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Gc M. L.
929.705
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1822
1814982
REYNOLDS HISTORICAL
(3EN-5ALOGY COLLECTION
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ALLEN ÇOUNTY PUBLIC LIBRARY
3 1833 00669 4571
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in 2010. with funding from
Allen County Public Library Genealogy Center
http://www.archive.org/details/almanachdegotha1822goth
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18 22.
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CHICAGO
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I*
1S1498
2
La Couverture de l'Almanacli
ofTrc deux figures gravées en bois par Gubitz.
Celle qxii se présente d'abord à nos yeux est
NémésiSf dont le nom signifie Vengcrtssc, et
que les Grecs nommèrent aussi Adrastoe, c'est-, ;i»
dirc Inévitable, et Ancharic , c. à d. Formidable. '
La tête bai:>sée, la Déesse, en cernant le voile
qui ga/.c ses modestes attraits, semble nous dire
de descendre en nous-mêmes, pour savoir si nos '
actions sont dignes de blâme ou d'éloge. File
tient une branche dehéïre, symbole de force et I
de solidité. Exécutrice des vengeances célestes,
elle est chargée de punir1 l'injustice des hommes.
Elle les exhorte à se modérer, à ne point abuser
des dons de la Fortune, h maîtriser leurs passions,
à avoir de l'indulgence pour les autres et de la
sévérité pour eux-mêmes. C'est elle en un mot v
qui mesure parmi les humains les peines, les ré- c
compenses et l'égalité '**
JSon cette égalité bixrbure et ridicule "■'
Qui fuit d'un l'ygtnée un Hercule; n1
j\Juis cette suinte Egalité ai
Qui du foible o]>j>rir/ié ]>totcge l'innocence, ul
JZt fait Jlcchir Vorgtuùl de l'injuste Opulence ;t<
Devant l honnête Pauvreté. **4
* Vis-
Vis- à -vis tic Nemesis, nous voyons cette ai-
mable Déesse qui avoit un temple à Home. Elle
est représentée ici telle qu'on la voit sur une mé-
daille d'Adrien, tenant 4c l.i main droiic un lis,
et levant légèrement de la gauche le bastle sa robe«
£•' JLsnérn.nce est le pavot qui endort nos
peines. Elle nous fait trouver la carrière de cette
vie plus agréable par les fleurs qu'elle répand au- '
devant de nos pas; mais il faut pour et la que nous K
avons la pureté de La fleur printauierc qu'elle
semble nous oiTiir comme le Symbole d'une vio
sans tache.
Salut , o divine Espérance!
Toi dont le clictrint: séducteur
"Donne une aile a la. jouissance ,
Ote une épine à la. douleur.
Sur ton sein quand, l'homme repose,
Ali*! qu'il goûte un doux abandon i
Si te plaisir est une rose,
Jj Espérance en est le bouton.
Explication »es Figures.
^
1. Victor • Emmanuel'. , Roi de Sar daigne.
L'abdication de Charles -Emmanuel IV. fit
monter son frère Victor -Emmanuel sur le trône
le Sardaignc le 4. Juin \\\o2. Depuis son retour à {
Turin, Victor - Emmanuel , a fait pour son peuple
tout ►
tout ce que la raison, la justice et la morale lui
permettoient de faire. VjDtor- Emmanuel étoit
persuadé que c'est du Souverain qu'un bon peuple
doit tout attendri-, tout espérer, et que si quel-
que chose devoit être changé dans les lois civiles
et l'administration, c'est uniquement au Chef de
la famille qti'it ap7>artient d'arranger sou héritage
pour le plus grand bien de ses enfants.
' D'après cette conviction, et ne votilant point
nttircr sur sa patrie les malheurs de l'invasion
étrangère, il s'empressa, lors des troubles qui eurent
lieu à Turin dans le courant du mois dcM.irs, d'ab-
diquer en faveur de sou frère Charles -Félix, Duc
de Genevois ; et il confirma cette résignation à
INice, par un acte solennel du i8- Avril if$2l.
Sur le front de son Frère il plaça la cou-
ronne :
Le Sceptre le plus beau c'est celui que Von
donne!
Delille.
3. Portrait de la Pucelle d' Orléans.
( Pages 62 et 63 de l'Almanach. )
Jeanne d'Arc, née vers l'an 141- à Dorarcmy,
près de Vaucouleuvs r étoit encore à la flctir de
l'Age, lorsque le Ciel l'envoya au secours de Charles
VII, pour délivrer la France de l'oppression des
Anglais. Vous demandez des tTOupes, lui dit-on;
mais Dieu ne peut -iL pas sativer la France, sans
employer d'armée? De raisonnement étoit pressant.
Jeanne d'Arc répondit en Guerrière enthousiaste:
uLet
,,T^es sens d'armes et moi nous combattrons en
,,/Kon Dieu; et le Seigneur nous donnera, la,
, , victoire. "
Voyez dans notre Alm.inach le récit des hauts-
faits de cette illustre héroïne. La condition, le
sexe, l'âge, les verttlS, Ift pieté, la valeur, la bonne
conduite, les succès de ce Vengeur inattendu de
Charles VII. offrent un ensemble où le merveilleux
domine, quelques efforts que l'on fasse pour l'é-
carter ou pour l'affoiblir.
ß. Jeanne blessée devant Orleans* (P. 82.)
„IS Olympe épouvanté résonne
JDes cris du vaincu , du -vainqueur.
Autour de moi le sang bouillonne
A ces tableaux mon corps frisonne ,
JLt la pitié plaintive acné dans m on coeur."
11 étoit dit que Jeanne seroit blessée. Elle
le savoit ! Le trait part.... elle va tomber au
pouvoir des Anglais qui l'environnent. Un brave
accourt ; sa hache d'armes écarte les ennemis.
Jeanne s'éloigne, ne prend que le temps de mettre
l'appareil à sa blessure. Les Anglais consternés ,
en la voyant repaToitre, lui cèdent la victoire; et,
chassés de tous leurs forts y ils ne songent plus
qxi'à lever le siège d'Orléans.
4» Entrée dis Charles Vil. dans la ville de
Tiheims. (P. 99.)
Cette glorieuse entrée de Charles à I\hcims où
\ il doit être couronné, c'est à Jeanne d'Arc qu'il
la
T
i)
la doit. Voyez -vous ces regards rie dévouement
et de complaisance qu'elle fixe sur îe Monarque,
à côté duquel se distingue le valeureux Dimois ?
La bannière fleurdelisée flotte dans les airs! Le
nom de Jeanne est dans toutes les bouches.
„Dans les murs t hors des murs , tout parle
de sa gloire.1'
5. Jeanne revoit son -père et son oncle. (P. 102.)
Modèle de pieté filiale, notre Héroïne rapporte
à ces villageois, dont Tun est l'auteur de ses jours,
et l'autre le bon Laxart son oncle, les hommages
que toute une nation reconnoissante lui iend a
elle • même.
„Le vice seul est las: la vertu fait le ranz;
„Et l'homme le plus juste est aussi le plus
grand."
6. Jeanne prisonnière devant Compiègne.
(P. Hg.)
O revers de fortune! la Libératrice des Fran-
çais tombe au pouvoir des ennemi? , en voulant
couvrir la retraite de ses compatriotes! Est-ce
par une lâche trahison ? par un abandon coupable ?
Ouïe destin, le destin inexorable l'a- t-il ainsi vou-
lu ? Jeanne qui avoit le pressentiment du sort qui
l'attcndoit, avoit voulu retourner au milieu des
siens, finir ses jours oii ses jours avoient com-
mencé, être ensevelie dans la terre natale......
Infortunée ! aucune terre ne devoit recevoir ta
dépouille mortelle: ta cendre étoit promise aux
vents, aux flots, à l'Océan! ! !
7-
*]. Jeanne ècotitnnt sa sentence de mort. (P. 13?.)
Dicti! est -ce un ministre des autels qui vient
annoncer h cette Sainte qu'elle a mérité la palmé
du IVT.iriyre ? Jeanne que nous avons vne si tri-
omphante, est-ce elle que nevus voyons mainte-
nant si humiliée ?
Pi Viens - tu , Prélat cruel, m' annoncer le
trépas?
J'ai vécu vertueuse ,, et je ne le crains -pas.'*
$. "Monument de Jeanne d'Arc à Houen. (P. 142.)
A l'endroit même oit l'innocente Jeanne d'Arc
fut livrée au supplice le pins cruel, Charles VII.,
qui lui devoit le trône , fit ériger le monument
qtie nous avons sous les yeux.
, yllélas ! tel est souucut le destin des mortels,
Qui consacrent leurs jours nu honlieur de la,
terre.
Vivants , on les délaisse au sein de la miièrc;
Morts y ou leur dresse des autels."
g. Place de V Eglise Saint - Pierre.
Qu'elle est majestueuse cette riace de la Basi-
lique de St. Pierre à I\ome! L'Obélisque qui s'é-
lève au milieu est le plus estimé de tous ceux qtti
se voient dans cette Capitale du monde chrétien,
parce qu'il est le seul qui se soit conservé tout
entier. Ce superhe morceau de granit rnu^c fut
transporté d'IIéiiopoiis à Tiomc par ordre de l'Em-
pereur Caiigula. JLe Pape Sixte- Quint, voyant
qu'il
qu'il méritoit d'être vis-à-vis de la Basilique du
Vatican, le fit mettre au centre même de Ja Place
St. Pierre. Touic l'élévation de ce monument
égyptien, prise de La terre jusqu'au sommet de la
croix qui surmonte l'obélisque, est de 180 palmes.
Vous voyez figurer des deux cotés deux fon-
taines uniformes. Elles jettent à la li.iutenr d'en-
viron i-i palmes tin volume d'eau considérable qui,
tombant de la coquille supérieure, s'épanche dans
Une tasse ronde d'une seule pièce de granit orien-
tal, pour retomber ensuite dans un bassin de 120
palmes de circonférence.
Ces péristyles aboutissent au Portique du Pre-
mier Temple de la Chrétienté. Quels magnifiques
Acolytes de l'imposant Saint - Pierre !
io. Intérieur de Ici "Basilique de St. Tierre.
Cette église cruciforme a trois vastes nefs.
Celle qui se présente à nous est celle, du milieu:
elle a quatrj magnifiques arcades qui correspon-
dait à autant de chapelles. Toutes ces statues
sont celles des Saints Confesseurs, Martyrs ou
premiers chrétiens. *
Inépuisable Musée de bronzes, de marbres ,
de granits, de porphires, d'or, d'images mystiques
dont on se plait à considérer 1rs merveilles une
aune. Comme on se trouve agrandi, amoindri
tour- à -tour sous ces voûtes aériennes qui con-
finent saus doute au paradis!
Au fond du Temple se voit le maître- Autel:
quatre colonnes spirales d'ordre composite sun-
por-
portent le Dais , cmvra^e merveilleux du cavalier
Bcrnin.
Quel sentiment ne doit -on pas eprotiver dans
cet édifice dont l'immensité appelle pensée sur
pensée, et qu'un siècle entier construisit lente-
ment Des rochers ont été arraches k la
nature, d'innombrables mains ont travaillé à ras-
sembler ces pierres! Qui a dit à ces magnifiques
arcades de s'élever? Oui a fait la loi à cette
énorme coupole? Qui a réalisé cet incroyable
Tcvc par un art pieux et les secours des Pontifes
qui ont porté la triple couronne?
Hélas ! quelques jours encore et les co-
lonnes de Jupiter et celles de Saint- Pierre , con-
fondues dans les siècles, ne se distingueront plus
que par les restes isolés , les débris fugitifs des
inscriptions qui apprendront seules à discerner
les monuments érigés par Antoniu à Faustine de
ceux que les Chrétiens ont élevés au Dieu de
l'Eternité.
JLudit in humunis diuinct Totentia rebus!
rr
EPOQUES
pour l'an 1822.
Depuis la création du monde, selon
Calvi&iufi -
Selon Ussérius
Depuis la naissance de N. S.
Depuis l'avénemcnt d'AucusTE, duc
de Saxe - Gotha
Comput ecclésiastique.
577»
5826
1822
19
Pour l'an i8-2.
18 Nombre d'or
11 Cycle solaire
VII Epactcs
10 Indiction romaine
F Lettre dominicale
Pour l'an iS23
*9
12
XVIII
11
E
Fê-
5ç me année-
Fêtes mobiles.
1823.
IS33.
X
Fcvt.
Septtiagresîme
36.
Janvier
5.
Avril
Vendredi- Saint
gg.
Mars
7-
Avril
Pâques
3o.
Mars
iö.
Mai
Ascension
B-
Mai
96.
Mai
Pentecôte
18.
Mai
i.
Duc.
Avcnt
3o.
Nov.
Q
uatre - T e m
ps.
1833.
IR23-
27.
i'evr.
ricmimsccre
IQ-
Férr.
so-
Mai
Trinité
CI.
Mai
is.
Sept.
Dec.
Sainte- Croix
17.
Sent.
18.
Sainte -Luce
17.
Dec.
Saisons.
Le Printemps commencera le 21 Mars à
4 h. 40 m. iln matin , le Soir-il entrant dans le
signe du Bélier, évoque de l'Lqiiinoxe du
Printemps.
L'Etk commencera le 23 Juin à 2 h. 2 m.
du matin , ie Soleil entrant dans le signe de
L'Ecrevisse, ce qui fait le Solstice d'Eté.
L'Ai'Tomm commcHCda le 23 Septembre
à 3 h. 55m. du soir, le Soleil entrant dans ie
signe de la Balance, époque de l'Equinoxe
d'Automne.
L'Hiver commencera le 23 Dccenihrc,
a pli. 2 111. dn matin, à l'entrée du Soleil dans
le slfjne du Capricorne, epoepue du Solstice
d'Hiver.
Le
Le Soleil avec les onze planètes
et la Lune.
% Soleil
J Jnnon
Ô Vesta
& Uranus
t) Saturne
J) Lune
</ Mars
2, Jupiter
X Terre
;> Gérés
¥ Vénus
g i'allas
5 Mercure
1
: Signes du Zodiaque.
Septe?it?ionaux. IMéricliouaiix.
V Je Bélier
•A- la Balance
>< le Taureau
ÎT\, le Scorpion
7T les Gémeaux
** le Saait'.r.ive
SB 1° Cancer
^ le Capricorne
,W le Lion
XX le Verseau
TV>> la Vierge
X les Poissons.
Figures des Lunaisons.
C$ Nouvelle Lune 1 C-S) Pleine Lune
ïi) Premier (Quartier | (£ Dernier Ouariicr.
; Noeuds de la Lune.
\P Noeud ou équinoxe ascendant»
Ji. JNoeud ou équinoxe^ descendant.
Eclip-
A 3
Eclipses.
JV ous avons, cotte année, quatre éclipse?,
deux solaires et doux lunaires. Mais il n'y a
que les deux éclipses de Lune qui soient en
grande partie visibles dans nos contrées d'Eu-
rope.
lia première est une éclipse lunaire par-
tiale qui arrivera dans la matinée du 6 Fevr.
Elle sera visible, pendant toute sa durée, dans
toute l'Amérique , dans l'Europe occidentale
et en Afrique. Cependant la Lune se couche
dans l'Europe orientale et en Afrique, et se le-
vé dans les îles de la mer du Sud. J -e commence*
meut de cette éclipse, calculée pour Goiba, aura
lien à !j h. i m. du matin , temps vrai; le mi-
lieu, la Lune se trouvant éclipsée de 4 doigts
38 minutes à la partie méridionale de son
disque, sera précisément à 6 h. 10 minutes,
et la tin à 7 h. 19 m. La Lune se couche à
7 1). 36 m. La durée de l'Eclipsé sera de 2 heu-
res 18 m.
La seconde est une éclipse solaire qui
aura lieu le 21 Février, dans la soirée, un
ne la verra que dans plusieurs lies de la mer
Pacifiqiie et dans l'Amérique septentrionale,
oii elle se montrera annulaire dans quelques
endroits. LjC commencement arrivera sur la
terre à 5 h. 37 m. du soir, le soleil se levant
par le 2i.]° S' de longitude et o° 23' de lati-
tude méridionale dans l'océan Pacifique au
nord des îles • des - Amis et des îles de la So-
ciété. Le commencement de l'éclipsé annu-
laire aura lieu par le iOQ° 2' de longitude et
le 160 2à' de latitude boréale dans la mer Pa-
cifique, à l'ouest des Lies Sandwich. Le Soieil
paroit précisément au méridien, annulaire-
ment éclipsé à H h. 8 m. par le 26Ö0 if' de longitu-
de et le 39^ 57' de latitude nord dans l'Amérique
septentrionale. La fia de l'Eclipsé annulaire
ar-
— — — i »iiiiwa— — — — ■— — — 1
arrivera à 9 h. 28 m. le Soleil se couchant -par
le 3090 3-' de Longitude et le 6?° 4" tic latitu-
de boréale dans le Détroit deBaftïn. La fin
de tome L'Eclipsé aura lien à 10 h. 4? tu. an
coucher du soleil p.ir le 304° 32' de longitude
et le 51 ° 5-' de latitude nord au Labrador
dans l'Amérique septentrionale. La durée de
l'Eclipsé annulaire sur la terre scTa de deux
heures 3S m. et celle de toute l'Eclipsé de S h.
3 m. .
La troisième est une Eclipse lunaire par-
tiale qui arrivera dans la nuit du 2 au 3 Août.
Elle sera visible dans toute l'Afrique, presque
dans toute l'Europe, dans l'Asie occidentale
dans toute la partie méridionale et orientale
de l'Amérique septentrionale. Cependant la
Lune se lève et se" couche dans la partie orien-
tale de l'Amérique septentrionale et dans la
partie occidentale de l'Asie. ^ Le commen-
cement de l'Eclipsé arrh-e «à Gotha à 11 h.
33 m. du soir, temps vrai, le 2 Août; le milieu
oit la Lune paTOit éclipsée de 9 doigtsiom.
dans la partie boréale de son disque« à 1 h.
5 m. du matin le 3 Août. La fin est à 2 h.
39 in. La durée sera par conséquent de 3 h. "m.
La quatrième e*t une Eclipse solaire qui
aura lieu dans la nuit du 16 au 17 Août. Elle sera
visible à la nouvelle Guinée» la Nouvelle - Hol-
lande, la Nouvelle-Zélande et dans les ré-
gions méridionales de l'Océan Pacifique, en-
tre la Nouvelle -Hollande et l'Amérique. Elle
paroitra totale dans quelques -unes de ces con-
trées. Le commencement auTa lieu sur la ter-
Te à 9 h. 10 m. du soir le 16 , au lever du So-
leil dans la Nouvelle Guinée par le i"Soc 32
de longitude et le 2° 1' de latitude australe.
Le commencement de l'Eclipsé totale aura
lieu à te h. 32 m. au lever du Soleil dans La
Nouvelle -Hollande par le 14", ° J de lonaintde
et le 1S0 ô7' de latitude Sud. Le Soleil se
montre précisément au lUeridicn éclipse to-
tale-
wiwiwmi ■ — «mtt— ■
Calcinent par lc "o2° 2' (*c longitude ft 1c 36°
47' de latitude sml dans La IVIcr Pacifique,
a l'est de la Nouvelle - ZcLmdc , l'Horloge de
Gotha marquant i2 h. 2', m. du matin le i7
Août, La fin de l'Eclipsc totale aura lieu a
1 h. 8 ni. au coucher du Soleil par le 2490 17'
de longitude et le 6,j° 20' de latitude méridio-
nale dans les contrées sud de la Mer Paci-
fique. La fin de toute l'Eclipsé arrivera a 2 h.
2i m. au coucher du Soleil dans la Mer Paci-
fique par le 246° .12' de longitude et le 49° 43'
de latitude au>tralc. La durée de l'ohsonrcis-
sement total sera sur la terre de 2 h. 3û m.
celle de toute l'Eclipsé sera de 5 h. 2 m.
Apparition des Planètes.
Uranus.
Uranus se lève le 1 Janv. à 7, h. 41 m.
du matin; le 16 à 6 h. 40m. Le 1 Fcvr. a S h.
36 m. le 16 à 4 h. 39 m. Le 1 Mars a 3 h.
,52 m. le 16 à 2 h. r» m. Le 1 Avril a 2 h. 1 m.
le i6 à th. 6m. Le 1 Mai à i3h. 11 m. le 16
à 11 h, 7 m. Le 1 Juin à 10 h. 2 m. le 10 a 8 h.
59m. Le 26 à 5 h. du soir, il entre en op-
position avec le soleil, et parole toute La mut
sur notre horizon. Il se couche le 1 Juill. a
3 h. 33 m. du matin; le 16 a 2 h. 3om. Lei Août
à th. 24 m. le 16 à 12 h. 23 m. Le 1 Sept. «1 uh.
23 m. du soir; le 16 à 10 h. 27 m. Le 1 Oct. a
g h. 34 m. le 16 à 8 h. 40 m. Le 1 Nov. a 7 h.
33 m. le 16 à 6 h. 46 m. Le 1 Dec. a 5 11. 40 ».
le 16 à 4 h- -14 ni.
Saturne.
Saturne se couche le 1 Janv. à 1 h. 1 m. du
matin; le 16 à 11 h. 56m. du soir. Le 1 l'evr.
à io h. 53"i- le 16 à 10 li. 10 m. Le 1 Mars à oh.
19 m. le 16 à 8li. 34«». .Le 1 Avril à 7I1. 47 m.
le 16 à 7 h. 2m. Le Go ,1 midi il cntTC .1 ib h.
en conjonction avec le solrdl et il devient in-
visible. Il be lève le 1 Mai à 4 h. 37 m. <hi ma-
lin ; le 16 à 3 h. 42 m. 1 ,<■ 1 Juin a 2 h. 43 m. le
16 à ih. 44""- Le 1 Juill. à i2l<. 45 ra. le 16 à
Il h. 44 m. du soir. Le 1 Août à ioÉu 40 m. le
16 à 9 li. 53 ni. Le 1 Srpr. à g h. 43 m. le 16 à
7 h. 53 m. Lei Oct. à 6 h. .53 m. l^ 16 à 6 h. Cm.
Le 3? à 5 h. du soir il est en opposition avec
le Soleil, et il est visible toute fa nuit. Il se
couciie Je iNov. à 6 11. 54m. du matin; le 16
à S li. 47 ni. Le 1 Dec. à 4 h. 43 m. le 16 à 3 h.
40 m.
Ju-p iter.
Jupiter se couche le 1 Janv. à 1 h. ir m. du
matin; le 16 à 12- h. i2m. Le 1 Févr. à 11 h.
13 m. du soir; le 16 à 10 h. 28 m. Le 1 Mars à
9 11. 53 m. le 16 à 9 h. 15 m. Le 1 Avril a 8 h.
36m. le 16 à 8 h. 3m- Le iMai à 7 h. 25«*. Le
4 à 7 h. du matin il entre on conjonction
avec le Soleil, et se lève le 16 à 4I1. Cm. du ma-
tin. Le 1 Juin à 3 h. 7 ni. le 16 a 3 h. 16 m. Je
ijnill. à I h. 19m. le 16 à i2h.27ra. Lei Aoiit
à 11 h. 39 m. du soir; le 16 à 10 h. l?ra. J.c
1 Sept, à 9 h. 43 m. le lu k 8 h. 52 m. Le 1. Ocr.
à 7 fi. 59 m. le îô à 7 h. un. L. 1 Nov. à 5 h.
57 m. le 16 à 4 h. Spm. Le 24 à 7 h. du matin,
il est en opposition avec le Soleil, et se cou-
che le iDcc. à 7 h. 3 m. du matin; le 16 à 5 h.
46 m.
C é r es.
i Cérès se couche le 1 Janv. à 3 h. 5cm. Le
7 a 7 h. du soir elle est en conjonction avec
le Soleil, et se lève le 16 à 8 h. 4 m. du matin.
Le 1 Févr. a 7 h. 21 m. le 16 à o h. 43 m. Le
1 Mars à 6 h. 6 m. le 16 à 5 h. 2-m. Le 1 Avril
Mars,
Mars se lève le i Janv. à 9h. 3m. du soir;
le 16 à 7 h. 57 ni. Le 19 à 2 li. du soir il entre
en opposition avec le Soleil, et il se couche
le 1. i'evr. à 6 h. 31 m. du matin. Le 16 à
5 h. 1 m. Le 1 Mars à 6 h. 44 m. le 16 à .5 h.
36 m. Le 1 Avril à 4 h. 19 m. le 16 à 3 lu 33 m.
Le 1 Mai à 2 h. 38 m. le 16 a 1 h. 43 m. Te
1 Juin à 12 h. 53 ni. le 10 à 13 h. 1 m. Le
I Juillet à 11 h. 9 m. du soir; le 16 à 10 h.
20 m. Le 1 Août à 9 h. 31 m. le 16 à 8 h.
50 m. Le 1 Sept, à 8 h. 9 m. le 16 à 7 h. 33 m.
Le 1 Oct. à 7 h. 4 m. le 16 a 6 h. 34 ni. Le
1 Nov. à 6 h. 10 m. le 16 à 5 h. 50m. Le iDéc.
à 5 h. 35 m. le 10 à 3 h. 27 m.
V è nus.
Vénus est, au commencement de l'année.
Etoile du soir, Elle .-c couche le 1 Janv. à
8 il. 7 m. du soir; le 16 à 8 h. 26 m. Le 1
Févr. à 8 h. 30 m. le 16 à 8 h. 3 m. I^e 1 Mars
à 6 h. 59 ni. LjC 10 à 3 h. du matin, elle entre
dans sa conjonction inférieur«' avec le Soleil,
sur quoi elle devient Etoiic du matin. Elle
se lève le 16 à 4 h 5,5 m. du matin. Le 1 Avr.
à 4 h. 14 m. le 16 à 3 h. 44 m. Le 1 Mai à ."> h.
2o m. Le 22 elle est dans sa plus grande èlou-
gation
1
i
galion occidentale do A>°. Le i Juin clic se
levé à 2 h. C3 m. le iO à i li. 17 m. 1 <• i Juill.
à i h. 33 m. le îô <t i h. 21 m. Le i Août
à i li. 23 m. le 16 à i lu "3 m. Le i Sept. ;i
2 lu 36 m. le 16 à 3 U. 2"! m. Le 1 Oct. à 4 h.
1", m. le iô .1 ^ h. 5 m. J iC 1 Nov. a î h. 07 m.
le 16 k 6 h. -13 m. Le 1 Dec. à 7 h. 2? m. le iô
à 8 li. o m. Le 24 à 1 h. du soir elle entre
dans sa conjonction supérieure avec le Soleil,
et. redevient Ltoile du soir.
]\T e r cur e.
Mercure paToit, au commencement de
l'année, dans le crépuscule du matm, à l'o-
! rient. Il se levé le 1 Janvier à 7 h. 10 m.
' du matin, le 16 à 7 h. "3 m. Le 25 il est
dans sa conjonction supérieure avec le Soleil,
et paroit alors le soir à l'occident. 11 se
couche le 1 Février à 5 h. 1 in. du soir; le
16 à 6 h. 36m. Le 19 il est dans .-a pins gran-
de élougation orientale de 18°. Il se couche
le i Mars a 6 h. 39 m. le 8 à 0 h. du matin il
entre dans sa conjonction intérieure avec le
Soleil, et se levé le 16 a "j h. 20 m. du matin.
Le 1 Avril à ." h. o m. Le 4 il est dans sa
plus grande étatisation occidentale de :;° 4î »
11 se levé le 16 à 4 h. 43 m. Le 1 Mai à 4 h.
[ 24 m. Le 15 à 2 h. du matin, il est dans sa
conjonction supérieure. Le 16 il couche à
7 li. 54 m. du soir. Le 1 Juin à 9 h. 44 m.
le 16 à 9 h. .34 minutes: il e>t alors dans sa
conjonction orientale de 25°. Le 1 Jnill. à
S h. 73 m. le 14 il c.-t dans sa conjonction in-
té ri cure à "h. du matin; ci il »élève le 16 à 4 h.
12 m. du matin. * e r Août à 2 h. "4 m. Le
4 il est dans sa plus ßrande éumiration occi-
dentale de 190. Le 16 il se levé à 3 h. 3> m.
Le 2,-j à 9 h. du matin, il PSI dans sa con-
jonction supérieure; et il se coin lie le 1 Sept.
à 6 h. 53 m. du soir ; le 16 à 6 h. 40 m. Le
1 Oct. à 6 h. 14 m. Le 13 il est dans sa plus
gran-
III I IUI — III I ^HIIIMIB«
grande élongation orientale de 24° 4;'. Le 16
il se couche à " 11. 4-| m. Le 1 Nov. h 4 11.
5"î ni. Le S à 3 II. du matin, il entre dans sa
conjonction inférieure ? or passe devant le
disque solaire; ce qui Je rendra invisible
pour nous. On ne pourra voir cette planète
qu'en A>ie dans les îles de la IVJcr Pacifique
et dans la partie orientale de L'Afrique. Le
milieu arrivera à 3 h. 2.1 m. L'immersion .1
1 h. 58 m. et l'émersion à 4 h. 4" m. Mercure
se lève le 16 à 5 h. 46 ni. Le 23 il est dans sa
plus grande élongation de io° 40'. Le 1 Dec.
il se lève à 6 h. io. m. le 16 à 7 h. 22 ni.
I^umic r e Zodiacale.
L'époque la plus favorable pouT l'obser-
vation de ce Phénomène est celle oit l'Eclip-
tique forme un grand angle avec l'Horizon,
et oit la Lune ne répand pas trop de clarté
dans le ciel, qui d'ailleurs doit être serein.
C'est ee qui aura lieu, pour les heures du
soir à l'occident quand le Soleil se sera couclié,
à la lin de Lévrier et au commencement de
Mars; pour 1rs heures du matin à l'orient,
vers la mi -Octobre. Dans le temps du Sol-
stice d'hiver on verra également ce brillant
météore, le matin au Levant et le soir au
couchant, pourvu que l'état de l'atmosphère
le permette. La Lumière Zodiacale est une
clarté pâle, assez semblable à celle de la voie
lactée. Elle part de| la main gauche, et
s'élève en forme pyramidale. Sa partie occi-
dentale se lève tous les jours avec le Soleil,
comme sa partie orientale se couche avec cet
astre. Mais nous ne la voyous pas tous les
jours, parce que, la plupart du temps, elle
s«- perd dans le crépuscule du soir, et que la
position du Soleil et de la Terre n'est pas tou-
jours
joxirs assez favorable, pour nous faire voit
ce phénomène, pour lc«£«cl il tant necefsai-
reincnt que L'atmosphère du Soleil se présen-
te perpeiulicul lirement et non obliquement à
nos yeux. D.tns les pays situés près de
l'Equateur, on voit la Lumière Zodiacale pen-
dant toute l'année, au lever du Soleil ei à
son coucher. Elle est dans certains temps
perpendiculaire à l'horizon. La grandeur de
cette lumière n'est pns toujours la même; car
elle s'étend quelquefois jusqu'à ioo degrés,
au lieu que quelquefois elle n'en passe pas 4".
Sa largeur est entre 8 et 30 degrés. Elle n'est
pas tout- à- fait dans le plan de l'Ecliptiquc ;
mais elle forme avec elle un angle de 7. de-
grés et 1/2. Le premier qui a observe avec
le plus de précision cette Lumière, est Ghil-
drey l'an 1659. Cassl:" publia ses premières
observations eu 1633. Doppelmaycr, dans la
27çme carte de son Atlis astronomique, a
très - bien représenté la figure de la Lumière
Zodiacale pour des temps déterminés.
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Saxe- Gotha.
CAROLINE- AMELIE, Du-
^ cheife régnante de Saxe -Go-
tha.
3*111.
ii. 1771.
Sept.
II. 175».
Nov.
n> 1772.
»8. 1774-
Dit.
ai. i:po.
Marie - Charlotte- Amé-
lie, Duchefïe Douairière de
Saxe- Gotha.
AUGUSTE, Duc régnant de
Saxe - Gotha.
Frederic, Prince de Saxe«
Gotha, frère du Duc régnant.
Dorothee-Louise-Pauli-
ne-Charlotte-Frkdkri-
que«Augustk , ri ile du Duc
régnant de Saxe - Gotha , mariée
à, Ernest, Duc régnant de
Saxe - Cobourg.
GÉNÉALOGIE
D E S
| SOUVERAINS DE L'EUPlOPE
ET
I>ES MEMBRES VIVAIS DE LEUIVS
ÏAMILLES.
SAXE.
Brandie Eines tin e.
Saxe -Gotha. (Luth.)
Une Auguste, «é le 23. Nov. 1772, suce, à sou
père Kniest II. 29. Avril i$zi, mar. en secondes
noces le 24. Avril i8c2 à la
D. Caroline Amélie, Fille Je Guillaume I. Electeur
de Hesse, 11 u. Juill. 1771.
Fille du 1. i't, i de Louise Charlotte Frinc. de
Jtfleckleiibourg- Si /nveriu,
ff 4- Jtiii\>. tßoi.J
D.DoTothéo Ltmisc Pauline Charlotte Frédcri que
AiiguMe, u. 21. Dec. 13:0, mar. au Duc régnant
de Saxe- Saatfeld'- CoLtourg.
Frire.
D. Frédéric, n. £3. Nov. 1774.
IWère.
D. Marie Charlotte Amélie Kniest inc Wilh. IlruT.
rliilippine, F. d'Antoine Ulric L). de Saxe-Mei-
jiin-
HO me année. D
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runden, n. il. Sept. i7"i , Douairière du Duc
Ernest II. mort Co. Avril igcJ.
Saxe - IUf.iningex. (Luth.)
Duc Bernard Eric Freund, u. 17. Dec. igoo, suce.
à son vèrv le D. Georges le £-j. Dec. i£>o3, sous
la tut tic de sa mère.
Soeurs.
1. D. Adelaide Louise Thérèse Caroline Amélie,
n. 13. Août i"O0i v. Grande -Bretagne.
2. D. Ida, n. £3. Juin 1794, v. Saxe- Weimar.
Mère.
D. Louise Eleonore, F. de Chrétien Albert Prince
de Hohenlohe- Lniigcubourg, n. 11. Août j"0>.
Douairière du Duc Georges mort 2J. Dec. i;j~3>
Tutrice et Régente.
Tarife.
D. Marie Charlotte Amélie Emcstine, n. 11. Sept.
1751, Duci:. Douairière de Saxe - Gotha.
Si :~n •HiLDuoiT.CHAisEx. (Luih.)
Duc Frédéric, 11. £0. Avil 17Ô?, , suce, à son père
le 22. Sept. l7So» . V. i-]. I\iai 131S de ChâTlottc
Georgine Louise Frédtrique, F. de Charles Louis
Frédéric, Duc de p.Ieckienbotirg-StreiitJä.
Kir/aus.
1. D. Catherine Charlotte Georgine, n. 17. Juin
i?87, v-. Wurtemberg.
C. 1-'. Joseph George? Fréueric, Pr. Héréd. n. 27.
Août 17^9. m. £_;. Avril ißy7 * ia
D. Louise Amélie Wilhelminc Philippine, F. de
Lotth, Duc de WurtembtTg, n. £3. Janv. 1799.
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1. Alexandrinc Marie Wilh. Cathcr. Charl. Tlu'r.
Heur. Louise Fréd. Gtorsiiif, 11. 1.5. Avril i8i3«
C. Pr. Pauline Fréderique lienricite Auguste, u.
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3. I). Thérèse Charlotte Louise Frétlor'cjue Arné-
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4. D. Charlotte Lduiae Fréd<rique Amélie Al exan«
drine, it. 28> Janr. i704- Duchesse de Nassau.
5. D. GeoTjres ChaTles Frédéric, 11. 24. JmU. 1796.
6. D. Fïédtric GuiLl. C lia ri. Jo.-. n. 4. Oct. ib~r.
7. D. Edouard Wilh. Chrétien, n. 3- JnilL. ib-4-
Saxe - Saalti'.ld - C0B0CK.G. (Luth.)
Duc Ernest, n. 2. Jauv. i784, »ucc. à son père le
q. Dec. I8c6, mar. 31. JniiL 18*7 à i;l
Di Louise, F. d'Auguste Duc régnant de Saxe-
Gotha, n. 31. Dec. Ï800.
Fi/s.
1. D. Ausübte Ernest Charles Jcaji Leopold Ale-
xindre Edouard, Pr. Héréd. n. ci. Juin. 1818-
2. D. Albert , 11. 36. Août 1019.
Frères et Soeurs.
i.D. Sophie Frédéric-tic Caroline Louise, n. 19.
Août Î778, m. 22. Fevr. i£?4, an Comte Emaïuul
de Mcûsdorf, Chambeli. et Gén. - i'.iaj. Autrich.
n* 24. Jauv, i777-
2. D. Antoinette Emestinc Amélie, n. 23. Août
1779, v. Wurtemberg.
8- D. Julio Henriette Civique. actuellement Anna
Féodovowna, n. 2.3. M[i. 1701 ; était mariée au
Grand-Duc Constantin tU« Kussic; séparée.
4. D. Ferdinand Georges Auguste, 11. 23. Mars i785i
mar. 2. Jauv. igiû 1
Antoinette, F. du Pr. François Joseph de llohary,
11. 2. Juill. 1707.
Fus.
1. Fr. Ferdinand Antoine, n. 29. Oct. 1816.
c. Pr. Auguste Louis Victor, n. 13. Juin iStS-
5. D. Marie Louise Victoire, u. 17. Août i7Hö; V-
Grar.de - Bretagne.
6. I"). 1 éopold Georges Chrétien Frédéric, n. 16.
Dec. 170?. V. 3. >'ov. 18C ih- Charlotte Auguste,
F. du Prince - Begeut (actuelhiatnt Boij de la
Grande - Bretagne.
Mï:re.
D. Auguste Caroline Sophie, F. de Henri XXIV.
D 2 Com-
( 4 )
Comte Kenfs d'EheTsdorf , né ro. .Tanv. 1757.
Douair. de Duc François 9. Dec. ij^oô.
D. Caroline Ulriquc Amélie, né 19. Ort. C53,
Doyenne du Chap. sécularisé de Gandcrshcini.
Saxe - Weimar- Eisk> \ en. (Luth.)
Grand -Duc Charles Auguste, u, 3. Sept. 1757, ra.cc>
à son père le D. Ernest Auiru.-te Constantin le
28- Mai i"S, déclaré majeur 3- Sept. 1 77 ■*, , prend
le titre de Grand-Duo en I8ij. mar. 3. (Jet. 1773
à la
G r. Duch. Louise, F. du Lander. Louis IX. de
Hesse - Darms tadt , 11. ?,o. J.iuv. 1757.
Mu/ans.
1. Charles Frédéric, Gr. D. Hércd. n. 2. Févr. 1733,
m. 3- Août 1S04 à
Marie Pauhwvua, F. de l'Empereur Pauli, de JAus-
sie, 11. 16. Févr. 17SÖ.
Jùnfans.
1. D. Marie Louise Alexandrinç, n. 3. Févr. îgrg.
2. D. Marie Louise Auguste Catherine, 11. 3o.
Sept. iSn-
3. D. Charles Alexandre Ausrüste Jean, n. 24.
Juin isjiS-
2. D. Charles Bernard, n. 30. Mai 1702, Gén. Maj.
auStTV. duHoides Pays - bas, m. 30. LVÏai irftùàla
D. Ida, F. de Georges, Duc de »axe- Meiningen,
n. 25. Juin 1794.
En/ans.
1. D. Louise Willi. Adelaide, n. 3i. Mars 1S17.
2. D. Guillaume Charles, n. 23. Juin, ijjio.
SAXE.
Brandie Albertine. (Catli.)
T\o\ Frédéric Aujuste, 11. 23. Dec. iTîOj suce, à son
}>èrr l'Electeur Frédéric Chrét. 17. Dec. 1703, sons
a tntele de >oii Oncle le l'riiicr Xavier, prend
lui même le Gouvernement, 13. Sept. 176^ , eL la
dis-
1
C S )
dignité Royal« le "• Dec. iS^ö „ m. par pTOCltr.
le 17. n < 11 personne 1« zq. lanv. 1769 à la
Reine Marie Amélie An^ii.-te, F. de Frédéric, Pr.
l'aiat. de Deux-Ponts, n. 10. Mai 1752.
Enfant.
D. Marie Auguste, n. 2x. Juin 1732.
Frères et Soeur.
I. D. Antoine, n. 2~. Dec. i~Z">, mar. en secondes
noce- p. procitr. 8- Sept, et en personne le 18.
Oct. CS? à la
D. Marie Thérèse, F. de l'Empereur Leopold II.
11. 14. J.inv. 1767.
£. D. Marie Amélie, n. C.6. Sept. 17-57. Douairière
dn Duc Chartes de Deux- Ponts ; Abbcssedu
Cliap. 'les liâmes nobles à Munich ; v. Bavière.
3. D. Maximilicu, u. il Avr. i"o. V. 1. Mars 1804,
de Caroline Marie Thérèse, F. de Ferdinand D.
de l'arme.
En/ans.
1. D. Marie Amélie Fréderique Auguste , n. 10.
Août 1704.
C. D. Marie Ford. Amélie, n. 27. Avr. 1796. Gran-
de-Ducî'.esse de Toscane.
3. I). Frédéric Auguste, 11. i9. Mai '797. m. y.
proc 26. Sept, el tu personne 7. Uct. 1819 à
Caroline Ferdlii. Thérèse Joseph. Demétrie, 11. 8.
Avr.iSoi, F. de l'Emper« ur François d'Autriche.
4. I). Clément Marie Joseph, u. I. Mai 1798.
5. I). Marie Anne Caroline, n. i3- Nov. 1799; V.
To-cane.
6. D. Jean Ncpom. Marie, n. 12. Dec. 1S01.
7. D. Marie Joséphine, n. 6. Dec. i8c3- IVeine
d'Espagne.
Oncle et Tante.
1. D. Albert, Duc de Saxe - Teschen , n. 11. Juill.
i738» Feldmaréehal de l'Empereur d'Autriche.
Veuf le C.J Juin 1798, de Marie Christine, F. de
l'Empereur Romain François I.
2. Marie Cunégoudc, 11. io./Nor. 1740, Frincesse
Abbcsse de» Chap. sécularisés d'Esseu et Tliorn.
>OCOCOCOCOOCO<N5C3000000000«
.1
Angleterre, voyez: Grande* Bretagne.
Amiat.t - Dessau. (Reform.)
Duc Leopold Frédéric, n. i. Ort. Co;, suce, à son
Gr.iïtd-pèrc le D. Leopold Frédéric François o.
Août iSiï, m. iy. Avril 1318 à
Fréderiuue, F. de Frédéric Louis Charles Triiice
de Prusse, u. 3o- Sept. i'Xô.
r Enfant.
Pr. Fréderiuue Amélie Auguste, n. CS. Nov. 1S19.
Y r eres et Soeurs.
1. La Princesse régnante de Scirwarzbourg - l\ou-
doistadt.
2. Pr. Georges Bernard , n. 2t. Fcvr. i?'.').
3. L'Epouse du Tv. Gustave de Hesse - Ilombourg.
4. Pr. Frédéric Auguste, u. Cf>. Sept. i7>';0.
5. Pr. Guillaume Wold cmar, u. 2;. Mai i,3c7-
MèreN
D. Christiane Amélie, F de Fréd. Louis Guill.
Chrét. ].,::idiv.ivo de Hesse •IIomboiiTÇ , n. en.
Juin i77-}. Douairière de Frédéric , Prince lié-
lëd. ni ort z\\ Mai iS'-I-
Ashalt - Kruiî.r.orr.G. (Reform.)
D. Alexis Frédéric Ciirétieiî, n. i2. rui-i 1767. suer.
à son pero Le o. Avril iy,/> , ri.\é à la à :.•:;: é
dur.i> par l'Empereur François IL ,-.:i unis
d'Avril il---'. Pr. aine de II- ntatrou d'Auh'ilt dc-
J>ni> le o. Août i,-jr7. ni. -'). Nov. 17.-4 à IVlaric
•"réderique, F. deGuiLLaumcL Electeur de liesse,
Séparés de unis l'an iot7-
h.nfitus.
1. T/Epouse du Pr. Frédrric de Prusse.
2. Al( xandre, Pr. Héréd. u. 2. Mar« i,S~j-
Tantes.
1. La Princesse Douairière d'Anhah - Zerbst.
2. La
( 7 )
2. La Douairière du Fr. Auguste de Schwarzhoirrg»
Sonder&hausen.
Anhalt - Br.pBovnc - Sciuv^nnrnc. C^'éf.)
Douai?: du l'r. Victor C./iarles Vrèderic,
Amélie Charlotte Louise Willi. F. <h\ Tr. Charles de
Nassau- Weiibowrg, u. 6. Aouj i?7^- V.22.Avr.iyi2.
En/ans de ce Prince,
i. Pr. Emma, n. -zr>. Mai ißc3.
2. Fr. Ida, u. io. Mars i&A-
A:. HALT -Kuthp v. (I'icfnrm.)
D. Frédéric Ferdinand, n. S.1?, Juin 1769, Fil? du
Pr. Fréd. Erdmami d'Auhalt- Fiefs, (.t 12. Dec.
J797), fiicc. à 1. ouis dernier Duc de la Bran-
che principale! mort iö. Dtc. 18:8» mar. en sec.
noces Cr. Mai 131Ö à
Julie, Coiat. de Brandebourg, n. 4. Janv. i793-
JFrcrcs et 6' tew.
1. Tr. Anne Emili<-, 11. 20. Mai 1770, m. 20. Mai 1791.
à Jean Henri, Comte de liochberg-Fiirstcnsteiii
2. Pr. Henri, n. 3o- Juill. i778, Possesseur de laScig
nrrie de Flcss dans la haute biLctie, m. 13. l\Ia
1819 à
Auguste FrcdcTÏqiic Espérance, u. 4. Août 1794
F. de Iïenri Xi, i.V. Prince de licui" S - Schkiiifi
Kristritz, ado Branche.
3. Pr. Pouls, n. 10. Août 1753-
Doiiniriere du Dite ,'U'Zinte C/irétien Frétlerh
(mort .5. ]Sïa.i /,S'/iV' "Unç/e du Duc Louis, .
dernier ce ici llraiicfte j>rineif>u£e.
Caroline Fréderique, F. de Frédéric Aug. D. d>
Nissan- LTsingcu, n. 30. Août 1777, (était sepa
réc depuis l'an ibc3.)
ÀMtiLT -ZERB5T. (Reform.)
Doi/airiere du dernier Prince Frédéric Auguste
Tr. Fréderûnie Auguste Sopiiie, F. dn Pr. Victo
Frédéric ù'Anhalt- Bcrnbourg, n. 28. Aomt7+j
V. 3. Mais 1703.
Au
C 8 )
AUTIVICHE. (C.ltll.)
François, Empereur, IVoî de Hongrie et de V.O'
hême, de la Lombardic et «le Venise, n. 12. Févr.
l?68, sure, à hou perc l'Empereur Leopold II.
dans les rtats île sa maison le 1. iWars 1792, cou-
ronné Roi de HougTie le 6. Juin . élu. Empereur
Romain I07. et couronné le ij. Juill. I7Q2, se
clarr Empereur héréditaire de l'Autri« 1,.- le n.
Août iS-4» et se démet de ht dignité d'Empereur
Romain 6. Août 1806. Veuf is. J'évr. 179-, de sa
première Epouse, Elisabeth, F. de Frédéric Eu-
gène Due. de Wurtcmht rg ; le if|. Avril iS 7. de
sa seconde Epouse, Marie Thérèse, E. de Ferdi-
nand IV. Roi do deux Siciles; le 7. Avril js}i6
de sa troisième Eponse, l'Imper. Marie Louise
Béatrice, I'. de Ferdinand Arcliid. d'Autriche,
Duc de Modéne- Brisgau, Oncle de l'Empert ur;
mar. en quatrièmes noces par procuration le Z/j.
Oct. et eu personne le 10. Nov. igiâ à 1'
lmp. Caroline Augure, F. du ttoi de Bavière, 11.
8. Févr. 1792.
En fans du ?. lit.
1. Arcliid. Marie Eoui.-c, n. ic. Dec. 1791 , m. par
procuration 11. IMars et en personne 2. 'Avril 1S10,
aTNapoleon, alors Empereur des François, voyez
Parme.
2. Arcliid. Ferdinand, Prince Impérial et succes-
seur, n. 19. Avril 170.3.
3. L'Epoxisc du Prince Pioyal de Portugal et du
Brésil.
4. L'Epouse du Pr. Leopold des deux Siciles.
5. L'Epouse du Pr. Frédéric Auguste de ^axc.
6. Arcliid. François Charles Joseph, n. 7. D« c. iS"2.
7. Arcliid. Marie Anne, n. 8- Juin 1804. Princesse
Abbesse du Chapitre îles dames nobles de Prague.
Frères et Sortir.
1. L'Epouse du Prince Antoine de Saxe.
2. Ferdinand, Grand-Duc de Toscane, v. Toscane.
3- Arcliid. Charles, 11. ç. Sept. 1771. Gén. F. M.
Gouverneur et Cap. Général du Royaume de
Bohême, se démet de la charge de Grandmuhre
de.
( 9 )
de Vordre Teilt onique 30. Juin 1804, mar. 17. Sept.
Henriette Alcx.i Mhiiic Fred» Wilh. F. du Prince
Fréd. Guill. de Nassau- Weirbourg, 11. 30. Ocr. 1797.
J h/uiis.
1. Archid. Marie Thérèse Isabelle, n. 31. Juili.
IH'6.
2. Archid. Albert Frédéric Rodolphe, 11. 3. Août
1817.
3. Archid. Oharles Ferdinand, n. 2> Juill. i8t3.
4. Archid. Frédéric Ferdin. Leopold, ». 14. Mai
1821.
4. Archid. Joseph, 11. 9. Mars iTTÖ, Palatin, Gou-
ver», et Capit. »énér. ,1e Hoiurrie, Gén. F. M.
V.J. d'Alex indriire Paillowne, F. de l'Empereur
Paul de JVxir.-ie, 16. Mars isoi, et II. d'Hermine,
F. de Victor Charles Fréd. Tr. d'Anhalt-Brni-
bquTg - Schumi hoimt , 14. Sept. 1817, ni. en troi-
sièmes noce- 24. Août iSrp à la
Pr. Marie Dorothée Wilh. Carol. n. 1. Nov. i7o7,
F. de Louis Frédéric Alexandre, Duc de Wur-
temberg.
En/uns du ?. Ht.
1. Hermine Amélie Marie, \ , -
2. Etienne François ViciorJ "■ ** SeVx- W-
TJu ?. lit.
3. Elisabeth Caroline Henriette, n. 31. Juill. igco.
5- Archid. Antoine, 11. °,i. Août 1779, Grandmai-
tre de L'ordre Tcutoiiioue.
6. Archid. Jean, n. ;o. Janv. i7S3 , Gén. de Ci va*
lerie, Directeur jçén. du génie et des fortifications.
7. Archid. Renier, 11. 30. Sept. i7o3» Vu eroi des
Royaumes de la Lomoardie et de Ve11i.sc, m. 23.
Mai IH2") à
Marie Elis.meth Françoise, n. 13. Avril 1S00, F. de
Charl. Emau. Ferdinand, Pr. de Savoye-Carignan.
En F mit.
Pr. Marie Caroline Aiiïm-io Elisabeth Marea-
reihe Dorotliée, n. o L'évr. 1321.
8. Archid. Louis, 11. 13. D»c. i?S-j, Feldm. Lient,
et Directeur gen. de l'Artillerie.
9. Ar-
( 10 )
0. Archûî. Bodoîjdir, 11. 8- JaÉV.l7âS« Cardinal et
Archer. d'Oimu; /,, clù 24. AvriL 1^19.
Douairière de V Oncle V yîrchidnc Ve.rdinand, \
fD. de I\i (oo'èue - l'jriiguu.J
Archid. Marie Béatrice d'Esté, Duchesse de Mas-
sa ri Prhi< ■<• •■-•(• (le Carra ra , 11. 7- Avril 17*0, F.
à>: Hercule i II. dernier Duc de Modène. V. 2J.
Dec. i8^>-
T'nfans de ce Prince.
1. La Rriiîc de- Sardaignc, Enousc du Loi Victor
Emanuil.
2. La Douairière do lElcctcur Palatin Charles
Theodor; v. Bavière, branche No. 2.
3. Archid. François Joseph, (François IV. Duc de
Moden c; v. Mquciic), 11. 6. Oct. 1779.
4. Archid. Ferdinand, 11. 23. Avril 1751, Gén. de
Caval.
5. Archid. Maxinùlicn, n, 14. Juillet 1782, Feld-
zeugm.
Bade. (Luth.)
Grand -Duc Louis Guillaume Auguste, n.ç. Févr.
j'o."*., suce, à sou Neveu le Gr. D. Charles Louis
Frédéric, ß. Dec. r-»i3.
Douairière du Frère, le Prince Itcrèd. Char-
la J^oriir, ruort 1 5- Dec. 1 $0 l .
Margravi : Amélie Frédericrue, F. de T.ouis IX.
Landgr. de liebst -Dannstadt, u. 20. Juin 1754.
Ses II uj uns.
1. PTarer. Catherine Amélie Chris-"!
tine Louise, % >n. 13. Juill. 1776.
2. La Heine de Bavière, 1
3. l/lmperatricc Elisabeth de I\uc.<-io.
4. Margr. Fréderinne Dorothée Wilhelmine, 11. 12.
• IMirs 17,-1, mar. "i. Oct. 1797 à Gustave IV. Adol-
1)'ie, IV oi de Suède, [(séparée depuis le mois de
•"évr. 1812.)
5. La Grande - Duchesse héréditaire de Hesse-
Darmstadt.
Douai'
1
U
( « )
Douairière du Grand-Duc CJiarlcs Louis Fré-
déric, mort fs- Dec. t^fft.
Stéphanie Louise Adrien ne, n. 20. Àout i7So, avait
été. adoptée par Napoleon, alors Empereur des
Français, le 4. Mars iscû.
Ses F.ufans.
i. Pr. Louise, Amélie Stéphanie, n. .". Juin ifn.
2. Pr. Joséphine Fréd. Louise, n. ci. Oct. 1813.
3. Pr. Marie Amélie Elisabeth Caroi. u. n. Oct. 1817.
Douairière du Frère le J\J tir^ravc Frédéric,
fî 3 S- Mai i$tf.J
Christine J.ouise, F. do F rede lie Auguste, D. de
Nassau- U binden, 11. 17. Aout 1776.
Fufa/is
du ]>ère le Grand - Duc Charles Frédéric, du
second Ht avec Ironise Caroline Cor, -.lasse de
Iîoc?ilterg , uce Geyer de Geyersherg , morte
2 •>'. Juilï. iRffO. Ils yort, tient le titre"' de Coul-
tes de lloclibcrg , et ont été déclares J 'rin-
ces et Margraves de linde yar un décret du
Grand - Due du 4- Oct. //\/~.
1. M. Charles Leopold Frédéric, n. £9. Août 1790,
mar. 2". Juill. 1R19 ii la
Pr. Sophie \Yiihelminc, 71. 2r. Mai isoi , F. de
Gustaplic IV". Adoiplie, IVoi de Suède.
Fit fa ut.
Princesse N. N. 11. 6. Dec. iR:?.
S. M. Guillaume Auguste I nuis, n.'ß. Avril C92.
3. M. Amélie Christine Car »liiic, n. 16. Ja.uv. 1795,
v. Fursteuber».
4. M. Maximil. 'Frédéric Jean. Ernest, 11. 8- Dec.
1796.
Bavikhe. (C.uli.)
Roi Maximilieu. Joseph, n. 17. Mai r7"6, ?uce. à
sou r'rèrelcDuc Charles lf. dcDeux-ponts 1. Arr.
1791, ei à L'Licctcur Charles Tliéoifor 16. Févr.
1799. pr.nd la dignité royale le 20. Dec. i6o'},
mar. en secondes noces O. Mars 171/7 à la
BcineFréderiquc \\ iliielmine Cuoline, F.deChar-
lcs, Louis, Prince héred. de Lade, n. 13. Juill. i7'6.
Lu-
C 12 )
Jl.ll fit ns.
nj pu i. lit. de Wn/.chnïue Jneuste* F de
ft ?«». Man /-</>.y
i. I.oiiis Charles Aupiw*e, Praicc Royal, a as
lr. Tuerie Charlotte J oui t-, 1«\ de- Frédéric Dur
regu. de Saxe.Uiidbour5Hau«n, „. & JSÎL 1792?
Jinfuns.
I. Pr. Maximilicn, n. 29. Nov iqn
3- Pr. Ottpu Frédéric Louis, 11, 1. J„in t«i-
3. L'Impératrice d'Autriche.
4- Pr. Charles Theodor, 11. 7. juill. 1795.
^•y .Du second lit.
5. Pr. Elisabeth T.nuivP \
0. Pr. Amélie Auguste ' "• l2- Nov. 1S01.
Z,v)\I7,'d- Sophie Dorothée. >
8-^ Marie Amie Léopoldine ) "• 2?- ■r<l,lv- '805.
9- Ir. Louise Wiihelminc, n. 30. Août iSo8.
Soeurs.
1. T. a Reine de Saxe.
^ateNo?!?^*' v. ci -dessous, branche Du«
Douairière du frère le Duc Charles IL de
Ueux - jjo/its.
^i^S^m i*™'***™.; Electeur de Saxe, „.
-0. pept. 1737. Veuve depuis le 1. Avril 179-,.
Bran-
'
( i3 )
Br «in cli es Ducales.
Premiere, ci -devant Palatine de Deicr*
ponts - Birkenfeld.
D. Guillaume, Duc de Bavière, Gtri. d'Infant,
dan.» l'aria ce Ii.ivar. n. 10. Nov. i~~>2, m. 30. J.inv.
Marie Anne, n. ig. Juill. 1753, F. de Frédéric, Com-
te Palatin, Pr. de Deux-ponts, et Soeur du Hoi.
Eufiinî.
1. Pr. Marie Elisabeth Amélie, n. g. Mai 17S4. V.
I. Juin 181S, d'Alexandre Pr. de Wagram, ci-dcv.
Pr. de Ncufchatel.
2. Pr. Pic Auguste, Lient. » Gén. dans l'armée Ba-
var. n. 1. Août i7So, m. 26. Mai 1807 à
Amélie Louise Julie, F. de Louis, Priucc d'Arem-
berg, n. 10. Avril 1789.
Fä*.
Pr. Maxi milieu Joseph, 11. 4. Dec. 18^3.
Üoeiir.
Pr. Louise Christine, n. 17. Août 1743. Veuve 26.
Avril IJJ32, de Henri XXX. Comte licufs de Gera.
Deuxième, ci -devant Electorale Palatine
de Neubonrg et Soulzbach.
Douairière de l'Electeur Charles Theodor.
M.irie Léopoldinr, F. de l'Archiduc Ferdinand
d'Autriche, Duc de Modèue-Brisarau, u. 10.
Dec. 1776. Veuve depuis 10. Févr. 1799.
Bernbourg, v. Anhalt.
, 1 Brunswick -Lunebourg, v. Grande-
Bretagne.
Bl\r>SWICK - \\'i)IJFl'.Mll'TTFL. (Luth.)
Duc Charles Fred. Auguste Guillaume, Duc d'Oels,
II. 3o- Gct. 1804, suce, à sou pure le Due Uuill.
Fie-
( 14 )
Frédéric, tué à la limaille de Quatrebras le iö,
Juin iSi'i. FO«? à la tu. rie duTnnce -Regent ac-
tuellement lioi de la Grande - Bretagne.
Trere.
D. Auguste Guillaume Maximilien Frédéric Louis,
n. 25. Avril lipo-
Tante.
La Reine do la Grande-Bretagne.
Grand- Tante.
D. Elisabeth Christ. Ulrique, 11. 8- Nov. 1746, m.
au lioi de Prussc'Fréd. Guillaume il. le 14. Juiil.
1765, séparée eu 176g.
Douairière du Duc Frédéric de Brunswick-
Heuern.
Caroline, née Pr. de Nassau -Saarbrücken, n. 3r-
.Dec. »731. Veuve 27. Avril ibc-y.
Cardinaux, V. Pape et Cardinaux.
Cobourg, v. Saxe - Cobourg.
Coudé, v. France.
Daîtemakc. (Luth.)
Koi Frédéric VI. 11. CS. Janv. 176s, déclaré Cotç«
grnt de son père le* IVui Chrétien V.U. le 14. Avril
i7S4. sure, le \?,. Mars igcS, ni.3'- Juiîl. 1790 a la
Beim Marie Sophie Fréderique , F. de Charles
LandgT. de Hesse - Cassel, 11. ;0. Oct. 1767.
Hnfaus.
I. Caroline, Pt. Royale, n. 23. Ort. 1793.
C. Pr. Wilhehniiic Marie, 11. iS- Janv. isc8-
Soeur.
La Princesse douait, de Holstein - Sondcrbourg-
Aug us ten bourg.
Ta n-
1
!
( i.5 )
Tante, Fille du Tioi Frédéric V. et de Louise,
Princesse de la Grande • lïretugne.
L'Epouse du Landgrave Charles tic Ut hv-CiSScl.
Eu/ans de V Oncle le V rince héréditaire Fré-
déric, A'- 7- Dec. /,\v>;y, et de Sophie Freden-
que ÎDitchesse de Meckèenbourg * Hcnuertn.
i. Pr. Chrétien Frédéric, u. 18. Srj?t. 17^6; procla-
mé Roi de Korwèpe, le i-;. TVI.i L iyi-|, abdique le
i". Aout de la même année, mar. m secondes
non s le 22. 'Mm igiS a , .
Caroline Amélie, F. du Duc Fredcnc Chrétien
de Holstein - SoudeTbonrg - Augustenbourg , n.
23- Juin i".()d.
Fils du 1. lit de Charlotte Fréderiqus, Prin-
cesse de TMechleuboiirg- Schwerin.
Vr. Fréd. Charles Chrétien, n. o. Oct. i$c8.
2. Tv. Julie Sophie, v.llessr -Philippsthai-B.irchfeld.
3. Pr. Louise Charlotte, v. Hesse - CasseL.
a. Pr. Frédéric Ferdinand, Gën. Maj. dans l'armée
danoise« 11. 22. î^ov. 1702.
Darm Stadt, v. liesse- Darm s ta cit.
Dessau, v. Anhalt -Dessau.
Detmold, v. Lippe -Detmold.
Ebersdorf, v. Reufs.
Espagne. (Oatli.)
Roi Ferdinand VII. n. i3- Oct. 1734 , monte sur
le trône 19. I\Iar> iS^S par la résignation de Sou
père Le i'u>i Charles IV. (f 19. Jan\r. i8iq). Veut"
Ci. Mai ifccè, de Marie Antoinette Thérèse, F.
du Koi Ferdinand IV. d< ■? Deux- Siciles , et le
20 Dec. îH'S, d'Isabelle Marie, F. du Koi Ji.m
VI. de Portugal, remarié p. proc 28- Acut, ce
en personne 20. Oct. 1319 à la
lArine Marie Joséphine, 11. 6. Dec. iSîc3- F. ne
Maximilieu, Prince de La maison Royale de Saxe.
Frères et Soeurs.
1. La Piciuc de Portugal.
2. La Reine doUair. d Liruric ; v. Lucquc*.
3. Char-
( i6 )
3- Charles Marie Isidor, I ,fmt, n. so. Mar« i7qo
^.S'1'11"1" L°"Ls Mar'ie Perdiiiand, ,,.31. jauv.
4. t'Epouse dn Pr. Royal des Deux - Sir.ilrs
6. Franco« de Paula /infant, n. 10. Ma« 1-94,
55* r p IS* AvnI et cu *"»■ IC- Ju^
ftÖ' Charlotte, F. de François Jaur.
lr. Royal des Deux Sicilcs, 11. &j. Oct. m4
, t? ■ *- En/ans.
tluTîU:°mS Fcrdiuan^ D'lc d^ Cadix, a.
2. Isabelle, nec au m. de Mai 13:1.
Douairiircdel-fnfaiU Pierre, fils du Pr Gcl-
c. 1 . -F/// «V iv Prince
Sebastien Marie, n. 4. Nov. 1811.
Fäa>ce. (Cath.)
VwtorAmédcc lil. Roi deSarLignc ' °
Pi ^ Charlrs Philipp,-, ÎVîon'sirur, „. n Ort 1-7
«rig:1^-',^.'"''1"11'' F- d" ■•« *** xvi.
La.
'
( I? )
La F)auairière du second Vils Charles Ferdi-
nand JJuc de J)<:rr) , mort i4- ïévr. i^ïo.
Caroline Ferdinande Louise, F. de Franc. Jauv,
Prince Loyal dos Deux Siciles, u. 3. Kov. 1793."
Y.ufttus de ce Prince.
1. Louise Marie Thérèse, Mademoiselle d'Artois
. n. Si. Sept. 1 S 1 9. * '
S. Henri Louis Charles Ferdinand Marie Dicu-
. donné d'Artois, Duc de Bordeaux, 11.20. Sept
xff». l
Fille du Bat Louis XVI. Frère du Tioi.
La Duchesse d'Au^ouléme , v. ci -dessus.
1. Branclie cl Orleans.
Duc Louis Philippe, 11. 6. Oc t. 1773, m. 2* Nov
iSco à
Marie Amélie, F. du JW Ferdinand IV. des Deux
Siciies, u. 36. Avril 1732.
Enfant.
1. Pr. Ferdinand, Ducde Chartres, n. 3. Sept srr'
2. Pr. Louise, Bladcnjoiscllc d'Oriéaus, 11.3 \vr*
1812.
3. Pr. Marie Christine Caroline, Mademoiselle
de \ alors, 11. 1?.. Avril fâ\%
4. Pr. Louis Charles, Duc de Nemours, n 21
Oct. rSM-
5. Pr. Marie Clémentine Carol. Léon. Clolilde.
Mademoiselle Av Deanjolois, n. % juin 1317.
0. Pr. Prajiç. terdinand Philippe J.t.nis Marie.
Pr. de Joinville, n. 14. Août itjifi.
7. Pr. Charles Ferdinand J.oiiif j-liil. EmanueL
Duc de Peuthievre, n. r. Jauv. 1S20.
Soeur.
Pr. Eugénie Adélaïde I nuise, Mademoiselle d'Or-
léans, n. CJ. Août 1777.
;vr,;..-
Mère.
Veuve du Duc l.ouis Philippe Joser h
L
- — - --..— «...»».« j niLijipc josev/i.
Pr. Louise IMarie Adelaide, F. do Duc île Pe
thievre, n. 2j. Mars 1733. V. le' 6. Nor. 170.^.
59 me année.
Je:
( IS )
Tunte.
La Frinccsse de Bourbon - Coudé.
2- Brandie Je Bourbon- Coudé.
Fr. Louis Henri Joseph, n. ifi. Avril 17.16, V
Pr. Louis Joseph d«> Coudé, mort 13. Ma
et de la Princes?« Charlotte de Rohan So
morte 4. Mars i?fc\ m. £4. Avril 177b à
Louise Marie Thérèse Mathilde d'Orléans,
Juili. 1750. (Sépares dep. l'an i~Sd.)
Soeur.
Pr. Louise Adélaïde, n. 5. Oct. 1757.
'ils dit
i i8i8t
ubise,
n. 9-
Gotlia, v. Page 1.
Gottorp, v. Holstein.
Greiz , v. Rétifs.
Gran-de- Bretagne. (Egl. anglic.)
Roi George? IV. n. 12. Août 1762, déclaré Régent
de la Gr. Br. 10. J.utv. 1S11, suce, au Boi Geor-
ges III son Père 29. Janv. 1850, m. 8- Avril 179-, à
Caroline Amélie Elisabeth, F. du Duc Charles
Guillaume Ferdinand de Brunswick- WoJien-
buttel, n. 17. Mai 176s.
Frères et Soeurs.
1. Pr. Frédéric, Pue d'York et de Albanie, ci-
devant Evéq. d'Osuabrucïï, 11.16. Août 170'. V.
6. Août isco de Fréderiquc, F. du Roi Frédéric
Guillaume II. de Prusse.
2. Guillaume Henri, 1-uc de Clarcnce et de St.
Andrews, Comte de Mounster, u. ^i.Aoùt 1765,
m. 11. Juill. i.si S à la
Pr. Adelaide, F. de Georges, Duc de Saxe - Mei-
nungen, n. 13. Août i7<)2.
3. La IVeine don lirière de Wurtemher».
4- JJouftirière du litre le l'r. liciottùrtî , D. de
Kent, f 'quatrième 1 ils du lloi (Jeorges 111. J
mort 23. Juuu. t$20.
Pr.
( 19 )
Pr. Marie Louise Victoire, n. i?. Août 1736, F. do
François, Une de Saxe - Cobourg. V. de sou i.
Epoux le Prince Emich *.!*• Linange 4. Juill. i8M-
lin feint.
Pr. Alexandrine Victoire, n, 24. Mai 1819-
5. Pr. Auen* te Sophie, u. S- Nov. 1768.
6. La Landgrave de Hesse -Hombourg.
7. Ernest Auguste, Duc de Cunibcrland et The«
'violdale, Comte d'Armagh, u. 5- Juin 1771. m.
20. Mai 18M à la
Pr.' Fréderique Caroline Sophie Alex. F. du Duc
Charles de MecMenbourg - Strehtz , n. 2. IV Utk
1778- Veuve 1) du Prince Louis de Prusse et 2)
du Pr. Fréd. Guili. de Solms-Braunicls.
Enfant.
Pr. Georges Frédéric Alexandre Charles Ernest
Auguste, n. S?. Mai 181Q.
8. Pr. Auguste Frédéric, Duc de Sussex, Comte
d'Iiwernefs et 1) ir. de Arclow, 11. 2?. Jauv. 1773.
0. Pr. Adolphe Frédéric, D- de Cambridge, Comte
de Tipperary et Bar. de Culloden , n. 24. Févr.
1774. Gouverneur du Royaume d'Hanuovre de-
puis le 24. Oct. 1S1Ö. mar. 7. Mai 1S18 à U
Pr.. Auguste "VVilhclmiue Louise, F. de Frédéric
Landgrave de Hesse- Cassel, n. 23. Juill. 1797.
Fils.
Pr. Georges Fréd. Guiil. Charl. n. 26. Mars 1810.
10. L'Epouse du Duc Gioncestcr.
11. Pr. Sophie, 11. 5- Nov. 1777.
En/ans du Frère le Duc Guillaume Henri de
G Ion, ester, mort 2.5. Août 1 $0$.
1. Sophie Mathilde, n. 23. Mai 177.-;.
2. Guillaume Frédéric, 11. il. Janv. l770, Duc de
Gioucestcr et d'Edimbourg, Comte de Con-
naught, mar. i2. Juill. 18-6 à la
Pr. Marie, F. du lioi Georges III. n. 25. Avr. 1770.
Hess f. - Cassel. (Iiéform.)
Electeur Guillaume II. n. 23. Juill. i777« suce, à
son Père l'Electeur Guill. I. 27. F«*vr. 1821 , m.
13. Févr. 1707 à
J E a Au-
( M )
Auguste, Electrice, F. du Roi Frédéric Guil-
laumc H. de Prusse, n. i. Mai 17s?.
lin fans.
«. Pr. Caroline Fredcrxxnic Wilhelmine. n. Co.
Juiîl. Cço. *
J5. Pr. Frédéric Guillaume, n. c?. \ont igoû.
3. Fr. Marie Fréderiçrue Wilhelmine Christiane.
n. 6. Sej' t. I8o4-
Soeurs de l'Electeur,
1. Tt. Marie Frédoriquc, n. 14. Sept. 176g. Du-
cnessc d Aimait «Bernbonrç.
S. La Duchesse régnante de Sa>:c - Gotha.
Oncles, F/ères de l'jZ/ccteur CuUlniLVie I.
a. Lauder. Charles, n. 19. Fh'-c. 174-T, Fcldmnréchal
de rariace Danoise , et Gouvrn. des Duchés
de Schles-iviclî et tic Holstein, ra.$>.Aoiit i~C6 à
Louise, I. de Fredçnc V. Roi de Daneniarc, n.
30. Jauv. 1730.
T.tifuns.
i. La Pieïu« de Daneruarc.
3" ,?*: *'r.£l(,ric. «• -4- Mai 1771, Grn. d'Infant, du
luu de Danemarc, ri de Gouv. de llcnd&boure
3. Julie Louise Amélie, Abbessc d'itzclioe'. u.
19. J \nv. 177.1. '
4. La Duchfs,sc Je Holstein -Bccït.
2. Lamlir. Frédéric, n. 11. Sept. iV, ni. 2. Dec. I
1780 a
Caroline Polhçenc, F. du Pr. ClsavJrs Guillaume
de Nassau -Usingen, n. 4. Avril 1762.
En faits.
I. Tr. Guillaume, 11. D^.Déc. 173-, Géu. Mai. au
Srw. Dm. 1:1. ic. "Nor. i^io à
Lottisc Charlotte, F. de Frédéric, Prince héréd.
de» Daueniarc , u, 30. Cvr. 17^.
Enfant,
1. Caroline Fred. Marie Willi, n. 15. Août 18».
2. Marie 1 ouisc Charlotte, u. p. iu.ù 1314.
3. Louise VUl.ieUuiuc Fr«dcr. Carol. Auguste
Julie, n. 7. Sept. 1^17.
4- Frç-
__J
C 21 )
4. Frédéric Guillaume Georges Adolphe, n. au.
Nov. I8QO«
2. Pr. Frédéric Guillaume, n. 24. Avril 179-».
3. Vr. Georges Charles, n. 14. J^uv. 1793, Colo-
nel du Hoi de Pru«sc.
4. Pr. Ironise Carol. Marie Fréder. n. 9. Avr. 1704.
5. Ïj* Grande-Duchesse do Meeklciibourg-StrelitiS.
6. JLa Duchesse de Cambridge, v. Gr. - Bretagne«
Hesse - PHiLIBPsTHAIi. (Reform.)
ILandçrr. Ernest Constantin, n. 8- Août iTT1 » mar.
eu secondes noçcs 17. Févr. 1812 à Là
Pr. Caroline Wilhclminc Ulrique Eleonore, F. de
son Frère le Prince Charles, v. ci- dessus.
Fils du 1. lit, de Christiane Louise Fille du
Pr. Frédéric Charles de {jchiuarzbourg- lion-
doLsta.dk-, morte le s.§. JDéc. JS^S-
1. Pr. Ferdinand, n. 1". Oct. 1799.
2. Pr. Charles, n. 22. Mai lgo3;
3. Pr. François Auguste, n. 2o. Janv. iSo5-
Enfant du c. lit.
4. Pr. Victoire Emilie AWxandrinc, n. 23. Dec. Jgi2.
Fille- du Frère* le l' rince Charles, mort 7.
Janv. tjQ'U et- de Victoire Princesse d' Anhalt'
îjcr.iioiirg - Hcha-iunùoiirS'
Fr. Caroline Wilhelmin* Ulrique Eleonore, n. 10.
Févr. 170J» mar. au Pr. Frucot de cette maison,
v. cl - dessus.
Fille du Frère le Lander. Fouis , mort a.
jSitplcs 15. Févr. îS'b.
Pr. Marie Caroline, 11. 14. JauV. 1793.
Fnf.ni! d' Adàl]jJie Fa-ndgr/ive de liesse • Thi-
lipjjst/itzl- IS.iri/ifût'd, et' de Louise née 13u~
c/zesse de Citi^e- ]\'I.einiiisen.
1. Pr. Charles Auguste Philippe Louis. Gén. Maj.
au Serv. ^ \'iL\. 1:1 cur de iJcsse, n. 27. Juin i?LS4-
V.... Juin i02i d'Auguste Charlotte Frcdcrhme
t 22 )
Sophie ArruTie , F. de Frédéric L,onis , Pr. de
Hoheiilohe* Qehringen.
lin fan t.
Pr. Bcrtha Wilheimiiie Caroline Ionise Marie,
11. c6. Oet. igiS-.
3. Pr. Frédéric Guillaume Charles Louis, n. io.
Août 178Ö, Gén. Maj. »lu Roi de Danemarc, ra.
22. Août iFji2 à
Julie Sophie, F. de Frédéric Pr. héréd. de Dane-
. marc, 11. iS. Févr. 1733.
3. Pr. Ernest Frederic Guillaume, Gén. Maj. de
l'Empereur de Iiu>sic, 11. 2g. J.inv. 1789.
Hesse -Rotenbourg. (Cath.)
Landgr. Victor Arnédée, 11. 2. Sept. 1779, mar. en
sec. noces 10. Sept. i8i2 k la
Tr. Elisabeth Eleonore Charlotte, F. du Pr. Char-
les Louis de mohciilohc-JLangcubourg, 11. 21.
Nov. 1790.
Soeur.
Pr. Léopoldjne Clotildc, 11. 12. Sept. i787, v. Ho-
henlolle- Hartenstein.
ISlcrc.
Marie Lcopoldine Adelgonde, F. de François Jo-
seph Pr. de Liechtenstein, n. 30. Janv. tV".}. V.
du Landgr. Charles Emanucl, 23. Mars 1312.
Tri n te.
Pr. Marie Antoinette Fréderique Joséphine, n. 31.
Mai i753, Chanoinesse ilu Chap. sécularisé de
Thorn.
Hesse -Darmstadt. (Luth.)
Grand-Duc Louis, 11. 14. Juin 17-53 , nirc. ?i son
Père le Landgrave Louis IX. k 0. Avril i7(,o,
prend le titre le Grand -Duc le 13. Août iS-ö,
m. i(>. Fêvr. »777 *
Lou-
( 83 )
Louise Caroline Henriette , Cr. - Duchés , F. du
Prince Georges Guillaume de cette maison, n.
