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Full text of "Alphabet"

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Purchased  by  the 

Mary  Stuart 
Book  Fund 
Founded  A.D.  1893 
Cooper  Union  Library 


A.  —  E.  —  1.  —  O. 


U 


PAR 


BENJAMIN    RABJER 


PARIS 

Librairie    GARNIER   Frères 


6,  rue  des  Saints-Pères,  6 


R33 
C 


sÇ<^f  /  O  \  é&r&b 

f 


—  Pe-tit  Lé-on,   que  vois-tu  sur  H-ma-ge? 

—  Je  vois  un  â-ne  qui  dres-se  ses  o-reil-les  com-me  s'il 
en-ten-dait  le  chat  an-gû-ra  cri-er  de  peur  à  la  vue  de  l'an- 
gidî-ls,  sor-tant  du  pa-nier  po-sé  à  ter-re,  près  de  l'ar-bre. 

Sur  la  pe-ti-te  ta-ble  à  gau-che,  je  dis-tin-gue  u-ne  sor-te 
de  fer  à  che-val  ap-pe-lé  aà-mairalt,  et  tout  près,  un  arc  au- 
quel il  ne  man-que  que  la  flè-che.  J'ai-me-rais  po-ser  cet-te 
flè-che  sur  la  cor-de  de  l'arc  et  la  lan-cer  sur  ce  gros  porc  en 
train  de  bar-bo-ter  avec  sa  tê-te  dans  son  atia-ge  pla-cée  con-tre 
rap-pen-tiSo 

11    pa-raît    se   mo-quer    du    bel    a-é-ro-pîa-irae  qui    vo~gue 

dans  les   airs  au-des-sus  de  l'ar~€lhe  du  pont.  Je  suis  sûr  que 

ce  porc  n'a  plus  à  boi-re,  il  fau-drait  lui   ver-ser  le  con-te-nu  de 

rar-re-Sôflfi*.  C'est   fa-ci-le.  On   prend   ce-lui-ci    par   1  anse   et 

on  ver-se. 
i 

Mais    il    fau-dra   fai-re  at-ten-tion  à  ne  pas  frô-ler  l'a-rai- 

goée   sus-pen-due  à  son  fil.    Les  a-rai-gnées    ne  sont  pas  mé- 

chan-tes,   mais    el-les    n'ai-ment    pas    à    ê-tre    dé-ran-gées    et   se 

sau-vent  der-riè-re  leurs  toi-les. 


Ane,  angora,  anguille,   arbre,  aimant,  arc,   auge,   aéroplane,  appentis,  arche, 

anse,  arrosoir,  araignée 


Ici,  Re-né,  nous  som-mes  dans  la  mon-ta-gne  et  en  pré-sen- 
ce  d'une  mai-son  de  cul-ti-va-teur. 

Vois  ces  deux  beaux  b<Qgtmjf§  ;  ils  re-vien-nent  du  la-bour 
et  at-ten-dent  dans  la  cour  qu'on  les  fas-se  ren-trer  à  l'é-table. 
Leur  maître  a  lais-sé  ses  fe©6=te§  près  d'eux,  car  il  ne  veut  pas 
sa-lir  l'in-té-rieur  de  la  mai-son. 

11  doit  a-voir  des  en-fants,  ce  cul-ti-va-teur,  car  tu  vois  le 
bh~be~r®m  de  l'un  d'eux  sur  un  Ibasuc  et  le  feiHba-cfweî  d'un 
au-tre  près  du  Iba-laL 

La  ma-man  de  ces  en-fants  pré-pa-re  sans  dou-te  sa  les-si-ve, 
car  tu  re-mar-que-ras  que  le  baUtoar  et  le  bs\~qne%  sont  prêts. 
Les  Mà-clhes  qui  doi-vent  don-ner  la  cha-leur  né-ces-saire  pour 
fai-re  la  les-si-ve  sont  em-pi-lées  dans  un  coin. 

Le  chien  fea§«s@S  re-gar-de  tout  cela  avec  l'air  de  vouloir 
fai-re  rou-ler  la  b<ùu~le  du  bil-bo-quet. 

En-fin  dans  l'air  vo-gue  un  feal-teim  ma-jes-tueux,  il  cher-che 
un  en-droit  pour  des-cen-dre,  mais  il  faut  qu'il  fas-se  bien  atten- 
tion aux  bmm~€b@®  des  ar-bres;  sans  ce-la,  son  é-tof-fe  se  dé- 
chi-re-rait  et  il  se-rait  for-te-ment  en-dom-ma-gé. 


Banc,   baquet,  bilboquet,  bceufs,  battoir,  bûches,  balai,  bottes, 

ballon,  basset,  branches. 


1  \^>  ¥ 


—  Voi-ci,  mon  Char-les,  un  ta-bleau  de  la  cour  d'une  fer-me. 

Le  €hien  de  gar-de   est  dans  sa  ni-che  et  se  re-po-se;  le 

est  fiè-re-ment  ins-tal-lé  sur  un  po-teau  au-quel  est  at-ta- 
chée  une  €ùr-ûe  ;  le  <saHini&irdl  vogue  sur  l'eau  de  la  mare;  la 
pe-ti-te  (sfoè-we  s'ap-pro-che  du  chmu-dron  où  sans  dou-te  on 
a  ver-sé  u-ne  par-tie  de  l'eau  de  la  (STO-clfoe  ;  en-fin  le  <stoat  ar- 
ri-ve  de  son  pas  tran-quil-le. 

La  fer-miè-re  a  lais-sé  pour  un  mo-ment  tous  ses  pen-sion- 
nai-res,  a-près  a-voir  fen-du  son  bois,  com-me  l'in-di-que  la 
€ù™gmée  qu'elle  a  lais-sée  en-fon-cée  dans  le  bil-lot. 

