   picard,    la 
saisit  par  son  habit  et  la  fit   tomber  de    cheval'). 

Elle 


*)  Voyez  la  sixième  figure. 


C   116   ) 

Elle  fut  sur -le- champ  désarmée  et  conduite  par 
Lyonnel,  bâtard  de  Vendôme,  à  Marigny,  où 
clic  fut  confiée  à  une  garde  nombreuse. 

Si  quelque  chose ,  dit  Villaret,  étoit  capable 
d'ajouter  à  la  gloire  de  Jeanne  d*Arc,  c'est  la  joie 
immodérée  que  les  Anglais  et  les  Bourguignons 
firent  éclater.  Ils  acconroient  en  foule  pour  con- 
templer cette  fille  de  dix -huit  ans  dont  le  nom 
seul,  depuis  plus  d'une  année,  les  faisoit  trem- 
bler, et  portoit  la  terreur  jusque  dans  Londres. 
Les  Parisiens  allumèrent  des  feux  de  joie,  et  fi- 
rent chanter  le  Te  JDeimt  dans  la  basilique  de 
Motre-Dame.  Les  prédicateurs  souillèrent  la 
chaire  de  vérité  ,  en  lançant  contre  la  libératrice 
de  la  France  tous  les  traits  de  la  plus  odieuse  ca- 
lomnie, et  en  l'accusant  de  magie  et  d'impiété. 

pliant  au  Duc  de  Bedford,  il  fut  enchanté 
d'un  événement  qui  excitoit  parmi  ses  troupes 
des  transports  d'allégresse,  qui  lui  promettoient  de 
nouvelles  victoires.  Il  s'attendoit  à  voir  toute  la 
France  redevenir  la  proie  des  Léopards. 


Nous  voici  arrivés  à  la  seconde  partie  de  l'his- 
toire de  Jeanne  d'Arc.  Nous  l'avons  montrée  sous 
le  chaume,  nous  l'avons  suivie  à  la  cour,  nous 
l'avons  accompagnée  dans  les  camps.  Les  ta- 
bleaux vont  changer.  L'Idylle,  l'Epopée  ont  dis- 
paru.    La  Tragédie  commence  ! 

A  peine  notre  héroïne  fut  -  elle  tombée  au  pou- 
voir des   ennemis  de  la  France   qu'un  Frère  I\far- 

tin, 


1 


(  »7  ) 
tin,  doctc\ir  en  théologie  et  vicaire  -  général  de 
l'Inquisition,  écrivit  au  duc  de  Eourgogne,  potir 
demander  l'extradition  de  cette  vitrée  infortunée. 
Cependant  Jean  de  Luxembourg  qui,  selon  l'u- 
sage de  ces  tenips-là*),  avoit  reçu  la  Pucelle  des 
mains  du  soldat  qui  l'a  voit  prise  ou  plutôt  des 
mains  de  son  officier,  envoya  sa  prisonnière  au 
château  de  Beaulieu.  Rien  de  plus  naturel  que 
l'amour  de  la  liberté!  au:-si  Jeanne  d'Arc  qui 
pressentoit  le  sort  qu'on  lui  réservoit,  essayâ- 
t-elle de  s'y  soustraire.  Elle  avoit  su  pratiquer  une 
ouverture  dans  la  tour  oit  elle  avoit  été  renfer- 
mée, et  elle  se  disposoit  à  gagner  la  campagne, 
lorsqu'elle  fut  découverte  et  ramenée  en  prison. 
Jean  de  Luxembourg  ne  tarda  pas  à  l'envoyer  à 
son  château  de  Beaurcvoir  en  Picardie,  ou  son 
épouse  et  sa  sœur  qui  habitoient  ce  château,  fi- 
rent accueil  à  l'infortunée  prisonnière,  et  l'invi- 
tèrent à  se  revêtir  d'habits  de  son  sexe,  Je  ne 
quitterai  pas  ,  leur  dit  Jeanne,  les  vêtements  que 
je  porte,  sans  la  permission  de  Dieu.  11  ne  me 
l'a  pas  encore  donnée,  et  il  n'est  pas  encore  temps. 
Plus  affligée  de  sa  captivité  pour  les  Français  que 

pour 


*)  Expliquons  -  nous  :  "Non-  seulement  celui  qui 
avoit  tait  un  prisonnier  avoit  dis  droits  sur 
la  personne  de  ce  prisonnier,  mais  ?om  chef 
en  avoit  encore  égilemcnt,  et  il  étou  d'usage 
que  celui-ci  le  lui  achetât.  O'cst  ain.-i  que 
Lyonnel  acheta  Jeanne  au    cavalier  qui  l'avoit 

i irise ,    Luxembourg   à    Lyouiiel,    Philippe   de 
îourgogiiv    à    Luxembourg     et     le    Uonvcruc 
ment  anglais  au  JJuc  de  Bourgogne, 


" 


C    "8    ) 
pour  clic  -même,   clic  prioit    f.ms   cesse  potir   le» 
habitant«  de  Compiègnc ,   qu'elle  auroit  voulu  se- 
courir. 

De  nouveaux  malheurs  alloicnt  L'accabler: 
Pierre  Cauchon ,  cet  indigne  Prélat,  que  les  habi- 
tant? de  Jtieâuvais  a  voient  ignominieusement 
chassé,  lorsque  cette  ville  eut  ouvert  ses  portes 
à  Charles  Vil,  regardoit  Jeanne  comme  la  prin- 
cipale cause  de  son  bannissement.  Il  s'étoit 
retiré  à  lloucn  oit  le  Piègent  l'avoit  nommé  Con- 
seiller d'Etat.  Voulant  se  venger  de  l'affront  de 
Beauvais ,  il  se  prétendit  juge  naturel  de  l'hé- 
roïne; et  quoique  Jeanne  n'eût  éié  qu'un  jour 
à  Compiègnc,  il  dit  qu'il  la  réclament  comme 
ayant  été  prise  dans  son  diocèse;  ce  qui  éloit 
faux,  car  c'étoit  dans  le  cliocè.-e  de  Noyon.  Il 
écrivit  en  conséquence  au  l\oi  d'Angleterre,  pour 
avoir  cette  occasion  d'assouvir  sa  haine. 

L'université  de  Paris,  alors  soumise  au  jou» 
anglais  ,  présenta  de  même  requête  pour  la  i'.àre 
périr.  Si  les  bons  et  fidelles  Français  avoient  vu 
dans  Jeanne  d'Arc  une  UuciTicre  chrétienne,  un 
Anjrc  libérateur,  les  Bourguignons  et  les  Anglais 
s'ob>iinoicnt  à  la  décrier  comme  une  magicienne, 
et  attribuoient  toutes  se?  victoires  à  de  coupables 
enchantements.  Ils  s'estimoient  heureux  de  ce 
que  le  charme  revoit  enfin  cesse,  et  se  dispo- 
saient à  te  débarrasser  le  plutôt  possible  de  leur 
plus  redoutable  ennemie. 

Cauchon  ,  tantôt  évéente,  tantôt  héraut  d'ar- 
mes,   tantôt  négociateur,   lit  si   Lien  que  le  lîoi 

d'An» 


I 


i 


(    "9    ) 

d'Angleterre  acheta  l'illustre  Captive  dix  mille 
francs,  ce  qui  équivaut  à  7c,coo  francs  d'aujour- 
d'hui. C'étoit  le  prix: qu'Edouard avoit  payé  pour 
avoir  le  lVoi  Jean  dans  sa  puissance.  L'indigne 
Prélat,  aussi  scélér.u  que  Jtidas  Iscariote,  se  mon« 
tra  dès  lors  disposé  à  entamer  le  procès  de  Jeanne 
de  concert  avec  l'Inquisiteur. 

Mais  soit  que  le  gouvernement  anglais  fût 
hors  d'état  de  payer  pour  le  moment  une  si  forte 
somme ,  qui  équivaloit  à  la  rançon  d'un  mo- 
narque, soit  qu'il  y  eût  des  négociations  commen- 
cées à  ce  même  sujet  entre  Charles  VU  et  le  duc  de 
Bourgogne,  la  décision  du  sort  de  notre  héroïne  fut 
remise  à  un  temps  indéterminé,  Elle  apprit  bien- 
tôt la  malheureuse  situation  de  Compiègne  ainsi 
que  le  projet  qu'on  avoit  de  la  livrer  aux  Anglais. 
C'est  pourquoi  elle  résolut  de  braver  tous  les  pé- 
rils ,  pour  voler  au  secours  de  cette  place.  L'ex- 
trême élévation  du  donjon  ne  put  l'arrêter.  Elle 
s'élance,  se  blesse  grièvement,  et  demeure  éva- 
nouie au  pied  des  remparts. 

Jeanne  fut  conduite  à  Arras  ,  au  commence- 
ment du  mois  d'Octobre,  ensuite  au  château  de 
Crotoy,  digne  pendant  du  fort  de  la  Babille  de 
Taris,  et  enfui  de  cette  forteresse  de  Picardie  à 
Rouen,  quoique  l'université  de  Taris  eût  bien  dé- 
siré repaître  ses  yeux  de  ce  barbare  spectacle. 

Cependant  l'enthousiasme  que  l'héroïne  d'Or- 
léans avoit  inspiré  aux  Français,  L'impulsion 
qu'elle  leur  avoit  donnée  triomphèrent  encore 
après  elle  de  bien  des  obstacles.    Ees  succès  furent 

sans 

59  me  année.  h 


(  xso  ) 
sans  doute  moins  Tapides,  moins  considérables 
et  plus  disputés;  mais  iLs  l'emportaient  Mir  les 
revers.  Les  événements  qui  servirent  Charles, 
paraissant  le  fruit  d'une  protection  spéciale  de  la 
Divinité,  portoient  les  Français  à  revenir  d'eux- 
mêmes  sous  son  empire.  Depuis  les  exploits  de 
Jeanne,  on  n'eut  presqu'à  combattre  que  les  gar« 
ni.-ons  ennemies.  Chose  incroyable  !  désarmée  et 
dans  les  fers,  Jeanne  d'Arc  inspirait  encore  nue 
profonde  terreur  à  la  nation  britannique.  Aussi 
le  Duc  de  Bcdford  crut-il  qu'il  n'y  avoit  de  sa- 
lut pour  lui  que  dans  la  mort  de  l'héroïne  dont 
le  nom  f.iisoit  trembler  ses  légions:  il  ordonna 
que  l'on  s'occupât  sur- le- champ  dn  procès  de 
l'infortunée  guerrière;  il  fit  Déclarer  z  n- 
jùr.ie  le  liai  Charles  J'  1 1 ,  pour  épou- 
vanter ses  part  issus.  Au  moi-  de  Janvier  1J33 
vieux  style  (  1431  ) ,  le  Gouvernement  anglais 
donna,  au  nom  du  Roi  Henri  VI,  des  lettres- 
patentes  potiT  mettre  en  jugement  sa  prisonnière. 
„Une  femme,"  dit  le  Monarque  dans  ces  lettres, 
,,qui  se  fait  appeler  la  Piicetle ,  laissant  les  ha- 
„billements  de  -on  sexe,  contre  la  loi  divine, 
„chose  abominable  aux  yeux  de  Dien,  réprouvée 
,, et  défendue  par  tontes  les  lois  humaines,  vêtue 
,,et  armée  comme  un  homme,  a  exercé  un  état 
„homicide,  et  a  donné  à  entendre  an  peuple, 
(,pour  le  séduire  et  l'abuser,  qu'elle  étoit  envoyée 
,,dc  par  Dieu,  et  qu'elle  avoir,  connoissatice  de 
,,scs  décrets  éternels  ,  professant  d'ailleurs  plu- 
„  sieurs  antres  dogmes  très -dangereux  pour  notre 
,  •.sainte 


t 


" 


T     ~~ 

l  C  i*  3 

,, sainte  foi  catholique.  Au  milieu  du  cours  d? 
„?rs  hostilités  contre  nous  et  notre  peuple,  elle 
„a  été  prise ,  les  arme?  à  Li  main,  devant  Com« 
„piègne  par  nos  loyaux  sujets,  et  amenée  prison- 
„nière  par  devers  nous.  Ces  superstitions,  ces 
„faux  dogmes,  et  autres  crimes  de  lèse  -  majesté« 
„divine  l'ont  fait  réputer  suspecte  et  dittamée. 
i,  Aussi  avons -nous  été  requis  très  -  instamment 
„par  le  révérend  père  en  Dieu,  notre  nmc  et  féal 
,, conseiller,  l'évéque  de  Bcauvais,  juge  ecclc- 
„siastiqnc  et  ordinaire  de  la  dite  Jeanne,  attendu 
,, qu'elle  a  été  prise  et  saisie  dans  les  limites  de  son 
,, diocèse,  ainsi  que  par  notre  très-clière  et  très- 
„sainte  tille  l'université  de  Taris,  de  vouloir  bien 
, »rendre  et  iivrer  au  dit  révérend  père  en  Dieu 
,, cette  Jeanne  d'Arc  pour  l'interroger  et  l'cxa- 
,, miner  sur  les  dits  cas.  Et  il  est  ordonné  à  tous 
„(le  donner  au  Prélat  aide,  défense,  protection 
,,ct  confort.  On  se  réserve  exprès  ément  toute- 
,,fois  de  ri  prendre  Jeanne,  si  elle  n'est  pas  con- 
,, vaincue  des  cas  allégués  contre  elle." 