13. l'évr 1761. . ^
1 Louis, Gr.-D.h«r.n.SO.Déc. i777, m.T9,Juin ii8o4*
■Wilhclmine Louise, F. de Charles Linus, fr. he-
red. de Bade, u. 10. Sept. iTSS-
i • Jinfaiu.
\ Fr. Louis , n. 0. Juin iß ^- ., ,
S Pr. Charles Guillaume Louis, n. 23- Avril 1S09.
■a' Princesse N. N. n. 20. Mai 1K1. .
« Pr. Louis GeoTges Charles Frédéric Ernest, 11.
"li Août iTgo« m. SO- Janv. HSC4 a . „,
Caroline Oniiir, Comtesse de Nidda. nec dclocr-
roeclî de Zendroc, n. 23. Avril 17S0.
Enfant.
Louise Charlotte Georgine Wilhehnme, Com-
tesse de Nidda, n. ai. Nov. i«:-}- .
-î Tr Fréi. Auguste Charl. Antoine, n. M-Mai i48S.
4! Tr. Emile Maxtrnilieii Leopold Auguste CUar-
les, n. 3- Sept. i7sP-
Frère et Soertr r.
1. La Landgrave Douairière de Hesse -Homoourg.
<•" La Margrave Douairière de Bade.
3. La Grande - Duchesse de Saxe - "Weimar.
4. Pr. Chrétien Louis, n. 35- NoV. i763-
Enfans de l'Oncle le Pr. Georges GnilTmtm*
juori 2/. /»»'« *~S*» <■* <*« ia Lomtçste Mari»
Louise Albertïne de I.niange - Heidesheun,
morte 1 1. Mars iS'S-
1. Vr. Louis Georges Charles, n. S7- Mars i74?-
B. Tr. Georges Charles, u. 14. Juin i7'<4-
3. La Grande - Duchesse , v. ci -dessuas.
Hesse -IIoBiBofUG. (Reform.)
Land°r. Frédéric Joseph Louis, 11. 3o: Juill. iV^
suce, à son Père le Landgr. Frédéric Louis 20.
Janv. 1850, mar. 7- Avril 1818 à
Elisabeth, F. du Kot Georges 111. de la Grande-
j Bretagne, n. 23. Mai i77«« Fr>m
1
( 24 )
Frères et Soeurs.
i. Pr. Louis Guillaume, n. 2q. Août 1770, Lient*. !
Général au sovv. dr Prusse, m. 2. Août ik?4, à ;
Auguste Amélie, F. d'Auguste, D. Je 2sass.ui- [
Usingen (réparés.)
3. 'La Princesse douairière de Schwarzboure - Ron« ;
dobtadr.
3. L'Epouse du Pr. Charles de Schwarzbourg- "
Roudolstadf.
4. La Duchesse douairière d* Anhalt - Dessau.
5. L.i Gt. -Duchesse hévédit. douair. de Mccklen-
bourg* Sciiv.ri rin.
Pr. Philippe Auguste Frédéric, n. ii.7VI.irs 1
Feldm. Lirut. Je l'Empereur d'Autriche.
m%
7. l'r. Gustave Adolphe Frédéric, n. 17. Févr. Cfîr,
Gén.Maj. au serv. d'Autriche, m. 12. Févr. igißa
Louise Fréderiquc, F. de Leopold Fréd. François,
Prince héréd. d' Anhalt - Dessau, 11. 1. IVf ars i7ç3«
Enfant.
Princesse Caroline Amélie Elisabeth, 11. 19. Mars
1810.
S. Pr. Ferdinand Henri Frédéric, n. 26. Avril i7j3,
Gén. Maj. au serv. d'Autriche.
9. L'Epouse du I t. Guillaume de Prusse.
Mère.
Caroline, F. de Louis IX. Landgrave do liesse*
Dïirmstadt, 11. 2. IMars 1746. V. du Landgrave
Frédéric Louis 2d. Janv. 1&20.
Ililabouri'liaxiscn , v. Saxe - Hildbourerh.
HoHE2iZOliLSrtTî-HKCHI2»"GEN. (Cathol.)
Pr. Frédéric H.Trjnr.nn Ctton, n. 22. Juill. 1776,
sure, à .«on Père le Pr. Hermann Frédéric Ùt-
tou , le C. Nov. 1$ ~>, ni. 2b. Avril 1300 à
Marie Loui>e Pauline, F. du Duc Vit rie de Cour«
lande et de Sa^u, 11. 19. Févi. i~62.
Fils.
Pr. Frédéric Guillaume Hermann Constantin, Pr-
heréd. u. 16. Févr. Jii--.
S cm urs.
■
C =5 j
Soeurs.
Fille du 1. lit, du Tr. TTcrm. Frédéric Otton
avt'c Lovise Julie Coiisturide , Comtesse de
ISlv.rode- JFestcrloo , f marie eu /~T^/.
i. Fr. ]jOui>c Julie Constance, n. i. N'ov. i774> mar.
à François Xavier Fischicr, Raron do Tri ubcTg,
Conseiller privé du Duc de Saxe - Cobourg.
Du -?. lit, du Fr. Henri. Frédéric Otton, et de
IMurie yioni(jiir, Comtesse de il ' titdhourg-
Zeil- JFurzuc/i , fmurte i>.-J. Oft. i^ij+.J
2. Pr. Marie Antoinette Philippin*, h. 8- Févr. 1731,
v. Waldbourg- CapustigaL.
3- Pr. Maxirnilieinic Antoinette, n. r.o. Nov. 17s?»
mar. !• à Evrard C. de WaldbouT!ï-Z< -il- WuT-
zach. 2) k Joseph C. de Lodron, iVlaj. au Serv.
de Bavière 1 17. Nov. 1.S17.
4 Pr. Joséphine, n. 14. Mai i"?çp, m- 3'- Août ign,
à L>adislas , Comte de Feste Lies de Tolna.
Oncle et Tante.
1. Pr. François Xavier, n. 21. Mai 77-7, Grn. de
Caval. au "serv. d'Autriche, m. 22. Janv. 1737 à
Marie Thérèse, née Comtesse de Wildeustein, u.
24. Juin 1703.
Fnfaus.
1. Pr. Frédéric Antoine, 11. ?,. Nov. 1700.
2. Pr. FrcdeTÎqnc Julie, n 27. Mars 1792.
3. Pr. Frédi-riiiuç .Joséphine, u. 7. Juiîi. 179";.
2. Pr. Félicité Thérèse, n. 18. Dec. 1763, mar. au
Comte de II oeil de Neufchàitau.
JDouairicre <lu Grand- Oncle, le Fr. Frédéric
A)i ioine , f~> a6. I e' v r. 1 g 1 2 . J
Emestiue Joséphine, F. du Comte Fciix de So-
beck et Iiurmiz, 11. Si. Janv. 1753.
Ses Fnfaus.
1. Tr. Joseph Guillaume Frédéric, Evéqnc d'Er-
meiaud , 11. 2o. -Mars 1770.
2. Tr. Hermann, 11. 2. Jmd. 1777, mir. 29. JuiLL
à Caroline, née Baronne de VVeyher.
F.ry>
" '"' ~~ 1
( 26 )
« T . "Enfant.
Pr. Louise Wilhelminc Erncstinc Ida, n. au
m. de Janv. 183?.
3- Pr. Jcau Charles,' n. t6. Mai i7g3.
Grand- Oncle.
r r. iWeinrad, n. So. Juin 173c, Chanoine des Char,
de Cologne et d'Aùgsbourg.
Hohenzoi.lkiitj - SiGarAftXKGEir. (Cath.)
Pr. Antoine Aloys Méintad François, n. 20. Juin
17g. suce, a son Pete 26. Dec. 1703, m. 12. Août
1783 a la
Pr. Anu'lie Z.'phyrinc, F. de Philippe Joseph, Pr.
de Salm-Kyrbourg, a. 6. Mars 1760. X '
C4a^rY"Kinil la1''- ^ "• -°' F°Vr- l7S'5> m'
Pr. Antoineite Murât, n. 5. Janv. 1793.
Bnffins.
I. Pr.Annonciadr Caroline Joachime Antoinette
Amélie, n. 7. Jum iSlo. e
8. Pr. Charles Antoine Joachim Zéphyrin Fré-
déric Mcxnrad, n. 7. Sent.; igii.
3- Pr. Amélie Antoinette Caroline Adrienne. n. 3o
Avril i.Si ■5. ' °
4. Pr. Frédcrique Wilhelrtiine, n. 24. Mars 18C0.
^J5J^;jjgre»ceuteAlu«lJ««atte Françoise, 11. 24.
Holstein- Sottdeiujöitrg.
Branche ä'Aügustenbourg. (Luth.)
DucClirétienCharlesFrôderic Auètistc, n. 10.' Juin
1798, sure a son p«re 14. Juin i8M, dôcl. majeur
19. Jmll isiO, mar. 18. Si-pt. iS:o à J
Louise, F. du Comte de Danneskiold - Sameoe.
~\'T '■
Louise Auguste, F. de Chrétien VII. TAoi de D>
mman-, n 7. Juin. ,-,. Douairière du DuS
Frederic Chrétien le 14. Juin 131 j. UC
J
re
C s? )
Frère et Soeur.
i. L'Epouse du Pr. Ghvétieii Fréd. de Danemare.
2. Pr. Frédéric Auguste Emile , n. 23. Août 1800.
Oncle.
1. Tr. Frédéric Charles Emile, n. 8- MaTS 1767, Lient.
Géll. «lu P«oi de Dan< marc , ni. 20. Sept. 1S01 à
Sophie Eleonore | F. du Bar. de Scheel , Minist"
d'Etat du Roi de Dancmarc, 11. 26. Dec. 1778
1 Un/ans.
t J
1. Pr. Frédéric Auguste Emile, n. 3. Févr. 3S--2.
2. Pr. Charlotte Louise Dorothée Joséphine, n.
24. Janv. 18^3.
3. Tr. Pauline Victoire Anne Wilhelmine, 11. 9.
Févr. 18^4-
4. Pr. Georges Eric, n. 14. Mars i8~j.
5. Pr. Henri Charles Waldemar, n. 13. Oct. ign.
6. Pr. Amélie Eleonore Sophie Caroline, née g.
Janv. iSi3-
7. Tr. Sophie Eertha Clémentine Auguste, n.3o.
Janv. ibij.
Branche de Beck. (Luth.)
Duc Frédéric Guillaume Paul Lé'ipold, n. 5. Juin.
1783, suce. 2j- Mars 1316 , m. l'y. Janv. 1810 à la
Pr. Louise Caroline, F. de Charles Landgrave de
Hesse- Cassel, il. CS. Sc|>t. 1739.
lin fans.
, I. Pr, Louise Marie, n. 23 Ocr. 18 ro.
2. Pr. Fréderique Caroline Julie, n. 9. Oct. 1511.
3. Pr. Charles, n. 3?. Sept. im",.
4. Pr. Frédéric, n. 23. Oct. ifci-J.
5. Pr. Guillaume, n. 19. Avril 1316.
6. Pr. Clirer ien , n. 8- Avril isiS.
7. Pr. J^ouise, n. 18. ISov. 1^20.
Soeur.
Pr. Elisahcth Charlotte Fréd. Sophie, n. 13. Dec.
. i7So. V. 2j. Fcvr. iS^S du Bar. de JAichthofcn.
Me-
( 2ß )
IMère.
D. Fréd. Amélie i F. de Leopold C. de Schlichen,
n. 28- Févr. 1757. V. du Duc Fred. Charles, Louis
05. Mars ifc>i6.
Holstein - Gi-ücksdoitig. (Luth.)
Soeur du dernier TDiic Frédéric Henri Guil'
lauttie , mort /.?. Mars i";~Q-
Pr. Julie Willielmine, 11. 30. Avril 175.1. V. en. Août
iSi? de G-eldric Louis, Prince de Bentheiui-
Sieinfuri.
Holstein - Gottorp - Oldenbourg. (Luth.)
(La brandie aînée, la maison Imperiale dcPiU*;ic»
v. JAussie, et la premier? lii,rnc tic ia branche ca-
dette, la maison ci -devant JAoyale de sucilc, a'.
Suide.
Second, et trois. Ligne de la hranche cadette)
dite J'éj/ircopule.
Duc Pierre Frédéric Guillaume, n. 3- Janv. i~11,
suce, à son l'ère le Duc Frédéric. Au çuste Eve*
que de LuliiCn 6. Juill. i7y~, sous ta çéçéncc de
son cou-iu le Duc Pierre Frédéric Louis
Fils du l'Oncle le Pr. Georgia Louis, et de So-
•phie Chu riotte Vriucesse -Je. Holstein- Heik.
Duc Pierre Fré:L rie Louis, Pr. île Lübeck, 11. 1".
Jauv. 173.J» iiomnît: administrateur du Ditcl.é
d'Oldenbourg 6. Juiil. 17^3. Veuf' de Fret« riiiue
Elisabeth Amélie, Filir de Frédéric Duc de
Wurtemberg, 24. Nov. i78j.
Fils.
Pr. Paul Frédéric Aiii'iiio, Pr. héréd. n. i3- Jnil!.
1783- V. 13. Sept. 1{J20 d'Adéi.u'd« , F. de Victor
Ch.irles Frédéric, Prince d' Anhalt • BcTiibourg-
Scbaumbour g.
Eu f m/s.
1. Pr. ?.Iirie Fréderiqu«1 Amélie, n. SJ.Déc. iRiS-
2. Pr. Elisabeth Marie Frederi^ue, 11. S- Juin ib-J-
Lu-
1
j
( «9 >
TLn.Jn.ns du second Tils, le Vr. marre Fred. Genf*
ges /mort o^.Dcc. t$i>J et «/«.• L.i Grande- Du-
chesse Catherine du Russie, depuis liane de
Wurtemberg.
i. Tr. Frédéric Paul Alexandre , n. 30. Août igio.
3. Pr. Constantin Frédéric Pierre, n. 26. Août 1312.
LlECIITE-N'STEIK. (Cath.)
Pr. Jean Jo«oph, 71. 26. Juin 1760, FcMm. dcTEmp.
d'Aùtr. suce. ;\ fou FTcrc h- Pr. Aloys Jos. 24.
Mars "g~", m. 12- Avril 1702 <ï la
Tr. Jcfcpiûne Sophie, F. du Lander. Joachim Ego«
de Fursienbcrg-Weytra, n. 23. Juin 1776.
lZnfans.
ï. Alo)-s Marie Joseph, Pr. héréd. 11. 2> Mai i"o6.
2. Pr. Marie Sophie, n. :". Srpt. 1703, ni. 4. Août
1S1? à Vincent Comte Esterhazy tlo Gaiauiha.
3- Pr. Marie jqscphine, n. n. Janv v-.~o.
4. Pr. François de- Paula Joachim, 11. 25. Févi". iRo2.
5. Pr. Charles Jean N'ip. Amoi-, n. 14. Juin 1S03.
6. Pr. Henriette, 11. 1. Avril .3^0.
7- Pr. Frédéric, 11. 2:. Sept. iso;.
tJ. Pr. Edouard François JL,ouis", ». 22. Févr. 1809.
9. Tr. Auguste Ignace, n. 22. Avril 1810.
îc. Pr. Ida I éopoidine Soph. Mar. Jus. Franc, n.
12. Sent. J^l I. *
11. Pr. Rodolphe, n. S- Oct. 1S1Ö.
Hoerrrs.
1. I,a r.anagrave douairière de Hesse - Rorenhourff.
2. Pr. Marie Antoinette, 11. 14 Mars 1773.
3. Pr. Marie Joséphine Hernien gildc, n. 13. Avril
170S, v.tJb$îcrhazy.
JJoii.tiricre du. Frère le Vr. jiloys Joscith.
Caroline u. Connexe de Manderscläid-Blaukeu«
hayn, n. 13. Nov. 1768, V. 24. Mars 1^3.
Tante.
Pr. Marie Françoise XaviC-r«, a, 27. Nov. 1730 v
JLiguc. *'
1
f 30 )
Enfans de l'Oncle, le Pr. Charles Eorromce j
Josepdt, mort ■.>/. Fcnr. t~ßg.
1. Pr. Marie Joséphine Eleonore, 11. 6. Dec. 1763,
mar. 2o. J.uiv. 178- à Jean Nép. Ernest Comte de ;
Harrach. t
2. Fr. Joseph VcilCCSlaS, n. 2r. Août 1767.
3. Pr. Aldys Gouzaguc Joseph, 11. 1. Avril 1730. \
Gén. F. M. L. au vServ. d'Antr.
Douairière du second Jriis du même Prince, la I
JV. I\raurice , mort s?4> 3T/*rj i-S''J-
Léopoldine, F. du Pr. Nicolas d'Esterhazy, u. 31.
Janv. 1763-
.St'J Un/an s.
1. Marie, née 31. Dec. iyc8.
2. Eleonore, n. 25« Dec. j8i2.
3- Léopoldine, n. 4. Nov. iS.'.".
JFiVj" <2» JV. Charles Jean jS'cjwmuc ff. pSDc'c.
i~]()5j Fils de cet Oncle le Pr. Charles
Jio?-romce.
Pr. Charles François Antoine, n. 23. Oct. 1790. m.
29. Août 1819 à
Françoise, F. de Rodolphe G. de Vv'rbna et Frcu-
deiuhal.
Douairière du J'r. Charles Jean 7\e-j>omuc.
Pr. Marie Anne Joséphine, F. dit Pr. Antoine d«
Khevc11h.nll.er, 11. 19. Nov. 1770. Veuve 2-j. Dec.
1795.
Litte -Detmold. (Reform.)
Pr. Paul Alexandre Leopold, n. 6. Oct. i7q<5. suce,
à SOU Père 4. Avril l8o2, sous la tut tic de sa
Mère, prend lui même le gouvernement 4 Juill. I
1&-0, m. £3. Avril j8:o à
Emilie Frei). Caroline, 11. 23- Avril ig:o. F. de
Günther Frédéric Charles Prince régnant de
SchwaTzbonrg - 601uler.-hau.-en.
lrtre.
Pr. Frédéric Albert Auguste, n. 8- Dec. 1797.
Quatrième, çf/ouse et Douairière du (J rund- Père.
C. Christiane Charlotte Fréd. n. 3p. Août 17.IJ- F.
du Pr. Guill. de Milra> lir 1 . ih;>. Veuve du
Comte Simon Auguste le i. Mai 1752.
LlfPK-
C 3i )
LlVPE- SCHAfMBOVUG. (Pif'form.')
Pr. GcOTgcs Guillaume, 11. Do. Dec. i784 micc. à «on
Père 13- Févr. 17S7, prend le irouveinement et le
titre de Prince le 18. Avril 1807, mar. 23. Juin
18 16 a la
Pr. Ida Caroline Louise, F. de Georges Tr. de
Wahl eck, 11. 20. Sej>t. 1796.
J'.nfuus.
1. Adolphe Geor:c?, l'r. hérèd. n. 1. Août 1817.
2. Tr. Math. Aitguftc Williclraiiie, 11. 11. Sept. igig.
3. Pr. Adelaide Christine Jul. Charlotte, 11. 9. Mars
1821.
Soeurs.
1. "Wilhelmiiie, n. 18. Mai i783, mar. «à Eni. Fréd.
Hcrb. Comte de Munster, Ministre d'Etat du
I\oi de Gr. Bretagne et d*Haimovre.
2. Caroline, 11. g. üct. 178Ö, Chanoinessc du Chap.
de Schildsche.
Lucques. (Cath.)
Pr. Marie Louise, 11. 6. Juill. 17S.2, F. duT\oiChnr-
lcs IV. d'EpsiMiie, Veuve du lloi Louis d'Eiru-
rie 27. Mai iS-3» obtient la Principauté de Luc-
nics par les arrangemens du Couvres de Vicuuc
le l'an iSij.
Tin frais.
1. Charles Louis, Pr. héréd. 11. 23. Dec. 1799, mar.
ij. Août 13:0 à
Marie Thérèse Ferdinandine, n. îq. Sept. 1803 , F.
de Victor Emanurl r\oi de Sardaigne.
2. Pr. Marie Louise Charlotic, 11. i. üct. i8cO.
Soeurs du lloi JL.otiij d' lArurie , Princesses de
P firme.
1. Pr. Marie Antoinette Jos< -phino, n. 28- Nov. i774«
2. Pr. Charlotte Marie Fcrdinandiue, 11. 7. Fev.1777.
Meckee^bovkg- Schwerin. Luth.)
Grand- Duc Frédéric François, 11. 10. Dec. i7"5.
suce, à son Oncle le Dut: Frédéric ?J. Avril i78j»
)>rend le titre de Grand- Duc 9. Ji in itUj- V. 1.
anv. 1808 de Louise, Fille de Jean Auguste Duc
de Saxe- Gotha.
IkU-
S
( 32 )
En finis.
4. Douairière! du Fils, J'rcderic Louis Grand-
J)n< lu-rctl. mort o<). ÎS'ov. tßi<).
Auguste Frédcrhnie , F. de Frédéric Louis Land-
grave do liesse- Ilombourg, 11- 2j£. Nov. 1770,
En/tins de ce J'ri:ut\ du t. lit de Hélène iVru-
loivuix, 1\ de V limii tireur l'an] tic liussie,
morte C"4- Sej/t. /.So}.
1. PaulFrédi vie, Or. Duc héréd, n. i". 6'cpt. isco.
fiancé 2-\. Sept, ig'o h Frédcriquc Withelmine,
Atexaudrinc Marie ïlélèuc, n. 23. Févr. i8-3»
F. do Fred. Gnill. III. Moi de Prusse.
2. D. Marie Louise Fréderiquc Alcxaudrinc Ulli.
BallCth Charlotte, 11. 31. Mars iSc3-
JDu second lit de Caro/ine , E. de CJiarlcs
yiîtgitsLe Grn/id-TJuc de Stzxe- (t'ei/unr,
morte un. Jan», /£/6.
3. D. Albert, 11. II. Févr. 1Q12.
4. 1). Hélène, 11. 24. Janv. 1314.
5. D. Gu t.ivc Guillaume, 11. 31. Janv. t7Ri.
3. D. Charles Art^nste Chrétien', n. 3. Jnill. 1732.
4. D. Charlotte Frédcrique , n. 4. Dec. 1784, étoit
mariée au Pr. Chrét. Fréd. de Danemarc. Sc-
paréc.
3Tf.cki.e>boitivc - SrnFT,iTz. (Luth.-)
Grand-Duc Georges. 11. 12. Août 1770. suce, à son
Tore leGr. D. Charles, 6. Nov. igio. mar. 12. Août
I8i7 à
Marie Wilhelminc Fréd. F. de Frédéric Landgr.
de Hesse . CasseL n. 2i. Janv. 1790.
En/uns.
1. Tr. Caroline Louise iVlaric Fréd. Thérèse Wil-
lielmine 11. 31. Mai i^irt-
2. Frédéric Guillaume Charles Gt orçes Ernest Adol-
phe, Gr. Duc héréd. n. 17. Oct. ifciQ-
3. Pr. Caroline Charlotte Marianne, 11. 10. Janv. i82r.
SoCIl/'S.
1. D. Thérèse Mathilde Amélie, n. 5. Avril 1773,
V. Tour 01 Taxis.
2. La ,L>uch. de Cumberland, v. Grande-Bretagne.
Etire.
D
( 33 )
Frère t du 0. lit du Fère de Charlotte Wilhcl-
mine Princesse de liesse- Durmstadt.
D. Charles Frederic Ausrüste, n. 3o. Noy. i7S5t
Lient. Gén. du Roi de i' russe.
Meiningen, v. Saxe -Meiningen.
Modehe. CCath.)
Duc François HT, Archid. d'Autriche, F. de l'Ar-
chiduc Ferdinand Dm: du iri-Mit, n. 6. Occ.
i— a. recouvre le Duché deiViodène après l'abo-
lition du Royaume d'Italie par les traites de
L'a» iSi| et I8i3, mar. Ce. Juin '.312 à la
D. MaTie Béatrice Victoire Joséphine, ï . ,ae Vic-
tor Emanucl i\oi de Sardaigue, n. 6. Dec. 1792-
11. n fans.
1. D. Marie Thérèse Béatrice, n. i-j. Juill. i8i7-
2. D. François Ferdinand Gcniuitn, Pr. hered.
n. 1. Juin iSiQ-
JMere.
D. Marie Béatrice, n. 7- Avril 17/50, F. du Duc
Hercule III. de li maison d'Esté, Duchesse de
Massa et l'r. de Carrara , Douairière de Ferdi-
nand Archid. d'Autriche le C4- Dec. iSoô.
Frères et Soeurs v. Autriche.
Nassau - Usrareiar. (Luth.)
En/ans du Duc Frédéric Auguste, dernier dr.
la ruai son , mort 0~l. Jlars f$ib.
1. La DotiaiTii r< du Margrave Frédéric de Eade.
2. La Duchesse douair. d'Xnhalt - lîœthcn.
3. l'r. Augtiste Amélie, u.30, Dec. 1778, étoit mariée
:■ F. ouis Guilt mine Prince de Hr-se - Mombourg
4. l'r. Fréderhiuc Victoire, n. 21. Févr. i~SA-
lin/ans du Prince remuant Charlry Guillaume,
rnort f. ±\lui t$0$, Frère du Duc Frédéric
Auguste et de CnroL Félicite née Comtesse de
JLinange- lîcideshcim , morte S- M** f$fO.
1. L'K{»ousc du Landgrave Frédéric de lle^sc-
Cassel. _
q. Pr.
59 me année. F
( 34 )
2. Pr. LoTiisc Henriette Caroline, n. 14. Juin 1763.
Nassau - Saaiihacck. (Luth.)
"Douairière du dernier J'rtnce Henri JL.ou.lS
Charles Albert.
Pr. JVTaric Françoise Maxünilieniie de St. Mauri-
ce, Pr. de Montbarrey , 11. 2. Nov. 1701 , Veuve
27. Avril 1797.
Tantes de ce Prince.
I. La Douairière de Frédéric Charles , Pr. de
Brunswic - Bevern.
C. Pr.Wilhclminc Henriette, 11. 3. Oct. 17."-, Veuve
7. Sept. 1790 de .Louis Armand Marq. de Soyecourt.
Nassau - WEii.rorr.G. (Réturm.)
iHic Guillaume Georges Auguste Henri, n. 14. Juin
1792, suce, à son Père le Pr. Frédéric Guillau-
me, le 9. Janv. 1S1Ö, et dans les pays de la bran-
die à'Usingen, par la mort du dernier Duc 24.
M-rs 1S16, m. 24- Juin iSi3 à la
P. Charlotte J.ouifc Fréd. Amélie, F. du Duc Fré-
déric de Saxe-Iliidbourghauscn, n. 28. Janv. i7y-l-
ïinfiius.
1. Pr. Thérèse Wilîiélmine Fréderiquc Isab. Char-
lotte, n. 17. Avril 131.".
2. Adolphe Guillaume Charles Auguste, Pr. heréd.
n. 24. Jnill. iyi7.
3. Pr. Guillaume Charles Henri Frédéric, n. 19.
Sept. 1819.
4. Fr. IVlauiicc Guillaume Auguste Charles Henri,
n. 2i. Nov. iSao.
» }rrere et Soeur.
1. L'Epouse de l'Archiduc (Hurles d'Autriche.
2. Pr. Frédéric Guillaume, 11. ij. Dec. 1709.
Mère.
Louise Isabelle née lîourggravc de Ilirchbere:, n.
19. Avril 1772, sùcc. da nt> le Comté de Sayn - Ha-
clien bourg par la mort de son Grand- Oncle , le
dernier liourggrave de Kirchberg, 11. Avril 1799.
Veuve du Pr. Jftcd. Guill. 9, Janv. 1S1Ö.
Tftntes.
1. La Princesse douait*, de Renfs - Greiz.
2. La rrincesse de Wicd - l'iunkel.
3- La
n
( 35 )
3. La Douairière <lu Pr. Victor d'Anhalt-Etrn-
bours; - Schaumbour».
4. JLa Douairière du Duc Louis de Wurtemberg.
Nassau - Orange , v. Pays -bas.
Oldenbourg, v. Holstein.
Orléans, v. France.
ij Palatinat de Deuxponrs et de Neubourg,
v. Bavière.
Pai-e <& Cardinaux.
Tic VII. (Grégoire Barnaba Chiaramonti, ) né à
Césènc iJ. Août I7-J2 , créé Cardinal le i-J. Fevr.
1783» élu Pape le 14. Mars 1800.
Cardinaux qui composent le sacré Collège.
1. Cardinaux -Evcque s.
1. Jul. Mar. dolla Somaglia , ri. à Plaisance CQ. Juill.
1744, Ev< que de Vcilctvi, Doyen du sacré Col-
lège, cr. 1. Juin 179".
2. M. de PietTo, n. à Albano iS. Janv. 1747, Er.
d'Albano, Sous-Doyen du S. G cr. 23. Févr. igoi.
3. Bart hol. Pacca, n. a Bénévent 33. liée. i7Zo. cr.
23. Févr. 1S01.
4. Jos. Spina, n. à Sarzane 11. Mars 17,36, cr. 23.
* Févr. i.-oi.
5- rierre Franc. GaleiFi , n. à Cé.-ène 17. Ocr. 17-0,
cr. 11. Juill. ivsc3.
6. Thom. Ar./.zo, 11. à Orbitcllo 17. Dec. 1736, cr.
g. Mars 18:6.
•
2- Cardinaux -Prêtres.
I. Louis de Bourbon, n. à Cair>.halfo 22. Mai 1777.
Arche v. de Tolède, cr. 20. Oct. i8co.
_ _ _, F 2 2. Jos.
«1.4982
( 36 )
2. Jos. Firr.ïo, n. à Naplcs 29. Jtiill. 1736."
Arche v. de Pirra.
3. Louis RtifFo- Scilla, n. à. S. Onofrio
an Boy. de Naples £3. Aout 1750, Ar-
chev. de Naplcs.
4. Aut. FeJix Zoudndari, n- à Siennel Jrffil
14. Jauv. i743- Archev. de Sienne. 1 an* *
5. Ces, Braucadqro, it. à Fermo 18. Aout 18°I-
i755. Archevêque de Fermo.
6. Jul. ©abrielli, n.àlîoine 20. jinll. 174g.
7. Fr- Charl. François <;.vclii, n. a A lex- i
amlvi«- Co. Cet 1740, Ewque de F.irmo. J
8. Jo*. Fe.-ch, 11. à Ajaccio 3- J.mv. 1763, er. 17.
S&nv. 1S03.
q. Charles Üppizoni, Archcv. de Bologne, u. à
Milan r">. Avril 17C0, cv. 26. Mars ÏS04.
k\ Hannibal deila Genga , $uoleiiu, u.;
.1 la Genga 2. Aout 1760, Evéquc de
Shùga^lià.
11. Pierre Gravida, n. à Moute Vago eu
Sicile 20. Dec. 1749. Archeveq. de Pa-
ïenne.
12. Domin. Spimicci, n. à Fermo d. Mars
I7.Î0-. Archev. de Béiiévent.
13. Aut. Gabr. Scyeroli, n. à Facnza 23.
Févr. 1757» Evcq. de Viterbo et Tos«
canella.
14. Jos. Mqrozzo, 11. à Turin 12. Mars
i7,",S , Evoqué de ÎNovava. 1 _rr',','\
I". Fabrice Scebcras Testafcrrata, n.à la, *" „j£vs
Valette à Malte, 23. Avril 1753. ISI°-
16. Franc. X.ir. Castigliont, n. à Cingo*
li 20. Njv. r;6i, Er. de Cé<ene,
17- Charl. André PelatiaLlo, u. h Rome
30. Mar* 1747, Ev. d'Osiru 0 « rieCiimoÜ.
iS. Benoit Narq, u. à lioiue au.Juili. 1744.
10. François César Leoni, 11. à Perugia
I. J.iiiA . i737, LLv. Uf Je-i.
2o. J)enys Bardaxi de Az.ira, n. à Puiar-
raego 9. Uct. 1760.
2t. Alte. Ruscoiti, ri. à CeiitO 19. Juin
1743, Evcq. d'imol.i. j
23. Eman.
( 37 )
22. Eman. de Grégorio, n. h ffaplcs 18-1
Dec. 1738.. , „ j
23. Nicol. Riganti, h. ,\ Zuolfctta 23. Marsi „-.•£
i?+l. Evêfj. d'Ancone. . ( gXB
24. George.-; Dona I'anihii, n. a Rome i"., .n,/i '
Nov. 1772. " j lalü-
25. François Fontana, 11. .î C.isal Rlag-j
giore 27. Acut 1750. J
2Ö. J^ouis Ercol.iai, 11. à I'oligno i7- Oct."l
François Xavier Comte de Sahn,
SS
Prince Evéque de Gurh , 11. à Vienhét ^fcS^i
I. Févr. 17-IO. 1 ,üTn
j. Paul Joseph SolaTO di Villanuova So-| Ibl°'
lava, 11. à S. Pöitcn 24. Janv. i7-}3, ci-|
dev. Evéq. d'Aosta. J
29. Alrx. Angélique do Talloyrand réri-"]
gord n. à Paris en 1737, Archcvêq. de
Pari.*. créé?
où. César Gniil. de la Luzerne , n. .1 Pa-£ 28- Juill.
»is en i?"^ . j 1S17.
31. Louis François de Beaus?er, n.àFon-|
die h er y 14. Duc. i7-#. ]
32. Casimir H a (Félin . n. à Minfeld Tay; de Deux-
ponts \2. Janv. i7.17> cr. 6. Avril r^is.
33- Rodolphe Jean Jos. Rcinier Avchid. d'Autri-
che, n. à Vienne ,S- Janv. iTSS, Arche v. d'Ol-
mutz, cr. 4. Juin 18:9.
34. Charit s de Cunha, n, à Liàhone 9. Avril 1739.
Patriarquc de Lishonc, cr. en 1819.
S- C a v d i 11 a u x - 1) i a c r c s .
1. Fahrice Rnilo , 11. à Naples iG. Sept. 1744, cr.
' 20. Sept. 1791.
2. Ikrculc Consalvi , 11. à Rome 8. Juin i""7, Se-
crétaire d'Etat de Sa Sainteté, cr. u. Août 180.
3- Jo.-.. Alh.mi, n. à JAomc 4. Sept. 1750, cr. lu 23.
Févr. igoi.
4. Fran-
•
( 38 )
4. François Guidohono ÇavalchJLni n. à Tortonc,
4. Dec. C55, ct. £4. Août iyi".
5. Jean Caccia-Tiatti, 11. à ISorarre 8-1
Mars l731' • . I créé*
o. Sranisl. Sansevenno , 11. a Naplcs 13., D 'm _
juin. 1704. , r ißiÄ.
7. Fierre Vidoni, 11. a Crémone 2. Sept. | °
1759- ' I
8. Augustin Tiirarola, n. à Gènes 14. I\Iars i758,
ct. i. Oct. i8i7-
9. Ces. Guerrièri Gonzaga, 11. à IVIantouc 2. Mars
1749, cr. eu 1819.
Parme. (Cath.)
/. Maison du dernier Duc Ferdinand, Infant
d' Espagne , u. Lacques.
Q. Maison actuellement régnante.
D. Marie Louise, F. de l'Em-nercur François d' Au-
triche, n. 12. Dec. 1791 , vtoit mariée à. L'Empe-
reur Napoleon de France le 11. i'.iars 1810, décla-
rée Duchesse de ranne, Plaisance et Guastallc
par la paix de Paris , 30. IMai 1314.
Fils.
Tr. François Joseph Charles Napoleon, Duc de
Pieichstadt, n. 00. IVIars 1811.
Pays -bas. (Reform.)
I\oi Guillaume, Grand Duc de Luxembourg, n.
24. Aoml 177-. se déclare Prince souverain des
Pays -lias le 3. Dec. 1813, prend la dignité royale
le 1"). !\laiv vS;ö, m.;r. 1. Oct. i7<;t , à
Wilhelmine, lVeine, F. du l\oi Frcderic Guill. II.
de Prusse, 11. 18. Nov. 1774.
En-
I
C 39 )
Iinfaiu.
1. Guill. Frédéric Georges Pr. Royal et Prince
d'Oraur:'- , r. 6. "Dec. 1792. mar. 2i. Fevr. 1S1Ö à
Anne Faulowna, P. de l'Empereur Paul deJVussic,
n. 19. Janv. 1793.
FUs.
1. Pr. Guillaume Alexandre Paul Frédéric Louis,
11. 19. Févr. iSC-
2. Pr.' (riiill. Alexandre Fréd. Constantin Nie.
Mich. 11. 2. Août i.SiS-
3. Pr. Guillaume Henri Frédéric, n. 13. Juin i83o.
2. Tr. G mil. Frédéric Charles, 11. 28. Févr. 1707.
3. Pr. Frédcrique Louise Marianne, 11. 9. Mai
1810
Philippstlial, v. liesse.
Foktvcal t* BRESIL. (Cath.)
Roi Jean Vi. n. 23. Mai 1767, déclaré Récent de
Portugal le 10. Jnill. 1709, suce, à sa IVlère la
Reine Marie, 20. Mari 181Ö, mar. 9. Jan\r. 1700 k
Cliarlotte Joachime, Reine, F. de Charles IV. Roi
d'Espagne, u. 25. Avril 1775.
En/uns.
1. La Douairière de l'Infant Pierre Charles d'E;-
pasrnc.
2. Pierre d'Alcantarc , Pr. du Brésil, n. 12. Oct.
i7o8 , mar. par pTecur. à Vienne 13. Mai et e:i
personne a iuo ùe Janeiro 0. Nov. 1S17, a l'Ar-
chiduchesse
Leopold in c Caroline Joséphine, F. de François
Empereur d'Autriche, n. 22. Janv. 1797.
Ji n fans.
1. Maria- da- Gloria Jeanne Charl. Léopoldine
Princesse de Eéira, n. 4. Avril 1819.
2. Prince, !s. N. 11. ô. Mars i\s2i.
3. L'Epou-
( 40 )
3- L'Epouse do l'Infant Charles ((Espagne.
4. Pr. Isabelle Mario, n. 4. Juill. 1301.
5. l'r. Michel, u. 26. Oct. itjp2.
6. Pr. IMaric Aune Jeanne Joséphine, n. 25. Juill.
Tante, Soeur de la Txeine IMurie.
Pr. Marie Françoise Bénédictine, n. CÖ. Juill. 1746.
Veuve de son neveu Jotepli François Xavier,
Pr. du Brésil, le 11. Sept. 17&;.
PnrssE. (Reform.)
Pioi Frédéric Guillaume III. 11. X Août iWo, .nier.
à son Père le I\ni Frédéric Guillaume II. 16. Nov.
1797. Veuf 13. Juill. 1810 de Louise Auguste Wil«
helinine Amélie, F. du Dur Charles Louis Fré-
déric de MecJvleu bourg- btrelilz.
En f uns.
1. Frédéric Guillaume, Fr. Royal n. i".|Oct. 1793.
2. Pr. Guillaume Foui;, n. 22. Mars l70?.
3. FF-p^use du Grand -Duc Nicolas dé Russie.
4. Pr. Charles, n. Z(j. Juin. i$oi.
5. Pr. AlexdiidTine, n. 23. l*tvr. 1803, v. Mcchlen-
bourg- Schwerin.
6. Pr. Loui-'e, 11. 1. Févr. iS'S.
7. Pr. Albert, n. 4. Oct. ibO'j.
Frrrt's et Soeurs.
t. Fa Reine dos Pays-bas.
2. L'JEioctricc de jlcsse.
3. Pr. Henri, n. 3.-5. Dec. i78i , Gcn. d'Infant.
Grand - M. titre de l'Ordre prussien de St. Jean.
4. Pr. Guillaume, n. 3- Jnili. i7b3, (Jeu. de (Jav.
in. 12. Jan\'. ,1804, à
Marianne Amélie, F. de Frédéric Louis Guillaume,
Landgrave de ilc;se • ilüiubourjj, u. 13. Oct. i"Sj.
Eu-
I ( 4i )
En/ans.
i. Pr. Adalhert, n. cq. Ocr. iSn.
2. Pt. Elisabeth Vin dire, 11. irf. Juin lßiÖ.
3. rr. Frédéric Guillaume \Valdeji:.ir, u. 2. Août
I8i7.
Eu/uns du Frère le feu Trince Frédéric Louis
Cfittrîrs et de Préderiijite Caroline Sophie,
Frincejse dèJVfechlentfQiinr- Strelitz, mar.
I en troisièmes noces au Duc de
Cumberland.
I. Pr. Frédéric, n. 30. Ocr. 179.], mar. ci. Nov. i8i?
{ à !.i
Pr. Wïlhelmine Louise, F. d'Alexis Fred. Chrét.
Duc d'Aniialt-Ucriibourg, 11. 2o. Oct. 1799.
Fils.
Pr. Frédéric Guillaume Louis Alexandre, n. si.
ÎJtiin i'Co.
£, La Ducucssc régnante d' Anhalt- Dessau.
F.iifitnr du Grand- Oncle le IV. Auguste Fer-
diu.i/id /mort ?. *Tai igilj et de la Princes-
se JLonise J\ île Frédéric C> li't'autrie A fur "rel-
ue de ~J>rundenhaurg • Schwedt, moite
10. Févr. l$iO.
1. Tr. Louise, rx'e 24. Mai 1770, m. au Pr. Antoi-
ne Henri l'.ad/.ivil.
2. Pr. Auguste, Oén. et Chef de l'Artillerie, 11. 10.
Sept. 1779.
Repss - Gr.i;n z. (Luth.)
Pr. Henri XTX. n. I. JVIaTS 1790, fitcc. à son Pcre
le Pr. Henri XIII. C9. Janv . iSC-
Frère.
Pr. Henri XX. n. 29. Juin 1794.
Mè-
( V )
Mère.
Ft. WÜhelmine Louise, F. de Charles Prince de
Nassau -Weilbniin;, n. 28. Sept. i;6j. V. du Pr.
Henri XUi.,29. Janv. iyi?.
Oncle et Tunte.
1. Pr. Henri XV. n.22.Févr.i75i,vGén..Foldzcugm.
au «crv. d'Alltr. et Commandant General de la
2. Fr. Isabelle Auguste, n. 7- Août i753. Douai-
rière de Georges Guillaume Bourggravc deKircli- 1
berg, lc 7. FévT. I777-
Recss, Branche cadette. (Luth.)
A. Rétifs - Scïileitz.
Pr. Henri T,XH. n. 3i- Mai i781, suce, à son Pure
le Pr. Henri XL11. i?. Avril 1818.
Trêve et Soeur.
1. Pr. Christine Philippin* I-.otiiïe, n. 9. Sept. i78i.
o Pt Henri LXVH. 11. Co. Oct. 1780- . Carit. de
' Gavai, au sctv. de Prusse, m. i& Avril i82:> a
Sophie Adélaïde Henriette, 11. 33. itfai iS :,.*• de
Henri LI. Pr. régnant de Rexus - fcbersdorr.
Mer*.
Caroline Henriette, F. de Glrrét. Frédéric Charles
Pr. de Hohculohe^Kivchbcrg, 11. ix. 5um i?oi.
V.17. Avril ißi8 du Pr. Henri XXII.
Seconde Epouse et Douairière du Grandpèrc
' le C. Henri Xll.
Christine l'Yrdinandine , F. du C. IMaUT. GuiU.
d'Iseubourç- Philippstich, u. 24- Août 1743. \.
25. Juin i7S4-
Reufs- Schlei tz-Köstritz.
ij Branche descendante du C. Henri VI.
Pr. Henri T.XIV. Petit- fils du C. Henri VI. 11. 31.
Mars 1787, SUCC. à son Perc Henri X1-1II. 23.
»*l- lSi4> Soeurs.
I
( 43 )
Soeurs.
x. Fr. Caroline Julio Frédcr. Au?, n. 23- Avr. i7S2.
s. La Princesse de licnfs -Loben.-tein.
Mère.
Louise Christine, F. du C. Henri XXTV. Roufs
d'Ebcrsdorfi u. 2. Juin 1719. Douairière du Pr.
Henri XLUI. 22. Sept, iyi-1-
C. Henri XLVIII. Col. au serv. de Bavière, n. 25.
ÎJanv. 3739. mur. 2. Nor. 17S4 à
Christiane Henriette, F. de Chart. Henri C. de
Schœnbonrg- Wccliselbourg, 11. 12. Dec. 1760.
hnf ans.
1. C. Emilie Chart. Wilhelm, n. S- Jauv. ï787- m.
12. Avril iS-7 à iienri Ern. C. de l\eichcnL>ach
Goschiz.
2. C. Cécile Victoire Clém. n. 2> Févr. i^SS-
, 3. C. Clémentine Franc. Aug. 11. S- Juiii. 1789-
■* m. 5. JuiLl 181 1 à Adofphe C. d'Eiusicdel.
l 4. C. Isabelle Thér. Adolph, n. 18- tept. 1790.
5. C. Henri JLXiX. , n. 19. Mai 1792. CharabclL
du Or. -Duc de S. Wt-lraaT.
6. C. Eruestinc Adelaide I\Iathilde, 11. 23. Août
I 1704.
2. lira ncJte descendante du C. Henri IX.
• C.Henri XXXVIII. Fils du C. Henri IX. n. 9. Oct.
i748- Y- de s.i ;>f<;. Epouse Jeanne Frôderique
iiec Baronne- de Fletscher.
Frère.
• Pr. Henri XLIV. Chamb. du Roi de Trusso, n. So.
Avril 1753- prend La dijrnhé de Prince «n 1817.
V. de sa sec. épouse Ausr. Amélie Léop. née Ba-
ronne Iiiedesel d'Eiscnbach, 21. Nov. iSOj.
Ses Eu/ans
cij du t. Ut, de ïl'ilJicliiiine JFrcd. née Baronne
Geuder de Jïabenstein. (f /-. liée. fUjO.J
I. Tr. Henri LX. 11. A- Juill i73J. mar. 3. Mai 1819 a
Dorothée 11. Princesse de Carolath - Beuthen , n.
10. Nov. 1799-
f S. Pr.
( 44 )
n
13. Janv. 1736. mar. 24.
2. Tr. Henri LXIII.
Févr. 1319 à
Eleonore, née Comtesse de Stoiber« . Wernigerode.
FiYZ*.
Princesse N. N. née 23. Janv. iS3c.
//V r/.'< recoud lit.
% Vr. Henri I.XX./n. 23, Avril 179.3.
4. Pr. Aupuste Fréd« Espérance, n. 4. Août 1794.
v. Anhalt • Kceihcii.
5. Pv. Carol- Elis. Adolph. Louise, n. 8- Nov. i~ç6.
6. Pr. Henri LXXIV. n*. 2. Nov. 170S.
Sj Jlranche descendante du C. Henri XXIII.
C. Henri XL VII. Fils du G. Henri XXIII. n. ".7. Févr.
1750. ci-dév. Prosid. de la ltêgeucc de Breslau.
Fr r res et Soeur.
1. C; Henriette Eleonore Elis. n. 23. IMai 1753. v.
S$ïusnl>o<ur£*'\Valdcubo'iiT£.
2. C. Henri XLIX. 11. ïO. uct. i";0. *
3. C. Henri ) ' l. 11. 21. Sept. 1763. .Lient. Gén. au
servr. de Bavière.
4. C. Henri 1 V. n. 1. Dec. 1763. m. 11. Juill. 1707 à
Marie Justine, née Baronne de Waltcvillc, n. 13.
Nov. 1762.
En/ans.
1. C. Henri J .XXIII. n. 11. Jmli. 179S.
2. C. Henri II. n. 31. Mars 1802.
33. Reufs - Lobenstein.
Pr. HcnTi LTV. Fils du r..Hf.mi XXV. (f en iSci.)
n. 8- ilet. 1767, H'cr. à .-o.i C,o'i-m ie Pr. Iienri »
XXXV. en vertu rie la renonciation de *on Oncle
le C. Henri XXL ,)i. Mars ib-\!, ru. eu ^econd'.s
noces le "1. Mai tSu à
Françoise, F. de Tien ri X LUI. Pr. de JAtufs-Scïdt iz«
lia' tritz, n. 7. Dec. i7d.3.
C. ReuCs -Ebersdorf.
Pr. H^nri LT. 11. 16. Mai 1761 , sticc. à son père le
C. Henri XXIV. 13. Mai 1779, Ame de tonte la
Maison de lleufs, ni. xu. Août i~yi à
Loui-
( 45 )
J^ouise Henriette, F. de Goth. Adolphe Comte de
Iluyni, n. 30. Mars 1772.
Enfant.
1. Tr. Caroline Auguste Louise, n. 2~>. Sent. i"or.
2. Henri JJXXI1. Pr. héréd. 11. 2?. Mars 1797.
3- L'Epouse iiu Pr. Henri LXVII.'de Jicui's-Schleitz.
Soeurs.
1. La Duchesse douairière de Saxe-Saalf.-Cobourg.
2. La Princesse douairière de Fictifs - Schieitz-Kœ-
stritz.
R e u f s - Gera.
Douairière de .Comte Henri XXX. rnort
SO. Avril tgos.
Pr. Louise Christiane, F. du Comte Palatin Duc
Jean de Birlïeiif tid , n. 17. Août 1743.
Russie. (Grecque.)
Empereur Alexandre Panlowitsch, n. 24. Dec. 1777,
suce, à sou Père L'Empereur Paul le 24. Mars
i8'ji , C/.ar et PLoi de Pologne depuis i8i5, m.
Q. Oc t. 170I à
Elisabeth Âhxiewna. ci- devant Louise Marie
Auguste, F. de Charles Louis, Pr. hérédit. de
Bade, U. 2-J. Janv. 1779.
Prères et Soeurs.
1. Granil-Duc Constantin Ces arowitsch» n. o- Mai
1770, étoiL marie depuis 2'j>. Fevr. 1790 à Anne
Féodoro'W -na, ci* devant .fu lie Henriette LTlricjue,
F. de François, Duc de Saxc-Saulrcld- Cobourg.
Ce mari iue l'ut dissout xv.r uh ÜUJi.ise de i'Er.i-
pcreiir du a. Ami 1^20 a le Grand-Duc se rema-
ria 24. i\lai r-.2o a Jeanne née Comtesse Gvud-
zin.-ka , créée Priucessc de Lowicz.
C. La Grande- Dtieli. héréd. de Saxe - Weimar.
3- La Princesse IVnyalc des Pays- iias.
4. Grand-Duc Nicolas Panlowitsch , u. 7. Juill.
170Ö, mar. i.l. Juill. 1^17 à
Alexandra Feodorowna, (ei- devant Charlotte)
1?. de Frédéric Guillaume 111. IVoi de Prusse, 11.
13. Juill. 179s.
JS.it-
•
C 40 )
lin fans.
I. Alexandre Nicola je witsch, Grand- Duc, n.2o.
Avril 1818.
3. Marie Nicolajcwna , Grande -Duchesse, n. 18-
Août 18").
5. Gv. -Duc Michel raulowitsch, 11. 9. Févr. 1T98.
Mire.
Marie Féodorowna , ci- dt-vant Sophie Dorothée
Auguste, F. du Duc Fred. Eugène de Wurtem-
berg, n. 25. Oct. 1759. Veuve de l'Empereur J?aul
le £4. Mars 1S01.
Saarbrticli , v. Nassau.
Saaüaigne. (Cath.)
Roi Charles Felix, n. 6. Avril i?6l, monte sur le
trône en acceptant la résignation du i'ioi Victor
Enianuel son Frère, déclarée le 13. Mars et con-
firmée le 19. Avril 18-2I, mar. 7. Mars i8c7 à
Marie Christine, Keine, F. du iioi Ferdiuaud IV
des deux Siciles , née 17. Janv. 1779.
Frère et £>oeii.r.
1. Pr. Marie Anne Caroline, n. 17. Dec. i7"7- V.
den. le 4. Janv. 18^8 de son Oncle, le Duc de
Chaulais.
Roi Victor Enianuel, n. C4. Juill. 1759, suce. 4.
Juin i8c2 par cession de son Frère le l\oi Char-
les Enianuel IV. [mort 6. Ont. 1S19} se démet de
la couronne 13- îViaTS i82i, mir. 21'. Avril 178O à
Marie Thérèse, F. de Fvrdiusuid Archiduc d'Au-
triche, D. de Modéue -Erisgau, n. 1. Nov. 1773.
El/.fans.
1. La Duchesse de IModene.
2. Pr. Marie ThéréoeFerdinan-l
dîne, v. l.ncijncs, y> n. 19. Sept. t8^3.
3. Pr. Marie Anne Garol. PieJ
4. l'r. Marie Christine, n. 14. Nov. 1812.
Savoii: - Caikoax. (Ca th.)
Duc Charles Fm.muel Albert , n. 2. Oct. 1798. m.
30. Sept. 1817 à
Ma-
C 47 )
Marie Thérèse, Archid. d'Autriche, F. de Ferdi-
nand, Grand -Duc de Toscane, n. 21. Mars 1801.
Fils.
Pr. Victor Emanucl, il. 14. Mars 1820.
* Soeur.
L'Epouse de L'Archiduc Renier ù'Atitriche.
JMère.
Marie Christine , F. de Charles Duc de Saxe et
de Courlaude, n. q. Dec. t77Q. V. du Duc Char-
les Emauucl Ferdinand iô. Août i3co.
Tantes. !
1. Léopoldine Marie, 11. 21. Dec. 17J4, m. 6. Mai
17Ö7 au Pr. André de Doria - Pamtïli.
2. Gabriclle Marie, n. 17. Mars 1748, v. LohfcowitZ.
3. Catherine Louise Franc, n. 4- Avril 1762, m.
au m. de Dec. 1730 à Philippe Colomia Pr. de
ralliano.
Saxe, v. pag. 1.
Sch-waezuoit.g - SokDejvshaitsen. (Luth.)
Pr. Günther Frédéric Charles, 11. g. Dec. 1760, suce.
à son Père le 14. (»rr. 1*704, m. 23. Juin 1799 à
Wilhrlminc FrédtTi*jue Caroline, F. du Pr. Fré-
déric Charles de SJchvvarz bourg - Pioudolstadt,
11. Gi. Janv. 1774.
E'/ferns.
I. La Trincesse régnante de Lippe -Detmold.
S. Günther Frédéric Charles, Pr. héréd. n. 24.
Sept. igoi.
lereres et Soeur.
1. Pr. Gunther Albert Auguste, n. 6. Sept. 1767.
2. Pr. Albert i ne Wilhelniiue Amélie, 11. .",. Arru 1771,
séparée de son époux, le Duc Fcvdinaud de
"Wurtemberg par un arrangement conclu le 3.
AniU 18-Jl-
3- Pr. Jean Charles Gunther, 11. 24. Juin 1772, m.
"• J vull. mu a
Pr. Gumiurh-e Fréd. Charl. Albertine, F. du Pr.
Frédéric Chrétien Charles de cette maison.
En-
L
( 48 )
Huf ans.
i. Pr. Louise Fréderiqtte Albcrtine Patxlinc, n.
12. Mars i3i3-
3. Fr. Charlotte Frcderique Amélie Albcrtine, n.
7. Sept. iSitf.
Douairière de l'Oncle, le Pr. Auguste*
Pr. Christine Elizabeth Albcrtine, F. de Victor Fré-
déric Pr. d'Anhalt-lîcrnbonrg, n. ij. ISov. 17-îO.
V. 10. Fe vt. igeö.
En faut de ce Prince.
La Princesse douairière de Waldeck.
Fille dit feu Prince Frédéric Chrétien CJiar-
les, Fils de ce Prince.
Gunthcrine Fréderiqiic Charlotte Albcrtine, 71.24.
Juill. i7ui , Epouse du i'r. Jea.h Charles Günther
de cette maison, V. ci-dcssUS.
SCH\VAJ\ZBOlrr>.C -PiOl bolstad r. (Luth.)
Pr. Frédéric Gurtber, n. 6. \ov. 1703, suce, à son
Père le 2J. Avril 1S07 sous Ji ttitele de sa IVlere,
prend J.ui im nu- le goiivertiement 6. Nov. iSM,
m. 15. Avril igtö a
Amélie Auguste, F. do Frédéric Prince héréd.
d'Anhalt- Dessau, n. 13. Août 1793.
Frire, et &oeur.
1. Pr. Tliccla, n. 25* Févr. 1793» v. Schœnbours«
Waldcnbourg.
2. Pr. Albert, '11. 30. Avril 1793.
Jili re.
Pr. Caroline Louise, F. de Frédéric Louis Guil-
laume Chrétien Landgrave de Hcsse-Jiombonr^,
11. Cu. Août 1771. Douairière du Pr. Louis Fic-
deric, le 23. Avril 1K07.
Oncle et T 'ante.
I. Pr. CbaTles Günther, n. 23. Août 1771 , mar. 19.
Juin 17^3 ii
Loui-
C 40 )
Louise Ulriquc, F. de FrédcTÎciiOuis Guillaume
Chrétien, Landgrave de Hesse-Hombourg, n. zô.
Oct. i?7--
Ilnfans.
1. Pr. François Fréder. Adolphe, n. 27« Sept. iSoi.
2. Pr. Caroline, n. 4. Avril i,s?4.
3. Pr. iVIarie Guillaume Frédéric, 11.31. Mai iS^o".
4. Pr. Marie, n. ô. Avril 18-9.
2. L<a Princesse régnante de öchwarzbourg- Son-
dershauicn.
Sicixe?. (Cath.)
Pioi Ferdinand I. (IV.) Infant d'Espagne, n. 12.
Janv. i"jt, iioi des deux Sicile? depuis le S. Oct.
1739, par la cession de ^on l'ère le l\oi d'Espa-
gne. Veuf S- Sept. 1814 de Marie Caroline, F. de
l'Empereur J\omain François I.
Enjuiis.
1. François Janvier Joseph, Pr. Royal er Duc de
Ciilahre, 11. 19. Avril 1777, mar. en second* no-
ces par procuration le 6. Juill. et en personne
6. Oct. iSo- à
L'Infante Marie Isabelle, F. de Charles IV. Tioi
d'Espagne, n. 6. Juill. 1789.
"Enfant du 1. lit de IVIarie Clémentine, F. de
J^copo/d II. Jimy. Tiom. morte 1 j. SSov. ißQi.
1. La Duchesse de Lorry, Ar. France.
Enfant du ?. lit.
2. L'Epouse de L'Infant d'Espagne Don François
( de iVui.i.
3. Pr. Marie Christine, 11. 27. Avril iScö.
4. Pr. Ferdinand, I>uc de >.oio, n. 12. Janv. 1S10.
5. Pr. Charles , Pr. de Capoue , n. 10. Oct. igu.
6. Pr. Leopold, Comte de Sir.: ruse, 11. 22* Mai iSt3*
7. J'r. Marie Antoinette, 11. 19. L<'c. 1814.
8. Pr. Antoine, Comte de Lecce, 11. 23* Sept. 1316.
o. Pr. Marie Amélie, n. z~. Kévr. 1S13.
îc. Princesse Xs. .N. n. Eß. ï'évr. ib-J-
2. La
59 nie année. G
L
( 5o )
2. L.a Reine do Sardaigne.
3. J,a Dnches.*e d'Orléans, v. France.
4. l'r. Leopold, Prince de Salcrne, 11. 2. Juill. 1790,
mar. CS. Juill. i:3iô à
Clémentine, Avchid. d'Autriche, F. de l'Empereur
François, n. 1. AIays 1798.
SvÈdk. (Luth.)
Tioi Chartes XIV. Jean (Iirnudoite) , 11. zô. Janv.
1764, nomuié successeur ci. Août 1S10, suce, au
I\oi Charles XIII. de la maison de Holstein 5.
Févr. iB^S> mar. 16. Août f[g$ k
Eugénie Bernardine Désirée, née Ciary, 11.3. Nov.
nu.
Jean François O.-^car, Prince Royal, 11.4. Juill. 1709.
Fils du iïoi Gustave III. de la maison de
Holstein.
Gustave IV. Adolphe, n. 1. Nov. 177s, Roi de Suè-
de depuis !••• 2q. LYlars 1792 jusqu' au 6. Juin jSx)
oii il ^c démit de la couronne, mar. 1i. Ocr. 1797
à Fréderique Dorothée Wilhcimine, F. de Char-
les J_,oui.-, l'r. héréd. de Bade. ^Séparés.)
En/ans.
1. Fr. Gustave, 11. 9. Nov. 1790.
2. L'Epouse ce Charles Leopold Margrave de
Bade.
!>. Pr. Amélie Marie Charlotte, n. 22. Févr. iSOj.
4. Pr. Cocilc, 11. ce. Juin 1S07.
Soeur des Jlois Gustave III. et Cïiurles XIII.
Pr. Sophie Albertine, 11. S- Oct. 17:3. Abbcsse de
Ouedlin bourg.
Toscane. (Catli.)
(îrand-Duc Ferdinand, Arcliid. d'Autriche, n.
0. îMai 7769, suce, à sou Père Leopold 2. Juill.
17'^t cédv Li Toscane ci reçoit en échange de
ci: trraiivl- Duché , par le recês <\<- L'Empire du
-7. Avril i\-J> i'ArchvVcché d>: bal'/.bour^ .;vtc
la
.
( 5i )
la dignité Electorale; est déclaré Electeur de
"Wiirzbourg après avoir cédé le pays de Sal/,-
bonrg à son Frcre l'Empereur, eu vertu du trai-
té de paix conclu à Presbours zô. Dec. iS~" ; ac-
cède à l.i Confédération du JÎhiu et ]>rcjid le ti-
tre de Grand - Duc £> Sept. 1 ,co et reprend la
ToJi'.nc ni échange du Wurzbourg par la paix
de Pari«, 3d. Mai 1S14 V. 19. Scpt..*i8o2, de l'in-
fante Loui.<e Amélie, F. de Ferdinand IV. Roi
df s deux Siciies, mar. eu second, iiuas 6. làlai
i&:i à
IVIaric ï'erdinancline Amélie, Grande Duchesse, 11.
17. Avril 1790, F. de iUaximilicn Prince de la
maison Royale de Saxe.
Enfant du 1. l':t.
1. Archid. Leopold, Pr. héréditaire, ai. 3. Ocr.
I79?» mar. -8-* Oct. 1^17 par procui'. et 10. Nov.
en personne à
JHarie Aime Caroline, F. du Pr. lu.ixiuiilien de
>axc, n. !". >.ov. 1709.
-. Archid. lYiaïie Louise, n. 30. Août 1793. Abbes-
se du Ghap. de Ste. Aune.
3- La Princesse de Savoyc - Carignan.
Frères , Soeurs etc. v. Autriche.
Ti'ROrîE. (.Uahom.)
nnoriE. ^iVianom.j
EmpeTeur Mahmud IT.. 11. Co. Juill. 17s-;, Fils de
l'Èmp. Abdul Hamid, 'mort 7. Avril \~^(j) , pro-
I clamé Empereur c.°,. Juill. njcïj.
I J. .'« fil!! s.
I Abdul Hamid, n. 6. 3L:rs îoij, et quel jiic? Filles.
WalïiecK. (LutlO
( & )
4. L'Epouse cht Duc Frédéric Eugène de Wurtem-
berg.
g. Pr.' Charles Chrétien, n. tC. Avril iSCh
6. Fr. Hermann Otton Chrétien, n. 12. Oct. 1809.
Pr. Albert in c Charlotte Auguste, n. 1. Fevr. 1768.
F. d'Auguste Pr. de SclrveaTJshourg-Sondcyshau-
sen. V. du Pr. Georges 9. Sept. I8l3«
Weimar, v. S.ixe - Weimar.
WiTiTEMr.EKC. (Luth.)
Pioi Guillaume, n. 27. Sept. rtgi. suce. ;i son Père
le Roi Frédéric 30. Oct. isi6. Veuf 9. Janv. 1819
de Catherine, F. ùc l'Empereur Paul de Russie
et Douairière du Duc Pierre de Holstein -Ol-
denbourg, remarie i">. Avril 1820 à
Pauline, Keine, n. xz. Sept. igoo, F. de Louis Fré-
déric AleK. D. de Wurtemberg, Oncle du l»oi.
Enftutf, fde Ut Heine Catliérïne.J
1. Pr. Marie FrédçTÎque Charlotte, 11. 3c. Oct. iSiß.
2. Pr. Sophie Fréderique Mathilde, n. 17. Juin iSiS-
Frère et Soeur.
1. Tr. Fréderique Catherine Sophie Dorothée, u.
2i. Fcvr. 173.I, mar. axi Prince Jérôme de MontfOTt.
2. Fr. Paul Charles Frédéric Auguste, 11. 19. Janv.
i-8ï, mar. 28- Sept. iSOj à
Catherine Charlotte, F. de Frederic Duc regn. de
Saxe - Ilildbouïghauseji, u. 17. Juin i787-
En/ans.
I. Pr. Fréderique Charlotte T.Iarie, n. 0- Janv. 180". I
c* Pr. Frédéric Charles Auguste, 11. ai. Févr. is.S. |
3. Pr. Pauline Fréderique Marie, n. 21 l'evr. igio. {
4. l'r. Frédéric AugusteEbcrhard, 11.24.lanv. iyi3. j
Jieine JDoutûrièrc, sec Épouse du l\oi Frédéric, j
Charlotte Auguste Mathilde, F. du l\oi Geor-
ges 111. de là Grande-Bretagne, 11. 29. Sept. 1766
V. 30. Oct. îijiO.
Tau
( 53 )
Oncles et Tant*.
Douairière de l'aine tirs Oncles du J'ni leFr. Louis
Frédéric Ah xandre, mort co. c-<-pr. 1817.
Henriette, F. du Pr. Charles de .Nassau- Wcilbourg,
u. 22. Avril l?80.
Fils de ce Prince cln /.lit, rifi JVirtrie F. du
Prince Adniu Czurtorisky.
1. D. Adam Charles Guillaume Stanislas Tenseur,
n. 16. Janv. 179-. Li eut. (jeu. de Wurtemberg.
Ses En/nus dn s. lit.
2. L'Epouse de l'Archiduc Joseph d'Autriche.
3- La Princesse héréditaire de baxe- Hiidbourg-
hausen.
4. J, a freine.
5. 3). Elisabeth Alexandriuc Constance, n. 27«
Févr. igc-2.
6. D. Airs;. Paul T. oui? Constantin, n. 9. Sept. iS"-J.
1. D. Eugène Frédéric lienri, 11. Sx. No*". i75:>»
mar. 21. Janv. 1737 à
Louise, née l'r. de Stoiber?- G" dern , n. 1?,. Oct.
1764. Veitve du Duc Auguste Frédéric Charles
de Saxe - Meiningen.
Eu/uns.
1. D. Frédéric Eugène Charles Paul Louis , n.
8. Janv. i7c'S. m. So. Avril iS'7 a la
Pr. Caroline FTéderiquc Mathilde, T. de Geor-
ges l'r. de Waldcck, 11. 10. Avril 1901.
En/ans.
i. Pr. TvTarie Wilhciminc Louise Auguste, n.
25. Mars iSiS-
2. Prince n. 26. Dt'c. iS-3-
2. D. Frederhjue Sophie Dorothée Marie Louise,
u. 4. Juin 1749, v. Hohenlohe- Ingelfingen.
3. D. Frédéric Paul Guillaume, n. 27. Juin 1797.
2. L'Impératrice Mève 'le frussic.
3. D. Guillaume Frédéric Philippe, n. 27. Dec. i7"if
Feldmaréchal dans l'armée ».Lu Roi , ni. -3. Août
iKx> a
Fréder. Françoise Wilhelroine, Comtesse IVhodis
de Tundcrsî'cld , u. 2i. Janv. 1777.
En-
1
C 54 )
En/uns fcjui portent le titre de Comtes de
Wurtemberg,)
i. C. Chrétien Fréd. Alexandre, n. 5. Nov. i8or.
2. 0. Freier. Guillaume Alexandre Ferdinand, ;
ii. 6. Juili. iSio.
3. C. Frédéric Alexandre François Constantin,
11. 6. Févr. iSt-J.
4. Fréderiiiue Marie Alcxandrinc Charlotte Ca-
therine, i!. 29 Mai ïS-5-
4. D. Ferdinand Frédéric Auguste, Feldm. dans y
l'armée Autrichienne , n. 23'. Oct. 1763, mar. en
second, noce«, j>. ]>roc. 3. Févr. 1817 à la
Fr. Pauline, F. de François Georges Charles Fr.
de Metlernioh, n. 22. Nov. ï77i.
5. D. Alexandre Frédéric, 11. cl' Avril 1771 , Gén. !
de C.iv.ii. an service de .Russie, Gouverneur de ;
la Russie blanche, mar. 17. Nov. i~oS à
Antoinette Ernestiiie Amélie, F. du Duc Fran- I
nuis de Saxe- Cobouiiï, n. 23. Août 1779.
T.nfans.
1. D. Antoinette Fréderitnie Auguste Marie An-
ne, n. 1.7. Sept. 1799.
2. D. Frédéric Guill. Alexandre, 11. 20. Dec. iS^-J.
3- D. Ernest, 11. n. Aon; vgfi.
6. D. Henri Frédéric Charles," n. 3. Juili. 1772,
Ficut. Gén. dans l'armée du Fioi.
JLj'0'
i
C 53 )
Epoques
de Succession des Sottue- Epoque.
ralns de VKuroye actuel-
lement regnans.
i. "Le Grand-Duc de Saxe-
Weimar i?53 È3- Mai
déclaré majeur le 3- Sept.
I771-
2. I-.c lioi de Naplcs et de Si-
cile i?39 Ô- Oct
fe déclare majeur le 1
J.inv. 1767.
3. J.e lloi de Saxe .... I7Ö3 i?. Dec.
déclaré majeur le i5- Sept,
17öS.
4. Le l'riucc Rcufs d'EbeTS-
dorf . . . I 1779 C Mai
déclaré majeur le 16. Mai]
r;"':- '
S- Te Duc de Saxe - Hilu-j
bouxghauscn j i73o 22. Sept.
prend le gouvernent, en
i7.s7-
6. Le Grand -Duc de Mcclï-
lriibourg- Schwerin . . i7S" --?• Avril
7. Le Duc de IIoMcriu- Ol-
denbourg — 6. Juill.
l'Administrateur de ce
Duché
8. Le Prince de Hohcnssol-
lcrn-Siïniariifgcn ... — cö. Dec
ç. 1 c J'iii'f c Je T.ippc
Schaumlfiurg i7S7 1+ ï'évr,
déclaré majeur le 13. j
Avril iS-7-
ic. Le Grand - Duc de IIcssc[i7go 6. Avril
L
£ 1;
4f< 2 a
8 mois
8 ans
i3 aas
17 ans
17 an*
£3 ans
3o ans
ZQ ans
23 ans
2 ans
36 ans
( 56 )
Epoques
de Succession des Souve-
rains de l'Europe actuel-
lement régnons.
Epoque.
n. Le Grand- Duc de Tus
c.me
12. L'Empereur d'Autriche
13. Le rrince de Schwarz
bourg- Sondershausen
14. Leiîoi de Bavière . .
15. Le Duc d'An hait -Jîciii-
bourg
16. Le 3'ioi de Prusse ." '.
«7- Le Faue
18. LTSuipereur de Russie'
19. Le Prince de Lippe -Det-
mold
se déclare majeur on i82c
SO. Le Duc de Saxc-Mei-
uuigeu
sous ia tutèle de Sa Mère.
21. Le Duc de Saxe -Gotha
22. Le Prince de Liechten-
stein
23. Le Prince ReuTs de Lo-
benstein
£4- I e Duc de Saxe - Saalfeld-
Cobourg
23. Le T rince de SchwaTZ-
bourg-Loudobtadt . .
se déclare majeur le 6
Nov. 1814.
26. Le Roi de Danemarc .
(Corégent dep. le 14. Avr.
»784.)
07. Le Roi d'Espagne .
2*3. Le Sultan . ."...! j
I70O 2. Jnill.
C92 1. Mars
170J 14. Oct.
0>5 I. Avril
I706 0. A\ril
C97 tö. Nov.
iS~o 14. Mars
i&M 24. Mar.»
IS02 4. Avril
2 fc 2
VS*
-i ans
-4 ans
33 ans
33 ans
23 ans
-7 ans
57 ans
23 ans
5 ans
1 I8C3 24- Dec.
3 ans
IS-4 -0. Avril
3i ans
18-J C4. Mars
44 -ms
— 31. Mar.*
33 ans
180Ö 9. Dec.
22 ans
1807 23. Avril
13 ans
18:3 13. Mars
40 ans
— 10. Mars
— £3. Juili.j
23 ans
£4 Jns
jLpo-
C 57 )
Epoques
de Succession des Souve-
rains de l'Europe actuel
lement resruaus.
29. Le rrinoc de Hohenzol-
lerii-IIcchingcn , . . .
30. Le Prince de Wal deck
31. .Le Hoî des Pays- bas .
32. Le Roi de France . .
33. na Duchesse de l'arme
34. Le ])uc de Moiène .
3">- La Duchesse de Lacques
30- Le Duc de Brun:- -vie .
sous La tutè-lc du IVoi de
la Gr.ii) de - Brct a jnc.
37- Le Duc de Nassau . .
35. Le Roi de Portugal et du
Brésil
[Régent dép. l'an 1799.)
39. L,c Roi de Wurtemberg
40. Le Graii 1-Uiic de Mcck-
Ieubourg- Strelitz . . .
41. Le Prince Ileufs de Greiz
42. Le Duc d'Ahji.ilt-Dcssaw
43. I ,e Pioi de Suède . . .
44. L<- Prince Rcui's île Sçhleiz
4". Le Grand-Duc de Radc
46. Le Dur d' Anhalt -Kœiiien
47. Le Landgrave de Hcssc-
Hombourg
43. Le Rot de la Grande-Bre-
tagne
(Piègent depuis le 10.
.faux'. ignO
49. I/Electeur de ÏTçssc
50. Le l'ioi de Sardaignc
Ej/oque.
1S10 1. Nov.
i8i3 9. Sept.
— 3- »îéc.
1S14 3o. iVîai
I3i5 8- Juin
— ï6. -
1S16 9. Janv.
— So.Mars
— 30. Oct.
— 6. Xov.
1S17 29. Janv.
— q. Août
1818 rî.ïVvr.
— 17. Avril
— H. Dec.
— iö. —
1320 20. Janv.
- 29. -
iS2i 2". Fi'vr.
— 19. Avril
2 «ï
C ? O (a
1 •>»»
34
23
41
ans
ans
ans
"S ans
22 ans
33 ans
32 ans
10 ans
23 ans
43 ans
33 ans
3? ans
z() a?is
22 ans
54 ans
32 ans
"', ans
43 ans
"o ans
07 ans
43 ans
56 ans
DE-
>0O0OC0OCOCN2OCX>0O0CO<>CCO0CCO«
DETAILS GÉNÉALOGIQUES
des Familles de plusieurs Princes posses-
sionis en Allemagne, Autriche, Trance,
Italie etc. *J
Are^cerg.* (Cath. Hannevre, Pays -bas et
W'cstphalie - prussienne.}
Duc Prospère Louis, n. 23. Avril Ï73.3, suce, an :
mois de Sept. 1303 par la cession rie m>u Père le
J). Louis tëngeibert ( mort 6. Mars iS-a), mar.
Co. Ja 11 v. iflio a
Marie Luriomiilc llosc, 11. i ". Mars 17.-3, F. d'An-
toine lsidor, Pr. de LobKôvvitz.
Frères.
1. Pr. Pliilemon Paul Marie, n. 10. Janv. i~SS}.
2. Pr. Pierre d'AIcautara Charles, u. Q. Oc:. 1700.
au serv. du Iioi dco Pays - bas.
Oncle
C 59 )
Oncle et Tantes.
i. Pr. Marie Flore , n. 2."ï. Juin 17*3. V. de Guil«
l.nimc , Duc d' Ursel.
2. Tr. Auguste Marie J'.aimond, n. 30. Août i7"v3i
(au serv. du I\o Jes Pays-bas.) Veut 12. Sept«
1810 de Marie Françoise Ursule Marquise de
Cernai.
Pr. Ernest Engelbert, n. z'}. Mai i777, rn. c. Avril
1S00 à
Marie Thérèse, n. 4. P.Tai 177^ , F. de Jus. Nicol.
Coiiitc de WindiscLgieei«.
Enfant.
Vx. Ejnestine Mari-,
3. Pr. Marie Louise Françoise, v. Starbembcnj.
Fille de V Oncle le Prince Louis IWarie et
li'./nue jldt'laide , J\ de J.ouis Josepi'i
Comte de ISla.il Iy, iMarc/uis de
I\cj le.
Pr. Amélie Louise Julie, n. 10. Avril 17S9, v. Ba*
VÎùxc Branche ducale Nr. 1.
Aur.R?r.E.nG.
(Calli. Autriche, en Carniole.)
Fr. Guillaume, n. n. Avr. r7-îp, Chamh. Irip.Aiitr.
suce. .; son Fère joscpli Cluirlcs Autoiuc c. Oct.
iS:r, m. 10. Févr. 1770 h
Léopolduie Françoise, n. S- Août 1761, F. de Vin-
cent C. de Walds t ein.
En fans.
1. Pr. Sophie Resrîne, 11. 7. Sepr. 1750. V. 6. Juill.
i.Spo, dv Josepfi , Ciü'iir de GhotecU.
C. Pr. Guillaume, n. 5. Oct. i~^, m. en sec. noces
i". Févr". r'io à
Fsederiiinc Louise "Wilhelraine Henriette née Ba-
ronne de Leuthc, u. 13. Févr. 1791.
En-
( & )
JLiifans.
i «»lé I éop. Sophie Marie, n. 26. J.-inv. îftiî.