Au-des-sus  de  la  mai-son  vole  une  ©i-go-gime  qui  s'est  dé-jà 
re-po-sée  sur  le  (sto-dher  du  vil-la-ge  et  sur  la  cr<ùi%  élevez  au 
bord  du  (S  fine -mm  top  elle  est  dé-ci-dée  à  fai-re  une  au-tre  sta-tion 
sur  la  €he~mi~mée- 

11  man-que  au  mi-lieu  de  tout  ce-la  ce  po-lis-son  de 
Geor-ges,  le  fils  de  la  fer-miè-re;  il  court  en  ce  mo-ment  dans 
la  plai-ne  pour  fai-re  en-le-ver  son  (Serf-w-lasiL  II  fi-ni-ra  bien 
par  y  réussir. 


l  -  rs> r~ — 


Canard,  coq,  corde,  croix,   clocher,    cigogne,   chèvre,   chien,    cerf-volant, 
cheminée,   chemin,  chaudron,  chat,   cognée,  cruche. 


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—  Quel  beau  disn-dosn  mon-tre  cet-te  i-ma-ge,  mon  pe-tit 
Gus-ta-ve  !  11  n'a  pas  l'air  d'a-voir  peur  du  gros  d@~gM€  qui  s'ap- 
pro-che  en  cou-rant  der-riè-re  le-dl<®S-anfii<gfnu  Je  suis  sûr  que  toi, 
tu  se-rais  plus  crain-tif  et  tu  au-rais  rai-son,  car  il  faut  tou-jours 
se  mé-fier  des  chiens. 

Ces  deux  a-ni-maux  se  di-ri-gent  vers  u-ne  ta-ble  où  se 
sont  as-sis  des  jou-eurs.  Ce-la  se  voit  aux  dlés  et  au  da-mmaer 
a-ban-don-nés. 

C'est  jour  de  fê-te,  com-me  l'in-di-que  le  érm~pemn  au 
des-sus  de  la  por-te  de  l'au-ber-ge  ;  on  a  quit-té  le  tra-vail  et 
lais-sé  le  dta^ibîe.  Tout  le  mon-de  est  par-ti  pour  la  vil-le  qu'on 
a-per-çoit  au  loin,  a-vec  le  dê-sime  de  son  é-gli-se  et  le  d©HHj©Sîi 
de  son  châ-teau. 

Le  che-min  de  fer  qui  pas-se  au  fond,  com-me  l'in-di-que 
le  dfe~£[piQe  de  droi-te,  au-ra  trans-por-té  de  nom-breux  vo-ya- 
geurs,  heu-reux  de  se  ré-jou-ir  un  peu.  Ces  jours  de  fê-tes 
po-pu-lai-res  re-po-sent  le  tra-vail-leur  de  son  la-beur  quo-ti- 
dien  et  le  dé-las-sent 

Toi-mê-me,  tu  ai -mes  bien  aus-si  ces  fê-tes  et  tu  ne  man- 
ques ja-mais  de  me  de-man-der  de  t'y  con-dui.-re. 


Dindon,   damier,   diable,   dogue,   dés,    drapeau,  dolmen,    disque, 

donjon,  dôme. 


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—  Pa-pa,  voi-là  un  bien  gros  ar-bre. 

—  Oui,  mon  Gas-ton,  et  il  y  a-vait  cer-tai-ne-ment  un 
pê-cheur   as-sis   au   pied    sur  l'essa^îbxgauû. 

Ce  pê-cheur  est  par-ti  pour  le  vil-la-ge  qu'in-di-que  l'é- 
g35ǤeP  il  n'au-ra  pas  eu  le  temps  de  ran-ger  ses  af-fai-res.  Vois 
son  é-ptmiH§eS=°fe9  c'est  a-vec  el-le  qu'il  a  at-tra-pé  la  pe-ti-te 
<§»OT<g~^5s~sec  mais  el-le  ne  lui  ser-vi-ra  pas  pour  pren-dre 
r ê-Qn~r@M°û-  Pour  ce-la  il  lui  faut  une  bon-ne  é~(slhieS=4e  et 
en-co-re!  car  le  jo-li  pe-tit  a-ni-mal  s'en-fui-ra  vers  les  hau-tes 
bran-ches. 

Il  a  lais-sé  aus-si  un  é-wsn-lfôiiîL  u-ne  ê-cn^moi-re  et  un 
eHH-&@in-Èro<s>iiir  pê-le-mê-le  à  ter-re. 

Ce  dé-sor-dre  est  con-tem-plé  par  un  @§-<sar-g<0Î- dont  les 
cor-nes  s'al-lon-gent,  par  un  gros  oi-seau  haut  per-ché  sur  ses 
pat-tes,  ap-pe-lé  é-sîfoas-siier,  et  par  un  man-ne-quin  ser-vant 
d' é-potu-vaim-tefll  pour  les  pe-tits  oi-seaux. 

On  fa-bri-que  u-ne  tê-te  d'hom-me  que  Ton  met  au-des-sus 
du  bâ-ton,  on  a-jou-te  des  ha-bits  dé-chi-rés,  un  vieux  cha-peau, 
et  r  é-p<©tu-"vaBTi-îaflll  est  fait.  Les  oi-seaux  ont  peur  et  ne  vien- 
nent pas  bec-que-ter  les  grai-nes  du  sil-lon. 


Epouvantai!,  échassier,   écureuil,  église,  escargot,  épuisette,  escabeau, 
éventail,   échelle,  écumoire,  entonnoir,  écrevisse. 