Cette    conduite  des  Anglais   étoit   on  ne  peut 
pas  mieux  calculée;  dans  tous  îcs  cas  Jeanne  ptoit 

«/»  perdue;  et  l'infamie  du  procès,  celle  de  la  sen- 
tence de  mort,  ne  rctomboit  pas  sur  les  Anglais 
mais  l>ien  stir  les  compatriotes  de  Jeanne.  L'a 
tribunal  civil,  un  conseil  de  guerre  auroit  absous 
l'héroïne.  Mais  une  lois  entre  les  mains  des  Tréiats 
normands  et  anglais,  sa  perîi  étoit  assurée,  étoit 
an? si  légitimé,  aus.-i  sainte  que  les  fameux  auto-  da- 
fé  de  la  trop  fameuse  inquisition  d'Espagne. 

m  h  2  „Tant 


. 


(     1=2     ) 
„Tant  de  fiel  entre- t-il   dans   l'Âme   des   dé- 
vots?" 

Despréaux. 


T 


* 


Dans  le«  premiers  temps  de  l'arrivée  de  Jeanne 
à  Rouen,  son  séjour  fut  assez  supportable;  on 
l'y  traitoit  en  prisonnière  de  guerre.  Il  semble  ^j 
qu'on  auroit  encore  pu  la  racheter  comme  cela  se 
pratiquoit  ,  du  moins  lorsqu'elle  étoit  encore  en 
la  puissance  du  bâtard  de  Vendôme  ou  de  Jean 
de  Luxembourg.  Charles  ne  fit  point  assez  d'ef- 
forts pour  la  tirer  de  leurs  mains;  et  jamais  son 
indolence  ne  fut  plus  coupable.  On  a  dit  aussi 
qu'Agnès  Sorel  redoutoit  l'ascendant  que  la  Pu- 
ccllc  ayoit  pris  ou  pouvoit  prendre  sur  le  3Io- 
narque ,  et  qu'elle  arrêta  ou  ralentit  les  démar- 
ches que  Charles  VII  vouloit  faire  en  fiver.r  de 
l'héroïne  qui  l'avoit  élevé  stir  le  Tnvois.  bile  fait 
est  vrai,  Agnès  Sorel  a  déshonoré  son  amant;  et  ce 
crime  affreux  efïace  le  mérite  qu'elle  avoit  eu  au- 
trefois d'engager  Charles  a  régner*). 

A  peine  fut  -  elle  au  pouvoir  de  l'Eglise  qu'elle 
fut  attachée  par  les  pieds  et  les  mains  avec  de  * 
fortes  chaînes  aux  murs  de  sa  prison  ,  de  sorte 
qti'ellc  ne  pouvoit  presque  pas  se  remuer.  Ouei- 
ques  témoins  ont  ajouté  qu'elle  avoit  élé  mise 
dans  une  cage  de  fer,  mais  ce  fait  n'est  pas 
prouvé.  Ce  qu'il  y  a  de  certain,  c'est  que  per- 
sonne 


')  Voyez  pag.  44  et  <ß. 


r 


(     123     ) 
tonne  ne  fut  admis   auprès  d'elle,   avant  l'ouver- 
ture   du   procès.     On    montre  encore  à  JAouen  la 
tour  du  Donjon  où  Jeanne  Fut  renfermée. 

Cauchon,  et  Jean  -  le  -  Maître,  prenant  la  qua- 
lité d'iu^uisiteur -général  de  la  foi  en  France*) 
(ce  dernier  montra  d'abord  de  la  répugnance,  et 
finit  vraisemblablement  par  se  Laisser  gagner  par 
les  Anglais)  commencèrent  l'instruction  du  pro- 
T  tés  de  la  manière  tisitéc  dans  les  tribunaux  de 
l'Inquisition.  Ou  prit  secrètement  des  informa- 
tions au  village  de  Domremy  sur  le  compte  de  la 
Fucelle;  mais  comme  elles  étoient  favorables  à 
Jeanne,  on  les  supprima. 

Le  tribunal  qui  devoit  juger  Jeanne,  étoit 
compose  (outre  Cauchon  et  le  Maistrc)  du  Con- 
seiller-commissaire- examinateur  la  Fontaine,  du 
Promoteur  d'Estivct,  de  trois  uotaires  ,  d'un  ap- 
pariteur, huissier  ecclésiastique,  et  de  cent  cinq 
juges  assesseurs,  ayant  voix  délibérative  seule- 
ment. Les  corps  consulteurs  du  Saint  ollicc  fu- 
rent l'Université  de  Paris  et  le  chapitre  de  l'église 
cathédrale  de  llouen. 

Tels    étoient    les    juges   qu'on    avoit    chargés 

tnon  de  juger  mais  de  condamner  notre  héroïne 
infortunée,  à  laquelle  d'ailleurs  ou  ne  donna 
point  de  défenseur. 

Les  réponses  de  Jeanne  furent  d'une  sagesse 
supérieure  à  son  siècle  et  d'une  modération  qu'on 

ne 

*)  Ces  inquisiteurs  s'étoient  probablement  per- 
pétués en  France  depuis  les  malheureuse:,  af- 
faires des  Albigeois. 


' 


! 


C    124    ) 

ne  devoit  guère  attendre  d'une-  enthousiaste.  On 
lui  fit  jurer  de  dire  la  vérité;  elle  mit  des  restric- 
tions à  ce  serment:  Vous  pourriez,  dit -elle,  me  { 
demander  ce  que  je  ne  puis  vous  révéler  sans  par- 
jure. On  lui  défendit  de  songer  à  se  sauver.  Si 
je  me  sauvois ,  répondit  la  prisonnière ,  ou  ne 
pourroit  m'accuser  d'avoir  violé  ma  parole, 
puisque  je  ne  vous  ai  point  donné  ma  foi.  Ou  / 
lui  demanda  si  le  Roi  Charles  avoit  aussi  des  vi- 
sions.   Envoyez  lui  demander,  répliqua-  t- clic. 

Les  premières  séances  furent  orageuses:  il  s'en 
faut  de  beaucoup  qu'on  ait  consigné  dans  le  pro- 
cès-verbal t  otites  les  réponses  de  Jeanne.  Sou- 
vent les.  assesseurs  l'interro^eoicnt  plusieurs  à-la- 
fnis.  L'un  après  l'autre,  mes  beaux  pères!  s'é- 
crioit-clle.  C'est  en  vain  qu'elle  demanda  une 
autre  prison,  des  chaînes  moins  pesantes.  Les 
tortur»  s  de  la  captivité  l'affoiblissoicnt ,  et  la  ren- 
doient  souvent   malade« 

On  lui  demanda,  dans  la  «econde  séance ,  si 
elle  CTOyoit  avoir  bien  fait  d'avoir  attaqué  les 
Tcmparts  de  Taris  un  jour  de  fetc.  (C'étoit  le  8. 
Septembre,  jour  de  la  nativité  de  Notre  -  Dam'). 
,,11  est  juste,  dit -elle,  de  respecter  la  solennité 
,,des  f\tes.  Si  j'ai  péché  ,  c'est  a  mon  confesseur 
,,à  en  jngrr." 

Dans  la  troisième  séance,  on  l'interrorca  cn- 
cotc  sur  les  premiers  temn<  de  sa  jeunesse.  Vous 
dites  que  vou>  êtes  mon  jn»e,  dit -clic  à  l'évéque 
de  Beauvais  ;  mais  prenez  carde  au  fardeau  que 
vous  vous  êtes  impose.  Depuis  long -temps  pri- 
vée 


. 


r 


(  125  ) 
vée  des  consolations  de  L'église ï  Jeanne  obtint  de 
l'huissier  qni  l'accompaguoit  la  permission  de 
l'agenouiller  devant  n:io  chapelle  qui  se  tronvoit 
sur  son  chemin,  et  d'y  faire  une  fervente  prière. 
On  fit  de  durs  Tcprochcs  à  cet  homme  d'avoir  en 
pour  elle  cette  pieuse  condescendance.  On  lui 
dit:  Dieu  vous  a-t-il  ordonne  de  mettre  des  ha- 
bits  d'homme?  —  Elle  ré  pou  dit  :  Cette  circon- 
stance est  fort  peu  de  chose,  une  des  moindres 
choses.  Si  j'ai  pris  des  habits  d'homme,  ce  n'est 
par  ordre  de  qui  que  ce  soit  au  monde.  Je  n'ai 
pris  ce  costume,  et  je  ne  l'aurois  pris  que  par 
l'ordre  de  Dieu  et  de  ses  anges.  —  Demandes 
L'ordre  que  l'on  Armis  a  donné  de  prendre  des 
habits  d'homme,  vous  parolt-il  licite?  —  l\é- 
jtotiJe:  Tont  ce  que  j'ai  fait,  c'est  par  ordre  de 
notre  Seigneur;  et  s'il  m' a  voit  ordonné  de  m'iia- 
billfT  autrement,  je  m'y  scrois  conformée  ,  parc 
que  c'étoit  l'ordre  de  Dieu. —  JDemaude  :  Ej-t-ce 
par  ordre  de  Robert  de  Baudricourt  que  vous 
avez  pris  des  habits  du  sexe  masculin  ?  "Réponse : 
Non  !  —  D.  Croyez  -  vous  avoir  bien  fait  de  prendre 
un  pareil  vêtement  ?  —  71.  Tout  ce  que  j'ai  fait 
par  l'ordre  du  Seigneur,  je  crois  l'avoir  bien 
tait;  et  j'en  attends  bon  secours  et  protection. 
Je  n'ai  rien  fait  au  monde  sans  l'ordre  de  Dieu. — 
Quoiqu'elle  ignorât  tous  les  détours  de  la  chi- 
cane, clic  répûiiiioit  très -prudemment  aux  ques- 
tions les  plu-;  captieuses.  Un  docteur  en  droit 
n'eût  pas  mieux  répondu. 

Dan; 


(  1=6  ) 
Dans  le  cinquième  et  le  sixième  interrogatoire, 
on  la  questionna  sur  l'avenir,  et  sur  des  objets  dont 
elle  ne  pouvoit  avoir  aucune  connoissance  ;  par  ex- 
emple on  lui  parla  de  Ja  querelle,  qui  divi>oit  l'é- 
glise, ctonlui  demanda  ce  qu'elle  pensait  du  pape 
qui  lagouvernoit  alors  :  Je  ne  le  connais  pas, dit- elle. 
On  discourut  même  devant  elle  sur  la  différence 
de  l'église  militante  et  de  l'église  triomphante. 
Oh  la  somma  de  reconnoitre  cette  différence: 
fans  vouloir  entrer  dans  ces  distinctions,  elle  ré- 
pondit qu'elle  seroit  toujours  soumise  à  l'église. 
On  L'interrogea  au  sujet  d'un  enfant  qu'elle  avoit, 
disoit-on,  ressuscité  à!Lagny.  L'évéque  de  Beau- 
vais  espéra  qu'en  avouant  ce  miracle,  elle  alloit 
se  trahir,  (car  chaque  question  qu'on  lui  tais  oit, 
étoit  un  piège  qu'on  lui  te.udoit.)  Elle  répondit 
que  cet  enfant  qu'on  avoit  cru  mort,  avoit  été 
porté  à  l'église  ;  qu'il  y  avoit  donné  quelques 
signes  de  vie  suffisants  pour  qu'on  lui  admi- 
nistrât le  baptême;  que  ce  prodige,  si  c'en  étoit 
un,  n'étoit  du.  qu'à  Dieu. 