2.' Wilheliuinc Franc, Caroline, n. 2. Avril 1813.
3. Charles Guillaume,. 11. J. Mai J8i4- . ,
3. Pr. Charles, 1*. 17. Août i7»4. ni. ij. Icvr.iStc a
AtignsteEiéonorc Elise Antoinette née Baronne 'de
Lenthc, n. 12. Janv. r79°- s>*lir de >a licUc"
sœur.
En/ans.
1. Sophie Caroline Marie, n. 8- Janr. g";
2. Aloyse Henriette Cnmillé, n. 17. Avril 1812.
3. Bomaiti Charles, 11. ic. Oct. 13x3-
4. Henriette, n. 23. Juin i8i>
JDouairière du Fils cadet, le Trince Vincent.
Marie Gahriclle, n. 22. Ittiâl. ffi3,F Je François
Joseph Maximilicn Pr. de LobKOWita. »' • iu.
Févr. ißi2.
Fils de ce T rince.
Vincent Charles Joseph, n. 16. Jnill. 1812.
' Frères et Soeurs.
1 Pr. Marie Françoise, 11. 3o. Juin 17+S. m. "11 se-
condes noces à Georges Comte de öcnelaon, it.
o pTr.lCnH?vles, n. ci. Oct. r'A Gén. F. M. L, Antr.
*"a pris le titre d'Atiérshcr-Trantsoii, après avoir
Bncctdé dans le? possessions delà maison étein-
te de Trantson, m. 2. Oct. 17. u a .
Marie Joséphine, n. S- Août i7o6, F. de Joseph,
( Pr. de Lobknwitz. .
3. Pr. Marie Aloyse., V. Oetttn?rn- Sy» lbeT.fr.
% Pr. Viiicriit.it. ?,i. Août 1763, Ch.imb. iiup. Antr.
Louise, V* de Chrétien Philippe C. de Clam- Gai-
las, n. 8- Oct. i77-b
En-
i
( öi )
I Enfans»
1. Louise ■ n. i8- Nor. 1309.
2. Mathilde, 11. 3o. Mars iSn.
3. Vincent , 11. 11. Sept. i8i3-
Douairière de V Oncle le Fr. François "Xavier.
Isabelle, F. du C. Jean Adolphe de lî.iunitz. Veu-
ve du C. Lazan-3 y, née 17. Jauv. 1777. Veuve
de son tec Epoux 8- Janv. 18^8.
Son Fils.
François Adolphe , n. 9. Fcvt. 1S04.
Bart.iax H Beldiojoso.
(Cath. au Roy. de Lombardic.)
Pr. Renaud Albcric Hercule Charl. Marquis d'Esté«
u. 1. Mai i"ù~> , suce, à fmi l'ère le Pr. Alheric
y.11. 27. Août iSj.3- Veuf le 1. Sept. 1707 d'Elisa-
beth Cajctanc, Comtesse à'Aibiate Mèievio.
Enfans.
1. Marie Beatrice, n. 24. Avril i~ç4.
2. Pr. Marie Louise Jeanne, h. 3. Sept. i7<?5.
3. Pr. Marie Caroline, 11. 17. Fcvt. 1797.
Frère -et Soeur.
1. Pr. Barbe M^rir lenazc Thérèse, n. 10. Févr. i7l9»
m. 8- Févr. C." à Antoine Visconti Dur: de Lut-
ta Marquis de Gaïubolo, Grand d'Espagne de
la 1. Cla^-e.
2. Hercule Charles Philibert, Comte de Cotignola,
11. 24. Mai 1 77 1 .
Douairière du Frère Fouis Albcric Antoine
Comte de Fngo.
Amélie, née Cauziaui, n. iS-Janv. i784- Veuve 13.
Uot. I8c5.
Ses Enfans.
1. C. Emilie, n. 14. Mars 1S00.
2. C. Louis AUdo><>, h. S. Mars 1S01.
3. C. Albiric Antoine Charles, 11. ij. Juin ig"~4.
j Bat-
( 62 )
Batthyani - Sti\ättmanv, *
(Cath. en Autriche ri en Hon»rir. )
Pr. Philippe, 11. i?,. Nov. i"Si i Fils lu Pr. T. oui«,
mort i". Jnill. iS'.o. it de la Princesse Elisabeth,
ucc Coiut. de Pcfgcn, morte 2. J.mv. 1815.
Frère.
C. Jean Baptiste, il. 7. Avril CS4, mar. ij. Juin
iSs? à
Maris, n. 2. M;its 1791, F. du Comte Charles d'Es-
ter hazy de G a la m ha.
lin finit.
Elisabeth, 11. HS. Mai i$lo.
JEufaMS du Grund- Oncle le C. Theodor fmart
13. Juin fS'-S ct de l'hili]>yiiie née Conitcise
Ester/iàzy (m. 4- -Avril /,S'//.y
1. C. Eleonore, 11. 6. Sept. ï~C?. Y. o. Mai 1S17 de
Mich, franc. Comte d'Ahhann.
2. C. Antoine, »1. jJ. Dec. 17Ö2. V. 27. Nov. 1814,
de >a sec. Epouse Joséphine 11. Comt. de JAog-
gendorr'.
Enfans du •?. lit.
1. C. Gustave, n. 8- Dec. lgo3.
2. C. Philippine, n. 2. Ott ib'Cj.
3. C. Casimir, n. .). J.'in i,Sf>7.
4. C. Eleonore, n. 5. Juin iScS.
Ef.-ntjikim - TriTLENEorr.G - Bheoa.
(Reform, dans la "Westphalie Prussienne.)
Pr. Emile, 11. ri. Mai r."'-;. 3'"i!s du Cm: ir Mau-
rice Casimir H. î 4. Nov. ü-,~".) m. co. IVTai i7çi à
Louise, n. 6. Août r;cs- F. de Jean Eouis Comte,
de Sayn - Wiîgcii&U-in.
En/ans.
1. Fr. Caroline, n. j. Nov. r7Q2, mar. ci.Xov. 1(517
' à Charles Gotthard C. lie che de Yollmarstciiij
Maj. .m Si vv. de Prusse.
8.%Fr. Thérèse, n. 19. Sept. 1703, m. i;.Nov. 1916
à Ottomar Cl. ltecnc de Volinurstein, Frère de
son Bcautrèrc.
3. Pr.
~n
( 63 )
3. Tr. Maurice Casimir Georges, n. 4. Mars 1793.
4. Pr. Charles , 11. 14. Dec. 1797.
5.. Pr. François, n. 11. Oct. JHco.
6. Pr. Adolphe, 11. 7. Mai isn-
7. Pr. Alexandre, 11. 9. Août 1B1--
JFrrre et Soeur.
1. C. Frédéric, 11. Si.Janv. 1767 m. 16. Mars i707 à
Wilhelmiiie , F. de Jean -Louis C. de Sayn-\Vit-
genstein, 11. S. Sept. 1773-
Ses Lr/fans.
1. Maurice, 11. 16. Jais v. _1708.
2. Guillaume, n. 10. Aoot 1707.
3. Charlotte, n. 11. Août i3~o.
4. Amélie, 11. 10. Fcvr. jScC
5. Emile Frédéric, n. 6. Avril 1803.
C. C. Amél. Isab. n. 6. Dec. 176s, m. 11. Mai îTpx
à Henri Fcrdiu. Comte d'lscnbourg-Plülippscich»
Douairière du Frère le C. IMnuriee.
ff -20. Avril l$o6.J
C. Philippine, 11. iS- Juin i77~- F. de Chrétien
Charles, C. d'Isciibourg''- Philippscîch.
BE2*THEIM. - BSXTHEIM. *
(Réf. an nuyaum? d'Hannovre.)
Pr. Alexis Frédéric, n. 23. Janv. 1731 , Fils du Pr.
Louis Gniil. C| 20. Août ï.'SC) Kl. 17. Oct. iflu à.
"VVilhflmii c parolin e Fréde'v. Marie, F. de Guil-
laume Chrétien Charles i'r. de Solms - llraun-
fels, il. CO. Sept. 179).
En/a r:s.
1. Tr. Louis Guillau.->ie , u. 1. Août iStC
2. Pr. Guillaume Ferdin. Fouis Bernard Eugène,
11. 30. Avril 1S14.
3. Pr. Jules Arnold, n. Ci. Mai 181".
4. Pr. Charles livcrvyn, 11. 10. Avril i$iO.
5. Pr. Auguste Julie iienr. Amélie Soph. Charl.
11. 16. Oct. i3i7-
6. Pr. Ferdinand Ottou, 11. 6. Juill. 1319.
Trc
!..
( 64 )
' Frères et Soeurs.
i. Henriette Sophie, v. Sohns -Lirh.
2. Guillaume J'réd. Bclgicus, il. 17. Avr. 1782. Gén.
M.ij. Autrich.
3- Louis Casimir, 11. 22. Nov. i?87- Maj. Autr.
4. Charlotte Caroline, 11. % Mai 1789.
5. Charles François Eugène, n. 28. Mars 1791. Ca-
pit. de Cav. au serv. <!<■ l'Autriche.
6. Sophie Caroline Polyxeiic , 11. 16. Jan v. 1794.
JSflère.
Julie "Wilhelm i ne, 11. 30. Avril 1704. I". dcFréderic
lluc de Holstein - GlùcJisbourg, V. dul'r. JLouis
30. Août 1817.
Tantes.
1. Eleonore Auguste, u. 26. Avril i7"4, V. d'Ernest
Casimir, C. d'I-e m bourg- Büdingen.
0. Caroline Ferdinandine Mar. Elis. n. 25« Janv.
1759.
BortcirEsE.
( Cath. au Roy. de Naplcs. )
Pr. Camille rhil. Louis, n. 8- Août 1773, m. 28.
Août ipc.} à
Marie Pauline, Sœur du ci-dev. Empereur Na-
poléon, et Veuve du «Jeu. Leclcrc , n. ce. Oct.
1780.
Frère.
François, Aldobrand ini, n. 9. Juin 177Ö , m. il.
Avril iS^O à
N. N. F. d'Alexandre Comte de la Bochcfoucauld.
Bouillon, v. Rouan Gtiémené Bouillon.
ErvET/r.MiT-.IM DE TiTGTiZ. *
(C.uli. eu Hongrie et eu i'.nln'ino. )
Pr. Charles Auguste, u. 24. Oct. 17Û9. Chamh.ïmp.
Aut". m. 27. Avr. 1733 à
Marie Walhurgc Joséphine, n. 20. Août 17Ö6. F.
du Pr. Antoine Ernest d'Octtingeii- îipieihcrjr.
Lu-
L
c 65 y
En/ans.
.éopoldine, n. 13. Dec. 1796» m. 3o. Jnill. 1816,
Louis C. Almasy de /^,ul,iny et Tœro.-k Szcut
Miclos, Chamhell. Imp. Autr. et Secrétaire de la
Chambre géu. do l.i Cour imp.
2. Marie Einer. Caroline, 11. 13. Nov. 1799, m. 27.
Août 1816 à Joseph Comte Scniogyi de Mcdgycs,
Champ. Imp. Autr.
3. Ferdinand, 11. 10. Févr. iSci.
4. Amélie, il. 6. Oct. 1S02.
5. Alphonse, 11. 23. Dec. igoS.
CAnoLATH-BEUTHzy. (Reform, en Silésié.)
Pr. Henri Charles Guillaume , n. -G. Nov. l?83*
Major et Aide de camn. du Hoi de Prusse, i'ils
du Pr. Henri Ch. Lrdfhanu, mon 1. Févr. lSi7
et d'Amélie née Duche>?e de Saxr - iVleiningen,
(t CS. Mai 1793) mar. 1. JnilL 18C à
Adélaïde, 11. 3. Mars 1797, F. de Charles Theodor
Frédéric Comte de Pappcnhcini.
Frères et Soeurs,
a. Germains.
1. Douairière dti Frère le Pr. Charles Guiîl. Phil.
Ferdinand, mort £3- Ja'.iv. iS-O.
Auguste Cîiarl. Hermine Oiynrpie Blanche, F. de
Louis Jean Charles Frdm.um Comte de Pùchlcr-
Muskau, 11. 27. Dec. 1792.
60 u Lin faut.
Louis Ferdinand Charles Erdraanu Alexandre
Deodal , n. zù. Juin isn.
2. Frédéric Guillaume Charles , n. 29. Oct. 179°»
mar. Z". Août is>7 à
Caroline Adolph i ne Louise Elisabeth, n. 8- Nov.
179Û, F. de Henri XL1V. Comte de lîcufs«
Fi/j.
1. Ferdinand Henri Frdmann, u. zG. Juill. iS'S«
2. N. N. 11. £3. Juin IS20.
3. Edouard Georges Eugène Ferdinand, 11. 27.
Janv. i~.<)~>-
4. Or-
39 me année. II
C 66 )
4. Ordalie Jeanne Clotildc, n. 2. Juin 1796.
5. Amélie, 1». 17. Mai 1798-
b. T)u second lit du Père avec Ertimut/nf Ba~
roi me (fOertel.
6. Dorothée, 11. 16. N«>v. 1799, v« Bcufs-Schleirz-
KœMritas ede Branche.
7. Henriette Sophie Constanze, 11. 11. Avril jS't,
m. 10. Septcmb. i3'.9 à uu Comte de Haugwitz,
Seigneur de lïrappitz en Silésie.
l^ouairière dit Fr. Henri Charles Erdmann,
Erdmmhe CaroÜuc, née Baronne d'Ocrtel, u. C3.
Janv. 1769. Vr. 1. Févr. 1817.
Clajw s Aldaingex.*
(Cith. Autriche en Boheme.)
Pr. Jean Képomuc, Chambell. de l'Emp. d'Aiitr.
Possesseur de la Seigneurie de Tœplitz en Bo-
heme, 11. 17. Dec. f 7-3 . Fils du Pr. François
\ cnce.-das VT 21. Juin Cb.'O m. 31. Janv. i'" à
Marie ClirifUnor, n. c;. Mai 1757, F. de Charles
Pr. de JLignc.
Jinfans.
1. C. ChaTbs, Clumbell. Imp. Autr. 11. 12. Dec.
i777» ni. 26. Oct. i,sr; a
Alojrse, née Comtesse de Chotech, n. 21 Juin 1777.
Kufnns.
1. Mathilde Christiane, n. 13. Janv. t3c5.
Z. Kuphémic Flore, n. 30. Avril 1H-3.
3. Léontine Gabrièilc, n. 26. Sept. iS; 1.
4. Edmond IVIatnice, n. 3. Févr. itiij.
5. Fe lice Sidonie, u. 9. Oct. 1815.
t. C. François Maurice, n. 2i. Sept. 173.";, Chamb«
Imp. Autr. et Licut. Cul.
Soeurs.
t. Marie Sidonie, n. 10. Nov. 1748, m. 17. Mai i"~2
à Jean Hodolphc Coiiite de Chotcch, 11. 17. Mai
i7-i9-
t. li. Marie Christine, n. 19. Janv. 175.Ï. Veuve 31.
Max* v^i de Jean Philippe Comte de lloyos.
CûJ.-
Jj
( 67 )
Coi^onKBo - Mak«|eld.*
(Cath. Autriche en Bohême, et au Wurtemberg.)
Tr. Rodolphe Joseph , Chamb. de l'Emp. d'Antr.
u. 16. Avril i~72, snco. à -on l'ère le Pr. P'ran*
çoi.< Gundacr.ir 2;. Oct. 1.-07, ni. 23. J\1 ii 170.4 ;i
Philippine Caroline, F. du C. Joseph Antoine d'Oet-
tingen- Katzenstein -Baldcrn, 11. iS- Mai 177Ö.
J-'rrres.
1. Jt'rùme, n. Jo. IM iv- 1775, Chamb. et Gen. F. Z-
M. Autrich. m. 12. Fcvr. iS-^i .1
Wilhelminc, F. de George? Comte de Waldstein
et Warteuberg, 11, 9. Août i77j-
En f uns.
1. C. François de Paula, 11. 8- Nov, is~2.
2. C. Wilhelmine, u. 20. Jtiill. 1805.
2. C. Ferdinand, Chamb. Autrichien, n. 3o- Juill.
i777> ni. 30. Nov. 1810 à
Marie IVIarg.irethe née de Ziegeler.
F. n fans.
1. C. Jo?eph, n. c,'). Ferr. 1313.
2. C. Ida, n. 13. FévT. 1316.
ü/zr/tf e£ Tantes.
1. C. Venceslas . Gommaud. de l'oTdre Teuton, et
Feîdmaréch. Autr. n. S- Oct. i73S.
2. C. Marie Thérèse, n. 8- Juill. C44- Veuve 2.5-
Juill. tgoi du Comte Eugène Erwin de Schœn*
boni- Heusenstamm.
3- C. Caroline, v. Trautmannsdorf.
CoV*r.T.A"ST)E.*
ij "Fille du Duc Charles de Saxe, mort
16. Juin fvgo. {(l.ith.J
Marie Christine;, n. 7. Dec. 1779, v. Savoye- Ca-
ri guau.
aj "Famille de Pierre, dérider Une dein maison
de Hiron, mort le 1 }). Jana. 1 goO. f Lutii.J
Duchesse Douairière.
Anne Chariot te Dorothée* n. 3. Févr. 1761 , F. du
Comte de Mcdcm.
II 2 En-
i_
«
C 63 )
Eufnns.
1. Catherine Fréderique Wilh. Benigne, Duchesse
de Sagan, il. p. l\vr. 17S1, mir. en i,S2o en troi-
sièmes noces à un Connu du Schulen Imurg.
2. M.iric Pauline Louise, u. 19. Fevr. i7tf3, v. IIo-
hcn/.oHeru - lIochinj»..-n.
3. Jeanne Catherine« n. 2-1. Juill. i783 , mar. 13.
Mars i8oi, à François l'ignatclli de Ecimonte
DtlC d'Acerenza.
4. Dorothée, 11. Si. Aqùt C93> m. 11. Avril 1809 à
Edmond C. de Taileyrand- Pcrigord, Duc de '
Dino.
En/ans du Ercre le Er. CJtnrles Er?iest, mort
if). Oct. 1 $0 1 .
1. Pt. Gustave 3alixte, Possesseur do la Seigneurie
de Warteuberg eu Silésie, n. 29. Janv. 1780, m.
8- Sept. i8°6 «ï
Louise Françoise, F. de Joachim Comte de Malt«
Bahn, n. 23. Sept. i?9--
lin fans.
1. Louise, n. 30. Mars 18^8.
2. Antoinette, 11. 17. Janv-. 1S13.
3. Fanny Julie Thérèse, n. 3** Mars i8r5.
4. Calixtc Gustave Hermann, n. 3. Janv. 1S17.
5. ri erre Gustave Hermann, 11. 12. Avril isjiy.
2. Louise, n. 33. Juül. 1791 , mar. 23. Avril îaiô à i
Joseph Comte de Wiclohursky.
Civoy.* (Cath. Pays -lias et Westphalic- prus-
sienne.) 1
I. Branche, Choy - Dvlmex.
Duc Auguste Philippe, n. ?}. Nor. i?6~, , snec. à
son Père le 16. Dec. igc3. V. 10. Juill. îycô d'Anne I
Victnrnianc, F. du luic Jean Baptiste du Alor-
tem.irt.
En fn us.
1. Alfred, Pr. hûred. n. 23. Dec. 1789, mar. Si. Juill.
1819 à
Eléo-
i ( 69 )
EléonoTc Loubc Wilhelm ine, n. 6. Dec. 179-L F.
de Constantin Alexandre, Pr. de Salm -Salm.
Enfant.
Pr. Marie Alexandrine Auguste Eleonore, n. 8-
Avril i,S2o.
2. Pr. Ferdinand, u. 3i. öct. Cor, Colon, au serv.
du l'ioi des Pays-has, mar. .;. Sep«, isio à
Constance Anne 1 nuise, n. 9. Août 179t » F. du
Pr. Emanuel de Croy-Solre.
) Eu/' ins.
1. Pr. Emanuel, n. 1?,. Dec. i8".
2. Pr. Auguste , née ?• .Vom i8ij.
3. Pr. Philippe. 11. 20. Sov. tSoi.
4. Pr. Stephanie ( n. 3- Juill. 1S05.
Ere res.
2. Pr. Emanuel, de Croy-SolTe, n. 7. Juill. 1?Ö3,
m. Q. Avril 17SS à
Adelaide, n. 10. Juill. 17Ö8 , F. de Joseph D. de
Cru y -Havre.
Enfant.
Pr. Constance Anne Louise, v. ci- dessus. ,
-2. Pr. Charles , Gén. Ma}, au service de Bavière,
n. 30. Juill. 1771.
3. Pr. Gustave, n. \2. Sept. 1773, Evèc^uc de Stras-
bourg.
4. Pr. Ainédcc, né 7- Mai 1777.
Mère.
Pr. Auguste FrédeTÎque Wilhelmtne, n. 14. Sept.
17-47» F. de Philippe Joseph Pt. de S.ilm-Iiyr-
hourg. V. du Duc Anne Emau. 16. Dec. 18C.I.
Tante.
4. Pr. Adelaide, v. ci -dessous l'art, de Croy-IIavré.
2. Branche, Cnor- Havre.
Duc Joseph, n. \2. Ocr. 17.J-I , Pair de Fr.uice et
Grand d'Espagne de la 1. Classe, m. 22. Févr.
1762 à
Adc-
L_
( 7o )
Adelaide. F. d'Emanucl Duc de Croy-Dulm.cn,
11. ix Oct. i744.
En/ans.
r. Tr. Adelaide i v. Croy- Dolmen,
c. Pr. Amélie, ». 13 Janv, 1774, m. 33. Janv. 1790.1
Louis Marq. de Confions.
3. Pr. Aimée Pauline, 11. z'. Sept. 1776.
4. Pr. Ernest, 11. Co. Mars 1733.*
Soenr.
Tr. Louise, n. 24. Janv. 1749. Veuve depuis i787
de N. N. de Sourches , Marquis de Tourscl.
CzARTonifKy. (Cath. en Pologne.)
1. Branche, 8a>"cusko.
Tr. Adam Ca-imir, 11. 1. Dec. 1731 , F. JVT. L. au
$erv. d'Auiv. sticc. à son Perc 4. Avril 17K2. V.
au mois d'Août iyn d'Isabelle née Comtesse de
Fleinming.
En/ans.
1. Marianne, 11. 1*. Mars 1763, m. 2g. Oct. 1784 h
Louis Prince (!<• Wurtemberg, séparée <l<'p. 1792.
2. Adam, n. 14. J.niy. 1770, m. 2.> Sept. 1817 à
Anne Princesse Sapicha.
3. Constant in Adam Alexandre, 11. 2S. Ocr. 1773.
V. 10. Sept. 1SC8 d'Angélique, F. du Pr. Micliel
de Piad/.ivil.
Fils.
Tr. Adam , né . . .
4. Sophie, 11. 15. Sept. 1773. V. de Stauisl. C. Za-
moisl.y.
2. IinA>'CHF..
Kiifnns du Pr. Josej'h dement mort 1.5. lrevr.
1. Marianne Antoinette, u. %\. Dec. 1777, m. à N.
N. Comte Polochi.
2. Cléméniine, v. 3o. Dec. i7So, m. 26. Juin 179S
à liusracc Pr. S.'iiikupT««».
3. TIhtc.-c, v. L,ulH»inir?];y.
4. Jo-
( 7i )
4. Joséphine, n. 14. Juin 1788, m. au Comte Alfred
Potochi.
5. Célretiiie, n. 27. Août 1790, m. au Comte Sta«
nisLas llysBccwslïy.
Douairière de ce Prince.
Barbe Dorothée, n. ?. Fevr. 1760, F. du Pr. An-
toine Jablonowsky.
Dietiuchstein.* (Cath. en Bohême, en Mora«
) vie, et au Wurtemberg.)
Pr. François Joseph, n. 23. Avril 1767, suce, à
son Père Jean Charles 2j. Mai iao8, m. io Juill.
1707 à
Ahxaudrine née Comtesse de Schomvalow, n.
19. Dec. 1773"
Fils.
Comte Joseph, n. 28. Mars 179g.
Frères et Soeurs.
j. C. Marie Thérèse , n. 11. Août 1763. V. .5. Juill.
181", de son second époux, Maxiniilieu Comte
de Meervcld.
2. C. Jeau Charles, Chambellan de l'Empereur
d'Autr. n. 3r. Mars 17?-.
2. C. Maurice Jean Joseph, Chambcll. Conseiller
prive- de L'i£mp. d'Autr. et Hoifmusik- Graf, n.
10. Févr. 177", m. 23. Sept, rfleo à
Thérèse née Comtesse de GilLeis, n. 16. Janv. i7?9«
En/ans.
1. C. Maurice Jean , n. 4. Juill. 1S01.
C. C. Ida, n. 24. Août igr4.
3. C. Julie, 11. îC. Août 1807.
Enfnns île l'Oncle le Comte François de Faulet
Charles, mort j(>. J\oo. /$/.?? et de Charlotte
Née Maronne rie llcuc/utcii, morte 1 1. Oct. fJS'3'
1. MaTÏe Thérèse Christine, n. 24. Juill. 1771 , m.
2. Juill. 1704 à Frne.-t Christophe, Comte de
H.trrach.
2. Fran-
g. Juill.
Rose, F. de Joseph U. de Wallis , n. 8- Oct. 1792.
( 7^ )
1. François Joseph Stanislas Cyrille,
1774» mar. co. Mai 1S17 à
EvTERHAZY DE Ga L ANTH A.*
(Cath. Autriche en Hongrie et en Bavière.)
Pr. Nicolas, Gcn. Feld/.cugin. Autr. n. 10. Dec.
176" , m. i> Sept. 17H.) à
Marie Joséphine Ermenailde , n. 13. Avril 17Ö3 ,
F. de Joseph François l'r. de Licchtcnsein.
ILnfcius.
C. Pr. Paul Antoine, 11. 11. 3T.it« 1786, Amhass. de
l'Autriche à la Cour de Londres, m. iS- Juin
1812 à la
Pv. Marie Thérèse, n. 6. Juill. 1794, F. de Charles
Alexandre Pr. de la Tour et Taxis.
JLnfnns.
1. Pr. Marie Thérèse, 11. 27. Mai 1813.
2. Pr. Thérèse, il. 12. Juill. ïSi.j.
3. Pr. Nicolas, n. l'y. Juin 1817.
-. Pr. Marie Léopoidine, u. 21. Janv. 17S8, v.
Liechtenstein.
3. Pr. Nicolas Charles , n. 6. Avril 1799.
Soeur.
Pr. Léopoidine, v. Grassalcowicz.
lDniidirère de l'Oncle le Fr. T\icolus.
Anne Françoise n. Comtesse de Weissenwolf , n.
en 1747. V. dep. l'an 131$.
FuGCErv - Baeenhavsen .
(Cath. en Bavière.)
Pr. Anselme Marie, n. 1. Juill. 1766, suce, à «on
Pcre le 7. Juill. 1703 , élevé au Vans de Pr. le I.
Août i8o3- Veuf ^. Oit. 1814 de Marie Antoi-
nette, F. du Pr. Evrard Kruest de Waldbourg,
Truchsels de Zeil - Wurzach.
£/*-
( 73 )
En/ans.
i. C. Marie WalbnTge, n. i. Sept. 1706.
C. C. Marie Joséphine, 11. 19. Juin 1794.
3. G. Anl. Anselme Victorien, n. i;> Janv. 1800.
4. G. Joseph Anselme, n. ?,. Avril 1804.
5. C. Jacques Anselme, u. 28. Août 180.3.
6. C. Maxim. Anselme, 11. 3. Sept. 1807.
Soeurs.
1. C. Marie Euphémie , 11. 29. Nnv. 7762. Veuve
d'Antoine Joseph Fuggcr C. de ^Vcilsenhorll> 8.
FévT. 1790.
2. C. Marie Joséphine, V. Waldbourçr - "Wolr^eç.
3. C. Marie Walbnrge, v. Waldbourg - Zcii - \\ ur-
zach.
Fvustent.fug.* (Cath. axi "Wurtemberg en Bade,
Hohenzollern et en Autriche.)
1. Branche PiusciÈtie possessionÉe en
SoL'ABE.
Pr. Charles Egon, n. 23. Ort. 1796, ï\icc. 17. Mai
1804 à Charles Joachim, Fils de son Grand- On-
cle, m. 18- Avril 1^13 à
Amélie Christine Caroline, n. 26. Janv. 179,5, F.
de Charles Frédéric Grand- Duc de Bade , du
2. lit.
Eu/uns.
1. Pr. Elisabeth Louise Caroline Amélie, n. 15.
Mars 1S19.
2. Pr. Charles Egon Leopold Marie Guillaume
Maximilien , 11. 4. Mars i82o.
3« Pr. Amélie Sophie Wilhelm inc Christine Caro-
line Eulalic, 11. 12. Fcvt. 1821.
Soeur.
Pr. Marie Léopoldine, v. H ohenlohc- Schillings-
fürs t.
Mère.
Pr. Elisabeth, n. 30. Nov. 1767, F. du Pr. Alex.
Ferdin. de la Tour rt Taxis. Veuve du \'r. Char-
les Aioys tue à l'action de Slockach 35. Mar? 1709.
Vcu-
( 74 j
Veuve, du Prince CJtctrles Joachim , T"ils du
Grand • Oncle du J'r. Charlei Èpon.
Pr. Caroline Sophie, n. 2?. Août 1777, F. du Land«
grave Joachim Egon de Furstcnu. Wcitra. V.
17. Mai 1804.
2. EllAXCHE DF5 LANPCRAvrs POSSESSIONS
JE.N Autriche.*
Joachim Ego» , Landgrave , ChambelL et Grand«
M.iitre de>' cuisine.-; de l'Kmp. d'Atitr. 11. 22. Dec.
1740, ni. 1«. Août 1772 à
Sophie Thérèse, n. 9. Dec. iTSi , F. de Philippe
Charles C. d'Ocltiiigcn Wallerstcin.
En/ans.
1. L. Frédéric Charles, Cous, int. et Grandmai-
tre des cérémonies de l'Emp. d'Autr. 11.26. Janv.
1774, ni. C". Mai 1S01 à
M. Thérèse, n. 14. Oct. 1730, F. du Pr. Jean de
Sclrwarzciiberg.
En/ans.
1. L, Jean Néponync Joachim, n. 21. Mars 1803.
2. L. Marie Sophie, n. 23. Août 1R04.
3. I». Joseph Kniest Egon, 11. 23. Févr. 1S08.
4. J_,. Charles Faon, n. n. Juin 13:9.
5. J,. Frai. rois Egon, n. 12. Avril 1S11.
6. L. Frééurir. Egon, n. 8- Ort. 1313.
7. L. Kniest Philipp Leonard Frédéric Eiron, 11.
6. Nov. îHiô.
8. F. Auguste Joachim Placide Egon, n. 5. Oct.
1818.
2. L. Joséphine, v. Liechtenstein«
3. L. Caroline Sophie, v. ci- il.-ssous Branche 1.
4. L. Eleonore Sophie, n. 7. Févr. 1779, Chanoi-
nesse d'un Ch.tp. à Vienne.
5. L. Marie Elisabeth , y. Trautmannsdoxf.
En-
( 75 )
En/ans du Frère le Comte Frédéric Joseph,
mort 1. Juillet >S(4 et <le Joséphine Thecia,
Comtesse de Schalleuherg.
i. L. Joseph Fr.'-dcric , u. -|. s< 1"- '"77. Chamb. de
l'Eini'. d'Autriche, m. IO. M>i WÖ4 à
Charlotte Comtci-SC de Schlabcrndorf.
2. L. Fréderiuue Ladislave, v. IIohcnlohc-L.an-
genhoTirg
En/ans de ce Comte et de Joséphine Comtesse
de Zierotùt , sa troisième épouse.
3. Ii. Philippine Noria, n. i.> Jaiiv. 179--
4. ].,. Frederic Michel, Chamb. Autr. 11. 29. Dec.
1793-
5. L. Jeanne Caroline, 11. 3- Nov. i795«
6. L. Adelaide, n. 23. Mars i«Ji3.
Veuve de ce Comte.
Joséphine, née Comtesse de Zierotin, n. 12. Févr.
1771.
Grass alco wies dk Gyarac.
(Cath. Antriebe en Hongrie.)
Pr. Antoine, n. 11. Sept. 1771 , m. 2,> Jnill. ï7q3 à
Iiéoppldiae, n. i">. Inov. 1776, F. de Paul An-
toine Pr. d'Esterh.i/.y.
Moeurs.
1. C. Anne, n. 20. Juill. ïTâo, m. 15. Juin 1775 au
C. Michel de Yicsay, Chamb. Antrieb.
2. C. Ultiiic, 11. 13. Avril C-J, "»• »3> ()rt- '779
an Comte Antoine de Fnr^.ies , Chamb. Autr.
3. C. Elisabeth, n.6. Sept. 1767. Veuve dn G.Fran-
çois d'Esterhazy 19. Août iS-3-
Ta ut r s.
j. C. Cl.irc, n. Ier. /Vont 1735, m. en 17" au Com-
te Gabriel d'E-terh.izy.
3. C. Anne ;\I.ni( , n. 17. Sept. i73<5> m. en 17.ÏJ au
Comte Joseph de li.tiier.
Hatz-
C 76 )
Hatzteld.
(Cath. dans la Sitésie - prussienne.)
Pr. François Louis, n. 2.1. Nov. i7'6 , Possesseur
de Majorats de Trachenbrrg don. 20. Août 1S02.
Env. extr. du Roi de l' russe auprès du Roi dts
Pays -bas, m. i. Dvc. 1-99 à
Frcdcriuue, 11. 6. 1\}A[ 1779, F. dp Frédéric Guil-
laume Comte de Schulen bourg - Kehnert.
FlifailS.
1. C. I ouise, n. 11. Nov. iScd.
G. C. Wilhclniinc, n. S- Nor. itfoi.
3. C. Joséphine, n. ic. Août i8c5.
4. C. Louise Auguste, n. 6. Mars isc7.
C. Frédéric Hermann Amoinc, n." 2. Oct. igcg.
6. C. Maximilicnnc Erminie, n. iô. Oct. 1SC9.
Frères et Soeurs.
1. C. Sophie, 11. 31. J.uiv. 1747. V. 13. JuiU. 1786
de Loub Baron de Coudennoven.
2. C. Husiirs François, 11. 17. Nov. 1735, Chanoine.
3- C. Jo>éphine, 11. zù. Dec. 1761. mar. 1. Oct. 17.SI
a Charles François, C. de Nesselrode - Ehrcs-
hofen.
4. C. Maximilien , n. 2-|. Janv. 17Ö1 , Chanoine.
FJouairière
du Frère le C. Clement Auguste f 16. Sej>t.
Marie Anne, née Comtesse de Zierotin, n. en 1750.
Son Enfant.
Marie Thérèse, n. en 1776, était mariée à Joseph
François Prince de balm - Rcifferschcid -Dyk 1
séparée.
Douairière
du Frère le C. Lot/mire François f A. F) ce
f79S-
Fréderique, née Comtesse de Wartensleben, 11. c.
Nov. 1762.
Son
■L
( 77 1
Son Enfant.
Louise , 11. en i7;2-|.
IIercolani. (Cath. en Italie.)
Pr. Philippe Astovge, n. n. Août i7Jö, m. 4. Avril
1774 à
Pr. Coronc Marie Anne, 11. 2. Sept. 1751, F. de
Ferdinand Marquis de Cuvriani.
En/ans.
1. C. Astorgc Henri, 11. 11. Jauv. i779> V. de Ma-
rie, F- du Marquis Fimeo Malvczzi , 10. Fcvr.
I8c6.
En/ans.
1. Alfonsc , 11. 28- Juin 1799.
2. César , 11. 9. Févr. j8c2.
3. Rosine,' 11. 19. Sent. 1803.
2. C. Lucrèce, 11. 23- Févr. i7£i , m. 19. Juin 18CI
an Maru. Antaldo d'Auialdi.
3. C. Isottr Agnes, n. 22. Mars C85 » m. i7- Nov.
1805 au Prince Raniero Simonctu.
HoKEKIiOH E.
1. Bjia>chf. df. Neite>tsteitt.
IIoiie>-i..ohe-La>ge:nbourg.*
(Luth, en W urtcmhcrg.)
Pr. Charles Louis, n. 10. Sept. 1762, m. 30. Janv.
I7K9 à
Amélie Henriette Charlotte, n. 30. Jauv. 176s, F.
de Jean Chrétien, Comte de Solms -JJ.iruth.
Eufiins.
1. Pr. Elisabeth LLeonorc Charlotte, v. Hesse -Ro-
tnibourg
2. Pr. C<ti'>iinr Frédrriquc Constance, v. Hohen«
Lohe- ï»cltilliiigshir.'sr.
3. l'r. l''n'.!i v. Chri.-ti.inc Eniilir, n. 27. Janv. l"0^f
mar. 23. Juin îyiu à Fred. Louis Comte de Cam-lU
4. l'r.
fgg 1 j
( 73 )
4- Pr. Frnest Chrétien Charles, Capir. de Ci val.
du Roi il«> Wurieniber», n. 7. Mai C9-1-
5- Pr. Loni.->e Charlotte "Jeanette, v. ilohenlohe-
liiçc Irin "ni.
6. Pr. Jea. ■ « • 1 1 c- Heur. Philippine, 11. 8- Nor. iSco.
7. Pr. JVI.uLf A»:its Henriette , 11. -. Dec. 1502.
8- Pr. lin-iivc Henri, ri. 9. Ort. lS^ö.
9. Pr. Hélènr, 11. 22. N'ov. j.s~7.
ic. Pr. Jean litnri Fréd. u. 13. Août 1810.
Soeur.
La Duchesse douairière de Saxe - Meinineen.
En/ans de l'Oncle le Pr. Frédéric Ernest.
I. Pr. Loin.« Chrétien Auguste, Gén. IVTaj. au ser-
vice de Wurtemberg, n. C3. Juin 1774, mar. 2J.
Sept. 1S16 «à li
Pr. Loiibe, n. 16. Sept. »734, F. de Chrétien Fré-
déric Charles Prince de Hohciilohe -lï.irchberg.
C. Pr. Charles Gustave Guillaume, Gén. IVÎaj. Autr.
il. 29. Août 1777, mar. au m, de Jane, jsio à
Ftéderique Ladislavc, 11. 27. Juill. 1732, F. de Fré-
déric Landgrave de FtirÊtenbcrg.
Fils.
Frédéric Ernest Auguste, n. 7. Avril igi7.
3- Pr. Philippine Henriette, u. 30. IVIai 1779.
4. Pr. Charles Philippe Ernest, n. 19. bèpt. 1781,
Cap. au mtv. Autr.
5. Pr. Wilhelmiue Christiane Henriette, u. 21. Juin
I7S7-
Douairière de ce Prince.
Madclaine Adrieune, F. du Bar. Onno Zwicr de
Haren, n. 23. Avril 1746. Veuve depuis 2J. Cet.
HoHENXoHE - IVRFT.rO'CEN , ACT TELLEMENT
ÜElir. INGEN.*
(Luth, en Wurtemberg.)
Tr. Auguste, Fils du Pr. Fred. Louis, (\ 1.5. Févr.
i8i80 Luut. Gén. et Capit. des Gardes du ttoi
de
1
F
L
( 79 )
de Wurtemberg, n. 27. Nov. i784, m- -3- Sept.
131 1 à la . _
Pr. Fréderiuue Sophie DoTOtheé -Mario Lnmsr, n.
4. Juin 1789, F. du Duc Eugene Fred, Henri de
Wurtemberg.
En/ans.
1. Pr. Fréd. Louis Eugène Charles, n.T2. Août 1^12.
C. Pr. Fréder. Alex m iriur Marie Matliil le Caillé*
' rine Charlotte Eugèuie F.onisr, 11. 3« J 1 * L 1 L . iKi4-
3. Pr. Frédéric GiiillJminc Eugène Charles Hu-
gues , 11. 27. Mai isi6.
4. Pr. Felix Eugène Guillaume Louis Albert Char-
les, 11. 1. Mars îfcUS.
Frères et Soeurs.
1. Pr. Adélaïde Charlotte Wilhelmine, v. Hohen«
lolie - Hirchberg.
2. Pr. Louise Sophie Amélie, 11. 20. Nov. C83» rn.
24. Juin iSro à Auguste Albert Louis, Comte
à'Erbach -Fur.« ton ah.
3. Pr. Adolphe Charles Frédéric Louis, n. 29. Janv.
1797, m. 19. Avril iS*9 à
Pr. Louise Charlotte Jeanne, n. 22. Août 1799 , F.
de Charles Louis Pr. de Hohenlohe- Langent».
4. Pr. Alexandre Louis Charles Henri, u. 3- JuilL
i"cs, ni.tr. . . 1S19 à
J. C. L. née Comtesse de Schlitz.
Taute.
Pr. Sophie Christiane Louise, n. 10. Oct. 1762.
Fils de l'Oncle le Pr. Georges, mort 11. Dec.
1$1?>* et de Julie Polyxèrie née Baronne de
Ixlitc/iZuer.
Auguste Edouard Frédéric Louis, n. 23. Janv. 1S01.
Ho-
_
( 80 )
IIOHF.NT.OHE - Kmc^BERG.*
(Luth, en Wurtemberg.)
Pr. Georges Louis Maurice, n. 16. Sept. 1786, F. J
du i'r. Chrétien Frédéric Charles (f is. Aout !
i«ro), et de Philippine Cointeâsç d'Iïcnbourir, m. :
0. JniU. I8i2 ;i to
Adelaide, n. Ce. Janv. 1787, F. de Frédéric Louis
Pi. de lfülieulohe - Ingeit'ingeu.
Soeurs. j
ij Du premier lit du Vire avec Louise Char-
lotte, l'r. de llolienlolie - Langenbourg.
i. Pr. Caroline Henriette, v. Reufs - Schleiz.
sj Germaines.
2. Pr. Wilhelmine Sophie Frédeiique Ferdinande,
n. 7- >>ov. i"8o.
3. Pr. Auguste Eleonore, n. 2-J. ?»Tai J~S2 , m. il.
Août 1807 au Comte Frédéric Reinhard de Rech-
tem - Linibourg.
4. Pr. Louise, v. Ilohcnlohe- Langenhourg.
Eu/ans de V Oncle le Trince Charles Louis,
mort 1-3. Sept. iJQ/.
ij Du premier lit avec Fréderique Charlotte
née Comtesse de JLuiuemte'm- ll'erthheim
fscpuree.J
i. Charles Frédéric Loui;- Henri, n. 2. lSrov. 1780,
Gén. Maj. au serv. de Wurtenibere.
b
Sj Du second ht, de Christiane Louise née
Comtesse île So /tus - Limbach*
2. Tr. Chrétien Louis Frédéric Henri, 11. 22. Dec.
1788, Col. au srrv. d<- \\ urtemberg.
3. Pr. Bovdùu Amène Caroline, n. 27. Jauv. 1790.
2. Bra»
.
c.
C Si )
Brauche df. Waläj-^boch«.
HoHEKLOHE -B,\l\TKNsTKl>r.
(Catb. an Wurtemberg.)
Pr. 11.0111? Aîoys . Limit. Gen. du Rni de France.
h. 13. Août i~u5, suce .5- Févft i?r,s par cession,
de son Père, (f le 14. Juin 1750, ) .1 cédé ses
possessions à son Fils aine au mois de Novem-
bre iS^ö, ni. en secondes noces 19. Janv. i7QO à
IMarie Crescente , née Comtesse de Saint - JÀeilter-
scheid - Bedbur , n. zç. Août 1708.
Fils du premier lit avec Françoise Tl'iîhel~
7uine stit zu stc C. de TSlanderseheicl • JBlan-
kèntiayn, { f 26. Août flßq.J
1. Pr. Charles Angu-tc Theodor, n. 9. Juin t733,
Possesseur des Seigneuries de sa maison par la
cession de son Père faite au moi» de iSov. jS-ö,
m. 7. S' pt. 1S11 a
Léopoldinc Clotilde, n. 12. Sept. i7#7, F. de Char-
les Knianuel, Landgr. de liesse-iiheinrels -JAo-
tenbourg.
Frère et Soenr.
1. Pr. Sophie Caroline Joséphine, 11. 30. Dec. i?j3.
S. Pr. Charles Joseph Lrue-t Justin, Chef de la
Brauch»' de JagMbers;, établie i.z2, Lient. Gen.
du Roi de W itrtcmbcrg, n. 12. Dec. 17C1Ô. V. 23.
Mai 1.S17 de Henriette Charlotte Fréderique, F.
de Louis Eugène, Duc de Wurtemberg, mar.
ci' sec. noces 9. Juill. ig-o à
Marie Walbur gr, n. 14. S« pt. 1794, F. de Leopold
C. héred, de Waldbonrg- Zi il- Wurzach.
Ruf ans du 1. lit.
1. Pr. Marie Anne, 11. 2c. Mars 1798.
2. Pr. Louis Albert Constantin, n. ",. Juin tßc-.
3. Vr. l'V i.e. X.ivicre Walburjre, il. 2Ç-. Août 1S.7.
4. Pr. Charlotte Sophie Mathilde, u. 2. Sept. ij>csj.
5^ me année.
Ho-
7
C 82 )
HoHEïïI.OHE - SCHIT^LINGSTViiST. *
(Cath. att Wurtemberg et eu Bavière.)
Pr. Charles Albert, Lient. Gén. du Roi de Wur-
temberg, il. 28- Févr. 1776, succède à son Tcre
le Pr. "Charles Albert Chrétien, 14. Juin 1796,
mar. en secondes noces 20. Mai 1813 à
Marie Léopoldine, n. 4. Sept. 1791 , F. du Prince
Charles de Furstenberg.
En/ans, ij du premier fit, de IVTarie "Elisabeth
Auguste, Pr. ftlsenbourg, morte 1. Avril i^Oo-
1. Pr. Caroline Fréderique, u. 1. Févr. igco.
$J Du second lit.
2. Pr. Frédéric Chartes Joseph. 11. 5. Mai 1814.
3. Pr. Catherine Wilhelmjne Marie Joséphine, n.
19. Janv. i8i7-
4. Pr. Charles Etienne Frédéric Clirétieii Egon, 11.
20. Avril iSiS-
Frères et Soeurs.
t. Pr. Marie Joséphine, n. 9. Avril t77", Tn.2i.NTov.
1793 à Maximilian Joseph Comte de Holnsteitt.
2. Pr. Eleonore Henriette, n. 2i. Janv. i"Sô.
3- Pr. François Joseph, n. 26. Nov. 1787, Major
au service de Bavière et depuis l'an i^o? POS- !
sesseur de la Seigneuerie de Schillingsfurst, mar. \
30. Mars 131" à
Carolin eFrédrriq ne Cofinance, n. 23. Févr. 1792, F.
du Prince Charles de Hoheniohe - Eangenboiug.
En/uns.
1. Pr. Thérèse Amélie, u. 19. Avril 1816.
2. Tr. Victor Maurice Chartes, •-. 10. Févr. iSi8»
3. Pr. Fouis Charles Victor* 11. 31. Alars 1819.
4. Pr. Marie Gabri^lte, n. 2. Avril i7ui.
5. Pr. Leopold Alexandre, n. 17. Août 1794, Vi-
caire de i'eveché de Bamberg.
Me-
j
T
C 83 )
JVlère.
Pr. Judith, née Baronne do Rewitzhy, n. 8- Sept.
i7"3- Veuve du Pr. Charles Albert Chrétien 14.
Juin 1796.
Oncle et Tante.
1. Pr. Marie Anne Thérèse, ri. 23. Avril 1741.
2. Pr. Charles Philippe François, Grand croix de
l'Ordre de Malihc, n. 17. Oct. 1743.
JabIjO^OWSKY. (Cath. en Pologne.)
Pr. Stanislas Pau!, n. iÇ. Fcvr. i7ö2 , Fils du Pr.
Antoine Barnabe, mort en i"a> et de la Prin-
cesse Anne Sançnsho , m. en \".<)2 à N. N. F. de
N. N. YValeshy Woiwodc de Siradie.
Enfant.
1. Antoine, n. en i7Q?-
2. Stanislas, 11. en C9<>
Frère et Soeurs.
ij Germaines.
1. Barbe Dorothée, n. 7. Févr. 1760, v. Czartorishy.
2. Thecla, n. i". Févr. 1765. V. depuis l'an iscj de
Georges Comte PotvMJû.
sj lin fans du 0. lit du Père, avec Thecla
née de Czlaj/ik.
3. Thérèse, née 8î. Janv. 177-i.
4. Princesse X. N. n. an m. de Mai i7So.
5. Maximilicn , n. So. Juin 178", m. 0. Mai 1811 à
Thèse.- e, n. Piiiio-ssc I^ubomir.-ka.
En/ans du Grand- Oncle le Pr. IDeruetrius.
I. Matthias, 11. 16. Jnin 1757, mar. au m. d'Oct.
i"S4 à Marianne, F. du Comte bceptichy, 11. 12.
Mai 1769.
Fils de TSIattliias.
Louis, n. 2.> Août i7îj6, m- à
Caroline, F. de François Comte de "Woyna.
I 2 En-
T
C SA )
Enfant.
Plusieurs , dont les noms ne sont pas connus k
l'éditeur de cet Alm.
C. Charles | n. 3. Jan\r. i?ö8 , m. en sec. noces en
1811 à
Joséphine, née Comtesse Morzhowsha.
En/ans , £?« /. 7& c?<? Thecla Comtesse Czaka.
1. Charles, n. 23. Juin 1709.
Du 0. 7z£.
2. Felix , 11. en 1812.
3. Caroline, n. en ibid.
Veuve du Prince Alexandre Prusse , mort
1. Mars //*/, Fils du Frère d'un Ayeul*
FranCoise Victoire, F. de Michel Prince Iiory«
buth Woroniechi, n. 13. Dec. 17^3.
ISE>*BOtTK.G - Bir.nT.iv.
(JAcform. liesse -Casscl et Darmstadt.")
Pr. Wolrgang Ernest, n. 25. Juill. t7ç$, Fils du
Pr. Charles Frédéric Louis Maurice ^7 21. Mars
18:0.)
Eu/ans.
1. Fr. Victoire Charlotte Fouise, n. 10. Juin 1796.
2. Pr. Alexandre Victor, 11. 14. Sept. ib-2.
Mère.
Pr. Charlotte Auguste Wilhclmine, n. S. Juin 1777.
F. lie François C d'îîro.ich. V. du Pr. Charles
Frédéric Foins Maurice 21. Mars lg3o.
Oncles.
1. Pr. Wolfgaug Frne-t, n. 7. Oct. 177.].
2. Pr. Victor, h. 10. Sept. 1770.
Fille
-
C 81 )
Tille cht Grand- Oncle du Père , le Prince
Ferdinand Ernest ff ■'>. IMars *f$4-J
Elisabeth, n. 24. Janv. i7"3- Veuve du Comte
Georges Auguste de Soluis * Laubach, 1. Août
1772.
En/ans dit Grand- Oncle du Père , le Frincc
Frederic G uic/aume, fj ?e. Oct. i^ù.^.J
1. Pt. Charles Theodor Frédéric, n. 12. Août 1773,
nur. à
Marie Madelaine, née Baronne do HeYdinjr.
2. Pr. Ernest Louis Casimir, 11. 25. Janv. 17SÔ".
lï.AU>'ITZ -PitKTBKlVG - QUFSTENBKAG.*
(Cath. Autriche en Moravie.1)
Pr. Aloys , n. Co. Juin 1774, Chamb. de l'Emper.
d'Autr. m. CQ. Juin 17Q8 à
Françoise Kaviere, n. .'!. Dec. i77''>, F. de Guido-
bald C. Ungiud de Wciiscnwolf.
En fans.
1. C. CaTOline Féopolaine, n. 27. Mai 13^1.
C. C. Léopoldiitë, v. Palll'y d'Erdœrï.
3. C. Fcrdinandine, 11. 2o, 'Avril 1305.
Oncle.
C. François Vcnceslas, n. 2. Juill. 1742, Commaim.
de l'Ord. Tc«t. et Gcn.Feldzfp.gm.au serv. Autr.
Fille dit Trittce Ernest Christophe, f-f 1 g. "Mai
ijt)7*
La Princesse de Mettcrr.ich - "VVituiebourg.
Khevenhui.i.er*Metsch.*
(Cath. Autriche en Carinthie.)
Pr. Charles Marie François, n. 26. Xov. 1736, suce.
à son Pure iï. Juin tgoi, lU, eu 1.3-'" à
Thérèse, Comtesse de Mor/.in, n. en i77-J-
Frère et Soeur.
1. C. Mûrie Christine, v. Odtsculchi.
2. C.
•
( 86 )
2. C. François Joseph, n. 7. Avril 1702, Gvn. MaJ.
Autr. Veuf pour la sec. fois de Marie Joséphi-
ne Com t. d'Abeiisber» et Traita, ". Mars i 7'>9»
m ar. en troi:«. noces 1". Ort. 1H12 à
Christine, née Comtesse Zichy, 11. 30. Avril 1792.
Fils du ?. lit.
C. François« n. au m. de Janvier 1709.
3. C. Marie Caroline Ferdinaudiiie, 11. 23- Sept. 1763»
m. en 17&3 à Joseph, Marquis Sovessina vidoui.
4. C. Léopotdine, 11. G3. Août 1707, m. 19. Avril
1781 à François, Pr. ttuspoli.
Douairière du Père le Pr. Si^'ismond.
Pr. Marie Joséphine, F. de Vincent, Comte de
Strassoldo. Veuve 15. Juin i8ci.
Oncle.
C. Jean Emamiel, n. 23. Avril i7"r , m. en 1773 à
Marie Joséphine, Comtesse de Mczzabarba, 11.cn
Enfant.
I. C. Marie Charlotte, 11. 10. Mai 1774.
S. C. Marie Léopoldiuc, n. 6. Juin 17.Ö, m. 179.J
au Ma rcpiis d'Adda.
3. C. Marie, 11. 11. Mars i778» m. an m. de Jnin
1800 au Marquis de Visconti.
Enfnns de l'Oncle Jean Joseph François , ff
2 t. J cur. i"C):.y et de ~\Itirie Joscj'/nne, Cor/it.
de Schratteubach , rémariée au iV. de Lotio-
redo , et morte en fßoo.
1. C. Joseph, Chamh. de L'Emp. n. 19. Nov. 1776.
2. C. Vincent Ferrarius , 11. o. Août 17S0.
3. C. François Séraphin Antoine, 11. 3. Oct. 1733.
Chév. de Malte.
Enfans de V Oncle Jean "François Antoine y ff
il. Dec. t~(>~,/ et île "Marie' Thérèse^., J'. du
Comte A dum deliothal, /'morte t). Août iffl.J
». C. Jean Joseph, u. 9. Avril 176", ni. 13. Mai 1793
à Marie Joséphine, F. du Comte Marie itaim.
de S.'.rjrau, n. 32. Juill. 1772.
2. Ma-
( 87 )
2. lYTar. Anne Jos. n. 19. Nov. 1770, v. Liechtenstein*
3. C. Marie Françoise, 11. 5- Oct. 1772.
4. C. Marie Elisabeth, 11. i7- Oct. 1776.
KlVSK Y. *
(Cath. Autriche eu Bohême.)
Tr. Rodolphe, n. 30. Mars igoQ, suce, à «on Père
3. N'ov. 1812, sous la tutelle de sa Mère et de
son Oncle le C.François Antoine de Kollowrat-
Inebsteiusky.
"Frère.
C. Joseph, n. 25. Oct. 1S0Ö.
TSlère.
Marie Caroline, née Baronne de Iïcrpcn. Veuve
du Tr. Ferdinand, 3. "Nov. i,Si2.
Oncle et Tantes.
1. C. Marie Sidcmie, v. J.obkowitz, £dc branche.
2. C. Marie llo.-e , il. 2.1. Mai i7S° . m. 8- Juin 1S-1
à François Antoine, Comte de Kollowrat-Lieb-
Steinsky, n. 31. Janv. i773, Tuteur du Prince.
3. C. François de Paula Joseph, n. 22. Mars 178-I,
m. 19. Avril iS^S à
Thérèse, née Comtesse de Wrbna et Frcudcnthal,
11. 13. Sept. 1783.
Soeur du Grand, - Tcre.
C. Marie Anne, n. CO. Nov. 1754 , Comtesse douair.
de Salabourg. Veuve de son second ».poux le
C. AVeuzc.-las de binxeudorf, 2. Mai 1Q1Ô.
K O H A R Y.
(Cath. en Hongrie et en Autriche.)
Fr. François Joseph, n. 7. Sept. 1760, élevé au
rang de Prince par l'Emp. François d'Autriche,
Chancelier de la cour eu Hongrie, mar. t3.Févr.
C92 à
Marie Antoinette, F. de Georges Chrétien, Comte
de Waldstein- WartenbeTg , u. 31. Mats 1771-
ru-
ri
( 83 )
Tille.
Antoinette Gabrielie, il. 2. Juill. 1797, v. Saxe-
Saaltcld- Cobonrg.
LAMRinc* (C.ith. en Autriche.)
Fr. Charles Eugène, n. 1. Avril 176-I , succède au
Pr. Jean Frédéric, le dernier de la brauche aî-
née le 13. Die. 1707, m. 19. Sept. IS"2 «1
Fréderique Sophie Antoinette, u. 3- Mars 1776, F.
du Prince lirait Ernest d'Octtingen-VY'ailcr<tein.
Tinfans.
1. Fréderique "Wilholiiiine , n. 29. Juin lSr3.
C. Gustave Joachim, n. Ci. Dec. 1S1-.
3. Emile Antoine, n. 26. Mars ibîo.
Soeur.
C. Marie Joséphine, n. 11. Juin 1766. Veuve iS.
Mai i8?2 de François Xavier Baron de Holïmuh-
len, Chanib. du JAoi de Bavière.
JSIère.
Comtesse Joséphine, n. 18. Nov. 1746, F. du Ba-
Toit Franroi.- de Dachsberç. Veuve du Comte
JYIaximilieii Joseph, le 23. Juin 1792.
LF.IMNCrV. (LlNA>GF..)*
(Luth, en Bade et en liesse.)
Pr. ChaTlcs Frédéric Guillaume Einich, n. 12. Sept.
1804, F. du Pr. Emicb Charlrs (x 4. Juill. 1R14.)
et de la Pr. Marie Louise Vi< luire, F. do Fran-
çois D. de Saxc-Cobourg, Tutrice, remariée à
Edouard Prince de la Gr. Bretagne et Duc de
lient, actuellement Veuve.
Soeur.
Pr. Anne Féodorc Auguste Charlotte "Wilhelmine,
11. 7. Dec. i8c7.
Tante.
Pr. Caroline Sophie "\\ ilhelmine, n. 4. Avril 1717,
Veuve 12. Févr. isn du Cujiitc Frederic Magnus
dt bolms- Wiideniels.
Le ce H-
C 80 )
Lf.i'CHTF^bf.rc./ (Cath. on Bavière.}
Duc F.iv.'ôn« ', Prince d'Eich«tedt , n/3. Sont. i"8i»
m. r3. Jauv. i$oâ à
Auguste Amélie, 11. 21. Juin i7J-8» F. de Maximi-
lien Joseph ïïoi de Bavière.
Ktlfrttl r.
1. Pr. Joséphine Maxiiiuliense Auguste, n. 14«
Mars 1807. «
2. Pr. Ki génie Horten •• Angnstc, n. c3- Dec. 1808«
3. Pr Auguste Charte-* ;:'.i:ijèiic , n. g. Dec 1S10.
4. Pr. Aruciir Augnpt* Eugénie, 11. 31. JuilL j8i2.
5. Pr. Tbéodolihdc Louite Eugénie Auguste, n.
13. Avril 1814.
6. Pr. Maximilien Jotcpli Eugène Auguste, n. 2.
Oct. ifei7.
Soeur.
Horten««* Eugénie, Dnehespe de St. Feu, n. ic.
Avril i?83. m 3 Jauv. i^?.', à Ërmi» (Bonaparte}
ci -devant lioi de Hollande, n. 2. Sept. 1778-
I.F.YF.N. (Cath. en Bade.)
Pr. Philippe François, 11. i- Août i~C6. V. 4. Juill.
1810 do Sophie Thérèse, F. de Damien Hugues
Erwin C. de Schœnborn - "Wicscntlieid.
Enf.tns.
I. Amélie Thérèse Marie Antoinette Charlotte.
n. 2. Sept. 178Q. m. au in. d'Août 7810 au Comte
Taschrr de la Paierie.
C. Pr. Erwin Charles Damien Eugène, n. 3- Avril
1798-
Soeurs.
I. Charlotte, n. 4- Avril 1768- V. il. Jauv. l8»7 du
C. Emmerich de Stadion.
C. Sophie, ii. 23. Juill. 1760. m. 20. Oct. i79o àFran-
çoii Comte de Schœnborn » Heusenstamm.
L 1 G > f.* (Cath. en Autriche.
Pr. Engèue LamoTal, n. 24. Jauv. iS~4. Petit Fils
du Prince Charte» Joseph, mort t.-}. I>éc. 1S14. de
son second Fils, le Pr. JLouis Lamoral, mort 10.
Mai
C po )
Mai i8i3» et (le la Comtesse Louise de Duras,
n. en i7ti5, remariée au Comte d'Oultremont.
Tantes.
I. Pr. Marie Christine Claudine Léopoldinc Phi-
lippine, n. 27, Mai 1757, v. Clary.
ß. Pr. Euphéniie Christine Philippine Thérèse, n.
18. fuill. i77?>, m. 11. S. pr. 1703 à Jean Baptiste
Gabriel Comte Palff d'Lrlœd
3. Tr. Flore, 11. i«. Nov. i77", mar. en I8i3 à Ba-
ban Baron de Spiegel, Gén. IVlaj. Autr.
Tille de l'Oncle le Pr. Cfiarl^s Joseph JLina-
tniel f-\~ Sept. /"o-'.y et W Helena Vrincesse
JMasalskri , remariée au Comte l ircent Voto-
cki y et morte 10. Ott. 1 g 1 4.
Pr. Sidonic Françoise Charlotte, n. 8- Dec. 1736,
m. 8- Sept. 1807 au C. François Potocki.
Grand • 7\Ière.
Pr. Marie Françoise Xayiere, n. 27. Nov. t~3o, F.
du Pr. EmaniK'l de Liechtenstein. V. 13. Dec.
1814 du Fr. Charles Jü:-eph.
Lobkowit/.' (Cath. Autriche en Bohême.)
1. Pr.FMirnR BrvAM.Hr..
Pr. Ferdinand, n. 13. Avril Cç7. Chamb. de l'Einp.
d'Autr. Fils du Pr. François Joseph IVIaximilien
(t 13. Dec. 181Ö.)
r?\'res et Soeurs.
1. La Princesse douairière «VAuer^herg.
2. Pr. Marie Eleonore, v. Windisch - Gtaetz.
3. I'r. Jeu1 Charles, n. 14. Janv. 1799, Liout. au
serv. d'Autr.
4. Fr. Marie Thérèse, il. 23. Sept. x$~r>.
Ü. Pr. Joseph François, t. 17. Févr. 1S03.
6. Pr. Loin» Jean, 11. ?,~>. Nov. 1307.
7. Pr. Aune 2\Iaru- Thércsc, n. 2:. Janv. igcp.
fi. I'r. Sidonie. Caroline, n. 1$. F« vr. 1312.
9. Pr. Charles Jean, n. 24. INov. 1814.
Grand-
71
L
( 91 )
Grand • 31 ère.
Pr. Gahrielle Marie, 11. 17. Mars 1743, F. du Pr.
J.nuis Victor de Savoy«- Cirien.i^. Veuve du
Pr. Ferdinand Philipi>e Jo:-rjdi 11. Janv. 1734.
2. Seconde En an che.
Pr. Auguste Longin, n. 1". Mars 1707, Chamb.
de l'Emu. d'Autr. Fils du Pr. Antoine Isidor,
(f 11. Juin 1819)
Frères et Soeurs.
1. La Duchesse d'Aremnerç.
2. Pr. Joseph August«?, n. 19. AvtïI 1799.
3. Pr. Françoi* (ietirgcs, 11. 24. Avril i3a0.
4. Pr. Ferdinand Bona venture , m. 16. Août iSoi.
5. Pr. Marie Anne Françoise, 11. 4. Oct. I803.
6. Pr. Hélène, n. io. Févr. iS^j.
Mire.
Pr. Marie Sulonie, n. 11. Févr. i7?0, F. de Joseph
Pr.de Jî.iii:-hy. Veuve du Pr. Antoine Isidor 11.
Juin ib»9-
Tantes.
1. Pr. Marie Thérèse, n. 31. Oct. 1767.
2. Pr. M.irie Eleonore, n. £2. Avril 1770, v. Tour
et Taxis.
Fille de l'Oncle le Fr. Jose)>7: /'mort 5- Mars
igoi,J et de Marie Joféjt/rine née Comtesse
de fia rrach.
Ea Princesse d'Aucrsherg-Trautson.
Loewenstein - Weht heim -Fnr.rDF.>"BEHG.*
(Luth, au Wurtemberg.)
I. BnANCHE.
Pr. Georsres Guillaume Louis, Fils du Pr. Jean
Charles (f '6 Fcvr. 1816) n. ij. Nuv. 1775» m. ùô.
Août i8co à
Eriu-.-tine Louise Caroline Fréderiqne, née Comt.
de Pücklci et J_,imbour^, n. 24. Juin 1784.
En-
( 9= )
y. n fans.
i. Pr. Adolphe Charles Constantin, o. p. Tire. iPoS.
3. l'r. !V(.tlvinc CUrhii.w YVilh« naine Pauline Ca«
roline, u. 27. liée, »rtoy.
Frère, et Soeurs.
1. Mario Caroline Fré&erique T nuise, n. 19. Dec.
1766. V. dp Bertram, Comte de Gronsfeld, de-
puis t'a» iSo'j.
2. Sophie Amélie 1 n. 2. .Avril 1771, m. eu sec.
noces 2. Août I8t2, a Chrétien, Comte tic Ca-
Stell - lUidnihaufi 11.
3. Guillaume Kniest Louis, n. 27. Avril 1783, m.
C6. Juill. jgi2 à
Dorothée, née Haroune de Iiahldcn à Malchim-
I.eiiZ| n. 6. ]Sov. 1793.
Fils.
Pr. Guillaume Paul Louis, n. 19. Mars 1817.
II. BrtAxciiK, au Wurtemberg', en Eide et Hesse.
Pr. Frédéric Châties, n. 2q. Juill. 1743 élevé au rang
de Prince en iRi2, m. 35- Mars 1779 à
Françoise, u. 23. Nov. i7-|-{, née Rhingr. de Grura-
bach. (Saim - Hor.-tmar.)
En fans.
1. Charles Louis Frédéric, n. 26. Avril 1731.
2. Frédéric Chrétien Philippe, n. 13. Mai i7a3.
Soeurs.
X.. Caroline , n. 17. Mars 17Ü4. Veuve du Comte
de Iiachuitz.
S. Fréderii|Ue Caroline Amo-ne, n. 17. Mars 17T7,
était mar. au feu Pr. Charles Louis de Hohen«
lohe - Kirchberg. (Séparée.)
LiOEV\'KN'STFIlS* - WerTIIFIM - FtnCHKTonT , OU
Ï\osf.m<t:iu;.* (Cath. en Bohème, Bavière,
en Bade, Hesse et au Wurtemberg.)
Pr. Charles Thomas Albert Louis Jos. Constantin,
n. ig. Juill. l?S3i suce, à son Père Je Pr. Dominic
Constantin lé- Avril 1Q14, m. 29. Sept. 179p a
So-
T
ï
( 93 )
Sophie Louise Wilhclminc, F. de Joseph Nicola»
Comte de Wiiidisch- Graetz, a. ko. Juin i784-
En/ans.
ï. Pr. Constantin Joseph, n. 23- Sept. i8o3.
2. Pr. J.éopnMiue , u. 20. Dec. 1SC4.
3. Pr. Adelaide, u. 19. Dec iScô.
4. Pr. Sophie Marie Thérèse, 11. i3- Sept. 1&0Q.
5. Pr. Marie Cresccntc Octavie, 11. 3- Août iSi3-
Frère et Soeur.
1. Pr. Constantin Loui- Charles, u. SÔ. ."Mars 178Ö.
Colonel au serv. de Bavière,.
S, Pr. Guillaume, 11. 3-r- Mars 1795, Lient, des Gar-
des du Roi de Bavière.
Frères et Soeur du 0. lit du rère.
1. Pr. Auguste Chrisost. Charles, n. 0. Août 1303.
S. Pr. Maximilien François, 11. 3« Avril 1310.
3. Pr. Marie Joséphine Sophie, n. 9. Août jsji4-
Douairière du Père le Pr. JDomiuic Cou-
s tantin.
Marie Crcscente, F. du C. François dr lîœni ^sesra:-
Rothenfels, u. 30. Janv. 1736. V. 13. Avril ibM.
Looz ^ ConswAAnr.y.*
(Cath. dans les Pays-bas, la \Vc$rplialic-prus-
sienne et le Pioy. d'Hannovro.)
Duc Charles Louis Auguste Ferdinand Emawuel,
11. 7. Juiiî. 17ÖQ, Fils du Duc Guillaume Joseph,
(] 2 ■. Miîrs i8^3») Mar. en ißoi à
Caroline Joséphine, F. de Ferdinand Joseph, Prin-
ce de
En/ans.
\. Louise, n. 9. Mars 1SS02.
2. Charles Auguste Ferdinand, n. 9. Mars 1804.
3. AUÄUftC Charles f n. 9. Mars ik'j.
4. Caroline Innre, n. UJ. Sept. 1^.7.
5. Stephanie Adoîpftine, 11. 29. Mars iglO.
0. Uctavic /.ou, u. 7. Juin 1311.
7. ZUi-
1
( 94 )
?. 7cphyri7ie Caroline, n. 16. Oct. 1812.
8. Elmond Prospère Perpetup , n. O. Oct. i8i3.
9. Guillaume Désiré Polidore, 11. 2. Janv. iS»?-
Frères et Soeurs.
1. Charlotte, n. 14. Sr-pt. 1766.
2. Thérèse, n. 14- Mai 176s.
3. Joseph Amoud , Prince de Rheina-Woîbeclt, '
11. 14. Sept. i77° 1 se trouve en possession delà ;
Srincipauté de Rhein a - Wolb.« ck eu venu dv la
imposition testamentaire de son l'ère, contredi-
te par le Frère ahi.é, ie Duc Charles, qn' rue |
exclut de la succession, mar. 18. Août isi.5 il
Charlotte Constance, l'\ de Victorin, Comte de j
La* leyrie- Dusaillai't.
4. Marie, n. 24. Sepr. 1774.
5. Amor , n. 16. Juin i782.
Douairière
et seconde Ej>ouse du l'ère, le Duc Guillaume \
Joseph.
Duchesse Ro-alio , n. 3. Août 1759, F. de Si>ns- I
moud, Comte de Byiand.
Lorraine. (Catli.)
Brandie de la Maison de Lorraine , établie
en France yar Claude Duc de Guise, Fils de '■
Yxene IL Duc de JLprraine.
Bra-ntiie t> EJViii.ir - IIarcoi'Rt - Armagnac.
D. Chartes Eu.?èiic , Pr. de LamberC, Comte de I
Brionne, 11. 25. Sept. 17-31, Fc'dm. Lient, nu $rrv. *
Autr. mar. en secondes noces 23. Janv. isiö à
Mario Victoire , née Comtesse Folliot de C renne- I
ville. V". de François de P. Comte de Colloredo- j
"Wais.ee, (séparés. J
Douairière du Frère le Pr. Josepït.
Louise Auguste Elisabeth, née Pr. de Mnntxho- I
rency Logny, n. 3^. :Uai ;703- V. depuis le m.
de .Mai isjo2.
Lit-
( 9"> )
L.rBoMinsKï. (Cath. en Pologne.)
Pr. Constantin , n. 18. Nov. j78ö, Fils du Prince
François Xavier, m. 12. Fcvr. 1812 à
Catherine, F. de Nicolas Comte de Tolstoy, n. 15.
Août 1789-
Jliifans.
1. Théophile, n. 12. Dec. 1812.
2. Valentine, 11. \2. Mars iyi7.
lrrère.
Pr. Eugène, n. en 1789.
Mère.
Théophile, F. dp Stanislas Comte Rzewushy. V.
du Prince François Xavier.
Oncles.
1. Joseph, né . . . mar. à . . .
Fils.
Henri , né . . . mar. à
Théres-e, n. 13. Jnill. 1787, F. de Joseph Clément,
Prince de Czartorisky.
En/uns.
1. Isaheau, née . . .
2. Hedwigje, née . . .
2. Michel, né . . . est mar. et a des en fans , dont
les noms le sont pas connu à l'édit. de l'Ai-
manie«
Tille de l'Oncle le Prince Alexandre f-f i4>
Juill. i^ol.J
Rosalie, n. . . . mar. à N. N. Comte Rzewusky.
LïNAfi.*
(Luth, en Ba«-c- Lusace et en Bohème.)
Pr. Roch Otton Mandcrup Henri, 11. 2i. Févr. i7p3#
Chamb. de L'Kmp. d'Autriche, F. du Pr. Maur.
Louis Ernert 1, \ 13. Août 1807,) mar. 15. Au lit
1810 à
Eironore Louise Hedwige, n. Comtesse de Iiose,
u. ij. Sept. i70Ô.
Frè-
i_
( 96 )
Enfant.
C. Alfred Hermann Ottou I^ouis, n. 9. Sept. rg2o.
Frères et Soeur.
1. G. Sophie Isabcau Henriette, 11. 11. Sept. 1791.
2. C. Hoch Henri, 11. ',. Févr. 1796.
3. C. l'ioch Erueft, n. 13. Avril 1797.
Mère.
Pr. Fréderiquc Julie, F. d'Oitcm M.mdcrnp de
Runzau- JïrahesbouTg, 11. _3. Oct. 1735. V. 15.
Août liiCQ.
MEïTERM C H - WlNTOEJB OIT.G.*
(Cath. en Autriche rt au Wurtemberg.)
Fr. Clement Venccslas Lothaire, Pr. d'Ochsenhau-
sen, Duc de Fortella, Grand - Chancelier il« Cour
et d'Flat de l'Empcr. d'Ailtr. 11. 13. Mai 1773, ru.
27. cT.pt. i7q3 a
Marie Eleonore, n. 1. Oct. 1775, F. d'Ernest, Fr.
de Kauuitz.
Enfant.
1. Fr. François Charles Victor, n. 1".
2. Pr. Léoiiiine Pauline Ivi.iric, 11. iS-
3. Fr. Hermine Gabricllc Marie, 11. 1.
Frire et Soeur.
x. L'Epouse du Duc Ferdinand de Wurtemher»-.
2. C. Joseph, 11. A- N6v. 1774.
TtJcre.
Fr. Marie Béatrice Aloysc , n. S- Dec. \~"}, F. de
Frédéric '.). de Kagmech , Douairière du Pr.
François Georges Charles 11. Août îoio-
M. O N A C O.
(Cath. Souveraineté ?aus relations extérieures,
sou.- La proieciio» du Roi de Sardai^nc.)
Fr IlOTioré V. Crinnldi, Duc de VaWiitinoi.-, Pair
deipuce, si. au m. d« Mai t;7J, aux, k i0. Févr.
*bJy a son Pore, Honoré IV.
Frè'
Janv. iSCj.
Juin iSri.
Sept. 1015.
r
i_
( 97 )
Frère.
Flore? tan. Comte de Grimaldi, né en 17S", mar.
ni iSi.S à Mlle. Rouiller.
Filles de l'Oncle yaternel, le C. Joseph Cri-
maldi ff tg. Juin /^/6,y tff /-/^ Mlle, de L/ioi-
seul Sta'uioïlle , ff en f~<j),/
i. Ilotioric Camille Atlienais, n. 22. Avril 1784, ni.
2o. Juill. iSo.l à Léné J^ouis Victor, Marquis de
la Tour du Pin, 11. an m. d'Août 1 779 -
2. Ai heu. lis Euphrosync Louise Philippine, n. 32.
Juîij i7sô , m. 8. Août 1H04 à Louis" Michel Fe-
lix Le 'fellier de Souviv Marquis de Luuvois,
Pair de France, n. 3- Dec. i~63.
Odescalchi.*
(Cath. dans l'Etat d'Eglise et en Hongrie.)
Pr. Innocent d'Erba Odcscalchi , Due de Ceri ,
Gr. d'Espagne de la 1. Classe, Charoh. de l'Emp.
d'Autr. 11.22. Juill. 177s. Lus du Pr. Balthasar II.
(t 10. Août igio,) et de la Princesse de Ginsti-
ïiiaui. V. d'Aune Louise Barbe, Comtesse de
Keglcvics, 18. Avril j3i3-
En/uns.
j. Caroline, u. 3o. Jauv. ißCJ.
2. Livius LadUlas, 11. 20. bept. iSoj.
3. Auguste, 11. 1. Jauv. 1S-8.
4. Cécile, n. 12. Juill. iS^O.
g. Pauline, 11. 2>. Juil!. isio.
6. Victoire, 11. 11. Oct. îyu.
Frères et Soeurs.
1. Madelaine , n. 10. Août 1733, mar. 14. NoV. 1796
à I ouis de Buoiicampagiu Duc de Sora.
2. M irie Thérèse -, n. ù. Oct. i7S3 , mar. 83. Mai
1313 à Jérôme I\î irquiM de Tendoii.
