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Full text of "Annales de l'imprimerie des Estienne"

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ANNALES 


OB 


L'IMPRIMERIE  DES  ESTIENNE. 


Oiiir 


némes  tibroires  : 


LtTTF.nF.  MAMi/.iArtv  i>n>n>.  Lcttert-  tli  P.'into  Manuzio  ropiatr  .snf,'li 
;)Uto^r:i(î  rsistciili  oi-IIa  Itibtioli'ra  Amlirosiaiiii.  1  \i\\.  in-S. 

A^■^^LF.5^]e  l'imprimerie  dfs  Aldr,  on  Hisroiie  îles  Irois  Maimrc  cl  de 
leurs  l'ditioDS  ,  par  Antoine- Augustin  Kf>uiJARn.  rroisième  édiliou. 
1  vol.  in-S  avcr  portraits  et  lettres  gradées. 


-♦     IMPHIMK  CIIKZ  PAl  I.  R^■:^Ol)AR[l, 


ANNALES 


DE 


L'IMPRIMERIE  DES   ESTIENNE 


ou 


HISTOIRE  DE  LA  FAMILLE  DES  ESTIENNK 

ET    DE    SES   ÉDITIONS. 


FAIL  AXT.  AUO.  HUTOVABl». 


OftUXliMK   lomoR. 


PARIS, 

CHEZ  JULES  RENOUARD  ET  C'%  LIBRAIRES. 

M.    DCCC.    XLIII. 


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UNIVERS'TYi 


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AVERTISSEMENT 


Les  Annales  de  l'Imprimerie  des  Manuce,  précédemment  pu- 
bliées, demeureroient  pour  l'histoire  littéraire  et  bibliographique  du 
XVI*  siècle  un  ouvrage  en  quelque  sorte  incomplet,  ou  tout  au  moins 
insuffisant,  si  elles  n'étoient  accompagnées  d'un  semblable  travail 
sur  cette  autre  famille  de  grands  typographes,  qui,  dans  les  mêmes 
temps,  servoient  et  honoroient  la  France  par  leurs  belles  et  savantes 
impressions ,  et  non  moins  que  les  Manuce,  acquéroient  d'incontes- 
tables droits  aux  reconnoissants  souvenirs  de  quiconque  chérit  les 
lettres  et  les  cultive.  Un  François  pouvoit-il  d'ailleurs  négliger  de 
fia  recommandables  compatriotes  après  avoir  longuement  célébré  les 
gloires  typographiques  d'Imprimeurs  étrangers  ?  *  Voici  donc  les 


*  «.Oui,  une  réparation  pieuse,  bien  que  tardive ,  un  monument  glorieux ,  étoient 
bien  dus  par  ta  France  k  cette  laborieuse  Ugnéc  d'Imprimeurs  et  de  savauts,  qui,  pour 
prï\  des  pjus  pénibles  veiUes,  des  plus  parfaites  productions,  des  plus  coiïtcux  sacri- 
6ces,  ne  recueillit  que  la  pauvreté,  Texil^  les  persécutions  du  Olei^,  Talundon  de  la 


^"1,1 


Annales  de  riiii|iii!nerie  deï>  Estiennt\  ouvrage  de  mes  deniiftres 
.miit'es,  mais  |in(ir  lesquelles  des  travaux  analogues,  et  qui  ontoc- 
rupi'  la  ])lu^;}^iaiJt!r  partie  de  mes  loisirs,  avaient  depuis  long-teijips 
amené  dans  nus  jji;ii]iîiet  6n.^^&  mes  souvenirs  de  très  amples  tnat»*- 
i-iaux  auxtiuels  il  n'avoit  manai^É.^u'uTie  volont<?  qui  les  mît  en 


Cette  hi>toii»  |n3ij!Ti 
fait  inutde,   puisque 
(juelque   n(tm  t^u\  Ical 
liant  lares,  rniii'-  iiiu  c 

E\\  1083,  '.riiêodrjrt 
simplement  AlnielnveÈ 


perçu  sembler  un  livre  toui-à- 
Jong'tempâ,  deux  savants  de 
t  dans  deux  ouvrages  mainte- 

t  pas  introuvables. 
neloveen,  que  nous  nommons 
te  de  Dîjjieriario  Ej/tstolica^ 


joli-  un  ])eu  tuniiiltiKurtrinriii  75111   ir-  jmpier^   et  non  sans  quelque;? 
l'cnrts  d'une  certaine  itinlixlti'.  di^  euiieuses  notions  sur  la   lamille 


i'.DUr.  iiiic  itiiiou  jHMii- (l(-lli.->  un  (lliiiU'Iit.  un  li(  ii  riiri|>il.'il  dr  Iaoii  |uiiir  le  plii>  il- 
liislir  ilr  ><■•.  iiiiiiilui^,  tiii  j;i;il';il  ri  uni'  liinc,  ciiIIei.  ;i  riliJN'I-Dirii  Je  l'iuls  pour  son 
.liMiiiiT  iTuroriilaiiI.    -.  (M.  M;i-liui,  .foumnl  ,1,'s  Siuaii!.'i,  w\-    I.S'iO,   p.fi'.l).) 

l  II  li(Miiiii;i^r  piililir  ;ulii'\crl  coiis.icvc  rrllc  jii-.|i- cxiiiiilioii.  I.ii  >.t;itui-  il<'  Kolirit  l'"'' 
l■^t  ;iii  iiiKiilnf  {l^•^  linii/c  i|iir  \i\  \'illr  i\v  l',iil>,  |»Mli- (Irrorrr  lii  luiiicipillr  riilmi  de  ^dii 
ni;i;;iiirn|iic  paliii-  )iiiiiii<'i|);il .  r;iil  r\rinUT  m  I  Ihhiiiciil-  de  iloii/c  de  si'>  «■(iiicilov^iis 
I  ^|>i>l^  |>:ii  mi  ('('ii\  (|iii  ont  If  plus  dii,-iiriiii'nl  st-t  v  i  it  lioimn'  kiir  palrii'.  Ct-llc  <)\:ilion 
l'ivitpii'.  l'c  r:i|ip<'l  ^lopiciis  daii<  sa  \illr  nalalr .  \cii;-i'iit  plciiiciinnl  Kolit-i  I  tl  s,'i  diKlr 
latuilli' dr>  iiijiiolins   dnut  iK  tunrir   laul  a  :^<'ilui  . 

I  iitir  Uoltci  I  ri  llniii  miii  liU,  If  <  linix  aiiroil  pu  flif  .litlinlc  m  Ifriin.  iif  a  IViris. 
o  .i\<)il  pa>  Iniiiniii  ^  fil  sf-  alf  jjf  I  s  t\  pn^i  ;i|)|iiipii's  lioi's  df  l;i  l-'iaiifi'  ;  mais  dViilIfUis 
nu  u'aiiioil  jamais  pu  doiiiifi  df  lui  ipi  iiin-  rcpifsfiilalioii  loul-a-tail  idéale,  uiif  IfU- 
df  l.i  {ifaliiiii  du  sfulplfiii .  (^tu.iijl  a  Kiihfil  .  il  \  aile  lui  mv  a  s^pt  porliaits  i;favL> 
duiit  un  sfiil  ffpfiidanl  |>aM)il  iiifi  ilfi  fiailiaiiif  :  f'fsl  un  l.u^if  lii-s  pftit ,  X\  iiul- 
Iiiuf1[('s  i\*-  liaulfui  ,  'ijii\ra:^f  di-  I  lialiilf  l.<-<iuai'd  (iaiillifi  .  |)t'fsiptf  roiilf uipor'aiu 
<\i-  Uolicrl  ;  fl  .  iomiiif  jf  If  di-.  a  la  pa:;f  ±'i  ,  ifs  aulr'('>  Uifii  plus  iffcuis  sont  ,  ou 
d'ilifvartis  fopif.  a:;raiidifs  df  iflui-fi,  ou  df  ijiail^aiMs  \i\>-.  faiilasltiplfs.  CfMf  pilik- 
pif<r  laïf  fl  pfii  fouiMif,  f\islf  aii\  fsl.uupfs  i\f  la  Itdilinllifcpir  Ko\alf  ;  f'fsl  le 
II"  1;1S  d'uiif  noiiiInfUM-  sinlr  df  |iorIiail>  daus  ifiir  uii'-iiif  propoilioii  ,  fl  par  If 
uifiiii-  !..  (iaullifi. 


des  Estienne  ;  mais,  ainsi  que  l'auteur  en  parolt  persuadé  lui-même, 
son  petit  volume  in-8  n'est  qu'une  ébauche,  et  le  Catalogue  des  «édi- 
tions Stëphanienncâ  qui  le  termine,  est  aussi  mcomplet  que  vague 
et  incertain.  Une  seconde  édition  eût.  IW^  probahlcmenl  fait  de  ce 
livre  un  fort  bon  ouvrage,  si  la  mort,  ce  fatal  olwtaclo  qui  vient  dé- 
ranger tant  de  projets,  n'eût  empêché  l'auteur  de  revoir,  et  peut-être 
même  de  refaire  son  travail.  Michel  Maittaire  *,  venu  ap^^8  le  sa- 

tint  Hollajidûis,  et  plus  rompu  aux  élucubrations  bibliographiques, 
opéré  avec  plus  de  netteté  et  d'ensemble  ;  mais,  entraîné  parle 
désir  de  ne  nen  omettre,  il  s'est  laissé  aller  à  une  ditfusion  qui  doit 
avoir  restreint  le  nombre  de  ses  lecteurs.  Son  volume  corroboré, 
rempli  dénotes,  de  citations,  renvois,  TesCtmonia.  enfin,  de  tout 
l'attirail  d'une  docte  érudition,  est  terminé  par  l'indispensable  Cata- 
^Bûgue,  qui  se  compose  d'une  double  numenclature,  de  même  que 
^BiM  mon  ouvrage  sur  les  Aide,  et  dans  celui-ci. 

Tout  seroit  fait  si  l'ouNTage  de  Maittaire  étoit  suffisamment  achevé 
dans  toutes  ses  parties;  maison  reçonnoilra  facilement  que  récrire 
sur  les  Estienne  a  pu  encore  n'être  pas  un  travail  superflu.  Bien 
qu'en  meilleure  disposition  et  beaucoup  plus  amples  que  celles  d'Al- 
meloveen.  les  listes  de  >Lùttaire  sont  cependant  rcàti^  fort  au- 
dessous  de  ce  qu'elles  auroient  pu  être. 

Les  intitulés  que,  dans  les  listes  chronologiques,  on  a  l>esoin  de 

Kouver  libellés  au  long  et  dons  leur  entier,  y  sont  prest|ue  |>artout 
-ncopt-s,  resserrés  et  exprimés  en  quelques  mots,  quelquefois  en 
un  seul.  A  peuic  neuf  cents  éditions  y  sont-elles  inscrites,  tandis 


I 


*  Son  véritable  oom  ctoit  Michel  Mdtaycr,  qu*n  changci  en  Micltcl  Mailbiire, 
loT»qu<',  prntr  cause  d«  r«li^»n,  il  t|iiil(a  la  Fninceel  t,K  rpmlil  pu  .Viiglctn-rY.  Il  Ploi( 
lif  de  Normandie .  et   ncul-i'-lrr  de  la  fnmille  des  MtUaTcr .  doal  nlusienr»  ftiroit 


ANNALES 


DK 


L'IMPRIMEUIE  DES  ESTIENNE. 


xij  AVERTISSEMENT. 


non  encore  effectuées,  y  avoir  quelqne  intérêt  de  curiosité,  motivé 
sur  des  achats  à  y  faire.  Cest  un  ennuyeux  livre  sans  alinéa,  une 
longue  et  étroite  voie  sans  vues  ni  ouvertures  Tatérales,  sans  lieux 
de  repos.  Qu'au  contraire,  il  se  rencontre  de  place  en  place  des  notes 
sur  les  livres,  sur  leurs  éditions  ou  sur  leur  auteur,  ne  seroit-ce  même 
que  sur  l'éditeur  ou  sur  l'Imprimeur,  etc.,  enfin  quelque  chose  que 
l'on  n'attendoit  pas,  et  dont  l'indulgente  partialité  du  lecteur  veuille 
bien  ne  pas  contester  l'à-propos  ;  c'est  là  comme  un  point  d'arrêt  : 
on  lit  sans  répugnance  et  dans  leur  entier  de  courts  paragraphes  que 
Ton  n'auroit  jamais  songé  à  aller  dépister  dans  une  formidable  série 
de  longues  pages  où,  d'ailleurs,  les  recherches  ne  peuvent  manquer 
d'être  souvent  sans  résultat. 

Après  avoir  plus  ou  moins  heureusement  élaboré  et  coordonné  de 
tels  matériaux,  on  n'a  point  fait  un  livre  ;  et  on  paroîtroit  à-peu-près 
en  avoir  fait  un,  si  l'on  avoit  aggloméré,  gonflé  d'un  certain  remplis- 
sage et  cousu  tant  bien  que  mal,  les  notes  ici  éparpillées  en  petits 
articles  ;  mais  c'est  ce  qui  ne  m'a  pas  arrêté  un  seul  instant  :  j'ai 
voulu  disposer  chaque  chose  de  la  façon  la  plus  convenable  pour  l'a- 
grément et  l'instruction  de  ceux  qui  voudront  en  chercher  dans  ces 
Annales,  et  je  ne  tiens  aucun  lecteur  en  obligation  d'attacher  grande 
importance  à  tout  mon  travail. 

Avec  cette  brillante  série  d'ouvrages  immortels,  de  ces  Bibles, 
ces  Hérodotes,  ces  Plutarques ,  ces  Çicérons,  Virgiles,  Horaces,  en 
éditions  grandes  et  petites,  de  textes  seuls,  ou  enrichis  de  doctes 
commentaires,  enfin  de  tant  de  chefs-d'œuvre  desquels  toute  édition 
quelle  qu'elle  soit,  ancienne  ou  récente,  plus  ou  moins  correcte  et 
soignée,  pourra  toujours,  tant  que  matériellement  elle  existera,  faire 
utile  service,  l'énumération  complète  des  éditions  Stéphaniennes  né- 
cessite aussi  l'exacte  mention  d'une  multitude  d'autres  livres  d'utiHté 
moins  réelle  ou  moins  durable,  de  plusieurs  même  depuis  long-temps 


AVERTISSEMENT. 


m 


^Htives. 


ddamnéâ  à  ne  plus  jamais  obtenir  un  seul  lecteur ,  mais  x^es  livres 
t  eu  leur  succi*6,  leur  utilité  ;  et  quand  même  l'inévitable  cummé- 
moratioii  de  leur  existence  ne  serviroit  qu'à  faire  coimoîtrc  quelles 
lectures  étoient  alors  préférées,  elle  ne  seroit  pas  sans  profit  pour 
l'histoire  des  variations,  progrt'b.  déviations  et  contradictions  de 
l'humaine  intelligence.  Il  estlwn  de  a^xoir  que  tel  écrit  dont  on  ne 
vouilroit  pas  aujourd'hui  lire  dix  lignes,  a  été  recherché,  dévoré, 
loué,  critiqué,  commenté  même,  et  reproduit  en  réimpressions  itéra- 
ves.  Parmi  les  livres  que  maiiïtenant  nous  dédaignons,  n'y  ena-l-il 
aussi  plus  d'un  où  sont  cachées  d'utiles  instructions  que  Von  ne 
eniil  dans  aucun  autre  ouvrage? 
Je  dois  faire  ici  sur  cette  première  partie  de  mon  travail  quelques 
observations  que  je  crois  indispensables,  bien  qu'elles  ne  soient  pas 
d'une  très  grande  importance. 

Les  innombrables  titres  que  j'avois  à  enregistrer  varient  conti- 
nuellement et  sans  régxiiarité  dans  l'emploi  des  lettres  tt  et  v,  i  et  y. 
I  et  /  l'une  pour  l'autre,  dans  la  division  ou  réunion  des  lettres  di- 
phlhongues  ae  ocy  œ  te;  et  plus  d'une  fois  cette  variation  a  lieu  dans 
une  même  phrase.  Pour  éviter  une  bigarrure  inutile  j'ai  employé 
ces  lettres  comme  nous  les  employons  aujourd'hui,  et  ordinairement 
ai  réuni  les  lettres  diphthongues. 
Il  y  a  pareille  irrégulurité  pour  l'accentuation,  qui  en  général  étoit 
ors  très  nr-gligée,  et  la  nmrtpie  du  ç  cédille  est  pi'esque  toujours 


Sur  ces  titres  les  dates  des  années  sont  énoncées  tantôt  en  chif- 
fres romains,  tantôt  en  chiffi'es  arabes;  j'ai,  en  général,  adopté  les 
chiiTrea  romains  :  et  enfin,  j'espère  que  môme  les  personnes  les  plus 
exigeantes  en  fait  de  rigoureuse  exartltude  nuitérielle,  ne  m'impute- 

int  pas  û  faute  le  mot  Parhih  mis  quelquefois  en  place  de  LtUetue^ 
1  l^itrtiiv  (m  phice  de  Parisiis. 


Aiv  AVERTISSEMENT. 


On  peut  s'attendre  à  trouver  dans  les  livres  bibliographiques  une 
description  minutieuse  du  composé  des  volumes.  Sont-ils  chiffirés  ou 
non,  le  sont- ils  par  feuillets  ou  sur  chaque  page;  quelles  sont. 
leurs  pièces  préliminaires ,  le  nombre  exact  des  pages  ou  feuil- 
lets, etc.,  etc.  De  tels  détails  sont  convenables,  quelquefois  même 
obligatoires  pour  des  livres  fort  rares  ou  peu  connus.  J'ai  pris  ce  ■ 
soin  pour  ceux  qui  forment  les  listes  des  Annales  Aldines,  parce  que 
la  plupart  de  ces  éditions  ayant,  et  par  leur  mérite  réel  et  beaucoup 
aussi  par  la  fantaisie  des  hommes,  acquis  ime  valeur  vénale,  un  prix 
d'argent  maintes  fois  excessif  et  incroyable,  il  y  avoit  nécessité  de 
renseignements  qui  pussent,  pour  chacune  d'elles,  garantir  l'acqué- 
reur du  risque  de  couvrir  d'argent  une  rareté  ou  mutilée  ou  contre- 
faite, et  préserver  aussi  le  vendeur  de  tout  péché  volontaire  ou  d'i- 
gnorance sur  l'intégrité  du  joyau  dont  il  espéroit  un  grand  prix.  Les 
éditions  des  Estienne,  toutes  estimables,  quelques-unes  importantes 
et  supérieures  aux  éditions  Manutiennes  des  mêmes  livres,  ne  re- 
quéroient  cependant  point  cette  surabondance  de  précautions  et  de 
préservatifs  bibliographiques.  En  général  leur  valeur  modeste  n'ex- 
pose ni  le  vendeur  ni  l'acheteur  à  des  pertes  dommageables,  ou  à 
des  tentations  de  présenter  sans  mot  dire  un  livre  imparfait  ;  aussi 
n*ai-je  admis  qu'un  trës  petit  nombre  de  ces  descriptions  si  faciles  à 
accumuler  en  témoignage  de  grande  exactitude,  et  si  fastidieuses 
quand  par  le  fait  elles  sont  presque  toutes  inutiles.  La  plupart  des 
livres  des  Estienne  fiurent,  dès  l'origine,  revêtus,  à  Paris,  de  reliures 
simples  et  solides  auxquelles  beaucoup  de  ces  volumes  ont  dû  l'a- 
vantage de  se  conserver  bien  mieux  que  ceux  des  livres  d'Italie, 
qu'une  rehure,  ou  cartonnage  économique,  mais  de  peu  de  résistance 
(legatura  alla  rusttca],  qui  y  étoit  en  grand  usage,  a  exposés  à  des 
dégradations  ou  défectuosités  beaucoup  plus  fréquentes. 

Le  promier  Robert  Estienne  a  publié  plusieurs  Catalogues  de  ses 


AVF.nTISSKMKNT. 


XV 


livres,  avec  leurs  prix.  Tai  introduit  une  partie  de  ces  prix  dflns  mes 
listes;  ce  sera  assez  pour  donner  a  connoître  quelle  étoit  alors  la 
valeur  des  (Mitions  soignées  faites  à  Paris.  Le  marc  d'argent  valut  de 
1515  à  1530,  un  peu  plus  de  12fr.  ctde  1531  à  1545.  environ  i4fr. 
D'aprf^  cette  indication  chacun  pourra  à  son  ^6  calculer  la  valeur  do 
la  livre  ou  franc,  du  sol,  du  denier,  comparativement  à  leur  taux 
actuel.  • 

J'aurois  voulu  donner  les  portraits  de  ces  habiles  tjrpoj^raphes, 
?t  surtout  celui  du  grand  Henri,  de  l'auteur  du  Thésaurus  Grœcte 
Linguw;  mais  de  toute  cette  fajnille  on  ne  connoît  d'autre  por- 
trait que  celui  du  premier  Robert;  et,  des  gravures  qui  en  ont  éxé 
ites,  j'aj  choisi  pour  la  reproduire  celle  de  Léonard  Gaultier  qui 
il  la  meilleure  et  la  plus  ancienne.  D'ap^^B  le  même  je  donne  aussi 
le  portrait  de  Qaude  Garamond.  ce  fameux  graveur  et  fondeur,  à 
[ui,  outre  ime  multitude  de  bons  caractî'res  latins  maintenant  rem- 
>lacés  par  nos  nouvelles  formes  à  angles  vifs,  bien  moins  amies  dos 
nble»  ycox,  un  doit  ces adniirablcti  types  grecs  quoiit  si  bien  em- 
lloyés  les  Estienne,  les  Morel ,  Tumëbe,  etc. ,  et  qui  peuvent  encore 
lire  un  très  beau  service  dans  l'Imprimerie  royale.  Les  vers  grecs 
des  pages  346  et  347  de  ce  volume  sont  imprimés  avec  le  plus  fin 
de  cGa  trois  alphaltets ,  dont  les  caracti^res  nous  ont  été  prêtés  par 
l'Imprimerie  Royale. 
Si  je  n'ai  aucun  portrait  de  Henri,  j'ai  la  satisfaction  de  pouvoir 
rir  un  spécimen  de  son  écriture  latine  en  une  de^  27   lettres 
de  sa  main ,  conservées  à  la  Bibliothèque  Sainte-Elisabeth ,  à  Bres- 


*  Tcn  IS34,  Amoa  les  pronnccs  de  France  oii  Ile  blé  est  le  pliu  abondanl,  miii  |iri&. 
fiit,  |MiuJant  plmù'im  année»  de  BO  snU  le  sciier.  A  c«  prii,  k  pain  moyen 
i  %  denicn  U  pim-  dtr  huit  oiu-cs,  et  a  2  deniers  la  Ilvrr  ttt>  pain  Itis.  Cec? 
hn  guider  |M>ui'  l'iippnrijitKni  ii)m|iAr.ili^ir  ilr  liciiiinitip  •raiilirs  olijets. 


xvj  AVERTISSEMENT. 


lau,  et  de  laquelle  M.  Môbius,  le  gérant  de  l'ancienne  et  respectaUe 
maison  de  librairie  Guillaume  Kom ,  m'a  rendu  le  service  de  me 
procurer,  et  faire  lui-même  un  beau  et  très  exact  calque.  Cette  lettre 
est  placée  à  la  page  368. 

Dans  ses  yuœ  Stepkanomm^  Maittaire  a  mis  deux  feuillets  rem- 
plis de  copies  des  marques  Stéphaniennes .  Je  ne  leur  reproche  pas 
d'être  mal  gravées,  c'est  de  fort  peu  de  conséquence  ;  mais  leur  re- 
production m'a  semblé  tout-à-fait  inutile,  d'abord  à  l'art  typogra- 
phique pour  lequel  elles  ne  sont  rien  (mdiius  momenti] ,  et  aussi  à 
l'histoire  littéraire  dont  ces  marques  emblématiques  n  avoient  au- 
cune obscurité  à  expliquer  ou  à  éclaircir.  De  dix-sept  empreintes, 
treize  sont  à-peu-près  la  répétition  l'une  de  l'autre ,  ou  au  moins  pré- 
sentent le  même  symbole  :  j'ai  choisi  la  principale,  la  même  qu'em- 
ploient MM.  Didot  dans  leur  Thesaurusy  et  dont  ils  m'ont  obligeam- 
ment facilité  l'usage. 

J'avois  réussi  à  rendre  la  Table  généalogique  de  la  famille  des 
Estienne  plus  complète  et  surtout  moins  incertaine  que  celles  que 
l'on  voit  dans  Almeloveen ,  Maittaire ,  Prosper  Marchand ,  Lottin  et 
autres  ;  mais  un  secours  bienveillant  et  inattendu  m'a  mis,  et  surtout 
dans  cette  seconde  édition ,  en  possibilité  de  lui  donner  plus  d'exac- 
titude encore.  Quelques  questions  que  j'avois  adressées  à  Grenëve 
sur  les  Estienne  devenus  Genevois,  m'ayant  mis  en  rapport  avec 
M.  L.  Yaucher,  l'un  des  Bibliothécaires  honoraires  de  cette  ville , 
je  lui  ai  l'obhgation ,  non-seulement  de  réponses  aussi  promptes 
que  satisfaisantes ,  mais  de  renseignements  plus  importants  que 
mes  questions,  et  desquels  je  n'aurois  pas  eu  l'idée.  Le^Registres 
publics  des  baptêmes  et  des  mariages  conservés  depuis  l'an  1550, 
par  lui  soigneusement  compulsés ,  m'ont  fait  connoître  avec  exac- 
titude des  luiissances  assez  nombreuses  et  des  mariages  qui  n'a- 
voient  pas  encore  été  notés,  ainsi  que  leurs  dates  précises;  et  ces 


uuonnation:â  u'onL  pas  été  inutiles  pour  I  historique  de  ceiUi  lamille. 

^HJn  semblable  examen  des  llegistres  du  Grouvcmemeiit  genevois 

^ftéiti^n^  depuis  ma  prcmibre  l'dition ,  mu  doimc  sur  des  incidents 

^Belatifsà  Henri,  et  sur  InflHire  des  t)7)e?)  grec^,  des  diHails  jusqu'à  ce 

^■jour  ignorés  ou  dénaturés  cl  dont  l'authentique  exactitude  ne  peut 

être  mise  en  qu*^stioii.  Cette  affaire  a  été  par  moi.   et  dans  cette 

seconde  édition  plus  encore  que  dans  la  premii're,  traitée  avec  quel- 

|ue  étendue,  parce  que  j'avois  à  cœur  de  bien  démontrer  l'injustice 

inculpations  mises  en  avant  par  des  gens  qui  en  coimoissoient  la 

i,  et  ensuite  livrées  à  la  créilulité  des  insouciants.  Je  dois 

des  remerciements  à  M.  E.  F.  Kndlicherqui,  pai' d'obligeantes 

▼éôficationB  dans  la  BiblioLhî^que  Impériale  de  Vietme  et  datis  celle 

d'un  monastt're  de  Tune  des  provinces  autrichiennes,  a  résolu  mes 

doutes  sur  une  des  époques  principales  de  la  vie  du  premier  Henri. 

I  Ce  que  je  puis  regarder  comme  une  bonne  fortune  pour  mon  Irvre 

^MSt  la  découverte  faite  en  1840,  aux  Archivas  du  Royaume,  d'une 

^■Ordonnance  Royale  du  mois  d'aoiit   1552  donnant  mam-levée  aux 

IKéritiers  mineurs  de  Rol>erl  Estienne  du  séquestre  mis  sm*  les  biens 
lie  leur  phe  à  cause  de  sa  fuite  à  Genève.  Je  réimprime  en  entier 
pette  pièce  importante.  (Voyez  pag.  319-323.) 
I  J'espî»re  que  ces  notices,  dont  celles  de  Robert,  Henri  et  Paul 
bnt  Teçri  plus  de  développement  que  je  ne  me  Vétois  proposé  d'abord, 
n  encourront  pas  le  reproche  de  prolixité  ;  je  n'y  ai  admis  que  ce  qui 
'a  paru  susceptible  de  quelipe  intérêt,  ce  qui  pouvoit  contribuer  à 
ire  apprécier  dignement  ces  hommes  si  estimables. 


n 


Après  la  publication  de  ce  livre .  mon  âge  avancé ,  mon  séjour 
lé  H  la  campagne  ,  Join  de  Paris  et  de  ses  secours  littéraires ,  ex- 


XVIIJ 


AVERTISSEMENT. 


cluant  tout  projet  de  quelque  nouveau  travail  dont  l'heureux  achève- 
ment eût  d'ailleura  M  presque  impossible .  je  me  croyois  bien  et 
dûment  afTmnchi  de  tout  serva^je  bibliographique  ;  mais  mon  éman- 
cipation ne  fut  pas  de  longue  durée.  Jamais  je  n'avois  eu  la  présomp- 
tion d'avoir  réussi  à  me  préserver  des  erreurs  ,  omissions ,  el  autres 
taches  inévitables  dans  la  premifre  publication  d'un  ouvraf^  de  celte 
nature  ;  Tidée  me  vint  donc  de  revisiter  ce  livre  :  dans  la  tranquillité 
de  ma  retraite,  cet  examen  finit  par  captiver  mon  attention  .  et  tout 
persuadé  que  jamais  je  n'aurois  à  réimprimer  ct's  pjiges  par  moi  pu- 
bliées si  tard,  j'ai  cependant  employé  quelques  années  plus  tardives 
encore,  à  en  décou\Tiret  faire  disparoître  les  nombreuses  imperfec- 
tions. Les  principales  Biographies  dans  lesquelles  j'avois  eu  l'appré- 
hension de  trop  m'étendre,  j'ai  reconnu  qu'il  y  manquoit  de  nécessai- 
res développements.  La  nomenclature  des  éditions,  il  falloit  la  rendre 
encore  plus  complète  et  plus  exacte.  Insensiblement  par  ma  corres- 
pondance, mes  livres  et  mes  combinaisons  personnelles  j'ai  liiii  par 
réujiir  tant  d'augmentations  etcorrections  de  toute  espèce,  que  je  suis 
arrivé  à  croire  indispensable  de  reproduire  l'ouvrage  en  une  édition 
nouvelle  assez  améliorée  pour  se  substituer  tout-à-fait  à  l'édition 
première.  Ces  années  de  grâoo  qui  semblent  m'avoir  été  accordées 
pour  me  mettre  à  même  de  rendre  mon  livre  moins  défectueux  ,  j'ai 
cru  pouvoir  espérer  qu'elles  se  prolongcroient  encore  au  moins  assez 
pour  faire  dans  une  réimpression  l'emploi  de  ce  nouveau  travail.  Je 
me  suis  donc  remis  sous  presse,  et,  avec  les  soins  attentifs  de  Tbn- 
primeur  (l'un  de  mes  très  chers  fils),  j'ai  pu.  sons  quitter  mon 
foyer  campagnard,  dinger  à  Paris  mon  impression,  dans  laquelle 
tous  soins  ont  été  pris  pour  échapper  le  plus  possible  aux  incorrec- 
tions typographiques,  et  qui  me  semble  avoir  le  mérite  un  peu  rare 
d'une  netteté  élégante,  continue,  quoique  sans  prétentions  au  luxe 
tv-pographique.  Si  l'Imprimeur  a  convenablémonl  rempli  sa  tâche, 


AVERTISSEMENT. 


me  suis-je  bien  acquitté  de  la  mienne  1  C'est  ce  qui  sera  à  juger  par 
le  petit  nombre  de  personnes  auxquelles,  dans  le  cours  de  plus  ou 
moins  d'années,  viendra  la  pensée  d'ouvrir  mon  livre. 

Un  de  mes  bonheurs,  et  qui  m'a  encouragé  dans  mon  travail .  est 
la  permission  que  m'a  gracieusement  accordée  Sa  Majesté  de  lui  en 
présenter  la  Dédicace. 


Mon  livre  s'achevoît ,  et  cette  dernière  feuille  alloît  être  mise  soiu  presse  y  lorsque 
des  copies  de  papiers  de  Paul  Estienne  me  sont  inopinément  arrivées  de  Genève.  Ne 
pouvant  plus  les  employer,  soit  textuellement,  soit  par  extraits ,  ni  même  par  simple 
mention  dans  des  feuilles  qui  toutes  sont  imprimées,  je  les  place  à  la  fin  du  volume  en 
leur  entier,  et  comme  je  les  ai  reçues,  et  j*y  ajoute  la  lettre  explicative  de  la  personne 
qui  a  bien  voulu  me  les  procurer. 


Qtiàm  bené,  alii  judicabunt,  magno  certè  cuin  labore. 

Pauli  Marutii  EpiSl.  4,  1.  xii. 


ANNALES 


DR 


L'IMPRIMERIE  DES  ESTIENNE 


ËDITiONS  DE  HENRI. 


(anJHRlClJS  STEPHAliVS   PRllUVS.) 


M.  D.  II. 

1.  Artificiaus  Introductio  Jacobi 
Fabri  Stapulensîs,  cum  commentariis  J. 
Clichtovei  per  modum  epitomatoris  in 
decem  libros  Ethicorum  Aristotelis.  — 
Absoluta  est  in  aima  Parkisiorum  Aca- 
demia  per  tolffgangum  Hopilium  et 
Henricum  £ftepÂanum  in  formulariâ  li- 
teranim  arKe  socius.  Et  Invenitur  vonalis 
in  officina  cuniculorum  juxta  scholasde- 
cretonim.  Die  scptima  Maii.  h.  d.  ii. 
In-fol. 

Premier  livre  portaat  le  nom  de  Henri  Es- 
tienne ,  qui  comment  en  cette  année  son 
établîuement  de  librairie  et  Imprimerie. 
Harles,  Bibl,  gr.  III,  p.  ^,  annonce  ainsi  ce 
livre  :  Ethiea  ArutotelU  cum  commentariis; 
il  contient  les  Ethiea,  mais  en  partie  seule- 
ment, ^r  mMium  Epitomatis. 


M.  D.  m. 

1.  Officiarihh  ("uratorum,  sen  Ma- 


nuale  Educnsis  dioces.  —  PaHtits,  per 
/fmn'cum  Stephanum.  m.  d.  m.  In-i. 

2.  In  hoc  libro  contenta  (Jac.  Fabri) 
Epitome  compendiosaque  Introductio  in 
libros  Arithmeticoiïdivi  Severini  Boelhii. 
adjectofamiliaricommentariodiiucidata. 
(Jod.  Clichtovei)  Praxis  numerandi  certis 
quibusdam  regulis  constricta.  (Car.  Bo- 
villi)  Introductio  in  geomotriam  brevius- 
culisannotationibusexplanata  :  sextibris 
distincta.  Primus  de  magnitudinibus  et 
earum  circumstantiis.  Scdus  de  conse- 
quentibus  contiguis  &  continuis.  Tcrtius 
de  punctis.  Quartus  de  lineis.  Quintus  de 
superficiebus.  Sextus  de  corporibus.  Li- 
ber dequadralura  circuli.  Liber  de  cubi- 
catione  sphère,  perspectivae  introductio. 
insuper  Astronoraicon.  —  Id  opus  im- 
preaserunt  Volphgangus  Hopiliusei  Hm  - 
ricus  Stephanus  ea  in  arto  socii  in  Alroo 
Paristorum  studio  Anno  Christi  celorum 
totiusque  nature conditoris.  m.  d.  ni.  Die 
vicesima  septimç  lunii.  In-fol. 

Sur  le  titre  sont  les  armeH  de  l'Université, 


/V< 


IIKNIUCUS  STKIMIANrS  l'UlMUS.       1504- 


.•utouitVs  ilr   li:,loi»s,îivc<*  deux  aii[;*s  vu 
supimris.   /s/0.  0**H *^  ^^^  ^' 

3.  LiBBi  Logicorum  (Aristotelis)  ad 
Archolyposr(>co{:aiilic"'nnovisad!iteram 
commcntariis.  —A  la  fin  :  Socundi  Klon- 
chorum  sophisticoruin  Aristotelis  :  et 
totius  logices  {quam  et  obscunim  iiun- 
cupavil  Organon)  finis.  —  Parisiis  ex 
officina  Volpharujiana  (sic)  Impensis 
Volphangi  Hopilii  cl  Hmnci  Stephani 
inexcusoriaetchalcolypa  arle  sociorum. 
Annodominisalvaloriâoninium.  m.  d.  m. 
xvii  octobris.  Parisiis.  Fortuna  opes  au- 
fprro,  non  aninium  potesl,  In-fol.    15  s. 


M.  D.  IV. 

4 .  Aristotelis  Ethica,  interprète  Léo- 
nard© Aretino.  — Parisiis,  apud  Henri- 
cum  Stephanum.  m.  d.  un.  In-foL 

2.  Jac.  Fabri  in  Aristotelis  octo  Physi- 
ros  libros  l*araplirâsis.  In  quatuor  ejws- 
dem  libros  de  caelo  ^i  mundo.  In  duos  de 
geoerationc  &  corruptione.  In  quatuor 
libros  meleororum.  In  très  de  anima.  In 
libros  de  sensu  6c  sensibili  ;  de  memoria 
6t  reminiscentia  ;  de  somno  &  vigilia  & 
divinationepersomnia  ;  de  longitudine& 
brevîlate  viiœ.  Ejusdem  (Fabri)  Introduc- 
lorii  in  Physicam  dialogi.  Ejusdem  In- 
troductorii  in  Melaphysicam  dialogi.  — 
Impress.  in  atma  Academia  Partsiorum 
per  //ran'cum  Stephanum  in  vico  Clausi 
Brunelli  è  rogione  SchoUirum  Dccreto- 
rum.  U  Doc.  m.  d.  iiii.  In-i. 

3.  NciPiT  lextiis  abbreviatus  Aristo- 
Uïiis  super  octo  libris  physicorum  et  tota 
iiaturali  philosophia  :  nnper  à  magistro 
Thoma  Bricot  Vernantissimarum  artîum 
atque  divine  legis  darO  professore  com- 
pilatuâ  :  una  oum  continuationc  textus 
magistri  Georgii  et  quoslionibus  ejusdem 
de  recenti  ab  eodem  Thoma  Bricot  re\i- 
sus  atque  diligentissime  omendatus.  Et 
primo  sequiturprohemium  abbreviationis 


in  primo  physiconnn.  —  (Jiicstiones  isti; 
sex  libror.  .Metaphysices  :  nna  oum  tex- 
tus explanationc  :  pro  ritu  famatissime 
Parisior.  Académie  :  ab  Ilenrico  Siephtmi 
(sic)  in  prementionata  universitate  lau- 
datissima  féliciter  impresse  sunl-  Expen- 
sis  predicli  Henrici  Stfphanij  lohannis 
Petit  et  DiomjsiiBose.  Annoredemptionis 
nostre  iiij.  post  mille  quingentos.  Idtbus 
Octobris.  In-fot. 


M.  i).  V. 

1 .  MissALE  Educnse  (d'Autun)  emen- 
datum.  —  Parisiis,  apud  Henricum  Ste- 
phanum, in  vico  Collegii  Belvacensis  ex 
oppositoScholarumDecrclorum.  m.d.  v. 
30  die  mcnsiâ  Martii.  ln-4.  gothique,  à 
i  col.  fig.en  bois. 

Une  des  innombrables  notes  de  Tabbc  de 
Saint-L^er  ni*a  appris  que  ce  Missel  exisloil 
it  y  a  60  ans  à  la  BibIiollièt|uede  la  Ville.  Ces 
livres  ayant  été  employés  vers  1797  pour  For- 
mer le  premier  fonds  de  la  Bibliotbèque  de 
rinstitut,  j'ai  été  dans  cette  dernière  pour  y 
voir  le  volume.  Très  exactement  enre^stré 
dans  le  Catalogue  ,  il  n'a  cejM'ndant  pu  être 
trouTé,  mal^  une  attentive  el  Ires  obligeante 
rechçrchc.  11  est  possible  qu'on  le  retrouve 
plus  tard  ;  mais  quand  il  ne  rcparoitroit  jamais, 
ce  seroit  malgré  sa  grande  rareté  une  perle 
de  peu  d'importance. 

2.  LiBBR  eruditionis  Religiosorum , 
sex  libros  complectcns,  a  magistro  Hum- 
berto  de  Homanis  quondam  genei^li 
ordinis  pra^dicatorum  compilatus,  i*c  a 
patribiis  ordinis  mtnorum  conventus 
parisiensis  reformatoribus  correctus  & 
impressioni  traditus.  (]ontemplatio  bti 
Ansclmi  epi  super  vita  Christi.  Ordina- 
rium  vita;  religiosic  editum  a  sto  Bona- 
ventura  Canlinali  de  ordinc  fratrum 
minorum.  —  Venalis  reperitur  in  vico 

I  rx)Hegii  Belvacen.  E  regione  Scholœ  De- 

crotorum,  Parisiis  arte  &  impensis/fm- 

I  rid  Stephani  noviler  n>dactus&  impres 


150S-6.       HENRÏCUS  STEPHANUS  PRIMUS. 


3 


sus  anno  saluti:^  nnstrae  h.  d.  v.  die  \ii. 
mensis  Martii.  ln-8.  6  8. 

3.  Contenta  in  hoc  volumine.  Piman- 
(Icr.  Mercurii  Trismegiâti  liber  do  sapicn- 
tia  &  polestattidei.  Agclepius.  Ëjuâdem 
Mercurii  liber  de  voluiitate  divina.  Item 
Crater  Hermetis  a  Lazareto  septempe- 
dano,  Poêla  Chrisliano,  ad  Fordinandum 
Regem.  —  Parisiis  in  oflScina  Henrici 
Stephani  recoguitnribus  mendasque  ex 
officina  eluenlibuâ  Joanne  Solide  Oa- 
coviensi  &  VolgacioPratensi  Annodomini 
Salvatoris.  m.  d.  v.  Calendis  Aprilis. 
ln-4.     S  3.  6.  d. 

Au  milieti  du  titre  lont  ces  douze  vers 
d' un  des  correcteurs  de  rimprimerîe  de  Henri . 

Pftrî  Portie  Honsteroleniii  DodecMtîcon 
Ad  Ijectorrm. 

Accîp«  àe  Snperi»  danteni  docnmentx  lîbellam  : 

Sume  Hermen,  pri*ra  rellî^one  rintin, 
Hermen  Thraicitia  ^nem  noD  ie(|DiiTerït  Orpheni, 

El  quem  non  proie*  CalIiopH  Lânps. 
Zamolxto  sDfMrat  cnm  CecropioKnntolpo, 

^09  dÎTÏailoqaoa  fama  vetosta  protut. 
l'ti!î«hïc  liber  eatmnodi  fa^icntiliiu  orobram, 

Vera  qnibns  Incia  lamina  vcri  placent. 
Hicquid  sitdiicesrcraiapiralia,  tommapoleatia  : 

Hic  poteris  summi  di*cerc  Telle  Dci. 
loaupcrinTenies  pleoutn  cratera  liqaore 

Neclareo;  miniiui,qai«  tibi,  leclor,  emvs. 

VAtl. 

A  la  Bibliothèque  Royale,  sur  vélin,  avec 
initiales  en  or  et  coloriées. 

i.  Decem  librorum  moi^alium  Aristo- 
teïis,  1res  convereiones  :  Prima  Argyro- 
pyli  Byzantii,  secunda  Leonarcli  Aretini, 
tertia  vero  Antiqua,  per  Capila  &  numé- 
ros conciliaie  :  communi  famitiarique 
cemmentario  ad  Argyropylum  adjecto. 
Ex  secunda  recognilione.  —  Au  verso 
du  titre  :  Hec  opéra  hic  continentur  :  ad 
invicem  hoc  ordine  conciliata.  Primo  de- 
cem libri  Etbicorum  Aristotelis  ex  tra- 
ductione  Argyropyli  Byzantini.  Com- 
mentarius  in  eundem.  Secundo  Magna 
Moralia  Aristotelis  Interprète  Géorgie 
Valla  Placentino.  Tertio.  Dialogus  Are- 
tini  ad  Galleotum.  Quarto  artificialis  in- 
Iroductiopermodum  epitomatisin  dcceni 
lihros  pthirnrum  Aristotelis.  Qiiintn.  De- 


cem ethicorum  Aristotelis  c\  traductione 
Leonardi  Areiini.  Sexto,  lidcm  ethico- 
rum Libri  Decem  e\  antiqua  traductione. 
Omnia  uno  volumine  comprehensa.  — 
Et  absoluta  sunt  impensis,  sumptibus  , 
&  diligentia  Henrici  Stephani ,  in  almu 
Parisiorum  studio.  Anno  ».  d.  v.  diov. 
mensis  Augusti.  In-fol. 

5.  Jodoci  Clicbtovei  Neoportunensis 
Introductio  in  terminorum  cognitionem. 
—  Parisiis  per  Henricum  Stephanum. 
M.  D.  V.  In-i. 


M.  D.  VI. 

1 .  In  hoc  libre  contenta  opéra  Hugunis 
de  sancto  Victore.  De  institutione  Novi- 
tiorum.  De  operibus  trium  dierum.  De 
arraanims.  Delaudecharitatis.  De  modo 
orandi.  Duplex  expositio  Orationis  domi- 
nicse.  De  quinque  septenis.  De  seplem 
donis  SpiritusSancti.  Petro  Porta  ipsius 
operis  rocognitoresedulo  :  Edenle  Jodoco 
Cliclitoveo.  —  Parisiis  per  Henricum 
Stephanum.  Anno  h.  d.  vi.  die  xii.  Oc- 
tobr.  In-i. 

2.  Practica  electionum  &  postulationum 
a  magistro  Guiliermo  Mandagoto  subti- 
titer  composita  xxv.  formas  instrumen- 
torum  in  ea  re  nec«ssariorum  continens. 
—  Pariftiis  per  Henricum  Stephanum. 
Anno  satutis.  m.  d.  vi.  In-4. 

Jje  titre  de  Texemplaire  sur  vélin  de  la  Bi- 
bliodièque  de  Sainte-Geneviève,  dont  voici  la 
copie  rectifiée  sur  l'original ,  n'est  pas  con- 
forme à  celui  qui  vient  d'être  rapporté,  el 
que  j'ai  pris  à  la  Bibliothèque  Royale  sur  uii 
exemplaire  en  papier  de  cette  même  édition. 

Bilandagotus  electiiHium  praxim  :  et  for- 
mas. xxT.  instnimenlorum  ea  in  re  necessa- 
riorum  ante  oculos  ponens.  Annotatiunculis 
non  paucis  ad  glosas  adieCtis. 

Hexasttcon  Correclorii. 
Mandacole  bri^reit  per  famam  crederia  annos 

Kxtcndiitte  :  Icvî  dana  bona  inaltn  lïbro. 
I'iEni<*oin  putrril  innjinnni  virtiitc  rolitiiirn 


i 


IIKNHICUS  STKPHANUS  PRIMUS.       i506-7. 


Ac  h^prrioneQni  sincère  lucc  jutiar.      [}(itarc  : 
Snhyax  Dora  non  polis  rat  toi  PuigmaU  prec»- 
Quod  valet  Edipua  hic  aolvere  rfeilaleu*, 

Wnuntlalor  îa  rien  dirî  Jacobi  ad  signum  Pellî- 

rani. 

Ces  vers  ne  font  pas  gi-and  honneur  aux  la- 
lents  poétiques  du  correcteur-éditeur  dont  ils 
MHit  l'ouvrage. 

Au  verso  du  dernier  feuillet  est  cette  sou- 
scription : 

Expticit  practica  electionum  &  poslulalio- 
num  magislri  riuîilermi  Maiidagoti  :  Archi- 
Jyat^ni  Nemausensis ,  &  postniodum  Ebre- 
dunensia  archiepiscopi  :  ac  sacrosancte  «ccle- 
sie  Romane  demum  Cardinalis  :  Fer  t|uant 
fide  docetur  oculata  modus  eligendi  &  pos- 
lulandi  prelatos.  Quinque  &  viginlî  formas 
|Kinens  instrumentonim  :  in  hujus  modi  ex- 
pedîtionibus  necessariorum  elimatissime  îm- 
pressa  Paruiis  per  ifenricum  Stephanum  e 
regione  scbole  Decretontm  :  sumptîbus  &  im- 
peiisis  lioucsionim  virontm  fit  fratnim  Engel- 
brrfi  &  Godffridi  de  Mamrf  :  hahitanlium 
in  vit»  divi  Jacohi  ad  signum  Pellicani. 
Anno  salutis.  m.  o.  vi.  die  xjct  decembris. 

Tout  le  volume  est  hérissé  d'abréviations 
que  je  n'ai  pas  cm  fort  utile  de  reproduire  et 
figurer  dans  ces  citations. 

3.  ÀRTiFiciALisIntroductio  per  modum 
Epitomatis  in  dcccm  libroâ  Ethiconim 
Ariâtotclis,  Jacotn)  Fabro  Authore,  cnm 
Clichtovei  Commentariiscxsecunda  rc- 
cognitione. — !n  atma  Academia  Parisio- 
rum  per  Henricum  Stephanum  in  for- 
muiaria  literanim  arte  opificcm  h.  d.  vi. 
Viccsima  tcrtia  Febniarii.  In-fol.     5  s. 

Avec  quatre  ver»  latins  de  Bealus  Rhe- 
nanus. 

Accip«  moralcm  lector  aladioao  librllum  : 
Qoi  breribai  facilcm  panJtl  ad  alla  viam. 

llDacneusingcima  uupcr  Clicbloveni  irte 
Aaxit:  anbnecteiu  uptima  quirqnc.     VàLK. 

4.  Co-TTEvrA.  PoUticorum  libri  oclo. 
Commentarii.  Economicorum  libri  duo. 
Commenlarii.  nccalonoiniaruni  tibri  scp- 
tem.  Economiarum  pubticarum  unus  : 
Leonardo  AroUno  inlerprote ,  cum  corn- 
mcntariis  Jar.  Fabri.  ExplanatioiiiâLeo- 
iiardi  Aretini  in  (pconomica  libri  duu.  — 
Apud  Parisioiiprîinaria  supcriorum  opc- 
rum   oditio  typis    Httsoliiia   prodiit  i'\ 


oRictna  Henrici  Stéphanie  regione  scholc 
decretorum.  Anno  Christi  cuncUi  guber- 
nantis  h.  u.  vi.  Nonis  Auguâti.  In-fol. 

Cette  traduction  latine  est  de  Léonard 
d'Arezzo  (Leonardus  Aretinus)  ;  les  Commen- 
tair»,  moins  le  dernier  (Explanatio)  sont  de 
Lefebvred*Etaplcs(JacobusFaber).  Les  cor- 
rvcteurs-éditeurs  sont  P.  Porta,  déjà  nommé, 
et  IWatus  Rhenanus  dont  six  vers  latins  ter- 
minent le  volume. 

L'exemplaire  sur  vélin  de  la  Itiblîothèque 
Royale  contient  en  178  feuillets  tout  ce  qu'é- 
nonce ce  titre,  mais  il  n'a  point  le  premier 
cahier  qui  se  compose  du  litre,  d'une  pré- 
face ou  dédicace  de  J.  Lefebvre  au  card.  Bri- 
çonnel,  datée  au  bas  M.  O.  V.  et  d'une  ta- 
ble. Le  litre  seul  manque  dans  l'exemplaire 
sur  papier.  Tous  deux  Gnissent  sans  autre  in- 
dication que  la  date  de  m.  d.  vi.  précédée 
d'un  registre  et  de  ces  mots  :  Recc^itoribus 
iu  officina  q  accuratissimc  Petro  Porta  et 
fieato  Rhenano. 

Beatus   Rhenaons. 

Prflap«ra  ait  conclïa  lax  tert]:  qDatert^i  beat* 

(jua  mudo  Polïticna  prodit  Ariftatelea. 
Proditetocunoniis  p^r  lempora  longs  probandua 

Cum  amcquem  ««quitar  ic^rTcr  ip««  Plat». 
Krf!^  ijuibua  civea  ac  jura  aficeirinia  cnre 
ilos  Irgitule  anima  randîdiora  libros. 
V  A  I.KTE 
M.  U.  Vi. 


M.  D.    Vil. 

4 .  EPISTOL.E  Apostolorum  &  Apoca- 
lypôis.  —  Pariaiii ,  per  Henricum  Ste- 
phanum.  m.  d.  vu.  In-8. 

2.  TiiEOLOGiA  (Joanniâ)  Damaâceni . 
sive  Tractatus  quatuor,  scil.  de  ortho- 
doxa  fide  seu  inef&bili  divinitate  :  do 
creaturamm  genesi  ordincMosis  :  de  m 
quac  ab  incarnatione  usque  ad  reiîurrcc- 
tionem  :  de  iiâquœ  post  resurrcctioncm  , 
usque  ad  universalem  resurroclLonem. 
Latine ,  inlerpi^te  Jacobo  Fabro  Stapu- 
lensi .  —  Parisiis ,  per  Henricum  Stepha- 
num. M.  D.  vil.  dio  \v.  Aprilis.  In-4. 

A  la  Ribliotht'que  Royale,  sur  vélin,  avec 
iuiliales  eu  or  et  couleurs. 


im^.      UENRICUS  STEPHANUS  FRIMUS. 


5 


"J.  CoNTsnTA.  Guilhdfnus  FariaieaâiB 
de  Claustro  anime.  Hugonis  de  S.  Vie- 
tore  de  Gaustro  anime  libri  iv.  (cum 
Prœfatione  JodociClichtovei.)— 'Ëxcudit 
Henricus  Stephanus^  industrius  librorum 
cfformandorum  artifex.  in  ôfficina  sua  e 
regionc  schole  decretorum  sita.  A.  D. 
M.  D.  vïi.  décima  septembris.  In-i. 

4.  Textus  de  Sphcra  lohannis  de  sa- 
crobosco  cum  addilione  (quantum  nece»- 
sarium  est)  adjecta  :  Novo  commentaHo 
nuperedito  ad  utilitatemstudentiumPhi- 
losophice  Parisien.  Académie illustratus. 
Cum  compositiono  Annli  Astronomici 
Boni  Latcnsis.  Et  gcometria  Ëuclidis  Me- 
garensis.  (Cum  Prœfatione  Jac.  Fabri 
Stapuiensis).  —  Impressum  Parisiis  in 
OSicina  Henrici  Stephani  e  rcgione 
Schole  decretorum  slta.  Anno  Christi  si- 
derum  cooditoris  m.  d.  vu.  Docimo.  die 
Novembris.  ïn-fol. 

Je  doulois  de  l'existence  de  cette  édition 
(|ui  ne  m'étoit  garantie  que  par  le  témoignage 
t|uelquefois  léger  de  D.  Clément;  mais  elle 
existe  à  la  Bibliollièqued'Abbevilleoù  jel'ai 
trouvée,  u"  9S8S  de  son  Cata)<^ue,  que  Tau- 
lorité  municipale  a  eu  le  bon  esprit  de  faire 
imprimer,  non  pas  comme  luxueux  monument 
bibliographique ,  mais  pour  Tiitilité  de  ceux 
qui  aurotent  à  recourir  à  celte  Bibliodièque 
beaucoup  trop  dépourvue  encore  de  bous  li- 
vres modernes  usuels ,  mais  où  se  trouve  un 
certain  nombre  de  ces  livres  anciens,  qui 
chaque  jour  vont  se  détruisant  et  s'ensevelis- 
sant  dans  l'oubli ,  au  grand  regret  de  ceux 
à  qui  il  pourrait  quelquefois  être  utile  de  les 
consulter.  Ce  Catalogue  rédigé  avec  exactitude 
par  l'estimable  biblioHiécaire  M.  Louaiidre, 
a  ses  titres  assez  explicatifs  pour  bien  dési- 
gner les  ouvrages ,  mais  fort  abrégés  cepoi- 
dant,  aGn  de  ne  pas  le  rendre  inutilement  vo- 
lumineux. Il  forme  deux  minces  volumes 
in-S,  1886-37. 


M.  D.  VIII. 
I.  Jacubi  Fabri  Slapulensis  lnIro<luo- 


tiunculainpoliticaAristotelis;  &  oecono- 
micum  Xenopbontis  a  Rapbaele  Volater- 
rano  translatum.  — Parisiis  ex  ôfficina 
Henrici  Stephani  e  regione  Scholarum 
decretorum  m.  d.  viii.  Quarto  Calendas 
Octobris.  In-fol.      2  s.  6  d. 

Sur  le  litre  qui  n'est  pas  rénfmcé  précé- 
dent, mais  une  table  des  matières  à  S  colon- 
nes ,  on  lit  en  latin  :  Volgatius  Pratensis 
loanni  Soiîdo  Craeoviemi  tatutem  D. 

Apud  hospilem  tuum  Heniicum  Stephumro 
in  cujus  ôfficina  divei^or  :  comperi  manu  Uia 
exscriplam  in  politica  Aristotelis  introduc- 
tiimculam.  Insuper  &  Economicou  Xeno- 
phoQlis.  illam  i  comrouni  preeceptori  nosiro 
Fabro  trïbuis.  hoc  cuidam  Raphaeli  Volater- 

rano.  ut  qui  ex  gneco  latiiiuni  fecerit 

visum  est  ut  iila  publicarem  &  primîtias  nos- 
tre  compositionis  ad  le  mîtlereni.  ut  vel  sic 
inlelltgas  :  ueque  iabores  tuos  quos  in  illis 
scril)endis  suscepisti  periisse ,  neque  me  fri- 
gide in  novo  opitîcio  (quod  deo  opilulaute  sus- 
cepi  prosequendum)  versari. 


M.  D.  IX. 

I.  QuiNcupLEx  Psalterium.  Gatticum. 
Romanum.  Hebraicum ,  Vêtus.  Concilia- 
tum  (cum  praefalione  J.  Fabri).  —  Ab- 
ëolutum  fuit  hoc  quincupitcis  Psallerii 
opiis  in  oœnobio  sancti  Oermani  prope 
muros  Parisienses  anno  a  natati  Christi 
domini  4508.  Et  in  darissimo  Parisio- 
rum  Gymnasio  ex  chalcotypa  Henrici 
Stephani  ôfficina,  è  regione  scholarum 
decretorum  emissum  anno  ejusdem  Chris- 
ti salvatoris  omnium  4  509.  Pridie  Calen- 
das  Augu^ti.  lUi  igitur  qui  absolvere  & 
absolutum  in  publicum  emittere  dédit  : 
laus  &  graliarum  aciio  in  secula  seculo- 
rum  Amen.  In-frf. 

Sur  vélin  à  la  HibliothèqueBoyale.  Acheté 
chez  Mac-Carthy,  400  fr. 

Très  bel  exemplaire;  c*est  celui  qui  fut 
présenté  au  cardinal  Briçonnet,  dont  les  ar- 
mes sont  peintes  sur  le  litre,  et  sur  le  premier 
feuillet  du  texte.  Il  doit  en  exister  encore 
hois  autres  exemplaires. 


IIENHICUS  STKPIIAMIS  PRIMUS.       m9-\0 


Cette  réunion  de  cinq  versions  latines  du 
Psautier  a  quelquefois  été  crue  une  édilion 
l>olyglotte,  erreur  que  n*a  point  faite  M.  Bru- 
uel  qui  y  ajoute  couvenablemeut  le  mot 
latine. 

CaUicam  est  la  version  alors  adoptée  dam 
les  Eglises  de  France.  C'est  la  seconde  de 
St.-Jérùine(artuelleraeDl  nommée  laVul[;ate), 
par  lui  faite  à  la  prière  de  Paula  et  d'Euslo- 
cbius  :  Romauum*  celle  qui  sechantoit  i  Kome 
et  dans  les  autres  c;;lises  du  rit  romain  :  ffe- 
hrœum  est  la  version  faite  par  le  même  St.-Jé- 
ràme,  [aJ petittonem  Sophronii)  et  suivant  de 
plus  près  l'hébreu.  Fétus,  la  plus  ancienne  , 
nommé*!  aussi /<!!&  F'etuSf  ut  celle  qui  étoit 
le  plus  géoéralement  adoptée  avaut  celle 
dé  St.-Jérôme;  et  enfin  Conciiiatum  est  le 
Psautier  GaUicum  corrigé  en  quelques  en- 
droits pour  le  rapprocher  du  texte  hébraïque, 
ou  pour  en  améliorer  la  diction. 

Cette  explication  est  donni'e  par  l'éditeur 
J.  Lefehvre,  dans  son  épiire  ou  dédicace  au 
Ord.  G.  Briçounet,  mise  en  tète  du  volume. 

Les  trois  premiers  textes  sont  en  trois  co- 
lonnes, et  font  le  corps  de  l'ouvrage  ;  les  deux 
autres  viennent  à  la  suite,  en  deux  colonnes, 
el  en  plus  petit  caractère  :  l'impression  est 
Iwlle,  eu  rouge  et  noir. 

Le  volume  commence  par  six  feuillets  con- 
tenant le  titre,  la  préface,  les  trois  prologues 
lie  Saint-Jérôme  pour  les  trois  versions  qui 
Mmt  plus  ou  moins  complètement  son  ouvrage, 
et  deux  tables  des  Psaumes.  Daiu  la  réimpn*s- 
sioo  de  1513  les  pièces  préliminaires  sont  plus 
nombreuses  et  .occupent  douxc  feuillets ,  y 
compris  celui  du  litre. 

La  Caille,  p.  78,  et  quelques  autres  d'après 
lui,  croient  qne  l'impression  de  ce  volume 
av'tit  été  commencée  dans  l'abbaye  de  S.  Ger- 
main des  Prés;  nuis  les  mots  absolution  opus, 
qui  d'ailleurs  n'ont  point  cette  signification , 
<Hit  rapport  à  l'arrangement  et  combinaison 
du  livre,  et  point  à  son  impression. 

i.  RicoLDi.  Ord.  Praedic4il.  contra 
MCtam  nuitiiimelicam  libcllus.  Por  Bar- 


Uiolomactini  Picernum  o  graecu  in  lati- 
num  convcrsus.  Ëtcujuâdam  diù  captivi 
Turcorum  provinciae  seplem  Castrensis, 
de  vita  et  moribus  eorundem  libetlus.  — 
Impres.  Parisiis  in  oflBcina  Henrici  Ste- 
phani  è  regione  scholarum  decretonim 
sita  ÀnnoChriâti  Dci  persan^inein  Te»- 
tamenti  sui  &  Evangelium  œternum  ubl- 
quo  credendum  et  vcnerandum  Salularis 
oostri  M.  D.  viiii.  quarto  Cal.  Dec.  \n-i. 

A  la  Bibliothèque  Royale,  trois  exemplai- 
res imprimés  sur  vélin  :  le  premier  présenté 
à  Louis  XII,  eu  1510,  par  Guill.  Panry  (Petit), 
son  confesseur.  Il  est  orné  d'initiales  en  or  et 
couleurs. 

Le  ucoad  vient  de  la  Bibliothèque  du  Col- 
lège de  Navarre,  et  le  troisième  de  celles  de 
La  Vallière  et  de  Mac-Carlhy  où  il  fut  payé 
100  fr.  Il  est  plus  grand  de  marge  que  l<^ 
deux  autres. 

Dans  le  Catalogue  très  bien  fait  des  livTi» 
imprimés  sur  vélin  qui  sont  i  la  Bibliothèque 
Royale,  par  feu  Van-Praet ,  de  regrettable 
mémoire,  à  la  date  du  second  exemplaire  on 
lit  15R9,  et  1503  à  celle  du  troisième ,  mais  en 
sont  de  simples  fautes  typographiques,  lout-à- 
fait  sans  conséquence ,  et  ne  (rauvant  être 
l'occasion  d'aucune  méprise. 

3.  Co8MOGRAi>HiA  Piï  Papœ  in  Asis 
•V  EuropsB  eleganti  dcscriptione.  Asia 
historias  remm  ubique  gcsiarum  ctim 
locor.  dcscriptione  complectitur.  Europa 
tcmporum  autoris  varias  continet  histo- 
rias. —  Impressa  per  Henricum  Stepket- 
nwn  impressoretn  diligentissimum  Paru- 
siis  è  regione  scholaï  docretorum ,  suoi- 
tibus  eiuad.  Hmr.et  loh.  Hongoti  vi.  Id. 
Octobr.  M.  D.  IX.  In-i. 

Celte  compilation  est  de  Geoffroy  Tory, 
de  Bourses ,  qui  peu  après  fut  libraire .  et 
auteur  du  singulier  et  savant  livre  Le  Ckamp- 
Pltury,  15»,  in-4. 


'Maigri  l'adnptîoB  ubligéeda  lextr  d«  la  Vol- 
gate,  le  iiaiBt->Sif|rc  m  codIÎdd^  dans  la  Chapelle 
AislÏBc  l'aaage  dr  cr  i*êall*ri*im  Romanutn 
«loainae  «tlilion  Faticant.  de  1593,  îb-S,  a  été 
pajie  IS  ItT.  lu  «li.  à  m»  vrBir  aMiBf,  faite  à 
liMdrea,  m  IHJH. 


M.  D.  X. 

\ .  loAN.ves  Major  in  primum  Senlen- 
tiarum.  —  Impressum  H  cxaratum  entt 
hor  opiis  Pariww  per  ihnricum  StepHa- 


1510.      HENRÎCUS  STEPHANUS  PRIMUS. 


num  impen&is  honeslorum  virorum  lo- 
doct  Badii  Àscensii,  loannis  Parvi  et 
magistri  Constantini  Leporis  Anno  do- 
mini  millesimo  quingenlesimo  decimo 
die  apritis  penuttimo.  In-fol. 

2.  Egregii  Patris  et  clari  Theologi 
Richard»  quondam  devoti  cœnobitœ 
sancti  Vicions  juxta  muros  Parisieiises 
de  superdivina  Trinitate  Theologicum 
opus  Hexade  iibrorum  distinctum ,  et 
capitum  xv.  Decadibus.  Adjunctus  est 
Commentarius.  —  Hoc  opus  composi- 
turafuitin  cœnobio  sancti  Germaniprope 
muros  Parisienses  anno  Christi  salvato- 
ris  M.  D.  X.  &  emissum  in  officina  Hen- 
rici  Stephani  eodem  anno  Christi  Domi- 
ni,  mensis  Julii  die  xi\.  !n-4. 

L'éditeur  «I  J.  Lefebvre,  Jac.  FaherSla- 
puUnsis;  et  par  une  pièce  de  ver»  de  Michel 
Hamelbei^  placée  à  la  fm  du  volume,  et  qu'il 
adres^  à  healus  Khenauus,  on  voit  que  la 
mise  en  ordre^  collaùo^  de  cette  édition  est 
soD  ouvrage. 

Sur  vélin,  à  la  Bibliothèque  Royale,  ve- 
nant de  La  Vallière  et  de  Mac-Carthy,  payé 
140  fr.  à  la  vente  de  ce  dernier. 

3.  Bernonis  Abbatis  LibeUus  de  offi- 
cio  missae  quem  ediditRhomse.  Sacer- 
dotes  studiose  leganl.  —  Pàrisiis  ex  offi- 
cina libraria  Henrici  Stephani  anno 
Christi  Salvatoris ,  qui  est  Altaro ,  Vic- 
tima,  &  Sacrificium  nostnim,  Super- 
benedictus  in  secula  seculorum.  u.  d.  x. 
Nono  Cal.  Decembris.  In-4. 

4.  LiBRi  Logiconim  Aristotelis ,  Boetio 
Séverine  inteiT)rete,  &  Paraphrases  in 
eosdem  cum  adjunctis  adnotationibus  « 
ordinatore  I^cobo  Fabro  Stapulensi  ;  ex 
seconda  recognitione.  —  Pàrisiis  in  offi- 
cina Henrià  Suphani  u.  d.  x.  Quarta 
Aprilis.  Fortuna  opes  auferre ,  non  ani- 
mum  potest.  In-fol.      15s. 

La  première  édition,  par  le  même  H.  Ës> 
ti^ne  est  de  1503.  Les  premiers  Imprimeurs 
laisHoient  leur  premier  feuiliet  toot-i-fait  blanc 
alÎD  que  chacun  pût  à  son  gré  y  faire  écrire, 
desûner  oo  peindre.  Peu  après  on  Mmgea  i 


imprimer  sur  ce  premier  feuillet  un  intitulé 
qui  d'abord  étoil  fort  concis,  et  quelquefois 
en  un  seul  mot.  Comme  tout  se  perfectionne, 
il  vint  ensuite  à  l'idée  de  faire  sur  celte  page 
d'entrée  une  manière  d'annonce  de  tout  l'ou- 
vrage, soit  en  un  long  sommaire,  soit  en  u» 
emphatique  panégyrique,  et  c'est  ce  qui  a 
été  fait  eu  tête  de  ce  volume  dont  le  verbeux 
encomium  ne  mérite  vraiment  pas  d'être 
transcrit.  Le  bnu  goûta  toujours  fait  justice 
de  cet  ex|H>dient  quelquefois  encore  employé, 
mais  qui  n'a  Jamais  manqué  de  paroître  ri- 
dicule. 

5.  In  hoc  opei%  continentur  totius 
Philosophiae  naturalis  Paraphrases  :  ad- 
jectis  ad  literam  Scholiis  declaratse  & 
hoc  ordinc  digeslaî.  Introductio  inlibros 
Physicorum.  Paraphràsis  octo  Physico- 
rum  Aristotelis.  Duo  dialogi  ad  Physi- 
cos  lib.  introductorii.  Paraphràsis  qua- 
tuor de  cœio  £c  mundo  completorum. 
Paraphràsis  duorum  de  gencralione  & 
corruptione.  Paraphràsis  quatuor  metco- 
ronim completorum.  Introductio  in  libres 
de  anima.  Paraphràsis  triunri  de  anima 
completorum.  Paraphràsis  hl)»  de  sensu 
^  sensato.  Paraphràsis  libri  de  mcmo- 
ria  &:  reminiscentia.  Paraphràsis  libri  de 
Somno  St  Vigilia.  Paraphràsis  libri  de 
longitudine  &  brevitate  vitse.  Introduc- 
tio Metaphysica.  Dialogi  quatuor  ad  Me- 
taphysicam  Introductorii  ;  (Authore  la- 
cobo  Stapulensi  cum  ludoci  Clichtovei  y 
ipsius  discipuli,  annotatiunculis.) —  Ex 
officina  Henrici  Stephani.  —  à  la  fin  :  In 
Aima  Parhisionivi  Achademia  per  Hen- 
ricum  Stephanum  e  regîone  schole  de- 
cretorum  commorantem.  Anno  Christi 
piissimi  Salvatoris  entis  entium  summi- 
queboni  s.  d.  x.  vicesima  secunda  ()c- 
tobris.  !n-foL 

6.  Decem  Iibrorum  moralium  Aristo- 
telis très  conversiones.  (  Haec  opéra  hic 
continentur  ad  invicem  hoc  ordinecon- 
ciliata).  Primo,  Decem  libri  ethicorum 
Aristotelis  ex  traductione  Argyropyli 
Byzantini  cum  lacobi  Stapulensis  com- 
mentariis.  Secundo,  Magna  Moralia  Ari^ 
totelis  interprète  Géorgie  Valla  Placen- 


Qiijnn  lioiu^  nlii  judM'Abtinl,  innfinn  rrrlôf-nin  lulioro. 

P\(  i.i  M\>iTii  K|»ist.  î,  I.  Ml. 


I.  AATiricLiUR  Intrfxliictio  Jacobi 
Fabri  Stapulroîiig.  nim  rnmnienlariis  J. 
ClichU.ivci  iKT  niiMJuTii  i')>Uuii)atons  iii 
dwcm  librits  Ettiirornin  AriïilDlHis.  — 
AbâoliiU  e^t  m  almu  Parhisi<*rum  Arti- 
dcntiB  pcT  yvtffijimtjum  IlopHium  ol 
Utnricum  ^^p/iunuiii  îii  runnulnrii)  li- 
ternrutn  atle  sucius.  Kl  Iiivoiiiliir  \rtiulis 
m  ollk'fnai'uniriiloruni  juxU  ^choltisdo- 
crt'loruDi.  Die  scpUnm  Mati.  m.  u.  ii. 
In-fol. 

Prcourr  Um*  portant  le  nom  èc  Henri  Ea- 
lirtinr  ,  i)t)i  i-nmnicnra  en  cetlc  aiuiêr  >o» 
f^nliluH-nti-iii  df  UlirMirii-  rt  Inipriuierif. 
Hurlri.  BibI,  {;r.  III,  |i.  3.*^,  antioarr  ainsi  et- 
Ii\rr  :  Etlticn  tnstotrltt  ctim  corami-ntarih; 
il  coalieitt  Im  Ftfùca,  tnaû  m  |>.irli4-  »rulp- 
mmr» /v/- flTdf^jfn  Epitomntn. 


M.  D.  m. 

1.  OmruMM'M  rurflUimni,  o4>ti  Ma- 


nualp  Rluonsis  tlmrM.  —  ParisiiK,  por 
Henricum  Stephanuvi.  m.  d.  m.  In-i. 

2.  N  !i(v  libro  rnnlrnU»  iJ&c.  Fabri.' 
EpitUTnt*  ('oinp(*m])o<>:i((ut*  liitroilurtio  in 
lihros  Arittimotic-(js(li\i  S<'vcrini  U(M'thii. 
mljorLoramilJariromiTipntariodiliiridata. 
(Jik!.  Clidilnvrij  Pra\is  tiuinrniridi  citUm 
ijin"l^i]*<iaiïi  rp'i^inlisronstricta.  (Car.  B<v 
villi)  Inti'KÎiK-lio  in  jicoini'triani  breviiis- 
cutisaniiulittiunjhnsexplanaia  :  -^xlibris 
(fistinctiL  Priinus  de  inaKnituiJinibus  (*t 
eiiruiii  tircmnstantiis.  Srdtis  dp  conse- 
quiL'nlibn.<  lonlitîuis  &  continuis.  TcrLius 
de  piiiit'tis.  (Juarlusidri  linns.  QuiiUu^de 
suporticietms.  S^xlus  de  corporibus.  Li- 
bor  d<»qiuuiratiiranrculi.  Liber  de  cubi- 
faliotie  irpliere.  [wn>i>cftiva'  introductio. 
Jnsiijier  Aslronomiccm.  —  Id  njnis  im- 
presfciorunl  Voiphgangus  tloptUituei  lim  - 
rirus  Slrpfumus  ej»  in  arle  socii  tn  Aimi> 
Parisiorum  sliiilio  Anno  Qiriitli  rolonini 
tutiuMiuf'  iiutui-tM'uiiditons.  M.  i*.  m.  Oir 
vii'tsnna  si'pliniii  liinii   In-fol 

Siii  le  iilre  Minl  \p*  arniM  dv  rVniveriilé, 


!ii:mucus  STlCPriAKllS  miMlTS 


ciiinirurs  lI>'  Ironie.    im'  il' ii\  aug!»  «I  i  Ml  priitu:' pfiysJt'uriJfrt,  —  yiJf^jitiDnf^i  tsio 

Mii.unir.s.  A/C'  o^h*^  "^^  ^'  ^*^*  iil>rnr.  Melapliyjiicc*  :  nmi  ruiii  le\- 

,  .    ,  ,  .  ,.  ,  „.  liii  eiplanatioiie  :  pro  l'ilit  fntunliï^mic 

t    I  iiiiii   Ln^inintiH  '  Ari>l*>le!is]  au  „     .  .'      ,      ■      -       i  i»       ^     t* 

.t     i.iiiiM   I,  ^Hi    iM,  ii.iJ«™  ' '«^"'■'^"■"■■Acatlf rtitL/Zr-fir/mV- 

AlvlH'hlHi^nri-Linilifl lr^^i^^MlUIWHm  ,  ._ , .:.,....,^    ...,;.  ..^;... 

(■omiiu'nïiirii-  —  I  '*'/'"  ^  Sivundi  Eleïi- 

ilinrmn    -n|ilii-liriitiiin     Vii^liilPlîs  :    Gt 

tntius  1<»jj:ic<'>    liuuth  cl  nh^sCiirum  nun- 


—   iUiriiiis  ev 


cupiivil  tti-;iinm   liru> 

iiu'xcusiiriiiil  !-!»!i|niU|in  iiiîc; 
.\nmMl(iiLiliiis;ih;»linf^i»Miliil!lïl. 
wii  lu-Idlirk.  l'nt-f^n''-  l'fntiina 
t'iTic,  nun  iimmuiii  jM»lr-l.  Iii-lol 


M.  U   W 

1.  Aristiiti'li-  Kîhifii,  înli-rpl 
luinli)  An-lrno,  —  l^uifiU'i.  ;i[»u 

.■:'îN  Stritltuimm.  Si.  h.  mt-   1ihi«.. 

2.  .Im-.  Failli  in  Aiistok-lis  oclo  l'Iiysi- 
los  liliros  l*;ini|iinasis.  In  i]ii:au(ir Cjiis- 
(Ictii  liljrusdi' c-i'loi^  iiiniKln.  ht  litios  lic 
iitMicrationi-  ^  nnniptiuni'.  lu  qtialiinr 
iiliros  iiiclodriirnin.  In  tns  de  anima.  In 
lilnus  (li'MMisn 'V  MMi-il)ili;  lit' im-nioria 
N:  rciiiinisrciilia  ;  lic  sinniid  iS:  \ii:ilia  N 
(liviiuilioiU'piMSoMinia  ;  lic  l(iriL:ilmliin'\ 
|in'%ilalr  vila*.  KjnTidi'TnfKahri.  Inlroiim-- 
t(nii  in  IMiysicani  iliali»i:i.  Kjiisvh'tii  Iri- 
Iruiluftinii  in  Mi'lapliysii-arn  ilialuiri. — 
ltnpie>s.  in  aima  Aradt'nna  hmsinruiii 
piM-  Ururiruin  Sli-itluintiiti  in  \i('(»riansi 
hrunolli  i'  rruinnc  Selioiarnin  Dinrcto- 
riini .    1 1  iH'f.  M.  1).  iiM.  !ii-i. 

;t.  In(.ii'IT  U'\tu-i  ahl:n'\i;itii>  Aristo- 
Iclis  snptT  oeil)  liliiis  plix^iionini  el  t^la 
iiatiiiali  philosnphia  :  nitpcr  à  înai-ir-tiip 
Tlmnia  Uriml  Vcinanli-simaïuin  arlium 
iilipic  iii\  irn'  l)*'^is  vUivd  ptufi-'-iuc  coni- 
pilatus  :  una  l'urn  r<tnliniiiili(iiii'  ti'xliis 
inaizistri  (ifori^iict  qiu'>ti(iiiil)us  cjuxlctn 
(le  i('{-cnti  alMMi(i<'ni  Tlinma  Hricnl  r('\i- 
siis  alquc  (lili:4('titi>>iint'  rnii-nilahis.  i;i 
lninios(Kjuilurpniln'niiuiii  alil)ic\ia(infiis 


_.  ..  _  Sffplmm 

(sic]  iiL  jïhpnu'nlionfila  uiii"i.rrsil:ilp  lîm- 
d»Uîi>iiiia  fcliriIfT  îiiipnss*'^!»!.  E\]ihii- 
sis  prt'ilii'li  Ururtci  ^irjthtnu,  titïuwHt» 
Prtil  H  Dhuynïï iUisf .  AiiuoreJi'Ujjilicioi*' 
ncwfrn  iiij,  p<wt  iiiillr<ii|int!tMiU)à,  Itirbut 
-'^«"'-^ii^,  Ifi-ful. 


M,  lï.  V. 

ttJsaALE  F^nt-n-^o  (iI'Aiildn)  vuum- 
u  —  i'an'siVT,  iipiid  Hrmttum Ste- 

mt.  in  vini  C.olIcjîM  Ik^lviiccnsii»!  ex 
EloSclt^tnriiEnLïtici'i^Uinimi,  v,  n.  v 
^  Miuiiiiïi!?  Murlii.  ïn-i.  ^otliif^ui*,  a 

T 'ru'  (It's  iiinoiiil)rnlil4'S  notes  de  l'aMw-  «Ir 

'  S;iiiil-l.ri;iT  m'.i  ;i|i|tris  (|m')v  Misst'l  <'\i>loil 

'  il  \  :i  Citl  ans  a  la  l'.ililii)llif(|iic(l<- la  Villr.  Ca-> 

I  lixii-.  a\aiil  v\v  cinplcus  \ri's  171)7  pour  lor- 

iiur  l<-  jircniU'i'  |i>iiil>  lU-  la  ]til>linllK'i|iir  (l<- 

riiiNlihil,  j'ai  rir  dans  rv\lr  ilcriiii'iv  |»(nir  v 

I  \(ui-    le   xoliiiiic.    Tti"'   fxartrilH-nt    (■iii('^i>hi- 

dans  )r  (■a1aln:;nc  .  il  n'a  ri-[nniliinl   pu  i-tn' 

ln>ii\<'.  ni.d:;if  ntn-  aUriih^crl  n-f"-  i)lili[;t'an1t' 

'   H'clinrlif.    Il  i-sl  |Kissil)|t'  qn'nii    li-  tfti-(Ui\c 

'  |t|nslai-d;  niaistpiand  i1ni>n-|)ai'iiitrni1  janinîs, 

Cl-  ^^■t■(llt   ii)ali;i«''  sa  i;tandi'   rari'lr  une  prrh* 

I  d(-  prn  d'imptirtaiirc 

'       2.    l.iKKU    n  iidiliiiiiis    HuliLHosorurn  , 

!  sc\  liluds  (-(impliitcns.  a  ntauisiro  liinn- 

I  JM'itit  do    IliMnanis    ipMuidani    irniorali 

'  ni'dinis   pra'diciilnrnnt   riim|iila)ns.   \  a 

palrilxi-s    iirdinis    minoiitni     conxcnliis 

par i-i('n>is   icfin niaturdius   iKrroiMns  t\ 

inipr(>T->inni  tiadilus.   (liinU-mpIatid    liti 

Anx'hni  fpi  ^iipcr  \ ita  (".liriMi.  Oriiiiia- 

I  ritiMi  \i(a'  rfliuMi>>ii'  cdituni  a  sto   lioiia- 

I  M'nlirra   l'.ardinali    do    ordiiu'    iralrum 

niindiiiin.  —  Vriialis  n'|M'iitiir  in   \icit 

I  r.oll('i;ri  Hi'haicii.  1-!  rciiionc  Scluila'  Di'- 

I  ncloiuni.  l'an's/is  aile  <S:  iinpnisis //'■»- 

(  iiii  Strfihiitu'  nt}\\\t*f  rt'dactus^  iniprcs 


1305-ii.       HENHlCrs  STKPIlANnS  l'HIMUS 


ittiiiio  sHluti>it'>t>lrii.*  M-  i>.  V.  die\ii. 

I8i'>  Martij.  In-H.  Os 
(>)NTEVTA  in  hoc  voluniine.  Piman- 
'rier.  M<*lVlJ^^T^^!ilnPi!l^li  liber d<'*apien- 
lia  A^  |wl«<!itatu  (Ici.  Ai^-tt^piuà.  KJusdcm 
Mercurti  liber  de  voliintiilc  divina.  I*eni 
OrtlfT  Hemiolis  :i  Lazarelo  spplenipe- 
dnno,  P(>c(a  r.hnstiuno.  ad  PcrdiruiiMltiiii 
Repît'm,  —  Pnrisiis  in  olUrinn  Nenrivi 
Stephaiii  iof()i;iiilnribu>  mendai^iuc  ox 
titriciiia  l'Iuenlibuà  Jmtnnc  Solido  (]ra- 
coviettsiâ  Vol^'UciûPral«tisi  Annodoruini 
ÎMilvaLori».  m.  n.  v.  Culcndis  Aprtlis. 
la-l.     î  $.  6.  d. 

Au  niiliru  du  lilrr  «ont  n*  doiu<>  \cn 
il'uo  ilt^corrccleunde  rimpniuei'iede  Hearï. 

Pvtri  Pvrliv  Monitrr>*1riiiÎ9  Dvilrcafltcotl 
Ail  l'Trlumii. 

Arcipo  di>.S<i[irri»i1«ntffn>  iIiM-iimrnli  tibollmii  : 
Sump   Hfrmrn,  |*ri«ra  r«lli(^ooc>  vifUin, 

tlpriDpn  Tfif^iciti»  <|nrii>  non  irt|0*vrfit  l)i|ilif«», 
Kl  tform  nwii  (irulri  Calliopf*  l^riuii. 

X^tnaltid  niprrsl  ctini  Crrrofi'')  Kotnulpn  , 
^hin»  dirinilm^nn*  f^in*  vririita  prolial. 

l'titi*  htr  lilnir  rat  mntiili  lui^iriihdiu  iimtiTain. 

||tr«|niij  4ild)tC»*TrrmMpimria,»Ui>ii(i«|,t>lN{M  : 
Ilir  polcni  •usimi  ilitcerv  iclle  IVi. 

luAupcrtnTenirK  plL*iiiini  cralvia  lii|iti>r«> 
Nci't«rru;  miDinii,(|H<i!  libi,  Icctor,  rinr». 

^  ttK. 

ji  lu  niblio(hèi|uo  Kayak',  Mir  véUn,  a%rc 
iniliales  m  or  ri  roloriécs. 

i.  nfctiF.M  lilironiih  iDuratitim  Aristo- 
tclis,  Lnv  ronvprst(mp4  ;  Prima  Arçyro- 
|)>li  By/unlij,  MViiiida  Luominli  Arelini, 
lertia  vtTO  AnLiipm,  per  (!apila  A.  uutnt'- 
rus  (i)iiciliati*  ;  i-omumni  faiiiiliuri'iiui* 
L'^iuimeniario  ad  ApKvmpyliini  adjwlo. 
Ex  sccunda  rw<>'^nitionp.  —  Au  rtrun 
du  titre  :  llt>c  opt'ra  tiic  rnntinontiir  :  ad 
tnvirom  hcx-ordinocom-itiata.  Primo dtv 
t'ptn  libri  Elhiconiin  Aristotolis  bx  tra- 
duttionr  Arj^yrapyli  Byzuntini.  (!oni- 
ini'iiiariuâ  in  inindem.  Sivuiulo  Magna 
>lunilia  ArisloU'lia  Interprète  Geonrio 
\  alla  IliH'fnlinu.  TtTtio.  iHalogws  Are- 
lini  ad  iiullculiiii).  (Jtiarlo  aililU-ialis  in- 
LriHluL'tiu|wrtn(.KliiMi  oplluinalisiii  di<cein 
librcvi  t'thirnniiti  \ri«iloMiri.Qiiinln.  IH'- 


<'Ctn  cthirnnnu  Arislololis  r\  Iradiictiniir 
Loonardi  Aretini.  Sr^xlo.  lidi-ni  cUiini- 
rum  Liliri  [lt.TtMiu'\.anti(|iia  (radiiotiono. 
Oiiinij  uriu  NuliiaiiiK'  ofnipn'tioii<^i.  — 
Kt  at>soln(a  itunt  iniiH^n^ls.  !iiiinptibuâ  . 
^i  dlb}ii*nlia  llenrici  Sttphai,  in  alnio 
Pariaiorum  studio.  Anno  m.  u.  v.  diov. 
ineui»iâ  Au);u$li.  In-rul. 

n.  Jodoci  i'iichlovei  Nooportunonsis 
Intnxbit-tiu  in  leniiinonnn  rupiitiononi- 
—  I*arisii»  jwr  llenrivum  Stepluinuii*. 

M.  u.   V.  1(1-1. 


M.n.vi. 


: 


t  \s  hoc  tibro  L'untcnta  upcru  llugonid 
de  saïu'to  Victort?.  Ik»  in^ititutiono  Novi- 
liuruni.  iKr  0[iiT(|jus  trium  diLTiini.  De 
iinanniitKL-.  iKilaiidodiarilalis.  De  modo 
orundi.  Duplex  e\|)OKitiu  Cïratiflnisdonii- 
niot^.  De  <]uinque  î<eptenis.  De  f«plen) 
dunis  SpiriUisSancti.  Petro  Porlii  i|>siii.< 
o(>etis  roi'oi;niloresedulo .  Edcnle  Jodot-o 
nirlilo\eo.  —  PQrisiis  per  llenricum 
Shfihanum.  Anno  m.  u.  m.  die  \ii.  Ov- 
lohr.  In-i. 

t.  Praclicaelei'lionuniN  poslulallonuni 
u  niagistru  Guiliernio  Mandagulo  subti- 
liter  compoitit^i  \xv.  fumias  ins^nimen- 
toruni  in  eu  tv  neoessiiriorum  eijnliiiens. 
—  Pariftux  lier  Henn'cum  Stéphanum. 
Anno«iluUs.  m.  d.  vi.  ln-4. 

Le.  litre  do  l'cwmpUirr  sur  \é|iii  dr  la  Bh- 
ttUoihcquc  de  Suinlr-iVt!iit*\'it?\t%  duiil  \uii.-i  la 
copit!  recUfiéc  Mir  l'ori^inat ,  n'csl  pu»  rwi- 
formc  il  a'Iiii  ipii  \ient  dVlrr  rapptirtt';,  rt 
qui>  j'ni  prin  à  la  l^iLilioHK'qiic  Koyalo  sur  un 
L*\etiiplain>  eu  [Mipitr  dr  ruUe  iiu'uif  inltlion. 

IMaïuIagoliia  eli'CUouuin  praiim  :  et  for* 
tua».  XAY.  iiiAlrumonlorum  ea  ai  rt-  uecesu-i 
riurum  antf  ondoK  punens.  Aiinolatiurmili»] 
uon  |uiucu  aJ  gloui»  ndir-Ctit. 

Ucxa>lioiii  rtirrrrlnr»». 
ManilaROIr  (jn-vr*  jwr  Taraiini  ■•(«•Irri»  aiiiii>» 

l'.nIrtMli^M'  :  trvi  tUiu  (HUta  malU  litirn. 
Pigivum  (••■li-rii  inn^niifK  liihilnali 


,  i 


IIHNRÏCUS  STKPHANUS  PRCMUS.      <50fi-7. 


Ac  tiyprriuiiraiu  vinccre  lure  (ubat.       [^itaïc  : 
ifplijiiJk  ui'Vd  ni)t)  palia  cal  lot  nuamatu  prrt-»- 
QuïmJ  T*|rl  Kdipui  hic  siiliere  dnfakii*. 

VvuumUIut  in  riro  Jlvi  Jomltt«d  Mf^ttm  Polli- 
rmni. 

Cn  ver»  ne  font  pa»  ^rand  lioniiciiraux  la- 
li-iils  |KM'li<pifs  (lu  c(iri'it-tviir-^tli(L*ui'  dont  ils 
w>iil  ruii\r.igr. 

\ti  Vf  no  Ju  tleruier  feuillet  est  coite  &o«i- 
M-ii|ilioii  : 

TAplicit  pi-arlica  elvcliaiiiini  9f  postuUtîo- 
liuni  ma^isln  riuillt^rnû  Matidagoti  :  Arclii— 
Jyacunt  Nmiau^rnais ,  f^  )M«tntodum  Eltrt-*- 
(luneiiiis  nrchiepiM'0[iî  :  ac  ».icroMnctc  fccle- 
Mr  RiimaiH'  ilfmiim  Cnnliiiali\  :  IVj-  i|uaiti 
fille  Jucriur  m-ulata  nuwliiii  oli»rti(li  ^i  pus- 
tulaiidt  ptvtulos.  Qiitntpif  N:  >ig)iiti  foiiita» 
poni'Hs  Hislniini'ntonirii  :  in  huJiM  rnndi  v\- 
pvditHinibus  lierez  i^  ri  on  un  l'IiniftliA^inir  int- 
pn*»  Parijiij  |»er  Ut-nncuni  ^(tphamim  c 
regionr  scliol*;  DwTi'Ionun  ;  siimptdjtts  \  ini- 
peniits  luJiicslonini  \imniiu  i\  frntnim  En^el- 
herli  S.  tio'irfr'tili  île  Mnntrf  :  li.iliil.)irtiiitti 
in  virn  dl^i  Jueolii  ad  signuiii  Pcllii-Jitii. 
Anni)  imhilts.  m.  d.  vi.  die  xxs  dcccmi>ri«. 

IDnt  le  \o1iimc  <sl  litriMé  d'abnAtJiliotifi 
tpiK  ye  it'.ii  [Ms  cru  fart  iitdc  de  rr|»rodiiircrt 
lipircr  dani  ccj  cilaliuiu. 

3.AHTlFiriALislntroductio|M:'rmoduin 
EpUomatis  in  docem  libros  Klhiconmi 
Arislololiri.  Jiicobn  T^bro  Aulliun!.  rnm 
lUk'lildvei  Comiiu'nUirii»  t*\  socuii(l;i  rt*- 
rugnilioMP. — lu  «driia  Acadi'Riiu  Varisio- 
rm»  per  Urnricum  Stfpfmmtm  in  for- 
ihuluriii  lilcnirtim  ;irU' upittct'iti  a.  u.  vt. 
Vircsiiiin  leitia  FoliriKini.  Iii-ldl.      'ô  s. 

A^x*c  quBiru  \erH  Uilm»  de  UealUf  lUic^ 
iiamis, 

Aci-tpp  moralt^fu  Irt:lur  ttiiilin*e  lîbcllun  : 
V<)>  brevibn»  rjKÎIrm  panJit  *il  >tU  viun. 

Ilunc  ntcitft  îiif^riiu*  nu|>rr  Cliclilo*«ti4  ■rie 
;ttttit  :  •uliti««loni  tipliinii  4oiin|iii'.      Valu. 

i.  CoNTEYTA.  Poiiiicoriim  liïiri  oclii. 
(^^niiiiniUirii.  KL'uiuumVuruni  lilui  rluu. 
l'oMiincriUirii.  llecatonoiniiinitti  libi  i  s('[)- 
(vii).  Kconoinianiin  [tutiliturtim  viiuis  : 
l.eonanlo  Arelino  ink'qin^c ,  oum  cum- 
iiuMitariis  Sac.  Fabri.  ExplannliiMiisLeo 
iiarrii  Aretini  inavonomiri»  libridiio. — 
AptuI  /'(irf.«to5pfiiTUiriu  sui>ei'iurum  o\vi'- 
lun)    i*<lilin   lypi>    td>^|iiin   piYKJiit    i'\ 


ufïïciiia  Uenrici  Stéphanie  regione  srltoln 
dwrcUirum.  Anno  Uiristi  cnnrla  j;uber- 
iianlis  M.  D.  VI  Nonw  Auj'usii.  In-fol. 

Cette  tradurlinii  lalinc  rsl  de  Lrnnanl 
d'Arezzoïl^nnardiUft  Areiiuuii);  U-^ r,i>iiii]ifii- 
taircs,  tnoiiu  le  derniitr  [KxjdaDaiin^  snnl  d* 
Lerehvrr  d'£taplf5  f Jacobus  labor).  Les  cor- 
recleuri-éditeurj  »onl  1*.  Porta,  déjà  Dommc, 
t-t  Itf-nlns  Rbeiiaiiu»  doDt  six  ven  latjns  Icr^ 
miut-ul  le  voltitiie. 

L'rvnitpLHrc  i^iir  vriin  de  la  ilibliolliôiite 
R.oyJ>)('  ciiiiti«iif  tri  17H  rniilli-ls  tout  c€  qu'é- 
nonrr  ce-  tiiri*,  ma\s  it  u'a  point  li!  prrnùci* 
cjibii-r  qui  »*-  rompust^-  du  lîlrr ,  d'une  prt^ 
face  ou  dwijcaot'  dt:  J.  Left-bM*  au  rard.  Bn- 
<;oiinfl.  daltïe  au  ba«  M-  O.  V.  rt  d*tiiM  la~ 
hle.  Lt'  lili'e  M!ul  manque  daui  TuenipUinï 
kiir  |>a[ûer.  'l<Mi»ileii\  rmiftu.'ni  Muii  autre  iii- 
diraliun  ipip  la  dali.'  dr  m.  i>.  \i.  prfmJcv 
il'iiii  rf},'i!il I (•  ni  dvrrs  mut»:  Ke<>(igiiitt>ribus 
in  (ifrKÎuu  If  art'uialiWniL'  Pdru  l'oita  rt 
Ik-atu  Klienutiu. 

Hc4lui    Uh«naaiu. 

Prn«p»r»  »\t  cnndia  lax  ttr^■.  qnalert);  bMta 

(Jun  (tuiilo  PnlitioiM  |<riH]it   Viitt<itr>l<>ft. 
E'^raititdt  trcununiiï  prr  Icrnpdrn  Irinf^)  priitMiulu* 

CuiD  •(-n«i^ucm  *t><|uitt)r  jr^ilci'  ipir  PI<Im 
Kr^o  quiliu»  cive*  ac  jura  ««coiriniK  ciir« 
lins  Irgilulr  atiiniM  ritnilMlitiru  libros. 
V  A  I.K  TK 
M.  U.Vl. 


M.   n.    VII. 

1 .  Ki'rsToi^E  Aiwjstolonim  &  Apocti- 
ly[wiK.  —  f'arisiix,  \hm  Henneutn  St»- 
phanum.  M.  d.  vu.  Iti-B. 

i,  TiiEOLOci.v  (Joannis)  IXiinascem  . 
sive  TracUilus  i|uatuor.  mtil.  de  nrlbo- 
<1u\a  fide  âou  iiiffTabiti  divinitatt?  :  du 
iTPalîiriinnn  gi'tifsi  online  Musis  :  de  iU 
tpi.'i'nb  incaniiitione  usqiie  ad  n»;urrue- 
liuni'ui  ;  do  iiàtiua*  posl  ri'^iifTCi'tionom , 
\\M\\\o  ail  itmvorsalem  rt^siirnvlionem. 
Latine,  iiiU'i-piXîle  Jaculw  Fabro  Slapu- 
Ici»>(-  —  Parisiis ,  [wr  tirnricum  Strpha- 
nuNJ  M.  i>.  Ml.  dio  XV.  Aprilis.  Iti-i. 

\  la  nibliiitlii'ipir  Royale,  «ir  vélin,  Bi>i!C 
tiiiii«U'>  *'U  oi  ri  (tiult-uri. 


1508-î).      IIENRICUS  STKHIANIÎS  pniMUS. 


'J.  CuvrE>T\.  Guilhdntiiâ  PitrKÎeniiiiï 

ClaiisUo  anime.  Hu-^onis  de  S.  Vic- 
rp  d<*  Ol.iustro  anime  libri  iv.  irum 
rn-faliuiiL'  JiHlufi  nicliU>\ei.j — E.vmiU 

rp/inrMx  Stpphanus,  indu«>lriiJs  libroriiin 
rcirmiiiMliduni  .irlifex.  in  olliriiia  sita  p 
^•^10110  !i<*liok'  dcvrelorum  sila,  A.  D. 

\.  D.  Vil,  dccima  »opU?mbriâ.  In-i. 

4.  TextisiIp  Sphi'ni  lnli;inni!«  do  âu- 

ubttefo  cutn  aiiditiiiiir  (ipmiitiit»  (ur»"»- 

irimn  esl)  mJjtvUi  '.  Nunû  coiniiientiirio 

|utH*i-(*(liluii(l  ulitiUitcmstuik'iitiuniPtii- 

o|)liitv  Piirisieii-  Ar;n!ein»MlliKini(iis. 

cumpOi^iliuiiL*   Amili    Aslruimuiki 

itatcnsis.  Eif^eomc'ria  EncliriisMe- 

isis.  (l'.um  Pnrfaliono   Jai*.  Fabri 

i|mlettsisi.  —  Imprrsii'tim  Varisiis  in 

ïflirina    //«ir/ri    Steithani  (»    roî^ione 

ScbutedMTotoriiin  «Itn,  Aiinn  (Ihrislisi- 

diTum  ronililoris  m.  i».  vu.  Dociinn.  Jie 

Noiombrirî.  In-fol. 

Je  Joulois  de  tVvuUiice  ilu  ct'llr  vdîlian 

]w  n«  mVtoil  garantie  c|ur  poi'  le  tvnutipiaKt* 

i|ucl(|u«lui-<>  U-^cr  Je  D.  lUi-mfiit  ;  mat*  vWc 

•:ki^tf  a  la  i^il)liullit'()iitril'Abl)«'\i))cott  je  l'iii 

iu\ii',  li"  iiïsô  Jf  SOI)  CalalogiiL' ,  que  l'aii- 

ntv  liliintri|i;il{.>  3  cti  t*'  linii  cspiil  di-  fnjin- 

i|irinirr,  non pns runiiui'  liuiinix  niijiiuimtil 

ihlitkgi'.i|iliii)U(- ,  tn;ii!«  jM)iir  l'iililili'  ilt-  <-tni\ 

lui  Aiirnifiil  à  rKCuiiiir  â  r«*lle  HililiulluMjiif 

nirniip  trop  Jt>|H)iii'iil(*  iiicore  de  b()ti«  h- 

1»  niiniiTiit-t  usnrU ,  mai.s  où  »'  troine  un 

:r1diii  nombre  ilc  cvs  Vnm  anciens,    ()ni 

iqup  jour  vonl  M"  rtclrni'inHl  et  >Vnsi;»elii- 

tn(  ilans  Toublî ,  »ii  gntnd  rcgivl  di:  cviix 

JBqtii  il  ptiiirrtût  c|iitl<[ncfi>is  rtrt'  ntil<;  de  \es 

Jiuuilfcr.  r,«<  Calalijj^iie  rêtli);i'  a\ec  exarliluJe 

J'cftliiimbU;  bibiîtilbt^jtiix-  M.  L*iuanilii>, 

^litres  Asaex  r\|>licatiN  pour  Inen  dt'&i- 

'  les  onvraçes ,  niai»  fort  abrégt's  rL'|ie»- 

il,  afio  tic  ne  paâ  \t  rvodrc  intiiilenicnl  \o~ 

iomx.   Il    forroe  deux  rainée»   voluiue'î 

W3M7. 


liuncuiuinpulid^'u  Ariï>tuMiâ;  ft:  oiruno- 
init'iim  Xeiiupbontiâu  Hafiltuele  Vulalcr- 
nino  (raiiîdaLum.  — l'arisiis  ex  onioiiia 
Ihun'ci  Slciilumi  v  regioiie  S<'lKilaniin 
rliTrrtonini  \i.  i>.  viii.  Quarto  (IjUendas 
Ociubris.  In-fol.      2  s.  6  d. 

Sm-  lp  lilri-  ()in  u'esl  pas  IViionrê  prûfé- 
di-itl,  ntais  iiui>  lalilt*  dcti  nialii'res  à  H.  rulon- 
ue* ,  on  lit  fil  lalin  :  fitt^atius  Pmtrniis 
loaimi  Soliéio  Cra<:ovifnsi  saiuteiu  />. 

A  |iuil  liovfiilem  luuin  Henrîruni  SlP|)buHin) 
in  c-ujiis  ofticina  divei'aur  :  ciimptri  niauu  lua 
t'^Acrip|J^^^  m  polilica  Aristolt'lrs  inlroiluc- 
riiuirul.nm.  Insuper  ^i  ErDUomirnn  Xeno- 
jdu>nlis.  tllom  :  nitnmimi  pra-i-rpluri  nostru 
E-'atiio  ri ihiiK.  hue  ruidain  Ku|ihafli  Volaler- 

rani).  ut  ipii  ev  çra.Tt>  latintuii  t'ecrnl. 

vuuni  KsX.  ut  illa  publicarein  K  primilias  na&- 
Tre  compoMlionU  ad  te  niiKt-n-ni.  ni  vel  sic 
inlolli;;ns  :  lUMpif  latMrrs  lium  qiios  m  ilbs 
srntK'iHlis  soscc'pisli  pciiiiM',  neque  iiit  fri- 
pdein  iiovoopilirio  {quod  deoupitniuule  sus- 
rejii  pniH'qutïiiduiii)  ^ersari. 


M.   1).  Vllï. 
I.  Jachhi  Fribri  Siaïudoiiiriff  liiiifxliiO' 


M.  D.  IX. 

1.  QtiNctiPUix  Pdalt«riimi-  Gulliami. 
Rojiianuia.  Hfbraiium,  Velus,  ('onrilia- 
lum  (ruiii  priL'fatiane  J.  Kabri).  —  Al»- 
î>i»luluiii  fiiil  boc  (piincupticis  Psallerii 
opiis  in  rn'Mobio  î»anrti  Gennani  prope 
tuuros  Pariyieiweîj  amio  a  natab  Uiristi 
doinini  ♦508.  Et  in  daris^inio  Parisio- 
rum  (iyuinaïiiu  ex  t'Iialcotypa  Henrici 
Stfitlumi  otTkiiia,  é  regiuno  soliolaruui 
dwtvloniin  enii-aiim  annoejusdeinCliri:»- 
tisalvaturift omnium  r>»9.  Pridietxilon- 
das  Au^dàli.  Illi  igilur  qui  abïkilvere  & 
alh^oliitiiiti  in  pubbcum  eniillerc  dedil: 
laiis  \  ^raliuruin  aclio  in  âeculu  seculo- 
rufn  Amen.  In-ful. 

Sur  vélin  à  Ut  ilibliolhèqucRoyflle.  Acheté 
cbi'zMac-r.urihy.  40»  fr. 

Très  bel  exemplaire;  c'est  «lui  qui  fui 
présenté  uu  cardinal  Rni^-onnrl .  dont  les  ar- 
me» sont  peinte*  ^ur  h-  tiin*.  rt  Mir  le  premier' 
Feuillet  du  levti-.   Il  doit  eu  exister  encoro 
ii-oi!v  nutr*-^  e\einpltitn'K. 


4 


M 


liENRICUS  STEPHANUS  PHIMUS       IM3. 


•<  'J'ui  Slapiilens»)!!  ^tx-ulk>ctiunl■i>l^oln|>a- 
^illatiollt•  illius  PsaltiTii  laudes  non  tacflKi.  Est 
(•jiiin  opiis  illud  tam  doclè  pnemeditalum  al- 
i|iic  conipositum,  ut  Psalniorum  iDtdliguDttw 
■licliil  sit  acrommodatiiu.  lugcnlcs  ei  iiostro 
noniiuc  agito  gratias  ;  plurimainque  salulem 
iin)iailirc.  Yale,  ab  uppido  nostro  Alcalâ. 
XVI.  No^eiubm.   1509.  » 

2.  Liber  trium  virorum  &  trium  spi- 
rilualium  Yir<;inum.  Herniœ  Pastor.  lib. 
I.  Ut^uelini  Monachi  Visio,  lib.  i.  F.  Ro- 
berli  Sermonum  &  Vislonum,  lib.  m. 
Hildegardtâ  S(*ivias  Visionum,  lib.  ii. 
Eïisabethai  virjçinis  cœnobilaî  Sconau- 
{;ieDâis  Sermonum  &  Visionum  ad  fratrcm 
siium  E>2;bcrtum  (Abbalem  Sancti  Flori- 
ni)  lib.  VI.  Mochtildis  vir;;inis  libri  v, 
studionim  piorum  :  cditore  J.  Fabro  Sta- 
pulensif  S^olgatio  PraUmsi  in  olficina 
rocognitoro.  —  ParisiiSj  ex  oflicinaZ/fn- 
rici  Stephani  chalcoj^phi  è  rcgionc 
schola;  Decrotorura.  Anno  Mil.  ccccc. 
\in.  Sexto  nonas  Junias.  In-fd.  10  s. 

Ije  volume  se  termine  par  ce  qui  suit,  n  lis, 
ipii  hiiic  d(!votu  piuque  operi  emitleiido  quo- 
iiiudonuique  iu\igilanmt,  prosiiit  apiid  Deum 
pi»  preres  It^eulium.  Qui  aulem  IiooOpus 
imprvssit,  ]>artium  arc-  proprto,  parlim  \ktô 
.socii  loaiuiis  Rrieiisis  upitiilamiae  rem  Utera- 
riam  au\il.  » 

Au  commeucemeul  du  In  re  sont  trms  ima- 
ff!»  eu  bois,  ou  iwrtraits  des  trois  Vierg«>s. 

Dans  Almelo^eeu,  el  d'apn*»  lui  dans 
Maitlaire.  pag.  5 ,  on  \oit  cet  intitulé  :  »  Eli- 
sabetlue  Schonauj^ieusis  sororis  K^lterti  Régis 
VisioDCs.  —  Parisiif,  apud  Ifenricum  Strplta- 
ttum  M.  D.  XIII.  M  Ce  qui  ctablirat  une  cdi- 
tiiHi  de  ces  érrits  dislinrle  et  eu  duplicaliou 
de  ce  qui  fait  partie  du  volume  lAher 
trium^  kc.  Maïs  il  y  a  lit  uiie  doiil>le  erreur 
que  Mailtaire  lui-même  a  reconnue  et  rele- 
vét^  dans  les  Aiui.  Typ.  II,  p.  242 ,  uû  il  ex- 
pliqua qu'AlnMiloveeti ,  se  fiant  a  d'iDcuiels 
(^tak^ies,  a  prî-senlé comme  un  livre  séparé 
et  complet  ce  qui  n'est  (ju'un  fragment  de  vo- 
lume, et  qu'en  outre  il  a  mal-à-propos  rois 
xoror  Refais,  tandis  qu'uiu'  note  de  ce  livn*, 
|tag.  119,  fait  roimoitre  (pie  cet  Kgbert  êtuit 
ublN*  :  »  l-'rater  ille  fuit  l'LglHTtUi  Abl>as  Sancti 
Horiui.  » 

1.4'  texte  grtr  de  l'opiM-uleirilermas,  Pas- 


tut;  duut  la  \ersion  bline  imprimée  ieî  c-ail 
plus  eulière,  ne  se  compose  que  «le  qiieJques 
fragments.  On  les  trouve  daus  le  Codes-  Apo- 
crypUus  S.  Test,  cl  daus  CoteUrii  Colleeûo 
SS.  Patnim,  1724,  2  vol.  iu-fol. 

3.  In  hoc  opère  contenta  (Jodoci  Cïicït- 
tovei  )  De  puritatc  conceptionis  bcatas 
Mario;  Virginis libri  duo.  Dedoloroejus- 
dem  sacra;  Virginia  in  itassione  tilii  sui 
Liber  unus.  De  cjusdem  juxta  crucem 
fîlii  sui  stationc  :  Hoinelia.  De  Assuni[>- 
tione  ipsius  gloriosaî  Virginia  :  Liber 
unuâ.  —  Completum  est  hoc  opusculum 
cmn  caîteris  pra;cedentibus,&  ex  olficina 
emissiunm  aima  Parisiorum  acadcmia  : 
Anno  Domini  onmiimi  sanctifîcatoris  el 
glorificatoris  loi 3.  die  vero  Novcmbris 
vicesimanona.  Per  Ihnricum  Stepha- 
nuin .  librorum  impriniendorum  induâ- 
trium  opificem  :  e  regionc  scholarum 
Decretorum  habitantem.  In-4.  3  s.  6  d. 

i.  De  laude  Monaslic^  religionis  (J. 
Clichtovei) Opusculum:  undcipsacepe- 
rilexorxiium  incrcmentura  etstabilimco- 
tum  dilucide  declarans.  Quonam  etiani 
modo  tria  prîccipua  illius  votaobcdientia 
paupertas&  castitas  intègre  observa nda 
sint  :  latius  edissercns.  adiectis  fiasâini 
sacrœ  Scriplura;  sentenlijs  &  exemplis  : 
sanctorumquc  patnim  non  pra?tcrmissis 
(ubi  locus  elllagitabat)  authoritatibus. 
—  Absolutum  est  hoc  opus  apud  Vallcm 
Cluniacam,  &c.  :  anno  Domini  virtutuni 
&  vera;  pietatis  Authoris  decimo  tertio  : 
supra  millesimum  A:  quingentesimuui 
décima  octava  die  Aprilis.  Emissum  au- 
lem &  in  lucem  impressum  Parisii»  per 
Henricum  Stephanum  industrium  clial- 
cographum  artisque  literarum  cxcusoria; 
opificem  in  suaolBcinaèregioncscholaî 
Decretorum  eodcm  anno  Domini,  die  verô 
vicesima  quinta  lunij  (  cum  crratorum 
Indice).  In-i. 

5.  (JoD.  Clichtovei)  De  niyslica  nume- 
rorum  significatione  0[tuscuIum  :  eorum 
pr.vserlim  qui  in  sacris  Utteris  iisitatî 
hal>entur,  spiritiudem  i|)Sorumdesigna- 
lionem  succincte  elucidaiis.  — Expie- 


!54fl.       IIKNBICIH  STKPHAMIS  PRIMLS 


num  im|)«fn*.tB  ItomsUiruiii  viromm  /o- 
rfori  B04/11'  .4iM'mwji.  loannm  l'arvi  vl 
nmaislri  r<iwMHlt/ii  ÎA'pori*  Aiino  do- 
mini  raille^iino  i|uirii:enlfsitnf>  ilorimo 
(iio  aprili^  |>fiiiilIiit»o.  In-r(ii. 

S.  EcRRiiii  IHilris  «l  Hari  Thoûlofii 
Rirhiirdi  nuoruiiini  iN*v(ili  ncnobila* 
samii  Victoria  juxta  niuri>>  Puriïiifiiises 
lir  siii>ordiviiui  Triiiilatf  Tlicoio;:lcurn 
Dfrtis  llt>\adc  lihroruni  di>timtiirn  ,  H 
ri»piluin  Nv.  Dpcadibus.  Adjimclii»  t-st 
r-uinnienlaniiij.  —  M(»o  opus  comiK>!ii- 
tuiii  (iiil  III  c(rnobii>«mcliGt'niiiu»i  pm^v 
nmnj*  riiiisieit^t'»  aniio  Chrisli  Wilvalo- 
ri»  M.  u.  X.  K  cniissum  in  ntlirina  Itm- 
rtci  Strphani  eodtMii  anno  Chrtsii  Doiiii- 
ni,  mi^nsis  Julii  dit»  \ix.  lu-i. 

L'MilMiPcsl  J.  Left'hvn*,  y«<:.  rrihrrSta- 
tlruâit;  rt  par  une  pit^tr  lUî  \vr*  ili*  Michel 
lumrlbt-r;;  pluiii-  â  la  fui  du  \o)iim«',  cl  qii'd 
liYMC  À  l^ratiis  KliP»^iiU«,  ou  voit  (|iic  la 
eu  ordre,  *iMotio,  de  ceiii'  rdiiioi)  «t 

rélin.  à  la  l'>il)l)iiiliW|uu  Royak,  ^e- 
i]ff  U  VallirnM-t  d.-  Mat-Cirlhy,  porc 
tr.  À  U  ventD  de  et-  dernier. 

3.  Bbrnoni»  Abbelib  LibeUus  de  offi- 

rjfj  iiiijtsr  (i»CTii  »*didit  Hhoma.'.  Saccr- 

doti*-;  shutiosT  l(*2îint.  —  /'rtrisiiit px  offi- 

Inn    Irliraria    Hmrici  Shphani    nnno 

iriâd  ■'^idvatohs.  qui  tslAllaio.  Vit:- 

K  Sacrdiriiim  nu?lrmii .  Sujkt- 

iptticlus  in  KTid»  seculoruin.  m.  m.  \. 

iiui  Vjà\.  Iterembhs.  ln-4. 

4.LiiimLoi;iconmi  Arislolclis,  Boeliu 

inUTprolo,  &  Paniplinis»!*  in 

h  f'uin   tidjuiicliri  adnolalionitMi.i . 

lÎDOtorc  lucul>o  FabruSliiptiUmt^i;  px 

ounda  rr<'Ojïniti(>np.  —  Varisiin  inofli- 

ina  Hmtiçi  Stfphani  %.  r».  \.  <,hi»rtii 

Apffilb.  Fortimn  np«^  auferre  ,  uûn  ani- 

lom  pfiU^t.  In-fol.      l!is. 

pnininvéïliliitu,  par  le  même  H.  E*- 

inrral  de  1503, 1,e«  pn-inim  linprinreiin 

îwmrtit  leur  prentit-rfeitif Ici  loiil-À-f^it  liUnr 

clMCun  pùl  «  KUi  gré  )'  faire  éoire, 

mi  |H>int)rp.  IVu  Apres  011  mtffim  i 


imprimer  sur  ce  pivmier  feiûllei  un  iutîiulê 

qui  d*al>oi'd  éloit  fort  cottri»,  et  qiieliiuefoU 
ro  un  ?cul  mol.  (lonime  tout  se  |H'rfci:ltoiuM-, 
il  viiil  ensuite  a  l'idée  de  faire  Hir  celte  pjige 
irnilréc  une  inonierr  d'anitnnee  de  lotil  l'oii- 
\i-n^r,  M)it  rii  tin  tiiiiç  sotiriiinin.-,  Miit  vu  un 
«■fiiplialii{Uif  paiii*g>riipu:,  cl  r'i-^t  n-  (pii  a 
été  fait  mi  lètede  er  vuliimi'  duiil  le  trt-linj\ 
^Ntomium  ne  nierilc  viaïaienl  pa&  d'éltr 
tranficnl.  I.e  bon  goiU  a  toujours  uni  juMirr 
de  ce)  expédient  quolipiefuii  encore  employé, 
mai»  qui  n'a  jainai.^  inanipiè  tl«  paroitre  n- 
dtrule. 

r>.  r.\  h4xi  opère  (X)ntineniur  toiius 
Pbilosupbia'  iialuralis  l'antphnises  :  arl- 
joitis  ad  lilcrani  Si'lioliis  diTlaraUn  t^ 
tiix'  ordino  dij^Oata'.  lntro<liirliu  in  libroâ 
Pliysirortini.  Paraplirasis  <m'Io  Hliysiro- 
rnin  Arislolelis.  Duo  diidoi;i  atl  Physi- 
nn  tib.  intrniliH'Uirii.  I*arapbrasis  cpia- 
ttiur  do  cœlo  ^^  luundo  rotiipletonim. 
Paraphrasii^  dunnim  île  ^onrrnlionc  ^ 
curruptiuDC.  Puraplirasi:ii|uutiiur  niptoo- 
rorumcoinplotonini.  Iniroductio  in  lilint» 
df>  anima.  Paraphrasii^  thiiiif  dn  anima 
cuiiipk'loruni.  Paraplirasis  Hbri  deëcnsii 
^t  stMwitu.  Paraplirabis  libi  i  de  inoinr)- 
ria  ft:  rcminîâTPntia.  Paraphrasis  lihri  ilc» 
Sonino  .V  Vi;;ilia.  INirnpbniï^is  liliri  de 
lun^itiidim*  &  |ir»f\itale  vila\  Intrwhir- 
lio  Mclaptiysica.  Omln^i  quatuor  ad  .Mc- 
tapltysirani  Inlroduclorii  ;  (Authorp  îa- 
cobu  Stapulonsi  ouni  ludw-i  Clirhlovei , 
j|).siu>>  (listipidi.  annoUiliun('ijli.s.j —  £\ 
offifinu  Iti'uria  Sfrphani.  — à  ta  fin  :  In 
A!ii»a  Pûf/iïAiV>ru|/i  Aohft<lt*ana  p^r  Hm- 
ticum  Slephan<im  e  rt*i;ioiic  tjcliole  drn 
rrclorum  comniorantom.  Anno  Chriâli 
piissinii  Salvatoris  entit»  onlium  âumini- 
qui<b<jni  h.  d.  x.  vicesima  secuiida  Or- 
tobris.  In-fol. 

6.  Oecem  libronim  moralium  Aristo- 
lelis  liTs  con\prriioneft.  (  llffîc  opora  hir 
conlinenturad  iuviceni  hoc  ordineron- 
iiliata).  Primo,  lleiom  libri  etliiconim 
Aridtotdis  ex  tradticliono  An^popyli 
byzatitini  cuin  loioiii  Slapiilpnsis  com- 
inenïariis.  Sec»inda,Ma>,'nii  MordiaAris- 
tolellA  interprète  Genrgio  Valla  Plareib- 


u> 


IIKNRICIÎS  STRPHANUS  PniMUS.       15U-15 


ri-IntiHTfur   Mnxiiiiilifii ,  duttv  ilr    Vcnîâi'  , 
M.  mu.  (Vileiiili.s  Aii;;. 

1,1*  mOnic  iiuxltriii ,  Alcssaiiilrn  Uentilt-tli , 
ilKlin,  MMis  la  tlal(>  dv  m.  un»,  au  ])(^p  de 
Venise,  iiii  optisailt- ,  DUiria  tic  Bello  Caro- 
fhw,  ytilil  iu-V%  imprimé  jMir  Aide  l'Aiicieii, 
l'I  dt'M'uit  Irrs  ran:  Kn  U*li'  de  l'iiu  et  l'autrt* 
\oliimrs  M>nl  i\e»  vers  latins  d«  Quintiiis 
Aetnilianiis  Cimhriactis,  ami  dt-TaiiUnir.  Ceux 
du  «uliimc  ini|mnu>  à  Paris,  soiit  n  la  loiiau{;c 
d«r  l'ouvrage  ;  mais  des  deux  i>i(>res  qui  sont 
daiLs  le  volume  \riiilien,  la  première  est  nue 
diatriU'  coiitrt*  uo«s.  Invectiva  ht  Gallos. 

4.  I.\  hoc  o|>oro  contenta  ^ritlinictica 
(Iccoin  lihris  doinonstrata  (ii  Jonlano 
Noinonirio).  Musica  libris  (ioiiioiistrata 
ï|uatnor(tiJiic.  Fnbro).  Epitomein  libroiî 
Arithmcticos  divi  Scverini  Bootii  (ab  oo- 
dcin  Fabro).  Rhythiriimactiia'  Ludus, 
«Itii  «£  Pii^na  numeronimapiwllatur  (ab 
l'odom)  Ila^c  secunduria  su|>oriurum  0|>c- 
nim  ^itio  vcnalis  habptiir  Parmis  in 
ollicina  HenriciSirphania  rcgione  Scholc 
Dpcrctonini.  Parisiis  Anno  salutis  Do- 
miniH.  d.  xiiii.  die  scplhna  Septcmbris. 
In-fol.  5  s. 

L'ne  ('dltion  de  1503,  et  ime  seconde  de 
1M0,  conlieuneul  une  partie  de  ces  ouvrages, 
et  quelques  autres  qui  ne  se  n'trotivcnl  point 
dans  eelle-d. 

A  la  fin  :  n  lias  duos  qnadrivii  partes  &'  ar- 
tium  lil>eralium  pneripuns  nique  dures  mm 
quihusdam  amminîndarijs  adjertu  :  euravit 
ex  MYUuda  rerugiiilione  una  fonniili.s  emeu- 
ilatiuime  maudari  ad  studionim  ulililateni 
Henricus  Stephanus  siio  gra\is.sinMi  laiton*  ii 
kumptu  Panuiiis  Auuo  Halutis  Domîui:  qui 
(miuia  iu  numéro  aiqiH'  liannniiia  formavit 
15U.  AlM<4utumqtie  n^didit  eodem  anno  :  die 
Rqilima  seplemliris  suum  lal)oreni  ubicunque 
valel  sem|tt>r  studiusis  dcvoiens.  >■ 

Après  cette  souscription,  la  pagi>  est  lermi- 
uiv  |Kir  dix-huit  v(ts  latins  d«  G.  Goniin-,  de 
Cillions  (sur  Saône)  (G.  Gonterii  Cahiloncn- 
six)  à  la  louaiif^e  de  Toux  rage. 

î>.  L'art  et  Sciencedc  G(^mdtric  pra- 
tique, a\ec  l(»s  fii;ur(^  sur  cluicuneivi- 
tîle,  par  lesiiuelU^s  on  [khiI  facilement 
comprendre  ladite  science,  (lar  C.harh^ 
de  Bovelles,  cliaiiuino  de  Noyon.  — A 


Paris  liiez  llennj  EsHeune.  m.  i».  xhii. 
In-i.  3  s.  6  d. 

C'est  le  seul  volume  Transis  que  l'on  con- 
noisse  de  Henri  Kstienne. 


M.  n.  XV. 

I.  s.  Pauli  Epii^tolic  xiv.  ex  Vulgatti 
ediiione,  adiecta  iiitelligontia  ex  Gncro 
cunt  comnientariis  lacobi  Fabrî  Stapu- 
lensi.s.  —  Hoc  opus  ilhistratorcChrisio, 
<]ui  lucet  tibique,  etsi  nnn  capitiir,  ab- 
solutuin  fuit  in  cœnobio  sancti  Gemiani 
iuxUt  Pariftios  Anno  Christi  vitœautho- 
ris  quin<;cntesiino  &  duodeciino  supra 
millcsimum  et  eodem  anno  circa  nata- 
lem  dominiez  de  purissima  virginc  na- 
tivitalis  diem.  Ex  ofticina  i/enrtct  S/«- 
pAam  emissum.  Deinde  anno,  m.  d.  xv. 
et  pour  conclusion  du  volume  :  Linus 
Episcopus  de  passione  Pétri  &  Pauli  ex 
greco  in  latinum  conversa.  In-fol. 

La  date  est  à  la  page  258 ,  avant  l'opuarulc 
de  Linus.  Cette  réimpression  d'une  éditioa  de 
151i  attt«te  le  succès  d'un  livre  maiiitenuit 
flul>li<',  et  comme  tant  d'autres,  devenu  tout- 
à-fait  hors  d'usage.  A  la  vente  de  Mac-Corthy 
j'en  ai  acheté  un  fort  1*1  exemplaire  sur  \é- 
lin,  qui  est  maintenant  en  Angleterre.  An* 
cieuuemeut  il  avoit  été  dans  la  Bibliothèque 
du  Coll(-ge  de  Navarre. 

i.  OppiciL'M  diurnum  Sanctimonia- 
liuni  jiixUi  uâum  Fontis  Ebnildi  elima- 
tum.  Parûiïsapud  Henricum  Stephanum 
u.  D.  XV.  In-4. 

3.  TuEOLOr.iA  vi\ificans,  cibus  solï- 
dHs,  D.  Dionysii  Areoi^iigitïT  Cœlestis 
llicrarcbia  ,  Ecclesiastica  Hierarchia , 
Divina  nomina ,  mysticii  Tiieologia ,  un- 
decim  Epistola;,  (interprète  Ambroâio 
Monacho  Camaldulensi ,  cum  scholiig 
Fabri,  et  Clicblovei  ad  littcram  com- 
mentjirio;)  I^natii  imdecim  Epistoloî; 
Polycarpi  Epistola  una;  latine.  —  Hapc 
secundaria  &  castii^atissima  icmissio  ex 
(^icina  Uenrici Stephani .  .S:c.  A  iafin  : 
|>er  Henricum  SIephanum  artis  formu- 


I    '■ 


Loti 


KiiiiM'(liM'l**>,  IK'iiluciiliiA ,  l)it)i'l<'»  CiJiriiiliM^  , 

a\a^i>ni»  ,   rJir\«|)|Hi«  ,   Plato  ,    l)i(iii)Mii& 

i-i^4:|«-i»t>-<i,  Xeitocnilr»  IMolùnicti*.  Caruea- 

Ooaiithcjk,  XcTUiphanri  Coloplioiiiu:^ , 

Miiriiiu  |i))itfMO|i)ii  in  iiitima  snii<rtnlf  inor- 

ti'fn  olûrruitl.   AriiluU'If»  tciu  ifiiu*,  t|iiiini 

Alioqiiiii  nalurati  Kloniarhi  uifirmiUti  m'l»ri«- 

qiK-  niorhidi  rur|iui't%  i>n'rn>ii.tiiliii%  (iliiiritirrfi 

t*sM-l,  oli  uiiiini  luiiit^n   iiia'^niliiilitinii ,  r|ii;iiii 

r\  niriliritiir  si-irnlia  roiireperat,  roiitra  fi|ii- 

iimi'iii    liiiiiiinuni  ,  ad  .sMagcaimum   uM|iir 

rtmil  aiiiiitm.  IJ  verô  uoslru  x\o  nli  Uanc 

unie  caii^ni    coitliii^ere  soict    nciniiii  , 

kI  siiminonim  Mrdironini    iiioiuiiia-nlâ  , 

ipporrniif  iiMitiatiif  ftalnii,  KuW^  Orikisii, 

lîi  ,  Ali'Miniln  ,  piiltfriliiis   uIiaÏLi  pc^^ll^ 

i^li;;miliin|iii' :  ar  lurliiiriiuiiinj  <jiiiif|ii(-  «ici 

u|MMiiiii  iiijurui ,  M'I  tirculaioruiii  .ixniilb 

ut  11  ,  itlutum   loro   hiilH'tiliir   m    prerju. 

1)1111111  mairiia  juin  auli(]iionj.ni  opiiriio- 

mi|Uf  \oltiiiiinum  ,  lum  Oratunim  \  Vao- 

lin,  liiin  rtiilosophoniin.  rojii^  Alili  Mn- 

lii    %iri    iiii(lt'ciiiii|tif.'   ilurtiiuiiiii   iiii]u»1nii 

liii  rt^lutii  sil,  Inboniiidiira  essv^  diui,  ni 

rdiniixe  i|iioiiiic  Anrlcirci  ad  Prisliiio-  dij;- 

ati»  lurs-m  n*>iirf;aiil.  Iplur  Gnctanim  li- 

niin  priina  ruilinu'iita,  qiw  jain|)ridfni  lu 

rmania    Miti  Mitlntdalc  &   Coiiradii  CtrltL' 

iuta\tT.iin  ,  Miti  titriiiMjtio  IJiifpior  darlî.'^- 

itt    pnnvpiorihuï   Jeanne   Uiscari   nique 

snm  RoIcriMlamo  m  Parwiormn  Arudiniia 

Wolrif  trnta%i.  Scd  oI>  conim  pm'ri|iili'iii 

m  iLihani  abituni  npcram  ferù  lii^isM-ni.  nist 

moi  llicroiiymiim  AU-xinilniin ,  (ini-ni',  N 

Lotioiv»  ^  Ilctiraifit',  adJc  ilinin,  r.(iûlilutcn\ 

ti^sitntiin  |HT|M*liiiim  .iiiiiuni  Po«-ta^  ik  iUa- 

al>»fpie  rriïm  liiinmi  diliç;fiilL  kctione 

IIi»  fanlf  Cratas  lïlrras  dis**Tf  povw  S]iv^ 

r»;i  )  gni*ef  U'(;entt*m  atidiHàSfni.  Cnjns  ]irB'- 

«fiiis  forniatut ,  iit  itudionim  iiK^inini  Tni- 

I  >ili(|uani  rrpontTfni,  1  lii-ndiinini  «.a/^-iiii 

ve  Nirolaum  Lctniicciium  t|iianquâfli  Inn- 

^  ndmodiini  inli-nalli>,  imilari ,  ac  ttflcm, 

iimiw  ,  iTudili»iinu!t  Gra-cos  Mtxlico»  pro 

tirili  n-ftlitiiifiT  vi<iuji  nim.  Alqtic  în  primi.^ 

Piitiliim  .f^^nctam..  ..  * 

r'«l  II-  priinirr  de»  sept  livres  dniif  sl* 
pCMcnt  li'A  (crnls  ôe  crt  ancu-ii  iiu'iliiiti. 
Il  mvniplairt'  inipnitii*  ^iii-  \i'liii  m-  tn)u- 
rhr/  AïLew.  à  In  M-nti-  il<-  i|ili  il  dit  payé 
liv.  •!.  en  177?;. 


I .  ChrisUiplion  I  .oii(îtiulii  Pari^iensi» 
lilo  (le  Iniidibuâ  divi  LiHlovici .  utque 


rriintiinmi ,  liuliilii  l'iclav li  in  ai-nobio 
riiitriiiii  niinorun»  Annu  Oomini  CVIO.  — 
lijiprcssiiiu  \)vr  Hniiù'itm  Stcpluimtm  o 
rogione  scliolu»  ilocivlurimi.  ln-4. 

I.  Kptlmlrdii-ulnirtMK-  l.ongoiiusaii  /•m«- 
fiscum  l 'alrslum  Ihicrm  \rw  I3I5 ,  Fran- 
<;ois  1"")  t*»l  dattV  A'r/arir  Tionit  Sfptemhri» 

riiapn-xiioii  doul  I.i  d.-ilc  uV.st  poinl  iiulHpiiv 
aimi  iiidiiliilalilimnit  élt*  lailtt  dans  nilr 
im^nir  hiiihV  !5II'. 

Cet  rsliiiiiilili'  litirmtctir ,  morl  â  112  an^ , 
fst  qtit-lipu'lui.i  nuninic-  m  lalïii  pur  Ich  t-'rnn- 
iT>is  Lonf;iw{iu»  {  de  Loii{;uvil)  rt  toujoui-i 
I.o/tffo/ins  p.ir  !<■»  llhlimia. 


M.  n.  XI. 

I .  C.oxTRXTA.  Hi('olili(Jnliiii>  IViftlicii- 
lorutii  i-tmtru  HTlam  MiihunicHiainii.  tiuii 
irnlj>;mis  si'ilu  LilHIus.  Ciiiuîidaru  diii 
i*a|)li\ j Tiiiiurum,  rrnviiin.i» scpliMii  Cai^ 
lreiisisdi'viUn'lmuril>ii!iii'(irunijmu  ;ilius 
non  minus  nt'cessarius  Libeilus.  Adiiinr- 
liis  esl  iiit'Upcr  LilxMlu?.  de  viUi  cl  mori- 
liiis  ludii'onmi.  —  A  la  fm  tifs  deux  pre- 
miers lÀhclU  :  Liholluruiii  (ie  Impugna- 
liont'  legis  Turcorum  et  de  nmrilms  eo- 
ruin  :  iriiprossoriim  Varmix  in  tlrtirin» 
Uenrici  Stephaui  FJiii:f.  AnnoChrislj  Dei 
per  Sansuinem  TrsUmii'Titi  sui  Sidiitaris 
norrtri  M.  II.  XI.  xvi.  Apnliiî.  — Sequitiir 
flo  vita  vt  inoribns  luda-ortini  Vidvris  do 
Carbf'n  oliiii  luda^'i.  iiunc  (llirisU  misera- 
tione  riirisliyiii  Lll>i'llii>  Et  â  ta  fin  du 
voiumc  :  Uln'lh  de  mUi  vl  inuiibu**  Iti- 
da'^orum  Momiiio>  idori'.nuncSact'nlotc 
Cliristiann.  «ilim  Itida-o.  l't  lotins  Ojieris 
finis.  Ex  OUiciiui  lf>^nriri  Stephatii  q  re- 
!:;ionc  scliaîaniin  IterreUirum  sita.  Anr.o 
DommiM.  n.xi.  ulLima  A|>rdis.  In-i.  3  b. 

Mnttlainf,  Ann.  Typ.  11 ,  221  ,  Tait  deui 
\oliiiii{><(  spparrs  de  ces  opu«culcsqui  parois 
M!nl  devoir  n'ttn  former  qu'un  SMil. 

î,  CûTnutsTA.  Politicorum  libri  Octo. 
ConimoiiUiiii.  Kconomiforum  duo.  ijjm- 
nipntarji.  Ueealonomianm»  Si'pleiii.  Eco- 


■ 


18 


IIENRICUS  STRPIIANUS  miMUS.      iM6. 


tiiii)i*i^<ti(iii!i  ii%<'('  un  stictris  .si  iVlatuut  i'(  si 
lialiili-innit  sDuU'itii. 

2.  Ji;i»o(:i:s  ('lirhlovetiîî  do  loudibu^ 
siincti  Ludovic!  &  sanctie  Csuciliiu  vir- 
j;inis  &  marljTÎs.  —  Parmi»  in  oflicinii 
Henrici  Stephani.  m.  d.  xvi.  die  x  Ja- 
nuarii.  In-i.      Si^. 

3.  MoRALiA  Jacobi  Alnuiin  Senonensi^ 
iMnondaUt  a  Joîinne  nuijoriri  Theologiip 
professore.  — Parisiis  inuflicina  Henrici 
Siepkani.  m.  d.  xvi.  In-4. 

4.  Decem  lihroniin  iitoralitim  Ariâlo- 
Iclis  IrMconversionts,  prima  Arj^vropy- 
li ,  accunda  Lconardi  Aretiiii ,  lerlia  vero 
untlqua,  |>er  aipita  &  niimoros  oonri- 
linUc,  ronimnni  familiariqtie  rommen- 
Uirio  Jacohi  SUipulcnsisa<l  Ar^VTOpylum 
adjeclo.  —  ApncJ  flmricum  Siephanwn 
chalcofi;rai>hiim  o  reiîiono  scholaî  Decro- 
turum  commorantcm.  Sur  le  titre  :  ILtc 
quarta  rocognitio  typi»  absoliiUi  est  in 
officina  Henrici  Stephani.  Jac.  Stapidon- 
fiis  Introductio  in  cthiron  ArislotoUâ  : 
à  la  fin  :  Oninia  uno  voliiminp  oomprc- 
lipnsa  A.  acctiratisRimp  rfHX)<!niUt ,  abso- 
iiita  imponsis  sumptibiifl  ^  diligontia  in 
aimo  Parisicnsium  studio,  nnno  ab  In- 
camationo  Domini  virtutum  1516.  die  20 
monsis  Aprilis.  In-fol. 

5.  Jacobi  Kabri  Stapulonsis  in  Polilica 
Aristolclis  Inlrodurtio  Clichlovoi  com- 
mcntario  derlarata.  Oooonomioum  Xe- 
nophontis  Riq»haelc  Vohilernmo  inter- 
prète Latinitatodonatum.  —  Parisiis  ex 
officina  Henrici  S(<'p/ianiero^ionescho- 
larum  Dpcretornm ,  vice^ima  «»cunda  dio 
Novombris,  anno  Domini  omnium  gu- 
bcmatoris  «c  rectonsdecimo  sexto  supra 
miilesimum  Si  quingentosimum.  In-fol. 
:2  8.  6d. 

Mailtaire,  Ann.  Typ.  III,  500,  moutionuc 
une  édition  de  1528,  nuis  il  y  a  cprtaiiieinciil 
rrmir,  rt  on  oc  la  voit  pinnt  fi^irer  dans  b 
liste  chronolc^que ,  au  mthnetnine  III. 

6.  PnooosTicA  Hippocrdtis,  Lauren- 
tio  Laurcntiano  Flonrntino  &  Guilielmo 
Gopo  intnrpretihus;  Galeni  (k)mment.  in 


radoiii ,  l^iurenlianu  interprète.  —  Pari- 
siis  in  ulTicina  Henrici  StephantM .  d.  x\  i. 
In-fol. 

7.  Pedacii  Dioscoridis  Anazarbei  de 
m(HlicinaIi  maleria  libri  quinque;  de 
virulonti.saninialibud,  &  venenis,  cane 
nd)ioso,  &  eorum  notisac  remediis  libri 
quatuor.  Jeanne  Kuellio  Suessionensi  in- 
terprète. —  Habotur  vénale  in  officina 
Henrici  Stephani  c  regione  Scholse  De- 
ci-elorum.  —  A  la^n  :  Impreàsum  est  in 
pnwlariiîsimo  Parrhisiorum  gjninasio 
hoc  celebeiTimum  Opus  in  Officina  Hen- 
rici Stephani  ;  abiK>)utumque  octavo  Ca- 
lendas  Maias  Anno  Domini  m.  d.  xvr. 
In-fol. 

Pnr  iiiH'  Kpîlrc  datée  de  Paris,  CaUméis 
Mail  1516,  le  u^ducteiir  dédie  vn\  livre  Ad 
Antnn'mm  Disomum  ConsHiariunt  Rerium. 
Il  y  rrud  roinple  de  ses  soîiis  poiir  la  Itcltf  té 
di'  sa  tradiirtioii,  et  delVmlKirrasoîi  Ta  mis  Ir 
manque  absolu  d^anriens  mauiucrits,  n'aytel 
pu  trouver  d'autre  exemplaire  que  rimprimê 
(pie  vendent  le.s  Lihrain^  ••  qiind  Ril>Uo|)oltP 
lypÎH  exriLsum  rircumfei'unl  in  qiio  permulla 
uianifi'stissiniè  depravala...  ad  pristiuam  siit- 
reritalem  restituimiK.  <> 

Il  n'y  avoit  effeclivemeut  alors  qu^unr  seule 
cdilion  {nrrtpiede  Diosroride,  celle  d'AUe. 
\m.  iu-rol. 

8.  (^.ONTENTA  Euclidis  Megarensia 
geometricorum  Elementorum  Libri  xv. 
(]nm|>ani  Galli  Trans-Alpinijn  eosdcm 
Commentariorum  Libri  xv.  ThcoiiÎA 
Alexandrin!  Bartholomeo  Zamberto 
Veneto  interprète  in  tredecim  priorcs 
(>>mnientarioruni  Libri  xni.  Hypsiclis 
Alexandrin!  in  duos  posterrores,  eodem 
Uartholomeo  Zamberto  Veneto  inlcq>re- 
te,  Commentarionim  Libri  ii.  —  Pariait». 
In  officina  Henrici  Stephani  e  re^^ione 
SchoIaD  Decretorum.  In-fol.      25  ». 

La  tUte  t»t  à  une  l^pjtre  de  Jac.  Faier, 
Francisco  Briçonneto  (neveu  du  premin*  Car- 
dinal Outllaume)  Parhiis  Anno  .V.  V.  XVi. 
PostriMe  Epiphaniœ  Domini.  On  y  voit  que 
le  travail  de  cette  édilioii  esl  A\\  i  Midiel  Poii- 
taniM.  nu  Pnntan,  qui  demeuroil  alors  aver 


lôW.       IIKMUCUS  STEPMANLS  PHIMUS. 


tl 


i£  \oluDii  a  tiuix  «bit»  ni|)|h.irlè(»  tlill'ù- 
rrrain>'nl  \*ar  Maillairr  (luit»  f'itiv  .strfhnmi- 
iiim^  ri  il.iii^lt'«  Ami.  'rv|Mi|;r.  li  f  ii!iiiit<*  |i:ir 
l'Wurr.  Oliii-ri  nui  u  la  llii  iri)Kiii|iiit(liin-. 
■  .  u.  &II.  Miiiiii  \^  t.  il'iiiTinYl  ;ni-(:  li-s  Aii- 
iialrs  tv|Hif;r.  Mjis  trltiii  rrllr>-i-i.  b  tLali-  i\v 
la  (lu  (l':Vri-»ti-t-  r5l  xxvf  Martii  m.  n.  xi. 
taudis  ()ur  l'tUizrr  iiirt  m.  o.  ui.  Il  i-^t  ))rr>- 
tuMe  qui-  Ivs  dfiuu|jit!M'.iilt>  auront  trl('.-iiit^i 
|infs<|iii'  MinuhaiH'infiit  r\(!s-iilc>.  *-l  '|iif  s\  nu 
lit  xx  tlou»  MniMoirc ,  vvsX  |i.ir  r<nil>li  <)'iiii  I . 

3.  I.\  huf  0|KMVi'onU*ntii.  ThiSjloi;iii 
UlinusiM'ni  <|uiilii(»r  librts  f\plir*it4i  l<) 
Jod.  r.lichUiviii ) ,  K  iitlÏLTlu  ihI  tiliT.ini 
CuiiiiiK'ntjrio  l'iiintktUi.  1.  De  iiirtl'ithili 
dîvînîUiU*  II.  lU'civtUiirinim  p'hosim- 
dine  Musis.  111.  Oo  ii^  i|tia'  .ib  iiir;irna- 
liono  umyw  m\  rwiinvcliiini'ni  Cbrisli. 
IV.  IH?  m  (jua*  posl  n^sumnionoiii  iis- 
<|HP  ihl  iinivi'rs;)1t'ni  re^urrcrtioncm,  — 
Ha*  lhiiiui.H(-i'tii  mm  «'X|K>sitioiii'  prinui 
a'nti^sio  Ivpis  uti>f>ltiUi  fsl  PartsUs  m'\ 
<4Tii'imi  llrnrivi  Sit'phtini  i*  n'*;i*nii*S<*hu 
1^  Dcrrotoruiii.  Aiinu  Cliristi  oinniiiin 
coniitoris  rt  rcrlfffis  m.  o.  xii.  Nonii^ 
KrlNinriia.  tn-fol. 

Il  y   a  unr  |imi'*(lnilr   ciIitiiHi   ilr  1S07, 

iw-V,  *uj'.  |i.  4.  Mai*  <H-ll«M"i  taii  la  piviuim* 

(piïma  eihi*âio)  ii^ir    un  ruuinii'iiUirt-.    1^ 

I    rt-iiupiTK.tuu  lit'  tjl9    (-51   i)iMliliOi.-  sftiuuia 

^^P.  Drvoli  \  vi'tw*riibilis  ]Kitns  loanni< 
'  Wtïiîlwi  prishyliTi  ainonu-i  ()l)-«*rv;»nti;r 
tKmti  Ati>:ii:!>lini  de  ornalti  ••|iiritiiiiliuiii 
nupUurum  lihri  irw.  Priimifî  ilo  ornalii 
vitâ»  mnnilis  \  urliva'.  Scrundii!-  (U;  i>t- 
nalu  viUi'spiriliialU&affi'clivii*.  Tnliiis 
ik»  oriuttii  viUi*  siii¥»n'^.>vnlî;ilis  «'^  rori- 
tcmplntiviL'.  —  Vemili'  biibt'lur  in  utlî- 
cûiH  i/<wpio'Sf*';»/iaHi  l'iialffl^raplii.  — 
A  1(1  fin  :  PtT  Nfiiricuîn  St^phatium 
cIlBlro^iipImn»,  c  rrpimr  SoIiuLt"  Df- 
creloniin  Anno  »iiUilis  *5li. 
Au;j;iiâti.    Finn.   Dco   ï^nitias. 

ai. 


Uirii.tKliMl  i)t<  Mjir.1  utniisipHM'vii- 


Ti'itiii  »ltp 
A    la-i. 

M 

K 


siiHL'  iJoctttris  lit"  CioiL-iliiiUiiMisis  fcclftiitt! 
ThosiiiimriiiirOinonici  do  Iriltiwfunion- 
dbi,  vi'ntn',  pltmii)  ^  vriuM**',  LiU'Ili 
Iri's  iiuilli:*  probîiloriiin  aulhonini  simi- 
liMitiiri  \  OM'inplis  it'fiTti  —  Vï'niilc 
liiibciitur  Parisiiif  in  oflicinu  lihiiiria 
llenrici  Skjihaui  o  n'^iotiP  Hcbuluf  dc- 
rrptonim.  (m.  d.  xii.)  ln-4.     \  s. 

rJir\itlHT,  i>.  9i»,  daiuiv  à  rt*  lîvH^  1»  itali' 
lie  IM5;  Mnitlain*  ft  Paiiwr  dÎM'Ul  ne  lui  *'ii 
iwu'ir  \u  aitcuiH*.  Il  c&l  ilcdir  p«r  l'autiiir  :iii 
curilinnl  .Vdrini  OoiiffiiT. 

r».  AnTiFici.ii.iit  lnlr«!iirliu  pcr  mi>- 
(luiii  l;])iUiiiiiUis  in  dtHTiii  libiii^  [''Illico- 
nnn  AristoU'Iis  adîoclis  comimMiUiriis 
l'IiiridaUi.  —  l'arisiis  \»'r  Henricvm  Str- 
f)hatium  in  fumiiitaria  litt>r.innn  arto 
upititvni;  wnalis  iii  oUtrina  Itbrjria 
l'iiiîidnn  llenrici  v  rt'fîiuiit'  Scholaj  dc- 
nt'lipnmi  sila:  cuin  nonnullis aliis  o(>p- 
rlbiis.  riiiliiSDphia*  studio  non  [winini 
accdiumiKiis.  Anno  ab  iiicin-nalioru'  l)(j- 
niini  vittutum4ol2.  quinUt  Maii.  In-ful. 

Aiiim  i|ti'uti  Ir  «iiil  à  la  itiniiirrr  (tliliod 
lie  1501  {ri-ilt^siK  pai;.  ^irrmiri'r],  ri'!|MlnuHi 
un  alirt'iialimi  vs\  lïrJiuL  Ciiclihf\-i.-t$s,  cl  Ir» 
Cimiiat-iiLiin>s  miul  de  Juc.  Fnhrr. 

7.  iNmonixTio  Jafol>i  Kahn  in  Toli- 
lirti  Ari.slotfliiî;  &  Xenuplionlis  (tcimo- 
miru;i.  —  Var'min  ex  ufliciiia  lUnriei 
Stéphanie  rojçiono  Sriiolarum  Deorrlo- 
nim  H.  D.  XII.  l'ridie  Nunus  Sifplpntbris». 
In-fol. 

r^ipiv  de  r«liUo«  de  1508,  vi  de  mtiiii' 
.is»T  la  Ictirc  do  /'oi^ntitts  Pmtritihy  diuit 
iln  clé  douui'Uii  fraf;im>iit. 

H.  I)(^  Vcra  Nobilitato  Opiwculum  : 
OiinplfUtin  ipsiiiîi  rationom  cxplinins, 
\-  \irtul(y  quie  t:oneris  nohiliUiU'iu  ini- 
priniis  dcoont  ac  c\ornanl  dcpronioii.-*. 
\c-.  I  Aiithfiro  Judnco  Clichtovi'o  Neo- 
porluncnsi)  —  Qniiplrtiiin  in  aima  Pa- 
rmorum  Aaidr-iiitii  :  annri  Ihiniitii  virtij- 
luni  &  scient iantm  aulbori*»  înillosiinn 
*piinL;cnU'Mnw>  diUKliM-inm  ticpUfmt  iVi- 
lendas  Suplembris.  IVr  Ueiirtcum  Slr- 
phtumtn  arliA  impressoria?  indtiâlriinn 


Ht 


HKNIUr.US  STKPHAMS  PRIMIS        1317-w. 


spitd  llmrirum  Stfphanum,  i  517.  !n-fi»l. 

7.  \>  lifN'Iiliro  roiitincttir  (Jao.  Kuhri' 
lnlr(xliK;toriiini  AHlronoiniiMiin ,  thourias 
ritr\ittrim\  rfrlcritiiini  diiobus  libris  ooiiv- 
Iflff'ti'nft;  a(lj('cto(CJirhlovpi]  coinmonta- 
rio  iliTlaniliini.  —  Purùiis  ox  oflk'ini 
Ihnrici  Stfiphani.  Et  à  la  fin  :  Kvcudit 
Uttr  OpiMf  &  iin|in?ssil//<e»ricuA  Stepha- 
niM  (fflliTfruinduruin  libroruin  siilulus  ^ 
inrliMlriim  artifox  :  Pamiis  in  sua  ofli- 
riiia  libniriji  a  n*;;i(ino  Srhulu^  IkvnHo- 
nirii.  Anno  (Ihristi  ('.(x*lonini  tutiiiS(|uc 
Natiin*  (^iinditorw.  l'in.  <Iir  nona  l)o- 
vKutUnn.  In-fol.      0  ri. 


M.  D.  XVIII. 

r  HoRAR  C^tionicm.  —  Parisiix  [ter 
flenricamSfephanumSiïm\}liïwài3r\i}n- 
KJft.  M.  u.  xviii.  In-8.  ^olli. 

Si^iNi  I^  Caille,  p.  83,  rc  Jt^ii  de  Hrie  a 
bit  int)iriin<T  fii  IMK  pluMiMirs  llmrrs  rhez 
Hniri  l'jilHMini',  iiuu  il  iiVii  iii(li<|ue  sptViah*- 
nmit  aimiiK*.  Il  cul  [iroliolili' <|ii*il  n'a  4''té  fait 
t|iKcrlk»-ci;  jf  ne  \  oii  du  traces  d'atiriiiie  oiitrv. 

3.  Berxo.nih  AblKiliri  IJI>ollus.  IX'  Of- 
(icio  Missai',  ((uom  edidit  Rhomoî.  8ii- 
n»rdot«'ri  studioric  lofçant,  \t.  —  Parisiis 
in  officina  libraria  Henrici  Stéphanie 
AnnoChristi  Sidvatoris,  qui  est  AlUiro, 
Victtnia  ik  «acrificiuin  nustruni,  super- 
bcnodirtiisinsoculaiMVuIoruinii.u.XYiii. 
Sociiiula  die  Deccnibrii».  Amen.  In-i. 

3.  Jacobi  Kabri  Stitpulensiif  I)e  Maria 
Ma^dalona,  triduo  ('liristi,  &  ex  tribus 
unuMiiria,  diî^*eptatio;  ad  (^larissiniuni 
Vinim  FranoiiK-uinMoliiiaïuin,  Christia- 
iiissimi  Franrorum  pogis  Fninoisei  Prinii 
Mafîislrum.  S«"undïiEmis.-iio.  —  Parisiis 
ex  uHioina  Hfnrici  Stêphani  n.  d.  xviii. 
ln-4.     is. 

La  pn-miiTT  rdilioii  e»l  de  1M7.  Voy.  ci- 
diiMU.  pag.  19. 

4.  Fr.  Mîiliu-hiaïllibcrnici  libollus8e{»- 
tem  iMVt^ilorum  niurUdiuiii  venena  <^^- 
l'umque  n'aiwlia  dt»ïîrrilH»ns,  <|iii  diritur 


Venenum  Malachiip.  —  Parisiis  apud 
Hfnn'cum  Stephanum  m.  d.  xviii.  die 
xwi.  Aprilis.  In-i.     10  d. 

5.  Galemts  de  Seclis  Mediconira, 
Oeorgio  A  alla  inU?rprp(^.  AJexandri 
Aphrodis.  de  Febribuseodem  interprète. 
Ilippocraies  de  natura  humana ,  Andna 
BrentioPatavinoioterprotc.  —  Paritiis 
apud  H^nricum  Steptanum  in  Conspcctu 
Soholanim  Dccretonim.  x.  d.  xviii.  die 
XX  Aprili^.  In-i. 

6.  Ex   Physioiogia  Ariâtotclis  Ubri 
duodetriîdnla.  I  De  ausoullatione  natu- 
rali  wio.  2  De  cœlo  quatuor.  3  De  anima 
(n^.  Joimne  Arg\Topylo  interprète,  i  De 
^'neratione  &  eomiptione  duo.  5  Mc- 
toorolo^îioonim  quatuor.  6  De  sensu  & 
son:tiii  unus.  7  De  niemoria  &  reminis- 
cenlia  unus.  8  De  somme  &  vi^lia  uniB. 
9  Deinsomnij:^  unu?.  10  De  divinationê 
in  somno  unus.  1 1  De  longitudine  &  bre- 
vitale  vila»  unus.  I  i  De  juventute  &  se- 
neeUile  &  vila  &  morte  &  respirationc 
imuït ,  Francien  Vatabto  interprtïte.  Qui-^ 
tms  omnibus,  antiqua  tralatio  iricoDOs 
iibrosoontinens.  ad  Grax'um  pereundem 
VaUtbIum  recoîrnita  :  cdumnatim  rc^ 
iwndet.  —  Parisiis  in  aedibus  Henrid 
Stephani  menso  Au^to.  u.  d.  xvin. 
In-fol. 

7.  SPECUIE.X  Epilhetorum  JoennisRa- 
visii  Textoris  Xivernensis  omnibun  Ar- 

tis  poeticaî  studiosis  maxime  utilium. 

Parisiis,  Emissuni  ex  officina  Uenrid 
Stephani  pro  Soliolis  Decretorum;  vé- 
nale in  axlibus  Rtginaldi  Chaudière  in 
vicoJaeoboo  sub  insijîni  hominjs  syl- 
veslris  m.  d.  xviii  die  41  Septembris. 
Ctun  Privilogio.  In-4. 

8.  D.  Hrasmi  Boterod.  Apologiao  dute 
contra  Latomum.  Item  de  vera  nobili- 
tate,  de  tribus  fugiendis,  Ventre,  Pluma 
&  Venere.  —  Parisiis  apud  Henricum 
Stephanum.  si.  d.  xviii.  in-4. 

9.  KusEBii  Cil'sariensîs  Episcopi  Chro- 
iiif'on:  (|uod  Hieronymus  presbytw  di- 
vino  ejuri  in«!onioLalinum  farerè  curavii 


^ruin  lilminiin  iiu|iriiufii(lunini  nilio  14i0. 
fntralA,  h<M-  li-ni|Mir>-  îii  imiiims  Utv  ni-|itn  par- 
lai Itropa^liir  :  <|iia  miuuu  AitliipiiU't  |iiirvii 
irrf  fAtilparulA  ^MisliTiaribiH  lufiiûlU  \uluiiii- 
uilittk  leptui .  »  (!^<'5t  iiiitr  aiiluiili'  liit-ii  ivs- 
fkKtabli'  i|iie  »  tli-  (Ir  ri-  C()i)l<-iii|)oraiii  (jtii , 
un«  aiinui  inlrn'*!  ilc  \to\  s .  il'ninoiir-|ti'u)it'(' , 
linintiH-  U'  «mtaiile  nutriii'  |iriniilil  ilr  rt'Mt 
lirlli-  ilrnnniTlr  |>(»iir  laqin'llf  il  nuroil  loiil 
Uuui  liti-ii  |)ni'iiuiM*  l^iii'i-til  (jMliT,  s't  rv 
ifiilluiHiiiL'i  axiiil  tt-  nidiiiilte  titre  àfii  ri'VrmI)' 
i|iicr  i|iirU|Ue  |ii>ilu)ii,  ri  *ii  It*  itruii-»  1)|)it;ïra- 
pitiru-littiTiurr,  >oiitntuaM'viiin-|HT.sr\ètniil(' 
o|iiiiiÀln*tv  \u»r  (|iir)<[iics  H(»llmi<lai« .  jnuti 
il  fltilt-r  ronili'mi'tii  i|ii'him'  fiiItU*  ini>ipiiri- 
aiM'i^  «iHip ,  ri  ilclrtiilf  k  iilii\iinii-^  leiiriM's 
l^rlniil  lit' |in-ii\n  t-i>(iliatn%. 
Hpmx  |inii\r»  cléjÀ  <•>  ri)ii\»iiicanlcft  jw  les- 
!^m3lr«c<i  nlMiiKli-n^lénu-aviiil  i'-1viru\trs**. 
j'ai  o)  la  «aliïfnriit»!  il'rii  ;ijoiit(*r  ili-  \t\\\i  pti- 
»ili*r*  piirorr.  il  ipii .  irjMi-HiMl  Mir  iN-  In^ 
nin*%  iiu|trt-.«tiiiu-s,  j%(m.-iil  jii>>f|M*filiti*is  ('Ir  iiia- 
p«*n'iii-».  Vil).  Attn\  niiitt  r.-il:ilii«iH' ,  1K119 . 
(  Mil.  iii-X",  Ututf  II  ,  |i.  ITii  »  \!iX,  lUtv  liiii- 
pir  iiolc ([iM*  |>«*iit-4*lii'  ji*  irifiipriincrai  ii  In  fin 
(lu  pr»riit  tHuro*;!'. 

L*c<liUiir.  l'i  eii  mAmr  temps  U*  iliriiirr 
ninipilati'iir  tir  w  \(iIiiiih\  JmtuNts  VuUlvat- 
/m  (niim  i|iir  jc  iir  minus  tn>p  nitiuiii*iil  mi- 
(liv  ni  fraiM^oît)  V  a  joint  ilt^  \ri-M>l  tut  u^i^ 
/.ftioriùuj  yar  li-tpnl  il  lait  •â\uii-  (|u'il  fi 
uiut-iK'  rctif  rJiromqu)'  Ur  l'aji  1(81  ]u!U[U*au 

61  dt!  cette  inipri^sdiuii. 
.  RoRERTi  Abbîitis  ï^.  Micliaclis  de 
^  in   |H'rii'iili>  iiuiri-i  Chroiiicoii  tib 

iinn  IM^adiini).  Ii20.  in  quo  pm-scr- 
lim  tli*  n»biw  Nnrnuiniiicis  tk  \ni;Ii('is 
UinKTflriiiuMin.s  (|U(ini  snM*iilarit)Us:i^i- 
liir.  (Mliluiii  (Si  w\  calroniSiiiotH'rti  Oinu 
\}\m:.  initniiclii.  —  /'arisiis,  in  (>nirin<j 
Hmrici  Siephani.  m.  i>  \ii.  !ii-l. 

Maillairr  diituif,  ym^v  k,  rvl  iiititiik'  tl*»- 
prt**  L»'  "rrlUrr  {Trlirtiana  Vi/ttittl/ieto'j.  Il  y 
mv\nKeuHu  Wiaw  liou  tli- 111:2.  Je  |h'Iim'  i|lH- 
niif  Miîirrsi,  nuit  pu»  un  ii^r<M'(>ni)ili't.  ni:ti!i 
'  OUI"  p:iiiu'  um-swiirt'  ilii  ^olmin-  (]cl5l3,  Sige- 
Arrfi  L'Uroaicon,  Mir  I*'  litri'  iIiujim'I  In  coiili- 
uiutioii  (!<'  i*:ili)N''  IViiIktI  (Si  iii<'riiini)ni*i- . 
••  fiini  nilililiittiiliitx  KiiliTTti  \lllIall^.   .• 

<-r(H«  iiit*  t'Up|irl'-r  iin'il  cuinnii-iirt'   jmi 
luilim*  <kl. 


M.  b.  Xlll. 

I .  SfitiusuA  Kmissio.QuiiiciipIcx  Psnl- 
toriiini.  (jajlicniii.  Ithomiinimi.  Ilobnii- 
ouin.  Volus.  CoiiciliHliiiii.  Viu'poniinliir 
(jua-'subttT  aJjÏL'iuntur.  KpUtohi.  Epik»- 
^iis(li>puUiliniiisi)?Nil.  \\\.  ApptMidix  in 
[tsiil.  xx\.  Protnjii  lltt'ronytni  Im-s.  P;ir- 
liîio  psîilnionnii  Iripli'x,  Inrltres  |fSJilni(i- 
riim  iliiu.  —  Abst^liilurri  fuit  tioci^iiinru- 
plu'i?  Psilterti  Opii:^  in  raMiobio  Sum'tt 
ItiTiniini  pio|M'  MHiinï;  ï*iirisii'ns*'s  :  iinnu 
;t  niiliili  l'.hristi  lK)niir)i  KiOS.  Et  in  clii- 
nsMnu»  l'arixiorum  liymnaHOi'xclialfO- 
Upii  Hfurid  .Sfcp/iuiK'dffîcinii  freï;ionf 
Siliolniunt  IViTctonim  ad  stHiindaui  l'I 
rw.-li;;iiiliorL'mc'inisîiiononisusa'|>Uniuin- 
no  riiisili'Mi  Oiri^li  Sitlviitoiis  omnium 
1 1)1 .1.  Uljhijs  liiniis.  Illi  i;^iltir  ipii  iibriui- 
\rrc\  alisoliiltini  in  piiblicnni  omitliTt' 
(Inlil  :  Ltns  A:  lir.ttiitrumartîoinsji^cul.') 
sji'ciiloruhi.  Amen.  In-fol. 

ICn    roiigr  H  iiuir.    t)mn  l'tuir  ri  l'auln* 

nlilinii  ,  [a  ^treniii'it*  Mhr  ili>  cliiupir  \frM*1 
tli-jt  I'miiihii'-i  rsl  fil  iDii^e. 

1j'spn*liiiMii<iiri'.\,  tlf  «t\  fcuillrlstliiiis  J'i'nIî- 
liitii  pn-ailciilf,  PU  mil  »lnu/.r  iliiiis  *-t'lli*-f(. 
parii-  i|ii'api-fs  In  (lèilirart'  .-/»/  C.  tiriroune- 
liiiii ,  ilati-tT  (lt>  iWH  conmw  Jaiis  raiilii'  ê<li- 
liou,  \iiiil  «le  pliK.  <ii  MK  rt'iiilld.i  ItiVn  n'iii- 
plis,  un  Itnij;  ri.iiiMiniiaiM'  (./ f ifu-Nf/i s) 9»\r  Ir 
PfUHMiK*  XXX,    dïÉlù  vz  ca-itn/iiif  Sfiiiffi  tlrr- 

mn/ii M.    II.   XII.  \oitii  srstiii/iiis.    Il  i%l 

|in''iTiU'*  il'uiir  îsorif  d'Aptilui;ir  (  Effilo^Ui 
iniuenti  .tf'penfitv'i  pr<rlrf;emiiis)  <|lii  oc^'di»»? 
|)i  l'sipH'  loutf  la  <|iia(ni'mr  piip-di*  la  ilrdirac»'. 

iW  wWv  n'irnpn-Hsion  ilf  lîkt  mi  rminoil 
dt'uik  cvt'iiiiilairfs *iir  \t*liii,  riiii  nilirlt- IWI  f i . 
rhrzIVlaM'iirlIiv.fl  i|ni<-sl  ii-iftliil>.ililiiiilM*i)iM* 
Koyale.  l'iiiilri*.  *eii.niil  du  dur  dr  l^i  Val 
tiêrc,  Ml,  nu  ùloll  rlnv.  Ii*  iiuii)iiis  Diiniuti.  » 
r.t^iiM.  t  u  CataUt^ie  du  liliniirv  f  hlMinic . 
Uiiid.,  1750,  II**  1881.  Cl)  iHilr  un  aiiKsi  Aiir 
\Hin  ,  au  prix  di'  riiM)  giiincva.  Je  uu  piiio 
iuiviHr  M  c*r»l  Tuu  de  cvs  itt>ux. 

l>aiui  li«  f.f>ithii4f  de  BùviUus  (Ut.  à» 
lUi^rlIi»)  ipù  fuui  i>artie  dr  &ou  «olintM*  de 
t  jlO,  il  >)'rii  lixuni'  nn<>  à  lui  adirvÀx*  pnr  \v 
cardinal  Xiiih'im's.  (pu  y  tait  m  n-s  Irinii?» 
IVIty^o  du  tm^ail  df  J  ,  lalm 


I 


^ 


IIENRICUS  STRPIIAMIS  PHIMUS.      1519-20. 


inènH-  iititiuii.  rJifvillier,  p.  141,  mentiuiiiie 
ce  volume  <lf  1519  romiue  la  première  publi- 
cation du  très  rt'iioinmé  Imprimeur  Simon  de 
rxiliiies  :  je  le  \ois  imprimé  In  officina  libra- 
ria  Henrici  Sirplutni,  et  je  ucu  connois  au- 
eim  exempbire  au  nom  de  Simou  de  Coliues. 
Si  cependant  rallégalion  de  Clievillier  est 
exacte ,  j'en  conclurai  avec  Maittaire  qu'une 
|iartic  des  exemplaires  aura  été  mise  au  nom 
de  Coliues,  qui,  sans  doute  ,  a%oit  alors  des 
rapports  d*aflaires  et  de  travail  avec  Henri , 
puisque,  fort  peu  après  sa  mort,  en  épousant 
sa  %euve,  il  lui  succéda  dans  sa  lyp<^aphie. 

9-  JuDOci  Clichtovei  de  Vila  &  mori- 
bus  Sacordotui»  Opusculum  ad  Ludovi- 
ciim  Guilliardum  Episcopum  Tornac«n- 
sem.  —  Explelum  est  hoc  opusculum 
atque  in  lucem  cditum  Parisiis  in  offici- 
na  Henrici  Stephani  c  rcgione  Scholae 
Derretonim  sita.  Anne  ab  incarnalionc 
Oomini  (qui  est  Sacerdos  in  œtornum ,  & 
sunimus  quidem  Sacerdos)  dccimo  nono 
supra  millcsimum  &  quingentesimum , 
die  vero  Augusti  quarta.  In-i.      2  s. 

10.  CiÏNTEiiPLATiONEsldioUedeamo- 
re  divino,  de  virginc  Maria,  de  vera  ani- 
mi  (latientia,  de  oontinuo  Confltctu  car- 
uis  &  animaî,  de  innocentia  pcrdila,  de 
morte.  KdiUe  a  J.  Fabro.  —  Parisiis  in 
tï^lbus  Henrici  Stephani.  AnnoM.  ccccc. 
XIX.  Men:^c  Augusto.  ln-4.      2  s. 

L'auteur  de  ce  livre  est  Raymond  Jourdain 
on  Jordaiu.  On  en  conuoit  plusieiu^  exem- 
plaires siu-  \élin.  dont  un  à  la  Hibliotlièque 
Ho\ale,  aclieté  99  fr.  chez  Mac-Cartliy. 

H.  Albrrti  Pighii  Campensia,  Phi- 
Iwophi  Mathematici  ac  Theologiaî  Bac- 
calaurei  formati ,  adversus  prognostica- 
tonmi  vulgus,  qui  annuas  prsedictionos 
edunt,  &  se  Astrologos  mentiuntur,  As- 
trologisD  Defensio  ad  Augustinum  Ni- 
phum  Suessunum,  philosophorum  noelrae 
actatis  piincipem,  &  Astrologls  synce- 
rioris  restaura torem.  —  Parisiis  ex  ofiî- 
cina  Hetirici  Stephani  1518.  —  e(  a  la 
fin  :  Finis  xv.  Calendas  Apritis,  1519. 
In-i.      1s.  6  d. 

1 2.  Erasmi  iVjKilogia  contra  Uilonuim. 


—  Parisiis  «pud  Henricum  Stephauam 
ox{)ensis  Conradi  Basiliensi^.  m.  d.  \ix. 
IV.  Non.  Maii.  in-4. 

On  pourroit  penser  que  Hrari  ayaul  im- 
primé ce  factum  m  1518,  avec  d'antres  pièce*. 
aura  été  requis  par  re  libraire  de  Basic  de  lui 
faire  une  édition  de  la  seule  Apologie ,  pour 
élre  répandue  en  Suisse  et  eu  Allemague. 


M.  D.  XX. 

1 .  Sermo  Synodalis  Guilelmi  (Briçon- 
iieli)  Meldonsis  Episcopi ,  Mcidis  habîtus 
anno1519.  —  Parisiis,  In œdibus /f«i- 
rici  SUphani,  M.  D.  \x.  In-4. 

2.  PROMPTUARIUM  Divïnî  Juris  et 
utriusque  humani ,  Pontificii  &  Csesarci , 
celebrioros  ejusdcm  divini  Juris  &  His- 
torias&  sententias,  humanis  Juribus  tum 
annotatas  tum  elucidatas  sub  alphabetica 
série  complectens ,  authore  JoanneMon- 
tholonio,  Eduensi  humanorum  Jurium 
doctore,  ad  Dci  honorem  &  studioeorum 
utilitatem  elaboralum,  &  duobus  tomis 
absolutum.  —  Parisiis,  In  «cdibus  Hen- 
rici Stephani  e  rcgione  Scbolaî  Dccreto- 
rum  absoluta  est  hujus  Operis  linpressio. 
M.  D.  \x.  Die  anlo  Calcnda^  Novcmbris 
seplima.  2  vol.ln-fol. 

Le  privilège  du  Roi ,  du  11  octobre  153U  . 
est  accordé  à  Simon  de  Colyites. 

Dans  le  premier  volume  un  Errata  de  qua- 
tre pages,  et  uii  de  trois  i>ages  dans  le  second. 

3.  iNhocOpuscuiocontentœlntroduc- 
tiones  (logicaî)  Jodoci  Clichtovei,  in  ter- 
minos,  artiuni  divisionein,  suppositioncs, 
pra?dicabilia,  divisiones ,  praidicamenla , 
librumdeenunciatione;  in  I  priorum,  in 
II  priorum,  in  libros  posteriorum ,  libros 
dialecticos,  fallacias,  obligationes,  inso- 
lubilia.  —  Absolutum  est  hoc  opus  in 
Parisiorum  Lutetia  p*ir  Henricum  Ste- 
phanum  c  rcgione  Schoïa;  Docretorum. 
AnnoM.  D.  XX.  vigesima quarta dicJulii. 
In-i. 

i.  Laurëxtii  Vallensis  Eleganliarum 


IBls-lî        ÏIENÎÎICrS  STEPIIAVUS  PÎIÏMIS. 


4f> 


Il  i'»t  hor  tipiiM^iiliiiii  \  o\  ollitlna 
njssiiii)  iit  nlnin  l'anyûyrum  tirmlcntiii  : 
tno  iKniiiiii  (i^tii  nmrtiii  niinuTodi'nni- 
rlrnnio  Irrlio  su[ini  iiiilli'sintimi  Pt 
linui'iiUMiiiutii  lU'riiiiJi  st-xUi  die  ÏH'^ 
iiibrt?.  Vvr  lirtmvum  Stephanum  itrlJT» 
icusoriœ  libroruin  M^lulunt  \  jihIiks- 
iiiin  (niifiopm .  0  rt'uione  sclioijt*  Uwre- 
'UJii  liiit)ituiiU'in.  Iti-i.  3  :i. 
6.  N  lurt'  O(>ii?«ciilo  (Jon.  Cliolilovfi) 
cunlini*nlur  IntiiNluctioiies.  In  UTtni- 
noi  lnartiiuiicli\isioiinii.lii  insfjliibitia. 
Al>^>luluiii(St  lutc  upiiÂin  Parifiorum 
ttetio  pi*r  llntritutnt  Stephanum  »>  rc- 
«10  S!hoIp  OriTcloruin.  Anno  !i;iliili.* 
lin*»,  n-  \iii  iliviiiiiulifhilij.  hi-i. 
7-  l*Kai  Archon  (iti  ol  d**  PrincipiU] 
îicniianiiii  OpiLsciduin  Joannis  Pflle- 
•ii ,  (|iijr  iM  IliîdiTlicpA  inilio  {jpiipni- 
tim  ini[tiiris4ilrnt,  liix'viler  &  itrlifinusi- 
miiU'tirn*;,  —  l'itrisiis  npiid  Hfnrinini 
'phaitxim  H.  H.  xiii.  (Poluso  IdiisOt:- 
bris.  In-i.  (  s, 

M.  Galem  de  anwlonim  loconini  iio- 

titm  tit>ri  sc\,  lîuiliHnio  Orpo  Uasttiniisi 

inlrrjin'tf.  —  Wmdrs  iwbonliir  in  olîi- 

inn    Urtirici  SlvfihuHi  clifllroj^-uplii  c 

►piono Sfhola'  tKHTrlonini.  In-l. 

(jl  iIaIi-  tir  Cl*  loliimi'  fst  à  l'Epiti'c  du  Tra- 
irlrur  n  l.fm'ts.  XII.  ./«h0  miffesimo  fitfn- 
grnifumo  Aeumo  ttr/îo, 

MAÎItairr.  Ami.  T>p.  Il,  i*4,  dii  o\oir  \ii 
UD  CM'fnpIîiin*  ilr  "•  li^M*  Mir  irliii;  rr  ilnil 
Hrc  rrliM  ipi'a  |mvMilt-  lliiilcy  (Uil»l.  Mari, 
n"  Ï0I7Î).  Il  [fflvu  i  lir/  \*l.-«  .  ri»  r  >\  ilkll. 
rt  MT  truu«(-  Aujuunriini  rlif/  M.  Ir  tltic  Jr 
IMrvDfifiiîre.  Il  est  «iridn  (l'initiak-s  en  or  tri 
m  couleur». 

9.  SmcnEKTi  GrinhlaconsiA  cœnubil^' 
Clironirnn  nb  annu  .iHl  ad  1113;  ctiin 
imuTtionilHH  i>\  hisluri;!  <ialfridi  K  ad* 
ditjrmdiii-^  Hobcrti  abbati:;  Monlis.  icii- 
twn  ik  Ire:*!iiHpn'nlft.aimosi'(Jin|»k'Cti'n- 
Ubiis  prniimvi'uh»  ciïr(*;iin  paire  I).  lî. 
Pnr\o,  doi'lorc  llicoIttjiiMonlWsffn' rt'- 
po;  mine  primuin  in  liio'in  (>rnis.sti[n. 
Cum  privil('j;i(i.  —  Vonalo  haiiptur  in  (jf 
Udiiw  Ihnrid  Stqthani  ^iibi  iinpn'rwutiv 


i-sl)  0  rffjioiH»  M'imla- DtMTclonini  siui- 
\-  iii  M<*o  Siiiuii  Jut>obi  in  ufTicinn  Ja- 
hnnnts  Parvi ,  sub  Lilioaiirco.  — Absii- 
lulnm  rsl  /'rtriAiM  lair  SiKï'lïi*rti  Chrani- 
roii,  vmn  mm  pami:;  iidditiorùhus :  [rm- 
Htutricum  Sifiphanum  arlis  blcniriim 
c.\rus4>riti-'  indtistninn  opiliinii,  in  sua 
uflu'ina  i*  r»';!i(mf  svliola'  hpcrcliininicx- 
[it'nsis  {■jundctn  el  Jotmim  Pan-i  bihlin- 
pol'p  itisi>;rn>.  Aniin  iJnicitiiela  (umponi 
(lis]i{Hi(n»ti!i.  M.  ».  MM.  »^'di»ndas  Junii 
ln-4. 


M.  D.  XIV. 

1.  Oeckm  libri  pihio^um  AriHlotclifs 
ad  NiL'0[iia(.-liiiin,  t'x  Irtulnt'lit^nu'  ArK>rtv- 
\i\\\ ,  t'ahricoiniiiriiUiriocItiridiili^  sin- 
•raloniin  rapitian  nrinniH'ntis  praMiotati, 
dn'inii  ik  ulliaii  inIt'qirt'U'  Ar^yropalu 
iSf  adiiiiu'lo  Kiiiiri  ruinnuMiUirio.  —  Ini- 
pre-yi.  Parisiis  apud  llvnricum  Stepha- 
num. Anno  M.  II.  \iii].  l'ridic  (jd.  Nu\. 
In-8. 

i.  Galeni  Opcra  Nicohin  Looiiiccnn 
intrrpreto  :  de  riitrcnriliis  niurbunini  Li- 
bri duo:  de  int><pjali  iidfinpt'nitin'a  MInt 
imus;  di'  arle  i'iinilivaad  (ilaticoni-ni  li- 
bri duo  :  do  Oisibus  Ubri  Ins.  —  Ini- 
pttvs.  Pansiis,  sfd  iiiisipiaiii  unU*a.  |M*r 
Hntrirum  Sti'phauuvi ,  v  n'^'iimi-Schola' 
DtHTi'tnniin  coinnioninU'in  AiinoDuuiinî 
oiiiniuiti  con^crvaloris  millosiiuo  quin- 
;:(>nlt>ïiiiiio  quarto  docimo  iK'uultinia  dir 
Novcmbris.  In-i. 

3.  Alex%xdbi  BonKlicLi  physiri  Ana- 
lomiro,  sivt»  Hisloria  oorjwris  liumani  : 
riuïidera  Collectiones  modiriiialos  son 
Alnrismi.  — Parisiis  por  ihnricum  Slf~ 
phamim  arti^fonnnhiria'  industriumopi- 
lirom  ex  o[>posilo  Srliolir  ItciTCtorum 
ludnlantpm,  Anno  Hnniini  (omnium  Au- 
Iboris  fk  r/mst-naloris  inillt*sinini|uin- 
pptitcsimo  quarto  dccimo.  pridii*  Nonas 
lannariati.  In-i. 

Av<T  mit-  Fpiln'  titi  fWtlimn'  <lr  l'âiiiriir  <^ 


I 


■h 


Robert  RrriERiiE^  premin-  du  nom,  est  le  seul  de  cette  eatimabk^ 
familk;  de  typographes  dout  ou  couuoUse  aucun  portrait;  aussi  IV 
l-OD  riuq  ou  ùx  fois  répété  sotis  plusieurs  rormals.  Le  plus  aucien  et 
te  seul  qui  |>aroiue  devoir  faire  aulorité,  a  été  gravé  par  Thaliile  Léo- 
nard GaulliiT,  peu  de  temps  apri's  la  mort  de  Hubert.  C'est  uu  biisie 
de  flirt  petite  dimensî«>n  ;  et  cette  copie  en  ïwis ,  de  même  grandeur , 
eu  est  uue  re|iroductiou  assez  heureuse. 

Ceux  qui  furent  faits  dans  îes  deux  siècles  suivants ,  pour  la  Dis- 
MTtatiua  d*AlIDelo^eeu,  pour  Toti^rage  de  Maîttaîre,  mi  comme  por- 
traits isolés ,  presque  tous  d'après  la  petite  tête  de  Léonard  Gaultier, 
soûl  d'une  exécution  trop  uéglig(-e  pour  mériter  plus  que  cette  simple 
mention. 


1515-Hi        IIENnirUS  STEPHAMIS  PRÏMLS 


la:  |KTiluiiiels<xJuliiiii  C>|>itiirin  t-re- 
ionc  Schola-  llot-relorum  liabitantcni , 
\nno  M.  D.  \v.  Dii'  \  wo  monsis  Aprilis 
'iiiui  <|uarUf.  In-fol. 

Des  muiions  pltis  au  moJiu  amplcii  de  c?» 
l%rp*M  InidiirliiMis  Iflliiit*^  nvntnil  t\fjk  èu- 
iiD|triimV«  à  Str:i<ln>ini;,  m  15W,  l&HS,  15117 
et  \M\  ;  (-*i*%l  |>(itin)iit)t  «ni  liiii  il)'  smnn/tJ , 
qui  frrtMt  «dik-Iiiiv  i|iii'  (ont  ii-ta  ii*a\4iil  rii- 
irc  rli*  imprinH'  <|ij'ua<-  st-ule  Un*-,  li'  ^naiil 
ipriinnu'  eiuploif  îci  lV\|irr!tsiot)  |ilijs 
;tc,  sccuHtiaria,  •>  f-diûou  ixiti  |iR'uiii-rr,  d 
a  ctc  prtTtilw-  tl'iii»'  ou  phiMi'iirs  mili  i-*.  <■ 
l/nlilioii  n\  ili^diét*  par  J.  CJirlilnii  M\  M-- 
rotid  (>.  Itriroiiiirt  alors  ôtiqui'  de  l^wli'vc* , 
\nm  itr  Mi-aii\  m  1510. 

A  la   niMMitliÎHiut*  Royalr   iitj  \vt\  rvm- 
lirv  impriint*  sur  \êlin  orne  dr  Irtln-s  prin- 
<'t  111  or.  CVil  siuis  (IcHile  cHtii  tpii    Ftil 
itrati*  M  iV^iSpir  r.tiill.  Brironiirt. 

4.  Al.\ni  Vcircaii  MonUilLiaTii  llcmiiitfi' 
XV  in  (iinUriiii)  l'iinlironiii):  UffmiJi.r 
'\'(S  XLViii  in  aliquul  l'^iilniifs  l>,i'i,  idi- 
Scrnionts  \  jKmotîynr'i  in  Sunrt.'iin 
>1}in:)iii  —  Varisiin  in  ollirinii  Ufim<i 
Siepham  e  n'itiom'  Solwla'  DtTn'Inniin 
D.  \v.  \u.  r^ilonilus  liinij.  \n-i. 
ts.  6d. 

lire,  (l'aprrs  Almclo*<Tu,  nirl  *r  li*rc 
Itiltl;  nioL-t  Pauzrr  lUl  que  rùlilioii 
1M6  ire%istr  |»a5.  rt  ît  k*  lYporli*  «  1515. 

Am  Aristotei.is  Opiii^  McUipliysicnin 
iono  intt'rpn^tt»  miii  lihrisilislim- 
cuiii  Art^mpyli  m  xn.  iminos  in- 
rproUimnilo;  iU*m  Ttit-oplirasli  Mrlu- 
iy?i«'oriini  lilxT  tmii>;  item  SU'liiplu  ;iic» 
llruliit'tK)  ipuilutir  (tinln<^onini  lihrîs 
tuciilaUi,  iiulhorL-  iiic.  Fiibio  SUipiik-iiHi. 
ViHiiilc  optin^  .ipiid  litchi  uni  Sicfiha- 
mit- ri'tîiom' SclioliL- IietTctof  uin  ;  ex  fu- 
olficinn  piotliit  Aniio  Cbristi  m.  d.  x\ 
'ÎCPîiiïTui  (lio  iiionsis  Oflobns.  In-fol 

Poi.iTiconi:!!  ArislouMiK  l,ilin  uclo; 

ronoinit'oruin  duo;  hiline.  —  Vi'riiiliii 

ibooliir,   ubi  ^  oadem  rommonlariis 

liisIraUt  sivnndo  in  liiconi  onussa  fuore, 

oflU'ina   ifcnrici  Stephani   insij;ni3 

rlmlr(»)£r.iiibi  i'  rogionc  st'hola;  Dçcrclo- 

l51!Upiinlonona»Martii.  In-K.  4  s 


Col  It*  IfKlt*  M/iil  ;  I  oltliuii  u^ir  ntiniiifu- 
ljiirt><t.  tpiî  y  fut  iiifiilii)uiHT.  iM  riii-lol.  dr 
lâU.  \oici  iXHltmrut  rel  iu-H  i-sl  aiinotliv 
daiis  ll^  r^tiloj^iie  uù  snul  muii.s  di%  li\reft  dr 
lli'uri  Fjttîonuf  et  deSitnnii  i]t>r<i]iu<'^:  "  Po- 
liikonim  ArinloU'lii  lîbri  ocio,  p»r\a  forraa. 
i]|iJroiif)niirunini  cjUAdi-o)  duo.  Mvc  ArUlo- 
li-li!i  llpcra  ulli<f  ah^qur  r(yminfniarii<i  emisMi 
sunl.  (Juilin^  in  troiiic  liiinili.nris  iii  Polilici 
IriinKJU'TlJo.  iiiiii  dnu[}u.s  IiidicilHu.   « 


M.  D.  XVI 

I.  Jrnoci  rJidUovpî  Eluridainriiim 
ccclcitiasriciiiii ,  ad  OlJiriurn  Kcctvsia* 
portinotili^i  platiin$f>\[H)non.s:  Jk  (pjaluor 
îilirwcuiiiplccU'iu-i.  Primuti  :  liymtius  dr 
li'iiiporo  fi  ^'incli:^.  —  SM"undus  :  non- 
îmWii  V^nUciH'ccU'»iH«iin."\  ^  Anliphonas 
.V  lU-spncisoria.  —  Tnlius  :  l'ti  qiiic  ad 
nuss.'n  jMTtinent  nflîiriiim.  —  (.hiartiis  : 
pro;*as  *\nm  in  suncli  altaris  offî('iuanlr> 
Kvangeliuni  dinintiir.  —  /*(ïri".<ii"M  in  of- 
fifina  fltmrici  SU'pliani  iJuilco^raphi  o 
rejîioncsfholx'  nccî-4'torijin,  Ae.  —  A  la 
fn  :  Ab<()t»iliini  l'Sl  hoc  opus  K  arlo  for- 
iniilariii  m  ]iin>iii  riiiissum  :  Varisiis  in 
oftirina  librari;i  ttenrici  St^phnni ,  excu- 
di'miurum  libruruin  induslrii  eL  spdiili 
opificis,  c  regioni»  scliobt;  DL'cn'Uïnitn 
habitanti^.  Anno  Domini  iquom  decet 
liymnuÀ  ^Kf  Ihus  uniniï^j  drriniu  se\lo  su- 
|»ni  iHini*simiini  &  quin;iPnlosiinuui  Oie 
vprn  Vpribsdcciim»  nona.  Vonalehabe- 
liir  Iioc  opus  virirt  sanr  Erclfsiaslicis 
quâni  lUiliï^iiiium;  in  oUiciiia  Hfnriri 
Strptiuni ,  apud  (piiMii  ^  varia  ab  huju» 
Op*»ris  Aulîiorc  olatN>nila  nnc  niinori  di- 
^niUitc  ipiàiri  utJHtati.'  voluinina  fi^cilè 
rppcrias.  In-fol. 

.\v(y  uui'  Kpilrt*  dr  Ctichlou,  a/i  Joannrm 
f.'ozjUon  lie  Zeieslhe...  Eivlrsue  Jaurirmît 
Ephcojium,  *l  dalt'-e  d*»  Paris,  1515. 

Ui  mcution  Lalinî  «(  in  B-[Mii'pr««  mi- 
[htIIuc.  a^Kiimr  d*'  c**s  i'diUniLt  d'annims  oii- 
wii^ri  p-i^Mî  m-  rt-pHRliiiuiu  le  )r\ti'  original, 
et  la  famiUi' (I1-4  I->lirniir  n'.-iy.iiit  fnjl  pn*MpiL* 
aiiniiir  l'ditHHi  g'"'"'''!'"'  i'*""'  l'aiimN*  !54(. 
cpoipH"  itii  HIp  nWniipa  MTiotiM-rnrnt  di-  n-*. 

5 


26 


ROBERTUS  STEPHANUS  PHIMUS.      15*7. 


phani  p  n*j;ione  Scliolai    lïccn'tonini. 
M.  ».  \xvi.  VIII.  Idiw  Oclob.  ln-8. 

n.  LuciAM  aliquot  Dialogi,  liitor- 
prptc  Draid.  Erasino  Rotorod.—  PamiVs, 
ox  officiiia  Robfrli  Stephani.  m.  d.  xwi. 
PridieCal.Octobr.  In-8. 


M.  D.  XXVII. 

<  -  CiiRiârropiiORi  Uegendorphini  Chris- 
liana  sludiosœ  Jiivpntutis  Institiitio.  — 
Parisiis  ex  oflicina  Roberti  Stfphani.  m. 
D.  XXVII.  vn.  Calond.  Febr.  ln-8.    6  d. 

2-  Oriioxis  Brunafelsii  de  Disciplina 
fi  Institutjone  Puoronim  Para»ncsis.  — 
Parisiis  ex  officina  Roberti  Stephani. 
M.D.  xxvn.ldibusDoremb.ln-8.    8d. 

3.  Phil.  Melanchthoni»dccori!;ondis 
Atudiis  Sermo;  Rodolphi  Af^icolœde  for- 
mandis  stiidiiâ  Epiâtoia.  —  Parisiis  ex 
o(^cina  Roberti  Stephani.  h.  d.  xxvii.  vi. 
Iduâ  Januaril.  In-8.    6d. 

i,  PiiiLiPPi  Melanchthoniâ  latina 
fjraniniatica.  —  Parisiis  ex  oflicina  Rtt- 
berti  Stephani.  m.  d.  xxvii.  viii.  Idus 
Scptomb.  ln-8. 

5.  DiFPiciLicM  Acccntuum  Compen- 
dium  a  Francisco  Menese  Minorita  His- 
pano  cditum.  —  Parisiis  ex  ollîcina  Ro- 
berti Stephani.  M.  D.  XXVII.  X.  Calend. 
Jumi.ln-8.    8d. 

6.  Phil.  Melanchthonis  de  Arte  di- 
ccndi  Declamatio.  —  Parisiis  ex  officina 
Roberti  Stephani.  m.  d.  xxvii.  In-8. 

7.  Phil.  Melanchthonisdp  Rlietorica 
Libri  1res.  —  Parisiis  px  officina  Roberti 
Stephani.  m.  d.  xxvii.  In-8. 

8.  CicRRONis  Onitoria;  Partitionnas  & 
deoptimo  génère  Oralorum.  —  Parisiis 
ex  officina  Roberti  Stephani  e  re^ione 
ftchoKneDecretonim.ii.  d.  xxvii.  vii.Ca- 
lend.  Martii.  ln-8. 


9.  Oratio  tiabita  a  F.  Thoma  Gui- 
chardo  Rhodio,  Juris  utriusque  Doclorr» 
illustrissimi  Hierosolymitanaî  Rcligionis 
Magistri  Oratore  coramClem.  VII.  Pont. 
Max.  in  qiia  Rhodiorum  Oppugnationis 
\-  deditionis  summa  continclur.  —  Pa- 
risiis ex  officina  Roberti  Stephani  u.  n. 
xxvn.  V.  Idus.\ugusti.  ln-8. 

10.  A.  Fehsii  Salyncsex.  — Parisiix 
ex  officina  Roberti  Stephani.  u.  d.  xxvii. 
V.  Non.  Mail.  In-8.    4  d. 

M.  CoMMENTARiA  jEliï  Antonii  Nc- 
brissensis  (iramniatici  in  Sox  Auli  Porsii 
Siityras.  —  Parisiis  ex  officina  Boberii 
Stephani  n.  n.  xxvii.  v.  Caiend.  Junii. 

ln-8. 

D'après  les  listes  dt;  l'ouvrage  de  Maittjîre. 
j'ai  dit  dans  mou  Catalogue,  I.  II,  p.  295,  qiie 
ces  GomnHnilairesétoient  le  qiiatrtèmo  voluinr 
publié  par  Itolwrt  Est.;  par  les  dates  des 
mou,  un  voit  qu'il  en  est  à-peu-prcs le  di\- 
ueiivième.  sans  préjudire  de  celles  de  ces  édi- 
tions que  |>eul-i-lrc  je  n'ai  pas  connues.  Si  je 
u'admi!ls  pas  le  luxe  d'érudition ,  et  la  sura- 
iMuidanre  de  citations ,  qui  gn»suseitt  le  vc»- 
lumc  de  Maittairt^ ,  au  moins  aurai-je  ravan- 
tage  de  faire  mieux  et  plus  complètciDeiit 
connoître  les  nombreuses  séries  de  toutes  les 
é<lilioDs  de  ces  sa\anls  Imprimeurs;  et  je 
petise  que  c'est  en  rela  tpie  celte  sorte  de  tra- 
vail peut  V entablement  intéresser,  quels  qiie 
soient  sa  fonne  et  son  entoura{;e  plus  ou  moins 
compacte  d'érudition. 

4  ï.  Jacobi  Sannazarii  de  partu  Virgi- 
nia. LaincnUitiode  morte Chrisli.  Pisca- 
toria.  —  Parisiis  ex  officina  Roberti 
Stephani  e  regione  ScholiE  Decretonim. 
M.  D.  XXVII.  V.  IdusMaii.  ln-8.    \  ». 

l/édition  aldinc  du  mois  d'aotU  1527  est 
proltablement  faite  sur  celle^i ,  sauf  qiielqiieii 
augmeutalioiu. 

13.  HiERONYMi  Vida!  de  arte  pootica 
Libri  111  edente  Nicolao  Beraldo.  —  Pa- 
risiis ex  officina  Roberti  Stephani  m.  d. 
xxvii.ln-8.   lOd. 

U.  ;EftOpi  Vita  \  Fabule,  latine 
versœ  a  L.  Valla,  A  Gellio,  I).  Erasme 


IjKvixrt.-,  rt  t|in  lii   Tiil  vliui-gc  |iâr  lui. 
i'oliun  iii>4;utiiini  coomiUi  ituiiiru  MiriMi-li 
l*ti»|jniu.  ()ni  luiK  luccuni  couhduih:»  luiMuit 

î».  TEXTisdi'  SpliaT.»  Joittinis  du  Su- 
iTuIxisrt).  CtJin  adililione  [qimnlimi  m*- 
o»s*airmm)  atljocla  :  No\u  iromimiiliuitj 
n\t\>cr  ixtilo,  a(\  u(.iliUli>in  HÎiidrnliiint 
l»hil<is«>|>liica'  Ptuisifii  Aai<ii'tiiiii'  illiis- 
li-alus,  nininnii|iosiliijnc  Aimuili  Aslro- 
iiouiici  Bont-li  Ijilrnjiis  \  (icotitolri^i 
EiU'Iktis  Mejiarensi:*.  —  liinirossuiii  l'a- 
risiis  iii  i<Oî('iiiîi  tffnrici  Stephani  t^  rv- 
jîionc  Scliolu*  iK-crolonmi  sila  Annu 
Cliristi  siUf^niiit  comlUoriA,  1510.  IkHiiiuj 
(li«Maii.  In-fol.     12  s. 

10.  AwiiKLi  l'oliliani,  Antonii  SaU'l- 
lirj,  Philipiii  Doroiilili  ^  aliormiiOpiiH- 
cula.  — ParisiÏH,  apud  Joamiem  Parrum 
&  Nenricum  Sfephauum  ,  1311t.  Iri-lul. 


M.  D.  XVII. 

I .  HuGOMS  (le  Suiicto  Victori*  Allcgo- 
nanim  in  ntniiiiqur  TcstiiiiiiMitiiiii  liliri 
ii(H*<»m.  —  liiiprcs-suin  o.sl  hor  llusonis 
de  Sancto  Viclore  iiii*i|{tii.s  niwlo^iî  Al- 
lo^orianini  upiisculiiin  Pari/^Hs  in  ofli- 
cina  Uenrici  Stephani  rtuikt>^niphi  ac 
liibliqiolie.  AiinoDumiai  i'Ml.  Oclobrit) 
I  tJtTJfna  ilio.  In-I.      3  s. 

A«Mr  uiMT  prcLcu  tlv  J.  CUjrbt(Hi. 

I  i.  JtTOoci  r.lici)lov<*i  fil*  purit;iti'  con- 
t'^lioni!!  Beat»'  Miirhi-,  litiri  duo;  dt- 
ejUïf  lioluiv  in  paiSîsiono  lilii  lil)i>r;  de  i*ju> 
stolioni-  juMa  Cnireiii  litunilia;  do  as- 
fumptiono  ipsiiis  liher.  —  Prtnjiis  apnd 
flmncum  Ste^ihanum  1&17.  ln-4. 

Matflain-  I/i.\t.  Slrpti.  a\wX  (livlsc  cp  V»- 
liink*.  tiiLsAiit  nue  aiiiiiiiiri*  .si'nnriT'  de  l'nnii^- 
cuJe  Vr  .isiumptiunr.  Dans  Irs  Ami.  rv|i.  II, 
tiG.  il  réunit  li'  tout,  ri  \t-rital»li-iiii>iii  la  di- 
^  inua  \te  doit  |mi-^  at  oir  liLii  :  c'i-iit  b  rOimpivA- 
wm  du  %nltime  de  1M3. 

3.  Xkc.  Fabri  du  Maria  Ma^dalona,  à 
iTKluor.hristi  i)is4'^*plali(jail  ('iari.>4ijinuni 
uruiu  I).  KniniiMuni  Molina?um,  Cbris- 


tianiSvSiini  Krannirinn  Hi'i^is  Kraiicittci 
prinii  Ma;!islnin).  —  Parisiis  i-\  oflicina 
flenrici Stephani  \^n.  C»m  [irivilegio. 
In-i.       *  s. 

C  ctoii  (li')HiiÀ  lûiig-ifiupft  une  npinicm  m- 
f;m»  m  TlM-diIoiçi*'  qiw;  la  U'hiiik'  jHThcntiM:! 
du  Vil'- cliaivitri' de  Sl.-l,iir  ,  (tIIl  ijm-  wlnu 
Sl.-.\ljir.  \\  I,  5,  Ji>iis-f:liiisl  .:n(iil  di-liMW- 
lit"  «ifiil  ilinlilo,  1*1  .Marir.  >n-ui-  ili-  \a/-iirr  . 
u  rdiîrtiL  t|ii  ciiir  st'idi'  i-t  nit'tm^  ^tfi-sdiiiH',  H, 
l'dnititi- 1)11  Ir  diiMiit  .ili)i>.  ntiU  MaiiiN'Magdr-- 
K-iUt>  i-ii  ii[K'  M-ulr  ;  lA'fcM'L*,  daiM  cetlt*  dt-SMT- 
liitioii,  (■)  daiu  uiu'Mrcuiido,  Discfptatîo  *e- 
iiiNiia,  ({ui  panil  m  1519,  ovi  sVU'vcT  ronln* 
iflli*  tririid''  IViiiiiiiiu-,  t*l  sitiiliiil  i|ui' r'fliiit*iil 
l>irii  iirlli-nit'iit  Iniis  |ii'rMiiiiics  dint'rfiilf.^, 
rri's  feti  rj-  uua.  I>'tli'  ti^M-ition  imu\iJlf  t-t 
uior»  |iar:idu\al('  lit  ffrund  riuras.  fut  ^t\enit*lil 
ntLii|iKv  pi  di'ft'uiiue^  v\  ni-lH'xadf  diApoMT  k-s 
g+'ii.»  dVfilÏM'  à  lie  iioir  (ju'jvec  dV'faM'ur  k-» 
lni%.nu\  l)il)lit[UK<(  «le;  U*ri'\rt',  i|iii  Uuil  par 
nlltrr  m;  réfugia"  eu  Cuieiiiu*.  à  Nrrar,  s«iis  lu 
|)ruliTtioQ  de  Margumtc,  rrini*  di*  Navarre. 

4.  ÏUACTATi  sDoinini  SU')»lutniEdnt'n- 
sià  Kpisi-npi  :  do  Siicramonlo  Allarb».  — 
Parifià  vx  olRciiiii  ftenrid  Stephaui.  — 
à  la  (in  :  Improsàiim  (St  lur  ()pus4Viltini 
Pariiii»  in  tiflirina  Hmriri  Slrphani  in- 
dn!i(njr,hak'u;;niplii  ^  Ililjliopol;u,  i*  n-- 
yionr  scliola*  l>ocrelonnn.  Anuo  dni  in 
am  rniri.s  pro  tolius  orbis  redeniplitino 
vivo.'  l)iH>patri  obtatiju  hueitia'.  u.  d.  x\  ii. 
CV'tavo  Idiis  Manias.  In-l. 

-'i.  AHTiKictAMslntrodiH'Liuitrr  miKlnin 
Rpilonialts  in  di;t'oiit  Miros  Klhirurnni 
Arl<li)tolis  :  :idiiHlis  olikidula  (lomnion- 
laiiit'  tpii  pusl  piiniaMianJitiuncm  non- 
niiHis;K]di(îs  :  accossiiini'in  rronienlun»- 
t\iiv  liar  in  liTtia  ror(f;;iiilionci'opcrunl. 
—  Pivrsfn*  Inlrwluclio  intindis....  alwo- 
luta  (¥t  in  AInu)  Parrhiïiionmi.  Acudoinia 
por  Hnmcum  Sfcphaftum  forninlaria' 
liUiTtiruni  :irt.is  opiiironi  indii^triiim.'Aii' 
no  ah  Inrarnaliuncdomiiii  virLutum  I&17 
dL-cinm  l*\'Liruurij.  Iii-tol. 

6.  ÂRiSTOTELis  Polilîrortim  lihri  oeto, 
lalino,  inLorprolo  Koonardo  (AiTlino)  ox 
rim'ndalionoJarohi  Kabri  ninicomim»nl. 
;n  annutatiunibiis  vanorOin.  —  Pari»** 


h'.»lff.?î7T  f"  -TKPHaM>  MOMl": 


tjâ» 


«•M  il-*»  Mî.«.  -n  Ml  ■i»"ï  ■■'' *:'••.■■•"  I  «■''3- 
Kiti«'>-MH    >/)tt4;    Min-    •'«J'.u'k  if'''jrïj'.v.>n3b 

./nitiiilill    ■lli*:'|r>*-.«l',iv,|i    <|    ^UVl'rjt  l'^'Jj'V.'U^. 

K.  :,M  lii.fi.  1^  'tiiL  .  .1..I  JL-.  ;*-r  ^•^:^»MX•- 
)(•■•«•  llli)!- lUMl'  4lll'  ■•'  fj»."*  *■".*•*  »|'.i.,.">*:j- 
Mli>M     •.Ml-llll     »,|-       .    .'^.'    (    i't     ;"lii"-    Ji'x'^.*i 

'•il  •'/••if'ii  -•  t»»*»  V".»i  ■♦  y»v*i^^'*i  ï.".;^*?*  u 
/^ '.•.,<'-<■  î«t  •■•■  .»  •iiij.».  >■■*  /-  •";  ii  •>■■', 
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•  <.«•-.((.  ^«1  i>i-j  <«*-'^  •'  V  •■•.'  'r.'-'-.^  i-.'»^i';iii 
î«- M   *>  «••^■•*i  ■■■*    h  )'■.  * 'l'-tia  ;'TU  ï(^ 

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,».M  f  ,M  •*  »  »  »  I  ,t^-  *r  ';  tr  .•  vj  ■■.  >jtv*  «f*ii!«l^ 
(«MM  ■-.''.'«' I  *tt.  .-rf' •.»*■•-' if  •;  l'M  '*'.  *j>-j;jiH  ^*^- 
.f.t:    >.-Ai>iuil«iV,  ./■**•»  •/••-,'*■>••. 

'  I  <•■•  |i  fM  <•«  (  ><^vjtt^<  >/;ji  'A  r  i 
■  II...  ,  ..fii^^^U  <•  *^';,*  ••  ^ 1 5yM^  «ifiânit 
.,.t  ^  ^  ...  *,.  ^   '•  ^-/^fM     ,■-•'  '>«  »iit:*^- 

^rff        *•    ../^rttiM^.'.t    •-■*/  'AV..-  -i*  Ù  i'*Àyl^AU- 

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■-*  ■,-  **i.^  .    ./.■,;  'irt.i  "*  Itiili-t  r  .•.^MU  *  1  l*fir 

^V".-M^.-     .       •■  .   .^T^f.ir.*  W^i-ffif     rV/TfHt  -;;il''4 

t  .-.,    •i-f...-.éf.     •f^;,^f<  •'.*  l* -it  trvjiffi'rfi 

'»■■  '         -      '  .-  '*i  H'éfy  .tt   y}»iât**.    •{*•    f«*lil»- 

«■r. ......  ■,     .*    ti%  (.>/>'  n  u'fl*    iNij.tini' 

.<■-   »     s/   */    f^    ).»;  1^  .^^,(    4    f^,f   1,1^.   |^f||#.   !,<' 

>'•',,    «#,/,    V/^  M  ■■   -V*    \*,tA*t\    l|IM    «IlOM'HI'Itl 

'   t  itt  '     **  *  Il  t'i  * 

t    yt>..  At    l'f'/'f-rl/M  "•/.floiri'jiii'    (*> - 

'  (/  -•(  ..I*  .     i  .tttti/  :ih  fjMltliOlHIll     Ijlllflï- 

"M-.  I*»  (l»M-  «-.■  Ilf-lir.fii  >tnnol;tlioifi - 
(  •(.  t'itti  iif  *'t  i,\\ui\M  [toln'rti  Stf- 


7r..  «  ^w.lll.  C'.:mPrTTtk*-.^>B«st» 

5  ?.  t.  'i 


r' 


Cr-  ->  V.^unJna  qiiiiK|iie. 

\:  II.  ':i;ar>:r5(ciittccvkplnrten&.  a.» 
\\->ii.  iiii.  Idu^  Nmcmbri». 

\<'/-mi.  III.  tmkriffl.  &  tr  sses.  ■.  » 
^v.iii.  XIII.  i^iewSaf  Jiilii. 

Vu'jHif'n  V.  quîoquc  b^t  posUfiores. 
Pari'-it*.  c\  (ffirina  Rohrrti  Sttpham 
H.  r*.  wviii.  VIII.  Ida&  A>j^u^L   In-tf. 

iM  -. 

(  il  !îTiMA.^i  In^tilationum  Ubriqia- 
V.:or.  —  !'an*ii*e\  offirina  iUAerti Stt^ 
ffhani.  iiii.  V.-n.  Julii  m.  d.  xXTin.  I11-8. 

5  ALPii-%BETraGnct-uiii.yodusara»- 

lii .  iiràv.^  \  LaliDc.  Abbmiationes  ali- 
'fijot  iira-cif*.  Al(>hiibetum  Hefarainim. 
f  K-ralo.'Ur .  hf^braùv  fie  IhIiim*.  —  Paririi» 
i-\  oflirina  ftoh^rti  Stephani  e  regione 
.■^'liol.'i-  Urntonmj.  ■.  d. X!L\iii.  In-8. 
i  fcijiij<'t>. 

f».  Pdilippi  Molani-hlhonis  Gramma- 
tint  Ijitin:i. — i*fln-«iV«cxOiTficina  Roberii 
St^phani.  M.  i>-  \\\  iii-  Titi.  Cal.  Novem- 

ïpri-.  In-S. 

7.  PifiLiPPi  Mridnchtiionis  Synbixis. 
—  Varhiis  c\  otfH'ina  Hofterii  StephaHÎ. 
M.  I».  \\\iii.  Cmi!.  Si'|»temhri<.  In-8.  6d. 

H.  l'iiOM.E  IJiiiicrJ  de  oiiiemlata  stnic- 
tiini  I^ilifii  NTiitonis  I.ihri  si*x.  —  Ex 
olÏK'inH  fioljrrti  Stfphani  c  fv?ione  Sin»- 
l;r  iHiTcloruiii.  m.  i».  xxvii.  — .-I  la  fin  : 
htri*tiiMit\>ui\ltohprfutiiSt''phanum.xut. 
Cil'-iid.  Fi'hr.  M.  b.  WMii.  In-I.     iOt\. 

*J.  Im*k\  in  M>\  Tlionia'  Lin;irrj  clo 
friH'iKlîita  î^tniitiira  Libros.  —  Parisîts 
*'\  ollirin»  lUtberti  Siephani.  ».  d.  xxi\. 
M  lilii-Jitntiiirii.  In-i. 

10.  Lïi  nuiiiif*n>  (lo  (oiiriKT  m  liiii>*iii> 
ff-;in<;oi<^'  lis  VitIh's.  —  \k*  rinipriiiiorH* 
tU'  Hoftrrt  EKtinme,  vis--il-^i:^l'l^'ollc<U! 


IMK-W.       HKNHMXS  STKFIIANUS  l'KlMUS. 


il 


nu 


URfiie  in  Vfilentciti  Ca'^iviii  Koiiuiiiti 
il  olo()tiio  Ail  i|iii'rii  A:  iVi!i|»*'r  & 
litiMiîi  l*nliiuTiii!>  \  Miilthias  raliiif- 
s  conipluiii  iitldidai'.  —  Al>soliil(mi 
in  Aliii^i  Parixinrum  Arjulnnia  Ilot' 
•bli^■Jc^^l^il•nsis^l(•  U*ui|KinlMi»rhro- 
1  \u'r  Itfnricum  Slrphauum,  in  for- 
nmjiihn  lilfTttniin  arto,  illiiiâ  m!i\inia 
nini  A:  (lili;£i-ntia.  Annual)  incAmationr 
iiini  t-uiu-Ui  '^Mi))prnaiili>  Milli'sinui 
linj^i'iiUviitiio  (ttriiiKi  orta\o,  ((rlnl)ris 
î>(sima  die   In-i. 


M    b    XiX 

>     TiiKniwHiTi  ('.jri'U>is  (>;tis<'ii|ii  df 

Ii'umtiunc  i^neranun  aQurtionuin  tibh 
lMulc4'iui,  Zt'nubio  Acciaiulu  (Klort'iili- 
■Di  inlPrjinHi'. —  Varisits  in  olliciiia  Hm- 
WiciStfphani.  Anouu  ccir.cc.  m\.  Ml'Iiïic 
klio.  r.niii  |)ri>i)i*i:io.  lii-lol.  6  â. 
VC.  TiiKOLOcii  DnmiLsopni  quatuor  li- 
Inscipliralii,  Kabro  inlorjiri'le,  *:  iid- 
ppcloCiirliUtvci  nimriKMitano  rluridala. 
'—  lla-i*  Dumaisri'ni  fiini  ex|)Ositiuiit'  stv 
ciindi)  cniiï^âio  (>|jis  alK*oliiln  t'st  v\  ofli- 
cirm  Hennri  Strphtini  o  rcfîiont'  Srbola; 
Dotntuniiii.  AnnoM.  u.  Xi\.  l'ridii:  Idiis 
Januahis.  Iii-Fol. 

3-  (Jimtci  CliclUmei)  dp  nPCOi»italP 
p(\'cjiti  Adiv  ëi  rœlieitato  online  cjuï^ 
drni  :  B|>olnfE(*tirîi  DirirrpUitio.  Juinni 
fîu7.1hon  Ecfîlpsia*  Jjmrionsis  in  Pannrv 
niu  l'piscoiio.  —  Vansiis  in  (iflii-ina  lleti- 
rici  Stfphanie  nviom*  Scliola*  IVrrcto- 
rum  si(a.  Annoab  iiuMniitlioiioDomini 
(qui  illud  jM'cmtiini  drlcn*  vfnil  &  n(« 
iriliinw (»  1  ilci'iinu  nurio  supra  milU^ 
titrouui  &  quin^cntesiniuiii.  dto  xto  Fo- 
Itruarii  docima  sc\Ui.  Iii-i. 

1  J\(.om  Fiibri  Sta|tiilonsis  do  Maria 
Magdalona,  (riduo  Chrisli  \  uiw  v\  iri- 
Ints  Marin  Di^ccptatio  ad  Kninrisrurn  M^k 
linniii  H(',ri>  Krancist'i  piimi  Mapsiriini. 
—  Varifiifi  i'\  (ifliiiiui  iietniri  Sh-phaiii 
H-  D-  \l\-  Ad  Ih'i  (iinniuli .  K\aii'^<'bs(a- 


ruiii  Lxjncurdiuin .  &  Aiinw ,  Mîiria.' ,  hI- 
qiK'rpliqiianintSaiuMarumMidirnmi  ho- 
iKircm.  Tnv-*  fcci  rx  tina,  nna  ox  liibii!*, 
ex  tribiN  iiiiain.  U\-H.      i  s. 

Ix*  luIiiiiH'  rotiiiiii'iuT  |iai'  iiiif  Irltrr,  A'»tj- 
tola  JuJ.  tiStiilofci  nJ  rttuJcm  t'nt/icitcum 
Volinum,  lUiM  lîii|iidle  il  nipoK  auu  o|nnioii 
!vur  .Murii'-Ma<^J<-lcine. 

Troisièiiir  «'ililion,  Ii*5  ilriix  prcrtMlmlcii 
Hont  dv  1517  cl  1518.  » .  d-(U'i»iu  p.  19  cl  «I. 

5.  JiiioBi  Pabri  de  tribus  \  unira 
.>lii>;dult>na  l)i.>icoplaiiu  •urimda  ad  Dio- 
nysiuitt  Briçunncuiin  t'ptS4-<>piini  MacU>- 
vionspin  ;ipii<l  Loonerr»  X.  Krancis^i  I. 
(  (mlort-ni.  —  l'arisiis  v\  {►flicinu  Utnrid 
iS7('/)/ia«f  M.  h.  MX.  la-jf. 

6.  JuDoci  Cbi'blovei  Ui:iiTpUHionisdo 
Ma^^dab'iia  Dcfcntsio  ApoIoiii;L'  Marri 
Grandivalli:*  illam  itiiprobiin*  nili'iitis 
r*S|M>ndons  —  Pnrixih  l'x  oQirina  //«i- 
rici  Slephaiii  m.  d  xix.  Mcnso  Aprili  H4l 
Christi  Domiiii  '4  }:Iorio>iL'  ojiis  liospilis 
Maria'  sorori;*  Marlhœ  bonorcn».  ln-8. 

7.  Jldoci  r.liL'lituvei  d»  di^niUilc,  & 
rxrolliMilia  Aimiini'ialïonis  R.  Mante 
Vi^l^ini^  A  t;raliii  cjiis  VisilalionJ!*. — 
Varisiis  aptid  f/i-iirrVttiM  Slfpfmnum.  Xn- 
rio  M.  rx.cr.t:,  \ix    lii-i.       2  S. 

H.  JiDori  ("liililovt'i  di'  lln^'i  cifllrio 
Opusruliiin  :  quid  optimum  quemq;  rt*- 
;;emdo(Tal  vx  suris  liu-ris  ^  proUilt»- 
rnm  aiilhoruni  sontontiis  hisloriisq;  di»- 
pronicnïi.  tAd  Liidovicuni  Pannunia*  *r 
Bohomia'  Ri»;;i'rn.)  —  /'arijt*M  v\  «lliniui 
libr.irm  HeiinciStephiuiii'  rt'î;ioneSi'ho- 
la?  Dccrplonini  sila.  Aiino  ab  Incarna- 
(iûni*  I>(imini  (qui  ot  IU'\  IU'>îum  A  l)o- 
itiinus  doniiiiantiunt^  deciino  nono  8Ut>ra 
milicsimum  qnini^i'nb^imuni .  die  vifti 
Au^^ifciti  Iriri'siiua.  bi-4.      i  s. 

O'  tiiliunr  cNt  io-4 .  (|iH>i()iH'  iio(('*  \nS  par 
Maillairi'ii  Pait/i>r.  Kii  ISiO.Siaimt  ^k*0»liln'^ 
a  fait  (le  ce  li^n-  uin-  iTiiiipn'MtiMi  Iimir  si-in- 
lilulilf  afti-  If^  niittu?t  r:)i-arii-ic»  de  Hciih . 
ri  n'avinl  ili*  ililVi-ivmx-  ijin-  iliiii*  ./Hc/y/ir*- 
tmri  lies  iniltalirH  :  il  m-  |)i*iil  que .  nK^tnv  a»iT 


h-'fcKHTlS  <TFFH\M'>  FRIMl?-       15» 


rnfun  b  \\t\.  •m.  IJ  <lc1ijt:<r.  i!j-^. 

'Jji^fri.  l'iUïi.  In-»      i  ;•. 

Tf  \.xî%f.%i\\  Vail;f'.  Viri  i'iAî]s-s\uii . 
m  y*fismm  FV^'-ntmum  Antid'.'ti  Lii.»ri 
ipaU^fT.  In  <'*jr.'1''m  aiii  diio  liMïi  in 
*:isi\'tç!0  rr^-*T;(»li.  Eju*dfm  Lauivntii 
V»ILv  in  Antonium  RaufJfn^i^^Di  iiDiiota- 
t 'inimi  LiUHIif-.  — Pan*it*  e\  otÎH-ina 
Hi/ffurli  SUphani  n.  ït.  x six.  Mil.  ijaï. 
Ibii  fn-r 

lï.  Piiiupff  Mf*!anrh(tionis  GnimDia- 
iw^  l^lina.  ;ib  authore  iiuifr  aiM-U)  /v 
rM-ff/nita.  Srumîa  itliti«j.  —  l*arifiin  ex 
'^îr-iria  fiftfjf^rli  Strpbani  ■.  D.  x\ix. 
«VI.  fiai.  fIriMi.  Ih-h. 

7.  l'HiLii'i'i  Mfl»nclitlioni»SynUi\iï>& 
t>rtf*40iia  TtHi'ii'  milri  Af  «lila,  —  Parixiix 
*•»  t^uina  fifffj^rti Slfphani  u.  d.  x\i\. 
«Vf.  C^l.  fir-l.  In-K. 

H,  Joi^^iH  Pi'Hi-^mis  RiKiimenta  Ui- 
iinH'.  (jniinifiiilir»'.  —  i'arinii*  ex  ofli- 
riiM  /ttfUrti  Sffpham  m.  d.  x\ix.  Iii-i. 
t  ■•. 

'i.  l'iiiMi'i'i  M<*lanrliltifMii<  iKibunnlio 
i\v  itti*'  flin-mli.  fyljïin  Miunda.  —  /'u- 
riiiit'nt*\  officiiiïi  HoUrti  Siephaiii  jt.  i>. 
\\t\,  In-K. 

10.  l'iiii.ipi'i  MekiiH-lilhoiii.t  fie  Arte 
HliHorii'u  liliri  tn-^.  —  Varmh  ex  offi- 
4'inti  lUtltffH  Sifphaiii  e  n't^ione  Sclidaî 
Ilecn'Ionirii,  —  Varinm  m.  I).  xxix. 
.MenM*  Jiiniuirio.  In-K. 

11 .  M.  T.  ( jcRnoNiH  Ditilif^ns de  Aini- 
ntiii  ciini  iinMoliitiotiibiis  l>.  Knisnil. 
VfN'iiiii  item  \  l.fN'ijti(iiHini  in  hoc  Diii- 
lo^'o  HniKiliindiii  inn,  MTie  lil(*niriii  lixlex. 
-VuriniiH\*\vwU'\M{H*titertuKStephanun 

iinn.    M.  it   \\i\,  xiiM.  Oil.  NuvemI). 
In  K 


M.  Ad  ïi'in^m  ^:«^mtx» Scn^tomn in 
rrî4?  It:<iue  n.odk*  P.  Ovsii  cvns  Bam. 
Det^^.calM.  —  Parittii  rxmdclal  iloier- 
fu<  .Si>pAdniL^  anno  ■    d.  xux.  Prid. 

i]«tjf^.  soïKeml'.  1b-8. 

U.  Hetboots  artt»  pœticae  VaienD- 
>io  SlacbecTier  .\UnviUaEO  aulbore.  — 
Pari<iï5  ex  (iffiriiia  hûhtrii  Stephtmi 
M.  D.  XXIX.  XII.  Cal.  Mai.  In-S.   I  «. 

t>  d 

I  u  dr»  CabloçiMS  de  Rot>.  EiticaBe.  pvte 
l'ttirnuuio  ^atcknfr'o.   Il  est  probable  qor 
'  c'riX  W  Dua  ftauruû  Maj^rîer, 

j      U.  r.i$TiGATio.vES  &  varietalis  Vir- 

«nlianaf  L«vtioni>  per  Joanncm  Pierium 

i  Valprianiim.  —  Ex  officina  Hoberli  SU- 

'  phani.  Parisiis  s.  d.  xxix.  ix.  Cal.  No- 

xembr.  In-fol. 

La  pn-mitTf  «-«Uliao  dr  ces  savaDtcs  mata 
'  iM  de  Rinne.  I3il.  in-fiil.EIlM\oiil  parottrr, 
I  finpknti's  dans  k*  Yin^tlr  de  Robert  Etf. 
153i.'iu-rul. 

I  15.  M.  Atrii  PUiuli  Comcediae  x%. — 
l'arifiis  ex  oflk'ina  Ruberti  Stephani 
M.  D.  XXIX.  In-ful.     15  ». 

Copir  df  l'AldiiM*  de  1522.  La  suivante ,  de 
1530.  pan>tt  a\(Hr  été  faite  sur  plmieurs  tritet. 
»  E\tin|>UhlML<i  midtls.  s«l  reccntibas,  cott»- 
lis.  »  dit  b  Bibl.  laliua.  I.  p.  17. 

46.  P.  Terentii  Cumœdixsex,  tuiu 
e\  Uunali  rA>nuiienUiriiâ,  tiirn  cxopli- 
nionun  prîL'serliin  ^ele^lm,  exempte- 
riiimc(^latiune,diligentiusquàinunquAni 
anleltacemendato;.  .'Elii  Donatiantiqui»- 
sinii  &  eelelxTrimi  ^raumiatiei  in  cflsdom 
commenta  rilaccurdtecaâlifT'iti.CalpIiur- 
nii  in  tcrtiani  oolna^diam  docti^ma  in- 
ttTpretalio.  Index  ampUssimus.  —  Ex 
oflicina  Hoberti  Stephani  u.  o.  xxix. 
(^um  Privi)e<;io  euiiiâ  diploina  âcnatur 
ab  ijfcîo  tyi)o]:rapho.  — A  la  fin  :  Excu- 
duUit  HottertuH  Strphanusin  sua  officina, 
anno  a  Clirislo  Redemptoro  nostro  natu 
M.  D.  XXIX.  vi..\oiiasJul.  In-fol.    t5â. 

17.  Terentils  cuni  ^El.  Donati  de  Te- 
renlii  Viti»  &  do  Trapœd.  ac  Comœd.  in 


ISSO-il        HENRirrS  STRPIIAMS  PlUMUS. 


33 


libri;  ilpm  liMIuRdc  reciprwis  PrtHu)- 
minihuÀ  Siii ,  Suus;  item  AnnoUiHoni*s 
in  Anlonitim  Raïklonscm  ;  \  Ikialu^iii^ 
fe?ilivis?>imtu  in  Poagiuni.  —  Lutdur 
£\cuitrlMl  ex  Bt'raldino  cxompltiri  Iten- 
ricwt  Sttphanus.  m.  n.  x\.  inonsc  Mai». 

in-r 

5.  Ahistotelis  Lojrica  ciim  Comineii- 
tariis  JiU'olii  F;tlin  Sliipulpnsis.  —  Vuri- 
«>*  ex  (»(lk'ina  ïhnrk»  Stephant  &  ^w- 
rv:!W>riâ  tyiîi  Simonin  Colinfci.  M.  D.  \x. 
In-fol 


M.  D-XXI. 

I.  Jriiix;i  fJiihlnvoi  KlnririalDr'min 
Rrrlpttinstirtiin,  »il  i  Mfiriumcn*le!*ia'  per- 
linpntiii  ptitriiis  cxpuiiniH  :  ^  quiitiior 
liltrus  coinitlirtcns.  \c.  Stviimlii  criii;*- 
sio.  —  Atiî^oluttim  /^  sETundo  l'iniitnuiii 
est  iri  Henrk't  Stqth<tui  K  fjiis  sucres- 
ftoris  SiiiiontH  rxiliri.'i'i  (rflicina  t  rriiiono 
ottt.'  DcirHuruiii.  Aniio  h.  o.  xxi. 
nll.  In-fol. 

air  pour  iViiaurê  du  lili-c.  juif^e  17,  à  Ia 
prrJiiiiTt*  Vititioii. 

Duu  Ir  CAtalugiif' île  De  Titou ,  Inm.  II. 
Ml  \0i\  fhmni  Ecclesiusiui  cum  rr- 
inttr  Joiiiiei  iHtovrt.  .ijuut  tfrnr.  Sir- 
ftltattum,  IMI  .  in-fol.  ir  ti'rM  aHtr»*  «.'Iium' 
f|iH'  n*  Miliiiiu-.  Eiiic'ulalarium  Hcrlrsiaxii- 
r$im,  dr  rrllrvriui(li-  (tlilimi  fai(i>,  iitiii  pniiil 
\mr  Hrtiri  l'Utimite.  âkiisflivt'tlô,  mais  ilAt(-> 
•ofi  ofliriiic,  por  Simoii  dt»  ColiitoA.  mmi  *uc- 


EnmoNS  SA\s  date 

Lavachi  «  Cûiisciontia*  cunctis  saur 
lolihus,  t;i(*hcis  A:  aWh  prwbyte- 
b.  vicuriiii,  i'uriiti»&  non  cunilis  sumint* 
utile  A  anlvalios  ncrossarium.  Subcor- 
10  HoftiTti  Sltffihani.  —  (l*ansm 
in»  Hrnriri  Skphani,  seu  Simo- 
t/in/ri.  I  ïn-«-  GoUiiq.  (3  feuilles 

iltairr,  .\iin.  II.  p.  506,  imir  rriic  |tin-c 


<pii.  d'nprrâ  m-a  i-f-iiM'i^iM'nii-nl>.  Jiùl  ('Iri-df 
Henri  Eitinutr,  un  il**  Sîmoit  tjr  C/tlinKs. 

â.  Al.vm  Vnrenii  MonUilUini  l)ial<)<îi 
d<'  ï.itce.  Amore,  Harinnnia,  de  Hiirmo- 
ni.i'  oirmonlis,  de  rfriim  pms^ipuc  divi- 
niirum  IniUite,  (It'Oivina  nm^nitiidinc. 
dr*  piilctiritudinc.  do  soptoni  Virlulibus, 
de  opposilis  monslris,  de  amicitia  pntri- 
fiut»  Divina,  vtTiini  TrinilJdr;  Orniioin 
wcl**siii:»licuruni  constVMi.  Kpislolu.'t;oni- 
plurcrf.  —  Pariftiif  opud  Henricam  Stc- 
phanum.  In-i. 

3.  JoA^NlS  Martini  Pohliicion  de  iisii 
Astrolabii  i'.un)|H'ndiuui.  — /Virixiï.sapiHl 
ih.nricum  Slephnnuin .  e  n'giuML'  Svbulie 
DetTi'luruin.  In-(. 

C*-  robLifinii.  on  l\itil.intK .  |''A]iai;iitil .  tiit 
un  des  douze  prcmiim  prDrr4Mnir<t  iionimn 
|U)r  Frau^Ul",  en  ISAO,  au  Collèf^e  Hoyal. 

i.  (Jalkm  do  idTii'Uniini  locifriim  niy- 
tjtiii  bbri  VI.  iJddcIrmi  r.ojH)  intcrpn'lo. 

—  Parixiis  in  ullicinu  Uctihd Stsplmui. 
In-i. 

C'rst  tans  doute  Tnliltou  de  I5l3.  dmit  le 
Otnl  TItoM..  1.  VII,  1A3,  aura  nidilir  dr 
intvtimiurr  U  datr. 

Uaïu.  le  Cal.  BiM.  Tliuamr,  I,  p.  73.  Jr  \cm 

en  aildilimi  iiuiiiiutrnlf  De  Rrguofjlcio.  Apud 
tttnr.  Sfrpfi.  ItM.  O  »<>  |>c«i  èîrv  (]ue  l'édi- 
tion dt>i5l9  drriii  du  aura  nt^Iipr  d'iu-KTirr  la 
dAlr  :  phi^riirA  :iiilrr\  i'i]iliiiti.\  juirt'ilIrnH'nt 
:iiiii(itK'<V>  Miudiili-  ti'uiil  \tas  iinr  plus  graudt 
priiliahilili*  d'i>\Ult-[ic«>. 

;j.  AGo>KsMiirlyrtHu  monsis  Januarii 

—  .-1  la  fin  ;  A^'oniim  Martyrtim  mensis 
J.intinrii.  primo  Irbro i*ontonlorum  finis 
In-fol. 

d'ilv  itlilion  d'un  seul  de»  mois  du  Mar- 
lyrfilmgv.  tliiiniiT  i»ar  U'fflwre  U'EiapIc»,  n'a 
iti  dair,  ni  nom  i|  lm|irinieur,  parée  que  <v 
n'est  qu'un  eiimtni'nrpinriit  de  voliunr,  (80 
ri-nilletA)  dont  le  ntin-iiiliévrmnit  Tut  Miii> 
dtnilf  uiiiM-  [tar  lu  mort  di-  Hitiri,  des  pr«ue& 
de  qui  elle  est  sortie. 

Im  Hibliothi'que  Kuyalc  eu  a  un  exem- 
plaire Hiir  \i'liii  venant  de  Oaigiiat .  I^  Vat- 
Itm-  et  Mae-Orthy.  à  la  «ente  duquel  il  fut 


^rotluctiuii  aati  licnntue. 
lAti\  <|iii  t'iirt'iit  Uù\-i   ilan.4  Jr«  <1(HL\  ixci 
»icr(ali<ni  irAlinelo^ifji .  jMiiir  r«n\r3j;c  tic 
Irnit»  isoir»  ,  pn-^pw  Imit  (l'u|>n-'<  la  pclilt' 
Mriil  »riiii*'  c\tVuiHHr  lr(n>  iifgli};»'!'  pniir  mci 
nirutiuii. 


ROBEnTUS  STEPHANUS  PÏUMUS 


M.  U.  XXVI. 


1-  Dt'  Di!iioi|»liiia  et  inittiUilionc  pi»^ 

uni,  OlIuHiis  BniTisfclsii  Parjtnt'si:*. 

l'arisiis  v\  uHit'îiui  HoLrrli  Stcphuni 

|n*i:ioiie  Si'hûla;  Dcrrf  tonui; .  « .  u.  x  x v  i . 

r^leii.  Di'O'mh.  in-rt.    M  ffuillcls 

2.  l!iini8TiAM  TluHKÎidiicli  Pra'a'|)— 
mes  |Hiiicuhiî  qiio  (siolo  iiifionui  «do- 
retilw  foniiaiiHi  sinl.  —  Parixiis  ex 
iriiia  tloberti  Slfphani  v  n'poiwi  Dc- 
•lonim.  M.  D.  xwi.  In-S. 

II.  PnistJiM  LibL'lItiii  (lo  jur^-ntibiiri. 

Parisii»  ex  oflîdiui  Ruberii  Slephani 

o.  \xvi.  tn-i. 
Premit'i-i'  nlilînii  Av.  rcl  iipiucnlv. 

4.  Idem  PriM-iitrii  IJk'Ilus.  —  m.  n. 
Lxvi.  Iii-H. 

n.  iEiJi  Donali  Ut*  octo  jiiirtibus  tira- 
mis  (xliliôs<rumhu  in  ciindcni  SiTvii 
ïonur.ili  ilein  ^  Scri^ii  Gnunniulici  in- 
l(Tj)r(i:ilionï»s. —  /*amiVsnx  (ifliriiia/ï(»- 
■ti  Stfphani.  m.  u.  wvi.  xv  Oïl.  Df- 
iibr.  ln-8 

l>iia«i  c*:  mi^nif  Mwle,  six  rdilioiis  wil  pré 
)éi\é  rrUv-t'i .  rua»  auniiip  n'csl  Je  I  ni)  <)('■'> 
klii'iiiif ,  ni  lurmr  ini|>riint*»*  à  Paris. 

6.  fîHAMMATicA  lalimi  Philippi  Me- 
inclKhonis  ab  aiiclorc  nup4'r  aucUi  & 
•OL'nila.  —  Paritiis  ex  ollicina  HofuTli 
'phani.  M.  D.  X\vi.  Prirtip  Nnnas  (►c- 
linV.  in-8. 

7    La  miinu're  de  tourner  en  langue 

fnincoiïie  les  Wrlips  arlif/..  (Hi!*Hfz.  Ge- 

lifz,  SlIpinc^  et  Parlid|»eb,  llnn  It^ 

IinpcTÂonnelz  iû»nzé  U^uûnalion 


ai:l:ve  uu  passive,  avec  le  vert)e  suhsUiTi- 
lif  noninu'i.Sum.— J  Paris^  imprimé [wir 
Hnhirl  Kstietme  vu  l'an  mil  eint)  renl 
vingt  Mi\  an  mois  de  Novembre,  ln-8. 

8.  R.  l).  ANDnRT.(fiuani;e]SiderMitani 
Patricii  Ixenionensis  Uellum  (ïr.immati- 
cale.  —  Purisii»  ex  oHioitia  Hoherii  Str- 
phani  e  regiune  Scitulae  tïecrelonini. 
M.  D.  XXVI.  In-K.  IK  feuilleU. 

AJiL^î  f\\w  jt>  l'ai  uvtv  t\an.\  iiioii  Calalo^ic, 
tl ,  M  ,  l'fl  opa«ciil«\  (HH-  sur  stm  lilii*  j'aiiiîs 
il'niKinl  iTii  itiif  jtliii'iauterii- .  e»l  nue  |H>ibii- 
lcM]tit'  el  KiiituM'  iliMpiilf  i'iiln'  k-  nom  cl  U- 
^trlic  pour  la  pm*iiiiiun»c  gr.immalic.-iN'. 

lu  ili-s  .irguniruU  du  luiiii  t'jti  •<  Vetim  cer- 
tum  rst  frrissf  omnia,  luiml  st  omma,  ittiqur 
vl  rrrhum  :  tiens  atitrm  nomrn  est,   nmi  rer- 

fmm.  (•;'tlur  a  Hominr  fai'la  junt  um/ua 

tin  *-f  anthoritatt  rtrfm  nomen  Umge  e$t 
fira-stanlhis.  —  .irri^v  attirs ,  ivptiiiJ  Ir 
Vcrlif,  Ih  princip'iQ  entt  vci-bum,  et  rrrhum 
rnit  apud  Dfum,  rt  tint:  ipsojactum  est  ai- 
hit  :  Hoit  igitur  nomen  fcnt  omnia  ^  srAfer- 
hum.  •• 

O't  auli^ir  anra  mu»  lUmle  olc  fort  ronlml 
ili>  liii-fjii^inf ,  cl  truiilQUi  pliih  fiH'liuiili'  qar 
■ioii  rlH'lMt'a-mrr  eut  nVIlducui  un  siintV 
ma^nili(pii'.  puiM]ii4^  \esc\i\  KnlMTt  l'iaiprinui 
«V  fais  15i6-i8.aà-;j6-39-5l).  IM:  iMl  n  M^], 
l*:itiMT  i-ii  i-iii-L*^i!ttrc  neuf  niitri's  imIîUuiu. 

IkiiLs  un  (II' iiiM  itiiiiiiiiii.'iiii--s  huturiqiH'-it  il 
f!tl  <tit,  prnlNiItlcnii'ul  omt  ipirlipu*  r\af;(<rD- 
liun.  qu'eu  Italir,  il  eij  a  t-tt^fait  pluHcJrn-ulèili- 
Ijuus.  La pn-mitTC rst  de  (j-cmunr.  IMi,  m-i. 

9.  M.  T.  CicEROMS  EpiMolarum  faniil. 
Lihii  XVI.  —  Pan8mc\  olîicinii  Rubfrtt 
Slcpham  v  ret:ione  SelioUe  Dwrelorum. 
».  u.  XXVI.  VII.  Qil.  Martii   In-H. 

40.  HuLUEfiici  HutU'ni  Ars  versifi- 
«iloria    /*amiV«ex  ofiieinn  HoberliStt- 


:ti 


HOHKKTUS  STHiniAMS  l'KlMUS. 


S53D'3I. 


limitiiîrPï»  lie  !W»w*,  àonX  ia  fjnmière  t-st  de 
l'-rfS.  Jt:  li'ui  I»"  trou\fr  Irarts d'iim*  |>reniwrc 
lUnt  StIioIh^  d'Ilî-çeiHlorith  ,  suit  \tar  les  Ks- 
lîiniiM',  MMl  par  tout  autre  Imiiriincur. 

9.  M.  T.  CicEBONis  Epistolarun  Ui- 
iiiil.librixvi.  Secunda  editio.  —  Paristis 
c\  ofTicina  lioberti  Stephani  m.  d.  \\x 

10.  DiCTioxARiL'M  iK)Oticuin,  qiiod 
vijl^o  inMtrihitur  Elucidariusciirminuni. 
—  Pari*iinf\  crffirina  HoberH  Stephani. 
M.  0.  x\x.  XII.  (^1.  Martii.  In->ï.  3  s. 
ml. 

Vjtt  ott\rtiçi*';  U»nt  la  première  édition  est 
<lf  Ilfnnih'r,  1501 ,  în-4.  et  c|ui  avant  celle-ei 
lie  ISM,  a\<Ml  déjà  été  imprimé  plus  de 
<|iii»»!  Ah»,  mt  le  premier  essai  (|ue  1*011 
ivmWMMe  iruii  Diriîonuaire  poétique.  Sou 
auleiir,  IlermaiiriHii  l'orn-nlimis  (Van  Beeck} 
prfiCnHeiir  flamand,  né  à  ZwoH  dans  1c  quin- 
zième MM>le,  Ml  protiahlemeot  de  même  fa- 
mille que  riiahilê  Imprimeur  de  Korenn*. 
Uirriuui  'J'orrrntino,  aiuai  Fbmand,  et  qnt; 
l'ou  erriîi  île  mém«  né  à  /woH. 

J,  'iJifiraaMUi,  daiu  mu  livre  De  plaf^lo 
iiturarin,  fait  à  Kolii^rt  uw  mautaise  quitelle 
AU  Mjet  tWtf  Diilionnaîre  |M>ur  lt*(|uel  il  lui 
re|it»elM*  d'avoir  pillé  Volaterranut  (Half. 
Ma^,  de  Vollerra,,  VérilahKrment,  l'accn- 
Mlifni  nV»l  |i.'i»du  loul  foudtV;  mais  que,  soit 
Am»  V /inthrtfpotnff'm  de  Volaterranus ,  Miît 
ilam  tout  antre  Vfiraliulaire  •inalof^iie ,  Ko- 
liert  ail  été  reeueilltr  d<»  nutériaux  pour 
Mipplémeuli-r  et  amélîtinT  le  vuluniv  qu'il 
réimiiriiiioil ,  w  nVloil  qu'uner  <lu  droit  el 
wliiibire  aux  oldi^itioiu  de  tout  éditeur  dï- 
%rul.  N'auniil-iHi  |iaii  voulu  qu'à  rJiu|Ui' 
etprewifHiou  hHinM)rc|H)élique,àrliaqueniol 
par  luiînlroduit  flaiui*et  A'/uc/t/aW»/,  ileâtcu 
la  niaite  exaetiludr  d'y  formuler  une  dérla- 
raliou  étifNieialive  du  wim  de  l'auteur,  et  de 
TiHivraffe  rtann  teipu-l  li*  mot  avoit  été  tnxivé, 
Ml  a  défaut  Hre  Mgtuiti!  et  tionui  comme  pb- 
\fjuârv.  PniHlre  çà  et  là  des  moli  ou  de*  c!v- 
(tn-Mioiii  |NMir  e»  etirieliir  un  Vueal)ulaire 
quelnnH|ue  n'est  pai  un  plagiat,  quand  ou  ne 
M'  (ail  iMunipiMe,  et  nurtoul  quand  ou  ne  m> 
iléelare  |nm  railleur  de  aeoHjr»  fournil  par 
d'autni.  Il  atoit  liieii  fallu  aller  prendre  Ii-m 
mol*  iHi  il*  M' Irouvninil.  L'auteur  de  ce  trr>- 
taililiVlare  qu'il  «'eil  ai<lé  de  travaux  anté- 


rieurs :  se  ah  aliis  tratlita  omma  studio^ 
coUrgisse. 

W.  M.  Plauti  Comœdiœ  XX,  ex  an- 

tiquis,  reccntioribusque  exemplaribiif 
invicem  collatis,  diligentissime  recogni- 
ta.  Quarum  carmina,  magna  ex  parte  hi 
mcnsum  suum  resliluta  sunt.  Autboré 
vita.  Argumenta  singularum  Comœdia- 
inim.  Tralatïo  Grscanun  dictiootim.  — 
Parmis  ex  officina  Roberti  Siepham 
M.  D.  XXX.  VI.  Calend.  Febr.  In-fol. 
lî)  s. 

Maittaire ,  flans  la  Vie  des  Estieiioe,  mvcà 
mis  ce  livre  à  l'année  1529;  il  a*«t  rectifie 
dans  les  .\nn.  l^p.  où  il  l'a  placé  à  l'aimér 
1530,  ce  c[ui  est  la  véritable  date. 

12.  Skntentiae  et  Proverbïa  ex  om- 
nibus Blauli  &  Torcntii  Comoediis.  — 
Paristis  ex  officina  Roberti  Stêpktmi 
».  D.  XXX.  VIII.  Cal.  Mail.  In-S. 

43.  Orus  Apollo  Niliacus  de  Hiero- 
l^lyphicis  notis  a  Bernardino  Trebatio 
Vicentino  Latinitate  donatus. — Parùiis 
ex  oITtcina  Roberti  Stephani  H.  d.  xxx. 
xfx.  Cal.  Feb.  ln-8.     8  d. 

1  i.  LccuNi  aliquot  Dîalogt  per  Eres- 
mum  vei^i  cum  Scholiis  Nicolai  Boaco- 
duc^nsis  (de  Bois-le-duc).  —  P<Êriaii$ 
npud  Robertum  Stephanum  M.  D.  xxx. 
II.  Citlend.  Decemb.  ln-8. 


M.  D.  XXXI. 

• 
4.  CnRiSTiANA  studiosoî  juventutht 
lnstitutio|>er  Christophorum  Hcgendor- 
phinum.  De  diâciptina  item  &  in&litu- 
tione  piicroinim,  Olhonis  Bmnsfelsti  P&- 
rfcnesis. —  Paristis  ex  officina  RoberH 
Stephani  M.  d.  xxxi.  In-8.      6d. 

2.  Nicolai  Perotti  Rudimcnta  latinœ 
tirainmaticed.  Secunda  editio.  —  Pari~ 
siis  ex  officina  Roberti  Stephani  m.  d. 
XXXI.  XV.  (^1.  Mart.  In-i. 

Je  ne  connoïs  pas  d'éditioD  de  Robert  ou 
Henri  antcrietire  à  celle^'i  de  15Si,  mais,  de 


lSi7-i8.       ROHKirTLS  STKPHAMiS  PHIMUS 


27 


iilit^iii',  acoxiuiU  Kiibi'llii-  In-s  rx  l*u)i- 
(Jiino,  1*.  rj'iiiilu\  II.  Manliudiu-  —  l'a- 
tisiis  v\  itlTifîim  !U>UfrU  Stephtmi  e  rc- 
gioiif  Stliolii'  (krri'lorum .  u.  d.  \xvm. 
SSII.  Calfful. Junii.  I11-8.    2  ë.  6  d. 

45.  SiLtsr  Aicibiitflis  pcr  îk'S.  Eriis- 
■mm  Rut.  (-mil  Sclioliis  Jniinni.^  Kiftito- 
nii,  prt)  (jnL*c<iniiii  vucutii  \  qiiunmibm 
locoriiiu  j[H>i*Uori  inU'lli;zi^aliHiKJi'iik'eiii 
a^joctis.  —  Pitrisiis  L'\  uflicina  Huberti 
Siephani.  m.  d.  xxvii.  xii.  Oïl.  KcUr. 
la-«. 

PiNir  rm\  ((iii  rraumirtil  \rj\  ru  l'iirriiiiioii 
«t  ta%utr  Vf  f|iK*  M|;iiiliuil  vts  liiob  Sitrni  At' 
eitiaJif .  jt*  iloJA  din^  ijmr  tIm'z  IfA  (irtr»  uu 
nomnioit  SiltiK-n  tU-A  «iK-tv»  de  builr»  «n  iIiiih 
roniiHcii  magoUa^Ki  Vfnltv,ordinûiixiii4-iii 
»  lîgniT  de  Silcuc ,  qiirl(|iK*foît>  miv-ii  J'ninns 
ïttmm,  mni^  loiijuui'ï  p'ok-wnii**  *rt  wiriratu- 
i-r.**.  <'f«  i-ltiis  ntifrrriiiiii-iit  di-s  sUiluflli'^  ilr 
\  uu  ilf  |H-t-Miiui.t;;rv  niiiari|n.-iliU-s.  (|iirl- 
I  Alilrrs  (it>jfl>  il'iirl.  |ireN4|n**  Intijoiirs 
lilrs«'l  tt'iiti  li';i^;iit  f\i|iii>.  I);iii^  )lr.^M'l' 
/)<Mmm  de  Platon.  AlnUadv  uvrmil  [lu  |i(m- 
^oirnirux  fain-  ïéUr^v  dt-  Sorralt*  quVii  li- 
HflfifikU  â  CVS  Sik-iif.f.  cuinnit-  eii\  d'ai>i»vr| 
PmUftlc.  (I**  phv^iunotiiif  tu&sf.  joiiitrà  un 
lan;>Bgir  \iilt;air('.  nmU  |u>iir  rnix  ijui  «a^oii'iil 
ouvrir  CI*  ndi(tiU>  Silciir.  au  iledaiis  cipril  *u- 
Minti*.  vrai  |)ltil(>^u|i)ir,  un  ditii  |)liitnl  (pi'uu 
htwnnw ^HUmrn foliitufuiim  Initnnum .  trawiiL- 
%  nt  rtiijMirr  ttt-  rrlli'(li)iiii(n>  :  ddii\siiii  Montr 
tucomiimt  il  fail  dirt*  à  [u  l'<itir  i|iir  cl»'/.  1rs 
liatmiitr^  Itnil,  m»\  ru  )iit-ii,  mnI  m  uml.  i'*il  a 
dutililr  iMi  fattvtr  njiftaïf tiH' .  firrviter  ontnia 
rrjtrnfe  trr»n  ir/trrirs  ti  Mlrmim  ttprrirrij, 

Oitr  iili^*  ipit  d'aillriii^  ii'ol  rifii  nioii» 
i|iii' lïMiir,  »■*!  ;i-\MV  !«(iinlut-Ilrnieitt  di-M-tnj»- 
|Ht>  l'ii  uiir  roiiplf  i)t-  P<'i(;i'a;  nuÎK  l'ile  Tr^l 
l«ruiK'i)ll|t  (tlns.fl  ;i\tM-  pleîuir  |dlVM(iMntHie 
«TiHlitf  (Ijiu  rr<-iil  Liliii  im^lV'  de  kiiv  diiiil  ce 
l>L*fit  kitiumt-  dr  lâât  l'Ai  uut'  di's  plus  an- 
t'ùtiuvst^iliuii'»,  ti  |R'iii-<irc  la  iianiirn-.  Il 
en  rnrrii  jcm-  l'ai  |M»iiil  vii.maiini)  n-inui\e 
b  fiK^iiH'  piccr  oi'cu|»Aul  liuit^-auilo  pages  du 
HrriH'il  m  cniiiii  JSrajmi  Uiti^ia,  ii.  1,  iir^ 
.  Cmiurtr,  in'ChiliiwIc. 

IB.  Lrci.\.NL'S  in  ùiliinuiuiiu.  &  Plii- 
tarclii  UiniiMlo,  laliiu'  rinldil.  ;i  IMiilippo 
iiK'litlioMc;  Ly&Ki.  KpifiloU  ad  Ui|i- 


piinhuin  ii  (i;is[Kiri'  ('.liunrrn  r  (inrro 
SiTriiuiir  in  Laliniiiii  li-udui'Ui  Mt'liinch- 
lliofic  ?i;r(i'plon';  LiK-Jdniiïi  rnlvot-HUS 
imloi  tiiiii  [iiultos  libroi*  cociiu'nkMn , 
0|mM»luiiiiibAnîisUisioqu(Kiimivoniuiii 
—  Varisiis  v\  (ifîirina  HoinTti  Skphani 
e  if^iuni'  Si'liolif  riirrrlnnim.  m.  ii. 
xxMi.  V.  Calpiid.  I-Vbr.  !n-».    .Sd. 


M    D-  XXVIH. 

1.  ninLi\.  /*ansiVs  px  olViciita  Roffrli 
Stepftani,  c  ro?iom';»rlioIiL' UH'reloruni. 
M,  n.  XXVIH.  Cuiii  privilciîio  llej-is. — .1  h 
fin  (lel\\iiOf-ahjp!ie:P(trisiixv\cin\Aiiii  ïn 
Aua  olliciniii  Itohntus S(ephanus  un.  Cul. 
DtTi-niU.  Aiinuu.  n.  xwii.  On  Iroure en- 
siu'tf  :  Uohnùcîi,  t'Jiiildifii,  IJnivaqiie  & 
Liiliiu  iinihina  \irurniii,  iiiiilin-urii.  p(>- 
[mluniiii.  iirlmitn,  idolitnim,  nuuunini. 
rnonUiiiu,  n'tcrnriiiiiqui'  Itx'urum  tpw  in 
BihIiisulriiJS()iii'T('?-laim'nlispufSîi>uiil, 
rcsliliilii ,  lux*  volimiiric  compn'InMidun- 
titr  (Uni  iiiU'E-prrUitioiu'  Lilinti.  liidia'S 
ilein  duo,  hII<'I'  iri  Velus  Ti^^tiiinontuin, 
îdter  in  Novum.  —  Parisiis  i'\  onkiiiii 
tloberti  SWphani  «'  n.*'^iom!  si'hola.'  Ih>- 
(Tctoruiii.  M.  D.  xxvm.  riim  pri\iIc':io 
Rc^is.  .1  \a  fin  :  Li*  PriviN'j^c  du  Roy 
Frnn(;ois,  donno  ù  Piiris  le  (-inqksmp 
iour  di'  ft'vritT.  btn  diMirAp  mil  cinq 
crns  viiijil  sept  et  do  noîtlru  Rr^up  le 
quiitnr/irme.  Piir  tr  Ri»y  h  vostiv  ifliilioii 
di*»  Laiulrs.  In-ful. 

l>r*-iuiêri'  i-diluiii  de  la  Bihlf  laliuo  doiiiui' 
par  ce  s.ivnut  Impriinfiir,  it  nr>n\i'll»'  ratiw 
ilr  t:i  Ituilii-  vM'tioiiMKpii'  (pic  dt'jà  lui  zimhI 
nltim>  )a  psililirnlion  du  \(Hikr:iii-'li-sliinii'iil 
l.lliil,  impriniL'  ru  15£1,  tii-lfi,  par  S.  de  ( Ui- 
liiirs.rl  doitl  KiilM-it.lilot«  iV};(>df  l9uiu,fiNuil 
clé  ràlil'-ur.  Itidè  inr  infrâlistimu:,  tl  n-tte 
aiiilitmili-  de  pcriiViitious  tanlôt  dwlam-s. 
Ijitliii  situi-ili'rs,  ft  Ii}ujitiir$ali»urdi-Ji,  <(ui  ru- 
fin  le  inireitl  *-ii  itèrf»)ti'  d'alltr  IraiisptirliT 
a  (  iriie^e  v\  mmi  doiiûrde  v\  wii  it;ililivsi-iihtll 
l>|K>^riipI)iipie.  ICiii-uie  |Hiui-eellr  U>\>  »iM  lie 
mt4Ml  poÎTii   A  lut  lain'  drU'iidic  tr  «léliil   lU- 


^6 


ROBERTUS  STEPHANUS  PRIMUS.       15«7. 


phani  (•  n'i;ione  Scholrtï    Decrolonmi. 
M.  D.  XXVI.  viîi.  Idus  Oclob.  ïn-8. 

41.  LuciAM  aliquot  Diaiogi,  Inter- 
prcto  Desid.  Erasmo  Rolprod. —  Parisii\ 
ox  officina  Roberti  Stephani.  m.  d.  xxvi. 
PridieCal.Oclobr.  ln-8. 


M.  0.  XXVII. 

4 .  CiiRiSTOPHORi  Hcgpndorphini  Chris- 
liana  studiosoî  Juvcntutis  Institutio.  — 
Parisiis  ex  officina  Hoberti  Stephani.  m. 
D.  xxvii.  VII.  Calcnd.  Febr.  In-8.    6d. 

2.  Otho?(is  Brunsfclsii  de  Disciplinii 
fc  Instilutione  Puerorum  Paranesis.  — 
Parisiis  ex  officina  Roberti  Stephani. 
M.  D.  XXVII.  Idibus  Occomb.  In-8.    8d. 

3.  PiïiL.  Melanchthonisdecoriîïendis 
studiis  Sermo;  Rodolphi  Agricolaede  for- 
mandis  studiis  Epistola.  —  Parisiis  ex 
(^cina  Roberti  Stephani.  m.  d.  xxvii.  vi. 
IdusJanuarii.  lii-K.    6d. 

i.  PiiiLiPPi  Melanchthonis  latina 
Orammatica.  —  Parisiis  ex  officina  Ro- 
berti Stephani.  u.  d.  xxvii.  viii.  Idus 
Septcmb.  In-8. 

5.  DiFPiciLiL'ii  Accentuum  ('omi)en- 
dium  a  Francisco  Mencse  Minorita  His- 
pano  cditum.  —  Parisiis  ex  officina  Ro- 
berti Stephani.  M.  D.  XXVII.  X.  Calend. 
Junii.ln-8.    8d. 

6.  Phil.  Melanchthonis  de  Arte  di- 
cendi  Declamatio.  —  Parisiis  ex  officina 
Hoberti  Stephani.  u.  d.  xxvii.  In-8. 

7.  Phil.  Mplanchthonisde  Rhetorica 
Libri  très.  —  Parisiis  ex  officimi  Roberti 
Stephani.  h.  d.  xxvii.  In-8. 

8.  CiceitoNis  Oratoriac  Partitiones& 
deoptimo  génère  Oratonim.  —  Parisiis 
ejt  officina  Roberti  Stephani  e  regione 
acholae  Decrctorum.H.  d.  xxvii.  vu. Ca- 
lend. Hartii.  In-8. 


9.  Oratio  habita  a  F.  Thoina  Gui- 
chardo  Rhodio,  Juris  utriusque  Doctore, 
illustrissimi  Hierosolymitanaa  Roli^ionis 
Magistri  Oratore  coramClem.  VII.  Pont. 
Max.  in  qua  Rhodiorum  Oppu«^ationis 
f^  deditionis  sunima  continelur.  —  Pa- 
risiis  ex  officina  Roberti  Stephani  u.  d. 
xxvii.  V.  IdusAugusti.  In-8. 

10.  A.  Persii  Satyraîsex.  — Parisiis 
ex  officina  Roberti  Stephani.  u.  d.  xxvii. 
V.  Non.  Maii.  In-8.    4  d. 

H.  CoMMENTARiA  jElii  Antoniî  Nc- 
brissensis  Grammalici  in  Sex  Auli  Porsii 
Satyras.  —  Parisiis  ex  officina  Roberti 
Stéphanie}.  i>.  xxvii.  v.  Calend.  Junii. 
In-8. 

D*après  les  lisles  de  l'ouvrage  de  Maittaire, 
j'ai  dit  dans  mon  Catalogue,  t.  II,  p.  295,  que 
CVS  Commentaires  étoîent  le  qiialrièmo  vf^uine 
publié  par  RoImtI  Est.;  par  les  dates  des 
mois,  on  ^Dit  qu'il  en  est  à-peu-près  le  dix- 
neuvième,  san.s  préjudice  de  celles  de  ces  édî- 
tioiu  que  peut-être  je  n'ai  pas  coimues.  Si  jv 
n*adnH*ts  pas  le  luxe  d'érudition ,  et  la  sura- 
bondance île  citations ,  qui  grossissent  le  vo- 
lume de  Maitlairc,  au  moins  aurai-je  Tavaii- 
lage  de  faire  mieux  et  plus  compictcmetil 
couiKMlre  les  nombreuses  .séries  de  toutts  les 
éditions  de  ces  sa\ants  Imprimeurs;  et  je 
pense  que  c'ejil  en  cela  que  celle  sorte  de  tra- 
\ait  peut  vérilablenieiit  intéresser ,  quels  que 
soient  sa  forme  et  sou  entourage  plus  mi  moins 
compacte  d'érudilioit. 

42.  Jacobi  Sannazarii  de  partu  Virgi- 
nis.  Lamenlatiode  morte  Christi.  Pisca- 
toria.  —  Parisiis  ex  officina  Roberti 
Stephani  e  regione  Schola;  Decretorum. 
M.  D.  XXVII.  V.  Idus  Maii.  In-8.    1  s. 

L'édilion  altliiie  du  mois  d'aoïH  1527  est 
proliablemeni  faite  sur  celle-ci ,  sauf  quelques 
augmentations. 

43.  HiERONVHi  Vida;  de  arte  poetica 
Libri  III  edcnte  Nicolao  Beraldo.  —  Pa- 
risiis ex  officina  Roberti  Stephani  u.  d. 
XXVII.  ln-8.   10  d. 

U.  jEsopi  Vita  A  Fabulœ,  latine 
versœ  a  l.  Valia.  A  Gellio,  I).  Erasmo 


!5«-49        R(mF.imS  STEPIUNUS  PHIMIS 


a  ù  Pitrtv  ou  Moi  de  May  1ÎS2H. 

,  R.  D.  AxoKF.,c  (Uuuma')  Sulerni- 
mi Patiifii  (jvntam'risis  Bellimi Gnim- 
[luUiraliv  —  PahAiis  e\  fillirina  Hofter1i 
Stfphwii.  u.  D.  WMii.  In-^.    6  d. 

1i.  M.  TruL.  CiccrfjDis  Topicn  runi 
iiiilii  Manlii  Scvcrini  Itoelii  Coiiitiicnlti- 
Pariiciis  ox  ollicinu  lloberii  Ste- 
ium.  M.  u.  XXVIII.  Caleiid.  St'pU'nilj. 
-8. 

13.  M.  Tru..  Ciccronis  OnitorÙL'  Par- 

ionos  &  de  opiinio '-îonorc  Oraloruiii. 

Parixiis  p\  olTlrinn  Haherti  SIephatti 

D.  xwiii.  Pridii'  Idus  Octobrii.  In-H. 

Georgii  Vulio.'  Cominentariii   in 
mis  Oratorias  Piirtitioinv,  ^r.  — 
rnsiA  oxotTu'iiui  Httf'crh  Slephani.».  u. 
,\iii.  In-M,    i  s. 

1  r>.     M.    Ti'L.   rjciTonis    TiJsnihina* 

ftiii'stiimcspLTDi's.  Ërasiiiiiiii  KoI.cuhmi- 

lla*  \  Silioliis  illiislralii'.  —  Pariniis 

7f%  oHuimi  Hohnti  Stcphani  \\i.  f.»l. 

Soptfnib.  M.  11.  xxviti.-ln-8.    ïg.  6d 

4l>.  Ptiii.il'l'i  MftHm-lillionîs  Ordtio  do 
it'iis  &  de  i^ntdibits,  iir  PriL*f;ilio  in 
■liini"*  fi>i  Lk'iuustlK'iiL-i  Omlioai-s:  A 
iTprpUilio  «iRiUonis  Oiiia'  coiilni 
•niinrïK'nu'X  Xi'noplmriU*.  — PurÎMis 
uflîrinu  iioU'rli  Sti'phuiti  ».  d.  xxmii. 
II.  tdiis  Aiigriisti.  lu-S.    8  d. 

17-  Piiii.ii'Hi  Molanclilhoms  DiuUvtit-a 

Ai  Aiilon?  adaiiL'ta,  iUi  ut  in  mulUs  veU*- 

■m  non  ipioasa;znosrrrp.  —  ParisUs  i^\ 

lii'iiui   UofttTti  Stcphani  m.    u.  XXMU. 

(jU.No\.  hi-K. 

18.    Ali  Hiinwrii  Geiicrig  SiTvnlonMri 

l'rbrâ  Honiii'  p\ri<lio  P.  Cur^ïi  Civîs 

II.  lX*plunttiu.  —  Pahxiis  ox  ollirina 

"(i    SU-pfttmi  Meuse   Maitt   m.    i>. 

LViii.  ln-8. 

DuLOfïi  puériles  Oirislopliori  llt^ 
uloq>hini  \ii.  lepidi  ii-qm'aedoi-ti. — 
tV«   o\    oiruiiw    Uoherti   Strphaiti 
XXV1II.  Phd.  Non.  Jiin.  In-R. 


20.  P,Ei»oLor.i\  Pétri  Mosellani  ProUv 
gensia  in  piieroruni  u:ïuni  consrripta  et 
aueUi.  OialOiîixxxvii.  —  Parisiisi}\  offi- 
i  inn  lîubnti Slcphaui.  si.d.  xxviii.  Prid. 
Non.  Jun.  In-H. 

■'  Diti  s(im  rHtK-tatit»,{(Iit  r.iitinir<liiiuunt* 
préfaff  011  èpilrf  laiiiu-  à  un  piorcsM-ur  tW 
Li"i|tsii\  ri  JnltV  lU- Celle  \'%\\v.  frriis  ili*i  Mfll- 
tlin*!.  1M7.)  parliiu  f|iiiMl...  iiatic  (>[HTam... 
liiitiiili'nt  1*1  |u*iii*  Miididimi  ilttlipiari-r. ..  Vi- 
ilrloiii  i-iiiiii  ntl  Ikiiic  faliiibiii  a;trfid.-im  iipiLs 
ftiif  deuiiu  1  i-j)iKTaM¥i'e  (i,  iil  aîl  l'Iiiœiks: 
LnJcre  fur  imp^r,  n|tiitiinf  in  «rniiitinn  luaj^a. 

8i  ({uis  rst  qui  piilet  iiidi^iiiiiiii...  lio»  ,  fticuli 
pniim  rriiiiti'  ^idnitur,  iiiiga.<>...  scrilii ,  U 
riiilij  %innit  pni'li^iur  i'\ii;il .  cl  iti  pii4>niin  n,»- 
(li-ul  .  t>i>i;il4-ti|ni-  jniii  |iriiiiit(ii  silii  laliiii  mt- 
riHttiis  iLsiim  iliM'i'iiilimt.    » 

i\  Poï.vDoni  Vcrgilii  de  inveatoribus 
n  ruiii  liliri  ni.  — i'(iriwï.«apiMl  Holertam 
Sifpltauiim  u.  I).  XXVIII.  Iii-i. 

ikiii^  lu  tti&lioflirca  /ali/tii.  III,  457.  ji'li»  : 
»  A.  Iâi8.  l'ar».  apudHol).  Sli>|>li3uiuii  iidmii 
(Klietorrs  Liliiiî;  edili  siitil  ,  iiiii  m  inl.  Itosi- 
Itf  ii^i  I  A.  lâil)  Etaul,  atlditu  f\  AlJimi  Apli- 
llxitiio.  »  Ctri  m:  m|ifKirle  à  l't-flitîou  ila'i5.W- 
31,  4|uc  l'oit  \a  lrou%t-r  à  la  page  M  ,  ii.  5.  Il 
n'y  a  poiut  d'édition  di*  15£8. 


M.  D.  XXIX. 

<.  Otuoxw  HriMisfelsii  Para'netiiîi  de 
(lisi*i|iliiia  pueroruui.  —  Ex  ofliiina  Wu- 
herti  Stfpliani,  e  rejîioiu!  SilioIiL'  lUviT- 
UTUin  Parisiis  h.  n.  xxix.  vu.  Cal  Sep- 
tend).  Iii-8 

2.  i'.nnisTi\Ni  Tlieadidaeli  Pnwep- 
LioïK'S.  ipm  [Mirlo  (idoh'seiMiUs  in^eiiui 
foniiaiidi-liuiit.  —  K\  ulïitina  Hnhfrli  Ste- 
pftani,  Parhiis  m.  i».  xxix.  Pridirllul. 
(k-lob.  ln-«. 

3.  \)r.  in^titiienda  vita.  et  moribus 
r'(irrjj;iMidis  juvctthitis.  Parii'iies4S,  à 
('.linslii|)hnrn  llriiiMtdoqdiinii  priintiui 
r|iii(ieii)  in  ])n<>iiluniiudisetpiiloi'Uiu;:m- 
iiainro]ii|i!iriiUi^  :  deimlr  veW)&  ih  iBunt 


ROBERTUS  STEPHANUS  PRLMUS.      1M8. 


wmlitrr-,  mail  <iu  mit  iMeutni  trouver  TiXTa-  | 
Muo  fw  kr  |»ré1cite  dv  ooutdln  atlaqu». 

AurtNDnMtMXinenldutoIunK'Oolît  :  «Hoc 
nîlJifjnun  (*piift  aun  restitiila  Hebraiconim 
iMiOiinuin  îiiliT|irctalkHi<*  éf  (IuoIhu  ludicihus, 
KrpM  liltcrû,  ue  f|uii  lIhu  iu  hoc  Rcguo  ûn- 
INUK  iiD|iriiBat ,  aut  iciulal,  iulrà  quadm-u- 
iiiiim  rauiiim  <^.  »  Dans  la  pn'-face  RoImtI 
fait  nniiHntrr  <|iie  depuis  plusieurs  auiiécs  il 
•'oTiiiMiil  d<f  relie  édiliuu  des  Livrrs  Saints, 
d  fjue.  de»  1524.  «  ea  |>er  vetiislas  url>isPa- 
riùniMs  liil>Uuliircafee\oKerat,opcrar  pretium 
Cwliinini  w  arlxtratus,  si  priiis  qiiàm  rem  ip- 
usttn  a;;;p'eder(iur,  veUra  exeniptaria  coiisnle 
let,  iude  fjemiauaiu  lectioueiu  excerptunis. 
(|Wf  aiiOionlalc  eonim  fultiu,  6c  qu»  depra- 
\ala  «Meut  restïtueret,  &  srnipulosis  qitibus- 
dan  letUirilitn  ulisTierti.  qiius  vel  uuius  xer- 
\m\i  eummulalio  solet  ofreodcre.  » 

A  1  Vve|iliuii  des  Psaumes  ^  doi^t  ou  y  a 
rfjiisené  une  audruite  traduction,  traiafio 
■vrtutf  k  la<|ueUe  le  Clergé  et  les  (îdèles  éloieiil 
MMHituméit,  retle  ulitiou  dumie  pres(|ue  par- 
tout le  trxle  de  ta  Vulgate,  avec  des  correc- 
tions et  variantes,  résullant  de  Tatteulive  com- 
pareiwNi  fje  te&lcf  tant  imprimés  que  mann- 
icri1s,et  tiotammeulavecceuxdela  Polyglotte 
d*Al(:aU  [com//iutenMit)  (pie,  dès  1524,  ie  jeuue 
éditeur  atoit  fait  «iniir  d*£spague  à  ses  frais 
pour  util  travaux  l>il»liqu(>s. 

l'ftutex  uomiitu$n,  eu  pluùenrs  langues 
aneteiHies ,  travail  liïeii  autremeut  diflicile  que 
le  plus  i'xv\  Imfes  nrum  tt  rerfmnim ,  fui 
iiiM*  betireiise  idée  de  Holierl ,  <^  il  rexécula 
atee  liahiliié.  <>*tle  multitude  de  noms  pro- 
pre», eu  lii'iireu.  <  lialdmi,  k^v,  et  luiSne  en 
latin ,  dwit  ei»t  n-itiplie  la  lUMe,  pour  la  plii- 
|Mirt  ultéirtt ,  (U'iiatnrtti  dans  leurs  jNtssages  en 
e«-s  diverM-s  laugiwit,  ainsi  que  dan*>  la  repru- 
diKiioii  eonliuuelle  i\r  ropies  iiianasentej(  on 
impriiiMin,  sont  dans  cet  fndcx  rap|H>lés  n  leur 
primitive  eiartitwle  ,  souvent  a(rom|»agii(>s 
d'une  dt^inilion  ,  tiHijount  de  leur  tradiHtiuii 
latine,  et  {lar  e<>H  moy«nis  pn'iuTvé»  de  toute 
«lltTotitHi  fuinre.  O'I  Index  si  utile,  imprimé 
i<'i  avec  cette  ItiNedniil  il  fait  nue  partie  ih^ 
o*skair<-,  le  fut  plusietim  roisdepuis,.taiit  avec 
les  diverses  lUhli's  Av.  Ittilier1,que  sé|»oréni<nil 
eu  iii4.  et  en  in-M. 

i.  PsALMi.  PnnprbiitSaloinoiiis.  E4'- 
«'li^siiisU's.  Oinlicuni(!lanlit'oniin.  Uitinr 
niiii  lirovibiis  ex  IHmiH)  uniioUilioiii- 
luis.  —  Varisii»  o\  «flM'iiiii  Hatterti  Ste- 


phatii.  M.  D.  xxviti.  CumPrivilcgio  Regia 
ad  VI  îinnos.  ix  Calcnd.    Oclob.   ïn-l. 

5  s.  6  d. 

3.  DiGESTOBni  seti  Pandectamm  Jnm 
Civiliâ  Volumina  quinque. 
Volumcn  i.  libros  undecim  priores, 

6  II.  quatuordocim  complectens.  u.  o- 
XXVII.  iiii.  IdusNOTcmbris. 

Volum.  III.  tredocim,  &  nr  sex.  a.  d- 
xxviii.  XIII.  Calcndas  Julti. 

Volumcn  v.  quinque  (sex)  posteriorcs. 
Parhiis  ox  officina  Roberti  StephaiU 
H.  D.  xxviii.  vui.  Idus  Aug;usU.  In-d. 
iO  s. 

i.  JisTiMAM  Institutionum  Libri qua- 
tuor. —  ParisiVs  ex  officina  Roberti  St^ 
phani.  un.  Non.  Jutii  n.  d.  xxviii.  In-8. 
4  s. 

5  ALPn.vBETCHGraxrum.Moduâoraii- 
di ,  Graece  &  Latine.  Abbrevialiones  ali- 
quot  Graecae.  AIplutbetum  Hdïraicuni. 
Decaloiws ,  hcbraicc  &  Uiline.  —  Parisiis 
ox  oflicina  Roberti  Stephani  e  regionc 
Scliolœ  Decrctorunj.  h.  d.  xxviii.  ln-8. 
4  feuilU'Ls. 

6.  PiitLiPPi  MclanchtUonis  Gramma- 
tica  Latina. — PansiVscxofiiciiia  Roberti 
Stephani.  m.  d.  xxmiï.  x».  G»I.  Novcm- 
bris.  In-8. 

7.  Philippi  Molanchthoni;*  S>Titaxis. 
—  Parisiis  px  ofluina  Roberti  Stephani. 
M.  D.  xxviii.  Oil.  Soplemitris.  ln-8.  6  d. 

8.  TiioM.c  Liiiacri  do  oinondata  struc- 
tura Latini  Scnnonis  Libri  sox.  —  Ex 
oBicina  Roberti  Stephatii  c  tv?iono  Scho- 
la;  I)ccix?torum.  m.  d.  xxv».  —  A  ta  fin  : 
Parisiifiaiiw\RobertumSt''phanum.\iii. 
Calond.  Febr.  m.  d.  xxviii.  In-i.     20  d. 

9.  Index  in  sex  Thoina;  Linacri  de 
omondatu  struclun»  Libros.  —  Pariaiis 
ex  oflidna  Roberti  Stephani.  m.  d.  xxix. 
VI.  IdiisJanimrii.  Iii-i. 

40.  La  iiuiniere  de  lourner  en  Ian|;ue 
franroist»  les  Veri)es.  —  !>o  l'Iiiipriniorie 
do  Robert  Eittienne^  vis-ii-vis  l'Escollo  de 


injlio  A  III  lÎMi*  Ariiiimrntis.  I*liil.  M»*- 
binrhthnn  m  sfx  Tt'n»ntii  r,om(iMliiis,  \ 
IHinniiltii  (if  CoiiiumIms  \  Mclriscoiniris 
e\  iinlifjiiis  (ir.iinin;iti<rii4.  —  l'arisiis  ex 
offirina  Hobfrti  SUphani  m.  d.  wix.  iv 
Idus.  Julii.  lii~rul.    7  s.  OU. 

Void  iim.\  Trrpnrr»  iii-fiil.  |iiililn^  siniiil- 
tjiiu-inriil,  l'itiiatcr  CHiiuiN-ulaim.  ri  Cniilrr 
Ju  li-\tr  M'ul. 

Le  i*-\ii-  i|ti  '1  rtriiti*  vnts  minnH'iitaiiT  i-^l 
fiir1<iiirtii  itilci-lifjtH'- ,  piMir  iUiihh-i'  uii\  i-Iii- 
(liaiilï  luiitf  t)«ililéâ  y  ÎTiirt'  :  •'  llm•rli^  iiuî- 
cutqiic  Mrnm  «puliolb  .  til  just-ufj«  ^iL^^^iin  . 
qtuiiu  t4)C4ii)l.  .'ijtrnlMT*-  |wiÂsml.  ■•  Datis  la 
|irr&rc  iJu  l'aulrr  i'ililiuii,  puur  liu|iu'l|p  IXu- 
lirrl  fut  uiilr  J'uii  «iincii  H  Ihiii  DtitiiiiM'nl 
ilii4~iiniiiu>ii)airf  lU' DiiiKil .  à  Itii  ilitiitjt-  piit 
J.  itutliii»,  Miii  U>aii-|H'ii' .  il  ii'ikI  foirijili'  di- 
Mju  travail  |tcmr  b  rfc-tiliralioiti-t  de  n-vT/tni- 

l'iilnitr*.  il  lll'^  rilaliniis  cloitl  ÎIa  j>nti1  ii-iii- 
il  m-iiiniiiil  y  nMiir  i'tùaiilc  \tai'  ricrri.- 

iM-tt.  Ik>ii  ]hh-|i-  bliii  tli'  rtr  U'tniM.  (|iii  \ms' 

loit  si  |>arfaiirfiirn(  Mi»  \iri,ilt'  «inil   |)iii . 

llKUll-l,   ru  ill(IU|lKT   lims    lo   MT*  4[lrtr'< 

t'Ie  ('loaiTDriildiic  (U-  Diutnl  :  «  ^'iri;iliuii4i') 
«pitMml  iiiigiHiii  ii-iit'lml ,  iiil  iiiaiiiim 
i*\Mf.  ••    \  raiiU*  t|c  t-4*  tiii'iiii*  iii.iiiiivrjl 
ilm1mu.ut,  iinii  viiiN  U^ui'oup  tU-  |it*iiir,ji 
laldir  (Liiit  siut  i-tlitiiui  lc&  paMat^t--*  ((ivc-a  tiJA- 
itt  lilaiic- ilaii.s  le.M>(lilion»  aiittrieiirr»,  el 
Il  ilaiu  €v  iiuiiuM'rîl  t*l(iîi>iit  (rhtilvrcsaii  poiiil 
Vire  pri-iM|iir  i[)d<Vhiirrali)i-4. 

IMuM   U   prtfacf   dc^    CorttinmlnirL's    «tir 
I5f7.  îu-8.  Kolit^t  pri)iu«;ltoii  d'iiii- 
tic  rk'dh-,  m  uu  \ (tlttme  séfiiirc  ,  n'ux 
It-rriM^',  rv  ipii  i»"a  pa*  tié  exmilt*. 

Ct*  iii-fol.  <*■  Ir  Piaule  de  1S30  m»iiI  riiron- 
Ipnm»  asrc  le*  oiirititi  carartm?.  rouiiiiii-* 
rfr  rhiiprittiiTir  di-  Id-tin.  C'»"»!  <*n  ÏXW.  a****- 
!^  ^'iri;ilr  iti-fiil.,  t\ur  l'on  \rrr.T  dw  vnrar- 
Irrr»  rrutHirrJr.'*  â  m'iif.  ri  dr  fornic*  pliti^ 

IS.  JEaavi  \*\\r)y,ià  Vila  ol  Fabulai  a 
iIiHlts  in  liUiniim  linguaiii  vt^rsn»: 
•rqiitfcil,.  VîiUh.  A.Gelliii:*.  lï.  Krits- 
ku^,nliii]tH' quorum  nomimi  i;:nnrniiUif . 
ibi'lla*  Irf;*i'\  Poliliiino.  IVtro  t'.rijijlu, 
utîsUi  Munluano.  Fabula:  lU'iii  Unir. 
jtrmii  — Parisiix  cv  oflicina  Hohcrti 
Il  f  n>^ione  ScholfP  Decn'torum. 


y.  1».  \xi\.  VII.  (^uIoihJ.  Septemb.  In-ë. 

19-  Lmct'A  pcr  Dos.  Erssmum  RoU?- 

rudiimnni,  diligonteriibaiiUion^  rcrojaii- 
tJï.  —  Pitrisiia  ex  ofTn-iitii  Unhtrli  Str- 
phavÏM.  i>.  x\i\.  III.  C^l.  Mari. 

I.VnJilioii  (le  rtltr  nu^tif  aiinrc,  ttptiti  Pn- 
^t-nlitim  CalvtirlH,  ni- wniil-i'lli*  |MM  II  mt'^itr 
«pif  crllt^a  a\rr  d*aiilrr%  tilre».' 

20.  PASACLEftiH .  id  est,  Adhortiilio 
ad:yuicliïij;imumm'!whib(.'minuMi  Diris- 
lian»-  {ilnlnsnphid'studiiini,  ut  videllict 
Kvnn^:plil•i^^  tu*  Aposlniirislitmslogcn- 
(lis,  si  non  soin,  MilU^ni  \mn\i\  rtira  tri- 
buatiir.  .\iithore  lX*s.  Knixiio  Hnlcnh- 
darito.  —  Farisiis  cxrudrlMil  fiobrrlu* 
.s7f7j/mfiii5unnoii.D.xxix.  Prkl.Calend. 
Scplombr.  In-H. 

21 .  CiiBl«iTOPiioiii  llcfïcndorpliJni  1>i.i- 
lojïi  pnorilt^i.  —  ParisHs  rx  uflicînn  flo- 
iHTtiSU'pluwi  M.  11.  wix.  XIII.  Cal  (»r- 
lob.  In-H.     10  d. 

Dans  le*  rt-imprcssiouft,  ti-s  litah^i  puen- 
/d  Miiit  riiiiiiH  ru  iiti  iiii'ftir-  «i^iimiT.  awK  )r» 
^iiivaiil.'»  l'rtri   Mine/fani. 

iî.  pETiii  Mosfllani  PaHloIogia  sivc 
I)iali)s;i  xxwti.  —  Ex  otlù'jna  Ruhfrti 
Stfphaui.  PahffiisM.  d.  xxix.  viii.Od. 
Ol-IoIm-.  lii-8. 

^3.  V..  Pi.ïNii  Seninrti  Novoromrnsis 
Epislnlanmi  libri  x.  Kjusdi'iii  Pani-fî^Ti- 
nisTrajiihu  principi  dirlus.  lij(i!s<loni  dt' 
viris  illust^bu^  m  n*  iiiiltlari  .St  in  ad- 
minL-itramla  n'p.  Siiotonij  Tranquilli  do 
Claris  Gninuiialicis^  Ubcloribus.  Qui- 
bus  adjtKlus  i»st  Index  copiosissiiniis. 
JiiliiObêw^qupnlisProdijiiorum  IIIht.  La- 
fiiui  inU»rproUitiu  didiomiin  ^  sorUmi- 
lianiiii  Gra.'raruni  quibus  Plinitisiililur 
—  Parifiiis  ex  oflicina  Hnbarlt  Siqthani 
M.n.  WIX.  Phdiei^i.  Jiin.  lfi-8.  6s. 
6d. 

I.'<îpii*nilr  /V  riiis  lUuitrihttt  \wr\t  tw 
hin*  r.xpri*s  ri  si*  \riiiloil  ntisfti  scpart'ninil 
1  ». 


:iO 


HOUKHTL'S  STEI'IIANUS  l'RIMUS.      1549. 


alioniii)  iMmii-iiiclolis  juvenum  cons^Tiii- 
Ue.  — y.\  ofWvinit  ttoberti  Slephani.  Pa- 
rim$H.  o.  \xix,  \ifi.  Id.  Octobr.  ln-8. 

I.  (Iltiiebkbti  Tonstalli  <Ip  Arle  sup- 
putaiirli  Libri  quHtiior.  —  Parisiis  ex  of- 
lirjfiji  Roberti  Stephani  a.  n.  \\t\.  Pri- 
(liekl.  lunii.  Iii-i.     i  s. 

5.  L.ti.'KE.'^Tii  Valliiî,  Viri  darissiini, 
in  Po;:^'hnii  Flortrntinum  Aiitidoti  Libii 
<|natuf>r.  In  «'iinclcni  alii  Uuo  libelli  in 
iJiaUi{;o  ronr^Tijiti.  Ejiisdom  LuiiriMilii 
Valu*  in  Antoniiim  Kiiudciisom  annota- 
lîontmi  LiMIiis.  —  Pan'siiti  ex  ofiicina 
Roberti  Stephani  m.  d.  xxix.viii.  OiI. 
Mail.  ln-(. 

6.  PurLiPPi  Mclanchlhonirt  (iramma- 
tû-ii  latina,  ab  autliorc  nu|>cr  aiicUi  K 
nH-()\[uil-d.  S<Tunda  cditio.  —  Paristift  c\ 
'iflw'ina  Roiterti  Stcpharii  m.  ii.  xxix. 
wi.  C^l.  (Ktob.  Ui-H. 

7.  Piiii.ipi'i  Mf'lanchthonis  Syntaxiri  Si 
l'nMjciia  nviMi!*  nat:i  K  cdiUi.  —  Parisiis 
l'x  fjffK'ina  Roberti  Siephani  h.  ».  xxix. 
x\i.  (jil.  (H.  In-«. 

n.  J(>A>MH  PrllirtMonisHiidinMMiUi  l-ii- 
tina,'  (îf-ariiinatira*.  —  Parisiis  ex  ofli- 
v'ma  Roberti  .Strphnni  u.  u.  xxix.  hi-4. 

il.  PiiiLfi'Pi  Melanchthrinis  1>(>('laniatio 
t\v  arti*  direiidi.  Kdilio s*Huiida.  —  Pa- 
riniiscx  oïlicina  Rolferti  Sfepham  ».  i>. 
xxix.  Im-K. 

10.  PiiiMi'Mi  .Melanehtlionis  de  Artc 
Hhi'Uirica  libri  tn-s.  —  Parisiis  ex  ofK- 
l'iiia  Rotterti  Stephani  e  n'jjione  Scbola? 
mtTi'tonini.  —  Parisiis  m.  o.  xxix. 
MeiiiH'Jaiiiiario.  In-8. 

I I .  M.  T.  (:ii:EitOMH  Dialo}rurt  d«  Anii- 
cilia  <'uin  aundUitioniburt  I).  Erasnii. 
VfN'Uin  iU'ïu  fii  l^tK-utioiiiini  in  lioi'Diii- 
iojïo  annotandanini,  serio  Htoraria  Index. 
— Parisiis  fxrudcliiU  Rotterius  Siephanus 
anri.  h.  n.  xxix.  xiiii.  (*iil.  Noveinb. 
In-tt. 


M.  Ad  humani  generis  Scr^-atorem  io 
IJrbis  Romse  excidio  P.  Cursii  ci  vis  itom. 
Déplorai  io.  —  Parisiis  excudcfaat  Jio6er- 
tus  Stfphanjis  anno  m.  d.  xxix.  Prid. 
C^dend.  Septemb.  In-B. 

13.  Methodl's  arlis  poelics  Valeran- 
do  Machecrier  Abbavillaeo  autbore.  — 
Parisiis  ex  ofGcina  Roberti  Siepkam 
M.  D.  XXIX.  XII.  (^1.  Mart.  In-8.  I  fi. 

6  d. 

l'u  des  Catalogues  ûe.  Rob.  Estieiuw,  pair 
f-'alerando  Mascfirieria.  Il  est  nrofaaifale  qor 
cVst  le  uum  frauroîs  JVascrier. 

•U.  ('.ASTiGATioNEs  &  varictalos  Vir- 
<;iliana.'  Loctionis  per  Joannom  Pierium 
Valerinnum.  —  Kx  officina  Roberti  Ste- 
phani. Parisiis  M.  D.  xxix.  ix.  Cal.  No- 

vpmbr.  In-fol. 

la  {minière-  (■dïtioti  de  ces  savante»  notet 
«•st  tif  Rnine,  1521,  în-tul.  Files voul  parait», 
rin|)loy(*i>s  dans  \v.  Vii^lc  de  Robert  &t. 

15M ,  in-fol. 

V>.  M.  Accii  Plauti  Comœdtaï  xx. — 
Parisiis  o\  offieina  Roberti  StepkoHÎ 
M.  D.  xxix.  In-fol.     13  s. 

('x>|>iude  rAhliiiedc  15a.  La  suivante,  de 
1530,  paniita\oîr  été  faite  siir  pliuîeun  Iritfs. 
«  U\fUi)>Iaril>ti>t  niidtis,  itt<d  irccntibus,  oolb- 
li.<t.  I'  dit  la  Itibl.  laliua,  I,  p.  17. 

16.  P.  Terentii  Comœdiaï  scx ,  tuni 
ex  Donati  ComnienUiriis,  tum  cxoptî- 
niortini  pra;sertini  veleruni,  oxcmpla- 
rinnicollatione,diIigentiusqiiàmunquàm 
antebareniendata;.  JEVii  Donati  antiquù»- 
sinii  &  cele!)errin)i  grammatiei  in  caâdcni 
coniniontarii  aceiiratecastt^tti.  Cal|4iur- 
nii  in  lertiam  eoniœdiani  doctisâima  in- 
terprcUitio.  Index  aniplissiiniis.  —  l&x 
ofiicina  Roberti  Stvphani  u.  d.  xxix. 
(^uni  PriviU't^io  eiiiiis  diploina  scnatur 
ab  ip:»o  tyi»o;;rapbo.  — A  la  fin  :  Excu- 
dvlKitAoberfuxSfcpAnrius  in  sua  ofGcina, 
anno  a  Chrislo  Ri^deniptore  nostro  nalu 
M.  D.  XXIX.  VI.  NonasJut.  In-fol.    15â. 

47.  Tebentii;s  rnni  JE\.  Donali  de  To- 
rentii  ViUi  &  de  Tnipœd.  ac  Coniœd.  in 


ïsào       KOBERTX'S  STEPHANTS  PRÎMITS 


33 


il,  fit  arçiimmli  riilio  <i>rnitnpilrir? 

Pin  tiUm  atx-iJii  îii  ntltuquiiii.  » 

iprimi'   à   ihiris ,  m  MAO.  a%n'    ilrs 

lUIiniu.  «-t  |Uir  KoImtI  Ustii'iiiirfJiniii- 

1S3Û  ;  m  ccltr  Inù-sirmr  InlilMiii ,   rc  lAi r 

iit  a.»si.-<  Ji*  siKci^  |n)ur  qnVn  1^1  il  lui  fit- 

ftotr  IjTMiiu  d'itur  tiJîlîun  itoiiNclU-.  I*oui'  crtU* 

lis,  l'aulttir  rt  l'Intprinirur  se  rniiciTtnrHi 

Riiit  Miii  tin  titrr  con-utré  par  Tliithitiulr 

[jrfrs  prtTcifentM  «liljoii*.  y  fui  niil.-mi  nnnu 

[|r  put,  rrf-lUk'  :  Enumc  lîl  à  mm   Inn-  ilrs 

i*-tmnilintui   ipH*    rrprocltii^irttil    phiMriir- 

F4tlitu)u«  iKnli-hciircs  ;  ft.  daii>  iiih-  ûpitii'  nu 

Ia^Îs  ati  lf<'tfur,  il  mini  i^ur  r.il>ii«  do  ron- 

'fiaof'ei't  Ilnlul>ili-tê  qui  avoinil  lixrè  <tI  oii- 

«nisr  au  pul»!ic  :  «  Fx»  imiir  rediU-w  \idei!- 

tiir  liainiriiim  inurc^,  ul  quod  r(ii(|U(.'  lilturril, 

[iilcm  sibi  lio're  piilpl .....  >pc  hiic  <Mitis  \  iMini 


tpin  1 


'c»l  :  aBJiuunJDl  tiluliini    l'arapUr 
liidilirii  raiisa  laiinni  \idrri  pnleti,  'rtileialûlc 

fiirral  EpUtwirn,  apprlliin- adinisnitTiiirl 

iKuuiuUa  ipi.T  iim:  iii  Ijiirviilin  lialM'iilur.  m-' 
a  nu-  Muil  jdilitn  :  rur%u^  qiiiixl.ini  oniiM-nml. 
qunr  pra-tL-nuillj  iinu  puteraiit...  l)OC  non  ci  :.t 
urdiiiuri'.  M-d  .scnpu  dti^uhdTC.   >• 

MMttâiiv,  k'tUf  Strf/h.  p.  ti.  parle  ausM 
llr  n»  puttlicaïkiui  failei  ^11.1  l'a^L-ii  d'I!- 
rasmr,  mai«  roiitrc son  ordinairr,  trop  mu- 
riiirt,  on  k*  cooiprcud  iiinl,  vi  iLin>  si-?,  li-sli-. . 
«■llr  mt*iibnn  eetUio  Irrtin  fuiis  aiiln*  f\pK 
ration,  m*  |ittit  (pi'ajdiiler  â  Cnli^iirilt'  du 
■meiil.  \jr  \m\\  vf>\  mieux  rxpltqin' 
klf»  .\unal.  'Vypof;.  toiu.  II.  p.  ~hh. 

î.    FonMt'LA    interroi;an(li  do  Iribus 

[pTiBripuis  (îrjinmatica;  jKirtibUi^,  Ety- 

Tl>»olo.i;in,  SyiiUai.  rM>*<:ttliii ;  deqneorto 

'partib)i!ior»tiotiis;  addilispusi^iin  ;;r.iin- 

matieis  Citiionilius^'itudijïiii.-îsimis;  au- 

Ithoro  Prbii'iano  gninuiialiconiiu  prin- 

[cipc;  sive  ejuâ  ËroleiiuiUi  in  |iriniinu 

[qiwmque  vci^um    duodfciiii    libroruiii 

VirpIbin.T  Aeni»idos.  —  Excudcbat  Ro- 

\htTt\i%  Stephamii    Parmii  îinno  U.  D. 

ixx.  II.  Noti.  Mari.  ln-8.      \  s. 

3.  Matcbwi  Corderii  de  «irrupli  ser- 


.(  Trrit^tilrflirnl  la  .tijciilt-nml  «vrc  Ir 
<  plu«  ou  noiDf  it'tiIilUè  tjDr  rHlr 
1    alptikbclitiur    anra  «ur  puur  leur» 


mom.-;  cmciKlatioiH'  LIIn'Mii^  — hirmis 
upiid  ttof^rrtutn  Strjihamtm  M.  d.  xx\. 
Cal.Oclobr.  ln-8. 

Piin/rr.  VIII.  p  HB,  donne  cf  liliravrc 
dalrdf  ISW.H  |H*ii  apn-À,  à  Tanm'e  1 S3I ,  l^* 
nn^mi*  li\ri'  rp)Uii*oil  Sitriv  primum  ner  Au- 
tiwtvm  eililus. 

iMaittairr,  dansfte»  Aun.  Typ.  qui  Aerrcul 
d  autorili-  à  Paii/i>r,  nifittiotuio  cru  drux  èdi- 
tioM,  doiu,MiUi  doutr.  it  ne  rounoi&MÎI  que 
celle  de  1531  m  1709.  quand  il  iniprinui  ion 
oturage  sur  les  l'islieimi'. 

i.  Des.  Erasmi  Roi.  do  rccla  Utlini 
Gr<T:Tri(|iiP  Si'rmoniîi  promint'ijuinn*'  Hia- 
to}ïus.  —  Parùùi»  ex  oiru'imi  Hoberti 
Stephani.  m.  d  \\\  v.  Cal.  Junii.  Iti-H. 
âOd. 

Alaillaire  ,  f'ittr  Steph,  en  iiolf  une  «di- 
limi  sjm  >dalr  qui  iruxisle  [>as.  mais  it  se  rvo 
tifit!  dam  If*  Anu.  Typ.  011  J  la  remplact: 
asiic  fuiotiluili;  [wr  iiiir  l'dilion  ilv  15(7. 

5.  I>K  lifiims  scrilLMitinrumac  vltIh)- 
ruiii  V.  Hiililii  Lupi  lïïiflnrisanliqiilssi- 
ini  lihri  diin,  iUi  nuni;  n-sliluli,  ul  &  lt';:i 
&  iaU'Ilijï!  maiinosliidiosorum  comnitido 
|ii>^;sinl.  .\<|iiil:p  Uomani  libtT  uuiis.  Ju- 
lii  Hufiniîini  fie  ils  qiuu  ab  Aqiiila  proi'- 
Icrmissii  crant .  lihrllus;  K  pra-tcrpa 
cjiirtfk'm  libriduo.  —  Varisiis  o\  onicina 
Hoberii  Skphaui  M.  D.  x\x.— .•!  la^n: 
M.  II.  XXXI.  V.  Ca!.  Ktb.  lii-4.       10 s. 

6.  M.Tl'll.  Ciet'ronis  Orutoriaa  |>ar- 

lilionr^,  *  de  (ipilmo  ijoncre  oralonim. 
Serunda  cdilio.  —  ParUiis  ex  oflicina 
Hoberti  Stephani  f  iT?gione  Srliolai  ÏV- 
rrclorum  m-  n.  \xx.  viii.  Id.  St-pt.  In-a. 

La  pritnirrt*  èdiUoii  est  de  1527  ;  il  v  en  ■ 
auiwi  iiiic  de  tSiS.  Voyez  p.  îfl, 

7.  M.   T.   CiCEBOMS  ad  M.  BruLuni 
Oniior.  ~  Pnriftiis  ox  officina  Roberti, 
Sli^phaiu  u  D.  XXX.  Iii-i. 

H.  M.  T.  C.H^ERONis  «d  C.  Tiobotium 
Topica.  SiH!inid»  oditio.  Cum  llrgondor- 
plijni  St'holiis.  —  Paristhex  officina  flo- 
bfirii  Sfephani  u.  D.  xx\.  Iti-8.      3  3. 

Outre  cette  èdiliou  nian|uée  tfcufida,  il  y 
en  a  une  autre,  de  1tt32,  stuonJe  ik»  V.om- 


32 


H(»BERTUS  STEPIIANUS  PRIMUS.       !îaMO. 


ii.  PoLYiK»Bi  Vciîiilii  do  iiivrnlori- 
Imis  rcTiini  prier  cdilio,  triburi  primis 
ronloiiUi  lihris, ab  i|)soaitthorproco'j;niUi 
^  locuplcUiUi ,  ubi  visii  est  rmileria  sic 
l>os('ore.  ('.ni  edilioni  adglutinavift  Insti- 
liila  onmia  iiostn'c  Chmtiamr  roligionis 
aliaruinvo  genlium,  ac  eoruni  primordîa 
ntidititio  tliiigontpr  qiiicsiUi  :  qua;  quin- 
qup  libris  posteriori  bus  continentiir. 
Adjcctus  (Si  &  lïidox,  onmia  quai  in  hor 
o[>pretractanlur,  srrie  lilerdria  indicans. 
—  Si.  D.  wviii.  A  lafin  :  Parisiisex  of- 
Hcina  Hobttrti  Stephani  m.  d.  xxix.  yi 
IdiittJaiiuarii.  In-i.   5  s. 

LV'tioncr  du  lilrt'  fail  roitnoîtn*  t\\iv  o'fst 
la  |irtTt'deiitc  édition  tïv  iSiîi,  en  tnûs  livres, 
ù  b(|iH'lli>  otit  vie  ajuiilcs  {adfr/ulinatit)  les 
riii(|  \i\n-»  de  Siipi>lcuu>ut  cl  l'index. 


M.  I).  XXX. 

1.  Amt!I  Manlii  Boolii  dr  Differenliis 
topici^  libii  quatuor.  —  Parisiis ox  olîi- 
oina  Hubrrli  Stephani  m.  d.  xxx.  ln-8. 
40  d. 

î.  n.  Erasmi  Uolorod.  Paraphrasis 
liiruUMila  juxta  ac  brcvis  in  Elcjantia- 
rum  liliros  Uiiircnlii  Vallas  cui  ultra 
prioroin  cditioniMU  plurinuinun  cuni  dic- 
lionuin,  tum  locutionum  cxpositio  Gal- 
lica  acossit  in  gnitiani  studiosonini. 
Addita  est  Farraj;»  sordidonim  Vcrbo- 
lunt,  sivf  Au};iiu  stabulumrt'purpituin, 
|H»r  Cornt'Iiun»  Crocuni.  Tmia  Editio. 
—  Parima  apud  Hohertum  Stephauum 
M.  D.  xxx.  Id.  Sept.  ln-8. 

(>l  ou\ra!;e.  iiomint!  à  rouln-seiut  /'«m- 
^Arajf ,  iHilstiiK c'est  un  abrégé,  ou  plutôt 
un  extrait  de  ci'lut  dn  (irammairieii  Ijtunnit 
Vaila.  fut  publié  à  Otlfigiie.  1599,  iii-8.,  à 
l'insii  d*Kra.%nie.  H  .s'tni  i*st  |ilaiul  %i\enH>ulen 
plusieiirH  t)cra.4)»U!t ,  4-t  uolainmeut  ilans  une 
lettre  atï  Prtntm  .t'giiiium,  jointe  au  vulnnie 
Xrno/*hvntis  f  Soeratiei  Rketoris  y  Hirnmy 
D.  Krasmo  tntrrprrtr,  Dasiletef  1S80,  iu-lj. 
«  1*rn«iliit  in  lucem  primum  (nt  aïKlio).  Co- 


{  Iduiie,  nio\  Uitelia-,  Liltelliu  ^  i-iii  lîtulum 
iieili<ft  fe(vnuit  Parap/tnuis  Erasmi  îh  /.<- 
hros  elegantiarum  fjaurrutH  P'allte.  Draiirar 
(piid  mentis  ant  irnulis  liaLeont  hcMOiiim  is- 
tiusnuKli,  qui  (aulum  juris  sihi  tumiml  û 
SCI  ip(a  aliéna,  idque  vivo  Aiitore.  Olîm  vi\ 
imlum  aiuios  vipntî  literator  qtiiiluDB,  qui 
Cregern  nrrus  collt^rat,  oravit  me  nt  ottrn- 
den-m  quis  autor  imliwmiiin  conduoeret  pur- 
ris  utl  (lisr<>nduin  latine.  Commcudavi  Lw- 
renltauum  opiis  de  liicgautiis.  Respondit  iDoa 
fiisins  MTiliere ,  eaque  causa  pan'im  idoaeuia 
qui  pueris  pnelegeretur ,  sitii  vero  dod  cht 
tanlum  ocii  ut  e&  eo  decerp<ret  pracipua. 
IlayeiBl  îllins  oratio,  sed  rêvera  imu  iotcl- 
leclnnis  erat  Laureutiuin  ,  etiam  si 
fuisset  le{;tiiidi  & 
preribus  6:  lilauditiLs  victa  est  mea  fiKtlilas. 
('.ursiin  r(>voIutn  Ijiurentio  enoUivi  quw  lali 
litiTalori  rongniere  videlianlur ,  adôo  nihil 
n^tans  de  edendo,  ut  exemplar  uec  apud 
nie  st-rvavi-rim,  nec  ab  illo  uaquam  rr|irti* 
\erim.  Hoc  nuuc  me  ai  vivo  uec  monito  (y- 
pi.<t  l'vnl^aut,  ac  tituluni  suo  arliitratu  affin- 

(;uul Noune  vcliemniter  airox  injuria 

videalur,  si  (juis,  quod  aiins  iu  adolMoentia 
vvl  in  nnûri  gratiam ,  vel  pxerccndi  in);niu 
rausa  liuiissol.  emlem  sano,  vivo,  &  si  "  ' 
invilo.  typis  evnli^aret.  S<^  atrocius  est 
addideruut.  I,ilx>)juni  redcgeruiit  in  vdinns 
liternruni,  cl  bac  opéra  totara  ai^imnrati 
lulnram  Fnirtnmqne  comjpenint ,  eo  quod 
vocum  pniprielas  ex  rttllalione  mutua  diluoes- 
rit;  veluti  qiium.indifatur  <|no  mixlo  dism^ 
|>cut ,  V  el  sipiincatioue ,  v  el  iisur|tatioiM>, 
tjuamvisf  ffiiaHi/uam,  etsi,  fame/si,  livrt ,  &c. 
Ha%  igitur  iuter  «■  rogiiata,  si  |)cr  ordînmi 
literanim  sejiareutur  *,   uonnc  pars  utilitatis 


*  Bion  qur.  par  la  nalurfdîlTireDte  de»  dcDX 
onvraf^r»,  le»  résultats  d'iio  cbangr>neiit  d'onlrr 
ne  piiiurnl  ni  tn  bien,  ni  en  nul,  être  te* 
inêinr*  ,  cl  ilinï-rrot  siirUiul  par  leur  ini^ale  im- 
p<<rtanr<*,  un  peut  mettre  à  côté  de  ra  repruche 
ruItievliiiD  que  l'ont  quelqne»  grtcî»anta  cuatrr 
la  di«po)ition  ■IpliahélSqur  dans  laquelle  cK  roiii' 
binée  la  .%aTanle  rèimpreitiinn  pariaienneda  Tré- 
tmr  firrc.  lit  craif^nent  que  cette  apparence  de  fa- 
rilile  pins  grande  dans  lr«  reclicrcliei,  daiu  Ir 
/ruiV^f/emen/liabiluel  du  lirrc,  nrconipenae  paa 
d««ea  le  très  grand  aranlagvacianlifique  qn«  pré- 
sentent la  réunion  e(  lajnxIa.pvBÎtion  des  nuit» 
dépendant,  ressortant  )*iin  de  l'antre.  Cette  <|nes- 
I  ion  rsl  à  décider  par  les  maîtres  de  la  science  ;  o«i 
platôt   ne  »eronl-ce  pa»  les  inexpcrifacBléa.  le» 


)  Î7A  a  15U8,  iirtir  riliiiou*  avuHHl  êiù  faiit«^  n 
Milflu  .  V«-iiiso .  (x>lopM<  el  L>nii,  avec  jtliis 
fMj  niouu- d'aognu'iilatious,  laiii  «Mi^  U:  liln* 
fhr  Hutiimcnta  Crammatices,  que  wit!i  itIui 
ik*  tlnimmnùi-a. 

.1.  pAiiAPHii.isis,  !40u  |K)liiK  Epilomc 
înKTÎpNi  Enisiiio  inF.tet^nliarumlibrus 
Uiur^ntii  Vollff' .  ab  illo  j«m  rccoj;nita, 
i'uin  (j)mpliil>iK'iFatTH};;i[iesoniidtJriim 
Vfrboniui.  —  VaiisiU  ex  uHii'ina  Ha- 
hrrtiStcphanim.  i>.  xxxr  vit.  ('.;il.  Julii. 
ln-8.       2î*.  «fi. 

Hrcmuenf  rdilioii  Culf  de  l'avril  Jf  l'âti- 
Icur,  H  nec  a  paiiiri{Nitiua.  Voy.  d-ilnuu, 

^H.  Aldi  Manulii  noinani  tiistiUiliunuui 
^TOmmaticarmii  laliruiruiu  lihri  llll— 

Varhiin  ox  ofiiiM'na  Hohfrti  Slepham  m. 

u.  xixi.  VII.  IduïiMarl.  In-i.      6  s, 

5.  .£lii  Doiiuti  dt.'  (m-I(i  parlibus  ora- 
lionis  Kditto  wctimia  ;  tiiin  Scn  il  A;  Snr- 
}{ii  duotissinia  intfTprpIalionc  sui:^  loris 
insfTta.  Ejuâdoiii  iKmati  de  Ikirlmrisnio 
et  Solatcisnio.  —  Parisiis ex  oQkinu  /(o- 
Iwrti  Stepham  h.  u.  xxxi.  vu.  Cal.  Nov. 
In-tt.       M.  Od. 


ta 


Impriinc  iiar  Rolirrt  m  tsas^l.34-S(M7- 
rt  en  1585  daiu  rimprinH'ne  tie  RtîbiTt 


Sur  rellf  tlistiiiL-tion  di*  t'»/itio  piima, 
£«titio  MtxunJn,  yvvvt  citlnutnis  à  l'aiimT 
IS37. 

6  Kott.  Stcphaiii  l'hfvaiirus  lin«;iJrL> 
latina-.  —  Parinis  Hoh.  Siephanus  m.  (j. 

x&xi-  In-fut. 
I 
'      ^'oy-  paj;.  37  à  l'aiinco  1533. 

7.  MiTVBi:vi  liiordcn  do  roniiph  scr- 
n»onw  emendationo  liU'lliu*.  nuiic  pri- 
mitm  [WT  Aiithorein  rditus.  —  Parimis 
«piid  Hiibertum  Stephanum  m.  i>.  xxxi. 
MM.  Cal  Jun.  \n-H 

Suilc  primiim  f^rr  authnrrm  nhlus,  sj- 
(ïnifitt  uiu  doult'  (|ui'-  Li  |inVi'ili'iiif  L-ililimi 
Ar    1330   ntoil   Ht*    fiulr   MHit    Ir    i-iiit(-iiiii-% 

l'aulettr.  rc  qtii  iknl  tairi'  |in>fri-i-i-  ii-ltct-i. 
Ii«  rr   i-iil  };rantl  mutiS,  nu  il  (ni  iiit 


prime  par  Robert  eu  153U-3l-3:i-;U.  Jmx  Uns 
tn  ISae.  41-50-58,  el  iiilio  m  1580  daiin  l'hti' 
iiriiitirrir  ilr  Rubrrl  II,  mjii  liU. 

ft.  Jacohi  Sylvii  Ambiani  in  Linguam 
ijaHicîiiu  Isa^wjîe ,  una  nim  ejiisdpni 
(jrainm<iticitL;ilino-Galliea,exMebra'is. 
(irfpfiri  &  LaLinisjiiiiluirihiis.  —  Paii.tiis 
r\  ofUi'ina  Hulerli  Sli'phani  m.  d.  xxxi. 
\ii,  Id.  lan.  In-4. 

rlii&lanl.  rii  l!i^,  itiiphiiiaiil  wi  Ornm- 
iniiiiT  friiiiçoi!»»:,  Kulwrt  n-jinicha  à  itIIi'-i'i. 
tluiil  riuili'iir  iioil  AmiL'Uois,  d'ùlru  i-.atre- 
nièlÏT  dr  mois  pir^irds.  C'i'sl  le  nuxtcdii  J. 
.Svl\i^l^(l)nl»^^i^),  fiimeiu  pjir  lVxri*s  do  sou 
;i^ilI■M■^^  tVl.iillitiiv.  p.  H6.  iJimiiciYnl  h  ernin- 
qu'il  y  a  d»>ce  livi-e  uuu  fdiUu»  de  1537  ,  ce 
tpie  Je  ne  \tvaie  pas. 

9.  Maiiii  Fabii  Viclorini  Commonlarii 
in  r.iccn>nirf  Klielnrietw .  srw  de  Inven- 
tione. — Parisiis  jipiid  Hoberlum  Stepha- 
tium  M.  II.  XXXI.  In-i. 

Lue  cdiliun  de  ee»  Cammeulaii-vs  »aii.i  le 
le\le  exùie  a\n:  la  daie  de  1537;  wii  Iihe 
rannoiice  rumnif  ptuiiainpleet  lieaiicuupaiik'- 
liiirtV.  Vnvcj  ci-di-sMULs,  .iiiniviSaT,  ii"  Jâ, 

m.  Terentii  C.oniUNJîji'.  —  Pariniis 
e\  <>niriiia  Rvberli  Stéphanie,  d.  xxxi. 
ln-8. 

41.  Pktri  MowUani  Pa-dologin,  Dia- 
logi  XXXVII.  &  Chrislopliiiri  Ue^undor- 
phini  Dialu^'i  puérile?  xii.  lepidi  a'ipte 
ae  tldcli.  — Paristix  ex  iiQicina  Hohfrti 
Stephani  m.  n.  xxxi.  In-K. 

Maillaire ,  jiage  66  df  .m>s  lisli-s,  piM-li-  n* 
liMH-nu  itrfin  de  Kolteri  III,  aiiiKN-  1(>3| ,  «t 
liaiiit  lu  tUle  géni'rali',  en  supprimai]!  ct^tlr 
Cniutst- aituoiici-,  il  a  ouhlié  Jt-  le  rétablir  ici, 
n  .VI  iniie  djih' ili*  15.i1. 


M.  r>.  xxxii. 

1 .  UtBiJA  (l,attna).  Brèves  in  easdeai 
;iniioUiii«rH's  e\  dufliss.  inUT["relali'ini- 
hiisel  HebrjC'Orum  Comme nlariis.  Inler- 
[treîalio  prnprioniiii  [Kniiiiiiirii  Mebnii- 
i-iinim,  liuie\  enpiost^iitms  reniai  el 
-l'nlotiliiiiiiin  Htrius<|iicTf*Ptamenli.  — 


4 


:U 


HOBFKTUS  STKI'IIANUS  FUIMUS-      Ï530-3I 


utfutJurvs  df  litMfff,  iloiil  la  fin-mièn-  t-^l  di- 
l%âf.  Jf,  n'ai  {lu  IruutiT  Irarcnd'iiiic  premièrf 
df  ScfHjJw»  d'Ilt^iniilorpli ,  »oit  |>ar  les  Ës- 
iHiwM',  xuil  |Mr  (iHit  autre  Ini|>rinieur. 

9.  11.  T-  CicKAONis  Epistolurum  Ta- 
Uiil.  U\trï  XVI.  Sowindîi  «litio.  —  Parisiis 
ex  ofiicina  Hoberti  Stephani  m.  d.  x\x 
lu-tf. 

40.  l>K,TlONARltii  poettcuin,  quod 
vuit^j  inMTihitur  Klucidariuscanninum. 
—  /'/im/ïi  i*x  f>tllrina  HoberU  Stephani. 
M.  II.  iLXX.  XII.  Citl.  Murlii.  ln-8.  3  s. 
«d. 

<>t/wtr«|p',  dfMil  la  |)n*rnicrc  étlitïou  est 
4if  titiniU'r,  I31H  ,  iii-t.  et  qui  avant  «-Ile-ci 
U*-  ISW.  kMHl  d^jà  élit  imprimé  phu  de 
ywiijU'  l«M,  ebt  Ir  prmiier  euai  tjue  l'un 
rjMiUtmkr  d'uH  IHi'tîonuaire  poclif|ue.  Son 
auUvr,  lltnuauNUft  l'orn>ntimu  (Van  BeecM 
^rt4i»*tur  Hàmautlf  né  è  /woll  dans  1c  quin- 
ûimK  wiHr,  rat  pnduihtcniMit  de  même  fa- 
MÎUr  f|ur  riulHlfl  Imprimeur  de  Florence, 
Lomuu  'J'orrentino,  auui  Flamand,  et  que 
l'iMi  «mil  dri  même  né  i  ZwoU. 

J.  'rliomaHU»,  dant  son  livre  De  plagia 
titerariOf  fait  à  Roln^rt  nm^  mauvaise  ((uerelle 
AU  aujet  <le  ci!  Dictionnaire  pour  lequel  il  Itii 
rritruclu:  d'avoir  pillé  Volatirranus  (Raff. 
Mi^prt,  de  Volterra).  Véritablement,  l'accn- 
«ation  n'eut  pas  du  tout  fondée;  mais  que,  M>ii 
dans  V  Aiithropologia  de  Volaterranus,  mil 
dans  tout  autn*  Vocalmtatre  analogue,  Rr»- 
bert  ait  été  recueillir  des  matériaux  pour 
Ntppléoiciiler  cl  améliorer  le  volume  qu'il 
rcimprirooit ,  ce  n'éloit  qu'user  du  droit  et 
saiisuire  aux  obligatiuiu  de  tout  éditeur  di- 
ligcut.  IS*auroit-on  pas  voulu  qu'A  cliaipie 
expression  ou  tournure  poétique,  à  chaque  mol 
par  lui  introduit  danicetf/uciWam»,  ileâleu 
la  niaise  exactitude  d'y  formuler  une  décla- 
ration énondative  du  nom  de  l'auteur,  et  de 
l'ouvrage  dans  le(|uel  le  mot  avoit  été  trouvé, 
ou  à  dé&iut  être  signalé  et  honni  comme  pb- 
giaire.  Prendre  çà  et  là  des  mois  ou  des  e\- 
IHTuioas  pour  eu  enrichir  uu  Vocabulaire 
quckonque  n'est  pas  un  plagiat,  quand  ou  ne 
se  lait  pas  copiste,  et  surtout  quand  <hi  ne  se 
dêdare  pas  l'auteur  de  secours  fournis  par 
d'autres.  II  avoit  lûen  lalhi  aller  prendre  lot 
BMits  où  ils  se  trouvoiêut.  L'auteur  de  ce  tra- 
vail dériarr  qu'il  s'est  aidé  de  travaux  anté- 


rieurs :  se  ith  aliis    Iratiita  omnia   stutHosr 
coUrgisse. 

K\.  M.  Plauti  Comœdiae  XX,  ex  an- 
tiquiâ,  recenlioribusque  exemplaribus 
invicem  coUatis,  diligentissimc  recogni- 
ta.  Quarum  carmina,  magna  ex  parte  ia 
mensum  suum  restiiuta  sunt.  Authons 
vita.  Argumenta  singularum  ComœdisH 
mm.  Tralatio  Graecarum  dictioniun.  — 
Parisiis  ex  offîcina  Roberti  Stephani 
H.  D.  XXX.  VI.  Calend.  Febr.  lo-fol. 
15  s. 

Maittaire,  dans  la  Vie  des  Estienoe,  avoil 
mis  ce  livre  à  l'année  1529  ;  il  s*e^  rectifie 
dans  les  Ann.  Typ.  où  il  l'a  placé  à  l'année 
1530,  ce  cpii  est  U  vérital>le  date. 

12.  SiiXTEvriAE  et  Proverbia  ex  om- 
nibus Blauti  &  Tercntii  Comœdiis.  — 
Parisiis  ex  olficina  Roberti  Stephani 
M.  D.  XXX.  vui.  Cal.  Mail.  In-8. 

13.  Onus  ApoUo  Niliacus  de  Hiero- 
glyphicia  notis  a  Bernardino  Trebatio 
Vicentino  Latinitate  donatus. — Parisiis 
ex  offîcina  Roberti  Stephani  m.  d.  xxx. 
XIX.  Cal.  Feb.  In-8.    8d. 

1 4 .  LuciAM  aliquol  Dialogi  per  Eras- 
mum  versi  cum  Scholiis  Nicolai  Bosco- 
(liirenHÎft  (de  Bois-le-duc).  —  Parisiis 
ftpiid  Roberfum  Stephanum  m.  d.  xxx. 
II.  Calend.  Decemb.  ln-8. 


M.  D.  XXXI. 

• 

1.  Christiaxa  studiosœ  juvenluti» 
In.Hlitutioper  Christophorum  Hegcndor- 
phinum.  I)e  disciplina  item  &  institu- 
lione  pticrorum,  Othonis  Brunsfelsii  Pa- 
raîneftis. —  Pariniis  ex  offîcina  Roberti 
Stephani  M.  d.  xxxi.  ln-8.      6d. 

2.  Nicolai  Perotli  Rudimcnta  tatlnas 
Grammaticed.  Secunda  cditio^  —  Pari- 
siis ex  officina  Roberti  Stephani  m.  u. 
XXXI.  XV.  Cal.  Mart.  In-4. 

Je  ne  connots  pas  d'édition  de  Robert  oir 
Henri  antérieure  à  celle^  de  1531 ,  mais,  de 


153^        RODKItniS  STEPHANUS  PRIMl'S 


.1' 


thorum  stHorinn  ac  rcH-crilKH-uni   loch  ! 
{Eœtaî  ub(94>n'atiuDCJ]la>  <<<litiu>)  K.  P.  ' 
berto  Scnali  (Cœoali,  (lalUce  Crnfiiu 
Scnrati)  KpÏMwpo  Rcgiensi  Tbeolo^^u  ; 

nnliiii'flc  ori(;inc*P;uisk'osi. — ParixHx  v\ 

at^ciu.i  Huberti  Stfphani  m.   o.   xwii. 

m.  Non.  Kebr.  Ui-i. 

LeCatalneiK-  lni|M'hali.  jm^.  \'\Q,  m  uiLli- 
i|tte  vu  Firniploirr  sur  M*hii  qui  (fiicnilaiil  ii'u 
piMiif  niinrti  lUiis  l.i  \nttf  inAe  à  Riiiiir  de 
LTlIir  ]tililHillin|(ii-,  III  fîUS. 

O*  RnlMTt  Sciteau   uu  C>iH*ail    i-sl    uittcur 

rautTEs  uu\ni^»  qu'il  u*iai|irinta  |>iuiil  v\tvt 

\nitt  FaIiimiiic  ;   H  à  l'urfran'um  Avs  iilitiiniA 

fUi  IUl>U*,  il  M-ni(intra  l'un  di-  m'k  t-itnviuU 

|ilii&  ar)Mnu-«.  On  n'a  [t\\xs  miiiiilt-iunt  à 

VMnniir  «jui'  de  «•««  hiiûic  iiijiuli',  cl  uul- 

i(  d'aucun  de  w%  o\v>  rage». 

3.  l*iinisTuPiumi  ÏU'gpmlur|ihini  Ph- 
rx'nesiïi  iJr  liislitiiciKla  viUi.  —  ParisHs 
apud  Hiihrrtuiu  SU'fihanutnH.  n.  xxxii. 
XT.  C-il.  J;irm;ir.  In-S.       8  tl. 

4.  Piui.iPi'i  M('!:tm*htlnmi»  Grammu- 
laliiui,  \  S\iiUi\is;  &  de  pmodis  Si 

IIKiiiIJUiti'  s\nuliiiriim.  —  Parixm  4^\ 
irina  Itohtrti  Staphani   u.  d.  xwii 
1111.  (^1.  Auiiusti.  In-S. 

5.  La  nianiiTc  île  tourner  en  liin^ue 
inroiselesYcrbcs.  &e.— Derirnjiriiite- 

rit'df  itobrrl  Efitienuf,  vi&^'i-vis  l'Eseliole 
_dt'  Décret,  ji  /'an-s.  m.  u.  xxxii.  In-H. 

6.  Roberli  Stefihani  Dirtion;irium  «u'ii 
itinii'  Linî;"i'L'Tlii'^ninis.  nim  (j:illi(-;i 

'inteqiretiilmne. — PumnVex  oDinna 
•loris  M.  i>.  XXXI.  —  -i  h  fin  :  Exeu- 
'Uu  HntuTtuK Stephtmwi  in  snaonuina. 
Anii.  M.  D.  xxxn.  un.  Cul.  Oct.  In-fol. 