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f 


- —  Pe-tit  Ju-les,  re-gar-de  le  beau  fai-sasn  avec  sa  lon-gue 
queue.  11  est  per-ché  sur  le  des-sus  de  la  jffoini«4aii-ini<g.  Que  vois- 
tu  au-des-sous  de  lui  ? 

—  Je  vois  u-ne  pe-ti-te  sou-ris  qu'un  a-ni-mal  vo-ra-ce,  le 
fai-retp  guet-te  et  va  man-ger.  On  pour-rai t  la  sau-ver  en  pre- 
nant soit  la  f@mr~€he»  la  fmu%,  le  jjmadt  ou  la  fma-diHe  et  en 
en  me-na-çant  ce  vi-lain  JtLB-8°<gft.  11  s'en-fui-rait  bien  vi-te. 

L'en-fant  qui  a  lais-sé  son  arc  à  ter-re  au-rait  tôt  fait  aus-si 
de  l'ef-fra-yer  en  lui  en-vo-yant  u-ne  pè-<sifo<g  ou  en  pre-nant  un 
des  bâ-tons  du  jfa-g®î  de  bois  près  de  la  fe-nê-tre.  11  suf-fi-rait 
mê-me  à  la  ri-gueur  de  lui  lan-cer  le  fer  à  re-pas-ser  pour  lui 
fai-re  peur. 

Cet-te  pe-ti-te  scè-ne  ne  dé-ran-ge  guè-re  le  fla-inniaîiïilï  qui, 
sur  ses  lon-gues  pat-tes,  suit  les  bords  de  la  ri-viè-re  en  cher- 
chant quel-que  pe-tit  pois-son  dont  il  fe-ra  son  dé-jeu-ner.  C'est 
un  sa-ge. 


Fenêtre,  faisan,  flamant,  fontaine,   furet,  fagot,  fer,  faucille,   fourche,  fouet, 

flèche,  faux. 


CÇ<^%  |     ^1  f&T&b 


Nous  voi-là  de-vant  la  can-ti-ne  d'une  ca-ser-ne,  mon 
cher  Mar-cel.  La  gtuié-rfl-te  nous  l'in-di-que.  Elle  est  ré-ser-vée 
à  la  sen-ti-nel-le  qui  doit  sur-veil-ler  l'en-trée  in-di-quée  par  la 
grM-S<go 

Le  cui-si-nier  a  pré-pa-ré  une  ga~SeMe  qui  est  pré- te  à 
met-tre  au  four.  A  gau-che,  sur  le  bil-lot,  se  trou-ve  un  groin 
de  porc  qu'il  trans-for-me-ra  en  un  dé-li-cieux  pâ-té. 

Ce  doit  être  un  mu-si-cien  que  ce  cui-si-nier,  car  il  pos- 
sè-de  une  gMB~fta=r<g  qu'il  a  po-sée  con-tre  le  mur  à  cô-té  d'un 
gril  à  cô-te-let-tes,  d'une  gla~(£@  qu'il  net-toie  et  d'un  col-lier  de 
chien  avec  gre«l@L 

On  voit  qu'on  ap-prê-te  la  can-ti-ne  pour  une  fête,  car  u-ne 
gnir-Mm-ée  de  feuil-la-ge  est  pla-cée  le  long  de  la  mai-son- 
net-te  dont  la  g5-ir<S)tui<gW<g  grin-ce  au  gré  des  vents. 

Res-te  la  pau-vre  pe-ti-te  gre-HHOyâl-le  qui  te  re-gar-de 
d'un  air  ef-fa-ré.  El-le  s'est  é-chap-pée  d'u-ne  ma-re  voi-si-ne  et 
sem-ble  é-ton-née  de  se  trou-ver  là.  Si  el-le  ne  se  sau-ve 
pas,  elle  se-ra  vi-te  pri-se  et  i-ra  re- trou-ver  le  pâ-té  dans 
la  cui-si-ne. 


Guitare,   gril,    glace,  grelot,   galette,   groin,   grenouille,   guérite, 

grille,  girouette. 


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Me- 

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—  Où  som-mes-nous  là,  pe-tit  Geor-ges  ? 

—  Dans  un  bois,  cher  pa-pa.  Au  fond,  je  vois  un  cha-let 
avec  u-ne  Shw-Sa-ge  mo-nu-men-ta-le  qui  in-di-que  l'heu-re.  En 
a-vant  se  trou-vent  dif-fé-rents  ob-jets  ;  u-ne  IhaHe-fear-de  qui 
a  dû  ser-vir  à  un  sol-dat  de  Hen-ri  qua-tre,  u-ne  fea~dfee  né- 
ces-sai-re  pour  la  cou-pe  des  ar-bres,  u-ne  hùue  dont  se  ser-vent 
les  jar-di-niers  pour  bi-ner  leurs  al-lées,  u-ne  hôf~te  où  s'en-tas- 
se-ra  la  ré-col-te  des  fruits,  u-ne  pai-re  d'haHM-res  dont  on  se 
sert  pour  es-sa-yer  sa  for-ce. 

Au  mi-lieu  de  ce  dé-sor-dre,  on  a-per-çoit  un  oi-seau  dont 
la  tê-te  est  a-gré-men-tée  d'u-ne  tojp-jpe-  11  est  ins-tal-lé  sur  un 
bil-lot.  Il  re-gar-de  YM-rùfâ\-âel-l@  pour-sui-vant  un  in-sec-te  et 
aus-si  la  lut-te  en-tre  le  hù-ïïmmrd  é-chap-pé  du  pa-nier  et  le 
hé-rfe^soira  ve-nant  du  bois. 

Qui  tri-om-phe-ra  ? 

Je  rien  sais  rien,  pas  plus  d'ail-leurs  que  le  Ihfl-lbotu  qu'on 
peut  voir  dans  le  trou  noir  de  l'ar-bre.  C'est  un  vi-lain  a-ni-mal 
qui  ne  sort  que  la  nuit. 