3. Charles, II. ."). Mars 17s",, Prélat romain.
4. Jérôme, il. 21. Oct. 17.C, Chev. de Milte.
5. Pierre, n. 1. Lcvr. 1759, Chambcii. de l'Empcr.
d'Autriche.
6. Cé-
59 me année. K
( 93 )
6. Cécile, n. g. Marr Cgi.
7. Flamin ie, n. 10. Dec. i79"ï, m. en ign au Ba-
ron de Capranica.
8. Victoire, n. 36. Avril 179s * m. p. Oct. 1818 au
Mavchesc Connestaone deiia Stafia.
Tan! e.
Octavic, n. 24. Août i~57 , mar. 26. Févr. 1775 à
Joseph Marie, Pr. de Pallavicini - Ro&pigliosi.
OEïTI>'GEN« SriELBEI\G.*
(Cath. en Eavière et au Wurtemberg.)
Tr. Jean Alors III. n. 9. Mai i788» suce, à son Pè-
re 27 Juin'1707, m.tr. 30. Août i8i3 à
Amélie, F. du Pr. Charles Philippe de Wrède, n.
15. Janv. 179Ö.
En/ans.
l. Pr. Otton Charles, n. 14. Jr.nv. igij;.
t. Pr. Sophie Mathilde, n. 9. Févr. 1816.
3. Pr. Gustave Frédéric, n. 31. Mars i;u7-
4. Pr. Bertha Jeanne Notiere, n. 1. Août 1818.
Mère.
Pr. Marie Aloyse, n. 2o. "Nov. 1762 , F. du Prince
Charles Joseph Antoine d'Aucrslir.rg. Veuve du
Pr. Jean Aloys II. le Q7. Juin 1797.
Oncle et Tantes.
1. Pr. Jeanette Josephine, n. 27. FévT. 17/57, Coad-
jutrire du Chap. des Dames nobles de S< -ckinccii. ^i
2- Pr. Frédéric Antoine, 11. i>. Mai 1759, Chan.
du Chap. d'Aujrsbourg.
3. Tr. Marie Thérèse, ». 17. Nor. I7Ö3, mar. 23.
Sept. 17S4 à François Joseph, Comte de Wilzeck,
Chamh. de l'Knip. d'Autr.
4. Pr. M.tric Crcscent e, n. 3o. Janv. 1763, m. iz.
Janv. 179I ail Comic Joseph de Seilern, Chamo. J
et Co?ts. intime de l'Emp. d'Ami.
5. Pr. Marie AValbur^e, r. Bretzenhcim.
Oet-
I
v
( 99 )
Oettikcen- Wali.eiuteiv.*
(Cath. en Bavière et .ai Wurtemberg.)
Pr. Fouis lïraft ErucM , n. 31. Janv. i~ni , lîron-
Oliersthoimei.-teï ilu Roi «le Bavière, suce, à son
Père le Pr. Kraft Kniest 6. (Jet. igoo.
Frères et Soeurs.
1. Fr. FrcdrTic lïraft François, n. 16. Oct. i7;3-
2. Pt. Charles Anselme Kraft, 11. 6. Mai 1796.
3- Pr. Sophie Dorothée Eleonore, 11, 27. Août 175?-
4. Pr. Marie Thérèse, n. 13. Auùt 1799.
5. Pr. ChaTlotte, 11. 13. Févr. 1^2.
6. Pr. Marie Eruestiue, 11. 5. Juill. i8c3-
Tille du premier lit du Tèrc le Fr. Kraft F.r-
ncst et de Metrie Thérèse Yr. de Iti Tour
et Taxis.
La Princesse de Lainberg.
Oncle et Tante.
1. C. Sophie Tli»'vè.-e, y. FiiTStrnberg seconde Br.
3. C. Philippe Charles Joseph Notger, n. 8- Févr.
i7")9 . ci-oevant Grand Juge rie la Chambre de
l'Empire, actuellement Ministre d'Etat et Maré-
chal \lc la Cour de l'Emu- d'Autriche.
Taaiv.* (Cath. en Autriche.)
Pr. Charles, n. 6. Févr. 1&6, Fils du Pr. Charlei,
mort 30. Dec. 1819.
Treres et Soeur.
1. C. Alfrrd, n. 30. Dec. ixcô.
2. C. Guiriobaldine, n. 2. Dec. iSo".
3. C. Vencr<las, it. 1. Nov. 1810.
4. C. Foui? Jean Bapt. Euianuel, n. 26. Mars 1817.
Wlere.
Pr. Guidobaldîne, ft. en i7"s3, F. du Comte Fouis
de Cavriani. V. du Tr. Charles Z-- Dec. »8*9-
K 2 On-
( i°o )
Oncles et Tantes.
i. C. Marie Antoinette, v. Salm - Reiferscheid-
ryli 2dc.Br.
2. C. Thérèse Anne Henriette, ji. 12. Juill. 1778,
m. 8- Nov. iSo3 au Comte Mercy d' Arcen te<ui."
3. C. Joui Baptiste, 11. 12. Avril iTso, Chamucll.
et Col. de L'Ëmp. d'Autr.
4. C. Louis Joseph, n. 2. Sept. i~33, Charabcli. et
Maj. de l'Kr.ip. d'Autr.
5. C. N"icol.i> François, u. 1. Oct. i7s5, Cheval, de
Malte et Chamb. Auir.
Talttv d'Ersoeq.4
(Cath. en Hongrie et en Autriche.)
Tr. Joseph François, îi. 2. Sept. 1764 , Fils du Tr.
Charles Jérôme (| 23- Mai 1S16,) mar. 19. Avril
1792 à
Marie Caroline, F. d'Oilon François , C. de IIo-
hcufcld, 11. 9. Nov. 1774.
Eu/ans.
1; C. Antoine, n. 3& Févr. 1793, Chamb. de l'Emp.
d'Autr. et Euv. rxtr. près des Cours Royale,
Grand- Ducale et Ducales de Saxe, mar. 13. Févr.
1823 à
Léopoldinc , F. d'Aloys Tr. de Katutitz , n. 18.
Févr. i8N-
2. C. Nicolas, 11. 7. Jauv. 1797, Chamb. et Licut.
de t'Ilmp. d'Autr.
3- C. Aune Marie, n. 19. Avril 1504.
' Tante.
Marie Thérèse, 11. i3. Janv. 1760, mar. à Etienne
r.. de Zieh y.
VxT.ttA~VT.CXtH - Rospicliosi.
(Cath. dans l'Etat de L'Eglise.)
Pr. Jo«*M>h, 11. u. Nov. J7V>, Fils du Tr. Jean Bap-
tiste (mort 20. Mai 1784. ; m. 13. Févr. 17—, à
Marie Octavie, 11. 24. Août 1737, F. de Live, Tr.
i.rb.i- Oacscalclû.
Lu-
ï
I
C »ci )
JLnfanJ.
t. Jules fiésaT, Duc de Zagarolo, n. 16. Nov. 1731,
m. i3- Fcvr. ijl à
Margarrthe, F. du Prince de Colonna.
2. I iiritre, n. £2. Août i763# mar. au Cointc de
ni>>auti.
3. Ferdinand, u. Co. Nov. 1702.
4. J.ivi.', n. 12. Mai 1704. Douairière du Comte
Carradori.
Frère.
Doui«, Prince Fallavicini, n. 9. Oct. \~~)6 , mar.
Co. Avril i76o à
Ilippoiite, F. du Prince Bisignano.
En/ans.
1. Philippe, n. 15. Avril i7S3.
S. Marie Camille, n. 27. Nov. 17S4.
Palm - Gcndf.ltingen.*
(Cath. en Boheme et en Souabe.)
Pr. Charles Joseph François« a. z$. Juin i773»
Chamb. et Conseiller tili Tribunal d'Appel de
l'Enip. d'Autr. Fils du Pr. Charles Joseph, mort
22. Août 1 .S 1 -ï , m. » "n trois, noces ". Nov. i.Si7à
Marie Thérè-e , née Baronne de JLedercr délira-
deck , n. 26. Mai Cç^.
TU lu du t. lit de ~\ïarie Tr.tnr. Ernestine née
Baronne de iioligiuic fj 21. Août iRc>(>.J
Marie Caroline Françoise, n. 7. Nov. iSc-b
î'rrre.
Comte Joseph Charles Aloys, Chamb. AutT. et Se-
CTt-iaire de la Besjence de l'Auir. inférieure, n.
13. Sepr. 1777. V. 2". Jniil. iniJ de Marie Rosalie,
née Comtesse de Tomacliéel.
PomiA. (Cath. dans le Frionl autrichien.)
Pr. François Séraphin Charles, n. 3o. Mars 1753,
m. n. ce,, noces à
N. As. nec ComUase de Sauer.
TS»-
:
C 102 )
Enfant du l. lit, de "Barbe née Comtesse de
Joccliliugeu , morte en t&oi.
i. C. Béate Barbe Iguaze Cécile , n. 33. Dec. 1783.
V. d'Ernest C. d'Att«-ms, m. en sec. noces à An-
toine Gogolo, au iîhms d'Août igu.
2. C. Séraphinc, 11. 173- V. de Nicolas, Comte de
Lerni, m. en sec. noces en 1809 a (Jhréti. ri, Com-
te de Linatige- Westerb otvrg, u. 5. Avril 1771.
3. Cléniciitinc , 11. en i7Bô.
Soeur. *
C. Dorothée, n. en 1760.
Tille de V Oncle, le Fr. Alphonse Gabriel.
C. Marie Françoise, 11. cO. Avril i~ù". Veuve de
son Oncle le Prince Joseph Jean Xavier, le 6.
Nov. I?SSi et remariée en îysS à François Joseph,
Comte d'Aichclbourg.
En/tins du Comte Alphonse, Fils, d'un Grand-
Oncle.
1. C. Alphonse Gabriel, 11. 19. Janv. 1761 , mar. 10.
Sept. 1799 à j
Thérèse, née Comtesse de Portia.
3. C. Ferdinand, n. ij. Aont 1762 , mar. 17. Août
1763 à
Félicité, née Comtesse de Seriman.
Enfant.
C. Alphonse, n. en i"89.
3. C. Gerutanicus, 11. 19. Nov. i"6l.
4. C. François Xavier, n. 10. Juin 176'. %
". C. Antoine, 11. 7. Jnill. 17(16, mar. 24. Oct. 1703 à
Jeanne, née Comtesse Lnibinska.
6. C. Jean Nepomuc , n. en 1708.
Radzïviï..*
(Cath. en Lithuanic et au Gr. Dnché de Posen.)
Pr. Michel, ci- dcv. Palatin de Vilna, n. 24. Sept.
1744. V. 1. Avril 13:1 de Héiènei F, du C. Przez-
dzncki.
En-
[
( iû3 )
En fans.
1. Pr. Louis Nicolas, C. Ordinat de lllcch, v. ci-
dessous.)
2. Pr. Autoine Henri, (Ordin.it de Nieswtcz, Mir,
ne. v. ci - dessous.)
3. Fr. Michel, n. 24. Sein. 177s, Gen. et Comman-
deur de Malte, m. en i8i" à
Alexandra, nee, Comtesse Stccka, u. en 179O.
Enfant.
Tt. Michalme, n. 10. Avril igiö.
4. Fr. André Valentin , 11. 14. J'evr. i'go, Conseil-
ler d'état de i'Emp. de Russie et Connu, de Malte.
Ordinal de Kleck.
Pr. Louis Nicolas, u. i-}. Août 1773, mar. à la Com-
tesse Wodzinska.
Enfant.
1. TIélènc, n
2. Léun, 11
Ordinal de Kiesnicz, l\Iir et Olyka.
Pr. Antoine Henri, n. i3- Juin i7?5, mar. 17. Mars
1706 à 1 1
Pr. l-réderiquc Dorothée Louise Philippine, F. de
Ferdinand Pr. de Prusse, n. 2J. Mai 1770.
Enfans.
1. Frédcric Guillaume Paul Nicolas, n. 19. 31ars
1707, Maj. au serv. de Prusse.
2. Frédéric Guillaume Ferdinand, n. 22. Août
iTtjS, Lient. .1 ii serv. de Prusse.
3. FrédeTiquc Louise Marthe Elisabcthe, n. 23.
Ort. iSr3.
4. Frédéric Guillaume Louis Boguslas, 11. 3. Janv.
1809.
5. Frédéric Guillaume Ferdinand Auguste Henri
Antoine "Wladislas, 11 10. Juill. 1811«
6. Auguste Louise Wilhclmiuc Wauda, u. 29. Janv.
En-
( 104 )
Enfant
du feu rr. Domin'u , Urdinth de Niesuicz
Mir et Ulyktt.
Tr. Stéphanie, n. au ni. de Dec. 1809.
ROUAN - Gl'EMF.NÉ-Eoi'jrj.OX.
(C.ith. en France et dans les Pays -Las.)
Tr. Charles Alain Gabriel, n. 13. Janv \-<ji o^^.
tient le Duché dcBouillon par la décision Aune
coiiiini.vsioii nommée par plusieurs puissances
en 181Ö, mar. Co. Mai i~3i à
Louise Eelé, F. de Gabriel Marquis de Confiais,
n. 12. Nov. 1763. '
Tille.
Bertha, n. 4. Mai 1732.
Frères et Soeur.
1. MnTio Louise Joséphine, 11. 13. Avril î^C, mar
13. Juill. eso à Charles Louis Gaspard' Pr. 'de
l'iohan Rochcfort.
2. Louis Mériadec Victor, n. Co. Juill. 1766.
3. Jules Armand Louis, 11. 20. Oct. i~"o3 , mar "3
Juill isco a Catherine, F. de Pierre Luc' de
Courlandc. Sépares dep. l'an itjo.j.
Met
Victoire ,
n. 18-
>. F. de Charles Tr. de P.oban - SouLise,
Dec. 17-43- V. du Pr. Henri Louis.
PiosENLKr.c* (Cath. Autriche en Carimhie.)
Pr. François Séraphin, n. 13. Ocr. nô.
, suce, a
son Oncle Wolfiranfr François Xavier io 14
Nov. 170, Gen. dé C.ival. el Chamb. de l'Emu.
d'Autr. V. 2A- Août 1311 de Marie Caroline , F.
du Comte François Antoine de Kheven huiler«
lrlet.->ch.
j. C. Vincent, n.
2. C. Ferdinand,
d'Àutr.
Enfans.
5. Oui. 1737.
n. 7. Sept. 1790, Capit. au serv.
3- C
I WS )
* S. C. Marie Thérèse, n. 2",. Sept. Co9, m. £7- Mai
i.Si"? à Charles Eusène, C. de Czcrnin.
4. C. Pl»ilipi>e Joseph, n. 3-.J»in icJ^i » Lient, au
S<rv. d'Auir.
5. G. Joseph, u. ii. Sept. 1S03.
Trères et Hoëûrt.
I. C. Vincent, 11. 2o. Aont 1765,
3. G. Marie Cécile, 11. 3">- Sept. 176a, m. Si. Juill.
C36 à Jérôme, Comte de Lo Iron.
G. Marie Séraphin e, 11. 3. Jnill. 1769, m. 14. Avt.
i8i3 à Joseph, Comte de Thurn et Vaisaïsina.
ri
S A Ii M.
A. Maison de II a r t - S a l m.
SaI.m - SAX.M.*
1(Catli. dans la WeMphalie- prussienne fc le Wur«
uia-.crg-.)
Pr. Constantin Alexandre, 11. ù2. Nov. 1 762 , suce,
à son Oncle le Prince Jouis Charles Ott on Cq.
Juill. 177s. Veuf iö. Juin iSX'ùesn seconde épouse
Marie, F. du Comte Chrétien de Sternherg.
Tils du l. lit de Victoire Ft'licité. , l'r. de Loc~
wenstein- Wertkeiin. ff 00. TSou. ijfto.y
1. Guillaume Florentin Louis Charles, n. I?.Mars
i7ctö, Colonel au serv. du IVoi des Pays- bas, m.
3i. Juill. 1S10 .1
Flaminie, îu-c Jjaronne île Tiossi.
î En fit m.
* 1. Alfred Constantin, 11. '."[. Dec. iRi4-
2. Emile Georges Maximilicn Joseph, n, 6. Avril
iS^o.
JLnfufis du second lit.
2. Georges Leopold Maximilian Christophe, n. 11.
Avril i703-
3. Eleonore Wilhelm'me Fouine, v. Croy-Pulmen.
4. Jeanne, n. > Aon; i7<;6.
5. Auguste Louise IVlaru.-, n. £9. Janv. i~98-
ô. François Frédéric Philippe, n. 5- Juill. 1801.
fr*-
( i°6 )
Frères.
i. George« Adam François, n. 26. M.ii 1766.
2. Guillaume Fiomitiu Fré bric, n. 28. Sept. i"6q,
Chanoine des cliapp. de Cologne, du Strasbourg
et de Spire. 3
3. Louis Ouon Oswald, n. 12. Juiil. 1772.
Salm -ITYnr.oi'ivG.*
(Cath. dans la Westphalie - pruss.)
rr. Frédéric IV- »■ U-T)rc. 17S9. suce, à son Pure
Frédéric Jeau Otton, le 35. Jni.ll. i7çjf mar, ZI
Jaiiv. 1S13 ,1
Cécile Rosalie, née de Bordeaux.
Tantes.
I. La Duchesse donairière de Croy- Dülmen
3. La rrincessc de HohciizoUcrn-Sigmaringcn.
Douairière de l Oncle, le Prince Maurice
_. . . Gustave sJdalphe.
Christiane Marie Louise , née Comtess de War*
temberg, 11. 5. Août 1753. Veuve i?. Févr. iSj3.
SaI^M-HoRSTSTAII.*
(Luth, dans la Vv'cstphalie -prussienne , — cette
branche portait jadis le Titre de Rhingraves.)
Fr. Charles AugmteFrêderic Guillaume, n.u. Mars
1709, l' ils de Charles boui< Theodor, Rhin«rave
de Grambach ( t 03. Mai 1790,) élevé au' rang
de Prince par le lloi de Prusse dcp. l'an i$iô. °
Soeur, du t. lit du Vire avec Marianne née
J rmeesse deJLmange ff tf,. leur. /yo?.y
Amélie Caroline, n. 7. Juin 17^.
~ \ ■ Mère.
Fredrrique, n 25. Mars. 1767, F. de Joseph Lowii
C. de a.iyn- \> ugçnsieiu. Y. 23. Mai 1799.
T „ . . . O riefe et Tante.
I. Jean Frédéric, HUiiipravc. ri. -. Nor. CO, aine
de Ulamille depuis la mort de son Freie le C.
Ouillainuf Lhrcticn (| 13. I\lai i^io.)
2. Fran-
1
t
J
r
( ïo7 )
2. Françoise Charlotte Christiane, v. Lcewenstein*
Werthrim - Fröndenberg , 34b Br.
Douairière du Trcre le Viliingrave Guillaume
L/irctieu.
Louise Charlotte, F. de Charles Magnus, Rhin «t.
de Rheùigrafenfitciu, u. to. Mars 1703. Veuve is!
Mai 18 10.
B. Maison de Bas-Salm.
SaI.M - REIFEnsClIEID.
1. Branche ainÉe; a) x>e Kziavtiieij«.
(Cath. au WurtcmbcTg et en Bailr.)
Fr. François Guillaume, n. 07. AvtÜ 1772, F. de
Si^ismoiid , Comte de Saint- Jieiferscheid- Bpd-
blir (t en i7ç3.) élevé <ïu rang de Prince en 1804.
V. 17. Janv. jSi2 de Françoise, F. du Prince Louis
Charles de ïloheulohc - Bartenstein, mar. cji sec.
noces 2. Mai 1318 à,
Marianne Dorotîice, née Princesse de Gallizin, 11.
7. Dec. 176;.
Enfant du 1. Ht.
1. Constantin, n. 4. Août 179.3, Colonel au servi-
ce de Wurtemberg.
S. l'^leonore , n. 1?,. Jnill. 1799.
3. Charles Joseph Emeat, 11. 12. Sept. igo^.
4. J.éopoldine Joséphine Christiane, u. 5-}. Juin
I8c5.
5. Marie Crescente, n. 22. Oct. igcö.
s
Frères et Soeurs.
1. Crescente, n. 29. Aoiit 1763, v. Hohenlohe-BaT-
tenstein.
2. Aii£n>tc Joséphine, n. 2o. Sept. ^Co, Cbanoi-
nesse des Cliap. sécuL d'I^seu et de Pnom.
8. Fran-
— — 1
( M3 )
3. Françoise, a. 14. Avril 1773. Chan, du Chat).
dKhen.
4. Clômrnt, 11. 15. Févr. I77Ö, Gén. Maj. du J\oi
d> Wurtemberg.
S- François Joseph , 11. 23. Mirs 1779, Chanoine.
6. M iTie Charlotte, 11. 6. Avril i~'q, Uhati. du
Chip. d'Eitcn.
?. Antoinette, n. i9. Juill. CSo, Chan, des Chap.
d'Esscn et de Verden.
b) Dr. REirF.n«cHEiTi - Dvk. * »
(Cath. dans 1<- Gr. dr Bas Rhin et au Boy.
dir Wurtemberg. ) I
Pr. Joseph François, 11.4 Stpi/1773, Fils du Com-
te (Altgraf) Jean François Guillaume (f Août
i?75. ), Prince dep. le ni. de Mai iS'6. stj>. le
3. Sept. 1801, de fait'« épouse Mar. TLérescCord-
tesse deifatzi'çld, ni. en <-er. noces 14. l)»'c. iSc3 à
Constance Marie de Th< is , n 7. Nov. 1707.
litre et üoeur.
1. "Walhmgc FrançoUe M.iric Thér. n. 13. Août
1774 V". de Maximilicn Baron de Gmnpcnbcrg-
PiMcmefs.
2. François Jofeph Auguste (Posth. ) n. 16. Oct.
iTll, ni. 96., Août igio à
Marie Wallmrge, n. 6. D^o. 1701. F. de Joseph
Antoine Pr. de Waldhonrs; ;- YVolfegg.
j .nfiL.is.
1. Alfred a. 3l. Mars tgn.
2. Frederic, n. 1. (Jet. nji2.
2. BRANCHE CATIETTE. *
Pr. Charles Joseph, n. 3. Ami 1713, élève au rang »
de Prince par l'Éinp. Leopold, le 9. Oct 170c,
m. en secondes noces 1. IVt.ii 1792 à
Marie Antoinette, n. 5 Dec. 17Ö3. F. du Tr. Vin-
codas de Paar.
Fils du 1. lit de rauline , F. r?" Pr. Otaries
Jojeji/i Antoine ci -fiienùerg, ff 1 g, Sept.
1 '(/ 1 . J
Franco t« Hugues, 11. 1. Avril 1776, m. 6. Sein, rgoî
à li Uouilwsr M )<•- Call'i-y iVÏacghuire oflîtau-
morc, n. 2i. Mai'a i7."J. ^
Lu-
T
( Ic9 )
Enfant.
1. H/URUCS, n. i*. Srju is 3.
2. Robert , n. 19 Dec. *;sc4.
1 rtrt et Soeitr.
1, G. François Xavier , 11. i.LYvt. 17.19, Cardinal
cl Vr. Ey*. de Gnrk.
2. C. Marie Thérèse, 11. Si. Août 1737, Veuve de
Frédéric, Comte de K.igciii-gsr, m. r.i fcc. 11nr.es
3. Mai 18. 7 a11 Ci. une- d< Jioui.-.-y, Cupit. dans
la Carde iïoyale de France.
(Cath. en Antr., en France et an Roy. de Naples.)
Pr. Jacuues, Ducdc,Coriirliauo, Princr deSt. Mau-
re ne J. Juill. i?Sö, Veui 9. Fcvr. ia^s de Marie
Antoinette Princesse Orsiui , et mar. en tcc. no-
ces 18. /uni 181- avec la Princesse Clo tilde Murât.
llnf ans du premier lit.
1. Tr. Claire Adelaide, née 20, Dec. 1801.
2. Pr. Philippe, 11. i.Mars 1S14.
Frère et Soeurs.
1. Marie Joséphine, n. 7.OC1. 1738, Veuve de Ni-
cola s Car acciolo, Pr. de Férii*o , 4. Juill. i8r4.
S. Marie Constance, 11. 1. Fcvr. 1730, mar. 3i.iYT.ai
1801 à J, ouis Caracciolo, Prince de Turchiarola.
3. Philippe, né 7. Juin 1788, Maréchal du lloi de
Naplcs.
Tantes.
1. Marie Thérèse, n. 1. Avril 1748, Veuve 6. Janv.
1S01 de Nicolas Gaétan i , Duc ne Laurenz 1110.
2. Marie Lucrèce, 11. 7. ^ov. i"~2.
Sa\"n - WiTGr.îffrr.iN - BEBLEBornc
CiVi'dor:i.. dans la \v estpn.uic pru»s.)
Tr. Albert Frédéric Louis Ferdinand, n. 12. Mai
*777> suce, à ton Père 4- Cet. isco.
J'rt res et Soeurs.
I, François Au»u-i. GuiLaume, n. ri.Août 17*78.
IVJaj. in öerv. di Prusse.
3. Hédtwic <j'i>rj(- J ouis, n. 17. Srpt. i""Ho.
3, CliaUei i^oiu» Alexandre, n. 7. 2s y y . 170t.'
4. Ca-
( no )
4. CarolineFrédcTiquc Jacobine Louise, n. 1. Févr.
S- Je m Foui« CI. »ries, 11. 29. Juin 17SÖ, Major au
service de Dam-marc.
6. Auguste Jouis, 11. 6. Mars t788, Colon, au serv.
de Hcspc - Darms«,
7. Chrétien Frédéric I\Taximilieu, 11. 22. Avril 17^9,
Capit. au ierv. de Prusse.
I\Fère.
Pr. Charlotte Frédcvique Françoise, F. du Comte
Chrétien de Lin auge - Westcrbourg- Gniristadc,
11. 19. Août 17.39, Veuve 4. Oct. 1800 du Pr. Cliro-
tien Henri.
Ta ut es.
1. La Princesse douairière de Neu-Wied.
2. Sophie Amélie, n. 10. Juili. 17.13.
SaY>" - WiTGF.XSTEIW - WlTGT'.XSTEIS. *
(Luth, dans la "Wcstphalie prtiss. )
Pr. Frédéric Charles, n. 23. Féyr. ir&i, élevé au
rave d<- Prince en jS~-?, Venir 26. Juill. is~,6 an
Frét'lerique , F. d'Auguste Pr. de Schwarzbourg-
Sondc • shauseu.
T.iijrtiis.
1 . Pr. Frédéric Guillaume, n. 29. Juin i?q8.
2. Pr. Alexandre Charles , n. 10. Août isjoi.
3. Pr. Emma Hedwige, n. n. Dec. igoß.
4. Tr. Alliés, n. 27. Juili. 1-04.
5. Prince N. N. n. XO. Avril igp6.
"Frère et Soeurs. £
1. Hedwige, n. 25. ï Tirs 1762. i
2. Caroline, 11. i3- Sept, 1764, m. cq. Mars 1755 à
Charles , Comte d'IsenbouTg- JVÏeerholz. î
3. Fré-li rique , v. Sslm - llor>iniar.
4. Louise, v. Bcmheiin-Teckleiihoure- Rheda.
5. Ouilianmc, n. 9. Oct. 1770, iYliu. d'état du Roi l
de Pru
6. Wilhelminr, v. Bétithesm-TeeMeubourg-lMicda.
7, Adolphe Ernest, 11. y. Mars I7SJ.
J
( III )
En/itftS du Frère le Pr. François CJirtrJes
Louis /-/ n. Oct. i S i ") / et de Ca.ro/iuej nca
Comtes jü de lln/tde f j fa.Aoril i§ii.J
I. Pr. Elise Sophie Caroline Christine, n. 14.
M irs !«■)■;.
S. I'T. N. N '. , n 25- Nov. t^oS.
3. Pr. Louis Chaiir-s , n. g. Févr. t?io.
4. Pr. Caroline Alben iue , 11. 23. >>ov. 1Q11.
5. Prime N. IS. it. 6. JSuv. idi-|.
SCHüNKOVKG - WaLDKN^OVRC. *
(Luth. cn._S.ixt', fH Boheme, Prusse et
Bavière. t
Pr. Otton Victor, 11. i.Mars 178", Eltcc. à son Pè-
re 29. Jan v. iRco, mir. ir. Avril 1S17 à
Thccla, F. de Louis Frédéric Prince de Schwatz«
bourg - Koudoistadt.
IZufans.
1. Pr. Caroline Henriette Marie Louise, n. 11
Mar? 1818-
2. Prince Ütton Frédéric, n. £2. Oct. 1819.
Frt-rcs et Soeurs.
1. Victoire Albertine , n. 9. Août 1732.
2. Julie Ernest iue , n. 26. Sey>i. 17S3.
3. Frédéric Ali Fred, n. 24, Avri". 1756, Chef de la
brauche ne Hartenstein.
4. üenri Edouard, n. n. Oct. 17^7. V. 13 Juiuigai de
Marie Paul. Thérèse Eleonore, F. de Joseph Jean
Pr. de Schwarzenberg.
5. Marie Clémentine, n. 9. Mars 1739, mar. C.Mai
itfco au Comte héréditaire de Sciiajnu'uur"-
GUuchau. " °
6. Otton Hermann, n. 18. Mars 1791, Capit. de Ca-
v.u. au »trv. de Bavière.
Mère.
Pr. Henriette Eleonore Elisabeth, F. de H-nri
XXIli. Comte de Ken fs -Koet ritz, n. CS. Mars
i7jj, V'cuvc du Pr. Otton Charles Frederic zg.
Janv. I&3C. *
ScuOii-
( "3 )
SCIIONÜOVJIG - UAIlTnXrTF.ITf.
I'r. Frédéric Alf. «.'«1 , n. 24. Avfil csû. suce, à son
Père le Pr. Ouüii Charles Fred. -o. Janv. iycc.
. t. v. ci* deâttlU. ,
Scrr-vvAH7.ENr.F.nc. *
(Cath. en Autriche , Boheme, Stirie, Bavière,
et an Wurtemberg, j
Pr. Joseph fean, 11. 27. Juiii 1769, Cons. inr. de
i'Emp. d'Antr. , suce, à son Père 5. Nov. *78Qi
Veut' 1. Jiiill. iSio de Pauline Charlotte, F. du
Duo Louiä Engelbert d'Annberg.
Eufa us.
1. Tr. Marie Eleonore, v. Windisch • Graz.
2. Pr. Jean A doll'he Joseph Am-n:-te Frédéric, n.
.22. Alai i?i 0 , Ch. .»nl>. de l'Emp. d'Autr.
3. Pr. Felix. J onis Jean Frederic, n. 2. Ort. tSte,
lient, an -t-rr. d'Alitr.
4. Vr. Ab>y <• Eleonore Françoise Walbmsrc, 11.
8. Mars tft>3.
5. Pr. Mathilde Thérèse Eleonore, n. 1. Avril 1S04.
6. Pr. Marie Caroline Antoinette, 11. 15. JaiiV.
7. Pr. Marie Anne E'Ttha, 11. 2. Sept. ige?.
ö. Pr. Frédéric Jean Jos. Cciestin, n. 6. Avril i&co.
Soeurs.
I. Pr. Marie Thérèse Eleonore, v. Fiirsteiibcrg,
seconde brandie.
3. Pr. Eleonore Sophie Thérèse Walburgi , 11. 11.
Jiaü. i7-i3.
Xyouairière du Trère Zc JV. Charles r//ilipj;e,
li-tainiircciiiit , mort l j. Uct. tg?U,
Marie Anne, née Comtesse de HohenfeJd, 11. so.
JVlai *7«JS- ei.nL mar. en 1. Noces à un Prince
d'Esterhcizy.
Ses Eu/ans.
1. Pr. Frederic Charit**, 11. 3o. Sept. 1799, Fient.
au icrv. d'Auir.
3, Pr.
C 113 )
2. Pr. Charles Phi]ippp, n. ci. Janv. t<?o"
3- Pv. Leopold Edmond Frédéric, n. iy. VoV.iSoJ.
SiNzENDonr.*
(Catli. en Autriche et en Bavière.)
Pr. Prospère, n. C3. Févr. tjfr , élevé au r.inff de
Prince 1 an iSo3, Chamb. Imp. Autrichien.
Frères et Soeurs.
t. C. Rosine, n. ~6. Juin. 17-4, m. ». 0ct. irrt £
Alexandre, Comte, acttiehem. Duc de Serbci (oui.
2. C. Marie Aune, ,1. 9. jmll. 1753, mar. en sec;
noces en 1774 a An« Marie Panuochieschi, Conï
te dLlci, Chamb. Imp. Autr.
Tille de l'Oncle, le C. Frédéric Làuir,
Walburge, n. 6. Mai 1763 , D. de la Cr. et et Su.
peneure du Chap. de Brunn. ct bu
SoLZMS - EUAUNTELS.
(Reform, dans les provinces prussiennes sur le
Rhin, et en Hesse -Darmstadt.;
Pr. Guillaume Chrétien Charles, Gén. ITiî »»
serv. Prussien, 11. q. Janv. 17%, suce 2J Or7
1783. Veut i9 Juüi: ,S,0 de Frûicoise Ajuste
1. de Charles Louis, lVhingrave de GrumbacJu"
Fnfans.
1. La Princesse de Bcmheim Eemheim
2. La Princesse de VVicd-Ncu- Wied.
3. Frederic Guillaume Ftrdinand, n. 'ij. Dec \"q"
4. Charles Guillaume Bernard, n. 9. Avril 1800.
Frères et Soeurs.
1. Guillaume Henri Casimir, Lient. Général de
LLleçteur de liesse, 11. 30. Avril 1-765.
2. Louise Caroline Sophie, 11. 7. Jui'j] 1-5,5
3. Charles Auguste Guillaume Frédéric, n. o Oct
1708, General - Major au serv. de Bavière
4. Louis Guillaume Chrétien, n. £y. Oct l*7i
Gen. Maj. de l'Electeur de liesse. '
59 me année. L
C IM )
En/ans du Frère le J'r. Frédéric Guillaume
ff t î. Aoril i$,tuj et de l,t. Princesse Freden-
que de Wleckteitboitrg remariée au Duc de
Cmuf/'erlaud.
i. Frédéric Guillaume Henri Casimir Georges Char- f
les Maximiiicn, n. 3o. Dit. is~ i -
2. Auguste Louise Thérèse Mathilde, n. 26. JuiU. I
i8o4-
3. Alexandre FrrdcTÏc Louis , n. i2. Mars i.S-7.
4. Frédéric Guillaume Louis Georges Alfred Alex- j
andre, n. dj. Juill. 181-.
Tante.
La Comtesse douairière de Lippe -Dermoid.
Sor.Ms-Licn ou Hoiix:>' - Sol^tn.
(Reform. dans les prov. Trit-s. sur le Rhin et en l
liesse - Darmstadt.)
j
Tr. Charles, n. 1. Août igo.l , suce, à son Père 10. |
Juin 1807, sous la tutèle de sa mère.
Frères.
1. Fr. Louis, n. 24. Janv. igûS.
2. Pr. Ferdinand, n. 28- Juill. igc<5.
Mère.
Pr- Henriette Sophie, n. 10. Juin 1777, F. de Loin'?. \
Prince de Bentheim -Bcntheim, douairure du {
Pr. Charles Louis Auguste, 10. Juin 1807, tiun- j
ce du l'r. Charles.
Oncle et Tante.
1. Frédéric Alexandre, 11. 18. Juin 1763, Gén.Maj. {
au serv. de Prusse.
2. Marie Caroline, n. 6. Janv. 176^.
Staihif-MBEUC. (Cath. en Autriche.)
Pr. Louis Joseph Marie , n. il
Lass. de l'Autriche à l.i cour
Sept. 1781 à
liane Louise Ffaroçoise, 11. 29. Juill. 176-J , F. du I
J3uc Charks d Arenberg.
En>
. Mars 1762, An-
d'Espagne , m. 24.
1
C »5 )
Enfant.
i. 0. Ernestiné, n. 8. Oct. i~H3- Veuve de Frcdc-
ric Auguste, Duc de 1J. nutorr.
2. C. Georges Ad. un, n. i. Aout 17&".
3. C. Françoise Aune, n. i. Jauv. i7S7» m- -">• Juill.
iSc3 à Etienne, Comte de Zirhy, Chainb. de
l'Emp. d'AntT. et Env. extr. à la Cour de Berlin.
4. C. LéonoLdiuc, n :o- Dec. i?Q4. m«T. au m. de
Juin tS'.ü à Joseph Itrnace, Comte de Timrheim,
H. 15. Mai i~(jA, Chamo, et Carit. de Gavai, au
serv. d'Autr.
5. C. Ceur^es, n. i6. Janv. igOI.
Sroi.Br.no - Getjçrk. (Luth.)
Soeur du dernier Prince Charles fleuri, mort
.5. Jana. fß04>
Pr. Louise, 11. i3- Oct. 176-1, v. Wurtemberg.
"Douairière dit Prince Gustave Adolphe.
Tt. Elisabeth Philippine Claudine, F. du Pr. Ma«
ximilien Emaimi L de Homes , 11. 10. Mai i733«
Veuve 5. Dec. 17 y.*.
Enft/us de ce Prince.
1. Louise Maxi mi Lien ne , n. Si. Sent. t7"-- Vnive
de Jacques Edouard, Pr. Smart et Comte de St.
Albau, le 3'- Janv. CS3-
2. Caroline Ausübte, n. îc. Févr. i755, n*. C03 en
sec. noces à Domiuic, l'r. de Ca-trlrranco.
3. Françoise Claudine, n. 27. J -.tin 1736, mar. 6.NOV.
i77-j à Nicolas , Comte d'Atberg er Valengiii.
4. Thérèse Gustaviue, n. 27. Aout 17J7.
(Cath. en Pologne et eu Silé.ùc.)
BHA>"CHF. T»E PiVLOGNK.
Pr. Antoine Paul, Ordinal de Rctsscn , Comte de
Lissa, n. 3i- Dec. CSÎ, mar. -). Jauv. iS~o à
Eve, F. de Valentin, C. de Kicfci, u. ^3. Juin I73Ö-
Enfans.
1. Pr. Taida C.iroline, n. 10. Avril iSir.
2. Pr. Ileicnc Caroline, n. 3'- Dec. iiu2.
L 2 3- P*.
( »6 )
3. Fr. Eve Caroline, n. 22. Der. 1814.
4. l'r. Thérèse Caroline, a. 14. Dm. 1 s 1 "J.
5. Pr. Auguste Antoine, 11. 13. Dec. 1&20.
Mère.
Caroline. F. de Leopold, C. de Bnbna, n. iß. Nov.
i?lo- v. iö. Jaiiv. 1796, du Fr. Antoine Palatin
de Kaiisch.
Tante.
Thérèse, n. 17. Janv. 1746. V. depuis l'an 1774 de
Josex»h C. de Wielopolsky.
Branche de SilÜsie.
Fr. Jean NepOmwc François, n. 23. Juin 1777, m.
4. Oct. i8oö à
Louite Joséphine Barbe, née Baronne de Larischt
n. 17. Mars 1790.
Soeur.
Julie Françoise , n. 5. Mars 1776.
ISlèr e.
Juditlie, née de Moutbclli, il. 11. Sept. 1736. V. du
Prince François de Paula.
Touk et Taxis.
(Cath. au "Wurtemberg- et llohenzollcrn.)
Pr. Charles Alexandre, 11. 22. Févr. 1770, SUCC. à
son Père le Pr. Charles Atinlme 13. Nov. 18A)»
Trince de Kroto^zya au Grand -Duché de £'o-
pen depuis L'an 1S19. m. l'y. Mai 1789 à
Thérèse Mathilde Amélie, it. 5. Avril 1773, F. de
Charles, Duc de Mecklenbourg - Strclltz.
En/ans.
1. Pr. Marie Thérèse, 11. 6. Juill. 1794, V. Ester-
lia/.y.
2. Pr. Marie Sophie Dorothée, n. 4. Mars 1S00.
3. Pr. Maximilian Charles , n. 3. Nov. igo3,
4. Pr. Frédéric Guillaume , 11. 29. Janv. iö-j-
Oncle
( "7 )
Oncle et Tunte.
1. Pr. Elisabeth , n. 3o. Mai #û7, v. Furstenberg.
2. Vr. Maximilian Joseph, Ch.ir.jboll. et Gçn. Maj.
Autr. n. 2-'.. Mai 1760, m t. 6. J\iin 1701 à
Marie Eleonore, u. C3.. Avril 1770, F. du Pr. Au-
guete Antoine de- LobkowitÉ.
JZnfuns.
1. Charles Anselme, 11. 18. Juin 1792, m. 4. Juill.
181Ï à
Marie Henriette, F. de Emmerich Joseph C.
d'F.liz , n. ic. Fcvr. i7Q".
2. Auguste, u. 22. Avril 1794, Chamh. et Col. au
serv. de Bavière.
3. Joseph, n. 3- Mai 1706, Cap. de Cav. au serv.
de Bade.
4. Theodor, n. 18. Juill. 1797, Col. au serv. de
Bavière.
5- Frédéric Hannibal, 11. 3. Sept. 1709, Chamb.
de l'Emp. d'Autr. et Prém. Lient.'
C. Guillaume, n. 11. Nov. igii, Prém. Ficut. au
serv. d'Autr.
TnAtTTMATîNSBonT. (Cath. Autr. en Bohême.)
Pr. Ferdinand, n. 12. Janv. i~4q, élevé au rang de
Prince en isoj. Premier Gruidmaitre de la mai-
son de l'Frap. d'Autr. m. 19. Mai 1772 à
Caroline, F. du Pr. Piodolphe de Colloredo, n.
14. Févr. 1752.
Enfans.
1. Marie Anne, n. 23. Sept. 1774.
2. M.iric Gabrielle, 11. ig. Févr. 1776, m. au Comte
François Antoine Desfours 1. Août 1709.
3. Jean Joseph Norbert, n. 18. Mars 1-30, Chamb.
Cous. Hit et Grand - Ecuycr de TEmp. d'Autr.
m. 15. Fevr. igoi à
Elisabeth, n. 12. Juill. 1784, F. du Landgr. Joa-
chim Egon de Furstenberg- Wcitra.
Enfans.
1. Frédéric, n. 8. Oct. igo3.
2. Marianne, n. 0. Juill. 1S06.
3. Caroline, n. £9. Févr. igpg.
4. Thé-
( "8 )
4. Thérèse, n. 24. Der. i7s4-
5- Joseph, n. 9. Févr. 178S, Chév. de Malte, Cliamb]
de l'Emp. d'Autr. et son Env. extr. à la coin
de Munie.
WALDüornc* (Cath. en Wnrtembcrg,)
1. Branche de Wolit.cg - Waldjf.e.
Pr. Joseph Antoine, 11. 20. Fevr. 1766, élevé at_
Taug de Prince avec Les Chef» des deux autres
branches de sa maison le 3i. Mai 1803, Senior de
la maison, et exerce en ceire qualité la Charge
de Grandraaitre hérédii. du Royaume de \Yur-;
temberg, in. 10. Janv. 179t à
Marie Joséphine, n. 3. Aoùr 1770, F. d'Anselme,
Comte de Fugger-Babenhausmi.
En/nus.
1. Marie "Wallmrge , v. Salm-Beiferscheid-DyJ?«
5. Marie Carsllitc, n. 30. Dec. 1792, m. 22. Avril
1817 à Jean Ncpom. Baron de Rcicheie - Meldegg.J
3. Marie Anne, n. 6. Nov. l'.'çç.
4. Wilhelm. Joséphine Walburgc, n. 22. .Août 1&C4.
5. FTédoric Charles Joseph, n. 13. Août 1808.
6. Auguste Frédéric, n. 2q. Août 1809.
7. François Joseph Louis, n. 28. Juin i8-4>
8. Marie Sidonie, 11. 7. Uct. i<>-j-
Soeurs.
1. Thérèse, n. Co. Avril i~>!3. V. de son sec. epoux
Chrétien d'L'tz, Lient. Col. Autr.
9. Joséphine, n. 11. Juill. 17U-, m. en secondes 110- j
ces à Armand Charles Daniel Comic de Firmas- j
Périés, Lient. Gén. d< s armée- du Roi de France, !
Grand* Maître des Cuisines , Conseiller- intime-
privé-actuel d'epéc et Ciiaïuhelian du Roi de]
"Wurtemberg.
3. Marie Sidouie, 11.4. Sept. 1763, Chan, aux Chaj>.
de Sustern, Thorn c-c.
4. Crescente, 11. 19. Mars 1767, Chan, du Chap. de
fiuchau.
Oncle.
C. Antoine Wilibald, u. 7. Janv. 1729 , Chan, dit
Chap. de SalzUOUT-r.
Fil-
'
( "9 )
Fille du feu Comte Joseph "François de
IV o If egg - ! ' ü ;Jc zg.
Ma-, ic Caroline, n. ii. Mir.- 1763, mar. 15. FévT.
i"'9-J à Aloys Bat. de Pflunimcr.
Tilles du Jeu Comte Ferdinand.
1. Marie Anne, v. Wal déouriî-Z.'il-TrauchKouri:.
2. Marie Félicité, 11. 19. Févr. 1773 , Chan, de
Bue hau.
/ Douairière du Conte Aloys.
Mario Anne, F. d'Armand François, Comte de
Kœnigsegg- Aulcodnrr', 11. 2. JllilL i7jS> m. 13.
Sept. 1779. V. o- Jauv. 1791.
En/ans de ce Cointe.
1. Marie Eleonore . n. 24. Sept. 17^^, rn. 23. FévT.
1807 a Honoré, Baron d'Eutsbcr».
2. Walburge, n. 8- Oct. 1734, mar. 5. FOvt. 1S09 à
Alexandre, Bar. de Neubrcmne.
2. Eiv.vNcur. ra Zxix t< TnAvciiBornG.
Pr. François, 71. 16. Ocr. 1773, Fils du Pr. Maxim.
Wunib;ild Cf *ô. Mai i3'3> ec de Marie Kanne,
nee Baronne de Hornsiein (t 30. Cet. C97-0 V.
de sa ^ec. épouse Antoinette, F. de Clément
Au^u.-tt*, Baron de We: ;çe, 12. Févr. 1313, mar.
en 3. noces 3. Cet. i82o à Thérèse, Sœur de la
sec. épouse.
En/ans du 1. lit. de Henriette Volyxèue, T. de
JDorninic Constantin Fr. de I^oeivenstein-
// erthebtz fj .5. Ju.Ul. tXl 'S
1. Constantin Maxirailien , n. 8- Janv. 1307.
2. Charles Maxim i lien, n. 22. Janv. ifcPS.
1 3. Armand, n. i>j. Oct. 1809.
4. Léopohliuc, n. câ. Jniu 18x1«
Soeurs.
1. Marie Thérèse, n. 9. Févr. i780i m. à François,
Baron de Bodmann ic. Févr. ib^c.
S. Joséphine, n. 16. Sc;>r. 1760, m. 4. Juin 1811 »
Leopold Baron d'Euizberir.
Frè-
W"
( 123 )
Frères du ?. Ut du rère.
i. Otron, n. 8. Nov. 170g.
2. Maximihrn, n. 8. Oci. 1301.
S. Guiliaume, ,1. sa. Dt;c. ,Sc2> ché%r dp ^^
l*ur mère, douairière du JV. Maximiliei
_ . W itnibald.
Matte Anne, n. n. Janv ,■?-, v a r 3-
Comte de WolfegÄf^ ' £££ftïïM
Ferdinand, Chanoine d'Augshoms, n. 4. No-,. ,766,
3. Biukchede ZriL-\Y,nzACH.
grand père 23. Sept. 1307, soi« la tméle maternelle!
ï TVT-,r;« tst in Frères et Soeurs.
iScr. albUTêC • V- Hohenlph« - Bartenstein-
S äStt^Wg « Cher, de Malte.
4- Marie Thérèse, n. 2-.' Août 1800.
Marie "Walburjrc, n. 21 Ort W '1 w ^1 o
seJme Joseph dé ^1 ,V V7** F- da C- An*
du rA«T;Jn:- -I ï V1"*61 - Baheuhausen. Veuve
du Comte Itered. Leopold ,7. J„iu l8o£ cuve '
T ,,, . 0«c/pj e* Tu /it es.
Tcmon!' * ,S* Ja,IV* "**, Command. de Tord.
», Marie Aune Gunéffon de, n. 1 Nov i-si rfca
nowesse du Chap.de Buchau. W ' Cha*
<• Bn.,>cnE DE Capcstigal. (Luth, en Prusse.}
du Roi'de Prusse "à E couî T t Emr' exm
Juill. 1^3 à r de Tur"»i m. 13.
P^ -Marie Antoinette, n.fi.Févr i«»i v j„ tt
Fred. Otton, Pr. dc'Ho]u.nzVlic,nV:Hrechh"™-
T r1 nr • Eu/ans.
1. £. marie Antoinette Mathilde n q at,; ,om
». C.ilennme Louise Amélie rluù/nVJuin^
3. c.
( I2i )
3- C. Mathilde Fréd. Maxim. Jo*. n. 23. J.inv. 1813.
4. C'. Philippine Rodolpliinc, 11. 23. Avril 181-j.
Soeur.
C. Pauline Caroline, 11. 30. Juin 1797, mar. an Bar.
d'Albcdyhl , Maj. an serv. de Prusse.
IVJere du Comte Tennis.
C. Pauline Amélie, n. 02. Sept. 1700, F. de Féopold
C. de Kalueiu, Grand - Maréchal du Royaume
de Prusse. V. 2. Mai 1.S07. Grande- Maîtresse
de? Princesses Filles du Roi de l'russe.
Oncles.
1. C. Philippe Alexandre, n. 12. Mars 1706.
2. C. Gebhard, n. 24. Oct. i757, Col. au serv. de
Prusse.
Enfant du feu Comte Charles.
C. Henri Philippe, 11. 3. Août 1784, Cap. au serv.
de Prusse.
Wied -IU'NKF.l. * (Reform, au Gr. Duché de
Bas- Rhin et au Nassau.)
Pr. Charles Fouis Frederic Alexandre, n. 29. Srpr.
ï763, suce, à son Pcrc le Pr. Chrétien Fouis 3i.
Oct. 1791» m. 4- Sept. 17^7 à
Caroline Louise, n. 14. Févr. 1770, F. du Pr. Char-
les de Nassau - Wcilbourg.
Frère.
Frédéric Fotiis, n. 29. J.uiv. 1770, Feld-Maréch.
Fient, au serv. Autr.
Wied • Nïuwiet).* (Reform, en Nassau.)
Fr. Jean Auguste Charles , n. 26. I\I.ii 1770, suce.
à sou père, qui lui céda la régence, 20. Sept.
1S02, mar. 11. Juill. igrs à
Sophie Auguste, 11. 24. Févr. 1756, F. du Pr. Guil-
laume de bolms- Brannte 1s.
Enfant,
1. Tr. Luitgardc "Willi. Auguste, n. 4. Mars 1813.
£. Pr. Guiii. lien«. Charles, n. 22. Mai 1314.
3- Pr.
( 1=2 )
3. Pr. Louise 'Willi. Therla , n, 19. Juill. t8t7.
4. Pt. Otton Frederic Albert , fr. 30. Sept. iyis.
J-reres et Soeur.
1. Pr. Louise Philippine Charlotte, 11. 11. Mars 1-73.
2. Pr. Maxîmilien Alexandre Phil. 11. 33. Sept. i7>j2.
3- Pr. Charles Emile Fréd. Henri, n.ao. Avïil i7öj.
Mère.
Pr. RTarip Louise Willi elmi»e, 11. i?>. I\Tai 1747, F. de
Louis Fcrdin. Comte de Wil stensrein-J3rrl< bourg.
Vcuve du Prince Frédéric Charles, I. Mars i^cg.
Windisch- Gr. vf.tz.
(Cath. en Stirie, Hongrie et au Wurtemberg.)
Pr. Alfred, n. 11. Mai C87» élevé au rang de
Princ« C-J. Mai 1804, Colon, ati serv. d'Autr. 111.
14. Juin 1317 à
Marie Eleonore, n. Cr. Sept. 1796, F. de Joseph
Jean Pr. de Scli\varzcnb.rg.
Enfant.
1. Aslaë Eleonore Ruperte, n. 27. Mars i8t8«
3. Alfred Joseph Is'iclas GuntTam, u. 28. Mars 1819.
Frère et Soeurs.
aj Du 1er mariage du J'ere le Comte Joseph
JSiclus fjimrt 2^. Jutiv. t$onJ auec José-
phine F. ile JSiclaf, C. <{' Erdoedy
f morte 10. Avril IJIf.J
l. Thérèse, v. Arenberg.
IJ Germains , du od. marin çre , avec TMirie
Françoise Léopoldine, F. du Ùuc Charles
d ylrenberg , l\lère du Pr. Alfred
{morte 26. Août i§ia.J
3. Sophie, v. Lcg-wenstein - Wcrthcim - Fiochcfort.
3. Enlalie, 11. CS. Man i7s6.
4. Adelnde Aglae Pauline, n. 4. l~>éc. i78S.
5. Weriand, 11. 23- Mai 1700, Chamb. de l'Emp.
d'Autr. m. 11. Ott. i,si; avec
Marie Eleonore, n. CS- <>et. 1793, F. du Tr. Fran-
çois Joseph de LobliOAvitz.
Addenda et Co ni g en da
dans la liste généalogique«
P-
P-
P-
P-
P
Y
p. 39
il. Ende. — La Fille du Matz. Leopold Fré-
déric s'appelle: Alexandrinc Louise Amélie Fre-
derique Elisabeth.
17. Orléans. — La Duchesse douairière, Louise
MaTic Adélaïde, e>t morte le 23- Juin i.-Ci.
18. Grande-Bretagne. — La Punie Caroline
est morte le 7. Août iH-i- .
23. Hesse- Darmstadt. — La Fille du Grand-
Duc heréd., née 3c. Mai 13:1 , s'appelle: Amélie
Elisabeth Louise Carol. FrêdçriuiicW diu Inune.
De Grand - Duc a élevé Us Comtesses' de
Nidda, l'épouse et la fille de son second fils,
le Prince Georges, au rang de Princesses.
26. Holstein - Snnderbourg-slugustenboiirg. — ■
La Duchesse Louise est accouchée le lo. juillet
d'un prince. .
20. Liechtenstein. — La Pr. Marie FTariÇoise
Kaviere Neuve du Prince de Liane est morte.
53. JS'lodène. — Ajoutez aux entàus du Duc
François: 3. Duc IN. N. né 2c. Juillet îS^i-
30. Le Cardinal Michel de l'ietro est mort le
2. Juillet 182 1.
37. Le Cardinal César Guill. de la Luzerne est
mort au m. du Juin iS-i-
37. Le Cardinal Dori.i Pamfili est mort.
3S. Parme. — La Duchesse Marie Louise est
devenue Veuve le 5. Mai 1821.
10. Vortusnl et Brésil. — Le Fils du Tr. de
Brésil, iu'6. i\lar.-ig:i, a reçu les noms de Jean,
Charles, Pierre, Leopold, Ulcj»nrio de l'Incar-
nation, François, X.i\ ier de Paula, Michel,
Gabriel, ltaplt.iél Ooiiziüo, l'rùue de iJe'ra.
43. J'iciils-Ochl.-huttr.— Le C. Einsii -del, époux
delà Com t. Clémentine Fr.Aug. est mort au m.
de Juin iS2i.
( »2.J )
4X Ticitfs-Sclil.-Tiïitr. — J^ Com t. Eni est. A de
l1
V
Y-
Y-
Y-
Y-
laute Mathilde cm iiMrut 2.1. Jiui. iyig à Enieil
PUil. de lin M\v<it< in , akigjicur de la ville dti
l'un henbach.
A4- Ajoutez aux enfatis du Pr. Henri LX1II
2. J'r. Henri IV. né 28 Avril ih_i.
52. Wurtemberg. — La a. m« ist accouchée
d'une Princt»»e le- 24. Août t82i , qui a reçu
les noms de Catherine Fréderujue Charlotte?
66. Ltnry. — Li Gomt. Marie Christine, Veuve
du Comte delloyo- est morte.
67. Louriand. — La Duchesse douair. Anne
Charl. Dora tuée est morte le 20. Août 1321.
6p. Cr ûf - Dülmen. — Ajoutez aux en fans du
Pr. licicd. : S. l'r. Lcopoldinc
opol
9. Août i83l.
t marié le 1 S.
71. Jjietrivhstein. — Le G. Joseph .
Févr. it>2i. à la Comt. Gabriele WratisLvw de
Mittervvitz.
p. 74. 1-ïirstenberg. — Ajoutez aux enfans du
Landgr. Fiédcric Charles: 9. L. Gabrielle, née
17. Mars 18-1.
p. 82. Iloheutohe.-Scfiill. — Ajoutez aux en fan s du
l'r. Charles Albert : 5. l'r. Egon Charl. François
Joseph^ ne 4. JuiU. 1819.
p. 90. Ligue. — T,a Princesse Euphémie est Veuve
du C. l'.illly d'Erdced depuis Je 15. Mars i82i.
— La Princesse Marie ïrauçoiseXavièrc, née
Pr. de Liechtenstein, est morte,
p. 91. Loewenstein- Il erth.-l rend. —La Princesse
Françoise, n. Rhein gr. de Grumbach, est morte.
p. 97. Uddjculc/ù. — La Pr. Caroline, née i8c4,
est moite,
p. 107. Saine- JJorstmar. — La Pr. Françoise
Charlotte Christiane est mcvte.
p. m. Sc/ioenbourg • fVtUdenb. — Ajoutez aux
enfuis du Pr. Öitoii Victor: 3. Princesse Ida,
nee 2>. Aatü ig2i.
p. ii8-, Trautiuunusdorf, — Le C. Joseph s'est nu»
né en j$2i à la Comtesse Joséphine Aiarolv.
T~
LISTE
DES AGENS DIPLOMATIQUES
DES PRINCIPALES COU IV S
DE L'EUROPE.
Berlin.
Anhalt - BernbouTg, "| , eJ
— Dessau, J»M.âe l'Estocq, Mm. Resid
— ilœtlicn , J
Autriche, le C. Zichy de \a?onkœ, Envoyé ex
traord.
Bade, M. de Mevern , Ch. daff.
Bavière, le C. Joseph de Rechberg et Rothenlœ
wen , Env. extr.
Erunsw'ic, Je Bar. d'Ornptcda, E. e.
Danemarc, Le C. de ReventloW, E. e.
Espagne, -, «, , • , T7
France, le Vicomte de Chateaubriand, E. e.
Grande-Bretagne , M. Rose , E.# e.
Hambourg, M. Lappenbevg , iVIiu. Res.
H-tunovTc, le Bar. «l'Onvpicda, E. e.
Il, ^e - Ca.»>el , M. Vv'iihrii-
Ch. d'aff.
Hfsr- uaMei, 1«.. rvuKnw, «->«■ « *»*■
Ilp<*e-L):irm>tadr, ]«• Har. Schul« r de. benden, E. e
Ilohen/.olkrii -Hcchiii^i'ii, A M. de L'Estocq,
— Sigmariugen, J 2Hm. Res.
Lippe -Schaumbouxg, ^ M# Greuhm, Ch. d'aff.
— Detmold, y
Mccklenbourg- Schwerin, I\T. de Eutzow, E. c.
— Streiitz, M. Greuhm, M. Res.
( 126 )
Nassaii , M. de L'E«tocq, M. Rc«.
Pays -lias, M. de Pcrpouchcr, E. c.
Portugal, le G. d'Ovioli, E. c. (v. Ilannovre.)
Reufs , M. de l'Estùrq , M. Re'-s.
Ru.» sic, i\T. le C. d'Alopcus • E. c.
Sardaigne , le C de S. îles, E. c
Saxe, (Roi de) M. de M b s fît "wirz, E. c.
— Weimar, M. de Crui^hanh, Cli. d'aff.
H HUdbourgîiausea,) M' dc "S«oc«i. M. R.
Schwarz.bourg - Sondt rshausen , N . -»a«_„
- b Roudoistadt . J le mcmc-
Sicile, le Fr. de Fartanna, E. e.
Suéde, M. de Ranzow , Ch d'aff.
Wurtemberg, le C. de Winzingerode, E. c.
Berne.
Autriche, M. de Schraut, E. e.
Bade,
Bavière, M. d'Orly, Min. Rés.
Espagne, M. de Vicrgol, E. e.
Frv.iee, le C. de Taueyrand, E. e.
Grande- Bretagne,
Tape, M. Nasali , "Nonce apo»r.
Pays-Bas, le C. de LicdehcrJie , E. e.
Portugal, le C!i"V. Carueiro Alvelloz, Ch. d'aff.
Prusse, le G. de Meurou, M. pi.
Russie, le Rar. de Km den er, (ïfa. d'aff.
Sari li^ne, le Cliev. Courtois d'Arcollière, Ch. d'aff.
Wurtemberg , M. de Kauf mann , M. pi.
Bruxelles, v. la Haye.
C a r l s r u h e.
Autriche, le Bar. de Hruby Géieny, M. pi.
Bavière, le C. de Reigcrsberg , E. c.
France, le C. de Morillezun, Min. pi.
Hanno vre, le Bar. de Reden, E. e. (actuellement
à Rome.)
Pays-Bas, le Bar. de Kinkel, E. e.
Prus-
j
•
( 127 )
Prusse, M. do Ku«ter, E. e.
Russie, le Bar. do Benken dorf , M. pi.
Suéde, le Chev. iljurt, M. R«.
Suisse, M. d'Escher , E. r.
Wurtemberg, le C. de Bismark, M. pi.
C a s s e l.
Autriche, le C. de Spiegel - Dicscnberg , E. e.
Bavière, le Bar. d'An tin, E. e. (v. Haimovrc.)
Hesse- Damistadt , le Bar. de Wiesenrauten, E. c.
Mecklon bourg -Strelit/. , M. de Ilsenlein, M. R.
Pays-Bas, le C. de Gruime, E. e.
Prusse, IVI. de Hanilvin, Ch. d'aff. ad inter.
Russie, M. de Canicof, E. e.
Saxe, le C. de Bofc , Ch. d'aff. (v. IlannovTe.)
Suéde, le Chév. Iljort , M. Bes.
Wurtemberg , le C. de Winzingerode , E. c.
C o n s t a n t i n o p l e.
Amérique, Etats uni* , M. Bradish, .Ag.
Autriche, le C. de Exitzow, Internonce.
Danemarc, le Bar. de Hübsch , A<r. et Cons. gén.
Espagne, M. Ferez, Ch. d'aff.
France, le Marquis de la Tour - Maubourg, Amb.
Grande-Bretagne, Eord Stranuford, Arub.
Pays-Bas, M 7 Testa, Ch. d'aff.
Prusse, le Bar. de Miltiz, Ch. d'aff.
Piussie, le Bar. de Stroganoff, Amb.
Sicile, le C. Constantin de I/udolf, E. e.
Suède, le Chev. de Paiin, Miu. Rés.
( 128 )
Portugal, le Vie. de Santarem, Ch. d'aff.
Truste, le B.ir. de Maltzalm , Ch. d.ah".
Russie, le Bar. de Nicolai, E. r.
Sax<-, M. de Mrrbiiz, Ch. d 'ail'.
Sicile« , ÎV1. de AinbTo.no , Min. Ré^.
Suède, M. de Hochschild, E. e.
Villes ausxja tiques , IVi. Pauli, Cous. gén.
D arm s t a cl t.
rrusse, le Bar. a uttersteat , Ji. r.
Suéde, le ChéV. Iljort, M. 1\. v. aussi Carlsruhc.
Wurtemberg, le Bar. de Wangenbein», E. e.
Dresde.
Autriche, le C. de Palffy, E. e.
Bavière, le C. de Luxbo i irg , E. c.
Danexaarc , M. Bergh, Ch. d'alf.
Espagne, le Giie\. d< CamvuKdno , E. c.
France, le C. de Kuniigny , E. e.
Grande-Bretagne, IM. iYîorir.r, E. e.
Hanno vre, le Bar. d'Omptcda, E. e. (v. Berlin.")
Hesse- Cassel, IM. de IVl-ib-bourg, Ch. d'aff.
Prusse, M. de Jordan, E. e.
Russie, M. de Canicof, M. pi.
Saxe- Weimar. S -..r ,- , , „, ,, ~
— Gotha, ) jVL ^ erloliTcn, Ch. d'afT.
Wurtemberg, le C. de "Winzingcrodc, E. c. (y.
Casscl te;
Florence.
Autriche, le C. dr Bnnibelles, E. c.
Dmemarc, 3VL de M'iml. w\ , .',! pi.
France, ie Màrq. de l.i ïvf,:isoi ion , IM. pi.
Grande-Bretagne , Lord Buxghers , JM.pl.
Pa-
L
( 129 )
PaPP. M. Beuyemiti, Nonce.
Pays -Bas, M. Äemhold, K. c.
Prusse^!«. Bartholdy, Ch. â'aff. et Cous. gén.
pour l'Italie.
sSdaignc , le C. de Gast rlalfet , E. e.
Suéde; le Chév. de Lagersvrœrd, M. pL
Fr ancfo r t.
Assemblée de la Confédération Germanique.
I Autriche, le C. de Buol • Schauciistein.
3! Prisse, le C de Goltz. .
3 Bavière, le Bar. d'AreUn.
a Saxe, M. de Carlowitz.
s! Haiiiiovw, M. de Uanjrtrratcm.
6 Wurtemberg, Le Bar. de Wangenheun.
7.' Bade, le Bar. de BUttcrsdorr.
« Hesse-Gafsci, M. de Lcpel.
°' _ Darmîtadt, Le B-.r. du Tlnl.
10! Holstein , le Comte d'Eybeu.
II Luxembourg, le C. de Gnuiiie.
J3 Baxe, BraucYe Eruestiiie. le Comte de Beust.
13'. McckleubouTff, Us deux Br. M. de Peutz.
^•V^N-issau, le Bar. Marschall de Bibersteiu.
rOldci) bourg, j
- J Anhalt, les 3 branches ;>M dcBoth.
■»■nSchwarzbouTg-bondi-HliaiMcn,!
( _ _ — Boudolstadt, J
rHolicHKolLern-Heclùugeu , 1
— — — Sigmariugeu, I
(Liechtenstein, [le Bar. de Leon-
16. <Reufs, hs deux brandies, j» hardy.
ILippe-Schauinuourg,
— Detmold,
Waideck, , J
(Lübeck, M. Ginschovr.
'Francfort , M. J >. ..>/••
^'SBrem«., M. Siuidt.
(lium bourg, RI. unes. .
( i3o )
Ministres des Cours étrangères accrédités près
La ConjedeitUion.
France, le C. de Reinhard, E. e.
Grande- Bretagne, M. Lamb, È. e.
Russie, M. d'Ans tett, K. e.
Suéde, le Chév. lijort, M. Rés. (y. Carlsruhe fcc)
Ministres accrédités près la Ville.
Autriche, le Bar. de Handel, Min. Rés.
Bavière, le Bar. de Brrâin», Résid.
France, Je C. Reinhard, IVl.pl.
Hanno vre, le Rar. de Stralcnheim , Ch. d'alF
Hesse - Gassel , M. de Mots, M. pi.
— Darmstadt, le Car. de Wiescnliutten, IVI. pi.
Mecklmbourg, les deux Br. , M. de Peutz.
Pays - Ras , le C. Grunuc, M. pi.
Trasse, M. IlimLv , M. Rés.
Wurtemberg * le Rar. de Rlomberg, Min. Rés.
Hambourg.
Amérique, Et. un.'. M. Cuthbert, Cons
Autriche, le Rar Charles de Binder - Itriegclsttîin,
Min. lies. — M. Patish, Cous.
Bavière, 1\I. Hildebrandt, Cons. cén.
Danexnarc, M. BohcLmann, Cons. ec'n.
Espagne, M. de Montalbo, Mm. liés*
France, M. de Marandet, Min. pi.
Grande-Bretagne, M. Mcllish, Ch. d'afF.
Haunovrc, M. de Duvc, Rés.
Hesse - Cassel , M. Wolff, Ag.
MecMeubourg- Schwerin, IM. Pauli, Ch. d'afF
Pays - Ras , M. de Huygens, M. pi.
Portugal, M. Gabc de Massarellos ,' Cons. zén.
Prusse, le (J. Grote, E. e.
Russie, M. de Struvc, Min. Rés.
Sardaigne, M. d'Urbieta, <"; . > 1 1 -s
Saxe, (Roi de), M. Michahellcs. Con«
Suéde, M. de Sigueul, M. R.
( i2i )
II a n n o v r e.
Aniridie , le C. de Spiegel -Dicsenberg, E. e. (v.
Ca.-seL.)
France, M. de MousticT, IVT. pi.
Mrcklcnbourg - Streut x, M. Ka?stiier, Ag.
Prusse, le C. Grote, E. c. (v. Hambourg!)
Russie, M. de Canicof, Min. pi. (et ii Cas sel Vc.)
Saxe, le C. de Bose, Ch. d'aff. (v. Casscl.)
Wurtemberg, le C. de "Winzingerode, I\I. i1!.
L a Haye.
Amérique, Etats-Unis, M. Evcrcts , Ch. d'aff.
Autricne, le C. de Mier, E. e.
Bade,, M. Rœntgen, Min. Bés.
Bavière, le 15a r. de Gicîc, E. e.
Dam marc , le G. de Mtdtke, E. e.
Espagne, le Chev. de Navia, Ch. d'aff.
France, le Bar. de IMarcuil, E. e.
Grande - Bretagne , le G. de Clancarty, Amb.
Mccklcnbourg-Schwerin, M. Dàhnc deVarick, Ag.
Massau, M. Rœntgen, Gh. d'au.
Portugal, le Chev'. Brno, E. e.
Prusse, le Pr. de II uzfYld, E. e.
Piussie, le Bar. de l'iiuil, E. e.
Sardaigne, le IVIarq. d'Alfieri, Ch. d'aff.
Sieiles, le Chev. de Baineri 'M. B.
Suéde, le Cher. d'Ohsson, E. e.
"Wurtemberg, M. "SVa.ch.tcr, Ch. d'aff.
Lisbonne.
Amérique, Etats-Unis, IM. Hutdiinson, Ch. d'aff.
Autriciic, le Chev. de Berke , Ch. d'alf.
Espagne» 1). Manuel de JLardizabal y IVIomayo.
France, IM. Lesseps, Ch, d'ail.
Grande-Bretagne. M. JvJfrry, Ch. d'aff.
Pape, D. Joseph Chcmbiui \ Eeg. apost.
Prusse, M. Picters, Ch. d'alf.
Villes Anséatiques , IM. IJndenberg, Cous gén.
L.OH-
&) me année. AT
( 133 )
Londres.
Amérique, Etats-Unis, M. Rush, M. pi-
Autriche, lr Pr. cTEslerha/.y , Ami».
M. Rothschild , Cou.-, gén.
IVide, le Bar. de Langsdorf , M. I\.
Bavière, M. d« Pfcilèl, E. e.
Danemarc, le U. do Molthe, E. e.
Espagne, le Chev. Onis , E. c.
France, le Duc Dcca/.cs , Amb.
Hesse* Cassel ,
Mechlenbourg - Schwerin f M. Dittmann, Cous,
Oldenbourg, M. Becher, Cous.
Pays-Bas, le Bar. H. de Fagel, E. e.
Porte, (La), M. Ramadani, Ch. d'aff.
Portugal, le Chev. de Souza- Botclho, E. ek
Prusse, le Bar. de Bulow, Ch. d'ail', ad iiit.
Eu.-.-ic, If C. de Eieven, E. e.
Snrdaigne, le C. île Sr. iVlartiu d'Aglic, E.. e.
Saxe, le Bai", de Jmt, E. c.
Sicile, le C. du Enduit', (Père"), E. e.
Suéde, le Bar. de Stiemeld, E. e.
M. d.' WahreiidorF, Gh. d'aff.
Sui.-se , JVT. de i i'tudeureich , Env. de Berne.
"Villes Anséatiqucs , Sir Jam. Colquhouu, C. gén..
Wurtcinbergj le (J. de IVLuidclslohe, ÎVE pL
Madrid.
Amérique, Etats-Unis,
Autriche, le Pr. Louis île Srarhemberg, Amb..
Dauemarc, le C. dcDeruath, E. e.
France, Je Duc de Lavai- iVIoiitmorenci , Amb..
Grande- Bretagne , le Chev, Welleslcy, Amb.
Hambourg, le C. de Brunetri, M. B.
Pape, Msgr. Giustiniaui , NonCe.
Pays-Bas, M. van Zuyien de Nieveld, E. e.
Portugal ,
Pru--e, b> Bar. de Werther, E. e.
Ru.-sic, M. de Tauschet', E. r.
Sardaignc, le lVLuq. de Briguolc-Salc, E. e.
S.ixe,.
Si-
J
C i33 )
Sicile, le Fr. île Srill.i , E. c.
Stiède , M. de Tawast , E. e.
IS'l u n i c h.
Autriche, le C. Joseph «le Trautmannsdorf , E. è.
Bade, le Bar. de Fahnen bci'g , E. e.
Espagne, IM. Gamillo Ar. los Bios, M. B.
France, le <î. do l.i Garde, E. e.
. Grande-Bretagne, M. Taylor, E. c.
f Hesse- Ca* sel, M. de Lcp«1, E. e.
| — Dnrmsiadt » M. de Jîarmer, E. e.
Taoc, îM?r. serra Cassano, Nonce.
Pays -lias, le Bar, de lliulwl, E. e.
Prusse, M. de '/.a.-tvow , E. e.
Russie, Le C. de l'ahlcii, E. c
Sard.ii.'iie . le Ci. de Sautira:ic, E. e.
Saxe, le C. Cjiarlcs .l'Eiu.-ii-dt 1 , E. c.
Sicile?, le IVlar.i. de Cagliari , M. pi.
Wurtemberg, ie Bar. de Schmitz - Grollcnboiiro;,
;vi. i-i.
jV a p l e s.
Autriche , le Vv. Jablonovrslsy , E. e.
Bavière» le G, de Jcuissou-AyallvroTth, Ch. d'.ifT.
D.'.ncmarc , M. Vogt, Ch. d'an'.
Espagne, ie Chcv. a'Unis, E. e.
France,
Grande-Bretagne, M. A'Conrt, E. e.
Hambourg, IM. Matsen , Cous. géû.
' I/UCijiies , le Ministre d'Espagne.
P Pays-Bas, 211. de Boreel, :\I.' R.
Portugal, le Vicomte de Torrc -Bella , E. e.
i Prusse, S\F. de llamdohr, il. c.
Russie, h- (-. de SueUelbcrg, E. e.
Sarùaigne, le Marq. de S". Saturnin, E. c.
Suéde, le C. de Pocrc, M. B.
P ci r i s.
Amérique, Etats-Unis, 3T. Gallatin, M. pi.
l Aiuncut, ie Bar. de Vincent, Amb.
M 2 Ea-
( T34 )
Bade, le Rar. de Fcrrctte, E. e.
Bavière, le C. Wilibald de Rechbcrg, E. e.
Danemarc ,
Espagne, M. Nogucra, Ch. d'afF.
Grande •Bretagne, Sir Ch. Stewart, Arab.
Hanno vre, le C, Croie, E. e.
Hesse - Cass cl , iU. de Karrhrr, Ch. d'aff.
— Darmstadt , le Bar. de Pappenheim , E. c.
Lucanes ,
Mcchicnbo tir g Schwerin, M. Oerthling, Ch. d'afE
— — — — Strclira, M. de Treitlingcr, M. Ä.
Nassau, M. de Fabricius , Ch. d'aff.
Pape, Mgr. Macchi, Arche, v. de Nisibi, Nonce.
Panne, le Clicv. de Poggi , IVIin. pL
Pays-Bas, le Bar. R. de Fasel, E. e.
Porte, M. Mannos, Ch. d'ail".
Portugal , I\ï. JMar.j. de Marialra, Amb.
Prusse, le C. de Goltz, E. e.
Russie, le Gc'n. Pozzo di BoTgo, Ami).
Sardaigne, le ^Vlarij. Aifieri tic Soste-rno, Amb.
Saxe, (l\oi de), le Bar. dl'eclitritz, E. e.
Saxe • "Weimar , S ^ , _ . ., _- _
— Gotha, ) M- dc Treitlmgcr, M. R.
Sicile, le Fr. de Castelricnla , Anih.
Suéde, le C. Gustave de L.œwenhiclm, E. e.
Suisse, AI. de Tsch.uin, Cit. d'aff.
Toscane, M. de Karcher, Ch. d'aff.
Villes libres de l'Allemagne, M. Abel, Résid.
Wurtemberg, le C. de IVIuiliucn , E. e.
S t. Pet er s bout gm
Amérique, Etats unis, .:VT. Middlttoil, IV1. pi.
Autriche, le Chev. de l_i bzeiu-rn , E. e.
Bad.-,
Bavière, le C. de Br.iv, !\T. pi.
Dauem.irc, le C. de Blome, E. e.
Espagne, IM. Saliuoji , E. e.
France, !<• C. de Ferronayc, Amb.
Grande-Bretagne, RU. lia^ol , Amb.
Hanno vre, 31. de Dtvrnbi-rg', 15. e.
Hc»»c - Gassel , M. Vaudcllo, Ag. dc Comrn.
Mech-
( i3î )
Meefclenbonrg- Schwerin , M. Prob«, Com.
Pays-Bas, M. Vvntolh de Sœl.n , E. e.
M. Bordeau, Min. Hês.
Portugal, le C. de Lapa, E. e.
Prusse, IVT. de Scliœbr, E. c.
gardaigne, le C. de Brusasco, Cb. d'aff.