$«ir  bi  Toi  du  ralal.  Tlwti,  t.  IV,  p.  m. 

fatiir^-,  t.  VIII.  |i.  1*6,  nicl  fit  rniiiHi'  ISS! 

pii'iiiir'ii- édition  *k  r»-  XiM-atpulaîri'.  In- 

irllr  nurmi   v\v   i>rt-«i)Ui-  ;iu«>itril  siiivir  ilr 

dilinii  liitti  «Jiinilf  ili>  1S3â.l.*iiTiiti' i|tii  vsX 

iiidiiliilAlilv.  Mrn  \i-tiuf  df  la  dali-  df  1Î5Ï1 

Vllr  {Mirlf  Mir  U>  lilit'.  Piitrlli,  ii''  74^.  Ir 

li  suw)  ilr  1531 ,  n*  <pii  n'i(B|iliqui:  ]Miiul  du 

'rkiftli!un>d<!  ileii\  fdiiHWft  dilU*ii-uii-»  ti 


(U*  L»-\if|uc,  I4111I  an^uriiti-  cl  uinrbtiredans 
U-^  dru\  <'*ililioiis  Mii\>'iiilt'n  liv  itM  ri  ISiît . 
Lliiil  drjâ,  di\s  ivMk  ptrailt-n-  |iulitirillt(iii,  mi 
LSlilr  f4  |irvr*tni&  •ii'ruiu-<t  (h>ui  IVtildtr  de  la 
lait^ir  laliiif. 

7.  BelUnn  Ciir^immatK'^Ie  H.  I).  Andix'ii 
Guarna  SalorniUino  ,  |iatrilio  l^rcnio- 
ncnsi ,  aiilhore.  —  Parisiis  ex  oQicinu 
Hiiberli  Slephani  M.  0.  Xïxiï.  x.  Cul. 
ianmir.  In-H.     tid. 

^.  Libui  Diuli'cticaï  lc(!;alis  quinqiie, 
;iiith<»re Christophoro  llependorphino. — 
f^trisiis  ex  officimi  lUiherti  Sti'phani 
M.  D.  XXXII.  Mil.  Cal.  Ndv.  ln-8. 

9.  T.^BULAEiip  Srhpmatibuî»  &  tropis 
Petri  Mt^sellani  in  Rlietorica  Ptiilippi 
Meiani'hlhonis:  in  Hnisnii  litmlliini  de 
lKi|ilifi  i'o|tia.  SiTUïida  edilit>. — iUirisiis 
rxonioinii  liitfn>rii SU'pfutTii  h,  ».  \xxii. 
i'jil.  Au<^u:iiti.  In-ft.       8d. 

10.  M.  TuLL.  Ciceroiiis  Toiiiroruni 
cumlloottiCoiuiiienUii'ii»Soeimd;iedilio 

—  Van'siîs  ex  oflicimi  Hohfrti  Slephani 
11.  0.  XXXII.  1111.  Cal.  Sept.  in-8.       3  s. 

•  II.  Ulhiciii  de  Hutten  \t^  vemPica- 
torirt.  —  Parisiis  ex  otTteina  fltiherti Slf- 
phitniM.  ï).  XXXII.  tx.  (iil.  Jiinuar.  hi-S. 

12.  P.  Vir;;ilii  MHrtini^  Opéra.  Maiiri 
ïiervii  Monuniti  Gniiiuualii-i  in  eadeiii 
Cummentarii  e\  antique  exemplaribiis 
r<ua;  inlo^riUiti  nstituli.  Index  l'Oniin 
qusiâ  Servio  expliranlitr.  iUicopi(»siisnt 
\el  Dietionarii  instar  eiwe  pi>s^il.  C^sli- 
;_^'itioiKsel  varietaleji  Vir<;iltana>  loetio- 
ïiiii.  per  Jolianneni  Pieriiim  V'aleriununi. 

—  Parhiifi  ex  olfu'ina  liiiftrrli  Stfpbaui , 
M.  D.  xxxii.  XVII.  Cjil.  Anpisti.  In-fol. 

Avec  pritilèj^c  du  PiirU'iufiil,  pour  druv 
ut  15. 

Si  ci*  \iiluine  in-folio  de  X'Iriçilc .  iniprinn' 
«-Il  Iwiim  riir.-irU'-it>s  iimfs  rt  d'uni*  cviViiiiiin 
foit  bîi-ti  ciilriiditi-.  Mirtoil  d«>K  pn-A.v»>  iiianu- 
fii^ini^,  uu  |H-ul  Ifiiir  pour  asMitr  qiir.  um» 
t'>lrt'  m  aufiiii  point  ni  phu  Ihmu  ,  ui  lillénii- 
Minnit  incill(-(ir  ({iir  rrluî-ri.  il  M.Tt>il  inditbi- 
ulUvini  hl  I  i^luTcltr  |iâr  dt-  nnndiriMH  anis- 
lourA,  rt  jiayr  ■««  joie  uu  yn\  qiiiuxc  km. 


M 


RUUtiRTUS  STEPHANUS  PRIMUS.      iSH. 


Parisiis  v\  iiflù'iiui  Roh.  Stephani  u.  i>. 
WMi.  Omipri\i!c};ioRrpis. — A  ta^n: 
Viirtaiia  oxnidoluU  Hub.  Stfphanus,  iii 
SIM  (illù'ina  Ann.  m.  n.  wxii.  xvii  Oïl. 
Xo\rmh.  On  trouve  ensuite  :  Hobniirn 
r.li;iUKra  (■ran'iuitio  ^  Uitina  nomina 
vinirutn.  miilii'nim,  )H)piibrum,  idoto- 
nim.  urinuin.  nuvii)nim.  in(mliuui,cet(- 
nmiinquo  Uvoriiin  i]ua'  in  Bibliis  ulrius- 
\\\w  Tt'slamonli  s^ïiirsii  siint,  n'stituUi, 
mm  intor|in'UUiono  Iiitina.  Index  n»rum 
JV  stiilontianini  qiia*  in  votoris  &  novi 
Tistiimcnti  libriîîi'ontim'ntur.  — Pari- 
siijî  oxoihlobal  /tuf».  Stephanus^  in  sua  of- 
tu'ina  Anno  m.  ».  wxii.  mu.  Mus  No- 
^pmh.  In-M. 

Qtialn>  ,imHH<!i  aiitiiiil  Aiifli  |M)ur  IVtilior 
««nmhnntMil  ili*  ri^îtiim  iii-rolio  Je  132S  à  la- 
^Hi^lr  n^k'-ri  vaA  dv  lH>aucoiip  {irrlrraLIc. 
1«*  vi\.iul  rt  r<mitt'kiinfu\  Inipriuinir  m- 
>\^<Ml  i^iv  (livànHilô  IV  t|iii  puii\oiU>tn.Tfpro- 
«■^i»"  à  SI  iMiinit'n'  (tlilidu;  vt  tiaiis  la  pivfan- 
»!»»  rt'Ilo  ri .  il  tiï  fiiil  \':\\vi\  a\tv  raiidriir  : 

iiiiu  iiiliil  in  prinn'  Itililiiinim  miiv 

%».*»••  luiNM'  tlormiialiiiu  :  in  liac  writ  dari 
(rabuoiinu  pn>pi<  iiilr^rani  et  illilKilain  .  dc- 
im«i^clt'-nNi>  maiiiisi'npliA.  i\iw.  aiiiits  siipi-- 
•■■hMiUi*  Mtinarlii  S.  Dimiysil,  itcnupit-  S. 
(<«^-tiMMi.  li  ,;;r4% iiiMiniiiii  llliul  TIk'uIo;;»!-!!!]! 

Pr'TVR-iiMHin   (%tili'>^iiiiii  ci   cominuiiirariitit. 

,^A.vhlm.   .1-1   iiiltTi()n>ni  iiiar|;iii(in  ili\t'rsis 

xAv^n^Aiioiiitti»  nini  olx'li.'rf'ls  vt  aslrriscis. 

««iSn»4V-ij;i-iHH  ri  IlitTdinmiis  iisi  fiifraiil.  ■• 

".  i.  Svl>i.mi>  |M'rMViila  KhImtI  ,  t-l  pour 

.■v!^  .Niili*Hi«  l'I  plu»  l'iifutv  poiii'  la  <'(iiir;h 

^•^ft  f»i'^-XiT.iiin*  :n(i*  Li(|iii'Ur  il  iiiiilli|)lia 

tx  -.^t^nNkîiw»  MÛt  ixiiuplrh's,  snit  pnrlii'llr.s 

A!^  ;.-«'rvi>  Sailli». (>nM>litiin|wrt)it,JL-  |h'1).<h>. 

^     V  -«wifkV.  p«Mir  Miik'  cl  \érilat)li'  raux' 

H  ">•*».  .v\'*.'»»a'4Kpi»' »n»lrre  ccrtaiiHpa'v'Mi^i's 

^^    «  .iskv: nUhk4iiiM'ii( irprudiiil» on  inli-i- 

^.^^   >.-:miii>  lM4t'»  M'iitaiil   riivlm«l(i\ir. 

^^,,.^  ^^•«MltM»  nwlimwlli'ninil  iV'pi'-lii-s. 

»  ».  >\xYUiMHl  mii-ri'  (U-  prntM  rr. 

^^    .45  i'.  ifite  ik'jà.  Ml  I5it.  If  /.('II- 

^     '  --■— É!  rtr  i«»WUi'tU"  «■  «pniiH-  l'ili- 

^'  "Vp-  *  «twrtr .  iBiwinMf  clif /  Si- 

^  ^^Mktfei4ii|9mKdcHulitTl,  atiiii 

*"'*|*T^^^p  ^N«nv*u'lWlaiiiriit  à 

^k«*  ^"~^,  ^1^  ^,  «aib  iii-iiii  iriiH 


jii^'  hicii  aulninent  imirnnUile  lonque  celui 
t|ui,  dam  sa  leantsav. ,  s'iloil  pmms  eelie  pu- 
blication, fit  dt*  la  coutiouL>lle  ràmpreision 
defl  Saillies  Kcrilurcs  son  occiipalion  princi- 
jiak'.  (a'a  pav-iagt^s  MÙ-disant  faLàfin,  cm 
annota  tioiiH  t(!inLTatrt*s,  piêct^  d'uiM  |>eniu- 
iieiite  amuatiuii,  t'toicut  iiidifTéreiils,  ïdcoii- 
iiiis  miHiifî  à  la  plupart  di*  ceu\  qui  erioimt 
le  plus  fort  à  I  hctérodovie ,  jianni  lesquels 
pluùears  ciisseut  même  été  hors  d*état  d'y 
ri<-u  comprciidn-  :  nuis  ces  volumes  grands 
ri  |>etiis  f  si  roireets  ,  d'un  si  séduiiuint  usage, 
rt  qui  avoieut  eu  qiu^que  sorte  oiiviTt  à  tous 
le  livre  inilîiT  des  textes sacn*s,  rViuit  là  le 
vcVitable  fjricf,  le  motif  mal  disûmuk*  des 
rlanieurs  thî>olo|^qneK  ;  et  iiliis  d*un  Sorbon- 
uiste,  eu  cela  fidèle  aux  doetriurs  ultramou- 
taiiies,  Irouxoit  que,  pour  une  telle  ti'*maitê,  le 
feu  n'éluit  pas  nu  cliàtimeut  trop  si-%cre.  Ru- 
JM-rt  eût  (îui  par  être  \îrlime  de  cette  iure»- 
saiile  ininiilié,  si,  pendant  Ix'aucoup  d*auiM-cs, 
il  u'eiH  été  soutenu  (tar  son  immense  répiila- 
tioi)  et  jiar  la  puissante  liieiivcîllauce  de  Kraii- 
i;i«.i  !'■''■.  G;  prince  étant  mon.  Rt^iert,  s'il  ne 
tïil  point  |iersécuti>  |iar  Henri  U,  ne  trouva 
|ias  eu  lui  nn  appui  proli?<'tenr,  v\  sentit  qne, 
pour  ne  |Miiul  siiceomlMT  .sous  les  miitinuëllf^ 
attaques  de  ses  adMT.saires.  îl  feroit  très  pru- 
demment de  Kir  mettre  liors  de  leurs  at- 
leinli>,  d'aUindonner  .sa  palrii:  qu'il  lionurrat 
|iiu'  SCS  tra\au\.  cl  de  transporter  sou  établis- 
M'uieiil  â(W*né\c  où  il  tnHneroit  un  ivfugi' 
iiysiirt-  coiilre  U's  daiii;crt*u\  effets  de  ee»  luiiies 
llicoki^iipic!..  >t  'l'Iieolot^i  jKiriMeuses  eum 
:id  ifoic^  ustpie  pcrsct|uiiulur.  quiid  Itiblia 
inipriniere  aiisus  sil ,  (piuun  is  (um  \}er- 
iuImu  ,  lunt  rousilio  M^niuriim  (!4il(e};ii  ip- 
Miiuui,  enjus  rei  locupUs  iistimoitîum  Kt^is 
|)ri\ilt-^iuni  nildeliat.  Tnni  niliilouiinns  ad  ea- 
(lil.-ite  .sii|)plicium  poslnlnliaut,  tauqiiani  si 
Itiblia  eorrupisset  ;  et  de  eu  •U'ium  esset.  iiîm 
quorum  autliorilate  fiK-lum  sil ,  in  lem[M>n* 
muuMravM'l.  'l'aie  aunus  eirciler  \iî;inli  Im'1- 
Inni  KoIntIo  eum  SurlxHia  fuit  ;  et  0|Hirtuil 
de>poiidisst'!  atiimum  abstpic  Ke};e  qui  ilkmi 
<-oiitru  iu\idos  et  mak-%ulos  texit,  tter.  cestii^il 
onniibi»  uiodis  lM*iii{{nc  ju\are.  Oitia  aiilem 
paeiel  Irauqnillitnti  siin|icr  slitdettal,  polliei- 
IU!>  i->t  M*  hiliil  puitteà  ui.si  euni  Uina  eonmi 
;:ralia  faetiirnm.  ••  Ilef.|>uusio  ail  Oiisurus 
'l'lieolo{;unmiI>arisieiiuutu,  155:2.  lu-8. 

'2.  I>K  liqiii(l(»nini  Ip;înnunii!ii<|ii(*  nieii- 
suris,  l'x  \arils  Sirra*  STipluiji*  &  au- 


1533^. 


ROBERT^;;  STÏ-PHANlîS  PRIMUS 


Mf 


liOM*   r«-A  t'uiiiiiM-iiIiiin'»  asi'r    de»  cliifltc?!  ili* 

ncinoi  â  I  oiiM-nf;i'    à  mtbis  prins  imi>fv.iM/. 

~lailUÎrt'.  A.nn.  11,  7H9,  a&stin'  u'iivnir  jamai** 

rrik*  èdilioii  JVtufi   Omloris;   il   itr  coii- 

itl  pa»  cdir  di'  1530,  atimi  in-4..  mirii- 

méi*  nu  Catal.  df   Thott   ri  dont   la  dite 

i  liMil  d'iK-cord  fu  Df  pn'uanl  pas  les  nml> 

tyer\i>riliui  t/irftitj  dans  un  si-iis  lrii|i  rij;oii- 

»\.  \iaus  iiiir  IViliraci''  à  un   i^i'-iuilt'iir  \v- 

ilirn  .    '»  iilnr    Pivtiii  fait   rniiimitn'  f|ni'  ii'> 

immiiiiain^  oui  pIl*  |wr  lui   n-^iifillis  drs 

(Hu  qu'il  raunroit  dv  O.  Valb  iHiu  /Tir- 

fur. 

<0.  ViRfîiLius. —  rrtri»iïst*x  oflirin.! 
»hrr/»  Stfphani.  h.  n.  wxiii.  v.  ChI. 
rtob.  In-H.     5  s. 

\»iT  la  prrfacr  dt-  l'fdîlioii  oldiiip  de  IM*, 
.  le»  tamtinn  minorât  copiiis  de  faldine  dr 
M,  ril«  l!rii\re. 

Cfllp  rditinii  df  |u*lil  rortnni ,  el  le»  \xm\ 
MJÏM-Jii .  de  lï*7.  kd  cl  *y.  R-pioduisnil 
II»  {Hrii  iV'  dilTérriirr  pré» .  k*  Irxlc  d*' 
'   foJ.dclSSS. 

W.Q.  HonATii  Klarci  Ars pof^tiraciiin 

irinui  IkK-lissitiioriiMi  viruriimCuininen- 

iis.  A.  Jrttii  Piirrhusii.  Acronis.  Por- 

i)rioiiiâ.  Adjpfla'  sunt  iul  <-;il('i'iii  doi- 

fiinuL'  (ilarvani  iUinolalioiu'ï'.  —  Vari- 

is  v\  ufticina  Roherii  Slephatii  m.   tj. 

xs\iii.  l'iib.  Dfcemb.  ln-(. 

12.  TËII1-.VT11  s  riiin  Donnli  Ar}^unifn- 
fi  Vorsiinm  K^nj-ribiis,  per  0.  Erîi>- 
im  Roi.  OuBrUEditio.  —  Parisiix  v\ 
ticina  HoUerli  Slt'phani.  u.  d.  xwiii. 
n.  Cal.  Miiii.lii-8.      5â. 

Ttt>l*m  a  tiiil  huit  èdiliom  in-8.  d»  IV-- 
cv.  loiH«  mus  rominvnUin^  .  cl  fopiiV'H 
un»  Mir  Ir<  aulrrs,  3*1*0  peu  on  point  di- 
•rcocis.  Elles  sont  des  auuK's  1S31. 153:t. 
I»5.  ll>3a.  1S»8.  ir>4S.  1550-fil;  el  ce  <pij 
wt  â  remaripicr,  c^'^l  qu'il  im-t  Quarto  edi- 
tio  4ur  Ir  lirrr  de  o-llr*  de  1X«.  34  ri  85.  Li-s 
IX  sui%aulM  de  1536  el  SM  «iint  vtAcvs 
iuta  rf  -trjla.  Jv  ne  rotinuÎK  dV-dittutt  iui- 
Imeuri?  a  1M3  que  «-Ile  df  1531,  re  iiui  I.1  de^ 
«roil  fairr  uoniiuer  secumia  et  nou  (juarta^ 
mau  romm*'  rrile  prmiièrc,  iD*«.  de  IMl,  ni 
prcrrdtc  àf-  dou\  iu-fûl.  dt'  1549,  tVil  saiu 
tiii-  p/Mirrritp  rnidian  qnc  crll*»  d**  1533  a 


ftc  u<iiiiiiit-i*  •luatla.  ^Jlt-^^•  par  iii'gligriici*  .■! 
rimpiinicnf  iptVu  153W-1  1335,  rrcfioiptMaiil 
Aiir  uni'  prùci-dfutL'  iMiliùii  un  aura  cupié  |r- 
riiiil  qitaria  jimt  tout  le  rntte?  Ilîrn  dt  cv\,\ 
u'a  la  tDoiudre  im]>ortau(-e ,  cl  jr  ii'ni  parK- 
ici  t\\xv  po«r  dltT  toute  obsi'tirili'  dans  crtl.- 
M'rifdf  r<'-iirip.iTs.<iioii>.  Jf  ii*a.sMiri'r(n]<  r«'|»cit- 
(lanl  |ias  (pi'.nu  Imu  d<-  dcu\  idilimis  dt*  \T^k 
l't  I5tl5,  iT  nVn  M'niîl  \v\s  une  krult»,  dulécil<- 
1534  fiur  Mni  titre,  el  dr  ISHSàla  fin. 

13.  CvTOMS  Disliclm.  cuin  arlioliis 
M«l.r.orflprii.  —  Parims  ox  nfnclmi  Ho 
herti  Slephaui  n.  n.  wxiii.  lti-8. 

14.  l)iAi.ur.i  aliqtiol  Luiiunl  prr  II. 
Enisiiiuiii  Rût.  versi .  cuin  Nicolui  iJosco- 
duceimis  Siholiis  A  jdiis  l.iiciimi aliquot 
diul»iîiïi,  l'wit-m  Erusiiui  ink'r|irt'l(».  Ter- 
Li;i  inlllio.  — Paré'$iis  l*\  oflii-ina  Itobtrti 
Slej>hani.  m.  d.  xxxiir,  In-S. 

15.  r..  Plimi  S(^-iinili  Novu'omcnsis 
(le  \irrs  ilhustrilnis  liber.  Suftoiiii  Tran- 
qiiiili  <\o  cljuis  iir.iDiiïUiliois  cl  Rhi-lori- 
btislibfr.  Jidii  i)bjct|iii'ntrs  prodigionim 
libor  irtnjorfcctus.  —  Pamiis  ex  orNcina 
fiotitrti  Stephani  M.  d.  xxxiii.  ikltiso 
0»l.  So\n.  In-». 


* 


M.  D.  XXXIV. 

t-  BiBMA.  Dre\ps  in  «idom  annola- 
lioncs  ex  (lorliss.  lnter[)rt'talioniI>us  & 
Ilpbru.'nnini  ('(inimenUtriis.  —  Parisiis. 
t»xoni(ina/(o^rii.S/(?//Aflni.M.D.xxxiiii. 
XIII.  t:al('nd.  Si^pl.    In-8  à  2  i-olonnw. 

Otit'  «'■djlîon.  In  premièrn  dr  cet  Impri- 
meur fti  un  formai  (lorlalif,  «-st  la  copie  di' 
riiirli(|jf>  df  153i.  non  pus  saiM  utiles  conw- 
lion*,  t'I  a\fc  celte  diflm'iio'  ipir  ];i  moîndrf 
dimeiwirm  d«  itagcs  y  a  fait  Mippriincr  nur 
[lartic  des  notes  margioalra.  Des  .vwiuiaires 


*  L'édition  Ktiivaalr,  in>8.  de  IMS.bivn  pln« 
«mplt*  ilevoil  ^trsd'uo  prix  lont  tlifféreiil;  uUmî 
rcl-rlterolérM  •.iuf|o«Cll«l»sn«*ileRal>«rr. 


wHiFjflm-  ^tt:fii\m:>  i»rimi<     iï»-m 


.mit  '.«uu  <iiti**r,mr  4  '>Hm  ftii*  \'ftn  f.ravtmip- 
••.Mf  4  bwtfwr  tr  f*»»^  i*flinn«i  ^ir^anf^  rt  «w- 
;jtr>>    n  -^  ^tf  •«!>  MmM  rt^  la  p(iM  gramV; 

•**lii»  afHM#ivlarnri».  ^  i'^^^mmAhii  it.  mhite. 
■W  "^x  [my.Mi'iwri  ^  rii*  lmtr<  fvp«>ip^phif* 
^^^r    «Mw  r^anr/w^  tir  ny^pnrr.4.  ^rr  mmi»- 

%»  «n  ItuMV»  ^ipn  AK  «nnfinkrirnir   pM  b 
/-»/  t^*»'smimm^i  «f  ymrittmtfs  J.  l'ithi 

9.  ».  «<.'(.  4AV«|ninil  r»yHv^  trjHt  *  b  fin. 
*.  »,  %%,»..  t%.  iM.  VM^mlirM.  *C«3it  Véd*- 

n  ÎMRMn.4.  — Parûii*.  BohertuM 
Sf^fumHJt  u.  p.  \\\iî.  \tt-H. 

$iNI»m  mtmofi  fa/mut,  \.  f.  ^.  TA  (tu  h  fSftil. 
h««M  «fm  mf  hm  ym  Mmlmn  dr  «rtlr-  de 

%  i  \4.4.ik%î  îtistUf/i  alir|tiot ,  lalim; 
|j*»  V^»H$tnm  **r*i  oim  nriiM,  —  Parl- 
ait ^  'jffirinai  /tttffnti  Stepkani  m.  ». 


M    II    XXXIII. 

I .  I,«f  ftMTM  Vall»;  Elfïsintia;  cl  de 
Siii  tw  K*jiM.  —  Vari%ii%  «^  fWlirina  Ar>- 
fierté  St^f/hani  ■.  u.  %\%iil.  \lii.  (lai. 
A(iril.ln-i 

XIII.  i>l.  Mjt.  (bm  fi/AT  Strph.  xiii. 
Ol.  April.  ibnft  lr«  AniiitlmT^|*n|;.  Miitin 
par  PMizrr.  >*a4»iil  lo»  %ii  Ir  «oluinr,  qui 
uaillnin  a  |irul-^rf  dmt  daln^  jr  prHirrr 
rowwf  probsIdniKiil  {iliurucU;,  I  indiratkm 
«caueb  dernirrr. 

î.  EpiTove  Bauii  in  l^iin^ntii  Vall»^ 
D««9ntîa:i ,  cuiii  cxiilaruitionitHis,  K 
VoDcinflli  lînia.  —  Varinin  v\  ftfTu'ifiii 
âointrti  Stephani  M.  i>.  \\\iii.  hlitMis 


3.  Faniphnfcùà  âeti  Epîtooie  Et^mi»* 
in:icrip(a  in  Ele^ntiss  Laor.  Vails.  A 
t'/jrn.  l>oci  Farraso.  âecuod»  Edîtîo.  — 
f*ari%ii%  fx  offirina  Koberti 
M.  D.  xx\ui.  VII.  Cal.  SepC.  In-é 

Serujuia  imt  dire  iri  iccoadr 
biu;  àf.  ïa*ett  de  TasleBr.  Tovcx  ô 
page»  32  c<  35. 

i.    JOA.^?f»    PELLIâM>3RS 

l.atin£  (jrammaticx.  —  Pariaii»  t%  o$- 

firina  Rtriurti  Slephcmi  m.  D-    xxxm 

5.  Thom.e  Linacri  Ubri  sex  de  euM.» 
data  iitnictura  Lalî'ni  Semioais  Seciuab 
KrJitio.  M.  D.  \\\ii.  —  Pariuû  ex  ofi- 
rrina  Bof^erli  Stephani  m.  d.  xxxiu-  xn. 

ïial.  Frfir.  ln-4.      6s. 

î^  prrnùrn  «liticio  est  de  Itfî-S.  Tov. 
ri-dnHM,  pa^  S. 

A.  Matirim  Cordmi  Ubrr  de  cor- 
njpti  SfTnioniif  emciktationc.  — Parùut 
apud  HoIffTtum  Stephanum  m.  ■».  xxxm. 
In-4.     6  s.  6(1. 

7.  (Ukoli  Bovitli  Samarobrini  Liber 
flf?  diflrrcntia  vutjïarium  Linguanmi  ft 
fîalliri  somionis  \'arictate;  qus  \oces 
»pud  (jallort  sint  fictilia!  &  ari>itrari£vel 
l]«rt«ra; .  qua^  item  ab  origine  latina 
rnanarint:  do  tiallucinationc  Galltcano- 
nim  nominiim.  —  Pari$iis  ex  offidn» 
liotterti  Stephani  m.  d.  xxxiii.  Pridie 
Non.  Febr.  ln-4.     i&. 

H,  M.  T.  CicEBON»  Partitionesorato- 
ria;  cum  Gcorgii  Yalta;  commentants,  & 
de  ofitrmo  génère  oratorum.  —  Paritiis 
ex  oflfifina  Rofterti  Stephani u.n.w^in, 
111.(^1.  Aufï.  \n-H. 

9.  VfcToais  Piitani  Patricii  VeneU  in 
('.ieerrmiit  Oratorem  Commentarium.  — 
Paritii*  ex  oflicina  Roberti  Stephani.  a. 
i>.  xxxiii.  In-i.      10  d. 

Ibns  MXi  a\i«  t.ectorihiu  candidissimùs  ^ 
tttilicrl  (lit  :  ••  Su|ierHmbiis  diebiu  Oratoren 
4  jrmMii»  vx  iiojtira  oSictiui  nudum,  nt  ità  di- 
ram.  rmÎMTainiu,  hoeest  une  nllù  ComranK 
tari».  M  II  pxpliqiit*  nuuitR  roRinirul  il  a  di»- 


onirinii  Huhrrti  Sh'phani.  M,  U.  XXXlIll. 
ixvti.  Oil.  Jiilii.  In-S.    tid. 

16.  DecE.fEHiBi>:ivesliunitibellu!ii'um 
lalina  el  pillk-a  inlorprotaliotte  uulhorc 
Jimio  Rabiriu.  —  Parim.f .  rx  ollu-inn 
Hoiertt  Steplumi.  M.  t>.  xxxifii.  vu.  (jil. 
Km.  In-R.    2s. 

Il  a  iltnix  aulr»  ùlitiaiu  iIl-  Parts,  l^t, 
[îii-«. ,  ['dur  e*  o//îcina  Yicoiai  tfriffei,  Im- 
prinivirr  qui  ti'i-ïl  poiiil  tiott*  |>ar  Ij  rjil]i-  el 
ipii  lni%:iiildit  niori'  en  1551.  L'aiilr*" 
Miiinn  i-^l  uns  tlatr.  niaU  panHIIf  aii\ 
tittïx  \MliimvA  /V  f'asculii  el  i/«  rr  yntiaria 
ini[irîat«'s  ca  1535  hxkc  1p  nom  il'Afnhrouo 
Glraiili. 


M.  D.  XXXV. 

1.  (ï.  Brn.ei  Pari»ieD9is  Cunsiliarii 
Rej;ii .  ïnipplirunKiue  Libellorirm  in  Bc- 
Kia  Muîp^-i  ml  invlrtiss.  K  potpntiss. 
l*rinci|H'm  Kranciscum  chri>tiiinU$.  rt»- 
geni  Fninf iiO  de  transita  H^^llonismi  m\ 
l^hrlâlianismiim.  libn  Iros.  —  Pttriinis, 
rxofticiiiii  Rohrrti  Stephnni.  yi.  o.  %\\\  . 
m.  Non.  Miirl.  Pelilin-fol.     9a, 

Ccllt^rililiQii  fui  snigniv  par  J<*4ii  Thwrry 
dr  BratnaU  qui  aida  aiuii  HuImmI  lUns  les 
travaux  de  m>u  Thesaurui  latimr  tin^Ufr  y 
tànAi  que  lo  Icmoiguc  la  prt-race  de  rèdilion 
de  1543.  VoT.  ptu!i  la«,  (ta^e  57. 

la  Bîliliollirqup  rovalf  un  Xvi-j,  hvX  evein- 
imprimc  sur  vêliu  qui  (ut  présenté  n 
»U  i",  don!  le  portrait  fsl  peint  diuis 
la  riclH'  iKtnIun' qui  umv  \v  mtoihI  ri-mllrt. 
ri  «iir  laqurllr  ou  ^uil  .iiimj  vn  aruie»,  si-a 
dnii  lalaiiiatHlm  i>t  m  deviKB  Morior  tt   nr- 

î  GuiuELMi  Budfci  Socrotarii  Regii , 
l.iheIloriimqne  Ma^istri  in  Prœtorio  An- 
noUiliunt-s  in  qiiatuur  &  vi};inli  Pandtv- 
lanmi  lil>ros.  Pra?r<Hlit  EpistuLi  DiKlaM 
ad  JcKinnt'm  tk^inaiiini  (iinri^llariuni 
Francia*,  Parisiis  pridic?  Nuiias  Novpin- 
tm*  mdlisimo  (piinf^rnlcsirnooctavo. — 
Parvâif  r\  offirina    Hotwrti  Strphani. 


M.  D.  XXXV.  Calendis  Soptombr.  In-fol. 

3.  GuiLiELUi  BiHlii!i  Consiliarii  Regii 
idlrnioditin  Annotaiionuni  iiiPandecUts. 
Pran-nbt  llpislola  IJiiUa'i  mi  Dinid.  Bu- 
fcsiuin  Coiisiliar.  reir.  Parisiis  ix:Uivo 
Caldidiis  Julias.  —  Parisiis  v\  oflicina 
Hoi/prii  Steptuwiii.  i>.  xxxv.  \i.  Calon- 
da.**  Xovcmbr.  lu-foi.     20  fi. 

Knrurc  un  ini\  ra|;r  imprimé  t\rn\  foie  dans 
la  mtnntr  anurr. 

i.  r.iiRisToi'iiuHi  Ilo^îi'ndorphini  Dia- 
l*'('li<'a  le-^ralis.  —  Parisiis  opiid  tlohfrtum 
Sieplmiium  m.  ii.  xxxv.  xii.  Cid.  St'pl. 
In-»-     ÎO  d. 

5.  Caïioli  Stppbani  i\f  rv  Hortcuîit 
Litvellus.  —  Parisiifi  v\  nflirina  llohfrli 
Stpphani  M.  D.  xxxv.  m.  Nuii.  Novemb. 
In-».  , 

6.  CuTiiotmi  TniHUdlJ  do.Vrto  supr^^| 
ptitandi  libri  quatuor.  —  Parisiis  ex  offl--^^ 
cina  RoherU  Stephani  m.  d.  xxxv.  Iu-4. 
K  ». 

7.  JoANMH  Pellitisonis  OntPXtusDps- 
|muloriiin;c  Gnniunalica'.  —  Parisiis  ex 
iiUinnu  Ihfterti  Stt'phnni.  M  d.  xxxv. 
XII.  Cal.  April.  In-i.    2  s. 

CV>t  l'cdilÏDQ  quf*  sur  »cs  Calah  RoImt 
annauco  magm.  roinmine  :  l'iii-S  (  ftrrn 
/ifirpo)  (•*(  de  2  ».  6  d.  El  ct'l  i«-8  t'iam  sur 
Mil  C^Ialo^uc  de  15^6,  il  y  u  ucfciÀaù'4'ini'ut 
l'ii  unei'ditiou.  el  petil^^lre  pliuieun  .ivaul 
iflli!  de  1517,  la  première  iu-*t  qur  j*»'nr«;i!i- 
liT.  l'etil-élri?  v«idoil-Du  nu*M  diex  Robert 
l'iii-^  lia  Simon  de  Culiiit^,  ISÎG. 

H.  MuDUH(>xaniinund:r  ron.«tnirlionis 
in  Ordtiuni',  Jounno  Poliissuni'  CondriL'ii- 
si  ,\iilîion^  :  quarla  wlitio  ali  Aiithorr 
rwu^niUi.  —  Parisiis  v\  oflifina  lioberfî 
Sipnhani.  u.  n.  xxxv.  xCal.  April.  lii-N. 
id. 


9.   Idem  Lihor.  - 
XI!.  {'jx\.  Nfjv.  In-i. 


Ibid.  X.  n.  xxxv. 


SwoQdc  impreuiou   du  nu^mo    oiivraiff, 
rlaiu  cHir  muuV  t5S5. 


ii 


HOUERTl  s  STEPHANLS  VRIMIIS        lïïS^M. 


iii.  MIm'IIiis  (Uin  t'oininriilariis  Jnnii 
Itiiliirii  do  (k'U)  Onilioiiis  partUiin  <)on- 
sli'tirlionp. — Parmisci\cutivi^i\  ïtoimULt 
Stephajwsv.  D.  XXXV  ïill-  C^il,  April. 
ln-8.     2  s. 

H.  MiNiERE  (I(*  tourner  les  Verbe;; 
Arlifz.  riissifz,  (ionimlifz,  Supins  (»t 
r«rli(*i|H'8  ^i*onflV.çc\ofrn'iniï  lloberii 
St^ptuini  M.  D.  xwv.  !n-N.      i  d. 

ii.  M.  Tru.n  Cjeeronis  Topica  <'um 
\.  M.  T.  S.  Uuothii  (>jiiiii)oiiUirio.  TtTtia 
Editio.  —  Pamiin  es  ofUiina  Bobertt 
Strphani  m.  t>.  xxw.  xiil.  (m\\.  JuI. 
In-H.     3  8. 

13.  (rFoniiii  Vnll;e  in  r.icertinis  Parli- 
liiones  ('omniftiUiria.  —  Purisiiv  lypis 
flri/irrfi  .S>/)/ia«i  M.  i>.  XXXV.  In-8.  t», 

H.  OicTio^ARim  Pwtinim,  quod 
viil^o  inscribitur  EliK'idiirius  Ciinuimiin. 
—  Van'sm  ex  ofiicina  Huherli  Stcphoiti 
M  II.  XXXV.  it.  OiI.  Novciiibr,  In-8. 
i  s.  fi  d. 

15.  TERPATiirs.  QiiarUi  Edilîo.  —  Pa- 
rùtiis  ex  ofiicinu  RuUrli  Slcphani  ii.  o. 
XXXV.  V.  Id.  Janiiar.  In-8.     5  s 

C*e»t  la  troUlcmn  édition  uonunÔL'  quarla, 
Voy.  ci-<krssii5.  pages.  39  el  40. 

16  [CutOLi  Stephuni)  De  rc  vcstitirin 
LiMIiisox  IkiyHoexcerplus,  iiddiUi  vul- 
fiaris  lin^^KC  inU'rprt»tationr,  inmlules- 
r«ntuloruRi  ^^timu  aKi\w  iitiliUitcm. 
Secundw  fidilio.  —  Parmix  ex  officina 
Boltfrti  Sir.phani.  m.  o.  xxxv.  xiii.OiI. 
April .  In-8. 

Iji  jin>mit>re  rdilimi  Ml  |>eut-èlro  cellf 
d'Amliroisr trii-nuli (U-  crXiv  mi'-mp  atimV  IS-IS . 
Une  rnniprt>Miiin  de  MHù  porte  eucore  sur 
•on  tiln",  Sriumia  rJitio. 

M.  (IUkoli  Slepliiini)  De  va.vuUs  li- 
lK'llii5,iiduifMH'ntuIi>nini  aiii-siex  Biiyfir» 
Uereipitis.  tiddila  vul^ari  Latiniintinvo- 
ciim  interpreliUioiie.  —  Parinh  ex  tjfli- 
ciiw  fUfhcrU  Shphaïu.  m.  u.  xxxv.  Idib. 
Novpinb.  ln-8.  8d. 

Eii  rrllr  même  anure,  une  autre  rdîtian  dr 


vcl  opitM'itti:  a  L'it:  l^iilr  ii  Piiiis,  nfHtit  4mf'n>- 
iinm  Cirauli ,  «jui ,  ayant  impriniû  tiaix*  \f 
mi^mc  temps  II'  traité  de  re  t'fstiaria,  f'vst  mù 
ainsi  en  concurrent  avec  RolMTt  l^tifone 
jinirr  i-es  dens.  npiisniirs  cl  noar  Ir  Irailc  dr 
KaliiniLt  ilv  f'ntium  f^etterioiu. 

On  triii-s  itililifins  île  Girault  ujttt  a   In   Hi- 
ttUothéi|ue  d*Aljlie\itlr. 


M    D.  XXXVI 

1 .  CimiSToriioni  Hcgemiorphini  Pa- 

ra^neses  do  instituenda  Juvoiilulp  rum 
prii'eeptionibiis"  Clirislianl  Tlieodidacli. 
—  Varisiis  ex  ortiriiia  Hnherti  Stephani 
M.  D.  xxxvi.  III.  N(m.  Julii.  ln-8.      8  il. 

2.  Cahoi.i  Stopbiini  S'inimiriiim,  aiw 
Pl^nUirimn  (^aniin  artKiriiin,  (Ju.t  |>osl 
borUis  *ons*'ri  snlciil,  \r.  —  Parimix 
pMnKli'Uil  Ituberlus  Stephanux.  m.  o. 
XXXVI.  XII.  Lal.Jiilii   ln-8.    2  s. 

3.  (Uroli  Slephani  de  re  HorlciiHi 
Mbellus  vulgnria  herbaninn,  floruiii.  m* 
fnitirum  ([Uie  in  liorliti  etuwpri  noient  no- 
inina  lalinis  vu-ibus  elÎL'rrt*  docen»  ex 
probali-;  aiilhnnhiM.  In  piierorum  gn»- 
liain  alipio  utililatt'in.  —  ParisHa  ex 
uflirinn  Ihibnli  Slvphaui  M.  U-  XXXVI- 
VI.  Oil,  April.  ln-8. 

i.  C\ROLi  SLephani  do  UitinisA  Gra»- 
cis  Noininihiis  Arbonjin .  Fnilieum,  Hcr- 
banim,  Piî^niim  A  Aviiim  Libw,  ex 
AristotHe.  Theophnisto.  Dioï^oride,  Ga- 
leno.  Aetio.  Paiilo  ,EgineUi,  Aciiiiirio, 
Nieandro,  Athen.To,  Oppiano,  .Cliano, 
Pliaïo,  IlermoIflQ  BarlMro,  A  Joanno 
Iliielliu.  nmi  Galliai  eoruin  noininuni 
ap(M'llatione.  —  Parisiis  ex  ofiicina  Rù- 
(terii  Stfphani,  h.  d.  xxxvi.  In-H.  1  s. 
i(l 

Réimprime  par  le  niiïme  Rolx-rt,  en  1541, 
1S(&,  el  1547.  et  par  Charin  eu  15S4. 

f».  Oaroli  Slepliani  Analumia.  —  Pa- 
risiis  apLul  Holifrlum  Sffphanum  m.  d. 
XXXVI.  lti-8. 


l&as.       lUïHKHTlîS  STEPHANUS  i»RIMUS. 


t3 


J^Lti  Ikinati  <lr  iH-(u  |HirlihuA  (h-a- 
ioaiâ  Kilitiu  sccuntlu  ctiiii  SiT^ii  &  Sor- 
ii  iittiTitrcluliont*  :  £ju.tdi'iit  do  U;irbii- 
isiiio  i*{  Sola»ci:*uio  ;  ex  âi-ciiniJii  Edi- 
Ùmo.  —  Parisiis  v\  ofticinu  fiofferti 
tiephani  m.  d.  \xxvi.  ii.  Non.  Kt'br. 
[ri-8.   I  d.  6d. 

7.  Tmomae  Linacri  RudiincnUi  Ijroni- 
iticffl  9\  Ahiïliro  sfTmoiioin  Latinum 
inlerpn'U'  Gforj;io  Buchuiiuito . 
Sti|>|tlemonlo  ad  c^onstniclioneiti,  ot 
iUdov.  Vi\  i-i  de  rationi*  sliidii.  —  Pari- 
i"f  rx  oflirina  Hofterti  Stephani  m.  d. 
IXXM.  111.  td.  Murtii.  Iii-i.     iO  d. 

*.  DtcTiu.'VAHiiH  st'u  Uilinn?  Lingua; 

iPsatiPLS,  non  sin-^nliis  m*jdodirIionis 
Hiliiiorii*.  SL*d  ink'<!;r(i^  (|uui)ii(*  latirii' 

lui)ui'ndt  &  srribendi  fonuuliLS  ex  Tji- 
»no,  Varrone,  (',*.-<<in'.  liiwTont',  Livjo. 
Lilunirihi.  Pliniu  iilrij^iut',  Plaulo,  T(»- 
»nlio.  Viiiiilio.  Martiale.  Cuni  Uitimi 
iinGrdnmuilirorun),  luiii  varii  };eneris 
^Hptoruii)  inliTpn'Uiliunc.  —  Parisiis 

onU'ina  HoUerti Steiifumi u.  n.  xvxvi. 
11(1.  Cul.  Decembr.  In-rul.   110  s. 

SMioudv  nlilion  .  I>niucuup  aajçmmléo  , 
~liuiù  HBnèe  p«r  la  iui%a»tr.  île  1S43,  ilmil  le 
prix,  iièealHarcàiaii  hieu  pliu>  rli'%v,  lui  ilu 

9.  Matiirini  Ccmierii  df  romipli  ser- 
ttuiDis  emendalionn  \  latine  loqucndi 
nilionr.  Ijirtnen  {tariL'ni'Ucuin ,  ul  aiï 
llhiisliini  piieri  st4itim  aci-odiint.  IVrtiii 
<ttitiui'\  riH-'u^nitionf  autoris  ru3ii  plii- 
rimi?!  aecoE^iunihus.  &<•.  —  Parisii»  e\ 
nfTicioa  liobrrU  Slfphani.  m.  u.  xxxvi. 
vn.  <^l  Se|ïtcmb.  In-l. 

10.  Matlhini  l'ordmi  de  romt|tl  i  sur- 
monta emondatione  &  latint*  Icxiucndi 
nilioiif*.  —  PorifUiii  ex.  nllit'jn.'i  liuUrli 
Skjthani.  u.  o.  xiwi.  iiii.  Ciil.  (V(oh. 
i»^.  K  ».  6  d. 

l,*iti-4.  rflaticiil  qiirlqucs  pims am-twtint 
qui  uc>  MUit  \M  t|jin>  l'iVlitirH)  iihS. 

1 1  HRLum  (iramnuilirâlc  (  H  D. 
Uuiinia    ArHliva    Suli'rnit^iiui,    (iHlritiu 


Oi^nuint'n.'^i,  aulhore).  —  PariHù  ex  of- 
licina  Huttcrli  Sicpluuii  m.  u.  xxxvi.  vi. 
Cai.  Fi'b.  ln-8.    f>d. 

12.  Petbi  Mospllani  Tabulaî  do  Schc- 
ntalibttiïi^- Trupiâ,  A:  in  Philippi  Mclim- 
rlitlionis  Khcturiram  \  Er<t^uii  libelluni 
do  diiplici  l'opiii  vcrboruin.  —  /'arisiw  ex 
oflicjna  Ruberti  Stephani.  u.  v.  xxxvi. 
Non.  Dcvenib.  ln-8.    B  d. 

13.  M.  T.  CicPJLOMs  Ondioncs  iiti  m 
Ottilinam.  —  Parisiis  v\  uUicina  Ihberti 
Stephani  m.  t>.  xxxvi.  ln-6. 

1  i  Se.ntenti\e&  Provi'rbia  t>x  Piaiilo 
Tert'ati»  Virplio  thidio  llunilio  Juvi*- 
Midf  PiTiiiiu  Lucunu  îiscneca  LutTeliu 
Martiale  Sdio  llalico  Slalio  V.  Flaccu 
C^tulld  Pru|H>rti(>  Tibiitio  Claiidiano.  In- 
dex senteiiliurum  &  pruverbiuruni.  — 
Parisiis,  Hol/erius  Stephanus.  m.  b. 
XXXVI.  ïn-8.    1.  s.  i  d. 

H<uiuprc«&iou  de  Tùditiou  de  1S3(,  irun 
caraclmf  uu  \)VM  plui  grus.  et  oyanl  de'  plus 
un  Index. 

!3.  Tehextii  t'omavliip  rum  Oonidi 
&  alioruiii  ComuKMiUiriis  ^  (^Ipliiirnii 
inl(»r|>rr*latione.  —  Purtnix  ex  oQioina 
Rohrrti  SUphani.  ».  u.  \xxvi.  Noniii 
Apriliii.  in-ful.  15  s. 

Copier  sur  riu-rol.  Je  ISctU,  iuni«  i-.u  uou- 
>fau\rt  mftliftm  i-sradérra,  rt  avis-  l'upu»- 
cuir  d'Cnumt'  Oe  trrsuum  gr/wri/tust  i-elli* 
mQiprt*&.sioii  lui  at  prèférablt*,  Itîrii  qur, 
ct!|H'iKluul,  .vin  Inik'x  suit  niniu<t  aniple.  .\u 
rr&ip.  oA  «it;u\  iu-rulio.  Forl  i^ur».  mmiI  {k'U 
rerliei-cItêA. 

16.  Tehentii  r^niœdia;  cum  argu- 
iiienli»  Donuli  et  vei'suuni  generibuâ  [ht 
I).  Erasnuim  Hot.  Quinta  ediliu.  —  Pa- 
nwixex  officina  Hoherti  Stepham.  m  n. 
XXXVI.  un.  (lai.  Julii.  Ui-8.  5 s». 

17    Catoms  Dirilielm  de  Moribua  cuni 
latina  et  t^.illirii  inlerprelatione.  DieUi 
Supientuiii.  —  Pansiis  ex  ofUcimi  Hu- 
Urrli  Shphutti    M     i>.   \XXVI.    Xil    Cal 
Mail.  In-H.    1  s.  Ad. 


UOOERrUS  STFIMIANUS  Htl.MlîS       i»fi-:rr 


Il  y  a\ oit ,  ilniu  cctli-  librairie,  quatre  Miic^ 
d'exemplaire»  Je  et-«  Distiques. 

Le  IfXlOMïllI  3   il. 

—  Avec  b  11  ti<]iiriioii 
fraiM^oise.  6  d. 
Citui  eoinmciitario 
ËniMiir.                       t  ». 

—  A\<T  r«^(<iiiim.  cl  <tc 
plu^  Ifs  itolcs  i-t  la  li-ail. 
franc.  Je  .Mal.  Conlirr.   1  .i.   0  d. 

Si,  ibns  raiiiioiiiT  dr'.  wi/t-  édilious  di^w-s 
l)i>li(|Uf.4,  le.s  rciniini'iit;iiri'<i  nu  In  Iriiduirlitiii 
sùut  à  lort  iluuiiê&  uii  lefii-sé-i  à  l'une  ilVlli<_4. 
cette  eritur,  i[iii,  j'rsucre.  ii'existt:  ps.  *ei-a. 
du  rciW,  forl  pm  )0i|K>i1aiitc. 

48.  ï.rciANi  aliipiot  Dialogi  jior  Dps. 
Entsiiiuiii  Hul.  vorvi,  cum  Nicolai  Bo«co- 
cluceiisis  cxplannlione.  Terija  cdiiio  al> 
aiithore  recognita.  —  Parisii»o\  ofliriiui 
Rolterli  Stephani.  m.  d.  xxxvi.  iv.  f^l. 
Jan.  lii-«. 

19.  L.vzARt  It^iylii  AiiiinUitioiie:!;  iii 
lejïPiii  II.  (k' t'uptlvis  &  poslliriiiniori'- 
vcrsis,  in  fiiiibiis  triicUilur  do  r*.-  Navnli. 
Ejusrit'm  .\imoUitiones  in  trai'Uitum  i\c 
uiitxi  &  «r^-nlu  K'iCtiitu,  quibiis  veeitinirii- 
lonuïi  ^  vusniloruni  lî^ncni  cxplican- 
(iir.  Uis  otunihi]»  inm}îitii*syb  nnliquîs- 
siniis  iiiotitiiiicnlis  (li^fuiuptits  it(!  iiriiii- 
innili  iWcEiiniliom-tn  ^ul)jiin\in)iiÂ.  Ili^iii 
AiiUmii  Tlijlt-sii  (ip  colorilius  iilH-lliis,  il 
l'uloiilHLsvi'ï^liiim  non  .ilit^ntis.  —  \i\cn- 
doÏHit  Hofurtus  Stejihanus .  Vurisiis , 
iinn.  M.  i>.  wwi.  Prid.  (jil  Se|)teinb. 
lû-i.  'Js. 

A»  romincix'emettl  e*l  iiiie  épitrr  ou  dédi- 
earo  de  l'nuleiir  à  Fniur<ns  ï'"'^,  datée  VlII. 
CalSliU.  MDXXXVI  ;  elle  e»r  !*ili*ie  d'une 
(■ourle  iirt'fmr  de  CJinrle*  F^lieune  qiu  |iaroil 
asvit  êlé  iVsIileiirdeei*  \oltunr,  et  n^ertil  que 
(e*  figUM's  qtii  y  w>iil  ri'iKtlidurj  (Mit  été  pur 
Uiî  prises  Mird*.'Uieieii»Diuimnieiils,  el  iiolom- 
nieikt  hur  Iva  luaibrc»  existaut  Mieon*  « 
Ronie. 

20.  r.AnoLi  Slepliaiii  de  n^  vwtiariî* 
Lilirllup;  ox  Bjnlio  e\o('r|>ltis  :  addiUi 
vidgari:»  lin<;uai  inUTpri'laliom',  In  adu- 
Icsnmlidoriim  praliuiii  atiiiic  uldiliilrni. 


S4Vtiiiria  cditio.  —  Parisiis  ex  ofliciiui 
Huberii  StrphanL  u.  o.  xxxvi.  m,  Non. 
Maii.  ln-8.    40  d. 

C'i^l  uiie  IroUiènie  èilîtioii  :  un  a  »u, 
pa{;e  42,  qu'il  y  eu  n^uil  Avux  de  1635. 

21.  Taholi  Slrjiliani  de  vaiirulis  li- 
belluï^,  aduloscoiitiilorum  caibui  o\  Ua)- 
nodocorptuh,  addila  \id^uri  l^^jlniRruiti 
vocum  inlorprctaliotiL*,  — Pariaii» c\  oi- 
licina  liohfrli Stephani.  m.  d.  xxxvi.  xv. 
iM\.  Junii.  ln-8.   8  d. 

22.  r..  Plimcs  df  Viris  illiwiribus, 
SiK'tanitw  do  (iramnialicis  «'l  lUiclori- 
bu.i.  Jiilius  01>SL'qu{'ns  de  PttKliglis.  — 
Parmtjt  ex  oHirina  liuhtrti  SU-phani 
u.  D.  xxx\i.  III.  Va\.  Maii.  ln-8.    I  # 


M.  D.  XXXVII. 

1  IIkbii.ea,  r.lialdaN) ,  Grappa  el  l.a- 
liaa  noiiiiiia  viroriiiiii,  mulienini,  pqiii- 
luniiii,  idolumtii ,  iirbiiiui,  Quvioruin, 
[uniitiuiii  l'M'liTdniiiitpic  loronim  qiJ.'p  in 
Uiblii?  Iet:iiiilia-,  restitiita  ttiin  latina  in- 
tcrpri'lalioa<'.  Loi-oruni  descriplio  n 
tjisinnj:rtiphtt(.  Index  pnrlnrea  rorinn  an 
M'iili'iiliiirniii  ipj;i'in  ii^lcni  Biblii<*  con- 
linenlîir.  —  Puriftiis  ex  oITÎL-inîï  Itoberti 
SU'phani.  m.  n.  xxxvii.  un.  ('.al.  Otrl. 
In-8.   6  s.  6  d. 

Mnillaire,  page  17,  aunonec  dvti\  cdiliom 
Atitifi  relie  même  date.  iT>noiinoi-i<abIes  t^i  «* 
que  la  pmuiri-e  feuille  n'est  pu  dans  le»  deu\ 
impriniée  en  caraciiTe»  d'égale  grosieur.  el 
qiif.  dan»  la  marque  de  l'une  de-S  deux,  l'in- 
••criplirtu  «-si  suspendue  à  luie  eorde  ou  lien 
queteuuque.  laiidi»  rpir  dnus  l'autre  elle  est 
enliflaciT  daus  l'urlire  .'i^t-e  uu  liomiDC  à 
i-ii  lé 

Je  erftimis  cpie  le  trMil  est  d'une  seide  el 
mt'uie  èditiou  dutti  (fti  aura  rèinipriiné  l.i  pre. 
iiiit'-re  feuille  i*u  letlre\  plu.s  Tuie-s  |Htur  y  t'ire 
Iriiir  i[uelqueÀ  addïliiULs  u(>u\flli*nienl  sIU'^h-- 
luteh  ;  1.1  ULirque  non  eiitreliHre  eM  aui  exeni- 
plain'A  duul  les  premières  page»  du  t4\le  rrs- 
«enildeiil  im\  pa^Vi  liuivniilei. 


1M7        ROBEKTl  S  STKIMIANI'S  l'ÏUMl  S. 


i.  SEvEBiiti  ftjflii  du  dillm'nliis  topi- 
is  lihri  qiktluiir.  —  t'ari^iis  ex  ôftïoiiiH 
rli  Stepftant.   u.  u.  xvwii.  \Mii. 
tl  Dec.  I11-8.    lOd. 

3.  CuiiiSTU>A  ïiludiodje  jiivnntutis 
Htilutio,  |»pr  ('Jtristoitlionim  H^r^fiidi'i- 
linum.  Do  disciplina  iiom  ^  inslihi- 
me  piieronini  Othonis  Bnin-ifclrtii  ?;i- 
•nftiis.  —  Paristis  v\  ofliriim  ItobcrU 
'S/cpArtr»',  ».  D.  xxwti   In-H. 

lïiiTipt;)  in  Elf^iiiliiis  Luui .  ValUi-,  \- 
iini.  (>()ci  Karniso.  —  l'arixits,  ex  ol- 

finiiu  Roherti  Stephaiti.  m.  u.  .wxvii. 

la-». 

5.  iEui'S  DonaUiâ  de  ncÀo  parlibus 
lorationis.  Editio  prima.  —  Variaiis  i'\ 
OfTidiui  liuOerti  StcpIfOui.  M.  u.  xxwii. 

(iil.Jiilii.  ln-8.    (>  (1. 

I)r  rr  \i\ ri*  Edlt'ut  prima  l'sl  ]*(>piiM-iilf  il<* 
liât,  rnmiuo  il  isl  dniu  IVJilinu  ilr  ISdfj, 
onIrA,  iii  aucun  ili»  arri*»oin'Â  i|iii  se 
Krtil  lUttK  Vt'if'tio  trcumla.  L'iitir  rt 
rwitrc  ont  tlt-  plus  iriiiii;  foi.*  réira|iriiiTéi?  par 
R.  Kliainc.  cl  d^alnml  par  Simon  dr  CoIiik'^. 
d<iiil  1111  d«-9  CiilAlo^iirs  niiuoiicv  \a  petite  ou 
trima,  au  pri\  d<-  5  drriirrs. 

ft.  Joii.\>.MS  iK-spEUitmi  Niiiivita.' 
rminiciiuirii  i:r.)niiniitiri.  —  Ptiimin.'\ 

iciiui  Hoherti  Skphani.  m,  d.xxxvii. 
A  ta  fin  M.  D.  xxwiii.  xv.  Cal.  Nov. 
l-foL 

•  Tcikime  roiitirni  \vs  tViwn  lr«ilé«  tir 
Tiiain.MKMvt  aulfitr,  bît-ii  de»  fois  inipri- 
ftéivartiticiil  va  i»-8.  rt  îii-i. 

>laitlain-.  Auii.  III.  iHS,  Uut  tuii-  Imi^e 
ilr  |totli  i^tulilir  la  d.itir  ilr  ptil^iraliou  île 
Bcuii  dr  <<t-^  Irailès;  If  preiiiirr  [Mnit  ni 
\k.  ri  tr  diTiiîer  i*n  ITiiO.  Il  csl  .-»sr/  .siiiL;ii- 
r  fpjc  rrlnt  de  rnrdiot^aphi'  (wrli*  mv  .sa  (h-- 
3Ue  rr  mol  aiiLKièml  :   Bybtiographu. 

7.  TiioM.ELinacri  BriUinni  Rudimonla 
raniiii.ilioi'^  o\  an^lico  soriiiono  in  L;i- 
uui  vpfïiii.  inlerprete  Georjiio  Buelui- 
no.  cum  Supplonienlis,  &c.  —  /'«n- 
px  oITicina  HnfH'rli  Sti'phivn.  «  u. 
I&wil.  Non.  Jul.  ln-8.     I  ^.  3  d 


S  !'noM,t;  linîUTi  Brilanni de rnii'n- 
<l;ita  strurluni  lutini  scriiionis  libriwx. 
Index  eopioftissiinifci  i»  eiisdeih.  Tertia 
eriilio.  —  Pariniis  ex  oiriciiiu  liuhntê 
St^'pham.  M.  u.  xxxmi.  iiii.  Id.  Mari. 
In-i. 

9.  Pmimph  Melanrlithoni($  de  arlp 
lllielririca  Libri  très.  —  Pnrisih  ex  of- 
ticiiiii  linherli  Shphatii.  M.  t».  xxxvii. 
In-X. 

10.  I*iiiLii'i'L>  Mi'liiiuhthun  de  rorri- 
jrpiuli;*  îiludiiîï,  *  Bodolplius  A};rlcula  de 
fumiiindit.  sludiis:  fk  de  miseriis  panhi- 
i:i»;:onini  ( (ratio.  —  Parmis  ex  oflicina 
Hotttrli  Siephani.  m.  u,  xxxmi.  xilii. 
Ciil.  Julii.  bi-H.  r>d 

H  CicEROMS  Rbeiorironiin  libri  de 
inventione.  Topiea.  Partitiones  oniloria'. 

—  Pariitii.s  ex  otllcina  Huherti  Stephant 
M.  h.  xxxvii.  In-lfi.  3  s. 

\i.  M.  T.  Ciceronis  Libri  Rlielorici» 

?eii  di'  invenlione  Lib.  ii.  nim  M-  Failli 
Viclorini  Hheloiis  dotiissiiiii  Coiumen- 
lariis  S4*paralini  expre^^sis.  —  Ptirisiis^ 
Hoht^rtus  Stfphamts.  h.  d.  xxxmi.  In-i. 
i  ».  6  d. 

<3.  M.  Fabii  Vlctoriiii  Hheloris  doc- 
li>vsrmi  (xjiiiaieiiUnii  ici  Hlieloricos  Cl- 
eeronis.  anleji  dimiinili.  nnni"  priinùm 
velerum  excinpbtitiin  (»pe.  siniul  &  stu- 
din:?onim  iHiniinuiïi  opéra  in  inïej;rum 
«sliluli.  l'iriiisque  imir^îines  notis  nii- 
ineronim  distiiiximiis,  iUi  respondenli- 
bus  inler  <e,  ut  perfacile  sit,  QtnimenUi- 
rionini  piirlirnlas  cum  Tullii  verbis 
eoniponere.  —  Parixiifi  ex  officina  fio- 
hrrti  SUphtmi.  M.  D.  XXXVII.  VI.  Cal. 
Maii.ln-l. 

1  i.  CicKHOMs  Dialogi  Ires  de  Oalore. 

—  Parixiis,  ex  ofiirina  Roberfi  Stephani. 
M.  D.  XXXVII.  XV.  Oïl  Midi.  ln-lt>-  2n  d. 

4tï.  CiCKHOM.s  F.piîïlola?  fiiniiliîirey , 
qiiarluin  a  nobi.«j  édita;.  —  Pari^iix  ex  of- 
licina HoUrli  StfphiUii.  H.  D.  XX&vn. 
XV.  ail.  Dec.  In-H. 


u\ 


ItoUKllTIS  STErtIjNtlS  PRIMCS.       IH7-M 


V\Mt,  r(  il;*;. 

Iti.  (jcKiiJtMs  U|Mslnl;r  iiiJ  Attimni 
A  lUl  (.liiriitiiiii  !i,i,liriii.~/'(fr*Vi'.'!,  pv  df- 
lintKi  Iitfn-f1i  Sfi'iiiitnu.  s\.  \t    xTtxvir. 

l«i-rt 

n,  riii!lioNhTii>riil-ni;r  t,H uestiftnrs 
|MT  llesitl,  lù-iisiimm  l'iinMiitJttïi'  ^  w^Uo- 
liis  ilfnslnit;r.  —  Vttiisifi,  \'\  ûl^kiim 
Ituht'tti  Slrpimui.   >i.   it,    wwii 
r^iLFtiJji-,  Iri-K,   idil. 

IK.  ViiK.tLîi's.  --  Ptii'i'ms.  ex  i 
tUifn'i'ft  St<'f}ltiiiu.  M  n.  wvur. 
j  s 

Cmin"  (le  riiliEuHi  m-'^    di'lWH, 
i;,'i(a|.  ili' \h  .  Ili-iusiijs,  i|kiii't  M.  pi 

OM   I  l'\l'llt|l|;il(~IM''7l  lllkll-  l'Illlllllt'  «iv-iUl 
tl'Htl   il  .llih.  .'^f\llj^i'J    il    {KitlilUl    iIl'    m 

ii'iii",   rin'EiiisijuM't  F|in  ^;irniili>tS('Ul 
lifuilr  ifcriMiiiniirr, 

I(  l'iK  Itii*  ilr-.  rM'tuiilEMit^^  il'-<  HilP 
(|ui  M'  M-niloii'til  sr|iiir(''iiii-iil  (i  <l.  rt  (|iii. 
sans  tliiiilt',  siMil  Iniis  <lr|i'iiil>.  Kiiu  n'in- 
tlnixiil  il  inlroiluin-  ri  roiiM't\»*i'  iliiiis  ilfs 
ri'i'iii-iU  un  [irlil  rallier  ircniliirs  lu-  coiilr- 
iiiint  t[ii'iiiii' [irlitr  piirtic  A'mi  li\ri' (|in' rlin 
ciiii  \fiit  cl  pi-ul  aMijr  l'ii  ciilitT. 

lif.  S\i.M()\ti  M;irtini  .liiliiHliiiifiisis 
r.iilMciilaiii  Rc^'ii  lluniionim  lilxi  so\  , 
;nl.l(i.  UcNiiiinii  S.  li.  I-;,  (■.;inliii;il('ni.  — 
/Vfr/s/Vs  ('\  (itlifiii;!  Hithi-rli  Strithaui.  y\. 
I».  wwn.  Mil.  lit.  l-'cl).  lii-s.     t  s  ;î)I. 

m.  .Ksiu'i  \itii;ir  rjiis  \  îiliniiiiu  Fii- 
Imla'.  I.iihni'.  —  /V/r/^/Vs ,  cn  ollu'iiia 
lUihvrti Sli-jthiun.  w.  i».  wwii.  m.  Oil. 
l'Vi)  In-s.     Js.  (i.l. 

-M.  KxKMi'i.AïUA  IjtiMJinnu  (iiiilitis\- 
''.lirisli;missitmis  (iiilli;iriim  \v\  l-'i;i:i- 
cisciis.  ;ili  jiiKcrsarinniiii  nialcdifti.-^di'- 
foniHtiir:  \  (■iintM)\i'i>iiinmi  i-au.sr  ex 
iliiihiis  Iti'lla  hiHlic  ititrr  inMim  \  Oiro- 
liirn  V.  lin|HM',  riiHTSiTiinl,  r\|tli('anttir: 
uinl(' ah  iitrn  jKiliiis  sli'l  jus  a'i|imnii|iii' 
Lccinr  |irml<'iis|ii'r  ra<'il<Ml(')irclH'nilii. — 
Vuri$iis,  i'\  (itliiiiia  Kolnili  Shplunii. 
M.    I).    wwn.    Povlriilii'   Nmii,   ,\ii;.;ii>I. 

Ill-'l  ;■>   X. 


Imprioir  «Iriih  (u»  upua  (Tttc?  mHnv  ilulc. 

A  k  BiLL  lin  mi:,  toicml,  ,tr/>frW'.  A  lu 
Oiij  un  Ouuhir  Truilh-I  en  ^nlxlcnii  finilniiMil 
lii  tmW  flf»  tR'fiiîtT'*  di**  *lurlu'»  ih  IWmr- 
gti{;iiii\  i\f  Mil:iii  Vf  il!r  ^iviiii'. 

1 1.  rJriiM'iit,  1.  VUl,  |tiiF;r  451 .  (irf'lttail  i[li'il 
y  0  uuiii-N.  autiAi  lie  1637. 

32.  (!     Pi.iMis  Jf  viriii  illu^lrihiH. 

Smaotiiiis  flr  (Jratimiîilirjs  &  Klu'îiiri- 
bus,  iuiiijs  nlftM'^jm'ns  dp  |'tT,*li|j;ii,H.  — 

[,  ex   uitiLiiiJ!!  liohertt  Slepfumi. 

XXVII.  XV.  1^1    Uecoinbr.  Iii-3, 


PoLViHmi  V(T(iîliJ  tïv  intfrt»firi- 
ttm  libn  m.  Ad}eoli*i  Krli'^'inniini 
en  lis.  — /'(jri*ii*,  es  dlienrui  Hu^ 
Ifjuhtwii   M.  u   \x\vii-  ift-4.  5  s. 


M.  D.  ?L\X\1U 


1.  ("i;inKHKhïi  TnnsUilli    (Episcopi' 
cil'  Arlr  sti|)(mlaiuii  liliri  (|iialuor.  —  i*(i- 
'A/Zs,  ex  olliriiia  HoluTli Sli-iilmni.  m.  n, 
'  \\\\  m.  \\i.  Cal.  Nov.  Iii-i         t  s. 

Dans  un  tli^  ("«ilaloi^urs  ilr  K«iI«Tl.  ntti' 
iiK-lliixli-  il  ;ii'illuiii'lii|iir  l'^l  dilc  /.utluÏMinn- 
uripta.  Il  fur  *■!<■  ((os-tihlr  li'rxiH'inu'r  ix'l 
L-I();;r  eu  niiilUiit'  laliii. 

i.  .Il  N-  lUitiitii  ("iininu-iilarius  iii  li- 
bi'lluiii  (il-  (nto  nialinnis  itartiian  con- 
slnuiioiif.  —  l'orisiis  .  ex  nnifina  Hn- 
lunii  Stt'iihaiti.  m.  d.  wwiii.  In-K. 

:].  lin>i.\ii:vTA  (iraiiiMiatiri's  Tlu'inar 
lanai'ii  <>x  aM;:Iioi  m-iiikiiic  in  lalitnini 
vcrsii  iiiti'ipri'ti'  (irurL^io  Itiiflianaiiu , 
riim  Siipplf'iiu'nln,  \c.—~l\fiisiis,v\  olli- 
ciria  liitUi-rti  Sli'iifuini.  m.  d.  wwiii. 
Piiii.  Itl.  D.'.rinl).  Iii-i. 

\\fc  iiiu' l'iiiliT  nu  prrfiirf  «le  l  auU'iir  a 
Maiir,  n-iiir  »r,\u;;lcli  rif. 

ï.     Diction  \  Il  KM     Lai  i  no  -  (iallii-iiin 

Tlii'saiirn  iHislio  ila  ex  aiUi'rsu  nspim- 

iliMi-i.  iil  i>xlra  paîtra  ipia'ilain  ant  ohsn- 

1  Icta   aiit  niirMi-- m  ii-ii  in'rtssuia  \i)ca- 


tm-so.     noBKim:s  stepiianus  phimus 


(miUi  .  \.  <|iia:i.  coitsiiltù  prortiTiiiisinius 
uiitlioniiii  a|)|H*Ualion(^,  in  liw  endem 
*jnl  niiini]!,  cxHlcin  orHmi',  scnnono  [la- 
Iriy  fvpliCiiUi.  —  riirisiis  extudrlxl  lio- 
hrrtux  Stcphauus  in  sita  ofticJnii.  m.  d. 
XXXVIII- Mil.  Non.  iy'|it.  In-ful.       30  s. 

Ui  uoi&iL-mt*  rililioh.  ■]<'  t34<>,  fAt  lirait- 
roiip  |»Jiu>àntplr,  .iii«i  w  ^cmtoil-cllr  t>0  sitls. 

Voici  quctijuo  [ustsafirs  de  la  pirfart.*  ilc 
Knhrrt  : 

••  Rnti.  Slr|i)iaini<k  Ij^nrilHii.  HqIm-iiI  ù 
unbi»  iiiiiiiUN  iioHiri  nM'!i.  f^li.^ni  niaptiiiii, 
Otfail  ilim.  riiiini  Ijim:  Jtn>,  iicntim  f<i  iiuifti- 
Minn.  l^od  ([ittim  jnin  r.«M-t  priili-m  n  iiohi^ 
iiHtthitiiiti,  |tiis|i-a  inleriiMKiiini  diii.  tidndr 
rvp«-lilMni.  .-)lii(iiniulit  laiidrni  aUsnIiitiiin  \ 
riuil«-«*ttuii  i^sl,  .\r.  Oiiîit  aiit  ait  iiiei>nini  ri- 
Miuii  (AriUtiiila  m  lilem  «liidtA  maji»,  atil 
ad  <'oiM*i|iii-iidi  bcultalcm ,  r\|dicjudi(]ur 
«nt^iitiatn  diflk-iliuft. . .  i|uàm  Latini  SeiiniK 
n»  >d(ii  oprs  ad  doneslicos  uau  tnNiucfrc  ? 
Laimti^t  adlii)<>  liiifïiw  iiosuv  {pixani  c\po- 
uvn-  :'  OntiiineuU  eju*  profwrc?  (Jopiiu  e\- 
plirnn*  :*...» 

H,  TEnK?iTiis,  SextuEdilin.  — Pari- 
[«û«,  ox  odk'inu  RoberW  Stfpltani.  m.  d. 
LXXV1II.  m.  Non.  Sept.  ln-8.     ;U. 

6.  TimcicAiitM  renim  Cornnu<nUtrius 
Pauli  Jo\ii  F.fiiflcopi  .Nnrpriiii  ud  (*iin>- 
luin  V.  In)[H>ni(onMii  .\ii;:ii!^tiiin  :  t*\  Ita- 
lit'o  Ljilïnus  fiii'tus ,  Francisco  Ni*n'o 
BiiAM.in;iU'  inlcrpd'tp.  Oriso  Turt-ici  im- 
perii.  Vitii-'  otnniuni  Turoironini  hiipi'- 
raloniin-  OrdoncritiiiciplinaTurrica'  mi- 

Jili(VP.\iicUïî>inw*conwripUi,i'<xlpmï*iuilo 
)vio  «ulliortv  —   Parii^ix  px  ollicinii 
\itobtrti  Strphnni.  M.  o.  xxxviii.  ïn-». 

7.  r.uMMK.'HTAnti-H  capUi!  l'rbiâ  {aiino 
45i7)diu'toivCaroloBoilM>nio,udexqui- 
situin  iiKidun)  ronrecluH  :  iibi  non  modo 
ordinoiiiH^isquâni  biiclcnusnbuliis  e\- 
iweiita  omnia  ,  scd  inulUi  otiiun  aliter 
iCÇrnere  Urr.il.  Aulhori:*  innominati.lluir 

fiunl  ïKiematia  duo.  OiroUis.  sivc 
^ienna  An<4xiiiri).  (^rnlns,  »ive  Ttinolr , 
ÎAnasUisii.  —  Ibid.  m.  d  xxxviii.  In-K. 

Le  mrii»H.Titinrr  fuiit  à  la  pag<r  18,  Ir  prr- 
mii-r  piMtnr  à  b  page  S.  rt  T»nefe  à  la  W 
•rt  dcnitf-r*'. 


Il»*"  i'pdrc  ou  pn'fetpc,  de  Joac.  CamtTa- 
riii>i,  a|i|>i-(-iiit  i]U<-  ri-  iUMrrt->iii  l)Uti>ri<|ur 
at)uii)uif  lui  u  Ole  uiiM»)6  uù  .4.  Patwo- 
tpirtt. 

8.  Catoms  Diïiticlui,  Latine  &  Gal- 
licc.  —  Parhns\  Hohertus  Stfjthauiis 
M.  o.  XXXVIII.  ln-8. 

9.  DnrT\  Sipicnluin,  Latine  &  Uul- 
liée.  —  Parisiis^  Rott^ltu  Stfphtttiiui. 
M.  0.  XXXVIII.  ln-8. 

Pfiitr  on  ilrun  pirrescpii,  vmidilrinral, 
IIP  Umt  i(u*iui  «ulumR  et  ni*  d(ii«iiil  |uu  être 
M-(Wim».  \nir  ri-d«MOUft.  cililiuliA  de  Fri 
F-iitu-nm-.  annéf  \^A^. 


M.  D.  XXXIX. 

< .  Cahou  Stt'p'*'"*'  '''*  "'  lï<»rtensi  li- 
U'Iliii^.  cui  nup^-raddiUti^eïtt  uliiis  IiIh'I- 
lus  de vuHu &  satione hoJlDruin.  —  Pa~ 
risiis  e\  olUcinii  Uoberti  Stephani  h.  i>. 
xxxix.  Non.  OtHr^-MiUi.  In-».   1  s.  6  d. 

2.  .\i.t*iiABKTtM  hobrajcuni.  Di*  pro- 
nuiiriationp  litcranini.  IVcem  veriKi ,  id 
et-t,  dtTcin  Oei  pnweplii.  lirl^niice  A  lii- 
linc.  Nunu'ri  llcbra^driini.  —  Parisiiti 
cxofiirina  Hob^rti  Strphitni.  ly|>o^iphi 
Hi'j:ii.  M.  D.  XXXIX. — Alphiihelmiigni'- 
fum  PriM'alio  Donùnira.  S»liit;ilio  .\n- 
jîeli.  S\  nibt»luni  samltuuni  Palniin,  quod 
diciliir  Symboluni  Nit'cnuni  &  Ccnstâii- 
tinoimllLinnin.  Donilopu.  Integra  Onitio 
Mana^ScT  re<ïis  JudîP.  (inw*  &  latine 
omnin.  —  Ibid. ,  M.  i>.  xxiix.  xi.  Cal. 
Sept.  ln-8. 

Il  lit-  [M-iit  rncore  y  a^uir  aimin  dfs  Vm» 
nuuM>a(iv  ;ilplial>t<L\  grM-Ji. 

■J.  (>nAMy\Tir\  lalina  Pliilippi  Mt»- 
lanrhlhonis.  Syntaxis,  stMi  de  ronslnif- 
tiunc  libellu^  pjusdem.  De  periodis.  De 
qiuudiL'ilc  syllalKinim.  —  ParisiiB  et 
nnicina  Hobrrii  Stfphani.  M.  D.  XXXlX. 
III.  Oil.  SepU'mb.  ln-«, 

4.  ivy.  KAmmi  Comnw>nlarius  in  lî- 


tH 


HOBERTl'S  STOMIANrS  PHlMlS. 


IS»9-^o 


bHluin  i\v  iw'lo  orjtionis  |utrtiiim  ton- 
stnictiom'.  —  Pamiist'X  iirTiriiiii  Roh^rti 
Stepharii.M.ti.wxlx.  Idib.iklfib.  In-H. 

5.  JEiAi  DoNATï  ijrainiiiaLici  (^oniiiu'd- 
Uirii  tr*»s.  Ars  primu ,  an*  sœumJa.  do 
barbiiriâino ,  sioiœt'innio ,  inoUipIftsmo . 
tropiâ.  SiM*ï;ii  rii  iitramqup  Donnli  arU'Ui 
CommPiUarii..  Senii  item  Hoiioi-tili  iii 
fieouitduni  tirtcni  Inlorjirclalio.  —  Pûti- 
siis  e\  offiriiui  Roberti  SUvhtiui.  ».  u. 
XXXIX.  In-H.     1  s.  6  d. 

6.  DicTioNAïRE  fninçoiA-lîitin,  conU»- 
nant  les  moiz  i-t  niimi^n»;^  tic  pîirlcr 
Krançois  ,  tournez  on  l,!itin  —  Parisus 
exollu'iiui  /iolM'rtiSh'plKmi.  m.  d.  xxxix. 

—  A  ta  fin  h.  n.  xxxx.  XII.  ChI.  Mart. 
In-M.    ïo  ». 

7.  Brlli'M  pninimiiticiilp  (R.  D.  An- 
(Irwi  GuîirtiA  SîilciiiiUino.  iwlriliii  Cn*- 
mtmpnrii  uuthuR').  —  Pnnsiis  vx  oï^nn» 
Bût/trti  Strphuiu.  iH.  n.  wxix.  un.  M. 
Spplemh.  In-8. 

H.  M.  T.  CicEBOMs  Opcni  in  qiialtior 
lomoA  divisa  quorum  AÏns"''  varias  \o*'- 
tiuni's  |H>SllK>;«iUlS  luiU'iil  r\  piTitiiillis 
voleribus  ar  maniisfripli-iî  ro(lii-ihii:>i  do- 
sumpta»  :  oc  [tni'tcmi  hidiceni  rcniinar 
verboriim  copitfrissimuni ,  nihiJ  i:t  jam 
in  r.icwonf  (Ipsyilcrari  ])Oi*sit,  qnod  non 
ppriniptissinje  repprialur,  —  Parisiis  ox 
ofTicina  nodcrti  Stf^phivii.  m.  D.  xxxviii 

—  H.  II.  xxxix.  t  vol.  in-fol. 

EililifHi  Ciilt-  Mir  ri'llr  lU-  Victoriut,  Junla 
1534*37.  4  \al.  iit'tul.  Taril  d'ittilci  lra\miv 
ont,  (IcpuU  ec  IrmpA,  auirlioré  le  lialr  ih* 
Cimvm,  qur  ritte  ûttilioo  aiioiciim-,  qu(>if|iif' 
tinniK'  juiur  l'uvi^v,  u*a  rnfi  rpii  lui  doivr 
nivriiiT  itii  jicmril  dp  prêfcrfDCo. 

9.  CitEROMS  Orationes  pro  Arcliiii 
poc'la  :  pro  M.  Koiitoio  :  Anipqiiain  ircl 
in  r\iliiim.  —  Parinih  iti  olTicina  Hoherli 
Stfphani.  m.  d.  xxxix.  ln-8.    8  d. 

<0.  HoRATirs.  —  Ibid.  m.  n.  xxxix. 
In-4t. 

l,VsiMPnc«  d»*  rrlh-  i'hIIIkmi  iir  mVil  imite 
tnciit  |ir(Mi\é«',  |MS  |iliiv  (|ii<>  In  mililé  iI'iiih- 
aun-c  de  1545,  in*lioii  iii-16. 


M  r.QMMENTARiis  capUe  l'rbts,  diJO- 
Um^t'iintlo  ItorlioninAuUioris  innoinina- 
li.  l'ocnialia  duo.  (jimlus.  i^ive  Vionnb 
Aiislriani ,  Oirobis,  sive  TiinHe,  Anaty- 
Uisii.  De  urij;ini'  Tun-arurn,  Jo.  BapI 
E'rînalîi  Lib(»!Ini.  —  Pariniit  ex  olficioii 
HiihrrtiStephani.u.  d.  xxxix.  Idib.  F(*- 
bruar.  ln-8. 

13.  Paiîli  Jovii  Episcopi  Nucmnî 
Tiii'i-iL'anim  rtTiini  r.oiiinn'nUiriiis ,  e)i 
ttiihco  laLiniis  farlni^,  !"rdnrisi:o  Ni};nj 
Ekissiiitiatc  inlor|>irl('.  —  Parisiis  v\  of- 
rii:iiia  Hohcrti  Stephaiti.  u.  D.  xxxix 
In-».     4  s.  3  d. 

Va-  %oi«iinc  vt  \v  Commentariuy  captai  Dr 
A/f.  irultonl  ini))i-imt*ïrD  153t),!>Dnt  vcritaM*^ 
iiH'iit  ri  util'  M*('(iiidi'  l'diltui]. 

1  '■\.  Pktiu  .Mosella.m  Pi-pdologia  »  Din- 
Io<;i  XXXVII  &  Chr.  Hegendorphini  Dia* 
lo'*i  puorilts  XII,  tepidi  aeque  acdorti. 

—  Ibid.  M.  D.  XXSIX.    Ilb8. 

ti.  C.  Pi-iNifs  di>  Vins  ilIu^tribiiH. 
Snotunius  do  Cit-aniinalicis&  Rhclitribiiï^. 
Jiiliiis  Olxcqm'ns  (U»  Prodiiriis.  —  Pari- 
fiti/i  C*X  olliritiit  HuInrU  Slfpham.  m.  d. 
xxxix.  \i.  Cal.  4an.  ln-8.      1  f^. 


M.  D.  XL. 


1.  Umi.iA.  H('br;pj>.  Chald;ra,  Grapra 
&  Laliiia  mmiina  vironiin,  mulicnini. 
p(ipii!i»rii]n ,  kliilnnim,  nrhiom,  (liivio- 
runi .  niontiuni,  rait'roruniquo  loronin] 
qu:t  in  Bihliis  Iriruntur.  rostilula ,  mm 
Laliaa  intcrpr^'Uitmnt'.  Ltx'orum  dcscrij)- 
lio  i»  Coïin)0)niip1)is.  Index  pra'Iertyi 
wnim  ft  ftcnlontianiïTi  quœ  in  iiï<li*ui 
Hihlïiscunlincntiir.  IIisarcrssenjntBrhc- 
nujlii  Tabeinaciili  Mo.^jiiri,  &  Tompli 
Sitlomonm,  qu.T  praïcunU*  Francisco  Va- 
Uibîo  Ht?b(^iininini  lilcrarum  RejEio  pro- 
ft^^mrio  docliîwinio.  suninui  arlo  ^  fidi- 
exprt'sna  sunl.   —  Parisiis  ox  officina 


4 


UW.       HOBKHTUS  STEPHANUS  PRIMUS. 


19 


tobtrii  S(f p/iflTw Typosraphi  Hogii.  m.  d. 
X.  (ir.ind  In-ftil.       6»  s.   " 

Câ^  rrpiY^mLitinits.  ileuiui:*^  ttnr  lr_<i  siiiiis 
Frant^olt  Vala)>lf.  miiiI  iljvliiiii  grAllllf^ 
i-fi  fdpt  liirn  ;;ravt-('.tfnlM>Lt.  et  inipriiiM-a-i 
lift  W  niwi  (tu  \oliime  a\*x  It-  Ivxic. 
trh  tItîlTrfb  nx'unulirnruni  aux  iVopfu-k's 
|uî  (ilit  tlll  lîlM-  M'pui'r.  t'nnifiehc.  Ihvl. 
,  n.  \i . 

Dr  nH'-ni<*  au  Nouveau  Twtamfiil.  Novum 
VettitmentutH.  m.  u,  xl. 
Ri  au\  Urhnin,  \r,,  uornina^  fiv.,  jivaiil 
H  l(-ur  lilH'.  M.  u. xi&viii. 
l'rt^  tM'Ilr  iililiuu,  hiiii    «upi-i  itiii-v  au\ 
|N-t-(-itlmlr«  lit'  I5:W.  15:U  l'I  t.'hU,  l^nt 
b  curm-tiûu  îles  textes  ijiir  [tour  l4"i  du- 
ilalions,  eti  C)Mai  riiii|iniiH-iir.  diinn  wi  |>i'r- 
',  ilti'lâri' avoir  t'tt*  |i(iUumaii*ii(  aiili'  niir 
îuill.   Fatirii'ii»,  chaiiuirtr  ùtr  Puilivrs,  i*t  sa- 
int dans  \cÀ  IroU  lan^eA  hcLhkîqdr,  greoqiip 
Intiiir. 

Malpv  lelnvtli*  sou  rxcnition,  n-  lioaii 
ilumr-  n'i-ïl  pas  uti  rauf;  *lv%  cnriasilos  liî- 
lî(K^i-a|iIiîi|u<«;  \rs  «"uU  evfiii|>Ijiin-jj  eu  1res 
itiil  papirr  Mutl  ■-(^■livrilH-s  di-  ([iit!l()iii-\ 
kli-uri .  W  u'allirciil  uii^iik-  iiti  |tfit  \i\i' 
l«;ur  altfuUoti  i|uc  (|ii.uiil  iU  m'iiiI  if\i>- 
d'iiiM'  aucifuiM'  «'l  Ih'U(' rtliurf  hieii  fou- 
■\pt'\  j'i'u  ai  iiu  Jr  «-ttr  sorte.  La  lliblio- 
Mipu*  Royati*  fu  |K)<»u>d('  un  scmliInltU', 
■iuM  (|n'un  irvsbiaM,  inipnmî*  sur  vrliu.  t'U 
_dni\  MJumr»,  a  lu  n-liiin*  liv  t'nitiro»  I"^'. 
lu  aiilrr,  di'  niinni'  mji'  %vliri.  cl  non  moins 
rlii'niml  n*!!**.  t*\uir  à  Itunit-  tlaiiit  la  Ititil. 
la  rj>auAli-,  et  nii  IrnuicuiL'  à  Oxford, 
lu>  la  Bil)!.  IliMlIni-iim*. 

2.  Okcev  Pnrot'pUi .  &  ScripUinp 
iinnia. — Huhnlnn  Siefihanus.  %.  d.  xt. 
Kl  \^  Dix  Commandements,  avec 
•Mmil  abn'irt^cle  rtcriture,  imprimife 
iicun  en  placard  sur  une  feuille  in-fol. 
iverle.  G  il.  lo  Uilin  et.  le  friin^;ois. 

ftiiillrs  «-t  l 'ûliliou  uouvdic  dr  In  Rililr 
it .    pour    rimprinintr ,    l'orcaMuii  <k- 

ibtinoA  iM)UTi!ll(>s «  S'axw  acci^iduii- 

mur,  f*   coDtra  vum  l'iiralogiri  Uti 


J«  liAÎ  |<U  -«v»ir  (jur)  iivmt  èl^    li-  (mik   tlfi 


i'eiiMj|-<?>  impnit'iiliT  liaiTiulutnr.  Duntu  m 
hîlnminn.i  !>rav4>pia  janiantiM  îuipnHu  iliiniu 
iuiprimii.  ri,  (piani  xocaitl.  Sriipinrn*  Smii- 
iniini,  iilrAi|iif  Miiffuli»  futiU,  nuijori  ■  liarac 
Irrr  salis  vciiiuto,  «put-  paiiiiihiis  pounii 
flUitji.  Oiias  vcro  ntnK'*tiii  exIiiLucnini! 
\lii's.w  domo  hiiur  uporlinl.  <.*!  uiilaiu  lU-f*!;» 
M-tpii.  »  <]iiu  iliplonia  :m]  roliilN'tHlnni  cQruin 
nitriii|H-rit7ii  iiliiiiMiii  i|uo  jiilK'Ltanir  illn  (jal- 
lici*  el  Liliur  niipriiiicrr.  >i  K-  Slriili.  K<-!»p. 
ad  TImtuU  p.  U,  11),  U,  li. 

3.  Caroli  Slopliani  Seuiinariuin  &. 
planUiniin  fpucliferartim  pra?sertjni  ar- 
lutriitii  (jiue  fM»st  hortoïi  eutiMTi  soient; 
tienui)  iiiiiMiMii  \  UM'uplet4iliim.  HuiV 
aeiessit  Jitter  hheUiiji  de  conserendipar- 
Ijnrihitsin  simiinarin  :  doijuc  iis  in  plnn- 
lariiim  irant^rerotulis  ïitqiie  Inserendb;. 
—  Prtn'Mis,  ex  oflieinii  HoherliStfphitni. 
M.  D.  \u.  III.  Non.  Mail.  ln-8. 

i.  TiiOMAE  Limicri  du  emendula  Ui- 
lini  sernionis  $triirliira  lihri  sex,  oum 
liuiiec  itopiosifisinio.  —  Pariaiix  ex  offï- 
ema  HoUerti  SU'phtmi.  m.  d.  xl.  vi.  Cal. 
Noveail>.  in-i. 

r«'  iri's  roftirnr  lndt'\  .  imprimé  m  15i9 
pour  lp  MTvir»*  di'  l'édiliuii  de  1527-48,  a  dij 
SI'  rt'iiuprîmn-  dans  ctuicuuu  dc&  éditions  suï- 
\aiil«f. 

I3.  De  Mini  ^  Niuit  ttim  scribendif: 

tinn  proferotwlis  Assertio  JoannisTIiiK»- 
lIoii  lielloviici.  in  gnilisni  piierortirn. — 
Pnrishsex  oflieina  lU/bt'rti  Sî/'iihmti.  m. 
D.  XL.  Caleiidis  ApriliUi?.  I«-H.  5(1. 

Le  Cnlal.  4v  Vk'  IU>«ti.  iSli.  page  240,  în. 
diqiic  un  oNcniplaire  lU'  n'  livn-  um  y  nuitre 
dv  dali'.  V.'vii  h,  ji'  rrois,  nu  uuldi  ci  uon 
(liis   l'iiidiratino  rertainr  d'une  édition  noa 

tiairr. 

Faut-il  ventf  fit  pi-rMiotirrr  mi/ii,  nihil, 
ou  liicn  mic/ii,  nicliif'  Vnilà  Iw-n  \r  uijet  de 
et't  Opuirule.  maïs  conune  d  ne  mV^I  point 
londti-  9Qtt«  la  main,  j'ignore  quel  fut  l'ati*. 
dt-  sou  auteur. 

ti.  I>  Topnv  r.ioerunis  Aniiii  Manlti 
Se^'erini  B(»etii  (^uniment«iriu<i. — LuMiœ 
v\  nniriiui  Hnhfrli  ShpKani.  m.  ik  xl. 
%M.  (iil.  Sept   In-R. 

7 


HOBERTUS  STEPHANLÎS  PKIMUS.      15Ï0-A1 


(Ju  sjit  iiuf- )f  It'xlt*  aiiifuiiuii;!!!'  U-^  i'.utu 
tiittilnin-^  ifiti   Ir    iti\LM'itt    fur   rûilil!*   [tara- 

(p'AllIlfS. 

7.  M.TiLLli  r.kvroni:»  Eptslolic  fii- 
miliiiros.  rum  Potri  Victorii  sminuii  iii 
rasdcni  rasIiL'Hlionum  oxplicalionibuji. 
Failli  MHUulii  Si'liolin.  —  Z.h/c/i€P  rx  of- 
ficina  Hoberii  Stephani.  m.  n.  xl.  ln-8. 

Ce  ^olnnu'  <li*  CiriToii  t'M  nieore  va  ca- 
raclères  roniaïua  ;  ve  n'c^l  i|u*cii  1544-4j 
qH'ctnl  vti:  cuuinifiim'A  le^  imprcuioiu  en 
Ictiifs  iUilH|ut'«  laitfs  à  riniiUition  di*  relies 
d'Alclr. 

A  In  un  liwFpilrw  ^^l  l,i  djilc  dr  1510,  jVow. 
^/rr.,  après  k's  ScJuilie»  île  P.  Manucv,  Cal. 
Apr.,  et  1341  sur  le  Utrr. 

8.  Sententi.c  sin^iilis  v(?r>iliiis  con- 
tentae  juxUi  ordinem  liloninmi  cr\  d^i-i- 
sis  pocii?  (pratts)  Adjpcta  t^l  ad  liiifiii 
Itithia  irUfrpn'taliu. — Luletiœ  v\  ofli- 
ritia  Hohfrti  Slephani.  m.  d.  \l.  in. 
Non.  Sept.  Iii-^.    8  J. 

9.  Se>tknti*&  Proverbia  ox  poclis 
lutinis.  —  Vùrisiix  p\  ofliriiui  Hofterii 
SU'phani.  ii.  d.  xl.  In-S. 

<0.  p.  Vinr.(LnMîiroïiisO|>pm.--/,u- 
tedip  i'\  otliriiiii  Hobertt  Stffthimi,  h^)o- 
lO^iplii  Rt'fîii.  M.  D.  XL.  XI.  Cil!.  Junii. 
In-S.   5  s. 

Avec  1rs  Camiina  Minitra,  rt  Iel8«  livre, 
comme  darit  les  iii'8  prcrédrab. 

ii.  S.u.HOMi  Macrini  Jutioduncnsiti 
ciibicularii  iv;;ij  lUuinoruin  wk'ctoruni 
iibri  In'S.  —  I'arisiin  iipud  Hohertum  Sfr- 
phanuvi ,  Hcbrairarum  \  luitinanim  li- 
Ifranim  l\  pograpinmi  regiuiu.  u.  o.  xi.. 
XVI.  Cal.Jul.ln-8. 

42.  Dk  Kkbis  Turninim  ad  Fr-ancis- 
cum  (îallnnmi  Rojïcm,  Clirit^liuniïisimurt] 
Iibri  V.  Cliriîilophom  Richorto  Thori^rit'o 
Senone.  cubiculurio  Hclmo,  \  rancolla- 
rio  Fr(mria?iis*'f relis aïKilortv  [K'ori^ine 
Turcaruin^c  OUornaQnliniprrii.  Do  mo- 
ribus  A:  institults  illius  tanilbi.  [)o  Tam- 
merlanis  Parthi  rébus  gpsiis.  Xh}  e\put;- 
naia  à  Uaometbe  Constantmopoli.  Do 


(jjsti'lliiiovi  l)abnali;it  oppjdi  n^phLi  di- 
rrpliono.  —  Pansiis  «x  ulliririii  ftohertt 
Sffiitmrti,  Hcl'raintruiii  «S:  L;ilinaniin  li- 
ti'niriiiii  lln^^it  lypo;;niphi.  h.  d.  xxxx. 
III.  Non.  Miirt.  Iii4. 

A  la  hibl.  ilii  Kui,  vn  çràu<i  pjpicr.  n'Uurf" 
cil  vifuv  \eau,  a\cc  b  ^laroztiidre  dr  Fran- 
<;oi*l*'''. 

i'A,  Deh  ('xitîSTtMES  ol  iiiimii'ros  do  vi- 
M'L'  dpsTuiTs,  filial  |)iviaioroiiK*nl  on  la- 
Lin  par  i"hristn])ho  Hithor,  Ai  dopiiis  par 
iroluy  Riclior  tradiiicl  t'ti  liiii^iu*  Fran* 
«.■oise. — Paris,  dp  l'Iniprimmodo  flohert 
Ei-tiemie.  Iinprtinoiir  <hi  Hoy  on  liobriPii 
et  latin.  M.  u.  xxxx,  au  moiïi  de  Jaiivior. 
ln-4.     2  s. 

(^'oÂt  h  Mvoiid  des  cinq  livres  du  prtrÂk>ii( 
\rilume  latin.    ' 


M.  t>.  XLr. 

4.  LiBRi  MoYsisquinque:  lalino,  nim 
aiinolalionibu.'i  A:  obscnalionibiis  He- 
h-nirif  Imiuliiuaquain  pœnitoiidis .  (piaî 
piolixi  r.onimonlarii  vii'o  ea^  f^iossiint. 
—  Lutettiv  f.\  oflicina  Holwrti  Stephavi. 
XII.  f'jilond.  Mart.  m.  n.  xu.  Iii-i- 

rc4  m)l<'.<t  ntil  été  nTiicillint  au\  li-çoDS  drs 
|ir(ift-<.sc[iis  du  l'ull^^i'  ^lI^ul.  .liiisi  (pie  te  fait 
ccitiDfntrc  UolHTt  dAiis  mi  pn'faci'. 

roiiiiiiun  itiiius .  ('Jiri^ltaiii  L<Tion'!i ,  in 
tcrliii  ISdilionim  odiliom*  nuttotalionr» .  ul 
jiiitfliar  M-itii'l  n  iiiitii!t  (actiiin  riirml,  iii  iii- 
tci  iii'i  î  niiii'^ini*  nii|innii-ri'  :  idijin'  siritiib 
qiiflin  cominodr  fitri  p<iiv<rl,  leiil.iliim  e»t. 
Vi-ruiii  frustra  .  tant  niof^num  l'uim  incrr- 
iiMiilum  |)o»liTioR-s annolattonrs  acci-p-rtuit, 
ul  ^nU-Jaiu  M*orsiiiii  ^«lumcn  etiau  mau- 
niiim  sibi  poiitulnil  :  tanin  m  sIm-sI  ut  mar- 
KiiiiliiUH  <]uamM5  .'inipli.ssunts  rapî  possini  : 
l'!:ani  MiJinn  iKTfAsiont'in  luilnn  nilhî  bo-i-|>- 
l;un  fm-i  :...  Hiir  Mint*  lanlum  piiL-stitîn)Uih 
ut  uoniiulla  p\  ils  ipiif  profes»uruui  Ki'ginrtmi 

audilon-â  tr\r(*|«runt,    ail   vos Typopa- 

phirn'  iinAtrif  arli^  liriit-firio  fidelÏMiinr  p4T- 
man.'in'Fii.  Adjwui  ftiain  fuerunl  k  nobU 
lus  annotât  lonihiu.  qur  iu  vetuslissinÙA  &. 
raiïti|^ti»im)»    t.alinii^    excroplaribiii  maini- 


»crip<i<i   alilri-    lirla   (k'pn-lit-n<litliili^  , 
|iatMm  iniprrsita  e\t'ni|tlari:i  lialH-onl . . , 

f.  NovuN  Testamentum  tiiiinuin ,  et 
t)rp%'is  in  Itiorn  varianiin  tnilaLinnnrn 
unniitaliunes,  adjcrUi  viHpruin  liUiiioniin 
«'XiMnplanuni  niiiiiii<4'ri{itonini  Ui\ersa 
IcTtiont*.  —  Lutfti(V  apiid  RMi^rium  Ste- 
phanum.  m.  u.  xli.  iiii.  M.  OcL.  Â  ^ul. 
ln-8.    6  A. 

Lc^  uotcs  àr  en  ik'ux  ^olum»  i-xnii-ifjii 
•Ufsi  lt>  Dianvais  vouloir»  ilc>  ciim  mû  dv 
RoU-rt .  <|iii  l'n  prircnl  ttv  nouveau  I'wTii- 
»ioii  (le  le  faiif  |toiii-«iii\rr  par  l'aiilurili'. 
;iiiui  (|Uf  liti-nitmip  !■■  fait  iitiiiinitn*  U;iii*(  .sa 
Kr(K)u.S('  aii\  CeiMire:»  i\n  1  tiénlui^iuis,  Amt- 
iMcmenl.  p.  S. 

••  lintirwt  l'au  M.  II.  XLE,  j'impriiuay  Ir 
^iKiiicau  IVslaïufiil  atM-  hrii'fvcttattiioUtioiift, 
ipiL-  i'ailK>it<>iay  à  ta  marge.  Icaipii'Ili's  i'aiiovc 
!•«  (|p  çnis  liini  sravnnV.  l'oiir  II-  L-uiiiuit-iiiis 
im-tit  1**  h\if  fut  ioyfu<<i'iu('iil  n-itii  :  ri  icnv 
riKnlticti  iU  V  fil  Miiil  aidiv.  \\i^  pt*u  anrr<> 
aiKtiii^  «ri'lillT  ciiK  iTÎovi'iit  i-li  rlbiiri-  iiii- 
pUilruinKlit.  MUS  iu'(-?tp3r};ufr.  uc  n-lfi  mmi 
tMifti.  i)Ui'  j'aiiovr  impriiiir  dciS  aimuLiliuiis 
Ihcu  ilaii;;i'iviiM^  ;  |KtiTrqiif-  l'i-xpctsovt;  nu- 
Irmicut  l«  i)a.'»uf;i*.i  du  |>iir(;aluirt>  et  de 
I.-I  (^rirt'utoi)  qu'Ut  ii'auovait  artouttiime  : 
«pif  i'i-«Iuyi' un:;  liii  liottimc  «  (  t-iiiiU-tt-iix  i\v 
ftitnrr  tU"»  l»rrp>>i*5  «mlii  l'iiintiiT  Ji-  l^tîlil*- 
pubtiipH'.  It  M-«lr-iii>  tiii  luiirrmiii- d<iiit  sail- 
lin*iil  lotit  ^uiitidjui  Iciin*  iTÎiTii'A  ammslii' 
D»v*-i>,  IrUt-niiuil  ()iu'  pDur  la  1^(ll^i(■l)h■  fou 
if  fu  outruiiirl  dv  luu  raclii-'i .  A  la  Cm 
«jaul  rfphiu  roura^c.  aprci  «pic  ct-str  Itvi- 
|H-sif.>  fui  uui;  ]>vu  apiMiiur,  i^iraprimay 
rurciri'  une  ioLs  rr>  lui'siiii-s  aiiiintatiiui-S.  v 
ilha&i;(MUt  ((Uflqur  pru,  rt  iiiljnUilaiit  l>raiJ- 
roup.  lurutitiiiriii  i(af'Ut.'v,  Picarl  l't  (iuiau- 
•■oiirl.  ipii  r»loyf«t  dis  prnnifr»  de  et  ■iaîiicl 
tinlrt.  frin'iii  beau  Itniit.  <■ 

Cctir  n*iRiprr<iM(tii  «•»!  réditioii  di'  1!)43, 
■1-16.  Vuyrx  ank-sMUs,  |>ngv  !^. 

3.  SuHNA  IMius  sacrm  Scnpliira^. 
niveiii  Dl'Ï  l'ravfpUi.  —  Ptirism  l'X  offi- 
cma  Hohrrti  Stciihiini.  m  n.  xli.  Nonis 
Oclob.  In-H.  8  fniillots.     (m). 


Le*  mt'um.   l'n    frartroi'.,  iii-X. .  S  iVnil- 


Uis. 


6   d. 


(      t  JIHtHTtAN«:^lllllKi«;njllVOnlllllshl- 


ï<LituLinptTUirbilof»horuin  Hp^t'ndoqdii- 
mim.  l>o  disciplina  itom  \  insliliitioiie 
pucroniiu  OllionisBriJii>felàii  l'arutnesis. 
—  raristiis ,  jipud  Uobertum  Sleplmnutit . 
X.  D.  \u.  In-8.    6(1. 

ti.  Lauhkntii  Yall.k  lie  l^itins  lin* 
l-iKi'  l'Icjïanlia  libri  vi.  Dt*  rwiproi'aliont* 
Sni  H  Siins  lib.  l.  EJM:jdom  in  Antoniiuii 
[laii(lt>ns('ni  nnnot^tjoniini  lihelliiâ.  In 
hii;iiiiii  l'"lon'nliniiniapoIo^elii'U!>&:  w:t?- 
tiinisactUï;a(Iino<iunnrt'slivu&»c  facolus. 
JudtiK'i  tttiiiii  AiKTiiâii  in  :ï«x  d(?  latina* 
lin^'iia- rli^ir<)i)lùi  lihro>^,  &  lilii-lliitri  iJe 
ri'cipnx'aliunt.',  poslreniu  Epiloiiir',  ah 
ipso  (liiidio)  ret'o^nila  JS:  i-xfusa  ab  biiu" 
iinmhi  (|uin(l(viTn.  —  Lutelifp  ex  oftinnu 
Hvbnd  Sîophaui.  u.  d.  xli.  v.  (^tond. 
tMohr.  !n-A.  40  s. 

T.eji  trrïl  (H  .lutotiium  Hnutlrtisrm  <*( 
coiilri*  lt>  l'ofj^r  fnrniinil  nui'  partit' d<*  ttiil  di\ 
pagviA  cliilTrèi's,  suivies  de  l'indrx  pour  (oui 
II' ^olumt>.  Coite  fiartie  .se  vfiidoil  auxai  t>t-|ia- 
rcnit'tit  i>l  nu  prix  de  !j  ». 

Jr  ne  MHi  |i>ai  it-i  annuiiri'  If  prinripal 
iVni  fil*  [,.  Vidln  coiilri'  \n  cinq  DialiilH-^. 
tut  altuipifH  du  l'<ig;;f,  inliluli'  .inlidolum, 
l't  ipij_  iiidiitiiiiihleiniiil  fait  |uirtit*  du  v(^ 
tuni(>. 

(3.  Piiu.it'1-i  Mt'Ianrhihonirï  biliiui 
(ininitiiulira  &  SynUixi:^;  lEi'iu  de  Pnrio- 
liis^L  tpiantilati.*  Syllabaruin.  —  Lutttiw 
ex  ofru'ina  Hoberti  Siephttui-  m.  u.  xli. 
VII.  t'-il.  Nov.  ln-8. 

7.  DicTio^Aniii'H  proprioruni  noini- 
tiiini  viniruni,  ntiilii-iiau,  populontiii . 
idnlunai],  urtMiun  ,  lluvioriiiii,  inunliiim. 
(•tTlcroniiiiipielot  (jriini  ipi.'fiKissim  in  li- 
bfis  prolaiiis  lopitiUir.  —  Liitrtùp  apud 
lUttuTtum  SU'fihajitim .  M.  u.  xli.  m. 
r.a!.  Snn.  In-H.   M  <. 

H.  l^oHMENTAiin  s  Piioi>>ritiu  de  ijijuti- 
(liano  sermone  ipii  prius  liber  de  corriipti 
sermonisoineiultilitme  dicebatur,  Malii- 
rinn  Cordmo  aulhon*.  Ciirinon  Panent^ 
Moimi,  ut  adi^hristiiin  pueiisUitîiuikre- 
danL  Indices  (Inn  .  (ialliciH  et  l^iUnu;''. 
--  l.utftiip,  apiid  fiobertinn  Stephanum. 
M.  a   MI   Vriil    r.al    l>tf   ln-8. 


m 


KUBERTUS  STEFHANLS  PRIMUS.      1540-41 


Ou  sait  (|uc  It-  texte  accompagne  les  Coot- 
meotiirrs  qui  iv  ilitùeiit  par  courts  para- 
graphes. 

7.  M.  TiXLii  Ciccronis  EpistolaD  fa- 
miliaros,  cum  Pelri  Victorii  suarum  in 
oaadom  ca'^tipttionum  explicationibus. 
Pauli  Manutii  Scholiu.  —  Lutetiœ  ex  of- 
iïcmdi  Roberti  Stephani.  m.  d.  xl.  In-S. 

Ce  ^olu^le  de  CJctTou  est  euoHV  ni  ca- 
ractères romaius;  ce  u'est  qu'en  1544-45 
qu'ont  clé  conmieucées  les  impressions  eu 
Icllres  italiques  faites  à  rimitatioa  de  celles 
d'Aide. 

A  la  un  des  Epilres  est  la  date  de  1540,  Ifon. 
y^/>r,,  apr<*s  les  Sebolies  de  P.  Mauucc,  Cal. 
Apr.,  et  1541  sur  le  titre. 

8.  Sententi.c  8ino;ulis  versibus  coq- 
UïnUB  juxUi  ordinom  titerarum  ex  divcr- 
m  puelitt  (Knrcirt)  Adjccta  est  ad  tînem 
latinu  intt*r}>rt>tatio. — LuMiœ  ex  offi- 
fîina  Rûberti  Stephani.  h.  d.  xl.  m. 
Non.  S(«(>t.  ln-8.   8  d. 

9.  SKNTKNTi.e&  Pi^verbia  ex  poetis 
latiniM.  —  Parisiis  ex  officina  Roberti 
Stephani.  m.  u.  xl.  In-8.. 

40.  P.  ViRr.iLii&taronisOpera. — Lu- 
Uliat  f\  oflif'ina  Roberti  Stephani,  typo- 
tçniplii  }U%\'\.  M.  D.  XL.  XI.  Cal.  Junii. 
Ui-ê.  5  k. 

Avte  \t»  Carmina  Minora,  et  le  I3«  livre, 
eommti  dan»  1rs  în^S  précédents. 

14.  Halmomi  Macrini  Juliodunensis 
rutHCularii  regii  llymnorum  selcclorum 
libri  tn^H.  —  Parinix  apud  Robertum  SCe- 
phanum  ^  llebraicamm  &  J^tinamm  li- 
U*rarum  lypopraphum  regium.  u.  d.  xl. 
XVI.  C^l.  Jul.  In4}. 

42.  Dk  Rebi»  Turcanim  ad  Franci»- 
cumGatlorum  Regem,  Cliristianitwiimjm 
libri  V.  Chrtslophoro  RichcrioThorigneo 
Senone,  cubicularioRegio,  &  csncella- 
rio  Franciae  a  secreti»  auctore.  De  orif^ine 
Turcarum  &  Ottomanni  imperii.  De  mo- 
ribus  &  instiUitis  illiu:»  gentis.  De  Tarn- 
merlanis  Partbi  rébus  gestis.  De  expug- 
Data  à  Maoroetbe  Constantinopoll.  De 


Castellinovi  Dalniati;»  oppidi  ret'ODti  di- 
replione.  —  Parisiis  ex  (^oioa  Roberti 
Stephani,  llebraicarum  &  Latinarum  li- 
terarum  Regii  typographi.  h.  d.  xxxx. 
III.  Non.  Mart.  In-i. 

A  la  Bibl.  du  Roi,  en  grand  papier,  rviiiirc 
en  vieux  veau,  avec  la  salamandre  de  Fran- 
çobl"". 

13.  De.s  Cot;sTrsiES  et  manières  de  vi- 
vre des  TuiTs,  faict  premièrement  en  la- 
tin par  Christophe  Richcr,  &  depuis  par 
ioeluy  Richer  traduict  en  langue  Fran- 
<;oise. — Paris,  de  Tlmpriraerie  de  Robert 
Estienne,  Imprimeur  du  Roy  en  hebrieu 
et  latin,  h.  d.  xxxx,  au  mois  de  Janvier. 
In-4.     2  s. 

C*est  le  second  des  cinq  Uvtcs  du  précédcul 
volume  latin.    ' 


M.  n.  Xil. 

1 .  Libri  Morsis  quinque  :  latine,  cum 
annotationibus  &  observationibus  He- 
braicis  haudquaquam  pœnitendis ,  quae 
proiixi  Commentarii  vice  esse  possunl. 
—  Lutetiœ  ex  offîrina  Roberti  Stephani. 
XII.  C^lend.  Mart.  h.  d.  xli.  In-i. 

Ces  notes  ont  Hc  recueillies  aux  levons  des 
professoirs  du  collège  royal,  ainsi  que  le  fait 
coniioitre  Robert  dans  sa  préface. 

Comliturramus,  Christiani  Lectores^  în 
tertia  Bihlionim  editione  aunotationes ,  ut 
antehoe  semel  à  nobis  factum  fuerat,  in  in- 
teriori  mai^ne  imprimere  :  idque  svpius 
quam  commode  fieri  poss^,  teutalum  est. 
Ventm  frustra ,  tam  magnum  enim  incre- 
meiilum  posteriores  annotatioucs  acceperunt, 
ut  soir.jam  seomum  volumcn  etiam  maxi- 
mum sihi  postulent  :  tantum  abest  ut  mar- 
ginilnis  quamvis  amplissimis  rapî  possint  : 
lUm  autem  arcessioncm  noiim  mihi  accep- 
lara  frrri  : . , .  Hoc  sane  tantum  pnestitimus 
ut  nonnulla  ex  iis  qiue  professorum  Regiorum 
auditores  exreperaut,  ad  vos Topogra- 
phies nostnr  artis  beneficio  fidelîssime  per- 
mamumt.  Adjecta  etiam  fucrunt  à  nobis 
bis  annotatimibus,  que  in  vetustiiùnis  & 
rastigatissimis    Latinis    exemplaribus  manu- 


1M«.       IMiUEim  S  STEPHANUS  PRLMUS 


&1 


(^htuifrià.  h'  cn«*  t|ii'il  u'y  a  point  là 
i-diliuii»,  i|iii*  loiis   les  tA<tii|tluiri-s  tir 
l3onl  atih«i  lu  Jaie  J€  1342,  il  i|ul<  dfMlnn 
litpttmhris  it    Ottohrii,  uu   »pul   rai 


3-  De  Phella  ,  quic  sine  cibo  &  polu 
'Vil»n)  Iransiiïil  hrc\  1?*  namitio ,  Ii-sto  & 
HUL-lnif  r.frdnio  Bunildiiino  pli\>u'»  ic- 
•ïio.  —  Varisiis  v\  oriti-inti  Hotterti  Sh^- 
/ihani  l)jH»;îni|)tiiKp>;ii.  ».  u.  XLll.  \iili- 
Cal.  Muii.  I11-8.  8  ft'uillots.     î  il. 

Maillain*  noiuinc  |)our  uulriir  Jliittdlti» 
IIUiiH'l);  il  rit  posAÏlilt' qui?  In  mt.i<iioii  M>ii 
ilf*  iltiiii-l  (]'ii{irfs(li'<^  iiuUvt.  oti  qiK'lr|tit.'  :iiilrt- 
rt-rit  itit  rnt'-^loriii  ()iii  iillf»lr  le  £aj|. 

La    |irêrjrt?  u  rê^i'nm'   dt*    Lii^si',    Aoiio 
Ulariii,  \T>\t,  l■^l   ilu  mrtiii'  im-diTin  (|in  trfA 
Icituirc  dérLiiK  uuli-ut   a  Li  )ia{;i^  Miitaiitc;  cl 
lie  \uis  rini  qui  fout'  mviilioii  iJc  Itriiflou 
ludltu. 

4.  En\ïiMt  Paiiiplinisi^st'u  polius  Kpi- 
tlumcjn  Elrï^'anliasUnir  Valla*,  j'ti'nrii. 
fCnjti  Farr,i};o.  —  PurisiiH  v\  oWiann 
\Biittrrti  Strphatti .  u.  D.  XLll.  ia-ii. 

5.  JoiuNNis  l)(wpanii>rii  Mni\it<t?Syiii- 
i\iît  :  ctiin   Indicr  '\oi'ulunini  qitaruin 

lutfunstnictio,  aul  ïii<;nili(-i]lioinsi<fTii(n 
'l.  Trrlio  pdiUi.  — Lutclin-  ex  nffifinn 
of^erU  Sfcphani.  M.  i>.  xlh.  riik'iiiiiîi 

[k-loh.  In-I, 

6.  DlcTioNAUioLt'H  piirroniin.  in  lu^- 
iiiiiJa'  tânliini ,  punnpu' stiiit  itictiotits, 

tiillo  UMpionili  ^t>iiero  ndJi^Lo  :  ut  iiido 
Ûh\  à  loiHTÎs  ('\cinpla  suinaiil  ud  JinII- 
imluin  pitrri.siinuli|iie  pnipriani  vimuiii 
ilfiaitiitiifni  |Mululimrlis(-Aiit.  —  Pa- 
flpiHt  HtihiTtuin  St^'ithauitm.  n.  u. 
,n-  \y.  Jdii.  lii-i. 

7.  M.  T  KicKHUMS  Topini  cum  A. 
M.  B<H'thii  r<»iuiii(>i)Uirm.  —  Purisiis  v\ 

ifficina  Hoiterii  SIephani.    m.  b.  xui. 
■8.     3  ri. 

8.  M.  T.    Ch:khoms    Tiisculjinuriim 
fu^slioniim  :id  M.  UruUiiii  lihri  v.  — 

tetia    iipud     Hi't/rrtum     Stephanum. 
D.  \Lii.   wit.   Tal.  DiviMiilv  \n-H, 
».  6tl. 


Cmal.  Mar^Iartliy.  11,  Wil,  un  ekan|il«irc 

Hiir  |ui)iiLr  \iuU>t  a%iT  du  lUots  de  docrso 

roidciir»  :iuttnir  des  pwges. 

9.  M.  r.t.itii  Qiiiiililûnii  onUoris  elo- 
«pKMitiKïimi ,  Inslitiitiuniim  onikiriaruiii 
lihri  xii.  —  htrinifi  i>\  olticina  IhtltcHi 
Sti'pluitii  \)\nt^Vii\tUï  Reini.  m.  i>.  xlii. 
nu,  Nun.  Murl.  Et  a  la  fin  Eviidcbat 
tUilH'rfti»  Stephmtm  \MtriiU:\ruui \  1^- 
tinaniin  Lit4>raruin  typu,:i-iiptiiiï>  Hc<:iuâ. 
ln-4.    H  s. 

Fililion  rïlinuililr.  imU  qtù  n'nt  pHn> 
qtK'  la  ri'imprf^Mcm  dt' relit' de  Siiiuiti  ijf  (^ 
liitV5,  1S41.  li)-4. 

1(1.  PetiiiMusellam  Tabula.' de  si'lie- 
matihus  ot  trupis,  in  IMiilipiii  Mi'tanrh- 
tlioniri  Klirtoricam .  \  liniMiii  liholluin 
tic  (Jtqdici  cupiii.  —  Ptinms  v\  oflii-ina 
/toltfrfi  Slepham.  %.  u.  xuii.  Idib.  Ft- 
bniar.  In-H. 

ï  1 .  I*.  TKRE>iTii  Comœ'lia'  spx  ,  liiin 
ex  Donati  r<nnmrnlarij-i.  tuni  f.\  opli- 
moriiin,  prJi'siTtini  volcrum,  cxciiipla- 
riuru  niilatioin».  diligonlios  ipiam  uii- 
qirani  anlft  liar,  iMn(»ndaln'.  -Klij  i>imnti 
aiitiquissiini  &  ivU-bcmini  ;;i-attmudiL'i . 
aliorunupie  vHpnmi  In  L'a<>dc*ni,  quîciiui- 
rpii'{*\Uiiit(*oaiiiienUirii,i'\  voton  ctidin? 
niHiiii  dcsi'riplo,  liruN-îsciiaiii  rc|>u^iti:^. 
ULVUratc  r<i&li<^li.  Calplimiiii  lit  terliaiii 
roinoHlIani  lUx'tw.'^inia  inlcipiTlatiu.  &c. 
—  Pani'iifi  o\  oflicina  flo/ipf//  Sh'iihtiiu. 
M.  U.  XLi.  A  ta  lin  n.  b.  xur  un.  liJ. 
Juij.  ln-4. 

Ki)lH<rt  auurr  daii»  sa  prûCftct:  au  lurlvur 

qu'it  ii';i  lien  néf;li^r  jKMir  corriger  rt  roctilier 
If.*  (Aiiiinictilain^  de  Doiuil. 

Il  y  .1  dos  cM'niplain»  «i  grand  papkr, 
doat  uu  fui  vmdu  9  Uv.  lilrH.  à  U  >cnlc  dp 
Folki^.  Uiiid.  IT.Vt. 

A  In  KiMinlIinpir  Ku\a]o  i-:;tt  un  r\fni- 
plain*  iliiiil  i\  tli-  1.1  date  estfO'SlIt*.  ^ur  le 
titre  iri  à  lu  liit,  cir  qui,  à  Li  prriuîrre  tul-, 
furoit  rroin- .^  uur  ixlitioii  de  lyA-Ùi. 

1i.(it'ti.iRi.Hi  Bi^D.ei  l*ari(iionâititCon- 

^liiiri]  Rr^ij.  isiipplîcuiiupiL'  libellorum  in 
Ri'j;ia  iiuii:i-^tn.  di*  As^n  «v  |mrtibiis  l'jUA 


%i 


ROBKRTUS  STEPHANUS  PRIMUS.       l54l-«. 


Maittairc,  page  70,  dit  <|U  a  b  fin  de  15» 
Mat.  Cordier  autorisa  Robert  à  réimprimer 
pour  la  quatrième  fois  ce  traité,  Quarto  tden- 
dum ptrmitU  Str-ft/tanot  c'est-à-dire  eu  y  sup- 
primant des  mots  dout  il  valnit  mieux  ue  pas 
donner  counoissauee  aux  enfants ,  et  chan- 
geant aûisi  le  titre  :  Cowmentarius  puerorum  j 
fie  quotidiano  sermoiiff  iic.  Ceei  est  vrai, 
mais  pour  cette  édition  de  1541 ,  dont  l'ejùs- 
teiice  est  certaine,  et  Ineu  sous  le  nouveau 
titre  Commffilariujt  iic.  Quant  à  l'édition 
que  Maittairc  met  à  la  date  de  155(^,  si 
réellemcut  elle  existe,  il  seroit  assez  singulier 
qu'elle  eût  la  mt-me  date  de  mois,  Pnd.  Cal. 
hecembr.  qui  tst  à  celle  de  1541.  Je  crois 
qu'il  y  a  là  tmit  simplement  erreur  de  date 
dans  Maittaire,  uu  5  au  lieu  d'un  4.  I.'ne 
édition  qui  seroit  de  IKii  ne  pourroit  d'ail- 
leurs ètn-  réputée  la  quatrième^  le  livre  ayant 
déjà  été  imprimé  sept  fois  par  Rol>ert,  eu 
1530-31-3^^4,  fu  36  deiK  fou,  et  en  1541  '. 

9.  De  figuris  sontcntiarum  ac  \qv- 
borum,  P.  Rutilii  Lupi  rliotoris  anliquis- 
'  imi  iibri  duo ,  ita  iiuno  reslltuti .  tit  & 
legi  &  inloIli;;i  magno  studiosomm  com- 
modopossint.  Aquilœ  Romani  libor  unuït. 
Julii  Rufiniani  do  iisquie  ab  Aquila  pr;p- 
termissa  erant,  libcllus,  &  prîeterea  ojus- 
dem  Iibri  duo.  —  Parisiis  ex  oflicina 
Roberti  Stéphane  ty|M»}n"aplii  Regii.  m.  d. 
xi.i.  XVI.  Cjd.  Oclôbr.  ln-8.   10  d. 

10.  DicTiONAAiiii  }>ooticiin),  quod 
vulgô  inscribitur  Elucidariuscarminum. 
multo  qiiàm  antoa  emeodatius.  —  Pari- 
siis ex  ofHcina  Roherti  Stephaui.  m.  d. 
xu.  Prid.  !d.  Januar.  In-8. 

11.  P.  Ovïnii  lloroidum  Epislda.'.  — 
lAiMict  apiid  Robertum  Siephanum. 
M.  u.  XLi.  I11-8.     t  s.  i  d. 

1 2.  AtLi  PERrtii  Sal\Taî  sex.  —  Pari- 

*iis  ex  oflirina  Roberti  Stephani.  u.  n. 
XLi.  Idib.  April.  ln-8. 

13.  TERENTirs.  — Parimsex  offirina 
Roberti  Stephani.  m.  d.  Xh.A  lafin  Idib. 
ianuar.  si.  d.  xu.  In-2i. 


Kn  1841.   m  ezcmphîrr  ie  v^tlt  èdîlian  dr 
IfttI  ctuit  à  rrsdrr  chn  an  libraire  de  Pari>. 


U.  (Caroli  Stephani.)  De  vasrtilis,  de 
re  vcstiaria  ex  BayRo  cxceq)ta  :  addita 
vtilgariâ  lÎDguœ  interpretalioDe ,  in  ado- 
Icscenlutorum  gratiam  atqtie  uUlitatem. 

—  Luteliœ  apud  Robertum  Stephanum. 
M.  U.  XLi.  Idîbus  Aprilibus.  la-8.    40  d. 

Sur  le  Catalofïue  de  Robert  de  1546,  je 
%ois  cr  livre  noté  Seciutda  edil'to;  U  dair 
du  Catal<^e  prouve  que  c'est  liien  rédittoo 
de  1541  qu'il  désigne,  et  cependant  les  deux 
précédentes  de  1535  et  1536,  qui  Mot  entre 
mes  mains  portent  la  mention,  Secumda  eAi- 
iio,  qui  n'est  pas  sur  le  titre  de  1541. 

45.  PuMi'S  de  Viris  illuàtribus  & 
Suetonius  de  claris  Grammaticiâ  ac  Rbe- 
toribuâ.  Julius  Obsc<iuens  de  prodigiis. 

—  Parisiis  ex  ofBcina  Roberti  Stephani. 
M.  D.  XLi.  V.  Id.  Junii  I11-8.    4  s. 


M.  D.  XIJI. 

4.  SuHHA  totius  sacrae  Scriptunc. 
Decom  Dei  \  erba ,  sive  praKepla.  —  Pa- 
risiis ex  of^Kiivi  Roberti  Stephani  iv[io~ 
graphi  Be<;ii.  m.  d.  xlii.  In-8.  8  feuillets. 
3d. 

—  Eadem,  latine  et  gallice.  —  Ibid. 
M.  D.  xLii.  In-8.     6  d. 

Ces  deux  pièces .  imprimé«-s  d'abord  en 
1540,  41  et  H,  ont  dà  l'être  pins  d'une  foû 
encore,  soit  m  placards  tii-rol.  pour  tire  af- 
fichérs  dans  les  écoles,  soit  eu  |>cu  de  feuillets 
in-9.  tant  en  latin  setdement,  qu'en  françoîs 
et  latin .  (>n  a  v  u  qu'elles  déplurent  beaucoup 
aux  prêtres  de  Sorlninne  qui  n'en  dis!Ûnttlè- 
rent  |tas  leur  méconteutemenl. 

î.  Gl'ilielmi  Bi'D.ci  Consiliarii  Regii 
libctloruinque  Magislri  in  Prsetorioanno- 
laliones  in  Pandïvtas,  &o.  —  Parisiis 
ex  ofKrina  Roberti  Stephani,  u.  d.  xlii. 
Et  à  la  fin  Anno  v.  d.  xuii.  Calenditt 
Octobris.  In-fol. 

A  l'année  1543,  dans  ses  Annales.  Mait- 
taire. lîl,  346,  place  une  éditûm  Catemdit 
.Cr/»/e«A/7/,  après  avoir  averti,  p.  335.  que 
l'cditMO  de  154S  portoit  à  la  fin  154S.  cWen- 


)|Hf  \os  ri'iartiv,  v\  prul-ètre  oiBsik-sdùpcn^e* 
t|u'iM-i-uM(Hi()it  IL-  trn^.'iîi.  ruuroiil  dvlrniiinr 
â  iilk-r  l'ii  avant  kur  U%  tPAles,  kuu  plus  ) 
roetire  d'annoialioiu. 

■V'mïahlpinfiit  IiHIp,  «*iip  Rihir  r*l  rrpon- 
liaiil  forl  |M'ii  iwluTi'liH-,  |Kin!t'  qu'on  lui  n-- 
|Morhf  ilVire  hifii  moins  roirecte  i\w  ccWv 
qui,  prii  ap^TA,  fut  imprimif  |wir  If  iiiéim' 
JliiIxTl  tui  in-ll»,  (i  d'une  eiinilinn  timi 
ffiOÎUA  JUliiifim!*'.  li  faul  «lin-  nii\<,i  i|rii-  Ir 
grand  nombre  *li*  Iwiincs  rililimi*  plus  i-é- 
cwitrs  dcA  textes  lirlinnu  l'eutl  ]Kii  uéci-i- 
saim  utif  éJiliou  jucii'iiiie,  fort  rare,  et  cl  un 
Usii^e  nidiu*.  fnciîo. 

Ce  fut  à  rucciuiou  ilr  rvs  i[npm&Hiu.s  Iti>- 
broiriufs,  »]iii,  n  cr  que  l'ciii  xoit .  cnioinmi- 
mciil  m  i5S9,  (piVu  ri-lti-  .iinicr-Ià.  le 
24  juin,  K'iIhtI  fnl  imiamé  par  Frainioïs  I'*^ 
RegSus  in  Uehraicii  rt  Infinis  hteri s   Tyfto- 


M.  t>.  XUII. 

<.  EvAM.ei.ii'M  seotmdiini  M»ltIi;iMini 
— Marniin —  LtiLiini  —  Jnhîinnem.  ArUi 
Apoi^tulonim.  Brt'veâ  variarnni  Inilulio- 
mini  AnnoUitiones.  udji'ctii  volrniiu  I;ili- 
nortini  pxemplarium  nMiniisoripIoruni  di- 
vcrsa  leoliont^.  —  Parisiis  ox  otKi'Jna 
Boberti  Stfphani  tijpoffraphi  ret}ii.  h.  d. 
xuii.  XII.  Cal.  Sept,  ln-16. 

Ri'iniprc»imi  ir>*t6  de  l'c-dition  În-S  Ji* 
llMl,  a*wt  ipifhpicA  (■haii;;fmetiK  iluns  dw 
'noies  qui  a^nii'iil  dêplli  i\  la  Sort  ni  m  ir,  et 
l'additiun  d*'  )>raiiciiiip  de  iiolts  iioux'llrs. 

2.  Lihri  dp  Hr  riL^lica  ,  .M.  Ctilouis 
llibei-  I-.  M.  Tererilij  Viirronis  lihri  iri. 
Ppr  Potrum  ViLioriiim,  ad  vcU'riim 
Kieinplaiiiim  lidnm,  sute  inluiîriUdi  ri's- 
liluli.  (XV!.  Oïl.  Au;;,  i  —  !..  Juiiii  Mo- 
derdliCoIuinelIif  de  Ho  rustira  Liljri  mi. 
Eja^cJem  ^\(*  Xviwvihu^  \iï*cr  sepaiatus  ah 
aliis.  (Il  l>l.  Scpl.l  —  Pfi"*"*''  lïidilii 
Tauri  .li;miliani,  viri  illuslrîs.  dv  Wv  ruru- 
lica  libn  xiin.  Pelri  Vidorii  Expliailio- 
n(<suaniiiî  in  Ciitnnem,  Varnjnent.  Cti- 
liuTKiliam   rasli^lionum-    Enarrcitiuneâ 


pri-scaruni  vocum  p('rOflor[»i(ini  Alexati- 
driiviim.  Plrdi|i|ii  Itrroiddi  in  libros  xiii 
(j)luniplla?  AimotaHone».  Aldus  di'dic- 
rtJin  pMicnhifci,  i^iiniilqiio  df>  iiiiihris  cl 
lioriït  t\[ikV  apnd  Palladium.  —  LitMiœ , 
iqmd  HifUrtiim  Sti^phauiim.  m.  i».  xtni. 
Iii-s.     Ha. 

Ce  Iit-au  nf  ueil  sv  ronipiisf  ilr  pIiLiinirit 
parlÎH  rhiffrofs  !u'*piii-iii)nil .  cliufittte  ovaiil 
un  lilrr  fxprr*.  KIIm  ne  soni  pas  ItMijiiiirs 
rflioe«  dam  l'ordre  iodiqtii'i  &iir  îo  litre  priu- 
ripul. 

3.  Mui  Donali  Commentarii  Gram- 
Mialirt  Ires;  Ars  prima;  Ah  swimda  dp 
Barhan*;nuj.  Solœcisnio,  Mt'lji|iUisiiio, 
TiDpis:  Coimncnlarii  Sorp;ii  in  nltaiiiquf 
Dimaf i ariPdi,  l'I  Si-rvii  Huiionili  in  s*>ciin- 
dam.  —  Parisiiit  v\  oflii-ina  HuUrli  Ste- 
phani.  m.  u.  xliii.  xi.  (,iil.  Nov.  In-H. 

4.  JooMs  lKv|iaiiirrii  Graiiimalinp 
pars  prima.  —  Ibid.  m.  d.  xmii.  Nonis 
Oclob.  ïu-i. 

r».  Pini  iiM>i  Molanclilhoiiih  Gniinriia- 
lica  jani  «icnua  rcoi^îniUi  pl('ri>qiio  in  In- 
cis  ItxNqdrtata  K  n  Miryllo  ciiicndala. 
—  Parixii.<,  Itohcrtus  .S>/>/i(jims.  ji.  u. 
XMlt.  i\.  Cid.  Dec.  In-8. 

ti.  DeocIo  partiuinoraliouis  cunstnio 
tiuni'  Libelliift,  cnni  cnmntcntarii^i  Juiiii 
Rîibirii.  — Ln/f/MP  »ptid  Huherlum  St^ 
phatiutn.  M.  n.  xtiii.  ln-8.    i  s. 

7.  nn;TioN\nii;.ii.  scu  Uitinaj  lint^uas 
Tlipsaiinis,  non  sini^idas  modn  dJrttonos 
conlim'nif,  i^il  imU-ixrjïi  qu(»[ur  Lutinn 
^  h>qtu'ndi,  .S:  scribondi  r(irn>iilasi»x  o|>- 
(iniis  qiiilm>>qiir  uut-Loribii?,  ca  quidoni 
mine  uaossiune,  iil  nihil  propeniodnm 
ol)sor\aliidi|;num  siitapndltratorori,  ili:;- 
loricos,  Pootas  ,  wiinis  denitjiio  ireneris 
wriptorps,  quod  hic  non  promptuni  para- 
tumqiio  hahfat.  Edilio  «îrunda.  —  Luh- 
tiœ,  apud  H*thertiim  Stephanutn.  m  n. 
XLiit.  XII.  Cal.  Jnnii.  3  vol.  in-ifol.  10  fr. 

Liii'squi*  If  ipiiiuiénie  sii'cic  fiui*tMHl ,  le& 
ritnitnis^niirri.  lîtliTaiicrk  el  M-ieuUfiques 
élmi'iil  t'ueoic  d'wW'it  diflirile.  ri  II-  parla^R 


miBKRTl'S  .srrEIMIAM'S  IMUMtS.       liU. 


d'un  |H-til  iiitiiil^n'  iriiiilii'-s  ;  inius  U'  Imnimi) 
iriiislnirh(tii  fini iii ici i^iil  a  v  fjiirf  plu»  p'*- 
lu'-ralt-ini-iil  M'iilir  :  on  avitil  <unf  ili*  Initiiu*» 
ItH-inrrA.  D'almttj  cm  Ifalii*.  un  |h-ii  (iliifi 
tant  vu  Kraii(^> ,  l'i  uiimï  daiLs  irnuin*^  [mi-- 
lie*  (le  riCiirojif,  il»*  Imuis  «tiMil>,  parmi 
IcMiucU  ou  (loil  tlidtii^uiT  U*s  famillr^  ilc,<>> 
Miinucp  »'l  des  Hftlif.'utie ,  siTondôri'iiI  nxw 
bimlutir  Cl*  imHi\mHtit  iiiIclUfliifl.  1^  lic- 
in*  ItiÉiiUMliM'  i|iii  \iiil  IniiLiiiriilrr  U*!»  iT"- 
liiriti:ili-iirs  r(-li;;intiiiuii-cA  li-riiiriiliiit  :iii)»si 
ilaiM  il'âiilrrs  ii-ti-.'i,  non  n)oiiL>»anlriiU-s,  mai> 
lPO(>  MMiinilrihes  ou  irnji  nnintôc^  pmir 
if'ntliiqtK'r  n\i\  clio-ic^  ik-  r)'li:;ioii.  Lcis  M*îca- 
rrs  (jnr  {'^(îIîm*  iidiniiK*  jintlaiifs  i;apHrrrD( 
.1  n-ltt-  iiit(iiiKinii  ;  iduîs  si  \k  iinnilin*  <li*s 
.'iKfiiniiiU  II  Iji  srifiMV.  .  Hoil  ihéolugiqHr  .  siiîl 
|tliis  iiiimdjiiiir ,  rinil  M-iiMMi-itifiii  aiif*- 
mi'iili'.  ou  ii'tn  i-loit  c|IH'  l'iii-.  lu  ilist^tli;  tir 
boniit^  inriliodi*»  flt'iiiealaire»,  Jr  cv*  iiio- 
ilt-^lcs  ^lIi(U'.f.  (|ui ,  hicii  laîls,  otiM'iiil  \a 
roiitr  «lu  -i-iMMi  .  H  l'ili'iit  au\  i-<ii(l4'<t  Inii-» 
pmiiim-s  t'I  ^^\^^s  relitilaiilo  Uifiii'illU's.  IV 
là  iHH-  iiiiTltiliiili'  «Ir  UMtiM-âi)\  tmiit-fi  tU' 
f;raini)iaiif  *'t  «raiiln-*  M-iniif^,  fmi  iiii|uir- 
ffiits  ninirr ,  liiaîi  pliH  Iii4'llirii|ii|iii>s ,  i-t 
Mirlitiil  ilr  liifii  inoius  ili^niratix  ii>&^i'  i|;iii- 
It-A  IminiH  ri  oli&riiiA  Imilt's  (|ti'iU  u>0i|)b- 
rnifiil ,  fi  iiiriLs  fin'iit  |ii'fiiiiplru]fii(  nlinii- 
tiimmt.  Aim-s  IfS  lîxn-s  ilf  gmmiuaiir.  lU-- 
voinit  naliirt'IK'niriil  truir  Uf>  lt'\i(|iM-x,  iiuti 
moiii*  iiiVi'sMiirr*,  nmis  iloul  la  tTc^lioii  mi 
le  iifrftrtifiiiiKiiM-iil  i-im\  iiih*  innrr  plus 
1^llI^^l(•  t't  plus  nriluf.  T.'eAl  à  i-c  tniMii)  si 
NiiTilnin- ipit*  Riilici'l,  (iharlcii,  cl  upn*s  t-ii\ 
ili'iiri  l'Alifiuii-,  ilêmtif'i'inii  luif  graiidr  |uir- 
lii'  ilf  leur  \ir  wivjiih-._  t>A  ]M''uil)U'!.  ri  m 
util*'*  lravaii\.  qui  Irur  oui  nrigiiis  d'iniiM''- 
risâaMcs  (JnùU  n  ruiln-'  rfi'<iTiiimi.vs.-iiir.-r.  (roii- 
irmil  rcptiHlniiI  lll■^  (tfs.-i|ii^>nili.'ilnirs  rlicx 
pliiK  il  nu  rnutil ,  ilnu]  t'i'snril  \Jiiitcii\  l'I 
n>lMiiir>  M-  iiitiiTiiui^iiil  ilf  Cl"  ijur  ct-s  \i:i>iioris 
tfaitricli-s  Irxtt^  ,  itri  (jiiiiiiii-nlairrs  cx- 
pHcatids ,  tvi  («ramniBirM  umnrll»,  i*l  sur- 
loiit  v^i  aniplt>9  U'xiqurs.  axitismiriit  l.i 
sriPiMc  vn  Ifl  n'iidiiiil  Irop  tirr<««»ibl*'  h  la 
niiiltiiiid*'. 

tUi  16:ti,  lit  pn-iliir-n-  i-ililiiiii  ik*  rr  l>H-|ioii- 
nain*  \m\  miilrr  un  nuuxt-ati  t(*niiH^iiu;;<-  iU> 
ri-li-iidiu*  ilf»  itHMKiLWiiKi^  l't  tif  \'infali^n- 
MiU  de  KuIhtI.  Cl'  \\\n\  proniph'nicNi  tlf- 
vniu  tim-aftailT.  n-iinpriuu'  «ii  1536  ri  plu- 
sÎMir^  fois  ik-piii5.  lui.  à  rliatpir  èdiliriii  nitii- 
\r\U\  .-uiH-linn'' par  de  judirietiM-»  rofTcriioii^ 


fl  iW\  .-MidJiiouN  iiiipoi'Iauli-v.  Ikuis  <t>lli--ri , 
lH-ai;r(Mip  pliisr\i»i)'  ([Uf  K"»  dt'ii\  pm^'-den- 
Icj,  n  .luiiiiiil  i»lu«  rit'lir,  uftu-M'idfUH'uI  t*ii 
mitls,  ni:iU  auMÎ  ru  dtalium  des  aulririlrs  la- 
liuiv*^  l'aulinir  i^i  arn%»*  à  fain*  dp  m)«  «h- 
\Tn{ir  un  (Artllt'iit  Ij'.xiipir,  v\  li  jiLAtilicr  m>u 
Ittrr  un  ptii  ^imbiliciiv.  tu  l)«'iirt-u\  dt'liîl 
^  lui  luiii»  duulc  riTonipciLsrr  df  m  iililtr»  et  de 
SX  i-(ii)M-ir'iirH-u\  lalM'ur>.  liir  Ir  Ififs/tuntt 
Lntinrr  i/ii';iur  ne  m*  miiI  pbK  <tur  Ir  l^lo- 
lf)f;iu- ili'-s  lnn*Â  lie  KuIh-iI.  tUiIr  ili-  155^.0 
Mt<-i-ti>  w  SL*  littrim  pii<  .1  lit  Fraucf  :  1er  livre, 
(oui  vuiuiiiiiutiv  ipiM  (iuil.  (ul  rrinipruiir 
pluMi'Urs  toi-s  ;iiiH]rhcir-v  ;  H  pi'udiuil  dt'U\ 
Mi.*''li-^  il  a  i'U-  II'  nu'ilb'ur  du'liuniiaiiv  ilr  la 
lau{;uc  laliiM*.  Si  dt*  uu>  jnurs  li'^  Ira^auvilr 
J.  M.  Irirvtiicr,  l'I  fviix  ilr^  liaUili*^  l'I  piTMV 
\ii'aiiN  lr\)i'<K;r.iplit-s  ilt>  i'aditiii',  uni  di'i  raîre 
aliaudiiniifi'  l'iiiaf;*-  du  lÏMt-  di  KoIktI  Va- 
Uruiu',  ou  ov  doit  pju  tiultluT  que ,   saiu  ce 


*  CVtl  crilv  ridictvilpcilaltc-a*  exact  n,  lilrn 
cluiU)i.-«,qai  l'ail  t\»  i)irlinnn>iim«n^'li>ifcilf  JoIid- 
ftiiii,  Kurloiil  (Intii  «on  èdthun  ilrnûirr  dr  1897, 
3  raj.  in-l.  te-  mrillr'ui-  et  Ir  jilii»  vfrilalitrinml 
titiiff  de  tous  h»  I:tfxî(|nr*  Uf>  ikm  Ijuifiura  iKudrr^ 
tir^.  On  Nuroit  été  liciirrus  ilo  voir  le*  ((r«nfU 
errivnîn»  fraoçoift  ilevriiif  auMi  Ir»  aatorit*!*  «lu 
nunvm"  Dirltanoairtr  Oc  1'  Xcail^tnir-  1)  rn  m  élf 
ttiiil  ,iutr«>iii(rnl,  ût  jVn  dirai  |K'Ul-i!-ln-  iii  nno 
•1c:]>iiut:i|i4ilr»ciii«<'t  11)  «  iIc|À  liiiii  •)'**  année*. 
I'ir»<)iir  r.Vtaiiciiiif  r^iolnld»'  rr|iri-ntlri*»sricu»r- 
iirnt  Ir  lr««kili)u  l>>ctiuunni(«-ito|Mii*loiif;-lei]ip« 
|'rrM|Uc^  «l>«n<]<iDDè ,  i'ai  ^nlenda  «aBUivr  i|iii> 
•l'^bonl  rl|«*  or  )irii|in*a  dVii  r«irat>incf  U  r^dac- 
liuu  d«  iiHni^rr  à  (aitr  inir>nx.  onmrr,  Vil  élvil 
|toi>«ililt',  ({uv  lo  Uicliiinii^irt  *  .\v  John*i>n  rt  ilv 
1^  t'rit»'-!»,  ttist«  <)Mr  pitivtrnrt  ilr«r^ltfhril^«  qui 
ti-niiipnl  Mlurs  k  «criiUi?  de  la  JiUcralnre  (Vin- 
i.iiii>i'  itr  «li^aitniilf'rriil  ))««  Irtir  rifKM.tiicr  d«  vuir 
Inir»  Kiivr^jt*'*  l'invrnt  pr^JÀré*  pour  In»  cita ti tin* 
à  ÎDlti'diiirc,  t\  '(lie  r.trAd^mîr.  ati  lien  rfp  lalr* 
jittlire  ilr  tout  rcijiii  n'anmit  rl^  (|ue  pr^lrnlion 
Tiinitrti«v<  tiixrvD  iticn  [ilu<  cininuxlc  d'oquiTcr 
]n  dillN.ul(^,  rt  kti«tt  d'abréger  de  hnocoup  «un 
(MivrA^:  rllc  pTÎI  Ir  piirli  dVsi-liirr  lout«  ««ptSPC 
iV  rilaiinn).  Uii  »rii(  ijur  rr  n'^lnirnl  pnint  dr 
|rU  iuuI)Ia(]ii''  |>uuv(>il  dllépucrlt-tpiiiluelvi-sdè- 
iTiiTieM  niitdir  dr  U  inni*r||r  prcCic<>.  P<r  d«  twi» 
iiifr^nieiiK  r<ikinnrinrnlA  th-Kcrcltci  pmnr(tr<|ii« 
Ir  l>ieltiinn«ir<*  en  thuI  liirn  mieux  de  rr  t|tiei  le* 
dirrr»e»  .utrtilion»  df»  mnl»  a'y  «ont  p-iiut  ib- 
ptiv'ei  par  'li'»  ciUlioii»  Je  nos  ^raiidxx-nrumi. 
Il  rtï  pfrmi*  iIr*j»''n*T  «|iic  loin  le»  li-dnir»  oe 
pdrUftc'D'il  poinl  (.(■IIf  (ipiniiKt,  el  iioe  plniirura 
mf'me  Mernnt  aiicA  mnliolrnlionn^A  piiiir  crtiire 
()itt*  Ir  mi'til  délrrituDiinl  m  \iifn  pn  itirt*  l'dppré- 
tienaion  dea  ]i>a(;urnrs  el  diffiiiilt^i  d'nn  ti'l  tra- 
lai) 


IM.      nOBHRTl'S  STFTHANIS  IMUMUS 


ni 


nw'T  IrJi^iiil,  Ml  In  nmipilahoii  ilo  I  ;4-K.tntT. 
irmlminitdf  I^'XMim*  lU*  Ktirrcllim,  ii'cium'uI 
hrul-iHrr  jitiii^i*)  r\i5ili'. 

I  >u  n'a  )ilu>  in  Ira  iiitrr|)rL>tati(ia%  frnn^oÙM 
qur  riiiiti-iir  n\1^4lit  ii)lr(iittiiti*)i  r)ti'À  rcf^irt 
lïaiu  M'>  iltMix  prtrWhjilc»  iiiiprt-AsiouK.  rt  qui 
U:  U  nuvi.-iil  liit'U  |>liii  ;iiitpl<'^  ilat\%  »nu  Diclii>- 
Harium  l.atitw-GttUicnin. 

Qiioi(|(iv  wXXv  t-dilioii  t\v  \^'A  ail  ^ti*  pn*- 
par  (k'uv  aiiliii>,  raiitriir  I»  riniiiitic 
'iiitiit  Srcumftt .  snus  iloiitr    pour  Tain-  t-ii- 
Irc  (|Ui'  b  pivDiiêri'  u'i'loll  m  m*»  yniv 
une  rlMtuctit- ,    ri    Ji'xoil   ilt'-^^irmaU   Olrc 

HofxTt  fiii  iiiiliniriit  aidé  pnr  un  Mitant 
u  coiuiu  ,  fiiai!!  Iiili4innj\  ri  ItiiKili* ,  Jpot) 
W'iTV,  (If  ltcnii\:ti4.  Ikini  In  prt'Uiit*  il  lui 
Tail  hoiitu-iir  ili'  <ta  nMi|XTJilîoii,  .\aiis  laipirlle, 
dit- il ,  il  uiiroil  Miniiiiilii'' sitiis  II'  \m\.  «  Vir 
in  mitiiui-N  i|iiilitiMpit'  anlhiMilMl»  \al(lr  fxrr- 
rilaliLs,  artiipiv  jndicii*  piTintiliis.  ipit  iiulr  ali 
iiiitiu  in<tlitt)li  laUiriA  ila  ci  itprram  dritii.  lit 
iHunu  l|tM'  n'Irçni't ,  caipH*  liiiHpiîini  luprr- 
niiiA  ailifcv  inclioala  <-(  ndliur  rtidia  (KTpo- 
lircl.  " 

n^iraptimaiil    v<n    li\r<-    aii<lrlion  ,   au 

IfW  f]|lluil-il   If  tVJUMfllT  «'I   IH"   p«,s  11*  yâiiT 

r  «11*  xiiieiiîwr*  !tun-)r»^)>t■^.  n<il>rr(  î't.iiil  ;i 
VttiÎM'.  ii'i-\  l&iK.  fl  ;ippi(-i)»lil  (pM-  M.'iriuiï 
Aixiiliiis  rntrrpiTUoit  iiiir  iififi^fJli'  t-ilition  de 
I*  1  r\uptc,  alb  daiLs  riinpcitiH'iit'  <mi  rllr  m: 
flÛMiil,  cl  prcliûlll  au  h;i»arJ  uiir  il*.';.  ffiiiIlc 
tlèjù  iinprim<>3i,  il  fiii  le  ij(*plni<>ir  lU-  uiir 
que  l'on  *Viml  pomii»  d'iiitriMlnin-  <U>  Iimii- 
(i(Hi.<i  i>ar  lui  siipprinicrs  uti  iuiiÏm-s  â  dc-t^cîti 
niniiiir  niaiivaiM-s.  Ifr-iiri,  «irii  fils,  rariiiilt' 
ainu  rc  fait  «iaiis  Lfiht.  lU  .une  /'i  ftogmpliKr 
ttautf  p.  lû-16.  "  MclimciiU'  iir  miim-d  isli... 
\  ucc». . .  ronmi«'iitilia<> .  aiil  tpioldH'l  modo 
tufiid<xt.-t>  <pta»  ego  nIcR;iM---  lampi.im  (kt 

incertain  à  mr  prnlrnni*-*.!*,  in  nM-iini 

TtH^aunim  inlnidnut.  I^iu»!  ipiiiin  arridri , 
ideai  pninii»  iniln  iputd  piri  iiitti,  hohviio 
Sit-phaïKi,  iti  evi ,  iditii  iih'is  ((wk!  i-jiu  lalto- 
nbti»,  iiMi\riiii-l.  Quiini  «iiim  illc  Vcncliu 
agnu  quaiwlaui  odirinam  1}  i)Op-apltirain  iri- 
grT»ui>  vAM'X .  in  ipiâ  excihiflatiir  f  ju«  l'Iir- 
■aunuldliiueliui^a-,  Mimpl-^nmatiuorharlà. 
OCulosâUliin  iu  qiioddjiin  «oriilinliitii  nmji*- 
ril.  i)ii<mI  m-  ulirn  rf>jci-L-«t> ,  tliini  npiis  illml 
runsinicirt  ,  nronlalwlur.  Miraltis  ci-i;»» . 
UlUfll  cxmipliir  •tllt'rri  ail  m*  jns^il  quinl  siin* 
luriDorin' itiui  <tiiiiiiiin  lutiiiilum  piiiaiTl.  Il'i 
n-ile  votaSiiliiiii  illiiil  l'oii  iittciiit.  M'd  mor- 


^iii  ad^nplura,  ni  m^Tcretur,  Mdcl.  Tuuc 
ffini  cnjnA  nmitu  •dMTipluin  frai,  fouteiiirt- : 
ri  ipio  id  cuiitiliii  frrivicl .  iiiliTTO^aiT.  Uir 
\cni  iiiiii  ■iliiiil  ti'>pi)iiiU'n*  tpii'nii  m-  non  \0' 
raliidnnt  Ikk-  .<>(iliiin  Mil  aliipmt  ali;i  itidi-iu 
adjtt-i<vM>.  (JiLi-  (piiini  paliî  nin>  (olmdis'U-l  . 
faipM  t-vH-  c>tiii|M*nl  ipin*  itidcnj  olini  i'i'i4-rt^ 
ml.  (^hw  f  \  rt-  lariln  dirlnm-Xiirsii ,  ni  cou- 
Uticri-  -it'  non  poinr-rii.  tpritt  illuiu  alioM|ui- , 
lpt1  ad  dilntiduiti  pm-chiriH  lii>rf  diviliii»  Tlir- 
wiiniHi  opcrHiii  snani  ilidcni  lix-arnui.  a-tim» 
ArruUiclu  %<trJrt'l.  ■■ 

Il  ne  paruil  puiitl  quf  rellr  rditioii  Véni- 
lifnttc  ail  rli<  aclir\if>  ;  au  moiiu  uc  la  «oû-jo 
tiH'nîi<jiiut*f  unlli'  part.  Ollc  di-  l.>nu,  1573, 
k  Mil.  in-fol. ,  vsi  U'nuriuipui^ininiliv;  mais 
lin  \  lri)U%f  nii  ^runil  nunibrcdc  lri><i  pfu  na- 
ûhriL-anlr»  iiiliT|Hilatiiiiis  qiif  k-s  l'dilcUK  de 
l:i  <lfriiiri~f  cl  nifilli-inT  itliltiui  df  iv  \je\\- 
qiif.  Iia.df,  ntO-t3,  <t  >ol.  iii-r<il..  ii'ntil  pas 
iW'  iTJrUT,  di!  prnr  de  toir  Icin  mniprrvjoft 
M*  diiwmliliT  nnnmr  itiruinplHr. 

8.  DicTioNARiiM  Liitino  ••allicuni.  — 
Varisiis.  Hubtrtus  Sitphanu».  u.D.  XLin. 
In-rol. 

AiiiM  iudiqnc  n"  739B  du  Irr»  puKi  (Catalo- 
gue lie  PiufUi. 

~9.  M.  Ti'i.1.11  rjcE»o?(»  OiJcni.  —  Pa- 
risiiH  e\  oftirinîi  Hnttfrti  Stephtuu.  u.  n. 
\l.ili — M.  l>.  \Llv.  tf  vol.  tn-S.     53  8. 

(Jiantu  dnt  \(tluini>A,  cl  ntriiie  rliaquf  |tar- 
tic  df  \i4timf,  portr  sa  dalr.  dcpiiu  uv  Cal. 
Vl^ir.  i^i'S.  jtMqu'à  !Nou.  Jaii.  1544. 

Oitf  c*linwhlc  rdilioii  «"îtl  la  pirrairiT  daiM 
Uqnclli-  IloU-rt  l'jtlimuf  ail  fail  iiu^c  ilf  mui 
Ih'I  îLiliqui*.  rxcculc  k  rimilatitiu  de  relui 
d'Aide  ;  Chnravienhui  elegantistimii  ttati- 
cot  Miii  Manutij  characteret  prusimè  reje- 
rrnti/'tu,  dit-il  d<*  cv  Ckvron  dnii«  pliuicuni 
df  ftfs  t^taln^rs.  Il  V  a  joint  Icx  divenes 
ïcliolifs  lU-s  ifliliiiiis  tnaiiiiliti)tif9  srir  Icvpic-I- 
Ifs  rcllp-ri  t-^l  lopic.  •<iiu\  ipirlipif-s  ni-lilii^- 
lions  tMi  (Ihin^finciilK  dauA  \r»  IvxWs.  On  iii 
ln)iiir  dfliM  1rs  Catiilo(;uc«  dci  partii«  M-parccs 
cl  rnniplrir>  t*n  flK-.y4m^riHrs,  qin  ,  si  l'on  n'y 
prfnoit  pardi: .  jKtnnoii'iit  i-lrc  routidÏTcr* 
comme  f-dilioii-i  distiiHic^ .  ci  faire  iiud-à- 
projH)»  croin*  »  une  on  plifvic Mr>  omission»  «ir 

Cf^ltsU'.*. 

1^  joIh-  i-dilion  iit-l'>  de  SiiiHin  de  (j*lilii->t, 
coDipliirt-  par  lr>  Kfiitoiir  aU  ,itlitiini.  I.ihrt 


r>8 


HUUEHTIJS  ST!ïPH.\M:S  PUlMi:S        JMa  4V 


Onttorit  il  lie  ttffnêis  Je  UuUtI.  IMM547. 
H  qui  st*  {Mirlagi:  à  loKiiité  m  H  <hi  10  \<>l., 
se  \«i(Joit  45  8. 

<0.  JiSTisi  v\  Trof^i  Pompon  hisloriis 
exlemts  libri  xwiiii  \<M«»riïi  i^xwHplîiris 
bonvficiu  rrptir;;îiti. — Parisiis  ex  oftifimi 
Hoberti  Stephaui.  m,   d.  xliii.  m.  Ctil 
Dec.  ln-8.    3  s. 

fl.  C.  StEfONU  Tr.ir»|uilli  xii  Cîc- 
s«i(s,  ox  veluslo  excmpliiri  PincndiiUoros 
rnnilis  \ocï».  —  Parisiis  f»x  ofllîcina  Rt*- 
herii  Shphani  iypojrrdphi  Hcfïij.  u.  d. 
M.iii.  XV.  ùil-  Doroiiib.  ln-8.     i  s. 

O  vftUAlum  fjeinpiar  csl  le  (xMlr\  Mrm- 
tntAiittft. 

lî.  V.wii  TERTii  l'onlitùis  Miix.  ;i(J 
Caroliitii  V  iinpcratoroni  Episliihi  liorUi- 
loriu  iul  [UKTTii.  \\mii^  Caroii,  tuiu  :kJ 
eam,  lum  iitl  Hlias  i-jiiwk'in  Coni'ilij  L'or»- 
vocalor'ia:*,  Kfi^pon^io.  Frinici^'i  '-liri-^ 
Imniss.  Kniiimnim  lt(*;:ismlv('rsusipsius 
i'jiroli  l'iiliimniiis  Epi^tob  aiioln:^clir:i  ad 
PiUiliKii  Ul  Pnnr  Miix.  «ripta.  —  Lu- 
'  fff/(P  apiiiJ  tiaberlum  SUpharium.  m.  m 
XLUl.  lD-t<.     4  s. 

Iji  Hiltl.  <le  lu  Krniicr,  ti"  3!»,i»65.  iim-I  l'iiii- 
nft  15tî.  I-r  ^oliinif  a  inniU'Iri'  i-u-  imjiriiiu' 
cil  iSiî  cl  *;ii  IW3.  |Hiisniii'  du  KraiMjttù  il  y 
a  aussi  driix  rdiliotis. 

43.  TiANSLATioN  (!(»  l'EpîsIrc  du  roy 
Irèschivslipn  François  premier  de  ce 
nom.  à  norilro  sainrl  Porc  Paul  Iroi 
siesme,  jxir  laquelle  est  respnnelti  iww 
cfllomnios  ronlenuw  on  deux  Irllrv::!  eii- 
voy)î>eî»  au  dict  suinct  Père  («u  ('hurles 
rinqioîïnie  empereur,  l'unedu  2H  iioiisl , 
l'autre  du  1H  uolobre  1512.  —  Parts, 
Rofffrt  Eitiennt\  m.  i».  \uil.  In-8.  10  d. 

Ce  petit  volumr  rst  nurqiirati  prit  de  38  fr. 
dam  le  Ciil]il{)giic   d'un   lilimin'    de   l'am. 

U.  La  même.  —  Pnria,  Hofurt  Eg- 
ttennc.  M.  D.  XLlii.  In-l. 

La  lettre  apolof^kpie  rrrilt*  au  nom  âf 
Franco»  I*'''  t-sl  du  cnrdnial  .Teaii  du  BrIIny. 


iJi  llild.  lU'  \a  Knuiw,  ii"  i»,9IV>.  drjn  ciU', 
met  I.ri  mèmei  Lfllrrs.  j'jii  ]<■  vuliinit^  în-A, 
il  iw.  coiifii'nl  (|iii'  b  Ici  in-  du  roi  de  FraDCC, 
aiiiii  riui-  riiidi«[iu-  miu  iuiiiult-. 

\V».  Caholis  Stpphanus  de  re  Vcstia- 
lÎH,  Viisculari;!  cl  Navali .  ex  Biiyfiu. 
Ariditji  vul^aiis  linf^ua-  inteiprelalione. 
—  Parisiis  apud  liuhcrhim  Siciifutnum. 
M.  t>.  \Liii.  xiiiLal.  (k'Iohr.  lii-K.    S  d. 


M.  D.  XUV. 

1.  C.\m)Li  SU'pliitni  lie  Inlinis^  ^a_' 
ris  iioriiiniluj>arl'orum.  frtiticiim.  lierba- 
nim.  piscium  \  aviimi  liber e\  Aristotele, 
Thonplinisto.  ni<wnridr,  «Lliilciio,  AElio, 
l'juilo ,  jK:;ini'ta ,  A{*liiiirio ,  Nieandm , 
Alliena'o.Oppianti.ïKIiano,  Pliiiin,  ller- 
iiiiflati  Biiikno.  K-  Joiiunr  HuctIîiK  ciiiii 
ijallira  eonmi  noniinuni  iJinicllatinne.  — 
Li/(j"(ifp  t'.\  yfliriim  lU'hrrti  Stephuni.  \ 
M.  iK  \T.iv.  viii,  I<1.  Au;j;.  1m-8. 

2.  ALi'itARETiM  Hehrnii'uui  in  quo  > 
lilcr.rhcItraie.'iMlesr'riliunlur.  pitm-lonmi 
\iirali[iin.  aci'entuum  forma  \  dietiomim 
Iiebniii'arum,  ox  Aiiloiiii  f.cvallcrii ,  he- 
hraicanun  litminnii  profeîwori!* .  reeo- 
j;ntlione.  —  Ptirisita  ex  offieina  fiohrrti 
StfpUani,  lypographi  Uegii.  m.  i».  xliv. 
In-R.  12  feuilleta.    Gd. 

1.  Vom'S  eitaminandipeonslnirtioniïî 
in  oralione  reco}înitu^  ^^  luietus:  J«mne 
Pi'llissoiie  Condriensi  atitliore.  —  Ptiri- 
xiia  v\  ofliiina  lioberti  Slephatii.  m.  n. 
xi.iv.  XV.  Od.  Mart.  In-8. 

ï.  nu:Ti(»Anmi,i"M  prieroriim.  In  hoc* 
nudii'  Uuiliiiii.  pura?qiir  sunt  dictrones. 
iiullo  l(x)uendi  t^euere  adjecto ,  fkc.  — 
Parisim  oxciidelwit  Hoherlus  Sfephnnus. 
M.  n.  XUV.  XV.  Cid.  Mail.  !n-i. 

MaiU..  Aiin.  III.  375,  met  xuv.  Ce  doit 
é\tv  une  faute,  ou  lùeii  h*  livre  a  deux  datrs. 

î'i.  Les  mots  frwnçoiîiiselon  l'ordre  des 
lellres.  ninsi  quo  les  faidt  eserlre ,  tour- 
nez en  latin  pour  loiï  enfantji.  — Pari%. 


Cwi  t»l  U'  coiiiplrilinit  Ju  liictionitrlo/tim. 

i^uorf  AÏ.  ou  13Îi.   À  p  prmii('*rv  rdilinii  . 

4t!UK    (lariiti  frEmroiso-latiiit;    fui    au<ui   iin- 

6.  HecrBA  d'Euripide,  tnwliiii'tf  de 
rot"  on   Rli\tiuno  Françoiso  .  dodi(^>  ;iu 

—  Paris,  de  riinprirni'rirdo  Rohfii 
iiUieHnC:  H-  n.  xtix.  Ln*8. 

1hi\iT<)îiT  pl   1ji  Ciyi)\  Ju  Maine  Jiiiinii- 

mil   1%  li^ri*   Miii»  riiniM'c   1S5U.    Diixirrlicr 

raUhliiii;  a  riiiill.   llonrlu'ti-l  ;  niai>  l^i  Ouîv 

illl  MAÏiir  fiiil  ri-ninr(|iKT  i\\\v  l>ii:»n-  ilf  Ikiif. 

liMviir  de  n-Mr  trailutiioii  t-t  di'  n-llr  d'Uliv- 

■.  Il,  daiis  ti-M*'  (liTimTC  («mu-   mmi   «oui 

Uitn^  capilntrfc  d'un  dixaiti,  ri  dnnit  lie- 

>ta,  «'ni  dntifpir  |Hir  oa  dm  ih*  Hentm  rietj. 

7.  (^.  lïoRATU  Flaa-i  P'X'iiiiiUi.  Kalio 
'iisiJiiiii  iiiiibus    (nUo  ('jiisdrtn  poi^Ut* 

cncntur.  Ccnlinipiruin  MHrijSfrvij.  Va- 
ia*  Ici'liciiK'S  ex  V('liislii>iiiiis  rulicibiuj. 
EJuiMlfni  Kpistniii'. 
EjtwJoin  Aïs  ftoiHitii,  cum  Irium  dor- 
lissimonini  coinrnonuirijs  Jani  Parrhaïiii, 
Acronis,  l'oriiliyrionis.  Adjwtaisuul  ad 
rjilrcm  ductir^sitti.T  tilarfani  amioliiliij- 
nt*.  —  Farixiis.  vx  oflicina  HoUcrU  Slf~ 
phani  t\pir^rriplii  Ri'^'ij.  m.  d.  \liiii.  mi. 
Id.  Mail.  lii-H.  3  s.  6  d.  Les  Epitri-s 
iiOp«n.Mii('nl  H  d.  L'Are  poetirj»  ol  hv 
ComiiieiiUiiros     t  'a. 

Otit*  annoïKV,  (|Ui'  jr  ropir  daiu  le^  CnU- 
l(N;iif»  »|p  R.  lÎAlifnii».',  fiiil  Dinnoilrt'  qm-  m 
Iniit  (luisiiiDs  irmi  m'iiI  ri  iiii'inc  \nlmni-  rir- 
rtilutml  M-|ia mtifiil .  rimnislaiirr  i|uî  ii  rlii 
rtmlrilHtiT  a  li-ur  di-slrmimn,  i>l  niidn-  i-rl 
llonicf  il'^tiliiul   |)I(L!>  raiv. 

ALitllairr.  Aiiu.  III.  'A'ti ,  Uil  u-i>iaiH)ucr 
»HU'.  i|;)tis  la  ^iLtliin'  C.  W  iiuiiitTot:i^f  dfs 
%  retiillrl»  vs\  trnit-â-laii  cln-;iiiçv. 

L;i  Kd>l.  lat.  I.  |iagt-  409.  tncnlimint*  une 
iijitiuii  iii-A  di*  l3il*J,  4)iir  jr  ti'ni  )M>iul  ww. 
Dm  y  lifMixf  11II.SM  iiiitiV  iiiif  itlilitHi  ilr  1S45. 
tii-lti,  i|nr  j*>  tic  i-niiiHHt  |Ki5>  datiiiilagc,  rt 
i|ih'jr  rroift  non  tuiHu>k  (IouIihim'. 

8.  DlSTiCHA  dcr  MorflHis,  noinmn  (ji- 
lïHÙs  iiisiTipUi.    —  Pnrhiis  v\  oHi"  iiiii 


Huherti Stfiyhani .  m.  b.  m.iv.  In-H.  .1d- 

'J.  Eadoiu  Catoniâ  Disticha  cum  laliiiu 
t't  irallica  Mat.  (Virderii  intorprcUiiimio. 
Dii'Ui  SiipiiMituiiicuni  8ua  quoque  inler- 
pri'laliuncula.  Omnia  rotognita.  non- 
nulla  iidjfcta,  qii.x'diiin  imnuitaUi.  — 
Partsiis  v\  wffu'irin  Ruhi^rli  Stcphoiti. 
M.  II.  M.IV.  In-H.     1  s.  fid. 

Ui.  .Mkssimk  Ji^an  de  BtMlay  rni-dinaL 
Haninjiuc:?,  Oraisons.  Hpislros,  vl  autres 
liiusL's  Uinl  f>ii  l^^tin  qu'en  François.  — 
lliid.  M.  b.  \uiii.  ln-4. 

1 1 .  El  sKBii  Pamphili  EiTlwiaftira» 
lliîitorm'  lib.  x.  Ejusdem  do  vita  Con- 
i^Uiulini  lib.  v.  SorralislScholaslicirtyle- 
siastic.-P  llisloria')  lil».  vu.  Theodorili 
epi:*oopi  Cyrensislib.  v,  Collorlaneoruni 
ex  hisloria  etvies.  (SchoUistici)  Theodori 
ietioriî*  lib.  ii.  HermiiSozonieni  lib.  i\. 
Eviigrii  lib.  vi.  Gra^ce.  —  lAiMiœ  Pari- 
siorum .  px  oflirina  Jiuherti  Siephani 
tvpii^îPfipliiregii.Ho^iiÀlypiii.M.D.  xliui. 
Pridie  Cal.  Jul.  ln-t"ol.     3  1.  10  a. 

\ i.  EisF.811  Pamphili  EvangolicBPprœ- 
puniliunislib.  xv.  pu-ci*,  os  Bibliuthecu 
rciïia.  —  ParisUn  ex  oflicina  Boherti  Ste- 
fihatti  ty|Ki;rraplu  re^i.  Hogiis  typis.  H. 
n.  xLiiii.  —  Etisebii  Pampbili  evan);e- 
lira' ncnionslralionis  lib.  x,  gra?ce,  ex 
Bihiiotiioca  rejtia.  —  Luletiae  ex  offlcina 
Hnherti  Slffphaui,  typo^ïraphi  repii,  Re- 
;.Mis(ypis.  M.  II.  XLV.  —  Et  sur  In  dernier 
reiiillcl  H  u.  xi.vi.  <'jd  .\pnl.  i  tome» 
qui  se  relient  en  un  vol.  in-fol  2  I- 
10  I 

O»  «  ôlunii'-* .  |trrniii>n'5  nilliou»  ilifs  uu- 
vrBf^r^ilu'iU  roiiiiPiinrnl,  mmii  iiitM  lis  prr- 
Iliiers  ilaii<ï  lr«]iirU  il  ail  i'ii*  Lnl  i»a{;r  des  a>- 
raclcro  fïm*»  lïv  fîaraniniul  ,  ^ravi^  par 
l'untr»*  di-  l'*raiir«i.s  I'"".  I  in*  Kpilrt*  Rirruilc 
ml  Mttni/iim  ilc  KoIhti  rniunt-rr  ri  signal*' 
\cs  roa'ïlJiiits  rtforlf»  di*  o-  priiict*  puur  le  pn^ 
(îiTs  di-s  MTÎftifY*  rt  dr*  Irtlrt**.  il  in^ili-  se» 
Iwulcur*  à  pîirtaspr  sa  \i\p  et  hi^-ii  ju.*ir  rf- 
C4Milioi>unrf .  IkiiL»  (Titi-  Im'IIc  itliliirti  ,  R^ 
ln-ri  .1  (jiil  prtit*r  lit-  MHi  Imbik-U*  ly|Migrit- 
pliiipii-,    1-1   lit-   <»f<t    priifoiuli*^   riitttioi'is.iiirrft 


KOBBBTUS  STEPHANUS  PHIMUS.      i«4. 


ilatu  In  liltéralurc  «avuiit**.  Jtu(jue-I.i  il  n'ji- 
M»il  iraprinu'  d'aiiUx-  griT  i|iif  i}vn\  nljiliii- 
IkU  d<'  15lW  vl  Lïîi!!  '  i-l  lit!  niiirl.s  pu.vNa<;i-<s 
gm-.'«  il<<us  i)iifIi)iii-7(  libres  bliiis ,  nia»  du 
itioittriil  où  la  mitiiitirfiiro  rnvair-  rut  llli«  .i 
M  ili5|tii<iiUoii  \ci  pliLt  Ih-;iii\  Upt*^  ïï>'it.<<  fini 
•lifiil  j.-iiiuiii)  i-K-  fait»,  il  M-  dc^oiia  à  riiii|)rt-s- 
sinii  (1rs  oinriisfn  eu  (♦'Mi'  bugnc.  sati*  iif|;li- 
^Tr  iTpi'iidiiiit  attniii  lU-  ses  ouln-s  traNanx. 
DftiLS  U'  rours  dr  ces  N'unu-urlatun^  un  M'rrîi 
(-tiiV^isIn's  l'i,  :iit(;iiil  (|u'i)  M-ra  ruiitciulilr. 
■ii^iial<s  à  rattrulimi  du  IitIcui',  K'^  iium 
Itriiiv  \(>lu)n<'4  ([ui  fureril  le  W-sultnt  dv  ni: 
uuUo  rni|»n*».wm«'ut. 

(>s  litiv.4  giTTA  dt^»  Ksiimnc,  txMX  i|u'a- 
Iri  mt^incs  ly|M*j(.  H  ii»tT  nuu  irnn»*-  tli" 
et  iriinldlftr,  |)r(Mluisii-riil  li-s  l'iiriifÎH-. 
les  Miiri'l,  \r..  *i  rigiMii"tniM*li|('ul  rorrecls . 
M  bini  iin[ti'itiM>s,  i-t  %f-iinv-i  di*  lout  Ir  muiiidc 
*>av.'uil ,  ui*  Miiii  iTiH-iidniil  |tmiil  nrrîit's  ii 
i'«>lle  liauK-  >nlinu-  iM-ciiuï.'urc .  u'olilifuiirnl 
|)(>iii(  i-M  iin\  i-\;i;;(*n-s  que  l'un  |>rmli^ii*'.  jn 
tir  din'ii  |H)iiiî  M'ulfitM'iit  au\  rditinn:*  la  plu* 
I>ar1  si  oiuit.iMo  <lr!i  Maiiucr,  m>ii»  nïi'mv  n 
iii)r  ntutliliidc  de  ]ivri*s,  i(ui.  'n  din-  le  vrai . 
m*  Miut  qu<'  <lr  %niu«'%  runiuilOA  htMiu^iA' 
|du(|tii-».  l^tt'Uinfs  tuliuiti's  M>iilfinf'iil  i\vs 
i>ililifiu\  Sli-pliaiiM'iiiK*^  Miiit  liofs  de  li^'itc: 
Ivs  Porta'  Cnvci .  I36G,  iu-ful.,  mdi  foiort' 
L-liL-rs,  cl  t>u  grand  lUpiiT.  leur  prix  vsl  u\- 
ci'sstr.  L'admirable  Thamimi  finectt  linguft 
a^uit  unpiitt  tiiir  %aU'ur  ipii'  les  deux  mm- 
pn-miotis  de  I^tudrfs  cl  dr  l'arU  mil  Ik-iin- 
euup  Cail  dérliuir.  On  §e  lai-«»r  au»i  niti-r  n 
|tnyer  cliiiTineiit  le  m'-lèlin-  N'tnnraïk'li-slji- 
inriit  f;riT  iii-lfi,  dr  IS-W.  ipiand  on  n»I  sé- 
duit |Kit'  la  Ik'UuIi'  de  sa  roit«'t'^alif>ii.  Lk-s 
lions  ririuplairejt  de  l'IltTodate,  i)e  Tlme)- 
did:\  li  «les  autre»  \olunie:f  de  rette  Im'I1<-  en- 
léf;i)iie  !;;ireipir,  nr  luariipietil  |M)iitl  île  hien- 
>edlants  aei|uereui*\,  non  plii>  ipie  ivs  iiuin- 
bi*i*n\  et  si  Ihiiiix  \itliiniis,  miîI  {;n><*.'i.  Hoil 
tatiiih,  dauii  Ifft  formul^H  au-devitHu;  maU  rùii 
de*  loiil  celji  tir  m>  Mirpaït: .  tir  l'ail  i^alpiler 
ruiualeiii .  (Hi  d'iù&e.  i)UâtHi  îl  iVaptUTl,  iiu 
tlcti'^titi  quand  il  le  manque.  11  M'ndde  cpie 
«!  MMt  un  sucn^  dWintc,  trop  gra^r  pour 
dminr  étru  ruccasioo  du  folies;  cl  I'imi  rr- 


"  <^tH«nti  J'aIplubrI  arec  «le  ISfcS,  cil*  par  Ir 
U'.  Wdl.  P«rTGrrt<v«ll.  l.  i,  \y.  â3«.  •■  *»inirnt 
■I  r&i»lr.  i-p  n'r»t  loaieiir*  <|n'iin  Alf>hal>t<(;  hmi* 
ir«mi>  qu'il  y  ««Teiir.«"l<liie  c'Mtceiiii  At  IS48 


eoniinjl  i|ue.  dam  liim  lautalioiu  d*  dumic 
les,  l'es  \éiier;ibîrs   volumes   vnid   Itieii    pli» 
MiiiveiiF  aider  te  .sn%aiil  ilnii!>  s<*s  eliiilrx.  une 
('liez  les  eurieiu,   pai  er  \\k-\  latili-lli-i  dmil  ils 
sertïii'llt.    CiTtes.    un   des   uiiieiiieiiK  le^  |ilii!v 

iM-onitiii'ittdnltk's.   [Veclle  iiUliuu  il'l'nsi-jie, 
Ii*l<iire   IxfléAia»lifpie    m?    paie    plus    (pie 

notre  \ohtmr,  ipii  est  ui'-cr^oiifiiteiil  moins 
iisiiel. 

A  iMirtirde  l  KnsrlM*,  Holierl,  sirr  la  plii- 
piiel  de  ses  edi  lions ,  prit  liahiLitelIriiniil  te 
litre  d'Imprimeur  du  Uni.  saiu  la  n'iitricliua 
Hefirttii-artim  *•/  futinttnim  /îirrantm,  et 
ainsi  ijii'il  roM>il  déjà  fuit  pour  M*)  deux  al- 
pliid>i>ly.  lie1o';ii(|ue  et  ^ree,  l'un  et  l'uillre 
dult'-s  de   lâ;^^. 

l>an^  moi)  Calaluf^ic  de  Dr  Tliuu.  167ft', 
I.  1.  p.  llli.  au  volume  ffinlorin  Ecchi'mttica 
«4  celte  note.ntniiUii(Tite  :  H.  Vanuf.  fr.  p. 
ciim  nnùt  mxn.  Thuam.  Je  ne  le  wtrouve 
pa^ïi  dans  le  (_jilid,  SnidiLM*.  où  l'autiv  \o)uine 
^t'.  PnriHinifiu,  relie  en  nur.  irrt,  i-l  Taisanl  " 

partie  ooli  designée  du  ii"  S0.{.  Tut  \eiidu  là 
li\.  as. 

.\.\i»  à  rbtrarcax  proprit-tairc  ar(m*l  de 
V Uixioria  F.txUi.,  (pli  |Miil-(''lre  eonsidtViiil 
l(*s  notes  itinoiiseriles  ertioiiie  depreeuiol  mui 
\olllliie,  ne  ^e  donluiil  |v;is  ipTelles  etnieiit  de 
b  main  ile  l'illiislrr  bistorieti.   Qihiiil  au  fut'-  i 

mal,  je  !>iiïs  1res  dt<ip«iw'  a  rroire  (|u'il  n'a  été         j 
Sïri'.   aucun   papier  plus  ^r.-viid  (pie  relui  de 
toute  r«lilioii.  H  est  beau  et  à  grande*  niur);H«. 

t3,  IvuTROPii  Epitonip  belli  Galliri  pv 
Stu'lortii  Trtifi(|iijlli  inoiuiHiniliHqmpde- 
sidi*r<iiitiir.  1m  l'..  Jiilii  ('.a-surisi^DriNium- 
tiirub.  de  Ik-ilo  litilliro  ViV  t.ivilj,  lli'îiriri 
(iljii'jini  pfiK^kr  liiiin-îili  iiniu^tiitionis 
[cuiEi  numJiutxis[H)}uiluriiin.  urbiuiti,  Ilii- 
vionuu,  nionliiiiii,  \iilj;;iri  lin^^iui  ix^ildi- 
\xa],  —  hinsits  i'\  ulHcinii  ffoherti  Ste- 
phani  typograpbi  Rc^ij.  m.  d,  xliiu. 
Ill-H. 

14.  i'.Risi»!  SalustimU"  CoiijuiMtioin.' 
('*iti!i(i<X'  liisïuriîi.  Hjiisdem  tk- bello  Jii- 
^iirlliino.l'ditij  Luron  isfli'cl.iTÈiiiI  10  ron- 
trîi  L.  C.iililiniKii.  Frn*^'mei»Iit  qiuc*i;iin 
i'\  lihris  hïstoriîii'iiin  C.  Cri>pi  Siillii^tii. 
K\  \ptiisliss.  ïodiribii.'i  omiiiu  cmundii- 
liuni  :  «i  iid  linciri.  vurttu  Iwtiomsim- 
iioUil.i'.  —  Parisiia  v\  ofTIcinti  Bnbnti 


St^pham,  typa^phi  Rogij.  m.  ii.  ^i.iii 

1(1-8.    J  s. 


[      libr 
I       bri 


Ï5.  C.  JiLii  CKs.Vhis  roruin  iil»  îji' 
Utruni  cnnimonUirii.  IV  MIo  GaMifo 
libri  viii.  1*0  belln  civili  Ponipri;iiio  li- 
bri  m.  ]h'  l»ollo  AUwandrino  liber  i. 
|)e  bello  Afriro  IHmt  I.  De  bello  Ilis- 
juinJcnsi  IIImt  i.  E\  v(*tiistii;s.  ^riptis 
cocJirilMis  t'in('tHljUior(*s.  Piclum  loliiis 
Unlli^c,  PontUinHIu'uo.  Av;iriri.  Alrxi.T, 
Vxollodtini  .  Ma>s:?ilii*.' ,  \*cr  Junimiuiïi 
VproniMi-iom  ,  ox  dos^Tipliimo  ('..T'sjiris. 
WhTtiiii  (Jiilli.T  lix'ot-uin,  populurtiin. 
iirbmiii.  iiionliiim  :io  lliivioniin  hreMs 
itosiTiptio  it'uiii  notis  Mcnrici  Uturi'iinii. 
—  t*artsittt  c\  ulluiriu  HoherU  Sîephuni. 
I       M.  D.  XLIIII.  ln-«.    U)  s. 

^B  16.  Dioxit^  Cvssii  Nii-u^i  ((kiroi'iti 
^^nonii.  Tnijimis  Nt'nn,  Ailrianus  (U>n- 
[  fla;:nilio  Vtsp\i  :  Itilini',  Otnir^^io  Mirnlii 
I  iiilerpifU')  .Elius  Sptirlùiniis,  Jiiliiis  Ca- 
pitol iiiii<;,  .Ivlitis  l.iimpriiliiiri .  Vulcatius 
I  (jullinmirs  i\o  Ini|t('r.ilrjtil»ii?i  RniniiiK!- 
I  fum)  Jutwnnis  !îiip(ist;t  r.;:nalij  Vincti 
III  cosih'ni  iinfui|;ilitjm<ï>.  — IbitJ.  m.  i> 
XLlIll.  1(1.  Juii.  [n-.s.    is. 

17  Ammixm  MAiti.RM.iM  rrnmi  j^os- 
Uiniiii  Ijhri  wiii.  atttvinuNpuirUtud  tn- 
Ki'sriiiuiii  |iritiii]iii,  nam  \iii  priorosde- 

I^ideniiiliir.  Quantu  \rru  i'asti>ïntior  hir 
Scriptor  ùuw  prtMlra! .  i'\  Uicroinmi 
FrulKMiij  (?pistolji,  ipuiiii  liac  tlo  raiisH 
iidfltdiiniis  L*Oi;iu>siiS.  Lilinitn  lri^'(si- 
lutiiii  |iriiri'Mn  qui  in  t>\rinpbri  Frul*o- 
uiano  non  liubi'tiii,  inljcnuiu^  l'x  axlici' 
Mnrian|î<*l)  Arrur>ij.  —  l'uhsiis  v\  ofli- 
cioa  Robfrti  SifpfuMi  ijpo^aaphi  lU'gij. 
«.  u.  XLiiti.  \vi.  Oil.  Jui).  ln-8.  (i  ». 

4H.  IIkrodiam  Hisluna'  de  imperio 
post  Marctim,  vol  (Je  suis  liMii|Kjrit)us.  o 
giwcu  UTinslaltc,  Aiijjolo  l'olilijino  in- 
lerjïivtc.  —  Pamitn,  iiuhfrttm  Stepha- 
nus.  it.  l>.   xuiii.   i\.  Ciil.  Jirn.  In-K. 

[  1».   TllKBKLLIlS  PuLLio;  Kla\  lUS  W 

[     piscus  irle  ln)|K>nituntiiis  Hoiitiini!'),  Jo- 


lianniA  B;i|ilirttip  F.^'natîj  Wnoti  in  eos- 
(li'iii  imnolaltoni-s.  Se\.  AtinMms  ViHor. 
PuiïiiMmiiii-  l.a'tii-î.  OjMipt'ndiiim  liisto- 
ri.i*  Roniiiiiii'.  Joh.  Hjiplisla  K^^iiiiliim  do 
)M iniipiltiis  Huiiuinoriiin.  —  Puritiix  v\ 
uflitina  tiufu'rli Suphoni  lypCMjjaphi  Rc- 
gii.  M.  u.  M.iiii.  vj.  Id.  Jul.  In-H.  4  s, 
6d. 

30.  Oit\Tto  do  soiiU^nlia  Clirisliani»- 
811111  Ito^is  ^TipUi  ud  Sereninsriinim , 
Ki'MTcndissiniiK,  llliialrisâimoâ.  Fw'ol- 
li'nti.sstiito?.  Ma.£uitu-U!».  Spcclabik's  vi- 
rcw.  iini\or>i>>qiie  SHi'ri  ImïKTÎj  IJrdine» 
Spinii  nni\rntiiin  a;fcnU»8.  —  i^anniix, 
Q\  oti'irïinï  Hnhrrli  Stephatii ,  lypo^ajMli 
Rcgij.  M.  n.  \uiii.  In-i.     î  s. 

il.  (iHAisoNt^'riplcsuyvanl  l'inUm- 
Itnn  du  Roy  trpsrliresticii  iFninçois  1) 
atix  Sniînrursi  et  Kstaà  du  Siiinrl  Kinpirt» 
ïtsr*('inbk'z  cil  la  ville  di-  Spire.  —  i*arh, 
Jinitfi't  Hstit^niif.  M.  h.  M.llii.  Iii-i.  I  s. 
6d. 

22.  [,a  niAine  —  Pnrix.  ftol^rt  Es- 
tirtine.  m.  d.  xliiii.  In-H.    6  d. 

23.  Resk)nsk  a  iiiie  epislrc  cnvoyci* 
de  Spire  par  uiig  &tH*retain.'  alemuud  a 
unjî  SL'rviteiir  du  Roy  Ireschreslieti. 
Anllreepi-iln' d<v  rhosis  fairtis  depiiii^ 
quatre iins  i-n  Kurof*.  —  Paria.  Hobert 
Êslienm.  u.  u.  \tiiii.  In-i. 

SI.  JoHAN>H(.ardinali9  IV'llaii,  epiis- 
copi  Pjirisiensis.  Francisri  Olivarii,  in 
t^nalii  Pari-^ieiitti l*rasidentjs,  &  .\rricani 
Malk'ii.  Biillivi  Divionen:»i}»,  Frî]nrts<>i  ( 
lotratorujii,  Orationes  dua!  de  MMiletilia 
Cliristianisniini  Uegii^ad  sen*nissimosàa< 
rri  Iniperii  Ordines  Spira'  conveiiluiii 
a^f'ntos,  aniio  iriit  :  ne<:non  pro  eodem 
RcL'e  Uefeiisio  adversijs  Jatobi  Oiiiptialii 
nialediotii.  latine  A;  jiallii'i'.  —  l'arhns 
exurheina  HoberU  Stfphani .  u.  i>.  \liiii. 
In-4. 

J«*  pmKl.*  l'H  iiilitiilr  ilaii«  U  Kil>l.  ilr  Ia 
Kniiio*.  M"  *fl.9fi»*.  K(h'  nu'l  an  ii"  .suivniil  \:t 
IradiM'tiiMi  TriiunuM'  di*  U  iN'ftiiM-,  itutil  vlU' 
inilu|iir  pour  1f»S4  iiim.'  ri'iiitittYMioii  qui*  iVut 


B3 


m»BEBTlS  STKPMANUS  PRIMIS.       154*  «, 


\uil  aiisiM  tljitt»  iv*  fjitalo^tit^  ilt*  MaitlJiin'. 
Va'  MtldiiH'  lie  la  IVft-iiM'  a-l-il  iiiuui  la  vt-nioii 
des  dm\  liaraii(;ii(*A ;  l'irst  w  qtif  ]<■  n'ai  pu 
lèrilirr,  mai»  \v  \ioitsc  U- cuuU-aixv .  Kiilii»  lis 
Onii-><jii.'v  et  la  JW'tcnv  t'ii  Uitii  fimt-cllis  ilcux 
linM'liiirT>  «'■]HiW'*'>,  lin  Iiicii  ini  m'hI  xolunir? 

Ji!  luis  fMtlaiit  n  In  KiMiittlu*i|iu-  Ku>tilr 
illif  |iifrf  (If  19  friiilli-l^  cl  Mil  lilaiH-  ,  imit 
ce  tiliT  :  -  Ail\(Tsiu  lamlfi  f>in)ilialii  malt*- 
lUcla ,  futi  rtf;c  Iraumiiiiu  (^lirisliaiÙMUUO 
IX'fnisio  :  •  saiii  anciiur  dalr.  H  m-  Irnui- 
mut  itiir  h'  div-iicutièiiK'  fctiillrl  par  nii 
ti)(ït%.  Ou  /a  »m  non.  Ksl-4-f^  uiii<  purlion  du 
%ollitilt' (toiil  la  Itilil.  ilr  In  h'raïui*  ilfiiinr  ptii.t 
ampli'  détail,  uti  nVM-ct*  [ta.i  pliilôl  itiir  prc- 
mién:  i'diliijii  ipii  uiir»  ii(>  Mii\le  d'unir  n-iiii' 
pn-Miou  ri-uiii-'-iijint  pliuiciUA  pii-CM? 

I,L*  frauroit.  tiaU'ni,  «•■•t-il  rrt'IInnPnt  uuc 
purlitut  lit-  rc  volunir  lâliii ,  (M1  \\ni\  vv\W 
liiviitiuu  l.at'uié  rt  Cuilirè  \inil-i>lk'  di*  vv 
t\uv  la  Ilild.  i\v  la  Frniict'  aura  pm  et  n'iini 
le»  iiililnli'»  d'iui  f^riiipbu'i-  lului ,  à  la  tin 
duqurl  aurnil  l'ii-  tvIiiV  l.i  \rrM(iti  frjurnisc  ? 
t.  c»l  et'  ipii:  je  ni-  pui&  diiiii'lu'  c.varU'Uiiiil  , 
■'I  un  t-uimcii  de  m  pfUtr  ittiptiiloiirc  tifr 
pourniil  iHrt'  fuil  i-u  luulr  n'rtîtudc ,  i\W'  si 
\\i\\  nvujt  M)i»  In  main  ,  el  l'ii.mt^rap  temp*  . 
Miiiti's  (Ts  piiV-cs  d't)rai«>n*i,  Apolopc*,  Ik-- 
ff  iiM-5  ,  miiiiitt-iinnl  (mMirc»  ,  prrMiur  5aiis 
iuti-n''l.  l'i  d'iiiit;!»!  plu4  l'iiri.'»,  ipi'oii  aura  eu 
furl  |Kii  fl  i:inpmtoeuii'ut  à  \va  nt'ucilJJr  v\ 

tHilUHTXCJ'. 

.ï'di  (-i-{H-udjittl  \\i\  nu-itif* quHiptc «lin  à  imj- 
tci  rt  Itii'U  di»1uipUT  lis  diMiM's  pioit-s  de  ri' 
gwin'.  à  raidf,  taut  dcerllr'»  que  j'ai  pu  ^oir. 
qiii'  d(-^  n-iiHi|;ucRti--]itfl  fmirnu  |Kir  la  Uihl.  di' 
là  Kraiirc-,  k-  (jital.  dr  Mv  Tliuu,  Aie. 

25.  Defr-xce  |K»ur  le  lli)\  Ht*  FriTire 
Trt-Scliri'sticti.  a  l'i'iu-untrc  îles  iiijiirp> 
\  rjptractiiiiis  ilc  l;i(|iii>  Ihupliitliu-;, 
fuicto  iiaiîtKiVH  i*n  Liititi  (mr  uiijjîM'rvi- 
Icur  rlii  Ro\ ,  &  inuiiiU'iuinl  inHluiftr  rn 
l'ninrois.  \m\v  Siiruui  Bniin'l.  —  Parin, 
lliif/rrl  Entirnnr.  m.  i».  \liiii.  In-I. 

La  Uitd.  de  la  KraïuT.  n"  17.(M1  fl  ttS.WS, 
nttrii>ne  In  Iriidurtioii  de  (■••tte  pîÎTr  aii  sa- 
*n[it  Pierrr  Kuiii-I ,  lunmi  Mirlout  |iar  «n 
l■l^■V^lnl^^^  tHIees  liiluie«  ;  ^Ull^  deil\  (jital.  île 
KoIktI  Ii*l.,  ipH,  m  eectt*.  mi-M'iiiMeul  jii- 
Itinii'N  n-r1aino.  Mailiaire  et  lesf^tal.  de  Ja 
lliltl.  Kit)a]r,  piirtnit  l'u  ((Mile»  IcMrn  fm-' 
tlunte  ru  JniMvws  ttar  Rnuift. 


Puur  une  mniprc<^uu  de  1S54,  M3\ct  ci 
dcTiMitis ,  à  eetic  ^uuétv-là. 

ÎG.  L.  KENEsrF.i,i.\do  inaîïislraltbuji,  J 
5iiooniolii*<iUL'  Homanonini.  l'uuiponiu» 
l^tus  ilideni  de  iiiai^iâlmlibuâ  et  sacer- 
dûlii^,  \  priHorea  do  divcrsis  lo;;ibUÂ 
Ruiiiiitioruin.  — Parisiis  v\  ofliciiiu  Ro-  1 
hnlt  Stf/thuii  M.  n.  xliiii.  ln-8.  (  s. 
3  (t. 

27.  Plinils  Si*ctindus  do  vtris  illu*- 
Irdius :  StieUmius  do  olaris  (jiiiiiiinitticiis. 
Jtilttis  DhsoqiK'iis  de  Profligiis.  —  Lntt- 
fifr ,  fUifi^rlits  Stfphanus.  n.  u.  xliiii. 
vu.  M.  Jiin.  In-8.    1  s. 

Il  p,-it(Mt  qiu'  er  |>elit  foluinc  porti:  In  JtHix 
i\a\vs  ih  1M4  et  15t5. 

2k.  laii.iEi.Mi  Bri>.Ei  PiiTisiensis con- 
siliiiriiBi'^'ijstipiiltnjinquc!  lil)ollorutn  in 
Ht'|j:iu  M;i;;;istri  Fua'nsia.  —  Vunsils,  fto- 
lierUix  Slrplinntf>.   m.  i>.  XLIUI.  Iii-fol. 

lis. 

Va'  volutne  est  prrMpir  loiijour*  airimipa- 
^lé  du  suivant  d**  IM5.  ipii  eu  i^^t  le  itimplé- 
tnenl  iiMliN|H'iLwlile. 


M.  U    XLV- 

r  KoRGNSiCM  verbprum  \  loquomli 
grnprum  t\\ix  »unl ,  a  Gulielniu  Budiru 
pi^iprto  coiiiiin'nlario  descripta.  ;:allira 
di'  KoiT>  Parisien!'!  miinpUi  inteqiretaliu: 
itein'pîravaaliquol.  verbiiKoreiisiadiren- 
(iiqiie*  zeneni.  inlerdurn  la(ii)e,  intri'duin 
^alliW*  e\|H)slta  :  tiallieus  Kun'iiâiuin 
verlM^miii  Index  :  ciii  exilixer'stm'spoii- 
del  latitia  ex  iiutieliiti  Biidiri  Foretiâlhus 
rollecla  iiiterpfotatio.  —  Parixiis.  flo- 
Iterius  Slfphaiius.   h.    o.    ma     In-fol. 

?.  BiBLU  SACHA  Uilinti  :  jiisUi  veU>reni 
\  \nilf5atam  wlilioiiem  :  eut  nova  ex 
Mebrojo  rtjluinnaliiii  n^pondet  :  ad  etijus 
iiiiit"^iM(*'*  annolanlur  varia'  lectiones  & 
e\[!<»silK>m's  ex  do*ti:>sinïiti  llebraftruin 
roiijnieiit«ni»,4(iibu»explicaiilurttlïSt'ii- 


r.W.       HOKKRTrS  STEPHAM'S  PRIMUS 


63 


herti  Stephani  lypo};ni]ihi  Regij.  si.  d. 
\LV.  2  vnl.  in-8.     45  s. 
A  i  col.,  plus  2  de  notos  marginales. 

Toici  commcnl  c«  livre  est  aiinouei'  daii» 
lo^f  (]c  lleari,  uni  tlatc,  uiai^  rt-r- 
it  (II-  ISTiO  011 1370. 
mbtia  i*\<lii|ilti-i  iralatiinic.  ^cl<Tt-él1Ulv^ 
iqiic  t'X  |)rir!i-('liiiiiiiMj>  Fr.'inciM'i  A'atnhlï 
eutt-mlata.  I  iitlt-  niut;ii.'i  i-\  jizirti'  .Mti]i|)lit- iiti- 
nDtalitine«.  n>rutiiU'ni  (i.'\lul  «'ircunjiftn-  mihI. 
,1t.  S.  ln-8.  Valdr  niiniil»  lilcri:*.  " 

Le  «(TJIablc  inlilulc  du  Inrv  ne  ptjrle  t\uv 
moU  : 
Bihiia  (^iiiil  iu  Uar  rtlilioiii*  iinnliliim  >it. 
rir  iii  <-a  c|tKim  njn-ri  jtm'|Misiiimil<>  »!  krlo- 
rm  Kpistnln.  —  l,utflï;i<'.  ar. 
A pri^  If*  J'ahK'S  t-l  le  mot   finis  l'M  mm' 
parlii*  «II*  iS  rriiiîlfls  tiou   cliiirrps  nititi'iutiit 

pliu  aiii|tlt"»i)ott-s.  Difjuttores  in  prions  Pial- 
tnvt  anmitntiones . 

La  BÎ/'Uo/ticra  Latiito-lifhmii-a  de  Jo*. 
Imimnati .  t.  I .  p.  SI8-227  ni|i|HirUr  (oui  an 
long  les  n-pn>dn-s  fjiils  à  cftlf  iNliltwi  duris 
rtmlcx  lApurçaloirt*  irivtjtjii;iir .  liiiif  piMir 
!»■*  luili"*,  les  lûlilirs,  Imliifi,  t-l  li-s  iii-ffiofs 
i|iie  pfiur  Iti  nt)ti\t>lli*  \i>rsiiit(  (|iii  cttt  i-clU' ilr 
Lroii  Jiula,  /«itiglit'ii  i  piCA  di*  ili\  ^landt-?. 
pafi;rs  in-fiilMi,  n>iitinuu'ii(  rt-\pu«ilKiii  Je  et* 
<|u*ou  pn-sciil  i|Vn  hwv,  d'y  <-li:iiift<'r  un 
IjouliT.  I^-s  i|uaUfirji lions  mjiirirusrs  n'y  <on\ 

<lr  n*iidri-  micl'|tic  jii-Mirc  au  sa\uir  d'^  rt'Iui 
qti'iMi  traile'ttî  diiri'nii'nt. 

RutM-rtU-t  Sti-|ihduiM,  Od%iiiùitiUfl ,  \\a^ 
etinu  piiiiiir  clnssis,  lU'brw  liii^t.T  luiud 
Mils.  •■  Et  filas  loin:  ••  MouriDils  l.trlo- 
iranslatioiH'ni  novam.  A:  M-hnlia  lioruiti 
[mjionim  à  Rohcrlo  St<idiaii".  Aurtnn- dam- 
tlo.  pnitiitni  i-dila.  &  tit'|irj%atji  (u'use.  <■ 
ci-  tra\;iil  si  n-[ji»-lM-iiMhlf .  si  coupablr  . 
!  fui  n|)i-iidaiil  |iiitiil  ju(;r  le)  |tiir  il  ;iii(n-.'k 
'tbriil<it;ii-u-t.  |i.ir  des  jr:siiili>5  e.<»]ia^tioLs .  i|Mi. 
pliu  Ui'd.  vu  l5Mt,  il  .SaliiiiiuiH|ii(' .  rcinipn- 
icrnitcvlte  \irsioti  laliirt'  l'I  loin  ii-t  alUrod 
le  nntM,  mec  draiiroup  moiDii  de  <-)kiii{;4*- 
itfl  que  uni  a^oil  prescrits  la  ci-iimiii' 
ipponée  par  linbonnli. 

3.  NovDiTKSHMENTrM  liit.  —  Pari- 
rw  <*\  offirinîi  Hnfmti  Strphaju.  u.  ii. 
[Lv.   In-tfi. 


Ih'iix  |iurlii-i)  i-ii  uu  luluiinv  Iji  sit-oudv 
t-oininfiice  après  Its  Aclfs  de^  Apôlrt»,  avw 
un  liln*  M'pftn-.  el  di!  uoiivt-auN,  cKiirreA.  Sur 
Tnii  H  l'aiiln'  litre  on  lit  :  ••  lln'%c»  %nriariim 
tr;i[aliitii)itn  ainiulatintio  adji-cla  >eteruin  la- 
tluoniiii  t-M-niplarinni  maiiuxTipInnuti  dî- 
\iTia  I(flii)ui\  >' 

l  UAnMOM.tEvan^dirffîlibri  iiii.  In 
qilihii»  Kvaiiiolu'it  liUloiiii  t'\  quiiluor 
Evanj;fli:i(is  ila  in  iinurii  tstninlexUi, 
iil  ruilltus  vorimm  iilliiiu  ornissum,  nihil 
.'iliemiiii  iIlImi^luIll.  iiiilliiitt  ordo  lurlkii- 
tus,  nihil  non  siio  looo  pusilum  ■  omnii) 
viTu  lileris  &  uotis  iUi  dislinrUï  siinL ,  ul 
qnirl  cujasque  Evan^ielisla:  |iropriiini , 
(]uid  riiju  aliii^,  \  rum  qui]tii>  ronaimiiu* 
sil.  prini*!  sUiliin  iispectii  fipprchi'ndore 
qirciiïi.  In(l('\  ip-ii  Harninnju-  pru-puni- 
liii-,  i|ui  fjrdincm  m  nim  iiinandii  ipsii 
Ilamioniî»  ubsorvaluiii  poiiit  ub  oculos. 

—  viti,  (jil.  Mjiii.  M.  D.  xi.v,  —  Anno- 
tatiunuin  liber  iiiiti?  ,  iiutliun^  Andn'a 
(teianilni.  —  LaMiiv ,  apiid  Hithrrttitu 
Stfplitimim.  31.  D.  \LV.  III.  Non.  M«ii. 
ïn-lCi,       3  s.  6  d. 

Pc'til  vnhiim"  fort  rare.  l/rtiniin*  du  litre 
poiirroil  uidnirc  à  ertlre  iprOMâiidiT  uVjtl 
l'aulnir  f|ur  des  amioialiuiis  ;  uiiki^  c'tsX  hjpii 
«  lui  qn*i<it  dn^'  relie  t^mpllalinii  lalHirienM* 
ri  <[ui  ii'i-st  ptt<i  «ins  uiililé.  Maiuaire  fAÎi 
deu\  \(ilnnii>s  M'-part>s  de»  Ifarmonifs  et  des 
Noies;  il  s'i**!  eorrip-  dniu  1rs  \niiale*, 

r>.  rilHlSTIVN'A:>tudiOS<TJllVCllltltisin.<- 

lilulio.  iiorChristopIioruiM  IU*sfndorphi- 
tiTiin.  I>i<  disnpiina  ilpm  A:  iiislitutiout* 
piiornriini  Ollionii^  BniniàreUJi  Para>n9!tJ!i. 

—  LyiU'tiar^\  oDicina  Robcrli Stephani. 
M.  D.  xi.v.  Id-8.    6  d. 

6.  Dk  Ixsrm  knda  vita,  ^  moribiis 
corrisPiidisjtivrriMiliii.  PaniMiesiâ,  Chris- 
Uvplioro  Ht^jît'iidûrpiiino  authorc.  Quo. 
piutoitcmin;j;oniiiadolfscentos  forma  ndi 
sint,  pr«Twplionos  Chrisliani  Thcodi- 
dacli.  —  LuMtaeex  officina  Hnfierii Sie- 
phani.  H.  t>.  xi.v.  ln-8.       s  d. 

7.  r.AROL!  S(*»|ikmi  do  Rr  Horlensi 
libellus,  viil<;Hna  licrkinini.  Ilonim  ne 
fruticum,  qui  in  hoitis  conseri  ^enl. 


fii 


lUmi-RTUS  STKIMIANL'S  PRIMES.       IMS 


iioiiiirui  lutini;;  vficilMts  rirpiTc  iliinMi;*  ex 
pr(*liiilj>  îiiithoribu»  in  inlolfïMTnlnlonmi 
}:ni|iiun  imiHo  quain  .nntra  lociiplM  i'ir 
fat'Ui!*  :  nii  nupor  addiUist'sl  tiliiis  HIm'I- 
lus  do  ciiltu  &  salioii('orb<:irum,»*xaMli- 
iiuuniiii  r^i^ntcntiii.  —  LuMiae  pxonicirui 
hithrrti  Siephani.  m.  o.  xi.v.  Prid.  Id. 
Sopl.  In-8.       1  s.  6d. 

A%er  UDT  lonfïiH-  L'pilrr  Av  l'autnir  h  son 
iH-*«ni  Henri  !  Ilniriciili»  mi«),  nlon  Agi'  de 
dix-w|it  iiiti..  ilaiLs  bii|Mrll»'  il  li^  ti'lliilc  df  rtH^o- 
^oir  li'n  lirons  cl  !«■>  .<uii;i-«  pnVi-plet  d'iiu 
ntiMi  di^'iit'  iiuiilnv  Voiri  qiH'k|iir.«  ligtit*»  d<' 
«rlir  lt*ltr('  «[ii'dii  ptiil  lin*  ailini'  daus  Mail- 
lairi'.  (».  âWrt  iû.T. 

«  ptfliri.vumr  te  ad^cruiiini  fiilvic*  otidin 
JaciUitim  l'uMinuni.  ^iriilii  ri  m  iliHi-liiln  ri 
in  dii-nido  ac  M-nl>nidii  laiilir  jijtiid  i-nidili» 

niuiM-N    uiillioritiilis Ali    en    non    latihitu 

iili-iuwjiit'  liii[;iia'  tniiiïtali-in  |U'iili»r<'s:  scd 
rtiniii  mon-s  L'dort-hpsm  pljuir  digum.  >• 

a.  {ll\ROLi  Stopluiiiijlk'laUnis*  gra?- 
c\»  noiiiinibtiï*  iirlK>nmi,  fiTilicuiii,  licr- 
Uiiiiiii,  pj.4i-iiiiii  &.  iiviuni  lib(Tex  Aristo- 
loU\  TluMiphrasto  .  DiiuM'ornU' ,  r.idt'no, 
Atrtio,  hnilo  Ji;;iiiolii.  Acliuirio,  Nii-îiii- 
<lm,  AthcncTO.  C»ppi»no,  *Eliano,  Piinio, 
ll(>rriK>!iio  barhiiro  &  Joanntr  Ruftliu  , 
ruti)  jrullii-ii  eorvim  itoiuiniuii  :ip{H'lln- 
tiono  :  cditid  siTundn  rui  tniilUi  iii'('t»ss4^ 
nint.  —  L'tifitiu-  ex  oflicinn  Huberh 
Stffihnni.  m.  d.  xlv.  T^I.  S«^pl.    ln-8. 

\\atit  nMr  adilh  trttmt/et  aupncnXvf,  il 
i-ii  awnl  rlr  Tuil  dni\  ni  IS-lfi  rt  15-U  ;  ditix 
tiiilrrs  nul  liiii^i  m  15(7,  cil  uo/it/  Cawlum 
Slrohttuum,  1554. 

9.  Ekssmi  Piir.iphnmis  ,  ww  poilus 
Epitonio  In  El^i:^^ntul!^  l^iurcntii  Viillit;, 
Curri.  Ci'»."i'i  Fiirrn;:u. — l*ittisiinc\  ulftcitin 
Jiotterli  Slephaui.  M.  n.  xlv.  ln-8. 

(0.  I.EB  Pi.(  Li.NAisoNS  dps  noms  ol 
vcriH's  (pin  (InilivpntstavoirpnliiTOTiieiil 
jHir  cupur  li's  piiriui!*,  iiasquelz  on  voull 
iHiillor  oniroo  :i  la  hinsii*'  lalint».  Eii- 
ffcmldr  In  ni;inii're  tlo  tutirncr  loft  noms, 
pronoms»,  vprlxv  Linl  urtifs  qut»  passifs, 
grrondifri.  supins  \  (lartioipcs  :  lf»8  vcr- 
b«.SMm,  lo/o,  iVo/o,  J/a/o,  ffro,  Ki/o 


rs,  /•*(»,  l'ossitm.  Mfniini .  aussi  les  mi- 
jioi-soiil'lz.  Dcîi  liuirt  parlit'î*  d'or<ii.4oii 
l-;i  jitanièrcdVxonor  li-s  enfansa  dëtli- 
luvr  k**  notii!i  tri  Ips  vprlx*s.  —  Lutetia^ 
t>\  tifficina  i\obfrli  Shphani.  h.  d.  xlv. 

1(1-8.  i». 


M.  AUm'£LIS  Murchapnli  de  rslione  ] 
exaniinanda'  omlioiif*  lihollns:  «nei'e. 
—  Ex  BtbIiolIuH.a  n-i'iii.  —  Luieiinê  nx 
iilîitviiui    f^ohcrli   Slrpliiint.    %\.    u.   xlv.    ^ 
Prid.Qd.  Jan.  In-l.    8  .s. 

I*iTmirrf  tvlilin»  ilc  tf  uviiiil  <>|m«rtilr. 
\à-s  ^ndû  mai^t-A  du  Miltimc  nul  fait  rroin' 
:i  rr<-triiiia  <)iit'  MHi  o.\rm|d<iirf!  (i<Mt  Mir 
;;r;ind  [Kipirr. 

13.    IIORATII'B.    —   Uml.     M.     U.    XLV. 

Iii-Hi  ou  ii»-llt. 

Il  y  a  dûiL*  nih?  .tiiitir  mu-  rdilioii  pari- 
^iiiiiif  df  Krntirui»  Grrplip.  Îi»-Ï2  ou  ïn-lfi ,  rt 
(•'i-sl  ri"  qiif,  par  iiiad^iilaDcr,  ou  aura  pris 
]>iiui'  um-  nliluMi  de  R.  Kstiamu  ,  t|ui,  ji'    n 
iniis,  uYxi^lr  pas. 

<3.  Jirx.  JrvKNALiH  SiilVTa?  xvl.  A. 
Persil  Satyrae  vi  nd  vplusliss.  srripUi 
pxpin|djiria  einoiidatir  :  quonuu  varias 
{«•lionos  ad  calrrm  n'jfvinïus.  —  Lute- 
tille  apud  lUylirrtum  Stepfianum.  m.  d. 
xi.iv.  .1  la  /m  :  m.  Non.  Jan.  m.  d.  xlv 
lii-H.   il)  il. 

M.  M.  Annhii  Li'CAM  de  Ik'llo  civili 
Ijbri  dttiMii  Ejiisdoni  vila  in  liiio  ojipi w. 
Ad  M'iuslis'!!.  .-M-ripUi  i-'xomplaria  emen- 
dati  :  quorum  \arias  lei'liones  ad  calorm 
rojeiimus.  —  LuMiae  ox  othcina  Roberii 
Stephaïu.  m.  u.  xlv.  ln-8.    3  s. 

45.TBIIE-VTIL-S.  l'X  rtrcnsioni»  Erasmi. 
—  Parisiis  ex  ofTirtna  Hoherii  Sfephani. 
M.  II.  XLV.  In-ft.    ;»  .^. 

16.  De  ltebu<!  in  (îallia  Belgira  geMis 
et  pnce  restituta  i  jirnien.  —  Lutettœ,  e\ 
offieina  Robprti Stephani.u.  n.  xlv.  tn-ë.     I 

Cahirr  dr  Imil  fniillfi«.  L'auteur  r»t  nuo- 
nymc.  Au  roinnini*'mi»'iil  sonl  di-s  ttr»  dr 
.S.  Marriu.  d'ml  à  iVit-Hiph'  de  Mailtiiin' , 
Viui.  III.  3M,  jr  li:ittiM-iis  iri  ipirltpir.v-un^ , 
lunr  qu'iU  ct-li-bn-Dl  dr  p-3ud^  Iliipriint'ur^. 


t^htwl  InuRlno)  TvIivijmc  libi  dirino  faturuni 

Jurai  11  <i«  in  liicrni  prodc^t  islelib«r,..  . 
KicDiiiin  niti-lii  fnnnii  (imiltr  {irrcninur. 

Qnalc4  vd  >itcpltnnns,  rel  CoIin.-pn*  )tahf*t- 
Ntm  {wr  ic  piilchnr  «luOtl  t«ric«  p«ll«  pui-lls*. 

Ilu«',  niîlii  ctetie.  lîbro  tuiio  l^ru  aura  rsl 
Ihnnihui  lit  ntimirif  i^iliir  ji^rlVrlnml  MOgorm 

Kit-al,  ix  nillij  iplrnilidiurc   [Uvot; 
Ell£vcIiJilcu(tra))|iti  dj;c  i]r  )it>liaiiLus  mit 
Mnrc  AMi  rxactiio)  <iui  ttl'i  ruiget  opiis... 

\icorcin  nitnbtM'  â  Sialmon  MAcriii  w  (iclil 
pocmc  de  450  icr»  L'iùgimiues .  m-iis  on  pmil 
croiri*  qu'il  su  lroni|if .  crir  dans  iV'iiip'atuit»' 
nu  iiièrt-  do  t  ers  plarrv  rn  Ivtv,  c(  daits  lai|UiHo 
MacHu  coa:teillt' À  rmiteiir  de  m*  r«ir<'  impri- 
mer par  qiirlqiic-  hotnm*-  lialiik-,  nii  R<>tii-unc, 
ou  S.  di-  ToliiKs,  il  lui  (lotiiH*  dvs  lotioii^T» 
ipir  jnniau  niiUiir  dt*  «trtii'rwnHl  se  dimut-r. 
1^1  lUId.   Hist.  dr  h  Francf.  qui,  !,o\»  le 
17.6Î0',  Tom.  IV.  me  fournil  une  j»artic 
ccA  reiMiciiîiirmciits .  ajoulf  ;   "  Ou  nous 
pardmiorra  in  cvMv  retnarqur,   r)ui  pourra 
faire  plaisir  à  (piclqurs  liltcnilnir!).  »  A  qiicl- 
qu<s-iitifi  n*  uni  pus  siîr  ;  car  il  a  pu  st*  fairr 
L     qui*,  de  177.1  h   isa7.  jM'i-<vnuu<-  u'ail  eu  Mtun 
■^^B  iMrsoili  d'aperri'toir  et*»  ligues;  tnais  après 
^HpO  MIS  rlU^  |Mji  (('»(  leur  fniit  eommp  m  4>IIm 
^^nrokiil  été  mUfs  là  Inul  exprès  pour  moi,  el 
^^^c»t  avec  pUùtir  el  rccouiioiuuKe  que  je 
f      hv-  ujuigc  de  ct'H  iH>i^,  uiiksi  que  de  pluaîeiirs 

auiresdu  m^mc  li\re. 

I  Jrdoi»njinifer  (priti  \KS1,  ino  roitTioiil  à  <U' 

prt'OtM's  iiidimlimiA,  el  u'ayaiit  pai  alors  !Ni- 

il        e4-ron  koils  la  maîu .  ji'  copioi<i  une   erreur. 

INim-nii,  XXXI,  pag.  !27:t,  met  1S45,  et  uoii 

17.  aiiuii  (|ue  jh  le  duuis. 

17.  ^<*0Pi  riirygis  Vita  &  Kabulffi  a 
tsdocti?;simisin  Litinam  lin^amrrtn- 

Ap(>luj;t  f\  Chiliaiiibus  Adupo- 
rum  Erasini,  ex  l^miaPoIitiani,  Oinito, 
Johaiine  Antonio,  Ciiin|iano,  (icllk),  Oer- 
beUio  ,  Manluanu  ^  Ilurdlio.  Fiibiila? 
m  Avioni,  Mudrûmo  Rirlindo  &  (iu- 
îolmo  llcniuinnu  intcrprrlihus.  Fiibulae 
pra*l<Te-.i  Uiuivntij  AI>^lo^lij. — LutetiiW, 
nptid  UvbpTium  SlepfuiTtum .  wii.  0)l. 
Murt.ii.  I).  XL\.  In-»-    2  s.  6  d. 

18.  V*LKBii  Maximi  (lictonim  facto- 
ique  momnnibilinm  ovfmjilji.  Adjoclo 

lire  prnprinriim  numinuiii ,  rc'ruau|UP 

emoriii  di^nlI^u^l  Iwuplelissiino.  Va- 

Icction*^  ex  vpliisliftft.  rodicibu.^.  — 


M.  D.  XI.VI. 


1.  BiBLiA  iiËUiiAu:\  (i-um  punrtJK], — 
Parixiifi('\  ôllirinH  l\oln*rli  Slrphani.  u. 
u.  XLiv— M.  D.  xtv— M.  n.  XI.VI.  17i)ar- 
lics  in-16,  no  reliant  on  7  on  on  S  viit. 

7:is. 

L'iticrriiiiicle  sur  U*  Torniai  de  co  livre,  (me 
rot)  dii  taiilol  iit-1().  lanli'ii  iii-l^.  e^t  drtntile 
pur  Ic^Catalngiir,'.  do  RmliiTl  et  de  Heiiri.  Mir 
lc-&i|uels  on  II'  (pialiDi'  iii-16.  It  paroît  ni^oie 
que  ci-s  linprimt.-iiirfi  ii'mil  lîm  fail  eu  in-14, 
et  que.  rhiv.  eux,  tout  et-  qui  vieul  nprcs 
riii-«  Fst  in-16  :  aiusi  cliaipie  cahier  a  H  fnii!- 
lets.  10)  p.igf^.  et  non  pas  6  ou  li  feuItleLi 
qu'auroil  l'iii-1'2. 

Cette  itetite  édition  que  l'on  dit  fort  euctc, 
i*sl  \rainient  un  liijoii typographique,  et  peiit- 
ùlre  ce  qui  a  jaioikLS  élu  imprinié  de  pUis 
lieau  eu  Uii|;ue  Iit'ljrâitpie.  Il  est  seult^uicnt 
Urhetixqnc  la  (frowenr  de<  riu-at-leres  ueMjil 
^Nu en fttiffisante  Uaimonie  avrc  iVviguîtê  du 
formai. 

2.  NovvM  Testamevtim  (gnpcumjcx 
Biblintlu'ia  regia.  —  LuitUne.  ox  onîcinu 
Rohvrti  Steplmni  typo;;niphi  Ro^ij,  typirf 
Rotîijs.  M.  u.  XLVi.  VII.  Id.  Novomb.  lii- 
16.    lOs. 

Colé  S  s.  aur  le  premier  (^t^logne  (  la 
feuille  de  1S(7},  et  10  s.  sur  le  «uivriiit  de  1552. 

La  puhliralioti  de  cet  éli-gaut  \olutac  Ic- 
noit  à  tui  projet  irinq>resAi*in  de  toute  la  lU- 
\tU'  ^reeque  eu  petit  ftn'iiuil.  aiuiti  qu'on  avoit 
fait  pour  le  lexle  hel>n*u  ;  maii  w  projet  a*a 
poiul  été  exi*ciité. 

Orieshorh,  dans  mm  ProK<^uinène«,  Ciii  un 
lun^'  el  critique  eunieu  de  ecitt-  (-ditioii  et  ties 
manuscrits  consultés  pour  k^  Jeux  in-16  de 
15M  et  1U9,  et  |)our  riu-fol.  de  15S0. 

3.  BiRLtA  HACHA  latinn.  llohr.Ta.rhal- 
da'H,  {.M-ai'u  &  lalina  uoinina  virorum, 
mulierum,  populoriim,  tddonim,  itr- 
hnim,  fliivionim,  monlium,  cii^l^ronim- 


■ 


in^ 


miBEKTUS  STEPHANUS  PRIMUS       IMC. 


i|it<'  kii'OMJiiH[ii;i.*iii  i|>si>ltit)iijsli><:iiiitiir, 
rfr^titiiUi ,  niiii  Intirm  inlt'r|irfLii(ione 
Lot'oruin  litïHTiplio  l- io:iiiUK;ni|)liis.  In- 
ïlï*x  praïtorea  rorum  ^ scnti'nlianim  qujf 
in  ijâdem  Bililij:^  continenttir.  Mis  m-- 
cwi^tTunt  scheniatiiTaliurnaruli  Mosaici, 
&  Templi  Salonionis,  qim»  prjPK'uiU* 
Francii^'o  Vutiiblo  licbraicarvim  liiom- 
nim  Roi;ioprorps-*yir(?  dncli.ssfmo,  suinmu 
Hrt**&  lidvfxpn'ssi  ïnjnl.  —  Lulctiof  ex 
oPk'iiui  Hotwrd  Stepfutui  lypoiziTiiilii  iv- 
pi.  M.  n.  xi.vi.  Itlib.  Muii   Iri-fol.   60  s. 

Oitc  prompU*  mmprrs&itm  iu-ftilio  rsl 
une  prrtlM*  lin  -4iirrè<i  i]u  a^  uil  olilcuti  h  licllt? 
l'ilitiuu  lit'  1540. 

4.  LiBEîi  l'sHKMom  M  n;ivHii-i  'Kr.  Va- 
liil»!i)  AMhut<ili(jin*s  in  tHRHU'iii  ex  Hc- 
lir.'i'ônmi  comnii'nliiriis.  —  Lutetiof  ex 
itnii'ina  Rtihnti  Slephmi  ty|it)j;rnplii  Ri^ 
gii.  M.  II.  XLvi.— *Ointit'a  i|iut!  in  BiHiis 
h|»ii>>iin  Ift^mliir.  Anm)liitiont'!*  in  «i- 
(lorn  ex  noltra-oruin  conimcnUirii:*  — 
L«((»(*(i<' c\  oflicinîi  Ht>ttrrfi  Siepimni  l\~ 
po^niphi  Uo;:ii.  m.  i>.  xlvi.  Et  a  h  pu  : 
ExindrUil /tuWrfus  Stephanas  tyi>(.*grîi- 
phijs  Il(*;:iiH.  LuU'iiof,  ann.  m.  ii.  XUM. 
un.  Cul.  Mari.  ln-8.     5  s.  6  d. 

Lfs  Cantico,  qui  Inrninit  tiui<  |iartit'  dU* 

liiirlo  df  2i  rmiittelA,  a\vT  «on  liln-,  miuI 
nratimoin»  une  ginrliim  imV OMairc  du  \nltiinc, 
liif*ii  qu'on  Irs  Iroint'^  qufNpu-fiiiA  M-|tari-ini'nt. 

f'elui  tralalNf  (la  Vnl(:atr)  rsl  eu  <K->(Iiiil<>. 
tri  *ur  la  roUinnc  tir  dvhurs  isl  l;i  tradiirimu 
Yova,  df  lji*<)n  JuiLi .  r.-ii(c  plus  lillnalp- 
incnt  ïur  rhi-lu-t-u.  tVun  rarartirr  Milllsam- 
Rtiiit  ^at,  rt>  vnluiPf  fut  iinprinir  |iour  la 
ulisrAduin  df  ceu\  ([ui  liMiful  |H'nil)Wnioat 
\n  Urà  )Kiitr-.\  Irltre»  [lc«  d«'u\  lUI>ks  in-8. 
tir  \Sâh  01  1346.  ••  Keli(|ua  «oliunmn,  iingii- 
btim  rjidcm  fnrtiii,  nut  majurr  rtiam ,  si  id 
r^peti  ïidiTiinus.  lU-iuii-ji-s  iLiliinitiA.  »  Pj- 
pmjrl  tVutu-  itililr  toluir,  aitui  i-nmplètiV  par 
ilrs  puliliratioiu  Micc«&<îivr« ,  ni  i'i*4lé  .toiu 
rxHiiliou. 

A  la  suite  dvs  tvtuum  dr  b  Ril^*  Ut*  1545. 
ImUitiati  iJounc  cilN-^  ilt-  n-  voluint-  tir  Psau- 
ia« ,  loMiutlIt-s  ocriip«*iil  |iliit  iI'uim'  ^Tauilc 
pape    iihfr)!.,    ri  II'   nu'Dic   Moittmut   l.cet**- 

rrm y  t-rf  rv(M'li'.  Vuyi'E  ci-tlrum,  pag.  fi3. 

k  la  BiUit:  latine  de  15(5. 


5.  I's\i.iii  Irii^inlii  (i,  iii.  m,  m,  \ii. 
Mil,  x> .  wiii.  \\\.  xui,  <-,  i;xiii,  r.xiv, 
(xx  a  cxxxiv,  r.xxxvii,  rxLiv)  l^line. 

oum  puelii'a  [taraithrasi  lalimi  M.  Anto- 
nii  l'iaminii.  —  Partùifi  c\  oOicina  lio- 
UiTti  SU'pham.   «.  d.   xi,vi.  Qd.  Jiiii 
In-8. 

Réimpriuu'  par  rJiarli*s  Eilieiun-  rn  1.552. 

6.  EiÀbiDE  Donionstnilio  evan^clica. 
_)r,ir,_i6.  jn-fol. 

Pour  f-ei  mnTii^  i-l  Ivs  anlrr»  érrils  du 
mènir  KiiM'Iio,  \uyi'Z  ci-dc«MU,  à  rminn* 
iïfii,  fuvn  SU. 

7.  IxsTiTiTio\rii  hpbrairarulu  Ab- 
breviaiio,  M.  SanctL*  l'agnino  l.tirensi 
aiiihore.  —  Lutt^ho*'  ex  oOîcina  Hohert* 
Siephani.  u.  d.  xlvi.  v.  Ldib.  Aug.  ln-8. 
3  s. 

8.  OBSKftvATioNKsin  linmiain  liid^nii- 
«im.  ad  simplircm  sarranim  literaruni 
inUdtii;enlia]n  ndniaduni  ntvr-ssiirtH*  , 
Suncto  Pat;niiu>  Liicetisi  aiitliuiv. —  Utir- 
titie  ex  oQîcina  HoUfrli  Stfpba$ii.  m.  n. 
XIAI.  VI.  Non.  Drl.  In-8.     1  s. 

PKitc  partie  tle  61  pafïrs.  cbifTrén  trpair- 
meut,  vi  ilrtanl  être  jointes  au  volume  dr» 


tastitut'wHff. 


9.  N'ATmvE  ViTbonim,  in^rlis  vid- 
(TiiribiH  cxcmplonim  inlirprelalionibns. 
ad  pucixiniiii  utitiliiU-iii.  —  Ibid  ».  d. 
XLVI.  In-H. 

10.  JoitANNis  Dcspautorij  Ninivil£c> 
Synlaxiii  :  mm  indio*"  voralanim  qtianim 
aul  conslnii'tin,  uut  si^nificalio  insi^inior 
esl.  —  LutHitif  ex  offirina  Ruhfrti  SU- 
phani.  n.  n.  xlvi.  ln-4. 

Voyez  plus  Iw».  page  77,  à  rauiio;  I5W. 

Je  ur  rrnu  |iaK  tri'*  fiTim'inetil  à  l'exis- 
leoce  lie  relie  éditiiiu,  nnltVilatu  t'Uir  Sirp)im- 
norum ,  mau  d'une  mauière  peu  assurre. 
Il  faut  remarquer  <pie  l'itlitiou  tle  ISii  est 
Eiiitio  Ifrtia,  rt  relie  de  IMO,  tfuaria,  ee  qui 
lie  latssf  gtirre  plan'  â  une  l'ililirm  iiilenuè- 
diainv  Qiiaitl  n  rtlli-T*  que.  d'aprivs  le  (dia- 
logue lies  EstiriiiM  .  tut  |M<urnH)  rriiire  exiger 
Kin*  dole,  il  OiiuJruii  It*  jvttir  \ufs  |i«tu  les 


iMfi       ROBERTUS  STEPHANlîS  HUMUS 


«7 


tioiiliiT  loiiiiiK'  li'l]4*!i  a\i>f  auiu'ttitrf.  uui* 
qiK>i  l'oH  K\\i«isiroil  .i  cnrr  lun'  sriit*  ilVili- 
tkms  Muu  ilaïf^,  kiir  rnuioriu*  do  llntalng^ic» 
qaÎMiroienl  lU'gligL'  ilt>  Ic4  cnouccr. 

41.  RtliiJdËNTA  GrdmiiuUircs  Thoiiia' 
LiiUH'ri,  c'\  Anglico  stTinom'  \i\  lalinuin 
versa,  inlerj>rctp  *l((orj;io  Uiiduiuiinu 
Scolo.  — /,u/«f((if  ox  oflicinii  Hofffrti  N/t*- 
phani.  h.  n.  \i.vi.  ln-4). 

Ce  U\'T*  vst  sur  deux  (^atalq^Qttf  de  II .  Ev 
lirniie  aiuiium*  Mi/tari  farmn ,  i  ».  Jl  il. 
Van//v .  i(l  tl.,  i;r  qiù  ilèsi^r  tiiii'  «lilioij 
tu-i.  Ht  riii-8  ilecvltL*  aiinif  154(). 

12.  (RoBEHTi  Stcpluinij  Dirtiniiarium 
intino-^aUicuu»  inullo  lix'uplfliii:>.  TIïp- 
^iiro  noftlr*»  rcfx'ns  excu?o  itu  ex  ad- 
vereo  resiKHideiis.  ul  extra  iwuca  quif- 
flam  aiil  olk:>:olt'Ui ,  iint  niiiiiis  iisiUiUt 
v<rabiiIu,mli(x:t>iiJ(.Mnï<iiiluiiiiiiii,eodi'iii 
imlinr.  scnmmo  [Kilrio  i*xpli<';iU  ;  jnijec- 
lt<  iiiilhonim  R|tfK!ll;UJonHHis.  quns  in 
ijU[)crior('  Uilino-jiiillioo  jinetorniisiTii- 
mus.  — ÎMlciiae  ex  oflirina  Hoherii  S(e- 
phani.  u.  d.  xlyi.  iiii.  Non.  Juu.  In-fol. 
60  s. 

Edilion  Itraiiomii  pliu  ninple  qtiL-  U  pru- 
auKTV  dv  1S38.  N'ayant  pas  «ti  rrllr  df  15t3 
t|iie  ji*  iif  rutmuM  t\uv  pur  li'  C^Ulo^uc  di* 
Pilirlli,  j'ipiiirc  (|iirlle:»  iiu(  di'l  V'Iit-  [i-s  au^- 
omiUiliutui  di>  rcllu  t'diUoi)  iiiU'tuu-diam^ 
QtMut  à  ci-Ut>-ci .  dv  15W,  on  \uil  par  IV- 
uourr  ik'  son  litri-  ipiVlK:  e^t  c»nil>iiKV  de 
mantère  h  o»nT*poi)drf  a\fc  le  Thrsnnms 
Laf'uue  /itigua-,  v\  n  n'iidrt'  d'aillattl  plii.i 
uUif  l'iiuge  «inuillJiiit- dt*  n-n  dvn\  Ij'vicpit^. 
fjtt  liU  de  Giiit).  r.udi>  doiiiiervut  à  Kubrrt 
cummiiiucaliiiii  dt*  {Kipirr^  dv  It-ur  \nirc,  ou 
U  trouva  pour  Mtn  Um'c  dr  Imiuih^  addiliou». 
i|iM!.  dam  Cl!  \otuii)f.  il  rul  »oiri  di*  di-sigurr 
par  In  lettre  R.  .\  la  lin,  il  nul  un  irniir  J)r 
Fenatione,  du  tni^iuc  wvnnt. 

13.  De  DirPLin  copm  %L'rlH)njm  Des. 
Brd^nii  RoU'rixJaiui  Coniinonlarijtluo  (ex 
jHKlronm  a'itlioris  rpco^^nilionf).  —  Lu- 
Utiae  rx  oUicmu  Huberli  SlephaiU  t)  po- 
ifraphî  Rcsij.  m.  d.  \i.vi.  xiit.  Cal.  Ju). 
In-K.     i  s 

11.  pETR!MosELL.\MTalmla.'(k»schc- 
niî!lib«>  \  iTOpis   lu  Klvlnrii-a  IMiilippi 


MHimihlhoiiiî'.  Ifi  Knismi  RoUroflani^ 
liU'Iliim  t]r  diipliri  copia.  —  Lufeliar 
t'x  oflîcina  Ikifierli  Stephani  ty|>o^rïi[ilii 
Hcgij.  M.  u.  XLVi.Non.  Apr.  Iii-S. 

15.  De  Svllabaaitsi  quanliUilc  Rc- 
pilîp  sixvialps,  qiias  IKsiNHiUrins  in 
<'j]rnieri  non  rt^le^it,  aiiloiTi  Muturinn 
CnnliTÎo ,  Griuiiinalica?  professore.  — 
IbiJ.M.  D.  xi.vi.  iiii.  Non.  DwiMnb.  !n-»(. 

16.  M.  T.  CicKnoMS  ad.  Q.  Fraln-m 
dialofîitlL'Oraluro,  di-  Claris  Urutoribus. 
Orator,  (In  optiino  gonero  ordtorimt  ;  cum 
vuriisad  calceni  ltH;lionibus  — Lukiiac 
ex  ofijtimi  flo/xTfi  Slcpham  m.  d.  xlvi. 
ln-16-    îOd. 

17.  M.  T.  CioEftONis  Ofiicionim  libri 
III.  VjaU)  Major,  vel  de  Sentvlule;  L;p- 
Jiii"*,  vel  tki  .\niicitia;  hiradoxa  Sloict)- 
niut  VI  :  Somninm  St'ipionis  ex  lihru 
ïioxLude  Uepublica,  lurn  Erai<nii  aniioUi- 
tiuuiluiiî,  nutis  IMii).  Melancldlumis  in 
Ofïicia,  /v  Barlli.  Lalomi  in  Paraduxa 
Quai  (|ui  Iciîet,  facik'  quanluiii  in  ijs 
t-meiiilandis  sludium  sil  adhibitum  in- 
lolti^'eL.  Addil.T  sunl  (n  exlremo  open- 
variiL-  Itvliones  *:  libris  ntanii  s<Tiplis,  ^ 
ex  in2;enio.  —  Varisiix  ex  ullicina  Hufmti 
Slfphani.  n.  n.  \l\i.  In-IO.     1  &.  (3d. 

IH,  Mahi:i  TnLi.ii  Citeronis  Senlen- 
tia*  illn-ttriurep.  A[KipbUu*j;maUi  itofn  \ 
Pandwia'  si\e  similia  aliquol.  pr«Et^?reîi 
ejnsdein  pijp  senleutiie.  Aiitliore  IVtrw 
Latînerio,  CoiniHUidiensi.  —  Lutftiiwex 
officina  linftfrii  Sîrphaut.  M.  u.  XLVI. 
;  ln-8. 

Après  une  prètaor  Lectori,  vient  umr  dé- 
diracc  de  l'aulair  de  reltr  ainipilaition  P*-- 
truj  La^nerius  (Pierrv  Lagner  ou  LAgnkr, 
de  Compiegne),  à  Irois  pruft-sseui-s  de  dniit.  a 
Toulouse,  et  datée  de  relie  \iUe.  Septimv 
'  CaUttii,  Stpt.  An».  1541,  «■  qui  [wut  faiff 
admettre  re\i»teuee  de  quelque  auirt:  ttlitiuit 
premier»',  anlèrîeuiT'à  l'anni'C  IM6. 

19.  Andria  TfciiESTii,  oirni  interpre- 
lationi^  génère  .  in  adolescenlulonnn 
RHitiam  farilior  efftvUi    ni  ex  hrtc  eo- 


moe<liii  omîtes  doinde  »Iuis  iib  rodrm 
comico  consiTi[»Uis .  iiullo  nt'^oliu  îis^*- 
quantur  juvciipsboniirnni  litoninim  sLii- 
di(>si.  —  lAttcliae  v\  lUlicimi  Hoherli  Ste- 
phani  typoizr.iphi  Roi;ij.  m.  o.xlvi.  xv. 
r^l.  Mail.  ln-8. 

50.  JoA.NMs  Saljuisii  Miirrini  Julio- 
tluncnsià*  Oditruni  libri  Iivs  ad  IV  Oi:*- 
Irlliiiuim  pontitirom  Matisconum.  Jo. 
Ikfllaii  l'tirdindlis  intipli^siiiii  l'iK'tiuila 
aliqiiol  olc.i!;irilissinia  ad  L'iindcni  Matis- 
conuni  poiililin'in.  —  Parisits  v\  olIi<'ina 
Hubi'rli  Stfphani  typographi  Rcgij.  m.  d. 
XLvi.  In-8. 

M.  lu  docleur  Will.  P.  Gravrll,  I.  t, 
p.  V^  ili-sou  ou%raf;c  t\(\h  cite  sur  In  T\^^ 
p^pliir  piirÎAimrK'.  (Mirlc  il*uiicrdilioiiil<'  Ri>- 
IktI  ¥j>i..  !5W,  in^,  coiiltnant  <U*s  ixKTîirs 
l'I  disrtHirs  frnmfus  <lr  rt:  canliiinl  .Iran  dii 
Ik-lby.  M.  GivsH'i-ll  ujaiil  iltVInrr  iI:iiia  w 
pn-farf  i(iirMiii  Ii\it'  rloîl  fiiU  sur  di-s  li\i'fî>, 
ou  pmirruil  tliAiriT  qu'il  ct'il  indiqué  Ir  li%Ti< 
qui  lui  I  lait  connoiti'ccv  volume  de  1549. 

21.  Dk  Rebls  in  Gallia  Bcltfica  luiper 
g«*stis,  (^  itiM'ortsIiliilaiCariiM'n).  — /.ii- 
Miof  rx  ollkina  Hobcrii  Stfpham  lypo- 
graplrî  Ro!:;ii.  m.  d.  xlvi.  ln-8.     2  d. 

22.  Li  ('oi.T!VATioNE  tli  Liiîiri  AIu- 
riuiimi  al  Cliristianisîiinio  Ht*  Franci-SMCJ 
primo.—  $ljtm|tiilo  in  l'arùjiiki  Uuhertn 
S<«pAano  Ki*gio Sluiiipatoiv.  m  u.  xi.m. 
In-i. 

llfAiit.111  runinienccrocut  dn  \oluin<-  dt'u\ 
rciiilUt!»  coiil4itaiil  uiit'  épiln*  (Ir  l'aiilcur  .-//Aj 
Sertn'isùma  matlama  in  Ita/p/iina,  vl  a  b  lii) 
ror  diiu autres  fcDilli-is,  li-  pn\ilr^f  dr  iran- 
çtiisl*'*  .Ci'!>  rmatn'  U  tlilll-t^  inuiii|iii*nl  (iiirli|iH'. 
(ni«,  ri  ri'>nila  t)iii  ihtiijk'  It-  m-imi  du  1j4'' 
feuiilcl  n'a  yus  vlé  tDi|irim(-  dans  tous  Ir^ 
eunplaim.  il  sViiirou>i'au<»idoDt  kfnHi- 
liipicvrst  rrinit  avccln dal*-  do  i->*tt.SaH»  t^ln* 
Cimuplr  df  Dmlni»  cclli-  rdilioli  jmri'iiiiUM- 
m  Ijim  iDcilIriirt*  t|ur  MSiirux  mniprvssiuiis 
JMiililH'S  du  1546  rt  154B,  ia4. 


il.  -EwiPi  IMin^os  VlUi  cl  Kabnlr 
pIiiiv^Sl  cmendaltoros.  ex  vetiistissimo 
itKliceBiblioUicoicreiîi.r.  Gra^ce.  —  Pd- 
risiis  ex  officimi  Hoherti  Siephani  1^'**" 
îrraphi  Regij.  m.  d.  xlvi.  Xonis  \(»venï- 
bribu.s.  In-i.     3  s. 

ISrWv  tSJliiou. 

ï\.  Uio.NYSii  Halicarnââ^soi  Anliqui- 
liiLiiin  Itoniaiiurum  Lib.  x.  (ini^'e.  Kx 
Bibliuthwn  rcjjia.  —  LuU'tiaecx  oGiciiiu 
Hobnti  Stepham  ty|)0;:niphi  Ro;:ij,  typJK 
Rei;iis.  si.  ».  \lvi.  -  ^l  h  fin  :  Cal.  Feb. 
M.  D.  XLvii.  — '  Diony^^ii  llalit'arnas- 
soi  de  rompositione,  st'u  oraUouis  par- 
liuni  apUi  inUT  st>  fultocittitmo,  ad  Ru- 
tuni.  |{jij!^l('m  arlis  Ulioturicu;  capiUi 
qiiiodaiii,  ad  Efhn  rnl-na.  lîfm  quo  ge- 
ncrrdifoiuli  silususTliiu'vdiih's.ad  .\rr>- 
niiiMim.  GruL'tv.  —  Ibid.  Calrnd.  Apr. 
M.  T>.  \i,vii.  In-fol.     i3s. 

Pirmién!  ùdiliuii.  Volumr  non  OHMUsbcau 
4|ui!  (-luvtl'Kiuûbi'.  J'ni  ai  uu(_<xiMiipbii-c»ur 
Utpid  »oDl  de  uund>reuM:s  uoti^s  dt^  lu  DUtiii 
ilrJflp.Aug.  Di' llioii, 

25.  l,E  Trf-si'AS,  obsèques  el  enlcrre- 
uienl  de  Fnin\;ois  premier,  lis  deux 
sermons  fllnebrt^s  priHioiioés  Oijiilicles 
alw<>ques,  l'un;;»  Nosln-Dame dt- Paris. 
l'autre  à  Siunl-DeiiVî?.  — Paris,  HufMTt 
E/itifïme.  m.  d.  xlvi.  —  Le  Siica'  S 
Couronnemeni  d'Henn  II.  —  Paria, 
Ifvit.  Hsiifiwf.  In-K. 

|>r  Sacix-  ni  sans  dair,  l'uiK-  cl  rnniri? 
|ii(i:r  rii  ltiln>s  rundrs.  .\UY  litreit  »aiu  date 
ou  Urs  vrlrainfra  t-u  U-11rr<  italiques. 


A  b  (m  dr  la  liste  dtt  Li\m  de  KubcH, 
|uu;r  9.H ,  rftt  ptacti-  rtiuiUH-ratiou  détaillée 
des  divers  (latnli^pit'ii  ol1iriiiau\  dy^  Lsliruiu'. 
pamii  IrMineU  se  li-uuvc  cduî  do  Rolirrt.  de 
nilf  anuix-  I54fl, 


M.  D.  XLVU. 

I.  MiniAFLis Syngeli  prwbyleri Hii^ 

nisolvmil^ni  de  laitdibti!»  divi  Oioiivsii 


IM:.       MOHEnTllS  STKPHVM  s  IMUMIÎS 


69 


4iU'llriî.  ;  pit'i'f.  Ed.  GodL'lridyTiliiiiidno 
oOirtusia  hirisionsi.  —  LitMia>?  l\\  af- 
Ikina  HutifrU  Siephani.  h.  d.  xlvii.  Non. 
Marl.lii-i.    1s.  6<t. 

2.  [Caroli  Strpbani;  Do  Ijiliniïi  .\ 
(JrîDrw  Domiiiihtis  arbonini.  friitiouin, 
lu'rUiniin,  {iir^i'iiini  A  nviiim  libor,  p\ 
Ari>tulflo,  Tlii-ophraslo,  Diostf^ndt',  Ga- 
Icno.  Ai'lio,  Paul)»  .lîjîim'Ui,  Artmirio, 
Nirdndro,  AiUlmul-u.  Oppiuiiu,  .Elûinu, 
Flinio.  Hcrinohu)  Qiirlmro  fii  hMnno 
HupIHo  :  cuni  Gnilîni  (Hiruiti  nomiiiiim 
apiH'ilaliono.  Tor1i;i  aslilio.  —  LuU'tàie 
ex  ofBciiia  Hohvrh  SU'phani  tvpugntplii 
Rcgij.  M.  u.  XLVII.  xiii.  Cul.  Aii^usi. 

tio-8. 

Il  a  été  dit  rî-ilisisiu,  |uigc  64,  i(uc  Tt-diliou 
srciiHt/a,  <1f  15(5,  a\nil  Lit*  |irùmléu  di*  dmx 
t<iilrr-s,  (-JI  l5H6  4-t  IM4. 

3.  De  Gali.ica  Verborum  IX^lina- 
tionc.  —  LtiUlUte  rx  oflicinu  HoberiiStr- 
pfuini,  lypo^niplii  ll4';;ii.  —  Kta  ta  fin  : 
Excudt'lMit  HolKriun  îytfphutiuii  typoizni- 
\Aui^  RrLïius  Pnrisiis.  Ann.  «.  ii.  xlvii. 
Non.  Lk'Leinb.  ln-8. 

4.  CosTFATirs  Univcrstu  •niimnuilic-cs 

l)<»5Iiaiil4Tian.'i:-,  i-imi  ^iioniii)  ijiintnen- 
Uirior'iiiii<'pitoint',bn*Yti«siniL'(-uiiniimiUi 
pt'rJoluiiiiii'MiiVilissum'mCoiidncrL-vi'in. 
—  Luteliae,  llobertiis  Stfphilfuif,  m,  u. 
iLVii.  ln-8.    2  s. 

Cat.  Bil>I.ThiuiuH<,ll.p.  Î22. 

C'rsl  NUIS  (loitic  la  niL'ine  ivlilion  i\m  ne 
iTtM\vmdii\\KVtiaDssa  dulr,  ibni  IcCnl.  de 
1553. 

5.  niHJimpnlJt  priin.i  bitinii-  ^'niiiuna- 
liocs,  Jolmniic  P('lli*îone  r^iidrit'iihi  uii- 
thore.  —  LuMiuf,  lUihtfha  îiirphouaif. 
H.  I).  \L\ii.  In-H.    H)  d. 

Mteic  Cal.  de  De  Tluiu,  même  {Op.: 

6.  Monts p\aminandtT  constructionis 
m  uruLiunL' ,  Johannc  Pollis.soiio  Con- 
driciirtiaiilhon». — Ibid.  m.d.  xlvii.  111-44. 

7  RcDiMEXTA  i;raninuitii'es  Tbonue 
LiuuiTi,  b\  AiiL.'lin>s<TniunG  in  Laliniim 
vornl  .    intt-qHvtr  iîvurizi'*   |ti]<'h:iii.in<t 


Si.i)l<.i.  —  LiiIrltM  il)  odiciiiii  HotftrU 
Siephani  ty(K);;rapl»i  Ri'^'ij.  «-  i>.  xi.vii. 
Tjïl.  \[*T.  In-i. 

K.  hiiTTioNantuLtm  iMicronim.  &c.  — 
ÏAiteiiat  .  Hohrrtus  Stfphanuit.  m.  b. 
XLVii.  CaiendisCh'tob.  lii-i. 

9.  Les  Mots  françow  stdun  rijrdru 
d(s  liHUvs. —  Parix,  HoUrt  EtUienm. 
%.  0.  XLvii.  ln-4.    <  s.  4  d. 

Snx)U(U>  i-dilinii  :  \a  {irtmim' i-sldrlSU, 
la  pnM'iiainv,  tu  ISS?,  prendra  le  Utrv  tk'  Dic- 
tioiiiiaii-t'cl  |Mrlil  Dirliouuairc. 

10.  La  Mamebe  de  tourner  rn  lan;>ue 
Kranç-oii*'  U's  Verbes  ;  reveue  et  ctjrri- 
yoe  on  fînimlL'  diliiîonei*.  —  Paris ,  do 
l'Imprimerie  de  Robtrt  Kitienne.  m.  d. 
XLVii.  In-i. 

H.  Dk  itKCTA  Uitini  ;:rax!iquescrino- 
nis  proiitinciulione,  Desid.  Erasmî  Bole- 
rodaini  DitdoL'Ms,  in  bar  iiovi.^âlniu  edi- 
liuDeloenpIeUilii^.Ex  poï>Irema  aiillioriâ 
recu^nilione,  in  qua  iniilLa  miiUita  &  ad- 
dita.  —  LtileUtie  ex  (iflicina  Hnbcrti  Sie- 
phani lypogniplii  Kegij.  u.  o.  xlvii. 
XVI.  CM.  Juin.  ln-8.     I  s.  G  d. 

12.  METUODts  conscribondi  Epiï^tolaâ, 
|H>r  l^rii^loptmrum  IlegeDdurftbinnm. 
Ejusdeni  dra^uiaUi  loeorum  luui  Klietnri- 
oonini,  tiim  Dialivticonnn,  rinnoveinpiiti 
ex  optJmiî>  quibti?<iiie  aiithortbus.  Ejus- 
dem  cxenipla  stalù:>  conjeclunilr*,  lini- 
tivi,  (|iialiLitiïi.  —  l'arisiis  ex  onirimi 
Huturti  Stfpbarti  w.  ii.  xlvii  i\.  Cal. 
Mail.  ln-«.    6d. 

13.  t.N  CicENONis  Piirtitiunes  com- 
mentaria  Gvorgii  Valla.^  &  de  optimo  gé- 
nère oralonini.  —  Luiftiae  ex  officinn 
Roit^ti  Siephatti.  u.  D.  XLvii.  xvi.  Cal- 
Junii.  ln-8.  1  ». 

U.  M.  TiiLLii  Cireroniâ  Epiiïtolie  ad 
AUicum,  ad  M.  Bruluui,  ad  Qninttim 
Eraln'm,  Kununa  drli|»entia  «isli^ita?, 
ut  iniismenda,qijutpluriuuicranl,  [nni- 
cissima  jiim  stipereint.  —  Pauli  M;mulii 
in  ea^eni  Kpistolas  scholiji.  quibuji  ab- 
dili  loeorutn  ï^entiiis  mïU^iidunlur  :  cuni 


70 


nOBEHTUS  STFPnXNUS  PRIMUS       !S'.7 


vxptinilione  rii<^ti}^(lionum.  quie  m  tii^ 
Epistulis ppnc  iniiiiniei'ahilc'â fjictoc sunt. 
—  hiicUaf  o\  otlicini)  Hufu'rti  SU'iilinui 
iy[K>t;r,)|ilii  Hoî;ii.  m.  d.  xlvii.  Calfiidis 
Aprilihiis.  In-IG- 

liii|irinK',  :iinsi  qiirir  ^tJiuiM'  l*e  Offt'ùi, 
delSMi,  |ioiir  roinplttcr  li's  »i'|t(  %<)lunm  du 
Ckvniii  di*  S.  d«'  Oilîiies  Lthri  Hhftonci, 
\  \xA.  1M5;  Omtùmrs,  3  uil.  1M»-«*  ;  E/u- 
itota- fnmiliatvSf  1  \H\.\-i\^yet  Pli'ilosuphkat 
4  vol.  1545,  U»  liuil  ïdJiuu*'-;  Jucvlle  raretl 
jnlic  cditiun  se  \iitiloJeul  i'imiiiI)!*;  tô  s., 
li  M*]iait'Timil ,  (|iti-tquc_s  !»uus  cIl'  |tltia. 

ï5.  Epitohe  Tahii  yuinliliani  nupor 
suiiinio  &  in;;c'nio,  Â:dili):onliii  cullocta. 
qiia  [WKsil.  stiifliibii  jviventiis  tiniiNpiid 
L>1  Uhclurk'u^-  in:«titutionis  ii|ii!(Ji  iji^iiiii 
iiulliorL'iu  ljrc\  ionM-oiiipcnJio,  &  inulto 
furiUiis  a(ls<Nitii  :  aiitliorf^  Joiui  philo- 
loj^o.  —  Liitftiue  (.'X  oflù'itiii  lioherii  Str~ 
phani  l\i>u;;n»[ilii  Rt'^ii.  m.  d  xtvii. 
li)-8. 

Cojih*  d'util'  jtKTOdattc  cdiliou  <li*  Siiuuii 
Jt:  Coliut-s,  1531,  ii»4. 

IH.  JnANMS  Miirmollii  Rirretniiniloit- 
sis  Tubulct  iiL  iirtis  coni|!om.'iidnniin  Vi-r- 
siinmltiidiiiienl;).  —  Lutctiar  ox  uQîciua 
Hoherti  Sti'phnni.  m.  u.  xi.vii.  \v.  Cal. 
Mart.  Iii-K. 

(7.  Ovinii  Elotiia  diiNiico,  l'iiiu  Enifi- 
nii  CoiiuiienUirio.  —  LakUac  ex  oHiciua 
Robrrli  Stfphatii.  m.  d.  xi.vii.  ix.  Cal. 
Jutii.  lri-8. 

1R.  Ai'OPHTiiET.MATrM  Opiis  <i:mpn- 
niis  rru^ifenim  vi}:iliinler  uL)  ipso  ttrii- 
^iiitiim  aiilliurcv  è  j:riPco('odic<'t:r>rnvLis 
aliquot  lofis,  in  qiiihiis  int(»qjn*s  Dio;;p- 
nUUii^rlii  iMpsusiTat,  l)i*^.  EnisinoRo- 
(erodaino  HiiUuitc  — LukUt^  ex  oflicina 
HobfrU  Sitphani  typf)graphi  ReKii.  m.  u. 
XiYii.  Cal.  Jul.  ln-8.     8  s. 

49.  Paëdolouu  Pi'tri  Mo^'Uani  Pro- 
legensiSf  Dialogi  xxxvn.  Dialoj;i  puéri- 
les Chrislophnri  Ilogondorphiiii  xii.  — 
iMtctiae  ex   oiTiciiui   Holi^rU  Slrphoiiî 

M.  D.  XLMI    ln-8.     10  fl. 


20.  niuM>ii  Alexiiiulriiii  de  Sihi  in- 
bis  IîIk'IIiis,  Hu^latliti  Thws;iltmii'iMi,ii* 
iircliiopiscopi  ooinmcnUiriis  illustratus. 
GnLTi'.  Ex  lïililiolhrca  lU'gia  —  Lute- 
tia;  ex  (ifiirina  lUtîn-rti  Slefihani  l>  (m- 
^aphi  Kepi.  m.  i>.  xlvii.  In-i.    Ks. 

i\.  Lk  TaESKVî*.  Olïseqiieâ  el  enlcr-      ' 
renient  de  treslwmll ,   Ire^puiïti^ant,  et      ^ 
lR':imaî:ruuiiim'Frani;ois  par  la  j^racede      || 
Dieu,  Roy  de  France,  Iresctiretien,  pre- 
mier de  ce  nuni,  priiico  clemenl,  per- 
des îurs  et  sciences.— Les  deux  Sernioiw      I 
funèbres  prononcez  câdicles  ulweqmrs. 
l'uiig  a  Noslre-llariie  de  Piirls.  l'antre  a 
Siinrl  IVnis  en  France, par PierreCbiis- 
ti'lain.  —  l*aris,  Robert  E$h'fmu?.  <5i7 
el  l'iis.  In-8. 

Mailtaire,  Auu.  in,  «00,  met  :  <•  P.  Tial 
laiidti  Orolio  in  Fituorc  Franrisr»  Kq;i  à  pro- 
frjworilitis  Hfpiâi  fiirlo.  ••  Mais  rVsl  iirM'  cr 
iTUr.  .Mniclovii'i),  qu'il  rilr.  ne  nK-nliiiiiiw, 
\*o^c  1<|,  qu«-  lV)rai.4uii  lalniv  .stii^niilr.  L'an- 
In*  jiictr,  jMir  C.allanil,  impcirinV  p«r  Vasi-o-  j 
mi,  ni-4,  lit?  l'a  jMtiul  i-1i-  yi\r  IIdImm-I.  I 

'il.  PKThiCikilellani,  EpiâCopi  Mali^ 
conensis,  Oralioin  funere  FranciseiRe-      'I 
gi.»*  Fnïnconim  tiabit^i.  —  Pahsiis ,  ex 
onieina  Huhcrti  Stephani  tyiH>graphi  Rc-      , 
gii.  H.D.  XLVII.   In-i.  I 

23.  OuAisw:^  fiinobrc"  de  François  1. 
conlenant  un  briet'  di-îc^iurs  de  ses  j;es- 
lea,  faicls  et  actions  le:*  [lUiri  reniaïqua- 
bles;  Iraduilo  du  latin  di^  Pierre  Du 
Cluislel.  [mr  Jean  Martin,  —  Paris.  Rit- 
hert  fCsU'cnnf.  M.  n,  xi.vii.  ïn-i. 

L*aiilenr,  «non  tic  wtte  rdalioii,  au  nmus 
des  OraiMiiu  fiiiu'trres,  caI  lu  «avant  H  tcr- 
liinix  prrlal  IVlrus  CuleHauw).  Amî  de» 
Irltrcs,  (i  OUI  uui-  biitiveillaiice  toute  particu- 
lière pour  Robi'rt  Eslicnnc,  qu'en  plus  d'uic 
occasion  il  protcf^ra  contre  le»  prrsêcuûw» 
de  la  .Sorbuunr. 

Lc^  rcnV'nin>;  du  ({^mps  le  niioimc-jit  Cliav 
tflniti,  va  C<'iNl*'ll.-in ,  t'i  |dii>>  Mtu^mt  Du  Chav 
Irl,  ivi|ni  étuil  Mtn  v):ii  irnm. 

(hi  vt'i-ra  ilatL-i  lii>ii-  ili-  RuIkmI  que  vv-s 
OraÎMiLS  fiait-l>r»i  fiu  eut  le  iiri'Uxtr  d'unt'OC- 


1M7-48.      nOBKinUS  STEPH.VNUS  PRIMUS 


71 


iliiHi  d'iull>l^:l<■  qui,  iliri(i;M;  liicii  |)liiUil 
(Miln-  rini|irmuur  t^ur  rontre  l'aiili'ur,  m- 
UiiM;  anniiic  luccriiuije  mit  Ivi  mulif»  liui- 
ii('U\  (|iii  lit  sii;;{:<ri><^'i<'- 

I^"i  ili-ii\  .\rrmatLS  JHrtèhtvs  ttnX  iic  WJin- 
primi'it  B  Lt^tiil»*  <lr  H.  Cujiirlituii  Vila,  a»c- 
ton  l*.  <;allaiHlto.  1674.  ùi-R. 

Î4.  Caroli  Stcphani  Libcltnsdo  Vji^ 
fculis  fx  ÏUiyfio.  —  Liitftiœ,  ox  ollirirui 
hitUrti  Stepham.   M.  n.  %h\u.  vi.  f-il. 
Uuii.  iii-8. 

25.  (".Anoi.i  s*  .Strpli;inus<lc'  iv  vosliH- 
riti  rx  BiiyfHi  :  lorl'ui  cdilio.  —  LuIi-Ihp  , 
ex  olKi'ina  Rohffti  Stcphani.  M .  it. 
SXLVix.  Noniî.  iK'CCiiibribils.  \n-H. 

Lcsdmx  pivct'dttilrs  rdîtiflitA  Miiit  tic  153'i 
l«tlUl. 


M.  l».  XLVIll. 

1.  Of'i.if^i.Mt  Buda-i  Piirisirnsi:?  Om- 
lilwrii  Rr;:ii.  sii|>|>liciiirH|iii'  lilu-llhrnin 
in  nt'}:ia  M;n;istri  l-Vircnsm.  — t\mra<lm 
HiuiiiUi  l.uU'lÙP  ivvcuiU'bnt  Hvlvitti  Stv~ 
jihano  lyim-ji-iiplio  Hcirio.  m.  o.  xlviii. 
VI.  Non.  Mail.  In-fol.     12  s. 

2.  FoREXftiUM  vorbonini  ot  loquc^ndj 
poiifnim  quac  siint  a  (iiiliclino  ÙikI.i'o 
proprioCommcnUtrio  dt*?i'iiptji,  (jiiUicii 
df  foro  Parisit'iiéi  siiinptfi  InlriprcfatH). 
(ja)lii.-iià  Fon'usium  vnlxiriiru  \u\\v\  : 
C4ii  f\  diverso  respontlel  Uiliitiii'x  Gu- 
lioliiii  HiKlffi  Foron^ibu-s  cullccta  intcr- 
[pirUilio.  —  Liilflifp.  v\  oniciiui  litiht^rli 
*S(f/»/itmi  tvpo*j;raphi  Ui';^ii.  si.  d.  \i.viir. 

In-fol. 

AhiM  <|ii'i)  il  vit-  >lit  à  l'annit!  IS-U,  celle 
partie  iiiIiT|in'*lalivc  ifllccotnpU'ineiit  lU'ci-s- 
lire  dis  Foir/nia . 

3.  (Cjhioli  SU'phHni)  Semiiiariuni  el 
PliinLiriuin  fructifeniniin  pra-i-ortim  iir- 
buruiiMpia*  post  horlos  consiTi  soknt. 
lenuo  iiiicUiin  \  liM-uplelaliim.  Iluir  jic- 

Lcessil  nllor  liU'llus>de  ('on-^l■rcltdi^  «itUa- 


ribiiîi  iii  s^euiinurio  :  dequu  iis  in  plunUi- 
riiiiii  lifliisfori'ndis  aUjuo  insi'rendis.  — 
LuteUœ,  ex  oQioiiiH  Itoherti  Siefihani.  u, 
n.  XLVIII.  Ml.  Ul.  IkH'fiiib.  Iti-H.     ^  s. 

4.  Ai.KXAVDBi  Tram.iaxi  nicdici  lib. 
XII.  Hhaza;  dp  pi-sUltiulia  Ubellus,  ex 
Syrnruni  linsuii  in  Gra^cani  Iraiiï^laLiis  . 
{;r.TC(v  Kx  Bibliotbi>ea  n*L;ia-  Jacolii  fjoii- 
pyli  in  (tfsUcni  i"i:jtipilion(V.  —  iMietiov 
ox  oSicina  Roberlé  Stepham  typo^jniplii 
Regii.  H.  D.  XL^-ni.  Prid.  Non.  Jim.  ïn- 
fol. 

PiTmière  cdilion,  peu  coniniuiir,  vi  rtiiir 
rii-s  pUis  belles  iii>  riTt  lialtiles  lm|innii'ur». 
Iliiru'jthl  (lit  iK-re  vulitmc  qm-  r'i-sl  lui  iU% 
lî\ri**  RrtTs  It'-S  iiiM'UA  int|triiui'A  tin'il  ait  ja- 
ui.iis  %its,  l'i  iVi-il  MI  WwH  \tTil;ibU'nuiit? 
!)»»•<  Iiaitrs  v'i  t'tlitiDiu  il  l'auiimire  ii)4, 
t]iinii|uc  n-  li%n',  wii  f\i{|Lninintl  iii-ruU» 
(.N«lr  «II-  iQiMi  r^lalii^nir.  I.  I,  |i.  270). 

l/i'ilili'iir  J,  (•<iii|i\l  di<,  lions  son  Kpiln* 
au  Collet;!- (les  Mnk-i-iuft  ilr  ruri*,  i|ii'itivitF 
|iai-  K(>l>4*rl  liiiliciiiir  à  cullaliouDer  (Il*u\  nia- 
niiMrrils  ir.Vlcs.  l'rallira  v\  Je  Rliau,  de  la 
HiMiollinpir  Royale,  il  avuil  vW  haltilcmcol 
.liili-  dans  i-i*  lru\ail  par  Aiidri'  Tiraqurau. 

"i.  Tiu:svnirs  linjxuœ  sanciœ;  ex  R. 
tKiNid  Kiinhi  a*C"liî:n  ISS  [radirum  li- 
bm)  SiHuie  Pai^nino  Luronsi  niitbore; 
coalraclior  &  emendîilior.  —  Luietia* 
i*x  ofliciiia  lloherti  Strphani  xii.  Val. 
Vvh.  H.  D.  xtviii.  ln-4. 

Et  iKiii  pa.<  iiHlolio,  (viinme  lodit  Atmelo- 
\i-ni,  p,  19,  ni  iu-8,  niiisi  qu'il  fsl  im- 
pnrnr  iLiils  ivs  dfii\  Ws\fs  ili-  Miiiiinin*,  rr- 
renr    que   nrpi-ndant    ïl   ainil    rurrigi-r  à   la 

pa^f  Î42. 

G.  Ai.mlUKTrM  pra^nim  Rr^^iis  trinm 
;;t*nfi!iin  riiaraclpribiis  ptj^lrcuio  (.'scii- 
siiin.  —  Lntfticw  e\  unicina  Utihrrti  Stu- 
phoui [)\)o^ra\)\\\Ht'iiu.  m.  i».  xiaiii. /ir 
û  la  fin  :  Exeiidebiit  Hohertus  Stephanux 
ty(»cigrdphus  Regitw.  Ann.  m.  n.  xrvin. 
lii-».     1 8. 

Je  D*ai  \u  que  Tnlition  dr  IKO,  h  laqiielk 
crIIcK-i  est  indiibitalilemcnl  <M*aibIabli-. 

7.  CoMMEKTAuii  bn<:iKP  ^nï'CiD,  (îu- 
lielnio  UiidïBCt,  t'onîJliurio  Re^^iOf  suppli- 


G8 


KOBERTUS  STEPHANUS  PRÎMUS.       IfMO-V 


mœdiu  ontnes  (Unnile  ulùis  uh  vwlvm 
comico  consfriptaîi ,  nullo  nogotioassc- 
quantur  juvenesboniirum  litoranim  stu- 
diosi.  —  Lutetiae  ex  oQicina  HobertiSte- 
phani  typographî  Regij.  m.  d.xlvi.  xv. 
Cal.  Mail.  ln-8. 

20.  JoANNis  Salmomi  Marrini  Julio- 
dunensis*  Odiirum  libri  très  ad  P.  Cas- 
lellanum  pontificcin  Matisconum.  Jo. 
Bellaii  cardinalis  amplissimi  Pocmata 
atiquot  elegantissima  ad  eundem  Matis- 
conum pontificcm.  —  Parisiis  o.x  offîcina 
Roberti  Skpkani  typogniphi  Rogij.  m.  d. 
XLVi.  In-8. 

M.  le  docteur  Will.  P.  Greswell ,  I.  I, 
p.  269  de  son  ouvn^  di'jà  cité  sur  la  T)']>u- 
graphie  parisienne,  pu4c  d'une  édition  de  Ho- 
liert  £st.,  t549,  in-^,  «lutenant  des  |io('^iea 
et  discours  frani^s  de  ce  cardiual  Jean  du 
Bdlay.  M.  Greswell  ayant  déclaré  daim  sa 
préface  que  son  li\re  étoit  fait  kut  des  livrer, 
oa  pourroit  dtsircr  t|u*il  eùl  indiqué  le  livre 
qui  lui  a  Eut  connoilrece  \uiunicdel549. 

21.  De  Rébus  inGallia  Bidi^ioa  niipor 
gcslis,  &  parc  restituta  (Carmen). —Lu- 
teiiae  ex  offîcina  Roberti  Stephani  tjpo- 
graptfi  Regii.  m.  o.  xlvi.  In-8.    2  d. 

22.  La  CotTivATioNE  di  Luigi  Ala- 
manni  al  Christ ianissimo  Rc  Francoaco 
primo.—  Stampato  in  Paritjiôa  Ruberlo 
Stephano  Regio  StamjuiloFo.  m.  u.  xlvi. 
ln-4. 

Il  faut  au  eommenccmnit  du  volume  deux 
feuillets  rontauint  une  épilrc  de  Tauteur  M/a 
Seremissima  madama  /a  Dalphina,  et  à  la  fui 
sur  deu\  autres  feuillets,  le  privilège  de  Fran- 
Çwsl" .Ces quatre  ftuitlet»  manquent  quelque, 
fois,  e<  l'Errala  qui  occupe  le  ^-erto  du  K^k' 
feuillet  n'a  jkls  t-lc  imprimé  dans  tous  Ich 
CMiiipbires.  Il  s*en  trouve  aussi  d<«l  le  fron- 
tispice est  refait  avec  la  date  de  1548.  Sans  éln^ 
exemple  de  fautes,  ortie  édition  parvûnne 
cal  bin  meilleure  que  ses  deux  rêimprcuiou» 
juDtine»  de  1546  et  1549,  iu^. 


*  SoliBoiiîi.  Smlmon  ;  Maniai,  Maigret  ;  »ur» 
nom  qui  loi  fat  donné,  lint  en  Ulin  qu'en  fran- 
tow, rtqai  loi  re«U;JalkM)anmM«,  nia  lêOuduH. 


23.  .EsoM  Phr>i;is  Vila  cl  Fabulï 
pliires  &  omendatiores ,  ex  vctustiâsinK> 
ccxlicoBibliothecaîrcgiœ.  Graece.  — Pa- 
risiis  ex  cfficïna  Roberti  Stephani  ty^o- 
^raphi  Regij.  m.  d.  xlvi.  Nonis  Novem- 
bribus.  In-i.     3  s. 

Belle  Mit  ion. 

2i.  DioNvsii  llalicarnassci  Anliqiii- 
UUum  Ronuinarum  Lib.  x.  Grœce.  Ex 
Bibliolhcca  i^gia.  —  Luietiae  ex  officina 
Roberti  Stephani  typographi  Regij,  lypê 
Rc'iiiis.  M.  u.  XLVI.  —  A  la  /în  ;  Cal.  Ftb. 
M.  i>.  XLvii.  — '  Dionysii  UaUcamas- 
sei  de  compositionc,  seu  orationis  par- 
tium  apta  inter  se  collocationo,  ad  Ru- 
fum.  Ejusdeni  artis  Rhctoricse  capîta 
quanlain,  ad  Echccratcm.  Item  que  gé- 
nère dicendi  sit  usus  Thucydidcâ,  ad  Am- 
ma*um.  Grœa!.  —  Ibid.  Calcnd.  Apr. 
M.  I).  XLVII.  In-fol.     43  3. 

Ih'emièrc  édition .  Volume  n<Hi  moioa  bean 
que  et-ux  d'Eusèbe.  J'en  ai  un  cxemplairemr 
lequel  sont  de  uombreuses  notes  de  U  nnin 
de  Jar.  Aug.  De  Tliou. 

25.  Le  Treshas,  obsèques  et  enterre- 
ment do  François  premier,  les  deux 
s(^rmons  funèbres  prononcés  esdictos 
obsèques,  l'un*:  à  Nostre-Dame  de  Paris, 
l'autre  à  Saint-Dcnys.  — Paris,  Robert 
Efiiienne.  h.  d.  xlvi.  —  Le  Sacre  & 
Couronnement  d'Henr\'  II.  —  Paris^ 
Rob.  Estienne.  In-8. 

I^  Sacre  est  sans  date,  l'une  el  l'autre 
pii-ee  en  lettres  rondes.  Aux  livres  sans  date 
ou  les  retroiiviTa  en  lettres  italiques. 

A  la  fm  de  la  lislc  des  Livres  de  Robert, 
page  93  ,  est  placée  rénnnHTaliou  détaillée 
des  divers  Catali^es  uflîcinaux  des  Eslieunc, 
liamii  lesquels  se  trouve  celui  de  Robert,  de 
celle  année  1546, 


M.  D.  XLVIL 

4.  HicHAELis  Syageli  presbyteri  Ui(*- 
roitolvmitani  de  laiidibus  divi  Dionviîii 


iM»-W       HOBERTUS  MEPIlANtS  PKIMUS 


48.  Lrri\M  Uialogi  uliqnul  por  Kru;^ 
iiium  Lititie  vorsi»mm  Nirolnî  I1om*(m)ih 
Ti^nsis  inplanatioru*.  Uîa  am^v*i'ninL 
iilii]unt  iilii  fjiiï<l<'iii  I.uriarii  Ikialugt  iiiirt* 
feslivi,  iHMloin  Urasmo  inli»r|»n'ï<*.  —  L«- 
/cduri'V  ufTicina  liut'crtt  Skphutti.  vu. 
XLMii.  XII  Oïl   Mail.  I11-8. 

f9.  Uio.MS  Kuiiiaiiaruiit  llt^tuiiaruin 
libri  XXIII  (videlicol)  u  xxxvi  iid  iaiii 
it8(]ur  :  grîrc4\  Kx  Bibliothocii  rogin. — 
LuMiaji  i}\  ofllrina  Itoherti  Slephani  l)  - 
pis  Hpciid.  M.  D.  \Lviii.  Prid.  Cul.  Fnhr. 
In-fol.'    40  s. 

PnmiipiT  ri  Im'IIc  «■dilinii,  .imt  Jrs  r»r- 
riHiioit»  de  Hciiri  vi  di*  snii  |»yiT.  4|iii  w 
plaint  a\cr  raiwti  ilr  n'avoir  |Mt  tm]intni-r 
(V  \i\n'  i|iii^  i)'a|U'^  un  trt-A  utati\aî%  iiia- 
.fiiHrril. 

(À^Ji\rv  exUle  «n  {;raud  papier  h  la  IVibl. 
[llo]r«lQ.  Creveniu  «11  a^oii  au««i  iiit  i-vcm- 
[ptiirc. 


M.  t».  XU\. 

I.  NovuM  TfVTAHE.xTLM  ({^ccum) ex 
BiblioUiPca  rL';;ûi.  —  Z,u/Wim:  rx  oflicinu 

Hohertt  Slephani  tyiMj;;raplii  Rcgij,  lypis 
Kegiis-  M-  D-  XLix.  nu.  kl.  Oct.  ln-16. 
40  6. 

M  lit'  mV»!  pas  |u-nu)«  dcni'pns  rrilin-in 
CP  qui  a  rti*  niillr  ii»s  TV\ti-ii\  que  i-'r>t  ilan> 
Oc  xiluiut'  de  16VJ,  ol  non  |nis  Jaii»  ImU- 
bou  Jr  l5-i6.  qui*  b  fault* /'o/nr*  pmir /if/ff- 
Ffs^v  iroinr  sur  la  prcmiert-  jKigr  dr  U  pn-- 
£tr<\  laipieik  bulc  «t-rt  a  ili^rontcr  !<■«  iUmu 
rililiitiiK.  itH^r  qii.-iiid  li*^  titr»  tiu  atirutuit 
v\i'  4li-|>lji<i'\  ou  rliatiç;f'*s. 

Malgrr  M  K'piilatitiii  dVuii;iiiutli>  u  jnslï^ 
tnruX  rlriltlir ,  celti;  nliliou  di:  1549  il***»! 
fwu  euii*>r*'m*'ul  exempte  de  fautes  t)  p<^;ra- 
|iliic|urs  ;  011  poMlToii,  dil-^iii,  lui  <-u  repro- 
cher jtuqu'a  l'ï,  et  HHilenn'nl  \t  &  relie  de 
(5(6.  I,«s  Mvauli  qui  nul  fnil  de  rf»  dcuv 
^otomra  un  miuulirux  ruimni  «liu-nl  aiiui 
qoc  l'édilioii  <lr  154U  i»l  m  87  rudmil»  ilif- 
fiTTBlr  di'  relli"  de  !5Wi  ;  que,  di-  rr*  le(^m.s 
dilfitrnlt-Tt,  qualir  M*mief)l  doutniM-».  trrotr- 
«rnl  maiixaÎM'.'k,  f\  \\\\çyM\   baune»  et    \rn- 


lnl>lr-<>;  dr  municrr  qa'ni  Mnnroe,  IVtlitioii 
pn*inii>n-  aiimil  mue  iHtiiiii-.s  ItTout  de  plut' 
qui-  ta  .tiTtiiidc  ;  taUul  a  1  aiif;UiiM',  (lui  n  m- 
|ii'i'lie  pas  que  ritlition  d«-  154!)  ne  ciiutinui' 
à  l'trr  plui  recJMTrlMT  <pir  rHIr  di*  liifi, 
FJIc  v-S\.  au4»i  lieau(-oup  plus  rniv .  sans 
rrpeiidant  qii'uu  exmipbîrr  d^-  movaine 
eonsenalio».  ci*  que  lf<i  Viigloif  umiiDiiut 
tta  inAiJJrrenf  coin,  \atlle  immIcIà  dr  quel- 
t\ws  fruiin. 

I);uu  la  mèiiM' nnuii'  IM9,  u^ih-  de  M>ni- 
!ilalj|es  earaeti^rrs,  el  sans  doitle  avii-  une 
fouii?  des  m^tne»  t\{tcft  ,  fui  iuiprimêr  h 
Parit ,  cliLi  IV'niMitl  Pre>o$i .  une  aiHre 
<*ilitii)ii  ÏD-ltl ,  parlitL;(t-  tu  deuv  vnlunics, 
H  u'a)uul  puiiil  au\  uiur^i's.  comme  celles 
de  Ruliert.  de**  lelUrs  grecques  indiquant  b 
di\Ȕi>Q  des  aucieiu  rlia|)il]-n  t;rei-s.  Sur  lUie 
parlic  des  cxcmpUirn  un  lit  iprelle  est  Ciilu 
aux  dépens  de  la  vru^e  d'.Aninld  Uirclmaïui, 
cl  »ur  (faulres  c'r»t  piHir  Pienc  Ilaulin  ou 
Hutin.  Il  y  aura  m  |>ar1nf;c  de  TMition. 

i,  IJKnR.tv-S:  C1ialdiL*a  numiitn  viro- 
nitii,  mu)ii*ruin,  populoruni,  idolonim, 
nrbiiim,  lluviomni,  tnontiuiii.  C'jfMero- 
runiqtio  Im  nniiii  jjiia'  in  Billiis  tc^tintur, 
ordinp  AlpIuilH'ti  lli'liraJci.  Index  rcruiu 
ac  .*ipntrnliarijin.  —  Lutefiae  v\  ollirina 
yîu(icrïi.S/e;j/w/i*ly|f02faphi  Ke;;ii.  m.  0. 
\trv-  XIII.  Cal.  Mail.  In-4.     fi  s.  6  d. 

.1.  CiiRisToi'iiohi  llpirondorphinilnsti- 
tulio,  et  OUiotiis  Briin!»fplsii  Pura'nn4i<t. 
—  Litictiae  e\  offîciria  Rûherti  Stéphanie 

îl.  D.  \LIX.  I1I-8. 

i.  HeBILUCMIUM  iNftTITUTIOMTll  Ijhrî 
iiii.  Sanctr  Papiiino  Lucctisi  autliûrc,  v\ 
]{.  [Iiivid  Kimhi  priorp  partn  h'hzo 
{  compfemejHum  )  qiiuiii  prrpin  p^fli 
(  pars  i/rammaticfs  }  iiisrri|)sit  ,  îen^ 
traDScripti.  — iMkliae  i'ariswrum,  p\- 
iMidobat  floi«rlu.«.S6'/)/iafit«.  m.d.  xtix. 
xiii.  Cal.  Mail.  ln-4.     18  .s. 

01  ou\raj;i'.  à  r»Iiliou  duquel  pr*-sidH 
Joannes  Leiarlitis  (Le  Jarl).  est,  ainsi  tpi'H 
esi  dei^'lare  sur  le  litre  ,  eu  faraude  partie 
e.\tmii  de  U  Oramnuûre  lléhraique  iju  sa- 
«ant  rablMU  D.  Kimhi. 

ii.  l\sriTi'Ti(tNf>  linf;uir>  Gni}C4GNic. 
Cloiiaiilo  aiilliorc  Pio  cujus  modiralio- 
nihtiïi  (inecunii'i»  iklaiiiieljs   MoNopuli 


70 


ROBERTUS  STEPHANUS  PRIMUS.      1547. 


explicalionc  castigalionum,  qux  in  his 
Epistolisponc  innumerabilcsfactaïsunt. 
—  Lutetiae  ex  officioa  Roberti  Stephani 
typographi  Rcgii.  m.  d.  xlvii.  Caîcndis 
Aprilibus.  In-46. 

Imprime,  ainsi  que  le  volume  De  Officih, 
de  1546,  pour  compléter  1rs  sept  volumes  du 
Gicéron  du  S.  de  Coline»  JÀbri  Rhetorici, 
i  vol.  1545  ;  Orationes^  3  vol.  1543-44  ;  Epi- 
stoiœ  famif tares,  1  vol.  1545,  fff  Phitosophica, 
t  vol.  1545.  Les  huit  volumes  de  cette  rare  et 
jolie  édition  se  vendoient  ensemble  45  s., 
et  séparémcot,  quelques  sous  de  plus. 

15.  Epitome  Fabii  Quintiliani  ntipcr 
summo  &  ingenio,&diligcnlia  œllecta, 
qua  poâsit  studiosa  juvcntus  quicqiiid 
est  Rhetoricœ  institutionts  apud  ipsum 
authorcm  brcviorc  compendio,  &  multo 
facilius  adsequi  :  aulhore  Jona  philo- 
logo.  —  Lutetiae  ex  officina  Roberti  Ste- 
phani typographi  Regii.  m.  d  xlvii. 
fn-8. 

Copie  d'une  précédente  édition  de  Simon 
deColines,  1531,  iu-8. 

46.  JoA>'Nis  Murmcllîi  Ruremundcn- 
sis  Tabulai  in  artis  componendorura  Ver- 
suum  Rudinionta.  —  Lutetiae  ex  ofiicina 
Roberti  Stephani.  x.  d.  xlvii.  xv.  Cal. 
Mart.  In-8. 

47.  OviDti  Elcgia  dcNuce,  cum  Eras- 
mi  ConiDienUirio.  —  Lutetiae  ex  ofiicina 
Roberti  Stephani.  u.  d.  xlvii.  ix.  Cal. 
Julii.  In-8. 

48.  Apoputiiegmatum  Opus  cumpri- 
mis  frugifenim  vigilanter  ab  ipso  reco- 
gnitum  authore,  è  grsecocodicecorrectis 
aliquot  locis,  in  quibus  inter{)rcs  Dio^e- 
nis  Laertii  la|>sus  eral ,  Des.  Erasmo  Ro- 
terodamo  aulhore.  — Lutetiae  ex  officina 
Roberti  Stephani  typographi  Regii.  m.  d. 
XLVII.  Ca4.  Jul.  In-8.    8  s. 

49.  Paedologia  Pétri  Mosellani  Pro- 
tegensis,  Dialogi  xxxvii.  Dialogi  puéri- 
les Christophori  Hcgcndorphini  Xli.  — 
Lutetiae  ex  officina  Roberti  Stephani. 
M.  D.  XLVII.  In-8.    10  d. 


20.  DioNTSU  Alexandrin!  de  Situ  or- 
bis  libcUus,  Eustathii  Thessalonîcensis 
archiepiscopi  commentariis  illustratus, 
Grœce.  Ex  Bibliotheca  Regia.  — Lute- 
tiœ,  ex  officina  Roberti  Stephani  typo- 
graphi Regii.  H.  D.  XLVII.  In-4.    8  s. 

34 .  Le  Trespas,  Obsèques  et  enter- 
rement de  treshault ,  trespuissant ,  et 
tresmagnanime  François  par  la  grâce  de 
Dieu,  Roy  de  France,  treschretien,  pre- 
mier de  ce  nom,  prince  clément,  père 
des  ars  et  sciences.— Les  deux  Sermons 
funèbres  prononcez  csdictes  obsèques, 
l'ung  a  Nostre-Damc  de  Paris,  l'autre  a 
Sainct  Denis  en  France,  {)ar Pierre Chas- 
telain.  —  Paris^  Robert  Estienne.  45(7 
eH548.  In-8. 

Maitlaire,  Aon.  III,  400,  met  :  «  P.  Gal- 

laiidii  Oratio  ïn  funerc  Francisco  K<ep  à  pro- 
fessoribus  Re-giis  facto.  »  Mais  c'est  une  er- 
reur. Almeloveeu,  qu'il  rite,  ne  mentionne. 
|)a^e  10,  que  i'Uraisou  latine  suivante.  L'au- 
tre pièce,  par  Gallaud,  imprimée  par  Yasco- 
san,  in-4,  ne  Ta  point  été  par  Robert. 

22.  Pétri  Castellani,  EpiscopiMatis- 
conensis,  Oratio  in  funere  Francisci  Ré- 
gis Francorum  habita.  —  Pansiw,  ex 
officina  Roberti  Stephani  typographi  Re- 
gii. H.D.  XLVII.  In-4. 

23.  Oraison  funèbre  de  François  1, 
contenant  un  brief  discours  de  ses  ges- 
tes, faicts  et  actions  les  plus  remarqua- 
bles; traduite  du  latin  do  Pierre  Du 
Chastel.  par  Jean  Martin.  —  Parts,  Ro- 
bert Estienne.  m.  d.  xlvii.  In-4. 

L'auteur,  sinon  de  cette  relation,  au  moins 
des  Oraisons  funèbres,  i»t  le  savant  et  ver- 
tueux prélat  Petrus  Castellauus.  Ami  des 
lettres,  il  eut  une  bienveillance  toute  particu- 
lière pour  Robert  Estienne,  qu'en  plus  d'une 
occasion  il  protégea  contre  les  persécutioas 
delà  SorbouDC. 

Les  écrivains  du  temps  le  nomment  Cha>- 
tebin,  ou  Castellan,  et  plus  souvent  Du  Chas- 
tri,  ce  qui  étoit  sou  vrai  nom. 

On  verra  dans  la  vie  de  Rf^iert  que  ce» 
Oraisms  funèbre»  fiuml  le  prétexte  d'une  ac- 


IMIW».       HOBKKTUS  STRPHANUS  PKÏMUS 


rûTuui  VI.  Soiniiitiin  Scipionis,  ox  libro 
îioxtodi'  Ropublicïi.  yu;p  qui  \o\xl.  ta- 
oito  qiiHntuni  in  iis  niu'ndnndis  stmliiitii 
ait  udliibituin  inlo)li)£i>t.  Addita-  suiit  in 
oxlrouio  opciT  \ariie  let-Uonts  i>  lilnis 
manu  furiptis ,  &  v\  uv^t^nh.  —  UUHhw 
ex  unioiiiu  liobfrUStfplutni.  u.  u.  XLlx. 
\li.i'-d.  Ik»c.  In-».     2  8.  tjd. 

45.    P.    VjHGiui  Muronis  0(vef-a  & 

Opiwcula.  — Jjttetiacvx  offîcimi  Hoberti 
Sicpham  l^po'^niphi  Hc^^ij.  il    u    xlix. 

IB.  llouATii  PoemaUi,  ScholiU,  &  ar* 
;;uinfntis  ait  Honrioo  Slopliaiiu  illus- 
IniU*.  —  Lutetiae  v\  oBicina  Hoberti 
Siepham  h.  d.  xlix.  Iii-8.     5  s. 

Hmri  Eilk'UUf  n'otoît  nlors  ipie  il  am. 

!7.  JtNii  JtvENiLis  \  Auli  Persil 
Flacci  Soiynt'.  Jain  rri'on;*  nTo^nll;?. 
âimiil  Rc  adnoUiliuncnlis  i\un'  brevid 
caimiicnturii  vicL't*sse  piîisini  illustniUu. 
—  Luletitif  e\  ofliciiia  Hubarfi  Stfphani. 
M.  D.  \LI\.  ln-8.     âOd. 

*s  Des  Kbasmis  de  ('iviliUilo  ni(»- 
lum.  —  Luti'tiat  t'\  oHicina  Hottfrti  S/#- 
phan».  M.  0.  XLIX.  xiiii.  Oil.  Octobr. 
ln-8. 

19.  lîEORGirs  MRnuLA  d(!  f^eâtiB  Du- 
<-uni  McdiolantMiîtiuin,  ^i\e  doanliqtiiUi- 
lilrtis  Vict'cointlinn.  —  LuMine  hx  olïi- 
dna  Hulterti Strphain .  u,  ».  xlix.  in-4, 

iO.  Païili  Jo\ii  Novocomensia  (L'pi*^ 
txj^i  Nm'iTiiii)  Vilut  duodecim  Vicwo- 
mituni  ModioUini  Prim-ipuni  [cuiii  iooni- 
bus  illoriim  ad  vivuiii  t'.xprL'Stiiisl.  Ex 
Bibliollicca  Rc^ia.  —  Luletiiu-  ox  ofEcina 
Hoh.  Sifphnni  T\j>ii'jïr;i]ilii  liogii.  m.  n. 
XLIX.  In-i.     6  s. 

L»  prt'farc  (Ir  Tautnir  à  lleiin.  dauphin, 
depuis  Ui'iiri  II.  Mt  tiaXiv  ilr  Aomr.  tiii 
KmI.  Anrili^,  1.S47.  1rs  inirtraîU.  gruvt*j  i^i 
Imii^.m^iiI  au  iH)[u1ir>r  iIr  t\ix,  cl,  à  Htai;tiii. 
l'aulrur  fait  coimitilrr  «rapn*»  quclk*  jteiii- 
tuiv  il  a  iic'  rALVUtr. 

21.  L    t'E.NKbTiiLLA  dr  Maui?liatibus. 


siia*itt<)lijsi|iic  noinanoniiii.  PitmftiHiiiDi 
Lrr-liis  ilidcni  de  Maifii^lniliimït  et  ï^cit- 
dotijs.  A  prrPloiva  rie  diversis  Irgibus 
Roinanoruni.  —  LuMiae  («x  olHrina  Ito- 
hnii  Stepharti.  »t  u.  xlix.  Cal.  Fol», 
In-H.     I  â.  :i  d. 

tî.  t.u.\Ri  Biufii  AnnuUtlioiies  in  L. 
II.  dp  capiiviîi.  \  ]M>illimiiiio  n^vorsis: 
in  quibus  IraïUiUir  de  iv  iiavali.  Ejus- 
dc*in  AnnoUilionos  in  Irjitaluin  Dp  auro 
Si  armMilo  h-^ato,  quil)u>  Vi'stimL'nbî- 
mai  ëi  Vas4-uloruni  ^eni^ru  oxpliraiitur. 
(iiis4  omnibus  imatîines  ah  antiqiii^imis 
iminitaioiilis  desumpr^is  ad  :ii;:iinii'nli 
dtH'Ianilinnrnrï  tfulijunximus.  )  AntonJi 
Thylusii  do  l'oloritms  liliHliis.  a  rnloH- 
bus  vt'sliinn  non  alirniis,  —  LuMine  ex 
ofliirina  lUibcrti  Slfphoni.  ly|Ki^,'raphi  Rf'- 
gii.  M.  n.  XLi\.  l'iid  Id.  St'ptrinb. 
In-i.     10  s. 

Rchnpifuioii  ilr  l'éilitiuii  df  153(1. 


M    U    !.. 

4.  NovvmJbsu  Curi.sti  [)  N.ToïtUi' 
mpntum.  prîPcr,  ex  Bibliotliera  re^ia  — 
Latelinr  ex  uflicina  ttoficrU  Shpham, 
Regiis  l>i)is.  «.  n.  i.  wii.  l'ai.  Jul.  In- 
fnl.     31)8. 

tjciXv  i-dilioii ,  M  lefQUimaiid.ihlM  |Ktr  In 
Uiaitli'*  dr  soti  «■vmitiiiti  et  |iar  mhi  iin|x)r- 
laiirc  littémîn-,  i'aI  ïoraiétr  sur  l'AUrtiiixi' 
colbtioii  dr  nanil>rt'U\  niauiucriiA  qw,  {mmii 
RCA  dfu\  in-lfi  de  I54fi  et  154M .  Robi>n 
avait  dt'jà  pliu  ou  moitn  t-aroplclpinml  t-oii 
«uhé«.  H  doul  il  dniiiir  i-n  ntnip;  1rs  prinn 
paW  varianl^it,  n*  iiur  u  atoil  pu  adini'ItiT 
l'cuipiitr  df»  pngV-S  (!*■  petit  formai.  I.c  texte 
d»  n^lfrpj,  sanA  Htv  abh>luiDeut  exempt  de 
Inule  errrur  typographique  ,  est  rcputt-  plu» 
cormrl  qu'atinitH*  de»  l'ditioa»  aulmnin*»  . 
ri  mhnc  p1u.<  que  la  plupart  dr  ceHr^qui  stuit 
ventm  aprt*»;  ri  «•  vulumr.  dû  à  Li  dilimtnv 
ri  4a{;acitt*  iMTwninelU-s  tie  Riilierl,  ^ifUuHi 
Hid  iKMir  aiutirrr  w  répulaliourirtniitr  >a\an1 
tiiitTaieur  oi  l\p«ifirapbr  duiiitptr.  Hmri, 


KOBKHTUS  bTEMlAMJS  l'KIMLS.       1559. 


Hiii  fiKf  alnndain  le  nntn  di*  mv  f\rtinùniift 
liiitTniirf>  ru  (liMTSf»  |taiiH^  ilv  rtlurn|H>, 
H  iiolainfticul  i-n  ItUù*.  m;  lroti\:u)l  ô  Paru 
IK^idiiiit  riinpn-teioii  tlv  cri  iit-rnlio,  lil 
pour  itMtP  iililtnn  une  )iiècc  ilc  72  wr» 
grca  ,  qui  e&l  pUictV  du  cumiueiiccnicnt  du 
volume. 

L*itn[irp«>i(iu  arlu-MT,  ItnU-rl  liitit  nu 
boni  fil'  wii  travail .  imu  iiuii  |Wia  de  v« 
jti'îue  ;  ri  UrsSurl>oiii<i1i*:t  iic  titi;li^ri-nt  rien 
))uui-  lui  fiiiti'  iiilcrdirv  di*  |>iil>lK'r  t'c  l>o:iu 
i-t  n-?iptTlal)lc  \nUin)t'.  Ijdiii,  U|irf'->  niiiiiiU-» 
l^lccl^s^'ri^•-'• .  aprct  dts  i|unM-il4''ri\Miu^  ron- 
Irwlirtoin'ft,  di-s  Miyayi-s  â  la  «lilc  lU-  la 
Oiur.  «'I  ilr  Iri-A  idit-rifiM*  [h-rtc-s  de  li-iii|i^, 
il  iitiliul  (di'im*  |>i'rmisuou  du  jiubUcr  li 
%ciidn*,  t-t  di-reoM-  fut  faite  aux  Uuclruri  île 
t'iu<|ui<-tei'  h  cf  Mu]*i. 

E^trM|iti'  l'srut  la  Uittli'  lâlintr  du  IS(ô.  It's 
nuK-ruif.  fcclt*<iin4li({ijes  tir  RuImtI  piiri^l  y 
Iroiiwr  (trrasinn  i\v  saùsïattr  triir  liniuf .  i-l 
rrlrr  oniillirnicr«niln-  m-»  aimolaliiiiis  .  rii%is 
t\v  cr  ijiir  <|Ufii|iit-v-tmi>^ .  puiil-étre .  ii'iv 
linnil  |i.-i<t  eii  Autlùsuitt*  luirtnciiûtt  a\er.  les 
diMiriura  alnulues  du  raUiobcismc.  Oulr^ul 
utic  >énl4*  nultridU:  pour  en  Diirt-  resiulirr 
une  faïusFlc ,  iU  purent  auvii  faire  croirr 
i|ur  Fr.  Valablf  <'t(>il  Hraugrr  â  «h-s  nolex,  rt 
'tue  Tmi  n\nit  frniidulfii»euii-iil  fait  niiploi 
de  Miti  iinin,  tarrf  qu  efTerliiciiietil  on  m-  |<-> 
a%oil  |us  m;urs  di-  lui,  el  qu  Viles  eliiii'ul 
le  n<fliillal  île  m>a  Ir^us  jHitilitpiei  sur  ia 
liiltk .  iiUtnta  mugistri  Ajuiilejt  a  ivla  qiv 
lu  iiKiiiu',  «lus  doule  efTrayé  dt-re»  clameurs, 
et  |>eu  dùireiiv  de  di^euir  iiu  àiftiheuiYHx 
ftmtfttignon  martyr,  m  hhUt ,  dit-on,  de 
dcMvriiirr  les  note»,  (Mi  an  iiiuiii&de  m?  niou- 
trer  miTonleiit  de  leur  puldication.  MaùiLius 
le  koulnemelit  iHii  btiiiique  roulre  eetlc  nlt- 
tiou  iii-fol.  du  N.  i'.  t^rvr.  nul  autre  prétexte 
que  des  urru»ali(M)ft  d'intiJéliti-s  qtn-  l'un  lie  le 
nettinl  pos  fort  en  t^'ine  de  pttHitt-r.etdont 
pliuieurs  de  cea  diM-((iir>i  iaiMiieul  êlé  eti 
toute  iiimjKintê  d'nllt^u*T  U*  texte* ,  pour 
euvi'-<Tilureiu(-otiiuice1  iridi-ehilTiable  :  {(iiti- 
iiun  M/,  iivn  Ugitur].  Si  en  celle  (loea- 
Mou  Kiitiert  réuuit  â  (aire  lairt>  l;i  baine, 
il  ne  t'aniurtit  pas  :  ri-iutniilé  dei-lara  le 
li\tv  irréprocbidJe.  nuis  la  Sorliuitne  n'en 
oublia  point  iVdileur;  it.  a^ant  (pi'iuic  au- 
ore  Miit  c'coulec,  Uf>us  «llun»  le  voir  obligé 
de  fuir  eu  une  terre  élr3iii(;err .  ri  d'a- 
lunidinnuT  *>a  patru* ,  qn  il  lumnnnl  pcr  de 
nulple^  ri  inniiMcs  tr:i%ini\ 


l'ue  prt-lace  de  Hnlierl,  Sticmrum  Lttrm- 
rum  studiusis,  en  i;ree  d'abord,  et  eiiMiile 
en  lalin,  (jitu|H!  In  feuillet  i|ui  »uil  celui  de 
l'iniilidé.  liu  %oid  un  evtraii  : 

u  SuperitMitHu  diebn»,  Cbriatiaue  leclor, 
%o\uni  I)<tiiiiin  nastrr  J»t-  dminrr  Testa- 
tneiitum.  qu»,  dirtaiile  Spiritn  Sancto.  ftrrip- 
tntn  lifit  linciiii,  runi  «elu^ttissiiai^  wdceiiu 
sTriplis  i-viiqitnrilius  quiinta  Diaviaiii  po- 
tuiilULs  cura  ii  dili^'iitia  rnllaltmi.  mniorr 
funna,  minutioriliu.Mpic  Ke|;ii<t  clLuai-li-ritins 
lîln  evnidimuii.  Idem  iiunr.  itennii  et  lertïo 
enni  ii^deni  eoiluiitin  .  majorihus  \ei-o  eliani 
Ki'gii^  lypi:<  evnisiini  idii  <i1liTiuiii<>  :  ils  pmv 
fiÙA,  (neqiiid  ileNvdt'i'«->>)  uiMTlisxr  .  aut 
in  ralre  piMilLS .  (piie  u^piani  in  scripti^  aut 
excuùï  b>i;unlur  eodiciliUA  :  qun*  oninia,  au- 
giLMa  alleriu<i  forma  ciih-tv  non  putuerat. 
Ail  hn-c,  in  ntart^iH-  intcriori  varia»  rodi- 
cnni  Utrlioneft  addidiiiiiu  :  quaniui  uiiieuique 
nuineri  Cnni  ni>ta  subjiincln  cal,  quie  no- 
me» e\iiiqiLirts.  unde  sntnpta  est.  indicei  ; 
aut  l'Aenipliirinni  luiniina.  «puiin  pinre»  aunt 
numcri.  Us  nanupie  pliteuil.  piiniM.  tennul», 
ad  5e\lum  diTiniiini  iLtqlie  muiiiiui  ilUpnnere: 
ni  primo.  (Jmiplulfu.'^eiu  edilioneni  iulelli- 
^s,  qtue  olim  ad  anliquii^ima  exeuqilaria 
fuit  e\en>;)  :  rin  rerle  eum  nirtlri»  minis  <'rai 
in  pbiriinis  roit^en^ins.  Senmdo,  e\rnq>Ur 
\elu.sti&.siunini ,  »n  I|jdi.i  nli  ainiris  rnibluni. 
Tertio,  qiiailii  ,  ipnnio,  s«-\lo,  >e)tliniu  ,  oe- 
la\n ,  diH'iino  t-t  quinlodeeinu)  ,  en  qnir  e\ 
UibliolhtTa  Ke^i»  ImlmimuA.  Oli't-a  vtnti  ra 
qiuruiuliquc  rorru^are  licuil...» 

2.  Caroij  Stki'ihm  libri  in*s  df  nu- 
trinicnlis  ml  liuylliuiii  inqtiisitoipm  rv- 
puiti.  —  Lutfliaf  ex  oflirin.i  Hohtrii 
Stpphntu.  M.  i>.  t..  lii-8.      t  s. 

(•nillaume  lUilly  ,  prèsidml  à  la^'Jiambre 
de«  Complet. 

3.  Alphabetum  llrbruicuiii.  —  Tan- 
siès,  (>\riidi»l>iU  tiotit'rtus  Stfphanua. 
ty|K»gru|)hu9  Ho^iti?.  m.  u.  t..  In-H. 

i.  AtHiAorruM  (traccucn  Hegiis  triiiii) 

;;i>noriitu  diameLiTibas  pnsln'mu  oxcu- 
siim.  —  Ltiirhap  r\  oiWvinu  Jttthrrti  Ste- 
phani  lypo;;raphi  fvyii.  m.  p.  l.  Kx 
privik'gio  Ri'jiis.  A  ia  fin  :  Evudfbiil 
Holjfrlux  Slrphattus  h  (Kignïphuiî  liepitis, 


«iiin.  n.  11.  t..  In-H. 


l8. 


13S0.      RORERTITS  STEPIIANUS  PRIMUS. 


l>»v  rtlidoit ,  iloiil  %(iici  Jp  (îtn*  ciurlt^ 
iiipiil  rtmii-  siir  un  t'\pni|tli)in.' ,  ixvfiX  joiii!» 
limilr  i|ii  tiii*'  n'iiiiiiniksioii  tli*  n'Ik*  ilr  1MK, 
i|iM-  (i- u'ui  |iniiil  viti*.  {Ii-tlf  iinirliiin-  ilr  'M 
IctiiljHs  a  r3«ant;i);t:  il'rtfr-  nu  pwvlli^ut 
«p^'iniru  Jr<  Iroû  (k-uiiv  ruraclrn-?!  qui  ouC 
liiDi  liv»u<MT  lo  |in->MS  fraitroiMs,  cl  di* 
tloiuifr  le  lalilcsit  cxart  .U*  leurs  iionibrriLMw 

iititrt'ii  el  altn'^i.'ilifiiis. 


5.  Mrditatiuxes  Graeuinira;  in  îirtein 
rnuiuuiilimnt .  aiillioro  Niiolîio  r.icnjir- 
4J0  :  in  mrum  ^ïniliiiiii,  ijui  \\\n  pnfHv|>- 
I  toiiii  viK'c  destitiiunlia*,  &  litoiu  CiiuTas 
y  siio  ipîy»niiti  diH'Mi  dtwiMV  riKruntur. 
Kini'iitltilidn's.  —  LuMinr  ex  tiftici- 
^^nu  Huberti  Sfrphttni  U|>ognipUi  Hcgij. 
^Hl  Of  L.  in-4 

^^V  Cr«t  iVililion  di'  i5S9 .  dont  If  litre  it 
^^Bt  trttU  |M)i;<*s  siii\anl(>s  util  t-lr  n'hiiphinéi 
^^^n-  i)urli|iii->  U-jîiTs  c!wui;cinrii!s  Ivpogni- 
1         |jbH|Uir«. 

ti.  iMiiLii'i'i  Mol;)miithonis  Cïruiuma- 
^lica  lulimi,  UTUfznitu  &  luctiplcUila.  — 
^BjL  D.  L.  —  Et  à  la  /îii  E\('ti(lt'Uil 
^^Bb6eWwt  Slrphauus,  Parimti  «iniiu 
^^L  D.  xtvm.  IX.  Cal.  Febr.  I11-8. 

^^^   Edition  de    1S48,  uns  autrr   cliBn^jttnettt 
<|U«-  lii  date  d'iiniiô«-  sur  le  tiln-, 

7.  JoiiANMS  D('Si«iuU'ni  Grainiimlic;» 
prinia  itili^enli^siint'  recosnitii.  — 

mfiis   c\  ufticiiiH  Hoierli  Slfphaui. 
D.  L.  (!flk*ndisApnl-  lii-4. 

8.  JoiiA?i?ii»  Dwiiaulerii  Ninivitœ 
'ntâxis  quarto  nlilii  :  niin  Indice  \o- 
tlanjin.  qimnun  ntiL  ronsInK-tio,  HUt 
(OificHlio  itisitînror  ("Si.  — Parisiis  vx 
ieina  liobifrU'  Sfvphtuu.  m.  n.  l.  — 
n  h  fin  :  E\i'itdi*LKitur  LuirUnr  .  iirino 
n.  LU.  V.  Ccileii.  Jmi.  iiptid  Cantlum 

rpAoniim  ty|>Ographuni  Regium.  lii-i. 

Il  y  n  iri  de  la  nrafiuioii.   A  celle  «^ti^in 

ifuaria,     ilr    Rnliirrt  ,     J.S50 ,    Maitt.     Allll. 

,  58k,  ji«i-rtit   ((ii'ii  ta  ftti  elle  |>orti*  l'oii- 

iSûi,  aM'C!  le  itoni  de  CluuHr.1,  aniiii  t'a- 

ium.  N'iMiruit-il  (mu  vw  en  nuiii  nu  f\t-ni- 

roiii|d(*lt'  6v  deux  f\lJltou<t  dr  1550  rt 

Ml  hini  rcl  ononct'  di'  m.h.  lu.  uo 


!*tTriil-d  |i.i«  luut  siiuplcniful  iiiii*  raut*-  typo- 
^nii)lu<|iii*  t\i»vs  li'N  AiiiuIk^  /*  Ji'  Irutov 
[l'iiillfiii-^  nrllt*  iiu'ution  Ittip  pim  iimilivi- 
|Mjur  PII  inférer  l'i-xistruci'  rvrtnlitc  d'uni: 
tnlitiou  tiffutl  t'ai\yfum  Sltf.>ha$ium,  155i. 

9.  TiioM.ii  Linatri  Rudimeiitft  liraui- 
niiitK'^ox  AntîliiH)  sernioiiein  Lutinuni 
vfrsa  iuti'rprHcC(H)ri;io  Uut'haitiiiiO  Sco- 
U).  —  Lutetiae  ex  oRirtna  Hoberti  Ste~ 
phani  l^pogniphi  Ke^ij.  M.  u.  l.  in-^. 
I  :;.  Sd. 

1 1l .  TiioM.K  LiniuTi  dp  oint'ndiitii  >lnjc- 
tura  latini  sonuonis  lihri  vi.  Index  co- 
piust^ï-imuii  in  fosdcui.  —  Lutetdae  ci 
oriiciiiit  Haherli  Strphmii  lypograplii 
I{L>gij.  H.  D.  L.    VI.  Id.  Mari.  tn-8.     6  s. 

II.  I>i»Tio\iBioi.riM  |iiu'rortini  a  pos- 
ti't'uui  rditionr  ,  anUioruiii  pruductioni- 
Uis,  iH".  iMTinuitis  loipK'iidi  loniiulis 
udfiucliiiii,  nUi('tn<'0|>s  [iikm-i  ad  ipi^nriim 
otiain  \(X'al)uloriitii  usum  iiaiiltiliiii  â»- 
sue^ant.  Ad  iilustri-isitiHuii  principcm, 
ulqu(*  umplii^t.  l'imlinalcni  Lutfmrin- 
giuiu.  —  Lututioe  c\  unicimi  HvOerti 
Stephani.  m.  u.  l.  xv.  f^l.  Novumb. 
8  s. 

1:2.  OtcTioNARii'H  pocticumquud  vul- 
^0  InsiTibitiir  Blm'idiiriu>  airmiiuini.  — 
Luteltae  ex  ofllcina  llvf/erli  Stepluitii. 
M.  D.  L.  I*rid.  Cal.  Octobr.  I11-8. 

I.'ï-  iWlIiiiu  i:rnniriuUicid(?  (R.  ï).  Ati- 
droa  (ïimrmi  SaliTiiitjtno,  palrilio  l'.re- 
iiiuncnsi,  «luUiun').  —  Partsna  cxunicinu 
ftvtutrti  ^St^phani.  M.  I».  1..  Nonis  Uclul). 
ln-8.      Gd. 

14.  Paili  Ma.mtii  S*iio!iii  quibiis 
&  loci  Kaiiiiliariiim  k'piâlotanini  ot>sou- 
riores  t'xplananlur ,  ^  ra^ti^tiumnn 
i\\iiv  in  iisdnn  Epiï44jli:^  faoUemint,  ruLio 
n^Idilur.  —  hiMiae  ox  ofTioitui  Hoherti 
Skphaui.  m.  ».  l.  viii.  Cal.  Dec. — 
M.Tullii  Ciceronis  £pislolff;  Faiiiiliarcs 
djli^'fnliti!^  i|nàni  tjiiiT  liactcnus  cxierunt 
onien,lHUi'.  —  lliid.  Non.  Dec.  In-H. 
6  s.  6d 


78 


HOBKRTHS  STEHIASrS  PHIMUS        iSôO-ril. 


15.  IhE^TLi.ARAHtTM  quiiMtiluU'  ri'^uUu 
sfiet'inleH,  quîis  iVsp^utfnuH  in  canncti 
non  rcJcpil  :  aiiltir*»  Msturino  Conl^Tio. 
(îrommiitioes  profcssorc-  —  iMtetiac 
t»x  ofïirma  fiitherti  Stephani.  m.  i>.  l- 
iiii.  Nun.  Dt'o.  In-H.    8d. 

<G.  Lv  TiuoKinE  «rKiiriiiuIr,  ri(»niiinV 
HociiIhi,  Iraduicle  de  \ix^f  en  rh\thnn' 
Pran^obN»,  \mr  Uizjin*  de  Biiyf,  clwliéc 
Mt  lûrt.  —  Pari»,  Bnhfft  Estif^mr. 
M.  D.  L.  In-U.      I  I«. 

Voyez  rUIi'iisiij,  (lagt'  SO  ,  i  l'antiM  l.}44. 

17.  UfiTAi-iiiA  duonim  Lolharinjîiai 
IKtcuinct  fniLrtJiii  l)omini  (Cluiidii)  Gui- 
sinni ,  et  ciirrlimilis  (J(tannis)  Lotliarinp, 
uiilhorc  iu.  Hichio.  —  Lutetio',  livLertas 
Slojiimntis.  M.  u.  I..  liï-1. 

Olal.  M«c-<'jiilhy.  u.  8743. 

1K.  M.  AMTO!<fii  Fluminiide  n'busdi- 
vini^iàiriiiiuii.  — LuMùr,  ituhcrtas  Ste- 
jihatmn.  M.  n.  i..  ln-4. 

Second  CataJugiin  dr  U  Valliérf,  u.  19fH{). 


M.  U.  Wl 

4 .  NovcM  Jesij  Chrisli  D.  N.  TcsUimiMi- 
liini  Griponni.  mm  dii|ilii-i  inU'rpreui- 
lione  D.  Eruinni.  vl  \elerH  inlorpn'lis 
(Anl.  Osiandrii  lliirmoniu  ilcrii  Evan^e- 
licii.  &  c:opio!»o  Indirt». — {(ic.wvœ)  ex 
oflu'inn  Hnbt'rti  Stephani  m.  d.  li. 
t  vul.  iu-16  ou  'm-%  h  3  colunniM. 

Lu  titn*  iw  porUi  (i'niiln:  indication  qur 
l'<>li\irr  i\v  R()t>.  Esli(iiu«.  Lr  Catalf)gu« 
l'inrlli,  II.  6I,uoltr«:  U\n-  nfMtJ  Roherium 
Strpfianitm ,  iii-|(i,  r'rAt-n-ilirv  du  formai 
des  dfuv  (-ditiirtifc  |^nr(|ii<-s  Jr  lSt6  t't  IMO  ; 
nwi.s,  diiiH  la  ciUilinii  Miivault*  dr  Clii-^d- 
litT,  cm  *nil  qu'il  rs.1  itiitie  fimnf  tm  peu 
plus  gnin4r,  «■  <|iir  j'ai  M-rjCir  aiinsl.  ri  qui 
iv»ieu!  a-iii-u-pif»  à  Vnt^  év  n-  (i-iii|n-tÀ. 

O  li*r4'  wt  riTlaini-(ni;iM  imprimi*  A  Gt*- 
■lève.  Hohrrt  xxv^i  ^u  \c  faiix-  à  I*arb,  et 
d'ùllcur»  rrafirct'  d(>  |>apicr  .  i>\idi'n»iiCDt 
.Miïjiitc,  9\w  IfiiiH'l  d  est  l'uliriqiiL- ,  huiliiiiii 
M'idr  pfHir  atlfslrr  son  i>ni;jiM'.  (^)ur>i<|iu'  l'iiiu' 


xirs  t»rt'inirri*s  pnM!iii*li«iw  àv  rrt  cIoIAum^ 
mi'lll,  à  |>«iir  forme,  il  ti'fit  r»1  pa»  inufii^ 
d'une  l'vccuii'iii  In-sn-iuiirquabU:, 

C'«l  1*'  |dw^  t-aiv  pruU'Inr  i\v.  Uiti*  U*'*  ■ 
^tiiiv.  'I'.  (ir.  iiiipriini's  pur  KoIhtI.  Aiivi 
flil-il  trndu  1  I.  5a1i.  à  la  \ititr dt*PiuvIU,rtii 
!<•»  lÏM-cK,  (il  gi-iii'-ial,  u'otiUiiivul  puuil  dt> 
pru  rvagért».  CVitt  b  prcitiièrt' ôdiuuti  dutt-» 
Li<)iiHIi*  le  icxte  grec  du  Nouv.-Tfal.  mmI 
dÎMHM-ii  \w«'l5.  Iltnri  raconte  (Pii'f.  dL*  la 
lloucordaure  gr.  du  Noiiv.-'IW.  1594,  Mi- 
fol.)  que  cvWv  di%isto(i  fut  failr  |iar  wmi  prâi- 
pmdaut  uu  'toya^'  n  clir^al  %\v.  Parii  à  Lyon. 
Ou  pfiit  croire  quL'  l'idif  liu  «u  tint  du 
l'jailrriuni  tfuîncuplfs ,  iii-fol.,  imptluK-  )'ii 
1509  vi  l'ti  ISia,  par  ïlturi,  |HVe  d.-  RoUtI, 
cl  diiiti  Iwjucl  le5\tTWt*  sout  di^tHV  pjM- de» 
cliilTn*!!  aialw-s. 

O'Ilv  pi'lilu  iflilioti  suit  11-  li'xU'  df  l'iu- 
(ol.  du  lÂM).  lA  u-rniiHi  dv  la  Vu]^tL*  iK'- 
vu|i«  la  coloiuie  iiiti'rieun',  vt  ct'llf  d'Ej:ASiui' 
UftI  du  vMr  de»  marges.  Dan»  lt>^  éditioDit 
.Mii»anlr*,  Hfiiri  rnuplaw  la  ^i-niou  d  E- 
raânif  par  rtlli*  d**  TliwHlurf  lU*  IWiu. 

he  Uonp,  Hihl,  Sarrw,  fuit  nniwnptrr  qw"- 
la  ilati*  dr  n*  Mtluiiii'  a  t'Ii*  |>ar  lui  mh-  d*- 
■  .  u.  xia  au  lifu  di*  M.  II.  LI  ;  vl  MaiilAiri-, 
Ann.  111, S0â,  cuunnne  i-ette  olntT\atit>n,  cii 
avrrtusatil  que  le  x  a  vW  ^Tatlô.  L'inliliiHi 
Uf  iHHnnut  èlrr  dr  1541 .  il  f»l  clair  qw-  wl 
»  e»l  uui' l'm-ur  dr  cluflrr.  Lc^f  cxvtnpUii-ts 
qui*  j'ai  vti-s  sont  dr  i5M  ,  et  u'oiil  nm  de 
gratté  :  rrllr  faitlr  de  iLilc  aura  l'U'  apfn;uf 
nt-ndattl  lr  tirai;i-,  i-l  ri»rri;;it'  sur  iiii  immlirr 
ptits  iiii  luifios  fOiisidiVidpIf  d'i'ii'inplaïri'^. 

Vuici  uiH*  n'aiidu  di*  ('hrvillicr,  Ori^tii- 
dv  rtniprinu'rit*  dt*  Parii ,  \*aep  1(3  t-t  ^tui- 
VoulCÂ.  -U'  me  rootfuU'  de  Iraiisrrin-,  Ifs 
dvIiiiLs  qn'i-lli*  i*Liiitii'iit  u'rlatit  pas  li'awr* 
graujr  im|iiirtfturr  pmir  moliMT  d'ultn*ieur«s 
n«liiTrIn*s . 

•<  Ra  l'auiiff '  lïSI ,  IVubtrl  Estivune  nim- 
pnma  U>  Nou\fau-lVMauii-ul  d'tmc  forme  ou 
jKni  plu»  gramli^ ,  *-u  d«*u\  «olumcs,  uii  il 
pliKja  If  grw  eiiln*  la  Vult;ati-  fi  la  version 
d'Erasme,  ei  di\isii  li-s  rhapilrt^  |»ar  ver- 
M-1.S,  aitl^i  qu'il  avnil   ui    pralitiuè  duii»  1^ 

plus  aiitTH'n^  ui-'iiiiurnls  ^rrrs  et  ialiiis , 

ri    mil  un  rliîSI'n    k  i'lia(|ue  vitacI  )M>iir  une 

pliLi  graud(*  nmimodili» Ce  qu'il  pratiqua 

!  eiisuito  daiw  riuipn>vii<)u  di'  rAuciai-Tfst*- 
HK-ut,  raui»*rliS7(ui-folio,  «1555.  in-S. )<•'«' 
Ia  Ip  pliu  inieHiii  Ni)ii\f«u-Te*lamt*m,  cl  c'r*t 
1.1  |ilu«  auru-iMic   Uildi-  latim-  lui   )'ai   \i\  k? 