Hibou,    horloge,    heure,   hallebarde,    huppe,  hache,   houe,  hérisson,   hotte, 

haltère,  homard,   hirondelle. 


—  Quels  drô-les  d'a-ni-maux,  mon  pe-tit  Jean  !  Je  vais  te  les 
dé-si-gner,  car  tu  nzn  as  pas  en-co-re  vu.  Ils  n'ha-bi-tent  point 
la  Fran-ce. 

L'oi-seau  que  tu  vois  à  droi-te  sur  u-ne  bran-che  est  u-ne 
sor-te  de  per-ro-quet  ap-pe-lé  ka~ka~to~ès<>  En  fa-ce  de  lui  sur 
un  ro-cher  se  tient  un  Ja-gMaiTo  C'est  u-ne  bê-te  mé-chan-te  qui 
sem-ble  vou-loir  bon-dir  sur  le  U>mm~<g(ùn-r<ùn»  cet  a-ni-mal  qui 
se  tient  as-sis  sur  sa  queue  et  sur  ses  deux  pat-tes  de  der-riè-re. 

Ce  grand  oi-seau  qui  a  de  si  lon-gues  pat-tes  et  un  si  long 
bec  est  un  fl-lbflS,  sor-te  de  gran-de  ci-go-gne  vi-vant  en 
E-gyp-te. 

Aux  pieds  de  ces  deux  der-niè-res  bê-tes,  on  a  pla-cé  u-ne 
Jtui-innKglMtep  sor-te  de  lu-net-te  pour  voir  de  loin,  une  jaft-te 
pour  met-tre  de  la  bois-son  et  un  vieux  hê-pi  de  sol-dat. 

Au  fond  de  l'i-ma-ge  se  trou-ve  u-ne  sor-te  de  pe-tit  bâ-ti- 
ment  ap-pe-lé  hî®&-qme,  qui  est  d'ail-leurs  dans  Ta-li-gne-ment 
des  deux  JshIoîïïis  que  tu  peux  a-per-ce-voir.  Quand  on  veut 
tra-cer   un   che-min   bien   droit,   on   se  sert   de    ces    ja° 


Ibis,  jaguar,   jalon,   jumelles,  jatte,  kakatoès,   kiosque,   kangourou,   képi, 


1 


o 

<3 


f 


— -  Où  te  trou-ves-tu  d'a-près  cet-te  i-ma-ge,  pe-tit 
Eu-gè-ne  ? 

—  Dans  u-ne  cour  d'au-ber-ge,  com-me  l'in-di-que  l'en-sei- 
gm  du  ®  Ltesn  â*ùr  a>fl  sus-pen-due  au-des-sus  de  la  por-te. 

Il  est  tard,  la  nuit  com-men-ce,  car  la  ka-ne  se  voit  dans  les 
nu-a-ges.  La  km-pe  qui  est  sur  l'ap-pui  de  la  fe-nê-tre  ain-si 
que  la  lan~ter-ne  sur  les  mar-ches  é-clai-rent  la  cour.  Le  Han-ge 
sè-che  ;  u-ne  M~giïïi€  pour  at-tra-per  les  pois-sons  est  dis-po-sé-e 
con-tre  le  mur. 

Un  pe-tit  îa-jpiiiïïi  s'est  sans  dou-te  é-chap-pé  de  sa  ca-ba-ne, 
mais  ga-re  à  lui  !  Voi-ci  le  lé-wi-er  qui  des-cend  les  mar-ches  de 
les-ca-lier  et  qui  s'ap-pro-che.  Le  Ha-pisi  n'a  que  le  temps  de  se 
sau-ver.  D'ail-leurs  que  fait-il  là?  11  ne  veut  pas  li-re  dans  le 
ii-we,  je  sup-po-se.  En-co-re  moins  peut-il  se  ser-vir  des  lu- 
Btet-fes  po-sées  sur  le  banc.  Peut-ê-tre  que  ce  qu'il  y  a  dans  la 
mar-mi-te  con-tre  la-quel-le  est  ap-pli-quée  la  gran-de  cuil-ler 
ou  Satia-dhe  l'at-ti-re-t-il  ? 

En  tous  cas,  il  paie-ra  cher  sa  cu-rio-si-té  ou  sa  gour- 
man-di-se. 


/ 


Lion,  lune,  lapin,   lunettes,  livre,  louche,   lévrier,   lanterne,   lampe,  limace, 

ligne,    linge. 


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*f 


4. 


—  Mon  Pier-re,  dis-moi  ce  que  tu  vois  sur  H-ma-ge  ? 

—  C'est  une  cham-bre,  dans  un  pays  de  mon-ta-gnes.  On 
voit  par  la  por-te,  u-ne  pe-ti-te  ironaiHSOîni  voi-si-ne. 

A  l'in-té-rieur  se  trou-ve  u-ne  gran-de  che-mi-née  sur  le 
foyer  de  la-quel-le  est  pla-cée  la  sMar-mM-feo  La  sou-pe  cuit. 
On  a  lais-sé  à  ter-re  à  cô-té  cer-tains  ou-tils  :  un  smiaiWeî  et 
un  mmr-'iïemMo  Sur  le  sBaun-feanfl  de  la  che-mi-née  se  trou-ve  le 
inm<S)îLû«— flâsn  à  (sa-pL  La  ta-ble  sup-por-te  un  gros  et  beau  me- 

11  fait  frais,  la  maî-tres-se  de  la  mai-son  a  sor-ti  un  mmani- 
de  sa  mal-le  pour  ga-ran-tir  ses  mains  lors-qu'el-le  sor- 
ti-ra  pour  al-ler  fai-re  ses  cour-ses.  Sa  montre  est  ac-cro»chée 
à  un  clou. 