Saxe, le G. George d'Eiitsiedcl, E. e.
Sicile, Le Duc de Serracapriola , E. e.
Suéde, le Bar. de Palmstierna, E. c.
Villes libres de l'Allemagne,
Wurtemberg, le C. de Beroldingen , E. e.
2i i o - Janeiro.
Antriebe, le Bar. de Marschall, Cb. d'alT
Dancmarc, M. dcl Borgo di Primo, Gh. d'aff
Espagne, le G. de Casa -Flore? , Ainb.
Fiance, M. Mallet, Gh. d'aC
Grande-Bretagne, M. Chamberlain, Cb. d'afF.
Pape ,
Prusse, le C. de Flemming, E. e
Russie , M de Tuyll, M. pi. _ Le Chev. de
l^ailgsdorr , Cons. »en.
Sardaigne, le iVIani.'Grimaldi de Boglio, E. e.
il o m e.
Autriche, le C. d'Apponyi , Amb.
— , — 'M. de Gemme, Ag.
Bavière, le Cardinal Ifaefîeiui, ?.L pi.
Danemarc, le Chev. de Bronseedt.
Espagne, M. de la Pezuola, Vf. pi.
France, le D. de Blacas d'Aulps, Amb.
Hannovre, le Bar. de Kcdeii, E. e. (v. Garlsruhc)
JModene, le C. Ceccopieri, Cil. d'ail.
Pays-Bas, 1VI. Beinhold, F e.
Portugal, ;\I. de Mello Breyncr. E. e.
Fru-sc, I\T. Niebuhr, E. e. '
Bussic, :\I. d'italuiOsv, E. e.
Saxe, iW. Adurni, Cli. d'ail*.
Su-iie, le Marq. de Fuscaldo , Min. pi.
Suisse, M. Smll. l
Wurtemberg, M. Kœlle, Cb. d'alT.
Scîiwc
T
( Co ) j
Schwerin et Strelitz.
Autriche , le Bar. Charles de Binder -Kricgclstein,
Min. Kés. (v. Hambourg.)
France, M. de Maraude. , M. ni.
Grande - Bretagne , Sir Al. Cochburn, E. e.
Prusse, h- c. 'Grote, M. pi.
Russie, M. deCatiicof, (y. Casscl^c.) à Sclrwcriru
Suéde, IM. de Sigi'.ciil, .M. R. k Strelitz.
S t o c k h n Iru. i
Amérique, Etats-Unis, IM. illurrhes , Ch. d'afi.
Autriche, le C. :1e Woyna , Ch. d'air.
Danemorf, M. Rrabbc , E. e.
Espagne, Don IMoreuo, E. c.
France., le C. d' Agonit, E. e.
Grande-Bretagne^, M. Vcr.ey Fitzgerald, M. pL
Luccjucs, le Ivlirs i> tre d'Espagne«
Pays-Bas, IM. df Dcdcl, E. e.
Portugal, le ChcV. da Cruz - Gucrrciro , M. I\.
Prusse, ?.l. de Tarrnch, E. c.
Russie, le B.ir. de Such t eleu , E. e.
Saxe, (Roi de), IM. de lYIerbi.7. , Ch. d'afC
Sicile, le Cliev. d "Ambrosio , ±\l. 1\.
Stuttgart.
Autriche, le C. rie Thurn , IM. pi.
Bade, M. Friedrich, E. e.
Rivière, le Bar. de Tautphasus, E. e.
France, le ;Uarq. dr la Moussayc, E. e.
Grande-Bretagne, IVÎ. GocUburn, M. pi.
Haunovrc, IM. de Reden, E. c. ( v. Carl; ruhe.)
Hesse-Cassel, IM. de Lipel, ÏYIiu. pi.
— Darmstadt, M. dcJiaruier, IM. pi.
Pays-Bas, le B.ir. de Kinkel, IM. pi.
Prusse, M. d<> Küster, E. e.
Russie, M. de Beuclteridorf , IM. pi.
Saxe, M. Wirsing, Ch. d'au".
Suède, le Cliev. Hjort, IM. 1».
T u r i n.
Autriche, le Ear. François de Binder- Kriege!
stein , E. e.
îcgcl- |
Ba- 1
'
C -37 )
Bavière , le C de Frcyrn - ScyboMsdorf , E. e
Espagne, le Chev. Barda xi d'A/.tra . F \
France, le Btarq. de Li Tour - DnJffiu, Àmb.
G-ramic -Bretagne, M. Hill. M. ,>i.
Modenc, lr Cfdc Forli, E. e.
Pape, l'Abbé Valciiti, Ch. d'affi
Pays-Bas, M. de Hcevcn, F c
Portugal, le C. do Linhares, F.'e
Prusse, le C. de IValdboiiTe. £ e
Russie, le G. Mocenigo, jife. ' '
Siciles, le Mary, de Spaccafbrno , E. e.
ÄÄ'fe^äfTV ch- d'a,r-
Bavière, le Bar. de Stainlein, Ê. c.
J>aiieniarc, le C. Joarli. de Bernstorft" F e
Franco, le Marq. do Caramau, Amb.
Franc-fort, M. de Pilstram.
grande -Bretagne» Ford Stewart, Amb
Hambourg, M. Rumpf, M. H.
Humoyre, le C. de Hardenberg, E c
Hesse-Hassel, le Bar. de IVïmichhausen , E. e
- Darmstadt,. le Rir. de Brauu, F. e
Holienzollern - Sismar-nsoii <u vi. ir- ii
Meckienhnnnr, les deux branches , IVI de Dittc-
Tich, Edler d'Erbmannszahl , Cl draii
Mssau M. d'Odeî-a, Ch. d'air. '
I''|î-°'K,l-'>51',\1r'VAl1' Ev*?«c d'Ephèse, Nonce.
PoirV w vi' Spac" de Voorstouden, F. e.
Joire, M. de Maurojeny, GJi. d'au"
fe'^fr NaVaV° ^Audrade, E. e.
iru.ve, M. dt' Iirnsrmarh , F. e.
««*««•• h- C. de Uolowhin, F. e.
öardaigne, le C. Rossi, F r
rodc/E?^10, lc G* dc ö^«icnbourS -Kloster-
Saxe*
( 133 )
Saxe -Wei mnr, M. Piquot, Chi d'afT.
— Gotha et Mciiiingcn, M. deBorsch, Ch. d'aff.
— Hildbourgliauseii , M. de Fabrice, Ch. d'aff.
— Coüourg, le Chev. de Blumcnberg, (Jh. d'aff.
Siciles, lc l'r. IiuAb, Amb.
Suède, M. de Nordenfeld, Ch. d'aff.
Suisse, le Hur. Müller de Mtthletrg, Ch. d'aff.
Toscane, M. d'Odelga, Ch. d'.irF!
Wurtemberg, leBar.Gremi> de l're\idenstein, E. e.
IV a shingto fi.
Danrmarc, M. l'cdeTsen , Min. Fiés.
Espagne, 31. Anduaga, 31. pi.
France, M. Hyde de Neuf ville, 31. pi.
Grande-Bretagne, M. StratfoTt-Caiming, M. pi.
Pays-Bas, h- Vicomte de 0;uaheck, Ch. d'ail.
Portugal, M. Correä de Sierra, M. pi.
Prusse, M. Gïenhm, 31. K.
Russie, M. de Poleticn , 31. pi.
Suède, le Bar. de Stackelbcig , Ch. d'afT.
IV e i in a r.
Autriche, le C. dePalffy, E. c. (également à Gotha.)
Bavière, le C. de EnxbbtiTg, È. c. (égal, à Gotha.)!
France, le C. de Rumigny, E. e. (egal, à Gotha.);
Prusse, le C. de Keller, E. e. (égal, a Gotha.)
Russie, M. Canicof, E. e.
Saxe, (IVoi de), le C. deBose, Ch. d'aff. (égal
à Gotha.)
A corrigea :
page T27:
Constantin opte.
Espagne, le Chcv. Z.ea y Bcriuudos, Amb.
TABLES
CIIKONOI-OGIQUrS ET STNCHIYONISTIQTJT.i
SUR
i/ HISTOIRE.
Avant J. C.
39*4
3000
1857
1747
1556
i5r-
Création du Monde.
Déluge. Noé.
Abraham. Egypte. Royaume d'Aflyrie.
[nachus à Argos.
Joseph: les Israélites en Egypte. (Sidon)
Cccrops en Attique.
Dèucalioh.
1 531] Moïse; Sortie d'Egypte.
i493;Cadmus à Thèbes.
1491! Entrée des Israélites dans la terre de Canaan.
1485 Danaus à Argos.
1350 iPélops. Scfollris.
1264; Expédition des Argonautes (Hercule, Orphée.
1231 (Prise de Tlièbes.
59 me année. a
n
■)-
184
Avant J. C.
H84
1095
IC55
1015
975
sssj
777
754
722
*59-l
5-S
Deftruction de Troie. •«
Sa ü l , roi des Israélites. 2
David, Roi et Prophète. B.
Salomon. (Homère.) 2
Partage de Juda et d'Israël.
lycurgue. (Jeux olympiques.) Didon. Sardanap^
Ere par Olympiades.
Fondation de Kuive.
Deitruction du royaume d'Israël par Salmanaflar.
Solon.
Deitruction de Jérusalem par Nabuchodonosor.
564, Crjfus devient Roi de Lydie.
56o'{Cyy::s. (Pythagore.) (Zorcafrre.)
536 Retour des Juifs de Babylone. Exil.
SxbjExpulßon d'Hippias d'Athènes. (Confucius.)
%iq\ République romaine. (Tarquinj Brutus.)
50c Embrùfement de Sardes.
49c Bataille de .Marathon. Miltiade. (Pindare.)
450 XwrxSs en Grèce. (Efchyle.)
47.; Victoire de Platée.
44c Lois des douze Tables à Rome.
444 Siècle da Piriclis. (Hérodote. Phidias.) '
451 Gtttrre du Fêhponnùsa jusqu'à 404.
qpiiPriss d\Jthêaes. ^Platon.)
4oi|Cyrus- le -Jeune. (Xénophon.)
39i|Sac de Rome par les Gaulois.
36 3 1 Bâtai lie de Muminée. (Mort d'Epaminondas.)
33a|Batu:i;« de Cheror.be. (Philippe. Dcinutthènes.)
33<S ♦
*r». "•
Avant J. C
336 'Alexandre. (Ariftote. Apelle.)
33ojMort de Darius, ( Pyrrhon.)
323JM0U d'Alexandre. (Epicure.)
301 [Bataille d'Ipfus. Partage de l'Empire d'Alexand.
aSaj Pyrrhus en Italie.
a<56
264
221
218
Toute La Bftfie - Italie fourni se aux Romains.
Première guerre punique jusqu'à z-j-i.
La Haute- Italie devient une Province romaine.
Second» guerre punique jusqu'à soi (Annt-
bal ; Scjpion« )
: 2 Prise de Syracuse. (Archimède )
j65 La Macédoine déclarée province romaine. (Hip-
parque.)
149 Tl'oijîême guerre punique,
146 De/ir action de Cartilage et de Corinthe. ( Polybe.)
13^ Troubles des Gracques jusqu'à tsx.
133 Deftrnction de Numance.
12i La Gaule Narboanaile , province romaine.
su Guerre contre JtiRurtha jusqu'à ic6.
10: Marins défait \?s Teutons (Germains) à Aix ,
iciii: les Ciinbres à Vérone.
©I [Guerre des Allies jusqu'à 8S.
8s'Sylla, vainqueur de Mari us.
jj: Sijlla Dictateur.
63
L
Meurtre de Sertorius. (Pompée.)
Pompée termine !a guerre des Esclavt-s; — 67
la guerre des Pirates ; — f-ô la tio!hé:ne guerre
contre M ith ridât*»; — 64 il t'ait la conquête de
la Syrie ; — 6j il rend la PaltlUne tributaire.
Conjuration de Catilina. (Cicéron.)
a * 6^
Avant J. C.
éo Pompée, Crajfus , César, t. Triumvirat.
58 La Gaule foumise par César jusqu'à 51.
53; Mort de CrafTus dans la guerre contre les Parthes.
48 Défaite de Pommée à Fharsale. César dictateur,
44! Afl'aflinat de César.
4$. Antoine , Octave, Lipide , 2. Triumvirat.
4i Bataille de Philippes. (Mortde Brutus et de Caff.)
31 Antoine, vaincu parOct. près d'Actium. (Cléop.)
— Octave, maître de Rome. (Mécène.)
30 L'Egypte , Province romaine.
27 Octave - Angxi fie. (Virgile; Tihulle; Properce;
Horace ; Ovide ; Tite-Livc ; Diodore; Strabon.)
NAISSAISCE DE JESUS - CHRIST.
Ere Chrétienne.
Ans de J. C.
9 Arminiiis (Hermann) fauve l'Allemagne,
14 Tibère.
37 Caligula — <ao. Claude. (Meflaline.)
54 Néron. (Sénèque. — 64 Embrasement de Rome.)
69 Galba; Othcn; Virtllius ; Vespafien.
•foiOeßruction de ^Jérusalem. (Pline.)
79ITUUS. — (t-'onné'a et Herculanum abymés.)
fci Domitien. — pô Nerva (Tacite.)
ÇS Trajan. — 17 Adrien. (Di.«perf.on des Juifs.)
— 1 ;s Antonin- le- Pieux. — 161 Marc- Aurèle
! jusqu'à iSo {Age d'ur de Romt- 1
5T3 Première mention des Allemands . fous Caracalla.
260, Première mention cfes Francs, fous Gallien.
270 j Aurélien. ;(Zénobie.)
334
1
Ans de J. C.
084 : Dioctétien.
3c6 [Conitantin -le -Gr. Qu ce Pr. embraffele chriß.j
330 Coußantinople , nouveau Siège des Empereurs.
( Basile - le - Grand. )
361 Jul. l'Ap., tncdans une bat. cont. les Pc-rfes en3Ö3.
375 Invafion d. Huns en Kur. (Transmigr. d. peuples.)
395 Partage de V Empire romain: Honorius dans
l'Occident, Arcadius dans l'Orient. (St. Au-
guftin. )
401 Alaric, roi des Vifigoths , dévafte l'Italie.
4c6 Les Bourguignons, les Suaves et les Alains pé*
j netrent dans l'Empire romain occidental.
410'Troinème expédition d' Alaric Prise de Rome.
433I Les Francs dans la Gaule.
449 ! Les Angle -Saxons dans la Bretagne.
450 : Attila , vaincu par Aitius à Clidlons.
476 Renversement de l'Empire romain occidental.
1 (Romains Auguilul. — ■ Odoacre. St. Benoît.)
4S6 Clovisl. Vict.de Soiff. Il meurt l'an 511. (Mérov.)
493 Théodoric, R. d. Oi'troR. fe rend maître de l'Italie.
527 Judicien. ( Corpus Juris-, Denys - le - Petit.)
553 Chute de l'Emp. des Oftrog. en Italie. (Bclisaire ;
Narfès.) ( le Talmud.)'
56s Royaume do Lombardie en Italie. (Alboni )
6iz\buite de Mahomet. (Hégire.J Ere d. Mahoin.
711. Les Sarrafins en Espagne«
731 Charles- Martel dêf. les Sarras. auprès de Tours.
( St. Bomt'ace.)
75a
76S
Pépin - le - Bref, roi des Français. (Carlovincjens.)
Charlemagne , roi de Francs* couronné Empe-
reur romain le 25. Décembre &uo.
8oo
8t4
825
8}6
*4i
857
853
Kfc
866
&i
876
Alh'.n. Franc. EJpctg. Angl, Suède Rvßie
Charlemagne , Empereur — —
— — — Egbert-le-Grand —
Louis I. le - Débonnaire — —
— — — — Renard Lobrock
— — — Ethelwolf —
Louis IL le- Germain — — —
— Charles ~ le- Chauve — —
— — — EtheLMd —
— — Garcias î. ( Navarre) —
— — — Ethelbert —
— — — — — Rurik
— — — Ethelred i. —
— — — Alfred- le- Grand —
Carloui.in f 8?o — — — —
Louis lit le -Jeune f 8S* — —
Charles - le Gros — — —
877I — Louis - le -Bègue — —
879J — Louis IlL — — —
— Carlouian — — —
8So| — — Fortunio —
8^4' — Charles -le -Gros —
887 Arnolphe — — —
XSS — Eudes , Couif« de Paris
89^ — Charles -le -Simple —
«■;9 Louis IV. L'Enfant — —
931 — — — Edouard I.
905 — — Sanche I. —
911 -Conrad I. — — —
913 —, — — — —
919 Henri I. — — —
9:: — (Robert, Frère rie Eudes)
9:; — Raoul, duc de Bourgogne
9:5! — — — Arielitan
9:6 — — Garcias IL —
93öJOtton- le - Grand — —
Louis IV. d'Ontrrmpt —
— — Edmond —
941
94î
946
954
955
— Lothaire
Erfred
Oleg
Ighor I.
StwHfOS«
law 1.
— Edwin — —
üoe
[
Ans de J. C.
8^1 Les Saxons fe foumettent à Charlemagne.
H~a Courfes des Normands sur mer.
82? Egbert- le -Grand, roi de toute l'Angleterre.
Paix de Verdun. Partage de la Monarchie Franc.
SI
*;< Origine du royaume de Lorraine, fous Lothaire II.
ïbl Origine du royaume de Navarre fous Lon Carcias.
8-4 Les Normands occupent l'Islande.
«-Charles -le -Chauve introduit en France le fys-
tème féodal héréditaire,
g-» OrieTne Tu royaume de Haute - Bourgogne ,
1$ Trone&du Jura) tous Boson.
8S
SS?
Schisme des Grecs qui fe fc'parentrie lE^rom.
s. Arrivée des Hongrois (Magyares) fur leDanuUe.
^3 Démembrement de la Monarchie des trancs.
(Italie . Allemagne, France.)
«gglorîu-pe du royaume de h. Baffe - Bourgogne
I (k l'cit du jura) fous Raoul. _
goiIVorViowy. premier Duc chrétien ae la Boheme.
I i c ' ' ' ' a I " 5 b r e )
ooo' Les Hongrois fe' rendent maîtres de la Panonie.
Origine de leur royaume.
0tt Charles -le -Simple s'empare de la Lorraine.
ç\2 Le Normand Robert I. , Duc de Normandie.
çt9|La mai ion de Saxe fur le trône d'Allemagne.
955 Hrnri I, reprend la Lorraine qu'il réunit à l'Al-
I lemagne.
jVRéunion de la haute et baffe Bourgogne par
ottHuuU. défait les Hongrois' a Mersebourg.
v" 95?
95?
ç66
970
972
973
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«039
1042
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1954
1056
1060
106}
1065
ICÖÖ
IPÔ7
107a
Allem. Franc. F.fpag. Angl. Suède RuJJie
— — — — Erich -le - Victor.
— — Sanche II. — —
— — — — — Jaropolk I.
Otton II. ' — — — —
— — — Edouard II. —
— — — Ethelred II. —
— — — — — Wladimir-
Otton III. — — — le -Grand
— Louis V. le Fainéant — —
— Hugues Capet — — —
— — Garcias 111. — —
— — — — Olaf Sckotkong
— Robert - le - Pieux — —
— — Sanche III. le- Grand —
Henri II. le -Saint — — —
— — — — — Swiatopolk
— — — Edmond II. —
— — — Canut- le - Grand —
— — — — — Jaroflaw I.
Conrad - le - Salien • — — de Kiew
— — — — Edmond Jacobion
— Henri I. — — —
— — Ferdinand I. en Caftille —
— — Garcias IV. en Navarre —
— — Ramire I. en Arràgoti —
— — — Harald — —
Henri III. — — — —
— — — Hardeknut —
— — — Edouard III. le-ConfefTeur
— — — — Edmond III.
— — — — — Ifai'law I.
— — Sanche IV. N. — —
Henri IV. — — — —
— — — — Stenkill —
— Philippe I. — — —
— — Sanche I. Arr. — —
— — Sanche I. Cait. — —
— — — Guillaume T. —
_____ Erich VII. & VIII.
— — — — Hacon Rœde
— — — Alyhonfe I. Calt. —
9<5f
Ans d. J. C.
Otton-le-Grand rejoint l'Italie avec l'Allemagne.
Ortnn renouvelle la riit'.nitc impéna'e.
HaTald Dent Bleue , roi de Daiumarck, se fait
bn\ nl'er.
Miczyslaw I.duc de Pologne, reçoit le baptême.
96a
903
965
9S0 Hroswithe, Religieuse d'Allemagne, Auteur.
os~, La race des Capétiens sur le trône de France.
çysjLe Grand- duc Wladimif embrall'e la religion
Grecque.
994'Geyfa, Prince de Hongrie, se tait chrétien.
1001 1 Olaf, premier roi Je Suè.ie, reçoit le baptême.
1004' Canut- le - Grand, roi de Danemarck.
1015 Partage de la Ruilie , à la mort de Wladimir.
1016 Canut- le- Grand, roi de Danemarck,. monte sur
le trône d'Angleterre. )
10:4
103:
Empereur dp la maison Salique (Franconienne)
Dcmenthrement et décadence du Califat de
Cordoue. .
1032 le Royaume de Bourgogne est réuni avec 1 Al-
! lemagne.
IC35 Partage des Etats de Sanche - le- Grand. J
1038'Togru!- Beç fonde l'Empire des Turcs Seld-
fchuckinues.
104a Expullion' des Danois de l'Angleterre; Edouard
le Confesseur.
*059' Robert Gtitscard , le Normand, duc de laPouiile
i et de la Calabre, elt raflai du Pape.
1066
Bataille de Haftings. Guillaume, Duc de Nor-
mandie, s'empare de l'Angleterre.
icrîô'Commencemcnt probable" des Tournois.
»071. Guelfe, duc de Bavière.
xc.73
IC?3
I97Û
107s
19 %
IC87
1093
1:00
II06
Hos
II09
11(2
II26
II 32
«133
l»34
"35
>»37
II38
1146
1149
11 50
1J5S
1154
"55
"57
«58
1161
1162
1167
117.Î
1177
1189
^1
/*//em. fw»f. -#>«£. ^«S/. ÄfcM* Rv.Jße
— — — — — Swatofl. II.
— — Sanche V. N. & Arr. —
— — — — — Wlcwolodl.
— — — — !nu;e & Halltan
— — — Guillaume II. —
— — — — — Swatop. II.
— — Pierre I. Nav. & Arr. —
— — — Henri I. —
— — Alphonfe I. N. & A. —
Henri V. — — — —
— Louis VI. Ie Gros — —
— — Urraca C — ■ —
— — — — Philippe & InRe II.
— — — — — Wladim. 11.
Lothaire - le - Saxon — — —
— — — — — Miftiflaw
— — Alphonfe II. C. —
— — — • — — Jaropolkll.
— — — — Swerker —
— — Garcias V. N. — —
— — Kamire II. A. — —
— — — Etienne —
— Louis VII. le Jeune — —
— — Patrouille et Ravin. A. —
Conrad III. — — " — —
— — — — — Wféw. IL
— — — — — Ifâflaw IL
— _____ jurje I. D.
— — Sanche VI. le Sage N. —
Frédéric I. Barberoufle — —
— — — Henri IL —
— — — — Erick IX. —
— — Sanche U.C.— —
— — — — — Andrej
— — Al plinnfe 1 1 1 . C . —
— — — — Charles Swerkerfon
— — Alphonfe IL A. —
— — — — Canut Eri< kfon
— — — — _ Wséw. lîf.
— Philippe il. Aunvfre — —
— — — Richard I. Cœur - de - Lion
x=73
T
Ans de J. C.
I073J Grégoire VII. , (Hildebrand) Pape.
1074 ""
1076
J035
1C95
1090
TC99
11C3
1I06
IIIj
IT!S
IIIÇ.
1 130
H.38
1139
Bulle de ce Pontife contre Pinveniture et le ma-
riage des Prêtres.
L'Empereur Henri IV. deftitué par le Pare.
Alphonse <ie Catulle enlève aux Maures Tolède
et Madrid.
Guillaume leConquc'r. attaque la France: Com-
mencement d^s guerres entre la France et
l'Angleterre.
Concile tenu à C'.ermont. Origine des Croisades.
i. Croisade de Godeùroi de Bouillon.
Pvlfe du Jérusalem.
Neltor.
Etat libre et florifiant des villes d'Italie.
Confirmation de l'ordre de St. Jean, par le Pape
Pascal H.
Reprise du droit romain en Italie.
Fondation de l'Ordre Ups Tcivr-liers.
Roger II. (Normand) premier Roi des Deux-
Si cites,
I-a niaisnn de Hohenftaufen sur le trône impérial.
Commencement ries partages de la Pologne,
après la mort de Boleslow III.
Ahélaid et ileloïse.
. , . Alphonse !. . roi de Portugal.
1147 II. Croisade rie Ccnrad III. et de Louis VII.
11541 Les Pianragenets (Maison d'Anjou) fur le trône
d'Angleterre.
1156! lurje , fondateur ce Moscou.
lt«57jConqnÊte de la Finlande par les Suédois.
1104! Frédéric I. örige la Sardaigne en royaume.
li67iCoalition des viles de Lomoardïe contre Frtî-
I de rie Barh. ronfle.
lï7£,'Henri II. le rend maître de l'Irlande.
1177, Venise domine fur la nier Adriatique,
uso Chiite de la maison des Guelù-*-.
iiv Saladin détruit le rowume de |tîrusa!em.
XIS9 IH. croisade de Pruderie L, Philippe H, et Ri-
| chi; A Co( ur ■ de - Lion.
nS9,Dts Princes dp la maison Hohenflaufen furie
I trône de Sicile.
11 90
lipo
I 'V J
I I po
1IP9
IlfO
19 12
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1214
1216
1217
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1223
12:6
»234
"38
I24S
125°
125'
1253
125 J
125-
1263
1270
JÎ-2
»73
127-I
1275
1276
12SI
12*4
«85
1290
/Wem. Franc. Ffpag. Ah gl. Suède Ruflie
Henri VI. — — —
— — Sandie II. le -Fort N. —
— — Pierrr II. Ar. — —
Philippe & Otton IV. — —
— — — Jean - fans - Terre
— — — — S\v-rker II.
— — — — Erich X, —
Frédéric II. — — — —
— — Jacques I. A. — —
— — — — , — Jurjell.
— — Henri F. C. — —
— — — Henri III. —
— — — — Jean I. —
— — Ferdinand III. C. —
— — — — — Confrantin
— — — — Krich XI. —
— Lonis VIII. Cœur de Lion —
— Saint- I. «mis — — • —
— — Thibaut I. N. — —
— — — — — Jaroflaw II.
— — — — — Alexandre
Conrad IV. — — — Newfkoï
— — — — Waldamar i.
— — Alphonfe IV. c. —
— — Thihaut II. N. — —
Guillaume de Holl. — — —
Richard de Coinouailles — —
— — — — — Jaroflaw III.
— Philippe JH. le Hardi — —
— — Henri I. N. — —
— — — — — Wafilej I.
— — — Edouard I. (IV.) —
Rodolphe de Habsbourg — —
— — Jeanne 1. N. — —
— — — — Magnus Ladulos
— — — — — Dtmitrei I.
— — Pierre III. A. — —
— — — — — Andrej
— — Sanche IV. C. — —
— Philippe IV. le Bel (auflî de Navarre)
— — Alphonle HI. A —
II9I
Ans de J. C.
nçilLes Croifés fe rendent maîtres de Ptolémaïs.
itoijGuidou , roi de Chypre (Cypre) par Richard.
iîoû; Première mention de la Houft'ole.
lOrigine des Unvverfités.
iîca:lV. Croifade Tous le pontificat de Boniface,
j Marquis de Montferrat.
1204 Les Croifés s'emparent de Conftantinople.
Origine de l'inquifition en Languedoc.
Le Royaume de Bohème est reconnu comme tel
par le Paie.
I2c6 Gc nuis - Khan. (Empire du Mogol. )
»214 Koger Bacon,
m.S La' Magna Charta, bafe de la conflit, angloife.
Ii>7|V. Croifade d'André, roi de Hongrie.
**W|La SuiiTe devient une province immédiate de
j l'Empire germanique.
i***lBafe de la conftitution llongroife.
1224 Thomas d'Aquin.
1226
I2Ϋ
123s
1241
124s
125s
1261
Renouvellement de la ligue lombarde contre
Frédéric II.
VI. Croifade de l'Empereur Frédéric II.
123°! L'Ordre Teutotuque s'établir en Prude.
**3°JLes Mongols pénètrent en Russie et prennent
Moscou
Nowogoïod s'érige en République.
Origine probable de la Hanfe Teutonique.
Vil. Croifade de Saint- Louis , roi de France»
Lois écrites d^-s Saxons.
Les Mongols détruisant le Califat de Baqdnd.
Michel l'apologue, gouverneur d'Aiie, se rend
maure de CoiiuanMuople
126s I, a Mat fou d'Anjou règne dans les Deux-Siciles.
1 (Naill'ancc* du Dante.)
ssâSlConradin, le dernier des Hohendanfen eft dé-
Icapné à Naples,
Rodolphe de Habsbourg, élu d'abord par
7 Eleceurs.
Toute la l'iine est soumise à la domination des
V!ont»cTÎs
Vêpres Siciliennes le jourde Pâques. LaSicile
à Pierre 111, roi d'A'rragon.
1279
I2»2
129'
Allem. Franc. Efpag. An gl. Suède Iïujie
1291 — — Jacques II. Arr. —
129: Adolphe de Nallau — — —
129) — — — — — Daniio
1395 — — Ferdinand IV. C. — ■
129s Albert d'Autriche — — —
130s — — — — — Mîchaïlow
13:7 — _ — — Edouard II, (V.)
130s Henri Vil. —
13«
«3M
13 16
131
13 «9
1322
«3=7
132S
1336
»343
I34Ö
1349
1350
1353
13*9
1363
I3°4
1369
1377
— — AlnlionlV V. C. —
Louis de Bavière & Frédéric d'Autriche
— Loris X. le Hiuin ( Roi de \.<<;irre)
— Philippe V. le Long (Roi'de Navarre)
— — — — • ,— Jörje 111.
— Charles IV le Bel ( Roï de Navarre)
— — Alphonfe IV. Arr. —
— — — Edouard III. (VI. )
— Philip. VI. le Fortuné (Branche des Valois)
— — Jeanne II. M. —
Pierre II. Arr. —
Ivan I. de
Mo (Y ou
Charles IV. — — —
— — Charles IL N. — ■ —
— Jean I. le Hon — —
— — Pierre 1. C. — —
— — — — — Iwan IL
— — — — Albert dHMocklenb,
— -— , — — — Dimitrej III.
— Charles V. Ip Sage —
— — Hriiri II. C. — —
— Richard II. —
1378 Venceslas
î3~o
13.sc
13x6
l.W
•J»9
»390
__ Jean I. C. — —
Charles VI. le Bien- Aimé —
— Charles III. M. — —
— Jean I. Arr. — —
— — — Marguerite
— — — — ■ Wafiléj
— Henri III. C. — —
1291
\\
Ans de J. C.
i»pi Fin des Croisades; Ptolémaïs et Tyr tombent.
1300
1320
13 î6
132s
1337
131°
13 -!i
«345
1346
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1349
I
»340,
1349
>3§ô
1360
1362,
1363
I3''9 ,
I370,
137*1
13-*>|
»3 a
13S6;
»39°
L
Boniface VIII , fouveratn Pontife. (Abulfeda.
Dante, Raymoni Lulle )
Confédération Helvétique. (Guillaume Tell.)
Sii:;c des Pape» a Aviation; iis perdent de leur
autorité.
Prise de l'île de Rhodes par les Chevaliers de
St. Jean de Jerusalem.
Durée de la dignité royale en Pologne,
La Sardaigne aux rois d'Aragon.
Siège des Grands - Unes de Rallie à Moscou.
Commrii cément de la Guerre plus que Séculaire
entre l'Angleterre t-tt<< l-'ranct.
Défaite des Maures en Espagne et en Afrique.
Pétrarque est couronné poète à Rome , (il meurt
en 1374. )
Première mention de la poudre à canon en
Fiance.
Première tmiverfité d'Allemagne à Heidelberg.
[eamia 1. de Naples vend Avignon au Pape.
Humbert Ii. Idiilè le Dauphiné à la Couronne
de France.
Grande pelle en Europe. Persécution des Juifs.
Fondation du Duché de Mecklunbourg.
liuli'" t.'or r!e l'Emu. Charles IV,
Les Turcs fe rendent maîtres d'Andrinople, et
s'J::. -.'.Ifent en Europe.
Jean Wiclef, réformât»* ur en Angleterre.
Philippe - !■: - Hardi, Duc de Bourgogne.
Timur ou i'amerlan, conquérant MongoL
Etat floridant de la Hanse Teutonique.
Les Stuarts nir le erüue d'Ecoll'e.
Dîmitry défait les Tatares fur !^s bords du Don.
Jean I. , le b.rar.1, roi de Portugal.
Introduction du chrillianisme en Litliuanîe.
Fabrique de papier fait de vieux lange à Nu-
remberg.
»395
1413
1422
1415
1437
1454
1461
1462
1474
1479
1433
1485
1403
149s
»5-5
15'- 9
»515
1516
1519
I^î:
»s2 \
»53.3
»547
Allem. Franc. EJpmg, Angl. Suéde Ru$it
«395 — — Martin Arr. — — \
>399 — — — Henri IV. —
1400 Robert — — — — —
1406 ■ — — Jean II. C. — —
1411 Sigismond — — — —
1412 — — Ferdinand I. A. —
— — — _ Erich XIII. le Pom.
— — — Henri VT. —
— — Alphonfe V. Arr. —
— Charles VII. le Victorieux —
— — — Henri VI — i
— ■ — Bianca N. & Jean I. A. —
— — — — — WafilejIII.
Albert II. — — _ _ >
i44-l Frédéric III. — — — —
1440 — — — — ChriOophe III.
I44V — — — — Charles Vill.
— — Henri IV. C. — —
— Louis XI. le Prudent —
— — — Edouard IV. —
— — — - — Iw Wafili.T.
— — Ferd. II. leCath. &• F!"ab. de Calcule
— — Prrdin. II. le Catholique d'Arragon
— — Elénore Nav. — —
— — Kran coi s Pli oe bus N. —
— Charles VI II'. j* Affable —
— — Catherine N. — —
— — — Edouard V. —
— — — Richard III. —
„— . .,.— — Henri VII. —
Maximalen r. —
— Louis XII. l'ère du Peuple — )
— — — - — Wafilrjfwa-
— — Henri VIII. nowitfch
— François 1 Père des Lettres —
— — Charles I. — —
Charles- Quint — — — —
— — — — Chnltiern II.
— — — — Guttave VVafa
— — — — — Iwan Wafii-
— Henri II. — — jtwitich
»395 i
de ;. c.
Le duché de Milan pour les Visconti.
L'Union de Calmar (Le Datif marck , la N'orwé-
iî,t-, la Suéde, réunis par Marguerite.)
La Rose - routée lur le trône d'/\nr;leterre.
lean Hufs, disciple de Wiclcf, ré t'orna. enBohénae.
Défaite de Bajazeth par Tamerlatt.
Concile de l'ise. C Trois Papes. J
Coiuii" de Confiance, qui condamne
Jean Hufs à être brûlé.
Prise de Ceuta. Navigateurs Portugais.
Première mention des Bohémiens en Europe.
Guerres des H u fit tes.
Jeanne d'Arc, Pucelle d'Orléans, fauve la France.
Les Portugais découvrent tes Açores, fies d'Afriq.
Jean Guttènber)
1
Ans
1395
IJOT
13C9
140-
14c:
I4CÇ
14 q
«4'5
1420
1431
•4J6 lean Guttenberg invente l'art de l'imprimerie.
1437 La maison de Habsbourg- Autriche fur le trône«
1445; Armée permanente en France.
I44S. Concordat à Vienne entre le Pape et l'F.mp.
1453! Prise Je Cov.flAntr.wyle par Mahomet 11.
1461] Fin de l'Empiré de Trapezunt.
14641 Meffageriés , Diligences et Foires - aux- lettres.
1406! Partage de la Pruîlè. er.tre la Pol. et l'Ordre Teut.
1477 Charles -le-Hardi de Bourgogne, tué dev. Nancv.
1477, lu-an Wafiljtwitfcli délivre entièrement laRufiie
de la domination üss Mongols.
l473]lnquifition en Espagne.
1479 Réunion de la Castille et de FA ra^on.
^4SS L;i maison de Turtor fur le trône d'Anqleterre.
1436; Diaz, Portui>. découvre le Cap«de-Bonne-Espér.
140; La Grenade conquise par Ferdinand IL
1492 Découverte d-> V sJ-.-nèriq. par Chrijloyhe Colcwb.
149S Les Portugais découvrent la route par nier des
Irnies - orientales.
1512 Fondation duConssil-aulique de l'Empire.
1517 Luther, réformateur.
151Q Premier Voyagé autour du Monde par Magellan.
15t: Schisme de Luther, Conquête du Mexique.
îS^S Conquête du Pérou.
153c ConfefJjon d'Augsbourg.
i~53> L^s anabaptiftes.
î54'- L'Ordre des Jésuites e(t confirmé par le Pape.
V555 Faix de Religion eu Allemagne*
59 «ue anuie, b 1^47
1547
I55Ï
1556
155»
»559
15*4
«574
«57*
»5*4
«589
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1604
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1610
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1612
1613
1619
1621
1625
1632
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1665
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16S2
»465
■6*9
^'"». i'r*»«. te/jpag. Angl. Suêst$ Rujfit
— — — Edouard VI. —
b~T 71 Phil'PPe II"8 ~ 3
Ferdinand f. — —
— — — Etifabeth —
— François II. —
— Charles IX. —
m~~. ... "~ ,r ~" ~ Erich XIV.
Maxnmlien II. — — ,
-„-,„- — Jean III. —
— Hcnn III. — __
Rodolphe 11. —
u ~~- i\t T~ ^ T — Féodore I.
— Henri IV. le Grand —
— ' —7 — Sigismond —
— Philippe III. —
~~~ — — Boris Go-
— — — Jacques I. dunow
— ~ — — Charles IX.
— Louis XIII, le Jufte — Schuiskoi
M~7U. — — — Gultave- Adolphe
Mathias — _
c~ Z- TTi — — Michel Féd-
Ferdinand II. — _- __ rowisfch
— — Philipp IV. —
— — — Charles I.
v ~~7- TTtt — — Chriftine —
Ferdinand III. — . —
— Louis XIV7. le Grand —
— .„— 77 AlexejMich.
— — — (Cromwell)
. T ,. T — — Charles X.
Leopold 1. — —
— — — Charles II.
— — r.-7 — Charles XI.
— — Charles II. —
™ * ~- — — Féod. Alex
~ ~" — Jwa» Alex.
Pierre I. le
— — — Jacques II. - Grand
— — — -Marie & Guillaume 111.
»57a
.
1
1
Ans de J. C.
1572! Massacre de la St. Barthélémy à Paris.
1579 Traire d'Union, conclu à Utrecht.
iksi Les Provinces-Unies fe déclarent indépendantes.
»5S9
159S
1600
160}
La maison de Bourbon fur le trône de Fiance.
Kdit de Nantes. . '
Compag. de comm. angl. aux Indes - orientales.
Réunion de l'Escosse à l'Angleterre.
1610 Expullion des Maures de l'Espagne.
i6'3
161S
1630
1631
1652
16.14
1Ô4>
164X
1649
16SQ
La Maison de Romanow fur le trône de Kmne.
Commencement de la guerre de trente ans.
Fin de la Hanse Teuronique.
Bataille de Breitenfeld. Défaite de Tilly-
Bataille Ot LutZin. Mort de Guftave - Adolphe.
Mort de Wallenstein. Bat. de Nterdlmgen.
Fondation de l'Académie Française.
Le Pommai fecouj le joug de l'Espagne.
Paix de Weftpîiai.i. , .
Décapit. de Charles [.. roi d'Angl. (Cromwel.J
Le Grand- Electeur de Brandebourg. Frédéric -
Guili. fait reconuoître Pindépend. de la Prusse.
Paix des Pyrénées.
i66j Reltatir&tion de la dignité royale en Angleterre.
1660
l66'>
166s
167«
1679
16V,
16<S
1697
17:0
1?C1
1705
Commencent de la diète permanente de 1 Empire.
Premier transport de thé en Angleterre.
Traité d'Aix - Là - Chapelle.
Paix de Nimêgue.
Louis XIV. s'empare de l'Alsace.
Les Turcs devant Vienne. (Sobiesky.)
Révocation de ledit de Nantes.
Pair, de Ryswici;.
La Puisse ér^ée en royaume.
Guerre du Nord jusqu'en 1721.
Guerre- ôe Succelfion d'Espagne jusqu'en 1714*
Fondation de St. Pétershour;
1704 Pri.st de Gibraltar p
I7i3 Paix d'Utrecht.
ar les Ariglois.
1714 Paix de Rattadt. Georr»e I. él. d'Hanovre, mon-
j te sur le trône d'An^lt- terre.
1721Î Pierre- ie- Grand prend le titre d'Empereur.
i?4o|Gt!orre de SncCeOîon d'Autriciie jusqu'en 1748.
174S1 l'aix c'Aix - la - Chapelle.
1755I Grand tremblement ue terre à Lisbonne.
b 2 160?
l6ç-
1700
1702
•»7°5
1711
1714
1715
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1710
1725
1717
173°
1740
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1746
"751
»759
1760
1762
1765
1771
1774
«78S
Allem. Franc. Efpsg.' An gl. Suide nuJJit
•— — Philipp. V.
lofeph I. — —
Charles VI. — — _ __
— — — Georges I. —
— Louis XV. le Bien« Anne
— — Wrique Eleonore
— — Frédéric —
1
_ — — Catherine I.
— — — Georges II, —
— — — — — Pierre II.
— — Anne
" — — Iwan HT.
Charles VIL — —
François I. ( Marie -Thérèfe)
— — Ferdinand V/. —
n. ~7 Ir-— Adolphe -Frédéric
— — Charles III. —
—~ — — Georges III. —
ZZ Zl — ~~ — Pierre III.
jofephn. — n z: Cathejine»-
' 1 "~" v«r — Gutta ve III.
— Louis XVI. —
— — Charles IV.
1790'Léopold II. —
1792 François II — . — Guftave IV. Adolphe
— République — *
1790
1804
I8CO
ISO»
~ — — — — Paul I.
M_ , . Z — — Alexandre I.
— Napoleon, Empereur —
Confed. du Rhîn — —
— — Ferdinand VII. — ,
— — (Jol'cph Napoléon) —
1809 — — — — Charles XIII
1814 — Louis XVIII. — Zi *^ "l_
— — Ferdinand VII. —
iR 15 Conféd. Germanique —
Î'ÏÏÏ ~ ~ ~~ T~ Cb*riés XIV. Jean.
tgao] — — — Georges IV. —
«75$
r
L
I
i
Ans de J. C.
ï75<5:Gucrre de Sept- Ans.
17.SS -Succès de |aC. deC Ancjl. aux Indes- Orientales.
170.3 Paix de F n r i s Ct de Hubertsbourg.
176s] Gênes cède la Corse à la France.
1772 [premity Partage J? Li Polo»u».
i77.j'Le Pape Clément XIV. abolir l'ordre des Jésuites.
i?75:(iuerre de l'indépendance Américaine.
'778 Guerre de Succetfion de Bavière.
1783 Grand tremblement de terre en Calabre.
17SS Ligue Germanique.
I7&: Première assemblée des Notables (Calonne).
1788 Seconde assemblée des Notables.
l?bo Commencement de la Révolution Français*.
1791 13. Sept. Accept. delà première Conltitution.
17çu Première coalition contre la France. Rép. Franc.
1793 Le 21. Janvier , Louis XVI. décapité. Seconde
Conft. — Sec. Partage de la Pologne.
1794 Chute du tyran Robespierre.
J795 Troifième Conltitution.
Troifième partage de la Pologne.
1797 Paix de Campo - Fo rmi o.
1795 Congrès de paix à Ralradt. Bonap. en Egyrte.
3799 Seconde coalition courre la France. (Suwarow.)
y. Novembre , Révolution du iS Brumaire.
t«;. Dec. , quatrième Conflit. Bonap. preiu. Cous.
1S-0 Braille de Marengo.
IIPI Nelson devant Copenhague. Paix de Lunevtlle.
i&cî PaixJ' Amiens. (Bonap. Prcm. Con«ul à vie.)
1K03 Nouvelle guerre entre la France et l'Angleterre.
1304 (Enghien , Vloreau. Georges) Nctp. Honapxyte,
proclamé Empereur des Français.
1805! Napoleon , Roi d'Italie. Troifième coalition cott?
j tre la France. Paix de Preshourg 16 ;Déc.
i8co Conféder du Rhin. Eueène, vice-roi d'Italie; Jos.
Kap., roi de Nnpl.; Louis-Nap. roi de Hollande.
Guerre entre la France et la Pruffe.
I8cy Pnix de Tdp.t. Royaume el* K'rfly.kalie.
Rnnibardemen' de Co| enhanue.
18^ Réunion ne l'Etrurie à la France. — Joseph,
I roi d'E^paçne. — Murât, roi de Nap'es.
lEmrevne d'Alexandre et de Napoléon h Erfurt.
ig^iNouveile guerre entre l'Autriche et la i-'raiu'-.
Prufft Pologn, Danem. Port. Sarä. Nazies
— — Frédéric IV. —
Frédéric I Roi de Prude — ~
— Stanislas ( Lefcinsky) — —
— — Jean V. — —
Aueufre II. — — __
"Tl
1Ô99
1701
17C4
1706
1709
1713 Frédéric -Guillaume I.
1720
— Charles (I!.)
— — — — Victor- Arné. iée II.
— — Chriltiern VI. — —
— . — „ ..T~ — Charles Emanuel III.
1733 — Angurte III. — — —
»735 „ — — — — — Charles (Ul.)
174° Frédéric II. le Grand — — • _^
1746; — — Frédéric V. — —
i?5o| — — — Jofeph Emanuel —
»759
1764
1766
i?73
»777
1808
TRtS
1*11
Ferdin. IV.
— Stanislas ( Poniatowsky ) —
— — Ckriltiern VII. — —
— — — — Victor-Amédéelir.
— — — Marie — —
17x6; Frédéric- Guillaume II. — —
I7y6| — — — — CharlesEmanuelIV.
1797; Frédéric- Guillaume III. —
1799 — — — Jean Vf. (Régent)
I802] — — — — Victor Emanuel
,acö — _ __ (Jof. Nap#)
— — Frédéric VI. — — >-
— — — — — (Joach.Nap.)
— Alexandre — — Ferdinand IV.
— — — __ Charles- Félix
T"
Ans de J. C.
1809
1810
1810
i8n
1812
»813
1814
1815
L
Paix de Vienne. Kc-volution en Suèdf.
Réunion de l'Etat de l'Eglise à la France.
Mariage de Napoléon avec Marie-Louise.
Réunion de la Hollande et dps côtes de la mtr
d'Allemagne à l'Empire Français.
Bernadotte élu Prince royal de Suéde.
Le Pr. de Galles e.t récent de la Gr. Bretagne.
Guerre nitre la France et la, RuJJle. Bataille
de la Moscowa, le 7. Septembre. Embrase-
ment de Moscou. Retraite des Français, itf.Oct.
Le 1. Mars, la PruiTe coalisée avec la Russie.
L'Europ' entière prend, les armes pour recon-
quérir J on indépendance H fa liberté.
Bat. de Lutzen, le ». Mai, deVittoria, le 21.. Juin.
Manif. de l'Autriche contre la Fr. le 10, Août.
Bataille de Grofs - Beeren , le 23. — de la Katz-
bach , le 26. — de Dresde, le 27.— deCoulm,
le 33. — deDennewitz. le 6. Sept. — dé-
cisive de Leipsick les 16. 18. 19. Oct. — de
Hanau, les 30. et 31. Octobre.
Bataille de Brienne , les t. et î. Févr. — d'Or-
thes , le 27. Févr. — de Laon, le 9. Mars. —
de la Fère Champenoise, le 25. Mars.
Entréedes Souverains Alliés à Paris, le 31. Mars.
Abdication de Napoléon le il. Avril.
Entrée de Louis XVIII., le 3. de Ferdinand V II.
le 14. du Souverain-Pontife Pie VII. le 24. Mai
dans leurs capitales.
Paix entre la France et les Souv. Alliés, le 30 Mai.
Réunion de la Norwège à la Suéde, le 20. Oct.
Congrès de Vienne, le 1. Nov.
Gênés réuni aux états du Roi de Sard. , 12. Dec.
Les Anglois détruisent le Royaume de Candy.
Napoléon Bonaparte, envahit la France, le 1, et
fe rétablit sur le Trône , le 20. Mars.
Ans de ]. C.
18>5 Les Napolitains vaincus par ]<*% Autrichiens à
Tolentino, le 3 Mai. Frise de Naples le 20 .Mai,
Une partie de la Saxe dévolue à la Prusse, le
IS- Mai — Rétablissent-ut tte la dynaicie de
Naples , le jo. Mai.
Conf.-'-dération Genuan. , conclue à Vienne, le
8 Juin.
Bataille de Waterloo, le iK Juin.
Paris rendu pour la seconde fois aux Puis-
sances alliées le 3 Juill. Le Roi f. ouïs XVIII.
y fait sa seconde entrée le s Juill
Translation de Napoléon à Ste. Hélène.
La Sainte Alliance conclue entre les Emper. d'Au-
triche et de Russie, et le Roi de Prusse, le
26 Sept.
Mort de Joachim Murât, ex - roi de Naples le
M Oçt.
Fondation de la république des îles Ioniennes
s Nov.
Paix entre les Puiss. Alliées et la France 20 Nov.
»8161 l-cs provinces unies de Buenos- Ayrès dé-
J clarent Itur indépendance.
Alger attaq. par les Angl. eile« Holland. 27. Août.
Première séance de la Diète Germanique à
Francfort le 1. Oct.
1817! Prohibition de la Traite des Nègres aux Co-
lonies Françaises le S. Janv.
Concordat entre leSouv. - Pontife et la Bavière le
5 Juin; la France , le 11. Juin; les Deux- Si-
ciles le 16 Févr. 13 8.
L'Espagne déclare son accession à l'Acte du
Congre* de Vienne, le to. juin.
Réunion des églises luth, et calv. dans 1rs pays
de Nassau, de Prussse et de Hesse 11 Août et
27 Sept.
Cession de la Guyanne franc, au Portugal
28 Auùt.
1817
1
• y
Ans
1817
1818
\ :
i
1819
182C
de J. C.
Traité entre l'.Ançl etl'Esp. concernant la Traite
des Nègres , le a;) Sept.; emrt l'Angleterre et
Us Pays- Lias, le 4 Mai 1X13.
Avènement de Charles -Jean le 5 Février.
Transaction entre les Puissance* AU. et la
France concernant les indemnités à réclamer
15 Avr.
Continuation de l'insurrect. des Col. airér. con-
tre l'Esuai>,ne. Continuation île la guerre en-
tre ia Grande - Bretagne et les Princes des
Indes Orientales.
Emigration d'Allemands qui passent en Russie
et en Amérique. — Troubles en Angle-
terre.
Congrès d'Aix -la -Chapelle. Evacuation du ter-
ritoire Français.
Constitutions et diètes en Allemagne. Traité
ent?e l'Espagne et les Etats Unis de l'Ain.
Septentrionale concernant la Floride.
10 juillet. Recest territorial entre plusieurs
Etats de la Confédération Germanique con-
cernant: (1. le Mode d'exécution; ». les
Universités; 3. la Censure ries parte rs-
nouvelles, brochures et écrits politiques;
4. la Commission centrale chargée de l'en-
quête des menées démagogique* ).
25 Novembre. Conférences de Cabinet à Vien-
ne au sujet des affaires de l'Allemagne«
1 Savvier, Commencement de la Révolution
d'Espagne. Proclamation de la Constitution
proposée par les Cortès en <8-î-
13 Fivr. Assassinat du Duc de Beiry.
.î£vo
ins ie J. C
I820
S Mars Le Roi d'Espagne accepte et iure la
Constitution ries fortes. Suppression de I In-
quisition. Extension de la liberté de La
presse.
25 Expulsion des Jésuites de la Russie.
15 Mai. Clôture des Conférences du Cabinet
de Vienne.
f Voyez lit Chronique pour lm suit» des tvi*
nemtnts de nos jours. J
JCANKB
r
JEANNE d'APiC
OU
LA PUCELLE D'ORLÉANS.
X.
J'ai vii dam la plaine
Passer des Soldats ,
Que la Gloire emmène
Au sein des combats.
Chacun d'eux espère
Un laurier nouveau . . . .
Kt pauvre Berbère
Je garde un troupeau.
J_,e nom de Patrie
Fait battre mon cœur,
Mon amc est remplie
D'une sainte ardeur.
Je vois d'Angleterre
Flotter le Drapeau . . .
Et pauvre Ecr^ère.
Je garde un troupeau.
r
-«COOOOOOOOOCV>OOCXJCXX>OOOOCXX><
JEANNE d'ARC.
t, Il peut briser nos fors
Par. la plus foible main qui soit dans l'Univers."
ILsthei-., Tragédie de llaciuc.
1\ ous allons retracer 1171 de ces événements qne
l'on peut regarder comir.c l'un des plus singu-
liers phénomènes qu'offre L'histoire.
Déchirée par dus factions intestines, attaquée
et dévastée par des ennemis déjà maîtres du cœur
de la Monarchie, la France étoit à la veille de
perdre ses souverains légitimes; il ne falloit plus
que la prise d'une seule ville; et les ennemis du
Nom Français eussent promené leurs di-apcaux
triomphants dans tout l'Empire des Ids.
Déjà ils menaçoient Orléans , dernier botilc-
vart du royaume de Charles VII, lorsqxi1 une
jeune fille, sans être d'un rang distingué, sans
y avoir été excitée par l'exemple des Héroïnes
dont parle l'histoire des nations , sans être ani-
mée par la vue du combat ou par les cncouraae-
niems dcà défenseurs, de ;* patrie, lorsque la fille
d'ua
I
•
1
( 4 )
d'un tîmple villageois *) , après avoir demande a
Dien un libérateur et un vengeur pour la France,
demanda bientôt d'être elle-même ce sauveur,
et bientôt se crut exaucée. Personne ne vouloit
croire à sa mission: deux fois renvoyée, Jeanne
obtient enfin la faculté de s'armer; elle prend
place au milieu des combattants. La main de
Dieu l'accompagne visiblement ; son drapeaxi
précède en signe de victoire toute une armée qui
en croit à peine ses yeux. Les ennemis, jusqiie«
là vainqueurs, sont vaincus à leur tour; Orléans
est sauvé; le Roi Charles couronné; la majorité 1
des Français lui rend hommage. Tant de prodi-
ges s'opèrent dans l'espace de quelques semaines.
Après le couronnement de son rrinec , Jean-
ne n'a rien -tant à cœur que d'achever l'ccuvre
sublime dont la Providence semblcit l'avoiT
chargée ; elle continue de combattre a\ ec intré-
pidité les ennemis de son Hoi et de sa Patrie.
Abandonnée de ses amis, elle est faite prison-
nière. La Libératrice de la France, l'innocente
Vierge, qui jamais n'a versé de sang, est condamnée
an feu comme une sorcière souillée de toutes
«ortes de crimes. Charles qui lui doit sa couron-
ne, ne fait rien pour la délivrer. L'Envoyée de
_____________ Dieu
*) Elle étoit née au village de Domremy, sur
la Meuse , à 2 lieues "N. de Neufch.ueau , à
3 S. de Vaucoulcurs. Cette dernière ville étoit
exempte de tailU- en faveur de Jeanne d'Arc.
Depuis celte Héroïne, le village de Donirtroy
a été surnommé la l'uctllc.
( 5 )
Dieu est abandonnée à son malheureux sort par
une nation ingrate. Ce n'est que quand elle n'est
plus sur la terre que l'un réhabilite sa mémoire.
Après q\tc d'indignes Prélat» l'ont si injustement
condamnée, le Chef de l'Eglise la déclare inno-
cente} et ce n'est qu'après sa mort qnc l'on s'oc-
cupe d'ériger des monuments à L'Héroïne qui
avait si bien mérité de son Roi et de son Pays.
On ne sauroit trouver ni dans la Fable ni
dans l'Histoire \uit femme que l'on pût comparer
à Jeanne d'Arc. Cette jeune fille réunissoit,
d'après le rapport de tons les contemporains, le
courage le pins inébranlable i la doulexir la plus
touchante. Elle pleuroit coram une femme;
mais elle se conduisoit comme un héros. Elle
n'avoit , dit tin auteur moderne, que l'extérieur
de son sexe, sans éprouver les infirmités qui en
caractérisent la foibles?e: cette disposition de se».
OTganes devoit nécessairement augmenter la force
active de son imagination. Sa confiance dans le
secours du Très -Haut, confiance qu'elle avoit
su inspirer aux troupes qu'elle conduisoit aux
combats, la conviction même qu'eu avoient les
ennemis , conviction qui perçoit à travers leurs
faux mépris, et qu'ils cxprimoiciit assez claire-
ment par les titres de possédée , de magiiienne,
de sorcière qu'ils lui prodiguoient , son audace,
son étendart que l'on croyoit plein d'enchante-
ment, sa sérénité au milieu des hasards et des
dangers les plus imminents, tel est le prestige qui
con-
(' 6 )
constcrnoit les ennemie, et dispersoit leurs batail- /
Ions.
Alais, ô vicissitttde des choses humaines!
l'Eglise elle -même allume le bûcher qui doit con-
sumer le cœur pur d'une jeune fille qui a voué
sa virginité à son Dieu, sa vie à son Roi. Des
Français, des compatriotes condamnent la Übe«
ratrice de leur pairie; ils demandent à grands cris
sa mort. Il eloit dit que Jeanne d'Arc seroit ven-
due (trait de ressemblance avec le divin Fils de J
Marie, avec le sauveur du monde); il étoit dit
que la cause des Anglois seroit perdue, et que l'on
verroit refleurir les Ins de la France. La Posté-
rite accorde avec admiration et rcconnoissancc à la
Pucelle d'Orléans l'apothéose que lui refusèrent
6cs contemporains.
L'apparition de Jeanne et son activité guer-
rière ne peuvent s'expliquer que par la connois-
sance que notis avons de l'esprit du temps où elle
a vécu. Cette époque, dit Madame de Staël, esc
particulièrement propre à faire ressortir le ca-
ractère français dans totite sa beauté, lorsqu'une
foi inaltérable, un respect sans bornes pour les
femmes, tine générosité presque imprudente à la
guerre, signaloient cette nation en Europe.
11 falloit bien que Jeanne crût à ttnc inspira-
tion céleste, à une mission d'eu- h, ait pour pou-
voir agir avec tant de sécurité. Il falloit bien que
ses compatriotes, ainsi que leurs adversaires, fus-
sent intimement persuadés de la possibilité d'une
cfficaçké visible de la Ffovidejicc divine pour
suivre
■
( 7 )
suivre avec tant de confiance l'étendard d'une
simple villageoise, ou pour le fuir comme la
tête de l'effroyable Gorgone. Les deux partis la
croyoient d'intelligence avec les Puissances sur-
naturelles : ses amis disoient qu'elle COimoissoit
les bons gcnies , ses ennemis les mauvais; aussi
la punirent- ils comme l'alliée des Démons.
Il n'est pas un sujet historique qu'on ait irai«
té aussi diver.-ement et avec autant de partialité
que l'histoire de Jeanne d'Arc. Shakcspear, dans
la première partie de son Henri VI, la nomme une
sorcière effrontée qui a fait un pacte avec l'Es-
prit malin. Hume cherche à enlever avec le cou-
teau tranchant de la critique tout ce qu'il peut y
avoir de surnaturel dans l'histoire de cette vierge
héroïque. La plupart des historiens Anglois se
rangent de son avis. Lu historien allemand,
Mensel, dans son Histoire universelle, tome 37,
partage leur opinion Parmi les Fran-
çais , Chapelain , contemporain du Cardinal de
Richelieu, voulut chanter cette héroïne: ses
vers sont si froids , si durs , que le sévère lioi-
leau disoit de ce poète:
„Mais lorsque Chapelain met une œuvre eu
lumière,
„Chaque lecteur d'ahord lui devient un Li-
niere *).
„En
*J Montmanr ayant lancé contre la Pucellc cette
cvigramnic :
111a Capcllani dudiim expectata purlla,
Post lautaiu hlCCJU tempera prodit anus.
Li-
59 me année. G
1
( 8 )
,,Eu vain il a reçu l'en cens do mille autours,
„Son livre, en paraissant, dément tous ses
flatteurs.*'
La première partie de l'histoire de Jeanne,
c'est-à-dire celle de ses exploits, dépouillée
même des fables dont il ctoit assez naturel de
l'orner, offre un merveilleux vrai, nous dirons
même un merveilleux philosophique , bien supé-
rieur à ce merveilleux usé dos antiques fables, à ^
cette froide intervention des dieux de la mytho-
logie.
La seconde partie de l'histoire de Jeanne,
c'est-à-dire celle du procès qu'on a eu l'indigni-
té de faire à cette illustre amazone, est le chef-
d'œuvre de l'intérêt: l'admiration et l'attendris-
sement pour cette héroïne, l'indignation contre
ses "bourreaux, l'horreur, la pitié, la douleur
y sont au comble. C'est, sans contredit, le fait le
plus dramatique de l'histoire de France. Jamais
on n'a commis d'iniquité plus atroce que celLe du
supplice de Jeanne d'Arc. Jamais la vertu et l'hé-
roïsme, lâchement opprimés par la fureur, iâ-
chc-
JLinière , la traduisit ainsi en l'allongeant et
l'égayant :
Nous attendions de Chapelain
Une pucellc.
Jeune et belle.
Vingt ans à la former, il perdit son latin;
Et de sa main
Il sort eittm
Une vieille sempiternelle.
(^9 )
chement trahis par la perfidie, lAchcmcnt aban-
donnés par l'ingratitude, délaissés par L'égOÏ&me
et l'indifférence, n'ont crié vcnacuicc an cid
d'un ton plus déchirant et plus terrible.
Voltaire disoit que Chapelain avoit en la bê-
tise de traiter sérieusement le sujet de la Pucelle.
N'en déplaise aux admirateurs de ce grand horanic,
il n'en fut jamais de plus intéressant. 11 l'est
peut-être plus que le sujet même de la Henriadc.
Le grand tort de Chapelain, c'est d'avoir eu la
lét'ue de traiter en vers prosaïques, lâches, diiTS
et froids un sujet si beau, si sublime, le sujet le
plus digne de l'Epopée, tandis que Voltaire a en
l'esprit de le parodier en vers quelquefois liber-
tins , mais plaisants et pleins de grâce *j. Cepeu-
c 2 dant
*) Voltaire écrivit cet ouvrage pour l'amusement
d'une cour corrompue, composée de JYoués.
La plus grande dépravation rcfjnoit alors par-
mi les gens du monde : il leur falioit nu pa-
reil caléchi?me. Cependant l'austère Cbauve-
lin. alors Garde - des -Sceaux, lit menacer
Voltaire de le mettre à la Bnstiile. Mercier,
dans la préface de la tradnetiou française de
la Jeanne d'Arc de Schiller par Cramer, nomme
l> le poème de lu Pucelle un crime de lèse-ma-
jesté- nationale. La Pucelle fut compo.-ée eu,
1730, et elle fut imprimée en 1757. I'iigou-
reu-cmeni parlant, l'on peut dire que les deux
poètes ont bien rnul juit, eu mettant au
jour, le premier un poème qu'on ne lit plus,
le second u\\ poème qu'un ne lit que trop,
parce qu'il est à cr.iindiT <(ii'il 11c rende les
jeunes -gr us <|ui le Lisent avec avidité, insen-
sibles aux plaisirs bouiiLics, a U douce et
pure
L
.
( 10 )
dant l'homme juste et sensible qui parviendroit
à se pénétrer profondément du pathétique de ce
sujet, et qui le traiteroit en défenseur de l'infor-
tune et de l'innocence, en ennemi des tyrans et
des oppresseurs, ajoutons: et en bon poète; sc-
roit le premier des poètes épiques, si ses descrip-
tions étoient d'après nature, ses portraits vi-
vants, ses dicours rapides, sa narration coulante
et bien soutenue; oui, sans doute, il «croit le
premier des poètes épiques, si sa poésie re>sern-
bloit à celle de Racine, si l'on y rencontrait
beaucoup de vers qui respirassent la majesté de
la Religion elle-même, tels que ceux-ci:
,,Que peuvent contre Dieu tous les Rois de
la terre ?
En -vain ils s'uniroient pour lui i lire la guerre;
Pottr dissiper leur ligue il n'a qu'à se montrer:
U parle, et dans la poudre il les fait tous
rentrer.
Au settl son de sa voix la mer fuit, le ciel
tremble,
U voit comme un néant tout l'univers ensemble;
Et les foibles mortels , vains jouets du trépas,
Sont tous devant ses yeux comme s'ils n'étoient
pas."
Esther , tragédie de Txuclne.
Ro-
pure volupté qui naît de la nature. Con-
cluons donc avec Horace:
„Alulta quidem facîmus mala ?xpè poétaî."
.
[
( » )
Robert Southey est le premier Anglais qui ait
entrepris la justification poétique de Jeanne.
Tont en suivant la relation de l'historien Hume, il
lions représente Jeanne d'Arc comme une héroïne
qni brûle du pins ardent patriotisme, et qui ,
après avoir juré haine aux oppresseurs de son pays,
se voue à sa délivrance. Mais le poeme est trop
Calqué sur l'histoire, et quelle histoire encore*
Sur celle que les Anglais ont écrite, de sorte que
le Lecteur reste froid, faute de ce merveilleux
qui fait l'essence de la poésie:
,,)..c poète n'est plus qu'un oratetir timide,
Qu'un froid historien d'une fahle insipide."
Art poétique de Boileau.
Peu de temps après a paru le chef d'oeuvre de
Schiller, l'enfant favori de sa musc qui, en fait
de Drames liomantiques *), est sans contredit une
com-
*) Le nom de romantique a été introduit nou-
vellement en Allemagne pour désigner la poé-
sie dont le? chants des troubadours ont été
l'origine, colle qui est née de la Chevalerie et
du Christianisme. Si l'on n'admet pas que le
paganisme et le christianisme, le nordet le
niidi, L'antiquité et le moyen -âge, la cheva-
lerie et les institutions «recques et romaines
se sont partagé l'empire de la littérature, l'on
ne parviendra jamais à juin r sous un point
de vue philosophique le goût antique et ic
goût moderne. On prend quelquefois le mot
classique comme syuonyme de perfection.
Servons-nous en ici dans un«* autre accep-
tion, eu considérant la poésie classique comme
celle des anciens, et la poésie romantique
COtv me
C « 3
composition du prr m ier rang. Outre cette tragédie,
l'auteur a fait une petite pièce de ve» dans laquelle
il reproche aux écrivains français de n'avoir pas
payé à Jeanne le tribut de Teconnoissance nationaLe
que méritoit cette héroïne. Il leur reproche le poème
indécent de la Pucelle qui, dit-il, verse à pleines
mains le ridicule sur ce qne l'on devroit à jamais
honorer, qui traîne dans la poussiere ce que l'on L
devroit élever jusqu' aux cieux.
Et c'est en effet v.n poète étranger à la nation
Erancaise, c'est Schiller qui a tâché de rétablir
sur la scène la gloire de la plus grande héroïne
qui ait jamais existé.
Dans sa tragédie romantique, Jcaniie paroit in-
spirée par la religion : tout ce qui l'entoure an-
nonce des visions inexplicables, tout démontre
une intelligence avec les génies célestes. Ouohju'il
soit historiquement prouvé que Jeanne d'Arc n'a
jamais versé de sang, Schiller lui en fait répan-
dre. ELle tr.ms.»r<-S3c par conséquent lus ordres
du Ciel; mais l'esprit de Talbot*), ce Talbot aux
cent bras, cet athée blasphémateur, qui erre en
vertu
comme cellr qui tient aux traditions chevale-
resques. Cette division <<• rapporte^ aux deux
ères du monde: celle qui a précé.lé l'établis-
sement du christianisme et relie qui l'a suivi.
lVIndame rie Stnct.
*) Il ne mourut qu'en 1433 à Castillon en Guyenne.
(Je Talbot émit l'iie.ior i1r< Am:. ois. C'eioit
lui (jiu disoit que -n Dieu ctoit horume
d'armes, il icroit pillard.
-*4âJ
r
( i3 )
vertu des lois de l'Eglise , rappelle, en sa qualité
d'esprit infernal, à Jeanne la foiblessc qu'elle a
eue d'imniolcT un ennemi. Son glaive, levé con-
tre lui, s'agite dans le vague de l'air, parce que
Talbot est tin être incorporel. Elle combat avec
le beau Lionel ; mais l'aspect de ce chevalier la
désarme, et elle ressent pour lui un amour pro-
fane, un amour terrestre qui agit sur elle, comme
jadis la puissance du ténébreux empire. Elle«
même avoit dits ,, Ce n'est point tut désir terrestre
qui m'anime, c'est la voix de celui qui s'est mon-
tré à Moïse dans le buisson ardent du mont Ho-
reb , et lui a commandé de résister à Pharaon.
C'est lui qui, toujours favorable aux bercer«,
appela le jeune David, pour combattTC le Géant.
Il m'a fait aussi entendre sa voix: Pars et rends
témoignage à mon nom sur la terre. Tes membres
doivent être renfermés danj le dur airain. Le fer
doit couvrir ton sein délicat. Aucun homme ne
doit faire éprouver à ton cceur les flammes de
l'amour, T,a couronne de l'hyménée n'ornera ja-
mais ta chevelure; mais, parmi les femmes delà
terre, tu recevras seule en partage les lauriers des
combats."
Son père, plein de sollicitude, veut se con-
Vraincre par lui-même de l'état de sa fille; il lui
demande si elle a qtiebjttes relations avec cette li-
gue secrète et cabalistique si redoutée dans le
moyen -âge. Un profond silence semble la con-
damner. L'éclair, le tonnerre témoignent contre
rflej le vieillard de Domrcmy est saisi d'horreur,
J«
C T4 )
le T\oi reconnoissant , l'assemblée, tous les té- %
moins de cette scène sont éperdus Jeanne
semble être aboudonnec de toutes les PuUsaiir.cs ■#
célestes qu'elle a bravées, en se livrant à un
amour terrestre. Elle quitte l'année pour aller
s'ensevelir dans la solitude de la campagne. Dé- |
laissée de tout le monde, elle est dirigée par le
Compagnon des jeux de son enfance; mais elle y
éprouve aussi la peine qu'elle a méritée, en vio- ~
laut ses premiers vœux. Isabeau parvient à la taire
arrêter, et elle la retient prisonnière. Raimond,
qui accompagne la Pucellc, annonce le sort de
l'héroïne dans le camp Français, et proteste qu'elle
est innocente. Tandis que les Français combat-
tent avec lapins grande impétuosité, Jeanne sent
renaître dans son cœur son ardeur belliqueuse,
et vole au secours de ses compatriotes. Les Fran-
çais fidèles sont vainqueurs , la Reine est faite
prisonnière, mais, héias ! Jeanne d'Arc e>t bles-
sée à mort. Si souvent mise à l'épreuve, tout a
tourné à son honneur : la vertu éprouvée trouva
set récompense. Si Jeanne a gardé le silence, lors-
qu'on Tavott accusée de sorcellerie, c'est qu'elle se
SCiltoit coupable d'un autre crime que sou cœur ne
pouvoit se pardonner ; et, dans son accablement,
elle u'avoitpas voulu se défendre de celui dont on
l'avoit faussement accusée. Mais maintenant qu'elle
termine sa carrière par une nouvelle victoire, la
vierge céleste reçoit élans ses bras la vierge ter-
restre qui a soutenu tant ele oombats et contre
les ennemis de son pays et coulic son propre
cœur.
s
^
( 15 )
cœur. Elle monte au ciel pour y recevoir la cou-
ronne que la Heine desAnges rcsfrvc aux virrpe*.
On voit, par cette esquisse, que le mcrvcil-
lcux transmis par l'histoire, ôte a ce sujet quelque
chose de sa gravité màlc et héroïque. Ou'y avoit-
il de plus beau u.ue la conduite et les réponses de
Jeanne d'Arc, lorsqu'elle fut condamnée à Rouen
parles Seigneurs anglais et les prélats normands?
Un autre auteur dramatique, Wctzii, a do
même mis Jeanne d'Arc sur la scène, il y a cinq
ans*)' Cette pièce qui se rapproche plus de l'hi-
stoire, n'est pas sans mérite, et elle occupera sans
doute une place distinguée parmi les productions
théâtrales modernes. On y a remarqué de grandes
beautés de style et des scènes pleines de vigueur;
mais, dans son ensemble, cette tragédie ne sau-
rait soutenir la comparaison avec celle de l'im-
mortel Schiller. Dans Wctzcl , Jeanne Conti-
mit« de combattre, malgré la volonté céleste,
après qu'elle a rempli le but de sa vocation: les
puissances du Ciel, ses protectrices, l'abandon-
nent. Prise par les ennemis, eile est condamnée
à être brûlée vive; mais à peine l'a- 1- on placée
sur le bûcher qu'elle en sort sous la forme d'une
chaste Colombe qui prend sou essor vers les cieux.
On conviendra, d'après cet rxposé, que le
simple récit de la fin de Jeanne d'Arc émeut bien
plus
*) Jeanne d'Arc, Tragédie en cinq actes, Lcip-
sich i8i?.
C 16 )
pins que le dénouement de Schiller et relui de
Wet/.il. Lorgne la poésie veut ajouter à l'éclat
d'un personnage historique, elle devrait au moins
lui conserver la physionomie qui le caractérise-
caria grandeur n'est vraiment frappante que quand
on sait lui donner l'air naturel. La métamorphose
de Jeanne en Colombe ressemble un peu trop à
Un tour de passe- passe, (qu'on nous pardonne
l'expression), et rappelle d'ailleurs la sorcellerie
dont on avoit ZCÇUsé Jeanne. Dans ce sujet c'est
le fait véritable qui non - seulement a plus de na-
turel, mais encore plus de grandeur que Ja fiction.
L'admirable épisode de la rucelle d'Orléans a
également été traité bien des foi< historiquement.
Dans ces derniers temps, M. de l'Avcrdy a répan-
du un grand jour sur ce sujet, dans le troisième
tome de .-«es Extraits de plusieurs manuscrits de
la Bibliothèque royale. On en trouve le précis
dans le Recueil historique de Chnu?sard. Fré-
déric Schbgel, l'un des critiques les plus éclai-
rés de L'Allemagne, nous a donné aussi un Ta-
bleau historique de Jeanne d'Arc d'après les chro-
niques et les documents le? plus authentiques
^Histoire de la Pucelle d'Otléans. Berlin
égOSy. l'ius récemment encore des écrivains
français ont cherche à rappeler dans tous les
cœurs le nom de la Libératrice de leur patrie.
Berrin Saint -Prix f Jeanne d'Arc, Paris igfjj
et le Brun de Chartnetfes, sous - préfet de Saint-
Calais ^Histoire ri,- Jeanne d'Arc, Paris t^tf.
4 vol. gvo. avec JiBure>J sont les auteurs les
plus
J
C i7 )
plus modernes qui aient fait revivre Li Pn celle
d'Orléans. Fc dernier de ces ouvrîmes est une
composition très - cstim.il.de : l'auteur a mis la
plus scrupuleuse fidélité dans ses tableaux« Aussi
n'avons - nous point balancé à reconnoitre son
autorité dans le précis qu'on va lire, et qui a du
moins le mérite de rapporter les faits d'après les
actes mêmes et les pmcès - verbaux, sans hasar-
der des conjectures*), qui anuoiiccroicnt delà
partialité ou des préjugés.
JLcs Plantagcnet« qui montèrent sur le trône
d'Angleterre dans la personne de Henri TI , Fils
de GeofTroi, Comte d'Anjou et de Mathilde, Fille
de Henri I, Roi d'Angleterre, possédoient de
l'autre côté du Canal d'importantes provinces en
France à titre de fiefs relevants du Souverain de
ce royaume. Ces rapporta de v.isseiagc entre des
têtes couronnées u'étoient pas naturels ; et la ja-
lousie qui en résulta fut l'origine de la sanglante
discorde qui divisa l'Angleterre et la France. Les
Valois qui, depuis ï328i occupoientia place des Ca-
pétiens sur le trône de France, se virent plusieurs
fois dan: la position la plus critique. La situation de
l'An-
*) Monsieur Caze (Fa Vérité sur Jeanne d'Arc,
j8io, 2 vol. 8) prétend qnr la Tue elle d'Or-
léans est le fruit d'un adultère, commis par
Is.ibcsui de lïavièrc avec le Duc d Orléans,
frere de Charles VI, époux dp cette l'rincesse.
Ce Scroit le cas de dire: ÎSomeit et Uiucn!
C 18 )
gletcrre la mctroit à l'abri des invasions hostiles
de la pan des Français, tandis que les insulaires
profitoient du moindre trouble qui éclatoit en
France, pour y laue des descentes et cherchera |
étendre leur puissance dans ce beat! pays.
La mort de Charles V, arrivée en 13^3, mit la
France dans la plus grande détre.v-c. Son succes-
seur, Charles VI, n'.ivoit que 12 ans; et les Ducs
d'Anjou, de Bcrry et de Bourgogne , Frères du
dernier J\oi, prétendoient tous à la Bégence.