IMI.       HOBEHTUS  STEPHANUS  HtlMUS. 


i9 


fui  l>K'iit<U  suivi.  Ia's  itiiiiiivin'*  Oiviit  îiii- 
IMiim-r  «le  c»'!»'  luauifiv  li-uis  ftihlRi  fiao- 
ruÎM's  el  litii-*  NdUVf.iuv-Tc.tlaniciiIs  ru  tlif- 
It'rt'iilt-»  \illt-s,  roRiinc  à  Gi'iK-%e,  à  Lvmij, 
il  r*Hii,  a  OiK'iiu*.  ï'ii  lliSG,  jKir  rttililHTl 
llantrliii  ;  en  1380  i-l  IMi ,  |w(r  AittoiiH' 
tlfltiil  ;  ri)  1M13,  |uir  l;jirllii-l<niy  Mitlin  ,  H 
la  mvnn'  niiniT  iiiir  Jf.'iii  (Vn>|)tui'ti»ar  Pin  n- 
l'Iilliitpt.- ;  l'ii  l.îQS,  |)<ir  SebtiÂlicn  Hoiii>- 
i-nti  ;  m  1%',  |kar  l^iiû  Kiiliii-z  el  |iai-  plu- 
^iciii^  aiitit-i.  Lr«.  aiimi»  iiiivaiilcs,  >icu]a.« 
Itaihit-r  rt  rlHiiiia.1  OiiirliMU  ini|)riiiK'mil 
aii'^fti  vu  rctti'  lu*;)»!,  ruiiiuV  1it4>4,  â  Kailti, 
b  Biliti'  lalitii-  sfliiii  K-.S  r|-a<lll^hllll^  i\f  l'a- 
il t>l  Ur  \iilitlili!  ;  Hfiié  lU'iioi.sl  fil  ailiAÎ 
à  Ihii'iv,  M  lûhir  fraut^tiUe  iii-lol. 
r.lu-iitu|i1i«>  l'Iuiitiii,  n  Ait^crit,  iirlir\a 
I>eiila(fil(|(ii-  tli;  !^  Pedvglotir»  iii  ]3<îd, 
»•«  jHilrr*  liiiuc»  eu  1570,  J57I,  15"i, 
se  %fMl  la  (li^liiK-liiiii  (l(-^  (LMM'Is  |Uir 
iffrvs.  A  Konit',  la  llilili*  ilr  Si\ti'-(^uiut, 
r»»U.  H  rrllr  ilr  (Ji-iunir  Mil,  \!&i,  fu- 
mil  d(iiim'*i*«  au  |>tili|ir  vu  cvUv  iiti'^mi'  iiui*  ' 
r  ;  !■(  il<'|»iU  ClfiiiL-tit  ^III,  la  ^  uiftalc  n 
im)uinHt:  oriliiiairrDinil  |ar  verM'ta  rhîf-  ' 
fn'-.s,  avtr  rfUc.  <liiri'rt-iH'c,  i|iir,  daiii  It^ 
DiUtit  H  VHi\i-aii\-'lt\stain4-nt»  île  HuIntI 
(jtlirniir,  i\fi  iiiiiiistrr*  ilr  iiriic\r  et  tic 
Hoftlt',  tous  l(-t  xtTMis  i*ititiiiittH*t-iil  la  lipio, 
c«i  qui  IK*  s»'  IriMi^t'  [Hiiiil  iiIiwt»»'' ilniis  rrll»-»  ! 
i\v  Si\t<*-(^>uîiil  el  lit*  rlViiifuI  >  III,  s\  iiu  fti 
cirqilr  .lui»,  le»  l 'M'ûumt'-'.  el  It^  PoralMilfà 
(Ir  Saluiiiuii.  i)itlinair('iii*>i)l  les  |>n>lrAt:iuld  i 
!,\»M,  tlaii»  U'urs  i>(li(iiiii>ir  la  niOtlioiU-  ' 
holHTt  I*jli<-inM'  ;  ifneU|ues-unA,  {Uiniii  , 
t-nlliulM|tii  %,  l'oitl  aiis&i  tcuia-,  romnii>  | 
.iin-iit  Ifa-vrrliiii'k  ilaii-S  <ui  Hihlt^  fa/iuruni 
raïuJatinnuui  ,  i!'Aii\ers,  J616  ;  l'ifm' 
luu,  ilaiu  M  ItîMr  fi'niMioiikr  de  ]*am,  j 
llionuu  Mahruda,  jacolxii  r^pa^uol, 
M  Itihif  latÎDr  À  iti'ux  rotuiUH^«,  dwit 
COiilit'Ut  In  Vidgalt,  l'aulrr  la  M-niou 
l^bèbrru,  un|tntiui-  À  Lvini,  ItuO.  Mais 
Ir  plus  ^nittd  iimulirr  a  nipii*  m  Inul  U 
Hil>l4>  ilr  r.lrint-ut  MU.  Vm  IfiSS  ,  AutiiiiH* 
^ili>-irn|irinia|iarrurdri'ilunrr};û  di*  Kramt; 
le  brHe  BilUe  ïii-lâ,  vu  huit  \oluiiii'-5. 
'«M  nn  lira  plus  r\cell4'tiU  nu^rag«8  d'Iui- 
merii'  qui  aiwa  pani  im  ce  lioctn...  It  y 
rd(>  ta  rat'ilKMlc  di'  RolM-rt  Jjsiiemie 
ih;ou»  (ÀiuïtfUrr  l'imila  daiu  m  Bilkk*  îm- 
icH^.  à  I*ari6,  trttii  ;  pt  cibuitc  les 
de    Lvnii    ilatu    Inm    rdilioiw    (ia 


ir>7»  4-1  IftHi,  ih-ftd.;  ISW  iiM,  IBSG,  iu-K, 
el  auirvs  ;iuu«w.  Ou  loîl  ijim-,  drpuiii  l«i 
l*-in|M  de  RoluTl  l'AlimiM' ,  rustigt'  a  l'ir» 
(l'iniprinK'r  Ij  Salult-  Itildt*  a\iT  d<*s  rliilTrfi 
aralKrs  à  l«iu  li**  VitacI».  .laripiis  Kahrv 
d'F.<ilûp(fj>  loA  a\(iit  déjà  iatruihiiu  dâi»  mhi 
HuiUfriiim  Quiiu-ufiUx,  iinpniiic  eu  IMB 
H  i:jt3  par  {{(-lu-i,  pcr^  de  HuU'Jl.  Rtriuird 
(lu  Mans ,  dorlt-iir  dr  Pan^ .  «Ir  t'(»rdiT  de 
S.-l-'raiimi\,  dntuia  II'  Livir  t\v\  ISriiuim?i, 
avrr-  li>  Otiuuit-iitnrc  i\e  P.  Ijiiulwrd,  iiit* 
printi' â  I*am,  iu-(nl.  I.i41,  par  l^mcrt  Lt< 
l'rriix.  Soi»  d(M)t<-  KoImtI  L^liruiio  a*«t  vu 
n-s  imprfMiou»,  rt  il  est  liirii  [vntlKililr  q^ril 
roriiiA  son  iilpe  uir  vr%  fvfiiipirs.  Mais  J  ac- 
quit F;i))rv  fit  iniprinirr  la  pri'tnîerc  Irllrt* 
it(>  'liaqui-  vci'wL  eu  rmu^r,  inuriim-  i|ui  plul 
n  (/('•m-t»'ard,  dans  «luii  PsKiulicr  iuiprinir 
iii-R,  Ji  Pam.  1581,  et'  qui'  ne  lil  puiul  Ho- 
LmtI  lisltcuili'.» 

i.  Sancti  Juslini  |)liiltism>lu  &  mar- 
tyrisOpt'ni.  t^ravo,  o\  BiItliotluTan'^iii. 
—  Lutctitp,  p\  (itluina  /loU'rti  Slffilnmi 
tv|»o^rHptii  re^ii,  regiis  lypiâ.  m.  u.  i.i. 

lli-loi.     27  s. 

Prrntinv  et  MIc  édition.  C'cM,  J«>  rrou, 

û  liirt  qiir  Crfvaitin'  dit  «m  rxtvtptAÏre  m 
faraud  )apicT.  Livs  luar^i'^  dr  ri-^  t*dilinn»  tir» 
Tj^tieuite  -Mini  gént'rali-nic»!  t;raiulc«  et  d'uni- 
tlMpnsiliori  élè^aiile. 

3.  Commenta  H  lus  piiorunitii  de  (]uu- 
tidinnosermotic,  (|ui  piiiis  Lifter  de  tor~ 
rupti  sfniiotns  nnendationi'  dicpluitur, 
Maturtno  Curdocio  rtulliuiv.  Oïmicn 
PiiniMioliciim,  uUxi  Cliriftluiii  puiTi»ta- 
tini  accfvJant.  Indices  duo,  Gullicus  it. 
I^atinus.  —  Parixiis  ex  oilirimi  Hoberti 
Skphani  tytK>jïniplii  r('i;ii.  m.  u.  i..  A  h 
fin  :  Exnidehat  Itohertu.^  Sh^phanux 
typot^pluis  rejïiud.  Prid.  Cal.  Dec. 
M.  I).  t.i.  1n-8.     6  s.  6  d. 

Si  fplte  édition  e\islf,  ce  que  je  iir  crois 
pat,  rlli'  est  la  huilicinc  df  Koliert,  tl  ihju 
In  qualriénii*.  Voyei  cmIi'4>\is.  jwg.  51-54.  S*-- 
iii-Ih4t,  Hiïi.  lin.  di*  Gci)f«<-,  1.  U4U,  iiidinur 
uni*  itlilitui  dv  155A  ut  iioe  de  1364.  Jf  n  m 
ai  point  su  trarc-s. 

4.  Tarui.ar  hro-voi*  fie  oxpediUr  (t*»or- 
lîii  Cnsmiiidri  iii  prHH'4>plione^  Hielori- 


Mi 


HOBERTUS  STEPHANUS  PBhILS.       ivsi 


C(!^  :  i*\  pot^U'Pnu)  autlioris  recojînilioiK*. 
—  I.utrluF.  ex  oflicina  Ruberii  Shi'fumt, 
lj|Hi};ra|ilnrogij.ii.  d.  u.  ln-8. 37 pages. 

A\oc  une  prt-farf  ilt-  rnutciir  »  deux  prr- 
«ODiiPS  tW  Bniî;t*s,  (UuV  dp  I54s. 

Ot  <^)UÂ(-tilc.  niiui  que  le  suivant,  ont  rit- 
.-inrioDrt'-s  siii»  dal»',  pnrn-  quirti  IfA  piriinîi 
Miir  If  (.i;i|.'iln(;iir  di'  l>>')j ,  d:iiL>  liipirl  U-a 
livn*»  lie  Miiil  |uiiiil  itjitt's.  .\r  ti  ai  ftl  r|i)i' 
II-  |Hïniin-  ilrs  drii\  ;  mai»  il  est  |ii nbdlde (pit' 
le  5C9caiHi  L*»!  du  nu-nu*  tt>mps,  et  n'est  ftaa 
plu»  cousitlêrnUt- . 

5.  Tabilae  priiTt'plionininiialwlii^- 
nijn,  qua-  quj'im  brovissime  f^  pliinis^ 
simc  :irlisnu>tt)(>dutii  ruiiipIcclunUir  :  iii 
piii'runjin  !k  ruiliiiiu  grjùini.  Aullunr 
ÏWigio Cassandrti.  —  Ibid.  In-S. 

6.  TiiJiE?iTirscum  nrj;uïiipnlis  in  siii- 
i;ul;t*î  wrniis  f(*r^  i»x  /Klii  Donsili  totn- 
nioiiUiriis  Inmif^mplls  :  opui^ciihi  Era::ini 
de  melri-ï  comiris  i-l  Vicions  Fnttsli  clo 
roin(P<Iiii.  —  Lniftifv,  l'XoffuMna  Hoherti 
Stéphane  lypu-rr.ipbi  Rejiij.  m.  i».  li  /^' 
«  la  fin  :  Kxrudobat  //uft.  Shfihnmts  ty- 
pD^niphuâ  n'iîius,  Parisiis.  m.  v.  l. 
Mil.  Cal.  DfCpmb.  ln-8.     i  s. 

7.  Sextenti\e  vflprum  Pucturum  (ht 
G<*or};iitiii  Majorrni  in  looo^  commuiios 
digosla»,  ar  tantiem  (ia«l  aulhnris  suprc- 
nujiii  niintiiin,  mulluni  aucla*  ar  Imni- 
plolatd'.  Anintiii  Miinrinoili  flo  p(HHir:t 
virtiilo  LiIkHIiis.  Index  Sentenliaruiu 
A  Provrrhinrum.  —  Luictiae .  ex  oiti- 
cina  liaberh  Siephani  typographi  Ht'y:^. 
M.  D.  U.  1n-8. 

H.  Diimis  Nicsei  rcniin  Roiiuninniiii 
à  Pnni|)«nn  Ma};no  ad  Ak*\andriini  Mh 
niiTiP  Épilomo,  pr;»^**',  auUiorc  Joliynnr 
XipbiliiUL  —  LuteUa',  o\  ofl'u  iiia  HoUrti 
Slfphitni  ty  pOi^rapbi  regij.  Hogiis  Typl^î. 
M.  D.  U.  In-i.     4U  $. 

9.  DioKfô  Nic^iîi  ttiiini  RninaiHiniiii 
à  PomïH»io  Maî^nn  ad  Alr^xandniii)  M^- 
mirn'  fibiini  Epiluiiu;  Juinnt  Xiphilino 
aulhorc,  el  (julirlnio  Bliinco  Alliioii.'>i 
jnirrprcifi   :  Ad    (it'otiîiiiin    Arnirnia- 


cuiii,  («inisnalrni  ainpli:><ï.  —  iMirtue, 
M.  0.  LI.  lli-i.    8  s. 

SAWf.  nom  d'liii|innieiir,  mnù  a\(>c  l'oli- 
s'wT  dr»  Estii-tine.  Il  >  u  dr.t  e\einplaireA  qui 
pnrtwil  les  dwavs  t\v  {iror^e  d'Armagiiûr, 
eordinaj,  au4[nfl  It-  Iradiicleiir  liilin  a  d(*dié 
MUi  iHnni;;e  jiar  unr  épiirf  \i»\i^  do  Romr, 
VII.  Cnl.  Marliûs,  15.51». 

10.  Rndinientii  liilfi  ChrUtiann!.  [Crw- 
(V.)  LitM'lItis  iippnnii'  iililis.  nutit*  pi't- 
nmiit  in  ituTiii  n^diliis.  —  [GfnBVCP] 
ainul  Huhrrlitm  Strphanum.  u.  d.  i.r. 
Trils  petit  in-8.,  nu  pluUU  in-16. 

Pii-mier  livre  |iulilii*  à  (•cimAo  )i.-tr  KnJjiTl 
qui  \<-tioit  tl'v  lranA|H(rter  MUI  fl^ibllvM-nirnl, 
41  prt'niim'  iHlitinu  du  (.Jti-clnsnii*  de  Cal- 
vin, Irâd.  du  fnini^oi*  en  grec.  p.ir  Ifenri,  filu 
de  Kolirrt.  Aiiiiii  (pu-  tUua  ha  sLxcuiûe  rdition 
de  l"iS^,  w  \uliinu.-  tiiut  jîrtT  ji'ji  pmiii  lo 
lumi  de  Li  \il]e,  unii  |>lu!i  (|(tr  rriiv  di-  l'auteur 
fi  du  IfiidueliMir.  A]ir<*>  le  litre  p*(  une  nré- 
fni-e  prec4|iie  de  riuiprinieur  RtdH-rl,  sur  la 
|«l},'i'  H  T[ueli)iK'S  iiltnlH'»  t,TtT'%,  le  Caliviiiium* 
sur  les  [1.1^*^  y  à  lU,  el  de  lia  à  Mi  plusieiir* 
prière*  tt  fra^imut>  de  Psaïune.*,  suivis  de 
TtïniiM'ii  D^iminieale  eu  \erft;le  toutcnf;n"C. 
A  tii  fiti  est  une  M.-e')uile  ri)i<i  ]h  dulr  ei\  ^rec  : 
Apud  HnlMTlurn  Sleidiiimuii  .'lunu  ine»m>- 
tumis  Sabatciri-s  iiuslri,  m.u.  li.  là  >leiuù 
P(>si-idi'6.niis(U  IWt.) 

J  B^oift  d'abord  |Miué  que  w  ^o[unif>  ih> 
pouvriit  evisiei-  ;  je  rroyoi»  iin|)robable  que 
Henri,  pour  ks  traduction  grecque,  eût  eu 
prrniulnrenient  de  (Jdviu  euiuinuuicaUoii  de 
1  nnpnai  l'ran<;oi&  que  ['ou  suit  n'avoir  [wru 
i|u'eii  ISSJ.  Je  ^oyoi.<i  en  nuire  diins  Mail- 
luire,  Ami.  lyp.,  JU,  tWG,  un  autre  volume, 
qu'il  (Uile  aitui  de  Part»  :  EjtmUfHtt  Rober- 
tus  Strfifianuj  typogruphtis  repus.  Prid.  Cal. 
I><v.  CW  uov.)  IMI.  Kobeil  a^uil-d  pu,  It» 
'.W  iioM-mlirr,  puldier  iiu  livre  :■  Parti,  cl  »'jr 
ipulilier  lnq>riim-ur  du  Ri>i,  tniKlis  que  dan* 
le  jiiènn>  lenip^  il  inqiriuioil  i  ("•enêve,  et  dra 
le  U  dû-cuilire  \  aviiil  déjà  aelievè  et  |iuliliê 
un  viiUmir  (fn-cdc  Vi\  page^,  qui,  mi  nuire, 
èloil  par  Aa  nature  uue  forinellf  re]Tonei.-iiiuii 
à  la  ij-ance  et  au\  crovances  citliolitpit^. 
Ci'lle  l'fliliuu  ^n«vniM>  dft  liS!  «t  |U»uriaut 
liirii  n-rlle  :  j'en  jxxvM'de  un  exemplaire.  Il 
est  donc  aviré  que  b  version  grecque  lui 
|iublii'e  lient  iuis:ivaiil  ruri|;iaiil  friuii^ni'*,  ri 
(iml-tllrr  voidu(-mi  ;iiu!si  nriMlniir  ce  li^n'  -lU 


IfiM-M.       ROBERTfS  ynePH ANUS  PRIMIÎS 


lom,  avjiut  de  s'cA|>o«er  À  IVlTi't  *[%>*'  ft-ruîl 
«a  publinilion  frant^oÎM!.  Si  quH«|Ur  ùliiioii 
«rtérinirpait  FrauçoUilo  15S3  ^ieut  k  appo- 
roitn ,  je  n'en  pu»  ma»;  vi,  tlnii»  twu  )(<% 
«1»,  rv.  vni  tirau^erà  RobcTl,  ainsi  t|ii  «nifs 

r.itntmr  il  nîl  i-\iilriil  i|iir  IloliiTt  ii'u  pu 
■mprimn'  rt  publier  tUuis  les  ilrtn  >illrs  fu 
inùnc  Icmp^,  jf  troLi,  aiiui  que  je  Toi  dit, 
pagv  &S.  (|(tr  le  volume  de  CoixImt,  dxè  de 
Pnia,  1551,  uVxutr  pan,  K  tpie  MailUùir  a 
)tarni^*^idr  mis  lUJ  poitr  IMt. 


M    1).  LH. 

4.  PnovEHUKs,  Ecclesiaste,  (.iintiqiip, 
Siipicnro,  Kcclt^îiiiisliqup.  —  {(jeufvr] 
De  rïiiipnitw'ricdt'  Robfrt  EsU^nnr.  m.  i>. 
m.  In-S. 

Le  btÎQ  m  ilrdaiu  ^  m  trn  |>eltU  cunii^ 

5.  PsEAiiMEft  <1^  UiVHi.  en   Lutine 
^rançois.  —  M.  T>.  i.!i    VII  d'Avril.  Im- 

priuM^  par  RvUrt  Entietme.  lii-8. 

3.    Sommaires   pI  hrrfs  nVuciU  en 
iiu>  d>\|>osition  du  ronlunu  l's  p!M<uu* 
tisdo  Du\j(ï.  —  IbiU.  M.  r»,  i.n.  xii  do 
Juin. In-K. 

CtA  deti\  ulilioiLi  jiaroiucut  dnlmû»  «  ne 
fornwr  tprun  \oltiiiw. 

.\lbul  i-\rrT<T  n  ficnoe  sa  proft^uii 
d'Impiinifiir  fl  lilii-ain*,  Kiilirii  itr  déçoit  ri^ 
peudoiit  \}M  y  iratupnrti-r  ^oii  mai^asia  Je  li- 
Tn-j  tmpriinr.^.  Ce  dt'pbcFinrut  eiU  occa-ùoné 
éa  dé|>niK»  très  coiuidènfales,  et  Moa  doute 
'  le  iMnt  de  loutei  oci  bonne»  nopre*- 
■  éttvA  plus  certain  i  Par»  qitrdansrauf- 
Mr  vdif  des  Kefoniirâ.  Il  e:>t  diiiir  ilidulii- 
quv  la  liliriiirit'  a  Paris,  cl  rat^ine  l'im- 
of/ifina^  iif  fuiritt  pa>  ciiliéreiiienl 
lèf!»,  pULupi'il  «'v  iiiipritnd  un  V^- 
latfiçue  de  15  feiiitlL-iA  w-ê.^  iudiquanl  U^ 
libres  dft» CMâlo|Oi<^  préeèdfiiU,  uiain  laiu  le 
UDin  de  rtniprtin<-ur,  qui  n'y  rtoit  pluA,  avt-t- 
à»  *mh'.  in<ir(|UL>  cl  la  date  de  l'anuet:.  Voyci 
tcs6o))ih,  page  93. 

i.  tv  Nouvcau-TcbUmiCDl,  c\-st-à- 


dirp  la  Nmivfllp  Ailiiincf  de  Nuslrc- 
S*'i;:neur  .IcsiLS-ChrisI,  tant  en  latin 
(pi'cn  rranrnis.  Les  deux  Transi Ifitionss 
i  InidtiiUs  du  cxrc.  respondantes  luno  ;i 
t'auln'  veiiiiel  u  vers<'l ,  iiolez  pur  nom- 
bres. Brievo  dwlanition  d'aucuns  mol* 
&  uianiercrt  ilt*  ;«irlrr  contenus  en  ire- 
|uy,  dirnriles  à  enlendre.  l'Iutrc  decla- 
nilion  du  rontenu  au  Vieil  K  N'oiiveiiii- 
Testiiiiient.  Stunninircà  A  bnef;*  rerueil* 
en  formo  d'expOïtition  du  enntenn  ^ 
rliapitres  dp  loun  les  livres  du  Nouvoau- 
Tostaraenl.  —  De  llmprinierip  de  Ho- 
ftfri  Esttenne.  u.  d.  lu.  In-lb. 

5.  Al»  Censuras  Theolo;;oriim  Pa- 
risien.<tium .  (|uibii:4  Biblia  a  Roberin 
SiepUuno  TM^ij^rapho  Keijio  cxeudii  ca- 
liminiose  nolilnint,  ejusdem  (loberli 
Slephani  Rosponsio.  —  Oliva  Roberti 
St«ph€UÙ,u,  t».  LU.  xxiiiJunii.  In-8. 

6.  Les  Censures  des  Théologiens  d© 
Parift,  {Kir  ler^iuelles  ils  avoyent  fuuli!U>-> 
Dicnt  r<flidainne  les  Bibles  iniprimoes 
[uirlkibprl  Kslienne,  Imprimeur  du  Roy: 
auer  ta  response  d'ieeliiy  Hotirft  Es- 
tiermc  Traduifteî*  de  l>aliii  en  P'ranfois. 
— I/Olivierdeflobpr/  EnUetme.  n.  u.  lu. 
Le  Mil  de  Juillet,  lu-8. 

Ce  betimi,  auquel  qd  ae  peut  reprorher 
de  |in-«ealer  le <t  taîb  avec  ittcuctilude , 
est  érrit  oif  irato,  vt  les  expreauQU  dura» 
n'y  son!  point  épargn»'**-»  ;  mais  il  nefani  pat 
jM'nln-dc*  \ne  U**  pn-st'TtiiiiKi»,  lant  ."WH-rHes 
fpi'atmiéps,  au\(|ui>ll(*A,  Jqmis  près  de  trenle 
ans,  Rffheit  éïoil  en  liuHe,  et  cela,  de  la 
part  de  Ren*  qui,  ayant  nii&siau  expraue 
d'enM'igner  «l  faire  counoitre  li-s  i>aiaIc%-Krri- 
tur>^,  aboient  jure  hiiiiti-  ninrielU*  rt  pour- 
mites  KiiM  rrlAclie  rmiln-  un  liumnii*  qu'ds 
niiroienl  dû,  hii  rtintraire,  accueilhr  et  eii< 
cfNirn^er  dnn^  «ton  empreMenh-nt  à  mnlttplirr 
tes  Intniv  K\emplain>9  de  cet  nii^m<'»  lï^re». 
Kl  que  Ton  ne  vit-nne  p.-w  dire  que  r'êloil  le 
zèle  de  L  luaiKui  de  Dieu  <pii  les  dnuroil, 
que  le  rcsiHTt  ytonr  les  Ij^its  Sanil»  Irtir 
JM-Hpirotl  une  ii'rttntiiM*  inilipiiilion  pour  de* 
impressinns  dans  leMpielIt-s  ds  a*iiii'nl  Li  doit- 
leur  dr  Mjir  in  levtes  \m'tvs  allpre%  ilaiu  un 
esprit   de  M;«-te.    I.e   Nmivean-TetlaneDi   la- 


I 


82 


ÏUIBERTUS  STEPIL\NUS  PHIMUS.       t5»-53. 


lin  df  15**  *^oil-il  on  iwii  urtliodoxc?  lU 
HwlW»  rlntociini  lu-  lit-il  pas  jcti'i-  à  r» 
lioniiiii-s  i|iii  %nii)(ti(>it1  ipic  n-s  li\n-s  no  fut- 
sent  lit'  f.irîlcarnrs  (jim-  piuir  rn\,  [niur{Hicl- 
(|iirviias  ilVnvi*  Ij^  Itihlt-s  ipii  •.uiiii-ii'iit, 
.-limi  <|ue  Iwint  divers»  tflilioiis  jwTliilIts, 
incriltiil-t^lioa  (lit»  «11»  reprcK'Iie^?  F.\  vvUv 
icnitli'  en  pht-arJ,  dfA  Ciimmaudemeols  dv 
nicH,  el  cflte  antre,  Summa  Srnftrunff  conrl 
l'xlroil  Ji^  l'ilcnturt'.  |Miur  la  publication  dcA- 
<|U(*IIi»  pliisimirs  Sorlmui^U-s  nlloii-nt  rrinnt 
(pie  If  îvH  ii'i'iuit  [tas  itiw  pniiiliun  trop  m'- 
vère  ■?  lA'è  pit-cr»  rxLftml;  m  rinq  niiiiiilr-t 
nn  |m«  lire,  el  faire  MH-m^rini;  riiMlriirUun 
t]ii  proct*».  Ij]nil>icn  dr  M^andalenseflclAmt-uis 
ft  lie  prm-i'diirrx  vt-d(>siasti(jacs  contre  Tirn'- 
prorluililo  f'dilion  du  Nouteau-TcsInDirnl 
RriT,  I550,in-fol.  l,.-.  \Vi\Av  liiliui-.ïe  1.W5,  Ion- 
^ueincnt  sHymatisèc  «bus  un  fnt/,:t  f\pur|i;;i- 
loin.',  et  Cf|HMi(Uitt  n'iiiipiinivr  diiiis  li-  inèinr 
Mpcle  (15R4},  i-n  li*p;((;ni'.  [lur  tle*  .ft-suiii-s, 
rontitiit  il  piine ,  dan»  wn  ori-an  de  iioIia 
iiu'nn  iir*  lit  pjift,  iiucIqucÀ  exprexiimut  <|unt 
imc  '1  hi''oIni;i(-  InicassuTt'  ponrrott  UMyi'r  de 
ftempan'r  ji(iuv,Ir^  inlcqin-laitl  n  sa  nbiiiien*, 
en  fAÏri;  sortir  )'nif'ii<âlioii  d'uiir  trop  rciildt* 
fin  à  IVtrH^inlr  de  la  roufe&iiuu  ri  À  iVùh- 
tenre  ilii  l*nr^atoire. 

RnhiTt ,  pers«xTiilè  tanà  vfusv  ,  ponr- 
rliaftM\  lrw|nè.  et  en  }mtiI  pour  mi*  inipit-s- 
hiuiis  di^  li'Atf»  (•alUnlitjufi ,  »c  refngin  «i 
Suiuc-,  où  rc  fitt  un  Imn  Itnpriinnir  ac<pii« 
puur  la  rinmprcMÎon  ili'»  ii-vle^  pnitiMiinU. 
A  qui  Li  fmtte?  Ihirteiii^  l^aipiv  ((;.■!- 
;;dc  ) ,  (iuyancourl ,  Picart  t-l  ruiLSiirs ,  iv- 
jtondez. 

7.    Hubert?    SU')ih:ini    Dictiunariaiii 

Latino-^ijllifiirn  l[K'U|iJrhii!i, —  ttuberlua 
Siephamifi.  m.  d.  lu.  Iii-fol. 


"  Vàtf  U  vie  dr  Rtitirrt,  i«  rriDi)>rirar,  nuopai 
Sunimtt  Scriptunr.  uni  ilfiniia  ISiO  te  lrouv<>  au 
<unifiifn<-«iDcat.lc»  IMiIrnile  Kob«ir.<'l  i)i>n«<l>if 
trt»  rncorr,  nijiidc*  Dfctm  Dr*  l'etba.au  Frrr- 
rrpla.  p«<ir  (airt;  mir  Inir  QanU^tanU  «««c  l« 
Viilf^ulc.  A  Ia  lîo4]ff|'<>DiT.igr.  jr  ri-priHlnts  ra  ion 
rtitirr  la  longue  «t|  i:iiri«-ti*«  pr^riice  do  Tolnm(> 
lies  Cduarr!*.  Qurlqun  pcrtonnr»  iticlincjil  b 
rivire  ^ua  #i  nulwil  Itil  dar«ni<>nl  prrai'xrulr.  il  t 
4oniM  lien  (Hir  U  iMturrdr  m«  puMiralion*  bî- 
hlicjQrc  «ir  oioi  )(r  |>cit««iju«- cnfiircni  Irt  pmé- 
culinn»  iniri»tr«  qui  IVvnip^r^rrnl  cl  Ir  |rlrrenr 
«lia»  le  parti  prulrilant. 


Pour  lV-ii(iiici'  du  lîtn:.  vn^ez  ci^riiiUi». 
|MiRe  67,  à  l'annix-  IWtt. 

Otlc  i-dtUon  de  15S1  n'est  nniKWcw  {wr 
Mftiitairc'  ipuT  Mir  raiilnrilé  d'AlraelonM.'ii, 
Si  l'IIr  fvi.stc,  il  i-st  proliahle  ipiVlle  a  êlê 
fiiîle  (I  Paris,  el  l'Ioil  soiis  pri-Ase  loriupiVn 
1531,  Kolieri  aliaitdonna  reiti-  \illv.  Mai« 
■■'{'«t'i't;  |ia<i  plutM  rclh'  de  fltiniicK,  15^. 
[iniu  laipiflk'  \oyez  ci-tli*>-*ou.'.,  ya^v  103.  U 
M'  peut  fain-  an.«i  qu'à  Genève.  Robei'tnit,  eu 
Xï&'i,  niis  de  nnii\eau\  litres  à  des  eveiii- 
plmre*  de  son  (ilitiiui  de  IWti,  el  e'eul  une 
«éiillealion  que  l'on  \*'\\\  se  lri>mer  lior-* 
iréijil  dr  faire.  0-*  aiirirns  Dirliunnairts  siml 
en  général  des  li*res  devenus  fort  rari's,  mm- 
setileun-iit  ]uiree  ipi'jU  ont  lnetiiieiiiip  MT%i, 
mais  Mirtoiil  niiwi  pam'  qu'ayant  i-lv  n-m- 
plaivs,  i-l  plus  il  nue  fiut ,  pai'  de  nonM'lle% 
ettilioii'i,  ou  nii^me  de  noueeauv  l.eviqni-> 
I>i'aneoiip  ineilleiii'ii ,  on  a  irti  [k'U  s<Hi[;è  à 
enmiT^ev  ees  .nocjerit  e^emplain**,  et  hii'ii 
moins  eneori'  i»  prt'jier^er  dt  la  <le5lriiclion 
el  iv]iarer  eriu  que  Twage  atoil  plus  un 
tiioiu»  dt'gradck. 

8.  I.XDEV  IJbronim  in  tue  Oflirin;! 
(HohftU  Slrpham)  iinpnvsomni.  —  Lu- 
teliur.  M.  ti.  1.11.  Iii-H. 

Voyez  ei-desfU)ii9,  |>3gi;  !Kf,  In  liste  e\aele 
de  tiHit  le»  l^alalugiieA  dm  E&tienm-. 


M.  D.   LUI. 

I .  Ix  Kicra  qimlunr  Evaiigelhi  lînjir- 
nilioncs  p('r|M'lii;i',  soriiriditin  fit  luisln»- 
tnuiii  ri'i'Op'iiila'  :  (|iii  inspcr?)  iiiinl  syn- 
rcrioiirv  Tln'oloi;iiL'  l(Mi  conKiiiiiifs,  ad 
scriplurarimt  fiilL'iiisiiiiplHiter  &  niillius 
iiiâcetatiunc  (mcUiti  :  adjwlbi  eliitm  ali- 
qiioi  Iwirt-imi  traotalionibus,  tk  Indirn 
t'ojiiosisrfiitiio.  tKTMaiiiniiin  Butrniui. — 
0\[\a  Robert i  Sic phani.  m.  d.  un.  In-foJ. 

Avei'  uw  FpilM^  lie  Mariiu  Biicer  i 
KtlfMiard  Fox,  KMtpie  d'Krrurd,  «lalée  de 
Slraslmuri;.  x  Cal.  bepl.  m.  o.  wxvi. 

2.  Faam.ki..  Malllm-i  Mîirci  LiiOiP  \ 
jTï  eiideni  cnnirnriiLiirii  a  SU'pluiiin  Ho- 
licrlo  ex  iicriploriluiî'  lùroiwiastiris  col- 
IrTit,  Novae  Giusâue  ordiDaris  speci- 


A^' 


l55d-vM        ROBERTUS  STRPHANUS  ?RBIUS 


mon.  iiulhoro  Robrrtn  Sleph;mo.   (Aii- 
Jri\T  miamiri  )  Ihirrnunui   Kviin^t'licji. 
Olivii  lioherti  Stfphatu.  u.   ii.  lui. 
il).  Jiin.  in-fol. 

3.  Ev,i>cEL.  Joluinnis  niiii  Cniimirn- 
io  (lalvini.  —  Olivii  ttobcrti  Stcphani. 

m.  D.  i.ni.  Cal.  Jun.  In-fol. 

4.  IxsTiTi'Tio  Ch'ri^lmiiîi:':  Rolifîtonis, 
otiuiinc  (jiKiiio  jiuthurf.  [rulii:i*s  duo 

iipU'IissJtiii  :  allnr  roniin  in^ii^nium  : 
1er  verù  lururuni  ?^irra'  ScTiptiinL'  qui 
în  hi^  tni^ililulionibus  ubiU-r  i-xjiliciintur. 
—  E\i'i»dt'hiil  Hobtrtus  Siepbanus  in  sua 
iinirinii.  Pridie  Non.  Febniarii.  M.  d. 
LUI.  In-fol. 

L*arrt%<'c  Pt  IV't&l/lûsraïKnt  À  Ccnèrc  d'un 
btbile  ImprinK-ur  Je  Paris  dut  iHre  un  éxè- 
ncmriit  pour  Ivi*  Ri-(uniiV*s  ;  au»i  at*  mniiqué- 
rrul-iU  [tas  du  .se  prr\aluîr   uissilôl  di'  M'» 
ns  oflifi-s.  e(,  dt's  *oii  aniMi'  .-i  (ii'ium-, 
IhtI  (HTiiiha  M>s  iiii'SM'.s  ala  |iiiUti['Utinii  titi 
iiprfsaîuu  di:  livre»  à  I'um^  de  la  religiuii 


ncmriit  pour  k 
^^rrul-ili  |iiis  de 

^^^KuIhtI  mTii|ui 
^^B^iiprfsaiuu  dt 

1  5.  La  RibI* 


{Tniduoliun  fninçoisore- 
ue  iKir  Jran  Cahin). — L  Olivier  d*? 
fferi  Estimne.  M.  D.  ilir  Lo  R  Juin, 
fol. 


le  jiigt-incnt  que  Rîrluird  Simou, 
du  t'ifttx-Ttstament,  pape  385, 
decHtv  r(>\isioii  4lc  (^tviii  :  •>  I^  pliti^ 
•ditioin|ue  jVii  »yi,*\ue  i-*t  ilc  1M.1, 
inipriRuV  )tar  RuImtI  K>tlîi'iit»'.  U's  iiotiis 
|in)pn-s  lu'lirfii\  \  mmiI  t'iif<nv  plus  wIihii-ïs 
que  dntisrt'dili^pii  d*Oli\Han.  On  •k't-ài  ruiiriii- 
iw  fil  n-la  a  la  Vul^ate,  de  luquHIc  d  (OaNinj 
■.V'InijîiM-  bi'auroup  luuiii»  ijUf  ceux  qui  iwil 
■  rrlimclii*  apri-s  lui  rpllt'  iiii^mi-  traclnctiuii, 
^^^BoBinir  il  rluil  liniiiiur  il'iin  t;iiiiiil  jii^mii'iil, 
^^^B  qu'il  s'i:liiit  applii|iii-  drpui»  Uiiig'lri>ii>s  ;i 
^^HMudv  de  rviciiiuii',  il  y  a  qui-lqucfoi» 
^^Bkinu  réu&si  qur  cctL\  qui  oui  su  Li  Liigur 
^^Bcbraïqui- .  Il  a  pu  a'pnidaiil  plus  d'éj^anl 
»u  M-iis  qu'aux  moU.ti  il  a  roiTmé,qurk|iii'- 
lois  Miu>iim-^ii'-,  Il  vcTsiuii  d'OltvcUiii." 

6.  Gatkihismh,  pur  Jeluin  ('.îilvîn. — 
LOlivit^rde  RoUrt  Estiftuw.  m.  o.  i.m. 
jn-H  <m  pliiKM  in-l<i. 

Prrittim'  pulitiiatioii  fraiii^oisi'  de  n-  VMv 
uni*.  lU'jii  irniliiii  cl  publii'  m  i;m  , 


Ajtm  JuHi!  cft  oiivnigi-  p^nil  d'abord  pu 
^TPc  d<^  l&Sl  ,  en&uilH  trii  finriruis  Pt  public 
j»ar  l'aulpur  ai  1553.  —  Tiaduil  in  liVbrpu. 
(Mir  Inuti.  TrpnH-lliu5,iI^,  24  Au<:;iul  iu-16. 
—  Piti  nprcj  csC  nûmprimêr  la  Iradunlifiu 
tCiiT<liip,  I5W,  lîSdw:.  i«-lG.  Le  );nT,  mini 
n  unr  tradurlion  laluip^  a  laisuite  été  imprintr 
quaïn-  fiiu  pjir  Ht'tiri,  en  156:1,  1565,  1575  p| 
1580,  iit-I6.  Cf  aiénHr  CaUVhUaie  fui  |h:u 
aptes  Iraduil  pu  italifii,  atluioand,  augloiii, 
PCûuou,  flamand  ci  ps|tagiiul. 

7.  La  forme  des  prii-res  Erclesiasti- 
quftj,  avtH*.  la  manière  d 'adniiuislrer  les 
suereinenU,  i  rclebrer  !t'  mariage,  & 
lu'vi'iilationdesrualades.  —  L'Olivier  de 
Jiohcrt  Esth'ttnc  M.  ii.  lui.  lii-a. 

8.  De  very  verbi  Dei,  Sii^ramenlo- 
riim,  &  Ecclesiai  mitiisUTiiii  libri  ii.  De 
a<Iulli'rinis  Nieraiaeutis  lilier  iinus.  De 
uduUeriilu  Bti])li:ï[iii  SK-rauiento  &  de 
sfinL"fr)iiini  uleonim  iisu  &  coiisecnitio- 
tiihii»  liluT  uniiîi.  \)c  adtd(eral.a  Orna 
Doniint.  &  do  Ireniemlis  shitiu  MiaScT 
my^U-riis  libri  vi.  De  Ihe^itricd  Min^' 
.siiUati^ineOnloex  velerdnirirDelis  I,ali- 
nis  consiimmilus.  aulhore  PeLru  VireU>. 
—  Olivy  fiohcrfi  Sifphani.  n.  n.  lui. 
\mi.  Cal.  Jul.  In-fol. 


M    D.  LIV. 

i,  Lm  priuium  Mue>L)4  libnim,  qui  (îc- 
ne^t^vuli'odiinlur.ruinmpnLuriu'^Joluin- 
tiis  CaKitii.  —  (Hivu  liotuTlt  Stfphant. 
M.  I).  uni.  \Mi.  i'ja\.  .Vug.  Iii-fol. 

i.  P«tAi.«onirii  libri  iiiiinqne  ad  be- 
braii'ain  \erila(eui  Iradurti,  &  sunmiu, 
parique  diligenlia  a  Marlino  Riir^ru 
enarnili.  Ejusdein  Cummenlarii  in  li- 
bnim Judicum  &  in  TKephaniah  (,Sopho- 
niani)  Proplielam,  rum  eiusdem  enarra- 
lionlbus.  — Oliva  HoinTti Stcphani.  u.  ». 
Lfiii.  Prid.  Id.  Mail.  In-fnl. 

3.  LEsQualreEviuiîîelisleà,  avec  une 
F.\|Hïsilion  tonliiTuelle  &  familière,  re- 
cueillie des  t'\poiiiliun!«  des  plus  açavanis 
diKleurs  Ecclosuisliqup.» .  par  laquelle 


* 


u 


ROBKRTUS  STKPHANCS  PKIMrS.       ISN 


Ni 


on  itwit  voir  combien  les  Gloses  onli- 
iiairps  &  l*UïitiUoH,  que  le  U'm[>s  fuis^it* 
on  u  baillé  «n  peupk»  (.•hre>lion  ^n  lieu 
(le  l'Kranpile,  l'ont  osloin^né  et  d'es- 
loumé  de  Jt^^iià-Clirist,  &  en  iiuolles 
lenebres  on  l'a  men(''.  —  I/Olive  do  Hu- 
bert Bstienii".  M.  i>.  uni.  Le  xxv.  Jan. 
In-fo!. 

(;'rsl  II  lrAilufiî(>n  A'  A'oiw  CU*sste  Sfir- 
tinwn,  tir.,  im|)rinié,  en  1553,  par  le  niiWne 
Hobert. 

i.  rtuDiME-'STA  Biiei  Chri^tiiinx ,  sivo 
Catot'IÙAniu;),  j;ra!re.  —  Kx  ofliciua  /fo- 
berti  Stfpham,  m.  n.  tiv.  \v.  Dec, 
In-f6. 

Ainsi  t]uv  l'i-ditton  [irrraiiTC  do  !55t  ,  et* 
\oliinif  iir  {inrlr  ni  le  iinm  ilr>  la  \itlr,  m  (tu\ 
doJ.  C^îKiii,  Miiiu.iiipiir.Hdi?  H<*nri  UstimitL'. 
par  ((ui  il  rai  liatliiiî  ca  groc.  An  comtncncc- 
mnit  est  df  mi^JiiL'  uuc  lettre  ou  prcfati: 
l^tvinfur  di'  riiii|]riiiinir.  cii5tiJlo  des  lamlM-s 
gri-ci  ati  ffium  iectortm.  A  In  (in  miiiI  quft- 
«|Ue«  nrièm  cii  pyf.  v\  le*  Psaunit-*  H  cl  89, 
avec  1  Oraison  DoniiDiculi-,  rnisi'U  wn  gni-». 

5.  S'iinz  "^ijn  T£D  f  r>oniini  eleirti 
inilifiliynis  lilicri  id  e?^t(J.(',alvini]  lihiîr 
Culi<ulie?ieusjuveiiUilis  tk'i  ubliniuanuolo 
TremcllioHi'braice versus.  —  u.  d.  tiiii- 
txiv.  AiJg,  ln-16. 

0.  De  origine,  eoiilinuatione,  iisu. 
aiithonlatr,  Httjne  pni'stantia  niim?>lerii 
verbi  Dei&  Sncrdincnlonim  :  \  decon- 
Irovprsiis  eA  de  re  in  Ohrisliano  iwbe, 
hoc  prifserlim  sa.'Culo  exciUUi*.  ac  de 
earum  oomponendanimmtiono,  ntiihure 
Pciro  Viivlo.  —  Oliva  Roherli  Stfphani. 
)l.  P.  uni.  VIII.  Cal.  Kob.  In-ful. 

(7.  DcPBmio  orlhodoxa^  fidei  Ho  sacra 
Trinîtale,  conlra  prodigiosas  errore» 
Micliaflis  Servfli  His[Hini  :  ubi  oslrndi- 
lur  hœrelicoî*  jure  gladiï  (TM'rrendos 
ewj«,  &  nuininulim  de  lioininc  hoc  Ijuii 
inipiu  jiisli'  Al  nierito  siiiiiptinn  Geiieva' 
fuisse  suppliciuin,  per  J(»<itinom  tlilvi- 
num. — Oli\tt  Hobcrti  titephani.  m.  D. 
UUl  lr»-8. 
^S.  ipK  Iheretiris  a  rivili  niagîAtnttii 


puniendis  Libellug,  advermis  Martini 
BelIiMurragiiicm,  &  nuvoruni  acudeiiû- 
(wum  S4^*ctiim ,  Théodore  Beza  Vezeli»' 
auclore.  — Oliva  HubrrtiSti'pham.  m.  i>. 
uni.  In-K. 

On  a  Justtinnil  flétri  la  luirbarr  intofp* 
raiirr  ({tii  s\-s\  wMiilli-r  du  tic-<i  inutile  fTJiiiM? 
ik^  rr  Mipplici*  ;  cl  m,  ^laiiH  limtirN  \f\  rroyan- 
c*!S,  b  \rai«  \hHv  Ip  roiid.imni' .  il  iir  jirul 
pas  {la\aiilagc  Mre  rt-ndii  i-\rusil>le  par  les 
fxigcncrs  de  la  plus  (HiU|>çoiin«is<'  (loUrc.C*; 
lut  mic  alrticitr  tpir  w-s  ontitu  s  n»*  rtnisMmil 
(M«  m^nie  n  rolonT  ilii  nioiiidrf  |in*li'\!i*  évi 
nrrf-uilé  pi]titit|Uf.  Senti  put  iMn-  un  r(^\t;ur, 
luaLt  il  éioii  iiiolTmuf,  et  Cahin  ,  aiui 
que  !Af,  di.'d'tpU^.  ne  le  fureut  pcùnl.  Cti 
que  dit  iTt-j  liiiii  II.  (irotiui  (Aniiiuidver- 
»ioui*^  iu  Riu'iuni).  •'  S«Tvohis  ,  quicqaid 
tondeni  M'-iuertl ,  de  quu  niitii  nuu  <utu.<«  pa- 
let, hirluti>r  crrlé  (.lene\enw  rripuldica: 
non  fuit.  \am  nrqm-  nelus  nillrçil.  ii(h|Ui! 
(ieur\u'  nitirari  \uliiil,  w*tl  cuitsulfix'  Cal- 
^inuni,  nijus  de  disci|HiU?t  oniiiiA,.  nhicum- 
que  iti^alnere,  iin|H-na  tiirbantibu**  idem  dici 
non  |iott-4l.  M 

9.  Alphabetcm  Hcbraicum  :  accuni- 
tiora  omnia.  —  Oliva  Soberti  Siephttm, 
M.  u.  Lllll.  In-H. 

11).  Ali'IIABETUh  (ira'cuiii,  cumTlieo- 
dori  Be^a.'  scholiis,  in  quibusdc  ^{oriiuina 
Gra^ca;  linj^a*  proounciatione  disseril. 
—  Oliva  fiubfrti  Stephmii.  m.  d.  liiii. 
lii-H. 

M.  AMitiiosii  tjilepini  Dictionariuni, 
i|Uiirl(i  ^  ptjslrctm.i  ex  RulKTti  Stepliu- 
n\  lalin.'e  lingiio?  TlH^saiiro  iUHtum.  — 
H.  u.  Lin.  A  h  fin .  Kxcudebat  Rnhertu9 
Stephanua  in  Mia  oflicina.  Cal.  Jan- 
M   u.  Lini.  î  vol.  in-rol. 

1V^  drtcrroiuè  k  i»r  point  f^rouir  non  K- 
vro  |Mir  la  focde  et  oùeuM.*  r^mpriiMon  d'i- 
nutile» prétnn-»  i-I  dt-dicaccs,  je  ne  croi*  pas 
toc  meltrx'  m  ruiiIrndirtiiMi  o^i'c  mof-m^me 
eu  itilnidniuuit  tri  Li  iirfMjnr  luUiliU*  de  rrlte, 
prt'farr  dr  KoImt!.  O  mtoiI  luie  faute  de 
l'omettre,  niali^^';  IV-ttiidue  de  h  citalinii. 

■<  /to/'.  StrpliaHUi  LriJori.  Pemiinini  est, 
quod  inler  hoinMu*s  aliqut  re|>rrianlnr  ea 
nudarii^    À     impiNlnitïA    ni    aUenum    labo- 


I 


i-vm  iid  M*  lttMml«T  irausftTaitl . c^hiitin  tui» 

•Jhuc  scholuKiin  t-sAt'oiu» ,  i  tilerciiiiiM|Ur 
quaiitopcri'  opiisî  fSM'i  Dictionariû  iulv|p-u 
atqu<!  cmcuiiatii,  iiiAiiiiiimiis  imtaunuT  at- 
(|uc  cnUMiilarr  DictioiiJirium  Oilcpiiû.  Quum- 

(|iit' ^illfT('Tnus  illiul  lion  siiflicfif cœiii- 

niii.s  aliiid  1111%  uni  tiltTt',  t|tKMl  Tlicsnuriiiii 
Ijii^u»'  (iidiia*  iipjH'lla^iiDiM.  Ad  iinoil  Ali^nl> 
\ciiduiu  |i(-iniulliM  litinu  If^mius,  in  priniLs 
rorum  qui  suu  ronitncntariis  I^i(iiia.s  aiilori^ 
e\pliciiniiil...  (^iitini(|iK*  co^ilarcmu<i  ali4|uiil 
ailhiir  rflicrrr  iV  certiiu  éi  mrJiu»,  dt^iiniiA 
op«*r>ni,  til  Cicen»  nrli-*ru|tie  fjuMkwn  piiri- 
tati»  vi  authuritiitU  diligt'iitiT  le^fit'ulur. 
C^iu  in  gi'Ui-n-  iiKi\ini(i%  uitii'  ïiidirt»  i-un(v- 

rimus ru-|nmus   dcuuo  iiuprînicrc    iiu- 

ktniin  TJtOiaunitn,  luiu  lomefnm ,  uim 
ai^rtitrs,  &:r.  )I(tr  «[uuiii  «in^ulari  quadam 
ditiçt'iitiA  Al  itiduatnâ  i';;iu<iiiii6.  quîdfiin  io 
AquilniiKSi  snc  Lu^dauriiM  Galtia  Typo- 
graplù .  i)iiil)u«  iiuiir  lilMimi  uuii  lirebnl 
pru|ilrr  n*piim  priiili-^inn)  iniprimtrf-,  rdi- 
liuiuin  4^'pini  Mut>ipititt(,  uddMilc»  tutu 
(ticlioiio,  lum  furnus  ItirjUi-udi  C-V  'IIh*- 
MUro  uiwtro  siimplas,  iiitci'duai  di-c-mi  liura^, 
inlerdura  vif^tnli,  aliquamlo  diiiudiaoi  n>- 
lumitam ,    notniuni|uam   rtinm    unani    iiiUv 

^m. nuoticscutu|iH- ipwrtmi  itiiprt'&sia 

\ni(li(iniH-  i-^t  diAlni<-l:i.  tiiiii-  tk  illtiu*  vwU 
luul  iiiiniita  quinlani  fragiiiiiiU,  i-at[iHr  pno- 
ribiu  addijiit,  l'iim  iio\a  M-iapn-  rpiiilolAj  Ai', 
\ec  \ero  UtU  ronipibli>rit)UA  (quorum  m>- 
minibiu  parco)  dÏMiniulavi.  nie,  quod  niîhi 
Turati  futTaiil,  juit  nico  \ eiidir;iturum  ;  id 
quod  (lertc  lior  tnii|>an!  faccre  volui,  pnnwr- 
liin  quiiui  uiU']ti'\t>rini  cos  Telle  adhuc  U- 
bruni  isEiini  ruact-narr,  mrum  'l'iirsaiinint 
cDiDpUaudo...  qucDi  nos  poslicmo  aduiita- 
mui.  niiTi^nik-i  ca,  ipio;  int'udu»  »tint  ;  cl, 
qiur  n'tlutidant,  rfscraiile»  ;  euniquc  augvn- 

Urs firaTa  cliam    adH<*oli'jt N'rc  hi- 

ttituain  luDgaiD  qii4Tt*bm  de  lii  qui  in  Ger- 
mauin  liunr  Tlicsauniin  niiiiractuni  iniprrs- 
uruiil.  iiotani  iiiMiipùiMtrni  Priimpliuirii  ri 
daiilt'»,  niiii  lotl{;i^si^ta  rpÏMulà. . .  ^ieqnc 
pliira  dirnin  tli*  <■<>  i\Kn  l'hi-satiro,  qui  Viiit^ 
Iu4  cftt  tinprfjuus  ;  in  (pio  ne  ra  quidimi  rr- 
raia  rnirudavenint  <|ua?  uoa  pitclernii^ra- 
miu  ;  lantutUDiudu  fp-atra  ii  Calepino  in  il- 
lum  1  hr^urum  tmiululniiut...  Eiitudom 
{wlcnuii  lupc  omiiia  derlarafe  îii  {>rxfatioac 
iillrnu<i  ruju«liitn  liliri.  Mfl  non  tant  oppor- 
Omo  IpiitptirL'  &'  liMi>  qiuin  ni  nliiido  Jlf|Ue 
iiitfinini'iidi»    istu   lilii»     Inliii'ii   itulfin  quoi 


niilliji  t^iTaloruiii  (tfpri'tiPiLvi.  .  I^am  pn«- 
lor  ûfM-rui  ratiimt-ni  lutarLi  mulUi  (quo*  ta- 
niL-u  uilq^ra  ivliquiuius,  ni)  quid  Oippini 
aucii  amalore»  a  nohii  detrarlunt  qiierercn- 

Inr) Quum    operis    uostri    exempbr 

fint-udatuni  darc  arbilrâti  t-^.K-mu!i,  in  (.'vcu- 
drndn  poranduin  ftiil,  A:  *■%  li-mpitn'  prv 
slandutn,  quod  lifit  puluil  :  pliim  idia.%  jif»- 
.stiturt,  '\ilan)  ai  Domiuiu  lauporem  conimo' 
davrril,   non   in   hoc   castigando,  ccd  novu 

ptûUL*   l'unuaudo Nrque    vtro    inUrim 

ctïSsaUial  amici  it^Mt  Allanli  Immrruft  mp- 
ponititc^,  ail  «rmtiidando  nu»lro  Lnliiin*  Liii- 
Çtix  'rtinauro  ii  aii^mdu,   gi-aTiM)Uc  dîrlio- 

nibiu  rormiM[Ui-  adjitjendî^ et  in  no%o 

OriM-iP  linijua*  Tlu'aatiru  aliMihcndu,  in  (|uu 
eaindcin  4ptaui  in  lalino.  oliM-nalam  ralifv 
Dcni  couspidca,  ux  optiiui«  drlt-irtiMiiinUqui- 
OnBcornm  granimatiris,  poclis,  rlictorilitu, 
uraloribus ,  bi&luri<^niplûs ,  &  «ariannii 
rrnim    Mi-iplurilHi.<).    Q«.i*   diiin  ttlii,   ItTtnr. 

nu^nis    \i{;ilii.i |iannilur .    1  kum    prr- 

riLiui  adilu ,  ni  \in-s  aiiininM|uc  milii  A 
arains  au|;eal,  quo  a  nohis  rippla.  abquandu 
perFi>cla  act'ipiajs,  ftiam  in  lilcris  Mtrrts,  Valc. 
Va  ui'be.  M.  D.  i.ui.  Cal,  Jul.  >■ 

it.  Fn\Nr,isrj  Hulonuuii  Commonla- 
rionim  in  Oraliunw  M.  T.  Cic*^ronirt  pn- 
mum  vohiniPti.  —  Exrudcbat  H'tberiwt 
Stêphunus  iii  sua  uflîciiiu.  Anno  H.o. 
Liiri.  IJib.  Auj^usli.  In-fol. 

Très  ratimabli»  Commcntairr^tdonl  la  suîtL' 
n'a  point  paru.  Ce  pn.*nurr  >ulumi'  ne  cod- 
tidilqur  Irme  oratsoiiii,  prv  P.  Quinctip, 
Sesl.  Hoscio,  Q.  /ïoic/o,  f'erritKt  Septem, 
pni  .V.  h'ontrio,  A.  Crrc'ma,  prv  Uge  Ma- 
nilin.  Dans  sa  rn'ÊKt^,  Ir  conininitalMir  iç 
plaiiil  P!i  rt'A  ItTnii»  de  l'alliTatioii  dw  \o\ic» 
dans  la   ptu|MU-t  des   i-ditioiis  dr  Cicérou   : 

'    Adhiliui manusrriptorum  (--ocbaini    il 

corum  qui  cv  iniprrssornm  offinni!*  priMlir- 
ranl ,  numtTum  non  par\nin.  ('■<igno\i  in 
iinpn'vis  lihr»  Innlitni  n'^iu^iiantiam  ac  dîit- 
!M.iisi'n>tnn  .  ni  ipM'  (npiuur)  lullius  ,  si 
nMi\i<tivnl,  sua    Ita-c   M^ripta   y\\    U(;uiluru^ 

l'ssr   vidi-atur «   Lrs  rommoiitiùrc»    Mir 

ii-s  VtTrincs  mïiiI  dôdirsà  TliwnlonMJe  Itc»»', 
par  uuc  prv&icc  ipi-dale  du  l'auteur,  datée 
tjt.  Id.  F«b.  M.  D.  trn. 


xn 


HOBERTUS  STEmiANUS  PKIMUS.       îM5  w 


M.  D.  LV. 

4  UiBLiont^  YtiljfîiUi  odilio,  in  (|tiu 
jiuta  lli'bruH'oruin  versiHtrii  nilinnoin 
sin^tla  aipiUi  viTHJhus  di:<litii-lu  :^unl, 
nunit'ris  inu'fivis,  qui  veFsuuiii  nunio- 
ris,  quos  in  i*^^!^'^^!!!!!!^^  nuslii-*  no- 
via  &  inirgris,  posi  lit^ras  niar^inaUs 
A  D  C  I>  E  K  0  «tldtdiinus  rtsiutnaeiit: 
lit <|ij;L'reiidi  muk:^tiu  Irvoris,  qtiiim  tilui 
lanquarii  di^ito,  quod  quiuris  dciuun^- 
Iraliunl.  —  (>li\ii  fUificrfi  Stfphani.  m. 
D.  i,v.  VIII.  Id.  Aprii.  Excudt'lMil  Z^- 
i»ertu  Stcjihano  f^onnidus  Ikidiu.-^.  In-» 

UiM'  mule  xt'i-^ioii,  (litiix  (^iluiiiifjt ,  III.1» 
(l'un  intHnt'  W\lv,  m> .suivant. 

NtiUe  reSM'inhlaace  avec  li!^  deux  vnliim(>A 
<le  IMS. 

i.  CoM:onDA.\Ti.E  Biblioruiii  iilnu:^ 
qut' Ti'stiimrnti,  nov.i-  &  Integra*,  qiiaî 
fcveni  MiijuiTS  iiiHR-Uan*  pis^'is  (at)  iriltî- 
sVo  ox  i[so  Icxlu  nïccrplîL',  iU'  similis 
|>iirlibimaucliiH-t>.'i<<ii|i(>rionb(i!4.  —  l>li\:i 
itohnti Stephaui .  m.  ii.lv.  \il.  Ciil  Ki-b. 
In-fol. 

AlnM-loi«(it,  p.  tk,  ajoute  à  rc  tilrv  : 
fJem  Ueitraice.  CW  iiin'  «'iTiiir,  ri  rcji  0»ii- 
vonlnncf^  iil*  suiit  rpti*  ljitiiH'>.  Il  a  prU  mi 
iiutf  nu  Uiliil.  h(l(.  Tli.  1.  1,  |i.  H;  iiiaiA 
riM'Iirt'ii  >  fnnnr  un  \  oluiu*  À  pari  qui  tt*e»l 

|H)iul  (K-  ItolKTl. 

Q'iui-ci,  M*  li%rai)l  n  l'inipri-Mioii  des  Sain- 
te»>Kcnlurc»,  a\nii  pmmpU-mruI  n-coiinu 
l'insuflunuo-  dr  la  r.uin|iilsliuu  de»  Cunri>r' 
tlaïK'nk  lalHic!!,  i-i  la  iitii-Mtlt-  d'iuiirliuriT, 
rt  |itTAi[iii'  Ji-  n'I'atrr  l'um'ien  lr»\:id  du  uiui- 
iit'lnrii*.  Dé*  1537,  il  a\»\\  inanifi-stc  l'iii- 
Ifiiliiiii  di'  &Vii  iMTUper  ;  niiii.H  vr  fui  mii-  , 
leuEtil  eD  1555  i|ui'  Min  {mijct  fut  réallw, 
el,  ilAttt  b  prciart;  de  i-v»  i^iumidaiicf»  h> 
lîiir»,  il  rji  pi-umol  dr  st^nildnlili^â  puur  Ir 
t;rec.  Sa  nifnt  troji  prompU'  rcm|W>ci}iii  d*ac- 
quillrr  a'tic  dfll»'  ,  et  Iw  seuN-s  Cauror- 
douccs  du  NuiMrau-Tc«tunHiil  funul  pu- 
IfUr»  m  ^c  l'i  kitiu  par  Itriin,  sun  fiU,  eu 
4W,  I  «ni.  iii-riil 

J.  JonA?<i.M!<  (^Ivini  lluriiioiiiii  (*\  (ri- 
biis   K\iiM'pM'ti>>li>  rf>iii|Mi!iilii,   Mnllbu-0, 


Mfirto  &  Lucy  :  adjurnlo  seoi-suni  Jd- 
lianno,  qninï  \vAWi.\  riini  itlii-^  l'ommunta 
habi'at  :  t-um  t'jihini  romriirntiuiis  & 
ejnsdiMn  ad  Si'iiafntn  Fran**lordi;t'  ï*'pis- 
lola,  (jeiieva?,  Ijdi'ndis  AumiiiliM.  ». 
LV.  data.  —  Olivn  HvhvrU  Stephani.  u.  1 
F).  LV.  XVI.  liil.  Oct.  Jn-fol. 

i.  J,  r.ALvnts  in  Aclû  A|>ostolortini. 

—  Ibid.  M.  l».  LV.  [n-fûl. 

y*.  })K  PiRniLi  tiraM-aruin  tilonmini 
lioL'trina  UbtT.  Loduico  Enocvi  aulhore. 

—  niiva  Hoherti  Siephani.   h.  d.  lv. 
Id.  Mai).  In-H. 

La  date  est  sur  lelilre  ulà  ta  G»  delà  pré- 
facrde  l'HUletir  :  AdolejcrittHlis  Genavtns't- 
im$  rriuiuuanr  suit  tliu-ipuli.i . 

CHIi-  (•raininain-  mî  trouve  «pielqucRiU 
rfliw  à  loMÛIf  dis  Paralifumima  ^ntcn  de 
llriiri  Est.  1581.  el  îtlor»  la  ilaii-  tU-  sou 
litre  wl  radié*!  par  «u  (uipicr  ciilli-  au  lias  i\r 
VK  fuuilUi. 


.M.  D.  LVI. 

1.  Ei'isTOL.E  omnes,  lulitii'.  In  l*aiili 
A|iusloli  Epistoliis,  aUjuc  oliain  in  E[ns- 
tolani  ad  llrbniH>s,  iù'ni  m  CanniiiiU!^ 
iVtri,  Juliannis.  Jacobi  &  Juii^L',  qu* 
oliain  r^tholini!  vucanliir,  Juhaanis 
Calvini,  quoniin  han».-  i;ssc  n-cugcilio- 
ncMii  (Kïslfonuim  ex  Iwtione  utqtK*  rollu- 
liuno  ciiin  prioiibus  doprelieiulot  leclor, 

—  Oliva  kobrrii  Stepliatti.  u.  u.  lvi. 
Iii-fol. 

2.  llusEA,  Jocl,  Ainos,  .\bdiaft&  Jo- 
uas, hpbniifo,  i:uin  Tharpiin  ,  id  csl, 
f.haîdaiia  Puraphrasi  Jonallian,  Ik  (^ora- 
nirntiti'iis  K.  S<>lonio  larhi,  K.  Abraluim 
Abi'n  Ezra  &  K.  D.  Kindii;  vurÎLt»  Ivctio- 
aihui»  Lvv  nudloruni  oxemplariiim  dili- 
gcnli  odUuiuni?  in  margino  a<l^Tiplis. 

—  Apiid  lidftertiim   Slephanwn.  m.  u 
Lvl.  Mfiiiii"  .\dar.  bi-i. 

.le  iTui*  qui- w  viilume,  de  (jt'Ut'W,  l'kiti. 
ipi'n  la  »n-ili''  je  n'ai  pn»  eu  iNK-niMou  d'exii 


M.  D    LVU. 


iMiuiT,  n'a  |H>iul  do  ru(»|)orl  a\it'  le»  tnii^k 
MiliiiiH'.s  lii'ltrcux  des  XU  |'rlil*-l'ni|ilii-ti-* 
tliirinr»  »  r.'iru,  clicr.  CliaHii^  EslHiiii<*t  I5S7- 
litj,  lur  k'  pruIntMUr  Mf:i'rerii<k  (J.  Mrrcirr). 

j^^  A.  niBtiA  wirra  latina,  jiixUi  vcUrem 
I  ât  S.  Pa^niiii  Wlcris  Tt^sUijnfiiti,  Tlieod. 
B<v-;p  Ndvi  Trnl;iliom*m  l'um  tiolis  l*'r. 
ViiUibli,  &r.  —  ((ïc/trid")  OliMi  RnUrti 
Sirphnni.  m.  d.  l\i  —  M.  ii.  u\n.  2  vol. 
m-rol.  pour  l'Anrion  TcsUum'nt,  4  |»oiir 
)o  Nouvfîiti  l'I  pour  la  Liblc  tics  Ihltr(tit. 
Chaldaa,  Gra't-Ai,  Liitma  Rumina. 

I  A  b  lin  dti  Nuiivuou-T(^stauHiit,  Cal.  Bdar- 

^^^i.  M.  n.  LVII. 

^^H    1^'    !Snint-au-lt^tuitH!nl    !se    trouvr    cpid' 
^^VptrfntA  M-pân'infiil,  et  j)  parait  <|iievrsrii;ra- 
plairi*»  M'parù's  soûl  ilalCA  de  1556. 

ÉLa  Yul^ie  [Trctiaiio  f'eiiii)vii  carnctèrn 
«Uii,  occupe  1.1  rolminc   inliriciin*;  sur 
Ira  (II*  drvaiit,  ru   liitrts   plus  fnr(rs.  est 
\iT»int)   [nova)    di"   S.    PJtf;iiiiii.    (.oinrnl 
lifiii",  v*il  d'upr»  des    mrrrrtiuii-s  df  sa 
..».iii,  lr<iii\ii'>k  sur  deu\  exnii plains  d'iuie 
(-tlilitiu  .-iiiiiTtnire,  soil  d'apivA  celle  d«  Fraiw 
roi«    VataMf .  tjut'  l'cdileiu'  d  ImprinitHir 
(li(   avoir  élè  ri.TiiL'iIlu-s  aux   l»?^ii4  {cj:  un  ) 
>rv  &a%itiii  profi-^M'iir  par  BvrlmiLv,  l'iiti  di.- 
•itiditrur«.    (>ut'lc)Uf^iiiis    uitt  prt>li'iidu 
II-  ci'^  4iiilr.s,  aiiiM  que  la  plu|inrl   di-  tviïvs 
Je  la  itildt-  iit-4.  de    ISiS,   .sout  dt-  Kuberl, 
|ttisectMi\tit  du  num  de  N'uuIjIc  pour  Taire 
:r  de»  .lAH-rliou.s  cptrlituefoin  peu  orlho- 
irs.  Ce  fail,   Iteaitaïup  conlrotrrsr,    main 
iMHi  prouve,  t-sl  initinlenaut  de  Ires  petite  im- 
|M>riiuic(>.  P"*tr  If  \ciH\eau-TrsIanieiil,  â  la 
\iilf;ale   r!>t  jointe  en  sooond  la  xrnucHi   de 
rtiÀMlun-  de  n<v.e,  aocompaguée  de  m-»  kIick 
c(  «pii  pdroil  ici  pour  la  preaii«re  Cois  *. 


Ca4I«  reraiofl  laliii«dcT)i4oilorr  «Ir  IWw  vsl 
ri  CUiis^C'lM  Prolf^UDU.  l>«noinbrrDX  cli<in- 
imli  et  ctim-rlion^  întttMluîU  pdr  l'.iuteur 
la  cint)  ou  «ix  t^itn|)rr«iiuiii  fdilvs  cIo  :>on  vi- 
rt  |)«ii  »ri>  •oin*.  y  ^labli«M.-nl  dr*  tlifli^rcfif-f^i 
ironi  ttu  funbsrrattrr  tri  «lécnncn'tvr  |<lu< 
■nlrns  leclcttr. 


Ij-s  |j\ii-?t  upun  Yplm,  pris  sur  le  leste  uliir\ 
re<oiuiti  pmir  le  plu»  exact,  (t'iui  de  la  ]*aly- 
«lutlt*  lie  Xînicht'Â,  soitl  IraduitA  par  Claude 
Biiducl  ^Baiiue!lui)f  qui  y  a  ajouté  tjurltpie» 
iiuleÂ.  KoluTt  E<>titiiiie,  fpii.  iton  p)u«  ipiears 
di\iTi':i  pan'uls,  ue  pn'leuilil  j>'iuini<  s\-  fnirp 
lioaiHHirdulrâ\ail  d  iiutnii,  reitd  eomptedaii^ 
rt'  litre  th-  b  paiiiei|i:ili[iu  de  e!i:ieuii  de  eiH 
satatiU.  Ixs  \er<<4>1s  koiit  disliii(.niê?t  elcliifTrM, 
ec  i|ue  déjn  HoIhtI  avoil  pratiqué  daiu  mhi 
^iûiivcan-Tostameiil  |;rpc  et  bliii  Ac.  !5àl,  iji-8. 
Ce  u'êtoil  pastiiui-à-fitit  uiK-iunoiaiioii,caroii 
a  \  tt  tpie  le  fia/trrium  Qitinfuples  itr  Mjti  père 
n  t  oit  \rs  \%-viv\y,  eliilln*»,  aiuM  que  )di»ieun  au- 
tres \olumtis  liihliiptcït  de  divers  Iaq)rimpurs; 
ruau  i-e  fut  M'ulenu'jit  aprésc*.^  troi»  votiuui*» 
de  1557  que  l'ujîA^e  di*  cette  uld<;  diviartiii  fui 
pronipleniciil  et  praque^oéralctncnt  adopté. 
Vme/  ei-dcîwus,  pag»-  78. 

O'tle  Bil*le  est  d<'piii»  loiiy-teinpsforlrartr, 
MUS  ccpt'udout  iM-aucoup  exciter  la  eoiivui- 
liM>  di*s  euUectcurs  de  livres  sacietis  l'I  prr- 

'    PÎI'IIX. 

3.  Liber  Psidninnim  I>iivirll!4.TrHlatto 

I  fluplM  vplus  9i  mtvti.   ILti*  p(»stcrior, 

I  Santift  Pagnini,  partim  ah  ipso  Pa^nino 

î  rw(ij;[iila,  |Hirliiii  ex  Kranfisci  VaUlMi, 

ïlt^braîcartiiïi  lilerarum  profis.-ioris  rpion- 

(Jani  Re^ii  (Tij(itti!isiiiii>  pnplcctiotiibtis 

,  rnuMuiaUi  tk  o\(K»lila.  Adji-cla-  sunl  an- 

I  nthUUioiios  C1III1  4'\  aliiiniin  t)-<ilationo, 

luhi  voro  l'x  Coiiiint'nUiiiis  Hebraiorum 

ab  ipso  Vatililo  ^iilil■pnlc^c^clfc^.sis:lJua^ 

(  jjiiiiiieiiUirii  v  i(  o  ktloribiis  e.ssi*  jwte- 

I  ninl.  M.  D.  i.vt.  A  la  fi»  :  (  jd.  Jaii.  m.  ». 

L\il,  —  (irtterip  Iriipi-iiiifUil  Hoù.  St&- 

,  phanux  in  sua  oflicina.  ln-8. 

I.e  C^liiliipiH-  de  Heurt  met  :  ■>  Cum  aiino- 
tntirmiliii.s  ditTitMiiriliiiK  ipiàiu  ipi»*  iu  tJiblio- 
ruiu  vnliiDLiiie  liâhebanlur.  >• 

3.  PsALMi,  ialim',  ex  Hi'bru^o,  inlrr- 
;  proto  Joli,  r^lvino,  cum  ojiis  Conimonla- 
'  riis.  [Ccnevœ) — 0\\\a  lioherli Stephani. 
'  M.  D.  LVII.  Idib.  iul.  In-fol. 

1  Avec  une  OHiez  curinisr  préface  de  Calvin, 
dfllen  Crufvir,  Cnlendas  Au:;iwli,  n.D.r.»iT. 
I)  V  nriid  eiiiiipte  de  su  iir    pSAM-r   el   de  «.■« 

I  rtiule.s,  cl  fuit  un  oHirt  e\p<iM-  tic  MU  pa.vsa|;c 
;i  la  rcli(;ioii  ri'foniHV. 


SR 


ROBERTITS  STEPH.\NTS  PRIMUS.      1M7. 


i.  J.  (lAtvixrs  in  omnes  Ëpisiolatk. 
—  M.  n.  Lvn.  lofol. 

CvUe  rrimprcMion  d'un  xolumt'  pulilii-eu 
\â!fi  pnr  Ir  tnèntr  Robert,  u*rsi«l»-  prottolili^ 
Bii'nt  na>  ;  Mmclovoi-ii,  sur  l'aulnritt'  ilt* 
i|ni  rlli:i.>i4.iUKnlioiuiêL',.iiiru  iiiU  15â7  au  lifu 
drlSfifi. 

5.  DicTioNABiou  M  pueronim  lalino- 
galliruiT) ,  i'X  (Kk^triMna  rci'Opiiliorio  R. 
SU*pbani  :  in  qua  ittnnmi  ronsilio  qui 
qiiulidiano  et  aâ^iduo  iiâu  in  dut-endi:^ 
jiivtmilHi!t  oxerciUilissinii  siiril  wljprUi 
csl  sin,*iilonim  verljoruin  conslruclio  d 
rioininiim  rr^imrn,  ni-rnon  dic^Tidi  Inr- 
muh'r  sine  quibu^»  \îina  illoniiti  >ii;nitî- 
catio  n'ctc  dii^ncisci  in>ii  poUr.il.  Huic 
siibjunclum  ost  Dirtionariuliini  Ciallj^^*^- 
Latinura  ex  poslrcina  cjtiâdcin  rwojîni- 
tlone.  —  u.  D.  tvti.  xvu.  Cul.  Maii. 
In-i. 

6.  DlCTioN.^iRE  dcsinoU  franrois selon 
l'onlrc  ûcii  \vHniR  ,  uin;»!  que  Us  fault 
csorirp;  avw  les  manières  de  parler 
plus  nérissain^;  tournez  en  latin  et  ant- 
pliftez  de  beiiucoup  (mur  riititilé  dtys 
enfans  el  autre*.  —  L'Olive  de  Uuhrrt 
Estienne.  ■.  D.  lvii.  Jui.  xwiu.  ln-4. 

Ixi  ilru\  àliltoniprècèdailcs,  cte  1M<  ri 

1547  Mini  inlil»ln-ft  Lm  motsfrançou  teia/i 
i'ortirr  drs  Irttm. 

.ra^iiL^d'almrd  cru  cp!  în-4.  ri  li*  purc- 
dmt  iiiqtiimo  a  l^n»  dnii»  riialiUiM-mcnt 
ly|Kit;r;ipliiqtir  tlflaîW' |>;ir  KuImti  ;  mat^  un 
pliu  anipU^  l'umni  iu*a  (ait  nrnnuoiliv  qur 
\m\s  dm\  sont  d'inpressioQ  G«)«%AtM',  rv 
que  prniivf  de  rtite  U  prcbcc  du  premirr. 
Ou  y  tuil  auui  que  le  prOlre  et  p-amnuirien 
Maturi»  Conlier ,  le  noif  rt  n-spectoblc 
auteur  de  In  l'ivilïtr  puérilr  ei  lînnMtf,TV- 
imgkv  vu  Shimt  |to»r  eawie  tli*  n-lip»»,  tri 
qui  iitnunit  A  Oiie\r  <ii  1364,  prinrtful  du 
Collpge,  étoitf  en  1^,  à  Li  lAte  de  l'école  de 
tdusaune  {moAtmior).  Voïri  luie  |wrtie  de* 
nrêfaces  de  ce»  deu\  solume». 

■■  Hof*.  Stephmuu  .Vaturino  Canif  rio  f.mt' 
santifusià  schoUt  modcralvri  A'.  />.  lius  ar- 
cepi  tilrra»  itecupalisAimiUt  Iumh  dudi  ii|h*- 
riiiii  iil  luA-  ro(;atium  utîifiiormn-  Cum- 
nii-tilaritM  eniiD  tuoet  iij  dïilicha  ilh  iiHtt-ttlia. 


Caluius  inM-iipTa  nniaiue,  uiipiv  ;dtK  le  htii- 
{;mtos  impre.(;iii  iht  uUuori  qiiideni  ,  ul 
(tpiuor,  dtlif^tu  quàm  Uileli;e  jun  olini  te 
prriieate  ipw  feecrantiis.  —  Nmtro  puen^- 
nini  l)ii'lion;inoki.  i)IUmI  eupieba^v  lit  deiMi'i 
ni'iiijuiivi'ti'iii,  uil  pra'liiiii  re\orj)to,  ei^u, 
in  -srIioU-  \rsli-.-f  I ju^aiinrit^is  |iultuitniiin 
f^raliam,  addidi  quir  Mdeltas  niavilnir;  niiii- 
pê  diversité  NerlHjnim  À  ([UuruudaDi  L-tiam 
nomiiiuni  r<Mi.«lnirtiour>.  pro  dixersn  eujii^ 
qm-itiguifiealioue  ;  frcquciilion-»  item  in  quo- 
lidiaun  Miiii(tii<-  liM|Uuhi>iiej),  adjeetis  pnrri- 
puivriim  autliiiium,  qm  illù  um  Mint  nomi- 
nibus.  HaTumuia  characttTil>n<i  |iaulo  niiuu- 

linriljHs  tndiea\i V.\    ixMtra   ofBciu.'i 

liUrnria.  m.u.i.vi.  viti.  Cal.  No\einI).  ■> 

Du  dernier  lolutne  il  y  a  deu\  t-dilions. 
awiiit  l'iuie  cl  l'autre  VH  fiiiilleK,  et  wm- 
libtili-^,  iHUif  c|ue)ipiei  cfimvlimi^  el  augmeii- 
laitons  iiidifpuVt  Mir  la  M-rmide  des  deuk 
impri-^^ioii»,  dual  le  lîlre,  qui  porte  le  mol 
Petit  a^aiil  yVc/ii>«n/>c,  a  ii-s  mots  :  t'oP- 
rîf^ê  rt  aiii;mrntc  par  f'autfirur.  La  prvfarc 
n^-si  plus  la  m^ine,  el  on  y  lit  rc  qui  suit, 
qu'à  di-t'ant  du  Milurae  je  copie  daU5  Malt- 
larre,  Ami.  111,  703. 

*'  A]irè»  axnir  re\ea  A'  rrenrripé  noire  Die- 
tîottarioiiim f  vi  /«djtHLMê  i-e  qui  Iny  dêfail- 
loil,  u> mu  pareillement  icxea  et  currigé 
cestuy-cy,  qui  k  juinKuoit  coustumienmcnl 
À  l'autre,  idjoiutaui  les  m»bi,  et  maiikre»  de 

parler  rrani^»e<i  qui  dé&iil)o>  enl De  ces 

di-ux  livrets  le  pourras  aider  pcndanl  que 
trat,iil)i'rf)rt.«  à  réunir  uftMre  Latino-Gatli- 
eum,  el  Ir  graml  Dictionnaire  Fraiienis-ljlîn, 
ne  cntuuu  d'ameinliT  iiml  ce  qu'autrefois 
avion»  commencé  |H)ur  le  pmutfit  pul>lir,  roti- 
«TTinnt  uosire  langue  frani^wse,  " 

Celui-<*i  va  Hn\  m  1559,  réimprimé  à 
Paris,  ehex  le  fiU  et  elle/  le  frère  de  Robert, 
Robert  II  et  OuiHes. 

7.  TiiAicTKde  la  Grammaire  françoiâc. 
L'Olivier  de  Robtrt  EsUenne  (4557). 
Ii»-S. 

f)n  lit  il  la  fiu  :  ••  (>  qui  pourroil  rester,  A 
ftÇaTuIreunimfuI  riiasqnemotM>  doîbt  es(!rir«, 
et   les  piiu  ei)mmuiM>A   manii'res  de    |>arier 
François,   »<■    irouveriNil  au   )>clii    Ihciion-      l 
naire  (>an^oift-Laiin,  que  nmu  aconit  imprimé      * 
ee»le   pri*»ente    année  m.p.i-tii,    au    quel      [| 
cesie  partie  de  [;raron)aire  dvfiiilloil  pour  1  ar- 
rompliuemenl  d'iceluy.  Le  tu  I>iT»'nibn-- 

(^luiqiM-  vins  dal*'  Mir  le  tiln*.  ce  volume 


doit   virv  {tlan-ii  ToitiM'C  1M7,  <-cItff  date  i*- 
Hiltiiiil  du  pouagr  iri  mpporti'. 

Cv  tiu^ioc  traité  fiil  réimprini!  dès  l'anurf 
suitanir. 


M.  n.  LVlll 

<.  Traicté  (Ip  la  (ir;immairo  fran- 
ise  .  par  KolwTt  EsMenno.  —  I/Olivicr 
M.  I».  Lviii.  VII.  Sept. 


<\o  Hahert  Eitienttc 


3.  G\LLir.E  Grimiiimlice^  libelltis  la- 
0  v(Tstis  îib  llonriio  Slcpbano.   — 
Hiva    HuUerti  SiepUam.    m.    d.  lviii 
-S. 


I 

^^P  «  H.  SIephamu  tectori  S.  O.  L'I  iù  v\W- 
ranim  (|iii)fpit-  luiliotiuin  li<mutùljiiii^t|ui  per- 
(liMYiiitiF   liii;,'iuf    iimtnr   lii-^idcriti  IctieDlur, 

I        inicnirr   )Hir<M>inii'i ,    ipiif  dr    r.mmmnticii 

\  GaUin  erant  à  mAns  mllrrt.i.  k  tio^lro  mt- 
moDC  st'nplu,    in  laliiniru    «rrlviitln  ctirjivi* 

I        miu. . .  » 

[      Ap 

'      ses 


3.  Uatibini  Cortlfrii  Coinmontarius 
leroruin  (Jequolidiimosernioite,  &c.  — 

Apud  Robcrtum  Htephanum.  M.  n.  ia'III. 

"i-8. 


4.  .\i>agiori;m  ClitUades  quutuor  cuiii 
sesiiuîiTntiiriii .  Di^.  Erasmi  Hototxxla- 
mi.  Ilujf  t'dUiu  iimltis  graToriim  latino- 
ruiiupie  aufhoriim  lociw  enieiidatiorcï^ 
*\\uim  iii  Hliit^  suit  editioniLtus,  indicBm 
Upîti  longé  iocupletioTPm  habet.  Henrici 
Slt'phani  Animadvpraionps  in  Erasmicas 
qiKiruiidam  Adiiï^iorum  exposiUones.  — 
Oliva  liuftrrti  Stephani.  u.  n.  lviii. 
lii-ful. 


1.  Lal.  ill,  po^c   lis,   tUliiioii  d'\ii- 
Victor....   "   Apud  Rob.  Slcphammi 
Script,    llwl.  Ang.  et  lSfi8.  16  aJ 
Jiuliiit.  - 

La  prttniorr  indtcaijaii  csl  claire  et  exact**  ; 
sfvniHd'  winhltToit  êuMir  iV^Lslcncr  <rtiii 
Ht'  Rot).  VMmiw,  d<-  15SH,  iillfï 
À    l;i     fin    dnipifl    srmil     ■fi/rr/iut 


Ktctor.  On  trouve  «t  liûtaricn  dans  \k  Kc- 
ciieil  d*»  HUtoritr  Au/;.  Sc-ripiorts,  Rob.  Esl . 
Î544,  in-R,  rt  aawi  dniis  le  troUicmtr  vûlumir 
d«  HislnniTis  Rnmoitu,  ISftfl.  S  *oI.  iii-8.  di* 
H .  F.<>ti(>tiiif*,  mais  daus  nid  .latrc*  voliimi'  dr 
n*s  Eiiiprimcum. 


M.   H.    LIX. 

1.  JoM.  (Ui.vtM  l>)mm[?iilarji  m  v 
libmsMusK.  —  h.  d.  lix.  In-fot. 

2.  Glo6s  F.  m  Irfs  ^.viln^l>IUlas  ,  cum 
J.  (lalvini  Comineiitariis,  adjccto  noor- 
smii  Johanne. — Oliva  RoOerti  Strpham' . 
1559.  In-fol. 

Miitlur«  dotv  ce  \ohaac  de  1560. 

3.  iNSTiTt'Tio  chrisliunai  Kolifçionis 
in  librus  qualiior  nunc  priinùni  digt^iita, 
Cftiisqtie  tli^linrLa  aipiUbu.^  nd  apti.'tâi- 
niain  incttiodriin  ;iueU]  Hiaiii  tam  ma^îna 
accesàioiif  ui  projtctnudiun  opiis  novum 
hahori  po-wil;  Joli,  tialvino  anthnro. — 
Oliva  tiiifn'Hi  Sh'pimui.  —  KxoudL'bal 
ihhertUK  Steplmituti.  M.  d.  i.ix.  wii. 
Vi\\.  Seplcmb.  In-fol. 

Atw  \iw  pn''fa<T  ou  dcdiratr  à  FraiH 
ijol*  l",  datée  de  Ba^Ir,  Caf.  tufiuti  {\" 
aniVl],  15.%.  et  qui,  dans  rin-folifi  d<>  1533, 
remplit  douze  pap-s.  Un  a  liraiimiiii  lout 
ciilc  profare,  et  file  le  mcrice.  r.'i-sl  I  enivre 
d'un  tiornme  «iipènour,  p\  rounni^uiit  bjea 
tes  aOaircA  ccclniafttiqucs  ;  mais  il  ur  faut 
[IU  prendre  le  change  sur  l'intcnlton  de  laii- 
teur.  Cainn  avait  idip  trop  luiiiip  saf;;)nitt' 
pour  cnHTcr  un  seul  instant  qu  d  persuada- 
n^il  le  Rui  Tn-v-rlirt-lieii,  nu  au  moiiu  lui  iu- 
spm*ri>il  \\n  idi-cs  de  bon  vouloir  pour  les  rè- 
foi-ninlinirs.  I>  paralU-lf,  parfoû  ïrouiqtic  OU 
aniiT  di%  dt-tix  diMlriiit»,  relie  rondaimuitiou 
de  liogtnes  dcii"'*  -■*'  louR-tcmps  reçus  i-t  \t- 
nén'>,  rcs  r*'pr«chcs  an  clergé  catholique  Hir 
le  r*'licliemriit  trop  rtri  et  trop  roiiim  d« 
ses  fnfriirs,  ne  pmnoienl  »Hre  aenieilli^  par 
lut  prince  dont  cvs  dnlrânen^  et  ci»»  rërriroi- 
nalimis  andrarinienf  <i  fl»n«nufieiii  le*  con- 
virtioufc  de  eiHisrieiire,  les  halniuden  de  rell- 
t;ieiiv   devoi»     <t    ipii  d'adlenr»  avoit  à  w> 

ta 


ROBERTUS  STEIMIAMIS  PHIMUS.       ISTO-RO 


dire  uiir  \vs  (IrMinlifTi  J  iiiii-  ivnrlii-  li'i»|t  iittiri- 
liriritM!  lin  rIiT{;i'',  u'^illÎTiiit'ul  iHiriiiM'nii'iil  l.i 
AaiiJlrti'  lU's  aunoimrstloctriu'ns,  ne-  iiuuvok'qI 
^rt'  iiu  motif  |>Dur  Icii  n^jimT,  et  uc  Jc- 
voiciit  diitÙDiUT  i-Ji  rit'ti  lu  \«'iu'i-alini)  <lut- 
aii\  t-rrU-âniliqniN  qui  rt-stuit'iil  liil(-lt-.s:ilrinN 
ulili^tiuns.  l^iniil  aux  imy  ijinmlrs  nclif>- 
M'5,  aii\  o>rÔ4  tir  jMtHvoir,  n'i-î-l-il  (»as  ni:iiit' 
fr&li^  i|iie,  Miit  du  Icnips  de  CuMn,  miîI 
^vaiil  tiii.  a[irês  lui,  l'I  imijoiirs.  \m\\v  n*- 
lùfinu  <iii  (Toyniirc  qui  aura  |iu  w  i-eridri* 
}irt*Ai{iio  mii\cr4flle,  nurn  eu  lurnie  temps  mi 
coiiqurrir  et  iMiiv-uilirr  n|  nrlii-»M--H.  Sjiiis 
pJirliT  d(-  liuu>,  Ir  cUt{;Î- aitglîrati  nVii  i>st-it 
|ui»  lira-  iirpuM'  vi^nutr.  Si,  mi  Au(;k*UTi-e, 
i«  frv^bvttTieus,  rt,  jiar  Imilr  rEiin)pe,  Ir*, 
Kt-rDmirâ  u'axuit'iil  ]Wis,  on  cIil-z  i*ii\,  mi 
:iiil4>iir  irctix,  iljiii.'t  leA  aiiln*^  t'r()yaiir«-A,  un 
A.ihitatrt'  oltiticto,  tit-  sanrou'itt-ïls  pas  nussi, 
mnlgrf  TaustiTilr  Jf  Inirs  doctrim-s,  foin-  ar- 
rivfi-  liHir  piViiklr  de  rirlirwi'v  mmiiljiiiit's.  i-l 
de  liiiil  n;  (|iii  rii  i-st  rarroiilf>ai;iiiiiii'iil. 
Crllc  I)i'-dic.iiv  p%l  donc  une  |iri»f<'Asion  dr 
fm^  une  diTluraliun  iVrile  bien  niuiiu  pour 
le  loi  qui'  pour  le  puldir  ;  <'i*»l,  »i  l'on  veut, 
un  maiiifi'^U-  ûduna*'  mam  lorme  n-siicctin-uw 
à  un  puissant  priiici.'  Irnipori'l  ymv  uii  apiifrc, 
un  clii'l'de  r*'lornu'  ••pirniu-llt',  iilors  («twh- 
lirlIiMni'Ul  a  l'ahri  dn^  (lnnf;iT^  d'uiir  (flli- 
pill)liraliuu,i-t  ipii  lui  atiui  atott  sa  pui»uiuc«> 
el  u  force.  A\t*c  Ir  dnir,  l'espoir  de  |>m(ua- 
dpr,  Calvin  tilt  chcrrhc  k  in  faire  lire  par  le 
priucc  ;  il  etkt  tlûpoM-  m  IVilirare  bicii  pim 
dans  le  scn>  dr  sa  conrUi.«i*Hi ,  h  laquelle  il  h>- 
mil  arn\é  iK-aneoup  plut  «tir.  C'ni  la.  qu'an 
lieu  dr  eouIruvtTM-  et  de  dt'iiign'nit-iil,  il  v  a 
de  l'oDeliiiti,  de  lu  rlialeur,  un  laiif;ni;e  .'insAi 
floovriiahl*-  qiu-  perMUnif;  ou  aime  â  y  Miir 
ttt  iuMiaiiouA  à  riudu[(;t'i)œ.  dc^^quelleA  CjiI- 
vii),  quelques  années  [diLi  tard  fill  êlê  Fort 
InuaUp  de  m  rcssouTeuir  ponr  Ini-mèuie. 

Si  hal)iK'ment  qu'ail  éïè  roiislrnile  relie 
loupie  plaidoirie  iii  bneur  des  upiimtiit» 
noutelU'.\.  il  tmt  iHTnitK  dt*  doiiler  i|ue  Fnin- 
ijtàs  r''  eu  ail  jamais  pm  terinre. 

Coni|iarali%etneai  â  ses  K-improLsintu  «ul»- 
iinjueiiles,  iV-dilion  première  <le  V Instilutio 
CJtriitianif  Hrli^io/ût  ptiuirriii  uVire  eoiisi- 
(têrét*  uu«'  niinmr  une  t-lhinjctie,  t-l  les  jci-l,)- 
tvurii  du  prolrsUuliMne  ne  lAri^^M'itl  point  eu 
«•lo^>A  Aur  la  perfi-tlion  ii  bquelle  tv  rurpi  dr 
dtKiriiies  fui  Mirrr!k>ivemeul  amené  |U)r  «on 
ouieur,  jUMpi  a  rttlitiou  de  1550,  par  lui  di- 


visai eu  quatre  livif^,  el  la  duruièrc  â  laquelle 
il  ail  donné  dis  soins. 

l'iajli'  prisiiim;  que  réditioii  rieBnsle.  1536, 
uVaï  pas  lii  |Hemicie,  mais  malgré *ouol)5cr- 
valioii  rien  ii'i-sl  \enn  iudiquer  l'exislence 
d'une «liliun  auleijeuii;. 

Cahtn  IradutMl  hii-mi^me  en  fraix^oi-i  miu 
ou^^a^e  qui  ue  (ailla ^Kiiiit  ii  êln-  lu  en  ita 
lien,  eu  e»pa^iul,  allrniaud,  aiig1oi«  et  fia- 
man<l . 

t.  PK  C.CP.^\  riomini  plana  K  perspi- 
nia  TrîiftaUo  :  in  qun  Joarhimi  Wost- 
phiili  {^ilimiiiifc  |ii>strcniùiii  rdila-  n*|>pl- 
lijutiir.  TlidfKJ.  U('?.;i  injlhore.  ^  Oliva 
lioltrrti  Skphani.  m.  ».  li\.  In-H. 

5.  LE<iEs  Afwdrmiîf  tloncvcnsis.  — 
deneva',  Oliva  tluitcrti  Stepbani.  m.  d, 
Lix.  In-4. 

G.  Les  OiTl(>nnaïU*cs  Dcrlesiastiques 
do  rKLtIiso  dftfîonovr,  avec  l'Ordre  do 
l'Ecolr  (le  UidîUi  l'ili'.  —  fien^trf ,  Hottert 
/isUcnnc.  M-  n   Lix.  In-i. 

7.  Oriïiie  de  IEcoIp  de  la  cite  de  Go- 
ncve.  —  Cenne,  HohfH  Estifnne.  M.  n. 

1.IX.   lTl-8, 


M.  U.  l\. 

^ .  Le  Nouveau  Testament .  c'est  h 
dire  la  Nouvrllf  Allinnro  do  nostre  Sei- 
gneur li'sus-Chriiil.  Revpu  de  nouveau 
ol  oorriîïé  sur  le  greo  par  l'avis  des  mi- 
nlslrcsdetleiieve.  —  L'Olivier  rie  Robert 
EsfirmK.  M.  D.  LX.  In-16. 

Rétnquiiné  tu  lbr>7,  iuK,  et  \Sfi»,  i(i-16, 
par  Kraiiixiis  I[,  liUdu  Rifberl. 

2.  .loiiANNis  Oïlvini  Marmonia  ex  tri- 

luis  Evangelislis  romposita,  Malthiro, 
Marco  fk  t.uai ,  iidjiint'tu  seorstim  J(>- 
hanne,  qudd  paiicH  rumaliis  communia 
liabi'itl.  Cuin  cjiisdt'ui  Cotnmenlarii:?.  S*>^- 
niruLi  mlilio.  — Oliva  Rnh^i Stephani . 
H.  n.  t\.  In-fol, 


1560        ROBEKTUS  STEFIIAMIS  FKIMCS 


ÉDITIONS  SANS  DATE 


Ck  \alitnjr  cl  le  précvdriil,  conttnuiir» 
|Hir  RuIkti,  d'oiU  |Kiru  t|iie  duus  Vauoiv- 
i[ui  a  suivi  sa  Piort,  ju-rivét'  rrrtaiui'Uienl 
ni  1539.  ris  aiiroul  rtr  ariic\ùs  Jaiis  son 
luiprimerits  mjîI  par  Henri  bo»  fils»  soit 
par  dt'îi  (fIIlpluV'|'^  ou  pK-poscs  (nidroiitpiej>. 

l.'Di'  n'iinpn^siDii  tie  ]âi>3,  aussi  iu-ful., 
en   fiuic  de  mima  à  Gifiicti',  cliei  Michel 

Ijcs  dla)()^u(>s  Je  Roliert  rurcgiilri'iil  un 
crrtaUi  nombre  ili;  liMt:ts  saus  date,  el  sur- 
tout fia  OnÛBOiu  de  Cicérou  ,  tiiipiiiu<:'-« 
en  petits  caliien  lU'pan-»,  pour  lo  ji-ititt» 
tiudiojils,  ainsi  (pril  s'vsi  lowjmin  prali(|Ut! 
dfpiii^i.  Ijk  Cataltipit-  lijoiilf  |>ar  Henri  a  M>n 
DMliiiiir  Kpislola  de  suw  Tyftographiœ  statH, 
ISffll,  iii-R.  (ri  Hir  li'ipK'l  M>yc/  4'i-de»M>uft, 
page  dS  ) ,  les  mtrniioiiiie  auMi ,  tuaiâ  unis 
cellit  M>iili>  iiidii-aliuii  gi'tirralt!  :  «  Oratinni-s 
aliquiit  tlircroiiU  .v-()i-.siim  e.\i:u.<ui!  iii  puci-u- 
run  ip-aliam  -,  ce  qui  peut  faire  croire  (pi'a- 
lor»,  et  i  G«»ijê\i%  il  u'i'u  a\ciil  point  à 
vendre,  H  \vs  plaisfii  daiu  re  CatAJogue 
wtdrmmt  pour  mcmoire,  ri  ((imrm-  devant. 
tii;tiriT  dans  la  ntiincurlntnrr  ^\^■■<,  impiV-ssiniu 
de  Miii  pm-.  C*-*  divtTse-s  pit'i-i-s  n'aviiii'ul 
NUIS  dmite  ru  iiililuli-  ni  date,  et:  i|il'il  ternit 
peu  utile  et  pi-ulialtlt-nteut  iiiiiMi&sihIi'  di-  l'ou- 
fttaler,  les  livrei<i  d'emliers  étant  rondnmnej 
à  périr  suctx-uiv émeut  iiàu-i  Ws  jeiuieji  mains 
qui  en  funl  usa{;t-,  li  a:s  OnitM)iis  pI  purlirs 
srparêrs  dr  Cieémn  n'nvanl  dii  iiispirei'  à 
personne  l'idée  d'en  roniier  dtî  trÔA  iliipar- 
faiih  (x>eucil.«.  ,lr  dinnie  la  liile  de  ce»  raliiers 
d'eoule  d'aprV-v.  Im  Catalogues  de  Hulierl  , 
«ul  rensei(;iienicnt  qui  les  fasse  coiiuoître, 
et  j'y  ajoute  b  trt»  dnliiiative  mendou  de 
tpieli]iK-s  V  allumes  dc])uiA  cites  mus  dali.^  |uir 

ittain-    et    autres  ,    »ur    l'autorité    de    n-?. 

me*   Olido^nii-s,  cl    qui,    pnil-ViliT  punr 

plujUTl,  n'i-\i<ttrnl   n'-elInni'JLt    que  diitt-ï, 

dl'jàTi^urniil  en  leur  luxlre   dam  le  COU» 

celte  nnnieiicbture. 

Les  Catalogues  de  Ruitert  ctaMtMeni  ainsi 
liite  de  cesdixiTîic»  pièces. 

Oratitmum  stHfrfium  in  ijrntittm  pu^ 
rnrum  ^xcuMium  twwina. 


^.  CicKitoNts  Oratio  in  Catilinam. 
Iti-ii.     10  d. 

2.  In  EAmtEM  ComiiiontariaF.  Sylvii 
Ambiant.  !n-8.     2  s. 

Roliert  a  Tait  de  en  Cooimmlaires  au 
moini  deu\  édition»,  dont  celle-ci  |iour  1» 
ivremière  da  Catiliiiaires.  eltme  autre  pour 
les  quatre;  tar,  dans  dru\  de  m»  Catalo- 
gues, l'aonoDce  du  caliiei- eomplet  esleipri- 
niéfr  aiiui  qu'il  suit,  et  le  prit  est  de  6  a.  au 
lieu  de  a  s. 

3.  Iti  Caliliiiariari  M.  Tul.  Cia'rvnis 
Inv(H^tiviiîi  F.  Sylvii  Aiiibiuni  Comineo- 
tarii  IticulenliîNSimi.  ln-8. 

C'est  aussi  le  formai   de  toutes  les  pièces 

suivautrs. 

—  Onitio  in  Pisoncm.     8d. 

\>T(i  Archia  i»oela;  pro  M.  Konleio. 

Gû. 

Réimprime  en  1539,  avec  une  Oraison  de 
pUw.  .inteijuam  iref  in  exifium.  Voyez  ci- 
deutu,  page  4D. 

Celle  diflercDce  prouve  que  re  cahier  a 
clé  ri'inipriuié  au  moins  une  fuU  ;  et  ces 
pieo's,  que  cluiipie  rennoveilmtenl  de  l'aunèi^ 
scobiri'  fiiisiiil  inimanquâblenicut  loilcver  à 
:;rinid  intudire.  nul  dd,  rliaciuic.  avoir  plu- 
ML'unt  réinipi'e!ijûuu&. 

—  Oralio  pro  M.  Cœlio.    6d. 

pro  A.  r^H-ina.     8  d. 

pro  A.  Clucntio.     1  s.  4d. 

pro  L.  Flacco.     6  d. 

— RciniprinK^.     8d. 

~  —  pro  M.  Miirci'llo,  pro  Lij^rio,  pro 

n*^f  iJpjnUiro.     6d. 
pro  P.  Quiiuio,  pro  Rosciocoraœ- 

do.     10  d. 
pro  lege  Maniliu.     6  d. 

Mailtaioi.  Aiin.  Typ.  111,  4"0,  dit  avoir 
rencontré  c«4le-ci  avec  la  date  de  1553. 

Réimprimé.     8  d. 

pro  T.  A.  Milone.    6  d. 

proL.  Mnriena.     Hd. 

proSt'.\to  Roscio  Amerino.     lOd. 

pro  P.  Svlla.  pro  L.  t'.ornelio  Bal- 

b«.     l's. 


n 


nOBRKTUS  STKHHASUS  FRIMUS. 


4.  I!.  Cmsw  Sallll^tii  in  M.  T.  Ck»*- 
ronmn  Onitio.     id 

6.  M.TuLLlt  Ciccronis  Khelorici,  seu 
dp  invention*'  lib.  ii  rvimM.  Viihii  Vie- 
k>riiii  Hliotori^  doctisiimi  Cûiimienliiriis 
Sfljianilim  n\(irwsis.  In-1,     4  s.  tUi 

C'nt  sanj  ilonli:  Têilitioti  dp  IM17. 

6.  AdC.  Trebaliuin  M.  T.  Ciceronis 
Topifa.  In-S.     6d. 

7.  K  ToPicA  Ci«*ronis  Anitii  Manlii 
Sovcrini  Buctii  Commenlurius.  lii-S. 
3  s. 

1^  six  étlilioiu  drisasi  iMS  cmt  toatt»  W 
Cominriilairp  de  Bo«t,  rt  rr^vendimt  1«  der- 
niers f'jital.  iiiim>ii<;.iiil  ci-lli*-i-i  »ii  prix  de  S  s. , 
nul  une  ^titn-  (tlilitni  di-  6  il.,  i)iii  iii*  pinil 
t^ln-(|iirilii  t«\tcn(i.  CVsl  \.iiiit  iluiilc  <|iifli|iif 
n-Atc  d'uiif  i'-dil)(»i  |iivinim'  faîte  ■%'aul  que 
dans  ruiiiMT  \^ii»,  H<rUTt  ail  eu  en  Coni- 
mcutairek  à  ta  diifUMiiou.  VA\e  aura  vti*  dt*- 
lai».<ivf  \iar  \v»  ncWietiiit,  iiiiî.  Ictiijours,  an- 
ruiit  i>réfiTc  rédilloii  ronminrtUi*  (|ii'il  fallut 
faire  six  bis,  ru  ISci»,  IKtU,  1S32,  1535,  1540 
ri  I5W, 

Je  Ml'  cnûs  )ias  i{u'u\irr  nii  unH  Im  Cuin- 
iiifiiliiirrA,  il  y  ait,  d»  Toffua,  ducune  éditiou 
»ai»  date. 

M.  A.  M.  Se\.  Itoolii  de  DifTorcoliis 
lopioi^  litiri  iiii.  In-H.     10  d. 
Intprtméeti  1S30,  15S4  ri  1BS7. 

9.  Ali  Maucum  BniUini  Otiilor.  Kxpli- 
catiixiUMniiidjim  lororum  diflinliunuiM- 
(hon>  l'Iiilippo  Melimclithuntv  Iti-lï. 

10.  VicToiiiH  Pisaiu  [mtm'ii  Ventîli 
in  M.  Tiillii  Cicffonis  oralorein  comiiien- 
UiriiMn.  li)-8.     4fi  d. 

Il  uf  faut  pas  coiifoudre  tr  Commun  la  leur 
avtc  Tan^Jen  Klièlfui-  e(  rummeiitalfur  des 
ti^rt  fie  ImvrmtioHe,  Marjiis  l-'abittA  Viclo- 
rinus. 

11.  M.  T.  CiocnoNis  Diiilogi  de  Anû- 
ritin  .  do  Sonoctiito  :  cuin  Enismi  nnno- 
Ifllionjhus.  In-f). 

Ce  doit  i^yrv  rtVIilion  -Je  150. 
M.  Ai.iMiABKTii  lu'lircii-  ln-8. 


I.î    A.B.  C.li>-». 

îl  a  d»ï  arrivtT  que  ces  paps  de  |ir»niiÏTt; 
iiulrurlion  aurntil  v\i:  iniprinirci  K  n-impii-    . 
mm,  sall^  i)ii*il  y  .'ii(  eu  liiii  de  songer  à  leiU' 
dimiuT  lilra  ni  date.  ] 

U.  RniiMENTA  prJinu  tutina?  tmim-     1 
malices.  JoimniiP  Pollissone  Condiiensi 
îuithoro.  lrï-8.  j 

Les  Catalogues  di*  Iloliert  ounoucent  deux      f 
èdilioiis,  miiwri  forma,  dii  prix  de  iU  d.  Ce      . 
diiil  tMif  cri  iii-H  :  et  majore^  is.;  ec  seroit      '' 
l'in-t.  dont  il   y   a  deu\  éditioia  »\cc  date, 
Xaa  et  153.1. 

1 5.  KjciipEu  lVllis80nis  modus  exumi- 
uand»  constrticlioni^  in  onUione.  !n-«. 
4d. 

M  Y  n  un  ûi-8.  de  1544  el<U:n«  édiliuosin-4. 
de  193S. 

1G.  PniHA  pan  Ummmatitvc  Joltan- 
n'is  Dos])Qutcni  Ninivitu.',  diligeotifssimù 
txTOgnita.  ln-4. 

Rim  De  nie  prouve  que  ce  u*ett  pa«  l'édî- 
tiuii  in-4.de  1543. 

n,  CoNTEXTCs  univereaj  Grammati- 
oi>  iX-simiiiorianœ,  Johaonc  Pcllisaone 
Condrieiiâiaiilhoro.  ln-8. 

Jt  y  a  un  hi^4.  de  19S5.  vt  de  1547  un  iii-S. 
f|UÎ  r»t  uiiA  doulerelui-ri. 

18.    FxKMPLA    do    liitinu    l)tM:tinulu    II 
piirtiuin  omtioriis,  iuithoro  MuLurinu  (lur^    ' 
derio ,  rogîitu  Jacobi  IHunci ,   graiiuiia      ( 
liforum  liypodidasrati  m  (iytmiaî^ioNa- 
vurraeo.  Im-8.     20  d. 

Nf  iroutant  ce  volnme  e(  le  suitant  qoc 
Mit  le»  i\vu\  Catalogues  de  Roiterl,  de  IM6 
ri  1S52,  jr  nVii  pim  indiipin-  d'édition  |»ri- 
iiiili\i'  aMv  diitf.  On  U*.  ri'toit  inipriniC a^ec 
(li-s  :iii^iiiriitalioiu,  Recognita  rt  atniat  et 
avti:  un  appendice,  par  Holieri  ou  Henri,  ce 
qtû  n'r:il  p:in  certain,  mats  encore  saus  date. 

lîi.  Amo  &  alla  Yoriui  t;nllire  vorsa, 
mm  iicconlibus  siiikt  utiamq  un  nique 
(liolioiii'iii  si^^iialis.  —  Pnrhiis,  Robartu» 
Stt'pimuu»  In-l.     i  d. 


«OBEimS  PTFPHANrS  I»H!MIIS. 


93 


20.  IlLXUERia  tiull«ni  An»  venirica- 
Uifiu.  lii-8.      3  S. 

EJJtMO  de  issu,  ou  u  copie. 

21.  M.  A.  Pi-MT!  Ampliitryo  &  aliae 
iili(|uolO)niœdia!.  In-ful.     H  n,. 

Sur  lo  Olalogiir  de  Robert,  1546.  Il  ae 
piitt  i]iK>  (Ttle  impruiftioit  partielle  et  Irci 
pfii  rmitini' tk'  Plante  w  m)i(  aulrc  cliosc  que 
quel(|ue<t  i-\i*ni|itain>  itnn  niliiT»  ()i7»t*diti(nu 
(Sf  lAâSou  15;^,  (loiil  nn  mira  nsayii  iletirrr 
pnrti  ri)  Icv  unnonrant  pour  ce  qu'ils  î-toicul, 
ri  à  bai  prix. 

Mailluiic.  loujour»  il'apn's  le  Catal.  de 
Heuri,  iiiitiuiice  uiis  (|jili%  ri  rumnir  ne  foi- 
uol  ipi'un  Neul  iu-tol.«  Ir^  Aiinotalians  dv 
Guill.  Itudv  »ir  les  HniitlerlK.  i-l  %ou  Iruiii' 
De  ^nr  ft  farti/uii  ejut.  Ce  soûl  deux  ^o- 
lumr^  di.«Uitcts.  1.0  volume  De  Asie  ust  Tia- 
fol.  d<*  W\t.  inipriniû  \\^v  Voscosan  pour  Ro- 
bert Kshnine.  &c.,  cl  \và  .iwtotaùoru  tauX 
de  153.),  aiiuéf  d.im  bquellc  R.  Kstitniie  len 
a  int}triniée&  At,m\  Fuiv,  aussi  iii-fni.  Voir  à 
ces  driix  AiiiitVs.  KVfô  el  LS^ii.  C  Buda-i 
Epistolit,  iu-fol.,  iwirrillrniftil  uiinci(ii<(*.  r») 
pwl-4trv  quelque  fragment  M^^iarrr  de  l'un  de 
ce»  %otunie«. 

23.  Albbiiti  Pitiiiii  Apnlr)<|;iii  Hdvt*r- 
stB  novwm  Marci  BencvenUiiii  Aslronc- 
liam.  In-i. 

f>  livre,  que,  d'après  le  Catalofnie  thr 

leurt,    iMuilIain*.  paj;.  '!)  ri  10:),  noir  o/nit{ 

Xohertum  Stfphrtnum,  inws  dair,  r-sl  de  Si- 

III  dr  IViliii*-:^,  \nA,,    v\   nin^i    dalè  :    — 

F.xnMU-bal  Suniiii  Otliiumt  liiuir  IIK-lluni 

wiiuid>ua  J^latlietnjtiennint  I>i's<Mplîtianini  »tii- 

_dK»ta   admoduni    ulitrni.  Parîui»  M.n.Liii. 

Dertin  div  luetuift  Maii.  -  Maittaire  s'est  roc- 

liè  JauA  lei  AiuioJes  r)|>ugr.  II,  637. 

%Z-  Le  Trespaa,  Ohsoqupsel  entorre- 
ment  de  François  premier,  Itïs  deux 
spmions    fuiu'hrt»;*   proT>oncés  (*sdii'tos 

fqiioiii,  &c.  —  Varin  ,  Hab.  Esliemie. 

Le  S.XTe  ol  i^uioniieraoïit  du  Hoy 
Henrv,  deuxième  de  œ  nom.  Ibid. 
In-* 

Crfle  rêinipresûoii.  pmliaMniietiUk- 1M6. 
ni  li'ItifA  iljliniu'N 


2i.  L)k  MEMORABii.iHts  oL  cliirià  DIU- 
lieribus  alujuot  divfirsoruin  Mripto- 
nim  ftppfa.  —  Parisiis  apud  Boitertum 
Stfphanum. 

Cité  par  Mailliire,  d*a|»Tr»  DrauMi  Bibi. 
a.  Je  n'en  ai  aper^  oillcnn  auauM!  trace. 


cftT\i.ur.i;ia  urvinitAtiX. 
DE  LA  FAMILLE  DES  E5TIENNE. 


Avaiil  dr  clore  réntim^lioa  des  lirrrs 

puldirs  i>ar  le  premier  Robert,  je  vaisdoiuirr 
ïesi  dêtaib  uécôaair»  sur  In  llatalogiu-?)  que 
jc  réunis  toiu  ici,  parre  qu'iU  aurtiii^il  été 
(•oinnic*  pfrdiiiv  daiu  le  cours  de  ces  lonf^ucs 
iimiH-iirljiliirrft. 

1^  premier  Robert  Estieiuei  puIJié  plu- 
sieurs Catalotçue»  de  ics  livres;  apre^  lui, 
Ilciiri,  son  Gis,  en  a  mis  uu  &  la  suite  du 
\oluroc  H.  Slfpiiani  f'putoin  Je  su*r  Tifn/ 
grophitr  slatu,  ISfiP,  in->t.  Un  autre  aiisù 
de  Henri  t-st  nmitionm*  dmit  le  t^lalngue 
du  Dt*  Tliou,  11.  fclM.  Après  i-e  dernier, 
je  n'en  cunuots  poiul  d'autn» .  ni  de  ce 
même  Umri .  ui  d'aunm  des  autre»  £»- 
tienne,  pat  mi^ie  d'Antoine,  qui.  cepen- 
dant, imprima  Ix'aunHip.  <-t  pendant  une 
longue  suite  d'année*.  Mniltaire.  dans  ses 
Aniuitef  TTpo|;Tapbiqurs.  a  rêunprimé  en 
euliiT  1res  Cataloguer,  à  l'excefitiiui  dv  celui 
«liir  inittiliuiuie  la  RiU.  Tliuaiu,  v\  de  cpiel- 
4ues  feuillet*  «ippléawuUires  dont  il  uc  parle 
point  non  plus,  pirce  que,  vxws  doute,  ils 
ne  iiotit  point  rvnus  à  sa  ronuoiM-iutv.  Cca 
snpplemi'Uts  coii<tislrn(  m  une  Nutiiv  des 
iioiitrllrs  pidilii-alituiii  ilt-  KolM-rt,  «ers  154". 
et  un  ap|^i«*iidiet:  de  ùx  paf;es  |>our  le  Cata- 
lof^e  de  Henri. 

Dieu  que  oes  dÎTcn  Catalogues  soient  ex - 
tr^mrment  rares  (rariuimi  et  tngenli  prelio. 
ruftune  ledita^cf'  raiMUi  Mniltairr),  je  ii'ru 
in'pnwliitsrepi-ndaiit  iriqurh^t  intilulés,  jiarcr 
qu'on  \es  r<^lrouie  réimpriiué»  daiLS  les  Auii. 
TfP'^P'-.  et  que,  d'ailleurs,  Intrensei^piemeuts 
qu'iU  peuvent  fournir  ont  été  mis  en  œuvre- 
|>ar  Maitt.iirL-,  d'abord  imparfaitement  duiA 
la  Vie  dm  Ksticuiie,  plus  diJiftenJOHMil  dul^ 
le»  Aniuiln.  cl  de  niiuvrau  par  iruti,  n  qui 
lUoni  iiii-iMi-  rief<H-i  iilil)-^  .si  <Liit%  t'HlsUtin- 


94 


HOHEHTUS  STEIMIANTS  IMtlMUS. 


«Il»  MiMiUrt^  j'ai  réimprimi'  quelqncv-uns  fie 
leur*  Catulogiiri,  rVit  parc»*  ^w,  juM|ii'à 
iiolrt'  litiips,  J»  nvoiit)!  i'tr  loiil-fl-fait  imt- 
ilii!)  tlf  1 1II*  ;  iiiie,  i\rs  nrcMiif-rs,  un  w.  cnunott 
<]u'uii  st»l  r\ciiipl.-iin%  i^  À  peine  deux  ou 
trois  Je  «"lui  dr  15G3,  iu-4. 

i.  LiBHi  in  oQÎL'iim  Kob.  .Siepbani 
pnrtitn  nati,  piirtini  resiiliiti  et  excusi. 
—  H  feuillets  in-8,  sanstUiLc,  et  tout  en 
lettres  roiniw. 

C'«!  le  premier  dw  CalaloRiies  de  Rolteii, 
Il  tr»t  raiiff-  [lar  ordre  :ilplial>rliqiie,  H  9\tc- 
li's  prix.  Les  UXtvs  y  ioul  fort  abW'gi's,  saris 
dali'.  cl,  pmir  u-ulc  iriilirjiUun  de  rurnial.  iU 
Miiil  qiirlt|u<-fui.s  siij\i<i  ili-s  mots  mngao  valu- 
mine,  parvo  rnluinine.  Il  iir  |k*iiI  ^Iit  aii- 
U-rirtir  âU  lîii  dr  1341,  (HiiMin'ou  )  \uil 
Dcspauierii  Syntasijt  duol  la  dale  cil  d'oo 
lobrc  154i. 

Hrimpriuif;  daii>>  liy>  Aunal»  'l\p.  U, 
p.  4634 7ï!. 

i.  JjHiii  v;r!i:ili>s  in  Hililiopnlio  Hu- 
l»(Tti  Sleptiiini  ly|K>|:r.q)lii  Ke^ii.  luiiiub 
Henrico  Slcpliano  |)titre,  lum  «  Siinono 
CoUnaMï  ejti-i  vUrico  excusi. — 16  ïonW- 
lelsin-ït,  siiiis  &Mo,  el,  cynmio  le  pnvé- 
dent,  en  lottrcs  rondos,  mais  plus  \^(^ 
(ttes. 

Second  dulalitfpie  do  Rolierl,  mmprinK- 
Omis  ]rx  Aiituilt^  iyp.  Il,  ;!)j-ât^.  Il  ron- 
linil»  noti  {Ut  tU*s  liirv&  de  m-i  propres  pii- 
lilicalious.  iiuu  fe  qui  lui  re^ttoil  ilif  Hniri, 
hon  père,  niorl  depuis  un  qiiati  de  siècle, 
H  rt*  ipti  lui  arriNoil  m  Itt-ntagi-  foramt*  (ils 
de  la  \rM\c  de  Hnin,  rrnifiritV  à  Sininti  de 
C^liiifji.  1>  drtoil  rlri'  itti  |uirltigt-drf>imillr, 
Niil  entiT  \ifi,  «til,  or  qiir  je  crcii*  pliilùt, 
aprPA  In  mori  de  ir  Iieau-ptre  .  d'aiiluiil 
mirux  que  je  \oin  ini  ;itilre  f'^lalngue  d'im- 
prcMion  vt  di&p<Miliau  Utiitf^  &einMabl«,  aiii 
noms  de  Rc^niild  rJiaudiéiv  vi  Chiiule,  sun 
liU.  t!onlciui[i(,  a\vi'  leur*  propH-s  li\rts, 
criix  dont  ils  v(.'iioieiil  iriiéiitcr  du  iniiue 
Simnii  de(j»lities,  doul  R(':;iiniild  ctoil  ;;tnidrr, 
K  Ct:iitdr  pelit'Iiis  H-\  lAiu  iieitot).  Ca'  Cala- 
ioffae-  de  tX  ft-uillels,  tpii  e\Ule  »  la  Bdd. 
Mackriiie,  ci  duquel,  u'uni  quu  d»  ditei-<t 
CataJij|;iirj  an  E^tlieunr,  jt-pofMi.Mc  un  cxein- 
plaire,  l-sI  dnté  de  M.n.ii  vr,  Vi/jjr  Ah^uOo. 
Mailtniir,    riam    *r*   Auiintc^.    III,   li"-<1'.S, 


donne  vn  eulier,  iiiiu  pus  ce  Cat^dogiie  de 
iSili,  mais  s.!  féimpn-iisioii  diili'e  M.n.X-tviit 
.ytrriJf  ^-tuffusto,  avaiil  le  iiit^te  rotitriin, 
sauf  quelques  li\ii?s  de  plu.s  et  Irtv.  pi^ii  di- 
nioiii.4.  ZMcr.  des  uuâ  ti  des  nulro  pour  duii- 
uer  ceiiittidt*  que  ce  ivonl  deux  inipre^^nus 
>rliiréri't)le<i  ,  qui>iqiH-  loul-à-foil  seinldjihleA 
d'i'kértilinu.  Celle  dulr  île  1.^6  uV*»!  pa» 
AUiis  ultlitè,  eu  ce  qu'elle  ffiid  uitMUs  iueer- 
laiiie  i-elli- de  lu  uvort  de  .Siiiiuti  <l<-  Ciillue^, 
i|l(i  a  dii  n\iiir  Heu,  au  \\\ua  Linl.  Jaits  le» 
qiîDtre  à  cinq  pix'niiiTs  luoiit  de  ISiS,  putH|Uc 
>uici  en  aoijl  un  Otiatogue  d'unu  eerlaiui' 
êletidue,  ri'sullfli  d'invcuiairc.  pruce  ei  |u)r- 
lagf.  de  ee  grand  éUibliaseineiit  entre  de  nom- 
Itreuv  liêriliers  (/ï/hZ/oj  hfTrrilrs\ 

Je  n'ai  pus  à  tvinipijmer  iri  re  Catalogue, 
maU  voici  l'axis  qu'il  )tu[ie  eu  lèle,  et  qui 
fait  eiinnoltre  ce  qiii'^  de*  Mirent  le»  caractère», 
le.s  livrer  cl  au^si  ta  iitaïque  tyiM){;T-aphiqu« 
ile  Simun  de  Colines,  que  Ini-nit^nie  a\oil 
(■online  empruntée  «te  Re;jiianld  (Jtaudièrc, 
ii  qui  flli-  ni  aliini  reluur  :  Ia>  tenip.s  omt:  M 
fauU,  et  f'irtui  sula   acieiit  reUtiuUt  htam. 

(Ilfiudiui^  Cùlderiu!)  lAH:lori  S. 

Il  Siuiiin  Colinn-UMintursi-  (■oui*edeas,  mul- 
lus  i-fliqiiit  iiii'ieili-A  :  in  i|ui-iW  ('.alderim.  Mi« 
liiereililale  nliueiierniit  OiUn.ei  rlLaracIrrnt 
ly[»oi;ra|iliid.  uiiu  euin  ilto  tenipitmratcireri 
Dtridilnts  nuli&sinni  iiiHii;ni.  quod  ille  »uis 
liliris  prii'figiTe  soliLnl.  4JuoI<|iii)i  ii^itur  liUii 
i'\  Calderiniia  nlfit'inii  proJibuiil  m  piuteruni, 
vus  cerli>  ■H'ia't  illi:i  ipsis  rlinrarlerilHis  ex- 
enM)>.  (piibui  uU  wilejuie  eral  Ciiliuieu.  Slu- 
diase  \ere  dilii;i*t]trri|Ue  enraltilnr  .  ni  ad 
rliararlenini  ele^anliani  iieeiHlal  ejuti^aliu 
trrsiMima.  Hoc   noluimu»  le  iieécire.  Vatt:. 


Omtiia  fum  leniporc.  » 

i.  LiBni  in  oflirinu  Rubeiii  SU'pluini, 
tyf>0!;rHphj  Rei^^ij,  (tartitn  niili ,  {lartini 
R'^liLnlielt'xruiii,  (Kirtiin  etiam  vtL'imles 
ah  aliis  iiupressi.  —  Sans  diite.  ln-8. 
\\  feuillets,  dont  2  paî!;es  blanches,  la 
i.fet  la  iS--  en  italique. 

Ce  Cataiftfîue,  ijui  eusie  a  la  BiJpliolheqiii! 
Rovfllc,  est  po^lérieur  à  \W^,  puisqu'on  y 
trouve  le  Ttif sauna  latimuliitgiut,  êditiuude 
relleanuiVIà  :  nuis  d  iil  antérieur  à  frlni  dt* 
1541»,  ciir  il  tic  coulienl  pas  »ni  si'id  lle^  li*re^ 
qui  n'tnpIi'iM'iit  le  iiipplcmiiir  de  4  ya^v>  an- 
nonçant  i;li'\  nlihinis  [II-  i:i4(i  il    llil"  ;  il  m';i 


i.  l.iRiti  in  officiel  Uoborli  Stcphftni. 
lypoi^rcitilu  R<"^ij,  (uirtiin  iiiili ,  (4irliiri 
roslitiiti  fie  excijsi.  —  y.  d.  xivi.  itii.  W. 
Mail.  In-â.  42  fciiillels  en  rumujn  et 
italique,  avec  l'olivier. 

l.,r>li\mM>iil  raiip'**  à-j»4'U-()r('»  par  «nJri* 
ile  l1lalH■l'l■^  t'I  a\vr  |^  prix,  ur.'iÎK  sans  date, 
H  pas  pliu  iliiHliralHiiM  tic  TitHiuila  i|iii>  4ur 
mix  i|iii  prccx'di'ul. 

Kéiiupnmé  àauH  U-s  Aiituile»  Typ-  II,  ^7S- 
4M. 


5.  Wmc  ex  OKFtciKA  Rob.  Stephuni 
lionmt.    ox   quo  siinin  aviidit   [ii- 
dii'Oiii. 

(Jiiatrf  p.iyrs.    i^iippli-mciit    au   préri'di'nt 
îiif,   f|    ue   rniilfiiaiil    (|iii*    des    li^ns 
ll(!ir>Wi  il   l-'in.  J'.li  iiiilr   plus  liQuI. 
qutt  Mailliiin*  iti' l'u  [iiûiil  rouiui. 

I^■I>H\  lihrorum  in  hitr  (iflicid!!  ini- 
îssoniin. — Lutftue.  u.  u.  ui.  In-H, 

Seizr  fcuilIcUf  dont  le  xvi"  ««t  Ua&c  ;  le 

**  ii'atpie  sept  ligiin. 

Rcimprimê  dans  I»  .^nala  Tvp.  II.  921- 
». 

Imprimé  cliec  Robert,  lonqii'il  \euc)it  do 
ipiiilcr  ta  Francf .  ce  (Inlnlojîiu-  ne  porte 
plusicin  iKim.  f(  rt-tlf  {in-r^niliuii  i-luîl  pru- 
ilrilk*.  1^  pri-M^-tilinu  roiiln-  liii|iii>lli'  il  allnu 
à  finit'M*  rîii'ivlii'r  un  iffiigi-  ,  auniiï  [vy 
r^itiriudre  daiu  ne»  proprittvs  conimcrcialfA^ 
si  II- dilljil  en  râl  élé  contiDuv  eii  suii  nom. 
pcul  aussi  croire,  sans  risquer  d'i^tre  iu- 
Ir,  «pir  ai,  au  ItfU  d'tMn-  un  amas  de 
ris  maçasiDs  ilrlais&éj»  {lar  RiilK-rt 
4?avwiM  rontnni  des  valeurs  plus  allrayantt^ 
pliLs  fai'iliuiifnl  réalisables,  leii  inoveuA  de 
ucaiinus  u'auroieiii  pu  manqué  {H>ar  tu» 
arriver  eu  la  poueasîoa  de  quelque  zélé 


si  II-  t 


il  est  II  iTriian)U4*r  uilssi  i|ii  du  ut*  vuit.dans 
M-GiUiluifui*,  nucuu  dis  %ri|iiijii*s  jaliiu  de  la 
Bible,  dont  il  d*-voil  cepeiidaiil  n-iler  etieorr 
iiii  gr;ui4l  unitdire  à  ^eiitlre.  On  aura  Miili 
qu'il  V  a^oil  dauf;ii'  n  lc>  lAi!iM.-r  lij;urer  daii% 
le  Catalogue  tl'iui  r<-lii;ionuaii-e  (u^ilif,  duiil 
le»  diversu»  ctlitioiu  ciiltcrci  ou  |>arbdle5  de 
la  Rdtlr  (nliuc  étoient  ea  horrcnr  aux  vrai» 
rroyauU. 

Voiri  le  dtrc  el  les  notes  préUmiiuiires  du 
<!^laloi;iic  mi»  par  Heurt  à  la  suite  de  H. 
Sieplt.  Kpistola  de  sua:  typo^raflutt  ilatu, 
\Wj.  ln-8.,  et  f)ue  Mailtoire  à  réimpriine 
lomelll.  p.  4ۉ-4M  des  Aiiu.  Typ. 

7.  Index  librf^runi,  qui  e\  vflicinH 
lleiirici  Slcphaui  liacleniiâ  prodiorunl. 

QiitlMiit  iiiserli  sunt  uoanulli  e\  m  auclu- 
rdiuft,  i|ur>s  fjus  pnter  Kuainm  Stiphaki;* 
edidil  :  iM^ulii'iili  lilt-rii  U.  el  S.)  quuruni 
|uiiu*ul.i  fvt-mplaria  apud  iniudirni  lleiir.  ru- 
persiml. 

I  iiiruiqiie  itdjccta  ejtt  impreviouis  Torma 
de<:larala  *irhU  typograpliiris  wu  bil)lio|H>[i- 
m  :  t",  •tigiûlicauli!  eoDi '[iite  «id[;oiipprllalur 
In-fol  :  i",  ['Jiin  qua;  \ueattii-  lii-quarlu  :  iti- 
ilemque  in-S",  In  «niaio  :  vl  l(j^'  iu-I6.  Eo- 
nim  niili-m  lilirunmi  unruîtiiljii-'v  qui  uiiiinn* 
vÙmu  TotniJ  suut,  sulijiiticla  vsi  uula  p"  p" 
de  qua  iu  ealce  liujus  Itidid^  dicchir. 

El  au  !»>  de  kl  treiilc-deiixieine  et  deruière 
yta^t  un  lit  :  Nota  dia  p"  p"  .ugnifiral  iu  pnno 
|wino.  iln  viK-aiihbus  quLbu»d>'m)  biUiopoli.s 
libres  qui  iniiKirr  >ijul  forum  quàni  qui  ap- 
pcll.inlnr  iti-16. 

Av(.H"  Injr  singulière  eupreuion  ffon-o 
parxo,  cm  lil>rair(v<  au  moiu^  parlaî«ul  la- 
liu  ;  inaÎÂ,  |>eudant  pliuieurs  auncM,  j'ai 
vu  en  habitude  sur  le.f  Catalo^ue.«  angloîs 
d'anciens  livres  ws  deux  inols  h  élrange- 
ineat  accouplés  :  chartn  tuajom.  liemandaut 
niiiiitpiiii  on  faÏMiit  t*e  tiorliamnir,  il  me  fut 
re[inudii  que  riiileiilinn  l'-tott  dfi  désigner  de» 
fxirnii>taire.s  qui,  n'claiil  pas  eu  grand  pa- 
pier, aviiieni  neaiuuoiu»  des  marfjes  i^randes 
et  bien  conM.'rvéejf.  A  Parti,  j'ai  vu  quelque 
choM-  qu'on  peul  raetlre  â  côlé  de  ce  charta 
majora.  Sur  un  Catalogue  d'une  certaine 
ampleur  *\n  aiinoni^oil  aiiiM  le<î  VHvs  et  0>ur- 
b-saite»  de  la  Gréée  :  Fetesi*!,  (lourtuaiK*  de 
a  Oren-.  Il  eM  indubilnhle  que  le  fai-vur  de 
f dialogue  ou  tout  au  inoins  l'ouvrier  ninipo- 
sileur    prélemloil  aiiuonr«r   rhuloire   du  la 


96 


KOBERTUS  STEPHANUS  PRIHCS. 


dcmaui'llr'  Kêl<'*eiT  ninitm*  il  aaruil  min  Ma- 
rion,  otii  >'rt*lillnii,  rnurlMane  ili'  Pam. 

Jr  rriii^  rrriaia  qii'atiriiii  dt?  cva  aucims 
l»)|irinif>ur«  n'ajnniji.s  riou  fuit  dans  rc  for- 
ninl  {Miialir  et  i]('{i(it>  ^î  ustlr.  qtk*  qchl^ 
nonimniin  in-l:2;  Imr  îik-6  iirdiiKiire  fo 
Iriioit  lii"!!,  fl  r'nura  êlc  tiniqiiemt!nl  par  i-«ii- 
iinntic  tir  fahrirotioi)  qi»-.  phu  Uirit.  oo  atira 
M)itgc  â  eniployt-r  itit  piipirr  un  jm-ii  pliiA 
grniKl,  afin  de  faire  leuir  Mir  cliaqtir  ^iiilN' 
24  |wigi-s.  clianine  aitiAÎ  graiulr  ijiir  ctIIoa 
dottt  ou  a\uil  riuiUlodt'  de  ineUroftfue  sur  \e 
papier  urdinaircniciit  emplovr. 

IN'inl'amKV'saprèi.  Henri  .ijoiiia  o  ce  Oi* 
taloguc?  U'  Siipplémriil  (pi*'  «niii,  cl  i|ui  n'a 
point  clé  roiiiiii  de  ftlailliiirr.  On  le  Inont* 
dan»  cpii'lipH^  rvnipUiirt^  d«  {^Epiituin,  a.  la 
suilt'  lit)  grjiid  ralàluffur,  cl  c'est  aîiui  qu'il 
rsl  vrnu  fu  iu3  iiouession. 

H.  AiTESDix  ad  CaUlogum  librorum 
oSk-inip  llenriri  Ste{ibuui.  6  i)ageâ  et 
un  feuillet  blanc. 

Il  ot  Miu  dalr,  initis  a  ili)  poroîlrfi  en 
1574,  car,  aunui»ratii  plusîeun  Uvr»  impri- 
ïïù's  \W\nm  lâlMt,  Henri  y  pmmrt  la  prochaini* 
puliliratiiHi  drs  Parodia  morales  t|U(  saiil  de 
1375,  fl  un  j  trwive  Fr.  tfofomaui  Qutrsti»- 
nes,  dont  la  pn'UÛciY  i-dilioD  csl  dv  1573.  Il 
forr^'iMrc  dix-lutil  arlidei. 

U'tkrnicr  di'  Imi^  rpjtC^Ulogiies  ipiï  Mtnt 
«l'Uiis  à  nu  cuitnouu«auce  tst  rdui  qur  mm- 
tinnne  ainsi  le  Catol.  de  De  Tluw,  1.  Il, 
p.  418  : 

9.  (Utai.ocl's  lihroi'iim  in  ulliritui 
Henr.  Stephani  cxi!iisorura.  —  HoU. 
Steph,  In-8. 

Kitoi  U  av  peut  faire  prp&umer  que  Cf  ftoit 
Ir  luéaiu  que  celui  du  volume  de  1569.  Jt 
aura  cU:  iinpiime  à  Paris,  clir7  le  second 
Kobcrt ,  pour  faciliter  daiu  n-ltc  ville ,  le 
dflui  dc  inipreuionsOeucvoiscsdc  Ueuri. 

(^Hit'i'oiiue  trou^rni  inulik  ni  iro|>  i'i«>- 
du«  n-iii-  r\riirsK)n  Mir  «le  NmpleA  Catûlo- 
ffiws  iifliniiaux.  Wal(;ré  loiu  mes  Hin*  poui- 
cnlrr  La  praliulp,  d  m'a  rté  impuanUe  d'iMre 


pluïlirrt',  rt  puiM|iii.-  j'ai  pris  la  (lifJicd'aire- 
pialrei-  ti«ilt->  \vs  édiliotiis  cli-s  Ksljtunp,  il  v 
a\qir  <tMit;atiou,  toulr  ntïlilp  m  pnrU  de  w 
puiiil  nrjjIipiT  Ifurs  Cal:iIo[;nps,  dont  (-li:imu, 
■^i  ]ii'U  rtil-il  (li-  IniilItU.  (-5t  un  li»rp.  une 
rditiou  ;  i-(  U'  wirl  ih-  lu  ]ilu|«art  de  ces  Uvirl^s 
trani]onci:s  étant  de  pruinplcineut  périr 
diVliirè.-»  Kl  dt'l^lnt^ ,  iU  rimsseiii  par  con- 
*Ulupr  une  Sf  rie  d'impiîmés  rarts  el  prè- 
ciiiu,  quand  Us  li\rKi  qn'iU  âiunièrenl 
AonI  eux-mêmes  recommanda  Mes.  i;nc  Bi- 
Ultotliéque  (|ui  rt'uuirail  les  Cataloguej  coo- 
nu-s  des  Maniiee,  dr<i  Juiile,  des  Efttivnue, 
dcti  Plautin,  dw  EIzev  ir,  cl  de  qiiHcpies  autres 
de  ce*  rrlébntes,  nn-'llinii  (-ertaiiiement  au 
rau;;  de  M-ft  plua  prcrieuses  raretés  celte  col- 
Ircliuu  peu  voluiuineUM:  de  simpln  rahirr& 
d'annuDCcs.  J'iii  doue  Mli&fjui  a  nue  obligalicui 
certaine  en  m*expli(piant  avec  exactitude  vt 
rJarte  *ur  ces  picct^  imnriniêeji  qui  cloietil 
fort  nul  curuiui-ft  ;  et  je  1  ^i  l;)i(  d'iintaut  plu& 
>oluulien(,  que  ee  n'e.sl  pas  du  luul  m'ctre 
ocru|>è  de  dérails  inutiles.  Le,s  rtnscigne- 
un-Qt»  bildioiwlitpie^  et  iiiiémire^  ipte  lour- 
UMeut  ces  feuiilat  rodi  dif;neA  du  ranlianee. 
el  prrsrpie  ttMijours  plus  sûrs  que  ceux  que  l'ou 
\a  tiieii  pliii)  ordmairemeut  chercher  daiu  U» 
Oilaluf;i]e<t  de  ItiblitiiliHpics,  si  sodtent  bii- 
tifii,  el  i[Ui4iiuefoi»  sriemmenl  infidèles.  Je  A- 
uisendijuuil  a>ec  Maillnre,  Ami.  U,  461  ; 
"  lloniiu  Indicuni  rnuuneraurnliuneai,  dou 
v-%1  ut  qniAquani,  quasi  futdem  utioMmque 
prorfus  &  >U|>fT^aranejni  dainnet.  Quid 
enim  ad 'l'ypo^-apliDnim  noiitjam  (qiiud  rsl 
linnmi  Annalnini  În.<i1t4u1(ini}  ma^s  perliurt, 
louant  dala  ab  ipMs  lilinirura  snoi  um  notJlia?» 
])e  Simon  de  Culjiie»  j'ai  uu  petit  f^taln- 
gtiehiris  date  ;  Je  ue  le  voLt  mentionné  unlli- 
|wrt.  et  e'<-s1  pcut-îire  aussi  le  strul  qn*d  ail 
(ail.  H  M-  ciriupuM;  de  duuze  pogeit  in-li.  de 
forme  allun^jtv,  ne  resM-ndtlanl  pas  du  tout 
aui  pclil.\  volumes  de  cvs  ti-raps-là,  soutcul 
uoDunéa  iu-U,  el  <pii  Muit  des  in-16.  IJ  est 
CD  petit  italique,  par  ordre  de  matières,  ti* 
Ires  fort  oliré^,  et  a\er  les  prix.  Il  i^onticsil 
la  plupart  des  libres  de  .SiuM>u  de  CtdiD», 
niJiis  on  n'y  %oit  pas  encore  l'elêgant  Cicérou 
VM  pelit  format. 


FUANCISCUS  STEPIIANLIS  l'HIMUS 


M.  D.  XXX VM. 

4.  CoMMKNTAïuoaiîM  Pltîlosopliiu)  mo- 
llis libri  très,  &  littolliià  pro^nmas- 
matuDi  :  aiilhore  lliiToiiymo  Kup.  Mcli- 
^aensi  ('«lâk'lliinu. — Pahsiia.  aputl  Fran- 
iscttm  Stephanum,  \\]n^  A  clwrîirlpri- 
>ut> Simonin ColiniL'i.  m.  i>-  xwvii.  tn-S. 

î.  VtxETKM.  In  (]uov;ina  vilitiin,  iiva- 
im,  vinoniin.  flntii|Uii,  liitina,  viiL'a- 
^naq;  noiiiimi.  \t-.  In  uUoIrsn^ntuluruiii 
gratiamac  faviircm  (ÀCaroloSU'pliiinu). 
—  ParistiH,  a[uifl  Franciscum  Stpfiha- 
num.  M  D.  xxxvii.lii-8. 

Cl*  loluioi*  i-l  II*  'IVtmky  lie  ISSU,  (lorli^nt 
ituinjurde  Fraiirois.  un  v^^y  dv  ^i^rieilaiu 

un  vue  :  ils  sotil  (tctil-t^tiT  Ira  seiiN. 

Par  prrtuT  tyfHif^pIiiquc .   Almdovmi. 

p.  M.  met  Caroli  Stepham   FircOim,  ce  ()ui 

D*Rxisli*  pas. 

.'J.  Natuile  pi-otioiniaum,  in  adulos- 
centulonim  uratiarn.  ex  Prisriano  col- 
h*cl*t.  —  htnstts  ,    apmi  Frattciftcum 

SStepitanum.  m.  d.  xxxvii.  In-8.  3  d. 
p  4.  Katvils  Pïtrlicipiorani.  ex  Plis- 
rtano,  in  ^r.iliani  ailol(»so<^nhilur(im.  — 
Parisiix ,  rxittidcbal  Simon  Colintrwt , 
fcumplibus  Francisci  Stepham.  m.  d. 
KXVII.  Ill'U. 
I  5.  La  MANIERE  de  tourner  loules  t>s- 
porcs  de  noms  lalins  en  nostrc  lanpio 
françoyso.  A  l'utilité  des  jeunes  enfans» 
(•stiulian»  es  bonnes  lettres-  —  Partons, 
apud  Frannseuni  SUphanum.  u.  n. 
"  ixxvu.  ln-8. 

A    Of  Hr  navati  libetlus,  in  adole*^- 


ceotulorum  bouiiniai  iiteraruai  studic)- 
&oruin  fjvorem,  ex  Uii>rij  vi^ilijs  e\cr'r|>- 
tMi^,  At  in  brevein  siuntiiiiliim  facilitatis, 
;ïrutïa  ivduelu*-.  Addita  ubiquc  ptiero- 
rum  CiULs;i  vuliîati  vuoahnlonmi  sij;niH- 
e^itione.  Parim»^  apud  Fraiiciscum  Ste- 
phanum.  M.  D.  xxxvii.  ln-8. 


M.  D.  XXXVIXl. 

V  (Cahuli  Stephani)  Sylva.  Krute- 
tiim.  Collis.  —  Parisiis ,  apud  Fran- 
cinattn  Stfphanum ,  ».  p.  xxxviii. 
In-H. 

"2.  (Caboli  Stephani)  Arbfisluin.  Fon- 
linibH.  Spini'liini.  —  TarMiis.  apnd  Fr. 
Stephanum.  m.  d.  x\xviii.  ln-8. 

3.  Natiiile  noniimim,  ex  Prisriano 
jiraTipue  eoMeeUe.  In  adolejieenluloriim 
jîratiam.  —  ParMis,  imprinieltat  Fran- 
cisai Sifphnno  fralri  Robcriiis  Sli-plui- 
niis.  v.  n.  xxxvtii.  XV.  Cal.  Mari.  ln-8. 
3d. 

4.  NAri:n.tvKHB(tin  Me\  Priseiano. — 
Pariniifi,  iinpriiiiebnt  Franchru  Ste- 
phau'}  privi^nn  Simon  r.nlinisuiK.  m.  d. 
xxxviii.  Prid.  I>1.  Au;:u>»li.  1n-4ï.     3  d. 

5.  Natuïi.«  pnrtidpionim  ex  Pri»- 
ciano,  in  <;raliam  adolo^'4'nlulonim. — 
Parisîii  ,  c'xcudebal  Simon  Cotinanu , 
suniptibu!)  Franriitfi  Stfphatti,  inctauso 
Brunello.  8ub M^uto  Franciœ  agenlis.  m. 
n.  xxxviiî.  In-S. 

fi    Natcrar  iafinitivorumi  genindio- 


98 


FRANCISCUS  STEPHANUS  PBIMUS 


i.ïis-ay. 


ruin  &  supinoriim.  ex  Prisciani  &  iiIicK 
rum  lionnrum  luillionim  s(*nlcntia.  — 
PurtW/s,  ii[i[[]rjii)d>al  Francisco  Sic  phano 
privi};no Simon  Colin.Tiis.  m.d.xxxviii. 
Pridie.  Ijil.  Au}.iisli.  In-S. 

7.  Natirae  corvjunctionum  e\  Pri&- 
ciaito. — •  Pan>t;jî.  im[)riniHMil  Francisco 
Stfphano  fratri  Hohertus  Stciilianiis. 
u.  D.  xxxviii.ui.  Cul.  Mari.  In-s. 

8.  Natctiae  [)r£D[iositiommi  (ot  inter- 
jerlionuni)  ex  Priwiano.  —  t'anstis,  ini- 
j»riiiH*b;il  Franchco  Slfpfumo  fnitri  Ko- 
i>crtuiï  S(f|»hanus.  m.  n.  xxxvni.  Cal. 
Mmi.  ïii-8. 

Ces  priilt  Irail»  dr  GiAniniairr,  léinipri- 
mf'"i  m  ISUI,  fl  isatis  ildtili:  |iliij>ii-iir>  fuis  ni- 
iiirv,  mil  v\v  fnits  |»ar<  IwHis  Ksiiniiitr  piitir 
llriiri  strti  iw'MMi,  ÎN  gnuiiim  lirnriciiH  sut. 

U-Â  tiili'rJcclioiM  fuiit  lin  oAiivx  do  8  pages, 
rliifrri'  a  part,  iprcs  te»  32  pages  dc$  prépu 
sitioiu. 

9.  De  recta  Liiliiii  wrmnnis  [ironiin- 
rialiorip  &  soriptuni  libL'lluï*.  —  Pansus, 
apiitl  Franctacum  Stephanum,  h.  u. 
xxxvm.  ln-8 

m.  M,  T.  CirEHOMsOrnlor  r.ri  Brii- 
tuiTi,  iitm  iinrmtrtfionibils  Pllilippi  Mp- 
laiicbtliotiis.  —  Apud  Franctsmin  Sle~ 
phanum.  M.  D.  xwMii.  lu-8.     4  g. 

1 1 .  Catonis  Dislifhu  de  Moribtia,  riiin 
latina  l'i  <;»Uin)  inleqjn-Uitinnr  (Miil. 
rorrlorii  ]  &  aoceiilibus  ,  \  lîpitonit' 
Kniiiiini  in  si[ii^il<i  Diî^liclm;  h.Tc  in  !:rii- 
lium  Riverii  sui  cursiin  nlnlsil  r.nrnliis 
Slophnnus.  —  Parisini ,  iiiipiJiiK'bal 
Froncisc»  Slephario  privij;iU)  Simon  ('(i- 
linaMis.  SI.  d.  xxxvm.  Qhiinto  Mus  (Jc- 
lobris. 

El  danft  le  id^k*  vulnni**  : 

Dicta  Sapiciitum  (inrciu*,  »lii^  spn- 
tenlii^  fxplii^iUi ,  vul<:îiribiis  (Giilliris) 
vpreibus  rwKbta.  —  Partsiis,  iinprimr- 
bot  Simon  Cutinœus  pru  Frandaco 
Stephano  privi^no  siio.  u.  ii.  xxxviir. 
Poslridic'  Nonas  Orlobr.  ln-8. 

Impninrpar  Simon  de  CoUnes  pour  Frm- 


rotit  EAtitmno.  t-t  pnr  lert  hhiis  dr  (.liarlc». 
et-  voliitiie  a  ^aiH  (Irmli-  <'*lù  fuit  df  compltr 
commun  .imt  KolK-rl.  i'»r  »ii  en  \oit  aiiAJÙ 
drt  rxrmplaircs  n  son  tiniii.  .Te  ne  Its  ai  ps 
romparés  awc  n-tu  iW  Friiiii;tM*,  mais  cer- 
lamrmnil  l'Iiotiiu^rf  Rohi-rl  ii'aumil  ni  pu 
ni  *(nilii  faiiY  à  si*s  fM-re,s  It-  InrI  df  tttpier 
aiiiM  a  su»  profil  lun-  dr  letirs  publiralion». 
VovM  l•i^iPMll-s,  paRif  hl.  A  rliai-iiiii'  de* 
dm\  |>arlics  de  re  volume  e^l  une  courte  pré- 
face de  r.harle.s  à  M)tijruue  ami  tiU'erio  sua 
(IJc  la  Rivière),  t|m  l'avoit  preMc  Jk  l'im- 
priiiirr. 

12.   TKBENTri    riiIlKTlJiîf  ,   HdjfClis   iii 

adoU'srt'ntidfpniiïi  ^raUnni  aiTontibus . 
ik.  brovis.'iiini:»  ar^'unicnlis  ex  Dnnnlo  : 
AndriaAt  Funiicliii:*.  —  Parinih ,  apud 
Francise um  Stephannm.  m.  n.  xxx\ni. 
nvof  sa  inanpiir  ty(K><^'nipln(|U(>.-£»sui> 
Ib'aiiIoiUiin<>riniirn(>ri,  .Adelpbi,  Hen'ra , 
Pliomno.  —  Puri.sîis,  apiid  Simonem  Cn- 
Hntputn  &  Fruuriscutn  Siephatuim .  n. 
u.  x\xix.ln-i,  avec  la  inarqiipdcSinn'tn 
d(*C(>litK*s. 

Il  es!  à  noter  (|ue,  de  l'eiinée  1538,  il  y  a 
une  édilioii  in-8.  (se.cla}  do  Holterl,  et  dr' 
lri3K-:i9,  rclli>H'i  iii-î.,  fnile  en  rnninitni  |wr 
Frtini;ui»  el  par  Sininii  <]r<.>itîiie!i. 

Dans  ct-t  iu'i.  les  )i<>iies  .•ionl  fort  e^juicérs, 
jiunr  dunuer  an\  rtiidinnl-s  la  larililé  d'y 
«erjre,  M>il  Iciir  propre  ^ersifiii,  uiii  pliilôt 
Dû-lata  magiitri.  «  Grandi UM:uli,<f  cli-irarrr- 
ribiH  cxctiNT.  ciim  iutervlilio  iiiter  vf-r^im  ad 
M.'nlM3ida5nKiiTiilif»ne.-  prnMT|>ttiiiini,  •■  S.  de 
r.nliiies  a  iiii|ii'intt-  pliitii-uis  iiiilit">  vulimies 
d'éitiden  elavMi|iieA.  ain»)  înierlif;m-<i.  Li-  r.a1al. 
faii  connoiliv  ipie  rlweiine  de  ces  pièce»  w 
Triidoit  séparément,  an  prîK  de  18  d. 


M.  D.  XXXIX 

4.  ViTA  bealifisimi  palris,  D.  Pelri 

r.a*lciitini  Oiiinli,  PontKiiis  niaximï,  Or- 
dinis  (lapU'slinoruiii  insliliitoris  oximii . 
ipii  Kummo  tandem  PuiUiliralui  renuD- 
riavil.  Con-icripUi  primitm  a  Ikiniiuo  P{^ 
IroabAliaeo,  amlinalr  r.iiinprarV*nsi, 
Af .  lortiplolata  ri  Umaliori  stylu  donala 


l8l»-40-«-*«.       FRANCISCUS  ^EPHANUS  PlUMilS 


9» 


il  Religif>s*>  fralri  Dionysiu  Fabro  Ca:lcs- 
liuOniiii  roriiiiKit'iii  [iriure  iiiprilisâimu, 
—  Parisiis,  aputl  t'ranciscwn  Siephor- 
num.  H   ».  xxxix.  In-i. 

Yc^ume  Tort  rare  cl  presi\iie  iiicoitnu. 


M.  D.  XL. 

1-  Nature  nominum  ox  Prisciiino 
prïEciptiocollwta;.—  Parwiis,  imprinif*- 
Iwt  Francisco  Stephanu  ]jhvif;no  .Simon 
Colinœus.  m.  d.  xl.  ni.  N<mi.  Sopi.  In-H. 

î.  N'at!th,€  ]»roiioininiiin ,  l'x  PrU- 
ciano.  —  Ihid.  m.  h.  xl.  m.  Non.  St'pl. 
liHi. 

3.  Natura  verbonmi,  ex  Prisciano. 

—  Ibid.  M.  n.  XL.  XV.  Ciil.  Octob.  In-H. 

4.  Natih-e  inbnitivDruni,  ex  Pris- 
timw.  —  Ibid.  u.  ».  xl.  viu.  Cal.  Oc- 

In-8. 

,  NATUR-fi  parlicipioruin ,  ex  Pris- 
lO.  —  Ibid.  H.  u.  XL.  ln-8. 

6.  N^Trn.ï  adverbiorum,  iva  Prisfi;mi 
sehl«n(iti.  In  <:njtiHiii  adoloM'enluluniiii. 

—  Parisiis  .  apud  Franctscum  St^pha* 
num.  M.  D.  XL.  ln-8. 

7.  CoNjL'GAisoNS  taliiios  ol  françoyscs 
do  verbes  arlif/.  nver  pa&.^if/.,  neiiirea, 
(lé|H)nei]S  et  coiniituns  :  aussi  pareille- 
nwnt  .Sufli.  Voto,  Solo,  et  aucuns  im- 
ptTsonnidz  de  la  voi.x  active  et  i>a.^ive. 

—  Parisiis,  apiid  Frandscum  Stepha- 
num.  M.  i».  XL.  ln-8. 

H.  Nati'h*:  conjuiiclioninn,  ex  Pris- 
ciano. —  Ibid.  M.  D.  XL.  m  Non.  Sfipl. 
Id-«. 

9.  NATni\.«  pr,TiK^ilioniini  (et  interjec- 
tiununi)  ex  Prts*'iano.  —  Parisiis  ,  im- 
priiuebiil  Franciscn  Stephawt  privif-no 
Simon  r.nltnams.  Anno  h.  d.  xl.  wii. 
Cal.Octobr.  In-K. 

rnmmr  d:iti.\  iVdiit'tn   ilc  |53H,  In  ininr- 


jccUoiLs  ftiutâ  la  tin  un  caliierdeJi  fcuilleU, 
H>]iari',  i-t  ÂOiutiliT. 

iO.  La  manière  de  lounier  toutes eii- 
(«res  de  noina  lalinî-  en  nostrt!  lan^^uu 
rran^;oise.  A  l'uiililé  di's  jennen  entanâ, 
esludians  es  bonnes  lettris.  —  Ibid.  m. 
D.  xxxx.  Iu-8. 

H.  JoAciiiMUS  Perioniiis  de  AnLiqiui 
Pabulnrum,  Liidnrum,  Tlieatrunirii  con- 
âueliidine.  —  Parisiis ,  Frawisco  Stt^ 
phano  cxcudebtil  Simoti  Cuhnœus.  h.  o. 
xsx\.  In-i. 


M.  D.  XU. 

\.  P.  TEaKvrii  Andria;  omni  inler- 
pretationis  'zenero  in  adolesrentulorum 
^Tatiam,  fur iliorelTecta. — Parisun, upud 
Simowm  Cvlinwum  &  Franctscum  Sté- 
phanum.  u.  n.  xlï.  In-^. 

3.  Catoms  Distielia  de  Moribus,  Ib- 
line&  galliee:  Dicta SapienluniGtiPcia?, 
&  libeilus  de  nioribus  ac  vita*  insli- 
lulione.  —  Pariaii» ,  apud  Simunent 
Cntifueum   A  Franciscum  Stephatium. 

M.  D.  ILI.   !o*^. 


M.  I).  XLII. 


1.  Clauoii  Viexmuntii  Metbodiueon- 
feâsicnis   eompendiaria.    —    Parisits  f^^fl 
apud  Simonem  Colinœum  &  FranciscuJ^M 
Stephautim  ejus  privignum.  M.  D.  XLll.^i 
In-i. 

2.  Epitome  Commentjirioruiu  Dialec- 
tir^e  inventionis  Rndolphi  .Vgricola?,  per 
Barlliolom.'cum  Latomum  Arlunensein. 
—  Parisiis  apud  Sinionem  CoHnamm  & 
Frauciscum  Skphamtm.  m.  n.  xLll. 
In-*.    ls.  Hd 

3.  (f.AnoLi  Stepluini)  Arhu^tum,  Yun- 


lOti 


FKANCISlUlS  STEPUANUS  PJUMUS.       154i-43M8-*7-48 


ticutiiâ,  Spineliim.  —Parisii»,  FruiKis- 
eus  Stcplianxis.  m.  d.  \i,ii.  In-M. 

4.  (tl\HOLi  Stopliîini)  NHluraMidvnr- 
biorum,  px  PrUnnni  scnlt^ntùi.  In  irra- 
lium  uduloâcf^nltilorum. —  l*armis,  apud 
t'raticiscum  Stfphanutn.  m.  u.  \lii. 
I11-8. 

5.  JoA>'MS  Ludoviri  Vivisdoronsrri- 
l>ei)di$  Epiâtolis  liU-liuï*.  —  Pari«iVs , 
francUcus  Stepbajius.  m.  d.  xi.ii.  In-H. 


M    D.  XIJII. 

1.  râ\LTKi\iUM,  cunt  aliisliymnisBî- 
blicis  Dinidi?,  f;riTc<>.  —  Parisiix,  opud 
FrandJicum  Stephaiium.  u.  d.  xlïii. 
ln-l2ou  plulôt  in-U>. 

Eu  roitp'  pl  noir.  Le*  lilrett  (li*-i  puitmi'j, 
Il  prmiim*  leitrc  de  rlwcuii  àvi  wncis^  et 
les  titres  couranU  du  haiil  da  pages  mmii  m 

L«  taille  ilrs  psiiUDin  t-iil  en  f^rec  trt  ea  Ln- 
liii;  f\,  jMHir  In  fiinlilî*  des  rccluTclira  j'unire 
alpliubi>tiiiuml  i-i^^lr  sur   Ir  lattii. 

i.  Hon.K  m  Imidem  UPiitissimu>  Virt;i- 
nisMiii'i;t%  jïrica-,  sitTunduni  cuiu^iiptu- 
diiicm  Koinan:i*  Erclcsia'.  —  Parisiis, 
apud  Franctsatin  Siephauum.  ».  u. 
XUit.  In-16. 

Vm  rouge  et  noir  roninte  le  P»iillier  grec. 

J.  (CAROLiStopliaiii)  Prulum,  Lacus, 
Anmdinoliiin.  —  Vnrniin,  iiptui  Shnth- 
tifm  CoUufriini  fft  Frimriarum  Stepha- 
wimj  ojiis  privi^iiijin.  m.  h.  \i,iii.  In-8. 

i.  (Caroliik  Stppli;intis]  de  R(*  llorba- 
riu&  HurU-nsi.  —  Ibidem,  m.  d.  \ijii. 
IrHi.     4&.6d. 

5  pRoiLE  Falcnniii'.  vati-i  rlarissiiiut 
d  nivo  llicmiuinu  <'um]mt|>aUi'  (J?nto- 
ni's,  (ItMldci  nosira'  rnysU'rit'^  ô  Maniiiis 
rarniinil)i]>  cvrcrpliiiii  Opiisi'uluii).  — 
Pahaiis,  n\mt\  Frauci%ç»m  Si^phanuw 
M.  o  xiju,  In-H. 


fi.  RiiEvissiMA  rna\ini<Him>  compon- 
ilinria  ronlint-ndanim  Epistuluiuin  ft>r- 
iiiida,  perKaw.  Rolirodaiiium.  —  Pari~ 
aiis,  ajiud  Sinitmem  Colinœtiui  fit  Frat^ 
ciscum  Stephanum  rjiu  phvignuui.  m. 
u.  xuu.  ln-8. 


M    D.  XLVi 

I .  Les  PniNf.»*Ka  &  premiers  éJPinens 
delà  lan.iïuc  ialino.  |)ar  lrs([iiils  lautï 
ieuncs  ciiliins  s<.'ioiit  faiilemrnt  inlro- 
duiz  on  la  congnoissaiiri'  d  icrllo.  —  Pa- 
ris, en  la  maison  de  Frauçuts  EnUemte. 
M.  D.  XLVl.      ln-8. 

£fi  lu  maison  iiii)i<)ut*  l'etidroil  où  H'dê- 
hitult  \v  lixtT,  maU  tiou  de  ([uelk  Ituprimcrie 
il  Miiloil  ;  cv  qui  achevé  df  pniiivtT  que  Fraii* 
rois,  auteur  de  cetupu.'cuii;.  in'aMjil  pwd  Ini- 
primerie. 

Réimpiimé  ni  lS-$9,  par  Robert  Ksticunc. 


M.  D.  XLVII 

I  AiiM  OnK  VTi  dr  oolo  parlihas  or^ 
liouis  liU'Ilus.  —  Parims,  apud  fV«»i- 
nacum  Slfiphnnum.  m.  D.xuil.  ln-8. 

2.  P.  Tkrentii  Afri  nmitri  Aiuiria; 
oiiiiii  iiilorprrLiitii.tiiis  {^tMiert*  in  adoluii- 
l'ontulorum  tfmliani  fucdinrL'frei  t^i.  Ad- 
jtM-'tusest  Index  LatinartiiuA:  Gatlicaruui 
dirlinniiiii.  —  PaW.smapiid  Francùtcum 
Stephamun.  Excudebal  Frauct)tcv  Sto- 
jthnno  Frandscux  Girault,  11.  0.  iLVfl 

iQ-a. 


M.  1).  XLVIII. 

f .  Methodl'S  Cnnffô^sinnis  in  ïp^ttani 
Piieroiuni  :   apud    Liili'lianain    Navar- 

raaiiiranimjilira'SltJdt'aliiim  t'diUi.  Ati- 
llinro  Knilrr  Claudio  Vioxiiionlin  „  Pari- 
.'*H»risi  :  nnlinis  t'fmlcIinddrriMS    Iri-l 


454(MO-r       P1L\NCISCUS  STBPHANnS  PRIMUS. 


loi 


.Pe  titre  vSl  iniprinié  Mir  itu  {m-iîi  riim'r  de 
et  cnrhf  un  atitir  iiitiluk'  pUi«  c.on- 
ai,  qtii.  au  i>as  ilt-  la  page  m  lei-taiiM>,  oiiui  t 
»  l*jin!>ii!î  ,  a[vii(t  r['niK'i-<>riirD  Slrpliuuiim  , 
Iii    rimai}    Binufllo .    Mih    wnito    FratH*isr. 

M.    O.  Xl.viii.   (1 

\»(i:  uni-  prrfati*  Je  l'juteirr.  n//  Lerfit- 
H.iljitéf  t[  l'ariKiii,  e  iMr>lru  Lit-ititliiii  Filia- 
niiu  r>cj,  i|u>iriii  filiin  Mmii;»  :  buihi  Cliristi 
uali  «VMjiii  uiille^mu  Iriçt^inio  octavo.   •• 

Crt    K\iiitirii    ili*    couM'iiiiit^   fii  jiflitx   ta- 

iclm»,  ne  nemblr  lro|t  «fudu  (wur  fire 

UMrllKxteabré]çé«  {Comptndiarta)à\\  mâne 

iiiiititr,  imprioiM*  en  154i,  que  je  u'iii  p^uiii 


M.  D.  LXI. 

K .  Dii:Tio?f.viitUM.^Apud  SehusUanum 
Honomtum.  \oAïuin\aiiir  Parisiis,  a[)tid 
A'ïo«/.  Chesucau,  via  iacobea ,  sub  scuto 
Kmbpniaiio  cl  QiiPrcu  viridi. —  Excu- 
i\v\)ul  Franciscus  Siepltaitus.  m.  n.  i.xi. 
lu-W. 

Il  fiiiitlmit  voir  res  ilru\  \uluuies  pourju- 
f;rï'  ft'iU  Uf  .seroinil  paii  d'ïnipmLMnii  Onir- 
ïoiftc.  et,  eii  coiL-M-fpifiMv  ,  »iu  »tx'oiiJ  Fruii- 
«;m*  Eslirnne,  U:  pioaiitT  cUiil  mort  avant 
1550.  cl  rini  n'appri-tuiil  cpi'il  nït  eu  uu  fiU 
u&Rn;«il  riDipriiiierir. 

Ctr  tiH^iut*  IlicLioiiiiiiii-e  rst  eiiinre  iu(lH[uc 
AfHiJ  Carxilum  S(e}>!iaitnm  ,  1551.  Qiiet  ipur 
soii  \v  pluA  on  aiiJtijji  d'evuriiliuU-  île  çvh  ili- 
\crM»  uicutiuiu  Je  iionu  et  J'aiinèM.  il  juroit 
intlubiuiltle  qu'il  m  s'«f;^i  (|iil-  d'une  M'ule  el 
même  édition,  qui  iiirûil  ^lê  parlaj;êe  eutrr 
pluaeiin  libraires.  Maituirv.  p.  t^  et  473, 
e(  p.  31  et  llti  des  Calalijgues,  donne  •  cette 
(■dilKMi  le»  dalcv  de  1571)  et  1571  ;  mais  i 


CAHOLUS   STEPHAISIIS, 


M    D.  XUV 

I.  PtUTVRyiK,  Traicl<^  di?  la  lioiilo 
vicieuse ,  Iraduict  ijii  grec  en  fiançois, 
I»ar  François  Lenrand,  prorurcur  du  rui 
au  bailfago  de  Melun  —  m.  d.  xtiiii. 
ln-8, 

l)it\tnliiT  nul  ce  livre  ôv  I5W,  H  La 
Lrtn\  ilii  Mwiif  tic  I5M.  Je  croii  awc  Rïaïl- 
lairi"  (jdi*  r't-si  n  celle  iJ«niM'ro  wiuéc  qu'il 
but  Ir  r.ip|iii<iiiT,  (Jiarl4-«  [l'éunt  wicorc,  vu 
1544,  ni  lilirairc,  ni  Inipnmnir. 


M.  U.  U. 

1 .  l.NSTiTiTioNKS  Lingua*  graecœ,  Ni- 
rola»  Qeiiardo  auUmrc.  —  Cuni  (ic  dili- 
lîenlm  Caroli  Stephani.  m.  d.  li.  Non. 
»>cïûbr.  ln-8. 

Il  i-aI  {iruliiitili'  qiir  rrt  in^  est  crliii  ilu 
ilaul.  iU'  Ki4n^|.  IS5Ï,  ciim  Notiit  GiiiUonii. 

9.  CiCBKoMS  Paradoxa,  Audomari 
Taiff»)  cojnnieiiUlionilHis  fxi)licat«.  — 
LuMiae  ,  runi  ar  dilijxenliii  Caroli  Sje- 
phaiii.  M  D.  LI.  XIII.  r^ilend.  Januar. 
In-i 

'I.  PfTrBi  HiNKi.Li  familiaiis  aliquol 
KpislnliL',  in  ado]i.'!k:t>ntuluruii)  Cireronis 
studioeioniin  graliam.  —  Lutettuf  ^  tiini 
uo  diligrntiu  CaroU  Stfiphnni.  m.  d.  li. 
XIII.  Cul.  fVlobr.  In-S      18 d. 

4.   Ai'Pi.iM  Alexandrini  Hnnianarum 
hislorianini 
Crllica 
libyt^,  vu)  Oirtluipniensih 


Iltyri(*a  Mithridalicu 

Syriaca  Civilis ,  quinque 

Partliini  librtâ  diittim^la. 

{M-T»'  omniagTîPcc.) 
—  Lutetiae.  lypiâ  Rcgiiit,  cura  ac  «lili- 
i;entiu  Caroli  Strphani.  m.  D:  u.  In-fol. 

Pn-mipn-  iililinii.  Klli*  fui  faitr  par  [v% 
Mims  rvxum  tir  Cliarlt^  ri  i\v  R<iImtI  ,  mhi 
friri!.  Voici  cp  quVu  dit  Henri  datu  U  |»nV 
fâcc  flf  soD  édition  df  151f3.  iti-rni.  '•  RdIntIi 
!ïlf|ihaiii  ftains  inci  t'I  p.ilriii  Diroli  Stc- 
phani  operA  .  vliam ,  si  pstnii  tautiiiii  no- 
mm  Froiu  liliH  pnrfcriil ,  iu  liirom  prodiit 
Parisiiit.  ■• 

b.  Apologia  (p.  Daniesii  P.  Danh)  C4i> 
jiiMtam  ncgia>  fani.'r'Stiidiogi,  quaCiesa- 
riaiii  Ite):eiu  ChrisliBni^.arina  &  auxiltïi 
Turcica  evocasse  vociferanlo^  iinptiri 
mendacii  &  flagili(Ma'  caliimnia'  inant- 
festi'  ar^untur.  —  Parisitu ,  apud  Caro~ 
luiii  Stephaiium  typo<:ra|iliiiiii  Rcs;ium,  è 
repione  Scholffi  DoiTelonim.  m.  d.  u. 
In-i.     15d 

6.  Apologie  faicte  par  un  scrvitein* 
du  Roy  contre  les  calomnies  des  Iinpé^ 
riaux  i»ur  la  deïicente  du  Turc.  —  Paris , 
Charles  Estiennr .  Imprimeur  du  Roy, 
devant  les  esrholes  rie  Perret,  u  »  li- 
In-i.     1  8. 

OV5I  U  Iradurliiiii  île  In  yïvce  pri-mlmte, 

.ï*ni  If  laliii  l't  li-  franeois.  loii>  tU-ux  t\fi 
ifltc  t'-ililinii  ilr  l.Ul.  La  Ilililiulliêf)ue  dr  la 
Fraiici-.  ii*'17G59.  niel  li-  latin  di-  15V«.  ri 
Matttnin>.  p;^;e  lO)*.  mtl  aiiui  111  I.Vii  b  Irn 
tliiiiinn  rraitroîs^'.  vv  i|iii  doit  faire  miH-liirr 
que  \e  lalin .  ainftj  (]iir  le  fran^^oi?!,  imprinH-» 
«ralMirH  m  t.WI  .  raiirmtl  r-lt*  uiir  MViMidi* 
fou  «1 1SS2. 


IBSt.      CAROtUS  STEPHAMîS. 


40â 


M.  D.  Ul. 

i.  M.  Antomi  Kliiininii  Pamptirasis 
in  thi^jnUi  [i?wilino$  viTsilnis  hitinis 
ronscripU»  :  i'ju-*dfin  de  winir,  divims 
c&rinma— Lut  ftiae,  apud  Carotum  Ste~ 
phanum.  u.  d.  ui.  In-S. 

i.  De  Di>Rnii|.s  r(*{(ulis  Juris  jinliqiii, 
Piindri'Uinini  lihh  lilulus  wit  \  nlli- 
mus.  In  oiindt^m  tiliilitm  viUus  sihI  iii- 
ccrloiiurlori'  brcvisÀ  pleiiansCinnim'ii- 
birius.  —  Lutetiae.  ;ipud  Carolum  Ste- 
phamtm^  lyiKj^iiphuin  Ko;;iirni.  M.  u. 
IJI.  In-8. 

U*  Cala]»t;ttr  PuiclH ,  onlinairnnt'ut  si 
Hvan,  porte:  /^'An  ifuini/iiu^'r.iimi  pnmi. 
Itiuiiii)  iiit^iiir  on  uv  -Muruil  |m»  qu'il  ne  |mmiI 
y  (i><»r  «t»f  SI"^  li*rt.',  U-s  PaikIwicv  ii'im  ayant 
«|ue  lit),  \v  u'fii  scrnis  |ius  imHn<i  sur  dYliv 
i-viM-l .  ayant  pris  ïc  tiln*  Mir  un  cxrinplurf 
i)ni<  j'aims  rrt  mil  |K>hM*Mi(iii.  Ix  tiirnial  »t 
Mi-flêwiuiM  de  l'ni-X  nrdinairr  dis  HMtmnr, 
L «t  rtfirudaul,  nuilpV*  tTla.  in-^l, 

^^P  3.  JoANMs  ValvcrHi  Humtisrrnsi.4  '  dp 

^^biîmi  9c  t'ariwris  sanitiiU*  tuemla  litiel- 
Itiit  ïid  Ilicronyiniim  Vonilliiin  ijtrdinii- 
\vm  amplisïiiniiiiii  !i|md  Fninconnn  Re- 
geiu  If^tiiin,  euiu  Indice  copiosi-i^vinio. 
—  LuMiae,  apnd  Carolum  SteftbanuiH, 
u.  D.  Ul.  Notï.  Fcb.  \n-H.     i.  s. 


14.  DESP*crF.Rii  Syn(axi^ 
L.  et  u.  i>.  1.11.  In-l. 


Hml.  M. 


I 

^^P&.  Diction iniirM  1»tino-gnlliciimpos~ 
I      Stutw  Iiîir  odiliont'  valde  lf»ctipk'tjitura. 
—  PanVi'ijr  iipiid  CuraJHin   Stephanum 
t\7KK:r.ipliiim  Ht^^ium.  M.  D.  lu.  Idibiis 
'il.ïn-f.d. 

Qui  dr  Charlr»  on  (|p  KolHTt  a  impriint' 
le  édition  dr  iSSi?  ('.'i-*l  (Juirli-s.  Ix  Cal. 
U-Tlioii,  snr  lr(|itrl.  I  II.  |i.  £».  i-llr  m 
i-t;isln*r  ilaii^  lr>  adtlitiui»  UuitniM-ritrjk,  \a 
mrl.  rj^  l'/iri.  .111  nom  ô*'  (Iharlnt  ;  e!  il  n'esl 
Icment  probable  tpH'  lou»  dcu\  oit'Dt  en 


tV\f*f(nn. 


m^H*  (en)|»  bhôqnr  li!  nt^oïc  lïvrr,  tpii  ne 
tiHitimt  \wt  rnoiK^  de  1130  |>age<(.  MiiitUtiir 
antiuiici-  l'tditinn  di-  RuImtI  ^ur  l'aulonlr  uii 
|M'ti  \v^Tv  [l'AliiH-li)\n-ii  ;  uittÎA  il  i-^l  nicuiT 
|M»:tsilil4'  <]M*il  y  ail  L-n  (incltjnt*  jurLagr 
«lV\i-m|ilaii-c!t ,  vl  t|«i»  Moinu'iil  il  *Vii  lrnu\i! 
ani-  rtf  iinui ,  sans  i|ni'  fr|iPiidjnit  rini|HT»- 
sidi)  tj'(*n  diiiic  |>â»  iimhu-i  être  atiriltiKti  à 
Clui'h'JH .  qui  i^l  l'anlfur  de^  cùrnTtionft  Pl 
aiif'DUiiUiii>D«,  tant  de  cvtw  nnnvrllr  édiiimi 
qiir  di-  la  MÛiautc  de  I3J>0  ou  13*'i|,  |>aroiUu- 
im-nl  JmphnHV  luir  lui.  I>an»  u  ptvfArr,  il 
«Vli'ii-  ntuln-  I  aliMinlf:  repriN-Iii*  fait  par 
l'cuv  qui  Jjlàinoifnl  la  pidititalimi  di*»  Dir— 
tioniiairAH  |HHir  rintpJIi^iiiC<'  dr  la  lanpu-  la- 
tine, fl  |»ri*leud«t<nt  <pn-  l'iL-iam-  dfs  lolil», 
dr»  Dirliunnaires,  et  mëinr  di-A  liM-i-;^  impri^ 
iiu''«,  ueK'noienl  d'appui  <pi'ii  lu  |Hirtuv.... 

-  Aiil  t|iK*inadniudiiin  1  ypograpliiam .  ùc 
i'li.'ini  IiMlki*»  et  Didiuitat-Kw  nt'çiigenlia^  po- 
lîusquain  iTiiililinnis  iKinanini  lili-ranim  mt- 
luliinlius  aiLs.ini  pin-lteiv  dîi-aul.  n 

ti.  DicTio^AnioLiiU  puprnninï  a  poft- 
treiiKi  cditioiic,  uuthoiiiin  prmluctiuni- 
biiK,  ac  p<>rn)iill)s  l(X]urndi  formulig 
uduudmn,  ad  illiii^ltiâsiiniini  principcni 
alque  ainpliss.  CiinJiitaloiii  Lolhainn- 
^iuiii. —  Luifiliae,  apiid  Carolum  Stf^- 
phanum.  M.  i>.  lu.  \.Cu1.  Mnias.  Iti-i. 

heA  armcA  du  Caidiual  Mini  ini»n  Mir  le 
litrr  à  la  place  de  U  nianiiu!  de  riin|inmrur. 

7.  La  (ît'iTiE  des  rliemins  do  France, 
rovpiip  i\  iiii^inpiiUV'  :  les  floitves  do 
Kranci\  aii^si  auiftiieiiU'z  :  |wr  Charles 
Kslienne,  dirlpur  en  mi^locinp. —  Pari», 
chez  Charles  Estietine.  m.  d.  Lir.    ln-8. 

K.  Les  VoTAtiEsdi'pliiâiiMir:^  pndroiU 
de  Franco,  en  forMio  ditinèniirw  ^  cl  les 
fleiivos  du  rrtyaunif  lic  Francp,  par 
Chnilos  E'ilicnne,  docteur  e»  médecine. 

—  Paris,  CHariex  Estienne.  n.  d.  lu. 
In-8. 

Sfmt-«e  deux  aiitragc*  diflitmits ,  nu  le 
ménwavcc  deuii  tiln^  «ar  <leu\  feuillets,  on 
diffrretitA  »ur  «ne  partie  dr«  e\emplain'»  ?  J* 
ne  puis  trouver  trace  d'nnr  ('-dilîoti  premirrc. 
rf'aprr:*  laquelle  aurottt  été  faite*  eellev-ei  . 
que  Tnn  iUiooitre  re\irtH  ri  .lUsmenttTt. 


\u 


CAROLUS  STKPIlANnS.      15SM8. 


!l.  Ai.TK«-i  .Vw)i,ûr.n  |iro  Bcrii' r.hriir- 
tiatiiasinio  contra  C»^urmnuïi,  in  ()uutlc 
causi^  bt'lli  inlor  Rcgt>ni  fk  Ca?siireiii  ro 
cens  orli  brcvissime  et  vprissimp  H;:ttiir. 
—  Parisiix ,  apud  CarûUtm  Slfjthanufn, 
typOi^Taphum  npgium,  o  regiono  Sriiolre 
Utvrt'Lonjm.  M.  i».  lii.  ïn-i. 

Aat.  'l'ciuier  allritni*^  t'iiiii-  Jr  rcj  dm\ 
Apologies  à  Pirrri-  ]lain-i.  IwMlc  |>r«fraM-ur 
grw ,  inori  iA)\(nr  île  l^ii-atir  i*ii  1S77.  S'il 
fil  n  f^îl  uiM%  il  t-sl  pruliubli'  qnc  l'autre  rJt 
auui  MU  ou\ragt'. 

10.  Siica^TDc  Apologie  contre  les  ra- 
ktiiinies  (les  liiipùriaulx  sur  les  t'iiu«»«»s 
&  ouvertures  (io  la  guerre. —  m.  d.  li(- 
I11-4.     iOrl. 

La  mi'utv  |ijérc  n  cic  impriroc'e  vn  aUemuid 
n»  n*1lc  nimrc  IWi.  iii-«.  Kieii  ul'  portu  â 
m>iir  niH-  i;'(iil  ("Ir  rlii'ï:  K>liniiii.'. 

11.  Lettres  du  Hov  escriptes  iiux 
Princes  ArMsIiitsdii  SainrI  KuipircTra- 
duiltes  du  Latin  en  François.  —  l'aris, 
Charifs  Esliennf.  m.  n.  ut.  lo-i. 

|;di!  M-tilt-  Ifltri'  v&l  Jutce:  m  Ewripl  n  Pu- 
rU,  Ir  xxM  FcburiiT  m.  i>.  ui.  « 

li.  (Cn.(itLiwKsTiENNK)  Atibn'iii'  de 
l'histoire  dt^Vironlese!  Duczkir  Milim, 
le  droitl  d(*squeU  iippurtient  a  la  cou- 
ninne  de  Franfe,  extraiil  en  partie  du 
livre  de  PauhM  Jovius  .  avti'  le?  }ioui- 
Irailsd'aueunsdesdils  Vicoiiles  el  huez, 
ri'preM-'utez  apri*s  le  niilurel.  Dinlié  par 
Charles  Eslienne  à  Anne,  duc  de  Monl^ 
morency,  pair,  ^Tand-uiai>«tre  &  rou- 
nes^table  de»  France.  —  Paris  ^  Chartes 
EntifiiM.  M.  D.  Ul.  In-i.     2  s.  6  d. 

Ij)  Itihl.  Iiiïl.  tir  la  France,  n"  38858^  t|jt  : 
Id-4  et  iu-«. 

43-  CiunLES  HsTiK.'VNE   Discourti  des 
histoires  de  Lorraine  el  rie  Flandres,  au 
Boy  treschretien  Henry  IL — Paris,  chez 
Charles  ExHfntte ,  Imprimeur  du  Roy.  i 
M.  D.  Ul.  In-i. 

A>w  une  (Iwlicicr  ou  iin'faw  df  l'imitri- 
ninir  k  Hcni-i  11,  du  nioi^  d'iiuili  15Ô2. 

I^rrit  ra  JHsUficatiaii    i\vs   tlroili.    dr    la 


Irniiii'  MU-  la  Flniiilrt*  ri  In  iMi-taïav ,  oit 
Mniii  II  \fititil  df  |M)rttT  m-v  amies.  Im  dè- 
ihraca  à  Heiiri  II  cri  datée  d'atMll  ISSS. 


M.  D.  LIIL 

1.  Noviiu  Teslanienhim  (pnreum)ex 
BiblioLh.  repia.  —  m.  n.  un.  In-8 

l-Itliliun  citÎLf  par  MQiltair>e.  d'aprrs  Alme- 

ln%eni.  Jt*  nr  l'ai  [Miiiit  mw. 

2.  Novi.:y  TesUimeiituiu  latinum  cum 
indice  K^•;^nfîel^orum  et  l'![tisloliiruin , 
ju.\Ui  consuetudineni  ecclt^ia?  Parisien- 
sis  K  Romana?.  —  Pamiis^  ypud  Cnro- 
tum  Slephanam,».  d.  un.  ln-16. 

.1.  Pi.AciTORU»  summce  apud  Gallos 
Curiifr  libri  xn  per  Joanneni  Lucium 
ParisienHcut  tlalerina-  Aiipistoc  à  rébus 
[>rf>pun»ndis  primarium —  Lutetiae,  apud 
Caruhm  SUphtitmin.  u.  u.  lui.  In-fuL 

i.  Petbi  Rahi  Ariâtulelicuruiii  uni- 
uifidversionum  liber  nonus  &  decimus 
in  poslehora  Anal\  tica.  —  Pahsiin,  apud 
Carolum  Stephanum.  u.o.un.  In-H. 

5.  Le  Princr  de  Nicolas  Machiavollo, 
secrétaire  et  citoyen  de  Florence,  tra- 
duict  d'italien  en  françois  par  GuilL 
r^ippel. —  A  Paris,  chez  Charles  Es- 
tienue.  m.  n.  un,  In-i. 

6.  Pétri  HKU.osnCenomanideaquiJ- 
liiibuâ  libri  duo,  cum  icnnîtius  ad  vivani 
ipsorum  efri2;ioiïi  e\pres.sis.  —  Pan'xiU, 
apud  Camium  Stephanum.  m.  u.  uij. 
in-8.  oblon^,  lig. 

1^  lirèfare  cil  dr  Charles. 

7.  Principe;*  de  la  1an>:ue  latine.  — 
Paris,  Chorif.%  Enfietiue.  m.  d.  uit.  In-H. 

S.  DicTiON.\Hn'U  historiciim  uc  poeCi- 
cum.  omnia  Pentium,  hominum,  loco- 
rum  ,  tlunimum  ac  luonlium  ,  antiqun 
rccenttoraipje  jul  s;u'nis  »c  profanas  his- 
lorias  poeliirumque  fabulns  intelligeiHluîi 
neces.<saria   vnrabuki  bnno  ordinp  eom- 


IilecU'ns.  —  LuMiae.  cuni  at*  dili!:('nliii 
CaroU  Stephatti,  «  n.  lui.  l'nd.  Non. 
Dcreinb.  In-t. 

Vu  titrait  dv  la  préfaec  de  Oiarlis  fis- 
ûnmc  doiiiH^ra  iiut'  itU'ti  de  m  HK>|>rratioii  à 
ce  birdonnnirc.  qui,  dans  «m  tt'mps,  fut  es- 
Unic  et  de  iKaur'ttip  d'usage,  cl  duipirl  rimj 
pnTi'dfiiIrs  «■dltl^ll^  li'a%oieiiI,  ili-put»  \SMI. 
fnntié  i]ii  lin  Nimpli*  \n)iiiiii- iti-8. 

«  llisliirifum  hiirii-  liiditvni  omiiiuni  t]iui> 
liat'lnius    pinditTaiit    Dirliouarionim    Iniigr 

Irtniplrtissimutu pliirimuin  jnrmidiUiiis  ac 

farililiilis  iillaïui'Miii  HU'i  prrsiiadt-aii  wliiii.... 
n  fralri'  <  KoIktIi^  Vid.  Kdit.  pnni.liii  iiiiiti 
95:^0  ft  siiliMip)eiili'>)  jain  piidi-iti  iittJiaaiitiK 
lahtHi-iii ,  utipip  À  iiiitti).  iiiitir  di-umiu .  quàni 
ilîli|;(-Diivsinii>  lifii  potuil,  dUposJtum,  ac 
multuni  iocuplt-laltim....  Sorra  pn^plianu» , 
rcc(4ilia  \t!leiibu<i.  vmMpic  falitdau....  pu- 
ftin»  obinrua  .  n'ccpti»  ob&oli^ta  {urniûcen- 
tur....  Id  4^iiiDi  r«t  Jinliris  nihd .  ipmad  Imt! 
[Ktluit ,  omistvsf.  —  Uiim  m  liistnriarmn  v\- 
|iliraliimi>,  pm^li-r  i-^i,  ipia-  pitipiia  \ocauliir, 
iiumiiia,  elj.i(ii  ri-s  îp^^  •>ii;mlicai'4^  oportuil , 
ficri  iioa  poluit,  ipiiii  i-niii  puiticis  ac  Mcrû 
IWnuUa  cliani  pai^rn  pudira  r-\p|icarniliir  : 
qiHlia  Mint  pot-ika  {K:i-Tnulln,  tiuîbiu  utinnin 
iK>bu  caiTu<him  i-«4rt...  Ilm:  dciiit|iR>  hbi 
Iwiiu  lidf-  poliirrinur,  nihil  bir  4■^sr  ipiod 
diritltaiiaiii  (nim  ipiâ  nmi  eui^  jocaiidiini 
5IIIÎA  iscimiis')  rt4it;iiHifiii,  sut  pnunpiuii  au- 
thoriiiiiftii,  d(nii(injiiii|it)-  t'aniam  itUa  c\  ]mu-U< 
lalM-'facrtarr  pcifvsil.  \\iit-.  •■ 

9.  M.  Ti  ti.i!  Ciwronis  deOrauiro  ad 
<}\iintiim  Kralreni  îliaiop  très,  AudiH 
mari  Talapi  oxplicutinnibiLs  illuslrati.  — 

Jansi*5 ,    apud   Carotum  Skphanum. 
D.  un.  lii-4. 

10.  M.  TiLUi  Ciceroiiis  in  Catilinam 
ralionos  cuin  prîplci'lirttiihuji  Pftn  Ha- 

"ïni.  — LuMitw  ajmd  Carolum  Stepha- 
nurn.  u.  u.  mu.  In-4. 

41.  Oratioxe  di  M.  Ouudio  Totom- 
i,  niiibascialûr  di  Sipna,  reritatn  di- 
izi  ad  llenrico  II,  Chrislùiniâsiuio  Ri- 


*  CrUf  t»m<lU  l'atBtt  ■pprii  i  «un  Ktàttà 
kn.«t  l'on  |>ftit  m&ni«  »'«l<>on*r  d«  l'ombre  de 
Wrrié  Ae  CBllc  pircntlt^K- 


di  rninriîi. — VaTûji ,  aprcsso  a  Carlo 
SM/ÏJHOjSUiiîijialor  di  Sua  M.  Chriiitia- 
niss.  H.  n.  un.  ln-4. 

42  L"l)BArsoN  du  St'ij^nPtir  Claude* 
Tolominri ,  andior^siidrur  do  Sinne  ,  |iro- 
noiU'iVdrvanl  U'  Iloy  à  Coiupiegni'.  au 
mnis  de  DiN'cmtire  l'iin  1ii52,  tradiiilU* 
d'iUilion  on  lan^'un  françmsLV  —  Paris, 
Charles  EsHenne.  u.  n.  lui.  In-i. 

13.  Gtr»K  dcîâ  Chemins  de  France, 
|»ar  Ch-  Estipiino.  2'  wlilion.  —  Paria. 
M.  n.  LUI.  In-H. 

Ainsi  qiirgiiiirt*  «n  (Uilalo^iL*  Falriuiel , 
u.  15170,  OnpfUt  [Toirra-nt'  mr*ntiniiL*varlc, 
rt,  citinini-  j*ni  nHïi-iiiirim-  ^crifH*  l'exUlriuT 
11*111)1"  IroiMMtir  rdiliou  .  il  eii  rèsullt'  ipie  rc 
liM-i;a  i-tétnipriuiL*  dnixfaUdaitscrUv  annn-. 
Il  sv  pi-ul  m  avUrdiiK*.  drnu>m<^([uVu  1553, 
il  ail  t'tc  Dm  cucirrulalion  soiis m-jî dni\  titm. 

i  i.  La  OriDKdcs  cheniiius  do  France, 
reveue  et  augnu'nUV'  pour  la  troifticsaïc 
fois  :  les  KIohvls  du  Koyaun»»,  au.'iai  aug- 
inenU^.  —  Paris ,  Charles  Estienne. 
M.  D.   LUI.  ln-8. 

1 5.  Le  Sieck  de  Mois  on  Lorraine  par 
IKiiipereur  Charles  V  eu  l'an  m.  u.  ui, 
dédié  au  Roi,  |)ar  lïermmd  deSalignac. — 
Paru,  Charte*  Estienne.  h.  d.  un.  In-i. 

Le  tilrt*  »e  porte  que  Le  Sitgc  dc  Mets,  eu 
Taii  M.o.ui.  Le  nom  de  raiilriir  rat  Jïrr- 
trand;  r'csl  loal-à-prujios  qm-  qiielqur^uns 
If  iiiioimeut  Bartheirmiy  le  rinifondaiii  avec 
le  >ieux  voyageur  de  ce  nnm. 

l'u  ewraplairc  sur  ïi'liii  fut  vnulu  i*0  fr. 
rlter  Mac-Oirlby.  el  aupuravaiit,  c1m:ï  La 
\  allti-n*.  7:t  l'r.  Un  y  doit  trouvtT  uu  graud 
plan  de  la  fille  Av  Mct2. 

46.  De  BcIIo  Melitonsi  ad  Carolum  Cœ- 
sarem ,  &  pjtiseventu  Gallis  imixjsilu. 
N'icolai  VillaaasnonisCoinmenUiriiis.  — 
Apud  Carolutn  Strphauum.  hi.  it.  uu. 
Calendis  April.  ln-4. 

On  lie  voil  pas  an  litiv  de  iVAeniplairc  de 
la  Bibhnihnpu'  Riiyalr  les  niûts  rtfjus  rvtntit 
(,aliis  tmpnsito ,  qui  M>itt  «tir  un  aiitn-  litrr 
jwir  moi  exutiemcut  copie  .  et  (|ur  reproduit 

U 


406 


CAKOLUS  STEPIIANUS.       1553-5V 


aittAÎ  la  IraduriKMi  rraïK^iÎM  duiu  m^  ih'ux  t'di  ■ 
\Uuu  ij'isulsement  imfHttee  oitx  François).  (À'I 
tcrit  iitt|>Mr  vifaynut  pour  objftdc  n'poiissrr 
luiL'  oïliciiM'  i^t  fausit'  imputation  coatrc  la 
Fninrc,  l'auteur,  niiisi  que  )c  fait  »iiir  stin 
inliluli^  Jj  Carvliim,  nur»  Mirtuiil  vouUi  qu'il 
fût  rûiinu  Jt-  ir  |ihiMV-  el  ilf  miii  poiivtTlu*- 
mtul.  et  il  aura  jiriidemmeul  r>itè,  au  moin-^ 
pour  Vrt,  rirmpkiiroA  dtslinè»  ii  |>asm.t  !*ous 
leurs  yeux,  ilc  formuler,  des  la  paî;f  du  lilir, 
uiK- dnit-gntton  qui  auroit  pu  le»  prv\mir 
ecntiT  fp  farlmii.  fl  lui-iiu'  Irur  ûUt  toute 
euvied'm  pri'uilru  cuiiuni.'vuiif:!'. 

17.  DiSicoi'its  (U*  \\\  t;ui'tTt'  de  Malle,  el 
de  l'iiWiK'  (l'ii'elli^  (lu  [KTtp  de  Tripoli  ri 
uiiln'i*  forten'ïiscs)  raiilsetiu'nl  iinpiiU'C 
iww  François;  a  l'Emjjereur  Cluirles  V, 
(ttir  le  t'hevjilier  iNii'oûu  Durand)  de  Vil- 
legagnon.  —  A  Paris,  chez  Chartes 
EsUênnr.  M.  i».  i.m.  In-i. 

One  Iraductiuu.  dopl  l'aulettr  csl  Nico- 
las Edcurt  Cbani|>eiints.  a  tir  aussi  impri- 
■nve  à  Lyun.  lu-S.,  dniu  crUv  ini'uir  «iiiikV 
1558. 

48.  Ei*iâTOLARe^iâChristlunit36Îmiad 
iimplissinios  sacri  Inifierii  Ondlnps.  — 
Parmis^  Carulus  Siephanus.  u.  u.  lui. 
ln-4. 

49.  De  Rp.  vofttiHriî),  v»dciil.iria&  na- 
vnli  (»  Caroio  SU'pluino)  ex  BHvfio  in 
udo]esconlulorum .  bon;inmi  liUraruni 
Htudiosontni ,  (^.itiuni  excerpUis.  — Lu- 
Mùtr,  i\\nu\  Carolum  Stepfumum.  m.  d. 
IJU.  1n-8. 


M.  n.  LIV 

I  PiiiLOMS  Judîpi  Ûv  divlnis  docem 
(iraculi**,  inj^esiimma  siiiU  lei^iim  rapiUi. 
liher.  Johanne  Vii-nneo  in(er|)n*lo.  — 
Luiftith',  apiirt  Caroium  SUphanum  ,  ly- 
pof^dphinn  Regiimw  h.  d.  tiiii.  ln-8. 

Dédié  au  cardinal  de  Uirraine,  poar  lf>- 
tpwl  il  «I  Fui  lirp  Mir  %élin  un  exemplairr 
que  depuis  I'od  a  vu  rdîé  eo  aaroq.  jume 
ancien,  avir  unt*  iAi«  on  or  nir  b   ro*nci^ 


liinr.  M  a  pa&M*;  dauA   (uir   ItiMiollit-qur   iu- 
coniiuc. 

2.  Pabadoxks,  ce  sont  propos  ointrc 
In  cominijue  upiniun  :  debatusen  furmo 
dedecliiiiixilioiisrorcji^'S  :  |K>ur oxercilcr 
Ie5  jeunes  advorals ,  en  r:iii!ses  diflinlet^. 
—  Parts,  par  Charh-s  Eslinme^  Inipri- 
m(>i]rdu  Itoy.  m.  d.  liiii.  IVlil  in~8. 

•T.  Lbs  HK^nM^:  reveuz  cl  corri.wz 
pour  la  seconde  fois.  —  Ibid.  si.  n.  t.iiit. 
rpitt  in-8. 

Il  paroit  i|uu  n-  prtil  volume  auni  eu  dti 
ftTirr<-s,  car  vu  \oici  di-ui  èditious  dans  la 
mi'iiie  ininiV.  «t  iUm  iSSi  uDe  atitn^  à  L\n(i.  Il 
cvl  rointnuiu-nirul  atlribucù<lbarln>I'jilieime, 
innis  «ur  le  tilTL' dt.' (|ud()uo  eAnnptnirc«  de  ré- 
diliuiil)(uiu(HMMi(i  M>illt'iiomdcJrati  Diival- 

Os  Paraik>\(>s.  duiil  le  litre  et  r.i)i|Mireiili* 
deitliuatinu  ue  aoiit  (dm  U^  mêmes  ipie  daru 
I  tirigirui  italien,  «ont,  umi  pu,  ruiuiiiK  nu 
l'a  ôcrji.  une  iniitatioD,  niaii  uitc  Iradui  lioit 
à  la  mérite  fort  libre,  de  ââ  dr»  30  Paratiouî 
du  Milnniii^  Orirnjîo  l.antii.  Les  Puulous 
ottiift  Muit  le  iHifiéme  et  les  quatre  derniers. 
I7ne  édition  de  Huueii,  Cailloiie,  IH.18.  a  lroi> 
Paradoua  de  plus,  t'urlluiçraiplir  y  r&l  ra- 
jeunir ,  et  pent-V^tre  aitui  le  Myle. 

<  hi  a  prétendu  que  c'est  de  ces  ParadoveA 
que  Fotttenelle  a  pri»  l'idré  de  su  Dialogue» 
ilr^  ninrli.  cor  ipie  je  ue  nie  suiti  |>a»  M'nli  \a 
pjilitniff  lie  vmlier. 

i  t':\nM>u\F,  que  le  plaider  est  chose 
Ire^iUileel  miessairen  laviede  l'hornnu* 
(|wrCliarlcs  EBtieune).  —  Varia,  CharUa 
EnHmné.u.n.xMii.  ln-8. 

Maillaire,  daiu  wu  Catalogue,  p.  34,  cl 
dnuA  riiide\  d^-s  Ann.Typ..  a  mis  te pin'isir 
AH  lieu  de  le  jtfaitier, 

fi.  PnxF.imtM  niRlIciim  in  qtiocujtisviif. 
soli  vel  culLi  vol  inciilii  pliinUiPiin  vtxsi- 
biilii  ;icdescriptiont's.  eiirinm|iie  ronae- 
rendamiiL  iidjne  eMutenduniin  ini»Lru- 
mcnla  stio  oïdino  drscribuntur.  lu 
adoJedfenluloriirn ,  boniirtnn  literarum 
slvidiosoruni,  j^nitiiiui  (atil.  Qirolo  Sle- 
phano).  — LuU'tiae,  apiid  Carolum  Stfi- 
phanum^  typographum  AcKiuni.  m.  n. 

Lr»  divers  Opusculm  d'agriculture  el  dr 


janwiii{^  rrmiis  dniu  cf  tolitnir.  après  avoir 
latil  lit'  fois  l'Ir*  iniliriiut's  M-|i3n:iiirtil,  niiiM 
qu'uu  l'a  pu  vmr  Jalt^  i:t^  listns^  ne  mjiiI 
§iirrt-  rju'uur  roni|iJI:itii:ru  i^tiilitc  faite  aiik 
dépeii  drs  nulctir»  :iiiciruft  et  modorurs  qui 
iMtt  mil  Mirct-»  MijtftA,  maji  iurtmit  d'après 
ks  Auciciu  givcA  fl  Intim.  ht*  olMPmiiians 
praCH|UCt  y  sont  pt-u  de  rltOM-,  t-t  rc»  li^rvl» 
MMil  iwreuaiiviii>'iit  ntijuunrhiiilmrïd'iLs^i', 
liÎMi  cpie  Inir  colleclioii,  le  Pivtiium  rustî- 
I  cunr,  aoii  ta  Mtirh^,  ou  plutôt  l'f^iryou  âc 
la  \ûluiuîuL*tue  Malsuii  K(uli(|tK',  ce*  livre  u 
L  nmiiii,  M  ittiilic,  augmi-ritc.  et  luiijouri  m 
K^ill&lilUsaul,  i-iilîii  u  cumplrteiornl  rluiiigV', 
^^Vairii  tpit*  cntiMT^anl  mui  nom  priiiiilif,  H 
r  dtnit  la  prcmiiTe  puMirâlitiu  franraiM-  fui  U 
Iritaliii-tioliilfresibilil  t^ni'iiium  ru>ticuni,ùt\Xt 
r  ('IiotIm  luKiuènir,  cl  publiée  après  u 
ri,  in4..  |iâr  le*  soîiu  du  médecin  Joau 
twiit.  son  i;*'Ddre.  scus  w  litre  :  L'Agri- 
ctilturc  el  Mnisou  Hu>liqiie,  de  M.  C.hurlo 
lîfiiiti'.  ]v.  i'n>ts,  à  Rouen,  avpc  drsnirrw- 
ru  et  ;)d«lîli4jii<i  «l^jii  ft}rt  ii4jmiIiitum*s,  nuii.s 
i  li'tk'viurtfut  Ififii  davaulagedaiiftteA  rèim- 
am  ultérieures* 

6.  [ik  i,ATms  fk  gr.-pcis  nominibuâ 
Fltorum.  rruliciim ,  horUtrum,  pi^'itim 

h  iiMum  litwr  :  ex  Ari-ilotcle.  TIipo- 
phraslo ,  l)ior<rorirtt« ,  (tiilono  ,  Artio  , 
Pïiulo  jï;iiiu*Ui,  ArtiHJrio,  Niwmtiro, 
AtiimiiDo,  Oppiaiio .  .'Elijino,  Plinio . 
HiTtnul^o  Ittirtiaiu .  &  Juunne  Kurllio  : 
cuni  gnilii'a  cuntiti  iioiuititiii)  n^tiiolliitîo- 
ae  :  (]Uiirt;i  fdiiio.  —  LuMiar .  aptirt 
^arolum  SU'phamtm.  m.  i>.  liiii.  lu-tt. 

7.  JoAN.  Baccranblu  R(^«nenftis  de 

)nâensu  MiMlironiin  in  ruraiidis  morbis 
libri  quutuor  —  Lulfliat;^  iipiid  Caroiam 
Stephamim.  ».  1».  LIIII.   ln-l(i. 

8.  Hji:sdfji  île ('un!>eii^ti  Medicomui  in 
^gnobcviuHs  siinpliribiiïi  lil»or.  — Ibid. 

o.  uiii.ldih  ârpU^mb.  ln-16. 

Cet  deux  Opuscules  «ont    ortlioaircmenl 
mblc. 

9.  CoMPENDiiM  MiniLOL  (absoltitlsâi- 
lum  )  hobr.TtT  piammatireîi  [)avidis 
imhi  imru"  primo  ediiuiii  ;  awolon*  R*>- 
)Iph<)  Bîiynn,  r-mtabrijnrns*»  \  sanrta* 

prnfesîiorr  Rt'^îiu  LuU'tl<p  PariBio- 


ruiii.  —  Parisiis.  apud  Carulum  Stepha- 
num.  H.  D.  Liiii.  In-i. 

<0.  Institutioses  Unguoî  S>Tiacœ, 
As6y-rJat.aB ,  aUjiio  Talmudjcs»,  tina  cum 
i£tliiupioa^  atqut'  Arabica;  (X>llatione. 
Addita  est  ad  calcem  Novi  Testamenli 
mtdtorum  Inroriim  historica  enarratio. 
Angolo  Caninio,  An-^ian-n*);  aulhore.  — 
Parisiis,  Carotus^Stephanus.  m.  o.  uni. 
ln-4. 

Crt  Aitgelo  Caniuî,  d'Anghiui,  m  To»- 
canc.  i'uQ  da  plus  dwicâ  OrittiUi liste»  de 
»oii  siêclp,  r*t  encore  iiuletir  de  pluMcurs  au- 
tres (Hivfagi's,  dont  un  Irailè  lie  HelUnimm , 
îniprirar  à  Paris  ru  ISS),  eltex  riuill.   MtnrI. 

W.  HriirME-NTA  Dwijaulprii ,  cuju  ar-- 
ccntibub.  — Lutetia;.  CaTviusSiephanw. 
%.  i>.  Liiii.  Idibus  Si'ptcmh.  Iii-8. 

M.  (Cabuli  Slcpbuni]  Latina?  lingua* 
cum  (îrs>ca  Oillatio  4'x  PriMiiano.  &  pro- 
butiïis.  qiiilmsquf  aulUoribus  \H.'r  looos 
communes  liU-niriim,  |)<irtium  uniUoniti , 
conslrucliunis  acîolius  jiniiainalices.  — 
Lut^tiœ.  apud  Citrttlttm  Stephatium  lypo- 
^raplmiii  Hepuni.  m.  d.  uni.  Culcndis 
Juaii.  I11-8 

tji  l^le  .xHil  deu\  Epiln-^  de  l'auteur, 
(Umrleâ  Kstieiiui*  :  t'uur  ^^d  Lrctorvm,  el 
Tjiutrt^  au  cûrdiual  (Jtarle.s  de  l^irraiue,  au- 
quel il  a  dàiié  encore  d'autrt^  ouvi-ages,  cl 
qui  HUif  doutK  lut  pour  lui  uu  )i;L'iiér«u\ 
Mécèuc  ;  car  il  recoDooit  loa  patronage  par 
cette  siiiguliêi'e  date  :  Ej  tua  Typogrofthia . 
Prid.  Cal.  MJiji.  m.d.miu. 

13.  ((UsoLi  Stcphani)  Uîclionanuiii 
latino-gra'ctuu,  in  quo^ini^ula^dictioneïj 
ac  lamiiottes  lalioePt  gneris  voribiis  ac 
scnUînliis  pr<emiâSie,  magnum  ulriusque 
lin^^uac!  commercium  indicant.  Uujusau- 
lem  plarinia  para  c\  Btidn^i  vigdiarum 
r('lii|uiisc\('erpUi  »il.  Ad  illu^lrissiiimin 
Principem,  alquo  Amplissimum  ('.ardina- 
leni  Lolbarinuium.  —  Parmis  ,  Carulu» 
Sîfphanus.  M.  0.  uill.  xvi.  Qtl-  April. 
In-i. 

(Utile  édilioa  de  151M  cii-ellc  une  riHnpre»- 
stoa.^   Je  croû  curtaiit  qu'd  nMuie  «ocunc 


108 


C\nfH.lîS  STRPIIANUS.       l.W. 


t>ililii)ii  niit(-Tii*un-.  On  viHt .  il  rsl  %nii.  tv 
livre  Mil  U-  Cataluguc  ilu  rniiiK  ilr  KuIhtI, 
15!S2,  e\aili-ini'i)l  amv  Icmi'mi'  iiilitulê,  iiiaU 
comme  il  y  vu  »uii»  imlinatiou  tU-  )iri\  ,  un 
|>t'»il  coitcliiri*  iju'il  aura  t'iô  mis  par  anltci- 
|Mil)un,  ri  romnif  un  li\rf  son»  prt«6c>. 

Iiiui\  n-  Mitlunu-  ri:|ntrc  adft-JUM'  jMir 
CluiiUvi  à  Miii  jiniliTtriir  k-  carduial  i!p  I^r- 
roiiir,  vst  (IflUV,  uuii  |ui.s  i-omnii*  dam  Lahtuv 
Linpicr  Collatio  £'.i  tua  Typu^raphia,  tniii^ 
AV  nci^/n]  of/ti;i/ia,  xvru,  Cal.  Aprilu.  On 
voti  i|iii*  iraM-il  a  mat  il  y  eut  progrès  tUn« 
roliM'<|iiii)>iili-, 

H.  DioxTSii  Ilalicarmisâci  Rospnnsio 
ad  Cil.  PumpHJ  episloliim,  in  qiia  ille  dr 
rojirt'ht'iiso  iib  po  Pliilonis  stylo  conqiie- 
rilur.  Kjiisilem  Omipiuiittollcrodotinim 
ThuoyiUde ,  &  XiMioplRnili^.  Pliilisli , 
Thoo|iompi  inlcr  so.  Kjtisiiom  ;«J  Am- 
miuiini  EpisluUi  («dvi'rsiis  eus  qui  l)o- 
inoslhpnciiutb  AristoU'U"  pr*i*opUi  olo- 
queiitia'(li(iici--ist'fontond('bant.Kjij?<lpin 
de  prïDcipui*  liii;^ti;c  grœcif  aulhoribui. 
Eloiîi»  MiixJnii  illliis,  qui  Jiilijini  iitipt^ 
ratoriti  pra't'cplor  extitit.  Lihriliis  de 
opposilionibtis  insoUibilibns.  OniJÛJi  li;rc 
Braîcè,ciir.i  llcnrid  Slcphani.)  —  Pari- 
xiM,  apiid  Carnlum  Slephamim.  m.  d. 
uni.  In-K. 

Cl'  ipii  (■»!  iri  l'i)  |iatnilhi'Mj  se  lit,  non 
pas  sur  le  lilrr.  niaib  sur  le  feiiilli't  (|ui  It* 
Hiit. 

Avec  une  luin{{u(;  Épitn!  on  IV-dicacc  ^t- 
qiir  dr  Ifuiri  À  l'ambauiilntr  dr  tY^nicf  à 
Yrniti-,  ()d(;t  de  Sc-Ui-,  |im-  i^uj  il  .nnii  i-ii:' 
fimwiiwmt'tit  arrtuilti  daiut  trile  ^illt-. 

Olle  l-pitH'  };rtT«jiie  \.i^\  miWw  d'une  FjiJ- 
ire  IfitiiKilL'  llu'tui  à  F.  Vicluriiu. 

15.  DiïPFBNCE  iKHir  le  Roy  li'cschrcîi- 
tien  i-onlre  les  calomnies  de  Jarqui^s 
iïmphabus.  —  Paris,  dwi  CharUs  E»- 
lifnru'.  M.  n.  mih    Iii-4. 

Va-XW  mni|)ir!i.<(iuii  d'une  t-dîiinii  do  lAU 
fsl  bien  di»  tW  el  iiitii  s^r  t5W.  <|iiimiuc  no- 
l»Vdi'»f«r  onihV  dans  la  itibl.drla  l'Murf, 
;mi  II.  17^11.  i|tii,  d'adlctira.  ic  irotive  rectifié 

(fi.  Lëttuus  au  raitliiial  de  KiTitirr 
8Ur  11'  \o\ïigo  du    roy  (Henri    M     ;iii\ 


Pa\>-Biis  d*'  l'Einiiei-eur.  en  l'un  (5.'U , 
pur  lU(>rlrand)  rloSidignac,  j;entiUiomni« 
François.  —  Paris,  Charhn  Eatimm'. 
M.  11.  Liiii.  ln-(. 

I^  dt'mit're  lellru  ^wrle  à  fa  fin  Iji  date  de 
Ahhei^iHe  ce  XIX  jour  dt  Mptftatrr  , 
M.  t>.  i.Ttii.  V4Mti*r  ln'!«  liumbli'  MT^itinir 
B.  lU*  .Saliçuac. 

Uns  niL-DK-ft  Lcllri's  i>u(  rlè  imprimées  sotia 
le  titre  suivant,  ft  Paris,  cb»  Ëslieniie,  H  « 
Lynii.  eu  1354.  in-4..  riunilc  à  Rutieii. 
I5SA,  iii-«. 

n>  Le  Vovagk  du  Ray  aux  Paytv-Baj* 
do  l'Empereur  en  lî>54.  brpfvemeni 
rtW*ité  par  lettres  missives  que  (BerliTindj 
de  Salignac  e»i.Tipvoit  du  «impdii  Ro\  à 
Monseigneur  le  Cardinal  de  Kcrrare  — 
Paris,  Charie»  Estiennr.  m.  u.  i.iiiï. 
In-l. 

Almelovreu  et  Miittlairc,  l'itte  Stf/'h., 
dÎMMil  le  carditul  dr  Guy».',  enrnr,  que 
.Miicllairç  currigi'  daiM  les  Anuatcs  Typ. 

i8.  llASTABrM  A  îtuiiionnnf  tirii;o, 
iiilio,  »<*  s«>li'niiia.  AuLhdre  Juniu  Kabirio 
jiirei-on:<iiIlo,  A  apud  Pplni^orios  in  sub- 
sellii^  liiT^erael  causnrum  eapiUiliimi 
quceslore  ai'  pricTei-lo  re};i(>.  eiiiti  indiw 
lorupldissinio.  Senaliiiim  Arestis  omnia 
fm*  eonfirmantur.  ae  bnnianioruui  au- 
llinruin  iori  plurinii  illiisitranUir  —  Lm- 
ietia'.  iipud  Caroium  Stephanum.  h.  d. 
LiJii.  Id.  Mail.  In-i. 

Itani  ie  CjiUi.  tW  De  Tliuu.  1.338,  ce  lixre 
est  ail  nom  dr  RoU'rt  EAbeujte  :  c'c&i  luie 
pjTfiir,  a  moins  qu'il  n'y  ail  en  iwrtaj'e,  tv 
i|ui  u'fsl  |)n<ï  prubalilr  pour  un  Opmculc  de 
|i«ii  de  fi-nillelA. 

Apud  Petra^orioh  .  eliez  Im  PérigourdJu». 
Dam  lc«  oncùann  édiiiuu.!i  de  J.  O'^ir  oM 
ailiii  écrtl  ce  uom  npirige  eiuuilt:  eu  Petru- 
fforiit  et  nmintfnaiit  en  Petrocorii. 

19-  TmicTK  lie  Plularqiie  de  lu  Hont4' 
vii-ieuse,  Iradiiu-l  l'ii  Inmcois  p;ir  Fran- 
çois le  Gnind.  prwurcur  du  Roy  au 
bailliage  de  Mrlun.  —  Paris,  impriinù 
imr  Chartes  Estienne.  m.  n.  uni.  In-H, 

Vnyi'X  ti-dtrMiiK,  iMi^r  lui,  Ji   l'iiiuitt-  t5t4. 


f        t  m 


<  Caîvticim  Ciintioûnim,  Rulh,  Ui- 
lODtalionc'â  Jerfinia.'.  Hi'cl(.'!9ia)4U>s ,  ol 
^Esthcr;  HobniitT,  collatis  vctpribiis 
oxompUiribtis,  A  adhibiti)  ppritionim  jti- 
dicio.  —  l'arinih.  ox  ofTicinH  Ctin^ii 
Stephani ,  Typo^rdplii  Rt'-:ii-  m.  d.  lv. 
Mcnst'  (Vtohri.  ln-4. 

2.  Dkux  Livi-ps(lp!a  Natun^Pt  riiv(»r- 
siii'  dos  poissons,  av*c  leurs  ijuitrlrairts 
rcprc^aontoz  un  plus  piv^dii  iiiiKiiel  ;  fMir 
Pierre  Ik'lon ,  du  >luns. — l'arix,  Chartfs 

Uennf,  u.  u.  lv.  In-»,  obloiig.  Fiji. 


3.  CAaoLi  Slppluitii  Hudimcntiim  La- 
tîno-Ciulliniin.  rmiuicci'ntibus.  -PariSy 
Chorhn  Estii-nne.  m.  u.  i.v.  In-H. 

I.  La  Municre  d'cxprcer  les  onfans  <ï 
d^linrr  les  Noms  et  los  Verbes.  —  Po- 
ns, CharUs  I^stieune.  m.  d.  lv.  Sf'plem- 

►.  ln-8 

5.  M.  T.  CicEROMsOppRi.  —  Pahsiix, 
trolus  StepUanus.  m.  d.  li — i,v.  In-fol. 

DnliiutreiRriit  rdir»  en  dmx  ' 


un  tilirgrnrni)  r»l  la  iLile  ili*  x.if.i.v. 
Cnroliim  Slrplirfiriim.    Tv poivra plmm 
[inm.  VirniK'Dt  luisiùtc  iiiH*pri*riirL-,  uiit> 
i"l   licrmnis  /■'ita,    ï'ii   aiilr»;  Ijlre 
;  l'uuitu  ptimus  Optn-nni  >t.    'JiiJliî 
li«.iii(|Uu  hji^rrorttiiifiilur.  Ktifloriri], 
Lrclioiies,   In(l*;\  »)|)iuèiMiiitiii.  Lii- 
trlin-,  Ac.  N.D.LiKi.,  t'i  Mir  II-  deniirr  ffiiil- 
h\nitl('luliir  Lutolj»   cura  ac  dUiijfnliji 
iriilîSh'pluiiii.  Anti.M.  d.  li.  in  Non,  Sen- 

l'amiu  Mi-iititlii».  (Inim^  cjus  Onitionnt, 
LtvtiuiHri,  Index,.  if.n.Liiii  sur  leliUr, 
diite  à  la  fin. 
Iiu  UTlius.  Omuc-s  K|iijtlolii' ,  et  sitr  le 

,D.T  tttl. 

l'onins  (piartxu.  Openi  philAUiphka.  Sur 
tilrr  :  ii.o.um.  ii  h  fin  .-M.D.Lr.m. 
:j)|.  Marlit. 
Il  ne  |Hiil  ipiM  V  ûil  ibiih  ]p3  c\empbim 
■k|u«>5  variulioiis  Mil  tfs  ilîMTHrx  dal(K, 
j  ai  Ml  <lis  il*->(.tipli(i|j»  ijtii-  jf  -.iiLs  fiindi*' 


a  croire  runes,  et  qui,  |Miur  Im  .-lomxs, 
n'aviiifiii  |M]uitf>anlé  ealièn*  avci*  rellf^iri, 
ildiil  ji-  Miis  ctTlaiii,  l'ayant  priw  sur  un 
(*\rni|ibirt>  rompU-t.  i\m  rsl  à  la  BibliolhcqtHr 
du  R(M,  Il  t^Mtilîma  un  grand  nombre  de  not«« 
df  b  niaiu  (If  Cliinilc  Du  Piiv. 

(jttle  «Uliun.  Iiirij  vt  sotgnt-nwmcnt  im- 
primtf.  uVaI  guiTe  autre  rln»»-  tp»*  la  rv- 
prudurliuii  ili;  l'in-S.  de  Knlicrl  K'^lH-niw, 
I54H-1544,  :i»oc  «ludtpK's  varialiniu  île  texlc. 
dfint  plusieurs  n  ont  p«s  été  trouvées  beu- 
rcyw*.  Ellt-'t^t  [ion  recherchée. 

ICn  IttltS,  U-s  juuniaiix  uni  aniHincé  qu'à 
Orléaiu  un  libruir  venoîl  tl'anpiérir  un  Ci- 
i-énm  lie  Chark*  Eslieiuie,  1555.  in-rol., 
Iniil  n-rnpii  ilr  nolei^  de  la  main  de  Heuri. 
(iii  .ijdtiiuii  (|nr  le  pn>prirlaire,  ipii  a\oîl 
pavé  cet  eu'nipluire  15  b^nra,  eii  ^uldoit 
ISOO  frimi-A  ;  H  une  hnicliure  ollrmandc. 
pubUèc  à  /.urîcli.  ili»uil  ipie  le  propriétaire 
de  ce  Cictrun  avoit  refuM-  IWH)  fr..  et  eit 
vonJoit  HOQ  U\ 

A  Oi-lcaiib,  on  a  bicu  \  oulu  me  rendre  le 
MTiice  d'eunniner  ce  livre  av«t' atteutimi. 
Il  iM  de  llh.  Esiieinie.  1555,  leâ  «pialre 
I<unes  reliés  rji  cicuv  \olntur«.  Il  esl  i-flerti- 
vuninil  rcMnert  d'inmiuibrjbles  uoles  de 
Henri,  a^er(pii-lf|ite»-iinie»  d'une  autre  main 
conleinparaine  .  «-s  deruieres  surtout,  eu 
prec.  Sur  les  litres  de  detu  des  l(unes  al 
écnl  ;  £x  U-ris  Uairici  Slrphaiti,  JtMible  h- 
^puiturc  4pii  aulliciilique  l'ecrilure  des  noies, 
tee«  rernimoiuablc  d'uilleur»  par  sa  !>canté, 
nii^me  il.nti<t  m^s  pnrlieji  tes  |ilu:s  lugliRéc». 
C"e*l  bien  b  niénic  mniti  (pii  a  écrit  cm  noie* 
et  la  lettre  de  Henri  dont  je  mets  dans  ce* 
ouvrage  une  nipie  liUiogi-spliit'e,  n  ayant 
point  la  salisf:iction  de  pouvoir  donner  mu 
purtntji. 

I.e  pto|irié|airea  (LVMiré  que  jamais  il  n'a- 
^oit  deiiiaiulé  IWO  franrs.  et  encore  moins 
i\W>  fr.  ;  i|u'oii  iii-Ini  avoit  pas  olFert  1500 fr., 
e1  ipie  tes  preleiiliniu  élnierit  de  \Q<H>  fr. 

Anr>-t-il  ol>lenii  ee  |iri\?  e'»'îil  ce  qiie  je 
n  si  |»a.H  rbercbê  à  savon-,  n'avant  pas  eu  l'iiH 
lentiun  d'arlieter 

Ces  nombreuses  annotations  prouvait  que 
Henri  \ouloil  atis»i  donner  une  cditio»  des 
tXûnres  entiiTcs  de  Ckërou. 

G  «M.  T.  CicEKOKis  Epistnbiruin  funii- 
litiriiim  lilx'r  siviiiuliis.  .Miipiui  iU^ni 
Episttilti;  l'X  ra'lcns  libris ,  Uiiii  ud  AUî- 
cuin.  Unn  ;id  alios,  et  dmc  ox  Scnowi . 


flO 


TAROLUS  STEPHANUS.       X^^xsr, 


S4*lecUt!  in  {^nttiiim  jiivenlutiâ,  cimi  Ui- 
liiia  fil  Gripi*a  interiN-eljilioiic,  Miiiiirino 
('orilenu  iiulhoir.  —  i*arisiis.  ex  ollicinii 
Citroii  Stephatii,  Tj'pograiihi  Rcgii. 
il.  D.  Lv.  ln-8. 

7.  OviDii  Elogia  de  Nuc4?,  cum  Erasimi 
llomnionUirio,  ex  |>ost,reiiia  aiilhoris  rr- 
toj'nitioïKV  —  LuMioc ,  Carohs  Sl*^- 
phaniis.  M.  ».  !.v.  vu.  Cal.  Orloitr.  Iri-8. 

8.  pROVEitDioHLM  liber,  Pelfo  Godo- 
frfldo,  CJirai.«onenai  («c)  jiiriseonsuUo , 
|)rOcuratore  refiio  in  fide,  Hulhoro.  — 
Parixtia ,  :ipiid  Carolum  Stfjihamiin 
Tyi>ogrd|tlium  Ke^ium.  u.  u.  lv.  liwH. 

W.  r.iiTiisToiMioHi  Uotîcudarpliini  Me- 
lhodu!!ii  ron^rribcndi  rpLstolas ,  *  Dniji- 
niata  locontui  rheloricMjnjiii  ne  diulecli- 
ronim.  —  Varisiix ,  apud  CVirolum  Sie- 
phanum,  M.  D.  Lv.  vi.  Cal.  Nov.  ln-8. 


M.  D.  LVI. 

1.  pE.>ïATIiM:iu:s ,  liobraice.  —  Pa- 
fiiiii$^  ex  oflicina  CaroU  Stephani.  m.  it. 
LVI.  ln-4. 

rJie«îtlicr,  page  296,  iloonv  à  ce  li%re  la 
dutc  tic  IM6,  ce  [|tii  lie  |H'iii<^irc  qu'iuicer- 
rriir  Cluirli>  n'a  M-rilalili'inriil  ruiiimniiv  à 
iiii|iriiijrr  t[um  i551,  rt  sa  pi-riium*  (>iil>li- 
raliuii  Itrlmiquc  est  Je  13â4 . 

2.  RHKviit  TracUitu»  de  Hccenlibtis 
Iriuin  libronim,  Job,  Proverb.  &  Psidin. 
(Quuruin  mliu  ù  nemine  unLdinc  ]>len6 
expoftiui  esl)  Aulhure  JurfafiliottL'lhaiiï, 
Hiîi|)iiiio,  nuni!  primiim  edilu»,  —  Pari- 
^iis ,  vx  odicina  CuroU  Stephani  Typo- 
l^raphi  Regii.  m.  d.  lvi.  In-4. 

3.  PLAcrrontM  Sunnnai  apud  Gallos 
Curio;  libri  xii,  aiultis,  a  prinui  edilione. 
ptaritis  iiiài^nibus  aiirli,  ik  tribus  coni- 
in'Xli^.  Indicibiis  illuïilruti,  \k'v  JoUan- 
nem  Liicinm.  —  Lnfftiof  apud  Carulum 
St^phanum.  h.  i>.  lvi.  \k'i\\.  Apr.  In-fol. 

i     JNSTin'TiOM  M    HcliraiLiiruii)  Alv 


brcvîatio.  M.  Sam'U-  Pa^nino  Luceiwi 
aiitliorc.  —  Pariaiis ,  apiid  Cwotum  Sfi^ 
phanum.  m.  d.  lvi,  Id.  Feb.  ln-4. 

5.  Tabula  in  Graiiiinatieam  Ht^br^ain. 
auUiore  Nicolao  Clenardo.  —  Parishs,  ex 
ofBcina  Carofi  Stephani.  M.  d.  lvi.  Id-4. 

G.  Plutahcjii  Libolliid  de  Fluvioruiii 
&  jnoiiUum  noniinibus,  et  quai  in  ibi 
re|»C'riiintur  :  Laliiie,  inter^tretc  Ang. 
\'er.  —  Parisii» ,  apud  Caroium  Stephfi- 
num.  M.  D   LVI.  ln-«. 

Le  traducteur  ii'fsl  conuu  que  par  i-e» 
pn-mirres  lettre*  de  «m  nom  ;  mais  ciTite 
tra(iiirtii)n  m>  relriMixanl  iiii|tritiir«'  dam  \t 
Hinnieil  tle«  l)ti\ragT-«  ir\i)r.  't'unirbe,  tiHu. 
Il,  u.  10,  a\Li-  la  même  Kpitre  Jêdiialoirv, 
accompagnée  de  ta  mi^me  KÎ^maliin'  An^. 
Vit.,  on  ncw  tromiH'rmt  peiit-^lre  \iiu>  eii 
la  lui  altribuanl.  Queique^Hitis  douiicnl  cetir 
iradiietiou  à  î'Iiabilie  calligniphc  créluis  Ange 
Vtrjjècc*. 


M.  l).  LVIÏ 

1 .  JoKL,  llobraice,  nim  CoinineiiUiriit» 
R.  David  Kiiidii  a  Francisco  VaIal)lo!io- 
hrair;iniiii  liLcramm  re};io  protcsÂOrc, 
summafum  &  diliinentiareeogDiliB;  ad- 
jecta  inâuper  varia  leclione,  &  Indice 
loconim  qui  e\  TalmiiiJ  eilaulur,  per 
Juiin.  Mertvniiiiprofi'îôioreni  re^ium.  — 
Parisiis .  ex  ullirina  Curu/i  Stephani. 
M.  D.  Lvti.  Mense  Nisan  ^Mart.-April.) 
In-i 

3.    CitAUJAEA  Jonalhi(^,  Uzi<ï)is  flih 

InlerpreLiLio  in  duodecim  Piiiptietas  di- 
li}:entL'r  eitieiidutu,  M:  punctis  juxtâ aoa- 
lo^iam  ;:nininiaticstm .  per  Joanncm 
Merceruiii  Hcbiiiiciinim  literuruin  prt>- 
r»ssoivin  Ro^iuni.  Iloseas  &  Jool  cum 
explitatioiio  k«"ori[ni  nb»<*urioruni  Tar- 
lîujn,  pvr  eund^'iii.  — Parisiis,  ex  olficina 
Caraïi  .S/r/ï/mni  Typoiîrapbi  Repi.  u.  d. 
Lvii.  ln-4. 

(>t(e   rilitiiiii  dvA  Ihluxe  prlili  l'tiipKi^tm, 


m  lirlirt-ii,  astr.  \r  'l'arKiiiii,  on  l'iii-a|i)iraM- 
(itiaJilaii|ur,  litmii*  trvia  %iilunii^s,  tliint  iy 
premier,  qui  (Kirtf  lu  titif  Kiiiérol,  toiitiivil 
amlcmctit  (Hci-ct  Jm'I.  Vaici  \n,  iiitilultS  du 
Mcoiid  Mjluinr.  cuiilvtiaiit  Aino».  AImIîuâ  ei 
Jooas.  vt  (lu  Iruiiiicnu'.  oo  soui  MiclKH-,  Na- 
lium,  Haltacuc,  SopliouiA»,  Aggilr,  Zaclurir 
cl  AUlM-hic. 

3.  ('.H\LiivR\  lnlori>rpUitio  Amoft,  Alv 
'ditX'  \  Jona;,  puiirlis  jiuUi  aiiaIo|:iuni 
gnimnutlinnn  nolalii,  cum  vuiiu  Ifctiunc 
per  Jwii.  Merporuiii.  AcccssiTiiiiU^jus- 
«Icni  tichnlia  in  loca  difficiliora  Targuin. 
—  Ibiil.  M.  i>.  Lvii.  In-4. 

i.  CuALDAEA  InUvprotalio  Michxa^, 
'^ahinn,  Hubiinic,  SophonitO.  Hu^goïi, 
Ziicburi.T  et  MitlarliiiL' ,  punclis  juxta 
an»li>giani  ^'ranuimtirdni  nuUitii,<lili>;oii- 
Icnim-  oiiR'ridiiUi,  adji'oUi  ott;ini  exeiii- 
plariuiii  Ilinr  indè  rnlljilorimt  varia  h>v- 
lionu  ptT  Jouii.  MciTiTUNi.  —  Ibicl.  ii.i>. 
.ivin.  In-i. 

J'ai  nipporlc  les  troûi  intitules,  sfin  que, 
r«tifoiiiranl  M.'|t;irciii«tit  l'un  ou  l'auirc  de  et» 
lmi«  nin-s  Milunu-f«,  ini  micIi»  prmti%etiu!nl 
.ce  que  Ton  ik'»n>it  ciM-urr  a\mr  pour  cotn- 
iilrlrr  le  rt-nu*il.  \ oir  Haluruc,  premier 
nrticlK  «le  rfiuuév  ISbO. 

Il  ni  n  wtKT  que  h  troiiiit'nie  partir  appar- 
'linil  N  l'atiurr  135»*.  MaiHairr,  après  l'y  a%oir 
IflactY.  la  inet  »iieorr  à  1559.  ce  qui  «ippOKe- 
lil  (k-iu  éditions  surtTAM*»*».  auvpifMps  jr 
Lpe  rruirois.  qu'nprt'-siivnîr  «u  et  corapûrt*  un 
'Cl.  (le  <'lianiiH>  de  CL>Â  deuxauiUT»,  Ji*  rmis 
il)i('ii  plutôt  que  Puuc  des  ticu\  Jâtcs  ca\  ime 
>rreur  do  Iwte. 

5.  Dk  Divcrsis  regutis  juris  antiqtji 
Pandoflimim  liliri  qtiinqiia«<»simi,  Ti- 
tttliL«  wii  fi.  ullimii?.   In  easdeui  velus. 

inw^rto  auctore  bi^vis  A  elcioins 
^OintmenUritis.  — Luietiae,  apud  Caro- 
tum  Steptuinum.  u.  D.  Lvii.  ln-9. 

Ri'>f  m  pression   de  l'édîtiou  d«  ISfiî.  avec  !■ 
iBtrtiifépilrp,  la  mi'mc  \iTtAacf^  ad  LfctotY/H^ 
iiif  qii<-l<(ues  mrttA  changés  daiM  II  prcmièrr 

ili'  re%i|rti\  ptèees. 

6.  Kleuantiabij^  I.miron!ii  Valla»  li- 
.iiri  scx,  cannine  pergcnpti,  mm  iircviî*- 


biinis  ^(-lioliis,  JuwnnG  Rubournu  Havprino 
atiUior*'.  —  LuMiae ,  ai>ud  Cnrolum 
StephonuTii.  n.  D.  lvii.  tn-H. 

Maittaire,  Aim.  Typ.  IIÎ.  708,  moiitioiine 
une  autre  wlition  de  Paris,  de  même  155*, 
iii-ft,  uaud  Tlwmam  Ricfian/um^nttiérvfnvnX 
.soniljlalile  à  i-ellr-iù.  Ne  <tei-i>il-i-i*  poiut  une 
èJilioa  [HirLa^ôe  entre  cea  deux  liliraîn'»? 

7.  Dk  Oto  OniUonts  purtium  con- 

stnjctlono  Libellus,  cum  comnicntarii* 
JuniiHiitiiiri.  —  Luktiar,  apud  CaroUtm 
Stf-ithantim.  u.  d.  lvii.  v.  CaI-  Fcb. 
ln-8. 

8.  Caroli  Stophani  Tltesauni^Cit^ro- 
nianiis.  —  Ibid.  m.  d.  lvii.  In-fol. 

NiceroD,  et  fes  Ann.  Typ.,  tll,  688,  mct- 
teut   1356.  C'est  la  date  de  la  prébcc,  un. 

■\OV.  M.D.LTI. 


M.  D.  LVIU. 

^ .  M,  T.  CicEiioMBO(Tera.  ».  d.  lviii. 

In-ful. 

mie  édilinn,  nienlîoDU^  par  Mailtaire, 
Mtr  l'aiitortlc  d'Alindovi'ea,  n'custc  vérita- 
Idtmietit  pas;  à  iHnoe  le  dettùer  volone de 
«'lie  de  t5M-M-55  tloil-il  acitevû  et  puliliê. 
AuM)  ii(.>  la  lait-il  plui  liginer  daus  lei  Aun. 
Typ. 

2.  KiiDiME.\TA  prinu)  LaiinfeGramma- 
tices  &  mixluiï  e\amiiiandu>  ronslrtictio» 
nis  in  oraLionc ,  Johanne  IVliissono 
Condrienai  authore.  —  l'an'siis .  ex  uffi- 
cina  Cartili  Stephaiti.  m.  d,  lviii.  In-«. 

Rcimpn^<iioii  de»  trois  èdtljoiu  de  Robert, 
delSÏ».  158SalS47. 


M.  D.  LIX. 

1 .  Haraclx  l'Uiu  coinmenluriJ!!!  R. 
David  KiDihi,  à  Francisco  Vaiablo.  Wo- 
braïcarum  lil^ranipt  Hcgio  profeî*iM)re . 
summa  cura  ^    diligonlia  re('ot;iùtiR 


CAnOLCS  STEPHANUS.      l&5»-60-(M. 


iuljcflis  insiipor  «•holiis  Masora^.  varia 
IpclionfT  atque  induv  loconmi  quos 
KimliiciUUp\TalniiMi,porJû.  Mercorum 
lin^ua^  Uch.  iirofosrtoroni  Kotritiin.  — 
Partms^  ox  oflicina  CuroU  Slrpharti 
Typocraphi  lU'uii.  m.  t>.  lix.  Mrnse  Ti&- 
ohri.  (S4'pl.-Û-t.)  In-i. 

2.  Placitorvm  Suiiimjr  fijMiil  (iallos 
CuriîeLibri  xn,  [►pr  Johjitincni  l.iit'.iiim. 

—  Parmù,  Curoius  Stephanus.  u.  d. 
LIX.  Idibus  Fcb.  In-fol. 

lia  lS5Sà  1SS9,  ^oila  Iruis  i-dUtoi»  dtr  Vi' 
Reciifil. 

3.  Dk  l^lîniïï  ol  GriiTis  iioiniuiUis 
arboruin,  fnitjntin,  fn'. — LuMiiie ,  nyud 
Carolum  Stephanum.  x.  d.  u\.  Id-X. 

i.  Ai.i>n\neTL-M  llolmiicirm. —  hitc- 
liaCy  e\  ufScina  Caroli  Slephani.  u.  u. 
ux.  In-K. 

îi.  RitDiMENTA  prima  l^linrp  Gram- 
niati»^  &.  inodus  oxainiriiindiP  constnic- 
tiunis  in  oniLiono ,  Juliatiue  PcIIUsonc 
Condrienai  aiilhoro.  —  lliid.  m.  d.  lix. 
lr>-8. 

6.  Co»îTEXTi'S Universa.'  Gramnuiiiraï 
TVspîiidcrinna; ,  nim  snorum  rxiiniiion- 
tariuriim  Epilome  conrinnaUi  per  Jouu- 
rioin  rellissojiciii  lloiidriciiscui.  —  Lutv- 
titif .  apiul  Caruîum  Sifphanutn.  m.  d. 
u%.  IditK  Januar.  In-H. 

7.  RrniMENTA  Lalino-Gallica,  ciim 
acoonlibu^.  —  LuMUi^,  apiid  ftimUirti 
Stejthanum.  m.  d.  li\.  w.  CïiI.  Fi>I). 
In-«. 

8.  Pftit  DKlionnairo  Fninçoi^Latir. 

—  P(iri>,  CharUf  tslienue,  u.  u.  ux. 
ln-4. 

R^'iniprfftUfHi  de  Is  d«nuèn'  Mîtion  de 
Roh.  KitH'niie  .  155".  où  rt>  livra  est  uomn»' 
Dicfionnriolum  GaU'tco-Laiinum.  Voyez  ci- 
tlcMits,  |ui{;f  88. 

9.  Diction \Riii)«  Poolinim,  qiKxlvul* 
go  inwribitur  Ëliicidarius  (jirminuin , 
inullo  quani  antehac  oraondatiiis.  — 
Ibid.  M.  h.  LIX.  Phd.  (^1.  Jaii.  tn-K. 


Imprime*  par  Robert  Esticnm*  «i  iMO. 
15.15,1541  v\  1550.  Le-*  com-ctiniis  ili-  tflli' 
ciiiquiL>iDc6ditu>uM)Dt  l'oukragu  iW  ClurIcA. 


M.  n.  i.x. 

\.  Rui>iMFNT\  prliiiii  LaLiiiffï  Grnm- 
niafiro^,  h  MehIiis  (■\aiiiiiianda'  ron- 
ssIrUL'tumis  m  Oralione;  J.  IVllùisone 
aiJlliorp.  —  Lutetiae,  apu<l  Carolmn 
Stephanum.  m.  d.  lx.  xv  Cal.  Mail. 
hi-8. 

"î.  Catoms  Diftlicha  dp  Muribus.  cum 
Lalirta  et  (jalliai  intoriïri'laltonc  :  Oiclû 
S;qiinnhiïn  ,  ritm  siui  (]Uoqm'  intrrprp- 
Udiiincula.  —  Lnîeliaf,  apiid  Carolum 
Stt'pfmtntiu .  II.  D.  LX.  In-S. 


M.  IK   I.\l- 

1.  OicTiOMARirM  Latinn-liatltrum, 
Jatit  indc  ]»u<i1  inullas  iilitioiies  idiirininm 
adadctuni.  —  Lutrliae ,  ;qMid  Carulum 
Strphanum.  m.  u.  lxi.  Non.  Keb.  In-fot- 

On  (rouvodci^evnnplaires  -tpu^  Jaeohtm 
Dupitis  et  Caroium  Stcp/tanum.  Voyci  cî- 
dciiâuSf  pBgc  1<H.  U--  mtxnc  bvrc  à  Fran^nis 
EstieaDe. 

2.  SïNTAXis  Johannis  DespauU'rii.  — 
LuU'tiae,  ox  ofiicina  Caroli  Stephani. 
M.  D.  LXI.  Idibus  AprUiii.  Id-4. 


Ijps  \nluiiic-AMit\anU,  ou%Ta|;esdeChBrlM, 
ii'oiil  |»a<^  t-U'  imprimé»  chez  lui. 

4.  (6/i /nryfinru]/4')CoMeDiF  du  SiKTJ- 
Ht:e  des  profpi«t»urs  de  l'At'adt'inio  \tjU 
^uire  Sciioise,  iiomniez  /«/rofiaW.  cele- 
iiréo  i^s  j('U\  (run  Karosnio  prpnant,  A 
Sencs,  traduit'le  de  laiifiup  Tuticane  (par 
Cbarips  Esticnnp).— Pom.  15ln.  In-16. 

Rciinpriinc  À  Lyon,   ¥t.  Jii&ti:  et  P.  dt' 


CAROLCS  STEPHAMJS 


413 


[l'iiucs,  t^S,  in-Ki.  v\  aiKsi  à  Paris,  RHiifiiuf 
Groiille^iii,  I55fi.  iit-16.  siius  le  litn*  tka  .^tut' 
;.  Il  ta!  awM*/  ùnfjtilicT  «jirf  ccl  ^u^^Ilg^l  »Ie 
Charln  lUiiL-inif  »*■  ngmiirînifà  E*jiri!iiiillfiint 

[-quL-rJioz  lui .  qui,  «Irpii»  jiliuimi-^  aiint*», 
étoit  Impfiniciir. 

2.  Pbemikbe  Comédie  dp  Torcnci',  in- 

titul4k>  rAnfJrie.  IniduiUM'n  frfjso  Tnin- 
Çoiw .  |«ir  C.hiirlts  Kslicniic.  Avdc  un 
bn'f  rectK'il  ilc  liwiU's  K'^^surlft»  (\q  jeux 
qu'avoient  los  iinciens  Givfs  cl  Ituiitnini}, 
cl  comment  ils  iisoient  d'Iiviix.  —  Por- 

Hs,  Gif  If  s  Corrftzt^t,  I5i2.  In-46. 

f 

3.  De  Disseclione  partiiim  Coqioris 
hiiniuni  Libri  tri's,  à  i'jirolo  Slepbano, 
Ooclore  Hnxlu'O,  wlili  unnctim  figuris,& 
incisioniim  rlfrlaralionihus  à  Slophano 
Riverio  (lliirurno  cuni|HJt^itis.  —  Parisiis. 
apud  Siiiu^Mm  CoUturum.  u.  d.  xlv.  In- 
fol.  Fig.onhois. 

la  Bihlio(bèr|iH*  Royale  |KUMd«  un  bel 
cu'inplaire  tir  rc  livre.  impHinr  «ur  vélin, 
a\«' Im  lipirc*s  pdiilt»,  mais  avec  iiu  ft>uilk>t 
inipritni*  »(ir  papiiT.  Ai'lictr  5U  5*.  chcj.  Mac- 
ranliv,  (|iii  l'a\t»t  |ui\r  50fl  fr.  m  MA'J,  h  la 


vnilt*  Suttbîte  ;  il  s'ivul  dr  l.-i  llilil.  i\v  l)«t 
Thou,  Jaa&  Iv  OiUi(if;ut-  «W  bqiH-lli-  y.  It* 
V(HA  oÎDSi  iuilii|iré  vn  une  adilitinu  maniiscriu*, 
À  U  page  172  rlu  louf  M-cotid  :  .llîiui  rxtm^ 
plarin  charta  fcvgamtna. 

lit  pn-ru<-e  (11-  Cliarltâ   â   uit  jciine  ami, 
Hiveno  suo,   mvi)lifiii[i('*e   ci-dt^stis,  p.    fl 
»'adrcue   ituliilùlaUlcinfuI  à  (vt   F.lirnne  dt' 
Iji  RÎTiérc,  de^cnu  depuis  cliiriu'{;icii  liabilo. 

4.  I^A  Disaoclion  des  Parties  du  ('nr|w 
hiiinaiii ,  divisw  eti  Irois  livres;  par 
l'hurles  Eslienne,  DoclouiMtHiecin  :avoc 
\(^  fiî;ures  el  déclandjonsdes  incisions, 
parKsIienneDe  la  Rivière,  chinir^eu. — 
Paris,  Simon  de  ro/inw.  M.  D.  \lvi. 
In-fol.  Fig. 

!i.   QiMTnE  livres  de  Piiblo  Vogece' 
Remiy  de  la  médecine  des  chevaux  ma- 
lades, traduit  par  Beruard  Du  Poy-Mon- 
rlar. —  Paris,  Ch.  Perier,  m.  d.  LXin. 
In-4. 

Dana  la  Maison  Rusii^ut,  Charles,  ou  plu- 
tôt iJebaull,  &OI1  Kcndrc.  réclame  vivement 
putir  Charles  t'Iionm^r  de  celle  traduction 
de  bqurllr  Du  Poy-Moarlar  te  »eroit  indiV 
mmt  dc-darc  l'aulr-ur. 


Ift 


HEiMlICUS  STEPUANUS  SECUiNUUS. 


U.  D.  I.IV. 

I.  Anacreonti!»  Ttiij  0Û1B,  gr.  et  ]«t. 
ab  Hfurico  Sto|ibiiiiu  Iulx'  Se  l^iinilâl^ 
mine  prinmmdonatm.  — Lutefiae,  apud 
HenhcuîH  Stephanum  ex  privilegiu  Ré- 
gis. M.  it.  Liv.  ln-4. 

FremifU-e  éttitiua.  Il  l'ti  eiwle  mi  i*\mi- 
pbin*  Hur  \pliu  à  nieubeim,  dans  la  hibli»- 
tlmitipilc  MnrllMroagh  :  il  ni  à  h  reliure  de 
Gn»lirr. 

Jo:i.  Soilî^T  a  avancé,  sans  pn-uvr^  ■ttiHi- 
«inlrs  ,  qui-  la  vrr&iun  latim*  «rtoil  non  |W.<i 
de  Hetiri  E>^ininr.  mai»  d'un  pm-te  de  cv 
t«iip«.  .htatuifs  Aiirnlns(Jfa[i  DitruI  on  Dau- 
ral).  Si  Henri  «r  fûI  a)i|it-n|iriû  ccillr  Iraduv- 
tioti  &ai»  Ir  t'iiii<H*ntt'iii<f4il  île  l'aul^ur,  il  y  au- 
roit  en  tôt  ou  taril  i-iirlanuiUon  l-I  dt^saven. 
Or  cv  Jean  Ooral  n'a  point  rvclumc.  S'd  y 
avuîl  m  accord  entre  eux.  ou  *iùl  Uoi  par  le 
Mxiir;  tt'A  «ecrel»  lilléraires  toni  rarement 
gardés,  et  la  vaiiitc  val  là  pour  însuii«r  ies 
rè^élatiutu). 


M.  D.   LVI. 

4.  DAviDtsPsalmialiquat  l^itino  {!ar- 
inîno expressi  a  quatuor iltiislribusPcf!- 
tis.  quos  qiuiluor  rpjiiunt's  Gallia,  It-ali;i. 
GiTiiiania,  Scutia  i;i'nufnml  :  in  ^iiJlidiii 
studiofwrtjra  poolicos  intor  se  commisisi 
ab  Hcnr.  St(»phano.  cujtw  oUam  nonnulli 
p^tmi  Gneci  ciiii)  aliis  Grsecis  îtidem 
comparatiçi  in  calce  libri  hulicDlur-  —  E% 
uQïcina  lienTici  Stephani.  m.  d.  i.vi. 
1ih4. 


llL-l)ti.s  l-l(it)aiins  Hes.'iU'i  et  G.  Uiteliaitun, 
au\<{iii-I<i  lleiu'i  ajoute  ini  t'tiH|niein<-,  Riipi- 
ciiiA  Jonla,  llalien.  Il  nifl  hurhanaii  an 
preniit-r  ran4;;  a]irrs  lui  ttaminiii^;  [v  Kran- 
tfoi*  S.  Marrin  vient  eiiiiinttr,  /on^'r  injtrior, 
I)'-  rAJIemand  F-nlxinui  il  dit  :  •>  îii  rpii»  mc- 
tniin  delrahcre  \elil,  uiliil  commune  rum 
jKicii  lutl>m^  compenetur.  »•  Quant  à  Rapi- 
eiii&  Jo\iia,  «  fere  itiùaiiipic  non  uninîuo 
mulo  \ersnî  |H>viiniuin  snlijiiit^il.  ■•  C*i-«l  hien 
SMisi  i|nfl(|uefois  le  ras  de  llejiri  dai»  ses 
travaux  p(K-tit)u<>!i. 

l»aiw  Vicéroii.  ce  titre  est  de  1556,  in-4.. 
IW  pa{;es. 

Maitlaire,  f^ita!  Stepfi.,  p.  (1,  le  met 
in-8.,  sauft  date,  copiant.  |>our  l'intitulé,  le 
Catal.  de  Henri.  It  paroit  nvciir  vo(dti  se  rec- 
lilîer  dans  les  Ann.  III,  4f)C  et  673,  on,  »e 
couformant  à  Nitrénm,  d  k-  remet  iu4.,  et  dr 
I35ti.  Je  n'ai  \\Ar,  mi  ee  vuliimr,  mai.v  qu'il 
soit  iii-^.  ou  in-**.,  il  paroil  i\w  rien  n'y  eni- 
pMir  (le  croire  qu'il  ail  été  imprimé  à  Ge- 
nève. Mus  l'imprimiiTie  naissaitlede  Henri. 


M.    I>.    LVII. 

4 .  ATitKNAGOftAR  Athi^nlenslApbiloso- 
|)Ul  CtirislianiApuLu^la  pro  CliritsLiunis , 
iad  iinpLTatores  Anlutiimmi  ^  Coiiiiiio- 
fliini.  Kjitsdpn»,  Oori':iiMTn'(ifiin'tii<>rlni>- 
riiiii.  E\  anliqiiis  exi-nipEîjribu.s  libL'Itus 
ille  nuiK"  priiimm  prolL-rlur.  Iiic  autt'iii 
castiiralt'tr  qiiàm  ^intpa  wliliir  (ciim  ver- 
sjono  tulinit  subJuncUi  Conradi  Gt^neri 
et  Potri  Naniiii  ;  ac  ipsiiis  Gi?sueri  cl 
lïpnr.  Stephani  notis).  —  Kx  ofGdna 
flenrid  Stqtbuniy  m.  d.  lvii,  In-tt. 

V  h  p.  llK)i'>l  ntie  Kpitie  ou  Dédicace  de 


^ 


Henri,  ex  Trpogmpheh  tiottn*^  \  Cal.  Juit. 
Tciio  !Saniiio  (Xiiniuiu;',  uvaiii  llulbiiUuîs, 
a%e{*  U<([Uol  il  aitoit,  vu  IVil,  fait  coniioUsanci' 
À  LtMi\niii,  rt  aiitnir  tli-  In  Iradiictiou  ili*  t'o- 
iiiiM'jilf^  De  ttesurtrctia/ir.  L>i  Iraducliou  dp 
i*A|toloj^<i  i^t  (Je  r..  (ifjtinT. 

m»  ciie  Je  V.IfMy/of^ia  mie  édition  |^rm|ur 
d  latiiif,  tlf  Zuricl)  1S57,  que  l'uu  ilotinv  [ 
comrar  laprtrnncj-^;.  Soii.-i  nier  formdliineiit 
wHi  t'vjstwirr,  jVn  doute.  r|  iiruucoiip.  J'ai 
lûpii  rluTrIic,  pI  je  n'ni  |m  vt\  trouver  mit' 
HHitr  iiiiliraliu»  tte  viiti.  Ikiiu  ms  Uslvs,  le 
tliligi'iil  rkljiltairc  iiu  l'âJaid  |tuiiit.  Je  suis 
Itriit  |H>rlt:  h  rroirv  qut*  c'est  la  Ualr  Ji^uri, 
.Vanis  CriTuartii,  1357.  UM!  )Wr  C.  rnsurr 
n  Mti  Kpiliv  A  H.  Biiliiugt-r.  oumî  de  /.nririi. 
tm|ii'mitri*  eu  lt^U>  de  m  \tTsiou  laliiit.-,  qui, 
n-iiai-ilév  -saiu  allnitiuii  dans  If  «uliinu'dt- 
lli'jiri,  atu'a  fait  rrit^r  iiiiprdiliun  de  /itrirli. 
Au  it»tt\  qui'  ri'ditiuii  existe  mi  iiiiii,  n>lledi- 
lleiiri,  dotiiHt-  !>ur  un  maiiust^jtl,  v>A  luujoitrs 
la  jtrt'aûcrc,  dout  l'auti-i'  &ei'ait  tiiiv  îmoit- 
diatcco|iii'. 

t.  Maxihi  T>rii  l'Uilosuphi  IMiituniri 
Sennoncs  siveOiH|tuuitionos  xli  Gra-c^ 
initie  prinninuHliUiv  —  Ex oHiiinH  //r*n- 
riri  Stcphani  Parisieusis  ty|H)t:nipbi. 
H.  D.  Lvii.  — EiiHlnti,  lattnn>,  ex  Cosini 
Pan'iiiirchicpwcopi  Floronlint  inlcrpn"- 
lattune,  ub  llenrico  Stepluinu  t)intiuplu- 
riniiâ  in  lociâ  tmu>ndiiui.  — I^uj    m   h 

LVII.  Ifl-tt. 

lYcmirrecUilioii  Rrec*!"*'  J*^  *■**  ft*re.  ap- 
porte do  Grèce  n  Laurtnt  de  Mtdiri.i,  par  le 
uiaiil  J,  Lascarû.  I.a  «enûnu  hliiie  de 
Cjuanc  P;ircio  (Pai^),  iri  U*auroup  rurri^^êe, 
a\nil  étû  impntnti'  À  Rome.  15t7,  iit-fol. 
Daii<tM  prûfaci',  Heuh  dit  qui!  Parcio  n'éloir. 
daiiA  eetlv  MTMoti.  m,  ^tu%eut  et  ii  f;ru»airre- 
meut  tionipé,  qu'il  lui  a«oit  fallu  revoiiir  i^iir 
l'pstinie  que  priNH^t^mineiil  ou  làiiKHl  de  l'ho- 
l)itHi'  de  cv  Irndticleur. 

Sur  le  (jital.fle  Ik-  llioii,  I.  II.  jKiKe  *. 
au  lilrt^  de  n*  Iimv,  ou  a  ajrnile  À  1.1  ntaiu  : 
R.  mar.  gr.  p.  L*o\em plaire,  en  mai.  r,  a 
élê  %endu  à  b  vente  Soutme  tl  1.  Ms.,  rt  le 
propriétaire  aeluel  de  IV  Uelev.  l^■^lI  \iTifier 
i'il  e*l  ftur  un  papier  sn)H'rieur  à  relui  de 
toute  l'êdiliou,  ee  que  je  ne  miU  pa<>  ilispo^e 
«rroirr.  l'ait  axn- niarp-s  un  |»i'u  p-jind«**. 
ce  tolnme  peut    farilemiiil  èlrr  n'intlé  rn 


grand   papier,   lorsqu'il 
nfêuage  par  le  i-elieur. 

3.  Ahistoielis  et  T)ieophr;i&li  Scriplii 
quKîdain,  i;r.'t't'o.qiiM*  vH  numpinm  an- 
tfii,  vel  minus  fTiii^iidiiUi  t]ijain  nuiic, 
iHlilii  fwnint  (cum  noiis  Ilpnrici  SU'-  * 
phnni).  —  l'A  iillirina  Henhci  Stepfiam 
Pari$iptisis  ljpo;;raplii.  .n.  n.  Lvit.  I11-8. 

\\ec  une  Éptlrc  ou  Dtulîcaec  de  Henri  h 
V.  Vetinri. 

Ici  je  pla<;oi9  une  édition  des  Hpistultr  ati 
famitiarrt  de  Cicéron  qui  u'eiiate  pa».  Voir 
à  l'oum'ciST?. 

\  CicEBOsiANi')!  Luxicoi)  Grœeo-lali- 

num.  Itl  i^.  Lexicon  t'x  variis  GmM*o- 
nim  (î(Tipli*rtini  loris  i\  Cicfroiur  in(t*r- 
pri'Uitis  tolUrlutii  iib  Ik'iinc^i  Stvpliano. 
L(MÛ  ijra'coniin  aiillKtruin  nini  t'jwn)tii:* 
inliTprct^ilionibus.  —  Ex  ulliciiiu  Hct\- 
rici  Shiihittii  Pariàiiïitsis  ty|H>gmphi. 
M.  n.  i.Mt.  In-H. 

Ix  Reciied  ijui  suit  fait  pHie  du  Miliinn-, 
et  doit  nérf-v*«iniiienl  )  ÎHix-  jcûnl.  U**  Aji- 
gUtU  tieiineni  pour  lui  de«  pltu  ran's  ilt: 
Henri  ee  dindiJe  \i)liinir.  tpii  M'-ritatilenieiit  eu 
i*»l  uu  de  ptiLs  rriDan)ualjles,  aurtiMiI  comme 
ouvrage  de  sa  jruueue. 

l.N  M.  T.  C.irornniâ  qtiatn  pluriinoti 
loc^;^  Caâli{:atiuiii.'8  llcnrici  Slcpbiiiii  : 
parliru  ex  fjiis  in^enio,  |Mirtim  ex  velii»- 
tis^imu  quoîbini  &  cinondati^simo  exem- 
plari.  —  Ibid.  m.  d.  lvii.  In~8. 

5.  .flsciivM  Tnifiti'iJia'  vu  ,  Graecé  : 
qiia^  rtim  oninis  nudl^t^uâin  antea  ra»- 
ttpitiores  ctliinlur,  liim  vrrv  uitn.  qua* 
fiuilila  l'I  dfciniiiUi  (>riii>  iT.tl,  intoio^H 
nuticpruffrlur.  SL-liulia  in  (.'usJt'ii»,  plu- 
rmiis  in  loci::i  locuplctata  H  LMiiendata. 
Pelri  Virtorii  cura  rt  dili^entia  (nim 
Ilcnr,  Stepliani  olisenalionibuà).  — Ex 
ulTiciiia  fitiirid  Stqtham  Parii$iettôi&  ly- 
pographi.  m.  i>.  lvii.  In-t. 

p.  Vetturi(Vieioriiu)  ne  trouvant  |iaA  Uiâ- 
lilé  i  puldier  eu  Italie  sa  aouolatioiu  sur 
jt>c)ty1e  (f.utu^ntionriiH  j^tchytam)^  en  Ot 
envoi  a  Henri  qui,  pendant  Mm  «èjour  à  Kio- 
renre  avnit  à  la  n-eoramandalinn  dururdiu»! 
Maltii,  ri^u  rhe/  lui  luir  aini«-iile  lioxpiinlilé. 


HENHICUS  STEPIIANUS  SECUND«S 


I  PU 


rt  (|tii  s'cniprcuB  dt'  ini-Hrr  vu  ImnHTf  le  ira- 
it ail  ilfMHi  tt>aiil»uii.A|ir(-k  Il'IcvIc,  wHiMnil 
curri^  a\tv  ti\autai^v,  il  miiiil  loiirr!<  Wt,  \a- 
fîaolcs  écrites  aii\  inargf»  ilii  \4iliinif  dr  Vio- 

tu,  el  d'aulne  qim  lui   fournil  un  niniiu- 

I  «I  w  [tour<uiou .  A  l'oîilf  il'uu  irinuii- 
dc  la  Uil>l.  du  |ia|)€  P;ml  m  iAU>\. 
Kornne),  il  |>iit  compUit-r  in  tro^tilif  d'A- 
i;anii-mnnii.  dont  bliit.  (1275  \fr»]ni:iiiqiiaiil 
^u\  Irui»  iirLYritleiilr»  l'ditiuDs  {;i'ec(]upa  d'^lj' 
fin  II-  [AUU;  ISlJs,  RoborU'I.  Î55i,  Adi .  Tiir- 
lirjjv,  tbjsij.  dîiiis  rt'IltMi  n'<irniii(-  |)ji«  nioii)>i 
df  !■>  |tagra  rt  df-mic.  Il  ii'oil  yas  II-  ni>''nit' 
boidunir  |KMir  ï(f*  Cuépliarra,  dont  le  lunt- 
mtnirctnmt  n'n   \\n  ^trc  retitHi^é,  sauf  uni' 

lie  du  l*roln(;u(*,   impriincc  pour  la  yrv- 
fois  duus  la  prtitccdil.  di*  G.  f-nnlrnis. 
Pluiitiii,  tf>8l).  uiifl.    Aux  M-lutlii'!»  fl  rorrtT- 
liiin»  dr  Virlfiriu».  llunri  ajoitla  wi  |in>[irt'^ 

les. 

Dans  Ip  Mjga&îu  Kih-yrlo]it'di((Ue ,  juin 
$09,  rJiurdun  df  I ^  Rocliclle  dil  ivl  .K^rhyli- 
]tnl<tié  ji,ir  li-^soiuailc  V.  A>lluri.<»n  \«it,au 

ntrairc,  <|Ut'  l'édilcui'   fut  llftiii.  (|ui,  ini\ 

tvi  r\  rorreniou4  ilu  savnni  Floriiiiiu , 
la  sou  trD\ud  pci-Mmuel  i*i  U"»  mmibrruv 
iuinlth  de  la  triii;itlic  d'AfîiimvnuuMi.   Si 

\ia\i  rHU*  uliMTtaliuu  ,    c'est   nni(|iit'nu'iit 

rcr  (|ni<  rantohli'  ilii  iit)ni  dr  Ui  HofUt-llt! 

irniil   fairr  rt*g»rdfr    cuiunn*  \mtr  ii'IIl* 

cre  vrrrur. 

6.  ExCtesiii,  A^tithurL'hide,  Mi'ninoiM* 
[CorpU'c  llislorifp.  Appiiini  Ihpririi. 
►ïu,  dt'  ^tjsliî*  Annitmli^,  tiriL'oo.  Oiimiti 
lue  |irinium  t'<liU(.  Cuiu  Honriri  Slv- 
"pfiitni  Owti^alionihns.  —  Ex  ufficina 
Ufnrici  Stephum  l'ariftiemi»  lypufiru- 
U.  l>   i.vii.  in-8. 

A\tc   nuir  t\Hlrv.  de  Hc-uri  â    0.  Sigaiiio 
III»  liMjUt'Dc  il  Ac  ftlicite  duboidirur  d'a\oir 
hrnr  l>auf«  pour  iniillrf  ■ 


M.  D.  LVUt. 

1.  l«pp.  Jiiïdininni ,  Justini,  Kconis 
novHIiDConâtituliones.  Juslinbini  Edicta 
hibliothrt'ii  llhistris  viri  lluldriri  Fiig- 
*i,  Uuiiiiiii  in  Kir\lii»*ii^.  rt  Wt'jsspn- 
ra.    publirx  contniodiUiti   dioAiitur. 


Jusliniiiui  uputt  uiiUni  ediluin  ,  sod  nuiir 
primimi  ex  veliislis  cxeniplaribu^i  stiidio 
&  dili-^enlifi  llenriti  ScrimBeri  St^jli 
rcstitutuni  til^iue  eiiietidntum,  et  vi^nti 
tribuîîConshl.ulitmitnwiiuaîdeïiidt'raban- 
tnr,  mictmii,  ('ui  et  Edicta  Ejusdemlm- 
|H'r-uloi'itf,  non  prius  p<lita,  Umquam  co- 
mlliirinm  arcesscrunt.  Jiistiiû  uuU'oi  et 
Li'onls  C.onslilutioïK'ïi  (quœ  el  ipsœ  in 
!inli<|ui^  L'odiriliiis  NovpIIip  rognomi- 
ruinhir)  nutujtiani  anieu  in  liieeni  pro- 
laUx*.  Gricro.  — E\riKlebat//«nn«m.S(i?- 
phanus,  Iluldrii-i  Fu^^eri  Ty|)otîraphu3. 
M.  i>.  i.viti.  lii-fol. 

OUi: édition  i-^t  diVlict-  à  lluldrirh  KitggcT. 
IJoniinn»  in  Kirrlipcrj;  A  Wry$Miili(irii,  opii- 
Ifid  prulccttnir  df  Hcuri,  ft  l'un  df»  priiin- 
paux  mrinliri'»  de  wllr  rcipliii-  funiillf  dr  ri- 
cltrï  nî'{;>K'iaiils,  dont  J'imnitriiM;  forluni>  fut 
»(in\<iil  l'nipInytt'Â  protc^tT  l<'.\  nrl^  W  1i>a 
lr(irp.s,  il  ftiniier  dt»  mllectiuus  scitnildtqiips 
cl  d^ttill■^  (''taMiul'mf'nts.  Par  tt«  lilnTalitr^ 
iU-  lluldiicli,  llfuriful  rufom-asi*  <'l  witit-nu 
dans  k"t  lra\au\  dillicilM  vl  irop  souM'nl 
nui'U'u.vdc  wn  Ini|innifi-it*;rlil  pamit  ci-rliiin 
ilu'iudtiit'iidjunpuTit  d'um*  wjnmif  dr  tpwl- 
(pif  ini|>orlaucc-  à  lui  doiuiêit  «n  pnMit',  il  rv- 
irioit  rliaqur  onurr  rinipianlc  ôciis  (thulti-s). 
cil  rai%on  dr  quoi  il  t'iiilitulm!  fUustris  viri 
ilultirichi  Faggtrrî  Iq^irliptefoi»  Fuf^gtrvnim) 
Trf'ografihtis  ;  ce  qur  l'on  voit  eur  pliuiuur:!» 
de  ses  nlilioiis,  dtpuis  t-dlc-tj  dt:  1558  ju-v 
quVn  1568. 

Lrs  portraitA  de  cclW.  famille,  â  commoi- 
itTÏ»  JnfquM  FnggtT,  ninrl  ou  UfiB,  uni  viù 
gra^i'^trl  puliliis  ntiT  nolifrcHliiof^raphiquiv, 
m  un  vol.  iU'fot.  tniprin»'  *'n  1595,  vu  1818 
H  IMO,  vi  vius  nwmmait  encoit  eu  1754. 


M    D.  UX. 

r  DiODoni  Siculi  Bibliothoca?  histo- 
rieaî  libri  (juindwirn  df  quiidraj^iiiUi  : 
^l'Uivè.  Divemex  hii9(4uindt.viuLnunquum 
priûà  fiieranl  wliti.  — Anno  1559,  excu- 
debat  Ilenricm  Stephanus  llluîttriâ  viri 
Huldrici  Fu^eri l\|>ogr»phuâ.  In-fol. 

I^TFmiÔn'  <'l  lirOi'  i-didnii  ilr  dix  dii^iptin/i* 


118 


HENRUnJS  STEPIIANUS  SECUNDUS. 


1U0- 60-61 


lj\rrt  ttind  sit  conipasi*  ai  vuluiin-.  Klli-  i-st 
tléiliêv  |iar  Hrnri  à  son  Mèwiie  Hiiltlridi 
FiJggtT.  qtK  tbuK  Mil  Kpitre  il  conjure  dr 
rouliuiHT  À  ne  ricii  é(wn;utT  pour  dtcou\rir 
rt  mulrr  à  la  luiium-  les  boni  H  uDCNttu  li- 
\r«.  Lrs  parnils  ilr  c€  |»rolecteur  nVluk-nt 
|tai  ilrmômr  a*i?,ipie  k  prolêg^-.  Voyra:  daiu 
In  ViV  de  Hem  i . 

i.  Gentiuu  ri  Fiiinitianim  nom;in;i- 
rum  SlcriiiiiaUi,  Kidiardu  Slreinniu  Ba- 
ronc  Schuui-zonavio  auctorp,  Ad  Illii^ 
trisâimum  Prtnoipct»  r«roliini  Aroliidu- 
cem  Austrifc.  —  FArud<*biiL  flniriau 
Slephaims  lliu^trib  Viri  Huldnclii  Fui;- 
Keri  tv[K)gr,iplnis  m  d.  ux  xv.  Dil. 
Miirt-.'ln-fol. 

1^  I  hxliciK'c  tic  ce  jtranc  luleur,  à  peine  Ai-ê 
■  le  \iii(;(  aiw.  ndrc^r  ■  rarcliiduc  Otarie* 
d'Aulriehe,  est  dalt-e  xvi  Col.  Scpl.  1558. 


M-  D.  LX. 

*.  Imp.  Leonis  Auf^isti  Constitulio- 
nes  novi'lltu  ,  aiit  wrrt'cloritt!  Ii'giim  re- 
piiri;alionps.  Latins^  nuni'  piimùm  al» 
llfnrico  Ajrylii'O  {nvUv.  Iinj».  Jusliniani 
EdicUi.  Iinp.  Jiistitii  Quistilutioiies  ulî- 
quol.  Imp.  Til)t»rii  r.onstilulioiiiiy.  ïinp. 
Zrnunîs  l'.oii:itiltilii)  mm  p«xloiii  inter- 
prète. Ilnjiiâ  (HlitioTiis  mar^ini  appo:}iUu 
nuniororutii  nuUi'  [tai;ii)as  (irn^ci  exem- 
plaris  indiranl  al>  ihMiriio  SU'plianoex- 
cufii.  —  Ext'udt'bat  fit^nricus  Stephanuji. 

M.    D.    LX.  lu-H. 

2.  PiNDARi  Olympia  ^  Pytliia,  Nemen  , 
li^lhroia.  Ca'lorortiin  (Hio  Lyriconiiii 
Cnnninu,  AIctti,  Sapptiuïï,  SUwJinri, 
Ibyri,  \nacrt»onïi-ï  BanhUidis.  Sinioiii- 
dis,  Alamtnitï,  nonnulta  oLium  aliftruiu  : 
Omiiin  ^nrufy  ol  latine.  —  Anno  1560 
pxcudebat  Umrirux  StrphanHS,  Huidrici 
Ku^sori  Typogniphus.  !n-l6. 

Deux  parliez  (piî  toujours  m*  rèuni&ienl, 
ii\ri*    Fpilie   III!    iVrilitiire   à   Pliil.    Melanch- 

lllrHl. 


Appia-M  Alexandrin!  lli$[Kinic{i  Pt 
IIhiIu-;),  tatinù  nune  prinmm  odilji, 
'"ranciâiM  Ik'ntldi,  liiiii^na.'  Griura- 
i*jisori.s  drM'lissinii  irtlorprelatiotii». 
is  wlilioni.H  mar^ini  appu*it«e  imme- 
III  nota?  jttt^inis  Gra;oi  iil)ri  res(>on- 

,  Heiirici   Steplmni  typii»  nou    itii 

.'m  t'xcusi  (aniKi41»G7). — Excudchat 

•icitx  Sti^phanwi.  lIliLStrii^  viri  Uui- 

Fuiij^eri  tyiK>',iraiilîiJs     m.  p.  ix 


M.  U.  LXI. 

1.  (*,ATE?iA  recenliortiin  Tti(folo^onjni 
Protetitantintii  iu  I^^aimos  &  r,anli(:ii  ex 
divorsis  Biblioi^m  lociâ.  —  Uenr.  Ste- 
plionus.  M.  D.  LXi.  In-ful. 

2.  Oatrna  in  N.  T.  ex  Thcolo};;!^  Pro- 
tesLttnlibibi  excerpUi.  —  Heur.  Steptm- 
nu$.  M.  ■>•  LXI.  2  vol.  Jn-fol. 

Ainsi  annoucé  dans  lu  Cat.  de  De  Tliou, 
1,  p.  iOl. 

3.  DisTiriiA  mor.diii,  iiomineCalonis 
inscriptii  :  ciim  Gaïlii'ii  interptT^talione, 
&  iibi  opus  fuit,  deolaraiioni'  Latiiia. 
Il.ï'f  wiitio,  pra?tor  prîPC4'dpnl<»s ,  non 
?oluni  recenlt'iii  aiUliohs  Mutiirini  Cor- 
iJi'cii  rw'oi^nilidiioin ,  sot!  &  Gra.*cain 
MaxiiuL  Plaiiuda*  inlerpivl^itionem  &  dis- 
tii'horuin  India-in  hiiljrl.  Dicta  Sapien- 
timi  sopipni  Gnrrsa'  ad  tincni  udjecta. 
cmii  sua  quiKpK'  inli'tpn'Liitiiincula. — 
Olivà  Hoiierti  Stqthani.  u.  u.  lxi.  In-8. 

f'ji  155i'),  Miil.  Conlirr  f)>oil  remu  à  Ho- 
IhtI,  son  ami  iniinir  (nm'wo  integtrrimty), 
iitor*  li\ê  à  (i^u^■^('.  w  ll^aIluction  {interpre- 
lationem)  de.i  DiMi<|Ui's  de  CAton,  «  ut  est» 
mile  aiinos  «îginli  ei  iimplnis  ab  ipM}  Roltrrlo 
inipreMani  nunr  à  plurihua,  quibiu  Mepiiu 
at>  iDi|>eriliit  (ypugraphis  edtla  fcedabatur, 
rocndiit  repurgatapi  pro  \ctere  (qiue  inlei 
coi>,  e\  quo  juvenis  Lutriia.'  docebai  acerrvit) 
ainicitii,  rurMU  rvcudcret.  ••  Lettre  de  M«l. 
r^inlier.  dnice  de  Umsaiiiic ,  ri  qui  doit  être 


HRNRMXîS  STBPHANUS  SECIINDUS 


ÏÏ 


f      fra 


de  15S6  ou  15.17.  Je  ne  *«i»  |m>  que  Rolwrl 
ait  tloiinr  utic  trile  i-ditioii;  el  le  Toiiimv  tk 
13i>l,  fait  n  GrtiL*\r.  snil  |iar  Henri,  soil  par 
tjiiL'liinr  mitrt'  |iiTM)[iiif,  Jam  l'IniprinitTir 
ilcbwsw'  |i.ir  RoIttTt,  lioil  ^Ire  le  prtmirr  viii- 
[►Idi  (le  1.1  n'*l*inii  eiivnyée  |varCori!ii*r.  IXins 
la  iiréfactT  dt*  mu  Dkiîamirioium  ,  15S7,  ei- 
liirssiL^,  p.  1^.  HoIh-xI  dit  et^prndaul  a%oir 
rvi^u  vt  iniprimé  Huprtf  deruii-reineul ,  cr» 
DUti()ua,  de  b  derniers  rë\iMOf)  de  Cui\litT. 
Il  y  aiiroit  donc  uni-  édition  de  15S6  ou  1537. 
Ni  Miiittâire  ni  moi  nVit  a\ons  trniiTè  trares. 
SnieliiiT  l:i  oii-'iilimiue  ,  m^iLs  saiis  l'aYoîr  \iie. 
il  nVo  iiidifpic  ^as  le  fornuit.  Lue  édilioii 
de  Parût  1500,  in-fl,  npitti  Cartiltttn  Steplta- 
Hoat  tut'^'lle  iàtiv  sur  retie  K'visloii  de  Car- 
Jier.-*  e'f»i  ce  ijue  je  ii'oi  pu  >crilier. 

Que  rtiii  ne  trouve  pn^  dïm-iim-h  en  t/is- 
iiitiom  Mirdes  litre^ï  de  si  |ieu  d'impnr- 
laiice  et  si  siinviitt  rèini|it'imc.'S.  Ma  \àv\\r. 
(il dilatoire  est  tîe  donner  nne  liste  eiiaele  el 
elairr  ile  Imite5  It^  l'-ditiuiis  de.*»  |'.»tjnu)i-. 
\iil  endiaiTa<>  Lil(lii»;,Taplii(|iii*  |iuur  le»  ilé- 
rodufes.  les  Pliil:irqui*:>el  Ii^a  Xéno|iliuii^,  \c. 
el  c'oÂl  [irt^ÎM-iuetil  pour  ce^i  étliltoiu  tant 
de  ro)»mténVA  di^  mèiiicj.  peliin  livre*,  (pi'il 
y  a  une  ronfuÂÏon  et  nne  inecrlilude  que  Je 
Atiîs  elierriier  à  t'ziire  di^paroilrr.  I>aii<^  le>  An- 
iuile«  Aldine.s.  ce  fnl  .'iiism  pour  dis  éditiotu 
teft  niuin^  ini)Hirtaii|rv:  ipiv  leur  niulli|ilieilê 
m  oliligea  nnnvenl  i\  de  lotij^iiis  eJLpliea!tol)^, 

4.  Xenopiiontes  oinniii  qii^p  oxUuit 
OjïorH,  iiHiltoriini  veteniin  oxoiiiiiktriuin 
ope  (quorum  boniîm  iMtrteiii  Uibliotliocu 
vin  lllijàtrîs  Ihildrichi  Fii^jîiri  supfM»- 
itiLivil)  a  inultis  incmiorum  sordilius  ilû 
{>ur^;ilii,  ut  longi'  ni^ijorr  runi  IVurlu 
lejîi  inuUtSiitic  farilittstpiiimanlf^]  intrl- 
h^i  [¥>wint.  Rpistolariim  Xt>iio|  Imnlis 
rra^nenli)  qiiHïdtun  liiee  i-dilio  pra  ler 
ias  haijcl,  In  XonophonU'ut  AiinoUi- 
ne»  lU'iin  Sf^pliani,  i|utt)n!S  p^irtim 
varias  Iccliuncs  examinarr,  parliiti  lucls 
aliquol  obcicuris  luccm  afTorre.  parliin 
mondosos  quosrinm  (in  qiiibus  ver*'niin 
codicuniiiiixiliu'iisUtulus  fuit}  sua-  in- 
tei^riUili  restiluPic  cnnatur.  Indicetii  co- 
piot^)l^imll^l  nim  Latina  intorpreUitionc 
innutncris  in  lot'i^  cntHMiditUi  hubihii^-  — 
Exciidebttt  Uenricus  Str\ihanu.K  llliisu-îs 


vtri  lluldrici    Fu^geri  Ty)M}^nipluffi.  h. 
D.  LU.  In-fol. 

5.  XENOPiiorrris  Oppnitn  Inlorprela- 
tionpm  àdivprsit»  pdiltini  llrnr.  Stopha- 
nus  imrlini  ipsc  recaj^iiovit,  partini  pci' 
aliosrccot;na'icondam  ctinivit,  in  lis  po- 
lissimum  lods  in  quihus  minus  tolpra- 
liilis  <<sâe  viddiatur.  Huic  pni'tixa  Pr<t 
ojuï^ieni  llptirioi  St^ptiani  Oratiodecon- 
jungendis  cinn  Marh*  Musiî*.  cxoinplo 
Xf'nophonli;*.  Hujus  nlitionis  maru;iMi 
iipposili  sunl  nuuim  qui  Gra>Kim  pagi- 
tiam  Lalina^  rcspondcntom  indicanl,  iil 
Index  (qui  paulu  supmohbusiiccuratior 
upLTifXlrcmu  adjccUis  i*îit)ad  ulntngijp 
t>dilionom  ItH'lori  iisui  rssp  possil.  — 
Ibid.  M.  D.  i.\\.  \n~M. 

On  voit  que  le  prer  et  le  latin  rurmenl 
deux  publier tion»  dtstinele»  et  séparer»  «tis- 
|»o&iliou  qui  paroil  nvoir  été  rombiDétr  ni  fa- 
veur de  eeiix  à  *\m  le  seroiirs  »i  sautent 
ln>ni|H'ur  de  riiilerprêlalinn  Litine  poiivoii 
.tendder  inutile:  le  li«re  re|Hn)(lnnt  u'ejl  bien 
rntn|ilei  ipie  lor&ipie  leA  den\  {MirlicA  nonl 
miuieA.  Il  paruit  certain  que  i\\%  {;rec  il  existe 
du  grand  papier.  Uu  etianpLiii-e  aiiitoncé 
romiue  le!  fut  vendu  4  f^tiînéej  À  b  vente  de 
Bridgea.  A  Bn*«lflu ,  daiu  ta  Htbliothèqur  de 
Sainte-Klisabeili ,  on  eon»erte  un  bel  Kwat' 
plaire  sur  véUn  du  texte  ^ec  .  maïs  utu  ta 
Attnoiationci  indiquées  sur  le  litre. 

liidèiKiidainmeal  de  va»  travaux  per»oii- 
ucU  pour  In  colbtioa  et  roneetion  du  le\le 
î;rei- ,  d'apr»*s  plusieurs  an<'irns  m.iun5rrit.s. 
dont  pluMeur»  lui  furent  prêté»  par  la  Ri- 
bliiitUefpie  KiijSRer,  et  |hiiu'  la  révisi«m  delà 
version  liitiue,  dont  il  lit  lui-inéine  relie  du 
livie  de  U  tiivnlene,  Henri  eid  le  ronrount 
lie  plnak-urs  itavauLs  dliliiigué»,  du  Cretois 
Fr.  Porto»,  de  Omrad  Treaner,  Joacti.  Ca- 
mcrariot,  Âc,  et  il  a  rendu  snn  édition  auvî 
s^upcrieurc  à  ceMe  d'Aide  (1S25),  que  relle-ei 
l'cmpurtoil  sur  l'édition  de  Pb.  Junta,  151fî. 
Heiin  réussit  mieux  encore  doiiA  b  réimpntft- 
sion  qu'il  fil  en  1581.  et  qui,  nioias  britbnie 
ireitTiitinii  que  le  vi>hime  de  1561,  lui  est 
liriéniin>iui-itt  tn-s  Mi|H-nenn-.  Aiiyii  donc,  à 
viii|;I  :iiuiée-o  île  divljiiin-  p;ir  sca  Avax  édi- 
liiuis,  il  a  puL'vs.'imuii'iil  i-t)[ili  iliué  a  eonipTel 
ctTbireir  le  texte  tre^  eorrompu  de  Xénophnn. 


* 


r  Genesis,  Uiltne,  ciim  Ciilholira 
rxposiliom'  l'xclcsiaîîtic;! ,  ex  proUili^ 
Thfoloftiî*  oxwijdn ,  Vatiiblo,  Lulhoro, 
Calvino,  Marlor^ito,  &c.  —  Kxciiripbat 
Ifenricus  Siephantis  ItuUlriti  FHggi'ri 
T\iHïï;ni[^liU5,  M.  u.  lx.ii.  In-fol. 

2.  PsAuii  DH^  idis  oum  Cniholica  px- 
pusîtionc  Ecclesiîislicti ,  ab  Au^nif^iino 
Mïirtoralo  collecUi.  Ciinlini  ex  divrrsis 
Hjhtionini  loris,  ruiii  -liinili  ("xiwijilionc', 
—  lliid.  M.  h.  LXii.  In-fal. 

;i.  CATRNArooi'ntiwumTlioolog.  Prf>- 
U'stunt.  in  Psiiliiios  &  Cîmtica  v\  divxT- 
sis  Biblionini  locis.  —  Hcnr.  Sleph. 
imi.  In-ful. 

Le  Cat.  de  De  Thou.  I,  p.  156,  intitule 
ainsi  rv  votunip,  que  je  n'ai  point  vu.  Il  If 
(liilf  de  15A1  ;  niaU  sur  rnou  t^AL-mpIuirp  di^ 
ev  (>ital.,  Ir  S  rst  rfruplati''  à  In  mitïn  par 
tui  ï,  vu  ipiî  rnid  (i-rLiint'  ta  ilutr  ilr  iSTiâ, 
ri  pnilH^lrr  onniille  l't'tlitiou  que  j,e  nicii- 
linntH*  h  l'anute  MUS. 

4.  Novi  Tesiamcnti  Caiholicacxposi- 
tio  Eccleiiiaglica,  id  osl^ex  variis  probuLlfi 
Tbeologis  pxciTpUi  nb  Aiii;;u«iti[io  Marlu^ 
rato.  Sivpfliblioihwa  l'xposilioniimNo- 
vi  TcHlaiiu'iiti.  id  est.  Exp«ïiitioTi<\^  r\ 
pitilKitis  <iiiinibiis  Theologis  rollet:UT,  iV 
in  iiniim  rnrpiis  sinitnlari  ;irlilici«  rnn- 
flala;  :  qiin:"  insUfr  Biblinihi'ca,'  ntiiltis  ex- 
position ibu.s  rpfrrta*  **{«*•  posssint.  —  w. 
1».  lAii.  Iri-ftil. 

I.'impmsioii  dr  rv%  (livrr*^  VDliimn  aviiil 
fir  rrtniiiiriH'i>e  |Kir  Rolwrt,  tpii  nmnnil  Jitant 
d'jivoir  pu  lu  Ifnniner.  Jr  ur  puis  nir  rffii- 
MT  de  citer  iri  un  ]ussage  de  l'Epîtri-  on 
n(HJira<-e  lie  Mt-nri  ad  Joannem  f^hhirum, 
4pii.  si  file  Afhi  li>  rliêinir  pârJat  e\pi-euiom 
et  le  Mylv .  n'en  rontiont  pat  raoiiu  vérité 
dan»  ce  qxi'rlje  dit  dr  Holxrt. 

■  O  niurtrm  mnrii-nri  qiiidt-ni,  li  nano» 
«prêtes,  nialumtn  .  ni  sti|MTHliiilHiv  liicr^truni 
«Itldimis  pni-nialmarii  !  l>  iiifirtfm  \pv\  i.**i- 
miii^  iiilrrriptt'iili'ni  !  4)  mitrtvm.  niulli»  pm*- 
cUrox  ruiu)1u>   inlHTiinipmtrinf    miitliiqur 


bru  iipcm  iiotiU  iiividiiitt- m  *  ()  nior- 
tcni  Iritms  liii|;uif>  À  uibus  tnunt  liut,ni.iniin 
Acriptoribtiis  ma^uim  j.irturani  HlTcrnitein  ! 
O  lypotcraplii  uiortcm  arli  tyiwgnipilif» 
«!5LitiitTn  miiiilaiilrni  !  f  >  inortem  dmiquc  mul' 
lift  damni-t)  t\  rladditis  lu'limi! » 

1^  mort  «ioiriitedii  |ka^li>ur  Aii<;iislîn  Vnr- 
lurat,  p-ndn  n  Rouen,  le  Ht  (K-t(il»rr  1SAÏ, 
pur  nntrf  ilii  mniiélable  Anne  de  .Mmilmo- 
rciici  et  dv  l-riuii;ois,  dur  i\v  Cuise,  iiiterrom- 
pil  riinpre.v>>iiiii  de  l'c.i  C^ninienlaîrcft ,  riniit 
Marlont  étoil  en  parliu  omcnr.  en  partie 
roni|iilatcur,  ei  awc  l'.iidt  dnqtu_-l  protuible- 
nieiil  Henri  nuroit  runipItHi'  nrtte  rolledion 
de  (',axntniiil:iiri-s  BiliticjUcA. 

MnitUirr ,  Ann.  III,  719.  mt'l  celle  rdtth 
prima  à  l'auutf  1^.  Kst-ce  une  erreur  ât 
clùffre,  ou  bÎL'u  y  ii-l>it  drn\  dates  dnns  le  %'0- 
lumt-,  ou  di-Â  cxemploins  de  t-liarune  de» 
deux!* 

G.  Skxti  Pliilosophi  P\Trhoniarijni 
hypolyiiwsewn  libri  m  .  Qiiibiis  in  trefi 
Philnsopbiau'  fmrtes  severissiniO  iiiquirl- 
liir.  Libri luagno  ingenii  acuminescripli, 
vanaque  dcvi'trina  referti  :  Gnec6  nun- 
qiJâin,  Laliné  laiiic  prjnimii  iniiti,  inter- 
prète llenhro  Stf'pli^iio,  (ctjni  ejus 
riwlie.)  —  ExcudeiKit  idem  Henr.  Sii^ 
phamis  Huldridii  Fuggeri  Typographus 
M.    r>,    i.xit.  In-8, 

Dédié  à  Henri  de  MesiuvA,  alur»  majtrv 
d**»  requêtes  (Stipplicum  UhttUirwn  in  Hegitt 
ma^ultii).  Dons  cette  dédicace,  Henri  fait  a 
uin  Mérène  l'IiUtoirr  {trnf^ico-^omicam  lii$hf- 
riam)  de  l'accès  de  mélaneoLie ,  ou,  si  l'on 
venr.  de  spleen  dont  il  avoit  été  ilérativfsiMnt 
pris  en  1501 .  et  qui  étoïl  devenu  l'ocmion 
de  ce  travail  sur  SextU4  Peu  Bpr^,  en  !S65, 
ilans  [a  prérare  du  traité  de  la  Confonnilé  du 
fr.irM;oi«  a\('e  le  grec,  «dresfcétr  |>areiltein«'nt 
À  Henri  de  IVIonirs,  îl  reiirut  plut  au  luOf; 
*ur  rrs  iiM'idenls  dr  ii).i)adie.  Voy«,  eii  M 
Vie,  années  1.VÎ2  ei  |,M»5. 

r*  ne  fut  que  59  nm  .iprés,  eii  t(Hl .  à  Pa- 
ris, que  ce  livre  fut  imprimé  en  grec  pour  U 
première  foi*. 

6.  TiiEHisTii  Philosophi  (Eiiphradaï 
ab  elmpientia  rusmuninaiil  ()ralii>nrs 
XII1I  Grave  IbiruiriM-x  jtosleritjres.  no- 
v.T,  cartel  H'  eiîiriulalîori's  pnxleiint, 
(rum  Hcn.  Stpplmni  noïts.)— Exnidobnl 


Lf'  titrt*  niittoiirt-  iiiip  ^tr»ion  laliiir  rjiic 
Hnirj  n'a  |ioiiit  doiinit*.  Aiiwi  [es  inols  ciim 
Inlinn  tntrrftrelntinnr  iiii|it'iiiii'>  -.iir  le  lilre, 
M>iit  ruiiirrU  par  une  lifindt'  ilr  iiuimo-. 


M.  T)    LXIII. 

\.  Mofli8  libri  v.  nira  Johannis  Cal- 
l^ini  ('oniniL'iiUirifiii  :  Olmiosï.-)  st.H)rHuin  : 
ri'liqtii  ((Uiituur  in  fiMniam  turmoniu.* 
fliiïîOïiti  Pr.TliT  Indices (Iiias aliiluihcliios 
riTiini  (puirundiun  in  IiIsit  JulinniiisOiU 
vitii  roiiitiionUiriJ!^  miLibiliiiri,  rjilci  hii- 
jiis  vohiiiiintsadjeflos,  ununi  in  Genesin, 
[fllu.>niiu  in  reliquos  quatuor  tibros  in 
ronnnni  luirniooia:  disprwilos  :  IuiIm-s  S: 
tertiiim  qui,  siii^utorumeupituin  quili- 
U'I  %«'riiiis  (varie  ulioqui,  proul  ojieris 
rHtio  jRisUilHvit .  disppn^ii  quoUi  iKi^ina 
invmiiri  iHïSSint.  protiniis  indiraWit.  — 
Htnrîcus  Stephanus.  m  d.  iaiii.  In-fol. 

2.  TiiEOiwiu  Brzx  Responsio  ad  dc- 
^lensionos  \  reproliohâionrs  ScLu^tiani 
CiisU^llioiiiâ,  quibu^  suam  Novi  Ti*rflii- 
mfMiti  inlprpn'Uilioiifin  dotendorc  ad- 
v<'i-siw  tit'zaiii  &  cj*is  vertiiononi  \icisiiini 
rrpn'lu'ndcn'iiniaUise>t.  In  Ikk-  liMIo 
liuUi  Novi  Ti't^liHiU'nLi  lori  aiTiiniti^^i- 
îo  oxculiuntur,  quurunï  indic<*ni  adjo- 
cîiDUS.  —  Excudobal  iienricxa  Stepha- 
U.  D.  LXIU.  ]n-8. 

J.  Cauvim  Rudimpnlii  Kidei  Cliris- 
tiana>,  ve!  rudis  \  clrnientaria  qiiîwiam 
Institulio  :  quam  Caî«'«hismum  M-leres 
appellanint  lluiruddiUi  «ist  Ecdosiaslica 
jtf-tH-iuii  furiiiula  ;  gracreX  liilin*».  — Kx- 
cudel>al  Hmr.  SUphutm,^,  llluslris  virj 
luldrichi  ly|H)graplius.  m.  d.  i-xiii,  ln-16. 

De  ABVân  lingus  Grœca' ,  in  qui- 
im  vocibu?  quas  Lalina  usurpât, 
Imonitio  Henrici  SU»phani.  Kjufidpm 
îtrastirhon  : 


Â.   EsAi.E  Prophetia ,  ciim  CAlhotim 

E\posilianL'  Ecclt^siaslira,  ab  Aii|^.  Mar- 
lorato  collocla.  Adjpct us  i':*t  Index  Iol'u- 
ples  &  arliûciuiye  di;;p»tU}>,  huic  e\poï^i-r 
tioni  coininuoiâ  cum  (*jui»dcni  i^cnoris 
i'xp(tsiiiimihusin(jenpsim,&  in  Psalnios 
antihar  »b  pihIvhi  MarloraU)  L-ditii*.  — 
K\riiih'!)at  llmrieux  Stephanus.  h.  d. 
Lxiiii.  !u-foI. 

i.  Novi  Testauenti  caUiolica  Expo- 
siLio  EcplesiBStii*» ,  &r.  ab  Aui;uàiino 
MarlorHlo.  Secund»  pdilio.  —  Cinwviv, 
*'Vfii(K'l«il  Henricxi»  Stephanus.  w.  d. 
lAiiii.  lu-fol. 

Pour  l'i'Dourù  du  litnr ,  xoyvi  à  l'année 
mSii.  la  |)niuict¥  «Utiou. 

Il  KM  u  rniini  qur  p'esl  rc  «utiimc  qu'AJ- 
ntrlinfeii  iiiiikiiht  miils  It*  tiln*  de  Juj'uiliui 
Mariorali  Qftera  ufnnia .  Genrvw,  1684,  lli4(il. 
FolitJou  qui  ji'uiUtc  pas. 

3.  (  Henr.  Stpphani  )  DirTio^AoïUN 
mtnlicuui,  Vf).  t'X|KiGÛtiunps  vï>cuni  [grjc- 
lariun]  mcdicinalium,  ad  verbuin  px- 
CPrpLiE  es 

Hippocratr,      Aclio, 
AreUDo,  AIox,  Tralliano, 

Galeno.  Paulo  iEgincUi, 

Oriba!?io.  Artuario, 

Kiifo  Epht-sio.  Cuni.  Ceiso. 
Cuui  Iwlina  ink-rpiiMalUiMP.  Loxira  diro 
in  I{ip[ioiTatoin  liiiir  dictionario  pnpfixa 
êiunt,  liinum,  Eruliam,  nunqmuii  aiitoa 
iHliluni ,  alUTuni  Galeni,  inultô  f uienda- 
Liuh.  qtiàm  anlfa  ext-ustun  :  (noise  U^nr. 
Stpph.  in  utniin(|U('.  C  Gcsncri  in  Ero- 
tian.)  —  Excudobal  //**f(f  Stt'phanus, 
lllustris  viri  Huldrichi  Fu^y^pri  typogm- 
pbuft.  H.  D.  LXiui-  1n-8. 

r*-  li\  rr  t'-lnil  sOi»  prrsw'  île*  I'auu^  ISdS  , 


\il 


UENHirXS  STEPHANUS  SECLTsDUS.       las*. 


nrle  Lftii|in'  iri-roUeii  est  citi*  |tagi*  ^\  di* 
l*^lu-liyl<'  |>iililiê  nu  (-oiiitiK*iic^mt-ii|  de  1557. 

On  lliïlive  daii»  Scatif^erana  prima,  arlirlc 
Urotiannt,  uiie  «iisiirr  nmm"  de  rrllc  (tii- 
tîoii.  L'atiîi'tir  V  pi-ciMl  (tcfasinii  <lc  jrirr  Jii 
hlAni<-  sur  In  maiiirn'  dv  lra%iiill(-i  iU-  Henri, 
cl  le  Ifirti-iir  nr  |iriil  inan(|iii'i  il'v  \(»\r  l'niii- 
miuitiMini  dicti*  «•%  lîpi»»  lt^(^l^allli».  •<  l^-vî- 
CDU  En)tii)iii  cxNil  licnr\.T  a|iiid  Hfnririiin 
Sti>|dta)iiiDi  ('\aiMiin ,  R|mii  (jutint  iii\i-iiiji.s 
.uirli)iT4  miTf.  di-|)ra\alos,  ijtiiptK'  qui  uûixu- 
ria  hiUiiMiift  ti-rmTi',  t|iiii(piid  tlispliecl,  ini- 
miiiai  i-'i  t'ornimpil.  Sivii  itû  l'iiiiiiim!^  Ati- 
liicquriisK  ,  rKk'lisviiHii*  l_v]>ugru|dn:i>.  ■• 

Il  fsi  iiii[[vussiliîr-  ifiif.  ilaii!*.  liMli^H-iif  traiail 
lit'  lit  i't>visûiii  et  rifri'iTlion  «tr  m  ticiix 
n'riK.  I.n  ]ilii]i.irl  V('UU^  à  non*  dans  un  dt'|du- 
rnhli-  c'ial  J'.illiT;ilioii  i*.t  »!<•  «onfitsioii ,  IVdi- 
Iriir  h  pluAuvaiit  et  le  phn  ]ndicirii\  jiit 
tft6uïld>ilit('-  r()Oliii(ii-ll>-  diin^  son  cliui\  dt-» 
[^liÇtMl*  di%prsM.  rt  IxMihenr  (.-nniiiN't  ilati*  s*'* 
«mjcclMrc*.  H«.'ni*i  ne  fui  nrlJÙneiiH'iil  (ms 
MiEailIililt*;  muh  il  vs\  liicji  iitiituiii  (|ih' , 
iliins  »a  gtciririi^  H  |it'iiil)lli'  carrirrr ,  il  n  ;i 
IHtint  C-iil  tli'  rlkiilt'A  ;  t]Ur  iv»  fiiiix  pâ«.  -.'il 
lunil  lut  l'M  èlriî  irproclu'-.  ont  èlè  raïf*  ri  di" 
[ivit  il*im|t)trt.-incr  ;  oti  sait  {raiilfnr4  i\w  Us 
iTÎ's  savjiik  Scdij^tT  prrc  ri  fds  n'èloioul  \*m 
ru  uiui^r  (II'  crilic|iier  ovrc  liienTrillancfi  l'i 
mcKl*''i-aliuii. 

Quant  à  ri>mpli:)lit|ii4'  t^xiaWfvraUim  fiiie/h' 
simili,  dnnnr<'  a  li.nitiii ,  u>ni'  1  inlnilinn 
nnn  dUuiiiuIn*  de  ralui^si-r  d'iiulanl  le  Ir.i- 
\m\  littéraire  cl  perMiiini-l  dr  Henri.  tiiynn<t 
(|nrlle  e»l  iri  «i  \4TitaMe  v.ileiir.  l'Unilin  fui 
lvp(if;raphe  linltilr .  dih^^i'ul  tïau^  li>  bWnrs 
de  Min  (lïhrine,  irin  sniicicux  dt-  |ji  rornT- 
tiiiD  de  si'v  Itvii-A.  ahisi  ijne  de  leur  iMinrie 
i'\lxillion  ;  mai»  1»^  louaiifiea  on  Je»  eritiipies 
mèriti'CA  p:ir  m*  pulilifjlion»  m»  peitvcni  ;n- 
river  juMprii  lut  i|ni'  roniDie  Impriuii'Ui', 
niinme  indn&1rîeii\  IVihrà'aut.  U'  travail  d'i'>- 
diliiir  uV'inii  ^iitini  diuH  M\<)  nllrihution^i,  ei 
î^iiuaL*  il  ni-  hil  expcue  à  se  rcnclrr  per;tonnr)- 
U-mciti  roiipahU'  de  icnicrite  mi  d'iufidêliié 
dan*  Ir  choix  de  %.iri;mir*  Kreripip*  :  il  »'«- 
voit  pai  en  le  iMmlieiir  irirne  snirLiianU'  l'dn- 
ralion  f'lHMii)nr.  Ijes  Ahmvmus,  cpii  le  noni- 
menl  enrun?  a\vc  nit^idl  le  granti  l'ianrin, 
riii)unoiKseii1  cpi'il  n'étoii  pa»  taxant,  ef 
<i\iMienl  f|iH',  pour  l(-Â  lettres  latini'^  qn'il  lut 
IttDiiit  m'irr.  iiule  I  ipi^e  lui  prèlnil  un  ofli- 
ririix  et  diMTcl  M-<"oiir>'.  Plnnlin  mérite  le:* 
pltu  graïuU  éloges  (Hiiir  Ivs  importants  et 


liliU'»  lr.-ivan\  qui  ninplireut  <hi  rnrrière  IT- 
pOf;ni|>ltiqur;  il  eut  :iu  plu^t  haut  ôvçxv  \c 
(aient  liv  s^\*}\v  Jt^irr  f ai tr ,  v\  lieui  un  do» 
preinifTs  rangs  pnrnii  rt-  que,  depuis  quel- 
tpie^  aniiirs,  ou  nuiniiie  ]rs  grands  indu.i- 
(rïds.  De  noK  jours,  il  uuroit  ru  dt^  pn>niiers 
le»  pn^W-S  fuècflniqnes ,  et  des  (neillenn-i  H 
ilr's  jdus  e\]iéilili\e:s.  l'jir  sa  coiLsIanle  arli' 
\i|[*,  et  tin  lK'nttii\  rlioiv  de  \a«an1»  aidi-s 
lit1iTain*s,  il  opéra  a\ec  avM-/.  de  Miret»  |Miin' 
a%oir  juMprà  MU(;t-dt'ii\  prrs.«s  roulante»,  et 
qHelquilni^  pln^.  noinlfre  prodi^ieiix  |M)iir  cv 
lcm|is-lii,  liinilis  qne  Ir*  Miiinife.  les  tsiieiini:' 
lieu  enreiil  licilMliii'ItentenI  que  de  deux» 
i)liâlu';  dans  li^  ^irl-lK)'>l.1Ilre^  dillirilcs,  ri 
]iaiir  em  elle\  ftirenl  fmpii'iiite*. .  ils  eji  eii- 
lix'liiu'eitt  a  peine  une.  et  pri*-M|iie  jomai»  au- 
tklà  (le  cint)  .i  sj\.  Ailnm.  malgré  k*  diitpcii- 
lUeuJi  éclm:  île  -in  helle  bible  PolyRlottc*, 
Plaiilili  KUt  ncHpiérir  den  lirlies^efi .  qui , 
lniii*mi*es  à  sa  fiunille,  furmi  par  elle  mic- 
re:»si»erneiit  auprurnlées  dans  rexerrice  de  Ifl 
iiM^ue  profi-ssi^Ht .  i\  sout  eiicon-  aiijourd'lnii 
II' ]i.ili'ininjlie  de  plusieurs  de  ses  luiiiuritldis 
deAmidniil^.  lunl  an  rontraire,  tes  %a\uiits 
et  Mudieui.  ]uiprïrui'ui'T>.  iluul  la  reiMiimuet- 
durera  tant  que  s'euTCera  l'art  de  la  lypo* 
graphie,  el  dtiiil  les  pluK  ri«1i  titres  de  f;l<Mrt' 
Mtni  le»  in)meu<u'.«  tra\au\  ltllét'utrr-'«  qui  leur 
sont  [kerwinicU .  ont  éîé  ,  pfiidunl  une  partie 
de  leur  vie.  dau»  la  mal-aisaiirr,  et  jiuiuiis  aii- 
desHis  d'une  étroite  médiorrilé  ;  le  »lrnuer 
ilvs  Maniurc  f^st  mort  preM)nr  lus^dtahle;  et 
drn\  des  K»ti(iiiie,  Henri,  le  \*Uis  justeiiienl 
eélelire  ,  Aiit>iiinr.  qui  de  Umte  n-Ile  longiu' 
faïuilli-  eiil  lits  p|ii\  riittsiiléra!ile>  atelier». 
soûl  ïnorl>  a  riIolel-Uieu  ,  Ihiui  n  celui  dr 
l.yofi ,  et  Antoine  ù  Pari«,  sttt^aut  ce  qii  n*- 
limv  AlnieJotisi) ,  fpii  piiroii  a\(nr  prih  n  rv 
!<ujel  (jc  <ioipii'Uii4s  uiroruiriljnu'i 

Airiem-  pnr  roJlen»aiile  (?eiisun'  de  Jos. 
Seaticer  à  fNirler  de  l*l;niliii,  j'ai  cru  liirn 
Tain'  ili'  inelirr  iei  en  par^dlélr  ees  trois  la- 
millt-s  1y|HR;rapIiiqtieA .  qui  Iiouorriil  Irur 
mitU',  pI  lioiii  diarvtne  raérile  une  grande  |>ari 


'  Oilxltn  ,  Nihlioffraphical  Vrromeron,  11* 
Mlf,  (lit  que  l'l«tttiii  niviirnl  paorrr.  et  |>rvhiiltlt* 
uirtit  lu^  |iAr  Ir  ('ti«j(rîn  i>  l'Uolinilit-il  [HM>r,  «imI. 
I  frar,  t'roirii-hritrtrd.  ■.  Non.  Cdlr  ltil>lr  Ir 
mit  à  In  virile  Jjin*  «le  f^anJ»  ciiili«rTai  péritnui- 
rr*.  iH9i»  il  «ul  Ic^  tiiro  tj ester  :  ri,  <«■  qui  ••! 
triiliiinuii^llcinriit  h'irn  f<*nnn  »  Anvers,  il 
motirot  iUn«  l'nniilpncr. 


(|V'Jut;i^s.  bu'ii  qu'à  tli's  titres  i|ui,  pour  lou»t 
iir  •TMtl  pu<i  le»  inètnrs. 

l.  KtmiMBNTA  (ïramniiitic;c  de  ^mr- 
liuiii  Orallunis  doclitmtu,  iih  miUioiv 
Mutiiriiio  Oirderio  reco;;niUi  cl  aufUi. 
,\fip*'ndi\  cjusieni  îid  siiui»  niiJimniUi- 
ifiiii  liU'Iluni  iiuiif  (tiimuni  cilila.  lii-«. 

&lailtnirt*.  |i.  Ty,  nn?l  n*  li*re  apiui  Hohrc' 
tum;  vms  â  \a  ju^tt*  1^,  iiicirtaiii ,  il  <lil  : 
■  II.  S.  nuf  R.  S.  Daiis  (■« «leriiîtT fJih,  «'mtoÏI 
uuc  (tliiinii  di-  i'uris,  ri.  \iar  VvxprriiÙQii 
iTto^Hîta  ri  tiHCta ,  nu  voit  que ,  ilalée  uu 
iioii,  l'ili- vst  ciTtaiiifUiuiil  pattfrU'urc  j  rcllo 
qui  Ggure  au  l^taL  ilu  KuLmtI.  Vove^  *\- 
«kmii,  page  93. 

5.  <'.ULI.OQl'10IlUM:!iL'holUàtJl'UrillII  \\W\ 

qiiatuur  iui  fnM-n^s  iii  serinum*  Uitiiio 
(tBiilalHii  cMTicnikH,  jiulhorr  Maluniuj 
Conlrrid.  r.olliHiuiuruiii  sl'ii  ilmlo'rîuniin 
gnt'tfinmi  Spécimen,  aiilhon'  ïleriricip 
SUïphauo. — Apud  UenricumStephatutm . 
la-8. 

toiM  ilat<-,  €4-  volume  eX  \r  pircv- 
di'  1*3(1111*4*  156^.  Iknii^LiliiK-i,  llfiiri 
tlVoîr  %iiiilii  l*^sjlvl■|'  ^Hiijr  I  t'tudr  lit'  l:i 
;iii-  i;n'<[-i|Ti'i'ii'i|4ii-(]<»ri]HTavoil  rail]itiiir  b 
laiiguf  Inliiir,  uma  il  ru  cs\  rcstûau  Spcriiiiai. 

6.  FRAr.MKîfTA  Poolaniiu  veLenini  ia- 
tinonim.  quuruui  oiktii  non  c\U»nt  : 

Euiiii,  Pactivii, 

Awii,  Afranii, 

Lnnlii,        Na;vii, 

IjilMTii,  r.iiH'ilii, 
\lioruni(|tK'  iiiullonitn  :  uiidique  û  Rob. 
Slopbanu  siimina  ditip'nlia  otini  ron- 
]^vsta  :  iiunr  uuU*m  ah  tlenrk'u  Slepliuno 
oju*  Gliu  dige«iUt,  oi  priscarum  qu;p  in 
illis  àuni  \ocMm  i'\|K>sitiono  illiislrata  : 
uddiliit  l'tiam  alieulu  xorsibu^  ^ra'cis 
quo»  inlorpiTlanliii-.  Iluc  in  (;raliam 
^liidiotMji'iiiii  tanninis :  prc^podioni anU^ni 
rt  uiiiatoribuîiuralionis  solutitj  ïn  iîiiiiili 
laburo  iDt'u  favento)  gralifiaibiinur.  — 
K\C4h1(*IkU  Hi'iinrHx  Stepluutus .  lllifstris 
viri  Hiildriclii  FiiKi:t^ri  tviMip-aphus.  An- 
no  M.    U.    LVIIll.  In-s 

Du  viiii  i|ui-  lliiu'i  pittuiettait  un  m-iiiIiI.i 
Mr  travail  |Mrui  Us  i-rn\»%ni  blîiM  m  piosr  ; 


7.  TiitcmibiH  Olori  filii  de  Bello  pe- 
loponni'siani  Ubri  u'to  (una  cuni  sclio- 
His^ra'ns  .suas  in  sedcs  uui};na  e\  {Kirlc 
reiMwilià,  et  inlegriUiIi  su*  ivsLiUilis 
pkTis4|ue  in  tocis).  lideni  latine,  e\  in- 
terprelalione  I^iurenlii  Vallas  ab  Hen- 
rirn  Sleplmno  rtT.o;?niUi. —  l^xeiideUiL 
tlrnrivuK  Stfjiltattu»  ,  llliiïilris  viri  Util- 
dridii  Fuii^ïen  tv{K>;n"apbu!s.  u.  d.  lxiiii. 
In-fol 

Il  >  a  (Ir  <t'll<'  i-(lilMtii  (tiN  t-xrinplaln>>  >ur 
|ilu&  graiiil  H  nieillciii  p^pin'  ;  tU  mhiI  nir«-â, 
mau  DU  f*  paii'iil  |i.is  uu  liaul  pri^ . 

H.  RuitKIlTO  STKflIANO  ,  viTudo  Ulffa- 

fia  rep  B.  M.  tjht.NJitosoûinplun.'s  hein-. 
^r.  latinosq.  libriJn  omnibuâ  arlis  typin 
}{i'ap1iir,-r  iiuriK'i'i^  ab?K)luti}iiiiinus,  (]iiain 
JU  iMHiiiT  nt  iiiiinia  cjns  ofnnia  itniis 
obire  poUieril  :  cm  curpii»  par  uneii 
Uinio  fuil,  iiietlix-,  vi^iliic.  al^uriï> pâ- 
li en  ti-k'^i  ni  uni  :  ijar  etiamaniinus  in  e\i- 
guo  colore  in^jcns.  adeo  ni  u[HTuni 
siioi'iUH  niu^nifiienlia  luni  Fnincisci 
Gatl.  re^is  bu*  nomme  pnnii  plane  rv- 
gab  in  eain  arlem  bberalilaU- i*erUi\e- 
rit  :  [lalri  ^^uoilutrit^.  Henr.  Stqih.  b.LM- 
luinuIJumamentalaenniispii.sâiniiâitiT- 
fusa  poâuit.  Vi\it  ann.  li\    meu.  xi. 

Gnodv  ftniilk'  iu-Fol..  daiu  taqurile  loul 
Cl*  luii;;  luliliili- <.-(  \v\ts  U's  jiiuri  t\w  M'jtan-iil 
k'A  êpttaplii*s  Mitil   iniprintr>  m  ruii^t*. 

•I  Mmuiinir,  j*-  tous  rii^iivi-  \r>  epitapliit^ 
tir  ffU  mou  pcir,  Uiit  lint'A  qiH>  Laliii-t,  t\Uv. 
j'ay  impriinr/  eu  tdie  miuïiiirH*^ un-  qu'un  k-i» 
pnili  ap|H-l(T  un  nuuÂokx*  ty[H>gt-apliiqiif  : 
(•sppraiit  it"v  adjOMsUT  m  brrl'  «k-s  atiln^  dr 
plusiriir»  ntnis.  Or,  im*  M'r4iit-tii-  mmi!>  \o%ts 
prii-r  ircvtrc  ilt*  )n  puilH'  l'ronuui*  l'itii  dtrs  (a- 
\f>riN  ri  niî(;iiiMiN<l(->  Mus'*-'^),  m  j»- uc  M_'a\nî'- 
le  pfii  di*  liii%ir  qnt*  mhi>  Wism'iiI  \m  tn-m\M' 
tinuA,....»  (<>>iiritrnti1r  du  fiAuriiU  n\f*'  kt 
i;i¥C,  sera  la  fui  d<'  la  Jt'tlîcuct;  dr  lletui 
uu    f'ri  .^jd)  lit    lliuri  t\v  Mustun.) 

ludrpruiliiiiiaHiiI  (II'  «^«t-i  qui  (ut  vrril  lA 
ini[)iiim-  eu  1565,  lUie  auiiv  nK*nti«i  «Ir  n-s 
piwi'^  nio^niJict'Mtinimr  imiin-ss^r  sr  Iiihim* 
ffiins    \vs    Dulopir»    H-hol.iôit)ilt*h    (:rrr>    Je 


m 


UHMtIClIS  STHPUANCS  SECUNDIIS.       U64-6&. 


Ilpnrî,  ia-8  non  daté,  nmis  qai  duit  ^ir placé 

■  t'antii'L*  IS6(.  Il  uf  |iMi%oit  tloiic  èlre 
niKr«iiiifi  lit*  lu  n-mi)in^sioii  ilr  yrs  iiii*nii'M 
K|iilji[ilii-«  (uirr  «luiislc  rahit^r  iti-4.  Jiih  Tr- 
yo"ruÊ>!t'n-ft  (Jiienmonia,  qui  n'rsl  (|ue  de 
tSè9,  et  qui  (t'ailleiirii,  quand  \e  tnnps  QuruiC 
roiMvirdè  ,  caI  d'iiiu>  f\(-tiitioii  bonne  ,  sans 
néauntoÏDS  ovoir  ricti  dt-  rrn)iirt|ual>[r.  (>ttu 
magni^cence,  bien  que  dt-uv  fois  iti);naliT  et 
pi-éfom*w  par  soii  aulcur,  tmIoÎI  donc  pour 
iimis  inviàihle  t  mais  i*lli-  «ît-nt  du  nous  rire 
niutiifrslL-i;  en  tnif  grande  fetiilli*  in-fulio  ru 
plae;uni ,  oonMTViV,  je  ponrrois  dire  rrliou- 
vèe  à  la  Itihiiotliëque  Royale,  oii  elle  *a  èlre 
rrutiic  eu  mie  laeun  de  toluiinspnrlciuiillt! 
a\er  une  auln*  pièn>  de  mi'an-  wite,  et  fw- 
reillnuenl  irslce  jii!îqirici  lunt-B-fiul  ipiiorèe  : 
A"y>/rr(/m  in  mortrm  Henriù  ujorn  dnul  je 
retid<  rniiipli'  à  ri-tir  in<'iiie  niuii'l*  15lU,  qui 
est  cHle  de  l'inipresiion  de*  deii\  pin-w», 
petle-ri  nu  pm  ;iiilérieuren  l'atilii!,  uyani  né* 
nssaircmeiiL  paru  ovuut  les  l'oUoauia  qui  U 
rilenl  et  qtii  soûl  auMÎ  de  1564. 

y.  Mt'iîiotfic  Mab(.aiudis  PilomePu- 
iirïina'  qiiu'  \i\il  <)iiiï.  \\\,  niiT).  iiii. 
insiiznc  virliitmii  supra  :i'lalnti  ri  scxiini 
fvmpliiiii,  lU'HiiriiS  Sli'plianitis  runjirp 
int'ILiliss.  B.  M.  ciini  quj  imanunili'r  rL 
.sine  ulla  bilr  vi.xit  ann  vu.  [{[licudiu 
liœc  \Uou  IrisU^  oniriuin)  vix  tnmk'iii, 
voTft  mm  àinjiullilniw  Im'UinU'.  vl  su-*- 
piriis  iiOhiie  vertitisorlvilUiiitibiis.  fudil. 
(Cul.  Jan.)  (UV.  IMii.  ou  V  Janv. 
1564^}. 

Orniiilc  frnilt»*  iii-fol.  en  pla^-Ard .  ^'e^l-à- 
dirc  iiitprtnuV  d'un  senl  i-ôtê.  lutil  l'intiluli' 
eu  giiKArs  mpilale»  i-t  tn  nm^e.  I-Jlr  miiiirni 
nue  p^^-e  luliiir  de  144  ïeraéli'BÎaqur»,  el  lit)ih 
pièce»  gn-eqnc*  de  tpiatOMe,  miie  el  m-ul"  \  ers . 

Oin^eniV,  el  ii-pru-ptr»  iinbliê»'  h  la  Hi- 
Uiollietpn- Hoyalc,  wlte  fenille  \ieiil  d*y  t^lii' 

■  (■«■tmnui'ct  M^iulei'  fine  M,  Mot;iiin,  datu  U- 
Journal  tirs  .'iiit'unh  ,  de  niant  1841.  Ou  ft'e»! 
4»t)lif;t^»ninH'iil  pW'lè  n  m'en  JaÏMei'  avoir  nue 
e\a<ir  copie;  et  ,  eommc  il  est  très  possible 
ipie  re\eiuplaiiT>  »uii  unique,  je  rroii  devoir 
leimpiimii'  ail  mniii.»  les  \ci\  latins  qui.  saii«^ 
avou'  comme  poi-iie  une  prnnde  iniportniice 
lltteiairr.  noill  de^pu-hpn"  ni^iT^t  pntn-  la  liin- 
(psiphie  tJe  Henri  lùstieinir.  On  li->  rnMMir.i 
Aaus  la  notice  rpii  le  eonrcnir. 


CessortM  de  picra  {Epieedia)  étant  fnU« 
iivaul  el  potH'  les  fnnéradles  (cadaverr  non- 
lium  Sffmlio\,  deux  ver?»  de  celle-ci  étiddiik- 
senl  ïa  dnie  Av.  \i\  inurt  à  1*1111  itm  deruiers 
jonn  lie  dtTcudin--,  à  l'êpiMiue  tù  conniiF  drit 
él renne»  : 

llirr  «unt  <\uk  Jant  liti^'iilirM  Juna  raleoilii 
(Cnt^ciMB»  ra|ii4,  Mir^rî,  âpan«urenniJJ 


M    II.  Ï.XV. 

1 .  La  Bible,  qui  Oisl  tuiiU*  Ui  sjiinclc 
Escrilurc .  i-otileiiant  k'  vieil  et  le  nou- 
voiiii  Ti'âUiUfnit,  iiuInMiicnt  la  vieilU*  iH 
lu  ïiyuvrîlr  iilîiaiiiT  (iivtH*  les  noie»  mur- 
i;in;iles).  On  a  nuiivellenienl  adjcnist^  t»» 
cosle  million  enl.re  aiUres  rh(«*'i«.  îles 
ligures  csiiiiellrs  soni  cnllcr  les  pEiâJ«iiges 
cotTO-spiintions  fies  qmitrp  liernîers  ile 
Moyse.  —  L'()l(\ipr  de  Hetiri  KnUcmie. 
M.  I).  LX\.  In-fuî. 