C'étoit  principalement  de  superstition  que  ses 
jxiges  superstitieux  voulaient  la  convaincre.  11 
faut  convenir  que  l'article  des  révélations  leur  en 
fournissoit  assez  le  prétexte.  Mais  leur  parti 
étoit  pris,  sa  perte  étoit  résolue.  Son  grand  crime,, 
c'étoit  d'avoir  vaincu  les  Bourguignons  et  les 
Anglais.  Ils  lui  demandèrent,  si  elle  changeoit 
souvent  d'étendard V  —  1\.  Toutes  le»  lois  qu'il 
étoit  brisé. 

Si 


(    i-7    ) 

Si  clic  les  faisoit  bénir,  et  avec  quelles  céré- 
jnoniis  ?  —  Toujours  avec  les  cérémonies  ordi- 
naires.—  Fourqtioi  elle  y  fiisoit  broder  les  noms 
de  Jesus  et  de  ï\  tarie  ?  — ■  C'est  des  ecclésiastiques 
que  j'ai  appris 'à  employer  ces  noms  sacrés. —  Si 
elle  avoit  fait  accroire  aux  troupes  françaises  que 
cet  étendard  ponoit  bouhetir  ?  —  Je  ne  faisois 
Tien  croire;  je  disois  aux  soldats  français:  En- 
trez hardiment  au  milieu  des  Anglais ,  et  j'y 
en  trois  moi  -  meine.  —  Pourquoi, à  la  cérémonie  du 
couronnement  de  Charles,  elle  avoit  tenu  sa  ban- 
nière levée  k  Côté  de  ce  Prince?  —  Il  étoit  bien 
juste  qu'apTes  avoir  partagé  les  travaux  et  les  pé- 
ril; ,   je  partageasse  aussi  l'honneur; 

Ces  interrogatoires  étoient  quelquefois  aussi 
ridicules  que  perfides.  On  sali  toit  d'un  objet  à 
un  autre.  A  des  questions  captieuses  on  en  mê- 
loit  de  burlesques,  soit  par  une  dérision  barbare, 
soit  pour  embarrasser  laPucelle.  On  lui  demanda 
si  les  bienheureux  qui  lui  apparoissoient  avoient 
des  boucles  d'oreilles,  des  bagues  ?  —  J'ous  m'en 
avez  jjris  une,  dit -elle  à  l'evequc  de  Beauvais, 
rendez-  la  moi. —  S'ils  étoient  uns  ou  habillés-? 
—  Pensez  -  vous  que  Dieu  n'ait  pas  de  quoi  les  vê- 
tir?—  Si  elle  »voit  vu  des  fées,  ce  qu'elle  en  peu— 
soit? —  Je  n'en  ai  point  vu,  j'en  ai  entendu  par- 
ler, je  n'y  ajoute  point  foi.  Un  de  ses  juges, 
moine  Augustin,  qui  s'appeloit  I.-cmbart,  (il  mé- 
rite qu'on  le  nomme),  fut  touché  de  compassion 
et  saisi  d'horreur,  en  voyant  une  lillc  de  dix- 
uetif  ans  aux  prises  avec  une  troupe  de  théolo- 
gien« 


] 


(    153    ) 

giens  ,  qui  épuisoient  letir  scolastique,  pour  ar- 
racher à  (ta  simplicité  ignorante  quelque  hérésie 
qui  put  servir  à  la  taire  Inrùlrr.  Il  lui  conseilla 
en  conséquence  de  s'en  rapporter  an  jugement 
dn  pape  et  du  concile  qui  alloii  se  tenir  à  lî.ilc. 
Jeanne  suivit  cet  avis  salutaire,  et  fit  sou  appel  «i 
l'instant.  L'effet  de  cet  appel  et  oit  de  dépouiller 
les  juges  du  droit  qu'ils  s'étoient  arrogé,  et  do 
soustraire  l'innocente  Jeanne  à  leur  fureur.  Le 
traître  de  Beau  vais  eu  sentit  la  conséquence: 
"Tuisez  •  vous  de  ]>nr  ie  Diable,  cria  -  t  -  il  à 
Isembart  ,  en  lançant  sur  lui  le  regard  le  plus 
foudroyant.  Ensuite  parlant  bas  au  greffier, 
pour  n'être  pas  entendu  de  l'accusée,  il  lui  dé* 
fendit  de  faire  mention  de  cet  appel.  Jeanne  qui 
s'en  aperçut,  lui  dit:  Vous  écrive/,  bien  ce  qui 
fait  contre  moi,  et  vous  ne  voulez  pas  qu'on 
écrive  ce  qui  fait  pour  moi. 

On  eut  recours  au  honteux  expédient  d'al- 
térer les  réponses  de  la  Libératrice  d'Orléans, 
pour  les  faire  paroi tre  criminelles.  L"n  des  gref- 
fiers attesta  dans  la  suite  que  l'évéque  de  Beau* 
vais  avoii  exigé  de  lui  cette  infidélité;  et  que,  sur 
son  refus,  ii  ^'éioii  importé  à  des  menaces.  On  lui 
associa  un;  an  ire  gr-  f.kr  qui  fit  tout  ce  qu'on 
voulut.  Vu  prêtre,  nommé  l'Oiseleur,  fut  mis 
dans  la  même  pM-on  que  Jeanne;  on  lui  ]  ermit 
de  la  voir.  Captif  et  iiialiuimux  comme  elle,  il 
gagna  sa  confiance.  Jeanne,  comme  non.-  l'avons 
dit,  étoil  ou  ne  peut  pas  plus  pieuse;  elle  souf- 
froit   de   l'interruption   de   ses   devoirs    religieux. 

Elle 


I 

i 


_J 


r 


(     I29     ) 
Elle  desiroit  de  se  confesser le  prêtre  s'of- 
frit,  et  fut   accepté C'ctoit  tin 

espion  aposté  par  l'évoque  de  lîeauvais!  Taudis 
qu'il  icccvoit  la  confession  de  Jeanne,  deux 
hommes  caches  derrière  une  fenêtre  couverte  d'un 
rideau  de  serge,  écri voient  ce  qu'elle  disoit.  L'in- 
nocente vierge  n'a  voit  point  de  crimes  a  con- 
fesser. Ce  lâche  artifice  ne  produisit  rien.  Aussi 
jugea- 1- on  qu'iléioit  beaucoup  plus  sur  d'altérer 
sa  confession,    comme  on  al  ter  oit  ses  réponses. 

Les  juges  qui  ne  montroieut  pas  assez  de  ri- 
gueur furent  éloignes  :  plusieurs  même  disparu- 
rent du  nombre  des  vivants. 

Jean  de  Luxembourg  -  Ligny  »  qui  avoit  si  lâ- 
chement vendu  cette  respectable  fille,  eut  la  nou- 
velle lâcheté  d'aller  la  voir  dans  sa  prison,  ac- 
compagné des  comtes  de  Warwiek  et  de  Stafford. 
Par  une  lâcheté  peut-être  pins  grande  encore,  il 
voulut  lui  persuader  qu'il  veuoit  pour  traiter  de 
sa  rançon  avec  les  Anglais.  Jeanne,  sans  s'abais- 
ser aux  reproches,  se  contenta  de  lui  dire:  vous 
n'en  avez  ni  la  Volonté  ni  le  pouvoir.  Je  sais 
bien  que  les  Anglais  me  1er  ont  mourir,  parce 
qu'ils  s'imaginent  que  par  ma  mort  ils  gagneront 
la1  France;  mais  iLs  se  trompent  bien  ....  ils 
n'auront  pas  ce  royaume!  Cette  prophétie  irrita 
Stallord  qui  s'emporta  jusqu'à  tirer  l'épée  contre 
une  femme  sans  défense.  11  allait  la  tuer,  si  "War- 
wich  lie  l'eut   retenu. 

La  l;ucelle  déclara  qu'un  très- grand  Seigneur 
d'Angleterre   avoit  voulu  la  violer,    mais   qu'<ile 

avoit 


C    130    ) 
avoit    été    -protégée    par    la    vertueuse     duchesse 
de    liedford.      La     manière     dont    quoique?     his- 
toriens s'expriment,   semblerait  indiquer  l'époux 
de    ente    Frincesse.     Il    faut    l'avouer,    la    con- 
duite connue  du  Pue  de  Brdford  réclame  contre 
un  tel  soupçon.    Mais  le  trait  mirant  est  attesté: 
On  fit  visiter  la  Pticeli«.     L'objet   de  cet    examen 
ctoit  l'opinion  redite  de  son  t<  r.ips  qu'une  magi- 
cienne ne   pouvoit  être  virrgej    et    citte  opinion 
mémo  nous  démontre  que  le  grand  Seigneur  anglais, 
désigné  dans  la  plainte  de  Jeanne  d'Arc,    pouvoit 
avoir  eu    un  motif  vins   exécrable   que   l'inconti- 
nence.    Ce  Prince,    a  l'insÇu  de  son   épouse,    eut 
l'infime   curiosité   de    se   cacher    dans  un  lieu  se- 
cret,   le   même    cabinet    sans   doute    où   Cauchon 
avoit  précédemment   conduit   les    greffiers,    pour 
leur   faire   écouler  et   enregistrer  les   réponses  de 
Jeanne  aux  questions  insidieuses  du  perfide  L'Oi- 
selcur.    On  avoit  eu  la  complaisance  de  pratiquer 
pour  cet  eilet  une  ouverture  dans  le  mur.    „Indé- 
pendamment," dit  Villaret,   ,,de  toutes  les  b.is  de 
l'honnêteté,  bles.-ées  par  une  surprise  si  honteuse, 
quel  jugement  porter  de  ce  Prince  t    II   destinoit 
a\i  dernier  supplice  cette   malheureuse  fille  sur  la- 
quelle il  osoir.  promener  ses  renards  indiscrets.     Il 
ajoutoit   à   la    cruauté    le    mépris    de    la    pudeur. 
t,Oue  de  grands  hommes  dans  l'opinion  publique, 
,, s'écrie  Monsieur  Le  Brun   de  Charmcttcs  ,     que 
,, de  grands  liommes  dans  l'opinion  publique,  dont 
wles  Actions   secrètes   xévélees  ,   dont  le  cœur  mis 

à  nu 


7 


1 


I  (    i3i     ) 

,,a  ira  aux  yeux  de?  peuples,   n'inspircroient  q\n 
„dégoût  et  qu'horreur!" 

Après  avoir  déclaré  qu'elle  se  soumet  à  l'a 
gli.-e  et  au  pape,  Jeanne  d'Arc  ajoute  qu'auctu 
de  se?  faits  et  discours  ne  peut  être  à  la  charge  d 
son  l\oi  ni  d'aucune  autre  personne;  que  s'il  y  i 
quelques  reproches  à  lui  (aire  (à  clic},  ils  vieil 
lient  d'elle  seule  et  non  d'aucun  autre  Lxonipl 
admirable  d'une  fidélité  à  toute  épreuve  dans  1 
plus  terrible  des  circonstances! 

Jeanne,  succombant  enfin  à  l'horreur  de  s 
situation,  fut  dangereusement  malade.  Le  du 
de  Bedlord  ,  le  cardinal  de  Winchestre  ,  le  comt 
de  "Warwick  lui  donnèrent  deux  médecins,  ain 
quels  ils  recommandèrent  d'employer  toutes  h 
ressources  de  leur  art  pour  empêcher  qu'elle  1 
mourût  de  sa  maladie,  ajoutant  que  le  Roi  d'A: 
glctcrrc  l'avoit  achetée  trop  cher,  pournavo 
pas  la  satbfaction  de  la  voir  brûler;  que  l'évcqt 
de  Bcauvais  connoissoit  sur  ce  point  les  inle; 
tions  du  IVlonarquc,  et  que,  dans  cette  vue, 
prc.-soit  avec  la  plus  grande  ardeur  l'histructic 
du  proecs.  Ces  étranges  aveux  sont  attestes  p 
^%  la  déposition  des   médecins.     Pour  accélérer  le  y 

gcmciit,  M.  de  Beau  vais  voulut  faire  donner 
question  à  Jeanne.  Tonte  malade  qu'elle  étoit, 
fit  exposera  ses  yeux  l'appareil  des  tortures... 
Jeanne  protesta  d'avance,  et  jura  de  rétracte- 
après  la  question  ,  tous  les  aveux  contraires  a 
vérité,  si  la  violence  des  douleurs  en  arrache] 
de  tel»  à  sa  foiblestc.    La   crainte  qu'elle  ne  ma 

n 


(      132      ) 
tût  à  la  question,    fut  le  seul  motif  qui  la  lui  fit 
épargner. 