En  ce  mo-ment,  on  ne  voit  dans  la  cham-bre  qu'un  petit 
chien  qui,  sans  dou-te,  n'est  pas  tou-jours  sa-ge,  car  on  a  pris  la 
pré-cau-tion  de  lui  met-tre  u-ne  mtLa-§@-Mè«r<go  Aus-si  le  înre<s>u~ 
temi  qui  fait  son  ap-pa-ri-tion  à  la  por-te,  rit-il  tant  qu'il  peut  de 
voir  la  tris-tes-se  du  chien  mu-se-lé.  11  se-ra  moins  en  joie 
lors-que,  de-ve-nu  gras,  le   bou-cher  pas-se-ra   le   cher-cher. 


Melon,  muselière,    manchon,   maillet,  malle,  marteau,  mouton,  manteau, 
moulin,  montagne,  montre,   maison,  marmite. 


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*S5S2* 


,  Li'.»  ■»  i*~«V  ~<8^ 


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—  En-co-re  un  coin  de  cour  à  la  cam-pa-gne,  pe-tit  Er- 
nest,   on   y   a   mis   bien   des   cho-ses   di-ver-ses. 

Vois  d'a-bord  la  M-Ae  du  chien,  puis  le  îniiHwaM  dont  se 
ser-vent  les  ma-çons.  A  ter-re  dans  un  plat  est  un  beau  pois-son 
a-vec  ses  sua-ge^i-res.  Tu  re-mar-que-ras  le  mu-mé-tù  25  qui 
est  à  cô-té.  C'est  sans  dou-te  le  prix  du  pois-son  et  il  me 
pa-raît   cher. 

Sur  le  re-bord  de  la  fe-nê-tre,  il  y  a  u-ne  drô-le  de  plan-te, 
c'est  un  ana-jpaS,  sor-te  de  plan-te  gras-se.  Au-des-sous,  sur  un 
tronc  d'ar-bre,  on  trou-ve  u-ne  sor-te  de  va-se  a-vec  un  tu-yau, 
c'est  un  onar~gtwMé9  es-pè-ce  de  pi-pe  très  gran-de  et  à  très 
long  tu-yau. 

U-ne  pe-ti-te  fil -le,  a-vec  ses  miafî=4<g§  dans  le  dos,  ap-prend 
à  des-si-ner  et  tra-ce  un  grand  me%>  sur  sa  feuil-le  de  pa-pier,  on 
y  dis-tin-gue  mê-me  les  jraa~ri~8l}(g§.  je  ne  sais  pas  si  el-lepour-ra 
fai-re   la   tê-te   tout   en-tiè-re,  car   c'est  bien   dif-fi-ci-le. 

El -le  au-rait  mieux  fait  de  des-si-ner  le  gros  ar-bre  avec 
son  nid  de  moi-neaux  et  les  BUtuna-ges  qui  Ten-ve-lop-pent.  Sa 
tâ-che   eût   é-té   plus   fa-ci -le. 


■vn  * 


Niveau,  niche,  nopal,  nez,   narine,   nageoire,  narguilé,  nid,  nuage, 

numéro,  natte. 


SVéT^! 


o 


500   _    c^3_ 


—  Que  veut  donc  cet  ©tuurs,  mon  pe-tit  Ju-lien  ?  Vois 
com-me  il  a  ef-fra-yé  tout  le  mon-de.  L' oie  se  sau-ve,  la  pou-le 
elle-mê-me  a-ban-don-ne  ses  <S2fiûjfSo  11  fait  so-leil  pour-tant,  car 
les  osini«îbr(g§  de  l'oie  et  de  r<s>»btui§  se  des-si-nent  sur  le  mur  de 
la  mai-son.  A  la  croi-sée  on  voit  un  ©-reiHer  à  l'air  et  au-des- 
sus u-ne  fe-nê-tre  ap-pe-lée  <m°û~ûe~b<mnf  par-ce  qu'el-le  est 
ron-de. 

Des  @â^gîm<0ini§  sè-chent  dans  la  cour  ;  au  fond  du  pa-y- 
sa-ge  se  dres-sent  u-ne  sor-te  de  co-lon-ne  ap-pe-lée  @~&é- 
Ife-qjMC  et  l'é-gli-se  du  vil-la-ge  a-vec  ses  fe-nê-tres  en  for-me 
d'o-gi-vè- 

Un  pau-vre  pe-tit  ®B~§@aui  tra-ver-se  le  tout  en  vo-lant.  Il 
va  sans  dou-te  cher-cher  de  quoi  nour-rir  ses  pe-tits  qui  at- ten- 
dent la  bec-quée.  Il  ne  craint  pas  l'ours,  lui,  car  il  sait  bien  qu'il 
ne  peut  le  rat-tra-per  dans  l'air. 

On  de-vrait  at-ta-cher  cet  oturs  à  r@~ni!~!@Sî  du  po-teau 
a-vec  u-ne  bon-ne  cor-de.  Com-me  ce-la,  il  n'ef-fraie-rait  plus 
per-son-ne. 


Obélisque,   oie,    orillon,  obus,  oignons,    œuf,   œil-de-bœuf,    oiseau,    oreiller, 

ours,  ombre,   ogive. 