2.  Jksh  r.itftisTi  l>.  N.  NovumTeHïa- 
meiilum  sivtî  Novuui  Kanius.  l'iijus 
GriDfO  lextui  répondent  irilerpreUUicK 
nes  diue  :  Utui,  \etiis;  allers,  nova, 
TiieoUori  Ueza*,  Uili^eiiler  nb  »n)  re- 
cojrniut.  Kjustiein  Tli.  lleza;  annouttio- 
ne^i,  quas  ittdom  hae  seunnda  ctlitinne 
reco'fTtiovit,  el  accessiuiie  non  parva  Iik 
eiiptoLtvit.  InditV';  etiiiiii  duo,  theolu^is 
[priL'StTtnn  llebratfie.  Ura^ca;  el  Latine 
liniMiie  sliidi<wis)  inulUmi  pioluUiri,  ad- 
jeeli  siint.  Itei^iHUisiu  ejusdeiii  ad  SeUis- 
lianani  l'.iistelIJonein ,  in  (pia  nndli  N 
TesUiiiiejili  lor*  aceuralissinie  evruliun- 
liir,  !.eursium'.\cu.Si  praslat. —  iienevtf, 
Hfttrirtis  St^phutHis   M.  D.  lxv.  In-fol. 

|jM-épui).-(edeTlK>od.  du  flèjce  e^ldelaSl. 
Vovei  ei-deMU»,  pape  lil.  I/ai- jtnwiiarfii- 
f/nttf  .*  l.'evpivMion  i-s\  juKle,  la  pn^rateee 
i*dJtiou  de  la  version  Kiliiie  de  'l'Iiéu^l.  de 
Ilé^e  aynnl  puni  d.iiiï  la  Ttihie  eûDiplêle  île 
RuIhtI,  l5.ï(>-57.  in-l«l.;  re  qu'en  18S7  j'jvoiiî 
nul  Ml»  iH  |Nir  eons<''ipirnt  mal  explique. 

.1r  ne  eonuois  pai  le  \oliinie  niîisi  (itirtê 
iliiii»  le  ijilalofine  l*inelh.  n"  M.  •■  \i*\  .  te.-.!. 
.1    I  |ii'<Hl(n*n  Item.  Tii'.  Inl,  niisqne  uUa  iinta.» 


\m-w^.       HHNHICUS  STKPHANUS  SHCnNDUS. 


435 


ItHl.— ('/êloit   pittt-ètn:  celui  tir   ib^ài,  uiou- 
qitatil  du  ft-uilU*t  dr  date. 

Ot  in-rol,  (11-  l&TtS  fit  uulr  riigriiiitl  |i«|)ii'i- 
^Au  <jilnlihpir  tU'  OMir  <lr  Miuv,   Umdro, 
1777.  ti-m. 

3.  Nom  M  Tf^STAMENTUM ,  tuliiie  , 
riietidorx)  Ik^za  int^rpivte.  —  Ibid.  u.  d. 
.XV. In-8. 

C*rsl  In  \ersioii  kt'uw  déjà  imprinK'e  daiiik 
*iiv*foJ.  qui  prîvpdi'.  L*uuk'iir  *  a  njuiilô  «Uf 
ll^'^lirarr  (F.pLshtb^  nii  [iiiutv  dr  (Ujudî- .  da- 
flrr  lOi'iiK  Mart.  1565. 

Oiif  liiiddfliuii  Itii  piiiiTpriM!  furif^fon-  i 

[mU»  it  »  la  prière  di!  J.  Ohiii  i*t  de  KoIktI 

r>ltt*iim*.  Ajux-s  VI  pn-niirif  |iiihl  ira  liait.  tll<* 

lit  rexin"  «'t  iMiItTliiitiiit**'  par  railleur,  (|iiî 

nTprodoLtit  ru  n-tCi*  aiiiirt'  13(W.  saik  Ifs 

^|tiniul.\  iii-rol.  H  iii-S.  lUiiin  ftai  |iK'(ac(>,  il  dit 

ili'  auii  ltii|iriiiit'iii '.  i|u'il  l'aMiif  fu   graud<* 

i^liluf,  jiMm-i'i't|iril  ii'i-ltiil  iHjitil  ■•  <'\  iC*Jt?- 

[taio  t>ui)|iogrj|d)uniin  ^li■^l-,1|(ii  en  «uni  im* 

^jyiflati'  (I  aval tti:i.  lit  diini  liieruiii  t*a)>tniil, 

iLÎtiil  st\  (.ini  iiiipiiini  i]iii>il  non   uUlrtidâiif  , 

digiiî  pbiii'  <[ui  coiiiiniiiii  Diiiiiitiiu  |>hiiri|iiim 

«iilharitiiti*  ■n.'*erè  fwrciïiiiliir.  "  Lrs  prin«'3 

tuulr>  i'(»id('tii-s  ri  ili-  iints  Ji-t;n-s  n'ont 

i»  manijui'  iiti-ltr  sf'vèiv  cocvition. 

i.  J.  Calvîni  HiiilinipnUi  Kidei  t'Iiriti- 
tiHnto.  gr.  ft  lut.  \i'.  —  LOiivicrdc 
Henri  EsUniut.  m.  d.  l\v.  In-4G. 

Voyez  d-di'uuii,  à  roiittîif  15B3,  |i.  iil. 

T\.  Thaictk  (le  lu  coiiforiiiité  du  lun- 
\p}  fninçuis  jimi-  Ip  jii-oc,  divis*^  on 
trois  livre*,  dont  les  doux  premiers  traic- 
(pnt  dw  niunieres  de  parler  conrornKw  ; 
le  tryiïiienie  amlieiil  plusietjrs  iiioU 
François,  li'*  un:*  (uis  du  Gret'  eiitière- 
RU'nt.  \v>  autres  en  i^uirtie;  c'est-à-dire 
en  ajant  n^eiiu  quelstiues  leUreu  par 
lesquelU*s  on  peut  remarquer  leur  i^{\- 
.moloiïie.  Amv  une  rréfaee  remonslranl 
[uelque  |t»rliedudeisordre&abu8quJse 
^cummetaujounllmyenriisa^dola  lan- 
pue  h'nineoise.  En  t*e  Tmiclé,  sont  dtiï- 
ivcrls  quelsipies  «va'ts  tant  de  la 
igiie  iireeque  que  de  la  Françoise  : 
lii(|uel  l'auleiir  el  Imprimeur  er^l  lïenry 
K.MJenae.  Itl^J  du  feu  Knherl  KsIii'ntKv 
Ifi-fi 


(V  tuliitnr.  di'pnur\u  Ji-  date  .  |KiruI  n*r< 
UiiHmi'iil  vit  mai  15^)5^  âin:>i  ipit:  jr  le  pruuM.* 
doits  la  \ic  di'  llcnn  ,  nn\  atiiic«-A  ISO-t-lS^. 
K;iil5«y,  ilhil  mfnprimt'À  l':iri.%,(-lM*i:  RidHtrt. 
doiil  If  nom  <«t  ?>ur  llin'  [^raiidr  |iui'liv  drt 
i^xt-iiiplairi'A.  ]>*aiili-n  ont  ndiii  Av.  iw^\\\vs 
Du  l'uu.  qui  n  litit  iuipi'iiiit-r  pluAieiirh  li\rt« 
cliiîz  KuIm'iI.  QtiHqiivs  paiiagirs  niulrp  it% 
utuiueA  cl  rfiulre  If  l*a|H-  ,  mi  tiieu  sigualaul 
util-  df  rv-s  fratidca  wclï-Atasiiqur»  irop  sou>vuI 
(ApUHtée*,  dt'A  iiotiH  de  sainxs  iniii^inairt-t> 
for^'i>ji  tout  l'vpns  |»)ur  li'tir  ;illril)iici'  la  pui^- 
future  dt*  ^L'rîiHHi*  Ulî^ntnll^usr^  ,  ih-  purvul 
ctri*  roiueii*-^  duti>  t'rditimi  dfPai'u:  uiai» 
traimput  rrs  plai^mutn-iiA  miuI  \rf-s  pfu  di> 
<  liu^c  *  ,  el ,  ruudifs  lUi  iiou .  rites  iiu  tuut 
jioîut  rxpniniTs  dt*  mauierrii  et;  qu'il  y  ail  à 
en  l'fgretter  l'alM^itro  dniiK  tr  ti^rr  <pii  d'oil- 
Inir»  Mt  cuhriiY  v\  iuntiiiclif.  Im  rrimpre»- 
sioii  l'ii  pitii  p'dSM'K  Ictlm  est  |ii«ii  f.xênitéf', 
f|  .  III  quelque»  endroits ,  plus  correcte  que 
ri'tliljaii  sniis  dMli'. 


M    D.  LXVI. 

1 .  pHM.Hnni  H  h.inipliruslâ  |K)etii:u.  — 
ln-8  ,  sans  diUe. 

Pour  VK  volume  qui  apimnicut  à  Heuri,  et 
À  RuImtI  II  M)u  Ireru,  «uir  duii»  U  hfl«  de 

KulieitU.  Ijfii,  II.  t. 

?  LAlioM^^lHMATiON  de  tii  diseiplîne 
eicliVriiasliipie,  i)l>>i'r\ée  es  Fjilises  ré- 
f(M'iii(V'sdu  Royaume  de  Frame.  A\)v  la 
responao  aux  objwlions  proposée;*  a  ren- 
contre. —  rJiei  Hmri  Estiefmt.  m.  u. 
LXVI.  In-8. 

3.  Alfiiabetum  Hebraicuot,  in  que 

lilera"  Hebruicaj  deseribuntur  ;  puncto- 
ruin  vot^dinui,  aeeeiitiaaii  l'orrua  et  vis  : 
cuin  ttp{>el]alioiio  ti^tlnburum  kI  dielio- 


*  Ud  tir  cet  pftsMf;^*  nt  «  I*  \>»g*  '  ^^  •  B't>cl« 
,4ci»riattre,  ot'i  vingt-tïx  )if;Dra  Mint  rmitln^t^A 
A  un^  liiDjfUc  lUlc  <1d  Bnin«il<>  uint»,  ijne  lliiiiri 
nVïl  p**  )r  wid  A  tenir  pwor  «ptHr\|itiP4  ni  fwr- 
fié*.  Un  .1111117,  cuiilrn  Ir  f'-ic»",  r^l  «ti  >|i)al»r»irMl«> 
rMiBld  ilm  pféliminairr*. 


liO 


UKMUCUS  STKPIIANUS  SKCUXDUS. 


IMH. 


K\Ai 


Ituil. 


vuIUtii  Ui^bniii-anmi  litorai'iiin  pnifcs- 
!*oris  rwognitionp.  —  Oliva  Hobfrti  Ste- 
fihani.  u.  d.  lwi.  ln-8. 

4.  KioiULKc.iuMdivorïtonini  f|ii^f-»iii- 
matiim  vi'lenim,  in  si'plrin  lihrcw  dlivi- 
>tiiii,  iiiiij^iio  r|iii;miiiiiiiiLuiii  nniuiTo  \ 
(liKtlms  InilM'ilJUri  niirliim  :  jîwit'. 

lU'iir.  SU'|ili.  tk'  Iijic  sua  odilione  Oi*- 
lichun. 

Hrialinut  k  mrmlU  faerit  lr)K)r  tntc  Ciitfjitiia  . 
Nanc  prnfitg*  mntilvt  aune  |r|Mir  ille  r«clit. 

M.  n.  Lxvi.  In-I. 

Itaiu  i-c  Irt-js  Mt\iiiit  ii>liiiMi>,  Iti-iiri  n'a  jwu 
,i|ii!n,;n.  n  l:i  pai;»*  -liO*,  i[ur  m-*  fnirirlnirb  i*t 
nuMit-Ts  IV|iot,Taiilii'a  n-in'iiiiiiL-ïiiM-nl  la  )iHt-f 
lit;  \t^i-n  ilriiii-iaiulro  ilr  i'aul  le  Siti-uliuin*  , 
noii  {NL4  ainfti  t{ii'rlli-  m-  %()il  i|;iiu  It-s  lroi>  nlJ- 
lions  AlililH'^i  (lu  l'ioritrtfirtrn,  mni«  lnitik-M-r- 
mVm*»  Irniislurnièt*  rn  »ii  iiunlelljpliîi-niw.-rii- 
lila^e  «Ir  iiiul».  comme  dans  l'i-ilition  Jiiiitiiu' 
iIl-'i.Mm.  iU(»  tilks  lU-  l'arif. ,  IMI  ,  tl  .le 
lUwlf .  1S49.  ^.^>^l  prolk'tliliiiii'iil  itUi'  «It-r- 
lliirn'  tjtir  f  It'di'i  (dii-n  iIihiiiih-  jinur  conic  g  v> 
eoiiijMisit(-iir.s.  ^  oviv.  \iiii;ili'.i  Aliihira  ,  sf- 
COli()t- l'iiit . ,  litmc  [fri'niii'r ,  |>.  lui.  v\  truî- 
siimu' )'■<[■  U.  ]i.  TA.  Kiil5fJl,  lUmai .  Viiloiiiiiu.s 
wrJMi  à  licnri  au  suj<*i  Je  «-ne  tiMii«|i(MitiiMi 
itvtuiu  Ira  \vn  tivvelXa  yivcv. 

5.  POKT.K  Gritr't  l'ritK'i|M's  heroici 
oiitiiinis,  èL'tiVit  nonnulli. 


1.  Homi'nis, 

10.  Dionysius, 

i.  IleAioilus, 

ll.CoIuthus. 

3.  Oqjlioiis. 

12.  Tryphiorf. 

4.  C^lliiti. 

\'A.  Miisii'iitî, 

5.  Aratus, 

ri.  Thooiitiiâ, 

(>.  Niciiixlrr. 

15.  PhwylidM, 

7.  Tlu-wrilU!;. 

16.  Pyllutjrora' 

K.  MosiMni**, 

Aui-cii  carmiiui 

9.  Biun, 

Kragmcriti^jjlinnnn 

llenriri  SlophuniTotraslicUoii  tU»  lia»:. 
siiu  edilionc. 

t^uw  ririeinrilit  pliirtMmTÎlal  occllo», 
l^luHni  iriillu  ciir|viiit  C(iiu|iia  ilrc<>nlr  nilrl. 

Njilivo  |iriui  lii  aa.%  îllrxcfr  ilcxufc, 
lllrccliriim  rultoA  AmI  au*iii  tilr  iiuvdt. 


t  Sti'pluîntÀS  llliisiris  vin  lluliJridii  Ktii:- 
I  ••m  tyno^rapluis.  In-l'ol. 

j  lïiittiis  iiri'A  ili*  Inil»  siiH-lt-s  ([iir  »v  l»raii 
li\n*  i-!tt  iiii)iriiiir  ,  K-s  |)iirU-s  i|n*il  cuiitietit 
tint  v\v  l'cilijH  ili'  lrj%aa\  ilViuilitioii  qui 
Kiim^sixi-tni-iit  en  ont  pliu  on  iuoiii.«  rpiirù  , 
t-clairci  les  textes  .  el  |>or  leur*  nules.  inlirr- 
I  itrilation»  cl  autre»  uceeM^oii'es  liltérdire^.  à 
j  la  *érité  queI<pierois  suralxitHlfuils,  en  iMit 
I  lyeaiiroup  bcihté  la  Ircliire.  Mai»  m  cet  îmjmr- 
tiint  Keeiii'il ,  i|i(e  iVi-tiditinn  rlassique  ctiii- 
•lultera  Ktiijniii'n  ,  ne  peut  plnti,  autant  t|U*«U* 
li-eloii.  être  ronsidèré  comme  livrr  d'tiAUf^' 
IdlHluel  ,  il  u'eii  deuienre  |uu  inuius  un  de» 
pliii  b<>au.\  mnnnmentA  i\)Mj(;rn|ihiqne«  et  lit- 
léraiix'-s,  el  rinnmetir  Je  nus  Mûn)t\tvi\iict. 
Aussi ,  bien  que  Iwirs  île  l<i  riili-piiiie  îles  li- 
bres très  rares,  ri-  Miluine  rsl-tl  ,  île  lou» 
(Tii\  ili'i^  L^ttieutir,  ei'lui  qui  u  uequbi  la  %alrtir 
I  ii-lali\iriiviil  (a  plus  éle\èe.  Lu  e\tlliplaire, 
I  lie  |iarfailL>  enij^iT'^âtiuu  et  de  belle  rclîui-r  , 
n'est  pavéqui^lijueruU  150  Ir.  et  .111 -delà.  Lcnul- 
lieitr  vii  qut-  \c  plu.4  noment  ou  ne  Ir  rt'ncou- 
'  tre  ipie  thna  un  étiit  du  Hiligue  attiittaul  un 
long  et  fréquent  usage,  (^wtil  nu  guuiil  pa 
pier.  il  est  enlrêmemeul  ratf,  il'une  ^iVilalile 
êJê';aiKH' ,  et  (Tuu  pri\  eMii-liilanl.  I.  eveni- 
plaire  lie  Ih' 'l'hoii,  a  .son  aneiemuf  cl  lielle 
reliure  eu  iitae.  rnutje,  et  ipti  eil  uiaïutenaui 
ta  notn'  Bibliothèque  royale,  a  êlê  pa)e  1,U0V 
Craucft  à  la  «enie  de  (l.iilltu'd  ;  inai^  cW,  â 
n'en  |H>iii(  douli^i  .  le  plu»  1h.-I  t-xenipbin- 
existjmt.  Sa  dinM.'usioii  e.st  île  'Mi  niillim.  <|i- 
Itauleur,  sur  Hi  âc  largeur. 

ti.  PiNUARi  Olyin[na ,  PyOûa ,  Noraw». 
Utlitnia.  CfEhToniiïi  wtu  Lyricorum 
ivirmina,  Ak'a.'i,  SapphiK.  SUstchuri, 
[byri,  Anaeivontis.  IkialnUdis, Siinuni- 
tli^,  AU'inaiii^.  iiuiinulla  eliaiii  aliorum. 
Editio  II.  p-avoliitma  U.  SU'phani  reco- 
i;niLionc'  quoruiidani  iiilt;rpreUitioni*»  I&- 
roriim,  ftf  a<rossioiU'Iyii('Oruni('arniiniini 
lufupk'lat».  — .\nno  M.  d.  lxm.  Excu- 
dt'liat  Henr.  Stephamis  Illustris  virî 
Huidrichi  FuggiTi  typogniptiiis»  i  vol. 
in-lfi. 

Vu  [leii  pliix  umpir  el  pliL<t  eurrigée  qiirU 
pirmiere  êdiTiiiii  tW  ITifiO.  bium  que  rannutirr 
le  liln-. 


-AnnoM.DLWi.  ExciKlcbal//<'nricu.'ï  '      7.    l/lMmunnioN  an  Trail*^  <U'  la 


1566.       HENHÏCl^S  STEPHANUS  SKCUNDDS 


l'oiiforniiliMli's  merveilles  iinr.ifnn(*î»av(T 
les  mudiTiiis,  un  Tmilt*  piriuiratir  il  I  A- 
fi(tloi;u'  (iinir  Uéi<K)fltf'.  l/iin^itiient  (»sl 
fiii»  d<'  l'A|ii)la;:K'  |iour  IkToloU' ,  roin- 
postr  en  hilirx  par  Henri  Rslienne,-&  esl 
iri  ronliniiê  |wr  lui-ni^me  : 

T.tDt  il'rfclt»  mrrvpilIvBx  ra  rest  iravirlirM 
(^iK  (le  nul  aulrit  «|irr»  «*inervrillé  tmrtt. 
Kt  poorrvt  mu*  »çatAn*  ila  [il«î»îr  ici  |tfruilr«, 
VoD*  non  i<-&f>iii  iioQirrc  en  riant  y  •(iprrmlrr. 


l.'iin  11. 


D.  LWi,  au  moistle  Nouembrt*, 


On  annoD»  irai»  édilious  sou»  rettc  in^« 

iti-,  M\nir  l'originale  de  57â  i>ii{;f.«,  t'ii  pc- 
ils  caroi'ttTi-* ,  n%w  ri>li\ier  (ri-XUiiiK' sur 
Ir  tiln*;  niH-  i-t-iiiiprr>sioii,  oii'oir't  cHnit'(ii-f>]i , 
mais  VIII*  r<)li\ii'i-  .  il  tinr  irdi.sifmr  ,  m  li-|- 
\*)u>  [{'''*'«*•'»■  'i*'"*"  l'oliïiiT,  ri  njiiiil 
|iiif*r<t  ;  tfti  {\vu\  dtTiiifri*  a^ti'  diicrs 
'rlinii(;rniriil»  rt  iniin'  autn-s  ,  nr  roii«^r%îiiil 
|ilii.s,  ;iii  (-lu  i\,  lin  loiti;  iKiwi^f  Ji*  t'iMilidii 
oripimlr.  .111(111»-]  i-hI  Mll>tttilut-  tin  aitlvc  li-ril. 
J'ai  l(iiit;-ti>iiitnniH|ii'aii  lini  ilo  trniA  i-iliiiutu 
.dt'I'VVt,  Il  y  t-ii  itMHt  nii  moinK  (juntre,  car 
li  nii  r\rm|tl.'iin-  (xiiiaiit  l'olÎMt-r  ilr  l'itli- 
II  nri^iiKilr.  iiii|)ntiii-  (vrlniiiiiiii-nt  ivcc  If 
mi'-fiif  |M-<rl  niraclfrc,  1 1  ;naiil  (M'aiiinniiiii  U-s 
rluiii[;(-nitiilj.  ri  Htt|i|ire-v>ioti>i|iit!  ji>  \ifiib  tl'ili- 
ili(|iirr. 

Kii  IStD.  ayaiil  a|iiHiiiô  à  Pari»  mini  im-iii- 
lire,  j'ai  pu  li- iiuifrnnUT  a\ec>  un  auli-v 
iil-ft-fnil  prinitlir,  ri  j'ai  rcroimn  <|ur  Iri 
tJtiix  Hnii'iii  11*1111»'  «Mlle  et  mt^nic  *'<Iiiioh  , 
tnaiit  i|iu-  «liiTi-t  II'  iiii''n  liiiil  ]ia^i*s  ilt>  la  f^'iiillr 
iTA-27i.  nii  h  2K2.  iH~.-*ifH,  Hniriil  it-im- 
imn*».  Hriiri  fui  M':\rn-iiifiit  l.l.-iiiii'  riiiir 
llr  ptlblit-aliiHi  .  |iar  It-s  iiiU!îUlral.i  ili*  (ic- 
tii'vr.  «■!  rc  fut  sjii'^  iloiili-  |ui  leur  oriîn* 
(|u'il  lit  n-  cliaii^viiii'iit  au  iiio)'fji  iluqurl  plu- 
Mi-tir^  lii<itom-tli-s  i;ra\rl«-yiM's .  cl  iiolaiiimnit 
iiiH-  rdniiiit'iiraiit  par  tmf'<'\prt'!(«ioii  growiÎTt^, 
riirrtil  mn|il.iiiV«  |>at  iiv»  rvâ\»  im  peti  pliu 
linl)l«*s. 

Alt  ri-sif.  iii.'il^ir  la  rart-lr  de  rniK-  vl  l'aii- 
Xtv   Mirlr  tri-vciiiplaircA.   vHU"   purtM-uhrîlt- 
lt*cUf  m  i'llc-nn''nn*  moiiu  iiiM^iiifi'iiitr,  im' 
irrnti  rniiM?r\rr  à  l'rilitiou  prctiiicri'  un  vr- 
tl>lv  itiltTi^t  (le  Mtt^iilarilé,  rf'<i  [tauagi'A  cl 
llti  It".  iiinrrruc«-.<)  des  tlouxir   a  f]itiuz('  aii- 
iiiii^  i>4ljlion&  (!«■  cet  ou\raftc  a\aiii  t-ié  ili- 
)Di€fi(  rii'iifillU  dans  In  rèiinprriisioii  de 
fc,  1735.  3  \n\.,  priil  in-R,  qui  r*t  lurn 


iniprimêe  ,  ywix  1res  rare ,  cl  la  »\de  corn* 
[ik'tf . 

IHiviil  ipir.  daiiMiur  prt-farf  apologi'tiqur 
niLsc  l'ii  lrli*di*Miii  llrrndiili'  t.iliii,  Hi'liri  rv 
thiir  ,  a_^M>/  iuiiUU-int-lit ,  dr  n'Iialàlirrr  In  n'- 
piitiitioii  lit-  M'vaciti'  (li_>  n-t  hi.sliini3i  ,  dmil  le 
nom  ist  si  luiiK-Irnip^  di'tniiiit-  pKl^t'l-l»ial 
|iour  cxprinitT  ftsaRcralioii  et  inrnii-  U*  niwi- 
wni;*-  liislontpic.  juMpià  «•  qu'i'idiii,  di-  tios 
jours,  ii'*'\lruordiiiiiirrs  ri  impn-Miii  «Acni'- 
iiituls,  une  U-lli(]ii<'U.M-  cl  saxanit-  t'xpi'ditinii 
tpu  ItHijourii  licmurt-ia  la  Krauci-,  Miiiiii  Minit 
bcililcr  ilis  f'xatiif ns  ri  tApliiraliniis,  diiiil  un 
t\t»  utiles  iM^ulliitâ  a  iti-  d'i-laldir  i>i  diiiiuii- 
tn-r  la  MvanU'  c.utrl(i>idf  dr  b  pjiip^trt  tir  it» 
riTiljt.  L'ilrroddlf  luttii  piihlît',  tt  lUuri  a[i- 
prc-uaui  que  l'on  pn>[Min>it  luic  tradiicliou 
fraiirditf  ilf  l'Apolupif,  rrni^iuld*'  wvoirdé- 
li^urr  par  fpirlqiir  pi-i'-suniptiu-ii\  i{;norai)l  , 
fl  prit  II-  paHi  di*  st'  Iraduirr  lui-in^mi'  ; 
mais,  iLi^niil  dr  la  lilM-rU*  hini  |)fnniM'  à  liml 
tradurlmr  lie  m>u  prr»prt>  oiiMiigr- ,  Il  lai-oa 
courir  sa  pliiiiu-,  m'  ilutiita  rarrit'rt*.  vl  iulnn 
diii<>it  tiiiL-  niulltludr  (If  roiilrs  ,  dt^pbisauli*- 
rics.  (le  rc*!!*,  qui  ti'Auruient  pu  ('in-  de  mis** 
ru  It-lc  du  \oliinM' Ki»1ori(|ue  ,  rt  niiuki  Iraïu- 
fnrmu  mn  Apoloi;ii-  laliuc  eu  nu  Ii\i%-  fniii- 
r;iiis  liitii  phift  l'Irudli.  i|u'il  s\inpn*ua  de  pil- 
lilicr,  di*  miiiH-  «lu;.  It*  lilrf  d'  iptilogif ,  ir. 
Cf  livrr.  pmripîlaiiiincul  i''(ril  par  un  hiiinmr 
diHtt  IcA  iH)ntlirfu\  \iiva);f!t ,  la  luiuli-  !uu;»- 
(llcct  |t'.^  prufoiidrft  (?Iudt'jt  a^uicut  meiililt*  tn 
tèw  d'un  iiiilut-nM.'  savuir.  et  vu  qui  \fA  per- 
Âtrulioii»  eiH:K'sia>tlique.<i  exerrée»  rutitn?  sut 
fartiUle.  caiLuiuitl  iim'  irhlaliou  i(u'auf;iDeit- 
loil  une  rtTlaiue  raiblintc  de  raraclere  ;  w 
h%n'.  dis-jc,  i-sl  dmir  rempli,  iHturrrd'ann:- 
dolf^.  de  trails  &aliri(pit*!t .  di-  pdils  0111111*, 
|iarfois  amu-siuils .  qurlqurfuÏ!*  ridirule^  nu 
tib^urden.  cl  trop  Kouveiil  d'aMcz  nuuxaù 
ton;  il  lats-se  x<iir  mtm  que  l'on  n'a  son^-  à 
rien  nioin<>  qu'à  lui  donner  un  routeualile 
eiisctrdile.  C'exl  lotti  au  plus  .si  les  mnlierei) 
V  «Mit  a-pini-pri-A  claW-es  |>ar  rliapilri-s  ;  el 
|dii!»ieur%  n'p(*lilinii<i,  f|iM-  le  muiudn'  mmh 
f\]\  puévlier,  font  eruire  <pie  l'iDipn'Hsiuu 
alla  auui  >ile  (lu**  la  plume  de  l'auleur.  Mai- 
gri- CVS  fuarine!i  défaulK .  c'est  eeiifiidaiil  un 
|uiil«  de  MÎeiit-e  anc(-doli(|ue .  un  Iréatir  de 
|ietil»  faiih  «ra»  el  taux,  nièU'-s  a\et-d'aian*A 
eh(LM>s  d'ordn-  pliu  ivle\é;  uuft.\i  «■  li\re  -li 
eniiuemnient  remartpiaUe  a-l-il  en  douze  à 
ireiïe  éditions  du  vivant  de  son  .luti-ur  :  vi 
d<'puis  qu'il  t's^  moin^  In  ,  luen  de^  {■eiu  rniil 


U8 


HENHÏCUS  STEPHASUS  SECÎTNDUS.       1566-67. 


a  Ikiii  i'»cimi  ftHirragc  rt  \ûlU'  ruiit'>  avMr  t*lé 
vu  ItiitiH-iir  tl'i-it  faÎD'  If-  mniiitln-  a«ru. 

fie  )Miit-il  (Hrc  prrniis  tU'  rroirt'  tjiH'  et» 
n*\t'lAliiti»  sr.iîMlalritM-ft ,  et»  mst^Mxes ,  reA 
lnit/.i«  ik'  Henri  FaUiiii»,  »*r  (t'HiiIroa  <-u(vm- 
triir%.i»«iil  t<  ufiri*  lui.  iloiiï  tk':Hi(-uu|i  se- 
%'i%m\\  tti0ic3lnH9i(  e\cuMl*lc»,  ont  eu  cti»eti- 
(laiit  Ufwr  éff!t«  d'ulilité.  et  par  là  ont  altcsiu^ 
ni  ((urltpie  »ortP  IciiJHsIw  rKprorliwqiicJ'on 
eut  di-^iMW'  h  If  III'  faiii'.  On  ui>  |tciit  m-  di»si- 
niulcr  qiip  Inirs  rvniijnfs  H  ninen-s  plMwnfi- 
liTiet  rtnilrf  de  nKiuiiii<>  pr(''ltT>,  «"Sfulir  Im 
imiinrs  eu  f;éuL*ral .  ne  •tomti  (|iiv  Inip  mhI' 
vent  fuiiJ^i-s.  tH  iint>,  daus  rr;t  rrciu  ililTanM- 
loirnt,  il  n'y  ail  |in"^ii<ir  jaiimk  [|ih'  tn<-diMinrr 
t>ti  jiriil  tirtnrcn>irc  f|iM*  la  rruititi*  (k  m-  *oir 
8ly|;niâliMT  el  pilorifr  dnns  tpiHqiir  inipi-r- 
lincnl  li\T('l.  qilcIijiH*  iiovriia  tmii;;r»M-t«'tiMT. 
flun  phu  (rtitif  Um  v\i  iMmr  cITel  cl(*rmili*iiir, 
irarr^ler  ilait*.  Itiii-s  (It'Mwilrfs  res|Mi*<'  ik'  \wv- 
«niiies  niiilrt'  Ifs<|Ufll*s  i-rs  Mirli-*  d'alla(|itp.s 
«Mil  l'-lr  ih'ikIhiiI  laiil  i]'.iniit-i-A  diit^ir». 

Ou  11  iinprintf.  mais  snn*>  «*<)  a|))»ortiT  di- 
priMivf*.  «|ui',  iHHir  Cl*  li*n',  Ht-nn  a\iiii  «i,- 
l>ri'ili'  à  Piii-is  «n  effigir.  fMi  fu  ii  dil  «uiani 
de  RnbtTl .  )»oii  p^M-** ,  ««us  wins  li*  pniintr 
(latftuto^'p.  Id'iin,  *i'i-s  it  ttlii|ï>-la  r»  :ipri*s, 
vint  pluinmrt  f»tis«  Pans,  y  ««'journa,  fut  a-r- 
furdli  et  u  la  viUt-  rt  iii^int'  à  l.n  Otur,  cr  <]ili 
ti'«iin>il  pas  Fil  lifU  û  tin  jiujcmcnt  de  cou- 
damii.-ili(iii  au  Ini  nïl  t'xïMr  ttHitrt-  tuî.  n  vsl 
^raicpte  «-li^rf  lui  niiisa  <itii'l<pu'>  dîî*a;;n''- 
ninili,  mais  rr  fui  r\\ri  le»  iiiloUTaiit^  rii;«- 
n>\f^  tl<-  Gi*i»c\f ,  (-1  piMiit  «lu  l'Hil  A  P.'rm  , 
iMiui  qu'un  peut  Ir  \n\T  m  sa  Vie. 

B.  Hkruuoti  llalû'jrimssri  Ilistori.T 
lik  i\.  &  tle  >ita  Hoincri  liMIus,  liitinr. 
Illi  ex  inU>rprcUiliQnt>  [jiiir.  Vallm  ml- 
î^TipIfl,  hic  px  mtcr|KTUilii)nr  Cunradi 
Hott'sbiichii .  ulnupioab  Hcnr.  SU'phiiiio 
nvopiiiUi.  E\  Ctesi;icxct'rj)l.THisUirj;i^ 
IconCïtipiiiTiimljim  iiirm<iniliiliuiii  slrur- 
KiPHnint.  Apo!o;j;ia  llcnr.  t^lcivluini  pro 
lIcnNloU). 

KJu^itMii  Uonrici  Stopbaui  de  hac  sua 
etliliuno  DisUchon  : 

Ucnnlvli  l^tînm  pottcilrrat  liactenuK  uiabrant, 
NaiiC  Latinm  rorpn*  poMidct  tl«rn4oti. 

—  Kxriidfhnt   Henrirm  Stephamm  ,  II- 

liiîilris  vin  lluMrirhi  Kiifrjîcri  IjfioniTïi- 
phiis.  M   n.  lAvi  In-N 


Au  \tTMi  du  Ilirt',  un  lit  re  i|Ui  i>iiil  : 

Uenr-  Siepkani   F.lrfivion  in  rot  qui  I/erodnti 
hitturiam  (abuttnttati*  aeeuêanl, 

tdas. 
l^îttlHÎi  ù  r«t,  vel  qait4joi^tiril  quixl  |i»Ji(<>  nen- 

Utvar,  vrl  Diiipium  rrj  nihil  illc  Mpit. 
Ni)  >«|iil,  li<ii'  vniffn  <jui  tttci'trr  rreOuIns  «Dilel, 

A(  juelrri  («mir  piindu»  Jnciv  pNt«l  : 
Al  liifiiii  (relis  litx  io»U  tlicrrr  Muii.%, 

^tiiitiu  ««i<il  Ims  tillia,  |iluftMli»  îllf  upit. 

filutdmm  in  HrrvJoli  inlerprKtationen%  A  »t 
rtcitgnilain.  ■ 

Qoi  r^nx  propria  ,  mroHiix  inirrprrte  linsna 
Aniv  lui,  vcrum  iionc  in  i>lrak|iiP  luijtinT. 

.l'ai  dr  n-  ^ulutne  un  exemplaire  Mir  l<-f|uel 
soui  Iteuuioup  de  iii>lrs  de  In  inaîu  de  l'hitlf»- 
rieii  .1.  A.  l>e  IIhhi.  iiiiiw  que  le  foui  rmnuii- 
Irv  les  addilioiiftinu.  du  Catal.  Hilil.  Hiuaiuf. 
I,  p.  Ï76. 

Li*<  i;ra\un*«.  fcoNrs,  roiisislmt  eii  trou 
(;i-jiuik-s  pt.iu(-lM-A  en  tints  rrprêM>iiUuit  Is  Tour 
de  lUiUvUiiM',  lc.->  Jâiiliiis  et  le  Palai»  uu  forle- 
resM\  ,'f''.f,  de  Stiiiiratiiijt . 


U    D.  LXVII. 

1.  JFjtn  Cluisli  D.  N.  N'ovnin  Testa- 

iiKMitutn  ,  (jr.  CMiii  vt'terc  inUT|>reUi- 
lioiio,  cl  novn  Tlioodori  BeTa*.  Addito? 
siiiit,  tiKjcin  îiulorc.  sii/iiuia'  hrtnfc*  doc- 
Irinru  unoquoqtip  Eviingi'lisUirum  &  Acl. 
Ap(j^loliroruni  !(«■«  fompri^Konsaï.  Item, 
Mflliodi  AfHwlolicanim  Epislolurum  bre- 
vis  cxi^iratio  HjuAdnii  ml  iljudâriss. 
IViiK-ipcin  Luduviciun  Burboiuuni  Prîn- 
cipcni  Condorif^^m,  A  (jallinim  nobjliUi- 
Irrii  voruiii  Dri  Er.ini!i»liutn  amptexam. 
IVit'fiilio.  iii  ([WJ  lU'  Vcrlii  siTÎpli  aiitori- 
UiW  Ik  vont  i'\u^  inU'qirHaliono  disscri- 
tiir.  —  lixcudi'Uil  îlittriais  SIephanus 
virilUiisIris  Huldrirhi  Fu^pcri  TypogiiH 
pliiis.  M.  a.  Lxvii.  \i\~ii. 

2.  Kebiuic  ve  lingu.-c  Rudiaicnla  ;  ac- 
curaUi  itiKhodo  ol  bnniUle  consmpLi. 
Eurundciii  Hudinieritomm  Pnixià.  i\uvi 
vivae  voris  loco  essp  [wesit.  Oaïuia  n>- 
ro^ita  &  AurUi  ah  Ipso  uutorp  Antfmio 
Rodolpho  Oviilh'iio,  rjiis  linfçuiv  pro- 


IIEXKICIJS  STKI'HANUS  SECUNDUS. 


ft'^sort*    (*('  Mi'braiiii  Sjnlaxi  Ciinom.'s 
'^riKTjtis  nunc  |irinnim  oditi.  —  K\ni- 
(lotwt  Kfnrir.tu  Stephamts.  m.  u.  i.xvii 
In-i. 

Ain»i  (|Ur  h;  mnarqur  MiulUiirc.  (a  date 
di'  IWO ,  4|iti  est  i  TEpitre  on  Ut-dicwrc  hlint" 
de  rnuiciir,  porteroil  a  cr»jire  tin'il  aurr>it  Plé 
fait  do  te  li^rc  nui'  aiilri'  »liii<iti  mitmciin* 
à  cetle-ci. 

:i.  MKDir^  arti*  PriiidiK-s,  |tosl  Hit>- 
|)ornil(Mi)  fk  (ialcniim. 

Gnrci  Lalinitali'  tlunati  Arot.TUS, 
Ruflïis  Ephoiiius,  Orilwiiiw,  Paulus  .E^ii- 
nota.  At'liiis.  Ale\amJi'rTrîilliamis,  Ac- 
tuiiriiw»  Nio.  Slyre|>sus.  —Latitti .  Corn. 
Olâiis,  Srrib.  l^r^^us,  Marcell.  Kmpi- 

Aliiquc  [irirlcrt'îi ,  quorum  uniuA  nf>- 
mcn  iîînonitur.  Index  tion  .-^ulum  copio- 
8US,  «tl  pliuiii  oitiiup  arlificioAO  oinnîa 
digeslu  tiahnis.  IlippoiT.  iiliquul  Itx:) 
cumCorn.  Ceisi  inlorun'tiitiont'. 

Hi'nrici  Slephani  rio  har  siiii  t'tliliono 
Tetrantichon. 

QiKBroroqRct*  «uri   per  rompiU   niiilU  »aliili<in(, 
Hoaptt«  nunc  per  inv  rat  wranibiis  utia  tlnoioa. 

Prima  ulnliffrir  RirdKorum  frriil)«  drcU'  : 
âi«I«oli  iBrUico*  nonnr  arcundn  mifij  T 

—  Hxctidfbat  tlcnriais  S/r/)/imiu.v. 
N.  i>.  Lxvii.  In-fol.  \  vol  souvent 
rplié  en  deux. 

Ilniri  irgardoit  avrc  nu»u  comme  fort 
avaiiL^t'ux  dans  It*»  «■tii<ltii  ft  travaux  suui- 
d*a\air  les  Uwv*  (rni(.in1  dt*»  «iijcis 
réuni*  t-n  prii  Jt-  \nl<ini«s.  ou 
uti  Aeul  lonHpi'il  r  avoil  poudii- 
Vtê.  H  dantsa  prcfatT.  il  sVu  e\|tliiinrniasi: 
••  Qniim  Mixh  ituiliU  nlili.\iiin»iiii  ^elnllr^  ju- 
dieai'it  r-juvicin  ur^umunli  ^('^i))tl)r('■.^,  s\  mm 
uiM>  toliiiniuf .  9I  i-vrlr  i|uâin  |i:tiirUMmU 
firri  puMfi,  iiirluHi»  li.d>erf,  (aJm  ul  eluini 
Riidliis,  qui  M*iir.4iini  ri>inpacii  craiil,  n-coin- 
piiu;t-iidi>s.  ul  nUt«  i^oriari  poueul,  rurÂrtt) 
irnii  tiino  alifjunndn  in  mrutem ,  de  «un 
tM-fbu  ]uilir<iuti,  ^ntiuimam  w  oniiiihu»  ÏHc- 
'raruiD  iludium  rem  tbrlurum.  si  ejusdnu  , 
faicTU  ichi'ion'*  t-iMimi  xflul  tirlu  rif-iiM-- 
jvt,  lia  ut  una  tMili-uii|ii('  t)|p<-rii  tiiiivi^mi  ruii 
Aiili  Ji  (|umIiI»'I  piiiM-iit.  Iluic  mujùliu  delu-tiu 


illud  Cuelanini  (;rs<coruin  ^ottiintm  aule  pau- 
a»  mnutvA  cdilum.  • 

A  l'ucraiiimi  de  crite  OilUvIiiin  mi-dîcalr, 
UU  itamu  tioclv  niedirio ,  NieuUfi  NauecI,  œ 
plaiiii  ai);reiueu(  de  ilrun  ilaiis  luieleMre  de 
1579.  rii)>}>orti-e  |iar  Maiiiaire,  |»a(>e  iK$.  Jr 
rrwis  qu'en  cottr  eiirou^liiiKN-  le  im-dii'iu  eiii 
lurl.  el  ircut  le  cumptiincut  qu'il  miTiluii. 
I>i  »iiil  dan<i  cHIe  lettre  (|u'a\aiii  onVit  à 
Hrtiri  uti  Initail  île  nirriTliiius  sur  de*  niéde- 
('ius  Uliiu  anritïuft,  a^tT  i|U:-li|ur*$  autiit  ou- 
vrages de  sa  ûiroi».  el  ipie  erlui-ei  a^aut  w- 
Tuse,  di^nnl  qu'il  n  auroil  pn.«  loiiir  «L'eu  (aiir 
rinpiiii,  i]iM-.  ilailleurs,  il  vt-iïoit  depuis  |ifit 
de  jours  île  |tti!tliiT  nue  rtjljix'lioii  ou  êtilienl 
rmitcim^  la  |>tu|iart  de  m  médecins,  XanccI 
lui  n'|diqua  que,  pmir  et-  qui  rioît  de  la  col- 
ItictiOQ.  il  lui  biioil  un  douhie  rejtroclie; 
1"  d'a%oir,  djiu  mh  énorme  %<diime,  aoenir 
trop  |>ru  de  nkxleduA  InliiiH  .1  lui  tiup  ^ratui 
nombre  de  mtxlecins  grerj»  ;  j»  <|ue  de  la  mul- 
titude de  variantes  evjsiaul.  iipres  eu  avoir 
aJnprê  iiur  pour  i^lre  emptiAee  dan*  l« 
lexlen.  nii  avnil  iiét;lim''  l<»ulc^  lis  autre*,  au 
liiii  ile  les  reciifjllir  et  |da(f  r  sur  les  inar^eA; 
el  aiLMi  que.  fjiute  de  sutUnatite  ;itlentîon.  le 
rhoiv  avoil  auez  »rnneut  |Kirlê  Mir  la  plus 
mauvuÎM',  siepU'uU  dftrrrimam;  que,  pour 
ce  H)nt\,  ou  auroil  dû  preudrv  l'aiii  de  quel- 
que mede<*iii  Iwlule  eu  son  art,  et  judieiniu 
rritiqiii-  ;  qu'à  cria  llniri,  fron^nt  le  sour- 
ciJ  et  |krni.iul  eelte  miar  rrfrosnéc  qui  lui 
otott  a!kM><  luIiitiM'Ile ,  rèptiiidit  dur(*nH-iit 
à-pcii-prê&  cttri  :  m  J'ai  Fail  à  ma  fai^u .  votu 
atuii,  faites  à  la  \ùirc.  » 

l'ue  critique  |H>ut  avwr  quelque  rhosc 
dV\aet,  et  repetidant  ménier  dVtn-  mal  ae- 
eueiltii*.  I>in*  a  un  Imiunie  «pii  viail  de  mettre 
CH  lumière  uu  \^n}\  et  lalHirieiiv  vulumi'.  qiH* 
Ma  ouvrage  est  à-peii-pre^  mauipic,  r'eni  déjA 
pamlklement  dur;  mais  ajouter  que  la  Ih'^ 
su^c  eiU  été  hieu  uiieti\  faite  si  l'im  a«aii 
pris  l'aide  d\ui  homme  liabtlc.  lorsqu'il  r»l 
manifeste  que  disant  \\\\  homme  babilf  ,  on 
sous-euleiid  mot  qui  "utn  parte,  il  y  a  U  de 
quoi  iiicltrt!  hors  des  gunds  l'homme  le  plus 
renijdi  de  raaiuuélude.  t)r  une  e\tri-me  dou- 
ceur n'ùioit.  pas  le  fonds  du  ramelèrF  de 
lltniri;  et  d'ailleurs  il  sr  seuloïl  aussi  <le  l1ta- 
hilclc,  et  di\  l'ois  plus  que  n'eu  eut  ]ainai> 
le  maleocontreux  criticpic;. 

Sur  n-tle  attaque  de  \aticel,  dont  je  m 
piirlr  qui-  parr»'  (|iii<  m\  lettre,  assez  nial-n- 
priipiM  nrinipriiniV  par  MJiiHnirr.  e*i  de  u4- 


lut»-  â  (ain-  (irruilrr  du  fanifti-K!  iW  Henri 
nni- <ipiiiioii  i^ltiA  U<!.'fa\nr;il>U't|u'il  itr  infrilt-, 
Mailtnirf  «lit  qu'il  Uissc  k>  procc»  «  ju|;rr  .luv 
lihNiwiu^  :  "  Rfçti'iii-  au  mi-us,  jiidicM;il  nittli- 
ri.  "  Je»  fjiis  tri*»  tnIniiliiTs  ili*  iiu'iiii',  mais 
vu  ajfiiilatil  i|iir,  malgré  raiiathrnicdi)  mifle- 
fin  tntTuulcitl  fie  n'y  avnir  (las  été  cmploy»':, 
cette  Cullfclionlalinr,  t*stitniT  dAnA^^[l  tLiiips, 
l'ctt  encore  aujuurd'laii,  f(  nM>ini'  a  ac(|iii4 
iitH*  auct  liautf  valeur.  Lu  <1i'Hm|tlkiii  dv  .ses 
diverses  punies  M*  ir(ni%<-  (Liiia  plii&ieim  Bi- 
liliof;raplir<«.  rt  iHilaimiinil  ilaiih  Ir  Manuel 
de  M.  lîniiiel,  1.  Il,  p.  4^0,  H'  ttUtioti. 

i.  PoLEMONitt,  llimerii,  &  uliorum 
qiiorumlam  [X'clamaliants,  nunc  pri- 
mtim  ttliU.'.  *jr;i.Ht'.  Ilir  illp  (»«*»' ferttir 
Polrnion  inliT  So|ihi>las  ulim  r(^lpbtTri- 
mus,  ik  'liclu  illt>  viiUle  nobihUitus , 
BoinaiTi  <'sst>  nrliis  ppiUimori.  KdcnU^ 
Hfnrito  SU'pliuno.  —  l'Acmit'biit  Henri- 
rus  Stephanus.  M.  I».  lAVII.  In-i. 

îi.  TftACOEtti.E  Srlocl.'B  AostIivU,  So- 
l>h()cli!>,  Eiiripidi:?.  Cmii  fiti|iHi'j  inlfc- 
pretatitino  liitimi,  iiruitul  vprhuti),  iiltnni 
<^niilne  KnnianiT  inlerprcUitioncs  J(>- 
coniin  atiqnol  EuruHiIis,  —  K\oiiiii'Ui( 
ihnricus  Sifphatius,  Htib^lris  \iri  Miil- 
ririchi  TA-po^îniphuï^.  «.  n,  lxvii.  3  vol. 
in-IB. 

I>iiix  parlirs  aver  un  »i'iil  liire,  l'une  de 
379  |»afi«t ,  ilonl  la  deniJm'  oi  par  irrrur 
rnU-eiÔ9,  il  la  seconde,  de  955.  C.flle  Uii-f^a- 
liié  (ail  <|iie  le  li^rc  se  relie  tantôt  en  un  seul 
volium*»  tantr'il  i>n  deux  ,  li  mhim'iiI  in^me 
en  Imis,  eu  juirlaçeanl  la  s<Ti>iidf  partie  en 
den\,aprê?i  la  pa^e  3M3.  (>■  reeiieil  ronlii'itr 
liuil  irngiHlies:  d'iMiripide,  quatre.  Hi'-cul»e  . 
Ipliiçiiiie  en  Atdide.  Mêd*'*.  Alet^te;— de 
siapluM-le,  Ajax .  l'Ieelre,  Antigone;  d'.'Ks- 
chyle.  PromelluMis  \i11rtn5  :  avec  le»  Iradue- 
liouh  indiquifs  sur  \f  lilrr  : 

titcun-  il  \  n  liti'tilôt  tTin(|iyinb*  ain .  %i\ 
eveniplaiii-s  en  fi^lllr-s  de  eir  li\rr  dor- 
mtiieiit,  peulVtn- depuis  leur  nais.unt'r,  dans 
Itt  lUf^aiiiu  d'une  ancienne  Maison  de  li- 
bniric  Lyonums?.  J<'  n'en  ai  tic  inMruil 
qu'au  moroeiil  011  iU  \enoieni  dVin-  pulcvés 
par  des  élrnn^iTt  non  nutin-i  «pie  iniii  n*eli«T- 
rhetm  d'anliqnitêA  t)p<k{;r»p)tiqnt'.s 

6.  Pétri  MonUiurvi  Honda.'i  (du  Ron- 


ifenricus  SUpfuntus.  H.  i>.  1.XVII.  In-l. 

Pièce  fort  rare.  IClle  éloii  daiu  la  llUjIirv- 
llièqnu  de  IV  Tlion,  rinuiut  portie  il'nn  n-- 
ciicil  l'vaiicnii  ni  iIitiiI  diin»  le*  additions 
maim-vditrs  du  ('jil.ili»;;itf'.  I.  U,  p.  i9i-i9S. 
Cl-  mi'me  vdluinr  dr  IW*  'I  liiiu  >t'  niroiîvn  an 
Catatu^ui- de  Soubi^e.  n"  tsTI.  Il  fini   ^<•n(lll 

iS  li*.    19  s.,  ri  M  n-liuje   rtnil   r i«rm]. 

viTl,  iI^M|;n.ilinn  (pit'lquefoit  ulile.  el  Uiii]oiii-s 
iimise  dnn-s  ee  (jtlalngne. 

L*  piw-e  y  esl  aliriïuitv  à  Adrien  Tnniêbe; 
cVâï  aiuai  ce  que  doune  à  enteiidrf  Mnil- 
taire,  ritir  Typ.  Par.  p.  fil,  mi  cîlanl  Icj» 
Elo;;es  di-  'l'i-i*sirr  fMi  il  esl  dit  que  Ia'  LjiImhi- 
niir  rappniic  des  xer*  fnils  h  h  louange  dr 
Pnlli'ol .  qm  luu  le  diu'  de  (Juise  .  altritiiic»  à 

Turui'tie linc  ■uliirili*  que  je  rnii'.  Mire. 

celle  du  M>atil  Itililiolhèrain*  de  la  Kïltl.  de 
DeThuii^  de  I.1  niaju  diiipiel  esl  iVritan  1^- 
talo;;ue  le  liire  lel  qilr  je  Ir  rapporte,  ir-  laissi- 
point  d'ineiTliIude  sur  l'auteur  de  ces^ers, 
I  et  fail    liii-ii  l'oinioilre    que   ci-t  éloj^r  tl'uti 


tulinix  .-tssjis^ni.il  ut*  priil  èlre  mis  n  la  eliarpr 
du  Hit%atit  l'I  rsiiiiijihic  Adrien  Turnél«' .  I011I 
piTM'ini  i|i»'d  |ii'it  l'IiT  fu  Tiivi-nr  di-  rcnx  qw 
pcrsêeuiei-eni  SI  tipreuieni  U's  l.'.uiM-,  llenrî, 
qui  iiH]>rima  rvllt-  pieiv,  eût  mieiiv  fail  taiK 
dnule  de  ft'eii  ali^tenir;  mais  il  i-ltiil  â  Cîeurxe. 
nu  niilieii  de<i  pltu  aiflfuls  rériiiTnalinirs;  et 
le  -ta^aid  minière  Mjrlural .  un  dt^  plus  U- 
Uirieux  panni  et-k  oiivnerji  OtanKêliqim. 
ftMiil  été  ptiulu  à  Koneu  par  l'ordre  d'un  de« 

fillijiC. 

7,  Jaxi  Piirrhasîi  Lil»errie  rebiis  \\er 

K[H:;lubTii  i[ua->itis. 

llmirici  SLe|vliiini  Ipirasiirhoii  de  hw 
Jani  PiirrhusH  ;iliisi|ii<>  i|inl>us  P(X*Uis 
tlliiâlriivil  libris  :  * 

m  minTÈtv  ■aimai  nlieBa  in  corpum  nuftlN» 
\  rrîdiro  flaniui  pralnlït  arr  ârnrK. 

MivrauF  ia  Jannm  (.«linruirv  ])«s~ror«  vatnmi 
Aat  ralei»  UK(lt[MuliA  mnrrluior  roar. 

FrancisciOïm|Kini  (.lii^Bàtio  Virf;iliana 
iidjiincla  esl.  —m.  d.  lxvii.  ln-8. 


*  Ni  p4ul  M^nocr  ,   ni   aon    RU,    n'ttirmvnt 
tiati  coutlruil  niip  phrase  latin<>. 


HENRICCS  STKPIIAMÏS  SECUXDUS 


^ 


W.  D.  LXVlli 

1  Tmi-mi  ÏVdvMis  aliipiol ,  niHro 
Aiiaeivunlico  &  Sapjihico.  Aulhorc 
Henrico  Sleplumti,  oujus  t'Iiain  (-x  ofli- 
cina  prmlt'uiil.  Ejusilcni  Ilonriii  Sli'- 
phaiii  (.kJiirion  di'  l'siilniis  hIhjuoI  Dii\i- 


Anacreonlit  oliiii 
Mndoi  littïi  iortitot  : 
\n«crruiiltcjim  nunc, 
SrtI  nil  AniirrronlU 
Dnbol>r«iii  Koastitroi. 
JSic  Bniululior  faa*t«ni 
Quir  minus  iur<-rcl»a(, 
AdiIrUat  rt  mrtlrbin. 
<^ai]«MUctavit  dlim 
Servt»  chi-ly*  profaiiû. 
fian^bil  illa  nrrvU 
.ApUU  cliTitliani*. 


D    i.xviii.  Iii-;ji. 


f 

inaVilis,  Hynmi,  Nariolyriruruiii  vcfsiiiim 
gt-DCri'.  (jrcaoni  NH/iaii/ciii  ihJît'  nlj- 
quol:  Gra'c'O.  Ulriu-iipir  m  liuviii  ndiii- 
priniûm  prndpiintituis  Litimnin  inii-rpro- 
tâtioiuïiii  mJjlinxiL  Kr.  l'urlus  (jelt'nsi?, 
Pi  Epistdbiiiad  Pliilotoiitrstiraraiti  priL-- 
iiiisil.  —  E\iiid('byl  Henhcus Sl^phaitus. 

».  D.  LXVIM.  Ill-.H2. 

3.  Soi'HotxisTraf^aHliji-'  septcm  :  Gra?- 
^ce.  Dnà  cuin  omnibus  Gnecissdioliis, 
«t  rum  bitinis  Jo<iol).  OmiPrarij.  Anno- 
lationes  Honrici  Stcphani  in  Sophocleiii 
t»t  Kuripidpm.  seorsum  excusœ,  simul 
prodiMijïl. 

ntMiiici  Siephani  distidion  de  suis 
(•dit.  Acschyli  Pt  Sopbocli^  : 

Ancliylnn  «tlidrruiii  .Sophnflr*  inritlil  :•!  itlnn 
Cur  ail  ta  pmlluc  inviilcalur  habot. 

Eioudebut  Htrnnciw  Shphanus.  m.  n. 
txvui.  tn-i 

Celte  édition  (pli  ràinit  les  scholirs  imprî- 
mét»  k  Rome  en  1518 .  rt  rvUes  de  Tridlnius 
coiTifitH*  [lar  )l<niri.  ci»t  «l'une  loutr  autre 
impniluiH:*'  liliéraii'e  que  celle  du  l'tinièLte. 
IS^.  iii-V  a  lm|i<«-ll«'  Kntiirk  fait  dr  ^-jivt^ 
n*prm'lii'.s. 


IVu\  dni  tni(;t-ilifA.  Aja\  t-l  Kli-iin-,  obI 
une  viTsioii  laliur. 

Lrs  uotes  nieiilioriiie*!i  »ir  le  tiir»  {simut 
ptvtieunt)  foraient  le  volume  iii-8  dont  rîiili- 
lulé<tuil. 

i.  Uenbici  Slophnni  Annotationcs  m 
SopliucUMii  &  Eiiripklctn  ;  ipiilni*i  varia; 
ltTti(int*s  ('\aniininilnr.  et  pro  nicndujïi* 
l'uicndiila'  âuth-tiUiuntiir.  Kiusfioni  Tnic- 
(;ih|^  de  DilluicraptiiH  qiiomndam  voca- 
buluruiii  S(i|iIhn_'Il  (.-tnii  ('a.'U'niï  tragiriâ 
romniiaiiiiin.  Fjiisdorn  Dissertatiode  So- 
phocli'H  itiiiUiliont'  IJcHiieri. 

Ejusdi'iii  lU'iirici  Stt'pltani  diàlirlion 
do  liis  ii^iiis  annotationihus. 


Sfturia  gerinaiii»  (inniutu  est  dif^notcere  viïrba, 
Gcrmanseul  lilii  mcDtelici^ndA  *l«hiiic. 


M.  U.  l.\V)ll,  lu-S. 

H.  Ai'Oî'itTHEfiMATA  GnPca  Kogiiin  & 
DuL'uin  ,  rhiloi^nphortini  item,  alioruni- 
quL'  qiiunindjiiii  :  fxPliitarcho&Diogene 
Laerito.  njiii  Mii[)haidi^  Ho;;!!  latiiia  in- 
Icrpi'i'tiiLiDiiP.  —  /icïincu.s  S^'p/iuims, 
lllurilri»\iri  Iliildrichi  Fiiggcri  lypogra- 
phiis.  M.  D.  Lxviii.  in-16. 

IL  ]U)i-iiil  <|ue  r'eAt  sur  ce  volume  qo«,  pour 
la  Ui»niim'  fuU.  Heun  s'iaûlule  Fu^geri  ou 
Fug^ti'Qrum  Tyfiofjraphus  :  ou  a  %u  plus 
haut  qu'il  avoil  euuiiutïncè  en  1!^5M. 

J'ui  »pcrt;u ,  je  ne  me  ni|tjM}ili'  [lUis  ou  , 
iiu  L'!W!iii|j]aire  tle  ce  livre,  sur  ]wjiirr  A  luu- 
niauvaiw  ruulcur  jauni-.  l'eiitVlrr  un  Ikiin  de 
praiiif  il'Axigucin  l'avoit-ïl oîmi  mclaraorphiK 
«*  après  coup. 

6.  Vahu  HisloriîeUomanaîScriplorcs, 
jiartiin  Grasci,  partiin  Laliui,  in  ununi 
Vi'liiL  corpus  redacLi,  de  rébus  m^tis  ab 
LIrlH»<'onilita  usipic  iid  impt'rii  ('oiiîttati- 
tiiiopoliti  Inirvsliili  Innpora.  Nuiniiia 
corumipiOïiilKdH'shicauthnrtim,  proximû 
soipjenles  |>anina:  U'  do<-fbuut.  —  Excu- 
dfhil  Uenrictts SUphœtas.  m.  i>.  Liviii. 
4  vol.  in-8. 

Tom.  I  Carolus  Sigoniiis,  C.  Vel- 
leiiB  l^ilcn-uluâ. 

Tom.  11  nitrnis Nira^i  Epilomc,  Ho- 
nnlianii!*,  f^raMi'  rt  jai-,  «'x 


4 


439 


HKNHICUS  STËPHANUS  SEtaWDUS.      1S<tfM». 


versionibuï^  Gtilicl.  XUaii- 
(Jri,  ot  AngHi  l'oliliani. 

l*uiii(  d(*  IronlUpice,  itoD  plus  i|u'aii.\  Jeiiv 

Toin.  ni.  Suelonius,  ^liu»  Sjmrlia- 
luis ,  JdHus  OiptlrrlimiK , 
.'Kliu-*  I.imi[irHliti-* ,  Vuloii- 
lius  GiiHicnniiïi  .  Kluviiis 
Vopisi'iis,  Tivl>pUiiw  Pollirt, 
S.  AurL'liui-  Vk'kit ,  Puii^m.v- 
nitis.I-a'liKi,  J.  Uiii>t.  K;;na- 
lius. 

La  (H^piuitiou  cotiTiuiK'  <le  4!^  à  U07. 

Toni.  IV.  Amnittinu»  MiinTlIitiiis.  Eu- 

trop  i  lis 

IV  ImiKiirA  amioLalioDa  il<*  J.  H.  iL^ualiuï  , 
•'unimeurniil  à  l<i  jta^r  \9'.W,  qupttim-^i-uni-s 
d'Kiasim'siirSuiioiuf.ilf  îon  iiî<>4K.  LuMtilf 
tiii  Indrx  .  en  llMi  tcnillelN  tion  <-tiiirri-A  ,  rt 
»w  yfUW  itartit' M-|inrt:e,  cliilTm- *lf  1  à  GH, 
cutili*i)niit  df-a  \n*s  <r\u»<Hi»"  cl  aulrc»  poi'li*» 
«ar  les  i'iii]>cnïirs  Konioitis, 


M.  U.  LXIX 

I  -  Tkstaxknti  h  nuvuii),  ^r-  et  lutim*, 
t'I  inl(Mprolatio?\riiK';iNo%iT(^taincnli, 
lirbnris  tNpisdo-M'ripUi,  [»It'risi|up(*tiani 
locisi'nR-ndiiUi.  Kudrin.  huinu  siTiiiunc 
rwkiiUi  tiitthon»  Iniriuimii'lr  Trpniollio, 
Theoloaiit'dwlun"  &  iïrorc:r^((rp  in  Si'lnfl;i 
IIcidolU»r}»pnsi,  nijiisrlwiii  (jniiamdtua 
chaldjiini  &  syra  culci  oporif»  iidjw-ta  est. 
—  Cohuiae  A  (hfirutiuv) .  PxnideUil 
Umricux  St«'phanus.  m.  u.  l.xi\.  2  vol. 
in -fol. 

II  \  u  ((«x*  f\4-inpUirH'»  Hir  giiiiid  «*l  fort 
|Ui{iiiT  ;  rlirz  PirH-llî.  ii"  72. 

Par  iVuoiirt'  du  liltr  (iii  \oit  i]iif  le:  flrrc 
ctt  nccoiDpitgm''  d'iitie  ^t-rMuii  bltuc  t-i  qu<t; 
ic  SyrÎHqw  a  «iiui  m  vemiou. 

Les  exemplaires  (pio  j'ai  viu  purtrut  Co- 
ioniar  .ilUihro^um  ^Biint-ti  noio  latiu  du 
GnMfvrl,  wlui  dr  Li  ltililiiillH-i|uf  di*  (hiii'm- 
ptifliT  Crnrvae.  Il  pariiil,  d'apiirt  If-s  Ht-t^UlffA 
lin  f!iiiiM-il  d'Klal  dr  fi«nii'M-,  n'iiisi  t|iii-lc  fnîl 
rcnittii|iii-i   I\1.  V.   \  .iiirlifi  l'dildiiilli.  \\\\i\ . 


(il*  * iriif* r  ,  (h-I.  1}<ii9)  ipii-  Ws  ImpriNif^m 
iiH-ltniriil  li'ft  rmils  Coloniar  .4ltuhru"Uin  wir 
](•£  l'M'inpbirf»  ipi'iU  dcjitiwitriil  :i  la  Fruiitv 
oii  h-»  (■ditiuiLt  dv  (  jeDr>  r  rtoinil  nul  «  w*>,  i-t 
FAriloioil  Ifs  rtrlaiiLilioiii  des  Imphmenra 
KoutioU  i|iii  t'ii  dtiiiaïutoimt  h  prolûliitîoii. 

La  (rramnuiin-  Svha<)Uf.  rrimpriitiw  a 
(Uirl  (-11  lin  \(ilijriir  in-i.  (pu  \a  miim-c.  fornir. 
a  1.1  lui  du  M-cuiid  ^(>liinii\  une  (wrlie  séps- 
m-  de  3(»  pagca,  «hiin-tSc»  |M»-  rotunnrs.  Up 
1  n  in$. 

Â.  (>itAMM.^Ti4:%  clialdti**.!  &  syra,  Ini- 
inanuelis  Tn'tiudlij.  Tlii-oloiiiaf  docloria 
ta  profes(Mjris  i»  St'hoUt  Ueidollïot^^cusi 

—  Exciidphiil  WenriciM  Stffjhattttx    u.  i> 
LXIX.  ln-( 

3.  (x>Ml(:uHtii  i;ni;i'oimii  Sciilt'ntia', 
id  esl  Tvûuxt  lolinis  vcrsilius  nb  Henr. 
Sl(|diHn(>r('ddit;p,  \  aunatiitJ'ioihii$  il- 
lutiïnila'.  Ejnsdeni  llcnnn  SU'phniiiTe- 
Irastichoii  i\v  liis  cotniruniui  sciitciitiis  : 

^liirm  priitiitlii  lot  i\  ttïïvnthtnt  icri«  mulli*. 

Qnfiii  niiiu'it  iilrifiii  romira  Mnai  ;iiirat, 
I'auiU  miKlii  iDUm  Iiirir  irna  pluriniii  caqul  : 

Njiin(|iie  oiHiurnatiL  kir  pliirim*  soccu»  lutict. 

—  ExcudobiU  Hefuricua  Stephamts.  m.  d. 
LXIX.  In-2i 

Dcilirati  duc  de  iU\in%.  A  la  lïii  du  «o- 
Uintr  AOiit  AJuulée»  les  SculLUce!!  drs  flomi- 
<|ui.'!i  lalius,  e(  a-lle»  dv  Puliliu»  S>ni». 

4.  TiiEoDoni  Bo7îP  Vo/olii  Pocniniuin 
Edirio  sceiiiulii,  aU  co  rwogniUi.  Ilem 
('\  GeoFfiio  Uiirtuiniino  <ilii.s<iiip  «iriis 
insi^^ibus  pwlis  t'xcorpui  mriDJnii , 
prff'sortimqiio  opi}^rïtinniaU).  —  Exnwle- 
l'Hl  //rtir.  Skph.  ex  cujus  eham  epi- 
grantmatis  (ira'CÎÂ  &  Latinis  alitpiot 
l'ii'UTiîtiidjorUi  sunt.  M.  i».  i.xi\.  In-8 

lAi  |k-ii;imiinM  m'ûmounici'  aprn  Ira  |m>ô- 
«jp»  dr  TiiiM»»!.  df  hcr.v. 

iji  pn-niien-  tiliiion  |iarui  dirz  RaIktI 
Ijtiniïic  en  1518.  iii-8;  elle  fui  rriniprimn! 
iii-l(i^  sausdnlf.  ^li  insi^n^  caoiliâ  mortui, 
doiil  il  >  a  deux  et  peul-tHrc  trois  editiaiu. 
Ollr-ri  i-sl  di'din"  pnr  rtiufeiir  à  André  IJu- 
dilK ,  tliciili^irii  liou^niis ,  aiitt'nr  d'iinr 
niidtitiidr  de  sn\uii(s  iiu\ru^i-^  tièjs  eslintr'-^ 
dai)&  M»li  teliip»     llllii>  ipii  ne  M-  tiMiil  plus 

(Jui-IfluexiiM  eioieul  ipi  iin  uiiini!»  une  tte> 


n«»-W.       nENHKlJS  STKPHANIW  SKOONDUtî. 


I 


dt'iix  i»i  trots  vdilkiD.*  ui-16  fut  imiirinicv  mxi' 
la  pnrlicijmtio»  df  l'auteur,  et  preci'dii  l'm-H 

dr  mu. 

Vovt'z  n-dcjiisa'» ,  p.  74. 

5.  Abtis  Typographie*  (Juwimoniii, 
illileraljs  (]inhu««dam  Typo^|ihis, 

iproptcr  qiius  in  cunlcnipttiiii  VL'nit.  Au- 
lore  HtMirion  Slcphjiiio.  K|)ilaphi;i  (itîP- 
CH  &  Luttiia  (kK'toruiit  quonmiliiin  Ty- 

[po^riiptiiiruiii.  jib  codriiiscripUi. — Henr. 

[Stejihumts.   »,  u.  LXIX-  lii-t. 

f\rini|irime  À  la  fin  dt>  cet  <ni\rn^L- .  nwaa 
h*s  Kpila)iht':i.  dont  J4>  dniitit*  Jaii;*  la  \ic  de 
RoIkt(.  ccllrs  qui  le  courcriuriil.  Ui  |iitT«" 
siii%aiito  t^m  au"i>i  pnr  moi  n*j>rcHhiiU*.  mais 
M'tttt'iiuiit  rti  dt'  Idiipi'xirnil!». 

6.  IIi-:miii:i  SlcpUiirti  Kpislnla,  tpui  iid 
smlUk^  iniiîinnini  .iniironiin  rt'spondpt, 
do  sua;  Upii^MiipliJii'  slîilii.  nuKiiiuilim- 
qiie  (lo  stm  TliosjJiiro  Liiiirua'  Graîca?. 
In  p(isU'rior('  îiiilt'm  t'jiis  pîirlp,,  i|iwim 
nii&oni  sil  Uoc  loiTipurt'  vi'lcnirii  .-icrip- 
torum  njtisJilio,  iii  iiiiorunihim  typoi^ni- 
phonjiii  [irc'lii  inridcnliuTiii,  cxpoiiit, 
Iiidev  libroi'uuii  qui  i'\  ufficirui  i.*jusdfm 
llrnhri  SU'pluini  liyctciius  prwiierunt. — 
Aniio M.  D.  LXix.  —  Bxcudfbal  Heitricua 
Stvphunus.  In-H- 

(>-t  Opuioulr  v\  k-  pri-cfdciil.  ma»  iiuti  pu 
OinlogiK'  (ltHl<-\),  ((u'oi)  rclrcime  dan»  Jrs 
lu.  T}|»o(îr.  III  ,  Wi  *,  v>nl  rrimprinic» 
lift  les  ilfiix  nii\rn|^-jt  d'AliiM*lu%tTit  et  dc 
«itaîrc. 

Voyez  ciileuu.*,  |W|;e  1)5.  la  minïOD  île  tous 
[V»  CalaliK^irs  coniiuiï  drs  Fj^lW-niir. 

7.  IlEMONSTRANfE  (lii  Prîm'H  dt»  Condé 
«u  Ko>  Cliarlcit  IX,  du  23  auust  i:^8. 
Avt^:  lit  prok'sUilion  ti  le  nxitdu  mcur- 
ln>  perpoirt'  t-n  sa  personne  le  13  ïrups 
1569. —  ln-8. 

8.  LiTEB.£  Liidovlci  Borbuiiii ,  Prin- 
ripi»  r^ndftti.  ad  Ounliun  )X  TcstiJi- 


*  Bcnnprïnniil  cr  OtalcgUB.  Mailtairn  n'y  m 
Il  iiiinl  tin  kiipplinifRl  île  *rx  |>ag)i«,  ïaii«tl«le, 
lai*  cf'rUinriiiriil  <lt*  IIV7t,  cl  iitiJ  rpt  \Tét  rtiii*  , 
ilil(<m<-(il  it  n«'  l'a  pji«ci>anu. 


ailio  causartini  qua":  ernii  urnui  tiujnoiv 
iMM'LUTiml  :  Brevis  Nîirralio  ctPflis  cjus- 
diMii  l'rincipi::?  &  m^riplu  in  cundciii  Epi- 
tapliia.  —  ln-8. 

Otir  piccr  rt  sa  traduction  Inlim*  Miot 
iillnhiirt-*  à  Hrnri  ïi^tii-iiiie .  r\  prircnuMil 
smlii^  de  ses  \\rraan,  Urn  (|U*rUm  nViml 
iii  MHi  iHMii  ni  Ra  niarqur  T>iHi;;ra|>hU|Me. 
FJIc<t  II 'oui  |ioiiil  iHMi  [iluA  b  dali-  dr  raoïii-c, 
ut  pai'iiir ul  iiruliuUt'iiu'iit  ]m\\  aprt^  la  inurt 
du  Priucf . 


M,  U.  LXX. 

4.  Novi  Teslamonli  Catliolicu  c\(K)- 
■iitit»  Eccltsiiislica ,  *.c.  \li  Aiipisiim» 
Marlornto.  —  Uliva  Hohfrti   Sttphani. 

M.l>.  LX3L.   In-fot. 

IVoisièmp  l'ililion  ;  In  prrcôdniira  «oiil  lït 
15C2  .1  l>m4. 

Iji  tri'9  haute  nlinie  cli»  It»  K^'fiirnu's  . 
qui.  |M-ut-i*Iri-  liit'ii,  lu-  le  lÎM'Ut  pas  braucuup 
aujourd'hui .  cet  oiivraye  fut,  aprcs  ces  troU 
édition»,  encore  rtimprimé  i  Onè\e  eti 
1383,  1S8A,  1098,  150S.  Il»t1,  et  i-ii  1604  à 
Htidellicrf;. 

■â.  Atiianasii  Dialnp  V,  dr  Sflncla 
Trinitali*.  Ikisilii  libri  iiii ,  ad\i'rsits 
irnpîuiii  Ruiioniiurn  AnasUisii  »S:  Cyrilli 
a)iup('ndian;i  (klbmlux.T  lidt'i  oxplini- 
lio,  ^ri'H'  ef  liiliao.  ex  inlfipn'tationo 
TbcixJon  Bi'z;l'.  Fœbadi  sive  Ka'badii 
libiT  cmitra  Ariaaus,  îalinp,  IJ"'*-  Atha- 
iiasij.  Ana^Uisij  /^  r.ynili  ^iint.  ik  qua: 
Kœbarlij ,  nuiic  primùiii  cdiinlilr.  • — 
l'Acudt'bal  Ilcnn'cux  Sli^phnnus.  ii.  D. 
LXX.  In-H. 

l.'opiiHnitc  de  fiv'hndiuA  (firme  h  la  fin 
une  partie  de  *7  J^kp*  eliîirnivA  Mqiarf- 
meiil. 

Lf  muimwril  d'Alhaiul»e  a\nil  èlè  aelM'tê 
rCnii  i  ItTv  |ia>s.int  à  trt-iièM*.  Celui  d*-»  niilres 
pitn-i-.s  hit  tniineà  Geuéve  daiu  la  tlitiliothè- 
ipir  de  (krniain  €olladuu,  par  Pierre  I'iIIhui  , 
fpii  le  eon»uiuii<pi<i  à  IJeat-i. 

.1.  r.os('.ioxRsi*i\(' Or.HJiwH'^i'x  Oni'- 


43i 


UENRICUS  STEPHANUS  SECUNDUS.      1570-74. 


cis,  Latinisquc  Hiâtoricis  cxcerptœ.  Quas 
ex  Graîcis  excerptœ  sunl,  interpretalio- 
ncm  Latinam  adjunctam  habcnt,  non- 
nulla;  novam,  aliaî  jam  antea  vulgatam, 
sed  nunc  démuni  plerisque  in  tocis  re- 
o^nitam.  Additus  est  Index  arlifîciosis- 
simus  &  utilissimus,  quo  in  rhetorica 
causanim  gênera,  vdut  in  communes 
I0CO8,  8in|^lœ  conciones  redi^nlur. — 
Henricus  StephanuK.  u.  n.  lxx.  In-fol. 

Dédié  à  Pompouue  de  BelUèvrc ,  ambassa- 
deur de  France  en  Stiissir. 

Un  (■xemploire  vu  grand  papier  fut,  en 
1804,  vendu  89  fr.,  chez  M.  de  Cotte. 

i.  Epicramsiata  Grseca  selecta  ex 
Antholugia.  InterprcUila  ad  verbum,  el 
carminé,  ab  Henrico  Stéphane  :  quac- 
dam  et  ab  atiis.  Loci  aliquot  ab  eodem 
annotationibus  illustrati.  Ejttsdem  in- 
terpréta tiones  centum  et  sex  uniusdis- 
tichi,  aliorum  item  quorundam  epi- 
grammatum  varia.'.  — AnnoM.  u.  lxx. 
— Excudebat  Ucnricus  Stephanus.  ln-8. 

5.  Herodoti  llalicarnassei  llistoria, 
si\c,  llistoriarum  libri  IX,  qui  ini»cri- 
biintur  MusiL' ,  ex  veluslis  exeniplaribus 
rt^cogniti,  et  lilM'IIus  de  Vita  llomeri. 
Clesia;  quonlam  :  Gra'ce.  Ex  recensione 
llenrici  Stephani.  —  Excudebiit  llenn- 
cu»  Stephanus.  m.  d.  lxx.  In-fot. 

Dédié  à  Jacques  de  Broullart,  ou  Hndarl , 
romte  de  Laguy  (Jacobtis  a  Broullart  I^iii 
Cornes). 

Ce  volume,  auquel  il  con^îcut  de  joiudre 
la  version  latine  donnée  {ur  le  même  Ilenri  , 
en  1566,  est  aussi  liieu  imprimé  que  rurrect  ; 
il  est  ce|>cn(laul  moins  estimable  que  la  réim- 
pression grcT()ue  et  latine  ,  plus  ample  ,  et 
Iteaucoup  améliurtv  ,  de  1592.  El  |>ar  l'effet 
de  ce  noble  drâir  de  toujours  mieux  laire,  qui 
fut  le  constant  mobile  des  travaux  de  ces  hom- 
mes si  recomniandal)les  ,  la  troisième  édition 
Stcphanienne  d'Hérodote,  donnée  par  Paul 
en  1618,  laisse  Imn  derrière  elle  les  deux  pré- 
cédentes. 

6.  DiouEMS  Laertii  de  vilis,  dogma- 
lis  &  aitophthegimitis  eorum  qui  in  phï- 
loso|)hiH rlariierunt,  libri  x.  OraM'.  &  lat. 


Ex  multis  vetustis  codicibus  plurimoei 
locosintegritati  suœ  restituentes,  &  eos 
quibus  aliqua  deerunt  expicntes.  Cum 
an  notation  ibus  Henrici  Stephani.  Py- 
thag.  Philosophorum  fragmenta,  cum 
latina  inlerpretatioue.  (Anonymi  cujiifr- 
dam  Diâsertationes  :  Lysidis,  Theanus, 
Melissae,  Muiœ  Epistols,  Graece  tao- 
tum.)  —  ExcudelKit  Henr.  Steph€uuu 
u.  D.  LXX.  ln-8. 

Le  latin  forme  une  seconde  partie  dùffrée 
à  ]iart,  mais  sans  titre  ;  et  le  tout  te  reliuil  en 
un  volimie. 


M.  D.  LXXU. 

4.  JuLii  Cœsaris  Scaligeri  Poemata. 
Epigrammata  tum  Gra?ca,  lum  Latina. — 
Henricus  Stephantis.  ii.  d.  lxxii.  In-8. 

2.  Plctabciii  Cbaîronensis  quae  ex- 
tant  Opéra  cum  Latina  interpréta tiooe. 
Ex  vetustis  codicibus  plurima  nunc  pri- 
mum  emendala  sunt,  ut  ex  Henrici 
Stephani  annotationibus  intelligcs  :  qui- 
bus et  suam  quorundam  libellorum  in- 
terprotationem  adjunxit.  iEniilii  Probi, 
seu  Cornelii  Nepotis  de  vita  cxcellea- 
tium  imperdtorum.  It^'niDonati  Acciaioli 
vitaî  Scipionis  &  Annibalis.  —  Excude- 
bat HenricHX  Stephanus.  m.  d.  lxxii. 
n  vol.  ln-8. 

Cette  imiwrtante  édition ,  e.\éciitce  avec 
correclion  et  éK-gaiiee  ,  a  été  louée  cl  criti- 
quée, peut-^lreoutremesure.SelonCasauboD, 
optima  est:  'Xytandcr,  éditeur  contemporain, 
et  par  œla  même  eu  qudqtie  sorte  éditeur 
rival ,  ne  lui  témoigne  pas  une  grande  estime; 
el,  de  notre  lemiis,  ReisLe,  dans  son  édition, 
la  juge  plus  s<-véreroenl  encore,  (^'est  avec 
raiscm  qu'on  lui  reproche  plus  d'une  cormy 
lion  hasardée ,  et  point  assez  heureuse.  Le* 
savants  voudroient  y  trouver  l'exacte  iodio»* 
tion  des  serours  imprimés  et  manuscrits  (cik 
dices)  dont  l'éditi-ur  s'est  aidé  ;  jnais,  malgré 
ses  défJButs,  cette  édition  est  supérieure  max 
pn*eédentes  Aldines  ,  Juulines .  et  même  à 
relies  de  Rasie,  153^-42-1560.  qui  lui  ont  servi 


1578-73.       IIRNHICrS  STEPIÏVSUS  SECtJNPUS 


135 


"*'i 

fe 


ilr  toiiticmctil  l*l(i!ii<*iir>  ttliliiitLii  sui^uiik-ï, 
taul  vuûvTfs  tjiu-  |iarlii-llfs,  ont  pn-wittrconi- 
|ili'|pni<^ill  atlnpU' !ii*«  li*\li*A,  et  rlK'  e>>t  n>vliV 
iain<'itlHtire«'ilili(Hi.  jiiM)u'n  er  (pii-Ir'»  Imniiv 
(lo  Keuki*.  tir  Wylli'iilMdi  vl  i]fO>ruy  .linil 
artpiu  à  li'U»  sa%ariIrA  piiblicaliaii»  uuc  mi- 
|i4Tiorili  iiiccinU'^iif, 

Llle  M'  r<>ni|>n»c  d{> six  volumes  de  grec, 
lroî->|)our  l»Ls  y  11^  {f'amlMa),  rt  trois  pmir 
le»  i]iiii\n>  (li\(T!H>A  ;  aiilaiil  |M>iir  If  latiit  , 
(li\is<-  <lr  mi^nii* .  pliis  tiii  Irt'ixiniiv  nolumi' 
il'\|i|M-inJiiirs(Hi  ViPsrniiip;inTsi-l  Vii-s  sit]»- 
l»li-mniiarr<-!t,  cl  U^  BiiiKrfalioiis.  Dessit  >qIii-  ! 
mes  (le  «TiH-  il  il  été  lift*  ru  grand  papirr  de* 
rxniipinin'»  (|iii  MHit  fort  rart-^.  On  nVii 
«-(MHiiiii  p/iiul  du  Indti .  ni  dn  li-t'tticmc  \(i- 
liinii;.  {'à-  dernier  iiinnqiK-  qiii'|()iicr(tjs.  rni'iis 
aUn-s  lr&  diin/i*  ntitrfit  tu- MMit  phjs  (priMi  li\ri* 
imparfiiit  i-l  dti'liit  d'nm*  i;r:iiidi'  pari  h-  iIi-  %n  \ 

eut. 


3.  TitESAums  Gnnc:ci  liiif^iiic,  ali 
llenrico  SU'pliano  f'oa*;In)rUii^.  In  iiuo 
prarU'rali»  pliiritiiu  (juir  priiiiiispra'îiti- 
tit,  ([KiUTîia.'  in  Thrsiium  LaliMo<lilia;en- 
liaf  ieniuluA)  vor.ilnilii  in  ccrtifi  i'lus.<es 
distribiiil.  niifllipliri  ili'rivaluruni  série 
nd  prinui;i'nri].  (aiii|tiiiin  ;id  ruiicns  uiidp 
;>ij||iihiiil  n'vtx'jilii. 

ri  Tiii»\rni's  tRcTORi. 

Kl 


tiiiic  «lit  intrff|>i(ti  tailigin  tinsira  s«<)aanlar  : 
Mr  diu-^  phna  vin  ctl  '(iiif  ««lebroMi  fuit. 


Ejusïlt'm  Âf)iH>ndi\  librnruin  w\  Tlip- 
iKiiinim  rir.i'fjf*  iini:ii;i'  [icrlini'titiiiiti. 
Hem  Index  InTliosaiiruni.  —  AniioM.  h. 
Lixii.  E\f(id('bt*t  Ht^nr.  Stepfutnus. 
Ijim  privilf^çio  t^as.  Ma]ost;)lisel  <!hrjs- 

nis6.  (jaltiuriiui  Hcgis,  5  vol.  In-fol. 

4.  GLOSSiRiA  duo,  o  situ  vclustalis 
lUi  :  ad  ulriiisqiip  lini^JcP  cnj^nitio- 
îm  ellociqiIcliiLiiiDL'iii  pcnitilia.  Ilem, 

Attica'  iint;nii-  seii  dialeeli  idinitiuLi^ 
^minent.  Henr.  SU'phiini.  Ttraque 
inc  prinuiin  in  publirum  proileunl.  — 
irudobal   Httmcus  Strphanus.   m.  i>. 

LUI.  In-fol. 

Ixt   Dirtioniuiirr  funni'  ({untri'   volumes  , 

dnul  II-  diTMKT  fsl  plus  iiiiiiiv  ipir  U's  antres. 

tomfrini|)iiriLii-,  tif.<t^nltimiiii'nx.  niMlit-nl 


rAppt-ii<li\  au'v-  SCS  pii'crs  Mrpplrmt^itairr*  . 
i-i  l'iniU'v  dr  ^^M|^  les  mots  grfc*  disjM)>é  jwr 
unin'  .ilphalH-iîtpic.  Ol  lndf\  ksI  ditÎM*  m 
driiv  p.'iritcs.  doiii  la  pn-intriv  (-umuirnraiil 
â  la  pii;;('  cuulcnant  Icft  roloiini^  i39 1'\  â^U,  t'i 
tiiii&saiit  à  lu  lolli'e  II,  m  jiuipi'ii  la  i^ohuiiir 
174G.  L:i  situihU'  partie ,  romroeii^ant  à  P, 
u'occupt!  (\\ic  ±\i  culouni-s.  Ia'  Iku  du  dvnuer 
fcuilk*!  coiiliciil  un  rt-gislre  ramptel  ilvs  ciiH| 
Aulnm». 

U^  tuiiie  ipialrièmf  étant  moiii.'»  fnri  <pii> 
€liaf*ini  ilf-s  autrt>«.  >c  lron\c  ciueliinrfoi.t  re- 
lié n\cc.  \n  Glossaria  ,  ce  qnî  niPl  plus  d'èffi- 
litc  mire  lc<i  di^tTs  «dIuuu-.'^  ;  ntai»  nn  lie! 
i-\rniplairi*,  Mirltml  l'ii  ^nitnl  papirr.  rat  liicii 
pjiiiï  nin\i*'iul>li-iiii'nt  |MrtAgû  et   rHiû  mi  six 

\ulll!llttS. 

l^'-s  Clossaria  «inl  tic  1573,  liit>ii  ipif  qnel- 
ipit'i  lUIpliiigraplu*!.  IvA  ^ial^•u^  de  1572. 

Ij!  |iapier  do  op  lî^rc,  lunt  du  Tornial  or- 
dinaire i|un  de  wlui  cpie  Ton  iioiuim*  grand 
papier,  «'sl  dr  qualité  asâcz  i-nnitntine,  pas 
asscx  lilanr,  t'I  «tans  iH-aiicoiip  df  ronMstanrr, 
atiisî  quVtiiicnl  alors  It-s  juipii-r^  de  falHÎqiit' 
Snissr.  Il  en  c^l  dt-  un'inf  pniir  In  plupart  des 
aulr<~«  livn*-'^  t[v  Henri,  vl  iiiitainmttil  p«inr 
Ip  l'Iaton  lii-ful.  d*^  1I)7K,  dmit  li-  pupi«r  ut 
CfpfDdanl  im  peu  plus  Urmr.  Le  i;raud  pa- 
pier dr  l'un  el  de  l'autre  liv  rr  taI  de  la  mêoie 
sorte  de  fnliricalioii,  bien  i\w  pUm  UUiuc  ti 
un  peu  plus  M»li<iv.  Si  Toi)  pnuvoit  douter 
qur  ers  lt\r«  ciisscut  élé  fal>ri4pi('s  en  Suisse. 
\a  M-nlr  qualité  dr  li'uis  p.'ipitrs  sufliroit  pour 
PU  être  lit  preuve  rtimpirle, 

Umia  un  a\is  île  riinleitr,  plaeé  anr  In  pn>- 
niiére  |>aL;o  de  l'inilex,  un  lit  oir  qui  suit: 

«  (^uni alpliabelicuiit  ordinem  mini- 
me >>rr^n»etn,  •led  fllium  quenidafii .  tpii 
(|iianliini  Irilxiri.s  ,  moles lin'i pie  itiilii  nlliilil, 
(ut  pille  viaiu  prr  a\ia  piil(-r;irH'utij  lanliim 
xolnplati^  ulilitalisqiir  tibi  allaliinis  l'sl  :  In- 
difem  tpii  îllum  ipioque  ^iliernui  ordiuem  ul- 
phalM-tieiun  nMeudervl ,  liuic  o|H*ri  addere 
necrsse  holmi.  >> 

Va:  gmtxl  ouv  rage  est  dédié  par  son  aatenr 
H  t'Kmprreur  Mn\iniilien  II ,  au  Roi  de 
KrauiT  OiarlesIX,  à  Elisaltelh  KHne  d'Au- 
gletern* ,  à  Krédéric  comle  Palatin  .  â  An- 
^iihle  duc  di^  Saxe,  k  Jean-Oeurgc-s  mar- 
quis de  Rraudeboun; ,  el  â  leurs  re^pi-elives 
Académies.  îl  e»T  .i  troire  cpje  «-t  UluHlre  et 
si  nombreux  |iairun;i)i;e  ne  lui  lut  pa»  d'un 
^raiid  sceours  .  malgré  les  privilêp!S  qui, 
fioiir  son  argrnt^  lui  av  oient  été  ^cieuH'inenl 


436 


URNHir.US  STKPIÏANIIS  SKlXlNDLS        1574-711. 


iitiniytw  |Mr  t|uc^uc^-tuln  dr  ces  Cliaucrlli*- 

rie». 

H  y  3  |ilti«  fti*  r|tuira(il(<  ariA.  j'ai  o«)lc'  qu'à 
h  BiMiolli»H|iic  Ro^nlt-  CM'.roil  un  nniftnju-i- 
|»Ie  cM-niiilnin*  tlii  Ttirmurm ,  i|M(>  M.  Vail- 
l'rari  inr  miii;i  «oir  ii  tut  i'\:\^v  Mipérii'ur  : 
il  Hoit  il'itti  ))ii|ttrr  |i1its  gr.iiHl  t-l  Mirloiil  |itiii 
il>;iU  (|iir  li'fii'iiiirl  papit'r  fcinriii  ;  iiiaû  iuûlli*-u- 
rciL>t*mnil  il  m>  iroiivoit  ilaiu  uu  oial  de  pniir- 
l'iluiv  ri  (II'  dùifTatUtlioii  qui  vu  iviiiluit  loiit 
iuai>e  iiQ|)nMiUe  ,  w  il  uf  pouvait  Mrvir  t{ti3i 
cùiislalorrriiili-nrctl'iiii  itoiMPrn*"  pnpier  *ii- 
pi-i'ii-iir  ain  ilrii\  aiilrt-s.  Jp  rdi;rclle  il'aM)!!', 
<|.-iii<«  1rs  iliTnif't-Pj  »  uiilf»  que  je  lis ,  »u  !83(j .  à 
M.  \nii-l*rat'l,  oublié  de  \\ù  rf\t»c]iT  de  ci*l 
f\i'iupbirp.  II  M-  ftcroil  IK"*  liit^ii  rnpjH'to  «■ 
i|u'a  pu  iW\  cnir  (t  prî'cieiu  dcbiis  ;  rt  îl  otiroil 
Ml  mr  dire  *"i\  giwil  ciicon*  reirpic  dnii^  le» 
comble»,  uu  si  on  l'uNolt  i**[pnl.<M'<  connni-  \i\  i-c 
trop  ramplplrninil  iiiulili'.  Nul  autre  iptt- 
liii  ne  pniitnil  a\iiir  une  telle  parlieularitt-  m 
mt'nifiire. 

Ijc  grand  rvTOcment  de  la  *ip  dr  HeiM'i, 
M  pid>li(-atiuri  In  plu«  importante ,  el  n  lioti 
droit  n'conrme  p<iur  i;i  plu-,  iilile  de  tuulf.< 
celK'i  tpic  l'on  tjuit  .i  !>e>  Itmj;*  travaux  litté- 
raires ri  tV|Hif;raplù(pii-s.  est  ci-  TUrtaunn 
Cnrcir  Lingiut\  i  \u\.  iu-ful.,  Vùl'i.  Ce  li\re, 
ipii  le  place  au  rattg  dc.^  liumnie.*  le.**  plii> 
suxontii  de  l'éjxMpK' .  pourra  d^^etlir  de  peu 
d'tiM^e;  d*auln'«  I,cu(ptes  plus  runiplet.i, 
dupoM**  d'une  ntonién-  plu»  (-umnioiie,  uu 
tn^e  uvamineul  alin-^ét,  rèiiuiront  plii« 
nu  moins  i\  le  rriiiplai-i-r.  luaittiUne  le  furunl 
jamais  cnd)tier. 

O-t  iuinicn»  □uvro{;c  fut  loitg-leni|»  l'ol»- 
jrl  A\->  iiii-dilaliniu  de  Mtn  auteur;  rt  ce  qui 
|Hiur  un  savant  ordinaire  eiU  pu  «'nceomplir 
a\e<-  une  liumuMe  et  «tatisfatiaule  médiocrité 
|Mir  le  mécanisme  d'iuie  coiuciatcieuM!  coni- 
|HlatioD.  eAt  devenu  daiu  h'.'<  main»  IialHie» 
un  uu^rap'  Je  Inni  pln«  liaiMt-  portée  rt 
d'une  utilité  iM-aucoup  plu*  iVi-lle.  L'exiv 
eitlton  de  rr  vaAte  projet  a\ott  aiLs^iixrupé 
\o\\  père,  (pli,  lon^-litiips,  eiil  l'c^puir  de 
faire  »nee«Hlri  uu  Trr toi- fine  n  wiu  Trvsar 
de  la  Inngue  Ijilîne,  rt  ipii  eiifiu  roinpta  ftur 
Miii  liU  pnur  rt-'lliser  w  (pril  u'avuit  pu  ipie 
projeter.  Ou  i^iure  rirapurlauce  de*  travaux 
piV-paraloireA  qu'U  lutlaU^a,  maiA  il»  m*  pou* 
voient  lumlMT  eu  nicitleure»  main»,  l't  snu 
lil.v  «  dif^nemeul  Mtisfait  an  mandat  p;iierM<'.-l 

Dm  l'annêr  lolil.  ouzr  an»  avaul  la  publi- 


cnliiiii  dit  TfietnttrttÊ ,  Henri  avnil  déjà  ri'uati 
l'Ii'iMirdouiie  :is%f/.  de  Diatéi-iaiiv  |Miin'  ne  pliiA 
avilir  dWertitudr  sur  la  directiou  ri  l'adu-- 
vroirnl  de  !>nii  travail  ;  dê^-lors  il  crut  deviiir 
!ton;;erauv  mnyerut  de  pultliralîon,  el  voulut 
se  munir  de  privilp;;es  proKvIrU'îi ,  qui  pui- 
sait lueltn'  le  fruit  de  se»  veiUe»  à  l'abri  tirs 
piralenei  liltérairr»  (»i  roiTraiilile^.  Iji  siûlr 
lui  lit  douttiun-UM'inenl  rrconnnllrr  le  |i>cu 
d'etrieaeilé  drit-4  liaiilr»  (;amnlir>.  I>r  tS  juil- 
let lâfil ,  i)  obtint  le  privile^i'  du  HniCliarfm 
I  \  ,  el  .  pluK  lard .  s«-uiî>lal>le»  dipInfluA  de 
rDupnrin-  .Maxiniifirii  II .  eu  daleA  dr»  IS  fé- 
vrier el  17  wplrrabre  1570.  Ainsi  ipi'ou  i» 
vnil  ilau<(  pliiMeur*  de  m>.v  Letlris  et  l*i'vbces, 
t*e«  aniHi'.^  fiircul  ddif;i-ninti*nt  rtApluvi'x-«  li 
['aelievi-uieiil  rt  iiupi'e^fvioii  lU-  ooii  livrr;  ri, 
quelque  liiii^  qiir  piii^vr  fuiriiiln-  n<t  iiilrr- 
vnlle.  11'  liircnl  Af^  auiiiVs  bii'ii  ritiiplirs. 
Llli-^  le  furent  d'aiilaiit  mieuv.qiie,  inab^ra 
la  prrsévéraule  assiduité  qu'rvitîeii  ce  Uiliitu-. 
eharune  d'elle  vit  eoiiduirc  li  bien  quelquev 
uius  ili-ci'M'dilioit.«snvaiilrs  dont  on  a  dam 
mes  liste*  reniiniénilioii  wiecessivc 

Avin?  1r  travail  îulelln'tiiel  qui  rrée  le  li- 
vre, il  faut  rel  autre  travail,  d'urdit*  moii» 
relesé,  qui  lui  iliinuc  uu  rurp«  :  su  fnlirieji- 
lioi)  nialcrietlr.  (Ir  nMv  f:ilirieatiuu  e.i^r:i 
uére&sAireineiit  cl  iM-auroup  de  lemjui  el  de 
UkU'a  dr|H.'UM-s.  AttMJ  l'Imprimeur  et  auteur 
avoue,  itaiiH  «es  préliiiiinaire»,  que  eettr  pu 
InpriAe  ly|Mi^rapltiqiie  le  met  au  bout  de  si% 
n-s»oiirres.  Tn  .*iippli'ment  hée«'4»aire  a  .*ou 
livre,  le  voUimi-  de  Chusfirln  tiuo  r  tifit 
vcitLilaf'n  rnita,  diiiit  la  plaee  ualundlr  éliiil 
SA  rittuhniaiMiii  a\ee  l'uu  dejt  tuuH>«  tlu  Ij^vi- 
que,  ne  lut  publié  qu'ini  i57;-t.  t-l  nu  |K>tit  a(- 
Irdiucr  H'  retard  an  Ixi^^oiu  de  Imuvrr,  dltu 
la  vrille  dp'.  priinierseviTuplainsdu  Trésor, 
le  >eet)nr!i  néreMain*  piHir  sulivmiraui.  hus 
d'iuiprr^siuii  de  re  ileniier  vuluine. 

t  lie  innuvalinn  <loiit  se  relintnil  Hmri,' 
e«l  qu'au  lien  d'avoir  di^plMtT  mui  Leviquf 
dans  nu  ordre  atplulN'tiqiiP  ri^nur<'u\,  il 
aviMt  préféré  de  ;;n)iiper  les  iiinonihrablrs 
mots  dérivée  ou  con\po»t-s  à  la  suite  de  Irtirs 
racines  ou  mois  primitifs.  Cetu-  dL«|rfMiti«i 
savante,  qui  u'ot  puinl  uii.v  uiiln  résultats 
pour  1  rtiidr  approlotidie  de  la  langue  ^fjrvc- 
que,  n  pt;iit-»'liT  eaqmlié  le  livre  d**  lloari 
dr  devenir  auMi  usuel  qu'il  uteriloit  dp  l'ê- 
tre, les  dink-ulli-^  iju'il  pn-srtilr  auv  m*- 
\m-s  di'vaul  If^  mettre  furl  Mtiivrtil  m 
rmlMnas  de  me  démrjer  au  mibeii  de  mol» 


\sn-n.      HEXRÎCUS  STEPHANUS  SECUNDUS. 


<37 


doul  le»  racines  oe  l«tir  «oui  pai  aucz  roU' 
uac8. 

Il  n'rii  avuil  futb  voulu  fain*  uii  Dtciîona- 
riotum  titl  itsuiM  Tyntnum  ;  uinis  M.  Didul, 
Mn&  le  votilnir  plu^  fiiif  lut,  3  irt-^  jusirmitil 
pfiiM-  que,  iiial|;rù  \vs  grniiilf  ]>ro[MiHiatis 
de  c«*  Inrr  i<l  ita  (Iraliiulioii  tninfrniinn- 
tmUt  ce  ftiTtnt  i-n  aim;ninitr-r  l'iilililt'-  que  tir 
le  rcotln-  aa'iwiltlc  niénH'  aiu  ii)oiti.s  uvaii- 
m  rlaiu  ct-tle  t-liule.  Aiusi.  Jaiu  sa  la'llc 
réiinprcs.Mon  ilr  ce  Trnor.  qui,  grÂros  à  un 
travaux  ri  À  n'U\  di>  plii-ueun  sa\.-iiit>  roo- 
|KTateurs  frauriiis  et  élniu|;iT» ,  \.i  iluiiliJrr 
tlc  riclm-s»-  el  ii'itn|iiiitaurp,  il  rr|irfii(l  l'nr- 
ilrc  complrUiiu-nl  aliilialM-tiquc.  M.  iHd^il 
m'a  bii'ua&^urrqiti-,  <iàiuccUi*tpiivropmqm' 
noavvlK-,  qui  nirritera  ilVlrr  iiotnnii*c  li> 
Trttor  de  Didot .  il  ne  manquera  pas  de 
l'MUKnri'  aussi  rr  H-initifiquc  nv^iotage  duril 
Heiiri  s'ap^ilaudissott.  ce  rapprocbcmcitt  mt!'- 
tliodîqiie  des  racîitrs  avec  leun  oompoKS,  au 
inoyrii  d'uiH*  sorte  de  ^itcaliuUire  iuvtrse 
dceelui  (|ui,  ajouté  |iar  Mctiri  à  .sou  l^xi([ne, 
vît-nl  ajpliabèliqiirmeut  au  Mvnur^  de  reti\ 
pour  qui  l'auirc  anaiit^eineui  serait  tui  la- 
liyriiitlte.  Oii  xienl  de  voir  que  e'est  l'iudex 
fuTDUuit  la  pres(|ue  totalité  du  diuiuinnt'  vo- 
lume. 

O  Ixvique  eùl  à  lui  .wnl  nvsiiré  une  im- 
mrnM*  rF|Kttaliiiii  à  Ktm  :iiiliiir-,  iiuiivnii  snil. 
et  niiiii  nu\ra|;e  a  pour  Imil  ilr  Ir  fiiire  uiîenv 
eoiinoiln*  enenre.  ou  sait  ipie  Heini  l'jilieiiiii' 
a  h)c&  d'autres  titres  n  une  juste  eélélirilé, 
Il  m  MHii  de  même  île  la  tri*»  rerommati- 
dahlc  famille  par  ipii  l'utile  présent  de  rettr 
reinipn-Miou  pcrfeetionuee  aura  été  fait  auk 
l4'l(re%.  et  qui,  depuis  liit^-lenip:^,  marelie 
À  uiH>  iUiuiiaii'iu  dfiiil  \fh  routrni|MiraiiM  ne 
aoiil  jNia  toujours  BuQisamninil  lunprt^ssé»  â 
dooner  le  brevet,  mata  qu«  nos  neveux  ne 
reflueront  cerlRioenteni  pas.  Nous  autres, 
que  noA  rnp|>ort»  quotidiens  el  untrr  alU- 
clu'menl  [K'Diouiiel  tniil  bourge<^ii«enieut  wn- 
grr  aussi  n  Imr  lueon'^lrt^  prisent,  nous  es|K'- 
n)iM  i|ue  ee  );niiul  inivra^e,  qui.  pour  Henri. 
fut  Une  eaate  d'emliamis  ei  dr  liélrevsi- , 
atua  été,  pour  m>a  eotirngetu  coiilinuâlcurs, 
uns  aitn!|>rue  ausû  lucrative  qu'elle  est  lio- 
oorable. 

Avant  celte  n'impri-Mion  {WiriAtenoe,  qui. 
par  m  noginetitiitinuii  et  raimndance  de  m>« 
pièeo  acecjiwHrtrs ,  ponrm  èin-  coii-si^liTéc 
eOBine  une  Hililiodinpie  pliil(>lo<;ique  de  l.t 
lueur  gnTtpH- ,  a\<iii   pnni  »  l^udn*».   de 


1815  à  1829,  (^le  de  M.  A.  J.  Vnlpy,  9 
vol.  in-fol.,  publiés  en  59  livrntMins.  Kl'le  m? 
n-enniinaiMle  par  de  1res  nombreuses  aii;;nu'ji- 
l:itiniia,  l'I  ne  (h^iiI  manquiT  d'étn*,  pour  !*£>- 
ilitiou  itnu«e])e,  un  utile  au.vilinire,  et  ai 
un  slîinulani,  ponr  îi'elTorrer  de  faire 
eiieure,  n-  que  b>s  nouibmiM-:^  (;il)  livraisons 
déjà  publiée»  dannrui  le  druil  d'e>pérer. 

L'edilionaoglnÎM.'  e»t  aeJie\èe;  ci*!!*'  ijt*  MM . 
DiiUtI  ue  petit  plu.i  tarder  lie;iueot>p  Vvirv.  Si 
rette  dernière  lient  tout  n*  que  .le^  eomimii- 
n-nieuls  prometlmt.  tout  ee  que  iVApérience 
aequLse  aura  snj^j;!-!!''  de  liun  et  utile,  elle  i4Ta, 
et  de  bi'aucoup ,  b  meilleure  ites  deiiv  .  rrunt 
posteriora  melton  prionàuj  ;  mais,  quelque 
»U|ieriurilé  que  tant  <lo  docle»  travaui  aient 
pu  donner  a  l'une  ou  à  l'autre  de  re:i  réim- 
prrsMuii».  le  Thésaurus ,  tel  que  l'a  publié 
lleiin,  n'iii  demeurera  pas  moînit  un  monu- 
ment dosa  baute  M*ienee;  el  quand  nii^mecetle 
édition  pnrmière  ne  .ternît  p1u.t  ^lén*  feuille- 
tée que  par  qui-lipie»  étiidiatiU  beun-u\  de 
l'inètitable  Uimiuuliau  de  son  pHi.  nn  m*  Tira 
Miu  doute  nn  devoir  de  la  eou-serM-r  dans  li>s 
gi-aude*  BdilioiJiMpics,  eomme  ee^  généreux 
coursier»  dont  <hi  soiyue  enriin'  l'eùilene»',  eji 
mémoire  d(-  leurs anri«-ns  services,  maiuteiiaut 
remplaec!!  fuir  ceux  de  jeunes  et  vigoureux  • 
dfscrudauLs. 

D'iuie  bonne  conservation  ^  Inen  complet , 
avec  l 'indispensable  vnliutie  dos  (iloMaires, 
Mllit  lequel  m  valeur  tlimintioil  de  plus  de 
moitié,  ce  livre  a  vdin  Irws  à  quatre  eenls 
fraue»,  s'est  roi%ie  quelquefoî!»  payé  m\  cent*. 
H,  en  jîraiiil  papier,  (le  six  n-iils  franco  à 
mille  fninrs.  Il  y  falloit  joindre  amsi  Ira 
deux  « ubiines  in-folio  di'  Supplément ,  par 
Daniel  Scolt ,  imprimés  à  IxMidn-s  en  1749 , 
préeieuï  jecotirs  dont  Tiin  et  l'antre  nouvel 
■'•diteur  n'aura  pas  dil  faillir  it  tirer  tout  re 
■pi'ils  poiivoieiit  eonlenir  dt-  bon. 

Ilaiis  II'  eboi\  de  Ir-in-s  aiii;[n<iilaliou.s  noui- 
breiiM»  et  variées,  iU  auront  di)  asoir  trop 
de  discernement  cl  de  goût  pour  permettre 
à  ralliajïe  de  s'introduire  dans  le  TréMir  de 
Henri  Estiiiuie  ;  et,  si  tpiclques  reproches 
peuvent  tire  faits  à  l'édition  de  Yalpy  Mir  la 
nianière  dont  ciTlaiiirs  parties  de  cv  Supplé- 
ment y  s«iiil  employiVs,  e'est  |»our  les  édi- 
teurs de  Paris  un  avertiss4'm(*nl  que  sans  dntttr 
iU  ne  if  seront  pas  dniiné  le  lorl  de  iM^lipn-. 
En  1813,  des  libraires  de  Umdri-^,  pour 
suppléer  à  la  rareté  dcA  fibnuairt^,  en  Hrent 
une  réimpression  de  même  formai,  de  tHtonc 


I3H 


ilENHlCUS  STEPIIANUS  SECCNDUS,      JJï7*-73. 


euculiou,  rt  que  l'on  itit  tusci  vonvcXc.  Elle 
fut  lirtv  »  cent  r<it'tni)l.-iir('â,  plus  ^iiigt-dmi 
rn  gnuid  papirr. 

La  ilolc  ilf  1A12,  Jitiii(i>  i\v  la  |uililicalioii 
ilii  TfirsauntJi ,  ii'i-%f  pas  sur  lous  les  cxcui- 
|ilairv:i  :  ou  va  voit  qui  sout  imiu  date ,  «.'I 
î'ûu  prt'tcuil  Aussi  i|u'il  eu  cvtstc  avec  l'an- 
néc  M.  D.  iJLxx.  Les  tiln**  iidu  clnlés  out  rii- 
dtasotts  de  l'Olivier  d«f  Fâtii^nut-  I1-5  muts 
IJcnr.  Stephnni  (U'na ,  à  lu  pln»^'  ticciqu-e 
dans  li's  ouln-s  p.ir  la  date  m.  d.  i.xjlii;  fl  ;iti 
liru  du  disiiqttt-  (juc  \v.  \ii'iu  de  rappHrlci*,  ib 
«►rit  fi'lui-ri  ; 

TiniSACBCS  i.erTORi. 

1>C  c»  ifiiim  fccil  quitlam  ojhk  »|iiUinir  , 
Qéàidam  iTCiTlfjLïti»V  me.  capulo  tenu»  abdiJil 

tnirm  : 

j£gtr  tram  a  scapuli»  ,  tariat  al  hue  ndto. 

Ht  miigiio  «^iiihI  \ilvm  coni|M<n(]iuDi  arfrrl 
tlUfirnilin  agiliir  in  rn  (|iiir  jiroximà  «njnitar 
cptsloli. 

Ci^lte  (•ptiri*  (  Itfmtmiiia  Jf  Thnauri  sut 
t'.fùtumr  )  ixTiqu*  luulr  la  pap'  eu  n'vixs  é\\ 

Ou  ne  siffle  que  la  date  pour  dilTi^renrr 
caracti'Tistique  des  exemplaires  dont  le  lïtro 
porteroil  rauiièe  tS^;  moiit  m  cette  iripU' 
varit'ié  n'a  p.is  fait  croire  à  lV*istwice  d** 
trois  l'-ditiuns  stircessivi-s,  au  uioiiu  i-^I-r»* 
luu*  npijiiiin  a.sM'z  ;;riirr.i|rfiK'nt  rrriu-  qu'il 
y  eu  a  dru.v.  Je  1  ai  i-rii  atusi,  d'iinips  l'cvi- 
mt*n  atleuljf  di'  ])lu!tinn.s  f\i'iii]i|.-iiri':s .  diins 
ItisqueU  J4'trmivoi.^  Waurtiui»  ilr  fltlillt::^  aNHiil 
dr4  di(rrrTnc*>K  ntleslaiil  une  dEiuhli*  mqiro' 
sion.  (À-»  tîeu\  ^litioiiK  sutTt-»ivex  cl  prt»- 
(pie  Miuidluut'es  me  ÂcmNoiciit  crf)riidaut 
impIiquLT  roiitrudirlidii  ater  ti-  que  Ilnin 
déi'Iare  lui-uu'ni<!  au  iiinum-mmii'iil  df  stm 

livnr,  pAj^t^â Thesttunis  nu!  kic  ex  dU'tte 

rviidit  rgfuum,  ei  enrorc  :   .  we,  cttjtu 

opes  comumpsit  opimaj.'  et,  dam  une  1n>i- 
sième  pién*  de  v  ers  : ....  m*- ... .  inouem  mens 
hic  es  liivite  fecit ,  Thésaurus,  gnza*ipte 
nmnes  ejilmtuit  mitos.  Plus  tan! ,  il  dit  eu- 
corv  (|Ui-  In  lentnir  <lu  d»'bil  de  re  l^-ésor 
aclie^oit  de  Ir  ruintr.  Cinq  voIuidch  in-foliu 
d'un  prix  uiTfSMirt-nittil  i-U-w  nv  riiiiinil 
[m»  Jfur  prupHf'iairr  quand  lu  wuW  ru  u  rfc 
ilSM-2  pi'onqiU'  pour  que  vite  il  !*•>  lui  fflille 
réiniprifuer    Cas  n'-Orxioiu  m'nul   nineuê  a 

fieiLMT  que  la  cnii^i'  <\v  n*s  «tilliTi-tiirs ,  sur 
H'QtM'oup  de  fi-uill(*>,  i-st  qui-  Ttui  .inroil  etc 
eii  utvi'iwili'  dt^  U^  rvimn-  pour  répaiiT,  ou 


ilm  mrr<»npii*s  ibini  le  linif^e,  ml  des  petit 

de  feuillt-s  p.ir  l'iiiu  ^  If-  fiii ,  Ij  pinirrilniT! 
eu  ma^^'asiii,  p1  ptiil-étn-  |Miur  do  (>aNpillA- 
(tes  en  l'ah^ence  du  maître,  rpii.  \ers  <t 
letnps-la,  conimi-tiea  de  lougih's  et  frêqueut» 
excni-siou».  Celle  opïuiou  fs\  ,ius!ii  eellc  de 
M.  F.  Didol  |>cre,  daiit»  une  inléretoanle 
luitici*  sur  II-  pn-mier  Rok-rt  et  le  siT<niH 
Henri .  qu'il  a  iniAi'  à  la  Itn  il'nn  vulttme 
lie  M-s  iMH'sies,  1h;U,  in-H.  Jrrrois  dow  que, 
potie  r4>(-i)inpleltT  di'!^  eKeiitpbiin^  de  la  prr- 
lllitTr  i-t  iiuiqite  édiliou,  ou  .uir^  rrfnil  uil 
LTrlain  nondtre  de  feuilles .  deiM'iL'U!  d'mi- 
liinl  plus  nnilniri.'Uite  et  fi^eheuse  ([u'elle 
élnit  rn  pun>  p<Tie  .  et  se  faiMiit  |H>ur  uti 
livre  qui  a»^  dehitotl  avee  U^neonp  Iriqi  dr 
lenteur. 

M.  Anili.-F.  Didnl  a  depuis  l'ail  ou  .1I- 
leulif  e!  loiiR  eviinen  de  n-s  dilVén-oees, 
qu'd  .'1  pourwn%iL-s  sur  sept  rx<-mplaiti4.  Il 
a  neqitis  la  ciTtilude  de  l.i  reJnipiY&sion  d'iuiR 
quantité  de  feuilles  (vpij«aianl  eiivirou  h  la 
nniiliê  de  tniiT  le  einilcnn  du  livrr;  nuis  en 
feuilUv)  MNit  di!tlriliitft>*f  nvt*e  iue^atilè  dans 
Ions  les  exrnqibires  où  elles  onl  l'-lé  inlra- 
diiius,  plusieurs  même  patoiAM-nl  n'a^fiir  itîc 
iritiipriniées  tpi'à  très  petit  nombre.  Otte 
nouvelle  et  ni  dilif;enle  explorcèliou  me  fml 
d'aiilaui  pliu  fermement  rrmre  ipiil  n'a  |>oinl 
élé  fait  d'édition  nouvelle,  mais  une  ntot- 
prr*sitjn  parlii'lle  el  puirment  oneivtisc  d'tun* 
nuilliliiile  de  frnilli-s.  n  iinnibi'es  nii>gau\  ,  K 
de^lintH-A  nuirptement  a  n-i-ionplèler. 

Oiuut  :iii\  exi*tnplaii'cs  sur  lrs«|ueU  on  a 
ilil  avilir  \u  In  date  de  t!>^),  je  [wxhk  «vr<r 
M.  r.  liidot  que.  .ti  l'asiiTlian  »^l  exatie, 
)1  s'^^it  de  litn>-s  refatls  par  <le>^  libratm^ 
qui  .se  ^e^oul  erus  inlêrev*ès  ii  rajeunir  le 
livre,  on  rat^im*  à  fuire  iTuire  â  une  êiiîlioii 
uouvcUi!. 

DanA  ra\is  placé  au  verso  du  lilre  ftai» 
djite.  un  lit  lej^  mots  :  hitic  posteriori  e*ti- 
iioni;  daoji  mi  volume  m-6.  de  15U5,  0€ 
Jujti  tipsii  Latitiitale,  on  voit  encore  :  //- 
Uns  ofteris  [Thesaurii  posterior  ediïio.  E3UI- 
minous  la  ^Rliev.^l^n^  i-l  l'inlention,  les  mo- 
tifs de  ruUe  sitrtr  di-  (liilnialioit. 

Hi'iiri,  .i^ant  i-i>iulu  SiOii  I^-viqur  f;ree  si 
eniiiirmineut  supérieur  à  tous  eeiix  qui  l'a- 
<>  (rient  pri-eedé ,  ne  dissimula  cepeiidaut  poiot 
qu'il  >  pouiToil  iHMuciHqi  ajouttT  encore;  il 
^\m\.  niènn-  l'idée  de  nirredion»  indiipco- 
snbles  [mullit  ph/m,  nîai  animus  rt  t-irr» 
tfej  tiii  t  enl ,    restiiHru» ....    in   omttitim  f 


im-Ti.      IIKNRICUS  STBPHANUS  SKCUNDUS. 


139 


ttuie  suit  suHt,  ittvmm  ctniumm  nctumm)  ; 
et  il  auuoDCf  )i'  ilcs^'iti  d'iiiiprimiT  ms  mun- 
tiationes  à  |Uir1 .  oliu.  dit-il,  de  ne  [ioa 
forn«'  ipA  pri'inicps  ucqurmirs  à  «chcItT  luif 
seconde  l'oii  iViilitT  tni\nige;  iiiajs  rct  •l^u^ 
du  tilrv  san'«  dufr-  :  ffirc  tiutrm  umnia  non 
hun:  pojtrriori  Tftesauri  ediùoni  iiucivrr, 
sert  xrurxum  edeiv  Jrcmrraf,  i|iii  sciiible- 
r(iit  |ir(iii\t-r  l.i  dtiplîcalioti  d  nJilioii ,  p»l 
(Mrtir  moi  iiiK-  ]irt*iivf  roiitrnu-*'  prf^ttpit'  miI- 
tiiaiilt:'.  I':sl-il  croynI>le  qur.  mniprimaiil  un 
livrr  de  cHIc  i  lit  port  aiirr,  vin  uiilriir  aiiniil 
ifiitsMili  à  fri»lriT  l'êililiiin  noinrll'C  d'un 
de  M«(  plufs  reiniii'(]iul)lr4  avaiiU^ixs,  i-|  m* 
fiU  abstciiit  d')  iulroduiix-  vl  dt*»  nii;|piii(;ii- 
lalioii»  <'t  tirs  currccltuii.'t  uéccA»ain'-s ,  (|u*il 
ctoil  »i  Tiirile  do  mm|irinirT  pour  l'iisajîc  des 
pu)k>r\Miirs  <le  la  prcmièrt*  (-diiion  .  muI*  à 
li*!i  Itnir  dt-liirer  nu  prix  Iv.  jdiis  niiHUciiie, 
gTDtl»  mi^iiii'P  Hctiri ,  avant  foni'-mi-iit  rrfail 
m  pnrlie  wiu  lîtn*  lur  la  n*iriiprfv^iiiu  d  un 
*i  grand  numbrr  di*  lewlles ,  aura  cm  pnu- 
tuir,  .-ian-i  ldr&&t;i'  ta  \tnU',  k*  t|ualifî('r  de 
iftrconde  édition  ,  vl  t.-M;i)iT  par  Ik  dVii  ra- 
nintri  kdt'liil.  Il  aura  d'aillru»  \niil(i  pi\»- 
lilcr  de  celte  occasion  pour  plactn-  nt  l6tv 
ménir  du  livre,  ci  sur  k*  titre,  m-s  jiuti-s 
plaintes  contre  S^iiprda.  fÂ't  avis,  le  1res  in- 
■offLiiAir  dt4lif|tH-  du  rniiilispiee,  el  Tavis  ijtii 
,«*n  (Hiiip**  te  ifr<ii>,  iiiicliiiie^  nnil.s  â  la  m'- 
.CiMide  paye  di'.s  J'ai-uHi/omenn  ^'r,,  158i  ,  et 
>Uii  Imhji  lie  dialogue,  ituprinu'' seulement  en 
[15U5,  av<>e  /V  Jus/i  Lifisii  Latinitale,  et  qi* 
citr  à  la  ûii  de  cet  ouvrante,  furt'ut  sa  setdc 
î^coijeaure  t-'uilre  Ci't  ètionté  pls^iain- 

L'alirégedeSrapida  lit  grand  turi  Â  Henri  ; 
ft'en    plaiiil .  et    avec  raivin  ;    mai-s  cette 
»cc>  M  niiî-tdtle,   dont  la  puldicatiun 
de  1570  ou  ],VI0,  et  dnut  avant  ce  temps 
[IV'xifftence  lui  étoit  déjà  connue ,  éloil   bïeii 
■uMi   une  nii<vnii  ptiur  le  détourner  de  faire 
Une  seeunde  rtlilioii.  et  de  «te  cliari;er  d'une 
iiuu^elle  niasM-  decr<i  nuneiix  voluiue:^,  dont 
un  CumfriiJiitm  liim  nu  mal  Tait  di'Miil  ren- 
dra' \f  [Hpids  eiie«>iv  plus  pénible  a  Mippoiler. 
[P«>ur  une  M-ct>nrle  el  vêrïtalile  «'iruiiin.  on  eût 
LTlaineineul  refaîl  auiui  te  volutiif  des  C,\o^ 
îrea,  dunl  la  rareté,  minnnuiéiuont  attri- 
k  re  ipi'il  n'a  été  imprimé  qu'une  TciiA, 
înil   bien  plutôt  de  ce  (pic  tus  reuoum^s 
miniaires    élanl    alors    prc!»que  i*|)ui!ièe<» , 
iiui  que  Henri  le  diTlarujI  lui-raénic.  il  «'U 
aura   élr   tire   un    niuuidn'  nombre  nnr-  àts 
14*111(1    vnliiinrA  .    pntil-èlrf    ,inv»i  sv  M-ra-l-tiii 


délié  de  l'euieliltide  du  jiulilie  a  sruir  i-eti- 
l'or  et  |HiyiT  ce  voliirne  putiltr  après  eunp. 
41  bon  )>()i-il  être.  Corabieit  do  foi>  u'a-i-oii 
pa^  n(:'Tjh;;é  de  venir  retiir'r  d'utili*^  parties 
siipplinienlairi-i,  même  lurH{u'clles  se  dt'li- 
iniiriii  ;;nilniteinent! 

I4)  roiiipildlioij  ériiiirh-e  dr  Sea|>ula  eut  la 
roiliiue  lie  lieaiifMup  d'atin'^é?.  :  bien  inoiniii 
cbÎTe,  et  en  appan-nee  d'ii^apr  plus  faciit, 
elle  »■  \(*iidil .  w  ramprima  pendant  que 
le  Trésor  rcslott  dans  le  mapisîu  de  »ou  nu- 
leur.  Mfib  si  Seapula  fil  ii  Henri  un  mal  qui 
influa  Mir  l'aisaiii^  du  iTsle  de  sa  vif,  beu- 
rcuM-nicol  pour  uoua  ,  el  griice-t  à  l'eAÙslKncc 
de  l'art  lypoi^pbiqup,  l'abréviatcur  ne  put 
être  nn  antre  JuMiiti  ;  wu  abré^;*'  n'a  ]>oinl  tue 
et  fait  di»paroilre  l'ouvrage  original.  D'aprê* 
Icà  vice^de  cette  cimipilatioii,  »\  bien  !ii!;Tia- 
lés  par  Henri,  on  peul  vraimiiil  s'étonner 
d'un  Micees  ni  rtfl  rt  si  ennlinu.  On  Nait 
qu'aprt\i  plusieurs)  réiniprr«<«ions,  celle  d'Kl- 
zev.,  16.Si,  in-lbliu,  aut;aipnlév,  !mrtout  dan» 
ses  {tarticA  acceAAuii'Cïi,  uvuïl  aeqni>%  un  pri\ 
CDiisidi-rable,  lui  payer  en  Franct>,  quelque* 
fois  jusqu'à  A'iO  fr.,  cl,  en  Ain;leterre.  dix 
a  dmt/e  cuinén».  Troi<i  âlilinm  ont  encore 
été  nTcmnirni  fiiite*,  h  Olasj;ov(.  1816,  4  vol. 
in4.;  Ovfortt,  18i0,  in-fol..  ti  J..jiidres,  !W0, 
f;iaiid  iu-4.  Ce*  deux  de^li^.'^e^,  par  lnir% 
addilitint  inipiiilante:» ,  i-enipt.ici'iil  avaiitit- 
geuaemenl  toutes  le»  autrei>,  même  celle  dc^ 
1816. 

llMiri  avait  privilé^^e  pour  la  France,  pour 
l'AlIcmague,  et  ce|R'iidaut  un  ne  le  voit  ^loittl 
4âMiytT  de  s'en  prévaloir  pour  emp^Vber,  on 
an  moins  coniraricr  le  déhii  de  ec  nialen- 
ciHitreiis  iunlosvnrH)  abre4;é.  Il  faut  iroire 
que  ,  ilaiis  l'cvercire  du  droit  cunféri-  on  ga- 
riMiti  par  ces  piée»-^  de  Clipticellerie,  il  y  aiH 
roil  en  av«T  certitude  de  frais  judiciaires,  bien 
pni  de  ciTTilude  de  réussite  pnifilable.  Com- 
bien de  ^cns  se  sont  ruinés  «11  gagnant  un  1res 
juste  pniet-s  ! 

r.'étoil  aux  princes  ,  au\  piuwaiil.i  de  la 
tem.'  qu'd  appnrtennit  de  venir  au  siToiir^  de 
Henri,  et.  par  de  jtidicicim-s  lar^esscA  .  lui 
alléfi;er  le  fardeau  de  cette  louable,  mais  lanl 
onèrvuse  entreprise.  Le*  ImuldcA  civils,  sî 
fuuirsteii  \  tout  ce  qui  est  noble  et  utile,  le» 
déva»tatioiLS ,  les  excès  de  tout  ceore ,  pur 
les()ucl»  .se  -sipialoient  réciproquemeni  1rs 
ptu-tis.  iM'  laiistiient  guère  «ii^it  a  venir  ai- 
der ilaii^  «eM'tnluirrus  ltlnul■^lllpu■^  im  savaJil 
fl  lioiiiiéle  travaillt-iu,   qui,    iiu\    yeuv    de 


« 


uo 


HliNKlCUS  SIEIMIANUS  SECUNDUS.       157Ï-7J. 


^ 


Cliwle»  IX,  iil»oH)c  «latiM  m-h  i-iiii!i|iirali<ifiK 
cuiilrt*  wnu  t(u'il  Éi<x:ti«)il  tlt*  suiis  v.vsm-  roii- 
spinT.  ne  pou«uit  être  i|ii'uii  fjiitnni ,  |Hii!>- 
qiK  c'vtoit  un  dr  cm  Uu({Uf»ob  ikHestc», 
l'^iiui  (lut  Cahiii.  des  Tlicodore  de  nè<e,  vm- 
plo^ant' Si'»  presitcs  r  propager  Inirs  doc- 
triu». 

A  iVvrtnpIc  de  Mailtaire,  ]i>  crois  à  pro- 
|M»  de  iiipporler  plusieurs  pasM^T»  dvs  prt*- 
laoeit  de  Mi'iiri ,  ddiu  leM|ti('ltes  il  parli-  dr 
cel  Minra^e.  deptii»  m  loiif;-leiU{iit  I  itbjel  de 
scsu^aiiU-Â  wdlea  el  de  ses  plii»  rtiêiv»  al- 
l'cction^.  liii  iaG?.  lor»  de  la  |!iibliij4tiun  du 
Keeiidl  lin  MéiUi'ius  iiiiriem,  el  (i.iiis  b  pre- 
Caec  de  «<  \i\  re,  Jl  Itinuigue  mui  ^ippri-hen^iiDii 
de  rriliques  iiijmlirt  on  l'eaiinnip  Inji  sr< 
térc»,  lui  n-ptucluiul  a^ei-  duielé  iiiieliiire,-* 
IqçèrrJi  fante-»,  cf,  cliex  d'niitreâ,  m  laivs,ii[it 
paswr,  on  tiit]-me  eu  afpproii\aiil  |i.ii'  reii- 
Uines,  et  deiï  pliH  Eoiirdeji.  Djits  a-  n]>t^nie 
«xi»  il  laisse  %ojr  t'ui-dir  |>ar  lui  aduplù 
daus  lp  elitSMiiieiit  et  la  di>|>0!iiiiuij  de  non 

Cc!  uroil  \e  eus  de  ciler  ici  u  préract*  du 
premier  vuliioie  dr.s  exemplaires  dunt  le  titre 
est  uus  dlile.  el  iin'il  tioinnie  rJitio  ptutr- 
rior,  <»ii  il  exprime  ms  pluinle»  .%tir  l'itHidèlilë 
doui  ili'Si  \ietinie.  et  signale  l'inipéiîtie  jver 
l3<|iielle  iiuii  atniajïe  venait  d'èln'.  nxii  piLs 
alirégè,  mais  dépecé  et  mutile  |i;ii  un  i^ii>^ 
rimt  et  atidaenntx  eumpilnteur;  il  :iii>>i  l'o- 
ptuenle  rrititpu*  de  l.SyS,  sur  la  lâlmile  de 
JiUte-LipM-.  d^iiu  leqnel  11  parle  encore  de 
son  Tiiuaunis. 

Maifl  ee^ diverses  dtitions,  plâtres  iei,  au- 
ruicut  le  trei  |;rand  inruiivèiûeiil  détendre 
cocore  cet  ortiele,  déj  >  d  nue  loupicur  dé- 
meâurtV.  Klles  serunl  eu  lieu  plus  rrHivenatde 
à  la  Un  de  rrl  uuvriige,  avit-  plti^ieui-^  îiuln:» 
ciUtinuH  uou  iniiiiM  nèirvaire^, 

5.  Jt'Ris  (kiontiilis  Libri  m,  aLi  Eni- 
muiido  llonclidio  J.  \\.  dii^esli,  ;n-  nulis 
iUuslJiili,  &  nuiic  priiiuiiii  rii  \\x\:i^m  *»Ui- 
ti,  t;r. cuni  liilinj  inlerprctalîone.  —  E.\- 
cmifbul  Hmitr.  Slephanua.  m.  d.  lxxhi. 
Cmn  privilcgio  Cacs.  Mjijedt.  In-8. 

6.  DKâbiiiiu  Liii;i:iKL<  GiU'Cd',  in  (|ui- 
busilHm  vucibiiH  qimit  Latin»  usurpai,  Ad- 
monitio  Honrici  SU'pluini.  —  Exniddiat 
Htftricus  Stefihftttus   h.  u.  iaxiii  ln-8. 

Di'ja  imprime  en  1363. 


7.  M.  Tekkntii  Varronis  Opcra  quu! 
ïtuiM'rsunl.  In  lih.  do  ling.  lui.  conjetUt- 
ncH  Jose[ilii  St-aliiîcri ,  rrt*o;:i»(Ui  /t  np- 
ppndiceancUi.  In  librosdo  rc  nist.  notar 
t'jiii^dpm  Jos  Seal,  non  anlca  éditée. 
Adr.  Turn.  Comment,  iu  lib.  de  lingua 
tatina  :  cuin  oniendiUionihnâ  Ant.  Aii- 
(^.stini.  itoin  I*.  Virtorii  riisligutinncs 
in  lib.  d(»  rt'  rusli<ii.  —  m.  u.  lxuii- 
Einulcbiit  llcnr.  Stephanun,  In-H. 

La  ré  impression  de  LMI  i-sl  plus  liclle. 
elle  il  nierai-  (pielipies  com'ctiouA  ;  on  lui  prè- 
fère  cepeitd.ijil  celle-ci  de  1573,  (|ui  est  pliu 
rare,  et  dni)a  bipn-lle,  p.-)rtie  II,  pag.  Sll-lttl, 
on  trouu'  de»  ven»  de  Muret,  par  lui  euvoyé» 
»  Soi.  S<*iiliger,  rmnme  étaul  de  l'aDcieu 
p<nle  ciimiqin- Tridn-a,  et  tpie  celni-a.  dupe 
de  L  plaiKUiilerie,  inipriitui  eomme  lel».  Cra 
ver»  et  lenr  itule  ne  rep;iroîs!W>iiI  point  dat» 
l'i^tioll  de  1581. 

8.  (  Henrjci  Slcpliiinj  j  I'uk!*is  pUiluso- 
phioji,  Wl  salU'jn.  Rdiquitt-  iHX-sis  pbi- 
tosn[)hira> .  Empc^Jodiâ ,  Xenophanis, 
Tiinoni:*,  Panncnidis.  r.l{!anthi<i .  Epi- 
rhtimii.  Adjuncln  sunl  Orphei  illius Ter- 
mina qui  a  suis  appHatusfuit  à  flitXcp;. 
llfMi  IkTji'lili  8c  Dontwrili  Iwi  quidam. 
<»t  puniin  Epistola;  :  i^iraeci'.  —  Uenricus 
StrphanHs,  m.  d.  lxxiii.  1ti-8. 

9.  lluïiBHi  e-l  HesifxIiOrtanieii.Nunc 
primum  )in-i-  dntinttini.  Midronis  &  alio> 
ruin  Piiruditi.',  l*x  lluincn  M'isibus  parva 
iinmtiUitiiinp-  lopidi-  di-tortis  ron^ntœ. 
llomiTieiiT-iaii  hrruiini  E]>ilupliiu.  Cuni 
diqdit'i  inl-orpretatlone  l^tlina. — Excti- 
dc'buL  Henricus  Stephanus.  m.  d.  lxkiii 
Iii-H, 

tiï.  ViBriTTL'H  Enoomin  :  âivp  Gno- 
iiiuc'iU'  virtulibiis:  ex  poi'tis  Glphtlooo- 
pbis  ulriiisqni'  lingua?  (îoeris  versibus 
jiïiji'fUi  inltTpn'Lalionc  lUMlm'i^^tppbuni- 
ItiliT  \ai\ui\  aiiU'H)  uinnina  quiixtani 
Auni  olc^anltSÀiiiui,  a  lutucisi^ini.  udbuc 
lerîji, —  Excudotwl  Hefiricus  Stephanui. 

M   II   IAXIII.  In-46. 

« 
\  I .  KiiA.Nrisi^i  Hotoninni  Oni^stiuiiiira 
jliuslriuiii  libfi .  —  m    n.  lAXiil    In-H. 


*2.  Janï  Parr+iasii  Liber  rio rdiiis  |»pr 
KpisKrIarit  «pKPsrtw.  rrancisfi  Onnpani 
yuaîiilioVir;;iliumi.  — M.i>.  Lxxm  In». 

Réiiupreftuuu  du  valuiM  de  lStt7,     , 


M.  D.   LXXIV. 

I,  Ai-oLLONii  Rbodii  .Vrgoninitirtm 
Libri  im.  Scholui  vclusUi  in  l'i^sdcni 
iibixts  i|uœ  {viilimini  inler  aliii  nninia  in 
bIIos  Portas  sijripta  oblinrn'  existlniun- 
liir:  i;ra!Ct.».  Cuiii  annoUitionibuslIenrit'r 
Sltpluini  ex  qtiibiis.  (piHnUiiTi  in  hmw 
tHliUononi  r.ontuloril  ■lilitrcnhiiiii,  cu}£- 
nosti  t>ott'rit.  —  Kxfiidubat  Ilcnricas 
Stffihanuif.  m.  i>.  lxxiiii.  1n-4, 

î.  (  llrnrÎL'i  Sû'pliani  )  FnA.vcnFoa- 
niK-NSK  UinpQi'ium,sivc  Franrofoi^ionso? 
Nundina-  :  Quain  varia  iiierciiim  i?e"«ni 
iti  liiN-  oniporio  pr.T*stent,  pagina  sopti- 
iiiu  iiHtimbil. 

Hi*m  icus  SU'phaiiu:?  do  lus  sui«  nun- 
diniâ. 

iritpiger  ffK(r«Bi«  mercrt  non  niiiiit  ab  luili*, 
Seu  piger  lixice  (totna  Irctnr  lijibere  ilomi. 

AniiOM.  u.  LXXIIII.  CxaidcUil //en- 
Strphattua.  Pridieral.  Miirt.  ln-8. 

Ptuiic'un  opibrutf^  suiil  (xtitleiiiu  <laiiA  ce 
^utuiiii-  àhseï  ran-.  Muiltuirt:  l'iiiiuiêri'  cvt 
iTsc*  pièces  ilt-  maiiii'iv  à  fairt*  croiii.' 
vlWs  Miiil  mniliiituiéiTt  Mir  li;  litrr;  mais 
n'esl  \mUl>Kini-iit  t|iie  sur  la  n'|ihi>nie 
'on  rn  >oil  le  dclûil  din^i  qu'il  suit  : 

ofonlieiiMuiii ^iutidliuinini  EiHoiuiiini 

II.  SIfpli.'itifi.   En  ftrose. 
Laiidtilio  n|ui    cujiudam    pmtantmimi. 

îui|irraii4>  4-ipii   cujuidam    detrrritui.    Eh 
y  3,  aiiiM  <iuf  les  troi»  pièces  suivautcir  qui 
I  aïKM  tic  Hi*[iri. 

l^iidiiMo  Ilaceliane  *. 


Carna  Potthiaiia*  «Ïm*  k.]ilinHti|Mia. 

Melliisomisia,  ùnc  K)iiuirainuialii,  &c. 

Epigrsimmata  v\  Aiitlinluf;!»-  lilim  cmilra 
KlirirlutPtn  rt  El>rin'MKt  ;  grttt-iv  (liiiii  Laliiia 
.fuicplii  ScaliiïtTi  iiite]*|irelatiiitif<!. 

Lil^auii  diarhptiu  Ebrit-lDlit,  r\  Raiiilio 
drM'riptio  alin  ;  gr.  et  lat. 

Lucuiiirt:  Acadcmî*:  OniUon«  diue,  uiiii 
pro  tl)riftiiii-,  uUorn  coulra  Ebrietitiuu. 

Khi'iuM  liuniinifi  lialfilut,  suis  «iloribii  dr- 
piclus  à  I.ycoiH',  Ornlor*  grn*co. 

Kbrietatis  accuMliu  ox  Sfocca  cl  Ptiitio. 

Li*  tohioiL',  de  1*0  iui);i's,  vs\  livmiitè  |iAr 
mil*  I.i'llri'  cm  Epilrr  df  Hrnri  at!  t'antum 
yf-iijAiini,  ijui,  ni  rt'iuniM^.  lui  liLsiir  vvs  di- 
\*U'5t*  |iirri-i  cpi('l4(Ui«  oliMT^atiniu  di*  dr- 
tail,  orthu(;rapliii{Ut'!(,  prosodiques,  Àc. 

AliiM'Io*!'»'!!.  png.  37  H  61.  fuil  ninl-n-pro- 
|iti^  Iniis  \uliinii'ft  de  ce  Rwiicil,  <|mi  n  êtî* 
publir  AUiM  ditUiuii. 


M    a  LXXV 

1.  PtiALMontiM  Davidis  ali(piol  Mola- 
phrasis  Gra-t-a.  .lutiannis  Sort-ani.  Ail- 
junrta  c  regiom*  jtttraphrasi  Lilina  G. 
BuL'Iiaiiaiit.  Pixt'alioiH's  cjusdiMii  tîrav- 
roialiiipe,  tpia"  ad  sin^ulnniu»  Psaliun- 
ruiii  ar^menlaui  suiil  atroiiuiKHlala'. — 
N.  I».  LXXV.  ExcudeUit  IJenr.  Siepha- 
ntiK.  In-ltt. 

2.  KuuiiiENTA  fidei  i^'hhsUanu?,  sive 
(-itechisnni!?,  cum  CaUt'hisino  ulïo  ina- 
^s  cotn|H>ndiario  niinradjum'U),  &  pre- 
cum  EtrU'siasIiOiinim  Formula  ,  gr.  et 
lat.  —  Hfnricus  Stephanus.  m.  d.  lxxv. 
In-16. 

3.  Okatoritm  vMrriini  Orationci», 
/Eschinis,  Lysia',  Amlueidiii,  Iso^i,  Di- 
nardii,  Aiiliphontis,  Lyrurgi,  Utîbo- 


f*C«ll«r*i^»  «t«  ^«r%  UliB»  «tti  U  loaioç«,  |  taiir  natij^alion  *<rlire  anrlvRIiin.cl  TâlMiil  r«- 

TB  |W*   df  lUrcnrat  ,    ii«i(l«-    vtllr  .Ici  l^iminr  ,   rullnle  vin*  riiimAs  ,   tlnot  le  <-n|ii«uK    UMge  et 

|BUrll)ff).TiiiitS(J<*  lUvhiirAili.tillriinciPDnc.rlilt-  l'éloge  qm-lijiir    |>«u    iruniqoi'   tuitnciil    |.ra*iiue 

iin|>utlancv,  non  loin  tiv  Culogiif,  .iv-ia'  |   Imil  Ip  luinl  tli    r«»  <3fl  T«!ri 


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ÏIENRICUS  STEPHANUS  SKCLTNDUS.       I57S 


aactiît,  HpmdU  (Auici),  DcmiHliâ.  Antis- 
Ihciiis,  AK'idiiimiiiUïi,  UorL:iii')  (*l:  iilionim: 
gnect*.  I3i  Iwiruni  iNliLione  (]iud  uh  llenr. 
Slophaiiu  iir.i'shtuin  sit,  v\  ojiiïf.  [ira^fa- 
Ijunc  h-otor  inU'Iligot.  Ciim  înlprpri'la- 
ttuHO  Lat.  qaiirundam.  — ExcikI.  Ueitr. 
Stfph.  Aiiuo  M    D.   Lxxv.  In-fol. 

i^ei  Uiscuurs  d'£schute>A  /»  Timarehum  et 
4t  f«ha  Ltgaùonrt  Mint  traduits  eu  latîu 
|>ar  Jer.  Wolfiu*  ;  celui  du  nnîmc  M  Cteai- 
fifionUm,  ft  de  Dc-roosthime/ïTO  Cles'tfthonte . 
soiit  InuluiLs  |uir  Ditiv:*  Lambin  ;  l.vxiaii.  De 
cttde  Urattuihcmi^Xv .  |wïr  HfJiri  tAlii'iiiiP; 
du  maint'  In  Eratoslhentrm,  c\  InALit'iuJfmp 
\T.  pur  Siiuuu  Groularl. 

Ou  trouve  t|ti('lquctoiK  irparémeul ,  soit 
t\n  UiKCVurs,  suit  l'un  dc-s  OraUnirs  Hriiiiis 
rlaiis  (V  volume.  Au  Ciiliil.  de  I>c  Tluni ,  (. 
ri.  p.  ÏWî-ïn,  nu  mil  Lvtab,  Audwide  . 
Viili^ltiélte,  Auliplifiu ,  eEiaruu  eu  im  \u- 
liuiit'  iiii  ohier  séptinV 

Rii  grand  papier  ji  la  DililioOièque  Royale. 

lllUi»  M  ïiri-fare,  llcuri  a*Mire  que  «on  êdl- 
tivu  e^l  iiilîtiimenl  plus  exacte  i(iie  l'Aldinr 
doiit  il  .1  rurrip*  de  lourdes  ermu>  reiidue* 
plie*  iionilirn'Ufvi'A  eiM-ore  daits  les  réimin-es- 
*ii>tiA  di'  rAlleuiJgue,  et  surliiiil  de  lla.<de,  doitt 
le  com-elMii  est,  selou  \\\\^  Jlat^ris  dif^num. 

Henri  \VM\  uns  doute  parlei  d'edilioDi 
p3riielU-?i  de  ees  divers  oraletini.  Je  n'en 
eirtiniiis  aiieuiie  réuniuti  c\\\tv  celle  d'Aide 
15I!1  el  «•e(le-ci.  Henri  a  uiuis  In  A'ie  d'.'ll»- 
chiueA  jwi'  un  aiiunvnir,  et  celle  d'ApuIlo- 
wms  II'  (;rainiuairit>ii,  qui  Mint  dans  l'étiitinii 
Aldioe. 

L  P.  ViRGiLii  iMnmnis  !*ricimil;i  iHiic. 
Gtxff}:.  Aon.]  iiovis  sflioliis  illiisIrjUi, 
qua'  llcnr.  SU»pi«mus  [larîini  domi  nuUi, 
pHrlim  e  virorum  doclonim  iihris  ('\- 
fOi-pUi  ilcHiit  ;  Kjusdciii  M.  SleptiHiii  sclu*- 
dia^ina  do  dileclii  in  divcrsis  apiid  Vir- 
i;iliuai  Iwliuiiibus  adhibendo.  —  Henr. 
Stejihauus.  ]ii-S. 

(^(Hte  editiou  et  celle  d*Morart>  qui  va  .«u- 
\re,  dépourvues  l'une  et  rniilre  de  date,  sont 
rr]Hilt-(*K  de  l'auiiée  1577,  maiii  c'cii  une  «r- 
n'ur,  iiiiui  qu'on  le  M-rra  à  ce§  anuéeji,  dans 
kl  Vie  de  Henri.  (l'eM  la  première  de*  nom- 
bnitM-s  ti]iU»n>  Steidiiinietriir-i  de  Viq;ilp 
tpii  (lit  des  H'holic*  nii'Upiiali-s     Wle  \a  être 


M  pir  Paul  Eilicniie  en 


repctce  en 
1569. 


K.  lIottATii  Ftert'i  Poemiila,  novis 
Scliotiis  &  ar^umviUiâ  al»  ilonrico  Ste- 
idu'nio  dltisIraUi.  Hjusdcin  Hoiir.  SU*- 
jdiaai  OiaIrtbfC  de  liac  sua  iHltlionc 
Horatii,  &,  \ariît*  in  oain  ubsunuliuni- 
hu^  —  Oliva  H.  St^pham.  ln->(. 

Këiin|uiiné  eu  1588,  avec  quelques  u^- 
ineulation.s  prises  d'uu  anrîcii  manuMTÎt  de» 
r^omnieu taire»  de  Porpli\riou,  el  eucore  en 
IfiOO,  iMir  Paid. 

6.  Pahodij:  morHies  II.  Sttt>liani .  in 
poptanimveUTum  l^linonim  St'ntpnlias 
celebriort'ii  lotidcm  versibiw  gfa^cis  ab 
<'o  l'iHJdiln.^. 

Kjiwdcni  Heurici  SteplMini  ad  lectorem 
tetrai^Lirlion. 

Aurcji  piitcvriim  (cvo  ijnwtlriin  (ithcuIh)  vilam 
l-^cce  libi  iti  vaho«  Aîctm  ^ropagô  niojoi. 

Ijiu  Irf^onli*  erit  lîr  prapAft^U  iuluptat. 
I]JH  propaj^atns  air  ()aoqoi)  Tructa*  «ni. 

Cpnkinuni  vptonim  ^  {ktinKiiarunt 
utriiisqiH'  linsna*  exempla-  —  Hfnnoun 
Stephauus.  m.  ii  lxxv.  I»-H. 

Cc«  imiUliuns  grerfjiici  de  ven  laliiu  An- 
ciens Mtiit  pUilôt  des  tour^  de  lorce  q^rnn 
rccuril  de  Itonii  \ers.  Henri  ivrit  qu'il  le^ 
composa  ad  falfi'tuium  itiufns  tirditim.  W 
étuil  el^4Krtt^('l]lenl  revenu  depuis  peu  de 
Vienne  eu  Aulriehe .  el  un  sait  qu'il  avoit 
l'habitude  de  eompoM-T,  surtout  des  vén» 
intrr  equitandum. 

1  ,AKniANi  (qui  aller  Xenoplion  va- 
catns  fuit)  de  pxpodilione  AIpx.  Alagni, 
llistorianim  libri  viii,  t;r.  tHtal.cx  Bo- 
navoiil.  Vidcanii  Hphl'.  nova  int<»rpr*ta- 
tiono.  Ah  iKHJtitu  i|uain}dunnd  loct  ope 
votcris  L'xeinpiaris  reslilaLi.  Cuai  Indice 
copiosissinio.  Alexitndvi  ViUi,  i»\  Plul. 
Kjiisdoin  lit>ri  ii  do  forltina  vej  virtuip 
Alexandri.  ^r.  cl  lai.  —  m.  d.  lxxv.  Bx- 
ciKiobal  Henricut  Stfphamis.  In-Fol, 

8.  Discours  merveilleux  de  Ih  vi>, 
aclionset  deportemcns  de  Catherine  de 
Mwiiris,  Royne  utere .  Auquel  sont  PC- 
cilez  les   moyen*   (pielle  a  tenu  |Mïur 


im-m.      HENRICUS  STEPHANl'S  SECIÎNDUS 


usuqK'r  If  j;oiivprni'nifiil  du  floviiiiniti 
do  France,  ^  ruiiuT  li-slal  dict'luy.  — 

H.  D.  L\A\.lll-H. 

Edîliou  ortginulc ,  iti  gros  caractènti , 
164  pages. 

O  livre ,  iiiir  l'on  a«iirc  nvoir  pani  en 
157(,  liiiii  i|ii  il  Miil  liait-  ilf  1.S7'i,  rut  ilaiis 
rt'Itr  mollit'  :)iitiiV  n-iiii|irtnir  i>ii  iii-S.,  uuii^ 
m  jilus  iictiU  rorartèrf.s,  cl  n'availt  iiiic  Wj 
pages.  Peut-t^lrt-mt^nieii-l'il  vtv  fui  uik'  Iroi- 
ùèmc  «liliD»  enctirf  dalêr  de  1575. 

L'De  rrimpr&LMoii  dv.  157()  «tl  doniitV 
ooBimr  seconde  édiiiou,  et  comme  iruisinnt* 
cetle-ci  de  1578. 

Dûrount.  iliTln'iniiil  len  wtyjvtA  ijiie  Cathc- 
riuf  dit  Mùilicis  n  leiius  |Kiur  iiMirper  Ik  yoiH 
veriM'nU'iil  du  KDvautiii*  ilt>  KratKv,  ri  niiiH-r 
Tuilat  d'icr-Iiiy.  IroiMi-mr  l'diliun,  {dus  cf)r- 
recle,  mieux  di&post-v  <|iir  la  prrreim^  cl  la 
Kconde,  t-t  aii|;nit!iilè4-  de  queltiur»  particu- 
larilcz.  —  «i.  i>.  i.mvjn.  luS. 

Ccltr  V^itimi  n\  ciïtTlnrmoiï  auf^eulêv 
'mit-  jM'lilr  piroc  de  i4  vers  rraut;»!»  ;  .V»  m- 
tthif  tir  h  vir  rie  Catherine  rt  ûr  Je'saM, 
•ec  rnaùpntit'tf  ér  Irtir  mort,  et   de  deux 
riln-K  cnvoviVv  i  1»  Royiie-nierc.   pur  nn 
irti  M-nilitir  (l)<-  \'illi-iim(lnu)  upres  la  mort 
Hniri  II.  Ui  |iii-(iiirn'  italiV  tlii  ifl  a*ril 
[457t  et   l'miliv  tir  157(>,    el  ilnus  vtn  I,elln\ 
ithctine  ii'i-^l  \Mi  pliu  éfiAr^inV  i\av  dans 
Oiuoun  meneitleux .  Je  rrois  (pie  ce*  ailg- 
ieiiliitiriiL<i  M>  Iroineni  d:iii«  l'edilîou  de  1576, 
inutiun-e  aiuM  comme  plu»  eorrertc,  mieux 
kpcMtv  et  angnirolèc  de  quelque»  particuU- 
itrt. 
O»  altldiuerit  ê^iil  n  llniri  Ksttenue,  eJ 
Ml  ne  jk'ii'uil  idu!i>  >rjisi'ti)l>Uilile.  I.e  (-Jiiuti- 
[iquHJKilnir  de  I  Apologie  piiiir  Hérnddle  èloit 
Lpiiti  lidnimr   .i   pr-i>iltiii-r   r(Hilni{,'CUX  pam* 
[phtei,  dont,  au  ivsie,  U  «lavecl  Waitc  IiU- 
mre  a  i-trtifirme,  muou  upprouNé,   preM|uc 
lies  le*  rude»  el  .souvent  hnilales  acaua- 
t  n  de»  plu!»  4i1rfi  [;uniiit<>  de  la  \(Tneilé 
le   ce  tihelle   pmimiii   ^Ire  (!!nllimiie  dte- 
il^r,  ipii,  Mii\iiiil  ee  ipi'ussurenl  plusîinm 
rrnln   niiilniipiirjiiia ,  dit,  n|in*s  «être  fait 
lire  rutiud^i-,  ipie,  M  l'auteur  l'axait  consul- 
ter, il  auioit  pu  ru  mconter  Liai  d'autru. 

QiwlipM-s-iiiLs  pri'l<'U(li-ul  que  l'aiitrur  est 
TlHNHluir  de  He/e,  v\  noti  Henri,  Il  «si  ire» 
pottible  ipie  ee»  deux  tiomm«,  qui  uiuieut 
ili4rap|k>['UcoiitiniM*Ude  irainiii  etd'.iniitlé. 


y  ateitl  mis  In  main  Tu»  el  l'aulnf,  Buis  ce 
ne  Miiil  que  des  coujeeturcA. 

Ou  cti]i<;oii  qu'un  lel  éeiii  ctmriil  partuul. 
Aui»i  fut-il  irnduit  ru  tatin,  en  aii|;loi)»  et  eu 
nanund.  La  Bild.  de  la  l'rance,  n"ïSOJt|  pré- 
tend que  la  indueliun  bliiie  fui  imprimée 
dr*  1573,  uiJiis  elle  Uf  mpjMirlr  piJ^  li-  litre 
d'uni*  li'ile  rdilirin.  Ji-  nir  lii-niis  nliili'il  n 
l'cxAetilude  épimixèe  tU*  M.'liruurl,  i|Ui 
meniioune  deux  éditions  latines  de  1575,  et 
donne  l.'i  date  de  ci-lle  qu'il  cruil  l'originale. 
Je  l'aduielt  ilaus  ces  liste»,  parer  que  relie 
^ersioti  inliiir  rtanl  ref;ardêe  coninn*  ini\ni(;e 
lie  llfiiii.  elle  est  pnilidlilemnil  auMÛ  snrlie 
de  .ses  pre-we-S.  duid)ie  rQiMiu  |H>ur  rinli'iidilire 
ici,  bien  que  uxis  nom  d'auteur,  de  lieu,  ui 
d'Imprimeur. 

Oitliarina*  Mediceiv  re^'inw  malrii* ,  titji'. 
aciorura  K  eoii.siliunim  quiltus  nniviThiim 
re^i  (•ollici  stAtiini  lurluire  nuuitii  est.  Uu- 
pend.'!  t-jque  \era  Knarralio.  —  m.  n.  i.uiv. 
iu-*t.   llti  p^geà. 

Hue  autre  du  m^me  fnrmiil,  de  103  pagM 
«enlemeni,  et  qui  pnroit  Inqiriinée  en  Aile- 
ma;;i)e.  eitt  aiii^i  elûn{;ée  tlaii^  le  ctimminre- 
ment  defton  lilre  :  Lcgeiida  Snnclie  i:athiirii»e 
ftledionc.  .  .  . 


M.  D.  LXXVI. 

I.  NoviM  TesUimenhim  p-.  Obscu- 
riorum  vocuin  et  qtmnitidaiii  loquondi 
i;oni<rim)  <uviir:iUi»  {uirtim  Miai^  ixirliiu 
iilionini  iiitorpivtiUiôncs  iiLikp^ini  ;id- 
scrii>«ïl  Ik-nr.  Stt'phnnus.  —  Kxcudolwt 
ïhnrk'us  SU'phamtx  m.  D.  LXXvi.  viii. 
Cal.  Mari.  In-16. 

Cette  îxlilîuu  .  fort  liitn  iinpnniee,  se  di*- 
tiogue  |tar  une  uvanle  préface  de  36  |ib{;vs: 
De  itrlo  Von  Testamrnti.  On  peut ,  inee 
NictTim,  .-.Vlonner  de  i-e  qu'elle  ne  ioil  \\as 
rt^mprintêe  eu  iMe  de  la  plupart  de»  Imuue» 
édiliiiU5  du  Nriiivean  'leAl.  gm*.  Il  faut  re- 
cuuunltre  crpeuilaitl  que  wiu  npiuireil  .leit'ii' 
lifique  a  pu  faire  rraititln*  qu'elle  uv  w  troti- 
>it  Ixirsdela  iKirtiV  île  irop  de  It-ctetirs. 

Lm  ver»  RTWi  fait»  |iar  Henri  |>oiir  le  > . 
TmI.  pTc  iit-fol.  de  1550,  se  trouvent  Bu**i 
doiu  ce  petit  \»Jume,  nui*  In  \t\vcf  y  i-si  pres- 
que entiercroeut  rel'aile,  el  rr-dmle  de  73  svn 
a  Miixaiile: 


Ul 


HKNRICUS  STKPIIANUS  SECUSDUS.       I576-7Î. 


2.  THROtHmi  Beziï'  Vozrlii  r(t<Mnat<i, 
in  bttc  krtiu  odilioni'  (>ur1Jin  nru^iiila^ 
pai'ljm  locuplc-tal^.  Ex  Bucliammoiiliis- 
qiip  inî^ipubus  poelis  cxccrpla  l'jiniiina 
(qtiar  ir^iundît'  illoruiii  {>oriiuilijiii  fdi- 
tioni  subjiinrta  rrant)  s<îor«iitnexriidun- 
ltircuniinai;niiacccâ^Qnc. — m.h.lxxvi. 
ln-8. 

Otiip  ad  Bpzac  Pocmatia  accesscrunl. 
ln-8. 

Cette  aorte  d'Appendice,  qu'aauonra  Tixi- 
liliil^  dru  ponic»  (Je  'l'héodorv  de  Hcie,  y 
fait  MiiU>.  ol  lie  porte  point  de  date. 

M.  Br.  .Manuel.  UI.  kli,  nie  Ij- Sacrifiée 
d'Alimlian^  ha^tVlie  fniueni'u-,  |iJr  lb.  de 
lUïM. —  P.ins,  H.  Ksliinine,  IVa.  In-H. 

r^llr  mrntiun  jieul  rtiY  evarlr,  niais  non 
pas  pdiir  In  date.  Henri  n'a  rien  imprime  en 
1S52,  il  n'avoit  alurs  auain  coiumeucniieiit 
dVtabiisscmtut.  Voyex  daiu  m  Vie,  et  d- 
deuiis.  k  raiméc  15JS4. 

3.  De  latinilat^  Talfto  siisporU,  Rx- 
posUilnlio  HiMiritM  SU>pi)uni. 

Ltctofi  nun  meiueitJa  in  Liai,  melutnti. 

Tune  pndnrr  taccR,  (juii  barlwnii  riM  Yrrrriar 
Um,   oifluni  et  litiguajit  tolvv,  Lolinaa  ni», 

EjiiMtfm  dp  Plauli  Latinibito  Diîy^iprta- 
liu,  ol  ud  kTiiont'in  illiiu';  Pruj;; inims- 
ma.  —  Aiino  M.  d.  i.xxvi.  Excudcbal 
nmricun  Siepliamis.  ln-8. 

A»cc  nue  iWilieaee  un  t.pitre  à  Ji^r.  de 
(Jia»tillun,  président  Jti  l'arlenienl  tir  I.)on, 
ihtéveCrienaHaNOJtra  villa.  Id.  Fchr.Aiiuo 
1S76.  Savante  et  instnicti\e,  cette  pièce,  de 
netif  iNiges ,  est  une  Mirle  d'introduction  à 
ro«ivrasc.  et  non  pas,  »r  (pu  n'f-âl  cpie  iix>p 
fr-éipieiit ,  un  hdv  et  ihacux  i>aiH'rgyriipic  de 
ijiielipte  in.Mgniriaiil  Mêeèiie. 

J'ai  un  eveniplaite  \enant  de»  irâiilei^ 
de  ]lrnge.s.  ipii  y  ont  tuil  jiKlire  de.  l'IiiTt'-li-  I 
«pie  Henri  T'4tit3Uie,  en  biflaut  seA  iinnu  par-  1 
mut  où  iU  flc  aool  trouvé».  Ceux,  de  Flaudrc  { 
n'étoirnl  pes  moins  z6lèf  qne  le»  Inquiiitrurs  j 
de  Cllahe. 

i  KftAXdtsri  IloUinuini  Qua'ftliniinni  ' 
illu!<trium  librr-  S<.funda  i*dili(Ha'  ub  j 
aiu'iorr  hKupU'taliis.  Di^^puutlio  qwîe*  . 
dam  f>jii!i4l<vni ^  bubila  Kituri^.  J<ic.  Cuja-  I 


cii  t'A)mmïiiUiriiis  in  L.  Kratpr  n  fratn». 
Cuisiibjiim-iaisteju&dein  Fr.  Mol.  \>tus 
ïL'uovata  disputalio  in  Piindyrn  legem. 
[tciii  ApiK'ndix  advcrsiL*  no>am  ejufidem 
lo^i^  inleipn'Uitioncm,  quam  nu[H'r 
Le-icuriiis  vir  enidilissiiniis  proinulï^avit 
in  suo  Al'ricaiiu  ;  (jui  &  ipsi?  liuio  Ai>- 
penditi  addiliis  est.  —  ExnideUtl  Um- 
riam  Stephauus.  m.d.  lxxvi.  In-*. 


M.  D.  LXXVIl. 

^.  M.  T.  CicERoNis  Epistolaruin  vo- 
bimen  *Ȕinim  qu.T  fiiniiliarcHotini  dirta*. 
nuiic  rei:liu.'i  ad  riirniliari's  appollaulur 
libronini  xvi,  Ociaviis  Ccplit  EpisInLis 
IuiLk'I.  Fitvntitt  Huli'in  nunc  priniùm  \ 
hcE  Cœlii,  &  ca^Uru?  qua'  Cicoronisnon 
siinl,  divLTîio  typorum  gonorc  pxcusap, 
ut  hac  divoi^ilalr  in  ooulos  tncurrcnlc, 
ù  CiœronJanii;  rilaliin  inlernc^-i  po^ 
siiit.  C.umniioiiLuliom's  divi*i>onjm  în  bas 
KpisU>las  partim  antea,  partim  biinc 
priniùiii  ediliË,  ^orsuni  prodpunt. — 
M.  D.  Lxxvii.  E.vcudcbal  Uenr.  Stepho~ 
nus.  In-K. 

LvA  16  Ijvif*  de  Lettres  occupenl  Sfii 
pogeit.  Vii*iuient  ensnitr  les  Cituimeiitairm  , 
ayuiit  Inir  titre  cvprêA.  et  cliUTn^i  en  dent 
parties ,  \a  première  de  431  i«i;fs,  et  la  se- 
conde (le  a05. 

Diversoruin  Coinmctitationosad  Cice- 
ronis  Epiïilola!^  ad  fannliart»?.  —  Ifmri- 
cus  Stepiiamis.  u.  u.  lxwii.  lo-B. 

Ces  Notes  on  Commmfatiomes  Divtnontm 
s/)nt  snrlnnt  de  PanI  Manuee,  de  netivs  lAin- 
tiin,  de  Sigonio,  de  (;nill.  Ganter,  ei  aus-si  de 
Henri  Retienne. 

H  n'y  n  {Kiint  dïnlitimi  de  1957,  d«nt 
ecllc-ei  wroit  nne  rèimprruioii.  \a  plupart 
lies  lUimmenlnir^-s  qu'elle  couiieiil  nV\i*- 
Ininil  jias  encore  en  1457. 

t.  PsEiTDo-ljcEiio  Oialogus  licnrîri 
$lp|}hani.  In  hoc  non  solutii  <1p  mnUi<> 
ad  Ciceroni8  scrnionom  portineritibus, 


I577-7H.       HENniriTS  STEPIIANIIS  SECUNDUS. 


U5 


6(h\  cliam  qupin  dnlrtliim  oditionuni  cjiis 
hiilvro,  Si  qiiani  «uilionoiii  in  eo  le*:ondo 
(Ji'bi'iil  ;»iIiiliori',  U'cXor  moncMlur. — 
7/rnricus  SU^phanufi.  M.  D.  LXXVli.  In-8. 

3.  Calluiaciii  Cyronaei  Hymni  (cum 
suis  Sclioliis  tirEi?LM!<i)  et  Epi^rdinuuiUi. 
EjiiH(iC'iii  Pwmatiumip  coma  Bcrcniw's. 
a  (-itiitlo  vorftum.  Nicnripiiii  Krisclilini 
Balin;;L'nâis  inUTpreluLiunLS  duar  lïyin- 
nonim  ;  Una  onitionc  snlulji  :  iiltcrn, 
Oàrmine.  Ejustloui  interprvlalio  Epi- 
graimnalunu  aniuiUilitiius  in  Ityninos. 
Ilenrici  Stcplinni  purliiii  i-irK'ndtiLiunes 
partim  annoUiliuncs  in  'qnusilyin  llym- 
noruin  locoe>.  Ejï1jmI(mii  Juplrs  interpre- 
latio  Hyinni  priini  carmhio  utruque  : 
quarum  iina,  adritrirtaî,  »lU*nï  libnrae& 
{Kiraphraslicai  interprcUitionis  exeni- 
plum  tsâe  fXfcisil. —  Exciidcbal //«nri'ctw 
Sttphanux.   u.  D.  Lxxvii.  In-4. 

4.  Kpistolia,  Oialop  Brèves,  Ora- 
tiuiiciila',  Ptx'niaîia,  ex  varîi:*  iiiriusque 
lingtijB  scriploribuft.  Inter  Pwmalia  au- 
louï  est  Siityrn  ek-Kantissiiiui,  qiia;  in- 
srribitur  Lis,  nuti  priiifi  priiUi 
llenr.  SU'ph.  Letiori. 

Vt  viria  ■traque  *«ripl4  Mmone  blc  vides, 
QBier»rU  rirïi*  cnarata  auloribufe. 
lu  brevilatis  bW  et  rlegantiB 
Speclmre  varia  libi  dilur  cerUnûai- 

—  Exfudelwl  Wmr.  Htephanu^.  h.  n. 
tXJlvii.  ln-8. 

-  ....  Qiiiim  hn-vilalmi...  plariturara 
nblimarem  ,  araliiinmbs  ,  dialofjo»  brvvttft, 
pnemnlia,  haltito  in  uum|iinqiio  »cnptioni.4 
^iie-n-  fli'IcTlu. .  .  e[nsloUs  adjcci.  A  m*' 
igilur  lirr%iialiâ  firmpla  in  variis  !H.Tiptiuiii- 
lius  accipii» ,  fl  qiuiruni  varia  suiil  nrgii- 
mruu,  Turti  .mlorc!»...  >•  dil  Mt-im  (laii:«  uiio 
courte  prt'farc  brfvUoiftwnilti:  iUtdioio  Itr- 
tori.  (irc«ri<'H»  nviwil  miilienl  (flin'ti\etn<'iit 
un  c)ioix  niMv  miiiilin-iix  de  pclilïS  pièc« 
d'jiiK*ifitt  auteurs  grec^  et  latini ,  beaucoup 
dr  lHtn*A,  des  \cn,  dvi  discours,  SS  AMu- 
gats  de  l>uci<rn.  &r..  et  nidcpcodammcnt  dr^ 
nÏMVs  m  lutin,  U  Iradurliofi  m  n*ltc  langui- 
dr  prwquc  Imit  ro  qui  y«l«»  girc. 

5.  Dlowsu  Alex,  et  Pomponii  Mêla* 
Hitiiji  (>rbis  Drscriplio    iEthici  Cosinn- 


i^raphiu.  C.  J.  Sulini  Polyhistor.  lii  Dio- 
iiysii  PoomnliuinCoinnienUini  Euslathii. 
liH(*rprelalio  r'juijyiciii  Poemalii  ad  vcr- 
hum ,  iib  Ib'iirn't*  Slepluinu  MTÎptâ  : 
neenoîi  Annotai ioiu-s  rjus  in  idem,  et 
qiionindiim  îilionim.  In  M(^lani  Anno- 
taliones  Jainnis  Olivarii  :  in  ^thicutn 
ScholiaJi>sj;i*Siiiilerj  :  inSolinuinEmeii- 
daliones  Martini  Anlonii  Doirio. — Excii- 
deUil  Umncua  Sif^phnvus  m.  d  lxwii. 
In-i. 


M  D.  Kxxvm. 

I  Plato?«i8  Oftcra  quœ  exlantoinnia 
Ex  nova  JfHinnis  Serrani  inltTpielatiftnp, 

periietuis  ejusdtMn  noîis  ilhistr.iUi  :  qni- 
bus  A  melhwlusA  iloclrinipstiminii  bre- 
vilor  &  pLT:*picue  indicalur.  Ejusdeiu 
annoUitiones  in  qiioddam  suoe  illiiis  in- 
It'rpreiîitioniï^  locus.  Henrici  Stt'phani 
de  qijonindain  locoruni  inleiprelationo 
jiidloium  .  JS(  niulloruiiironioMus  ^rn^fi 
emendalio.  —  ExeudebaL  Hruricun  Stt^ 
pkanus.  M   n.  lxxvim.  3  vol.in-fnl. 

C'est  i  Ttin  des  savants  philologue  altr- 
nands  qui,  dvpuïi  longues  onncf!»,  coiuarn-n  i 
leurs  vdllei  i  reximm  ri  i  la  rcprodm-tiou 
dfs  écrits  de  Platon,  qu'il  appartimdroit  de 
douiKr  iù  df  siuriui'li^  t>l  t^x.'u-lrN  iHilJnus  sur 
le  mmttr  ri  \fs  drfaul.<>  de  rt-lii^  «'dilitm  rè- 
lebrt',  et  sur  le  raug  qu'i'lk-  doit  occuptT  fo- 
cori- ,  maljçn^  les  iiomlirruH-s  mmprcâAions 
entières  ou  parliellw  qui  lui  ont  surnrélé. 

II  v\t\  nw'uv  >alu,  pour  C(;tle  édition,  que 
Hdiri  ^  fût  plu»  compté! linciit  cliar^é  des 
roucLjin»  d'cditrur  ,  duul  il  ^'nequittoil  nvrc 
tant  d'habiU'lé,  t't  que.  s-e  confiant  motus  à  la 
traduction  de  Jesui  dr  Serre*,  qu'on  lui  re- 
prochi'  d'a^oir  pn-fiTi',  il  n'it  clnTché  à  eu 
iairc  disjMiroiliv  If-s  uUidi^ili's  \vs  plus  cho- 
quante». Une  telli'  n-«i.si(rti  éloil  p«-ut-*1n- 
impmtimlili-  pour  uu  travail  au.4si  lou|;.  H 
daiLS  liipiel  le  traducteur  ,  mt  prèvnlajtt  dr  sn 
raeilitè  à  écrire  éle|;anifueul  eu  latin  .  et 
rruyaiit  sauf  doule  que  la  superioniê  île  »oii 
stvle  Ir  frroil  préfmT  a  IVvjhI  inais  itH'li^aut 
Fictu  .  lounioit  ^m\  srrupule    le»  difiicidtt'^t 


H6 


HENRICUS  STEPHANUS  SI-CUNDUS.       1578. 


qu'il  m-  p(Hi%oH  nruiiHlrr,  tsiMVranl  (a'uv  pu- 
MT  rifirvat-litutlc  iW  riiit**iprt'Utiuii  à  11  tu- 
veur  d'une  jiltu  AaliAfaUaulc  |ihni«pologie. 

Avec  ses  défauts ,  cette  (tlilion  a  loujoars 
cu'  eu  |;randr  ojtinu';  et  ut  Henri  n'a  imïiil 
infltii^  sur  le  levait  du  tr:iduclt>ili',  on  ^uil 
cju'il  L'toil  là  |Kiiir  Mineiller  la  rumTÙon  di-s 
lr\!ei.  fl  rtiricliir  If  li\rir  dr  diKir^H  [iri-Ti- 
tjiic  loujcnirs  jiii|iiii-u<ie>  ahst-^^ali^llï.  Sun 
iTdilion  a  Ht"  reconnue  comme  trrs  suprrirtiro 
À  ct-Ili-  d'Aide ,  1M3  .  et  aux  deux  df  lla»le 
iSH  et  1^;  auMii  le»  uvantâ  édilcnr»  dr 
Deux  -  Ponis  ,  jifges  irnVuiables  t-n  (elle 
malien* ,  nnl-iU ,  en  rvjirenanl  l."t  veisitin  de 
Ficin,  tiiiiM-i  VI'  le  lexle  dil  im\  suins  de  Ileurï, 
et  iltMirié  leur  éililton  aJ  editionem  Uenrici 
Strpfuiiii  aci-ttrulti  r,tprT4sa. 

Quand  k>j  djterKs  èditituift  de  Platon , 
dout  i*DCCtipcntdepuuloii^-teni]i»les  Mi\niiU 
d'Allemagne  ,  wreinl  luule»  adir%(Ts  ,  el 
ipi'ellr^  iiuntiit  a-VM'JL  tuiig-trin]i»  eirruU'- |)(iiii' 
^tre  siifli^;mHnetit  etiunm-s  et  aji|ir(Tices,  le 
moiide  éi'uilit  jiii^eiV]  iiU([uel  de  ce»  h<)mn)e> 
aussi  sTuJieu\  ({u'ïialfili-n  .  Kiilintieii  .  \vle  , 
Jacolis,  lieiodorf,  lK-l»ker,  Srlimider .  le» 
lecletu^  ûle  Platon  iloiveiit  le  [dus  de  nsoti- 
ooiAkânce;  mais ,  en  avant  d'eux  lotn,  rlii'f  et 
COUddcteur  de  celle  hrilUiite  eohnrle  ,  Meiiri 
sera  |>areu\  luii&  eniMTM- au  |treinier  laiu^. 
Oâ  trois  \fllunies  in-folio,  dû»1  It*»  l>raux 
rjmnidairea  sont  rares  et  d'un  prix  (pii  ni- 
mte  gtwire  lu-^letucus  de  150  fr. ,  «ont  im- 
prifflès  sur  un  papier  Siii^iic  de  qualité  assez 
rommnne  ;  au&>i  a-l-oit  |Myt' juHju'à  600  et 
800  fr.  le  très  petit  tM»in)irr  de  ix-ilx  i|ue  l'on 
rencontre  en  |^nd  pJipier,  ilinit  la  dimniAÎtiti 
excelle  de  très  peu  celle  du  |>apier  onlinaire, 
maii  qui  en  diilëmil  par  un  peu  plm  de 
blancheur  et  de  rutisiâtance. 

Fji  It^ii'  de  clL-imn  des  voliunes  est  iiiit:' 
(Iitlicaee  du  liadncleur. 

Celle  du  prrmiiT  est  adrenéc  à  la  reine 
Elisabetli,  et  suivie  d'un  avis  de  Henri. 

Celle  du  second  volume ,  datée  de  1S77 . 
Ûd.  Octob.,  eut  adreuee  à  Jacques  \1,  Roi 
d*Seonc,  alors  Agé  <lc  donu'  nus,  el  celle  du 
troisième,  av^'c  m^me  date,  «'adresse  à  la 
Eépuhliqne  de  Renie. 

3.  NiiM)i.ioDiD\scALUs,  »ive  Monitor 
r.ic«roni»noruiii  Nizotianoium.  Dialogue 
Heiirici  Slqihani.  Hnnilius  lerlori , 


Hiilebit  monilor  non  «sauililns.  at  Ule 
Qciî  ttuAà  fiarcnlffia  in  rBjtc*  |iroini»it  «wtluin. 
{Piitii«  K»tcwti«.) 

—   EM'udfltal  Hetiricas  SUphanuM. 

M.  D.  LXWiri.  lu-R. 

Dédié  [mr  Henri  à  ion  ami  Hubert  Lan* 
f.'iKi.  aulein"  du  célchrc  ouvrage  f'^intiicUr 
t  unira  tymanos,  irnduit  en  frani^ais  par 
Fran^-iii.'t  t.\iieiiiH- ,  et  par  lui  itiiprinié,  ISÏM, 
Ia-8. 

3-  Deux  Dialogues  ûm  nouveou  lan- 
gage François  iUilianizé.  &  autromcni 
dcspuizc,  |irincip«lomcnl  entre  les  cûur- 
lisiins  de  ce  UMn[»  :  de  pluïiiounf  nou- 
veaulez  i|ui  ont  atroiiipagné  cesle  nou- 
veauté de  lîiiisaiîp;  de  (iuel(|ueâ  cour- 
liSiinismes  modernes,  el  de  quelques 
sinaulariu^z  court isinesques.  (Par  Henri 
EsU'rnnc)  (1578)  ln-«. 

La  Préface  ou  A*is  aux  teeteiu'»  ntrù 
quanti  e«l  $.<i<i»  k'*  nn/mh  de  Jan  Kranchet ,  dit 
Pliilau.«one ,  çeuldliiininie  courtisaito^wlituis, 

<A*1  OpiiMiile  a  piviir  liut  de  fronder  la 
luaiiie,  alors  n-ynaule  vn  Krann*  et  surlmil 
Il  In  cuur  de  Catherine  ,  de  inélrr  ilans  la 
luu^ue  fr.intH>iM^  une  fuulc  de  mot»  el  it'idiiH 
li>>me«  ilaliell^;  Henri  reproche  à  «es  con- 
temporains Uiir  a.uervissemeiit  à  la  mode . 
qui  faisiiit  ipieJquefois  parler,  et  surtout  pm- 
ntineer  de  farou  asscJt  ridicule;  travers  qui 
avrijl  fjiil  invi).<i)uu  en  Fntnreavre  la  multitude 
d'italiens  aerinirus  â  Li  .suite  de  Callirrine  de 
Médirist.  Mailtaire,  p.  413,  pn'nd  de  là  oe- 
rnsioTi  de  Catn'  aux  Anf;lois  nue  M'mltlafale 
réprimande.  Il  leur  reprodie  leur  empniisse- 
meut  à  ]irendre  de  voisins  emirmis,  a6  mi' 
mwa  genif.  une  innnen-Mlé  demniA,  dr  façon» 
de  parler,  ri  jiiMjn'ii  des  nianiérc-v  dr  i<v  v^- 
lir.  l'rif/um  Au//rVu/M.  Juvéual  reproehoit  aux 
HomaiuA  de  son  temps  k-iir  rnf;ouemeut  |ioiir 
ce  qui  éloit  ;;rec;  el  que  n'a-t-ou  pas  pu  dîne 
de  l'auitlnmanie  fran^oise,  excessive  et  portée 
jusqu'au  ridicule,  précisément  alors  que  cd 
vui«ins  nouv  tai^tiieiil  le  plu»  ilr  mal. 

t>  spirituel  voltiriu*.  detrnu  rare,  e^t  t'uu 
des  plu«  curieux  éi-rils  de  Heiu'i  l-JilirniH'. 
l/auuée  de  M  pulilîcabon  est  déienninee  par 
une  lettre  de  Henri  ttJ  J.  Cmtonem ,  du  S8 
.\ug.  15TB,  dans  laquelle  d  lui  dit  n'avoir 
envoyé  à  la  foire  de  l-janrfort  rien  anire 
•<  quam  liln-llum  Gallirum,  ndvcrsiu  iniiuva- 
lore^  vrnnonis  (^olUri  a  se  conscnptum.   >' 


157»-79.80.       UtNHKXS  STKPII.WUS  SKCUNDUS 


Tl  y  a  (leu\  mtu]iri'&sii>iiï  iii-lG.  à  la  dalv 
iI'Au*vr»  I57t>,  fin*/.  Guilliitirin-  MrfE;iK-,  ri 
1583  »Iic£  le  iiK'nu'.  On  K'S  itil  Uitttr^  (Iriix  lit; 
Cwii'Nc,  ti  |ar  Mciiii  l'jiliriiue,  cv  t)uî  m- 
scroit  |ia&  élotmaut.  m  Li  itaibie  |t»i  l'âutorilê 
irenevoisc  tl'iin*?  parlii'  dcA  evmplatrvA  dr 
lio-8.  Vovrz  ta  Vie  Je  lleuri. 

1.  lIoHKHici  Cenloiirs,  a  veteribus 
vûcalioar,p6JtivTfx,  Virgiliani  Ci'ntunea, 
Utriiïiie  in  i|uûu'ilain  hiitoriiL*  satra;  ca- 
[]ita  SiTipli.  Noiini  Puniphrasis  Evange- 
îti  Juhîtnnis,  Gra-'ct?  &  Lutine.  —  Ext'Uil. 
Emr.  Sîeph.  m.  u.  lxxviii.  ln-16. 

5.  Henb.  Stopliitni  Sclifcliasmatum 
varionun,irl  osl,  OÏ>s*Tvnlioiiiim.  Emen- 
dationuni .  lii\|kO:siltu[Lijiu  ,  DUquin^itio- 
Inuin,  Lihri  (ros  ;  qui  suni  Perisa  succi- 
m  liorurum  Janu^rii ,  Kcbruiiru , 
i. 

Liber  lectori. 

Trn  tanlilin  naltia  inraM»  ncqnrane  ptaccrc'' 
Aanmu  iilii  naltix  rru,  poi^r  [klarprf|iutii. 

—  Excudebal  IIeHricu$  Slepluaiu». 
I.  D.  LXXVIII.  ln-8. 

Cliacnn  drs  Iroi»  Wmv»  c^t  cbilTVr  Mparè- 
tuetil.  Il  n'y  0  poiitt  ik-  Inlilr. 

Lue  M*cuiiJi*  iKirlit-,  plii^  mir  i|uccclh>d, 
a  |iaru  ou  1S81I. 


M.  U.  LXXIX. 


^^  r  TiiKOCRiTi  alionimqup  PwUinim 
Idylliii.  Ejusi^U'iii  K[)i<^i-uii)iiiatu.  Stiumiu.* 
RhreJi  Oviim  .  Alio,  Soctiris  ,  Fiï^lulii  , 
DoïiiutliB  Ani.Omnia  cum  inlerprolattnno 
itina,  in  Vir;^itianas&  Nas.  iiiiiUiltoiies 
iporriti  Obsenationes  Henrici  Stepha- 
Heuricwf  Stephanus.  m.  d.  lxxix. 

l'rtil  toUiinr  eilinn-,  ei  h  jiisic  lilic.  thi- 

If   rtniU'iHi  iiidiqm'  ,iii  troiilUpire,  un  y 

ii*c  li-s  |HMSifs  ili-  Mowliiii,  ïlirtii  ri  Sini- 

a^^t•  \fnrs  Irailiirlious  m  wvn  b(ili»; 

Fia^tiii-iil-s   ir(_>r|ilitt',    ljnii«,   Aip,;    l'I- 

^llc  il  AiiAOïif .   I>r  f'ita  hitmana  ,  une  Klr- 


i;ie  de  Properci-,  \a  «c«oii<lf  du  lîvrr  «ecoud  , 
ccUe  deniiw'e  Iradiiile  «'ii  vi-rs  grecs,  par 
Ht^iri,  ft  l'aiilir  par  f-Vil.  Taïuoi.  Fïiitr  Mir 
riii-folio  iIl'  \5G(i  ,  cette  ri'-iiiipn'Minii  a  tV- 
vdiita^(>  de  quelques  (.'on'ti^tîuiis  <laii^  le  k'\lv. 


M    r>.  LXXX. 

r  Jesu  Chrisli,  D  N.  Novuin  TesUi- 
rnentiiin,  t'r.  cum  veleri  interi»reUilione. 
et  nova  Ttieodori  Beza*.  Ad{iiUu  sunl  uU 
eodeni  snmniiL'  brevfs  dorlrina'  urio- 
(]uo<|iie  Kvangeliorum  &  Actoruni  loru 
(■orii|)relit'nsi[.\  lleiii  iiiolhodi  AfK>sloIi- 
(■iirtnii  Epistolanim  lirevis  es[>liralio. 
Iluir  iiiitflni  lerLia^eililionJ,  prîîjU'rquo- 
ritndiiiu  loconiiii  rei'Oi;iiitionein.  acces- 
srniiit  brèves  diflinlioruni  phrdseoti 
ex puïii lignes,  &  alla'  iiuuxlaiii  aniiota- 
liiiiiriif.i',  cum  e\  niajiiribiis  ipî^iusBeza; 
aniuitationibus,  lum  aliunde  excerpta^  : 
openi  euruiii  ffui  ia  Typup-aphi  Ëpi:^lula 
noniinanlur  —  [Ihuricux  Stfpbnnus) 
M.  u.  LXXX.  In-H  ,  à  cinq  CDloiine». 

La  première  êdilion  rst  de  15S9,  iu-fuL  La 
seconde  de  1567,  iit-K.  D'ilivci  cl  la  ^uitaulr» 
iiv  15K:2,  iii-fol.,  vml  iiuiumée»  trvijièmrs,  r| 
itunlwmf  (-«"lit*  lie  15KU,  iii-ful. 

\iiisi  qiif^  je  If  di.«  (Jiin.s  irinii  Calai,  t.  I . 
p.  4,  jtr  ptiiw  que  DÛS  Inipriint-iir  modcrnei 
aurmt-iit  grande  raUoii  d  ùlrt-  ^lorii'U\  de 
l'exécution  d'uii  tel  volume .  imprimé  à  cinq 
<:uluaot-5,  awv  1rs  licam  riirarliT»  grirs  el 
)iihn>  de  (.•arurnond.  O  n'est  cependant  ritui 
mtiiii^  qu'un  Irtre  de  grande  vidcar,  H  fait 
aver  prétention  di-  luxc;  le  papier  eu  e»t 
nièiue  de  qualité  6uift»e  om*'/.  méilioere. 

i.  ni;DiuF.NTA  lidei  ChriAtianœ,  ei 
ulius  CuLeclii:u»Uii  niai;iâ  compendianud, 
îîriEcc  cl  laliiie.  —  Cum  Oliva  Henr. 
St&phani.  u.  D.  lAXX.  ln-16. 

3.  JuRis  civilis  Fonlesol  Uivi.  .luris- 
roniiultonim  vetenini  quidam  Iwi ,  ex 
itiU'^ris  eorum  vuluminibuà  anie  JuMi- 
iiiani  .TlaU'm  exccrpli. 

nenricusSU'plianiislerlori.niinimeam 


U8 


HENK!CUS  STEPHANUS  SECUNDUS.       1S8»-8I 


loLius  Juriti  civilift  editiononi  oxpoolas 
(qus  quaiilusoriùît,  Umto  titilius  ope- 
ram  tibi  navtibtt ,  viiimquo  mullosolita 
breviorcm  HU]ac  ri:[X'fiil,iorem  ;id  Hepc 
studm  upericl }  iiuvyiu  hune  lil)L*llt]ni , 
vpI  ut  wjilionis  ilHcis  ;inkiim  iiramiitUp. 
—  Ex  l^upiti.  Piiiili,  L1|t.  C^ii,  Molfstitii 
inte;:ris  li)trisAliori»iu]iK?  v^-UTimi  ji^ris- 
Autliopuin.  !l<_'nriri  Slq>liîini  r.olliilio  Itf- 
^uni  M'>siiiL'iiriini  *:  lîuiiianuruns  iiiiU" 
JuAlinûiiii  Im|>.  unatt-m  indè  simipUi. — 
Oliva    lieurki  Stephani.    M.   i»    IA\X 

Tout  ce  travail  i-sf  rriini  t-ii  un  miiI  vo- 
lume ,  hicn  i|u'Al[iiclij\p(ii  l'ail  divÎM-  en 
dt>v\  cuonrt-i  distiacti.  Ou  voit  ()iie  Moiiri 
ilotinr  ce  KcciR'il  comme  le  précurMur  {ar- 
rha  )  (J'uw*  [U'ochninc  étlitioo  rainplètc  du 
Cormia  Jurit  Civith ,  pnjji'l  (iiif  ci;|inid<iiit 
il  n  a  |Hiiiit  n'alÎM'.  Une  Imigui'  |in'iare  i|tii 
(!(mimuii«f  k>  \oliiiue  tirnuû^ui-  àv  rtialùlilé 
avuc  bijiicllc  ctUle  grande  i-oLIectiuu  vâl  ctô 
itis|>fi«i'. 

Ki'iutpritnt'  dans  Ur  t.  1  du  Novus  The- 
sauruj  de  Mtennaii.  Ilni;[e  l^îmil.  nSI-SO, 
8  lol.  iu-fol. 

I.  llKKKici  SU-[ihiiiit  Tli(>niurijs  Lin- 
guii!  ^rocsi  (itlilioiiltt'ni  itiis^pie  anno  , 
8W1  M.  i>.  Lxxx.)  OItva  Hfnrici  Ste- 
phani.  5  vol.  in-fol. 

Sur  le  plus  ou  maiiu  de  réalité  de  celle 
min|)rcisioD,  aiiDÛ  ()ur  sur  iVxuteiict*  J'uivin- 
plaircs  aynol  la  date  d^  1580,  \u>ez  cKleuui, 
|)agc  1S8. 


M.  D.  LXXXl. 

1  pARAi.ii'OUENA  lir.iiuni:ilir;iriiiti 
tir-  tin^uie  Inst.  Hem,  Aniuiudvf i*siancs 
in  quu!«4lum  Gramriuiticuruiu  Ctv.  Iradi- 
lionts.  Autori;  Uf^nr.  Sli'pliiuKi.  Nimicri 
paginanim  ItN'torcin ml  cfiii)  (l.txl.  Knoci} 
gramniatiroii  roitiiltunt  qiiiu  itiscripUi 
«t  Oc  (mnrii  (jr.  liti>rîiriiiii  doctrina. — 
OItva  i/eiirici  Siephani.  M  p.  Lx\xi. 
XIII.  Ocl.  I11-8. 


Celle  Graimnaire,  à  bqurlle  llrnri 
\oiu.  est    de  1556,   Rob.    Stcpli.    Toycz  ci- 
Ueuiu,  p.  96. 

2.  M.  Tp.nKvrii  Varronis  Opéra  qiiBj 
snpprsunl.  In  lib.  de  lin;:,  lai.  conjecUi- 
iK'îi  Jos.  S<:aU}i;eri ,  rpcogniui  et  appcn- 
diVt'  iiwXn.  In  îihr.  de  Re  ru^ticii  notaî 
ejuftdein  (Josephi  Sc'idiijeri].  Hisadjuncli 
fuorunt  Àdr,  Turnebi  (*oiii.  in  tibros  ili? 
lini^ira  l^t,  mm  eniendiitionibti:!  Antonii 
Aus-oislini.  Uphi  aisligatioiieâP.  Viclorij 
in  iibros  de  re  njsUcii.  —  Oliva  Hcnria 
Stcpham.  bi   d.  I-xxxi.  ln-8. 

Pour  l'i-dilioH  pn-ci-deiile  dclSTS.  ïoyw 

C3-de!iSU5  (MIÇC  I W. 

3.  Plimi  Secundi  KpisUilarum  libriiE. 
et  Paneg^Tirus,  cuni  alionim  PunegjTr- 
rii».  —  Olivii  Hctirici  Shphani  m  d. 
LXXXl,  ln-1(i. 

Iji  ri-iiniin-.vtiirjii  de  ITiSl,  eu  mAme  IbriHl» 
i'im(li-ul.  fulrf  autres  au^nirutatioiu,  dea  no- 
tts  tVu.  V^sa»\i<m  qui  ue  soDt  p«&  daiu  ccllr- 
ci.  VoVM  p.  154. 

.K  ii'âi  puiiil  vu  ct'ttet*ditiou  deiSM,  ou» 
hit'ii  ccllf  i[iii  u'a  pmiil  de  datt- ,  doiit  riiiii- 
itilc,  qu4'  ji-  *ais  rapi»ortrr  iwaclenmil  îri, 
'vL'ndik-  iilrv  rvliii  d'une  prrmicrr  éilitiuii.  Il 
Mr  prtit  .iu!vvi  ipii-  lt>-s  dnu  n'en  fassitil  ntH- 
U'nu-lit  HM'ime ,  l'I  qiir  parlir  des  i-irni- 
platiTA  aifiil  sur  leur  litre  b  dati>  de  x.  u. 
vxxxi ,  taudis  qu'il  n'y  en  auroit  aucune  aur 
lesaulm. 

i.  C.  pLiNii  Serundi  Hpi»L.  libri  ix. 
EjusdemelTrajani  linp.  Aina»ha»ieK(Mftl. 
Ejiis<iein  Plinit  Piniej^^rirus  Trdjanodio 
tu^  P«!ie;;îri(.ialii,  uiii>  ïinpp.  dicU,  » 
Latino  Pywito,  Mamerlino,  Niizanu. — 
Oliv;i  ilrnrici  Stpphani.  In-lli,  sans 
diilf 

!j,  Pétri  Pimli 

BVNELU,  &MAi\TOl, 
GaMi,  Itali, 

prttTe]ilons ,  di»(*i[)uli , 
lipislohe  i Ji'erunianoslylow^ripla;.  Alio- 
rum  Gallunim  [writer  et  It^iloruiii  Epift- 
lûla3  eodein  sU  lo  siTipla-.  —  Oliva  Hen- 
rici  Stt'fibniii.  Aritiu  »,  u.  LXXXl.  I11-8 

:\\vv  »w  itniir;ice  de  Hmri  E»li<*iiiir  au 


HENRICDS  STEPIIANUS  SECUNDUS 


Ri(i  llMiri  ITF.'Li'îv  ijHIrm  Ationim  <iollo- 
itim  ri  liaionim  nnaroainirriil  jwr  tm  l'aiix 
tiur,  el  uiit  un  foliotage  M'paré.  ( j<  riirî*-nx  H 
rare  \oUime  a  le  dcfatit  d^'irv  saiu  uilili*  dt^ 
i^IlfTs.  J'en  ai  iinc  de  l'ûléf^anle  ^riturr  de 
Ui  jMuiiiiovf. 


^Rio: 


6.  Xenopiiontis  (viri  «tmoniiii  \  li- 
rîirum  liiudf  cdcberriini)  qua*  exlant 
OfM^ni  r  grsLfc.  AiinoUilioni^  Henrici 
SU'phdni .  inutttim  iœupk'tula,'  :  q\w 
varia  atl  loctidncm  Xcn(>))hontiii  Icngp 
utilisîiiinu  hubiMiL.  Editiu  st-cund»,  ad 
qiuiin  dsisc  f:ict:ini  nut\iniam  diligcnlUc 
arn*ssiomMii  sUilim  co^no-'icos.  —  Excu- 
doUil  lleftricus  Siephatms.  m.  u,  i.xxxi, 
In-fol. 

Le  grec,  en  faraud  ftapicr,  chez  De  Ttiou  ; 
t'Mlal.  Hibl.  Thuanv,  1.  I,  p.  377,  additions 
nos.  Ll-  ni()ni4.'  i-Aeni]ilaire ,  qui  lu!  imtroU 
jMiilil  uu  (^il^ilogiif  ilf  Suidiiat',  u  êl('  vi'lidii 
â  I^tidri-s,  (.'Il  1791.  5  I,  15  sli.  dans  la  VLiilf 
ris. 

Mcnlioatit'  aiusi  eu  gnr  par  BniafI , 
Xtcerfii)^  &c.  Mais  Uibdîu,  PineUî,  Rû&sî  et 
d'autres,  disenl  gtrc-tatîi). 

Hbi-Ich  flihf.  gr.  in,  a.  Vit  exact  lot^ii'it 
dit  :   ••  Utiitui  (tT^iu,   qii.T   u-ciftitm  ?\rusa 
est,  iinii  fulliart-l  unitiilitis  eililintiilniK.   »  Ef- 
frc!i\«-rur(il  la  »fr>îoii  Ltlîm*  pliiffm*  séiKii-é- 
meut,   ne  se  lmii%e  yas   luojniir^   irimit^  fin 
grrc.    Vuici  ce  (|ui  compose  nu  i-xetiiplaii-t> 
^inva  complet  : 
^^L    Titre  et  prèJimÎDairfs  : 
^^g    Te%te,  \a^VA  1  â  S84  ; 
P  \jtiiiuUti(ni»,  1  À  76  : 

Util),  1  à  478  : 
lude.\. 
I  Moins  Jtelle  qiie  iV-ditioa  de  1561,  ceJl6'Ci( 

il  un    lr\|i*  plus  rjHiW?  cl  avi-c  de  plm  naro- 
lirriLir.t  ikiIi-h.  lui  fsl  de  lifjiui'ouiJ  *imerii'lire, 

^^k    7    Hkhoimam  Ht.'^toniiniiH  lihri  mu. 

^HlCrjfrt'.  Cuni   {  lulirm  j   Ani^eli  l^olitiaiii 

intiTpn'tJtioiv'  N  htijii-i  partiin  siqqdc- 

nit'iilo ,    piirtim  f.vuiuii»*  Jleiirin  Stt^ 

1       ptuini  uLr(k(itto  nuir^ini  odscTiplu.  E]u^ 

m    lif'nrid    Slephani    emond^tion*^ 

orijnd;^!!!  Grscci  coittcxtus  locoruui, 

qiinniiidiitn oxpoi^itioitts.  Historiatuiii 

llnxMliHniai»  subspquenlitim  libri  duo. 

tiiK-   |iriinii)n    !:r;i-C('    «nlili    (qui   iruni 


Zosinii,  fum  lutin;i  versionc)  —  Excu- 
dchiii  Hettricus  Stcphanus.  u   u.txxxi. 


M.  1).  LXXXIl. 

I.  Jesit  Chbisti  u.  N.  Nuvuin  Test«i- 
Dienliim,  sivp  Novutn  FqwIijs.  Oujus* 
UriRco  U?stui  rftipoiident  intorprctatio- 
nt's  (iuap  :  una ,  \  otus  .  «Itoi-a ,  nova , 
Tlioodori  Boza^  dili^entor  ab  eo  rwog- 
iiita.  Ejusdem  TIi.  Bt*WL' annoUtliones, 
quas  ilidcm  liar  lertia  editionc  rccntino- 
\it,  &  UL'cessionr  non  {Mirva  locupletavit. 
Ilt-sponsio  pjuijdi-ni  ad  Si4).  Ciislellio- 
neni,  ftc.  scor^^uin  cMusa  prostat.  — 
Jienr.  Slrphanus.  m.  u.  txxxii.  xx. 
l'pJi.  In-fol. 

1.  édition  précédente  de  1580,  îihS,  est  aiuù 
nonuiiée  Wrtm. 

2.  llïi'OM^ESEsdt'  GuUira  liugua,  pe- 
rfgrinis  i-aiii  tlis*'fT»îibu*  noci»îi3ariaî; 
«lii.'nlani  voro  ipi^TS  Galliis  iiiultmii  pro- 
fulura:.  AufLnre  Ilonr.  Slcphiino  qui  el 
Gatlicim  palris  sui  Oraiiiinatiron  ad- 
jujixil  .  t'.I.  Milali-rii  E^iislula  di'  \oca- 
Lulis  i|iiiP  Jiida^i  in  tialliant  int^odtlXE^- 
njiit. — T\pis  Itftir.  Stephani.  u.  d. 
LXXXIl.  ln-8. 


M.  I).  I.XXXIII 

I .  JoD.  MiTcori  r.ommontarii  in  iiuin- 
i(up  prior(*s  miiiotvs  PntplieUiS.  —  Ge- 
fievae,  t'M:udoU)l  lleitricus  Stf^thanus. 
M.  i>.  I.XXXIII.  In-fol. 

Mail  laite ,  en  notant  ce  >olunie  avec  d.iU- 
de  15S3,  dit  en  avoir  rin  evemplaire  «iha 
aucune  date.  ••  Halieo,  qui  nulliini  anni  cita- 
racterem  g^TÏI.  >•  t'.l  dans  la  tie  de  Hrnrl . 
p.  i70  :  "  SoUltH  e»t  aliquundo  îii  inxltin 
lihnt  «nriDin  .iddert-  i-t  oniitlerr.  ■•  T^liii  de 
la  hililiotlieqtie  de  «iitiève  n'a  ni  »oni  lit 
drtU-,   niar- roti»iii    de  Henri. 


: 


àbii 


HENKIf.US  STEPHANUS  SECIWDUS.      1«»4>. 


2.  P.  VineiLiiMuroni^PueimitH  mivis 
llriirin  Stephaiii  sclioliis  ilIustraUi,  &i'. 
Editiu  iiltom.  Ejusdcni  Hi-nrici  Stvpltuni 
Srhodi;iïiina.  —  m.  d.  lxxxiii.  In-8. 

ll<-ini{>rc&sioiidcr(HlitJonua»  dile.  Voyez 
|mge  \\i.  à  l'ajiDtt:  1575. 


M.  D.  LXXXV. 

4.  TiiEouoHi  Uezaï  et  (icorçii  Burhti- 
nani  Poemala  cl  K|>ij;miiiniatti.  —  Hm- 
ricuxStephanus.  a.  i».  i.xxxv.  In-S. 

-  2.  AuLi  (iELLii  NwU'â  AuiciC,  seu 
Viziltif  Atlirj{>.  (,hiHs  ntinc  pritnniu  n 
nuf^iK»  iiirndoruin  iiuiikto  umj^nuri  ve- 
lenini  (.'xciiijjliiriuiii  tiumems  irpurjiia- 
vil.  Menrici  Strptiiir»  Xinips  ;iliquol 
Parisina»  Allicis  A.  Gellii  NiKlihns  s(*u 
Vi;'i[ii»  invi;;ilatce.  Ejitsdcm  H  SU'jiha- 
iii  iinnoUitionos  in  altos  GollJi  loros  pro- 
dibunt  cuiii  noli^  Liid.  Oirrirmiïï  (qui 
vï>l.  Mcmpîarùi  rontiiUt]  prplojjim  Ira- 
dilis.  —  Parisiis.  m.  i>.  lxxxv,  ('uni 
privilegio  Oe^ms,  ot  Gullonmi  \U^^\^  in 
«Ioc*'nnimn.  ln-8. 

KiJitiuti  rarr  el  citimabLe,  mais  mniiia 
jK'iil-i^ln*  <jiic  la  réimprcMiun  de  Cfiirvc , 
1609,  iij-8.  n'omît*  jiluscorrerle,  et  donl  Irs 
unit»,  <|iii  y  vmt  tri'.s  .impies  .  uni  r1i"  rlioi- 
sirs  naruii  ivJIfA  île  oii/i*  à  dniiitr  aiiiKitiileiirs. 
Ni  I  im*'  ni  l'autre  ne  canticiil  \t*  Cammeu- 
lairt-s  camplds  de  Louis  Carrioo .  que  pro- 
locttflit  rrlte  t^tlîon  de  1585. 

r^rrion  Uii  a\rât  f>(rcrts  et  pnimis  k  Hrnri, 
aiiui  (|u*iin  M*niliU))lr  travail  »tir  MhtoIn-, 
Olui-i-i,  faîwuit  et^  ileiix  t'ililioiu  a  Pniis,  et 
comptant  <mt  Li  pi  unirvir  de  (.urrioii.  «'aidii 
lie  Ses  aotiM  |Kmi'  rinipresMuii  dt*ste\te»,  dans 
Irsqiieis  il  inTleiid  ipie  Carrînii  iiiIrodiiUil 
wiis  iicc(a.4iti>  des  Wfim  difrerniIcA ,  qui  ne 
drviHiml  troi)\(<r  placr  qiK  dau&  iU-a  iiole»  ;  ri 
il  lui  r^iii  »-niblal>le  reprodie  pour  le  Ma- 
crolie  ili'  n-lte  im^nie  uiuieL-,  Lr  texte  d'Aulu- 
(irlle  claDl  îiii[ii'ime,  luiil  iiinih  •ï'it*i>iili'i-eiil, 
l'f  Carrino  u  aviiil  nieiiii' duiinr  qu'iint^  [nlite 
partie  dn  iuitr.s  |iar  lui  ntferint  et  pninii.se>. 
Hriili,  (ali;;nr  dr  relie  atlenle ,   et    n'ayant 


pu  an'wlier  ilu  commentateur  qu'rtniruu  la 
malit're  de  w^)t  Iruillr»,  publia  brm  \(ilume 
MUS  uoli» .  cl  eu  rem|djHHineuL  ajouta  ks 
«NuclesParisiDai'.i'r.arrioiine  Tilpoûil  Ucoo- 
linualiim  de  ce  travail  qui:  peut-^tr«,  «ao*  vuq. 
loir  eu  convenir, daun  trouvétmpmiiuyn», 
cl  d'une  utilité  trop  ronirttable.  Il  eu  resU 
doue  «Il  viu^-riuuuiéme  elwiiitre  ilu  premier 
livn*,  iiu  moins  r  e-sl  tmit  rr  qu'il  iii  rrrail 
à  Henri  <|ui  ,  foute  île  eii|iie,  fut  oblige  de 
ft'ari-^ler  à  la  \i^  |>aKe.  iWiruit  sans  doute 
comme  fra^meut  trop  jieti  nvanrê,  ce  volume 
e»t  très  mrv;  je  n'eu  ni  jamai*  *«  d'autre 
exemplaire  que  ii*|ui  qui  tM  à  la  tliltliutlieiiiie 
royale,  et  dviil  voiri  le  titre  : 

3.  Lci>.  Carriuiiis  in  A.  Uellii  Noc- 
liiini  Attit'ariiin  Ubrm  Cumni^nUiricM 
qui  ^x:3tunt  r^âti;;ationei>  el  NoUi'.  Atl 
aniphss.  virum  Aiigcriuin  Biisbequiuj». 
—  Farisiùt  ,*M.  D.  LXXXV.  ln-8. 

Huit  raliieri  de  Mgruturei  jiu«pies  et  eoin- 
pris  H  .  Sur  l'exemplaire,  esiécnl  dune  maui 
à-peu-pm  enutnii)K>riune.  :  «  Non  ultrii  pm- 
(;ri--<(siiH  e^l  fiirri'>n  in  nutïs  el  ei»ligalionilHu 
kui%  iu  AgeJlium.  » 

Ce  conimeucemeat  de  uirtes  a  élv  iutrotttul 
eu  graude  jiariiL'  daus  l'Aulu-Gelle  iu'A  de 
GcuL-ve  1609,  el  avec  plus  de  elioiv  dansedui 
de  U'yde  I7D6,  ïnA.  (Carrionis  nûitH  ea- 
crrjiia  )  Vovcr  Vie  de  Huiri ,   *ers  1585. 

1,^1  rt-impn'SAioii  ile  Gruove  .  1609,  n-l-ette 
été  impnmt-e  par  Paul .'  r'esl  ce  que  je  croi* 
atMTZ,  nvm  sau»  avuir  été  a  même  de  le  *r- 
ritier. 

Dam  h  wcoude   et  ta  truisièmr  di'  j» 

Nuits  l'ansieuncs  ,  Henri    |>rtaid  vnemml  1b 

déleUM^  de  l'aulejur  deA  \niis  Attique»  coulK 

I  la  iTiiMire  nutni|;i>iue  de  Ixmis  Vi»w,  qui. 

I  /..  ni,    De  trudendit   Discipiitiu,  appHIp 

,  Aulu-Gellc  homintm  rhnpsodum  ptane,  ctut- 

geitorem  i>otiUs  t^uàm  di^tstonrm,    et  oileM- 

tatorrm  potins   tfuàm  jHrUam,   lotjuaeutuM 

fine  emaitionc,  m  rcrhit  ac  seiite/ttUs  puti- 

t/u/nm,  6ic.  Auv  injure-*  el  groirtièrelè»  pré*, 

il  y  a  i-e]H*tulriul  l»eu   quelque  rhuibe  ck  vnî 

i'.'cM  ii*ui-à-fftit  par  erreur  qiH'  dans  Is 
ancicnnt-s  iditiun»  île  ta  Btbiiotliéqik'  latnir 
de  Fahrii'iiLi ,  ou  nieuiiuiiiif  d^^iv  i-ilitioa^ 
d'Apulée .  d'après  une  disHTriituni  Je  G. 
MnlleniK ,  de    Apuifio ,   v\\   elli-^  miiiI    ludi- 


1585-M.87   HENHICUS  STEPHANUS  SKCUNDUS. 


(|iii-c!t.  itf  15:2V .  (uir  Bulwrl,  4111  u'iro[iriron 
pji5Avaut  l^i6,  Fl  de  t5Hâ,  pu-  U^iin. 

MaitUirf.  Aiin.  I1.U9,  et  lU  .  7M,  Irs 
(Icfliirc  à\ei:  rainM  imaginaires,  cv  1(11*0  rv- 
cuiiiiu  la  nmnoUc  édition  ilf  Id  BihI.  l^iliin-, 
III ,  38,  iiims  stnilt-mcul  \unir  ri'llr  i|UP  l'nii 
mriloil  M  rHiiinT  1.SW  ,  Kim^li  n'uyajit  saiis 
duiiti-  pas  it'injin|Ui'-  Ir  juissai^c  dt'  Miiilliiirc, 
111,  7l«.  ili-ja  dlc..c|iii  Uf>  coiidainiif  (oiilw 
dtni\,  1^  \raifsl  que,  dfâ  IL«lii-liiM' ,  la  Mille 
rditiun  de  ()uclquc  partie  d'A|nilt'e  t-st  /v 
Ofv  iocratif,  iÙ5,  ia-i6,'par  le  Iruuieiuc 
Robert. 

MiilleriH  aura,  par  dislrarlion,  lu  quelque 
purl  JpulriuA  pour  .lulus  CelilliSt  doul  «1 
\oit  une  èiliûmi  de  1^85,  cl  il  ittira  cru  de 
RoImmI  V.iputeiui  dotuià  eu  15âf ,  par  Siaiuu 
de  Colin  es. 

1.  MArKOBii  in  Somniuni  Scipionis 
libri  «luo.  EjuïîdtMn  Siituriialiorum  con- 
vivioruiii  libri  vu.  Ciini  Lud.  (!arrionis. 
—  Paristis,  u.  d.  lxxxv.  Iii-8. 

\%ec  nue  Lettre  ou  Dédîeaee  â  Jact|ue& 
[kinp»,  dati-e  x.i  Cal.  April. 

Celte  e<lition  a  Hé  revue  sur  (iliiMeurik 
nuuuMTit».  avautage  qui  U  rend  Mipérieurt: 
il  la  plupart  de  celles  qui  rntil  prt'-eéilée. 


M.  D.  LXXXVI. 


^H^r  Ad  Scarca;  Icctioncm  Proodo|ia;ia 

^^Pr(ppuratio] ,  in  qiia  \  nonnulli  ejiw 
looi  ciiK-ndanUir.  Auton?  H.  Stcpliiiiio. 
Ejii'wlcm  Kpiîttolii*  ad  J;ti:ohuni  Itale- 
(iuinipiuin,  {«irtiiii  Diortholik»'  quurun- 

II  dai»  SrnetNi.'  loconiiii,  {jartiin  e\mn  in 
(piuâdam  ExoUislilcie.  —  Oliva  fienrici 
SUphaju.  M.  D.  LXXWi.  In-H. 

i.  PiNhARi  cl  caieroruni  Lyricorum 
r^irniitui,  çx-  (*t  l.ii.  Ivdilio  m.  {^?eco- 
lalimi  H.  SUrph.  mrogniliunp  qtiurundjim 
inlPrpivUUionis  loconim,  pt  acressione 

-icorutiirjirminuiniocupleUita.— Apud 

mricum    Stephanum.  u.    0.  LXXXVi. 

vol.  in-16. 

3.  TiieomiTi  aliorumquc  Idyllia  cum 


1.  NoviTM  J.  C.  ÏPsUimentuni  :  pr. 
cum  Henrici  Strpluini  inU'rpivtiJliunibus 
ninrgiiiiadàcriptis,  <^  inii>4nu  ticessioiie 
in  Itm'  [Hwlmori  iililione.  —  (  Henr. 
SUphanus^  M.  n.  Lxxxvti.  In-IG. 

\  la  Bibl.  Royale  un  vx.  sur  papier  jaune. 

2.  De  r.aiTicis  vol.  yr.  pI  latinis. 
eoninif|tif^variisapiKi  poêlas  polissiinum 
n'pn'Iii'nsionibus,  Dfâ^twlnlio  llenrici 
St^^phutii.  Lfclori  : 

Kx  rrititifl  mnnitiicriticRin  litii  ranliahmillnm, 
Vt  tiritira*  *i|iiantcal)iiU  Krîf>la  nnUi. 

Ri'Stilutiunis  Conimonl.  Scnii  in  Virg. 
&  rnagnic  iid  (mis  nccessionisS(>wimpn. 
—  l'arisiix  cxciidcbahir.  Aono  m.  0. 
Lxxxvii.  In-t. 

Epitre  de  Henri  Philippe  Canero  Rtgi* 
apud consiUum  Fnrtorinnum  CoMiUario. 

3.  DeCiERM^KA  (vcra)  proniinriatitme 
GraïCit'  iiii^u;e  Coinint'nUini  Tbpodori 
Bezae.  Jjicûbi  Q-nilini,  v\dol[dii  Mc>k(>n-)ii 
Bnigpnsis,  Midi.  lltKpit;dii  :  eldi»  r»*rUi 
jironunciationp  liiii^ia!  latina*  Jii^^ili  Lip- 
sii  Dialagus.  —  Henr.  Slephanua.  u.  o. 
i.xxxvn.  In-S. 

i.  Hknhici  Stephani  DiiiloffusdpbpD^ 
inslitiiendii»  grxvjc  lint^u»'  studtL<.  E]u>- 
d(!in  alius  Dialo^uî^  de  jKinitn  lidis  «;r>pa« 
lin^tia?  nia;:i>lris.  El,  decauiiune  in  illis 
Ic'rïPndis  adhibeiida.  Ad  liiijusauU'nipc»- 
tpnoris  dialo^i  ari;uinpnLum  perlinot  ab 
i^odoni  llenr.  Slcphano  cdiliis  aiiU\i  li- 
ber ,  VnratiiKtmma  (irammalicarum 
linFCOf  Un^uœ  insfi/u/ionum.  —  Excu- 
riobulur  aniio  1  o87 .  In-i 


HENHICUS  STEPHANUS  SECUNDUS.       Isrt-W 


Aaiu  nom  do  iivii  ui  d'Imprimeur. 

Daii*  cei  Dialnmir.-*.  l'aiiU-iir  pa.<i3c  en  rc- 
\ur  II'»  (çramniainen*  prcs,  d<*ptiu  Moschi> 
|uilus  jusiiirau^k  ptiisnVcnl.'i.  Il  (iiit  à  dinruii 
M  p>irt  itVloi;!'^  ri  de  Idàmc ,  et  doinit'  tir 
jiidioit'tiv  r()ii!M-iU  sur  l'iiuçt'  à  fairr  dt*  liMir^ 
livn's,  plu»  ou  moins  i-li'iiinilairf^  ;  tiilrr 
:iiitrcA  i>ii\ra{;t.'s  Hrun  {Uiroil  C^irv  graïKlv 
rMiiUL*  tlo*  Mnlitmione-i  CrtrcaiiUit  tk'  Clr- 
aartl,  H  re|»riK*lie  au  11%  n*  d«  Mouhopulus 
de  conlruir  liii'Ji  tics  chiwt>  plu»  curi<>tiM*A 
que  iièreuairc»  :  ••  .Vultit  ma^is  cunosn 
ifuàm  icitu  necessaria .  »>  Malgré  !'e\Utnicr 
df  grnmmaiiTs  mtidtTuu  d'un  ai'rï'S  plus  fn- 
rili>  ri  i]url(|urfbo  plus  tilr,  il  n'c«l  pa&  df 
dnuti'  (pi'il  \w  Huit  indupi-Aïuiblt; ,  pour  n'iix 
<pii  !»i'  livrent  M-rictucniL'Dt  k  Tt^tude  de  la 
langue  grrctpie .  dt*  bire  coDnoi*ianre  avec 
qui'lqu«-«Min^  ilr,^  anciens  Orarlrs  de  la  grnni' 
Miairi',  fl  In  (erlurf  de  cd  t^pusculr  uu  peut 
niaiMjtii'r  dVu  C«rili[ft'  et  n-clifirr  te  eJ«»iv, 

5.  .Uti.mtatks  onmiimi  I*rinfi|iuni 
Christ ii) Il iuitis  cuin  Sercni:*siiiui  Kraii- 
cisfo  Mfdiws,  Mii|;no  Diicc  IMniria*. 
Iiïvcnie  ac  oolktle  u  II.  P.  Slcfano  Ikîi- 
lori*  nnlinis  rnilrum  l'nwliriilniurn  ox 
raïuillii  husi^niinuruiii  Ku^Miin  IliiTiisii- 
Icjn,  r.yjtri  et  Arrnouia?.  —  Parmh. 
Apud  l>avu\  U  Chrc,  via  KrointmU^I. 
M.  D.  LXXXVIl.  lii-fo[. 

O  livre,  atlrditiê  à  Henri  Estieunc  par 
Vlmeloveen  et  IVlailLaire,  ire*t  ni  de  lui,  ni 
*orli  de  «es  preurs  ;  pr  pi*tte  ewete  coj>ir 
de  l'inlilulé,  ou  \utl  qu'd  a  |Hiur  anlfur  un 
nioiui-,  le  I'.  E<ïbcmic,  non  le  uiiiunie  Aii- 
touiu  Knlienne,  plusieurs  fni«  menltutuié  dan» 
crt  ouvraf^e,  maJH  un  jtutre  n-li^ciix,  de 
Tordre  de»  frère*  Purelietirs,  nu  Diuniniiains, 
el  qui  n'est  point  non  plH.->  di-  la  ratiiille  des 
Ettieniie. 


M.  D.  LXXXVin. 

4.  HoMKHi  llia^piOdysscn,  gr.  cum 

interprelalionc  lutimi,  rt'purir.ila  pluri- 
mis  ciToribus,  i>iuliiii  uh  Henrico  SU*- 
(iliano.  —  [lienr.  Stephanus)  m.  ». 
Lxwviii.  i  vol.  iu-16. 

Cette  édition  peu  cannuiiie  jouit  de  ijuH- 


que  estime ,  bieu  qu*ou  Itiî  reproche  de  u'^ 
Ire  \ut3.  assez  eorrecti'.  Absnit  pcndatti  uor 
partie  du  temps  qne  diu-a  o^tti*  imprestioB. 
Hi-tiri  ne  fui  pus  a  même  de  lui  douu'T  ctt» 

ftriiiH-i'i  >oiiu  d'éilileur,  par  le^ipid»  se  rr- 
eninnuindenl  m.-a  t<diliuii&  t{i-eei|ue4.  Ia  «cr- 
Mtm  JJilini^ ,  re|tulét!  peu  exaele ,  (inotqiip 
iM'jmiiup  rn'liriêe  par  lleiui  .  Mir  li>  rrfoidr 
rniiteur,  vsl  di-  l'r.  Portai  \  ta  fm  du  lo- 
Innie  .sonl  le»  ilomtniri  Crnlonri,  déjà  iflh 
prunéi  |uiv  Henri  en  1578,  uu  vol.  iii-16. 

2.  HoHATM  Pwiniita  :  Mpnr.  Slophiini 
srholiis,  tirguiucntis  &  dîntrihis  illll^^ 
lral,T  :  «lilio  ry>iuiidiï ,  qu;L*  pra'ler «"Ihv 
liuruin  IcHrupIrtutiontMii,  iiliquol  tni^uppr 
dialnbji8,  &  tpmjïdnin  m  Vori  Porphyrio- 
nis  conimt'nlarios  ('mcnd;ilnmc»? ,  tiw 
iiun  <)iuiâ(iiitii  ad  eos  ue^'t^ones  hiibel. 
—  M.  D.  i.txxviii.  In-». 

Sans  nom,  et  avec  la  miui|ae  dn  FjilieatM' 
l>âns  cette  rèimpresàon  dr  TeditMia  «iiu 

d;ile,  un  voit,  rutrc  autres  nu^icnUiti<HM, 
cjualn*  nisMTtnlioiu  {Diatrilne]  ajouh.r«  MU 
eiiu|  de  la  iirm-dente édition. 

3.  Mackohii  di'  difTcrcnliis  et  soci^ii- 
tibiis  Grafi  Lutitiiquo  verbi  LibelliL^. — 
Parisiis.  m.  d.  lxxwiii.  In-*. 

Ce  volume  e«t  au  nom  de  Ou  Val  ;  je  le 
metji  ici,  parce  que,  dan»  U  pK'bcc  de  toa 
MacrolH*,  1585,  iihH.  liciiri  lémoi^m-  re»|HMr 
de  publit-r.  d'.-iprt's  uu  ms.  de  P.  Pitbou, 
11-t  e.vfroit  de  .Macmbe .  dunt  rauletir  \^- 
mil  Hrv  un  EcniiMiis  dn  uuui  de  Jeini,  el  il 
i-st  très  puii&iUle  qne  Iltniri  ait  runtnbué  à 
retle  publication.  Voir  Bibl.  tal.  111.  p.  |M. 

4.  Tiii:cYi>iitis  OUiri  lilii  di*  Mlfi  Pt^ 
lufwnnLSturo  librlucto.  Unantm  :vhotii)> 
^'(Lvis  sii;i$  in  i^tles  niagna  v\  |«irU' 
rrpositis  Ac  inle^xiliiti  miîb  rei;tiluli« 
plerisi|ii4'  iti  loois.  lidein  lutine ,  ex  in* 
lerprrUitioni'  Ixiuroiilii  Va  lia? ,  ab  U. 
Stcphaiio  rtK:o}.MiiUj.  Kditio  spcunda.— 
Excudelml  iieiiricus  Sicphanus.  x.  p, 
Lxxxviii.  In-fol. 

Il  y  a  de  ec  volume  des  ftxciiiplairvt 
f^rand  papier. 

Daiu  cette  édition,  supérieure  A  U  pr 
dente  de  iStU.    U    \er«tiii  latine  de  t«ur. 


K 


Talbi  rtt  cdrrrpêf  d'aurr*  d'aiirn-m  lr\ti*s 
Uni-s,  rt  )s  Vie  dr  Tliurydi'li'  par  Aminifii 
M^ircfllîi),  l'^l  accnnipapitv  de  Ui  Intdiidinii 
lalilM*  ri  de  rom-rlinilh,  p<ir  Isitar  rauulxiii. 
l^-s  unie*  d*'  rt*  «naiil  sur  1rs  .Srholira  ne 
s'éleudiiil  |iaH atf-delà  du  «roud  li»iv,  parrp 
<]iiv  i't'Apfiii'  d'nlttt'uii'  cnruniiinicAtioii  de- 
imicsel  eorrcclimi!.siirTliijrydid*>4-i  hivsou 
Scholiu»tr  a*oii  nin  don»  If  cas  tli*  s'.irriHrr 
|K>urlesaUt'itdre.O'.4»(<cotir»n'aiTnaTil]iuiiii, 
on  \iassi%  outre  *•(  on  It'ntiiiui  iVtliiîoii.  O- 
Yoiutiu'  |H'ii  roniniuii  ii'eiil  |ii]îtit  liurs  (l'il- 
iagr ,  luajgri'  b  6U|)rriorilè  dcn  édition»  dr 
Hudiiou,  (le  Duker  «t  d'autm  de  n»  (Irrniirs 
1nn|M. 

5.  DioNvsii  Hîtlirarnassci  AnliquiUi- 
lutii  Huiruiminim  libri  xi.  ab  /Eniilio 
Porlo  lutine  rcildih  ri  nolii*  ilhwlruli 
11.  Stt'phyni  opiTU'  variiiî,  Hi'nrici  GUi- 
reani  CI»rotioIo[;ia,  el  Isiiaci  Otwuil)oni 
HnimiuivïT^iunts.indf'xrupio-iisHiinus, — 
E\)*»i(Ii'lnit,  KusUirhius  Mguon  mU  (M 
Bcnrico  Stephnun.  !n-f(il. 

Edition  blim*  saii<i  iv  U'\te  pvc. 

lilrc  nr  jMjrlf  poitii  df  ilatf  d'impri-s- 
maU  kn  diiix  l^pitrt-s  prélimiiuimi 
d*A«n,  Porlus.  (ni.  Jitn.,ei  d'i».  Cû«idimi, 
JVoH.  Jug.,  rtaul  ili'  1588,  font  \ntripte  l'r- 
diliffli  ritl  dr  rrllr  nuTiir  aiiutT.  Mailtaire^ 
pagr  447,  dit  que  l'un  reiicoutrr  des  CM-m- 
ptain's  avant  sur  le  liiiT  l'aiiuct*  156A ,  mou 
que  dans  ceux-là  n).*)iiq»nil  pliuôcurt  des 
\Hiscn  atxtBBoirrs  qiiî  Mmt  don»  lc«  «utm. 


M    0.   LXXXIX 

NovrM  Ti>i*tainpnliim,  lirfpr»',  cum 
duahu?  Uitini><  inUrpivtalionihus ,  iitu) 
velero,  altoni  Th.  BcztP,  nunc  (nmrloab 
00  ror(^niUi ,  rum  ejus  unnoUiliunil)us^ 
liac  quarUi  rdiliont'  lotupleUitis  :  s(H)rsini 
e<lcnUir  Onn'ordjintiip  Novi  TisUmionti, 
<.ï|K*nim  ulrm  Beza  &  ijuiduiii  nlii 
ipeoderunl  — Oliva//rnr/n.S/c;*Afln#. 
».  Lxxxrx.  In-Fol. 


i.  SclIEIHASM\Tl•M^arin^Iln  lil)ri  Ires. 
qui  Bunt  pensa  *îU(\'i*iivanini  lioninmi 
Aprilis,  Maji,  Jiinii.  —  Excudfbal  //cn- 
nciw  Slcphtmun.  m.  i».  lxxxi^.  Iti-« 

Cette  MTondf  paflir  detoil  éXre  suivie  dr 
dfu\  Atiln'A,  qui  .itiroinit  runiplêfi'  une  a»- 
iiée  euliimv  FJIe  vaI  plu»  ran*  cpie  la  pre- 
miên*,  de  1B7S.  Ci-s  OpiiAeules  pliitulof^iquex 
Mint  Aurloui  re4-f)inni»iidalileA  par  une  mulli- 
(udc  de  vnrmiiti'*  et  de  correctious,  poiir  U 
plupart  des  anricni  êrriiaiiu,  lanl  lalint  qt»; 

3.  DiCiCAiicHi  Messcnii  Goographii-u 
(|U(F»fiani,  sivcde  Vita  Gr*<in'.  Ejuî^dpnri 
[)oiii-riptio  (jra'ci.-i!,  vc^^ibus  iaïubictii. 
ad  Thoopb radium  :  £T«fî<'f*i  cxtm  lalinu 
inlerpretatione  aUjuc  annoLationibus 
lltmrici  Stc'phani ,  el  rjus  Dialo^c  ,  qui 
inscrihitur  Diwwin'hl  Sjinpi-aclor.  — 
Exctidobut  Henricun  Stephanu».  m.  d. 
txx^ix.  In-ë. 

Quelques  exemplaïrci  ont  i  la  fin  :  Sscit- 
liefmr  Strplt.  Prf^'ottemt,  ou  «jr  le  titre: 
.-Ipfui  Petrum  Chouft. 

Ri-imprimé  diiiw  le  onnême  Totumr  de« 
AnIiqtiitèA  <irerqm«  de  flnnioviu*.  ri  dan» 
le  MTond  volume  de*  Petits  GL-n(;niphM 
d'Hudun. 

Cette  premiiTe  itUlion,  faite  itur  un  ma- 
ntucrit  rapporté  d'H.-ilie  [>ar  Mnlhicu  Rude, 
flli  du  tm  savant  fWulliume,  el  XvH  uvanl 
«uasl  daus  la  lanf^ne  hébraïque,  éioil  impri- 
mée depuis  pliuxienn  années  ;  mau  Henri  eu 
diDemit  la  pidiliratinu  .  t\f\t\  d'y  jmndrf>  Ir 
Périple  de  Srjlax,  qu'il  i'sjWt:*  long-Trnqi'î 
se  procuriT.  La  version  Intiur  ni  dr  Henri, 
aiaii  qu'une  partie  de*  imie*;  les  autres  sont 
d'imac  CaifatilMm. 


M.  D.  XC. 

\ .  l'HiNrii'iTU  Monitnx  Musa,  âivp  de 
rrinL'iiMUti  bene  inslituendo  et  adminis- 
tniiidu  Pooma.  AuloroHpnricoSlephano. 
Eju-iiioni  PoemîUium,  niju.-»  versu»  inlir- 
calariïi,  Cnvfte  voff*'^,  /Vi«ri/»es.  Ejusdom 
libcllus  \  DialoiïiiA  Pbilocrlt*  cl  Corf>- 


neili,]  Pt  lilK'lliis  in  i^rylium  Principuui 
MTipluH,  iJt'  Arislolflir.'iî  l-ithins  dilïi"- 
roiitiii  iib  hlslork'u  \  [HK'tk'a.  Ulii  ritiill 
Aristotelis  lori  v*'I  fincndanltir,  vcl  fide- 
liùâreddtintiir  — Itasiletp.n.n.  l\\\\. 
ln-8. 

Ce  livr»'.  t'(  ()i)rl4|iie4  outre,-*  contenant  de 
iiiAmi-  dps  oinrapus  de  Hfuri  Eslienuc,  sont 
Jnlnwlmls  ihiiis  trirp  listi-,  bitn  qu'ds  ne  se 
(in-si-iilnir  i|ii'fn  iiii|)ri'v>ioiiH  pxmilces  ail- 
Iriirs  i|iic  clijf/ lui.  Kii  tèltf  du  Miliinic  r^l. 
en  m  ïfrs.  \v,  rro»'mp.  ou  |>n*fare  d'uni- 
tltuvre  de  Hmn  FAtifuiM',  inlîtnU'c  :  I/Kit- 
iirmi  aiortr)di-5(«doiiint3lcurs,  cri  xt-rs  fran- 
ÇOt$.  Ci'tU'  irturt!  a%»il  èt<*  pri'-M-nli'c  |mr 
IMtflgBie  â  ïleiiri  III,  H  il  ru  «'-.t  iViil  irii-ri- 
l&H&Iulr  poêiili;  latin.  Jk  uc  wis  jKis  (jim»!] 
Tai  jonai»  imprimiiv 

Qucùque  lonj; ,  et  paroisiODt  indiquer  tout 
le  coult'DU  du  tuluriK,  re  Utrt?  u'eit  cppwi- 
danl  pas  rorD|>l('i.  \\irvn  \vs  ±£4  \*a^<!A  de 
IViaa  MonirrU,  vienn<'aL,  i*n  64  }ia;;ei,  dfîiv 
mitres  oinrngt's  en  \cts,  fnisanl  suite  à  vc 
ITClipd  lie  coiiit'iU  \rrsifii*».  1,'uii ,  flrx  rt 
Tjra/mun ,  est  un  iiariidi'It?  entre  ce*  deux 
sortes  dr  nluîl^l'^;  I»'  seroud  Iraile  De  firinci- 
patu  hrne  inst'itiiendu  et  atimtnistmndo,  vi\ 
vers  liexaiiiétrea,  M  musa  Morùlrive  priiici- 
pum  iliciuti.  A|irùs  M>ixanlf;-trois  dûlïqueft, 
lotu  Muvis  du  refrain  Cai-rtf  tobit,  prim.l- 
/iffj,  \ienl  un  Dialogue  Ptiifocflttr  rt  Coro- 
nriii ,  en  V^  pi)g«>,  non  amioneèiiurlo  litre, 
cl  M.'r\<iut  deConiDienlain-s,in\  Distiques*, 

Je  doule  qne  ces  A^is  ou  CnHM'dt  vtr^i- 
fi^A  niai»  lrê&  |)en  |>oi'*tiqueA ,  menl  M)n\itil 
été  à  leur  dcitioation ,  et  que  L>i'aui>oti|i  de 
pcrunnei  en  pouvoir  *e  soient  troutée?»  eu- 
lralare.9  à  venir  y  faire  leur  rdtirafion  gou- 
verDemcntale.  Henri  éloil  un  liomnie  ct'uu 
»avoir  iniioetise,  iv  saxoir  n  en  cU'  ^'nnids  et 
utiles  n-sitlliils;  m,n->  |U>iir  <i  ^erMfii'atiiiii .  t't 
mèuii-  ^<1  iirtLM-  latiui-,  qmll*-  diirri-riirr  uwii 
le  *t\\\v  v\\-^Au\  vt  mnet'I.  oit  pdurrtitt  diri" 
aimable,  de  Paul  M^iuiice,  el  souMiit  uirnii' 
d'Aide.  Mm  lïU!  Kit  le»  Li.'«JiDt .  on  ouhlio 
preMjne  qu'on  lit  du  Jatin  iitodcrtie;  ru  llunl 


*  CeroneUu»  «st  Henri  qni  lilini«r  ain*î  \r 
namStrphanut  tr*ii»[">rl*  tlu  j;rrc.  Il  emploie 
>ii««î('.(Mleitirinevarintilr04a*t'v[micuIpX'ff>/Mifi' 
lÀpâi  LatinttaU  «I  |ivu{-ctre  cavurr  dillcnri. 


Ilviiri,  et  surtout  «■«  verw,  une  li*)lc  illufioi) 
i*sl  Initimirs  iiiii)iis.\dile. 

\u  re>lf,  ri'  tiitunir,  fini  mal  imprimé* 
ne  laisse  ym,  dVlre  curieux  |iar  l'êlran^c 
de  M>n  «njet,  it  suitont  par  U  palriolique  iu- 
tvDtiou  de  l'auteur.  Il  est  fort  rare. 


M.  D.  XCl. 

1.  Ad  m  Tehentii  Viiironi?  Assor- 
Lioncs  ana!oî;i;r  sermonis  liilini,  A|»- 
[K-ndiv  M'TiririSlrplwni.  tifinJuliiCiis. 
S*'«lij;t'ri  de  «Kk'in  disjmlnlio  doctis- 
sùna.  Loci  Varronis  qiinnipltirimi  enieii- 
duti.  —  Exrudpbiil  Henricus  Stephanvx. 
M.  I».  XCl.  ln-8. 

A  là  piif^e  TH ,  Maillaire  mentionne  uiw' 
édilimi  ronqdele  (le  Triraitiis  farro,  1591. 
in-H.jmais.  pag.  Illi.  Jiste générale,  il  se  rce- 
lilîe.  et  d  tiv  vsi  |du3>  que^Unn  que  de  l'Ap- 
pciidix.  dont  je  donne  le  tilrv'  exact. 

2.  ('..  Pmmi  C;(>c.  Seciindi  Epiptt»- 
lamni  liJj.  !\  Ejnsdcm  H  TriiJHni  Imp. 
Episl«hp  AmœlwPiP.  Ejusdrm  Pliim  A; 
l'iiuiti,  l'.luudii  MHiiHTlini,  Ausonii,  Nii- 
zjirii,  Kiiruniii.  Panejjyriri-  llom  Clau- 
iliani  Panc^yriri.  PrœUT  mullos  locos  in 
luic  pusU'riuri  cdilione  oiii&iuUilos .  ad> 
jiincUe  Sun!  Iriaari  Oisauîioni  nolae  in 
Epislolas.  —  Exciidcbiit  llmricus  Stf- 
lihanii».  M.  l>.  xci.  Iii-t6. 

Hciinpre^ion  de  l'cdilion  de  1581,  nuû 
;iuu'Jiurêe  el   ptuH  ample. 


M.  D.  xcn. 

1.  s.  JisTiM  Martyris  Epi^tola  ad 
Dioiiiiolum  &  Oralio  ad  Grîpcos,  ^.  el 
lat.  nniir  primi'iin  Iucp  pI  lalinitaln  do- 
natfc »b  Hcririio  SlrpUaiio,  rum  tMusdcm 
K  Jacobi  Bpurpri  aiïnttUilionibus.  Tn- 
lijmi.  discipuli  Jiistini,  qu:i>dîim.  —  Es- 
nidobiil //i'nricu*  Sf<?;>hrtHiiS.  M  l»,  XUI. 
ln-1 


1Sfl*-93-M.       HENRiaJS  STEPHfVNUS  SECTTNPUS 


i.  Dm  Murtinalitm  Venutiom?.  sImmIc 
Tli(TO|ïhut)iii  sci^ctuni  ot  viliiirn  aipxi- 
caca,  ailla  ab  illiislrisiiiiun  Principe  l'ri- 
dwico  IV.  htlaliiKi  ek-oUire.  Ej>ii;ram- 
ntata  II.  .Sl(>[)luiiii.  —  Ueidclher^a^ . 
H.  i>.  xt:ii.  In-i.  3ipEiges. 

Jf  iroute  tiaiu  Niceron,  AlndoKvu  et 
Maillaîrr  rri  iiilîlulè  d'une  pièce  peu  cou- 
uuc;  «I,  bien  c]u'dlt>  nu  Miit  «ortie  irai)cuii<-* 
Imprimerie  Slt'pliauipnnc ,  ]»•  l't-'Drv^ijitri'  ici 
à  causr  dp  31  rpi<;i-aniuiii't  de  Hi-iiri  F.i'ii!Qllc, 
prcci-dèes  d'uni.  loii:;in.-  [iréticc  LtliEii-,  dinit 
il  eil  au&si  ruuli-ur. 


^^HTU 


3.  IlEnoDoTi  Ihilicarmis^^ci  Ili^Uirid- 
m  lib.  i\  ,  i\  Miiî^itriim  nominitHjs 
inscripli.  Ejiisdciii  nurrutio  tl**  viu* 
Homcri.  Cum  Vallic  inlorpri'l.  laîiïm 
llistorijinim  Horoiloli ,  ni»  Ili'iir.  Sî*^- 
plunu  nT(>;^iiiUi.  Ib'ia  mm  icuiiibii? 
stnfrtur.trurti  iih  lliToilulo  dc^ripUirutit. 
(;te*ii:n  ijii^'riiini  tU*  rch.  IVrs  \  Ind. 
EdiliostHMindii.  —  Excudolnil  Ucnriciin 
SUphamis.  m.  h.  xr.il.  In-fol 

r)aa<  rctte  mtiiitrr-wiuii,  tnniiit  bi-llt*  t\uv 

rdiliou  lie  1570,  K"   lexlc  a  t-lL-  dr  tinim-aii 

VII  par  le  savant  t'-ditciii-,  b  \t*rsinu  taliiii* 

156C  est  licaitrutip  corrigée,  et  le  voliiuie 

rc^u  «rutiles  aii^cittalioii.4.  Oti  peut  dniie 

faire  iivige  avec  cniifiniicc;  mai*.  »i  l'on 

I  l'hiiisir,  il  latit   pn-lérer  l'cxiition   suj- 

vjifile  de  IdlH.  eîie/  i*aid  E»tieime,  la-fol. , 

|ui  ^aiH  nieinv  mien  V. 

Uaiu  res  deu\  réiniprr-isioris  un  nrv(.»it  le-^ 

avures  eii  tMii^de  t;i  mtsiuii  Inbni-  de  ]r>6G. 

ma'ti  V .tftoUtgitt  fin.'  Ilcnnioltt  n'y  a  pn»  èk- 

léitnpfiiiu'-e. 

i     AffiANi  AU-\tindi'itij  Kuiuîiiuintiii 

istorianim,  l'iitiir;i,sivi'  OirUmt^iiiii'n- 

,  Pailhic-ii,  llioriui ,  Syriaai,  iMitltri- 

'duttra.  AriiiilMtliai  Ocltica'  t'I  lllym'ii' 

Tnignii'nla  (luaNlam.  Item  do  IxHItts  ci- 

vUibusIibn  v.  ^rirce  el  JJil.  Ilpiirici  Stt^ 

ani  uniioUlionoâ  in  quaâdam  Appiuni 

istorias.'L't  in  foncionrs  imt  lolnni  opits 

pursus.  — ExcudoUtl  f!rririru^SU'fih(i- 

NX.  «,  i>.  M.ii.  In-fol 


riarum  libri  \xv.  p-.  el  lai.  ex  Guilicbni 
XylunrJri  itilcrpirlatione.  Cum  Honr. 
SU'ptiani  casliï^ationibim. 

Henriciis  Steptwnus  de  Dionis  Ui8t. 

5cHpM;runt  »lt'>  lloreatii  l^mpoiti  nomir, 
Kt  gr^wf.  «ÎC  «|ii»niin  l«ni[>or><  pisai  fiignm  : 

Ilistuciaa  «lia»  uli  coitft^rlM  Umuii  i 
Kîvi  dlm,  seJ  U'a»  i»l<  Utoni»  «rit. — 

—  EKcuflptKU  Ihitricus^ephanHu.  m.  o. 
xcii.  In-ful. 

6.  Ex  DioNE  r\(wpta?  Kislorise  :  gr. 

îib  Joanni'  Xiphiliiio,  eum  mU-rprcla- 
linnc  Gjiilichfli  lïtaïu'i.a  laiilit'Iiito  Xy- 
liindn»  rproiîTiita;  Hcnrici  Slt^phant  in 
JrKtfinem  Xi[>hiliituni  pobl  duos  e<n-e};ios 
nippson's  Spiciloiniiim.  —  Exnidcbat 
Hfinhcits  Siephanu».  m.  D.  xcii.  In-HJ. 

(V   Miliime  r»t   finliiuun'nietit   relié  à  \a 
suite  du  prÎTrdciil. 


. 


M.  ï).  XCIU. 

I.  Isoi'HATis  Orahom**»  c»l  EpistoliP, 
KFîeoe  :  cuiii  latina  inliriirelationo  Mic- 
ron. Wolfïi.  ab  iii^n  ptistromùiti  rwo- 
{înlLa.  Uenrici  SLcpliani  In  ls»'rutoni 
UiiitribîC  vil,  quanitn  una  observationis 
narpiK'nitinni^  m  oiindoni  ovarninal 
(jursria'  el  Arislidis  qinc'lani,  rjuMlent 
ctini  Isoeratk-isariiumenti.  )1X-  •'!  Uiline; 
<i(iil.  Canton»  intorpriH*.'.  —  «.  t»  xciii. 
In-fol. 

IJN-die  par  Henri  .i  ÎVIai^  l'iigRer,  de  eette 
piii>utanle  romillequi  l'a^uit  iimxciil  aidea«rc 
Lif  ineillance. 

Le  juipier  du  crltc  édiltiMi  a,i  cumiuuii  er 
«an»  ciiiuiKlaiiee.  J'eit  ai  mi  â  ti)  Kibl.  Kuvatr 
nii  exemplaire  mu  p.ipi«T  nu  [len  pUifi  Idaiie 
l'I  iiieilletir. 


456 


HEMtICUS  STEPHANUS  SECUNDUS.      JSW. 


futionf  — Bx  lypoiauplioio  i/ffln'n  S(t^- 
phani.  m.  d.  \civ.  In-fol 

Vavs  C»nixinlaiK-(Ts,  auiqudlrs  travailltimit 
Tlinitl.ilR  Brâ-,  ti  If  m, in  m  util  (Pnef.  IVovil". 
fir.  nniù  ISS'J],  mkiî  mi  Rtaudv  |uirtii>  l'oii- 
ira^r  tic  Koliert,  ()iii  m'  prnjiusoïl  du  li-if 
c«l»iili'l(T  pour  lûiil  11-  WMv  grpt-  ili-s  S. 
EmfHrfs,  I>flii>  la  iirrfîMi',  Mem-i  rs.sair  île 
piquiT  il'lioiiiieur  Ic^  Intpriniiurs  m-a  nui- 
frrrt's,  itl  k's  iiivifi-  k  lui  Iaîamt  uu  nioius 
<)iit'li|tit><>  aiiuu's  dt- |KiKiblc  jimiikian»:  avjiil 

t|i*  !v'.-i|i|mi|:^ri(T  <t'  Ira*  ail ut  ûtii 

;id  uUqiiol  ziiiuos  |ll'i^ilt'^illm  ulln)irragt*ut, 
L-i  roejuii  alk-itae  |iai-uiiil  ;  nmi  qiiotf  uli  iis, 
i|iii)ritn)  iugt'4>ium  Kutk'  |ioliis&i<iit.  Typogru- 
)ilti9,  M-d  :il)  iUU  ijiii  (MiHiiiio  illilcrati  ntcal, 
>thi  liriiiTLv  ■■ 

t.  Al)  Au^uslisHtiiiuni  QiïsanMn  Ho- 
il«il|diiim  soi'iiikIihi)  cl  ad  iiniversirssucri 
ltojn<)iii  liiipt'iii  iiiiiplissiiDds  ortlimsRii- 
tisUmia'  ('oiivi'iiLnm  liubonks.  H.  Stc- 
\Av4\n\  (Jr.iliu  aJvprsu-s  lurubnitioiieiu 
lîbrrli  l'olirtîr  de  iimi^nitudiiir  ol  pcriM^ 
luii  in  bcllis  frliciUilc  lm|itTii  Tuiiiii. 
(AlU'Hi  ('jusfk'in  jhI  cas/li'iii)  K\liorl:iliu 
ud  expeditionciii  in  Tinva^  lortili'r  i'\ 
consUnkT  iK^r-stHpieiidym.  —  Fmmfur- 
iiii  ad  Mœnuiii .  WLvIiPlianiK  lypis 
jt.  II.  xuv.  Iii-M. 

Aiec  utit*  dûticaci' i!ii  en  Irrraes  : 
Heuriau  Sli^pluiiu* 

îi.  1). 
li.  (llloui  HcDrioa  LdndM'Iuuliu  »  Slfiiui-li 
K.ilUI>.  III  coineiili]  luip.  IW\. 

L'imprL-ssiori  di*  cf  ^olunn*  »  du^iuc  ap- 
p:iri'iirr  qin'  m  pIIi'  a\uit  l'I»'  tatlf  p-ii  l'un 
d<7t  Kitiriiiic .  rr  ipii  pnil  fairi'  croiru  t|iii' 
ilciin  iii)i-uil  vriidii.iKil.  \N  wln-l  Ji's  l'unit'» 
de  iiiiftipii-s-iiiA  de  m*>i  riinirlrrrs, 

Ta-â  driU  |ii*>r»  fiiri-iif  djii»  l;i  iimjiH'  mt- 
tkv  li^diiiti'»  cil  allraiand ,  ri  iîii|iriiiii'^« 
aiuui  à  Fraiicforl,  in-4. 

I>aiih  une  Lctlrr*  (Hpuloia)  dr  Hcini ,  t|iii 
*iciil  aprrs  (i-  »< nuid  DiM-otm,  il  se  mu<|Ue 
d<-^  f/iftfitfmimt ,  cl  dit  «|u'il  lie  *ui»(  cire  uî 
t.ip.iiomomiis ,  ni  f.tutiwuln.t ,  jnn  de  mnt'v 
don)  le  iQ.-iii\ai\  ijoûl  i*i;alr  la  pcdanli-iii-, 
1*1  i|iii  fail  voir  m>ii  aiiti|iiitliii'  ptiiir  Ju»U- 
l.ipM'cl  .«•^■ldu1i^alttlr^.  1,'iVnl  lir  )  Lîpiii 
t.aliiiittilr,  «pi'il  iiiipiînM  aii-MJ  9  HMicfovl 
raiiiH'c  «tii^aiiif.  l'iiiiiiiiu.t  %%  ijiH-ir'llc  niiiir«' 


ce  sBvant  «hlntr,  et  hii  atlirn  bien  de»  tlèa- 
grcmciils. 

'i.  Lks  PiiiL«it:KS  ,  ini  k-  piT'niier  livre 
ries  PnivcrlM»;*  ^plt:r<ii^iinïitizez ,  ou  (1rs 
lipij^rdinmes  provcrbialiàez,  c'wl-à-din». 
sii^ncz  et  scoIIoï  par  les  piwt'rix^  Intn- 
^^ois  ;  iiiicutis  aussi  ;Mir  li*s  ilun-^  cl  Ui- 
tiiis,  uu  uutrc:^,  prib  dv  <]uolcun  div 
l;iri^jij;es  Miljniirw;  rangez  en  liem 
{'oiiimuiis. —  Hrnn  Estiemte.  h.  u.  xuv. 
In-H. 

Ia:  IniJt  pAi-  llriiri  l-lftlicuur. 

i.  Hx  Mkmnone  oseert>Uu  liUUirûb  dv 
lyniniiis  Ilfaiclox'  Pontk-aj.  Ex  Cteâia 
et  AgjilliJinhidc ex<'4^q)ta?  hiâturia>, un* 
nia  cuui  nt-t-nU  atcessione ,  arax.!?,  et 
soursiiii  tiitinè,  iKiiiim  ex  Ili'nrici  Sle- 
pliuni,  (wrUm  ex  Liiur.  Rhodonumni  in- 
IcrprcUilioat'.  Appiuni  IbcrU*!,  et  de 
î^ostis  ViiriilKiJià,  gneit*,  l'iiia  Hdtirict 
SLcpliiini  (:a«lij»iilionibus.  —  FAOudobai 
llenrivns  StephaniLs.  m.  o.  xcjv.  ln-8. 

I»imlli,  Cl"  4MU.  met  ce  viïlume  Ur  I5M  , 
c'est  wiic  circiir. 

Dan»  uu  (lalaliigiic  de  la  foire  de  Franc- 
fort, d'octuJHT  laiW,  (v  voliiiiiu  tv»i  porté 
uyaut  iSiti  i  b  nuri;c  de  l'ciiuiicv  du  liiiv;  et 
ecpcndaut  il  a  bien  rti^leniciil  b  datr  dr 
IbUi .  rpu  lui  i-sl  aillai  doiiiii-c  dauj  la  livre» 
|iiJilii>f;i-npbiiiiic<i.  Du  nura  lire  quelques  tî* 
trt's  pour  lrisr\cnipUiiY5  à  envoyer  ta  foire, 
cl  nit2»au  nslv  de  l'cdilioii  la  dali- ,  pliure- 
ccuU',  de  VM,  ou  Lu!ii  rciirc^^i^lreiimit  daiu 
l<'  (lalalo^tie  iiiiiM  éic  fait  sur  tcn  utiles  m- 
\o)h-s  n  l'ovauce  par  llctiri  avaul  la  puUt- 
rariiih  île  mui  li\Te  qui  n'aura  êtc  orjicvc  ri 
pubbé  (pl'eii  1594. 

IjS  verijiiii  I,jiliui*  tiirni>'  uue  |MiriicM''paréc, 
aveCMniilrc;  oiaiiielletlott  veuu-.i  la  itùlc  dn 
p-('C,  et  y  élre  jutillf.  I.'  Vppieit,  qui  r^l  daiM 
le  volume  griT,  ne  se  IniiiM'pa!»  diui^  le  Intiu. 

5.  I)iur.p.\m  I.Ht*rtii  d*?  Vitis,  du^tuuUs 
H  apopbtlifj;uialbirlaronini  l*bili»soplio- 
ritni  libri  x,  t;ra;cô  i*l  latine  :  PytliA^^tK 
rwruni  fniiîm(Mita,  j^r.  el  latine,  iiut- 
lîolmo  C^iiitiTo  inLerpri'l*';  Anonymi 
ilis.*irrUiliuni's,  cl  K(iistol;i'  Lvâidifi, 
Tliriinus    Mtiijr  «*l  MHiss;!',  Rrux*<^,  ciiiu 


ISM^.       HEMUCUS  STEPIIAXUS  .SK*U:N0US 


Isuuoi  Cviiauboni  notis  ad  Diogpnt*ni ,  ^ 
llcnrki  Stepliani  judicio  de  inliTprvUi- 
tioni-  Ambnisii  *  Bro^rnoli.  Ilt^ychii 
llliislrii  (Mylesii)  liber  do  iiftdem  l*fiilo- 
su(»liis.  tT-  cl  lat-  Had.  Junio  intcrpri'te, 
cuiii  Hftnrk-i  Stephani  annotationibus. 
Edilio  seijUnila.  —  Excutlt'lwt  Jfenrivm 
StfifihaHm.  M.  D.  xciv.  In-ti. 

à  la   itrm<d«uU.*    de 


Ëititiou    tfupôrieure 
1570,  fl  pliM  corrtcU'. 

Ln  viT^iou  do  Diogciii*  L.  par  Amttrmio  el 
Rr<^auli ,  est  iri  rorrigif  par  Henri  ,  (]ui  n'a 
\iiis  ndiuU  1I.111&  rHip  rrimpn^ssion  ln  nolr^ 
(If  sa  |tn-ii)i)-n'  rdilMin  ilt*  1S70,  qiw^  cssrnt 
imftrr/rt/tf.  Il  nf  ivmtmiîI  tir  les  reviiir  |Hiar 
uiu;  |>iiblicu(iou  iilU'iieurt?  ipii  n'a  |ku  imi 
lii'u.  Ojlt's  de  CftuuboD  Mtttt  |iliin  anipirt 
vi  pliu  «•xartes  4]ih!  duiu  Icui  |ii^riiittri>  nll- 

11,  Ibite  enlU9,  en  uu  \o\.  m-«.,iMiu|p 


n.  xcv— xc\nii. 


Alnirlutcim,  p.  31,  met  dans  la  luir  dr« 
tinpriTuioitjt  de  II.  K>tii:Dnr  une  cdittoiv  de 
H<-i   HuiUcte   Juctomj,  ISltS,   \n-i.  Ci:   \v- 

II       lumvcxUtc,  maù  il  c&Idu  Jer.  (Joinmt-liu ,  a 

I      HcidalberE. 

^■bio 


S.  JusTLM    MarUiis  Epistolu   mi 
nrtiini.  el  Or.ilioad  Graxos,  -^r.  et 
[HT  ÏWht.  Stc'plianuui ,  cum  noLia. 
M.  p.  v;v.  Iii-H. 


tililiuii    (pii    uV\i»lr    qiir   iraprrx   le    tr- 
içiiafjc  d'Alnidtivrf>ii,  p.  tfi.  vl  ilonl  iiii  nt- 
luil  imllir  autre  Iran-. 


2.  De  J  Lii'SII  LiiliniUile  Pal.pslrjt 
irna  llenriri  SU'pbini  Piirisiii'nsis,  nov 
iuntimi,  iiif  Lip^ioinotni,  nec  Lip- 
olacis,  iiiiilLi>i[iie  mini'is  Lipsionias- 
li^is';ruiii  l'jiiryli'iTi  pru.>ludm  .  Libr.rtas 
VitU)  sit  Latiuitoli,  ffii  itreiitia  iiiilo  tletur 
illi  :  liic  niiilUi  non  ^ul;^•)^iil  vul^litfm- 
Uiniin  lîn}.aiisde  UitiniUitc  illii  idiLiqiui- 
riti  ttiiidiiii  non  (fi^l.idianlihiis  ;ipp(iniin~ 


u'i*»l  prfwpH'  |Mii'k*  qui*  de  lo  gurrrc  -À  laire 
aw\  iSiies,  ft  dit  ipi'dii  If  lriMi%a  si  ndicuU* , 
(|u'oit  fu  .illiiu{;('a  uiiM  If  titre  :  •<  De  Laliiii- 
tate  Lip-fiaua  advfraus  Turcam.  •• 

3.  Hrmiici  Sli'pliani  Carmen  de  Se- 
tiatulu  fœiiiiiiarum  ,  nui^nuni  ik>iiatui 
^iroruni  levainenlnm  ntqup  iuijtimenUim 
uilaturu.  — ArnvutoraU ,  Antunius  Ber- 
tninius.  H.  o.  \o'i.  ln-4. 

Pamplcl  )>oélique  peu  connu  et  fort  rare. 
[I  fut  payé  le  prix  exagéré  de  2i  fr.,  \eiite 
Hrifuiie,  en  \Yf!.  Je  In  douiuTuis  liieii  vu- 
luulitTit  aujoui<riiui  ri»  ik  fr. 

{'Ai  viiliuue.  iuM'Lit  uu  Calalt^ue  dt!  la  Iti- 
bliotlièquu  Mazariiie  .  ci  cherché  â  piiuiuiira 
rqirisej  ,  n'a  pu  élre  trouvé  ,  Kiil  «eut ,  floit 
(iiM;\ili  euqueiquc  recueil  de  pièces. 

4.  TiiKoi>oRi  Bez;t»  Vezelii  PwnuiUi 
varia  uiiuiia,  Sylvie,  Elot;iit;,  Kpi^iiiiii- 
itujU),  Icônes,  EniblemaUi .  Cato  (x-nsu- 
riusChrii^lianus,  ahipsoanlliorein  nnum 
liiiiic  corpus  eolkvUi  et  rtH!OîïniUi.  — 
NetnicHS  Slfphumts.  h.  d.  xcvii    In-i. 

Ce  lî^re  iu-4.,  conuxicnoé  par  Henri,  fut, 
après  .ta  murt,  acheté  par  Jacques  Stocr, 
qui  ]Kin>it  ra\uir  niirts  vert  ki  Emblénirs. 
Le  titre  ne  i>orle  nucun  nom  ,  luais  seulo 
menl  [a  mart|iH-  tli*  Kruri,  IVans  Ir  «ctlitim* 
he  tr<>u%'eul  .4hrahamu>  Sntrififom,  el  .tp- 
ftfmiU  ad  Piirmntu ,  oun  iniliqiH'A  sur  le 
liliv.  Quelques  evmqtbirt^  se  rejicuiilreiil 
ayant  au\  L'mùltamtit,  p.  ii3,  uu  litre  e\- 
près  :  Th.  Beta  tlmblfmatc.  Jf}ud  Jnca- 
hum  Stoer,  1598.  Dan»  iranlrv»,  au  rummuD- 
tement,  après  \vrs  «inU  Caitt  Cemoriu-t ,  issl 
i-ollei'  une  petite  liaiide  du  papier,  sur  la- 
qiii-IEi-  un  lit  Mbntliamtis  Sncrifuans ;  d, 
pour  en  fiuir  avie  ce;  détail»,  j'ajouterai 
que  ,  sur  le  titre  de  quelque»-uns ,  on  a  im- 
primé, évidemnieiil  après  coup,  CVtteia-, 
.-éfiiul  CahrifUm  Ciiarttrr;  el  enfui  »pie  de» 
exemplaire:* ,  prultalili-ineiit  mis  eu  ciirula- 
tiou  a%ant  I51I8,  n'uni  |K>inl  l'  //'/'r«(.'(>,  ni 
.thrahamus  Sacnfiiftiis,  ee  i{ui  \v>  reihJ  in- 
curnpIiiA  des  K9  dernières  \wg,n. 


«58 


IIENKICUS  STEPHANUS  SECUNDUS.       IM». 


Otmmi*  k*  voImiiw  <le  'IIhkhI.  de  llrxv.  le 
liiie  lii'  rAm-ci  n'a  puitil  il«  nom.  mais  seu- 
li'riicul  Iji  marqui'  de  llcuri.  Il  est  ilèdit'-  par 
r;uilf  ui- à  Crforgr  Sigumoud  PraliM'liMit) ,  ii 
l'attrifi'lt,  qui  paruil  avoir  fuil  les  ïrab  «les 

duUK  «olllITM'Â. 

6.  NovL'M  Ti^AUimcntuni ,  lii'.-lal.  — 
M.  o.  xcvjii-  In-fol. 

Avrc  11»  den\  versions  btiit<*-t  de  la  Vul- 
gale  et  de  Tlicixl.  dr  hèzv,  ifiiî  diMUtn  dt-s 
Miiiuâ  ntlp  ôdilîoii.   Uleii  ipi'igi- de  80  ans. 

Si  Piiiclli  l'sr  rxarl,  »-i'  \iiliin«!  il**  VU,  qu'il 
indique  hi-uli-iut-nt  ati»)  (Cena-iv),  a  di^ètre 
cumiDciicé  avirr  Hetiri,  el  arhcvê  ajirèii  mu 
décé»;  ou  bien  ce  fui  la  premifrc  ioipres- 
sioi)  de  Paul,  «ucc«dBiil  à  louldi^icincrit  il«: 
Henn ,  »(>n  père. 

7.  8t:iieuiAS]iAT.«  11  »d  Dioaoiia'liurii. 
—  Auif    yindel..  IGOO.  In-8. 

Index  Bitil.  lUrlu-rinir. 

S.  RitEMiATioNEs  in  Pi'tmnii  Kpi- 
^•i-ainniaUi.  — lldenupali ,  1GI  i. 

De  c«  mènit;  (^^Uiloguc. 

La  Croix  du  M:iine  cite  comme  exiytanl  eu 
niAuiL'rfTil  diii\  uu\rat;i'&  ou  Dissertations 
■II-  Henri  Fj»lu*Dne,  intitulés  : 

IJcs  iincicnt  (juirncr»  des  Oaulcs,  ei  de 
Iwiri  -tin-ri^^enrA. 

E.I,  De  la  prèrmiueiK'rdcA  Koj.ide  Kraiin-. 

Voirauui  Bib.  de  la  Ir.,  n«>  M.'AïA  v\ 
M.787.  

Dout  les  ^in^t  dpniién'S  années  de  ce  xvt" 
)îin'lf,  il  a  oié  imprime  a  (•enc^e.  »oit  lanx 
aufriin    iiiin) .    >inl   a\  i-r   lir   m^iI    i»  un    dr    la 


%Ule,  uu  a«â£x  grand  nombre  Je  ^olamet. 
Ib  plupart  ayant  rapport  à  la  relifion  refor- 
m<^,  rt  dont  plusieurs  sont  peut-'^lrc  Mirtu 
de»  prciiÂts  de  Henri  t-l^tieune.  H&Hij'er  nir 
ees  livres,  maititeuaui  pn-vpie  ions  Ikits  d'il- 
wigi' ,  ntte  ^mnciiliuii.  ipii .  apn'?>l»iil.  ne 
pnni'mil  Vrtri*  ipie  fiiiijei-lurale,  .sirroll  •ain 
nitlilr  Ulltrain*  un  bil)llu£;i;iphK{oe;  et  uitr 
U-tli!  aui;niciilatioii  li\  jiolltvtiqiic  du  Dufuljrr 
df?)  Ltlitions  Stêphauirnttt'ï  n'auroît  ps» 
mhvxc  puni  rê-Milliil  d'uiduire  ipielque»  aou- 
ti'ut'â  à  V  t'IierrluT  a-tte  augmentation  dr 
jnuis.sani*e&  qui'  tH';iuri>up  imiI  ltlJll^èe  à  fatre 
«nlivr  rciuinif  de  rurrr,  dauit  li'>  cullectinu» 
AMiiit>>,  niiH  niultilnde  de  li\res  de  et» 
m^iucâ  ipiiit/e  à  vingt  années,  qui  presque 
tous  apparliennent  à  d'autru<.  Impriinvun 
VéitilieiLS.  IxA  anuilmr»  .tonl  eu  eeUi  «ervi» 
avpc  le  zèle  le  plu>  evi-niplaire  par  ta  plupart 
des  rédarleur^  de  (lalatogues  mà\  uftieiuauK. 
soit  de  vrntfjt  publique».  A  la  n-ocuntre  du 
pbLsinsiguilîanleabitT  on  volume  de  la  tînihi 
M>i/n>ini-  siiTte,  on  des  tfniiuiriM'i-mnitï  du 
div-M-ptii-ine,  avant  niir  uitm-Mir  le  tîtrr,  ou 
du  moindrt*  \i\\f  d'impi-e<s^on  \ênitiMme  m 
earacti-rr:»  res^mblant  plujt  on  moiu.s  à  re.iu 
qu'cuiploycTL-nl  les  Manuce,  il  n*t  rarr  que 
l'on  mniKiue  à  en  enridtir  laeollection  Aldiue 
déjà  1ro])tMicorobr«'c  der«.s  fanuM  rirheuc». 
Le  pW-cieiix  niroutiu  est  Mgualé  comme  uu 
joyan  êrliappé  auv  reebeirbe*  de  M.  Rr- 
iHiiiiïrd^  l't  sur  celti-t  unllili- ;iiusi  (;li)n(ic<^' sr 
lit  quelipiefoiK  iii  loiiti-^  Icllro  tt>  nom  ilu 
Liliraiiv  on  de  rimpriinciu-,  tel  que  Fr. 
llftlia,  on  autre  df  Minlibhlr  im|MirtâiMV. 
C'est,  du  ri'jktr ,  aux  amateurs  iuMrnît»  k  ju- 
^x  ce  qnt'  de  cessoiies  d'averti&t«meuti  Ucat 
I  à  propos  dr  rejeter  ou  d'accueillir. 


1.  SeiuoNS  de  Jehan  l^lvin  surira 
comnuindcmpns  iIp  la  Iny  ilonniV  de 
Dit'U  p;ir  Movîic;.  nulrrnirnl  apftrllrz  !*» 
DocnlosiULv  Uiviit'iïUs  sur-Ie-diomi» ,  et 
mot  il  niol,  de  sis  prtVIiriitions  .  lor;^|ij'iI 
prrsilioit  le  Deiileronoinf  .  i?nns  que  de- 
puis .-litesU^  rieiï  .uljousU'  ni  diminué.  — 
<iVnci7'.  pjir  François  EsUt>nne .  \w\ir 
incmii  le  Melaiii.  H.  i).  lxii.  1i)-8. 

t.  VwoT-DEux  stnnons  do  Jehan 
lalvîr  sur  lo  cxi\  Psraume.  —  (ipnei^e, 
(>ar  Françoh  ICutit'iwe,  puur  Eàlienne 
AnasUiâC  et  François  Bodiii.  m  u.  lxii. 
In-H. 

C.'vsl  W  lûHt;  Psaiimf  cxriii,  Bmti  imma- 
r/a/i....,  le  rxtx  ai'liiii  l'iiébruu. 

3.  QrATBE  semions  de  Jelmn  Citlvin 
cantique  tpie  Tei!  !e  bon  roy  Kze- 
raprOs  qu'il  eut  ét^^*  tiialîHte.  et  allli^é 
nuiindeOieu;  piililit^  jutt  Jacques 
Rou\.  —  Gftieve ,  \mi-  Frttnrnis  Fsttrnne. 
ir  Estienne   Armslase.   m.   d.    l\ii. 

i.  CoMMcvTAinEs  de  Jean  Ciilvin  âur 

Pseaum*s.    —   (ictierf,  iuïpr.  ]«ir 
inçoiiç  Eatieuhc.  h.  d.  iaiii.  In-fol. 

5.  r.OMMENTAiHEsdf  Jeluin  CnKin^ijt 
cinq  livres  de  Moyse  ;  (îenese  est  mis 
à  |jurl ,  les  uula^s  cpiatre  sunt  disposez 
en  forme  d'harmonie.  —  6'MietY,  impr. 
par  François  EsUenne.    M.   s.  t.iiiii. 


0  BiBLU  lutina.  —  Ex  of^c'mti  Frati- 
cisci  Stfijthtini   M.  d.  lxvii.  Iu-8. 

7.  Lv  Sainte  Hil>te,  traduite  en  fran- 
eois.  avec  le  calendrier  )ii:*torial,  les 
Pseaumes  eu  rime,  la  formt'  des  prières 
ocdesiusli(|Ucs,  le.  Catéchisme  el  la  con- 
fession de  foy.  —  l>e  l'Imprimerie  dp 
François  Eslimne.  u.  d.  lwii.  In-». 

I^  premiiT  titre  porle  l'aunre  ISflG,  el  ce- 
lui du  N.  T.  Mille  1567. 

8.  Nûvi;m  J.  ('..  Teât4inienturn ,  latine. 
—  M.  D.  txvu    In-8. 

9.  Lr  NoirvEAU  Teslanienl.  —  m  n. 
i-xvii.  In-H. 

Ce  ÎV.  Test.,  que  l'i>n  trou>c  qui'I»|nt*foi> 
!M.1tarcDiriil ,  fait  partit'  de  lo  Riblo  de  1566- 
67,  i|iii  ph'crdff. 

10.  Le  Nouvbaii  Testament,  roveu  & 

corrigé  sur  le  jrrec,  pîir  l'advls  des  Mi- 
nistres de  tjeneve.  —  Par  François  Es- 
fifnnv.  M.  V.  i.xviii.  hMfi. 

i  I .  Les  PSK.VIXRS  de  David .  mis  en 
rime  françoise  par  Clément  Marol  et 
Théodore  do  Beze,  avec  les  notes  de  mu- 
sique, leCatechiiime,  la  forme  des  prières 
iN^cIcsiariliques,  la  confession  de  foy,  ta- 
ble des  Psfaunies selon  l'ordre quon  les 
cluiule  en  l'Eglise  de  Genève,  tant  le 
dimanche  que  le  meeredy.  —  Par  Fran- 
çois Estietine.  m.  »   lxviii.  In-Il» 

42.  Trah.tk  de  la  Grammaire  fran- 
çoise, par  Rvit^rt  Estimni'.  m.  d    lxix. 


■ 


Cilé  pat  Almclomui,  uihi  p.iA  dsiM  m  fisle 
J'i-«lilioii«.  niuî.<>  Mïiilcmi'tii  «Inn»  M>-i  Riu^n- 
phics.  |).  'M.  ijovamv  il  v  a  de  crtic  <>T7iin- 
inairc  FrançDuc  du  |in'rairr  RcJhtI  itin; 
iliMililp  eiJiriun  ,  I'iiik-  IninruiM-  i-i  l'iritin*  ln- 
liui',  Eailr  à  Pjim.  par  RoImtI,  miii  fiU  .  il 
oA  peti  |ini)hil>Ie  qiii>  KraD(,-oj^,  m'iU  ûiitlf 
Tils,  ]'iiil  aiLui  impriiDcc  ■  <ienè\i*  dai»  b 
mivir  iiiint-c  ;  et,  s'il  y  a  des  ewinpliurcs  nu 
nom  Jr  cliumii  (les  cl«ii\,  cp  ipie  jr  Ui»  pas 
*ii,  on  peiil  croin'  ijuc  riinprc«)ioti  atin  rtc 
liili  lie  raiirfTl,  et  l'i-dilioii  paiiogiV. 

1^1  raille,  iwig.  U7,  niciilioitiie  miséi ccllr 
(•tammatrtt  oonintr  imprimât'  par  FniK^is. 


M.  D.  LXXIX— M.  D.  LXXXU. 

1.1.  Tb-ucté  do  l'F|»liso.  par  l'hilippo 
<li'  Momiiy.  —  Geiu've.  de  riiii|irin».'rit' 
()p  François  E&tietine .  pour  Antoine 
Chuppin.  M.  D.  L\\l\.  In-H. 

<  4-  Traicté  dos  Danros,  par  LambiTi 
Djin^aii.  auquel  psl  ainplonirnl  ri^oliH' 
hi  qui-ï^tiuii  u  savoir  s'il  osl  [HTmisiiux 
Chreslifnsdo  (iunror  :  nonvi'lloinoiïl  mis 
en  lumière.  —  François  Estirunr.  u.  d. 
Lwn.  ln-8. 

Rc-iniprim^  m  1U0,Mai  tndicaDoD  dctitni, 
l'I  cnctin-  uitc  foi» ,  nui»  je  i»c  «aU  \ak  en 
qnclli-  niiiHt'.  (le  traité  n'o  pn*  rlc  inM:réd{in.« 
Ir  R<Tiifil  dr*  nii*rngf,s  'rln'-o|()p<jui'5  dr  L. 
Uonraii  :  «'.rfii*%.  15KH.  lu-fol. 

<5.  Histoire  ck*  l'ortiigal  (de  U96h 
1878)  en  vin,;!  livres  ■  les  douze  pro- 
miers  traduits  riu  laiin  de  Jerosnu*  (>«)- 
riiis  evps«pie  de  .S>!vi's  en  Alpiirve,  les 
tiuit  ^tiivans,  prins  de  Lo(>ez  de  OisUi- 
cnofie  i^  d"iiiitrp!s  hisloriens,  nonvell*^ 
mont  mise  en  rnincois  par  S.  G.  S.  (Si- 
iiKMi  r.oulart,  Senlissien).  —  GcnM%  de 


rimprimorie  de  François  Eatimne,  pour 
Antoine  Chuppin   m.  n.  i.xxvi.  In-ful. 

Sur  II*  lilrr  uti  Fin,  nijin|ur  «jrintM)lic|iM*  du 
librain*  fiitippiii. 

Vovcz  ci-aprû» ,  Kob.  Rslu^ur,  aiiucv 
1587." 

1 6.  De  la  Pui&âance  têîfitime  du  pnnn* 
fuv  le  peuple .  &  du  peuple  sur  le  prince 
Traité  très  utile  &  dit;He  de  lecture  en  re 
t«nips,  escrit  en  lotin  fKir  Eslienno  Ju- 
nius  BniLiis  (Hubert  Uin^îurl)  &  nuuvel* 
lemeiiL  traduit  en  françois  (i»»r  François 
Ei-lieime.  iivec  une  prcfare  de  C.  Su|>c- 
rantius,  Hubert  Lan  guet). —m.  o.  ixxxs 
ln-8. 

r)uverdiVr,iM|*.aMi,  MygnatÎM*  et  Inrrdn 
luut  alors  redoutable,  eahinhfue .  Il  y  ammX 
bifii  aiilnr  rbo»e  à  rn  dire. 

17.  Lrs  GEl'viiks  nioroles  &  mr^léft» 
de  Pluturque,  tnui.«^la(i^^  de  Grec  rn 
Kraneois  (par  Anuot) ,  reveuns  et  corri- 
gées en  i)lusiein*s  (>a:^:sa;{es}>ur  le  Trani*- 
biU'ur.  Comprises  en  deux  t4jnies,  ft 
enrichies  en  cette  édition  de  préface*  gi^ 
néndes.de  soiiunaires  aucomoienceirient 
d'un  cliascun  des  traités  ;  K  d'annota- 
tions en  nuinîp  qui  manstrenl  rarliHce 
cl  liibuitodesdiiïcoursde  l'autheur.  Avw 
quain'  Indices  :  le  premier  des  aiitheiirs 
HÎle^juez  et  expo^z  ;  le  second  des  sirai- 
liludo*  ;  le  troisième  des  Apophlliegniee, 
&  le  dernier  de»  cboses  iDf^monibl<« 
mentionnez  es  dites  œuvres.  —  François 
KMienue.  u.  d.  L\\\i  et  h.  d.  tx\xii 

3  vol.  in-fol. 

Le  draxicmr  volimw  nt  daté  de  15R1 ,  i4 
II'  [iri'MiHJ-,  «if  ISKi.  Il  vsl  a  croïrv  ipi'im- 
pt'iiiiiiitl  l'i*>  pK'Uniiiiairrs  dn  tome  pmniiY 
n^in's  .i%nir  ;tdir%i'  Tniition  ,  uu  y  aura  mi^ 
la  date  di^  l'aïuiée  dafu  laquelli-  mi  êinii  ar- 


HOHEBTIIS  STËPHAMS   SECIM)IÎS 


M.  l).  LVI. 

4.  AiïAr.RRONTis  ft  alionim  Lyrironiin 
«liquot  poëtanim  Olœ,  grare.  In  L'iiSilcin 
llcnr.  SU'ptmni  Observiilioncs.  Aliquot 
Odic  ub  Honr.  Slo|>banfl,  laLino,  oodcm 
carminé  rxpressa.'.  —  Parisiis,  tvpis 
Rej^iis,  apud  GuH.  Morelium,  in  (jra?ci.s 
Typosrupliuni  Hc^iium.  &  Hoh.  Slephu- 
num.  M.  D.  LVI  —  Amicn'onltsTfii  an- 
liquisitimi  pooUr  l.yriii  (Mh*.  ab  Hctia 
Aiidrwi  Liitimtî  fada,',  Ad  Cluri;»*  virum 
l'ftnim  .Monlaureiim  Coiisiliariuîn  .  ^S: 
Bibliolhei'arium  Hf^ium. 

Ncc  *i  quiil  oliiu  luilt  Anncremi  , 
U<'l«ri|  irtftA. 

Ibid.  M.  D.  LVI.  VIII.  r.Rl.  Jan.  Iit-H, 

La  versiou  latiiiL- Ue  II.  Eslieone  fail  ma- 
li'nell*; nu-lit  partie  du  *idiiiiiL'  prc .  piiw- 
ijirrllr  runtilUM-  les  i-iiîirrt's  Av  [ki[;cs;  mais 
wllr  il'lli''lia%  Aiwlrr.  inmi<|Uf  rliiïTnV  a  [uirl, 
H  ;i  Vit  11  II  lili'i;  f\))ri*» ,  itf  ilnir  \tas  tlHiias 
y  v\n  iTunie.  KIIps  iic  «ml  [mis  loujoiiri  i 
d'accm-J,  Iv  nouvrau  trailucU-tir  .lyaiil  a(l(»|)lO  j 
dati5  If  \v\Xi'.  nlii'iinirs  Itt^iis  ({ui  ue  miuI 
pM  (<pUes  de  I  t-dili{iii  de  MS'M.  la  tx-rsion 
de  tlniri  «t  %»  iu>U-a  Mint  pn'Ci'di'n  d'une 
courlv  pn-racK  lAtJut*  ad  Leetortm. 

2.  M06CH1,  Biouis,  TlK»orriti,  olp}*an- 
Uuimorum  pcH'larum  IdylLia  aliquot.  ab 
llenrico  Strphano  Lalina  fact;i.  Ejusdom 
C'^'iiiina  non  divtM-si  ab  illisar^uinonti, 
{et  annoUilicinos  in  dia  idyllia ,  ot  Pro- 
pertii  Eiei;ia,  ex  libro  11,  î^nw^ roddila). 
—  iMUU'af,  ex  offif  ina  Roherti  Stéphane 
H.  n.  LVI.  III.  Oil.  .lan.  In-i, 

Rrimpn'AÀion  ,  en  mvintr  roruiul ,  d'niir 
lircnnicre  édition  faite  à  Vcuisc  par  Paul  Ma- 


nticr,  m  IS.'tS .  pctidaut  qiir  HrnH  ctoil 
daiu  celtf-  vdJc.  Tiiiilif&di>u\  Miiit  rare»,  i*t  il 
ni  prolnblf  i|ii'ud  eu  aura  impriDiè  peii 
d'i-\cin|)laiiv». 

CVjt  aussi  la  pirmîtrc  proiluclion  de  l'Ini- 
priRHTK' dr  RolM:rt  II,  uiiisi  qu'il  le  t'oit  ron- 
iickiirr  par  l'avi»  HuitJint ,  imprimi.'-  au  reviTfi 
du  fniiiiiapit^,  •<  IJIirds  ïniprimendi  initium 
riir  ail  lii.i  (HMïumtiliux  ff^tviiu ,  turr  piilisisi- 
muin  caïua  fuit ,  quod  ea  fratn-  meus  v  Gne- 
ca  MTinaue  in  Utlîiium  mo  ooDV('rlivst.M  ,  ul 
i|unin  dul'toniiii  quonindam  homiuiim  judi- 
cio,  qtiidquid  tcuerutn  cral  iii  illU  et  molk, 
eiprciiscrit,  non  pnJrtiK^o;  tj  fiovaoïràTa^ô; 
aliquis  habondus  sit ,  wd  idIit  eos  popia» 
uium'raudit» ,  qui  dt-'lectun;  poMitil.  Addam 
otiain  |irudcvsi- ,  quod  jiivniU  adliur  ilir 
mullrM  jaui  stom  ail  tacii^ida  pofoiata  exd- 
taturus  ùt.  lliBC  igitur  iuteriu  accipc ,  diim 
alia  libi  cxciidiiuiu  v\  quîbiLs  iiuu  niinorein 
vohiptaleni  quàm  e\  bu  acvi'|itunis  li».  « 

"J.  Chkistuna  studiosœ  juvenlulis 
Inslitulio,  pt'fCbristophornni  llegendor- 
pliinuin.  i)t'  dis('i[}lina  cl  Institutioœj 
pneroruMi  Oibonis  BrunfeUii  (sic)  Paras- 
nesiri.  —  Luteti<p,  ex  ofiicina  Hoberti 
Stephani.  m.  n.  lvi.  ln-8.  16  fcniilleLs. 

i.  RuuiuENTA  J.  Lie:i|xialerii,cuinttc- 
ccntibiis.  —  Ibid.  m.  d.  lvi.  xii.  Cal. 
Fob.  In-8. 

5.  La  manicrc  de  tourner  en  Langue 
Françoise  le»  verbes  Artifs,  Passifs,  Gé- 
rondifs, Supins  &»  Participes  ■  aussi  les 
VerlM^s  Iin[w'rsonnels,  avec  le  Verbe 
Substiinlif  nomm<^  Suin,  tk  le  Verbe 
Hahfn).  Heveue  &  i*orri^t^  en  p^andc 
diligence.  —  Parifi.  de  l'Imprinii^rie  de 
Hol>erl  EsUennf.  m    u.  lvi.  ln-8. 

lî.  l>r  syllabiinira  quaiilitjite  reculai' 


<62 


HOUKKTLIS  .STKPUANUS  SECUNDUS       iSS6^7-»i. 


KpeciflIPA,  quas  Despuulerius  in  carnii'ii 
lion  reiic;;it.,  auion^  Mnliiririo  CorJerio  , 
grammalicps  prnfpssnrr.  —  Lutetiœ,  ex 
ofdcina  Hoberii  Stfphani.  m.  u.  lvi.  x. 
Cal.  Mnia:;.  In-S. 

7.  Jacobi  Ciijnrii  J.  C.  observai  ion  u  m 
&  emenciiili<.tnmii  Liber  priiims&swim- 
dus  :  ad  Bjirlhfiloin,i;iim  Ftiyuin  sennlo- 
rcm  Pari^icnsL'in.  —  LuteUiv,  i-x  oHîoina 
llobcrti  Stephuni.  M.  ».  lAi.  ln-4. 

Le  jiremirr  \i\Tv.  est  dali*  n  Cal.  Juaii ,  el 
le  wmiihI.  i'ririir  Cal.  Vovenh. 

»  DiONVsii  Halirarnassoi  nonnulUn 
OpuïH-ula ,  à  Slaiiislao  liwia  l'olono  mine 
priiniim  Lalirilati?  donala,  quœ  quinUt 
pa{;ina  reccnsonliir.  EjusdL'm  llovii  & 
Rabortelli  de  Hislorica  faciiltaU'  coni- 
mcntatiuncula>.  —  Luietiot',  ex  officiiut 
fioberti  Sle.phani.  m.  d.  lvi.  In-S. 

Ces  OpU!tciilr!i,  (loni  la  liste  vst  sur  b  dii- 
t|iiiêrne  pat;r,  v^mt  : 

IV  pnrcipiii^  lii)};iiffi  Irmi-ai  aiiclnnliii». 

rnin|i:irii)Li>  HeitiJori  ciini  Tliiiryiltile  ,  & 
Xinmjiluiiitis,  l»hili»li  ,  Tln'(i|ionipi,  iiilPi-îtr. 

Ktr^|ioit<»i»  ad  V.n.  Piiiii]H-ii  K|iiâUjl.ini. 

Al  oc  HOC  prV'farc  du  traJuciciir,  Jciaimi 
Tiniciiiin  rnmili,  .Sta[)i>tni  piilaliiii  Cmrn- 
%iriiM4  filio,  Uat«*  ilu  Pari»,  m.  Id,  Jan, 
m.  n.  LVI. 

Le  roaieil  ini  peu  |dui  ampK'  ilc  rc»  0|hi!,- 
cilles  aïoit  ûlè  puliHù  vu  grtc.  dicz  Cliorlc» 
Ksticuav,  cum  i/earici ,  ni  15â(,  ([i-8.  Voyez 
ci-fle&Mts.  page  108. 

9.  ViNCKXTii  Liipani  in  Taciti  Anna- 
lium  Libru!^  xvi  AnnuUitioiies  :  iv\  An- 
drcain  Guiliinluin  XtorUiriiim  à  ^mrtio- 
rihus  ctmsilii';  llonrici  II.  —  /VnsiVt. 
apwl  liiibiTtam  Stephanwn.  u.  a.  i.vi. 
mi.  M.  Âpril.  ln-«. 


M    r)    I.Vll 

I.  Ptoohotrophe  Drtïisiliirniilonsis. 
id  (St  alondonim  paup(*niin  ratio,  ad 
Carolum  «liiilanJum  opiâcopum  Cjirnii- 


U'iiâ«ni,  VinccnLio  Lupano  aiKhore.  — 
LuttUte,  ex  olTicina  lioberli  Stephani.  m. 
0.  Lvii.  In-B. 

Dans  un  \olaiDe  îo-folio  de  la  nibliothè- 
tpie  Royale,  Hrcneil  {le  pirrrt  t/e  t>rrs  lattHf 
rt  Jmnçois,  c*!  uiu"  fruïllr  grand  in-folio, 
iniprimèn  e\\  placard ,  v\  <*oiiiciintit  iroit 
pière.1  <le  \qv%  ru  rhouiiiiir  de  la  'i'vpogrik- 
pliii-;  l'uue,  de  Fliiri'ut  ChifAliru ,  csi  df 
38  \*TS  (;rtîcs  ;  la  seconde,  de  24  xei's  latins  , 
est  de  f^railli^  Morel',  liUc  de  Jean  Morrl, 
frci-e  de  Oiidlaiiiiu' ,  cl  qui  peu  après,  eo 
155S,  lui  bn'ilr  À  l'ari*  pmir  caus^  de  rcliçîOQ. 
L.1  IroiMéme  pièce,  en  90  Ma-(.  fniiiçuU,  r»t 
l'Odi;  tic  J.1C.  Grcviu  à  Robert  F:jlienuc  ,  im- 
primée i-uMiile  d:»i5  l'{>lymp«,  IjTiO.  'm-9. 
Ctltc  ri^iilie  rst  impritni-e  ou  |»ar  Rnl>rrl 
Kslienne,  ou  par  Giiillanine  MorcI ,  oiipb 
de  CaniiUr.  Je  la  place  a  l'annèf  1557,  paire 
ipiVlle  e*!  uiVe^saircmtrut  antérieure  h  la  dè- 
ploraldefui  de  Jean  Monrl. 


M.  n.  Lvni. 

I.  TiinA^F.s  Itcbniira^,  sou  lo<|Uondi 
ij;eiiera  îii'bniiiH  (jii.t  in  Vcteri  pra^ser- 
tint  To-iUinicnlo  pnssiai  legunlur,  ex 
CuiiiinentariiB  ElehraBoriim,  aliiïiqoe  doc- 
li^sinioniin  \iroriim  scriplis  oxplirata. 
Thosaitri  liii;;iifp  hchraira*  allvra  (»ars 
(aiilhore  Hoberlo  .SlL')»h:ino;.  —  E\cudt>- 
bal  Hobcrius  in  ^wa  unicina.  u.  n.  lviii. 
Cal.  Feb.  In-S. 

IVius  lexiniplairc  de  DcTbou  ,  qui  (st  à 
l;i  ItildiQthc(|uc  Royale,  les  mots  Thtiaari 
Linj^UfV  fhhrakec  'i/wra /'orj  âouI  c<Mi\ert> 
d'une  Iwinde  de  papier,  ce  qui  aura  utu 
doiile  ï'ti"  fjiil  sur  l;i  pluport  dej  e\eiui>lair«, 
mais  iiiiii  diiii-H  iiiuv.  Liji  jiiitre  de  lit  miWnc 
Hililiirllieipie  n  n  |iniiil  rc  pnpiei'. 

t>  totuine  ,  pbrr  jii>ii|ii  ici  au  ncKn  de 
nolwrt  I''*',  et  comme  t.iil  n  lieiioe,  t-Al  rcT- 


*  THn*   \v   vnlDminritx   recueil   Ait  art  no^i 
Utint^^,  IM6.  io-8,  l'Alleniantl    {'«ulii*  ^blrlùi 


--   _   -,  . MrliwH* 

*  M<pt  pircrt  ilr  r«rs  Utist  en  l'hann^nr  Am  nH* 
MV«nlr  fill*.  • 


Uinirfliciil  de  Holiert ,  soii  fiU  ,  «I  tl  imprirs- 
iiun  Pn  ris  if  II  lie.  Ucst  fait  d«»  nti'^infs  ùlénicnU 
lypoin^|iluq)it'i,  i[iii,  cUrz  Cliai'Ics,  uot  im- 
priinr  i|U(-U]iu-->  %n|uin«»  tu'tni'nx,  l'I  Us  ra- 
tâlo|;iit^  lit'  l'iMiicriirt  ont,  A  1  atiitiV  lâTO,  rv 
même  U*n',  ili-  in«'''iiii-.  af/uif  Itoficrtlim  Sir- 
phanum,  «oit  d'uni':  nlilion  iiuiiveJlr.  soil  de 
cfllr^ri,  «  la<|iielle  di^  \\\vrs  Av.  1570  auroieiit 
été  .«ubftliliM-'i  .lux  aDrieiis. 

2.  JoA.NMs  Atirfiti  (Jeun  Dorai)  Lc- 
nxyvicU  (Ma3  triiinipliiilcs,  ad  Ctirol. 
LolharingiMm  Curtlinah'in.  —  LuMiae, 
t\  ofTirina  Itobertî  Stephani.  m.  i>.  tviil. 
ln-8. 

3.  Dk  i^ilclo  ntipcr  ah  llcnriro  II, 
FranooruïM  Regu  invicli?s.  rorcpla , 
Georgii  Biiclianani  CaiTncii.  ~  Ibid.  m. 
D.  LVIll.   In-H. 

4.  De  Cal<*li  ^  GuÎDttr  Oppidorum 
proximo  hoc  bcllo  raplorum  ,  e^ipugna- 
(iuno.  Oirnien  diMHissiiiiuni  iMirtiaelis 
HospiUitii.) —  lOid.  m.  ».  tviii.  In-4. 

Je  p4-iBe  i\nv  t-rlU*  |Hfct'  fst  df  r]iii]iri(no- 
rw  dp  KiiU'rl  Esliciim-,  clif/  qui,  y\iii  l;inl . 
l'.iltsinii  a  imprimr  ,  m  un  ïoliimr  iu-lol., 
le  Heriiril  dfs  l'uirMi-»  l;iliiiiis  du  Clianceliei", 
parmi  Ic^qiiftlrs  nu  vers  m  iiHruuvriil,  au 
livir  lir  [.ai;.  17!. 

5.  Bhief  Di^cniirs  de  la  prise  de  In 
Ville  de  Tliiuiiville,  iiii^  en  l'obt^issanro 
du  Koy  pur  lo  Sci-^noiir  de  Gujse,  &-c. 
avec  les  arlicles  d'irellc.  —  !*arig,  Ho- 
bert  Estiennr.  m.  n.  lviii.  ln-8. 

Mirlirl  de  l'llo*|»iul  a  ausù  ci'lèlirc  la 
piiM;  dv  'J'liioii\il)e  eu  des  ven  qui  %*•  (rou- 
tent dnn^  sou  lu-fulio.  pagr  175,  a  la  tuitc 
th.*  la  pK*n>  Mil-  (^laiii  H  Ouiups. 


M.  D.  UX 

PNil  Dictîonnairo  Trançois  Iulin» 

lutrementdicl  Les  inoUt  Fran<;om  solon 

Tordre  des  leKres,  ninsi  qu'il  les  faut 

IBW^hrp,  tourne/,  en  Inlin  ;  augmenté  de 

idusieur?  dielionît  Franroisos  et  Latines. 


—  /'uri'.f,  de  l'Imprimerie  de  Hobert  Hs- 
tiennr.  ii.  n.  i,ix,  le  14  Aousl.  ln-4. 

tiU|>rimL>  aura  celir  auiMv-lâ  dici  Cliailrs. 
Voyez  ri-dc)ifflui,  p.  llî. 

Va'  iiVftt  pcul-^tre  qu'une  acuIc  rt  même 
i-dilioii. 

i.  Hpitualame  uu  Nosseë,  de  Ires 
illustre  el  iiiiii;nanime  Prince  Emanuel 
IMiiliberl  Diie  de  Siivaye,  et  delrt^  ver- 
tueuse Princesse  Marîîuerile  de  Franre, 
duehesAe  de  Bern ,  sa^ur  unique  du  Koy, 
r>ar  Marr  Claude  de  Buffi'l,  Sjvuisien. 

—  Paris,  de  l'Inijinmerîe  de  Hobert 
Exiienne.  n.  d.  ux.  in-4. 

14  reuillrl!)  uir  «éJiii,  i  Ia  Bibliothèque 
Rojrale,  >euaiit  de  La  "Valliert-  cl  Mac-4  jrlliy . 

3.  Lrs  Wnix  Semions  funèbres  é^ 
ol)setpies  et  enterrenienl  du  feu  Koy 
Treschreslien  Henri  deuxième  de  ce 
nom,  faicls  cl  prononeez  i«ir  Messii'e 
Jerosme  de  la  Rovere.  i*slen  Eves^^ue  de 
Tliokm  :  l'un  à  Nostre-Dume  de  Piins, 
l'aultie  à  Siiincl  Denys  en  Franco.  — 
i'itris,  de  l'Imprimerie  de  Itohert  Es- 
tienne,  m.d.  i.ix.  1«-4. 

i.  Ke  Trespas  et  l'Ordre  des  ol>sG-i 
ques,  ftiaeraitloÊi  et  enterrement  du  Ko] 
Henry  IM'an  t559,  [Mir  le  Seigneur  de 
la  Horde,  François  de  Signac,  Koy  d'ar- 
nu's  de  UaupUiné.  —  faris,  de  l'Impri- 
merie de  livberl  Esliennc.  u.  i».  lix. 
In-.l. 

néimprimé  eu  1610,  in-S. 

5.  Oiscoi  118  au  Duc  de  Suvoyo,  Chani 
pastoral  à  la  Duchesse  de  Savoye  :  plus, 

\ini;t-trois  Inscriptions  en  faveur  de 
quelques  grands  Sei^;neurs,  lesquelles 
dovojeul  ser\ir  en  la  (iomedie  qu'on 
osperoil  représenter  en  la  maison  de 
Guysc,  par  P.  de  Ronsard.  —  Paris, 
Robert  E»iienne.  M.  d.  lix.  in-i. 


M.  D.  LX. 
1.   Caroli  St4>pluini  do  nulriinenli» 


I6i 


HOBERTUS  STEPHANUS  SKCUNDUS        ISM-OI 


libri  1res.  —  i'on'siw»  Huhertus  Stepha- 
nus.  M.  0.  L\.  In-H. 

i.  DirTioNARUM  |ir(i|)rinriim  mmii- 
num  viruniin,  imilk-ruiii,  populorum. 
idoioniin,  iniùimi,  tltivionirij,  nionliuiu. 
cael«roriiiiHiu('  locuram  ijuic  |);i.^im  in 
lilïris  [troplumis  lopuntur.  —  Lutetiae, 
HobfrtHs Stffihanus.  m.  t>.  l\.  In-i. 

Rcirnprt-utuu  Je  iVililion  d«  1541 ,  et  plus 
ampiu. 

3.  Les  Soneiï  de  Charles  d'Kspmay, 
Breton.  Rt'vt'us  t-t  aiim?ienlos  |iar  l'au- 
teur. —  Paris,  Hiiherl  Eaiienuf..  u.  n. 
LX.  in-i 

lui'  rJiaii»oii  tK  \iii;;l  ^i\  Si>nnvl.s  .inioii- 
mjx  (l'un  ubhé  df  SutuKiilila»,  ea^uyù  par 
U  coiir  du  Kraur**,  l'U  celte  m^hut  année 
1S60,  |H]iir  des  iif'^'ortatioai  au  (U>iicile  (t« 
IVttili',  rt,  III  ISflS,  sarre  ëvëqiii*  Je  IJol. 
Selon  (•titijfl,  I.  XV,  p.  B,  ers  pcic&H^ 
ajnoiireuM'3(,  si  peu  t-ii  mppint  a\vr.  la  gravi 
poailJou  de  l'aultiir  ,  \\v  Mint  pa»  Mippur- 
tablcs,  t>ifii  ijuVlIfs  ainil  *'\v  lriiii'r.s  pai- 
ftouutl.  Uenii  lU-Ilcaii,  J.  Gru^iii,  i'Laiilrt'!t 
ronfrcTfîi  i-n  A|puIIoii. 

\i\  piTiiiiiTi-  (■liiliuii ,  qui  doit  éirv  rauius 
antiilf,  vsX  de  ISSU,  iii-8.  \p  l'jynnl  po!*  suc, 
j'igimnr  SI  rllc  i-»!  auui  dr  RoIktI. 

i.  Lk  <:aktiql'k  dPA  <*anlii|iits  di' 
Saloinon  &  )os  L;iMU'iil«ititins  do  lliere- 
niic,  lxaduit<>>  en  \i'rs  rrant;ois  \vAt 
Pieue do  Courorllcii.  ualif  du  Cimdes  on 
Touraine.  —  Varis,  imprimf-  jwr  Robert 
EsUmne.  u.  i>.  tx.  ln-(6. 

Main.,  /^i'ifP  Step/i.,  en  ni«ilioiine  une 
édiiJan  iii-*.  de  !5Ô^.  Vovi'/  ri-drs50i» , 
page  166.  une  i-éiinprviiAiuii .  niai»  aiisH  eu 
iD-i6. 

3.  EriTAPitiuu  iri  mortom  llonrici 
(talinnitn  Re^iâ  Christiaiiissinii ,  ejua 
nominjs  sonindi ,  (torCarulum  Ulenlio- 
viiim  Ganduvoniiom,  ^  «liw,  duodecim 
lingin-;.  PorCar.  l'tonh  :  Ebraic^,  chai- 
dairé.  ^ru!C^.  lalinè,  pill.  t:orrnank-è, 
flandiito.  Peralios  ;  tiallû'o,  italien,  hin- 
panic^.  an;;liri',  sidIu'o,  îMilotiùo.  Ai- 


L-essoruut  &  aliquot  ad  llUislritmi  quo- 
rundiiin  liallid*  horoinum  nomina  Allu- 
HJonis,  por  eiindom. 

Kpiiapho  sur  le  trespa*  du  Roy  Tro»- 
clirojition  Henry'  Rov  do  Franco,  Il  de 
rv  uoni,  en  douze  lan;j;iies.  A  Ires  luiull 
et  ln*ft  (rtii^sant  prince  PUiiippe  Roj 
d'EsiwIiîno.  AuUres  epilaplw's  ïwr  plu- 
sieurs auteurs  sur  le  trespai;  du  nH.*ï>mo 
Uoy.  Plus  lesepilaiilies  sur  le  Irtspat^de 
JoiiHiirn  du  Bellay  Anyevin,  Poolo  latin 
et  friHi^-ois.  —  .-i  Paria,  derinïprmu:ric 
deBoUrt  Estivnne.  h.  d.  tx.  ln-4. 

0.  Rkmy  "Bel|p;ni.  CUuit  iMwloral  sur 
le  irospas  de  Joachun  du  Bellay  Ange- 
vin.—  Paris,  Robert  Estienw.  31.  i>.  LX. 

In-i. 

7.  LOtiMPE  de  Ja<iueïj  Grevin  de 
Cleniiorl  en  Beau\-aisis,  ensemble,  lo 
premier  livre  do  la  Golodaerye,  el  les 
autres  ouvres  ptH^tiquoâdudiel  auliHir. — 
Pariti ,  de  l'IniprinuTie  de  Hohtrt  Ei- 
timne.  m.  u  lx.  In-K. 

(;rfuf:m:n  *■ ,  Mi'lanp'  de  ris  el  de  tarme»  ; 
l^w-sift  l'iijutin-^  et  |HM-}iiejk  mèlafiu)U(|ui*ii. 

La  Kiltl.  du  Tlii-Âtie  rmii(;tii5,  1.  145,  mcu- 
tioiine  comnie  pulilir  |iar  KuU*rt.  un  iii-8. 
de  ISrie,  fai-wiul  -mile  u  rfliii-ci,  et  cuiiU'iiaiil 
le  l'Iiéàlre  Je  (>re\iii ,  la  II"  partie  de  l'iV 
lympe,  et  la  II"  de  laCelodacne.  l/tuislifKV 
de  ce  ^ulume  e»l  réelle,  maù  il  est  do  Viu- 
cciit  Stîiieiws,  laGS. 


M.  n    LXI. 

\ .  iKi.ii  Donali  de  octo  jKirtdiiis  om- 
(ionis  liln-lhis,  in  di;du;;i  foruium  tiitinnm 
et  ij;Hllir;iMi  nihiiUis.  in  gRiliani  puerw- 
ruin.  —  Lutetiae ,  e\  utliriiui  Roherii 
Stepfiatfi  lypu|:taphi  Regii.  m.  d.  l\i. 
—  /:r  à  tajin  ;  si.  u  iaii.  %.  Cid.  April. 
In-«. 

i.  pRiNcipiA ,  Kive  priiiui  lingum  la- 
tinio  olenienla,  pncri!»  liieile  ini*lituemltïi 
roninMxlis»i[»a.  —  LuU'tûu> ,  o\  nfiieiiui 


lS6t-8MS.      BOBËRTUS  STEl'HANUS  SËCUNUUS 


Hot&rti  .Sfdf  Adfti  lypogruphi  Rcgii.  m.  u. 
txi.  In-H. 

3.  Svi.V4,  lui  Ululus  VoriUiïi  fuirions, 
ex  Heini);ii  Bclluquei  lliillicis  veraibus 
latiiuj  fiicl»  u  Flurt'filc  tlbristiiino  Auri'- 
lio.  —  iMMioê ,  in  uQicina  Huhcrti  Sté- 
phanie u.  D.  LXi.  In-i. 


M.  I).  LXIL 

4.  Déclaration  du  Ho>  ^Chiirlori  IX) 
5nr  \'(h\'uI  iIii  17  j;in\itT  liWil ,  fonrt'r- 
nnnl  lit  Hrli^ion  —  Varia.  Huiffrt  Es- 
lieMtr.  M.  0.  Lxu.  ln-8. 

i.  EuicT  du  Kuy  (('luirli*s  IX)  sur  [(» 
fiioyi'iis  dapiiuiîM'r  les  Injubli-î»  \  ^tli- 
lioiL"*  survoiiiis  iMuir  lo  faurl  lic  la  Reli- 
gion. —  Pari»,  Hnttfrl  Eatienne,  Inipri- 
nieur  du  Roy.  a.  u.  lxil  In-tt. 


M.  0.  LXiU. 

1.    LiBELLi's  RiiUi,   llrbruii-è.    runi 

•M'Iioliis  iMnsoi'ti:'  ad  iiuir^iiu'in  -,  item  îti 
t'undcm  TdinincUt  ox]K>siti(>  nondiini  in 
lurt'in  ('ii)isSii ,  fujiià  in  niaimscriiilu 
e\fni|iLiri  iiulor  pra>f('rUirR.  II.  Kimtii  : 
outiiui  |KT  Joh.  Slcrrerum  nH*4>j:iiiUi.  — 
Par»*!!»,  ex  ofiitinu  Hvherti  St^phani. 
n.  D.  LXiii.  In-V 

'  2.  Ki»ii:t  ffliti  [wr  lo  Ro\  Cluiilos 
Vllll.  :r>\iv  kl  |iHnlk\ition  des  truubleii,  le 
<9  mat^  M.  D  Lxii.  —  Parié,  /ïofr.  £«- 
tienne,  m.  d.  iaiii.  Iii-8. 

3.  Decijuiatlon  et  liilerproliitioii  liii 
Roy  ^u^I'Kdicldp|ann^i(i^'aliou.-—  IbiiJ- 
a.  b.  LMit.  ln-8. 

i  HiHiJT  ri  ïlrt  liitiiliim  faû'U'  |wr  le 
Roy  Cliaries  Vllll.  .sur  la  iwinficatiou  des 
lrouhlf.s  lie  ce  Ruyiiunic  :  (lu  19  nuir:» 
ir,4ij.  — /'/iriic,  |>«r  KIoy  iiibier,  pour 
fUihcrI  f'ixtit'uup ,  Imprimeur  du  Roy. 
«I.  i(  i.Mii   In-l. 


5.  CoHitisâtON  ex[Kxliée  p(ir  le  Roy 
pour  envincr,  par  les  provmces  de  ce 
Royaume ,  tvrtains  commissaires  poiu* 
faire  enlretoiiir  l'Iûiirî  et  traict*^  sur  la 
piiciâaitiun  dt*4  Iruuble^  advenus  en  irc- 
luy.  En  laquelle  sont  plus  à  plein  dp- 
elaifz  ei  exiKtsex  les  articles  contenus 
uudici  Irnicïé  de  imcitUiaion.  —  Pans, 
Robert  Estifiitie.  m.  n.  i.xiii.  ln-«. 

6.  I.RTTiiRg  {latrnles  du  Roy  iwrtanté 
eoinnumdemenl  et  inj<inrtion  à  loua  ses" 
lieutenants  généraux  et  gouverneurs  di-s 
pniviuees,  ou  ù  leui-s  lirulenaots,  defairt» 
obsencr  l'Edict  de  pacification,  avetr  h»s 
provisions  et  dwlarations  sur  iceluy.  — 
Ibid.  M-  V   LMii.  ln-8. 

7.  La  Uk4;i,aiiatio.>  faicte  jïor  le  Roy 
de  Kl  nuijorilé.  lenani  stm  licl  do  justice 
en  s»  Cour  de  Parlement  de  Rouen,  el 
Ordonnance  i>ar  luy  faicte  pour  ir  bien 
etivpos  public  de  son  peuple;  elceipiil 
dict  en  ladicle  lour  avant  la  publication 
deladicte  Ordonnance.  —  Paria,  Itobcrt 
Eftietitif,  Imprimeur  du  Roj.  m.  ».  lmii. 
Par  rommandeuienl  el  privilc^e  duiJirl 
Seiiçiieur.  In-H. 

8.  Lbttrbs  patentes  pour  le  reslablis^ 
sf-imiil  des  dismes  el  aiilri*  biens  mal 
détenus,  ap|«irtenant  aux  gens  dKglise. 
—  Ihki.  M.  u.  LMII.  In-H. 

9.  Lettkbs  [tiitenlos  et  Commission 
du  Roy,  j»our  \endre  et  aliéner  à  perpi^ 
luité  son  hoelel  di-s  Tournelles  et  d'An- 
gouiesme  assis  à  Piuxs,  rue  Suinlr-Aii- 
loine  —  Ibid  m.  d.  lxiii.  ln-8. 

-10.  OiiDONNA?ic4i  du  Roy  sur  le  roigle- 
menl  di^  usaiges  de  draps,  ïoilles ,  pas- 
seinenU  et  broderies  d'or,  d'argent  el 
sove,  el  autres  liitbillements  sujierflus 
el  encores  sur  la  rêformalion  des  grosses' 
chausses.  Ensemble  sur  le  Iransporl  des 
laines  hors  du  royaume.  — Pon.H,  Robert 
Eatiûtme.  m.  n.  mm.  In-». 

n.  Ow.nHATioN  faicle  par  le  Roj  sur 
IRdicl  lie  l'abbitHialion  d»v  [inK(y> 


Ilîti 


HOUlilïTUS  STKPHAMJS  SECUNOITS.      l5aWi-«. 


Parût,   Hobert  £slienne.  Imprimeur  du 
Roy.  H.  u.  L\iu.  lii-H. 

12.  iJiscuLRSiiu  vrwy  de  Ih  n^luclion 
ilu  Iliivrt'-de-Gnïi'o  eii  rolH'issaiico  rjii 
Huy  ;  Auquel  sont  cutileiius  lo»  articles 
acconicz  onirc  lodicl  Soii^neur  ollcsAn- 
i^oiâ.  —  Pam,  [yav  Itnh.  /:>ïn>n«f,  Im- 
primeur du  Roy.  M.  U.  tMii.  ln-8. 

Alnictuieeii,  pag.  65,  mvl  m  \i\n  à  l'uu- 
iiri:  1G^3.  Erreur  t\\û  u'trst  autre  chose 
i|li*i(iir  failli-  lv'|iik^-n|iliiquc. 


M.  D.  LXIV. 

4.  Le  CAXTiQtEdos  CiiiUiqucsdpSa- 

lomon,  niis  en  vitk  rnmroinsi'lon  la  vé- 
rité^ hc^bniïquc,  |tui'  ï'itTr\'d(*r,ourct'II(s, 
de  Candns  vn  Touniiin'.  Kiisfinbli'  les 
LamenUiions  di'  lorcmic  le  i>rui»hele  ^ 
av«:  rKpi?tro  d'iceluy.  —  htria,  chez 
Robert  Esttennf ,  Impriineiu'  tïu  Iloy. 
a.  n.  L^mi.  In-16. 

AtM!lH>.aumiip  de  musique. 

t.  De  Miiiiiiits  irt  mi-nsii  sorvandi*; 
liMlul^,  Joaniie  Stitftilio  Vcnilanu  ;tii- 
thore  ,  cuni  fiiiniluinssitiui ,  \  nuti  Ju- 
ventuli  aptiAsinia  i'iui'idaliunL' ijallicu- 
lutiiui  Guliflini  l)iini[tiii.  —  Vaiisiis  v\ 
oninna  l\obfrii  Stephani ,  ly|to<!raphi 
Ki'pi.  u.  D.  Lxnii.  Idittus  Junii.  In-t(. 

3.  ItL-uiueM-A  liiliiio^dliea,  cum  ac- 
cenlîbus.  —  Lutetiae ,  ex  (Hlkina  Hofmrfi 
Stéphane,  typugra])lii  Ho^n.  m-  d.  lmih. 
Idiba't  Aii<;.  in-8. 

4.  <JvKBOLvs ,  iinti(|iiii  Comœdia  , 
(Pltiulo  per|K'ram  tribtitu)  nvnquaui  an- 
Iriiac  odila  .  qua*  in  votuslo  ccdice  iiia- 
nuârripto  l'Iauti  Auliilaria  îni^i'hljiLiir. 
Nunc  jirimiim  a  Pt-tio  iKiiiielc  Auirlio 
luco  donaUi ,  \  notïs  iJI(i<strtiia.  Ad  il- 
hi&trlA«(.  ampli^simumqiie  (UirdJnalom 
Odoiiem  (^'*liIiona?uin.  —  Vari^ih,  o\ 
oîïir'ma  Hohrrtt  Stephtmi.  h.  ii.  i.xiiil. 
Non.  (Irlob.  In-S. 


5.  Declaratio?!  du  Roy  coim.'riuint 
le  payement  des  sommes  ordonnée*  pur 
Hon  pdii't  dp  l'ayde  et  îtubvention  de^ 
profèi»,  uvanlqw  procéder  |iariïes  hub»- 
siors  a  l'exécution  d'aiiruncï^  lettres  de 
iflii'f  d'apiH'l.  —  w.  u.  Lxmi.  ln-8. 

6.  ^oL;vELLE  Dcclanilion  du  Roy  éitt 
Tediclde  pacitication  des  troubles  de  son 
royaume.  —  l'ahs,  Hahfrt  EMiMirw ,  Im- 
primeur du  Rov.  M-  n.  Lxiiu  In-ë. 

7.  EoicT  et  Ordonnance  du  Roy  pour 
le  bit'»  cL  rei^îpiuenl  de  la  justice,  «t  po- 
lice de  sou  Uuyaume.  Avec  la  dcrtamlKm 
etamphaliundti  dict  Soi:.*nem'$urducuni> 
arlirles  d  uelu\  lidicl.  —  Vutîs^  Hottert 
Estiemuu  Imprimeur  du  Roy .  m.  n.  t&iui. 


M.  D.  LXY. 

1.  PsALTRHiiM  Ilebraicum.  —  Pttrt- 

siis ,    excudekit    Hobcrtiis  Sttphanu» 
M.  D.  i.xv.  Non.  Mail.  In-lfi. 

î.    Syriaca    Paraplirasis   { Hebroicv 

characlerel  libelli   Rutli ,   repurgala  A 

punrlis  iiolatu  ;  rtim  l^atimi  interprvUt- 

î  lione  /t  sclioliis  ioh.   Merreri ,  »c  rjis 

;  annotationibusdeNoemisocni  Rulh&de 

,  Boo/.  iitque  uliis ,  luiu  e\  HcbraMâ ,  (um 

e\  noslrip.  —  î'arisifs^  ex  onicina  flo- 

herti  Stûphani,  lypo;;niphi  Rcgii-  x.  i». 

lAUii.    Av  tt  lu  fin  :  Anno  m.  d.  lxv,  xï. 

(id.  Febi".  iri-l. 

;i.  BiBtiA  sacra  Uilina.    —  ParisitA, 
HobertHx  Sifphtinus.  ».  i>.  lxv.  2  vol. 
j  in-8. 

Je  mm  i|ii«  c'm  l'édilion  du  prcimiT  R<»> 
I  IhtI,  IM3,  A\t'r   de  nouveaux   rroulUfiice*; 

ce  «|in*  y-  u'.ii  pu  xi-rilitT  sur  uu  (vi-mploirr. 
r.'vj»!  jïeiil-i*lri^  nièuii'  uu  l'scmplair*-  de  I5W, 
(Joui  le*,  «ipit-i  n«iniTu|u«'.i  X  LV  Muninl  rlr 
pnr  nit^ijardf  L-luiugiN  t*ii   I.W  ilau»  qurlifiic 

1  ("jlflluyiu*. 

\.  ()mH»NNAX<:E  de  M.   de  Monlmo- 
rcncv,  \;(iiivemeur  de  Pans,  concermml 


IfifiM».  .    HfïBERTtlS  STKPMANUS  SECliNDUS 


Paria,  Haberi  EaUemie.  m.  i>.  lw.  ln-8. 

5.  De  i.'tJTiuTK  i'I  r«*|ioe  d'esprit  pu 
ragrifuUiiro  et  viî?  AOlitairc,  irairlé  ox- 
traicltle  plusu'ursautht'urs.fntr  un  prô- 
biiicnl  du  prtemciiL  de  Bn*U*i;;ne.  — 
Paris,   InipriiiK^  par    liobert  Esiienne. 

!p.  0.  Lxv.  in-îi. 
a.  JosËPHi  Scaligcrî  Jutii  CoTsarts  filii 
Conjocïanoa  in  M.  Tcrentium  VarronPin 
de  Wu^xia  lalinii.  Ad  nobili^iï;.  ^  enuli- 
tiss.  juvoncni  l.udovicum  Cast^iiicLMiin 
Bupipo/^iiri)  (La  Huchcpozaj  ] .  —  Pari- 
$iis,  ('\  (tilirina  Hob.  Slephatii  typotrra- 
pbi  Kei;ii.  3i.  i>.  i.xv.  \.  Gd.  Sepleiiib. 
ln-8. 

»  lu  iiit,  priL'Icr  miilla  alia  ei^Te;;ia,  Var- 
roncai  in  uripiuihii»  viTh»inim  lnf|ueuler 
Falli  i)l)M-n.'it  \\v  ilorti<>-'tiiiiii<».  n 

La  KiM.  Lat..  !.  ISl,  J'mi  je  TaU  ccUt* 
rilnlioii,  anniHiri'  li*  volume  dr  iiiJinirrr  .î 
lain*  t'uti'iiiliv  t|ii  nwv  ïrs  in>lrA  ilt"  Srali{;i*i' 
se.  iroii^K  \r  U'aIi-  ili;  l'auteur  »  Cnni  J.  Se. 
liraTlariu.  Co)ij(-<'t:iiK>ts  luccm  vidiTinil  (Var- 
roiiÎ!!  Liliri;  pnfiiiitii  pHri.tu»  i%3.  îu-ft.  -  Ci- 
i|ui  ircal  pasf>^art,  non  plus  que  la  mcnlinti. 
tMiK.  1S3,  d'miL-  (tlilin»  de  H.  Est.  do  1569. 
La  premierr  du  leite  tsi  celle  que  l'on  vuil 
à  rauiiêc  1573. 

7.  HAHANfiiK au  Uoy  P.liarlï'ri  VIIII,  à 
la  Royrie ,  pI  aux  hoinrups  François  ,  sur 
l'ontroU^noment  et  rrcoiicilialion  de  la 
pai& ,  et  enlrôp  dudit  Seigneur  en  ses 
[ailles;  f»ar  Galiriel  Bounin,  a\fxiit  à  Pa- 
ria, el  lioiitenant  de  (lliasleaiirtjux,  en 
Berry.  —  Paris,  HoUvrt  Estieime.  m.  d. 
LXV. In-8. 


M.  D.  LXVl. 

i.  Decaï-ogis.  hehraicê,  nim  Oim- 
menUirio  H.  Abniliani  Aben-Ezni  :  item 
Tar^um  (  Piiraphrasis  Chaldaica  )  Oiikeli 
in  Decido^iim.  —  Parisiis,  c\  oflicina 
Rohfrli  Sirphani.  m.  d.  lwl  ln-4. 

En  1568  a  êlr  imprimiV  la  vention  laline . 
"Voyii  ci-aprèi..  iwg.  170. 


î.  PsAi.MOM'M  Itevidi»  Paraphrasis 
pueticu,  nunr  priniuni  édita ,  authure 
Goor^io  Buelianniio,  Scoto,  poctamni 
nostri  sffridi  Cacilo  principe,  Ëjii9<l(>ni 
Di)vidi:i  Psulnit  a)iqu(d  (vi)  à  lit.  B.  V. 
t'riieodoro  Beza  Vezeiio]  versi.  Psalmi 
ulii[uot  (xx)  in  versus  item  tira>cos  nii- 
per  à  divcràiîi  Iranslali.  —  Apud  ffenri- 
cu7rt  Stephanum  et  ejus  fralrpin  fiuher- 
Utm  Stuphanum  lypojîraphum  Hegium. 
Ex  privilegio  Bogis.  In-S. 

A  la  lin  e:il  tin  calm-r  <k'  'ir)  pa(;es  avec 
faiu  litre,  i'(  rliilTr^  ftéparcineur ,  bien  que 
diL-uml  pallie  lavrAuin-  du  voliinu*.  Il  ctiii- 
tient  les  ^iii^l  l'saiiinm  en  vers  pn-cs  anoitn- 
céji  sur  le  litre  ,  et  dour  Iit.  tradiieteiie»  mhi! 
Frtdcric  Jamut ,  Horeul  CUn^li<>ti ,  Heiin 
Eftieniie,  et  un  .moiiyme. 