L'instruction  du  procès  terminée,  le  Saint* 
office  adressa  douze  articles  par  forme  d'assertions 
et  de  propositions  aux  docteurs,  et  sans  leur 
communiquer  les  débats  ,  pour  avoir  leiiT  avis. 
On  pense  Lion  qu'il  lut  dél  ivorablc  à  Jeanne, 
non  sot  les  actes  même  du  procès  qui  ne  leur  fu- 
rent'pas  communiqués,  mais  sur  les  douze  articles. 
L'université  do  Paris  invita  Cauchon  à  mettre 
plus  de  diligence  dar.s  la  poursuite  du  procès,  et 
à  ne  pas  différer  de  prononcer  la  sentence. 

Le  résumé  fut  que  les  révélations  de  Jeanne, 
si  toutefois  elle  en  avoit  ni,  ne  venoient  ni  de 
Dieu,  ni  des  saintes  dort  elle  parioit,  mais  plutôt 
du  Démon  transformé  en  ange  de  lumière;  qu'elle 
étoit  superstitieuse,  blasphématrice,  attendu  qu'elle 
osoit  dire  que  c'étoit  par  l'ordre  de  Dieu  qu'elle 
avoit  pris  des  habits  d'homme. 

Ces  juges  corrompus  ,  sentant  qu'il  étoit  im- 
portant de  détourner  toute  apparence  de  violence, 
proposèrent  l'expédient  que  voici. 

Pour  célébrer  l'anniversaire  de  la  prise  de  leur 
formidable  ennemie,  les  prélats  anglais  et  nor- 
mands chargèrent  leur  digue  organe,  i'évûquc  de 
Beauvais,  d'aller  trouver  Jeanne  dans  sa  pri- 
son*) (C3.  Mai  1430  pour  lui  lire  sa  sentence, 
connue  en  ces  termes  !  „Vous  avez  avoué ,  dit 
telles,  telles  et  telles  choses  ....  or  c'est  un  blas- 
phème 


*)  Voyez  la  septième  figure. 


4Ï 


(  133  ) 
phèmc  etc.  „Jeanne  protej.fa  plusieurs  fois  contre 
la  manière  dont  le  procès  -  verbal  étoit  dressé, 
mais  on  n'i  n  tint  aucun  connue.  Elle  finit  par 
dhv  :  ,,Je  persiste  dans  tout  ce  411e  j'ai  dit.  J'y 
,, persisterai  toujours  ,  quand  même  je  verrois  le 
„bûcher  devant  moi." 

Elle  étoit  foible  et  malade.  On  la  conduisit 
le  lendemain  au  cimetière  de  l'abbaye  de  Saint- 
O'uen  deliouen,  oit  l'on  avoit  élivé  deux  théâtres 
ou  écliaf&uds  ,  l'un  your  l'év«  que  de  Eeauvais,  le 
vice  -  inquisiteur ,  le  cardinal  d'Angleterre ,  des 
prélats  normands  et  iTente-  trois  assesseurs;  l'autre 
pour  Jeanne  et  Guillaume  Evrard,  docteur  en 
théologie,  chargé  de  la  prédication.  L'intervalle 
des  deux  échr.f  unis  et  le  reste  de  la  place  et  oient 
remplis  d'une  foule  immense.  Le  bûcher  étoit 
prêt,  le  bourreau  présent.  Le  prédicateur,  à  la 
fin  de  son  sermon  ,  la  somma  de  se  soumettre  à 
l'église  et  d'abjurer.  Elle  repondit  que  ce  qu'elle 
avoit  fait,  c'étoit  par  l'ordre  de  Dieu,  et  non  par 
celui  des  hommes,  qu'aucun  de  ses  faits  et  dis- 
cours ne  prmvoit  être  à  la  charge  de  son  Roi,  que 
s'il  y  avoit  quelque  reproche  à  lui  faire,  ils  ve- 
noienl  d'elle  seule.  „Four  le  reste,  ajouta  -  t -elle, 
je  m'en  rfijruorte  (ilJ.c'u  et  il  notre  imiut-  jure 
le  Pttpc."  Ci.  t  appel  fut  rejeté,  sous  prétexte 
que  le  Pape  demeuroit  trop  loin.  Ou  lut  encore 
une  fois  la  sentence. 

Apres  une  petite  panse,  elle  dir  qu'elle  vouloit 
6C  soumettre  à  l'église,  et  faire  tout  ce  que  les 
juges   voudroicnt.      Ce    qu'il   faut   attribuer    à    la 

foi- 


(  i34  ) 
faiblesse  physique  et  morale  dans  laquelle  l'in for- 
tunée se  trouvoii  à  la  suite  de  tontes  les  persécu- 
tions qu'on  lui  avoit  fait  éprouver.  On  dressa 
donc  une  rétractât  ion  ou  abjuration  qu'on  lui 
fit  prononcer.  Ensuite,  almsam  de  ce  qu'elle  ne 
sait  pas  lire,  on  substitue  à  cet  acte  une  autre  ré- 
tractation oit  on  lui  fait  mettre  la  marque  qni  lui 
tenoit  lieu  ch-  seing.  I,a  première  portoit  seule- 
ment une  promesse  de  ne  plus  porter  les  armes, 
de  laisser  croître  ses  cheveux,  de  quitter  l'habit 
d'homme;  mais  par  une  supercherie,  digne  de  ces 
monstres,  Use  trouva  qu'elle  avoit  signé  un  attire 
écrit  où  elle  se  rcconnbissoit  dissolue,  hérétique, 
schématique,  idolâtre,  séditieuse,  invocatrice 
des  démons,  sorcière  <nc.  enfin  toutes  les  quali- 
tés les  plus  incompatibles  y  avoient  été  accumu- 
lées.    C'est  l'ti?  ige. 

Sur  cet  aveu  escroqué,  l'evêque  de  Bcauvais 
prononça  le  jugement,  qui  la  condamnoit,  selon 
le  style  de  l'inquisition,  aune  prison  perpétuelle, 
au  pain  dr  douleur  et  à  l'eau  d'angoisse  feum 
•pane  doloris  et  aqua  ansustiaej,  pouT y  pleurer 
ses  péchés. 

Le  comte  de  Warwicîs  Teprocha  aux  juges  la 
douceur  de  ce  jti-.-en.ent.  l.cs  Anglais  trouvoient 
que  ces  jurris  iniques  n'avoirnt  pas  gagné  l'ar- 
gent qu'ils  avoient  reçu,  puisque  Jeanne  échap- 
poit  au  supplice:  ,,>>  vous  embarrassez  pas, 
dit  un  des  jnges  ,  nous  la  rattraperons  bien. 
11  falloir  aux  Anglais  un  véritable  holocauste! 

I/é- 


^ 


i 


f 


(    i35    ) 

L'écrit  que  Jeanne  avoit  signé,  contenoit, 
Comme  celui  .qu'on  lui  avoit  lu,  la  promesse  de 
quitter  pour  jamais  L'habit  d'homme.  L,i  miit,  les 
gardes,  selon  l'ordre  reçu,  enlevèrent  les  vête- 
ments de  femme  qui  étoient  sur  le  lit  de  Jeanne, 
et  y  mirent  \ui  habit  du  sexe  masculin.  Elle  re- 
présenta aux  gardes  la  défense  qui  lui  avoit  été 
faite  de  meure  un  tel  habit.  Ils  lui  répliquèrent 
qu'elle  n'en  auroit  point  d'autre.  Elle  prit  eti 
conséquence  le  paru  de  rester  an  lit  jusqu'à  midi 
(27.  Mai).  Forcée  enfin  de  se  lever,  du  moins 
pour  im  moment ,  la  pudeur  lui  fit  prendre  les 
seuls  vêtements  qui  fussent  à  sa  disposition.  C*é- 
toit  ce  qu'on  attendoit.  Des  témoins,  apostés 
pour  l'observer,  entrent  aiissitôt,  et  constatent 
la  transgression.  Pierre  Cauchon,  transporté  de 
joie  de  son  artifice,  dit  au  comte  de  WarwicJt, 
en  éclatant  de  rire:  Tout  vu  bien;  nour  la  te- 
nons. 

Elle  est  en  conséquence  livrée  ,  comme  re- 
lapse,  au  bras  séculier,  et  envoyée  an  bûcher. 
Un  des  assesseurs  ,  ayant  voulu  l'entendre  sur  le 
motif  de  son  changement  d'habit,  courut  1rs  plus 
grands  dangers. 

I^c  lundi,  l'évêquc  de  Bcauvais  voulut  en- 
core la  forcer  de  se  rétracter  sur  l'article  des 
révélations.  11  lui  demanda  si  elle  croyoit  tou- 
jours que  ses  voix  fussent  celles  de  Sainte-Cathe- 
rine et  de  Sainte  -  Marguerite  ?  Oui,  répondit - 
elle;  —  si  elle  croyoit  qu'elles  fussent  envoyées 
par  Dieu?     Oui,  répliqua- 1  -  elle  cnco.e.  —  ,,  Ne 

„vont 

50  me  année.  1 


(    136    ) 

„vous  ont- elles  pas  dit  qucjvous  seriez  délivrée 
,,de  votre  prison,  que  vous  le  seriez  par  une 
,, grande  victoire,  et  que  votis  iriez  en  paradis?** 
,,Oui,  oui,"  dit  Jeanne  avec  vivacité;  ,,inais 
„l'état  où  tous  me  voyez,  vous  justifie,  et  je 
„n'espère  rieu*J ,  j>lus  rien  dans  ce  monde.*' 

Le  3^-  Mai  i-}3i  ,  la  Vierge,  destinée  au  mar- 
tyre, obtint  la  faculté  de  se  confesser  et  de  com- 
munier, faveur  qui  lui  pamt  d'autant  plus  pré- 
cieuse qu'elle  en  étoit  privée  depuis  long -temps, 
faveur  d'autant  plus  étonnanie  que  de  mépri- 
sables sophistes  l'avoicnt  excommuniée.  On  lui 
apprit  ensuite  que  ce  jour  étoit  le  dernier  de  ses 
jours!  A  neuf  heures  du  matin,  on  la  fit  mon- 
ter dans  le  chariot  qui  devoit  la  mener  au  lieu 
du  supplice.  En  chemin,  elle  s'écrinit  quelque- 
fois: „Âh!  Jlotieu,  Tioueny  seras  -  tu  ma,  der* 
niere  demeure  ?  Mot  qui  sembloit  annoncer 
encore  un  reste  d'espérance.  Mais  non  !  le  sacri- 
fice devoit  être  consommé.  Le  lâche  ecclésias- 
tique**) qui  avoit  contribué  à  la  perte  de  cette 
déplorable  victime,  accourut,  pour  lui  demander 
pardon.  On  avoit  dressé  trois  échafauds:  un  pour 
les  juges;  un  autre  pour  les  prélats;  un  troisième 
en 

*)  Les  célestes  protectrices  de  Jeanne  avoient 
tout  prcJit:  une  mort  atroce,  endurée  avec 
"résignation,  a  toujours  été  regardée  comme* 
une  victoire.  La.  mort  ne  devoit- elle  pas 
briser  ses  fers?  Mais  Lieu  avoit  voulu, 
avant  le  temps,  épargner  a  Jeanne  d  Arc  le 
tourment  de  le.-  bien  comprendre. 

**)  Le  perfide  L'Oiseleur«    Voyez  pag.  129. 


(  13?  ) 
en  moellons  sur  lccjiicl  étoit  le  bûcher.  Maigri 
les  imputations  odieuses  qu'on  lisoit  sur  la  mitre 
dont  sa  tête  étoit  couverte,  et  sur  un  grand  ta- 
bleau placé  en  face  du  bûcher,  le  peuple  fon- 
doit  en  larmes,  et  eut  voulu  la  délivrer. 

On  fit  une  prédication  à  la  suite  de  laquelle 
on  adressa  ces  paroles  à  laPucclle:  Jeanne,  allez 
en  paix:  l'Eglise  ne  peut  plus  vous  défendre, 
et  vous  laine  en  la  main  séculière. 