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—  La  ta-ble  est  mi-se,  pe-tit  Paul,  jus-te  au-des-sous  de  la 
~Vm  qui  sert  à  mon-ter  les  lour-des  char-ges  dans  le  gre- 
nier. Quand  le  peindre  au-ra  é-pui-sé  les  cou-leurs  de  sa 
pa~î@J«tep  il  s'ins-tal-le-ra  pour  dé-jeu-ner.  En  ce  mo-ment, 
il  es-saie  de  re-pro-dui-re  le  pa-y-sa-ge  que  tu  peux  voir  au 
fond.    On    y    dis-tin-gue   un   toit   d'é-gli-se   en   for-me   de    p>y~ 

La  pe-ti-te  fil-le  s'est  ab-sen-tée  u-ne  mi-nu-te  et  a  lais-sé 
sa  pou-pê€  au  pied  de  l'ar-bre,  el-le  met  la  ta-ble.  El-le  a  dé-jà 
dé-po-sé  le  pmîm  et  un  beau  paiis-s®ïïîo 

Ces  ap-prêts  ont  at-ti-ré  l'at-ten-ti  on  de  ce  parcs  qu'on  a  eu 
tort  de  lais-ser  en  li-ber-té.  11  s'ap-pro-che,  mais  la  poule  et  les 
panas-siens  le  de-van-cent.  Un  pa-pal-toira  gour-mand  vol-ti-ge 
au-des-sus  de  la  ta-ble. 

Le  pciiini-thrcg  lais-se-ra  bien-tôt  son  pîn-cemu  pour  ve-nir 
s'as-seoir  sur  le  banc.  11  com-men-ce-ra  par  ran-ger  sa  pi~pe 
a-ban-don-née  tout  à  l'heu-re  sur  le  banc,  puis  tou-tela  fa-mil-le 
ré-u-nie  se  li-vre-ra  aux  dou-ceurs  d'un  ex-cel-lent  re-pas,  à 
l'om-bre   de   l'ar-bre   que   tu  vois   à   gau-che. 


Poussins,  porc,  poulie,   poule,   peintre,    poisson,    palette,  papillon,   pipe, 

poupée,  pain,   pinceau,    pyramide. 


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—  Pe-tit  An-dré,  voi-là  u-ne  gra-vu-re  qui  t'in-té-res-se-ra. 
Qu'y  vois-tu  ? 

Un  vi-lain  sin-ge  que  Ton  dit  être  un  qurn-ûrn^mm^m^ 
par-ce  qu'il  a  qpma-ftmg  mains  au  lieu  de  deux  pieds  et  de  deux 
mains.  Il  est  pos-té  sur  une  ta-ble  et  sa  queue  pend  au-des-sus 
du  jeu  de  qfuaflî-tes,  a-ban-don-né  par  le  pe-tit  gar-çon,  en-tré 
dans  la  mai-son. 

Les  ha-bi-tants  sont  des  gens  ai-mant  à  sa-voir  quel  jour  et 
quel  qumm~Uè~me  du  mois  il  est.  C'est  in-di-qué  à  leur  fe-nê- 
tre  sur  la-quel-le  sè-che  un  pe-tit  ta-pis  ajtuia-dHÎ-îé.  La  mè-re 
fi-le  car  el-le  a  lais-sé  sa  q[tuj<g-îni<S)tuiffl»l<g   con-tre  un  ta-bou-ret. 

Le  dî-ner  n'au-ra  pas  lieu  sans  fro-ma-ge,  car  on  a  dé-jà 
cou-pé  la  por-tion  né-ces-sai-re  :  un  qjtuiar-Mer.  11  est  mi-di  un 
qjïisart  à  l'hor-lo-ge  du  vil-la-ge,  c'est  l'heu-re  du  re-pas.  Tou-te 
la  fa-mil-le  va  ap-pa-raî-tre  et  dé-jeu-ner  au  grand  air,  mais 
seu-le-ment  quand  el-le  au-ra  fait  dé-guer-pir  le  vi-lain  sin-ge 
mon-té  sur  la   ta-ble.    La  me-na-ce   du   fouet  suf-fî-ra. 


Quenouille,  quilles,   quartier,  quadrillé,  quart,  quantième,  quadrumane,  queue. 


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—  Que  se  pas-se-t-il  donc?  Voi-ci  un  re-ïïnard  qui  s'est 
in-tro-duit  dans  la  cour  d'u-ne  mai-son  et  qui  court  a-près  un 
vi-lain  rat  L'at-tra-pe-ra-t-il  ? 

Il  fe-rait  mieux  de  fai-re  at-ten-tion  au  jar-di-nier  qui  é-tait 
là  tout  à  l'heu-re  et  qui  a  lais-sé  son  râ-feaM  con-tre  les  ra-<sii- 
sues  de  l'ar-bre.  11  va  re-ve-nir  et  lui  don-ner  la  chas-se. 

La  pe-ti-te  fil-le  aus-si  n'est  pas  loin,  elle  a  lais-sé  sa  ira- 
cftmefMhg  et  son  ré-M-ctu-le*  El-le  est  sans  dou-te  dans  la  mai- 
son près  de  sa  mè-re.  Son  cha-peau  est  res-té  sur  l'ap-pui  de  la 
fe-nê-tre  et  les  ra-fcaims  pen-dent  au-des-sus  du  TO-toi-raet 
de  la  fon-tai-ne,  à  côté  du  H-d@ffltLiu 

Si  la  ma-man,  qui  va  ve-nir  cher-cher  sa  râ-pe  ou-bli-ée  au 
pied  du  mur,  jet-te  un  re-gard  sur  la  ruche,  elle  re-mar-que-ra 
que  les  a-beil-les  ont  été  dé-ran-gées  par  l'ar-ri-vée  du  re-imard. 
El-le  crain-dra  pour  ses  pou-les  et  ap-pel-lera  le  gros  chien. 
Le  re-îraard  s'en-fui-ra,  mais  le  jar-di-nier,  qui  a  été  cher-cher 
son  sé-ca-teur  pour  cou-per  les  raa~§flïïiï§  mûrs,  pour-rait  par- 
fai-te-ment  lui  cou-per  la  re-trai-te  et  le  tuer.  Ce  ne  se-rait  pas 
un  grand  mal. 