Ce  volume  mas  date,  mais  <pii  iic  peut 
l'Ire  antérieur  a  15fll,  puisque  Robert  y  e*! 
■[uuliliè  T\paf,'niphut  Hrgius,  doil  avoir  été 
imprimé  de  l.'itiS  à  1563,  peiiibiil  un  des  Trc- 
t|iieiils  vuyai;*'»  de  Hi-nri  Kslimiie  à  Pari.*.  Il 
hil  protnpli  iniMil  aumi  de  j'iu-IG  ipii  renrn- 
diut  i-ctie  iiiènie  pamphrane.  avec  t|U4Tlt[uo 
(lilfi'ri'ncreji  dans  les  piètxs  accessoires,  el 
flnrlmitan  l'ii  lit  a  Kdinil>our(;  une  .-lutn; 
it'iinper'AuoH,  aussi  de  1566.  Dan.<t  im  passage 
de  sa  pri-faiw,  Kptxtala  ail  /hinîe/tm,  i!  dit  y 
avuir  cïirrii;!''  Iieauenup  d'erreur*  ;  •<  Se  mul- 
la  typugiuplionmi  errata ,  i|tj^nJain  etiaui 
Mta,  tiou  paiiea  inuta\i.vsf.  u  Kl  il  reii<;af;e  â 
inciter  K»lieiine  a  ne  pas  le  réîiiiprtiuer  /«- 
coHsilitô.  Ëiri-eli^enienl ,  les  erreurs  rom- 
niuiie^  À  e(N  ftciiv  éditions  dej  Lsliennc  «ont 
eiirrif-ce»  iltiii.s  lu  n'imprevsimr  in-16,  qui  wî 
fil,  en  1.i7.),  d-aiis  rinqiriniene  de  Kidirrl. 

3.  l^SAKMuiau  Davidis  Paraplmisis 
poetica ,  nuwc  prirriùiii  e^iitu ,  autlioro 
Georgio  Itiirhanaiio ,  Scolu.  i>oetaruin 
nostri  steculî  facile  principe.  Kj'isdem 
Btiohannnî  tra;:œdia  (pi.T"  iiiMTihilur 
Jpphlhes.  t'-a;U'ni  ejvis  openi  seorsiim 
édita  stinl.  —  Pnrishs.  apiid  Henrirum 
Stfphamim  el  ejiis  fnilrcni  Robertam 
,  Stephanwn  typograpliuin  Uegium.  M.  d. 
i.xvi.  In-16. 

llne  édition  iu-16.  faite  à  StraAlu>urg  d'a- 

I  prc»  edle^*î,  el  en  «"elle  m^me  année  ISfifi» 

ptirle  nns*i  sur  -i^u  litre  :  mmc  phmum  rtiittt. 


tCiH 


HimHKTUS  STEPHANUS  SECUNOUS       I5«.«7. 


4.  Lk  Piikmikr  livn*  dis  Onsidéra- 
lions  politiqiiisdo  Itolnivl  ricirc,  titlvo- 
cul  en  1(1  Cour  dt-  Piirl(Mnonl  à  Paris.  A 
Dfbonnîiire,  gcnlil-hoinino  Joiiii  d'Ans- 
çticnvillL',  &v.  —  Vitris,  HufhTl  Estienne. 
Iinprinti'ur  dti  Roy.  ».  n.  LX\!.In-8. 

5.  ARnEST<l('  la  Cour  d*»  PiitlcniL-nt, 
purUini  condoiniuilion  c*<ipiUdc  tonlro 
Simon  du  Mîiy.  —  Paris ,  liobert  ft>- 
tienne.  h.  n.  txvi.  In-8. 

r>.  ALfiiAUETUM  Uc'bniiniiTn  iii  i|Uo 
dili}:rntiuâ  &  siiicerjus  t|u;im  iinlotiiir 
legoridi  ratio,  ox  llphncis  inofuirucnlis 
explicaltir,  adjeiioiid  lyronts  e\tT(<>ii- 
dos  Becsiloso,  ad  h.-cc  ï>revi  actvnluuni 
ImoUitiono  quanUiui  illis  ncTPAsnrium 
«^l  :  scciinda  «lilio.  —  Parisih ,  ox  of- 
licina  Hoberfi  Stephani.  H.  D.  i.xvi.  x. 
r^l.  Aprd.  Iri-«. 

7.  LiBKiidp  acre ntihus  Scriptiirae  aii- 
Ihiirc  H.  Juda  fil.  Buliuim  ;  liebnuV(» . 
(ïjioni  Joli.  MiTCPri  mrnr  priinnnw'diliis. 
—  l'ariaiis,  p\  officf[i;i  iU'hpiti Slefthitni. 
M.  D.  i.\v.  Et  à  la  (in  :  .\iiiio  m.  n.  i.\vi. 
Ctil.  Juln.In-4. 

*  ...,OirAvi:-rain^iil(-iilii|)iol  nnuos(tlit  Pc- 
ililrtirj.  MerritT  ilaii«i  «iii  pn-rarr  ),  tilittdum 
fr.ipiiriitiiinjl.  Jnilnbfii-)lIllian)(|rn(Tnililfll.« 
IriiiiulilM'iiriiiiHJiili,  l'rn%ft'li   cl  l'sitliii.  V'rsi 

l'iii-i.  iii'  rii.  r>tu-iii>L\  r^jfi,)..,.  i'«>,i  rn.ç- 

iiiiMiliiii)  illiiil  iintiiiiiUa  Kiipcn-rAiit  ipiir  (ihi 
iHiiic- oriniJn  iJaiiius — dclM^satiirni  hn-ctiitiiti^ 
.Miiil1ii('olli'ni.-il[|tiliti)iMliii^iijf»pitd  Ainvlinm 
prcTi'Miiri',  i|iii  ut  anie  rmi;nH*iiliiin,  sir  tntnc 
ititi'-;niin  n[»is  uoliLscnm  ciiiidiilr  roiiintniii- 
«ravîl....  p  bililiollieca  «iiiÀni  jm-iies  m-  Un- 
b«t....  D.  Valalili.... 

8.  Ai.PiiABETUM  ï;rarcum,  Ho^ti^  tnum 
lienorum  chjirîiri^ribus  poslrcmô  excu- 
àum.  —  Lntrtinr,  Hottertus  Stfphamift. 
M.  I».  I.WI.  In-H 

9.  itriUMKNTv  Jnannis  llcspaiitiTii, 
cuni  ac(t"»îihos.  —  Parmi*,  ex  nfiicitia 
llnhfrii  Sttfphani.  m.  d.  lxvi.  lti-8. 

10.  I^rs  le  ( jiron  :  Panp^^nquo.  on 
Orai^n  de  totuiiiuo,  au  Rov  ClutrleâVUll 


MfjsiTo  souverain  wigimir.  Pr^srnU^  A 1» 
Koior.  mprediiRoy.  —  Ibid,  m  n.  lxvi. 
ln-8. 

H.    SKNTENTLCSÎDI^ulisVCrsibUSI 

lontip,  juxlii  (>nlinom  lllfinniiii .  ox  dî- 
vcrsis  poi'tis  j;rtLTis-  Quibus  ex  ndvprso 
rospondcl  Katina  vcrsio  —  ParifîtK,  c\ 
onicîni)  Hoberti  Stfphani  typojnTïphi  Rp- 
gii.  s.  n.  LXvt.  Mt'Dïftir  Oclobri.  In-N 

Dans  laT.iblr  msiiu^rrite  Jr*  Arrliit»  dr 
1.1  r.luimhrc  Syinlirnlr ,  jf  ynn .  au  .11  mm 
Î.Vlfi,  iiirritîod  dn  pri*ili^i-  jKX'ordi"  à  Holwil 
l'.stimiM-  pour  riinpri'ssiott  dt*  l'arrrl  portant 
(ïécbinitioii  Av,  riuiwiri>iirf  dr  l'aïuirnl  de 
Ci)li>^iy.  Crt  arn^l  n'^iiiru  [ms  uiaïupiû  dVirr 
iniprimi'  vu  cv\w  aimiT  1o4>r>. 

i^.  La  TnAOÉoiK  do  JlcpbUi^,  irad. 
du  lalin  d»  G.  Hudmnan  eu  vi*r<;  frun- 
çoiïi.  iwrCI.  de  VewI.  —  Paris,  Bohert 
Estimne.  m.  d.  txvi.  Iri-«. 

l'-r  Oïl.  La  Vallirre.  u"  âfi87. 

13.  I.KTTiiKs  piiU'nl^s  du  Roy.  ;i«r 
letî'iupllis  d  d6ffM)d  à  tous  sos  siihjcH'U, 
ii  fH'ini'  lit'  la  vie  cl  dr  ronlîscaUon  do 
bipiis,  do  |vortrr  ks  a  ri  nos  ,  nyaidrr  p! 
sofouiir  rcux  du  Pajs-Ilas,  ronUt^  le 
RoydF.s|ïJt^uo. — Pari9,l\ohert  ExUmnê. 
M.  Il,  LXVI.  In-8. 


M.  D.  Lxvn. 

4 .  Jo>AS,  mm  Commpntariis  R.  David 
Kiinlti  â  Fr.  VaUd)loriH.*osniliiï,  adjrrti^ 
insupor  srboliis  Masoi-aî .  &  varia  lor- 
liuiio,  aUnu*  Indice  lororum  qui»  Kirnhi 
cilal,  ox  Taliuud,  ptT  .lob.  Meirorum. 
—  Parisiis ,  px  ollirina  Hitherti  Stephani. 
M.  i>.  i.xvii.  !n-4. 

2.  Vfiehes  Rouiannruni  k';;os  a  Lud. 
("hanuidnJ.  C.  Parisiensi  resUlula»,e»m 
oju-«k'ru  ruaiinenUirii.*,  ad  V.  J.  Ac  am- 
pliss.  Midiaolcni  lloîtpitab'iim  Francin* 
Canrollarium.  —  Parisiis .  px  oflidna 
Hohrrti  SU^phani.  ai.  i>.  lxvii.  ln-4- 

KrniMRNTA  Jidianni$  iH^^tiitorii , 


lun,      UOBERTUS  STEPHiVXUS  SECLTNDUS 


cum  accfiilibus.  —  VarhiiK,  o.vollioina 
lioberti  Slephani.  M.  ».  lxmi.  In-H. 

i.  La  Mameeie  de  tourner  pd  taosue 
françoiso  les  Verbes  Actifs,  Passifs.  Gp- 
rondife,  Supins  ^  I*urt)dpos  :  iiusâi  U>s 
Verbes  iin|tei"wneU,  avec  le  Verbe  sub- 
stantif noinmë  svm  et  1p  verbe  iiabeo. 
Beveuc  ot  eomgcp  en  imindc  (iilisenro. 
—  Paris,  de  rimprimeriede  Hohert  Ks- 
tienocj  Imprimourdii  Rov.  m.  d.  lwu. 
în-8. 

5.  BitEvia  pro  dignilale  philaso{>luuï 
Eticlideffî  tuembi  Disqiiisilio  Joaiinis  Stf- 
nii  Sfixonis  L.  luibiUi  Lutetiœ  in  Lon^'O- 
burdorunt  anditorio,  loco  pr.Tfati(jnis, 
idibus  Augtisti.  —  Lutrtiae,  iipud  ftubar- 
tum  Sifpbiuuim.  m.  n.  i.wii.  \n.~i. 

fi.  pANEfivnioïK  H.  *>u  Oroison  dp 
l'aïuour  du  prince.  K  ubi-issimn*  du 
peuple  l'iivci-s  luy  Au  Roy  Chiirles  VIIll. 
nœtrc  souverain  Soiij^pur.  Var  l.uys  le 
Caron  Advocat  en  la  Cour  de  I^irlonml 
[à  Paris. —  Ihid.  m.  d.  lxvïi.  Ih-r. 

7.  PA.VEGTniorE  III.  Du  dp\oir  d^-s 
magistrats.  Au  Hoy  r.harles  VIIll.  noslrp 
fsouverain  Soigneur.  Di-diô  m  .Messieurs 
de  la  Cour  de  Parlement  de  l'aris,  par 
toys  le  Curon  ,  advociil  en  iivllc  Hi^- 
nierciemenlou  recognoissanceù  lit  Roint' 
mon?  du  Roy.  pur  lo  in^me.  —  Ibid. 

M.  D.  LXMl.  In-S. 

On  a  vu  qut>  le  |ireinicr  de  ces  trais  Viné- 
■jpriques  ol  Je  iSêti. 

8.  Georgii  Buclianani  Sylva\  Elogia?, 
Hendecas\lU»bi  —  Parisiis,  exoflicina 
Bobrrti  Stephani.  M.  n.  Lxvii.  In-1(>. 

9.  Jacques  Grcvin  :  Propsmt*  en  vers 
sur  l'hiàtoiro  des  François  Pt  hoinnies 
vertueux  de  lu  maison  de  MtxJici.  — 
Paris^  Hohert  Estierme.  m.  i>.  lxvii. 
ln-4. 

Htàié  par  rauleur  ■  Calherinr  de  Mn- 

Tohioie  lie  porte  pnîul  iIp  iiom  dW  | 
m*iii  >iii  fVPmpUirr'  r  ***>■'  U^\»ri  rrnil 


écrit  :  •(  Enidilito.  viro  Itomiiifi  r>aiiieli  Ro- 
grro  D.  U.  JaroLiib  Grcviniis  inintii-ii»  P.n- 
risicQ&U,  »  uc  lALS^e  |ias  d'iuciTiiliidt;  à  ce 
5IIJCI  ;  ce  <|iii ,  d'ailIrtirK,  cAt  coiifirinr  jur 
LlniUfbii»,  DuvcrdJer.  L.i  Croix  du  Miiuo,  et 
O.  Collricl. 

10.  Le  TBoi'iiKicd'Auloiur  de  fji»y, 
Prince  rit»  Portian.  en  vt'rs;  piir  Uberl 
Phil.  deVilliers.  —  Paris,  Hohert  £»- 
iiennt;.  m.  D.  lxvii.  lu-i, 

11.  Le  prfmif.b  des  MetiH)re9  de  Jan 
Antoine- de  Baïf.  en  vers.  —  Ibid.  m,  i». 
LXVII.   In-i 

XK*di(!  |iar  l'aiileiir  à  ('Alherine  dr  Mi*- 
diri». 

1î.  La  Mort  de  Lurrecp  et  de  Virgi- 
nia, femme  et  fille  Irespudiques ,  |xir  le 
sieur  dp  la  BjirlP.  —  Paris,  impr.  par 
Hubert  Estienne.  m.  d.  lxmi.  In-H. 

13.  Le  Brave, comi>dipdpJanAn(oine 
BaVf.  joiuV  devant  le  Roy  (Charles  IX) , 
en  Iliiiskd de Guy&e  à  Paris,  le  xxviii 
de  Janvier  m.  d.  i.xvii.  —  Pam,  im- 
primé jHir  Hobert  Eatienne,  m.  d.  txvii. 
ln-8. 

Imîlé  du  H/iUt  glûiiosus  de  Plautc. 

U.  DisTiciiA  deMoribus,  nomincCa- 
tonis  insrripta ,  runi  liitina  et  ^allica 
inlrrpri'tationp.  Epitonie  in  sinj^ida  terv 
dislïcIiD..  Di{'tii  Siipifntuii),  runisuaqti»- 
qup  iiitprpretatiuncula.Onininrprofîntlii, 
nonnulla  adjectji ,  (piiPdam  immntal«i. 
—  LuiHiae,  p\  ollirinn  Hohfrti  Sltphani 
lypo^raphi  Rc^ij.  m.  ii.  lxvii.  x.  Cal. 
Auij;ust.  In-8. 

la.  Lcd  Edicts  et  Ordonnances  des 
Ro\s  Fnmçois  IL  ot  Charles  VIIIÏ.  — 
M,  il    LXVII.  In-fi. 

16.  (»iioonna.m;b  du  Roy  pour  la  n*- 
forinalionetreiglement  de  la  justice,  tant 
PS  Cours  50uverain«s  i[up  infi^rieures , 
faites  en  l'assembla"  des  Princes  etSeï- 
gneurs  de  &ou  Conseil ,  des  Députez  des 
('.ours  rie  Parlement  et  (înind -Conseil  . 
tenue  à  Moulins  au  nioisde  ftHripr  1B6fi  : 
en«t»^mhle  les  DfVIaralinn^  ,  et  inli'rpn'>- 


170 


lUUïEHTLîS  STEPII.\^US  SECITNUUS.      1M7-*». 


tatiousdu  Roy  sur  îoelteÂ.svec  une  lablo 
des  niutieres  yconlènues.~i(.D.  lxvii. 
ln-8. 

17.  Oadonnance  du  Iloy  portanl  por- 
mi^iond'apfKfrter  û  l'ariiï  loulos  i^^ijoce» 
de  vivres,  Âc.  —  m.  d.  lxvii.  ln-8. 

48.  —  sur  l'imposiLion  du  vin.  — 
M.  D.  LWII   In-8. 

49. — par  la4|ut'Ue  il  révoque  l'exenip- 
(JDnderinipoititionduvin. — h-o.  lxvii. 
ln-8. 

'iO.  —  sur  le  faict  des  n^ignatious  des 
offices,  &c.  —  M.  D.  LXVII.  In-8. 

ïl.  Cjieatiûx  dos  treize  offices  de 
maiôtrede  roqueslesi,  &c. — m.  i>.  lxvii. 
In-a. 

22.  LcTTHES  du  Roy  à  toutes  person- 
nes jiyiml  Weds,  âtc— h.d.  lxvii.  In-8. 

23.  Ordonnance  du  Roy  pour  lea 
Prolestanls  ijui  u'onl  (>orlê  .nriues.  — 
M.  D.  i.xvii.  în~S. 

24.  ORUO»ANcede  MM.  les  Ëâchc- 
vinsdc  Paris.  —  m.  o.  lxvii.  In-8. 

25.  Lettres  patentes  du  Roy,  des 
cauMsdont  laconnoisàaneeesl  atiribui^ 
à  MM.  tenants  les  i;ramis  jours  en  ta  ville 
de  Poiclier?..  —  m.  u.  lxvii,  ln-8. 

2fi.  Ordonnance»  du  Roy  (Charles  IX) 
coucemunt  la  police  ^énénde  de  son 
Royaume,  arreU^es  au  r.onseii  du  Roy 
tenu  à  Pari^  le  i  février  V'tdl.  —  Pari/s, 
ftohert  Estienrie.  h.  n.  i.\vii.  In-«. 

nilil.  lie  la  Fraiin-,  n"  18,000.  On  y  dit 
que  ce*  (_>rdainiautr&  sont  Xrra  ciirieiiâvs,  et 
s'occupent  mt^rao  des  liahiu  des  ranime»,  des 
veu\cs  r(  des  fiIlL-t. 


M.  D.  LXVIir. 

1 .  \s  DecALOGtiM  Commenta  ri  us,  doc- 
irina  el  erudilione  non  rarens .  docti 
inlerlIebnpOï'RHbbini.  AltrahanicoRno- 


mento    Ben-Exra,     interprète    Joanne 

Meix'ero  Hebraïcaruui  litenirum  profes- 
sore  Reïîio.  Itent,  Dccalogus  ut  ab  Ou- 
kelo  Cluildaîo  pîmiiilira-sle  ronversus  est, 
pereunileni  Lalinus  fiielus.  —  Lurtl/tp, 
ex  oflifina  fioberîi  Sttiphani  typo^n^phi 
Begij.  M.  D.  Lwiti.  Idib.    April.  In-i. 

Li*  tf\ir  lit'liii-ii  <>|  la  parjjdii-iisr  soiit  à 
rniuiiV  1566.  \o\v/.  p.  10R. 

â.  RoLANn  Piètre.  Considérations  po- 
litiques. —  M.  b.  Lxviii.  ln-8. 

MaillâirCf  rilmil  rr  livn>  U*jiprrs  Almc- 
lovLTii.  u'a  fnrri;Utré  qui>  l'cdifioii  de  1588. 
Du  c^rst  un  oti))li ,  ou  tl  aura  penic  qoe 
ecl\c  de  1568  ii'chuttoit  p3». 

3.  iNSTiTirTioNES*  linputt»  UnccfiP  . 
Nicolao  Clenardo  nuthore.  Pn)rujiisMe* 
ditatîonibus  Uitinis,  Manueli>;  Mosoho- 
puli  veleriiïGnimmulici  Griteuin  librum 
nipî  /.iJww  enidilissinniin  quo  Gnecia 
tot;i  ttistituendis  (Mieris  uli  cunsuevil, 
excudimus  ad  exciuplaria  Hp;;irtî  Bibli»- 
tliecîB.  —  LuMifp^  ex  otBcina  RoberU 
Strphani  lypu^raphi  Re^ij.  m.  d.  lxviii. 

—  Et  a  la  fin  :  Absol.  An.  m.  d.  txvni. 
Cal.  Julii.  in-4. 

4.  Dk  recia  et  euiendata  Ijo^uh* 
tîrapca'  proiiunciiUione,  Thoma?  Smîtiu 
Aii^îli,  luDi*  m  Afiidemia  (^intaltri^nensi 
piibUci  ptirlertori»  nd  Vinlonienscm 
Bpi.'^t'opiini  Episinhi.  —  Luiftitr^  /îo6er- 
1(18  Sti'jihaitus.  M.  n.  lxviii.  In-i. 

5.  Dk  recta  et  einendata  Llnguîc  La- 
linae  seriijtiarip  Dialopis,  Thoma  Smitho, 
EquestrisunliiiisAn^loaulhore.  — Ibid. 
M.  D.  LXVIII.  — A  ta  fm  :  Idib.  Nov- 
M.  D.  LXVII.  In-i. 

fj.  Dcrecla  &  emendala  Lini^use  An- 
pliraî  scriptione  Dialn<riis,  Thoma  Sini- 
tho,   E<|ueiilris  ordinrs  Ani;lo  aulhorp. 

—  Ibid.  M.  n.  LXVII.  —  /n  fin^.  Id.  Nov. 

M.  D.  LXVIII.  lu-i. 

7.  PoRoiR,  Tragédie  fran^oise, 
RoUtI  Garnier,  avec  des  Chœurs, 
prfeentant  les  guerres  civiles  de  Romr 
propre  pour  y  \oir  dépeinte  la  ralîimtCê 


iya-m        HOBFHTUS  STRIMÏANCS  SEi:iTNDUS. 


M.  a  LXIX. 


(If  IV  loiii|)â,  dttlico  ù  EsUcnne  PoiclitT:?, 
StM2m?ur  de  la  Torrasse.  —  Parti,  Hu- 
bert Esiiénne.  M.  D.  LXVIll.  ln-8. 

8.  Ei»m:t  sur  la  iNictficiilion.  —  Pari», 
littbni   Eslifitine ,    !ni|irimour  du  il<»y. 

I         H.  D.  LWllI.  ln-8. 

9.  Letthes  du  îtoy  .  jwr  t('S<n»r!i*^<. 
lei!)  l*roteslaiitsïiO)L'nt  rct.ciisâraii'o  [cure 
pUiintcs.  —  Ib.  M.  D.  i.\vni.  In-â. 

40.  Ohdonnanck  de   M**  le   duc  do 

Bouition  (tuur  le  rf^gliMucnl  do  [a  jiistico 
dp  50S  icrrcri  el  spi;;m'iirir;»  -lotiveRiines 
de  Bouillon.  Sediin,  JhuktU,  Ritiilcourl , 
Flort-ngo  ,  KIomiville ,  Messancoiirl  , 
I  Longues  cl  le  Saiilcy.  Avec  k's  rous- 
tuiuc^  j;enerak'îi  dtrïniilcs  lerres  et  soi- 
gTieuri(»s.  —  Paria,  inipr.  par  lioherl 
Estiçtme.  m.  d.  i.xviii.  In-fol. 

Bd)liotlieaL  rogia.  —  LuUtiœ.  ex  olllrina 
^^Âoberli  Stephani  Tv  |»o^'ruplii  Regij,  lypbt 
^Begiis.  M.  D-  twiii.  — J  la  fin  :  Idib. 
^^Snuar.  h.  d.  lxix.  I11-I6. 

J'ai  vu  d<>!i  v.\etnitl.iirt^  (le  re  livre  ayant 
'        «ur  If  litre  La  daic;  dp  15S8 ,  ri  Mir  d'autres 
eloil  crIU-  âe  15fl9. 

CSivi  lonl  Speticrr  t^l  un  exemplaire  sur 

vrlici,  \t-nûul  di-  la  BiblioUinjue  drOrlboti. 

n  le  voit  HTertivenieiil  porte,  en  ï  vfthi- 

nu  tome*   \".  page  fi.  du    Cafai.    B't- 

iothectt  Thtmn(F\  mais  il    ti*y   iM  |)a«  dit 

c  revf'mpIiiiiT  unX  smv  tèlin.  JVii  Initivr 

()rrcjsf'  iiidiratiou  niii»  ('criU'   :  Imprimé 

r  -vrCtu  ,    rrlieiire   Grtcque  ,    à    la    uièinc 

f;r  fi  di-  mnii  r\eiii|ilAiri*  d«  cc>  CalaloRUA. 

iipli  J'ailiJilidiis  [iiaiiiiscntfa  presque  au&si 

»i«lia-alilcs  t|iir  l'impriniL',  rt  qui,  pour  \a 

upari,  sont  df  la  main  d<^  wa  n-daclmr, 

ph  Quctuel .  Bibliollit.'caire. 
On  nr  >oil  [winl  cfl  vxemplaiix'  sur  \rliii 
reporoilrc  dan**  If  l'jJliilnpir  Sonliiw .  i|ih, 
ainsi  nuo  rhimiii  KÙi .  rfiiilieiil  nnr  lr<% 
f;r«tidr  p4iriie  dr?t  \\\  coa  du  ('lalaloi;iir  ilc  167fr, 
IK>pm>    liiii^;  ItTMps  «1-    NntlM'au-lVsliiiiii'irl. 


v\  \m  certain  iiorabn'  d'autres  livrta .  n'é- 
loii'iil  plii^  (Utiï  rrllc  Bit)lioUit*f[ue.  Sur  mou 
Culiilo^ii;,  vvs  articles  manquant  M>ni  lianv» 
d'une  ligiir  nu  crayon  rouge,  qui  piiroil  i'rtre 
l(^  r«»ullal  d'un  récollcmpul  général  auquel 
il  âuroit  M'.ry'i, 

Iji  ri'liun'  df  ix-t  p\tinplaire  sur  vriiu, 
(dite  Crecifue  sur  la  note  qiu*  je  \icu»  de 
rapportiv)  rat  d'une  beauté  reniarf|ualt]c,  et 
telle  qui'  M.  Dilrdin  a  cru  convpnable  d'en 
donner  U  reprcsenlntioD  en  une  gravure 
tri*»  M)i^*nOe ,  page  483  du  tome  W  de  son 
Dibtiograpbicai  Decameran . 

Lord  Spencer  a  de  cette  édtlion  un  exeni' 
plaire  iniprinu-  sur  papier  hleu,  qui ,  au  lé- 
uioigungc  de  L)il>din,  eM  de  qualité  el  ruulnir 
fort  peu  altrayaute*.  Il  est  aujtsi  eureginlri* 
à  telle  ini>mi*  ^tagefidu  Cal.rii  une  uote  inu. 
qui  i-sl  liiffiH*  :  on  *\ii  sera  défail  comme  ne 
•iiéritaul  pas  d'être  coiiser\e. 

2.  TiuicTi>.  de  Granuimirt'  Françoise 
(Pnr  Robert  Estienncj.  —  Park  ,  Ruhtri 
Eaîienm'.  11.  d.  lxix.  ln-8. 

3.  GALiJc.i^Gntmiinatices  libelUts  (ub 
Uemicfl  Stcphano  latine  vereuis).  —  Pa- 
riniis,  Unhntu»  Stephatius.  u.  w.  lxix. 
—  A  la  frn  :  Excudebal  RobertM  Sie~ 
fihanus.  m.  d.  txtx.  Ijil.  Feb.  ln-8. 

Rèiinpre^uu  dci  deux  lolumea  de  )556. 
Il  parofl  (pi'il  n'en  trouve  des  eieniplairts  au 
nom  (le  hianroji»  r-!slirt)ne  â  Gcuoe. 

On  envoil  de  cclui-ei  qui,  de  même  que 
Ip  Titûtc  de  la  Cnnform'ttr  ,  ont  sur  le  titre 
le  uoni  de  J .  Du  Pni&.  Il  doit  y  eu  aïoir  au&û 
de  la  (iramniaire  en  franijois. 

4.  Tbauttê  de  la  ronromiilé  du  lan- 
yai^e  Frant;ois  avec  le  Grec ,  du<|uel 
laideur  est  Henri  Eslionne.  —  Paris, 
Rohtrt  E»tiênM,  Imprimeur  du  Hoy. 
u.  D.  i-xix.  ln-8. 

Copie  de  l'rililinn  de  Himn  ,  4an»  date , 
qot'  1  nu  rapporte  a  I  iUtiiéi*  Mi/lio.  A  tx:  sujrt, 
ri  uu.vsi  pour  te  loui;  éiioiteé  du  titre,  voyez. 
ei-dt^UA,  page  lia. 

t:e  tolume  ,  imprime  par  Robert ,  a  uim 
doule  été  publié  en  MCJétc  aicc  J.  Du  Puis, 
doul  le  nom  est  au  tilre  d'une  parUe  de* 
exi-niplaire*. 

5.  TuMBEAu  de  Ireshaidle.  Ireu  puis- 


^ 


I7i 


ROBERTUS  STKPHANUS  SECUNDUS.   !58*-7a.7|. 


b 


sunlc  et  très  catholique  Prinrosso  Bla- 

(liiiiir  Kli/tibothcto  Franw,  Iloynpd'Ks- 
|Ki|înL'  :  en  plusiours  lnn*^tJi.*s  (en  hébreu. 
Sn'*:,  liilin  .  &c.)  reçuoîlli  de  plusieurs 
sçiivHns  iiorsoniiaîïes  rie  lu  France.  — 
I*ttns.  Hub.  Estiennf,  Imprimeur  Jii 
Roy.  M.  D.  LXix.  In-i. 

6.  Sit.i.vcii  Ciistrdoi  Bclli  Musarum- 
(]iie  niiinmbijs  iii^truclissimi .  anitiii 
l'oniorisque  dolilHW  ornatisîiimi,  Tiiniu- 
lus,  vHMis  Poelaitim  inscriiilionibusiii- 
si>];nitiiâ- 

Le  Tuinbeau  du  Seigneur  de  Lji 
CiiJistre,  dit  rie  Silla4%  ^Tnltlïiomme  n;i- 
Kueri's  orn^  des  excellences  du  corits  & 
de  respril.  &  garni  de  la  rognoissiuice 
des  lettres  el  armes  :  ^nivé  d'inscrii>i 
liofis  de  divers  Pwtes.  —  A  l'aris^  ptir 
Hof*frt  KiUietme,  Imprimeur  du  Roy. 
a.  n.  LXix.  In-I. 

1rs  VIT!)  suitaiil»,  d'tJilieiiiM*  pNM|ai(*r,  ne 
ruiil  |Hiiiit  parlii*  ilc  «■  Rctutril,  ou  Tuma/tu. 

1.  KsTiENNK  pHsipner.  Soniu'lis  sur  le 
TumlH-)iii  du  Heii:iuMir  de  Lu  Cliuslro, 
dicldc  Silluc^e.  (engrw.  latin  elfniii- 
^'ois.)  —  /'an*,  Huh.  Estienne.  ji.  u. 
i.xi\.  In-l. 


M    I).  LXX. 

1.  PiiftASES  Ueliniir.-p,  ^c.  t\uic  in 
VeU'ri  prtPiirrlim  TesUunenlo  lej^untur. 
—  Parisiis,  Hob.  Slephanus.  u.  D.  lxx. 
lu-8. 

ADDonDc ,  Miu  celle  date ,  dAiut  h  Caln- 

logHc  (II*  lj  foire  de  Fraiicforl,  d  Vifihre  1570. 
C'csI.  mt  tiiie  rdilîou  iioii%HIp,  nu  yUts  pro- 
ItaMcmciit  rrlk-  di-  I5SA  u\ct:  un  lilrf  ra- 
jtHjiù.  Vuir  f'iHl<-auH,  |Kig.  Ifilt,  àct'lte  mémo 

2.  liSTiK?iNE  Patiquier  ■  EpiUipIie  de 
Gilles  Boui-diri .  Seieneui  U'Assy,  Pro- 
riireur  ï;i^nénd  :iu  l'arlenienl  »le  Paris, 
rn  plusieurs  langues.  —  Purh.  Hoh. 
Entirnnt.  u.  tt   IA\.  In-t 


M.  U.   LXXl. 

1 .  Impi-:h.\tori:m  Theodosii ,  Valcn 
tiniani,  Majoriuui .  Aiillietiiii  novellao 
Ojitstîtuliooes  XLII  nuuc  priinum  m 
lucemi-dita*  a  Pelra  Pilliœo. —  Lutettai. 
ex  ofTkina  Hoberti  Strphani ,  in  vico 
Beltoviuo, è fpgiune srlicda:!  Decreloruin. 
H.  I).  i.xxi.  In-i. 

2.  pAUAi'UitvsE  du  droirt  des  disraes 
FÀ'cIesiaîitii|ues  el  infwKiées  ,  par  Frjo- 
çoi.^  Grimaudet, advocatdu  Royau^^ieitt 
présidial  à  Anvers.  —  .A  Partit,  de  l'îjn- 
primerie  de  Hvbert  EfUenne  { |mr  sii 
veuve).  M.  1).  LXXl.  In-8. 

Le  pri\il«;e  dr  m  Inre,  réiiupriaiè  un 
1574  ,  ïV'iiojicc  aiiiiti  :  m  Par  IvlUci  jniIciiIim 
du  Koy  dounées  à  lUuU,  l'uiutruH-  jiHir  dr 
St'ptffnliif  mil  ciiK|  cent  •tuixaiiie  &  mue,  il 
est  permis  ii  Di-iii/e  ItArlit'* ,  \efirvc  de  (ini 
Ruliei'l  l'jitit'iiiie,  iii  mhi  \i>aiit  Imprimeur 
diidicl  Seifpimr.  &*•.•>  Sui  le  hlrr  i-sl  l'Olî- 
y'iff  de»  l-lAtinitif ,  i-i  leur  dt-ii.ic  ou  ffiign- 
|iIk-,   Vo/i  allum  sa/rrrr,  ted  timr. 

CrUr  ]iim-  niillitiiliqiic,  et  U  publication 
de  ce  \olumr,  rU  1571  el  1574.  a\l  uuoi  de  U 
\cu\c,  qui,  en  1575,  se  remaria  à  Manietl 
PntisMJTi ,  prouteiil  que,  dèi  le  oii/t-  S(*|il. 
1571,  Rolirrt  n'etistoil  plus,  hteu  que  quel- 
qucâ-iius»  el  Maillain-  lui-iiu^ine ,  page  US, 
trompés  |iar  \ts,  «ulituies  que,  juwpren  15W, 
11)1  vitil  au  (loni  de  RuImt!  mi  avec  <ui  niarQUc, 
ait-jit  teeuLé  juM^u'ii  ct-iie  aiuiée  ré|»(Hpie  de  M 
inoit.  Je  lie  diaiigerai  ce|>«ndaDt  pat  l'unlre 
èlahli  dan»  lej  >aiiicDclaturcs  aniérieurci  a 
la  mienne;  cl,  iiolaul  iei  que  dehors llftUen 
u'eiinloti  plus,  je  laisse  suhre  sniu  ton  nom, 
ju.V|U*au  dej-iiicr  de  1588,  le«  lÎMX-»  pfKlaul 
afiud  hoitertam  Stettiianum,  ou  u'ideniciil  M 
marque,   avec  ou  -uais  lr<t  mul.t    OlUa  Ite- 

'VvtA  proliahlcmeui  Manurrl  PaliiMon,  <(ui, 
Aur  plusieurs  de  se»  litres,  dèetoti*  lea  impri- 
mer in  ojjiàttn  Rofterti  J>/iy;/wiM/,  y  aura 
Imvnilli'  |uiulaiit  pluiieuru  aiuiéts ,  laulùl 
|H)ur  Min  euinple  personnel ,  a/ttat  Patuttt' 
tiiiim ,  lanliit  |»our  le  rorapte  iitdiM»  de  Ro- 
Itcrt  UI  ri  Hniri  lll.  liU  mmriir»  de  Kobrn 
Il ,  el  Itcrilicrh  de  miu  «ymholc  Oéivit  Jl«- 
/>frti  StrftliuMi. 


im^n-n-n      kobehtus  stepiianus  secundus. 


(73 


Ihiiis  Ira  Aaiiales.  III.  7&4,  Maitlaire  rv- 
\e\i'.  sa  )im-(.Hji^iitc  ermtr,  et  t-xplitjiu^  taite 
eontrailictiun  it|)|i»nii(r  iii  faisatit  t^'v  Ruliert 
III  fiU  ilr-  Rulicii  II  <|ui  vriKiil  dt-  iiioiirir,  ce 
f|ui  vsl  exact,  iiuiu  iJiiiil  il  iic  «*  cioyoïl  p.i^ 
t'erlaiu  :  ••  adi-o  til  iii(;rDiir  fat4*ur  \iav  in  rtf 
(Hiiiitii  wlliuc  tiJc-ri  ulnu'ura  6c  iiH-erla.  * 


M    D.  LXXIt. 


^^    r  Pbemier  livn?  dos  Mémoires  des 

[  Comtes  hi^nkJitaires  de  Quimpagne  et 
^_^e  bric  :  auquel  e;*!  Lraité  de  l'uhipne 
^BSes  Ducâ ,  Coinlet),  hilutin»,  i>airs ,  Se- 
^"nest-liaiix,  Advoiié:*,  Vidjiines,  tk  aiilrps 
choses  qiK^  CL'  sujcl  u  de  loiniiiun  avec 
legénénd  de  la  France  [par  V'tonn  Pi- 
Ihoii).  —  Paria  y  de  llntprimerio  de 
Robert  Esticttne   m.  d.  i.xxit.  Iii-i. 


M.  0.  Lxxni. 

1.  Fhagmrnta    qiitcdani    Papiniani. 

Pauli,  VIpiani,  (jaji.  MwJcstiui,  et  ulio- 

^nim  vcU'rumjurlsauolortini,  e\  inlegrîs 

»«0)*uiii  libri^  an(<>  Jusliniani  Imp.  tem- 

pora  colkvla  ,  &  cuin  Moisis  Je^ibib» 

collato  ;  ejiisdein  [mp.  Ju^tiniani  novella; 

on^tiliitjone^  tre^:  Juliuiii  anteeeàsoris 

P.  dii'UUiiJii  de  (-uii>itiarii$;  Juliani 

colleetio  de  cimlutoribiis;  omnia  nunc 

>ritiiLiin  in  liiceiii  rdila ,  iw  biblioliieca 

'.  Pitlio'i  i.  ('..  nijiiseliamnota'adjivlaî 

int.  —  Lutetio! ,  ex   oflii'tno  lioberit 

pphani.  m.  d.  lxxiii.  In-4. 

i.  Thaged(e  de  Jeplilh»^  de  Gcorj^c 
Buehanun.  traduicte  par  Florent  Chres- 
lien.  — Paris,  Inipr.  par  Hobert  Es~ 
tienne.  ».  n.  lwiii  lu-!j. 

On  \oil  aiis.si  cf  Tolunie  aruionci- mhu  la 
(hic!  de  1553,  chcx  Henri  Estiviiiie,  ce  qui 
csi  un«  doiibk-  crrcitr,  rt  poiir  le  nom  et 
In  ibtc. 


4.  SuKTONirs  emeudalus  ex  vetuslu 
codire  Momrniano.  —  Ibid.  m.  d.  i.wiii. 
ln-8. 

C*rst  îri(hil)itaUeotrat  l'cflitiou  de  1543, 
tiuiumcûr  |»ar  ertrur  de  I57;i. 

.Vu  rt^li-,  »•  |)rtTii-u\  cl  cxcelleul  nunu»- 
tril,  peul-^lrr  le  nieilUmi'  ruiiitu  Je  SiiiiuDCj 
ji«oiI  di-JÂ  1res  iililenH'iil  »eni  |>our  l'édiliuii 
delStS. 

5.  KEctEiLdes  jHjincl^  principaux  de 
la  pruuiierp  et  setonde  renionslrances 
fûictes  en  la  Cour  de  Parleniunt  de  l*a- 
rih,  â  lonvcrture  dis  Plaidoyerie^  ,  |»îir 
Guy  Du  Four,  seigneur  de  Pibrac,  advo- 
eatdu  Roy.  —  Parim,  de  Flmpriinerie  de 
Robert  Estietme.  m.  d.  lxxhi.  ln-8. 


M.  D.  LXXIV. 

4.  Fil.  Grimaudet,  l*:inipl)raso  du 
droict  deè  dixmes  Ecelesiasliques  et  in- 
féodées. Reveue  ei  corrigée  pour  ta  se- 
conde impression. — Paris,  u.  d.  lxxiiu. 
ln-8. 

Par  la  vrine'dr  RoU-ii  Eiticnne,  romme 
pwir  l'étliliou  pri-ctlnile  de  1571.  Voyct  ci- 
dessus,  pstge  Mi. 

3.  NuiivKLLE  Dt^claruliundu  Ko\,âur 
l'Edlct  de  !n  (mcKicalion  des  irouhles. — 
Puri's,  iloifrt  Estimnc.  m.  d.  lxxiiu. 
In-«. 

Si  celle  pièce  u'e^t  que  lu  répêlilioti  de 
celle  de  ISfiî  ,  elle  aura  été  de  imiitran  pro- 
mnl^iiée  el  reimprimir  A  TurisiMOa  des  1.^- 
Ire-i  paleJili-»  qui  ^u1^eut. 

.1.  Lkttrks  patenlo^  pour  iVntrote- 
neuLcnt  di'  l'Ediel  de  lu  {laciticalion  dts 
lrt)ut)U^  pour  le  fuicl  do  lu  religion.  — 
Ibid.  M.  D.  LXXIIU-  ln-8. 

4.  JoAitNis  Suïpilii  Verulani  De  inori^ 
bus  in  men:»  senandis  I.ibellus,  cuui 
Uallico-Uttina  Gulielnii  Dunindi  inter- 
pri'latione.  —  Parims.,  v\  oUicina  liu- 
MrU  Sh'pfmtu,  Ty|io|:niiibi  Rci;ij.  m.  n. 
I.WIIII    lii-H. 


■ 


474 


BODKHTUS  STKiniANUS  SECUNDUS       1574-75-76. 


5.  Jn.li  r^*âHnsScj)li({eri  Put'iimlu  in 
duutr  piine»  divisa  :  Soplioclis  Aju\  «tlvLn 
trajïico  Ininshiliis  à  Jos.  Scaligero,  cuin 
quibuiMliim  cjusdcju  opi  grain  mal  i  bus.  — 
SI.  I).  LXMiti.  In-ti. 

Muitiniif ,  Anii.  lU,  70i,  peitsr  qtie rollc 
wlilîuii  M<ii.i  iiitin  (If  hcn  tii  (J'Impnrni'Mr,  c*it 
a»avt  i-K'gaiitr  pour  iliMuii  «'in-  ctllrihiiéo  n 
l'iin  iK>^  HAtieiiiif.  Sa  iii;ii(pii>  loiiMsI^int  i^i 
lieux  liiiiiiiu(iA ,  liunl  l'un  |il:iiiti'  uit  arhi'e 
qiif  t'dutiv  an-AM* ,  ayant  i-ii  liuiil  le  ilutn 
brlirrti  «le  Dit-ii  nVl*  (Jefiot-nh),  n'est  crpt'ij- 
(taiii  puini  uni-il»  iuan]u«Â  sti'pliamviuies. 

(».  llii'iVLVTK .  Tr.if^f'KJip  avec  ilos 
Chœurs ,  par  KobiTt  (iarniuT ,  di'diéi'  û 
iia*si)iiMtrs(l<'  n;iinl»niillcl,  avor  une  fcl(S 
gio  à  Nifolas  Honsurd,  sieur  des  Ho4'lie:9. 
—  Paris,  Hubert  EsUenne.  u.  o.  txxmi. 
la-8. 

Oit  «  (Itjâ  VII  auv  édiltoii  à  l'auiitT  1S73. 
Ji*  n'ai  pu  ^ci'ilier  !.i  vriiLiliIftimit  il  j*  eu  a 
vu  dcUA. 

7.  CoRNELiR,  Traqédip,  avi»r  d«-9 
('■hœurs.  (wr  Hobort  (iomipr,  dédif^o  à 
M.  di*  Rainbuuillel.  —  Paris.  Robert 
Estimne.  m.  d.  l\xiiii.  !n-8. 


M.  D.  LXXV. 

1.  PsALMonty  Davidis  piiraphr»<4is 
pLH'lii'u ,  iiiilliure  (.intr^ic)  Biirliiiiiiiiio 
Scolu,  (HM.'Uinim  no»lri  sa^iuli  fadic 
principe  Ejiisdom  Jfphlbc*s,  li-ago^dia. 
—Parisiis,  p\  oUu'tna Hoberti Sffphani . 
u.  u.  LXXV.  In-IG. 

2.  Le»  ■•kkjiii^kks  OEmrfts  do  Pbi- 
lippe  Dcs-Portcs  —  i'uns,  de  l'Impri- 
inerir  du  Hobert  ExUennc.  m.  i>.  lxxv. 

Niremo.  H  Onujct  qui  le  nopic,  inrllPDl 
t*U  1573  rt'Uf  prrinirn-  piiltlteatioli  ile«  l>«i>— 
MK»  diî  i>**-l'uili'î^  «llf  vM  dp  1575.  lia 
157S,  IV.«-Puil('M>luilala  Miili- di*  IKuiillI, 
iMi  Pi>liK;iie.  il'itii  il  it-^iiit  avant  le  priucf, 
«M  pritilt*iii|i&  lU*  1574. 

'i.   LETTRËii  du    \\0)    au   pirvii^l    de 


Paris,  (KiijT  faire  garder  rFdlclde  piari- 
licatiun  cl  autres  coiitvmanls  le  l'aictdc 
lu  roli^ion.  —  Paris,  Hobert  Estimne, 
u.  D.  I.XXV.  In-R. 

4.  AitnesT  do  lu  (lour  de  Purlemrnl 
oonlcnaul  dcrunci's d'imprimer,  ne  ven- 
dre trt'Haiii?-  livres  défendu?.  :  et  ouln», 
d'iiiipniiier  nuls  autri'S  livi'es  suni»  lu 
[jorniission  diiHoy.onde  lu  dicte  Court. 
—  Ibid.  H.  n.  L.\xv.  ln-8. 

5.  AnnFjïT  [Hirtant  defeniva  a  tous 
Inipnnieurs  libniin.^  el  euIportvuRï , 
dimprinier  ne  vendix*  livri'S  sans  tslre 
reveiiz  cl  .mins  iiermiâsiun  iiiserôe.  — 
Ibid.  u.  0. 1.XVV.  In-H. 

Les  (jrumnuiiritii&iwurranl  ki  rrmarqurr 
que,  daii!t  trois  d**  rt  s  pivifA  »fltri4_-llr»  im- 
prinires  «u  tntHw  If nips ,  par  U'  lui^oii'  Im- 
(nimeur.  liounotr  satniit  cl  l'vacl ,  lu  mol 
tièfenaes  rst  ordiofH'apbic  di-  troit  fa<^jus  dif- 
fércntw  ,  dcffetuti ,  Hrfatm  rt  ffffenttx , 
que  lt>  partiripr  pré^'At  ns^uit  et  nv  rc^oîl 
pftf  l'S,  marqu**  du  plnri<Tl  :  tettrr*  conte- 
nant, /.rtttvs  portants.  Le  hmiI  i.<ttn4 
l'st  iri  rèmiiiiii  aMei:  fKtir»tf$,  iitaMiitiu  q%ec 
fttuturifs  ;  un  limul  aiUAirliina  luitg-leaipi 
ilil  t.ettm  Royaux. 

tt.  Lettui»  patentes  du  Roy,  portants 
défenses  de  ne  vendit;  en  puldic  ne  privtî 
aucunes  espfM'es  de  eluiirs  durant  le  ca- 
ivsnie.  —  ïbid.  m.  i>.  l\\\.  In-8. 

7.  Ofino.N\A>r.r  de  nioiisei^ieur  de 
Monlmarency  concernant  la  police  pour 
le  tompâ  du  caresme.  —  ibid.  m.  i>. 
LXXV. In-8. 


M.  D.  LXXYl. 

\  !  LoYi»  le  *;^ron  :  Paneg^Tique  au 
Roy  Cbarles  VIllI.  — M.  i».  lxxvi.  Iïi-8, 

Je  CMii»  Ilirii  rpic  **tte  pirct*  rt  lii  mi»- 
vautr,  di*  1577,  nMiitionoêu  par  .Maitlûrv 
d'apn-4  lui  Ciilalogue  (lUbtiothnca  (xmli!- 
siatui)  iir  Mtiil  ntilrr»  t\\\v  wlle«  dr»  anuivs 
1W6  rt  !5fl7.  aiiut  noliT*  comme  rpimpn** 
•ttmi' .  par  uiii>  Muiplr  erreur  ilt-  rhiHm.  Il 


1576-77-w.      ROBERTUS  STEPHANUS  SECUNDUS. 


475 


rsi  |iru  |irulialilc  riii'il  y  ah  ru  lieu  <lc  rr- 
|ii^liiirf  ers  pifces  adiiûtricrs  J«-\u  et  troU 
3uiié«Ti  Hprc&  U  mort  tlv  celui  qui  eu  iuÀX 
l'ûhjrl. 

2.  Lettiie»  [wlfliitcs    du    Koy    rrn- 
voyiiat  :i  lu  cliambrc  du  coiisoil  du  Par-  i 
U'incnl  de  Paris  la  connoissance  di'  (uus  | 
It'ti  pnxi's  coiictTiuints  lï'xèculion  de  , 
l'HdJet  de  T'aoification.  —  Paris,  Robert 
^AtimM.  M,  D.  lA^vi.  In-S. 

3.  LKTTHEsdu  Roy  porUmfedeffcncps 
a  toutes  personnes  de  ne  violer  les  KdicU 
(le  pacification,  majorità,  Src.  ^xxv  peine 
de  là  vie,  avec  injonrlioii  de  repurger  la 
ville  de  Paris  îles  vacabons  et  gem*  inu- 
tile!*.—  Ibid.  M.  D,  Lwvi.  ln-8. 

4.  Lettres  patente;»  du  Roy,  conte- 
nant intiibilions  a  ceux  de  la  religion 
prétendue  refonTitWî,  de  tenir  ou  (aire  U-- 
nir  cïiaUtes  publiques,  jiour  instruire  eu 
leur  religion  les  jeuntv;  eufans.  — Ibid. 
M.  n.  Lxxvi.  In-S. 

5.  Ordomna.^ce  du  Roy  catholique 
pour  remédier  aux  pilleries  et  ruynes 
des  temples  et  mona-ilert*»,  &e.,  el don- 
ner onire  a  l'émotion  populaire,  en  ces 
pai»  d'embas.— Ibid.  m.  d.  lxxvi.  In-B. 


Bl.  D.  LXXVII. 

4 .  BiBUA  sacra ,  cum  nolis  Fr.  Valu- 
bli  et  S.  Pugnini.  — m.  d.  lxwii.  2  vol. 
in-fol. 

Maittaire,  Ann.  III ,  770  ^  rite  cvIIp  èdi- 

licMt  d'nprâ»  Iji  Caille,   poRc   14t,   mai*  tn 

'•joutXDt  (|U*il  uV^i  0  \u  nitk-Tin  uiiciiuc  niPii- 

ticKl.  Ji*  ua\  pnuis  \\\  non  \i\u\  cHVv.  IVible, 

H  jr  iloiilf  (Ir  Miii  r\i.>Iriirt*. 

2.  N'atcbt.  verborum.  —  LuMiac,  e\ 
officina  Roberti  Sfephani  tyiK)gniphi  Re- 
gii.  M.  0.  i.xxvn.  In-H. 

3.  Pa-nkcyhio»-'!»  au  Roy  CharUîs 
VÎIÎI.  De  rob('*isyance  du  jieuple  au 
Ruy,  et  du  devoir  des  Magi.mnits ,  par 
Loys  leCaron.  —  Pan:^ ,  chez  Hubert 
EnUtnnt.  m   i».  i.\xvii-  InS. 


AiuM  i|iie  )(•  \it-iis  il«  \v  ilin-,  ji*  m*  croi» 
pu  â  wlic  huniprfsuoD. 

4.  CATOiNi»  Disticlia  nioralia.  Laberii, 
P.  Syri,  &  aliorum  veleruiu  Sententi», 
iamhicisversibusHingtitiseompret)ensa\ 
cuni  aliis  ijuibuiidani  ;  oninia  ex  veleri- 
bus  libris  emendoliora.  —  Lutetiae ,  ex 
oflirina  Roberd  Stephant.  ta.  d.  lxxvii. 
In-8. 


Un  édil  du  roi  Henri  III,  de  celtr  oiméo 
11177  ,  nietitionnr  dans  tn  Tdiitt-  du  Arrtiites 
île  la  OiamUrr  SyndiaiU',  ilt-fi-nd  l'iuagc  de 
la  (loriiir  pour  li^  li\rr>,  .mln-mnil  ipie  sur 
la  Iranrlie.  Je  ii'np<!n;uts  pai^  «pi'il  oît  elê  lort 
ubèi. 


M.  D.  LXXX. 


: 


1.  PsAi.Moni:M  Davidis  paraphrasis 
poeliea ,  authuri'  lîeorgio  Bui-lianunu. 
EjUï»dem  Jephlbes,  tni^cedia.  —  Pari- 
«(ÏA,  in  oflicinu  Roberti  Stephani.  ii.  d. 
LXXX.  ln-16. 

2.  Alphabetitm  finecum.  — Lutetiae, 
ex  ollicina  Roberti  Strphttni.a.ti.  lxxx. 
lu-8. 

3.  RtmiMENTA  JoannisDespauterii. — 
Ibid.  M.  II.  txxx.  In-S. 

4.  Db  octo  orationts  partium  ron- 
slnietione  libellus  ,  cum  comnientanis 
Junii  Itabirii.  —  Lutetia ,  Rob.  StepHa- 
nu.t.  H.  u.  LXXX.  ln-8. 

ii.  Natub.k  verborum ,  inâerliB  vul- 
gïu'ibus  exemplorum  inlerpretjilionJt)Uâ , 
ail  puerotum  utditAlem.  —  Ibid.  m.  d. 
i.xxx.  In-S. 

6,  Prima  lingiiae  Latine»  elemenla. — 
Ibid.  M.  D.  LXXX.  In-B. 

7.  Les  MÊME»,  en  François.  —  Ibid. 

M.  U.  LXXX.  In-8. 

K.  CoMMENTARiu»  pucroruin  de  tyu*- 
tidiano  semione,    sru  de  emendalinne 


176 


nOBFRTUS  STEPIIANUS  SKCl'NUlîS        lasO-M^Wi^. 


corriipli  Scrmonis,  Muttinn»  l'.onli^ru) 
uulliure.  —  Luldùe  ex  oQicinu  HulM'rti 
Stephani.  u.  i>.  i.x\k.  In-H. 

9.  DisTiciiA  nioralia  Oilonis,  cum 
Gullica  intfM'pmtâlionc.  &  docbnitione 
Uitinii  ;  h;i*r  nlilio  praiUT  prafcileiUos 
uoii  sulùm  JMiilur.  Corderii  rLVoj;ni(io- 
noni,  scil  .S;  Cnro^im  Miixinii  Plainiilîc 
intorpii'UitK»rii*iu  haïn'l.  DitHi  ïii.*i>toin 
Sfl[>ici»tiim.  cuni  sua  qiioqnt'  inlcrpreUi- 
liuucula.  — Luktiae,  rx  onUiiui  Hobcrii 
Stéphanie  lvi>ogruphi  Ret^ii.  u.  d.  lwx. 
ln-8. 


M.  D.  LXXXII. 

h.  jEiji  Donati  de  oclopartibus  orii- 
lionb  lilH^lliis.  —  Parisiis^  <'x  oilirina 
Hnlirrfi  Sfefthtir}iTy^ij^vA\>hi  rogii.  h,  u. 
i.xxxii.  In-8. 

3.  Les  Déolinuisons  des  N'oins  & 
Verbes  ;  ensemble,  la  mjiniere  de  tour- 
ner les  Noms,  Pronoms,  Verbes  el  Par- 
tieiiH*:^  :  des  hiiicl  parties  d'oniisun  :  ta 
manière  d'exercer  les  enlans  à  décliner 
lesNoniî!  &  VerU'S. —  /'jns.  de  l'Ini- 
prinieriede  Rohûrl  Kstknnf,  Iniprimeiir 
du  Ro%-.  SI.  I).  LXXXII.  In-!). 


LXXXIII 

\.  RrniMENTA  Joannis  Despiiulorii , 
fiim  areentihiLs.  —  l'ansiis,  ex  ofiîcina 
Hoberti  Sifpbani ,  TyjK)j;raplii  regii. 
M.  u.  Lxwiii.  ln-8. 


Hubert  Entifnne.   Imprimeur  du   Roy. 

M.  D.    LXWUll.    IlL-8. 

De  rctti*  cdilioti  et  de  crllc  qiû  parte  l'an- 
iirâ  1588«  Maitlaire,  Ann.  III.  ivi  cl  800. 
dit  :  Eatfftti  vmnino  ffiitin  tic  priitt  artu. 
1584.  Ijittnd-il  que  re  sont  ilt-s  rtimprcA- 
sinus  tonl-à-fail  coiifomm,  on  r|iifcVsi  imc 
siiile  cl  inî^tnc  inlilioii  svcc  (k's  litre»  deux 
fois  i-ctiouvdés  ?  C'ni  re  qui  importe  fort 

piMl . 

2.   TERENTlirS.  —  M.  D.  LXXXIV.  Ifl-H. 

J«  u'ai  Jamaiii  mi  rctli^  édilion,  rt  rîcn  ur 
me  prouve  que  ce  n'<^t  pas  crite  do  \SM  ,  an- 
iioiinV  de  1584.  par  trreur  <l'uu  rliilTrc  dans 
II'  Cnliitogitf  qui  aura  <ii'r%  i  d'auUiritr  à  Mail- 
tiiii-c  dans  In  Vie  tin  Ltliriiiie.  Kll»'  ii»-  se  re- 
tnmvr  plus  aux  Auimlrs.  on  m  plarc  srrtMl 
loniclil,  page  790. 


M.  D.  LXXXV. 

i.  JEut  Donali  de  ocln  pnriibtis  ora- 
tionis  libellu,-*,,  in  Dialogi  formam  Lnli- 
nain  &  Gallieani  rcdaeluï^.  in  «rratînm 
pneinrimi. —  Lutftio',  ex  ofTif ina  Rohirti 
Su-fihntti ,  TypofïTaphi  Regij.  m.  o. 
LXXW.   Iii-8. 

2.  Mui  DonnLi  idem  libfilliis,  in 
Dialojfi  formam  Liilinatn  &  Galliram 
rcdacins.  in  «jraljiiin  jmororuni.  —  lUid 
M.  I».  LXXXV.  In-^. 

3.  RiuiiiKNTA   Joimnis  Despauterii, 
mm  aecentibus. — Ibid.  m.  d.  lxx3CV. 

ln-8. 

i.  Rldimot.v  Latinogallico .  t*um 
nocenlibus.  —  Ibid.  m.  o.  lxxw.  ln-8. 

l*RiNciprs  &  première  élihncns  de 
ta  iani;iie  Latine,  |>nr  lesqueU  lot» 
Jeunes  enfanij  seroiil  facilement  intro- 
duitsà  lacoKnoissJinced'icelle.  — Paris, 
de  l'Imprimerie  de  itoUrt  Esttenne,  Ini- 
priiiietir  iJii  Roy.  m.  o.  lxxxv.  In-8. 

6.  l>isTir:iu  moralia,  nomine  CatonU 
inseripUi  .  Cum  Gallica  jnlcrprelatione. 


n 


/fe,  ubi  opijs  fuil,  dwlunilionp  l^linii. 
II.Tf  Hitiu  pr.i^lcr  prtTifdeiUos  non  so- 
liiiii  Jiultiori^  MiiluriDi  Cordmi  rPt'OL^m- 
honpm.secl  &.  tira?raiiiMaximi  IMamitliL'  | 
intprpivtiitiûiiPiii  Iial)t«l.   DicUi  sepUw  , 
SaFiicMilutn  Gracia*   ai)   finoni  :HljtH:Ui 
siinl,  ciiin  suii  qiioquc  inlerpictaliiin-  ' 
cula.  —  Ibid.  m.  o.  lxxw.  Id-8. 

SfOnii  Muilluirr.  111.  795,  Eafiem  fititio 
iinr  rclli'  «If  I5T7.  VciK-it  iljn*  iilfii(ii|iiffn<iil 
lU-  mi'ati.-  iiri|)n^»it>a.  on  liii-ii  iinf  ropio 
lont-a-faît  (Limllf?  Pour  uiif  U-lli*  cl  ii  |k'u 
i(ri)Htrla]ili'  *t-nficalion,  uiiiM  qiit'  poiif  rrlU' 
ilniil  il  r-it  iiiicttioti  fi-drasiis.  n  b  jmpc  qui 
|itrrfflo  ,  il  laiiilrnil  n^uîr  sum  In  main,  t-t  i-ti 
niùnc  li'iti|is.  titi  t-\ritiplaiiv  Ji  rliiimn  ili- 
vn  divers  Miluraea. 


M.  D.  lAXXVI. 

1.  pHnciPiA  lin^iia*  liitin:p..  —  Lute- 
'#ff,  fioberhi»  Sicphanus.  m.  ii.  lwxvi. 

S.  Rl*dimknt\  priiiiii  Lntin.T  (ïniin- 
inatin'i;.  Modiis  l'xamJnumht'  cniiftln»- 
lionis  in  oralionr,  .ktiiiinr  FrIlisiionL' 
Condri(»nsi  aulhnrn.  Ciiiii  acivnlihiis.  in 
aiiolcsienluionim  ronintodiini.  —  Lute* 
//Vf,  «'x  oPicina  Huberti  S/rp/iai»',  Typu- 
^phi  Regij.  m.  d.  lxxxvi.  In-8. 

Ce  «oluDiF  est  eflrclivemait  iKitirrv  d*ar 
mil*. 


M    0    LXXXVII. 

4.  jElii  Dfinati  dr  oc'to  orationis 
partilui!^  T.ihcllus.  —  LuMitr,  ex  offirl- 
Dfl  HtiUrti  Skjihani^  Tspotiraphi  Hcgii. 
M.  D.  LXXXVII.  In-8. 

5.  La  maniiTcdp  tourner  en  Langue 
Françoise  les  Verbes  &  PiirtiL'i|H.'s;  rc- 
vooc  *  corrii*'*'  on  {ininde  diligence. — 


3.  Robert  EsTiPJWK.  Vers  chresliens 
présontoz  à  Monsieur  le  rouito  Du  Bou- 
chage. —  Ibid.  I).  M.  txxxvii.  In-4. 

(^lal.  de  IX>  Tikou,  t.  U,  {).  307. 

4.  UtSTOiRË  de  PortUi!al  comprinso 
on  vini^t  livres,  dont  les douxe premiers 
sont  traduiU  du  latin  de  Jer.  0»urio , 
Kveî^]ue  de  Sylves ,  les  huit  suÎMinl^ 
prins  de  Loi^'Z  Ciist4isi»'<ie  :  initie  on 
françois  par  S.  O.  S.  {Simon  Goulart, 
Senlissien.  )  —  Partit,  m.  d.  txxxvii. 
In-H. 

Cr  «oliiinc.  (|in  {Nii-oit  (Hir  In  mmpret- 
aion  il'*  riii-f«M.  (K*  15tf1,  est  »iui>i  indiqué 
au  Calai.  ffiA.  Thutiutt,  luniL*  l**".  pag.  saG. 
itlitilii>ii>  iiijiuu.i<n-ile!i.  .Ir  doi&  noter  qu'il  n'y 
Vit  |ia.s  (la  qufti-  \i>]mui',  imprimé  î  Varis. 
n|iitnrti(iiiio  à  l'im  ilcs  ILMieunc;  nns^ti  u'i^i- 
îl  plart-  iri  (|uu  pnr  conjcriurc,  et  conitiH'^ 
nimpn-Aiinn  de  i  iit-fol. 


. 


M.  I».  LXXXVin. 

I .  Lks  î>êclinoisonïi  des  Noms  et  Ver- 
bes que  doivent. sçavoir entièrement  por 
cnîtir  les  enfans,  ausquels  on  venlt  bail- 
ler enln^e  à  la  langue  Latine.  Knseniblo 
la  maniea»  de  tourner  les  Noms  ,  Pro- 
noms, Verlies  tant  .W.tifa  que  Passirs, 
Gérondifs ,  Sti|)ins  &  Participes  :  les 
Verbes,  Surn.  Volo,  Noio,  Malo,  Poro, 
lyio  PS,  Via,  Possum,  Meinini  .  aussi  les 
Impersonnels.  Desliuict  prties  d'Orai- 
son. La  nuiiiiere  d'exercer  les  enfans  a 
dL^liiuT  les  Nonis  et  les  Verbes.  —  Pa- 
ris, de  l'Imprimerie  rie  Hobert  Estienne, 
Imprimeur  du  Hoy.  m.  i».  txxxviii. 
ln-8. 

Voyez  ci -de«u*,  paçt*  17fi 


a3 


iMAMERTUS  PATISSOMUS. 


M.  n.  LXVIII 

!.  HyinrciiônctliliacuiPtrAnUiiiioCa- 
rawiolii,  Prince  de  Mt'li>lie,  sur  la  nai;*- 
sance  du  comte  de  SoisîKms ,  fib  du 
Prince  de  Condé  el  de  Françoise  d'Or- 
lénns. 

Autre  GérielïiltHquo,  mit  ta  iiu>mo  nai*^ 
Siince,  [wir  l'Iorynt  Clirwtiaii.  —  Varis, 
Mamerl  /'uÏk«mw.  m.  d.  i.xviii.  In-i. 

i'jpXXv  ilatf  ili*  iSfil*  iwroit  cire  lro(>  reni- 
lè«.  «t  il  M*  ^Kiuiroil  Im-ii  qu'il  faillit  iiifltrc 
1578.  Il  Mt  vrai  i|(if  Cancriolu .  aiil^iir  Je 
la  pnmiiTi:  plire.  DKiiiruI  en  1S69,  mni^  i-lttr 
a  pu  iMre  imprimée  après  sa  raurt.  Les  vers 
lir  Florent  CJirestim  (le  Jugrniml  «le  PAriii, 
(linlogur  jour  à  Aiigwie»-l«'-Fram-oîs) ,  l'o- 
\uifiit  tlt'jà  élr  aussi  il  Pari*,  v\i  15ft7,  iu-S. 
N*t^l-il  IM»  puMÎlili^  qiif  Dutenlieroii  Dniii- 
diiu,  autonléx  sur  IcMiuvllcs  .s'apptiir  Mail- 
taire,  aieiii  rai»  uu  6  au  lieu  d'un  7  ?  Il  htcmi 
un  peu  étonnant  (|u*:iprcs  tflle  prernicre  im- 
pHwioD,  Pati-uoii  (àl  rvsiv  ùx  années  &an<t 
rien  produire. 


M.  D.  LX-XIV. 

i .  Le  premier  volume  ^\i.^  GEuvre?  pI 
Mealangps  poétiques d'E?itienne  Jodelle , 
sieur  du  Lymodin  —  XParis,  chez  i\i~ 
cotas  Chesneau,  nie  S.  Jacques,  à  ren- 
seigne du  Chesne  Verd,  ol,  Mamfrl  Pa^ 
imon,  rue  S.  J*'an  de  Reauvaiï>,  devant 


lesesrholeA  de  DiVrtH.  m.  n.  lxxiim.  Li* 
VI  jourdeNov.  In-I. 

Avec  nne  préfare  Uisloriiine  de  Duirlei 
De  1^  Molhe,  OfUM-iHer  au  Orau<l-CoiiM<il. 

I>  pri-niier  \uhime,  (pii  n'a  point  <*u  de 
mhmiuI,  conlii-iil  trois  pièce»  :  CWnpàtrr^  tra- 
gtilie;  EugèHi",  e»ini*dir  en  \ers  de  8  «ylla 
Im'JI,  et  Ûiifon  ,  Irjgttlie. 


M  D.  LXXV. 

\.  Lps  quatre  Ii\Tes  de  la  Vénerie 
d'Oppian  Poète  j^recd  Anu/arlie,  traduits 
t*n  vers  rnini;ois  par  Florent  Clirestitin. 

—  Ptfns.  Imprinirriede  Hobrri  Estinme. 
pai-  Mamcrl  Pâtisson,  m.  d.  lxxv.   ln-4. 

3.  I1]pi»(m:ratis  Pro^noslicon  Latîna 
licplirasis  px  mente  Ualeiii,  uuctore  P. 
HloudeHo  C^alexiu  Juliodunensl  medico 
renio  :  Hipporniti*  jiiri-îjurandi  Kephru- 
iis  Latiria,  pereundein.  —  Lutetiip,  !^a- 
mêrfus  Pdli^mnian ,  irt  anJil)us  Holtrrti 
Stephaui,  in  vicu  Bi-iJovaco,  é  regione 
schoiœ  DecTDtonim.  m.  d.  i.xxv.ln-4. 

3.  Les  ÛEuvrt^  poéliques  d'Amadie 
JamVTi.  —  Parts  j  de  rtmprimerie  de 
Robert  Ealienne,  par  Mainert  PatUson. 
M.  i>.  Lx\v.ln-4. 

i.  Am\dis  Jamyn,  OKuvres  poiHhpies. 

—  itf.  Pâtisson,  u.  u.  lxxv.  ln-12. 

Calai,  du  Baron  de  Y.  1ft39.  »<'  4S«. 


Kdiliou  iiiuTtle  «bu»  les  liiil(«  de  Mitit- 
Iflirt,  |«g.  5fi  rt  in,  it'a|ires  la  nih.  ConU- 
sittiia.  Maiit  il  i-eruiiiiul  viuuiîle  sou  errt-ur  ; 
car  ou  lie  n;\uil  pas  duu  lf«  Annales  cctiv 
ûlitiuii  m'ôe  par  uiiy  Caiite  de  chiffres,  1575 
pour  1577,  ft  i|m  nV.\i]4e  pas  plus  ru  iii-4. 
quVu  iii-l2  ou  iii-16. 


M.  D.  LXXVl. 

1.  I.»m;o>9  de  pi»rs(>oclivc  positive, 
|iur  J;i('(]m>s  Androut't  du  tlerceau,  ar- 
ihitocUf.  — Paris,  Matnert  Patissm. 
M.  D.  LXXvi.  In-fol.  (ig. 

3.  M.  VFJtHii  Ftiicci  ([ua.^  e\Uin(,  ol 
Sex.  P<jmp<'i  Fosti  di.^  Vt'rtwrum  sïgnifi- 
caliom*  libri  \x.  Jost'plii  Scjiliç;eri  Julii 
Casahis  F.  in  tx>sdcm  libi-w»  cas li^;» lia- 
ne;* rciOgnitiiï  t»l  aurtib. — Lutetiof,  it[i\\d 
JUamertum  Patisiioniuvi  jn  uflicimi  Hob. 
Stephani.  u.  u.  txwi.  In-H. 

Ix»  IragnienU  «le  Verriiw  Han-iis  h'occik 
peiil  (pu-  Irfiii^  |)'<l;i'^.  âii  ixiiiiiiieiiiciiii-iil  du 
vulunie.  \xs  ii(ilf!>  ilr  Nralif;rr  util  iiu  lilit^ 
parliciilif r  fl  une  iniuiératiuii  &^|iarétr. 

3.  AsTOMi  Murpti  J.  C.  et  dvis  R. 
Hyntiioruiii  sacrtpruni  libor,  just*u  so- 
irnûvsinii  (iiilii*liiii  ,  Duris  Muntiia>.  &c. 
consiTÎplus.  Ejusdcm  alia  (piii'ilam  Pcxv 
TiiJilia.  —  Lutftiœ,  apuil  Matnntum  Pti- 
imontum,  in  otticimi  Roberti  Stephani . 

D.  LXXVl.  ln-16. 

Itfitm  «latilr  ropié  sur  rétUtion  aldirie  du 

i.  Les  amours  &  nouvenux  uschan- 
gps  des  piwres  pnitiouscs,  vertus  &  pro- 
prJélez  d'icclles  :  Disrours  en  vers  de  la 
Vanilé,  pris  de  l'Ei'clcsiask*;  Ecloiîues  àa- 
rn^»  prises  du  Cantique  des  Cantiques; 
|ïar  liemy  Belleau.  —  Pons,  AtamertPa- 
tisstm,  ai)  loiiis  de  Hoh.  EsNnme.  u  u 
lAWi  ln-1. 


1.  CATt'LLi,  TibulH,  Propertii,  nova 
editin.  Josephu-t  Sc<dii;er  Jiil-  Tiesaris  F. 
reeenauit.  Ejusdeni  in  eosdcm  easti- 
i;a(ionLim  liber,  ad  Cl.  Puleaiiuin  Consi- 
liariuni  Kei;iuni  in  supreniH  Curia  Pa- 
risiensi.  —  Lukliof ,  îqiud  J/ar/itr/um 
Patiitxtmiutn.  \  n  oflieina  Holterti  Stephani, 
M.  U.  LXXVIl.    ln-8. 

2.  r.ARiii!viM  Jani  Anton)]  Baifii  I.i- 
Iwr  I.  —  Luktiae.  iqiud  Mum^rium  Pa~ 
tissimiam,  in  oïïicina  Haberti  Stephani. 
N.  «.  lAXMI.  ln-16. 

3.  Hehigii  BcUaqiiei  PoeUc  Tinnuhis 
(abamicis  eonslructus). — Uitetiœ,  iipud 
Mttmfrtum  Pd/i.vsoMium,  fx  offîcinit  flu- 
bcrfi  Stephani.  «.  ii.  lxxvii.  ln-4. 

Ilaus  (T  nvueil  de  pw-sies  grecques,  la- 
linrxel  l'radrniM-s.  sont  qitain*  \ers  grcesdc 
Holterl  <*ii  riiôiiueur  du  défunt. 

4.  Les  (ïiuvres  poéticiues  d'Aniadii 
Jarnyn.  —  Paris, Mamert  Patissun.  m.  d. 
LXxvit.  In-43. 

Cat.  Tt^liruer.  3  avril  1839,  n"  3*U. 

't.  LRsUirmes  funebresde(^hrisloph!e 
Du  Pré.  Parisien,  Sieur  de  Passy,  eon- 
lenant  75  sonnets  cl  3  Odes  sur  le  li-es- 
\w^  de  sa  femme.  —  Parisc,  iniprint^  par 
Mamerl  Vatissvn.  m.  d.  lxwu.  ln-4. 

6.  Ukol'Eil  des  plus  notables  sen- 
tences de  la  Bible,  tnidnites  par  quo- 
tniinsennwiniere  de  provtrbcsà  la  con- 
solalien  des  dévots  espriLs:  eï  nolain- 
ment  des  Religieux  ,  pour  se  dresser  et 
maintenir  an  iwiuct  de  leur  estât ,  qui  est 
en  fuyant  le  monde,  se  tenir  près  de 
Dieu.  Avec  trois  exemples  de  la  constance 
deMalatbias,  Elcazar,  des  Sept  frer» 
ot  leur  mère.  Ensemble  dix  sonnet>i  sur 
le  triomphe  de  la  vérité .  pris  du  troi- 
sième livre  d'Estlras  :  par  Frère  Anselme 
du  Clinstel,  Cebslin.  —  Parifi ,  Mamvri 
Palissnn.  au  lopis  de  Hubert  Eatîertnr. 
M    n    i.xwii,  \ï\-\. 


tm> 


MAMEHTUS  PATISSUNIUS.       i577.;8. 


7.  pRTRONii  Arbilri  Siilyricnn  ox  vc- 
li>iil)us  litiris  cim'ndtiliti»  ol  uifipliiis.  — 
Luleliae.  iipiul  JUamartum  VatisRtmîum. 
M.  D.  LWYII.  ln-16. 

CvWv  pclile  ptlilioti.  tlniu  bipiclk-  la  Kii- 
iiïon  des  frii|piiritl:t  r>l  |ilii.s  .ini|ili'  i|iil-  ilaiiii 
lr%  |ir»WiltiiIei  iin|tm^»inus  dr  «•  li\n-.  i-sl 
<T|it'it(lnut  liii'ii  iiiriVinirr  .î  celti*  tlu  nu^nic 
Palisinii ,  I5S7,  iu-ï2.  Tmitcs  ilfii\  ^ml 
rares. 


Oii  a  uiai-ii-iiriiiMi!.  \t\aci'  a  t_Tllc  iuiiiér 
1Û77  lllM'  i^'dilioii  iii-S.  de  Sc^vota-  Snmmar- 
thtinl  Otrmifitt,  qui  u'cxUlc  pa».  Eu  1!J75. 
Fft).  Mori'l  m  n  im|trimt'  mi  lurmicr  Ri-- 
cii«îl,  aii^mcii1i>  <laiis  lU^  mui|iri-»5iuiis  iiltr- 
nriiri's  ijiii  m-  soiii  ni  il<-  Piiltvrfin»  ni  il'tui 
KsliriiiHv  Ut  iiiliinii'tli' l'.'ilinMii),  lâK7,  iiiK., 
n'rii  iiiiiliftil  i|ii'iiiir  jKii  lit'.  a\i<t:  le  |iuL>uiir 
Pœtiatropftia. 


M.D.  LXXVÏII. 

I.  DiâcoLHB  du  U'irips,  tJel'iiiielde 
ses  purtie»,  pur  Ponliiîï  d('  Tyurd,  S**  de 
Bisày. — Paris.  Minnerl  Palixson,  Impri- 
nieurdu  Ro>  ,;ni  lofîis  dt'  Hohtrt  hslientie. 
M.  i».  i.xwm.  ln-4. 

1^1  pn-uiicri'  rdiliim  tir  cri  ou\rnf;e  Cit  de 
LjoM,  J.  de  Tdiirun*.  1556,  in-8. 

3.  Del\  Discours  dr  la  nului-c  du 
Monde ,  &  do  âcs  j^artirs;  à  sc.ivoir,  le 
prt'initT  ciitii'ux  liuiltiiiil  dcscliost'riinii- 
li*rioll(!S,  &  lo  H-vond  curioiix  dns  iittcl- 
loclui'Ufs  ;  imr  Pontus  da  Tynitl ,  Soi- 
gneur de  Bissy;  avec  tin  «viinUlist'oiirs 
sur  l'un  (»t  l'autie  turioux  jwr  J.  D.  Dti 
IViToii.  prori'ssc'ur du  Royaux  liin^uesi, 
aux  nuithi'iiialiqiios,  Jl.  on  li)])liilosoplue. 
"  Ibtd.  M.  ».  i.\xviii.  In-l 

ta  pn-mtéri-  rdiiiuii  est  dv  Lymi,  J.  De 
TiMtrnf*,  J557.  mA.  (Icllivri  fsl  nugnieiihx'. 

3.  lliri>ornATts  do  (^pitis  vutnontmi^ 
Liber,  Grieti.*,  ex  casli{;ationo  Jos.  Sca- 
ligeri;&  biline,  ex  iiiterpreUiLione  â 
oum  commcntirio  Franc.  Voriuniaiii 
docioris  Moifioi  Pii'tiivionsis.  —  hilftùn'. 


,  upud  Atavifirtutii  PaiiBsonium  Typogra- 
!  ptniin  Ropuin,  in  uflioiiut  Itoh.  Strphant. 
!  H.  i>.  lAXYiii.  \n-H. 

3e  IIP  \oU  aunui  anti-r  xolume  grrr  iiu- 
primt*  piir  I^iliuou. 

4.  KniNcisci  Ulmi  PicUivionnjâdoo- 

I  torimiiHlicidoliono  Liln'lliis. — Lnteliae, 

'  Hpud  iUamerÏMm  /'fl//.'î.V(imuni.Tvpoj;ru- 

phiini  Rf^iuMi.  in  ollk-ina  tioberîi  St'f' 

'  phaut.  u.  D.  i.wviil.  ln-8. 

I  5.  M.\R.  Tul.  Ciceronis  Kpislola?  fe- 
,  miliaros,  niinr  jirimum  collatis  aliquol 
oxcuifïliirihiis,  fnu'mlaUe  :  adjrt'tis  sin- 
t^uliinun  i^pislularuui  ai>'uaionlis.  — 
Ltikhae.  apud  Mamerlum  Palisnonium^ 
T\  puLTupluiui  Hetziuin  ,  in  dlieina  Hab. 
Ste^ihatti.  m.  n.  iaxviii.  In-2i. 

ti.  E.KOKH.  —  Ibidem.  ]nS. 

7.  I.Es  Œuvres  poiHi<pies  de  Rouiy 
Bolloau  .  on  di-ux  loiue:^.  —  ïlo  l'Impri- 
lueiiede  Afainfrt  PatixMm,  Iinpiiint'ur 
di(  Roy ,  au  Ir^]^  de  lîvhnt  E^tienne. 
H.  0.  i.xxviii.  i  vol.  in-t2. 

(>*  iUii\  voliintrs  mil  t\v  phu  que  i'in-*. 
de  15*&,  I..1  llfigrrii* ,  Appan-iuts  d'Aral 
{Aroti  J'fttrnomfHa)^  Od«-.>  d'Atiwmjii.  de» 
pot'-sicïi,  cl  la  RccciiHiiii' ,  runn-dir  i-d  cinq 
ncl«,  411  ^crt.  Les  dwix  \utiiniK>  dt*  IW5 
vHil  ,  ji"  croÎA  ,  couforiiKS  à  cwii-ri.  |ji  ('j>- 
ihfdir  i|[-  1.1  Keroumit' 5L'  lruH\emiMi 
iL-mt'ul ,  lô78.  m-Ii. 


t-pa- 


8.  \.v^  priMiïiens  OËuvit»!*  do  Plù- 
lippt's  l>es-Porte!i  au  Rtn  do  Kr.inco  et  de 
Pc)ln;j;iio,  rovoues,  coiTiiîéoà  el  iiugiiieft- 
téos  on  reste  domioro  iniprt'^ioD.  — 
Uiicî.  M.  D.  Lxwiii.  ln-12. 

9.  Marc  Antoine,  Tnijïédic  de  IUiImtï 
(lurnior,  avec  dos  chœurs,  dMiée  n 
M.  do  Pibnio.  —  Paris.  Atauttii  Patts- 
ftim.  M-  ft.  twviii.  In-8. 

m.  i.x  Tniade ,  Tragôdio  du  Ultime , 
Hvoc  dos  cliœurs.  dédiée  à  Ko;;na(jd  de 
Uoauiio  ,  Evosque  du  Monde,  en>%uiU.' 
Arolu'vos(îue  do  Bourses.  —  Parias,  Ma- 
tMTl  Pâtisson,  n.  d.  Lxxviit.  In-a. 

H.  Edict  sur  la  omirinn  de^  eon- 


i.  bi  Codmopœiam,  ex  OencÂtn  4.  2. 
&  5  «ip.  l'uniphnsis,  non  procu!  h 
oonte\lu  Hobniicu  iccttlons,  cuin  iinno- 
tatîonibiiâ ,  auctore  Pelro  Picherpllo , 
Finnil-Auciilpha'o.  —  Lutêtiof,  ii|iiitl 
Miim^rtuoi  PotisMinium  Ty|io;;r.i{tbuiii 
rr:^»iiiii  in  oMitiiiii  HvhtTti  Stephani. 
M.  O.  LXXIX.  In-i. 

i.  Ji-A>  IXivy  DulVrron.  A«iiit-dis- 
coui-s  sur  Iiln  v\  V;u\\tv  ciint-ux  (dis- 
('y«rs)de  PotilusdoTviircl. — u.n.LXXix. 
In-i.  . 

^^L  AlailUiiit*.  irn|iifs  iirtiuJii  fîihliuth..  cilc 
^^pct  l>|i»M'i)Ii'  A  j'.iiiiii*t;  1578,  et  fiicnrc  cit 
'  1579.  J'iguort-  s'il  y  -i  'If'iv  t'ililious  du  m>- 
hime  <lc  PiMiliis  ili'  lyaiil  ijutf  l'on  %oil  à 
1  .im«-e  IIÎ7R;  mnU  jit  noin  rrjtaiti  ijue  t'A- 
v.iiil-ilJM:*Mirs  dt'  \i\t  IN-ri'uii  n'a  v\v  impriiuù 
■|ii'iivrr  leii  i-<:rils  aiixqiK^ft  jl  st'rt  d'ûiIrudiK:- 
liuii  uit  |iii'(aw. 

Je4ti  rluit  frcrr  df  Jac(|i)e»,  Ur  Cardiual. 
i-I  lui  Mtmtiji  k  l'ardiriiVIii'  de  Siiw. 

.'ï.  PiioiEcT  du  livre  inlitui*'  ilc  lu  Pnv 
celleiict'  du  lunjjui;^  Kr.iH^ois.  l*itr  lleni' 
Eslienmv 

Lo  Livre  au  Locteur  : 

Sf  %itn  iu.f  DIS  (la  |i;iHiroir  mtUnl  iil»ir«    [plairr. 
.\iÊ.%  litm»  Franroti,  i|ii'am«  nuuTiU  mis  itr>- 

A\«T  une  V.yhTit  a\\  Rm  Ilt-itfi  III,  et  liuc 
prt^ljicr  au  U-rM-iir,  l'une  et  rmrtri*  df  llcarî. 
H  forl  Ibiigui'-'t. 

—  Pari-i,  MamrTt  i'nlissvu,  Iinpri- 
inpur  dti  Ko) .  m.  u.  i,\mx.  ln-8. 

(I  y  n  (!•■  fc  livre  dw  ^'\ctn|lIai^•^  eu  jia- 
piiT  loii  :  lU  «Mit  inn^ 

4.  M.  Mami.ij  Aalronomicon  libri 
<|uiiu|ii(*.  Jojiephus  Scali^cr  Jul.  Csea. 
F.  n'<T>ii^uil  av  prti^lino  hiio  ordJiii  rps- 
Ithiil,   RjH^lcrii  Jns.  Sr'idiipri  (!rtiri(iii>n- 


larius  m  eifsdeni  HbrtH,  cl  («mtigatio- 
num  oxplîmlioiifti.  —  LuMut",  a\nu\ 
JUamerium  Patinsaniaih  ,  in  offlrina  Hu- 
U'hi  Sifphiim    M.   i>.  LXXix.  Ïn-H. 

Daiu  iiQc  kttrp  «  Rolli»,  qtû  m:  trouve 
nii  lonic  jUTïniiT  de-  wa  Opu^iriilt^ ,  on  lit 

i.  prttjiiis  (le  rt-ttr  i-ditiiili.  liltr  liUdlade,  qilt, 
piiiir  l'ire  d'un  lilltTnlMir  d'ordre  assez  pett 
ivlf%ê  n)i"^rtin;i->-MatlLirJ  couilit  itii  iiiMaiil 
pur  do»  poùid  pid>lièt-&  son»  te  faitv  nom 
ck'  M"*  MalrraÎH  de  la  Vip»e),  nVii  a  [ua 
mohi»  df  jutlevM' .  et  pnumiil ,  l<»iil  ^iitMÎ 
bitii  iiii'a  J<H.  Sraliger.  *'a|ijdiq>R'r  à  l*jiii- 
mup  lie  .MS  riiiitrôre*  ou  ri^au\  en  aitnota- 
lioci-i.  A|ii-i->i  a\oie  rerunimaudé  lu  |HK-le 
Maudiiu  ii  Itulliii,  (pti  ue  l'a  |M>inl  aiimis 
daiia  «»  itolice^  tiir  le»  (M>ete»  gix-cs  et  laliitt, 
planv»  \rr\  In  lin  lU*  »im  lluloire  aueicime, 
l>c*forge»  ajnnir  :  •■  Mwi  e\eiD|ilairi'  df  Ma- 
nde fïti  inipriiiié  élu*/  Maminrrt  PaliâAMi  : 
le  !p\tr  e*l  suivi  de»  nules  di'  J(i»ejdi  Scali- 
{;er.  t.Vvt,  H'Itilt  iniii.  le  roinineiilnleiir  Ir 
pliLt  peilanl  ei  le  ptn^  riLlicitle  qni  fut  JaioaiA 
Au  lieu  lie  in'evplii|nrr  iiatuitrllrmeitt  le*  eil- 
droilâ  le's  pluv  diH'iriles.  il  vÎL-nt  m'étaler 
pouijieitM'menI  itneannilcérudilioit  grt-cqtu*. 
N'tTil-il  pas  nÛM'inl^le  de  rendre  «m*  néti'%- 
^ilé  du  latin  par  »lu  grec?  Et  *i  je  ne  vais  pas 
le  ;;rer ,  je  jcllr  an  fm  le  ('(uiunentaire  ipie 
j'a%(>is  arlielé  |M)tir  mVebirrir  If  texte  blili , 
li  niin  pour  niV^IniriT  il;u»  le  labyrinthe  du 
Crète " 

5.  (JROHCii  Biicluiniini  Sctdi  Poclaruiu 
ntwtri  àa-ctili  farik*  priiiripis  nb';;ij»rmit 
liber  i.  Sylvariaii  liber  i.  Kjtiisdein  Bu- 
chanani  Tmiicrdia ,  qiiît  insrribilur 
Baplislps,  M\(*  rjïlumniii,  — LuMiae, 
apud  MamtTlnm.  Vatissoniitm  Typo^ra- 
phijin  nf»|iii:iii  in  (jUitinii  Hobt^'U  S/*- 
phtwi.  M.  II.  lAXix.  In-lli. 

G.  Jkphtiie»  et  H(M'm;il;i  ,ili:i,  iiiiu 
Psiïltnis  Ijportài  Bucliunimi.  —  Ibid. 
M.  D.  LXXIX.  In-16. 

7.  Les  OKiivr**?  piwtiqups de  S*év«lt' 
de  SainU'  Aliinlif.  —  l*iirh  ,  Mamerl 
Paiisson,  Imprimeur  du  Hoy ,  au  login 
de  Hobert  Hsiiewiit.  m.  d.  lxxix.  In-l. 

8  LEsOKiivrosd'Amadis  Jamyn,  M»- 
criMairi'  f\  lorU'iir  ordinain^dr  bi  Chant- 


• 


4H3 


iUMKinUS  PATISSONIUS.       1578.80. 


brp  du  Box*,  roveuos,  rorriç:^  etaiig- 
menu!*w  o»  coalo  riernioro  iniprossion, 
Pans,  Sfamert  Patinstm,  Imprimeur ilu 
Hoy.  M.  i>  i.x\i\.  ln-<2. 

Ktlitioii  plus  ample  «pu*  l'IM.  de  1575 

9.  A?(Ti(io?ïE  ou  la  Piùté,  TrastVlie  de 
Itobcrl (inrnii.T,  hnw dw  chœurt;,  d«'dÛM» 
:t  HarnidM>  Briisson ,  Pn'sidcnt  t'ii  la  cour 
de  l'iirlmnent.  —  Paris ,  i/amfr(  PiUh' 
son.  M.  I».  L\xix.  ln-8. 

10.  La  Troudp,  Tragédie,  du  niùme. 
—  Ibid.  M.  D.  LXxix.  ln-4. 

Maîilaire,  Aun.  III,  77S. 

41.  Les  Prt'niirns  (]Eu\ti»  de  Phi- 
lipiw  Oesi-PorU^ ,  rnrri;;é<»s  ol  augmen- 
liks.  —  Paris,  Mamtrt  Palisaon.  n.  d. 
Lxxix.  In-t. 

-12.  l>isroi:RS  d'Antoine  l.e  Pois,  ('oii- 
ïiHcr  &  iDodecin  du  Duo  de  Lorraim*. 
sur  les  MéiJylleset  (iravpuroa  antique.s, 
priHcipiilenient  Homuinc^,  avec  une  ex- 
position piirliculiere  de  quelques  plnn- 
rhrsou  Uibles  Iqui  sonl  vins;!]  eslanssur 
Ui  iïa  de  »e  ii\ rc.  —  Puris,  Mamert  Pa- 
tiatm,  Imprimeur  du  KoVt  au  Io^ïa  de 
Hoberi  Estientte.  M.  d.  lxxix.  Iih4. 

Il  jr  a  oliligaliiMi  lit'  ri'|Mlfr  it-î  cv  qui  se 
Iniinr  dans  lN'jiiir<ni|i  ilf  liM-rs  :  i|tit;  rime 
\U\>  {îi-a»iin*.s,  rrtlr  du  \»-fso  Jf  la  page  U6. 
t|iii  irpit-.seiiir  )ii>  liuniuif  ai  mi*  d  un  très 
gru»  IViapi*.  t«t  qurlipic-fui»,  uu  niutilév,  ou 
ui^fttf  ]iU|iphnicf. 


M.  D.  LXXX. 

( .  M.  Fab.  Q\  inliliiini  Déclamai iones. 
qu£u  ex  «xcLXxxYui.  supen^unt,  cxtv. 
ex  velere  exemplari  resliluUe.  Calpur- 
iiii  Flact'i  fxcerpUe  x.  Hhelorum  iiiino 
runi  Li.  nunc  primùm  édita?.  Dialo:ius 
de  (Iratoribus,  sive  der4iuï^>iiÀ  rorrupi.'p 
EI(X]uenlia'.  Ex  BiMiolheca  P.  Pilhu'i , 
(oum  i|*si»w  Pithœi  variii  loctionilnis, 
emewlalioiiiliuti  \  uolis.)  —  htletiat' . 


upud  Mamtrtum  Patisatmtum  Typo;^- 
plniin  llesium,  iit  otiiriiin  ilobcrli  Sté- 
phani,  ».  d.  lxxx.  lii-H. 

i    !^c-EVOL.E  SiiMiiuarlhani  Pa'dolro- 
phi.T*  libri  du»  priorns  :  reliquoci  libros 
nondum  aulbor  ubsoKil.  —  JLu/Wmf, 
upud    Mufiurtum    PaU'ssoiuum.    m.    p 
LXXX.  In-^. 

3.  JoANM»  Thuani,  Reg»  consiliarii, 
&  libellonim  supplicum  in  Reeia  Mugi»- 
iri,  Tnuiuliiji.  —  LxitHiae,  apud  Matner- 
ium  Poh'5S(mium,T\pajrraplmm  Regium, 
in  officina  Roberti  Si^phuni.  m.  u.  lxxs. 
!n-i. 

4.  Lkh  Trai-Wicà  de  Rob.  Gartiier, 
i'o[iseill<*r  du  Roy  el  de  Monseigneur, 
frère  unique  de  s^i  Majesté.  IJeutentinl 
général  Criminel  au  Siège  Préi-idial  & 
Sénesrhausàée  du  Muine.  Nouvellpincnt 
reveues  vi  corrij^éos.  —  A  Pans ,  par 
Mamfrt  Pâtisson,  Imprimeur  du  Roy.  au 
loi^is  de  lUih.  Esiirntm.  n.  u.  lxw.  — 
Anliiîone,  ou  la  Piété,  Tnigédie  de  Ho- 
IxTt  (iarnier.  &c.  —  Ibid.  m.  o.  l\x\. 
ln-12. 

Ce  voliune  coutiinit  lù  ini|^ie>  :  Porttt, 
liippolytv,  Ccmétif,  Jnioin^f,  t*t  Tivtute 
vi  Amiffone  ;  celle  (Itimirre  avec  uu  tiln 
exprès ,  et  di?  uouvt'aii.i  ftùlTrx-s.  Vm  13^, 
dcui  aiilres  pipe»*»,  Hnniamutite  rt  les  Juim^ 
fiiniit  aJGUli'-ii  à  rv  uunnr  %nlunti-,  dout  il 
M'  prut  ipir  ipiHqucA  c\tinplain-*  aÎMil  rrçu 
un  titre  de  l-'iki.  M.  Ilruuet  <!-tal>lit  rciislcDcr 
d'iiite  édition  de  15fti .  >iTilahl«;tDtrui  rrini- 
priniée.  comni(-iirant  par  BraHamatte ,  ri 
n'ayaut  pa»  1rs  .ftii*'es.  Kllc  a  WS  Ii*iiille1> 
chill'n-s,  (.iiidi.^  i|ue  cdlf  dr  l.VHO,  uVit  a  t\ttt 
!iiMî,  plus  4  df  pivliuiiuairei ,  rt  51  jKMir  A»- 
iif;o/ie,  utu  complet  eeu&  du  Bradm*»atHt 
cl  dc4  Juives . 

L'itc  cdiltoQ  nouvelle  .  de  1595,  cotiliml  Ir 
n-nuril  complet  de*  Ituil  pi«-cs  dt*  crt  w- 
U'tir.tliiiii  pendant  niic  ciutpiantaitic  d'nniifo 
la  %fi|;iic  fui  telle  ipu*  7^1.  Itriinrt  m  ctimjttr 
ifunrniiir  rdilim»  ;  et  peiit-élrc  quclqucv^iun 
oiilH'll«-s  eiicnre  ÎH-liappc  à  leiMn^nrtiia  i» 
rluTclif». 

Maitlaîn-,  Auu.  III,  78Û.  place  ici  une 
rdtlioii  in-R.   t.V Aniifjonr ,  ce  ipii  l'ciiMl   m 


lbâ0-8l-«.       MAMERTliS  PATISSOMUS. 


48.1 


reltr  m^mc  iitiiitt*  ilrtu  ôJiiions,  I'uik  hfII, 
qui;  J'ai  tii  uiaiits  i:t  l'aiilrL-  iii-8. 

5.  Antigone.ou  laPii^tti,  Tragédiedo 
R.  Gurnier.  *c.  —  Ibid.  H.  d.  lxxx. 
ln-8. 

fi.  ScuEtiE  ou  Us  Juives.  Tnigédio 
p«rR.  (iurnicr,  a\ccdpsch(rurs,  dcnliré 
û  M.  le  Dur  de  Juteuse.  Antinil  de 
France.  —  l'aris,  Afanterl  PaUsauti.  M 
P.  Lxxx.  In-H. 

7.  BRAUANANTE,Tra^i-(!onié(liedeR. 
(jarnier,  sans  rhours,  dwiié*»  au  cheva- 
lier de  i^beverny.  —  Paris^  Manirri  Pu' 
tissuu.  M.  D.  LX\x.  ln-8. 

CVaI  If  pninriT  uiivrage  f|iiî  ait  porté  Iti 
titre  de  tra^'i-i'imii^îe, 

Ilaiu  qu('U|Uit<>  cat.il<>f;iie5  un  \oil  l.i  mi- 
nioade  re«  troU  |>k>cej(  in-8.,  ^niiioiicri'coiniitr 
Tragêdits  <le  R.  Gamier^  ce  qui  pourroïl 
faire  cruire  à  iiuu  é<litioii  cooiplcle  de  1580 , 
m  i»-8^  (pli  n*e\i»1e  point. 


M.  U.  LXXXI. 

I.  Thah^te  de  la  Oissoltilion  du  ma- 
riatîe  |ior  1  inijinissiinec  et  froideur  de 
riioinnm  on  de  la  Teinine  (|uir  Antoine 
llotnuiii).  — *  Paris,  Mamtri  Patixxon. 
M.  B.  i.xxxi.  In-s. 

Prcmicre  ttlttioii,  ^leti  commune. 

t.  CtACon  Bincli  Bellovnei  ad  Detim 
(^t.  Blax.  Oralio  metrica  pi^stilentini; 
Icinpore.  —  Lvieliœ ,  iipud  Mamerium 
Patùsnmnm  Typosniphufn  Hegium  in 
officioa  hobcrti  Siephani.  u.  D.  l\xxi. 
lo-i. 

3.  r.LAUDiï  Goiniri  Eoclesiï  Bellova- 
rcnsis  Deciini ,  Cera.  —  Luleh'ae,  aj>iid 
.}famfirtutn  Palixsonium  in  officina /îo6. 
Sîrphani.  ».  u.  lxwi.  In-I 

i.  Recvkil  de  l'oiipine  de  la  langue 
et  poésie  Tranijoise,  nme  et  IloniaDS. 
Plus  les  noinseLâomnuiireà  des  Œuvres 
lie  nwvii  |)oeteî!  franrois,  vivant  nwnit 


l'an  M.  ccc.  Ptir  Claude  Kiiuehel,  Prë^ji- 
denl  en  la  Cour  des  Monnnycs. —  Paris, 
Mamert  Pâtisson^  Imprimeur  du  Roy,  un 
togisde  lioh.Estiennr.  m.d.  L\xsi.ln-l. 

5.  Pierre  Pi(hnu,M<^moires  des  Com- 
te:; hcH-iHilUiir*»*»  de  Champagne  et  de 
Rrie.  A:r.  —  Paria,  Mamert  Palisfum, 
M.  D.  LXXXI.  ln-8.  (»t  In-l. 

Pour  Tnitirr  i'iioiiW-  du  titre,  voyez  i*i- 
drMiiS,  |M|;r  173,  à  ri-ililtoii  ilt:  1573. 

In-ft..  Catal.  Soulnite,  ii.  Ifii,  et  in-4., 
Bil>l.  de  U  Fr.  ii.  M2)5. 


M.  D.  LXXXII. 

1 .  Pétri  An<;elii  BiirL'.x'i  historici  fii. 
poola,*  rejiiiSyriados  libur  priniu**  &  se- 
cuivdiiii  A:  ejitsdeauir^'imtonla  inoninei* 
(Heiticetxiii.j — Lutetmr.uptu]  Mamerlum 
Paiiisonifim  TyiHV^ntphuni  Hei;iufii,  in 
ofTîrina  lioberti  Shpitani.  a.  p.  lwxii. 
In-ful. 

Les  ergninnit»  f|tii  ^out  ici  mcntiouiiéit 
sonl  fp  vri-s,  rt  iHTiipi-iit  t^uaire  |wig»  el 
ilrinie  rn  l^le  il«'  \a  pn-inuTt'  partie, 

2.  Kji^sdku  Syriiidus  Liber  tertius  et 
f]uarlua.  —  Ibid.  m.d.  i.xxxitii.  In-fol. 

!1.  HriioNii*  Turnehi  (Adriani  filii)  in 
siiprL'ina  <'iMia  Parisiensi  Adv<N*ati  Tu- 
midus.  —  Ibid.  m.  o.  lxxxii.  In-8. 

l/iiii  ilf^s  lmi<i  Ms  du  Knniil   lainrinieur 
AdricT)  'rurnèlie,  Misant  lui-nirmi- ,  ri  morC 
I  û  28  ans  9  mois.  Il  t'ai  nomme  (tilrl  |ifir  La 
!  Cnillr,    p.  MU;  Odou,  daiu  ^dr.  Tumrbi 
[  rita\  et  Ollion ,  daa*  lo  Ann.  Typ.,   III, 
I  7BS.    J'ai    lieu   Je   rroirr    Mailtatrv    e\;ict, 
I  [Kircc  qu'il  Tupporle  l'avis  plact-  eu  tète  du 
livri'  par  In  uierr  l'I  li'>  dmv  frères  d*(fl/ioa. 
Adrifii ,  l'uit  tïvi  tJeu:i ,  ni  l'uiiieur  de  ce 
Renieil. 
I       IMailtairc  liiil  aussi  reiuarquca-  celle  diver- 
sité de  noms. 

I  4.  LEsOEuvres  d'Amadys  Jamyn,  se- 
'  cretaire  el  lecteur  ordinaire  de  la  Cluim* 
I  bre  du  Roy,  reveues.  eorri^^  et  aug- 


lëi 


MAMEKTUS  PAT1SS0MUS        lSBt-«9. 


inrnUViicn  rosit?  (lorniProim|ir(*ïic*i*jn. — 
Parifi^  Mamrri  Pâtisson,  hupriinoitr  (lu 
Roy,  au  lo^is  ûv  Hubert  Entieimf.  m.  n. 
i.xx?(ii.  In- 12. 

4'.*e!il  l'i-ditiaii  Jr  t'aiiiii-r  ISTtt,  (jui  r<*]>.> 
ririt  ici  iixtT  un  uommu  litre. 

A  vv  \oliimc  iit-lâ  il  faut  i>ii  jaimlir  un 
MToiul,  tic  IbHk  .  cbi'/  Fdix  le  Mauçiiin-  *M 
un  Iroisirmc,  de  inùme  date.  cniiliMitiiil  des 

5.  Ballet  coiTiii|iie  i\v  la  Rtiyiit*  fuit 
nii\  nopcos  tir  Monscipnftir  le  Otif  tJt» 
J(>\f*iiso  et  tic  MiuIimioisclU'  tlt'  Vauilr- 
nninl,  par  Rutla/.'ir  ilr  lIoaiijoytMiJx.  — 
Paris.  Aiirien  le  Hmj^  HuUcri  liaUaniy  & 
Miiinn-t  Patiffum,  Imprimeurs  du  Roy. 
«.  n.  i,xx\ii.  In-i. 

nt'|trt'M;n(i';m  L()U\ri'  awv  ymmyn' ,  ivluil- 
Ici,  ivii  lii-iirt-rcnl.  de  grands  Srigiwiirs  l'i  Jr 
yraudi's  d^imrs,  et  n'-scnt-  pour  la  Cour,  y  itit 
un  f;mnd  MircTi»  Li*»  «its  stiut  il»  Siriir  dr  La 
Clu<!Siiavc,  onmôiiirr  dn  Uni.  I.ii  iniiM4[m-, 
dont  If\  adlniris  mihI  IhilLizariui,  lialùk-  vio- 
hniMlc  pii'iiiouliiis,  hriiuliiti  cT  Snlinun,  inai- 
I1T&  de  nln^i<)nc■  di- llcnti  III,  i-sl  Furt  Ijuiuic 
pfnn-  lp  rrrnps.  .TiiM|iir-ln,  nrn  dr  iM-ml>tal>lr 
n'atfiil  rie  r<'|«'»''.'«<'ntc  m  Frnnrc.  l'I  l'on  peitt 
dir«'  (jiir  le  BalUt  fornojiu^  de  in  Hoytir 
pn'|K(i'j  r(-t.ihli!>M*tni-ul  de  r<.)p<'ra. 

(•  Lts  Ti;iu'nli<'Mlo  RoNtI  (_i;irnicr; 
Ilnntimuinle,l'tircie,  UipiHjlyU'.Oin»''!»'. 
M.  Aiiloino,  La  Troudi'.  Aiiti;:one,  toutes 
imprima  on  un  voluino.  — Paris,  Pa- 
tifson.  M.  D.  i.xx\ii.  In-li. 

Â<*pl  pièces,  voYi-x  il  ri*dilî«tii  in-l)!dr  IS80, 

7.  JosEPiii  Stsiligori  Epislol;i  advor- 
Bus  iKirluinnn  pf)tniiH  (Fniniti^i'i)  Insu- 
liini  piiti-f)ni  (lieiitiii  Lucuni.  Parisiis, 
npuil    .\himerUim    Palisaonitim.    M.    11. 

LXXXIl.  Ill-i. 


i'it  stiii  vivant  Clievolicr,  Cons^oiïlor  ftu 

Roy  nosire  Sîro  rn  son  Conseil  privi^  A 
d'KsUit^\  proniior  Prépidi'nlrn  s;i  (^r 
di'Piirlpinonl,  i»urM.  Jciin  Pivvoâl,  DfX'- 
h'in-  t'n  la  Fuculli^  de  Théiiloj;if'.  Chu- 
noin(»  Tltt-ologid  ,  \  ArcliiprrsUv  do 
Siiiii*-I  St'veriu,  le  M  novcmbro  <5tt2  — 
Paris.  H.  D.  LXXMii.  In-i. 

3.  Vini  Ampliâtf.r.hrislopliori  Thuant 
(prinmrii  Pr.i'siili--  Tuitinlus-  — Lniclittt, 
i\y.\\(\  Mamrrtmn  Palissouium,  ISpOi^m- 
pinim  Ri'^iiiin .  in  Dftkimi  Itobrrii  Str- 
phani.  u.  n.  LXWiit.  In-i. 

In  Jai'.  Auu.  Ttiuuni 
yEnierii  piclalrm. 

Ttii  pi'i*c«  e*t  pirla*.  rnî  TÎrlti»iiurr«  rordi. 
Ihiia  laiicl  .fi-acan.  •?!  cMnrl  ALmmt'mfn  : 
Kx  «i^viile  ntgn  lutcril  qnid  nlrnjnaparrtilPiti  : 
Nialnirrît  illtf  litir  en*,  «lulnlil  l<ir  nofBfHM. 

JnMpi'iui   dvcv*   di-  sini    (wre ,  .1.  A.   Ur 

Tlinii.  tnii^irino  til-t^  riiîslurii-u .  rfoïl  iiorn- 
uiê  M.  irAiinny. 

J.  TtiouM  Veniii  iK)eUi?  Fl<»rpnlini 
de  illiislmtionL'Flurpiitifi?  libri  tri"»,  vrr- 
silius  horuii'is,  nunc  primunt  in  hici^m 
t'fidi.  c\  biblidllura  (icmuuii  AiiddicrU 
Aiirelti ,  ciijiis  latiorf  altpii*  indtislriu 
multa*  manusfripli  lariina-  i-oplota',  ar 
niuUiloci  jwrtim  oorrtipli.  ^artini  \rlu»i- 
latp  pxosi  rosliluli  wmt  —  Iliid.  m.  ». 
i.xxxiii.  In-fol. 

4.  Les  Promiems  (TEiivros  do  Plii- 
lippes  Des-Poptes. — Paria,  Marnfrt  pa- 
liamu.  M.  r>.  Lxxxiu.  \v\-M. 

^.  I.KS  (Kiivros  el  MosLin;;rs  ptM^- 
litjm's  d'Estit'ntit' Jodolle,  sieur  du  Ly- 
nnjilin.  Rovi'u«*s  e[  Aij>;nioiih''os  on  cc*tr 
dernière  t^lilion. — \  Parts.  chez.NVrnEfU 
Chefmeau...  et  chez  Mnn^erl  Palmunn, 
ha[intnoitr  du  Roy,  ehez  IMirrt  Et- 
tienne.  u.V.  lxxmu- ln-12. 

Apres  i88  fenilU-lt  île  te^tr  chiffK*»,  ror  le 
(kmter  desquels  on  lit  :  ^V«  ,  Jii  piymitr  ■•» 
tumf,  xiennent  ilix  imlrr^.  rttii-»  ifiH  a  !I98  (le 
dernier  iîii,  pur  iTii-iir  de  cliiffri- 1 ,  non  mefi- 
licinnt-s  dan?i  lu  table,  et  qui  itr  M>tit  p.ts  <ii|u 
lrnl^  W  evrmplaim.  lU  cnnlieniieiil  :  t  hle  au 


iSHS-M-dS.       MAMBRTIÎS  PATISSONIUS. 


185 


llr   iI'\lniM)i»  (^icoliit  I)eiU!H»l),   rt  |ilti- 
aiitrr4  poéùcs. 

Cl'  |M-\'OUtT  roluoic  n'a  pu  eu  de  scM-oatl  : 
bien  con)|ilct  il  «I  fort  rare,  tl  s'est ,  Uoii» 
ws  (leniHTs  tfDijj».  jMiyi'  un  prix  t-oiisidcru- 
lilr.  t)ii  tu  \oit(l('9  t'vrniiitain*»  flniil  \r  lilrc 
fM  an  ntiin  ilit  Uhrairt-  Rutiert  \rt  V'tiA'itr. 

6.  SonEVHi  Scalijït'i'i  Opiis  de  crnen- 
diilioMO  lomporiifii.  —  tnhtiae,  apud 
Mamerittiu  l'atiMoniam,  Typo;;ntphum 
Ro{;imn ,  in  unicind  Hnberti  Slephani. 
u.  D.  Lxx\ni.  ('^1.  Aug.  In-fol. 


M    I)    LXXXIV, 

4.  Oraison  funèbre  faicli*  ot  proiicm- 
céo  iwr  Anl.  Prévost  rie  Sanziic,  Patriar- 
che Archpv(»squp  de  Boiirt;es,  au  sen'ic^ 
el  graiidc  messe  i>ar  luy  e^ïc*bri5e  au  Qua- 
iviiUiiti  et  obsequps  de  feu  dîtiue  Anne 
Ik»  Thou,  femme  de  Messire  Pliili()|>es 
Hiirault.  Vicomte  doChevomy,  C.himre- 
lier  de  France,  audicL  lieu  de  Cheverny, 
le  26  Oet.  <58i  (et  Vers  ù  eu  sujet).  — 
Pari», Mam. Vatissw. m.d  lxxxiv. In4. 

2.  Oft^visoN  funèbre  de  Madauio  (  ta 
Chnnceliere)de('heverny,  Anne  De  Thou. 
par  Renaud  de  Beaune  [depuis  .\rcheM^ 
que  de  Bourges.) — Ibid.  m.  i>.  lxwiv. 

3.  Georgii  BuehananiScoli  Fmnciii^ 
canus  et  fralres.  Elej^ianirn  liber  r.  Sil- 
vanjm  liber  i.  llende<"<i&yllabon  liber  t. 
Epiiïrainutatun  lîbri  m.  De  .Sph;ieni 
Fragnienlum. — Ihid.  M.n.LXXxn.  ln-8. 

i.  Sr-EvoL-ï  Sunimarlhani  P(T>dolro- 
phiîe  libri  Ires  [ven^iUis  hi'roieis)  ad 
H(^n^ieuu)  IJI.  GaUiae  el  Polonia^  Repem. 
- —  htMiae  apud  àlamertum  Patinxo- 
»tum.Ty^>Oï:rd[>buni  Re*^iuni,  inolBcinp 
Hubert»  SU' phani.  u.  d  uxxmiii.  In-i. 

Nnlr  en  t;rauil  pApitr  .  ftinAÎ  t\\w  lo  sui- 
vant, (buLs  mes  âdditiotu  manuscrites  du  t'^lol . 
Ai   IVTlhiii. 


5.  (J.  A.Thuanii  HiKiticusopuio' Hve 
dpn'iireipilrdriii  lihri  IresIcumEpistola 
J.Aup.ThuaniladAmphas.  V.Phili[ipuni 
Huraltutn  Cheverniuin  Franeiiie  Ciuicel- 
larium.  — Ibid.   ii.   d.  lxxxiiii.  lo-i. 

t>lni<i  de  rn^mc  en  grand  )m|iii>r,  a  la 
Bibl.  dtt  Uni;  mais  i.-ili  rt  çh\v  a  VinnuitUf 
de  laBihl.  de  Saiiii-f.rnnaiu-df^Prra. 

VoycA  a  !;■  |i.i^r  1K7,  iiinuV  1^7. 

6.  Les  Vers  du  Sieur  de  l'ybrae.  — 
Ibid. y.  0.  LXXXIV.  li»-l 


M    D.  LXXXV. 

1.  llouii,u:sde  P<(nlus  de  Tyaitl  sur 
rOraJson  Doininit^Hle.  — /*am,  hiamert 
Pattsuatt,  M.  I).  LXXXV.  In-12. 

I^  Famille  de  cet  i^vtVjtit-  a  depiiii  ^vrit  son 
Dom  Thvard  ;  uiie  autre  du  ini^e  nain  ,  et 
qui  pst ,  je  croU,  d'mic  bvimclie  cadette,  èrri- 
Toil  encore  drrnirrenirni  Thiard  ;  mais  le* 
livres  de  Poiittis  portent  Tyard.  Ilétoit  ê^^qiie 
deChatiHidS.  S.  drjHiis  1578. 

0>  unin  de  bapli-nie  Pontu*  dont  le  Sainv 
«■ri'ml  proltal  de  tuent  atisii  iulrou^able  dans 
liA  piriiACA  Ii-geiidei  que  »'liii  d'Aniodis,  ^c. 
&c.,  et  dont  l'urigiiie  {urnit  iMn?  le  Un  igiHiré 
romntt  du  tiolU  rt»  Pontns  et  dr  la  hetîe 
Sidoine ,  a  donné  ben  à  une  plaisaiilerip  ra- 
conta par  Nicernn  d'après  le  Mfmigiana , 
rt  i|ne  je  \mA  repriKliiin.-  ici.  ne  seroit-t-e  que 
pouL-  iulcrrompre  un  peu  l'iiiêvilaltle  muno- 
touic  de  CC5  [ougucA  iinineDclaUinTt. 

•  PDiiltudeTyardt'tiint  à  la  ct-rénionie d'un 
Inpt^ie  en  <|uaUtc  de  pairain  .  le  cure  tai- 
»oit  dillieulté  de  nommer  l'eiiront  PonUts^ 
sur  ce  qti'd  ne  connnii^soil  point  de  uînt  de  ce 
nuui-là. Comment ,  Itn  dit  l'é^cSpie,  Mutuieiir 
le  curé,  %ou5  ne  .songea  dooe  jnu  au  saint  dont 
rRf;lîse  hit  nieiilian  dans  Thyinne  (^m-m 
tenv,  pontiu,  ttlhein .'  A  ces  motA  le  riirr 
f|tii  ue  »*éioil  j;imai»  fort  chargé  de  latin  ré 
(lond  re*j»ectueuM*meut.  MonMÙj^irur ,  je 
vous  demande  pArdou;  il  e«l  vrai  que  je  n'v 
•ongeois  pas  ;  et  là-dcutu  liapti^e  l'enfant 
I  MMU  ce  nom.  » 

Va's  nil'uuleun  ne  diacnl  pa!i  ù,  renin'  av. 
\  preftbytiTP.  le  cure  se-  Iminuenta  beAuronp 


4»e 


MAMËRTUS  l'ATlSSOMUS-       im-96. 


pcMir  Jûcouvrir  ibiis  ioii  liriniaire  \a  uiatioii 
im|ii'a\isi^t;  |iar  réiwjtiL'. 

2.  A.  Priimi  Siilynirum  liber  i.  D.  Ju- 
nii  JuvunalisSutyniruin  !ib.  v.  Sulpam- 
Satym  i.  C«m  veleribus  i'oinn«'ntariia 
nuor  primuin  «•dilis.  lix  Uibliuthw^a  I'. 
Pilliœi  I.  C.  cujus  ctiaiii  iiotic  iiuaHinui 
adjeci*  ftunt.—  Ibiil.  m.  i>.  lxxxv.  ln-8. 

3.  MicHARUft  lloRpitalii  Galliarum 
CancelUirii  Epi^lohiruiii  seii  Soniionuin 
Libri  Pt'\.  —  Ibid.  m.  d.  iaxxv.  !n-foI. 

Ollo  (ijilion ,  dotuit-«  fUir  llumiilt  du 
l'iIcMpilâl ,  pclil-liU  du  cliuuci-lirr.  t-»(  bien 
impriiare  <rt  (<irt  c^liinabk-,  niais  nnoim  nm- 
pir  que  cdie  de  173*.  i»-8.  Il  y  n  à*'s  exfUi- 
plaires  en  sraiid  p.ipi*T.  .iVn  ai  un;  les 
addiLiurts  mauusrrilf^  ilii  VaI.  ilr  Iki*  l'Imii 
L1I  iniU(|iipnl  aiuvi  im. 

i.  Les  [ireinicros  (JËuvros  do  Phil. 
Deti-PorlRii.  —  Paris,  Mamfri  Pâtisson. 
M.  0.  LXXXV.  Ui-ii. 

5.  Les  CEcvaes  poétjqueâ  àv.  Rpmy 
Bellpau,  nédigéos  on  deux  volumes.  Uc- 
veues  cl  nirrit^oos  en  cthsle  dorniore 
iin|iros$ion.Tninftpivmic;r. —  (bid.  m.  i>. 
LXXXV.  In-12. 

6.  LKsOdpsd'AnacrTOnTeicn,  Poêle 
(irer,  traduides  en  françois  |«>r  Remy 
Belleau,  Avec  (jueliîues  pPliU's  hymnes 
de  son  invention,  cl  aulres  divei'ï«'spoiv 
sies  :  EnseniblL'  une  Comédie  (lit  Reœn- 
Que,  en  vers  de  huit  syllabes).  Tamt? 
second.  —  Ibid.  u.  o.  i.xxxv.  ln-42. 

Ces  drtu  voltiniM  ne  doivent  pns  ttrc  lé- 
parés. 

7.  !,ES  (huit)  Ti'ai;iyies  de  Robert  Gar- 
nier.  dédiées  au  Roy  de  Fitirice  et  de  Po- 
logne. —  Ibid.  ».  i>.  I.XXXV.  ln-15. 

Premirre  ttlilton  du  n^nidl  cDnijik'l ,  !.î 
souvent  rôùupninc  pendant  ptu6  âv  (piaranlc 
au. Voyez  ci-deuiu,  page  182,  i  raDii(%158Q. 


l'Oraison  Dominieale.  —  Parût.  Manterl 

/'«/ISMIH.   M.  D.    LXXXVI,  In-4. 

2.  HoMiuES  du  nn^mc,  sur  les  Evan- 
giles. —  Ibid.  M.  n.  Lxxxvi.  In-8. 

3.  HujMiUKs  du  iitémesurUi  Pua&ion. 
—  Ibid.  M.  n.  Lxxxvi.  In-f2. 

i.  (Jo8EPiiiSeatigeri  sub  fal^nominp) 
YvoiiÏ!»  ViilioniHîi  Arenioriei  m  lorns 
rontroversos Robeili  Titii Animadverâo- 
ruin  iiber.  —  Parisiis ,  apiid  Mamertum 
PatiRsimium^  Typographum  Rej^iiiiii,  în 
oHleiim  Bob.  Stephani.  m.  o.  lxxxvi. 
In-8. 

5.  Parapiirask  dudroict  des  Dixines 
efdimasiii|ues  et  inféodéfti.  rovcue  en 
ccsle  derniero  (troisième)  impression  , 
pur  Fr.  Grimjiudot.  —  Paris,  Marnai 
Paîiason,  Imprimeur  du  Roy,  ehez  flo- 
btri  Eslienue.  ».  n.  lxxxvi.  ln-«. 

6.  Discocns  du  voyage  dn  Mjir.  le  duc 
de  Joyeuse,  Pair  et  Adniind  de  Kr<tiicc 
en  Auvergne,  Givodan  et  Houers^ue; 
et  de  la  prise  des  villes  de  Malziou,  Mar- 
vepes  (ManejoU)  et  Péire  (en  août  tt 
sepicmbif  1586) .  escrit  en  prose  cl  en 
vers  par  un  Gentithomme  de  l'armt^  du- 
dict  Seigneur  à  un  :9ien  amy.  —  Paris, 
Mainerl  PatïHtton.  m.  d.  lxxxvi.  Iu~8. 

l)c  la  \y:tgy  31  &  48  CAt  uii  DiMniini  eo 
\cr%  Je  Robfrt  Kslieiinc  III,  à  ta  Inuaugr  du 
Dur  de  Joycu.« ,  suivi  do.  SXauccs  sur  la 
vicluirc  par  lui  n'ni|H>rtrr  rn  .Anjou,  riuuitc 
un  ïtcoiid  Discours  rn  vits  sur  li-  ni(%ir 
sujet,  f  l  une  lon^u<^  Ode  Piiidaritpie ,  U*  laiit 
du  iiH^DieKobert  ITI. 

Almeloveen»  et  d*aprvs  lui.  Mniltatrr, 
dtsi-iit  Toynge  en  AlUmagar.  Ih  ont  sans 
dmiU-  r(i|»i«  le  C-nl.  de  De  Tliiiu  .  I.  I.  p. 
'M\\  m.iii  sur  nitiri  fxeuiplaire  avtr  addt- 
liMu>>,  le  Rililiolhèraire  a  cfliiiv  le  mot  jUr- 
muf^ue,  cl  écrit  en  marge  Auvergne,  aiiui 
que  le  jMrlece  \oluine.  Du  Gnaudau  ra  K\- 
lenuf^Ë  l'année  auroît  eu  une  counc  un  peu 
longue. 

7.  Du  projîi'^s  de  l'arniée  du  Roy  en 
Guyenne ,  commandée  fiar  M-  le  Duc  de 
Mayenne.  —  Paru,  Pâtisson ,  m.  d. 
lxxxvi.  ln-8. 


158M7.88.89        MAMEimS  PATISSONIIJS 


4)17 


Daw  I»  Btlil.  ilr  l:i  Fniiin- .  ti"  18,M7. 
crtliî  piccf  r»t  au  uoni  dr  t'inijirintrur  Sél». 
Nivrllr. 


M.  D-LXXXVII 

r  J.  AuG.  TtiUtiiii  HJercicusopîiiun. 
lu-8. 

St'  rrJie  ordinal rcmeiil  à  \a  lin  du  volume 
tic S<*é*nli'  ili-  S.  M.  i)tii  >iii(,  i't  ("esl  pour 
cela  que  pliuMrurk  lui  ont  allrilnit  cepuùinr, 
qui  est  ik'  J.  A.  l}e.  Timu. 

2.  Sc^voLAE  Samniflrthumi  Poomal.!. 
Ad  Heriririim  III.  Gallia'  vl  INilonia*  Hr»- 
^m.  —  Lutetiae,  npud  Mmnfrlnm  Va- 

./iMOTitum,  Typo^Riphum  Rp^^iiimi,  in  of- 
licina  Hoberti  Stephani.  h.  n.  lxxxvii. 
ln-«. 

M.njllaiiT,  d'après  Almflovwii.  Tait  erreur 
i-ii  uit'll.inl  ce  \ohiinf  â  l'aitiiM'  1577.  Dau.s 
ïvs  Auiialcs.  Iir,  yta^c  7'.I8.  il  a  rclalili  Tëdi- 
Uoii  i\r  1SH7,  iiuiï  uu!i  <>u|>]iri]uercHle  qu'il 
place  «Il  1577. 

J'ai  «I  d*'  ce  >tiliimc  iV^empliûiv  de  \\fv- 
MiiULiiiii  à  Henri  III.  Il  c^tcu^autl  papier 
furl,  rrlié  m  niaruqiiiu  c<ou\ert  de  lleurs-dc- 
lis ,  a*M-  li'^  aniirs  ilr  rmiire  et  dif  Pologne 
uiriUtHitérs  de  h  dexise  Munct  ullima  ftrfo. 

3.  Les  prt'uiifrcs  Œuvres  de  Philip- 
pe* Des-Portea ,  reveues ,  corrigées  i 
augmptiUH*s  ouln'  tes  précédentes  im- 
prcssionri.  —  Varis  ,  MiimtTt  PaU'ssmi , 
Impriiiieiiriiu  Roy,  chez  Hobert  Estiennr. 
M.  1».  nxxvM.  In-12. 

TaAuËOits  saintes ,  par  Loys  Deis 
lures,Toijmisipn  :  r>avidromUillan!, 
rid  triomphant  cL  Duvid  fti^ilif.  Jeph- 
thé,  oii  lo  Vœu,  Tragédie,  tradiiiledn  la- 
tin deG.  Buch^nun,  |Kir  Kiorenl  (^hres- 
ticn.  —  l'aris ,  Matnerl  Patissttn .  au 
\op»tic  Hohfrt  Estimue.  m.  d.  lxxxvii. 
2  lomoti  en  un  vol>  ln-1â. 

5.  PETiiûNiiArbilriSûlyricon.  AdjecU 
«iDt  velvriini  quorundam  Pm^iinim  rar- 
minunoM  di::^si[iiilisHi*};ui[ienli  :  exi^ui- 
bus  noiinuiUt  emendutius,  alia  iium: 
primiun  odiinlur.  r.um  notJ5  dortonim 


virorum.  —  LuMûtf,  upud  Atamfrtwn 
Pati^sonium  ,  Tyiwgraphum  Rcgimii. 
M.  D.  LXXXVII.  In-42. 

Eililion  liitin  Aupàrieuir  ii  l'in-IS  du  même 
PaliMon,  1577. 


M.  D.  LXXXVIII. 

< .  JoBi  à,  sive  de  Coiistanliii  libri  qua- 
tuor, poeticn  meUiphrasi  (aul.  J.  Aug. 
Tliuano)  explicali.  —  Pansiis,  «pud  Ma- 
merlum  Patissonium,  Typogi-aphuni  Ue- 
giiiin.  H.  D.  Lxxwiii.  ln-8. 

2.  RuF(  F«jliBrevianuinrerunî}îest»- 
nmi  Pnpuli  Romani  ;  oura  P.  Pilliœi  — 
Parisiis,  apud  Alamertum  Patissoniwiiy 
«.  D.  LXXXVIII.  In-8 


M.D.  LXXXIX. 

i.  L\  UcUh  Mono.  Libro  di  Meï»ier<^ 
Givslu  deConh.  Romano  Senatorc.  Pcr 
M.  Jucopo  de  Corbinelli  ,  i^enlilhomo 
Fiorentino  rpstaurato  Al  Christianiss. 
Ileorico  111.  Re  di  Francia  &  di  Polloiiia. 
{RawoUodi  anlichï"  rimedi  diversi  To*-_ 
cani.)  —  In  Parùji,  Per  Matnerto  Patii 
suniitj  Typograto  Regto.  <5K9.  Couprivi- 
!egio.In-U 

Il  Y  a  de  ci^lte  rare  édilion  plusieurs  sorte» 
dVvu-uiplairt^.  \x&  premiers  ont  b  daitt  de 
158»;  d'aulrtd  ioul  de  1590.  IKH  ou  1595. 
Sur  Ië  litre  de  1589,  le  Urre  est,  comme  on 
le  voit  iri,  dédié  à  >leuri  III,  dotil  k>  privi- 
lège acTordé  à  J.  (jjrtiiurlli,  le  i3  «iari15g7, 
on.-ii[ie  le  nxtn  du  rior|uièjiie  feuillet.  Eu 
iiW.  «m  mmprinia  \vs  Inii*  feuillets  de  pré- 
liminaires A\  e«  queli{uc«  dilTêreuces,  aiiiM  ipie 
huit  du  cjihier  O,  fol.  75  à  8i.  Dans  ct-s  IG 
pages  refaili».  et  au  iuo)ca  de-  la  »ii|ipreAMQu 
d'un  ttuez  in»igniâBnt  Cnpiiolo  lii  S'asta^io 
tla  Monte  Alelno,  e»t  iulroduilt-  eu  entier 
la  longue  c4  très  saliriiiue  Canutrif  du  FIu* 
i-enliu  Maestro  Pagoli*,  de  Inqucllr  \es  feuil- 
lets supiniinés  ne  dmuiuicnt  que  le  coiuuieti' 
l'cintïiil.  HiM  tard,  des  e\etuptairi\»  fureur 
rrclatés  de  IMl.  Enfin,  en  I59l^,  Sri»,  ^tiollt 


4H11 


MAMEHTUS  PATISS0MU5.      I&H)^»^. 


avMtt  ttcipiis,  MMt  II*  n-ali^  de  IV-tliliuii,  suit 
nue  \MT\'nr  svulvtnmi  dn  v\vm\}\aiivs ,  hc 
bouilli  ))fiiii1  Mtis  ilimlo  Jôbiler  nu  li%rt>  |>or- 
laiil  uni-  Jjilir^m  an  fcn  Roi  Ht-uri  III  :  il 
rtûinprini.1  U'  fronlupiri',  et  fit  aiu&i  disparni- 
tr«  le  ft-iiillet  de  privité^'. 

MaiflaiiT,  à  l'aniuv  1395,  ronscrve  pour 
livre  ]«  nom  du  l>uli&«ûu.  S'il  n'a   pûiut 
it  rirtnir.  c'iMl  oncorc  unn  autre  \iirû)tioti 
d'exemplaires. 

j'en  ai  un  fort  beau,  n  la  reluire  dr  J.-A- 
L)eTh(Mi,  ft  fu  f:;raud  papim.  Ilf^l  de  1589, 
mais  avec  la  Catizo/ie  eiilîi-re  i|ue  rcl  ama- 
teur Ltlairé  .te  M-rn  rniprriwé  de  suli&lihKx 
aux  fruiltdft  dttiit  l'tArltiiuoii  ne  k  |>ri\uit  ([Uf 
d'une  pit'ce  di:  ntnuvjit*  ^crs.  Je  fols  «'tic 
otïsrnalimi.  parcf  (pif;,  ilaïuî  mun  Oilalopie. 
III,  84,  ]'ai  pur  lut-gard^*  dit  (|ur  l'cxi-mplairr 
COiiltiiuil,  et  les  \er>  «uppnmés,  el  ceux  ipti 
li*j>  oui  reulpUiV-s.  Cm*  anln^  iii.id\i>r1.iure, 
qu'à  riUiktJinl  j'.-i|u*n;ois  eu  ii-  nu^nu^  article, 
p.  83,  c'e£t  <|u  .au  lieu  de  ...  .  «au  Rot 
Henri  III,  dunl  U-  nri\ilêge  m*  Iruuve  an  cin- 
({uicnu-  tetiillel,  »  j  ai  \ais<>ô  passer  ••  ....  au 
Rui  Henri  MI,  doni  lu  ciiH|(iiein<>  fenillci 
porlc  le  privilège.  >i  Un  a  inipiinii-  i|i]clipic 
pftrl  qu'à  ce  Calalugue  uvnieiil  rie  i i*|>nM  lièt*» 
truift  |^a\i-.«  errrur<i.  biUliii}^raji'1ui|ni-.s  ,  trois 
incorrwlioijs  eu  (<riT,  el  trois  pluases  peu 
^raïK^oiM'Â .  Il  !>e  peut  ties  bieu  ipiL-  l:i  phra»e 
question  hsse  partie  de  ce  triple  trio  de 
picfs  IittérairM.  Je  n"i)i»  au  reste  qu'une  ei- 
rrur  pUis  forte  que  ces  uruMa  lout4s  eoM'tn- 
lile,  V9\  di'-  n'y  eu  a\oir  |ui>t  aprrru  un  bien 
plus  graml  unnibn*. 

Pour  en  liuir  a\ec  la  Sella  Mano^  je  dois 
din*  que  le  Volume  !*c  (crminc  pai'  un  cahier 
K.,  de  qualrt^  feuillets  non  eliiffrés.  dont  la 
deniicre  pajje  e.s(  ornèf  d'un  lleurou  ou  vi- 
{^clte  [IleurHle-li^  eiitoum-J  Turt  Imco  gravé 
eu  laill<--doure,  nvee  nuu  épigr^tpbe  eu  grvc. 

Quel(piefiMA  ce  derulur  r^Uier  m.iiHpie  , 
mi  bieu  la  \if;iK-Me  n'y  iv.1  p,%s  iwpruni'P. 

2.  Regrets  :*ur  In  Franco  compoefe 
pur  Simon  l'oiiaM-  Mclunots;  avpc  un 
colloque  chix'siicn.—PdnSjehtïiJ/aHierf 
Pâtisson.  M.  h.  i.xxxix.  In-S. 

l.ifi  uiallicurs  publier  auront  empiiclié  Pa- 
lisMHideleiiirruiir1i\itétuni)l'-lierd'lmprim4> 
rir;  car  iivi-c  le  |H!tit  wbuue  l*t  Villa  Manv, 
dont  It-sdi%cr9rlianf;enienlii  dédale  atle4)enlle 
diflîcile  dcbil ,  ou  ru'^nil.  daiis  l'imnée  138&. 


ipU'  ci-tN-  l-fimf/ttntwri  de  peu  de  |>ag«,  Mi 
1594  le  mince  \oluiue  des  Ksaumes,  el  riifu 
ensuite  jtLsc|u'À  rannée  15!^4  .  ou  le  rt-labtuAe^ 
meut  de  Li[iai\  \iul  faire  e3|)crer  â  b  Frauce 
que  ses  profondes  blessure»  pourroicbt  se 
eitatrijwir. 


M.  D.  XCIl— M.  l)  XCIV. 

1  SoiXA>i'iî  Pseaiimfs.  mis  en  vore 
frunt;oii>  |tar  IMiil.  I>fs-P<.wlcs.  —  Pari»» 
Mamni  Palissoii.  M  u-  xcii.  ln-12. 

l'araplunse  «crsifit'e  qui  rut  un  grand  uits 
cés.  Va'  %olnme  esl  la  réimprrjtduou  d'une 
êditiuu  preniicre,  de  Kouen,  Hûftfurfl  du 
l'etir'/'al,  1S!H,  iu-4.  Les  édition»  Mii^aale» 
terout  siicccj>:u\emeul  uu^menlèe». 

Je  ne  irou»e  pas  relie  que  (^oujef  dit  être 
de  i5D5,  miii  pluit  tprutic  autre,  aussi  de  Pa- 
tisMU,  qu'il  met  a  l'aïuiée  1599. 

i.  .\iivis  sur  la  cUiiise  de  fournir  ou 
fitiro  viilw]-  iMio  dt'btt»  ou  rente.  —  Pari$, 
Mamert  Vatismn.  m.  n.  xciv,  In-S. 

J3.  ExTitAicT  du  Trailté  dft  la  Gran- 
deur, Droits  ol  rn'HîininenCTdes  Rois  cl 
du  Kiiwiiitiifde  l-Vanci*.  —  Paris.  M.  P<y 
b'fi»t>u.  M.  w.  xcn.  In-8. 

Ou  n'a  plus  le  ïroilé  dont  rwi  est  un  ex- 
Irait,  l/auleur  ni  le«avanl  l'Van^i»  Pitlioti. 

4.  Lettre  d'un  François  (fraocois 
Piihou  )  sur  un  (-ertain  Discours  f«il  na- 
^ueroâ  I>our  la  pré^nco  du  Roy  d'Es- 
pasnf.  le  16  février  *586  —  Pari», 
MamtTt  Palisxon.  m.  p.  xciv.  ln-8. 

{'.elle  pièce  a%oit  déjà  été  imprimée  à  ^ns 
i-ii  1&R6  el  1587.  Elle  est  auMÏ  dan»  le  Umdc 
ciuquiémt:  des  Mémuire»  de  la  Li{;uc. 

o.  Nbutralitas  Ecclesia'  Gallicana^ 
ex  Annalibus  Francoruni,  cirai  annum 
U08.  —  Parisiis,  Putisum.  m.  d.  xciv. 

(^Ite  pièce  se  trou\e  ausù  dans  Ut  \olunic 
)(ui\<i]il.  Elle  est  de  Pierre  Ihlliou. 

6.  E(jcLRsiJ£  GiillicancD  ïn  Stdiiâinatr 
StaUisox  unÏKpuhlicis.  —  Ivitot  de  l'K- 
;;li!te(jalliraDedumnlleM'hi>inc  Exlntil» 


HH.      HAUËRTCS  PATISSONIUS. 


4se 


ôvÀ  Wc'^tëlre  L'I  AcU's  publicts.  —  ibid. 
M.  i>.  xciv.  In-8. 

C*ttl  un  rcnifil,  auMi  Je  Pinrc  nthoii, 

PDtilniAiil  trtiilt*  piétt-it,  dv  U09  à  1551.  lia 
lie  ri'ini|irirnf-  «laiis  |>liiM<.'iir9  (îraiid*  ru-UfiLs. 
uwc  dv%  iittgmciiliitJotLi,  n).ii«t  aiiiaî  axet  li* 
rctriuidirnu'iil  «Ji*  pliisirui'»  pire» 

7.  Les  Libertés  rie  rHglisoiJatlirane, 
-par Pierre Pitltou,  dwjitk'sau  Roy  HeiiiT 
rV.  —  Parifi,  PatiKuoii.  m.  h.  xi:iv  ln-8. 

Le  pritUt^  fst  du  3  aeplembre,  puiir 
troû  ans- 

8.  MEiioincpt  Advisrl(«Jrnn  duTitloi, 
ProlonoUitrt'  ri  ScfnUiire  du  Huy,  et 
lirefficr  en  &a  Cour  de  P^ulciïienl,  fait 
en  1*51  sur  les  lilM'ité:»  û\'  rE2;lise  (ial- 
licane.  —  Paris.  PatisHou.  m.  d.  xeiv. 

Jn-S. 

9.  E\tii\h;t  des  Rej!;isU«  des  EiîUits 
ou  des  Uépulés  du  Clci^é  de  Krance , 
pour  les  BsUiU-Généiiiux  tenus  ù  Bluiâ 
(en  1576)  ?Lnr  l:i  réception  du  Coneilede 
Trente  au  Royiiuiue  de  Fnini-e;  «vee  lu 
tnttluction  italienne  à  odté.  —  Paris, 
PatiMvu.  H.  D.  xciv.  ln-8. 

10.  Pla^dove  de  M.  Antoine  Arnaud, 
Avcx*at  en  Pnrlenienl.  pour  lUniversitt^ 
de  hiris  ntntre  les  Jésuite?; ,  en  1594. 
Délibt'ruti'in  de  IX'niversilé  du  18  avril 
<.S9i.  pour  demander  (pte  les  Jésuile.% 
soient  elui-ssës,  a\ee  lu  Requeste  au.\- 
dicte»  lins. — Paris,  Pâtisson,  u.  n.  xcvf. 
ln-8. 

Le  HatiilogiM*  MTulaïre  ttMlîvr«<i  dra  fai- 
lle i-'rancfarl,   1608.  iu-4,   poR.   H?,   la 
Je  1595.  S'il  u'y  a  pas  là  erreur,  c'rst 
fubite  réimprMsioii.   faite  indubitable* 
dbex  PsliflMu. 
fVllc  piorr-   a   i'iè  nimprimif   phisirim 
H  iiiitjiiintriil   fri   1717,   a\(i'   un   iitiln- 
plaidoyer  putir  une  ofTairc  récente  miitnr  li>Ji 
jMuiles. 

H.  Orpenspji  de  ceux  du  Collège  de 
Clern)ont  contre  les  Re(pie;i.tes  et  Pluy- 
doWt»  cnnlre  eux,  et  |»articulierement 
relui  de  M.  Arnaud  :  KiiM'inble  les  U»t- 
.ln^Piit<'n((*sdu  Ho)  Ibiiri  II)  (de  Mm], 


a\t'C  les  Requeslcs  du  Cardinal  de  Bour- 
bon, du  Duc  de  Nevei-s,  de  lEvcs^ue  de 
Clcrinotit,  &c.  —  Parit ,  Pâtisson,  m.  d. 
XCIV.  In-8. 

Voilà  ce  qui  s'appdlr  henir  chacun  jHmr 
Mui  argt'tit.  ir  \m  ubligcuut  typogr^ipliv  ini- 
prirnoit  et  rjil(a(|iir  v\  la  dc-rciLM-.  C'mI  au 
i-«sltf  bilr  la  M-MJc  Jiutoritê  df  MiiîtlriiiT  [f'itn- 
Steph.^  que  je  mv\s  re  \olumi'  au  uoni  de 
l*aliMOU.  r)auA  Iva  Aun.  III,  Ht)',  il  t»t  saiu 
nom  irimprimcur,  mu&i  qui*  J.in.<  U  BibL  de 
la  France,  ii"  44,&il. 

Olledéfriue  taX  Je  Pieri-i*  Bamy,  jnuile. 

M.  P.v?sEGYniouE  au  Hoy  Henry  IV, 

]iarCuy  Joly.  —  Ibid.  m.  n.  xciv.  In-H. 

13-  Chbonico?!  Pros|H'ri  Tironis.  — 
Ibid.  u.  D.  xciv.  ln-8 

U.  PoNTi  Tyardœi  Bi^iani  (Cabilo- 

nensis)  epîscopi  tniclahis  de  i^enealogiii 
îltijîonis  Cjipeli  &  posl renier iin»  yucee»- 
sorumprosaiâii-'CarotiMaL;!!)  in  Kninci». 

—  Parisiis  .  ex  olfir ina  Mamerit  Patts- 
«omï.  M.  u.  xcvt.  In-8. 

15.  ExTRAicT  de  la  pèniSilogie  do 
Huches  surnommé  Ciipet,  RoydeKranfe, 
et  des  derniers  sïicces*etirs  de  la  race  de 
Charles  Mûi^ne on  France  (|«r  Pontus  de 
Tyard).  —  Purin,  Patissan.  m,  d.  xr.iv. 
In-8. 

ik-\ou  la  hilil.  fie  b  Frnnct>,  n*'  «4906,  le 
latiti  iif  puriU  ipreu  ISlMt,  i\vu\  aitt  après  la 
lraJui:tifPH  fruiM;'ns4*.  Maitlairc,  AtH».  III, 
A07,  les  met  tuiu  dnix  n  la  mi^nir  auiivv 
1594.  Oi  U  y  a  tireur  Jr  Tunc  un  Tmilrr 
[Nirt,  uu  le  lalÏD  aura  (*1l-  iuipi-înir  d'abord 
(Il  t5iH.  <-t  un*'  «vondp  fou  m  1596. 

16.  De  Jiiâta  et  cauonica  Ab»ululiono 
llciirici  IV.  Re'^is;au(tore  PeiroPilhajo. 

—  Ibid.  H.  D.  XCIV.  !n-S. 

Cx  li^re  fut  ira  prime  rn  frarirnis,  cniiimr 
trajuii  Ji-  l'iulien,  d'aburd  en  iSH'i,  a^aiit 
I  t'dilioii  Litiiii-,  L-i  uiiL'  M^-oiidf  foi»  fu  ISliTS. 
Ijn  l  Itra  mou  tains  ri-pondîri'til  m  151*5,  à 
R'uue,  l'i  ^'iMi*rtucrt'»t  i  tiaitlir  vt  tUtaon- 
trrr  qm*  nul  dw  prtUl»  di*  Fruocr  ur  pouvoil 
relever  lU'nri  de  rrxromnuiuiratiiin  laiHHtr 
par  II'  Pa|H-,  ipu  whI  a^tiil  If  tlrinl  d«'  la 
rrtim. 


t 


MAiMIîHTUS  PATISSOMUS.       15W^5-96. 


Je  n'ai  |uis  Ml  h%  dii 
<i^  ['ithmi,  nuis  ji*  li*-i>  |)tù->iii 
PatLHMMi,  coiDin*^  le  fui  b  \erûoD  btùie. 


...   ....  ,».9  ..•  n,utii>  pièctfs  rrouroise* 

(If  ['ithmi,  nuis  ji*  \vs  ^hvmhov  iiu|triiiiù.-s  par 


M.  D.  XCV. 

1.  Tbaictk  <\f*  U  (lîAjwlulion  du  ma- 
riait; )»ir  l'iriipiiisiutiR'L'  et  froideur  (le 
riiniiiiuc  yu  df  lii  ft'Dunc.  (jUir  Antuino 
lluluuiii,  om.H.-iIttT  un  PiirloimMit  de 
l'îMJs,]—  Pans,  Stiimàtt  Vatisson  .  Iiu- 
{inineur  du  Ruy  ,  clu'z  Hubert  E^itianiu. 
M.  D.  XCV-  In-it. 

Seconde  édilioD  ;  la  pmni'Orff  «si  de  1581 . 

2.  Playuovk  (le  Utuis  Dollé  pour  It'S 
riirwde  Pariri  conlif  k-s  JùauilCà,  avoc 
les  Arrrsts  de  la  Cour  de  !*iirlement  con- 
tre leiîdil^  JésuiU's,  et  Vers  (ranrois  sur 
le  PUiydoyt^,  par  Nicolas  ItopiiielHoberi 
Estienne.  —  Ibid.  m.  o.  xcv.  ln-8. 

3.  TnAicTK  (le  Guillaume  du  Vair,  en 
trois  livres,  de  ta  tonslanoc  et  eousola- 
tion  ts  ealamilez  publiques  t  seconde 
(^titiuii,  reveue et  corri;^w.  —  Ibid.  m.  i>. 
XCV.  \n-\6. 

Jr  TIC  cannois  \>Qs  Ui  prcmtérir  ûdilioo.  La 
(in-fnre  de  i-flli-ci.  au  duc  de  MontpeiiMcr. 
est  du  1*^'  juilU't  1594.  et  lit  pnnicge,  en 
fa*eui  de  Potmou  et  d'Abcl  l'Angelicr,  «l 
tlu  Mrizc. 

i.  PAiiABATAvinclus,sivpTriuiiipbiJS 
Christi,  tragœdia  (Jac.  Auf^.  Tlumiiij. 
—  Lutetiae.  apud  .]famertuin  Pti(is.su- 
nium ,  T)'po^nipliun»  Uegiuin,  in  uUicina 
Hobfrli  Stfphani.  M-  ».  xcv.  lu-H. 

Parabala  {Trarugnssor  Ugii)  k  Démon. 

B.  (Ejuâdcm)  Vaticima  Joelis,  AniosL , 
Abdiffî,  Jona>,  Hatmccuci,  Hat^ga-i,  |KM^ 
tica  metaplirusi  illuâtnita.  —  Ibid.  h.  d. 
XCV. ln-8. 

6.  Lbs  Larmes  de  S.  Pierre,  et  autres 
ver^  chreslien»  sur  la  Pa?«ion,  [>ar  Ro- 
l>erl  Estii-nne  (III).  — Pûr/5,  Marnai  Pa- 
twion.  H-  ».  XCV.   In-K. 


7.  Oiw:oiRS  en  Ncrs  pn^enléau  ron- 
nesUible  de  Monluioreney  sur  sa  venue  n 
Paris,  pjir  R<jtiert  EsliHnne{IlJ). — Pan'f , 
Mamert  Pattsson.  h.  0.  xt:v.  ln-4. 

Duu  Ift  ratai,  dr  De  Thon.  pag.  307,  je 
vois,  m  addition  maniiM-ritr,  lo  pièce  suivante 
qui  prolialilcmciil  rst  au»i  en  %tm,  ri  à-|>eti- 
pm  du  niCiiM*  leatp.t. 

8.  RoB.  EsTiEN^e   Discours  à  M.  de 

Villeroy.  lii-8. 

9.  PAUAPUitASBs  et  Méditations  sur  lefi 
P.seiiumes  de  la  |>énilen(T.  en  ver»,  par 
La  Vallée,  S^  de  Monligal.  — Paris. 
M.  Pâtisson,  m.  d.  xcv.  Id-S. 

Second  Caul.  de  U  VallicK,  ti"  13716. 

10.  Trac.edic^  Siiintes,  par  Loys  Des 
Masures  :  Diivid  eoinbatUiiil ,  DuvifJ 
trioinphanl,  et  David  fugitif.  Jephthé  on 
le  Viïu,  tm^'édie.  traduite  du  latin  de 
Cl.  Bnchanan,par  FI.  C.hreslien.  — Pa- 
ris, Mamert  Pâtisson,  h.  d.  xcv.  i  tomes 
en  un  vol.  in-î2 

11.  i.  Passbratii  PfTBraliunrula  tn 
disputalioncm  de  Ridiculis,  quip  est 
apud  Cieeronem  in  libro  secundo  de 
Orritnre.  —  Pantdis^  apud  Mamerium 
Padssonium.  m.  d.  xcv.  ln-8.  15  feuil- 
lets. 

Il  y  a  des  exiinplaires  datwi  de  !W4.  ii  b 
MiilP  de  l.'i  pri'faop  sflut  qiieli|UHs  ver*  blîa^ 
d'Adriw)  Tnrnrlie  coutre  les  Jcsuilrs,  «ju'ïl 
tioinnir  « «n  am  itclam  su  rrepen  trm ,  yuo- 
mt-nihur  Jauni. 

\t.  Uknealogie  de  la  imuson  dp 
Montmorency  comprise  en  hi  présenli*- 
tion  des  lettres  de  lOfiice  de  M.  le  t*on- 
ncâlablo  faite  en  Parlement  le  i9  de 
novembre  l'an  4595.  —  Paris^  M.  Pâ- 
tisson ,  Itnpnineur  du  Roy.  m.  d.  xcv. 
In-8. 


M.  D.  XCVÎ. 

r  IV  PiciiKKt:LLUS  lu  Mallha?i  captil 
xxvï,  CtPnantibii^ .'  &.<'.  —  ParùiM, 
Mam.  t'dlisntm.  m    h   xcvi.  ln-«. 


i596-97-98.       MAMERTUS  PATISSONIUS 


3,  Dk  Geneali>i;ia  Hugotiis,  cognq- 
morito  Ci)|)eli,  Francorum  régis,  et  pos- 
tromorum  6ucre?^urum  pro^ipite  Caroli 
Ma^ni  iii  Krantiu,  TracUiUjs.  —  l'nri- 
siis,  l'atùson.  h.  d  \c\i.  I11-8. 

Voyez  à  la  page  189.  aiiiiéo  15â4,  la  Ira- 
ductioii  frutM^uÎM;  di;  ct-l  au'tragi*  dr  Puiilus 
deTyanl. 

3.  Edict  du  Roy  sur  les  articles  ac- 
cordez an  dui-  de  Mayenne  pour  la  paix 
en  co  Hoyaiime,  —  Varis,  Mamcrt  Pa~ 
tismm.  Imprimeur  ordinaire  du  Uoy.  m.  i>. 
xcvi.  ln-8. 

i.  ËDicrduRoy  pourl'etïtabliâàeiiicni 
et  croatiuii  ci'tin  builliûfîe  provincial  en 
*a  Ville  de  Saissons.  —  Paris,  Mamert 
Palissun,  &c.  H.  D.  xcvi.  ln-8. 

5.  Edict  du  Boy  pour  l'eâtabtisaement 
&Mno  i;cnératilé  et  bureau  de  recelte 
générale  de  àe^^  [inanceâ,  à  Soissons. 
*-  Ibid.  u.  D.  xovi.  In-8. 


M.  D.  XCVll,  ^ 

i.  Réplique  de  Jacques  Davy  Dm 
Perron,  Evèî4|ued'EvrPu\  ,â  la  remotiii- 
tniure  de  quelques  iMinistrcà  sur  un 
roruiin  escript  louchant  leur  vitration, 
nouvellement  adresné  â  eux  par  un  des 
leur?  revenant  à  rE;;lise  L"at!ioli(]tic,  — 
Parifi,  Mamert  /'a/i.won,  Inipriineur  du 
Kov,  cbcz  Hobo't  Estienne-  u.  d.  xcvii. 
In'«. 

3.  Platdoyb  de  Simon  Marion  sur 
lefjuel  a  été  donné  contre  les  Jwuites 
l'Arrest  du  16  octobre  1597.—  Ibid. 
M.  u  \cvu.  I11-8. 

3.  Joii\.v.  Passemtii  de  ciEcitate  Ora- 
lio-  —  Ibid.  M.  D.  xcvii.  ln-8. 

4.  JouAN.  Passeratii  Eloquentia?  l'ro- 
.faasoris  cl  inlerprotis  Hegii  Kaienda: 
Jaauajiaj.  —  Lbid.  u.  d.  \cvn.  Iii-4. 

A  la  snitr  d«  ces  pursîes  loliucs  est  ordi- 
nairt-metil  relit'  li*    vuIuiih'   «iiivaiil    ijtii   nu 
*  fpM-a4  f(puillpl«. 


5.  Le  premier  livre  des  Poemcâ  de 
Jeîtn  Passerai,  avec  le  premier  livre  de 
ses  Elégies.  —  Ibid.  m.  a.  xcvii.  In-i. 

J.  Passerai  eït  un  dus  ({uatre  auteurs  de  U 
Saljrt'  MV"uî]n»(.'C. 

6.  Ao£ui  Suinjiiartliani  Staîvola;  fil. 
Pivemala.^ —  Lutetiar,  apud  Mamertum 
PaUsstmitirn  ^  Typograpbum  Kegiuni,  ex 
oQicina  Hob.  Stcphani,  m.  d.  xcvii.  Ïn-H. 

J'ai  uu  ex.  &ur  |f><]uel  e&t  ÏTrit  dr  b  main 
<lii  Pr.  J.  A.  Dv  Thuu  :  Mousifur  de  .Saiutc 
Murllir  m'u  f;iiti  dm>  de  ce  pût  liurc.  Ce  ItT 
septcoil).  1W7. 

7.  Les  Mimes,  enseignemens  et  pro- 
verltett  de  Jaii  Antoine  de  BaïT,  en  quatre 
livres  revcus  et  augmentez  en  ceste  der- 
nii-re édition.  —  Pans,  ^fa^ne^l Pâtisson ^ 
Imprimeur  du  Hoy,  chez  Robert  Estietme. 
«.  D.  xcvu.  ln-(2. 

Uuo  précédente  înlition .  Pari»,  Liicjift 
Breyer,  1575,  hi-li,  toiiiic^nl  le  Manuel  J'E- 
pktèit;  il  nVil  fwinl  daus  celle-ci,  qui  est 
oimoucce  cuoime  ougmrnfi^f, 

8.  Pétri  Pilliœi  J.  C.  Elopum,  Papi- 
rio  Massono  autliore.  —  Luletiaf ,  apud 
iVfiTfierfuw»  Palif^svnium,  Typo^^-aphuin 
Rei^ium,  ex  officiua  Ruberti  Utephani. 
M.  D.  xcvn.  It>-4. 


M.  U.  XCYIII. 

1,  Cent  Pseaiimes  mis  en  vers  Fran- 
çois, avec  quelques  Cantiques  de  la 
Bible,  Poésies  Cliri:*stiennes,  Prières  el 
Méditations  Chrétiennes,  par  Philippe* 
Des-Porles;  abl)é  de  Thirun.  —  Paris ^ 
Âlamert  Pâtisson,  Imprimeur  du  Roy. 
M.  u.  xcvitï.  In-*. 

llaQ.s  les  di\eraM  cdilioos  de  cei  Pftaumes 
tMi  ^er»,  les  Pot-sirt  el  Ici  Prièrei  se  trouvent 
toujours  M  la  Miite  de.t  Puiimes.  in;iix  elle» 
ont  leurs  titre»  séparés  nfiii  de  |>ou\oir  for- 
mer des  livrets  à  part  ;  aussi  en  reuconlrc- 
l*ou  r|i[ieli]iiefois. 

>l.  liriinel  note  iitR*  éditiûu  Je  1597  qui 
e*l  peul*V'tre  la  mi^mi*  (pH*  <i'lle-ri. 


4D2 


MAMERTUS  PATISSONIUS.      1Bfl9-l6M-lffltt. 


H.  D.  XCIX. 

1.  Hipi'osTOLor.iK,  ou  Diîîconrâdesoa 
ducbeval,  [mr  Jt'huu  Hcrroard.conspillor, 
mcderin  urdinairc  «M  swrt^laire  du  Hoy, 
—  /*arw,  Mamni  l'atisson.  M.  D.  xcix. 
In-i. 

2.  Discours  vtViUible  sur  Ip  fairt  de 
Marthe  Brossier,  rir  Romoranlin,  pré- 
tendue démoniaque;  par  Miclid  Marcs- 
cot  (ou  selon  Guy  Patin,  [wr  Siinon 
Pielrt),  son  gcndro,  lous  dL'u\  niiVlecins 
il  Paris),  avec  l'Arre^t  du  Parlement  de 
Pari?.  —  Paris ,  JUamcrt  l'atisKo».  ».  u. 
xcix.  In-tf. 

L* Arrêt  du  Parlcmnit  de  Paris  fnt  rvudu 
contre  la  jonglerie  de  cette  pr^tt'ndue  po*- 

»C5âiuU. 

t>au9  la  m^mc  ann^t  ce  livrt  fut  r^iro- 
jirimr.  nirc  î'Airi^l  du  Paricmriil  :  Jouxte. 
fexefhiilairr  iniffrimè  à  ParitparMam.  Pa- 
/iisoii,  15%,  iu-8. 

TallemBiit  des  Réaux,  nu  ceti\  tpii  un(  ar- 
niuf^é  SCS  iiutes,  allnhiieiit  c«t  auvnu;?  à 
Le  Bouteilkr,  pcrLdcl'urdievèquedcTours. 

:).  Jacudi  Au};usli  Thuanl  Poetnata 
sacra,  —  Lxitfliw ,  apud  UamcTtuvi 
PattHSonium ,    Tytuigrapbum    Rcgiuiii. 

M.  l>.  XCIX.  Ill-*1 

FArt|ilé  f|uel(|Uc»-UDa  des  Carmina  sacra^ 
ce  recui-il  se  comiwsc  de  pièces  tU'jà  îinpri- 
Dinis:  Juliiis,  Kcrjesidsies,  Tlinnii,  Vatici- 
iiia  JoeIi«.  Amosi,  Alxlir,  Juntr,  llal>accuci, 
tla|;q]ei,  I*anibiila  viiicliLs,  &  sacrariun  car- 
iiiiiiiint  lili^lItLt. 

iH'dir  au  premier  préûdeul  Achille  de 
llarbr. 

4.  Edit  dti  Roy,  et  Déclaration  sur 
lo  prûciHientâ  édiu  de  pacification , 
publi*i  au  Parlemc'tit  la  îîi  de  février 
ioSy.  —  A  Paris,  par  lis  Imprimeurs  et 
libraires  ordinaires  du  Kuy.  m.  i>.  te. 
lQ-8. 

U'  privilège  du  Hoi  est  accorde  à  Frédéric 
Mord,  Joinet  MetUycr,  Pierre  riluillier,  i-t 
Manterl  PaltMoii,  se*  tnipiiineitr!i. 


M.  Dr:. 

1.  LEspreuiieroïiOEuvreâdcPhiUppes 
Dcs-Porle*  (abbé  de  Thiron).  Dernier© 
édition,  reveiie  &  augmentée.  —  Pari*; 
par  Mameri  Pâtisson  ,  Imprimeur  du 
Roy.  H.-Dc.  la-H. 

Lexlndl  du  privIU-ge,  imprimé  à  la  der- 
DÏère  jtage,  est  du  il  juin  1507. 

Fil  IGOO,  iiiivaiil  Biùl.  ConUsUma,  un  Ko- 
tiri1  Pâtisson.  Il  y  n  U  prubablenirtit  uiH>er- 
reitr  tvpfigrDphiquc,  un  plutàl  «i  aura  confutH 
du  cl  trouqué  le»  deux  mentions  aeeoutunéei 
doRiibt-rl  t^lieimi*  et  Maniirt  Piitis^on. 


M.  DQ. 
\.  Les  PscaunRS  de  David,  mn  en 
vers  François ,  |iar  Philippe?*  De*-Porteg 
abbé  de  Thiron.  Avec  quelques  Canltques 
do  la  llible,  &  autres  iruvriw  Thre*- 
liennos,  &  Priert»s  du  tm*sine  Aulheur 

—  Paris,  Mamert  Patissun  ,  Imprimeur 
du  ïloy.  M.  uci.  petit  in-12. 

H  tiiuni|ue  etii-uie  ici  iH  p^utne*  que  1' 
troiivi'  t-nfin  dun»  ta  rèiuipres&ion  de  16tl3 
par  la  \ruvc  dr  PalL-^Mm.  Edtlimi  complète 
qui  Fui  en  peu  d'années  pluaietfrs  fois  rebile 
tiiit  A  Pari»  qu'à  Houen  daui  le  mémr'  lor- 
mal  in-1ï.  Lu  )>r«-niiere  piibliratiun  de  Konen 
150!,  in-i,  cl  de  Paris,  15W.  in-lS,  ue  coo- 
tient  que  soixAule  ISaumrs,  cl  dan»  l'iii^.  de 
1598,  il  n'>  eu  a  que  in'nl. 

Dans  CVS  iiuiuhreuses  ùlilioiis  do  voH  Itt 
nom  de  l'aiiti'tir  iVrit  ùrj^iies,  D€*~Poriu^ 
Des  Portej  vX  quelquefois  in4!^mc  rf«  Portes 

i .  Poésies  chresiiennes .  Par  Phi- 
lippes  Pt^îi-Porteà,  iibl>é  de  Thiroii.  — 
Parix,  Mamerl  Polisson,  u-  DCl.  \n-^% 
40feuilli<tâ. 

3.  QrKLOvtES  Prières  et  Méditalîonfi 
ch^e^liorlne5,  Par  Hiilippe?  Des-PorUss* 
ablié  de  Thiron.  —  Ibid.  m.  d.  ci.  In-ll 
28  feuillets. 

4.  Recueil  des  (JBuvTes  poétiques  de 
J.  Beriaut  tibt>é  d'Aunay,  conseiller  d 
Rny,  ^  premier  aumosmerde  la  Royne. 

—  Ibid.  u.  m:i.  In-a. 


2.  Recueil  dr  qiielfiuM  ver»  amou- 
reux et  Slances  (de  J.  BerUiut).  —  Ihid. 
M.  DC.  II.  In-H. 

Avw  |»ri%ilc^«*  iln  *»  fru-icr  I60i,  awordé 

•reufvr  Jrfrii  Marm-rt  Pfttisson  y  Impri- 
ordiiioirt;  du  Roy.  L'i-dili-urdecescri- 
Rccuàl  fut  Purrc  Bertniil,  au»>î  itcIc- 
nastiquc,  d  frère  de  rauUiir. 

3.  JoANxis  Païiscralii  C^ilenda?  Janua- 
riuïi't varia  qiiiiHl;un  Poenwliti.  —  Luti^ 
liae.  upvid  viduum  âfatntrU'  PatiMonii. 
H.  oc.  III.  In-H, 

4.  L^s  VL  Pspaumes  dp  !)avid,  mis  en 
vprs  fnintjois  p<ir  l'hilippt^ïi  np^-Porles, 
abW  dcThiion. — Paris,  vcufve  Jfanwrt 
Patissoti,  Iiiiprinif^ur  du  Hov.  h.  dc.  m. 
ln-12. 

o-  PoEftiEs  chrcsliennes.  Par  Philip- 
pe» Dc'^PorU's  î)bl»è  de  Thiroti.  —  Ihi- 
dem.  M.  oc.  m.  ln-12. 


6.  Quelques  prières  et  niéditalions 
rhfpslionnpfl,  par  I(*  mî^ine.  —  Ibidem. 
M.  o<:.  lit.  1(1-12. 

7.  Trois  Discours  de  S.  Ambroise,  Des 
VierjîPs,  Asa  sœur  Marrelline,  avec  une 
Répriimindc  h  une  relit^ieubo ,  tniduiU 
pîU'J.  Hertaul  — Ibid.  ii.  i>r.  un.  ln-12. 

H.  La  NourriUire  de  \a  Noblesse,  (ni 
sont  reprf^enîtV's  le:*  plus  lH>Iles  vertus 
d'un  Jeune  «gentilhomme;  à  Monsieur  le 
Duc  de  Vendosme.  —  Ibid.  m.  d*;.  un. 
ln-8. 

9.  Les  cl  Pseaume»  de  David,  mis  en 
vers  François,  [wr  Philip(>es  Des-Purles, 
abbéde  Thiron.  Avec  ipieltjues  Ointi- 
ques  de  la  Bible,  Hymnes  et  nulres  œu- 
vres et  Prioresclirostiennes.  Le  toutre- 
voii  &  an;zmenté  parle  mesme  aulheur. 
—  Ibid.  M.  ih:iiii.  ln-12. 

10.  Institi'tiox  d'un  prince,  à  Mon- 
sieur le  Uuc  de  Vendosme,  par  le  Sieur 
des  Vvetcau\.  Pan\^,  chez  (\a  veuve) 
Pâtisson.  M.  i>c.  ilii.  In-4. 

O  sieur  des  YvctraiiT  se  nommoil  Nirobi» 
Vatinui-liii.  Il  n'y  a  ^»ciin  rnp|>orT  mire  Aiin 
ptH'dii'  ft  un»*  Inililtilio  prifuipu  une  l'on 
vrrra  n  i'iiuiiif  1017.  cIk»/  Kob.  F-^tiennc.  cl 
atii)onc«^  comme  Irad.  du  frjnrois  de-  Jean 
Ht'-roard. 

H.Jai:ohi  AususliThuani,  inïiiiprem.i 

35 


I[)ï 


VlnV  A  MAMEim  PATISSOMI       im 


Kriîfii  i'tî\\[\vi  (^una  l'rHVsiidis  infulali 
llislijiiiiniiii  ïiui  Lrmiiyris  lîfi-  xvi».  u&- 

—  f'rt/-/s(>,'j,  \idijn  MfiiiuTli  i^iUissfmii, 
Ty[H>ï;riiii!ii  Hf^ij,  lu  ullii'inii  /Ia6i?rli 
Sh'piiuiti.  M-  [»:.  1111.  In-fol, 

Lv  litn'  |iiir1<'  iiiiihhi  li-M  nniib  Ji^s  [ibnirea 
S(iniiiii<i  i-l    l>N»ri.irl.   \\nv.^  ^■^'   lilrt,.  qui  eit 
tjiirLi^iirrnit  ii'li.iiirhc'-.  il  «n  ^imliu 
.'lin^i  t'ULPiii'i'. 

.lu:,  \lr^^^^l  Tliiuini  Hishtrti 
tcriipiiiip |ii:ii>  |iiini;i- — iTVn'wYs, 
ilmiiii  .]fiiiui'rii  Potfxsuttii,  ^c.  u. 

Kii  ^■luiiiii  |Ki)>Ui'  il  1.1   IlihI.  KnyaL 

15-  luiKii  liliri  \\u\    —  Ibk 
iji    iiii.  1  Mil.  iii-H. 

\nrF  i|iii  :i  n(i|i;irlt'iiU  ni  .'>iiii  ilUiK^rt^  \ 

r,  Ir*"*  r«  niiir(|iMlik', 

Os  ili-iiv  l'itilioiis  (|ui  m*  sniii  piiM  loiil-a- 
fiiit  s«.'iiil»l;ililrs,  «(iiitieinu'iit  <Hirl(|lirs  p.issfl- 
f;rs  cliaiii^r^  on  suppriiiH's  diiiis  lo  itimpiTh- 
sioiis  ijiii  siii\in'iit.  cxci'pti'  iliuih  l.'i  lii-llr  ri 
wiMUitc  i-tlilioii  tic  Loiuln-s,  17;W,  7  m)I,  iii- 
Tol.,  où  \\y>  uni  i-W  imli*|iirs  cl  iTliil)li>. 

I.rs  fiintrs  (le  l'iri-l'ol..   imlrc^  |i;ii' r,'uitfUi 


à  la  fin  àif  sou  Pjiitrf  dinlicaliure  «uit  rorri- 
gétiA  dans  cL^tU^  miu|]n»6ton. 

Il  paroil  i|ue  PéditioD  cIï;  ces  Jimu.  \oIij- 

car  nu  m  trouve  des  eïfmplaîins   avec  I» 
tiln-i  rrinijiriniés  à  soji  tiym. 


Us   |ielit  vnUnn»  Je  PalisMiu  uf^  Minl 

■~  """S  in '16  ;  Ipur  formai  <it   iitt  |ieti  |iliw 

,  t1    (-liai|iie  cjihicr  a  1^    riMiilIrtv  H 

C*'    «Ottt    ITÎ    COHSlSqlli.'IKV    tICft    iu-lif 

qiri  |mrajl  aiiiir  é(r  ji{lo|}lf  viTfi  ctî 
ft  par  rimprimerip  luitiAit'iiiH*.  PauI 
e,  A  Ge^ève^  n  t'uulinué  de  Itiiir  ck*» 


inU|.  de  quc'lqiie^  vern  iimoiif^ux 

Bïftant).  ÈdUioti  tlemiore,  rf<v^e 

jnenkée.  —  Paris,  |wir  fhiJtjipe» 

th.  tHiprinietir ,   lii'nii'^iJiniiil   riie 

Kl,,,.  .  .îcfln  ilf  Bf'nnvaiïi ,  vis-à-viy  t]es 

Eécholos  (if  Dt'tTct.  m.  dc.  m.  Avec  pri- 

vil('i;('  (lu  Hoy    In-8. 

Le  piMU-ijc  ici  iiii-rilionni*  est  celui  qui  fui 
accorde  à  l:i  \i-ii\c  de  M.ifncit  PalisMHi.  en 
\CiiYi  jxinr  le  même  li\rc.  ()ii  m*  coiinoil  au- 
(iiiM-  ;iii1?r  impression  de  rv  Philippe. 


Ce  pn-miiT  «oliirne  ûcs  Ouvrage»  et  èdi- 
lioi»  dr  HbiiI  Eslimnc  a  *'h>  imprime,  iimi 
par  Mn  pèrt*  Hi-iirj,  mais  par  Kmiit^iii»  Lf 
Praii,  auln*  Imjtriineiir  fr.in^-nis  (pii  itVtoit 
retiré  en  Sniwe  pour  raiiv:  dt*  rfligiun,  «t  j 
avoil  ronliiuif>  u  proffji&ioii . 

Mailtiiire,  Anii.  Typ.,  111,  ftS4,  dit  de  ce 
tolume  :  ■<  Ad  œi-as nuiitis  |>«nnHTiiiii,  ex- 
uusi  Lu|;duiii,  apini  FraitriM-iim  Lu  Pn-ux- 
M.  o.  xcitt,  laS.  M  II  y  a  dTecUtriDi>ui  dtA 
ckrtapli'iires  daté»  dv:  Lyon,  ef  d'autn's  de 
(»em:\c, 

Il  eti  dédié  par  In  jeune  auletir  a  Henri 
HN)  |H'rr. 

Duis  11-  rn1alu{;ue  dpjâ  ritt  des  Inirs  ap- 
porté* aux  foim  de  FratH'turl  |H-iidniil  tuiil 
Ir  ruufh  du  «ciziéme  .sitTk>,  «oliimt!  iii-4,  de 
t^ncfurt.  1fil>:i.  ji'%oib,  pagf  H81.  à  la  Miite 
de  ce  %nlum4-  iK*  l'uni,  iii{li(|Uf  Luj(dtuù^  vK 
sous  son  iiimi  »  Mt'diKilioiM>»  iHX'ulîarc»,  MVtf 
Fidei  Ubumi.  iltid..  1593.  Iq-H.  » 

Esl-ce  un  a]>pp|ulii'«*  an  volume  de  poésie»? 
Je  le  d'Obi,  nuiis  j>i>  ne  l'ai  puini  \n-itié. 

i.  Plmiaki  Ol)in|im,  Ntniu'îi,  PylhÎH. 
Ulhinia.  [%y.  ciitn  Siholiiâ.)  Arijiinclai 
«Il  inlerpn'l;ilu)  Lalinn  ad  vprbiini. 
Cuin  Indii'ibus  nw^^swiriis.  —  Oliva  /*. 
Strjthant.  A  la  fin  :  Kxctidpbal  Pau- 
luit  Slffihimus,   M.  D.   \ax.   Hm^var. 


3.  FiBLit  Vir;:ilii  i\l;ii\Miis  l'(H'iiiutii 
Henrici  SUtpluirii  âi'liuliis  illiiijlriiUi.  ^c- 
('4L'tcru  qua;  hn'c  LitIiîi  wlitiit  (>xhil»el, 
jwjîina  »t'f|m'nlr  nwniipnUir  — Evcu- 
dekil  Pmtlufi  Steiihanu».  u.  U.  xciK. 
In-(t. 

l'misiémi'  î-dilion.  Les  deux  précûilentcs 
tnni  dt'  Henri.  1S75  et  t^SS. 

DàiK  la  BiM.  Uliiia,  1,  page  354,  vsl  aiusi 
nit^iitionnw  une  édîtjun  de  1507.  Jf  m-  h 
connoi-t  pft»,  et  je  ne  voi»  b  ttiiunf  «-rmir  di* 
chiffre,  1597  pour  Ï5W. 

1.  C.  Plinii  Cfw.  Swuiidi  Epislola*  tH 
I'tinoîî>Ticu^,  (vmn  aliis  divorsoruni  Pa- 
ncgyrici.t,  et  U.  Oiftiitiboni  notis  in  Epid- 
lalts.  Viiriîe  lettiont- s  uUi-a  prax-edciiteft 
in  bac  posteriori  edilione  ni<.ir;J!ini  atros- 
scrunl.  —  M.  D.  \i'A\  In-IB.  Sans  nom, 
îivoc  lit  iiiiirqiie  des  Esliriiiu'. 

Copiv  de  i'itlilioi»  de  Henri  E-slieniie.  iSM 
in-16,  avec  quelqu»  varimife»  de  plus. 


5.CoNi:oRn*NTi«lirHX'o-Lalina?Tts- 

Uiiuenti  Novi,  nuncprimiim  plensedi- 
lae  :  et  din  niultimnpip  dtwiderala? ,  ul 
optini?  duoos  ad  vt'nini  vf>curu  illiusin- 
terprfUtioncm  fulurit".  Acccsîiil  hiiif  «11- 
lioni  Supplément  uni  tH>tuni  oinniuniqus 
hiiett^ntis  dpsideralwnHir  ,  tam  eorum 
<\uiv  ad  aiireni  libri  rpj(HHa,  miani  (jiwî 
oiiiissa  dcsidprapi  polenint.  In  his  ijuid 
|»ra«lituni  «il,  praîIixaiHlIottoreniKpis- 
lota  dn<vl     —   Oli\a  Vaut*  Strphm* 


n 


196 


PAULUS  STEPIIANUS.      16(hmw. 


G.  ALPiiABKTtM  GKPcuin  l't  Hobrai- 
cuni.(Gr«e('o)  AdditasuiitTh.  BezaeScho- 
lia,  inquil)U!»dL<  ^orninnu  Gra?ea?ling:i)a'' 
prontinliiiliono  disw»rit(ir.  In  all«ro  li- 
terae  llobr.  dcscnbiinlur,  ex  Ant.  Ova!- 
Icrii.  Hob.  Iin;j;ua»  Prrtfesftoriâ  rerogni- 
lione.  —  Exciiiiebal  Paulua  Stephanus. 
M.  ac.  ln-8. 

7.  Pi.ND.ini  L'I  ciiîlcrorum  octoLyrico- 
rum  Ointïinii.  Edilio  un  grapco-lalina, 
Henr.  SU'(jliîiiii  ri'COjinitionp  quorumJam 
înl^rproUttronts  loconini ,  &  iiccessione 
lyrifunim  i'arminumlix'iipIplaUj.  —  Ex- 
*'ti(Ji'hïil  l^auluf.  StephatiHH.M.  uc.  In-l(î. 

8.  (Jlinti  tloralii  Flturi  Poomala , 
flcholiis  H  argunif-ntis  ab  Upiirico  Stt»- 
phano  illii:4tn)U).  &c.  Ediliu  Icilia,  quiL% 
pnt'UT  Si'liohunim  lccuplcUilioiu»m,  ali- 
quoL  insii[ïiM-  dialriUis  (*t  quasdam  in 
Veri  Porfihyriotiia  comim'tiUirios  oincn- 
datioiir;;,  ncc  non  (jimsdam  ud  eosact'os- 
sionfîs  habtH.  —  Ihid.  m.  ï>c.  In-8. 

Os  atigmciitaiiuiis  sutil  a\visi  i]an!i  V Fdï- 
tio  Stfciuttia  ilrt-StiK,  duiil  t;rl(c  £i/'/(u  Ttrtia 
est  U  cn]iH-. 

9.  r..  Pi.iMi  Ocilii  Sectindi  Novo- 
l'oinensis  Epi&tolurtun  libri  \.  EjuMlout 
Pancf^yricus  Tra];mo  diclus  cum  Coin- 
nirnlariis  JuiiniiLs  Marix'  T^UinaM,  viri 
ductissinii  ;  miiltisEpistolis  cum  illaruiii 
inUTprt'talionp  adjorlis.  Adjimrli  siinl 
alii.  iui  alii^is  Ovsm's.  Pïmegyrici ,  ad 
(idem  vetubti  fxcniplaris  micndali.  — 
E\cuclobal  Paulm  Strphanm.  bi.  ih:. 
In-i. 

Qiirli|i)ra  fxt-iuplairt's  wiil  dâlt's  de  1601 , 
a*»*  lia  IHOK  CoUm'ue  ^llohnygitm,  iin[iri- 
més  (!0  ptfliU's  leltrM  au-flrsâus  dt*s  listes  dv 
datp. 

J'y  ai  VII  miMi,  »(ir  (1«u\  rmillfls  à  la 
siiiic  ilii  liir«>,  dcnix  ^iWifaci-s  Juato  Rnlerv 
f'atilux  Stfpbanus,  w.  Cal.  S«'i»l.  1600.  el 
TTfHtçrapluis  /.rctori,  qui  irôtui<>nt  poiut 
dans  lV\rtii[iliiin-  tlali*  ili'  1G00. 

40.  l.ycoi'iiRtJMS  \lp\andra.  graîce, 
niiii  tTiiditissiniis  Isani  Tzrlzis  roin- 
liiPtilariis,  r\  lidtMnaiiiiï^Tipli  cnirnda- 


lioribiis  faciis.  Adjimcta  est  inlcrprela- 
tio  versuum  Latina .  ad  vorbiim,  (ht 
tiulielmum  Caritcrum.  Addita*  sunt  & 
ejusdom  (i.  Cantori  annotalioncs;  nec- 
tion  Epilome  Oissandraî  {ïnwo-lalina , 
oirmiiio  Anacreoiitio.  — ExcudeUtl  Pau- 
iuxS{fphanufi.u.î}i:\.  [n-4. 

14.  Ei'axpinisTrastrdia'  qua;  pxlant. 
Ciim  lafiiia  linliHnii  (^anleri  inlerprcla- 
liûne  (al)  .tmilio  Porlo  pnii'ndau).  Srho- 
lia  îjraîra  (îoctonim  viraruin  in  i^ptem 
Euripidis  Trppvdias,  ex  anti(|ui!-  excm- 
plarilitis  iib  ArsL'iiio  MmieinUisia'  ar- 
t'hiepi-sCOjMJ  rolleela.  Accesserunl  in 
iirideriin  pruxiiiia»  docta?  J.  Bnxlîri , 
nwnon  (luil.  Oniteri.  .Km.  Porti,  et 
Gaspans  Stiblini  annotationes.  Cuni  iii- 
dicibus  nivessèriis.  —  ExcadelKit  Paulus 
Sl<rph(tnus.  M.  i>( .  11.  2  tomes  qui  a*  re- 
tient en  un  vol.  in-4. 

Il  y  a  lies  i*\oni|)tjiit't'Miiii  n'ont  ni  Ivs  no- 
tes ni  l'Inilcx,  Jiiivsi  iif  |M)rtenl-iU  pas  air 
k'ur  litre  <■  A<'i'eu«'itinl el  loul  it  qui 

SllJt. 

t^.  SoPHOtLisTragœdia^septeni.  Uuu 
niui  omnibits  gra'ciïi  scboliis,  et  lalinn 
Viti  W'inscndj  ad  veri)um  inleqirela- 
lioite.  Qaibus  aece^jRTiint  luuihimi  Ca- 
nierarij,  iiornon  .V  Ilenrici  Stepbani 
anrioldliones.  Unu  eum  Iiidirc  srnlen- 
ttnnini  Sophoclcarum. — Excudebal  Pau- 
ttis  Slephanua.  m.  dc.  t».  In-i. 

43.  Pal'li  St(>|>liani  Voliim  pro  fHici 
ifinere  Manritii ,  Landi^dvi  Ilassiœ.  — 
M.  ne.  II.  In-i.  Pièce  envers. 

U.  NovuM  Ttstamenlun»  gr.  cuin  in- 
lerprelatiorie  Uenriei  Sicphani.  lùliUo 
lerlîîi.  —   M.  DC.  IV.    hi-16.    Avec  la 

niarqundcs  l^slienne 

RL'iuiprrssiui)  dc  réditioii  Jl-  llvuri,  tS87. 

15.  Ism:n\Tifi  Oraliones  pl  Epi^loUu* 
ciim  Latina  interpn'liiliono  Hieronymi 
Wullii.  ab  \\i^  )M.l^l^enllJnl  reroi^uita. 
Ediliu  rit'cimdji.  —  Kxruiloliat  PfiufiM 
Sirphftnus-  «.  m.,  iv.  In-K. 


lWi-14        PAULUS  STEPILV,NUS. 


497 


OH*^  itliUini.  cHliiw'v  surliHit   pour   Sun  | 
Index,  csl  iailv  siir  «■«•llr  de   Hrnrï  F-Alicniii', 
ib&3.  iii-fol.  ;  DifÙA  iAW  riv  ruiitîtnil  t|iif  I'Iao-  | 
craie  :  on  ii'j  (roiivp  |ia.<,  non  (du*  Ut,  ili»sfii.i- 
liûu*  [Dintrihde  Srpttm)  ik*  Mi-nii. 

Maittairc.  Aitii.  Itl.  645,  imlo  i|He  l'vpi- 
grapbc  d(.'  la  nwrqiit;  de»  F^LieuDe  varie  daii« 
1rs  exeniptairi's.  dont  U*»  iiiiâ  |M)rieui  :  .V«// 
■I   d\tuU'i-A   :    Af/miïi  jm/i/ 


ojjiim  tauen-. 


20.  Ahistidis  Oraliones.  gra&ce  et  la 
lint\  (îiiil.  (^ntoru  inU?rprelt'.  — m.  dc 
XI.  3  vul.  ÎD-â. 


ramtt  ut  ego  lutrirrer. 

16.  AElii  Aristidii?  Adrianensis  Ora- 
toris  darisïlimi  Onitioiiuni  tomi  très, 
pr.  el  lut.  iiilerpreto  lîtilielmo  Omtero 
ITItrajwtino.  Adjurixintiis  variai  <'j»'S- 
dciu  Gulirtnii  ('jmlfri&  altonmi  Iwlio-  i 
nés,  leolori><  jtiilii-io  exiiniiiiandus.  Una 
cum  indicé  duplici  :  atlfro  ^noniologia- 
rum  :  ultcro  renini  &  vi-rboniin  ,  et«juo  ! 
locupïelissimo.  —  Oliva  hittti  Stephani. 
M,  DG.  iiii.  1  \ol.  in-8. 

Mition  liT5  oslimt'e ,  et  remarquable  par 
son  e:ieellenl  Index. 

Le  iwipier  est  fort  mauvais,  ce  qui  est  te 
défaut  lie  la  ptiqtBri  de  vn  éditions  suisses. 

<7.  IloîiFHi  PoPinata  duo,  llias  et 
CWysyjWi  sive  Ulypsra.  Kjiirtdcm  Batra- 
Htomyoniaohia,  Hyinniol  Epiuruiniiiuta. 
('.um  Latina  Jntor|irclntiom>a(l  verhum. 
Adjecla  siint  etiani  ,  Colullii  du  mpUi 
Hclena;  :  et  TnphiiKlori  do  liji  excidio , 
PofmaUi.  Cuai  liidicibus  necessjiriis. 
—  Excudcbol  Vanlus  SU'jriiunus.  st.  vc. 
1111.  t  vol.  in-16. 

Rêîmprt^ion   de   l'édiLioa  de    H.    'Esl.. 
1588,  a%»i*  crite  différeiietî  qu'un  en  a  retriin- 
cliù  In  Ccfttonfi.  qui  y  sont  renqdacés  par 
Coiutlnis  cl  Trjffhiodonis.  t)u  y  a  aiusi  ajouté' 
des  lahles. 

18.  Plimi  Epistolie,  el  Panepyriciis, 
"Mm  notis  fsaaci  Casauboi^i,  et  alii  Pane- 

-rici  veleres,  cxtHlit.  Henrici  Stephani. 
Ex  tyiKV^raphia  Stephaniana.  hoc  v. 

19.  PtiNii  Epi:^lola;  ut  Panegyriri.  — 
H   w..  XI.  In-IB. 

liiilniHtalileinent  ee  Mtnt  *ltà  cnjiim  df  IV- 


Rcimpreuion  dc  I  6ililion  dc  1604.  Il  fan 
droit  eomporcr  le»  dcu\  pour  siaioiv  Jiuqu 
quel  point  telles  suitt  confonn».  t-l  mènie  si 
les  evempLilri-s  de  liîl)  ue  sont  ]uls  Minple- 
nuut  rAJeuiun  par  di-  nunxeaux  liln.*]). 

2(.  PiioTii  Bibïiuthera,  gr.  ri  lut. 
Andr.  Si'lïotlo  inlerpiele,  cum  Davidis 
Hœst^lH'lii,  &  Aiidrt.'a*  ScIutUi  sclioliis. 
—  Oliva  Pauli  Slfpfioiki.  m  ne.  xu. 
In-M. 

La  premicre  Mïtion  avoil  clé  doDiiêe  À 

Aug4lK>uri;,  1601,  iii-fol..  parDa«id  Ha-»rJie- 
tiiu,  eu  grec  M'ulemenl.  F.a  1606,  Ajidre 
Srliutt  dunna.  dau.<»  lu  ni<^n)c  \itle,  iu>e  \er- 
Mon  lalin<>.  Celte  édition  de  Paul  Esticiiye 
eunlîcnt  le  gîfC,  le  latin,  les  notes  d'Ha;scl»c- 
lius  el  eelli^  que  Ir  Irmliiehiir  a\oil  joint»  à 
sa  tersinn.  I^  \oInme  connnenre  \mr  cinq 
préfaces  de  Paul  el  des  précédeuls  Milcurs  : 
celU;  d'is.  (ji.uuboo,  t.  Kal.  Juu.  1601); 
d'iloc^clielius  à  Vclsenu,  xu.  Kal.  Aphl. 
IfiOl;  de  SrhoH  au  nii^on,  1G06;  de  Juite 
t.ip?M.*,  J6  dér.  1606,  et  enfiu  relie  dc  Paul  n 
Stuehiuulder,  Kal.  niaij  1611.  Quant  à  tu 
lia  le  que  j'ai  viiedi'lftl^.  re\arliliide  connue 
de  jduiieiiri  h\  n-*  el  (  .atatngiie»  dont  les  mis 
dij>cnl  IGli,  et  d'aulres  1611,  doit  faire  eon- 
clurc  qu'il  y  a  des  exenipUiire*  à  rliacnne  dc 
ce»  JeiiA  dnie»,  à  rooiiUi  que  la  date  IGll  dc 
l'Upitri'  de  Paul  ne  soit  la  .si-ule  cau.se  de  cette 
variai  ton. 

ii.  PixDAnrs  el  caeti^roriim  oclo  Ly- 
ricoruin  Omnina.  EdJtio\.  tiiafo-latina 
Henr.  Stephani. — Oliva  FauU Stephani. 
M   DC.  XII.  ln-16. 


î.'i.  Ef.NAPii's  Sardiantis  de  vitis  Phi- 
lotïOphorutn  cl  Sophistaiiiiii .  (:r.  et  lat. 
Iladriano  Jiiniii  interprète;  ijraica  cuiii 
mss..  Palatmisconijmnitii.aiïelaN:  emen- 
data  Hier  r.oiiiiiielini  ojM'ra  :nunc  re- 
cens acrediint  ejustlem  auctoriâ  Lega- 
tiones  e  Bibliotheca  Andréas  Sohotti. 
graece,  éd.  Ilieronynio  Coiniiielino.  — 
Grtirvœ.  OU\ii l'auli Strphani .  ii.nr.xit. 


I 


« 


198 


PAULUS  STEPHANUS.      ie46-«. 


Il    V  il    <1(''<   (■%.i'rn|ilii]ri'5'  ijpud  Samueirm 
Crisninurn. 

21.  DiOGEXEs  Lufriiuà  vl  Heaycbiu& 

m.  de  \iti>  plii!u50[*horiiiii ,  grsce  cl 
lalinè,  cudi  IViiij^mrntis  Pyllmi^or,  &  no- 
lis  Isimoi  Cjisîiulioni.  &  llonr.  Stephani, 
(w  p<iilioiu-|iifrtrtn]ii  (imn.  \'69i),  —  Ge-_ 
nevœ ^  OViMi  Pauli  Sfepitaiii  m  ""■  '*'■ 
In-8. 

25.  Novi  M  T(*st;»mpntiim  i 
ciim  nolislsttaci  rȈnubiini  ad 
llenrici  Stcjihiini  ml  riii\r!:i;ini»m 
ti^,  (tiitio  piMmiiLi,  —  <7nftfVf 
Paufi  Stejfhani ,  Suinptibus 
Cri6i>ini.  m.  ri<:   Kvir.  In-IG. 

26.  HEHOiutT[  Hiilifiimasâd 
runi  libri  i\.  (ju^Jimi  Marnit. 
Homeri.  ExifriilH  )'\  Cti'siii,  ei, 

Hcnr.  Stopliiini,  riiiii  tkjIIs  Frdi'nii  l.i;i- 
bur^'ii,  i^r.  lat.  ;  cuin  iconibus  slruclu- 
ranim  :  edilio  arionuita  oiiera  Gotho- 
frcdi  .Uiiiiîcrmanni ,  cum  Indice  auclo 
t't  loovipk'Uito.  — Oiiva  PauU  Stephani. 
M.  uc.  xviii.  ln-f(jl. 


Apr«ft  1^4  tl«ii\  ^llmalïle»  edilinaa  don* 
iiLts  |Mir  lU'uri  E&th^uic,  en  t5I4  d  ISSGft,  «t 
cdU*  de  Jim^crmaiin,  Ffïnicfurt,  IQOfl.  qm 
leur  ç1oi(  su(itriieuri%  Ir  uoinrl  t-tiihiur  ne 
faisant  |]irf?âqiii*  iiiic  ivrirocluifif  cetl'r  dcnriLlot' 
av^  fifA  ttùlvs  flugtni*nlBli(i[is,  a  l'cimiilniii) 
réuiisi  à  rt-uiire  Ja  .sÏitiiim  préfrrablt^  tioii-m^i 
lemoil  >n)ix  ikiix  ilt'  H^^iirt,  mat^  m'^.cnf  à  c-i-Vlv 
du  Irî'ïiiatuitl  Juiigvrniiuui  aux  imijurtantr» 
piliriTii»  iik-   lui|U('Ut<   sunl    »joukHï«  de 

irtMii,  4-t  d*jiiilrt;:A  tiiLui  tr^jinS  Ei-4  jn- 
n*  lie  k  v>ei-Hiuii  tuliin- tleDiti;  \'^tiJlA; 
I  ]liitDllluiii;i  %'i,t  d4>u[ipr'oi[jti'-  |i;)i'  lr 
pifiUnr  Wi-Sisi-Jinit;  rfUtut  ilfuil  tnitiifium 
fit  acvuitum  ,  |iiUirn<  qiis'  n-a  corcvc^ 
BLI  vté  îiiTroiJinitrs  xann  Aut'iJna>er(itB«^ 


Pjmdari  ei  faîUTuruui  oclo  Lyn- 

frphani.  --  6'en«t;a«]  Uliva  Puub 

oir/^/ioni.  M.  Dr.  wvi.  ln-16. 

Quoique  (lorlant  sur  U:  litre  Editio  v. 
ci'lltM'i  est  i.i  sixii-riif  des  F^tit'niic,  1560. 
1,566,  1586,  IfiOO.  1614.  16i6.  Le*  deux  édi- 
tions i\v  1600  rt  di-  1613.  sont  exactement 
HKinniéts  un''.  V''. 


UOBEIÎTUS  STEIMIANllS  TEUTIUS. 


M.  DC.  Vl-VU. 

I.  D.  Gmegorii  Nysti4*ni  iid  EudUi- 
tbiam.  Amltrosium,  Ita^^ili^iin  Kpistola, 
p-.  [»niic\iA  V^ïAiiuhomii  nniic  priutùiii 
ïuWicavil,  Latine  vertil,  et  notis  iîlus- 
ïvil.  —  Lniftiof .  ox  h'pojiraphia  fUt- 
^HTli  Stefihani.  m.  w:.  vi.  In-8. 

Fmtiim:  {lutiliriiliuu  de  Robrrt  III,  rimi' 
iUu;atf<  alors  Phili]i|m,    fiU  de  Moraurl   Pb- 
III. 

Le  ^(iliiine  in-fbl.  ■■  MrrriTus  m  Gciimm. 
■«1  qutiiqtU'  jiri'irvs  Proiilicta*.  inirion-Ji,  Cr- 
wvtriS&H.  »  attntnifùRijfHTl  lEI  par  M.iil- 
tairv  ihiu  «>s  CatalD^iics  de  la  \  ie  dr»  ¥a- 
liiiiia-,  d'a|irr>  A!liii-lo\efn  cl  La  faille,  ue 
jwiil  iHrc  df  rel  IraïuinKiir  qui  n'a  |H)iiit  eu 
'•tiil»li<.<«<'mi7i)i  à  Oriii'vr.  LWrnira  Hè  ri'- 
-minnil  i'«|ti«'  pai  !*■  D'  W.  GrcsweU,  l)icn 
|iH'  Mailtain-  liii-mt'nip  l'ait  rr[<>vpc  t*l  ror- 
rH.li',  Ami.   r>|i.  111.  H&» 

f.  D.  Ijhk4;uhm  N\S!*t'ni  lîpistola  de 
iif  i\m  adtf-iiiiî  Jcriisolyiiui ,  Gra^ce  & 
I.atinp,  juxta  MliUoncm  MorHIiimam. — 
LuMia,  ex  lypojqnpliia  Hoberti  Slrpha- 
ni.  m.  vc.  VI. 

fn  e(Mifim  votumitte  Ej»dpni  Episïola. 
Inhnp  vcrsii  rt  nolis  illusLraUi  a  Pplro 
Molinco,  cum  t^usdcm  Moliiu'i  do  j^rt'- 
ifntiationibti>  IracUilus.  —  ïhid    m.   rx:. 

I     Ill-H. 


|>rcmi(Tc  édition  ((i.  Mon-I.  1M1.  m-».). 
••  NtHi  f|iif)«l  mm  jiidicurciims  Mltrai  IuUtu- 
Inlrm .  sed   nt   piuli^rmi   ioniIfTian  niidam 

homiiiî  letisaÎDin » 

RiilMM-t  dil  flttMJ  a\<iii-  Iroduit  (»  même 
Opuscule  01)  fronroi-s;  niaU  je  craU  (put  M 
Iraduclioii  n'a  pas  t-tt-  iniprimiV  :  ni  Mail- 
tain*,  ni  moi.  ne  l'avoiu  jaiuuis  %uc.  Pupu- 
fit  Jfsuitas  UM/us,  ècnl  Mo/ineuj  (P.  Du 
Moulin)  à  J,  Scnligcr,  para-  qnc  ces  pcliri- 
iia^n  y  »odI  déclares  inutiles,  nuÏMlileA  tntWne 
ri  dongereiu,  Hoxias  6i  fwriculosat.  \j.'  trt'h- 
iimus  linmo^  dont  il  c-»l  i<:i  ipiesliuii,  h|  uu 
jésuite  uunuiH'  HirJieitnie  :  Is  Stephanu  mi- 
i-um  ifuiim  infflr  i/uu/tal.  (>«  ioftulh»  oiil- 
cde*  été  tnqmmérs,  c'est  ce  que  j'ignore 
mlirremcnl . 

3.  Les  Larnips  dt*  S.  Pinirc,  &  autres 

v(Tâ  sur  la  Paâsiun:  ptu^  quelquii»  Pa- 
raphrases sur  les  hymnes  de  raitiiiV, 
(dMié  parlmiteur  R.  E.  Robert  Eslietïne) 
a  monsieur  Phelypeoux  —  Parix,  do 
t'Iinpritnerip  de  Hohert  EnUeimr.  h.  ne. 
VI.  lu-»* 

Un  e\i*mpijin-  -sur  |ia|iirr  bleu,  rt  iflié 
en  nuroq.  a  été  «endu  à  Paris  St  fr.  SO  r. 
enIMI. 

I.  FLORiLEr.iux  rpigrammatiini  Mar- 
Lialis  iosephui»  Scali^er  Jtil.  Qi^saris  F. 
vprlit  (>ra*ce,  ad  Isjiarium  (jisaubonum. 
—  Lutftine  .  ex  lypoiinip.  Hoberti  Sti^ 
pham  M.  tu:   vu.  lit-8. 

Et  il  In  /m  Exciidphtil  Joanncs  Jano- 
nus  m  Ty|>o«niphia  finb.  Strphani. 
AnnuM  ne.  vu 


300 


ROBEKTUS  STEPHANUS  TEIlTIUS       lOOM-iO-U. 


Dmu  la  DUiUoth.  Laliua,  ctitt  vci-uon 

f^recquc  de  Smlt|:rr  nt  tftiiJiGrc  feltâulma. 

(>  Jnnoii  (J;innuii)  fui  iiiMiili-  ImpnmL-iir 
â  Sillon,  (Kl  il  îm|>nm.i  |iliu>it'iirs  \\\tvs  puiir 
l:i  ri>lt;;i(ni  li'fonii»'.  Il  e.sl  surtout  tiiiinu  piir 
w»  |i«titv«  L-dilinii»  ilu  No«i% .  IvsX.  (;roc, 
1628  ;  VirgUiui.  1G25,  Moralius.  1Q27. 

J  ai  ilr*  vr  Florilr^ium  un  rxtinpliiirr  m 
granil  papier  à  la  rdiuri'ile  J.  A>  Ûf  l'hiiii, 
pour  li-<|ud  il  fui  peut-être  tiré  &\pn»,  ci 
seul. 

S.  Claudii  Puleani  Tuniulus.  —  Pa- 
risiis,  m.  »<:.  vu.  In-4. 

S^iti't  itnm  d'imprinicur;  niais,  à  cause 
(If  l.n  Itfiiiiiiï  (lp  l'iinpr<-4stiiii ,  alIrilMii*  a\ix 
ipiHipii'  raiMiii  |uir  iMaitUiru,  Anu.  111.  Ml, 
a  MtirH  on  ;i  Ruh.  }-'j>ticiiUf .  Hana,  rv  reciiiil 
wmt  ilr*  xorv  firtt's  ri  Uûus  île  l'un  ot  fir 
Tauirc.  Cl.  Du  Puy  étoit  mort  m  Dec.  1504, 
Af;é  de  V9  aiu. 


M.  w:.  V 


IX, 


1.  Iv'ighamiiata  ex  libri:}  «irsca;  An- 
Ibulngiin  a  Q.  Septimio  Florenlp  Chris- 
liano  seleclii,  el  lutine  vers4i,  sivc  Flo- 
rilegiuin  lïilintiiii  c\  srœro  Florilepo. 
Aco^*ssil  Uiisa'i  Foeniatium,  viTHibusla- 
linîs  lib  l'Oilr'in  nxpressuiii.  —  Luleltœ, 
ex  U^igrapliia  ItoOfrti  Stephani.  m.  dc. 
ir\.'  1ji-8. 

i.  Sns  Oraisons  de  Ciccron  (pro 
Cœlio,  MiloiiP,  Marcello,  preuiit>re  Oi- 
tilin:iirt\  1  et  11  cies  rUilitipiqnesj  avec 
une  sommaire  e\i:usiliun  du  sujert  dp 
clianine  d"if4'lle::i,  par  Françob  JouIeL , 
sieur  de  llluislillon.  —  Paris  ,  de  l'Im- 
primerie  de  Hohert  Eflifnue^  en  la  rue 
S.  Jean  do  Beauvais.  m.  dc.  i\.  ln-8. 

3.  Chamre,  Ion,  .sive  Viola,  Lilium . 
(Alelheia,  aucloro  JacoLKj  Auijustu  Thuii- 
no  ad  amplisâimum  Viniin  Acliillein 
Hurla'um  Equitem,  Rr^ni  euriae  pr:f>si- 
dem  priaiarium).  —  ParisHs ,  ex  lypo- 
graphia  Hohrrli  Strphani.  m.  tn:  i\. 
Pet  il  in-M. 


4.  SiDERE,  Paslorelle;  de  l'invention 
du  bieur  (Boycliet  d')Ambillou.  l'Ias  |p^ 
Amours  de  Sidero,  de  Pasilhée,  &  auU-e^ 
Pot-^ije:»  du  inL'ïime  Aullietir.  —  Paris,  rie 
rimpfiiuei le  de  Hvhnt  EsUimu.  m.  w;. 
Tx.  In-8. 

PitTP  PII  ritiq  arirs  ilonl  ou  voit  iV&fraîl 
dans  \a  Hîbl.  du  Tlicùtrv  l-rourou,  I,  4.1i. 


M.  DC.  X-XI. 

1.  Dix  sermons  de  Tliéodorel ,  ùves- 
que  de  Cyr ,  de  la  providence  de  Dieu . 
lutilre  tes  athées  et  i^picuricns  ;  IraduicU 
par  Si'h.  Uaifiy,  receveur  des  laillftj  & 
aydes  au  Mans.  — Paria,  de  l'imprime- 
rin  de  Huhert  HsUenne.  m.  im:.  x.  In-«. 

2.  Jacori  Cujacii  J.  0.  Onilio  in  fuiiere 
Nubiliss.  Pni'slânlissiruiqiie  viri  Gasjia- 
ris  Cliuylrei  Naïu-aîi  Rearitrt".  Stipatoruin 
pra>P(Yti ,  habita  in  œde  suera  Nanca^i 
in  BiluriKib.  C.ubis.  xv.  Cal.  Febr.  1576 
(a  Nicolao  Ri^^altio  ex  GaHico  in  Latinum 
^ersa).  —  Parisiis,  Oliva  Tîofcfrti  Ste- 
phatti.  M.  Dc.x.  Petit  in-fol. 

fin  lil  dnus  (a  Biltl.  Ir,  I.  ]U,  u'>3l.9«S. 
tpit*  vvHv  Hutisou  funèbre  cloit  ocriti-  en  im 
M  iriamais  fraat^'uis,  que  M  Ki^aull ,  qui  • 
%ouhi  la  conhPi\tTii  In  (KiMmlr,  l'n  traduite 
eu  imn  laliii.  Ri^aull  Ir  dit  oikm.  mai»  ircs 
miirloisrinciit,  daiu  sa  picfnn*  latine. 

Li*  lram;oû  axoit  tti*  iiupriméà  Pam,  1376, 
In-K. 

.'!.  Paktik  du  prpmier  livre  do  VJEr- 

néide  de  Virplo,  ir.  4'n  vers  franç.oLApar 
li>  Oird.  iMi  IVrrou.  —  Paris,  Rohtri 
Estifunv.  M.  DC.  \.  In-4. 

i.  Exposition  d(*s  sept  Psoaumes  pt^ 
niteneiels;  eum  lextu  Ijilino;  perR.  E. 
(Rolwrt  Eslienne.)  —  Pans.  Jean  Sara, 
Inipriinciir  en  la  me  S.  JeandeResuvaiâ, 
devant  les Escliolesde  décret,  m.  w:.  xi. 
In-<6 

t>x  inilinlp<i  R.  E.  cl^^itnl-dloA  rÂeUl*- 
irnnif  RiiImtI  tlsliicniie.' l-3t-ilprot>ol4c  qu'lm- 
piiini-iii    l'I   librairr.  il   ail  élè  iroprim^j   vl 


WiMî,       ROBRRTUS  STEPHANUS  TERTIIIS. 


tûrv  Teodrc  ailleurs  que  cIwzImÎ  un  lorcdniii  1 
il  .-Miroil  <ir  l'aitlcur?  Je  crow  qu«  r'wl  un 
titrr  irirxartfnH'Dt  [irU.  et  qiir  U'^oliinir, 
wiil-ilJeRuliprtou  Jt*  (oui  atilrc.csl  impnmt' 
fuir  lui  [tour  le  Ilttniirc  h'an  Sira  qui  n'nl 
piiiiil  raiitiii  conmif  Im|irin)riir. 

5.  Les  Oniisons  et  DiscouM  fuiiohrds 
(Je  divers  mitliours ,  sur  It*  irt'sijus  tic 
Ht'nry  te  Grand,  par  G.  du  IVyrjil,  un- 
niosniiT  (lu  Iloy.  —  Parts,  liobert  Es- 
tieniu,  M.  oc.  xi.  ln-8. 

6.  J.  Ai'ttusTi  ThuaniCrambe.  Viola, 
LItimn,  Phlogii,  Tor|)>inoe.  — Parisus. 

M.  Wl.  \l.  Itl-i. 

Soiic  nonurimiiriiniHir,  mats  iiiduhitnblf- 
nic-nl  (le  Riilwii  KsiiRone.  qui  av^t  iiu|>nmè, 
m  1A09,  le»  Iroi»  |treniicr,f  de  ces  duq  polit» 

7.  Ukcleil  de  diverâ(*ft  jwéSiics  sur  lu 
Irespfls  d(*  Henry  le  Gi-nnd ,  <■!  sur  le 
flBcn^  vl  couronnement  de  Louis  XUl , 
dc<lii^à  la  noyno-iuere  régente ,  par  G. 
D«  l'eyral .  aumnsnier  servant  du  floy- 
— Parif,  Robert  K^iienne.  nie  S.  Jean  de 
Bcttuvais,  et  Pierre  Cheralif'r,  an  mont 
S.  Hilairi'.  m.  dc.  xi.  ln-(. 

d  y  H  daii«  r«  nxiicil  iitie  Oile  rran^onc 
de  Robert ,  admMt;  ait  Roi,  et  dater  du  tl 
mti  1610. 

8.  lnau<ïuratio  Ludovici  XIU.  Gitlliii- 
mm  et  Navorra;  Re^is.  Ad  illiislriss. 
Cardinalem  D.  D.  Jacobiim  Davy  Du 
Perron  Senonuni  arehicpisrojjiini.  Gal- 
li.T  et  (tenn.iQia>  Priimitein.  nuignum 
Francia;  ElcH-mosynariuin,  Nîcuhio  Bor- 
bonio  authore.  —  Lutetiiif,  e\  Tj(J0;5ra- 
piÛA  Hoberti  Stephani.  In-i. 

CeHe  pièce,  de  17  feuillru,  «•  relie  à  la  lin 
da  reotcil  franrfjis  qui  précV-ile.  tlle  est  sans 
titre  et  uii!»  d>ite;  su  Uan  du  letùllet  10  cs\ 
imprime  eeei  :  ■■  Pré*c«lê  .1  S.  M.,  Ir  samrdy 
SS  moi  1610.  R.  HAiidine.  ■• 

9.  Ql'arenta  Eniiinuis  Es|taAobiSf 
por  ElCurioso.  —  En  Paris,  Hob.  EnU- 
vatu  on  Idcalle  dcS-  Jnnn  de  Beauvnis. 
M.  iir.  XI.   In-12. 

0).  Pniiien\  parle  de  Diana  rnamn- 


rada";  eintiun  lihros  ,  compaeslos  [wr 
GasjHïr  Gil  Polo  [que  prosequen  los  vu 
de  Jorgp  de  Monteinayor).  —  En  Parix, 
en  aiàade  Hob.  Eateran,  en  m.  im:.  xi. 
In-16. 

Le  romau  kaiii  de  Oasp.  Bnrlhiuit,  £roto- 
didascatus,  est  on  [wrlic  hnît^  dr  ofluî-eî. 


M.  DC.  XII— XIV. 

\.  Le  Dessoin  d'une  Académie,  et  de 
rintroduelion  d'îcclle  en  la  Cour.  — 
Pons,  par  Pirrr*»  Le  Court,  en  l'Impri- 
merie de  Roinrl  Estienne.  1612.  ln-8. 
19  feuilleu. 

Le  nom  de  l'aiileur,  Fliinuiee  Ititratdt.  eit 
au  Imi»  dc  la  (Itvlicarc  à  h  Kciuc-mêrc.  BibL 

Matanue^  :i37i7. 

2.  La  Lecioii  faicli!  en  la  première 
ouverture  de  l'Acadi^inie  Itoyale.  Au 
Louvre,  le  6  de  niay  1612.  Par  le  sieur 
de  Fitiranee  Rivault,  Gentilhomme  or- 
dinaire de  la  chambre  du  Roy  ,  seirond 
précepteur  deSn  Majesté,  et  son  lecteui 
aux  uu)thémati(iueà  —  Paris,  Pitrrt 
U  Court.  1612.  ln-8.  U  feuillets.  ■ 

:L  PncMCUiu»  Malheiiuttinmi  Gullt>' 
rian  Ilegi  Clirislianistiimo  et  Navarra.' 
Ludovint  XIII.  —Avant  propos  pour  les 
Matliemaliques.  — Ibid.  ln-8.  12  feuil- 
let*?, en  fr.  el  lat. 

i.  Prrckptes  d'Agapetusà  Justinian. 
Miâ  en  François  par  le  Roi  Tr^s-Chresiicn 
Louiis  treizième,  Roy  de  Erane*  el  dif 
Navarre,  en  ses  le^'ons  ordinaires.  2J 
papes.— (juiiMlam  e\  leclionibusl^bristia- 
niâsinii  Francoruni  Rej'is  Ludouiri  XIIL 
Ex  Laiinis  lia^e  versa.  (Traductions  pa-* 
raphrasées,  devoirs  de  jeune  tVolier). 

Au  bas  du  dentier  feuillet.  pa;;e  17  :  £«• 
teiiit,  e^eudcbal  Petrus  Curûui.  Juuu  el 
PrivUepo  Reçis.  co.  r^c.  xii. 

Kl  <uir  toute  la  (ta^e  18  ; 

Ftilieibus  Au.spirii!b  Ludiiuiri  XIU,  Clirift- 
lianiaùmi  Golliamm  Re^«  ei  Navan-jc. 


202 


ROBERTUS  STEPIIANUS  TERTIIÎS.       )6ïî-U-16, 


\'ahii.  Tiirba  nsTcna,  Krx  norannU  * 
V  val  ri  c«j>l<ta  aniorcdrilicalur. 
0  liai»  Jovo  Hï-gta»  [Miitllrr. 
Certaiim  imerfim  rJuraiit  Rq^cm  : 
t'i  rrcl»"  niPIimr  ■^liiraliimift 
l,fff;v>  kancinl.  illicî'|iir  graKii 
Kxcmplu  na|HiltiJi  r«f;at  vnlrnl^»! 
Ri  rirtulilttia  anlocFllal  omnra, 
Siiklimi  vrint  nntrcpllil  «rlu. 

m.  ne.  s.  NooitQutol. 

R.  Stiphaiid*,    Kfgia  Maitit.  Pevoti*- 
timif. 

C^n  di\<Tscs  |M(TCS  e\ûtctil  à  b  Mauriiir  , 
Aaws  1111  «ûliinir  i\\-i,  il.  337^,  4]iii  ru  mu- 
liciit  ciiroro  plu-ùcun  aiitirs. 

Hllci  Mtit  lotîtes  qiiairc  dr  rimprimerir  de 
fliib4'rt  m,  cr  que  prmi*r  Mtn  nom  niU  ati 
tilre  tle  l>i  [in-mim",  ain-ii  c|iir  U  iiicTe  de 
neuf  irrs  laliiiK  qui  ni  n  la  fin  df  U  qua- 
Iriètne,  rt  qiriri  j'ai  inlnMliiilr  setilrnirnl 
pour  rriiuitaler  que  le  tout  P»l  d'IniprîmcHc 
filêjttiaitietiue. 

5.  Spaiitk,  ad  V.  illustriss.  Ilenricuiii 
Turrium  Butlionii  Piicom ,  («ulhoro  Jar. 
Aug.  Thuano).  —  LuMiae.  ex  typogra- 
phia  Ruh,  Stephani.  m.  dt.  xri.  Petit 
in-fol. 

f/pAt  un  itelil  pocmt  dans  le  gcure  de 
Cnim/tc,  îon,  &C. 

6.  MiiN.4>'0Bi  etPhilistionisSontentiîB 
coniiHiralœ,  graere,  px  Bibliothora  roj'hi; 
cum  îiotis  :  cuni  Nir.  Riu'ullii.  —  Aufr- 
tiae,   cxcudebot    flobn-tus   Stfphanus. 

Fn  IM'l,  Fcd.  Mon*)  a  împriini- ,  au*.s'i 
in-8,  une  Iradiielina  de  cw  S^^itcDci-s,  m 
Tcrslaiin^,  par  >"ic.  Morcl,  Qb  de  Claudo. 

7.  Oi'iNTfs  lloratius  Flaccas,  cuni 
notift  lani  Riiliîi*rsii.  —  tuhîiae,  ox  ciffi- 
cina  /ïo^rrïl  Stephani.  —  m.   dc.  xiii. 

D»  tiMo  dr  crt  Horace  rai  une  Ode  laline 
de  Robcrl,  In  tiiittm  mngni  Urnrici  cirjfm, 
au  sujet  de  laquelle  \oyri  tlaus  la  Notice  wr 
RolKTt  III. 


De  ce  volatne.  du  Wxwt  v\.  du  Juvênal,  oti 
voit  quelques  exemplaire»  en  graud  pipier. 

8.  (îEuBtiii  Flori  ,  Modiolanensis  Ju- 
ri»constitti.  de  ïHlo  llalico  cX  do  rébus 
Callonirn  pr»clare  pcsiis  lomporibus 
Caroli  Vltl  el  Liidovici  \JI  Kcgum  Fran- 
cis*, libri  $e\  :  o\  Bibliolhcca  Hui^onB 
Picanieti,  insupromoBiirgiindiaf»Sonalu 
Procuratoris  — ParisHs,  /ïofr.  Stfpha- 
nus.  M.  DC.  XIII.  In-4. 

Selon  PicarUrl,  qui  a  dnitni  le  maniucht 
|Wiir  l'imprr&sîou.  un  Irmivr  dans  ce  livre 
bii'ii  dra  *ci-itr*  qui  peuvriil  M'r%ir  n  réflller 
les  i)ieiiwiHgi-\  H  \es  rnillef'iPA  dr  (îiiirriardim 
et  du  aiilrfA  hjslmieus  ronirairei  aiiv  Frsti- 
<;ois. 

0.  Ai'LUft  Ppr»ii4S  Flaccus.  —  lutt^ 
Une,  px  ofïïcina  Hnberti Stephani  m.  im; 
XIV.  In-li. 


I    •  — 


*  ?lov*nu*,  «nacmbip  qui  ««rriiapoM  tt  n*ar 
iinil^«-  Tart'tt  HO'rna  Mu*arMm. 

VVpviinnt*.  nui  a  n'oTaiiA.    Rrx  n9rmniu 


M.  DC.  XVI. 

4.  D.  JrîHi  JuvenalisSaiyratTim  libri 
V.  SuIpiciîB  Salyn».  Cura  Nirolni  Rigal- 
tii  cujiis  acccdil  de  Salira  Juvenalts 
Dis-sorlatio.  —  Lutetiae,  w  ofTicina  Bo- 
berti  Siepham.  m.  ih:.  xvi.  In-12. 

Ce  JuT^l  et  le  Peru:  de  itAi  se  trouivnl 
toujours  reliés  ciw^nblc ,  et  souvent  in^nie 
Bver  l'ilnnice,  qui  esl  de  1613. 

2.  Univebsitatis  Pariisiensi»  Lachn- 
miD,  pcr  Jo.  Ruault,  Reclorcm  suum, 
Tiiimilo  F).  Afhillis  Harl.ri  Principe 
St'imlùs.effusu.'.  —  ParisHs,  Stephanm, 
M.  i>c.  XVI.  In-i.  50  pagos. 

Bibl.  dc  b  France,  u"  33907. 

Jfî  n'ai  pu  vérifier  si  cutie  piêw  est  m 
nom  d'Antoine  ou  de  RoIhti  ;  mais  celui-ci, 
imprimant  pins  d'ouvrages  de  littérature,  aura 
dû  i'Ire  employé  de  préférence  par  l'Cni- 
versilé. 

3.  Francisci  PariMitii  Conjectanea  ex 
vetttstis»iini^  monuriR'nlis  cxoerpta  ûp 
annit  /Egypliorum;  Rr.  cl  lai.  Addits 

,  pjUâdem    aulhoriâ   Oralione  (k^    annts 


1«I«-1M8.       IU)RERTUS  STBPttANUS  TERTIOS 


(livcrsis.— i'amiix,  HubrrtusSttphanus. 
H.  DC.  \vi.  In-H. 

Pmdli,  u«57î5. 

i.  Le  Tibère  rninrois  dcC.  Cornélius 
Tacitus,  ou  Im  six  premiers  livrw  de 
Tacitu*,  de  lu  traduction  de  Hodolphe 
Le  MaiMre,  moiUiiti.  Seconde iMil.  au^;- 
mentée.  —  l'aris,  de  l'Impriinerie  de 
Bohert  Estiniur.  h-  De.  xvi.  Iu-8. 

La  picniiriT  l'iliiioii .  ilc  1(j1j,  ÎihIô,  vsi 
prolmlilnueul  ilii  DiiWnc  KoIktI  EsItPDiic. 
Daitt  rrlK'-ci.  un  a  vA&ayi'  de  rrtalilir  <m  hiip- 
pIvoiMit  {•*■  f|iii  Ml  |>untu  Je  la  luuTaliuii  ilc 
Tariti'  ftiii  Ir.s  deruirm  actioaa  de  Scjau  et 
»a  fiu  tnu(it]ue. 

Alinrlo\mi,  co|>ûu)l  ioexactemeut  le  Catal. 
de  I>*  'i  lioii .  1, 390 ,  a  nud-â-propos  allrilmè 
à  M  Knuit^ii»  iittc  traductiou  t:apjigDo)i:  de 
l'acite  {  Tmifo  iCsfia/ioi) . 


M.  ix:.  xvn. 


De  Inâtiiutionc  Prinripis  Liber 
laria  ex  Gallico  Joliaiinis  Heroardi 
LtMlnviri  XIU.  Filii  llenrici  Magni ,  et 
Galiiaruin  Re^is  <'.onsiliurii  et  An*tiiutri. 
]n  taliniim  vertil  Joimm'sI>e<;ornsCon- 
iBiliarius  et  medieu^  He^iuâ.  ~  Parisiis, 
apud  Hobcrtum Strphattum.  M.  De. xvn. 
In-4. 

Dwu  oct  écrit  le  médecin  J.  Heroard 
rend  JiHir  par  jour  roiii|>te  d»^  l'élnl  h)pc- 
tiiiiur  itu  ji'uur  Kni  LiHit-<  XIII  .1  la  p(*r»ocilie 
duqiii-l  il  ètoil  aiUirhr  jur  l'onln-  du  Cardi- 
lud  de  Kicitflicu. 

2.  Le»  estranges  Advantures  d'un 
grand  Prince.  Où  l'on  pourra  voir  que 
la  vertu,  quelque  piirt  qu'elle  se  trouve, 
ne  demeure  jainaisdépourveue.  Traduc- 
tion du  1  livre  de  l'Enéide.  Par  le  Sieur 
rie  La  Mothe  Dutertre.  —  l'arin,  de  l'Im- 
primerif  dt*  HuiMrt  Estienne,  pour  Tous- 
satnct  Ou  Hraij.  m.  dc.  xvii.  in-12. 

3.  L'AuouR  et  la  mort  d'une  Koyne. 
Traduction  du  !V  livre  de  l'Enéidt?,  |Mr 
Ip  Sieur  de  1^  Mollir  l)ut4Ttre.  —  Ibid. 
M  w:,  xvn.  In-12. 


i.  Ph.ïdri  Au».  Liberli  Kahulnrum 
AtT:Mpiarum  libri  quinque.  Nova  editio 
ad  fidem  Pithœani  cotliris  et  aUrrius  ex 
Hemen>i  BibliotluTa  \etU!iti»>i[ni  rwo- 
gnitaâ  Nie.  Higalliu,  eum  ejiis  nolis.  — 
Oiiva  ftoh.  Stfphdni.  ».  ne.  xmi.  lu-i. 

ImpiirnÎ!  tin  rouge  et  noir.  Il  y  a  deux  édi- 
(iotii  HHu  la  tnéme  date,  mais  v]\v*  »uut  lem- 
hlable*.  et  le  cbiHX  en  ca\  iudiDérenl. 


M.  DC.  XVUL 

4.  MALAcniAS  cum  coniincntariiâ  R. 
DavidKiudiia  Fnincisco Valable  llebrai- 
carum  litenirura  regio  professore  sumnui 
cura  &  diligontia  rccoguilis,  Uebniicé. 
—  Parisiis ,  ex  oQiciau  Roberti  Stephani 
typographi  Rcgu.  m.  dc.  xvui.  In-i. 

Selon  Maitlaire,  re  premi<T  vo)Min«>  n*nA 
auh'e  cboitc  qitc  ce  qui  V5\  dans  la  Rllile  hé- 
liraîqut*  iu-4.  dc  Robcrl  l",  où  Ir*  l*ruplic- 
lii-s  dc  Mabrbia»  Mint  dalrr»  dr  niûnt1510; 
rt  ers  caliiiT^  iir  «n-oiwit  qu'un  déliri^  dc 
vriU'  m^mr  rditiuu.  Du  \uluiue  ^uix^iut  iH  pa- 
pSi  MT»iii"iil  eijcon-  de  rt'llc  aoetrunt*  impres- 
sion, el  ftuivi»  d'un  conimeDlairc  lirhn'ti  dt 
4  pages  dc  Sal.  larlii  :  finteritri-iatiou  latine. 
par  Sam.  de  Muj!.,  tomte  le  ><>lumr  qui  \ieiit 
aprà.  Il  nest-rml  |Mis  du  tcut  éluuuanl  qur  de« 
fraf^enlft  de  Bible  liêltmKpie.  devtioe^  a  m- 
débiter  jiar  jielile»  poHiniLs  M'iMirée«,  eusM-«il 
doruii  (teudaul  80  nu  djn.«  le^i  ma^aftiiift  en 
nombre  sufluanl  poiu'  induire  â  de  imu- 
fellei  anooDoes,  et  à  un  jumnioci-c  d'vdiiiuii 
nouvelle. 

2.  Malaciiias  cum  conmientariis  R. 
Da\id  Kimhi.CommentariusR.  Sûlonii>- 
D(s  larhi  in  Matachiam  :  Uebraic*».  Ac- 
cedct  Latimt  interpretatio  |m-T  S.  U.  du 
Miiis,  re^iuni  Lingua;  Sunctu!  Profeeso- 
rem.  —  Ibid.  u-  oc.  xviii.  In-i. 

La  verMtiu  laliiH-  quir  aciedei  tsi  le  \oliune 
suivanl. 

3.  CoMMKSTXRM  llebrffiolutinl  R.  Da- 
vidis  Kimlii  llisiwni .  et  R.  Sidomonis 
tj*rhi  iJ;illi.  m  Malîiehiam.  Interprètes. 


i04 


ROBKRTUS  STEPHANUS  TEBTIUS.      l6iMM(VM. 


]d.(MaroUto)de  Muis,  Aurelio,  Sacraniin 
llohra-aruuiqui'  litoraniin  in  Ai^drinia 
Purisiensi  l'rofo^tsore  Hc>jio.  Ad  Ut. 
Card.  Perronium.  Accedil  R.  D.  Kinihi 
in  Psyil.  txii.  (>)mmpnU»nus.  —  Vaii- 
siis,  t'\  i>(Bciita  BohiTii  Steplmni.  m.  dc. 
xvm.  ln-1. 

4.  lïicTTS  CreU*nsis  de  Bello  Trojiino, 
et  Durcîi  l'Iiryçiua  de  cxddioTrojie.  H\ 
veloribifô  iihnri  einendali.  Addita'  siint 
ad  Dictyin  nota".  (wlenlL'  Josiii  Mcrcoro). 
—  r<irM»iJî,  l'X  oflicinu  lUttwrii  Sttphnui. 
M.  m:,  xviii.  lh-l(), 

La  |m'-faar  nu  r|tilri*  de  iVilitetir  nJ  Hier. 
Grottotitim  i.ultrum ,  Kat.  .V«/(  1617,  fait 
uvoir  que  le  te^lf  a  éli*  rurrijjr  à  l'aide  tic 
drtisL  numuscrilA  dt?  b  llibljotbèquv  de  S. 
Viclor. 

5.  Jacobi  Augusli  Thiinni  p^£E'^iidis 
Uiiitoriurum  âui  tomporis  libri  LWX. 
Bdiliu  qimrla,  uuclior  cl  cai^Ugatior. 
Toimis  primus.  —  Parisiis,  Rvhertus 
Stephanux.  v.  i>r..  xviii.  In-fol. 

l'jï  ffniuJ  i>api«r  daiu  le  Oi.  de  De  'lliou, 
t.  I,  p.  'Abi,  additions  aiauuM:riU'<t. 

CvlU-  ipulririm'  l'dilintt,  rmituiinictH-  du 
vi%aut  di'  l'auteur,  fui  arnHiv  |uir  u  mort, 
aiTÎvit;  iti  1617,  el  ce  voluaMr  ui-  ouutîeiit 
([lie  %  Ij^rot,  hidi  que  80  fuient  uuioiic»» 
sur  le  urrc. 

Ia  premii-rr,  en  uu  rolume  iinfol..  roiitc- 
ikJtiit  1S  li^rt^,  »\wl  pani  m  1604 ,  .liusi 
qu'uQrit-iinpi^uîoii  cuâ  tul.  iu4.,  sur  le;)- 
queU  voyez  ciik^MU.*,  [to^.  194. 

Dniis  ns  ni(^if;s  tiiu{M,  il  fui  fail  à  Paris 
trois  iHlilimu  i»-s.  i-i  in  1i,  mai»  il  nr  paroïl 
|Ki!i  ipiu  l'un  d<^  l'Mirinir  y  ail  pnrlicîpc .  n 
tDoiiu  (pie  Ir&dtMix  Iouh-s  di.'  1fW4  m*  riiu<iil 
l>artie  dr  l'édiliou  Miitaulr  iu-S.  purtanl  le 
nom  de  Drouart. 

1(104-06-08.  contenant  57  livres,  de»  fftnwVff 
i!M  ilS74,  l>roiiar1.  0  volumes  io-9. 

160»-U,  80  U\rc3t,  JLuqu'ni  4984,  otue 
vol.  in-lS. 

I.r  nit'iue  Dniuorl  donna  de  <r*  KO  Livres 
une  i-diliou  i>n  ltî(i6-07-0^,  4  toi.  nt-M.,  dont 
un  rxeraplairc  eu  fp^wl  |i.ipi(T  fut  miii  dan» 
la  Bililiulbn|Ur  de  l'auliin  liâlol.  dr  L)c 
i'iHni.  t.  I.  \tnçy  :i5î,  iiddilîiiiiH  matiiiMTitn. 


£n  1M9,  trae  natra  «'diliuu  m  dix  vol. 
in-li,  idlnul  de  ménie  jauju'a  l'auiHv  lOfU. 
Li'^SS  Livres  »uitaiil  Iç  M)^  |i.inirrtit  jioitr  la 
première  l'uù  danii  l'édition  complète  de  <rt*- 
né«e,  J>r  Ln  ilo<  tVnr,  1020,  5  volumes  in-fol. 

Il  u'cil  (Mi  dons  mou  sujet  Je  donner  ici 
note  des  réimpressions  lailes  dan»  le  »rti* 
si«lç.  e(  toutes  Ikits  de  ta  Ki-ïuice.  Elle*  lii- 
reul  d'ailleurs  éelipsiV»  |uir  la  très  i^liumlile 
éilitîoii  de  LundtYsi,  1733,  7  \iil.  iu-fol. 


M.  DC.  XIX— XXI. 

1 .  L'empire  do  la  Forliinc,  ou  lu  Tni- 
diiction  du  II*-  livre  de  rKncidp.  en  profc. 
par  le  sieur  do  Ln  Mothe  Dulertre.  — 
Paris,  de  rinipriiiierie  de  Hohfrt  Ks- 
lienne,  pour  Tousmiurl  Du  liray.  u.  dc. 
\ix.  In-12. 

2.  Exhortations  diresliennes  imi- 
tées des  unrientï  Pcres  grecs  et  latins. 
—  Ports,  {\v  riinprïinerîc  de  Hobert  £*- 
lienne.  n.  ih:.  xx.  ln-8- 

Addilion  niautisrhie  dau»  Vm\.  Hib.  Th., 
I,  p.  79.  j'-ii  n'Tnntneut  ân|uî%  tv  même 
evempliiire  :  il  est  aU-\  arme»  il*-*  De  "Hiua. 
de  li-ur  lioiiue  reliure  en  vfflu  fauve.  CiHitic 
est  |>eu  inipotlaiit,  mata  je  n'eu  ai  januû  \u 
aucune  aul  re  uh'uI  ion ,  el  je  le  crois  ircs  ran. 
Peut-être  a-t-il  été  iropriiut'  k  furi  (letil  uom- 
bre  potir  ^Kre  doniié,  et  uod  |ki$  mis  dans  U 
rimilatinn  rommerriate. 

:l  SeNTKKUi  &  P:initK>te  d'iKabbiai, 
in  Lin^ua  Ebreii  L'spiK^ile  L'on  la  Irudot- 
lione  Italiuna  di  Philippe  d'Aquiu.  — 
Parigi,  Hoberio  Stefano.  m.  dc.  xx. 
ln-12. 

4.  FuANcisci  Tîlelmnni  DialecticSi 
purîuri  «seriiiune  douais,  upera  Mioha^ 
IL-i  Marescolii  Loxoviensis.  —  Parisii$ , 
ex  offîcina  HoberU  Stephani.H.  dc.  xxi. 
In-». 

Itaus  le  Tal.  Bigol,  part.  Il,  p.  117,  oti 
voit  Ip  litre  d'inie  autre  t>diliou  de  ftobot 
Est.  lUl.  NV$l-pa.v  uur  (anle,  1G11,  {MMOr 
1«2t? 


5.  Hanecyhicus  Ludovico  Xlll  in- 
schplus,  aultiure  AlH*liu  Siunmurlhanu 
Scapvolœ  (ilio  ;  avec  ta  version  frdnçoise 
par  Du  Four. —  Luietiae,  ex  oitinna 
Bijbtrîi  SUphant.  ii.  w:.  xxi.  ln-4. 

6.  Idem  Pam'K>Ticus .  prdecc  a  Gu- 
lielnici  l'alta'o  miditus.  —  Ibid.  m.  ne. 
XII.  In-l. 

7.  lluGOMs  Grolii  Sylva  ad  Franc. 
Aug.  Thiuinum,  Jiirobi  Aui^usli  flliunt. 
—  Parisits^  T>pis  Robcrti  Slephani. 
M.  DC.  xxj.  In-4. 

Crat  relui  qui  ^irril.  avec  CiiMi-Mam,  vk-- 
limc  (lir  ta  L-iiidk   |M>liti(|ii('  du  rindiiul  dt- 
nAkrMitni. 


M.  DC.  XXIIt. 

<.  DiviNTM  Psalterium  UavidLs,  lii- 
<iiii«',  ol  aceuraU'  ad  llebra'iiin  r»leiii  per 
Bodolphiim  Maiiislrum.  —  Pamiin  ,  o\ 
Ty|K>î;r.iphia  Hoh.  Stephani,  apiid  titur.t- 
mum  Lutjson,  iu  |>orticurearuDi  palatii. 
M,  t)€.  \xtii    ln-i(). 

2.  MoTESs  légiliim^  |»our  |ian'onir  à 
n  favoiir  ol  [>our  s  y  niuintenir,  ou  le 

^l'illc-inalin  des  courlisîinfi,  Irad.  de 
l'osfsïgnul  de    Ant.    de  (Juevaire,  (ïar 

?b.  Hardy.  — Parts,  ik'  l'ImpriiiiiTic 
k  Hoficrt  Estknue,  pour  Henry  Sara,  à 
*ensei}îne  do  l'Aide,  m-  ih:.  xxiii.  In-9. 

Cctlo  eii»riciiiC  l'ioit  ri'IU-  ihi  tiltrain*  Hi'ii- 
SnrJi.  Lr  M.i|iitMt-  Il  il   [xiiiit  i  aiirrv  aldûir. 
Nlliinr  H.   Sara  {iidili:),  en  M\ij,  un  ;iiiln' 
luH.  i)iir*  jf  n'ai  |Kiiiit  \\\ ,  H   qui  [lourroït 
rin-  BiiMÏ  i\v  riiii|iriiiK'nf  ilc   KoUtI 
lUbriuiv  :  •-  Ia'  l'anfifiuc.    a  Messieurs   ks 
cl  Curry,  lOiS.   111-8.  >■ 

IK  pUi!>    tllf    itlMMIL-MT  <I(*  linlrr    (l'i  t|lU*, 

la  Vil-  itr  RiilMTt .  |t.  545,  ainsi  i|Ui' 
lUu»  11*  flalatdf^iiL*  |>.  AS.  et  dans  les  .Vint.  III, 
SfU.  MaitlâirL-,  co|iiiiiit  La  Oillc ,  p.  187.  an- 
utmux  et  livra  df  la  nuuiiërc  Miixaule  : 

UmK?tH  léc;itiineâ  [Hitir  (Kinenir  à  Ira- 

hrirrd'l'j<|UiL'iiul  en  Kniinois.  par  ïc  S* 
lardv.  H,2;i    |n-H. 


3.  ItEKCTATio^f  de  rA«trnlngip  judi- 
ciaire, jjar  Kiançovs  de  Cyuvijiny  ,  Sei- 
fînewr  de  Couloinby.  —  M.  uc.  xxui. 
ln-8. 

Sur  vvl  aulcnr,  voye»  ri-tlc**oi(8,  |iage  SMl. 

4.  AtiRJ.il  Siimtnarlhani  l'anciîyririiii 
Luduvicu  Justu  inM.Tiplu!i  ;  edilîu  ^e- 
ciiiuhi.  —  Lulrtiof,  v\  oOioiiia  Hotserti 
Stéphanie  h.  dc.  xxiii.  Id-H. 

5.  FjcsnEU  Abolii  Aller  PancjîyririM 
eidem  ;  editio  àccundo.  —  Ibid.  u.  vc. 
wiii-  In-K. 

lïc  CP  t'utir"-}  ricus  atlrr,  il  <t  V  A  iifiiul 
iVriiitiu  tri-UHao.  Il  vs\  ilf  16J3.  rc  i|IH'  pruu^t* 
U  dalt*  du  li  jauv.  16S3,  dp  miii  qiilrt*  drdi- 
nloirr.  Sur  lo  lili«  ou  a  impHnié  |>ar  irrrur 
M.  IX:.  XXI.  Uvii\  I  (II;  vaxs  A  Ui  iitaiu  out 
cuirigt'  M'Ite  fuuK;  »i)r  |)liift  ou  niuiii»  ilcxcni- 
plairt»,  n-  qui  a  fait  rrnirr  à  Maillairv  ((u'il 
V  avoit  deux  itlitioui».  j'ai  >niiint'ut  ri'gTt't 
d'avoir  à  ru  faire  \\rv  si  long  pour  si  [tcu  de 
eliuw. 


M.  DC.  XXIV— XXV. 

I .  La  Rhëloriipie  d'Aristote,  Iraduic te 
en  Fninçoi.'^  par  le  Sieur  Kub.  E-slienne, 
InlerpretOdu  Koy  es  lani;ues  Grecque  «c 
Latine.  —  A  Paris,  de  l'Imprimerio  dc 
/to6.  Emienne,  rue  S.  iean  de  Beauvois. 
M.  ne.  XXIV.  in-8. 

Duu  uuc  coun*  prt'l'ftcc.  RoIrti  eipose 
le*  raisons  ipii  Tonl  Ji'tenniuê  a  nr  douwT 
que  Ik  deux  prenut-r»  li^rrs. 

i>  .  .  .  .  Quûh!  au  Iroisirsmc  livn*,  l'au- 
itinir  s'f?.!  al»le-uu  Je  ]«  tradutnr,  d'auiaul 
qu'il  tiiulieuï  ili*eni  préccpli'A  J*éloi|UCQec 
<i  titiK«-v  aliuus  illiistrt'»  «rueinple»  recueillis 
dr  divers  oratrur^  et  poctrs,  dout  la  graec 
cufiiùsir  ni  b  diction  (.TVtque,  et  y  cil  tclle- 
niHit  allaclKv,  qu Vile  iir  pusav  |wiul  m 
quelque  lai)(;uf  que  ce  soil,  muiiueiicure  iti 
là  aostre  qu'en  lu  latine.   <• 

L*av<K'jl  HoUrt,  suu  ueveu,  u*«ii  jugea 
pas  ili>  nii^nie  .  et  ronipli^ia  rettr  Iroductioii, 
Ainsi  qu'on  le  *(Tra  à  ramd*»  16SU. 


S06 


ROBRHTUS  STBHHANUS  THRTILS       !aH-B-K-ï7. 


i.  Pktri  Bertnindi  Mcri^oni  LinguïH 
rum  liobraira»  &  Gra?«e  Profcssoris, 
Oratio  in  Collogio  Plessaîo  V.  Cal.  Keb. 
LulPtiic  bjbtU)  ;  de  tvpis  Ludovici  XJIJ 
erga  litoras  et  lileralos  munificonlûi.  — 
Parims,  ex  Typo;;riipliia  Hvberii  Ste~ 
phant  :  proâUtnt  cxomplarm  cum  aliis 
iiuttioris  o])t'ribuâ .  apud  Petrum  Viné 
bibliopoiuui  &  rcliiiatyrem,  in  vicoCar- 
relerio  (  rue  Chartiorc  )  supra,  puteum 
ccrtum.  H.  Dc.  xxir.  In-8. 

3.  Pétri  Bertnindi  Morigoni  Ires  in 
Ludovjt'um  JusUnii  rcg*-ni  Puneg^xici, 
Gra'co,  emn  itiiah>i  Lutiuu;  Prirnu^  dc 
cjus  in  Douni  &:  inntreiii  au;<^iiàli^simam 
pict»k>,  liabitus  iti  cullei^iu  Brcodiuno  * 
VII.  Cal.  Mart.  Sociiodus  &  TcrliuB  de 
ejuâ  in  GalHam  picUilo,  illf^  die  âfK-iimla 
Martii,  Uic  wxin  Apnli:''  habilus;  Irium 
illorumsinjïiili  si^rsiniexciisi.  —  Lute- 
tite,  ox  Typ«;j;ni|vhin  Boberti  Stephani; 
prusLnnt  e\oiii[>laria  ctiin  aliiï^  authuris 
opt'ribiis,  apud  Juaun.  Lihtvi  bibliopo- 
lam ,  i;  rejiione  t'ollc^ii  Oiitieracfiisis 
via  D.  Joann.  Laler.  Ceci'  à  la  fin  des 
deux  premiers  :  à  h  fin  du  truisieme  : 
Apud  ÎAtannfiHtn  Sauneriuni.  viu  Jaco- 
b<?a,  ad  insii^nc  solis  aurpi.  M.  dc.  xxv. 
ln-8. 

X\cr  nioias  de  piroEt^  ou  UDiiouceroit 
viii^t  âvi  plu»  oélèbro  écrivaim  aucieu»  ou 
modiTuc» 

i.  PAiiApnnASEâ  sur  le  Ciinliqiic  dt>s 
Canliqufs  ,  cL  autres  pw^ios,  |ïar  V*v 
Chanvalton. —  Pans,  de  t'Imprinicrif  dc 
Robert  Est ieiinf.  m.  dc.  xxv.  In-8. 

SecniulCat.  Ij  Vallicic,  u.  13753. 

5.  Les  Hegrctâ  d'Ovidp,  traduicls  en 
prose  Françoise,  par  J.  Binard.  —  Paris, 
de  rimprimpriede/ïo6i?r(£s/i>nne;che7. 
Henry  Sara,  rue  S.  J(*an  de  Beauvais,  eu 
sa  boutique  au  Palais,  on  la  gallerio  dos 


I*risonnicrs ,  proche  luChanceltcric,  m.oc. 
xxv,  In-H. 

6.  Apdleu  liber  do  Doo  Sorralis,  JoAÎa 
MerccroélibiismauusHTiplisrccenseute, 
ol  iiolas  ydjit'ienle.  —  LuMiae,  ex  offi- 
rina  ituberti  Stephani.  a.  oc.  xxv- 
liM2. 

Fjjliririuï.  ri.  a^aut  lui,  Ir  Catal.  de  De 
rlinu,  II,  |>.  SSU,  iiielltriil  l'elfe  pclilc ôdillou 
à  l'aDiu-f  iHi't,  nia'ïi^  dans  ci*  mil-nH'  Caula- 
gur,  la  date.  iin|inmce  16^,    nt  à  lo 


M,  DC.  XXVI-XXVU. 

<-  Dix  Semions  de  Tbéodoret,  Ëves- 
que  de  Cyr,  de  la  providence  de  Dieu  : 
Irdduicls  par  Seb.  Ilarxly.  —  Paris ,  de 
rimpriniorie  de  liobert  Eaiieunt.  m.  oc. 
XXVI.  In-S- 

Rcimprca&iou  de  rédiùau  de  1610. 

i.  AiTHoncM  quorundani  Mathotna- 
licoruni  0[>eni,  latine,  u  Mariiio  Mer- 
sonno.  Ordinià  minimorum,  rollocU. — 
Luteliae.  ex  ofîicina  Hoberti  Stephani. 
M.  DC.  XXVI.  ln~tG. 

Ce  toJume,  qui  M>  cumpuse  de  quaire  par- 
Hc»,  n'est  pu  toujours  cotnpitt,  fl  quoique 
rarf.  it  n'tsl  pas  d'un  ^nj  priv.  La  prb- 
mim;  parlif  coultcut  de«oiivragri  d',\rèlii- 
méde  ;  la  dt'uxiètnif  troi%  li%r*!*  JUerhiinictH 
rum  ;  dau^  la  IroiÂJicnie  soûl  -IftoUanii  Pergtvi 
Conica,  et  Servnus  de  Settione  erlindri;  U 
quabiètnc  rotiticut  ua  recueil,  Srnoptii  Ma- 
thematka. 

3.  Apollom  Porgœi  Conica,  lalitie 
X'ersa. —  m.  dc.  xxvi.  In-IG. 


*  Cull^gp  dr  HoncAurt,  oii  B^onrl,  ilu  nnni 
ilii  F.  Bei-od  on  R<'c(inil  ,  rJirvalîrr  flamanil  >  qui 
Ir  r.inftaeii  (35.1. 


Cette  troisième  partie  du  Recueil  de 
»ciiiic  se    iroii\e  quelqueFoiA    scparimenl, 
utnsl  que  lu  troii  autres. 

i.  ExpEDrrio  Vallelinieu  auspiciis  Lu- 
dovioi  Justi  Régis  invii-ii^imi  el  Chris- 
tinnissimi  snsreplit.  (ab  Abttlio  Sauimar- 
thana  namila).  —  Parisiis.Hoh.  Stepha- 

«(/■c.    M     ne    XXVI.  Ill-4. 


iai7-98-98.       ROBEBTUS  STEPHAMiS  TERTIUS. 


107 


■  5.  ËADEM  c.\peditio.  —  Ibid.  m.  dc. 
\xvn.  ln-8. 

Imprime  en  !6i5.  mA.  el  in-fl,,  j'ignorr 
par  f]iii  :  ptLsuiic  eii  1636  iD-4,  rtiieio  tecuniia, 
cht'z  RoIhtI,  et  enfin  cclliMa,  par  le  niènie 
cti  1Gif7,  III-8. 

6.  PKTni  Valenlis  volum  Deo  Opt. 
Max.  pro  mImIc  Liidoviri  XIIÏ.  —  Pari- 
*iis.  rx  oflli'ina  Rvberii  Stephani.  m.  dc. 
ïWii-  ln-«. 

7.  Ltsus  ro^s  veniiturius ,  aiithorc 
AbolioS«mmnr!liano,  fit  i'jns<|pin  vprsio 
Ualtini.  —  Ibid.  m.  ne.,  txvii.  In-i. 

8.  Les  (Euvrea  de  Balzac.  Première» 
partir*  qtii  conliont  quatre  Hvres  de  ^ï; 
LtfUreâ  :  sixième  édition,  reveijo,  corri- 
^éo  et  augmenliV'  de  lu  moitif^.  —  Pahn, 
(le  riraprimerie  de  Hvhert  Esticnne,  riiez 
Tou8$aimtDu  Bray.  m.  dc.  xwn.  In-;^. 


M.  ne.  XXVIII. 

0-  Sept.  Flor.  TerluHiani  Libri  i\ 
(scilioet  DeOrutiune,  ud  uxurein  Libri  u. 
CuUiifeminarumLibriii.neexhorUi- 
ione(I;iâtilatis,r>nr.uronu,  OePtierierii)- 
libiis  Ma-Telicorum,  De  Scorpiace). 
[Locis  quamplurimi^  einendati,  c\  Bit)li(}- 
lecii  Repa.  —  Luir tiae ,  ly \n»  fiobrrU 
^Stephani,  apitd  vidiiam  Olivarii  Varen- 
fwn,  via  Jiicol>i£?a,  i^ub  sijjiio  Viciori<e. 
DC.  xxviii.  In-8. 

/Opiuciilc  Dt  Scorpiact  n'nil  pai,  cocaïne 
it  Ir  faire  croire  la  si^iifiralion  il«  re 
traitr  ni<>dic.il  ou  pltarmamitiqae, 
tttt  M-rit  apolof^étiiine  «iir  le  martyre. 
dam  lci|iH-I  TiTliillieti  roiD)wirr  Ir^  écrits  rt 
Ir»  itucuurs  dd>  hm-lUpif»  h  la  pîtp^re  \rni- 
aicnic  du  scorpion,  rt  Hirrrhe  par  m^  e\h<>r- 
à  giruitir  les  Gddes  de  leur  prriii- 
iiiniietioe. 


S.  NicoLAi  Rij^ltîi  Observationeâ  ad 
Tertulliani  libros  ix  —  Ibid.  u.  dc. 
wviii   ln-8. 

(lettx  pariJM  te  relient 


A  la  Kibliotlicqne  dn  Roi  est  na  cxpAi- 
plaire  cil  |;rand  |>apier  \enaiil  ths  frvres  Du 

3.  JojpiNisChap|)olCabilonen»isBur- 
gundi ,  Drd.  Minimonun,  Dcfensio  con- 
tra epi-itolant  A])olu^etiram  Patri^Clau- 
dii  du  Vivier;  qiiâ  (  Defensioiie  )  S. 
Franciàcumdo  Paiilasam  ordinisMini- 
ïiiorum  Patriarchani,  sororem  habuiâsa 
probauir  et  nepoles.  el  ralioneâ  in  op- 
jio?ilum  relutantur.  In  favorem  Nepolum 
prienciminaLi  Sancli.  —  Parùiis,  ex  oiE- 
cina  Hobtrii  Stephani.  u.  dc.  xxviii. 
In-I. 

4.  De  sacro  rilu  pneferendi  Crucem 
majoribus  Pra*lati$  Kf^lesite.  Libellus 
a|M>!(jgelicus  proarchiepiscopo  Parisiensi 
contra  novum  conatum  ardiiuntislilis 
LugdnnensÏH  :  anihore  Andréa  duSaus- 
say  Parisino,  Protonotario  Apostotico, 
concionalore  rov;io,  necnon  ecclcsiœ  SS. 
Lupi  &  ^};idii  Lulelije  paRlore. —  Pan- 
aris, in  (^leina  Hoberii  Slcphani^  via  S. 
Joannis  Bellovaci.  M.  dc.  xxviir  In-4. 

H.  Ty»  et  Sidon,  tragi-comédie  divi- 
sée en  deux  journées,  par  Jean  de  Srhe 
landre.  —  Paris,  Robert  Esiienru.  h.  dc. 
XXVIII.  In-8. 

6.  Les  CEiivrefi  de  Balzac  ou  quatre 
livres  de  ses  Epislrea,  septiesme  édition. 
—  Paris,  de  llmprimerie  de  Robert 
EsUennf,  cbez  Tou99ainct  Du  Bray. 
V.  oc.  XXVIII.  ln-8. 


M.  DC.  XXIX— XXX. 

1 .  AtcL-sTK  Galland,  Contre  le  Kranc- 
alleii  sans  tilre,  prétendu  par  quelques 

'  provinces  du  Droit  Ecrit,  au  préjudice  du 
Roy  ;  avec  le  texte  des  lois  données  an 
païs  des  Albigeois,  et  autres,  par  Simon 
Comte  de  Montfort  en  12IÎ. — Paris, 
Robert  Enlienne.  u.  ik;.  xxix.  ln-4. 

2.  Le  même  Livre    —  Ibid.  M.  dc. 
ln-8. 


■ 


« 


iW 


ROBERTUS  STEPH.\>US  TliRTIUS.       im-»^. 


lliir  riiition  hi-A,  aiif^mnitcr  d'iiu  tien,  a 
Klfi  flitr  t^ii  1831,  clii*/.  Ëiilii-iiiii'  RîrJitT. 

3.  Pétri  Kontei  Jus  PoiiCiliciiim  G:il- 
licaouiD. — Parims,  apud  liubertum  Sfe- 
jihannm.  «.  dc.  xxix.  Iii-H. 

4.  Le»  Otuvri^  |HH>tiques  de  Marc 
Anlùtno  de  Girard ,  Sieur  do  Suint- 
Amand.  —  PariK,  do  rimprinïPric  de  Ho- 
bert  Eitfienne,  pour  François  Potit^ratj  ^ 
Touasainct  Quinet ,  au  Palais  ,  on  tu 
grande  ol  petite  Galerie,  m.  dc.  x\ix. 

lD-4. 

5.  Elogia  aeteniœ  Mcmorifo  Ludovici 
Xlll.  poKluGlIiuin  virtori!ii,  fkc,  Ppiriis 
Valen!»  eonàoiTUt  ob  caplum  liupeilaiii, 
—  Paristix,  apnd  Uob^rtuui  Stephanuin. 
».  DC.  \\i\.  ln-8. 

6.  La  Rhétorique  d\VristoU*  :  losdeux 
premiers  livres  timluits  du  Grec  en  Fran- 
çois pur  le  feu  Sieur  RoIktI  Kslieniie, 
poêle  et  interprète  du  H<iy  es  lant^ues 
};i*ecquc  et  latine.  El  le  iroisiesme  pair 
Robert  Estienne  son  nepveu,  Advorat  on 
PHrlianient.  —  Parh,  de  l'Imprimerie  tie 
Hotiûrt  Est  tenu  f,  rueS.  JeandcBeauvais. 
M.  m:.  \vx.  ïn-8. 

\r  vcliiinp  e«l  lU-dic  par  Robert  le  iiev**!! 
à  J.  Fr.  de  Ooiidy,  qui  fut  U-  pn-inicr  ardic- 
vOqiie  dp  Paris.  ■  J'aicn-ii,  dit-il,  i-sln*  nliligé 
itr  fairr  rluiix  il'iinv  |icriu>iitiii-  (|iii  |iiisl.  vu 
rt'  («"wniiT  l'-sMiv  ilf  nic-s  r.stiidi-.s,  m  ('innr.s- 
cbfr  di*  fain*  iiniifi-a(;r  ,  Ar.  Ari*tult'  a  fli.in^yi* 
de  miidt*.  6:  irw  KoU-rt  Ksiinmc,  son  ^ht- 
nti<T  CnirhciiM-iki.  fui  <ildii;r  lU'  rAlHiiiildPiiirr. 
n'âvflut  li'iiduil  qiitr  m'&  drii.v  prnuîri»  li- 
\m.  ..." 

Aiii»i  i|nr  In  fait  rofiiioiln*  Ip  litre  tiouvrati 
t\f  1it;il>  mis  ÂL'e  Miliinir  imprinic  *m  Mii't.  U* 
111*"  liMi' di'  la  Kht'Iorique  y  i-st  ajouli-,  Iro- 
(liill  fl  iiu{ti'iuif'  |Uii-  ru\i)rul  IluhcrI  IV,  ur- 
xcu  di-  lliijjvii  III,  .n|MCA  tii  mori  duquii  il 
pnrofl  rfuc  |)rL»vi.S(:Mrraieiit  il  refait  r>ctl4*  Im- 
primcric  ju-Mjii'à  ce  qii<'  vei*^  1633  ellr  vùl  été 
vendue  à  Jaciptn  I)u;;as<. 


de  m(^ilalions,p<uîaumes et  litanies,  en 
versfrançoiîi.  («irHélie  Poirier. —  Pari*, 
Robert  Esfifmie.  w.  w:.  \xxi.  In-I2. 

S«f.  Calai.  i\v  11  V.^llitTo,  ii"  13799. 

î.  1.ES  Diverlissementâ  poétique:*  dâ 
GuillaumoCoUetet.  Parisien. —Pari«,  de 
riniprinierie  do  Hnbert  Estienne,  nie  S. 
JwmdeBeauvaisà  l'Olivier,  m.  w:.  xxxi. 
In-K. 

Parmi  ces  \<ts  d'un  iiuiivais  iwrtr,  |>crr 
(le  i-e  (AtlIeiH.  |iA«>U'  plii-<i  iiuuvais  «Dcorv. 
qui  fut  û  iniiiiloyablenieitl  iidiculÎM!  par  Boi- 
IcJin,  oiiU'ouM',  p.  y9,  HMiuicdcriDipriiBfri*' 
jMun  r.lli  HÎÏ7.  au  Roy;  fl,  poge  103,  Vcrui 
i\v  ritnprinicrie  durant  le  si<*-j;r  tic  La  Ro- 
cJidk.  pour  r»u  IfKS,  au  Ro). 


EDlTfOXS  SANS  DATE- 

1.  LoY»  de  Pas  :  llistoirede  Virginie. 

—  Paris,  HoberlEstientw.  ln-8. 

î.  Grii.i.AiTMR  Bouclietel  :  La  Table  de 
(iiiinuir  cl  Biblis,  et  autres  Oputtcules 
IMX'liques.  —  Ptfn's ,  Bvbfrt  È$titme,_ 
In-8. 


M.DC.XXXI. 
4. 1.A  Journëc  du  Pénitent,  composée 


Aprrs  le  ^olume  dc  rollelul  de  iriSt,  oo  ne 
%oit  pIiH  aunine  imprrsAtoa  au  nom  de  Ro- 
bert ;  mie  seroudc  éditino  de  tr  m^e  lî^re, 
n\er  [a  dalc  (Je  1633,  l'OlîMer  dr»  K»ti<iiUf 
Mir  le  titre  aiiiiti  ipi'à  \a  ftti,  et  le  uooi  de 
Jim|iieK  Dii^aht,  pruuii*  qu'iti  eettc'aantisla 
celui-ci  étoil  devenu  [Ki&snacur  et  du  fun<b 
de  librairie  dit  décé<lê  Hubert,  et  dc  scn 
oflirino  typoj^rapliiquc.  J.  IHigut  n'est  pas 
le  «eiU  qtii  ail  (berehé  à  rcconinuDder  m 
livres  par  rel  lin[ii>rable  «ymtiole.  Tnies  l'i»- 
ibratiiiii  di'  rph-tipii-^i  \(dll^le^(  .linsi  décoré», 
diuit  la  plupart,  d  ■■«I  ^rai,  npparlieiiiuntl  à 
J.  liuRast.  .le  n'ai  pas  eru  utile  dr  rnulrr 
ptua  luimbreiiM*  celte  numendaiure,  et  je  uc 
faÏA  pa»  non  pliu  ri(;urrr  ce  peu  de  volume» 
dans  la  Usic  de:«  étliltiin»  livs  Pjtiennr  réutûcf 
et  rangées  par  nrdre  Je  malierei. 

t .  Les  Diverlissemenls  potHiques  de 
Guillaume  Colletel,  Parisien.  —  Porii, 
Jacques  IhujaM.  w.  uc.  xxxiii.  In-S. 

3.    LiB.tMi   Antir>eheni    pro  tei 


HOBEHTUS  STEPHANUS  TERTIUS 


30ÏI 


Genliliuui  uon  cxscindentlis,  tidTlicodu- 
siumM  Imp.  Oralio:ank'ii.  CGC.  ferme 
«niios  conscripta  :  mine  primiim  édita  » 
Jar.  Gotliorredo.  !;r.  lot  noli^;  illus- 
Iratii-  M.iw:.  xxxrv.  —  De  CenoUiphio. 
ai.  oc:.  XXXIV.  —  Jar.  (iolhofredit)riil.io- 
ries  politica;  1res  :  puta  Ulpinnii»,  Julia- 
nus,  Aehaica.  m.  d«:.  x\xiv.  In-l. 

Pit-ccs  foii  ran^,  pt  qui.  surtout  m  Anglf- 
tcrrc,  se  «ont  <)ii«'Fqucrois  \cndiio^s  à  de  trù 
hattlA  pri\.  Sur  la  pr;*iiiii*rr  <-3t  l'Olivier  des 
Eslinuie,  la  ileniiprr  porti^  l'atiirri.- Aldilic. 

3.  JOAN?ils  Diirlis  in  Universilale  P;)- 
risiensi  anleressoris^  profissori.s  regii 
de  sittlu  Eotlesin,'  temjwn*  A|*oslol!jiiiiJi 
liber.  —  Parim$,  ex  nfficIrtA  JacoU  Du- 
gaxt,  via  S.  Jounnis  Bellov;K:ensi.s  ad  Oli- 
vain  Huberli  Stt^pham  ;  &.  in  stiu  Libmrid 
officind  ,  ud  P;iljitii  tHoniiim.  m.  rtc.. 
xxuiii.  In-H. 

4.  Nel'p  livres  do  François  Baron,  sur 
l'aeeroissenient  di*s  seiei^rft*,  [df  atif)- 
mentis  scifntiarum\  Iniduilà  par  Oilliert 
de  Golefer,  conseiller  et  HiMoriographe 
du  Roy.  —  PariA.  J.  Duijasf.  «.  dc. 
XXXII.  Id-8. 

irne  secoodf  et  scinhlnblr  rdiiion  ftit  fitif 
pw  Ir  mt-mr  fn  lfl3i. 


5.  La  Théorie  des  planètes ,  par  J. 
Hume,  —  Ibid.  n-  dc.  xxxvii.  In-8. 

6.  EssAY  des  Merveilles  de  nalua'& 
des  plus  nobles  artilie^s,  parR<^né  Fran- 
çoiii,  prédicateur  du  Roy;  dixiesine édi- 
tion, reveue.  corripré  .Se  augmenU'ode 
nouveau. —  Ibid.  m.  dc.  xxxvui.  Id-8. 

Le  chap.  xxxTiii  traite  de  la  topographie, 
dc  ses  tislcnsiks  et  procédés. 

7.  Abelii  Sammarthani  pro  parlu  re- 
gio  Volum  Lalinis  ïk'ruicis,  a  (i.  Colle*- 
Iplio  Gatlice  reddituin.  —  Ibid.  m.  oo. 
XXXVIII.  In-I. 

8.  David»  ftancti  A:  Ltiilavici  justi  Pa- 
rallcla,  solula  oriitione,  aulhore  AMio 
Samiiiiirth;mo. — Ibid.  .m.  im;.  \xxx.In-4. 

9.  Greuorii  Episeopi  Tiironici  ope- 
rum  priorum  pars  prima  et  sceunda^ 
studio  Joh.  Baletidens.  —  Ibid.  h.  dc. 
xxxx,  In-IJ. 

10.  L'HiATomB  Mahomét.nne,  traduite 
d'AfîdK'  en  Fntn^'ots.  par  Pierre  Vattier, 
conseiller  et  inederiu  du  duc  d'Orlt^ns, 
— PariK,  liemxj  Soubrft.jt.  dc.  lvii.  In-4. 

41.  L'itiSTOuiE  du  grand  Tamerlan, 
traduite  d'Arabe  par  Pierre  Vattier.  — 
Ibid.  M.  DC.  Lvin.  In-i. 


ANTONIUS  STEPIIANUS 


M.  DC.  V.— M.  DC-  XIV. 

<.  Les  divfrsPB  CEiivres  do  M.  I<^ 
Cardinal  Du  Perron,  oonteiinnt  pliisîeiin? 
livres,  conférenc<*s,  discours,  haran^es, 
lettres.  Sic.  —  t'arin,  Antoine  EsHmw. 
M.  DC.  V.  In-fol. 

Je  crois,  arec  Mailtairp,  <|ti'tl  y  a  crrrur 
(laas  ladslo  de  rette  Odilion.  Il  ne  la  ineii- 
liontiu  t[Uti  sur  la  foi  de  Bil'L  TrlUriana,  cl 
ptimeiindos  oiivnigi'<> qu'elle  raniienl  nVxia- 
toiriit  pa!k  nicnri-  iii  t^O,S.  Um»  Ions  )cs  caA 
Hle  ne  [lOiitToil  é|if.  tl'Aiidjiiu*  i|uj  n'a^oit 
alors  (|ue  (reizc  au*. 

2.  S.\NCTi  Joûnnis  Chrysoslomi  Ofvpra 
omiiia,  Gra3coet  Liiline,  ex  rec^însione 
et  nim  notis  Frontonia  Duojpï,  S-  J.  — 
Parmi»,  m.  dc.  i\-xxxiii.  \t  vol.  in- 
fo), qui  ordinairement  se  relient  en  onze. 

Les  deuv  premier»  %olunieA  de  ccWf  im 
porUmlc  et  très  cstimablr  iHliiiou  pArurciil  pu 
1609,  de  l'iraprimcri*'  dc  Uaiidc  Slorcl.  Lmr 
date  fut  chancre  ru  celle  de  161  (,  auocc  de 
U  piililicatioti  des  diiix  suivants,  l'un  àt%- 
qurU,  llomiiiiT  in  C.rnrsim,  ftil  imprimé  |>iir 
AiitiMitc  Fjili«ii»'.  dc  ini'iuc  [|iic  le  ciuqiiicroo, 
dc*lG16,  De  nuyi  Teitammli  iutîs.  Il  narnjl 
qu'en  1631  St-bastirn  OaraoUy  tiiii  prendre- 
part  à  cette  cntreprific.  câr  on  tn)u\r  de?i 
cxnnpiaircs  dc  ces  cinq  prcmicnt  \oluinc-s 
avec  de  nouveau»  titres,  redalés  de  1621,  et 
portant  la  m.irqu«  de  Sclmslien  Oûmoijy 
rninie  à  celle  d'Anloine  Estiennr.  que  l'on 
\oit  aussi  *ur  le  sixième  volume,  qui  p»|  de 
Iflti.  En  1633  panircnt  cn^vemblr  le«  ux  der- 


n!ois  \otumesau  nom  de  Ctiarles  Mord  qui, 
en  I63fi,  do  poocertavec  SêhoslKn  Oonotty, 
donna  une  rt'impreuîun  tios  ùx  prrmirr». 
Hdit-on  alors  drj  tiim  de  1638  |Kiiir  les  n» 
tomes  de  1633,  et  àauh  la  n'-impresMon  îles 
»Ul  premiers  fit-ou  emploi  de  qitviquet  par- 
lics  dc  l'cdiliou  première ,  c*«al  ce  que  je 
n'iivais  point  à  vmfier. 

J'aurois  pu  me  Iwriier  â  indiquer  la  part 
qii\'iil  Aiitniiie  Esticune  dans  l'imprcMioii  de 
ce  ^lùiid  uuvra^e  ;  inai«  ce?t  titres  fnilJi  cl  n- 
fnil»,  n-s  Ditm^  divi  n  de  ci>-par1icipauts  à  nue 
]iuIilicatiou  qui  n'einplo>a  ]»as  moins  de 
viiigl-»e|)t  années,  ont  jnlrodutt  onr  w>r1e  de 
cmifujiion  que  j'ai  cherché  à  faire  dts|tamt' 
frc.  an  riitpie  dc  faire  moi-même  ipiehpie 
erreur. 

<>tte*'dilion,  ouvrage  d'un  hnhilr  édiletir 
itoul  les  uatfA  r\  le»  lr»:luctions  sont  fort  ts- 
timi'Kï,  «eniit  enrorr  In  meilleure  de  ce  bvrc, 
ii  elUr  nVnl  rié  suivie  de  ceUe  do  Mout&u- 
ran,  )598-n38.  13  vol.  in-fol,  qui  Ta  rrodiie 
prcs<[U("  hors  d'uMifte, 

Le  Calalopic  dc  De  Thou,  t.  I,  p.  50, 
retiregistre  anisi  :  Pari».  Morel,  1609,  6  voL 
iii'l'oJ.  Mais,  a  la  main,  le  6  a  été  changé 
il,  el  iHi  a,  ajiitjté  K.  mnroq.  Cr.  pap. 
qui  coiLitiile  I  r\i.siciire  d'rvt-mplaires  cd 
plcr  .supérieur.  I^  ait^uttexemplairc  pKrut 
fi  I;]  vente  Soubiie.  où  il  u'ol>tiiit  que  le  prù 
modique  dc  84  fr.,  te  libraire  l^erc  ne 
l'ayant  pas  jugé  di^c  d'être  mentiomié  dana 
le  Calal<^ue. 


P 


Dans  la  Bibliothèque  d'AbbeviUe,  n^iSS 
du  Catalogue,  w  trouve  un  volume  io-S^  Coi- 
lect'ionrs  Sacra-,  dont  l'initleur  est  un  Minime 
nommé  Antoine  l-Atienne.  Aatoniut  Stfnfta- 


IM8-I4-15.      ANTOMUS  îàTEPHANOS 


■ 


nul.  Ià'  titre  m  a  t*té  atmclii'*  "  ;  maU  un  se- 
couJ  iulituK*  mû  m  l<>te  il«s  iiulrs,  Molatio- 
Net  savrif,  porlt*  :  PariûU,  {ipttd  Hiomani 
lUautiui,  Ifitrtt.  Os  CuUectiourx  saint  (ilf 
i':iirhariM>a  I .  mamaisif  cnnipiliitioii  niyftlu|U(' 
i\\iK  rieii  ne  iiToramanJe,  lie  «ont  rite**  ici 
i|ito  |M)Ui'  U  Mni;utarilc!  de  rvtte  rvMcinlilarire 
«Ir  nom»  oicc  l'Im primeur  Aiiloiiie  Ksticiinf . 
et  tlaufc  les  iiK>m»  tvmps;  mai»  je  iw  priiM' 
|UA  (|u'it  y  ut  à  clifTclipr  là  f|ucl4|Mr  parcut 
ik  cfltr  famillr.  pnM;lit!  on  t■lui^lll-,  rfjiileiix 
iHio»  ut;  ilr^niil  Hw  ipir  le»  iuiinrau\  iiuin.s 
ilr  «aintft  (juc  If  Minime  aura  pm  rti  nitniiit 
rn  rrJigiitn.  «iiiiaut  I'um^t  <pi^  lni-m(^mc  mp- 
prllr  (latu  M  longue  clt-Hlicarc  S  un  »iitn'  Mi- 
niutc  -  .  .  .  .  tnnporo  tpio  frnlruni  Miitimo- 
rum  aJbo  MlNTipius  fiii^li  ;  &  nomrii  nuvum 
Hieruuymi  assutnpsisli .  nniniuitpif  Huu4>- 
mi  ....  tiuulium  rcniisisti.  « 

.  3.  La  Convprsion  tlii  siciir  de  Mon- 
tagnes, cy-devaiit  iiiinisjln'  di-  la  roligion 
prétendue  réforme^  en  l)iiii|>)iir^.  f)«'^ 
dié«  à  Uonscigncur  le  (Cardinal  Du  Per- 
ron, cy-devanl  Evesqoe  d'Kvreux  —  A 
Paris,  de  l'Imprimerie  d'.4nfoine  £«- 
tifnrte,  rue  des  Carmes,  au  CoUejîe  des 
Lumbard^.  m.  dc.  \ni.  ln-8. 

i.  TjtADUcTiON  de  quchiue  ptirtie  du 
premier  livre  des  Annales  de  Tacite, 
avec  des  obsenationi^  poliliquesi ,  lojto- 
graphiques  et  hiÀloriqueSr  par  François 
de  Cauvigny.  S'  de  (^ouloiiiby .  —  Paris, 
do     l'Imprimerie    ô'Àntoitie    Estienne. 

DC.  xiii.  In- 8. 

S'  dc  Cotiloml))  fui  de  l'AcadêiiiiD 
Yoiri  c«  (pi'eii  écrit  Prllîsson  dam 
OTiv  des  Aradémicienfi.  •>  Dnu»  la  pre- 
cnicT«  nioilic  du  di\-%e|i(ièiae  «iiérle.  ii\oit 
un  ftinir  FraiH;ois  de  CliaM\i);n> ,  wi^iimr 
de  Coinroliy,  Irtiuel  riuii  de  llaen.  i-n  Nivr- 
nuutdîe.  Il  a\nit  nue  Hiatp*  à  U  etHir  qui 
n'Moil  ]M>inl  été  avaitt  lui  et  n'a  poitil  été 
defiuù  :  car  il  u*  (pialifioil  orairur  du  Ho'i 
pour  Ut  cffaitTj  de  fEUtt,  el  e'ètoil  en 


•>  crue  qualité  qti*il  irrevoil  do«ixr  crulb  éciM 

••  tou»  le»  \n\s.    Il  liroil  auMÎ  d'<iiilre*  l>ien- 

"  l'ait&  dc  la  eoiir,  et  {aisoil    na^me  v^initi* 

"  (pi'ou  l«.4  rnU  licauronp  pluKf;iauds  ipi'iU 

■■  u  eioicnt.  Sur  la  fin  de  w*  jour*,  il  prit  l^i 

"  ftoutaue,  maLi  ne  .«•  fil  pas  prêtre-,  d  ninii 

•■  rul  à  r^>  du  6oi\auie   an».   Il    éloit    de 

•'  ^aiide  taille  et   fort   pnluaiit,   d'nnt:  )iu- 

■■  HiMir  amliiiicus*.-,  iH  couccrté  en  tmitcs  »« 

■■  actiom.    » 

.'i.  Trois  EpisU'e*  de  S.  Jérôme;  â 
Uéliudore  Julien,  el  contre  Vigilantius  : 
avec  deux  ^utresde  J.  Picde  la  Mirande, 
îi  Jean  Krançdis  son  neveu ,  traduiUes 
pitr  Jean  Davy  Dti  Perron.  —  /'am, 
\  Antoine  EsUenne.  h.  ih:.  xiii.  ln-8. 

I  ti.  Hippoi:ratis  Aphorisnii,  nova  me- 
thodo  exornati,  &  ejuîul.  amma  jiidicia  , 

1  pr.  lat.  iiilcrprele  Rod.  Magislra  RegUi 
consiliario  &  rej-iorum  Francis  libero- 
rimi  arcliiulru;  qui  addidil  Icges  medi-- 
cinu?,  limites  liumoni  pertttâ,  &  patro- 
cinium.  —  Luieliis ,  e\  lypograpliia 
Antonii  Stephani.  H.  ik:.  xiii.  ln-4  2. 

7.  AeoixMiiK  pour  les  PP.  Jésuites,  au 
sujet  du  livre  de  Suarez ,  par  le  S.  Du 
Perron. — Pam,  Anioine  Esiienne.  u.ac. 
XIV.  In-8. 

Ce  n'est  pai  le  Cardiual ,  maû  Jean  Da*  j 
Du  Perron,  «mi  frère. 

L'année  d'après  a  cic  imprimée  une  ira- 
duclioo  iaiiuc.  Paru,  S.  Cmmuisy.  io-«. 

8.  Lettre  de  MonsiMpnour  le  fjirdi- 
nal  Du  Perron  à  Monsei^'neur  le  Prince, 
du  3  mars  IGU.  —  Parti,  Anioine  Et- 
U'enne.  m.  i»:.  xiv.  In-H, 

9.  tARTiFdupremiereldu  quatriesmc 
livre  de  l'yEnêide  de  Virgile,  tr.  en  vers 
françois  par  le  Caïd.  Du  Perron.  —  Pa- 
ris^ Antiiiw  K$U>nne    u.  w.   xiv.  lib-4. 


ÎU 


ANTONIUS  STKFIUNUS.      1W5-I7. 


Tiera-Eslat,  de  l'an  1615, »ur  rurlicledu 
Serment,  par  le  (Cardinal  I>ii  Perron.  — 
/'ans,  AuUiine  EsUtnnt.  m.  ut;.  \v.  Iti-8. 

Le  Curdiitat,  ttaiiscr  discours,  rammedans 
srs  autres  iVrir^i.  m-  fait  l'nMjciit  du  pouvoir 
•Uirrrdntul  l't  ili*  -ton  dniit  dr  iinTiuiiiciirc  mit 
le  poutriir  t('in|inrel  ;  cl  il  n'y  a  |U<  à  .s'rkm- 
ner  de  le  voir  ici  &i- servir  d'arf^unnfulsdinil 
pctit-ùtrc  mijonrd'liui  à  Eloirn''  irtèmi*  on  iii:- 
croîruil  plus  pouvoir  utilrmciit  fiiirt'  fmpJui. 
Aussi  iMjii  discours  irouva-i-d  lieaticrm|i  dr 
runtradieleurs,  «1,  laul  mi  Fr^ucr  ipi'jiii  dr- 
liurs,  dmina  ausûtot  nai&iUut'v  n  hup  inulli- 
ludc  d'ûcrit&,  qui,  sons  dÎM'nio^  fniinrt. 
attaiiiioit'iit  (--o  pouvoir  juias  limilc;»,  cr  Ihhi 
plaisir,  dtTori>  d»  iiorn  de  Droil  di^iu,  cii 
vei-lu  duipiel  la  Cuiir  df  Rome  et  «a  uom- 
lirctise  mdirr  maitrÎMiirul  k  moudechrélivu. 
Le  (ordinal  fui  méuiv  désapprouve  )uir  le 
Clergé  de  Frmic<',  doul  un  voit  quelipie»  an- 
\yix\  plu%  lard  li-  dcNUM-ii  m  ii^if  de  la  rcuii- 
pre»iutt  de  re  Uisi-iMirs  iiiscrèr  au\  Mémoires 
du  Cierge,  t.  XHf,  cnl.  SIO.  «  Plul  ,i  l)u-ii, 
McMelçiiPur^.  f|tie  crtte  picctr,  qui  ni*  i-i»r- 
rotnprii  januis  la  puretc  tle  volri-  doclriiip, 
mais  qui  tn  roiilredit,  ne  panU  plus  dans  vos 
MéiuoiriT».  ...  Le  <-lfrKt'  ne  ttii  avotl  pas 
donné  charge  de  s'exprimer  de  h  mnnierr 
(pi'd  fit  ...,•"  O'Ite  coulniversc,  ipii  Jrjà 
daluil  de  plusieurs  HierlcH,  cl  ipii  mèmi*  au- 
jtiurd'tini  nV»l  p,i*i  etie^tn*  silcnrii-iiHc,  ne 
potivoil  nwiiitpier  ili-  porter  m-s  fniiiH,  et  d'a- 
inetier  ruriii  à  êljhliruetIcuHn(l,AiiMMide  Eaîl, 
au  Dioûi^  datts  11-»  e^tinit^,  la  scpai aliou  de  re<t 
deux  |iou\airs,  duiit  Tuii,  tout  spirituel,  iir 
devroit  jainuiit  se  coiupromeilre  et  s'ututisser 
n  ïa  diw:iis!»iuti,  au  cirluit  irintérrls  lerreslrt's 
(pir  l'autrr  i-st  a|i|H*lr  à  rV'j;lM-. 

5.  HniKF  Disroiiivî  siirquelqurs  poitu'Ls 
conrcniHiit  lii  puliœ  dr  l'E^ltsi'  el  tic 
I'EbUiI  ,  li  |>»rticiilicrenienl  sur  Jii  r<>- 
C4*plion  ilu  Connlfi  dp  Trenlt»  ol  sur  In 
vénulito  des  UlTifOïi.  —  /*on5,  Anioine 
E$titnme,  Imprimeur  d»  Roy,  nio  S 
Jacques,  devant  le  coHè;ie  du  Plcssis. 
M.  OC.  XV.  In-»*. 

Ce  discours  est  signé  U.  P.,  Conseiller 
d*£il»t  (JeaitDavy  Du  Perron),  qui,  ainAJ 
que  le  Cardinal  son  irvn' .  rloil  eiitièremeiit 
d'avis  d'adin*1tre  res|KT>uruM>in«-ni  lonic»  les 
Urrisioiui,  Unis  d'il  di-rreU  dt-  <**•  OtiH-dr. 


Ir  privilège  est  accorde  an  steor  Du  Pci- 

riiii  el  de  1^  Outille.  Le  permis  d'imprimer 
est  doiiiire  à  \nluim'  pnr  lu  su'tir  Du  Perron 
et  de  I^a  {•nette.  Cjp  nom  tpie  l'on  voit,  ainsi 
qut^  d:in*  l'iii-i,  de  1G17.  acculé  n  ci'tiii  de 
Jean  Ihivy.  inr  peut  id  dêuguer  une  seeoiule 
perHinne.  un  cotialoraltur ,  et  c'est  saiu 
liuutr  le  nom  de  quelque  prophète  territoriale 
«JonitHiit  droit  de  s'en  qualifier  iit*ir^  nuis 
non  jw*  teignetir. 

3.  Le  Mercuro  des  ArU  el  Sciences 
avec  un  brier  di^our^  de  ta  DigniU^ 
Royale,  el  petit  Recueil  de  ses  notns  plus 
exquis  :  dt-dié  nu  Roy  par  l'iom*  Videos, 
Professeur  en  rUniversitë  dt*  Pari*.  — 
Parts,  Aniotne  Esfietme ,  Inqirimeur  du 
Ro)'.  u.  lïc.  XV.  ln-8. 


M.  im:.  xvii.-xvin. 

\.  Di\KiiH  Traînés  et  Discours  des 
controverses  de  ce  temps,  par  messire 
Je^in  Davy,  sieur  Du  Perroit  el  de  La 
Gtii'lU'.  tîu  traditions  apostoliques,  Sa- 
ttï^factions,  Purgatoire,  l'Invocation  des 
Sainrtîî,  I  R;; lise  ot  rHuchanslie  —  Pa- 
ri» ,  Antoine  Estienne,  Imprinwur  du 
Roy,  rup  S.  Jacques,  à  l'image  S.  Martin, 
près  le  collège  de  MarmouLier.  a.  pc. 
XVII.  In-i. 

i.  HiepoTRATiR  de  pharmacis  purgpo- 
lihus  lilH'lliis,  Gra.H*e,  ex  Cujiirino  cxxl- 
u  R.  P.  S  ï.  { «ut ,  ut  pas  i  Codirls^ 
R.  P  D.  P.)  e\sciipl(ts,  luictenu»  in 
plensquc  llippocnitis  inlitionibus  desi- 
(ienUiis,  &  (jaleni  (lorollariuiu,  quoil 
uninii  more^  corjKjris  lomperutucotu  se- 
quaiilur,  Ura^'cé,  o  BiblioUii*ca  regûi, 
hiictoiius  incdituin  ;  cuui  Liilinu  uthu:»- 
que  versiont*  &  notis,  novaruiitqtiv  ad 
Thcophiluiii  TTist  cûpuy  curaruni  acoes- 
siono,  iK*r  Fed.  Morellum.  —  lu/efûu, 
i\]iui\  A ntonium  Stfphanum  m.  ivc.  xvii. 
IiMi. 

3.  ISA\i;i  (,;isniboni  ad  Pnlybii  His- 
(onanuii   litiruni   priinuui  i'.nmnienUirii 


hC*  Omirocnlaire  iI'Ik.  Ca^auboii,  dcMim- 
Folybr  de  OrouArl.  1601»,  iiefol.,  ne  s'y 
Irouvt?  pus,  hk'u  qu'il  «oit  aimonc^  i»iir  li' 
liln*  (  Vommrntnriis  Hluslrati  ah  Is,  CUmiu- 
éono),  cl,  s'il  n'y  csl  pas  finpfoyO.  c'rsl  |>tul- 
ètrc  |imir  In  anSnr  nivir  ilr  m*  liàln*  t|ui  iu- 
Juiât  le  lilirain*  tfl  xoii  nlilrnr  a  x'oif'utiiirK^t- 
Urr  J'mi  Index  awct  dt'-fwlimix.  de  prrfé- 
mic«  i  uu  «ulrc  qu'ils  atoiiciil  l»i  t^trr  l>ien 
3M|H-nciir  {afftiiatius  elahoratum)  ioai.s  qui 
u'auniii  |iii  ^irr  imprime  assez  toi  pour  la 
foîrr  (sins  duuli' rHlv  di-  Kniiirfoil.  Pivatrr 
imminetttirj  nunitinas  tttere  mine  non  tmtut- 

mus.) 

Maitlaire.  Ami.  Typ..  111,  pag.  87( , 
|<riiMl  di' là  ucoiMoii  ponrfaiie  iiïirimli- *or- 
liv  ruiitrr  l«  llhrnirrs,  .  .  i.  HHrcriiaria  isto- 
mm  liomiiiuiti  InrpilviKTirtipidoruni  a«idt- 
tu  .  .  .  .  Minlîdi  liililtopnln'  .  .  .  •■  mmiI  IllU- 
partic  de*  gmi-îeusf  K-s  qu'il  Ifur  adr«^«'. 

Il  cal  protrtlili*  qur  si  rr  (.itninimiairf  «lîl 
rlé  iiilri>duil  dam  It*  I'hIvIm-.  r^s.iulioii  ii\-ti 
srroii  ya%  ii-sti' au  prfniirr  li\n-.  J.'riliiidti 
pMlhuine  de  if  rummcurfmcrit  Jt  Iravud  fui 
dounrà  par  mu  gciMlr»;  J.  IX*  Craxdlf  Du 
FUI,  qui,  au  nom  dr  lu  «i'um-,  rA  W-Ue-iii<*rt*, 
la  dnlid  à  J;iii|iit-s,  Kui  d'AiM-Irltrre. 

4.  L'HFUBRrseconvrrsiun  iM  Miiilanic 
de  Krontonm'  u  lii  Keli^ion  catiiolittuc, 
apostolique  ).'l  romaine  sur  i'itislnKiiuti 
(lu  rt'Vf^rcnd  Perc  ArnoiL\,  ConfesK'ur  el 
Pnkliralcur  ordinairp  du  Roy.  — Paris, 
Anlotnf  FMitutiC.  m.  iu  .  witj.  Ui-H. 
36  pag. 

■i-  L.ELn'sd<'Ciirr<Hi,  ijvuliiili'ti  haw- 
V'oi»,  jwr  le  r^nlitidl  Pu  Perron.  —  Pa- 
ri», citez  AntoiM  EifUenne.  m.  ut,,  xviii. 


M.  DC.  XX. 

■I .  Rkplioi  K  îi  Ih  Kesiwnse  du  Sér^ 
iiissiuM'  Ho\  de  l;i  (iniiKlHrelu^iir  ,  [uh 
I  iik(i»tri<^inH'.  &r   riinlinnl  Do  Porrnn. 


—  Parig.  Anioinf  Esti^nne ,  Imprimeur 
ordinaire  du  Hoy,  rue  S.  Jiicqueàf  pr^s 
Saint  Vves,  m.  dc.  xx.  In-fol. 

liiO  pa;;t>5  mus  \vs  ranuui'tiniimilii  vt  liii. 

U-  Roi  d'Au^U'Iim*,  .laciiut»  I**^.  avoît 
rni  dr^nir  iluuurr  uur  DéciaiTitiuH  rutilii* 
iV-tmiif;!*  di*<-iMirs  du  Cirdiiial  iur  le  Mrrmeul. 
(16151  rt  c'psl  à  crt  tTrJI  royal  que  wlui-ci 
rrplifjUir. 

Au  doAdu  litre  ol  imprimé  uu  grand  |>or- 
trajl  du  Cardinal .  a^vi  luoii  ff-axi: ,  par  I)e- 
uizQl. 

i.  WAwv.rA  Canlinalis  llarlxTini,  pos- 
iez llrbani  Vlll.  P.  M.  Pcemulii.  — Lu- 
tetiœ ,  Antonius  Sttphanu9.  m.  ttc.  xx. 
In-i. 

J.  Strabonis  rcruui  Gt.'ugrapliiairmii 
lihrixYii.  liiflacusCasaubonus  riTcnsuil. 
rummot^uestudioiK-  dili.tîentia,o|)e  eliani 
veUTuai  coiJieiim  ciriendavil ,  ac  lam- 
niontiiriis  illustravil,  et  sernndis  ruris 
cumtilate  exurnavit ,  quiu  imni-  priniùm 
prodeunl.  Adjuncta  est  etîain  Gulielini 
Xylandri  Arij^iisUini  Uitiiia  vei-sio  ut> 
L-odein  Ciisauhoiu)  reeoi^uiUi.  .\cee**ert' 
Ko(i.  MoPL-lli  Professoritm  Re;:.  iKn^ni 
observaliunctihi'.  .\ddiUis  e-U,  reruin  \o~ 
cuples  Itidr.v .  iinnon  alius  ad  \s.  iii- 
sauttoni  comiuenUirioti.  — LxiUtiœVari- 
siiirum.  Typis  Ke-^iis.  si.  i>c.  xx.  In-fol. 

O  li\rc  \\v  porte  pas  le  nom  d*AJi1ainc 
Estieunc,  nuùs  il  n'en  rst  pu  inoîu»  crrtdiiie- 
mctii  sorti  de  ws  presses,  pour  la  Société  d(s 
Edilioiu  (;riTque.<i,  qui  l'employoît  alors,  H 
dont  il  EaiMiil  partie. 


M.  DC.  XXI. 

1.  THAiTÉïur  le^iujelde  lu  couvensiuii 
à  la  Keligion  Catholique,  Apostolique  et 
Hoiiuiiiie,  de  Maii^tre  Jean  Eâtienno,  se~ 
crétairc  de  la  Clwiabre  du  Ro>'.  Kt  sa 
réception  on  la  Siducto  Ei^lise,  par  le  R. 
Pore  Atliana^e,  pr^licateur  de  l'ortJre 
des  Capucins.  *e.  —  Paris.  Antoine 
Efitiânne.  u.  tu..  \\t.  In-H. 

(|>Hrr  drdiratniiT- ilu  CiiU^nlf  iHi  Rui. 


m 


ANT(»NIUS  STEPIIANUS.       ïfiWil-». 


S.  Statcta  S\TiodaIia  diœccsia  Syl- 
vanectonâii^.  —  Fartfiîs,  apud  Anfonîum 
SUphttttum.  M.  i>c.  XXI.  ln-8. 

3.  I'ethi  ViiloDliâ  (Inpcflriini  lilerii- 
ruin  Prufessuris  Rt'gii  di*  laiulilms  Hu- 
meri  Oratio  :  luibiU»  in  Rogiu  (Jinitra- 
censi  Auditorio.  —  i*arisiis,  apud.4nto- 
uium  Stephanum  typograplium  Regiujii. 
M.  DC.  XXI.  ln-8. 

4.  I.KS  Bucoliques  de  Viri^ilo,  Ir.  en 
vers  françois,  par  Pierre  de  Marcadâiiâ. 
—  Paris,  Aniw'îie  Estienne.  h.  dc.  xxi. 
ln-4. 


M.  DC.  xxn. 

{.  Les  diverses  CEuvres  du  (lanlinal 
Du  Perron  r'impriniez  surîmes  cvemiilai- 
res  laissez,  reveuA,  corrigez  etaui:;nien(e7. 
dc  sa  main.  —  Paris,  Antoine  Estinme, 
liiiprinieur  onJinaire  du  Roy ,  rue  S.  hn-- 
(jues .  à  l'Olivier  de  Hobert  Efitimne. 
M.  DC.  wii.  In-t'ut. 

Je  no  croi'i  |ki<  à  trois  ixlitioiifi  dc  cet 
éiionor  ri-niril.  »ti  Ifitt.  Ifïil  i*l  IBÎtI.  j'ai  \n 
veHr  deniitT«;idlr  *•*!  [|ti»lifiti'  »rmii(lr.  Je 
|if!iMn  i[ue  (les  itciiv  «le  HUi  irt  £t,  il  iiVil 
i'ûsti'  ulTcciivt'intMit  (jiriiue;  v\.  i|narit  n  i-«lk> 
tie  1G05,  c'est  uiitr  faiivu:  aiiiicutn'  ou  une 
prciuiere  nlilioii  foit  iuromplête. 

t.  Tbaité  du  Sainct  Sacrement  de 
l'Eucharistie,  divisé  en  trnis  livre.s.  l'.nn- 
Icnanl  lu  Héfuliilioiidii  livre  du  bifurdu 
Ples!>is  Morniiy  contre  la  Messe,  et  d'au- 
tre:* adversiiires  de  l'Kjîlise ,  &(:.  hir 
rillu?lrit.sinie  et  ltëv(^rendi»inie<  Jirdi- 
nal  Du  Perron,  Arclievesque  de  Sens, 
Primat  des  Gaules  et  de  (iermimie ,  & 
grand  Aum<J!>nier  de  Frana*  —  Paris  , 
Antoine  Ei^tiettnc.  h.im:.  xxii.  In-M. 

Millvrt%iugl<4|ualrc  |uige9,  mu»  1»  table». 

3.  REPi.iQt'R  (hi  ('.iirdinîit  Du  Perron  fi 
ta  Respon^du  Roy  rie  la  Grand'Bre Ligne. 
Seconde  «yiition  enrichie  rie  tables  li-ès 


ampies.  —  Paris,  .Antoine  Estitnne,  Ini- 
prinieur  ordinaire  du  Ruy.ruoS.JaLxiuCî». 
Il  l'OlivitT  deRoh.  Kslienne.  st.  bc.  XXII. 

In-fol. 

(.  HR.SPONSE  a  un  libelle  diffauuitoirc 
contre  la  leHre  tle  M.  l'Fvesquede  Nantes 
â  M.  le  cardinal  Bentivo^li.  jmr  Louis  de 
Moniinviltierri.  —  Paris,  Antoine  f*- 
tiennf.  M.  w;.  xxil.  In-8. 

&.  MAiiivt;K  de  la  vertu  mec  la  reli- 
gion, sur  celt4'  question,  sçavoir  si  lu 
Pn.'ud'hûmmie  est  estimable  hor?  la  Re- 
ligion"? Par  le  P.  Rouclier,  Prédicateur. 
—  Paris ,  par  Antoine  Estienne ,  à  l'en- 
seigne de  l'Aniaiidier.  x.  dc.  xxii.  ln-3 

6.  Oaatio  soletinis,  habita  jn  Colle};io 
Ro;;io  Cameracensi.  quo  die  |»edem  in 
Ue'^im  Oithedra?  (ïrax'ie  posâcsaioneui 
posuit  Pelrus  Valens,  Regjus  GfîBca- 
cum  lileranim  Professor.  Anno  h  dc. 
XIX.  niense  Aprili.  —  Parisii» ,  apud 
Ant.  Sfflfi/imiitmTypographum  Regium, 
via  Jacoba*!!.  si.  i)c.  xxn.  ln-8. 

7.  Piiii,»»!»!  Cos|H*ani.  Nannetteiisiuui 
Kpist:()pi ,  pro  Pntre  Heruïlio  Epislola 
iipolû>;elica.  —  Parisiis,  Ant.Slephanus. 
a.  bii.  \\u.  In-». 

8.  P.  Bertji  Ode,  ad  Christianissi- 
uium  Franciœ  et  Navarra?  Regem  Lu- 
dnvifuin  XHI.  Luletiam  redeunlem.  — 
Ibid.  ji.  DC.  xxii.  In-i. 

y.  Contrat  entre  le  Roi  «t  le  Clergé 
de  France.  —  Ibid.  m.  dc.  xxii.  ln-8. 


M.  ne.  xxiii. 

t.  Dr  Pok.iite.nti.k  Ritu  in  Vetere 
hrclesia,  Disputatiunculae  Malurini  Si- 
iiKinii.  —  /*an5ii.s.  upud  .4n/oniuni  Ste- 
phanum.M.  dc.  xxni.  ln-8. 

ï.  LACRrvAHrii  HerTicliii  et  nsûs  Dc- 
morriti  Sena  :  Petri  VHlentii^pnrfjaiîo^ 


ctim  Euripjdi:)  lloriittum  in  R('>e;ia  iM-Ikoln 
inreplui  us  esset.  —  Lutettœ  Parisiorum, 
DptMl  AnKmium  SUphanum  Typ<J2rî»- 
phiim  Hegiiim.  via  Jaoobaea.  ad  Iiisigrip 
Olivx  Koberti  Slephani.  m.  dc.  xxiii. 
ln-8. 

Il  r-kl  ]ii'oKilylf'  t)ii*iiiK>  iMinite  i^irlir  ilex 
iiombmix  o|uisoiIca  tic  rc  u\anl  profpiseiir 
|ftiira  élu  inipninée  chez  le  même  Aiitoiui!. 

3.  r.AnuiNALîs  Barberini ,  nunc  llr- 
liani  VIII  Poeniala  :  Editiosccunda.  — 
Lutetiae  apud  Anf.  Stephanum.  M.  Dc. 
XMit.  ln-4. 

i.  Faa!«cis€I  llarix'i  arc*liie|pU<*opi 
Rotlioiiiagcnsis  ad  UrbnniJin  VII]  ^rulit- 
laloriiim  Cnniicn.  —  hitelio',  aptiil  An- 
/onium  Stpphatvum.  m.  ik;.  xxiii.  In-4. 

8.  CErvnEs  divcràcs  du  Cardinal  Du 
rFiTTOn.  —  Pnris .  Antoine  Katienne. 
K.  i>c.  XXIII.  3  ])arlies  in-fol.  se  reliant 
en  un  gros  %'o]uit)o. 

6.  Les  Anibu^^des  du  Cardinal  Dn 
Perron,  a^ohe^os^ïuo  de  Sons.  JcfMiJs 
l'an  1590  jusqu'en  (G18  ,  a\(H:  les  pins 
belles  et  éluqurnlcs  Lellro»  UinL  d'Kstat 
et  de  doctrine,  que  faniilieres.  qu'il  a 
écriles  ftur  tontes  sortes  de  sujets  aux 
Prince»,  Princesses  et  Seigneurs,  elcol  les 
qui  lui  ont  été  adressées  de  leur  pfirt, 
—  Paris,  Ant .  Hsfienne.  m.  dc.  xxiii. 
lo-fol. 

Ij*  Cardiual  Dii  Pcnon  a^nil  tlu  savoir, 
mai»  iieaufîoup  plu^  d^*  ^aiiiic.  S<->  unndirrun 
ou^  nç,t%  sont  ptrii  t^ùmès  ;  Li  diflt-n'nicc  de 
*tt  BtiUi  Lettrts  J'flmha<uade  nvcc  celle*  du 
Cardiofll  d'CUvit .  Fail  qui-  les  spiriliiellt» 
miuives  de  njui-d  oui  wicorr  des  Icctewrs, 
lundis  q<i{'  font  ci-  rp/n  l'rril  It;  (Virdiiial  Du 
prrroii,  maiiili'iititil  utiIiUi-,  lI'f^l  pitu  rt'ini!*- 
mniv  ipiir  dtkiLH  (]ueli{iie.^  CaUiliij^itrs. 

Cr  tolunip  rtnit  t'ii  »rand  pa|iiiT  rhei  De 
Thûu.  TjiUil.  dc  167U,  t.  I.  po^.  3GÏ,  addi- 
tion mauuscrite. 

1.  DiscoCRâ  de  l'heureux  succès  des 
amies  du  Roy  contre  la  rébellion,  par 
M.  le  Dur  de  Le^iguieres. — lbid.M.r>r. 


8.  KKi>i.iorR  a  ta  response  du  sienr 
Hu^net.  par  J.  de  Uollundre.  —  Ibid. 
M.  ne.  XXIII.  ln-8. 


M.  DC.  XXIV 

4.  Réputation  des  objections  tirées 
des  [tassages  de  Saint  AtigiLstin,  contre 
i'Euobaristie  ;  (»ar  k-  Cjiitlinal  Du  Per- 
ron. —  Parin,  Antoine  Estienne.  u.  w:. 
\\i\'.  In-fol. 

I  2.  Plutahchi  Chxronensis  omnium, 
>  qiiaï  exslanl,  Opennn  Icinius  primus, 
rontinens  vilas  parallelas.  cuni  Lalina 
Interprrtdtione  Cruserii  et  Xylanriri  :  l-'t 
Doclorum  Viroruni  notis  :  Et  libcllis  va- 
rianlium  LectionumexMss.  Cudd.  dili- 
l^enter  cullecLiimni  :  tl  Indicilms  itr- 
ciiratiss.  Ejiisth'Hi  Plutiiivlii  LiU-r  de 
Fluviorum  Monliuinque  nominibnsanlo 
hac  non  editus  :  cuni  versione  et  nolis 
Maussaci.  Accedit  nunc  primum  Plutar- 
chi  vita,  r\  ipso.  Se  aliis  utrinsqun  Iin- 
^uoi  Scriptoribus,  a  Joauiie  Kuaidu  cul- 
lectH  digestaque.  Ejus<leni  Rualdi  ani~ 
Riadvcrsiones  ad  insii:nia  Plutairhi 
oçài>ii.5tTa,  sivc  lapsioncs  II.  &  LXX. — 
Luteliœ  Pariniorum  ^  apud  Anionium 
Sti'phanuvi ,  Typographum  Regium,  Via 
Jacotm^H.  ad  insi^^ne  01ivu.<  Rob.  St4?ph. 
M  ÏH-.  XXIV.  —  (t  la  fin  :  ex  typographia 
Anionii  Sfephani  Tvjvograplii  Rejiii. 
M.  DC.  XXIV.  In-fol. 
Tomus  secnndus  continens  Moralia , 
'  Gulielmu  Xylandro  iuler])rete.  —  Ibid. 
M.  DC.  \xn*.  In-fol. 

'        tUlilinu  bÎMi  inipnmtf,  et  qui  mtoïI  eu 

trpA  grande  estime,  m  elk'  t-tcit  pliu  rorrerle. 

U  i.:n  A  lié  lire  da  c\eniplairf.s  ou  p-aiid 

papier  :  ils  sont  rares  et  d'as«et  haut  prix. 

{       Une  Uruue  dam  les  chiffres,  wr*  la  Ùa 

I  du  Kcoud  volume .    a  pu  quelquefois  Ëiire 

'  croire  à  une  imperfertioii  qui  nVtisir  pas, 

'  Un  renieil  de  Vnrinnli's  ei  de  (TorreHioi»» 

e*t  colé  dv  13  à  HO  :    inaÏK  Mir    pliiMeui-<« 

e^empbiirf»  **u  grand  {tapier  el   m  |M|Ùm 


^ 


ordinûrv,  j'«  Tcriliê  qne  1rs  pif^cs  \  Hi  n'v 
sont  |wu,  et  n'y  |iariH%i?til  |ioiiil  iitTi-wanrs  ; 
ou  him  c'tvil  iirif  simpli*  rm-nr  «Ir  rhiirn-s, 
nii  rV'«l  qiirliiiu' Mi|iiin')iHi<iii  Mtloiilaircinnit 
failp  iH>iulaiit  1  ini|irrs!vioii  du  Lîtrf . 

ce  l*liitBr(|iic-  rliT  lti24  ne  sfruit  atitrt:  cltoH: 
qu'iiiif  ùiitÏMi  de  Paris.  16i0.  avw  di*  uou- 
yva»\  tilri'S,  et  l'édilum  de  Paris,  1620.  ne 
aeroit  ell^'-mOtneqne  la  c»[ik-  paç»*  |KMir  pagr, 
de  rellf  df  Fraiïclnrt.  1020.  ita  itl  trrsus  ri 
pa^iii(r  rrspnmltrrut.  \'.fC\  t'»!  pliw  i\\w.  Iia- 
aar<^è.  l.'i-diliou  de  Paris  rcpri-Kute.  ù  Tou 
vrui,  relie  de  Francfort .  *\\\\  lui  a  st'r*i  de 
luue,  mais  avi-c  divcrscat  ii<ldit)oii»  el  anln^s 
irraoifnwî*''  non  équivoques  des  uàxm  du 
ix)u\el  éditeur.  Ijiuinl  i  l'eiiiMencr  d'exem- 
ptaire-i  dulés  de  l'nns,  1620.  je  n'eu  ai  joiniii!* 
\\ï  un  M'id.  ni  Iran*»  d'un  m-uI,  autre  port  quu 
dniu  celle  dllë^atiim  de  llaile». 

Au  pieuiiiT  \ulunie  est  une  Iquj;iip  dêdi- 
tacc  d'.Vuloiue  iiu  Roi  Ixiuis  XIÏI,  et  ou  se- 
cond nue  autre  ,  du  même,  au  Chancdier 
Nie.  Brulârt  de  Sillert. 


M.  DC.  XXV. 

4 .  C.ARDrs AUtTM  .  Aix:hiopiscoportim, 
E|»iri**o|»oruii).  ooterorunujuoqui  ex  tiiii- 
vei-sis  RpjîTïi  Trovincii»,  Errlfiàiimtiri* 
Comitiis  inlerfuerunl,  dt*  Anonymis  qui- 
bu&(l«iin  et  rumotsis  libellis  Senlentiji. — 
Paritiin ,  Antonius  Stephanas.  u.  dc. 
XIV.  In-i. 

Dam  le  CM.  (le  De  Thou,  1679,  l.  I,  |i. 
117.  fidilitiiMLS  manu&crilefl .  Ce  livre  est  inscrit 
aver  ilalr  i\e  16%.  et  iu-ti.;  ce  qui  seroil  mit: 
«etoodr  édition. 

2.  Fha.ncisci  Harlxi  Aifhicpiscopi 
RothMiuigeni^iA  Normaniœ  Priniiiti!sA|>o- 
lugia  Evan^lii  pro  Calholicis,  »d  Jaco- 
bwm  mnjoris  Bnt«innia^  Rf»gen».  —  Lvte- 
Uœ  Pariçionim.  Apud  Antonium  Stf- 
lyhofium  ,  Typotn^phuin  Rc^iiini ,  via 
Jacob.-ea  îmI  insigne  Oliv.i'  Rob(?rti  Su>- 
phani.H.  oc.xw.  In-fol.  988  [W^cs. 

Hii  RfaitH  |iapier  à  In  Bibl.  Rr>)alr,  el  rn 
nmr.  r.  etMriert  de  fl«irwl«-li*. 


3.  HespoNScau  LivrpdpP.  Du&loulin, 
iiifildlé,  Opposition:*  do  la  ParoledH  l>i4Mi 
a  la  Dix'lnne  de  l'Elise  Rotnaino.  l*iir 
]..  Du  Laurons,  cy-do%îint  Minislrp  au 
Bas  ï.;m{ïiiPiloc.  —  Pan*  ,  Antoine  Ks~ 
tien)u\  linpiiiiHMir  ordinaire  du  Roy,  rue 
S.  Jacques,  a  l'ûlivior  de  Rob.  Eâtieunr. 
M.  DC.  XXV.  In-H. 

Depuis  IfHS  Auioijie  prend  la  qii.iljlc' 
tl'liupnnieur  ilu  Roi;  en  ItilMi  nn  le  \crni 
A/xfii-t\ffognif>liUi  /(e^'/«i,  premier  Impri- 
meur du  Roi,  et  sou  litiriiirc  ordinaire. 

4,  pRocEii  verbal  de  rA&tcmbléc  gé- 
n<^rali>  tlii  (llL*r<:é  icuui*  à  Paris  en  162^, 
les  sÎL'ura  PieiTO  dr  Peyresàar»  el  Ri- 
tliunl,  prieur  de  Laoî^sar,  secrétaires. — 
Pam,  Ant.  Estienne.  m.  tu:,  xxv.  ln-4. 

Le  Clergé  fit  supprimirr  re  \oluiar  a>ant 
I  [  achiMcmcitl  di*  son  iuipreMion  ;  uiuai  ur 
contient-il  que  ^^8  \tap's  faiMiil  en\ii-on  la 
nioilié  du  Procès-verliaJ  dont  rpotier  mautu- 
cril  se  trouve  en  douMe  à  In  nil>liothr4(ue  du 
RtH  d  dais  celle  du  Pautltéou. 

Cet  ui-4.,  conimeikccmeijt  de  la  colk-ction 
iBipriniiv  des  Provù-\erliaux  li  des  Mi> 
uiuirpsilt&  Aviemltlér»  du  Dergé  de  Frauce, 
est.  [lar  celle  siqtprpuiou,  détenu  trit  rare, 
niusi  que  le  .iui\ant,  lutrtilleroiiit  supprime. 

•i.  Avis  de  rAssembl(?e  générale  dw 
Clei^ti  de  Frani:e  à  Messieurs  lesArcht^ 
\  e:^ques  el  E\  eàques  de  ce  Royauiop.  — 
Paris  ,  Antoinf  Estienne,  .h  dc.  &xv. 
Iii-i. 

6.  l)fîr.L\iiATio?r  de  r.\8éiemMéc  du 

Ck-ri?»  sur  les  entreprise!»  des  Ri^jïuliers 
eimlre  1  atilhorili^  Episrop:de  —  Pari$, 
Antoine  EaUmiie.  m.  xh\  \x\.  In-i. 

7.  Recueil  des  RiMiiunlranee».  Edita. 
Reuleniens,  ArrwU.  Cuiilr.ila,  Lhrpnrle- 
mens  el  atitre:^  rh()s*»!*  roneernant  les  af- 
faire:» du  Clei^  <le  France  ;  illtistré 
d'une  Confi^rence  sur  chaque  article  des 
Edils  roncernjint  les  Inimuniti^iet  Privi- 
légies du  Cler;(é;  seconde  édition,  aug- 
mentée jusqu'au  15  niai  1525.  —  Pum, 
Ant.  Estitnm.  ».  dc.  txv.  3  vol.  iii-ft 

t>  Recueil  a  pour  ouletir  Pierre  P»»»» 


«u  ou  PeyrÎMac.  Tuii  des  a(;aili  dn  Clergé.  | 

La  premuTe  èditivu  r»(  de  1615.  8  vol.  in-^..  \ 

chrz  Rjrlier.  qui.   e»  lâlfl.    publia  un   wm-  i 

blablr  ixTuei)  en  un  \olunio  in'8.,  aUiinl  de  ' 
I5fi7  à  160$,  ri  pnil-èlrc  du  nu>fnc  ]'i*yn*ssac. 

Il  c*t  protublc  ipic  pUMiriirs  uulrc^  noIu-  i 

rae»  uir  k»  al&ira  du  ClcTgt: ,  impnin<-s  en  i 

MIS,  root  été  par  le  même  Auloine.  j 

8.  Epistola  Archit'piscoporum    pro  ! 
convocytJonp    Concilioniin    Provincî»-  I 
lium  :  ex  coiisilio  t^t  deliberutfone  Totius 
Clpri  Gîîllicani,  LiiteliîrComilia  huben-  I 
Us.   —  LnMiœ    Parisiorum,  .-In^onius 
Stephanui.  m.  w:.  xxv.  In-i. 

9.  Dbcrbta  Synodi  Provincialis  Bur- 
.  hdhit»*  a  Fninciftco  Cardinali  dp 

■rdiâ  Archiep.  anno  <624.  —  Ibid.  m. 
'xxv.  In-H. 

40.  Pet»i  BfTUiCoaniogniphi  Pt  pm- 
fcssoris  Re*;ii,  Od(<  ad  Christianisïiimum 
Rcgem  Liidovicum  xtii,  [ïostrcporliiUim 
navolipt  lerreslri  priiîlioèporduellioiii- 
bus  victoriaai,  in  sinu  Aquilanico,  anno 
4625,  4o,  46eH7  Sopi.  —  Lutftia.An- 
ionit$sStfphanus.  u.  uc.  xxv.  \n~i. 

Par  uni?  faulr  tvpn^rnpliupic  avuu  rtrangr, 
le  lilTP  df  celle  piiK'f  doiiuf  la  vi<'lf>iiT  à  ri'ux 
qui  furent  lamcm  ;  il  yarJv,  uan  pas^,  nuis 
à  pentueUioniôui  (Voir  \'e\..  de  ta  Bibl.  Ma- 
cmne,} 


I^  Caille,  page  DS,  fait  Antoine  auteur 
plèrDcnlauNoiivrau  Tlicâlre  du  Monde 
tty,  iii-fol.,  par  lui  iniprtmé. 

Maitlairr,  pat;.  SSfî,  dit  de  ctit  ouvrage  : 
QuoH  nondum  l'itU. 

Je  n'ai  jamais  vu  ni  IVdiiiou  premipre  de 
ce  UvTe,  ni  aucinie  de.4  &ui\aiilM  qu'aura  pu 
inpplcaiealer  Atiloine,  ni  la  demirrr  donnée 
par  Bocoles ,  â  Tari»,  lOTiO  ,  et  qui  n'a  pa& 
mois*  de  C  volumes  in-fbt.  Ces  cditioii»  dï- 
venei  d'un  ouvrage  fort  peu  cilime  auront 
nibi  la  dcAtrurtion  qui  attend  le^  livres  re- 
eamnus  inutiles,  surtout  quand  ils  soat  vo- 
lu  noueux. 

4  4-  Xexophopttis  Philosophi  et  im- 
peratorà  darissimi  quic  exstant  Operîi 
in  duos  lomosdivi&a.Oraïcomulloqiiain 


antfî  casUgatiiiF^  nltUi,  adjprta  eluiin  ad 
rnarninem  sfripturjc  diaTcpanliii.  La- 
tine t^rlia  niiiip  cnra  piiicubrata,  ui  nova 
fjcne  loga  prodpant.  Nova  insuper  ap- 
pendice ^\c  illuâtrata,  ul  quam  planis- 
sima  doincepà  enim  lertio  sit  fiitura. 
0()ent  Joanuii^  Lovindavii  Ainolburni. 
Afc^ssenintiEmilii  Porti,  Fr.  Porli  No- 
ttf;  ïit  Index  Gra^rus  verborum  phra- 
siuMiqiie  ob^-rvatu  dignaruin.  AddiluB 
item  infak'e  alius  Indox  rerum  et  ver- 
horum  memorabilium.  —  Purisiis,  Ty- 
pis  Rpgiis,  apud  Societatflm  Grîpcarum 
Kditiunum.  —  Et  à  ta  fin:  Excudebat 
Antonias  Stephtutus,  T)'pograplius  Ré- 
git». M.  Dc.  xxv.  i  tompâ  en  4  vol. 
ÏD-fot. 

Edition  fort  Irelle  et  faile  avec  .win.  Il  en 
e\ùile  dtn  l'veniplaires  en  graud  jiapier  qui 
MMil  rarr«  H.  ac  sont  quelqtictois  rraidusfoK. 
cher. 

M.  Responsb  a»  inanifesle  du  Sieur 
do  Soubize,  jar  Ferrier.  —  Paris,  An- 
tùitiê  EiUenne.  m.  dt.  xxv.  In-8. 

13,  HELATtow  véritable  de  la  prise  de 
risle  de  Ht*  ;  ensemble  la  deffaicle  de 
l 'iirmtV  navalp  du  Sienr  de  S*jnbi2e,  rap- , 
parlée  au  Roy,  le  2.1  Seplembiv  462.j, 
avpc  la  capitulation  de  ceux  du  fort  de 
S.  Martin.  —  Ibid.  m.  dc.  x\v.   ln-8. 


M.DC.  XXVl-XXVIII. 

4.  Enic-r  du  Roy  mir  la  poix,  qu'il  a 
pieu  à  sa  Majesté  donner  à  spjî  .«tubjets  d0 
la  Heli^iun  prétendue  réformée.  Publié 
en  Parlement  le  àixiftsme  Auril  mil  six 
cens  viniït-six.  —  Paris,  Claude  Moreî, 
P.  Mettayer,  et  Antoine  Estienne,  Impri- 
meura  et  Libraires  ordinaires  du  Roy, 
M.  DC.  XXVI.  ln-8. 

2.  Edktt  porU)nt  altribulion  de  deux 
deniers  pour  livre  aux  receveurs  el 
payeurs  des  renies  ;  atc.  —  Ibid.  M.  dc. 
XXV!.  ln-8. 

s8 


248 


ANTONIUS  STEPHANCS. 


I62fi-S7<l8>». 


3.  Relation  tle^ARens-G^fnéraux  tlu 
Clergé  de  France  aux  Arche vcsques/^ 
Evesqups  riu  Hoyaiimc,  sur  tout  ce  qui 
s'est  passé  en  l'Assemblfk' du  Clergé  te- 
nue en  1fiî5  et  Ifiîfi,  avec  pliisirurH au- 
tres pièces  concernant  les  tifTain^  du 
Clergé  pendant  ledit  tein[>s.  —  Paris, 
Anl.  tViVnne.  m.  d*:.  xxvi.  ln-8. 

4.  Cardin4L1UM,&c.  de  faraosis  libellift 
Sententitf  —  Parùm  ,  Antmmts  Ste- 
phauus    M.  Dc.  \\\i.  ln-8. 

Pmir  le  litre  voypz  ■  l'aniH'C  iB26,  tt"  1*''. 

5.  JoAXMS  Murini  Blesen^i»,  Congré- 
gation is  Oratorii  Jesu  (>hrisli  presbytt^ri, 
ExerritatJonuiii  Ecclesiayticjinini  libri 
duo  :  de  PulrijUTliarum  ^  t'riin^tum  ori- 
gine, (le  prinii?  e<-clRsiasticts  divisioni- 
bus.  &  prinii^enin  Censurarum  in  Cle- 
ricos  nalura  &  praxi.  —  iMletiœ  npud 
Ant.  Stcphanurn.  u.  w:.  xxvi.  ln-4. 

Almi'lovpm  nH-iiiioiinc  scpan'-tarut  If  dt-r- 
nier  traitr;  niai»  U'  (oui  ikù\  tHrc  réuni,  et 
ne  forme  qu'un  volume. 

6.  ÀPOi.or.iK  du  Sieur  de  Uiiteyre 
(d'Auzolcs).  —  Paris,  Antoiti^  Kstienne. 
M.  ne.  XXVI.  In-8. 

7.  Kdict  général  sur  le  rpglement  de 
la  justice.  —  Paris,  Anl.  Estienne,  P. 
MdUiijer  et  Cl.  Prévost,  Imprimeurs  or- 
dinaires du  Roy.  H.  DC.  XXVII.  In-8. 

8.  Vêtus  Tp^^tnmentum  sr.  sectjndutn 
LXX  cum  scholits  Komanie  nditirmiisol 
Latina  trîmsialioue,  Slndiu  H.  Patris 
Morinicun^re[;ationi!r;Onil«riiJesuC!iriîi- 
ti  Preshyleri.  Novuni  Testîimerituin  ^r. 
cum  verriionc  VulgaUi.  — m.  w;.  xxviri. 
3  vol.  in-fol. 

Lf  ?f.  Test,  roniic  \e  tnû«èiii«  volume. 

II  y  a  des  c&rmiilaircft  dont  le»  trois  vo- 
luTnf«  poritiil  sur  Imips  litrt's  :  n  Apud  Nico- 
biim  Biiiin,  ^ ia  Jamhiva  Mth  sigDÎs  S.  Clandii 
tV  HocniniASylvcstris;  »  d'aulne  uni:  n  Apud 
Oaudium  Sonuium ,  vu  larobwa  Mib  scuio 
RaMlienti  et  Na\ i  aiirfa .  ••  Il  s'en  trinive  an 
uom  de  Sel».  Chap|»clr(  ci  À  celui  rl'Ant. 
Eatieiuie.  On  a  «u  auMti  qtieltpin  lûre»  du 


loiiw  ftcoond  |iortanl  "  Apbd  Cbndîmn  Son- 
uium cl  IVTi-um  BaiUet  ;  -  mai*  le  nom  Je 
P.  lUilU-t  tUoit  hilTc  ■  la  plume.  A  U  fin  de 
cliacun  dc>  trois  volumes  on  lit  :  "  ParUiis, 
npud  Nicobum  i^ioii,  St-bosli-iniira  Gha|ipc- 
tft,  Aiilutititm  SIcpliaiiiiii)  'lyiu^'apliuTn 
Kci^Miiin.  cl  Claittliiini  Siiiiiiiiim.   >• 

Ol  énoiirû  semble  prouver  (pie  l'éditiaita 
été  imprimt'e  cIick  Antoiut  EAlicaiie. 

Ou  lrou%eaiKM  des  froutiâpiccs  refaits  au 
nom  (le  Siméon  Pi};i-l,  Parisii&.  1641. 