Jeanne  alors  se  mit  à  genoux,  et  pria  avec 
ferveur.  Elle  supplia  les  prêtres  qui  étoient  pré* 
sents  de  dire  des  messes  pour  le  salut  de  son  .'une, 
et  attesta,  dans  un  moment  si  terrible,  que  ni  son 
I\oi,  ni  une  autre  personne  ne  l'avoit  induite 
atix  choses  qu'elle  avoit  faites.  Alors  Cauchon 
prit  la  parole,  détailla  tous  les  prétendus  crimes  *) 
de  Jeanne,  il  lut  la  sentence,  et  remit  sa  victime 
au  bras  séculier.  La  Pncellc  s'agenouilla,  et  de- 
manda un  crucifix  jour  faire  sa  prière.  Un  An- 
glais s'empressa  de  rompre  sa  canne,  dont  il  forma 
une  croix  qu'il  lui  présenta;  mais  elle  en  dem  an* 
da  une  autre  qui  eut  été  consacrée  par  l'Eglise. 
On  lui  en  apporta  une  tic  la  paroisse  Saint  -  Sau- 
yt  veur.  Elle  l'em brassa ,  la  baisa  cette  croix,  son 
»mage.  Le  divin  fils  de  Marie  avoit  racheté  le 
monde,  et  il  étoit  mort  sur  l'arbre  de  la  croix; 
Jeanne  avoit  délivré  la  France,  et  elle  alloit  périr 

1 2  dans 

*)  Son  plus  grand  crime  étoit  d'avoir  délivré 
Orléans,  vaincu  1rs  Anglais ,  Tanimé  .-»:>  com- 
patriotes, <a  couronné  son  l'un.  Voilà  le  crime 
qu'un  ne  pouvoit  lui  pardonner.' 


(    i38    ) 

dans  les  plus  affreux  supplices,  au  milieu  de  cette- 
France  qu'elle  avoit  sauvée« 

Deux  sergents  s'approchèrent,  pour  contraindre 
Jeanne  de  descendre  de  l'échafaud,  ce  qu'elle  tir, 
en  s'abandonnant  à  Frère  Martin  l'Advenu.  Des 
hommes  d'armes  anglais  la  saisiront  en  ce  moment, 
çt  la  traînèrent  au  supplice.  Elle  invoquoit  le 
nom  du  Sauveur,  ctrépétoit:  Ah!  lloucu!  Rouen! 
seras -tu  ma  dernière  demeure! 

Plusieurs  assistants  s'éloignèrent  avec  précipi- 
tation de  ce  théâtre  d'horreurs,  au  moment  oii  le 
bourreau  mit  le   feu   au    bas    du   bûcher.      Frère 
Martin   étoit  encore  auprès  d'elle,    cl  les  flammes 
montoient ....  la  Puccllc,  craignant  pour  les  jours 
de  ce  charitable  prédicateur,  eut  la  présence  d'es- 
prit de  lui  dire  de  se  retirer.    File  le  pria  en  même 
temps  de  se  placer  au  bas  de  L'échafaud,    de  tenir 
la  croix   du    Seigneur   élevée   devant    elle,     afin 
qu'elle   pût  la  voir  jusqu'à  la  mort,    ce  qu'il  exé- 
cuta.   Tandis   qu'il  rcmi>lissoit  ce  pieux  devoir , 
l'évèquc  de  Bcativais  s'approcha.    Le  tigre  se  sen- 
tit attendri,  lorsque  Jeanne  lui  dit  avec  douceur: 
M Vous  m'aviez  promis  de  me  rendre  à  l'Eglise,  et 
„vous  me  Livrez  aux  Anglais,  aux  ennemis  de  la 
,,Fra7icc!  "     Il  rougit  d'avoir  pu  connoître  la  pi- 
tié,   il  dévora    des  pleurs  ,   reste   d'humanité   que 
son   ccenr  féioce   n'avoit   pu   dépouiller    entière- 
ment, mais  qu'il  désavouoit.    jlk  !  iiouen!  ajouta 
Cette    martyre  compatissante:    Iioucti!    j'ai   bien 
jidir  qu^  tic  n'aies  un  jour  a,  souffrir  de  ma 
mort  ! 

La 


] 


». 

1 


r 


(    '39    ) 

La  consternation  devint  générale  parmi  les 
Spectateurs,  français  et  étrangers,  amis  et  enne- 
mis, même  parmi  les  jnges.  Oiulqucs-uns  d'entre 
ces  derniers, ayant  laissé  échapper  quelques  marque? 
de  repentir,  eurent  peine  à  éviter  etix  mêmes  1« 
supplice.  On  en  arrêta  deux  qui  n'obtinrent  lcui 
grâce  qu'en  se  foumtitnnt  à  la  honte  d'une  rétrac- 
tation publique.  L'exécuteur,  voulant  abrégez  le! 
tourments  de  sa  victime,  hàtoit  l'embrasement  du 
bûcher.  ï»e  feu  et  la  fumée  commentant  enfin  2 
l'eu  vélo  pjicr,  on  l'entendit  demander  de  l'eau  bé- 
nite. Elle  invoquoit  Saint- Michel«  et  pxoféroii 
continuellement  le  nom  de  Jésus  assez  haut,  poui 
être  entendue  de  la  plupart  des  assistants.  Ce  mo 
sacré  fut  le  dernier  qu'elle  prononça,  en  reudan 
son  âme  pure,  lorsque  quittant  sa  nrre-rre  de 
meure,  elle  s'envola  au  séjour  des  bien  -  heureu: 
après  leqttel  Jeanne  avoit  tant  soupire. 

Après  l'exécution,  les  Anglais  craignant  qm'oi 
ne  dit  qu'elle  s'etoit  évadée,  dirent  au  bourrcai 
de  retirer  le  feu  pour  qu'on  put  voir  qu'elle  étoi 
bien  morte.  Ce  qui  eut  lieu,  après  quci  on  atti 
sa  le  feu,  et  les  flammes  achevèrent  u.e  consume 
la  Victime. 

Le  Cardinal  anglais  auquel  l'exécuteur  dit  qu« 
malgré  tons  ses  efforts,  il  n'avait  pu  brûler  le  Cœu 
de  Jeanne,  craignit  apparemment  i'cilet  de  cette  pai 
ticularité,  et  ordonna  que  les  cendres,  les  os,  c 
surtout  ce  cœur  incombustible,  en  un  mot  t»>u 
ce  qui  pouvoit  rester  de  la  chaste  Héroïne  fil 
jeté  dans  la  Seine:  aucune  terre  ne  devoitrecevoi 


1 


(  I*  ) 

s  décris  mortels  ;  sa  cendre  drvoit  efre  abandon- 
ne aux  flots,  aux  mers  qui  baignent  les  rivages 
Albion!!  ! 


n 


ni 


,,Le-'Crime  fait  la  honte  et  non  pas  l'Echafaml  !" 
Charles  VII.  fit  revoir  le   procès  et  réhabiliter 
émoirc  de  Jeanne  (Jugement  du  7.  Juillet  H'iô), 
paration  dont  la   gloire   de  l'héroïne  n'avoit   as-  ■ 

trémeiit  pas  besoin,    mais  qui  étoit  nécessaire   à 
gloire  de  Charles  lui-même. 
Toute  la  famille   de  l'infortunée  Guerrière  fut 
ns    la    désolation:     Jacques    d'Arc,    son  père, 
cquemin,    son  frère,    ne    lui   survécurent   pas; 
chagrin  les  mit  au  tombrau. 

Çuiant  aux  Anglais  ,  qui  avoient  tué  le  corps 
•  l'illustre  héroïne  d'Orléans,  ils  n'en  furent 
s  plus  heureux.  Semblable  au  Phénix  qui  renaît 
sa  cendre,  Jeanne  revivoit  parmi  les  Français: 
Il  nom  étoit  devenu  leur  cri  de  guerre;  son 
»ndard  qu'ils  portoient  toujours  à  la  tête  de 
1rs  bataillons,  répandoit  encore  la  terreur  par- 
les ennemis  de  la  France. 

Dunois,  La  Hire,  X.ûntrailles  ,  la  Fleur  de  la 
icvaleric    française,    continuèrent   de   se    distin-  v    I 

er  par  des  prodiges  de  valeur.  I^a  guerre  se  fit 
iidant  quatre  ans,  avec  un  mélange  de  succès 
àe  revers;  mais  enfin  Tarir-,  rentré  dans  l'obéis- 
"îce  ,  donna  un  exemple  que  suivirent  bientôt 
Lfcicitrs  autres  villes  de  la  Monarchie. 

Les 


(    Mi    ) 
JLcs  ducs  ae  Bretagne  et  de  Bourgogne,   mé- 
contents des  Anglais  ,    abandonnèrent  leur  cause. 
Après  avoir  été  leur  plu?  zélé  dcTcnscur,  Philippe- 
lc-lion  devint  leur  plus  formidable  ennemi. 

I,e  duc  de  Bcdford,  prince  révéré  pour  ses 
'talents,  mais  souillé  du  sang  innocent  d'une. 
chaste  héroïne  dont  il  auroit  dû  honorer  le  cou- 
rase  et  le  patriotisme  ,  mourut  de  chagrin,  quel- 
ques jours  après  le  supplice  de  sa  victime,  dans 
le  même  château  ou  avoit  gémi  son  illustre  pri- 
sonnière. 

Isabelle,  cette  mère  dénaturée,  maudite  des 
Français,  détestée  des  Anglais  ,  termina,  peu  de- 
jours  avant  le  Régent,  une  vie  souillée  de  tous 
les  crimes.  Le  comte  d'Arundcl,  l'un  des  meil- 
leurs généraux  de  l'Angleterre ,  mourut  dans  le 
même  temps. 

En  1440,  le  duc  d'Orléans  revint  en  France  au 
"bout  de  vingt -cinq  ans  de  captivité. 

Talbot,  la  terreur  des  Français  ,  depuis  qua- 
rante années,  fut  tué  avec  son  lus  à  la  bataille  de 
Castillon  en  Guicnnc,  le  17.  Juillet  1753. 

Ainsi  dévoient  s'accomplir  toutes  les  prédic- 
tions de  la  belliqueuse  prophétesse  ;  prédictions 
qu'elle  ne  craignit  pas  de  répéter  dans  sa  prison, 
en  présence  de  Jean  de  Luxembourg,  en  présence 
de  deux  guerriers  anglais,  les  comtes  deWarwick 
et  de  Stailord:  „Je  suis  bien  que  les  Juzloïs  me 
feront  mourir,  ]>arce  qu'ils  s'imaginent  que, 
par   ma   mort,    ils   gagneront  le   royaume    de 

France  ; 


(     143     ) 
France;     mais     ils    se  trompent   hien .  .  . .     Ils    P 
n'auront  pas  ce  royaume  !  *) 

En   effet  le   grand  objet   de  Charles  VII.  étoit 
et  devoit  être  de   chasser  entièrement  les  Anglais 
de  son  royaume.    Déjà    il   avoit  repris  sur  eux  la 
Normandie.    Ea  bataille  de  Formigny  (i4"o)  avoit    "..  ' 
été  le  prélude  de  cette  conquête  ;  mais  la  Guienne 
étoit  encore  eu  leur  pouvoir.    Ea  victoire  de  Cas-     « 
tillon  ,    où  périt  Talbot,     l'Achille  des  Anglais, 
fut  suivie   de  la  reddition    de  Bordeaux  et  de  la 
conquête   de   toute    la    Guienne.      (C'est    à    cette 
époque  que  le  I\ui  de  France  fit  bâtir  le  Château- 
Trompette    pour    contenir    dans    l'obéissance   les 
Bordelais,    qui  s'étoient  familiarisés  avec  les  An- 
glais.)   Il  ne  resta  plus  aux  ennemis    de  la  France 
que  Calais,  dont  Edouard  III.    s'étoit  emparé  eu 
1347»  et  que  le  Duc  de  Guise  Teprit,  en  i55S,  sous 
le    Tégne    de   Henri    Second.      C'est   alors  que  les 
Français  purent  dire  : 
,, Ainsi  du  fier  Anglais  la  valeur  menaçante 
,, Cédant  à  nos  efforts,  trop  long-temps  captives, 
„Satisfit,  en  tombant,  aux  Lys  qu'ils  ont   bra- 


ve 


Zaïre,   Tragédie  de   Voltaire. 


*}  Voyez  pag.  129. 