Raisin,   rubans,   râpe,   raquette,  renard,  rat,   racines,  robinet,  ruche,  réticule, 

râteau,   rideau. 


—  Que  pen-ses-tu,  Louis,  de  la  gra-vu-re  ci-con-tre  ? 

—  Pa-pa,  c'est  un  gre-nier,  dont  le  toit  est  sou-te-nu  par 
des  §<6>-!ii-w§.  La  ser-rtui-re  de  la  por-te  a  sa  clé  en  de-dans, 
c'est  donc  qu'une  per-son-ne  est  à  l'in-té-rieur  en  train  de  ran- 
ger. Il  y  a  de  quoi. 

Je  vois  là  des  &a<ss  de  pom-mes  de  ter-re,  un  grand  sa-fere 
qui  vient  d'un  grand  pè-re  sol-dat,  une  saM-diè-re  dont  on  ne 
se  sert  plus,  près  d'un  sîf-fleft  a-ban-don-né  par  le  pe-tit 
Geor-ges. 

On  va  ran-ger  tout  ce-la,  ain-si  que  le  ^é-(Sa-fr<gMr  qui  sert 
à  tail-ler  les  ar-bres,  u-ne  ScQuni-inKgJ-lte,  un  SOttûjf-Psft,  u-ne  ser- 
pet-te,  un  seana  et  un  §5=jpifo<§)îni  d'eau-de-seltz  à  moi-tié  vi-de. 

11  n'y  a  qu'un  sa-lbofîp  c'est  bi-zar-re,  où  est  l'au-tre  ?  La 
§®tui-rii-<siiè~!r<g  qui  est  à  cô-té  n'est  pas  a-mor-cée,  elle  ne  pren- 
dra au-cu-ne  sotia-rÂSo 

La  plu-part  de  ces  ob-jets  vont  al-ler  sur  la  plan-che 
sou-te-nue  par  un  stLûjp-pcSrt,  au-des-sus  de  la  sa-Mè-r<s<» 

Quand  tout  se-ra  en  or-dre,  le  gre-nier  pren-dra  un  au-tre 
as-pect.    L'or-dre   est   u-ne   pré-cieu-se   qua-li-té. 


Sacs,  souricière,  seau,  support,  serrure,  soufflet,  solives,  sabot,  sifflet,  saucière 
siphon,  sécateur,  serpette,  sonnette,  salière,  scie,  sabre. 


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1 


—  Voi-ci  une  cham-bre  qui  a  u-ne  bel-le  vue,  pe-tit  Pier-re. 

Au  loin,  on  dis-tin-gue  u-ne  gran-de  foour  et  les  tefc  des 
mai-sons  voi-si-nes,  c'est  un  jo-li  pa-no-rà-ma.  11  fait  chaud,  la 
fe-nê-tre  est  ou-ver-te,  le  ftlhi<gr-iïïft<s>~iïïniè~ihr<g  doit  in-di-quer  au 
moins  qua-tor-ze  de-grés. 

On  est  en  train  de  ran-ger  la  cham-bre.  THné-Iè-re,  îe«iniaM«= 
îe9  M-re«H-r<gp  ftas~se  et  Sa-ir<g-lb<S)tui-(slhi<S)ïm  voi-si-nent  sur  la 
ta-ble.  Ce  n'est  pas  leur  pla-ce,  non  plus  que  cel-le  de  la 
Ser-nHirae,  du  immi-bour  et  de  la  totm-pae  sur  le  ta-pis. 

Mais  la  mé-na-gè-re  va  pas-ser:  la  totiû-jpii<g,  le  U-F€~bùm~ 
chou»  les  J<g-iniaiiH<g§  trou-ve-ront  leur  pla-ce  dans  le  U-rùir  ; 
la  Mbé-ûè-ms  et  la  îas~se  i-ront  dans  le  buf-fet,  la  M-re-M-re 
aus-si  ;  le  ïïmn~b<ùmr  et  la  tetiû-pfe  se-ront  re-mis  dans  la 
cais-se  aux  jou-ets,  la  fîer-îriHîrae  se-ra  por-tée  dans  la  cui-si-ne. 

11  ne  res-te-ra  que  cet-te  tor-kue  qui  n'est  pas  chez  el-le, 
on  la  re-met-tra  au  jar-din  qu' el-le  n'au-rait  ja-mais  dû  quit-ter. 

Ain-si  la  cham-bre,  qui  of-frait  l'i-ma-ge  du  plus  grand 
dé-sor-dre,  re-pren-dra,  grâ-ce  à  ce  ran-ge-ment,  son  as-pect 
or-di-nai-re. 


Théière,  tambour,  tortue,  table,  toit,  toupie,  tour,  thermomètre,  terrine,  tapis, 
tirelire,  tire-bouchon,   tasse,  tiroir,  tenailles. 


6. 


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—  Que  vois-tu  sur  cet-te  gra-vu-re,  Re-né  ? 

—  Pa-pa,  il  y  a  là  des  a-ni-maux  é-tran-ges  et  que  je  n'ai 
ja-mais  vus.  —  Sans  dou-te  ils  n'ha-bi-tent  point  no-tre  pa-ys. 
Leurs  noms  sont  peu  con-nus  :  rtui~r<s>~îïïïïia§-Ms£  res-sem-ble  au 
cro-co-di-le,  rmi~ir<6>~<sy-<s>iïïi  a  l'air  d'u-ne  gros-se  lou-tre,  et  l'tm- 
ra~ê<=4e  rap-pel-le  le  vau-tour. 