S-iu»  avoir  aripti»  une  ^aodc  vakur  pé- 
euiii^in.',  relie  tnliliou  est  cslinién,  i*!  il  y  a 
de^  i>\ciiipl.iiicâ  en  graïul  papier.  .Sun  te.\ti* 
gree  a  Lié  adopté  par  ^YaUl>^  poiir  la  Poly- 
glotte dc  1^. 

CléuH-iit,  d  après  lui  M.  f>ibdiu,  ont  quft< 
U(iti  tricherif  de  libraire  lu  rampn»»iou  des 
tjlreti  nu  nom  dc  Pigcl ,  ai)i|uel  très  It-^cn^- 
in«*iit  iU  isiijipo^cnt  riiiiriiuoii  de  tromper  te 
pidilir-  vt  dv  faire  rrnirt*  à  lV\i»lriicc  d'iiw 
iMiiiielle  itbtioti.  Ctite  aeciuatiou,  untveni 
formulée,  est  pres<)uc  toujonrs  une  injustice. 
Ca^  très  honuète  et  savant  libraire  avoit  aelielé 
beainonp  tlVxeHipIaires  de  ce  livre  :  ne  bi- 
loil-d  piis  qu'il  mil  ccnieatt  sar  sa  marchaa- 
Hise,  Un  simple  rhangcmcnl  de  nom  est  une 
optT.^tion  de  bbrairie  tonvenl  ni-ccssairc ,  cl 
i|ui  n'a  rien  de  rt'préheiL&il))p  quand  elle 
ii'esl  pas  .'ireoro|»agn«'e  de  ipirlque  mnuoa- 
gén*  annonce  ,  comme  :  riiitio  nova  ,  areu' 
ntior,  &c.,  &c. 


M.  DC.  XXIX. 

1.  TnAirrÉ  de  l'Euchariâtie ,  par  le 
(ordinal  Du  Perron.  —  Paris,  ArUoine 
Eîitifnne.  m.  im:.  xxix.  In-fol. 

^.  L'ANcie.vi(E  police  de  l'Eglise  sur 
l'administration  de  l'Eucharistie ,  pur 
Messire  Gabriel  de  l'Aubespine,  Evesqiip 
d'Orléans.  —  Paris,  Antoim  Estimne. 
M.  ih;.  xxix.  ln-8. 

3.  AcTA  Rothomogensis  Ecclesiœ  a 
Francisco  (Harla?o)  Archiepiàcopo  publi- 
ci\Ui.  —  Ibid.  H.  Dt.  xxix.  In-S. 

i.  Francisai  [Horhei)  Roihomappnsis 
airhiepiscopiad  Url»anmn  V'Hl.  Epistola. 


lûffl.      .\NTONIUS  STEPilANUS. 


Î4f 


I 


h'Sy  apud  j4n(c>fiium  Stephanum. 
M.  uc.  x\ix.  ln-4. 

A  b  Un  es\  njoiilé  uu  al^rè^t'  (Siunma)  «lu 
privilège  acTonIc  n  Auloinc  FMininu  le  A 
Mplitiibre  16i5.  pour  l'impres&ioii  Ui*  loiu 
lu  vilitâ  t;l  oriloiiiuinrcSf  et  Je  tout  re  qui 
tioit  h  Cltu-^i-  dp  France. 

-%.  Aristotei.is  Opcruni  lomi  duo, 
grîL'rC  et  latine  :  votorum  iic  recenlioruin 
Inlerpreliini,  iil  Adr  Turnebi,  1s.  C.a«tu- 
lioni,  Julii  (*iicii,  studio  ememJatiiïàiiiii  ; 
Cura  Gutietini  Ou  Val.  Pont<*iiiiini ,  Phi- 
ItH^uphiic  GniHTS  ^  Uilina;  in  i'uri-t. 
^Acaûeuia  prorts^jrîî^  Itugii ,  &  Doctoris 
ici,  qui  addidit  anaULirainda^trins 
pf^nriputctica^  syno|iditi,<-'um  multisuliiâ. 
Lutelûv,  Typis  Regiis,  apiid  SocieUi- 
U*m  Grœcarunieditionum.  u.  oc.  xxix. 
Kt  à  la  fin  :  Ex  Typo};rdphia  Antonii 
Stephani ,  Typographi  Regii.  î  vol. 
in-fol. 

Cupie  d'uuc  prccrdcate  édition  de  1619 , 
de  tn^e  111  diriix  vul.  in-ful.,  fiiili*  cumme 
nllf-d  puur  la  Sociiiô  dr*  Kdilious  (îiit- 
t|UKi,  ainti  (|u*uiip  troi&ii'iur  de  1G39.  !>« 
cbacuue  il  y  a  âfà  «•Jtemplaires  eu  ^Tand  pa- 
pier. Je  ne  vois  le  nom  d'Autoint-  qu'à  crlle- 
d.  mais  il  est  prultâMi*  tpi'i!  n'a  pa«  été 
lout-à-fnit  etran{;i-r  â  rimprouioii  des  deux 
éditiotu  de  1619  H\r<X). 

G.  Les  divers)*-»  Œuvres  dp  rillus- 
tnssiuie,  &c.  Canlinul  Du  Pi'rroii,  coii- 
ti'riant  plusieurs  Livms,  Confi^rences , 
Dûicours,  Harangues,  Lettres  d'Estat  et 
autres,  Tradut  lions ,  Poésies  .  et  Trail- 
U*2,  tant  d'I'^Ioiiuence,  PhiloïWpliie ,  que 
Théologie,  non  cucor  veus  ny  publiez. 
En&emi>le  lou^  s^s  egcritâ  mis  au  jour 
de  son  \ivaut,  et  maintenant  rtMiiipri- 
mez  sur  ses  cxcmplairet»  laissez  revous, 
corrigez  et  augmentez  de  i^  niuin.  Se- 
conde édition  augmentée.  —  Paris,  Jn- 
ioine  EstifiiTiey  Irnjiriineur  onlinaire  du 
Roy,  ri  l'iilivii'r  de  RoIxtI  Estienne. 
M.  i>r.  XXIX.  lu-fol. 

Daiu  vrs  D'iversrs  Œuvre*  ue  Miit  pobl 
rucnpriM>s  le»  1044  paRe»  du  Traité  »h-  I'Eu- 
fbarutir. 


I^  ^aode  réputation  d'hnmmf  dV*tal  doDt 
le  (Mirdirial  Du  IViron  a  joui  tant  i|u'il  n 
vécu  ,  aura  fait  regarder  ce  Ki'cueil  coamie 
nécessaire  à  toute  ^aude  ItiLliathéque.  i-l 
proraptcmcDl  amené  If  bcisniti  d'une  réim- 
prruion.  Je  pruse  tiuaujourd'liiù  le*  lioutK; 
({tiers  dV-|i)der  ont  \\t  niuiirir  tn  plupart  de  cet 
exeniplairea. 

7.  La  Saincte  Gt-ogctiphie ,  c'est  à 
dire ,  exacte  Deseription  de  la  terre ,  et 
véritable  Démonstration  du  Paradis  ter- 
n'stre ,  depuis  la  création  du  Monde 
justjues  àpréîR'nt,  par  Jaequesd'Auzoles 
Lai^yrt».  — Varis,  |Kir  Antoine E»tientie 
luiprimeiir  oi-dinnire  du  Roy,  à  l'Olivier 
de  Robert  Eslieune.  m.  i>c.  xxix.  lu-fol 

En  grand  i>ap.  à  la  Biid.  du  Hoî. 

8,  Fkrrocukl.  Le  Jardin  de  lu  No- 
blesse françoise  .  tians  ((npiel  ste  peut 
cueillir  leur  intinicre  de  vestemont.  — 
Le  Théâtre  de  France,  coutetiaul  lu  dl- 
v(ïr>>ilédeâ habits. selon  Li  qualilédeâiwr- 
sonnes. — Pans,  Ibid.  u.  oc.  xxix.  ln-4 

lli^ueil  de  Tigurc  gravéeti  par  A.  Bouo 
lïrio(,  \'c. 

Ainsi  meuliomié  au  Mauoel,  m ,  4t. 

ï).  Lks  Ambaftsadps  et  négociation» 
de  riltustrissimc,  <Ve.  Cardinal  Du  Per- 
ron. Troisième  édition  augmentée.  — 
Ibid.  «.  D<:.  x\ix.  ïn-fol. 

La  pn-mirrc  i*&t  de  16£1,  iu-fol.  Il  y  eti  a 
ime  d<^  1633  ,  2  vul.  '\x\-9,. ,  et  ritlîn  une  iM., 
Paris,  Hénarill,  aiuui  de  1633. 

Je  ne  connoiii  pan  d'édiliou  pMlérKiire  à 
relie  de  1^3,  el  i{ui  stroit  la  lecotide.  Sur  le 
Catat.  d'Alilietille,  n"  5808.  sont  les  Ambassn- 
drjt,  Àc.,  1626,  iu-fol.  ;  main  c'e^t  une  faute 
iT|»ogrBpliique,  l'exemplaire,  que  j'ai  \éri- 
fié,  porte  1689. 

40.  Oboomnawce  du  Roy  Louis  XiU 
touchant  les  plaintes  et  doléances  faites 
sur  plusieurs  abus  |Kir  !m  Députez  des 
Eâtutâ  de  son  Royaume,  convofjuez  et 
assemblez  dans  la  ville  de  Paris,  l'an 
*61.i  t'I  I6i5,  et  sur  les  Avis  donnez  â 
sa  Majesté  (ïar  les  Assemblées  des  Nu- 
tables  tenues  a  Rouen,  en  l'an  H)«7.  et 


e 

m 
I 


o.  RF.r.i.EMRNT  (lue  le  Hoy  veut  cslre 
ubseni'  pour  la  subïiislanw  do  ses  ar- 
mées. —  Paris,  Antoine  Entienne,  &c. 
H.  DC.  XLIll.  ln-4. 

B.  S.  DiONrsu  Areopagilœ  Opéra  oni- 
oîa,  cuni  si^holiis  S.  Maxiini .  et  Parn- 
phnui  Pachyincne ,  cuni  Ualthassaris 
Corderii  :  gr  el  lat.  —  Pan'aiis,  Ant. 
Slepltanus.  m.  dc.  xliv.  2  vol.  in-fol. 

Eu  sucirté  a\vc  Dcnû  Ikchct. 

7.  Lks  CEuvree  do  Pierre ,  Cardinal 
de  Berulle,  inslitutcur  &  premier  supé- 
rieur gt^nordl  de  la  Congréii^lion  de 
l'Oratoire  de  Jesus-Clirist ;  par  les 
soins  de  François  Bourjîoini; ,  siiptW 
rieur  gt^néral  de  la  nM^neCougrégatioii, 
—  Paris,  Ant.  Efitimue,  pn»n»ier  Impri- 
meur el  lil>n)ire  ordinaire  du  Roy .  el 
Sebastien  Unrè ,  nian^liand  liliraire,  rue 
S.Jacques,  a  l'enseigne  du  Vfpur  bon. 
M.  DC.  XLiv.  In-fol. 

Huns  liiioilrt-MeniH-i^ne  drCoHwn,  dont 
il  at(Ht  «■poiist-  la  niK'.  C'tiuit  uu  c<eur  nu 
milieu  duqui'l  êltiil  l'inuigt'  dr  l'Enfant  Jcmis, 
avKC  les  ruott  £go  tiormio  ,  et  eormeum  vi- 
giiatj  Vaut.  5,  i. 

Eu  août  1662,  il  di*\iiit  tnipHineur  onli- 
■taire  du  Roi ,  pur  la  dùni&iioii  de  Httiri ,  Gis 
d'Antoine. 

H.  Edict  du  Roy  sur  In  [Kicification 
doB  troubles  de  ce  Royiiume,  donné  à 
Nunto»  au  mois  d'avril  i  598.  VériCé  en 
Parlement  le  25  Février  1599.  Avec  le» 
articles  particuliers.  Ensendtle  autres 
Edicls  el  Déclarations  des  Roy»  Henn 
IV,  Louis  XIII  et  Louis  XIV,  u  présent 
régnant ,  donnés  en  conséquence  d'ice- 
luy.  —  Par»fi,  par  Ant.  Estienne ,  pre- 
mier Intprimeur  el  libraire  ordinaire  du 
Roy.  Se  vendent  chez  Olivier  des  Va- 
renttes,  rue  St.  Jacques ,  au  Vase  d'Or. 
M.  D€.  XMV.  ln-8. 


ime  rétinprcsfiou  clucèlHirr  «"t  hîmdnKitil  Kdit 
dc  !VaoIi!S  (15tt8),  .liusî  i|iir  ili'»  1-jlil.s.  Dtrlâra- 
tion5,Àc..<iiiiU'roiitirntiTeiii,|ioijrnntftcmlilci 
iiu  rwiH'il  «if  |iîffcs  piiblirès  M'i>an'iiicni,  et 
rt-utiit-»  juinmri^otontriudividurllc,  ùim  tîtrr, 
f  (  a  sa  nuilv,  un  ffuillH  de  table,  on  lisle  énon- 
ciativc  dc  tuule«  Im  pièces ,  ne  foisoil  counciltrc 
i]Up  c'est  unt*  publiratiou  en  recueil ,  him 
que  chaque  pièce  ait  sou  hlrc,  el  soit  rliillir^ 
Hiuirénieul.  La  deniiérr,  à  l'iKTasinii  dr  la- 
«{uelk*  ce  «olume  fut  unpriuié ,  e^l  une  iW-cla- 
ration  R<i>u)e  du  8  juilleT  10(3,  deiiviénK 
moU  du  règne  de  reaifanl-noi  dout  l'Af^e  niAr 
et  plu»  encofc  la  %i*'iil€*»e  dévoient  être  li 
funcstcâ  aux  ProlcsIauLi,  Elle  purle  eu  Intr 
labeur  confirmation  tiou«elle  de  l'i-jlil  de 
1SM  et  de  toutes  m:»  Miite«.  En  im|irinMnt 
cetïe  manifesta  don  Itientaeianlt*  d'une  ^cl- 
lèilè  dr  liili-mule  protection,  on  aura  jugr  de 
Uniiie  admiiiLsIrntiou  de  raccomi^ogucr  de 
ei-s  di\erM-j  (tiétt-s  aulèrieurex  dont  dk  aem- 
liliMt  èlre  la  Royale  i;araulje.  Cliacuiie  i  ta 
date  avait  indiibitablenieiil  eu  son  imprcMOQ 
olficiellc,  mais  deux  M'ulemcut  sont  mention- 
nee<i  dantee^  Annules  typogrnphiques,  rime 
cliei  Pâtisson  ,  en  1599 ,  I  autre  en  1926,  che> 
Antoine  Ë5tt4*uiie. 

Kiire  el  preMjue  inconnu,  ce  \aluine,  sMca 
]H-n  reclierrlie ,  d  est  vrai,  u'e&l  mniliminé 
m  [lar  Alnieluveeu,  uî  jiar  Mailtaire.  (>ii  ne 
le  voit  point  dau.f  la  RiM.  hûluriqnc  dc  la 
France,  ni  daiu  le  Catalogue  l'aleotH-'i.  Je  ne 
je  u-ouve  qu'à  la  BibL  Royale,  el  daiu  le» 
additiauft  maniuicnlej  de  mon  Cataloigue  dc 
De  Thou  :  luusj  pour  suppléer  a  rabsraoe 
d'indication  des  é<litir>iis  preniieres  dont  yïu- 
sieurs  sont  fieui-ètre  irAiiluuie,  el  malgré  1'^ 
tendue  de  la  iransciiptiou  .  je  rêirapriim*  ici 
litléralemcnt  le  feuillet  routenaut  la  table  da 
toulw  le»  piécci  du  Recueil  :  on  y  voit  qtteUe 
n ntn breuM?  M-rtc d'actes  de  rautoritc  et  voloitlè 
royales  avoimt  en  moiiu  dc  cinquante  an- 
uccf  courirmê  ce«  prome^K»,  ce  don  d*uue 
ni  pnulenle  deini-tolénuiee  de  laquelle  «en 
ce  même  tnnp^  on  n-eoDinie.w;a  à  s'écarter^ 
el  tpi'tine  dit-isioti,  auMÎ  iuju.Me  que  malbcu- 
\ntw  pour  la  Krauce.  vint,  le  il  oelubn:  160S, 
■neltie  loul-â-foil  au  ikeant. 

1^  Hibl.  hUt.  de  la  France ,  Suppl.  du 
tome  II,  indique  une  réimprewiuu  in-fl.. 
de  1659. 

HENRY  IV. 


1S44-4A. 


ANTONIUS  STKPHANUS. 


123 


i        la  in 


Tcrific  vn  Parirmnit  k  25  fct-riertSOd.  Arec 

arlictt^  purliculirrs. 

Hrdnraliori  ruuletiaiil  Reglcmenl  pour  iu- 

fïi  iliTiiirr  n-ssorl  Iw  |ir(K'i'!«  ile>  l'-ni.v  *•( 
rCAls  fails  .n  vrtix  ili-  b  irliginn  itK'-teiiiine 

irmt^ ,  Jti  i  s(r|ilenibre  1602.  Hegiatrpr 
6  dcsditA  moù  &  an. 

LOUYS  xni. 

DecbratiuD  du  Koy  Louy»  XIII  â  &nit 
liiriu'Qintt  À  la  couronne,  cunnnniiljft.-'  dn 
licU  d*r  paciûr^iliuii,  du  2  May  1810,  vciiSfic 
3  juin  eu  «uiuaiit. 

DfTlanilion  an  Mtirt  drs  aMomblrcs  d'uu- 

liu  lie  nti\  lie  Ifl  n*lij;iijn  prclt-mUit*  rt'fyr- 

mor.  ruiirirniatitv  dv  l'i-Àtirl  df  N;inlfs,  Ac.. 

du 24  Avril  1612,  rt'gislree  li*  35  M.iy  aiidil  an. 

Autre  Drt-laraiion  du  II   Juillet  \CAi  rc- 

lr«*  le  8  Aoit>l  ru  AUtuanl  ctinJirnuti%c  de 

Ta  priTcdi*iilc. 

IkH-bralion  du  15  livrcmlirr  KHÏ    vrriGce 

le  i  Janvier  lfil3  coiiTuituitivr  de  l'Edicrt  d« 

Nantes,  &c. 

^^L    r>ecbration  de  b  maioritf  du  Kny,  ron- 

^^■enunt  conrirmaliiin  de»  KdirtA  de  pa(-iri<.3li(in 

^^hi  l''''Oclobre  16U.  Vei-ifire  leSeu  snniant. 

Anlre  Dedaralion  du  13  mars  1G15.  Kcgis- 

trpc' le  dernier  Auril  au  dit  un,  ronfinnati^e 

de-sdils  Fulicls,  &c. 

Autre  Dpclnrutiou  dn  10  Naoetnlire  1615. 
Pulilii-i'  II-  1  diTi>mltre  andil  nu  ,  ronlf-'oanl 
p;imlle  cnnrirroaliiiu. 

Fdin  dounL*  à  Ulni&aii  mou  de  May  1f;i6. 
Vérifié  le  13  juin  audit  an,  afi|)eHr  comtnu- 
Donenl  Traitté  de  Loudun,  auec  les  Articles 
tiadien. 

Déclaration  du  ÏO  Juillet  16|fi.  Vérifiée  le 
Aou.<U  audit  on ,    faite  rti  eouMiiueiiee  de 

•acre. 
Anlrc  Decbralioii  pnrtanl  miifinnalian  du 
tu';  do    Ijiuduu,    du    dernier  M'|ilenil>re 
16.  Vtrifi*w  le  iS  Ocliibre  eu  suiuoul. 

du  mots  de  May  I6!7. Vérifiée  le  12 
roois  cl   ans.    Confirmatiiie  destfiu 
&r.,  l'aile  apre.i  b  mort  du  Marcschal 
d'Ancre. 

Autre  du  «  May  ltil8.  Vérifiée  le  SS  en 
Miiuant.  niulre  l'Asseinldee  qui  M- dntoit  te- 
nir en  Hearu. 

Autre  du  i^  May  1G19  vérifiée  le  S  Juillet 
au  dit  an ,  iastilValiuc  des  Assemidecs  de 
Gutel-ialotix,  ÂiOrtliéseu  He-ini. 

Autre  du  â6  Feurier  IfâO.  Publiée  le  X7  ea 


siiiiianl.  contre  rAuemblee  de  Loiidim,  coii- 
fimutine  iktdits  Edtets. 

Antre  dti  24  AunI  1621  vérifiée  le  27  en 
&uiuai)l  riinfinnali\e  de:^iliL*i  Editis. 

Anti-e  du  27  May  1621  \erifiee  le  7  Jain 
en  Muuant ,  eoiitrr  l'Asâcmblee  de  Ia  Ro- 
chelle, contenant  eonftruialion  tle^liU  K^lieh. 

Autre  du  15  Juillet  I62S.  Vérifiée  le  5  Aoust 
en  suiiutnt ,  contenant  pan'ille  couflrmatiun. 

Antre  du  19  Octobre  1622  pubUee  le  21 
Novembre  au  dit  au,  contenant  pareille con- 
rirmnlion.  après  lu  paix  de  Mont)>ellier. 

Autre  du  Î7  Auril  lfi23  verifiei*  le  22  May 
au  dît  ai),  pour  les  rfMnmi&saires  qui  nullle- 
roilt  es  a.Memble<-s  de  ceiu  de  ta  rebi;imi  pré- 
tendue Reformée. 

Aulrt"  du  10  "Novembre  lfi2.1. Vérifiée  le  37 
en  suttaut,  contenant  confirmation  des  EdJcts 
lie  parifiraliou. 

Autre  du  25  Janvier  iG25.VcnGc«  le  18 
Feurier  au  dit  an,  eunlre  le  sieur  de  Soubizc, 
coulcnaut  eonfirniatJun  des  Edîrls  de  paci- 
fication. 

Edict  de  paix  du  mois  de  Man  1696.  Pu- 
blic le  6  Auril  au  dit  au .  contenant  confir- 
mation des  Edictitde  fuicification. 

Deelaratiou  du  Hoy  sur  le»  Euocalions,  & 
Irtleriieniious  eu  b  chambre  de  l'Edict  du 
22  Juillel  1627.  Vérifiée  le  2Aous(  en  suivant. 

Autre  eriiiln-  \v  sieur  de  Suubizt*,  et  h-s 
^Viif;lots.  rnidinnaliiie  di-sriits  lùlicls  du  5 
Aoiist  1627.  Vérifiée  le  12  desiUt-i  mciit  et  ait. 

Autre  du  i6  dccendire  1C2M.  ViTÎfiw  le  15 
Janvier  \Hi!i  confirniati\e  desdits  Edkts 
après  b  prise  de  La  Kocbelle. 

Ëdicl  du  mois  de  juillet  1629.  Vérifié  Ir 
27  AoiHt  au  dit  m,  confirmant  les  dits  lîdicts 
de  Pacification,  Aie.,  après  b  réduction  du 
Languedoc,  &c. 

LOUIS  XIV. 

beclaraliou  du  Koy  l.ouis  XIV,  a  son 
adueoemcnt  à  b  couronue,  confirmatiue  des 
dits  Edicts  de  Pacification,  du  8  juillet  164S. 
Vérifiée  te  3  aoust  an  dit  an. 


M.  DC.  XLV.-XLVn. 


I 


p 


2.  Edict  du  Roy,  portant  création  dm 
oOîC'ee  qualrienntiux. — v.  dc.  xlv.  In-i. 

3.  PiiiLiPi'i  Cittiorii  Exercitationw 
qualuur.  Oesumpla*  ex  pluribu»  aliis, 
quas  dixit  specUmto  nobili  cœtu,  ab 
anno  1641-  sdHnminH6-il.  lnf>i»aiitom 
Acndi'mif^(>  dispuUtlurî'uper  arKiimcnti:*, 
qiia;  versa  i«i{;ellîi  indic^ihit  ;  c\  quibtis 
disccro  eél  qiio  jMictn  DibJiolhtva  Gr«H*a 
insiiluonda  sit,  ol^luditi  iilenirumdirî- 
Kooda.  —  Parisiis,  apud  Antonium  Ste- 
phanam.  m.  dc.  \u\n.  Id-4. 

i.  Epir.iiARUATA  Mu»urum  in  Corolum 
PrinrijMîin.  —  Parisiis,  apud  Antonium 
5fcpibununi  Archi-lypographuni  Kpgiiitii. 
M.  [>c.  XLVii.  In-ful- 

6.  Lb  vray  Trésor  de  l'Histoire  Saincl<>. 
sur  le  Imnsparl  miraculeux  dc  l'imaiïpdr^ 
Nostre-Onme  de  Liesse.  Nouvellement 
composé  piir  quutre  Pèlerins  faisant  eo 
8ainct  vojagc  en  Tannée  1644.  En  vers 
fnin(;ois  [wr  Monsieur  de  S.  Pères.  Ti*e- 
sorier  do  la  (îendarmeric  Royale.  En- 
semble une  Instrurtion  ths  satuUiire  aux 
voyageurs  avec  une  description  particu- 
lière dc  tous  les  lieux  de  leur  voyage  : 
enrichy  de  plusieurs  belles  fijiures  en 
laille-douce  de  Stella.  —  Paris.  Antoine 
Esticnne,  Imprimeur  flc  libraire  onlinaire 
du  Roy,  au  r,oUei;e  Royal  :  et  se  vendent 
riiez  la  frii/Vv  Dfnis  Alorean.  \  chez  In 
veufveJean  Le  Bouc.  Achevé  d'imprimer 
pour  la  première  fois  le  dernier  jour  de 
Febvrier.  h.  vc.  xlvh.  In-4. 


M.  DC.  XLVIll-XLlX. 

1 .  Recueil  (îe  divers  porlmirts  des 
prini'iïiales  Dames  de  la  Porte  du  (jmnd 
Turc,  pbr  Georne  de  la  Cbappelle,  i>ain- 
Iredela  ville  dc  (^en.  —  ParUy  Antoine 
Estiennê..%,  dc.  xlviii.  In-fol. 

2.  Déclaration  dn  Roj%  en  faveur  de 
tous  les  officiers  de  fmanc^,  pour  les  Par- 


ties-casuelles.  —  Paris^  Ant.  Estiemu, 

M.  DC.  XLVIII.  In-4. 

3.  Manasses.  Traf!odie  dô  P.  Gcffrier, 
décbée  à  Monseigneur  le  Prince  dcConty. 
—  A  Paris,  par  Ant.  Ejttiennt,  preinier 
Imprimeur  et  libraire  ordinaire  du  Roy, 
au  Otllege  Royal,  devant  l'Eglise  de  S. 
Bcnoisl.  M.  uc.  xLix.  ïn-fol. 

Ni  In  BihI.  du  Tht^Alrc  franco»,  ni  W  Dic- 
lioiinairp  cleA  .\itoiivmi*4,  ne  donnent  à  coo- 
iioîtrc  le  nom  db  l'Anleiir  de  cellr  Tragédie. 

4.  Le:?  Triomphes  de  Louis  le  Just^, 
Xlll  du  nom,  Ruy  de  Franœ  et  d«  Na- 
varre. Contenant  U>s  plus  grandes  ac- 
lious  uti  Sa  Maj(%té  s'est  trouvée  en 
personne,  représentées  en  figures^Enig- 
matique^s  exposées  pr  un  PoëmeHeroï- 
que[latin)deCharlesBey5,&accompa^é 
rie  vers  François  sous  chaque  Figure, 
composez  piir  P.  de  (Corneille,  avec  les 
fujrtraicts  des  Rois,  princes  et  Généraux 
d'armées  qui  ont  assisté  ou  ser\i  ce  bel- 
liqueux Loui-i  le  Juste  combattant;  et 
leurs  Devises  uu  Expositions  en  forme 
d'Eloges,  (lar  Henry  Estienne,  Ecuycr, 
Sieur  des  Fossez.  Poète  et  interprète  du 
Roy  es  Langues  Grecque  et  Latine.  En- 
semble le  Plan  des  Villes,  Sièges  et  Ba- 
tailles ;  avec  un  Abrégé  de  la  vie  do  c» 
t;rdnd  Monarque;  par  René  Barr)-,  Con- 
seiller du  Rny  ,  &  llistoriographe  de  Sa 
Majesté.  Lt»  tout  taiduit  par  le  R.  P.  Ni- 
colai,  DuclHir  on  Sorbonne  de  la  Faculté! 
de  l*aris,  el  premier  Reî;cnt  du  ^nind 
Couvent  des  .lacobins.Ouvnt^e  entrepris 
ft  tini  par  Jean  Valdor,  Liej;eois,  Odco- 
graphe  du  Roy.  Le  tout  par  commande- 
ment de  leurs  Majesté/..  —  A  Paris,  en 
l'Imprimerie  Royale,  [wr  vinïof'n*  £«- 
tienne,  premier  Imprimeur  et  libraire 
ordinaire  du  Roy.  m.  dc.  xux.  lo-foL 
fis- 

Aprrs  ce  titre  eu  fmnrois  viml,  snr  le 
feuillet  Auivnnl,  cet  autre  titre  en  Utin,  non 
moins  rraphfltiqtie  et  fliiTiu. 

Lunovici  Jusli  tertii  decimi  nuncu- 
pati,  Gallis  simul  ctNavarrse  Cbristia- 


ANTONIUS  STEPMANUS. 


• 


nififiimi  Re^ÏH,  Triumphaliu  nionuinenUi. 
Quibus  egrogia  maxime  qua?  per  seipsam 
tam  AugiisUi  M.'lj('^tas  facinora  [>erogit, 
ooDliaenlur.  i£ui(£mahcis,  Icunibuïi  ne 
figuris  expressa,  qua»  Heroico  CarmiDC 
Caroluâ  Beys  pxplicavit.  -^  Ciallins  qiro- 
que  versibuâ  ad  sin^'ulai^  n^uras  Ico- 
nasqiifî  *  afli\is  V.  (iornelius  «"orsim 
cxomavit.  Cum  Icunibus  etiain  Requin  , 
Principum,  Slralc^oruni,  qui  bdlicosu 
illi  Régi  LikJoyJco  JiHto  pu;;nanti,  vel 
ubsequium,  vel  auxilium  pra.*stilcrunt  ; 
Adjectiâ  ad  bas  eorum  pfligios  ac  steni- 
niûla,  fiin^ulunim  Symbolis  &  Elo^iis 
per  Hpnrioiim  Steplianum  Kquitem,  Ihis- 
sanmi  Doininuni,  ôr.Tcanim  Latiitanini- 
que  lileruruni  Intcipreleiii,  ac  PoeUiui 
Hegium,  eiplicalis.  A(Tessitel  Urhium, 
obeidionum  ac  pro^liorum,  tain  Au>;usli 
monarchie  Rcgno  gt^lorum,  riint  roin- 
pendiariâ  vilffi  îIIiuî;  narratioue,  des- 
criptju;  quam  liiâturico  stylo  Renalus 
Barry,  Oonsiliariuâ  &  HUtoriugnqihu:; 
Rcgiuâ,  deliueavil  ac  expres.'^it  :  Oniiiia 
porrô  ex  Gallico  Idioniale  in  latinuin 
convertit  F.  Jirannes  Nicolai  SacraiTlieo- 
l0|;iaj  in  facullate  Pari^ioïiîii  Dwtor,  & 
flpiHl  Frnires  praedicaLnrf^s  in  Conventii 
S.  JacobiprimanusPri>fessur.O|Mis,  cura 
Joannis  Valdorii  Leodieiisrs  propalatiun, 
Busc^ptiim  ac  perFectum  ;  accedente  ad 
pncfata  omnia  elaboranda  Rej;io  jussu. 
— Luteliœ,  Parisiorum,  in  Re^iâ  ipivl  Ty- 
po^niplud  per  Ankmiujn  Slephanutn , 
Prolo-Typograpluiin  Ke<ïiuini  &  C.bris- 
ttaniâsimi  Ht'};is  Bibluxôiimai  ordina- 
rium.  H.  Dc.  xlix.  Giaad  in-fcil.  Fi}?. 

Je  n*aj  jamais  mi  ailleurs  ce  mol  Bihl'm- 
cômus  :  il  H*cst  point  dons  Dticange. 


*  leontu,  pour  IcontM,  se  m  traiire  i]a'uu« 
fois,  lUnft  Plin«i  I.  Ssut  ;  <*t  cette  lorO'D  rvgatdéc 
comoK  (aativc,  rit  ilepais  Ionfr-t«m|u  rrm|ilBc^f 
par  l'adjectif  Iconieai.  ir  n'Aron  \t»i  le  ilruit 
do  >ab»tilurr  IroneM»a  ileini-batbaritoir  Iconat 
qui  BU  i«>fe  n'cit  penl-itr«  U  ^a'uac  inxilTer- 
lancr  fy|>ogra|thi^ur. 


lîrrrcx^iffco;,  (fui  cufat  t^uos  (palefrcniia-). 
Autotue  aura  cru  pouvoir  Irè»  iDinniublf- 
mwil  forcer  |>ar  utialutjiu  k-  mot  B'tbliur.timut^ 
ijui  curtit  lieras,  (H>ur  (Urtî  plu»  scienUfiiiup- 
innit  Libraire,  mat»  il  ne  proît  pas  qiw 
l'iHvcnlioii  ojl  cic  Ironvêc  hnirmiM,  car  nul 
lie  l'«  aijupicc  ;  i-l  hii-mOnie,  danô  sa  plus 
prochiiiiiectiilirm,  .s\*st  loul  simplcmait  qua- 
lifiê  Libraire  n/tfinnirr  tiu  Hûy. 

5.  Declaiutio»  du  Roy  («mr  faire 
cesser  les  moiivomens,  Rt  resLiihlir  lo  re- 
pos et  la  tranqiiillil/^  en  son  Royaume. — 
Varis,  Antoine  EsUenne,  Séhasticn  Cra- 
fwoi*!/,  Pierre  Hocokt ,  Anl .  Vifrd, /oi/ih» 
Dugtist,  Pierre  le  Petit,  m.  dc.  xlix.  In-8. 

6.  La  même. — Ibid.  h.  dc.  XLix.In-4. 

7.  Procès  Verbaux  des  deux  confé- 
rences. i.A  Ruel,  Février  le  dernier,  ii. 
AS.  Germain,  16  de  Mars.  (întrelesDé- 
puiez  du  Roy  et  le»  Députez  du  Parle- 
ment et  des  autres  Compagnies. — Paris^ 
chez  W  mêmes,  m.  dc.  xux.  In-tl.    • 


M.  DC.  LI.-LXrV. 

4.  REUONSTnA.vcË  de  François  Pau- 
mier,  faitt^au  Roy,  surlepou\oiretaii- 
thariti^  que  Sa  Majesté  a  àur  le  temporel^ 
de  lEatat  cccifeiastique,  pour  lesoula- 
l^ement  de  tous  ses  autre?*  ïiubjoLs,  tant 
nobles  que  du  Tierà-Eslat.—  Pari»,  Ant. 
Esiienne,  premier  bnprimeur  et  libraire 
ordinaire  du  Ruy.xi.  dc.  u.  In-i. 

Je  ]irri«ls  m;  titre  sur  un  oeniplflire  qui 
rsl  i-ulif  mvs  maiiu.  el  qui  m-  fait  point 
iiif^iitioii  dp  la  Rtponjur,  inipriniéc  plus  tarU 
e!  aêparèineul.  MaiMair»',  Ami.  111,  MH,  d'a- 
près Le  Long  et  le  (iital.  I,e  iHlier,  rninîl 
1«  deux  pii-cci  soiw  u»  .wul  iiitituk*,  cv  qui  | 
ne  peut  ^irc  t* wri  que  .t'i)  a  i^è  but  de  roc^ 
deux  eoicinblc,  el  diuu  celte  mi^mc  année, 
une  réimpreuion  qui  n*esl  guère  probnblt- . 

3.  Response  de  François  Pauinier  à 
la  Lettre  circulaire  et  Censure  de  MM. 
dc  la  dernierv*  .V^seniblt^.'  générale  du 


Oer^^é  de  France,  pour  la  jiBte  défensp 
dos  droits  du  Roy,  otdr  laReinoiislraiicc 
rHicU*  (>ar  ledicl  Paumii-r  à  Sa  MhjoaIi^  . 
Ac  — Paris,  AnI.  Estifntie.  u.  w..  i.i. 
In-4. 

3.  Dbclaiution  riii  Roy,  contonanl 
la  levée  des  MixilHailions.  porï(ys  p»r 
l'Arrosl  de  Vérificaiion  de  l'Amniaii*»  nc- 
conliV  |iar  Sa  Majestâ.  Donniîti  à  Mantes 
le  26  sopUMiibro  1652.  —  Paris,  Antoine 
Estit*tme,  proniior  Imprimeur  fl  lilirairc 
ordinaire  de  Sa  Majesté,  m.  or..  i.ii.  ïn-4. 

4.  Drciaration  du  Roy»  porUinl  di- 
ininuLion  dos  droicts  allribmv.  aux  Re- 
ceveurs des  Consi};nations,  et  Héf^lenient 
pour  ta  [onction  de  leurs  duirj;es.  Avec 
l'Arrest  de  vi^riHoalion.  —  Paris,  Ant. 
Estientte.  u.  nn.  tti.  ln-4. 

5.  Declahaïion  du  Roy.  fWMir  la  levéu 
et  liqMid:ilion  des  riroicts  de  Francs- 
fiefs,  nouveaux  Arqui-slt?  et  Aniorllsse- 
mens.  Pu  \\i\  litWvmhre  (fi*i2.  Vérifii-i? 
en  Parlemenr,  rliambre  des  Comptes. 
&c.  —  Paris,  Ahtniiie  EsUeinw,  &<■.  au 
Collepe  Royal,  m.  D€.  lui.  In-4. 

fi.  Hkcdeil  des  Edicts  et  DêcIartilioiiF 
di^  Roys  Henry  IV,  Ixiuis  XIII  et  Louis 
XIV  sur  la  paeiiiration  des  (rouble*  de 
ce  Royiunne.  —  Ibid.  m.  ne.  lix.  ln-8. 

Vojer.  ci-dc&su»,  pa{*p  iK,  à  l'année  ifM. 

7.  Décisions  Royales  sur  les  prinri- 
[ttiies  difficultés  de  l'Edicl  de  Nanties.  — 
Ibid.  M.  w:.  Li\.  In-S. 

H.  THiiTTK  de  paix  enlro  les  Couron- 
nes de  France  et  d*Espïïi;ne  ,  conclu  cl 
signi^  pin- Mnnseiîîneur  le  Otrdinal  Ma- 
zarin,  et  le  Seigneur  Iton  ï-nuis  îllendez 
de  Hfiro,  Plénipotentiaires  de  leurs  Ma- 
jesté» Trè&-Clu-eslienne  et  Catholique. 
en  risie  dite  des  Fîiisims,  en  la  rivière 
de  DidassoH,  aux  confins  des  Pyrén(Vs  , 
lo si'pliesme  novembre  1659.  —A  Pa- 
ris, p;ir  les  Imprimeurs  et  libraires  or- 
dinairesdu  Roy.  a.  ne.  lx.  In-fol  ,  in-( 
et  in-12 


Lr  privilège  iDdique  Wa  nom»  de  ces  Im- 
primeurs :  A.  Ffetirtinr.  S.  Cnimuii>y,  P.  Hi>- 
colct,  P.  Ix  PHit  vX  J.  Langlou,  Beul.1  Im- 
prifiicurs  ordinaire»  dr  Sa  Mnjeslé. 

U-  mAntP  lrait(*  a  ('lé  imprfinè  en  btin  m 
Paris,  fil  rritc  nniiif  ICttiO,  snris  doiilr  |>ar  le» 
In^lm'-.4  Ini(>riRicur«  du  Koi,  dii  nombre  dev 
qtit>ls   Antoine  fui  toujoun.   drpuu  rannêp 

ïi.  NonvKvr  Thedtrodu  Monde,  con- 
Lon.  les  estais,  les  empires,  ruyaumee et 
principaulez.  repti''Si^nt<>z  par  Tordroet 
véritiïbledescrip.  des  pays,  mœurs  des 
piMiples,  forces,  richesjies,  pouverne- 
mens.  ri'ligions;  illustré  de  l'institution 
il(»  tfMites  les  religions  el  l'origine  de  tous 
les  ordres  militaires  et  d(»  chevalerie,  par 
D.  V.  T.  (Ditvityl,  avec  un  nouvemi  Sujw 
ph-mont  conten.  Pt-stal  pnWnt  de  Ijt 
Franw'  depuis  la  rëj^encede  la  três-ati- 
gfisle  Anne  d'Antriche  .  \c.  —  Paris, 
pnr  {i\  Comjm^iie  des  Marchands  Li- 
liraii'cs  et  Imprimeure  associés,  m.  dc. 
LXi.  l  vol.  in-fol. 

La  di-Jiract'  à  h  RciDolSlênî  esl  lignée 
Aiiloiuc  ICslicnnp  Pivmier  Iniprironir  H  ij. 
hrairt'  ordiiinire  du  Kov.  Le  prîvilè^  ciii  nu 
son  nom.  t^*  premier  vol.  a  732  pagrs.  rtic 
ir  \HiJe73Aà  1618.  a\rc  un  M!<cond  tilr«.  A 
In  |)ii[;i'  1611  cait  iim-  iiulicir  &ur  1»  Impri> 
mt'iirs  du  Roi,  ilaiis  Liipicllr  on  Imave  iiud'- 
tpii'Mti'laiUMir  lf<>  l-lMii-tini*. 

Cv  vuliimiuL-ux  Qtixrage  fsl  tout  aiilrrqiie 
La  Detcfiplion  génènile  du  Mondr,  auniti- 
lation  <\f  Ta^xne  nature,  bïru  plus  volunii- 
tinisi:' riM'nn'.  dont  iinciilition  Iré»  augaen- 
liV  »riniil  dV'lif  iniprimiV  à  Trovra  .  e| 
pulilit-f  ii  Paris  mi  IfifiO,  fi  vol,  ïn-folio.  L'mi 
l'I  Taulit;  siml  dniini'S  souii  \v  nom  tlv  1*.  Da- 
^  ily  <|)ii  <fpi-iidaiit  n'en  a\oit  niil  4|tir  l'ébau- 
rlif  nii  raiicvas  vu  un  volume  ia-i,  duni  li- 
coiiit;nti  primitif  a  Uni  par  diA|>aroJlrf  des 
(•dirions  non%(-lle,%  toujour!)  rhaiigt-OA,  el  iur- 
ttiiil  augmcnti-cs, 

Lr-  Sii|iplcmeul  de  r«'lui<i  est  altribiH^  â 
Aulniiir  Kslirttikc  ipij  induhil:d>lfDl(ml  fut 
ausâi  1  Imphmi'iii-  de  rv  lim-  [lar  Itii  dédie  A 
la  RdmvMrrr^  i>l  duipiel  tJ  a^nil  |i«riH)tmH- 
lecnent  obttuu  k  priviUr^e. 

10.  nEc.iARVTioN  du  marquis  de  In 
Kuenle  a  S;i  Majesté,  de  la  piut  du  Roy 


1662-64. 


ANTONIUS  STEPHANUS. 


227 


Catholique,  &c.  —  Paris^  Ant.  EsUenne, 
premier  Imprimeur  du  Roy.  h.  dc.  lxii. 
In-4. 

44 .  Histoire  romaine,  depuis  le  com- 
mencement de  l*empire  d'Auguste,  jus- 
ques  à  ccluy  de  Constantin  ie  Grand  ; 
avec  TEpitome  de  Florus,  depuis  la  fon- 
dation deRomejusquesàla  fin  de  l'em- 
pire d'Auguste;  par  le  R.  P.  en  Dieu 
F.  N.  CoefTeteau,  E.  de  Dardanie,  nom- 
mé à  l'Evesché  de  Marseille.  Dernière 
édition,  reveuë,  corrigée  et  augmentée 


avant  la  mort  de  TAuteur. — Paris,  ^nf. 
Estienne^  premier  Imprimeur  et  libraire 
ordinaire  de  Sa  Majesté,  m.  dc.  xxiii. 
In-fol. 

1 2.  Arrest  du  Conseil  d'Estat  du  Roy, 
E^u  sujet  de  la  réception  de  ses  sujets  de 
la  religion  prétendue  réformée  aux  Arts 
et  Mesliers ,  e.\traict  des  Registres  du 
Conseil  d'Estat.  2^  de  Juillet.  —  Paris , 
chez  Ant.  Estienne^  premier  Imprimeur 
du  Rov.  M.  DC.  LXiv.  In-i. 


HENIUCUS  IV.    HENRICUS  V. 


"  Henn  111,  fils  de  RoU-rt  II,  fut  Tréiorier  | 
des  Bàliinmls  Aw  R«>i,  vX  jamais  lRt|irinieui  1 
ni  lihinitv-,  \Ws  vmfuiiH'-'iinit  «linjiit,  livsdtUA  I 
prrtniï-ti  111*  prUM"ul  fl|i[iiirli'inr  qu'n  Hi'iiri 
IV,  iJIs  de  ce  même  Ht'iui  III,  Kl  aiilcur  d«: 
l'Art  des  D<'vtM's  pnr  lui  publiï'  en  l&iS,  lurs- 
i|uc,  devenu  Ittlpqirrte  du  Roi.  avi-c  te  lîlre 
d'Ectiyer^  il  rloit  pro^wlilt-nipiil  lior.«  d*:  luul 
commiTcc  ou  fahriciitiuu  hililiopoliiiue,  ex- 
ocpli'  pirtil-t^tT*  l'iraprimrrii"  t'iilicmêrc.  t|iii 
à  PouloiM-  eu  Î63y.  ti  à  GaiUnu  eu  KUfl.  iiii- 
prima  pour  Krnn(;ois  de  Harlay,  arclic^Mjue 
de  Kduku,  vi\  in-4  cl  iit-8  le  Catt'cliî&uif  deA 
r.otitniv('i-M-!>  dont  ce  Prélat  cluil  l'atiiPiir. 
Les  Ji'ux  édilious  de^  E^uiis  de  Moalaignc 
Miit  du  llk  d'Aiiloiite,  llfiiri  V,  qui.  dés 
1652,  prend  sur  et  livre  le  tilre  d'Imprimeitr 
du  Rni,  a>ai)l  ohleuii  la  surM\auec  de  son 
pen*  ovaut  InpirI  <.'t*|iriidniit  d  mourut  des 
1661,  et  jieiil-itHre  sauj.  avuir  jainni^  perMtn- 
ttellrineiit  |io!isi''«li*  «-*[  i*_v|doilt'*  urr  rlulilivsf- 
raent  l)'[Kip-a[>hi(fue ,  ses  driiiv  éditions  dt? 
Muulaî^e  éiaut  tiiiti''*  \.-\\  '•uciété  ii%tT  ptu- 
sjeur*  liljraires  ou  Inipriniour.'i  Je  Paris. 

Ou  Dc  ijKiurruil  le  eiiusi  Ji'Ter  eutninr  !Xs^\\\ 
v\\:  riniprimeiir  tlePoului^eet  Je  fiinlluii,  sait 
en  réalité,  soil  tninime  pr^le-unni  [mur  Au- 
loîne  «ou  père.  Né  eu  15.11.  it  u'â>oil  en  10119 
i|ue  S  aiLs,  âge  auquel  l'une  ou  l'autre  de  ce» 
Cantliioaisuiu  eiU  élé  iin|iQasiMe. 

Quntil  il  Henri,  sieur  Dit  IVelIc.  auK^ur  du 
volume  inipniné  ihr/.  BaTljiii,  en  l(ï73,  je  ne 
vois  (tas  cumineut  il  puurroil  app^'tenir  à 
l'une  des  driii  lirniirlieiii  de  b  faniille  des 
Estietuie. 

\,  Catéchisme  doà Controverse*,  par 
François  do  llarlay ,  An'hevesque  de 
Rouen  —  Au  Cimsit^'HU  Arrlu-cpisiopal 


dp  Ponloisf' ,  (>ar  Ufnr^  Estimne,  Impri- 
meur «rtliiiaire  dt?  mondil  Seit;ncur.  — 
Et  st*  vend  ;^  r<iri.'i ,  par  AnI.  Kntimne^ 
Imprimeur  *'l  libniiro  ordinîiin?  du  Roy  , 
rue  S.  Jiicques,  iiu  ColU'so  Royal,  riovanl 
S.  Bcnoisl.  Achevé  d'imprimer  le  ifi 
septembre  m.  dc.  xxxix.  In-i. 

2.  Le  rat^nie  Cai^^chisme.  Seconde 
('nlilion.  —  A  Gail/on,  par  Henry  Et- 
li^me.  Imprimeur  ordinaire  de  mondii 
Seigneur,  m,  dc.  \i,.  In-8. 

Réim|ireMion  couforme  à  l'iiM  de  1639. 

^  L'aht  de  faire  des  Devises,  ou  il 
est  traiclé  des  Hiéroglyphes,  Symboles . 
Emtylesmes,  ;Eni{;nies.  Sentence*!,  Para- 
boles, Revers  do  MAlailles,  Armes,  Bla- 
sons, Cimiers.  Cliiffres  el  Rébus;  avec 
un  traiclé  des  rencontres  ou  mots  ptoi- 
sanLs;  dédi»^  au  Cardinal  Mazarin,  pur 
Henry  Esiieiine,  escuyer,  sieur  des  Fos- 
sez,  interprète  du  Roy  es  langues  i^roc- 
ques  et  latines.  —  A  Paris,  chez  Jean 
P<islê,  au  Palais,  à  l'entrée  de  la  salle 
Dauphiiie,  à  la  Pomme  d'Or.  Aciievé 
pour  la  première  fois  !e  10  man*  u.  dc. 
xxxw.  ln-8. 

C'est  ce  ménH'  Krun  IV  qui  a  IravuUéè 

l'ill-l'olio  de   IfiW.    Triomphes    Je    LouU   te 

Jtistr. 

i.  Lrs  tv-wais  He  Michel  Seife'neur  de 
Monlai;m!.  —Variï.,  m   im;.  ui.  In-fol. 

■'V  Lks  lassais  rie  Michel  Seigneur  d« 


i9SI-n       HENRICUS  IV.  HENRICUS  V 


I 


Montii^nc.  —  Chez  Jaque%  Lanyloift , 
Imprimeur  du  Ku\  ,  el  Emmanuel  Lan - 
glûi».  Paris,  nie  S.  Jacques.  4"  Octo- 
bre. M.  Dc.  Lvn.  In-fol. 

Heun,  nu  d'Antoine,  ayant  en  1651  oh- 
tniu  privilège  pour  ce  li»re.  fil  ces  deux  édi- 
tiont,  dont  la  prcmièrv  est  au  CaUil.  de  De 
Thou  [I.  U,  pag.  405)  ,  lii-fu).  uns  datv  in- 
diquée ;  mau  au  dfuoi»,  et  dc  U  main  ([ui 
dans  mon  rxemplRire  de  ce  Calai,  a  TaJI  la 
plufMrt  d«s  nombreuses  additions  duut  il  est 
diu^,  est  écrit  16^.  Au  Catal.  $ouijisi%  que 
je  coiLMi-ve.  pareillement  rempli  d'addiliuns, 
on  Ht,  aprè&  le  n°  Ï895  :  Les  mêmes  Evwiift 
de  Montaigne.  Paris,  1652,  fui.  m.  r.  f<r. 
Pap.  Il  rut  vtmdu  13  fr. 


Il  y  i-u  a  des  exemplaîrel  au  nom  dc  Au- 
gustin Courlw. 

Les  deux  éditions  ont  sur  li'ur  titre  Toli- 
vicr  des  K^ticniie.  La  première  fut  faite  en 
société  avL-c  les  libraires  P-  Lr  Petit  H  Hiiré. 

Dans  )a  préface,  rr  Henri  ()ui.  ainsi  qm;  je 
\ieus  di;  le  dire,  fie  t(ualif)e  Imprimeur  du 
hiii,  dit  avoir  purgé  snn  édition  d'iuic  infi- 
nité de  fautes  qui  dcshouoroicut  les  éditioiu 
précc-driLlt-s,  et  avwT  ajouté  la  Iradnctioa 
fran^tftc  de»  pauagcf  grecs,  latins  et  italieu. 

6.  JouRrvAL  do  la  gacrre  dc  UollandOt 
(kiptiiâ  le  d<^parl  du  Roy  jusqu'à  son  re- 
tour. [>ar  II.  Kâtienne,  escuyer,  sieur  Ou 
Dollc  —  Paris  ,  Ciawle  fiarhin.  n.  D€. 
txxiii.   In-i. 


H 

EDITIONS  DES  ESTTENNK                                    ^B 

^H          R.  s.  1554.  Novijm  Teslâm^ntum    graeruni,  cum  duplici  lai.  int^rpr.  ln-8.       J 

^H          H.  s.  1565.  Idem,  cumduplici  Lat.  intorp.  el  nolis  Th.  Bezœ.  In-fol.                    1 

^H          M.  8.  1567.  Idom.  In-8.                                                                                ^J 

^H          n.s.  4530.  Idnm.  In-H.  (à  :>  colonnes.)                                                         ^H 

^m          H.  s.  158%.  Idem.  Iit-rol.                                                                              ^M 

^H           H.  8.  1589.  Iileiiu  In-fol.                                                                                   ^H 

^1           H.  8.  Jeu  P.  S.  159a.  Idem.  In-fol.                                                                     ^ 

^m          it.  s.  1527-28.  Biblia  Sficra  liUina.  In-fol. 

^H          K.  B.  1532.  Biblia  (latina)  ciim  notts  el  Kimmf^nLirii*^.  —  Hebraica,  cbal- 

^H                              àxa,  gra>co  cl  latina  rioinitui  ex  Uibliis.  In-fol. 

^H          R.  s.  153i.  Biblia  (latina)  cum  brcvlbuâ  nnnolalionthtjs.  ln-8. 

^H          R.  s.  1538-39-40.  Biblin  Sacra  Ifilina.  Propria  noMiind,  Index.  Grand  tu-fol. 

^H          R.  li.  15i5.  fiailem,  cum  notiî;  marginal ibus.  2  vol.  in-8.                              ^^Ê 

^H          R.  9.  1546.  Biblia  Sncra  latitia.  lu-fol.                                                          ^H 

^^1         R.  .H.  1555.  Hibliorum  Vul[,nitrt  cditio.  In-8.                                                          1 

^^B         R.  â.  1 556-57.  Biblia  Sacra  hitinii,  Tralationf  dupliri,  cum  notis.  Hebma,  etc.  ^J 

^^M                                nomina.  3  parlics  in-fol.                                                                ^H 

^H         R.  s.  1565.  Biblia  Sacra  latjna.  2  vol.  ia-8.                                                    ^H 

^H         F.  ».  1567.  Eadcm.  In-8.                                                                                    1 

^H         R.  s.  1577.  Biblia  Sacra,  c.  notis  Fr.  Vatabli  et  S.  Pagnini.  2  vol.  in-fol.        1 

^^H                                Editio  Jubia.                                                                                        1 

^H         n.  8.  1528.  P^lmi,  Provcrbia  Salomonis,  Ecdesiastes,  Canticum  Caolico-       1 

^^1                              niiiu  latine.  In-i.                                                                            1 

^^t         R.  6.  1546.  LibiT  Psalmorum;  Camica.  In-8.                                                 ^^Ê 

^H         R.  s.  1556-57.  Ltbpr  Psalmorum.  Tralalio  duplex,  ciimComm.  In-8.             ^^M 

^H         n.  s.  1623.  Divinuin  Psaltoriim)  Diivtdis,  latine.  Jn-f6.                                 ^^M 

^^H         R.  s.  4541.  Nuvum  TosLanu^ntum  lalinum,  ciim  brcvibus nolis.  ln-8.               ^^M 

^m         R.  s.  1543.  Idm.  ln-16.                                                                           '     ^M 

^H         R.  9.  1545.  Idem.  In-IG.                                                                                ^H 

^H         c.  8.  4553.  Novuin  TtslamcntumlaLinimi.  !n-16.                                           ^^M 

^H         R.  8.  4556.  Idcni,  ex  Thcodori  Bcza:  vrrsiono.  In-fol.                                    ^^M 

^M         H.  8.  1565.  Idom,  e\  Tli.  Bezœ  versione.  In-8.                                             ^H 

^M         P.  8.  1567.  Idem.  ln-8.                                                                                 ^H 

^H         H.  s.  1507.  Epi.stolHï  Aposlolorum  elApocalypsis.  In-8.                                 ^^| 

^H          11.  s.  i512.  S.  Pniili  Epistulit;,  cum  Comm.  J.  Fabri.  In-fol.                           ^^| 

^H          H.  8.  1515.  Etf^cm.  In-fol.                                                                                 ^^| 

^H          R.  8.  1540.  Deeem  Pneoepla,  el  Scripiurm  Summa.  ln-8.                               ^^| 

^H         R.  s.  15(0.  Los  munies,  on  françoiâ.  In-S.                                                    ^^M 

^H         R.  s.  1541.  Eadem.  Lttinè  et  gallic(>.  In-8.                                                   ^^Ê 

^V         k.  8.  1542    Eadem.  Lidin^  et  ï^allicê.  ln-8.                                                   ^^Ê 

^H         R.  s.  1542.  Kadom.  Latine  et  galiicè,  on  placards  in-fol.                              ^^M 

^m          R.  s.  laiia.  La  Bible.  In-foL                                                                              ^H 

^H         H.s.  1565.  La  niAme.  In~fol.                                                                        ^^| 

^H         r.  s.  1567.  Lamt^me.  ln-8.                                                                                 1 

^m        R.  8.  1552.  Proverbes,  Ecclésiasto,  Cantique,  .Sapience.  Ecclésiastique,  In-S,        1 

^H         R.  8.  1552.  Le  Nouveau  Testament,  lant  on  lalin  qu'en  françois;  an  ire  dé-        1 

^H                             clarjtion  du  contenu,  &c.  In-8.                                                 ^^J 

^^Ê        a.  s.  4560.  Le Noiivctii]  Testament  reveu  sur  le  grec.  In-42.                          ^^| 

PAR  ORDRK  DE  MATIÈRES. 


333 


r.  ».  i'.')fyl.  1^  Nouveau  Tostanient.  ln-8. 

r.  s.   1568.   Le  méuie.  ln-16. 

k.  8.  (566.  l>ecaIoi»us.  hebraioo.  cum  paraplir.  oluililaica.  In-i. 

U.S.  1568.  Idom,  iatinc.  ln-4. 

R.  8.  1556.  Hosca,  Joël.  Amos.  Abdias&  Jonas.  hebr.  cudi  paraphr.  rhald. 

)V  Comni.  In-*. 
c.  s.  1357-58-59.  Prophettr  duodecim  minoreâ,  hebr.  cum  rhaldafca  i>ïiraph. 

9c  Coinm.  3  vol.  Iii-i. 
c.  ».  4λ57.  JopI,  hebrainv  riiin  Dhv.  Kirnhi  Comm.  ln-4. 
c.  ».  4559.  llahm-ui-,  lieb.  hi-i. 
M.  8.  (567.  Jomis,  heb.  Iii-l 

R.  s.  1618.  Miitailvias.  funicuiiini.  H.  Kinitii.  ticbniioe.  In-I. 
ft.  s.  1618.  Idem,  et  Comment,  Soi.  iarlii,  lidirnirp.  In-4. 
M.  8.  t6t8.  Idora,  lalincvers.  pcrS.  .M.  llc^  Muis.  In  Pâ.  cxii  (^mm.  In-i. 
c.  ».  15a6.  Rab.  lutla  do  nrwnlibus  St'ripturai.  bcbraico.  In-i, 
R.  S.  1565-66.  Idem  l.ibor.  In-i. 
u.  P.  4579.  p.  Pirliercllus  rn  Genottim.  In-4. 
II.  s.  4509    Quinonpiex  Psallerium,  cum  prœfaliono.  J.  Fabri.  In-rol. 
s.  4543.  Ôuincuiilex  l'siiltpriiim,  awunda  cmissio.  In-fol. 
i.  456i.  Psalnioruni  Libri  iiJ  hcbmicam  vcritaU-m  IrmJucli,  et  a  Mart. 
Bucero  enarrati.  Ejiiâdem  Commenl.  in  Judicea  cl  Sophoniam. 
In-fot. 
i.  1552.  Pscaumesde  David,  en  latin  cl  onfr.  In-8. 
t.  4546.  M.  A.  Klaminii  Pamphrasis  in  triginta  Psalmos.  fn-d. 
>.  1552.  Ëadem.  ln-8. 

i.  Sam  fiate.  G.  llunhanant  Psalmorum  poeliraParapbrnsis.  In-8 
(.  4566    Kadein.  !n-î6. 
î.  4575.  Efldem.  ln-4tî. 
i.  4580.  Eadem.  En-^6. 

:  4568.  Psalmi  Ilavjdiâ  nlupiot .  mnlrrj  anacreonlico  el  sapphiro,    gr. 
ln-32. 
|f.  s.  4568.  Les  Pseaiimes  mis  en  rime  par  Clément  Marol  vl  Théodore  de 

Boze.  In-46. 
in-  S-  1556.  DavidiâPi^almialiquol,  a  quatuor  iliimtr.  poetis carminé expressi. 
In-4. 
.   1614.  Exposition  des  sept  Pseaumes  pénilentinls,  avec  le  latin,  ln-8. 
>.  1512.  Vêtus editioEalesiastffi.CUynipiodorus  in  Eoiesiaisten,  &c.  In-4. 
..  1583.  J.  Mercenis  in  qtiini|ue  priort^s  minores  Prophetas.  In-fol. 
.  4  564-65.  J.  Merreri  syriani  Paraphmsis  libri  Ruth.  ln-4. 
».  1596.  P.  Picherellus  in  Mallliasi  Ciiput  xxvi.  ln-8. 
..  1553.  Sommaires  el  brefs  Recueils  en  forme  d'exposition  du  contenu  des 
Pseaumes.  In-8. 
■.  8.  4553.  M.  Buceri  Enarmliones  porpcluœ  in  Evangclislas  In-fol. 

.  4553.  Evani^.  Matthxi.  Marci  el  LuciB.  et  in  eadem  Comment.,  a  Steph. 

Rolkorlocollecti.  In-fol. 
,.  4553.  J.  Olvimis  in  Joannem.  In-fol. 

>.  4559    (jloss^  in  Ires  Evangellista8,cum  J.  C^ilvini  Commentariis,  ad- 
jecto  âeorsim  Johanne.  In-fol. 


114 


ÉDITIONS  DES  ESTIKNNR 


n.  s. 

<55i. 

H.  9. 

1362. 

U.  S. 

<56î. 

H.  8. 

4^64. 

n.  s. 

<îi62. 

H.  8. 

4564. 

ILS. 

4570. 

ILS. 

4562. 

n.  s. 

4564. 

R.  s. 

4554. 

R.  s. 

4  559. 

II.  s. 

456.^. 

p.  ». 

1564. 

p.  s. 

4563. 

r.  8. 

4563. 

F.  S. 

4562. 

F.  8. 

4562. 

R.  S. 

4557. 

n.  s. 

4555. 

n.  s. 

4556. 

B.  s. 

4557. 

n.  s. 

4545. 

R.  8. 

4555 

n.  a. 

4560 

n.  s. 

4555 

it.  s 

4594 

p.  s. 

4600 

B.  S 

45v'î7 

R.  S 

4549 

R.  S 

M.  S. 

4503 

II.  S. 

45o5. 

H.B. 

4545. 

U.  S. 

4548 

P.  S. 

4543. 

H.8. 

4516. 

n.s. 

fig. 

c.  s. 

4554. 

B.  S. 

4551. 

n.  8. 

4592. 

H.  s. 

1595. 

Los  Quatre  Evan^i^liâtes,  avec  une  Ëxposilkm  continuelle  el  la- 

miltcre.  In-fol. 
Genoj^is.  latine,  cum  catholica  Expoeitione  Ëcctesiastica  Luthcri, 

CaKini,  &c.  In-fol. 
?salmi,  Dnvidis,  elCanlico.  nim  catholica  ExposilioncEcdesias- 

Lira.  In-fui. 
Esaias,  mni  nUholira  E\[vo&iliore  Ecrksinslini.  In-fnl. 
Xovi  Testamenli  ralliulirii  Kxposilio  EccleaiaftLîrji.  In-fol. 
Ëudcm.  In-foi. 
Eadom.  In-fal. 
Catona  recenlioriim  Thpologorum  Protostanl .  in  Psalmos  el  Gain" 

tica.  In-fol. 
Catena  in  N.  T.  ex  Tticoloj;is  Protoatanlilms.  2  vol.  in-fol. 
J.  Calvini  Commentjriiis  in  ijeiiPs-im.  Iii-foi. 
J.  1  jilvinus  in  v.  Libros  Mn^is.  In-fol. 
Moiu.  lii-loî. 

Coiiimi'iiUiiirr  de.!,  t'alvin  sur  l<'s  cint]  Livres  doMoyso.  In-fol. 
l'oiiiin.  <!*'  L  r.;ilv(ii  MU  les  IVt'iitimes.  In-fuI. 
Sermons  de  J.  OiUin  sur  le  Di'CaU»;:iie.  ln-8. 

—  siirlecxix  Tieyiimt;.  ln-(i. 

—  stirleCanlii|ue  d'Ezôi^liias.  ln-8. 
Psalmi,  laL  cuin  J.  Calvini  r.nmrnentario.  In-fol. 
J.  Calvinus  in  .\rta  Aposlolonnn.  Jn-fot. 
J,  Calvini  Comment,  in  oinnes  Kpistolas.  In-fol. 
Idpm.  In-fol. 

Eilitio  duhia. 

Osiamdii  lliirmonia;  Evansidioff"-  In-16. 

J.  Odvini  llarmonia  ex  Kvan:.;elis<is  roni|>i)sita,  In-fnl. 
,  Eadeni;  îidjuneloseorsim  Juliaiine.  In-fol. 
,  Conrordantiap  BJblioruni  ufrîu«;(}ue  Teslamenti.  In-fnl. 
.  Conrordanli*  fjraTolalina^  Novi  Teslamonti.  Irt-fol. 

Eff'doiti.  runi  Suppiemenio.  In-fol. 
.  Hebneii,  chîilil;i'n,  grioea  fk  latina  nomina  propria  quff  in  Bi-_ 
bliislp;;nDtur.  In-H. 

Eadem.  lri-4. 

Eadtnn.  In-fol.  t'uni  Bibliis  latinis. 

Ollieiiiritirn  «•uratonmi.  scti  Muanale  Edticnsis  Diœc.  ln-4.  GoUi. 

Missale  Eduense.  In-i.  Goili. 

Otrtcium  diurnum  âancUinonialium,  Juxta  usiim  Fontis  Ebraldî. 
In-4. 

Horœ  canonica».  In-8.  Golh. 

Horae  in  lamiem  H.  M.  Virginis;  graw*.  In-16. 

J.  Cliclïlovci  EliH-tdutorium  Ecrlesiastlcum.  In-fol. 
Successors  coh.  1524.  Idem.  In-fol. 

Philo  de  decem  Oraculi^,  )at.  In-A. 

S.  Justini  Opéra,  pr.  In-fol. 

8.  Jiislini  Epi.^itoln  ri  Oratio  :  gr.  et  lat.  ln-4. 

Eîpdem.  ln-8. 


PAR  ORDRE  DE  MATIÈRES 


Î35 


H.  s. 


R.  S. 


H.B.  4570 

R.  s.  1606 
R.  8.  1606 


1557.  Attiena<;oncA(iolui;iaT  et  de  Reâurrcctione  mortuorum.  gr.  et  lai. 

I11-8. 
1!>i4-i5-i6.  Eusebii  Hviingelira  Prspparatio,  et  Evangolica  Deinonstm- 
lio,  praîie.  2  vol.  iii-foï. 
Athanasii  Dwl.  dr  TriniUto.  Basil,  adversiis  Eunomium.  Aiiat. 
ctCyrill.Explir.  fidt'i,  «r.  lat.  Fœliaditisoyiitra  Arianos,  lal.liHJ. 
Gregorii  Nysseiii  Epislala  ad  Eu?latbiam.  &c.  lt.  et  lot.  ln-8. 
Ejumiem,  rlciis  qui  adeunt  HiiTosolyma,  gr.  el  lat.  ln-3. 
1609-33.  S.  Jounni^  Chmoslomi  Opéra  omnia,  t^r.  cl  lat.  12  \ol.  in-fol. 
1;il5.  Theologia  vivificans.  Dionysii  Areopagilai  ()[>era,  lat.  Ignaliiet 

Polycarpi  Epistoliu.  Iri-fol. 
1641.  Dionyâii  Aroopagita;  OjH*ra  omnia,  gr.  c(  lat.  i  vol.  in-fol. 
1547.  Michacl  Syngcliis  presb..  de  laudibiks  Divi  Dionysii.  graîce.  ln-4. 
1507.  Thofilopia  Joannis  Damascciii,  J.  Fiihro  intcrproto.  lii-l. 
Voit.  Eadem.  nimrommentario.  In-fol. 
Eadem.  Iii-lul. 

Thfodoritiw  Cyrcnsis  Episc.  de  curatione  gnecarum  aiTectianum  ; 
latine.  In-fol. 
Dix  Sermons  dv  TlKSxIoret,  Irad.  par  Séb.  Haixly.  In-K 

T*.'rtu!titiNi  l.ibri  t\.  riim  nolisN.  Rigaltii.  In-8. 


1519 
1549 

1610 

162G 
I62K. 


A.  S.  1613.  Trois  Epislrc^s  d*»  S.  Jeroinr.  Irad.  [K»r  Jean  Da^T  Du  Perron,  lfi-8. 

V.  p.  1604.  Truis  Di.s'oun*  de  S.  Ambroiso;  tr.  par  J.  Ik-rtaut.  In-16. 

H.  s.  1S10.  Joannps  Major  in  priiiium  S^nlcnliaruni.  In-fol. 

II.  s.  1510.  Patri*  Kidiunli  ni)Hs  tlieolo;;ioum  de  Trinit^te.  In-4. 

U.S.  1515.  Alani  Varonii  Monlulbiini  Homiiite  in  Canticum  Canticortjui ;  in 
Psalmos  Sennoncii  In-i. 

II.».  1510.  Btrnonis  AhlKitin  Lilwllus  de oBicio  Miasav  ln-4. 

II.  s.  1518.  Idoui  Libelliis.  In-i. 

H.  8.  1517.  Stephanus  Kditon.'iis  Episropns  de  Sacramento  Altaris.  ln-4. 

A.  S.  1642.  Paulin,  Vi:*ite  du  S.  Sacrement  de  r.\iilel.  In-8. 

ft.  9.  153^.  De  liquidoriiin  K'^uminuiiKjue  Mensuriâ  e\  Sacrœ  Scripturo;  et 
aliurumautlionim  lotis.  In-i. 

a.  s.  1535.  G.  Budûpus  de  transitu  Helleui<<mi  ad  Christian iâmum.  lii-fol. 

M.  p.  1579.  Pirherellurt  in  (lo«innp;piaTii  riivinarri.  In-i. 

A.  S.  1623.  Mal.  Simoniii!*  de  Pœinileiilia*  ritu  m  vetereEcclesia.  In-8. 

H.p.  1585.  Homilies  do Pontuâ de Tyard  &ur  rOrai^n  Dominicale.  In- 12 

H.  p.  1586,  LoH  m^meâ.  In-i. 

M.  p    1586    HuiEiilre^T  du  niiHne  sur  les  Evangiles.  hi-S. 

M.  p.  158fi.  nomilieïidu  nu^me  sur  la  Fanion,  ln-12. 

A,  9.  1625.  FnÉnciivi  Arrhiejiiscopi  Rothomagensis  Aiwlogia  Evangetii,  pro 
Calholins.  In-fol. 

A.  8    1625.  Du  (jiiirens,  Rftsponse  an  livre  rie  P.  Ou  Moulin,  ln-8. 

A.  9.  1622.  Trdittt^de  l'EiicluiriïiliB,  pur  le  (.ard.  Du  Perron.  In-fol. 

A.  8.  1629.  Le  nM^mo  In-fol. 

A.  s.  1624.  Réfutation  dos  objeclionA  contre  l'Eurharistie,  Urées  de»  passa- 
ges de  S.  .\ugiitjtin,  par  le  nii>iiie    lu-fol. 

n  H.  lfi2R    De  sarrn  rilu  prieferendi  Criicem  in<tjoribii>  praelaiis,  In-8. 


S38 


ÉDITIONS  DES  ESTIKNNE 


A.  s.  4629. 

A.  a.  1630. 
H.  s.  1639. 
H.  s.  IGiO. 
H. s.  1517. 
U.S.  1518. 
n.s.  IS19. 
U.S.  1549. 
H. s.  1549. 

H. s.  1549 

B.  tt.  154  3. 

II.  a.  isn, 

ILS.  1549. 
H.â  4546. 
U.S.  154a. 
il.  s.  1îi19. 
H.  s.  4543. 

II.  H.    1511 

II.  s.  451!). 
n.s.  1506. 
H.s.  1517. 
H.  s.  4507. 

ILS.  1512. 

H.  s.  1505. 

II.  s.  4513. 
U.S.  1549. 
U.S.  1548. 
U.S.  1530. 

H.  S.  Ssans 

F.  s.  454i. 

F.  s.  4548. 

F.  s.  4579. 

n.  s.  46^9. 

A.  s.  1G30. 

A.  s.  Ifîil 

A.  ».  4622. 

A.  s.  4643 

A.  s.  4618. 

A.  s.  1631. 

R.  s.  1553 

R.  S.  1553 

R.  H.  4559 

R.s.  455.1. 


Gahr.  de  r.4iibpspine,  Ancienne  police  de  l'Eglise  sur  l'admi- 

nistratiun  de  ri^urhnrislio.  In-8. 
Gabr.  Albaspinu-'i  Besponsio  ad  Rîgaltii  BptaUilam.  ln-8. 
Caté(■lll^ltlp  des  (Zonlroversos.  ln-4. 
Le  mi^iuo.  l[i-8. 

J.  K;ibri de  MarJH  Mdgdalena  Disreptalin.  lo-i, 
Eadein.  lii-i. 
Eudem   ln-8. 

Ejusd<^ni  Discpptetio  Secunda.  In-i. 
J.  Clirlitovcuà  de  ntKVH:siUite  peccali  Ada)&  relicitaleculpîeeju: 

deiii.  In-t. 
De  dignituto  &  exc-ellentia  Annuncialionis  B.  Maria:  V.  in-i. 
Dd  piirilatc  Conceptionis  B.  Manie  V.  In-i. 
Idem.  In-4. 

Disc epta lien iâ  de  Kla^ïdalcna  Defensio.  In-8. 
De  laiidibus  S.  Ludovic!,  &  Sanetiiî  Cœciliaï  iikarlyrii*.  lii-4. 
De  mjsliea  nuinerorun»  sigiiificatione.  ln-4. 
De  vita  &  moribuâ  Sarcrdutuni.  lii-h. 
De  lande  monastira;  religtoniâ.  ln-4. 
De  vera  nubilitate.  In—i. 
De  Rejiis  ollirio.  In-4. 
Hugonis  de  isanrto  Vietore  Opéra.  In-i. 
Alle^iorijo  in  utruin<im'  Testanienlnni.  In-i. 
Giiiltielmiiâ  l'iirisiensis  tk  Hug.  de  8.  Victorc  de  rlaiiâtroaDJaifle. 

In-i. 
J.  Kiisbeids  de  omaiii  splritualium  nuptiaruin.  In-i. 
Liber  eruditionis  Itelii^itwomm  a  Maj^.   Ilumberto  de   Kotnuois 

quoiidaru  eiJiltis.  [ii-H. 
Liber  Iriiiin  Viruniin  &.  trium  spirituabum  Virginum.  In-fol. 
Conteniplaliones  Idiolnede  amore  divino.  &r.  In-i. 
Fr.  Maluchiie  LibeUiiï*  ï^eptein  peecatoniin  morUiliuui.  In-i. 
Sermo  Svnodali:*  IJuiJelniJ  Meldensin  Epi^îcopi,  Meldis  habitua. 

In-4. 
date.  I^varnini  fonseientiïe.  In-H.  (iolh. 
Cl.  Viexnioiitii  MeUuMlusronfessianis  cujiiftendiaria.  In-4. 
EjiiMlem  Melluxliis  nMil'tssiuuis.  In—i. 
Traictéde.'idances,  |mr  Liiiiib.  Daneiiu.  In-S 
E\liorlationâcbrt^lieiLiie>i.  In-li. 
Prorëâ  d'amour,  et  Ainaurs  Tlirestiennes.  In-i. 
Œuvres  du  C;ird.  de  litTulle.  Iii-foî. 

Mariage  de  la  verlu  avrc  )ii  n.'llj;iori,  par  le  P.  Boucher,  ln-8. 
Conversion  du  S^.  de  Mnnta^inis.  In-8. 
Conversion  de  Mad.  de  Frunlenac.  I11-8. 
—  de  Mai?tre  Jean  Estienne.  In-H. 
La  forme  des  pnêres  ecclèÂi astique*^.  In-8. 
J,  Calvini  InstiliiliochristianSQ  IWligionis.  In-fol. 
Eadeni.  In-fol. 
Catik'liii^ine.  par  Jean  ('.alvin    bi-1i>. 


^ 

t 

PAR  ORDRK  OE  M.ATIKRKS.                               i.ï7 

^H      9 

4554. 

,  (  J.  Culvini.  I  Rudintenta    fidci  chriâlianiu  hcbraiCG  ab  luim. 
Trenipllio  vtTSii.  In-K». 

^H 

1551 

.  Eadeni.  {;;r<'eco.  In-16.                                                                      ^^M 

^H 

(55i 

Eudcm.  t:r.xrc.  In-Ui.                                                                      ^^M 

^M 

4563. 

Hadnm  RtidimenUi,  &c.  ^r.  &  lai.  In-lti.                                          ^^M 

^H 

1565. 

EudL'Di.  In-16.    .                                                                               ^^M 

^1      M.  s. 

1575. 

Eodem.  ln-16.                                                                                   ^H 

^H 

1580. 

Eadem.  In-16.                                                                                   ^^Ê 

^H      R.S. 

1553. 

De  vero  Verbi  Doi,  &o.  uuct.  P.  Virolo.  lu-loi.                                        1 

^H 

1554. 

P.  Viretiis  de  origine,  nsu.uuLhoriliilt^  ministerii  Vi-rbi  JX'j.  In-lol.             1 

^1      K. 

1552. 

.\d  Consuntâ  Tlioolui^oriuii  Parisicnsiuiit  Kuberli  Ste|>liuiii  Re^            1 
ponr^io.  ln-8.                                                                                          ^^M 

^H    a. 

155Î. 

Lh  im^tno,  en  rnin(;c>m.  In-^.                                                               ^H 

^H  ft.  tt. 

1554. 

J.  Calvini   Dofonïiio  Ortl)odoxa>  Hdci  dû  âacra  Trinitato  conlru       ^^m 
Sen'eti  errorps.  ln-8.                                                                              1 

^H     R. 

1554. 

Tlipod.  Beza.  de  liareticis  a  rivili  nia^istralu  puniendLs.  I11-8.          ^^1 

^B   >. 

1559 

Theod.  Bcza  doCœna  Domini.  In-8.                                                   ^^M 

^H   II. 

1363. 

ThfHxl.  hoiiv  Rf>sponi^iu  ad  Seb.  (jisteHi{tnf>tn.  In-H.                         ^^M 

^H      A. 

1634. 

l{i*^iOltëv  du  J.  df  Cktuimuit  au  S.  1>  Ailh-,  ministre,  ln-8.              ^^M 

^H    r. 

1579. 

Traiclëde  lEgli^,  par  Phil.  de  Mornay.  Iih-8.                                ^H 
JVRZSPnVDSWCZ                                                     ^H 

^m    n. 

1573. 

Fragmeula  vclerum  juri:)  Autlioruin  cuin  legibus  Mov!4t>  cullala.             1 

ln-4.                                                                                                     I 

J.  .Monlholontj  Proinpluahum  Divini  Jiiris  cl  utriiu^fue  humuai.       ^J 

^H      11.9. 

1520. 

2  vol.  iti-fuL                                                                                   ^H 

^H  c. 

15Sâ. 

Do  di\ersisro!;i])iâJumanliqui.  In-A.                                                 ^H 

^H  c. 

4557. 

Idem  liber,  ln-8,                                                                                ^H 

^B    11.8. 

1580. 

Juriti  civdis  futiles  H  rivi.  Henr.  Stepliani  Collalio  le^um  .Mosai-        ^^ 
raniin  H  Itonianariim.  ln-8.                                                                  1 

^H     R. 

1567. 

Roinanorum  I.e^^e:»  à  L.  (Ihaninda  reâtitutx.  ln-4.                             ^^1 

^H    R. 

1528. 

Ju^dtiiarii  Institiitiono.';.  In-N.                                                             ^^M 

^H     R. 

1534. 

EiL'deiti.  Iïi-8.                                                                                          ^^Ê 

^H     R. 

1527- 

28.  L)i;^c>lorum,  scu  Pundcctarum  Juris  civilis  volumina  quinquc.              1 
vol.  in-8.                                                                                      ^^1 

^1    R. 

1536. 

G.  Ruda^'i  .VnnoUitiones  Jn  libros  PaodecUiruni.  la-M.                        ^^M 

^H    R. 

153.-,. 

AlU^ra  edillo  rjosriem  iiniil.  In-fol.                                                         ^^H 

^B   n.  8. 

1S42- 

43.  Eaxlem.  \t\~ïvl                                                                                 ^H 

^H      M. 

1358. 

Impp.  Ju>liriiiini,  JiiMini,  lA'onis.NovelIxConsLîtuliones,  gr.  In-fol.             1 

^H     11.8. 

1560. 

Ea^lem,  Lalirm  vfrsa.\  ln-8.                                                                          1 

^H    B. 

4571. 

Impp.  Tlii'iMkfsii,  Vuli^ntiniani,  Hcc.  Novell(pConslitutiun(*s.  ln-4.               1 

^H    H. 

1573. 

Jiiri^Ori<'n(;ilisliliri.;ibKdrnundollanelidiodij»esli.gr.  ellal.  ln-8.         ^J 

^H     R. 

1328. 

Phil .  Metiimhlhuniii  (.tratiu  de  ]e}ïibus  et  do  p"ddibufi.  In-M.               ^^Ê 

^H     K. 

153i. 

KjtJoin.  ln-8.                                                                                          ^^M 

^H    R. 

IB32. 

CbrUt.  Hegendorpliini  Dinlorlica)  legali^  lilHi  V.  In*8.                       ^^Ê 

^H    R. 

1535. 

^H 

ÊlilTlONS  DES  ESTïENNE 


R.  S. 

15(4 

B.  S. 

1548. 

R.  S. 

4545 

H.  S. 

4548 

C.  S. 

1553. 

C.  8. 

4556 

i:.  S. 

4539 

R.  S. 

1566 

A.  fi. 

4634 

C.  S. 

4554. 

C.  S. 

1534 

c.  ». 

4554 

M.  I>. 

4584 

M.  P. 

4595 

M.  P. 

1594 

M.  p.  4594 


n.  9. 

4629 

R.  s. 

4629 

M.  8. 

4559 

R.  S. 

1559. 

II.  S. 

4566 

1.  R. 

4638 

11.  S. 

1506 

It    S. 

1571 

a.  s. 

(574 

M.  p. 

1586 

A.  B. 

4636 

A.  S.  1645. 


M.  P 

1594 

H.  P. 

459i 

A.  8. 

1629 

M.  P. 

4694 

A.  8. 

1621 

\.  P. 

16i5 

A,  S. 

1615 

G.  Hudaei  Foren.sÏH  In-fol. 

Ëadem  (i.  Budiei  Forensia.  In-fot. 

Forcnsiuni  verboruni  InWqirelatioot  Index.  In-fol. 

Idoni  LibtY.  In-fol. 

Plucitoniin  Suiimiffî  iipud  Galloâ  Cu^ia^  Lib.  XU.  |>er  J.  Lucium 

In-fol. 

Idom  Libor.  In-fol.  . 

Idem.  ïn-fol. 

Arrcsl  du  Parlement  portant  rondemnutîon  de  Simon  du  May.  Iit-8. 
Arrest  pour  la  cassalion  de-<  jujipmens  des  Esleu»  contre  des  Nu- 

blos.  In-S. 
Ch.  Eslienne.  Paradoxe»  en  forme  do  réclamations  forcnbes.  In-». 
Le»  niémesi  Paradoxes.  ii«  édition .  In-*. 
Panuloxe  que  le  pluider  est  cho^  util»  et  nécpâdaira  à  rboiuuiv. 

In-H. 

Ani,  Hotman.  de  la  dissolution  du  mariage,  ln-8. 
Le  iii(>ino  livre,  ln-8. 
Advis  sur  la  clause  do  fournir  ou  faire  valoir  une  debU*  ou  rx'att* 

In-8 
Lellres  {Hiur  la  présèanix'  du  Roy  de  Krancu  mir  le  Hoy  d'Eâpa- 

gne. ln-8. 
Galland,  conlro le  Franc-alleuaiins  titre.  Iii-4. 
Le  niï^inL',  In-8. 
Onlonnances  ecclwiasliqiies  de  l'Egliso  de  Genève.  — L'Ordre 

do  IHcole  de  la  dite  rilé.  ln-4. 
Ofxlre  do  l'Ecole  de  la  ciléde  Gem^ve.  ln-8. 
r/)nfîrmalion  de  la  di^'ipline  ecclésiastique  des  Eglises  réfor- 

UK'f's,  In-K.  I 

J.  Cliap(»ot  Uefensio  pro  nepotibus  Franciscï  de  Paula.  ln-4. 
Gnilioniii  Manda^^oti  Prarlii-n  Eleclionum  et  Poslulalionuin.  In-1. 
Fr.  (îrimaiidet.  Paraphrase  du  droict  des  dismes  etvlésiasliques 

et  inféod<^es.  ln-8. 
Ui  ini>nie.  In-8. 
La  nu^me.  In-8. 
Morini  Exeiritatîones  Ecclesiasticie.  De  Patriarcliaruni  origine. 

In-4. 
Brief  Discours  sur  la  police  de  l'Eglise  et  de  l'E.'ttat.  (  par  le 

r^itl.  Du  Pon-on).  In-8. 
Pierre  Ptlliou,  LiUTlé>  de  l'EiîliseGalIicaiH?.  !n-8. 
.Vlùinotre  el  avis  de  Jean  du  Tillet  sur  les  libertés  de 

Gallicane.  In-8. 
P.  Fonteii  Jus  PontiKrium  Gallicaniim.  In-8. 
Extmict  des  re^zistres  des  Estais  sur  la  réception  du  Concile 

Tn-nie.  In-8. 
Slatut4i  S>iiO(hdia  DiaresisSylvinuMUMisi-^,  In-8. 
Décréta  Synodi  Uunli^ul.  iiniin  \hii  liabilic.  In-8. 
Rpcitoil  des  choses  concornant  le  Clerpé  «le  Fnini*e,  par  Pierre 

Pcvro^iio.  :i  vol.  in-8, 


l'Eglise 


PAR  i>RDRË  DE  MATIERES. 


nu 


A.  s.  16ÎS. 
A.  8.  1ti2H. 

A.  s.  4625. 


A.  S. 

Ï6i.ï. 

A.  0. 

1636. 

A.  H. 

1629 

M.P, 

1597. 

A.  8. 

4622. 

A.  ». 

1635. 

A.  9. 

1626 

H.  P. 

1594 

M.  P. 

159*. 

M.  f. 

1595 

M.  P. 

1X97 

A.  S. 

16U. 

A.  S. 

160î>. 

A.  8. 

162». 

A.  H. 

1623. 

A.  a. 

1629. 

A.  ê. 

4647. 

A.  8. 

4622 

A.  ». 

1639 

A.  s.  4654 


A.  s.  1651. 


Piixi'S-vorbiii  de  l'Assi'Uiblpo  };».*nér,ilp  (in  Clergi*,  pn  16i5.  In-l. 
Dé<'liiniUon  de  I  as^omblL^e  du  Cleraé  sur  ivs  entreprise!!  des  Ré- 

{;u)iei'ï>.  ln-4. 
Avis  do  rAsspmblèe  gt^néraledu  Oer^fi  aux  Arrhevesques  et  Evcs- 

(jut's.  ln-4. 
Episitola  pro  convocationc  Concitiorum  Provincialiuin.  In-i. 
Relations  dm'agenâ  du  Clergé  sur  les  aflairos  d«  1625  et  1626. 

In-8. 
Acta  Rolhomagonsis  EcflesiK*    \n-A. 

J.  D.  Uu  Porron,  Réplique  à  la  remonâlnince  do  quelques  Mi- 
nistres. ln-8. 
L.  de  Moni)nvillîer8f  Rcsponse  à  un  libelle  contre  l'Evesque  de 

Nantfc*.  In-«. 
Cardinalium.  &c.  Senteniia  de  anonymis  et  famoeis  qulbu»diini 

libellis.  In-i. 
Eadcrii.  ln-8. 

ïMaydnyé  de  M.  Anl.  Arnaud  rontrp  les  Jésiiit^î.  ln-8. 
t>i>lt*n«i^  de  ceux  d(i  (allège  de  Clermont.  ln-8. 
Playdoyèdi'L.  Dolle  pour  les  Curés  de  Paris,  ln-8. 
Phiydoy^  de  Simfm  .Marion  contre  les  JésiiitA*.  In-8. 
S.  I).  [)u  Perron.  Apulogiepour  len  PI'.  Jésuites.  In-8, 
Oivers4'!i  (Euvresduritrd.  Du  Perron.  In-fol. 
Us  in«Vm(*s.  In-fnl. 
Les  mémos.  In-fol. 
Les  mêmes.  In-fol. 
Divers  Traités  et  Disooura  des  ronlroverses  de  ce  temps,  par 

J.  l).  Du  Perron.  In-i. 

Omtrat  entre  le  Roy  et  le  Clergé  de  France.  In-8. 
Arresl  du  Parlement  sur  les  informations  de  vie  et  mœurs  de 

ceux  qui  seront  nonunez  aux  éveschez.  &c.  !n-8. 
Remonsirance  de  Fr.  Paumierau  Roy  aur  le  ftouvoir  (|ue  S.  M.  a 

sur  le  temporel  de  lestât  occlésiiistique,  Ac.  In-i. 
Responi^ï  a  ta  Cen.sure  du  Clergé  sur  cette  Remonstrance.  In-i . 


SCIEWOXfl  KT   AB.TI. 


S.  S.  <B06.  Piniaiuler.  Mercurii  Trisme^^isti  liber.  Asclepius.  /te.  In-4. 

■.8.  4578.  Platoniâ  Opéra,  ç^t.  et  lat.  3  vol.  iu-fol. 

H.  s.  1557.  MaAimiTyriiDiâpulaliones.  |ir  et  lat.  In-8. 

A.  s.  1629.  Aristotelis  Opéra,  pr.  cl  lat.  î  vol.  in-fol. 

H.  8.  1557.  Anstoteliset  Theophrasti  SrriptaquaHlam,  j;r.  ln-8. 

B.8.  1515.  Aristulelis  et  Theophrasti  Melaphys.  latine.  In-fol. 

a.  8.  1502.  Jac.  Fabri  artiticialis  Introductio  in  libros  Ethirontm  Aristotelis. 

In-fol. 

B.s.  1506.  Eadem.  In-fol. 

H.  8.  1512.  Eadem.  In-fol. 

n.  g.  1517.  Eadem.  In-fnl. 

B.S.  I50i.  Aristotelis  Etliira,  interprète  Leonardo  Arelinn  In-fol. 


340 


tniTIONS  DKS  l'STlKNNK 


n.s. 

45U. 

ILS. 

«505 

II.  t». 

1510 

H.  s. 

1SU. 

ILS. 

1516 

11.8. 

KiOS. 

H.  S. 

4542. 

11.8. 

4546. 

11.8. 

4506 

it.  S. 

1511. 

H.  S. 

4515 

H.  8. 

4547. 

ILS. 

i:>03. 

IL  S. 

4510 

ILS. 

15i0. 

ILS. 

1501. 

ILS. 

1510. 

II.  S. 

4501. 

ILS. 

4518. 

C.  .S. 

1553. 

ILS. 

1562. 

II.  S. 

4514. 

R.  S. 

4530. 

R.  S. 

15.U. 

R.  8. 

4537. 

R.  S. 

Sans 

R.  A. 

1528. 

F.  S. 

15f2. 

a.  S. 

4621. 

IL  S. 

1505. 

H.  S. 

4513. 

H.  8. 

<520. 

H.  S. 

4540. 

n-  s. 

Sans 

H.  S. 

4510. 

H.  ». 

4516. 

II.  S. 

1513. 

K.  R. 

1537. 

A.  S. 

1615. 

M.  P. 

1579. 

X.  P. 

4578. 

.  Eadem  Elliica.  In-fol. 

.  Aristoiplis  Moniliiiiit  [reftconvpraioneA,  &C.&C.  In-fol. 

.  Eaxiern.  In-fol. 

.  Eatlt-'iiu  Iii-K. 

.  Kiwlem.  In-fol. 

.  J.   Kiihri    lnLriHluctiuni*u]a  in  l'olttioi  AiiBtolelit*:  XenoplioutU 

(ïùoiioniicuin  lalinc  versum.  lat.  In-fol. 
.  Eadem.  In-fol. 
.  Hadem.  In-fol. 
.  Arislolelis  Pulitic8,  (fcononi.  &c.  Lconardo  Aretiuo  inter|H-etc. 

In-fol. 
.  EmJem.  In-fol. 
.  Eadem.  In-H. 
.  Eadem.  In-fol. 

.  Libri  Loi^ccnim  (  Arislolelis)  lai.  cnm.coininentariis.  In  fol 
.  lidem.  In-fol. 
.  lidom.  In-fol. 
.  J.  Fiibri  Paraplirast's  in  Arisliit.  Physii-a,  &c.  —  J.  Fabri  Inlro- 

ductorii  Dialogi,  &c.  In-fol. 
.  Eaniem  Paraphrarips.  In-fol. 
.  Texïus  ttbbrevialu:*  Arislotelia  Bii()€r  libros  Pliysicorum,  a  Tli. 

Bricflt.  In-fol. 
.  ¥.x.  Physioloj:ia  Arialotplis  librixxvm.  Lai.  In-fol. 
.  P.  Hamus  in  Aristolclis  ^wsleriora  AnaUlica.  Jn-8. 
.  Sexli  philcx^i'hi  I'}Trbonianimllypol:y|>wse(>inlibri;  latine.  In-*. 
.  Lu;!i(  e.>  Adtninicula,  ex  Ammutito,  Uueliu  et  TlieniisUo,  &c.  ln-{ol. 
,  A   M.  Uficlius  dodifferculiis  lo|>icis.  In-i}. 

liiem.  ln-8. 
.  Idem.  ln-8. 

date.  [ilcm.  In-8.  Editiodubia. 
,  Phil.  MfUinchlhonJ^Dialwtira.  ln-8. 

Epiloiiie  ("oinrnoul.  Dialoclii'Uf  Invenlionis  RtxJ.  Agricola^.  ln-8. 
.  Fr.  TitHmani  nialfcliivt.  In-8. 

.  J.  Clichtovci  IntrrKiiKlio  in  lorminoruin  co^nitionom.  ln-1. 
.  J.  (Mirhtovti  Introducttones  logics.  In-4. 
.  Eawit'm.  In-4. 

,  Oir.  Bovilli  Tractatus  varii,  philosophioi  et  niatbcm.  In-fol. 
daif.  Alani  Varenii  Dialogi  de  Luc*,  Amore,  lïarmonia,  &c.,  *«c. 
In-^. 

Jacobi  Almaini  Moralin.  In-i. 
,  Eadem.  In-i. 

Péri  Arohon  Sci('ntiarijiii,  Opusonbim  J.  PtMlelarii.  In-t. 

Ilieronymi   Rup.   Meitnensiri  Casl^llani  Commenl.  PliilosophiaB 
mui-aiis.  lri-8. 

Picrro  Valpns,  U-Mcrcuro  de.s  Arls<?L  Scionws.  In-8. 

J.  D.  Du  Perron.  Avanl-DIsrours  surreuxrie  P.  de  Tyard-  !n-4. 
.  Ponlus  do  Tyard,  Dwjx  Di<>cours  ourieux  de  la  nature  du  Monde, 
\i\  ln-4 


^HEsB 

^^ 

^^^^^                        PAR  ORDRE  DE  MATIÈRES.                              Î4( 

^B     II.  s.  4565.  De  l'nUlité  et  repos  d'esprii  en  l'agriculture  et  vin  soliuiire. 

^1 

^H      M.  p.  4595.  (luilliiiiinf  (In  Voir,  do  la  consUincc  &  consolntion  es  cnlamil«z 

^K                           puhlii^iies.  In-16. 

^H      n.  s.  1526.  Othoni:^  BrunâfeUti  do  disciplina  et  lustrtutione  pucronim  Pa- 

^H                           r^nesis.  In-8. 

■      n.  s.  4527.  Eudcm.In-S.                                                                                    ^M 

■      n.  s.  4539.  Eiidorn.  ln-«.                                                                                   ^H 

^H      H.  H.  4526.  Chri^liani  Thnfwiidarli  Prpcepliones  qiio  pacto  ingenni  iidolcii-           1 

^1                             etmteâ  l'ortmindi  sint.  ln-8.                                                                  ^J 

^H      U.S.  4539.  KaMlem.  ln-8.                                                                                  ^^Ê 

^H      U.S.  4527.  ChriiU.  HetïcndorphiTiiCliriâtiàoalnsUliilio.  In-S.                              ^^| 

^H      R.  ».  4  534.  Eadeni,  et  Olh.  Bninsfelsii  de  inslitutione  piieronim  Paraenesis           1 

^1                                                                                                                                   ^J 

■     1.  s.  lîm.  EaHicm.  ln-«.                                                                             ^M 

H      B.  8.   1544.  Eaxlem.ln-8.                                                                                        ^M 

^m              45i5.  Efcdem.  In-8.                                                                                  ^H 

^H      n.  s.  1549.  EhhIoiti.  In-8.                                                                                   ^^m 

^M     ft.  »    1S56.Eiudeiii.In-8.                                                                                         1 

^1     ».  «.  1529.  riirist.  Hegendorpltini  Parjeneses  de  inslitiiendo  viUi  jiivi'ntii-            J 

^m                           Us.  ln-8.                                                                                             J 

^M     R.  s.  4532.  Ea^dem.  In-8.                                                                                    ^M 

^M         s.  4536.  E.-edem.  In-8.                                                                                   ^H 

^M     Ji.  8.  4545.  Eaidem.  lii-â.                                                                                   ^H 

^M     C.8.  1553.  l.ePrinafdeN. Machiavel, tr.parG.Cappel.In-4.                          ^H 

^H      R   s.  1566.  Roi.  Pielro.Considt^alions  politiques.  In-8.                                           ^^M 

^1     K.  s.  4568.  Usmi^mes.  In-8.                                                                               ^^Ê 

F           (f-S)  4584.  De  la  puissiincelê.iilimedu  prinoe,&c.  In-8.                                     ^^| 

h           ft.  s.  4647.  J.  Ileronrd  ilo  Institiitione  Principif.  tn-4.                                            ^^Ê 

^B     1.  s.  4623.  Ant.  de  Guevarre.  le  Ki^veille-malin  des  Courtisans.  In-9.                 ^^M 

^B     R.  s.  4543.  Lihri  de  Re  mstiai  Cato,  Terentius  Varro,  &c.  Jn-3.                         ^H 

^H     p.  8.  4537.  Caroli Stephani  Vinelum.  In-8.                                                        j^H 

^H     1.  s.  4536.  Car.  Stepli.  Semiiiurium.  In-8.                                                        ^^M 

^K     R.  a.   1540.  (^r.Slephani  Seminariiimet  Plantaritim.  In-8.                                 ^^| 

^1     R.s.  4348.  Eadem.  ln-8.                                                                                    ^H 

^H     p.  s.  4538.  Car.  Steph.  Sylva,  Fnilelum,  Collis.  ln-8.                                         ^H 

^^     p.  s.  4538.  Car.  Sieph.  Arbustum,  Foiiticulus.  Spinetum.  In-H.                           ^H 

^B     p.  s,  4543.  Eadem.In-8.                                                                                     ^H 

^H    p.  8.  4543.  Car.  Steph.  Pratum,  Lacu8,  Arundinetum.  ln-8.                               ^H 

^H    R.  ».  4535.  C.  Stepbanusde  rchorlensi.  ln-8.                                                    ^^M 

^H     R.  H.   4536.  Idem.  in-8.                                                                                             ^^1 

^M    t.  s.  4539.  Car.  Stephanus  de  re  hortcnsi;   de  cullu  et  salione  horlorum.              1 

^H                                                                                                 ^m 

^B    r.  n.  4543.  r^r.  Steph.  de  re  herbaria  et  hortensi.  ln-8.                                   ^H 

^1    R.  a. .'4545.  Idem.  ln-8.                                                                                       ^M 

^^   «.8.  4650.  Car.  Steph.  de  iiutrimentis.  In-8.                                                      ^H 

^H   U.S.  4560.  Idem.  In-8.                                                                                       ^H 

^H   C».  4554.  Carnli  Slophani  l*r^liHni  niftlimm.  ln-8.                                           ^H 

^B                                                                         ^1 

^H 

EDITIONS  OFS  ESTIENNE                                     ^B 

^B        ft.  s.  1 536.  Carolus  Stephanus  de  tatinis  et  grfficis  nominibus  arboruni .  fruU-       J 

^H                              cum,  &c.  ln-9.                                                                                1 

^m         R.  s.  I5U.  Idem.  In-g.                                                                                       ^J 

^H             s.  45i5.  Idem.  In-S.                                                                                 ^^M 

^M             s.  15i7.  Idem.  In-8.                                                                                 ^H 

^H                   45.ii.  Idem.  lti-8.                                                                                      ^^H 

^B         c.  8.  1559.  Idem.  In-H.                                                                                       ^H 

^H         es.  1553.  Fftrii!ïBHIr»nius  dpaquatilibiis.  In-8.  obl.Fig.                              ^^M 

^H         C.B.  4555.  P.  Belon,  (lo  la  natiireeLdivprsilédespoiâsonâ.  In-8.obl.  Kig,       ^^m 

^H          n.s.  156i.  Diolioruiritim  modioum,  I11-8.                                                                  1 

^H         H.  s.  \Vi\l.  Mippm''raU>»d(«  |)r;r.<^ngii^  in  morbisanilÎ!^.  I:it.  In-i.                    ^^1 

^H         H.  s.  VMfu  Hip|KicnUisPro<;nostJc<*i,  lat.  ctimGaloniCommonl.  In-fol.           ^^Ê 

^H         M.i>.  4^75.  Hjppocrutisprugnoâliron  latiiiH  liL-pbraâia.  In-i.                            ^^M 

^^Ê          u.v.  15TD.  llippocrateâdccapiti>  vulDiTibiis,  •:>r.  et  ial.  In-8.                        ^^M 

^H         A.  R.  1643.  HippocrutU  Aphnrismi.  gr.  ctliU.  IiMâ.                                     ^^| 

^H         A.  8.  ttit7.  Hippocralosdo  phiinnacrspurganlibus,  Kr.  el  lat.  ln-13.             ^^H 

^H         n.  s.  1513.  Galeniis  de  ilifTt'rerrtii^  Tobrium,  Int.  In-i.                                   ^^| 

^B         H.  s.  1513.  Galcnide  aETectoniiT]  lui-onimNutiUa,  lut.  In-i.                            ^^M 

^H         II.  s.  Sanstlate.  Eadem.  In-(.  AVi(/o  (/u6m.                                                   ^^M 

^H         II.  s.  1514.  Guleni  OpiJïiculii,  Nie.  t^nnireno  interprète.  Ii>-i.                       ^^M 

^H         II.  s.  4518.  Galenus  de  sectis  incdicorum,  Alex.  Aphrodis.dc  febribiis.  Hip-      1 

^H                               pocrateH  <)ei)at<ir.i  bunmnii.  lat.  In-i.                                              1 

^H         II:  H.  4567.  Medicaï  urti»  Phncipes  graici,  poâl  Hippocratem  et  Galenum,  la-       J 

^H                               linitate  donati.  In-ro].                                                             .^J 

^H         n.  9.  4516.  Dioscorides  deinalmii  inetlica,  lat.  In-l'ol.                                   ^H 

^H         11.  s.  1540.  Pauli  iEginetai  Proicepta  sulubria,  latiue  versa.  In-i.                 ^H 

^M          II.  s.  1512.  Eadem.  In-4.                                                                             j^H 

^V          U.S.  154!t.  AlexanderTratl)nmifl:Rha7.ade  pestilcnlia.  ^.  In-rol.                ^H 

^1           H.B.  4512.  Celâi)sdemedicina.ln-i.                                                            ^^M 

^H                   1563.  P.  Véfîety,  de  himôtJerino  doscbevaux.  ïn-4.                             ^^ï 

^H          r.  s.  1554.  J.Bachaiii-lluBde  ('onsr3nsiimi?dirori;ni  in  curaiidi<;morhis.  IM3.       J 

^H          c.  s.  1554.  Idem,  de  ronsensii  mod.  iiico^noâcfndis  shuplicibus.  ln-12.        ^^Ê 

^H          M.  e.  157R.  Fr.  Ulini  do  lione  libolluî^.  ln-8.                                                    ^^| 

^H          c.  s.  1552.  J.  Valverdits  deanimi  et  corporissanitate  luenda.  In-8.              ^^M 

^H          R.  s.  4564.  J.  Sulpilius,  de  inoribiis  in  mensa  âorvandis.  In-8.                      .^^B 

^M                   4574.  Idi-m.tti-H.                                                                               ^H 

^H          R.  s.  1oi2.  Depiiclla  rpix  sincrUx}  etpotu  vitam  Lransigit.  Fa-B.                ^^| 

^H          II.  A.  1514.  Alpxundri  BinuKJUni  AnaLoinia,  et  Aphoriami.  ln-4.                   ^^M 

^^^^     H.  s.  4536.  Car.  StcpbauiAiiiilomia.  I11-8.                                                    ^B 

^^^^H             4545.  Car.  Steph.  De  Dissectione  corporis  bumani.  Apud  SimonemCo- 

^^^^^Ê                           ItntPum,  In-lnl.  Fîi^. 

^^^H           1546.  CI).  E^^iienne,  LuDiâseclion  du  corps  humain.  Stm.  de  Colines. 

^^^^ 

^^r          H.  f.  1599.  J  lleroard,  Hippostolu$oe,  ou  Discours  des  osdu  clieval.  In-i. 

^H           a.  8.  1626.  VeLerum  Malhematirorum  Opora,    lat.  ln-16.  4  jiarlicïs.  dont 

^H                                  Apotl(mii  Pergœi  Conica^  et  M.  àferspnnit  Sffnopsis  Âfathema- 

^H 

^^Ê          n.  s.  4516.' Eiictidiitgeometrira  Elemenla.  In-fol. 

PAR  ORDRE  DF.  MATIPRES. 


ti3 


4567.  J.  Sleriii  Ois<|iiijilio  prn  di<;nitate  l'hil(*:ïOpliia,'Kuclideœ.  In-1. 
(503.  Inlroduclio  in  AriUimct.  Boutii.  J.  Cliditovoi  Praxis  nuiticrandi. 

Bovillr  Inlrwiiictio  in  Opometr.  J.  Fiibri  A^lronotnicoii.  In-fol. 
lolO.  J.  Fabrj  Kpilnme  Arilhmptirœ  Boetii.  Jn-f«l. 
I5U.  Kadeni.  In-fol, 
1507.  Textits  6c  Sfvheni  Johannis  de  Sarrabosro,  et  Geomotria  Ku- 

cUdiiï.  lii-ft>L 
loM.  Idem  Lilivr.  In-fol. 
me.  Ideni.ln-ru]. 

1529.  CulheberLl  Tonslalli  de  Arle  suppulaiidi  Libri.  lu-4. 
(635.  lidem.ln-4 
4538.  lidem.  ln-4. 

15H.  (IharlnsBovilIc,  l'Art  et  science  do  (j«^métrie.  In-4. 
\$n.  J.  Fabri  Introductorium  Astronomicum.  In-fol. 
Sans  tiatf.  J.  Miirt.  Foblacionrie  usii  Ai$trolabii.  In-i. 
1511^19.  Alberh  Pi^hii  ndver&us  pro^noslicatoruin  vulguâ  Aâlrulogis 

Dcl'oiisitj.  ln-4. 
4623.  Fr.  deC^uvij^ny.  Réfutation  de  l'Astrologie  judiciaire.  In-8. 
159tf.  Diâl'ourï  àur  lo  fait  de  Marthe  Brosâiei'.  prétendue  démoniaque. 

In-8. 
1676.  Leçons  de  porâpcctive,  parj.  Androuet  du  Cerceau.  In-fol.  fîg. 
16Î9.  Lo  Jardin  de  la  Noblesse  françoise.  — Le  Théâtre  de  France  (Cos- 

tnmes).  In-H.  Fig. 


BXI.Z.S8-&STTaX8. 


A.  ne 

1539.  Alphabetuiu  hebraicum.  lo-8. 

4544.  Idem.  ln-8. 

4550.  Idem.  ln-8. 

4654.  Idem.  ln-8. 

Sans  date.  Idem.  In-S. 

4559.  Idem.  In-g. 

4566.  Idem.  In-g. 

156ti.  Idem.  In-4t. 

1628   Alphabelum  grîBcura,&  hebraicum.In-8. 

4539.  Idem,  ln-8. 

1600.  Idem.  ln-8. 

4567    Rodolphi  CevalieVii  Hudimenta  hebraic4e  linguie.  ln-4. 

4549.  S.  Pagnini  Ini^tituliones  hebr&ica*.  In-4. . 

1546.  Earum  Abbroviatio.  !n-8. 

4556.  Fjïdem.  In-4. 

1546.  S.  Papnui  Observationes  in  lio^dm  hobfEpam.  ln-8. 

1548.  S.  Pagnini  Thésaurus  lingu»  sancl;©.  ln-4. 

15Wt.  Phra8*»s hobrair,T .  Thesaiiri  linpuHi  hrbrairœ  altéra  pore.  10-8, 


iii 


ÉDITIONS  DBS  ËSTIËNNË 


K. 

S. 

1570. 

a. 

1554. 

s. 

455fi. 

8. 

15ti9. 

S. 

155i. 

8. 

1543. 

S. 

1^8. 

S. 

1550. 

S. 

1554. 

9. 

1566. 

8. 

1580. 

3. 

1555. 

a. 

1549. 

s. 

1549. 

ft. 

1550. 

s. 

155). 

s. 

156». 

8. 

1548. 

S. 

1554. 

B. 

1563. 

ft. 

1573. 

S. 

1581. 

». 

1568. 

S. 

1387. 

C. 

n. 

1554. 

U. 

.  s. 

1572. 

Il, 

,  s. 

[circa 

H 

,  s. 

157.*î. 

H 

,  8. 

1573. 

H 

.  S. 

1581. 

B. 

8. 

1565. 

H 

.  S. 

1591. 

N 

.  V. 

1576. 

M 

.  8. 

1520. 

A- 

S. 

1541. 

H. 

8. 

1533. 

R 

.  S. 

1533. 

K. 

.  8. 

1549. 

C. 

S. 

(557. 

R. 

S. 

1530. 

R 

.  B- 

1531. 

R 

.  S, 

1533. 

R. 

.  S. 

1537. 

n 

,  S. 

1542. 

R. 

.  8. 

ISt.H. 

Eœdem  PhniBoshebraica;.  ln-8. 

Compendium  Michlolhebr.(jraiiiin.,aiJth.  Hodulphu  Bayno.  ln-4. 

N.  r.ienardi  Tabula  in  >n^innmticam  bebrieiiiii.  In-4. 

GniiriiimlicH  clialdœa  Stsyra  ImmanuelisTromellii.  Iu-4. 

An;;,  r^ninii  Inslitutionnii  linguae.^yriacœ.  ln-4. 

Ali>imb<?tum  grapcum.  ln-H.(£d(ïiodu6iu.) 

Idein.ln-S. 

Idom.  ln-8. 

Idem.  I11-8. 

Idem.  In-8. 

Idem.  In-4. 

De  puerili  griiM'.ariim  lileranim  Doctrinn,  tod.  Enocouut.  In>8. 

Nie.  Ck'MBrdi  Itislituliuties  lin;:uijt'  grttt'a'.  ïn-4. 

Ejiiàdeni  Medïlatioueâ  praecanica?,  si'orsim.  In-4. 

KfTpdont.  ln-4. 

Eu)deni  Instilulioniis,  cum  nutisGuitlunii.  ln-8. 

Ea>dcm  Instilutiones  linguœ  grasc»,  cuni  Praxi   Antesignam. 

ln-4. 
G.  Buda?i  Commeniaria  lingiiaî  grava*.  In-fol. 
Car.  Sïeph,  lalinae  lin-^iic  cum  grava  Collatio.  In-8. 
Henr.  Slophani  de  abusu  linguai  graeca;  Adnionitio.  ln-8. 
Eadem.  ln-8. 

Ili'îir.  Sl^pphfini  PHrdlt[M)m(*na  grammaticaruragr.  lingustnst.ln  8. 
Th.  Sinilli  de  liiiiiiia*  j^ra^cau  pruuunciutione.  ln-4. 
Ttiend.  Iii'i'-i!i  dp  vora  pronunciationc  grœctt'  linj;ua>.  In-S. 
Car.SLephani  Dicliunarium  luLini>-}:ra\-um.  ln-4. 
Henrici  Slcphani  Tliesaurns  gravaj  Lingual  ;  ejusdem  .iVppcudii 

&  Index.  5  vol.  in-fol. 
1580.)  Idem  \Àhv\\  5  vol.  in-fol.  Sintanno. 
(ilo^'^aria  duu  e  silu  vetustaUserula.  In-fol. 
M.  Terenlii  Varronis  0[tera.  In-8. 
Eadem.  ln-8. 

J(»s.  Scaligerî  Conjectanea  inTerenlium  Varronem.  In-B. 
Henr.  Stoplioiii  Appciidix  ad  Ter.  Varronem.  In-8. 
Venins  Flarciis.  SextUî*  Pompeius  Feslus.  In-8. 
Laurentii   Vallenâiâ  Eleguntia).  lu-4. 
Eeedem.  ln-4. 

Jodot'i  Badii  Epilome  in  Laur.  Vallani.  ln-8. 
Laur.  Vulla*  Blegantiae  cl  de  Sui  ac  Suu8.  ln-4. 
I^iir,  Vallœ  Elei^antio;,  à  J.  Rohoamo carminé  reddilaî.  [n-8. 
Ex'dem.  In-8 
D.  Eraàmi  l'araplirasiâ  in  Eleganliârum  Libi'ut»  Laur.  Vallo:.  —  C- 

Croci  Karragu  surdifforum  verbornm   ln-8. 
Ideni  Liber,  ln-8. 
lriemJn-8. 
Idem  ln-8. 
Idem.  In-H. 
Idem,  ln-8, 


PAR  ORDRE  DK  lUtltaUrS. 


345 


R.  S. 


-%.  S. 
P.  8. 


K.  S.   ISiK.  Idem.  In-S- 

<526.  j£[iusl>(}tuitus  de  oclu  parlihus  oralionU.  Iii-B. 
1531.  Idem,  pdilio  secuiida.  auctior.  In-8. 
153i.   Idem.  ln-8. 

1536.  Idcin.  ln-8. 
«5.17.  ldftm.In-8. 
1547.  Idem,  lri-8. 
15i9.  Edem.  ln-8. 
1561.  UU'iM.  ln-8. 

1582.  Idem.  ln-8. 
1585.  Idt^m.  ln-8. 
1587.  Idoni.  In-H. 

1585.  (dom,  in  Dialogi  formitm  miactu».  ln*8. 
153*J.  .¥A'ii  DoiiHli  i^rammatici  Cummt'nlHrii.  I11-8. 
1543.  DonuU  orspriiiui,  sei'unda  ;deDorhiirismo,  &c.  ltH8. 
1531 .  Nie.  PeroUi  Riidinipnta  UiUn»  <;  ni  m  malices.  In-4. 
4531.  Aldi  Manutii  Cirammatica  latjua.  In-i. 
1538.  r^roli  Slepluinî  NalursEî  nominum,  ex  Frisciano.  ln-8. 
1540.  Eîedcm.  Iii-g. 

1537.  Naltim' pronomifiiim.  ln-8 
1540.  Ëœdem.  In-8. 

1538.  Nalurœ  vcriwruni,  cxPriscianu.  I«-H. 
1540.  B,Tdpm.  ln-8. 
1546.  Hîedem.  ln-8. 
1577.  Eœdein.  ln-8. 
1580.  Em<iem.  In-M. 

1537.  Nalurit' iKtrticipiorum.  !n-H. 

1538.  Eaedem.  In-H. 
1540.  Ea>d(<ni.  ln-8. 

1538.  Natiiraïinftnilivorum.  gerundionim  &  supinorum.  ln-8, 
1540.  EaHlem.In-8. 
1538.  NaturaïConjunClioniim.  ln-8. 
1540.  Ea'dem.  In-8. 
1540.  Nalurœ  advcrUorum.  ln-8. 

1542.  EîBdem.ln-8. 

1538.  Naturœ  preepoâilionum  &  înleijecliunuui.  iu-8. 
1540.  Eaedera.  ln-8. 

1543.  J.  Despnutmi  prima  para Grammaticœ.  ln-4. 
1550.  Eadem.  In-4. 
Sans  tinte.  Eat\vm.  ln-4. 
1549.  KudimentaJ.  De^tpauleni.  In-8. 
1554.  Eadem.  In-8. 
4556.  EaduiD.  In-8. 

1566.  Eadem.  In-8. 

1567.  Eadom.  In-H 
1580.  Eadeiii.  In-8. 

1583.  Eadem.  I11-8 
1585.  Eadem.  ln-8. 


!■    *^ 

EDITIONS  I)KS  ESHENNE                                      ^^ 

^H         n.  8.  15i^.  J.  Dfï)|i«iiU'rii  Syntaxi:^.  Iii-i.                                                   -^H 

^^m                  1oi6.  Hailc'm.  In-i.                                                                             ^^M 

^H              s.  4550.  Eadfiri.  ln-4.                                                                                  ^^| 

^H         c.  s.  453()-o3.  KiKlciii.  In-i.                                                                         ^^| 

^m         c.  s.  4564.  Efidcm.  ]n-i.                                                                             ^H 

^H         U.S.  4537-38.  J.  DcvpauU'rïi  Conuiieuiarii  gruminatici.  In-rol.                     ^^H 

^H         H.  s.  1.135.  J.  Peltissonis  ConLextuâ  Dp^pnutorianieirraniinaUi.u!.  ln-4.         ^^M 

^B                    1547.  Idem.  In-H.                                                                                     ^H 

^H               s.  4559.  Idem.  ln-8.                                                                               ^^M 

^H           B.s.  8dN5  daf^.  Idem.  ln-«.                                                                        ^^^ 

^H          A.  g.  4529.  J.pL*lltS3UiiiâItiidinienta  laUnœGraiumalicœ.  Iibi.                     ^^| 

^K              s.  4533.  Eadem.  In-4.                                                                            ^H 

^H          R.s.  4547.  Eadem.lii-8.                                                                            ^H 

^H          K.  s.  Satisdats.  H^doni.  [n-8.                                                                          l^H 

^H          c.  ft.  4558.  Ead<'m.  In-H.                                                                             ^H 

^B          c.  s.  4559.  Eadpm.lu-8.                                                                             ^H 

^H          €.8.  4560.  Eadein.  In-R.                                                                             ^H 

^H          R.  s.  1535.  J.  PollUsonm  Uodus  examioaDdo;  ConsLruclionis  in  Oraliooe.^| 

^H                                                                                                                                         1 

^H           R-s.  1535.  —  Altéra  editio.In-4.                                                                ^H 

^m                   1544.  Idem  Liber.  In-8.                                                                      ^H 

^H           R.8.  1547.  Idem  Litx^r.  In-H.                                                                           |^H 

^H          R.  s.  Sanx  ^âf^..  Idem  Liber.  Iii-H                                                                 ^^H 

^H           ft.  s.  4586.  Idem  ln-8.                                                                                     ^^M 

^H           H.  8.  1526.  Phil.  MelanchthoniâGramniatica  lalina.  tn-H.                            ^^Ê 

H[           B.s.  1327.  Ectdem.  ln-8.                                                                            ^H 

^ft           R.  8.  1538.  Eadcm.  In-M.                                                                                  ^H 

^^B          n.  s.  1529.  Fùidcm,  mullum  aucUi.  In-K.                                                    ^^^| 

^H          H».  1528.  Phil.MelundiLboniâSynUixi:).  ln-}4.                                             ^^M 

^H          AS.  4529.  —  5ynlaxis&  iVfisodia.  Iti-H.                                                    ^^M 

^H          ft.  s.  153^.  — (îrammalica  lalina,  Syntaxis.  lii-8.                                       ^^H 

^H           tt.  ».  4539.  —  (jnimniatica  latiiia.  SynUtxis,  de  pcriodi^s  &c.  lti-8.              ^^M 

^V*         n.  8.  1541.  Eadem.Iii-B.                                                                        ^H 

^B            R.  s.  4543.  Eadem.  In-S.                                                                           ^H 

^K           R.  s.  4548.  Eadem.  ln-8.                                                                                 ^^M 

^B          R.  s.  4550.  Eadem.  In'8.                                                                       ^H 

^H           R.  8.  4536.  Th.  Linacri  RudimenUi  i^ranimaticcs.  ln-4.                               ^^H 

^H               8.  4537.  Eiulcm.                                                                                     ^H 

^H           R.  B.  4538.  Eadem.  li)-4.                                                                            ^H 

^H           B.s.  4546.  Eadem.  In-8.                                                                           ^^M 

^H           R.a.  4547.  Eadnm.  ln-4.                                                                        '    ^^Ê 

^M           R.  s.  4550.  Eadem.  ln-8.                                                                            ^H 

^H           n.  !i.  4527-28.  Th.  Linacridoemendata  slriicluru  latint  sormoniâLibri.  ln-4.      1 

^m            R.8.  4532-33.  Idem  Liber,  ln-4.                                                                              J 

^B                    1537    Idem  In-4.                                                                               ^M 

^M           R.8.  1540.  Ideni.ln-4.                                                                                ^H 

^H                    1550.  Idem.                                                                                        ^H 

^^^.         R-  S.  1529,  \u([ex  in  Th.  I.maeri  l.ibrosde  L<mendataSlnirliiiiildl.bcrm.  In^J^H 

^W 

^^^^^                   PAR  ORDRE  DE  MATIÈRES.                               Î47          ^M 

^R.  s.  4530.  Formula  intermgnndi  de  tribus  prsocipuis  Grammalicoe  ptirtibus.          ^^M 

^H 

R.  s.  1534.  De  ortoornlionis  parljumConslructionv,  c.  Commcnl,  Juaii  Rb-          ^^M 

birii.ln-8.                                                                                                 ^H 

K.  s.  1534.  EjusiJtMii  Libri  edilio  altéra.  In-S.                                                         ^H 

R.  s.  4o3r>.  Idf^m  I,ibt>r.  In-8.                                                                                  ^^M 

R.s.  153K.  Iik'iit   In-H.                                                                                            ^H 

n.  s.  153U.  tdom.  In-8.                                                                                            ^M 

R.  «.  1543.  Idm.In-8.                                                                                           ^H 

R.s.  t5is.  Idem.  ln-8.                                                                                           ^H 

c.  8.  1557.  Idem.  In-8.                                                                                     ^1 

R.  ».  1580.  Idem.  ln-8.                                                                                           ^H 

R.  s.  Sans  date.  Amoel  alia  vcrba  gatlicc  voisa,  &c.  ln-(.                                       ^^M 

^^B.  ft.  1526.  I>a  maniorc  de  tourner  en  langue  françoise  tes  verbes  aciirz,  pa&-         ^^M 

^B                      silz,  gerundifz,  &c.  ln-8.                                                                   ^H 

^Ba.  6.  1528.  La  mi^me.  It>-8.                                                                              ^H 

^■b.  s.  (."132.  La  mf^me.  ln-8.                                                                                   ^H 

^Bb.  i^.  1535.  La  mi^me.  In-8.                                                                                    ^H 

^M.  s.  1556.  Lt  même.  Iq-8.                                                                                    ^H 

^■b.  8.  1567.  \j\  mi^me.  ln-8.                                                                                    ^H 

^■'B  S.  15H7.  La              Id-8.                                                                                          ^H 

^Hv.  s.  1537.  La  manière  du  tourner  on  françoistouUHospeccsdr  noms  latins.         ^H 

^1                                                                                                                         ^M 

^By.  s.  1540.  U  nii^me.  In-8.                                                                                    ^H 

^Hr.  ft.  1547.  1^1  ni^me.  ln-8.                                                                                    ^^Ê 

^Hr.  s.  1540.  CoiijugaL:^nâ  latines  et  rrançoisos.  tn-8.                                               ^^| 

^Bb.  s.  1517.  De  gallica  verborum  declinalione.  In-8.                                                ^^Ê 

^Hb.  s.  1545.  Les  dériinai.son»  des  iiom««  et  des  verbes,  ^c.  Ln  manière  de         ^^| 

^H                       tourner  les  verbes,  &r.  Iri-8.                                                              ^^M 

^Br.  s.  1548.  Les'mémes.  In-8.                                                                                      ^H 

^Bb.  8.  1549.  Leif  mt^mes.  ln-8.  -                                                                                    ^H 

^Hc.  s.  1555.  Lcâ  niOrncît.  In-8.                                                                                ^H 

^Bb.  s.  1582.  Les  niâmes,  ln-8.                                                                                 ^H 

^Bi^-s.  1584.  Leïi  niL^mes.  In-8.                                                                                       ^| 

^*  R.s.  1588.  I^'s  mêmes,  ln-8.                                                                                      ^H 

[        r.s.  1546.  Les  Principes  et  premiers  Eli^mens  de  tn  langue  latine,  tii-8.                 ^^M 

^■B.  s.  1549.  l>es  mêmes.  In-8.                                                                                 ^H 

^Bb.  s.  1580.  Les  mêmes,  ln-8.                                                                                 ^H 

^B  R.  9.  1585.  Les  mêmes.  In^.                                                                                 ^H 

^f  B.  s.  1549.  Principia,  sivo  prima  latina:  linguieElomenta.  ln-8.                           ^H 

^  R.8.  1561.  Eadem.  ln-8.                                                                                            ^H 

L        R.  s.  1580.  Eadem.  In-8.                                                                                             ^H 

^B  R.  8.  1586.  Eadem.  I11-8.                                                                                            ^H 

^B  c.  8.  1553.  Principes  de  la  langue  latine.  In-8.                                                      ^^M 

^H  c.  s.  1555.  Car.  SU'ptianiKudimentum  lattno-^allirum.  tn-8.                                 ^^M 

^H  c.  s.  4559.  RtidimiMila  latino-galtica,  cuni  acceiildiii>i.  In-B.                                  ^^| 

^B  ^•^'  1^<^4.  Kndem.  ln-8.                                                                                      ^^Ê 

^B  h.  s.  1585.  Eadem.  ln-8.                                                                                     ^M 

V 

ni 

^H         «48                               tDlTIONS  DES  BSTIENNK                                     ^H 

^H          B.  B.  [M.  Corderii)  Bxempla  de  lalino  declinalu  partium  oralioniâ.  ln-8.         ^^1 

^H           H.  s.  M56-i).  Mat.  Corderii RutiiiiienlaGrammaticap.Appemliseju*i<lem.In-8.       J 

^H          H.  B    1530.  Mat.  Oirderiuâdfî  romipliàermonisemendulione.  lit-8.              ^^m 

^H                   4531.  Idem.  In-H.                                                                                ^H 

^H                   1533,  Idem.  1ii~i.                                                                                ^^H 

^m          R.  s.  f53i.  Idem.  ln-8.                                                                                ^H 

^B           R.  s.  II>3G.  Idom.ln-».                                                                                     ^H 

^H          R.  s.  4536.  Ideni,  rrtmadditamenltô.  In-i.                                                    ^>^V 

^H          R.  8.  45i4.  Idem  Libor  sub  hoc  tilulo:  Commonl.  piieronim  de  qnotidiano       1 

^H                               sennoniv  Carmen  Pariciielicum.  In-8.                                               1 

^m          R.  5.  1550-51.  Eiidem.  \n-^.  Editiodubia.                                                          J 

^H          R.  «.  1558.  Eitdem.  In-H.                                                                               ^^J 

^H                    ir>H().  Fadom.  In-8.                                                                                   ^^Ê 

^H          R.  a.  45i6.  PriscianiUbellusdcaccontilxjïi.  In-i.                                        ^^M 

^H          A.  9.  4526.  IdpmLibelliis.  In-8.                                                                     ^^M 

^H          R.  s.  4527.  DifFu'iliuniaix-ciiUium  Com[K<ndiuin.  ln-4.                                  ^^M 

^H           p.  s.  4n38.  Der(>{-l:ilïitiniscrmoat^  protiunctaliono  d  Sicriptura.  lft-8.           ^^B 

^H          R.  5.  1567-68.  Th.  Saiittiderprlalnlinn^lIn^usscripUone.  In-8.                   ^^M 

^H          R.  s.  45iO.  Jouîmes Tluodurus  du  Mihi  el  Nihii.  tum  ^ribcndis,  lum  prorft^H 

^^H                                                                                                           ^^H 

^H         U.S.  4526.  R.  D.  Andn<uï(Guania})  Deltum  (îrammaticale.  ln-8.                   ^^M 

^H         R.  s.  15i8.                                                                                                    ^H 

^H         n.  s.  1532.  Idem.  In-H.                                                                                 ^H 

^B               H.  45:t6.  Idem.                                                                                               ^H 

^1          R.  s.  1539.  Idem.  In-H.                                                                                 ^H 

^H                   455t).  Idem.                                                                                               ^H 

^H         R.  8.  1533.  Car.  bovilli  Liber  do  diSerenlia  vutKariuin  Ltaiîuarum.  In4.        ^^| 

^H        A.  s.  1532.  DicLitiiuirium,  seulatinaïliaguseTheâauruâ.  iD-fol.                      ^H 

^H                   1536.  Idem.  In-ful.                                                                                    ^H 

^H         R.  ït.  4513.  Idem.  3  vol.  iii-fol.                                                                      ^^M 

^H         R.  s.  4553-54.  Ambrosii  i'alcpini  Dictionariiim.  In-Tol.                                   ^^| 

^^M          es.  1557.  Car.  Stopliani  Thésaurus  r.icfi'onianit.'^.  lu-rol.                               i^^H 

^H         es.  1553.  (C.  Stepliani)  Dictioiiarium  Itistoricum  acpoeiictim.  In-i.             ^^f 

^H         R.,s.  1544.  Diclioiianum  proprioruiit  noiiiinum  qusj  in  libris  prophaois  le-        | 

^H                              guntur.  ln-8.                                                                              ^^J 

^B          R.  8.  1560.  Idem,  uuctuiii.  ln-4.                                                                   ^H 

^K          R.  s.  1538.  Rob.  Stophani  Dictionarium  latino-gallicum.  In-fol.                    ^^H 

^H              s.  4543.  Idom.                                                                                         ^H 

^H         R.  s.  1546.  Idem  Dii-tionarium  latino-^allicuin,  locuplotius.  lii-foi.                ^^Ê 

^m             s.  1552.  Idem.  In-fol.                                                                               ^H 

^^B                                Editio  dubia.                                                                                ^^H 

^H         es.  1552.  Dirtioiiarium  lalino-îïaUîcum.  In-fol.                                          ^^M 

^M         r.  H.  4560  ou  45t^1.  Idem.  In-fol.                                                                      ^H 

^^Ê         C.B.  1564.  Eadein  <!diliu.  In-fol.                                                                      ^^^| 

^^m         R.  fl.  4539-40.  Dictionnaire  rraiiçois-tatin.  ln-ro1.                                              ^^^ 

^^B        R.  .S.  4549.  Le  mt^me,  cum);é  et  augmenté.  In-fol.                                         ^^| 

^H         R.  H.  4544.  LeMMOtb  françoi^  selon  l'ordn^  des  lettres.  lr>-4-                           ^H 

^^^^^  R.  s.  1547.  Le  m^me  livre.  In-4.                                                                   ^^M 

PAR  ORDRE  DE  MATIERES. 


349 


H      H.  s.  1557. 

■      B.  S.  «557. 

■       es.  V6h9. 

■       n.  s.  1559. 

■ 

■                1544. 

■       n.  s.  1547. 

H       R.  ».  1550. 

■       es.  155?. 

V       H.  8.  1557. 

R.  s.  1531. 

n.  B.  1547. 

^m        B.  S.  1557. 

■       B.  s.  «558. 

^1       B.  8.  1569. 

■        a.  s.  1558. 

■         B.8.  «569. 

■         U.S.  {1565 

1              a.  s.  «569. 

H         11.8.  (1578 

H         H.  p.  1579. 

■         ILS.  1582. 

^1        R.  S.  «568. 

H             s.  «624. 

H        B.8.  «630. 

■        R.  8.  1545. 

■                  1530- 

H 

H        B.  s.  «527. 

■        B.  s.  1529. 

^B            8.  1527. 

■        R.9.  1529. 

■            s.  «534. 

■        R.  s.  1537. 

■                1547. 

H        es.  1555. 

■        h.  8.  «55« 

■         R.  8.  «55«. 

■         R.  s.  «532 

H                  1536. 

^1         H.  8.  1542 

^^_  B.  s.  «546 

Diclionnairu  fram;oi?-lnlîn.  In-4. 

Le  mémf  Uvrr  «otM  te  litre  de  PelilDirlionnairc.  In-4. 

Petil  Dictionnaire franrni«-lalin.  In-i. 

Le  tm>niï».  ln-4. 

niclionariolum  puerorum.  lri-4. 

Idem.  In-4. 

Idem.  In-t. 

Idem,  aiiclum.  !n-4. 

Idem,  denuo  awctiim.  !n-4. 

Idem  Dirttonarioliim  puerortim  tatino-^allicum.   Dictionariotum 

gallioo-latinum.  In-4. 
J.  Sylvii  Ambiani  in  linp;nom  galliram  Isagoge.  în-4. 
De  gallira  verbnnim  Dechnaliunc  ln-8. 
Rob.  Eslienne.  Tnuett;  de  la  graiiunaire  françoisc.  In-8 
La  môme.  !n-8. 
Le  m^me.  ln-8. 
Idem,  latine  versus.  In-S. 
Idem.  In-8. 

)  Henry  Estienne.  De  la  Conformité  dti  langage  François  avec  le 
f^rec.  ln-8. 

I^ïTiéine.  ln-8.  • 

.}  Deux  dialoguent  du  nouveau  langage  françois  lUilianisé,  (par 
Henn  Eslienne.)  In-8. 

Henr)' Eslienno.  Précellence  du  langage  françois.  ïn-8. 

Henr.  Stephnni  HypomnnsesdH  gallica  lini^ua.  ln-8. 

Th.  Smith  de  rerta  et  rmendata  lingiia?  anglicaB  seriptione.  In-4. 
,  La  Rïi<^tori)|iK'd'AriMote,  tr.  jmr  Rob.  Estienne.  In-8. 

La  ni^me.  ln-8. 

Manuel  Moschopulus  de  ralione  e.\aniinanda!  orationig,  gr.  ln-4. 
3«.  Rhclores  latini  :  P.  Rutiliii'>  Lupus,  de  figuris  SenLcnliarom. 
Aquilu  Romanus.  Julius  Ruânianus.  ln-4. 

lideni  Rhelores.  ln-8. 

Phil.  MelanchlhonisdeArtedicencUDeclamaUo.  In-8. 

Eadem.  ln-8, 

PliiL  Mfîanchthonis  de  Rheloriru  Ltbri  III.  In-8. 

Idem  Lih<*r.  Iii-s. 

Idem.  !n-8. 

Idem.  ln-8. 

Cbrisl.  Hogendorphini  Helhodus  conscribendi  epistotas.  Drag- 
inata  Rhetorica.  In-8. 

Eadcm  Methodus,  &c.  ln-8. 
.  G.  Cassandri  Tabula;  Rbeloricef .  In-8. 
.  (J.  Cassandri  Tahulce  prfecpptinnum  dialerlicanim.  ïn-8. 
,  Pelri  Moscllani  Tabula.'  de  schenialibus  et  tropis  in   Rhetorica 
Ph.  Melanchlhonis.  ln-8. 

Ea-dem  Tabula*,  ln-8. 
,  Eaedem.  ln-8. 
.  Eœdem,  ln-8. 

83 


«50 


ÉDITIONS  DES  ESTIENNB 


a.  s. 


1548.  Jooch.  Fortii  Rin;^eltiert;ii  RheLor»'^.  In-8. 

1S70.  C'^nriones,  sivcOriilionetf  ex  gruxU,  latinisque  historiciA.  In-fol. 

<575.  Oralorum  vHeruin  OrdUoiics,  (;r.  In-foi. 

IIHiT.  Polcinoni^,  llimcrii,  et  alionini  Doc  la  ma  lion  es,  gr.  In-i. 

\ 593.  lâocrati>j  Orationo»  el  Epistola;,  gr.  cl  )at.  In-fol. 

1604.  Lsocralis  Oralionps.  gr.  et.  îal.  ln-8. 

<56"2.  ThemUtii  (Irationos,  gr.  In-8. 

1604.  Aristidis  Orationo?.  i;r.  et  ial.  3  vol.  in-8. 

I6H.  EaerJom.  3  uil.  in-8. 

1538-39.  CiceronU  Oppra.  i  vol.  in-fol. 

4&i3-44.  Eadem.  9  vol.  in-K. 

1551-54-55.  Eadcm.  i  vol.  in-fol. 

1531.  In  Ciceronis  Libroide  Inventlono  Kaliii  Viclorini  Comin.  ln-4. 
1.537.  Idem.  ln-4. 
Sam  date.  Idcin    ln-4. 

Kditio  dubia. 
4S53.  Cicpro  du  Oratoro,  cum  Coinm.  Audomuri  Tulei.  ln-4. 
15Î7.  Ciceronis  OraUiria*  pîirliliontv;.  et  rie  nptimo  gcnen*  oratorum. 

In-8. 
1528.  Effslem.  In-8. 
1R30.  Ea?dem.  ln-8. 

1533.  Esedem.  In-8. 
1530.  M.  T.  Ciceronis  Orator.  ln-4. 

1534.  Mem.ln-^^. 
Sans  date.  Idoiii.  In-8. 

1538.  Idem.  In-H, 

1533.  VictoriâPisani  in  Ciceroniâ  Oraloreni  Omin.  lii-4. 
Sam  date  Idem.  ln-8. 
1537.  CJccrode  Oralorp.  In-lfi. 
154(5.  Ctcero  do  Oratore,  de  clari?  Oraloribtia.  &c.  In-lfi. 

1537.  Ciceronis  Libri  de  inventioneTopicfl.  Partiliones  oratoriœ.  ln-16. 
1528.  Cl.  Valla.'  Commentarla  in  i'.iccronift  Oratorias  Partjliones.  In-8. 

1535.  Eadem.  ln-8. 
1547.  Eadem.  In-«. 

Sans  date.  Ad  Trebaliuni  Ciceronis  Topira.  In-^. 
1528.  Eadem  CicxTonisTopica,  rtim  Boelii  CommenUiriis.  ln-8. 
1530.  Eadem.  cttm  Hejrendorphini  Srholiis.  EdiLio  secundo.  In-8. 

1532.  tUidcni,  cum  Boetii  CtiiiiinenUtriià.  Editio.secun(la.  Ih-8. 
1335.  Eadem.  Tprtiapdilio.  ln-8. 
1540.  Eadem.  In-H. 
1o4î.  Eatîem.  ïn-8. 
Sans  date..  Eadem.  lo-^. 

Ciceronis Oratio  in  Pison«m.  ln-8. 

pro  Arcliia  poêla,  pro  M.  Kunteio.  In-8. 

1539.  proArchiapoeta,praM.  Fonteio,  Anloquamirei  inexilitim. 

ln-8. 

pro  M.  Caolio. 
pro  A.  Cœcina. 


PAK  OKOaE  Dlî  MATIÈRKS. 


S54 


R.  a.  4539 


Sulluâtii  m 

n.s.  1536. 
c.H.  45î>3. 
a.  8. 


H.  s.  45;U. 
R.  s.  4C09 
1.8.  45^6. 
ft.S.  1530. 
«.  S.  453i. 
a.  s.  4537. 
a.  8.  4540. 
a.  s.  45r>o. 
H.  s.  4077. 
M.  p.  4S78. 
Jt,  p.  4578 
c.  s.  1555. 

a.  8.  4537. 
a.  s.  4547. 
a.  s.  4528. 
a.  s.  1534. 
B.B.  4537. 
a.  ».  454^. 
a.  8.  ir>if>. 
a.  8.  1549. 
a.  8.  4520. 
a.  8.  Sans 
A.  8.  1618. 
c.  9.  1551. 
a.  8.  4546. 
a.  B.  4548. 
H.  s.  1557. 

as.  154i. 
a.  p.  1580. 
a.  8.  loi7. 


In^. 


In -8. 


llicerunis  Oratk),  pro  A.  Queotio. 

pro  L.  Flflcco. 

pro  SI.  Marcello.  proQ.  Ligario,  pru  rei^t*  Dejotaro. 

pro  yuintio,  pro  Ro6do<X)mœdo. 

pro  It'Ke  Maiiiliti. 

proMilone. 

pro  L.  MuriPnn. 

pro  Sexto  Roticio  Anierioo. 

pro  P.  Sylla,  proCornelio  Balbo. 

r.Jci.'roni'ni  Orutio. 

Cïuicuiie  de  ces  pièces  o>l  de  forraul  ïii-« . 

Ck'eronis  Oratioiies  inOtilinam.  ]ii-8. 

CJcerooiâinCatilioiiinOrulionfâOum|»ru:leclioniLiusP.Riinii.ln*4, 

CiceronLs  Oratio  in  (iatitinain.  In-8. 

In  Ëandcm  t.U>iiiiii.  Sylvii.  ln-8. 

In  Oïlilimiriii»  CicoronLs  invectivai  F.  Sylvii  (^minenl-arii.  ln-8. 

Kr.  IloU)iniini  raniment,  in  CiteroniâOniltones.  In-Ful. 

Six  ()raL*ons  de  Ucéron,  tr.  par  Fr.  JouieL.  ln-8. 

M.  T.  Ciccronis  Epistolx  fainiliarei!. 

Eaîdem.  ln-8. 

Effidem.  ln-8. 

Eajdeni.  ln-8. 

Eœdcm.  In-H. 

Ea^em,  cuiii  Scholiis  l*uuUMuniaii. 

Ea*<Jeui.  lii-K. 

K^edoiii.  In-16. 

Eaxleui.  In-8. 

Ciceronis  Epiâtolarutn  familiahum  liber  secundus;  laltne  et  gai- 

lire.  lu-«. 
Ciccmnis  EpJsloItTad  Attieurn.  lri-8. 

Ciceronis  Epislolm  ad  Atlicuin.  Pauli  Mauutii  Scholia.  ln-46. 
M.  T.  ('iceronis  Tusculana;  QueDStiones.  ln-8. 
Eîcdem.  In-H. 
Eœdein.  In-8. 
EsDdem.  In-H. 

Cio«ro  deOfficiis,  Cato  Major,  Uelius,  &c.  In-IG. 
Idem  Liber,  ln-8. 

Cicero  de  Amieilia,  rum  Nolis  Erastni.  In-8. 
date.  Idem.  In-H. 

Lftiiua  de  Ciciiron,  tr.  par  le  Card.  Du  Perron,  ln-8. 
Ciceronis  Parailoxa  cum  runrni.  .\udomari  Talœi.  In-4. 
Oceronis  Sentenliai,  et  ApoplitiiefîniaUi.  In-8. 
Eadem.  In-8. 
Henr.  Steph.  Ciccronianuni  Lexicoii  greco-Ialinum  —  In  Cicer 

Ciwti?ation(»s.  ln-8. 
Qtiintiliani  Inàlitiiliones  Oratoriœ.  ln-4. 
^nintiliani  Derlamalîones.  In-A. 
Epitome  Rlielorices.  exQuinliliaiio.  ln-8. 


tH 


ÉDITIONS  DES  ESTIENNE 


n.s.  1540 


B.  S. 

<5Î7 

B.  S. 

1528. 

B.  8. 

15Î9. 

U.  S. 

(594. 

R.  S. 

1640. 

R.  S 

1621. 

R.  S. 

1623. 

n.  s. 

1621. 

B.  st. 

16^3. 

A.  S. 

1621. 

B.  8. 

1627. 

R.  S. 

1629. 

A.  A. 

1629. 

A.  S. 

•!622. 

n.  s. 

1621. 

B.  8. 

1625. 

a.  8. 

\Ui. 

r..  s. 

1553. 

0.  s. 

Ib53. 

H.  S. 

1516. 

B.  S. 

1517- 

B.  8. 

Sans 

R.  S. 

1541. 

B.  8. 

15i7. 

R.  S. 

Sans 

R.  S. 

1559. 

R.  S. 

1559. 

R.  S. 

1565. 

B.  S. 

1566. 

B.  S. 

1576. 

B-  S. 

1567. 

R.  S. 

1567. 

R.  8. 

1577. 

R.  S. 

1567. 

M.  P. 

1583. 

U.  P 

1584 

M.  P. 

15S4 

H.  P 

1594 

B.  S 

1611 

R.  S. 

1612 

n.  8. 

1612 

B.  8 

1612 

Christ.  I.ongotii  Oratio  de  laudibus  divi  Ludovici,  atque  Franco- 
ruin.  In-l. 
.  F.  Thoma-  Guiduirdi  Oralio  ad  Clomontom  VII.  P.  M.  ln-8. 
.  P.  Curjiii  in  Homa)  excidio  Deploralio.  ln-8, 

Eudcni.  1n-8. 
,  llenr.  Stepli.  Orationcs  duae  od  Rodolphum  hnp.  adversus  Tur- 
cos.  Francfordii  ad  Ma^nitm^  In-H. 

J.  Oijatii  Oralio  in  funero  Gas|uirisChastivi.  In-fol. 

Abolii  .Samniarllmni  Liiduviri  XIII.  Panog\TicU8.  In-4. 

Ejusdeni  PanL'^ryrici  edilio  spciinda.  ln-8. 

Idem,  [:r;t*ce  redditus.  ln-4. 
,  Abolii  Samm.  Pam.'p>rirus  ullrr.  ln-8. 

Pétri  Valenlisdo  laiidilius  Hoiucri  Oratio,  I11-8. 
,  EjustJem  Volum  prosahile  l.udovirt  Xlll.  ln-8. 

P.  Valenlis  Eloi;ia  Lud.  XIII  ob  ciipLïim  Rupellani.  Iii-H. 

Fr.  Potiot  Panegyrirus  Ludovico  Xill  prolriiJmpha(aRui>elia.  ln-8. 

Omtio  liabita  inCulie|^ioCameracvnsi.[n-8. 

P.  Berlr.  Morigonii  C>ralio,  in  CoIles;i»>  Plessiï>0.  IrHf. 

Ejuridfim  Pane{ryrit'i  très  in  Ludovinim  Justiim.  In-8. 

Messiro  Jean  do  Bollay.  llaittnjjOcs.  Oraisons,  Epi8lrc,  &c.  ln-4. 

Orniiono  di  Cl.  Tu1omnu<t  rcciUU)  dinanzi  ad  Heiirion  II.  ln-4. 
.  L'Orai*on  du  Sfiij^iicur  Toloninifi,  trad.  d'iUilien.  ln-4. 
.  Le  Treijpas  et  obsc(|iics  de  François,  Roy  de  l'nincc'.  —  Le^deux 

Sennuns  |>rononi.>ez  0:<djles  obsèques,  ln-8. 
-48.  Los  inùnH«.  ln-«. 
date.  LsA  miMncs.liî-8. 

.  Pétri  Caâtellaui  Oralio  in  Funerc  Francisci  Régis.  Iu-4. 
.  La  mi^iiHi,  trad.  en  fraiiçois.  tn-i. 
(/fl/f.  SacrretCuuronnenicnl  do  Honri  II.  ln-8. 
.  De   la  Ho%4're.   Deux   Seriiionà   funèbres  es  obsèques  du  Roy 

Henry  U.  ln-4. 
.  Tres[wsptobàcq(icsdu  RoyHonryU.  ln-4. 
.  Galir.  Kotinin.  Ilarangur  sur  reiilretonement  de  la  Paix.  ln-8. 

Loys  lo  tjiron,  Paniigyrique  au  Roy  Charles  IX.  ln<-8. 
.  Lo  mi^me.  In-8. 

, Second  PanL^i;yriqne.  ln-8. 

, TroisiL'me  Panégyrique,  ln-8. 

. Les  mêmes  2"  el  3'  Panég.  ln-8. 

.  Remerciement  à  la  Royni' niere.  ln-8. 

.  JeanPa'vost.  Oraison  tum-brede  (Jirislofle  De  Tliou.  ln-4. 

.  Oraison  funèbre  de  Mad.  Aune  De  Thuu,  [[mr  Anl.  Prévost  de 

Sanzac).  ln-4. 
.  Oraison  funèbre  de  la  nu^nic.  par  Ik'naud  de  lîcaunc.  lo-4. 
.  Guy  Joly,  p0nég)Tique  au  Uu\  llcucy  IV.  In-d. 
.  Oraisons  funèbres  siu-  le  tr(»s|»us  de  llonry-le-Grand.  In-8. 
.  LeDesst'ind  une  Aciidéniie.  ln-8 
.  La  leçon  fairte  i^ii  l'otivertiire  de  IWcndéniie.  In-8. 
.  Proujmium  Matliemuticum.  In-8. 


PAK  OUDIU-;  IlK  MATIÈRES. 


Î5:i 


R.  9.  1613.  IVéceptes  d'A^zapctus.  Mis  i'ii  rmnçoid  par  Luuj!<i  \lil.  lu-S. 

ft.  s.  I5i7.  Juiimiis  Muriiieliii  Tubiiliu  in  arliMii  campoutiudorum  vorsuum. 

ln-8. 
H.  s.  1526.  Ilulticrici  Hiitleni  Ars  verBt&culoria.  ln-8. 
II.  i».  4532.  Gadem.ln-^. 
n.  s.  Sansiiate.  Einleni.  In-8. 

H.  ».  4529.  Vfnerumli  Mijchecrier  MethoduHtirlispoctic^.  tn-S. 
11.  s.  451B.  S|>ei-inien  Epitliolonini  i.  Kavii^ii  Tcxtoris.  iii-4. 
II.  s.  15i6.  Mat.  Conleriiis  deSyllabaruin  0^'^nl>^t<'  In-H- 
B.  8.  1550.  Idem.  ln-8. 
K.  s.  1556.  IdtMii.  lii-H. 

K.  s.  1530.  DiotiumiriuiD  poelicuni,  uvDËlucidariuâCuniiinuip.  lu-«. 
n.  s.  1535.  Idi'in.  ln-8. 
R.  ft.  1541.  Idfm.  ln-8. 
».  s.  1550.  Idem.  Id-8. 
c-s.  1559.  IdL'in.  ln-«. 
■.8.  1527.  Ilior.  Vida  de  Arte  pwtica .  In-a. 
II,».  1566.  PocUt  tîrœci  principt'S.  In-fol. 

M.  s.  1566.  Henr.  SU'phuni  Flohlegium  Epi^ramriuitum  vel^rum,  gr.  lu-4. 
11.8.  1570.  Epigramniata  grjLTii,  seleclaex  .VDUiolo|j;ia.  ln-8. 
n.  s.  1608.  Epi^rainmaUi  ex  Anlhulo^iu  lutine  verea.  ln-8. 
GeMva^  1593.  Hauli  Stephani  Ver&ioneri  epigr.  gra^uurmn  ADlliologi:e.  iu- 

vcnilia.  ln-8. 
H.  s.  1 573.  Hcnrici  Sti^phani  Voem  philosophica,  seu  Reliquiae  pocsis  pliilo- 

Sophie;!',  gr.  in-H. 
n.s.  1588.  Itomerutà,  {^r.  H  liiL  lloniorici  Ceotoneâ  2  vol.  in-16. 
p.  8.  1601.  Idcni.  cr.  el  lat.  2  vol.  in-16. 
H.  9.  1573.  Honifri  t*l  lïpsiodi  OrUiinen.  In-8. 
u.  A.  1554.  Anucrfon,  gr.  et  Int.  Iii-i. 
1.  8.  1566.  Anacrcun.  jrr.  el  lut.  In-K. 

U.S.  1560.  Pindariist'l  nlii  orlo  po(*Ui3 LyrkigriDci,  gr.et  lai.  2 part.  Id-16. 
H.  d.  1566.  lidern.  Ediliu  11.  'i  \ul.  in-16. 
q.s.  4586.  lideni.  £ililio  III.  2  vol.  in-15. 
P.  9.  1600.  Iidein.  KdiliulV.ln-16. 
p.  8.  1G12.  lidpiTi.  Kdilio  V.  In-IG. 
p.  8.  1626.  lidein.  EdilioVI.  lu-16. 
p.  B.  1599.  l'indari  Ciirmina,  };r.  et  lai.  In-i. 
p.  s.  1601.  Lycophron,  runi  (lom.  fl  \rrsionL' liil.  In-i. 
U.  s.  1579.  TlmtHTÎti  el  ulioruin  pueluruin  Idyllia  el  aliu  carnnna.  ^t'.  el  bii. 

In-12. 
H.  8.  1677.  Callinuichi  Carmina,  ^.  cl  lat.  cuinselioliis.  ln-4. 
H.  8.  1574.  Apollonii  Rtiudii  Ar;:(>nautica,  p-  ln-4. 
R.  9.  1556.  JUoschi.  Bioni.'t,  Theocriti  idyllia  aliqnot,  ab  H.  Stepb.   lalitia 

facia.  ln-4. 
M.  p.  1575.  La  Vénerie  d'Oppian,  tr.  (wrElonMilOireslicn,  In-4. 
II. s.  1568.  Synesii  Hyinni,  er.H  lat.  ln-32. 
n   s    1567.  jÈschyli,  Sophoclis.  Euripidis  Tmgaxlia»  selecUi; ,  j^r.  el  lat.  3 

vol   in-IC. 


^^ 

■3^H 

^Ê     i&l 

ÉDITIONS  DES  ESTIENNK                                     ^^ 

^H        H.  s.  15S7.  JEschyh  Tragœdiœ,  gr.  c.  Scholitâ.  In-I.                                    ^^J 

^H        U.S.  1568.  SopboclLsTrag(£<li£,  gr.  I11-4.                                                   ^^M 

^H        V.  ».  1603.  Supliuclfit,  gr.ct  lat.o.  Schuliis.  In-i.                                         ^H 

^H        i>.  s.  f60â.  Euripidt'à,  gr.  et  lat.  c.  St-holiis.  lii-i.                                         ^H 

^H        A.  s.  4  5ii,  l.,aTra^(''dii^d'Eiirifmle,  Keouba,  (rad.  en  rhylbmc  rrunçoiào,  pjir 

^H                              Laz.  (ieBu'iT.  ln-8. 

^K      .  II.  H.  4550.  L»  iiK^me.  I11-8. 

^H         H.  ».  1568.  Ilciir.  Slopli.  Aiinotationos  in  Sophoclom  ol  Euripidom.  ln-8. 

^K         11  s.  1564.  Fragmenta  velerum  PoeUirum  lattiiaruiu  quorum  0[)era  iionex- 

^m                            Uint. 

^M         M.  p.  1577.  Cniiillus,  Tihullus  ol  Proiit^nius.  ln-8.                                        ^M 

^H         n.  s.  Vù'A^.  Virgjliué.  cinn  M.S<.Tvii  Qmmionlariiâ,  &c.  In-fol.                     ^^^ 

^H         n.       153:1.  Virgiliuii.  ln-4.                                                                           ^^Ê 

^H         B.  s.  1537.  Idem  Virgilius.  ln-(6.  '                                                              ^^Ê 

^M                   I5i0.  Idem.                                                                                                  ^H 

^m                   15i9.                                                                                                           ^H 

^H          it.s,  (1575).  Virgilii  opéra  novisScliotiUilluâtraUi.  In-8.                              ^^M 

^H         II.  s.  1583.  Eadem.  ln-8.                                                                              ^ 

^H          p.».  1599.  Kadom.  In-8. 

^H         k.  s.  15^9.  J.  Pit'rii  Val(?riani  CuâtigatiDncBcl  variclaU?s  Virgiliauce.  In-fol. 

^H         A.B.  16i1.  BiK-oliqMOârie  Virtïile  tr.  en  vers,parP.doMarr;issus.  ln-4. 

^H         ft.  s.  1610.  ParliiMln  promier  livre  de  l'Enéide,  en  YcrHfninçoiâ,  itarlpr.ard. 

^H                                 Du  Pi-rrun.  In-l. 

^B         A.  s.  1614.  Parlie  dti  premier  et  du  qiiïilriemp  livre  de  l'Enéide,  en  vpra 

^H                                françois,  jwr  le  Cjini.  Uu  IVrron.  In-i. 

^H          it.  s.  1617.  Les  F.:îlranm*îi  advmilures  d'im  i;rand  Princiv  Trad.  du  1"  livre- 

^K                               de  l'Knéide  par  De  la  Molhe  Piifi^rtre.  ln-14. 

^H         n.  ».  1619.  L'Empire  de  la  fortune,  TrmJ.  du  H"  livrede  l'Enéide,  ln-14. 

^H         II.  s.  4617.  L'AuiuiH  ellnniort  d'une  ]lu\ne,  Trad.  du  IV«  livre  de  l'Euéide. 

^1                                                                                ^M 

^H          A.  s.  4533.  Horalit  Arâ|)oelioicuii)Conimcnlaritg.  In-i.                               ^H 

^H          n.  H.  i5't4.  Honitiiis,  eumComm.  in  Ariempoctîctnu.  In-8.                      '    ^^M 

^B               s.  1519.  lIor<tt)ii<4.  ln-8.                                                                               ^^Ê 

^H          U.S.  1575.  Iluratius,  cum  novis  Scholiis.  In-R.                                           ^^M 

^H           H.  s.  1588.  Idem.  ln-8.                                                                                     ^^M 

^B           p.  s.  1600.  Idem.  ln-8.                                                                                      ^^Ê 

^B          n.  R.  1613.  Idem.  ln-1î.                                                                              ^H 

^H          A.  s.  1541.  Ovjdii  IleroidumKpifttolH!.  In-B.                                                ^^B 

^H          a.  s.  1547.  Ovidii  Elesia  deNuce.  ln-8.                                                      ^^M 

^B          c.  s.  455r).  E<Klem.In-8.                                                                                   ^H 

^B         A.  s.  16i5.  L(^  lle;^rel.s d'Ovide,  Ir.  |>arJ.BinDrd.  Iti-16.                             ^H 

^H          n.  s.  1617.  Plircdri  Kûbulœ.  In-i.                                                                      ^H 

^H         M. p.  1579.  Manilii  Amronomicn.  ln-8.                                                        ^^Ê 

^B              s.  1545.  Lueanui^.  In-8.                                                                           ^^Ê 

^H          n.  s.  1607.  Florite^ium  MarLialiii  Epip-.  gree{«  vers.  In-8.                             ^^M 

^H          n.  s.  1527.  A.  PeràiiSatyra>^>\.  ln-8.                                                         ^^M 

^B          H.  s.  1541    EaMlom.  ln-8,                                                                                    1 

^^^^    A  S.  1527    Aelii  AntoniiNehnssen9Ût(xiinn»onUuunn  A.  P<v8iîSalynift.lo-8.^J 

^U 

^^^^^^^m 

1 

^^^^^                    PAH  ORDRE  DK  MATlkHKS.                               ÏW          ^J 

^^11.  s.'  irurj.  Jiivpnalis.  Persiu».  ln-8.                                                                  ^H 

n.  ».  1549.  lidem.  I11-8.                                                                                          ^H 

H.  p.  15H5.  PorsiusolJuvcnalis,  c^mConimcntarii».  ln-8.                                      ^H 

R.  s.  inii.  Pon^iiJâ.  ln-12.                                                                                     ^H 

ft.  s.  1(J1A.  Jtivi-milis.ln-lî.                                                                                  ^H 

p.  s.  iril.1.  Prol>a^r»Iconi;cContonPS  rie  Otlm  n08trsmyslerii<t.Tn-4t.                      ^H 

K.  s.  1529.  Plaiiti  0)maHlkf>.  In-fol.                                                                       ^H 

R.  5.  4o30.  Ejetlem.  In-fol.                                                                                     ^H 

R.  H.  Â'tiruï  date.  Amphitryn  et  ali.-p  aliquot  Comœdù'D.  In-fol.                                    ^^M 

H.  s.  1504.  Ouf'roltis,  anliqiiu  r.oinœilin.  Iii-H.                                                           ^^M 

B.  B.  Ï529.  Toronlius,  ciimCommpntariiftDonati  pialiorum.ln-fol                          ^H 

R.  s.  1539.  TiTeiiIi(is,cuin  Donati  c)r;>tim<*n(is.  In-fol.                                            ^^| 

R.  8.  15.11.  IrJoni.  ln-8.                                                                                                ^H 

^K^.  s.  1533.  Idem.  Ou»rta  (?ditio.  In-8.                                                                     ^H 

Hb- s.  1534.  Idom.QijarUi  editio.  In-8.                                                                     ^H 

^n.  s.  1535.  Idem.  Of^rLa  f^lilio.  In-8.                                                                    ^H 

^Kn.  s.  I53G.  Idorn.  rum  CoinrnenUirîis.  In-fol.                                                              ^^| 

^^  R.  s.  liiil-iâ.  TerouLiiw,  ciim  ('ommonlariU.  In-i.                                               ^^Ê 

.        1».».  153B:  Idem,  sint'Coiiiin.  QJuinlJi  t^itio.  In-H.                                                ^^M 

^^11.  s.  1538.  ldi>ni.  St>\taeditio.  In-8.                                                                       ^H 

^Pv.s.  1538-39.  Idem.  In-i.                                                                                          ^H 

^  B.  «.  15l0-il.  Idem,  ln-24.                                                                                  ^M 

1        R.  s.  15ij.  Id(^m.  In-8.                                                                                          ^H 

Bs.  s.  1550-51.  Idem.  ln-8.                                                                                     ^M 

Hr.  h.             Idem.In-8.                                                                                          ^H 

^H          EitHin                                                                                                                            ^^M 

^Hy.  s.  15il.  Andria  Toivulii.  omni  intcrpretalionis  ^nere  facilior  tfTtvUi.         ^^M 

■                                                                                                                                   ^M 

^Br.  s.  1516.  Eadem.  In-8.                                                                                       ^M 

^■r.  s.  4547.  Hiidoin.  In-8.                                                                                             ^H 

^H«.  s.  1548.  Ead<'m.                                                                                               ^H 

^H          1542.  L'Andrie,  deTérence,  tr  jmr  Ch.  Ë.4tienue.  In-1(>.                               t^^Ê 

^H  R.  H.  1537.  J.  Snnnn/nriiis  dr  p.-irtii  Vtriïinis,  PiC.  In-H.                                            ^^^ 

^H  R.  s.  1537.  Salmunii  Marrini  llymnorum  libii  sex.  ln-8.                                          ^^M 

^H  R.  H.  1540.  Salmonii.Macrini  nyinnoruiti  libri  1res,  tii-8.                                          ^^M 

^m  A.  s.  1546.  S.  Macrini  Odunim'lihn  très.  J.  BfUaii  Card.  Po^mata.  In-8.              ^H 

^^  R.  ».  1538.  Commenlarius  capta?  Urbis,  Poematia duo.  Ïn-H.                                 ^^M 

R.  ».  1539.  Idem  liber.  KdilioalUTa.  ln-8.                                                            ^H 

R.  s.  1550.  AnI.KIaminii  de  Hebus  divinb  Carmen.  Iu-8.                                      ^^Ê 

.        R.8.  1548.  TbwKJ.Bw.îiîPoemaUt.In-S.                                                                ^H 

^B  II.  S.  1569.  Tbeud.  Beza*  l'wmaUi.  Uuohanani  Cannïna.  ln-8.                                ^^Ê 

^P  H.  s.  1576.  Hadem  Th.  Dez,T  Puemala.  In-H.                                                         ^H 

^^   n.s.  1576.  0»*  ad  Beza»  PocmaUiarccsaerunl.  ln-8.                                            ^^| 

H.  s.  1585.  Ëadem  Poemata.  ln-8.                                                                        ^H 

n.s.  1597.  HadeniTh.  Geza?  Poemala.  riim  .\ppendJce.  In-4.                                ^^| 

^^  R.  8.  1550.  EpiUiphiaCI.Guisiitri  ni  (lard.  J.  Lutharingi,  aiit.  J.Richio.  ln-4.         ^H 

^H  n.  c.  1558.  Jo.  Aiirali  triomphales Odœ.  ln-8.                                                       ^H 

^H  R.  9.  15''>8.  (Mirh.  Ho^italiijCarnK'ndeOdetl  A  Giiin>Texpiignatione.  1n-4          ^H 

^^^^1 

^n      soe 

EDITIONS  DES  ESHESNE                                    ^^ 

^H 

«585. 

Mich.Ilo&pitaliiEpistoIx.  In-fol.                                                  ^^1 
Plusieurs  pi^cos  do  vi'rs  lalins  ol  français,  FpuiIIc  in-fol.          ^^M 

^H 

1558. 

G.  Buchanani  Carmen  de  Caleto  ob  Uenrico  II  nupcr  rcocpta.  ^1 

In-H.                                                                                                   1 

^H 

1567. 

G.  Buchanani  Sylva»,  Eloiîtae,  Ilondecasyllabi.  In-in.                   ^H 

^H 

1570. 

G.  Duchanatii  PocuiuU),  &o,  In-16.                                             ^^M 

^H 

1379. 

EjiiiïLiein  Jeplilhc:i,  f<r.  In-IG.                                                    ^^M 

^H 

1573. 

Jcpbthe,  trag.  de  G.  Buduirian,  Irad.  en  françoU.  In-S.                ^H 

^H 

i:i06. 

La  m(>me  en  vers,  par  De  \e^\.  In-8.                                                1 
Ejnsdeui  Buchanani  Franrisranua,  Elegiai  et  alia  carmina.  In-8.        1 

^H 

1584. 

^H 

156i. 

Bob.  Stephani  EpiUiphia,  aut.  Henr.  Steph.  FPuillo  in-fol.                 1 

^V 

1564: 

llonr.  Slepli.  Epicedia  in  funtTo  uxoris.   Fouillo  in-fol.               ^^Ê 

^V 

1567. 

(P.  M.  Bonda^i)  ^oltI■otu^  Meni'us.  In-4.                                     ^H 

^B 

1569. 

Sillaci  Ca.striPi  Tumiilus.  Le  Tuinbpau  du  S' de  Sillac.  In-8.         ^H 

^H 

1572. 

Julii  Ca^.  Scatigeri  Pociiiata  grax-a  et  laUna.  ln-8.                       ^^Ê 

^K 

1574. 

Eadom.  In-8.                                                                              ^H 

^H 

1576. 

Ant.  Murrti  I{)iiini  sach.  In-16.                                                ^^M 

^H 

1577. 

Bemigii  Bella(p]pi  Tumulus.  ln-4.                                                ^^M 

^H 

1577. 

J.Â.  Baifii  Carmina.  ln-12.                                                         ^^Ê 

^H 

1580. 

JbhannisThuaniTuiiHiliis,  In-i.                                                  ^^M 

^H 

1581. 

VA.  Uiiiet  Oratio  motrica  pcslilonlis  temporo.  1n-4.                      ^^Ê 

^H 

458t. 

Cl.  Guin.Ti  Cera.  ln-1 .                                                                      ^^M 

^H 

15H2. 

Otboni:;  Ttirnchî  Tiimulus.  In-8.                                                ^^M 

^H 

1583. 

CliristtipliOri  Tluiuni  Tumuliis.  In-4.                                            ^^M 

^H 

158î-8i.  P.  A.,  Barî;a.nSvTiadosUbri  IV.ln-foI.                                      ^H 

^H 

liîHJ. 

Vmniiâ  Utîoliau.s  dp  iltiislrvitiono  urltis  Klorpntix.  Tn-fol.            ^^H 

^H            H 

1D80. 

SctCvolitSiimimirlhani  l\(.iiuliu]ihia.'  lîbri  duopriores.  ln-8.        ^^| 

^H 

1584. 

Ejuîidpm  PjpdotrophJa.  In-i.                                                       ^^M 

^H 

1587. 

Sca^voliL'Sainmartliaai  Po<^mata.  ln-8.                                       ^^M 

^H 

15B4. 

J.  A.  Thuani  Hierac(}>upbJon,sivede  re  accipilrana.  In-i.         ^^M 

^H 

1587. 

Ejuftdom  Ilipracosophion.  ln-8.                                                      ^H 

^H 

1588. 

Jubuîf,  poLHica  Metaphrasisiac.  Auc;;.  Thuani.  ln-8. 

1590, 

Henr,  Sipphani  Principuni  Monitrix  Musa  ;  Pocnia.  Basikœ.lnS. 

1592. 

Do  Marlinalilia  Venulione.  Henr.  Stephani  Epigraniniata   ln-4. 

15%. 

.  Henr.  StPphani  Carmen  de  Senatulo  rœniinaruni.  Argmloraiij 
Sertramus.  In-4. 

^^^^  II. 

1597. 

Lpctii  iat'obi  Jonah.  In-i. 

^H 

1602. 

P.  Stephani  Votiim  proff^lieiilinerc  Landgravi  Maurilii.  In-i. 

^H 

1597. 

J.  PasseraLii  Calenda>  JaniiariEe,  ln-4.                                        ^^m 

^H 

1603. 

~  Ea>dpm.  In-K.                                                                            ^^B 

^H 

1597 

,  Abelii  Sammarlliani  Poemala,  In-8.                                             ^^M 

^H 

4627. 

Ejusdem  Lu^ii:^  Ku^is  venalonus,  lat.  &  gall.  In-4.                      ^^| 

^H 

1607. 

Claiidii  Piitpani  Tiimulus.  In-4.                                                         1 

^H 

,  1595 

.  Valiciniîi  Joelis,  Amo?i,  ANJifc,  &c.  poclicamolaphrabi  illusirala,       1 
a  J,  A.  Tltuano.  In-8.                                                                           1 

^H 

,  1595 

.  Ejufwlpm  l'arabatji  vinptus,  IraocBdia.  In-«.                                  ^J 

^H 

1599 

,  J.  Xw'^.  Thuani  Paernala  sacra.  In-12.                                     ^^Ê 

^^^^     A. 

1609. 

i.  A.  Thuani Crambe,  Vioia,  &c.  In-fol.                                  ,^^H 

HAIt  (IHDKE  DE  MATIÈRES. 


♦S*; 


fc.  »: 

1611 

a.  8. 

1fi12 

n.  B. 

IGfO 

H.  s. 

1616 

K.  B. 

1621 

A.  S. 

1620 

J.  A.  Thuani  Crainbf^,  Violu.  Litiuin,  Pblogis,  Terpsinoo.  Iii-i. 

Siwric.auct.  J.  A.  Thuano.  In-fol. 

Nie.  Borboiiii  Intiugoralio  Ludovic!  XlII.  In-i. 

i.  Riiuiill  Tuiniilus  Aetiiliis  Hiirla'i.  In-i. 

lliip;onis  GrotiJ  Sylva  a<)  Fr.  Aug.  Thuaniim.  In-i. 

MufTici  Cunl.  Barlicrini  PoenmUi.  In-i. 

Eadcm.  ln-4. 

Fr.  (Hariffii)  Arch.  Rothom.  ad  Urbanum  Vtll  gratulatorium Car^ 

mon.  In- 4. 
Peiri  Valeoliâ  Soena  lacr^'niarum  Hcraditi  &  riâus  Democrili. 

In-». 
Paiili  Bcrlii  ad  Ludovicum  Xlll  (Me.  ln-4. 
Ejusdciii  Odeudcuindein.  In-4. 
Ileniiinli  Do  l;i  Foiirïa<lo  llorlnliis    relrogradorum  carminum- 

In-4. 
EpicharmaUi  Mitsariim  in  Carolum  Pnnctpeoi.  In-ful. 
Cl.  Kaui'het.  Onginrd*'  la  hini^iie  ctimésie  françtiisi>.  In-4. 
Cl.  dn  BulUil.  Ei»ilimhimf  de  Philibcil,  Duc  de  SuvDyL'.ln-4. 
Discours  au  Duc  de  Savove.  Chant  Pastoral  à  la  Dndiessef  &c. 

In.4. 
Ch.  Ctenhove.  Epitapbe  do  Henry  )1,  en  douze  langues,  &c. 

In-4. 
Sonnets,  par  Cil.  d'Espinay.  In-i. 
Hcmy  Bolleau.  Chant  Pastoral.  In-4. 
Sylva,  »eM  Veritits  fugienii,  latine»  ex  verâibus  Gallicis  Remigii 

Bollaquei.  In-4. 
Reniy  Belieau.  Les  amours  et  vertus  des  pierres  précieuses,  &c. 

ln-4. 
Œuvres  poétiques  de  Remy  Belieau,  tome  premier.  —  Anacreon. 

trad.  (»r  le  n>ôrae.  Seconde  partie.  3  vol.  in-12. 
Les  mûmes.  2  vol.  in-12. 
P.  de  Courcelles.  Trad.  en  verâdu  Cantique  des  (antiques  et  des 

Lamenta tiuois  de  Içremie.  ln-16. 
Lejt  mômes.  In-4. 

DeQiunvallon.  Paraphrases  sur  le  Cantique  des  Cantiques,  et  au- 
tres pofeiw.  In-8. 
Ub.  de  Villiers.  Le  Trophée  d'Antoine  de  Croy,  prince  de  PorUan. 

In-4. 
Jacq.  tirevin.  Proesme  sur  Thist.  des  François  et  hommes  ver- 
tueux de  lu  maisun  de  Modici.  ln-4. 
De  la  Barte.  Mort  de  Lucrèce  et  de  Virginie.  In-8. 
J.  Ant.  doBaïf.  Le  premier  des  Météores,  envers,  ln-4. 
J.  Ant.  deBajï.  Uiuieâ,  eiiseignemens  et  proverbes,  ln-16. 
Hymnes  Génethliaques  sur  la  naiss.  du  Comte  de  Soisaons.  In-4. 
Tumbeau  de  Ma<l.  Elisabeth  de  France.  In4. 
Est.  Pasquier.  Sonnets  sur  le  Tumbeau  du  Seign.  de  la  Chastrc. 

ln-4. 
EpiUiphe  de  Gilles  Botlrdin,  par  le  même.  ln-4. 


A.  s.  1633. 
A.  s.  1623. 

K.  S.  1633. 

A.  s.  16iî. 

A.  S.  1625. 
A. s.  1641. 

A.s>  1647. 
M.  P.  1581. 
«.S.  1559. 
K.  s.  1559. 

a.  8.  1560 

■.s.  1560. 

B.  (t.  4560. 
ft.B.  4561. 

M.l*.  1^76. 

«.p.  4578 

M.  p.  1585. 
R.  s.  1560. 

1.  ft.  1564. 

«.s.  1625. 

M.  s.  1567. 

R.  S.  1567. 

1.  S.  1567. 
1.8.  1567. 
M.  P.  1597. 
a.  P.  1568. 
1.  S.  1569. 
R.s.  1569. 

R.  S.   1570 


S58 


EDITIONS  DES  KSTIKNNE 


M.  I*.  <574.  Le  premier  vol.  (les  (JEu\Tes  poétupif^  d'Ksticnne  Judelle.  In-i. 

M.  p.  <&83.  Mesiaii^ies  poétiques  d'Esliciine  J(m1*'1Ic.  ln-(i. 

u.f-  4575.  Les  Œuvres  poétiques  d'Ainadis  Jamyii.  In-i. 

H.p.  4575.  Les  nii^ine^i.  ln-<2. 

M.  p.  4577.  Les  moines.  In-1 2. 

M.  p.  4579.  Les  mêmes.  \n-Ai. 

M.  p.  4582.  Les  mêmes,  augmentées,  ln-42. 

M.  p    4579.  Les  OKuvreA|>oétiqueâ  de  ScRvole de  Sainte-Marthe.  !n-4- 

R.  S-  4575.  Les  premières  (Euvres  de  PliiL  Des-Porles.  Iu-4, 

M.  p.  4578.  Les  marnes,  ln-4 2. 

M.  p.  1579.  Les  mômes.  In-4. 

M.  p.  4583.  Les  mômes,  ln-42. 

M.  p.  1587.  I.,e3  mêmes,  au;rmenlée9.  ln-42. 

M.  p.  IfiOO.  Les  mômes,  ln-8. 

M.  p.  4592.  Soixante  Pscaumesen  vers  françois,  par  le  même.  ln-8. 

H.  p.  4598.  CentPseaumes.Canliqucs,  en  vers  françois;  Poésies  fhreAtienneR, 

Pnéres,  Méditations,  par  le  mémo.  In-8. 
M.  p.  4B0I.  Poésies  chresliennes,  par  le  mtMne.  In-li. 
M.  p.  1601.  Pi"ieres  et  Méditations  Chresliennes,  par  le  même.  In-12. 
V.  p.  1603.  Les  450  Pseaumesde  David,  mis  en  vers  par  Phil.  Des-Porlcs. 

—  Poésies chrestiennes.  —  Prières  et  Méditîilions  chnstïennes, 

par  le  même,  ln-12. 
V.  p.  1601.  Les  mêmes.  In-li. 

M.  p.  1577.  Anselme  du  Chastel,  Notables  senlerices  de  la  Bihie,  on  qua- 
trains. In-i. 
K.  p.  4577.  Christ.  Du  Pré.  larmes  funèbres,  ln-4. 
H.  p.  4584.  Les  Vers  du  sieur  de  Pybrac  Iu-4. 
R.  8.  1587-  Robert  ËsLienne.  Vers  au  comte  du  Houcliage.  [n-4. 
B.  8.  — ■  —  à  M.  de  Villeroy.  In-8. 

M.  p.  1595.       —  —  au  Conneslable  de  Montmorency.  In-4. 

H.  p.  1.595.       —  Les  Larmes  de  S.  Pierre,  &c.,  en  vers.  In-S. 

R.  S.  1606.  Les  mêmes.  In-8. 

M.  p.  1595.  La  Vallée.  Paraphrases  et  Méditations,  en  vers.  In-H. 
M.  p.  4597.  Le  premier  livre  des  Poi-mes  de  J.  Passerai.  In-4. 
▼.p.  1602.  Le  même.  ln-8. 
M.  p.  1601.  OEuvrespoétiquesdeJ.Bcrlaul.  In-8. 
V.  p.  1602.  (J.  Bertaut)  Recueil  de  quelques  vers  amoureux,  ln-8. 
Phil.  P.ieOfi.  Les  mêmes,  ln-8. 

V.  p.  1604.  Institution  d'un  prinre,  poème,  par  Desyveleaux.  In-4. 
R.  s.  16H .  Poésies  sur  le  trespas  de  Henry  io  Grand ,  recueillies  par  G.  du 

Pi'vrat.  ln-4. 
R.  g.  4629.  Œuvres  pfjétiques  de  Sainl-Amand.  In-4. 
R.  s.  Sans  date.  Guill.  Bouchetel,  Fable  de  Cannus  cl  Biblis.  In-8. 
A.  H.  1634,  Lîi  Journée  du  [lénitenl,  en  vers franrois.  In-lî. 
K.  s.  4634.  Les  Diverlissemens  poétiques  de  G.  Colletet.  ln-8. 
A.  8-  4643.  Olivier  de  la  Trau.  Pourlraicl  du  Card.  Orimaldi ,  en  vers  fran-^ 

çois.  I11-8. 
R.  s.  4560.  L*Olimpede  J.Grevin,  \e.  I«-8. 


PAR  OnDRE  DE  MATJEHËS. 


i &e7.  1^  Brave,  ConrfHlie  de  J.  A.  do  Baïf.  I11-8. 
n.  s.  16U9.  Siden*,  Piïslort'lle,  par  leSr.  trAinbillou.  lii-H. 
h.  S.  1568.  Pon'ie,Traï!«li«' de  Robert  Garniet.  Iii-H. 
R.  s.  (573.  Hippolyie,  Tragédie,  du  mt^nu*.  In-H. 
fc.  s.  (574.  Lu  jut^mc.  ln-8. 
n.  s.  1574.  ^ornélip,  Tra;*édÎP,  du  mt^me.  I11-8 
M.!».  Ï57K.  ÎUyn'-Aiiloine,  Tnigédie,  du  mi^me.  I0-8, 
M.  P.  1578.  UiTroade^Trji^iSlit',  du  même.  hi-8. 
H.  p.  1579.  La  même.  ln-4. 
M.  ï».  1579.  AntiR(jnc,Trat;i'die,  duinùmo.  I11-8. 
M.v.  1580.  La  m^me.  In-8. 

M.  p.  1580.  Bradamante,  Tragi-C.omêdifi,  dumêmo.  ln-8. 
M.  p.  1580.  Sedecie.  Tragûdicdu  nu^nic.  ln-«. 
M.  p.   1580.  Six  Tragédies,  du  m(^mc.In-8. 
«.p.  1582.  HuilTruî^édies.duuicWnt!.  ln-12. 
M.  p.  1585.  Les  mêmes.  In-li. 
».  p.  158â.  Ballet  comique  du  la  Hoyiie.  lu-i. 
n.  p.  1587.  Des  Masures.  Tragédies  saiuUîs.  In-I^. 
H.  p.  1595.  Leâmt^mes.  1(1-42. 

B.  s    1628.  De  Sdielaudre.  TyrelSidon,Tragi-Coiuédie.  In-8. 
A.  s.  1649.  Manassès,  Tra!^ôdic,ln-ful. 

H.  p.  1589-90-91.  La  bolla  Mano,  librodi  GiustodoCûnU.  ln-12. 
R.  s.  1546.  1^  CoUivaliunedi  Luip  Alamuniii.  Iii-l. 
c.  »,  1540.  ((ïli  ln?;annatil  Comédie  (Ir.  jmrCh.  EsUenne).  ln-1 6. 
ft.  8.  1611.  (jil  Polo.  Diana  enanionida.  In-IO. 

A.  s.  1611.  Ouareiita  Eni^mas  Espaiiolas.  ln-16. 
n.  s.  4546.  iKwiii  Kabulif',  groeco.  Iii-4. 

B.  s.  1527.  Ëa'dem,  latine.  In-8. 
n.  ».  1529.  Eœdem.  In-S. 
n.  s.  i:;;n.  Ea^iem.  ln-8. 

R.  H.  1545.  iEsopi  et  aliorum  Fabule,  latine,  [n-8. 
R.  s.  1625.  Apuleius  de  Doo  Socratis.  In-16. 
C.&.  155i.  Dionysii    Ilalic.   Responsio  ad  Cii.    Poiuf>eii  Hpislolam 

gTiew.  ïn-8- 
4556.  Kadem  Hespoasio  el  alia  Opuscula,  latine,  ln-8. 
1585.  Auli  Gellii  Noctcs  Attica;.  Henr.  Slepliam  Noctes  aliquot  ParUinae. 

Parisiis.  In-8. 
1585.  Lud.  Carrioni-i  CouimenL  in  A.  GHIium.  In-8. 
4585.  Macrobiu*?.  Pariniis.  li»-8. 

1588.  MacrobiusdedifferentiisGraBciLaliniffueVerbi.  PttriwM.  In-8. 
1577.  Petronius.  In-16. 
1587.  Idem.  Id-1î. 

1614.  Uenrici  StepUani  Emendaliones  in  Petronii  Epit;r.  HeienopoU. 
(1512).  Cuil.  de  Marade  tribus  fu;;ieiidis,  Ventre,  Pluma  et  Vi-uere 

ln-4. 
4527.  Phil.  Melanrhthonis  de  corrigendts 9tudiis  Sermo^  Rod.  Agricola' 

de  formandis  s(iKlii.<i  Epi^lola    ln-8. 
(537    Idem  Liber.  In  8 


&r. 


S60 


S. 

46Î9. 

S. 

<5<î. 

8. 

4518. 

8. 

4549. 

S. 

4527. 

S. 

(529. 

S. 

4529. 

8. 

4530. 

S. 

45i7. 

8. 

4546. 

8. 

4549. 

S. 

4543. 

S. 

4556. 

s 

4567. 

s. 

4573. 

8. 

4566. 

S. 

4574. 

9. 

4575. 

H. 

S. 

4G76. 

n. 

S. 

4577. 

n. 

s. 

4577. 

H 

a. 

4578. 

U 

s. 

1578. 

H 

s. 

4589. 
4600. 

B 

s 

1586. 

H 

s 

4587. 

H 

s. 

1587. 
4595 

II 

8 

1573. 

II 

.  8 

4576 

M 

P 

4582 

.  P 

1586 

.P 

1595 

.P 

4597 

9 

1620 

.  » 

1647 

.  S 

1568 

.  S 

I5i0 

.  s 

1566 

.  s 

4551 

Laurentii  Valls  io  Pogiuni  Antidoli  libri  iv,  &c.  Io4. 

Apolu^ia  Krasmi  rontra  Kîilomum.  ïn-4. 

D.  Erasini  .X^wlo^ia  conira  Latomum.  Do  vern  nobilitate.  De  Iri- 
biis  fngiendis,  Ventre,  Pluma  et  Venere.  ln-4. 

Eadem  Apolo{;ia.  ln-4. 

Sileni  Alfibiadis,  cum  Scholiis  J.  Frobenii.  In-8. 

Des.  Krasmi  Lingua.  In-8. 

Dp8.  Erasmi  Paracleswad  Chrisliunaî  Pliiloso|ïliiîe  sludiiim.  In-8. 

Des.  Erasmus  de  recta  laliur  grspcique  sermonis  prununcialiooe. 
In-8. 

Idem  liber;  cditio  auotior.  In-8. 

Erasmus  de  duplici  copia  verbonim.  ln-8. 

Ernsmiis  rie  civilitalemonim.  In-8. 

ErHsmns  de  riinticiondi^Epti^lulL.^.  ln-8. 

Jaooïji  Cujiini  obspn'alionum  el  einpndalionum  libri  ii.  In-I. 

Jani  Parrhasii  Liber  de  rpbu>per  Episttjlamquœ^ilU.  ln-8- 

Idem.  In-K. 

Henri  Eslienne.  A[>alosic  pour  Hérodote.  In-d. 

Henr.Stophant  francofoitliense  Empnrium,.  ln-8. 

Henr.  Stopimni  Purodiaj  morales,  ln-8. 

De  Latiniliil*  falsoîiuspecla,  Evposlnliitio  Ilenrici  Slephani.  ïn-8. 

PseudiMjcero,  l)Jalof;us  Henr.  Stei»hani.  In-K. 

Eptstolia,  Dialogi  brèves,  Orutiuiiculœ,  Poematia,  &c.  tam  gr. 
quamlal.  In-8. 

Ni7.ali(K)idus<^'ulu:>,  Dialni^us  ll.Slephani.  !n-8. 
,  Henr.  Sctiediusmuttini  libri  très.  ln-8. 
,  Eorumdem  par4alli>ra.  ln-8. 

.  Ui'iir.  Stepb.Sctiediasniata  tl.  adDicararchura.  Awi.VinkUcAa-ii. 
.  Henr.  Stoph.  ad  ScncKyc  IcctioncmProdopoeia.  ln-8. 
.  ïlonr.  Sliiphanus  dor.rilii'is  vetoribusGneciset  Lalinia.  !ii-4. 
.  Ileiir,  Slrph.di'  i>eni*  insliliiendis  ijraîcai  linguEPstiidiis.  ln-4. 
.  (Uonriri  Stejjhanîl  de  Jiisti  Lîp-iii  lalinilate.  FrancofonUi .  \n~H. 
.  Fr.  llotoinuni  ljll^'^tlt>num  illirstrium  Liber,  ln-8. 
.  Idem.  edilt4»  ;uirtior.  În-H. 
.  Jos.  Scali^ert  Eplï^lola  adversus  Inâulani  poeina  pro   Lnrano. 

ln-8. 
.  Jai.  Scaligeri  Aniniadversiones  in  Hob.  Tiiium.  In-8. 
.  J.  PiisserjliusinDiâputalioncnide  ridindiâquœeâtapudCicoro- 
iTiPin.  In-K. 
.  De  t'a,'cilaleOratio.  In-8. 
.  ApolOî-ie  du  S'  de  Lai>eyre  (d'Auzoles).  ln-8. 
.  Pliil.  CatUcrii  Exert.'iliUione^Ao3deniiniî.  In-4. 
.  Apoplithe<;nuit{i  ^ova  Hegnut,  Ducum ,  philosopliorum,  gr.  l*1 

bit.  ln-16. 
.  t^t'ntenlije  singulis  versibus  ex  poclis  grteds.  In-*. 
.  Ea^den».  In-8. 

.  Senienlia^  velenim  l*oetarum  ,  |N.<r  Georghiin  Majurem  in  Itxxi^ 
rommiMu*sdii;i¥l«',  ln-8. 


i^^^^^^^^^^BH^^^^^^^^^^^^^^^B 

^ 

^^^HP                       par  ORDRE  DE  MATlI^RES.                               264          ^J 

H.  8.  4530.  Sentenliœ  et  Proverbia  px  PlauU  ctTorenliiCouiOîdiis.  In-8.              ^H 

R.  s.  1 534.  SontentiaB  ot  Proverbia  ex  Ptauto.  Terentio,  Virgilio,  &c.-In-8.          ^H 

R.  8.  1536.  Eadein.  In-8.                                                                                      ^M 

R.  8.  15i0.  Eadcm.  In-8.                                                                                      ^H 

R.  8.  15i8.  Eudem.  Iti-8.                                                                                           ^H 

II.  8.  (5(i9.  Coinieonira  Grœcorum  Sentenliœ,  lat.  vereibus  reddilïo.  ln-24.         ^H 

^B    A.  s.  tfiU.  Menandri  Ac  PhilistionisScntcntiaccomparatic,  gr.  ln-8.                     ^H 

^B   U.S.  1573.  Virtulum  Km-omia,  âJveGiioinsde  virtutibus;  ]^.  et  lat.  ln-46.        ^H 

^H  H.  s.  1578.  Honierici  el  Virgiliani  Centoncs.Notinus  in  Joaii.  Evang.  gr.  et        ^^ 

^1                          lat.In-16.                                                                                               J 

^M   a.  s.  I&aa.  Catonià  Diàlicha,  cum  ârhuliiâ  H»(.  Corderii.  In-8.                              ^J 

^H    R.  s.  15:U.  Kjidcm.  lii-S.                                                                                            ^H 

^^    R.  8.  4536.  Eadem,  latine  et  gïilhce.  In-H.                                                             ^H 

L        R.  s.  4538.  CatonisDislidia;  DicUiSapionLumGraiciaî,  a<o.  In-8.                        ^H 

^K   1^.  s.  tR38.  Eadem.  lu-8.                                                                                     ^H 

^H    F.  s.  4544.  Eadem.  In-S.                                                                                     ^^M 

^H    a.  8.  4544.  EademCatonJs  Disticliii.  In-K.                                                            ^H 

^H   R.  6.  4544.  Eadem,  cum  Dictiâ  Soi)ientuiJi.  Iti-8.                                                  ^^M 

^M   R.  s.  4548.  Eadem.  In-X.                                                                                     ^H 

^H   c.  s.  4560.  Eadem.  Iu-8.                                                                                     ^H 

^H    H.  s.  4564 .  Calonis  Disticha.  Dicta  Sapienlum  Gncciai.  Edîlio  uurliur.  ln-8.              1 

^1    R.  8.  4567.  Eadnni.In-8.                                                                                           ^J 

^1    R.  8.  4577.  Eadem.  I11-8.                                                                                    ^H 

^m   R.  s.  4580.  Hadem.  In-8.                                                                                     ^H 

^B   R.  s.  1585.  Eadem.  ln-8.                                                                                     ^M 

^"    B.  8.  4547.  ApoplillieumatumOpus,  D.  Erasmo  aulhore.  ln-8.                       -    ^^Ê 

[          R.  s.  4558.  Des.  Ernsmi  Ada<;ia.  In-fol.                                                                    ^H 

^B     c-  8.  <555.  PelriGodofrediI»roverbia.  ln-«.                                                        ^^ 

^H    ii.s.  4594.  Les  Prt^mices.  ouïe  premier  livre  des  Proverbes  Episrammaiize/,             J 

^B                          par  11.  Rm.  ln-8.                                                                            ^J 

^H    R.  8.  4S30.  Oriiâ  A|K)lluN'iliac'U!s,  latine.  Ia-8.                                                     ^^M 

^B    R.  s.  46iO.  Sentenze  \  Parabole  d'i  Habbini.  hebr.  &  ital.  In-16.                         ^H 

^f             1645.  Henr>  Estienne.  l'Art  de  Taire  de»  devises.  Parut,  ln-8.                     ^^M 

^^     R.  8.  1526.  Luriani  iiliquot  Dialo<;i,  t>.  Eraiinio  inleqir.  ln-6.                              ^^M 

i     '     ft.  8.  4330.  lidiMn.  ln-8.                                                                                           ^H 

^K     R.  8.  4532.  lidem.  ln-8.                                                                                            ^H 

^H     R.  8.  1533.  lidem.  In-H.                                                                                            ^H 

^B    R.  s.  45.36.  lidem.  In-8.                                                                                     ^H 

^B    R.  8.  1348.  lidem.  In-K.                                                                                     ^H 

^H    R.  s.  4527.  Liii-ianiis  in  r.alumniiim.  et  IMiitiirchi  Hinindo,  lat.  ln-8.                   ^^B 

^^B    R.  s.  4556.  Dionysij  lialio.  iiuniiiillaOpust'uIa  :  lalîiM*.  In-K.                              ^^H 

^H    H.  s.  1516.  AiJL'tdi  Polilinni.  Phil.  BenvUdi  et  aliunini  Opuâcula.  In-M.              ^H 

^B    U.S.  1652.  E^^taisdf'.Mich.  de  Monlaignv.  In-rol                                                ^H 

^H    11.  s.  1657.  Les  ménirs.  In-rol.                                                                                ^^t 

^^    R.  S.  4627.  (Cuvreij  de  BaIziir.Sixiejnfî  édition.  In-H.                                          ^H 

r          ».  8-   1628.  Les  mêmes.  SopliemL-éiUtion.  ln-8.                                                      ^H 

^H    II.  H.  (I.ï4>i  )  Mat,  CU>rderii  0>llnt|uia  ^-iHilii^^lii-a  hilinj    II   Steph.  r.ollo(|nia       ^^ 

^H                          «ïrara   ln-8.                                                                                          1 

Sfîi 


h. 

is- 

153». 

H. 

!?. 

tr-iiît. 

». 

S. 

1o28. 

H. 

s. 

i;i2lt, 

», 

s, 

\o^]. 

h. 

s. 

i:ii*t, 

H. 

s. 

1547. 

e. 

s, 

i:ii2. 

it. 

ï"» 

1  j*9- 

H. 

,  s. 

Kjïjl, 

11. 

,  s-. 

ilJiH. 

H, 

s. 

SîJie 

1». 

s. 

1599, 

t'. 

s. 

■UiOtl, 

P. 

s. 

iODI. 

F. 

p. 

i6o:j, 

P, 

s. 

IIHI. 

C. 

B. 

n*ll. 

II. 

.  s. 

V6M. 

V. 

s. 

lGi2 

A. 

s. 

1629, 

Christ  He^undorphltiLDialagi  putarileâ.  Lii-8. 

lideiïi.  In-8, 

IVtri  Moselliini  Dialogl  puériles,  In-fi. 
.  lidciii.  ln-8. 

Peiri  5tas(  llaui  &  Chr,  HegondorphinÉ  I>ialogî  puorili'à.  In-H. 

Idem  l.ihtT.  lii-8. 

Idem.  In-H. 
.  J.  Lud.  Vivus  (io  coiistiribendlis  epislolîs.  In-S. 
-.■^0.  C.  Plinii  Sec,  Epistolœ  &  Pauegyricus.  —  De  Viris illustribufl 
Sueloniu.s  (le  usûbacqueos.,  In-S. 

Plinii  Kj)i>tcjU'e  »  «liis  Pantigyrids.  Iii-<6. 

.  Ea^deiii  Pliuii  ï  6. 

annci.  Eci'tk'in-  Il 
.  Kiederp.  Iri-IB. 

.  Eiedoni.  ln-4.  t 

.  KxHJmii-  ln-A. 

ELcdcni.  in-16- 
.  ËiJL'deiu.  In-lti. 
,  P.  TkiiuMIi  fami; 
.  Pfln  BuiR'lli  8c 

ln-8. 
.  Philippi  CiKpeani  prou^mllio  Epislula  Apologetîca,  ln-8.. 
,  Fr.  Arcbiepiâcopi  Rolhoniagensis  ad  Urbanuin  VIII  Epislola 
ln-4. 


) 

lolîe-  liJ-i*. 


HZSTOXHX. 


R.  s.  15i7.  Dionysius  Alexandrinus  deSitu  orbis,  grince.  In-4. 

II.  s.  iu77.  Dionvsii  Alex.  &  Pompoiiii  Mdaj  OrbisDescriptiu.  J.  Solinus,  &c. 

In-4. 
A.  S.  1620.  Sfraboiiis   Gcoi^rapliia.  gr.  &  lat.  cum  iiotis  &.  commentariis. 
In-fol. 
Dicœarchi  Geoiï['a])hia,  &c.  i;r.  &  lat.  In-S. 
Antûiiini  Aui^usti  Itinerariuiii,  ln-10. 
Cosmoj^raphia  Pli  Papa?  in  Asia.* et  Europa?  doscriptionc.  In-4. 
Noi.iveau  ThwUrt'  du  monde.  2  vol.  in-fol. 
I.a  Saincto  Géographie,  p;u- d'Auzoles  l.apoyre.  In-8. 
(Charles  Estienne.  La  Guide  de?;  chemins  de  France,  et  fleuves  du 

Hoyaume.  In-S. 
Le  nu^ine  livre,  '2*>  édit.  In-8. 
Le  même  livre.  3*^  édit.  In-S. 

r,h.  Est.  Voyai;es  de  pluàieurs  endroits  de  France  en  forme  d'Iti- 
néraires. In-S. 
M.  1'.   1578.  Pontns  de  Tvard.  Discours  dn  temps,  de  l'an  el  do  ses  [wrties. 

In-i. 
M.  P.   luS.'i.  Jos.  Scalii^er  decmendalione  temiHirum.  In-fol. 
H.  s.    1616,  Fr.  Parenlius  de  aiinis  \o:;yplioruni.  In-S. 


II. 

s. 

1589 

H. 

.  s. 

1512, 

II. 

,  s. 

1 509 

A. 

s. 

1661, 

A. 

s. 

1629. 

C. 

s. 

1552. 

C. 

s. 

1553. 

V. 

s. 

1553, 

c. 

s. 

1552, 

VAR  ORIJRE  DE  MATIÈRES. 


263 


15l'2.  Eusebn  Chronicon,  latino.  In-i. 

1518.  [iJem.  ln-4. 

1512.  Rol>prti  AbhatisClironicon.  lfi-4. 

4513.  Sj^el>erti  G(Mtii)lacenâis  Cœnobilai  Chroniron.  Id-1. 

15fU.  Chronicon  ÏVusperi  Tironis.  ln-8. 

45i3.  Jiistinti^.  In-S. 

154i.  Eusebii  lli^^loria  Ecclesia!ilica,}:nLVO.  In-fol. 

.Sflfls  Ja/(î.  Ai^oncs  Vailynim  Januarii.  In-fol. 

1591.  EL'clc;>i<i'GiiHiciin£B  in  aclusmale  Status,  ln-8. 
1591    Neutralilîis  Ecdesiti>  lîallicana*.  lii-â. 

1647.  Sur  1p  transport  miraculeux  rin  l'image  de  Nostrc-Dame  de  Liefue. 

In-4.  fi-. 
IfilH.  Diclyp  Crelemiiis  otDaros  Phngius.  In-16. 
1557.  Ex  Ct4^ia,  AîfallinrcJiîde,  Mcmnono  excerpljc  Hisiorin^.  Appiani 

Ibmr^i,  \c.  grsece.  In-8, 
1594.  Eudcm.ln-H. 

1570.  Hprodolus.  ClesioE'quîcdam,  prîï^cn.  In-fol. 
1566.  Idem  llerodotiis.  ladno.  In-fol. 
1593.  Idem, -r.  vt  lat.  In-fol. 
1GI8.  Idom  llerodotuâ,  gr.  et  tat.  In-fol- 
1561.  Xenophonlis  Opéra,  gr.  In-fol. 
1561.  Eodem,  latine.  In-fol. 
1G«1.  Eariem.  ;;:r.  cilat.  In-fol. 
1625.  Eadem,  gra^-e  et  lat.  In-fol. 

1564.  Thiicydidcs  de  U'Ilo  Peloponncsiaro,  gr.  el  lat.  In-fol. 
1588.  Idem,  gr.  et  lat.  In-fol. 

155!^  Diodori  Siciili  libri  qutndecini  deqtiadrafSinta.  gr.  tn-fol. 
1575.  Arrianus  do  Expcdillone  Alexandri   Magni ,   grwe  et  latine. 

In-Iol. 
1568.  Varil  Historifr  Roniana?  Scriplores.  4  vol.  in-8. 
1546-47.  l)iony<;ii  ilalicarna.^<^i  Antiquitatoâ  Rumanœ,  a,r.  In-fol. 
(1588).  Effîdem,  ^r.  et  lat.  In-fot. 
1544.  Eutropius.  In-8. 
1588.  Hiifi  Eesti  Brc'viarium.  In-8. 
1617.  Jos.  Ca.sauboni  Commentant»  in  Polybium.  ln-8. 
1551,  Appianus  AIo.\andrinus,  grspw;.  In-fol. 

1592.  Idem,  ttrapceol  lai.  In-fol. 

1560.  Appiani  lli:ipanica  et  Annibalioa,  latine.  l(v-8. 
1544.  Salluâtiuâ.  ln-8. 
1544.  J.  CsEsarisCommentarii.  ln-8. 

1613.  Trad.  d'une  fiarlie  du  1"  Livre  des  Annales  de  Tacite,  j»ar  It. 
de  Cauviiîny.  In-8. 

1615.  Le  Tibère  françois.  ln-16. 

1616.  Le  même,  ii*édit.  au|;mentée.  In-8. 

1556.  V.  LupaniAnnotalionesiaTacili  Annales,  ln-8. 

1543.  Suelonii  CiEsarPS.  In-8. 

1573.  lidem.  In-8.  Edilto  Jubia. 

1548.  [HonisRomanic  Hi^oriac,  sricce.  In-fol. 


2U 


EDITIONS  DES  ESHENNE 


ILS.  IS92, 
n.s.  l.'iU. 
II.».  4591 
R.9.  4551 

n.s.  4551. 
n.s.  4581. 
n.s.  454 i. 
n.s.  45ii 
n.s.  45U. 

AS.  4663. 
n.s  45i9. 
n.  s.  4549. 

c.  8.  4553. 

R.  S.   1G43. 
4587 

n.  s.  tfiio, 
\M».  1604. 
V.  p.  ttiOi. 
R.  s.  IfilÂ. 
M,v.  1594 
M.  P.  1594. 
M.  p.  4596. 
a.  s.  45:i7. 
n.  s.  1537. 
n.  s.  4543. 
n.  s.  4543. 
n.  s.  4543. 
n.s.  1544. 

n.s.  4544. 
R.s.  4544. 
R.  S.  1544, 
n.s.  4544. 

es.  4554. 
R.  S.  4544. 
n.s.  (4547. 
es.  1551. 
es.  1552. 
c.  s.  4554. 
es.  1532. 
es.  4553. 
es.  455J. 


Efwlpm  Dionisllistoria?,  «nrceel  lalino.  In-fol- 
Dion  Oissius,  .^HiusSpilrtiaml«;,  iulJiisCnpitnlimm,  ^e  In-ft. 
J.  Xiphilini  V  Dioiic  oxwrpla,'  Historiu*.  s;r.  cl  lui.  In-fol. 
DionisNicOïi  Rcruni  RuntUD^intm  Epiloino,  aut.  J.  Xiphilioo.  gr. 

ln-4. 
Eodeni.  latine,  G.  Blamio  interprète,  ln-4. 
Ilt'r<)(liiini  Historiœ,  {.t.  et  lat.ln-4. 
Ik'rodianus.  laline.  ln-8. 
AmmianusMarcellious.  ln-8. 
Trebelliu*  Pollro  H  Flavius  Yopiscus  do  lmppraU)ribU'î  Romanis. 

In-S. 

CocfTeteau,  llisL  Romaine,  dWugiiAteà  Constantin.  In-fol. 
Geurpud  Moruln  de  (çestiâ  Duniin  ModiolHnen^iiiin.  ln-4. 
Paulii  Juvii  ViUe  dualocim  Via'coinilinn  Modioluiii  principuin. 

ln-8. 
Ch.  Est.  Abrogé  de  riliîitoire  des  Vicomtes  et  Diicsdo  Milan,  ln-4. 

Fis. 

Gcorgius  Ftorus  IMerllolanensis,  de  bello  Italico.  ln-4. 
AQinitate?  Principuiii   rJtrtsliBnitati.i  cum  Franrisco  Ucdioee. 

In-fol. 
GiTjîorii  Turonerisis OpeniJii  [wirs  i»  et  pars  ii».  2  vol.  in-42. 
J.  .\ug.  Thiiani  Hiâtoriaruni  Lib.  xviii.  (parspriinu)  In-fol. 
Iid*»m  Lib.  xviii.  ÏÏ  vol.  ln-8. 
J.  Aiig.  Thiitiiiii  llt^t.  Libri  \xvi.  Edilio  t\.  In-f(ri. 
Extraictde  In  i:;cnéaloj;iodo  Huglies  Capot.  In-8, 
Idem  ljlK>r,  latine.  In-8. 
Idcnt.  ln-8. 

Exempliiria  Literarum  quibiis  rex  Franciscus  defendituf.  In-4. 
Altéra  oditi».  In-4. 

Prtuli  lertii  P.  M.  ad  Carolum  V.  Epislola,  &c.  !n-8. 
Epislre  de  François  T^  à  N.  S.  P.  Paul  III.  In-8. 
La  iiiL^iiu'.  In-i. 
J,  Bellaii,  Fr.  Olivarii.etMallciiOrdtionesadSS.  OrdinesSpirœ: 

Defensio  pi-o  Kei^eadvcrsusJ.  Omphaliunï.  ln-4. 
Oraison  aux  Estais  de  l'Empire  a  Spire.  In-4. 
La  m<^me.  ln-8. 
F^idom,  latine,  ln-4. 
Défence  par  le  Roy  de  France  à  l'encontro  des  injures  de  J.  Om- 

phaltus.  In-4. 
Lii  mi^me.  Iiï-4. 

Response  à  une  Epistre  envoyée  de  Spire,  &c.  ln-4. 
I  Le  Siirre  do  Henri  II.  In-8. 

Apolo<^ia  pro  Hegc  Christianissimo  conijra  Cocsarianos.  Io-4. 
Eadeni.  ln-4. 

La  mt^me,  en  françois.  In-4. 
Lîtmt^me.  ln-4. 

Altéra  Aï>ologia  pro  Rege  Henrico  II.  contra  Osarianos.  ln-4. 
Seconde  Apologie  contre  les  calomnies  dos  Impériaux,  ln-4. 


FAR  ORDRE  DE  MATIÈRES 


305 


k 

t;lte3. 

c. 

8. 

455i. 

c. 

>. 

«RM. 

c. 

H. 

4553. 

c. 

S. 

«653. 

8. 

4554. 

». 

4554. 

S. 

4557. 

S. 

4558. 

8. 

45<i2. 

S. 

4562. 

a. 

4563. 

s. 

4663. 

s. 

4563. 

.  8. 

4563. 

S. 

4563. 

,  n. 

4563, 

s. 

4563, 

,  s. 

4663. 

.  H. 

4563. 

S. 

4563. 

,  B. 

4563. 

S. 

4564. 

8. 

4564. 

8. 

4564. 

». 

4565. 

S. 

4575. 

8. 

4566. 

8. 

4667. 

a. 

4567. 

8. 

(567. 

8. 

4567 

». 

4567. 

5. 

4567 

a. 

*567, 

». 

4667. 

8. 

4567. 

S. 

4567. 

3. 

4567. 

S. 

4567. 

Bpi8(olaR6gii{3lnsUani88Uniud  Onlincs  saeri  Impcrii.  ln-4. 
Leilresdii  Roy  aux  Princes  et  Estais  du  Sainl-Empiro,  tnid.  du 

latin,  ln-4. 
Nie.  Villagagnon de  BcMo  Mcliiensi.  In-4. 
La  m^me  histoire  en  fnitiçx}i8.  [n4. 
Bertr.  de  Solit^nac.  Histoire  du  siegu  de  Mets  par  Charles  V,  en 

*53î.  In-4. 
Bertr.  deSalignac.  Voyage  du  Ruy  Henty  U  au  Puis-Bas,  récité 

par  lettres  mi^ives  au  Card.  de  Ferrare.  ln-4. 
Les  tm^mcs  Lettres,  sous  le  titre  de  Lettres  envoyées  du  Camp  du 

Roy.In-4. 

V.  Liipani  PtochotropheUrbisCaraulensis.  ln-8. 
De  la  prise  de  la  ville  deThioiiville.  Iii-S, 
Déclaration  du  Roy^eoncernant  la  religion.  In-8. 
Edict  du  Boy  »ur  les  moyens  d'appaiser  les  troubles  el  aédiliODA. 

ln-8. 
De  la  rf'^iiction  du  llavre*{|e-Grùce  en  robéissance  du  Koy.  In-H, 
Edict  de  Cbarloâ  IX  .sur  lu  }>aciricatioii  deâ  troubles.  In-H. 
Décl.  el  Interprétation  :$ur  l'Edirtde  pacification.  In-ft. 
Edict,  DécluraliuQ  et  Interprétation,   bi-4. 
Coniniission  pour  envoyer  dmns  les  (irovinres.  ln-8. 
Lettres  patenteâ  pour  [aire  observer  l'Edicldo  pacification.  In-A. 
Détrlaralion  |>arle  Roy  de  sa  inujoriltV  ln-8. 
Lettres  (latentes  pour  le  R>stab!i?;sement  des  dismea.  In-tl. 
Lettres  patcnles  pour  aliéner  l'iioslel  des  Touriielles.  \n-%. 
Ordonnance  pour  les  drîi|>s  et  teilles.  In-H. 
Déclaration  pour  J'abbitHiation  des  procès.  In^. 
Edict  pour  lu  reiglenicnt  de  la  justice,  ln-8. 
Nouvelle  Di^claratinn  du  Roy  sur  l'Èdict  de  pacifiouUon.  la-8. 
Déclaration  du  Ruy  sur  le  payement  de  l'ayde  et  subvention  pour 

Lettres  de  relief  d'appel.  In-8. 
Ordonnance  de  M.  de  Montmorency  roDcemant  la  police  du  Ca-^ 

resme.  In-8. 
La  même.  In-6. 
Lettres  patentes  portant  défenses  de  porter  les  armes  pour  ceux 

du  Pays-Bas.  ln-8. 
Edictfi  et  Ordunnaiwcs  de  François  0  et  Charles  IX.  In-8. 
Ordonnance  pour  la  réformalion  de  la  justice.  In-8. 

—  |>ortant  permission  d'apporter  \ivros  à  Paris,  \a-ii. 

—  sur  l'imposition  du  vin.  !n-8. 

—  qui  révoque  Texemplion  de  l'imposition  du  vin.  tn-^. 

—  sur  lesr^gnatioDsdcsofRcos.  in-8. 

—  pour  les  Prolestants  qui  n'ont  point  porté  année,  ln-8. 
Ordonnance  de  Cliarles  IX  sur  la  police gèuénile  du  Royaume,  tn-8. 
Création  d'Offices  de  Maistrede  Requestes.  lri-8. 

Lettres  do  Roy  à  toutes  personnes  ayant  bleds,  6tc.  ln-8. 
Lettres  pulenlossur  les  grands  jour»  en  la  ville  de  Foit^ticrs.  ln-8. 
Ordonnance  de  MM.  les  Eschevins  de  Paris.  In-B. 

H 


2f>6 


ÉDITIONS  DKS  ESTIENNK 


it.s.  4B6H.  LcUres  du  Roy,  par  te^urllcs  tos  Prole^Uinls  soyeni  rpœus  û 

Taire  leurs  pluinLf»;.  In-M. 
n.  s.  1568.  Etik-lsur  In  pacilk-alion.  In-8. 
n.  ».  4568.  Ordonnances  du  Duc  de  Bouillon  p.  le  règlement  de  la  justice. 

in-fol. 
(h. S.  4569)  Remonslraiic^  du  Prlticr  tlo  (*ondt^  au  Roy,  et  le  récit  du  meur- 
tre pcrpétri'  en  sa  iKTi^onne.  Iii-R. 
(ii.s.  4569.)  Literœ  PrincipiëCondœiadCaroIum  IX.  Nitrraliocsedisejusdem. 

In-S 
n.  s.  1î>7;ï.  Poiticls  principaux  des  RcmonslrancesdeM.  de  Pibrac.  In-S. 
B.  s.  1572.  Pierre  Pitliou.  Mémoires  des  comlesde  Champagne  cl  de  Brie. 

ln-4. 
M.  p.  4581.  Les  mônw>s.  In-i. 
«-P    1581.  Kes  mAmp?;.  In-8. 

n.  ».  457i.  Nouvelle  Di'' cl  a  rat  ion  du  Roy  s^ur  TEdict  de  l«  îMicifK-ation.  In-8. 
R.  ».  157-1*  Leltreâ  patenlis  jMUir  IVnlreieiwmenldp  l'Edii'l.  ln-8. 
H.  «.  iri75.  Leltix'sduRoyau  Prévost  de  Paris,  pour  faire  frarderl'Edict.  ln-8. 
K.  s.  1575.  Arrest  de  la  Cour  do  Parlement  contre  certaine  livres  défendus. 

ln-8. 
h.  ».  1575.  Arreât  portant  défences  d'imprimer  et  vondre  livre»  sans  permis- 
sion. In-8. 
R.  s.  1575.  lettres  patentes  porUanl  di^fenge»  do  vendre  chairs  durant  le  Ca- 

rusme.  In-8. 
B.  s.  < 576.  Lettres  ])atentes  pour  les  procès  relatif»  à  l'Bdici  de  pacification. 

In-8. 
R.  s.  1576.  Lettres  du  Roi  sur  les  Ediots  de  pacification,  de  majorité,  ln-8. 
R.  ».  1576.  Let[res[>at«ntesportantinhtl)itiimsaiii\  Réformé»  de  lonirescolles 

pubtiquos.  In-8. 
R.  S.  1576.  Ordnnnant'e  du  Roy  Catholique,  sur  lespillories  des  temple»  et 

ntonas-liTcs.  ln-8. 
<n.s.  1S75.)  Discours  meneillcus  de  la  vie  et  action;}  de  Catherine  do  Medicis. 

ln-8. 

Deux,  Pt  [>eut-ètre  trois  éditions  sous  celle  date. 
1576.  I-o  m^mc.  In-8. 
1678.  Le  même.  ln-8. 
^n.s.  1575.)  Le^endasiinrtœC^thnrinffiMediceïP.  In*8. 
M.  p.  1578.  Edicisur  les  coniR'rolleui-s  et  greffiers  des  Iraictes  domaniales, 

ln-8. 
M.  P.  1586.  Discours  du  vo)'aRedu  Duc  de  Joyeuse  en  Auvergne,  &o.  In<8, 
Ji.  p.  1586.  Du  protêts  de  l'armée  du  Roy  en  Guyenne,  ln-8. 
il.  p.  1589.  Simon  Poncet.  Regrels^ur  la  Fnmce.  In-8. 
M.  p.  159i.  De  Justa  etCanonica  ubsolutione  Henrici  IV.  ln-8. 
H.  p.  159i.  (  Fr.  l'illiou  )  Grandeur  et  prééminence  des  Rois  et  Royaume  de 

France.  In-8. 
M.  p.  1595.  Généalogie  de  la  maison  do  Montmorency.  In-8. 
M.  P.  1596.  Edict  du  Roy  sur  les  articles  accordez  au  Duc  de  Mayenne,  ln-8. 
M.  p.  1596.  Ediet  p.  l'establissemenl  d'un  Baillage  royal  .i  Soipsons.  ln-8. 
H.  p.  1596.  — p.  l'estahlissenieiiL  d'une  Généralité  A  Soissons.  In-8. 


^M 

r 

PAH  OltDHfi  DE  MATIÈRES. 

^Ê 

^H  A. 

I64i. 

BdiOt  dD  Boy  sur  la  (jocitication  d(«  troubles  de  m  Ro)aume,         ^H 
donné  â  Nantis  en  avTÏl  1 598;  et  vingt-huîl  autres  piùceà  sur  le         ^H 
ntèmt)  sujet.  In-H.                                                                              ^^Ê 

^H  M. 

,  1599, 

Edict  du  Ro>  sur  tes  Kdirfô  de  paciKration.  ln-8 .                                 ^^M 

^H   A. 

Itili. 

Lettre  de  M.  le  Cardinal  Du  Perruu  à  M.  te  Hriuce.  In-V.                       ^^M 

^H  A. 

1615. 

Haran^ïue  de  JiK^ques  Davy,  Cardinal  Du  Perron,  6ur  rarticlc  du         ^^M 
Serment,  ln-4.                                                                                  ^^Ê 

^B  A. 

4Blo. 

Lu  i[i<}tnc.  I11-8.                                                                                   ^^M 

^B  A. 

1020. 

Réplique  à  la  Rispon^e  du  Roy  de  la  Grand'Bretugne,  parle         ^^M 
Curd.  Du  Perron.  In-ful.                                                                   ^H 

^H  A. 

16ÎÎ. 

La  iii^ine  Rf^plique.  augoicutée  de  Tabler.  In-fol.                                  ^^Ê 

^H  A. 

1631. 

La  même,  avec  de  nouvellos  augmenlatiouâ.  In-fol.                             ^^M 

^H  A. 

16Î3. 

Les  Anibasâîides  du  Gard.  Du  Perron.  In-Fol.                                        ^^M 

^H  A. 

162*J. 

Les  mêmes.  In-fol.                                                                             ^H 

^H  A. 

1633. 

Les  mêmes.  2  vol.  in-8.                                                                       ^^Ê 

^H  A. 

1623. 

Discaiir»  du  siK'^ï^ts  désarmer  du  Roycunlro  lu  rébellion,  tn-8.              ^^M 

^H  A. 

1623. 

J.  de  Hollundro.  Réplique  û  lu  Response  du  S**  Bugnel.  In-8-                 ^H 

^H  A.  a. 

1625. 

ReApon.<Neau  M.inifeàleduS''  de  Souhize.  ln-8                                       ^H 

^m  A. 

1625 

KeluUun  de  la  prL^  de  l'isle  de  Ré.  ln-8.                                                ^^Ê 

^P  A. 

162b. 

Edict  du  Roy  sur  la  paix.  In-8.                                                             ^^M 

^^     A.  S. 

162fi. 

Edict  pour  les  receveurs  et  payeurs  des  Renies.  In-8                             ^^M 

L          A.  S. 

1627. 

Edict  général  sur  le  reglenu'nt  do  b  jusUce.  In-H.                                ^^M 

^Kn. 

1626. 

Exf^dilio  Valtelinoïa  a  Lurlovico  Justu .stiAccpta.  ln-4.                            ^^Ê 

^H  R. 

1627. 

Eadem.  In-a.                                                                                        ^^M 

^Ha. 

1629. 

Ordonnance  du  Rov  Louis  Xlll  louchant  les  plaintes  des  Députez          ^H 
des  E^tab;,  du  lo'janvier  4629.  !n-M.                                                  ^H 

^■a 

1634. 

Déclaration  du  Roy  sur  les  affaires  du  tcmt>â.  ln-8.                               ^^M 

^Ha. 

1634. 

—  sur  la  sortie  de  Monsieur,  ln-8.                                                           ^^M 

^H  A. 

4634. 

Arrei^t  du  Parlement  contre  te  mariage  de  Gaston  Duc  d'Orléans.         ^^M 
Edict  du  Ruy  (lurlant  suppression  des  droicts  aliénée,  sur  les         ^^M 

^Ha. 

1634. 

Tailles  et  Gabelles.  In-12.                                                                ^H 

^H  A. 

1634. 

Discuui^d'Ësial  touchant  les  intentions  qu'a  le  Buy  de  soulager         ^^M 
les  {N.'uples.  ln-8.                                                                              ^H 

^H  A. 

1635. 

Lettres  pour  assembler  la  Noblesse  des  ban  et  arnâre-ban  près         ^^M 
de  Cliaalons.  ln-8.                                                                             ^^M 

^Ba. 

1636. 

Déclaration  pour  eslablir  la  Reyne  gouvernante  do  l*ans.  ln-8.             ^^M 

^M  A. 

1637. 

—  fwur  le  payement  des  gases  anciens,  &c.  In-K.                                ^^M 

^H  A- 

1638. 

Hcgiement  fx»ur  la  subsistance  des  armt'es.  In-l.                                  ^^Ê 

^H  A. 

463». 

Déclaration  du  Roy  pour  le  payement  des  Rentes  a  l'Hoslel  de         ^H 

^H  A. 

1638. 

—  sur  la  Dispensi)  relative  aux  parties  casuelles.  In-li.                       ^^M 

^Ba- 

1639. 

—  portant  réformuLiun  des  liabits.  lu-8.                                                ^^H 

^Ha  S- 

1639. 

Ordonnunceà  tous  maisire»  docamp,  &c.  dese  rendre  aux  quar-        ^^M 
tiers,  ln-8.                                                                                       ^H 

^H  A.  s. 

1638. 

Règlement  pour  la  siil»sistance  des  armées,  ln-4.                                  ^^M 

^B-A. 

1643. 

Le  même  Règlement-  ln-4.                                                                 ^^M 

^Ha. 

1643. 

1 

Dédaralion  du  Roy  sur  la  Ri^gence  de  la  Remc.  ln-8.                           ^^M 

Ï6H 


KDITKINS  DHS  ESTIKNNE 


A.  8. 

(645. 

A.  H. 

<615. 

A.  !». 

1648. 

A.  S. 

1646. 

A.  S. 

4649. 

A.  S. 

K>r>2. 

A.  S. 

4649. 

A.  8. 

1649. 

A.  8. 

4652. 

\.  S. 

1653. 

A.  S. 

4659. 

A.  9. 

«659. 

A.  8. 

4660. 

A.  S. 

1662. 

A.  S. 

4664. 

N.  8. 

I5i5. 

R.  S. 

1346. 

C.  S. 

4552. 

4673. 

¥.  S. 

4!;m1. 

H.  8. 

4587. 

II.  S. 

15U9. 

H.  S. 

4511. 

R.  B. 

1538. 

R.  S. 

1539. 

H,  g. 

1540. 

R.  8. 

4540. 

A.  8. 

4048. 

R.  8. 

Sansi 

».  8. 

1544. 

R.  B. 

4549. 

H.  S. 

4559. 

R.  S. 

1536. 

R.  8. 

1549. 

Déclaratifiri  du  Roy  qu(*Teslauien8  âont  inâiniiés.  Ii>4. 
Rtlirt  du  Hoyportiint  création  îles  offices  quadriennaux.  !n4. 
D<k*luratïondu  Roy,  en  faveur  dt':i  officiers  du  finanœ.  In-4, 
Dérlanilion  du  Koy  ])our  faire  c^âscr  les  mouvcmcns  en  son 
RoyiiiiTTiR.  In-X. 

, pour  resUililir  le  rt'ims  en  son  Royaume.  In-4. 

sur  les  droiris  des  Recevouis  des  Cnnsii^alions.  ln-4. 

,  Pro't-s  verbaux  de  deux  conférenceg.tenuea  à  Ruel  et  à  St.  Ger- 

nrnin.  Iii-H. 
,  Le  Triomphe  de  LoutR  le  Juste,  In-fol.  flg, 
DirclaruLiun  du  Boy  fiur  le8  niodificalionâ  dû  l'Amnittio.  Irh4. 
O^clanilion  du  Boy  pour  la  liquidation  des  droiclë  de  France- 
Fiefs.  In-4. 
Edicts  et  Déflarations  des  Roy^  Henri  TV,  LowiaXIIÏ  et  Louis  XIV 
sur  la  pacifk-aliun  des  croublea.  In-S. 

Décisions  Royales  sur  lee  principales  diffieulléa de  l'Edictde  Nau- 
les.  ln-8. 
,  TraiUt^  de  \ta\x  entre  la  France  el  l'Esingne,  conclu  le  7  Nov. 
IGM.  In-fol. 
Lerat'mc.  In-4. 
LemiVme.  In-1'2. 
.  Déclaration  du  Marquis  de  la  Fueute  au  Buy.  In-4. 
,  ArreâtduCxiaseild'e&taL,  surradmisfrion  des  réformôsaux  inc&- 
tiers. 

De  rébus  in  GalUa  Bolgica  nuper  gestis  Garmon.  In-S- 
Idem,  lti-8. 

(Iharleg  Eslienne.  Dtacoura  des  histoires  de  L-orralne  et  de  Flan- 
dres. ln-4. 
.  Henry  Estienne.SieurduBellH.Journaldela  Guerre  de  Hollande. 
Itb4. 
Histoire  de  Portugal.  In-fol. 
,  La  m^me.  In-8. 

.  Ricoldi  contra  sectani  Mahumeticam  Libellu».  De  vila  et  moribus 
Turcoruin,  et  Jud.i'orum.  ïn-4. 
Idem.  In-4. 
,  Pauli  Jovii  rerum  Turcicarum  CommenLnriu&  ln<S. 

Idetn.  Iii-ë. 
,  Chrisl.  Richeriusde  i-ebusTurcarum.  ln-4. 
.  Ctir.  Hicher.  0)iisluint'S  et  manières  des  Turi's.  ln-4. 

Portraits  des  Dames  de  la  Porte  du  G  rand  Turc.  Uï-foU 
date.  Loys  do  Pas.   Histoire  <ie  Virginie.  In— 8. 
L.  Fenesivita  et  Pompouius  Uutuâ  de  Magislratibus,  Sw«rdotit»- 
que  Romanorum.  In-H. 
Idem.  lu-H. 

Gentium  et  Familjarum  Romanarum  Slcmmata,  Rie  Sireinnio 
aut.  In-fui. 

Laz.  Bajfius  in  tegem  decuplivis.  ThylcïiiiiadocoloriLHu.  ln-4. 
Idem  lihtT.  In-l 


I 


PAH  OHOHE  DE  UATIÈHËS. 


269 


<553. 
1534. 


B.  s. 

n.  8. 


B.  B. 
B.  8. 


1535.  Car.  Stephanusde  Vaaculis.  lo-B. 

<536.  Mem.!n-8. 
1547.  Idem.  In-8. 
1535.  Car.  Steph.  de  re  Vcsliaria,  ex  Bnyfio.  ln-«. 

4536.  Idom  Liber.  In-Jï. 
1647.  Idem.  In-8. 

4541.  De  Yasculis  ot  do  ro  Vcsliaria.  In-8. 

4537.  De  rcnavali  tibollu8,  ex  llaylio.  In-S. 
15i3.  DercVesliaria.  Vascularia  elNavali.  ln-8. 

FÙKlt»m.  In-8. 

Juach.  Perionius  de  antiqoa  fabiilarum  et  Theatronim  consuotu- 
dine.  In-4. 

Jiinhis  Ttabiriusde  Keoeribua  vestium.  In*8. 
JtiTiii  nabirii  hastarum  utaïKiionum  Oh;:o,  &c.  la-i. 

4542.  Gui.  BiidcTusde  Assemparlibuscjui;.  In*fol. 
1579.  Le  Pois.  Di:R*ourgsur  Ie«  medalle:?.  \n~i.  fig. 
45Î8.  Polydonis  Verpiliusdeinventoribus   rerum.  In-4. 
4528-29.  Badem  edilio,  ctim  additanicnti^,  et  Indice,  ln-4. 
4537.  Idem  Liber.  Id-4. 

4559.  Loges  Academim  Genevensîs.  In-4. 

Sans  date-  Librj  in  olBcina  Hob.  Slephani  partim  naii,  partim  resUluli 

et  oxcuâi.  8  Touillets  in-8. 
Circa1546.  Librivinnaloâ  in hiblio[Htlio Robert! Stephani,  tum  abUcnrico 
l>atre,tumaSitnunt;Culina2ucjusvitricuexcusi.  ltift'uilleLsin-8. 
Smis  date.  Libri,  «il'.  14  feuillel&in-*, 
15iti.  Libri  in  oflicina  Hob.  Slophani  T>'pographi  Regii,  parlitn  naii, 

partim  restituti  et  uxcusi.  1 3  feuilleta  in-8. 
(1547.) Supplément  de  quatre  |W»k<^.  ln-8. 

4552.  Index  librorum  in  tiHc  offioinu  ïiupreàiionjm.  16  Timillels  in-8. 
(4569).  Index  libninitn,  qui  ex  oflicina  Henric)  Stcphapi  hac^^nuâ  pro- 

diiTiinl.  Iti  feuilleta  in-8. 
(4574).  Appcndix  ud  Catul.  librorum  Hcnr.  Stcphani.  3  feuiUeU  in-8. 
San»  daie.  Catalopi^  librorum  in  ofTirina  llonrioi  Stepltani  excuâorum. 

ln-8. 
4569.  Ilenr.  StephanlArtis Typographies  Querimonia.  Id-4. 
1 569.  Henrici  Stephant  Epiâtota  de  sus  (ypognipliix  statu.  Index  libro- 
rum Honr.  Stephani.  ln-8. 

Diogeneâ  Laerliu»  de  ViUâ  philosophonuu,  gr. et  lat.  la-8. 
Idem.  gr.  et  lai.  ln-8. 
Idem.  ^r.  et  lat.  ln-8. 

PluUircbi  Opt-ra,  ^r.  et  lat.  cuin  Appendice  Vitarum.  43  \ol.  in-8. 
Plutarchi  Opéra  oninia.  {ïr.  et  lat.  3  vol.  in-fol. 
Plularcbi  Libelluà  de  fluvioruin  &  montium  nomiaibus,  latine. 

ln-8. 
LeàCEuvres  morales  et  ineslees  do  IMutarque,  Ir.  par  J.  Amyut. 
S  vol.  in-fol. 
1544.  ou  1554.  Plutarque,  Traiciéde  ta  honte  vicieuse,  ln-8. 
1643.  Kunapiup  de  Vitis  Philosophonim,  gr.  et  lat.  In-K. 


H.  s. 

B.  ». 


3.  4570. 
s.  4594. 
a.  1616. 
«.  4S72. 
s.  16ii. 
8.  1556. 

r.  H.  458i. 


%n 


H* 

3. 

15i9. 

S. 

|y3J. 

^- 

tr^uf,. 

s. 

r;:!". 

». 

1.i3'J, 

s. 

■1 54  L 

fl. 

l'îii- 

s. 

(Sa/iji 

s. 

tS39. 

p. 

Kj07. 

s. 

I6H 

si. 

VùU' 

Plinius  dt?  Viris  iL1it^ibii$,  âic.  In-^. 
I(]pin   Lilwr.  In-8. 
hJeiii  Lik-r.  In-8. 
Idem.  In-S. 
Idem,  iii-8. 
Idem.  In-*. 
iH.  hlem.  ln-8. 
date.]  Du  inerimrabnibus  et  {;laris  mulîeribiiâ  divËrsonini  ^^^ri^H 

Inrunii  0|)i'ru, 
Vila  P.  CœlKtii    "    " 

P.  Pîihœi  Ëlûgii  ias&uno.  I«-8. 

i'hotii  BiblbLbei  kSobatiiâ.  In-fol. 

ib.  ValuriuâMa: 


ÉDITIONS  STÉPHANIENNES 

DOXT  ON  CONNOIT  UN  OU    PLUSIEURS  EXEMPLAIRES 

IMPRIMÉS  SUR  VÉLIN. 


H.  s.  1505.  Pimander,  Mercurius  Trismegislus,  «te.  In-4. 

H.  s.  1506.  Guil.  MandagottPractica  Electionum.  In-i. 

H.  s.  1506.  AristotelisPoIitica,(£conoDiica,  &c.  lat.lD-foi. 

H.  s.  1507.  J.  Damasceni  Theologici  Tractalus.  In-4. 

H.  s.  1509.  QuincuplexPsalteriunijlat.  In-fol. 

H.  s.  1509.  Ricoldi  contra  sectam  Mahumeticam  Libeltus.  In-4. 

H.  s.  1540.  Ricardi  de  Trioitate  Opus  theologicum.  In-4. 

H.  s.  1510.  Pauli  ^ginetse  Preecepta  salubria,  lat.  In-4. 

H.  s.  1512.  S.  PauliEpistolae,  cum  Comment.  J.  Fabri.  In-fol. 

H.  s.  1512.  Antonini  Augusti  Itinerarium.  In-16. 

H.  s.  1512.  Eusebii  Chronicon,  lat.  In-4.  * 

H.  fl.  1513.  Quiucupiex  Psalterium.In-foI. 

B.  s.  1513.  Galenus  de  affectione  locorum,  lat.  In-4. 

H.  s.  1515.  S.  Pauli  Epistolae,  cum  Comment.  J.  Fabri.  In-fol. 

B.  s.  1515.  Theologiavivificans.  In-fol. 

B.  s.  1519.  CoDtemplationes  Idiots.  In-4. 

B.  s.  Agones  Martyrum  menais  Januarii.  In-fol. 

R.  s.  1532.  Rob.  Seneau.  Deliquidorumetleguminum  mensuris.  In-4. 

R.  s.  1540.  Biblia Sacra  latina.  In-fol. 

B.s.  1554.  Anacreon,gr.  lat.  In-4. 

H.  s.  1560.  Xenophontis  omnia  Opéra,  gr.  In-fol. 

R.  s.  1668-69.  Novum  J.  C  Testamentum ,  gr.  2  vol.  in-16. 

On  voit  que  de  vingt-deux  ouvrages  sur  vélin  dix-sept  sont  imprimés  pai* 
Henri  premier^  et  cinq  seulement  par  ses  divers  descendants. 


*  Brûlé  ea  1794  dans  l'incendie  de  la  Bibliothèque  de  S.-GennaînHies-Pr«s. 


page  Rfi,  2*  I  SA,  p'  1 ,  tignc  fl' . 

Après  JohannJB  CaEvini ,  not  Commenturii  gui'  fn^t  fmhiié. 


Page  137,  2'  colonne,  ligne  S* 

Publiés  on  59  livraisons.  Lisez:  Publiésen  39  livraisons. 


Les  établissements  typographiques  de  la  famille  qui  a  rendu  célè- 
bre le  nom  d'EiitJennc  ont  pris  commencement  à  Paris  avec  le  sei- 
yiî'tiie  siècle ,  et ,  tant  ilans  cette  ville  qu'à  Gen*>ve,  se  sont  mainte- 
nus avec  honneur  jusqu'en  1664 ,  année  de  la  dernibrc  puMication 
d'Antoine  Estienne.  Ce  n'est  pas  que  ces  162  années  aient  été  une 
continuation  non  interrompue  de  travaux  tous  remarquables  ;  la  re- 
nommée, l'illustration  de  cette  famille  subsistoient  encore  lorsque  ses 
dernières  Imprimeries  n'étoient  plus  que  des  ateliers  typographiques 
sans  pliis  grande  importance  que  toute  autre  bonne  Imprimerie 
voisine.  Tel  est  le  puissant  effet,  Je  prestige  d'une  réputation  juste- 
ment acquise  ,  que  les  belles  et  savantes  impressions  des  Henri , 
des  Robert,  recommandoient  celles  de  leurs  derniers  descendants. 
de  même  que  les  éditions  manutiennes  dt^s  dernières  années  du  sei- 
zième siècle  doivent  leur  principal  mSlit  k  celles  que,   pendant 


*74 


HKNRl  l'REMIBIt. 


plus  de  soixante  ans ,  publièrent  avec  tant  de  distinction  Aide  l'An- 
cien ,  ses  beaux-frcres ,  et  Paul  Manuce  son  fils. 

Le  premier  Imprimeur  de  l'estimable  fainille  des  Estienne  fut 
Henri ,  qui  sera  distingué  par  la  Jésiprnalion  de  Henri  I",  de  môme 
que  nous  dirons  Robert  1*"',  François  I"'  ',  à  cause  de  ceux  des 
E^tiejine  qui ,  venus  après  eux ,  ont  eu  les  mêmes  prénoms.  Pen- 
dant ([ue  Henri  s'occupoit  à  établir  son  Imprimerie  ",  et  que  tri-s 
probablement  il  se  formoit  à  l'exercice  de  cette  difficile  profession 
dans  l'officine  de  Wolfgang  Hopyl.  il  fit  quelques  volumes  en  société 
avec  ce  savant***  Imprimeur  allemand  dont  on  connoît  des  éditions 


*  Os  illustres  Imprimmr»  mil  («i,  comme  \e  remartjtiR  Seiiehier  [Histoire  fittêratrr 
^e  Crnèif)  h'  privilège  d»  Roù  :  ils  sont  ccniius  por  leurs  noms  de  haptètiK:,  et  soiit 
tliatiugtiM  par  des  nombre. 

*'  Il  faudroit  reculer  jusrpt'A  l'amire  i(96  Ir  débiil  de  Henri  dnns  b  earricrc  liiblio- 
poliqiie  vt  lypographi()uc  s'il  y  nvoît  euctittide  dans  la  mention  que  Denis  el.  d'après 
lui,  Panztr  fonl  de  Ji-ux  èdilioiud'uii  m^mt!  li^Tt  de  150Î  (7.  Faftri  ortifit:ialis  întro- 
Juctia  in  ^ristolrfii  fifmn  moralen),  luuU'ii  deux  de  l*.iris  et  de  t'anni-e  1496,  l'uur 
In  Mma  Parrhisionmt  ytcatifmiaj  Ann»  nom  d'Imprimeur,  el  l'autre  de  tnéme ,  /« 
y4tma,  ete.,  maîs^^r  ff^otffgattgum  Itopilium  et  llrnncum  StepUanum  Sociot ,  cette 
dcmicrc  existant  chez  \cs  BènMictiiis  de  Gotlwcig,  el  l'autre  à  Yicnite  dniu  U  BIbUo-j 
thcquc  impériale.  $ou|K^DDnuI  de  la  ton rmioii  dam  cette  annonce,  je  eriu»  que  les 
\oluiiiei(  di'voieiil  être  r\aniiii(%  (k  tH)itveaii.  et  nnr  ilouhlc  ^Tificalioit  que  l'on  a  bien 
voulu  faire  i>our  moi  à  Yiencic  et  cli'i'j'.  Ii»  r^li^'ieuv  de  Gollweig  m'a  fait  recoonoilre 
l'enTur  et  sa  cmw.  L»*  \olmne  d*'  Vimiw  est  liieu  de  Paris,  UW,  ri  saus  nom  d'im- 
primeur;  mais,  quant  à  celui  de  Goltweig,  le  bibtiotbt'cairc  a  eti  ratlootion  de  vrriGcr 
qu'enregistré  sur  le  Catalogue  en  conformité  de  la  mention  de  Deuîji  h  laqiidle  mihiH*  il 
y  a  renvoi  (tnm.  I,  pag.  406),  le  volume  cotaient  relièirs  im-semblf  Ii"i  di'ui  l'rditjuiu  de 
Pnîs,  rdle  de  14S6  qui  est  aussi  a  Vienne,  cl  celle  de  I5W,  pçirfanl  Ici  nom&  de 
W.  Hopyl  l't  de  Henii  KAlîeiuie.  Denii  u*ai>erce\aul  pas  celtr  duplication,  a  pris 
sur  l'une  des  éditiotiit  la  date  de  149C,  niir  l'autre  les  noms  doi  Imprimeurs,  et  ainsi  a 
eréé  une  t-diticm  de  Hopyl  et  Henri  avec  date  de  149S,  qui  n'a  jamaU  eùté. 

J'ai  vraiment  n-grt*t  d'èlir  obligé  de  faire  une  aiusi  longue  note  à  roccasion  d*im 
Uttg  dénué  d'intérêt  ;  mais,  mus  une  explication  daîrc  et  pOMti\e,  le  linnmniaee  de 
Denis  auroit  toujours  pu  donner  llcti  à  faire  remonli-r,  m\  moins  conjccturalenKnl» 
à  l'anntre  liÛG  les  premiers  traçant  de  Henri  que  tout  prou>c  n'avoir  commcui» 
qu'en  1502. 

••'  C'est  re  qnr  Ton  peut  ronelure  d'une  de  ws  lettres  imprimée  pnnni  celles  de 
J.  Trithème,  flagumoa-y  1S86,  iii-4.,  |»ag.  Si.  Klle  cs\  dali-e  ■■  ex  ofTicina  naslrn  Pari* 


remontant  à  l'anTiée  1489  :  Qtupstiones  morales  magistri  Martini 
inugistris  [De  Magistris  nu  Le  Mnistre).  Pars  prima,  1480; 
secunda .  1490.  In-fol.  II  travailloit  encore  en  1522  :  Cyriffus  in 
Lûviticiun  ^  et  Crrillus  de  consuhstnntirditnte  contra  hareticos. 
1522.  In-lul.  Trois  vuluuies  seulement .  dunt  un  en  1502  et  deux 
en  )  503.  Airenl  le  fruit  de  cette  association ,  ou  plutôt  de  ce  compte 
eniMirticipation:  et.  dt-s  1503,  ou  au  plus  tard  en  1501,  Henri  mit 
en  activité  son  Imprimerie  dont  pendant  dix-sept  annt-es  on  verra  les 
nombreusf^  et  iiuelquefois  remarquables  productions.  Sa  demeure 
AitauClos-Bruneau.  In  Chnso  Bruneito,  quartier  Saint-Jacques, 
au  haut  de  la  nie  Saint-Jcan-de-Beauvais ,  vis-à-vis  de  l'Ecole  de 
Droit-Canon  \Scholœ  Decretoruin]' .  Est-il  nû  à  Paris?  on  le  pré- 
sume, mais  rien  ne  le  prouve.  Quant  à  Tannée  de  sa  naissance,  on  ne 
peut  aussi  que  conjecturer;  et  comme  son  établissement  a  commencé 
dès  1502,  qu'il  eut  son  premier  fils  en  1503,etmouruten  1520,  i)  a  pu 
naître  de  1465  à  1475.  On  ne  sait  rien  non  plxtô  de  ses  premières  an- 


I 

i 

I 


s.  Calend.  Augiuii  anno  doiaiUii  1514.  »  Dftiu  aile  lettre,  «aile  en  bon  tatin , 
ainsi  que  dons  tmc  prvcrdcnlc  de  Trithèmc  à  laquelle  crllr-ri  i'('']>uih1,  ri  ilous  iiuc  im- 
plique de  Tritlièoie  imfM-ïaicc  à  la  suite  de  la  lettre  de  1loi>yl,  les  deux  su\aiits  se 
douiieut  du  i-cciproqui-.-*  témuigiiagr»  d'une  liaulr  ntinir.  "  Quaiitus  &U  tnultonim  re- 
btione  cognon  >-  écrit  Trilheiue.  dont  b  Wltrr.  Iiitii  plus  looguc  i|i»e  celle  de  l'impri- 
roeur,  est  uii  di/Tus  ef  redoudaul  auttnblage  de  Uc-u\  commutis  cuiitre  l'orgueil,  et  Mir 
le  mérite  de  riuiniilitr. 

*  M.  Crapelol,  page  3  de  »oii  écrit  eo  riiounevr  de  FtWM^ois  T'^ct  de  l'Imprimeur 
Kobcrt,  1839,  îd-S,  parlant  dn  domicile  de  Robert  et  de  Henri,  son  i)ère,  ajoute  : 
"...  A  Venise  personne  ne  uuruil  \ou&  eiiMÙgiier  où  fut  la  uiiiîsttu  d'Aide.  >•  Ou  la^oit, 
Zeno  l'a  OMtirè,  et  moi-m<^me,  d'aprt»  plusieurs  lettres  soit  de  la  main  d'Aide,  ioil  à 
lui  adnW«,  et  dont  je  conserve  les  orii;ii)aux,  j'ai  pIusK-urâ  folîi  imprimé  qu'il  de- 
meura et  imprima  Âprrsio  Soncto  Jugtuôno tut  Camfw   i/e  Sa»cto  Auçutt'uw i 

et,  en  mai  \^&j  ainsi  qu'on  peut  le  lire  page  393  de  ma  troùicroc  édition  des  Annalti 
Aldines,  le  Recteur  de  l'rglise  de  Saint  Thuniah  n  fait  placer  sur  une  virille  maison . 
u"  iMS.  et  voisiui- du  Ccmyotti  S   /tgostÎNo,  une  pierre  contenant  cette  inscription: 

MaoTcia.  çta*.  vrvJîtor.  ncoi.  îjpiMtA 
Hoc.  \tx\.  irlr.  t7pu|[raphic«.  cxceUTll. 

J'ai  auui  pria  lesoiu  de  noter  qu'ensuite  Aide  demeura  dans  b  roc  S.  Patemîaiio, 
t\  que  re  fut  dans  cette  même  rnr  ,  ou  tout  aiiprc»  ,  que  tlemetirÀrnl  wu  fds  Paul , 
cl  auii  |>elil-riU. 


176 


HËNKl  PUlîMlEK. 


nées ,  des  (Hudes 


le 


étatd' 


le 


mirent  en  eiai  a  occuper 
rang,  maîsuue  place  disting:uée  parmi  les  liahiles  et  savants  t\-pogra- 
phes,  Lottin,  pag.  61  de  son  Catalogue  des  Libraires  et  Imprimeurs 
de  Paris ,  le  fait  d'abord  étudier  en  droit  dans  cette  ville  ;  je  ne  vois 
point  de  quelle  autoritt::  Lottin  peut  s'appuyer:  si  c'est  de  quelque 
vieux  registre,  il  ne  le  dit  pas.  Chef  d'une  famille  qui  s'illustm  dam 
cette  honorable  et  utile  profession,  c'est  de  sa  descendance  rpie 
Henri  tient  sa  plus  ^ande  renorami^e  ;  et ,  ce  que  l'autorité  fait  en 
Chine ,  la  voix  publique  l'a  iait  en  France  ;  les  fils  ont  illustré  le 
ptre.  On  a  prétendu  qu'il  étoit  noble,  et  d'une  ancienne  famille, 
que  déterminé  par  son  admiration  pour  l'art  typographique  à  se 
livrer  à  l'exercice  de  cette  belle  profession .  il  n'en  put  être  dé- 
tourné par  la  crainte  de  rexhérédation  paternelle;  mais  ceci  n'est 
rien  moins  que  prouvé,  et  doit  demeurer  parmi  les  incidents  ro-mar- 
quables  dont  on  cherche  à  entourer  les  commencements  des  hommt 
devenus  célfthres. 

Ses  publications,  au  moins  celles  qui  n'otit  pas  échappé  à  mes 
recherches,  et  dont  une  seule  de  1514,  est  en  langve  françoise. 
sont  au  nombre  de  cent  vingt^et-un .  en  y  comprenant  les  trois 
qui  furent  imprimées  en  1502  et  1503  par  Wolfgang  Hopyl, 
en  société  avec  Henri.  Des  cent  dix-huit  autres,  toutes  impri- 
mées par  lui,  une.  de  1504,  fut  faite  en  société  avec  Jehan  Petit 
[Johanntfg  Pan'us]  et  Denys  Rosse*,  une  en  1509  avec  Jehan 
Hongot,  trois  en  lolO,  (513  et  1.116.  avec  J.  Petit,  et  en  1512 
une  avec  Jos.sc  Bade.  En  1506.  il  imprima  un  volume  |M)ur  les 
frtres  Engelbert  et  Godcfroy  de  Mamef ,  un  en  1 510  pour  J.  Petit, 
Josse  Bade  et  Constantin  Lelièvre;  en  1518  un  pour  Regnauld 
Chaudière,  et  un  pour  Jehan  de  Brie  [Johannes  BneusU-);  enfin 
en  15)9  un  court  écrit  pour  Conrad .  libraire  de  Basle  [Conraduj 
Basiiietisix].  Les  cent  sept  autres  se  firent  pour  son  compte  per- 
sonnel. Toutes  sont  d'une  exécution  fort  soignée,  et  la  plupart  de 
formai  in-fulio,  suivant  l'usage  de  ces  temps-là.  Presque  tous  ces 
livres  sont  de  théologie,  de  liturgie,  de  scolastique,  de  philosophie 
aristotélique;  il  y  a  plusieurs  ouvrages  de  sciences,  et  à  peine  quel- 


*  SiirlH  livrMilen^  liltmin?  uti  xuit  Roix-,  Rom*,  cl  Koasv. 


que  chose  en  littérature.  En  Frarce  l'impulsion  nctoit  pas  encore 
donnée,  les  études  littéraires  n'y  domiiioient  pas  encore  la  contro- 
veree  mystique  ou  scolastique  •  la  reproduction  des  livres  nécessaires 
à  la  culture  des  bonnes  lettres  scmbloit  être  du  domaine  exclusif  des 
Italiens .  et  surtout  des  Manuce  de  Venise  qui ,  par  les  plus  coura- 
geux efforts ,  s'étoient  mis  en  ].>osse3âion  d  en  Bppro\^onner  le 
monde  savant.  Henri  avott  le  sentiment  du  beau  ,  plusieurs  de  ses 
impressions  rendent  tomoi^age  de  sa  caiiacitc  littéraire  et  typogra- 
phique ;  on  voit  qu'il  n'ctoit  pus  étranger  n  l'étude  de  la  philosoplùe. 
non  plus  qu'aux  sciences  mathématiques;  mais,  si  ses  impressions 
satisfirent  aiuc  besoins  scientifiques  de  rôjxïque .  elles  n'en  saggé- 
rèrent  point  de  nouveaux.  On  vouloit  des  commentaires  latins  sur 
Aristote .  des  dissertations  tbéologiques ,  etc.  L'Imprimerie  de  Henri 
ne  leur  fit  point  faute;  le  tout  s'y  exécuta  avec  intelligence  et  cor- 
rection ' ,  mais  les  estimables  pntduits  de  ses  presses  ne  faisoient 
point  naître ,  n'irritoient  point  cette  soif  de  bonnes  lectures  qu'Aide 
l'Ancien  sut  si  bien  comprendre  et  stimuler,  et  à  laquelle  il  dévoua 
les  travaux  de  sa  vie  entifcre.  Entre  les  éditions  de  flenri,  et  celles 
de  ses  fils,  petits-fils,  etc. ,  existe  cette  notable  ditTérence  qu'une 
grande  partie  des  livres  de  ce^  derniers  peuvent  être  encore  du  plus 
habituel  usage,  malgré  la  multitude  de  leurs  réimpressions  plus  ré- 
centes et  perfectionnées ,  tandis  (jue  de  tous  ces  volumes  que  pen- 
dant dix-huit  années  Henri  a  imprimés  avec  tant  de  diligence  et  de 
savoir .  à  peine  y  en  a-t-il  quelques-ims  avec  lesquels  on  pourroit 


•»  Hniri  fauoit  partie  de  celte  t^i-acrabon  d'Iiabik»  el  iodustrÏMix  typograpbra,  i|ui , 
hkii  que  lettrés,  nHitoietii  rependaiU  leiir  |jniirij>nlr  i|;lo«re  ttaus  revèculion  malerieUc 
et  le  perIcctîanaMiirnt  li.t'IitiKjiie  tirs  proiftlï'5  dr  riinpriniiTie.  Aiuui  lu'  ittau(|ue-l-i) 
lUiis  prrsqiw  auntne  de  se^  publicatiuiu  de  ^'intituler  in  Jormularia  oti  in  cjcuêona 
tiiemrum  arte  ^iligrntisi'tmus  on  seiiuiiss'imus  opifex. 

Trnili'  an4  plius  liinl.  au  roiitmirt'.  <|uaxid  la  conimûsancc  approfondie  drs  It-llres 
hcbraïqut-»  t-t  greccpics  rut  tut  des  typographes  lus  véritables  restaurateur»  <K-  l'antî- 
rpiilé  utnt-i' e(  pntfiaae-,  uous  verront  Kulirrl  au  miltt'U  de  se» coadiat»  coulrc  ta  Farulté 
d«  lltrologie,  n'itocrptar  qu'avec  une  iionie  liautoitie  la  qualiGcatiou  à'opifcj: ,  dcHit 
■'boooroîtiit  modcstcnonl  h-s  prédm^<tnirs  :  Cummenl  !  (  frra-lil  dire  au\  MirlioiiLStn 
dnuft  lin  de  s«  plus  \  ébênieiiUi  crrils)  Cotnoienl  !  (pi'd  soit  dici  qu'uiiç  homme  mechani- 
qnf  ait  vaiiteu  le  colU^r  tte»  llirolnpei»  «  (M   Mapuiii.  Joum.  'ieà  Smimt^^  \ii\\s    1R41  )■ 


578 


mSIW  PREMIHR. 


être  tenté  de  iàire  coiinoissaiice.  C'est  aussi  ce  qui  explique  pour- 
quoi tant  d'amateurs  prennent  plaisir  à  former,  ou  tout  au  moins  à 
ébaucher  des  collecliuns  aldines  qui ,  des  leurs  commencements  et 
pendant  une  continuation  de  nombreuses  années,  sont  si  séduisantes. 
C'est  Aristophanc/l'héocn te,  Hésiode,  Hom^re,  Aristote,  Virgile. 
Horace,  Dante,  Pétrarque,  etc.,  admirable  série  de  chefs-d'œuvre! 
Et  de  l'autre  côté,  quel  est  le  début?  La  liste  est  faite,  on  peut  la 
parcourir. 

Henri  mettoit  avec  exactitude  sur  ses  livres .  soit  au  litre ,  soit 
plus  généralement  à  la  fin ,  la  date  de  l'année,  du  mois ,  et  même 
celle  du  jour  de  la  jmblication.  Dans  ia  formule  énonçant  ces  datea 
avec  l'indication  de  son  nom  ,  de  sa  demeure,  on  peut  apercevoir 
qu'il  prenoil plaisir  à  la  varier  sur  ses  divers  volumes;  et  quelque- 
fois elle  contient  des  expressïon.s  ayant  rapport  au  sujet  du  li\Te. 
Ordiniùrcmcnt  le  titre  porte  une  gravure  ou  symbole,  les  armes  de 
l'Université  se  composant  de  l'écu  do  France,  ayant  au  haut  une 
main  fermée  sortant  d'un  nuage  et  tenant  im  li\Te  fermé ,  et  aux 
deux  côtés,  en  supports,  deux  figures  déjeunes  hommes  ou  d'anges, 
avec  une  banderole  au-dessus  de  leur  tète ,  quelquefois  avec  les  mots 
pfus  ofei  qnnm  7'i/ti ,  et  au-dessous  Hettrictis  Stfphnntts ,  ou  les 
initiales  H.  S.  Aux  ccu^Tes  de  S.  Denys  l'Aréopagite  \Thcohgia 
■vh'i/icans) ,  1515,  in-fol.,  est,  non  pas  une  marque,  mais  une 
grande  disposilioii  eu  bois,  occupant  toute  la  page,  comme  en 
plusieurs  autres  des  volumes  de  Henri ,  et  présentant  \me  espî*ce 
de  symbole  lormé  de  deux  arbres ,  ayant  au■^lessus  deux  aigles  en  re- 
gard au  milieu  de  la  page  deux  cercles  contenant  Ténoncé  du  titre. 
au-dessous  un  écu  vide .  Sur  qut'lques-uiis  de  ses  livres  on  voit  cette 
épigraphe  :  ForUma  opes  auj'erre^  non  animitm  potest,  -  Aucune 
devise  (dit  avec  raison  M.  Magrùn,  Journal  des  Savants^  mars  1841) 
n'auroit  pu  mieux  convenir  aux  malheurs  et  à  la  persévérance  de 
ses  descendants.  «  Ainsi  que  j'en  ai  prévenu  ailleurs,  je  ne  fais  point 
graver  l(*s  marques  typographiques  des  Eslienne,  parce  que  pour 
la  plupart  elles  n'étoient  poiiit  leur  propriété  exclusive,  quelles 
purent  être,  et  furent  eflectivcniont  employiîes  par  d'autres  Impri- 
meurs contempoi-ains .  qu'en  conséquence  leur  représentation  nese- 
roit  d'aucune  utilité  l)il)liographi*iue .  et  n'apprendroil  rien  au  lecteur. 


HENRI  PREMIEH. 


Î7î» 


Henri  eut  trois  tils ,  François ,  Robert  et  Charles  qui  embrassè- 
rent la  profpssion  de  leur  pî^re,  et  s'y  dis.lingiit;rent  tous  trois,  bien 
qu'à  lies  degrés  fort  différents.  Voyez  les  Notices  relatives  à  chacun 
d'eux. 

Le  nom  de  sa  femme  est  inconnu  :  on  sait  que  l'année  d'apWs  la 
mort  de  Henri ,  elle  se  remaria  à  Simon  de  Colincs,  ou  Colinet, 
aux  mains  de  qui  passa  l'établissement  typographique,  et  qui  aux 
caractères  Romains  de  Henri  en  ajouta  beaucoup  d'autres,  et 
notamment  ces  beaux  Italiques  avec  lesquels  il  fit  de  nomhreiises 
éditions ,  et  qui  furent  presque  enLièrcment  gravés  par  ses  mains 
habiles.  On  peut  s'étonner  de  ce  qu'avec  trois  héritiers  qui  tous 
ftirent  libraires,  et  sur  lesquels  deux  au  moins  furent  Imprimeurs, 
l'entier  attirail  de  cette  officine  qui  n'étoit  pas  sans  une  assez  grande 
importance,  ait  aussitôt  passé  aux  mains  d'un  étranger.  Il  est  pro- 
bable qu'à  la  mort  de  Henri .  Simon  de  Colines  étoit  son  associé ,  et 
ainsi  se  trouvoit  copropriétaire  de  l'établissement.  Peut-être  ausâ 
la  (liiTiculté  d'un  partage  impraticable  entre  trois  fils  encore  jeunes, 
ou  d'un  choix  sur  les  trois  à  l'exclusion  des  deux  autres ,  fit-elle 
trouver  moins  fâcheuse  la  combinaison  amenée  surtout  par  le 
prompt  mariage  de  la  veuve?  Il  ne  paroit  pas  cependant  que  ce 
mariage  si  subit  et  cette  transmission  de  l'officine  paternelle  aient 
été  l'occasion  d'aucun  démêlé  de  famille.  Roben  travailla  dans 
rirapnmerie  dcveime  la  propriété  de  son  benu-pt-re ,  et  s'y  condui- 
sit avec  autant  d'activité  que  d'intelligence ,  ce  dont  le  Nouveau- 
Testament  latin  de  1523  est  une  preuve.  Plus  tard  on  voit  par  les 
Catalogues  de  Rolwrt  qu'il  fut  mis  en  possession  d'une  partie  des 
livres  provenant  du  fonds  de  Henri  ;  et  ses  impressions  font  connoître 
que  son  établissement  typographique  étoit  formé  de  caractères  pro- 
venant de  l'hérédité  paternelle,  et  dans  le  même  domicile. 

Vers  1 537 ,  François,  l'aîné  des  trois  frères,  fit  imprmier  plusieurs 
livres  chez  Simon  de  Colines  dont  il  étoit  devenu  le  gendre  ;  il  forma 
ensuite  avec  lui  une  association  commerciale  dont  les  degrés  ne 
sont  pas  connus,  et  qui  cessa  en  1546  par  la  mort  de  Simon  de 
Colines. 

Quel  fut  le  temps  de  la  mort  de  Henri,  ce  ne  put  être  qu'après 
le  24  juillet  1520.  une  édition  à  son  nom  portant  cette  date?  Une 


980 


HENRI  PREMIEH. 


autre  dxi  VÏI  des  CaJendes  de  novembre  (26  octobre)  pourroit  faire 
supposer  qu'alors  il  C-toit  encore  vivant;  mais  dans  ce  même  li\w 
le  privilège  accordé  à  Simon  de  Colincs  est  du  1 1  octobre ,  même 
nnn<?e  ;  Henri  n'existoit  donc  plus,  il  étoit  mort  d'août  à  septembre  : 
et,  si  à  la  fin  de  cet  ou\Ta^  \Promptunrium  jurU)  on  voit  encore 
Ea:  officina  Henrici  Siepluini^  bien  qu'avec  la  date  de  novembre, 
c'est  qu'il  aura  éi(^  dans  les  convenances  de  procédé  ou  d'intérêt 
de  laisser  sous  le  nom  de  Henri  un  livre  assez  considérable ,  deux 
volumes  in-folio,  achevé  ou  presque  achevé  au  moment  de  sa  mort. 
Un  autre  livre.  Jristotelîs  Ijogica,  avec  le  nom  de  Simon  de 
Colines,  prouve  encore  que  si  son  mariage  avec  la  veuve  n'eut  pas 
lieu  avajit  1521  .  ce  qui  étoit  bien  assez  hâtif,  dbs  1520  Simon  de 
Colines  étoit  successeur,  et  installé  dans  l'établissement. 

Quelque^uns  font  mourir  Henri  à  Lyon  ,  mais  c'est  une  pure 
méprise;  on  l'aura  confondu  a\xc  Henri  II.  son  petit-fils,  qui 
soixante-dix-huit  ans  après,  en  (598  .  mourut  effectivement  dans 
cette  ville. 

Plus  heureux  que  Robert,  son  fils,  Henri,  venu  avant  l'explosion 
de  la  réforme  religieuse,  et  dans  les  premiers  temps  du  progrès ' 
littiîraire.  n'eut  point  sa  vie  traversée  et  fatiguée  par  des  persécu- 
tions. Jouissant  de  rcstimc  et  de  la  considi^ration  dues  à  ses  hono- 
rables travaux,  il  eut  de  nombreux  amis  et  d'illustres  protecteurs. 
Le  savant  G.  Budé ,  François  Briçonnet.  le  Cardinal  Guillaume 
Briçonnet.  et  son  nevpii  rÉvêque  Briçonnet,  le  premier  Président. 
Jean  Ganay,  les  trois  Du  Bellay,  et  plusieurs  autres  savants  per- 
sonnages, eurent  pour  lui  la  plus  bienveillante  amitié. 

Un  des  savants  de  son  temps  qui  eut  avec  lui  le  plus  de  rappoils 
littéraires  et  typographiques,  fut  Jacques  Le  Feb\Te  d'Étaplcs*. 
dont  le  nom  latin  {/acobtis  Faber  Stapulensis] ,  figure  sur  tant  de 
volumes  de  ces  quinze  à  vingt  années,  Josse  Clichtou  {Jof/ociu 
ClichtoveiLs) ,  ecclésiastique  comme  I^  Fehvre  ,  et  assez  bon  prédi- 
cateur, imprima  aussi  chez  Henri  une  multitude  de  dissertations' 


*  CltovilKfT  le*  noraron  Fafary,  mai»  c*e«l  un  nom  yar  lui  refait  Mir  le  Ulîn  Faher  ^ 
(t  point  dn  tout  crliii  ttr  ce  saviial  eedêsimUque. 


HENKl  PHI^MIKR. 


3S1 


ecclésiastiques  dont  la  plupart  sont  de  sa  comptwition.  Parmi  les 
correctpurs  employés  par  Henri ,  quelques-uns  ont  acquis  une  cer- 
taine n^putation ,  surtout  : 

Beatus  Rhenanus ,  savant  bien  connu ,  le  Cretois  Pierre  Porta , 
Mich.  Poiitanus,  J.   Solidus.  et  Volgacius  Pratensis. 

Dans  une  lettre  \epistola\  de  J.  Le  Febvre  a  Guillaume  Budt',  enl 
tête  de  Jristotelis  moralium  Cotwersiones  très,  1 5  l(J,  in-folio,  il  est 
l'oit  mention  d'un  Jean  Estienne  designatum  Prœsuiem  yercella- 
nun  (nommé  à  l'archevêché  de  Verreil).  Un  portrait  in-4",  gravé 
par  Léonard  Gaultier ,  en  1618  ,  représente  oji  François  Estienne  ' 
qui  en  1593  était  âgé  de  quarante-quatre  ans,  rt  Pnl-sidentau  par- 
lement de  Pro\enoe.  Ce  François  étoit  probablement  de  la  famille 
du  Jean  Ëstieime  de  lûlO,  mais  rien  ne  fait  connoïtre  si  l'un  ou 
l'autre  appartenoit  de  près  ou  de  loin  à  celle  des  Imprimeurs.  C'est 
probablement  sur  ces  deux  seules  indications  que  dons  une  notice 
snr  Robert  I"  et  sur  Henri  11 .  de  M.  Firmin  Didot .  imprimée  à  la 
suite  d'un  volume  de  ses  poésies  firançoises,  in-12  et  in-8,  il  est 
dit  que  Henri  ,  chef  de  cette  famille  ,  admirateur  de  l'art  typogra- 
phique, ne  craignit  pas,  pour  l'exercer  lui-même,  de  déroger  à 
l'antifjue  noblesse  de  sa  rftce,  et  même  d'encourir  i'exhérédation 
paternelle.  On  y  voit  encore  que  les  études  de  Henri  s'étoienl  prin- 
cipalement dirigées  vers  les  arts  et  les  mathématiques....  que  le 
jeune  Robert  fit  des  progrès  incroyables,  sans  presque  avoir  d'au- 
tres secours  que  sa  propre  intelligence  et  son  extrême  application. 
Je  veux  bien  que  Henri  soit  né  d'un  père  noble,  que  ce  père  l'ait 
menacé  d'exhérédation ,  ou  même  déshérité,  parce  qu'il  adoploit 
une  profession  qui  valut  à  lui  et  aux  siens  plus  d'illustration  réelle 
que  n'auroit  pu  lui  en  donner  une  ample  collection  d'anciens  ou  ré- 
cents diplômes  et  titres  de  famille  ;  mai»  on  aimeroit  savoir  à  ijuelles 
autorités  contemporaines  sont  dues  des  informations  aussi  positives. 

Aimeloveej)  au  contraire  ne  trouve  point  mention  du  père  de 


En  Ifiîl  ji>  voH,  impriint'  cliez  AatoÏDe  Eslienne,  ••  Tnniù  de  la  conversion  de 
moùtrc  Jrao  Estiraoe,  Hrcrêtaire  de  b  Ctumlnrdu  Roy.  ••  Cv  Jean  éloit  miu  doute 
de  ccU(*  aulif  familWï  d'Esliniue,  ri  |in>l-clH>  nt<^ni<-  fiU  du  Prt'ùdrnl  Fran(^>is. 

3B 


3»2 


HENRI  PREMIER. 


Henri  ;  *  Quod .  an  studio,  quia  adeo  celebris  non  fuit,  vel  igno- 
rantia.  nulîus  déterminais  aud*!0  «  ,  pag.  6.  Maittaire  qui  sans  doute 
aussi  a  beaucoup  cherché ,  ne  dit  autre  chose  que  :  «  De  primi 
Henrici  natalibus  nil  ccrtc  occurril.  -  pag.  4;  et  plus  loin.  pag.  1 , 
"  ..QuoniaiD  iiicorta  de  Honrici  Stepbani  natalibus  oniniu ,  nihil- 
que  de  ejus  educatione  quod  dicerem  occurrerel ,  malui  viros  huiC. .  . 
coœtaneos. . . .  memorare....  » 

Je  n*ai  pas  trouvé  de  renseignements  plus  précis  dans  raon 
examen  d'autres  écrits  anciens  ou  plus  récents ,  s' occupant  plus  ou 
moins  des  Estienne.  De  même  aussi,  rien  ne  m'a  appris  que  Robert 
n'ait  dû  son  instruction  presque  qu'à  lui  seul.  Jusqu'à  plus  am- 
ples informations,  je  croirai  que  ce  sont  «les  conjectures,  bienveil- 
lantes sang  doute  et  honorables  pour  Robert,  mais  seulement  des 
conjectures.  Le  grand  nombre  de  sa\ants  qui  furent  en  relation,  et 
même  en  intimité  avec  son  père,  me  fait  au  contraire  penser  que 
cet  intelligent  et  studieux  jeune  homme  aura  plus  d'une  fois  été 
guidé  par  de  doctes  conseils,  et  que  son  ptre,  tr^s  savant  lui-même, 
ne  faillit  point  à  lui  procurer  le  bonheur  d'iui  enseignement  régulier 
et  suivi. 

A  l'occasion  des  errata  que  Henri,  <r^  soigneux  de  la  correc- 
tion de  ses  livres,  eut  l'attention  de  mettre  à  quelques  volumes,  on 
a  dit  que  c'étoit  un  usage  inconnu  alors  a  ses  confrères.  Je  n'ai 
point  cherché  à  vérifier  jusqu'à  quel  point  ceci  est  exact  quant  à 
rimprmierie  parisienne;  mais  de  lltaîie  et  d'autres  pays  on  connoît 
beaucoup  de  volunwîs  antérieurs  à  Henri  Estienne  dans  lesquels  des 
errata,  et  quelques-uns  même  trbs  étendus,  font  une  sorte  d'amende 
honorable  pour  les  fautes  échappées  tant  à  l'auteur  qu'à  l'Imprimeur. 

Maittaire  termine  sa  Xotice  sur  Henri  en  disant  de  lui  qu'il  avoit 
trouvi^  rimprimerie  dans  l'hiver  de  l'ignorance ,  d'où  il  l'avoit  ame- 
née à  un  très  heureux  printemps,  laissant  après  lui  l'espoir  d'une 
riche  automne,  produisant  les  meilleurs  fruits.  -....Spein  illam  non 
fefellerunt  tilii . . . .  Denique  patemam  industriam. , . ,  superarunt. ...» 


ROBERT    ESTIENNE, 


PREMIER  DU  NOM. 


Des  trois  fils  de  Henri  Estienne  ,  Rolwrt ,  François  et  Charles , 
tous  trois  recommandables  par  un  grand  savoir  et  pur  d'utiles  tra- 
vaux ,  Robert  est  celui  qui ,  inrmiment  supérieur  ù  ses  deux  fi'èrcs,  a 
le  plus  de  titres  à  la  renomini.%.  et  dont  la  vie  a  été  mêlée  de  plus 
d'incidents  remarquables  ;  aussi ,  quoiqu'il  ne  soit  que  le  second  des 
trois,  c'est  de  lui  que  je  vais  m'occuper  d'ahord.  H  vint  au  monde 
en  Tannée  1503  ;  si  l'on  ignore  compMtement  où  se  passi-rent  l'en- 
fance et  la  jeunesse  de  son  përe,  on  doit  quant  à  lui  présumer  que 
ce  fut  à  Paris,  dans  la  maison  paternelle,  au  milieu  des  travaux 
typographiques,  que  s'écoula  tout  ce  commencement  de  sa  labo- 
rieuse vie.  Quels  furent  ses  précepteurs?  Jusqu'à  quel  point  fut-il 
dirigé  par  les  conseils  et  les  enseignements  de  son  p6re?  C'est  ce  qui 
est  demeuré  tout-à-fait  mconnu;  mais  il  fut  indubitablement  très 
bon  disciple  de  tri«  bons  maîtres ,  à  en  ju^r  par  la  haute  capacité 
dont  il  donna  des  preuves  dès  les  premiers  temps  de  son  initiation 
aux  travaux  par  lesquels  il  s'est  si  émineimiieiit  distingué.  Il  paroît 
que .  ni  avant  la  mort  de  son  p&re  qui  eut  lieu  vers  la  fin  de  l'été 
de  1520,  ni  dans  le  temps  qui  la  suivit ,  il  ne  quitta  la  maison  pa- 
ternelle où  dès  1521  sa  mère  amena  un  nouvel  époux.  Travaillant 
dans  l'Imprimerie  devenue  par  ce  mariage  la  propriété  de  Simon  de 
Colines ,  Robert  par  son  intelligente  acti\ité  y  occupa  bientôt  la 
première  place  après  celle  du  maître  ■  dès  1523  fut  publiée  une 
édition  in- 16  du  Nouveau-Testament  latin,  imprimée  dans  le  coure 
de  1522,  et  dont  la  révision  ,  ainsi  que  l'exacte  correction,  lui  sont 
entièrement  dues.  Quelques  rectifications  que  s'étoit  permises  le 
jeune  t:\liteur  pour  certains  passages  qui  lui  sembloient  altérés,  et  plus 


3B4 


HOBEKT  PKHMIËH. 


encore  le  déplaisir  de  voir  de  cette partiedes  Livres-Saints  une  ùdition 
portative ,  exécutée  avec  élégance,  très  correcte  surtout ,  et  tendant 
à  rendre  la  lecture  de  ce  divin  livre  d'autunt  plus  populaire .  firent 
jeter  les  hauts  cris  ami  Sorbonistes  .  et  donnèrent  commencement  à 
ce  système  de  haineuse  persécution  qui  jeta  tant  d'amertume  sur 
sa  vie  entière.  Les  Docteurs  qui  dès-lors  auroient  bien  voulu  le  faire 
condamner  comme  falsificateur  des  livres  sacrés  ,  ne  purent  cepen- 
dant réussir  à  faire  défendre  le  débit  et  la  circulation  de  son  volume, 
ainsi  qu'on  le  voit  dans  le  très  curieux  écrit  qu'en  1552  Robert  pu- 
blia à  Genève  en  tête  de  sa  réponse  aux  Censures  de  la  Faculté, 
comme  une  espèce  de  compte  rendu  de  sa  conduite ,  et  que  je  réim- 
prime à  la  fin  de  ce  volume. 

Simon  de  Colinesi  i>ersonnellement  occupé  de  la  gravure  de  ses 
élégant-s  italicjues  qui  sont  presque  entièrement  son  ouvrage,  et 
auxquels  il  dtiit  la  plus  grande  partie  de  sa  réputation  ,  étoit  d'au- 
tant plus  porté  à  se  reposer  de  la  direction  de  l'Imprimerie  sur  les 
soins  de  son  jeune  parent  qui  montroit  une  habileté  si  prématurée, 
et  justifioit  si  bien  sa  confiance. 

Robert,  après  avoir  travaillé  quelque  temps  dans  l'Imprimerie 
de  son  be^u-père ,  eut  le  désir  bien  naturel  de  devenir  Imprimeur 
pour  son  propre  compte  ;  et,  en  attendant  qu'il  eût  pu  réitssir  à 
compléter  un  établissement  typographique,  il  s'occupa  vers  1524 
à  recueillir  dans  plusieurs  anciennes  Bibliothèques  de  Paris,  et  no- 
tamment dans  celles  de  Saint-Grtîrmairi-des-Prés  et  de  Saint-Denis, 
les  matériaux  d'une  nouvelle  et  meilleure  édition  de  la  Bible  latine. 
U  en  revit  l'entier  texte  sur  plusieurs  exemplaires  tant  imprimés 
que  manuscrits ,  entre  autres  sur  la  Polyglotte  d'Alcala  qu'il  fit 
venir  d'Espagne  à  ses  frais',  et  rassembla  en  un  corps  la  multitude 
de  variantes  bibliques  qui  résultèrent  de  ces  diverses  collations. 

En  1526 ,  et  probablement  m^me  dès  les  derniers  mois  de  1525, 
on  le  voit  possesseur  de  l'établissement  t3q>ographique  situé  rue 
Saint-Jean  de  Beauvais  ** ,  sans  doute  dans  la  maison  paternelle, 


Voyvz  PnrTal.  iii  Itiblu.  lâiS,  io-fol. 
'  Swival,  Atilirptit^l  <\r  l'aiis,  dit  tpK-  daits  rdU* 


mv  oit  ïoyoil  (Uicorr  TOli- 


UOBKRT  PBEMIEU. 


OÙ  ne  pouvoient  manquer  d'exister  encore .  tant  en  livres  de  fonds 
qu'en  ustensiles  d'Impnmerio,  et  indivis  entre  les  trois  jeunes 
frères,  d'importants  restes  du  négoce  typographique  de  Henri,  leur 
père.  Robert  prit  pour  manfue  un  Olivier  qu'il  accompagna  de  la 
devise,  ou  motto  :  Noli  altiua  jtapere,  serl  time ,  et  quelquefois 
seulement  :  A'c//  altuni  sapere.  Paul ,  Ep.  aux  Romains ,  xi ,  20. 

Vers  ce  même  temps  Robert  t'épousa  la  fille  du  savant  professeur 
et  Imprimeur  Josse  Bade  (Jodocus  Badins)  nonimi-e  Perrelte  par 
La  Caille  ',  Pétronille  selon  d'autres,  et,  selon  Prosper  Mar- 
chand ,  Pérale.  Fille  et  femme  de  deux  hommes  habiles  et  instruits . 
elle  av oit  elle-même  beaucoup  d'instruction,  et,  sans  la  moindre 
prétention  à  la  science ,  savoit  assez  de  latin  .  non  pas  seulement 
pour  bien  comprendre  les  conversations  qui  se  tenoient  chez  elle  en 
cette  langue,  mais  pour  y  prendre  part  convenablement  et  avec 
quelque  correction.  Elle  en  avoit  des  occasions  fréquentes  :  la  mul- 
titude des  savants  qu'amenoient  dans  cette  maison  leurs  rapfrorts 
littéraires  avec  Robert  qui  les  recevoit  fort  bien ,  grandement 
même,  et  dont  plusieurs  furent  ses  commensaux,  y  avoit  mis  en 
habitude  d'employer  le  latin  pnur  langage  commun  entr*^  dc^  per- 
sonnes ik  la  plupart  desquelles  le  grec ,  le  latin ,  et  même  l'hébreu  , 
étoicnt  plus  familiers  que  le  fran(;ois.  Entendant  sans  cesse  parler 
latin ,  les  enfants  de  Robert ,  sa  femme ,  ses  domestiques  même 
s'habituoieJil  à  s'exprimer  en  cette  langue  ;  ce  qui  fit  dire  avec  quel- 
que vérité  que,  de  la  cave  au  grenier,  chacun  dans  cette  maison 
parloit  latin  **.  C'est  ce  qu'exprime  très  bien  une  lettre  de  Henri 


■ 


\'wT  que  Robert  Eftlienne  a%'oit  prù  pour  emcigne.  SamaJ  écrivott  en  1650  :  il  est  pro- 
ltal>le  que  rolivîrr  donviu^  eii  pljH,v  plut  lniiç-mn|a  encore,  el  rtstA  [u  inanpic  de 
Librairri  ou  Imprimeurs  qui  po»léneurciiiCDt  occuptreiit  ccItc  niaiMiu.  Ou  a  pu  toïr 
dAOA  les  Annales  Alduu>s  que  l'Ancre  placce  par  Antoine  Manuce  ffur  u  boutique  ■ 
Ki(l()i;nn,  y  rhiil  cncunr  il  y  n  très  peu  d'années,  que  rrmimieiil  vWv  fut  di*jiO«éi:  el 
vendue  en  Angleterre.  A  Florence,  sur  U  Iwuliquc  quePliil.  Junta  ya\oil  en  1497,  on 
\uit  eurore  aujourd'hui  le  \'\m\  l,u  rtHigc  An  Junta. 

*  La  Caille  est  exact.  Lu  acte  public  de  ISâS,  iDiftrimé  dam  U  Bibliothèque  dc& 
Cttartef,  et  que  je  reproduis  dans  ce  lolunic,  lauonunc  Perrelte  Bade. 

**   Vojcf  a  la  fin  de  cette  hiograjUkie  daii<t  une  pièce  dr  %eit  lalinii  de  J.  Uaurat  : 


HOUEHl  ritKMlER. 


a  son  ftls  Paul ,  servant  de  préface  à  lAuIu-Gelle  de  1585  ,  in-8. 
Voici  ce  passage  :  plusieurs  autres,  tous  fort  curieux ,  seront  cites 
dans  le  cours  de  ces  Notices. 

«  De  avi  quidem  certè  lui  Roborli  Stephani  familta,  non  df»siml  qui  lestarl 
poflsint,  seiriea  qiiudaliu  in  nulla,  »*\  rem  iJlerdriaiii,  quodalliiiot,  vidisaeî^ 
ipsas  uLium  fumulas  magnam  Lalinarum  voowm  partfim  intelligentes,  mulUi 
eliam  [Acd  qiiasdani  depravalL')  lotjuoiitps.  Xmw  autem  tuac,  eorum  qiia*  lali- 
ii6di04^bantur  (nisi  rarius  aliqual  vocabuliim  intprmlsctîretur)  liaud  multù 
diffîcilior  enit  inlellccluâ  i]uàni  si  dioU  sernioiR'  Gallifo  fuissent.  Ouid  de 
siipcrslite  sorore  mca,  autila  aulL'iii  Uia,  iiomini*  Katharina,  dicam?  llla  quo- 
que  eorum  quîc  latine  riicuntnr  iniprprotom  non  dwîdrrat.  Milita  vero  et  ipsa 
codem  loqui  soriiionr  poU'sL,  i!L  quidem  iUi  (lic-et  nonnunquani  impingal,)  ul 
ah  omniUuïiinlelligatur.  Undi*  illi  h%c  Lalinx  lingua?  cognilio^  Artemcertâ 
gramirtnlicani  haud  nwj^istnmi  tiabiiil  ;  ncc aliiis  illi  hac  in  re quàm  usus  pra^ 
ivil.  EtKlein  enim  ukxjo  Lalinam  !in;;uam  ciidicil,  qua  inler  Galloa  Gallica, 
inter  IlJilwlUilica,  intcraliosaliadi^ci  solol.  « 

n  £t  quoniani  hune  in  iicrnioncm  incidi,  ut  scias  quam  fuciillateni  discendi 
linguam  illam  familia  quas  inihi  paterna,  tiht  avita  ml,  giippeditaril,  audi 
rem  opptdô  quàiiidignain  qujr  inL(T  illiusfatniliu*  memorias  (ut  Gelliano  utar 
vocabulo)  refi'ratiir.  Fuit  tenipu-i  qiiuni  avus  luus,  Rolwrtus  Slephanus,  de- 
comviniliun  cjucirmiani  liU'nirium  dumi  habcR"!,  iTuniquf!  ut  TravTuM  (omnium 
naliomim),  ita  cliiim  KoiyjÀtuooc»  (omnium  linj^uarum);  nam  ul  ex  omnibus 
naliontbuâ  ronflatus,  ita  etiam  omnium  lîii^uarum  erat.  Deccm  hi  parlim 
litorali,  parlim  litrnitisaimi  viri,  quorum  quidam  rorreclorio  munerc  funge- 
banlur  .(iiqiie  pra^serlim  qui  epi;iramniuUï  puiulrenia  fjus  odilioni  Thosauri 
Luliiii  priefi.xtTunl)  quum  sifut  ex  diversis  «riimtli  eraut  t;cnlibus',  sic  cliam 
divorstim  !iorinoni<m  vtrnaculum  batuorenl,  lingua  Latina,  Uinquam  communi 
intcrprck',  int*'r  se  utcbanlur,  .V.  quum  ex  hisdect'm  lïiodôhos,  jnod6  illos, 
famuli  paritpr  et  famulie,  de  rébus  quas  ipsi  ipsa?quc  vel  novorant,  vel  sal- 
tem  conject«ire  [lolonint,  collo(]uenles,  qiiin  «'tiant  in  men^  quotidie  cûm  de 
aliis,lùm  vero  de  iis  quonim  iMa  w)let  arîîumt'ntum  su^K^rere,  sormonem  ha- 
bentes  audiront,  ita  siiai^  [KHuhiUm  aiirp5  verbis  illorum  assuefacit^tiant,  ut 
uoa  &otum  plcraquc  eorum  quse  dicehant  iotelligere,  sed  quœdam  etiam  eto- 


*  "  Pa»  an  de  ce>  dix  comctcors nVitt  cumpm  dc-ui  phrases  dr  François  »  dit 

M.  Cra|te1et,  page  8*  de  son  crril  »  la  louange  dt;  François  V"  el  de  Roliert.  C'est 
coocliirr  de  ce  paui)^  bien  au-delÀ  de  ce  qii'îl  foil  cnleiHlre.  Que  ces  (lis,  MtinU,  de 
uatioiis  diverfttsa,  aient  eu  difficulté,  vl  même,  ktuiout  vùIik  eux,  impoMibilili'  de 
faire  usage  de  la  langue  IriiiiçoÏM*.  i.-cla  »e  cuiiçoil  ;  mais  qtte  \Mt%  un  dViii  ne  filt  en 
état  d'cnlentlrednu  phrases  de  Trançoi»^  Henri  nr  ledit  pas,  ci  r'esl  de  Unile  iii\iai 
«rmhtauce. 


I 


qui  vîilerenl.  Jaiu  verôul  lioc  totuin  runiiliiim  iBtinitati  nâsucfaciebat,  quott 
ego,  fniterque  mf>us  Rol)erl4is  Stcphaniis,  non  aliaqtiàm  l^linii  apiid  patrcm 
vcl  quonipiara  ex  ilHsdcoemvirU  uli  lingiia  audercmus,  ox  quo  jadis  primis 
fundiinif^ntiâ  balbulirc  in  ca  cœpcraniiis.  n 

«  Ouorsum  verô  ha'c  oninia?  lîi  ostondam,  ignorantiam,  quîc  in  aliiâ  plo- 
risqiio  ramiiiiïf  turfMà  lanlitiii  diri  potost,  in  mna  habitum  iri  propemodunn 
piacularom.  •  [Vraf.  in  Udlium,  4o8.S,  pag.  12-13). 

Robert  perdit  cette  première  femme,  mî^re  de  tous  ses  enfants , 
et  ce  fut  au  plus  tard  en  1547 ,  car  en  cette  unnéc-là  il  y  eut  entre 
les  enfants ,  tous  mineurs .  partage  légal  des  biens  de  la  succession 
de  feu  ievir  mère;  et.  par  le  registre  des  baptêmes  et  mariages 
de  Genl've  ,  on  voit  que  le  1 4  d^.embre  1 350 ,  un  second  mariage 
de  Robert  avec  Marguerite  Dps<'hamps ,  dite  Durhemin  ,  a  ét(5  con- 
finné;  formalitt^  inusitée,  je  dirai  même  incoimue  en  France. 

L'inspection  de  la  nomenclature  chronologique  et  raisonnéc  des 
éditions  de  Robert  fait  voir  que  si  pendant  tout  le  cours  de  sa  vie 
il  ne  laissa  point  passer  une  année  sans  mettre  au  jour  (|uelques 
bonnes  éditions  des  meilleurs  ou\Tages  en  ancienne  littérature ,  les 
Livres-Saints,  dans  les  trois  langues,  hébraïque,  grecque  et  lutine, 
objets  de  ses  éludes  et  soins  continus,  furent  par  lui  fréquemment 
reproduits  en  éditions  tantôt  entières,  tantôt  partielles,  mais  tou- 
jours belles  et  savantes.  Je  ne  crois  pds  qu'il  puisse  être  utile,  ni 
fort  agréable  au  lecteur ,  que  dans  celte  seconde  partie  je  le  prenne 
comme  par  la  main  pour  lui  faire  faire  une  re\Tie  forcée  de  ces  di- 
verses impressions ,  soit  de  Robert ,  soit  de  ses  parents  et  descen- 
dants, et  ainsi  reprendre  d'une  manière  brisée ,  non  sans  d'inévitables 
lacunes,  ce  qu'on  voit  au  long,  et,  j'espère,  avec  quelque  exacti- 
tude, dans  la  premii're  partie  de  cet  ouvrage.  Il  ne  doit  donc  se 
trouver  ici  rien  qui  ait  physionomie  de  catalogue;  les  mentions  qui 
y  seront  faites  devront  avoir  bien  moins  ptmr  objet  des  renseigne- 
ments bibliographiques,  dont  la  place  est  ailleurs,  que  d'exposer 
la  marche ,  la  progression ,  et ,  s'il  y  a  lieu ,  les  al>errations  des 
travaux  de  ces  hommes  qui  ont  mérité  qu'on  écrive  leur  histoire. 

Suivant  l'usage  de  ces  temps-là  Robert  mettoit  ordinairement  sur 
ses  frontispices  l'année  avec  son  nom ,  Parisii^^  ou  Lutetiœ,  Àpiid 
Robertum  Sfephaniwt,  M.  d.  xxvi,  ce  qu'il  répétoit  à  la  fin  du 
volume,  presque  toujours  en  y  ajoutant  l'indication  du  mois,  et 


288 


ROBEKT  PHEMIEH 


même  celle  du  jour .  mai»  cette  dernitTe  mention  plus  fréquemment 
omise  par  lui  qu'elle  ne  l'avoit  été  par  Henri ,  son  përe. 

On  a  prétendu  que  Robert  étoit  en  Imbitude  d'exposer  ses  feuilles 
d'épreuves  dans  des  endroits  publics,  dans  les  places,  sur  les 
ponts,  etc.,  promettajil  une  récompense  à  ijuiconque  y  découvriroit 
quelque  faute.  C'est,  je  crois,  un  canic  bon  à  reléguer  avec  celui  des 
caractî'res  d'argent ,  argentei  trpi ,  employés  par  quelques  habiles 
Imprimeurs.  Que  des  personnes  étrangères  à  son  Imprimerie  .  des 
étudiants  surtout ,  qui  toujours  ont  abondé  dans  ces  quartiers ,  dans 
la  place  Cambray  si  voisine  du  domicile  de  Robert ,  aient  été  plus 
d'une  fois  invités .  el .  pai-  l'attrait  de  quelque  récompense,  encou- 
ragés à  chercher  des  fautes  dans  ses  épreuves ,  c'est  là  ce  que  son 
désir  bien  reconnu  de  donner  des  livres  corrects  rend  tout4-fait  vrai- 
semblable. 

Dans  ces  années  oix  les  études  littéraires  et  la  lecture  des  bons 
auteurs  grecs  et  latins  commençoient  à  être  plus  rt^iiandues  en 
France,  ce  (|ui  mnn(|uoit  surtout,  c'étoient  les  livres  plus  ou  moins 
élémentaires  de  grammaire  tant  grecque  que  latine;  aussi  la  pre- 
mi6rc  moitié  de  ce  siècle  les  vit  se  multiplier  beaucoup  en  France . 
bien  moins  par  la  réimpression  d'anciennes  méthodes,  que  par  la 
publication  de  nouveaux  ouvrages  dans  lesquels  les  Mélanchtbon , 
les  Drapaut^^e ,  Mathurin  Corrlier ,  le  grand  Erasme  même .  J.  Pd- 
lisson  ,  l'Aiiglois  Th.  Linacre  ,  les  Estienne  et  plusieurs  autres  doc- 
tes personnages  p?-éparoient  lu  voie  à  ces  excellents  et  tant  perfec- 
tionnés ouvniges  de  grammaire  que  les  temps  suivants  et  notre 
siècle  même  ont  vu  paroître.  Aussi  les  onze  publications  qui  occu- 
pèrent la  première  année  typographique  de  Robert  sont  presque 
toutes  des  Uvres  ou  cahiers  élémentaires  servant  comme  d'inlroduc- 
lion  à  la  réimpression  d'auteurs  classiquescommencée  dès  cette  année 
1526  par  un  volume  de  Cicéron,  Eplstoiee  famii tares ^  et  qui  va  être 
continuée  sans  inlerrupLion  dans  les  années  suivantes.  * 


*  D'après Panzcr qui  ivappuie de  U. Clémcot ,  It  Rev.  M'ill.  Pan-  OremcU  '  [A P^iew 

*  Rxtrait  rt  r^nina  d*  ca  qar  lUn»  dtrer«  aainir*  plu*  au  moto»  «xactm  on  IroDffv  >ar  li^^ 
lenps  {itimitif»  <le  la  Tj  |Ht((raptùc  [wrisiciinf ,  ntU  peu  ou  même  potel  d«  reoMigaameata  ao 
rèjnlUnt  de  n^chercbra  ptd'rsancni  pcnoufirU  laxqnla  il  ae  paroU  païqae  la  aaraBl  aatcar 
■it  «Il  U  volonlè  4c  *t  lin«r< 


I 


ROBERT  PREMIER. 


Sfl9 


t'hacune  de  ses  éditions  entières  ou  partielles  de  la  Bibli?  fut  dans 
la  carrière  typographique  de  Robert  un  tHénenifrit  d'une  réelle 
importance .  soit  pour  ce  quelle  ajoutoil  à  sa  réputation  de  savoir 
et  d'habileté,  soit,  et  plus  encore,  il  est  malheureux  d'avoir  à  le 
dire ,  à  cause  de  ce  qui  en  résultoit  de  fâcheux  pour  sa  tranquillité 
et  son  bien-être.  A  commencer  au  Nouveau-Testament  latin  de 
1523 ,  di^jà  nientionnt^ ,  il  n'est ,  je  crois,  aucun  de  ces  recomman- 
daJtles  volmnes  qui,  attaqut)  par  les Sorboniates,  n'ait  valu  à  Robert 
des  persécutions  plus  ou  moins  patenter,  mais  conliimées  sourde- 
ment lorsqu'elles  sembloient  avoir  cessé.  On  a  vu  que  depuis  plu- 
sieurs années  il  a'occuiwit  d  une  édition  complète  de  In  Bible  latine  ■ 
en  1527  il  en  avoil  obtenu  le  privilège,  et  elle  parut  l'année  sui- 
vante en  un  volume  in-folio  (Voyez  ci-dessus,  pag.  27|.  Dans  la 
même  année,  avec  les  Institutes  de  Juslinien,  et  plusieurs  autn-s 
ouvrages,  il  publia  la  collection  des  Pandectes,  cinq  volumes  in-8, 
bien  remplis.  PJaute ,  Térence ,  avec  et  sans  commentaires ,  et  beau- 
coup d'autres  bons  livres .  sortirent  successivement  de  ses  presses; 
mais  le  plus  important  de  ses  travaux,  celui  qui  avec  les  éditions 
bibliques  occupa  une  grande  i)aj'tie  de  sa  vie,  c'est  la  composition 
de  plusieurs  dictionnaires,  dont  le  plus  considérable.  Thesmtrus 
Latin/r  ////^uff,  est  à  lui  seul  un  vrai  titre  de  gloire.  Ce  fut  l'insul- 
fisance  du  Vocabulaire  de  Calepin  qui  lui  en  donna  l'idée.  On  lui  de- 
mandoit  une  édition  nouvelle  et  meilleure  de  ce  livre  qui,  bien  que 
d'un  usage  alors  presque  imiversel,  ne  laissoit  que  trop  à  désirer; 
Robert,  après  s'être  mis  k  l'œuvre  à  plusieurs  reprises,  trouva  la  tâche 
si  fâcheuse,  le  besoin  de  changements  et  addiûons  si  considérable, 
qu  il  crut  bien  plus  à  propos  de  faire  en  entier  un  nouveau  dictionnaire 
^que  de  se  coiiïîumcr  en  rcctiiications  qui  après  tant  de  peines  ne 
produiroient  pas  un  bon  livre.  Ses  amiii  partagcoient  son  opinion . 
mais  ne  se  montroient  pas  disposés  à  venir  à  son  aide.  Plusieurs  de 

!ux  à  q\ii  il  s'adressa  le  réinsèrent;  d'autres,  après  avoir  promis. 


of  the  earlj  Parùian  Crtei  prru,  incluJing  tht  tivt*  of  Stephamu  Oxford^  183S, 
■%  vol.  in-^}  Ut  débatrr  Robert  par  le  traité  d'Apulée  De  Dto  Socmt'u ,  15tt,  in-fl. 
kt  b  arulc  rdition  StrphanitntK  »td(i  Iroûicme  Robfri,  1636.  Ip-t6. 

m 


«w 


HOllKhT  PUKMIIvH. 


se  dédirent,  mal^é  les  offres  d'hcmorairt's  considérables;  de  sorte 
qu'en  définitive  pcrâonne  ne  voulut  prendre  part  îk  un  si  pénible 
lainnir.  Cette  unanimité  de  refus  qui  dut  le  contrarier  vivement ,  lui 
inspira  une  résolution  courageuse  à  laquelle  il  doit  une  grande  partie 
de  sa  réputation.  Il  auroit  pu  n'être  jamais  qu'un  bon  Imprimeur, 
un  éditeur  consciencieux;  il  va  prendre  rang' parmi  les  plus  habiles 
lexicographes.  Cette  tâche  que  "chacun  trouve  trop  rude,  il  en  prend- 
la  chai|^,  s'en  occupe  aussitôt,  avpc  une  telle  artivité,  et  sans  doute* 
aussi  avec  une  telle  facilité  de  travail,  qu'au  bout  de  deux  ans  d'une 
pei*sévérancG  opiniâtre,  et  sans  autre  coopérateur  qu'im  modeste 
savant ,  Jean  Thierry,  de  Beauvais .  il  met  au  jour  "  la  première  édi- 
tion de  ce  lexique  si  utile,  et  qui  fut  si  bien  accueilli  dès  son  appa- 
rition. Quatre  ans  apr^s,  en  153().  une  seconde  tklition  fort  aug- 
mentée vint  satisfaire  à  l'empressement  des  acheteurs;  enfin  en  1543 
tle  nouviîlles  et  considérables  améliorations  élevèrent  cet  (mvraj^it  h 
trois  volumes  in-folio,  et  le  mirent  dans  l'étal  où  il  fut  laissé  par  son 
auteur.  Plusieurs  fois  réimprimé  d('])uis,  toujours  il  reçut  des  addi- 
tions nouvelles,  mais  de  cesaug^nicnlations,  beaucoup  ont  été  plutôt 
\me  oiseuse  surcharge  qu'un  accroissement  de  richesses.  L'édition  de 
Lyon,  1573.  due  aux  soins  de  l'habile  lexicoj^raphe  Robert  Constan- 
tin, n'est  pas  exempte  de  ces  inopportunes  adjonctions.  La  crainte" 
d'être  réputé  avoir  donné  une  édition  inc-ompli''te  les  fit  toutes  ad- 
mettre par  l'éditeur  Ant.  Rirr  dans  celle  de  Basle,  1740-43,  4  vol. 
in-folio  qui.  entre  autres  utiles  et  très  inq)<)rtuntes  augmentations, 
contient  des  notes  écrites  par  Henri  Eslienne  sur  les  marges  d'im 
exemplaire  de  1573,  encore  aujourd'hui  conservé  à  la  CibUothèque 
de  Genève. 

L'édition  de  Leipsic,  1749  ,  4  volumf»  in-folio,  est  cependant 
encore  supérieure  à  celle  de  Basic  :  dons  les  mains  habiles  de  J.  D. 
Gessnerelle  est  devenue  presque  un  nouvel  ouvrage.  Tous  ces  tra- 
vaux si  estimables  ont  été  depuis  éclipsés  par  le  Lexique  de  Forcel- 


•  fiinos  atmos  in  hoc  opcrc  dies  noclf«|up,  m  dooicsticK  et  corporis  fere  neglïgeiu, 
îta  dcHubvit  ul  qiioltdjr  duubiis  prelis  nutenaoi  siifltcrrel,  et  absque  ope  divins  oncri 
Mieeombeiidum  fiii^rit.  >-  Préf.  de  ce  Dictionnaire  utr  lequel  voyez  ci-<lruus,  pog.  37, 
48  n  5^. 


HOBEHT  THEMIEH. 


liiiî  à  qtii  ils  avaient  pr^aix^  la  voie,  et  dont  les  quatre  yoKimes 
iti-folio  uiipriiiiés  deux  fois,  et  supplr-meiités  à  Padoue,  se  sont  trou- 
ves à  Jeur  tour  primée  par  une  nouvelle  édition  en  quatre  voliunes 
grand  in-4'>  faite  aussi  àPadoueon  1827-32.  et  bien  sup^'^rieureaux 
deux  in-folios.  *  Ainsi  est-il  arrivr  au  ix'Iôbre  Vocabulain-  Anglois 
de  John8on,  dont  l'anoionne  rt^daction  reste  beaucoup  au-dessous  des 
deux  éditions  de  Todd,  1818,  5  vol.  in-4.  et  1827,  3  vol.  grand 
in-4  :  cette  dernière  surtout  est  certainement  la  meillcuru  édition  du 
meilleur  des  dictionnaires  ai  aucune  langue  moderne. 

Avec  le  Thésaurus  intitms,  dans  cette  même  année  1532  furent 
publiées  treiiœ  autres  éditions,  dont  le  Virgile,  avet^  les  Commentaires 
de  Servius.  in-folio,  et  une  réimpression  pareillement  jn-Jblio  de  la 
Bible  latine  de  1 528,  l'un  et  l'autre  livre  en  im  beau  caractère  neuf, 
et  d'une  grosseur  convenable  à  ce  format.  Cette  édition  de  la  Bible, 
peu  rec^herchée  aujourd'hui,  est  cependant  supérieure  à  la  précé- 
dente ;  et  un  passage  de  la  préface  rend  compte  des  nouveaux  effortâ 
de  l'éditeur  pour  en  faire  disparoîlre  le>  négli^'ences  qu'il  avoit  re- 
connues dans  l'autre.  Il  avoue  ••  se  non  nihil  in  priore  Bibliorum 
emissione  l'uissc  dorinitatum  ;  in  hac  vero  dari  tralaliuneai  prupe 
tntegram  et  illibatam  ;  dcnuo  cuai  veteribus  manuscriptis  quo;  annis 
superioribus  Monachi  S.  Dionysii,  itemque  8.  Gcrmani,  et  gravissi- 
mum  diud  Theologorum  Parisieiisium  Coilegium  ei  communicàrunl, 
coltatam,  adjectis  ad  interiorem  roarginem  divertis  interpretationi- 
bus,  cum  nbcliscis  et  asteriscis  (^uibus  Origenes  et  Hieronymus  usi 
fuerant.  -  Cette  i^ition  de  tous  pointa  si  reconmiandable,  el  à  la- 
quelle justice  fut  rendue  par  la  continuation  d'un  prompt  débit,  fut 
cependant  encore  attaquée  par  les  Sorbonistes.  •■  Theologi  Pariaien- 


'  Prrtqiie  aiiMilôt  après  roehèvemeitl  de  oHlu  imporlante  et  si  util«  rciniprefloioD , 
rt  ccruiaoïncnt  avant  que  va  laborieux  vdileurs  aicut  pu  obleoir  du  public  ochelrur 
une  jiMte  indemnité  de  leur  lonf;  travail,  tiiiiï  édition  faite  daua  tint?  ville  Je  Saite,  eu 
18SS-S8,  4  vol.  ^udiu-i,est  \<•uucapp^<>^i!tioIll(erl('^u^dde  rKurujM',  v\  tcra  peul-^tn* 
drtiilée,  réimprimée  mtaïc,  avant  que  les  Padouoiu  aivul  réussi  à  placer  leur  damier 
exemplaire. 

Il  paroit  qu«  MM.  Didotont  l'iuleatiou  d'a}otiter  à  Icitr  Tkrsaurtts  gntcm  un  Dtc- 
liitiuuiiir  latin  d'uitf  mladinn  unutt'llr,  cl  ilani  \n\nt'\  rint  ne  Hf  roil  iiêglifcé  |H)ur  le 
rriMlri'  pluftoinplc  rt  plu-«  i-\art  qm:  lou«  reu\  qui  rvultiui. 


29i 


KOBtiHT  IMiKMlKH. 


ses  eum  ad  ignés  usque  persequuntur,  quod  Biblia  imprimere  ausus 
ait,  •■  Resp.  ad  Cenjiurait,  pag.  7.  Rien  ne  ressemble  tant  à  des  re- 
dites que  ces  mentions  fréquentes  des  criailleries  et  mauvais  vouloirs 
de  la  Sorbonne  contre  Robert  rt  ses  Bibles.  Si,  animas  d'un  saint 
zèle  pour  la  wilulaire  diffusion  des  livres  bibliques,  ces  docteurs  eus- 
sent donné  de  fréquenta  témoignages  de  leur  satisfaction  pour  les 
travaux  du  savant  et  pieux  éditeur,  ne  scroit-il  pas  historien  ingrat 
et  infidfVle  celui  qui  n'auruit  souci  de  rendre  hommage  à  ces  respecta- 
bles preuves  d'un  zMe  vraiment  chrétien?  Je  n'ai  au  contraire  à 
faire  connoître  que  des  tracasseries  haineuses,  une  inimitié  opiniâtre, 
implacable  ;  il  est  dans  mes  obligations  non  moins  que  dans  mon  do- 
maine de  stygnmliser  la  déloyale  conduite  de  ces  faux  dévots.  (Pour 
tout  ceci,  voir  à  la  fin  du  volume  la  Hêponse  aux  Censures^  &c.) 

L'amour  de  la  paix,  le  besoin  d'une  vie  tranquille  pour  mener  à 
bonne  fin  toutes  ses  entreprises,  mirent  Robert  en  disposition  de  se 
résigner  aux  exigences  des  théologiens  ;  il  s'engagea  même  à  ne  rien 
publier  de  théologique  sans  leur  approbation  :  mais  ces  concessions, 
ces  témoignages  d'une  respectueuse  déférence  éloient  inutiles;  la 
Sorbonne  le  détestoit  plus  encore  qu'elle  ne  le  craignoit  ;  elle  eut  re- 
gretté peut-être  de  perdre  des  occasions  de  le  tourmenter. 

Ces  contrariétés,  ces  risques  même  ne  rempèchèrent  pas  de  per- 
sévérer dans  ses  pieux  travaux  sur  la  Bible  dont  \\  donna  en  1534 
une  édition  portative  ,  in-8  .  en  petits  caractères ,  et  avec  de  nou- 
velles corrections.  jVoyez  ci-dessus,  pag.   39. 1 

Ce  fut  en  cette  même  année  1534  que,  ie  13  janvier,  des  lettres 
patentes  de  François  1"  (du  protecteur  des  lettres  !)  *  défendirent  à 


*  Il  m'est  rvvtiiii  que  qiu-lquiii  personnes  »e  wouK  fonnaluées  do  mon  poinl  admira- 
ti(,  y  ont  xn  un  ingral  et  ralomutnix  oalrnge  mvm  Frau^ob  \^'  qw,  sdou  I«ur  rt» 
pcclucoH  ituceiKibililé.  rrlte  c\cUmatioii  CASAieroit  dp  Innuformcr  en  pnucripleor  des 
LHlra.  Oui,  ccrtnmvnuMit ,  F'raii<;m?t  I"  fut  \v.  prolcctour  des  art^  et  des  Lcllrcs,  U  le» 
Ilooora,  et  les  aida  |iiM«s'iiiinii-nt  du  plus  zc'-lé  palroiiagt-.  \\\n\  ur  poii\oit  mifiix  servir 
«t  KOHider  oellt*  aulniti'  a|])H-l«ii<-if  d(>  gloire  pfrsoaiidU-  qui  fut  ta  pfnsôc  dr  sa  \k 
(sticre,  !■  mobile  de  pri^pu*  timit^st-s  artiotu;  mais  si  1rs  l^ftli-es  furent  pir  lui  jirtH 
tvg^.  dAcaccmnit  encoura^tiTs,  eu  fut-il  moluK  le  proftrrqileur  dr  quicutiqur,  iiii^aie 
(Ku-mi  h-»  pluft  IfUii-N,  lui  ikuoî&mhi  taioriMT  \fs  opii)iouMH>ut«>lloA!  S-a  l>ellrcsKuyiile4, 


loat  Imprimeur  it imprimer  aucune  chose  sur  peine  de  la  iiabt.  Cet 
ordre  iii^ns«*  n'obtint  point  du  Parlement  la  sanction,  alors  et  pres- 
que toujours  si  facile,  de  l'enregistrement;  il  n'acquit  point  force  de 
loi.  mais  restoit  là  comme  un  épouvantai!  fonnidable  tenu  prêt  et  en 
n'-servepour  la  première  favorable  occasion  .Des  remontrances  du  Par- 
lement amenèrent  le  26  f(^vrier  suivant  de  nouvelles  lettres  patentes 
qui,  mettant  cellesdu  \'S\ii\3\\'wT  en  suspens  et  jurj-râ/ir*,  ordonnèrent 
au  Parlement  de  -  choisir  vingt-quatre  persoimages  bien  qualiffiez 
et  cautionnez  de&quelz  nous  \  le  Roi  )  en  choisirons  et  prandrons  douze 
qui,  seulz  et  non  aultrcs,  imprimeront  dedans  nostre  ville  de  Paris, 
et  non  ailleurs .  livres  aprouvez  et  nécessaires  pour  le  bien  de  la 
chose  publicque,  sans  imprimer  nulvune  composition  nout'elle ,  sur 
peine  d'estre  pugniz  comme  transgreaseurs  de  nos  ordonnances  par 
peine  arbitraire.. .,  et  jusqu'à  ce  qu'il  ait  été  satisfait  à  ce  que  des- 
suz.  et  que  lesdicts  noms  et  advis  nous  avcnt  esté  envoyez.,  nouâ 
avons  de  rechef  prohibé  et  défendu,  prohibons  et  défendons  à  tous 

iprimeurs  généralement,  de  quelque  qualité  ou  condition  qu'ilz 
«oient,  qu'ilz  n'ayent  à  imprimer  aulcune  c^ysa  sur  peine  de  la  iiart; 
le  tout  par  manière  de  provision  et  jusqu'à  ce  (jue  nous  ayons  plus 
amplement  esté  informé....  -  * 

Cet  ordre,  non  moins  rigoureux  que  le  premier  malgré  les  modifi- 
cations qu'il  seinbloit  promettre ,  ne  (ut  pas  non  plus  enregislré.  Les 


iliTalivm  nialp*!!  la  di^juipprohation  à  la  térilû  impuû&auli*  du  PurlmMiil.  irnrtioii- 
tii'til-i'ltcii  piu  d'igii^iii'ii'^'O^  5iipptir<-*s  roulrr  mi\  cpti,  ù  «avaiil$  fii»M'iil-il.'i.  owniicut 
mrUrc  t-u  liimicrr  qiioh|ue  êrrit  non  royolpfiientauloriiv?  Nalla-t-îl  pos  mt^fiK  jiiwprà 
rviaycr  (l'omp^Sclior  toiile  piiMiciilioii  iH)«*Hlf  ? 

*  Les  Lettres  patentes  que  je  viau  de  citer  ai  pai'tk  ne  paroiural  |usa\Dir  ètê  alor» 
imprilDi'ei.  VWfs.  «ml  niiv  t*)îi*!r«  du  Conseil  du  Pariement  tir  i'aru .  d'oi'i  4*llw  mit 
éli'  mpicvs  par  M.  l'aillaudH'r  qui  k*s  a  iiism-rj  diiuï  uo  MèmotfY  sur  t tntjtrtmtrit  t/e 
Paris,  lu  à  U  SuciviL*  Royalo  di«  Anliquairf«..ei  les  a  coniiuuniqnèe»  a  M.  Oupelet 
pjr  ipii  A\<fs  uttt  rU-  n>proiiuili<9  liltrr.ili>nirtit  rt  mi  mlier  daii.«  snt  Kliidr.s 'l'y|Hlgni* 
pliitpin  ,  lomc  1,  pag.  M  à  S7.  Apm  a\oir  niitki  m  1837  mis  tti  luniif'rr  ns  ordrrt 
fauriblci,  c«1  «rtv,  l'un  ticspitu  ^ipiificalif»  du  goiucmrtnrut  àc  Frannùa  1"'',  d  ùloit 
ipouihlr  (Ir  \e  |kav<wr  tiiut-à-fait  soiu  «ilmrr  en  1839  daiis  un  itHI  «ir  FmiH^is  I*** , 
rt  *ur  la  lV|to^nipliii*.  "Viiin  It-s  Ui-tnr»  Jr  «■»<■  iiM'^italilr  mnilKm  -■....  Ca-  n»i  (pw 
t'mi  Wa  |u&  tiaini  dr  iiunttNtinu'r  di*  iu>&  jouib  U'  t'i\u*nfiU4ir  dm  Ix*!!!-!-»,  >■  pM»tiP>  dr 


294 


ItOBKHT  PtlHMIKlt 


défenses  et  poursuites  continuèrent  comme  par  le  passé  au  gré  d'uTi 
[prudent  Lysct,  et  autres  agents  de  l'autorité;  en  1547.  1551, 
1 557  et  1 5<3 1  des  Edits ,  Ordonnances  et  Déclarations  réitérèrent 
les  délensfts  tantôt  au  sujet  de»  Livres-Saints,  tantôt  à  l'occaiàon  des 
Jilïelles,  &c...  et  enfin,  le  10  octobre  1563  di's  lettres  patentes  de 
Charles  IX  vinrent  préciser  et  régulariser  les  prohibitions,  en  défen- 
dant à  tous  Imprimeurs  d'imprimer  sans  permission  sur  peine  (festre 
fiendus  et  étranglez.  Celles-ci  furent  lues,  enregistrées  et  publiées 
sans  aucune  opposition  ni  remontrances. 

Aux  personnes  les  plus  consciencieusement  soumises  aux  décisions 
ultramontaines,  les  plus  méticuleuses  en  scrupules  de  croyance .  il 


je  m  $ah  tjurl  acte  de  politique  retigieuit  que  liii  avoiciit  arrache  les  obicuious  du 
cJerg(>,  «1  qu'il  nuhl'm  hif/tttli,  plusTotuulaimnuit  uu»  dutitr.  ••  (  Robert  Estienne  et 
U  Roi  f'raitçvù  I*',  pag.  33.) 

Ces  ordres  et  dpfeuses  ne  furent  |ioml  inU  ni  otdili  par  le  monarque,  ce  qui  sût  vu 
est  U  preu>i'. 

Trou  aiu  apn^  l(^  dt>u\  Lettres  |MilenlrA  de  1534,  uiie  Ordonnann!  datée  de  Moul- 
jM*UiiT.  \p  X  (liTtiubri'  1537,  prescrit  le  dépôt  à  la  Lihrairieltoyale  de  toute  pnMhirliiui 
des  prn^r»  rnini^ois»,  <'  jwur  n\oir  recours  au\dtt5  li«rt-s  si  de  furtiuie  ils  ctoient  ici 
après  pHrdi»  de  la  iiu'tnoîre  des  liommcs,  ou  aurtiurninit  immun  ou  variés  de  leur 
«raie  et  première  publication.  A  ces  cauMiJ  avous  très  expresshneni  Jérenda  à  tous 
Imprimeuni  el  Libraires...  de  iiostre  royaume...  t|ue  uul  d'entre  etii  uc  soil  si  osé 
l)i  liardi  de  inWli'v  ni  t-spitser  en  vente  en  novtredit  rovauine^  soit  eu  publir,  ni  eu 
secret,  ni  envoyer  oilleur»  pour  ce  faire,  aucun  livre  manuellciueul  imprimé  {wr  deçà 
(en  KrautY)....  en  qiirJ(|ur  laiipin  qnr  re  nuit....  de  aurieii  ou  de  inudenu^  aulenr... 
que  prerniiTcmeut  ils  n'aient  badié  un  dc^iLi  livres,  volume»  ou  caJiitrs....  cs-mati» 
de...  l'abbé  de  ReeJns  MellindeSiiiut-Gelais  ayant  la  cbarge  et  garde  de  noslre  librai- 
rie... dont  Icilit  libraire  on  In]|iriincur  sera  tenu  de  prendre  eertificaliou...  le  tmit  sur 

|>eiiH>  de  ronfiM'Ution  de  luus  i-t  rhaetin  des  livres  et  d'amt-udc  arbitr;iin> seinblablr- 

ment  \oulaus,  onluiuions  et  nmi!»  pbî^ht  (|ur  nul  deMJit.v  ImphnieurA  el  lil>raires....  oc 
piiiftsc  rendre  nnains  Uvres  unprimés  liurs  Udslreilit  royaume,  de  quelque  qualité^ 
quaniité  ou  discipline  qu'il  soit,  que  premièrement  il  n'en  baille  la  eonununicaticm  à 
ioeluî  garde  de  uostretUte  librairie,  mi  â  sou  commU,  pour,  si  Itesoin  est,  vu  fain»  soa 
rapport  à  noMre  conseil  et  aux  gens  de  la  justice  de  dessus  \vs  beu\,  potn-  Mivnir  s'il 
sera  tol<Table  d'cstre  vu...  et  diçne  d'ralre  mis  eu  tiostredite  libraîrii'.  et  piiblii;  par 
uoatredît  n>yaiinH-;  Icsdit»  veixleurs  seruut  tenus  de  itrrmlre  rerlifiL'aliuu  de  iiostre 


fie  peur  que  ci's  dis|iosilioti.v  d'uuc  saf^  |irc^oyaii«v  pour  Ir  liilur  aj^randissement  de 
M  Hdtliothi'qMe  rio\ftIr  ne  donnnv'<i*nl  a  croire  ipie  In»  (iTldtcal!^  du  mailtt-  de  l;i  Itliml- 


ROBERT  l'REMtER. 


pt 


faut  faire  ici  remarquer  que  cette  élaboration  si  prolongée,  cette  per- 
si^véranle  correction  de  la  version  latine  des  livres  bibliques  s'exer- 
çoil  alors  sur  des  textes  vagues,  évidemment  corrompus,  et  altérés 
par  un  long  passatre  à  travers  de  si  nombreuses  armées  d'ignorance. 
Aucune  autorité  littéraire  ou  théologique  n'en  fixoil  l'exacte  teneur. 
et  ce  texte  étoil  de  fait  dans  le  domaine  des  savants,  livré  investiga- 
tioni  et  pietntieonmi.  Il  n'y  avoit  donc  ni  mesfait,  ni  aucune  témé^ 
rite  peu  chrétienne  de  revoir,  de  comparer  avec  l'hébreu,  etdi»ruler 
ces  textes  malades;  c'étoit  un  salutaire  et  intelligejit  prélude  à  la 
fixation  des  textes  ordonnée  depuis  par  le  Concile  de  Trente.  Que 
les  scrupuleux  se  rassurent  donc,  et  se  gardent  bien  surtout  de  voir 
rabomination  de  la  désolation  dans  les  travaux  hibliques  des  Erasme, 
des  £âtienne,  et  de  plusieurs  autres  savants  de  ces  temps-là.  Si  ces 
hommes  à  jamais  vénérables  ont  porté  la  main  sur  l'Arche  sainte, 
c'élttit  [Hiur  la  purifier  de  quelques  souillures  ;  et  souvent  ils  v  ont 
réussi  malgré  Ity  clameurs  d'un  zHe  ignorant  ou  hypocrite  par  lequel 
ces  souillures  même  étoient  déclarées  sacrées.  Si  tant  d'hommes 


1 


rie  poniTOH*!!!  vtrv  (•quî^âlciiu  âtuir  (>enni&sâa»  rl*iin[ininn-et  publuT,  iniminr  mioln* 
nuJtt  «prêi,  le  17  ouin  1537  (1538}  une  secoadr  onloniuncr  i|ui  explique  Im  upIteDimt 
qut*  «dltf  du  fl  ducrmUrc  t\ttX  relaûv*;  qu'au  di'pél  à  faire  k  la  BiblioUièt|nc  Royale,  «l 
qu'un  (l(^  mn(iF&  (li*  n-l  urdrc  dcdt'pnt  t'^t  •«  ilr  fain'  mîrtii  nilrrlmir  Ica  Hèfemes  et 
iHl*ihiùon%  d'inipriiniT,  vcndrr,  iichHer  rt  tenir  U*twi  et  u-u>rps  quclroaipirs  saïuque 
|irmitrr  niinit  cir  vus  et  qu'il&aÎLiil  |iert]iiuion....  avotisaiiui  drfriidii  à  tous  tibrairr» 
rroprimcurs  et  aiiU-fs  dV\|Ki»*'r  »■»  \piili*  aiiruus  livrw  imprimi-A  lior»  oostre  royaume, 
ssnt  pr<mièTem(3it  hoUlrr  Dudit  de  Saiut-^ickÎK  un  volume  dc*dil»  li«Tes....  (naii)iMni 
à  lui  cnmmisr  l'approbatiou  ou  rejet  d'iccux....  disoDA  et  drcliirout  par  r»  prùcDtes 
que,  pnr  iinsditrx  Li'llnrft  du  8  de  di-cenilirc  dernin*  paaié  ii'a  éic  auruiienirtit  préjudi- 
de  À  iHift  siudile&  défeusej;  ainA  a«oru>  toujours  entcudu,  \milocu  et  nous  plaist  que 
auniii»  livres  nouveaux  uc  »oieiil  tniprinié^  %aiKS  pmiiiuion  île  uiim  uu  de  Jujitice...  a 
Je  doù  la  eonuoisHiice  de  ces  d<-ux  pièces  de  1537  à  l'auletir  dti  Imite  des  Jrvits  Hes 
Auteurs  (tsafl,  î  vu).  iu-&),  CluirleA  Hejiouard,  mou  liU  aîii*!',  qui  les  a  dëc<mvertr«  dans 
le  troifiènic  volume  muMucnt  des  Batuùènx  du  CkâieUi  de  Paru  cotturyvn  an 
dépôt  des  Arcliï^n  judkJaire*,  et  le»  a  iaipriniécs  dans  son  ouvrige,  IobkI,  ps^ ,  1145. 
IJ  ne  iMiiojt  |Ms  qit'auparavaal  dlrs  rai(*iil  jamais  élé  :  U  pretnïère amie  nt  mentjonmv 
p.ir  Sau^rain,  <^e  dr  la  Librurie,  page  415.  L'Arr^  du  Conseil  du  16  avril  17H,S,  en 
urdoniiant  le  dqrâl  de  neuf  e.YnnpIaireft,  àtc  uoe  longue  sërje  d'édib.  d'ordomuoces, 
et  d'arrèls  rendus  à  ce  sujet,  naît  il  nr  raraoole  que  jusqu*à  h  d«elaniiNro  d'aodl  107. 