I 


Venons -en  maintenant  aux  monuments  de  la 
reconuoissan.ee  nationale.  Charles  VII.  fit  con- 
struire sur  le  lieu  même  ou  périt  la  Fucellc  "une 

F  on-  i 


.'j 


C    143    ) 

jf  Fontaine  qui  a  fait  long- temps  l'admiration  des 
connoisscurs.  (Voyez  l'explication  des  figures.) 
Ecroulée  en  i?35,  clic  fut  remplacée  ,  L'année  sui- 
vante, par  une  statue  de  Jeanne  d'Arc,  faite  par 
Slodz.  —  En  r4,"S3,  les  Orléanais  lui  érigèrent  un 
monument  sur  le  pont  de  la  Loire.  11  est  décrit 
et  grave-  dans  les  Antiquités  nationales  de  JVT. 
TSlillin.  T.s.art.i).  Ce  monument  fut:  détruit  en 
1793.  Au  surplus  les  figures  de  Jeanne  et  les  au- 
tres figures  ne  datoient  que  du  16c  siècle.  Elles 
avoient été  substituées,  cni57'i  aux  figures  primi- 
tives, brisées  dans  le  temps  des  guerres  civiles  et 
religieuses,  en  i'/jJ.  Les  troubles  de  la  révolution 
n'ayant  guère  permis  aux  Orléanais  de  réparer  les 
outrages  du  temps  par  l'érection  d'un  nouveau 
monument,  ce  ne  fut  qu'en  i£c5  qu'on  substitua 
à  l'ancien  une  statue  de  bronze,  ouvrage  distin- 
gué de  INI.  Goix,  et  dont  on  trouve  la  description 
dans  l'intéressant  Voyage  nu  IMidi  de  lu  France 
jjar  37.  Millin  de  l'Institut. 

Le  Hameau  do  Dor.iremy,  fier  d'avoir  donné 
naissance  à  l'Héroïne  du  quinzième  siècle,  à  la  Li- 
bératrice de  la  France,   lui  a  égalcmrnt  érigé  un 

.  monument   dont  l'inauguration    se  lit   le  10.  Sep- 

tembre 1S-0. 
Üuum  clique  decus  l'os  ter  i  tas  re]>endit. 

1  atittu  s. 


C  h  r  o- 


oocooooooooocx 


Chroniq  ue 
des  années  îQco  et  1821. 


Supplément 
à  la   Chronique  du  Volume  précédent. 

1820- 

Avril  17.  JjC  capitaine  russe  ScliischmarefT  dé- 
couvre dans  l.i  mer  du  Sud,  entre  le?  nouvelles 
Hébrides  et  l'île  de  Fidji,  par  le  83  de  latitude 
méridionale  et  lei7;i°o'  10"  de  longitude  orien- 
tale de  Grerirwich ,  quelques  i  le  -s  baj-scs ,  aux- 
quelles il  limine  le  nom  de  sou  vaisseau:  Bla- 
goiiumti  enni. 

Jui/i5-    Proclajnation.de  la  Constitution  espagnole 

à  Carr.tcas,  Puerto  -  Ca  bell  o  et  L.i  Guatrà. 
—  l?.  l.e  peu.  espagnol  Morillo  entame  avec  les 
chefs  du?  lnsur»és  de  l'Amérique  méridionale 
de:-  négociations  concernant  la  surpen.-ion 
(Tarai«  s  et  ia  réunion  à  l'i&paguc  constitu- 
tionnelle. 

Se- 


J 


9- 

IC. 


(    M5    ) 
Second   Semestre  de  18  20. 

Juillet. 

Quelques  escadron?  napolitains,  en  îrarnison 
a  Nota,  arborent  L'étendard  de  la  révolte,  à 
l'instigation  d'une  société  scerete  et  politique, 
nommée  lus  (larbonnri ,  c'est-à-dire  Cn.ir- 
bouniers.  floue  cavalerie  marche  mit  N'ai) Les, 
et  va  demander  une  Constitution  pour  le  roy- 
aume des  Deux -Steiles. 

Les  ministres  du  7'ni  d'Angleterre  présentent 
au  Parlement  un  Hill  ou  projet  de  loi,  tendant 
à  faire  déclarer  la  Reine  déchue  de  tous  ses 
droit.-,  de  foutes  ses  di  gui  lés,  ainsi  qu'A  pro- 
noncer son  divorce,  vu  la  conduite  irregu« 
lit-rc  de  c<:te  Princesse  à  L'égard  d'un  de  ses 
serviteurs  et  la  forte  présomption  d'adultère. 
Tremblement  de  terre  à  Titus. 

La  rébellion  de  la  cavalerie  napolitaine  ,  ayant 
gagné  quelques  autres  corps  de  l'armée  et  une 
partie  de  la  population  du  royaume,  le  Roi 
Ferdinand  se  voit  obligé  de  porter  à  la  con- 
noissanct'  de  sou  peuple,  qu'il  donnera ,  dans 
l'espace  de  S  jours,  une  Constitution  à  ses 
sujets. 

L'armée  rebelle  force  son  Souverain  d'accep- 
ter sur-le-champ  la  Constitution  des  Cortés 
d'Espagne  pour  N'a  pies  et  la  Sicile.  I.e  Roi 
nomme  le  Prince  royal  Vicaire -général  du 
royaume,  et  lui  adjoint  une  Jmue  provisoire, 
eu  attendant  La  convocation  d'un  Parlement. 
—■Ecroulement  d'une  partie  de  la  montagne 
dite  SicbctiuliTcn  à  Bruttig,  non  loin  de  Co- 
blence. 

Le  Roi  d'Espagne  ouvre  l'assemblée  des  Cor- 
tès  à  .Madrid. 

L'armée   rebelle,    soi-disant    constitutioncllc 
fait  solcnucllcmcut  son  entrée  à  Napics. 

12.  Le 


] 


(    «*    ) 

juillet. 

12.  De  Roi  des  Deux- Sicile?  prête,  devant  la  Junte  1 
provisoire,  le  Ferment  de  maintejiir  la  Consti-  | 
tuf  ion  d'Espagne;   les  Princes  du  sang,  et  les  ; 
premiewFonotiounaircs  de  l'Etat  font  Le  même 
serment    de  fidélité  à   la    Coustilution.    Dans 
la  même  journée  scènes  sanglantes  entre  deux 
régiments  à  Maples. 

13.  I.c  soi-disant  Congrès  souverain  de  Colombie 
(à  Cnmana)  répond  aux  propositions  que  lui 
a  adressées  le  général  IVlorilio  sous  la  d  ite  du 
17.  Juin,  qu'il  est  disposé  à  eniamer  d«?  négo- 
tions,  au  cas  que  le  Gouvernement  Espagnol 
commence  par  recomioitrc  L'indépendance  de 
la  République  Colombienne. 

14.  Tumulte  et  carnage  à  Païenne,  occasionnés 
par  un  parti  qui  refuse  de  reconttoitre  la  ma- 
nière constitutionnelle  dont  on  a  proclamé  à 
isîaplcs  la  réunion  de  la  Sicile  à  ce  royaume.  Ce 
pani  qui  s'est  rendu  maître  de  Païenne,  veut 
un  Parlement  particulier. 

17.  Tremblement  de  terre  à  Insprtich  et  à  Schwaz. 

2j.  Une  escadre  napolitaine  paroit  devant  Païenne. 
—  Messine  et  Catanc  se  déclarent  centre  cette 
capitale. 

Un  navire  marchand  met  pour  la  première  fois 
à  la  voile  d'un  peut  de  J.i  domination  autri- 
chienne pour  aiit  r  à  la  Chine.  —  Grand  ébou- 
lcm eut  de  terre  près  du  village  de  Stran  en 
Boheme  sur  les  bords  de  PEger  ou  Egra.  — 
Emeutes  à  Cracovie.  —  D«  nouveaux  troubles 
éclatent  dans  la  province  de  Galice  en  Espagne. 

A  o  û  t. 

».  Une  Deputation  de  Païenne  arrive  à  Trocida; 
le  l'ioi  refuse  de  lui  donner  audience. 

4.  l>écTet  du  l\oi  de  Napies  cjui  accorde  des  pro- 
motions et  des  récompenses  à  Ja  partie  de  son 
armée  qui  a  camé  la  révolution. 

5.  Scène*  v 


J  (   U7   ) 

5.  Scènes  tumultueuses  à  Brest. 
13.  Guerre  civile  en  Sicile.     Destruction  de  la  vill» 
de  Caltanisette  par  le  parti  Palcrmitain. 

17.  Le  Parlement  anglais  commence  le  procès  in- 
tente par  le  Ministère  contre  la  lVeine. 

10.  On  découvre  à  Taris  une  conjuration  parmi 
le  Militaire. 

So.  Malheureuse  tentative  d'une  société  de  Natu- 
ralistes qui  vouloicnt  parvenir  à  la  cime  du 
Montblanc:  leurs  guides  restent  ensevelis  dan» 
une  avalanche. 

2-}.  Insurrection  de  la  Garnison  d'Oporto  qui  forme 
un  Gouvernement  provisoire,  et  demanda  la 
convocation  des  Cortès  à  l'cJiét  d'établir  une 
Constitution  pour  le  royaume  de  Portugal. 

03.  La  garnison  de  Prévcsa  qui  se  trouve  entre 
les  mains  du  rebelle  Ali- Pacha  de  Janina,  se 
Tend  aux  troupes  de  la  Porte  Ottomane.  —  I.e 
Duc  de  Gallo,  envoyé  à  Vienne  x>ar  le  nouveau 
Gouvernement  Napolitain,  arrive  à  lîlagen- 
funh;  mais  on  lui  refuse  lapermision  de  con- 
tinuer sa  route. 

31.  Embarquement  de  troupes  napolitaines,  pour 
aller  faire  rentrer  dans  l'obéissance  à  la  mère- 
patrie  Pile  de  Sicile. 

L'Autriche  déclare  ne  pouvoir  reconnoitre  les 
changements  opérés  par  la  violence  dans  le 
royaume  des  Deux-  Sicilcs  ;  et  cette  Puissance 
envoie  îles  troupes  dans  ses  provinces  d'Italie. 
—  L'Autriche  recueille  une  partie  des _  Jésuites 
que  l'Empereur  de  Russie  a  rcuvojéa  de  ses 
états.  —  L'armée  espagnole,  cantonnée  a  l'iie 
de  Léon,  refuse  d'abord  d'obtempérer  a  l'ordre 
de  sa  dissolution;  mais  ensuite  son  élut,  le 
général  Kiégo,  ?;?  rend  à  Madrid  pour  décla- 
rer qu'elle  s'y  soumet.  —  Anarchie  complète  à 
JNaple». 

Sep- 


(    143    ) 

Sejtcmbrc. 
5-  Le  Fioi  d'Espagne  sanctionne  la  supprosMOi 
des  Jésuites  dan*  son  royaume,  d'après  la  pro 
position  qui  lui  en  i  été  l'a i t <•  par  1rs  Coites 
—  Les  troupes  napolitaines  débarquent  prèsd« 
IWelazzo  eu  Sicile. 

7.  Les    Napolitains   s'emparent   de    Scalctta    dans 
l'ilc  do  Sicile. 

13.  L'Empereur  de  Russie   ouvre  la  Diète   de  Po« 


L'Empereur  de  Russî 

losne  à  Varsovie. 


15.  La  garnison  de Lisbonne  suit  l'exemple  de  celle 
d'Oporto,  et  demande  éLra lem eut  une  Consti- 
tution. Création  d'un  gouvernement  provi- 
soire à  Lisbonne. 

22.  Première  assemblée  des  r>epré>o:itant?  de  la 
Nation  Napolitaine  qui  se  constituent  en  Par- 
lement ,  pour  délibérer  sur  les  arrangements 
préliminaire?. 

Changements  alternatifs  do  divers  gouvernements 
révolutionnaires  à  iîuénos-  Ayres. 

Octohrc. 
I.  Ouverture  solennelle   du   Parlement  de  Naples. 
—  Entrée  solennelle  de  la  Junte  d'Oporto  dans 
la  ville  de  Lisbonne,  et  sa  réunion  a  celle  de 
la  Capitale. 

5.  A  la  snite  de  quelques  petits  combats  par  mer 
et  par  tore  entre  les  Siciliens  et  les  Napolitains, 
PaîcTnic  se  rend  à  es  derniers  eu  vertu  d'une 
capitulation  qui  lui  promet  l'amnistie. 

8.  Il  s'élève  à  Haïti  (Saint-Domingue)  une  insur- 
rection contre  Le  Uni  Henri  (Christophe).  Dé- 
fection de  ses  troupes.  Le  soir  de  cette  même 
journée,  il  se  tue  d'un  coup  de  pistolet. 