A  cô-té,  au  pied  de  l'ar-bre,  on  a-per-çoit  u-ne  ur-ne,  c'est- 
à-di-re  u-ne  sor-te  de  va-se  où  les  an-ci ens  gar-daient  les  cen- 
dres de  leurs  an-cê-tres,  puis  un  co-quil-la-ge  n^mh^&à^we» 
c'est-à-di-re  n'ay-ant  qu'u-ne  co-quil-le. 

Ja-dis  à  l'in-té-rieur  vi-vait  un  a-ni-mal,  mais  il  est  mort 
de-puis  long-temps  et  la  co-quil-le  seu-le  est  res-tée. 

Au  loin  les  che-mi-nées  de  ]'M~siHîïïi(g  fu-ment  et  si  Vn~M~ 
qui    est  sus-pen-du  à  l'ar-bre  res-te  aus-si    long-temps 
ex-po-sé  au  de-hors,  il  ne  res-te-ra  pas    long-temps  pro-pre. 

Ce  n'est  pas  u-ne  pla-ce  pour  ac-cro-cher  un  vê-te-ment  de 
cet-te  sor-te,  et  ce-la  mar«que  un  man-que  de  soin  de  la  part 
de  son  pro-prié-tai-re. 


Uniforme,  uraête,   univalve,   uromastix,  urocyon,  urne,  usine. 


—  Nous  som-mes  loin  de  Fran-ce,  en  Si-ci-le,  mon  pe-tit 
Char-les.  Vois  le  wî-CTini  qui  fu-me  au  haut  de  la  mon-ta-gne. 
Si  ja-mais  une  é-rup-tion  de  la-ve  et  de  feu  se  pro-dui-sait  à  ce 
wl-OTOi},  tou-tes  les  mai-sons  que  tu  vois  se-raient  vi-te  dé-vo- 
rées  par  les  flam-mes.  La  ^m~€he  et  son  watm  dis-pa-raî-trai  ent 
aus-si,  ain-si  que  tout  ce  que  tu  peux  voir  sur  la  gra-vu-re. 

Va~p<S)~H<=§a~ifrgtuiîrP  ^a-se,  va-M-s®,  wir-§<gtLûi%  cas-quet-te 
a-vec  sa  vîi-s§è-r<g0  wir~ir<gc  ^w-foîm,  vo-Htui-inïïKg,,  wa~g@[rasp  se- 
raient en  un  clin  d'ceil  en-glou-tis  sous  une  mer  de  feu. 

La  la-ve  qui  sort  d'un  wl^csaini  est  à  u-ne  tel-le  cha-leur 
que  c'est  tout  jus-te  si  el-le  ne  fon-drait  pas  le  wr-rma  de  la 
por-te  de  l'é-ta-ble. 

Es-pé-rons  que  ces  im-men-ses  mal-heurs  ne  se  produi- 
ront pas.  Pau-vre  ^m-che  et  pau-vre  watac  vous  ne  pen-sez  pas  à 
ce-la,  vous  ne  vo-yez  que  Ther-be  ten-dre  et  fleu-rie  à  ton-dre 
a-vec  vos  lar-ges  mâ-choi-res! 

Et  que  di-raient  aus-si  les  ha-bi-tants  ?  Au-raient-ils  le 
temps  ma-té-riel    de  fuir? 

On  a  vu  dans  les  temps  an-ciens  des  vil-la-ges  en-tiers  en- 
glou-tis   :   hom-mes,   fem-mes,   en-fants   a-vaient  pé-ri. 


Volcan,  veau,    vache,   vaporisateur,    vase,   valise,   verseuse,    visière,   verre, 

verrou,  violon,  volume,   wagons. 


—  Voi-là  de  drô-les  de  bê-tes,  mon  pe-tit  Hen-ri.  L'u-ne 
res-sem-ble  à  un  %,è~br<g»  l'au-tre  à  u-ne  im-men-se  chè-vre, 
c'est  un  yak.  La  pe-ti-te,  qui  court  près  de  la  ta-ble,  est  u-ne 
Zfl-lb@-H-iïïi<gp  dont  la  peau  pos-sè-de  une  four-ru-re très  re-cher- 
chée. 

Le  sè-ibire  vit  en  A-fri-que  dans  les  im-men-ses  fo-rêts, 
ain-si  que  le  yako  La  sa-Ibs-Sfl-SîKg  ha-bi-te  les  pa-ys  froids 
com-me  le  nord  de  l'A-mé-ri-que. 

C'est  en  A-fri-que  aus-si  qu'on  trou-ve  les  ra-gaies»  sor- 
tes de  1  an-ces  dont  se  ser-vent  les  nè-gres.  Le  ya=4a~gaïïî  est  un 
grand  poi-gnard  mu-ni  d'un  grand  four-reau. 

Sur  la  ta-ble  de  l'i-ma-ge  se  trou-vent  deux  jeux  d'en-fants  : 
un  Ky-to-pïto^inie  et  un  %>ù~ù~%r®-peo 

A-vec  le  %y~ll<s>«jplhi<s>-iïïi<g  on  fait  de  la  mu-si-que,  il  suf-fit 
de  frap-per  les  pa-let-tes  de  bois  avec  un  pe-tit  mar-teau. 

A-vec  le  %®-<ù~$r@~p€  on  voit  des  i-ma-ges  a-ni-mées  lors- 
qu'on fait  tour-ner  l'ins-tru-ment.  Si  tu  es  sa-ge  et  si  tu  ap- 
prends bien  à  lire,  je  pour-rai  pro-ba-ble-ment  t'en  a-che-ter  un. 


Xylophone,   yatagan,   yak,    zootrope,    zèbre,    zibeline,    zagaie. 


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