39^ 


ROBFRT  PREMIKR 


ihiles  n'eussent  avec  une  pieuse  sévtîrité  scruttl'  chaque  verset  de  la 
Bible,  si  quelquetà-uns  ne  l'eussent  pas  soumise  à  une  critique  qiiel- 
fois  même  exa^ée,  les  Pères  du  Concile  n'auroienteu  aucun  solide 
fondement  pour  établir  leur  décret  d'inlaillibilité  :  leur  consécration 
de  la  version  latine  nommée  la  f^nlgnw,  ou  nauroit  pas  eu  iieu.  ou 
porteroit  sur  un  texte  trop  évidemment  altéré  pour  obtenir  respect  et 
confiance 

Non  content  d'imprimer  et  n^imprimer  en  latin  la  Bible  entière 
et  quelques-unes  de  ses  parties  les  plus  usuelles.  Robert  voulut  aussi 
fia  reproduire  dans  ses  textes  originaux.  D'aboi*d  il  soccupa  de  ceux 
qui  existent  en  langue  hébraïque  qu'il  imprima  de  1539  à  Iii46  pji 
deux  éditions,  la  premiî're  en  quatre  volumes  in-4  dont  les  diverses 
parties  sedivisoienl  et  pouvoient  être  ac(|uises  séparément;  la  se- 
conde en  in- 16.  plus  correcte  que  l'autre,  et  se  reliant  en  huit  ou 
dix  volumes.  (Sur  ces  deux  Bibles  voyez  ci-dessus,  pag.  54 
et  65.) 

A  rorcasion  et  pour  récompense  de  ces  impressions  hébraïques , 
le  2i  juin  1539,  Robert  fut  nommé  par  François  I"""  Imprimeur  du 
Roi  pour  les  lettres  (^7'')  hébraïques  et  latines,  qualification  qu'à 
compter  de  ce  mois  de  juin  il  prit  sur  sfw  livres,  mais  dont  il  retran- 
cha bientôt  les  épilhMes  restrictives  Hebraicis  et  LatinU  litetis , 
puisque,  dès  cette  même  année  1539,  sur  ses  deux  éditions,  l'une 
de  rAlphal)et  Hébraïque,  spécimen  de  ses  nouveaux  caractères  avec 
lesquels  s'imprimoicnt  les  Bibles,  l'autre,  de  l'Alphabet  Grec,  il  se  h 
qualifie  Typogrophus  Regius.  N'ayant  point  vu  cet  Alphabet  Grec,  ^^k 
je  ne  puis  savoir  jusqu'à  quel  jwint  Roliert  y  montre  les  nouveaux, 
et  depuis  si  célèbres  caractères  *  {T^jpi  ^^g^^)'  mais  si  quelque 
chose  en  étoit  alors  achevé ,  il  le  fait  sans  doute  connoitre.   Quant 


*  On  rat  habitué  à  licsigoer  le  bd  Euièbc  de  1&44-45-46  ranime  It-  premier  lîvn> 
grec  tni|inmé  avec  les  iiotivniiix  carictires,  vt  ce  nW  pu  une  faiiâae  dcngnAlioo, 
même  f|uaD<l  l'Alphabrl  grec  de  1539  prbenteroit  pliu  ou  mnii»  ilr  nei  iioiivcnuk  iypcs, 
ee  <|ui  nw  parait  fort  doiitMix.  Quant  à  celui  do  lSi3  iKini  iVustniee  «l  utcertAuir , 
li  réellement  il  n  rié  fait  .  il  doit  iMn;  lit  montre,  rcclMiiiilloii  de  ee»  IroU  n'>iiie.iu\ 
caraetèrc»  ;  ma»  enfin  ee  ne  «ont  que  de»  nlphal>plj .  rv  qtii  peut  i  peine  ^trv  nommé 
un  li*Te. 


à  oe  qu'il  se  qualitic  sans  restriction  Trpographtu  Hegtitg ,  n'est-il 
pas  (évident  que  ce  droit  rtWItoit  de  sa iiumiitaiion  du  24  juin,  de 
même  qu'alors,  et  encore  en  1540,  Néobar  dans  ses  souscriptions 
se  dit  auiïsi  Typti^nphius  Hegiits^  en  vertu  des  lettres  patentes  du 
1 7  janvier  1 538  qui  l'avoient  nommé  Typograp/ms  liegins  in  lilerù 
grœcis.  ' 

Ce  savant  et  très  habile  Imprimeur,  auquel  il  ne  manqua  qu'une 
plus  lon^e  carrière  pour  sVlever  au  rang  des  premières  illustra- 
tions **  typographiques,  ne  jouit  pas  long-temps  d'une  faveur  accor- 


■ 


*  Dans  moD  Calai.  I.  I ,  \\.  45  ,  j'ai  s^iialc  cette  ordooiiaiiec  jiiique-U  oubbtv  v\ 
|)rrdu«  lie  vue,  quoû]uu  dam  le  trinp»  elle  ail  ÙU:  iioprimée  par  Ncobar  lui-m^nir. 

**  I>itui&  quelfjues  aunîvA,  Ulujiratluru,  i/lustrè  Hgniiienl  en  langage  d'affichM 
et  pro»p4'cIu* ,  images^  /ieuron*,  cl  leur  HiralMuitliiiil  emploi.  CrUe  fouue  acecptinii 
passera-t-ellc  dans  la  bngue  ?  Il  «st  permis  d'en  douter  et  de  crnirr  qu'elle  sera  mite 
hors  de  mode  en  nii^r  temps  que  cette  aerumulatiou  drsorduuiiée  d'images  dont  les 
meilleures  et  k^  plus  spiritikcllement  exécutées  sont  parfois  uue  surcEuu^e,  un  empô- 
treiuenl  plutôt  qu'une  décoratiou. 

Sur  quelques  annonces  on  Urlie  auui  cet  autn'  mut  a  l'angloise  illumittè.  tandis  que 
nous  avons  sous  la  main  te  très  e\act  mot  enlumine  ,  et  qu'en  franchis  la  AiguiUcalion 
poùlive  et  liie»  connue  de  l'autre  mut  n'a  aunui  rap|K>rt  avre  \es  enluminures. 

Je  ne  suis  pas  le  seul  qui  me  sots  i\e\Q  contre  cet  abus  de  langage  dont  le  moindro 
déïaul  vsX  son  iuutililc  complcle.  Dons  nu  feuitletun  du  Journal  Jtj  Dtbati^  l'nn  de 
no»  philologues  les  plut  distingués  (M.  Plùbrele  Clui'ilckj  a  fait  contre  ces  mcrciuitilcs 
iulnuiona  de  maurais  bm^age  une  spinluello  dialrîLe  qui  doit  élrc  de  fortr  à  refouler 
dan.<i  le  jargon  des  prospectus  cet  emploi  a  m>u»  lurnque  de  termes  durit  la  signilicaliun 
usmdle  est  si  coouuc  et  si  faraitîère  ;  tmvers  bien  pire  que  le  ncolugisote  qui  au  moins 
oDre  parfois  U  booas  duocc  de  quelque  root  heurcui  à  ajouter  d  ceux  de  noire  belle 
bngae. 

Cet  article  déjà  mis  k  l'usage  de  lecteurs  qili  se  compleut  bien  plus  que  par  milliers, 
je  ne  puis  résister  à  l'euNie  ilVu  iitlrodutre  ici  une  jurtie  en  labeur  de  deux  ou  trois 
vingtaines  de  personnes  qui,  échéant  le  cas  d'un  succè»  pUu  désiri-  qu'espen- ,  pourront 
pendani  plus  ou  moins  longues  années  avoir  successivcmeut  en  Toutaisie  de  laîrc  con- 
nOMBnnw  avec  ce  livre  cxceuinqiie,  et  (ail  à  trop  grand  lubeiu*  pour  Irop  peu  de  geu 
doipoiis  è  l'apercevoir. 

Voici  donc  la  citation  se  eompbsant  de  irois  colonnes  des  huit  qui  se  li-îent  au 
Journal  *Us  Débats  du  i  février  IfUi,  à  l'occasion  de  Lettres  aiif;|utses  servant  a  illus- 
trer {iliustrating)^  c'est-è'dire  k  édaircir  rhisloire  du  rèf^e  de  Guillauntc  HT.  Ses  re- 
proche» Minl  idenliqtu»  aveelnmiein.  mnU  ik  fmppciil  plu<t  ferme,  et  Inujmirsjiule. 

t'ne  autre  iimo\aliou  non  moin^  inalbeurcn^i-  ri  qui  n'e^t  pas  mieiii  moUvéc.  ttl 


pas 


f98 


noUmCT  PHEMIl^K. 


dée  à  si  juste  titre.  Il  mourut  avant  avri)  1540  des  suites  d'un  tra- 
Tail  opiniâtre. 

Voici  IVpitaphe  de  Conrad  Nt^obar,  composta  par  Henri  Blstienne. 
et  imprimée  à  la  fin  de  Ahtih  Typographicc  Qderimonia  : 

Doelrina  imucis,  nullï  probilate  spcundus, 

Conradiis  fato  h!c  aorelcmnle  jacct. 
Nann|ui'  lyi>Oi,T.ipliica'  labor,  hiino,  labor  improbuft  artis 

lnrolumf!iii  Mn^is  nnliiit  psse  diii. 
Soïl  tandem,  longo  raptlis  comiUintc  dotore, 

lllum,  Musarum  spcnn  paritcrquc  rapiL 


Tadjonction  de,  les,  tUt,  aux^  cet^  m  mot  quHqtin,  /ri  tjuetques,  aiiz  quefqiuij ;\oai- 
liaiu  qiH-  rieu  n  aiilorisc  cl  f{ui  u  ont  p.i.<i  nit^itie  le  fuililr  a\nii1ngc  de  ^euîr  tirer  de 
peine  un  jihrn'inir  ttnlMrriiUH*, 

Ccu\  (|iii  »ont  cil  si  bonne  voie,  que  uV>crivent->ib  ausâî  Ift  ceux^  les  eeHes,  il  y  aii- 
roit  à-peii-inns  paritt*  de  diiHinaane  ri  iriniilililé,  et  n-  scroil  moins  nouveau,  cartvia 
«'entend  ^uclqueroi»  tlan»  te  taii(;agi!  du  Inu  i)euple,  Mirtnut  iiuand  U  veut  ilrc  jovïjil  ; 
mais  jamais  U  ne  s'est  ati.M'-  île  ri>\|instMou  rorcve  et  coDloiimée  de  irj  quelques, 

N  Si  Don»  irnduision.s  le  titre  de  eet  ouvrage  avef  l'inexacte  exactitude  dont  la  mode 
a  r^é  |H>iiJant  les  di\  aun^«  précédcote* .  comnK'  juste  c<HnpanuUon  à  l'inGdùlîtû 
ridicidcmenl  oniiV  tV»,  aneicnnes  traduetious ,  ntjus  m*  maiiquniaiu  pai  de  dire  : 
Lettres  tUitstrant  fe  rèf^ne  fie  Guillaume  ÏII^  et  nom  M'noiu  aioa  ooapabics  de  deux 
crim»  litii-raire^.  D'aliord  non»  (Innnerioiw  au  lecteur  un  sens  finil,  contraire  à  cclut 
de  rnuteur  ohginnl  :  eiiMiite  nim»  rfjmnirtlnon^  re  t'urfail ,  étitinnc  ni  |ilii)nlnf;ic  ,  mi 
barlfarùme.  ]Ln  elTel,  quoique  totiIcA  les  murailles  de  l'ariii  soient  couvert*»  à'ilUtstra- 
tiona  dues  à  M.  Ciimicr  qui  illustre  le  ganiiu  Je  Paris,  et  le  liuUyeur,  et  le  ramoneur, 
(t  le  fos-soyetir,  au  moyen  dr  charmanteii  vi^eltes,  (mquetlcs  il  appelle  de«  UlustmtioiUy 
ce  dernier  mol  n'en  est  pas  inoins  toitt-n-rait  Itarluin*  rt  ridicule.  C'est  un  dr  ces  cm- 
urunlA  que  l'ignorance  fait  an  [u-daniUme ,  lorsqu'il  plaît  à  rcs  deii\  piT!ioiina},>o&  nlk'^- 
Coriques  deconlracliT  inlinii-  ailuiiM-r  ri  di-  .s'unir  imr  un  traité  dr  ivinnni-ree  iiulniniv 
lûal,  beaucoup  plui  conforme  que  Ton  ne  [têtue ii  leur  mutuelle  nature  et  â  leur  sym- 
pathie  r^le,  mais  cacbée.  KÎm)  ii*t>st  nioiiis  pédant  que  le  saxoîr,  rieu  u'eal  plua 
prétentieux  que  l'ignorance.  La  généalogie  de  ce  barbarisme  -  illustration  •,  tous 
rapprendra  de  rc&te.  Qu'on  nous  lurdoune,  a  ce  propos,  une  très  petite  excimâon 
philologique  qui  ne  manque  {ta»  de  curiosiiê. 

a  Le  mot  Hlîutrer,  rendre  lUustre^  exprime  une  idée  toute  miHaphysique,  ou  plutôt 
une  doul'Ieidèe  roètaphysiquef  celle  delà  gluitv  que  l'on  acquiert,  mais  que  l'on  ctun- 
muniquc  eumitc.  Nous  François,  nous  tctioos  celle  idée,  ainsi  que  le  mol  i7/nitrvr, 
comme  nous  tenons  tous  nrn  mot»  et  toute»  nos  idées,  des  Romains  nos  maîtres  (l'écote, 
nos  professeurs,  nas  éducali-nni  et  oos  tutnm.  Illustrer^  pour  nous,  c'est  jeter  du 


ROBEHT  PltËMIËH. 


Î99 


Sur  la  foi  d'une  noie  de  l'abbé  de  SaintrLéger  dans  son  exem- 
plaire de  La  Caille,  par  lui  couvert  de  se:*  additions  el  correelions. 
je  disoid  ici  que  la  veuve  de  Nt^ohar.  Edinée  Tousan,  ou  plutôt Toui*- 


luslre.  rrntlre  rclBUiit  l'objet  sitr  lequel  on  projcUe  les  rayoïu  de  sa  propre  ^oiiv. 
Les  Angttûs,  qui  ne  Mml  pas  In  HU  Je  Knnw,  vl  (|tù,  loul  bu  contraire,  uiit  dTact; 
avec  t«  pli»  graiiii  auiu  tutu  1rs  mligi!»  île  b  conquèlt*  miuaiue;  leji  Aiqjluu,  tli-Hreii- 
dânb  mi-iuii;»  d'une  multituih'  de  innitea  et  d'rtivaliiMeiir»,  DaiioU,  Saxons,  \oruuinilA, 
SCADdîua^es,  Flamands^  OlUquci,  cl  prul-iHre  mt^ue  Ibères,  ne  pos&ùdcnt  dans  leur 
Langue  priniitt\«,  daiu  cetlv  du  muias  qui  marque  diez  eux  le  commenci-nicnl  d'une 
ftocièlé  régulière,  daiu  l'anglo-suou,  aucun  de  ces  mots  obttraita  et  coinple^i-s  que  la 
dvilùatiou  runuûue  dous  a  W*guèa.  Forcés,  par  le  cours  des  àfçes  vl  par  le  pro{;re&  de 
tfurs  propre»  iiutilutiuiis,  d'euriclûr  leur  dictiiuiiuiii-c  de  ce»  tcnnc»  mclaphTKiqueï, 
iU  les  ont  pris  au  dtctioaiuure  romain  ;  maù  il  leur  est  arrÏTC  très  souvent  de  »e  pus  eu 
eomprrndiv  b  portt-e,  d'itii  détounier  le  .lei»,  el  i\r  duiiner  â  leurs  euipruiil.t  une  va- 
leur lout-à-fait  .itiglnÎM.  C*esl  ce  qu'ils  ont  fitit  du  mot  il/usttrr  (  illuslrate  ),  Au  lieu  de 
si^ilîer  chez  eux  mit/ir  ^lorieuj.  ou  éclatant ,  ce  mot  a  voulu  dire  dùiorniats  éclair- 
eir,  cummffitfr ,  foire  comprendre  un  sujet  au  moyeu  d'aualyses  et  de  gloses.  Jamais 
les  Rocnaiiu,  même  dans  le»  èpo(iui«  de  décadeucc ,  n'avoieDï  altachu  i  leur  iUuttm- 
mtntitm  f  îlluslru  un  «eus  uiLtsi  n*&lreinl.  IlUtstmm  orafioiiem .  daus  (joéroii,  c'est 
donner  del't'cbt  au  stvle.  fiiuitmmfttta  oraiionU^  dans  Quiiililien,  ce  sont  !<-$  mai^i- 
Gevoces  du  discours.  IVndiiul  que  les  .Vnglois  s'cloiguoieut  aiiui  de  b  ^6^italtle  sïguin- 
calion  de  re  mut  et  euUiidoicnt  par  In  r^wior/'H/rr,  ^*/oïpr,  ét^lairc.'tr,  les  Fnmçoîs,  de 
leur  cf^ê,  siiivuieul  une  route  non  moms  diverse  et  se  raifermoienl,  à  leur  ordinaire , 
dans  lldéc  brilbnte  de  gloire  et  d'honneur.  Le  double  et  diiTércnt  sens  de  ce  mot  ideu- 
tique  s'est  donc  eurat;iué  e(  implautû  dans  \vs  deux  langages.  Les  Angluis  ont  dit  : 
Cts  Uocumrnts  iUuitnnt  It  ifuntarzième  sicclt ,  \kmt  <•  sont  ulilei  à  b  cuiuiotsunce  du 
quatorzième  siècle  ;  »  cl  les  François  ont  dit  Racî/ie  a  Ulustré  le  dlx-teptième  l'iècle . 
|Hnir  M  Riicine  a  jeté  de  Tùcbl  sur  le  dix-septième  Mcrie.  »  Maiutennal,  essayer  de  briser 
l'usage  et  de  changer  la  signification  respective  de  cette  double  expression ,  c'est  â-b-Ebis 
»ue  leulaliie  inutile,  et  barluire.  t^iconque  dira  en  fraudais  :  Lettres  iiiustrant  (e  rrgnr 
tU  Guillaume  Itt ,  icmblera  préleudrt-  que  ces  lettre»  cootritMirnt  à  U  gloire  du  regue 
dont  BOUS  parlons,  tondis  qu'elles  eu  tVbùrent  et  eipliqueut  seulement  quelques  par- 
lies.  Or.  en  bit  de  butanes,  rvetx  u'i^sl  pire  «jue  de  parottre  exprimer  le  nxilniin-  de  or 
que  l'on  \cut  dire.  Emprunter  aux  Anglais  le  mol  iUuttmiion^  au  lieu  d'ccIaircissejDieot 
el  d'ornement ,  et  finir  |Kir  allnbuer  à  ee  mot  le  sens  de  vignette  vl  i\e  gravur/t  c'est 
doue  commettre  un  lêritable  cnme  de  lese-langi^.  Don*  oci  luilières,  comme  le  dît 
très  Ihtu  Horace,  b  couliune  est  sou^  «r.iiue-fiiaîlreise  :  el  b  coutume ,  ilepui»  plus  de 
tieux  .siei'li^.  a  loidii  cpie  b  France  et  l'-Viq^elern!  ■ItachoBSciil  à  la  miHtie  e\prf*s»ion 
un  sciu  divers.  Sftahffttrt  illustrâtes  the  Ethahetkean  etVt  e.sl  nu  Itarbariimc  auf;loii. 
H'ttUrr  iffuifrr  (|iour/df/  xttHprrfuirr)  Ir  m0)en  àgr  ,  vtA  un  iKirlMirifsmf  fr.iiH^oi».   •• 


3W 


HOBhKI   ritbMlliK. 


sain*,  crnitinua  jusqu'en  1551  d'exercer  sous  le  titre  d'Imprimeur 
du  Roi  en  grec  (mois  soulignés  dans  la  note  (jui  éUÀl  mon  autorité). 
J'ai  depuis  reconnu  que  toutes  les  publications  de  la  veuve  de  N<5o- 
bar  paroissent  devoir  se  réduire  à  quatre  opuscules  grecs,  en  in-1 2, 
ou  plutôt  iu- 1 6,  peut-être  déjà  sous  presse  lorsque  mourut  son  mari, 
et  faisant  une  sorte  de  suite  à  quelques  autres  traités  analogues  par 
lui  publiés  dans  ce  même  format  en  1539  et  1540. 

De  ces  quatre  opuscules,  tout  en  grec,  ainsi  que  leurs  souscrip- 
tions, je  ne  connois  la  Foêtitjue  d'Aristote  que  par  un  mot  de  l'abbé 
de  Saint-Léger,  qui  ne  l'a  pas  même  vue ,  et  renvoie  au  premier 
volume  de  Tbidcx  de  Muiltaiie.  Pour  les  trois  autres,  il  résulte  de 
leurs  souscriptions  que  les  deux  de  I  â^iO  lurent  faits  aux  frais  et  a 
la  diligence,  ou,  si  l'on  veut,  sous  la  direction  de  la  veuve  de  Néo- 
bar,  et  celui  de  1541,  seulement  uses  frais.  Jaci|ue3  Bogard  qui, 
dîîs  1541,  avoit  fait  des  Qiiœsliones  ou  Problcnmta  d'Alexandre 
d'Aphrodisétî  une  édition  latine  de  même  format  que  le  grec  de  la 
veuve  de  Néobar  **,  imprima  **',  en  1542  un  autre  volume  latin,  la 
PoèihiHfj  de  la  version  latine  d'Alexandre  Paccius,  tous  deux  évi- 
demment pour  accompagner  les  deux  textes  grecs  ;  ce  qui  peut  faire 
conclure  qu'alors  la  Veuve  abandonnoit  sa  Typographie,  et  que 
Jacques  Bogard  en  devenoit  le  cessiomiaire.  On  voit  d'ailleui's  sur 
plusieurs  de  ses  livrtw  et  de  ceux  de  Martin  Lejeune  .  son  gendre,  la 
marque  qu' avoit  adoptée  Néobar,  ou  une  semblable. 

Voici  les  titres  avec  les  souscriptions  des  trois  traités  grecs  prises 
sur  les  volumes,  et  traduites;  la  souscription  de  la  Poétique  est 


*  Klle  éloit  probalileiiiPiit  Mciir  du  uvonl  Jae(|ues  ToiuaaJD  '  (I'usadu»},  Lliabite 
Iniprimciir  ra  grec  aura  épofuè  b  loeur  du  c^lèl>rc  prorcsMor  eu  celte  langue. 

**  Le  CaUlogiic  PioeEli,  ii"  llGf),  porte  Aleumilri  AjihniilUîri  PmlitPiiuiH  J.  Dationi 
sludio  illuÂtraU.  gr.  lot.  Piirùiis,  Siimpl.  £m.  liLsaiin-,  1!>lO-i1.  l.c  i;^.^  t^i  bien  de 
IMO,  et  de  la  VetMe,  maû  le  Ulin  est  de  lâ41,  et  de  Jaccpies  Bogard ,  «iiui  qtw  \é  la- 
tiu  di*  In  Poetiijur,  de  1541. 

"*'  Jac<pies  Bogard  fut  errtaUieincQt,  et  assex  loufj'temps  Imprinteurf  qiloiqiM  Ls 
Caille  uc  le  fa&sc  que  libraire. 


>   Kt  jtTUtHblrc   TuMn.  -tiiuî  (|a«  le  Profeiseor  r«l  noniné  »ur  lei  ligooi  imprÎHte*  jonlK 
par  1«  g)«vrur  l«<jiMrd  Gkulltcr  J  m  collection  ik  (<orlrail«> 


I 


inise  ici  de  même  en  latin  d'après  le  grec  rapporté  par  Maittoirc, 
Index,  I.  81. 

Georgiiis  Gemisttis  de  differentiis  Aristolelis  et  Platonis.  (Point  de  fron- 

ti^pu'C).  P!>risiis  DilijîOïitiaol  Imjiensis  Emontian  Tiïsanrr  viduu?  Con- 

nidi  Neobarii  Rcgii  Typographi.  h.  d.  xl.  Meuse  Aprili  (Munycliion). 
Alexandri  Aplirodiâiei  Quseliunes  Modiciniiles.  —  Parisiiti  Diligetilin  ni 

Ifnpi'nsJÀ  Kinond:i^  Tu&!inji>  vidua?  Conradi  Neobarii  Regii  Typographi. 

M.  u.  XL.  Meti^  Miiiu  (Thar^elion). 
3.  Cai^ii  Mediri  do  Animalibus  Quacâtioni^  Médicinales.  —  Parisiis Impensi» 

Enionda?  Tusaiiae  vidua;  Conradi  Neobarii  Regii  Tj-pogriipbi.  m.  d.  xli. 

MiMise  Junio  (Skirrophorion). 
i.  AristoU'bâ  de  Poetica  lil)cr Purii>iis  liupen^U  Emondo;  Tusana*  vidiue 

GmradI  Neobarii  Regii  Typographi.  m.  u.  xli.  Mcnse  Junio  (Skirro- 

phorion). 


Le  volume  grec  De  Mundo  de  1540,  sans  nom  d'Imprimeur,  m 
souscription  aucune,  mais  certainement  de  Néobar,  et  d'un  carac- 
tère plus  fort  que  celui  des  tVtitions  de  la  veuve,  a  éti$  tâgnalé  comme 
le  premier  dans  lequel  il  ait  été  fciit  usage  des  types  Royaux  dont 
ai  conséquence  le  commencement  d'exécution  appartiendroit  à 
Néobar.  Il  y  a  dans  ces  conjectures  erreur  complète  ;  et  c'est  très 
certamcment  sans  avoir  vu  ce  petit  et  mince  volume  qu'on  l'a  ainsi 
annoncé  et  préconisé.  Son  caractère  est,  pour  la  grosseur  ,  un  peu 
au-dessous  du  moyen  des  trois  alphabets  Royaux  :  mais,  outre  cette 
concluante  bien  que  légère  inédite,  j'ai  vérifié  avec  grande  atten- 
tion qu'il  n'y  a  point  identité  de  formes  dans  les  lettres  de  ces  deux 
alphabets.  Ce  caractère  de  Néobar  est  bon,  il  aura  pu  être  employé 
avec  avantage  par  J.  Bogard  et  par  d'autres  typographes,  mais  je 
ne  le  vois  dans  aucun  des  livres  grecs  imprimés  Typis  re^iU  :  amsi 
au  lieude  servir  à  faire  conclureque  Nt-obar  auroit  le  premier  employé 
au  moins  un  des  trois  célèl»res  alphal»ets,  il  vient  en  preuve  posi- 
tive du  contraire.  A  qui  de  Néobar  ou  de  Robert  est  due  l'idée 
première,  la  pensée  créatrice  de  cet  admirable  ensemble?  il  est  im- 
possible de  le  détcnniner.  Qui  soit  même  si  cette  noble  et  heureuse 
conception  ne  fut  pas  de  toute  autre  personne,  de  l'iu»  des  savants 
alors  honorés  de  la  faveur  royale,  du  Monarque  lui-même,  qui,  s'il 
ne  vouloit  pas  la  Typographie  hbre.  la  vouloit  éclatante,  glorieuse? 


302 


UOBEUT  PUEMIER. 


Quant  aux  soins  d'exécution  que  la  mort  malheureusement  si  pré- 
maturée de  Néoliar  ne  jKjrniet  pas  de  lui  attribuer,  on  voit  claire- 
ment quf  c'est  sur  Robert  qu'il  faut  les  reporter  en  entier. 

L'iridispetisable  mention  d'un  personnage  aussi  recomrnandable 
que  riinpniueur  Néobar,  m'a  entraîné  dans  celte  excursion  que  je 
prie  le  lecteur  de  ne  pas  trouver  hors  de  propos. 

Je  passe  sous  silence  et  le  Dictionnaire  françois-latin  de  Robert, 
et  plusieurs  autres  livres  plus  ou  moins  importants  qui  s'impriinî;- 
rent  et  se  publii-rent  pendant  l'impression  de  la  Bible  hébraïque 
in-'i.  Leur  énuinéralion  exacte  est,  ainsi  qu'il  se  doit,  dans  la  no- 
menclature bibliographique  et  chronologique.  Un  des  plus  remar- 
(juabtes  fut  le  Cicéron  en  quatre  volumes  in-folio.  1538-39,  fait  sur 
l'in-folio  florentin  de  P.  Victorius.  Peu  apr*^,  en  (543-44.  une 
édition  portative  ,  en  neuf  volumes,  vint  mellre  les  lecteurs  fran- 
Vois  à  même  df  trouver  à  Paris,  et  avec  moins  de  dépense,  l'équi- 
valent des  tn-8  en  caractères  itaUqucs  dont  les  Monucc  de  Venise 
étoienf  depuis  un  demi-sibcle  en  possession  d'approvisionner  le 
monde  savant.  Cette  édition  iti-8de  Cicéron,  correcte  et  bien  exécu- 
tée, est  le  premier  Uvre  imprimé  par  Robert  avec  son  bel  italique  qu'il 
fit.  non  pas  copier,  malt?  imiter  de  celui  d'Aide  auquel  ce  caractère 
n'est  pas  du  tout  inférieur*:  et  pour  son  édition  il  sut  missi  faire  un 
judicieux  usage  des  travaux  cicéroniens  de  Paul  Mamice  dont  il  em- 
ploya les  savantes  scholies?.  Cet  in-8  servit  aussitôt  de  copie  pour 
la  jolie  édition  in- 1 6  deSimon  deCoHnes,  1543-44-45,  complétée 
en  I54G-47  par  les  deux  volumes  de  Robert,  Ltbri  onitorii,  et  Epis- 
tnÙB  ad  Atticum , 

Ne  soyons  pas  ingrats  envers  des  hommes  laborieux,  et  pour  la 
plupart  esprits  supérieurs,  qui  par  une  longue  succession  de  savan- 
tes et  infatigables  veilles,  ont  préparé  la  voie  à  des  travaux  qui  ne 
sont  que  le  |>crfectionncnient  des  leurs.  Nos  bonnes  éditions  ac- 
tuelles de  Cicéron  et  de  beaucoup  d'autres  de  ces  gitinds  écrivains 


*  Mîiuife,  Anli-Bailtet,  pag.  139,  ptvtfriid  qur  ci-l  italique  fut  ^dsi:  pour  RoIktI 
par  »<m  l>eati-|MVe  Simon  ileCutitifji.  Aucuu  autre  rfiist>i{;iu-itieiil  ne  \ifiil  eu  prcnte 
dr  crttr  assertioit  ;  mau  ce  qu'elle  avanci!  paroil  (raisenittlablr. 


I 


de  raiiliquilé  s«nl  fertainenient  meilleures,  et  surtout  de  plus  facile 
usage  que  presque  tous  ces  volumes  tant  soij^iés  lies  Manure,  des 
Victorrus,  des  Eatienne,  Muret,  D.  Lambin,  etc.  Mais  v-i  nous  som- 
mes aujourd'hui  mieux  et  plus  facilement  pounua.  n'oublions  pas 
nos  obligations  premières  envers  ces  patriarches  de  la  critique  cl 
de  l'érudition  classiques. 

Toujours  occupé  de  ses  Bibles,  voici  qu'après  un  travail  de  près 
de  deux  ans,  en  1540,  Robert  en  donne  une,  de  format  grand  in- 
folio, plus  belle  que  ses  deux  prt^ci^dentcs  de  1528  et  1532,  encore 
enrichie  de  nouvelles  notes,  et  améliorée  par  d'heureuses  rectifica- 
tions (Voyez  pag.  48).  Vers  le  même  temps  il  avoit  imprimé  de 
deux  éditions,  l'une  latine,  et  l'autre  françoise,  en  huit  pages  in-8 
et  en  placard**  in-folio  pour  être  affichés  dans  les  écoles*  ,  les  Dix 
Commandements  de  Dieu,  et  un  court  extrait  de  la  Bible,  Summn 
totius  Scriptiuœ  qu'il  venoit  de  mettre  en  tête  de  son  in-folio 
de  1540,  et  que  l'on  retrouve  dans  ses  autres  réimpressions  de  la 
Bible.  Grand  scandaJe  et  pour  cette  troisième  Bible  in-folio,  et  pour 
celte  façon  insolite  autant  que  téméraire  de  populariser  les  Saintes- 
Ecritures  "Qui  est-ce  qui  ne  cognoist  les  fascheries  qu'ils  m'ont 
faictes  pour  cela,  dit-il  dans  son  introduction  à  la  Réponse  aux  Cen- 
sures, etc.  Combien  de  temps  m'a  il  fallu  absenter  de  ma  maison? 
Combien  de  temps  ay-je  su}*ui  la  cxiurt  du  Roi  !  duquel  à  la  fm  j'ob- 
tins lettres  jMjur  reprimer  leur  forc^nerie,  par  lesquelles  il  m'estoit 
enjoinct  d'imprimer  lesdicts  Commandements  et  Sommaires  tant  en 

latin  comme  en  françois Cela  mesme  que  ces  l>nns  censeurs 

avoyent  condamné  en  moy  fut  alors  imprimé  de  leur  commande- 
ment par  Jehan  André....  mais  avec  ceulx  de  l'Eglise,  voire  après 
avoir  este  difibrmez  et  corrompuz  par  ung  certain  Odoard .  qui  des 
deux  premiers  Commandements  n'en  a  faict  qu'ung;  ostant  la  prohi- 
bition qui  est  là  expresse,  de  former  et  adorer  les  images  :  et  puis 
a  deschire  en  deux  membres,  plustost  que  divise,  le  dernier  Com- 
mandement afin  de  parfaire  la  dizaine.  - 


'...  Chacun  ep  uoc  fniiUe,  de  \w\\e  H  f^oue  leure,  pour  le»  iltacher  conlra  1» 

p«rois  (  Air/)    aux  Vftuurrj). 


304 


ROBERT  PREMIER. 


Pour  mettre  à  même  de  jucrer  s'il  y  a  falsificati(»Ti  dans  le  Déra- 
logue  que  la  Sorl>onne  fit  pulilier  par  le  liliraire  Amli'é,  jo  me  pro- 
posois  de  l'imprimer  ici  avec  wîlui  de  Robert;  mois  n'ayant  point 
réussi  à  le  découvi'ir,  je  ne  puis  donitcr  que  le  texte  latin  de  ce  der- 
nier, qui  n'est  autre  que  celui  de  la  Vulgate,  et  qui  mettra  d'autant 
mieux  en  évidence  l'injustice  des  pers*!'cuteurs.  L  iMition  d'André 
venant  à  se  trouver,  on  pourra  voir  s'il  y  a  changement,  et  si  ce 
changement,  fait  par  ordre  de  la  Sorbonne,  est  ou  non  répréhensible 
et  de  quelque  importance. 

De  ces  cahiers  in-8,  de  ces  placards  plusieurs  fois  imprimés,  et 
sans  doute  à  tri*?;  grand  nombre,  je  n'ai  pu  voirquel'in-S  latin,  con- 
servé à  la  Bibliothèque.  Tout  cela  aura  pt?ri  et  sur  les  murs,  et  dans 
les  mains  des  écoliers. 

DEC.FJI    DKI   VBKBA, 

Swe  Prœcepia  per  Moysem  data,  et  a  Chriâto  *  atque  /ipottoli» 
ejuK  partim  citata,  partitn  explicata. 

Prima  Tabulœ  Prœcepta. 

t.  BgO  sum  Domimis  Deuâ  luus,  qui  eduxi  te  de  terra  ^gypU,  de  domoser- 
▼ItntiB. 

n.  Non  habebis  deos  alienos  coram  me.  Non  faciès  tibi  sculplilc,  (ut  ado- 
res illud)  **,  nequd  onincm  siniililntJiriem  qiiœ  csl  in  cœlo  dwuper,  et  qiiffl 
in  terra  deorsum,  nec  eorum  qua*.  sunt  in  uqiiis  sïib  terra.  Non  adorabis  e«, 
ni^que  coles.  Ego  buin  Dumiiiiis  Of'us  tiiuft,  forlis,  zrlotes. 

m.  Non  assumer  aomcn  Oonùni  LX-i  lui  in  Y»num.  Nec  enimhabebit  in- 
sontem  Dominua  eum  qui  iis.sumpsprit  iioinen  Duinini  sui  frustra. 

rv.  Mfiiii'nlo  iitdieni  SabbaUii  àaiictiruc*».  Sux  iliebus 0|>t.<rubenâ,  et  focied 
omnia  opcni  ttiîi  :  sqU-iino  auleiii  dit?  i*;ibbathiim  Domini  Dri  lui  psl.  Non  fa- 
des omnpopijsin  cù  tu  pl  liliiis  luus  elfiliu  lua,  olsorviis  tuus  cl  uncilla  tua, 
jumentum  Luum  et  advuuu  qui  est  inlni  |>urU]s  luaâ.  Sex  cnim  diebii»  fecit 
Domintis  tœlum  et  lorrain,  ni  marp,  et  omnin  quaî  in  eis  sunl:  et  requicvit^ 
die  seiHiinu.  Idcireo  bt-nedixil  Doininus  diei  Siibbuthi,  et  sanclincaviteum. 

V.  Honore!  patrem  Cuum  et  malrem  tuam  :  ut  sis  longievus  super  torram. 


*  Ces  explications  sont  tirées  du  Nouveau-Tcstuncnt  :  je  ne  les  rapporir  poiol  pftrcc 
qu'il  itc  &'agi(  ici  ({ue  du  t«.\lc  tlu  Décâloguiv 

"  m  aHoreâ  illud.  Os  trois  mots  sout  au  Li*vilif|iir,  xkvi,  1. 


RODRRT  PRKMIKR 


30ri 


* 


k 


Secundœ  Taffulof  PrtPCfpta. 

VI.  Non  occidcs. 

VII.  Non  niœrluibcrig. 
VTÏI.  Non  furtum  faciès. 

rX.  Non  loquèris  contni  proxiiDurri  luum  gilsum  Ustimonium. 

X.  Non  concupisces  clomum  proximi  Liii,  nec desyderabi^  uxoremejus,  cufi 
servum*  non  aocillain,  non  boveni^  Don  asinuni,  nec  omniu  qiis  illius  sunt. 
Exod.,  w. 

r 

Voici  um?  |>arUe  <lo  la  préface  du  la  Bible  <]p  4540  : 

Itoberfus  Stephanus  Christiono  Ifietori  S.  «  la  sempor  fuit  aniraus  nosler, 
Christinno  Lwlor,  ul  rjuiintum  forn-nl  vires  noatr^p,  piorum  honiitiiim  rtudia 
juvarc'inus  :  nt-quc  ante  juvandi  tinein  facluri  suuius,  qiiam  Dominub  Dons 
noater  animam,  <]uam  ab  eo  veliit  precuriô  accepimus,  suc  jtin?  repoiiosocril. 
Prodieranl  (<^uoil  non  i^nonts)  antn  annos  octo,  è  nostra  lypo^ruphica  oQiciria 
Biblia,  magmi  EîdiMitJ  Hntiquissimosrodic^.'s  latinwexcuBa.  Tum  onim  viroriim 
ïlorlissimoriun  consilium  fuit,  iil  ra  Iwtio  quic  in  vetiisliasimis  illis  t'xenipla- 
ribus  invonta  ftiiââcl,  :«i  ruiii  llebraicis  VeUTid  Ti¥UiuieTiti  codicibiiâ,  au( 
gncds  Novi  TesLanienli  libris  consonlirut,  excuderetur  :  ne  variisct  diverfiis 
Isclionibus  margincs occupatoï  càsent.  Qiiod  consiliiini  nonc^ruit  iuvidia,  et 
nonnullud  priL'tor  expectalionem  nostram  oITendil.  Pruinde  niii  non  mioorîs 
^ruditioni>t  oL  jiidirii  virï,  qiios  ista  offensio  malo  hatiobal,  adiiiotitj(>rutit  nie 
quûm  fumilitirisâiniti  ul  siqiiniido  rursus  excudenda  esëont  Biblia,  ita  roni  tem- 
penireinus  ne  qua  etiam  Icvis  olfen^^io,  tit  oliui,  cuiquani  aflerroUir.  Quorum 
c^nsilium  non  poluiniii:»  non  probare,  utjkote  qui  pari  et  truaquilliUiU  Miiuper 
stiHiuehiuub.  Sed  antoquam  ad  rem  ipsi  aggrcdcremur,  ce^u^uimu3  in  consi- 
linm  adhibendos  noslrates  "Hft^logoSt  viros  et  judicio  acerrimo  et  doc-lrlna 
exaclissinia  pra*ditos  :  quorum  eentenliu  fuit,  ut  anlicjui^imos  quosqiie  cofli- 
ces  excuiios  in  oxeniplariu  nobis  prDfMtieremu»  :  ita  Uiinen  ut  quœ  aliter  in 
veliiBtissimis  manu  srripUs  codtribus  legercntiir,  et  aun  Hebraicis  el  Grœcis 
tibris  amicë  eonspirarent,  ea  margo  intehor  notâtrorum  BibUorum  »ibi  vrndi- 
caret,  nominibiis  exenoplarium  nnde  qufeque  leetio  di*âunipta  e^set,  lidelitor 
*cxpres&is:  et  addiderunt  boc  demum  pucto  nus  asi>ei'ulurub  ne  qua  in  offensa 
apud  ullos  homiDCâ.  siilteni  literaU)s,  r^senms.  Ilorum  iUique  Kententiam 
«equissimani  seipiuli,  Ciumpaniliâ  et  conflatis  undique  mira*  viMustatis  cudicî- 
bu»,  aliis  ante  multœ  annoH  ^criptis,  aliis  Vfrô  jam  inde  ab  ipsa  lypographi- 
ces  infantia  exnisiflt  aesiduis  et  improbis  laboribus  Ijindem  («rfecimuâ  ut  ea 
(nilalio  qua  Doelrs  Ecdesiœ  paasim  utuntur  dum  t>arro&  librob  aut  récitant, 
sut  dernniant,  ne  verbo quidem  une  mutato,  typis  exprimeretur.  VnrîaâautjiMn 
et  a  multis  scculis  repeUtas  leictiones,  quœ  tan>en  cuin  Hebrairo  et  Graxv 
contextu  conEH*nliebant,  in  margine  intehori  magna  dilifteotia  et  fide  excu- 
denda*i  onravimuh.  » 


.'ton 


KOnEUT  PKËUIEH. 


ai  l'on  mit  de  la  pei^vérance  à  le  j>er3écuter,  ïl  n'en  mit  pas 
moins  à  multiplier  ses  impressions  des  textes  sacrés,  et  commença  à 
y  ajouter,  outre  ses  propres  notes,  ce  que  l'enseignement  oral  et  pu- 
blic (les  proFesseurs  j)ri''senloit  Je  plus  instructif. 

En  même  temps  qu'il  muiiissoit  son  Imprimerie  de  ces  Italiques 
dont  il  sut  faire  un  si  bel  usage,  la  bienveillance  royale  lui  foumissoit 
l'occasion  de  préparer  j)our  la  langue  grecque  des  moyens  de  tra\  ail 
d'une  bien  pl\is  grande  importance,  et  dont  l'exéctition  lut  parfaite. 
On  voit  que  je  veux  {mrler  de  ces  beaux  caractères  grecs  que  je  n'ai 
pu  me  dispenser  de  mentionner  déjà  à  l'occasion  de  la  mort  de  Néo- 
bar,  et  dont  il  sera  encore  bien  plus  d'une  fois  question,  tarit  dans 
cette  Notice  que  dans  celles  de  Henri  et  de  Paul.  Gravés  par  l'ha- 
bile Cl.  Garamond  sous  la  direction  de  Robert,  quelques-uns  des 
plus  petits  furent,  dit-on,  dessinés  par  Henri  son  fils,  alors  à  i>eine 
âgé  de  quinze  ans  ',  les  autres  par  le  fameux  calligraphe  Cretois 
Ange  Vergèce,  dont  Henri  reçut  des  leçons,  et  dont  ici,  a  la  Biblio- 
thèque, on  consen'e  de  si  beaux  manuscrits  grecs.  Employés  dans 
une  multitude  de  belles  éditions  grecques  de  tous  les  formats,  d'a- 
bord par  lesEstienne,  les  Morel,  les  Tumèbe,  etc.,  enfin,  jusqu'à 
nos  jours,  non-seulement  à  l'Imprimerie  Royale,  mais  même  dans 
de  bonnes  Imprimeries  (»articulières  auxquelles  l'autorité  ne  se  re- 
fuse pas  à  en  fournir  des  fontes,  ces  caractères  sont  encore  à  bien 
des  égards  les  plus  beaux  tj^pes  grecs  existants.  De  très  habiles 
graveurs,  tant  François  qu'étrangers,  ont  cherché  ù  faire  mieux,  et 
tous  sont  plus  ou  moins  restés  en  arrière.  Ces  caractères  sont-ils 
aussi  avantageusement  fondus  que  pendant  leur  première  centaine 
d'années?  Ne  sont-ils  pas  actuellement  un  peu  trop  éloignés  les  uns 
des  autres,  et  en  langage  de  fondeur,  trop  farges  d'approche  " P 


*  Sur  l'âge  à  Hofiner  À  Hmri,  xojet.  dau»  u  Biographie. 

^*  Si  In  parfaite  combiiMison  de  l'écart  mpntif  des  divenes  Icllm  aitM  ét^  nlui 
uniformirmciit  iD;iiiitRiiiiv  dans  les  diverses  fontes  qui  après  Kuticrt ,  c\  surtotil  lic  na& 
jo«ir»,  ont  été  failw  d«  ce*  lieaux  lyjw»  grecs,  M.  Cra|M-l**i.  dans  \n  éioso  aUMÎ  kieu 
donups  que  bien  nirrilrjt,  p»r  lesquels  il  se  comjdalt  (  page  36  dti  Robert  et  Frauçoi» 
premier)  à  exalter  réléf^ance  dts  deut  NouToaiu-Teslamcntï  grces,  iii.l6,  de  t&46<t 
1M9.  auroil-il  particulifremfnt  signalé  leur  approche  si  bien  ménager?  El  c«l  doge 


KOBBRT  PUEMIËR. 


3(r? 


I 


» 


Une  page  de  ce  même  grec,  imprimée  aujourd'hui,  a-t-elle  cet  har- 
monieux ensemble  des  axlmiraïjles  pages  de  Robert  Estienne,  de 
Charles,  des  Tumèbe,  des  Morelî  C'est  ce  que  je  laisse  décider  aux 
habiles. 

Dans  sa  Notice  sur  Robert  et  Hcnn,  iM.  Firmin  Didot  avance  que 
Garamond  fut  seulement  graveur  et  n'eut  point  d'atelier  de  fonde- 
rie. Cette  assertion  est  avec  raison  contredite  par  M.  Crapelet  dans 
ses  Eludes  sur  la  Typographie,  intéressant  et  très  instructif  ou- 
vrage dont  If  premier  volume,  publié  en  1 837 .  fait  regretter  de  n'en 
avoir  pas  vu  paroître  la  suite  *T  Ce  n'est  cependant  point  de  ce  que 
plusieui-s  beaux  caracttres.  tant  grecs  que  latins,  porl^^ent  le  nom 
de  Garamond  qu'il  faudroit  nécessairement  conclure  qu'après  les 
avoir  gravie  il  en  auroit  exécuté  les  fontes  :  qu'il  en  ait  été  ou  non 
le  fondeur,  c-e  n'est  pas  non  plus  ce  qui  a  fait  durer  l'avantageux 
emploi  de  ses  lettres  latines,  jusqu'à  ce  que  de  nos  jours  elles  aient 
été  chassées  par  l'invasion  du  nouveau  systirne  de  caracttrea  à  for- 
mes aiguës,  si  différentes  des  anciens;  mais  La  Caille,  et  tous  ceux 
qui  ont  parlé  du  graveur  Garamond,  le  citent  aussi  comme  un  des 
meilleurs  fondeurs  de  son  temps;  et,  sur  ce  point,  il  y  auroit  silence 
complet  qu'il  seroit  difficile  de  croire  que  le  graveur  d'une  si  grande 
quantité  de  beaux  types  auroit  négligé  les  profits  bien  plus  faciles 
qui  s'offroient  à  lui  dans  l'exploitation  d'une  partie  de  ces  caractères. 
Robert  employa  aussi  Guillaume  Le  Bé,  fondeur,  et  en  même  temps 
fort  bon  graveur.  11  éloit  fils  d'un  marchand  de  papier,  de  Troyes, 


(l'un  luitrr  habile ,  juge  im-eiualile ,  ne  Taîl-U  pas  e&lendro  que  cène  élc^uilR  |tnri- 
tioQ  e»l  là  presque  uue  eiccption ,  pt  ne  se  rrtrouve  pas  assez  sou*»ail  sur  1»  itiiiom- 
brablcA  pag«  faitM  tlqiuu  a\f>c  tvi  roémeii  caractères  ?  ce  qui  me&rmhle  cooiimier  le 
jugemctil  que,  moi  profane,  j*avots  limiJemenl  hasardé  sur  c«tte  question  de  Imn  gfràl 
ty|io)çrapliique. 

*  Ui  ronlinualioii  de  cet  oiivra(;r  ne  peut  plus  être  espérée;  son  estiintUe  d  savant 
auteur  a  cessé  d'exister  le  onie  dûembre  184S. 

**  Dans  une  courte  notice  imprimce ,  aoronpagouii  les  portraits  de  la  coUeciion  de 
Léonard  Gautier,  on  lit  à  celui  de  Garamond,  n.  ItO:  «  I^ariitieii,  Taillmirii  Fiindeur 
de  lettres.  •■  Il  fut  aussi  libraire:  selon  Ix»ttin,  Catalo|;iie  riironolofpque  des  libraires 
el  des  libnùres-imprimeunt dt-  Pans,  fut  rreu  librairr  on  1W5  «  f Varamoal (flaïule)  le 
*phu  célèbre  graveur  et  fondetir  de  raractèrrsd'irapnnunr.  >• 


308 


KOUfcinr  HKHMIEH. 


qui  en  fournissoit  k  Robert,  dans  la  maison  de  qui  le  jeune  Le  Bé 
travailla  avec  succës  à  la  gravure  et  fonderie.  Les  lettres  bébraïques 
des  deux  Bibles  furtml  fondues  et  en  partie  gravées  par  lui.  Après 
ces  travaux  il  alla  à  Venise  où.  dans  l'Imprimerie  qui  y  a  existé  en 
un  palais  des  Giustiniani  [  Offu-ina  Justinmneo\ ,  et  peut-être  y  a  étô 
soutenue  par  leurs  libt^raliti%.  il  fut  pendant  quelques  années  occupé 
à  la  graATire  des  caractères  ht^braïques  avec  lesquels  y  ont  été  exé- 
cutées de  bonnes  impressions  en  cette  langue.  De  retour  k  Paris,  il 
y  exerça  sa  profession  jusqu'en  1598,  année  de  sa  mort.  U  avoH 
aussi  été  employé  pour  In  gravure  et  la  fourniture  des  caractères  de 
la  grande  Bible  polyglotte  de  Plantin. 

L  est  indubitable  que  ce  fut  le  séjour  à  Venise  d'un  habile  g^veur 
et  fondeur  françois  qui  donna  à  Paul  Manuce  l'idée ,  et  en  même 
temps  la  facilité  de  faire  venir  de  France  ces  beaux  caractères  latins 
dont  il  est  fait  mention  dans  les  comptes  de  F Acctuiemia  Vene- 
ziana  ,  et  avec  lesquels  furent  imprimés  ses  meilleurs  volumes. 
(Voyez  Annales  AUines  ,  m*  édition,  pages  270  et  'i78.) 

Avec  une  si  louable  et  si  savante  activité  rimprimeric  de  Rot)en 
n'avoit  cependant  encore  produit  aucun  livre  grec.  En  1528  un  Al- 
phabet grec  et  ht^brfu  de  quatre  feuillets  iii-8  ;  un  autre  plus  ample 
en  1539;  en  J540  dans  Sententice  siiiguUs  versibus  grœcis  ex- 
preiisa\  Je  petit  nombre  de  vers  grecs  contenus  en  ce  mince  volume  ; 
enfin  les  rares  mots  grecs  du  Dialofnie  d'Erasme  De  recta  grœci  et 
/atini  serments pronunciatfo/ie,  1530,  in-8,  et  de  rinterprétation 
latine  des  mots  hébreux  ,  chaldécns.  grecs,  etc. ,  qui  se  list-nt  dans 
la  Bible,  grec  ressemblant  à  celui  qu'employoit  Simon  de  Colines , 
et  venant  sans  doute  de  la  même  fonderie  :  avec  quelques  mots  en- 
core qui  se  peuvent  trouver  dans  lun  ou  l'autre  de  ses  volumes  la- 
tins, tels  que  les  deux  seulement  qui  sont  dans  Beihtm  grammati- 
caie ^  c'est  là  tout  le  grec  qui ,  pendant  près  de  \nngt  ans,  étoit 
sorti  de  cette  Imprimerie,  et  rien  de  cela  ne  fuisoit  un  livre  grec. 
Mais  aussitôt  que  Robert  vit  son  officine  enrichie  des  trois  alpha- 
bets qui  protnptement  devinrent,  et  surtout  par  lui ,  si  célèbres,  i) 
exécuta  le  bel  Eusèbe  de  1544-45-46,  bientôt  suivi  d'un  glorieux 
cortège  de  bons  livres  dans  la  même  langue  qui  rendent  témoignage 
de  son  infatigable  diligence. 


HUBËItT  PJtEUlEH. 


30» 


Non  moins  zélé  pour  ces  publications  grecques  que  pour  celles 
que  sans  relâche  il  continuoit  de  faire  dans  la  langue  latine,  Robert, 
qui  avoit  si  prestement  et  si  bien  travaillt^  à  la  confection ,  im- 
pression et  réimpressions  itératives  de  son  Trésor  de  la  langue 
latine,  avoit  aussi  la  ferme  volonté  de  faire  pour  la  langue  grecque 
un  travail  de  même  nature,  à  mêmes  fins,  mais  plus  difficile  encore. 
Il  le  commença  .  s'en  oc^cupa  beaucoup,  et  l'auroit  indubitablement 
achevé  si  la  mort  ne  lût  venue  terminer  trop  tôt  une  \ie  dont  tous 
les  instans  furent  marqués  par  quelque  ser\ic«  rendu  aux  Lettres. 
On  ne  sait  pas  au  juste  dans  quel  état  d'avancement  Robert  laissa  à 
son  fils  ces  scientifiques  matériaux ,  mais  Henri  reconnoît  qu'ils 
t'toient  considérables. 

C'est  aussi  depuis  l'Eus^be  que  Robert  se  qualifie  Imprimeur  du 
Roi,  Trpographus  Retins  y  sans  y  ajouter  l'expression  restrictive 
in  Hebfaicis  et  Latinis  /iterin  :  sur  les  volumes  grecs  il  met  Typts 
Regtis  :  lorsque  ces  livres  sont  de  première  édition,  et  publiés  d'a- 
près quelque  manuscrit  grec  de  la  Bibliolh^que  du  Roi,  il  met  sur  le 
titre  E.t  Bibliolheca  Regia ,  ce  qu'ont  fait  aussi  Charles  son  frère, 
et  plusieurs  autres  Imprimeurs  de  Paris  qui  dans  ces  mêmes  temps 
ont  comme  lui  donné  des  éditions  premières  d'après  des  manuscrits 
de  cette  Bibliothèque. 

Ces  livres  grecs  des  Estienne .  desTumèbe.  des  Morel.  etc. ,  Im- 
primeurs du  Roi,  ont  presque  tous  une  même  mar-que  t^-pographique; 
un  thyrse  entouré  d'un  rameau  d'olivier  et  d'un  serpent ,  au-dessous 
de  ces  mota  grecs  imités  d'Homère  (Iliad.  m.  I79)  : 

Régi        boiio     forliquc  bollulori. 

Robert  étant  le  premief  qui  ait  fait  usage  de  ce  symbole,  on  peut 
croire  que  c'est  lui  qui  l'a  imaginé. 

François  l""*"  avoit  institué  une  chaire  hébraïque  *  ;  mais  elle  n'ob- 
tenait qu'un  petit  nombre  d'auditeurs.  Robert  crut  utile  a  la  propa- 


*  Le  pmnirr  professeur  de  crtte  chaire  Tul  Paolo  Paracluï ,  dil  Le  Conossc,  Vcnilîeu, 
Juifd'orifÎHe,  *l  ()ui  donna  de»  lirnn*.  même  d'hrbrt-ii,  h  la  fHfbre  princesse  Margiir- 
rile  dp  Valais.  Il  tnotirut  callioliqiir ,  à  Paris,  en  15B9. 


310 


ROBERT  PKKMIER. 


gation  des  «études  bibliques  que  le  résultat  des  leçons  du  professeur 
hébraïsûrit  pût  arriver  à  la  connoissance  de  ceux  auxquels  la  langue 
hébraïque  étoit  le  plus  étrangère  :  il  fil  donc  rassembler  ce  que  l'on 
pouvoil  recueillir  des  leçons  publiques  que  le  trfes  savant  François 
Vntable  donnoit  sur  rintcrpr*.^laUon  des  livres  hébraïques  de  l'An- 
cien-Testament .  et  rail  aux  marges  d'une  Bible  latine.  1545.    2 
volumes  in-8.  avec  beaucoup  d'autres  notes,  les  interprétations  que 
Valable,  livrtr  aux  travaux  de  son  professorat,  n'avoit  pas  eu  le 
temps  de  traduire  et  mettre  en  ordre.  Communiquée  aux  Docteurs 
tbéologieïis.  cette  édition ,  peut-être  à  cause  du  nom  de  .Valable,  fut 
à  peine  examinée,  et  sans  aucun  empêchement  admise  à  libre  circu- 
lation.  On  prétendit  ensuite  y  avoir  trouvé  des  propositions  oial 
sonnantes  pi  point  orthodoxes,  des  doutes  sur  l'existence  du  Purgar-i 
toire,  sur  leflicacité  de  la  confession  aunculaire,  etc.  On  cria  au 
iaussaire,  on  accusa  l'Imprimeur  d'avoir  voulu  répandre  ses  tt'mé- 
raires  opinions  sous  l'abri  du  nom  respecté  de  Valable  qui  lui-même 
laissa  voir  quoique  mécontentement.  Voulul-il,  au  moyen  d'une  sorte 
de  désaveu,  se  soustraire  ù  tous  les  désagréments  qui  pouvoient  ré-' 
sulter  de  cette  tracasserie  théologique,  ou  bien  Robert  auroil-il  un 
peu  cherché  à  couvrir  ses  propres  notes  dunnm  accrédité  de  Valable  ! 
c'est  ce  ip'il  est  impossible  de  savoir  :  mais  il  ne  faut  pas  oublier 
qu'elles  sont  données  comme  fruit  des  leçons  orales  du  professeur 
pubhc,  et  non  comme  remises  [traditœ]  par  lui-même,  ce  qui  est 
dans  toutes  les  règles  de  ia  vraisemblance.  Que  dans  ces  notes  et  in- 
terprétations il  se  trouve  quelques  propositions  que  Valable  avoit 
bien  voulu  risquerde  vive  voix,  mais  qu'il  se  seroit  gardé  d'impri- 
mer, et  que  Robert  ait  été  nïoins  méticuleux ,  c'est  encore  très  pos- 
sible; et  ce  qui  est  le  plus  évident,  c'est  que   dons  lout  cela  il  n'y 
avoit  aucunement  lieu  au  scandale  qu'en  voulurent  faire  les  Soi 
nistes  ;  aussi  les  Jésuites  de  Salamanque  irouvt'rent  le  tout  assez  or- 
thodoxe pour  réimprimer  en  I5S^J  non-seulement  les  notes  avec  très 
peu  de  changements,  mais  même  la  version  latine  du  Zuinglicn  Dk)n 
de  Juda ,  sans  que  pour  cela  ils  aient  encouru  la  désapprobation 
d'aucun  théologien,  non  plus  que  de  la  Cour  de  Rome  (Voyez  ci-des- 
sus, pag.  62  et  75).  Voici  ce  qu  écrit  J.  A.  De  Thou  sur  ce  sujet, 
tum.  1 1 ,  pag.  398  de  l'édition  de  Londres. 


HUBEHT  PHI:MIKK 


«  Novae  Bibliorom  pditioni  nnno  t513  Ti^uri  publicatae,  qxiatn  Léo  Judao 
inchoavcral,  et  uioriens,  ut  oims^jersequerelnr,collegis  in  tidem  rrligiosèadac- 
lia  Lniruscrip^enit,  ultimam  munum  impos^uil  (Thcudorub]  Bibliunder,  Connidi 
Pellicani  el  Pplri  Cliolini  Tiigiensis  Graecae  Lingiwp  pprilKsimi  opora  adju- 
tus  :  quant  tmnslalioucin  iii  sua  cditione  bionnio  post  ad  vctoreni  adj{?cJt  Ro- 
berluâ  Stephanuâ,  i^uppreàsa  eoruui,  qui  in  illâ  taborarunt,  menlione;  et 
Hispani  Thrologi  dïu  post  rccognitam  per  Guliolmum  Rouillium  denuo  Lug- 
duni  L'xcudendam  cunivcTuut.  —  Qiiod  eo  commemûrauduui  duxi,  ut  versioniâ 
tanti  apud  nos  et  IliâpanoB  ipsos  fuolae  origo  cojçnoâoeretur,  et  insigne  docii- 
menluin  l'xliiret,  quid  iililitalis  o\  adversaiiorum  libris  et  induslria.sisemolis 
odiiscliariLatcin  et  aïquitalcm  induamus,  ad  Dei  gloriain  capi  possit.  n 

A  cet  illustre  témoignage  j'ajouterai  celui  de  Richard  Simon.  Hù- 
loire  crititfue  du  f'teuj:  Testament.  XuCement  porté  poui'  Henri 
auquel  il  trouve  quelques  tort^,  il  reconnoit  aussi  l'injustice  des  per- 
sécutions ; 


«  On  pourroil  nieltrc  au  nombre  i\v9  Inl.er]irt'tes  do  l'Ecriture  Robert  Eà- 
lienne,  s'il  n'avoit  témoigné  lui-im^mo  (Jans  lout^'S  les  Préfaces  do  ses  Bibles 
qu'il  n'étoil  point  l'authcur  des  nouvelles  traductions  qu'il  donuoil  au  public. 
C'est  ainsi  qu'au  commeDcemeul  de  rédilion  de  1545  il  déclare  «  qu'il  a  joint 
avec  la  Vulgaïc  ta  version  qui  avoiiété  trouvée  la  plus  Latine;  n'ayant  pas 
osé  nommer  Léon  de  Juda,  Zuinglien,  qui  eti  éloit  l'authcur,  »  et  il  préféra 
celle  dernière  Iraduction  de  la  Bible  à  celle  de  Pagnin,  qui  étoit  trop  obscure, 
bien  qu'il  fût  jiersuadéque  celle  de  Pa^ninapprochoit  davantage  de  l'original 
bcbreu.  Il  préféra  au  contraire  dans  son  édition  de  i'à'ôl  la  traduction  de  Pa- 
gnin  à  toutes  les  autres,  et  i)  dit  qu'il  a  donné  cette  traduction  beaiU!oup  plus 
exacte,  et  de  la  manière  que  l'autbeur  niénie  l'avoil  corrigée  de  sa  propre 
main  en  plusieurs  endroits.  Cette  même  version  de  Pagnin  a  aussi  été  impri- 
mée dans  une  autre  édition  deCommelin.qui  esta  quatre  colonnes,  où  on  voit 
pn  un  insUmt  le  texte  hébreu  avec  cette  nouvelle  traduction,  le  Grec  des  lxx 
do  la  uiuniere  qu'il  se  tn>uve  dans  la  Bible  d'.\lcala,  ou  Complute,  et  la  Vul- 
gateLatme.  Je  laisse  cependant  u  juger  au  Lecteur  si  les  reformations  que 
Robert  Estienne  assure  eslre  de  Pagnin,  et  étoiles  même  de  sa  nuiin  propre, 
sont  en  effet  de  Pagnin.  Il  est  (erl^iin  que  Robert  Estienne  n'a  pas  agi  avec 
assez  de  sincérité  dans  la  plusparl  ries  éditions  do  la  Bible  qu'il  n  données  au 
public,  et  qu'il  a  voulu  imposer  en  cela  aux  Théologiens  de  Paris  ;  principa- 
lement dans  rédition  de  1-U5.  D'autre  part  il  semble  que  les  mêmes  Ttiéolo- 
giens  de  Paris  auroieni  pu  traiter  avec  plus  de  douceur  et  charité  Robert 
Estienne  à  l'occasion  des  nouvelles  traductions  de  la  Bible,  qu'il  Ol  imprimer 
avec  des  notes  fort  utiles,  bien  qu'il  y  en  eût  en  effet  quelques-unes  qui  mé- 
ritoienl  d'eslre  condamnées.  Pierre  Caslellan,  Grand-Auraosnier  de  France, 
qui  rapporta  au  C^nseddu  Roi  l'aCfaire  qui  eetoit  alors  entre  led Théologiens 


34  s 


ROBEIIT  l'UKMIKR. 


de  ta  Faculté  de  Paris  et  Robert  EsUennc^  n'a  pu  s*cmpécber  de  condamner  en 
quelque  diOM  l'excès  de  a»  TtM^)Io^ien«t.  lestiueU  trouvèrent  defe  héréeiei 
il  n'y  en  avoit  point,  et  cela  vcuoil,co[nmeraâfteurelomesinpCa9tellan,dcor 
qu'ils  ignoroienl  dans  ce  Icmpb-la  les  langues  Grecque  et  Hébraïque.  » 

On  ne  peut  mieux  se  faire  une  exacte  idt^  de  tout  ce  qu'il  y  a 

d'odieux  autant  qu'absurde  dans  cette  affaire,  et  dans  plusieurs  au- 
tres non  moins  fâcheuses  pour  Robert,  qu'en  lisant  son  Compte-rendu 
dt:  1552  déjà  mentionné,  et  que  j'imprime  à  la  fin  dece  volume. 

Soutenu  par  ]a  bienveillance  marquée  de  François  I",  et  par 
plusieurs  savants  prélats,  Robert  put  encore  ne  pas  succomber  sous 
les  coups  de  ses  perpétuels  ennemis;  mais  si  jusqu'alors  la  Sor- 
bonne  n'avoii  pas  réussi  à  le  faire  condamner  comme  hérétique,  les 
Lettres  Royales,   deux  Ordonnances  ou  Déclarations  n'arrêtoient 
point  les  attaques;  et  en  1547  la  mort  du  Roi  fit  espérer  à  ces  im- 
placables adversaires  qu'enfin   ils  auroient  Robert  à  leur  merci. 
Henri  II,  successeur  de  François  I"",  n'avoit  aucun  mauvais  vou- 
loir contre  son  Imprimeur:   il  Teut  même  volontiers  protégé,  ce 
qu'on  rcconnoît  à  des  Lettres  patentes  et  antres  ordres  relatifs  à  la 
vente  et  censure  des  Bibles,  ainsi  qu'à  des  Lettres  de  grâce  et  ré- 
mission dont  il  va  être  parlé  plus  bas  ;  mais  qu'attendre  de  ce  prince 
d'une  volonté  molle,  ^ui  al teno  potins  fjuam  suo  ^enio  uferetttr  , 
asser\i  à  celles  de  ses  entoura ,  et  surtout  maîtrisé  par  l'altibre  et 
ambitieuse  Diane  de  Poitiers  qui  gouvemoit  en  sa  place?  Aussi  ses 
velléités  df  protection  furent-elles  presque  sans  effet  ;  la  violence  des 
ennemis  de  Robert  n'en  prit  que  plus  d'audace  encore,  et  s'attaqua 
même  à  ceux  qui  lui  téinoignoient  quelque  bienveiUance.  Pierre  du 
Chaslcî,  évèquedeMâcon,  et  ^rand-aiimônior,  avoit  prononcé  deux 
Oraisons  ou  Sermons  fun^bres  en  rharniour  du  feu  Roi,  lun  à  Notre- 
Dame  de  Paris,  l'autre  dans  l'église  de  Saint-Denis  ;  Robert  s'étant, 
ainsi  qu'il  le  devoit,  erôpressé  d'imprimer  en  latin  et  en  françois 
ces  deux  ouvrages  de  son  bienfaiteur,  les  Sorbonistes,  dit  De  Thou, 
en  haine  cj)ntre  Robert,  et  pour  se  venger  de  l'appui  que  lui  prêtoit 
le  savant  prélat,* s' emparèrent  d'un  passage  du  second  <le  ces  dis- 
cours, et  le  signalèrent  comme  une  damnalile  hérésie.   L'Orateur 
avoit  eu  la  coupable  hardiesse  de  dire  que  François  ayant  vécu  sain- 
tement [Begif  vifn  sanctistime  acta],  il  y  avoit  lieu  d'espérer  qu'il 


BOBBRT  PREMien. 


34.1 


«^toit  pa&M?  de  la  \'ie  à  la  gloire  «.Hemelle  {animant  prothius  cœlo  re- 
cepiam  esse,  neque  expiatoriis  nllis  ignibiis  eguissè)  sans  avoir  eu  a 
subir  la  purification  des  feux  du  Purgatoire.  Dans  ces  mots  où  vrai- 
ment il  n'y  avoità  voir  qu'un  lieu  commun  de  chaire,  et  qui  d'ailleurs 
n'exprimoienl  qu'un  doute,  une  espérance,  ils  pn^tendoient  trouver 
la  dént^gation  de  1  existence  dnPur^toirc,dece^*r//vM  locus  que  re- 
jettentlftjRrformés.crime  flngranld'hèi'esie,  mmlantpuniliona*^vère. 
et  dontriniptJtneur  sVUoil  scfieinment  rendu  complice.  La  Sorbonn« 
envoya  don*:  quelques-ims  des  siens  prt^senter  ses  remontrances  au 
Roi  qui  i^toit  alors  à  Saint-G(Tmain.  Ils  furent  reçus  par  Jean  de 
Mendoza,  premier  Maître  d'hôtel  du  Roi  (regiorum  dispensatorum 
principe).  -  Je  sais,  leur  dit-il,  le  sujet  qui  vous  amtne,  vous  êtes 
en  désaccord  avec  Du  Chastel  siu*  le  lieu  où  est  actuellement  l'âme 
de  François  notre  bon  maître:  je  puis  vous  certifier,  moi,  qui  ai  si 
bien  connu  cet  excellent  prince,  qu'il  ne  savoit  demeuivr  en  aucun 
lieu,  quelque  agrt^able  et  commode  qu'd  pût  être.  Soyez  donc  sûrs 
que  B*il  a  été  en  Purgatoire,  il  n'y  sera  resté  qu'un  moment,  le 
temps  de  boire  le  coup  de  ri-trier.  -  Les  Sorbonistes  voyant  que 
Du  Chastel  l'toit  encore  trop  bien  en  Cour  pour  qu'ils  pussent  lui 
susciter  une  fâcheuse  affaire,  ou  à  son  sujet  compromettre  l'Impri- 
meur, se  retii'trent  honteux  et  confus.  DeThou,  1,  p.  108. 

Du  Chastel  proU^gea  Robert,  non-seulemait  par  amour  pour  les 
lettres,  mais  parce  que  ce  Prélat  vertueux  et  éclairé  voyoit  avec 
une  douleur  amt'^re  la  fanatique  cruauté  des  persécuteurs.  H  avoit 
aussi  essayé  de  défendre  Etienne  Dolet  ;  et  le  Cardinal  de  Toumon 
lui  reprochant  un  jour,  en  présence  du  Roi ,  d'avoir  parlé  en  fa- 
veur de  cet  hérétique,  ce  qui  rendott  sa  foi  suspecte  ;  Du  Chastel 
lui  répandit:  »  J'ai  parlé  en  évoque,  et  vous  avez  agi  en  bourreau.  - 

Dans  les  derniers  temps,  les  dispositions  de  Du  Chastel  pour  Ro- 
bert De  furent  plus  les  mêmes.  11  ne  le  persécuta  point ,  cet  homme 
de  bien  en  étoit  incapable,  mais  il  lui  retira  ouvertement  sa  pro- 
tection :  la  véhémence  avec  laquelle  Robert  ropoussoit  des  attaques 
si  multipliées  lui  parut  inconvenante  et  orgueilleuse  ;  peut-être 
aufisi  sa  piété  fut-elie  alarmée  de  voir  un  laïque  explorer  et  reviser 
les  textes  sacrés  avec  même  liberté  d'esprit  que  s'il  se  fut  ag:i  de 
Sophocle  ou  de  Cicéron.  Robert  fut  affligé,  offensé  même,  de  ce 


w 


3U 


lïOBERT  PREMIEB 


changement  :  il  s'en  explique  avec  "vivacité  dans  sa  préface 
Censures.  «  Après  que  l'œuvre  |le  Nouveau-Testament  grec  in-foi 
de  1550)  fut  achevé  ,  je  le  porte  à  Castelian.  Lequel  me  tensa 
aigrement  de  ce  que  je  ne  l'avoye  point  baillé  à  examiner   auX 

Thônlogiens,  me  disant  quej'estoye  ung  orgueilleux ••  Robert 

continue  assez  longuement  ce  récit  dans  lequel  il  se  donne  un  tort 

qui  s'cxcuscroit  difficilement  « 11  baille  en  proyc  aux  Théolo 

giens  celui  qu'il  avait  maintenu  contre  telles  furies  par  une  instinc- 
tion  de  Dieu  plustôt  que  d'affection  pure  et  sjTicère.  C'estoit  en 
espérance  de  gaigner  ung  cbappenu  de  Cardinal  qu'il  s'addonnoit 
ainsi  servilement  à  eux  et  sans  raison  :  car  il  les  hayoit  fort.  ••  L'im- 
putation seroit-clle  fondée,  Robert  ne  devoit  pas  se  la  permettre 
envers  celui  qui  si  long-temps ,  et  non  sans  risque  de  se  compro- 
mettre, l'avoit  courageusement  protégé  et  défendu. 

Un  des  hommes  par  lesquels  Robert  est  traité  avec  le  plus  d'in- 
justice est  le  Sorboniste  André  Chevillier,  dans  son  Histoire  de 
{Imprimerie  de  Paris.  Continuant  ap^^s  un  siècle  et  demi  le  même 
système  de  dénigrement,  Chcvillier  semble  prendre  à  lâche  de  trou- 
ver des  motifs  peu  louables  aux  actions  de  Robert  qui,  a  l'en  croire, 
fut  un  hérétique  li>'pocrite,  et  pendant  lon^ies  années  trompa  les  rois 
François  V'  et  Henri  IL  Apri^s  cette  accusation  d'h\pocrisie  il  parle 
<ie l'enlèvement  des  matrices  grecques:  sans  le  nommer  un  \*ol,  il  le 
raconte  avec  une  apparente  simplicité,  mais  de  manière  à  ce  qu'il  soit 
impossible  de  donner  à  ce  fait  un  nom  moins  odieux.  A  ce  sujet 
Mailtaire,  son  contemporain,  dit  avec  raison,  page  143:  Oflium 
<'.ertê ,  quùd  Sorhona  in  Rnbertum  olim  exercuerat ,  nonrlum 
exoievit,  sed  facile  htiic  calumniœ  occurritur.  - 

C'est  à  l'année  1546 ,  que  Mallinkrot  et  le  jésuite  Ant.  Posscvin, 
autres  détracteurs  de  Robert,  mettent  son  départ  pour  Genève,  ainsi 
que  fe.vécutjon  en  effigie  d'un  prétendu  jugoment  le  condamnant  à 
être  brû-lé  vif  pour  les  nombreux  griefs  accumulés  contre  lui,  auxquels 
il  auroit  ajouté  le  vol  et  enlèvement  des  caractères  grecs  qui  venoient 
d'être  gravés  par  ordre  du  Roi.  Mais,  ainsi  que  le  dit  très  bien  Mait- 
taire,  les  livres  publiés  à  Paris,  par  Robert  dans  cette  aimée  1546  et 
les  quatre  à  cinq  années  suivantes ,  prouvent  que  pendant  tout  ce 
temps  il  n'avoit  pas  cessé  de  demeurer  dans  relie  \-ille,  ou  au  moins 


HOBEKT  PHKMIER. 


315 


d'y  imprimer.  Un  assez  long  voyage  qu'il  fit  vers  1548'.  à  l'occasion 
dutj^uel  il  passa  à  Gent've.  y  visita  les  savants  les  plus  distingués,  et 
sans  dou.te  pressenloit  déjà  la  nécessité  d'une  future  émi^p*atinn  , 
a  pu  luire  croire  que  dns-lors  il  avoit  fixé  à  Genève  son  domicile. 
Maittoire  ne  disbimule  pas  qu'il  lui  est  impossible  de  déleiminer  Je 
temps préftx  auquel  Robert  a  étés'y  ri'iugicr  ;  et,  après  avoirexpo^é 

ses  motifs  d'hésitation ,  ïl  conclut  en  ajoutant  :  •• In  rv  incerta 

nolo  quicffuam  affirmare ,  donec  aliquid  certiiu  quo  conjectura 
nitutur  iin'enero -  J' espère  que  dans  le  cours  de  ce  rùcît  je  par- 
viendrai à  faire  cesser  presque  entièrement  cette  incertitude. 

Je  ne  dois  pas  manquer  de  mentionner  ici  les  dexix  élégantes  édi- 
tions grecques  du  Nouveau-Testament  de  I51C  et  1549.  dont  la 
seconde  a,  plus  que  la  première,  pris  place  parmi  les  cmnosités  bi- 
bliographiques, et,  par  une  singularité,  du  reste  suffisamment  con- 
nue, se  distingue  de  l'autre  par  une  faute  typographique,  paires  au 
lieu  dep/iires,  au  bas  de  la  première  page  de  la  préface  (jui,  dans 
les  deux  éditions  commençant  par  O  miriftcam,  leur  a,  bien  plus 
autrefois  qu'aujourd'hui,  faildoimer  le  nom  d'éditions  O  mirijicam. 
La  seconde  est  bioii  reconnue  pour  être  supérieure  à  celle  de  1546. 
imprimée  avec  le  même  beau  grec  de  Garamond.  Oïi  prétend 
néanmoins  que,  pour  ce  qui  est  des  erreurs  typographiques,  il  y  en 
a  à-peu-près  autant  dans  l'une  que  dans  l'autre.  On  iwut  voir  à  ce 
sujet  Maâch,  Bihliothcca  j/7c/w,  Dibdin,  Introduction  to  the  knotv- 
ietlge  of  ihe  Ciassicjt .  1827,  le  savant  et  utile  ouvrage  aiiglois  do 
sir  Thomas  Hartwell  Horne  sur  l'étude  des  Livres  Bibliques,  et 
même  le  peu  que  j'en  dis  aux  dates  de  1546  et  1549.  pag.  65  et  73. 
I  En  1 550  cette  magnifique  autant  que  correcte  édition  du  Nou- 
veau-Testament, de  laquelle  je  viens  de  parler,  un  des  plus  beaux 
volumes  grecs  qui  aient  été  imprimés,  vint  s'ajouter  à  la  belle  et  sa- 
vante suite  d'in-folios  en  cette  langue,  commencée  par  l'Eusèbe  de 
1544-45 ,  et  qui  fut  si  bien  continuée  par  Robert  lui-même  et  par 


*  Ce  duil  Atre  duu  ce  voya^  qu'il  vuiti  l'Italie,  et  vit  dam  iiue  Imprimerir  véni- 
ticniK'  Tetrangc  mmpreinou  qu'où  y  enlrrpn-noil  il*  «>n  Tfu-satim»  tiitmir  liitf^uie. 
Vayn  n  deui».  pog.  87. 


34e 


HUBBKT  PREMIEK. 


sa  famille:  ce  volume  ne  put  paroitre  sans  devenir  l'occasion  et  le 
prétexte  de  nouvelles  attaques  de  la  Sorbonne.  On  peut  voir  à  l'an- 
nt^e  1550,  ci-dess\is ,  paç.  76,  à  combien  de  &ollicilations  ej  dt'mar- 
ches  Robert  dut  se  résoudre  pour  obtenir  une  tardive  justice.  La 
mesure  étoit  combhle.  sa  patience  <^toit  à  bout;  et,  bien  qoe  ces 
per8*5culions  eussent  manqut''  leur  but  apparent,  n'eussent  pu  faire 
di'-lendre  le  dt'-bit  de  ce  Nouveau-Testiunent  grec,  Robert  n'en  sentit 
pas  moins  la  nécessité  de  se  soustraire  à  ce  mauvais  vouloir  qui  ja- 
mais ne  reposoit  et  pouvoit  enfin  l'amener  à  quelque  sinistre  catas- 
trophe. Dans  les  derniers  mois  de  1550,  ou,  au  plus  tard,  dans  le 
cours  de  1 551 ,  il  se  décida  enfin  à  aller  chercher  à  Genève  une  sé- 
curité qu'il  ne  pouvoit  plus  trouver  en  France. 

Dans  tout  le  cours  de  sa  vie  Robert  se  montre  trop  prudent  pour 
qu'il  y  ait  à  croire  qu'une  telle  résolution  ait  pu  être  l'effet  d'un  mou- 
vement subit  de  dépit  ou  de  crainte,  ce  qu'aujourd'hui  on  nomme  fa- 
iniliE'rement  un  coup  de  têlc.Dqù,  en  septembre  ou  octobre  1548,  il 
s'en  étoit  expliqué  avec  son  protecteur  l't'vêque  Du  Chastel  dans  im 
voyage  à  Lyon  fait  en  ropt'rtuKfi  d'y  avoir  acc^s  auprès  du  Roi  qui 
revenoit  alors  du  Piémont,  et  d'en  obtenir  la  révocation  d'un  ordre 
nouveau  qui  suspeiidoit  la  vente  des  Bibles,  et  mettoit  au  néant  une 
double  permission  protectrice  à  lui  accordée  eu  mai  ou  juin  de  la  même 
année  parles  Lettres  ou  Oixlonnances  de  Bourg  en  Bresse.  Le  Roi  ne 
révoqua  point  alors  la  suspension  de  ■\cnte,  mais  il  fit  dire  à  Robert 
par  Du  Chastel  que  pour  cela  il  ne  lui  falloit  point  laisser  le  pays  ; 
seulement  qu'il  se  doTmât  yarde  à  l'avenir,  ajoutant,  (dit  Robert  dans 
son  Compte-rendu)  *- que  j'eusse  bon  courage,  et  que  je  poursuy  visse 
comme  de  coustume  à  faire  mon  devoir,  à  orner  et  embellir  son  Im- 
primerie. " 

Sur  cette  fuite  difficile ,  sur  sa  date .  sur  ses  apprêts  qui  n'étoîent 
pas  sans  dangers  pour  Robert,  à  cause  de  ses  grands  entoura  en  fa- 
mille, en  affuirps.  on  n'avoit  que  de  vagues  conjectures  ;  mais  une 
pièce  authentique*,  récemment  découverte,  vient  dissiper  cette 


I^Mn«  ilr  iViniliMnil  li  lir  inain-lcvri'  ni  fjivdir  ries  Italien  miucun  de  Kobrii 


ROBERT  PREMIER. 


317 


obscuril*^;  et  Maittaire,  pour  avoir  un  avis,  n'auroit  plus  k  attendre 
aliquid  certius  ;  r«  qui  reste  douteux  peut  vraiment  être  regardé 
comnKî  sans  importance. 

Par  les  Lettres  Royales  dontil  est  ici  question,  ainsi  que  par  la  Re- 
quête prc^eiit'e  par  Charles  Estienne  au  nomet  comme  oncle  et  tuteur 
des  mineurs  Robert '.on  voit  que,  dîjs  1547,  aprts  la  mort  de  Fran- 
Içois  I",  la  prudence  avoit  suggéré  à  Robert  des  précautions  prépara- 
toires qu'il  sut  combiner  demanit're  k  ne  pas  lui  faire  ensuite  une  néces- 
_  site  de  s'avancer  plus  qu'il  ne  lui  conviendroit.  P^^e  de  neuf  enfants, 
ptousmineui-s.  il  commença  par  procéder  au  partage  de  ses  biens,  et 
mit  son  établissement  sous  leur  nom,  comme  réalisation  de  l'héritage 
à  eux  revenant  de  feue  PeretleBade.  leur  mère.  Profitant  des  rela- 
tions qu'il  avoit  à  Strasbourg  avec  des  parents  de  sa  femme,  il  leur 
■envoya  François.  I^  I^îttre  Royale  dit  en  1549  ■  dans  l'exposé  fort 
bien  fait  (de  M.  Jules  Quirherat)  qui  accompagne  cette  pièce  dans  le 
volume  où  elle  e^t  publiée,  (m  croit  qu'il  y  a  là  erreur  de  chiiFre,  un  9 
pour  un  5,  et  qu'il  faut  Hre  1545.  Erreur  ou  non,  c'est  selon  moi  de 
fort  peu  d'intérêt;  maispeut-êlre  n'y  a-t-il  pas  lieu  à  douterde  l'exac- 
titude de  la  date.  Environ  un  an  et  demi  plus  tard,  le  jeune  Robert 
ftit  contié  à  Conrad  Bade,  son  oncle  maternel,  lequel  feignant  de  le 
conduire  à  Troyes  chez  un  papetier  qui  foumissoit  la  maison  de  Ro- 
bert, remmena  à  Lausanne  où  il  le  mit  chez  un  maître  d'école.  Envi- 
^^  ron  trois  ans  après ,  Charles  fut  envoyé  audit  lieu  de  Lausanne. 
^Hii0  8ait  le  stippfiant  par  qui,  comment,  ne  par  quelle  raison;  et, 
^B  peu  après,  deux  autres  enfants.  Jehan  et  Jehanne,  arrivèrent  en  ta 
^"  même  ville ,  amenés  par  une  femme  que ,  disoit-on .  le  père  avoit 
I       épousée  en  secondes  noces,  et  qui  mit  ces  deux  enfants  à  l'école  :  mais 


EftUenuc,  trouvrc*  âatu  le  r«(pslre  3fH  fus,  pièce  ÏKI.  du  Trésor  tfrs  Cfutrtrs,  par 
M.  Euf^èue  (IcStadler,  aiidm  élève  de  l'F-cole  do  (Charles,  cin|<J(}yè  aiu  Àrcki^c»  du 
Royauoic.  Cette  pîèrraiiê  ouwlepublirti  dans  b  BiUiullié(|ue  de  l*Erok'  dnCluities, 
m  juillet  IfUO. 

•  Otir  Requête  n'a  pohïl  été  trouvée  avec  ta  I>ctlrcs  Roffiles  qui  m  fiireiil  ta  rè- 
poose  et  le  bienfaijatil  résultat,  naii  ellej  en  rapportent  l(%  moùCs.  d  mi  y  retrouve 
i>boMKOUp  de  »tt  e\piiettioiu. 


348 


HOBËHT  PREMltiit. 


bientôt  un  inconnu,  muni  d'argent,  vint  les  chercher  tous  de  la  part 
du  père,  auquel  ils  furent  amen»^  à  Genëve,  sans  qu'on  leur  eut  dit 
où  on  les  conduisoit. 

Ne  voit-on  pus  dans  ce  compte-rendu  des  mouvements  de  cette 
jeune  famiile  l'embarras  d'un  homme  qui  espère  réussir  mieux  à 
intéresser  qu'à  prouver,  et  qui,  après  avoir  dit  avec  raison  que  ces 
enfanU  ne  pouvoient  qu'ôtre  diriges  parla  volonté  paternelle,  cherche 
aussi  à  établir  que  s'Ds  ont  été  emmenés  hors  de  France,  c'éloit  pour 
être  mis  dans  des  iVoles.  Il  voudroit  bien  aussi  ûûre  croire  que 
leurs  sorties  peut-être  fort  récentes,  et  effectuées  à  peu  de  distance 
lune  de  l'autre,  sont  trop  anciennes  jKJur  pouvoir  être  rattachées  k  la 
prévision  d'une  future  émigration  de  leur  pbre  ;  mais  il  est  mal  à  l'aise 
en  un  trop  court  espace  de  temps,  et  s'efforce  de  l'étendre  par  le 
vague  de  ses  dates.  C'est  e/w/ron,  et  encore  environ ,  puis  on  ne  saU 
commenf,  par  quiy  etc.;  et  tous  ces  à-peu-prts.  qu'un  examen  un 
peu  sérieux  eût  fait  rejeter,  ont  eu  l'heureuse  chance  d'être  admis 
comme  valables.  Ne  peut-on  pas  croire  que  l'autorité  a  bien  voulu 
n  être  pas  plus  exigeante  pour  les  preuves  que  l'oncle-tuteur  n'étoit 
pr<V.is  dans  ses  dires,  et  que  la  clémence  royale  se  sera  plue  à  donner 
à  Robert  cet  indirect  et  dernier  témoignage  de  bienveillance. 

De  ces  enfants  transportés  à  Gen&ve,  Robert,  l'aîné  après  Henri, 
revint  proinptement  et  preâc^ue  furtivement  à  Paris  auprès  de  son 
oncle  Charles  ;  c^  que  ne  put  faire  le  jeune  Charles.  Moins  âgé  que 
Robert,  il  ne  fut  point  mis  dans  la  confidence  de  ce  déport,  et  resta 
à  Gcnfcve  auprès  de  son  père  chez  lequel  il  mourut  fort  jeime.  Peut- 
être  le  regret  de  ne  pouvoir  revenir  à  Paris  contribua-t-il  à  ce  dé- 
cfes  prématuré. 

Quant  à  Henri,  l'aîné  de  tous,  il  étoit  de  forme  rigoureuse  que  dans 
la  Requête  on  le  présentât  comme  à-pcu-près  contraint,  ou  au  moins 
trop  jeune  pour  ne  pas  se  conformer  en  tout  aux  prescriptions  pater- 
nelles, trop  jeune  aussi  pour  bien  comprendre  toute  la  signification  de 
c«s  voyages.  En  1 552  on  le  déclare  de  vingt  ans  ;  en  avouer  24 ,  c'eût 
été  présenter  un  homme  fait ,  non  susceptilile d'excuse;  il  le  failoit 
faire  très  mineur.  On  lui  auroit  donné  quinze  ans  si  on  Tavoit  osé. 

De*;ette  dé^^ision  indulgente  il  résulta  que  le  séquestre  mis  sur  les 
biens  de  Robert  en  exécution  du  rigoureux  édit   de  ChâteaubriaiU, 


27  juin  1551,  fiit  incontinent  levé,  que  tout  w  que  le  ftigitif  avoit 
luitisê  fut  remis  aux  mains  du  tuteur,  que  ce  bel  otablisaiîment ,  si  glo- 
rieusement fondé  \mr  Robert ,  put  survivre  à  sa  dislocation ,  et  ensuite 
être  repris,  non  sans  quelque  succès,  par  le  jeune  Robert,  en  1556. 

Ceci  explique  encore  pourquoi  le  ptre  de  famille,  privant  Robcrtson 
second  tils  du  droit  de  venir  partager  dans  les  valeurs  transportées  ou 
créées  à  Geni^ve.  ne  fit  qu'un  acte  de  justice*,  puis^iue  déjà  ce  fils 
avoiLmain  mise  sur  c^  qui  étoit  resté  en  France.  Il  jiaroït  donc 
indubitable  que  le  tout  se  fît  de  bon  accord ,  comme  disposition 
non  contestée,  et  sans  mécontentement  de  part  ni  d'autre.  Dès 
1554.  aussitôt  que  Henri  fut  de  retour  d'une  de  ses  lointaines 
excursions,  il  vint  se  mettre  en  rapport  de  travaux  avec  l'établisse- 
ment de  Paris,  et  en  liaison  de  famille  avec  Robert  son  fr(>re  qui  en 
étoit  possesseur  et  le  conduisoit  ;  rien  d'ailleurs,  soit  avant  15.59  , 
soit  apr^s  que  le  décî's  de  leur  père  eût  fait  connoîtrc  ses  dispositions 
testamentaires,  ne  fait  voir  entre  ces  frères  aucun  djiférend,  aucune 
froideur.  Si  le  moins  du  monde  il  y  avoit  eu  injustice,  ou  seidcment 
apparence  d'injustice,  on  le  sauroit  de  reste.  Ceux  qui  se  seroient 
crus  sacrifiés  auroient-ils  manqué  à  laisser  échapper  des  marques  de 
mécontentement,  à  se  poser  en  victimes;  n'eût-ce  été  que  pour  se 
donner  le  mérite  d'une  résignation  plus  ou  moins  sincère. 

Je  donne  ici  et  en  note  *'  l'exact  texte  de  ces  Lettres  Royales  qui 


*  O  fut  m^mc  une  priiautîoD  très  sagf .  Les  rigueurs  contre  1rs  Réfomtc»  ne  faïunt 
qu'acrroitrr  (puiK)u*cUe*uiieiU!rent  II  Sauit-naiihdltrniyV  '^  G^c,  au  momml  du  di'ccs 
de  Rol)rrl,  à  rpcoêve,  n'aurait  pas  manijin-  ai  France  d'il ilcr venir  Pl  du  mHIri-  b  main 
sur  Ctrl  te  succosion  encore  non  partagée ,  pour  s'emparer  de  ce  cpii ,  sur  le^  pro- 
priétés puiiienDO,  auroit  pu  rpvenir  comme  part  d'hcritagc  aux  enFantA  dcvctim 
Generoîs  et  hérétiques.  I>e  là  boulpvt>nnncnl  et  mine  de  rétablissement,  petil-^e 
nétnc  de  toute  l'hcrcdiié. 

LETTRES 

Dr  Rémission  et  ite  Main-lefée, 

tafavturdes  hcritirrs  mineurs  de  Robert  Bstîenae. 

1553. 

rtniir^  par  U  graer  de  Dieu,  roy  d«-  France,  sçavoir  fnisoniv  à  to«s  pwkrnt*  el  advenir, 

iM>ni  avoir  rcccu  l*bumhle  lupplication  de  nostre  bien  amé  maigre  r.aAht.u-EATifir}ia, 


320 


ROBERT  PREMIKU. 


préservèrent  la  famille  des  E^Lieniie  d'une  désastreuse  ruine,  et  sans 
lesquelles  il  est  indubitable  que  leurs  travaux  ultérieurs  n'eussent 
point  eu  lieu.  La  saisie  des  propri^'tôs  de  Robert  en  France  l'auroH. 
ainsi  que  ses  enfants,  mis  en  grande  détresse;  ce  qu'il  eniportoit  à 
Genëve,  au  lieu  de  fructifier  honorablement  et  de  frayer  la  voie  aux 
immenses  labeurs  qui  immortalisent  Henri,  eût  promptement  6té 


no&lre  Itnpriim'iir  ordiiijiiiv,  oncle  c(  Itilcur  de  Ht.*4iiv,  Hobikt,  Charlu,  FftA3içoiSf 
Jaa*»?(c,  CiTiirtitïrK,  Jkiian  cl  Mauïe,  tous  rnfant.i  mviuiir*  d^ans  de  Roiriit  Ei^ 
TiKxïrr,  ooBlre  Imprimeur  ordiiiaïn-  ^s  IptItta  Wbrakiiufii,  grit^ueê  t't  Inùi»^.  et  df 
fcuo  Pxmarr-rr.  IUdk  sa  finntne,  U-sdils  enCiDls  aagtz,  c'est  aisa>air;  Iwlit  Heiiry  de 
vingl  ati4.  Robert  de  dix-lmici,  Ourles  de  qiitu»,  Francis  de  douze,  Jchume  de 
unzc,  et  JeJiaii  dr  S('|>l  mi  eu^irori,  roulm/iiil  r|Ui>  ciiviro»  Van  mil  cinq  retu  qiu- 
rniitc-iiciif  ledit  Frcmrois.  lors  aagL'  dt-  six  aus  st'HlIcmL'nl ,  fui  emmené  pnr  img  mar- 
rltnni  dr  la  %ilie  de  SliTisbouri;  pour  lui  M-r>ir  et  âpreiidrt',  t:uit  an  FaJct  de  la  mar- 
chaiiduic,  rïliidf,  «pie  vu  la  euiii.iioi'iKiiire  de  la  laiiî;tii'  t,Trmntiin[iK'.  )et[uel  nur^ 
cfaaul  le  meist  hi  peiiMun  chvz  uiig  nommé  Thcobaldiis,  demoiiraDl  cq  lacEcte 
Tille  de  StnubfKin;,  limume  dei  u^xuit  \tuur  iii-stitiitT  jcuiirs  cufatis;  et  environ 
ung  3UI  et  dcmy  nprfit ,  AnlHTt,  L'un  dcsdili  cnfans,  À  màsmc  eFFvct.fuI  baillé  à 
Cnnrard  Hado,  Aim  oncle  matenn^L,  impiimenr,  lequel  Tonrard  lo  mcîht  avec  utig 
nommé  Ali\ ,  ti-ipn-l  reignmiil  Ir  Muililoir  a  Troyet^  chenz  le  {uipelier  fonraisMint  b 
maison  de  %an  père ,  le  mena  en  U  ville  de  Lounnc  ii;noranl  du  tout  ot'i  il  le  me- 
noit  ;  auquel  Itcu  de  Ixizanne  fust  ieelluy  Hubert  mys  avec  ung  uommc  Rabieiu  le- 
quel rinstitua  en  liebrtcu  cl  l'euvoyi  an  colleige  ;  et  environ  trojt  ans  apréi , 
Charles  autre  desdit^  eiUaiu  fut  envoyé  audit  lieu  de  l^tàuoe,  ne  sçait  iceDuy  Htp< 
pliant  par  (pii.  cuinmeiit  ne  quelle  raÏMn;  et  y  fut  mi»  en  |H>nsion  cIh'iiz  unç  prc«e|»- 
Icur  qui  l'instituoit  ez  Iwtre*  (;rec(|uc5;  et  fui  en  icelle  ville  de  Loïaune  peu  aprè* 
aneuè  le  de&suA  dit  Franroii  estant  unparavanl  à  SlratibiHirg ,  ne  leait  auMÎ  |Mir  qui, 
«t  fnt  mys  en  pension  avc<c  ung  nommé  dr  BetliiHive,  lequH  riiutituoit  en  grammaiPe, 
en  la  longue  du  \mt  ;  et  peu  apr»  y  furent  pareillement  menez  deux,  antres  deadîti 
enfans  nommez  Jchnii  el  Jeliiniui-.  par  une  femme  qu'on  dnwiit  avoir  esté  prînM  par 
le  père  desdils  cn^&  en  «econdrii  uopces,  laquelle  tei  mri.s(  nvn'  ledit  de  BeUfsiovc 
et  M  finnme  pour  ee  qii'ilv  lennîent  tous  deux  cacoÏIm.  le  mari  i>our  le»  fllz,  ctb 
femme  pour  les  filles  ;  et  au  repurd  des  deux  autres  filles  uoramt-es  ratlierine  et  Marie 
elles  sont  toujours  demeurées  et  .sont  encore  à  présent  a  Paris,  en  la  nuisou  et  garde 
dudit  «uppUaul,  de»  el  dcpuys  qu'il  a  vs\è  e<Ju  ri  ordutmé  leur  tuteur  et  curateur)  au 
lieu  dudit  Robert  leur  père  et  au  moicii  de  sou  absence  et  qu'il  s' estait  n-tiré  en  b 
ville  de  Geucfve  dès  le  mois  de  novrmbre  mil  cinq  cent  cinquante  ;  de  laquelle  vilk 
de  Genefve,  ledit  Rolwrl  [H-re  envoya  deux  ou  trois  moys  après  que  se&dits  enlans  fo- 
rent audit  lieu  de  Lozanne,  ung  homme  inoongneu  aiudils  enfans,  pour  leur  déclarer 
de  «A  part  qu'il  eftlott  venu  exprès  par  deveni  mx  avec  argent  pour  les  nflBcr  k  knr 


KOBEUT  PREMIEK. 


391 


absorbé,  annihilé  par  les  dépenses  d'entretien  d'une  si  nombreuse 
famille.  Ainsi  donc  malgré  la  foiblesse  de  son  caractère ,  le  Roi 
Henri  II»  par  cet  acte  d'une  sage  clémence  jusqu'aujourd'hui  i^oré, 
sut  préserver  des  demiei-s  effets  de  ta  haine  eoclrsiastique  la  famille 
de  l'Imprimeur  chéri  du  Roi  son  père,  et  pour  leiiuol  il  n'étoit  pas 
lui-même  sans  estime. 

Sans  nous  mettre  en  [)eiiic  de  préciser  des  dates  dont  la  rigou- 


dil  prrr  wn«  Irur  dire  nr  faire  enlmilrti  nu  quel  lieu  il  cstotl ,  dp  sorte  ijhp'  à  la  prr- 
ituûoii  dudil  iter»oniuiif;e  Pt  atusy'|>oiir  obcyr  à  leur  dit  pcrr,  ailcrcnt  o«cr  le  deutit 
dit,  Icqitcl  IcA  t-niiiliiil  cl  mena  jusques  ni  b  \illc  Je  Gcut-hu,  ra  bquclli*  ilitrouve-- 
ntil  leur  dit  pèrr  f\  Irdit  Henry  hiir  frert-  ;u»iii>.  leqnrl  â  vv  qu'il/  rntendirrnt  lor» 
y  avoit  auAsy  vsti:  mciii*  par  leiir  dit  pvrc  fai{;iMitt  le  me urr  èi  foïrts  de  Lyon  i<l  aulrrs 
liru&  de  mi  nrgoriutii>a  ;  ri  lors  Unir  fiul  à  luu>i  dirt  vu  f;pnrra)  par  leur  dit  pèrr  qu'il 
l'eMoit  là  retiré  att  moien  dfi  quelques  faK-lierics  que  Tan  liii  voulloit  f.iire  en  France. 
MHS  autre  rlicue  leur  dî-rbin-r;  et  à  ritiAUiil  rommau(*a  à  les  oeeu|MT  tniu  en  divers 
•etct  et  ministères .  selon  leur  eapnciir  et  eoi;uoi«aiie«-  qu'ils  povoienl  avoir,  de  soa 
eslal  et  dr  rc  qui  en  dépetid  ;  i-l  depiiy»,  perimidcz  de  revenir  m  Franee  par  les  fr^ 
quenleft  et  nrJiiiain-»  f  khorliiliou)),  rfinoDntraiieeA  et  pritrres  duilit  suppliant,  letir  iinrle 
et  tuteur,  lesquelles  il  a  \mr  plusieurs  fois  rt-ilérit*s,  tant  par  Icctret  que  par  [tarolla 
de  igeM  par  luy  euToies  exprès  avec  ar|;eiit  poar  les  ramener,  auroient  îceuU  |mu- 
vre»  jeiiiieA  enlaiu  tiirt  dtnirè  reloumrr;  el  s'ru  atinl  |uir  plusinirs  foiK  luvs  en  ^nt 
debvotr,  mais  ne  leur  a  esté  si  lost  posublc  pour  U  vti;UeAee  el  eurit'iise  observocton 
de  leur  dit  père,  lequd  s'en  leuoil  si  préit  qu'il  ne  1rs  {lerdoit  janiait  de  vrue,  et  1rs 
Itiioit  fort  eslroictnnent  el  eti  grande  Milijcriion  ;  liiute^fnys  hnlit  Henry  ««ne  trouva 
moiai  de  s'abienter  de  sou  dit  père  el  s'eu  alla  ii  Venise  où  il  est  encore  A  presml, 
en  la  maison  de  Frao^s  d'Asula  et  autres  beriliers  de  feu  Aide,  première  luaiimi  de 
leur  art  d'Imprimerie,  pnur  tuusjonrs  s'exerrcr  au  bit  d'yet-lle;  à  l'exemiite  et  in\eii- 
lion  duquel  Henry,  troys  jours  après,  Roltcrt  second  filz  partit  dudit  Oenefvc  luitu* 
venir  k  Pari»  où  il  est  4  prcufil  avee  ledit  suppliant  &on  tuteur,  kan&  jamais  vn  avoir 
nen  dédairc  à  ses  autre»  frères  i-t  seur»,  el  roesme-s  i  Charles  troisième  filx.  lequel  w 
dotibtaat  de  son  eaireprise  l'avoit  pnr  idusieurs  fois  el  instamiueul  prié  de  ne  ».*m 
venir  sans  luy  ;  oe  que  n'oia  faire  toutesfoys  ledit  Rolïerl,  craignant  le  mal  ctmtente- 
neM  du  père,  ctqu'd  s'aperoeust  de  l'eiitreprinsc;  dont  le  dit  Charles  aiiisi  tlettooré 
«««c  le  ilit  pcrc  a  defiuyt  conreu  si  grani  cnnuy  qu'il  en  est  lumb^  en  oultdie  :  et 
advcrty  nostre  prncurviir  gênerai  de  itostre  parleineut  de  Paris  (pie  le  dit  père  «'estûit 
altsenic  ik^  tiosire  royaume  et  allé  dcmoure  en  la  dicte  ville  de  Genefvc,  a  faict  saisir 
tous  les  bieus  trouvez  en  b  ntaitou  d'icelluy  comme  apparlenatis  au  dit  père,  lequel 
suppliant  pfHir  ton  nltirt-  de  tuteur  te  y  est  opposa  pour  ce  qiie  |»artaigc  avoit  este  faict 
drsdii.s  bimi.  ë\er  Irtbi  ppn-  r\  riiliiiu,  pimi  leur  pjrl  et  portion  de  leur  defuiicle  mère, 

41 


m 


ItOUERT  PREMIER 


reuse  exactilude  est  auâîii  inutile  qu iinpoâslblc  à  obtenir,  qu'il  nous 
suffise  de  savoir  que  Robert  chargé  d'enionts ,  et  voulant  se  mettre 
en  posaibilili5  de  quitter  un  jour  ou  Imitro  son  pays  sans  fâcheux 
eniptîchement,  les  aura,  comme  nous  l'avons  dit,  fait  sortir  les  iins 
aprts  les  autres  po\ir  les  réunir  ensuite  auprès  de  lui  ;  quant  à  son 
mariage  avec  la  veuve  Duchemin,  il  se  motive  sur  le  besoin  où  Ro- 
bert aura  été  de  ses  bons  offices  tant  pour  les  voyages  des  enfants  les 


loag'lrnipc  prrcetlJant  que  le  dit  pere  sorlist  de  iiostrc  royaume  pour  alln-  dcmourer 
au  dil  Gfiti'fM",  vi  n'i-sloil  ilriticnirr  en  la  dirti'  iiiaii^ftiiipirla  purt  dt-:^  dits  raran<t.  Pneu 
ru  ciuiM  le  dil  stippliant  congnoûsant  qu'il  ai  commis  (iilciir  tt  curateur  ordoDoA 
par  juillet:  n  lou«  l<^  dïls  eiifaiu  pour  la  consrrvatiou  i-t  dt'rt>nr('  lanl  de  leurs  pcnoiuM» 
et  biens  que  de  It'ur  hnniieur  et  rêpulaciou,  suyvani  \cs  charges  dounér»  par  U  loj  à 
lousuileum  et  nirateuni.  nouii  n  faîrt  très-lnimMemcnt  supplier  (i  rt-qui-rir,  pmir  or 
riinu  idmierlre  tle  Mtu  ilclivoir  cl  oflire  susdits,  (juu,  nrifiidn  l.i  <pi;ili(r  et  circiiiulaDer 
du  faict  tel  que  dessus ,  le  bas  nii{;c  et  mnoceiicc  desdiU  {ouvres  pupille»,  rignorCDce, 
rude&K  et  faulte  dt!  jugement  d'iceuK;  et  que  le»  diti  pauvres  enfaits  u'out  jamau  eu 
cottguoiaMMce  de  rurdmiiiaurt*  p;ir  nous  fuirte  ainlre  reuK  qui  m*  relireiit  et  vont  dc- 
mouror  «u  dit  Geuefveet  auiie)i  lieux  menlioiiivex  ctt  icelle  ordonnaneef  et  aussi  qu'elle 
a  GSti  (aicte  et  publiée  depuis  que  leur  dit  jhtc  t'est  retiré  de  nostre  rnynunic,  leur 
voulloir  en  ce  qu*ilz  iinu«  [(Durmieiil  aMiir  oITiueé  impartir  nox  grâce  et  nÛAcncarde : 
Poun  r.tL  tjn-n.  que,  cuiisideriiitl  la  fuulle  que  poundirul  avoir  eji  ec  eummift  1»  dit» 
mineurs  estrc  plus  lo&t  Qd\eutie  par  une  pure  inniH-i-uci'.  iibéisuinee  (;t  rriùnte  rdlialle  , 
jcuDC  et  iudiscrelle,  que  par  maltce,  u'ayaiift  jamais  eu  cougQDisMocc  de  la  délilieracinu 
de  leur  dil  per«,  adlierè  oc  preste  coiuenlemcut  à  ycclle,  n'ayaiu  eiicores  la  plus-part 
des  dits  eufim»  aucune  il'uiî^  de  rai&on  ne  ron^inis^uoce  de  leur  debvoir;  uc  vonlloos 
que.  pour  it'eAtre  leur  dil  pere  a!>M'»té  de  uoslre  ruyaulme,  1rs  dits  eu  fous  deinourer 
pauvres  cl  ruym-s  :  axons  eu  euiuyvant  iiosire  naiurelle  iMclinali(iiidi&|H)<H^  plasâ  béoi- 
jpiilé  Pi  elMuenoe  tjue  a  «'-vmté  et  rigueur  Ae  juitire,  de  uoMre  cerlaiue  K'ience,  grttcc 
S]técii]e,  plaine  puiuanco  et  aueloritè  royal,  dict  et  dcclaîrc,  disons  el  dèrlairom  que 
u'avofis  entendu  et  nViilendons  la  part  et  poiliou  das  biens  apparteuiuis  ans  dil  C«- 
tfaerirte  el  Marie  c||ui  uut  luuïiJDiiri»  duaioiire  eu  la  dicte  ville  do  Parti,  comme  dict  est, 
avoir  cslè  uu  e»lre  compriu:»  eu  la  saisie  faicie  à  b  requesir  de  no^tre  dict  pronirear 
gfuemi,  et,  eu  taul  qui*  Iiesi>ii4,'  est  ou  seruit ,  eu  avons  faict  et  faisons  «u  dit  sup- 
pliant, ou  dit  nom,  plaine  et  entiiTC  main  Icvéi:  el  délivrance  ;  cl  au  regard  des  autres 
bifiis  des  dits  enfons  estant  soubi;  l'aaj^c  de  quatorie  an-<i,  eomuie  ii'fian»  rapahles  de 
raison,  avons  sembla MemenI  fuici  el  faisons  audit  suppliaul  leur  tuteur  plaine  et  enticru 
main  levée  des  partz  el  portions  à  euJx  apparlaïaules,  à  U  rbarge  i]ue  dedans  six  moiv 
prochainemciii  venant  ou  plus  tost ,  »Mz  peuvent  sortir  de  la  puissance  de  leur  dit 
l»èrc,  it£  retourneront  résider  en  no«tro  dit  royaunc,  et  en  icelluy  vivent  en  Ikmw 


plus  jeunes  que  pour  les  soins  que  requérott,  et  pour  bien  des  années, 
une  m  nombreuse  famille. 

Pour  prouver  que  Robert  resta  jusqu'à  la  fin  de  1 55 1  à  Paris ,  ou 
au  moms  qu'il  y  imiiriina.  on  cite  un  de  ses  livres,  Corflfirius  de 
quotidiano  sermone  ,  daté  de  Paris.  Prid.  CaL  Dec.  1551  î  mais 
je  crois  avoir  prouvé,  page  52  .  que  c'est  l'erreur  d'un  5  mis  au  lieu 
d'un  4,  1551  pour  1541.  Les  Lettres  Royales  établissent  que  e^; 
départ  eut  îieu  en  novenibP(ï  1550,  ce  qui  coïncide  avec  le  second 


cbrcsticDs  cl  cflUiolïque».  Kl  <|uai)l  au»  dil  Hcnrv,  Kobcrt ,  Ch;ir)i'«  ri  Francs,  dr 
nos  grice,  puissauce  et  lucioriié  qui-  dessus,  leur  «voiit  i-t  à  chasctm  d'uuUf  eu 
lant  fjiie  l>KMjiiig  «rruit,  quiclè,  rrmys  r-l  jiarduiMiê,  ()uirloii» ,  remertnas  cl  imnloii- 
tiuii&  Ic4  taidx  ft  cas  dtruus  dits,  leurs  drcoDftUnccc  et  dèp<*iidanci*s ,  fitsrmhk'  loiilcs 
peines,  amctodcj^  et  ofFciues  corporelles,  criroiaellea,  clc,  et  à  leur»  bieiu  non  coiifu' 
f|uci  ;  cl  Kiir  <.T  a^ons  imposé  silmce,  rlc.,  en  mrrtanl  an  nrànt,  etc. 

Si  Donnoit!*  i::i  Mk?tuRMi.:iT  par  ces  pK'iirnlcA  nu  |tiv\<Mt  dv  Paris  on  à  sou  licat(^- 
iiniit  en  la  jurûiIicUon  el  n-ssiirl  diiipn-l  li-  dil  Rolx^rl-Esliciinc  et  ntA  euiaiis  «ftloieul 
demoumiis,  el  lequel,  eu  laiil  que  Ixsoiiig  scroit  n  ce  faire,  non»  romraeclous  il  à  tuiis 
nox  autres  officiers,  etc.,  que  de  doz  |)réseus  maïu  lc^t*e,  déclarations,  grâce,  etc.,  iU 
laissctil  lu  dit  suppliaul  »u  dit  nom,  et  lejt  dits  eutans  et  cbusctin  d'euli  jo)r,  etc., 
leur  liUsuit  plaiiiu  et  «iilierc  niaiu  Ic^ée  de  letirs  dits  biens ,  en  contmignaut  à  oe  faire 
et  souffrir  \ns.  eoniiiiis.soiri's  êtaliUx  au  rëj^imc  et  gouvcnirraoïtt  il'ireuU.  en  rendre  bon 
compte  et  relici|UEi  pat  toute>>  «nies  cl  mauiêrTs  drues  cl  misoniialiles,  non  obstont  op- 
|iusieioii.<(  iiu  appelLicious  queUconque-s  pour  lesquelles  iir  \nullnEis  e^lre  différé  :  c^i 
tel  est  noslre  plnuiir,  non  obstant  comme  dcMU^  et  l'urdoiiuaitci-  |uir  nous  faictc 
coatre  cenU  qui  te  sont  retires  el  retirtroni  pour  l'advenir  tant  au  dit  lieu  de  Cenefve 
que  autres  lieu\  bois  iioslrc  toyaume,  et  qneljEconqiies  autres  edîctz,  statui,  ordon- 
nances, 1o)X,  rcslriiiiiioiis ,  maiidenicus  on  deffruct-A  rt  Irrlres  à  iv  niiitmires  ;  aiiv 
<|uellcs  en  tant  que  benoio};  est  ou  seroil ,  nous  avons  dérogé,  rt  dérogeoiu  par  ces 
dîrlcs  présentes  de  noz  science,  puissance  rt  auclorilé  que  dessus.  Bt  pour  ec  que  d*i- 
crlles  ou  pourra  avoir  affaire  en  plusieurs  cl  divers  lieuv.  noits  toullun»  que  au  vidi- 
iniu  d'icrlles  deucment  collalionnci  par  l'im  de  noi  amex  cl  fèaaix  notaires  et  secré- 
taires nu  faicl  souhz  scel  royal,  foy  soit  .idjou5tée  enmnir  à  cf  pn-«'iil  original  auquel, 
aiin  que  ce  soit  choK  ferme  et  stable  à  toiujours,  nous  avons  faict  mcrtre  noslro  scd, 
sauf  eu  autres  choses  uastre  droict  rf  l'anltruy  eu  toutes. 

Donné  è  Villiers  Costerez ,  ou  mois  d'aonst,  Tan  de  grâce  mil  cinq  mit  cinquante- 
deux  ut  de  nostre  règne  le  siùcsrae.  Ainsi  sij;né  sur  le  reply  r^a  i.t  aov .  maisire 
(reoffroy  de  Houlte-Ocrr,  maïstre  des  reqnrsirs  ordinaire  di-  l'iioslrl.  pn'vrnt.  Du 
Ibirr.  Visa  (jfnlmtor,  Robillart. 

El  scellé  de  rire  \ert  *ur  las  de  soie. 


■ 


$u 


liUliEKl  PKEMIKK 


mariage  de  Robert,  célébré  ou  confirmù  à  Gent've  dans  le  mois 
décembre  suivant.  11  »e  peut  qu'il  y  ait  eu  un  ou  plusieurs  retoore 
passagers  à  Piiiis  pour  opi-rer  la  trajii>lation  délinitive,  et  aussi  pour 

y  terminer  quclt|ues  travaux. 

L'établissement  de  Paris,  s^'-questri^  d'al)ord .  des  1552  rendu 
aux  enfants  mineurs,  f^l  ijui  rtnit  rempli  de  marchandises  fabriqui^n*. 
de  livres  dont  il  lalîoit  provoquer  le  di^bit.  resta  nécessairement  ou- 
vert, et  en  txpbilEilion,  ce  ([ue  prouve  le  Catalogue  de  1552»  cer- 
tainement de  rimprimeric  Stépbanienne  ,  bien  que  sans  nom  de 
propriétaire.  Pendant  quelques  années  l'administration  de  cette  li- 
brairie dut  reslpr  aux  mains  de  l'oncle  ri  tuteur  Charles,  a\*ec  la 
coopt^ralion  dujeum*  Robert,  que  dès  1556  on  voit  apte  à  repri-ndre 
aflaircs  et  remettre  en  aijtivité  l'ofEcine  typographique. 
L'inipriincrie,  selon  quelques-uns,  avoil  été  vendue  à  un  Impri- 
meur de  Paris,  Le  Jeune  (Martinus  Juvenis),  mais  il  ne  fut  sans 
doute  question  que  de  la  pai-tie  hébraïque  qui  effectivement  lui  ser- 
vit pour  quelques  livres  hébreux ,  le  surplus  de  la  t^-pographie  res- 
tant dans  la  famille. 

Si  Robert  abonduimoit  sa  patrie  pour  se  soustraire  aux  persécu- 
tions sacerdotales,  il  a\  uil  aussi  pour  celle  émigration  un  autre  mo- 
tif très  puissant,  capable  de  curnpensor  bien  des  peines,  et  de  mettre 
une  sorte  de  charme  dans  ce  changement  qui  auroit  pu  n'être  qu*un 
acte  de  frayeur  et  de  désespoir.  Fuir  ce  que  les  Réformés  nomment 
superstitions  pnpistiques ,  se  réunir  aux  hommes  par  lesquels  s'opé- 
roit  la  plus  inunense  des  révulutions  sociales,  vivre  avec  Calvin. 
Théodore  de  Btze  et  autres  personnages,  grands  hommes,  selon  les 
protestajits,  et,  de  l'aveu  de  tous,  hommes  extraordinaires;  impri- 
mer îeiu"s  ouvrages ,  refaire  des  éditions  des  livres  bibliques  avec 
luie  liberté  de  correction  qui,  depuis  si  long-temps,  étoit  dons  ses 
vues,  qu'à  Paris  il  n'avoit  essayée  qu'en  Ireniblanl,  et  jamais  sanft 
avoir  eu  ti  payer  chèrement  lu  moindre  hardiesse  ,  n'éloit-ce  paâ 
pour  Robert  une  heureuse  émaîicii>ation  qui  devoil  lui  faire  regarder 
Genève  comme  un  lieu  de  félicité ,  malgré  les  contre-temps  et  les 
contrariétés  de  mal-aisance  qui  durent  être  les  premiers  effets  de  ce 
déplacement?  Il  paroïl  que ,  dans  ces  difficiles  conjonctures,  Robert 
se  conduisit  avec  le  plus  louable  courage,  et  que,  travaillant  à  Ge- 


KOUEKT  PHEMIEK. 


3i5 


nfeve  avec  autant  d'ardeur  qu'il  a  voit  fait  à  Paria ,  il  sut  préserver 
ses  aifaires  des  iâcheux  résultcts  qu'auroit  pu  amener  sa  transmi- 
{jTation.  Pour  le  peu  de  temps  qui  s'écoula  jusqu'en  1 559 ,  année  de 
k^iort,  ses  éditions  genevoises  furent  nombreuses,  et  l'établisse- 
ment qu'il  laissa  à  Henri  est  une  preuve,  non  pas  de  situation  opu- 
lente, mais  d"ui!aires  cii  bon  ordre  et  point  obérées. 

Fixé  à  Genève,  Robert  sachant  bien  que  ce  n'étoit  pas  assez  de 
ne  mériter  aucim  reproche,  mais  qu'il  se  devoit  à  lui-même  et  aux 
nombreuses  personnes  qui  l'honoroient  de  leur  estime,  de  faire  un 
exposé  public  de  sa  conduite,  imprima,  dèslamiéc  1552  ,  une  ré- 
ponse aux  censures  des  Théologiens  de  Paris,  sur  ses  diverses  pu- 
blications complètes  ou  partielles  des  livres  bibliques.  En  tête  de  ce 
Recueil,  dans  lequel  il  suit  pied  à  pied  les  Censures,  et  répond  plus 
ou  moins  heureusement  à  chacune  d'elles,  un  factum  ou  préface  de 
52  pages  expose  d'utie  manière  fort  piquante  ses  perpétuelles  tribu- 
lations et  les  attaques  toujours  méchantes,  souvent  stupides,  aux- 
quelles il  ne  cessa  d'être  en  butte.  Ainsi  qu'on  peut  le  croire,  il  n'y 
épargne  pas  les  Sorlïonîstes  :  écrivant  hors  de  toute  atteinte  du  pou- 
voir ecclésiastique  et  n'ayant  pas  à  craindre  que  quelque  note  d'am- 
bassadeur vienne  le  faire  extraditionner.  ou  au  moins  expulser  par 
ses  nouveaux  compatriotes  fiers  de  le  rccueilhr.  iJ  rend  compte,  non 
sans  quelque  amertume,  et  du  mal  qu'on  lui  avoit  fait,  et  de  celui 
qu'on  avoit  cherché  à  lui  faire  ;  en  même  temps  il  y  témoigne  sa  re- 
connoissance  fM>ur  les  grands  personnages  qui  plus  d'une  fois  l'a- 
voient  soutenu  de  leur  protection  bienveillante  et  éclairée.  Cet  écrit, 
ainsi  que  tout  le  voluine,  painit  en  même  temps  en  lutin  et  en  fran- 
çois.  Comme  cette  pièce,  malgré  ses  défauts,  et  en  certains  endroits 
son  peu  de  mesure  *  ,  n'en  est  pas  moins  un  document  authentique 


El  (pti  pour  i-ela  p<'iit-0(re  «Vu  \aul  que  mif-tu.  Hobcrt  êtoil  irrita,  il  IVUiil  u 
bou  droit;  m  ^rltriiiriicr  n'a  doiir  riini  qui  duirr  choquer.  Sans  doute  oti  prcfércrott 
i|uo,  se  ■irlUut  auKlcsu  des  qucrellu  dogmatiques ,  il  u'eûl  pas  injurié  I«  croyances 
qu'il  abandonnoit ,  trt  te  fitl  atiilrnu  il'iiuitili^s  invectives  contre  les  objets  de  ta  plus 
haute  véctrralioii  de»  rollitiltqucs  (KopouM:  aux  Censures,  pag.  13,  15.  15S).  Mais  il  uc 
but  pa*  ouhlicr  qu'alnr».  or  dnul  nou»  Miniiiir.s  un  p«i  porriiîw,  <piond  ou  iliApuloil 
ou  di.vMtoit ,  M  If  romlial  drtpnojt  vif,  frtt  CT  lioéralurr,  ivlipnn ,  •cienw  ou  |»oli- 


33G 


nOBKRT  PREMIEK. 


et  digiie  de  foi .  j'ai  cru  qu'au  lieu  de  la  dépecer  en  de  nombreuses  et 
inévitables  citalions.ilseroit  mieux  de  l'imprimer  en  entier  à  la  fin  de 
ce  volume,  iJont  je  suis  persuad»'*  qu'elle  ne  sera  pas  la  partie  la  moins 
lue.  Almeloveen,  page  15  ,  ju^^e  ainsi  cetécnl  ;  »  Est  leclu  non  modo 
dignissimus,  sed  propter  hi^îoriam  jucïuidissimus.  ••  Mes  Notices 
étant  en  langue  françoise,  je  réimprime  i)ar  prêft^rence  la  traduction 
françoisie.  Publii'e  aussi  par  Robert,  elle  est  indubitablement  son 
ouvrage,  et  dans  la  naïve  originalité  de  ses  tournures  elle  doit  être 
bien  plus  agréable  à  des  lecteurs  Trançois  que  le  latin  moderne  le  plus 
châtié  et  le  plus  Cicéronien. 

Ce-s  réformateurs  qui  déclamoient  si  haut  contre  la  tyrannie  sa- 
cerdotale, ne  oomptÎTcnt  point  parmi  leurs  vertus  celle  de  la  tolé- 
rance. Aux  dogmes  et  aux  eocigencea  du  catholicisme  ils  en  substi- 
tuèrent d'autres  moins  nivstiques,  mais  qui  ne  lioient  pa^  moins 
leurs co-reli^oniiaircs.  Us  avoient  leurs  hérétiques  qu'à  l'exemple  de 
la  Cour  de  Rome  ils  poursuivoicnt  de  leurs  aiiatbèmes ,  et  le  bûcher 
du  songe-creux  Servet  n'a  pas  été  le  seul  que  îcur  ztle  impito}  able 
ait  allumé.  Robert  lui-même,  qui  cependant  ne  s'étoit  pas  enrôlé 
parmi  les  convertisseurs,  ne  regarde-t-il  pas  comme  une  action  mé- 
ritoire et  même  comme  un  devoir  religieux ,  d'exterminer  les  mé- 
créants avec  leurs  ouvrages  :  il  reproche  aux  Théologiens  de  France, 
ses  pcrsccuteui's,  de  n'avoir  seulement  jias  songé  à  brùJer  Rabelais  ' 


ûque ,  pn?M|UC  toujours  les  exiireuions  mitrageaotes  arrivoicol  en  auxiliaires  des  Ui- 
uianfmtnli. 

*  NoD  ,  iU  ne  s'avisèrent  pas  de  brAler  Rabelais;  peut-éirc  ne  comprireni-îU  puU 
liaiitf  ]iortî-t'  dt:  cr  IÏmt  rli-aiigfi,  et  ÎU  iir  »Vn  prireiil  qii'ti  *.un  i|iulnL'niP  Uire  d« 
PBDlagi-url  qui  fut  censuré  par  la  Faculté  du  Ttiéologie,  i-t  coudauQÙ  par  un  arrêt  de 
défense  du  Parlement  dr  Paris,  du  l*'^  mars  1551-!^;  tlêfensi'  qui  fut  levée  l'année  dV 
près  parla  volonté  de  Henri    II,  cl  grâces  aux  solltcilationj»  du  cardinal  de  ChitîUoD. 

(À'ttc  sortie  do  KoIktI  contre  Rabcbis  s'explique  par  l'animosilc  île  f^Kiii  contre 
linbebii't,  .lutrefoi^  mui  £inn  Ir  pluit  intime,  liaison  tpii  m>  cbau^ca  eu  une  haine  irré- 
concjliahle,  lorsque  Calviu,  qui  iispérûit  de  la  plufnt-  liobilt*  île  Kabelais  des  cents 
favorisant  If.^  n{iiiiiiMis  il»  Réform»!.  n'en  vît  sortir  qut^  re.t  uiivrages  n  réièbn's  dan» 
lesqurU  Ralvrlats,  par  des  railleries  trop  souvent  cyniques,  flafïellr  et  couvre  de  ridi- 
rnlr  le*  hj[ifMTilpsd<'  toules  Ua  rrnyaiiees. 


ROBERT  PREMIER. 


3«7 


et  ses  livres.  «  Noverat  (Robertu&j  hujustiiudi  Doctorcs  j)ro  Cliristi; 
ï>urâ  doctrinà  libenter  accepturos  docliinam  Atliei  F.  Rablesii  ejus-j 
que  libres  impife  et  insulsè  Gargantuae  ac  Pantagruolis  noininc  inscnp- 
tos  ;  nullam  enim  operam  dederunt  ut  liber  ille  maJedici  ac  blaspheini 
conviciatoris  cum  autborp  rremarptur.  ••  {Prtrfat.  nd  Glossœ  noxfœ 
Spécimen,  1553).  C'e-st  de  quoi  il  n'y  a  pas  à  s'étonner  ni  faire 
reproche  :  c'étoit  l'esprit  du  siècle.  Toutes  les  hostilités  ne  se  résol- 
voient  pas  en  coups  de  cajion  ;  les  supplices  étoient  une  anne  plus 
facile,  et  trop  fréquemment  employée  •  aux  yeux  de  presque  tous, 
les  dissidences  religieuses  étoient  d'horribles  cnmes  ;  les  tolérer,  ne 
pas  les  punir  cnit»lïement ,  eût  été  pour  tous  les  partis  unedamnable 
indulgence.  On  n'a  pas  à  accuser  Robert  d'avoir  pris  part  à  la  con- 
damnation de  Servel  ;  il  n'avoit  point  qualité  pour  ôtr«i  un  des  juges, 
mais  il  cst^du  nombre  de  ceux  qui  t^ouv^^ent  son  supplice  un  acte_ 
louable.  En  1554  îT  Imprima  deux  tîcrits  apologétiques  de  ce  juge- 
ment, l'un  de  Calvin,  Defensîo  ovthodoxœ  Jid*!i  de  Trinitate ^ 
contra  proiliginsos  errores  Mick,  Serveti;  l'autre  de  Théodore  de 
Bfeze  ,  De  hœretivis  acwili  mogistratn  pnniendîs  (Voyez  ci-des- 
sus, pag.  84 1,  et  dans  un  écrit  publié  long-temps  npr^s  contre 
celui  de  Calvin.  Oittlogus  contra  libeUmn  J.  Cahini,  1612, 
on  note  que  dans  cette  même  année  1554  Robert  «...  ad  Franc- 
fordiam  quendam  Thomani  famulum  suum  dicitur  misisse  ut  libros 
Serveti  illic  ad  nuiulinas  prolalos  comburerct,  ne  distraherentur.  «• 
MaitlairerquT.^nsrque  moi,  rapporte  ce  passage,  ajoute  ;  -  Hujus 
quidem zctum laudare  malo,  quam  illorumsœvitiam.  «  D'accord,  mais 
c'étoit  le  nombre  de  ce**  approbateurs  qui  encourageoit  la  cruauté. 
Jusqu'à  sa  mort  Robert  ne  discontinua  point  ses  travaux  typo- 
graphiques et  littéraires.  Plusieurs  des  livres  qui  habituellement 
approvisionnoient  son  négoce  à  Paris,  furent  par  lui  réimprimés  à 
Genève,  non  sans  de  judicieuses  et  utiles  augmentations.  Des  Con- 
cordances bibliques,  une  Bible  latine  in-8,  une  autre  in-folio  avec 
des  notes,  une  en  françois,  des  Dictionnaires,  des  Traités  de  gram- 
maire .  une  édition  des  Adagia  Erojmi ,  augmentée .  plusieurs  ou- 
vrages de  controverse  ;  le  tout  publié  en  peu  d'années ,  prouve  qu'il 
n'avoit  rien  perdu  de  son  activnté.  En  1556  les  Genevois,  heureux 
pour  leur  ville  d'ime  acquisition  si  précieuse,  le  reçurent  gratuile- 


/    / 


^ 


32H 

ment  citoyen  de  Gentve;  enfin,  le  7  septembre  I&5ÏJ ,  k  râçnd« 
cinquaiile-six  ans,  il  termina  trop  tôt  sa  labori^^une  et  souvent  p^- 
iiibli>  cfiîTÏère, 

Robert,  marid  deux  fois,  eut  de  Perrette  Bade,  sa  première 
femme,  neuf  enfants,  tous  nés  à  Paris,  et  aucuns  de  Marguerite 
Duchpn)in»  la  secotide*  * 

Henri,  n^  en   1538; 

Chnries  ; 

Jeanne; 

Catherine,  541  : 

Jéfttt ,  543  ; 

Marie,  er  1544; 

Simon  y  ,546, 

11  sera  parlé  suJlîst  rri,  de  Robert  et  de  François 

dans  les  NotictiS  qui  les  concernent.  On  a  vu  plus  îinut  que  Charles 
mourut  jeune  à  Genève,  avant  son  père;  Simon  étoit  mort  avant  le 
temps  de  lémit^ration.  Mane  mourut  aussi  en  bas-âge. 

11  pavoît  que  Catherine,  restée  chez  son  oncle  Charles,  vint 
dans  la  suite  rejoindre  sa  famille  à  Genève,  car  elle  y  fut  mariée  le 
9  juillet  1 559 ,  même  jour  que  Jeanne  sa  soeur  qui  épousa  Jean  Anas- 
tase;  Catherine  épousa  Estienne  Anastase  *'  ,  probablement  frère 
de  Jean,  et  en  secondes  noces  Louis  Jacquelin  ,  qui  fut  notaire  à 


■  On  n  Ml  jiliis  liavit  (juc  rc  m,iriage  fui  confirme  à  Gcnt'\o.  le  14  décembre  1550. 
Ce  n'est  pas  une  cérémonie  propre  à  la  religion  protestante  ;  il  est  prolwbic  qu'il  sV 
gissoit  (l'un  mariage  ipii  n'avoit  pas  reçii  la  sanclionreligicusc,  el  n'exisloit  que  jmup  le 
seul  consentement  îles  époux. 

**  Estienne  Anastase  fut  liliraire  cl  mémo  Imprimeur  à  (ienéve.  On  a  de  lui  com- 
menlaiies  de  M.  Jehan  Calvin  sur  toiiles  le^  ÉpiMres  de  l'AposIre  Saint-Paul,  et  aussi 
sur  ^l^|>ist^e  aux  Iléhrieux,  etc..  volume  in-folio,  portant  sur  le  titi-e.  Imprime  par 
Estienne  Anastase,  et  sur  le  dernier  feuillel,  Achevé  d'imprimer  par  Estienne  Aiias- 
lase,  l'an  mdlx  le  xxvi  jonr  de  mars.  Il  paroît  néanmoins  qu'il  n'exer(;a  |»as  long-temps 
celle  profession, car  en  15riî  François  Estienne,  son  JK-au-frére,  imprima  pour  luideuK 
lohimcs  in-8  de  Sermons  de  Jean  Calvin. 


^^^^^1 

^^^^^^^1 

^^^^^^^^Ê 

1 

^^r                                    ROBERT  PREMIM. 

Paris  de  1549  à  1571.  Elle  vivoit  encore  en  1585,  ainsi  que  le  fait        ^H 
connoître  un  passage  de  la  préface  de  l'Aulu-Gelle  de  cette  année-        ^U 
là,  citée  plus  haut  pap.  286,  dans  lequel  Henri,  son  frère,  fait  son             1 
éloge.                                                                                                                 1 

De  Jean  on  sait  seulement,  par  les  Registres  de  Genève ,  que  de         ^J 
sa  fenune  nommée  sur  ces  Registres  Prudence ,  ■  il  eut  un  fils  comme        ^H 
lui  nommé  Jean,  et  qui  flil  baptisé  li?  20  décembre  1569.                         ^H 

Il  n'est  nulle  part  question  de  Jeanne,  dont  l'existence  n'est  con-       ^H 
nue  que  par  l'acte  de  son  mariage  sur  tes  Registres  publics  de  Ge-        ^H 
nève,  et  par  la  mention  de  son  nom  dans  les  Lettres  Royales  de             1 
Rémission.                                                                                              ^J 

On  reproche  à  Robert  d'avoir,  en  se  retirant  à  Genève,  emporté        ^^ 
les  types  grecs  qui  avoienl  été  gravés  à  Paris  par  Tordre  de  Fran-             1 
çois  I"  ,  et  qui  dans  les  livres  où  on  les  employa  étoient  nommés             1 
Tjpî  Regii.  Une  sxiite  complète  des  matrices  de  ces  trois  alphabets              1 
fut  véritablement  emportée  à  Genève  * .  puisqu'elle  y  étoit  encore       ^J 

*  ta  pançous  furciit-iU  cnipori^  avec  In  matrioM,   ou  le»  nutnm  allrrrnt-ellcs          ^H 
awhfl  à  Genève?  PrcM^ue  aucun  de  ceux  qui  ont.  o»  racuntc,  ou  au  moins  nH-Dtiooué           ^^ 
cHte  traaMdigraHon  de  cat-antert»,  uc  paroîl  avoir  wiigv  à  In  différvnce  qii'd  v  a  entre                 J 
pointons  rt  mulrices;  et  c'est  peut-être  auMi,  faille  dr  i»r  [loiia  roiinoitre  lufliMin-          ^H 
meut  les  |truci'drft  de  la  gravure  typograp Inique,  que  ia  plii|>ai-t  auroitl  mu  indirTiVcin-          ^^| 
aenl,  soit  poiuçons  ou  matrices,  soit  tous  tua  dt-uA.  I>ra5|ier  Marcliaiid  n'a  point  fait          ^H 
la  nène  envtir.  et  démontre  que  Robert  n'emporta  que  des  matrices.  MM.  F.  Didol          ^^ 
et  Grapclet,  diez  qui  cetlecoofusion  t'tuit  impouible ,  »onl  id  d'axis  opposés.  M.  Dt-                 1 
dot  croit  que  les  poinçons  cl  Ifs  mdlrirt>A  sortirenl  de  France  ;  M.  Cra|>plel  ptitsc  au                   1 
contraire,  et  avec  raison,  que  le»  poinçons  restèrent  à  Paris»   co  qui  est  ccrlaui,   ainsi            ^J 
qu'on  \a  le  voir  uu  pru  y\u&  loin  :  on  racheta,  mais  sculemeat  des  matrice».                          ^^H 

Dana  une  autre  et  bien  pliu  ficheitse  cireonslauct;,  à  la  tinislre  r|HMpie  de  la  mtau-          ^^H 
ration  et  deadéaastru  qui  l'accompa^ercnt ,  lotiqu'il  (allut  se  dêpouillei-  des  iroplièe»          ^H 
de  tant  de  rictoires,  et  que.  vint  le  tour  de  l'Jniprimcrir  Impériale,  redevcitue  Hoyiile,            ^^m 
on  Itii  demanda  la  restitution  des  nombmu  poinçons  de  carartèrr»  erotiques  enlevés                 1 
àRonedans  l'Imprimmc  de  la  Propagande.  Il  fallut  bien  rcndrti;  mai»,  alors,  sau»                 1 
aucune  ruse  m  subterfuge,  et  rendant  mémo  plus  qu'où  u'atoit  emporté,  on  sut  se          ^^fl 
préserver  de  toute  aHligcante  privation,  et  n'avoir  r»cn  à  regretter.   Ce*  raraclerea,          ^^| 
mai  tenus,  étoient,  a  Rome,  dans  un  grand  désordre;  à  beaucoup  d'alphabets  man-          ^^| 
quûéwT  plus  ou  moins  de  poinçons,  quelques  uns  même  n'avoienl  jamais  rti'  faits.  Le         ^^H 

;i:jo 


ROBEKT  IMtEMlRK. 


en  1619,  et  même  en  1621,  et  elle  le  fut  par  Robert;  nul  dcsacos 
n'auroit  été  aprJs  lui  en  faculté  de<lisposer  à  son  gré  de  ces  carac- 
tères, et  de  les  ih'^placer  des  ntrliers  de  Tonderie  où  ils  tutoient  con- 
senés:  le  fait  est  constant,  et  Maillaire  ainsi  qu  Almeloveen  s* 
trompent  en  le  croyant  faux,  et  n'y  voyant  qu'une  iniputatiun  ra- 
lomnieuse  ;  mais  fût-ce  une  action  malhonnête ,  un  larcin  ,  ou  Inen 
Kobert  ne  lit-i]  (ju'usor  résolument  de  son  droit  réel,  et  emporterez 
qui  lui  nppartenoitî  La  réside  la  véritable  question.  Le  Roi  avûît 
ordonné  l'exécution  de  ces  types,  mais  avec  l'ordre  du  traTatl  y 
avoit-îl  celui  du  paiement!  11  esl.t^^s  permis  de  croire  tout  le  contraire; 
ce  n'étoit  taiôrc  de  cette  façon  que  l'on  procédoit  alors  en  finances; 
et,  le  plus  souvent,  pour  des  avances  faites ,  des  rémunérations  ac- 
cordées, rien  ne  s'obtcnoit  qu'apn'^  une  longue  attente  ,  ou  inêroe 
l'abandon  d'une  forte  partie  dr  la  somme  au  profil  du  caissier  ou  Xr^- 
sorî^,  ainsi  qu'il  arriva  plusieurs  fois  ù  Henri  IL  Ce  n'étoit  pas  avec 
de  telles  conditions  et  avec  ces  risques  de  retards  presque  indéiinis 


tout,  nrrlvi*  à  Paris,  Tut  savamfflcol  nxamlnf  et  vérifie  :  oa  .«r  rendit  un  romplc  nacl 
de  cv  qui  manqnuil ,  de  ci-  cjiil  t-init  rii.iiiMiù  *{  û  fliangir;  on  Itt  ri  rrlit  tout  oc  qui 
fut  juf;i'  ni'rejtsuin*.  0>llr  inijtuîiuiili^  coDiTtioti  fii(  .niiiM  rfnii»e  tlnns  le  mcillrur  rIiSt 
ri  rmiluf  plii.t  ramplote  <|u'r)li-  u'^vnil  jainaù  t>h'-.  QiiatHl  le*  ciinimiuairps  dr  %m 
aiAiu  vinrent  m|uérir  rt'flitution,  on  Imr  fit  voir  combien  ce»  tJt^r»  iivoîrnl  gagné 
à  étrr  U'aa<)ponc-a  en  Fraucc  ;  ou  ron»enlil  à  rrndiv  plus  «l  mieux  qu'on  o'nvnit  rr^, 
mais»oil«  U  condition  dr  pouvoir  ron.S(*n'rr  unr  coniplcli;  «uitr  de  matri<f4  d<*  lOW 
rci  potm^R.  Comme  r^Tiproqurm^'iiC  \v*  dcuv  |>arlifft.  ri  Kom<*  stirtnut,  lrou%mrnl 
kur  i-oaiplp  à  un  tel  arrangement,  il  fni  aci^'piè;  ci,  gi-iiccjâ  l'indiisiriimte  ri  ssvaalr 
prérUion  do  rt-ui  qui,  diiii<t  lii  drrnici-rs  iinui-es  de  l'Iinipiret  nvoieni  rrgi  cet  imncnv 
établiuciucnl,  il  a  pu  cotiM'ner  vu  entier  ceUr  riche  cullcctioti  de  caractères  rMklit|tMi, 
dont  lu  poini;onk  sf»iil  n^ourné!»  dormir  dniis  \ks  àê\M\i  de  la  Pnt|i.tsaQde.  Lvs  nwtrica 
rurenl-^lleit  frappé»  immédiatement  a>an{  la  remi&e  des  pointant,  ou  aroient-cUaUlé 
déjii  faitM  et  roroplété«s ,  sous  TEnipirc  ,  au  même  temps  où  furent  fait!!  les  pnoçom 
iupplénientaireft?  C'i-sl  e<*  que  jr  n'ai  |ia«  su  prvciw'meiit  ,  tout  ecei  ne  m'élaol  wrm 
que  |uir  oiû-dire,  et  n'ayant  pas  eu  ii  chercher  la  vérification  de  itarticularitâ  dont  je 
ne  rroyoi*  |uuta»oir  à  faire  jamais  le  moindre  um^.  SM  h'agiftwil  de  dè&apprtifwtitm  rt 
de  bUnie,  Je  m'a hsttentl rots  ;  mAi<i  U.  uvi  ii  ue  peut  y  avoir  que  rmKrdmetib  et  éloge», 
je  ne  puis  fttre  arrt^té  ]iar  quelque'  iaci-rtitude  île  détail. 

Je  *rtit  iTiiire  qu'en  d'autres  lieiii,  il  a  viv  fait  de  lonahles  cïTorls  pour  rendre  l«s 
lieriez  moin»  dotitoiireiues  ou  moint  irreparahle»,  mais  on  èloil  frapi>è  de  itupeur;  rt, 
pour   ne  pnrler  que  de  la  Bihliollié<|ne.  oËT  l'on  nl(  |p-and'pein«  À  opérer  qnrtqttes 


h 


nOBERT  PREBUER. 


331 


(jue  le  i^raveur  Garamond  pouvoit  donner  son  labeur  et  cehii  de  ses  ou- 
vriers. 11  Iklloit  des  paiements  instantanés  ,  un  salaire  presque  quoti- 
dien ;  sans  ceJa  point  de  Iravail  possible.  Robert  ne  pouvoit  ignorer 
qu'il  dût  en  être  ainsi  ;  mais  ayant  l'ordre  royal  de  créer  cette  triple 
tîérie  de  t^^pes  dont  plusieurs  modèles  tractas  par  des  mains  habiles 
lui  prophi^tisoient  la  beauté ,  il  dcvoit  être  impatient  d'en  hâter  l'exé- 
cution ,  se  résigner  à  satisfaire  aux  inévitables  exigences  de  l' Artiste- 
Graveur,  et  faire  sans  hésiter  des  avances  qui  alloient  mettre  en  ses 
mains  de  si  puissants  moyens  de  sucr.î's.  Il  est  donc  assez  probable 
que  ce  fut  Robert  qui  fit  au  moins  en  partie  les  frais  de  la  gravure 
de  ces  types  royaux ,  et  qu'au  départ  de  Robert  pour  Genève ,  en 
1 550  ou  J  55 1  ,  on  -ne  lui  avoit  pas  encore  i*emboursé  ces  dépenses, 
dont  la  mort  de  François  V  avoit  d'autant  plus  éloigné  le  paiement. 
Rien  ne  prouve  même  qu'il  n'avoit  pas  fait  faire  le  tout  à  ses  ris- 
ques et  périls  pour  son  propre  compte:  et  peut-être  n'y  eut-il  là- 
dedans  rieji  de  royal  que  le  désir  manifesté  par  le  monarque  de 
voir  ces  lettres  grecques  exécutées.  Ainsi  donc,  même  sans  admettre 
cette  denii<''*re  conjecture  qu'il  est  pemns  de  trouver  hasardée ,  il 
paroît  évident  que  Robert  n'a  emporté  que  ce  qui  étoit  à  lui  et  pour 
lui,  ou  représentant  des  déboursés  au  sujet  desquels  les  réclamations 
du  fugitif  devenu  Genevois  n'eussent  certainement  pas  été  écoutées. 
Dans  le  siècle  suivant,  Antoine  Vitré.  Impnmeur  du  Roi  pour 


iroc»  0»  comi>oiisatioiu,  combiou  u^cùt^oa  pu  pu  sauvrr  d'oltjels  prccifiu,  n  on  nia 
m»,  je  ne  dirai  pu  de  la  fuiruc,  nuiu  nr)oin.«  dv  laUsiT-fiiire?  lUraiu;tT  â  cvUc  admi- 
niiUiUon ,  u'y  ayaot  el  u'y  chercluint  aucune  influmee,  j'y  piYuou  cqM'iKlaut  le  haut 
JDttT^  qui*  mcrilc  uu  si  pn'dcuv  di'pôl,  d  ipraugnif iitoiciil  trrntr  .lumn?»  iriialtitude. 
Je  voyou  toute  cette  décooGlure.  Le  zélé  VaD-Praet  lui-mdnc,  cet  enthousiaste  adora- 
teur dr«  vieux  litiVÂ.  aliatiu.  rtiiutt^mt-,  laÎJAoit  échapper  maint  vieux  vrlîa,  maint  Îd- 
truiivahlc  quinzicme  sicrk-  que  plu.s  de  rrs4)lHtJ<in  c-û\  jM'iit-^trc  5an\ê.  j'n»Mxlai  uu  jour 
à  lUie  de  ces  visitci  luquiHitiics  desrcwimis&airea  de&  alliû  :  jVtoU  lô  iuliiis,  et  témoin 
à-pcu-prcs  de  coDln-lwudt^  muu  devoir  rtuil  Iv  ralau*  et  le  ùlenca.  Cuiume  on  Uiuoit 
(oui  défiler  !  comme  ces  enlcveur*  offiaeb  dcvoicnl  rire  sous  cape  de  nut»  trou\cr  si  ri*- 
fignés,  eux  qui  ne  se  senluieul  pas  sans  ipirlque  frayeur  au  milieu  de  la  lioiuie  tiUe  de 
Puis!  Je  D*ai  jonlaii  pu  me  rehuer  a  croire  qu'eu  dî-fendanl  plu«  ntMtimI-nieiil  ou 
plus  adinitcmcnt  le  terrain,  on  eill  rendu  la  reculade  un  peu  moindre  ;  rt ,  duu  cette 
liérnuie,  ou  in'il  r«''U»si  à  sauver  eiirore  (pu'lque^  liuus  jnyaui  ly|K>grapliiqucs, 


3J2 


les  langues  orientales,  se  trouva  daii^  une  position  qui  pcnivoit  M 
nir  semblable.  Chargt?  par  Louis  XIU  de  faire  graver  descaradl 
arméniens,  il  les  fit  *^xéeiîter  par  Jacques  de  Sanlecque,  grave 
fondeur  en  caractères.  Quand  ils  furent  achevés.  Vitré*  qui  en; 
payt' une  partie  »  rédama  le  reinboursemont  de  ses»  avances,  n 
beulrmenl  on  ne  le  satisfît  pa^s  ^  mais  i]  se  trouva  iiiêmc  oblige 
payuf  en  entiei'  le  graveur  qu'il  avoit  mis  en  tEUvre,  Enfin,  après! 


anni:!e  d'attente,  il  ol 
pour  son  paiement , 
M,  F.  Didnt.  qui  mei 
portant  ces  tv'pes  doni 
larcin.  Certainement 
abandonnant  la  Franc 
reinboursf.^ 

Ces  types  furent,  be 
Nicolas  Le  Clerc,  Bù 


[  1632,  une  ordonnance  du 
eperidant  effectué    qu'en    Itf 
ce  fait,  demai^de  si  Vuré  . 
;  pas  le  paiement,  eût  conunit 
encore  Robert  qui .   hérétiij 
même  tous  droits  à   ètmjaiD 

léea  après,  mis  en  gage  à  G<*nè 
te,  L  XIX ,  assure  que  œ  01 

Nicolas  Le  Clerc,  aon  ^and-pî^re ,  q^'ih  furent  engagés  par  Henf 
pour  quatre  cents  ecus  d'or  i4,45()fr.  à  1  i  fr.  i4c.  l"écu|,  dontapr 
une  très  longue  attente  luic  partie  seulement  fut  .payée.  D'autP 
ont  avance,  mais  sans  preuves,  que  ce  fut  Paul  qui  en  16 12  m 
ces  matrices  en  gatje.  Je  l'ai  dit  aussi  dans  ma  première  éditioi 
d'après  des  renseignements  pris  à  Genè^■c  sur  les  Registres  public 
Mais  de  nouvelles  et  plus  pn-cises  informations,  et  d'après  les  mêni' 
Registres ,  m'ayant  été  données  depuis  ,  j'espère  d'autant  miei 
réussir  à  exposer  nettement  et  avec  vérité  tout  ce  qui  a  été  fait  i 
sujet  de  ces  matrices,  comment  il  en  fut  disposé,  et  comment  apr 
7 1  ans  elles  furent  recouvrées  par  la  France.  Ces  détails  setrouvero 
dans  la  Notice  sur  Paul .  Qu'il  me  suffise  de  dire  ici  qu'il  est  tout-à-fs 
indifférent  que  c'ait  été  Paul  ou  Pleiu'i  son  père  qui  les  ait  mises  < 
gage  ;  ce  qui  est  incontestable,  c'est  qu'ils  ont  pu  le  faire  ,  et  qu( 
sans  manquer  en  rien  aux  lois  de  l'honneur ,  ils  ont  pu  disposer  d'ui 
manière  plus  ou  moins  onéreuse  de  cette  portion  de  l'héritage  p 
temel.  La  famille  des  Esticnne  a  été  nombreuse,  jamais  riche, 
plus  ordinairement  pauvre  que  dans  l'aisance,  mais  sauf  cette  injus 
et  tardive  accusation ,  jamais  contre  aucun  d'eux  n*a  été  articulé 
moindre  reproche  d'indélicatesse  ou  manque  de  probité.  Si  en  cet 


iion,  Robert  ^'ëtoit  rendu  coupable  d'une  action  malhonnête ,  ce 
'Ti'eût  pasété  la  seule;  d  autres  circonstances  de  sa  vie  laborieuse  et 
qui  fut  sans  taches,  viendroient  tourner  contre  lui  les  incertitudes 
que  pourroit  présenter  cette  affaire. 

Des  incertitudes  ,  il  ne  peut  y  en  avoir.  Que  l'on  excuse  cette  di- 
gression un  peu  prolongée,  mois  il  s'agit  ici  de  plus  que  de  toute 
rtîputation  de  science,  iiy^'a  de  l'honneur.  Pendant  plus  de  soixante 
ans  Robert  et  sa  famille  sont  restés  en  possession  non  contestée  de  ces 
types  dont  renlïnement .  qui  ne  put  rester  ignoré  ,  eût  certaine- 
ment fait  éclat  et  scandale  s'il  y  eut  eu  larcin.  La  troupe  de  ca- 
tholicjueâ  furibonds  par  laquelle  depuis  tant  d'années  Robert  étoit 
|)oursuivi  sans  relâche,  n'auroil  pas  manqué  de  promptement  ex- 
ploiter un  tel  abus  de  contiance  ;  ils  eussent  été  ravis  de  couvrir 
d'une  infamie  méritée  celui  qu'ils  n'avoient  pu  réussir  à  faire  brû- 
ler. Henri,  protestant  déclaré,  auroit-ilpu  reparoître  en  France. 
A  Paris?  Y  auroit-il ,  dès  1554  ,  obtenu  privilège  royal  pour  son 
Anacréon  in-4.,  imprimé  pour  lui  dans  cette  ville,  en  société  avec 
Robert ,  son  frère  ?  Auroit-il  pu  ,  à  diverses  reprises ,  y  revenir .  y 
imprimereiicore,  avoir  accès  à  la  Cour,  être  bien  re(;ni,  employé  même 
par  le  Roi ,  si  son  père  s'étoit  souillé  par  une  honteuse  spoliation. 

Ce  ne  lut  qu'après  bien  des  années  que  l'on  fabriqua  cette  accu- 
sation dont  le  premier  auteur  est  le  moine  bénédictin  et  docteur  de 
Sorbonne,  Gilbert  Génebrard,  fougueux  ligueur,  qui,  dans  la  se- 
conde édition  de  sa  Chro$tograpkia  sacra,  Paris  1 580,  in-fol. ,  s'ex- 
prime ainsi  :  »  Vatabli  nomine  nova  Bibliorum  versio  conditur  Ge- 
nevensibus.  miiîtis  in  locis  impurior  et  indoctior,  quam  ncc  Vatablus 
agnovit,  nec  qui  Icviter  linguis  tmcti  sunt  probant.  Ejus  causa  Ro- 
berlus  Stephanus  Genevam,  sontium  receptatricem,  profugit.  sur- 
reptis  secutn  regiis  characteribus.  adultérines  alios  parlus  viris  bonis 
etdoclissuppo.situru6,  vel  genuinos ritu loci  corrupturus  -  (p.  445). 
Il  y  a  là,  je  ne  dirai  pas  des  erreurs,  mais  autant  de  faussetés  que 
de  mots;  et  pour  la  Bible,  pour  sa  destination,  pour  l'auteur  de  la 
version,  la  cause  de  la  retraite  à  Genève,  l'altération  et  supposition 
prétendue  d'ouvrages,  enfin  le  vol  des  caractères,  tout  y  est  men- 
songe. Le  jésuite  Antoine  Possevin  enchérit  sur  Génebrard  :  -  Va- 
ihlus Robertum  Stephanum   typographum,  Jam  apo^tasiam 


HOBI-HT  PIŒMIER. 


suani  meditanteni  et  accelerantem.  ad  se  acnenâtum  graviasûne  ob- 
jurguvit,  etfalai  crimine,  quod  nisi  fuga  dilaere  potuerit —  postula- 
vit, ...  quare  Luteliïe  in  stniiniiifto  siimilaehro  ustus  est  *,  quod  capi 
non  potuerit.  -  Jnfonii  [ei  non  Joannis^  comme  dit*  Maitiairej 
Posset'ifti  jépparatus  sacer.  Le  troisième  fut  un  moine  feuillant. 
Pierre  de  Saint-Romuold,  F. phêmérules  ou  Journal cltrounlogitftie^ 
n"  3  d'a\Til.  Au  témoignage  de  celui-ci.  oe  furent  des  c^racttres 
d'argent  que  Robert  vola  et  emporta  à  Genève. 

Cette  caiomnie  monacale  traîtreusement  fondée  sur  xm  fait  réel, 
et  accueillie  par  quelques  malveillants,  fut  reçue  avec  une  l^gèret^ 
inconcevable  Nul  ne  se  mil  en  peine  d'appriîcier  le  fait,  et  d'exami- 
ner si  Robert  n'avoil  pas  pu  avec  toute  raison  emporter  ces  ma- 
trices. Aussi  Taflaire,  mal  connue,  a-t^le  toujours  tHé  prise  â 
contresiens,  et  l'imputation  est  reatëe. 

Robert  parti,  per^nne  ne  se  plaint,  parce  que  personne  n'avoit 
à  se  plaindre.  Les  impressions  grecques  avec  les  caractt*res  royaux 
Typi  Regii]  ne  sont  point  discontinu  des  à  Paris.  On  ne  manqua  donc 
ni  de  ces  caractères,  ni  de  leurs  matrices,  tant  pour  produire  des 
fontes  nouvelles  que  pour  fournir  les  suppléments  imprévus  que  tout 
Imprimeur  peut  se  trouver  inopinément  en  nvVesaité  de  requérir! 
Et  pendant  soixante-onze  ans.  de  155Û  à  1621  ,  tout  a  marché 
sans  embarras  ni  encombre. 


*  Oo  Mit  mainli-nant  k  quoi  s^ea  tenir  vm  cra  bnlluirs  <-n  rrdîgiu  àv  RoIktI  e(  d« 
llriiri,  c|iir  Liiit  il(*  t'irrniisUiicTS  proiivriil  ii\iv()ir  jatnai*i  eu  Immi,  [>>i^  |tltis  que  les 
arrêts  ou  conilnnitialioDÂ  qui  les  aurotent  iirdouum,  bien  que  b  Sorbunne,  le  ytiÀ- 
dent  Lyscl  et  aJhmmls ,  M*aieut  pa»  tûDi  â  trmnîçner  cjimlûeD  ils  U  drsîraktnL 
Cm  Suiiselii  furent  ri'(>ê(êp5  rnsutte  juar  Mio  ;  et  c'est  par  les  li^'unirs .  la 
Soriwpjtm,  et  ImijoiirK  |Kir  i\es  r»iialiitiH-.^  {|ur  ramualioii  a  «rlr  |iro|kB{;cc  et  ente- 
niméc:  mai»  ce  à  quoi  ou  n'auroïl  pas  lîù  i'attmdrc.  c'ctoitdc  la  Miir  n'iirniveliH'  rt 
ampUtiêc  paruD  admiot^tlrateur  il^l'lmpriaierif  Royale,  M.  L.  de  A'iUcboui,  qui,  ver» 
1828,  rt'pontlaiit  à  qurlquc  ntlaiiiation  ttes  Imprimeur»  de  Paris,  a  jugé  â  projKu  dW 
siouer  qu'on  ne  pouvoii  avuir  coutianee  dans  loj  Imptimeur»  particuliers,  puisque  l'un 
d'eux,  auquel  des  types  .ivoicnl  cté  runfii'-s,  li*»  ri%tHT  \ms  f*u  i,'af;e  pour  uu  prêt  d'ar* 
gcot.  Il  y  a,  comme  ott  voit,  progrès  dans  raccusation  Jusque-là  jamais  à  pcrftounr, 
paa  ménie  aux  Irou  muine»,  n'cioU  venue  l'Jieureujic  idèt:  d'imputer  à  Robert  d'avoir 
rlè  rsriier  miii  Idrriu  rlic/  un  pn'liiir  sur  |;a^ji. 


ROBERT  IMtEMIRR. 


33r 


La  conclusion  forcée,  inévitable,  est  donc  que  deux  suites  de  ces 
matrices  avoient  élr  frapp<^ps  par  le  graveur  Garaniond,  et  que  Ro- 
bert ayant  charge,  non  pas  exclusive,  mais  spt-cialp.  de  faire  emploi 
de  ces  caractères  dont  il  avoit  soigné,  dirigé,  et  très  prolmblement 
payé  au  mointf  en  partie ,  la  gravure  ,  étoit  devenu  régulièrement 
poijscsscur  d'une  des  deux  collections  de  matrices  dont  le  besoin 
chez  lui  devoit  être  fréquent;  et  cette  légitime  possession  rcsultoit 
de  la  nature  des  cho!je=t.  Si  oe  prétendu  enU'i'enient  eût  été  le  moins 
du  monde  illicite,  ou  seulement  môrfie  d'un  caractère  tant  soit  peu 
équivoque,  auroit-il  manqué  de  di-nonciateurs,  soit  j>ar  haine,  soit 
même  encore  par  scrupule  de  consciencct  Et  cette  pièce  officielle, 
ces  Lettres  de  Rémission,  découvertes  aux  Archives  seulement  de- 
puis 1840.  n'achèvent-elles  pas  de  prouver  qu'emportant  les  ma- 
trices, Robert  ne  fit  point  la  faute  toujours  répréhensihle  de  se  faire 
à  lui-même  justice ,  de  se  payer  par  ses  mains.  Ces  bienveillantes 
Lettres  Royales  qui,  dt'^s  1552,  accordèrent  et  pardonnèrent  tant, 
eussent  immaïKiuablemcnl  imposé  l'expresse  et  préniable  condition  de 
restituerd' abord  ces  matrices  si  elles  avoient  été  indûment  emportées. 

Voilà  donc  le  simple  historique  d'un  fait  qu'après  plus  de  trente 
mis,  trois  moines,  dont  un  jésuite,  ont  à  l'envirmi  de  l'autre  mé- 
chamment dénaturé  et  envenimé!  Leur  malignité  ne  les  a  que 
trop  bien  senis ,  car  depuis  près  de  trois  cents  ans  elle  porte  ses 
fruits  odieux  ;  et  il  peut  même  être  douteux  que  ces  explications  si 
vraies,  si  évidemment  fondées  en  raison,  réussissent  à  pci*suader  la 
totalité  de  mçs  lectrtirs. 

Je  me  suis  étendu  sur  ce  sujet ,  parce  que.  tout  injuste  et  calom- 
nieuse soit-elle,  cette  iiiculi>ation  a  été  beaucoup  trop  crue  sur 
parole ,  et  que ,  parmi  les  plus  bienveillants .  la  plupart  se  bornent 
à  dir«  qu'il  est  lacheux  qu'un  honune  si  estimable  à  tant  d'égards  ait 
taché  sa  vie  par  un  vol. 


Tout  ceci  étoit  écrit  lorsqu'cn  janvier  1842  je  crus  eonvenablcde 
demander  des  renseignemaits  à  l'Imprimerie  Royale,  M.  le  direc- 
teur me  répondit  avec  une  obligeante  promptitude  dont  je  suis  très 
reconnoissant. 


336 


BOBERT  I»REMIEH. 


Voici  le  résumé  de  sa  lettre  qui  me  conârme  pleinement  dans  mon 

opinion  qu'au  premier  aperçu  elle  seinbleroit  ne  pas  favoriser  : 

-  On  ignore  l'origine  de  la  seule  frappe  de  ces  trois  alphabets  qui 
existe  à  l'imprimerie  Royale,  au  cabinet  des  poinçons.  Elle  paroît 
fort  ancienne,  et  il  est  probable  que  c'est  celle  qui  fut  rachetée  pv 
ordre  de  Louis  XIIl, 

•'  Malgré  le  temps  écoulo  jasqu'à  ce  rachat  (jusqu'en  1 62 1 1  il  ne 
paroît  pas  probable  qu'il  ait  existé  une  seconde  frappe  de  ces  carac- 
tères, puisque  les  poinçons  en  avoienl  été  déposés  par  ordre  de 
François  I*""  à  la  Chambre  des  Comptes .  et  qu'ils  n'en  furent  retirés 
que  sousl^uis  XIV  .  en  IG83  ,  pour  être  remis  à  Cramoisy 
directeur  de  Vlmprimerie  Royale. 

-  Si  une  seconde  frappe  eût  existé  ,  Louis  Xlll  n'eût  sans  doute 
pas  fait  racheter  au  prix  de  3000  fr.  (;elle  qu'avoil  emporU^  Ro- 
bert. •• 

Que  la  seide  frappe  aujourd'hui  existant  soit  ou  ne  soit  pas  celle 
de  Robert,  je  ne  crois  pas  moins  certain  qu  à  son  départ  il  en  devoit 
rester  à  Paris  une  seconde  .  faite  d'origine ,  avant  le  dépôt  des  poin- 
çons ,  et  sans  laquelle  la  plupart  des  éditions  imprimées  pendant 
7 1  ans  avec  ce  grec  n'auroient  pu  avoir  lieu  faute  de  nouvelles 
fontes,  ou  au  moins  d'inévitables  i-assorîfiments  dans  l'un  ou  l'autre 
de  ces  trois  ca^act^^es ,  ainsi  que  déjà  je  l'ai  expliqué. 

Qu'après  le  départ  de  Robert .  aucun  usage  n'ait  été  faitdeâ  poin- 
çons déposés  depuis  1 546 ,  d'accord  ;  et  c'est  cela  même  qui  donne 
la  certitude  de  l'existence  de  matrices  antérieurement  frappi^,  dont 
le  manque  seroit  devenu  notoire  par  les  privations  et  les  embarras 
qui  en  scroicnt  résultés .  et  auroit  forcé  d'abandonner  l'usage  de  ce» 
caractères .  ou  de  faire  d'autres  matrices ,  pour  lesquelles  il  auroit 
fallu  aller  reprendre  les  poinçons  à  la  Chambre  des  Comptes  d'où  il 
est  officiellement  et  historiquement  prouvé  qu'ils  ne  forent  point 
déplacés. 

Que  la  rentrée  de  la  frappe  de  Robert ,  à-peu- près  neuve ,  et  bien 
complète ,  ait  fait  ensuite  négliger ,  détruire  même  l'ancienne  frappe. 
c'est  possible  ;  maison  ne  sait  rien  là-dessus,  et  pas  môme  positi- 
vement si  la  frappe  actuelle,  quoique  déjà  fort  ancienne  ,  est  bien 
encore  celle  de  Robert.  Quant  à  l'acquisition  faite  par  le  gouverne- 


ment  françois ,  ce  fut  un  acte  d'administration  aussi  sage  que  bien 
calculé;  on  consen'oit  à  la  France  l'emploi  exclusif  de  ces  beaux 
caractèrea .  et  on  se  procuroil  sans  aucun  embarras  de  fabrication , 
et  même  avec  économie,  les  2300  à  2400  matrices,  dont  avec  leurs 
ligatures  et  leurs  ahbrdviations  dévoient  alors  se  composer  les  trois 
alphabets. 

Enfin ,  les  poinçons  étant  demeurés  en  un  dépôt  public ,  s'il  n'é- 
toit  point  resté  &  Paris  de  matrices,  à  quelle  fin  donc  Robert  II  eût- 
il  été  crée  Garde-Royal  des  Types  Royaux  [Regiorum  Typorttm], 
dépôt  qui  alora  ne  consistoit  presque  qu'en  ces  lettre-s  grecques! 
Auroit-ce  été  pour  une  fonte,  peut-être  déjà  désassortie,  de  tnMfl 
alphabets! 

Un  professeur  allemand,  Jean  Thomasius  iThoniaseD),  dans  un 
livre  sur  le  "plagiat.  De  Plagia  literario,  fait  tm  reproche  d'une 
autre  sorte  :  il  prétend  que  Robert ,  dans  un  de  ses  dictionnaires , 
Elucidnritts  canninum .  s'est  rendu  coupable  de  plagiat  envers  l'Ita- 
lien yolateiranus ,  et  l'a  pillé  sans  en  rien  dire.  Mailtaire ,  pages  26 
et  239,  le  défend  contre  c^tte  imputation,  de  laquelle  je  démontre 
aussi  le  peu  de  fondement.  Voyez  ci-dessus,  page  34.  On  peut 
ajouter  que  tans  doute  Thomasius ,  qui  termine  son  acte  d'accu- 
sation par  ces  mots:  -  Ignoscerem,  si  lectorem  suum  appellans, 
Volnterrani  fecisset  apertam  mentionem  ,  -  n'avoit  pas  même  pris 
la  peine  de  lire  les  préfaces  de  Robert  qui,  en  déclarant  s'être  servi 
des  travaux  de  divers  grammairiens ,  n'étoit  pas  obligé  de  faire  une 
litanie  énonciative  de  tous  ces  noms ,  et  qui  ailleurs ,  dans  la  préface 
du  Thésaurus  latittœ  Ungute .  a  la  modestie  de  mettre  trop  peu 
d'importance  à  ce  qui  lui  est  personnel  :  ••....  Ingénue  fateor  nibil 
hic  inesse  de  meo ,  pneter  laborem  et  diligentiam.  - 

Malgré  les  pers«'rutinns  sorboniques  dont  un  des  effets  inévitables 
et  certainement  calculés,  étoit  de  le  ineltreen  défaveur  dans  l'esprit 
de  bien  des  gens  très  sensés  et  trbs  estimables ,  le  mérite  personnel 
de  Robert  et  la  réelle  importance  de  ses  travaux  .  lui  acquirent  une 
conadération  dont  il  recevoil  fréquemment  les  consolateurs  et  encou- 
rageants témoignages.  En  rapport  d'études  scientifiques  et  de  liaisons 
sociales  avec  ce  qu'il  y  avoit  en  France  de  plus  recommandable  en 
savants  et  en  littérateurs .  il  leur  ouvroît  sa  maison  avec  une  cordiale 


t,i 


facilité  qui ,  sans  être  la  Ixncueuse  magnificence  d'un  prot«>cteur  opu- 
lent ,  ne  manquoitpa«  d'une  certaine  grandeur;  et  il  raiK)it  des  amiis . 
souvent  des  commensaux ,  parmi  lesquels  il  trouva  plus  d'im  utile  et 
empressé  coopc^ratcur.  De  tous  ces  travailleurs ,  dont  il  lui  arriva 
souvent  d'avoir  jusiiu'à  dix  à-la-tbis  * ,  aucun  n'eut  jamais  à  se 
plaindre  de  n'avoir  pas  été  convenablement  rétribué. 

Ce  gracieux  accueil  que  Von  recevoit  dans  sa  maison  a  été  célébré 
par  un  poète  latin  de  ce  temps-là,  Joannes  Auratua  (Jean  Dorât, 
ouDaural),  qui,  dans  une  longue  pitce  de  vers  latins ,  fait  l'éloge 
de  Robert ,  de  ses  savantes  et  industrieuses  occupations ,  de  sa  ma- 
nière obligeante  de  recevoir  et  encourager  les  savants,  et  des  agré- 
ments que  procuroît  sa  maison.  Je  ne  reproduirai  pas  en  entier  cette 
pièce  déjà  réimprimée  par  AJmeloveon  et  Maitlaire,  et  que  sans 
doute  on  trouveroit  un  peu  longue  ;  je  me  bornerai  à  en  présefïter  ici 
quelques  citations. 

Inlcr  toi  hac  ϔalc  belle  (jui  lypis 

Cudutit  itimiHuli.s  librns, 
Primas,  Hoberle  Stéphane,  lu  partes  tcnea, 

Rccbmitaate  iioininc. 
Sru  quis  requirat  literKi  flegjintiam... 
Seu  lincaruin  uobilem  symmetriaiii.,. 
Scuquis... 

...  solertiam 
Ac  (]iligenti»ni  sagacem  postulet 

In  elucndis  omnium 
Kœvis  libroruni... 


H  loue  le  désintéressement ,  ou ,  si  Ion  veut ,  le  calcul  bien 
entendu  qui  induisoit  Robert  à  mettre  des  prix  trfcs  modiques  à 
ses  excellentes  éditions,  et  à  se  montrer  généreux  envers  ses 
auteurs  - 

...  Non  enim  tu  arti  tus 
Statuis  avare  cl  sordide 


I 


*  Dix  correcteurs,  et  certainement  pour  très  jpeu  de  pressai  Aujourd'hui  D  i9t 
leJle  Iraprimcrw  qui  b'b  peut-être  qii*u«  ou  deux  rnirecteur»  par  chaque  diuine  ék 
presses.  A  la  vérité,  ces  avwtt  cl  très  éruditi  correcteurs  faÎMienl  souvoil  »"— ;  \^ 

fandioiLt  iré(liteui'!t. 


ROBERT  PREMIER. 


33U 


l'reliuDi  :  levés  quod  sat-culos  exhauriut 

Srliola^tifonim  pauponiin  : 
Tiuiui  fri>i[iH'iiUiiU  <]in  talxTouni  plurimi 

l'ienuin  huiuiriiin  inerciuiii 
Eraptos  ut  illitic  quum  licel  [mrvo  libros 

Quibus  opus  ipsis,  aufenint... 

Qiuni  duiii  aâïii'i|uai*iâ,  suuiplibuâ  non  inlcriin 

l'arfw  prcflusioribus , 
Plus  publica?  rot  qiutm  domesticaî  gercns 

Cura?  ac  solliciludinis. 

U  fait  parler  Junius  Rabirius  racontant  comment  il  fut  reçu  allant 
pr^nter  à  Robert  un  opuscule  élémentaire  de  grammaire  latine. 
(De  octo  orationiâ  partium  amritructione  Lihellus.  cum  Commen- 
tariis  Junii  Rabiriî.  In-8  ;  imprimé  deux  foison  1534,  et  sept  foia 
depuis,  jusqu'en  1580.) 

...  Illuc  iveram  librllus  ul 

Commit Urclur  publico 
Pueritiaï  qiiem  st'riptilavi  in  gmluini 

Voli'ntis  inftirimirier 
Sdennibiis  lin^tiSL'  laliiiie  iiuliis, 

Et  inslitutls  primiiliâ... 
Minilus  urbem .  doctiores  et  viros ,  • 

Mux  mu  Robertu  contuU, 
Eiim  alloquend)  rupidus... 

..    Qui  simul  vidit  procul 

Ad  so  ffreiiloni  me  gmdum, 
Satvore  ju&>um  tnc  mura  miHu  ro^^ul 

Quisf  uude?  quaquo  gralia"? 
}\\c  i]ise  nborto  obmutuiâdem  cuin  nielu... 
Blaiide  me  manu  prendil,  ac  in  iU)'j;iiluni 

Seduxil.  ul  vacuuin  motu 
Id  ,  quf^Kl  volpbam,  non  puderet  me  lo(|ui. 

Ad  me  redivi  iuiw'  ei;o  . 
Votumque  in  ejuaauribus  r<cpi  meum 

Audacius  deponere. 
Quud  cspetobam  ille  anriuit  dempta  mora, 

Cumulumqiie  gralia?  addidit 
Quod  me  voïontem  posuil ,  et  mox  iu  suis  ; 

Non  anle  sane  credilum  ; 
Spcrare  ncconim  vonerai  m  anmium  raihi, 


340 


ROBERT  PREM[ER. 


Fortaeee  non  digno,  boni 
'fanUira,  vcrendc»  (wiiorer  ul  inler  viro» 

Auctoritate  iaiideqiir. 
Insi|;nis  hoc,  et  plura  ,  lilM>rnlitas 

Tatiion  iiiihi  dedil  viri. 
Nani  censuit  mp  ,  dp  sun  qui  viveretii 

Dignuna,  suisquc  în  aedihits 
Qui  cômmordnT.  Qualc  divcrsorium 

0  .liipJU'r!  qijwrn  s|il*»ndi(]iim 
QuaiituniqiK'  aintriimn'?  sod  j>otissimiim  quibus 

Cordi  lionaj  suiit  liîorîo... 
IntaminnUi  qitàm  Laùni  puritas 

!?<?raioiiis ,  el  castus  dwor! 
Nempe  uxor,  antillac,  dienlcs.  libeii 

(Non  segni^  oxamen  doniùs  ) 
Que  Plautus  ore,  que  Toroutius,  sdcot 

Oiiotidianp  rollo<]ui... 
HaMi  cloculus  Juniiis  Babiriim 

Sesc  rocepit  ad  suos, 
Mirotionia  me  retinquens  ebriuiii 

Et  invidentem  jam  sibi. 

IkDtum  LemoTicibus  quarto  Nonas  fitiii.     Anuo  m.  d. 


Parmi,  les  personnes  du  plus  haut  roii^  Robert  trouva  de  bien- 
veilliinU  prolecteurs.  Marguerite  de  Navarre  1" honora  d'une  consi- 
dï^ralion  toute  particulitre  :  plusieurs  fois  elle  alla  voir  les  travaux 
de  son  Imprimerie,  rt  Robert,  4]ui  défendoit  express<fment  qu'on  le 
vînt  interrompre  pendant  qu'il  étoit  occupé  à  la  lecture  des  épreuves, 
étoit  sans  doute  toujours  visible  lorsqu'il  avoit  le  ÏHmheur  de  telles 
visites.  On  pourroit  croire  que  Margfuerile,  qui  aimoit  à  s'entretenir 
avec  lui  de  littérature,  lui  auroit  donné  (]uclqucs-ujies  de  ses  Non- 
velles  ou  de  ses  Poésies  à  imprimer,  même  en  feuiiU*s  volantes;  mais 
comme  il  ne  reste  aucunes  traces,  ni  débris,  ni  mention  de  ces  im- 
pressions partielles,  on  doit  conclure  qu'il  n'en  a  point  été  fait. 

François  I"  qui  reconnoissoit  le  mérite  éminent  de  celui  qu'il 
nomma  son  Imprimeur  [Typographus  Regins]  le  soutint  de  sa  royale 
et  souvent  nécessaire  protection.  Kn  ténuiignage  de  la  bienveillante 
estime  du  monarque,  on  raconte  que  dons  une  des  visites  que  plus 
d'une  fuis  iJ  prit  plaisir  à  faire  à  l'Imprimerie  de  Robert,  étant  arrivé 


ROBERT  PRFMIKR. 


341 


loraqœ  ceSm-d  étoit  occtipt^  à  la  loctnre  d'une  épreuve,  François  ne 
permit  pas  qu'elle  fiit  interrompue,  et  voulut  attendre  l'achèvement 
de  ce  travail.  Oïi  peut  mettre  ce  petit  conte  au  rang  des  exagéra- 
tions traditionnel  tes,  et  croire  que  si,  arrivajit  lorsque  le  chef  de  l'éta- 
blissement corrigcoil  une  épreuve,  le  Roi  défrîndit  qu'on  l'interrom- 
pît, ce  ne  fut  que  pour  ne  pas  perdre  l'occasion  de  voir  exécuter  de 
inuin  de  maître  cette  partie  si  importante  des  fonctions  typographi- 
ques. Dans  une  de  ses  Lettres  [a/l  Primerium]  Daniel  Heinsius  rap- 
porte cet  incident,  vrai  ou  faux,  de  manière  à  lui  ôter  toute  vraisem- 
blance. ...  -  Et  cum  ei  (  lioherto]  non  vacaret,  quod  eoruni  qiue  tum 
edebantur  emendationibus  intentus  esset  (  Regem  ]  pauluni  expectnre 
jussum.  •■  iVinsi  Robert,  cum  ei  non  "^ttcaret^  auroit  trouvé  tout 
simple  que  l'Irnprimeur  fit  attendre  le  Roi  [expectore  jiusum).  W 
n'étoit  pas  plus  capable  d'une  telle  inconvenance  que  François  d  hu- 
meur à  la  tolérer. 

Almeioveen ,  et  beaucoup  plus  encore  Maittaire ,  enregistrent  et 
transcrivent  tout  ce  qu'ils  peuvent  rassembler  ayant  un  rapport 
même  fort  éloigné  avec  l'un  ou  l'autre  des  Estieime.  Ils  citent,  aprfcs 
les  avoir  plus  d'une  fois  mis  à  contribution ,  La  Croix  du  Maine, 
Duverdier»  les  deux  Scaliger.  De  Thou.  les  Sainte-Marthe,  Théodore 
de  B*>ze,  J.  Beckherr,  Teissier,  Mallinkrot,  CheviUier,  La  Caille,  le 
F.  Coloroiez,  etc.,  etc.  Je  n'en  agirai  pas  tout -à-fait  de  même ,  il 
m'a  semblé  que  pour  les  transcriptions  de  Testimonio  et  de  pièces  à 
[appui,  ordinairement  si  peu  lues,  il  falloit  être  d'une  sobriété  pres- 
que méticideuse.  s'en  tenir  à  l'indispensable.  Voici  cependant  la  ci- 
talion  de  J.  A.  De  Thou,  trop  respectable  autorité  pour  pouvoir  être 
omise.  Je  la  donne  plus  étendue  qu'elle  n'est  dans  Maittaire,  et  j  y 
ajoute  celle  de  Scévole  de  Sainte-Marthe. 

■  Eodem  aano  ( \  559)  vîvis  cxeniplus  csl  Robertus  Stei»han«â  Parisiensis  ly- 
{}Ofïraphus  regius,  i^cM^uiirliini  Aldimi  *  Manutiuin  Rumunum,  qui  Venotiis,  et 
Jnluinncm  Frobeniunïj  qui  Bosilea?  cundom  arlem  siimma  laude  exorcuenint, 
clariâsimus  ;  quos  iUe  longosputio  su[H)rj;resâus  est,  acri  judicio,  diligcntia 


*  C'est  étiilrmtneul  dr  Pattl  Manure  <)(ic  l)t;  Thoii  vnit  parler  îri  :  l'illiitlre  tiuto- 
ricn  étoil  trop  iD&tniit  ponriure  Aide  rAiMÎdi  et  RulN*rl  E»lieiior«-pcu-prva  aiiitrm- 
poruîn». 


3a 


UOBERT  PREMIEU 


accuraUi,  ctartis  iiKsîus  clegautia  :  cui  ob  wl  non  sulum  GalliH  ged  univer^^j 
Christianus  orbis  plus  (iehet  «[iiarn  ruiquam  forlissimonim  belli  ducum  ob pro- 
pagalos  fiiipis  [wlria  unquam  (Jebuil  ;  majiisque  ex  t^us  unius  industria,  quam 
ex  loi  priLxIare  bello  el  pace  geslia,  ad  Fraiicist:um  dccu:;*  ol  nunquam  inleri- 
tura  gloria  rodundavit.  Sod,  rai^iranU!  wd  Dcuni  optimo  non  sotiira  principe, 
scd  litorarura  faulore  uc  parcato  cximio,  iadigrta  bcne  mmto  de  patria  civî 
lot  ediliâ  Hebraicis,  Grœ^'is  et  Latiais  \ihrïi<  gnttia  repensa  est  a  theologoruai 
nostroriiin  )'dlo;;iû,  qui  hoiiiinom  roipiiblicw  invigilanlem  el  quasvis  ^quââ 
randiliuuL'â  acctpero  se  panilutn  driiiunâlrank'in,  non  dwierunl  lacoasere  do- 
ncc  illo,  vrxaljonutn  injustannn  itertœaus,  ex  necerfsiUUn  consilium  lepit,  cl, 
rolicta  patria,  Gencvam  ad  extr^mum  se  contulit;  iibi  Linla  prndentùi  pub!î- 
cam  sitnu\  el  privalam  rem curavit,  ut,  quannis  lot adversilalibus  L'onflictatus 
el  incoiniitoditatibus  ({ux  iàotuni  verlenlibuâ  neceâsario  peiferenda*  sunt^  La- 
mon  in  opère  assiduus  ad  ultimum  viUP  spihtnm  Inudabilp  rei  lili'raria*  adju- 
vando;  prupotiiturn  L'onsUinler  lenuerit,  ao  Uiud<*m,  «uni  LVl  annum  vîUë 
agerel,  VII  Eid.  Septemb  falis  ronrRîisit,  foris  gloria  riivES»  et  donii  liborift, 
qui  Geneva;  manercnt,  rdicta  opiiknUi  supellectile.  Wanc  enini  legeni  ingrats? 
patria;  i)erta>âiis,  non  tam  eju^  odio,  quam  ji]>>ta;,  ut  putahal,  tiUionis  ralioop, 
in  lostamonto  dixit.,  Itaque  Hoberlui  filius,  (pii  «indem  arli-ni  fjUetiie  f^mnina 
cuni  laude  jiro  facullalthus  (.'xercuiL,  iib  lii'reditâle  pulcriia  uniiiinu  c\oluâii<> 
esl  :  quani  Henrinis  t^vnto  palro  dignîssimns  filius  crevit,  qui  lypttgraphioiini 
non  soJmn  Ioni;o  Icnxpore  îtidein  postca  exerruit;  scd  aiulta  ad  juvandani  rem 
lilerariuin  prupna  iudusLria  contubt,  inter  alia  edito,  lemulaLionc  [mtriSf  qui 
linj;ua!  lalitiai  peniim  olim  condidenil,  linguaj  graicaî  cDpiosissimo ot  miilto- 
nmi  principuni  ^azis  prœferendo  TUestiuro.  »  Toni.  I,  pug.  79*,  éd.  Loadi- 
uensis. 

«  Inlereos  qui  de  re  litoraria  bene  morili  sunt,  RobtTti  Stqihani  Parisiensiâ 
Typogmplii  solertiàsimi  Hplendidis.*tiniique  nia^na  cum  primia  nec  ullu  sevo  pe> 
rituru  luus  fuit,  vel  ex  il lo  am]»l iiiv^^i ino  I .alini Latiâ  The^uro,  queni  omnibus  ejus 
lingUfG  studioidis  plurimo  sumplii,  phiriiiiù  sudoro,  plurima  dili;;cnlia  deprump- 
sit.  II  Galloruiii  doclrina  illustriuin  Elogiu.  4598.  bi-8. 

A  leurs  nombreuses  et  quelquefois  très  longes  citations ,  tous 
deux .  mais  surtout  Maittaire,  ajoutent  des  pièces  de  vers  dont  plu- 
sieurs ne  concernent  que  fort  indirectement  les  Estienne,  ou  quel- 
qu'un de  leurs  ouvrages.  Maittaire  cite  même,  page  497.  une  épi- 
jjraumie  du  Grec  Agathias.  De  tous  ces  vers  je  prends  ceux  dont 
l'insertioti  dans  ces  Notices  me  semble  presque  obligatoire,  et  il 
n'entre  point  du  tout  dans  mes  combiimisons  de  former  ici  une  réu- 
nion complète  ou  quasi-complète  des  poiïsies  slt^phaniennes.  Voici 
des  épitaphes  grecques  et  latines  de  Henri  en  l'honneur  de  Robert. 
Les  louanges  d'un  père  chantées  par  son  fils,  l'un  et  l'autre  justement 


ROBERT  PREMIER. 


3i3 


célèbres,  ne  pouvoieiït  être  omises.  Dans  la  Notice  sur  Henii  j'impri- 
merai aussi  les  vers  qu'il  fit  pour  les  Auiérailles  de  sa  prcmibre 
femme.  J'ajoute  ici  seize  vers  grecs  de  Théodore  de  Bèzc,  prib  de  ses 
Icônes  virorum  ii/ustrium,  siiivis  d'un  sonnet  Irançois  de  cet  illustre 
ami  de  Robert  et  de  son  fils. 

Roherto  Stephana ,  vira  de  iiteraria  rep» 
B.  N.  où  editos  complures  hebr.  gr.  fati- 
nosq.  tihrxkv  omnibus  ttriîs  hpographico' 
numeris  absohttissimos ,  tptom  ittt  caUuit 
ut  munia  ejus  omnia  umts  obtre  potuerit  : 
cui  corpits  par  oneri  tanto  J'uit  ^  inediœ  , 
■vigiliie ,  nigoris  patientitsimum  :  par  etiam 
nnintttSf  in  ejcigno  corpore  ingens ^  adeo  ut 
opertim  sunrniu  mngniftcentia  cum  Fran- 
chci  Gall.  régis  hoc  nomine  primi  plane 
regali  in  eam  artein  liberalitate  certaverit  : 
patri  stio  chariis.  Henr.  Steph,  fiœc  tumu/i 
ornamcntn  iacrjrtnts  piissiniis  perjusa  po~ 
suit,  f'i.rit  onn.  LIX.  men*  xi. 


C'est  i'intituié  d'ime  grande  feuille  en  placard  nu  snijet  de  laquelle 
voyez  ci-dessus,  page  1 23.  Il  est  à  longues  lignes  sur  toute  la  largeur 
de  !a  feuille,  et  imprimé  en  rouge.  LesEpitaphes  suivent,  imprimées 
sur  quatre  colonnes.  Le  mot  alud  qui  les  sépare  est  en  rouge. 

L'intitule  des  pi6ces  grecques  qui  viennent  à  la  suite  des  latines, 
est  aussi  en  rouge  ainsi  que  le  mot  de  séparation  AAAO. 

ROBERTl  STEPHANl 

RPlTAPHIim. 

Si  possvt  calamis,  si  chartee  sensus  ioease, 

Siqup  Typoin"aphids  sensus  inesse  typi», 
ALraiiHMUtnii  ulliâ  essel  si  sensibiis  auctum, 

Juinpridom  in  latr^niiis  liari'  liqucfacla  forent. 
In  lacrjmas  liquet'arUi  forent  suporata  dolore 

Conceplo  ex  cliari  funeribusSlephani. 
Se<l  bene  quftd  salvi  nobis  ralamiqiie  typique 


344 


ROBERT  PREMIER. 


OfTicio  fungi  nunc  iiu-liure  queunt  ' 
Ul  Stephano,  [M*riiuoin  lanliimsiinlnomen  adepti, 
BcddanL ,  lolleutcs  nomen  ad  astra ,  viecm 

ALIUO. 

Ars  inventa  (|iiitJeni ,  verùm  imperfecta  manebal , 
El  nidîs ,  tii  iiiulla?  ars  arlis ejîtTel  adhiic  : 

Roberti  ï^t^d  in  iwU*  nidi  solcrlia  Tocit, 

Uimlic-ndo  tœttiâ,  quod  facil  iirsa  suos. 

Sicdnrns  hiiic  lulit  ai-^^sod  flhicdcciiâiiltuiitarti, 
Jamquc  uter  utri  plus debcal  ambiguum  ml. 

ALiru. 

Quà  labor  assiduus  ponolrct  conir&additus  uiii , 
Robert]  ante  omi»^  arsqui*  labcirquedocenl. 

Nor  ininjni  artifices  qiiôd  lot  suj^raviTit  nniis, 
Quut  tulil  hitc  ivlas,  clqiiolaviln  tulil. 

Namque  liilHtri  uViOri  dare  brarhia  virUi  vidomu»  : 
Al  lubor  huic  conlrà  brachia  victii  dédit. 


AtlUD. 

llujus  in  œtomum  monimeiita  operosa  loquonUir , 
Sparria  [ler  aunamii  solis  utnimque  latus, 

Egregiai  qimrttiim  iiatitrrP  arsaddJLa  [>0S8it , 
Et  cum  uattira  junclus  et  arlc  labor. 

ALIUU. 

Qui  fiierat  Tylios  canescere  dignug  in  anno6 , 

IHiiis  viridis  falii  <^'necLa  subit  : 
Deserit  irnpLTrecta  illum  viLa,  ille  viciâsim 

linpiTrixia  Drlisdeâorit  ai'la  t>ua?. 
NcquiaIifisprimiAvila)Sup«*ravil  in  annis, 

Fiai  in  exUrniis  victor cl  ipge  sui. 

ALIUU. 

Krgo  Typo^raphicae  prinrep«  celeberrimus  arlis 

Occidil,  t'I  periiL  iiobilis  arlis  honos. 
Occidil,heul  lustribbissex  nondum  ilk'  penictia, 

Cuina^OB  dignus  qui  geminare  dl^^s. 
Ocàûiil  im6  equidem  vivil ,  vivetquo  piT  orbein , 

Dum  (uerilMiisia  ulliis  in  ta-be  lociie. 
Qtiinque  rogo  pripiiit  libres,  incdioquo  sepulchro 

Pcr  libros  buslid  illf:supertjlt»enl. 


ROBERT  PREMIER. 


3i5 


AtlUD. 

Doaecm  Hebraicis  perarala  oracula  chartis 
Sunl  mandura.  (viris  ma.xima  cura  piis) 

Donec  erunt  Graîci  scriptores  atque  Latini , 
Crœoo  tuac  laudis  maximus  orbis  eril. 

\lAVti. 

Regius  emonii  (nie  noscc)  Typograpimscsse, 

Francisco  et  dignos  Rej^e  tenerc  lypos  : 
Munificam  Kegisdeitrain  .  cor  Régis  amicum , 

Tulricem  empruî  Régis  hab-ro  inanum. 
Regia  quinetiam  >  plusquain  quoqut^  rcgia  nobis 

(Teste  vel  invidia)  mens  animusquo  fuit. 
*  Sic  ego  spo  magna  Régis  majora  reliqui , 

Plurima,  verum  aDimo  cuncta  minora  raeo. 

ALnm. 

Viverc  conlentus  potuissoni  rure  palerno, 

Caq)ere  et  in  palriis  olia  grata  bonis  : 
Sed  cnihi  Musiarum  juveni  placuere  laborea, 

Vani  aulom  juveiium  displîcucre  joci , 
Dulciïi  .sprevisscl  quumque  ulia  nostra  juvenlus 

HSBC  eadcm  sprevii  nostra  senccta  niagis. 
Al  lu  y  posteritas ,  nostro  gratare  labori , 

Per  quem  pinguia  6unt  otia  parta  tibi. 

HENRICUS  STEPHAXUS 

LBCTOkl. 

Cui  suspecUi  mci  inca  sunt  pra'conia  patris, 
Prxconesqiip  alios  illius  esse  cupit, 

Sallem  oculoâ  adhibcns  tesles  ad  facU  parentis 
Non  mibi,  non  alii,  credal  at  illo  sibi. 


Les  imprasioas  suivantes  donnent  ainsi  cci  deoK  ven 

Sic  Régit  tp*  m«gu  rtiam  oiAJnr»  r«l>qnit 

An  n»ra,  varoa  «nimn  cancla  minnra  mto. 


L^H^S 

iù 

nOBERT  PBEMIER.                 *                    ^H 

EIS    PaBEPTON    TON    XT£<I»ANON 

'EniTA'<tIA/                              V 

rnd    TOT    TÂN    ATTor    tiHn    nPE_£BrTATor 

£r?IKOr    TOT    ST14ANOr    inrrETPAMMEKA. 

'Vù^ëuTov  /r 

j  sa^iTiB  ;                                      1 

Eve^-ft 

'1  W(^K,                                     ^H 

Af?,nL^ùii  tVu 

ù,  ùr  :iic^/'r«                             ^H 

Offja;^! 

ûï>tn  <Ai'^«UT.                              ^^Ê 

ToV  t^â^^mç  t 

KmV  ïÎ  »i 

uo-finr  î^.                              ^^1 

'Aw'  àJ^f^utr 

^  000-'  i^ynaa,                        ^^^Ê 

Xop^UTE 

)ta  T&ÏV  v^oti^ac.             ^MIH| 

AAAO. 

ilatCT     ijû»  tf   Tî    ^kO/f  i-JnpCùt  iiiOV  i¥  71  JUJtpt^OUÇ^ 

Tïpoç  Mouaztç  efjnvov  irpo^ivio^v  itrpawiï.  ' 

Eu£pr  07*  aJ^ayioç  kcli  yut\aL'navfjjx.  /iîov. 
AM«t  -Titrov  TiKYoïç  Kgutù»  TafMUa.  \î\QiTay 

OÇpet  ItVtaa    t7ï  VVÏ  CLVT    îfMU   0/  ûtT    i^t/. 

AAAO. 

TutOÔç  fc'}ù)  7r)4  cm/uay  fÀ^yet-^-^ç  Si  vv  îanoy 
Kai  ju*-y}c\ovpyç  àvnp,  où  /myci^nypQÇ  mV. 

Sû^ttaTUf  n^  lipov  Kai  -^^ç  /MtpTvptç  itm^Vy 

Toi»  Ji  faV,  0/  aV  t,«jù  tmc  /i,  )taî  0/  /«t'  îfxî. 

AAAO. 

n  27itpct>'of  S7i(pav6i/  ff-nijiavû)  ^itipanv  ffTïtpatvwfftc, 
LI  M  jw/  "E-n^oivovç  vvv  ^Ti<pavoy  aTtipavovY. 


'  Il  roiivcnoit  riue  ces  vers  pirs  ni  l'hoiinpiir  de  Rohert  Hslieime  fussent  imnri- 
rm'-s  .^^e^  les  Keiiiix  rarartéres  precs  dont  il  fit  iiii  si  heureux  emploi,  et  riniprimeric 
Kn\jtlfa  l^ieu^oulll  nous  eu  donner  les  moyens.  C'est  le  ]>lns  pclit  des  trois  Alplinhels 


ROBERT  PREMIRR. 


3i7 


E'I£  PÛBEPTON   TON   STEOAMON 

(Theodori  Bezae.) 
TcU  "m*  iQuJhuni  71  xat  '£Mct/<0(,  AtînvîtiK  n 

EiWiu  fjuatxeixav  i^kMfnç  TthiR^lnv  àtJfm. 

Taïaç  T*  aMoiAc-»-«f  j«(ar  a^i%{Ar  «Vf. 
Etç  putKâfia>r  tiacW  cxCtoç  nu  Jo/uevç. 

n^t/ranci  t'  iJitiÇ  Jkx^vnr  Aori/tç, 
Ëm'a  t'  d^f/  rf'tu/r  ^fVor  r.uo.'nt  iu#iu;wirar, 

Tjî  JnLa.70  •^hoïpà  Sec^t  *ri  'nJio», 
i2(  eL^MfpCLr%r  eUt  xa.i  -rcina  fcc  «jUAia  f^ùv^ct 

Du  rn^m£  Tltéodore  de  Béz$. 

Celui  qui  d'un  sainct  œil  son  Eglise  environne, 
Estienne,  t'enrichit  do  tant  d'heurs  et  d'honneurs, 
Que  la  gloire  tu  fus  de  tous  les  Imprimeurs, 
Et  de  ton  noble  estait  tu  tr^  t)eMe  couronne. 

Oulrvi  plus,  œ  prand  Dieu  de  tant  de  gruces  l'orne, 
Qu'à  Paris  tu  logeas  les  Muses  sainctes  sœurs; 
De  l'hébreu,  du  latin  et  du  ^ec  les  douceurs 
Au  Frunçois  ignorant  ta  saincto  adresse  donne. 

Ce  nonobstant  la  France  in<,;rale  te  chassa; 
Ton  anie  sur  les  cieiix  à  la  tin  se  haussa  ; 
Les  Muscs  ont  pleurtî  ton  importune  absence. 

Les  biens  qu'aux  Imprimeurs  en  ta  vie  lu  fis, 
Les  scandales  esquels  no«  François  sont  confitâ, 
Nous  font  souventes  fois  désirer  ta  pcif^enoe. 


de  Camnood,  eriuî  qut  a  (aH  l«s  demi  èlêgaala  nioareaux-TolaincnU  grecs,  iu-16»  de 


FRANÇOIS    ESTlEiNNE, 


PREMJKK   DU   NOM. 


Il  y  a  très  peu  à  dire  sur  François  Eslicniio  h'  du  nom  ,  iils  de 
Henri,  et  frère  de  Robert  l"  ,  dont;  à  ce  que  Ton  croît,  il  tHoil  Taîné. 
On  ne  sait  point  la  date  de  sa  naissanoe,  ni  lûen  positivement  s'il  iul 
mapi4*,  car  un  fils  du  nom  de  François  que  lui  donne  Moiltaire.  et  qui 
eut  une  Imprimerie  à  Genève  de  1562  à  1582,  est  fils  de  Robert  I*'. 
et  seulement  le  neveu  de  celui-ci . 

On  doit  croire  que  IVdiication  de  François  ne  fut  pas  ruoini» 
soigni^'u  que  celle  de  ses  deux  frtres  ;  et ,  bien  qui!  n'ait  pas  acquis 
la c<51i}brilé  de  Henri,  ni  même  la  rt-puliitioii  plus  secondaire  de 
Charles  ,  les  éditions  par  lui  publiées  font  voir  qu'd  suivit  dignement 
la  même  carrière ,  et  qu'une  mort  trop  prompte  fut  probablement  la 
cause  du  petit  nombre  de  ^es  publications.  Fut-il  en  même  tempset 
Libraire  et  Imprimeur?  Je  pense  que  ses  rapports  de  parenté  avec 
Simon  dp  Coîines  son  beau-père,  et  la  facilit»^  qu'il  trouva  défaire 
imprimer  ses  livres  in  ejns  o/yieittn,  Vauront  détourné  de  fonner 
pour  son  compte  un  établissement  typographique;  ainsi  donc  ,  bien 
qu*i]  soit  biographiquement  et  bibliographiquement  qualifié  Impri- 
meur et  Lihrmre-inré  \j a ra fus) ,  on  peut  tenir  pour  certain  que  véri- 
tablement il  ne  fut  que  Libraire.  Si  telles  qu'elles  sont  les  listes  de 
Maittaire  étoient  oomplètes,  sur  ce  seul  témoignage  cette  conclusion 
seroit  forcée,  car  elles  ne  donnent  à  François  que  onze  éditions,  la 
plupart  ayant  le  nom  d'un  Imprimeur  autre  que  lui.  A  quoi  donc 
celui-ci  auroit-il  occupé  ses  presses?  0[»  n  a  pas  à  Pai'is  une  Impri- 
merie à  soi ,  et  en  exercice ,  pour  n'y  imprimer  en  douze  ans  que  cinq 
à  six  minces  volumes ,  et  quoif|ue  mes  listes  m  portent  quarante- 
sept  au  lieu  des  onze  de  Maillaire,  et  que  plusieurs  autres  aient 


FRAN(;01S  VKKMIEB. 


349 


p^ut-étxe  encore  échappé  à  mes  investigations ,  dans  tous  ce»  livres 
je  ne  vois  rien  qui  fasse  de  Fran<;ois  un  Imprimeur.  En  1 537  .  uiuiée 
de  ses  premii^res  publications,  quelques-unes  portent  Typis  et 
ckaçacteribus  Simonis  CoUnœi;  en  1538  Prwigna  imprimebat 
S.  Caliuœujt ,  ou  Frairi  Francisco  imprimchnt  Hoberfus  Stepha- 
nus .  ce  qui  continue  en  1539  et  1540  :  en  1541  et  1543  la  fonnule 
j4pudSimonem  Colinœum  et  Franc iscttm  *S'/«///frt/iwm  semble  indi- 
quer une  association  commerciale  :  un  livre  de  1546  pdrte  en  la 
/«rtiVa« ,  mais  non  ffrt  f Imprimerie  i'frpis)  de  François  Estienne  : 
eteniin,  pour  l'une  des  deux  éditions  de  1547  .  Simon  de  Colines 
étant  mort ,  François  se  servit ,  non  d'une  Imprimerie  dont  11  aurait 
été  propriétaire,  mais  de  celle  de  François  Girault.  11  n'a  donc 
jamais  étt;  Imprimeur. 

Sur  quelques-uns  de  ses  livres ,  et  notamment  sur  le  dernier ,  de 
1548,  :ja  demeure  est  indiquée  jin  Clos-Brtuteau,  auprès  de  CE- 
cale  de  Droit ,  in  Clouso-iirunello ,  sub  scutv  Frctncite ,  peut-être 
dans  la  maison  qu'avoit  occupée  son  père.  Quelques  volumes  ne 
portent  aucune  marque  typographique .  plusieurs  ont  celle  de  Simon 
de  Colines  par  qui  ils  sont  imprimés  :  le  Temps  avec  sa  faux ,  et  les 
mots  P'irtus  sola  ariem  retiindit  istam .  François  a  aussi  fait  usage 
de  la  marque  habituellement  employée  par  son  père ,  Scututn  Frtm- 
t7> ,  ou  plutôt  les  Armes  de  l'I'niversité  ,  adoptées  aussi  par  plu- 
sieurs autres  Librair^.  11  eut  sa  marque  personnelle,  mais  elle  ne  se 
voit  que  sur  quelques  volumes,  et  peut-être  sur  deux  seulement  : 
yinetum,  1537,  in-8,  et  Tereniins,  lJ>3â^  in-4  :  c'est  un  cep  de 
vigne  dans  im  vase  à  trois  pieds .  porté  pur  un  piédestal  surmonté 
d'un  livre  avec  les  initiales  F.  S. ,  et  cette  devise  latine  et  grecque  : 

Plus  ulei  quam  vini.  TOàvf  ALaïw  i>  «l'^cu. 

Il  paroït  que  François  ne  fut  pas  plus  que  Robert  son  frère  en 
humem'  de  se  soumettre  sans  mot  dire  aux  velléités  de  vexation  qui 
alors  et  depuis  ont  été  trop  fréquentes  envers  la  Librairie  et  l'Im- 
primerie. En  154*2  le  Parlement  fit  un  règlement  relatif  aux  \isites 
auxquelles  les  Libraires  dévoient  être  assujettis ,  surtout  ù  l'occasion 
des  livres  favorisant  les  nouvelles  opinions.  Peu  de  mois  après,  le 
premier  juillet,  deux   Libraires-jurés.   Jacques  Nyverd  et  Jean 


FRANÇOIS  PREMIER. 


André  se  présentèrent  chez  François  pour  y  faire  visite  :  il  refosa 
de  là  plainte  des  Librairei-jurés  au  Parlement  qui  pararrpl  du  30 
cïctobre  ordonna  à  Fran(;oisde  repnisenter ,  exhil)er  ,  et  mettre  en- 
tre les  mains  desditâ  demandeur»  tous  et  chacun  dea  livres  qui  seront 
par  eux  demanda .  pour  être  visités  suivant  ladite  ordonnance ,  et 
cela .  sous  peine  de  prison . 

Cet  arrêt  est  ainsi  noté'  dans  une  liste  ou  inventaire  de  Ireute- 
sept  pièces  historiques  sur  riniprimerie  et  la  Librairie  de  Paris. 
rassemblées  par  Guillaume  Qaude  Saugrain,  Libraire,  et  acquises 
après  sa  mort  (  17G2)  par  la  Chambre  syndicale  de  Paris  qui  en  fil 
foire  un  inventaire  exact  dont  j  ai  la  copie.  La  première  est  de  Phi- 
lippe de  Valois,  31  Dec.  1340.  J'ignore  si  ces  pièces  ont  été  recaeâ- 
Ijes  ot  consenées  apW's  1789. 

Jean  André,  lun  des  plus  fougueux  ennemis  des  frères  Kstienne, 
étoit  ainsi  que  son  confrère  Jacques  Nyverd  au  nombre  des  limiert 
du  président  Lysel  **  qui  les  euiployoit  à  dépister  les  gens  soupçon- 
nés d'hérésie,  et  à  lui  dénoncer  leurs  assemblées  et  conférences.  La 
Caille.  sigTïalant  le  zè/e  de  Jean  André  pour  la  religion  catholique. 
raconte  qu'en  Ï546  il  fit  arrêter  un  Libraire  de  Genève  nommé 
Pierre  Capot  qui  de  temps  en  tenijis  venoit  à  Paris  pour  y  débiter  des 
livres  calvinistes,  et  qui  très  probablement  eut  même  fin  que  Pierre 
Judet.  Libraire  de  Paris.  Celui-ci,  fort  zéié  aussi,  mais  pour  les  pm- 
testants,  cpioit  pour  leur  en  rendre  compte  le^  assemblées  secrMe» 
que  tenoicnt  contre  eux  les  catholiques,  et  fut  poiu*  ce  mesfajt  brûlé 
vif  en  1559.  Jean  André  répétoit  ?ans  cesse  aux  Sorbonistes  qu'ik 
eussent  à  ne  pas  laisser  enfuir  cx'  Robert  dont  il  auroitcbrétiennempjtt 
voulu  voir  k  personne  purific^e  par  les  flammes  d'xm  bûcher,  non  pas 
sans  espoir  que  dans  ce  cas  il  niarieroit  ses  filles  avec  quelque  portion 
des  biens  du  condamné  :  -  Defunctus  Joannes  Andréas  qui  sperabat 
maritare  filias  suas  de  bonis  ipsius  (Roberti),  ut  erat  zelotisâmus 


'  An^l  (lu  Pariemmtau  sujet  df  la  rcl>etUou  et  dèsobéisMiice  dr  Fraiiçoû  EklicfWf. 
Libraire  de  rLni\crMU',  a  La  vlùu-  i^u'oul  voulu  faire  chc£  tui  Jac()ues  Nyverd  et  Jeu 
Aiidrc,  LihraircÂ-jurê»  de  rriijvcnilé. 

*'  Ce  pr^sideul  l.ysel  fuiil  jtar  Hie  lni[»  tirurtnu  île  M  Bûvr  nwiiie  ,  rt  fui  par 
f;iice  nommé  nbUè  de  Saiiii-Victnr. 


CUAttLES  ESTIEME, 


l£  SEUL  DE  CE  NOM. 


Charles  Estienne ,  le  plus  jeune  des  trois  fils  de  Henri,  fiit  méde- 
cin, Imprimeur  habile  et  savant  distingué.  Si  comme  typographe  il 
n'a  pas  conquis  à  l'égal  de  son  frère  et  de  son  neveu,  Robert  et 
Henri,  ce  renom  im|K^rissal>lG  qui  iinniorlalise  c*tte  nombreuse  fa- 
mille, i!  doit  venir  aprts  eux  partager  leur  célébrité,  et  avecd'aulani 
plus  de  justice  qu'(5trangfere  à  ses  premières  études,  cette  profeâsion 
dans  laquelle  il  sut  obtenir  des  succès  ne  devint  la  sienne  que  par 
l'effet  des  persécutions  ecclésiastiques  qui  mirent  Robert  en  néces- 
sité de  chercher  un  refuge  dans  une  terre  étrangère.  Ces  établisse- 
ments d'Imprimerie  et  de  Lihrain*^  nù  tant  et  de  si  bons  li\'Tes  te 
fabriqudient  et  se  débitoient  depuis  longues  années,  et  dont  le  fugitit 
ne  pou  voit  emporter  que  la  moindre  partie,  risquoient  de  tomber  en 
non-valeur  dans  le  domicile  de  la  famille,  si  Charles,  devenu  le  tuteur 
et  par  cons*^quent  le  protecteur  des  enfants  de  Robert  restés  ou  re- 
venus à  Paris,  n'avoit  aussitôt  pris  la  direction  de  tous  les  travaux, 
ce  dont  heureusement  il  s'acquitta  avec  liabileté.  sans  cesser  néan- 
moins d'exercer  l'art  de  guérir.  On  lit  dans  La  Caille,  page  124. 
qu'au  dé|>art  de  Robert  son  Impnmeric  passa  aux  mains  de  L** 
Jeune  (Martinua  Juvenis);  si  le  fait  est  \Tai,  ce  ne  peut  être,  comme 
déjà  je  l'ai  dit  page  324.  que  pour  une  («irtie  de  l'établissement  dé- 
laissé, pour  ce  qui  concernoit  la  langue  ht^braïque  ;  car  les  impressions 
de  Charles,  même  dès  les  premières  en  langue  grecque,  de  1531, 
sortent  évidemment  d'une  nlTïrine  toute  montée,  et  on  ne  peut  y 
méconnoîlre  celle  qui  jusqu'à  cette  même  année  1551  fonctionnoit  au 
nom  et  par  les  soins  de  Robert.  L'Appien  grec  de  1551  ,  par  loi 


CHAilLIîS. 


3S3 


commencé,  et  tcnniné  par  Charles,  sufïiroit  d'ailleurs  à  établir  celte 
immédiate  continuité  de  travaux  dans  les  mêmes  ateliers. 

L'éducalion  de  Charles  fut  indubitablement  la  même  que  celle  de 
ses  deux  frêreà,  et  comme  eux  il  sut  en  profiter,  tout  en  donnant  à  !a 
suite  du  sses  études  une  direction  moins  subordonnée  à  la  profession 
pali'nielle.  On  ne  connaît  pas  au  juste  l'iuinée  de  sa  naissance;  ce 
doit  être  entre  1504  et  Iâ05,  et  quoique  le  Jésuite  RiccioH  {Cato' 
Ingtts  persouanttn  post  Cfirlsttan  insîgniortwi)  remonte  trop  haut 
lorsqu'il  dit  que  dtîs  1510  Cliarles  étoil  déji\  digne  de  remarque,  on 
doit  croire  qu'il  avoit  très  peu  d'aimées  de  moins  que  ses  fr^rps.  Il 
étoit  encore  jeune  quand  il  se  fit  recevoir  Docteur  en  médecine  de  la 
Faculté  de  Paris  :  verà  le  même  temps  il  fut  choisi  par  le  savant 
Lazare  de  Baïf  pour  être  le  précepteur  de  Jean  Antoine,  son  fils, 
plus  connu  aujourd'hui  par  ses  poésies  (pie  son  père  par  ses  ouvrages 
d'érudition.  Plus  lard,  vers  1640.  Charles  fut  emmené  par  Lazare 
dans  ses  umhussadps  d'AUemagjne  et  d'Italie,  afin  qu'il  n'y  eût  point 
d'interruption  dans  l'éducation  de  Jean  Antoine,  et  c'est  à  ce  séjour 
hors  de  la  France  que  l'on  doit  rapporter  les  liaisons  contractées  par 
Charles  avec  plusieurs  savants  étrangers,  et  notamment  avec  Paul 
Manuce  qui,  long-tcnq>s  après,  écrivant  à  un  de  ses  amis,  Antonio 
Rolando,  de  Padoue,  alors  à  Paris,  après  avoir  beaucoup  parlé 
d'Adrien  Turnèhe  qu'd  préconise  avec  une  sorte  d'enthousiasme, 
termine  ainsi  ;  ■•  Illc  est  (Tuniehu.>)  cui  jua»  omnia  trilmuntur,  qui 
jam  pen'enerit  eo  quo  nobis  adspirare  non  licet.  Saluta  eum  meis 
verbisj  cuni  vcterrimo  amico  mco  spectatte  virtutis  et  industriîc  viro, 
CaroloStephano.  -  Ep.  17.  Lib.  V. 

Le  poète  Baif,  dans  des  vers  adress*^  à  Charles  IX  .  parlant  des 
soins  que  Bon  père  avoit  pris  de  son  jeune  âge,  mentionne  ce  voyage 
de  Charles  Estienne  à  la  suite  de  Lazare. 


J(t  ne  fuâ  pus  sitont  hors  de  rcnfanoe  tendre 

La  parole foruwnl,  qu'il  ILaznn')  fnsl  soigniMix  de  prpnrln* 

Des  iimtstres  le  meilleur  ]K)iir  ileslûrd  m'L'iiïici^'nrr 

Lp  i;nx*  el  le  lutin  sans  y  rien  *^par;;ntT. 

Clwrlt'  Eslieniif  proiiiii'r,  di^'iplo lit* Lisifirr , 

l.c  florte  Bnnaini .  do  Mit»rir  non  hiirb.irc , 

M'apprinsf  a  [trnnoriccr  tr  ljiii',:a;:(*  roniinn.... 


kii 


354 


CIIAHLES- 


Bn  1^  que  l'emperaur  (^harle  H»l  son  entrée 

Rocpiiflofiaps  Paris*.  rannw.*de5aslrée 
Que  Budê  la'spaâsa,  mon  pero  qui  «ilors 
Alloit  ambassadeur  pour  vostreayoïil  dt^hora 
Du  Royaume  en  Alinagno ,  et  menoitau  voyage 
('liarleHslienne,  et  HonsiinJ  qui  sortint  hors  de  pa^e; 
Eslieime,  utedecin,  qui  tien  {>arhint  estoit , 
Ronsard ,  de  qui  la  Heur  un  beau  fruil  promottoit...  ■ 

Charles  se  destinant  a  la  profession  de  médecin,  et,  pour  cette 
raison  ,  se  vouant  aux  l'tudes  mi^dicaJes,  n'avoit  pas  ni^gligé  les  COD- 
noissances  Uttihaires  et  pratiques  qui  s'y  rattachent.  L'agriculture 
sous  ses  divci*s  rapports  ,  et  surtout  sous  ceux  d'cTudition  classique . 
fut  pour  Jui  l'objet  de  travaux  alors  tr^s  remarquables,  en  l'état  où 
(^toient  les  sciences  naturelles.  Plusieurs  traités  succincts  sur  ]es  jar- 
dina, les  prés,  îes  vignobles ,  les  arbres,  etc.,  furent  publiés  par 
lui ,  d'abord  en  livrets  s<'*parés  ,  dès  1535  et  années  suivantes.  Ces 
divers  opuscules  furent  ensuite  plusieurs  fois  n'ùmprimés ,  et  presque 
toujours  auf^mentés  ou  au  moins  rectifiés  dans  chacune  de  ces 
éditions  nouvelles.  Toutes  relies  qu'en  firent  les  Estienne  se  trouvent 
exactement  cnregislri-esdans  les  nomenclatures  qui  forment  la  pre- 
micTC  partie  de  cet  ou\Tage.  En  1554  Charles  en  lit  une  nouvelle  et 
plus  complète  révision ,  et  les  réunit  en  un  volume  in-8 ,  sous  le  litre 
collectif  de  Prœdium  Btiatiium.  Ces  traités  divers  que  l'on  jx-ul 
nommer  élémentaires,  et  qu'effectivement  l'auteur  déclare  com- 
posés in  pueronmi ,  ou  in  arlolescentulonim  ^ratiam  et  utîiifatem , 
eurent  pendant  bien  des  années  un  succès  de  vogue  et  en  France  et 
au  liehors.  On  y  trouve  des  préceptes  pratiques,  mais  trî-s  souvent 
de  l'érudition  classique;  et  c'est  en  cela  qu'ils  peuvent  être  encore 
lisibles  ,  au  moins  pour  connoître  la  doctrine  et  les  opinions  rurales 
des  anciens  ('■crivaina  delà  Grèce  et  de  Rame,  C'est  de  ragricullore 
enseignée  dans  îes  villes ,  à  l'usage  des  habitants  des  \'illes .  bien 
plus  que  les  leçons  d'un  obsei-vateur  de  la  Nature  ;  et ,  comme  on 
l'a  dit  avec  justesse  des  études  médicales  de  ce  ienips-là,  Tobser- 


*  U  i"  janvirr  iSM-tO. 


CIIAKLES. 


355 


' 


vation  y  est  sacnfif^e  à  l'histoire;  ce  n'est  presque  que  l'écho  du 
pa:3S<^.  Malgré  leur  imperfection  ces  écrits  ont  rendu  le  tn^'s  grand 
semcede  faire  naître  l'habitude  de  ces  sortes  de  catéchi&ines  ruraux  . 
et  l'envie  d'expérimenter  à  son  tour,  en  suivant  ou  abandonnant 
Cofumelle  et  Varron.  Leur  recueil  de  1554  est,  comme  je  l'ai  dit 
plus  haut,  page  107.  l'embryon  qui  au  moyen  de  ses  augmen- 
tations et  transmutations  est  devenu  le  volumineux  ouvrage  di- 
dactique nommé  Maison  Bttstiffue,  nom  qui  subsiste  encore,  bien 
que  dans  les  volumes  qui  s'impriment  aujourd'hui  sous  ce  titre  ,  il  ne 
reste  à-peu-près  rien  de  ce  que  trois  siècles  auparavant  y  écrivit 
leur  premier  auteur.  Ainsi  qu'on  l'a  vu.  la  première  publication  en 
fran(;ois,  intitulée  l'Agriculture  et  Maison  Rustique  de  Charles 
Eslienn**,  traduction  de  l'ouvrage  latin  faite  par  son  auteur,  fut  im- 
primée d'abord  en  1564  '.  et  plusieure  fois  encore,  avant  l'édition 
de  1570,  \nxr  les  soins  de  Liébault ,  son  gendre  ,  avec  beaucoup 
d'augmentations  nouvelles,  et  encore  en  1572.  Ces  éditions  qui 
ainsi  augmentées  seroient  préférables  aux  précédentes,  de  même 
qu'une  autre  ,  de  Lunéville,  1577  ,  in-8  ,  encore  augmentée  par  le 
iiiênip  Liébault ,  ne  furent  cependant  que  le  prélude  des  changements 
successifs  que  subit  ce  livre  promptement  devenu  populaire.  E^ 
1581  et  1591  ,  il  en  fut  imprimé  à  Venise,  en  un  volume  in-4 , 
Pressa  Jdio,  une  traduction  italienne  de  HercoleCalo.  11  y  en  eut 
aussi  une  traduction  allenmnde  du  médecin  Melchior  Sebitz ,  Stras- 
bourg, 1578,  1589,  1592  et  1607.  in-folio,  une  angloise,  The 
Conntry-Farm ,  hy  Gen'tise  Markham .  imprimée  et  réimprimée 
in-4  et' in-folio,  avec  des  augmentations,  et  eniin  une  en  tlaniand. 
Le  recueil  latin  De  latiuLi  et  grœcis  nominihus  arèorum  ,  /rw//- 
iitw,  m'iiurty  etc..  publié  en  1536,  et  six  fois  réimprimé  parle» 
Estienne  jusqu'en    1559.  est  ime  compilation  diligemment  faite. 


*  Daiu  uoe  édition  de  Rouen,  16<H^  ni-4,  copie  d'iiue  |irccédenle,  OD  lit  tine  loDfiui; 
cpitrc  de  Ii<-I>âiilt  au  duc  d'L'zm,  i-omte  de  Cniuol ,  AwXix  de  Pori».  ISSÎ ,  fl  un  avis 
ilu  mtoie  Uébault  au  Irctrur,  dans  le»|uel  il  dit  rt  lipctc  qor  «l  ou^Tafic  a  été  publié 
par  lui  dix-huit  ans  aiiparavaut.  Cf  qui  Plalilit  la  date  dr  4364  |iour  une  pirmièrc 
cdiliou. 


complétant  la  partie  urudite  du  Prœdiuin  Rusticunt ,  et  dont  se; 
ein})arés  to\is  les  bons  Lexiques.  Maittaire,  page  166,  fait  Charles 
ftuteur  d'un  livTC  sur  les  oiseaux  de  proie  (  Consrripsii  fie  arripi- 
trarih  ayii/tis  librum],  mais  ensuite  il  ne  l'a  point  enreg^it^lré  dans 
ses  listes.  Je  ne  le  trouve  ni  imprimé  si^pan^.ment .  ni  introduit  dans 
le  Prœdium  Httsilcum  ,  et  je  ne  crois  pas  à  son  existence. 

Charles  fut  en  1553  l'iVlileur  du  traité  deBelon,  De  yiffuntiiibnt. 
uuipiel  il  mit  une  pivf'act;  latine.  L  édition  françoise  ,  1555  .  est  auây 
de  lui. 

11  paroît  que  les  premiers  de  tousses  écrits  furent  les  deux  traités 
abrégtis  d'Antiquités,  De  re  l^eitiiarin  ,  et  De  Vascnlis  ,  fait^  d'a- 
près le  volume  iii-4'*  de  Lazare  de  Bail"»  dans  lequel  sont  traiti5s  ces 
mêmes  sujets.  Ces  extraits  furent  imprimés  en  1535,  chez  Robert. 
qui  Tannée  suivante  publia  rin-4°  de  Baïf  dont  Charles  fut  l'éditeur. 
Il  s' étoit  d'abord  mis  en  relation  avec  un  autre  Imprimeur,  car  sur 
l'opuscule  De  re  ye^^tiaria .  apud  Robert um  Steph.  1535.  on  lit 
Secitnda  Editio ,  et  la  première  édition  de  c«s  deux  traita  avoit  été 
tiiite  ,  aussi  en  1 535  ,  Àpud  Ambrosinm  Girnult.  Charles  ne  tarda 
point  à  donner  une  fraternelle  préférence  à  Robert  qiû .  dès  cette 
année ,  ainsi  que  pendant  toute  la  suivante  imprima  et  débita  {Âpné 
Robcvtum)  les  cahiers  élémentaires  de  son  frfere.  L'art  vétérinaire 
entra  dans  l'ensemble  des  études  de  Charles  ,  et  le  médecin  habile 
n'avoit  point  non  pluâ  négligé  TAnatomie  dans  laquelle  on  loi  doit 
d'utiles  ol)servations .  et  même  qrielques  découvertes.  Un  court 
traité  d  Anatomie ,  Caroli  Stephani  /iuatomia^  1536,  in-8,ftit 
le  premier  fruit  de  ses  études  en  cette  science,  et  l'avant -coureur  du 
grand  ouvrage  De  Disxevtione  partium  corporis  huma  ni ,  in-folio, 
qui  parut  chez  Simon  de  Colines ,  d'abord  en  latin ,  en  1 545  ,  pois 
en  françois,  l'année  suivante.  Voyez  ci-dessus ,  page  42. 

11  ne  m  appartient  nullement  d'apprécier  des  travaux  de  ce  genre 
lûialenieTit  étrangers  à  toutes  mes  études  ,  et  je  ne  puis  que  les  in- 
diquer d'après  les  savants  qui  les  ont  mentionnés  avec  éloges.  Char- 
les a,  le  premier,  affirmé  qu'il  existe  un  canal  au  centre  de  la 
moelle  épinitre.  La  première  bonne  description  de  la  cloison  du  scro- 
tum ,  qu'avoit  découverte  le  médecin  vénitien  Massa,  lui  appartiem. 
Il  a  entrevu  le  tissu  cellulaire  <iui  entoure  les  vaisseaux  dans  Tinté- 


CHARLES. 


Wl 


rieur  du  foie .  et  que  les  aiiatomistes  nomment  capsule  de  GUason , 
tîu  nom  de  ce  mtMecin ,  k  qui  cependant  la  preiniiTe  découverte  n'en 
est  point  due.  On  écrit  aussi  qu'il  a  reconnu  que  l'œsophage  et  la 
trachée -artère  ont  des  orifices  différents  :  des  médecms  instruits 
me  disent  que  cette  demitre  mention  est  absurde ,  et  que ,  bien  avant 
lui ,  c'étoit  chose  positivement  sue  et  reconnue. 

Les  petits  volumes  qui  viennent  d'être  indiqui's  furent ,  en  1537  . 
suivis  de  l'opuscule  De  re  Naifali ,  in-8 ,  de  même  extrait  de  BaïT. 
Des  lraitt*s  élémentaires  de  diverses  parties  de  la  grammaire  latine 
parurent  successivement  dans  cette  année  1537  et  dans  les  deux  ou 
trois  qui  suivirent  :  tous  eurent  plus  d'une  édition.  De  ce  qu'à  dater 
de  1537  les  publications  de  Charles  n'eurent  plus  lieu  chez  Robert 
et  se  firent  chez  François .  je  ne  conclurai  pas  i.\\ie  ce  dut  être  le  ré- 
sultat  de  quelque  brouillerie  ou  froideur  entre  les  deux  frères  :  on  voit 
même  que  ces  traités  élémentaires  qui  se  débitèrent  chez  François, 
fiirent  rédigés  surtout  pour  l'instruction  du  (ils de  Robert;  pro  lien- 
rivnUi  sua,  écrit  Charles  dans  une  épître  ou  préface  de  1545, 
mentionnée  ci-dessus ,  page  64.  Peut-être  même  fut-ce  une  com- 
binaison de  famille  pour  procurer  une  sorte  d'établissement  com- 
mercial à  François,  qui  ne  s'engagea  pas  fort  avant  dans  les 
affaires .  et  dont  le  Catulogue .  que  Vun  peut  voir  ci-dessus,  pages 
97-  101  ,  contient  tri-s  peu  de  livres  autres  que  les  productions 
de  Charles.  En  1549,  Fran(;»is  ayant  cessé  de  vivre  ou  au 
moins  d'exercer  la  librairie  ,  le  débit  des  livres  de  Charles  revint  chejc 
Robert,  de  même  que  leur  impression  ,  jusqu'à  ce  qu'en  1561, 
Charles,  devenu  pla-;  ou  moins  volontairement  Imprimeur  à  Paris, 
pour  ne  pas  laisser  périr  les  valeurs  typographitjues  et  de  librairie 
que  Robert  y  laissoit ,  fut  nécessairement  l'Imprimeur  de  ses  propres 
ouvrages. 

J'ai  exposé  ici  les  causes ,  en  elles-mêmes  fort  peu  importantes, 
de  ces  mouvements  et  mutations  typographiques  ,  pour  bien  établir 
qu'il  ne  se  voit  aucunes  traces  de  désaccord  et  de  désunion  entre 
ces  trois  estimables  frères  .  malgré  l'identité  de  profession  ,  et  sur- 
tout aussi  malgré  les  reproches  de  dureté  de  C4iractère  qu'un  latiniste 
de  ce  temps-là,  fort  peu  coimu .  et  dont  je  vais  bientôt  parler,  a  voulu 
faire  A  Charles. 


aeo 


CHÂltLBS. 


cette  fuite  eut  pour  toute  la  famille .  et  très  embarrassé  aussi  sur  ce 
qu'il  y  avoit  de  mieux  à  faire  pour  les  intérêts  du  fu^tif  et  lie  ^ca 

enfants.  Il  sut  m'annioins  prendre  bientôt  une  résolution  convenable, 
et  rordùniionce  KoyaJe  de  1552  ',  qui,  sur  sa  demande  par  une  re- 
quête en  bonne  forme,  rétablit  ses  neveux  dans  la  possession  des  biens 
confisqués  sur  leur  père,  suffiroit  seulepour  fairejusticedaces  vagues 
autant  que  mi^chantes  imputations ,  et  prouve  que  cette  jeune  fa- 
mille eut  en  lui  un  bon  parent  et  un  diligent  tuteur. 

Sur  tout  cela  je  dirai  avec  Maittaire  :  -  Tolain  rem .  leclor.  per- 
pende.  et  uli  visuin  fueril,  judica.  - 

En  1553  Charles  imprima  un  Dictionarlum  kistoricum  ne  poeii- 
ciwi ,  volume  in-4,  et  en  1559  ,  un  Dictlotiariuni  poetieum  ,  in-8. 
Ce  dernier,  ainsi  que  le  déclare  son  litre  .  n'est  que  \' Ehtcidaritu 
varm'mtuft  réimprimé  mult})  quam  antehac  emendatior ,  par  les 
soins  de  Charles  ,  et  dont  Robert  Estienne ,  son  frère ,  avoit  fait 
quatre  éditions.  L'in-4  de  1553  dérive  aussi  de  X Elucidarinji ,  mais 
la  dispor^ition  en  est  bien  plus  étendue;  Charles  en  fait  véritable- 
ment un  Dictionnaire  historique,  fort  incomplet  sans  doute,  et  avec 
beaucoup  d'inexactitudes,  mais  ayant  le  mérite  incontestable  d'être 
le  premier  ouvrage  de  ce  geni-e.  Cette  premif^re  tentative  .  ce  pré- 
curseur de  la  multitude  de  Dictionnaires  historiques  que  nous  avons 
maintenant,  se  réimprima  à  Genève  en  1566,  deux  ans  aprî»  la 
mort  de  Charles,  avec  de  convenables  augmentations  des(|uelles  pro- 
bablement UTie  partie  étoit  son  ouvrage.  L'utilité  d'un  tel  livriE  en  fit 
i'aire  de  nombreuses  réimpressions  successivement  augmeidées  plus 
que  rectifiées  ;  et  malgré  son  insuffisance  et  ses  erreurs,  ce  Diction- 
naire .  toujours  reconnu  comme  ayant  Charles  ÏCstienne  pour  auteur 
primitif,  fut  pendant  plus  d'un  siècle  d'un  usage  général,  jus<.|u'à  ce 
que  les  travaux  remarquables  de  Bayle,  ceux  de  Prospcr  Marchand, 
de  Moréri,  etc.,  et  enfin  nos  Biographies  plus  récentes,  l'aient  loul- 
à-fait  mis  hors  de  service. 

Voir  ci-dessus,  pag,  102-113,  l'exacte  nomenclature  des  éditions 
de  Charles,  et  de  ses  propres  ouvrages. 


•  CcUe  pièce  înqHtt'laulv  e«T  iin|mni««  eii  cp  vohiinr 


ilnns  ta  Vit'  de  RoIi«rn.  Vovm 


CHARLES. 


964 


Charles  mounit  en  1564.  Quelles  furent  tes  circonstances  de  sa 
mort?  Les  uns  disent  que.  poursuivi  pour  ses  opinions  religieuses,  il 
fut  emprisonné  et  termina  ses  jours  dans  un  cachot.  Selon  d'autres . 
le  dif'sordre  s"i''tant  mis  dans  ses  all'aires  commerciales,  il  fut  empri- 
sonné au  Châtelet  pour  dettes  et  y  mourut  après  une  détention  de 
près  de  trois  ans.  Que  dès  1561  il  soil  resté  dans  une  inaction  vo- 
lontaire ou  forc(*e,  c'est  ce  qui  est  hors  de  doute  ,   puisque  ,  après 

1560,  toutes  ses  publications  se  nkluisent  à  deux  volumes  datés  de 

1561 ,  dont  l'in-folio  est  peut-être  de  1560,  et  point  de  son  Impri- 
merie, Si  donc  son  emprisonnement  a  eu  lieu,  il  se  peut  bien  que 
lune  et  l'autre  cause,  prêtres  persécuteurs  et  créanciers  mécontents, 
aient  amené  son  désastre,  qui  aura  été  accéléré  par  le  non-suc-cès 
du  Thésaurus  Ciceronianus  sur  lequel  il  avoit  beaucoup  compté. 
Mais  k  ces  inductions  il  faudroit  dcji  preuves,  et  sur  les  particularités 
qui  le  touchent  de  si  près,  je  vois  disette  de  renseignements  chez 
Almeioveen,  La  Caille,  Mailtairc  et  tous  autres.  Henri  lui-même  , 
dons  ses  nombreux  écrits,  garde  sur  ces  malheurs  de  famille  un  dis- 
cret et  respectueux  silence. 

Charles  n'eut  d'enfant  qu'une  fille,  Nicole,  née  à  Paris  vers  1545. 
Elle  fut  recherchée  en  mariage  pur  Jacques  Orevin ,  de  qui  on  a 
plusieurs  ouvrages  estimés,  qui,  dès  1560  ,  imprima  à  Paris,  chez 
Robert,  diverses  poésies,  et  entre  autres  une  réunion  de  vers  amou- 
reux, sous  le  titre  de  l'Olimpe.  Il  paroît  que  ce  fut  dès  ce  temps-là 
que  le  mariage  fut  rompu ,  car  un  volume  in-8  de  1562,  contenant 
]uatre  pièces  de  théâtre  du  même  Grevin.  la  seconde  partie  de  l'O- 
limpe, uvec  d'autres  poésies,  n'est  plus  imprimé  chez  Rol>ert,  mai» 
.'îhez  Sertenas  et  Barbé.  Il  s'y  trouve  cependant  une  longue  ode  à  la 
louange  de  Robert  Estienneet  un  sonnei  sur  l'Olive  (typographique). 
Gre\in  fut-il  refusé  ou  fit-il  retraite?  je  l'ignore,  mais  il  ne  tarda 
point  à  faire  un  nouveau  choix  ;  et  il  étoit  marié  lorsque  Marguerite 
de  France,  duchesse  de  Savoie,  reconnoissant  son  mérite.  Temmena 
à  Turin  où  U  la  servit  non-seulement  comme  médecin,  mais  comme 
Un  conseiller  qui  lui  fut  plus  d'une  fois  utile.  Il  y  mourut  en  1 570 , 
âgé  de  moms  de  trente  ans,  et  fut  regretté  parla  duchesse  qui,  tant 
qu'elle  vécut ,  protégea  et  conser\*a  auprès  d'elle  ta  femme  de  Grevin 
et  leur  fille,  qu'elle  avoit  tenue  sur  les  fonts  baptismaux. 

46 


3GS 


CUARLES. 


On  ne  sait  pas  préds^ment  quand  Nicole  fiit  mariée  au  médecin 
Jean  Liébaull,  mais  il  est  probable  que  ce  fut  avant  qu'en  15Gi  le 
mauvais  état  des  affaires  de  Charles  fût  devenu  notoire  ;  et  ce  fut 
sans  doute  à  la  suite  du  décî^s  de  son  malheureux  beau-père  que 
Liébault,  payant  ce  tribut  à  sa  mémoire,  pubba  dès  1564  avec  des 
augmentations,  la  traduction  françoisc  que  Charles  avoit  faite  de 
son  Prœdium  rusticum. 

Grevin  étoit  venu  à  Paris  en  1567,  car,  en  cette  année,  il  v 
imprima  chez  Robert  un  ouvrage  à  la  louange  des  Médicis  (  Prxtesme 
en  -vers  \  dont  il  est  auteur,  bien  que  son  nom  ne  soit  pas  sur  le  titre. 
Voyez  ci-dessus,  page  169. 

Ainsi  que  sa  tante,  femme  de  Robert,  Nicole  fut  très  instruite. 
Elle  cultiva  la  littérature ,  écrivit  en  prose,  fit  des  vers,  dont  une 
Réponse  aux  Stances  de  Phil.  Desportes  sur  le  Maringc  et  aussi 
Le  Mépris  d'Amour.  De  ses  divers  ouvrages,  le  seul  qui  ait  été  im- 
primé est  un  iiî-8  ,  intitulé  -  Les  Misères  de  la  femme  mariée,  ou  se 
peuvent  voir  les  peines  et  les  tuurmens  quelle  reçoit  durant  âa  vie; 
mis  en  forme  de  stances  par  Madame  Liébaut.  -  Paris .  Pierre 
Mesnier,  sans  date.  C'est  une  pit^'ce  de  peu  de  pages. 

Le  titre  de  cet  ouvrage  suffiroit  pour  faire  présumer  que  le  mariage 
ne  fut  pas  pour  elle  une  cause  de  bonheur.  Son  mari  ne  paroît  pas 
non  plus  avoir  ou  une  fort  heureuse  existence.  Le  désastre  de  leur 
père  les  laissa  probablement  sans  fortune;  et  exi^»  en  1596,  Lié- 
bault.  dans  un  état  voisin  de  l'indigence ,  mourut  presque  subite- 
ment comme  il  venoit  de  s'asseoir  dans  une  des  rues  de  Paris,  sur 
un  banc  de  pierre.  Nicole  vivoit  encore  en  1584  ;  j'ignore  l'amiée  de 
sa  mort. 

Sans  avoir  beaucoup  recherché  la  faveur  des  grands.  Charles  eut 
quelques  bienveillants  Mécènes.  U  fut  protégé  par  le  cardinal  Charles 
de  Lorraine,  dont  il  est  a  croire  que  les  bonnes  dispositions  ne  se 
bornèrent  pas  à  quelques  stériles  lémaignages  d'estime ,  car  sur  un 
des  bvres  de  Charles.  Laiinœ  Lmguœ  CoUatio  cum  Grœca,  1554. 
in-8,  la  dédicace  au  cardinal  est  datée  Ex  tua  Typograpkia;  sur 
un  autre  on  lit  Ex  nostra.. . . ,  ce  qui  est  une  sorte  d'aveu  ou  remer- 
cîment  des  largesses  du  cardinal.  Le  Seminarium  est  dédié  au  pr^ 
sident  Jacques  de  Mesmes  ;  le  Prœdium  Rnsticum  et  le  traité  Dt 


HENRI  ESTIENNE 


SECOIMD  DU  NOM 


Si  la  famille  des  Eï^ti  ntêaprës  les  i^uatre  estimabJeà 

per&otines  dont  les  Noi  3iJl  dojuient  une  histoire  suc- 

cincte, elle  lûisseroit  i  les  souvenirs  et  seroil  ù  bon 

droit  coniptée  parmi  1  de  la  T^^o^aphie  françwrse; 

mais  celui  qui  dans  I'l  vient  le  cinquifcme  ,  Htnri, 

second  du  nom,  fut  un  L-..  ordinaire ,  ses  travaux  furent 

si  nombreux,  et  ils  ont  rendu  de  si  éminents  services  à  l'étude  de 

l'ancienne  littérature,  (}u'à  lui  seul  il  efface  tous  les;  membres  de  cette 
recommandable  famille.  Une  des  principales  gloires  de  Robert  est 
certainement  davoir  ôU'  le  père  de  Henri ,  d'avoir  si  habilement  di- 
rigé son  éducation,  et  de  l'avoir,  par  le  plus  noble  exemple,  préparé 
à  une  habitude  de  vie  si  constamment  laborieuse. 

Henri  eut  ses  défauts  ;  son  caractère  a  pu  mériter  quelques  re- 
proches. Je  ne  dis  pas  ceci  dans  le  sens  anglois  *,  ce  qui  supposeroit 
que  ces  reproches  porteroicnt  sur  l'honneur,  sur  le  plus  ou  moins  de 
considération  qu'il  pourroit  mériter,  mais  dans  la  vraie  signification 
du  mot  indoles  :  oui,  il  fut  parfois  brusque  et  rude,  son  inquiète  ac- 
tivité ne  fut  pas  toujours  réglée  d'une  nianière  convenable  à  ses  in- 
térêts personnels  et  de  famille  ;  mais  ce  n'est  pas  sous  ces  rapports 
que  nous  avons  à  l'envisager  :  examinons  comment  sa  vie  a  été  utile 
à  son  pays,  aux  amis  des  bonnes  et  sérieuses  études  ,  à  cette  portion 
de  l'espbce  humaine  qui  trouve  plaisir  et  profit  intellectuel  dans  la 


*  Noire  mot  caractvrt:  est  3iis>i  un  Je  c<ju\  (|ue  hi  l.'iii;^iic  aii;;luise  a  adoptés,  mais 
pour  l'employer  dnri!)  un  sens  tout  dinV-irnt  de  ci'Itii  que  le.s  François  lui  ont  conscT\é. 
d'après  son  oriiîini'  latinr  et  grertpio.  Vovez  ei-drssus  la  noh-  de  la  page  ii*7. 


UKNRI  SliCOND. 


365 


lecture  des  bons  livres,  c'est  le  devoir  qui  m'est  unposé  dans  cette 
Notice  ;  mais  je  n'oublierai  pas  ce  ffui  m'est  prescrit  i*ar  toutes  sortes 
de  convenances,  le  soin  d'être  brel'*el  de  ne  pas  me  laisser  entraîner 
par  une  enthousiaste  partialité,  qui  de  ceci  ne  feroit  qu'mi  éloge  au 
lieu  d  une  Notice  historique. 

Je  me  garderai  aussi  de  mV*garer  dans  certains  détails  qui,  pour 
être  très  exarts,  hors  de  toute  critique,  quant  k  leur  rt^alité  positive, 
pourroieiit  bien  n'en  être  pas  plus  goûtiSi  par  la  plupart  de  ceux  ù 
qui  il  arrivera  de  parcourir  cet  écrit. 

Dans  la  première  partie,  j'ai  dit  quels  livres  cette  vie  ai  occupée 
produisit,  et  en  cela  j'ai  fait  connoître  ce  qui  doit  le  plus  intéresser 
la  pr«*i|ue  totalité  des  lecteurs.  On  veut  savoir  diuis  le  plus  ^rand 
détail  tout  ce  qui  est  relatif  à  un  homme  dont  les  actions  ont  été 
grandes,  inmienses,  non-seulement  par  leurs  effets,  mais  par  elles- 
mêmes.  Les  guerriers  surtout  intéressent  dans  les  moindres  particu- 
larités de  leur  bruyante  et  si  souvent  désastreuse  existence.  11  n'y  a 
pas  de  déni^ement  démocratique  qui  puisse  se  soustraire  à  la  fasci- 
nation produite  par  la  vie  aventureuse,  la  périlleuse  carrii-re  du  fon- 
dateur d'mi  empire,  d'un  destructeur  des  libertés  publiques.  On 
peut  le  haïr,  mais  on  veut  connoître  tousses  faits  et  gestes,  on  veut 
lire  son  histoire  ;  aussi  ces  biographies  ont-elles  presque  toujours  été 
populaires.  La  vie  d'un  philosophe,  d'un  grand  artiste,  trouve  en- 
core des  lecteurs  nombreux  parmi  ceux  pour  qui  les  méditations  phi- 
losophiques ont  quelques  charmes,  ou  que  la  vue  des  cheis-d'œuvre 
de  l'art  anime  d'un  saint  enthousiasme.  Mais  la  profession  modeste 
d'un  Imprimeur  peut-elle  domier  Ueu  à  mie  biographie  d'un  puissant 
intérêt,  lorsque  sa  vie  n'offre  de  points  saillants  que  les  productions  de 
ses  presses,  et  quelquefois  de  sa  plume.  Connoître  ces  résultats .  avoir 
une  liste  exacte  et  convenablement  annotée  de  toutes  les  obligations 
contractées  par  la  société  envers  cet  homme  estimable,  est  bien  suiH- 
sunt  pour  la  presque  totalité  de  ses  plussincères  admirateurs.  Il  en  est 
cependant  quelques-mis  à  qui  cet  inventaire  des  travaux  d'un  sa- 
vant Imprimeur  peut  ne  paroîtrc  qu'un  incomplet  hommage  rendus 
sa  mémoire  :  c'est  pour  ce  petit  nombre  qucj'ai  rédigé  ces  Notices, 
et  surtout  celle  de  Henri  II ,  que  plus  d'un  savant  se  plaît  encore  à 
nommer  le  grand  Henri. 


Nous  avons  vu,  pendant  le  cours  d'un  demi-siècle,  1* Imprimerie 
des  Estienne  acquérir  à  Paris,  par  l'habileté  et  ie  savoir  de  ses  chefs, 
une  importance  et  une  réputation  qui  lélevoit  presque  à  l'égal  des 
plus  renommées  Typographies  de  l'Italie.  Cette  honorable  famille 
va  maintenant  être  séparée,  non  par  aucune  cause  d'uji  affligeant 
désaccord,  mais  poussée  à  bout  par  l'inquiétude  tracassière  de  gens 
tenant  à  crime  lu  plus  înotTensive  manifestation  de  cette  velléité 
d'exaincn  qui  coninicnçoit  à  se  propager  dans  les  meilleures  tétes- 
Après  ce  démembrement,  nous  la  verrons  à  Paris  vivre  sur  sa  répu- 
tation acquise,  cl  même,  pendant  d'assez  nombreuses  unnéea.  la 
dignement  soutenir.  Reformée  à  Genève,  aux  mains  du  plus  habile 
et  aussi  du  plus  célt'bre  de  tous  ses  membres,  elle  va  jeter  im  éclat 
que  n'auront  pu  foire  pâlir  ni  les  travaux  ultérieurs  d'innombrables 
savants,  ni  les  plus  remarquables  perfectionnements  des  opératioDâ 
t3^)ographiques;  et  c-e  renom,  si  solidemeîït  établi,  ne  sera  point  dô 
au  prestige  d'un  plus  grand  luxe  d'exécution,  caries  édilians  stéphu- 
nieimes  de  Genève,  les  minux  combinées  et  restées  eu  plui-  hauic 
estime,  ont.  typographiiiuement  parlant,  quelque  chose  d'inférieur  k 
celles  que  donnèrent,  ù  Paris,  les  Robert  et  Charles  Estiome.  et 
môme  à  quelques-unes  des  Vascosan,  des  Tumêbe  et  des  Morel. 
Dans  ces  éditions  parisiemies,  il  y  a  quelquefois  supériorité  dans  In- 
genceraent,  et  presque  toujours  dans  la  qualité  du  i>apier;  mais  rien. 
en  tout  ce  siècle,  ne  peut  être  mis  en  comparaison  avec  rémineiit« 
doctrine,  la  perspicacité  et  l'activité  incessante  de  celui  qui  a  su  at- 
tirer sur  son  lm[>rimerie  genevoise  un  éclat  dont  le  rellet  n'a  pu  s'é- 
tendre sur  les  Imprimeries  contemporaines  du  même  pays.  Le  Pa- 
risien Henri  étoit  là  :  après  lui  Paul,  son  fils,  qui  resta  cependant 
bien  loin  en  arrière  :  niais  ce  ne  sont  m  les  Crespin,  ni  les  Chouet  '. 
Tïi  les  Stoer  ou  les  Vignon,  etc. ,  qui  pourroient  mettre  aucun  de  leur* 
plus  estimables  volumes  en  parallèle  avec  ceux  de  l'officine  de  Tmi  cw 
l'autre  des  Estienne. 


'  L'upiiltiire,  ou  utfme  «t'iiInoRnï  l'aissiu'c  môcJiocrc  que  ln»t  de  docte»  et  |»âufakk 
litMniniH.*  procurèrent  que  foiblonenl,  cl  par  inlervallcft  trop  rares,  aux  Monuceeti 
\à  nombreuse  Camille  tics  K&ticnne,  il  jurait  qur  dm  i-riiiiliinaUniu  pli»  meirtMDtflttf  4t 
biet)  plus  aiwinnit  ri'a[li5iihlp<i  mircitl  If5  .nuirez  Impiimciin  grnrvoU ,    rt 


HENRI  SECOND. 


367 


Henri  Estienne,  second  du  nom,  fils  de  Robert  premier,  et  pelit- 
fils  (lo  Henri .  naquit  à  Paris  en  1528 .  !a  même  annde  où,  par  la 
publication  de  sa  belle  Bible  latine  in-folio.  Robert  pnMudoit  à  ses 
succès  futurs.  Dapr^  les  Lettresde  rémission  nouvellement  retrou- 
vées, quelques  personnes  ont  cru  devoir  ramener  la  naissance  de 
Henri  à  l'année  1 532  au  lieu  de  1 528,  ce  qui  le  rajeuniroit  de  quatre 
ans.  Je  crois  avoir  dans  la  Notice  sur  Robert,  et  à  l'occasion  de  ces 
Lettres  Royales  (page  31 8|,  évidemment  démontré  combien  peu  il 
falloit  s'en  rapporter  à  cette  indication  d'à^e  donnée  sur  la  foi  d'une 
supplique  pour  le  succès  de  laquelle  il  importoit  beaucoup  que  Henri 
pût  n  être  considéré  que  comme  un  adolescent.  Pour  ne  laisser  au- 
cune espèce  de  doute  sur  la  question  d'âge ,  faisons  actuellement 
voir  l'absolue  impossibilité  d'ôter  ces  quatre  années  au  jeune  Henri. 

En  1545  Charles  adresse  à  Henri,  son  neveu  (Henricu/o  st/o), 
une  longue  lettre  que  l'on  voit  comme  préface  en  tête  du  petit  volume 
De  re  Hortensia  et  qui  n'est  certainement  pas  ce  que  l'on  écriroit  à 
im  enfant  de  douze  à  treize  ans,  même  avancé  dans  ses  premières 
études.  Charles  avoit  trop  de  tact  pour  mettre  à  l'adresse  d'un  si 
jeune  écolier  l'espèce  de  compte  qu'il  rend  à  ses  lecteurs  du  but  de 
son  li\TC,  et  de  la  manière  dont  il  a  cru  devoir  en  continuer  le  tra- 
vail, la  rédaction  :  mais  passons,  et  donnons  des  preuves  plus  posi- 
tives. Ces  petites  lettres  greaiues  que  Henri  dessina  vers  1540,  et 
au  plus  tard  en   1541.  pour  le  travail  du  graveur  Garamond«  et 


ceuxduDGm  de  Cliouet,  en  posilion  de  rsoqutrir  el  àe  la  con<ipr\t-r.  fe  ne  fiit  certes 
pu  à  Vélff^DCO  de  ietin  cditioiu  qii'iU  diirenl  la  pro^pcrilc  ilr  Irtiri  rtatili.viriiii'sib  \j- 
l»nr;ra|i)iiqiiM.  Toulrs,  ou  pre^tinr  lotîtes  tool  htXf*  avec  diir  jNircinionic  èvidnniBeDt 
c.alcul(V,  mr  un  papier  qui  M-mMf  avoir  rlrchni»  i  plaUir  parmi  cr  qui  »f  peut  Iroii- 
ivr  de  plu&  commun.  I^urs  impre^niu  aUcstcnt  une  volonté  &ystéinatiqac  de  buM 
fahricalinu,  re  tlntil  nu  rr^lr  rrs  Imprimeurs  paroiueol  s'être  fort  kieu  trouvés.  Y  a- 
t-il  rien  de  plus  déplaisant  que  Irur  Gccron  m-i  m  un  volume  ,  el  l>ien  d'aulivs  livnr* 
ruroie,  donl  b  miilliplicilc  pn>uvr  cependant  que  les  acheteurs  ne  leur  mAnquérrot 
pas.  Manubctoriprs  o  luis  prit.  Uk  écoulêmil  Iruri»  produits  plus  vite  et  plus  Incrali- 
venent  qu'aueun  de  ce»  Typographe»  doete»  et  vraiment  artistes  dont  la  vie  entière  fat 
di-voun-  a  la  rechrrehe  de  n>ltr  pfrfertioh  que  dans  un  (^aod  Domhre  de  leurs  admira- 
Ues  volumes  ils  oui  su  npprocbei-  de  m  près. 


HENRI  SECOND. 


qu'on  ne  dédaigna  pas  d'employer  avec  celles  d'Ange  Verg^ce.  ne 
]>ouvoient  être  l'ouvrat^e  d'un  enfant  de  huit  à  neiif  ans;  et  à  ceux 
qui  rt^voqueroienl  en  doute  les  rapports  de  maître  à  disciple  que  l'on 
croit  atoir  existé  entre  l'habile  Cretois  et  le  jeune  Henri,  je  dirai 
que  recevant,  il  y  a  peu  de-temps,  le  calque  dune  lettre  latine  de   i 
Henri  qui  me  fut  envoyée  trop  tard  pour  ma  première  édition,  et    , 
dont  je  présente  ici  le  tr^s  exact  fac-similé,  je  fus  frapp*^  du  rapport 
de  fonnes  existant  entre  cette  écriture,  quoique  courue  et  d'une 
forte  pro|)ortîon,  avec  le  caraclëre  bien  plus  |)elit  d'un  tr^î^  beau  ma- 
nuscrit en  lettres  italiques,  Divi  Pau/i  Kpistolcp,  indubitablement 
de  la  main  de  Vergèce.  élégant  volume  in-12  quej*ai  poss<Vlé  pen- 
dant trente  ans,  et  que  je  regrette  de  n'avoir  plus  sous  la  main  pour 
rendre  ma  confrontation  d'autant  plus  décisive.  Celte  ressemblance 
qui  me  reste  tout-à-fait  dans  la  mémoire,  et  dont  pourra  s'assurer 
l'heureux  possesseur  actuel  du  petit  volume  manuscrit,  achève  de 
me  persuader  que  Henri  reçut  les  leçons  du  c^^lfebre  calliçraphe     | 
Ange  Vergèce,  ou  au  moins  s  applic|ua  de  lui-même  à  prendre  cette     i 
admirable  écriture  pour  modMe.  Quelques  rfïots  grec5  calqués  à     ^ 
Orléans  sur  le  Ciréron  in-folio  de  1551-55,   rempli  de  notes  de 
la  main  de  Henri,  ressemblent  aussi  beaucoup  aux  lettres  que  l'o^^ 
présume  avoir  été  gravées  d'après  ses  dessins.  ^H 

Dès  1546  son  père  l'associa  à  son  travail  sur  Denys  d'Halicar-     , 
nasse,  disons  même  I5'i5.  car  il  fallut  le  temps  d'imprimer  ce  double 
volume  in-folio  qui  parut  au  milieu  de  1 546. 

En  1547  Henri  commence  un  long  voyage,  presque  toujours  à 
cheval,  et  seul  ;  il  y  emploie  près  de  trois  années,  visite  Naples  et 
autres  villes  lointaines,  y  est  partout  accueilli  comme  un  jemie  sa- 
vant qui  déjà  mérite  d'être  distingué  ;  il  visite  les  grandes  bibliothè- 
ques, y  fait  des  coUations  de  manuscrits  anciens,  de  précieusesré- 
coltes  de  variantes.  Tout  cela  de  dix-neuf  à  vingt-et-mi  ans,  et  ne  se 
seroit  pas  fait  de  quinze  à  dix-huit,  même  par  Plenri  Estienne  :  c'est 
plus  qu'invraisemblable,  c'est  impossible. 

Si  l'on  veut  lire  avec  quelque  attention  l'exposé  succinct  qui  dans 
le  cours  de  cette  narration  va  être  fait  de  ses  premiers  travaux  litté- 
raires, de  ses  voyages  de  jeune  érudit.  desquels  le  premier  ne  fut  pas 
long-temps  le  seul,  on  verra  qu'il  faut  ne  pas  admettre  ce  systènte 


f^c4,Çc€rffy: 


■^  /}0^^^ 


;  '    • 


HENRI  SECOND. 


369 


de  rajeunissement  fondé  sur  une  seule  preuve  dont  l'insuffisance  saute 
aux  yeux. 

I*a  tendresse  paternelle  de  Robert  Fut  promptement  éclairée  sur 
les  espérances  que,  ûhs  son  plus  jeune  âge,  Henri  faisoil  naître  ;  et  il 
ne  nt^^ligea  rien  pour  l'éducation  de  celui  en  qui  il  voyoit  l'héritier  de 
sa  réputation,  le  continuateur  de  ses  nobles  travaux. 

Un  de  SCS  soins  fut  de  l'habituer  à  ne  point  gaspiller  son  temps. 
Avant  de  l'occuper  sérieusement  du  latin ,  il  l'initia  à  !n  connoissance 
de  la  langue  greajue;  et  je  dois  mettre  ici  à  contribution  un  passage 
d'une  préface  grecque  de  Henri  {Poef.gr.  I5GG,  in-fol.l  dans  le«]uel 
il  fait  sur  ses  preinitres  éludes  un  récit  que  l'on  reuiplaceroit  difficilf^ 
ment.  Dls  sa  plus  tendre  enfance  il  prit  plaisir  à  la  lecture  des  poètes 
grecs'.  Voici  la  premitTC  occasion  où  se  manifesta  cette  prédilection 
si  prononcée  :  Son  p^re  Tavoit  mis  sous  un  maître  qui  cxpliquoït  à 
ses  autres  élèves  la  Médee  d'Euripide,  et  se  jilaisoit  beaucoup  à  leur 
en  faire  réciter  les  différents  rôles.  Toutes  les  fois  que  le  jeune  enfant 
étoit  témoin  de  ces  sortes  de  représentations,  ses  oreilles  étoient  telle- 
ment charmt'*es  de  la  mélodie  de  celte  poéae  grecque  dont  il  n'en- 
tendoit  rien  que  le  son.  qu'elle  lui  étoit  le  jour  et  la  nuit  présente,  et. 
que  sans  cesse  il  revoit  aux  moyens  de  participer  lui-même  à  ces  ré- 
pétitions dont  il  étoit  souvent  spectateur.  Ce  qui  le  désoloit  étoit  de 
ne  pouvoir,"  sans  la  connaissance  de  la  langue  grecque,  arriver  à  ce 
qu'il  désiroit  si  ardemment.  Un  autre  obstacle  le  venoit  encore  arrê- 
ter. Pour  expliquer  le  grec,  on  employoit  le  latin,  et  il  ne  le  savoit 
pas.  Ce  n'est  pas  qu'il  en  ^  nulùt  convenir  :  au  txmtraire.  il  soutenoit 
memcnl  qu'il  n'ignoroit  pas  le  latin,  que,  par  les  conversations  ha- 
bituelles des  domestiques  en  cette  langue,  il  s  étoit  insensiblement 
fait  k  entendre  presque  tout  ce  qui  se  disoit,  ainsi  que  s'y  étoit  aussi 
habituée  sa  mère;  qu'il  en  savoit  bien  assez,  et  s'émerveilloit  de  ce 


*  T>tvaWPrihoB ySfiâtoia  md  Uctorem  ^  du  Tficjaurus  Cntctt  //ff^vis,  pag.  1,  il 
revient  Mir  >oa  omour  pmnatiiré  pour  rrttr  lançiie  :  n  lashiu  mihi  a  leiirris  prope- 
iiK^litm  iinpiiriitù  ejtu  aoior....  <•  l'j  qiiciqtm  ligni»  pitu  loin  :  •<  Unpup  Gnecw  cu- 
piili)  jam  tiira  uir  iur««ftit  quum  vi\  Je  mimine  raihi  uol^  essel,  nn]iK  îpsA&  Hrtncnluniin 
'ejiuuolu  a  btjiûs  poKsvmdîici'more....  Fcciil  liic  DOii  solitm  inuMtatus  mnI  prw|M)tte- 
ni»  Kliaiii  vi  priLiox  amur  m  t^rnvâ  liii^iA  «lisccuda  mihi  aiiir  latiiiam  maui.  » 

47 


370 


HENRI  SECOND. 


qu'on  vouluit  l'asservir  à  l'eiuiayeux  apprentissage  des  dt^Unaisons 
t'I  des  conjugaisons.  Il  protcsloit  de  sun  assiduité  à  suivre  les  leçons 
grecques,  mais  en  laissant  de  côU^  celles  du  latin.  Le  pfere  se  rendit 
d'autant  plus  facilement  aux  instances  de  son  fils,  que  lui-même 
croyoit  avec  Quiiililien  '  que  l'étude  de  la  langue  grecque  devoit  prê- 
cher celle  de  la  langue  latine.  L'enfant  dt'vore  avec;  avidité  l'ennui 
des  dt*clinai»ins  et  conjugaisons  grecques,  et  aussitôt  apn^s,  prenant 
la  Mé(K'*e  en  son  texte  original,  il  écoute  attentivement  l'interprï^ta- 
lion  que  lui  en  fait  le  maître,  non  pas  en  latin,  selon  la  coutume  rou- 
tinière, maisen  langue  françoise.  Henri  ajoute  qu'en  l'annt^  1666. 
oii  il  raconte  crci.  il  a  encore  ce  mémo  volume  grec  de  ses  prem»t?res 
études,  par  lui  consen'é  comme  un  pnk'ieux  trésor.  Enfin  il  \'icnt» 
tjout  de  remplir  un  rôle  dans  cette  pite.  et  d'y  représenter  tant  de 
l'ois  tantôt  C^réon  ou  Jnson,  liuitôt  Méd*^  elle-même,  qu'il  avoit  fini 
par  savoir  la  pièiT  cniiôro  tout  aussi  bien  que  l'Oraison  Diuninicale. 

Cette  préféreiKu^  si  marquée  pour  le  grec  ne  lui  lit  cependant  pas 
négliger  la  langue  Inline,  alors  si  usuelle  entre  les  savants,  et  com- 
plément indispensable  de  toute  éducation  littéraire.  '* 

Vers  l'âge  dt;  quinze  ans,  I  lenri  eut  le  bonheur  de  recevoir  les  le- 
çons de  Pierre  Danès,  ijui,  de  tous  les  savants  de  son  temps,  si  l'on 
en  excepte  Ciuillaume  Bmlé.  fut  celui  qui  sut  plus  parfaitement  le 
grec.  Précepteur  de  Henri  11  (ils  du  roi  François  1"  ,  Dani-Ti  ne  vou- 
lut pas  qne  le  jeune  Henri,  le  iils  de  son  ami  intime,  fut  instruit  par 
un  autre  que  par  lui  ;  et,  malgré  de  très  pressantes  instances,  refusa 
de  se  charger  de  toute  autre  éducation.  •  Trop  souvent,  disoit-il. 
mon  jeune  élève  vient  inutilement;  mes  fonctions  auprès  du  Dau- 
phin, les  devoirs  de  lépiscopat,  m'cm[>êchent  de  lui  donner  le<;on  ■ 
il  se  retire  et  revient  sans  murmurer.  Si  vos  fils  venoietit,  je  ne  pour- 


'  Qiiiiilil.  liislidiL  Onil.  L.  I,  c.  2.  CV-loil  num  l'avi".  rfe  Rubclnis,  jupt*  trè*  con- 
pétcnt  eu  Ulfe  matière.  ••  J'cntentlz  et  veiik  que  In  apprtmnrs  le»  langues  parfairtv^ 
meul.  Premim'intïal,  \a  Gren|ue,  tummr  le  veull  Quiiilibau  ;  secoudnafnl  Li  LAtioe, 
el  piii»  rMrl>ruir>|iii*,  Sic.   »   l'uniagnii'I.  L.  Il,  c.  16. 

"  l'^i  fiiriurf  anjourd'lnit,  i]i)oi  qtj'cn  iiiitMcnt  dire  de  (lombrtnLX  novateurs  danl  Im-w. 
■■ail]>,  |M-til-t''ln>,  tlfiMiTicrdifiil  lm>ii  vnoiiii  ri-Ur  roildatiifiiNilc  cliidf  ttr^  langiten  «  r||p' 
a\(MT  i'ù)  nue  pnrlir  plux  s^pieiiw,  ou  plus  «'iriracr  de  leur  édiiratiuii. 


HRNRI  SECOND. 


371 


rois  avec  eux  en  faire  de  même.  "  Si  on  répliquait  que  l'on  s'en 
rapportoil  cntièrenrïenl  à  lui.  que  l'on  trouvcroil  bien  tout  ce  qu'il 
feroit,  à  ces  derniers  il  ne  rt^pondoit  autre  chose  que  «  J'aime  et  j'ai 
toujours  ai  rat^  lepère  de  Henri  d'une  tendresse  vraiment  fraternelle;  et 
comme  l'affection  que  j*ai  pour  le  pire  est  toute  particulière,  je  veux 
ausa  que  les  avantages  de  l'instruction  que  maintenant  *  je  paiis 
donner  demeurent  particuliers  à  sa  famille. 

Environ  deux  ans  ap^^s,  en  1545,  ainsi  que  le  fait  connoître  la 
lettre  de  Charïcs,  son  oncle,  dont  il  vient  d'être  fait  mention.  Henri 
suivit  un  autre  professeur,  aussi  très  habile,  Jacobus  Tusanus  (Jao 
ques  Toussain),  lecteur  ro^Til  pour  le  grec  dans  le  Collope  royal  alors 
nommé  Des  Trois  Langues  [Trilingue]',  imfin,  il  reçut  pendant  (juel- 
ques  mois  les  leçons  du  célèbre  Adrien  Tumèlie,  devenu  professeur 
de  grec  (ou,  si  l'on  veut,  lecteur)  au  Collc^ge  royal ,  après  le  décès  de 
J.  Toussain,  en  1547. 

Pendant  ces  années,  l'éducation  de  Henri  se  complétoit  dans  la 
maison  paternelle.  L'habile  Ange  Vergèce  le  forma  à  écrire  la  lettre 
grecque,  et  sans  doute  aussi  la  lettre  tatine  qu'il  parvint  à  tracer  dans 
l'une  et  l'autre  langue  avec  ime  élégance  digne  de  ce  célèbre  maître, 
soit  qu'il  ait  reçu  ses  leçons  personnelles .  ce  qui  n'est  pas  bien 
prouvé,  soit  que,  comme  je  l'ai  déjà  dit,  il  se  soit  de  lui-mcme  appli- 
qué à  prendre  cette  belle  écriture  pour  modMe.  Sa  mémoire,  soi- 
gneusement cultivée,  avoit  acquis  assez  de  sûreté  pour  que,  encore 
presque  enfant,  il  ait  pu  retenir  et  reciter  par  cœur  tout  le  premier 
livredesEpîtres  d'Horace  qu'il  aima  par-dt^ssus  tous  les  autres  portes 
latins,  et  que  pendant  toute  sa  vie^  il  cita  le  plus  volontiers.  Les 


'  On  a  (roiivc  que  j*avo»  trop  géDéralisê  cvttr  exce|)tioa  ai  Civvur  ilc  Ueuri,  et 
i|iie,  outre  soD  jfuiir  ami  et  lnro)a]  rhWtr,  Piurrc  Duiès  cw  a\o\K  eti  pUtMi*tir.«  autres  qiiï 
Jttinreni  fies  |HTsoiiuag(.>»  illustres  tliiiifc  lu  Lrtlrr»,  Jactiitt^  Amyol ,  Ir  |>oête  Jean 
Dont,  le  présiilcnt  J.  Bris»on  et  pliuicurs  antres  :  l'obicr^atioD  est  juste,  et  j'ai  dounc 
â  cntKiiilre  pitu  ipie  je  ne  voulm.^  Jirr  ;  cr  qui  ii*âiiroil  pas  en  Itru  u  je  D*avois  pîu  on- 
hlii-  dVxprimiT  Us  (kiu  mois  tune  trmpons  (mawtrnanf  )  qui  m*  Jî.'m'iiI  dans  ta  prefat-e 
du  Macrobc  de  1385,  où  Ilciiri  (ail  roDuoîtrrà  J3n|ucs  l>anè«.  |>arciit  de  Picn-c.  cctlu 
iiian|uu(lif  U  «entaille  cl  Itmlr  |arlK-utit>n' ninilii*  Jii  n'idirr  iu»titiilcur. 


:in 


HENRI  SECOND. 


leçons  succcssivcâ  de  ses  trois  savants  professeurs  de  grec  lui  rendi- 
rent cette  langue  aussi  l'amilière  que  sa  langue  maternelle. 

Avide  de  savoir,  et,  comme  il  le  dit  lui-même,  véritable  ^X^fteAnç, 

il  iitudia  les  mathématiques  ;  et  après  s'être  occupt*  d'arithmétique  ei 
de  géométrie,  il  voulut  aborder  la  Généthliaque  iTastrologie  judi- 
ciaire), cette  science  si  séduisante  si  ellen'étoit  pa:3  une  chimère,  et 
dontl'étuden'étnitpassansdanger,  Conlreson  attente,  et  à  l'insude 
son  ]>ère,  il  trouva  un  compagnon  d'études,  désii'eux  comme  lui  de 
pénétrer  dans  les  secrets  de  l'astrologie.  Us  vont  ensemble  troaver 
un  maître  en  cette  science  (si  de  telles  absurdités  peuvent  constittur 
une  sciencel.  Cet  homme  requiert  pour  chaque  mois  de  leçons  un  prix 
très  élevé;  nos  jeunes  gens  y  acquiescent.  Henri  demande  ensuite  à 
son  pîsre  la  faculU'  de  prendre  un  maître  d'arithmétique  et  de  géo- 
métrie bien  plus  habile ,  muis  chez  letjuel  il  faudroit  aller  prendre  Jes 
leçons;  et  comme  l'élévulion  du  prix  pourruit  lui  paroître  suspecte, 
on  ne  lui  en  avoue  qu'mie  partie,  l'indulgente  mère  paie  en  secret  le 
surplus;  mais,  suivant  le  proverbe  grec,  au  lieu  d'un  trésor  ils  trou- 
vtrcnt  des  cbarbons.  Après  leur  avoir  long-temps  fatigxié.  torturé  la 
tête  par  les  extractions  des  racines  et  les  ri'gies  algébriques  qu'il  leur 
répétoit  sans  cesse  être  les  indispensables  préliminaires  de  la  gié" 
néthiialogie,  il  leur  fit  aborder  les  éléments  de  cette  m^-slérieuse 
science,  dont  les  jeunes  élèves  ne  tardèrent  pas  à  reconnoître  la 
coniplt-te  inanité.  Aussi,  aprèsâ beaucoup  de  temps  et  de  travail  per- 
dus, ils  dirent  adieu  à  la  généthlialogie  et  au  généthhalogisle.  Ce 
récit  est  pris  des  I\/octes  Parisinœ,  pag.  1 50.  imprimées  à  la  suite  de 
TAulu-Gellede  1585. 

11  navoit  fpie  ses  dix-sept  ans  loi'squ  en  1545  son  père  le  jugea  en 
ébitde  faire  ses  premières  armes  d'éditeur  erilîque,  et  s'en  fit  aider 
puur  la  collatjun  sur  njanuscrit  du  texte  grec  de  Denys  d'Halicar- 
nassc,  dont  Robert  dumia.  en  1540,  la  première  édition.  Ce  difficile 
labeur,  capable  de  rebuter  plus  d'un  jeune  étudiant,  fut  pour  Hejiri 
une  heureuse  initiation  aux  travaux  immenses  auxquels  si  prompte- 
ment,  et  pour  sa  vie  entière,  il  alloit  se  livrer  avec  tant  d'ardeur. 

Arrivé  à  dix-neuf  ans,  à  l'âge  au  son  père,  travaillant  cWz  Simon 
de  Colines,  avait  donné  des  marques  de  celle  haute  ca|>iLcit6  qui 
devoîtamtner  de  si  brillajits  résultats,  Henri,  qui  n'avoil  rien  tant 


UENBl  SECOND. 


313 


ù  cœur  que  de  suivre  dignement  lt«  glorieuses  traces  de  son  p^^e,  14/ 
pateniam  in patertut  gforia  diti^entiam  œmularetttr,  quoique  d'une 
constitution  peu  robuste,  et  point  encore  9&se'i  afiennie  par  les  an- 
nées. n'ht5sita  point  à  se  livrer  aux  fatigues,  aux  hasards  d'un  hm^ 
voyage,  et  à  s'en  aller  parcourant  diverses  contrées  ctrang^res,  poui* 
ajouter  leurs  richesses  littéraires  à  celles  qu'il  trouvoit  dans  sa  pa- 
trie ;  enfin,  pour  aller  lureter  en  chasseur  {ut  eterreret  nrtem  venti- 
toriam)  dans  les  Bibliothi'ques.  chercher  de  tous  cotés  de  Iwns  ma- 
nuscrits des  auteurs  uncieits,  et  siutout  aussi  trouver  des  occasions 
de  s'instruire  en  conversant  avec  les  hommes  les  plus  distingués  par 
leur  savoir. 

Ainsi  donc,  en  1547,  dans  la  même  année  où  la  mort  de  Fran- 
çois r'  privoit  Robert  Kstienne  d'un  puissant  et  si  nécessaire  pro- 
tecteur, et  le  laisaoit  sans  appui  à  la  merci  de  gens  dont  la  fij'vre 
haineuse  éloit  sans  intermittence,  Henri ,  afHigé  de  cette  sombn* 
perspective,  fatigué  sans  doute  de  la  continuité  des  tracasseries  sor- 
boniques,  chercha  à  se  consoler,  ou  au  moins  à  se  distraire  par  la  va- 
riété de  ses  études,  et  commença  sa  vie  voyageuse*.  Trois  ans  furent 
employés  à  visiter  les  princijMiles  villes  de  l'Italie  et  leurs  savants  les 
plus  renommés.  Rome,  Naples  et  soirtout  Florence,  le  retinrent  long- 
ten:ps  et  à  plusieurs  reprises.  En  plus  d'un  lieu  il  fit  quelque  heu- 
reuse découverte  ;  ù  Florence  il  copia  dans  un  manuscrit  delà  Biblio- 
thèque des  Médicis,  des  vers  grecs  inédits,  grœca  Homericorum 
Heroidam  EpitaphUt,  qu'Ausone  a  traduits  en  partie,  mais  sans  in- 
diquer ses  sources.  Henri  les  traduisit  peu  aprïïs  en  vers  latins,  et 


Figtirez-votu  tloiic  Dulre  jniiie  \o]r«geiir ,  non  p«9  rapidpmrat  emporté  daiu  quel- 
que bonne  voiture  (J«  postr .  ou  re|>OMiit  »ur  le»  »Kges  gënénIeiBcut  oucz  rummodes 
de  ticM  ^oitureji  |iulilU|ui>?>  artiirltrs,  tiiais  faiiiaiit  ntule  seul ,  pcfchémr  lui  ;iuiiii»l  qui 
sam  doute  irViuii  pas  des  meilleur»,  cbemiiuiiit  dam  des  pays  â  lui  ioroiniuii ,  tnmqiaui 
son  ennui  et  n  raiif;Ht'  pu  U  cam|H»ili4tn  de  vers  laiilôl  grecs,  lantùl  lalius.  aoult-au 
par  l'es|tuir  dr  quflipie  trootnUle  seicntiiique.  et  itc  rangeant  qu'au  bonhenr  de  rercinr 
naali  de  quelque  eAtioiAble  déhrtt  dr  l'autique  tilltrature  ;  nou ,  ce  n'est  pu»  A  quiuie 
«uquc  l'on  [K'ut  èïre  plivMqueuiml  vX  intelliflu^'llenitiil  nuir  |Hiur  nu  U-l  dfpIoii-n»ent 
de  hautes  foeulli-s.  Ne  voIchh  donc  \a9,  k  Huiiri  i|fUlni  airocn  qtu  lui  appanieiutcnt 
si  bieu. 


3T4 


HKXni  SECOND. 


imprima  le  tout  dans  son  Fhrihgium  Epigr.gr.  1566,  et  dans  th- 
tneriet  Heiiodi  Certamen,  1573.  in-8.  A  Venise  et  à  Naples,  il  ewfc- 

mina  et  comi>ul&a  presque  en  entier  une  quinzaine  de  maniiscriU  an- 
ciens d'Euripide,  dont  malheureusement  la  plupart  ne  contenoient 
que  les  six  premières  tragédies. 

A  Rome  il  fut  très  gi'acieuseraent  accueilli,  et  surtout  par  le  Car- 
dinal Sirlet  qui  ]m  communiqua  un  manuscrit  d'Athena^ras.  De 
Resurrectione  mortuorurn,  et  lui  donna  des  corrections  sur  Xéno- 
phon,  dont  il  iit  un  heureux  emploi  dans  son  (^ition  de  1 561 .  Dans 
ce  voyage,  ou,  ce  que  je  crois,  dans  une  visite  plus  tardive,  celle  de 
1554,  il  recueillit  sur  un  Athénée  toutes  les  variantes  d'un  manuscrit 
de  la  Bibliotht-'que  Faraese  :  depuis  il  les  remit  ù  Is.  Casaubun,  son 
gendre,  qui  en  fit  usage  dans  son  édition  de  1597. 

A  Padouc  il  fit  connoissance  avecl'irascible  François  Robertel*. 
avec  Denys  Lambin  qui  lui  communiqua  des  travaux  sur  Horace, 
que  ce  savant  imprima  en  I56G,  et  sur  lesquels  Je  jeune  voya- 
geur lui  fit  (lutrhjuBs  judîciruses  observations.  Il  fut  reçu  par  J.  de 
Bellicvrc,  qui  fut  depuis  Ambassadeur  de  France  chez  les  Suisses. 
On  sait  qu'il  fît  à  Venise  un  assez  long  séjour,  et  les  Lettres  Royales 
de  1 552  font  connoître  qu'il  demeura  et  travailla  dans  la  famille  des 
Manuce.  Dans  cette  ville  et  dans  plusieurs  autres,  Paul  Manuce.  le 
spirituel  Muret.  Castelvetro.  Annibal  Caro,  C.  Sigonio,  P.  Vettori, 
le  caiibiiul  R.  MalTro.  et  Ixniut'oup  d'autres  savants,  visités  par  lui, 
fureiil  churuiés  de  sa  conversation,  adniiri^rent  l'étendue  des  con- 
noissanccs  d'un  savant  si  Jeune  encore  [10  à  21  ans),  et  facilitèrent 
ses  érudites  recherches-  Bibliothîiques  publiques,  collections  pnrti<M- 
li^res,  il  \daitoit,  examinoit  toutes  celles  où  il  pouvoit  avoir  nc^îès.  el 
ne  revint  en  France  que  chargé  de  précieuses  et  savantes  déptjuillai 


*  Il  paroit  que  ses  mlreticiu  Bvec  Roberl'ct  nv  lui  concUiêrent  p»  1rs  sufb'Vf^  de 
cet  érudit  doui  on  coimoîl  la  vouitû  cKoaiive  et  ic  fddieux  caractère  ;  cir  tlatu  un  4t 
tes  traites  ilc  cnli<iiM',  De  gentrihiu  cfun-tantm,  ci'Itii-ci  fait  ruiilrr  Henn  ccnc  sortie 
oulrapnui^  :  K...  IJiiiiri:  pi'rridicutus  rat  t»  qui  niipcrrimc  editis  quiUisdam  iiiMiUi  lu»- 
miuis  Gnra  lu.'îdius,  Aiuurt'utilis  (>das  esse  scrjhit.  hiM'  uumis  aigummlû,  ipuid  m  oor- 
tire  i>A.M*iit  iteMiipli,  ut  hjic  raliuiu'M'îlirt-t  nobtsiaiponcrtH.  {fimteri  Uimfms^  H,  p.  17. 
ttlii.  in-8.) 


HENRI  SECOND. 


375 


tiatit  il  tu*  nimiqua  pus  de  doter  la  litU^rature  par  de  promptes  publi- 
tatiaiis. 

A  Gênes,  ii  paroit  que  non-seulement  il  fut  très  ^cieuâcmetit 
reçu,  mais  qu'on  lui  tit  grande  et  dt^llcate  cbëre,  ainsi  qu'il  ledit 
lui-mcme  dans  un  opuscule  peu  connu  et  que  l'on  rencontre  bien  ra- 
rement. Oratio  npiid  Fol iet fini,  1594.  Jiage  53  :  -  Genuœ  conviviis 
ila  circa  dclicias  Gailicizanlibus  excerptus  est,  ut  non  Genuœ,  sed 
in  medio  Lutctix  natalis  soli  et  in  mensarum  ibi  lautis:ÀDiarum  lau- 
tissinia  cpulnri  sibi  videretur.  - 

Apivs  son  retour  d'Italie,  en  15''é9.  et  lorsiiue  son  père  finissoit 
le  Nouveau-Testantjent  grec,  in-fol.,  U  fit  pour  cette  belle  et  estima- 
ble talion  uîie  piî'ce  sur  les  avantages  de  la  R<''cleinption.  en  soixante- 
douze  vers  grecs,  que  Robert  imprima  au  cDimndiicenient  du  livre, 
et  que  je  n'ai  revue  que  dans  une  seule  des  suivantes  réimpressions 
Stéphaniennes,  celle  de  Henri,  1 576,  in- 16,  où  elle  est  presfjue  re- 
Ikite,  et  réduite  à  soixante  vers.  U  fit  en  même  temps  des  notes  et 
des  arguments  pour  l'Horace  in-8.  que  dorma  son  p(>re  en  1549. 
Peu  apn'^s,  en  1 550.  il  partit  pour  l'Angleterre,  et  l'accueil  qu'd  y  re- 
çut du  roi  Edouard  (VI)  lui  valut  sans  doute  celui  d'autres  personna- 
j^es  distingut^.  Revenant  de  l'Angleterre,  dans  les  derniers  mois  de 
1 550,  ou  au  commencement  de  I55I .  il  pa.ssa  par  la  Flandre  et  le 
Bnibant,  visita  lessavanta  de  l'Acadt^inie  de  Louvain,  et,  entre  au- 
tres, P.  Nannius  {Nanningjd'Alcniacr,  i'un  des  professeurs  les  plus 
distingués  de  celte  Académie*.  Ce  doit  être  dans  ce  même  voyage 
qu'il  eut  aussi  à  Louvain  communication  d'une  Anthologie,  ou  Re- 
cueil de  poésies  grecques,  possédé  |>ar  un  Anglois,  John  Cléments, 
ami  de  ïhunias  Morus,  et  que  l'on  dit  avoir  été  précepteur  ou  gou- 
verneur [tHtor\  de  ses  enfants.  Il  copia  de  cet  ancien  manuscrit  une 
épigrammc  grecque,  qu'en  1566  il  inséra  dans  son  Fhriiegium.  Du 
même  J.  Cléments  d  eut  l'un  des  deux  manuscrits  d'Anacrcou,  dont 
on  va  voir  l'usage  dans  l'édition  première  de  ce  poète,  Henri  j 


M  Ânnusagilnr  Mptimiu,  Nauiii.  qiium  q;n  ex  Brilamiia  mliau le  rdt-brm- 


fait  eHectivement  mËntion  de  deux  mânuscrïtâ,  di>nt  l'un  éuki  ac 

l'carcP- 

Cette  tournée  en  Flandre  et  en  Brabant  eut  encore  pour  Hcnn 
Tavanlage  de  lui  faire  connoître  la  largue  espa|û:nolc  qu'il  s'y  rendit 
familière  par  ses  fréquents  entretiens  avec  des  Esipagnols,  cï  mrh 
lecture  de  bons  livres  en  cette  langue. 

Au  retour  de  Henri,  son  ptre  se  disposoit  à  quitter  la  France.  Q 
est  probable  que  Henr  et*  en  cette  critique  circwi- 

stajiw  ne  manqua  pas  ûnt  ses  fn^uentes  et  honam- 

bles  mentions  de  son  ne  jamais  il  ne  songea  ù  s'é- 

carter, 

Si ,  ce  qui  paroit  ci  tson  pfere  à  Grenèvc,    il  ne 

tarda  point  à  revenir  jpi'en  1554  il   publia  à  Pam 

son  Ânacrèon^  pretnie  fâitifiques  pronicnadea. 

Henri  eut-il  Une  El  |b1  Je  crois  le  conliaîi^  trîs 

certain.  Ceux  qui  sans  lonnent  une  d'après  cette  i»- 

HufTisîUile,  et  d'ailleurs  unique  indieatTon  Jpnd  Hcnruuni  StepJm- 
tutm  (et  non  pas  Typis  Henrici,  etc.) .  que  porte  l'Anacréon  de  1 554, 
in-4,  auroient  dû  considérer  qu'on  ne  monte  pas  une  Impnmerie 
pour  n'y  imprimer  qu'une  centaine  de  petites  pages,  qu'un  tel  éla- 
hlissement,  si  exigucùt-il  pu  être,  au  roi  t  laissé  d'autres  traces,  et 
que  Henri,  Imprimeur  à  Paria,  n'auroit  pas,  dans  ces  mêmes  années, 
imprimé  aussi  à  Paris,  chez  son  oncle  Charles  en  1554,  chez  Ro- 
bert en  1556,  et  dès  1557,  installé  personnellement  une  Imprimerie 
à  Ge^^ve.  Paris  ne  manquoit  pas  de  bonnes  Imprimeries  où  surtout 
avec  les  soins  de  Henri  toute  impression,  même  grecque,  ait  pu  être 
bien  exécutée  ;  et  il  n'y  a  pas  à  douter  que  ce  premier  Anacréon  n'ait 


"  Il  est  prolwWe  que  ci"  Codi-x  cort'iceus  ctoit ,  iiou  pas  en  papier  égyptien ,  Henri 
iViU  tiommé  papyraccus ,  mais  de  cette  mince  écorce  inlcrienre  du  tilleul  que  Ton 
emploYoil  aussi  pour  Técriturr.  C'est  ce  (pie  l'on  doit  inférer  des  expressions  dont  se 
sert  Henri  :  •(  lu  idtero  exemplariiim,  niniirnm  in  eo  (|uod  in  libro ,  id  est  cortice 
scripliim  roperi.. .  »  Le  mot  lihro  prérisant  ici  l'espèce  d'écorce  déliw,  tiher,  d*où  les 
livres  ont  reçu  leur  dénomination  latine,  ne  permet  pas  de  croire  (|ue  ces  vei>  grws 
éloient  i-crils  sur  des  feuillets  épais  d'écorce  polie,  comme  on  en  cmployoit  aussi  quel- 
(piefuis. 


HENRI  SECOND. 


377 


M  imprimé  chez  Charles.  Il  est  en  petit  in-4 ,  ciim  prwUe^io  lie^s , 
et  du  plus  gros  jn'w  de  Garamond  :  il  est  pr<^c4^d».'  d'une  Epîlre  grec- 
que de  Heiiri,  Pkihmnsis,  de  deux  Epi^ammes  latines,  et  d'une 
en  dix-huit  vers  grecs,  le  tout  de  lui.  Après  le  texte  sont  ^-ingl  pa- 
ges de  notes  ou  commentaires  dans  lesquels  le  jeune  éditeur  donne 
sea  conjectures  sur  plusieurs  endroits  t^vidcmment  corrompus,  et  in- 
dique des  vers  d'Horace  imiti^s  d'Anacr<5on  ou  d'Aîcée.  dont  ce  vo- 
lume contient  quelques  fragments,  ainsi  que  de  Sapho.  L  est  termine 
par  la  traduction  latine  de  celles  de*  Odes  dont  le  texte  est  le  plus 
pur  :  elle  est  en  vers,  et  de  même  mètre  {eodem  carminé].  J'ai  dit 
ci-dessus,  page  115,  comhien  me  paroît  mal  fondée  l'opinion  de 
ceux  qui.  sur  la  seule  autorité  du  trop  partial  Jos.  Scaliger  veulent 
que  cette  version  latine  soit  du  poète  Jean  Dorât  [Jnannes  Âu- 
ratun).  * 

En  même  temps  que  l'Aiiacréon,  et  Typis  Cam/i  Stephatii , 
Henri  publia  un  recueil  d'extraits  de  Denya  d'Halicamasse,  et  au- 
tres écrivains  grecs,  1554,  in-8,  sur  lequel  voyez  ci-dessus,  page 
108.  On  y  trouve  une  lettre  de  dédicace  à  l'ambassadeur  Odet 
de  Selve,  et  ce  fut  pour  Henri  une  habitude  de  dédier  des  livres 
aux  personnes  qui  lui  avoient  rendu  des  services  littéraires  ou  té- 
moigné de  la  bienveillance.  Vers  la  fin  de  cette  année,  il  retourna  à 
Rome  où  il  eut  le  bonheur  de  trouver  une  partie  de  ce  qui  n'étoit  pas 
encore  connu  de  Diodore.  et  qui  lui  servit  pour  son  édition  de  1 559, 
dans  laquelle,  sur  les  quarante  livrets  de  cette  histoire,  il  en  ajoute 
dix  aux  cinq  qui  avoient  été  publiés  à  Basle.  en  1539.  in-4. 

Lorsque  Charles-Quint ,  en  guerre  avec  la  France  faisoit  le  siège 
deSienne  qui,  après  un  siège  de  dix  mois,  fut  prise  le  21  avril  1555, 
Henri  alla  de  Rome  à  Naples.  oxi  des  lettres  de  recommandation  du 
cardijialde  Santa- Croce  (celui  qui,  nommé  pape  en  avril  de  cettt; 
même  année ,  sous  le  nom  de  Mar(^el  II ,  mourut  au  bout  de  vingt- 
et-un  jours)  facilitèrent  ses  tentatives  pour  découvrir   certaines 


I  *  J'ai  de  cet  Amcrcon  nn  exempUirc  im)ininé  Mir  un  papier  iHen  plu  beau  et  plus 
fort.  H  ml  cntatr.  brocht-  cl  \\vu\  ilc  Mnn^iiiaii ,  à  b  veote  cir  qui  je  !«  arhrtc>  à 
U  lUyr,  ni  1834. 

4M 


:^T>4 


r 


ÏIENHr  SECOND. 


choses  sur  ]a  nature  desquelteâ  il  ne  s'explique  point  ^  que  l'anibb- 
sadeurA  Venise,  Odptde  Selve,  désiroit  beaucoup  savoir,  tt  q«r 
le  roi  df?  France  avoit  aussi  fort  à  cteur.  *  11  arriva  à  Henri  tïêtre 
reconnu  par  un  Italien  qui  Tavoit  wi  à  Venise  chez  l'ambasâiideur 
Sur  h  point  de  &e  trouver  dangereusement  compromis ,  tl  se  tin 
d'affaire  en  padant  italien,  et  peut-être  même  patois  napolitain ,  avfr 
une  telle  perfection  ,  que  l'autre  crut  s'être  mi^pris.  Par  un  st'jfiurtni 
peu  prolon^^é  ôrni^  p]  cipales  villes  de  l'Italie ,  il  jr 

avoil  pris  une  telle  hal  ononciation,  et  s'yétoit  niâBi' 

telU^ment   familiarisé  mis   des  diaîecles   ou  pn-lu» 

ilalicns.  (p'on  ne  Ty  pi  un  êtrang-er.  Dans  son  Tmiif 

fie  la   Coitjhrmifif  (lit  toe  avoir  beaucoup  pertiu  (te 

celle  facilité  ù  s'etionc  aia  pouvoir  nt-aTinioins.  Jans 

l'ocoasiion  ,    retrouver  sn  ci  (ilusieun;;  des  dial*rt« 

Retournant  ensuite  à  Itdit  compte  de  sa  mission  n 

rambrtï>,sadeur  qui  en  joint  de  l'admettre  si  sa  pins 

intime  lamiliaril*'.  faveur  dont  il  nétoit  rien  moins  que  prodigue. 
Dans  cette  ville  ,  à  la  Bibliothî'que  de  Saint-Marc  ,  il  conféra  avec 
le  Diogenes  JMortinsàe  Basic,  1533,  un  ancien  manuscrit  venant 
du  cardinal  Bessarion  ,  et  cette  collation  lui  servit  pour  son  édition 
de  1 570  :  il  y  examina  aussi  un  manuscrit  de  Xénophon ,  et  un  autre 
dans  la  Bibliothèque  de  Saint-Antoine  ;  mais  ce  dernier  ,  qu'il  eût 
désiré  consulter  de  nouveau,  ne  put  être  retrouvé  quand  en  1561  il 
fit  sa  première  édition  de  Xénophon.  De  retour  à  Paris,  à  la  fin  de 
1555,  chargé  d'un  nouveau  butin  littéraire,  précieux  résidtat  de 
ses  intelligentes  recherches,  il  imprima  en  1556,  chez  Robert  II, 
son  frère,  deux  volumes  peu  considérables,  l'un  ,  Moschi ,  Bionis  et 
Theocriti  Idyllia  quœdam^  nb  Henrîco  Stephanolatinafacta.  in-4, 
qui  fut  la  première  production  de  l'Imprimerie  de  Robert,  et  que 
déjà  Henri  avoit  imprimé  à  Venise,  en  1555  ,  apttd  Paulum  Manu- 
tium,  pendant  son  séjour  en  cette  ville,  et  de  même  en  petit  in-4; 


*  Ln  Dictionnaire  l>iogra))hi(|iie  anglois  de  Dtalmn-s  tlil  qu'il  ùtoit  question  de  rer- 
tains  passe  -ports  que  l'ainbassadoiir  â  Venise  dé^iroit  se  procurer.  J*i^orc  sur  quoi  est 
fondée  celte  ronjerlure. 


HENRI  SECOND. 


379 


iiiipreiision  qui  peut-être  fut  un  munuscnfum  amicitite  du  savant 
Imprimeur  Vt^nilien  ;  peut-être  aussi  le  jeune  auteur  et  Imprimeur 
prit-il  plaisirà  en  faire  de  ses  mains  dans  l'Imprimerie  manutienne  la 
composition  typographique.  L'autre  volume  est  un  recueil  d'Opus- 
fulf's  [le  Denys  d'Halicamasse,  traduits  en  latin  par  un  Poîonois, 
Stanislus-Ilovius ,  et  contenant  à-peu-pr^s  les  mêmes  qu'en  1 554  '' 
uvait  iniprinit^  en  grec  chez  Charles ,  de  même  en-8. 

Quant  aux  Psaumes  en  vers  latins,  ^  quatuor  illustribus poetÎM, 
mentionn*^^  en  mes  listes,  je  n'ai  pas  encore  été  à  même  de  vérifier 
s'ils  sont  in-4  plutôt  qu'in-8 ,  et  s'ils  portent  ex  afftcina  H.  S*  ou 
Apud  H.  S,f  enfin  s'ils  sont  de  Genève  ou  de  Paris.  On  a  vu  ci- 
dessus,  page  115.  l'opinion  peu  favorable  de  Henri  sur  l'un  de 
ces  quatre  traducteurs  :  selon  liù ,  l'Allemand  Eobanus  Hessus 
n'est  nullement  poète  :  «  Si  quis  metrum  detrahere  velit,  nihil  com- 
mune cum  poesi  habere  comperietur.  ••  Ce  n'est  pas  du  tout  l'am 
d'un  autre  savant  du  mêmetemps.  non  moins  recommandable.  Joach. 
Camerarius ,  qui ,  dans  une  lettre  par  lui  écrite  à  Henri  vers  1 556  *, 
s'exprime  ainsi  :  -  Quoniam  autem  concedis  mihi  jus  quoddam  sen- 
tentiam  dïcendi  de  luis  scriptis ,  de  aliis  fortasse  alias  tecum  amanter 
a^emus ,  qutei*entes  magis  qaam  definienlcs.  Nunc  faccre  non  potui 
quin  significarem  tibi  miratum  me  esse  quod  in  mentcm  venerit  tibi 
ut  Eobani  Hessi  versus ,  quibus  Psalmos  Davidicos  est  interpre- 
talus ,  pêne  futiles  perhiberes ,  atque  laudem  facultatis  poeticœ  operi 
illi  peiûtus  detraheres.  De  quo  certe  plunmorum  doctonim  virorum 
alia  opinio  est.  Nam  meum  testimonium  non  modo  ut  rudioris  xoî 
àfiouaoTtpTj  (et  profani|  sed  ut  amici  et  bcnevolcntis  minus  ponderis 
fortasse  habere debeat.  -  Cette  lettre,  qui  répondoit  à  une  précédente 
missive  de  Henri ,  accompagnant  l'envoi  en  présent  de  (juelques- 
luisde  ses  livres,  fut  le  commencement  d'une  liaison  afifpctueuse  qui 
dura  jusqu'à  la  mort  de  J.  Camerarius,  arrivée  en  1574. 

L'impression  des  volumes  de  1556,  faite  par  Robert,  achève  de 
prouver  que  ni  en  1554  pour  l'Anacrcon,  ni  deux  années  jilus  tard, 
Henri  n'eut  à  Paris  une  Imprimerie  à  lui  appartenant.  On  ne  voit 


*  Elle  n'a  |H>iiil  (I  aiitrir,  naii  comme  il  jr  est  i|iirslion  d'un  lÏTrr  imprimé  eu  15S6, 
I  iie  Mt'Ianchibon,  mort  en  1560,  sa  iU(t  w  irou«ei-pcu-pr»détcrniiiHc. 


380 


UEMU  SECOND. 


d'mllcurs  dans  aucun  de  ses  o^Ta^jes.  dans  sa  correspondance,  non 

plus  «niiiuK  litres  ou  préfaces  d'aucune  de  ses  nombreuses  éditiouâ. 
ricTi  qui  donne  la  moindre  indication  d'un  tel  établissement  Iransi- 
loire.  Quelques  |>ersoinies,  au  contniirc,  ont  cru  que  Henri  ne  fiil 
réellement  Imprimeur  que  quand,  en  septembre  1559,  la  mort  de 
son  p^^e  le  mit  en  possession  de  l'Imprimerie  paternelle.  D6s  1557. 
sur  plusieurs  livres,  il  se  qualifie  Trpogrnphns ,  et  en  1658  Hui/iri- 
cki  Fuggeri  Typographus .  W  eut  donc  à  Genève,  du  \*ivant  de  soii 
père,  une  officine  typographique  où  se  fil  l'in-folio  de  1558.  où  s'^ 
loient  faits  les  volumes  de  1557. 

Les  publications  de  cette  année  1557.  que  l'on  peut  nommer 
l'année  d'initiation  de  Henri  comme  chef  d'un  établissement  typogra- 
phique, purent  dës-lors  faire  présager  l'importance  de  ses  travaux 
futurs  En  ce  pou  de  mois  il  eut  parachevé  et  mis  au  jour  cinq  édi- 
tions grecijues  d'ouvrag(«  presque  tous  inédits,  et  deux  voltmies  la- 
liris.  Déjà  la  haute  cajmcité  du  jeune  savant  avoit  été  devinée. 
P.  Viclorius,  l'un  des  doyens  de  l'crudition  classique,  n'avoit  pas  cru 
pouvoir  mieux  disposer  de  ses  Commentaires  inédits  sur  ^-Eschyle 
qu'en  tes  confiant  à  loiîicieusc  activité  de  Henri,  qui  en  fit  l'objet 
d'une  de  ses premiî»res  publications:  deux  opuscules  d'Atbenagoras. 
queliiuea-uns  d'Aristote  et  de  Théophraste.  Mnximus  Tyrius.  tm  re- 
cueil d'extraits  historiques  ^recs  ;  enfin  les  deux  parties  du  LejricoM 
Ciceronianuni  et  Castigationex  inr  Ciceronem ,  très  remarquable 
ouvrage,  sijpiolent  honorablement  cette  premiîîre  année,  et,  par  leur 
prompte  et  succesaive  apparition,  annoncent  ce  nouvel  astre  litté- 
raire qui  alloit  jeter  un  si  grand  éclat  siu*  la  Tj'pographie  et  sur  les 
sciences  philologiqiies.  Dépourvus  d'indication  de  lieu,  ces  volâmes 
sont  tous  évidemment  imprimés  à  GenKe.  Henri  s'y  nomme  Typo- 
graphus  PnrUietisis  :  zesX  précisément  dire  aux  acheteurs  que  ces 
livres,  imprimés  ailleurs  qu'à  Paris,  aont  cependant  l'ouvrage  d*im 
Typographe  de  cette  ville  où  Ton  sait  si  bien  imprimer.  Pour  qui- 
conque a  un  peu  l'usage  des  livres  et  papiers  de  ces  lenips-là.  il  est 
d'ailleurs  aisé  de  reconnoîlre  dans  ces  volumes,  ainsi  que  dans  ceux 
des  années  suivantes,  la  qualité  de  leur  papier  suisse  ou  allemand, 
inférieur  à  celui  (jui  s'enipluyoit  alors  à  Paris  pour  les  ouvragai  de 
mêine  nature. 


UENKl  SECOND. 


384 


Henri  adopta  la  même  marque  nTio^raphiqtie  que  son  p6re, 
l'Olivier  avec  cette  deviser  A*o//  altum  sapere^  et  quelquctuis,  Noli 
altum  sapere,  sed  time.  Sur  le  Platon,  1578.  et  sur  plusieurs  au- 
tres livres,  l'inscription  i^t,  Ut  ego  insererer,  fleftxicti  stint  rami. 
Quelques  volumes  pn'-sentent  des  variations  trop  peu  importantes 
pour  être  notée^i.  En  1588,  surlHomëre.  il  a  mis  son  nom  combiné 
en  un  chiffre  grec,  que  d'abord  il  avoit  placé  à  la  fin  du  quatrit^me 
volume  du  Thesatmis  gnecfp  lingutp. 

n  paroît  que  cet  élan  de  travail  ne  fut  pas  assez  en  rapport  avec 
les  moyens  pécimiaires  d'exécution,  et  que,  dès  1558,  Henri  se 
trouvoil  obéré  par  les  dépenses  de  ses  voyages,  ses  frais  d'établisse- 
ment et  ceux  de  la  fabrication  des  sept  volumes  ;  mais  une  bienveil- 
lance prwdentielle  vint  le  mettre  en  état  de  continuer  ce  qu'il  avoit 
si  bien  commencé  :  les  libt^ralités  de  l'opulent  négociant  d'Augs- 
bourtj,  Huldrich  Fugger.  consen'i*reiit  à  la  typfjg^phie  et  aux  lettres 
un  travailleur  précieux  que  le  défaut  d'aide  pouvoit  arrêter  des  ses 
premiers  pas.  CoHimeiit  les  Fugger  vinrent-ils  au  secours  de  Hciïri 
dans  ses  opérations  commerciales  et  littéraires?  Suivant  le  Pithccntia 
ciU!"  par  Teissier,  et  ensuite  par  Maittaire,  il  recevoit  de  Huldrich, 
l'un  des  chefs  de  cette  puissante  famille,  une  rente  ou  présent  annuel 
de  cent  cinquante  écus  \thalers\^  en  raison  de  quoi  il  s'est,  comme  on 
sait,  pendant  dix  ans  intitulé  leur  Imprimeur.  Des  secours  plus  ef- 
fectifs, des  dons  ou  au  moins  des  avances  de  fonds  {tour  les  besoins  de 
rinipiimerie,  vinrent  sans  doute  s'ajouter  à  ce  modique  cadeau  an- 
nueK  Plusieurs  pn'faces  de  Henri  font  aussi  connoître  qu'en  diverses 
occasions.  Huldrich,  fort  curieux  de  médailles,  manuscrits  anciens 
et  livres  rares,  mit  très  libéralement  à  la  disposition  de  Henri  ceux  de 
ces  précieux  objets  qui  pouvoient  lui  être  littérairement  utiles.  Pour- 
quoi faut-il  (juc  trop  souvent  les  plus  louables  actions  humaines  aient 
quelque  côté  qui  les  gâte  î  Malgré  leur  excessive  opulence,  les  Fug- 
ger finirent  par  être  ennuyés  d'un  iHitronage  qui  ne  leur  offroit  aucune 
chance  de  profit  '.  Il  n'eut  efTeclivement  de  démonstration  pubhque 


*  tl  i^sf  prohahlc  f|m'  ce  fui  wn\  pas  MiiMnili,  maU  9.1  famille  <[ui  s'euuuya  tir  ci'itr 
pratn-iiiui;   (iiiTiiiirciilr  ilc  m-»  roiunlnnltlr!»  ttc4]iii5ili(M»  ru  Diami»cril»  ,  litn^  ,  mé- 


JS; 


HENRI  SECOND 


que  de  î  558  à  I  ôGë .  les  Jpophthegnmta  gntva  de  cette  aimée  154*8 

L'tant  le  d^rnifir  volujïie  sur  lequel  se  lit  Fnggsri  ou  Ftiggrmntft 
Typtigraphus.  De  \ÎTigt-sept  If^Ures  de  Henri,  publiées  en  I83(V 
pîir  M.  Passow,  de  Bresîau,  d'apros  les  originaux  conservés  dans  h 
Bibliutbî^quÉ  de  cette  mme  ville,  et  dont  une,  la  dixième,  est  lilbo- 
gni]}hn.-e  en  ce  volume,  cinq  font  mention  d'un  débat  entre  k'  prolt^i* 
t>t  ses  Mécènes  qui  ne  vouloientplus  lêlre.  L'argent,  le  malheua^ux 


arjreiit  est  la  cause  du 
de  Henri,  tjue  d'un  s 
faisoient  bien  faute  :  « 
ram.  ^  (Lettre  de  ma 
mauvaise  grâce  ;  il  eti 
■>  cmtj  ipsum  chirogra 
ofïre  d(î  transiger  à  cii 
ûloit  pas  plus  avancé, 
np  s'est-elle  jamais  ou 


igissoit  cependant,  «le  la  part 
cpntaiïies  de  tlorûiâ,  qui  lui 
B  partem  jom  spe  devoraT^ 
in  offrait  trois  cents,  d'&âsel 
Lge,  âe  fondant  sur  un  titrv. 
ireluc.  "  Un  peu  pins  tard»  il 
enfin,  en  mars  1576,  il  n*aa 
riehe  caisse  de  ces  niessieurs 
Lisser  sortir  ni  les  cinq  eaiCs 


florin:^,  ni  les  trois  cents. 

L'année  1 558  n'a  qu'un  seul  volume,  Impsmtorum  Novellœ  Con- 
stitutiones,  grœcè,  mais  ce  fut  une  publication  importante.  Cette 
collection  de  lois  des  empereurs  avoit  été  imprimée  en  1531,  à 
Nuremberg,  par  les  soins  de  Greg.  Haloandre.  Henri  la  fait  repa- 
roître  bien  plus  complète,  et  d'un  texte  revu  sur  de  bons  manuscrits, 
dont  une  partie  vient  de  la  Biltliothèque  de  Huldrich  Fugger,  à  qui 
ce  bel  in-folio  esit  ajuste  titre  dédié.  Dans  cette  même  année,  Henri 
concourut  avec  son  père  à  la  publication  d'une  édition  très  soignée 
des  Adages  d'Erasme,  immense  répertoire  d'érudition  dont  l'exces- 
sive vogue  pendant  le  seizième  siècle  forme  le  plus  parfait  contraste 


(laillcs,  &c.  &r.,  ft  de  ses  lilHTiiIitrs  envers  les  .savants,  elle  lui  fit  iiu  procès  en  inter- 
dietiuii,  et  réussit  à  lui  l'aire  ôler  r.'idniinistralion  de  ses  biens.  Cet  acte  ,  sinon  injuste, 
au  moins  troji  rigoureux,  fut  très  sensible  à  eel  bonmie  j,'énéreux  ;  mais  après  quel- 
(|ue  temps,  il  fut  ou  eassé,  ou  niniabU-ment  annulé;  lluldricli  rentra  dans  ses  droits, 
et  sa  fortune  s'aiinnienla  de  rbéiit;i};e  de  son  frère.  I,e  coup  avoit  été  li-op  rude,  sa 
vie  eu  fut  sans  doute  abrégée,  et  eu  lo8'i  il  mourut  âgé  de  ein(|uanle-liuit  ans,  laissant 
S.-I  iîibliolbecpie.  non  ]ias  a  een\  tjiii  en  avuient  outrageusement  blâmé  la  formation,  mai» 
:mi  i'al.'ilinal.  a\4'e  tles  foti<ls  poui'  reiilieliru  <le  six  étudiants. 


HBNRI  SECOND. 


383 


ivw:  !(•  complot  abandon  où  lï  esl  toinby  aujouni'hui.  11  y  a  cepen- 
rit  beaucoup  et  de  très  bonnes  choses  à  apprendre  dans  ce  vaste 
;ueil,  mais  ses  douze  cents  grandes  pages  efl'raient,  on  n'ose  s'y 
ibarquer .  et  peut-être  que  si  chacune  de  ses  nombreuses  réimpres- 
ions  eût  été  moins  soigneusement  amplifit^e,  on  le  cumsTilteroit  da- 
ranta^e.  Henri  (?toit  loin  d'approuver  ce5  trop  abondantes  additions, 
int  beaucouj)  ne  faisoient  pas  honneur  au  discernement  de  ces  am- 
plificateurs d'Erasme.  -  Ad  aiipendum  Centurïanun  Adagiorum 
Erasmi  numerum  qaidam  ncscio  qutie  dit-la  hmc  inde  collecta  pro 
adagiis  haberi  voluerunt  :  in  quibus,  qui  pauloacutiuscemunt,  nihil 
taln]>ercipiunt,  -  dit-il  vers  la  fin  des  notes  de  son  Horace  in-8. 
L'un  de  ses  projets  non  exécutt^  étoit  de  donner  de  ce  livre  une 
^■dition  daiis  laquelle  il  auroit  fait  justice  de  ces  interpolations  niala- 
droites. 

En  1539,  avec  deux  autres  volumes  moins  importants  panit  le 
Diodore  *.  presque  entièrement  de  premibre  édition .  sur  lequel  voyez 
ci-dessus,  pages  117  et  377. 

Par  la  mort  de  Rol»ert ,  Henri  devint,  en  celte  anm^e  1359,  pos- 
sesseur de  rimprimerie  paternelle  qu'U  rt^unit  à  la  sienne;  et  de 
ce  moment  on  va  te  voir  occupé  tant  h  ses  éditions  des  anciens  clas- 
siques qu'aux  publications  calvinistes  pour  lesquelles  il  remplace  son 
père  qui  avoil  fini  par  s'y  restreindre  presque  exclusivement. 

La  liste  chronologique  des  éditions  de  Robert  fait  voir  que  ,  dans 
les  quatre  dernières  années  de  sa  vie,  il  ne  s'est  plus  occupé  de  l'im- 
pression des  livres  grecs,  précisément  alors  que  Henri  commençoit 
à  s'y  dévouer.  On  \)e\il  en  conclure  que  ce  fut  ou  aindesc^ndaiice 
de  Robert ,  ou  l'effet  de  quelque  accord  entre  le  pi'pe  et  le  fils. 

Robert,  second  fils,  fut  dt^hérité  parle  testament  paternel  ;  mais 
possesseur  de  tout  ce  qui  étoit  resté  à  Paris,  et  cela  sans  qu  il  pa- 
roisse s'en  être  ensuivi  aucun  différend  m  murmure,  il  ne  fut  bans 
[•doute  pas  le  phis  mal  }>artagé.  Robert  le  pfcre  n'avoit  pu  se  mépren- 
sur  la  position  respective  de  ses  divers  enfants,  et  dans  la  No- 


*  La  Bililiotlirqtie  }>iihtiqafl  de  Ocnère  pouede  le  ouaiua-it  dont  Henri  ne  srrtil 
l|KMjr  celle  rditiuti  de  iModorc. 


38i 


t 


JIENRI  SE4.0ND. 


tice  qui  le  concerne,  jemv  ne  m'être  pas  fait  tinc  faille  idée  tics 
motifs  d'une  détermination  qui  est  à  mes  yeux  un  acte  de  sage» 
patemolle,  et  non  paîj,  comme  on  le  croit  Ifop  géin^ralenieot,  unlfr 

tament.  injuste  et  de  colfere, 

Voifî  donc  Henri  engage  plus  que  jamais  dans  cette  longue  sw» 
d'impressions  grecques  ai  bien  commencée  par  î«npère.  etqu'd  vasl^ 
vrc  d'une  manière  si  éininemmgnt  uU^iiig^ée.  Toutes  ses  pablicahots 
ultérieures  ont  même  p  selles  de  t5&7  à  1 559  :  d  fli» 

restent  pour  le  coup-d  «çusdes  éilitions  parideiina, 

cette  légère  différence  •  mérite  réel,  et  je  n'en  far 

menti<in  que  pour  ne  ^certitude  àur  le  lieu  où  elb 

furent  imprimées.  Un  i^mble  évidemment  d'impre»- 

sion  piiriâienne^  et  qu  ^n,  j'ai  placé  parmi  les  édî* 

tiens  de  Roljcrt  11,  c  c  nomâ  qu'il  porte,  reltii  de 

Henri  vienne  le  prem  l  Paràifjt  ne  se  voie  pas  sur 

le  titre  *,  e^t  pA-nfmon  ^pkraëh  poefica^   in-8,  sutf 

date  ,  mais  que  l'on  peut  rapporter  a  l'année  lOOG.  Sur  la  deniii-rc 
page,  Henri,  à  roccasion  des  paraphrases  grecques  de  quelques 
Psaumes  par  lesquelles  se  tennine  le  volume,  dit  que  celle  d'Apolli- 
naire n'est  ni  poétique  ni  exacte,  et  qu'il  ne  faut  pas  la  laisser  aux 
mains  des  jeunes  étudiants.  Quant  à  la  paraphrase  ou  version  latine 
de  Buchanan,  elle  est  très  estimée  et  regardée  comme  son  meil- 
leur ouvrage. 

Henri  se  maria  trois  fois.  On  n'avoit  eu  jusqu'à  ce  jour  que  de 
très  vagues  notions  sur  ces  divers  établissements;  on  ne  lui  donnoit 
que  deux  femmes  et  un  petit  nombre  d'enfants.  Ses  vingt-sept  let- 
tres, publiées  en  1830,  font  connoître  qu'il  devint  veuf  peu  avant 
août  1581;  déjà  il  l'avoit  été  à  la  fin  de  1564,  ainsi  que  je  le  dé- 
montrerai plus  loin  ;  et  cependant  à  son  décès  il  étoit  marié,  et  cette 
dernière  femme  lui  surv  écut  ;  il  y  eut  donc  certainement  trois  ma- 
riages. Les  registres  des  naissances  et  des  mariages,  que  M.  Van- 
cher,  de  Genève,  a  eu  l'obligeante  attention  de  compulser  avec  soin, 


"   Lus  niots  JC.y  Pr'n-iiepo  Rcgis  iiunrinirs  sur  If  litif  suiriroiciit  seuls  pour  prouver 
i|ii(!  rcltt' ('■(lilioii.  lailp  sur  l)oii  jwpiiT  dr  Fraiire.  est  d(!  Rol>crl  t-t  iiou  Genevoise. 


HENRI  SECOND. 


385 


donne  les  dates  des  trois  mariages,  et  les  noms  des  quatorze  enfants, 
au  lieu  de  quatre  qu'on  lui  connoissoit.  ainsi  que  de  huit  enfants  de 
Paul. 

Le  premier  mariage  de  Henri  est  du  1"  décembre  1555,  avec 
Marguerite,  fille  de  feu  Pierre  Pillot.  La  feuille  funéraire  \Epicedia) 
nouvellement  trouvi'e,  et  sur  laquelle  voyez  page  J24,  année  1564, 
porte  Memorice  MargaridLs  Piloiiiœ ,  ce  qui  sembleroit  prouver 
que  le  vrai  nom  étoit  Pilon,  mais  les  Registres  genevois  écrivent 
Pillot.  et  il  est  connu  à  Genève  que  cette  personne  étoit  fille  de 
Marguerite  Deschamps,  dite  Duchemin.  seconde  femme  de  Robert, 
et  qui  avant  lui  avoit  eu  deux  maris,  le  premier  nommé  Mugnier. 
et  le  second  Pillot.  Hairi  en  latinisant  c^  nom  aura  trouvé  Pillotiœ 
trop  rude,  et  l'aura  changé  en  PUonite. 