La coutume dérida en faveur de l'aîné de ces
Princes qui, parles impôt» excessifs dont il surchar-
gea le peuple, causa bien des émeutes dans le
royaume. C'est pourquoi le jeune Roi fut bien-
tôt couronné, à condition cependant qu'il y
auroit un conseil de régence composé des quatre
ondes du monarque, De Duc d'Anjou ne tarda
pa.« à régner sa part de souveraineté, pour aller
faire valoir en Iiaiie ses droits a la couronne de
Naplr* «fiic la Reine Jeanne er le Pape venoient de
lui donner. J .e Duc de Berry étoit trop foihle,
le Duc de Bourbon trop modéré, pour s'opno.-er
à l'ambitieux Duc de Bourgogne qui prit dé/- lors
en main les renés de l'Etat.
Le Boi d'Angleterre, Bichard II, se trou voit
également soumis à la tutelle de *rs iro^ oncles
sans l'avis desquels il ne pouvoit rien entrepren-
dre. Le soulèvement des Fl.imm.i.id» contre leur
Triuce attira des troupes an^loise, sur h- conti-
nent: les Français les repoussèrent, et le Comte
fut renuegré dans sa souveraineté. Sa mort sur-
vint
t 19 )
vint bientôt; et sa riche succession échut à son
gendre, Philipp«*- le- hardi , Duc il* Bourgogne.
Las enfin d'une pénible um Ile, Charles VI
prit lui-même Us rêne* dit gouvernement, en
1388- Ce Prince, assez faible d'esprit des son en-
fance, se distinguoit par une grande loyauté et
par la bonté de sou cœur. Lorsqu'il lut à la tête
de l'administration, son peuple conçut de lui
les plus belles espérances; mais elles lurent bien-
tôt anéantie? par un événement peu important par
lui-même, et qui le devint par ses funestes consé-
quences.
Charles marchoit en personne courre Jean de
Montfort, Duc de Bretagne, qui lui refusoit
l'extradition de l'as>assin du Connétable de Glisson.
Une partie de son armée avoit déjà pris les de-
vants. C'étoit au mois d'Août 1392. Toute la ma-
tinée, le JAoi avoit eu la tête exposée aux rayons
du soleil, et il venoit de donner à porter son
casque à l'un de ses pages quand, à peine entré
dans la forêt du Mans, il vit accourir à lui du
fond du bois une espèce île fantôme, les yeux
étincelants, la t< te et les pi«ds mis, le corps cou-
vert d'une longue robe blanche comme celle des
Lévites. L'inconnu saisit 1.1 bride du cheval que
moutoit le monarque, et s'écrie d'un ton mena-
çant et horrible: ,, Prince, n'avance pets } re-
tourne -t- en : tu es traJii.il Au même instant,
un page qui portoit la lance du IVoi, la laisse
tomber sur !<• casque d'un de ses camarades. Le
l\oi déjà frappé de l'apparition, lest encore plus
de
( SO )
de ce bruit dont il ignore la cause: il croit en
cffVt qu'on l'a trahi; il croit qu'il est entouré de
meurtriers qui n'attendent plus que leur proie.
Il tire son épée , et, dans sa fureur, il cherche à
éloigner quiconque veut l'approcher. Enfin la
lame se brise entre se« mains, ses forces l'aban-
donnent, il tombe épuisé de fatigue entre les
les bras des siens qui s'emparent de sa personne et
l'emmènent dans l'état le plus déplorable: il avoit
perdu l'esprit, qu'il ne recouvra jamais entièrement.
Cet état û? Charles dura trente ans, et eut pour sa fa-
mille et pouf la France les suites les plus funestes.
C'cjî à l'occasion de la maladie de ce Prince qu'un
peintre, nommé Jacnuemih Gringonneur, in-
venta les jeux de cartes, pour amustï Charles
pendant les intervalles de son égarement d'esprit.
(Voyez les Ess/ris historiques sur Vu ris par
Saint- faix, seconda juirtie, page .jy, où l'on
donne l'explication des cartes). 11 s'éleva alors
une grande division entre les Princes du Sang,
le Duc d'Orléans, frère unique du Monarque et
son cousin le Duc de Bourgogne, parce que cha-
cun d'eux vouloit avoir la régence du royaume
qui appartenoii de droit au Duc d'Orléans comme
plus proche parent. Ce Duc avoit un commerce
de galanterie avec Isabeau de Bavière, épouse de
Charles VI; et l'on assure que la Reine et le Piè-
gent laissèrent plus d'une foi> le maihtuTtux l'.ui
et i-es en fans manquer des choses les plus néces-
saires, telles que la nourriture et les habillements.
Le Duc d'Orléans, chargé d'abord de l'administra-
tion
r
( 21 )
tion publique, fut bientôt supplanté par son ri«
Val, qui non- seulement conserva la régence, nuis
encore la transmit à son fils Jean • sans • Peur.
Ce jeune ambitieux sut bientôt capter les suf-
frages de la multitude. Jean parut av«.c une ar-
mée dans Tari:-. Orleans prit l.i fuite, mais il ne
tarda pas à reparoitre avec un grand nombre de
partisans. Cependant on porta les deux factions
à consentir à la paix, ils la lignèrent. Selon l'u-
sage du temps, les deux Princes couchèrent dans
le nu me lit, en signe de reconciliation. Ils ap-
prochèrent même de la Sainte- Table, et signèrent
xm traité de fidélité éternelle. Mais, ô comble
de perfidie ! Jean avoit déjà soudoyé des assassins
pour se détaire de son concurrent le lendemain
de la réconciliation! C'étoit en i-i-7- Jean nia au
commencement qu'il eût pris part à ce lâche as-
sassinat ; mais lorsque la nation n'eut plus de
doute sur l'auteur d'un crime si atroce, il ne
rougit pas de se faire défendre publiquement. Ce
fut le doctettr Jean-Petit qui fut son Panégyriste.
Les fils du compétiteur assassiné qui se nom-
moient l'un Charles, Duc d'Orléans, et Jean, Comte
d'Angoulème, jurèrent de venger la mort de leur
père. La foiblesse du l\oi ne faitoit que donner
de nouvelles forces aeix deux partis. Toute it
France se divisa en deux factions, celle el«s Bour-
guignons et celle des Armagnacs*); le pillage et
le
*) C'est ainsi qu'on appeloit les Orléanais , élu
nom élu beau -père du Duc Charles, lequel
étou Comte d'Armagnac.
( 22 )
le meurtre cignaloicnt partout l'existence d'enno-
mis acharnés les uns contre les autres. La capi-
tale était pour le* Bourguignons; et comme ceux-
ci éioient le.- plu» torts, tout ce qui montrait
quelque inclination défavorable au Doc de Bour-
gogne, l'idole du peuple, etoit sacrifié, ou de-
voit chercher sou salut loin «Je Parie. On n'é-
parguoil pi' même La personne du Monarque,
qui se trouva plusieurs fois an pouvoir de la po-
pulace. G<tte tourbe tumulteuse joua en effet un
rûle important dan« ces désastreuses conjonctures.
Le corps d<s Bouchers s'étoit déclaré pour le Duc
de Bourgogne« Ces factii ux à la tétc desquels
se trouvoit un homme de sang, nommé Caboche,
assommoieut , égorgeoieut sans pitié les citoyens
les plus vertueux; et, partout dajis li capitale, les
cabochins versoient le sang des habitants comme
ils auroient répandu celui d'un vil bétail. Le
corps des Charpcn :iers étoit pour les Armagnacs:
il ne S'agissoit plus que de savoir lequel de ces
deux corps de méthr rcniportcroit la victoire.
Le sort de Taris dépendoit alors de ces bouchers,
comme nous l'avons vu dépendre de nos jours
des habitants du faubourg Saint- Antoine.
La guerre étrangère vint, pour comble de
malheur, se mêler à la guerre civile, et les pro-
vinces furent en proie aux mêmes maux qui dé-
toloii ut la capitale :
L'ambitieux fieuri V, Roi d'Angleterre, voyant
la France déchirée par les Factions , voulut en
profiter, pour s'emparer de ce beau pays. Après
avoir
( 23 )
avoir fait <le grands armement?, il envoya des Am'
bassadcUTS à Paris, pour offrir au Gouvernement
français une paix éternelle et une constante ami-
tié, mais à des conditions qui l'eussent rendu
Seigneur Su/.crain de la France, si on les eût ac-
ceptées. Le Gouvernement ne consentit qu'à une
pairie de ces conditions; et Henri, dédaignant
ce qu'on lui ofTfoit, fit une descente, le 14. Août
141 j, à Harftcul en Normandie, avec six mille
chevaux et vingt - quatre- mille Fantassins. Il rem-
porta d'abord quelques avantages ; mais son ar-
mée, ayant beaucoup sotiflert tant de la résistance
des Français que de la citaient de la saison, il prit
la résolution de se rembarquer pour retourner
en Angleterre. Il auroit fallu faire un pont d'or
aux Insulaires; au lieu de cela, 1<\> Français
voulurent leur couper toute retraite. C'e:-rlc ven-
dredi £5- Octobre 1413 que se livra cette bataille
si funeste pour la France. On eu vint aux main«
près d'Azincoiirt , petit village de Picardie, non
loin de Blangy. Il n'étoit guère possible aux An-
glais de passer outre sans livrer bataille. 11 eût
fallu s'en tenir là, et attendre que les Anglais,
avec le peu de monde qui leur restoir, attaquas-
sent dans ce poste une armée de quarante mille
hommes, fraîche, pourvue de tout, et avanta-
geusement campée. Aussi Henri se trouvoit-il
dans le plus grand embarras. 11 établit ses troupes
dans Uli espace étroit, flanqué de deux forets.
Il vouioit que l'on supposât les bois remplis de
troupes qu'on ne pouvoit voir, mais qu'en elfet
il
$■) me année. d
( 24 )
il n'avoit pas. Cette position «'toit un excellent |
stratagème pour cacher sa foiblesse, et il y avoit
du talent à l'avoir choisie. Les Anglais, moins i
découragés qu'atl'oiblis , trou voient une dernière
espérance dans le souvenir des batailles de Créci *)
et de l'oit iers **) dont ils voyoient Tcvenir tonus
les circonstances. Elles revinrent en effet jus-
qu'au bout. L'impétuosité française perdit tout,
comme nons l'avons vu si souvent depuis, par
l'impatience de vaincre. Le terrain ^ur lequel \
K'ét&icnt postés les Anglais étoit argileux, et :
comme il venoit de pleuvoir, la cavalerie des
Français ne pouvait guère charger comme elle |
l'auroit fait en d'autres circonstances. Les tu-
remis outre cria s'étoient mis par des palissades
à L'abri des flèches de l'armée française, tandis
que les leurs l'attcignoicnt et la ravageoient. Les
cavaliers ainsi que les fantassins avoient de la
peine à manœuvrer sur un terrain glissant et sca-
breux. A peine pouvoit-on transporter les bles-
ses, ce qui ne faisoit qu'ait gra cil ter la contusion
qui commençoit à se mettre d.ins les rangs. Le
peu d'espace qui s'oflroit pour l'attaque, des terres
naturellement grasses, et, malheureusement pour
les Français ! détrempées alors par des pluies abon-
dan- j
*) Creci enPonthieu, remarquable par la bataille
qui s'y donna, en i3-j6, entre Philippe de Valois
et le iioi d'Angleterre.
**) Ville fameuse par la bataille qui s'y donna,
en i3j6, Ct ou le i\.oï Jean fut fait prisonnier.
( X )
dantcs, tout reu doit la marche de la gendarmerie
du Connétable d'Albrct pesante, irrépulicrc. L'a-
vantage du nombre devint nul, et la déroute ne
tarda pas à être complète. Les archers anglais f
armés à la légère, libres dans leurs évolutions,
tiroient à coup sûr, tantôt en face à l'abri des
palissades, tantôt en flanc du fond des bois. Les
Insulaires eurent même les mouvements assez
libres pour faire des prisonniers et pour les choisir.
Ilsen firent un très- grand nombre; mais lorsque,
par les progrès naturels de la victoire, ils furent
sortis du défilé et entrés dans la plaine , ils y
trouvèrent l'arrière -garde française qui leur pa-
rut redoutable. Ils virent même les gentils- hom-
mes picards qui rassembloient leurs paysans. Ils
craignirent alors que la bataille ne recommençât, et
que, si les prisonniers vendent à être délivrés et
à rejoindre letirs compagnons, ce second danger
ne devint pour eux plus grand que le premier.
Dans cette extrémité, le Monarque anglais donna
l'ordre adreux, tôt - il même nécessaire
d'égorger tous les prisoi.iiicrs! Lorsqu'il eut
reconnu que les Français ne songeoient qu'à
la retraite, il fit cesser le carnage. Les Français
eurent dix mille hommes de tués *) et quatorze
mille qui furent faits prisonniers de guerre. Du
nombre des premiers ttoient le comte de NCVCTS
d 2 et
*) Parmi lesquels on comptoit plus de %cro gen-
tilshommes, formant l'eiite de ce grand et re-
doutable corps de la gendarmerie française.
1
C cö )
. et le duc de Brabaut , frères du duc de Bour-
gogne, le duc d'Alençou et Louis de Bourbon de
la branche de Préaux. Philippe, comte de Cha-
rolais , fils du duc de Bourgogne, fui, toute 5a
vie, inconsolable de la défende que son père lui
a voit faite d'aller partager le sort (1rs autres Princes
du sang dans cette funeste bataille qne les Fran-
çais nommèrent depuis la M aie - Jour né e.
lue maréchal de Boucicant, le comte d'Eu, dernier
prince de la branche d'Artois, le comte de Biche«
mont de la maison de Bretagne, le comte de Ven-
dôme, le duc d'Orléans et le duc Bourbon lurent
pris. Ce dernier mourut à Londres , après dix-
huit ans de captivité.
Ce fut, comme nous l'avons dit, sur la no-
blesse que tomba principalement cette perte de
dix mille Français dont le champ de bataille fut
couvert. Outre 1rs princes dont nous avons par-
lé, la France eut à déplorer la perte du conné-
table d'Albret qui commando« L'armée et qui, du
moins fidèle à sa patrie, mourut pour elle, le jrurë-
cbal de Ucilly, l'amiral Jacques de Chatillon-L'am-
jùexTc, Jean de Mont aigu, Archevêque de Sens
et Chancelier de France. Ce prélat, dit un au-
teur du temps , fut peu plaint, parce que ce
u'étoit pas sou office.
Malgré de si grands avantages, Henri qui
sembloit n'avoir combattu que pour s'ouvrir la
Toute de Calais, ne chercha pas d'autre fruit de
sa victoire. 11 n'étoit pas vraiaemblemcm en état
d'en rt'cneillix d'autre. 11 emmena ses prisonniers
en
( 37 )
en Angleterre, et ne reparut en France qu'au
bout do doux ans pour tâcher tic profiter en-
core une fois des troubles de ce malheureux
royaume*).
Isa-
*) Pans ces temps -là, et bien pins avant, les
armées de la nation française étoicut compo-
sées ele grands et de petits vassaux. Les grands
relcvoient de la Couronne, et les petits rele-
voieni dos grands: c'étoit en vertu de L'enga-
Ïrmcnt qu'ils »voient contracté de servir le
\oi ou leur Scisrucîir envers et contre tous,
lorsqu'ils nvoient rcCn de lui h fi H qu'ils tc-
iioient , et dont ils lui avoient fait hommage.
Les ariuées étoient -i »ombreuses, quand tout
étoit rassemblé, qu'elles faisoiem plus de
2CCCOO homme.-. Mais le Roi pour et la n'en
étoit euere plus puissant ,, partie qu'il ne toit
pas l'unique maître. Dès que c< 5 troupes
avoient servi un certain temps, selon le? de-
voir- du fief, les seigneurs les ramcnoient
chez eux: chacun oonserroit les siennes avec
d'autant plus de soin que ion n'étoit consi-
déré qu'à proportion du hou état de celles
qu'on avoit sut pied. De cette indépendance
venoit le peu de discipline qu'il y avtut dans
les armées. Un n'y oueissoù qu' avec, ]'Ciuc ;
et souvent, un jour de_ b itaille, les Seigneur.«,
* pour avoir la gloire d'être les premiers a atta-
quer , allohnt a !.i débandade donner Mir Le S
ennemis; fatale impétuosité qui causa, en
différents temps , le malheur de U France, et
qui fit perdre sous Philippe de Valois, la san-
glante bataille de Crécy, SOUS le Roi Jean,
celte de Poitiers, sous Charles \ 1 , (.lie
d'AzitlCOUrt que nous venons de décrire. Cet
affreux désordre continua sous Charles VU
jusqu'à ce que, par la bravoure des soldats et
( 28 )
Isabelle avoit été jusqu'alors l'ennemie dé-
clarée du Duc Jean- Sans -Peur. Les besoins de
l'Etat "forcèrent le comte d'Armagnac, nouveau
connétable de France, d'élever des prétentions
sur une partie des biens de cette Princesse au
profit des caisses publiques. La Reine en té-
moigna son ressentiment. Que fit- le Comte? Il
profita d'un des moments lucides du foible
Charles VI pour lui ouvrir les yeux sur les intel-
ligences secrètes d'Isabelle avec Bois -Bourbon.
Le favori fut arrêté, mis à la question et jeté
dans la Seine. On conduisit Isabelle à Tours , et
ou l'y retint prisonnière. Mais de pareils procé-
dés changèrent: promptement la conduite poli-
tique de cette Princesse: d'adversaire du parti de
Bourgogne, elle devint la plus zélée fautrice de
cette faction. Epouse iufidelîc, mère dénaturée,
sa haine s'étend jusque sur le Dauphin. Jean la
délivre de sa prison: elle établit sur-le-champ
un parlement à Troycs , et reprend le titre de Ré-
gente que sou Epoux, le Roi Charles, lui avoit
antérieurement conféré. Cependant le Bour-
guignon avançait avec une armée considérable.
La trahison ouvrit à l'un de ses Capitaines les
portes de Paris ; et cette capitale redevint le
théâtre de la fureur des factieux. Un grand
nombre de partisans des Armagnacs furent assas-
sinés
des officiers, et par l'habiteté de quelques-
uns de ses ministres, il prit le dessus , et les
força de le reconnaître pour l\oi.
( 29 )
fines sur-le-champ*); le connétable lui-même,
qu'on avoit d'abord jeté dans un cachot , en
fut bientôt tiré par ses ennemis qui, ne pouvant
attendre la sentence qui l'auroit condamné à
mort, assouvirent sur lui leur vengeance de la
.manière la plus cruelle. L'héritier du tronc eut
bien de la peine à échapper aux mains des bour-
reaux **) ; le Roi resta au pouvoir des Bour-
guignons.
Isabelle ne tarda pas à faire son entrée triom-
phante dans Paris. Ses adhérents jonc lièrent de
fleurs les rues de cette ville, peut-être pour
couvrir le sang dont ils en avoient teint le pavé.
Henri d'Angleterre ne profita pas de cos change-
ments pour pénétrer au cœur delà raor.archie;
il chercha seulement à s'emparer «les places '•- fortes,
età entamer des négociations avec les deux partis :
avec le Dauphin, parce que sa qualifié d'héritier-
présomptif lui donuoit le plus de droits, avec la
Reine et le Duc de Bourgogne, parce qu'ils avoient
lel'uti en leur pouvoir. Indépendamment de cela,
la mère et le fils uégocioicnt pareillement entre
eux.
*) Les historiens nous ont conservé quantité
de traits d'une cruauté inouic qui souillent
cette époque de l'histoire de France. TjC Duc
de Bourgogne S'étoil familiarisé avec 1 exécu-
teur dis hautes - œuvres jusqu'à lui donner
publiquement la main.
**) Ce fut un guerrier fidelle , nommé Tanne-
gui du Chastel, qui alla l'arracher de toi» lit
pour le sauver.
C 3o )
eux. Tandis que Henri ctoit <uv le point de cou«
venir des conditions de la paix avec Isabelle et
le Bourguignon, le Dauphin et Jr.xn - Sans - Peur
dévoient avoir une entrevue à IMontereau pour
prendre des mesures en commun contre l'ennemi
extérieur. Le souvenir de l'attentat du Duc contre
la personne du Duc d'Orléans, l'inestimable prix
de la vie d'un Dauphin donnèrent lieu à des rue-
turcs do précaution auxquelles Jean se soumit
volontiers. I.e pont de l'Yonne qui sépare le
château de la ville , fut choisi pour le lieu des
conférences. On avoit forme une enceinte de
palissades au milieu du pont, dont une extré-
mité ctoit gardée par des officiers du Dauphin,
tandis que l'autre L'étoit par des Bourguignon?.
Chaque Prince n'étoit accompagné que de dix
personnes de sa suite. Le Duc, en approchant
du Dauphin, fléchir un genou, selon la cou-
tume: en se relevant, il porta la main à. son épée
pour la remettre à sa place, et débuta par quel-
ques paroles mêlées d'amertume. Dans ce mo-
ment, les personnes qui accompagnoient le Dau-
phin, et qui pour la plupart avoient été au ser-
vice du Duc d'Orléans, assassiné par les ordres du
Duc de Bourgogne, voyant le mouvement invo-
lontaire de Jean- Saus -Peur, tremblèrent pour
la vie de leur Maître, et appréhendèrent peut-être
une nouvelle trahison, ou peut-être aussi q\ie
h vue de l'assassin les porta tout -à -coup à la
vengeance: elles se jetèrent sur lui et le mirent
en pièces. Les officiera du Duc de Bourgogne
cf-
J
( 3i )
effrayés ne pensèrent pas même à la défense; ils
partagèrent le .sort de leur Prince ou furent faits
prisonniers. Au commencement de rette scène
on avoit écarté le Dauphin. Nous ne saurions
croire qu'un jeune Prince de seize ans ait été
prévenu d'un projet d'assassinat, attribue assez
généralement à Tcimegui du Chàtel, sauveur du
Dauphin et ancien serviteur du Duo d'Orléans,
dont il vengeoit la mort par le sacrifice de sa
gloire. Quant au Dauphin , s'il conserva les
meurtriers a son service , c'est que l'empire des
circonstances ne lui permit pas défaire autrement.
L'assassinat du Duc de Bourgogne changea
pro mp terrien t la face des choses en France. Da
ville de Paris, les ministres »le Charles VI qui
pour la plupart dévoient leur élévation au Duc
Jean, la Heine , tout se réunit pour perdre le
Dauphin et ses partisans. Ils parvinrent même
à indisposer le foible Monarque, à le courro\icer
contre son propre fils.
Mais le plus acharné des ennemis de ce jeune
rrince , ce fut Philippe, comte de Charolois, qui
fut surnommé le Eon, et qui étoit devenu Duc
de Bourgogne par la murt de Jean. Il ne balança pac
un instant li sacrifier totite la France, pour avoir
le plaisir de venger la mort de son père. Il con-
clut à Arras avec Henri V un traite d'alliance
offensive et defensive. Et Isabelle, née pour être
l'opprobre de son sexe et le fléau de la France,
fit conclure de son côtelé f.imr»ux traité île Troyes
(14:0), traité aussi honteux que funeste à la 1110-
nar*
( 32 )
narchic. Il fut MÎpulé que Catherine de France
épouscroit le I\oi d'Angleterre qui seroit régent
du royaume, tant que Charles VI vivroit, et qu'à
la mort du l»oi, la couronne devoitlui appartenir.
La France et l'Angleterre dévoient à tout jamais
être gouvernés par le même Souverain. Henri
de voit joindre ses armes avec celles de Charles
VI et de Philippe- le -Bon, pour poursuivre et
anéantir le Prétendu lDairj>7iin. Aucune des
parties contractantes ne de voit rien conclure de
ce qui les concernoit sans le consentement préa-
lable des autres. On n'eut pas la moindre peine à
porter Charles VI à signer tin pareil traité. Dans
son malheur, il fut assez fûiblc pour se rc jouir
de ce que son gendre le ràmcnoit à Paris, et lui
rendoit cette capitale. Les Etats - généraux con-
firmèrent également tout ce qui S'étoit passé.
Quant au Dauphin, il est notoire qu'il pro-
testa contre ce traité et contre la violation de ses
droits, en qualité d'héritier présomptif de la
couronne. Aussi prit- il le titre de Régent du
Royaume de France. Henri continuoit de s'em-
parer des places -fortes dont plusieurs opposèrent
une vigoureuse résistance. Le Monarque Anglais
devant repasser dans son royaume, confia le
commandement de ses troupes à «on frère le duc
de Clarencc qu'il avoit nommé Lieutenant -géné-
ral de Normandie. Ce prince perdit la bataille de
Bauge (M-i) qui fut le dernier événement mémo-
rable du Tègne de Charles VJ. Les Français étoient
commandés par le maréchal de la Fayette. Le re-
tour
(33 )
toiir de Heim rafnrrta bientôt la victoire sotis ses
drapeaux: los forteresses se rendoient les unes
après les antre?; et le Dauphin se vit bientôt
oblige de se contenter de ta défensive« 11 perdit
tontes ses provinces septentrionales; et Catherine
ayant donné sur ces entrefaites un fils «à. son
époux, on crut assez généralement alors que ce
Trincr s croît immanquablement I\oi d'Angleterre
et de France*). Cependant Henri V ne jouit pas
long- temps dn fruit de ses efforts: il mourut le
3i. Août IJ22 , deux mois avant son beau -père
qui termina, le Si. Octobre, une vie qui avoit
préparé tant de maux à sa patrie. Henri de Lan-
castre fut alors proclamé lloi de France et
cV Angleterre. Ces deux coiironnes n'empêchè-
rent pas qu'il ne devint l'un des plus malheureux
Princes qui aient jamais régné; car il ne plie
conserver ni l'une ni l'autre**).
Si
*) Il fut I\oi d'Angleterre sous le nom de Henri VI.
**) C'est sous son règne qu'éclata cette fameuse
querelle des deux maisons de Lancastrc et
U'Yorck, connue dans l'histoire par les noms
de Rose- blanche et. de Rose-rouge. II faut
se rappeler que sous le rogne d'Henri VI, en
1433» .il y. avoit un descendant d'Edouard III,
de qtii même la branche étoit plus pies d'un
degré de la solicite commune que la branche
régnante. Ce prince ci ou un duc d'ï"orck.
11 porloit sur son écu une rose blanche; et le
roi Henri VI de Lan castre portoit aine rose
ïouge. . C'est de -là que vienent ce:> noms con-
sacré? à la guerre civile. Voyez notre auua-
nacii de iSi?.
( 34 )
Si d'un côté la mort de Charles VI paroissoit
avantageuse aux Anglais, attendu qu'elle leur as-
surent l'exécution du Traité de Troyes, elle leur
devint d'un autre côté pernicieuse, en ce qu'elle
mit les Français dans le cas de choisir entre un
Prince de leur nation et un Prince étranger, leur
ennemi naturel. L'héritier légitime du trône fut
couronné à Poitiers *) ; le Dauphin, devenu
Charles VII, comptoit parmi ses provinces fidelles:
le Languedoc, le Dauphiné, l'Auvergne, le Bour-
bonnais, le Berri , le Poitou, la Saintongc, la
Touraine, l'Orléanais, une partie du Maine et de
l'Anjou.
Le testament de Henri V portoit que ses frères,
les Ducs de Bedford et de Gloce*tre, gouverne«
roient conjointement les pays soumis au sceptre
britannique. Le Parlement décréta que le premier
dirigCToit l'administration en qualité de Prntto
teur, et que le second ne jouiroit du même droit
que dans l'absence de l'autre. On confia l'édxi-
cation du Prince mineur à son grand- oncle, l'c-
vêque de Winchestrc. Le Duc de Bedford étoit
\in des hommes les plus distingués de son temps ;
il étoit, sous tous 1rs Tapports, bien capable
de justifier la confiance du Parlement. L'armée
anglaise, accoutumée à la victoire, voyoit à sa
tète
*) La ville de Kheims étoit au potivoir des en-
nemis.
J
1
( 35 )
tête d'excellents généraux*)! elle occupoit lu
Guienne, 1.x capitale de la France et le nord de
ce royaume; ajoutez à cela que, selon l'usage de
ces temps * là , il lui Venoit de toutes parts des
combattants qui vouloieitt prendre i>art à sa gloire
ou à son butin.
De pareils avantages dévoient empirer la posi-
tion de Charles VII. Son caractère n'avoit pas
été gâté par le déchaînement dos passions et les
«cènes cruelles dont le jeune l\oi avoit été le té-
moin dans sa jeunesse. Il étoit doux, humain,
sensible à l'amour et ;i l'amitié. 11 avoit. le senti-
ment de sa situation, et savoit bien qu'il n'y avoit
que la fidélité de ses amis et de ses partisans qui
put le sauver; aussi part.igcoit- il avec dix, avec
le dernier d'cr.tre eux, ce que la Fortune lui avoit
laissé. Il les exhortoit «ans cesse à la patience,
à la persévérance, et lettr f'aisoit espérer des temps
plus heureux. Ce ri'cst pas qu'il montrât de l'é-
nergie; il préféroit s'abandonner à ses inclina-
tions qui le portoient à oublier au sein des doux
plaisirs les pertes qu'il avoit essuyée;, celles qui
pouvoient encore survenir. Malgré ce penchant
à la mollesse, on le vit souvent s'arracher à l'at-
trait des voluptés , montrer, quand il le talloit,
de la résolution et du courage; sa droite raison
et son esprit naturelle guidoicut presque toujours
bien.
*) J.es comtes de Sommerset, Warwic, Salis-
bury, Sullolk et Arundel, plus tard Jcin Tal-
bot et Jean l-astolr'e.
( 36 )
bien. Il étoit touché tics marques Je fidélité qu'on
lui démunit dans son malheur: aussi vit -on des
Dunois , des La Trém ouille , des Bichcmont et
tant d' autres braves guerriers s'attacher à cet in-
fortuné monarque, ne le point abandonner dans
l'adversité, lui gagner des batailles, lui acqué-
rir des provinces et des amis. La désunion qui
ne discontinuent pas de régner entre les Anglais
et les Ecossais, lui valut aussi beaucoup de mi-
litaires de cette nation qui, n'écoutant que leur
haine pour leurs voisins, combattirent pour lui
avec autant de courage que ses vassaux les plus
fidcllcs et les plus dévoués à sa personne*).
Le Duc de Bedford crut qu'il étoit impor-
tant, pour achever la conquête de la France, de
former une alliance avec la maison de Bourgogne
et de s'assurer également de colle de Bretagne.
C'est pourquoi il accomplit son mariage avec
Anne de Bourgogne **) comme il l'avoit stipulé
par le traité d'Arra? ; il chercha de même à se
rapprocher delà maison de Bretagne par des liens
de parenté.
La
*) Le Comte Douglas lui îimena, en T423 , .r,,~co
hommes. — Le Boi Jacques I <I'Lco.-se étoit
depuis long- temps prisonnier des Anglais. Ce
fut Bedford qui le lit mettre- en liberté, pour
l'enchaîner pas les liens de la reconnoissance.
**) Cette princesse mourut sans enfants, l'an
1433.
( 37 )
La campagne de l'année qui suivit la mort de
Henri V et de Charles VI fut des pin? funestes
pot« les armes françaises. Outre 1.1 perle de plu-
sieurs forteresses, elles essuyèrent quelques de-
faites, l'une à Crevant en Bourgogne (1423) , et
l'antre à Vcrnenil en Normandie (1424)- Cette der-
nière bataille leur fut très- pernicieuse: l'élite
des troupes y périt ou tomba au pouvoir des
vainqueurs. Ajoutez a cela le manque d'argent
qni ne permettoit guère de remplacer les soldats
qu'on avoit perdus: il en manqnoit souvent pour
les provisions les plus indispensables de la Cour.
Chaque jour amenoit quelque nouvel échec ; et
la cause de Charles paroissoit à jamais perdue,
lorsque la désunion vint se mettre parmi ses ad-
versaires et arrêter leurs progrès.
Le duc de Glocestrc desiroit la possession de
l'épouse du duc Jean de Brabant, (Jaquelinc, née
comtesse de llainaut et de Hollande), princesse
qui joignait à une grande fortune les charmes
les plus séduisants. Elle avoit quitté secrètement
son époux dès avant la dissolution de son pre-
mier mariage. Le degré de parenté du duc de
Brabant avec Philippe de Bourgogne, le procède
irréfléchi de Glocestrc excitèrent ce Prince contre
les Anglais; et quoiqn'au bout de quelque temps
cette affaire se fût arrangée à son gré, elle n'en
fut pas moins la source d'un refroidissement du-
rable. Le dtic de Bretagne chercha aussi à se
sotistrairc insensiblement à l'alliance de l'Angle-
terre;
C 38 )
terre; le comte de Richcmont, son frère, accepta
la dignité de Connétable dans l'année de Charles VIL
Les débat* occasionnés par le mariage incon-
sidéré du duc dcGlocestrc et d'autres affaires im-
portantes avoient, sur ces entrefaites, rappelé le
duc de Bedford en Angleterre; son séjour y fut
de quelque durée. A son retour eu Trance (i-}2Ö)
il eut l'habileté île rétablir les choses sur un assez
bon pied, tandis que le caractère irascible du
nouveau Connétable, et «on animosité assez bien
fondée contre les Favoris de Charles le portèrent
à des violences contre eux, et mirent de nouveau
la cour en combustion.
Une particularité qui mérite d'être remarquée,
c'est l'avantage que Us Français au nombre de
1,600 hommes remportèrent à Montargis sut les
troupes anglaises qui étoient plus fortes du double.
Ce fut le premier des exploits du Bâtard d'Or-
léans *). A peine à-é de vingt ans, il donna dès
lors
*J Ce héros était né en ï-î~2, la même année
que Charles VII, de Louis, duc d'Orléans,
(assassine dans la rue Barbètc à Paris par
l'ordre et sous les yçtix du cruel Jean, ctuc
de Bourgogne, son cousin - germain ) et de
Mariette d'J&ughicn, femme d'Anbert de Cauy,
gentil- homme uc Picardie. Le double adultère
auquel il devoit le jour ne lui avoit point
nui. La duchesse d'Orléans, Valentine de Mi-
lan, regrettoit même de n'être ras sa mère: il
lui avoit été ein blé (, dérobé), diso« - elle.
Les noms do Danois et de Lqnguevillc lui
viennent do domaines qui lui turent donnes
dans la suite pour prix de ses exploits.
T
( 39 )
lors des preuves d'un courage qui lui fraya le
chemin des plus liantes dignités , et immortalisa
son nom. On raconte que la duchesse d'Orléans,
Valentine de Milan, ayant appris la mort de son
époux, rassembla autour d'elle les principaux
amis de sa maison, et leur dit: Lequel d'entre
vous marchera le premier pour aller venger la
inort du frère de son Roi ? Tout le monde »arda
le silence; mais Jean qui n'avoit alors que six
ans et demi, parut au milieu de rassemblée, et dit
d'une voix forte, JVToi, "Madame , et je me
montrerai digne d'être appelé ion fils. Il tint
parole. Aussi s'est- il vante d'avoir, dans la pre-
mière moitié de sa vie, immolé ic,ooo Bourgui-
gnons aux mânes de son père. En 1427, les An-
glais assiégeoient Moutargis ; Dunois passe à
travers leur camp, peintre dans la place, et fait
lever le siège, action doublement mémorable, et
parce qu'elle commença la réputation un Bâtard
d'Orléans, et parce qu'elle fut le premier succès un
peu décisif des Français sous h règne de Charles VII,
et qu'elle leur donna la première lueur d'espérance
dans leur abat-tr nu ut , après les désastres de Cre-
vant et de Verncuil.
Cependant ce succès ne fut que passager. Bed*
ford rassembla secrètement des troupes sur les
frontières de la Bretagne; et, au moment où l'on
s'y attendoit le moins, il entra sut te territoire
du Duc qui, pris au dépourvu, »lui ^c soumettre
de nouveau, eu prêtant foi et hommage au JAoi
Henri. Le Duc de Bourgogne paroistoit encore
de-
59 me année. e
( 4° )
dévoué au parti anglais. C'est pourquoi le duc
de Bcdford erat que le moment éloit venu d'a-
chever par un coup décisif la conque te du
royaume de France.
Fcs doux parties de la France, le nord, oc-
cupe par les Anglais , et le midi, soumis encore
au I'ioi legitime, se trouvoieut principalement
séparées par la Foire; et la ville forte d'Orléans
ctoit, pour ainsi dire, la Clef de l'une tt de
l'autre. Plus les Anglais dévoient désirer la red-
dition de cette place, jour se faciliter le passage
dans les pTOviuccs méridionales, plus Charles la
regardoit corneae le boulcvatt qui pToté^oit
ses pays fidt-ilcs, et fondoit sur là résistance et
l'appui d'Orléans l'espoir Ljn'il avoit de recouvrer
ceux qui se trouvoient déjà au pouvoir de l'Ktran-
gcr. D'un attire côté le manque d'argent et de
soldats ne faisant qu'augmenter, et ses adversaires
étant venus à se réconcilier, il dcVoit trouver
ta conservation des plus problématiques. Il y avoit
déjà long- temps qu'il n"osoit plus se montrer en
pleine campagne. Fa perte de la ville d'Orléans
entrain oit celle des autres forteresses moins con-
siâérahles ; et dès lors le Monarque français eût
été perdu sans ressource. Dans Orléans ainsi
qu'autour de celte ville s'étoit réunie l'élite des
troupes des deux nations; mais avant que les
ennemis eussent investi la place, quantité de
Vfaives chevalier« coururent s'y enfermer pour
la
1
( 4i )
la défendre , la sauver, ou rcnscvclir «ou1! «os
cendres. On y vit accourir Yillars , qui a'voit si
Vaillamment défendu IVIontargls , Don Mathias,
guerrier venu de l*Arrago:i, le bravç Guitry qui
s'éioit illustré, huit ans auparavant, par son hé-
roïque défense do Pilon ter eau , Fierie de la Cha-
pelle, Coarazc et le vaillant Poîon de Xaint railles,
tous deux de Gascogne. Le Lord de Gaucour
étoil commandant de la ville dont tous les habi-
tants étoient les défenseurs. Les Angloi>, com-
mandés par le comte de Suli-bury, voyaient dan?
leurs rangs les plus intrépides guerriers de leur
nation: le comte de SrtiFolk, sou frète et beaucoup
d'autres.
Le i2. Octobre i-!:s, Salisbury prrut avec i~,coo
hommes devant Orléans. Ne pouvant investir
toute la ville, il prit position au midi, et se mit
à faire l'attaque des. ouvrages qui dominoient
l'accès du. vent de la Loire. 11 en prit plusieurs,
après de vigoureux combats; mais un boulet de
canon l'enleva au.x siens qui trouvèrent un hou
chef dans son successeur, le comte de Miffolh.
Ce général qui avoir re«;u de nouveaux renforts,
fit établir des Tedoutts à différents intervalles,
pour empêcher les assiégés de recevoir du secours
et des vivres. Car quoique l'u.-age do l'artillerie
ne fut pas inconnu, il espéroit un .^ucces plus
assuré de la disette qui devoit tùt ou taré: régner
dans la place. Jl y eu:, pendant l'hiver, une at-
taque vigoureuse. 3 es assiégeants se contentèrent
ensuite d'empccher tont cou voi de pénétrer dans la
e 2 ville.
( 43 )
ville. 11 sc livToit* tous les jotirs de petits com-
bats qui n'avoient d'autre succès que celui de
signaler la bravoure des guerriers des deux partis.
tes Anglais étoient parvenus au point de pouvoir
empêcher les convois d'arriver à leur destination;
la détresse et la famine augm eut oient de jour en
jour dans la ville. Mais les assiégeant« éprou-
voient aussi souvent une grande disette, parce
qu'il falloit leur aller chercher de; vivres dans
les provinces les plu* éloignées. Sir John Fastolf
leur ameuoit un convoi considérable de sub-
sistances. Les Français forment le dessein de l'en-
lever; et, quelque péril qu'il y eût à afi'oiMir la
ville, on détache la moitié de la garnison, afin
de donner à l'armée française une grande supé-
riorité sur l'escorte des Anglais, où l'on ne comp-
toit pas deux mille hommes. Le comte de Clcr-
xuont et le Bâtard d'Orléans*) attaquèrent Fast olf
le 12. Février, vers l'entrée de La nuit, pies de
Houvray- Saint -Denis , à quelques lieues d'Or-
léans; et ils auroient remporte la victoirr sa: s
l'indiscipline et la précipitation des Ecossais qui
en vou loieilt extrêmement aux Anglais. C'est
cette bataille qu'on nomme la Journée des Ha-
ren" s.
1
*) Duuois étoît arrivé à Orléans avec plusieurs
brave» capitaines, teis que Je.ui il • liutt.-sac,
F.tienne de Vignoles, nommé la ilive, et plu-
sieurs autres vers la fin ^-.i moi-, d'Octobre.
I< 'Amiral de France, sieur eie Culaiij s'y et oit
aussi jtté au mois de Janvier.
( 41 )
rcn^s , -parce que plusieurs chariots étoicnt char-
ges de cette sorte de poisson; on étoit en carême.
Cependant le nombre des assiégeants croissoit
tous les jours ; plusieurs preux chevaliers abait-
doimoient Orléans, dont on n'espéroit plus la
délivrance. Les Orléanais s'adressèrent plusieurs
fois à leur Duc, retenu prisonnier à Londres,
pour lui proposer de demander que son territoire
lût exempt de toute participation à la guerre.
Mais ce lut en -vain; car on exigeoit du Duc
qu'il accédât au Traite de TroycS qui déshéri-
toit Charles, ce qu'il vet'u.-j. — Les citoyens d'Or-
léans firent une autre tentative: ils envoyèrent
des Députés au Duc de Eour^o^iip, auquel ils
offroicut de remettre leur ville en dépôt, jusqu'à
te que le sort des armes eut décidé lequel des deux
Bois auroit le trône de France, Charles VII ou
Henri VI. .Le brave Potou de Xaintraihes étoit
avec eux (iq. Février i4-S). Tel étoit alors l'esprit
delà chevalerie, que l'absence, la foiMcssc, i.i
captivité d'un Prince pouvoient jusqu'il un cer-
tain point Tendre son héritage sacré même à ses
plus grands ennemis. Les députés revinrent au
bout de deux mois. Philippe - le - Bon a voit fait
part du vœu des Orléanais au duc deBcdiord, qui
répondit au solliciteur avec fort peu de nn-nage-
nient. Ce procédé fit tint de peine à ce Prince
qui avoit des sentiments chevaleresques, qu'il or-
donna dès lors à ses sujets et vassaux de ne plus
participer au siège d'Orléans.
L'or-
1
( tf )
I/orgcuil de BedfoTd cx.iqx-n les citoyens de
ertre malheureuse ville qui voulaient tous mourir
les .innés k la main. J.a nuit ùu retour de leurs
députés, ils se hasardent à faire une sortie, ils
attaquent le camp des ennemis, et s'emparent d'une
grande partie d<- Leurs trésors. Mais, à la pointe
du jour, au moment oi:, chargés de Lutin, ils al-
toient rentrer dans leurs murs, la cavalerie anglaise
les joint, les charge, et en fait un aiürcux carnage.
Ces événement et plusieurs autres de cette
nature abattirent le courage des assiégés, ijui ne
crurent plus à la possibilité de résister plus long-
temps à leurs ennemi.-.
Charles résidoit alors k Chinon ; son épouse,
Mario d'Anjou, Fille de Louis, T\oi de Naples ,
résidoit à BouTgcs. Ce Prince reuonçoit à l'espoir
de délivrer Orléans ; et croyant même ne pou-
voir plus se maintenir en FrailCc, il parioit
déjà d'aller chercher un asyle eu Espagne ou eu
Ecosse, ou pour le moins de se retire! dans le
Dauphiné ou en Auvergne. Soit qne ses mi-
nistres l'eussent dissuade d'exécuter un projet
qui devait le perdre sans ressource, soit qiic la
Reine se fût opposée à sa résolution, soit enfin
que li belle -Agnes Sorci l'eût retenu dans le che-
min de l'honneur*)', en le menaçant de l'auan-
donner
*) Agnes lui dit Tin jour qu'un astrologue lui
avait ] redit qu'elle seroit aimée d'un di-s -plus
grands rois de la Chrétienté, (t que, b'il dc fc
défende it pas mieux , cet oraci«." n<. se rappor-
init pas a» lioi de France mais bien a celui
d" \ujrl«-terre. liruiitùme.
_J
C 45 )
1 donner pour aller trouver son rival, lcI>oi d'An-
gleterre, s'il ne disputoit pas les armes à. la main
l'héritage do ses aïeux; Charles se désista d'un
plan qui eût accéléré la chute de la Monarchie,
en détachant du J\oi les derniers grands vassaux,
restés fidèles à sa cause. Un poète moderne, Fin-
darc Lebrun, a reproduit heureusement cette der-
nière tradition dans les strophes suivantes:
La France a vu , dans ses disgrâces,
La main généreuse des Grâces
Soutenir ses derniers remparts.
Ouand sou Prince effrayé succombe,
De Vénus la tendre Colombe
Met eu fuite les Léopards.
Sorel! ton heureuse menace
Ralluma sa guerrière audace,
Lu excitant ses feux jaloux ....
„Un oracle, ami de la Gloire,
„Me donne au fils de la Arictoire:
,, Votre amante n'est plus à vous."
Sur les frontières de l'antique Lorraine, <à trois
lieues au sud de Vaucouleurs, dans une .riante
vallée, à côté du village de Grcux , relève le ha-
meau de Domrcmy, qui a donné naissance à l'hé-
roïne d'Orléans ,
,, cette brave amazone,
,,La honte des Anglais, et le soutien du trône."
Uenriudc , chant i 11.
Cm:-
»
' ( 46 )
Cettr contrée oui relcvoit immédiatement de
la couronne, se distinguent par son de vouement a
son Roi. Los habitants de Domremy étoient des
patres, des laboureurs et des pêcheurs qui subsis-
toient de leur travail. Parmi eux vivoit depuis i
long- temps un brave campagnard, né à Refonds, )
près de ^Montierender , au diocèse de Troyes ,
en Champagne; il s'appeloit Jacques d'Arc, et
avoit épouse Isabelle Ptomce. Ces honnêtes feus
jouissoient d'une bonne réputation: ils avoient
de l'humanité, de la probité, de la religion et
des mœurs. Cinq entants étoient les fruits de
leur chaste union: Jacqucmin, Jean, Fierre et
deux filles, dont l'une fut cette illustre Guerrière
dont nous allons retracer l'histoire; le nom de
l'autre est inconnu.
La maisonnette de Jacques, simple et modeste
comme ses habitants, a été long- temps l'objet de
la vénération univer>elic , et l'on montre encore
les Unix où Jeanne s'occupoit de travaux rusti-
ques. Il pavoit, d'après toutes ses dépositions,
qu'elle étoit née en i-Jio ou i4n. On la nommoit,
selon l'usage de son pays, Jeannette ouTiomée, du
nom de sa mère, avant son apparition à la cour
de Charles VII. De tous ses parents celui dont il
est principalement fait mention, est un laboureur,
appelé Durand, dit Laxart. Jeannette qui n'avoit
Teett qu'une éducation conforme à son état, ne
savoit ni lire ni écrire: sa signature se composoit
d'une croix ou deux qu'elle mettoit au bas des
lettres qu'elle dictoit, ou à la fin des actes qu'elle
re
i
1
( 47 )
Tccnnnoissoit. Bonne, poumijc à ses parents, la-
borieuse, complaisante, scrvialdc, honnête et
chaste dans son langage comme dans ses actions,
cllcrechcrchoit de préférence L 'entretien des person-
nes les plus honnêtes et les pins vertueuses.
Lorsqu'elle avoit terjniné les travaux de 1.1 jour-
née, elle voloit à l'église implorer la bénédiction.
du Très-haut. Tout sou bonheur étoit de faire
du bien, de soigner les malades, d'exercer l'hos-
pitalité. Llle étoit si timide qu'il sutfisoit de lui
adresser la parole pour la déconcerter, si chari-
table qu'elle dounoit aux pauvres bien au delà
des moyens de sa famille. Dès sa douzième année,
elle évitoit les plaisirs bruyants tels que le chant
et la danse; si on l'entrainoit dans quelque cercle
joyeux, elle s'éioignoit, sans affectation, pour
se rendre seule à l'église, pmir implorer l'assistan-
ce de Dieu et de la Sainte- Vierge : aussi les jeunes-
gens la trouvoient - ils un peu trop dévote. Le
commissaire que les Anglais envoyèrent à Dom-
icmy prendre des informations sur Jeanne d'Arc,
revint leur dire qu'il n'a voit rien pu découvrir
dans tout ce qu'il avoit recueilli sur la conduite
de leur captive, qu'il n'eût voulu trouver dais
celle de sa propre sortir. Elle alloit souvent à con-
fesse, approchoit régulièrement de la sainte- table,
et se plaisoit à faire célébrer des messes du pro-
duit de ses épargnes. Il y avoit à une petite dis-
tance de Domremy une chapelle oit Jeanne
aimoit à se rendre <n pélérinag' tous les saine lis
»près midi. Ces pratiques de dévotion ne l'enipe-
choieut
( 43 )
choient pas d'assister sr» parents dans leurs tra-
V.iux cli am p iivcs: quand venoit son tour, elle
gar doit, comme les autres paysannes, le troupeau
delà commune ainsi que les vaches et les chevaux
de son père.
■ Non loin du hameau s'élevoil un bois antique
appelé le Fois- C/iesuu, c'est-à-dire le Jîois de*
Chênes, qu'on apercevoir de la cabane de Jacques
d'Arc; et près du chemin qui conduit de Dora-
remy^à Neufchatcau, on voyoit un hêtre majes-
tueux, fameux pour sa beauté et sen antiquité.
Il etnit connu sous les noms de Beau- Mai,
d'Arbre- des ^Darnes et it Arbre nés Fées, dé-
nominations qui rappellent d'antiques supersti-
tions cultiques.f), A une 'petite distance de cet
arbre coulait uise fontaine appelée Fons cidYiam-
nos. C'étoit une opinion rrénéralcncnt reçue
parmi les bous campagnards qu'à une époque plus
reculée, ]e< l'ees fréquentaient l'arbre et la fon-
taine, formohnt autour du hetre et accompa-
gpioient de leurs chants des danses mvstcricuses :
des contemporaines de Jeanne prétendoient avoir
vu ces êtres surnaturels. Notre héroïne alloit
comme les autres voir PaTbrc desFécs. Les jeunes
pastourelles formoicntdcs couronnes, des guirlan-
des qu'elles destinoient à leurs amants, ou li des
imaçcs de Saints, ou qu'elles suspendoient aux
rameaux de l'arbre des Fées dont cette riante pa-
, rure
*) Voyez les Fées, dissertation historique et
étymologique, par M. le Brun des Charmettcs.
i
C 49 )
rure tempéroît la majesté; mais Jeanne, la pieuse
Jeanne portoit ordinairement les siennes en of-
frande à la Sainte - Vierge de son hameau.
Les factions qui déchiroient alors la France,
se rencontroient jusque dans les villages , jusque
d.ins les hameaux. Les noms de Hoiirgitiguons
et d'Armaguucs, unies aux imprécations de la
fureur on aux vœux de l'amour, re'cntissoicnt
partout, sou« le chaume comme dans les palais,
au fond des vallées comme sur les places publi-
ques des villes, à l'oml>re des iuonasteris comme
sous la tente des guerriers.
Tous les habitants de Domrcmy, à l'exception
d'un seul, étoient Armagnacs de cœur et d'es-
prit; ils étoient par conséquent dévoues h ia
cause du Pioi Charles Vil qui, comme on sait,
ne faisoit qu'un parti avec celui d'Armagnac on
des Orléanais. Il y avoit entre Donitc-üy et Van-
couleurs un village nommé ZV'Iaxcy, dont les Iia-
bitants s'étoicut hautement prononcés pour les
Bourguignons. La jeunesse iles deux Alliages eu
venoit souvent aux mains après l'heure du tra-
vail; la nuit seule séparoit les deux petites ar-
mées dont quelques combattants s'en retournoient
couverts de sang et grièvement blessés. La douce;
Jeanne d'Arc, spectatrice (peut-être même ac-
trice quelquefois) de ces petites batailles, éioit
pleine d'aiiiniosité contre l'iinhilaul de Lomremy
qui s'étoit déclaré pour les Bourguignon?.
Nous
( 5o )
Nous avons déjà remarqué combien cette jeune
fille étoit religieuse, combien elle aimoit ses pa*
lents, si patrie, combien la solitude avoit exalté
ses sentiments. Soit imagination, soit réalité,
elle entra de bonne heure «il communication avec
des êtres .surnaturels. Dés sa treizième année, se
trouvant un jour d'été, vers l'heure de midi,
dans le jardin de son père, et s'abandonnant à
une méditation contemplative, une grande clarté
frappa ses yeux; et une voix inconnue vint re-
tentir à son oreille. Cttte voix oui avoit un ci-
rectère auguste lui dnn.ua les plus sanes conseils,
se bornant à lui prescrire des règles de conduite,
l'engageant à être bonne, honnête, et à compter
sur la protection du ciel. Une ature lois *), Jeanne,
gardant seule un troupeau dans les champs, elle
entendit la même voix; et, dans le même in-
stant, elle vit des êtres célestes: l'un d'eux avoit
la physionomie d'un homme vertueux, des ailes
aux épaules; mais sa tête n'étoit ceinte d'aucune
couronne. C'étoit, comme elle l'apprit dans la
suite, l'archange Saint - Michel. 11 étoit accom-
pagné d'un grand nombre d'anges environnes
d'une grande clarté. L'archange lui annonça que
Dieu avoit pitié de la France.: qu'il falloit qu'elle
allât au secours de sou lloi; qu'elle devoit faire
lever le siege d'Orléans (qui ne fut formé que
quatre
*) Tout ce que vous Inez est le résultat des dé-
position* d<>s divers témoins et des iuii-rroga-
toires qu'a subis la Pltcelic d'Orléans.
.
r
»
( 5i )
quatre on cinq an? plus tard); et rétablir Charles
dans le royaume de ses pères. Jeanne répondit
à cet envoyé céleste qu'elle n'étoit qu'une
pauvre fille qui ne saurait pas conduire une
armée. L'archange lui dit de ne ri« h craindre;
qu'il falloit qu'elle se présentât devant l'iobcrt
de Bamlricourt, commandant de Vaueouleurs ;
que ce chevalier la raenevoit au Roi, ou lui
donneroit des gens pour l'y conduire; et qu'elle
feroit ce voyage sans obstacles. Il ajouta que Sainte-
Catherine et Sainte- Marguerite viendraient la vi-
siter; qu'elles avoient été choisies pour l'assister
de leur.s conseils; qu'elle devoit leur obéir en
tout ; et que telle étoit la volonté de Dieu même.
Jeanne d'Arc fut d'abord interdite, ne sachant
pas certainement si c'étoit Lien Saint - Michel qui
lui avoit apparu. Ce ne fut qu'après plusieurs
visites réitérées qu'elle sut son nom, d'autant
mieux que conformément à ses promesses, les
saintes dont il lui avoit parlé, ne tardèrent pas
à venir la voir. Pcs couronnes précieuses or-
noient leurs têtes. Elles lui disoient leur nom cil
la saluant; ainsi que L'archange, elles parioient
français et de manière à e;re parfaitement com-
prises. I-c.ir son de voix avoit toute la douceur
de la voix maternelle. Elles devinrent ses cou-
seilleres, et elle les vir toujours sous la même
forme. Un grand nombre de lumières les accom-
paguoit et empechoit de bien distinguer leurs fi-
gures. Jeanne s'inclinoit et embrassoil humble«
ment leurs genoux. Ouand ces messagères du ciel
la
1.
.
!
( 53 )
la quittoicnt, clic répandoit fies larmes, et bai-
soit la terre où elles avoicut reposé. Les Saintes
annoncèrent également l'œuvre de la délivrance de
son pays dont elle étoit chargée; et, pour récom-
pense finale, elles lui promirent le salut de son
âme qu'elle? condliiroicnt en PaTadis.
Elle offrait souvent des cierges allumés aux
deux Saintes: on la voyoit plus fréquemment <y
qu'autrefois se retirer à l'écart, et, a ce qu'il sem-
Lloit, juirler n Dieu.
Plus Jeanne avançoit en âge, plus les injonc-
tions devenoient pressantes. Cette jeune inspirée
étoit tellement agitée du desir d'obéir aux ordres
célestes, qu'elle ne pouvoit plus durer oit elle
étoit. Elle ne parlait h perso:. ne de ce qui dc-
voit arriver, mais, quelque discrétion qu'elle se
fur imposée à cet égard, elle ne pouvoit chercher
les moyens d'exécuter les ordres qu'elle croyoit
avoir reçus, sans laisser paraître le projet qui
occupo'u toutes ses pensées. Sou père fut un des
premiers à s'en apercevoir, et il ne cacha point
la crainte qu'il avoit que sa fille n'allât, comme
une Amazone, se joindre aux guerriers de sou Roi.
Vers ce temps -là*) des trozip^s hourguigui-
gnoncs vinrent fondre sur la contrée (le Domrc-
jny, qu'elles savoient bien n'être pas portées
pour leur parti; aussi vit -on les habitants de ce
hameau emporter leurs effets les plus précieux,
chas-
*) Jeanne pouvoit avoir seize à dix- sept an«
r
C 53 )
chasser devant eux leurs troupeaux, et chercher
un asyle dans les murs Je Neuf OTiàt eau, ville qui
dépeudoit du duché de Lorraine dont 1rs Bour-
guignons ne se sevoient pas permis de violer le
territoire. Ils y lurent accueillis avec cordialité.
Jacques d'Arc et les siens furent bicu reçus chez
une femme, nommée la dame Housse, qui te n oit
tme espèce d'auberge. Pendant le séjour qu'ils y
firent et qui dura 4 ou S jours, Jeanne passa une
partie de son temps à mener au pâturage le trou-
peau de son père, ou à aider leur bonne hôtesse
dans les foins du ménage. Elle clxtrchoit à ac-
quitter de cette manière autant qu il étoit en sou
pouvoir, la dette sacrée do la TLConnoissance.
IVIon.-itrelet , auteur conteinpnr.ùn , mais du parti
bourguignon , s'est plu. à tran.-former ces cinq
Jours en ein] années, et la Fucclle en une gros-
sière servante d'aubcr?e. Soit par une condam-
nable crédulité, soit par une mauvaise - toi bien
coupable, plusieurs écrivains ont répété Cette as-
sertion recueillie avec soin par Hume et par Vol-
taire, quoiqu'il soit prouve par les dépositions de
l'enquête de Vaucoulcurs que jamais elle ne
servit personne jusqu'il sou départ pour la,
France y hormis son père.
Les Bourguignons abandonnèrent bientôt la
contrée après l'avoir dévastée, et Jacques s'en
retourna avec les siens à Pomrerny. Ou vense
bien que la désolation de leurs demeures, la pro-
fanation de l'église, tout devoit exagérer encore
plus
r
1
( a )
plus les habitans deDomremy contre leurs adver-
saire<.
C'étoit vraisemblablement «î cette époque qu'un
jeune homme, sans doute aussi charmé de la
Vertu que de la beauté de Jeanne d'Arc, recher-
cha sa main ctjiit refusé. Le jeune homme, ne
voulant pas- se désister de ses poursuites, s'avisa
de la citer devant l'oll'icial de Toul, assurant qu'elle
lui avoit fait une promcs:-e de mariage, moyen
qui prouvoit bien qu'il ne connoissoit guère la
fermeté de cette jeune fille, et qui u« toit innere
propre à lui concilier son cœur. Une dénégation
absolue mit bientôt fin à ce procès.
Soit pour se soustraire aux désagréments d'une
parciUc affaire, suit pour se procurer la facilité
de se rendi-e à Vattcouleurs , Jeanne alla voir son
oncle matent'!, nommé Durand Laxart dont
nous avons parlé, et qui demmroit au Petit -Bu-
re) , village situé entre Vattcouleurs et le hameau
de Domremy. Huit jours étoieut à peine écou-
lés qu'elle déclara positivement à ce bon labou-
reur qu'il falloit qu'elle allât à Vaucouleurs, parce
qu'elle vouloir de là se rendre en France, vers le
Dauphin pour ic faire couronner. „X'a-t-il pas
été dit attire fois-, ajouta- t- elle pour le persua-
der, que la l'r.iuce serait livrée à la désolation
par une femme flu lichte Isabelle j , et de voit
t'trc ensuite rétahlic par une vierge*" Je veux,
disait- elle, aller dire à Hubert de JJaudricourt de
me
r
( 55 )
rue faire conduire au lieu où se trouve Mon-
seigneur le Dauphin."
Ce vlan parut d'abord singulier, puis inexé-
cutable au bon campagnard; mais sa nièce, éle-
vée dans la haine des oppresseurs de son pays,
familiarisée, dès l'enfance, avec le mépris des
dangers, (Jeanne manioit avec assurance un
cheval , et se servoit de la lance avec dextérité),
fortifiée par la religion, l'enthousiasme , Le pa-
triotisme, parvint, par ses discours agrestes mais
éloquents, à persuader Laxart dont le coeur étoit
vraiment français. Elle lui démontra que si l'on
létississoit à mener le J\oi Charles VII à lllicims,
(qui étoit au pouvoir des ennemis) à l'y couron-
ner, à l'y faire sacrer avec L'huile de la Sainte
Ampoule*')» toutes les iliiLïcultés s'applaniroicnt
d'elles-mêmes, et que le Ciel protégeroit alors le
Tioi Tris - Chrétien.
Il faut en convenir, il est grand le projet de
notre héroïne; et, sans l'assistance de la Toute-
ruissance divine, il paroit impossible de l'exé-
cuter; mais
,,Dieu sait, quand il lui plaît, faire éclater
sa gloire ,
„Et
*) C'est une fiole qu'tinc pieuse tradition et
des autrtirs assez anciens, tels que llincm.ir,
archevêque de Keims, qui vivoit du temps de
Charlcm.îgne, assurent avoir été apportée du
ciel par une colombe blanche, pour ie sacre
de Ciovis.
59 me innée. f
( 56 )
,,Et son peuple est toujours présent à sa mé-
moire."
JZstJier, tragédie de Tiacine.
Délivrer Orleans que les plus braves guerriers
abandonnent à son sort, couronner son Boi à
Reims« c'est- à -dire au milieu d'un pays occupé
par d'heureux conquérants, certes! le jdus expé-
rimenté, le plus audacieux des généraux en au«
Toit douté.' lit une campagnarde va l'entre-
prendre. L'nc pauvre villageoise que nous avons
vue fuir à l'aspect de quelques hordes bourgui-
gnoncs, va braver désormais les bataillons de l'ar-
mée augloise; mais n'anticipons point les événe-
ments.
Nous avons dit nue Laxart s'étoit enfin laissé
persuader. Craignant que, si le Seigneur de Bau-
dricourt rejetait la demande de Jeanne d'Arc, la
publicité de l'irréussitc ne nuisit à la réputation
de sa nièce, il prit le parti de se rendre seuL auprès
du Commandant de Vaucoulcurs , pour lui com-
muniquer et les vastes projets et les promesses
extraordinaires de la jeune inspirée. Baudricourt
le reçtu assez mal, et lui répéta plusieurs l'ois de
hlen souffleter set nièce et de la. ramener chez
son père. Jeanne ne se rebuta pas ; elle voulut
aller à Vaucouleurs, et son oncle, voyant qu'elle
étoit inébranlable dans sa résolution, prit le parti
de l'y conduire. Elle arrive, et obtient la permis-
sion d'être admise en la présence du Gouverneur.
Elle dit à Baudricourt „qu'elle venoit de la part
,,dc son Seigneur, pour qu'il mand.it au dauphin
„de
r
l
( 57 )
„de sc bien maintenir , et qu'il n'assignât point
"de batailleuses ennemis? ['avec que son Seigneur
'/.lui donneroit secours dans la mi -carême. Que
„malsré les ennemis du dit Dauphin, il seroit
,'lloi, et qu'elle le mr.aeroit sacrer.4' Lequel Ro-
bert lui demanda qui étoit son Seigneur i La-
quelle répondit : „Le Roi du Ciel." Le gouver-
neur refusa encore de croire à ses promesses , et
la renvoya, sans lui rien accorder.
Jeanne, vivement affligée de ce mauvais suc-
cès, eut recours à ses consolations accoutumées, la
prière et la confession. On la voyoit souvent
a-cnouilléc devant la Reine du Ciel, tantôt incli-
née, ensevelie dans une pieuse méditation, tan-
tôt le visage élevé et les yeux fixés sur la Mère
du Sattvcur.
Elle ne faisoit plus mystère de la mission dont
clic se croyoit chargée; elle dit un jour à son
hôtesse: „n'avez-vous pas oui raconter qu'il a
,,été prophétise que la France scroit perdue par
„une femme, et rétablie par nue vierge des Mar-
ches ffront\èresJ de la Lorraine ? " Alor. son
hôtesse se rappela qu'elle avoit entendu parler de
cette prédiction: elle en fut 1res- frappée ; et,
dès cet instant, elle et beaucoup d'autres entrent
à se? paroles.
La foi que beaucoup de personnes commen-
çoient à témoigner pour les assurances de Jeanne
d'Arc, se propagea bientôt, et finitpaT faire im-
pression sur l'esprit du commandant, de Vaucou-
leiu'5, qui, s'éuiu t'ait accompagner d'un ecclc-
f 3 siw
I
( 53 )
Mastique de celte ville , se rendit à la maison o'i
étoit logée la paysanne de Donirrmy, et s'enferma
avec lui dans La chambre de cette jeune fille, pour
lui faire différente« question.«. Cependant Jeanne,
n'obtenant pas de rcsn lt.it de ses démarches, ne
crut pas devoir prolonger son séjour à Vaucou-
lcurs , et s'en retourna au Petit -Uurey.
La persévérance formoit un des traits les plus .
remarquables du caractère de cette jeune enthou-
siaste. Au commencement du carême de l'année
1429*), elle retourna encore une fois avec son
oncle à Vaucotiieurs. Voyant queBaudriçourt ne
prcitoic aucune décision à son égard, elle se dé-
cida d'elle-même à partir sans recommandation,
pour aller trouver le Dauphin. Cependant elle
réfléchit en chemin qu'il ne seroit pas décent
éi'allcr ainsi se présenter au Dauphin, sans lettres
du gouverneur de sa province , sans avoir au
moins un guide et un introducteur respectable*
Le hasard lui fit rencontrer un gentilhomme, Jean
de Novelonpont , surnomme de Metz, auquel
Jeanne s'empressa de faire part de sou plan, et
qu'elle sut si bien intéresser à son entreprise qu'il
s'oli'rit de l'accompagner. Un tel prosélyte Lui ^
en attira plusieurs autres: Bertrand de Pouicngy,
également gentilhomme, ne demanda pas mieux
que
*) 1429 nouveau style, 14:3 vieux style d'après
lequel l'année commcnçoit à Pâques, de sorte
qui; les mois de Janvier, Février, iU.ir> et
souvent même une partie du inoia d'Avril ior-
moient la lin de L'année.
«M
r
c 59 )
que do partager avec Jean de Metz l'honneuï do
la conduire.
La renommée répandit bientôt an loin l'appa-
rition de cette miraculeuse fille: ce qui fit que Je
duc Charles de Lorraine la fit venir pour le gué-
xir d'une maladie douloureuse, qui ré.-istoit à tout
l'art des médecins. Mais elle lui répondit que
l'art de guérir n'étoit point de sa compétence,
qu'elle avoit une autre mission , que tout ce
qu'elle pouvoit faire, c'etoit de prier Dieu pour
sa santé.
La rrovidenec daigna enfin éclairer les hon-
nêtes parents de Jeanne d'Ave: ils lui pardonnè-
rent les peines, hs soucis qu'elle leur avoit cau-
sés; et, pleins de confiance en Dieu, il? cédèrent
aux vœux de leur fiile, en lui accordant la per-
mission qu'elle leur dejnandoit, s' excusant sur
l(t nécessité d'obéir ri Dicte, comme elle le fit
depuis devant ses juge:.
Uaudricourt consentit également à son dé-
part , soit qu'une révélation miraculeuse l'eût
éclaire aussi, comme l'assurent quelques chro-
niques, soit qu'ayant informé Charles VU des dé-
marche? de Jeanne , il eut oh tenu du Monarque
la permission de la lui envoyer. Les habitants
de Vaucoulcurs se chargèrent de l'équipement de
la Pucelie. On lui donna un habit d'hcmrac, des
bottines, et tous les vêtements particuliers au
sexe dont elle adoptoit le costume. Son oncle et
un autre villageois du Peut Burey lui achetèrent
un
( fo )
un cheval <lu pTix de douze francs. Eaudrlcourt
lui remit une épéc.
Voilà donc Jeanne en Amazone, partant acrora-
pagnéc des deux gentilhomme*, que nous avons
nommés, de Pierre d'Arc , troisième frère de la
Pucellc, d'un racssagCT du Roi et de plusieurs
autres serviteurs, archers et valets, le 13. Février
H23 (1J-9). Le départ de la jeune inspirée avoit
rassemblé une foule de curieux, de pyrrhonieus,
dont quelques-uns lui demandèrent comment
elle pouvoit ainsi s'exposer, vu le grand nombre
d'hommes d'armes qui battoimt le pays. „Jene
„crains pas les hommes, je trouverai le chemin
,, libre, répondit - elle , j'ai mon Dieu, mon Sei-
,,gncur qui me fera mon chemin jusqu'au Dau-
phin." (pliant à Baudricourt, voici sou adieu:
vas et advienne ce qu'il pourra.
On voit par ces paroles qu'il ne partait oit pas
la confiance de la jeune Prordlétessc. Les deux
gentilshommes eux -m«' mes eurent au commence-
ment beaucoup de craintes, comme ils l'ont
avoué plus tard. Le messager Colet de Vienne et
l'archer Richard, que le Roi avoit envoyés àYau-
couleurs pour lui amener Jeanne, n'ayant pas en-
core eu le temps de s'enthousiasmer, avouèrent
depuis qu'ils L'avaient prise pour une sorcière ou
une folle; qu'effrayés du péril auquel Jeanne les
exposoit, ils avoient formé le projet de la mettre
dans quelque geôle (prison); mais qu'ensuite ils
s'aguerrirent, en là voyant si ferme, si persévé-
rante a si pieuse, et qu'ils se trouvèrent entière-
ment
r
( & )
ment disposées à tout faire pour la présenter in-
tacte, saine et sauve à leur Moi.
Comme les Anglais et les Bourguignons occu-
poicut tous les pays qu'il f. il loit traverser, ils se dé-
cidèrent à ne point s'arrêter le soir de leur pre-
mière journée, ir.ais à marcher tonte la nuit.
Jeanne qui avoit toujours des révélations de ses
Saintes Voix, comme elles les îiommoit, Jeanne
étoit inaccessible à la crainte. La complaisance
qu'elle croyoit devoir à leur dévouement fai-
soit qu'elle se soumettoit aux mesures de sûreté
qu'ils croyoient indispensables, pour ne pas tom-
ber au pouvoir des ennemis ; <:t c'est ainsi que
l'escorte fit les i2o lieues qui séparent Chinon de
Vaucouleurs. Le bruit £.<■> sa mission se répandit
sur toute la Toute; il pénétra jusques dans Or-
léans, où le peuple, réduit im:; dernières extré-
mités, étoit d'autant plus facile a persuader, qu'il
étoit plus avide d'espérance.
Arrivée à Fîcrbois , village de Touraine où
étoit une église, dédiée à Sainte- Catherine, l'une
de ses protectrices célestes , et ne se trouvant
plus qu'à cinq ou six lieues de Cilinon, Jeanne
envoya au Koi une lettre portant en substance
qu'elle desivoit savoir si elle devoit entrer dans la
ville oii il étoit; qu'elle avoit fait l2o li lies pour
venir vers lui, à son secours, et qu'elle sa voit
beaucoup de choses qui lui scrok-nt agréables.
Elle quitta bientôt Fierbdis, et arriva à Chi-
non le 24. Février, après onze jours de marche
eu pays ennemi, dans nue route coupée d'une
in-
( 62 )
infinité 'de rivières profondes, voyage qui fut
aisément regardé comme surnaturel et miraculeux.
Ea jeune Vierge que le Ciel avoit choisie pour
Jcs plus grands prodiges, étoit alors dans toute
la vigueur de sa jeunesse, dans la /leur de sa
bcaute. Elle éroit d'une suture assez élevée,
forte et bien formée. Elle avoir la taille extrê-
mement une; son sein paroissoit fort beau. Voici
le détail de ses traits d'après un tableau cjne l'on
gardoit autrefois à Orléans comme la pins pré-
cieuse des reliques« On ne doute nullement de
son authenticité :
Elle avoit le front moyen , les yeux grands,
fendus en amande ; les prunelles de cette couleur
indécise entre le vert et le brun, qui est particu-
lière aux brunes - claires; le regard mélanco-
lique et d'une inexprimable doUcéuTj les sour-
cils finement dessinés; le nez droit et bien fait,
un peu mince et d'une juste longueur; la bouche
extrêmement petite ; 1rs lèvres fines et vermeilles ;
une fossette bien forir.ee entre le menton et la
lèvre inférieure. Le tour du visage étoit beau,
le teint uni et d'une blancheur extrême. Ses che-
veux, d'un beau châtain et dont elle avoit une
grande quantité, et oient rejetés en arrière, et
tomb oient avec grâce auteur d'un cou blanc et
d'une belle proportion. Ea candeur, l'innocence
virginale, quelque chose de rêveur, et une teinte
de mélancolie ionaoient ic ctracitre général de sa
vhy-
r
( 63 )
physionomie. Dans le mi'mc portrait ses mains
sont bien faites; ses doigts paraissent longs et
effilés.
Des personnes qui l'ont entendue parler, s'ac-
cordent à dire qu'elle avoit la voix dolice et in-
sinuante. On Temarquoit en elle un si grand $cne
et tant de circonspection qu'on eût dit qu'elle
avoit été élevée dans une cour bien réglée où
eussent régné la sagesse et la décence.
Elle montoit à cheval, et portoit une lance
avec autant d'adresse qu'auroit pu faire le plus
habile chevalier.
Enfin on ajoute une singularité remarquable,
qui rendoit manifestes les desseins de Dieu à son
égard. Femme parla pudeur, mais exempte, par
une organisation particulière, des foiblesscs de
son sexe, elle n'étoit peint non plus assujettie a
ce tribut périodique et incommode qni, plus en-
core que les lois et 1er usages, interdit en général
aux femmes les fonctions que les hommes se sont
attribuées. Jeanne, depuis son départ de Vau cou-
leurs , porta presque continuellement des habits
d'homme jusqu'au jour oit on lui persuada", à
Rouen, de s'en dépouiller.
Au premier abord, Charles n'admit pas en sa
présence l'héroïne, quivenoit de faire pour lui un
voyage si pénible, et qui alloit s'exposer aux plus
grands dangers, potir le taire monter sur le trùue
de ses pères. Il fut même vivement dtrbatm au
Cou-
( 64 )
Conseil de ce Prince s'il pouvoit licitement la )
recevoir? ? ? Enfin il lut décidé qu'elle scroit
interrogée et examinée par des prélats. Ce qui
ont lieu. Mais Jeanne prétendant qu'elle avoit
une commission du Ciel à accomplir, les conseil-
lers crurent que le Prince devoit au moins l'en-
tendre. Charles résolut de la faire examiner en-
core, et d'envoyer prendre des informations dans
Son pays natal. En attendant, on lui assigna
pour logement une tour du château du Couidray ;
et on mit auprès d'elle pour lui tenir compagnie
un jeune gentilhomme de 14 à 15 ans, nommé
Louis de Contes. Elle prioit presque contisuiel-
lcment, et pleuroit quelquefois. ISous avons dit
que la nouvelle de la mission céleste de Jeanne
ctoit venue jusque dans Orléans. Celte ville en-
voya des députés à Chinon pour savoir sur quoi
se fondoit cette prédiction de la délivrance d'Or-
léans par \mc jeune vierge de Domremy. Cette
circonstance, de nouveaux examens, la prédiction
de la mort d'un blasphémateur, qui eut lieu une
heure après que cette étonnante fille l'eut faite,
tout se réunit pour porter enfin le Roi .1 ordon-
ner qu'elle fût admise. j
C'étoit le soir, à une heure déjà avancée.
Cinquante flambeaux éclairoient la Salle. Plu-
sieurs seigneurs et plus de trois cents chevaliers,
Tichcmcnt habillés, s'y trouvoienr réunis. Ce
fut le comte de Vendôme, qui fut chargé de l'in-
troduire. Jean Chartier , auteur contemporain,
assure qu'elle s'avança avec autant d'aisance et
de
1
•
r
i
( CS )
fle noblesse que si clic eût été «'levée à la Conr.
Elle distingua sur-le-champ le moi au milieu de
la foule, quoiqu'il n'eut aucune marque de dis-
tinction; car ses Voix, dit -elle, le lui firent
connoitre. Elle le salua respectueusement, et lui
dit, en se prosternant et en embrassant ses genoux:
,, iJicn vous donne bonne vie, gentil liai ! "
Ce n'est pas moi qui suis le Roi , Jeanne, repon-
dit Charles; et, lui montrant un des seigneurs de
sa suite, il ajouta: Tenez, voici le Iloi. Mais ht
Pucelle, sans se déconcerter, répliqua subitement!