9.  Assassinat  de   plusieurs.  Européens  et  Chinois 

a  Manille  par  les  Indigènes. 
K>.  Le  Maréchal  BéresFord  arrive    du  Brésil,    et 
parole   devant    Lisbonne;    il   apporte    de  nou- 
veaux 


I 


C  i+?  ) 

Octobre. 

veaux  Pleins-  •pouvoirs,  en  vertu  desquels  il  «e 
propose  de  prendre  le  comjnaiidemeiit-en-chcf 
de  l'armée  portugaise;  mais  le  nouveau  Gou- 
vernement provisoire  refuse  de  le  recotmoitre 
en  citte  qualité.  l.<  -W.ireeli.il  est  obligé  de 
s'éloigner. —  Le  I\oi  it'ISsp  igttc  sanctionne  la 
suppression* des  Majorats,  d'après  la  proposi- 
tion des  Corte?. 

13.  L'Empereur  Alexandre  prononce  en  personne 
la  Clôture  de  la  Diète  de  Pologne. 

15.  T.e  Parlement  napolitain  refuse  de  ratifier  la 
Capitulation  de  Palcrmc. 

17.  Le  Grand- Duc  de  liesse -Darmstadt  notifie  à 
ses  sujets  la  sanction  d'une  nouvelle  Constitu- 
tion qu'il  vient  de  donner  à  son  Grand-Duché 
de  concert  avec  les  Députés  aux  Etats- Gé- 
néraux. 

13.  Arrivée  de  l'Empereur  d'Autriche  à  Troppart, 
où  se  rendent  également  l'Empereur  de  Russie 
et  le  l\oi  de  Prusse  ainsi  que  leurs  minières 
avec  les  Ambassadeurs  de  France  et  d'Angle- 
terre, pour  délibérer  sur  plusieurs  objet  s"  de 
la  politique  Européenne,  et  principalement 
de  celle  des  Etats  actuellement  en  révolution. 

22.  Une  ambassade  russe,  destinée  pour  la  Bûcha- 
rie,  part  d'Oreubourg  pour  s'y  rendre. 

£4.  Le  Roi  d'Espagne  ratifie  le  traité  conclu  avec 
les  Etats -Uni»  de  l'Amérique  Septentrionale, 
par  lequel  on  leur  cède  les  deux  FloTidcS. 

£j.  Le  Roi  d'Espagne,  sur  la  proposition  des  Cor- 
tes  ,  rend  un  décret  qui  supprime  t  utiérement 
plusieurs  ordres  religieux  en  Espagne,  et  qui 
établit  de  grandes  rcsurici  ions  et  modifications 
pour  les  autre.-  congrégations  conservées. 

Co.  Rumeur  parmi  le  régiment  des  gardes  Seme- 
nol   à  Petersbourg.    "  Tous   les   oïlicicrs  de   ce 

corps 


i    i3o    ) 

Octobre. 

corps  sont,  par  ordre  de  l'Empereur,  réparti» 
dans  les  régiments  do  ligue. 

One  escadre  anglaise  paroït  devant  Naplcs.  —  Né- 
gociations entre  Morillo ,  général  des  troupes 
.  royales  espagnoles,  ctliolivar,  chef  des  Insurgés 
de  Colorabia.  —  L'Empereur  d'Autriche  ronde 
un  collège  ou  lycée  à  Farnopol,  et  il  en  cou« 
fie  la  direction  au:i  Jésuites. 

Isovembre. 

|f,  Le  lieutenant  de  marine,  Parry,  chef  des  vais- 
seaux de  découverte  l'Hécla  et  le  Gripcr,  par- 
tis au  mois  dcM;;ii3ro  pour  les  mers  du  Nord, 
rentre  heureusement  dans  \x  rade  de  Leith, 
après  avoir  trouvé  un  passage  ver?  l'Ouest  an 
Sund- Lanca?tre  dans  la  haie  de  Baftïng,  et 
après  être  parvenu  jusqu'au  ii2°  3o'  de  longi- 
tude orientale  de  Greiwvich,  par  le  75J  de  la- 
titude îsord,  oit  il  a  hiverné. 
10.  Sut  la  proposition  des  ministres,  la  Chanihre- 
Ilaute  du  Parlement  d'Angleterre  renvoie  à 
■un  terme  de  six  mois  la  lecture  du  Bill  con- 
tre la  I\eine.  Grandes  démonstrations  de  joie 
parmi  le  peuple  de  Londres,  qui  se  porte  à 
plusieurs  excès  contre  les  ennemis  de  cette 
Princesse. 

il.  et  12.  Troubles  à  Lisbonne,  sans  suites  alar- 
mantes. 

13.  Installation  d'une  haute- Conr  d'appel  à  Lü- 
beck pour  les  villes  ■  libres  de  l'Allemagne. 

16.  et  i8-  Emeutes  à  Madrid  au  sujet  du  Gouver- 
neur que  le  Roi  vient  de  nommer  pour  cette 
capitale  et  la  nouvelle  -  Castillc.  Ferdinand 
cède  aux  voïu"  de  son  peuple,  et  choisit  un 
nouveau  Gouverneur. 

Uo.  Les  Monarques  réunis    à  Troppau  invitent  le 
l\oi    des  X)cux-Sieilcs    a  se  rendre  à  leur  con- 
gres çjui  va  être  transfère  a  Laihach,  pour  dé- 
libérer 


H 


1 

J 


(    I5i     ) 

Novembre. 

libérez  avec  Sa  Majesté  Sicilienne  sur  les  a, 
faires  de  Napb  s. 

Morillo  et  Jîolivar  s'accordent  à  conclure  à  Tri 
xillo  nu  armistice  de  mx  mois. 

Décembre. 

i2.  Secousses  de  tremblement  de  terre  à  Inspmcï 
13.  Je  Roi  de  Naples ,  après  avoir  présenté  a' 
Parlement  Napolitain  l'invitation  qu'il  a  Tecn 
de«.  Souverains  réunis  à  Troppau,  donne, 
cette  assemblée  nationale  l'assurance  qu'il  es 
disposé  à  profiter  do  L'entrcviic  qu'il  doi 
avoir  avec  Us  liants -Alliés  pour  leur  f 'aire  r« 
conuoitre  !<•>  bases  de  la  nouve  lie  Constitution 
dont  il  promet  de  prendre  li  défense.  Sur  que 
le  Parlement  consent  au  départ  de  Sa  M.ijcst 
Sicilienne,  qui  s'embarque  Mir  un  vaisseau  ar 
gl  lis,  pour  aller  par  nur  jusqu'à  Livounic,  do 
Elle  compte  se  rendre  par  terre  à  Laibach. 

16.  Le  Duc  de  Saxe- CobouTff-Salfeld  donne  un 
nouvelle  Constitution  a  tts  Etats. 

Go.  Tremblement  de  terre  dans  quelques  iles  de  1 
nier  ionienne. 

Un  Neveu  de  l'Empereur  de  Maroc  se  révolte;  e 
une  partie  de  l'Empire  le  recomioit  pour  Sou 
yeraui. 


1821. 
Premier   S emestre. 

Janvier. 

I.  Rébellion   à  Tara  ati  Brésil:    or:  demande  pou! 

ce  royaume  la  constitution  de  Portugal, 
6.  Arrivée  de   l'Empereur   d'Autriche  à  Laibach, 

oii  se   rend   également    l'Empereur    de   l'uissi« 

aius 

59  me  année.  ro 


(   tsa  ) 

Janvier. 

ainsi  que  1rs  ministres  et  In?  ambassadeurs  réu- 
nis pré< •«  ncnnin m  ,'i  Troppau. 

8.  Ec  Roi  de  Naplcs  arrive  à  Eaîbach. 

17.  Traité  de  délimitation  de  frontières  entre  la 
Russie  et  la  srcir. 

2t.  Destruction  de  Paramaribo  par  un  incendie. 

27.  Explosion  de  boîtes  infernales  sons  un  ce  -iier 

dn  Château  de-  Tuileries  pics  de  l'appartement 

du  lioi  de  France. 

£8-  LeRoi  drNapIe«  écrit  au  Princo  royal,  vi- 
caire-général du  royaume  que  c'est  in- vain 
qu'il  a  vouiit  porteries  Souverains  rassemblés 
a  J  -  a  i  1  >  a  c  1 1  à  reconnoîlre  les  nouveaux  chan- 
gements survenus  dans  le  gouvernement  des 
l)eu.\  -  Sicin  s.  1  e  Mou  arque  ajoute  ipï<  l'on 
insiste  sur  le  rétablissement  de  l'ancien  ré- 
gime, et  que,  s'il  ne  s'opère  pas  de  bon  axé, 
on  aura  recours  a  la  force  des  armes. 

3o.  Mort  du  prince  feu 7.7.0 ,  Ilospodar  de  la  Vala- 
chie.  Théodore  Sludzicr  occasionne  Uttv  in- 
surrection à  Bnchare.-t,  rassemble  dos  troupes, 
promet  la  liberté  aux  Valaques  ,  et  pr<  nd  pos- 
session  deCsîiruitz  et  Au  couvent  de  oirtiîaja. 

On  arrête  à  Madrid  le  chanoine  Don  iUaihias  Vi- 
nnoa,  chapelain  du  Roi  d'Espagne,  .-  oupc,o;)ué 
d'avoir  tramé  un  comp  Lot  coutr«  révolution- 
naire. —  Grindes  inondai  ions  aux  F  a  y.--  Bis 
et  en  Portugal  .-ur  U  -.  bords  du  E'uéro. —  On 
parle  de  l'apparition  d'un  nouvi  au  Volcan 
dans  la  contrée  de  Eeiria  ,  ville  de  Portugal, 
dans  l'Estraniadure.  —  Arrivée  à  iVIadrii  des 
Députés  du  Mexique.  —  I  'île  de  M  idere  se 
révolutionne.  —  Je  Congre-  amériraiu  ntuse 
à  l'Etat  de  lUissouri  L'honneur  d<  faite  »•  inie 
des  Etats-Unis,  tant  que  ce.  canton  u  aura 
point  aboli  l'esclavage. 


ré- 


r 


(    i53    ) 
Février* 

3.  Secousses  de  tremblement  de  terre  à  Bergen  en 
Norvège. 

6.  L'armée  autrichienne,  en  It.üic,  commence 
à  passer  le  Pô. 

9.  Les  ambassadeurs  des  Souverains  rassemblés  au 
Congre?  de  Laibacli  notifient  an  Prince  vi- 
caire •général  du  royaume  de  Naples  1<>  déci- 
sions que  Je  Congrès  a  prises  concernant  les 
affaires  de?  Deux- Sicilcs. 

.;c.  Insurrection  à  BaTiia  dans  le  Brésil.  On  y  de- 
mande, comme  à  Para,  la  constitution  portu- 
gaise. —  Secousses  de  tremblement  de  terre  à 
Jliovc. 

3.  Le  Parlement  Napolitain  rrjette  les  proposi- 
tions dn  congrès  de  Laibach,  et  prend  la  ré- 
solution de  défendre  le  nouvel  ordre  de  choses 
les  armes  à  la  main. 

6.  Tremblement  de  urre  à  Jassy. 

7.  Le  général  Frimont,   qui   commande  l'armée 

autrichien  ne ,  adresse  de  FoliguO  où  se  trouve 
son  quartier- général  une  proclamation  aux 
Napolitains,  pour  les  sommer  de  rentrer  dans 
l'obéissance.  —  De  ces  de  Guillaume  Premier 
Electeur  de  Liesse- Cassel.  Son  fus  unique  lui 
succède  sous  le  nom  de  Guillaume  Second. 

JMars. 

3.  Fcrnambonc  au  Brésil  et  plus  tari  plusieurs 
autres  villes  de  cette  contrée  suivent  l'exemple 
de  Bohia,  et  demandent  la  Constitution  por- 
tugaise. 

5.  Le  Prince  Ypsïlanti  arbore  à  Jassi  l'étendard 
de  l'insurrection,  et  fait  mettre  a  mort  tous 
les  Turcs  cjni  tombent  en  .-on.  pouvoir. 

7.  Dix  mille  hommes  de  troupe«  napolitaines  at- 
taquent ,tux  environs  de  Ptiéti  l'avant- gaTde 
autrichienne  qui  les  défait  et  les  disperse. 

m  3  9.  L' ir- 


C    1S4    ) 

yiars. 

p.  1,'nrmcc  autrichienne  pénètre  danslo  rovaumi 
de  Naplcs,  et  l'armée  constitutionnelle  fuit  rit 
tous  les  côtés.  —  Tremblement  de  terre  dans  1« 
canton  de  Schafi'honse. 

io.  La  garnison  d'Alexandrie  dans  le  Piémont  se 

révolte,   et  dem  unie  ttnc  constitution  pour  le 
royaume  de  Sardaigue. 

12.  Une  partie  de  la  garnison  de  Turin  suit  l'ex- 
emple de  celle  d'Alexandrie ,  et  arbore  l'éten- 
dard constitutione!.  —  Ee  Parlement  de 
Kaples  décrète  qu'il  sera  envoyé  au  Roi  une 
adresse  de  soumission. 

13.  If  Roi  de  Sardaigne,  Victor  Emmanuel,  ab- 
dique en  faveur  de  son  frère  absent,  Charles* 
Félix,  duc  de  Genevois;  et.  après  avoir  con- 
fié la  régence  an  Prince  Charles  de  Savoie 
Garignaii,  il  se  retire  à  Nice. 

14.  Mort  de  ÏWttttcy-Ismaé'l  ,  Empereur  de  Maroc. 
16.  T.c  Une  de  Genevois,   pour   le  présent   à   Mo-1 

denc,  déclare  par  une  adresse  aux  Piémontais,  1 
qu'il   n'accepte  la   couronne    qu'autant  que  le 
Roi,  Victor -Emmamiel,  son  rr ère,  l'aura  ab- 
diquée en  toute  liberté;  ce  Prince  refuse  de  rc- 
couuoitrc  tout  ce  qui  s'est  passé  a  Turin,  de- 
puis le  12.  lUars.  —  Troubles  à  Grenoble. 
10.  Tumulte  à  Turin  à  l'occasion  de  l'Ambassadeur 
d'Autriche  qu'on  a  de  la  p-iiie  à  juettre  à  l'a-  I 
bri  des  insultes  de  la  populace,  et  qui  se  trouve  : 
oblige  de  quitter  la  capitale.  i 

flo.  Tumulte  à  Monaco.  Quelques  révolutionnaire! 
demandent  aussi  pour  leur  petit  pays  ia  con- 
stitution d'Espagne. 

21.  IVlétéore  igné  et  tremblement  de  terre  du  côté 
de  Riéti  sur  les  frontières  du  royaume  de 
îsaplcs. 

23.  La  ville  de  Naples  capitule. 

û4-  En* 


I 


(    IS5    ) 

Mars. 

J  :  2^.  Entrée  des  Autrichiens  à  Naples.  —  Tumulte 
et  excès  populaires  à  Gênes  contre  le  Gouver- 
neur. 

24.  Le  Pacha   de  la  MonV,  instruit   d'une  conspi- 
I  ration  tramée  parmi  les  Grecs,  veut  faire  met- 

tre le  feu  à  la  principale  enlise  grecque  à  Tri- 
poli/za.  Le  mèrw  jour  l'insiim  ction  des  Grecs 

•  '  contre  la  Porte  Ottorrnmne  éclate,  et  se  répand 

*  1  bientôt  dans  toute  la  presqu'  ile. 

|  j  Les  Insurges  tuent  les  Turcs  qui  se  trouvent  à  Ga- 
lacz  en  Bulgarie.  Cette  ville  devient  en  grande 
partie  la  proie  dos  flammes.  —  Grande  inquié« 

Itude  à  Constautiuople:  le  Sultan  consulte  le 
Patriarche  Grec  qui  lance  solennellement  les 
foudres  de  L'excommunication  contre  Michel 
Suzzo,  Hospodar  de  laValaquie  ainsi  que  con- 
tre ceux  qui  comme  lui  ont  arboré  l'étendard 
de  la  révolte  contre  la  Sublime  Porte. 

Avril. 

t.  Théodore  Suzzo  se  rend  maître  de  Bucharest. 
—  Scènes  sanglantes  parmi  les  troupes  piémon« 
taises  a  Turin. 

8.  I  es  troupes  autrichiennes,  cantonnées  dans  le 
Milanais  vont  au  secours  des  troupes  piémon- 
taises  qui  sont  restées  fidèles  an  Koi  et  qui 
sont  stationnées  à  No vare.  Qcttc  armée  austro- 
piémontaisc  repousse  les  rebelles  jusqu'à  Vtr- 
ceil,   et  occupe  cette  ville. 

0.  La  lu  ite  révolutionnaire  de  Turin  se  dissout. 

10.  L'armée  fidelle  du  Roi  de  Sardaignc  reprend 
possession  de  Turin,  de  sorte  411e  toute  la  ré- 
volution   n'a  duré    qu'un  me>is. 

11.  Alexandre  Ypsilanti  arrive  à  Bucharest  avec 
quelques  mille  insurgés.  —  Les  troupes  autri- 
chiennes s'emparent  d'Alexandrie,  ou  s'étoient 
établis  quelques  insurgés. 

10. 


IT' 


(     ■.*     ) 

Avril. 

iç.  Emeutes  à  Madrid  provenant  du  mécontente« 
iiuiir  du  peuple  .m  sujet  dit  refus  qu'a  fait  le 
Roi  d'assisteT  à  La  procession  »lu  jeudi«  Saint. 

—  Le  l\oi  Victor- Emmanuel  confirme  l'abdi 
catioîi  iju'il  a  faite  «le  La  couronne  de  8ardai«*nCj 
et  le  Hoi  Charles  «Félix  monte  sur  le  trône. 

23.  I-c  ^urtaTclie  et  six  autre.-;  Prélats  de  l'Eglise 
GTecquc  sont  arraches  du  pied  de;;  autels  par 
ordre  du  Graud •  Seigneur  qui  le.->  fait  pendre 
sut  -  le  -  champ.  Plusieurs  exécutions  ont  en- 
core lieu;  et  les  Turcs  se  portent  à  tous  les 
excès  contre  les  malheureux  Grecs  de  Con- 
stautiuople. 

Emeutes  contre-rérolutionaires  ou  anti«  constitu- 
tionnelles dans  quelques  provinces  d'Espagne. 

—  Les  Grecs  de  la  Moréc  tuent  plusieurs  turcs, 

s'emparent  de  plusieurs  lieux,  et  prennent  les 
vaisseaux  de  la  l'orte-  Otto  manne. 

Mai. 

4.  .Le  chanoine  Vinucsa ,    chapelain  du  Roi  d'E*- 

pague,  est  condamné  à  dix  ans  de  galères; 
mais  les  Révolutionnaires  de  Madrid,  trouvant 

cette  sentence  par  trop  douce-,  vont  chercher 
ce  malheureux  ecclésiastique  dans  sa  prison 
et  l'assassinent. 

5.  N ap  o  l  é  on  Bonn  parte,  ancien  Empe- 
reur tles  Français  f  retenu  prisonnier  per- 
pétuel de  guerre  ,  à  Sainte-  Hélène ,  meurt 
dans  cette  île.  l'xemple  frappant  des  vi- 
cissitudes de  la  Fortune! 

i).  !*e  Capitaine P.irry,  commandant  dos  vaisseaux 
rilécia  ,  k  l-'ury  et  le  Nautile,  destiné»  à  cher- 
cher un  passage  au  Nord  de  i' Amérique,  meta 
la  voile  du  port  anglais  de  ISor-'. 

12.  Des  troupes    turque-  occupent  la  ville  de  Ga- 
lacz  qui  s'est  insurgée. 

14.  Les 


(    i37   ) 

14.  Les  commissaires  envoyés  en  Espagne  pai  la 
î              *  province    américaine     de    Venezuela    mu    M 

trouve  en  état  d'insurrection  ,  arrivent  a  Cadix. 

15.  Rentrée  du  Roi  Ferdiuaad  dans  sa  Capitale. 
ig.  Les  ftwtrrgés  de  la  Grèce  déstmij eut  une  esca- 

9    dre  turque  près  de  file  de  Teiu-dos. 
î  25.  Traité  de  délimitation  de  froutieres  entre  l'Au 

'.    î  '   triche  et  F  arme. 

OR  Des  troupes  turques  occupent  Bucharest.  - 
Tes  Janissaire:«  obtiennent  la  faculté  davon 
de<  représentants  au  Divan  du  Grand  -beiKiieiir, 
—  8000  Autrichiens  sont  envoyés  de  ]S3plcJ 
dans  l'ile  de  Sicile. 

Juin. 
rt   Le  Mont   Gcrlner- de- Jonc ,   situé  près  d'An 
benas,   non  loin  de  la  source  delà  Loire,  se 
croule,    disparoit  sous  terre;  et  Ion  voit,  a  ; 
place  UJi  lac. 
e6    Le-  Turcs  s'emparent  de  Jassy .  et  les  chefs  de 
hateristes,   Yp«isniti  et  Kuitakuacno  sont  toi 
ces  de  prendre  la  fuite. 
L'insurrection  des  Grecs  continue  en  Morée.    Le 
assassinats  et  les   exécutions   ont  irciiuenimen 
lieu  k  Constantinople. 

(La  Suite  à  l'année  prochaine.) 
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TABLE  DES  MATIEKES. 


\   Explication  des  Figures» 
<   Epoques. 

j   Comput  ecclésiastique. 
!  Fetts  molnles. 

Quatre-  Temps. 

Les  quatre  Saisons. 

Le  Soleil  avec  les  onze  Tlnnèrcs  et  la  Lune. 

les  ri  onze  signes    du  Zodiaque, 

Eclipses. 

Apparition  des  Tlanètes. 

Lumière  Zodiacale. 

Les  douze  IVIois. 

Anniversaires  de   la    Sérénissimc   Maison  Ducale 
de  Saxe-  Gotha. 

Généalogie  des  Souverains  de  l'Europe  et 

des  Membres  vivants  de  leur.-  familles    Page  1 
\  Epoques    de   Succession,  dus  Souverains 

de  V  Europe  a ctuet iem eut  rè**tuins        —      55 
Détails  généalogiques    de  quelques  famil- 
les i  Uns  1res  possession  née.«  eu  Allema- 
gne, Autriche,  Trance,  Italie,  fcc.         —      58 

Slip- 


• 


Supplément  à  l*  liste  généalogique             Fa»e    T2J 
Liste  de>  Airrns  diplomatiques  des  princi- 
pales Cours  di-  L'Europe —    125 

Taldes    chronologiques    et    synchronisa- 

ques  sur  V  Histoire 

Jeanne  d'Arc,  la  jjucclle  d'Orléans      .    —        1 

Chronique  des  années  iS?o  et  Ig9t     •     .    i^J 

I,     Tableau   statistique   des  Etats    de  l'Eu- 
rope {revit,  et  corrige^ —    |gg 

IL    Taule.ui  statistique  de   la   Confédéra« 

lion  Germanique  {revu  et  corrige^       -*    iôo 


AVIS. 

Cet  Almanach  reparoitra  L'année  prochaine  et  le3 
suivantes,  selon  Le  plan  qui  lui  sert  de  base. 
A  chaque  reproduction,  il  renfermera  île?  ar- 
ticles nouveaux,  ainsi  que  d'autre»  articles 
permanents  et  d'un  intérêt  général.  '  ■ 

Cet  Almanach  se  vend  aussi  sans  Calendrier  pour 
les  pays  oii  lcs-Alinana^hW-trangevs  son*  pr<j- 
•'hibés,'  ou  soumis  à'un  droit  de  timbre  qui  en 
augment croit  trop  le  prix. 

L'exemplaire,  orné  de  12  figures,  doré  sur  tran- 
che, Lieu  relié  et  enfermé  dans  étui,  coûte 
i  talcr,  argent  de  Saxe,  i  florin  48  kreuzer  du 
Rhin  ou  4  francs  de  France.  —  I.«  même  sur 
■pajner  vélin  coîh' ,  relie  élégamment  eu  ma- 
roquin, coûte  2  TaleTs  ou  S  Francs. 

L'Editeur,  sachant  que  plusieurs  personnes  dési- 
rent compléter  leur  collection  d'Almanachs 
de  Gotha,  leur  offre  les  six  dernières  années 
(i8iö,  i7,  'S,  io,  2o,  2i)  pour  la  moitié  du  /rix 
ordinaire,  c'est-à-dire  pour  3  talcrs  argent 
de  Saxe,  5  florins  24  Kreutzers  argent  du  Rhin, 
ou  12  francs  de  France,  à  condition  que  l'on 
prendra  les  six  années  en  bloc. 
.    S'adresser  au  Libraire -Editeur,    à  Gotha. 


4^o  7.  û3 


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