,, Mon Dieu, gentil Prince, c'est bien votis et
non pas un autre! '*
Le Roi vit que la dissimulation devenoit
superflue ; et, convaincu par cette épreuve, il
fut plus disposé à l'entendre. Elle reprit ainsi î
,,Tres- noble Seigneur Dauphin, je viens et je suis
„envoyée de la part de Dieu pour vous prêter
,, secours à vous ainsi qu'à votre royaitme. Le
,,Roi des Cieux vous fait savoir par moi, que
„vous serez sacré et couronné à Rhcims, et vous
„Serez le Lieutenant du Roi des Cieux, qui est
„Roi de France." — Charles la tira à part, et
s'entretint fort long- tems avec elle. Tandis qu'elle
paTloit , les spectateurs voyoient la satisfaction
sur la figure du Prince. Jeanne a Taconté depuis
qu'après plusieurs questions que le Dauphin lui
avoit adressées, elle .-voit ajouté: „Je te dis de la
„part du Seigneur Dieu que tu es fils du Roi et
„ véritable héritier du royaume de France. Et il
„m'envoie à toi pour te conduire à Rhums, afin
„que
( 66 )
„que tu y reçoives ton couronnement et ton sa-
fere, si tu le veux.""
Plusieurs auteurs contemporains rapportent
que Jeanne, pour prouver au Roi la réalité de sa
mission, lui découvrit l'objet de la prière qu'il
avoit faite le matin. t^uoi qu'il en soir. Charles
dit aux assistants que cette jciuie fille lui avoit
révélé certaines choses secrète s que nul ne «avoit
ni ne pouvoit savoir, ft que pour cette raison il
étoit pl.'in de confiance en elle. Tour le monde
étoit dans l'admiration, lorsqu'il s'éleva une
nouvelle difficulté. IL S'aeissoit de savoir s'il
falloit attribuer sa pénétration et sa prescience à
l'esprit de Dieu ou au Prince des Ténèbres? Kilo
fut donc soumise à de nouveaux examens, et l'on
prit là -dessus les avis des plus célèbres théolo*
gieus.
Il fut résolu, par l'ordre du Roi, que Jeanne
$eroit menée «à Poitiers oit avoit été tramféré le
Parlement de France, et ol se troùvoit une célè-
bre université. On demanda .;ux Docteurs leur
avis touchant La doctrine et les promesses de la
jeune prephetesse. Ils furent tenus en outre de
déclarer si le Roi pouvoit ajouter foi à ses pa- ^
rôles, et s'il pouvoit licitement accepter ses ser-
vices ?
Après plusieurs questions auxquelles Jeanne
répondit avec une sagacité surprenante, eue lie
aux assistants quatre prédictions qui toutes se
sont réalisées«
La
( 67 )
La première : ,, Que les An°Iois scroicnt ané«
,,antis , et qu'ils lercroient le siège qu'ils avoient
„mis devant Orléans."
La seconde: „ Que Charles VII. seroit sacré à
„Reims."
La troisième: ,, Que la. -%-ille de Paris seroit
„rendue à l'obéissance du lVoi."
La quatrième: ,,Que le Duc d'Orléans revieu-
, , droit d'Angleterre."
On lui demanda pourquoi elle appeloit Charles'
Dauphin et non pas Roi. Je ne le nommerai Roi,
repondit- elle , que quand il aura été sacré et cou-
ronné à Reims, oii je prétends le conduire.
Le résultat des examens des Docteurs assem-
blés fut: ,, Qu'ils trouvoient la Fucclie de Dora-
remy une très -bonne personne, vraie catholique,
à la quelle le Roi pouvoit se fier. Attendu, ajou-
tèrent-ils, le péril imminent et le besoin d'être
immédiatement secourue où se tronvoit la ville
d'Orléans, ain.^i que La nécessité pressante où se
trouvoient le Roi et son royaume dont les fidèles
habitants éteient réduits au désespoir, et n'atten-
doient aucun secours que de Dieu, ils ctoient
d.'a\ is que le Roi de voit accepter les services de
cette jeune fille, et l'envoyer au secours d'Or-
léans." Plusieurs même déclarèrent hautement
qu'elle étoit envoyée de Dieu.
Nous avons dit qu'on avoit été indécis h la
cour de Charles sur la question de savoir si c'étoit
à Dieu ou à l'ennemi des hommes qu'il falloit at-
tribuer les divinations de la Puccile. Or, dans
l'op-
( 68 )
l'opinion dn temps , le démon ne pouvoit con-
tracter un pacte a vre une vierge: en d'antres
termes le sacrifice de la virginité étui t. la pre-
mière offrande qu'nnc fille qui se vounit à la
magie, devoit faire à l'esprit d"s ténèbres* Si
donc Jeanne étoit trouvée vierge, tout soupçon
de magie et de sortilège s'evanouissoit aussitôt.
Aucun scrupule ne pouvoit plus empêcher le F.oi
de l'employer. Le Monarque chargea la Heine de
Sicile ainsi eine les dîmes de Gaurourt et de
Fienncs de L'examiner. Ce qui eut lieu, et ces
dames furent convaincues de la Virginité de
Jeanne.
Alors Charles se détermina, malgré les repré-
sentations de son Parlement, à accepter les se-
cours que lui envoyoit la Providence. On rappela
Jeanne de Poitiers «i Chinon , pour faire entrer
dans la ville d'Orléans un convoi de munitions
et de vivres, dont elle eprouvoit le plus grand
besoin.
Jeanne se vit, à cette proposition, au comole
de ses vœux. Le simple récit de ses liants - faits
prouva aux plus incrédules que personne ne l'a-
voit portée au rôle qu'elle nlioit jouer, et qu'il
falloit attnbuer a une inspiration toute divine
les prodiges que notre héroïne va. opérer.
„Dieu pourra vous montrer, par d'importants
bienfaits,
i,Quc sa parole est staMe, et ne trompe jamais."
Athulie, tragédie de l\ucine.
~ On
T
1.
( 69 )
On permit à Jeanne d'Arc de quitter la Cour
de Chinoii, et de <e rendre à Tours oii L'on dc-
voit rassembler tout, les objets qui dévoient fiire
partie du convoi. Elle reçut du duc d'Alençou
im bon cheval; et Le Roi lui donna ce qu'on
nommoit un Etat , erst- à -dire des gens pour
sa garde et pour son service et tout L'équipage
d'un général d'armée, on, comme on parloit
alors, d'un cbef de guerre. Jean d'Aulon, spécia-
lement chargé d'être à la tête de sa maison, et de
veiller à la Bureté de sa personne, remplit constam-
ment auprès d'elle les fonctions d'écuyer. 11 Lui
falloit un chapelain: elle prit Jc.ui Pasquerel qui
lui avoit été présenté par ses parents, et qui, à
partir de ce jour, ne l'a plus quittée. Elle eut
aussi une armure complète et propre k la forme
de son corps.
Elle avoit su , par la révélation des Voix
célestes qui l'assistoicnt , qu'il y avoit derrière
l'autel de Sainte * Catherine - Fierbois une épec
marquée de cinq croix, et qu'elle devoit s~'cn ar-
mer. (Quoique personne ne soupçonnât l'existence
de cette épée, on fouilla dans la terre à l'endroit
désigné, l'arme s'y trouva, et on la remit à Jeanne.
Les ecclésiastiques lui firent faire un fourreau de
velours vermeil parsemé de fleurs do lis , et l'en-
voyèrent à la jeune inspirée. Ees habitants de
Toxirs, voulant renchérir sur ces bons prêtres,
commandèrent une gaine de drap d'or pour cette
arme sacrée. Mais Jeanne préféra, par modestie,
3e
C *> )
se servir d'un fourreau de cuir bien fort qu'elle
fit faire exprès.
Toujours conformément à L'avis des Voix qui
ne la quittaient point, l'héroïne chrétienne vou-
lut un étendard: Mir un champ blanc, Ferne de
fleurs de lis la figure du Sauveur, assis fur son
tribunal dans les nuées du ciel, et tenant un globe
dans ses mains ; à droite et à gauche deux aimes I
en adoration. L'un d'eux tcuoit en ses mains un
lis sur lequel Dieu sembloit répandre ses béné-
diction». A côté ou lisoit:
JifEsrs Marx a.
L'étendard étoit d'une toile blanche et frangé
de soie. Jeanne portoit elle-même cette bannière,
et quoique son épée lui fût chère, parce qu'elle
venait de Sainte-Catherine, elle préféroit son éten-
dard à cette arme, dont elle ne se servit dans la
suite qu'à la dernière extrémité, parce qu'elle
avoit résolu de ne point répandre le sang humain.
Avant de quitter le TAoi , elle lui dit qu'elle
savoit qu'elle scroit blessée devant Orléans , mais
que cela ne L'empccheroit pas de combattre: pré-
diction qui s'est réalisée.
La plus grande pénurie étoit dans les caisses
du Roi, et on avoit bien de la peine à solder les
troupes et i\ payer les fournitures. Charles sut
s'en procurer, et envoya à Elois des officiers de
s»a maison réglez ies comptes, et mettre le convoi
tn état départir. Jeanne se rendit d.ms cette ville
oit arrivèrent également les maréchaux de l\ayz ,
Saint- Sévère de Boussac et le brave la Ilire.
C'est
r
C 7i )
C'est à Bîois que la PuccLlc se revêtit pour la
première fois de ses armes. Guerrière, envoyée
par le Dieu des armées, elle vouloir, que tout
fût consacré paT la religion: c'est pourquoi elle
fit faire une bannière distincte, sous laquelle les
prêtres de la ville pussent se rassembler et chan-
ter des cantiques et des hymnes en l'honneur de
la rVeinc des Anges. Prosternée au milieu d'eux,
Jeanne d'Arc meloit de ferventes prières à leurs
antiennes et à leurs chants religieux. On voyoit
sur la bannière, destinée aux ministre» des autels,
le Sauveur sur l'arbre de la croix.
Cependant on charge le vaillant Florent d'Il-
liers , guerrier dont on connoit l'audace et le dé-
vouement, d'aller annoncer aux Orléanais leur
prochaine délivrance. Les Anglais a voient élevé
autour d'Orléans quantité de forts et de bastilles,
de sorte qu'il falloit une grande connoissaii.ee du
dedans comme du dehors de la ville, pour passer
à travers les redoutes anglaises , et pénétrer dans
la place assiégée. Les croupes que l'ennemi n'a«
voit point postées dans ses bastilles et ses redou-
tes, formoient trois camps, et se trouvoient four-
nies de munitions de toute espèce. Néanraois
Florent d'Illicrs entre dans la place, et annonce
aux soldats comme aux citoyens le secours que
Dieu leur envoie. Ils en sont d'autant pins per-
suadés qu'il n'y a pins en effet qu'un miracle qui
puisse 1rs sauver. La nature elle-même semble
être dans l'attente d'un événement extraordi-
naire la foudre déchire la nue, et d'ef-
froya-
59 me année. g
( 72 )
froyables coTtps de tonnerre annoncent le cour-
roux du ciel. Partout s'élèvent des prophètes,
qui prédisent, aux Orléanais la fin de leurs maux
et l'affranchissement de la Fiance.
D'après les instntetions qu'elle a reçues des
Saintes, Jeanne envoie aux Anglais une lettre da-
tée de Blois , pour les sommer de lever le siège
qu'ils ont mis devant Orléans.
C'est le 27. Avril 1429 epic se mit en marche
l'armée envoyée au secours de cette ville: Jeanne
vouloit qu'au départ de Blois on se portât direc-
tement sur la ville assiégée; mais, d'après les re-
présentations du comte Danois , les généraux
imaginèrent de profiter de ce qu'elle ne connois-
soit point le pays, pour prendre, à son inscu,
aine Toute moins dangereuse. Le pins grand
OTdre régnoit dans cette petite armée, qui pouvait
être forte de cinq à six mille hommes.
Le vendredi no. Avril, on arriva aux envi-
'rons d'Orléans, les prêtres précédant la troupe en
faisant retentir les airs de citants religieux. Les
chefs de guerre nepouvoient s'accorder sur le mode
de la première attaque; et Jeanne vit, à son çrand
legret, qu'on l'avoit abusée. Elle étoit indignée
d'une tromperie injurieuse pour la Divinité, dont
elle se croyoit l'envoyée; tromperie qui retomba
Mir ses auteurs , et que Dieu sembla n'avoir per-
mise que pour confondre la vaine prudence et
les timides calculs de tant généraux expérimentés.
Elle en fit des reproches à Dunois qui, venant
d'Orléans, passa la Loire dans un bateau à rames.
On
r
( 73 )
On tint alors conseil, et il fut résolu qu'on ro
monteroit le long des bords de la Loire jusque
vis-à-vis le village de Checy , à environ deux
lieues à l'Est d'Orléans, ou Duiuiis avoit une pe-
tite garnison. Le vent avoit été contraire, et
Jeanne leur prédit qu'il alloit changer, et que les
vivres entreroient librement dans la ville, malgré
les Anglais.
En effet il devint favorable, et l'eau du fleuve,
sembla même s'élever pour faciliter l'arrivée des
navires. Les vivres turent transportes à bord
des nefs; et, de tous les côtés, on éleva les voiles.
Jeanne escorta sa flotte avec ses troupes , tandis
que les assiégés faisoient, de l'autre côté, une
sortie pour occuper les Anglais.
Suliolk, quoique bien supérieur en nombre,
sent ses forces paralysées , et n'ose tenter une at-
taque; et l'approvisionnement d'Orléans, regardé
naguère comme im|">Taticable , s'est fait sans ob-
stacle et comme par enchantement. Les troupes
de l'escorte s'en retournent k Blois, ayant, comme
la première foi«, les pntres a leur tétc, et précé-
dées de la bannière miraciileuse. Quant à Jeanne,
elle arriva vers huit heures du soir aux portes
de la ville. Elle y entra armée de toutes pièces,
montée siir un cheval blanc (Distinction hono-
rable pour la Pucelle, soit parce qu'on la consi-
déroit comme l'Envoyée de Dieu, soit parce qu'en
qualité de Chef suprême de l'armée, elle représen-
toit la personne du Monarque.). On portoit de-
vant elle ses étendards. A sa gauche étoit le bà-
g 2 tard
■■
( 74 )
tai-d d'Orléans , et derrière elle xine foule de che-
valiers et dp eens de guerre.
Les Orléanais, de tout sexe, de tout âge ,
étoient venus au devant de leur Libératrice , qui
voulut avant tout aller à la principale église ren-
dre d'humbles actions- de - grâces à Dieu, son
créateur.
Jeanne d'Aïc vouloît, dès le lendemain, atta-
quer les assiégeants , et donner l'assaut à leurs
bastilles 1 mais elle finit paT céder aux représen-
tations des chefs de guerre , et consentit à ce
qu'on attendit les troupes auxiliaires qui dévoient
bientôt arriver. Elle envoya au camp des Anglais
deux UéraHtS pour les sommer de lever le siege.
Talbot, oubliant le droit des gens, retint l'un
de ces messagers qui lui avoit remis la lettre de la
Pucelle, en disant qu'il ailoit le faire brûler ; et
il lui renvoya le second, pour lui faire connoitre
le soTt qu'il réservoit à son compagnon. Jeanne
déclara cependant que les Anglois ne feroient
lien à leur prisonnier, que ses voix le lui avoient
révélé*). Elle se rendit même sur la redoute du
pont, vis-à-vis l'un des boulevards ennemis;
et, élevant la voix, elle leur fit entendre ces pa-
roles: ,, Anglais, vous qui n'avez, aucun droit à
ce royaume, Dieu vous ordonne par moi, Jeanne
la Pucelle, d'abandonner vos forts et de vous re-
tirer."
Cette
■*) Le héraut d'aTmcs fut renvoyé, et il revint
quelques jours après sain et sauf«
r
\
T
J_
( 75 )
Cette assurance de Jeanne d'Arc étoit l'arme
la plus dangereuse pour les ennemi« du Nom
Français. Ils n'nvoient garde d'admettre sa mis-
sion, c'e\it été décrier leur cause ; mais iL« ré«
pandent partout qu'elle est sorcière, masçicienne.
I^es Anglais n'en sont guère plus avancés. Un
Ange, pour le vulgaire, dit avec justesse 'VI. Bcr-
xiat de Saint-Prix, est moins redoutable qu'un
Magicien. Aussi , malgré les faux mépris des
chefs, malgré leurs injures, il étoit aisé de voir
de l'hésitation dans leurs manœuvres. Les sol-
dats sont saisis de terreur, les officiers centraux
eux-mêmes, frappés de la sommation de la Pu-
celle , sont consternés. Ils n'osent presque x^lus
sortiT de leurs parcs et de leurs bastilles. Quatre
on cinq cents royalistes combattaient chaque
jour contre toute la puissance des Anglais, et les
chassoient jusque dans leurs refuges. C'est cette
terreur panique qui permit à Duuois , d'An-
lon et atures capitaines d'aller à Blois hâter la
venue de l'armée. Jeanne à cheval, à la tetc
de quelques hommes d'armes , alla se poster
entre la ville et le camp établi par les Anglais près
de Saint - Laurent , et y tint l'ennemi en échec,
pour laisser à ses compagnons le temps de passer
entre la bastille Saint • Laurent et celle de Lon-
dres. Les Anglais n'osèrent sortir de leurs re-
tranchements, et Jeanne ne se retira que quand
elle eut perdu entièrement les Français de vue.
Le 4. Mai, l'armée de Blois arrive, précédée
des prêtres et du chapelain de la Puccllc. Cettr
poi-
( 7ö )
■poignée d'hommes, comparée à l'année anglaise,
marche, e:i bon ordre, d'un pas lent et solennel.
Les ennemis entendent les chants des prêtres; ils
Testent immobiles. Une Stupeur invincible, un
silence de mort, régnent parmi ces troupes, na-
guère encore si exaltées par la victoire, si auda-
cieuses dans les combats. Une puissance plus
qu'humaine les enchaîne dans leurs retranche-
ments, tandis que les nouveaux- venus sont reçus
aux acclamations d'un peuple qui se livre à tous
les transports de l'enthousiasme et de l'espérance.
L,a jeune prophétesse prédit aux Orléanais que
dans cinq jours il ne restera pas un Anglais de-
vant leurs murs.
„Le Comte de Snffôïch, dit Hume dans son
histoire d'Angleterre, se trouvent dans une situa-
tion qui étoit de nature à confondre l'homme
le plus habile et le plus courageux. Il voyoit ses
troupes enrayées , et fortement frappées ele l'idée
qu'une influence surnaturelle accompagupit la
Pucelle. Au Lieu d'appeler à son secours, pour
bannir ces vaines terreurs, l'agitation et Je mou-
vement ele la guerre , il crut eievoir attendre que
ses soldats fussent revenus de leur premier effroi;
et il donna par là à ces dangereuses préventions
le temps ele se graver plus profondément dans
leurs esprits. Les préceptes militaires, bons à
sttivre dans les circonstances ordinaires, le trom-
pèrent dans une position qui sortoil des règles
communes. Les Anglais sentirent Leur courage
dompté et abattu; ils commencèrent à en inférer
que
C 77 )
que la vengeance divine pesoit sur eux. Les
Français tireront la mtmr conséquence d'une in-
action si nouvelle et si inattendue. Tout changea
à -la -fois dans l'opinion des hommes, véritable
arbitre des événements ; et l'audace , résultat na-
Itnrd d'une longue stiite de succès , passa subite-
ment des vainqueurs aux vaincus."
J^c quatre Mai» vers midi, Jeanne se coucha
sur un lit pour y prendre un peu de repos. Voilà
qu'elle se réveille tout- à- coup, en décriant: „Au
nom de Dieu , mon Conseil*) m'a dit de marcher
en ce moment contre les ennemis ; mais je ne sais
fi je üois aller attaquer leurs bastilles ou aller a
la rencontre de Falstolf qui leur apporte du se-
cotus." Aussitôt elle demande son armure, et
reproche aux personnes qui l'entourent leur peu
de vigilance, .,11s restent tranquilles , tandis que
le sang des Français coule. Aux armes ! atix
armes!" s'écrie- t - clic. On lui amené son cheval*
elle pique des deux, et part comme un trait,
ayant à sa suite quelques chefs de guerre et des
troupes qui courent vers la porte de Bourgogne.
En effet quelques capitaines français, sans en pré-
venir la Pucelle ou Dunoii , ctoieut sortis d'Or-
léans, pour aller attaquer la bastille de Saint-Loup.
L'assaut avoit d'abord été as;cz heureux; m.:is
une
*) Itfon Conseil. Rappelons-nous toujours que
Jeanne d'Arc uomiuoit ainsi Les Voix de Sainte-
Catherine et Sainte- Marguerite, auxquelles La
jeune Prophétcssecroyoit devoir toutes se:- in-
spirations.
( 78 )
une terreur panique s'étant emparée de quelques
soldat-, an moment oit l'on plantoir les échelles, ils
fuyoiem en désordre. La jeune Guerrière s'avance
rapidement à travers les fuyard--; couverte de ses
aunes , étendard déployé, elle marche droit vers
la Ba-tiile. A sa vue, 1rs Français rougissent d'a-
voir fui, ils poussent de grands cris de joie, tt
font volte-face. Les Anglais, qui avoient été en-
hardis par la fuite des Fiançais, sont arrêtes dans
leur poursuite; ils sont repousses et réduits à la
défensive. Jeanne ordonne l'assaut. Les ennemis
se battent vaillamment pendant trois heures que
J'assaut dure, et Jeanne montre autant de courage
et de présence d'esprit que si elle eût toujours
fait la guerre. Talhot fait venir des forteresses
voisines un nombre de troupes considérable; mais
les assiégés, avertis par la cloche du beffroi, ac-
courent se mettre entre la ba.-tille assaillie et les
autres forteresses des Anglais pour les combattre.
Le général ennemi lui-même qui les avoit appe-
lés au combat, voyant que la Pucelie se dirigeoit
de ce cùté , n'osa paroitre en campagne contre
tine si formidable adversaire. Malgré tous ses ef-
forts , la bastille fut emportée de vive force vers
le soir, et rasée sur-le-champ. Cela fait, Jeanne
d'Arc, les Seigneurs et leurs troupes rentrèrent
dans la ville, où l'on chanta le Te- De um au
son de toutes les cloches. L'une des plus fortes
redoutes n'existait plus ; c'en étoit assez pour es-
pérer la conquête des autres»
Le
( 70 )
Le lendemain il fut décidé qu'on iroit assail-
lir la bastille de St. Jean - le - Jîlanc, pour se ren-
dre maître du passage de la Loire. A peine les
Français eurent -ils passé le fleuve, que les An-
glais quittèrent ce fort, et 1p brûlèrent pour se re-
tirer vers la bastille des Augustin*. Mais la jeune
héroïne fit pouvoit se résoudre à quitter le champ
de bataille, sans avoir combattu ; cil«* ne voyoit
dans l'abandon delà bastille de St. Jean - le - Blanc
qu'un motif de tenter l'attaque de celle dite des
Augustins; elle y vole avec peu de monde, et là
plante son étendard. Cependant UU grand cri
annonce que l?s Anglais de la rive droite ont pas-
sé le fleuve, et qu'ils viennent du côté de Saint -
Privé. 11 fallut céder à la supériorité du nombre
et gagner le passage de la Loire. Les Anglais,
enhardis par ce mouvement rétTOgade, font de
grandes huées après eux, et s'élancent en force
majeure et de la bastille des Angnstins et du pont
des Tourneiles. Les Français étoient dans le plus
grand péril. Le pont flottant et oit trop encom-
bré de fuyards pour que la Pucelle put repasser.
Elle étoit dans une île de la Loire. Elle tire
son cheval par la bride, s'élance avec la Hire,
dans une barque, et regagne avec cet intrépide
gtierricr la rive du fleuve. Courons auxAnglois,
s'écrie Jeanne d'Arc. Ils couchent eu même temps
leurs lances, et tous les premiers tombent Mir les
Anglais qui, étonnés du choc, prennent la fuite
à leur tour, et rentrent en désordre dans leurs
bastilles» C'est alors qu'on vit un beau trait de
i che-
( So )
chevalerie. Le Français d'Aulon et l'Espagnol
Alphonse de Partada. rivalisèrent d'héroïsme, et se
disputèrent long -temps la palme de la victoire.
Un boulet de canon les ayant rendus maîtres du
passage du palis, ils s'élancèrent dans l'intérieur:
l'attaque des Français surmonta en peu de temps
tous les obstacles, et la bas tille fut emportée d'as-
saut. La jeune Amazone y trouva un grand nom-
bre de prisonniers qui la regardèrent comme un
ange libérateur, et voyant que les soldats se dis-
posoient à piller, elle rit mettre le feu à la bastille,
de crainte que les Anglais des Tournelles ne pro-
fitassent de ce désordre, pour venger la mort do
leurs compagnons qu'on avoit passés au fil de
l'épéc.
Les Français mirent, le soir même de cette
étonnante victoire, le siège devant les Tournelles
et les boulcvarts d'alentour; et, pendant tonte la
nuit, les Orléanais traversèrent le fleuve dans de
petites barques, pour porter des vivres à leurs hé-
roïques défenseurs.
Le lendemain 7. Mai, les chefs de guerre n'é-
toieut point d'avis qu'on attaquât le fort inex-
pugnable des Tournelles, et vonloient absolument
qu'on attendît un nouveau secours du Roi. Ils
craignoient que les Anglais de la rive droite ne
fissent une diversion en faveur de eux de la rive
gauche, et que trouvant la place dégarnie de
troupes, ils ne triomphassent du petit nombre
d'habitants demeurés dans ses murs. Toutes ces
cou-
'
( 8i )
considérations pouvoicnt être fondées; mais l'hé-
roïne du jour
,, Croyant n'avoir rien fait, tant qu'il restait
a fa ire , ' '
,,leur dit: ,,Vous avez été en voire Conseil,
,,et j'ai été au mien. Croyez que le Conseil
,,de mon Dieu tiendra et s'accomplira , et qne
,, celui des hommes périra." De toutes les forte-
resses, élevées par les Anglais au midi de la ville,
il ne restoit plus que le boule vart et le* château
des Tournelles à conquérir. Jeanne se revêtit de
ses armes dès la pointe du jour, fit amener son
cheval, et se dirigea vers la porte de Bourgogne.
On en avoit confie la garde an Seigneur de Gau-
couvt , grand- maître de la maison du Roi. Ce
guerrier partit à la tête de ses hommes d'armes ,
et déclara que personne 71e passeroit. Mais la Pu-
celle, à qui rien n'osoit résister, commanda d'ou-
vrir la porte. La foule se précipita pour exécuter
cet ordre, et les soldats de G an court n'osèrent s'y
opposer. Non -content d'ouvrir la porte de Bour-
gogne, le peuple força encore une petite porte
voisine de la Tour-Neuve, et sortit à grands flots
de la ville. Jeanne, avant d'en sortir, prédit
qu'elle seroit "blessée au-dessus du sein; mais que
les Tournelles seroiciit prises. Cette forteresse,
revêtue de nouveaux ouvrages et garnie d'une
nombreuse artillerie, émit maintenant regardée
comme imprenable. A dix heures du matin, le
bouievart fut «le toutes parts assailli. On le bat
des deux cotes avec acharnement: partout rou-
lent de* nuages de fumée
„Le
1
( 82 )
„.Ltf fer luit, l'airain gronde et la Parque
moissonne."
Il est une heure après midi. -Les plus beaux
faits d'armes ont eu- lieu de part et d'autre ; la las-
situde et le découragement commencent à se faire
sentir. Jeanne, animée cependant d'un enthou-
siasme toujours égal, éteit partout à -la-fois: elle
animoit les uns, ra m en oit les autres au combat , et
faisoit retentir, au milieu du tumulte de la guerre,
le nom du Dieu des armées, le cri de la valeur et
les promesses de la victoire.
Tout -à -coup, s'apereevant que 1rs- Français
mollissent, elle se précipite dans le fossé, saisit
la première une échelle, l'élève, et l'applique
contre le rempart. Dan? ce moment nu trait
siffle*), et frappe la Pucellc au-dessus du sein,
entre le cou et l'épaule. Elle est aussitôt en-
tourée d'une foule d'Anglais qu'enhardit sa
chute elle se relève à demi, les tc~
poussc à coups d'épée, et se défend avec autant
d'adresse que de courage. Un brnve voit le péril
où se trouve l'héroïne, il s'avance poux la dé-
livrer, massacre avec sa hache d'armes plusieurs
ennemis, et les écarte. On accourt, on emporte
la Pncelle, quoiqu'elle s'obstine à vouloir Tc:-tcr
dans le fossé: on 1* éloigne du champ de bataille.
La blessure étoit profonde; le trait ressort oit
derrière le cou de près d'un demi -pied. Jeanne
• ne put retenir ses larmes; mais tout- à- coup elle
re»
*) Voyez la troisième figure.
!
( 83 )
reprend courage, et dit: Je viens d'être, consolée.
Elle arrache elle-même le trait; le sang coule en
abondance. Ce n*est pas du fane , c"est de la
gloire qui sort de cette blessure, dit - elle aux as-
sistants. Des militaires s'approchent pour c/mr~
mer j>ar des yaroles myiterïeiises la plaie de L'hé-
roïne qni les repousse, en Leur disant-: ,, Plutôt
„mourir q\ie de faire une chose que je sais être
„un péché, ou contre la volonté de Dieu. Je
„sais bien que je dois mourir \in jour; mais je
„ne fais oit ni quand, ni comment, ni à quelle
, »heure. " Puis elle ajouta que si l'on pouvoir«
sans péché, apporter Temèdc à sa blessure, elle y
comentoit. Ou y mit alors un appareil assez bi-
zarre, composé de lard et d huile d'olives. Jeanne
ensuite se confessa, et pleura beaucoup.
Qu'on se représente la consternation de l'ar-
mée, en apprenant cette triste nouvelle! Dunois
lui-même, voyant le découragement des trou-
pes, fit sonner la retraite; et elles abandonnèrent
le pied du bonlevart. L'héroïne, affligée de ce
retardement, alla prier Dunois de révoquer ses
ordres, et lui dit: ,,1'ar rr.oii Dieu, je vous le
„promets, vous scTez bientôt maîtres de ce bou-
„levart, n'en doutez pas. Quand vous verrez
„ flotter non étendard vers 1r bastille, reprenez
„•VOS armes, TOUS en ferez la conquête. Mais à
„présent reposez -vous un peu, mangez en buvez
„pour reprendre des forces."
Elle remit alors son étendard à l'un de ses
gens, s'élança légèrement sur son cheval, comme
s'il
( 84 )
s'il ne lui étoit rien arrivé, se retira à l'écart dans
une vigne assez éloignée du tumulte, et y dc-
demeura un quart d'heure en prière.
Ensuite elle revint au grand gtlnp, en se por-
tant vers les Toumelles, et en .-'écriant : à l'as-
saut ! à l'assaut! Elle reprit son étendard, et s'a-
vança au bord du fossé. Amis et ennemis *c sen-
tirent électrisés à son apparition. I.e.« Anglais,
qui la croyoir nt morte ou du moins mortellement
blessée, frémirent et fuient frappé* d'épouvante.
Les Français, au contraire, enflammés d'un nou-
veau courage, revinrent à l'assaut, et se remirent
à escalader le boulcvart. Ea sûreté de vaincre
produit la victoire. Les redoutes et la bastille
furent emportées, tandis que les guerriers, TC:-tés
à la garde d'Orléans, pour ne pas demeurer dans
l'inaction à la vue de tant de prodiges de valeur,
ouvrirent la porto du Sud. niais le passage est
impossible: plusieurs arches avoient été rompues
entre la redoute de la Belle- Croix et le boulcvart
qui couvroit de ce côté le fort des Tournellcs.
En un instant, le peuple court simultanément
chercher à la ville les solives nécessaires pour
établir un pont- volant d'une pile à l'autre; et les
guerriers , arrivés au pied du boulevard ennemi,
y montent l'épéc étineelante à ia main. En vain
les Anglais opposent aux assaillants le courage
du désespoir.« le boule vart du Sud et celui du
Kord sont emportés en même temps. Le superbe
Glacidas avoit tenu bon jusqu'au dernier mo-
ment; mais le vertige de la terreur s'empare de
ses
1
•
r
( 85 )
ses sens; il veut fuir avec l'élite rie ses braves ;
il vent passer du boitlevart conquis dans le châ-
teau ; il ne sait pas que laicht' du pont qui sépa*
Toit la bastille du boule vart, a été frappée d'une
bombarde qu'on avoit dirigée sur ce point. Au
moment oit cette multitude armée se précipite
sur les pas de son chef, l'arche s'enfonce tout-à-
coup : Glacidas et tous les sien- tombent, en pous-
sant des hurlements d'eitroi , et demeurent ense-
velis dans les Ilots. Les bouievarts conquis , la
bastille n'opposa plus qu'une foible résistance.
Çjui le croiroit ? Ce combat si opiniâtre dont
les conséquences dévoient être incalculables pour
l'armée anglaise , se passa sous les veux du comte
de Suffolck, du célèbre Talbot et des autres gé-
néraux ennemis, sans qu'ils parussent même vou-
loir seconder la malheureuse garnison des Tour-
nellcs. On s'empressa de rétablir la communica-
tion entre ce fort et la redoute de la Ilcllc- Croix
au moyen d'un grand nombre de solives apportées
de la ville ; et les Vainqueurs rentrèrent dans Or-
léans au son de toutes les cloches et aux acclama-
tions d'un peuple innombrable e]ui portoit jus-
qu'aux cieux le nom eic sa Libératrice. Orléans
et la Monarchie venoient d'échapper à leur ruine.
Ainsi s'accomplit la prophétie eie Jeanne d'Arc
qu'au bout de cinq jours il ne restèrent pas un
Anglais devant la place. Ainsi s'accomplit la pro-
messe que la Guerrière inspirée avoit faite à
Charles, à la France, qu'elle feroit lever le siège
d'Orléans, premier objet de la mission qu'elle
avoit
( 86 )
»voit reçue du ciel. Ainsi quelques jouts ont
SiilH à Jeanne d'Arc pouT sauver le trùne, relever
les lis abattus, et router aux pieds L'orgueil des Léo-
pards qui menaçaient de dévorer le royaume de
France.
La position du comte de Suffblck étoit des
plus critiques. Restera- t -il devant Orleans, pour
tâcher de se ressaisir des Tournelles , et reprendre
l'ofiensive avec la forte et puissante armée qui est
»ous ses ordres? L'osera - 1 - il , quand il voit les
exploits les plus extraordinaires s'exécuter, dés
que Jeanne d'Arc l'a voulu? Non.' s'exposera
de nouveaux échecs, ce seroit répandre le décou-
ragement parmi ses troupes, et faire péricliter la
cause des Anglais. Le 8. Mai , au matin, avant
le lever du soleil, les ennemis sortent de tous
leurs retranchements ; ils se mettent en bataille.
Les Français s'avancent, parce qu'ils croient
qu'on va faire une attaque générale; mais, loin
d'y penser, les Anglais font une retraite précipi-
tée, abandonnant artillerie, munitions de guerre
et de bouche, équipages, malades, tout ce qui
peut les retarder ; ils fuient , pour ainsi dire, et
vers plusieurs points difîércnts.
,, Comme le vent dans l'air dissipe la fumée,
,, La voix du Tout- puissant a chassé cettearmée*
AtJiaiie, tragédie de Racine.
Tandis que la Victorieuse Jeanne d'Arc veTsoit
son sang pour la cause de Charles VII. , ce Trincc
in-
I
( 87 ;
indolent montToit une apathie révoltante à des
sujets qui se distinguoient par tant d'exploits.
Tout ce que l'on put obtenir de lui, c'étoit qu'il
vint jusqu'à Loches *) et qu'il se rapprochât de
quelques lieues d'Orléans. Dès le 9. Mai, lende-
main de la délivrance do cette ville, Jeanne, quoi-
que blessée, part ponr Loches. L'hésitation
semble avoir été le trait distinetif du caractère
de Charles 1 au moins à cette époque de sa vie.
On eût dit qu'étonné de la prospérité de s<rs
armes après tant de revers, il ltti fallût du temps,
pour s'accoutumer à ne pas regarder comme un
rêve un fî grand changement de fortune. Jeanne
a beau lui dire qu'elle a rempli la première de ses
promesses; qu'elle brûle maintenant d'accomplir
la seconde, en conduisant le Dauphin à liheims
potir le faire sacrer. ,,Je ne durerai qu'un an et
„guère au de - là , disoit-elle souvent au I\oi ; il
„faiit tâcher de bien employer cette année. Noble
,, Dauphin , ne tenez plus tant et de si longs cou«
,,seils , mais venez, bien plutôt à .Reims prendre
if votre digne couronne!"
Plusieurs princes du sang et la plupart des
ministres étoient d'avis qu'avant d'entreprendre
le voyage de r.lieims, on commençât par essayer
de reconquérir la Normandie; mais Jeanne in«ista
•vivement. La Cour se rendit à une partie de ses
de-
*) C'est dans cette ville que naquit la belle
Agnes borrl. Ou y voit sou mau.-olée dans
le chœur de l'église collégiale, dont elte avott
été la Lucufrfiirice.
59 me année. h
( 83 )
demandes. II fut seulement décidé qu'il falloir ,
avant d'aller à Keims, *) recouvrer les places voi-
sines de la capitale de L'Orléanais.
Cependant la renommée avoit semé partout
le bruit des victoires de l'illustre Guerrière; et
l'enthousiasme que produisoient ces étonnantes
nouvelles attiroit du fond des provinces restées
françaises les chevaliers encore en état de porter
les armes pour la cause sacrée du l\oi et de la Pa-
trie. Les Français de tout âge, de tout sèxc , de
tout rang accouroient sur les pas de la Prophé-
tessc belliqueuse, pour lui rendre hommage. On
"baisoit ses vêtements; on baisoit même les pieds
de son cheval. On demandoit à voir ses pieds,
ses mains, comme si Ton eût douté que ce fût
une femme comme les autres. Jeanne s'affliy;eoit
de ces marques de respect qui t en oient de l'ado-
ration ; elle les croyoit criminelles, et eu rappor-
toit toute La gloire à son Dieu. Sur ces entre-
faites, un des frères de Jeanne arriva aussi auprès
d'elle, pour la voir dans tout l'éclat de son tri-
omphe.
*) Les raisons des généraux rt des ministres
ctoient assez plausibles : il s'agissoit de traver-
ser soixante- dix lien, s d'un' pays, dont 1rs
habitants étoirtit dévoués à l'ennemi, d'un
pays , coupé par plusieurs rivières, d'un pays,
rempli de places fortes, toutes occupées par
les Alliés. Mais la Libératrice d'Orléans pou-
voit leur dire :
,,Et comptez- vous pour rien Dieu qui com»
bat pour nous i -•
Athalie,
C 89 )
oraphc. C'étoit sans doute Jean d'Arc. Quelle
satisfaction pour notre héroïne de pouvoir s'en-
tretenir avec lui de son pays
,,A tons les cœurs bien nés qne la Patrie est
cl) ère !
T ancre cl e , t?n^. de T'oltitire.
Vers le commencement de juin« huit mille
hommes s'éroient trouvés rassemblés sons les murs
d'Orléans. Impatients de se distinguer, ils vont
attaquer Jargeau , ville forte, située .1 4 lieues de-
là. Mais l'ange de la vietoire s'étoit éloigné d'eux
avec la Guerrière inspirée. Malgré toute l'habi-
leté et la valeur des chefs, ils échouent dans leur
entreprise. C'est dans cette forteresse qtic Sulibik
s'étoit jeté avec tme partie de ses troupes. Jeanne, à
sou retour, loin d'être intimidée de ce mauvais
succès, fait reprendre l'expédition. Le n. Juin,
les Français reparoissent. Le comte de Sniiolk
sort de la place, et vient lui- même au-devant de
l'armée française. J^es troupes de Charles, éton-
nées dese voir prévenues, reçoivent le choc avec
foiblesse, et reculent. Le desordre commence à
se mettre dans leurs Tangs : Cr<. cr, Azineourt,
Crevant et Verncuil se présentent à la mémoire
des généraux français dans ce moment décisif.
Mais l'Héroïne d'Orléans a bien d'autres n>uve-
nirs elle arrache son étendard des mains de
celui qui leportoit, elle pre.-se les lianes de ton
coursier, et s'élance au milieu de la mêler. A
cette vue, les Français se pressent autour de l'intré-
pide Amazone, ils marchent au comuat avtc \me
h a non-
■
( 9° )
nouvelle ardeur. I.e. rboc est terrible , mais le
sur ces assuré, caT Jeanne est avec eux, Jeanne qui
Commande l.i victoire Les Anglais, en foi
Ces de toutes parts, rentrent dans la ville dont
ils abandonnent les faubourgs qu'ils ne peuvent
plus défendr.?. Les deux jours suivants, ou
bombarde la place, sans même interrompre le fut
pendant la nuit : canonnades continuelles, sortit:
sanglantes, attaques vigoureuses où les assiégeants
et les assiégés montrent une ég«de valeur. Le
troisième jour, les chefs de guerre décident qu'un
va livrer l'assaut. Jeanne entend le son des trom
pettes , elle couvre sa tête de sou casque, et cri.
au Duc d'Alençon : ,, En avant, gentil Duc, ne
,, craignez rien , j'ai promis à votre Duchesse de
,,VOiis ramener sain et sauf." En achevant ces
mots, elle court en effet à l'assaut avec les Fran-
çais qui descendent en foule dans les fossés. Un
les comble de fascines, et l'on dresse les rebelles
contre le.» remparts. Mais les assiégés se défendent
avt c vigueur; ils écrasent nombre d'assiégeants
sous le poids des pierres qu'ils font pleuvoir sur
eux. il y avoit quatre heures que duroit ce com-
bat meurtrier, lorsque Jeanne , étendard déployé,
descend dans le fossé, et monte elle-même, en
animant ses compatriotes à la suivre. Tous i<»
trtiis des assiégés se dirigent contre cette redou-
table ennemie. L'un d'eux saisit une énorme
piirre qu'il lance avec la force d'un Herctile suri
r.otTf héroïne La bannière sacrée en e.-tf
frappée; Jeanne cLe-jucme e»i est atteinte a Ul
te le:«
( oi )
tête: hetlWUMiaent «on casque résiste au choc;
mais la violence du coup est telle que l'Amazone
tombe agenouillée au pied du rempart. Sur les
murs «Il Cri de triomphe de la part des Anglais
qui s'i marinent avoir r o m jj u le char me,
au bas des'murs un cri d'effroi proclament au loin
la chute de la formidable Guerrière, naguère l'es-
poir de son parti, la terreur des Léopards
Mai« la joie des ennemis ne dure qu'un instant.
Jeanne se relève plus f ière , plus terrible que ja-
mais „Amis, Amis, notre Dieu a «m-
damné les Anglais, ils sont u nous, courage.
A ce cri de la Pronhétesse, les Français montent
enfouie à l'assaut, ils sont sur les remparts; tout
ce qui veut s'opposer à leur passage, est renverse.
L'épée à la main, ils poursuivent les Anglais de
rue -en rue avec l'acharnement de la vengeance.
La pince est emportée de vive torce. Plus de
onze cents Anglais reftent dans 1rs rues de Jar-
geau. Le comte Suilolk lui-même, arrête par
la confusion d'une retraite précipitée, qui ne lui
laisse pas l'espoir d'échapper, cherche des yeux
un brave capitaine auquel il puisse se rendre sans
déshonneur. Témoin de la valeur de Guillaume
Rcgnault, il lui crie: Es - tu gentilhomme;' Oui,
répond ie jeune preux. — Chevalier? — Fas en-
corc. _ Eh bien! approche, tu mentes de l'être.
Renault s'avance; Suffolk le frappe légèrement
surr lr cou du plat de son enée , tend ensuite,
comme prisonnier, cette même épée au brave
Francais qui eut ainsi pour parrain et pour captit
* T un
( 92 )
l'un des pins grands generalis de l'armée anglaise!
Les soldats français étoient si courroucés qu'ils
tuèrent une partie des prisonniers. J..i Pucellc et i
le duc d'Alençon, craignant que le comte de Suf- |
folk n'éprouvât le même sort, le firent embarquer ',
avec son frère et plusieurs autres Seigneurs an-
glais dans un bateau qui les porta sans danger à
Orléans. De douze cents hommes qui compo-
sèrent la garnison de Jargeau, on assure que onze
cents furent taillés en pièces. Le peu qui rostoit
fut fait prisonnier. Le 15. Juin, le pont de .Menu
est repris avec la même facilité. On assiège Hän-
gend: liaugenci capitule. IMais il Testoit à vaincre
les Anglais en bataille rangée.
Après la prise du château de liaugenci , les
Anglais, alarmés de leuts désastres, voulurent
tenter de rétablir leurs affaires en ra.-e campagne.
C'est pourquoi Tàïbot, le plus vaillant de leurs
généraux, prit le commande ment de toutes les
troupes qu'il put rassembler, et se renforça bien-
tôt d'un corps de six mille hommes, conduit
par Fastolf, que la Victoire de Rouvray avoit il-
lustré. Mais les temps étoient changés. On de-
mande à Jeanne s'il faut assaillir ces troupes, vic-
torieuses à la Journée des Harengs, <r dans le voi-
einage de ce même Rouvray - Saint -Denis , si fa-
tal aux Français. Oui certainement, répond
l'intrépide Guerrière, mais nous aurons besoin
de bons éj>erous. {>uci, dit le Duc d'Alenoon,
■prendrions - nous lu fuite? — JSou, réplique
Ja. Pucellc, mais les ennemis la prendront , et
J
( 93 )
il ne sera pas facile de les atteindre. Jeanne
en eilet , Lien loin de leur l.tis.-cr le loisir de se
recoiinoitre, de se former, de se retrancher, fond
sur e» x dès la pointe du jour. Peu d'instants suf-
fisent pour effacer le souvenir honteux de la Jour«
née des Harengs*) Fastolf, qui L'eût cru? Fastolf,
le héros de JAq.uvray- Saint -Denis, prend l.i fuite,
sans attendre la fin du combat. En vain Talbot
se surpasse lui-même; il ne peut que retarder sa
défaite, et la rendre plus sanglante. Son armée
est complètement ou détruite ou dispersée. Lui-
même est environné de toutes parts, et sans es-
poir de se dégager. Ce fut Foton deXaiutrailles qui
le fit prisonnier. La reddition de Janville.oii et oient
les bagages, l'artillerie, les magasins dé l'armée
Anglaise, est le fruit de cette étonnante victoire.
Le bruit de la défaite de Fatay répandit l'é-
pouvante parmi les garnisons anglaises des petites
places de La Beauce. La plupart, comme celles
de Montpipeau et de Saint - Sigismoud, mirent le
feu aux villes qui leur étoient confiées, et pri-
rent la fuite avant l'arrivée dos troupes françaises.
L'armée victorieuse s'en retotirna à Orléans,
où de nouveaux guerriers arrivaient de toutes
parts; et le Souverain n'étoit pas avec eux!
Tant de succès l'avoient tout au plus déterminé
à faiTc quelques pas de plus. 11 s'étoit rendu à
Sully. La Pucellc et les principaux chefs de l'ar-
mée vont l'y trouver. XaintraiU.es lui présente le
va-
*) Voyez la description de cette bataille, pag. 42.
( 94 )
valeureux Talbor, et demande au Monarque la
permission de renvoyer à L'infant même et .«ans
rançon l'illustre prisonnier. Chartes, vrai che-
valier français, accorde au vaillant PotOU de
Xaintrailles l'autorisation qu'il lui demande, et
qui, dans la suite, ne resta pas sans récompense;
car Talbot , ayant eu à son tour l'avantage de
faire Xaintrailles prisonnier, s'acquitta envers le
héros français avec le môme dcsintére.-scmcnt.
rendant que cela se passoit à la Cour de France,
celle d'Angleterre étoit dans les plus vives in-
quiétudes. Le Duc de Bedford, qui craignoit de
perdre toutes ses conquêtes, eut recours à tous
les moyens qui ctoient en son pouvoir, pour
les conserver. On avoit prêché en Angleterre
une croisade contre les Hwssites ; les trouves, ras-
semblées sous l'étendart de la croix, avoient été
confiées au commandement du Cardinal Win-
chestre. Il falloit le gagner. On y parvint, et les
guerriers qui s'étoient enrôlés pour la cause de la
religion, furent employés à défendre des inté-
rêts temporels, de sorte que la Croisade, publiée
en Angleterre contre les hérétiques de la Hohemc,
te trouva, de fait, avoir été précitée contre la
France.
lit venons à la Grande-Armée française. Charles,
étonné de son bonheur, ne pouvant le com-
prendre, n'osant s'y fier, perdoit à délibérer avec
la Trimouillc, son favori, un temps qu'on cm-
ployoit k lui procurer, ;i la pointe de l'épée , le
kiijiiom de Victorieux. ,, Sire , lui dit l'invin-
cible
.
( 9' )
cil>lc GucTTière, c'est trop dêlihérer. Le
temps est venu d'agir, il faut aller à Rheims
recevoir la Couronne Royale.«* Faite par toute
autre personne que par laPuccUe, une pareille
proposition n'eut paru qu'extra v«igancc. L'exé-
cution d'un projet si hardi exigeoit qu'on traver-
sât prés de quatre-vingts lieues de pays occupé
par l'ennemi: mais Jeanne avoit acquis le droit
de faire respecter ses oracle?. On a vu comment
elle savoit commander la victoire, et se faire jour
à travers les Anglais*
, Venez, cher rejeton d'une vaillante race,
,, Remplir vos défenseurs d'une nouvelle audace.
„Venez du diadème à leurs yeux vous couvrir,
„Et périssez du moins, en Roi, s'il faut penr.
yithalie, tragédie de Racine.
Enfin, on se résout au voyage de Rheims: on
se met en marche le Ùo. Juin 142p. L'expédition
est peut-être plus étonnante que tout ce qui a
précedé, et c'est surtout à Jeanne qu'on en doit
le succès. L'armée pouvoit compter douze mille
combattants, auxquels l'héroïne inspire son au-
dace, en même temps qu'elle jette le décourage-
ment parmi les ennemis.
Lorsqu'on fut devant Auxcrre, ville alors
très -forte, et très -dévouée au parti anglo -bour-
guignon, cette ville fit supplier Charles de lui
accorder la neutralité, et s'engagea par un traité
à fournir des vivres et à promettre pour la suite
au légitime Souverain l'obéissance, que lui témoi-
encroient les villes dcTroycs, Chaions et Rhein;?.
Ou
( 96 )
On marcha sur Saint -Florentin qui se sotimit
«ans résistance; mais il n'en fut pas de mrme
de Troyes où, huit ans auparavant, on avoit, à
l'instigation d'Isabelle, conjuré la perte de son
fil», et consomme l'odieuse transaction uni lex-
cluoit à jamais du trùne ! Je Roi y avoit envoyé
des héraut.- d'armes sommer les habitants de rentrer
dans l' obéissance; mais ils fermèrent leurs portes,
et se disposèrent à se défendre. Ils étoient bien
approvisionnés, et ils voyoient l'armée de Charles
réduite à une disette qui devoit bientôt la forcer
à s'éloigner de leur? murs. Les vivres d'Anxerre
commençoient à s'épuiser. Ceux qui arrivoient
dans le camp se vendoient si cher qu'il n'y avoit
que les Seigneurs qui pussent les payer. Dans
Une position si critique, Charles assrmble les
Princes, les ministres, les chefs de pierre, et
leur soumet la question de savoir s'il faïloit entre-
prendre le siège de la place, ou passer outre et
marcher saus retard vers Reims, ou se retirer vers
Gien sur la Loire. Déjà la majorité peiichoit
pour ce dernier parti, lorsque Jeanne vint frapper
à la porte de la salle oit l'on tenoit conseil. On
l'introduisit: elle salua le Roi; et l'Archevêque
de Rheims lui ayant exposé le sujet de la délibéra-
tion , lui demanda son avis. Croira- 1- on ce que
je dirai, dit au Roi la jeune Inspirée? — Je ne
sais, répondit Charles. Si ce que vous avez à
dire est raisonnable et profitable, je vous croirai
volontiers. — Scrai-jc crue? répéta- 1- elle. —
Oui, reprit le Roi, selon ce que vous direz. —
Koble
ï
J
( 97 )
Noble Dauphin, dit -clic alors, ordonnez à vos
soldats d'assiéger Troyes, et ne délibérez pa? tant.
Car, par mon Dien, avant trois jonrs je vous
introduirai dans Troyes de gté ou de force, et La
Bourgogne sera bien stupéfaite. — Jeanne, dit
alors le Chancelier, si nous pouvions y entrer
dans six jours, on attendrait bien volontiers;
mais j'ignore si ce que VOUS dites est fonde. —
N'en doutez nullement, dit- elle vivement en
s'adressant au Monarque, demain, mon noble
Dauphin, je vous rends maître de Troyes. Cette
cité, vendue à vos ennemis, va vous reconnoitre,
et briser le joug de l'étranger
A cette voix accoutumée à rendre des oTaclcs,
à cet air d'assurance qui caracterisoit la Pncclle,
les doutes se lovent, et la confiance renaît.
Jeanne prend son étendard, monte son su-
perbe destrier, ordonne aux troupes de se rap-
procher de la ville. Elle leur dit de préparer des
fascines pour combler les fossés. Cependant la
vue de ces préparatifs, le bruit et le mouvement
qui se firent entendre, pendant toute la nuit,
au camp du Koi , avoient jeté l'alarme dans cette
ville superbe. Le jour partit enfin. C'étoit le o.
Juillet 14:0. Jeanne qui n'avoit pas permis au
sommeil de fermer ses paupières, fait sonner les
trompettes, et crie à l'assaut, en s'avancant au
bord des fossés, son étendard à la main. L'cllroi
s'empare des Anglais et des Bourguignons , leurs
yeux se troublent; ils croient voir voltiger autour
de la Guerrière des légions de papillons d'une
ébloxiis-
( 98 )
éblouissante blancheur. Le peuple «'assemble tu-
multueuscrae m, et demande à capituler. On ac-
corde à la garnison li faculté de ^r retirer Libre-
ment avec ce qui ponvoit lui appartenir. Aussi
vit -ou les Anglais et les Bourguignons se mettre
en ci« voir d'emmener avec eux un certain nombre
de prisonniers tombés en leur pouvoir, comme
faisant partie de leurs biens, vn l'usage de ces
temps -là de mettre les captif? à rançon. Mais,
au moment du départ, la Fucclle s'y opposa , et
elle leur ordonna de s'arrêter. Elle fit délivrer
aux Anglais et aux Bourguignons une certaine
somme pour la rançon de ces prisonniers, et ils
furent obligé'* de s'en contenter.
Le Roi se tendit à Saint - FieTrc pour y enten-
dre la messe, à l'issue de laquelle il reçut les ser-
ments des prircipaux habitants. Le lendemain
toute l'armée traversa la ville au bruit »lrs trom-
pettes et aux acclam nions des Troychs qui, pleins
de recoiuioissance , portoient jusqu'aux cicux le
nom de Charles VII, le Victorieux, et celui de
Jeanne d'Arc, la Libératrice d'Orléans et l'Ange
tutélairc de la France.
Le Monarque et son armée continuèrent ra-
pidement leur marche sur Châlous , la Pucelle,
armée de toutes pièces, allant toujours en avant.
Cetto ville ouvrit ses portes , et vint oiTrir ses sou-
missions à Cbarles qui résolut d'y passer la nuit.
Eu y entrant, Jeanne eut l'indicible joie de revoir
quatre habitants de Domremy qui a voient été les
amis de son enfance. Apres bien des questions ,
ils
( 99 )
ils lui demandèrent encore si elle ne craiçnoit pas
la mort dans les combats? *p ne crains que la,
trahison, b ur répondit L'hcroùic. Paroles re-
marquables, omises par tous les historiens de la
Fucclle. et d'autant plus précieuses à recueillir
qu'elles répandent du jour sur plusieurs événe-
ments ultérieurs. On voit aussi, par cette Téponsc,
que l'illustre Guerrière pressentoit le sort qui L'at-
tendoit. Admirons sa prescience , sa ré.- ignation,
son courage, et revenons au Prince qui va lui de-
voir tout jusqu'au plus beau trûnc de la Chré-
tienté. Avancez hardiment, disoit-ehe à Charles,
les Pihéroois viendront, comme les Chàlouais, au-
devant de votts. Point d'inquiétude! Si vous
voulez a»ir virilement, vous obtiendrez tout
votre royaume. Eu eliet Ftheims ne tint pas mieux
que Troyes , pas mieux que Chàlons. La renom-
mée de l'invincible Guerrière faisoit tomber Les
plus fiers boule varis. Le Roi fait >on entrée tri-
omphale le 16. Juillet 1429, à la tête de toute son
armée; Jeanne d'Arc , le précède, Jeanne d'Arc
qui lui avoit applini ton.-, les chemins. *)
Ouant aux ennemis de Ciiari« s , les étonnant!
succès de la Pucelle les a voient tellement âécou«
rau.es qu'ils ne pen-èrent pa-^ même à i'inquieiei
dans sa marche surLneims. Ils se contentèrent di
demander une nouvelle prestation de foi et liom
jna^e aux Parisiens , et de ;f mettre à l'aigri di
toute surprime. Le JDuc de Bedford ne uégiigci
aucuj
*) Voyez la quatrième figure.
( 100 )
aucun des moyens qui étoieifl en son pouvoir
pour se maintenir en bonne intelligence avec le
Duc de Bourgogne, dont l'alliance lui étoit plus
précieuse que jamais.
Le voilà donc aTrivé ce jour solennel, ce jour
si glorieux pour Jeanne d'Arc, ce jour où Charles
alloit recevoir l'onction religieuse et la couronne
auguste des Rois de France. C'était le Dimanche
17- Juillet 1429, jour à jamais memoraMe dans les
fastes de la nation française.
Avant la cérémonie, la Libératrice d'Orléans
adressa au Duc de Bourgogne une lettre, pour
engager ce l'rincc à venir se ranger sous la Ban-
nière des Lis , et à détendre la cause du Roi lé-
gitime.
Comme tout sourit à ceux qui prospèrent, 011
Vit arriver à Reims René dno de Bar et de Lor-
raine , frère du Roi de Sicile, et le damoiseau
de Commcrcy à la tète d'une brillante noblesse
qui vetiuil olfrir ses services à Charies.
Les princes, les prélats, tons le.- barons, tous
les chevaliers se rendirent à la Cathédrale oit l'on
Venoit de iraUfft rer solennellement la Sainte- Am-
poule , confiée de lemps immémorial .1 la garde
des religieux de Saim-Remy de Reims. I. a Pue- lie,
placée auprès de l'autel, teuoit à la main son
étendard, qui si souvent avoit dispersé les enne-
mi.- de son Roi. La foule immense, rassemblée
dans l'auguste temple, avoit les yeux attaches sur
cette
( ici )
cette fille miraculeuse .... tout ce qui «c passoit
étoit son ouvrage. Elle avoit délivré Orléans ;
elle avoit relevé le courage des Français, abattu
par une longue suite de malheurs; elle avoit
prouvé aux amis ainsi qu'aux ennemis de la
Trance qu'une protection spéciale de la Provi-
dence mettoit Charles sur le troue de ses pères ;
clic avoit tiré ce Iloi de son apathie, pour lui
faire obtenir le surnom de Victorieux.
Selon l'antique usage« leRoi d'armes de Frau ce
appela par leur nom les anciens pairs laïques sa-
voir: les ducs de Bourgogne , de Normandie et
d'Aquitaine, les comtes de Flandres, de Tou-
louse et de Champagne, formalité nécessaire qui
constatoit l'absence de ces princes. D'autres
seigneurs les représentèrent. Conformément au
cérémonial, deux pairs ccclésiastiqu« s soulevèrent
le siège sur lequel étoit assis le Monarque, tandis
que les autres Pairs soutenoient la couronne au-
dessus de sa tête. Formalité auguste et impo-
sante qui rapprloit cette inauguration des pre-
miers Rois de France, laquelle con&istoit à les
élever.sur le pavois, aux acclamations d'un peuple
btiliqueux.
Ec l'ioi reçut ensuite l'onction qui rend la
personne des souverains inviolable et sacrée.
,,Lc Pontife a sur lui répandu l'huile sainte.
„0 ciel, dans tous les yeux quelle joie étoit
peinte ! "
Athalia.
Mais
C 102 )
Mais Jeanne d'Arc, heureuse du bonhruT de
fOnl\oi, Jeanne que nous avons vue affronter
mille dangers pour ramener à Rheims, Jeanne
ne peut retenir le torrent de Larmes qui coule de
ses yeux. Elle va s'agenouiller devant Charles
clic embrasse ses genoux, et lui dit: ,, Gentil.
Roi, lu voila exécutée la volonte de JJieu qui
ordonnait que je fuse lever le siège d'Or-
léans, et que je vous 'amenasse à Heims pour
y être couronné et sacré, en montrant à l'u-
nivers que vous êtes le vrai Hoi, le J'ioi auquel
appartient le royaume de France. Villarct
assure qu'elle le supplia alors de lui permrttre de
se retirer, les deux objets de sa mission se trou-
vant heureusement accuni[ lis.
Kons avons dit qur Jeanne avoit ru l'inex-
primable joie de voir à Ghàlous quelques amis de
son enfance. Une joie plus ineffable encore l'at-
tendoit à Rheims, au sein de son triomphe. Le
respectable Jacques d'Arc, son père, le bon Du-
raudLaxart, sou oncle, se trouvèrent à Rheims,
aussitôt que les troupes de Ch.irks VII y lurent
entrée.-; et comme les deux frères de nutre hé-
roïne I'.ivoient accompagnée, elle se vit, j .jur
un instant, au milieu dt sa famille, dans les bras
d'un père vertueux, auquel cette vertueuse fille
5e plut à renvoyer ces hommages d'estime, de res«
pt.ci et d'amour dune tUe nuit entourée.
„Les Rois ont des états, les Grands ont des
honneurs ,
„Le
..
I
( 103 )
,,Le Fliehe a des trésors, et le Peuple a de*
mœurs."
Thomas.
La France, l'Europe, retentit bientôt du
bruit des exploits de Jeanne qui, depuis qu'elle
avoit revu ses parents , n'aspiroit plus qu'au re-
pos de la solitude, au bonheur de vivre au mi»
lieu des siens. Mais ses instances furent vaines :
elle dut céder aux ordres de son Roi, qui avoit
éprouve d'une manière trop sensible combien sa
présence cncojiragco'u les troupes. Cependant les
Français n'eurent pas plutôt appris le couronne»
ment et le sacre de Charles, que plusieurs A'illes do
la Champagne, de la Eric, de l'Islc- de - France
s'empressèrent de lui envoyer l'acte de leurs sou-
missions, et de lui ouvrir leurs portes. Laon
Provins, Coulommiers , Crécy en Brie, Soissons
Château- Thierry , se hâtent de chasser les garai»
sons des Alliés, et viennent apporter au pied du
trône le tribut de leur repentir et l'assurance d'un
entier dévouement.
Sur ces entrefaites, le Régent Anglais, qui se
qualifioit de Gouverneur de France, et qui avoit
quitté Paris vers l'époque du couronnement de
Charles.! pour faire avancer ses troupes de Nor-
mandie , revint en toute hâte rassurer les Pari-
siens effrayés des progrès de l'armée royale. Les
troupes de la croisade de Bohème , jointes aux
débris de son armée, pouvoient former dix mille
cum-
Comc annu-c. j
( ici )
combattants, forces respectables dans ce temps-
là et égales à celles des Français. 11 continua sa
marche le long des rives de la Seine; et, comme
s'il eiit voulu couper toute retraite à Charles VII,
il poussa jusqu'à Montèrent - Sur - Yonne , d'oii
il envoya défier le Roi de France à une bataille
Tangée. Ce Prince accepta le défi, proposé par
le chef des armées britanniques. Loin d'être
alaTmé delà manœuvre du Duc de licdford , il
continua, par les plaines de la Brie, à se porter
vers Paris, jusqu'auprès d'un château nommé
alors la I\Iotte- de- iS'augis, où existe aujourd'hui
la petite ville de ce nom, à 16 lieues delà capi-
tale. Qu'en .arriva - t - il? C'est que Bedford
craignit que les Français ne lui coupassent à leur
tour la retraite, et ne lui fermassent le chemin
de Paris. Il ne présenta point la fameuse bataille,
dont il menaçoit Charles de Valois, comme il le
«ommoit; et, forçant sa marche, il s'en retourna
dans la capitale, sans avoir combattu. Le P»oi qui ne
sesentoit pas assez fort pour l'y suivre, passa la
Marne, et s'avança, par la Ferté - Milon , vers
Crespy à cinq lieues de Compiègne. L'alésrresse
que témoignoient les habitants de ces contrées à i
la vue de leur légitime Souverain, émut tellement
la sensible Jeanne d'Arc qu'elle dit à Dunois et à
l'archevêque de Rheims : „Plût à Dieu que je fn^se
assez heureuse, quand je finirai mes jours, pour
être ensevelie dans cette terre!" L'archevêque
touché ne put s'empêcher de lui dire: O Jeanne,
dans quel Heu espérez- vous mourir? — „On il
plaira »
i
( loi )
plaira à Dieu, répondit - elle : je ne suis sûre ni
du temps ni du lieu, pas plus que von» ne itus
vous - même. Plût à mon créateur que je utissc
I maintenant partir, abandonnant Icb armes, ci al-
ler servir mon père et ma mère, ci! cardant leurs
troupeaux avec ma sœur et mes freies qui se ré-
jouiroient beaucoup de me voir." PaTob-s qni
montrent suffisamment que c'étoit bien contre sou
gré que Jeanne, sa mission remplie, se trouvoit
encore au milieu des armées.
Senlis , Compiègnc, Laval, Sen«:, Lagny et
Saint-Denis ouvrent leurs portes. 13 eau vais chasse
son évéque, Pierre Cauclion , diffamé pour son
dévouement aux Aiiglais. Les ennemis obser-
voient toujours l'armée française; ils s'en rap-
prochèrent plusieurs fois. Enfin à IVloi..- Piloc-r
les deux partis furent en présence; mais il n'y
eut qite des combats partiels entre quelques corps
des deux avinées, oit plusieurs preux rivalisèrent
de valeur. L'héroïne qui croyoit avoir rempli sa
mission, n'étoit plus dans ces luttes meurtrières
l'ange exterminateur; c'étoit une guerrière chré-
tienne, soumise aux volontés de sou Lieu, et
travaillant encore à mériter la couronne du martyre.
Cependant, à la sollicitation de Jeanne, il fut
résolu que l'on feroit auprès du dut: de Bour-
gogne une démarche solennelle pour le r.tmt lier
sons la bannière des Lis. Mais cette tentative ne
réussit pas pour le moment; les ambassad: ur> du
due de Bedford ayoient eu l'adresse de e.igocr
de nouveau le foible et chancelant Phiiippc-le-lSou.
i 2 Le
C 106 )
Le connétable do Ri< : hem ont, voyant les che-
valiers français se couvrir de gloire, eut honte
de son inaction. Il quitte Parthcnay. ; et, traver-
sant la Loire, il enlève anx Attelais le château de
Galeraude, celui de P.auicfort , la forteresse de
de Malicomc sur les confins de l'Anjou et du
Maine. D'autres Seigneurs prennent d'autres pla-
ces. A la nouvelle de ces événements, le Régent
anglais porte la plus grande parue de ses forces
au secours de la Normandie, menacée de deux
côté> à - la- fois.
Charles qui apprend le départ de Bcdford,
veut se rapprocher de Paris. Au moment oii la
Pucellc alloil se mettre à cheval, un messager de
Jean IV, comte d'Armagnac, epui s'étoit retiré
auprès du Roi d'Arragon , arrive à Compiègnc,
et remet à Jeanne qui jouissoit au loin de la ré-
putation de Sainte et de Prophétessc , une lettre
du Comte qui lui demande son opinion sur les
trois Papes qui se disputoieut alors La chaire de
Saint - Pierre *). Il la prioit de lui déclarer leqticl
de ces pontifes avoit le plus de droits a La tiare.
Les soldats français étoient enivrés de« succès
de Jeanne d'Arc; mais les chefs en étoient jaloux
et les courtisans alarmés : on redoutoit l'ascen-
dant que lui doniioieut ses exploits. Née parmi
le peuple , Jeanne en avoit conservé la simplicité
vertueuse. Intrépide à la cour comme aux com-
bats,
*) Ces trois Papes étoient Martin V, Clément
(Xil) et Benoit (XIV). il n'y tut que le pre-
mier de reconnu.
( >C7 )
bats | la même horreur de l'injustice, qui l'avoit
armée pour Charles VII contre les Anglais, Lui
faisoit toujours prendre la defense du pauvre,
du foible, de l'opprimé. Chère au peuple,
et dès - lors odieuse aux courtisans, elle faisoit
profession d'aimer et de respecter ce peuple qu'on
ne méprise que quand on n'a pas de quoi lui
plaire:
„Nous admirons l'éclat, vains juges que nous
sommes !
„Le véritable honneur est d'être utile aux
hommes.
„En vain les préjugés ont osé t'avilir,
„Peuple! pour ton pays tu sais vivre et
mourir."
L
Quoiqu'elle ignorât le manège des cours, quoi-
qu'elle ne comprit point ces petits intérêts, ces
haines polies, ces noirceurs puériles, ces finesses
imbécilles et les profondes combinaisons de l'art
de miirc, elle vit bien que les Courtisans
n'aimoient pas le Roi, qu'ils la liaissoient, qu'il*
étoient las de sa gloire. On veilloit avec moins
d'attention sur elle dans les périls où elle s'expo-
soit ; on la suivait de moins près aux assauts;
on l'ahaiidonnoit davantage au hasard des événe-
ments; ou paroissoit moins pcr>uadc que le sort
de l'Etat fût attaché à la conservation de sa per-
sonne. Pans une attaque qu'on livroit à Paris,
au commencement de Septembre M-o, l'héroïne
dur-
( io8 )
d'Orléans, s'étnjit avancée la première, selon son
usage , sur le bord du fossé, rrioit qu'on appor-
tât des fascines, et l'on n'obéi.»^ oit point. Elle
Teçm dans ce moment une si forte blessure (un
coup de tr.iit h l.i cuisse) que, perdant tout >on
sang, elle resta couchée sur le revers d'une pe-
tite émiuence, qui la garantissent des traits des
assiégés. Soit que les chagrins qu'elle ivoit éprou-
vés précédemment, et le danger auquel on l'.ivoit
si long - temps laissée exposée, lui eussent mani-
festé l'ingratitude et la jalousie des chefs; soit
que le premier échec, essuyé en sa présence, par
les armes de son Roi, l'affligeât au point de lui
faire désirer fie n'y pas survivre, elle refusa de
quitter cet endroit funeste. Il fallut que le duc
d'Alençon l' allât chercher lui -nu me. Il la ra-
mena vers onze heures du soir. L'armée se retira
à la Villettc, oit elle campa au même endroit que
la nuit précédente.
L'effet qu'avoit produit en France le sacre de
Charles VII , dans la basilique de R heim s, faisoit
vivement regretter au gouvernement anglais de
n'avoir pas prévenu ce coup, en faisant sacrer
et couronner Roi de France le jeune Henri d'An-
gleterre, lorsque cette ville étoit encore eu la pos-
session des Anglais. Aussi résolut -ou de le con-
duire au plutôt à Paris pour l'y faire couronner.
Mais il falloit d'abord le faire couronner comme
Roi d'Angleterre, ce qui eut lieu au mois de No-
vembre 1419. Tour mieux s'attacher le duc de
Bour-
( icç )
Bourgogne , le Gouvernement anglais le nomma,
pour quelque temps, Gouverneur de la France.
Au siège de Saint - "Pierre - le- Moustier en Ni-
vernois , la Fil celle montra sa bravtniTc accoutu-
mée. Les assiégés forcèrent à la retraite les Fran-
çais qui avoient Jeanne à leur tète. On vint lui
proposer de se retirer. „ J étuis mourante, dit-
elle, quand on m'entraîna de devant les murs de
Paris; je périrai ici, ou j'emporterai la place."
Six hommes d'armes qui l'accompagnoient paru-
rent prêts à se dévouer avec elle. Une telle intré-
pidité rend le courage aux troupes. On rctotirne
à l'assaut ... la place est prise de vive force.
Des services si éminents méritoient bien une
récompense. Aussi Charles VU, pénétrée de tc-
connois-auce pour l'héroïne qui L'avoit fait re-
monter sur le trône de ses pères, anoblit- il, par
des lettres du mois tic Décembre 1429, l'illustre
> Jeanne ainsi que Jacques d'Arc et Isabelle Ilomée
ses père et mère, Jacqticrain, Jean d'Arc et
Pierre Perrel ses frères , ensemble leur lignage,
leur parenté et leur postérité née et à naître en
ligne masculine et féminine. C'est l'exemple le
plus fameux d'une noblesse utérine, reconnue
en France. Ses frères et leurs descendants obtin-
rent le privilège spécial de se nommer du Lys.
Leurs armes étaient un écu d'azur à detix fleurs
de lis d'or et une épéc d'argent à garelc dorée, la
pointe en haut , surmontée d'une couronne. Ce
n'est qu'on 1Ö14 qu'un édit de Louis Xlil déclara
que
C no )
quo 1rs filles et les femmes, détendues des frèrei
de UPucoUc d'Orléans, n'anobliront plus leur«
»ans a l'avenir. Charles ne borna point là les
témoignages de sa reconnoissaucc; il exigea que
Jeanne d'Arc portât désormais Je riches veto-
monts; et, voulant transmettre aux races futures
les miraculeux services de L'héroïne, il fit frapper
une médaille en son honneur. Ou voyait d'un
cote le portrait de Jeanne d'Arc, et de l'autre
une main portant une épéc, ave cette légende:
lonsiltis coujirinutu ID e i , c'est- à-
dire: soutenue par le secours du Ciel.
Reprenons le fil des événements que 1rs
marques de la gratitude royale nous ont fait in-
terrompre. Tout l'hiver se passa à faire la petite
guerre dans plusieurs provinces. Jeanne les paT-
couroit toutes. Partout elle se signala. Elle avoit
toujours la même valeur, plus de conduite peut-
être, mais moins d'enthousiasme, parce que le
caractère de propfiétesse et d'inspirée s'affoiblis-
soit en elle. Instrument docile des volontés de
son Prince, depuis que sa mission étoit remplie,
elle s'ctoit fait un devoir de suivre sans opposi-
tion les avis des généraux, et de faire abnégation
complète de ses propres idées.
C'est vers ce temps -là qu'on découvrit à Pa-
ris une conspiration tramée eu faveur de
Charles VU. Cr qui fournit aux Anglais et aux
Bourguignons les moyens de connoitre et d'a-
xieamir leurs ennemis dans cette capitale. Plu-
sieurs
II
>>•
r
sieurs de ces malheureux Français furent noyés,
décapités ou écart.elés*).
Oi eut die «juc Le ciel vouloit honorer, aux
yeux du peuple, p.:r ces signes éclat tus doni il
se moiuroit si prodigue au temps de La primitive
église, le déroulement de ces martyrs d'un zèle
courageux pour la patrie et !<• Roi. On étoil au
printemps: le jour même de leur supplice, il pa-
rut une si grande quantité de roses blanches que
les historiens eu rirent mention comme d'un
phénomène très - remarquable.
,,(^ui sont ces citoyens, que la main d'un
bourreau
— ,,Par l'ordre des tyrans précipite au tombeau?
,,Les vertus dans P. iris ont le drstiu des crimes.
f)l\egnault, Sauiu, Chapelle t honorables
victimes ,
„Vous n'êtes point flétris par ce bonteux trépas:
„Mânes trop généreux, vous n'en mugissez pas.
,,Vos noms, toujours fameux, vivront dans la
mémoire ;
,,Et qui meurt pour son Roi, meurt toujours
avec gloire."
Voltaire.
L'heure
*) On en arrêta plus de cent cinquante. Les
Imucipaux chefs étoient Regnanlt , Savin et
'remorant, procureurs au Ohatelct ; Guil-
laume Perdrieux et Jean -le- Kiqucux, Jean
de la Chapelle, clerc des comptes, et Jean-lc*
François , dit Baudriu.
( »2 )
L'heure approchoit où tme plus glorieuse
victime devoit encore être sacrifiée aux oppres-
seurs de la France. Les Saintes qui visitoient
Jeanne, et qui Lui apparurent sur les fossés de
Melnn, loTsqu'apïès avoir séjourné quelque temps
à la Cour de Charles , elle rejoignit l'armée, lui
annoncèrent qu'elle tomberoit , avant la Saint-
Jean , au pouvoir des ennemis; qu'il f .illoit que
les destins s'accomplissent. Elles lui dirent de ne
point s'effraye*, mais d'accepter cette croix avec
résignation. „Dieu soutiendra vu* forcesei votre
courage." Elle conjura ses deux céict-tçs protec-
trices de demander pour elle à l'Arbitre Souve;
Tain des mondes de la faire mourir, des qu'elle
seroit prise, et de lui épargner les tourments d'une
longue captivité. Tour toute réponse, les Saintes
lui recommandèrent la patience, et refusèrent de
lui dire le jour et l'heure oii elle devoit perdre
la liberté.
Cette apparition eut lieu dans la semaine de
Pâques. Presque tous les jours, à dater de cette
époque, elle eut des avis célestes du malhruT qni
la ntenaçoit. Craignant de décourager ses compa-
triotes par cette funeste révélation, elle n'en lit
confidence à personne; mais elle s'abstint aussi
de donner, comme auparavant, son avis dans les
délibérations des chefs de guerre, dont elle sui-
voit toutes les dispositions. Malgré ses révéla-
tions, elle n'en continuent pas moins de se jeter
dans les périls les plus imminents. Elle battit,
prèi de Lagny, un de ces chefs de bande que le
mal-
i
( ii3 )
malheur des temps avoit multipliés à l'excès. Ce-
lui-ci qu'on nommoit Franset d'Arras étoit
distingue par son courage et ses pillages parmi
ces brigands valeureux. Jeanne le fit prisonnier,
et prétendoit qu'il fût traite comme un prison-
nier de guerre ordinaire. Elle vouloit le faire
échanger contre un Parisien , nommé de Lours,
qui ctoit tombé dans les mains des Anglais,
après avoir pris parti pour le Roi de France.
Malgré ses efforts, il fut décapite à Eagny: il
l'avoit mérité, pour avoir viole souvent lc> droits
de la guerre. Mais Jeanne méritoit bien qu'on
eût plus d'égard pour ses sollicitations , et qu'on
ne jetât point sur sa conduite les apparences d'un
manque de foi, dont les Anglais la punirent dans
la stiitc, malgré son innocence.
Le Duc de Bedford qui se repentoit, comme
nous l'avons dit, de n'avoir pas fait couronner
plutôt le jeune Henri d'Angleterre comme Roi de
France, se hâta de le faire venir dans ce dernier
royaume, pour que sa présence, en rappelant aux
Français qu'il étoit fils de la fille de leur dernier
Roi*), rclev.it le parti anglais qui paroi.».- oit s'af-
foiblir de jour en jour par les victoires de la Pu-
celle d'Orléans. Une guerre interminable ainsi
que les suites inévitables d'une longue tutelle
tarissoient peu - à - peu les ressources que le
Regent vouloit tirer de son pays; ajoutez à cela
que
*) En effet Henri V d'Angleterre avoit épousé
Catherine, Sœur de Charles VII.
I
C "4 )
que le peuple anglais lui. même commençoit à se
las-er d'une hitlr étrangère à «es intérêt« natio-
naux. Henri VI fut conduit de Cala» à. Rouen,
où il resta près de deux an.« , attendu qu'il sur-
vennit toujours quelques événements qui fai-
soient retarder le couronnement et le sacre de ce
jeune Prince.
Le Duc de Bourgogne, désirant rétablir la
communication entre la Picardie el l'Jsle-dc-Lrance,
résolu! d'assiéger Compiègnc qui avoit de plein
gTé ouvert ses portes à Charles VII, la possession
de cette ville lui paroissant indu pensable, pour
reprendre ensuite l'offensive contre les Francais.
Le but de Philippe étoit d'attaqucT la place de tous
les cotés. L ni- même, le comte de Ligny, Jean
de Luxembourg, Eaudon de.Noyel, et Montgom-
jncryqui comn andoit les Anglais, dévoient tenter
un assaut général. Jeanne s'étoit jetée avecPoton
de Xaintraillfs et plusieurs autres chevaliers, cé-
lèbres par leur courage, dans la ville de Com-
piègue pour la défendre. Elle vouloir, au mo-
ment où 1er divers corps de l' ennemi se ren-
droient à leur poste, faire une soTtie, et répandre
la confusion parmi eux (2-J. 3Iai 1430). Elle s'é-
lança en rase campagne à la tête de six cents
hommes, et fondit comme la foudre -/ur le poste
de Jean de J^uxembouTg qui rcci.la. Mais la Pu-
cellc s'étoit trop hasardée: elle s'éioit trop éloi-
gnée de la forteresse. Les autres divisions bour-
guignonnes et Montgommcry avec ses Anglais se
portèrent vers les portes de la ville, pour couper
1«
^
r
( "3 )
le chemin à la troupe de Jcinne d'Arc, qu'il
ctoit aisé de reconnoiire à son habillement de
soie contein de pourpre, brodé pu or ci en ar-
gent. Ce mouvement jeta l'effroi parmi les puer-
riers de l'héroïne qui se précipitèrent en tumulte
vers la barrière du bouievart du pont. La presse
étoit telle qti'on ne pouvoit plus ni avancer ni
reculer, Les Bourguignons , soutenus de tontes
parts, firent une charge terrible sur la queue des
escadrons fiançais, et y jetèrent un grand dés-
ordre. Quelques cavaliers se précipitèrent tout
armés dans les fossés, d'autres se rendirent pri-
sonniers. La Pucclle seule conlinuoit à se dé-
fendre: elle se vit bientôt environnée d'une foule
de guerriers qui tous vouloient avoir L'honneur
de s'emparer de sa personne. Elle parvint cepen-
dant à gagner le pied du bouievart du pont. Les
uns disent qu'elle ne put y entrer à cause de la
foule; d'autres assurent qu'elle trouva la barrière
fermée. Plusieurs historiens attribuent cette
malheureuse circonstance à la jalousie de Guil-
laume de Flayy, gouverneur de Compièguc, qui
craignoit qu'elle ne recueillit toute la irluhc du
siège. Quoi qu'il en soit, abandonnée à elle
seule, entourée d'eiucmis, l'héroïne fit encore
des prodiges de valeur, et chercha le moyen de
gagner les champs vers la Picardie; mais un ca-
valier bourguignon, d'autres dise.it picard, la
saisit par son habit et la fit tomber de cheval').
Elle
*) Voyez la sixième figure.
C 116 )
Elle fut sur -le- champ désarmée et conduite par
Lyonnel, bâtard de Vendôme, à Marigny, où
clic fut confiée à une garde nombreuse.
Si quelque chose , dit Villaret, étoit capable
d'ajouter à la gloire de Jeanne d*Arc, c'est la joie
immodérée que les Anglais et les Bourguignons
firent éclater. Ils acconroient en foule pour con-
templer cette fille de dix -huit ans dont le nom
seul, depuis plus d'une année, les faisoit trem-
bler, et portoit la terreur jusque dans Londres.
Les Parisiens allumèrent des feux de joie, et fi-
rent chanter le Te JDeimt dans la basilique de
Motre-Dame. Les prédicateurs souillèrent la
chaire de vérité , en lançant contre la libératrice
de la France tous les traits de la plus odieuse ca-
lomnie, et en l'accusant de magie et d'impiété.
pliant au Duc de Bedford, il fut enchanté
d'un événement qui excitoit parmi ses troupes
des transports d'allégresse, qui lui promettoient de
nouvelles victoires. Il s'attendoit à voir toute la
France redevenir la proie des Léopards.
Nous voici arrivés à la seconde partie de l'his-
toire de Jeanne d'Arc. Nous l'avons montrée sous
le chaume, nous l'avons suivie à la cour, nous
l'avons accompagnée dans les camps. Les ta-
bleaux vont changer. L'Idylle, l'Epopée ont dis-
paru. La Tragédie commence !
A peine notre héroïne fut - elle tombée au pou-
voir des ennemis de la France qu'un Frère I\far-
tin,
1
( »7 )
tin, doctc\ir en théologie et vicaire - général de
l'Inquisition, écrivit au duc de Eourgogne, potir
demander l'extradition de cette vitrée infortunée.
Cependant Jean de Luxembourg qui, selon l'u-
sage de ces tenips-là*), avoit reçu la Pucelle des
mains du soldat qui l'a voit prise ou plutôt des
mains de son officier, envoya sa prisonnière au
château de Beaulieu. Rien de plus naturel que
l'amour de la liberté! au:-si Jeanne d'Arc qui
pressentoit le sort qu'on lui réservoit, essayâ-
t-elle de s'y soustraire. Elle avoit su pratiquer une
ouverture dans la tour oit elle avoit été renfer-
mée, et elle se disposoit à gagner la campagne,
lorsqu'elle fut découverte et ramenée en prison.
Jean de Luxembourg ne tarda pas à l'envoyer à
son château de Beaurcvoir en Picardie, ou son
épouse et sa sœur qui habitoient ce château, fi-
rent accueil à l'infortunée prisonnière, et l'invi-
tèrent à se revêtir d'habits de son sexe, Je ne
quitterai pas , leur dit Jeanne, les vêtements que
je porte, sans la permission de Dieu. 11 ne me
l'a pas encore donnée, et il n'est pas encore temps.
Plus affligée de sa captivité pour les Français que
pour
*) Expliquons - nous : "Non- seulement celui qui
avoit tait un prisonnier avoit dis droits sur
la personne de ce prisonnier, mais ?om chef
en avoit encore égilemcnt, et il étou d'usage
que celui-ci le lui achetât. O'cst ain.-i que
Lyonnel acheta Jeanne au cavalier qui l'avoit
i irise , Luxembourg à Lyouiiel, Philippe de
îourgogiiv à Luxembourg et le Uonvcruc
ment anglais au JJuc de Bourgogne,
"
C "8 )
pour clic -même, clic prioit f.ms cesse potir le»
habitant« de Compiègnc , qu'elle auroit voulu se-
courir.
De nouveaux malheurs alloicnt L'accabler:
Pierre Cauchon , cet indigne Prélat, que les habi-
tant? de Jtieâuvais a voient ignominieusement
chassé, lorsque cette ville eut ouvert ses portes
à Charles Vil, regardoit Jeanne comme la prin-
cipale cause de son bannissement. Il s'étoit
retiré à lloucn oit le Piègent l'avoit nommé Con-
seiller d'Etat. Voulant se venger de l'affront de
Beauvais , il se prétendit juge naturel de l'hé-
roïne; et quoique Jeanne n'eût éié qu'un jour
à Compiègnc, il dit qu'il la réclament comme
ayant été prise dans son diocèse; ce qui éloit
faux, car c'étoit dans le cliocè.-e de Noyon. Il
écrivit en conséquence au l\oi d'Angleterre, pour
avoir cette occasion d'assouvir sa haine.
L'université de Paris, alors soumise au jou»
anglais , présenta de même requête pour la i'.àre
périr. Si les bons et fidelles Français avoient vu
dans Jeanne d'Arc une UuciTicre chrétienne, un
Anjrc libérateur, les Bourguignons et les Anglais
s'ob>iinoicnt à la décrier comme une magicienne,
et attribuoient toutes se? victoires à de coupables
enchantements. Ils s'estimoient heureux de ce
que le charme revoit enfin cesse, et se dispo-
saient à te débarrasser le plutôt possible de leur
plus redoutable ennemie.
Cauchon , tantôt évéente, tantôt héraut d'ar-
mes, tantôt négociateur, lit si Lien que le lîoi
d'An»
I
i
( "9 )
d'Angleterre acheta l'illustre Captive dix mille
francs, ce qui équivaut à 7c,coo francs d'aujour-
d'hui. C'étoit le prix: qu'Edouard avoit payé pour
avoir le lVoi Jean dans sa puissance. L'indigne
Prélat, aussi scélér.u que Jtidas Iscariote, se mon«
tra dès lors disposé à entamer le procès de Jeanne
de concert avec l'Inquisiteur.
Mais soit que le gouvernement anglais fût
hors d'état de payer pour le moment une si forte
somme , qui équivaloit à la rançon d'un mo-
narque, soit qu'il y eût des négociations commen-
cées à ce même sujet entre Charles VU et le duc de
Bourgogne, la décision du sort de notre héroïne fut
remise à un temps indéterminé, Elle apprit bien-
tôt la malheureuse situation de Compiègne ainsi
que le projet qu'on avoit de la livrer aux Anglais.
C'est pourquoi elle résolut de braver tous les pé-
rils , pour voler au secours de cette place. L'ex-
trême élévation du donjon ne put l'arrêter. Elle
s'élance, se blesse grièvement, et demeure éva-
nouie au pied des remparts.
Jeanne fut conduite à Arras , au commence-
ment du mois d'Octobre, ensuite au château de
Crotoy, digne pendant du fort de la Babille de
Taris, et enfui de cette forteresse de Picardie à
Rouen, quoique l'université de Taris eût bien dé-
siré repaître ses yeux de ce barbare spectacle.
Cependant l'enthousiasme que l'héroïne d'Or-
léans avoit inspiré aux Français, L'impulsion
qu'elle leur avoit donnée triomphèrent encore
après elle de bien des obstacles. Ees succès furent
sans
59 me année. h
( xso )
sans doute moins Tapides, moins considérables
et plus disputés; mais iLs l'emportaient Mir les
revers. Les événements qui servirent Charles,
paraissant le fruit d'une protection spéciale de la
Divinité, portoient les Français à revenir d'eux-
mêmes sous son empire. Depuis les exploits de
Jeanne, on n'eut presqu'à combattre que les gar«
ni.-ons ennemies. Chose incroyable ! désarmée et
dans les fers, Jeanne d'Arc inspirait encore nue
profonde terreur à la nation britannique. Aussi
le Duc de Bcdford crut-il qu'il n'y avoit de sa-
lut pour lui que dans la mort de l'héroïne dont
le nom f.iisoit trembler ses légions: il ordonna
que l'on s'occupât sur- le- champ dn procès de
l'infortunée guerrière; il fit Déclarer z n-
jùr.ie le liai Charles J' 1 1 , pour épou-
vanter ses part issus. Au moi- de Janvier 1J33
vieux style ( 1431 ) , le Gouvernement anglais
donna, au nom du Roi Henri VI, des lettres-
patentes potiT mettre en jugement sa prisonnière.
„Une femme," dit le Monarque dans ces lettres,
,,qui se fait appeler la Piicetle , laissant les ha-
„billements de -on sexe, contre la loi divine,
„chose abominable aux yeux de Dien, réprouvée
,, et défendue par tontes les lois humaines, vêtue
,,et armée comme un homme, a exercé un état
„homicide, et a donné à entendre an peuple,
(,pour le séduire et l'abuser, qu'elle étoit envoyée
,,dc par Dieu, et qu'elle avoir, connoissatice de
,,scs décrets éternels , professant d'ailleurs plu-
„ sieurs antres dogmes très -dangereux pour notre
, •.sainte
t
"
T ~~
l C i* 3
,, sainte foi catholique. Au milieu du cours d?
„?rs hostilités contre nous et notre peuple, elle
„a été prise , les arme? à Li main, devant Com«
„piègne par nos loyaux sujets, et amenée prison-
„nière par devers nous. Ces superstitions, ces
„faux dogmes, et autres crimes de lèse - majesté«
„divine l'ont fait réputer suspecte et dittamée.
i, Aussi avons -nous été requis très - instamment
„par le révérend père en Dieu, notre nmc et féal
,, conseiller, l'évéque de Bcauvais, juge ecclc-
„siastiqnc et ordinaire de la dite Jeanne, attendu
,, qu'elle a été prise et saisie dans les limites de son
,, diocèse, ainsi que par notre très-clière et très-
„sainte tille l'université de Taris, de vouloir bien
, »rendre et iivrer au dit révérend père en Dieu
,, cette Jeanne d'Arc pour l'interroger et l'cxa-
,, miner sur les dits cas. Et il est ordonné à tous
„(le donner au Prélat aide, défense, protection
,,ct confort. On se réserve exprès ément toute-
,,fois de ri prendre Jeanne, si elle n'est pas con-
,, vaincue des cas allégués contre elle."
Cette conduite des Anglais étoit on ne peut
pas mieux calculée; dans tous îcs cas Jeanne ptoit
«/» perdue; et l'infamie du procès, celle de la sen-
tence de mort, ne rctomboit pas sur les Anglais
mais l>ien stir les compatriotes de Jeanne. L'a
tribunal civil, un conseil de guerre auroit absous
l'héroïne. Mais une lois entre les mains des Tréiats
normands et anglais, sa perîi étoit assurée, étoit
an? si légitimé, aus.-i sainte que les fameux auto- da-
fé de la trop fameuse inquisition d'Espagne.
m h 2 „Tant
.
( 1=2 )
„Tant de fiel entre- t-il dans l'Âme des dé-
vots?"
Despréaux.
T
*
Dans le« premiers temps de l'arrivée de Jeanne
à Rouen, son séjour fut assez supportable; on
l'y traitoit en prisonnière de guerre. Il semble ^j
qu'on auroit encore pu la racheter comme cela se
pratiquoit , du moins lorsqu'elle étoit encore en
la puissance du bâtard de Vendôme ou de Jean
de Luxembourg. Charles ne fit point assez d'ef-
forts pour la tirer de leurs mains; et jamais son
indolence ne fut plus coupable. On a dit aussi
qu'Agnès Sorel redoutoit l'ascendant que la Pu-
ccllc ayoit pris ou pouvoit prendre sur le 3Io-
narque , et qu'elle arrêta ou ralentit les démar-
ches que Charles VII vouloit faire en fiver.r de
l'héroïne qui l'avoit élevé stir le Tnvois. bile fait
est vrai, Agnès Sorel a déshonoré son amant; et ce
crime affreux efïace le mérite qu'elle avoit eu au-
trefois d'engager Charles a régner*).
A peine fut - elle au pouvoir de l'Eglise qu'elle
fut attachée par les pieds et les mains avec de *
fortes chaînes aux murs de sa prison , de sorte
qti'ellc ne pouvoit presque pas se remuer. Ouei-
ques témoins ont ajouté qu'elle avoit élé mise
dans une cage de fer, mais ce fait n'est pas
prouvé. Ce qu'il y a de certain, c'est que per-
sonne
') Voyez pag. 44 et <ß.
r
( 123 )
tonne ne fut admis auprès d'elle, avant l'ouver-
ture du procès. On montre encore à JAouen la
tour du Donjon où Jeanne Fut renfermée.
Cauchon, et Jean - le - Maître, prenant la qua-
lité d'iu^uisiteur -général de la foi en France*)
(ce dernier montra d'abord de la répugnance, et
finit vraisemblablement par se Laisser gagner par
les Anglais) commencèrent l'instruction du pro-
T tés de la manière tisitéc dans les tribunaux de
l'Inquisition. Ou prit secrètement des informa-
tions au village de Domremy sur le compte de la
Fucelle; mais comme elles étoient favorables à
Jeanne, on les supprima.
Le tribunal qui devoit juger Jeanne, étoit
compose (outre Cauchon et le Maistrc) du Con-
seiller-commissaire- examinateur la Fontaine, du
Promoteur d'Estivct, de trois uotaires , d'un ap-
pariteur, huissier ecclésiastique, et de cent cinq
juges assesseurs, ayant voix délibérative seule-
ment. Les corps consulteurs du Saint ollicc fu-
rent l'Université de Paris et le chapitre de l'église
cathédrale de llouen.
Tels étoient les juges qu'on avoit chargés
tnon de juger mais de condamner notre héroïne
infortunée, à laquelle d'ailleurs ou ne donna
point de défenseur.
Les réponses de Jeanne furent d'une sagesse
supérieure à son siècle et d'une modération qu'on
ne
*) Ces inquisiteurs s'étoient probablement per-
pétués en France depuis les malheureuse:, af-
faires des Albigeois.
'
!
C 124 )
ne devoit guère attendre d'une- enthousiaste. On
lui fit jurer de dire la vérité; elle mit des restric-
tions à ce serment: Vous pourriez, dit -elle, me {
demander ce que je ne puis vous révéler sans par-
jure. On lui défendit de songer à se sauver. Si
je me sauvois , répondit la prisonnière , ou ne
pourroit m'accuser d'avoir violé ma parole,
puisque je ne vous ai point donné ma foi. Ou /
lui demanda si le Roi Charles avoit aussi des vi-
sions. Envoyez lui demander, répliqua- t- clic.
Les premières séances furent orageuses: il s'en
faut de beaucoup qu'on ait consigné dans le pro-
cès-verbal t otites les réponses de Jeanne. Sou-
vent les. assesseurs l'interro^eoicnt plusieurs à-la-
fnis. L'un après l'autre, mes beaux pères! s'é-
crioit-clle. C'est en vain qu'elle demanda une
autre prison, des chaînes moins pesantes. Les
tortur» s de la captivité l'affoiblissoicnt , et la ren-
doient souvent malade«
On lui demanda, dans la «econde séance , si
elle CTOyoit avoir bien fait d'avoir attaqué les
Tcmparts de Taris un jour de fetc. (C'étoit le 8.
Septembre, jour de la nativité de Notre - Dam').
,,11 est juste, dit -elle, de respecter la solennité
,,des f\tes. Si j'ai péché , c'est a mon confesseur
,,à en jngrr."
Dans la troisième séance, on l'interrorca cn-
cotc sur les premiers temn< de sa jeunesse. Vous
dites que vou> êtes mon jn»e, dit -clic à l'évéque
de Beauvais ; mais prenez carde au fardeau que
vous vous êtes impose. Depuis long -temps pri-
vée
.
r
( 125 )
vée des consolations de L'église ï Jeanne obtint de
l'huissier qni l'accompaguoit la permission de
l'agenouiller devant n:io chapelle qui se tronvoit
sur son chemin, et d'y faire une fervente prière.
On fit de durs Tcprochcs à cet homme d'avoir en
pour elle cette pieuse condescendance. On lui
dit: Dieu vous a-t-il ordonne de mettre des ha-
bits d'homme? — Elle ré pou dit : Cette circon-
stance est fort peu de chose, une des moindres
choses. Si j'ai pris des habits d'homme, ce n'est
par ordre de qui que ce soit au monde. Je n'ai
pris ce costume, et je ne l'aurois pris que par
l'ordre de Dieu et de ses anges. — Demandes
L'ordre que l'on Armis a donné de prendre des
habits d'homme, vous parolt-il licite? — l\é-
jtotiJe: Tont ce que j'ai fait, c'est par ordre de
notre Seigneur; et s'il m' a voit ordonné de m'iia-
billfT autrement, je m'y scrois conformée , parc
que c'étoit l'ordre de Dieu. — JDemaude : Ej-t-ce
par ordre de Robert de Baudricourt que vous
avez pris des habits du sexe masculin ? "Réponse :
Non ! — D. Croyez - vous avoir bien fait de prendre
un pareil vêtement ? — 71. Tout ce que j'ai fait
par l'ordre du Seigneur, je crois l'avoir bien
tait; et j'en attends bon secours et protection.
Je n'ai rien fait au monde sans l'ordre de Dieu. —
Quoiqu'elle ignorât tous les détours de la chi-
cane, clic répûiiiioit très -prudemment aux ques-
tions les plu-; captieuses. Un docteur en droit
n'eût pas mieux répondu.
Dan;
( 1=6 )
Dans le cinquième et le sixième interrogatoire,
on la questionna sur l'avenir, et sur des objets dont
elle ne pouvoit avoir aucune connoissance ; par ex-
emple on lui parla de Ja querelle, qui divi>oit l'é-
glise, ctonlui demanda ce qu'elle pensait du pape
qui lagouvernoit alors : Je ne le connais pas, dit- elle.
On discourut même devant elle sur la différence
de l'église militante et de l'église triomphante.
Oh la somma de reconnoitre cette différence:
fans vouloir entrer dans ces distinctions, elle ré-
pondit qu'elle seroit toujours soumise à l'église.
On L'interrogea au sujet d'un enfant qu'elle avoit,
disoit-on, ressuscité à!Lagny. L'évéque de Beau-
vais espéra qu'en avouant ce miracle, elle alloit
se trahir, (car chaque question qu'on lui tais oit,
étoit un piège qu'on lui te.udoit.) Elle répondit
que cet enfant qu'on avoit cru mort, avoit été
porté à l'église ; qu'il y avoit donné quelques
signes de vie suffisants pour qu'on lui admi-
nistrât le baptême; que ce prodige, si c'en étoit
un, n'étoit du. qu'à Dieu.
C'étoit principalement de superstition que ses
jxiges superstitieux voulaient la convaincre. 11
faut convenir que l'article des révélations leur en
fournissoit assez le prétexte. Mais leur parti
étoit pris, sa perte étoit résolue. Son grand crime,,
c'étoit d'avoir vaincu les Bourguignons et les
Anglais. Ils lui demandèrent, si elle changeoit
souvent d'étendard V — 1\. Toutes le» lois qu'il
étoit brisé.
Si
( i-7 )
Si clic les faisoit bénir, et avec quelles céré-
jnoniis ? — Toujours avec les cérémonies ordi-
naires.— Fourqtioi elle y fiisoit broder les noms
de Jesus et de ï\ tarie ? — ■ C'est des ecclésiastiques
que j'ai appris 'à employer ces noms sacrés. — Si
elle avoit fait accroire aux troupes françaises que
cet étendard ponoit bouhetir ? — Je ne faisois
Tien croire; je disois aux soldats français: En-
trez hardiment au milieu des Anglais , et j'y
en trois moi - meine. — Pourquoi, à la cérémonie du
couronnement de Charles, elle avoit tenu sa ban-
nière levée k Côté de ce Prince? — Il étoit bien
juste qu'apTes avoir partagé les travaux et les pé-
ril; , je partageasse aussi l'honneur;
Ces interrogatoires étoient quelquefois aussi
ridicules que perfides. On sali toit d'un objet à
un autre. A des questions captieuses on en mê-
loit de burlesques, soit par une dérision barbare,
soit pour embarrasser laPucelle. On lui demanda
si les bienheureux qui lui apparoissoient avoient
des boucles d'oreilles, des bagues ? — J'ous m'en
avez jjris une, dit -elle à l'evequc de Beauvais,
rendez- la moi. — S'ils étoient uns ou habillés-?
— Pensez - vous que Dieu n'ait pas de quoi les vê-
tir?— Si elle »voit vu des fées, ce qu'elle en peu—
soit? — Je n'en ai point vu, j'en ai entendu par-
ler, je n'y ajoute point foi. Un de ses juges,
moine Augustin, qui s'appeloit I.-cmbart, (il mé-
rite qu'on le nomme), fut touché de compassion
et saisi d'horreur, en voyant une lillc de dix-
uetif ans aux prises avec une troupe de théolo-
gien«
]
( 153 )
giens , qui épuisoient letir scolastique, pour ar-
racher à (ta simplicité ignorante quelque hérésie
qui put servir à la taire Inrùlrr. Il lui conseilla
en conséquence de s'en rapporter an jugement
dn pape et du concile qui alloii se tenir à lî.ilc.
Jeanne suivit cet avis salutaire, et fit sou appel «i
l'instant. L'effet de cet appel et oit de dépouiller
les juges du droit qu'ils s'étoient arrogé, et do
soustraire l'innocente Jeanne à leur fureur. Le
traître de Beau vais eu sentit la conséquence:
"Tuisez • vous de ]>nr ie Diable, cria - t - il à
Isembart , en lançant sur lui le regard le plus
foudroyant. Ensuite parlant bas au greffier,
pour n'être pas entendu de l'accusée, il lui dé*
fendit de faire mention de cet appel. Jeanne qui
s'en aperçut, lui dit: Vous écrive/, bien ce qui
fait contre moi, et vous ne voulez pas qu'on
écrive ce qui fait pour moi.
On eut recours au honteux expédient d'al-
térer les réponses de la Libératrice d'Orléans,
pour les faire paroi tre criminelles. L"n des gref-
fiers attesta dans la suite que l'évéque de Beau*
vais avoii exigé de lui cette infidélité; et que, sur
son refus, ii ^'éioii importé à des menaces. On lui
associa un; an ire gr- f.kr qui fit tout ce qu'on
voulut. Vu prêtre, nommé l'Oiseleur, fut mis
dans la même pM-on que Jeanne; on lui ] ermit
de la voir. Captif et iiialiuimux comme elle, il
gagna sa confiance. Jeanne, comme non.- l'avons
dit, étoil ou ne peut pas plus pieuse; elle souf-
froit de l'interruption de ses devoirs religieux.
Elle
I
i
_J
r
( I29 )
Elle desiroit de se confesser le prêtre s'of-
frit, et fut accepté C'ctoit tin
espion aposté par l'évoque de lîeauvais! Taudis
qu'il icccvoit la confession de Jeanne, deux
hommes caches derrière une fenêtre couverte d'un
rideau de serge, écri voient ce qu'elle disoit. L'in-
nocente vierge n'a voit point de crimes a con-
fesser. Ce lâche artifice ne produisit rien. Aussi
jugea- 1- on qu'iléioit beaucoup plus sur d'altérer
sa confession, comme on al ter oit ses réponses.
Les juges qui ne montroieut pas assez de ri-
gueur furent éloignes : plusieurs même disparu-
rent du nombre des vivants.
Jean de Luxembourg - Ligny » qui avoit si lâ-
chement vendu cette respectable fille, eut la nou-
velle lâcheté d'aller la voir dans sa prison, ac-
compagné des comtes de Warwiek et de Stafford.
Par une lâcheté peut-être pins grande encore, il
voulut lui persuader qu'il veuoit pour traiter de
sa rançon avec les Anglais. Jeanne, sans s'abais-
ser aux reproches, se contenta de lui dire: vous
n'en avez ni la Volonté ni le pouvoir. Je sais
bien que les Anglais me 1er ont mourir, parce
qu'ils s'imaginent que par ma mort ils gagneront
la1 France; mais iLs se trompent bien .... ils
n'auront pas ce royaume! Cette prophétie irrita
Stallord qui s'emporta jusqu'à tirer l'épée contre
une femme sans défense. 11 allait la tuer, si "War-
wich lie l'eut retenu.
La l;ucelle déclara qu'un très- grand Seigneur
d'Angleterre avoit voulu la violer, mais qu'<ile
avoit
C 130 )
avoit été -protégée par la vertueuse duchesse
de liedford. La manière dont quoique? his-
toriens s'expriment, semblerait indiquer l'époux
de ente Frincesse. Il faut l'avouer, la con-
duite connue du Pue de Brdford réclame contre
un tel soupçon. Mais le trait mirant est attesté:
On fit visiter la Pticeli«. L'objet de cet examen
ctoit l'opinion redite de son t< r.ips qu'une magi-
cienne ne pouvoit être virrgej et citte opinion
mémo nous démontre que le grand Seigneur anglais,
désigné dans la plainte de Jeanne d'Arc, pouvoit
avoir eu un motif vins exécrable que l'inconti-
nence. Ce Prince, a l'insÇu de son épouse, eut
l'infime curiosité de se cacher dans un lieu se-
cret, le même cabinet sans doute où Cauchon
avoit précédemment conduit les greffiers, pour
leur faire écouler et enregistrer les réponses de
Jeanne aux questions insidieuses du perfide L'Oi-
selcur. On avoit eu la complaisance de pratiquer
pour cet eilet une ouverture dans le mur. „Indé-
pendamment," dit Villaret, ,,de toutes les b.is de
l'honnêteté, bles.-ées par une surprise si honteuse,
quel jugement porter de ce Prince t II destinoit
a\i dernier supplice cette malheureuse fille sur la-
quelle il osoir. promener ses renards indiscrets. Il
ajoutoit à la cruauté le mépris de la pudeur.
t,Oue de grands hommes dans l'opinion publique,
,, s'écrie Monsieur Le Brun de Charmcttcs , que
,, de grands liommes dans l'opinion publique, dont
wles Actions secrètes xévélees , dont le cœur mis
à nu
7
1
I ( i3i )
,,a ira aux yeux de? peuples, n'inspircroient q\n
„dégoût et qu'horreur!"
Après avoir déclaré qu'elle se soumet à l'a
gli.-e et au pape, Jeanne d'Arc ajoute qu'auctu
de se? faits et discours ne peut être à la charge d
son l\oi ni d'aucune autre personne; que s'il y i
quelques reproches à lui (aire (à clic}, ils vieil
lient d'elle seule et non d'aucun autre Lxonipl
admirable d'une fidélité à toute épreuve dans 1
plus terrible des circonstances!
Jeanne, succombant enfin à l'horreur de s
situation, fut dangereusement malade. Le du
de Bedlord , le cardinal de Winchestre , le comt
de "Warwick lui donnèrent deux médecins, ain
quels ils recommandèrent d'employer toutes h
ressources de leur art pour empêcher qu'elle 1
mourût de sa maladie, ajoutant que le Roi d'A:
glctcrrc l'avoit achetée trop cher, pournavo
pas la satbfaction de la voir brûler; que l'évcqt
de Bcauvais connoissoit sur ce point les inle;
tions du IVlonarquc, et que, dans cette vue,
prc.-soit avec la plus grande ardeur l'histructic
du proecs. Ces étranges aveux sont attestes p
^% la déposition des médecins. Pour accélérer le y
gcmciit, M. de Beau vais voulut faire donner
question à Jeanne. Tonte malade qu'elle étoit,
fit exposera ses yeux l'appareil des tortures...
Jeanne protesta d'avance, et jura de rétracte-
après la question , tous les aveux contraires a
vérité, si la violence des douleurs en arrache]
de tel» à sa foiblestc. La crainte qu'elle ne ma
n
( 132 )
tût à la question, fut le seul motif qui la lui fit
épargner.
L'instruction du procès terminée, le Saint*
office adressa douze articles par forme d'assertions
et de propositions aux docteurs, et sans leur
communiquer les débats , pour avoir leiiT avis.
On pense Lion qu'il lut dél ivorablc à Jeanne,
non sot les actes même du procès qui ne leur fu-
rent'pas communiqués, mais sur les douze articles.
L'université do Paris invita Cauchon à mettre
plus de diligence dar.s la poursuite du procès, et
à ne pas différer de prononcer la sentence.
Le résumé fut que les révélations de Jeanne,
si toutefois elle en avoit ni, ne venoient ni de
Dieu, ni des saintes dort elle parioit, mais plutôt
du Démon transformé en ange de lumière; qu'elle
étoit superstitieuse, blasphématrice, attendu qu'elle
osoit dire que c'étoit par l'ordre de Dieu qu'elle
avoit pris des habits d'homme.
Ces juges corrompus , sentant qu'il étoit im-
portant de détourner toute apparence de violence,
proposèrent l'expédient que voici.
Pour célébrer l'anniversaire de la prise de leur
formidable ennemie, les prélats anglais et nor-
mands chargèrent leur digue organe, i'évûquc de
Beauvais, d'aller trouver Jeanne dans sa pri-
son*) (C3. Mai 1430 pour lui lire sa sentence,
connue en ces termes ! „Vous avez avoué , dit
telles, telles et telles choses .... or c'est un blas-
phème
*) Voyez la septième figure.
4Ï
( 133 )
phèmc etc. „Jeanne protej.fa plusieurs fois contre
la manière dont le procès - verbal étoit dressé,
mais on n'i n tint aucun connue. Elle finit par
dhv : ,,Je persiste dans tout ce 411e j'ai dit. J'y
,, persisterai toujours , quand même je verrois le
„bûcher devant moi."
Elle étoit foible et malade. On la conduisit
le lendemain au cimetière de l'abbaye de Saint-
O'uen deliouen, oit l'on avoit élivé deux théâtres
ou écliaf&uds , l'un your l'év« que de Eeauvais, le
vice - inquisiteur , le cardinal d'Angleterre , des
prélats normands et iTente- trois assesseurs; l'autre
pour Jeanne et Guillaume Evrard, docteur en
théologie, chargé de la prédication. L'intervalle
des deux échr.f unis et le reste de la place et oient
remplis d'une foule immense. Le bûcher étoit
prêt, le bourreau présent. Le prédicateur, à la
fin de son sermon , la somma de se soumettre à
l'église et d'abjurer. Elle repondit que ce qu'elle
avoit fait, c'étoit par l'ordre de Dieu, et non par
celui des hommes, qu'aucun de ses faits et dis-
cours ne prmvoit être à la charge de son Roi, que
s'il y avoit quelque reproche à lui faire, ils ve-
noienl d'elle seule. „Four le reste, ajouta - t -elle,
je m'en rfijruorte (ilJ.c'u et il notre imiut- jure
le Pttpc." Ci. t appel fut rejeté, sous prétexte
que le Pape demeuroit trop loin. Ou lut encore
une fois la sentence.
Apres une petite panse, elle dir qu'elle vouloit
6C soumettre à l'église, et faire tout ce que les
juges voudroicnt. Ce qu'il faut attribuer à la
foi-
( i34 )
faiblesse physique et morale dans laquelle l'in for-
tunée se trouvoii à la suite de tontes les persécu-
tions qu'on lui avoit fait éprouver. On dressa
donc une rétractât ion ou abjuration qu'on lui
fit prononcer. Ensuite, almsam de ce qu'elle ne
sait pas lire, on substitue à cet acte une autre ré-
tractation oit on lui fait mettre la marque qni lui
tenoit lieu ch- seing. I,a première portoit seule-
ment une promesse de ne plus porter les armes,
de laisser croître ses cheveux, de quitter l'habit
d'homme; mais par une supercherie, digne de ces
monstres, Use trouva qu'elle avoit signé un attire
écrit où elle se rcconnbissoit dissolue, hérétique,
schématique, idolâtre, séditieuse, invocatrice
des démons, sorcière <nc. enfin toutes les quali-
tés les plus incompatibles y avoient été accumu-
lées. C'est l'ti? ige.
Sur cet aveu escroqué, l'evêque de Bcauvais
prononça le jugement, qui la condamnoit, selon
le style de l'inquisition, aune prison perpétuelle,
au pain dr douleur et à l'eau d'angoisse feum
•pane doloris et aqua ansustiaej, pouT y pleurer
ses péchés.
Le comte de Warwicîs Teprocha aux juges la
douceur de ce jti-.-en.ent. l.cs Anglais trouvoient
que ces jurris iniques n'avoirnt pas gagné l'ar-
gent qu'ils avoient reçu, puisque Jeanne échap-
poit au supplice: ,,>> vous embarrassez pas,
dit un des jnges , nous la rattraperons bien.
11 falloir aux Anglais un véritable holocauste!
I/é-
^
i
f
( i35 )
L'écrit que Jeanne avoit signé, contenoit,
Comme celui .qu'on lui avoit lu, la promesse de
quitter pour jamais L'habit d'homme. L,i miit, les
gardes, selon l'ordre reçu, enlevèrent les vête-
ments de femme qui étoient sur le lit de Jeanne,
et y mirent \ui habit du sexe masculin. Elle re-
présenta aux gardes la défense qui lui avoit été
faite de meure un tel habit. Ils lui répliquèrent
qu'elle n'en auroit point d'autre. Elle prit eti
conséquence le paru de rester an lit jusqu'à midi
(27. Mai). Forcée enfin de se lever, du moins
pour im moment , la pudeur lui fit prendre les
seuls vêtements qui fussent à sa disposition. C*é-
toit ce qu'on attendoit. Des témoins, apostés
pour l'observer, entrent aiissitôt, et constatent
la transgression. Pierre Cauchon, transporté de
joie de son artifice, dit au comte de WarwicJt,
en éclatant de rire: Tout vu bien; nour la te-
nons.
Elle est en conséquence livrée , comme re-
lapse, au bras séculier, et envoyée an bûcher.
Un des assesseurs , ayant voulu l'entendre sur le
motif de son changement d'habit, courut 1rs plus
grands dangers.
I^c lundi, l'évêquc de Bcauvais voulut en-
core la forcer de se rétracter sur l'article des
révélations. 11 lui demanda si elle croyoit tou-
jours que ses voix fussent celles de Sainte-Cathe-
rine et de Sainte - Marguerite ? Oui, répondit -
elle; — si elle croyoit qu'elles fussent envoyées
par Dieu? Oui, répliqua- 1 - elle cnco.e. — ,, Ne
„vont
50 me année. 1
( 136 )
„vous ont- elles pas dit qucjvous seriez délivrée
,,de votre prison, que vous le seriez par une
,, grande victoire, et que votis iriez en paradis?**
,,Oui, oui," dit Jeanne avec vivacité; ,,inais
„l'état où tous me voyez, vous justifie, et je
„n'espère rieu*J , j>lus rien dans ce monde.*'
Le 3^- Mai i-}3i , la Vierge, destinée au mar-
tyre, obtint la faculté de se confesser et de com-
munier, faveur qui lui pamt d'autant plus pré-
cieuse qu'elle en étoit privée depuis long -temps,
faveur d'autant plus étonnanie que de mépri-
sables sophistes l'avoicnt excommuniée. On lui
apprit ensuite que ce jour étoit le dernier de ses
jours! A neuf heures du matin, on la fit mon-
ter dans le chariot qui devoit la mener au lieu
du supplice. En chemin, elle s'écrinit quelque-
fois: „Âh! Jlotieu, Tioueny seras - tu ma, der*
niere demeure ? Mot qui sembloit annoncer
encore un reste d'espérance. Mais non ! le sacri-
fice devoit être consommé. Le lâche ecclésias-
tique**) qui avoit contribué à la perte de cette
déplorable victime, accourut, pour lui demander
pardon. On avoit dressé trois échafauds: un pour
les juges; un autre pour les prélats; un troisième
en
*) Les célestes protectrices de Jeanne avoient
tout prcJit: une mort atroce, endurée avec
"résignation, a toujours été regardée comme*
une victoire. La. mort ne devoit- elle pas
briser ses fers? Mais Lieu avoit voulu,
avant le temps, épargner a Jeanne d Arc le
tourment de le.- bien comprendre.
**) Le perfide L'Oiseleur« Voyez pag. 129.
( 13? )
en moellons sur lccjiicl étoit le bûcher. Maigri
les imputations odieuses qu'on lisoit sur la mitre
dont sa tête étoit couverte, et sur un grand ta-
bleau placé en face du bûcher, le peuple fon-
doit en larmes, et eut voulu la délivrer.
On fit une prédication à la suite de laquelle
on adressa ces paroles à laPucclle: Jeanne, allez
en paix: l'Eglise ne peut plus vous défendre,
et vous laine en la main séculière.
Jeanne alors se mit à genoux, et pria avec
ferveur. Elle supplia les prêtres qui étoient pré*
sents de dire des messes pour le salut de son .'une,
et attesta, dans un moment si terrible, que ni son
I\oi, ni une autre personne ne l'avoit induite
atix choses qu'elle avoit faites. Alors Cauchon
prit la parole, détailla tous les prétendus crimes *)
de Jeanne, il lut la sentence, et remit sa victime
au bras séculier. La Pncellc s'agenouilla, et de-
manda un crucifix jour faire sa prière. Un An-
glais s'empressa de rompre sa canne, dont il forma
une croix qu'il lui présenta; mais elle en dem an*
da une autre qui eut été consacrée par l'Eglise.
On lui en apporta une tic la paroisse Saint - Sau-
yt veur. Elle l'em brassa , la baisa cette croix, son
»mage. Le divin fils de Marie avoit racheté le
monde, et il étoit mort sur l'arbre de la croix;
Jeanne avoit délivré la France, et elle alloit périr
1 2 dans
*) Son plus grand crime étoit d'avoir délivré
Orléans, vaincu 1rs Anglais , Tanimé .-»:> com-
patriotes, <a couronné son l'un. Voilà le crime
qu'un ne pouvoit lui pardonner.'
( i38 )
dans les plus affreux supplices, au milieu de cette-
France qu'elle avoit sauvée«
Deux sergents s'approchèrent, pour contraindre
Jeanne de descendre de l'échafaud, ce qu'elle tir,
en s'abandonnant à Frère Martin l'Advenu. Des
hommes d'armes anglais la saisiront en ce moment,
çt la traînèrent au supplice. Elle invoquoit le
nom du Sauveur, ctrépétoit: Ah! lloucu! Rouen!
seras -tu ma dernière demeure!
Plusieurs assistants s'éloignèrent avec précipi-
tation de ce théâtre d'horreurs, au moment oii le
bourreau mit le feu au bas du bûcher. Frère
Martin étoit encore auprès d'elle, cl les flammes
montoient .... la Puccllc, craignant pour les jours
de ce charitable prédicateur, eut la présence d'es-
prit de lui dire de se retirer. File le pria en même
temps de se placer au bas de L'échafaud, de tenir
la croix du Seigneur élevée devant elle, afin
qu'elle pût la voir jusqu'à la mort, ce qu'il exé-
cuta. Tandis qu'il rcmi>lissoit ce pieux devoir ,
l'évèquc de Bcativais s'approcha. Le tigre se sen-
tit attendri, lorsque Jeanne lui dit avec douceur:
M Vous m'aviez promis de me rendre à l'Eglise, et
„vous me Livrez aux Anglais, aux ennemis de la
,,Fra7icc! " Il rougit d'avoir pu connoître la pi-
tié, il dévora des pleurs , reste d'humanité que
son ccenr féioce n'avoit pu dépouiller entière-
ment, mais qu'il désavouoit. jlk ! iiouen! ajouta
Cette martyre compatissante: Iioucti! j'ai bien
jidir qu^ tic n'aies un jour a, souffrir de ma
mort !
La
]
».
1
r
( '39 )
La consternation devint générale parmi les
Spectateurs, français et étrangers, amis et enne-
mis, même parmi les jnges. Oiulqucs-uns d'entre
ces derniers, ayant laissé échapper quelques marque?
de repentir, eurent peine à éviter etix mêmes 1«
supplice. On en arrêta deux qui n'obtinrent lcui
grâce qu'en se foumtitnnt à la honte d'une rétrac-
tation publique. L'exécuteur, voulant abrégez le!
tourments de sa victime, hàtoit l'embrasement du
bûcher. ï»e feu et la fumée commentant enfin 2
l'eu vélo pjicr, on l'entendit demander de l'eau bé-
nite. Elle invoquoit Saint- Michel« et pxoféroii
continuellement le nom de Jésus assez haut, poui
être entendue de la plupart des assistants. Ce mo
sacré fut le dernier qu'elle prononça, en reudan
son âme pure, lorsque quittant sa nrre-rre de
meure, elle s'envola au séjour des bien - heureu:
après leqttel Jeanne avoit tant soupire.
Après l'exécution, les Anglais craignant qm'oi
ne dit qu'elle s'etoit évadée, dirent au bourrcai
de retirer le feu pour qu'on put voir qu'elle étoi
bien morte. Ce qui eut lieu, après quci on atti
sa le feu, et les flammes achevèrent u.e consume
la Victime.
Le Cardinal anglais auquel l'exécuteur dit qu«
malgré tons ses efforts, il n'avait pu brûler le Cœu
de Jeanne, craignit apparemment i'cilet de cette pai
ticularité, et ordonna que les cendres, les os, c
surtout ce cœur incombustible, en un mot t»>u
ce qui pouvoit rester de la chaste Héroïne fil
jeté dans la Seine: aucune terre ne devoitrecevoi
1
( I* )
s décris mortels ; sa cendre drvoit efre abandon-
ne aux flots, aux mers qui baignent les rivages
Albion!! !
n
ni
,,Le-'Crime fait la honte et non pas l'Echafaml !"
Charles VII. fit revoir le procès et réhabiliter
émoirc de Jeanne (Jugement du 7. Juillet H'iô),
paration dont la gloire de l'héroïne n'avoit as- ■
trémeiit pas besoin, mais qui étoit nécessaire à
gloire de Charles lui-même.
Toute la famille de l'infortunée Guerrière fut
ns la désolation: Jacques d'Arc, son père,
cquemin, son frère, ne lui survécurent pas;
chagrin les mit au tombrau.
Çuiant aux Anglais , qui avoient tué le corps
• l'illustre héroïne d'Orléans, ils n'en furent
s plus heureux. Semblable au Phénix qui renaît
sa cendre, Jeanne revivoit parmi les Français:
Il nom étoit devenu leur cri de guerre; son
»ndard qu'ils portoient toujours à la tête de
1rs bataillons, répandoit encore la terreur par-
les ennemis de la France.
Dunois, La Hire, X.ûntrailles , la Fleur de la
icvaleric française, continuèrent de se distin- v I
er par des prodiges de valeur. I^a guerre se fit
iidant quatre ans, avec un mélange de succès
àe revers; mais enfin Tarir-, rentré dans l'obéis-
"îce , donna un exemple que suivirent bientôt
Lfcicitrs autres villes de la Monarchie.
Les
( Mi )
JLcs ducs ae Bretagne et de Bourgogne, mé-
contents des Anglais , abandonnèrent leur cause.
Après avoir été leur plu? zélé dcTcnscur, Philippe-
lc-lion devint leur plus formidable ennemi.
I,e duc de Bcdford, prince révéré pour ses
'talents, mais souillé du sang innocent d'une.
chaste héroïne dont il auroit dû honorer le cou-
rase et le patriotisme , mourut de chagrin, quel-
ques jours après le supplice de sa victime, dans
le même château ou avoit gémi son illustre pri-
sonnière.
Isabelle, cette mère dénaturée, maudite des
Français, détestée des Anglais , termina, peu de-
jours avant le Régent, une vie souillée de tous
les crimes. Le comte d'Arundcl, l'un des meil-
leurs généraux de l'Angleterre , mourut dans le
même temps.
En 1440, le duc d'Orléans revint en France au
"bout de vingt -cinq ans de captivité.
Talbot, la terreur des Français , depuis qua-
rante années, fut tué avec son lus à la bataille de
Castillon en Guicnnc, le 17. Juillet 1753.
Ainsi dévoient s'accomplir toutes les prédic-
tions de la belliqueuse prophétesse ; prédictions
qu'elle ne craignit pas de répéter dans sa prison,
en présence de Jean de Luxembourg, en présence
de deux guerriers anglais, les comtes deWarwick
et de Stailord: „Je suis bien que les Juzloïs me
feront mourir, ]>arce qu'ils s'imaginent que,
par ma mort, ils gagneront le royaume de
France ;
( 143 )
France; mais ils se trompent hien . . . . Ils P
n'auront pas ce royaume ! *)
En effet le grand objet de Charles VII. étoit
et devoit être de chasser entièrement les Anglais
de son royaume. Déjà il avoit repris sur eux la
Normandie. Ea bataille de Formigny (i4"o) avoit ".. '
été le prélude de cette conquête ; mais la Guienne
étoit encore eu leur pouvoir. Ea victoire de Cas- «
tillon , où périt Talbot, l'Achille des Anglais,
fut suivie de la reddition de Bordeaux et de la
conquête de toute la Guienne. (C'est à cette
époque que le I\ui de France fit bâtir le Château-
Trompette pour contenir dans l'obéissance les
Bordelais, qui s'étoient familiarisés avec les An-
glais.) Il ne resta plus aux ennemis de la France
que Calais, dont Edouard III. s'étoit emparé eu
1347» et que le Duc de Guise Teprit, en i55S, sous
le Tégne de Henri Second. C'est alors que les
Français purent dire :
,, Ainsi du fier Anglais la valeur menaçante
,, Cédant à nos efforts, trop long-temps captives,
„Satisfit, en tombant, aux Lys qu'ils ont bra-
ve
Zaïre, Tragédie de Voltaire.
*} Voyez pag. 129.
I
Venons -en maintenant aux monuments de la
reconuoissan.ee nationale. Charles VII. fit con-
struire sur le lieu même ou périt la Fucellc "une
F on- i
.'j
C 143 )
jf Fontaine qui a fait long- temps l'admiration des
connoisscurs. (Voyez l'explication des figures.)
Ecroulée en i?35, clic fut remplacée , L'année sui-
vante, par une statue de Jeanne d'Arc, faite par
Slodz. — En r4,"S3, les Orléanais lui érigèrent un
monument sur le pont de la Loire. 11 est décrit
et grave- dans les Antiquités nationales de JVT.
TSlillin. T.s.art.i). Ce monument fut: détruit en
1793. Au surplus les figures de Jeanne et les au-
tres figures ne datoient que du 16c siècle. Elles
avoient été substituées, cni57'i aux figures primi-
tives, brisées dans le temps des guerres civiles et
religieuses, en i'/jJ. Les troubles de la révolution
n'ayant guère permis aux Orléanais de réparer les
outrages du temps par l'érection d'un nouveau
monument, ce ne fut qu'en i£c5 qu'on substitua
à l'ancien une statue de bronze, ouvrage distin-
gué de INI. Goix, et dont on trouve la description
dans l'intéressant Voyage nu IMidi de lu France
jjar 37. Millin de l'Institut.
Le Hameau do Dor.iremy, fier d'avoir donné
naissance à l'Héroïne du quinzième siècle, à la Li-
bératrice de la France, lui a égalcmrnt érigé un
. monument dont l'inauguration se lit le 10. Sep-
tembre 1S-0.
Üuum clique decus l'os ter i tas re]>endit.
1 atittu s.
C h r o-
oocooooooooocx
Chroniq ue
des années îQco et 1821.
Supplément
à la Chronique du Volume précédent.
1820-
Avril 17. JjC capitaine russe ScliischmarefT dé-
couvre dans l.i mer du Sud, entre le? nouvelles
Hébrides et l'île de Fidji, par le 83 de latitude
méridionale et lei7;i°o' 10" de longitude orien-
tale de Grerirwich , quelques i le -s baj-scs , aux-
quelles il limine le nom de sou vaisseau: Bla-
goiiumti enni.
Jui/i5- Proclajnation.de la Constitution espagnole
à Carr.tcas, Puerto - Ca bell o et L.i Guatrà.
— l?. l.e peu. espagnol Morillo entame avec les
chefs du? lnsur»és de l'Amérique méridionale
de:- négociations concernant la surpen.-ion
(Tarai« s et ia réunion à l'i&paguc constitu-
tionnelle.
Se-
J
9-
IC.
( M5 )
Second Semestre de 18 20.
Juillet.
Quelques escadron? napolitains, en îrarnison
a Nota, arborent L'étendard de la révolte, à
l'instigation d'une société scerete et politique,
nommée lus (larbonnri , c'est-à-dire Cn.ir-
bouniers. floue cavalerie marche mit N'ai) Les,
et va demander une Constitution pour le roy-
aume des Deux -Steiles.
Les ministres du 7'ni d'Angleterre présentent
au Parlement un Hill ou projet de loi, tendant
à faire déclarer la Reine déchue de tous ses
droit.-, de foutes ses di gui lés, ainsi qu'A pro-
noncer son divorce, vu la conduite irregu«
lit-rc de c<:te Princesse à L'égard d'un de ses
serviteurs et la forte présomption d'adultère.
Tremblement de terre à Titus.
La rébellion de la cavalerie napolitaine , ayant
gagné quelques autres corps de l'armée et une
partie de la population du royaume, le Roi
Ferdinand se voit obligé de porter à la con-
noissanct' de sou peuple, qu'il donnera , dans
l'espace de S jours, une Constitution à ses
sujets.
L'armée rebelle force son Souverain d'accep-
ter sur-le-champ la Constitution des Cortés
d'Espagne pour N'a pies et la Sicile. I.e Roi
nomme le Prince royal Vicaire -général du
royaume, et lui adjoint une Jmue provisoire,
eu attendant La convocation d'un Parlement.
—■Ecroulement d'une partie de la montagne
dite SicbctiuliTcn à Bruttig, non loin de Co-
blence.
Le Roi d'Espagne ouvre l'assemblée des Cor-
tès à .Madrid.
L'armée rebelle, soi-disant constitutioncllc
fait solcnucllcmcut son entrée à Napics.
12. Le
]
( «* )
juillet.
12. De Roi des Deux- Sicile? prête, devant la Junte 1
provisoire, le Ferment de maintejiir la Consti- |
tuf ion d'Espagne; les Princes du sang, et les ;
premiewFonotiounaircs de l'Etat font Le même
serment de fidélité à la Coustilution. Dans
la même journée scènes sanglantes entre deux
régiments à Maples.
13. I.c soi-disant Congrès souverain de Colombie
(à Cnmana) répond aux propositions que lui
a adressées le général IVlorilio sous la d ite du
17. Juin, qu'il est disposé à eniamer d«? négo-
tions, au cas que le Gouvernement Espagnol
commence par recomioitrc L'indépendance de
la République Colombienne.
14. Tumulte et carnage à Païenne, occasionnés
par un parti qui refuse de reconttoitre la ma-
nière constitutionnelle dont on a proclamé à
isîaplcs la réunion de la Sicile à ce royaume. Ce
pani qui s'est rendu maître de Païenne, veut
un Parlement particulier.
17. Tremblement de terre à Insprtich et à Schwaz.
2j. Une escadre napolitaine paroit devant Païenne.
— Messine et Catanc se déclarent centre cette
capitale.
Un navire marchand met pour la première fois
à la voile d'un peut de J.i domination autri-
chienne pour aiit r à la Chine. — Grand ébou-
lcm eut de terre près du village de Stran en
Boheme sur les bords de PEger ou Egra. —
Emeutes à Cracovie. — D« nouveaux troubles
éclatent dans la province de Galice en Espagne.
A o û t.
». Une Deputation de Païenne arrive à Trocida;
le l'ioi refuse de lui donner audience.
4. l>écTet du l\oi de Napies cjui accorde des pro-
motions et des récompenses à Ja partie de son
armée qui a camé la révolution.
5. Scène* v
J ( U7 )
5. Scènes tumultueuses à Brest.
13. Guerre civile en Sicile. Destruction de la vill»
de Caltanisette par le parti Palcrmitain.
17. Le Parlement anglais commence le procès in-
tente par le Ministère contre la lVeine.
10. On découvre à Taris une conjuration parmi
le Militaire.
So. Malheureuse tentative d'une société de Natu-
ralistes qui vouloicnt parvenir à la cime du
Montblanc: leurs guides restent ensevelis dan»
une avalanche.
2-}. Insurrection de la Garnison d'Oporto qui forme
un Gouvernement provisoire, et demanda la
convocation des Cortès à l'cJiét d'établir une
Constitution pour le royaume de Portugal.
03. La garnison de Prévcsa qui se trouve entre
les mains du rebelle Ali- Pacha de Janina, se
Tend aux troupes de la Porte Ottomane. — I.e
Duc de Gallo, envoyé à Vienne x>ar le nouveau
Gouvernement Napolitain, arrive à lîlagen-
funh; mais on lui refuse lapermision de con-
tinuer sa route.
31. Embarquement de troupes napolitaines, pour
aller faire rentrer dans l'obéissance à la mère-
patrie Pile de Sicile.
L'Autriche déclare ne pouvoir reconnoitre les
changements opérés par la violence dans le
royaume des Deux- Sicilcs ; et cette Puissance
envoie îles troupes dans ses provinces d'Italie.
— L'Autriche recueille une partie des _ Jésuites
que l'Empereur de Russie a rcuvojéa de ses
états. — L'armée espagnole, cantonnée a l'iie
de Léon, refuse d'abord d'obtempérer a l'ordre
de sa dissolution; mais ensuite son élut, le
général Kiégo, ?;? rend à Madrid pour décla-
rer qu'elle s'y soumet. — Anarchie complète à
JNaple».
Sep-
( 143 )
Sejtcmbrc.
5- Le Fioi d'Espagne sanctionne la supprosMOi
des Jésuites dan* son royaume, d'après la pro
position qui lui en i été l'a i t <• par 1rs Coites
— Les troupes napolitaines débarquent prèsd«
IWelazzo eu Sicile.
7. Les Napolitains s'emparent de Scalctta dans
l'ilc do Sicile.
13. L'Empereur de Russie ouvre la Diète de Po«
L'Empereur de Russî
losne à Varsovie.
15. La garnison de Lisbonne suit l'exemple de celle
d'Oporto, et demande éLra lem eut une Consti-
tution. Création d'un gouvernement provi-
soire à Lisbonne.
22. Première assemblée des r>epré>o:itant? de la
Nation Napolitaine qui se constituent en Par-
lement , pour délibérer sur les arrangements
préliminaire?.
Changements alternatifs do divers gouvernements
révolutionnaires à iîuénos- Ayres.
Octohrc.
I. Ouverture solennelle du Parlement de Naples.
— Entrée solennelle de la Junte d'Oporto dans
la ville de Lisbonne, et sa réunion a celle de
la Capitale.
5. A la snite de quelques petits combats par mer
et par tore entre les Siciliens et les Napolitains,
PaîcTnic se rend à es derniers eu vertu d'une
capitulation qui lui promet l'amnistie.
8. Il s'élève à Haïti (Saint-Domingue) une insur-
rection contre Le Uni Henri (Christophe). Dé-
fection de ses troupes. Le soir de cette même
journée, il se tue d'un coup de pistolet.
9. Assassinat de plusieurs. Européens et Chinois
a Manille par les Indigènes.
K>. Le Maréchal BéresFord arrive du Brésil, et
parole devant Lisbonne; il apporte de nou-
veaux
I
C i+? )
Octobre.
veaux Pleins- •pouvoirs, en vertu desquels il «e
propose de prendre le comjnaiidemeiit-en-chcf
de l'armée portugaise; mais le nouveau Gou-
vernement provisoire refuse de le recotmoitre
en citte qualité. l.< -W.ireeli.il est obligé de
s'éloigner. — Le I\oi it'ISsp igttc sanctionne la
suppression* des Majorats, d'après la proposi-
tion des Corte?.
13. L'Empereur Alexandre prononce en personne
la Clôture de la Diète de Pologne.
15. T.e Parlement napolitain refuse de ratifier la
Capitulation de Palcrmc.
17. Le Grand- Duc de liesse -Darmstadt notifie à
ses sujets la sanction d'une nouvelle Constitu-
tion qu'il vient de donner à son Grand-Duché
de concert avec les Députés aux Etats- Gé-
néraux.
13. Arrivée de l'Empereur d'Autriche à Troppart,
où se rendent également l'Empereur de Russie
et le l\oi de Prusse ainsi que leurs minières
avec les Ambassadeurs de France et d'Angle-
terre, pour délibérer sur plusieurs objet s" de
la politique Européenne, et principalement
de celle des Etats actuellement en révolution.
22. Une ambassade russe, destinée pour la Bûcha-
rie, part d'Oreubourg pour s'y rendre.
£4. Le Roi d'Espagne ratifie le traité conclu avec
les Etats -Uni» de l'Amérique Septentrionale,
par lequel on leur cède les deux FloTidcS.
£j. Le Roi d'Espagne, sur la proposition des Cor-
tes , rend un décret qui supprime t utiérement
plusieurs ordres religieux en Espagne, et qui
établit de grandes rcsurici ions et modifications
pour les autre.- congrégations conservées.
Co. Rumeur parmi le régiment des gardes Seme-
nol à Petersbourg. " Tous les oïlicicrs de ce
corps
i i3o )
Octobre.
corps sont, par ordre de l'Empereur, réparti»
dans les régiments do ligue.
One escadre anglaise paroït devant Naplcs. — Né-
gociations entre Morillo , général des troupes
. royales espagnoles, ctliolivar, chef des Insurgés
de Colorabia. — L'Empereur d'Autriche ronde
un collège ou lycée à Farnopol, et il en cou«
fie la direction au:i Jésuites.
Isovembre.
|f, Le lieutenant de marine, Parry, chef des vais-
seaux de découverte l'Hécla et le Gripcr, par-
tis au mois dcM;;ii3ro pour les mers du Nord,
rentre heureusement dans \x rade de Leith,
après avoir trouvé un passage ver? l'Ouest an
Sund- Lanca?tre dans la haie de Baftïng, et
après être parvenu jusqu'au ii2° 3o' de longi-
tude orientale de Greiwvich, par le 75J de la-
titude îsord, oit il a hiverné.
10. Sut la proposition des ministres, la Chanihre-
Ilaute du Parlement d'Angleterre renvoie à
■un terme de six mois la lecture du Bill con-
tre la I\eine. Grandes démonstrations de joie
parmi le peuple de Londres, qui se porte à
plusieurs excès contre les ennemis de cette
Princesse.
il. et 12. Troubles à Lisbonne, sans suites alar-
mantes.
13. Installation d'une haute- Conr d'appel à Lü-
beck pour les villes ■ libres de l'Allemagne.
16. et i8- Emeutes à Madrid au sujet du Gouver-
neur que le Roi vient de nommer pour cette
capitale et la nouvelle - Castillc. Ferdinand
cède aux voïu" de son peuple, et choisit un
nouveau Gouverneur.
Uo. Les Monarques réunis à Troppau invitent le
l\oi des X)cux-Sieilcs a se rendre à leur con-
gres çjui va être transfère a Laihach, pour dé-
libérer
H
1
J
( I5i )
Novembre.
libérez avec Sa Majesté Sicilienne sur les a,
faires de Napb s.
Morillo et Jîolivar s'accordent à conclure à Tri
xillo nu armistice de mx mois.
Décembre.
i2. Secousses de tremblement de terre à Inspmcï
13. Je Roi de Naples , après avoir présenté a'
Parlement Napolitain l'invitation qu'il a Tecn
de«. Souverains réunis à Troppau, donne,
cette assemblée nationale l'assurance qu'il es
disposé à profiter do L'entrcviic qu'il doi
avoir avec Us liants -Alliés pour leur f 'aire r«
conuoitre !<•> bases de la nouve lie Constitution
dont il promet de prendre li défense. Sur que
le Parlement consent au départ de Sa M.ijcst
Sicilienne, qui s'embarque Mir un vaisseau ar
gl lis, pour aller par nur jusqu'à Livounic, do
Elle compte se rendre par terre à Laibach.
16. Le Duc de Saxe- CobouTff-Salfeld donne un
nouvelle Constitution a tts Etats.
Go. Tremblement de terre dans quelques iles de 1
nier ionienne.
Un Neveu de l'Empereur de Maroc se révolte; e
une partie de l'Empire le recomioit pour Sou
yeraui.
1821.
Premier S emestre.
Janvier.
I. Rébellion à Tara ati Brésil: or: demande pou!
ce royaume la constitution de Portugal,
6. Arrivée de l'Empereur d'Autriche à Laibach,
oii se rend également l'Empereur de l'uissi«
aius
59 me année. ro
( tsa )
Janvier.
ainsi que 1rs ministres et In? ambassadeurs réu-
nis pré< •« ncnnin m ,'i Troppau.
8. Ec Roi de Naplcs arrive à Eaîbach.
17. Traité de délimitation de frontières entre la
Russie et la srcir.
2t. Destruction de Paramaribo par un incendie.
27. Explosion de boîtes infernales sons un ce -iier
dn Château de- Tuileries pics de l'appartement
du lioi de France.
£8- LeRoi drNapIe« écrit au Princo royal, vi-
caire-général du royaume que c'est in- vain
qu'il a vouiit porteries Souverains rassemblés
a J - a i 1 > a c 1 1 à reconnoîlre les nouveaux chan-
gements survenus dans le gouvernement des
l)eu.\ - Sicin s. 1 e Mou arque ajoute ipï< l'on
insiste sur le rétablissement de l'ancien ré-
gime, et que, s'il ne s'opère pas de bon axé,
on aura recours a la force des armes.
3o. Mort du prince feu 7.7.0 , Ilospodar de la Vala-
chie. Théodore Sludzicr occasionne Uttv in-
surrection à Bnchare.-t, rassemble dos troupes,
promet la liberté aux Valaques , et pr< nd pos-
session deCsîiruitz et Au couvent de oirtiîaja.
On arrête à Madrid le chanoine Don iUaihias Vi-
nnoa, chapelain du Roi d'Espagne, .- oupc,o;)ué
d'avoir tramé un comp Lot coutr« révolution-
naire. — Grindes inondai ions aux F a y.-- Bis
et en Portugal .-ur U -. bords du E'uéro. — On
parle de l'apparition d'un nouvi au Volcan
dans la contrée de Eeiria , ville de Portugal,
dans l'Estraniadure. — Arrivée à iVIadrii des
Députés du Mexique. — I 'île de M idere se
révolutionne. — Je Congre- amériraiu ntuse
à l'Etat de lUissouri L'honneur d< faite »• inie
des Etats-Unis, tant que ce. canton u aura
point aboli l'esclavage.
ré-
r
( i53 )
Février*
3. Secousses de tremblement de terre à Bergen en
Norvège.
6. L'armée autrichienne, en It.üic, commence
à passer le Pô.
9. Les ambassadeurs des Souverains rassemblés au
Congre? de Laibacli notifient an Prince vi-
caire •général du royaume de Naples 1<> déci-
sions que Je Congrès a prises concernant les
affaires de? Deux- Sicilcs.
.;c. Insurrection à BaTiia dans le Brésil. On y de-
mande, comme à Para, la constitution portu-
gaise. — Secousses de tremblement de terre à
Jliovc.
3. Le Parlement Napolitain rrjette les proposi-
tions dn congrès de Laibach, et prend la ré-
solution de défendre le nouvel ordre de choses
les armes à la main.
6. Tremblement de urre à Jassy.
7. Le général Frimont, qui commande l'armée
autrichien ne , adresse de FoliguO où se trouve
son quartier- général une proclamation aux
Napolitains, pour les sommer de rentrer dans
l'obéissance. — De ces de Guillaume Premier
Electeur de Liesse- Cassel. Son fus unique lui
succède sous le nom de Guillaume Second.
JMars.
3. Fcrnambonc au Brésil et plus tari plusieurs
autres villes de cette contrée suivent l'exemple
de Bohia, et demandent la Constitution por-
tugaise.
5. Le Prince Ypsïlanti arbore à Jassi l'étendard
de l'insurrection, et fait mettre a mort tous
les Turcs cjni tombent en .-on. pouvoir.
7. Dix mille hommes de troupe« napolitaines at-
taquent ,tux environs de Ptiéti l'avant- gaTde
autrichienne qui les défait et les disperse.
m 3 9. L' ir-
C 1S4 )
yiars.
p. 1,'nrmcc autrichienne pénètre danslo rovaumi
de Naplcs, et l'armée constitutionnelle fuit rit
tous les côtés. — Tremblement de terre dans 1«
canton de Schafi'honse.
io. La garnison d'Alexandrie dans le Piémont se
révolte, et dem unie ttnc constitution pour le
royaume de Sardaigue.
12. Une partie de la garnison de Turin suit l'ex-
emple de celle d'Alexandrie , et arbore l'éten-
dard constitutione!. — Ee Parlement de
Kaples décrète qu'il sera envoyé au Roi une
adresse de soumission.
13. If Roi de Sardaigne, Victor Emmanuel, ab-
dique en faveur de son frère absent, Charles*
Félix, duc de Genevois; et. après avoir con-
fié la régence an Prince Charles de Savoie
Garignaii, il se retire à Nice.
14. Mort de ÏWttttcy-Ismaé'l , Empereur de Maroc.
16. T.c Une de Genevois, pour le présent à Mo-1
denc, déclare par une adresse aux Piémontais, 1
qu'il n'accepte la couronne qu'autant que le
Roi, Victor -Emmamiel, son rr ère, l'aura ab-
diquée en toute liberté; ce Prince refuse de rc-
couuoitrc tout ce qui s'est passé a Turin, de-
puis le 12. lUars. — Troubles à Grenoble.
10. Tumulte à Turin à l'occasion de l'Ambassadeur
d'Autriche qu'on a de la p-iiie à juettre à l'a- I
bri des insultes de la populace, et qui se trouve :
oblige de quitter la capitale. i
flo. Tumulte à Monaco. Quelques révolutionnaire!
demandent aussi pour leur petit pays ia con-
stitution d'Espagne.
21. IVlétéore igné et tremblement de terre du côté
de Riéti sur les frontières du royaume de
îsaplcs.
23. La ville de Naples capitule.
û4- En*
I
( IS5 )
Mars.
J : 2^. Entrée des Autrichiens à Naples. — Tumulte
et excès populaires à Gênes contre le Gouver-
neur.
24. Le Pacha de la MonV, instruit d'une conspi-
I ration tramée parmi les Grecs, veut faire met-
tre le feu à la principale enlise grecque à Tri-
poli/za. Le mèrw jour l'insiim ction des Grecs
• ' contre la Porte Ottorrnmne éclate, et se répand
* 1 bientôt dans toute la presqu' ile.
| j Les Insurges tuent les Turcs qui se trouvent à Ga-
lacz en Bulgarie. Cette ville devient en grande
partie la proie dos flammes. — Grande inquié«
Itude à Constautiuople: le Sultan consulte le
Patriarche Grec qui lance solennellement les
foudres de L'excommunication contre Michel
Suzzo, Hospodar de laValaquie ainsi que con-
tre ceux qui comme lui ont arboré l'étendard
de la révolte contre la Sublime Porte.
Avril.
t. Théodore Suzzo se rend maître de Bucharest.
— Scènes sanglantes parmi les troupes piémon«
taises a Turin.
8. I es troupes autrichiennes, cantonnées dans le
Milanais vont au secours des troupes piémon-
taises qui sont restées fidèles an Koi et qui
sont stationnées à No vare. Qcttc armée austro-
piémontaisc repousse les rebelles jusqu'à Vtr-
ceil, et occupe cette ville.
0. La lu ite révolutionnaire de Turin se dissout.
10. L'armée fidelle du Roi de Sardaignc reprend
possession de Turin, de sorte 411e toute la ré-
volution n'a duré qu'un me>is.
11. Alexandre Ypsilanti arrive à Bucharest avec
quelques mille insurgés. — Les troupes autri-
chiennes s'emparent d'Alexandrie, ou s'étoient
établis quelques insurgés.
10.
IT'
( ■.* )
Avril.
iç. Emeutes à Madrid provenant du mécontente«
iiuiir du peuple .m sujet dit refus qu'a fait le
Roi d'assisteT à La procession »lu jeudi« Saint.
— Le l\oi Victor- Emmanuel confirme l'abdi
catioîi iju'il a faite «le La couronne de 8ardai«*nCj
et le Hoi Charles «Félix monte sur le trône.
23. I-c ^urtaTclie et six autre.-; Prélats de l'Eglise
GTecquc sont arraches du pied de;; autels par
ordre du Graud • Seigneur qui le.-> fait pendre
sut - le - champ. Plusieurs exécutions ont en-
core lieu; et les Turcs se portent à tous les
excès contre les malheureux Grecs de Con-
stautiuople.
Emeutes contre-rérolutionaires ou anti« constitu-
tionnelles dans quelques provinces d'Espagne.
— Les Grecs de la Moréc tuent plusieurs turcs,
s'emparent de plusieurs lieux, et prennent les
vaisseaux de la l'orte- Otto manne.
Mai.
4. .Le chanoine Vinucsa , chapelain du Roi d'E*-
pague, est condamné à dix ans de galères;
mais les Révolutionnaires de Madrid, trouvant
cette sentence par trop douce-, vont chercher
ce malheureux ecclésiastique dans sa prison
et l'assassinent.
5. N ap o l é on Bonn parte, ancien Empe-
reur tles Français f retenu prisonnier per-
pétuel de guerre , à Sainte- Hélène , meurt
dans cette île. l'xemple frappant des vi-
cissitudes de la Fortune!
i). !*e Capitaine P.irry, commandant dos vaisseaux
rilécia , k l-'ury et le Nautile, destiné» à cher-
cher un passage au Nord de i' Amérique, meta
la voile du port anglais de ISor-'.
12. Des troupes turque- occupent la ville de Ga-
lacz qui s'est insurgée.
14. Les
( i37 )
14. Les commissaires envoyés en Espagne pai la
î * province américaine de Venezuela mu M
trouve en état d'insurrection , arrivent a Cadix.
15. Rentrée du Roi Ferdiuaad dans sa Capitale.
ig. Les ftwtrrgés de la Grèce déstmij eut une esca-
9 dre turque près de file de Teiu-dos.
î 25. Traité de délimitation de froutieres entre l'Au
'. î ' triche et F arme.
OR Des troupes turques occupent Bucharest. -
Tes Janissaire:« obtiennent la faculté davon
de< représentants au Divan du Grand -beiKiieiir,
— 8000 Autrichiens sont envoyés de ]S3plcJ
dans l'ile de Sicile.
Juin.
rt Le Mont Gcrlner- de- Jonc , situé près d'An
benas, non loin de la source delà Loire, se
croule, disparoit sous terre; et Ion voit, a ;
place UJi lac.
e6 Le- Turcs s'emparent de Jassy . et les chefs de
hateristes, Yp«isniti et Kuitakuacno sont toi
ces de prendre la fuite.
L'insurrection des Grecs continue en Morée. Le
assassinats et les exécutions ont irciiuenimen
lieu k Constantinople.
(La Suite à l'année prochaine.)
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TABLE DES MATIEKES.
\ Explication des Figures»
< Epoques.
j Comput ecclésiastique.
! Fetts molnles.
Quatre- Temps.
Les quatre Saisons.
Le Soleil avec les onze Tlnnèrcs et la Lune.
les ri onze signes du Zodiaque,
Eclipses.
Apparition des Tlanètes.
Lumière Zodiacale.
Les douze IVIois.
Anniversaires de la Sérénissimc Maison Ducale
de Saxe- Gotha.
Généalogie des Souverains de l'Europe et
des Membres vivants de leur.- familles Page 1
\ Epoques de Succession, dus Souverains
de V Europe a ctuet iem eut rè**tuins — 55
Détails généalogiques de quelques famil-
les i Uns 1res possession née.« eu Allema-
gne, Autriche, Trance, Italie, fcc. — 58
Slip-
•
Supplément à l* liste généalogique Fa»e T2J
Liste de> Airrns diplomatiques des princi-
pales Cours di- L'Europe — 125
Taldes chronologiques et synchronisa-
ques sur V Histoire
Jeanne d'Arc, la jjucclle d'Orléans . — 1
Chronique des années iS?o et Ig9t • . i^J
I, Tableau statistique des Etats de l'Eu-
rope {revit, et corrige^ — |gg
IL Taule.ui statistique de la Confédéra«
lion Germanique {revu et corrige^ -* iôo
AVIS.
Cet Almanach reparoitra L'année prochaine et le3
suivantes, selon Le plan qui lui sert de base.
A chaque reproduction, il renfermera île? ar-
ticles nouveaux, ainsi que d'autre» articles
permanents et d'un intérêt général. ' ■
Cet Almanach se vend aussi sans Calendrier pour
les pays oii lcs-Alinana^hW-trangevs son* pr<j-
•'hibés,' ou soumis à'un droit de timbre qui en
augment croit trop le prix.
L'exemplaire, orné de 12 figures, doré sur tran-
che, Lieu relié et enfermé dans étui, coûte
i talcr, argent de Saxe, i florin 48 kreuzer du
Rhin ou 4 francs de France. — I.« même sur
■pajner vélin coîh' , relie élégamment eu ma-
roquin, coûte 2 TaleTs ou S Francs.
L'Editeur, sachant que plusieurs personnes dési-
rent compléter leur collection d'Almanachs
de Gotha, leur offre les six dernières années
(i8iö, i7, 'S, io, 2o, 2i) pour la moitié du /rix
ordinaire, c'est-à-dire pour 3 talcrs argent
de Saxe, 5 florins 24 Kreutzers argent du Rhin,
ou 12 francs de France, à condition que l'on
prendra les six années en bloc.
. S'adresser au Libraire -Editeur, à Gotha.
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