IDc  cette  première  femme  il  eut  quatre  enfants  : 
Henri,  baptisé  !e8  décembre  I5ô7.  parrain,  Robert  Estienne. 
Judith^  le  I"  janvier  1559-1560,  parrain,  Théodore  de  Bèze. 
Estherj  le  3t  octobre  1563. 
Isaac^  le  1 1  octobre  1564. 

II  faut  noter  que  toutes  ces  dates  sont  celles  du  baptême  et  non 
de  la  naissance  ;  mais  il  est  à  présumer  qu'il  y  aura  eu  peut-être  un 
seul  jour,  et  toujours  fort  peu  de  temps  entre  la  naissance  et  le  bap- 
tême. 

De  ces  quatre  enfanta  deux  n'existoient  plus  lors  du  décès  de  leur 
mère,  ainsi  qu'on  le  voit  dans  les  EpU-edia,  un  troisième  mourut 
bientôt  après,  et  il  ne  resta  que  Judith,  qui,  suivant  les  Registres 
genevois,  fut  mariée,  le  24  avril  1580,  à  François  Lépreux,  frère 
de  Jean  Lépreux,  Libraire  et  Imprimeur  à  Pans.  * 


*  Frait^oû  se  rrtiro,  pour  cauM'  <lc  rrligiou ,  k  l^iuanM  ;  il  y  iniprinia  ro  S57-(,  y 
iloit  cDcoreen  1S79,  et  fui  Imprimeur  du  caoton  de  Berne,  D.  Bemetuis  Trpogm- 
pMuj.  Il  parott  qu'tusiiile  il  alla  drinrurex  a,  Morg».  yc\l{c  NÏlIe  de  Silice,  à  deux 
lietiei  de  Liiusamic  Plusieurs  tivrn  l.iUus  e(  fram^  inipniii<>»  à  Marges ,  MorgUt , 
de  I58t  à  15fU,  portml  &oa  uoœ.  Il  rui  eiuuile  penJaut  plusieurs  année»,  el  uolmwient 
en  iSMol  1504,  double  établûscineDl,  àGeiièveri  à  Lyon.  De plinieiir* de *at  èdtticHUf 
al  entre  autres  de  Ptudi  Stephami  JuvenUia  ,  1S03,  in-9,  Apud  Frmtchcum  Li  Pkhêm^ 
na  voit  de»  eMnpIaîres  dain  de  Lyon,  et  d'autres  dt'  rH*itè\e.  Il  est  prohahie  qiw  j'in^ 

49 


3H(Î 


^   HENRI  SECOND. 


Henri  devint  veuf  à  la  fin  de  d^V^mlire  I  &64.  Celte  dat<?.  jusquï 
prt'^SPtit  incertaine,  est  d(?t<?rînîn<''e  par  los  Epicctim  qui  sont  K 
r*"  jiunier  11564-05.  /frw/ f'fi/ert^Af)  :1a preuve  de  l'aj^n^^  rt'ïMillei 
la  prcfticc  du  l^raitè  de  la  Confnrniiîê  '  t^crit  cinq  dkhs  aprî^  le  dr 
ces,  et  du  second  mariage»  qui  uyant  eu  lieu  1r  t9  mars  I5fij  C6 
laisse  un  veuvage  df  quinze  mois  avant  les  secondes  noce^.  Oqiï 
rend  ces  dat^  indubi labiés j  ceat  que  si  on  les  change,  on  fait  rw» 
rior  Henri  après  qualn  peuvage,  et,  ese  qui  vajm^i 

l'ahsurde,  on  lui  dont]  wre  des  doléances  imprima* 

et  publiques  pour  une  :otisi>lftroit  depuis  dt'ox  luon 

Rve<;  une  nouvellp  épt  trouver  dons  ces  fixatiaDS  àt 

daios,  il  nr  faut  pas  o  m\T\éç  ûonuiipiiçoit  à  l*àqns, 

blf^n  que  l'ancien  usag'  urnes  au  T*  janvier  n<^  fTitpts 

fi[iti(  rt-mcnt  hors  dest  I»  ainsi  qu'on  le  voit  dan» et» 

vers  de  Henri . 

Cet  examen  de  d^te  er  d'une  manière  oeitaiMi  u 

mois  de  tnai  1565  la  publication  tiu  traité  de  la  i\tnfhrmt(r^  quf 
faute  d'exacts  n-nsoio^nements  Maittaire  met,  ainsi  que  le  veuvagede 
Henri,  à  l'année  15CG.  Vingt  pa^es  plus  haut  il  venoit  déplacer 
on  1508  le  décès  de  cette  première  femme  qu'il  fait  mère  de  Paul. 

..  Eam Pauli  pueritiam  educasse,  anno  denique  1568obiiâse 

satis  constat  ;  -  plusieurs,  ne  voyant  que  cette  première  date,  s'y  sont 
conformés,  et  ont  de  même  écrit  1568. 

Barbe,  seconde  femme  de  Henri,  fille  de  feu  Claude  de  Wille.  sei- 


primerie  étoîl  à  Geiièvp,  où  elle  pouvoit  fonctionner  sans  risques  de  persccutiom  et 
poursuites,  et  que  de  se*  produits,  qui  dans  ces  aunt'-es  furent  assez  nombreux,  on  inei- 
loit  à  la  date  de  Lyon  ee  tpie  Ttin  vouloit  on  qu'on  espéroil  débiter  en  France. 

De  1585  à  1G06,  et  peut-ôtre  plus  tard  encore,  il  j  eut  à  Genève  nn  Jean  1^  Prttix, 
aussi  Imprimeur,  et  dont  les  li\res  portent,  les  uns  Typis  Jofiannis  Le  Preux ^  d'autm 
sumpt'ibtts...  Ce  ne  pouvoit  i^lre  un  fils  de  François^  mais  sans  doute  ud  neveu  fils  de 
Jean,  qui  paroil  n'avoir  pas  ((uitté  la  France,  et  qui  d'ailleurs  étoit  fort  âgé  alors,  rt 
peut-être  n'existoit  plus. 

*  <(  Depuis  environ  cinq  mois  qu'il  pleust  à  Dieu  me  priver  de  la  doulre  et  heureuse 
compagnie  de  relie  avec  laquelle  il  m'avoït  conjoinrt  par  le  lien  qui  est  entre  1«  chrri- 
licns  le  plu-i  estroirl.  »  (Préface  dèdicalolre  à  Henri  de  Mesmes.) 


HENRI  SECOND. 


nnn 


giieur  do  Wille  le  Prudhom  et  de  Félin,  étoil.  dit-on,  de  famille 
écosâois>e.  et  parente  de  l'Ëcossois  Henri  Scrimger,  Tun  des  juris- 
oonsoltes  les  plus  distin{TU»%  de  ces  tempâ,  ami  intime  de  Henri,  et 
l'agent  du  riche  négociant  augshourgeois  Huidrich  Fugger  pour  le» 
recherches  d'ancienH  manuscrits  et  autres  rarett'*s  scientifiques  ou 
curieuses.  C'est  de  celte  «^conde  femme  que  Henri  fil,  en  1585,  un 
si  graitd  doge  dans  la  prt^face  de  rAulu-Gelle;  et  elle  [>aroit  avoir 
été  douée  de  toutes  lesqualités  qui  pouv  oient  lafaire  honorer  et  chérir. 
De  ce  second  mariage  naquirent  huit  enlants. 
Paul,  l>aptisé  le 24  janvier  I56G-67. 

Lottin,  dans  son  Catalogue,  le  fait  naître  à  Pans;  j'ignore  sur 
t]uelle  autorité,  et  c'est  d'autant  moins  probable  que  son  baptême 

^^mt  lieu  à  Geni^ve. 

^B   Florence,  baptisée  le  12  août  1568. 

^B   9  décembre  1571,  une  fille  non  nommée  au  registre, 

^H    DeuLxe^  baptis<^  te  21  avril  1574, 

^H    DeiiLt,  le  22  janvier  1576, 

H    EunUe,  le  15 juillet  1577, 

^^    Marie,  le  27  novembre  1578, 
j4nne,  le  7  juin  1581, 

Pour  cette  demibre,  le  registre  porte,  tle  Je»  tiorhe  1^  mëre 
éloit  probablement  morte  en  couches. 

Paul .  de  tous  les  enfants  de  Henri ,  fut  le  seul  nourri  par  sa  mère, 
dont  la  foible  constitution  ne  permit  jmint  qu'elle  fit  jouir  ses  autres 
enfants  du  même  avantage.  Dans  la  préface  de  l'Aulu-Oelle,  1585. 
déjà  citée,  Henri  fait  mention  de  cette  circonstance,  en  même  temps 
qu'il  exprime  vivement  ses  regrets  pour  la  |>ort€!  de  cette  se<*onde 
femme,  morte  au  mibcude  1581.  ainsi  qu'il  résxilte  d'une  lettre  de 
Henri  à  Jean  Craton  de  Vienne,  du  l'^  août  de  cette  nnnée-!à 
(la  xï'  du  recueil  de  Passowt  :  -  Plurilms  aulito  districtus  emm  curis 
et  negotiis,  propter  mortem  chnrisa.  conjugis,  quam  roecum  tota  pro- 
pemodum  urbs  lugel  quod  in  ea  rariasimum  exiiterit  exemplmn 
magna?  nobililalisnobililari  tomen  magis  morunï  prwslantia  cl  vir- 
lutibus  cupientis...  " 

'         Voici  les  passages  de  cette  préface  d'Aulu-Gelle  adrt'î»s«'o  ])ar 
Henri  k  son  fib  : 


388  UENRi  SECOND. 


a  fiecordare,  matrem  tuam,  darissimam  fœmiiiam,  in  te  odo  hoc 
tionis  officio  functam  esse  :  functuram  certè  et  in  aliis  Uberis ,  nisi  ego  Ul» 
majorem,  quàm  ipsam  et  sui,  rationem  habuissem.  Rccordare,  illam  sept 
mihi  dixisse,  quum  te  solum  ex  suis  liberis  tam  vegeto  et  robuste  coqioR 
esse  videret,  cur  tu,  mi  vir,  non  me  passus  es  in  aliis  quoque  liberis  mtris 
officium  praestare?  Quum  ego  vires  illius  laboribus  ejusmodi  impans  em 
responderem  :  imperes  certè  illis  et  iu  nutriendo  Paulo  erant  (aidiat]  ses 
quod  ultra  vires  meas  in  illius  nutricatione  praestiti  viribus  illius  miro  Do 
bénéficie,  accrevit.  Yerùm,  quid  ego  illius  nutricationem  commemoro,  quam 
ab  eadem  accepisti  educationem  tacco?Si  non  parvse  felicitatis  loco  ponitor,, 
matre  natum  esse  quae  quum  titulis  avorum  generosa  esset  (ut  verbia  Naso- 
nianiâ  utar]  animi  nobilitate  genus  exuperabat  :  quanta  tîbi  felicitatis  illi» 
accessio  hœc  est,  quod  totius  puerïtis  tuœ  eandem  iUam  habere  educatricem 
conligit.  » 

Quid  eorum,  qus  ad  roctè  formandos  vel  regii  alicujus  pucri  mons 

pertinent,  ignorasse  credcndum  est?  Aut  quid  tandem  eorum  quae  ad  alionm 
înstitutionem  requiruntur,  suo  ipsa  exemplo  facile  docere  non  poterat  [quod 
quidcm  boni  exempti  esset)  cujus  in  gravitale  modestia ,  et  miré  pboens 
omnibus  a^bilitas  :  in  cujus  frugalitate  liberalitas,  et  in  libcralitate  fhiga- 
litas  (nisi  quum  afilictis  dextra  porrigenda ,  sublevandaque  inopia  erat)  in 
cujus  facilitate  prudens  cautio,  in  cujus  denique  hilaritate  et  jocis  aliquid 
serii  cerncbalur?...  Ipse  vultus,  tam  screnus  semper,  nec  minus  quàm  sermo, 
benignus ,  aliquas  pcrsuadcndi  partes  agebat.  Hinc  factum  est  ut  à  te  et  so- 
roribus  ea  saepe  verbis  impétrant  quae  alise  plersequc  matree  à  suis  ne  ver- 
beribus  quidem  obtinere  queunt.  Atque  utinam,  Paule,  recordari  sermonum 
ejus  posses...  » 

«  Novis  loquendi  gcneribus  de  nova  quadam  fœminae  praestantia  uti  cogor, 
quum  alioqui  mihi  desint  verba  laudare  illam  volenti.Quod  etiam  in  causa 
fuit  cur  ego,  qui  alias  plcrasque  cpitaphiis  ornavi,  nullum  in  eam  trium  spatio 
annorum,ct  amplius,  scripserim.  Sed  ecoe,  dum  eam  tibi  qualibuscunque 
possum  vcrborum  coloribus  depingerc  conor  (nam  ita  posse  nos  loqui,  ex 
hos  nostro  Gellio  disces),  mihi  quatuor  epitaphîi  versus  in  mentem  vencrunt. 

Huic  pudor  et  caudor  famam  vicere  fidemque. 

Huicquse  très  Charités  gratia  vicit,  erat. 
Huic  sexum  vicit  prudcnlia,  vicit  et  aniios  : 

Huic  victum  est  morum  nobilitate  genus.  » 

La  troisième  femme  de  Henri  fut  Abigaïl  Pouppart,  et  ce  mariage 
est  du  9  mai  1586  :  it  en  résulta  deux  enfants  : 
David,  baptisé  le  6  mars  1587, 
Jacques,  le  23  septembre  1588. 
De  ces  quatorze  enfants  dix  moururent  fort  jeunes  ;  on  vient  de 


HENKt  SECX)ND. 


349 


tir  que  Judith  fut  mariée  le  24  nvnl  1 580.  Quoiit  aux  trois  autres, 
*aul,  Florence  et  Denise,  connus  des  biographes,  il  en  sera  question 
lus  bas  dans  la  notice  sur  Paul. 
Ainsi  donc,  les  trois  mariages  .  leurs  dates  certaines  et  les  nom- 
iises  naissances  d'enfants,  sont  prouvés  paries  Registres  publics, 
plusieurs  lettres  de  Casaulxin .  écrites  avant  et  ap^^s  la  mort  de 
>n  beau-père,  font  connoître  que  la  demi^re  femme  étoit  vivante 
du  décès  de  Henri,  Je  cite  une  de  ces  lettres .  de  1594.  qui  me 
ïmble  curieuse  sous  plus  d'un  rapport  :  elle  est  adressée  au  savant 
Holluiidoiïi  Conrad  Riltershusius  :  -  Quem  amiscras,  vereque  |>er- 
ideras,  ingenii  tui  fœtum  ,  ecce  eum  tibi  meu  opéra  et  fide  redi\i- 
im.  Postcu  enim  quam  de  tua  re  et  injuria  qim^  tibi  facla  erat  littens 
sum  certior  factus.  coubtitiu  illico  umnem  mihi  niachinam  esse 
Ihibendam  ,  omnein  lapidcm  movendum,  ut  tibi  per  me  satisfieret. 
in  hoc  vere  possum  aflfirroare,  antequam  ulla  inter  nos  intercède- 
nt notitia,  sa?pius  me  tuam  ■\icem  cum  N.  (Stephano)  expostulasse; 
juod  non  eodico  ut  mihi  gratis?  apponatur.  Ncf|ue  enim  captore  illo 
;to  tuamgratiom  potui,  cum  tu  mihi  adhuc  notus  non  esses;  sed 
quiajuset  fasabamico  violari  intelli^ebam,  {{uod  in  nie  fuit 
jbstiti.  Falleris  vero  toto  cœlo,  tolaquc  terra,  si  me  putas  apud  se- 
!m  illum  optimum  quidquara  posso,  aut  ad  ipsius  Bibhothe- 
cam  ulhim  habere  aditum.  teque  ac  tu,  mi  Rittershusi.  qui  tnnlo  in- 
tenallo  abes.   Nam  etsi  amicissime  et  conjunciissime  vixnmus  , 
tamen  ea  hominis  morosita»  est .  ne  dicam  aliud  ,  ut  plane  sit  nura- 
bilis  in  multisejus  vita.  Quod  igitur  eo  absente  ausi  sumus  claustra 
revellere,  et  omnia  Stfm  (exquirere)  ul  tuuin  Ubrum  tibi  miltere- 
musrepertum,  mihi  crede,  llium  expiigna\Tmus.  An  tu  nescis  qua 
difficultale,  quo  annonun  spatio  Xenophontem  suum  Leunclavius 
ab  illo  receperit?  Deteriortua  erat  futura  condilio,  nisi  irofi  le^jio^wttn 
(ultra  expectalionem)  meam  audaciani  Deus  adjuvisset.  Tu   nimc 
mimimi  tuum  agas  vide  :  hoc  est  caveos  ne  tua  opéra  de  hac  re 
quidquajn  unquam  resdscat  N.  noster  cujus  ingenium  sic  est,  ut  ai 
non  refrices  memoriam.  de  ea  re  verbum  nullum  sit  faclunis  ;  sin  ulla 
via  quod  canscîa  ejus  uxore  et  filio  (Paulof  gcstum  a  me  est  rescis- 
cat,  dici  ne<]uit  qtmntuni  turlmrum  sit  excitaturus.  -  La  seule  con- 
clusion f]u'Almeloveeii  tire  de  c^tte  lettre  est  l'existence  d'une  feiuuie 


390  HENRI  SSGOND. 


de  Henri  en  1 594  ;  il  ne  pouvoit  aller  au-ddà ,  ne  oaunoéasaiit  pont 
les  notifications  des  deux  précédents  décès ,  contenues  en  la  préface 
de  la  Conformité,  et  d^ns  la  lettre  de  158 1  récemment  pabliée .  et 
encore  moins  les  Registres  de  Genève.  Faute  d'avoir  eu  Foccasiai 
de  jeter  les  yeux  sur  la  préface  de  la  Conformité  ,  Tanteor  d'une 
bonne  notice  sur  Henri  Estienne ,  publiée  en  langue  allemande  à 
Zurich,  1837,  in'4  (M.  Orelli),  fait  vivre  la  première  fonme  jus- 
qu'en 1 58  i ,  et  ne  fait  faire  à  Henri  que  deux  mariages. 

En  1 560,  Henri  donna  la  version  latine  des  Constiitaiones  Impe- 
ratorum,  et  sa  collection  in- 16  des  Poètes  lyriques  grecs  ,  dont  le 
succès  iiit  tel  que  lui  et  son  fils  la  réimprimèrent  en  1566,  1586, 
1600,  1612  et  1626,  presque  toujours  avec  quelque  amélioratioii. 
En  1561 ,  avec  le  Xénophon,  furent  imprimés  trois  vohimes  de 
Théologie  calviniste;  pendant  plusieurs  années  ces  sortes  d'onvra- 
ges  et  les  livres  grecs  occupèrent  simultanément  ses  presses.  Efihcée 
depuis  par  sa  réimpression  de  1581 ,  son  édition  de  Xénophon  est 
bien  supérieure  à  celles  des  Aide  et  des  Junte. 

Nous  verrons  Henri  faire  beaucoup  et  très  bien ,  parce  qu'avec 
bon  aptitude  au  travail,  il  avoit  cette  force  d'esprit  que  les  difficultés 
n'efîraient  point  ;  mais  un  labeur  opiniâtre,  une  tension  presque  con- 
tinue des  facultés  intellectuelles,  dévoient  puissamment  agir  sur  une 
telle  organisation,  et  cette  forte  tête  ne  put  toujours  se  soustraire  aux 
effets  d'une  fatigue  trop  prolongée.  Dès  1561  ,  Henri  eut  une  mala- 
die que  les  médecins  ne  caractërisoient  point,  et  dont  il  fut  pris  jus- 
qu'à trois  fois  ;  une  sorte  de  spleen,  dirions-nous ,  mais  bien  différent 
de  ce  spleen  ,  résultat  si  fréquent  de  l'excès  du  rien  faire.  E  éprou- 
voit  un  dégoût  insurmontable  pour  toute  étude  ;  et  cette  intelligence 
fatiguée,  harassée,  ne  pouvoit  cependant  abandonner  le  grec  .  objet 
de  ses  déplaisances.  Henri  n'en  vouloit  plus  lire  ,  mais  sa  main , 
presque  sans  la  participation  de  sa  volonté ,  se  mit  à  en  tracer  des 
caractères  ;  et  ces  lettres  grecques  .  il  les  savoit  figurer  avec  une  si 
correcte  élégance,  que,  se  complaisant  dans  cet  emploi  manuel  de 
son  habileté  hellénistique  ,  et  ne  pouvant  délaisser  ce  grec  dont  il 
étoit  toujours  amoureux ,  quoique  alors  il  crût  le  détester ,  il  écrivit 
ou  plutôt  dessina  de  ces  caractères,  et  en  grand  nombre.  Heureuse 
et  sdutaire  distraction  qui  no  fut  pas  non  plus  un  travail  inutile. 


IfENDI  SBCXtND. 


391 


Dans  In  suite,  il  fil  exécuter  en  buis  la  plupart  de  ces  modMes.  Quel- 
les sortes  d'alphabets?  je  l'ignore.  Ce  furent  probaMement  des  capi- 
tales de  fortes  dimensions .  de  ces  lettres  qui  s'emploient  pour  les 
titres,  et  auxquelles  tout  bon  Imprimeur  met  une  coquetterie  fort 
louable  lors* ju'elle  est  de  bon  goût  et  ne  s'égare  pas  dans  la  bizarre- 
rie, ainsi  que  depuis  quelques  années  on  ne  le  faitquc  tropen  France, 
en  imitant  et  même  en  outi'ant  les  modMes  caricaturés  de  nos  voi- 
insd'oulrc-mer.  * 
Cet  ennui  de  l'étude,  cette  maladie  intellectuelle  ne  dura  que  dix 
douze  jours,  apri-s  lesquels  Henri  ,  reposé,  et;  en  quelque  sorte 
louvelé ,  reprit  ses  travaux  avec  un  nouveau  courage.  L'nnnée 
ivante,  continuation  des  rnêmcâ  causes  de  fatigue,  et  rechute  plus 
ivc  accompagnée  de  fi6vre  tierce  et  quarte.  L'incapacité  de  travail 
le  dégoiît  pour  cette  cause  de  ses  souffrance,  furent  [>ou.ssés  bien 
lus  loin  celte  fois  que  l'année  précédente.  Ses  amis  et  les  médecins 
faisoient  presque  un  crime  de  ses  excès  dans  l'étude  ;  aussi  en 
»it-il  venu  jusqu'à  l'avoir  presque  en  horreur.  -  Ce  fut  à  un  tel 
>int.  dit-il  lui-même  dans  la  pr»''face  de  son  Sextus,  que  je  ne  pou- 
rois  plus  souffrir  n'importe  quel  auteur.  Tous  les  livres,  sans  excep- 
tion, avoient  pour  moi  un  aspect  sombre  et  repoussant  ;  et  s'il  m'ar- 
rivoit  seulement  de  songer  à  quelqu'une  de  mes  précédentes  lectures, 
c'étoit  me  rouvrir  une  blessure  mal  cicatrisée.  -  En  cet  état  de  mal- 
heur, il  entre  un  jour  dans  sa  Bibliothèque,  mais  se  tenant  les  mains 
devant  les  yeux,  de  ppur  d'y  voir  un  livre,  d'apercevoir  les  auteurs 
de  ses  maux.  Remuant  machinalement  quelques  débris  de  papiers 
n)al  rangés,  il  met  la  main  sur  des  feuillets  d'une  version  iatiïie  de 
plusieurs  morceaux  du  Pyrrhonien  Sextiu,  ancien  commencement 
de  travail  par  lui  presque  oublié  ;  leur  vue  le  fait  sourire .  premier 


*  1,'rmploi  de  a>a  leltm  onim  daii»  lo  gf>i)t  antifjueMt  devciiii  unr  modr;  on  a 
eoinineiicr  |uir  Im  faiir  cwtloiinii*n  ri  tiiurTv»,  i|u«li|iH'fu»  grulvAqiirs.  Ensuite  on  a 
copie  de»  Irttrc»  fûiiorieej  des  xit^,  xv*  et  même  xvi*  »icclci,  et  on  a  Bdî  par  ni 
cxêciiler  dtr  fonnCA  DDurellca  et  bieu  jilusâgrédblra.  FjnpInyéeA  à  pruiios,  rlles  peuvent 
riehcmail  décorer  lui  livre;  mais  cet  â-propos,  trop  souvent,  on  ne  le  rencontre  pu. 
On  (;aruit.  on  enrotnbre  une  mullitiidf  de  K\Tes  de  cm  leltrM  dont  le  pliu  grand  dé- 
but v%t  quclqnerni\  leur  faliftaiite  profusion. 


393 


avant-coureur  d'une  heureuse  cri*e.  Il  lit  ci  relii  ces  écrit» 
que,  si  bien  en  hamiome  avec  sa  situation  présente  ,  avec  a 

sanci'de  toutes  choîieâ.  -  Or  advint-il  que  d  Vntrve  jp  m'at 

plusluzarrecervpaudela  troupper  qv\  trouvoit  chaud  ce 

froid  auîc  autres,  et  noir  ce  qui  leur  estoit  blanc  :    et  ne  M 

quelle  sympathie  d'humeur,  au  lieu  qu'autrcsfois  jl  m'avott 

avoir  frrandtort,  il  me  sembla  lara  avmr  la  plus  grande 

monde*  :  voire  jus*pi^ 

contient  de  cela,  afin  q' 

tifipants  du  plaiîsir  qu 

(Conformité  du  françoi 

feuillets  <^rs,  cherche 

quel  il  a  fait  cette  t^bai 

dtécouvrir  enfin,  abana 

moisi^ure.  Les  forces 

pi-it^  la  volonté  du  Irav 

conipU'le  sa  traductioti  latine 

cette  rnèine  année  1 5C2 ,  ainsi  que  les  Oraisons  du  rhéteur  et  p 

snplir  Th^tnistina  ^   et  plusieurs  autres  volumes.  Le  texte  eri 

6Vj-^/.¥ii'a  l'U*  publu' qu'eu   KVil  ,  k  Tarib,  en  un  volume  iji-j 

Il  y  a  probablement  quelque  exagération  ,  ou,  si  l'on  veut,  l 
nage  de  Henri  dans  la  manière  dont  il  arrange  cet  incident  ;  ini 
cet  heureux  retour  de  sa  santé  intellectuelle,  est  dû  Taché vemer 
plus  imjjortant  de  ses  ouvrages,  le  Thésaurus  grœcœ  hnguœ 
après  lui  avoir  coiité  encore  dix  aimées  de  travail ,  parut  en  I: 
dans  la  désastreuse  année  de  la  Saint-Barthélemi, 

Henri  est  maintenant  dans  toute  l'activité  de  ses  travaux.  M 
gager  ici  dans  la  mention  de  chacun  des  Uvres  sortis  successiven 
de  ses  presses,  seroit,  ainsi  que  déjà  je  l'ai  dit,  recommencer  ! 


dizerfort  et  ferme  pour  luy. 
n*eiitentloycijl  le  grec  raâ?<;n 
is,  j'en  h^  une  traduction  Id 
Henri  de  Mesmes).  Il  rasserol 
étude  le  vieux  nian  u  &cri  t  d  ad 
luction  ;  il  se  trouve  heureujÉ 
&  Uîi  coin,  à  la  poussière  cfl 
,  et,  avec  elles,  ]a  vigueur  d| 
émet  àTœuvre;  en  peu  de  td 
,  l'imprime,   et  k  fait  paroià 


"  Pel.  l'al«r  (Le  Fel)\re  ou  Faiir),  dans  son  Commentaire  sur  les  Académique 
CiwTon,  IGll,  in-4,  fait  remarquer  que  plusieurs  passages  de  Sextus  sont  traduits 
librement  [andacins]  par  Henri  ;  et,  page  32,  il  dit  que  dans  sa  traduction  Henr 
roit  dû  se  rappeler  diverses  expressions  de  Cicéron  qui  rendent  mieux  le  tc.\i 
Sextus,  et  aussi  <{ue  dans  son  Lexicon  C'iceronianum,  il  n'a  pas  indiqué  les  pas 
qu'en  a  traduits  Cicéron. 


HBNRI  SBCONO. 


Sft3 


le  autre  forme  le  Catalogue  dont  se  compotte  la  première  et  la  plus 

ipurtaiitc  partie  de  cet  ouvrage,  et  dans  lequel  tous  stint  mis 

)mmR  en  exposition  sous  les  yeux  du  lecteur.  Je  dois  donc  me 

»mer  k  parcourir  rapidement  cette  bavante  galerie,  et  ne  m'arréler 

'à  ce  quelle  présentera  de  plus  remarquable,  ou  qui  me  paroîlra 

L*occaiiion  de  quel(|ues  particularités  louchant  la  pursotme  de  Henri  : 

nialgru  tout  mon  dtS>ir  d  être  succinct,  je  serai  peut-être  encore 

>p  prolixe. 

L'année  1504  vit  paroilre  l'utile  collection  des  FrngmeiUn  Poe- 
\rum  veterum  /atinnrtu/t ,  (jui  n'a  pas  lH<!  depuis  remplacée  par 
plus  ample  recueil,  ce  qui  maintenant  pourroit  se  faire  avec  de 
itables  am*îliorations.  Le  Dîctionarium  meelicum ,  accompagnt^ 
deux  anciens  lexiques,  est  aussi  im  de^  livres  de  cette  année. 
[enri ,  craignant  de  se  fourvoyer  dans  une  multitude  de  .locutions 
lédicales  grecques,  soumit  ses  interprétations  et  définitions  à  son 
ivant  ami  Conrad  Gessner,  qui  vécut  assez  pour  l'aider  de  ses 
conseils,  et  pour  lui  témoigner  sa  satisfaction  de  ce  travail,  mais  qui 
mourut  à  la  fîn  de  l'année  suivante.  Henri  fut  au  contraire  aigre- 
ment censuré  par  Jos.  Scaliger,  ainsi  qu'on  peut  le  voir  ci-dessus, 
page  122.  .  * 

Dans  cette  même  amiée,  Henri,  en  un  volume  de  Dialogues  latins 
de  Maturin  Cordier.  donna  un  spécimen  de  Dialogues  grecs,  dans 
l'intention  de  faire  pour  celte  langue  ce  qu'£rasme,  et  après  lui 
Cordier,  avoieiit  fait  pour  le  latin  ;  mais  il  paraît  que  l'on  ne  fut  pas 
tr^  empressé  à  converser  en  grec,  car  Henri  en  resta  à  son  essai. 
E  avoit  compté  sur  plus  de  disposition  des  François  à  accueillir  cette 
tentative  :  dans  une  lettre  ou  dédicace  latine  à  Henri  de  Mesmes, 
qui  précède  ces  Dialogues,  d  insiste  sur  l'aptitude  et  la  disposition 
naturelle  que  leur  donne  pour  l'étude  du  grec  la  conformité  par  lui 
démontrée  du  fran<,ois  avec  celte  langue  ;  et  la  préface  de  la  Confort 
mité  rappelant  ces  Dialogues  comme  une  publication  de  l'année  d'a- 
vant, -  en  une  Epislre  latine  que  je  mei  l'an  passé  au-devant  de 
quelsques  miens  Dialogues  grecs....  -  il  en  résulte  que  ce  volume 
françois,  ayant  paru  certaniement  en  mai  1565,  les  Dialogues,  pa- 
reillement sans  date,  sont  de  1564,  année  de  la  mort  de  Cordier,  et 
non  de  1566.  où  on  les  place  ordinaircmcnt. 


394  HENBI  SECOND. 


Dans  ce  même  livre  de  Dialogues  grecs  Henri  parle  des  Epita- 
phes  grecques  et  latines  de  Robert,  son  père ,  par  lui  composées  et 
magnifiquement  imprimées  [magnificentissime  impressa).  Ileif&it 
aussi  mention  dans  la  préface  du  Traité  de  la  Conforntiiê.  (Test 
ime  grande  feuille  in-folio  récemment  retrouvée  à  la  Bibbothèqne 
Royale,  et  sur  laquelle  voyez  ci-dessus,  pag.  123,  année  1564. 

Ces  Epitaphes,  que  l'on  retrouve  à  la  fin  de  Ârtis  Typograplùw 
Querimoniay  ont  été  réimprimées  par  Maittaîre;  je  les  ai  doraiées 
ci-dessus,  page  346. 

Le  Traité  de  la  Conformité,  qui,  ainsi  que  je  le  prouve,  appar- 
tient au  commencement  de  1565,  fait  voir  que  les  travaux  conti- 
nuels de  Henri  sur  le  grec  ne  l'empêchtrent  point  de  s'occuper  très 
savamment  du  françois.  Cet  ouvrage,  quelquefois  paradoxal,  montre 
une  parfaite  connoissance  de  l'une  et  l'autre  langue,  et  sa  lecture  sen 
toujours  profitable. 

Le  Thucydide  grec  et  latin  vient  clore  la  bste  des  impressions  de 
1564.  Cette  édition,  à  laquelle  Henri  ajouta  un  Index  et  seulement 
quelques  notes  faites  dans  le  cours  de  son  impression,  lui  donna 
cependant  beaucoup  à  faire,  soit  pour  le  grec,  qui  fut  scrupuleuse- 
■  ment  comparé  avec  d'autres  textes  tant  imprimés  que  manuscrits, 
soit  pour  la  version  latine  de  Laur.  Valla,  qu'il  lui  fallut  corriger  en 
mille  endroits,  et  dont  les  erreurs,  jointes  a  celles  du  traducteur 
françois,  l'évêque  Claude  de  Seyssel,  avoient  plutôt  obscurci  qu'in- 
terprété le  difficile  texte  de  Thucydide.  »  , , . .  Tibi  Thucydidem  meum 
latinum,  una  cum  gneco....  mitto.  Quidni  enim  meum  appellem, 
cujus  debetur  maximis  meis  sudoribus  editio  !  &ed  si  féliciter  sudatos 

esse  censebis,  nequaquam  me  pœnitebit.  Quantus  quidem lue- 

rit....  labor....  possis  conjecturam  facere,  quod....  mediis  médis 
hyemis  noctibus  in  medio  Aquilonis  regno  sudati  à  me  fuerunt.... 
totum  diem  partim  domi  cum  variis  typographicarum  operarum  in- 
geniis  altercatio,  rixatus,  tumultuatus,  digladiatus. . . .  partim  foris 
multiplicia  negotia,  eaque  non  admodum  mihi  jucunda  exequutus, 
tum  demum  quum  tenebree  oppressissent,  ad  recognitionem  înterpre- 
tationis  Yallœ. . .  me  conferebam.  -  Lettre  de  dédicace  à  J.  Came- 
rarius  :  ensuite,  dans  son  avis,  LectoH  Thucydidis  studioso^  il  rend 
compte  de  son  travail  : 


HBNRI  SECOND.  395 


V  ...  Hoc  tibi  persuade,  me  in  conquirendis  more  meoveterum  codicum 
Icctionibus  curam  et  diligentiam  quantam  potuerim  mâximam  adhibuisse  : 
nec  minofi  tamcn  cum  religione  quam  in  aliis  quosantehac  edidi  authoribus, 
divcrsas  editionum  superiorum  lectiones  (praetereaB  quse  manifesté  dcpra- 
vat^e  erant)  vel  in  ipso  textu,  vet  saltem  in  margine  retînuisse.  Imo  alicubi 
nimis  etiam  (ut  ingénue  fatear)  religiosus  fui  :  quippe  qui  îpsemet  postea  in 
locis  aliquol,  quum  eOB  per  otium  attentius  cxpenderem,  lectiones  margini 
à  me  appositas  esse  animadvertcrim  quas  in  ipsum  potius  tcxtum  récépissé 
debueram.  Ac  verçor  ne  mea  in  hoc  quoque  reprehendatur  religio,  quôd 
nonnullas  plané  absurdas  expungere  ausus  non  fuerim.  Sed  ita  me  jamprldem 
comparavi  ut  malim  timiditatis  in  rébus  hujusmodi  quàm  audacise  culpam 
snstinere.  Hoc  erat  quod  tibi  primo  loco  exponendum  censebam.  Sequitur 
alterum,  in  re  porvi  momenti  positum  (ut  quidem  pnma  fronte  videri  possit), 
sed  cujus  maximum  esse  pondus,  quotidic  in  legendis  authoribus  experimur. 
Qua  igitur  in  rc  alterum  illud  versatur?  In  interpungendi  ratione.  Quantum 
enim  obscuritatis  buic  autbori,  nimium  jam  obscure  alioqui^ex  praeposteris 
interpunctionibus  accessisse  existimas?  Tantimi  accessit,  meo  quidem 
judicio,  ut  ipsummet  Thucydidem  antehac  multos  suae  historiœ  locos  in 
superioribus  editionibus  legentem,  diu  dubitaturum  et  haesitatunim  fuisse 
existimem...  Si  quis...  roget  an  omnes  prœposteras  interpunctiones  loco  suc 
moverimus,  an  quaecumque  omisss  erant  addiderimus...  tam  exactam  sanè 
diligentiam  nobis  non  arrogabimus. .'.  n 

U  revient  ensuite  à  la  version  latine  de  Laur.  Valla,  et  à  celle  de 
Cl.  deSeyssel  en  françois,  reproche  à  la  premifcre  inscUiam  et  ne- 
gligentiam^  et  ajoute  :  ••  Miror  qui  fieri  potuit  ut  qui  de  latinœ 
linguœ  elegantiis  scripserit,  tam  ineleganti  plenunque  (nequid  gra- 
vius  dicam)  sennone  usus  sit  :  ac  prsesertim  temporum  usum  tam 
pueriliter  multis  in  locis  confuderit.  -  Quant  à  la  traduction  fran- 
çoise,  voici  en  quels  termes  il  la  condamne  :  -  Quid  autem  gallicus 
ille  nobis attulitt  Risumsœpenumero maximum....  Necvero  minus 
iiifelix  (imo  seepe  infelicîor)  illius  (Seysellii)  circa  latina  (Valise) 
quam  hujus  (  Vallœ)  circa  gneca  erat  divinatio.. . .  - 
■  Le  Flofilegium  Grœcorum  Epîgrammatum,  la  magnifique  édi- 
tion des  Poetœ  Grœci  Principes ^  l'Hérodote  latin  ;  et  surtout  le  très 
singulier  volume  intitulé  Jpologie  pour  Hérodote,  rendent  l'année 
1 566  une  des  plus  remarquables  dans  la  carrière  laborieuse  de  Henri. 
Four  le  setil  in-folio  des  Poetœ  Grœci  le  travail  de  Henri  suffisoit 
chaque  jour  au  tirage  de  trois  formes  /  c'est-à-dire  trois  côtés  de 
feuille,  une  feuille  et  demie  [Excmlebatur  tribus  formU).  Il  fit  bien 


3^(1  llENm  SKCONIl. 


plus  encore  pourl.e  Theêmtm»  Grœcat  Hngu/e,  dont  Jes  pa^^t-sej^r 
jjées  de  lettres  et  d'une  correction  inévitabl*?iîi«nt  compliqui^c ,  g^ 

trctenoieiit  cependant  deux  presses  [fhitAms prelis) . 

L'HtTodote  lalin  fut  pour  Heiiri  l'occasion  d'iaiproviâ^  teiim 
t'trange,  celte  Apologie,  dont  le  iljle  aniin^,  souvent  bizam*,  na» 
pittoresque  et  entraînant,  mdgré  de  perpétuelles  redites,  planer. 
auteur  AU  rang  des  bons  écrivains  françois  de  ce  siède,  à  In  «titi- 
d'Atoyot  et  Montaigi  l  de  l'ouvrage,  -âan^  chen^ 

à  établir  un  parallèle  e  fte  production  et  les  Noivlikn 

Hnlmiti,  avec  leaquel  fit  plus  don  rapport ,  je  tlt- 

mnndtTai  à  tout  Itali  t  bonne  foi  laquelle  des  dein 

lectures  il  supporteroi'  ie  ce  volume  de  Henri  ,  ira 

iFun  équivalent  nomb  if  ai  renommé ,  et^  àmoniivb, 

A  t'iinuyeux  Matteo  B 

Quelques  différenct  \  dans  les  exemplaires  de  1'^ 

dition  originale  de  15  étires  et  de  572  pages,  m'a- 

voient  fait  penser  qu'il  pouvoit  y  avoir  deux  éditions  i^us  la  même 
date  et  avec  U"'^  iiiêmL-s  c.-aractî:u'os;  mais  je  me  suis  assuré  du  con- 
traire, ainsi  qu'on  peut  le  voir  ci-dessus,  page  ï  27 . 

Devenue  subitement  populaire  parmi  lers  gens  instruits,  l'Apologie 
eut  roup  sur  coup  une  multitude  d'ôditions,  et  piloria  bien  plus  effi- 
cacement ceux  qu'elle  harcelait,  que  n'avait  pu  faire  le  Compte  reodo 
de  Robert,  Censure  dr^s  Théoloj^âens,  etc.,  qui  n'eut  que  ses  deuï 
éditions,  latine  et  françoise,  et  dont,  pour  cette  raison,  je  réimprime 
dans  ce  volume  la  très  curieuse  préface. 

Le  Recueil  des  Médecins  grecs,  traduits  en  latin,  avec  quelques- 
uns  des  latins,  est  la  principale  production  de  l'année  1567.  On  a  vu 
ci-dessus,  page  127,  (jue  ce  livre  fut  l'occasion  d'une  querelle  avec 
le  médecin  Nie.  Nancel,  qui  garda  rancune  à  Henri,  et  prit  plaisir, 
douze  à  dix-huit  ans  après,  aie  dénigrer  dans  ses  lettres.  Cette  ran- 
cune se  conçoit,  c'étoit  le  médecin  qui  avoit  tort. 

Dans  la  préface  ou  épître  de  ce  volume  des  Médecins  anciens. 
Henri,  qui  alors  étoit  dans  le  fort  de  son  travail  pour  le  Thcsaurvs 
Grœcus,  commence  à  en  entretenir  ses  lecteurs  : 

«  motus,  no  illud  quoqiio  opus  repente  inridoret  in  eos  îeslimatores, 

t|ui  ad  orniniin  iil>  aliiscommissominccnturias  solobanl  eonnivorc,  ad  ip^io? 


lŒNRl  SECOND. 


397 


docadns  oculos  plusquam  Lynceoa  aflîerrp.  Viilgata,  quiu  tune  onmiuai  munî- 
bus  U'n'ltfiiitur,  Lexici»  nil  oliud  orant  quàm  omniforia,  fiwi  omni  cureos 
juiJicio.  toiiiiurL-inutJu  :  Al  V(>r6  in  ^uu  ThesHurOtpraHpniuuui  qw^J  nninui. 
i|<i)>itd  Ik'ri  |H>hiit,  e\  ipftiâ  liaiir^rit  fontibu.4  |t]iiod  fk  Pah^r  pjtiB  itubt'rtuâ  iu 
Uitiiio  âtudioàt;  fL-coral),  oinnû«|ue  suis  atioloribus  accepta  luleril ,  sut»  nu-, 
mine  queoquc  (sivo  antiquum,  &ivo  reoenlem  sivi»  etiani  9ui  temitoris)  de- 
AÎgnançi,  iU  tamen  ut  suiim  passim  judiciiim  intorpon^ret  ;  piwterquum 
etium  quàd  uplissimiim  ia  (lis|>onen(liâ  diviTtiis  H)<:iiifiL:alionibuâdisting:uen- 
disqiii'  eanim  excniplis  onlinem  tonueril  ;  dpnû|utî  praUiriiuain  ipiwJ  in 
iJnguAGnttcik  rcc^rit  [iinnsine  inugno&  propèincnnlibili  li)lHiro}(puHl  innulld 
unquaiii  nisi  in  Mubrdicîl faclutn  fuisse  audiviinus;  clciiui  in uliistlillk-dlinium 
faciu  esse,  Inm  vero  in  Gnecd  ne  fiuri  quidem  posse  nmlti  credidiTiril,  ul 
nimirum  infinilain  illam  verbarum  inultitudineni  ad  certa»  rodices  reduxerit, 
tulamquesinLMilonim  verlKtrum  pn)!Utpiani  Aub  uno  ni^pectu  pusucrit,trittivum. 
abiivuni  proiivum  avuni  ordine  cullocans  :  pro-'ter  htec  oninia,  jam  so  pluriinu 
rt'stituL^sv  a>ïwruit  in  ils,  qu<£suoTb8âaurocumuUiâ  Lexiciâ  communia  âunl; 
multo  vcro  plura,  nlsi  aninius  &  vires  deesseot,  reâtiluturus.  » 

Un  choix  de  huit  pièces  des  trois  tragiques  grecs  est  le  précurseur 
du  î*>ophocle  que  Henri  donna  l'année  suivante  et  d'un  Euripide 
dont  la  publication  rçsta  cependant  en  projet,  et  ne  fut  réalisée  qu'en 
1 602  par  Paul .  qui  s'acqiutta  de  cette  tâche  difficile  en  digne  fils  de 
Henri  Eslienne. 

£n  15G6,  Henri  avoit  débutô  dans  les  impressions  en  langue  hé- 
braïque [)ar  un  Alphabet ,  dont  la  publication  faisoil  au  moins  con- 
noïtre  que  son  Imprimerie  étoit  pour\Tie  de  Iwns  caractères  en  c<;tte 
langue,  à  laquelle  lui-même  n'étoit  pas  tout-à-faït  étranger.  L'année 
suivante,  une  Grammaire  élémentaire  du  même  hébraïsant.  An- 
toine-Rodolphe Le  Chevalier,  qui  avoit  soigné  l'impression  de  l'Al- 
phabet, vint  commencer  l'emploi  utile  de  ces  caractères.  Henri 
avoit  de  grands  projets  sur  les  livres  hébreux:  mais  l'entraînement 
des  éditions  grecques,  les  interruptions .  les  l'carts  de  sa  \-ie  qui 
bientôt  va  devenir  plus  voyageust?  encore,  l'ont  empêché  de  don- 
ner suite  à  ces  projets  et  à  bien  d'autres  d'une  utilité  moins  res- 
treinte. Ses  caractères  hébraïques  ne  lui  ont  plus  servi  que  pour  la 
version  syriaque  du  Nouveau-Testament  qu'il  imprima  ei»  1569. 
avec  la  Grammaire  d'iunn.  Tremtllius  en  celte  même  langue. 

Le  Sophocle  et  ses  notes,  lés  Apophlhcgmcs  grecs,  le  tr^s  curieux 
recueil  in-8  des  historiens  romains,  et  deux  petits  volumes,  miniatu- 


H9H 


f 


ll£NBJ  SECOND, 


res  grecques,  dont  un  est  f  ouvrage  de  lltûpriineur.    ronplisaesit 

avantageu;àeinent3'aimée  I5C8. 

Le  Xouveau-Testiimeïit  grec ,  syriaque  et  ]atiji ,  avec  la  Grwii- 
mairp  syriaque^  Je  petit  recueil  des  Setitenoes  des  comiquc?â  grecs  et 
celui  des  poi^ies  de  Théodore  de  Btze  ,  auroient  sufïi  |>our  touif 
i'uniiée  d'un  homme  moins  actif.  Mais  alors  Henri  étoit  dan«  ]a  chft- 
leur  de  la  composilior  "*■  «'«-•™*»"'^"»  du  The^mirtts ,  vt  ces  djven 
volumes  ne  furent  ic  ûu  grand  travail  de  Lextûo- 

graphie, 

Henri,  pour  (5chapj  ients  des  correspondances îni- 

portunes,  publia  un  o  é  de  beaucoup  de  grec  ,  inti- 

tulé Epistnia  de  suœ  tutu ,  dans  lequel  il  répand  «n 

une  fois  à  de  nombreu  s  pi^ce  est  iiislnictive  et  rare. 

J'en  réimprime  de  loi  ilira,  je  crois,  avec  intérêt. 

imiiri  j'ai  dû  ne  pas  rej  ïudede  pages  employées  à  de»  j 

exaniprd  de  variantes  %  imération  d'erreurs  reeemnues   ' 

dans  diviTs  loxiques  grec?  et  autres  livras  ,  soît  grecs  ,  soit  latins, 
enfin  à  Texposôet  spécimen  de  la  manière  dont  les  mots  dérivéi  et 
les  composés  sont,  dans  le  Thésaurus,  groupés  à  la  suite  des  mots 
simples  ou  radicaux.  Tout  cela  étoit  de  la  science  fort  habilement  et 
fort  à  propos  employée,  mais  elle  a  porté  ses  fruits  ,  et  ces  savants 
détails  auroient  nécessairement  aujourd'hui  très  peu  de  lecteurs. 
Ceux  qui  ont  le  besoin  d'y  chercher  encore  une  instruction  utile 
savent  où  les  trouver,  et  à  défaut  de  l'édition  originale,  peuvent  les 
lire  dans  Ahneloveen  et  Maittaire  ,  qui  ont  réimprimé  la  pièce 
en  son  entier. 

Un  autre  écrit  de  cette  même  année  1569,  Jrtis  Trpographicœ 
Querîntnnia,  est  surtout  dirigé  contre  les  Imprimeurs  qui ,  par  leur 
honteuse  ignorance,  attirent  le  mt'pris  sur  l'art  typographique.  Ce 
n'est  gut're  (]u'une  déclamation  versifiée,  précédée  de  quelques  pages 
rn  prose  plus  curieuses  à  lire  que  les  vers.  Comme  le  tout  est  de  peu 
d'étondue.  je  réimprime  celte  pièce  avec  l'extrait  de  la  précédente. 
On  y  aura  une  idée  de  la  manière  d'écrire  d(!  Henri ,  tant  en  prose 
latine  qu'en  vers.  Elle  a  été  aussi  im|)riméc  par  Almelovcen  et  Mait- 
taire, et  encore  par  J.  R.  Lottin  .  libraire  de  Paris,  qui,  en  1785, 
l'a  donnée  on  in-'i  avec  une  tra<luction  françoist*. 


HENRI  SRCOM). 


399 


.Théodore  de  Bèze  ,  rie>*eim  vieux  et  grave  personnage  ccck^iasti- 
que,  iHoit  peinc^  de  n'avoir  d'autre  édition  de  ses  po(^bies  que  celle  de 
Conrad  Badius  et  Roherl  Es^tienne,  1548.  in-8,  daiià  laquelle 
avoient  été  recueillis  des  vers  amoureux,  ouvrages  de  sa  jeunesse, 
reproduits  ensuite  par  d'autres  Imprimeurs  dans  deux  ou  trois  édi- 
tions in- 16,  sans  date,  Jtl insigne  Capit'ts  mortui  ^  malgré  l'auteur, 
et  pour  le  compromettre ,  disent  quelques-uns ,  selon  d'autres ,  dp 
son  consentement  non  avoué.  Ils  fiirenl  exclus  de  la  réimpression 
de  Henri,  1560,  in-8  .  qui  est  en  outre  au^mcntt^e  et  beaucoup 
corrigée. 

Malgré  le  surcroît  de  travail  exigé  par  la  prochaine  apparition  du 
Thenonrnsy  Tannée  1570  est  encore  riche  df  plusieurs  importants 
\olumes  :  le  texte  grec  d'Hérodote,  dont  la  version  latine  est  de 
I5GG,  Conciones  ex  hisioricis  grcecis  et  itt/inh,  Diogène  Laercc, 
un  recueil  d'épigrammeâ  latines  traduites  de  l'Anthologie  grec- 
que, elc. 

En  1571 ,  de  même  qu'au  théâtre  la  veille  de  certaines  grandes 
représentations,  ïlelâche.  Le  Thésaurus  imprimoît  ses  dernières 
feuilles  ;  la  préparation  et  l'arrangement  matériel  de  ses  nombreux 
volumes  et  de  ceux  du  Plutarthus  in-8,  oceupoiênl  le  temps.  1'»- 
pace,  et  sans  doute  aussi  absorboîent  les  moyens  pécuniaires,  et 
cette  année  ne  compte  aucune  éditictn. 

Le  Thésaurus  n  étoit  pas  le  seul  grai»d  ouvrage  que  Henri  devait 
mettre  en  lumière  dans  cette  année  1572,  qui  lui  assure  des  siècles 
de  renommée.  Outre  neuf  autres  volumes  ayant  chacun  leur  impor- 
tance, de  cette  même  année  est  le  Plutanjue  in-8  en  entier,  «Mition 
modèle  qui  fut  long-temps  supérieure  a  toute  autre  i^ition.  soit  des 
Vies,  soit  des  Œuvres  mêlées.  On  lui  a  trouvé  de  nombreux  défauts, 
mais  ses  titres  à  l'estime  sont  plus  nombreux  encore;  et  les  savants 
qui,  par  une  succession  de  travaux  plus  ou  moins  heureux,  sont  par- 
venus à  la  reléguer  dans  la  catégorie  des  textes  que  Ton  vénère, 
HMiis  (juc  l'on  peut  ne  plus  autant  consulter,  ont  payé  leur  tribut  de 
respect  à  l'infatigable  et  habile  Imprimeur-éditeur  à  qui  elle  est  due. 
Ce  que  surtout  on  reproche  à  Henri  pour  celle  édition,  c'est  de  ne 
|jas  avoir  désigné  les  manuscrits  et  autres  sources  qui  lui  ont  produit 
une  multitude  d^  variantes;  et  quelques-uns  voudroient  mfércrde 


iOO  HENRI  SECOND. 


cette  réticence  que  son  intention  a  été  de  donner  plus  libre  carrière 
à  sa  sagacité  ou  témérité  conjecturale.  Quoi  qu'il  en  puisse  être, 
pour  ce  livre  comme  pour  tant  d'autres,  il  a  su  faire  beaucoup  mieux 
que  ses  prédécesseurs  et  que  plusieurs  de  ceux  qui  Tont  suivi  :  c'est 
de  quoi  on  doit  lui  tenir  compte. 

Nous  voici  arrivés  à  la  grande  époque  de  la  carrière  typographiqae 
et  éruditc  de  Henri,  à  la  publication  de  son  grand  œuvre,  de  ce  livre 
prodigieux  qu'il  a  su  faire  sortir  des  mille  et  mille  retraites  dans  les- 
quelles la  plupart  de  ses  mots  étoient  ténébreusement  cachés.  Ce 
phénom^ne  intellectuel,  pour  être  sainement  jugé,  ne  doit  pas  être 
mis  en  parallèle  avec  telles  autres  productions  dont  l'esprit  humain 
s'honore  à  si  juste  titre,  et  qu'il  place  au  plus  haut  rang  dans  son  es- 
time. Ce  n'est  point  l'enfant  d'une  brillante  et  riche  imagination, 
œuvre  d'un  poétique  enthousiasme,  non  plus  que  la  vaste  conception 
d'un  philosophe  ou  d'un  historien  des  nations;  mais,  pour  n*être 
qu'une  compilation ,  un  assemblage  de  mots  et  de  leurs  défini- 
tions, etc.,  travail  qui,  à  première  vue,  sembleroit  n'être  qu'un  la- 
beur presque  mécanique,  tâche  d'honnêtes  ouvriers  Uttéraires,  la 
haute  intelligence  de  son  auteur  en  a  formé  la  combinaison  avec  une 
sagacité  qui  met  ce  livre  dans  le  rang  des  œuvres  de  génie. 

Il  étoit  cependant  impossible  que,  dans  la  première  publication 
d'un  tel  ouvrage,  et  malgré  la  richesse  de  ses  nomenclatures,  l'exac- 
titude de  ses  définitions,  de  ses  étymologies,  tout  immenses  et  inap- 
préciables qu'elles  pussent  être,  il  ne  restât  point  un  grand  nombre 
de  lacunes  à  remphr,  des  erreurs,  de  faux  jugements  à  redresser  ou  à 
faire  disparoître.  Il  y  a  un  siècle,  on  l'a  tenté  dans  un  volumineux 
Supplément.  D'autres,  venus  plus  tard,  ont  voulu  reprendre  en  son 
entier  tout  l'ensemble  He  l'édifice  ;  mais  dans  leurs  efforts  pour  le  com- 
pléter et  le  parfaire,  ils  l'ont,  en  plus  d'un  endroit,  embarrassé  par 
d'inutiles  accessoires. . .  Henri  l'avoit  prévu.  »  . . . .  Metuo  certe  ne. . . 
voces...  quamplurimas...  commentitias  aut  quoUbet  modo  roendo- 
sas ,  quas  ego  relegavi ...  in  meum  etiam  illum  Thesaurum  intrudant.  *• 
Epistola  de  tuœ  Typographiœ  statu.  Quelques  pages  plus  loin,  il 
manifeste  encore  la  même  crainte  :  mais  espérons  que  ce  trésor  de 
patience,  de  savoir  et  d'un  sens  exquis  de  critique,  existera  un  jour 
purgé  de  ses  fautes,  enrichi  de  ce  qui  lui  manque,  et  féliciton^noos 


HENRI  SECOND. 


m 


de  co  (|ne  celte  seconde  cn^aLio»  aura  été  accomplie  dana  la  patrie 
de  Henri  Estienne,  où  d»ijà  elle  est  si  heureuseintïnt  avancée  tjue  son 
entier  achîïvement  ne  peut  se  faire  long-temps  attendre.  Quelles  que 
puissent  être  les  nouvelles  richesses  dont  on  parvienne  à  doter  ce 
Lexique,  n'oublions  cependant  pas  quelle  prodigieuse  différence  existe 
entre  les  difficultés  de  première  exécution  et  celles  des  soins  ultérieurs 
d,  riches  d'observations  séculaires,  procèdent  séparément,  par  in- 
dividualités, réparent  à  l'aise  chacune  des  plus  foibles  parties ,  et 
s'avancent  pied  à  pied  dans  une  voie  si  habilement  tracée. 

U  est  très  vrai  que  le  plus  llatteur  succès  d'estime  vint  accueillir 
(^and  ou\Tage;  mais  cet  autre  succès,  récompense  bien  due  à  de 
louables  efforts,  le  succès  d'argent,  ne  vint  pas  même  rendre  À 
'Imprimeur-auteur  les  avances  de  son  papier  et  de  ses  fonctions  ty- 
pographiques*. Ce  livre,  dont  le  prix  de  publication  ne  nous  est  pas 
indiqué,  étoit  nécessairement  cher  et  hors  de  la  portée  de  beaucoup 
de  ceux  qui  l'auroient  le  plus  désiré.  Aujourd'hui  même  que  les  li- 
vres sont  prodigieusement  répandus  ci  les  biblioth&que8  bien  plus 
nombreuses,  il  y  a  tels  ouvrages  de  publication  utile,  nécessaire, 
desquels  le  public  acheteur  ne  viendroit  jamais  rembourser  les  dé- 
penses. Ils  n'existeroient  point  ou  niineroient  leur  éditeur,  si  un  Gou- 
vernement paternel  et  tklairé  ne  venoit  plus  ou  moins  aider  les  utiles* 
fabrications  qui  ont  lu  chance  presque  certaine  d'un  produit  inférieur 


*  Le  négoce  de  Hmri  avoil  tvpriKljnt  grand  besoin  d'iinr  hciirrusr  r(  prompte 
rcntrve  de  cm  dépenies  ;  U  lui  nvMt  Ullu  du  courage  pour  n«  pas  t'arréier  en 
ehemin.  Voiri  rp  ipiVji  )U5  i)  éerivnil  daiu  wu  èpilre  k  Hrurî  ilr  Mi*MHrf ,  m 
t(te  de  b  Conrormité  du  fran<;où  avec  le  grec  :  «  ...  Totu  ayaut  de  lonj;  Icmps  donné 
Mpéranne  d*uu  gmnd  The&aur  de  la  lao^ie  Grecque,  H  non  seuleiDeinl  k  vous  eC  i 
ploBCvre  antres  de  n*  nation,  mais  aussi  i  Iteaitroup  d'islrani^ers, ...  je  vous  veux 
dédaiw  l«aemt  de  oeit  aftûrc:  c'est,  qu'il  est  bini  vra^,  que  d'une  part  b  pcsan- 
Iflnrde  cest  ouvrage  me  fait  rraimliv  «i  ctrclier  des  dèlait,  si^arhaiit  qu'i-Df  mr  fera 
|)lo]rerlet  reins  :  mtis  d'autru  part  ta  pesanteur  de  la  perte  qn'il  me  fauMra  porttT  à 
faulio  tl«  poursuivre  IViilreprise  de  cest  ouvrais  (à  cause  d'une  grosse  somme  d'argent 
a^agée  aux  préparatib  d'icduy).  me  donne  une  seconde  crainte,  laquelle  estant  pluA 
ffnod« ,  chaase  la  première  vi  m*af;iiîllnanc  &  hazarder  et  avanturer  U  foibleur  de 
aw»  rdns.  V*  que  l'expineiKv  mocutrera  (aver  l'aidr  dr  Dieu)   plustosi  qu'on  n« 


«I 


i03 


ÏIENBI  SECOND. 


à  ce  qu'elles  doivent  coûter.  Tout  cela,  sons  être  alorH  d<^montr4«l^ 
formulé  en  axiomes  d'écoTîomie  cottmjfjc.iale,   ii't^toU  pas  mai 

du  temps  de  Henri  que  de  nos  jours,  ItHoit  plus  encore 
monde  instruit  et  littéraire,  il  ne  se  trouvojt  peut-être  réeUniil; 
pas  jissez  de  personnea  ayant  etx  même  tâmps  pouvoir  et  voulo^  à. 
fairi' l'acquisition  df^ce  dispendieux  ouvrage  ;  aussi  Tabrégé  qoifofit 
âiitjuitrmért^ent  l'ait  par  un  scnbe  infidèle  de^inl-iî  pour  H( 


ruineuse  concurrence, 

si^T^aK^  le  procédé  ini 
pntron.  à  son  maître, 
^tant  pas  accueilli,  «M 
origfiiial.  comme  sa  cr 
sa  préface  l'idée  fondai 
pusL^ïî  îi  ia  suilo  de  leu 
ces. . .  in  unum  veluti  fa 
assiçiiavi  :  huic  reliqi 


d  sans  remède.  On  a 
gtîapula  qxii.  présentant 
'ftbrégi'^  du.  T/tesaunu^ 
iil.  l'imprime  ocHname  oui 
mgit  point  de  s'attribnw 
groupé  les  dénvé^  et  \m 
,..  Omne.s  ejusdem  ori| 
0^  ;  primarisD...  prîmuml< 
,..  certo  ordine  digcstan 


junxi,..  singula  ad  suuîn  pnmitivum  rPVDcavi...  Etjma  ex  aptimii 
quibusque  scriptoribus  desurnpta  adscripsi.  »  II  contîniie  aîtiià  à  pn)- 
clamer  comme  siennes  et  l'idée  et  l'application  du  système  adopté 
par  Henri  pour  la  combinaison  du   Thésaurus*.  W  ajoute  ensuite 


'  Voici  roinnicnt  Ht'iiri .  ilniis  son  Ep'istola  ad  Lectorem ,  du  premier  volume, 
expose  en  i)iiui  consiste  celte  comltînaisoii,  de  quelle  tilililé  il  la  croit ,  et  comment  il 
Ta  exécutée  :  "  Ut  .niiten»  et  ipse  tie  liai-  sjh^  mea  deque  opinione  quam  coorepi  jtidi- 
cîum  ferre  possis,  aiidi  obsccro  qua;  iii  Iioc  opère  prasliterini,  et  in  quibus  potis&imtUD 
pra^^tnndis  sudaverim.  Priniùm  qiiidem  ineii  4>st  iicc  priiis  aiidita  vocum  Gnecanm 
dispositio,  qiia  e^rtim  rnaviiiia  pars  ad  suas  ori^'iiies,  tanquam  rivi  ad  suos  font»,  vd 
slirpeA  ad  suas  radiées,  revoeautur  :  qua  4!eri\ala  Qonnunqiiam  ducenta,  interdum  Ht- 
ceuta  ad  uniim  primitivum  ita  rcdiicnntnr  ut  iiitcrim  ne  ipsa  quidem  permixtim  col- 
loceulur,  scd  in  ccrios  ordines  dislribuantur.  Hax  autem  séries  (propter  quam  indiof 
opus  huic  Tliesauro  fuit,  ut  etiani  in  pra;fatioue  illi  prxfixa  docuî)  vix  dici  potest  quàin 
multa  tuijiis  lin^un;  .studiosis  affere  cominoda  et  adjunicnta  possit.  Tria  quidem  crrtr 
afferl  loDgè  maxima  :  <pi6d  lectur  magno  laborc  qua^rendi  pcr  diverses  sparsa  loci», 
et  eadem  in  diversiis  legendi,  levetur  :  quôd  à  primilivis  derivativa  dignoscat,  et  quo- 
modo  farta:  sint  derivationes,  primo  aspectu  inlueatur  :  quod  uno  eodemque  looo  et  in 
promplu  i)âl>eal  qufp  muluam  quodammodo  lucem  sibi  aflerant,  et  sese  mutuô  expti- 
cenl.  Adde  quod  hffc  séries  Hiliores  (ut  ita  dicam)  redd«rc  videtur  Graecje  linnue  di^i- 


HENRI  SECOND. 


i03 


[u'aprbs  avoir  employé  lieaucoup  de  lemps  à  achever  son  ouvrage, 
absolventh}  opère,  il  avuit  |)ar  ha>iard  eu  coniioi&sance  de  ce 
ique  ;  qu'à  la  vue  du  tilre  il  avoit  d'abord  jug<^  son  travail  inutile, 
is  qu'un  plus  mûr  examen  et  les  conseils  de  ses  amis  l'avoieiil 
îterminé  à  le  mettre  ei»  lumit're.  -  In  hoc  opère  abdolvcndo  quuro 
lurimum  temporis  contrivissem. ...  incidi  fort^  in  Thesaunun  ab 
[enrico  Stephano  conatructum  ;  cujussola  inscriptionelecta.  existi- 
ivi  me  actiim  egisse.  Verùm  quum  Thesaurum  illum  penitiliiis 
itrospectum,  pneter  olia  mulla  à  meo  consilio  discrcpitanlia,  diversu 
iam  ab  eo  quem  secutus  fueram  ordine  scriptum  ftiisse,  re  ipsu 
'cognovissem,  idque  amicorum  oculis  subjecissem,  ennim  judicio  fre- 
tus,  multisque  rationibus  adductus,  ha?c  tandem  in  iucem  prodire 
permisi.  At  vero.  ne  Thesauri  illiuâ  Herculeo sanê  labore  compositî, 
autorem  bene  de  literis  mcritum  débita  laude  fraudare,  aut  me  alie- 
nis  piuiiiis  vendilare  vidcar,  quid  illi  occeptujn  feram .  fateri  non 
gravabor.  Quum  enim  in  eo  ïhesauro  tanquam  in  penu  locuplelis- 
simo  dictionum  vim  et  proprietatem  meliùs  exprimi,  significatione» 
distinctiùs  colîocari  ,  pluribus  apliori  busqué  exemplis  confirmari  , 
diversas  construrtiones  diligentiii3obser>ari,  deniciuequœ  tum  vete- 
res,  tum  recentiores  Lexicographi,  Scholiastaï.  Grammatîci.  et  alii 
in  grœcs  linguœ  cognitione  excellentes  viri,  ad  hoc  argumentum  per- 
tinentia  scripserunt.  pleniùs  contineri  et  accuratiÏLs  quàm  in  supe- 
rioribus  Lexicîâ  collata  exhiberi  comperissem,  ea  inde  poUssimum 
deprompta  meo  mstituto  accommodavi....  Sicut  in  eo  Theaauro 
multa.  vocabula  adjecta  sunt  qua;  in  aliis  Lexicis  desiderantur...  - 
Ce  livre,  que  si  tardivement  il  aperçoit  par  hasard  après  le  sien 
fait,  ei  dans  lequel  cependant  il  est  bien  îovcé.  d'avouer  qu'il  a  ph& 
à-peu-près  tout  ce  qui  compose  son  Compendium,  c'est  précisément 
ce  grand  Lexique  dont,  pendant  plusieurs  amiées,  il  a  copié  au  net 


tia.s  :  vx  (juaB  autea  locupletisùiiu  vcrborumquc  ornais  geoeris  Foecuadi&suna  rsK  vimi 
tvl,  ut  iumUo  rlum  ](M-uj)Mior  fdt-iindioniuv  quàm  crediU  sil  coinpchalur.  «  El  quel- 
ques Ugnrs  plus  lois  :  ••  ...Utuum  Uisposiboucin  illom  nuhia»errrc  duo  puMinn  :  uli- 
uim  uihil  milii  ilebcret  :  twc  me  tue  durem  esse,  wd  dauoiutraUiD  ab  alio  quopiam  se- 
qui  oportuiasTi...  Quum  iimiti  fA  parli*  viam.  \el  (kiUiu  %uniin  îiiexplirjbikMii  firo- 
n*m  n  Ul^vriitilieo  umilcm  cvniacin,  quuoiodo  uon  hcsissev?» 


404  iîESm  SËCOMn. 


la  rédaction,  et  plus  d'une  fois  corrigé  les  épreuves.  Que,  reWpr 
Henri,  Scapula  se  soit  Dt^aritnoins  impriiïK^,  annonçant  son  afcrr 
du  Thésaurus  conime  plus  usuel,  et  surtout  plus  achetable,  an lumt 
il  ne  se  seroit  pas  souiDé  d'un  mensonge  auquel  «  du  reste,  pcraotoK 
ne  s'est  laissé  prendre. 

Lps  privilèges  que  j 'ai  indiqués  pages  1 35  et  !  39 ,  accordes  par  l" 
rai  Charles  IX,  en  1561,  et  parreflapereur  Maximilic^  II,  en  lj"ti. 
ïrcfTrnyërent  pas  le  s  IMluel»  en  cas  de  poor^^f. 

ils  auroient  peul-être  |ter  sans  effet  ;   ces  sortes  df 

dipluriies  paroissant  ictes  de  courtoisie  prottctwin 

que  dea  garanties  séi  Boncemoient  non-setiiemmlle 

T/icsfi(trus,  maisaus  itarque.  Les  G lossarta tutoie 

sont  point  metitionné  Si .  ce  (jui  peut  &ife  ooftdoR 

que  ce  fut  seulemenl  n  de  Timpreision  du  TJwjtt» 

r/is  que  Tidée  viïit  à  r  les  Glo^aii^es.  I 

Dans  le  pamphlet  t  tique  la  labnité  de  Juste  1j|M  I 

alors  si  renommé,  DeJ.  L.ipsii  i^uimitale  Pnlœjttra  prima,  laSâ*  ] 
on  trouve,  pages  51  et  220,  un  bout  de  dialo^e  et  quelques  tks 
grecs  et  latins  dirigés  par  Henri  contre  Scapula  ;  vengeance  bien  in- 
nocente d'une  déloyauté  qui  lui  étoit  si  nuisible.  Les  voici  : 

K-ENopHii.iîs.  Sed  ciir  hase  et  ali;t  quàni  plurima  ad  Graec«  linguaea^i- 
tioneiTi  pcrlincntia  quai  alibi  postoa  dixisti,  inThesauro  tuo  tacuiati  ? 
■  coRONELLus*.  Pracvidcram  futurum  ut  in  multomajoremmolem  opusillod 
cxcrosccret.  Quaîdain  etiam  (ne  quid  tibi  dissimulem) ,  in  mentem  mibi 
tum  non  veniebant  :  et  quideni  nonnulla  quoque  eorum,  quae  tamen  jam alibi 
scripseram.  Tantum  enim  negotii  indogatio  radicum  mihi  facessebat,  quuma 
nemine  unquam  via  ad  rem  Utm  difficilem  fuisset  patefacta,  ut  hoc  memOTÎam 
qiioque  saîpe  interturbaret. 

K^NOPiiiLus.  Qiiamvis  plurima  non  ex  iis  quae  cœleri  dixerant,  sedexis 
qua?  otxcÔEv  (ex  te)  aflferre  valde  fructuosè  poteras,  a  te  fuerint  prsetermisga, 
fuit  tamen  quidam  Scapula  ,  qui  ex  illis  etiam  ipsis  de  quibus  lectores  ipee 
monuisti,  et  de  quibus  moneri  erat  perneressarium ,  prorsus  omisit. 

coRONELLUS.  Invertit  ac  [lervertit  mult^i  eorum  quœ  a  nne  dicta  fuenint, 
dum  nieani  mentem,  atque  id  ,  quo  utor,  artificium  non  assequîtur.  Addidit 
absurdissimas  et  ineptissimas  aliquot  etymologias ,  quas ,  quod  taies  esse  vi- 
deram ,  de  industria  proelermiseram. 


Coit>itvllu.s  f.<(t  II*  iiuni  S(cpltanti5  i\\n^  dans  n-lle  variante,  esl  toitt-à-fait  taliniiîc 


HBNBI  %COND.  i05 


Opus  redegit  qui  iUud  in  compendium , 
Impeadium  in  eo  temporis  qtiam  maximum 
Fecisse  dicît;  vellet  id  pensare  nos 
Suœ  crumens  maximo  compendio. 
Lectonun  at  ille  maximo  dispendio 
Contraxit  opus  id ,  impoeuit  et  omnibus. 
Pœna  irrogetur  haie ,  at  non  gravis  tamen , 
Tantum  esse  dignum  dixerim  suspendio. 

Opxia  iriorroc  nxftin  yXâwriç  leâwvntv  ipaurraTf 

AXXci  irovouç  xiç  liihvç  èirtTcpvot^  irÂuriv  tpcarrcùç 
É^Xa^ofôç  yXômiiç  ^fià  Scirioroi  to^uâv. 

Non  potuisse  me  a  Musa  mea  impetrare  ut  de  tanta  epitomograpbi  injuria  tam 
longo  tempère  sileret,  testata  est  publiée  posterior  illius  operis  quod  Thésau- 
rus Lânguœ  grœca  inscriptum  est ,  editio. 

Quidam  iinn{&vwv  (discerpens)  me,  capulo  tenus  abdidit  enaem  : 
^er  cram  a  Scapulis  y  sanus  at  hue  redeo. 

AUudo  ad  vocem  Scapuia,  qu;fi  oomen  est  iHius  epitomographi ,  duobus  mo- 
dis,  in  voeabulo  scapulis  et  in  voce  capulo. 

Quant  à  une  réimpresson ,  posterior  editio ,  qu  auroit  faite  Henri 
très  peu  d'années  après  sa  première  publicaticm,  bien  qu'évidemment 
il  y  fasse  allusion  dans  les  lignes  qui  précèdent»  et  que,  sur  ce  témoi- 
gnage, qui  pouToit  sembler  incontestable,  Maittaire,  page  355 ,  dise  : 
-  Posteriorem  illius  Thesauri  editionem  prodiisse  tam  certum  est , 
quàm  que  prodierit  anno,  incertum ...  •<  il  est  maintenant  démontré 
qu'il  y  a  eu  réimpression  de  feuilles,  de  beaucoup  de  feuilles,  mais 
point  une  seconde  édition.  Voyez  ci-dessus,  page  138. 

Voici  des  vers  qu'on  lit  dans  le  premier  volume,  à  la  sixième  et 
dernière  page  de  l'Ëpître  dédicatoire  de  Henri  à  l'empereur  Maximi- 
lien  U ,  au  roi  Charles  IX.  à  la  reine  Elisabeth  ,  et  aux  princes  . 
comtes,  etc. ,  de  l'Empire,  plus  dix  autres  dont  quatre  grecs  et  six 
latins  qui,  dans  les  exemplaires  datés  de  1572,  sont  sur  le  titre  du 
premier  volume. 

HENR.  STEPHANUS  DE  HOC  THESAURO. 

Hie  Thésaurus ,  hic  est ,  tua  quem  Gennania ,  Caesar , 
Hicquem,  Carie,  optât  multis  tua  Gallia  votis, 


iOti 


HENRi  SECOND. 


Hk'  illis  Thcâauro  Arabuiu  prttksior  orntii . 

Fiictoli  îturirorts  fiiLTÎt  mage  charus  iiivnii^ . 
{^ralior  Eoo  veuîentlbua  icqiioi'ei  gemmifi. 
Gernianos  ergo  hic  Gallownii*  beabil ,  cl  Atiglus  : 
At  me,  cujiis  Opes  tandem  eoiisiimpait  o|>jntaâ, 
VeâLrum  GSi  {ait  vobis  ainl  reloua  Insato)  boare. 


tn8p«rata  aliosTh 
l'erre  reperli>ri  :  ( 
Paupcriem ,  vilec 
At  me  tonlrà  ino. 
Thésaurus,  gazas< 
Si  tomcn  bic  anio 
Cnnciliare  inihi  (q 
Tuin  verù  haud  at 
Feceril  id  vulnus, 


Bl^  fugari 
arior  a/ce, 
t  divile  fBcIt 
fmii  avitas. 
tclusque  bcDi|tDtinj 
\)  valebit , 
ÛMt\  Pelîa^  liofila, 
ibilur  idem. 


ije  eoMfii, 


©iiq-cry^cv  yit'ou^i;  ÀmtpaToç  lEinv  ŒpffTTPVj 
AaA    5ui  uTiatzupoij^  VTîCTOtuûQ;   àlt-ijûptii,  oûiçtoç' 

Thr'^iuri  mom{into  iilii  iJilant  bt^antqiip, 

El  liK-iiJtit,  OcËâum  qui  [iriùs  Irijs  eri^L. 
Al  Ttif'SJiJiLii  îiio  ïiu'  L'X  divile  rïiiliJit  tgiTniim . 

El  fiiL-il  ut  juvcru'iii  riiL;ii  seiiili^  arut. 
;^C'[]  riiihi  frpiini  tcvii  l'-^Ij  levi:?  pïïL  j;sçLun:i  juveaLae, 

Judifio  haiJil  lc\  i;?  fst  si  hilxir  iïjtf  luo. 

Après  la  publication  du  Thésaurus  une  nouvelle  ère  sembîe  com- 
iiiL'ncer  dsin^  la  \ïq.  de  I-bi-nri,  Ix'  dt'pliiisir  peut-être  de  se  trous'ti 
pcrpétufllenit'iit  eu  prt'sence  d'une  itjasse  de  volumes  qui  se  Vfio- 
doieiit  mal,  \\i  U^suin  d'efforts  exLraardmairi.râ  pour  les  faire  drctilef 
au  dehors},  dan.srAlIeinagîiu,  et  surtout  j^ïar  le  mouvement  de  la  foiîc 
de  Francfort  rjui  alors  otoît  le  rendez-vous  des  libraires,  comtûp 
l'est  devenue  celk*  de  Leipsirk.  i-l  iiiêine  avec  plua  de  libraires  évt^y 


HENRI  SEœND.  407 


gers  à  l'Allemagne  que  Ton  n'y  en  voit  maintenant;  c'étoient  là  des 
motifs  bien  déterminants  pour  se  livrer  à  la  vie  nomade  qui  avoit 
pour  lui  tant  de  charmes.  Il  y  trouvoit  aussi  l'occasion  de  continuer 
ses  habituelles  investigations  de  manuscrits  et  antiquités  littéraires , 
ses  démarches  auprès  des  savants ,  toujours  dans  la  vue  d'obtenir 
des  secours  et  des  renseignements  utiles  pour  ses  éditions  sous  presse 
ou  projetées.  Ses  excur^ons,  qui  recommencèrent  alors*  non-seule- 
ment en  Allemagne,  mais  en  France,  et  qui  furent  tant  de  fois  réité- 
rées, étoient  quelquefois  très  longues,  et  de  plusieurs  années.  Il  en 
fut  ainsi  jusqu'au  moment  de  sa  mort,  qui  eut  lieu  hors  de  son  do- 
micile. Dans  les  années  1573  et  1574,  Henri,  outre  le  Terentius 
Farro  et  X  Apollonius  Bhodius ,  donna  plusieurs  volumes ,  soit  par 
lui  compilés  ou  traduits  et  mis  en  ordre ,  Virtutum  Encomla ,  /fo- 
méri  et  Hesiodi  Certanien^Poesis philosophîca,  etc.,  soit<presque 
entièrement  de  sa  composition,  teisqaeFrancofordienseEmporium. 
Ce  recueil,  dans  lequel  se  trouvent  plusieurs  pièces  assez  singulières, 
est  devenu  rare  :  il  est  curieux ,  mais  sans  être  cependant  de  ces 
livres  dont  on  ait  à  désirer  la  réimpression.  Les  scholies  anciennes 
de  l'Apollonius  sont  celles  de  l'édition  première  de  Florence ,  1 496 , 
in-4 .  Sur  le  titre  de  son  volume,  Henri  fait  savoir  que  par  ses  notes 
on  pourra  connoître  «  quantam  in  hanc  editionem  contulerit  diligen- 
tiam.  »  S'il  est  un  peu  libéral  de  ses  propres  louanges,  au  moins 
sont-elles  justifiées  par  le  mérite  réel  et  la  correction  scrupuleuse  de 
l'édition.  Elle  se  distingue  aussi  par  l'intelligente  exactitude  de  la 
ponctuation,  si  incertaine  dans  beaucoup  d'éditions  de  ces  temps-là. 
Quant  au  Terentius  Farro  de  1573 ,  on  sait  que  ce  qui  lui  a  fait 
accorder  quelque  préférence  sur  l'édition  suivante  de  1 58 1  est  l'inser- 
tion de  plusieurs  vers  latins  de  Muret,  parlui  envoyés  comme  anciens 
à  Joseph  Scaliger,  qui  les  crut  d'un  vieux  poète  comique,  et  les  im- 
prima comme  tels,  page  211  de  ses  notes.  L'irascible  érudit ,  irrité 
contre  Muret,  qui,  par  cette  plaisanterie,  l'avoit  blessé  en  l'endroit 
le  plus  sensible,  ses  prétentions  à  un  savoir  miiversel ,  fit  contre  lui 
les  deux  vers  suivants  : 


Qui  rigidœ  flammas  evfiâerat  ante  Tholoese , 
Rumetos,  futtko^  ^endidil  iHe  mihi. 


40S  HENRI  SBGOND. 


Voici  ces  vers  que  Scaliger  crut  de  Trabea,  et  dont  il  Idœ  bctt- 
coup  l'élégance  :  ils  ne  reparaissent  point  dans  la  réimpreasiao  de 
1581. 

Hcre,  ai  querelis,  qulatn,  fietifaas 

Medicina  fieret  miaeriis  mortalium , 

Auto  perandae  lacrymae  contra  forent. 

Nnac  haec  ad  minuenda  niala  non  magis  valent 

Quàm  naenia  prseficaB  ad  excitandos  mortuos. 

Res  turbidffi  consilium ,  non  fletum  expetunt. 

11  les  compare  à  d'autres  vers  de  1*  Œnomaus  du  poète  Acoas, 
avec  lesquels  ils  ont  à  la  vérité  beaucoup  de  ressemblance,  et  que 
probablement  Muret  connoissoit  fort  bien,  ainsi  que  trois  vers  gna 
de  Philémon,  auxquels  Scaliger  croit  ceux  de  Trabea  emprontés. 

Yen  <fi4cctus. 

Nam  si  lamentis  allevaretur  dolor, 
Longoquc  fletu  minueretur  miseria , 
Tarn  turpe  lacrumis  indutgere  non  foret, 
Fractaque  voce  Divûm  obtestari  fidem , 
Tabifica  donec  pectore  excesset  lues. 
Nuoc  heec  neque  hilum  de  dolore  detrahunt, 
Potiusqne  cumutum  miseriis  adjiciunt  mali , 
Et  indecoram  mentis  mollitiem  arguunt. 

Voici  les  trois  vers  de  Philémon  : 

Ae(  Jô  xXouffac  Toû  irovcTv  iirerûcTO, 
HXXarîopiO'  &*  Jdopuaf  Jovtcç  xpujtov. 

Sans  qu'il  y  ait  à  recourir  à  Accius,  ni  à  Philémon,  ne  seroit-«e 
pas  tout  simplement  des  vers  suivants  de  Mellin  de  Saint-Gelais  que 
Muret  aurait  pris  Tidée  de  ses  six  vers  latins  qui  leur  ressemblent 
beaucoup. 

Si  pour  se  plaindre  et  pour  larme  jetter 
On  pouvoit  rompre  un  malheur  survenu , 
Les  pleurs  devroient  poids  de  l'or  s'acheter 
Comme  sur  tout  remède  cher  tenu. 
Mais  puisqu'un  mal  ne  peut  n'estre  advenu , 


HENRI  SECONn. 


m 


Soil  qu'en  pleurionit,  ou  riond  Jour  cl  nuit , 
De  quoy  nous  sert  se  plaindre  et  mener  bruit 
Et  nous  donner  nouveaux  maux  et  nkirme^, 
Si  n'est  ainsy  qu'un  arbre  porte  fruict, 
Ainsy  douleur  doit  apporter  dos  larmeâ. 

Une  même  pensée,  et  surtout  ai  elle  est  naturelle  et  juste,  peut 
1res  bien  être  venue  ù  plusieura  personnes.  Voici  quelques  lignes  du 
cardiiiiil  Bona  dans  le  Chemin  du  Ciel  :  le  savant  et  pieux  Cardinal 
n'avoit  peut-être  jamais  lu  les  vers  d'Accius,  ceux  de  Muret,  non 
plus  que  les  vers  françois  de  Saint-Gelais,  ni  le  vieux  fragment  grec 
de  Philemun,  et  cependant  il  a  pensé  à-peu-prfes  comme  eux  tous. 
C'est  que  tous  ont  eu  une  iilée  juste. 

•  Que  si  votre  douleur  peut  vaincre  le  malheur  qui  vous  accable, 
passez  tous  les  jours  dans  les  pleurs,  passez  la  nuit  dans  la  tristesse, 
que  votre  douleur  exerce  sur  vous-même  toutes  sortes  de  cruautés 
[  Mais  si  les  larmes  sont  inutiles,  si  les  pleurs  ne  diminuent  point  les 
^Knaux,  apprenez  à  vouâ  gouverner  vous-même...  -  p.  125. 
^V  L'année  (575  vit  plusieurs  publications  dont  la  plus  remarquable 
^KSt  la  moins  volumineuse  :  c'est  le  -  Discours  merveilleux  de  la  vie , 
^Kctions  et  déportements  de  Catherine  de  Médicis,  -  in-8,  de  164 
^pages,  avec  date  d'anni'e.  sans  nom  d'Imprimeur.  Ce  pamphlet 
ou  liMIe.  comme  on  voudra  le  nommer,  et  qui  est  généralement 
mais  sans  preuves  positives  ",  attribué  à  Henri .  en  compagnie  peut- 
être  de  Théodore  de  Bèze,  fit  tout  le  scandale  qu'en  pouvoit  désirer 
sonauleur,  dont  l'espoir,  en  traitant  si  rudement  Catherine,  n'étoit 
sans  doute  pas  d'obtenir  la  moindre  influence  sur  les  déportementâ 
ultérieurs  de  cette  reine,  autant  au-dessus  de  la  crainte  que  du  re- 
pentir. Celte  piëce  se  répandit  très  promptement ,  et  de  plusieurs 
réimpressions  presque  simultanées  :  clic  a  été  ausbi  insérée  dans 
plusieurs  Recueils  de  pièces  sur  l'histoire  de  France.  Voyez  ci-des- 
Bus,  page  143. 

Le  Recuàl  des  Orateurs  grecs.  Arrinnus  tU  ExpedUione  Alexan- 
dri  Magni.  et  les  Parodiœ  morales ,  sont  aussi  de  cette  année  \  575 . 


*  Qudqtm-uiM  Ir  donnent  k  Jean  de  Scrref  {/oamn»i  StrranwS ,  l'atUcur  de  U  vvnioii 
Utiu;  Àf-  PUtoDr  imprinée  dans  Tédilion  de  Henri. 

m 


(40  HRNBI  SECOND. 


Si  Henri  n'avoit  pour  titre  et  recommandation  littéraire  qnelei 
vers  grecs  et  latins  contenus,  soit  dans  le  Recueil  assez  rare  des 
Parodiœ,  soit  en  d'autres  volumes  tous  mentionnés  en  ces  Annales, 
le  renom  d'homme  savant,  très  savant,  ne  lui  seroit  point  contesté: 
mais  ses  titres  de  gloire  littéraire  toucheroient  fort  peu  de  lecteurs, 
et  sa  docte  poésie,  à  laquelle  on  ne  songe  guère,  donniroît  d'un  sod* 
meil  encore  moins  interrompu;  mais  ce  qui  est  toût-à-fait  digne  de 
remarque,  c'est  l'étonnante  facilité  de  travail  qui,  de  cette  multitude 
devers  presque  tous  composés  en  cheminant  seul,  et  à  cheval,  ai 
faliendum  itineris  tœdium,  n*étoit  pour  lui  qu'une  manière  de  ré- 
création, un  délassement,  et  point  du  tout  un  obstacle  aux  occupa- 
tions bien  plus  ardues  qui  remplirent  sa  vie  si  souvent  errante  et 
agitée. 

Le  Nouveau-Testament  grec;  1576,  in-16  ,  est  un  volume  peu 
commun,  bien  imprimé  :  outre  ime  savante  et  longue  pré&ce,  et 
d'utiles  notes  que  Henri  regrette  de  n'avoir  pas  eu  le  loisir  de 
rendre  plus  nombreuses ,  cette  édition  a  l'avantage  de  contenir  ce 
qui  n'a  été  ajouté  à  presque  aucune  autre,  les  vers  grecs,  ouvrage 
de  la  jeunesse  de  Henri ,  et  faits  pour  le  Nouveau -Testament  grec 
de  son  pÎ!re,  1550,  in-fol.,  auquel  ils  sont  joints,  mais  revus  et  pres- 
que refaits  dans  cette  petite  édition  oii  ils  sont  réduits  de  soixante- 
douze  à  soixante.  La  préface  a  surtout  pour  objet  l'examen  des 
textes  et  des  interprétations.  Henri  y  signale  aussi  l'impudence  ou 
l'ignorance  de  quelques  hommes  qui ,  dans  l'Epitre  de  saint  Paul  à 
Tite,  m,  10,  au  lieu  de  kominem  hœreticum  dewUa,  voudroient 
faire  lire  :  kominem  hœreticum  deinta  (toile  è  vitaj,  (tuez-en  tant 
que  vous  en  rencontrerez). 

Outre  ce  Nouveau-Testament  grec,  les  années  1576  et  1577 
s'enrichissent  de  plusieurs  bons  volumes,  Denys  le  géographe  ,  édi- 
tion plus  ample  que  celle  de  Robert,  1547  ,  Virgile,  Horace, 
Pseudo-Cicero,  De  Latinitatefalso  suspecta  ^'Epistolia^  et  plusieurs 
autres,  dont  l'énumération  est  en  son  lieu,  ci-dessus ,  page  144  et 
suivante.  Dans  le  Recueil  EpistoUa,  à  la  page  1 17 ,  de  la  seconde 
partie,  se  trouve  l'élégante  satire  latine  intitulée  Lis ,  du  chancelier 
de  L'Hospital,  parmi  les  poésies  duquel  elle  fut  peu  ^rès  imprimée, 
chez  Pâtisson,   1585.  in-fol.  et  que  Henri,  et  avec  lui  d'autres 


HENRI  SECOND. 


441 


suvanls,  avoient  rrue  l'ouvrage  de  quelque  ancien  poète  dont  le  nom 
«eroil  demeure  inconnu  [incerti  autoris).  Quant  à  l'édition  de  Cic, 
Eputolee  famiiiares j  de  1577,  elleexisle  bien  r«^llempnt,  et  non 
pas  celle  que  l'on  place  à  l'année  1557,  dont  celle-ci  seroil  la  réim- 
pression. Les  Commentaires  de  Paul  Manuce,  qui  forment  une 
grande  partie  du  second  volume  étoient  à  peine  ébauchés;  en  1557; 
dix  aiis  plus  tard,  ces Scholiesn'occupoient  encore  qu'environ  80pa- 
gea  :  l'édition  Manutiennede  1571  est  la  première  dans  laquelle 
elles  aient  prit*  plus  de  développement;  et  c'est  sur  celle  de  1575  , 
que  Henri,  en  1577 ,  a  dû  faire  la  sienne. 

On  place  à  l'année  1577  le  Virgile  inS,  sans  date  :  en  1837, 
sur  mes  listes  j'en  avois  fait  de  même;  mais  il  est  dédié  à  Thomas 
Redhiger;  et  dans  les  vingt-sept  Lettres  de  Henri,  publiées  par 
M.  Passow,  la  neuvitme,  datée  IM.  Marf.  1 576,  parle  de  la  mort 
de  ce  Thomas  Redhiger  comme  ayant  eu  lieu  depuis  deux  mois  : 
Henri  n'auroit  pas  ensuite  dédié  son  livre  à  une  personne  morte  au 
moins  depuis  une  année.  Il  faut  donc  faire  remonter  la  publication 
de  ce  Virgile  jusqu'en  1575  '  :  le  Denys  de  1577  est  dédié  à  un 
Redhiger,  mais  à  Nicolas,  fils  de  Nicolas,  et  sans  doute  neveu  de 
Thomas,  qui  venoit  de  mourir.  Dans  la  pivface  ou  épître  dédicatoire 
du  Virgile,  Henri  donne  carrière  à  la  causticité  de  sa  critique;  pas- 
sant en  revuequelques-unes  des  éditions  de  Virgilealoreles plus  accré- 
ditées, il  déclare  avoirtrouvé  dans  l'édition  Manutienne  1 1558|  errata 
hmulievia  ;  quant  à  celle  de  Nie.  Erithrœus  (imprimée  à  Venise  en 
1538-39.  et  plusieurs  fois  depuis),  il  y  voit  de  soties  investigations 
{stultam  curiosUatem],  bien  plus  que  riiileq)rétation  des  endroits 
difficiles.  Heyne  confirme  ce  jugement  de  Henri  :  -  Inani  jactationo 
quam  Henr.  Stcphanus  quoque  subsannat  in  prîefatione  suœ  editio- 
nis.  in  lucem  edit  Sabius  incptam  Er^'thrîei  op«»llam.  -  Et  à  l'occa- 
âion  d'une  édition  nouvelle  de  ce  même  Virgile,  faite  à  Francfort. 


l»  IfUn^  \X1I1  du  méfa«  Hwunl,  lUtèe  id.  iiuin  (11175],  clan)  Uqurlle  Hiiiri  an- 
kDcv  quf  presque  totu  les  livra  par  lui  expédiés  à  Francfort  (pottr  la  foire  iJ<:  Piquet) 
m'iil  iKTt  daiLï  uu  naufr^e  prooi  Soloduram,  ninitioime  auuï  Irn^oi  il'eitviplairfu 
df  Virpif  c!  d'Horare.  J'anroife  pu,  pt  ilil  peat-Arc,  me  bomo'  è  crttc  «euU*  pmn« 
ir  rUlilir  ta  dair  de  cc&  driu  cdiliotia. 


lit  HENBI  SECOND. 


1583,  in-8,  à  laquelle  FV.  Sylburge  dëdare  avoir  -apporté  les  phi 
grands  soins,  Heyne  ajoute  :  *•  Mirari  liœt  virum  doetum  openm 
Erythraei  nugatoriam  curis  suis  dignam  habuiase.  ••  Henri  Uàme 
aussi  l'inepte  labeur  (matœotechniam)  de  Jacqœs  Pontanns  et  ks 
énumérations  de  variantes  ou  fausses  leçons  (eUUierationum.  entau- 
rationes),  C  est  un  énorme  commentaire  qui  a  pa  fournir  quelques 
corrections  utiles  :  •<  Symbolarum  libri  XVII ,  quibus  P.  VirgîË 
Opéra  ex  probatissimis  auctoribus  declarantur,  comparantur,  iUu- 
trantur,  per  Jac.  Pontanum,  ••  avec  paraphrase  de  six  des  douze  li- 
vres de  l'Enéide.  Ainsi  que  Heyne ,  je  ne  connois  que  l'édition  de 
1599  dont  l'épaisseur  l'efïiaya  :  »  Ingens  libri  moles  me  determit, 
quo  minus  eo  uterer.  »  Il  faut  cependant  qu'il  y  en  ait  aa  moins  une 
édition  antérieure,  puisque  de  1575  à  1577  Henri  mentionne  et  cri- 
tique cet  ouvrage.  Dans  l'opinion  de  Henri,  qui,  avec  sa  dureté  d'ex- 
pression, n*en  est  pas  moins  juge  très  compétent,  l'édition  du  Por- 
tugais Ant.  Goveanus(Govea)Lugduni.Sebast.  Gryphius,  154M2, 
in-8 ,  est  Jœdissimomm  mendorum  sentina.  Dans  sa  préface  ad 
Lectorem,  il  témoigne  aussi  son  mépris  pour  le  Vénitien  commenta- 
teur, ou  plutôt  compilateur  de  commentaires  :  ce  doit  être  TéditioD 
de  Venise,  1544,  in-fol. ,  pluâeurs  fois  réimprimée  :  pour  le  Bolo- 
nois ,  c'est  probablement  Fr.  Campant  Quœstio  Firgiliana ,  per 
quam  diligentissirnus  poeta  negligentiee  absolifitur;  il  ne  méprise 
pas  moins  le  Belge  Jean  Meyen ,  Bergizomius^  dont  le  Virgile  est 
de  Venise,  apudAldum,  1576,   I5S0  et  1587.  Le  public  a  jugé 
comme  Henri ,  car  le  livre  se  vendit  fort  mal,  et  sous  cette  trifde 
date  il  n'y  a  qu'une  seule  édition  deux  fois  rajeunie  par  de  nouveaux 
titres.  Quant  à  l'Horace ,  Henri  dans  le  Pseudo-Cicero ,  dit  que 
depuis  deux  ans  il  étoit  publié.  Le  Pseudo-Cicero  étant  daté  de 
1577,  l'Horace  est  donc  de  1575.  lia  été  réimprimé  en  (588  avec 
quelques  augmentations  prises  d'un  ancien  manuscrit  des  Commen- 
taires de  Porpbyrion,  et  encore  en  1600,  par  Paul. 

Imiter  la  phraséologie  de  Cicéron,  employer  de  préférence  les  ex- 
pressions qu'il  affectionne ,  est  un  procédé  bon  en  soi ,  s*il  est  prati- 
qué avec  discernement ,  s'il  est  le  résultat  d'une  étude  sérieuse  des 
écrits  de  cet  admirable  modèle,  et  surtout  s'il  n'est  point  exclusif. 
Mais  le  style  pur  cicéronien  étant  devenu,  dans  le  cours  du  «eizième 


HENIU  SEœND. 


413 


ttède,  utie  mude ,  ime  sorte  de  superstition  littéraire  ,  ce  fui  à  qui 
bien  ou  mal  écriroit  du  Cic<?roïi.  et  les  plus  piètres  imitateurs  tinrent 
à  mépris  toute  latinité  qui  n'étoit  pas  à  leur  gré  sufiisamment  cicé- 
ronienne.  Pour  bien  imiter ,  au  moins  faudroit-il  bien  ronnoître; 
mois  te^  compilateurs  ne  faillirent  pas  à  venir  en  aide  à  la  multitude 
cicéroniste.  Un  gros  livre  ,  Marti  PsizoUi  Thesnunis  Ciceronianus, 
mit  à  sa  disposition  des  recherches  toutes  faites  ,  un  Cicéron  dépecé 
et  arrangé  en  fa^on  de  vocabulaire.  On  pouvoit  y  apprendre  à  mieux 
étudier  Cicéron;  on  l'accueillit  comme  pouvant  à  lui  seul  initier  dans 
les  set^rets  du  style  cicéronien.  On  n'usa  point  de  ce  livre  qui ,  à  tout 
prendre,  est  une  combinaison  utile,  on  en  abusa.  Il  faut  dire  aussi 
que  le  compilateur,  dont  la  beso^e  est  assez  judicieusement  faite, 
s'y  donne  cependant  le  tort  de  montrer  de  singuliers  scrupules  sur 
l'emploi  de  ce  qui  n'a  pas  l'autorité  cicéronienne.  C'est  contre  ces 
travers  que  Henri  s'élève  dans  le  traité  De  Latinitatefaiso  suspecta, 
et  plus  encore  dans  le  NizoliodUiascaius ,  où  il  s'attache  à  faire 
voir  le  ridicule  de  ces  intolérants  singes  deCicéron,  qui,  non  contents 
de  ne  l'étudier  que  dans  un  dictionnaire ,  se  privent  volontairement 
des  enseignements  précieux  qu'oQrent  les  autres  grands  écrivains  de 
l'antique  Rome. 

L*anné«  1578  est  signalée  par  la  brillante  pubUcation  du  Platon 
grec  et  latin,  édition  d'une  haute  importance,  et  qui  vaudroit  bien 
mieux  encore  si  Henri ,  à  qui  des  esprits  fôcheux  reprochent  de  ne 
trouver  bien  que  ce  qu'il  faisoit,  avoit  pour  le  Platon  conservé  cette 
salutaire  défiance ,  et  surtout  pour  la  version  latine  s'en  étoit  moins 
rapporté  au  savant  qu'il  eut  pour  principal  coopérateur  de  ce  grand 
travail.  Voyez  ci-dessus,  page  145. 

On  voit  dans  sa  préface  qu'il  avoit  à  cœur  de  faire  de  ce  Platon 
un  livre  remarquable  pour  la  scrupuleu.se  correction  du  texte,  ainsi 
que  pour  sa  belle  exécution  typographique  ;  et,  de  l'aveu  de  tous,  D 
y  a  complètement  réussi. 


•  Slalim  aulem  mihi  in  nieniem  venit ,  tum  dOmum  Platone  dignam  judica- 
luiii  tri  meam  edilionein ,  si  in  rcgis  philusupliorum  libris  excudeodiâ  regiaiu 
quîindam  (tit  itadicam]  magnificcnliain  udhiberein,  ^  ulemendatissimi  pn>~ 
dirent Ofioram  darcin.  Ao  omne quidem  mii^nitironliao^enus  sUilim  mihi|)r(»> 
mÏBil  tjuae  apud  me  vsX  non  soliim  anipla  &  varia,  seii  eltara  prelias:i  siit>cl- 


i4i  HENRI  SECOND. 


lex  typogrophica  :  DBmque  promûsis  stetine,  omnes,  ut  sperOy  btebaDtar.  > 
H.  Steph.  Lectori. 

Le  Nizoliodidascalus  est  dédié  par  Henri  à  Hubert  Langnet. 
publiciste  habile ,  connu  par  ses  opinûma  politiques  hardies  poor 
ces  temps-là ,  et  notamment  par  ses  FintUciœ  contra  jynumotj 
I&79,  trad.  en  françois  par  François Estienne,  1581 ,  iii-8.  Danss 
Vie,  publiée  en  1700 ,  se  trouve  le  passage  suivant  snr  Henri: 
>  Ânno  1578,  Henricus  Stephanos,  cui  dubium  est  an  ars  typogn- 
pbica,  an  vero  res  literaria  magis  debeat,  Langueto  inscripat  Xi- 
zoliodidascalum ,  adversus  quosdam  velut  minonun  gentium  Cke- 
ronianos,  qui  latine  loquendi  normam  non  ex  ipsius  Ciceronis,  sed 
ex  Nizolii  duntaxat ,  et  aliorum  quorumdam  observationibus  han- 
riebant,  plerisque  nugarum  plenis  et  Ciceronis  verba  perperam  in- 
terpretantibus.  »  Huberti  Langueti  Vita,  perPetmin  LudoricoBi. 
page  93. 

Outre  le  Nizoliodidascalus  ^  Henri  donna  encore  dans  cette 
même  annde  1578,  Homerici  et  Firgiliani  Centones,  la  pre- 
mière partie  de  ses  Schediasmata ,  livre  de  pure  érudition  clas- 
sique, inséré  par  Gruter  dans  le  Supplément  du  tome  cinquième 
de  son  Thésaurus  criticus ,  et  qui  a  dû  être  utile  pour  la  correc- 
tion de  plus  d'un  ancien  auteur,  et  ses  Dialogues  du  nouveau  Lan- 
gage françois  italianizé.  Cet  ouvrage  ingénieux  et  savant ,  mais 
dans  lequel  Henri  ne  sut  ou  ne  voulut  point  garder  mesure ,  fut 
pour  lui  la  cause  de  beaucoup  de  désagréments  qui  paroissent  avdr 
été  ignorés  de  tous  ses  biographes,  et  dont  le  récent  examen  des 
Registres  du  Conseil  d'état  de  Genève  me  met  à  même  de  donner 
une  sommaire,  mais  exacte  connoissance.  Ce  volume  sans  nom  et 
sans  date ,  est  bien  de  1 578 ,  ce  qui  est  prouvé  par  les  incidents 
dont  l'exposé  va  suivre,  et  à  leur  défaut  l'auroit  encore  été  par  une 
des  vingt-sept  lettres  de  Henri  déjà  plusieurs  fois  mentionnées. 

Le  1 1  septembre  1578  Henri  fut  mandé  au  Conseil  et  sévère- 
ntent  réprimandé  pour  n'avoir  pas  imprimé  cet  ouvrage  tel  qu'il  l'a- 
voit  présenté  en  demandant  autorisation  de  l'imprimer ,  et  pour  y 
avoir  fait  de  nombreuses  additions.  Henri  crut  à  propos  de  s'absen- 
ter de  Genève  et  vint  à  Paris,  où  il  resta  pendant  les  derniers  mois 
de  1578  et  presque  toute  l'année  1579  :  c'est  pour  cela  sans  doute 


IIENHI  SECOND. 


il5 


qu'en  cette  année  son  Imprimerie  ne  produisit  qu'un  seul .  mais  trt>8 
estimable  voîuiiie ,  Theovriti ,  nlionitriqut'  Poetnnim  Idylliaj  etc. 
Favorablement  accueilli  par  Henri  III,  il  chercha  à  s'aider  de  cette 
haute  protection  auprès  du  Gouvernement  de  G*n*'»ve.  Le  Roi  s'in- 
téressa en  sa  faveur  et  fit  (écrire  au  Conseil  en  décembre  1579 ,  de- 
mandant qu'il  fut  accordé  à  Henri  un  sauf-conduit  pour  venir  se 
disculper  des  calonuiies  répandues  sur  son  compte  en  son  alisence. 
Le  1 3  février  suivant,  M.  de  Sancy  ,  ambassadeur  aux  Ligues  suis- 
ses, dit.  dans  luie  entrevue  qu'il  eut  avec  Tliéodore  de  B^-ze  et  le 
syndic  Michel  Roset,  que  le  Roi  lui  avoit  commandé  de  donner  une 
lettre  pour  Henri,  -  qui  se  fusclic  de  n'avoir  la  liberté  de  pouvoir 
s'employer  à  l'impression  comme  il  le  desirpit ,  ••  et  que  de  la  part, 
du  Roi  il  le  recommandoit  fortement  au  Conseil  de  Genève.  Le  sin- 
dic  Roset  répondit  que  Henri  s'étoit  rendu  s-uspeet  en  demandant 
un  sauf-conduit,  que  du  reste  il  ctoït  bien  libre  d'abandonner  Ge- 
nève et  de  rentrer  en  France  quand  il  le  voudroit.  Henri  revenant  à 
Genî've.  l'affaire  pour  laquelle  il  s'en  étoit  éloigné  fut ,  après  dix- 
huit  mois,  reprise,  et  le  12  avril  1580  il  reçut  Tordre  d'apporter 
l'original  des  Dialogues,  alin  qu'on  pût  le  comparer  avec  le  volume 
imprimé,  et  vérifier  s'il  avoit  exactement  retranché  les  passages  con- 
damnés. Le  Conseil  lui  rappela  que  déjà  il  avoit  mérité  de  sembla- 
bles reproches  pour  son  Apologie  pour  Hérodote  *  et  ses  Epi- 
grammes.  Henri  n^pondit  que  ce  qui  dans  le  volume  des  Dialogues 
pouvoit  être  trouvé  répréhensible,  étoit  mis  dans  la  l>ouchr  d'un  per- 
sonnage qu'il  combattoit  et  réfutoit,  qu'il  avoit  retranché  les  trois 
passages  qu'on  lui  avoit  commandé  de  supprimer,  et  que  Théodore 
de  Bèze,  qui  avoit  lu  le  livre  entier,  n'y  avoit  rien  voulu  changer. 
Sur  celte  réponse,  le  Conseil  arrêta  de  lui  iaire  bonnes  remontrances 
et  de  lui  défendre  de  plus  imprimer  aucun  li\Te  sans  qu'il  eût  été 
re\'u.  Trois  jours  après,  sur  la  proposition  de  Théodore  de  Bèze,  (qui 
cependant  avoit  tout  lu  saiïs  faire  aucune  observation),  il  fut  décidé 
que  le  lieutenant  (de  police)  feroit  saisir  les  exemplaires  de  ce  livre , 


*  Ced  explique  la  ràroprruîoo  de  hait  pagn  dans  rédilion  urigituledr  TApologiV. 
Voyez  ci-deum,  pag.  137  et  390. 


416  HENRI  SECOND. 


et  chez  Heiiri,  et  chez  les  libraires  qui  en  auraent.  Un  mens  plv 
tard  le  Consistoire  fit  compardtre  Henri  devant  lui ,  Ini  adresn  de 
sévères  remontrances  sur  sou  livre,  lui  dit  qu'il  abosoit  des  gnoei 
que  Dieu  lui  avoit  faites,  qu'il  ne  se  soavenoit  point  des  fautes  qn'O 
avoit  commises  en  l'impression  de  l'Apologie,  et  qu'il  ne  pouvoit  k 
faire  illusion  sur  l'opinion  dans  laquelle  il  se  complaisoit,  étant  à  bon 
droit  nommé  le  Pantagruel  de  Genèt^e  et  le  Prince  des  jithêiUet, 
Henri  répondit  fièrement  que  s'il  étoit  hors  du  Consistoire  il  n'endu- 
reroit  pas  de  semblables  reproches  ,  qu'on  lui  en  voulmt,  et  qu'il  &1- 
loit  être  hypocrite  pour  plaire  au  Consistoire.  Là-dessus  on  lui  dé- 
clara qu'on  le  tenoit  pour  profane  et  excommunié  de  l'Eglise  :  à  quoi 
il  répartit  qu'il  ne  se  sentoit  coupable  de  rien  de  mauvais ,  et  qu'co 
le  jugeoit  sans  Touïr.  Il  fut  arrêté  qu'on  le  mettroit  en  prison.  I^ 
Conseil  confirma  cet  arrêt ,  mais  fit  élai|;ir  Henri  au  bout  de  huit 
jours»  moyennant  bonnes  remontrances  et  après  qu'il  eut  reconnu  sa 
&ute  dans  le  Consistoire.  M.  de  Sancy  écrivit  deux  ibis  au  ConseO 
à  l'occasion  de  la  punition  infligée  à  Henri.  Dans  ces  lettres  il  le 
représente  comme  jouissant  de  l'estime  du  Roi  et  oonune  ayant 
rendu  des  services  importants  à  la  ville  de  Genève.  Le  Conseil  ré- 
pondit à  ces  lettres  que  l'on  donneroit  à  Henri  assurance  de  tnm- 
quillité  jusqu'au  mois  d'octobre. 

C'est  ainsi  (|ue  se  termina  cette  désagréable  affaire.  Les  torts 
étoient  du  côté  de  Henri,  mais  on  ^>erçoit  que,  sans  le  dur  rigo- 
risme du  Consistoire,  qui  amena  l'inconvenante  réponse  de  Henri,  le 
Conseil  n'auroit  pas  ordonné  l'emprisonnement,  n'eût-ce  été  que  par 
déférence  pour  les  pressantes  et  itératives  recommandations  du  roi 
de  France. 

Le  séjour  que  Henri  fut  un  peu  forcé  de  &ire  à  Paris  en  1579 
donna  lieu  à  la  composition  d'un  de  ses  bons  ouvrages  françois,  de 
la  Précellence  du  langage  françois,  in-8,  1579,  chez  PatisBou-  Le 
roi,  qui  prenoit  grand  plaisir  à  converser  avec  lui,  fixt  un  joor  si 
frappé  de  son  plaidoyer  pour  la  supériorité  de  notre  langue ,  qu'il 
l'engagea  vivement  à  rassembler  et  développer  toute  cette  ingénieuse 
et  savante  argumentation ,  pour  la  publier  en  un  ouvrage  exprès. 
Cette  invitation,  qui  venant  de  si  haut  étoit  un  ordre,  eut  d'abord 
pour  effet  de  retenir  Henri  à  Paris  ;  mais  comme  d'autres  occupa- 


tionâ  littéraires  y  prennipnt  son  temps,  roQvrage  commandé  restoit 
là.  Le  roi,  impatient  de  voir  sous  forme  de  livre  ces  conversations 
qui  l'avoienl  si  fort  înKSresstf' ,  pressoil  Henri  qui ,  après  plusieurs 
promesses  dilatoires,  répondit  au  roi  que,  manquant  de  livres  et  pa- 
piers restés  à  Genève,  il  n'étoit  pas  en  possibilité  de  faire  convena- 
blement ce  travail .  ••  Faites  suivant  ce  que  vous  fournira  votre  excel- 
lente mémoire,  «  lui  répliqua  le  roi.  D  n'y  eut  pas  moyen  de  s'en  dé- 
fendre; le  livre  fut  fait ,  et  bien  fait. 

Tout  ceci  est  raconté  dans  les  vers  suivants  que  j'extrais  du  rare 
volume  Musa  monitrLr  fjn'nc/pum,^.  211. 

Promisaum  is  (Henricuâ  III)  à  mequum  libnim  quendam  aiidiit, 
.inguam  sludebam  que  proharo  Uallicam 
îllere  uliis  omiilbuâ  (scd  t'xcipi 

Grffîr^im  volnbam,  prisca  qualem  seruta  , 

Illam  audiere,  non  eam  qualem  soaant 

Qui  nuDc  eorum  postcri  dici  volunt) 

Urgereccppit,  hune  ul  in  lucem  darem. 

Respondoo,  A  me  scriptus  uunduiii  fuit  : 

Promisâus  à  me  est.  lla^c  requirilscriptio 

Queadam  memoriœ  subsidia.  Scd  hsec  domi 

Ame  relicUi.  Tune,  Quid?  an  caput  quoqur 

Domi  relictiim  1  (dixit)  atâi  non  domi 

Fuit  relictum,  memorÎŒ  pars  maiîraa 

Remannt  in  illo.  Si  secuâ.  dicenda  «il 

Vaido infidolisi  tripla  quum  tamen  tua 

Tf^leottiriihud.  Sit  animus  prasenïi  Libi. 

Boni  lElud  îpseconAulam  quod  srripscris. 

UnuTO^■ideto,  longa  nesii  hic  mon). 

Quod  pollicetur  (aie)  MajcsUtï'  tua 

Consulen^  ses^  velle  qua;  scribam  Iwni, 

Alacriorctn  jussa  roddct  ad  tua. 

Discedo  honore  la^tu^  :  al  \alde  anxius, 

Oneresub  isto  ne  labans,  sim  fabula. 

Tandem  sod  animum  colligo  :  vires  simul 

Colli;!;erc  conor.  Ebm»  mo  LuU^UfD 

Repulo.  Librorumio  liacltnlicorummihl 

Scio  fuluram  copiam  quid  roboris 

ELûtludaddit.  Luna  vix  orbrm  suum 

Ter  (credo)  junclis  cornibus  rompleveral. 

Offertur  ille  qaum  liber,  non  qui  foret 

Olamo  evaratiis,  sed  typnnim  litms. 

«I 


(1S 


HBNHI  SECOND. 


On  peut  remarquer  i\\w  Henri ,  ne  le  re^rdant  néaiimoîn<^  que 
conmic  iine  sorte  d'ébuuclie  d'un  ouvrage  à  achever  plus  tard,  l'in- 
titula Project  da  livre  de  la  Précellencc,  et  non  pas  Traité  de  la 
Précellence, 

Cette  êminente  protection  lui  eût  été  très  profitable  si  les  bien- 
veillantes inte-ntions  du  roi  eussent  été  sui\*ies.  "  Si  mandatis  em 
obsequi  niiTÛstri  voluiasent  ,  pneclare  cum  Stepbano  actum  fuisset; 
sed  res  erat  in  Oallla  incerla  pendere  ab  iis  qui  Thosaurarii  vocan- 
tur,  "  dit-il  lui-même  dnns  Musa  prinvipnm  nfonitrijr  que  je  \\mA 
de  citer,  et  dont  il  sera  encore  fait  mention  un  peu  plus  loin.  Une 
jH'atification  de  trois  mille  francs  lui  est  accordée  pour  son  ouvTage. 
Muni  de  l'ordre  royal,  il  se  pr*^sente  chez  le  payeur,  qui  veut  qu'on 
lui  abandonne  à-peu-près  la  moitié  de  la  somme,  et  qui,  sur  le  refbs 
d'un  aussi  énorme  sacrifice,  répond  que  l'on  pourra  bien  finir  par  n't- 
voir  rien  du  tout  -  le  financier  tint  parole;  car  peu  après  Henri 
revenant  offrir  son  consentement  à  l'extorsion  exigée,  reçut  |>our  ré- 
ponse qu'il  n'étoit  plus  temps,  et  il  perdit  tout.  Ce  n'est  peut-^tre 
pas  se  rendre  coupable  de  jugement  téméraire  que  do  penw?r  que  It? 
Tkfisaurar'ms  aura  trouvé  quelque  innocent  biais  pour  faire  figurer 
cet  article,  et  en  son  entier,  dans  ses  comptes  de  dépenses. 

Suivant  La  Caille  .  cette  gratification  auroit  été  payée  le  1 5  or- 
tobrc  1 579,  par  le  trésorier  Pierre  Mollan.  De  Henri  ou  de  La  CaiUe. 
on  croira  qui  l'on  voudra,  mais  lorsque  Henri  déclare  etimprinie  com- 
ment et  pourquoi  il  a  été  entièrement  frustré  de  la  gratification  du 
Prince,  il  est  bien  un  peu  plus  croyable  que  son  confrère  La  Caille  v^ 
nant  plus  d'un  siHo  aprhs  avancer  le  contraire,  sur  l'autorité  peut- 
être  des  registres  du  payeur,  mais  certainement  point  d'après  la  vraie 
pièce  comptable,  un  récépissé  de  Henri.  On  voudra  bien  noter  aussi 
que  La  Caille  donne  pour  cause  de  celte  royale  libéralité,  non-seul»' 
ment  îeTraité  de  la  Précellence.  mais  Y  Histoire  de  Catherine  de  Mé* 
dicis,  selon  lui  composée,  sur  l'ordre  du  prince,  par  Henri,  sous  le 
nom  de  sieur  de  Grière  *  ;  c'est-à-dire  que  Henri  111  auroit  d'abord 


'  r/eât  &atudoi)l(r  cl'a|tr^AUi  Caille  qucSnicbi4*r{1fiol,  littci'airrdpnenrvv)  faîttmrMl 
â-pfii-pré»  sfciWaWf,  et  poirr  double  ermir,   ajoute  que  Henri  prit,  »mt  le   front»- 


HENRI  SIXOND. 


M 


ordoun*^,  ensuite  liliéralenient  payé  une  satire  des  plus  violentes  con- 
tre la  reine  bti  mère.  Assurément  Lu  Cuille  u'avoit  jamais  ïu,  ni  vu  cet 
écrit  dont  il  parle  d'une  façon  aussi  singulière.  A  la  même  page  1 35, 
il  dit  aussi  que  Henri  fut  en  ce  temps-là  envoyé  par  le  roi  en  Suisse 
pour  la  recherche  de  manuscrits  et  livres  rares,  et  d  donne  copie  du 
brevet  d'une  pension  de  trois  cents  francs  qui  auroit  été  accordée  à 
cet  effet.  Envoyé,  c'est  impossible;  ce  n'est  pas  au  moyen  d'une  in- 
demnité de  trois  cents  francs  par  an .  qui  d'ailleurs  furent  Irts  mal 
payt^s,  qu'un  roi  euvuit;  un  savant  à  de  difficiles  investigations  scien- 
tifiques. Henri,  se  disposant  à  retourner  en  Suisse,  aura  reçu  du  roi 
cette  marque  de  générosité ,  avec  la  recommandation  de  ne  pas  né- 
gliger la  recherche  de  livres  et  manuscnta.  Les  choses  ainsi  com- 
binées ,  toutes  les  convenances  y  sont ,  et  le  récit  devient ,  sinon 
prouvé,  au  moins  vraisemblable.  Voici,  d*aprî?s  La  Caille,  la  copie  du 
brevet,  que  je  trouve  aussi  mentionné  dans  la  Table  chronolt^que 
des  iVrchives  de  la  Gianibre  syndicale,  manuscrit  que  j'ai  déjà  dté  : 

<i  Monsieur  de  Sancy,  j'ay  accordé  ù  Henry  Estienne  trois  cents  livres  de 
pcmioD  a  jtrf'ndre  |»ar  rliacun  an  [lar  Us  mains  Hes  Trésoriers  dos  Ligues*, 
pour  lui  donner  tant  plusdt.*  niuyi'>n  du  s'eulrcU'nir,  l'ii  considéra  lion  des 
services  que  luy  et  soa  pri-décesseiirs  m'ont  cy-dovant  Taits ,  comme  jespero 
qu'il  04>ntinuen)  à  l'avonir,  tant  du  costé  de  Suisse  que  ailleurs,  selon  qiio  les 
oocosioni' s'en  (wurronl  offrir.  Pour  celle  cuuse,  je  vous  prie  qu'au  prochain 
eslal  que  voiw  dresserez  dos  |K'nsionnHires  dpsdites  Li^e»,  vous  y  employiez 
ladite  pension,  et  en  faites  payer  iceluy  Estionno  comme  les  autres  pension 
miiresdL's<lit3  puyâ,  et  vuud  ferez  chose  qui  meseralrèsagréablecn  ce  faisant, 
priant  Dieu ,  Monsieur  de  S;mcy ,  qu'il  vous  ait  en  su  garde.  Ecrii  à  Paris, 
le  douzième  jour  d'aouât  1579.  Ainsi  signé  liENRV ,  et  plus  bas  Bhulart. 

Cette  faveur  aupn>s  du  roi  faillit  être  bien  plus  nuisible  à  Henri 
(jue  le  manque  de  paiement  d'une  gratification.  Revenu  à  Paris  un 
peu  aprl's  1581,  et  admis  en  une  sorte  d'intimité  dont  l'abandon 
avoit  laissé  échapper  quelque  confidence,  il  fut  ensuite  taxé  de  s'être 
pennis  des  révélations  plus  qu'indiscrètes  :  et  comme  eft'ectivenient 
des  révélations  avoienteu  lieu,  il  en  pouvoit  résulter  pour  Henri  de 


pic* ,  k'  lUFP  de  Siciir  Je  Grierr».  Vitn  pliu  que  La  radli*.  S«u-lii«T  it'avoit  vu  «■  lÎTrr. 
*    La  <  JuUv.  et  ceui  quî  H'a|im  lui  ont  ri|r  i-rUn  iiièrp.  iiupruunil  |mA^  rrreur  l.igHvi. 


iSi» 


HENRI  SECOND. 


ïrfeâ  fâcheuses  conséquences.  Ses  dénégation»  formelles  ne  persoa- 
doient  point  le  roi,  qui  se  croyoit  certain  de  n'avoir  ainsi  parlé  qu'à 
Henri  seul.  Mais  enfin,  après  d'itératives  supplications,  le  rm  fai- 
sant effort  sur  sa  mémoire,  voulut  bien  se  rappeler  qu'un  autre  aussi 
avoit  pu  savoir  de  lui  quelque  chose  à-peu-près  semblable,  et  cet  autre 
ae  trouva  être  le  révélateur.  Henri  ne  s'explique  point  sur  le  degré 
de  gravité  que  pouvoient  avoir  ces  indiscrétions;  on  voit  seulemetit 
qu'il  se  trouve  fort  heureux  d'avoir  échappé  ù  un  danger  réel. 

Robert  vit  aussi  une  trop  grande  partie  de  son  temps  se  gaspiller 
à  la  suite  de  la  Cour  ;  mais  c'est  qu'il  s'agissoit  de  neutraliser  le 
mauvais  vouloir  d'une  autre  puissance  qui  avoit  juré  sa  perte  :  il 
folloit  se  conserver  une  haute  protection  contre  les  incessantes 
sécutions  sorboniqucs. 

Voici  des  vers  du  Musa  moniirix  ,  dans  lesquels  Henri  raconte 
assez  agréablement,  quoiqu'on  vers  un  peu  gênés,  cette  aiTairc  qui, 
à  ce  qu'il  paroît,  lui  lit  une  rude  peur.  On  les  trouve  dans  Almdo- 
veen ,  mais  ce  n'est  pas  une  raison  pour  que  je  néglige  de  les  nnettre 
ici  sous  les  yeux  du  lecteur. 

Arcana  princepa  auribiisquxdïim  mois 
Mandanit  :  ilb  posleii  lieLect;!  sunt. 
Accersor,  aU|ut*  tratTiilus  statim  vocor; 
Aliudque  nomon  p*^jiis  hoc  Luic  additur. 
Ego,  milii  quunivis  o^ilime  sîmconsciuSf 
Trcmere  gcnua  snntio  labanlia  ; 
[OuamUinc  Jovtsesseprocul  velim  atque  fulmine.) 
Sijpp!o\  oloro  lÎTitîua  ne  meo  tnnocens 
StiLioaliioc-ctilJiîi,  rébus  in  muf^niâ,  lucuui. 
Hpgorebîtl  illo  :  (^onsolus  &ed  tu  Uimen 
Es  àolus  a  nie  fuctus.  Hic  ego  ;  Tua 
Pacemihi  lire^lol(H|ui,  qiioH  suâpicur. 
Pcrmisil  illo.  Tune  ego  :  Tu  foreiUin 
An'anu  l'I  uliis  trudidi^ti  htei'  uuribus. 
XWc  hi>o  ni'i^abal.  l'arsan  huiid  sates  rneiuor, 
Dicfbîmi.  At  illo  âcitic4?l  :  Quaiido  Libi 
DbliviuBus  adeu  com^iertuâ  fui? 
Tandem  voralo  leste  sff'pius  Deo 
Diiniltor.  horrens  [irlncipis  i^nivcs  niinas. 

Insomnis  illa  noi^U*  volvn  pUiriina  : 
Occumltininjopriiliiiiiti  quidaui  meo, 


HENRI  SECOND. 


i2l 


Cui  siigpicabar  aperuisse  principem 
Eadein  :  Voloquo  supplices  hanc  j^niliâin 
SalU'tu  obtinerc  |mt  preces  a  princii>f, 
Istml  revware  >Uu1oat  in  menlcni  sibi . 
Annon  et  cjiià  auribu^  cadi'in  Tarent 
Deposita:  mulosed  cilo  spalenliain. 
Suspicio  nain  si  vana  sic  (dieo)  tua  « 
Ipsamquoprincepâ  dplegul,  lune  ullLTuni 
Ar<piiris  IiosUmu.  Sed  quid  lilf  tandem  [teiis? 
Qiieni  snspic^kir,  po^t  duos  lantumdit>â 
Uttro  menioriubu^K^ril  euni  principi; 
Vocatur  ille.  Gamilœ  convinHtur 
Tundeutquti  linj;uifi.  Parla  sio  niihi  salus. 

Musa  principum  inomtrix,  p.  87. 

Les  mélanges  dVrudition  classique  intitulés  Schediasmnia  sont 
censés  repréaentpr  le  travail  d'un  trimestre  :  il  y  en  eut  un  second 
en  1589;  l'année  devoit  être  complétée  par  deux  autres  volumes 
qui  n'ont  point  paru.  C'est  le  rossoniUagc  des  observations  faites 
par  Henri  dans  le  cours  de  son  travail  quotidien.  Lui  arrivoit-d  de 
recueillir  ou  imaginer  une  correction  ,  une  interprétation  nouvelle, 
une  définition  dont  il  n'avoit  pas  l'eniploi  immi'diat,  il  en  prenoit 
soigneusement  note  ;  et  comme  les  occasions  étoient  fré<juentes  .  il 
en  résuUoit  surtout  une  m^dtitude  de  corrections  et  variantes,  et  de 
courtes  dissertations  pouvant  avoir  leur  utilité .  soit  dans  les  mains 
de  Henri,  soit  poiu*  tout  autre  éditeur,  ou  même  seulement  lecteur 
de  quelqu'un  des  anciens  livret^  grcc^  et  latins,  dont  plus  de  qua- 
rante sont  corrigés,  annotés  ou  compan%  dans  ces  volumes.  On  y 
trouve  aussi,  et  plus  ejicore  dans  le  second,  d'autres  articles,  qui 
font  de  ce  recueil  un  utile  Mémorandum  de  petits  faits  littéraires. 
Henri  y  note,  entre  autres  bévues,  celle  des  Lyonnois,  qui.  en 
1573»  réimprimèrent  le  Thésaurus  Intinus  de  son  p&re,  avec  une 
multitude  d'additions  faites  à  tort  et  à  travers.  Au  mot  Dimitiium 
est  cité  ce  vers  d'Horace  si  connu  :  »  Dimifùumjhcti,  qui  cœpU , 
knbet,  H  L.  I,  Ep.  u.  Ces  éditeurs  jugèrent  k  propos  d'en  faire  un 
vers  pentamètre,  quoique  Horux^e  n'en  ait  pas  laissé  un  seul,  et  de 
corriger  ainsi  :  -  Dimidium  Jocti ^  t/m'  bene  itrpii,  kabet.  -  Et 
cependant  Robert  Constantin,  habile  lexicographe,  qui  prit  soin  de 
rette  édition,  étoit  un  homme  fort  savant 


iii 


HENRI  SECOND. 


Eli  158t.  parut  l'estimable  i^Iition  grecque  et  latine  de  X^nophoii, 
4ui  fut  dédiée  à  Jacques,  âgé  dedouze  ans,  et  alors  seulement  encott 
Jacques  VI,  roi  d'Ecosse.  Les  notes  de  Henri  y  sont  nombreuse*; 
il  y  donne  beaucoup  d'élogesà  Joach.  Camerarius,  pour  ses  verâtins 
partielles,  ainsi  qu'à  J.  LeunclaviusfLoevenklan'l ,  pour  sa  version 
entière  de  cet  historien  imprimée  dans  quatre  éditions  de  Basle,  de 
1546  à  1572,  in-fol.  ;  et,  signalant  les  erreurs  de  ce  dernier,  Henn 
est  cei>endant  assez  juste  pour  reconnoître  que  le  plus  souvent  c'est 
cette  traduction  qui  doit  être  préférée.  Leunclavius  se  montra  fort 
offensé  des  critiques  :  dans  cette  querelle  d'érudits,  les  torts  ne  furent 
point  du  côté  du  caustique  vieillard ,  qui  s'étoit  exprimé  avec  me- 
sure ,  et  envers  lequel  Leunclavius  se  laissa  aller  à  des  penâonnalités 
oflcnsantes  que  l'on  retrouve  dans  le  Xénophon  de  Francfort  publié 
peu  après  sa  mort ,  en  1594-96.  Il  reproche  à  Henri  de  donner 
comme  ses  propres  découvertes  sur  des  manuscrits  anciens  de  boones 
levons  déjà  reconnues  et  employées  par  d'autres  éditeurs;  d'être,  œ 
sa  propre  opinion,  le  plus  habile  de  tous  les  critiques,  et  de  parler 
avec  mépris  et  ingratitude  des  iVllemands,  qui  l'ont  si  bien  accueilli 
dans  ses  divers  voyages.  Ce  qui  beaucoup  l'irrite,  c'est  le  sobriquet 
de  versiones  hypocaitsticœ ,  donné  par  Henri  à  quelques  mauvaises 
versions  latines  ;  et  il  ne  lui  pardonne  pas  non  plus  ses  sorties  contre 
certains  ignorants  Imprimeurs  allemands.  Si  prévenu  que  l'on  puisa- 
être  pour  les  choses  et  les  personnes  de  son  pays,  y  a-t-U  du  bon 
sens  de  se  courroucer  pour  la  défense  de  compatriotes  auteurs  de 
pitoyables  ouvrages,  ou  qui ,  parunesolle  ignorance,  sont  la  honlf 
de  ce  bel  art  dont  l'Allemagne  fut  le  berceau?  Mallinkrot  (  de  Ortu 
et  Progressa  Typographiip)  s'est  mis  en  second  dans  les  accuA- 
tions  de  Leunclavius,  mais  non  dans  les  injures.  Il  ne  nomme  paâ 
Henri  Germa/wmastU,  mais  il  trouve  aussi  que  Germaniœ  partim 
ififuits/uif.  Que  Henri  ait  plaisanté  de  quelques  usages  des  Alle- 
mands; quel  est  le  pays  qui  ne  trouve  pas  un  peu  étranges,  ridi- 
cules, certaines  façons  d'être  des  pays  qui  ne  sont  pas  le  sien  f  Henn 
s'est  moqué,  on  l'a  injurié  :  c'est  bien  encore  un  peu  ce  qui  se  feroil 
aujourd'hui.  Les  Fran<;ois  se  sont  beaucoup  corrigés  de  leur  ten- 
daiK-ttà  une  inoffensive  moquerie;  mais  l'étranger  veut^il  critiquer 
quelque  chose  de  Framv,  soit  dans  nos  usages,  soii  même  dans  nn» 


HENRI  SECOND 


caractëres  et  nos  personnes,  ce  n'est  point  avec  des  plaisantcncs 
^  bonnes  ou  mauvaises,  mais  presijuc  toujours  avet^  des  expressions 
^  déniji^rantes.  Goethe  liii-mcmc  n*a-t-il  pas  rcrit  quelque  part  qu'il  ne 
r  pouvoit  se  figurer  un  François  spéculatif.  Ce  mot,  pour  n'être  pas  une 
discourtoise  injure,  n'en  est  pasmoins  inconvenant,  et  d'ailleurs  sage- 
.   nérahté  lui  ôte  toute  justesse.  Hors  certains  moments  passagers  d'en- 
i  traînement  jiolitique.  on  a  rarement  \ti  les  Allemands  se  laisser  aller 
à  quelque  éloge  général  de  notre  nation.  Henri  n*a  été  ni  injuste  ni 
ingrat  envers  l'Allemagne ,  témoin  ce  qu'il  en  dit  page  27  de  son 
Francnfonliense  Kmftorhtf»  :  «  Quum  outem  Germania  tanlam  li- 
.    bronun  copiam  studiosis  literarum  et  ingenuarum  artium  in  illa  civi- 
tate  congregat,  novum  beneficium  veteri  addit.  Cui  Iteneficio?  Ut 
nulla  natio  in  literas  posl  partam  nobis  a  Christo  salutem  tantum 
contulerit.  De  eo  enim  loquor  quo  typographicam  artem  excogita- 
vit....  -  Vient  ensuite  le  grief  d'avoir  gardé  i>endant  dix-huit  an- 
nées entières  la  version  latine  de  Xénophon  sans  en  faire  usage.  Le 
fait  est  vrai  :  voici  comment  il  est  expliqué  par  Melchior  Adam,  dans 
,    sa  Biographie  de  Leunclavius  (f7/<F  Germnnomm  P/ti/X  On  y  voit 
que  s'il  y  a  eu  négligence,  on  ne  peut  reprocher  à  Henri  ni  indéli- 
catesse, ni  intention  mauvaise.  X  Lite  m  ci  super  ista  interpretatione 
Xenophontea  criticam  et  grammaticam  raovit  Henricus  Stephanus  , 
vir  et  tyïxjgraphus  darissimus.  édita  in  ejus  errores  insignes  inquisi- 
tione  autoschediftstica  (quam  nonduni  vidij.  Contra  et  Leunclavius 
de  Slephano  conqueritur  quod  contra  fidem  datam  ,  et  prêter  offi- 
cium  vin  boni,  Xenophontis  a  se  latine  reddili  exemplar,  sicut^t  Zo- 
simi,  detinuerit.  Et  fassus  est  Stephanus  accepisse  se  illan»  Xeno- 
phontis versionem  ab  anniscirciter  18  :  post  13.  aut   I4,amplius 
annissibi  nonvisam.  Sed  cum  e  sua  supellectile  libraria,   militum 
inruria,  belli  tempore  aliquot  libri  incendie  periissent ,  nescivisse  an 
in  illorun»  numéro  Xénophon.  a  LeuncJavio  versus.  ïuisset.  Tandem 
inlerjecto  anni  amplius  spatio  hbrum  inventum  fuisse,  situ  obsitum, 
et  merabrana  crassa  qua  involutus  erat,  conservatum.  Sed  de  hoc 

Kuod  quisque  volet.  [Ex  Pr<pfntionihtu  et  xcriptut  Leunclavii] 
On  a  encore  de  cette  année  1581  le  Terentius  f'^arro,  réimpres- 
sion meilleure  et  cependant  moins  accueillie  que  l'édition  de  1573 
(Voyez  ci-deasus,  pages  140  et  407|;  Hérodien,  augmenté  des  deux 


m 


HENRI  SBCONO. 


livres  de  continuation  par  Zosimc.  donnés  pour  la  premiJïre  fois, 
et  d'upi^  un  manuscrit  très  corrompu.  L'Mition  de  PtiMii  Ept»- 
îolof,  sans  date,  mais  bien  de  1581 ,  est  la  premiiNre  dos  sept  qu*« 
donnèrent  Henri  et  ensuite  son  fil».  Toutes  sont  bonnes,  etoepei- 
dant  il  faut  dirr  le  vrai,  aucune  n'a  pris  rang  parmi  les  éditions  ift- 
cienneâ  dont  la  possession  est  convoitée  et  quelquefois  chèreniait 
payt-^e.  11  faut  encore  ajouter  les  Pnrniipomena.  grœca^  otimp 
grammatical  de  Henri,  et  la  rare  collection  des  Lettres  latinei  <b 
Pierre  Bunel  et  de  Paul  Manuce,  singulier  |>arallële  dans  lequel  lut- 
tent d'(?l*^gance  celles  du  Françoia  Bunel,  pures  ciréroniennes,  et 
celles  de  l'Italien  Paul  Manuce  écrites  du  style  qu'il  s'étott  fait  d'a- 
près ses  études  sérieuses  de  Cicéron.  Ce  lut  encore  un  entretien  avec 
le  Roi  de  France  qui  donna  lieu  à  cette  curieuse  publication .  Henn 
questionné  sur  la  prétention  des  Italiens  d'être  les  seuls  écrivant  le 
latin  d'une  manière  vraiment  Cicéronienne.  cita  entre  autres  écn- 
vains  Françoi»-Pierre  Bunel  comme  pouvant  être  avantageusement 
compare  aux  meilleurs  latinistes  italiens,  à  Paul  Manuce  même, 
dont  Bunel  avoit  été  le  maître,  et  auquel  dans  ses  Lettres  latines 
écrites  sans  être  destinées  à  une  future  publication,  il  étoit  en  plib 
d'un  endroit  supérieur. 

Cette  conférence  resta  dans  la  tcte  de  Henri;  et.  peu  apr^.  il 
imprima  ce  volume  de  parallèle.  Une  préface  ou  dédjcace  au  Roi 
rappelle  cette  circonstance  racontée  ensuite  plus  au  long  dans  le 
Musa  mnnitrij:  en  une  cinquantaine  de  vers  latins  que  je  crois  i 
propos  de  rapporter  ici  : 

Rex  me  hîc  rogavil,  vcra  glorialio 

An  essct  iLalùm,  proprium  ciun  dicerent 

Hoc  esse  sibi.  Cîceroniano  scribcre. 

Hespondi,  al)  illishue  solere  dicter, 

Sod  arrogant  lus  Umuod  qiiâm  venus. 

Tune  ilte:  Gente  nullus  in  noslni  fuit 

Mcndacii  illoa,  qui  queaironvincere? 

SaliL'in  BuaeDuni  mciiioria  inihisu^t^cril» 

Dixi  0»id?  Ullum  non  Imbes  quem  nomincs, 

Hune  prœter'?  Addo  scrlpliUisse  plurimos 

Scrmone  codcm  pluriniascpislolas  : 

Et  inter  illos  nomino  Danesium. 

Scd  tBloor  (iiiquuni}  iiiriosam  ci  minus 


HENRI  SECOND. 


as 


Hanc  scriptionem.  siotit  A  nostralibus 
Aliis  quibu&diim,  tune  fuiâac  :  quod  (lare 
In  puhljcum  ilhirn  non  eU  rordi  foret. 
Excq>il  ille  :  Sod  Italie  quoi  pra'dicant 
Ciceroniunos  esse  sibi?  Quiim  quatuor 
Dixisspm  liaberf;  Totne?  ait.  Quid^  iaus  en 
nti»  tribuitur  umniuju  âufTrugiiâ  ? 
Uni  tribuitur  omnium  sutTragiis 
Manutio  eut  nomcD  est  :  vix  coïteri 
Tantuni  lulenint  jam  docus  &  ab  cxtcris. 
Si  paiiciores  forte  sin!  in  Galliâ, 
Uttisani  sciât  istml  es^w  Majestas  tua 
Ouoil  pauciwes  iwrlibus  rnullis  sienl 
Qui  scriptionis  a^àtimenllaoLi  hoc  genuit, 
Quanti  œstimatur  ab  Italis  :  labore  qui 
Digoum  estip  cre<lant,  quem  riHiuirit,  maximo. 
Feoere  verhu  hxc  ul  videretur  minus 
Dolerc,  nostraj  (muciores  Galliai 
Ciceronianos  cssc  :  Sod  jussit  tanion 
Ki^rt't  ul  à  me  dtligens  scrulalio. 
Sljc  svrmu  iiipinori  pcctore  à  me  condilusi, 
Et  ciipiditali  consona  mea  regiir 
Cupido  nitîntPïu  non  sïnit  quiescerc. 
Est  sparsiw  oraa  donec  à  mp  in  pxtera» 
llubf^ns  volmnen  &  Diiticlii  opistolad 
Gallij  &  Italus  Manutius  quas  srripseral. 
Vel  ipse  titulus  Galliaï  magnum  decus 
TuHt,  verumque  non  minus-  Num  Gallus  hir 
Bunellus,  esse  dictus  osi  Manutii 
llagist(>r,  ipM  teste  v«l  Manutio. 
Preefixe  libro  fuit  &  buic  cptstola 
Mea  regem  ad  ipsum  :  Lon^ra  &  iUic  menlio 
Sermonift,  hâhitUï;  qui  fuisset  antca 
lllumint4Tuc  me,  <;loriantibus  super 
Italie  «ibi  es^e  prophum  srientiam. 
Oblaluftilli  guudium  summum  attulit: 
Quod  ar);ueb<it  umnibuâ  quantum  prius 
ilCgreid  tuliâael  ;  pauciores  Uallio: 
Ciceronianos  esse.  Quin  ei  plurima 
Loquuli»  est  id  amplius  te^itantia^ 
Sibi  ni)  honore  rJariiis  gcntis  suae. 


Musa  principum  monilrijo,  p.  if  0. 


426 


HENRI  SECOND. 


Dans  les  Parnh'pnmeun  sont  quelques  dol fiances  sur  riniîdélitÂsi 
nuisible  du  plagiairt'  Jeaii  Scapula.  On  y  voit  axuisi  que  Frédéric 
Sy!b»rge  fut  formé  aux  lettres  grecques  par  Henri ,  qui  déclare  ne 
pouvoir  st?  glorifier  d'un  meilleur  diwiple*;  et  ce  savaiil,  mt>de#l« 
autant  que  distin^oié,  n'hrrîite  pas  à  reconnoîlre  dans  plusieurs  df 
ses  éditions  combien  il  sVHoit  Irouvé  heureux  des  leçons  d'un  toi 
maître. 

Une  lettre  de  J.  Sambucus,  vraiment  ami  de  Henri,  qu'en  quel- 
ques occasions  il  avoit  aidé  de  sa  lM)urse  et  de  documents  litttTaire£. 
le  presse  vivetncnt  de  ne  plus  différer  son  édition  projetée  de  Dio^ 
coride.  pour  laquelle  même  il  lui  envoie  quelques  matériaux.  Déjiî, 
dès  1577,  d&ns\e  Pjfeu/Jo-Cicero,  Henri  écrivoit  à Sambucus  ;  •  At 
ego  (dices)  meum  Dioscoridem  a  te  expectabam,  cum  quo  nihil  com- 
mune habet  tuus  Pseudo-Cicero.  Ne  igilur  in  immerentem  Pseudo- 
Ciceroiiem,  lon^ore  expeetatione  tui  Dioscortdis  oflensus,  stoma- 
chum  erumpas,  hujus  editioncm  cum  nm^io  studiosorum  medicins 
commodo  differi  soilo,  ut  unn  eodcmque  temporc  et  tuis  illis  utilw- 
simisca:5tigalionibTis  velut  renovatus,  cl  nova  intcrprctatione  latiiia 
donatus  prodeat.  ••  Pressé  par  c«t  illustre  savant  (|ui,  pour  réditiun 
de  Diosooride  étoit  son  Mécène,  Henri  chargea  le  médecin  J.  Ant 
Sarrasin  jSarracenus)  de  revoir  la  version  latine  de  J.  Rucl  (Ruelliust. 
qu'en  15 16  avoit  imprimée  le  premier  Henri,  sans  le  texte  grec,  et 
qui  laissoil  beaucoup  à  désirer.  Sarrasin,  rebuté  de  l'ingratitude 
d*uneteîle  tâche,  prit  le  parti  de  faire  une  traduction  nouvelle,  et  il 
l'avoit  presque  achevée,  lorsqu'on  1584  la  mort  mopinée  de  Sam- 
bucus découragea  Henri,  qui  d'abord  ajourna  l'édition,  et  finit  pw 
ne  point  l'exécuter.  Plusieurs  annûcs  après,  en  1598,  précisémcDi 
dans  l'année  de  la  mort  de  Henri,  Sarrasin  imprima  à  Francfort 
cette  version  avec  le  texte  de  Dioscoride  et  des  notes.  Dans  sa  pri*- 
faccil  se  plaint  de  ce  qu'après  plusieurs  années  de  promesses  plus 
d'une  fois  réitérées.  Henri  n'avoit  point  fait  usage  de  ce  travail,  qui 
cependant  avoit  été  enti-epris  d'après  son  invitation. 


■  " Fr.  Sylhiiriîio (lam  beoe  Graecjp  [un^ux  ongiiilionp  iiuQuclo  ni  nnUo 

nt»gis dfM'îpnln  poMÎni  glorinii,  iiiT,iliii«  nlin  tillo  po*<i!l  Eortflhftc.-}  ^ifmonino    u   6 


IlENni  SECOND. 


Le  1"  août  1580,  Henri  avoit  deinaudu  pennîasion  d'imprimer 
les  Prhtcipio  JiiriSy  ce  qui  lui  fut  accordé  à  condition  qu'il  montre- 
roil  à  un  des  ministres  les  feuilles  à  mesure  qu'il  les  imprimeroit. 
C'est  le  volume  Juri.f  cii»Uis  Fontejt  et  liiviy  1580,  in-8. 

Le  1"  septembre  1581,  il  fut  cité  pour  avoir  imprimé  sans  per- 
mission C.S'igonîi  Fnsti  vnnjtulares.  Aprt»s  l'avoir  vertement  répri- 
mandé, on  le  condamna  à  une  amende  de  vingt-cinq  ccus  que  le 
1 6  mars  1 582  on  réduisit  tt  dix,  payables  en  trois  semaines. 

D'apriV  ce  jugement  on  ne  peut  douter  que  le  volume  n'ait  été 
réellement  imprimé.  A-t-il  été  supprime  et  mis  ù  la  rame  avant 
ou  aussitôt  apriïii  son  achL'vement,  c'est  ce  qu'il  est  impossible  de 
savoir.  Mais  dans  aucun  des  livres,  Catalogues  ou  autres  qui  au- 
Toient  pu  en  faire  mention,  je  n'en  trouve  la  moindre  trace,  tandis 
que  les  autres  éditions  de  cet  ouvrage,  sans  être  des  livres  communs, 
ne  sont  nullemejit  introuvables. 

Ilny  a  t^u  que  deux  volumes  en  1582,  le  Nouveau-Testament  grec 
et  latin  de  Th.  de  Bèze,  et  un  ouvrage  latin  sur  la  langue  françoise, 
Hypomneses  de  Galllca  Lingua,  etc.  ;  deux  en  1583,  Kirgilius 
vuni  scholih  H.  Steph.,  et  des  Commentaires  latins  sur  cinq  des 
petits  Prophètes  :  rien  en  1584  ;  Henri  étoit  alors  entraîné  à  ses  ex- 
cursions les  plus  prolongées. 

Christophe  De  Thou.  premier  président  au  Parlement  de  Paris, 
magistrat  honorable,  mais  dont  une  des  plus  glorieuses  illustrations 
est  d'avoir  éti'  le  p^re  de  l'historien,  étant  mort  en  1582.  Henri  lui 
fit  une  épitaphe  grecque  et  (juatre  en  latin  •  on  les  trouve  dans  le 
Tumutui  C/tiijtfophorf  Thuani^  Pâtisson,  1583;  je  les  donne  à  la 
lin  de  cette  notice. 

On  a  phisieurs  fois  imprimé  une  lettre  de  qucU^ues  lignes,  fort 
affectueuse,  adressée  à  Henri,  et  qui  se  trouve  au  volumineux  Re- 
cueil des  Lettres  et  Ambassades  du  cardinal  Du  Perron.  Celte  mar- 
que d'estime  est  flatteuse,  sans  doute»  et  les  nombreuses  impressions 
faites  beaucoup  d'armées  après  pour  Du  Perron  chez  Antoine,  le  pe- 
lit-rtls  de  Henri,  montrent  qu'il  avoit  conservé  delà  bienveillance 
|M)ur  cette  famille;  mais  il  ne  faut  cependant  donner  à  cette  lettre 
que  rim|M>rtance  qu'elle  mérite.  Ecrito  en  1582,  elle  n'est  point  du 
cardinal,  ni  même  de  rcvèt|ue  d'Kvreux,  comme  le  qualifie  préma- 


128 


HENRI  SËœNL) 


lurénieiit  Muiltuire,  mais  de  l'abbé  Du  Perron,  donnant  peut-être 
cncortï  des  leçons  de  langue  latiuc,  vi  ne  pouvant  ^ère  présumer 
qu'un  jour  il  seroit  émincntisstinie  et  révt^rendissime  cardinal .  Du  Po^ 
ron  fut  fait  évoque  îorsquaprès  la  mort  du  cardinal  de  Bourbon 

(Charles  X|  il  se  fui  attaché  à  Henri  iV. 
Voici  la  lettre  : 

A  Monsieur  Henry  Estienne,  à  Griéru. 

Monsimir,  ayant  ïrmi\-é  Monsieur  rie  Vigenpre  •,  sur  lu  Hoslnro  d'une 
qu'il  voiLs  envoyé,  je  l'ai  voulu  acconipagfvpr  do  ce  mot  pour  ni*entr(*lcnî 
vos  bonnes  grades,  el  vous  prier  de  oroire  aus&i  qu'il  u'y  a  homme  en  Fiaw 
qui  de  plus  prto  accompaigne.  l'amilié  et  atrecliun  ({u'il  vous  a  vouéct».  dt 
laquelle  Je  vous  donneray  preuve  en  toutes  les  occasions  ou  il  vous  plain 
inVniployer,  et  d'aussi  bon  cœur  que,  saluant  vos  bonnes  grâces,  je  prie  Dieu, 
Monsieur,  vous  donner  en  santé  longue  el  heureuse  vie. 

Votre  phia  anw^ionné  amy  à  vous  faire  service,  De  PeuioN. 

L'sinnre  1585  se  passa  à  Paris,  où  Henri  fit  deux  bonnes  éditions 
in-8  d'Aulu-Gelle  et  de  Macrobt,  Depuis  long-temps  ces  deux  pabH- 
calions  iHoient  dans  ses  projets  littéraires,  et  il  en  vouloit  fatre  un 
seul  grand  volume  in~4  ou  in-lblio.  Ses  amis  le  dissuadèrent  d*ttne 
réunion  qui  pouvoit  écarter  plus  d'un  acheteur,  et  il  se  décida  à  faire 
deux  volumes  séparés  et  de  format  portatif.  Plus  tard,  ainsi  qu'il  le 
dit  dans  la  préface  du  Macrobe.  il  eut  regret  de  n'avoir  pas,  suivant 
sa  premiiTe  intention,  fait  un  l>eau  et  jp'and  volume.  Je  ne  sais  quel 
Imprimeur  fut  employé  pour  ces  éditions,  sur  le  titre  desquelles  un 
litsculement  :  Parlsiis,  m.  d.  lxxxv,  cum  privilégia,  etc.,  ce  que 
Henri  ne  peut  se  refuser  de  faire  remarquer  dans  l'Epître  dédic&loire 
du  Macrobe  k  Jacques  Danès,  où  il  s'excuse  de  ce  tjue  cette  édition 
cuJHS  erat  procurator^  dont  il  s'étoit  fait  l'éditeur,  non  tnlis  esttt^ 
qualis  ex  sua  offîcina prodiisset .  Robert,  son  neveu,  ou  Manuït 
Pâtisson  l'eussent  ser\i  comme  le  typographe  Henri  niéritoit  de 
l'être.  L'Aulu-GelIc  est  curieux,  surtout  par  une  longue  préTarede 
Henri  à  Paul,  son  fils,  datée  10  Cal.  april.  1535»  très  bonne  à  lire 
encore  aujourd'hui,  parce  qu'avec  divers  détails  littéraires,  elle  con- 


*  Binisf  df  Vi^piieiv,  auteur  de  plu»cur&  nuvragfs,  et  surtout  de  trftdiictiom 
i;oise^  tbr(  vante**»  daiii»  tcur  icni^ts,  mau  4|ui  mjiiI  niaiiituiidiil  liur»  d'usrig^. 


HENRI  SECOND. 


M 


lient  sur  cette  famille  des  purticularitéa  <]ue  l'on  ne  retrouve  dans 
aucun  4^crit  contemporain.  Ainsi  qu'on  l'a  vu  plus  haut,  page  388. 
Henri  y  exprime  ses  regrets  sur  le  décbs  de  sa  seconde  femme,  mère 
de  Paul.  Il  exhorte  son  (Us  à  marcher  sur  les  glorieuses  traces  de 
Robert;  et,  sans  doute  un  peu  contrarié  de  la  mesquine  exécution 
de  ses  deiix  in-8,  il  le  charge  de  dire  en  son  nom  k  ceux  de  ses  amis 
qui  espéroient  de  lui  quelque  édition  grecque,  qn' aucune,  même  avec 
ses  soins  personnels  d'éditeur,  ne  pourrait  être  digne  de  lui  que  faite 
dans  sa  propre  Imprimerie,  et  non  dans  uneoflicinc  étrangm'.  11  lui 
recomtxiande  tout  |jarticu]iî?romcnt  la  lecture  d'Aulu-Gelle  ctdeMa- 
crobe,  dont  il  lui  promet  l>eaucoup  d'instruction, 

-  At  Germani  tamen  (dicet  aliquis)  sicul  et  GalH  alque  Itali. 
Graîcoruin  scriplonmieditiones  uvidiiis  à  te  expeclant.  Veriim  ille 
ex  te  hue  uudiat.  nullius  Gneci  scripturis  editionem,  me  quidem  ccrtt'ï 
dignam,  posse  itidem  ex  aliéna  offîcina,  me  procurante  tantummodo, 
profîcisci,  sed  meam  sicut  operam.  ita  et  ofBcinam  reqmrere.  » 
Prœf.,  p.  2*2. 

Cet  Aulu-Gelle  est  sans  notes,  bien  que  Ion  devroit  croire  le  con- 
traire si  Ton  s'en  rapportoit  à  Teisaier  ,  à  Maittuire ,  p.  4.V2  ,  à  la 
Bibl.  lai.  m,  p.  9.  Teissier,  qui  sans  doute  n'avoit  jamais  vu  ce 
hvre,  accuse  Henri  d'avoir  donné  comme  sieimes  les  notes  de 
L.  Carrion  ;  et  non-seulement  ce  livre  n'a  point  de  notes .  mais 
la  préface  exphquc  comment  et  |>ourquoi  il  n'en  a  aucune.  Le  titre 
les  amionce  comme  étant  non  pas  dans  le  volume  ,  mais  alors  sous 
presse,  -  ....  cumnotis  Uiri  CarrionU pretnjnmtratiitùi^  "  cequi 
ôtoil  vrai  ;  et  il  n'en  est  pas  moins  vrai  que  par  le  fait  de  Carrion  lui- 
même  Henri  se  trouva  hors  d'état  d'en  achever  l'impression.  Mait- 
taire  fait  autrement  ;  il  cite,  m'ec  guillemets,  un  long  pas^^oge  de  la 
préface,  mais  inexact  et  change  de  discours  direct  en  discours  indirect, 
et  le  termine  ainsi  :  -  Quain  cunctalionera  non  amplius  ferens  Ste- 
phanus  Gelliura  cum  bis  quas  Augerio  Busbequio  dicatas  à  Carrione 
obtinuit,  notissine  reliquis  manumisit.  -  Voici  le  passage  exact: 
- .  .  Tolis  oclo  post  Gellii  impressionem  mensibus,  septera  duntjixat 
illanitn  notarum  folia...  ab  eo  (Lud.  Carrione)  vix  extorqueri  potue- 
runt.  Quum  igitur  tantam  cuuctationem  ferre  amplius  non  possem. 
l't  notis  illis,  (|uaruni  prtci'ipuum  munut^est  ,  noniinii  )ibtx>runi  veto- 


«in  HENni  SECOND 


ruin  uiidcîsingula'  cjuas  ista  L»ditio  afleri  emendationes  pietha*  sont, 
lec^iiîîLTC  ,  Gfîlliuiii  ravere  postie  animadverlereni  ;  eum  nhM|Uû  illi 
manuiicrîptorum  recensione  maiiurnittendiim  e^se  jtulic&vi  ,  &U}ur 
iiâeo  nmnumisi.  ■■  Pra:f. ,  p.  21  *. 

Pour  compenser  l'abseîice  de  notes.  Henri  ajouta  ses  Nwtes  Pa- 
rhinœ^  e  •vigiriii septem^  les  u',  in",  iv*,  vi'  vu"  et  viit*.  toulesreb- 

livt*s  iî  Aulu-Gelle.  Dj —  " ^ — ''înlraductian  tenant  Hpu  Hp  Ib 

r^  Nuit,  Henri  parle  d  côime  étant  li?rnimées  ;  majé 

011  ne  les  u  point  vut?s  \  > 

lî  paroît  que  dans  fcri  fit  beaucoup  d'heorfuso 

rorrertiotisù  l'aide  de]  tîls  anciens,  et  surtout  d'an, 

trrs  bon,  que  lui  avoil  hou.  U  eiit  été  ai>3ez  curieux 

df  le  retrouver  pai-mi  i«cinq  manuscrits  aîiricns  de» 

iVèrt'^Pithcm,  quifure]  ptilâ37'*,  avec  les  lÎTresds 

ht  duchesse  de  Berry  ;  p^limt. 

Dans  la  préface  à  J»  pmmet  la  prochaine  jrablîca- 

tfûn  d'un  Opust'ulo  deMacrobe,  ou  extrait  de  s(?s  ouvrages,  De  Dtf- 
ferentiis  et  Societatilm.t  grœci  latiui(iue  f^erùi  ,  imprimé  depuis  à 
Paris,  1588,  in-8,  et  peut-être  avec  la  participation  de  Henri.  Dans 
l'Aulu-Gelle,  ainsi  que  dans  le  Macrobe ,  Henri  se  plaint  de  ce  que 
L.  Currion  s't'toit  permis  de  changer  dans  les  textes  des  leçons  très 
tolérables,  sans  en  avertir  le  lecteur ,  quoique  cette  précaution  lui 
eût  été  particulièrement  recommandée. 

Les  Noctcs  Parîstna',  mises  à  la  suite  des  Noctes  Atticœ,  ajoutent 
il  l'intérêt  que  mérite  cette  édition,  et  cependant  on  ne   songe  plus 


*  Dans  la  iiunu'iiclalmr,  paf^e  150,  à  l'arliclc  Auhi-Gelle,  i585,  on  voit  Texplica- 
liuii  uelte  cl  précise  lic  celte  l'spècc  d'iralnofîlîo.  Je  n'y  avois  pas  iutroduit  ces  du- 
lioii.s  pour  ne  pasélenclrc  uulre  mesiiiT  la  note  déjà  luii};ue. 

*■  On  s'élonneroil  peiU-èlre  de  trouver  des  manuscrits  grecs  el  latins  dans  uue  rol- 
Icclion  principalement  formée  de  livrer  de  luxe  (et  pour  l'usaije  d'une  dame),  si  l'on  ne 
savoit  que  M.  le  marquis  de  Rosamho  avoil  ohlerm  la  permission  de  joindre  à  cette 
\eule  plusieurs  manuscrits  de  sa  Kililiutliétpic.  C(^  manuscrits  se  trouvoient  daus  la  Ea- 
mille  des  Lepcllelier  de  Rosambo  par  suite  du  mariage  Je  Marie  TEschassier.  petitr- 
lîlle  de  Pierre  Pilliou,  petite-nière  de  Fraii<;ois  Pilhou ,  avec  Louis  I^'|H'Iletier,  secn*- 
taire  du  Roi.  père  de  (lamle  Lepelletier.  cpii  fut  roulrnleiir  général  des  fînaiices  après 
iiollMTt  {Jimmul ihs  Sauini^.  av ni  ls;tD,  pa^.  2:1:1). 


HENRI  SECOND. 


431 


gtii-roni  à  cet  Auliï-Gelle,  ni  ùce  MarrolK!.  D'une  plus  satitïfaisaiite 
exVMnilinîi  1  y|M)jtj'mi)hique  ,  il  est  prtibaî)?)'  fjue  Ips  mitres  avantages 
qui  rcconiinandciil  ces  deux  alitions  eussent  t'U»  inoiïxB  oublit's. 

Dans  la  seconde  et  la  troisi^me  des  Noctes  Pariainœ,  Henri  prend 
vivement' la  d*^fense  d'Aiilu-Gclle  contre  la  censure  oulrageuse  du 
grammairit^  Louis  Vives.  Le  critique  latin  a  traité  fort  mal  Si*nô(jue 
dont  s'enorgueillit  l'Espagne,  et  c'est  par  d'orudites  injures  que 
l'E^liagnol  Vives  prétend  venger  l'honneur  national.  Henri  ,.  impri- 
mant Aulu-Gelle,  s'éltve  contre  cette  malencontreuse  attinpie  ;  mais 
ne  pouvant  se  dissimuler  que  de  son  côté  Aulu-Gelle  uvoit  passé  les 
liornes  d'une  convenable  critique ,  il  croit  devoir  ù  son  tour  écrire 
une  Apologie  de  Sï^ni-que.  Cet  opuscule,  par  lui  commuiuquc  ù  quel- 
ques amis  à  Paris,  et  lors  de  sort  retour  à  GenHe ,  à  J.  Dolechanip 
le  Lyon,  n'eut  point  leur  approbation,  et  fut  trouvé  froid  et  peu 
r*ubstanlie].  Henri,  qui  voulort  donner  une  ('•dilion  de  Sénèque .  que 
cependant  il  n'a  point  exrcutc'e,  remplaça  son  Apologie  par  un  i^crit 
prt.^paraioirc  à  ta  lecture  du  philosophe  de  Cordoue.  C'est  le  volume 
de  1586,  intituli^  :  jld  Senecœ  iectionem  Prunt/opo^ia  \prœpora(io)^ 
Il  y  joignit  queliiues  lettres  par  lui  écrites  à  J.  Dalcchnmp  sur  le 
même  sujet,  les  unes  ayant  pour  objet  des  corrections  de  texte  \Dior- 
thotikœ)^  et  un  plus  grand  nombre s'occupant  de  l'examen  des  ou- 
\mges  [Eselastikfp]. 

Pour  dispenser  de  recourir  à  l'ouvrage  d* Aulu-Gelle,  que  plus 
d'un  lecteur  peut  très  bien  n'avoir  pas  sous  la  main,  je  donne  ici  le 
pastsage  ([ui  a  irrité  le  grammairien  espagnol.  Sous  quelques  rap- 
ports, cette  critique  ne  manque  pas  d'une  certaine  justesse,  mais  sa 
partialité  est  vi:sible,  et  ses  expressions  injurieuses  ne  sont  pas  ex- 
cusables. 


r»o  AnnapoSoneca  purtim  exîslimanl  ut  de  scriplore  niinirae  utili.  ciijiis 
attinKcre  niilUim  prelium  upera^sil  :  qUfKl  oratiocju»  vultiiaris  vidcatnr 
|ta;  ffis  nique  sfntenUs  aul  ut  incpto  inaniqoc  impetu  aînt.  aiil  ul 
Dvi  ol  qiiDsi  dii^aci  ar^utin  ;  eruditioautem  vcmacula  et  picbein,  nilnlque  px 
volenim  scfiptis  Italtons,  tie<]UiT  j^ratia*,  neque  dignitalis.  Ahi  vrro  f^lpgnntijE' 
(pikicin  in  vi^rbin  |innim  wse  non  inlicias  punt ,  s<hJ  H  rerun»,  quas  dical, 
scionliam  ductrinainqueci  non  déesse  dicunt,  et  in  vilii:»  morum  objurgandis 
IffCveriUitem  gravi  ta  tenitpH*  non  invenust^ini.  Mihi  de  oinni  ojits  in^onio,  doque 
omni  scripto  judicium  ronsiin»mquc  faocrc  non  nccrssnm  i^x    ^lod  quod  dt» 


432  HENRI  SECOND. 


M.  Cicérone  et  Q.  Ennio  et  P.  Virgilio  judicavit,  ea  res  ci^ufliDodi  sil,  ad 
considcrandum  ponemus »  AuL  Gell.t  L.  xii,  cap.  2. 

En  cette  même  amiée  1585,  les  lettres  de  Paul  apprennent  à  son 
père  que  leur  maison  de  campagne  [vilh],  probablement  le  manotr 
de  Griëre ,  venoit  d'être  bouleversée  par  un  tremblement  de  terre. 
Henri,  que  la  perte  de  quelque  ancien  manuscrit  inédit  eût  suis 
doute  beaucoup  plus  affecté,  répond  à  son  fils  qu'à  la  vérité  c'est 
un  malheur ,  mais  qu  il  faut  bien  se  garder  de  s'en  chagriner  ontre 
mesure. 

Voici  comme  il  s'en  exprime,  page  4  de  sa  pré&ce  d*  Aula-Gdk, 
1585. 

«  Quum  vix  e  manibus  Gellium  deposuissem,  une  quidem  in  loco  scriben- 
tom  de  teiTffimotus  causa  ne  inter  physicos  quidem  philosophes  coostitisM. 
et  Romanos  tacuiase,  cui  Deoservari  oportoret  quas ob eum indicebant  feri^: 
in  altère  autem ,  ex  vcteribus  memoriis  afferentem ,  fuisse  nuntîatuin  ali- 
quandu  Scnatui ,  hastas  Martias  movisse ,  non  aliter  quam  movisse  terran 
nuntiari  soIet:quum,  inquam,GcIliohî£cdocentivix  vaie  dixissem,  eoce  naihi 
in  mitnus  illa  tua  epistola  traditur,  cujuâ  prima  parte  villam  mcam  terTsmotu 
quassîitam  esse  scribis  :  et  verô  ita  scribis,  ut  eodem  terraemotu  coocossa 
tum  temporis  mens  tua  fuisse  vidcri  possit.  Quod  in  causa  potissimum  est 
cur  tuas  illas  litcras  minime  stoicas  esse  dixerim.  Tus  tameo  hoc  œtati  nunc 
conduno  :  ca  lejxe,  ut  postquam  firmata  vinim  te  fecerit  aetas,  tibi  tanquam 
Stoicorum  omnium  oTtoixoiTacTu  taie  nihil  contingat  :  quin  potius.  si  fractiB 
itlabatur  orbis,  impavidum  ferlant  ruinae. 

Sed  nimium  fortâssis  à  te,  et  plus  quam  ipse  possim  praestare,  postulo. 
Hoc  sattom  mihi  credito ,  nihilomagis  illo  tuo  de  terrsemotu  nuntio  labetao- 
tatum  mentis  meaestatum  fuisse  quàm  quum  eandem  villam  à  militOws  di- 
reptam  fuisse  mihi  apud  Helvetios  peregrinanti  allatum  est.  Quinetiam  qqo- 
niam  hic  torra;motus  ipsam  saltcm  turrim  non  quassavit,  id  exemploTerca- 
tiani  senis  in  lucre  poncndum  censui...  Denique  motus  quidem  repente  fui, 
at  non  pcrmotus.  n 

En  1587,  encore  une  édition  du  Nouveau-Testament  grec.  Celle- 
ci  est  de  format  portatif,  in-16,  et  ne  contient  que  le  grec,  avec  les 
notes  de  Henri,  augmentées  dans  cette  réimpression.  En  cette  même 
année,  il  fit  paroître  en  deux  volumes  plusieurs  opuscules,  témoigna- 
ges nouveaux  de  sa  haute  science. 

«  De  Criticisvetcribus.  grscciset  latinis.  Restitutionis  Comment. 
Servi»  in  Virgilium  Spécimen,  in -4. 


HENRI  SECOND. 


«33 


"  Dialogus  de  bene  instiluendis  gruecœ  lingiiae  sludiis.  Alius  Dia- 
ogus  de  parum  fidis  grœcaE  linguœ  ma^stris.  In-8.  ••  (Sur  cet  utile 
Tolume,  voyez  ci-dessus,  page.  152.) 

En  1588.  paruirHomtre  grec  et  latin,  2  vol,  in-16,  édition  esti- 
mable, et  qui  le  sernit  bien  plus  encore  si  dans  tout  le  cours  de  son 
in>pre3sion,  Henri  eût  été  là  pour  revoir  et  soijçncr  également  la  cor- 
rection de  chacune  de  ses  parties.  Dans  la  préface,  il  reconnoît  que 
depuis  plusieurs  années  il  avoit  été  presque  continuellement  éloigné 
de  chrz  lui  *.  C'est  pendant  ces  absences  qu'il  fut  le  mieux  en  Cour 
auprôs  du  roi  Henri  III,  et  qu'il  fit  imprimer  à  Pai*is.  Je  dis  fit  im- 
primer; car  de  ce  que  plusieurs  de  ses  livres  sont  datés  de  Paris, 
Strasbourg  ou  Francfort ,  etu. ,  quelques  biographes  ont  conclu 
qu'outre  son  établissement  genevois,  il  avoit  eu  une  Imprimerie  dans 
diverses  villes,  ce  qui  n'est  ni  vrai,  ni  vraisemblable.  L'ultirail  d'une 
Imprimerie  ne  s'improvise  pas  ainsi  :  et  plusieurs  de  ces  officines 
^^éphérnrrcs  qu'on  lai  suppose  auroient  existé  pour  produire  un  ou 
^■deux  volumes!  Quelques-uns  des  livres  par  lui  publiés  portent  l'in- 
^Bdication  d'autres  villes  que  de  Genëve,  parce  que,  se  trouvant  en 
F  ré^dence  momentanée  dans  tel  ou  tel  lieu,  il  lui  aura  convenu  d'y 
^_(aire  imprimer  quelque  ouvrage. 

^H  Trop  facile  à  se  laisser  éblouir  par  les  décevantes  espérances  et 
^Ble  vain  éclat  de  la  vie  courtisanesque,  Henri  n*y  trouva  souvent  que 
^^  fatigue  et  dégoût;  aussi  eut-il  à  plusieurs  reprises  ferme  envie  d'a- 
bandonner la  Cour,  de  quitter  Paris,  et  de  revenir  à  Genève  se  re- 
mettre tout  entier  à  ses  études  habituelles,  enfin  rendre  leur  ancienne 
activité  a  ses  opérations  tj'pographiques.  trop  négligées  pendant  ses 
Itératives  abucnces.  En  1587.  Paulus  Melissus,  jxtète  latin  estimé 
et  son  ami ,  lui  avoit  écrit  de  Heidelberg  pour  le  féliciter  de  l'heu- 
reuse résolution  par  lui  prise  de  réorganiser  son  Imprimerie.  Voici 
cette  lettre  vraiment  amicale  : 


*  Daua  uur  iHtrc  âe  riioi>nni«ur  Jeau  Détournes  &  Jo«.  Scaliger,  du  k  mai  iSBT, 
011  til:  «M.  btiiitiir  ai  oit  riiutiiM*iin*  depuis  un  muu  A  iinpniiirr  riiez  miÎ.  nuu  stm 
train  fui  iiilerroinpii  la  M-maîW!  pautt.  ••  O  fut  proftaMi-nietit  jurer  qiir  l'ai^ntl 
atoil  manqui'i 

SU 


<t  Te-  in  vu  L'âso ,  II L  Typu^'raphiHin  tuam.  instaurus ,  non  ipsc  modo  ,  vpnini 
alii  inwuni ,  utriiisquo  nostrûm  amici ,  ox  anitno  gatidenius.  Utinoin  aulem  te 
inani  AultttGnllica;  pollscilaticmo  deccplum  priùs  mcn^^et  Fors  bona  in  Allo- 
brogas  retraxissot ,  quàm  et  sp*»i  m»r<i  nminiillii  rpfulgpntis,  el  m  priva  pc~ 
turam  fccissct.  Frustra  niebcrrulo  obiiititiiui  falishomunciili  miscri,  si  DeO 
aliter  visum  est.  Quîerimibt  mmiiicidilate?  ,  inveniinuâ  calamilates.  Sorte 
quomquo  Biia  oonlentuin  rsse  (Ipci'I.  0  mi  Stéphane,  te  mmc  dilîgentiT  rt 
seriô  haec  considemre  volim.  Resarcies  i^ilur  quwl  noglwtum  fiiit.  Habes  ' 
quee  rem  faniiltiironi  curet;  ul  ita  iv  in  litTOsLoliimabdiTi*  po^ià,  liligionim 
fugitans,  atquc  iBtiii!mi(xli  \^piaaruni  Tnrarumve,  undenihil  emoliimenti, 
nihif  lucri.  Loquor  leciiin  apertè  et  sine  fuco;  atqiie  hinc  amici  honiiais  ani- 
mum  co^nosca^lioct.  Littcne  liiEcquidem  mihi  rcddilî^,  nondtim  autom  libn 
Francofiinïiam  non  veni.  CatflIoi;um  qu(iriinriam  Graîronim  mnnuscriptoruni 
a  me  [)eti\  iî  Th.  \ivm  ;  cum  misorti ,  et  tu  pcTle;;ere  poteri:».  Ad  Thucydltlcm 
et  Herodutuni  quidaUinet,  quin  mamiscriptis  jam  olim  Fu^j;er.inis  iisiis  fu**- 
rLs,  non  diibiU).  Quid  igitur  est,  in  qu«  tilii  prodfsse  pos-iimus?  Da  *  nûbif 
Poslhius  to  resalulal  amunter.  Beno  valc  Daliim  HoidHbtTsic,  45Cnt.  April. 
Anno  co>  is.  vu.  » 

C'est  celle  date  que  doDiie  Goldast,  Ceutur.  Epùtt.  philolog.; 
mais,  ainsi  que  le  fait  remarquer  Maittaire,  les  l'hiflres  des  dizaines 
y  sont  cerlainement  oubliés,  la  lettre  ne  pouvant  être  de  1507.  Ce 
doit  être  1587,  le  Thucydide  dont  il  y  est  question  ayant  paru  peu 
après,  en  1588,  et   cette  missive  se  trouvant   terminée   par  une 


'  MdimiLi,  eu  158â,  avoit  adivué  à  Hrnri  ihh*  avu-z  lottgiir  pièce  dr  vcn  btw 
que  Ton  trouve  dins  sud  Accueil  de  pocsin  ,  1586,  in-R.  Ce  voNimc  en  coulimt  qualrr 
aiitii>4  encnrr,  pli«  UDC,  ct-lchrant  11-  père  Pl  Ir  fiU,  Rnbvrt  et  llMiri. 

"  Sa  frmmr.  la  Iroisième  ff  non  pas  In  wninde  fomnit-  le  (li(  Maittaire,  «.  JTp, 
felte  (tmind**  riant  moilc  en  ÏVïl,  .liinAJ  i[iie  li-  proiivif  uni»  Irtln*  de  Henri,  du  I" 
aoOt  13S1,  el  b  mort  dr  la  première  L'iaiit  mentionnée  duos  sa  préfocc  de  U  CotiHir 
mitè,  etc.  Voyctd-desnu.  pages  888  et  3B7. 

"  Noms  do  dtnix  anôennes  bicoques  de  la  Pmiillr,  pauccs  en  prciTirbc  pour  ék' 
figner  tjuelqui-  rliow  de  cliètif  el  de  nuw(''mblc  :  n  Stmi  Mpinccy  Tricte^tw^  rt  «î  mmil 
t'itius  hth.  »  Martial,  lîb.  13. 

'  Maitlaire  priiM>  que  e'»!  une  faille  de  Onldatl,  el  qu'il  y  avoil  «ans  doiite  Jsr 
Je  croi»  qu'il  pouvoit  y  avoir  auMÎ  bien  l'un  qiie  l'Autre  :  »  Utt  itwu*  mut  sit,  lU^ 
Tityrt,  Hohii.  t.  VirR. 


HENRI  SECOND. 


435 


lun^e  série  de  remarques  uu  de  critiques  sur  l'accentualion  du  Vir- 
gile de  Henri.  ï583,in-8   Elles  cominenceTit  ainsi  :  «  Cum  litteras 

ad  te  scriberem,  ad  maiium  erat  Virgjlius  ex  tua  editione •■  Je 

n'ai  pas  cru  utile  de  les  réinipnmer  ici. 

On  »e  Irompemil  ai  l'on  croyoit  Henri  désormais  fixi?  chez  lui  ; 
ses  n'*soIulions  d'un  sérioux  retour  ù  son  domicile  et  à  ses  aiTaires  ne 
tinrent  pas  long-temps,  etdurêrenl  à  peine  pcndajU  1588  et  1589; 
mais  ces  deux  années  furent  productives.  Outre  rHomJ're  in- 16, 
Henri  donna  son  Horace  augmenté  de  quatre  dïsiH'riixiions\t/iatrihw), 
une  seconde  édition  beaucoup  améliorée  de  Thucydide  avec  une 
version  latine,  et  laversion  lutine  de Denysd'Halicamossc.  Kn  1589. 
encore  une  édition  in-folio  du  Nouveau -Testament  gi'ec  et  latin  de 
Théodore  de  Bèw,  le  second  trimestre  des  Svhediasmntn  ,  et  It-di- 
lion  première  du  géographe  grec  Dicwarchus.  La  version  latine  et 
les  notes  sont  l'ouvrage  de  Henri .  dont  ta  présence  dans  sa  maison' 
se  faisoit  si  avantageusement  sentir.  En  1590,  ce  n'est  plus  de 
même  :  aucune  production  de  riinjirimerie  genevoise  .  mais  un  seul 
volume  aussi  bi/arrc  que  savant ,  Miua  Principitm  Mont'lrix ,  assez 
mal  imprimé  à  Basic,  où  Henri  passa  une  i>arlic  de  cette  année.  On 
simrit  de  la  naïveté  de  ces  savants  qui  se  constitutmt  les  auertisseurs 
des  grands.  La  force  des  choses,  les  faits  accomplis,  la  voix  du  canon 
et  les  revers,  voilà  les  moniteurs  que  quelquefois  les  princes  consen- 
tent à  écouter.  Je  n'imprime  ci-dessus,  pages  117,  420 et 424  quel- 
(jues  passages  de  ce  très  curieux  quoi(|ue  avisez  indigeste  recueil ,  sur 
lequel  voyez  ci-dessus  page  1 53.  Ce  livre  étoil  de  nature  ù  déplaire  à 
beaucoup  de  gens,  et  il  est  probable  que  Casaubon  l'avoit  en  vue, 
ainsi  que  l'opuscule  De  Justi  I.ipsii  Latmitate ,  lorsquil  fkirivoil, 
Ep.  182:  •  Postremn  etiam  qmedani  iltius  scripta  non  vellcm 
srripla.  ■•  On  y  trouve  plusieurs  épitaplies  du  roi  Henri  ITl ,  par 
Henri.  Cette  mort,  poitr  luqueile  il  ressentit  toute  l'indignation  d'un 
honnête  homme  .  d'un  bon  François,  et  les  troubles  civils  dont  elle 
fut  précédée  et  suivie,  eurent  pour  lui  de  fâcheux  effets.  Ses  atTaire» 
lT,'])i»graphiques  .  déjà  en  triste  état ,  ne  firent  qu'empirer;  elles  se 
rrduisirent  presque  à  rien  quant  i\  la  fabrication  active  ,  et  ses  ma- 
gasina resti'rent  encombré.s  d'une  grande  quantité  de  livres  dont  les 
malheurs  des  temps  arrètoient  d'autant  plus  le  débit.  On  notera  ce- 


436 


HENRI  SECOND. 


pendant  que,  dans  ces  difficiles  conjonctures ,  rioin'est  jamais  -vena 
entacher  la  mémoire  de  Henri  comme  négociant,  il  fut  pauvre  ,  irfes 
souvent  dans  lagcne  ,  attendit  trop  de  l'appui  si  souvent  iUosoire 
des  puissants  de  la  terre  ;  mais  riL'n,  dans  toutes  ces  tribulations,  ne 
peut  laisser  le  moins  du  monde  entrevoir  que  jamais  il  ae  soit  mis 
dans  le  cas  d'être  rangé  dans  la  classe  de  ceux  qui  doivent  et  ne 
paient  pas.  Sa  mal-aisance  ne  fut  fâcheuse  que  pour  lui  seul.  A  sa 
mort,  il  laissa  des  dettes,  mais  la  vente,  même  à  bas  prix,  de»  livre» 
de  ses  magasins,  suffit  pour  y  faire  honneur,  laisser  encore  quelque 
héritage  à  sa  femme  ainsi  qu'à  ses  enfants  ,.  et  l'entier  établi^tsement 
typographique  à  Paul. 

Dujà  en  habitude  d'être  hors  de  chez  lui,  les  désastres  publics  k 
fendirent  encore  plus  errant,  et  l'on  peut  dire  de  Henri  que  ,  pen- 
dant trop  d'années  de  sa  vie,  il  résida  partout,  ou  plutôt  ne  résida 
nulle  part,  ce  que  font  connoître  les  Avis,  Epîtres  ou  Préfaces  de 
plusieurs  de  ses  livres.  Je  ne  parle  pas  des  volumes  qui  indiquent  sa 
présence  à  Gen^ve,  on  les  peut  examiner  dans  mes  listes.  On  a  vu 
qu'il  s'absenta  avant  I572,  qu'apri's  la  publication  du  Thésaurus^ 
presque  à  toutes  les  foires  annuelles  de  Pâques  il  alla  à  Francfort .  i 
Ratisbonnc,  à  Cologne  et  dans  plusieurs  autres  \nlles  de  l'Allemagne. 
enHongrie.enSilésie.oùrûppeloitsun  ELncienneliaisonavec  le  savant 
Thomas  Redhiger  ,  et  au  moins  deux  fois  à  Vienne  ,  attiré  par  les 
maniues  de  bienveillance  et  les  libéralités  de  l'empereur  Maximi- 
lien  II  :  il  se  trouvait  depuis  peu  de  jours  dans  cette  ville ,  lorsque , 
le  12  octobre  1576,  advint  la  mort  de  ce  prince.  11  vint  aussi  de 
nouveau  à  Paris,  et  encore  en  lô79.  1581.  1585;  il  y  étoit  peut* 
être  même  encore  au  commencement  de  1587.  Dans  ses  diverses 
courses  on  Fnuicc.  \\  s'êtoit  plus  ou  moins  arrêté  à  Lyon  ,  à  Or- 
léans, et  sans  doute  aussi  dans  d'autres  villes.  En  1575,  il  éloit  à 
Augsbourg;  en  1573  et  en  1596,  à  Strasbourg;  à  Francfort  encore 
en  1594  et  1595.  Quoique  je  m'y  sois  repris  à  plusieurs  fois,  m 
peut  apercevoir  (jue  c'est  à  peine  si  je  puis  établir  quelque  ap| 
d'ordre  dans  l'énumération  de  ces  courses  continuelles. 

Plusieurs  des  livres  de  Henri  sowX  datés  de  sa  terre  ou  maison  oe 
campagne  de  Gri^re.  et  le  nomment  sieur  de  Grière.  ai  l'on  en  croit 
le  témoignage  de  La  Croix  du  Maine  qui.  aj>i*^s  une  longue  listr 


HI'NRI  SE<X>ND. 


437 


d'ouvrages  fmnçois  de  Henn ,  dont  cette  liste  seule  fait  mention  , 
ajoute  :  ••  Aucuns  des  libres  susdits  courent  souba  le  nom  du  sieur  de 
Grières,  qui  est  une  sienne  terre.  -  Je  ne  me  rajjpelle  \yas  en  avoir  vu 
aucun  ni  en  poi'sie  .  ni  en  prose  .  et  Maittiurc  ainai  qu'AJmeloveen  , 
chez  lesquels  je  trouve  rapporté  ce  témoignage  de  La  Croix  du 
Maine,  n'ajoutent  rien  qui  le  puisse  confirmer. 

Je  réimprime  celte  liste  .  bien  que  la  plus  grande  partie  de  son 
contenu  soit  la  mention  d'ouvrages  qui  n'ont  jamais  existé. 

En  1591  et  1592  Hejiri  avoil  retrouvé  tonte  son  acti\nté.  L'Hé- 
rodote. l'Appien,  le  Dion  Cassius,  éditions  dans  lesquelles  il  se  mon- 
tra digne  de  ses  travaux  antérieurs,  signalent  surtout  l'année  1592. 
En  là93,  nouvelles  absences  ;  aussi  n'a-Von  que  l'isocrate,  qui  se  lit 
sans  doute  a-peu-près  en  même  temps  que  ïesConcordancesde  1594. 
Il  est  dédié  à  Marc  Fugger.  d'où  l'on  doit  conclure  que  les  démêlés 
ée  Henri  avec  cette  famille  iivoient  fini  par  quelque  transaction 
amiable.  Vers  la  fin  de  cette  année  1 594 .  dont  une  partie  se  passa  à 
Francfort,  il  y  eut  retour  à  Genève ,  où  noua  voyons  les  Pro\'erbes 
irançois  épigranunatizez,  et  la  très  recommandable  édition  de  Dio- 
géne  Laerce  :  mais  ensuite  Henri  resta  à  peine  chez  lui.  11  étoit 
animé  d'un  zèle  ardent  contre  les  sectateurs  de  Mahomet  ;  car  après 
deux  espèces  de  harangues  [Oratio  et  Exhorfatlo),  qui  sont  un  xio- 
lent  cri  de  guerre  contre  eux,  et  qu'il  imprima  h  Francfort  en  1 594 
après  les  avoir  présentées  à  l'empereur  et  aux  princes  du  Saint- 
Empire,  assemblés  à  Riilisbonne,  il  revient  encore  en  1595  sur  ce 
même  sujet  en  une  autre  brochiue  pareillement  imprimée  à  Franc- 
fort, et  en  grande  partie  employée  à  prêcher  une  guerre  d'extermi- 
nation contre  les  Turcs,  bien  que,  par  son  litre,  elle  fasse  attendre 
toute  autre  chose.  De  Jiuti  Lipsii  FMiinitfUe.  PaUrstm  prima  a 
donc,  ainsi  que  l'annonce  son  titre,  pour  principal  objet  de  critiquer 
le  latin  de  Juste  Lipse.  Ce  n'éloieiit  point  des  pastiches  cicéroniens 
qu'il  s'ngissoit  là  de  ridiculiser,  mais  son  imitation  ser^ile  et  mal- 
heureuse de  Tacite ,  et  son  fanatisme  pour  Sénèque.  Henri  avoit 
Ix^au  jeu  s'il  se  (ut  servi  d'armes  convenables  ;  et  on  i>eut  s'étonner 
qu'un  homme  d'un  esprit  aussi  déhé  n'ait  pas  deviné  que  ce  n' étoit 
point  par  des  discussions  pédantes  qu'il  comlwttroit  avec  sucx*^  un 
|Hmant.  Aussi  échoua-l-il  dans  sa  critii|ue:  on  lui  sutmauvaisgrédc 


iSft 


HENRI  SECOND. 


s'être  ntUiqu»?  à  un  homme  universellpmpnl  admîn^,  dont  le  savoir 
«>toit  à  la  vérité  prodigieux,  et  dont  long-temps  enci»re  beaucoup  de 
gens  ne  pa^ï^^ent  qu'avec  enthousiasme.  Jos.  Scaliger,  qui  nevo\'oi( 
pas  sans  quelque  dépit  la  supériorité  de  Henri  ,  ne  laissa  j>a3  échap- 
per cette  occasion  de  jeter  sur  lui  du  ridicule,  et  prétendit  que  1p 
titre  de  ce  livre  fut  ainsi  rectifié  :  De  latinitate  iJpsiana  advernu 
Ttircas.  Ce  mot  lit  à  la  brochure  de  Henri  plus  de  tort  qu'elle  n'wi 
avoil  pu  fairt^  à  Juste  Lipse. 

Je  n'ai  jms  ou  loccasion  de  parcourir  la  plaisanterie  poétique  Car- 
men de  Senatuio  ftrmumntm,  que  Henri  imprima  à  Strasbourg  en 
IÔ96.  Si  elle  est  spirituelle,  û  la  faudroit  réimprimer;  cor  elle  est 
fort  rare.  Henri  n'en  auroit-il  pas  pris  l'idée  dans  le  CoUoquium 
Erasmi,  intitulé  Senatultts? 

Une  édition  in-4  des  poésies  de  Théodore  de  Beze ,  de  I â07-^, 
et  son  Nouveau-Testament  grec  et  latin,  1598,  in-folio,  ne  furent 
achevés  qu'après  la  mort  île  Henri. 

Le  Catal.  Bibi,  Barberince  met  à  l'aimée  1600  Sckciliasmata  II 
(ut  Dicœarchttm ,  impr.  à  Augsbourg,  et  des  Ementlationes  in  Pt- 
tronîi  Epigrantmatn ,  Helenopoli,  1614.  Je  ne  vois  ailleurs  auini- 
nés  traces  de  c<*s  deux  pièces  ;  et  si,  par  imjK>ssible,  les  KmcfidatM' 
/tes  existent ,  elles  ne  portent  vraisemblablement  pas  sur  la  seult 
centaine  de  vers  latins  dont  se  composent  les  épigrammes  nltn- 
Iméesà  Pétrone,  mais  sur  l'ensemble  des  fragments  qui  nous  restent 
de  lui. 

En  tannée  1507.  si  voisine  de  sa  mort,  Henri  quitta  encore  Ge- 
nève poiu*  revenir  visiter  îii  France,  sa  pairie,  qu  il  ne  pouvoit  ou- 
blier. Il  s'arrêta  quelque  temps  à  Montpellier  où  résîdoient  alors  sa 
(ille  et  ïsaac  Casaubon,  son  gendre,  occupe  de  son  volumineux 
Commentaire  d'Alhéiiée.  qu'il  publia  en  lOOO,  et  dont  le  texte  pa- 
roissoit  depuis  plusieurs  mois  {Geriei'œ,  Commelinj  1007-1600. 
deux  vol.  in-fol.)  Henri,  qui  avoitmis  à  la  disposition  de  son  gentlre 
les  variantes  que  dans  sa  jeimesse  il  avoit  recueillies  à  Rorno  ,  ainâi 
qu'il  est  dit  ci-dessus,  page  374,  lui  oft'rit  alors  sa  coopération  iwur 
ce  volume  dénotes.  Il  paroît  que  l'offre  ne  fut  iwint  accc|^(t/«,  et 
Henri  continuant  son  voyage  ,  toujours  seul,  suivant  sa  coulunK- 
après  avoir  \isilé  plusieurs  villes,  arriva  à  Lyon  où,  malade  et  isolo. 


HENRI  SECOND. 


439 


il  se  fît  conduire  à  l'Hôtel-Dieu  ;  et  dans  les  premiers  jours  de  mars 
1598,  il  y  termina  tristement  sa  pt'nible  ca^ri^^e,  âg*^'  de  prî-s  de 
soixante-dix  ans. 

Alnielovecn,  p.  115,  cherche  où  il  a  dû  être  enterré .  et  rapporte 
qu'un  ami  très  digne  de  fois  lui  avoit  dit  avoir  vu  ù  Paris  ,  dans  le 
ciinetirVe  de  l'église  de  Saint-Benoît,  une  pierre  indiquant  que  là 
(^tnipnt  îtîs  rtîstes  mortels  d'un  Estienne  ;  il  ajoute  avec  raison  (juc 
son  ami  avoit  tort  de  croire  qu'il  pût  être  question  de  Henri  II  .  et 
que  cYrloil  certainement  quelque  auti'e  personne  de  la  même  famille, 
mais  ce  qui  aiiroil  dû  leur  venir  à  l'idée,  c'cjil  qu'il  n'y  avoil  point  à 
chercher  à  Paris,  pas  plus  qu'à  Genève  ou  même  à  Lyon,  les  restes 
mortels  do  Henri,  qui,  décMô  à  l'Hôiel-Dieu  ,  aura  immanquable- 
ment éti'  transporté  et  confondu  parmi  la  multitude  des  autres  morts 
journellement  enlevés  du  même  établissement. 

On  a  écrit  et  répété  jusqu'à  satiété  qu'il  est  mort  à  l'hôpital.  Le  - 
fait  n'est  que  trop  vrai  ;  mais  implique-t-il  nécessairement  cette 
idée  de  détresse  et  de  complet  dénuement  que  présentent  les 
mots  mourir  à  C hôpital.  Arrivé  à  Lyon  ,  il  se  sent  malade  ;  il  est 
seul,  sans  doute  assez  léger  d'argent .  n'ayant  dans  cette  ville  au- 
cune famille  amie  dans  le  sein  de  laquelle  il  puisse  espérer  d'affec- 
tueux secours.  Il  va  à  l'Hôtel-Dieu  ou  Hôpital ,  y  requérir .  non  pas 
l'aumône  d'un  lit,  mais  tessoms  immédiats  qu'il  lui  seroit  tn>p  dif- 
6cilt  de  chercher  ailleurs.  On  veut  aussi  qu'il  soit  mort  privé  de  sa 
raison.  S'il  s'agit  de  ses  derniers  jours  et  des  pénibles  circonstances 
d'une  agonie  qui  a  pu  être  longue  et  doidoureuse,  à  combien  de  nous, 
débiles  mortels,  riches  ou  pauvres,  soit  d'esprit,  soit  d'argent,  une 
semblable  fin  n'eat-elle  pas  réservée  !  Son  séjour  ù  Montpellier  ,  ses 
offres  de  service  littéraires  montrent  assez  qu'à  ce  temps  si  rappro- 
ché de  son  décès .  ses  facultés  intellectuelles  n'avoient  point  reçu 
d'atteinte. 

Ce  seroit  à  tort  que  l'on  tireroit  quelque  fâcheuse  induction  de 
lettres  écrites  plusieurs  années  avant  sa  mort  par  Casaubon ,  son 
gendre^,  qui  s'y  montre  envers  lui  d'une  sévérité  que  l'on  se  sent  dis- 
posé à  soup(,onner  de  prévention.  -  Noster  quidem,  etsi  vivens  va- 
lensque,  numéro  pridem  hominum  certe  doctorum  eximi  meruit.  Eu 
est  illius  inhumanitas,  et,  quod  invitas  dico,  dclirium,  qui  bbros 


u» 


HENRI  SECOND 


qoos  habct  vpteres,  ni  indici  grvphi  aunim  .  &}iis  invidcït.  abi  pet 
«init.  -  Kp.  40  ad  P.  Pithœum.  El  dans  une  autre,  de  I5i)5. 
65,  ad  Laur.  Rhodomanum  :  ••  Si  quis  est  qvii  vêtus  dictum  toll 
iiç  Kaîifç  of  yipovTfç  (bis  pucri  soncs|  is  die  fuïl  et  ^entipe  maloqi 
quicquani  gra\ius.  "  Il  est  aisé  de  voir  que  parlant  de  celui  quip( 
dam  trois  ans  encore  apr^s  ces.  lettres  n'a  cessé  de  donner  des  prmK 
de  capacité  et  de  savoir,  le  mot  pueri  n'est  pa-s  mis  pour  exprifl 
cette  dégradation  intellectuelle  ù  laquelle  arrive  plus  d'uiirie&lkn 
L'imbécillité  que  l'on  auroit  prétendu  trouver  chez  Henri .  eût 
celle  de  Sophocle  devant  ses  juges. 

Cette  lettre  et  plusieurs  autres  du  même  Casaubon  laisâ 
que  Henri  ne  trouva  point  chez  les  siens  ce  sentimeiK  de 
tialité,  heureux  lien  dés  familles,  si  respectal>le  znème  dans 
venlions.  el  que  lui  méritoient  tant  de  qualités  précieuses.  Onlï? 
refusoit  pas  une  grande  science  ;  mais,  de  ce  qui  pouvoit  parmtrt 
son  désavantage,  on  ne  se  scntoit  pas  en  disposition  d'y  chercfa 
l'interprétation  la  moins  déiavorable.  D  le  voyoit  bien  ;  son  hunN 
s'en  aigrissoit  peut-être,  et  il  avoit  trop  de  fierté  pour  en  té/noign 
wm  mécontentement.  Se  déplaisant  au  milieu  d'appréciateur* 
sévères,  il  dut  souvent  avoir  hâte  d'être  hors  de  chez  hii,  de  se  tm 
ver  seul,  ou  avec  des  gens  qui,  ne  chercliant  en  lui  que  sa  scun 
n'auroiejit  souci  de  certaines  bizarreries  qui  certainement  eussent  i 
moindres  a  dans  son  intérieur  il  eût  trouvé  une  plus  indulgen 
condescendance.  Casaubon ,  dans  plusieurs  des  lettres  de  son  R 
cueii .  que  je  crois  inutile  de  rapporter  ici ,  fait  beaucoup  de  doléana 
sur  la  vie  erratique  et  décousue  de  son  beau-père,  qui  ne  sait  ni  i 
venir  chez  lui,  ni  se  fixer  ailleurs,  et  qui,  par  ses  absenc-es  fréquenl 
et  prolongées,  laisse  languir  son  Imprimerie,  rend  imposai 
cution  de  plusieurs  de  ses  projets  littéraires,  et  nuit  à  ai 
Mais  n'est-ce  pas  aussi  à  ses  voyages  multip1i<^ .  à  ses 
assidues  dans  les  Bibliothî'ques  publifiues  et  privées,  ses  eni 
avec  les  plus  savanUi  hommes  ûv  l'I^^urope.  c[u'il  a  dû  une 
son  instruction  si  variée,  et  la  plupart  des  anciens  écrits  par  lui 
bliés,  ou  pour  la  premi^re  fois,  ou  avec  de  si  notables  améliorati 
Les  érudilsde  ces  temps-là.  et  Casaubon  lui-même,  qui  voit  a 
tant  de  chagrin  les  déplacements  de  son  beau-père,  ne  se  livraient 


HËNHI  SECOND. 


4i1 


aussi  a  de  tréquenteâ  excursions,  dans  ce  même  but  scientifique 
de  découvertes'  Et  ces  exploitions  littéraires  d'où  quelques-uns 
it  revenus  chargf^  de  dépouilles  opimes,  présages  assurés  de  futurs 
bien  justes  triomphes,  n'ont-elles  pas  été  souvent  les  principales 
causes  de  leurs  succès?  8i  moins  actif,  et  redoutant  les  fatigues 
et  dan^'crs  d'une  vie  voyageuse,  Henri  fût  resté  toute  sa  vie  à  ron- 
sciencieusement  travailler  dans  le  cabinet  et  Vntclier  pateniels,  nie 
Saint'Jean-cie-Beauvais ,  sous  l'omhre  paejtique  de  l'Olivier  des 
Estienne.  eût-il  fait  de  si  heureuses  acquisitions  litténiiresf  Lui  se- 
riantj-nous  redevables  des  écrits  du  pvrrhorûen  Sexlus,  ile  Maxime 
deTyr.  Diodore,  et  de  tant  d'autres  précieux  débris  de  l'antiquité 
dont  ses  premières  éditions  dotèrent  la  littératuie  et  les  sciences.  Ce 
n'est  certes  pas  un  tableau  qui  dépare  une  vie  si  tourmentée  et  si 
p(*niblcment  laborieuse,  que  celui  de  l'illustre  Imprimeur  revenant  à 
cheval  de  Naples  à  Paris,  avec  quelques  manuscrits  inédits  pour 
tout  liaj^'age,  et  le  long  de  sa  route,  i$iter  etpâtanditm ,  composant 
soit  quelqu'une  d(*  ses  poésies  grecqui^  ou  latines,  soit ,  fort  jetme 
encore,  sa  traduction  en  vers  latins  de  son  premier  trophée  littéraire, 
des  anciennes  Odes  grecques  qui,  à  tort  ou  avec  raison,  sont  attri- 
buées au  poète  de  Téos. 

Les  projets  httéraires  de  Henri  furent  innombral)les  ;  lu  liste  qui 
est  à  la  suite  de  cette  Notice  n'en  donne  qu'une  indication  bien  im- 
parfaite; et  la  vie  entière  de  deux  Henri,  de  deux  hommes  d'une 
capacité  égale  à  la  sienne  n'y  eût  point  suiîi  ;  aussi  en  devoit-il  né- 
cessairement rester  un  grand  nombre  sans  exécution  :  et  cette  longue 
série  de  projets  non  réalisés ,  gardons-nous  de  la  considérer  comme 
l'inutile  forfai\lerie  d'un  esprit  vaniteux  dont  Tout re-cuïdance  s'ima- 
gine pouvoir  tout  atteindre,  tout  exécuter.  Dans  ses  indic-ations  les 
plus  vagues,  il  nous  a  ouvert,  jalonné  plus  d'une  route,  et  suggéré 
ou  accéléré  d'utiles  travaux  auxquels,  sans  lui,  on  eût  beaucoup 
moins  pensé.  Dans  sa  vie  entière,  tout  a  été  constamment  dirigé  vers 
le  même  but.  toujours  la  mise  en  lumière  ou  l'interprétation  et  la 
correction  des  précieux  restes  des  antiques  écrivains.  On  lui  reproche 
des  écarts,  des  distractions  nuisibles  aux  travaux  auxquels  il  s'étoil 
voué  ;  des  distractions,  il  en  falloil  à  cet  esprit  toujours  tendu  et  ap- 
pliqué; elles  n'étoicnt  point  une  interruption,  mais  un  changement 


Hl 


HENRI  SECOND. 


de  travail,  et  elles  eurent  presque  toutes  d'utiles  résullAlâ.  Telle  es- 
cursion,  tel  séjour  prolongé  dans  quelque  ville  lointaine  a  été.  t»on 
pas  un  empêchement  à  de  st^rieuscs  études,  mais  Toccasion  de  qiu^ 
queî^unbde  ces  importanis  travaux  dont  nous  recueillon:?  ]^  fruit*. 
Nul  rtonnement  donc  si  une  imagination  toujours  en  activité  a  forint 
bien  plus  de  projets  littéraires  que  la  vie  d'aucun  homme  n'en  poor- 
roit  réaliser. 

Henri  avoit  une  véhémence  de  caractère  qui  iic  Un  permettoit 
pas  de  rien  vouloir  à  demi,  et  qui,  une  fois  qu'un  dessein  étoit  conço 
et  bien  arrêté,  le  livroit  corps  et  âme  à  son  exécution.  Son  nnwur. 
on  diroit  même  sa  passion  \à  ieneris)  pour  la  laiieiï*^  et  les  écrivain» 
de  l'ancienne  Grtce,  lui  avoit  fait  iircndre  la  ré^jolution  d'en  facilitir 
l'étude  par  tous  les  moyens  qu'il  pouvoit  tirer  de  sa  professior),  et 
dunesa^cité  d'éditeur  dont  la  linute  portée  lui  fut  bientôt  révélée. 
On  lui  a  reproché  de  s'être  cru  le  plus  savant  érudit  de  son  sëde; 
mais  c'est  qu'en  effet  il  l'étoit;  ou  au  moins,  c'est  qu'à  bien  pea  de 
ses  contemporains  il  seroit  permis  de  se  ranger  sur  sa  ligne.  U  avioit, 
dit-on,  le  travers  de  croire  toujours  son  opinion  la  meilleure,  et  ses 
choix  de  levons,  de  conjectures,  à  tous  autres  préférables.  H  le  savoit 
si  bien  faire,  ce  choix  !  Il  a  si  souvent  deviné  avec  une  habileté  mer- 
veilleuse le  mot  oublié  ou  défibré  et  méconnoissabîe,  qu'il  feutlw 
pardonner  d'avoir  un  peu  trop  senti  que  presque  toujours  il  avoil 
raison,  et  ne  pas  lui  faire  im  crime  de  quelques  méprises,  lorsque é 
souvent  il  a  renuontiv  juste.  A  Dieu  ne  ])laise  que  je  prétende  élever 
Henri  en  un  rang  hors  de  proportion  avec  la  nature  de  ses  travaux , 
mais  quel  que  soit  celui  qu'on  lui  assigne,  il  a  pour  lui  ce  g^enre  de 
supériorité,  que  ce  ser^îient  ses  aberrations  qui  pourroient  êtrecon^ 
tées;  ses  divinations  sont  innombrables. 

Henri  Hvoit  peut-être  luie  idée  exagérée  de  ses  talents  comme 
éditeur,  mois  il  savoit  très  bien  à  quoi  ces  difficiles  fonctions  Vohli- 
geoient;  aussi  attachoit-il  une  grande  importance  à  la  correction  ty- 
pographique, sans  laquelle  Texamen  le  plus  sévt?re  et  lu  plus  b«si- 
reuse  rectification  des  textes  pourroient  n'être  qu'un  vain  labeur  et 
un  inutile  pn'liminaire.  Outre  ses  soinspersonnels.il  s'aida  souvent 
de  la  coopération  de  savants  qui  se  sont  fait  un  nom  parnru  les  célé- 
brités crudités,  et  qui,  ainsi  que  lui,  ^egard^rent  les  fonctions  de  aw- 


HENRI  SKœND. 


m 


^Becteur  comme  le  complément  obligé  de  celles  de  l'éditeur.  Cette 
■nécessité  inïpérieuse  d'une  p'andc  correction  si  rarement  obtenue , 
est  tn»s   bien  exposiîe  en  quelques  vers  de  Jrtîjf  Typrtgntphica 
Qiierhi/onin  :  je  ne  crois  pas  hors  de  propos  de  les  rapjwrler  ici , 
quoique  Iapi^ce  soit  imprimée  à  la  fin  de  ce  volume. 

^L  ...Quod  humano  mpns  e^t  in  coriKtre,  qiiod  mens 
^^p  Pro^tarc  liunuino  cur)iorL'  rluu:^  polft^l , 

^H  Hoc  oiiere  in  iiostri}  pnestat  correctio  :  (vuci 
^H  Fus  usiini  v^lcri  Ml  Iribuiasc  novum). 

^^Ê  Wmc  ru};ut  a  âcriptis  lencbrds ,  luccmque  redm^il , 
^^K  Unu  luei;  cum  mendiit  nspf'ra  bolla  gorit. 

^B  At  Uiunm sumptis  carpel  prius  uera  pennis... 

^H  lllo  tam  insit'nî  quam  munere  Tungicr  uaquam, 

^^Ê  El  sucro  Huai»,  tiirba  profana  queat. 

^V  L'héritage  que  laissa  Henri  fut  modique,  et  il  n'y  a  pas  à  s'en  élon- 
^^er.  Son  avoir  consïstoit  surtout  en  restes  plus  ou  moins  nombreux 
des  divers  livres  par  lui  imprimés.  J'ai  lu  quelque  part  qu'ils  furent 
vendus  à  vil  prix  pour  payer  les  crt'anciers  :  j'igimre  daprts  quelle 
autorité  on  l'a  avancé;  maisc'e.st  assez  vraisemblable.  Asondécî-a, 
il  devoit  encore  la  dot  de  sa  fille,  mariée  depuis  douze  ans  :  »  Si 
Genevœ  essem .  écrit  Casaul>on  à  Dav.  Hoeschel .  Ep,  164  .  eum 
mittendum  tibi  curarem,  et  faciam  Portasse,  nam  illuc  milii  ncccs- 
aariôeundum  erit  propter  uxoris  dotem.  »  Et  dans  une  autre  lettre 
(174)  :  -  Haereditas  soceri  \'iri  de  literis  quàm  optimb  olim  meriti. 
non  erat  Portasse  tanti  cujus  gjratia  uxorem  rclinquerem.  dum  uxoria 
bona  prosequor.  ••  A  la  mort  de  Flenri,  sa  troisième  femme,  et  non 
la  seconde,  comme  le  croit  Maittaire ,  étoit  encore  vivante.  Henri 
n'avoit  point  fait  de  testament,  et  on  doit  rendre  à  Casaubon  la  jus- 
tice de  noter  que,  par  respect  pour  le  défunt  et  sa  famille  ,  et  aussi 
par  amour  pour  les  lettres,  il  détermina  ses  cohéritiers  à  laisser  tous 
les  manuscrits  à  Paul  Esliennc,  et  même  en  cette  manit^^re  avanta- 
geuse pour  lui  que  njus  nommons  prèciput,  -  Ego  veneratione  do- 
mûs  Stephanicae  motui  renitentibus  omni  ope  atque  opéra  cohaere- 
dibus  effeci  ut  omnes  manuexaratos  codices  Paulus  Stephanus  prœ- 


lk4U  %oliifnrtt  in-fotîo  tlont  U  \a  étir  qufAlKHi  A  U  pa^f  MÎvanlr, 


m 


llËNRl  SECOND. 


ciperet.  Gaudebam  in  ea  domo  ,  qiue  Ijterîs  oKqoando  taiitaB 
profuissel,  rémunère  inslrumenla  Iwne  merendî  de  iis  qui  publuan 
reipubijcs  literariip  utilitfitein  procurarent.  ••  Ep.  1 90.  Ht  ces  échu, 
tant  antiques  que  modernes,  dont  plusieurs  de  Heiiri  lui-mêtiie  .  a» 
débris  dune  Bibliothèque  trop  long-leuips  nég!ig«>e  .  nVtoipnt  \m 
du  toutùdédai^icr.  ils  n'ont  pas  iHé  inutilescntre  les  mains  de  Paul. 
II  paroîtroit.  d'aprts  les  lettres  de  Casaubon  ,  que  .  pendant  as 
absences  si  fréijuenteâ.  Henri  ne  perniettoit  pas ,  môme  à  sa  fannlJe. 
l'entrée  de  sa  Bibliothî-que,  et  que  cette  duirabre,  ou  ces  chambra, 
n'étoient  qu'un  réceptacle  de  livres ,  et  non  pas  pièces  de  cummune 
habitation.  Casauban  rcrit  même  que  jamais,  ni  pendant  la  vie  dr 
Henri,  ni  depuis  sa  mort  \ni*  ejus  obitu\,  il  n'avoit  vu  sa  Bibliothè- 
que» qui  n'avoit  pas  M  plus  accessible  aux  autres.  -  Volo  tan» 
scias,  "  écrit-il  à  Jos.  Scaliger,  Ep.  I7G,  ••  nonduni  mihi  nsiur 
Toû  ^ax9{,trvj  [flefuncti)  Stephani  bibliothecam  ,  non  dico  ab  ejus 
obitu  :  sed  omiiinu  invisam  esse  eani  uobis. . .  »  Et  Ep.  1 8 1  :  Gtat- 
vam  necessariû  excucurri  ;  multa  me  illuc  vocabant  ,  sed  nihil  ffqot 
ac  spes  videndi  Bibliotheca?  reliquias»:  etsi  raagna  pars  illius  periït 
non  uno  modo,  repcri  tamcn  in  iis  quEC  supersunt  multa  eximia....- 
£t  enfin,  Ep.  I8ti.  àDav.  Hoeschel  :  -Genevam  tandem  veni,  et 
quem  petis,  librun» ,  amicîssime  Hoescheli.  vix  equidem,  sed  Uu>- 
dem  tnveni  Duo  sunt  g^randia  «aviç  (iwA/^)  volmnina'  magnani 
partem  manu  toû  ^loxapirou  Henrici  Stephani  scripta.  E^  cum 
Paulo  Stepbaiio  fratre  ut  ea  (uraret  ad  te  perferenda .  neque  da* 
bitofac'turum...  Quantusille  virfuerit  in  lileris,  si  nesicietMim  anie, 
potui  affatim  iliscere  ex  iis  quie  reperla  sunt  mihi  in  Bibliolheca  m 
yïlojit«6ci»ç  xa't  iroXvfiaSita;  [et phiinfogiœ  et  eniditionis)  prope  inot- 


•  Cm  Anw  v»l(imr»  ilmit  rjMiilmii  Tail  tin  le]  éloge,  c!  ilo»t  ou  oe  Miit  aiHrf  rliflw, 
Miioii  quo  r'éloii-'nt  <li!y\  iu-tuliu  UIlu  rrriijilis,  vX  vti  |;mii(lr  piiiin*  Je  |j  main  A( 
Houii.  cutiU'iioit'ut  ft.iiis  doiil<*dc&opii-tciiles  cit-sa  comiio»iIiun,  des  iiolejt,  iji^  variurtn 
i-t  r-\lr^il!t  d'iuicietis  iiKiiHistTJU.  Il  f^I  |ii)Mi]i]i>  tjii'iiit  MluUirr  ouliti  ait  ptYiméikb 
lii'slntiliou  ers  jiri-cinix  nrui'ils;  ]c  mr  truu\(!rai  iKurfiix  lù  cwlle  iDtuilîou  peut  k» 
fairi'  Mii-tir  de  Ipttr  i-eirailf,  et  amener  la  [tubtication  ou  tout  au  moiiu  iin«  ol>Iig«aa^ 
)iiili{'iiltn[i  cIk  l'v  i|(i'iU  <:i>uli(<jiiK*iil  tlo  |Juk  tiilms.saiil.  Il  ne  faut  pa.s  1rs  cuu6jodiT 
avec  iiii  iiKiiiiiMTil  Je  Miuliii»  dr  la  niAia  de  H'i'iiri,  sur  Ircjuft  Hu'schd  fit  sou  rxlitiou 
ftr  K'iVii .  h  iip|>urtt*uoil  â  (luiuiiibiiii  i-l  u^nii  niMÙIe  à  L'atil  jtour  m>d  i-di(ioit  <lr  t61i, 


HENHI  SECOND. 


145 


dibilianionumenta.  -  Que  Henri  ne  permit  pas  qu'en  son  almatcc 
nn  fréquentât  s»  Bibliothèque,  oui!  devoit  avoir  un  merveilleux  mé- 
lange et  confiision  de  livres  et  de  papiers,  laiit  imprimés  que  ma- 
nuscrits et  vieux  et  réceTU»;  cette  précaution  éloit  toute  naturelle  et 
n'avoit  rien  de  bizarre  ;  mais  que  cette  Bibliothèque  ait  été,  même 
depuis  la  niori  de  Henri,  tout-a-fait  inconnue  à  Casaubon  {otnninb 
hwisam),  ce  seroit  vrai,  qu'on  ne  le  croiroit  pas  :  lui-même,  en 
imprimant  <'eri  dans  son  recueil,  oublioit  donc  que  plus  haut  il  fai- 
soit  lire  une  autre  lettre  dont  j'ai  transcrit  la  plus  j.Tundc  partie  ci- 
dessus,  page  389,  dans  laquelle  il  raconte  ù  Conrad  Riltershuslus 
comment,  de  concert  avec  la  femme  et  le  fils  de  1-Ienri,  ils  ont  forcé 
l'entrée  de  la  Bibliothèque  ,  «  eo  absente  ausi  sumus  claustra  revel- 
lere.  -  et  ont  enfin  trouvé  le  livre  réclamé.  Il  recommande  à  soi»  ami 
une  discrtHion  complète  :  -  car  si  Henri  savoit  quelque  chose  df 
cela,  il  feroit  beau  voir  quel  vacarme  ce  seroit  {quantum  turbarum 
sit  excitaturus).  «  ]l  ne  pouvoit  certes  y  avoir  une  plus  excusable 
violation  de  domicile:  mais  peut -on  imprimer  ensuite  que  l'on  n'a 
lis  vu  cette  Bibliothî^que,  dans  laquelle  d  est  d'ailleurs  impossi- 
^ble  que  plus  de  douze  années  de  liaison  quotidienne .  et  même  d'ha- 
bitation commune  ,  n'aient  pas  mis  Casaubon  dans  le  cas  d'aller 
plus  ou  moms  souvent  trouver  son  beau-père  au  milieu  de  ses  livres 
et  papiers? 

Quoifpie  [wndanl  la  vie  de  Henri  on  n'ait  pas  refusé  de  rendre 
justice  ù  son  mérite,  c'est  surtout  après  sa  mort  fjue  se  sont  multi- 
pliés les  témoignages  d'ime  vive  et  sinctre  admiration.  Il  n'a  pas 
manqué  non  plus  de  gens  empressés  à  signaler  ses  défauts  ,  et  les 
griefs  portent  principalement  sur  l'àpreté  de  son  caractère.  Je  n'inii 
pas  entreprendre  ensa  faveur  un  plaidoyer  bien  superflu  :  Henri  éloit 
|Un  peu  rude,  et  c'est  cette  force  d'action  qui  lui  a  fait  faire  de  gran- 
des choses,  et  supporter  sans  se  laisser  abattre,  les  embarras  et  cort- 
trariélésdonl  sa  carrière  Uttéraire  et  comnierciule  a  été  semée.  Ne 
ïous  arrêtons  pas  à  ses  défauts.  On  sait  combien  il  Tut  laborieux  et 
savant,  mais,  ce  qui  est  bien  mieux  encore,  et  qui  cependant  ne  lui 
Huroit  pas  valu  les  honneurs  biographi(|ues ,  il  fut  parfaitement  hon- 
nête homme! 

Des  nombreuses  marques  d'estime  qu'après  sa  mort  il  r^i;\x\  de  ses 


ilKNBl  SECOND. 


conteiiiporaiiis,  je  citerai  d'abord  une  lettre  de  Jos.  Scali^r,  témoi- 
gnage d'autant  pluâ  im>cusuble  que  Jos.  Scaliger  n'étoit  point  éco- 
nome de  disgracieux  comphraents,  qu'en  pludears  occasiuivi  il  sem- 
bla prendre  à  tâche  de  diîpri^cier  Henri,  et  que  d'ailleurs,  dans  cette 
lettre,  îe  blâme  est  mêlé  avec  la  louange. 

Ep.  i&  ad  h.  Casauhonum  :  »  ...Magna  jactura  graîcarum  liteninun  iUr 
(llenricuâ  Slephaniis)  dccessît,  si  prxtcrita  ejus  in  literas  benelicûi  sf^x:i». 
Quxniajord  fiiisscol,  nisi  ip:»;  titeriiîimo  |)Oliuâ  sibi  defutssH-t.  E^piidemnim 
|W(S3uui  ni(.:frLM)uin  ejuset  vi%'i  actuâelniorlui  viciMiia^Sit'  ft-Tuni.  Doirotjwrf 
nun  prîpslilit  qnni  |io1iiissi>i;  dotoo  ipjoil  iiiiiiruin  pcrUidi  ;  sed  oro  te  ut  Ty|»- 
gruphio  uuico  loliiis  hfllenibmi  cuâlodi ,  culpa  illius  ruenti .  vcstra  openi  uli- 
qua  Tullurii  accedut;  quo;  a  principio  laui  oxigua  esse  non  potost  ut  non  maxi- 
mœ  niirifo  olttjislpre  possii.  Quam  neressi*  e?i  expectari ,  nisi  mature  illi 
occurratur.  Vidi  iipud  illuinej^rcgiae&oniploria  anccdola,  Sextum  Enipirtcuoi 
duliu.  QuiE  luam  iUi  diligent iam  oxppcUnt.  iillioc  nominp  asocero  neçlocU 
vuU'antur,  utlibi  piislmUiâliycdebfrct,quo(l  ab  ip6o  aaquuui  eral  prastan  • 

Maittaire,  qui  cite  aussi  cette  lettre,  ajoute  avec  raison  :  -....Si 
quis  varias  ejus  lucubrationes  tum  éditas ,  tum  edendas. . .  si  pneter- 
oa  varias  ejus  occupationes  et  itinera  perpendat,  tôt  potius  et  tanta 
ub  eo  pripstari  potuisse  mirabitur.  -  Page  485. 

A  la  fin  de  sa  longue  Biographie  de  Henri,  Maittaire  donne  duq 
pages  et  demie  de  citations  ex  Svaligenuiit ,  de  La  Caille  ,  Chevîl- 
lier.  Eloges  par  Teissier,  etc.,  et  ces  citations,  pour  la  plupart  fhio- 
çoises ,  sont  toutes  de  peu  de  lignes  ,  plusieurs  de  quelques  mois 
seulement ,  sans  ordre  ni  suite ,  allant  par  soubresauts  ,  et  gitw- 
pant  les  t<^moijrnages  los  plus  contradictoires.  Comme  tout  ce  qiî 
dans  ces  ligni^s  di'cnusues  peut  ofFrii*  (^uelijue  intérêt  se  trouve  re- 
produit, et  bien  plus  au  long,  dans  la  notice  même  de  Maittaire, 
ainsi  que  dans  la  mienne^  je  ne  réinipriincrai  pas  ce  confus  jnam»- 
roiulum. 

Je  crois  que  cette  Biograpliic  de  l'Imprimeur  qu'aujourd'hui 
encore  beaucoup  nomment  le  grand  Henri,  ne  peut  être  plus  con- 
venablement tei  rainée  que  par  l'examen  d'une  question  plus  d'unr 
fois  agitée,  toujours  tranchée  et  jamais  nettement  résolue,  celle  de 
la  prééminence  qui  ]>eut  être  due  ù  l'un  ou  à  l'autre  des  prind* 
paux  membres  de  ces  deux  estinmbles  familles  que  bien  long- 
temps eniorr  In  Frame  et  l'Italie  citomiU  avec  un  justp  orpieil 


HENRI  SEœND. 


i47 


Pour  Faciliter  la  atilution  de  ce  p^obl^Inc•  autant  littéraire  que 
typo^'rapliique ,  je  vais,  à  rewicte  nomenclature  de  toutes  leurs 
publications  et  à  leurs  biographies  respectives .  ajouter  une  sortfi 
de  parallèle  entre  les  premiers  Manuce  et  les  plus  renommés  parmi 
.les  Eslienne. 

En  1803.  faisant  l'histoire  des  Manuce.  j'ai  avanc*^,  ce  qu'aujour- 
d'hui je  crois  encore,  que,  parmi  les  Imprimeurs,  Aide  l'ancien  dtoit 
ioul-à-fail  hors  de  ligne  etraëritoit  le  premier  rang. 'Cet  hommage 
que  je  mo  plaisois  à  lui  rendre  et  qui,  d^s  ce  temps-là,  t'ioil  le  résul- 
tat d'un  consciencieux  examen,  ne  diminuoit  rien  de  ma  haute  es- 
lime  et  de  mon  entraînement  d'afleclion  pour  tous  ceux  qui  ont 
bien  mérité  de  la  T>*pographie  :  toujours  j'ai  admiré  la  fei-me  et  heu- 
reuse résolution  du  premier  Henri  ,  devenu  Imprimeur  par  amour 
pour  ce  bel  art,  lors<^u"il  j)ouvoit  se  placer  en  une  situation  plus  lu- 
crative peut-être,  et  en  ap|>arence  plus  relevée  ;  le  profond  savoir  et 
la  vertueuse  persévérance  de  son  ftls,  l'activité  incessante  du  second 
Henri,  jointe  à  une  parfaite  connoissance  de  la  langue  grecque,  à 
[une  instruction  immense  et  variée  pour  laquelle  dans  tout  son  siècle, 
quoi  qu'en  aient  dit  et  écrit  les  Scaliger,  il  n'a  point  son  égal.  Je 
rends  de  tout  mon  cœur  hommage  à  l'industrieuse  habileté  de  Plan- 
tin,  à  l'élégante  netteté  [esquUite  nicenesâ)  qui  fait  le  charme  des 
(pressions  Elze\irienncs  ;  à  la  bonne  et  diligente  fabrication  de 
■nos  Deintour,  Pierres  et  de  beaucoup  d'autres  compatriotes ,  à  la 
prodigieuse  fécondité  de  Bodoni,  qui ,  outre  et  maigri'  peut-être  ses 
trop  nombi-euses  productions  d'un  luxe  vainement  ambitieux  * ,  et 
d'une  exécution  trop  peu  savante,  seseroit  fait  un  nom  impérissable 
par  l'abondance  et  la  variétr'^  de  ses  caractères  en  tant  de  langages 
[divers,  si,  dans  la  configuration  de  cette  innombrable  quantité  de 


'  En  1809,  je  le  preuoU  de  mr  foiiT  une  élêganle  êdiliou  iii-lS  ou  prttt  iii4t  de  ts 
GrnutiUmme^  à  trois  ociaves  |wir  \^c,  liri«  h  mille  ou  douze  crut*  r\i!ni|ibirrK  H 
t*oniljint-e  de  fai;oii  n  l'irc  arliptable  pnr  iJ'auin-^  i|tir  |uir  les  evrliiMts  diiinititr-'^  du»  6di- 
lioti!)  Iii\iiriu(%ct  lirresn  petit  iinintirc.  Il  s'oint iiia  à  ne  lonloir  uifllrp  sur  cluii|uc  |Uf;iT 
que  Av\\\  ocluves,  i-e  i[ui  dnuuuil  au  litre  une  inutile  dierti*  et  me  fil  âhaiidniiiirr  rr 
jin>jii  ipû  Atiroit  pu a\oir  des mitc^  ulilt!».  •  Je  ne  %nu  que  du  iiuiçiuB{|ue,  me  di!>U, 

nr  Irai  adir  point  pour  le  rnlgairi*  des  lectnim.  - 


448  *  HENRI  SECOND. 


types,  ouvrages  de  ses  mains  habUes ,  il  n'eût,  par  un  amour  exagi^ 
du  beau  idéal ,  sacrifié  plus  d'une  fois  la  réalité  à  une  (élégance  con- 
ventionnelle. Nul  que  moi  n*a  jamais  eu  une  si  vive  s^Tnpathie  i  àam 
mes  jeunes  années  c'étoit  presque  un  culte)  pour  les  longs  et  utiles 
travaux  typographiques  de  François-Âmbroise  Didot  Taîné,  quiaa 
glorieusement  relevé  l'art  de  la  typographie  en  France,  et  qui,  bien 
pénétré  de  toutes  ses  obligations  comme  Imprimeur,  a  mis  antiiA 
de  soin  et  de  sévérité  à  la  correction  de  ses  livres ,  que  d'habileté  ar- 
tistique dans  leur  fabricatiou  ;  qui ,  enfin,  a  su  faire  mieux  enave. 
en  se  formant  deux  si  dignes  et  si  habiles  successeurs.  Tout  cela  est 
vrai,  parfaitement  vrai .  mais  ne  peut  déplacer  de  son  rang  si  élevé 
celui  qui,  enthousiaste  delà  science,  a  doué  les  lettres  d'une  fode 
de  livres  de  la  plus  difficile  et  de  la  plus  pénible  publication,  et  s'y 
est  montré  non  moins  savant  éditeur  qu'Imprimeur  habile. 

Cette  manifestation  d'une  si  haute  estime  pour  un  Impnmeur 
étranger  a  promptement  alarmé  la  patriotique  susceptibilité  d'an 
Impnmeur  françois,  bien  compétent,  il  est  vrai ,  pour  avoir  un  avis 
dans  une  telle  cause.  Dès  1 806  il  revendiqua  pour  les  Estîenne  cette 
pnV'minence  qu'ils  m'ont  toujours  semblé  ne  point  mériter  complè- 
tement. En  1812,  j'ai  répliqué  par  une  note  de  quelque  étendue. 
consenée  depuis  dans  mes  réimpressions  des  Annales  Aldines  :  nou- 
velle réclamation  deM.F.D.  en  1834,  répétée  en  1836;  et  comme, 
après  ces  réphqucs  et  contre-répliques,  chacun,  ainsi  que  presque 
toujours  il  arrive ,  est  resté  dans  son  opinion ,  en  ce  second  ou- 
vrage, où  les  mérites  des  Imprimeurs  françois  sont  aussi  sincèrement 
célébrés  que  le  furent  dans  l'autre  ceux  des  Imprimeurs  vénitiens,  je 
reviens  sur  cette  question  qui  a  aussi  occupé  M.  Crapelet  dans  ses 
intéressantes  Etudes  sur  la  Typographie  ;  et  la  considérant  ,  ainsi 
qu'elle  doit  l'être,  sous  un  double  point  de  vue ,  littéraire  et  typo- 
graphique, indiquant  les  titres  respectifs  de  ces  glorieux  athlètes  de 
la  science,  j'essaierai  de  mettre  tout  lecteur  en  possibilité  de  ne  for- 
mer son  opinion  qu'après  l'examen  des  pièces ,  sans  avoir  à 
tenir  aucun  compte  de  l'opinion  que  je  laisse  voir  être  la  mienne. 

Ainsi  que  je  \iens  de  le  dire,  la  question  est  double .  Dans  laqueUe 
des  deux  familles  ont  été  les  hommes  les  plus  savants  t  Laquelle  des 
deux  a,  par  ses  impressions,  le  plus  efficacement  servi  les  lettres,  a 


HENRI  SECOND. 


ii9 


\dé  le  mouvement  intellectuel  qui  s  opéroit  alors  dans  les  écrits, 
qui  ne  pouvoit  être  plus  puissamment  aco^lt^ré  que  par  une  rapide 
habile  falirication  de  Itons  livres? 

Onze  '  volumes  seulement  avoicnl  été  imprimés  en  langue  grec- 
que, et  le  bel  Homère  de  1 488,  u'étoit  peutrêtre  pas  même  encore 
sous  presse,  lorsqu'en  1486,  Aide  Manuce  ,  de  concert  avec  deux 
protecteurs,  amis  des  lettre:*,  et  très  savants  eux-mêmes,  conçut  le 
projet  d'élever  une  Imprimerie  vouée  à  la  langue  grecqxie.  et  sptîcia- 
lemenl  destinée  à  la  conservation  de  ses  chefs-d'œuvre,  dont  le 
temps  dévorateur  ne  faisoil  que  trop  rapidement  disj)aroître  les  rares 
manuscrit».  Dès  ce  moment,  l'exécution  du  projet  fut  suivie  ;  mais 
il  falloit  des  années  pour  en  rassembler  et  coordonner  les  divers  élé- 
ments ,  qui,  presque  tous,  étoient  à  créer.  Enfin ,  au  plus  tard  en 
1 493 ,  commenc^rent  à  Venise  ces  impressions  Manutiennes  qui,  dts 
I  -194  et  dans  chacune  des  années  suivantes,  accomplirent  cette  heu- 
reuse exhumatinii  littéraire  ,  sans  laquelle  une  grande  partie  des  li- 
vres qu'elle  a  mis  en  lumière  eût  été  peut-être  à  jamais  perdue  pour 
nous.  Je  n'ai  pas  à  reproduire  ici  l'exposé  de  ce  que  devoit  faire  et 
fit  si  habilement  AWe,  pour  achever  en  pou  d'années  un  tel  nombre 
de  ces  éditions  premi^^es,  dix  fois,  cent  fois  plus  dilKcUes  k  donner 
passablement  exactes,  que  ne  peut  jamais  l'être  la  rectification  d'un 
texte  déjà  examiné,  critiqué,  épuré  dans  une  ou  même  plusieurs  édi- 
tions prt^Mentes.  et  souvent  à  l'aide  de  manuscrits  que  n'avoit  point 


^ 


(*)  OmiMnliBi   Lascarû   Grammatin  prwea.    Meittoiani.  Dionysitu   Pararuinns , 

{'..  La&caris  Goi&iwndiiim  odo  oritionis  (>artiuni,  gr.  cl  ht.  MedioUn't^  1480.  m-4. 
I^ullcrium,  gi-.  Ut.  Mediolani^  Itôl,  i»-rol. 

JVMTg'X  Fabube,  gr.  lat.  [Mrdiolani)  Bonus  Accunitu  (circa  liSO),  vx-k. 
Joaiinii  CruloDÎ  Lc-umii  g^vro-litiauni  [MedioUm,  drca  14W)\  iii-fol. 
Idmi  I^\i(<oii,  gr.  tal.  Fincfnti/r^  Dtonysius  BntocliiM.  t(tQ,  tn-ful. 
Idtfm  Lrxicon  ip«co-Ui..  m  ppitomrii  rcdactum  [Mfdiotani,  dm  UAO),  in-t. 
Lmiiunuelù  ChryAulanc  Erolcauila.gr.  Ut.   yenriiU,  Pcrrgruias  de  Patcalibiu, 
t4S4,in-4. 

llirocrili  Idyllu  xviii,  Hesiodi  Opéra  et  Uie»,  gr.  (JVri/(o/tMi\  drca  1481),  in-lbl. 
Pulteriuin  gnecuin.  >Viw/f/j.  AieuiKler  Crdensù.  1486,  ia-4. 
Honeri  Ratraehomyûmachù,  gr.  f^tnttiit,  Leoninu  Cffttoiui».  1486,  »-4. 

5Î 


4$0  HENRI  SEœND. 


connus  le  premier  édiletir.  Trente-trois  éditions  premières  fiire 
publiées  de  1494  à  1515  ;  et  si  le  Mitsœus,  la  Ga/eomjt»nackîa 
ne  se  composent  que  de  peu  de  feuillets,  que  l'on  veuille  bien  son^ 
au  labyrinthe  duquel  il  fallut  se  tirer  pour  mettre  au  jour  en  mi  ce 
tain  ordre,  et  les  cinq  voliunes  in-folio  d'Âristote ,  et  tant  d'aati 
grands  ouvrages  qui  se  succédoient  si  rapidement.  Aide  lut  aidi 
sans  doute,  et  habilement  secondé  ;  mais  ses  savants  coopc^rateun 
il  sut  les  discerner,  les  choisir,  les  attacher  à  ses  travaux,  et  sorto 
éviter  ces  collisions  trop  fréquentes  entre  un  Imprimeur  lettré  et  I 
gens  instruits  qui  viennent  à  son  aide. 

Sophocle,  Euripide,  Aristophane,  Démosthëne  imprime  deux  kà 
les  Rhéteurs,  les  Orateurs  grecs,  les  Opuscules  de  Plutarque ,  Pîj 
dare.  Platon,  Hesychius,  font  partie  de  cette  éblouissante  série  c 
publications,  qui  pourtant  lut  bien  loin  d'être  l'entier  produit  de 
persévérante  activité  d'Aide.  Mort  en  1515(1516),  trop  tôt  pot 
les  lettres,  il  laissa  d'amples  travaux  préparatoires  pour  plusieurs  éd 
tions,  et  ses  diligents  successeurs  ,  moins  savants  ,  mais  meilleui 
commerçants  peut-être  ,  et  dont  l'activité  a  pour  preuve  le  nomb 
de  leurs  éditions  ,  en  publièrent  dix-neuf  premières,  qui,  presqu 
toutes,  sont  justement  estimées,  et  pour  lesquelles  ils  surent  fair 
bon  emploi  des  secours  littéraires  à  eux  laissés  par  Aide.  L'inspec 
tion  de  la  liste  que  je  joins  à  ces  notes  fera  connoître  l'importance  d 
ces  publications,  parmi  lesquelles,  pour  les  difficultés  de  la  reprodoc 
tion,  le  Galien  va  très  bien  à  la  suite  de  l'Aristote. 

La  moisson  étoit  alors  en  grande  partie  faite  :  Paul  Manuce  i 
put  encore  glaner  tiLt  premières  publications  grecques,  et  une  latine 
Voici  donc  soixante-trois  premières  éditions,  presque  toutes  impor- 
tantes, produites  au  nombre  de  cinquante-deux  en  trente-six  an- 
nées, 1494  à  1529,  et  onze  en  vingt-deux  ans,  de  1534  à  1555. 

Laissant  tout-à-fait  de  côté  les  volumes  qui  ne  sont  point  d*an 
ciens  textes  grecs  ou  latins,  je  ne  dois  pas  négliger  de  mentionne 


*  M.  Audin,  Ulavire  florentin  fort  instruit ,  ■  réimprimé  en  18S0  b  Galeomrtmm 
chia,  m  m^nie  formit  que  rédition  aldine,  pt  au  |iclit  nombre  de  cinquante 
plairts. 


HEKEI  SEGOND. 


461 


iâs  comme  je  le  ferai  pour  les  Estienne,  les  nombrcubcs  réiinpresi- 
sionsdeâ  anciens  auteurs .  failes,  quelques-uncii  d'après  de  précé- 
dentes éditions  Aldines.  la  plus  grande  partie  d'après  des  éditions 
étrangères  aux  Manuce ,  et  toujours  avec  beaucoup  d'améliorations. 

pouvoit  être  convamble  de  donner  ici  la  liste  des  édiliniis  premiè- 
mois  quant  aux  réimpressions  ,  j'en  indiquenii  seulement  les 

ïtobres  :  les  nomenclatures  complètes  sont  là,  pour  i|uiconque  y 
voudra  Caire  des  vérifications. 

Les  réimpressions  d'Aide  raiicien  sont  au  nombre  de  .   .     40 

—  Par  André  et  ses  fils 50 

—  Par  Paul  Manuce.   ...  .....  74 

—  Parie  même,  des  seuls  ouvrages  deCicéron.   .   59 


133 


*J23 

Si  habile  que  pût  être  Paid  Manuce  dans  la  coiinoissance  de  la 
le  grecque .  on  sait  qu'il  s'occupa  surtout  de  publications  en 
!tte  langue  latine  qu'il  savoit  et  écrivoit  si  bien.  Sa  vie  littéraire 
Lt  pour  ainsi  dire  vouée  à  Cicéron,  comme  celle  du  premier  Robert 

fut  à  ses  Lexiques  et  aux  BiUes. 


On  a  vu  que  le  premier  Henri  se  fit  Imprimeur  par  amniir  pour 
'art  de  la  typographie  ;  mais  cette  impulsion  (ju'Aldc  sut  donner 
Lx  iKUiites  études,  par  ses  éditions  des  auteurs  anciens  ,  et  surtout 
des  Grecs.  Henri  ne  pouvoit  en  avoir  l'idée  à  Paris  .  oii  il  eût  fallu 
créer  les  moyens  de  fabrication  pour  des  livres  dont  le  hesoii»  ne  s'y 
faisoit  pas  encore  suDisamment  sentir.  Ai>einesi  .  plusieurs  années 
plus  tard,  en  1507  .  Gourmont  eut  quelques  caractère»  grecs  assez 
mauvais,  dont  les  preinières  et  exiguës  productions  furetit  alors 
présentées  comme  des  tours  de  force  :  Operosum  vpusculuin  ,  ope- 
rosa  mantis.  Henri  fabriqua  les  li\Tes  dont  le  débit  étoit  habituel  ;  il 
satisfit  diligemment  aux  besoins  de  l'époque;  mais  il  ne  la  devança 
en  rien.  La  première  édition  d'un  opuscule  latin,  Jntonini  /tî/iera^ 
rinin,  in-lG.  et  ui»  CeUux,  in-4.  sont  les  seids  anciens  ouvrages  qu'il 
uit  imprimés.  Il  fallut  que  le  mouvement  vint  de  T  Italie  «  dont  les 
iMitions  des  Cla&siqueâ.  se  répandant  de  toutes  parts,  augraentoient 


452  HENRI  SECOND. 


le  nombre  des  lecteurs ,  provoquoient  le  goût  de  l'étude  et  le  b^ 
soin  de  bons  livres.  Robert  1^  le  sentit;  et,  dès  son  débat,  en  1536. 
s'appliqua  à  la  réimpression  des  meilleurs  anteors  latins.  H  n'eut 
point  le  bonheur  de  pouvoir  donner  la  moindre  édition  pronière  a 
cette  langue;  cette  tâche,  moins  difficile  que  celle  des  premières  pu- 
blications grecques  ,  et  entreprise  beaucoup  plus  tôt ,  étoit  à-pes- 
près  remplie  ;  mais  aussitôt  qu'il  se  vit  possesseor  de  caractères 
grecs,  et  il  eut  les  plus  beaux  qui  aient  jamais  existé  ,  il  en  &t  id 
brillant  et  très  actif  emploi  ;  de  sorte  que  de  1 545  à  1 55  f ,  huii  pre- 
mières éditions  grecques  furent  par  lui  publiées,  y  compris  XAppU- 
nus ,  qui  lui  appartient  autant  qu'à  Charles ,  son  lirère,  dont  cet  in- 
folio porte  le  nom. 

Ses  réimpressions  de  Gassiques  latins  sont  au  nombre  de  4^ 
non  compris  les  volumes  des  ouvrages  de  Cicéron,  dont  il  a.   .32 

Je  n'ai  point  à  y  admettre  les  petits  cahiers  d'Oraisons  sépara , 
imprimés  pour  les  écoliers ,  et  qui  équivaudroient  à  peine  à  deax 
volumes  in-8. 

Toutes  ces  éditions  sont  estimables,  et  véritablement  de  bons  li- 
vres; les  publications  grecques  attestent  une  connoissance  approfon- 
die de  cette  langue.  A  ces  titres  recommandables  il  faut,  mais  en 
dehors  de  la  catégorie  des  Classiques,  ajouter  les  deux  Bibles  hébraï- 
ques, son  perpétuel  travail  sur  les  Bibles  latines,  dont  il  publia  huit 
éditions  complètes,  ses  ouvrages  texicologiques,  dont  l'important 
résultat  est  si  justement  estimé  et  se  peut  voir  dans  les  listes  chrono- 
logiques, enfin,  pour  l'exécution  de  son  projet  d'un  Lexique  grec. 
des  travaux  préparatoires  que  Henri  mit  si  habilement  à  profit. 

Les  éditions  premières  de  Henri  sont  au  nombre  de  dijc^nemj\ 
une  latine,  et  dix-huit,  grecques.  Plusieurs  ont  de  l'intérêt,  mais  au- 
cune n'a  l'importance  de  cellesd'Aristote,  Platon,  Aristophane,  Hé- 
rodote, etc.,  dues  au  vieux  Aide. 

Si  Henri  vint  trop  tard  pour  pouvoir  publier  beaucoup  d'ouvrages 
grecs  encore  inédits,  il  donna  de  ces  livres  un  grand  nombre  d'édi- 
tions nouvelles ,  supérieures  à  toutes  les  précédentes ,  Aldines  on 
nutros.  Sur  ce  point,  justic^î  entière  lui  est  rendue  parle  témcM- 


HBNU  SECOND. 


i&3 


gnose  presque  unanime  des  savants  ;  mais  ne  penloiM  pas  de  vue  le 
but  du  présent  ejipos)'' .  il  s'agit  ici.  non  pas  de  comparer  ensemble 
le  mérite  respectif  de  telles  et  tellea  éditions  .  mais  de  juger  lequel 
d'un  vieux  livre  grec  imprime  pour  la  première  foi»,  ou  de  ce  même 
livre  reproduit  en  une  seconde,  lioitiii»me,  quatrième  édition  beau- 
coup meilleure,  maût  le  résultat  de  successifs  examens ,  aura  exigé 
plus  de  travail,  une  plus  gronde  habitude  des  anciens  manuscrite,  et 
surtout  une  plus  courageuse  persévérance;  enfin,  s'il  a  fallu  plus 
d'application,  d'intelligence  et  rie  savoir  pour  éclaircir,  et  plus  ou 
moins  rectifier  Hérodote,  Thucydide,  Platon.  Plutarqne,  ou  tel  au- 
tre, après  les  éditions  Aidines  et  réimpressions  ultérieures ,  que  pour 
en  avoir  fait  la  publication  première. 

Diligent  investigateur  et  travailleur  infatigable ,  Aide  l'Ancien  a 
su  découvrir  et  fouiller  ces  mines  scientifiques  dont,  gr&ces  à  son  in- 
telligente activité,  les  richesses  sont  devenues  notre  propriété  com- 
mune. Avec  une  sag^.ité  rare,  Henri  est  venu  ,  par  les  combinai- 
sons les  plus  savantes  .  nous  en  rendre  la  jouissance  plus  fncile  et 
plus  sûre  ;  lequel  des  deux  sera  le  premier  dans  nos  reconnoissants 
souvenirs! 

Les  réimpressions  de  Henri  sont  au 
nombre  de  .  48 

On  peut  y  ajouter  celles  de  Paul,  son 
Is,  qui  n'eut  aucune  première  édition  .   .     22 


Ainsi  donc.  Aide  l'Ancien ,  après  sa 
mort  ,    ses  parents .   et  ensuite  Paul 

Mttimce  son  fils  ,  ont  fait 63  éditions  premières 

et  d'anciens  Classiques,  presque  tous 

grecs . .  223  réimpressions. 

Henri,  Robert,  son  ftls,  Henri  II  et 

■ 

Paul  ont  en  premières  éditions 28 

En  réimpressions UD 

Cet  exposé  fait  voir  qu'Aide  et  les  siens  ont  publié  sur  manus<rriU 
plus  d'^'Vnciens  Classiques  grecs  que  n'en  ont  donné,  non  pas  s*»ule- 
ineiit  les  Eslienne.  mais  avant,  pendant,  et  après  les  Munuce.  toute 
la  Tv|K»graphie  réunie.  Quelle  célébrité  typographique  pourroit  lut- 


m 


f 


ïlEVni  SEDWD. 


tf  r  cûtitre  œt  imposant  asseniblage  de  savatils  volumes,  dotif  ; 
imparfaite  mise  en  lumière  eût  encore  été  un  9t?rviceina['iin^^' 
et  un  perpétuel  titre  lie  gloire  liUifmire.  t^elqueâ-unes  ï!e  tts* 
tioiiïipren:iiÈres,  le  Galien»  iAl}u*n(^e,  l'Hippocrate.  d'attlre»»fl«» 
peuvent  laisser  beaucoup  h  désirer:  mais»  malgré  Jes  dédun^t 
qufl<iues  injustes  ddlracterirs»  il  est  av^t*},  par  le:»  f émoifnAfTtt m 
iuterrompus  des  vrais  érudlla«_ail£_iL  plupart  de  ces  étions  pi»- 
ini^res  ont  un  mérite  )rit^'  ordinairement  trisiin. 

enfin  qu'elles  ont  été,  icore  la  base  et  Tappoi  (R- 

t'ipal  di.^  éditions  auh 

Alis  (^n  préscn&e  d'  Bnel  combat  &cientifiqiie.  à  R 

que  nuus  nommenonr  concour» .  j]  estàcHTin^ 

Henri  seroit  rest*^  supé  (^ssni ic4ï  do  la  lan^e  ijreoîar. 

&on  L^^xiquegrec  peut  -  Celi\TciMlmiraMt;«illet*- 

molgiitige  de  son  savti  6saji3«^  de  toutes  ses  gloin* 

Son  piTc  et  lui  ont  coi  Ae,  gmnjlo:  il  Ta  mentïto»- 

sèment  mise  en  complète  execuuu      Wde  FAncitm  avuit  forme  an 
projet  plus   ^Tandiose  encore,  \a  popuhrUatioti  de  la  litt<^rahin- 
^Tpcque  ;  il  y  îi  sacrUir  son  existence  entière  ;   dans  une  vie  tP^» 
cniirte,  il  Ta  en  grande  partie  réalisk^  et  ses  successeurs  l'ont  halulr 
ini-nl  raîUiiiU!'.  HfMiri,  et  peut-être  même  aussi  Robert,  surent  j^Qs 
de  grec .  de  nombreux  ouvrages  en  latin,  en  grec  même,  et  tTirtfflU 
en  iVani;;ois,  dnnneiit  encore  à  Henrî  un  avantage  sur  le  \ieux  Mà( 
mîliî^eel^|^^i  s'avance  entouré  de  cette  nombreuse  et  savante  cobort<; 
d'écrivains  grec^,  dont  beaucoup,  la  plupart  peut-être,  lui  doiviiill* 
rtinservation  dp  leur  existence  liltcraire.  Doit-on  s'tHonner  qu"i<i^ 
si  ^Tunds  et  si  utiles  travaux  ritalie,  et  avec  elle  ime  grande  pafùe 
du  niondi:- sïivant,  assignent  la  première  place!  Si  noire  partialité 
piitriiUiiiue  se  refuse  k  mettre  en  un  rang  moins  élevt^es  deux  illustn* 
Imprimeurs  françois,  jugeons  et  terminons  cet  honorable  procès  en 
partageant  entre  le  Vénitien  et  les  deux  François  notre  vénération  et 
notre  reconnoissance. 


ALDE  L'ANCIEN.  Premières  éditions^  grecques  et  latines.  1 49i — \  545. 

Siuis  diito.       Miisa^tisl,  i:;r.  lii-i. 

IjidcomyomiU'hiii,  ^r.  In-L 


HENHI  SECOND. 


155 


4495 

1 49r>-97-ft8 
i  49(i . 
U9K 
U99 


lo01-2 


m-i 


date. 


150H-9 

1509 

4Sn 


4&4i 


Theodori  Gazoc  hilrodudivu  Unimiiuil.  Herodiani  0|m8cula,elc. 

gr.  In-fol.  I 

Arisiotelis  et  Tlioophrasti  Oper» ,  gr.  5  volumes  in-fol. 
Thésaurus  Coi-nucupiae ,  «çr.  In-fol. 
Aristophanes ,  ^.  Iii-fol. 
Epislolunim  praîcarum  Colleclio.  i  vol.  in-4. 

Les  Epitr»  Je  Pbalam  avaient  été  impr.  l'ii  KMI,  a  Vmiw. 

Aâtronomi  veteres,  gr.  et  tal.  In-fol. 

Diosoorides,  gr.  In-fol. 

Poetœ  Cbnsliani  veleres.  2  vol.  in-i. 

Dbiw  cette  collection,  quelqun  pièces  «cuinncnl  mwI  d'iKliliom 
premières. 

Philoslratus,  gr.  In-fol. 

Jiilii  Polliicis  Vocahiilariiim ,  gr.  In-fol. 

Slephuiius  Byztmlinuïi,  ^r.  In-fol. 

Thurydides,  gr.  In-fol. 

ïlerodotus,  gr.  In-fol. 

Sophocle»,  gr.  In-8. 

Ammonium  llemieus  in  Aristotolem.  Hagentinus.  gr.  fn-fol. 

Eiiripideâ,  gr.  2  vol.  in-8. 

QuAtre  de  ces  lYagôdïes  aroieul  vit*  impriniiTs  â  Flonmrr ,  vrrs 
1(96. 

Xonophontlâ  Historîa  graBca;  GemUluâ  et  Pletbo,  gr,  In-fol. 

UlpinnuEiin  Dcntoslhcnem,  gr.  In-fol* 

Deinostliones,  gr.  In-fol. 

Joannes  Ptiiloponus  in  Arii^tot.  postoriora  résolut.,  gi.  InWbl. 

GregoriiNazan/oniCarmimi.  In-i. 

Nouons  in  Joannls  Ev.tn^eliiun,  gr.  In-4. 

Quintiis  Calaber,  gr.  In-8, 

Rlietores  graeci  veleres.  2  vol.  in-fol. 

Plutarrhi  Opuscata,  gr.  In-f(ri. 

Oratorcs  graîcl  veteres.  2  vol.  in-fol. 

Platonift  Opéra ,  gr.  In-fol. 

Alcxander  Aphrodi&icus  in  AriMotelis  Topica,  gr.  In-fol. 

Pindaru8,  gr.  ln-8. 

Hesychiiis,  gr.  In-fol. 

Atlienaeus,  gr.  In-fol. 

On  Dc  Irouvcri  tlAiu  ces  tablmiu  uunine  édition  de  vernom 
latiitrs  non  arcompagnées  de  Inir»  tr^te».  Irllr*  que  l'Origtncs 
d'Aide.  1609,  les  norabmu  opuscules  (le«  Orn;i)ircft  ,  rArchimèdc  ^ 
elt.  i\e  PauI  Manucc  ,  Irs  «mions  latines  d'Arislole  inpiiroèes  par 
le  premier  Hriirt,  etc. 


ANDflK  D'ASOLA  l'I  suis  tilut.  Vtnmrrfix  étUlûm.t  fftt%c^ites.  1SI€ — ISS 


—  Paiisamas,  gr.  In-fûl. 

—  Blrabo^  gr.  In-fol. 
ITil?  Oppianiw,  gr«  In-H. 

Le  poème  Dt  f^etmrÎQnr  ol  di-  |itnjûcr«  MÎUihi. 


rH8 

Artei 

— 

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Aleï 

t:î2i 

Didyi 

iriî2-î3 

Nicai 

i:i'25 

Galeni  uptTrt,  f^i. 

1526 

Hippocralis  Opéra 

k 


U8 ,  nr  parut  rt  im  |nit  étn  owuitt! 

n-fl. 

.  in-fol. 

—  Sinipliciusin  Arist.  libros  physicae  auscultationis   s^.  In-fo 

—  —  in  libroâdeCœlo,  gr.  In-fol. 
I'i27                     —  in  libr.  do  Anima,  etc.,  gr,  In-fol. 

—  Joannes  Philop.  in  Aristotelis libros  de  generationectinter 

^T   In-fol. 
1528  Didynuiïi  in  Odysseam,  gr.  in-8. 

—  Pauli  vKginclœ  Opéra,  gr.  In-fol. 

PAUL  MANUCE.  Premières  éditions  grecques  et  une  en  latin,  1534 O 

153i  Themistius,  gr.  In-fol. 

—  Aetius  Amidenus,  gr.  In-fol. 

—  Poctaj  vcnatici  très.  In-8. 

l.'iSf»  Gregorii  Nazanzeni  Orationes  ix,  gr.  ïn-8. 

—  Eustratius  In  Arist.  de  Moribus ,  gr.  In-fol. 
1!)46  Ammonius  Hermias  in  voccsPorphyrii,  gr.  In-8. 

—  —  in  Aristotelis  Prœdicamenta  ,  ct.  In-8. 

—  —  in  Arist.  libr.  de  Interproutione  ,  gr.  le 
1551               Olympiodorus  in  Arist.  Metcora,  gr.  et  lat.  In-fol. 

—  Dionis  Chrysostomi  Orationes,  gr.  In-8. 

Ce  volume  sans  date,  et  le  précédent,  sont  publiés  par  les  fn 
Turrisaii.  rniisins-yrimains  rie  Paul,  mais  il  en  est  rimpHmeiir 


HBKRI  SECOND. 


4&7 


SMondc  (^ition,   mais  faite   mi»  n\oir  coanu  l'raiùlriire  di>  t« 
|H¥TiiinY.  fl  mr  un  aulre  nuuuscrit. 


HENRI  ESTIENNE,  prcmirr  du  nom    tJw  preinipre  édUion  latitut. 

H2  Aiitonini  An;;(isli  Imporaloris  Uinonirium.  ln-16.  * 

Rt^DERT  ESTIENNE  I"^.  Premières  êditiom  j/rm/ww.  45U — (B5i. 

W4-45-46    Eu8<»bius.  gr.  2  vol.  in-fol. 
Moflchopulus,  gr.  in-i 
Dionyaii  Geographia,  gr.  In-4. 
Alexander  Trallianiis ,  medicus,  ^r-  In-fnl. 
Dtoniâ  Nicœi  Romaniu  Hïst.  ^.  In-fol. 
DionisNicîpi  Ëpitomc,  gr.  cl  lut.  i  vol.  im-4. 
S.  Juslini  Opéra,  gr.  In-fol. 
Appianus  Alex.,  gr.  In-rol. 

CA'itf  dmiièfT .  paMirâ  par  Chirlei ,  avtiil  rf^  (SHnmpnrn-  par 
RolxTt. 

lENRl  ESTIENNE  II.  Pr<!nHere»éditionx  grwqiéeêetwetalme.  1554—4592. 

Aoacreon,  gr.  et  tal.  In-4. 

Diony^ii  llalic.  Opuâcula  quaedatn  elalia,  gr.  ln-8. 

.Athenagoraî  Apologia,  et  de  Resurrwllone .  gr.  et  lai.  In-8. 

Maximus  Tyrius ,  gr.  ul  tal.  In-8. 

Arislotoliâ  et  Thcopliraâli  ScripU  qtiaMljim ,  gr.  In-8. 

Exccrpla  ex  Clesia .  etc.  gr.  ln-8. 

Imperut.  Novellx  Conâlitulioues,  gr.  In-rd. 

Kn  fiartie  dr  première  t-ditian,  auui  que  Ic5  àeux  vqIuima  wîvants. 

1559  Dtodoruâ  Siculufi,  gr.  lo-rol. 

456Î  Themislii  Oratioups,  gr.  ln-8. 

1564  EroUani  Lexicon  ,  cum  Dictionarioincdioo.  Iu-8. 

1567  Medict  latini,  et  greci  laline  versi.  In-fol. 

Vm  |iarti«  de  première  édition. 


*  Il  u'e»t  pa>  bien  eerlam  que  ce  snl  vnumrnt  une  premiëre  Mition.  Eii  IMO,  duiK 
uti  voluinc  mA  d'auriciu  morccaiu  buloriquei  donné  chez  De  AUruef  |iar  Ur  méow 
G>  'r»ry,  éditeur  de  l'io-lâ  du  1512,  uu  vutl  Fmçmentum  ItiHcrarii  Miiumm  Jugutti  ; 
M  le  icKle  de  Tin-lft  cusle  es  entier  dam  riu4  de  IMO  ,  ce  que  je  n'ai  pas  été  *  méuc 
de  vârilH*r,  il  ai  résulte  que  le  petit  volume  ne  peut  prendre  raiif;  parmi  les  prantièrcs 
nfilÎDU. 


m 


HENRI  SECOND. 


IM9 

4593 


Polemonis  llimerii  Ow^arnationeft,  sx.  ln-8 

Sypesii  II5  nini ,  gr.  ot  lat.  Iii-;ii. 

Atluiiiasiuii  dr  Trinitale,  (.•ic.  gr.  i*t  lat.  Ia-8. 

Juriâ  OricnUilis  libri  m,  gr.  H  lai.  1n-H. 

I\)eiïiâ  philosophica,  ^r.  In-H. 

Ilompri  et  Hetiiodj  Cerlanwn ,  gr.  tfl  lat.  In-H. 

Dic^earchi  Mpssenii  Geogn»phica,  gr.  ri  Ini.  In>8. 

Juslini  Martyris  Epistota,  gr.  et  lat.  ln-8. 


Scévolt'de  Sainte-Marthe,  dans  ses  Eloges,  parle  do  Henri  d*^ 
manière  iionorable,  et  s'exprime  sur  son  compte  avec  mesure  et 
justice..  Le  P.  Vavasseiu*  en  porte  un  jugement  tout  contraii%,  et 
dont»  lequel,  à  travers  quelques  remarques  d'assez  bon  goût,  p«w 
la  mauvaise  volontt^  du  jésuite.  Dès  les  premières  lignes,  on  voit  qw 
c'est  un  parti  pris  de  déprt^cier  ;  et  il  est  bien  pei*mis  de  ne  pas  pren- 
dre pour  vérité  son  historiette,  suivant  laquelJie  J,  A.  De  Thouau 
roit  dit  à  Henri  ;  "  Imprimez  des  auteurs  grecs  tant  que  cela  voib 
accommodera,  mais  ne  nous  fuites  plus  de  livres.  «  J'ai  cru  k  propM 
de  mettre  en  opposition  ces  deux  tt^moignages  si  contradictoires,  cC 
j'ajoute  quelques  îif^mrs  doVAnversois  Andn''  Schott.  homme  sop^ 
rieur  au  P.  Vavasseur,  et  qui,  bien  que  jésuite,  ne  montre  aucoQc 
répugnance  à  dire  du  bien  de  IhtW'tique  Henri. 

EX  SCEVOLjE  sam.\l\rtu.\m  elogiis  gallorum. 

15D8.  ln-8. 

«  Nor  nuiiori  postea  iBudis  argumetilo  Hennciis  filiu^!.  Gripcarum  litenintm 
nmf'mus  «xtcm  ollini  centre  sibi  dovinxit.  Sed  ot  vptorum  innumera  ,  Him 
snrrorum,  liun  nxlfirorum  volimiina  ex  releberriinis  eoruni  offîcinis  ebpff 
niulli!)  quàin  prîùs  cinendaliora ,  mtiltô  venusliiH'ibus formis  exrijso  :  cum  nbr 
que  ad  inRÎgnRni  induï^triani  et  indoftissuin  artis  egregis  studjum  non  vu^p- 
rem  in  omni  lileraruin  gênera  doctrinam  féliciter  adhiberel.  HenriciK  Oftt 
niiri&cam  Je  se  jani  tunt  e\cnta\il  fuinan),  cùm adoleacens ex  Italià  revenus' 


*  Vfcleliir  lamen  cantre  Paliiimliani,  quan  eau  Anacrcontis  editi  po^ntucril  ;  «^ 
Psalmis  Oavîdù  Anocroooiifx-  n  se  verùs  hoc  ïii  fironte  pmniaeril  cMlsriuin. 
Aoacri'ontis  olîcn 
Mofloi  ditli  jocoscu  : 

AnarreonticAin  niiiic , 
SftI  iiil  Anacrconliâ 


HENRI  SECOND. 


459 


AiuiiTp(>nlom  qui  tolîinnos  latuerat,  vi'tusUs  notis  in  lihn)  exaratuni  sontim 
atiiitlt ,  itioxquc  Lulctiic ,  lypib  regiib  el^tanU^r  impresâuiii ,  iKiribusque  iiu- 
im'hs  buin^àsc  reddiUiin  et  (juidem  l'nidito  a^eculonec  âpoeliiis  tiiUiriUiU- 
bus  ;ilieno ,  eduxil  prirnus  o  lalcbrisot  cvulgavit.  Erat  in  «)  viro  sunitiui  in- 
^t'iiii  fujcunditas,  et  aive  lirajcj*  atveLatim>  s<Tiberel,  ulriusquo  liiit^iiceuKus 
ot  faciiluis  oniniiim  pardlisàima  :  niin(|uL'  |>ati  non  po>sel  lu  oo  Gallw  vrrore 
ijiutius  vrrâari ,  ul  patrio  sermon i  Etruscum  aiilcponi>ndum  credcrenl,  «on- 
nuDa  intonluni  Gallic^  st-ripliUibat  multo  sale  re^persa  upuscula,  quibus  ot 
ooslraï  lin^^a*  prxtlicarc't  pruîïttanLiuni.et  suâipso  in  ^TibiMido  puritdtu  ac 
de^çuntid  coniprolMirt't.  Stxl  ^ravioru  fuerunt  ca  quuï  in  niultis  utriu:<4|ue  (in- 
fluai srnplorihu.s  reconsendia,  et  inqiionindam  inutcUionorcN-U^commudi»quc 
in^tiluc'udâ  subinde  niolitus  est.  HaU'bal  fortunaruin  ^nlcm  apud  Allobrugas 
vulunUirinm  patrifioiilium  serutuâ,  non  obururo  Uimen  I.uivlio:  d««ideriu, 
4piani  et  ca'loras  item  Galli:c  urbes,  ut  se  quamiibct  Ipvis  offerebat  occasio , 
non  illibentcr  invisebat.  Ac  [KJcàtremô  Lugduni ,  quo  se  quoqiie  strptuajïenariiis 
coMtiilerat ,  faUili  morlH)  correpUift,  anno  supra  aestpiimillesimnm  dmxlecen- 
tcâinio  de  vità  doceâsit;  cum  et  Hoberlum  patreui  et  patri  cognoniineui  fru- 
trem  natii  minorem ,  nec  industrid  dbtparem.  qui  Lututiffî  palcrnam  offirinam 
TTdintejiïniverat,  fat;t  jampndemcripniasonl.  Reliquit  morienâ  aliquot  liberos, 
atque  in  ii&  Paulum  domcttlica.'  laudid  a^muluoi  et  filiuni  Uaacu  i^saubonoviro 
longé  doctissimu  Lutetiatnque  a  Rege  ad  meliores  lileraa  instauniDdaïi  nuper 
aâcito  collocalam.  9 


FR.  VAVASSOR  DE  ElMGHiVMxMATE. 


^^P  «  Quantum  uotanim ,  observationum,  ^ixTptSûv,  omxÏwy,  oiutm  uxiJtao^xTwi 
^■enricus  Steplianus  efTtulerit  in  viU) ,  oonnr  videmus?  Ut  bac  Libollorum  co- 
^HfA .  Ltbronim ,  quod  odidiL  typiâ,  copram  ,  qus  propo  intinita  est,  prope 
^^■guAvit.  Altiui  ex  Polro  Futeauo  aocepi  quondam,  Jac.  Au:;.  Thuanum  el 
^Hvpe  Slephano  et  vebementer  auctorem  ftiiàse ,  ul  libros  edere  velenim  per- 
r  gcirt  «Minè  quoad  vcllet ,  et  qiiandiii  suscopto!  operœ  non  pœniterel  ;  ticribere 
ip^  libroe  deâioorct  prorsus  :  istâ  rationc  niultàrei  Ulterariic  magi<;  prorutu- 
runi.  magiâtiibi.  Quoà  illi  coni^iliual .  ul  audio,  dederal  anto  Petrus  Pilhceus, 
vir  eriKlilus  in  primls  vaidcque  prudons ,  âcd  qu»  causa  ulriquc  bomioem  aie 


D«bo  lynuo  HmBnttni. 
Sic  amolibor  buum, 
Qtic  \iilnus  iiifn^ial , 
AddvlMil  et  mt*dcljim. 
Quo»  Miiciatit  aliiii 
Nfi*i»chelv^  iniifnitu 
Saiiabil  iIIa  ncrti* 
Aplalti  <.lirishani^. 


MF 


460 


HENRI  SEi:(^D. 


lulnionondi^Non  uria,  opinor.  Qu6d  ïwWh  quidem  ei  sokuto»  m  scnborif 
âcd  paruni  l'astigatus  easel  :  qtiôd  ad  minutu  ei  Crivolu  luberdur  ^XfVfi 
adhaîresccTPt  ;  niniium  prœcipiens  ;  nimium  emendans  ;  omnîn  loquenlw* 
omnihus ,  as-sidut*  do  se;  cura  scriplwem  prirlmix»  mulUi ,  cl  rcbcoreeltli»' 
mularo  oporUîJïi;  rie  robusvero  suis  verbiim  f»c4»re  millum,  niai  nwxxtm. 
sil  pars  aliqua  non  taiilunt  niodcsliae ,  sod  etium  prudentia?.  Quod  si  ist  a 
orationp  soluté  Itenricus  Stephanus  ejusmodi,  qaalem  descripsi;  qaaniti* 
BâUicU)  viliosior,  qui  ei  inconcinnos  plurumquo  versus  et  duriâsimos  (racni. 
et  inaniler,  ut  sic  dicsim ,  cupiusos  :  non  diâccdain  à  rv  et  argumento  epigna^ 
matum.  In  nolis  ad  Anllinlogia^  lihriim  scxtum ,  iilulo  sexto  epi>n^ninuili & 
Ttiffiç  À7X'<">;  (t""s  niarilus  Anchisos)  haud  oquidem  acio  ,  quid  homini  vmrt 
iD  menU'in  variaro.  ut  pocta  loquitur,  rem  prodigialiter  unam.  Unum  wa 
diâtichiini .  quo  epigramma  rliiuditur,  divetsi^  50  dislichis  extulit  eAàcmi»' 
teiitid,  alqueinlerpreUtlus  esl;  ia  ooque  soma^^num  fecisse  exidliaiavit.sm 
adprodeodam  vimct  copiara  poetica.'  facuUaLis,i»ivead  îaflammBiidainjuvEfr 
Uitomaciiendamque.  t^xf^inplo  proposito.  Alista  re,  qua^so.  lotd  quid  poen- 
liuÀ.  in  qiul  di^àlicliuruni  vl-I  upliuium  tixvo  quodain  suo  uon  careat  ;  œica 
In  plenâ(]u(!  aligna  et  incondita  ,  si  rtrctfî  altcndimus,  reperïanlurf  Quw 
uierilô  ipsam  illani  fulilem  rodundanliam,  neglortam  videmus  fuiâscctre- 
pndjatam  ab  t!U.  qui  Stepbani  tamen  notas,  dum  Anthoiogiam  nirsusedirH 
relinmdari  piiUivil.  » 

«  Henr.  Stephano  Typugruphorum  ^px^^»  [principi)  salva  sua  esse  toId- 
mus,  qui  saipe  uumma  accurationo  *oti  rjort^'*  (''  nmjfriWjt/»  recHtaditit)» 
GroHrià pra^serlim  auloribu^fCuni  nutii^additis,  tuin  in  Scbediasmatum  Ulvù 
nud(»t  quo:i()U(*  scripConini  perdiFtîciles  expodire  eral  aolitu».  •  Attàng  Sdwtb 
K/JÙ/ufu,  àtiu  PrcBfatw ad Lysiœ  êdit.  atmi  1615. 

La  haute  estime  que  J.  A.  De  Thou  témoigne  pour  Henri .  fiwt 
un  devoir  do  placer  ici- leaépitaphes  qui  ont  éiô  faites  pour  son  pif'- 
par  le  savant  Imprimeur.  Henri  a  fait  de  semblables  épitaphes  pour 
Aide  l'Ancien.  Josse  et  Conrad  Badius,  Conrad  Ncobar,  Adr.  Tor- 
nëbe,  Louis  Tiletan,  Guill.  Morel,  JeanOporin;  les  introdmre  ici 
bembleroit  mettre  en  nécessité  de  les  accompagner  d'autres  poésies 
de  Henri,  tant  greciiues  que  latines,  qui  dans  les  deux  langues «^ 
trouvent  dans  ses  divers  ouvrages  :  au  lieu  de  ces  pièces  réimprim<îes 
pour  la  plupart  dans  le  volume  de  Mailtuire,  et  en  partie  dans  «lui 
d'Alnielovpen,  j'en  donne  une  qui,  si  elle  ne  leur  est  pas  supérieure 
en  mi^rile  littéraire,  aura  au  moins  l'intérêt  de  la  nouveauté,  car  le 
souvenir  en  étoit  entii'reinent  perdu.  Ce  sont  des  regrelii  de  Henri 
[Epivetih]  en  vere  élégiaques  sur  la  mort  et  pour  les  funérailles  de 


HKNHi  SECONH. 


461 


première  femme,  qui  viennent  d'être  retrouvés  à  In  Bibliothèque 
jyaJe  d'où  j'en  ai  obtenu  une  copie.  Je  crois  devoir  les  réimpnmer, 
'^parce  qu'il  est  plus  que  prolMibïe  que  la  grande  feuille  in-folio  qui  les 
contient  est  maintenant  un  exemplaire  unique.  A  la  suite  de  la  pièce 
latine  qui  a  144  vers, sont  3  pit-ccsde  14,  1 1  et9  vers  ^recâsurle 
même  sujet.  Je  ne  les  reproduis  pas  ici,  parce  que  si  les  vers  latins 
sont  en  risque  de  ne  trouver  que  peu  de  lecteurs,  on  peut  être  cer- 
tain que  les  trois  pièces  grecques  en  auroient  moins  encore.  Je  con- 
serve les  Epitaphes  dv.  Chr.  De  Thou ,  et,  ainsi  qu'il  (?toit  dans 
toutes  les  convenances,  les  vers  latiiis  de  Paul  sur  la  mort  de  son 
père. 

CimiSTOPHOlU  TllUAM  EIMTAHIIA 
Cl».  TH.  TUMri.L'S.  1583.  In-i. 

Etni  TictfV,  Touâ-K,  tppnûv  ftiya  Oaûpi  ^avùtciy 

Aç  f«<T7j  h  (îoûi'Jî  (5ouitj  it^ar/c  Tir,. 

Hv  xotfuxvtirt  fit/a  Otxûfia,  -naov  -j^wv  ov;  'mâyriaaçj 

HÛTE  œtot^TOf  yripa?  xa'i  icorfiârot;, 

Nùv  Sk  %a\  ouparvôOev  dw  à^tà^vy^  vitou;. 

ÉppTxo;  Itî^ovo;. 

Loiignm  inler  niii^nos  vitoiii  hic  trudiixit  lionures, 
Dum  niput  est  sumiui  (quie  ^lona  Àumma)  SonatAs. 
\c.  U-indiïm  ombj^uum ,  viljl  Tugiente ,  reliquit , 
An  mage  honoralus  ï^unimuni  ait  propter  honoron) , 
An  Iliade  hofiorâril summum,  dum  wdit  lionorcm 

ALIIID. 

Dt  vixi ,  rugitas?  Fœliciuâ  inter  hoDorcs 
Vivere  non  potui,  non  putmvu  mori. 

AUUD. 

Ouffi  lot  huic  laudum  fH^rrara  e\<»mpUi  fuenini , 

Sinj^ula  vix  muiti ,  qui  ceU'bninlur,  habeni. 
Liel)uit  et  rahl  decoran  mole  sepulcUri , 

Quis  nirum  ex  illo  rent* [  et  ipâo  decus. 
Gloria  sed  lumutu  cuivi^i  amal  c^m;  sii[tcnsles  : 

lUim  illi  raro  gloria  pro  tumiilo. 


46S 


HGNni  SErX}ND. 


.\I.IUD. 

ToL  Rii'd  in  noâlros  miraUi  âonecla  Thuano , 

Quodqiic  vigor  mentis  ccu  juvcnilis  tral  : 
Ipsa  client  more  hunr  (dixit)  rarcK^uc  novoquc 

TracUibo,  et  possil  qui  supcrart^  t'uli'in. 
Canitiem  orgo  vocans ,  hujus  capul  (ecoe)  vcrcmium 

Tu  qmxjuc  CantUes  f»c  vorearis  :  ail. 
Canilies,  dominae  (ut  par  est)  numdata  Cjipussons, 

Haud  magis  hoc  l«Uçit ,  quàm  juvénile  ca|mt. 

IIb-vk.  STKPMAm;». 

McmoriffîMargnndisPilOQia)Pari3inœ,qus  vixitann.  xxi,  mcn.  un.  ift- 
signe  virluluni  supni  .Ttalem  et  Bcxum  exemplum  ,  Henrirus  Stpphaniis  con- 
jugimollllis-i.  B.  M.  rum  qun  iiiianimilerel  sineullabilo  vixitBnn.  vu,  Epic^- 
Uoia  titfc  (lien  Irisle  ollicium)  vt\  Lindem,  voce  cutn  singulUbuâ  tucbinle  d 
s^uspiriis  adhur  verba  sorbillanlibiià.  fudil. 

C'est  l'intitulé  d'une  grande  feuille  en  placard  de  même  natare 
que  celle  de  la  page  343,  et  d'exécution  semblable-  Voyez  ausa 
page  124. 

Si  pennulari  ljcui«^el  fimerc  fimiis, 

Har^ri,  funcrea  eslquum  tibi  dicta  die», 
Prosoquor  oflicio  quo  le ,  dulciâsima  coojux . 

Tti  cnh  cineres  pro;M»(pi('rerp  viri. 
Nanqiin  n-di-mpla  ul  siiiil  Akesiidi  fala  inariti , 

Sic  tuu  mors  essel  morte  redeinptu  inen. 
Aiii  ai ,  ut  Tyndaridis,  non  esset  lempora  viUT 

Pariiri  nobis  quantulacun<j»ip  noltis , 
Tewrtejam  nunc.  lejara  nunc.  Jlargari.  jam  nuno 

Reddf^rem  in  «mplrxii^matris  et  ora  tuœ  . 
Rcdilen*!»  in  amplcxus  iiali  nata'qtie,  subirem 

Duin  tPtit'hriJSii  tiiaiii  per  loai  s[K)nte  viceni. 
Vcl  si  vita  i-àsct  geniiLu  re|KirubiIis  ullo, 

Noslro  essel  gcmilu  jam  reparalJi  tibi  : 
[•Iquibiw  Eurydicen  revocavil  planclibiia  Orpheiis, 

Margnris  Henricojani  rcvwiiU  forci. 
Aul  si  stib  saxo  non  et  tibi  saxons  esact 

Sensibus  et  nieiiibris ,  Margari  charu ,  rigor  , 
Tune  niihi  centunv  jVtj;!  suctTescerf  lumina  velleni , 

E  lacrymift  posâei  flumcn  iit  ire  meis. 
lïfeâf  in  sed  vita  isl  luctu  planrUique  reponi  . 

N\r  fuit  Kiirvdicp  Dilis  iib  iirn-  nilnx. 


tIBKRI  SECOND. 


M3 


Noc  pogsuiU  intrarc  tiius  suspiriu  sensus 

QiiiB  me  ftimJonti'm  noxijue  dii'«iiie  videl. 
l'!r^o  auKHs  ^emitus  jncUint  ludîljria  venlî 

Usus  fin-  lacrynus  ille  vel  itle  siibest. 
FU'rc  Uiiiion,  llero  juviit;  ffplusqno  tlolori» 

Sunt  tucqnia;,  el  Uicnina;»  (itiiu  niaLi  veria  fovrnl. 
Ilic  n  corde  miHi  rf*u  manut  ab  arbore*  rrurtiiit, 

Hci  niihi  scd  frucUif  rnigifer  hU."  niliil. 
(,>uid  dico?  iiH-liisuâ  me  suflbcare  parabat 

Aille  dulur  larrymiti  qiiam  via  fucUi  inoiti. 
\)eh(*(}  mine  illis  ([iiM  [>ost  tua  faUi  siiptrHtes 

[Qin>û  (Hj&iuni)  mnni'jj  hi«'o  jiari'nlo  bonis. 
Im6  mp  mîserum  lammiB  quôd  debeo  vilam  , 

Nw  comitem  e^ae  via?  me  voUiere  ma» , 
Num  milii  qu6  vitam  cluira  iiiihi  lurecareiilem? 

Te  vi\-a,  mtia  lux,  vivere  dulco  fuit  : 
Te  morienu*  mori  (nox  conscia)  diilee  fuissol, 

Dulco  dalum  exiivmu  reddcre  voce  yale. 
Sic  DUS  ul  liTtus  sociavpral  antè  jugidis, 

Junciurus  &ocio  funere  leclus  erat. 
UN  aliUT  viâuni  qui  vivere  donat  et  aufcrt. 

jVrbilrioquo  suo  tempera  noslni  régit. 
Sed  vitam  faxii  vilatcni  vivore  po6âiDii 

In  poeoas  vivant  nec  mi^T  usquc  novas. 
Qiiid  factam*?  succœne  bibam  quap  obh'via  diicanl , 

Evetlunlque  uioiïi  to  quo(|ue  pccloribuifi? 
Non  m\(^  tenons  cordi  radicibtig  ha'reit, 

Pocula  ul  Oâse  qiicant  machina  finnn  salis. 
Non  si  mandnigoifE  telris  moa  viscera  succis 

Prolucro,  assidus  me  tene^tque  so|)or. 
Non  tû  moly  ipsum  silibunda  Iruxero  fauce 

Lectave  Thossalicis  pbannaca  cuncta  jugii*. 
Non  si  Lctlixas  ad  me  Iransniiserit  undas 

tetbffîo  nigrain  qui  rcgil  unme  ratcm. 
Quoi^iuot  eunt  hoTîn  noctis,  quolcunque  diei, 

Luminibuâ  uoslris  se  tua  forma  referl. 
Tfl  sspe  in  somnis  miser,  heu  miser,  alloquor,  uxor. 

Et  quôd  nun  reddas  mutua  verba  queror. 
Quis  so{ior  iste  i^vis  (qua^ro).  comprcsfiit  ocollos? 

AnU*  leviit  somnus  vis  libi  nulus  eml. 
Quis  sopor  isle  <;r.ivis,  dum  qusero,  ï^mnia  c-edunl, 

Me  vanis  ubi  sunl  ludificaUi  niodis. 
Somniaqni*  ut  nostris  Hl)eunL  é  mentibus  illu , 


4G*  HENRI  SECOND. 


Sic  etiam  è  nostro  corpore  sanguia  abît. 
Scmianimis  resto  ^  et  nostri  pàra-altora  tecum  est , 

Altéra  languescens  hïc  trahit  usque  nraram. 
Audin!  heu,  qualîs,  qualis  nunc,  Uargari,  soiânus 

Excipiat  vidui  membre  tenella  viri? 
Est  audire  nefàs.  Sed  si  mihi  furtâ  resurgas , 
Narrcturque  mali  pare  quotacunque  mei , 
Qui  tuus  erga  me  non  pridem  amor  esse  solebet, 

Rureum  animam  ad  primos  sis  positura  sonos. 
Sed  tamen ,  ô  utinam  foret  hsc  mee  somma  malorum , 

Et  vitanda  mihi  sorania  sola  forenti 
Experior  graviora  vigil  :  titubansque  ministro, 
Hue  aocerac  meam ,  lingua  fréquenter  ait. 
Sed  trahit  illa  meam  trahit  in  conaortia  mentem , 

Linguaque  dum  titubât,  mens  animusque  latiant  : 
In  quaacunque  domùs  converto  lumina  partmn , 

Ingenii  occumint  heu  moniroenta  tui. 
Ingredior  museoa?  tua  mihi  plurima  passim 
Occumint  scita,  Margari,  scripta  manu  : 
Occumint  tcntata  etiam  felicibus  ausis 

Plurima  Grœca  novo  Margaridis  graphio. 
Conclave  ingredior?  manuum  sunt  texta  luarum 

jEmula  Meeonia  quae  videantur  acùs. 
Ingrcdiorne  hortum?  quœcunque  est  area  culta, 

Testiâ  et  illa  tus  sedulitatis  ibi  est. 
Sed  frustra  expect^ns  dominam,  velut  ante,  rigantcm, 

Roratur  tepidis  nunc  domini  lacrymis. 
Quo  me  igitur  vertam?patrios  mittamne  pénales 
Sub  tilulum,  atque  alios  aère  parabo  lares? 
Extra  etiam  limen  luctus  comitantur  euntem , 

Obvius  in  triviis  si  quis  amicus  adest. 
Quid  tandem?  loca  sola  petam?  loca  sola  querelas 

(Expertus  dico)  tristitiamque  fovent. 
Si  sileo,  comes  est  luctus,  cornes  ille  loquenti  est  : 

Materia  est  luctus  denique  quicquid  ago. 
Quin  etiam  fuerant  quœ  solatura  dolentem, 
Illa  etiam  nostris  dant  alimenta  malis. 
Nam  lua  quas  moriens  conccpit  lingua,  repostas 

Alta  mente  preces,  commeminisse  nocet. 
Commeminissc  nocet,  quia  solvitur  atque  liquescil 

Cor  mihi  ad  ista  précis  verba  suprema  tuac  : 
a  0  Deus,  6  qui  illis  apondes,  interprète  vate, 
Quos  sua  convictos  improba  facta  tenent , 


HENRI  SECOND 


<66 


Primofi  le  ad  RamilUA  nun  tictu  ex  conio  profoctos, 

Prtrsiinim  U'epidês  esac  ro|>onlô  reis  ; 
Parr*',  ô,  pjirce,  pnK-or,  p;irre,  ô  Pater  optimo,  paire, 

Vnrco  reffi  horrpndis  innnmprisquo  modiâ. 
Vaxve  por  insonlis  fusum  pro  sonl4;  cruorem, 

Vulncra  per,  sortit»  aincta  l»vacrïi  m^m. 
Vulneni  fixa  Lui  sacrato  in  corpare  Christi , 

Uride  salutifcro  siinguine  tinxit  humuin.  » 
Qiiàd  vcrbi  hcTc  int«r  (cygnea  ut  canlira)  lim|uis 

Lucem ,  luce  qwas  ut  meliore  frui , 
Gratiilor.  et  dico  te  terque  qiial«rquc  beoiam  , 

AU[ULi  Deo  grates,  Margari,  dcmperago. 
Sed  ma^iB  alque  magis  tamen  ulcomt  hxc  qiioque  {lerUig 

Vox  tua,  solanion  spcs  eral  undo  dari. 
Quid  dicam*^  ad  ^emina;  (miDt  nostra  h^x*  pignorn)  prutis 

Intuitmn ,  mea  men»  saucia  Eacta  iremit. 
Ilta  lua,  in  pemina  quœ  proie  refulget  imago, 

Hic  movel ,  in  senfiu»  sic  penetralque  moft> , 
Cogar  ul  iiitortlum  (quis  credat'?)  luminu  rétro 

FîcclpfG,  vix  animi  compos  et  osse  puter. 
Judiœiiiie  ut  linEoia  qirnm  morbiis  rrgiusafllat, 

Ipsi  etiam  melli  feilis  amaror  inest  ■■ 
Sic  orulis  nunc  atni  nieis  quse  randida  nuper, 

Nec  mUa  nitidasjau)  reor  esse  via», 
Sic  aures  qucecunque  priùîi  nmlcere  wlebanl, 

Nil  niai  triste  meis  auribus  illa  sonant. 
Dcaino*  Namquo  oculi,  lacrymis  ut  suppeial  humor, 

lluRinrcm  lin;;uie  surripuere  Huum. 
Sed  saltem  bas  imo  fiLsas  è  corde  querelas 

Accipe,  dum  voci  penia  verba  meas. 
Uxt'  sunt  qux  Jani  lugiibrin  dona  Calenditt 

(Pro  gemma  ciiJiiA,  Margan,  sponsor  erani) 
Offèro.  quic  meiuoreni  sint  teslatun»  per  orbeni 

Nostrum  animum,  exequiat»  sinlque  datura  pias  : 
Dura  nostra  in  terris  qui  gaudia  junxoral,  idem 

tiaudia  me  tecum  ad  proâficnora  vocet. 

PARENTI  DULCISSIMjE  AC  PIj£  MEMORISE 

IIEfVRlCO  STEPHANO  PAITUTS  ttTEPHAXUS  M.BÏTUS  POSUIT. 

Ttistes  excquiee,  tridles  mihi  funerts  bors, 
Accipite  bas  laerymas,  et  voâ  narrate  parcnti 
Posl  illum  defunciae  aninue,  mca  peclora  quantus 
M(»ror  a^t .  qiianto  lurbentur  |K<ctora  fluelu  : 


M 


i66 


HENBI  SECOND. 


Quantus  ad  slbcrios  grinitu»  pervcnnrit  axos. 

Ex  oculis  erj;o,  ergo  juirpns  tlisiCtNitro  no!>.tris 

Te  polub-so  pulCDi?  Diilci:?  Pater,  optime  Patruro, 

Extinclum  t«  crc<ii<!enm  iuo'mquo  iM»rosiini? 

Et  Liigdunœo  rcquiescunl  ossa  sopulchro? 

At  vivil  meus  ille  meud,  me  remit  et  audit. 

Jam  mihi  res[KinHe,  gonitor  rinlci^^ime,  nnm  te 

Per  L'incres  oro ,  pcr  aiiuttar  pi^nuni  matrîs, 

Fallor,  an  exspocU'm  vocis  rcsjnnsii  serenœ? 

Elieu ,  chiire  Paler,  verus  niilii  nunliuft  erso 

Iveril ,  cl  tenues  nunc  taiiLum  amplecliinur  timbrai 

AccipiLe  hxr  ;  vos,  à  tpiffî  vertilis  omnia ,  Parca* . 

PaivFp  higubrM,  quffi  me  privuïtlis  alumno, 

Nulli  pîircenles  l'arciC  ,  genitoris  ndeuipli 

En  (pierimur  casum  :  sed  qucm  lu>;emus  adoniplum 

Hedditc,  quœ  vobis  lanla  es^t  jactuni  relicio'? 

Qims  si  non  moveu,  surdas  si  Uni^^iuius  aures, 

^therifl  meus  ilîe  meus  nec  vewitiir  aiird , 

Sed  dnii-es  natos  et  conjngialiu  vinchi 

Deseniit,  vi>cesque  pias  non  amplius  audit  : 

Quâ  pôles  exaudi,  genitor  dtilrissime,  et  hauri 

Hus  oculis  Iai'r}'mji8,  Scdlerii  nunc  (jlkH]U(tr  uinbnifï 

Si  mihi  nil  aliud  superest,  tua  dulas  inia^o 

Vivit ,  étante  oculoâ  sempermanelaureîi  nostro». 

Qua  liceL  anipUn^lt',  nianes  ampleelur  umtili, 

Osfiilor  et  rhîiri  jiertuaquB  orulosjpie  parentia. 

Planpile,  aniicorum  liirba  olficiusa,  meoque 

Condoluisse  mato  ventant  solatia  mœsto. 

Vos,  sat'ri  vales,  inspergile  vestra  sopulohro 
Mimera,  qua-  possunt  cinercs  placare  sepulti. 
Illum  non  <x;uUs  inorienlvni  Griecia  i*iccis 
Cernere  suslinuit,  sensitqiie  e\  fimere  vulnuA  : 
Vos  quuque  Preride:^  Latio  inppniuistis  araatœ. 
In  laudes  rhari  sed  non  licel  ire  pHrentis. 
Exhausla;  iiocies,  seriesqMR  immensa  lahonim  , 
Dignus  honos  tumuli,  domino  pro  absente  ioquuntur. 
Et  sunt  magnu  satis  gelido  monumenta  sepulchro. 


Almeloveen.  page  85.  et.  d'après  Tui  Mailtaire,  page  466,  don- 
nant l'énuinératioii  d'ouvrages  et  opuscules  de  Henri,  paroissent  ne 
les  cnnnoîlre  que  par  les  mentions  assez  peu  précises  qu'ils  en  trou- 


HENRI  SECOND. 


167 


vent  dans  Index  (Catalogus)  Bibliothecœ  Barberinœ,  1681,  dttii!» 
/hftudfi  Bibliotheca  r/flAjf/crt,  IG25,  et  La  Croix  du  Maine.  Je  rap- 
porte ici  leurs  citations;  maison  pourroit  désirer  qu'à  chaque  ou- 
vrage ils  eussent  mis  son  intitulé  vt^ritAble,  ou  celui  du  volume  dans 
lequel  il  se  trouve.  11b  n'ont  pas  pu  ou  n'ont  pas  voulu  éclaircir  ainsi 
ces  listes  beaucoup  trop  incertaines  ;  je  donne  quelciues-unes  de  ces 
indications,  mois  je  suis  pcrbuudé  qu  aucune  esp^ce  de  recherches  ne 
pourroit  suppléer  entifcrement  à  leur  silence. 

Du  Catalogue  de  ta  Bifdioth.  BaH/erine. 

Notationes  ad  Clenardi  Institutiones  lin^uœ  gnecœ. 
i^Sarmina  super  oliitu  Pi'lri  Victorii. 

fotif  in  CaluUiiiM,  Tibidlum,  Propertiuin  et  Petronium 
Vita  ruslica.  In  Aniphitheatro  Sapientia:  Socratica:. 

De  Bibliotheca  dassica  DratuÙi. 

L'Alcoran  des  Cordeliers.  Genève,  1578.  In-8. 

i  h\  sait  i]tiu  colio  trddiirtion  françoise  est  de  (".onnid  Badius ,  el  rien  ne  fait 
}a  pluâ  jjrùsuincr  que  Henri  eu  ail  clé  riiiiprimcur. 

De  la  BJùHot/tèffue  de  la  CroCt  du  Maine, 

Les  plus  notables  et  anciennes  Histoires  entre  les  grecques  et  la«- 

les,  recueillicà  et  traduites  par  luy . 

11  est  sans  duute  question  de  ses  versions  latines  d'écrivains  grecs,  el  de 
ses  éditions  d'iiuteurs  lunL  grecs  ({uo  latins. 

Comment  chacxm  peut  acquérir  de  la  prudence  par  la  lecture  des 
Histoires. 

Haranges  prinses  des  plus  anciens  Historiens,  traduites  par  luy 
au  plus  près  du  grec,  et  sans  changer,  adjouster  ou  diminuer, 
comme  il  a  esté  fait  es  précédentes  traductions. 

C'est  le  volume  Conàones  cjc  histuricift  grœciii  et  ialinis ,  1570 ,  in-fol. 
I    Deux  Oraisons  d'Isocrale,  traduites  par  luy  (en  latin). 

Quatre  Oraisons  de  Dion  (surnommé  Chrysostome  à  cause  de  son 
éloquence,  Bouche  d'or);  de  sa  traduction  ilatine). 

Trois  Traicteii  de  Plutai*que,  traduits  par  luy. 

Deux  Oraisons  de  Synesius,  dont  l'une  est  :  De  la  Royauté ,  ou 
rouvernement  d'mi  Royaume  ;  de  âa  traduction. 


U£NIU  SECOND. 


Advertissemcnt  aux  Princes  touchant  les  flatteurs. 

ija  (toit  (Mro  qtitftquc  nuinraii  rlti  recueil  lUusa  Prirtcifmtn  Mimilris 

Discoure  sur  rupiiiion  de  Platon  et  Xénophon  (disciples  deSo- 
crate)  touchuiit  la  capaciU'  de  J'e^prit  féminin. 

Des  anciens  Guerriers  de  la  Gaule,  et  de  leurs  successeurs. 

Celle  dissertation  et  la  suivante  sont  indiquées  par  La  Croix  du  Maior 
rumine  ex isUmL  en  nuintiscrit. 

De  la  Prééminence  de  la  Couronne  de  France. 

Epistres  laconiques  (c'est-ù-dire;  ayans  une  gentille  brefvetël  de 
plusieurs  Grecs.  Ensemble  les  Epistres  de  Brutus,  avec  les  res.pon- 
ses,  refueillies  et  traduites  par  luy. 

De  la  Brefveté  (ju'admet  le  Langage  firançois,  non  moins  que  le 
grec  ou  le  latin,  avec  un  advertissen)ent  de  plusieurs  superfluitez  de 
langage  |appeit5cîïpIt5onaiimes),  qui  nous  sont  ordinaires. 

Dans  les  truitésde  laConforniil<^,  etc.,  elde  la  Précellcnœ,  etc.,  ainsi qne 
poufCT  qui  suit. 

Traité  touchant  les  Dialectes  françois,  monstranl  que  notre  lari- 
^ige  en  est  enrichi,  comme  le  grec  par  les  siens,  et  qu'aussi  la  di- 
versité est  semblable  en  quelques  choses. 

Oraison  nionstrîuit  qui!  ne  faut  croire  aisément  aux  accusateurs, 
traduite  de  Lucian,  ou  pluslat  <ïe  reluy  auquel  on  a  donné  ce  noni. 
En  l'Epistre  mise  devant  sa  traduction,  il  rend  raison  pour  laquelle 
il  n'a  lîstimé  point  ce  U\Te  estro  de  Lucian  :  et  pourquoy  il  R  inter- 
prété ainsi  le  tiltre,  et  non  pas,  De  ne  croire  aisément  ù  la  calomnie 
11  advcrtit  aussi  de  plusieurs  fautes  notables  commises  par  les  pré- 
cédents traducteurs. 

Plusieurs  Dialogues  de  LucJan,  traduits  par  luy  (en  latin). 

Observations  de  quelques  secrets  du  Ltmgage  françois.  Ensemble 
sur  les  expositions  d'aucuns  mots  empruntez  du  grec  ou  du  latin, 
dont  la  naive  et  vraye  signification  est  ignorée  de  plusieurs. 

De  la  différence  de  notre  Langage  françois  d'avec  l'ancien. 

Dialogue  intitulé  :  le  Correcteur  du  mauvais  Langage  françois, 
c'est-à-dire  des  fautes  que  plusieurs  y  commettent. 

Cet  opuscule,  indiqué  pa>;.  Hi  du  [..ungii;;^  rnuiçots  iulianisé,  n*a  janiiii» 
été  imprimé  el  n'a  |ieul-(Hri'  l'xisté  qu'en  élwurhe  nu  raènie  ïH*ulemoiil  en 
projei. 

De  rOrlhographio  et  Kako^^raphie  françoise. 


UHNRl  SECOND. 


469 


Traité  des  Proverbes  François. 

Plusieui-s  advertissernens  touchant  les  traductions  du  ^cc  ou  latin 
et:  François. 

En  Poésie  fruncoise. 


Epistre  au  Roy  touchant  l' enrichissement  du  langage  fninçois  par 
moyen  du  grec,  pour  luy  eslre  présentée  avec  le  Thrésor  de  lu  lan- 
gue grecque,  composé  par  ledit  Estienne. 

Il  est  probable  que  de  pltisii^tjrs  des  pièces  de  poûsie  qui  suivent  il  îiurn  été 
fuit  du:?  impression:»  i^^oltt^s,  de  ces  feuilles  volantes  dont  t)iii.'lqiiefuis,  uu  Unit 
de  peu  de  jours ,  on  ne  ^auroit  retrouver  ud  seul  exempbiirc. 

Epigrammcs  sur  divers  subjects. 

Plusieurs  épigrammes  grecques,  traduites  par  luy. 

Poésies  grecques  et  latines,  de  divers,  traduites  par  luy. 

Plusieurs  Sentences  des  PoîUea  grecj*  et  latins,  de  sa  trmlui'lion. 

Conseils  et  Ensetgnemens  concenians  la  Philosoplûe  murale. 

Autres  Enseignemens,  par  similitudes  et  comparaisons. 

Déploration  de  la  mort  de  très-vertueuse  Damoiselle  Barbe  de 
iVillay. 

Je  croirois  volontiers  avec  M.  Magnin  [Journal  dtA  Satani* y  mars  4844). 
que  ces  vers  furent  faits  en  l'honneur  de  Barbe  de  Wille ,  seconde  femme  de 
Henri. 

Les  Adieux  et  Contradieux  à  une  Damoiselle. 

Poème  contre  la  Calomnie  et  les  Calomniateurs,  dédié  au  Roy. 

Il  en  est  M\  inenlion  â  l.i  tin  do  la  préface  de  Miisa  MunUriXy  lî>90. 

Poème  contre  le  Babil  et  les  BabUlards. 
Poème  contre  la  Flatterie  et  les  Flatteur*. 
Poème  contre  l'Ingratitude  et  les  Ingrate. 
Poème  contre  l'Avarice  et  les  Avaricieux. 
Poème  contre  l'Orgueil  et  les  Orgueilleux. 
Poème  contre  l'Iurongnerie  et  les  Inrongnes. 
Poème  de  la  Louange  de  la  Pourelé  conlcnle. 
Poème  de  la  Louange  des  lettres  et  des  Huiiuiies  Ictlrcz, 
Poème  à  la  Louange  de  ceux  qui  ont  joint  t'aiiiour  cl  l'étude  ilet» 
[lettres a  l'amour  et  l'exercice  des  armes. 

Poème  contiv  les  Ignoraiisoi  Ennoiius  des  lettres. 


470 


HENRI  SECOND. 


Aucuns  des  livres  susdiu  ix>urenl  soubs  le  nom  du  sieur  de  Gri^rp. 
qui  est  une  âenno  terre. 

C'éLoit  cfTocUvement  une  |ietite  terre  non  loin  de  Genève,  de  Uquoll?  il 
«toit  propriéUiire.  Presque  rien  de  tout  cela,  je  croU,  n'a  été  imprimé. 

Sur  une  conjecture  du  médecin  RenéMoreau,  éditeur  des  (ruvra 
médicales  latines  de  J.  Sylvius  (Jacques Dubois,  d'Amieiisl .  Genevw. 
1630  et  1635,  in-foK,  on  attribue  à  Henri  Estienne  une  pièce  sa- 
tirique contre  ce  très  savant  et  encore  plus  avare  médecin.  jmbhtV 
en  1555,  peu  après  la  mort  de  Sylvius.  ••  Ludovici  Arriva'beni  Ahn- 
luani  Sylvius  otTealus  (SylNius botté).  Forisiis,  ex  typogr.  Matthn 
Davidis,  1555,  iii-4,  28  pages,  y  compris  le  titre  et  le  privii^ge    • 

Cet  éditeur,  qui  la  réiniprimc  en  tête  de  son  in-folio,  croit  y  recoi- 
noître  la  manière  d'écrire  de  Henri .  et  s'appuie  surtout  sur  la  beauté 
de  l'impression,  qui  cejiendant  n'a  rien  de  remarquable.. .  Tum  es 
typoriun  eleganiin  auctorem  Henricum  fuiise  Stephanum  arÙitror 
La  latinité  de  cette  pièce  peut  n'être  pas  trouvée  fort  wauvaisc, 
mais  elle  n'a  rien  de  cette  façon  libre  et  aisée  qui  alloit  si  bien  â 
Henri,  et  que  comporloil  le  sujet;  si  d'ailleui-s  Henri  eût  alors  voulu 
se  moquer  de  Sylvius,  comme  iî  le  fit  en  1566,  il  auroit  su  rendre 
son  écrit,  sinon  toujours  de  très  bon  goût,  au  moins  plus  riche  de 
plaisariteries  que  cette  pauvre  pièce  où  rien  ne  vise  au  comique  que 
l'arrivée  du  Mort  sur  les  bords  du  Styx  qu'il  espère  passer  ù  gué.  rt 
gratis,  à  l'aide  de  ses  bottes  fourrées  que  pendant  sa  vie  il  cbauaâoit 
pour  éviter  la  dépense  du  feu.  et  qu'il  n'a  point  quittées  à  sa  mort; 
combinaison  mmoniique  déran^'<*e  par  Charon  qui  trouve  bien 
moyen  de  le  faire  entrer  dans  la  barque.  Jamais  Henri  n'a  écnt  ni 
pu  écrire  rien  de  si  pitoyable;  et  il  falloit  d'ailleurs  être  roédedo 
j)our  jeter  sur  le  pajiier  l'érudit  fatras  tie  biogi'apliie  médicale,  qui 
avec  les  bottes  et  quelques  facéties  manquées,  remplit  les  six  gran- 
des pagt^  in-folio  du  Sih'ÎM  ovrealus  que  cepeudanl  j*ai  eu  la  000- 
sciencieuse  patience  de  lire  d'tin  bout  à  l'autre. 

S'il  faut  que  l'auteur  de  ce  lourd  panq>blet  soit  im  Estienne.  c'est 
plutôt  le  médecin  Charles;  mais,  non,  ce  n'est  pas  plus  Im  que  son 
neveu  Henri  :  si  Charles  l'eût  cent,  il  lauroit  imprimé. 

A  lu  suite,  dans  le  même  in-folio,  est  réimpriraée  une  défemie  ou 
A|>oloj;if  par  un  élève  de  Sylvius,  Jean  Mflûl,   Cloutlii  tiurg^tub 


HENRI  SECOND. 


471 


Âpohgin  in  L.  Arrivabenum  pro  D.  J.  SyWm  optimOy  jure 
fM'renfo,  Ht  t\m  avoil  aussi  paru  en  1555.  En  voici  un  (f'chantillon  : 
selon  lui  le  Syhûits  ocrentns  est  : 

«  Lernœa  llydra  malum  rapitolitis.  0  lopidiim  capulîôbplluam!  6moii^ 
triini  t  Audet  Scarab.TUS  aquilam  InrA-àSTrc .  îiudct  ruiex ,  vilissimuin  animal . 
pU'plKinlom  int|K'tore.  etc.,  elc.  o 

Le  jour  des  fmiéraillra  de  Sylvius  on  afficha  daiis  l'église  et  aux 
portes  ces  deux  vers  faits  lorsqu'il  vivoit  encore,  et  qui  furent  aitri- 
hui^sà  Buchunon. 


Sylviiis  titc  ftiliis  (st,  ç,rut\»  qui  nil  dcditunquam  : 
Mortuua  et,  gratis  qiiod  logis  ista  dolet. 


I  Henri,  pag.  191  de  l'Apologie  pour  Hérodote,  où  il  sV^gaie  un 
peu  lonf^cment  sur  le  compte  de  l'avare  médecin,  rend  ce  distique 
par  le  quatrain  suivant  : 


Ici  ^ist  Sylvius,  auquel  onq  on  sa  vie 
De  donner  rien  p-dlis  ne  prit  aucun  envie  : 
El  or(M  qu'il  est  mort  H  tout  «mgi^  de  vors. 
Encores  ba  dc^pit  qu'on  lit  gratis  ces  vers. 


Si  Henri,  conune  éditeur,  exécuta  d'importants  travaux,  cet  am* 
bitieux  conquérant  de  la  science  en  projetoit  de  plus  ronsidérables 
encore.  Voici  une  liste  d'anciens  auteurs  dont  plu>ieurs  passages  de 
ses  livres  et  préfaces  font  connoïtre  qu'il  vouloit  donner,  et  déjà 
même  préparoit  des  éditions.  Je  ne  rapjMule  point  ces  passages, 
parce  que  ce  seroit  aceumuler  ici  sans  besoin  une  multitude  de  cita- 
tions en  elles-mêmes  pou  instructives,  que  l'on  n'auroit  gubrc  souci 
d'aller  retrouver  à  leurs  sources,  et  dont  la  seule  utilit/»  seroit  de 
prouver  que  je  ne  donne  pas  une  liste  exagérée  ou  inexacte.  On  peut 
les  voir  dans  Maittnire,  où  elles  remplissent  plus  de  trois  pages  en 
petits  caractères.  En  voici  une  qui  peut  être  curieuse  en  ce  que 
Henri  y  parie  tlesuœ  ofjicinœ  instaurât lone  comme  si  jusqu'alors 
il  n'avoit  point  eu  d'établissement  typographique.  Ses  longues  ab- 
sences et  les  malheurs  des  temps  avoiejit  amené  le  dépérissement 
presque  total  de  son  Imprimerie.  Pnrfatio  ad  Proodnpceiam  Se- 
necœ  :  -  Hiec  in  Senecam  danda  esse  existimavi,  dum  varia  ad  ejus 
editionem  subsidia  comparo.   Quamvis  enim  me  muiti  scriptores 


472 


HENRI  SECOND. 


Gnrci  imrtim  ad  se  voccnt,  jiarlim  revocent,  nihiloininus  et  Inlnirs 
loouin  aliquoin  rclinqucre,  in  lucœ  offîciuDe  inslauraûonc  :statui.  Sed 
de  alio  potiùs  quàm  hoc  latino  scriptore  edendo  oogitas^sem.  a  ro- 
moim  editio  meee  multorumque  aliomm  expeclationi  respondisset. 
Ailleurs  i)  dit  :  ••   Ciceronem...  meis  typis  excusum  divul^bo.  — 
ColuLlii  et  TryphJodori  poematiu  ruiii  Quiiili  Smymsei    poeroate 
cdenda  ccnsui.  —  Polybium  |>Qro.  —  ...quœ  in  mea  Slob<ri  editianr 
aliquando  |Deû  favenle)  dislinguara.  etc.  «  Il  e^pl•^oit  donner  d» 
t^diliims  dt%  livres  suivants:  Aristoto.  Aristophane,   Alhtoée.  k 
Bible  hébraïque,  avec  la  version  des  Septante;  Cicéron,  Colatiios. 
Diodorus  Siculus,  Dionysiuâ  Halicarnasseus,  Dioscorides.  Eunpi- 
des.  Fragmenta  vetenim  authonim  latinorum.  Macrobii  Libellusdp 
diflerentiis  g^ci  et  latini  Verbi,  Pausanias.  Pliiiius,  Seneca  Phila»- 
phus,  StnbtEua,  Strabo,  Thucydides,  Xenophon. 

Il  vouloit  aussi  n^mprimer  .  avec  de  nombreuses  additions  et 
rorrt'ctions  :  Budœi  Commentarii .  Erasmi  Adagia  ,  le  Trésor  deia 
Lanj^oie  latine,  de  Robert,  son  père,  et  le  Dictionnaire  latin-prec- 
rrmi(;ois,  dont  la  deniièrc  (édition  est  de  15G0-(il.  «  Spcro  fore  ul 
palcrnis  vigibis  meas  aliquando  addens ,  illud  Thesauri  latimc  Lm- 
guâî  opus  cùm  aliis  rébus  tùm  verô  vocum  dispositione  ei  sùmli 
qua  in  Gneci^  usus  sum  ,  luculentiusreddam.  -  Tkes,  Gr.  Lingnœ 
Efjhtoln  ofi  Lect. 

Liste  d'autres  ouvrages  dont  il  se  proposait  pareiliemettt  de  fion' 
fter  des  éditions,  ce  (jui  est  proiti'é  par  fies  passages  de  ses 
/tores,  lettres^  ou  préfaces.  (Ceci  est  pris  dans  Maittaire,  pa- 
ges 473  et  »uiv.)  J'y  ajoute  quelques  observations. 

jïlsopi  FabulcB  Gnomœque  singulîE  aingulis  versîbus    compre- 
hensa;  ;  quibus  fabulas  nonnullas  haud  ante  etblaa  addere  décroît 
sed  id  noluit  nisi  pristina  interpretatione  recagnita  aggrexli.    UiaS 
fleJnstit.  Gr.  Stud.,  1587.  pag.  lî). 

CoroUurium  Thesauri  Gnecse  Lingmc,  quod  Supplcmentum  voce- 
tur.  Glos$ar»y  \t>7^,Prtef.  ad  Lectorem.  Et  de  Lipsii  Latinitate^ 
1595,  pag.  51. 

De cœteris  Dialectis TractatuR.  Thés.  Gr.,  1572.  t.  I.  nd  Ijpc- 
torem,  pag.  1 1. 


HENRI  SFXOND. 


473 


Libellus  de  varia  versuum  Homcn  accotnmodatiotie.  Centones 
Hotucrici,  1578,  Prœf. 

DeSecretis  GnecœLingufE  Commcutarii.  Henr.  Step/t.  in  Dion. 
Haiic.^  1588,  pag.  55,  el  Âtmotnt,  in  except.  pag.  41. 

Proodopociain  Plutarchum.  Pmodnp.  Senecœ^  1586,  Prof, 

Uberiores  in  Tragicos  Grœcos  Obaervaliones.  j^^c/ty/.,  1557, 
pag.  38G. 

Appendix  ad  Commcntarios  Graecae  Lingiia;.  ConJ\  fie  /a  Langtte 
Cr.y  prèf.  ]>ag.  4  ;  ••  Car  combien  qu'il  semble  que  l'o-uvre  de  fpu 
M.  Budt^  ne  doive  donner  moins  de  crainte  à  ceux  qui  le  vouldront 
achever,  4]ae  donnoit  à  tous  les  peintres  le  tableau  qu'ApcUes  mou- 
rantavoit  laissé  imporfaict  {Plin.,  1.  xxxv,  c.  x  :  Apelles  închoave- 
rat  aliam  Venerem  Cois,  soperaturus  etiam  suam  illam  priorcm.  In- 
vidit  mor^  [)eracta  parte  :  nec  qui  succederct  operi  ad  pnescripta 
lineamenta  invenlus  est  ;  |  et  se  puisse  à  mon  jugement  dire  d'iceluy 
Budé  au  regard  de  ses  Commentaires  ce  qu'a  dit  Cicéron  des  Com- 
mentaires de  César,  c'est  que  :  -  Omnes  sanos  a  scribendo  deter- 
ruit  :  "  j'ay  espérance  néantmoins  de  faire  cognoistre  que  telle  entre- 
prise ne  me  part  aucimement  d'oultrccuidance  ou  pr(iâumption,  mais 
plustost  que  l'ardent  dcsir  d'avancer  l'honneur  des  lettres  grecques, 
m'a  faicl  exposer  le  mien  à  tous  dangers.  •■ 

Liber  Annotationum  uberionim  in  Thucydidem.  Tlmcyd,^  1588. 
Prtpf.  adLect.,  pag.  1 ,  4;ct  Thncyd,,  Lot.  in  fine  Animad^f.,  posS 
Indicem . 

Libellus  Dion.  Halic.  deThucydidis  idiomatis,  expoaitus  pariter 
et  locupletatus.  Thncyd.,  1588,  Prœf.  ad  Lecf,^\m^,  4. 

Annotationes  in  Herodotum,  et  quorundam  locorum  emendatio- 
nea  :  quando(|uidem  vetere  exemplari  \ndeo  me  anie  belloi'um  nos- 
tronim  finem  potiri  haud  posse.  fferod.y  \b9'l,  Prœf.  mi  f^ct.,^.3. 

Dioscorides,  gr.  lat.,  ex  J.  Ant.  Sarraceni  versione. 
^     Henri  ne  fil  point  celte  édilioo  qu'il  eut  long-temps  en  projet.  Voyez  ci- 
ricssus,  page  136. 

Libellus  lectionum  ex  Platone  excerptanim,  cum  aiuiolationibus. 
emendationibus,  el  (si  exemplaris cujusdarn  fieret  copiai  miiigniuni 
locorum  illustratione.  P/nto,  1578,  t,  ÏII,  H.  StfpA.  Annotât,, 
pag.  79. 


474 


IIENBI  SECOND. 


Scholia  jrrïcca  in  Theocritum,  malto  cmendatiora  et  auctiora.  Pro- 
ieg.   Thcocr.y  1579. 

Omnes  Leges.  non  solum  quse  apud  Oratorea  veteres  et  Denwî- 

thenom  surit.  Rfd  eliam  quîn  in  aliis  omnihus  gnecis  authoribus  ex- 
taiit,  in  unuin  corpui;  coUectic,  et  cirni  aliia  receulioribus  companilff. 
Orat.  -vet.,  1575,  EpUt, 

Ta  ouvragpde  co  genre,  I^ffps  AUicœ ,  a  ^té  publi(^  pur  SaintiH  P«fUI. 
en  1635,  à  Paris,  ia-folio,  et  réimprimé  avec  avanlagp!  à   Loydr     t'f^ 
austû  in-folio. 

Intorpretalio  reliquarmn  Oralionum  latina,  cuin  amiotaUuiul>ii> 
Orot.  Gr.vet.,  1576,  Ep. 

Dau»co  volume  dp4b7r>,  Henri  n'adonné  la  version  iHtincquedrscpt  h»- 
ranguRSf  avec  ccito  de  MmusUiÈne  pour  Clésiphon. 

Scholia  in  Tsocratem. 

<r  EriidiLit^simiis  (Irnrirus  Slcphunuâ  Isocraliâ  verba  ex  Hnrpoci*u(ioimet 
Siiid.T^  Ibnlibuâ  hausUi ,  qii;e  in  iirif  wlilionis  Aldinro  leguniur,  noU»  et  ani- 
madvorsiunil)!]»  illuslraUi  reli<{utl  :  (ptaï  rcs  j)ene  nobis  pcrsuai^it  rrM*diUUiin 
cum  fuisse  alîquando  in  aiithoriçt  luijiiH  integnim  upuâHchulia  oUere.  »  if«v- 
sar,  tn  llurpacrtitionh  Lt.r.  Prolnj. 

ATinotatidiu's  in  Diog.  Lacrtiuni  perfectœ  et  recognitœ.  Dk€. 
Laerl,,  1594,  pa^^  8-9. 

Versus  alii  qui  Luac  ot  Joaiinis,  necnon  Act.  Apost.  nyiôlceta cdid- 
plcclunlur,  uiia  cum  reliquis  seorsum  editi.  IVei>.  Tegt.,  gr.  ndcsi- 
cem  nyoXaîwv  post  Prœfat, 

Annotalionps  in  varioa  Novi  Test,  locos,  quie  in  supcriore  edi- 
tione  (  1576]  eruiit,  atquealiaî  cum  nova  Gr.  N.  T.  ConcordAntin- 
ruin  cditione. 

Ces  ConcortlQneos  ont  été  imprimées  eu  4594,  in-fol.,  mais  sans  annote* 
lioitô;  dunâ  la  préfuce  do  ce  volume  cât  promis  un  .-Ipperujtx  qui  n'a  |)Oènl 
paru. 

Proverbia  qutcdain  Erasmiiuiis  addenda. 

Dans  la  préface  de*  Adages  d  Erasme,  édil.  de  lîjH8  ,  Henri  prora^l  surw 
livre  uu  |j;rand  Iruvail  qu'il  n'a  point  TaiL,  ou  au  moioà  dont  on  n'a  aucuae 
connoiâsance. 

Voluraen  unum,  varium  et  multiplex,  complectcns  qufPcuiunie 
apud  alios  onmes  lalinœ  linguae  scriptores  antiquos,  portas,  ora- 
torea, historiros.  nernon  etiam  grarnmaticos,  de  gnecis  latina  factn 


HENRI  SECOND. 


476 


reperianlur  ;  eadeiii  niethodu  qua  in  Lexico  Cicerotdaiio  UAis  est. 
Lccicofi  Citer.  1&57,  ad Lect.,  pag.  0. 

Veteres  latinœ  linguic  inlcrprelcs  :  qui  liber  Ciceronis.  Livii,  Pli- 
nii.  alioruinque  doctissimorura  pariler  et  clegantiscùmas  inlerpreta- 
tioncscomplectetur.  G/ossor.  1573,  adLect. 

Il  i-st  fârhonx  qu'un  ouvrage  qui  auroil  dû  Otrc  d'une  grunde  utilité  n'iiil 
i^xi-sLé  qu'en  projet. 

Liber  de  Latinitate  prisca.  De  Latinitatc  falso  suspecta ,  1576, 
|ja^.  367 . 

Liber  vurium  Lingmclaliiiœabusum  describens.  M.,  EpUi.  p.  ;j. 

De Sermonis  brevitate.  bîonyjt.  Ji&c.  1577.  Proleg.  ad Melam 
et  Solimun,  pag,  5,  ubi  lectorem  adeum  lihruniy  quasi  pfodiisset, 
refert . 

Liber  qui  complectalur  castigationes  în  Ciceronis  reliquos  libroe, 
quos  tuiic,  dum  variis  typogi-aphiciâ  occiipationibus  opprimcbatur; 
non  poluit  colligere  :  quas  enim  in  proniptu  habebat.  prœcipitarH 
coactuâ  est.  Cajstigat,  in  Citeronem^  1507,  pag.  98. 

Schediasma  de  delectu  in  divcrsis  apud  Virgilium  Icctionibus  ad- 
hibendo.  quod  iiichoatum  i-eliquit,  simulque  VirgiliusËiXYn-uwv,  aip^^aN 

Cuv,  iO(à!!^uv,  SiVe  vtMrfpi'Cw.  <3(0upauxÇiï^uv,  JavciCôf*n»ç,  et  (îowtiCwv,  lûpo*- 

()Uos  6  Gncciti  vel  à-Kc^^ùXôx-zxa^^  imitatus  est,  vet  alii^uid  irojiaXXârrcdv, 
locis  .  adhibitoque,  qui  noudum  adhibitusest.  delectu,  novaquadam 
poetu?  nostri  in  turando  solertia  (qua  velut  oculos  pncstringit|  patc- 
facta;  cujusunum  et  alterum  spécimen  ibidem  addit.  Virgil.  1583. 
Epist.  ad  Th.  lif'd/tig. 

De  tolo  inteqiretandi  génère.  Lexic.  Cweroniam^n ,  1557,  ad 
Lect,  pag.  ult. 

Annotationcs  in  Tibulluni,  Proportiuni,  Ovidium.  Castigat.  in 
Citer.  1557.  pag.  14,  57,  109. 

Notœ  in  Catullum,  Tibullum,  Propertium.  f^oir  le  livre  Index 
Bibliot.  Barberinae. 

Huratiana  qua?dam,  exercitationis  çratia.  in  pTïecum  sermonem 
conversa,  e  quibus  hune  aflert  versum.  Epod.  V  :  Posl  insepulta 
merabra  diilerent  lupi  ÂdoncTa  ^'curai  -roîf  Xû»i;  ti^  f&An.  .-Eschy/. 
1557   pag  379. 


i76 


llENHl  SECOND. 


lombi  de  Virtutibus.  et  îis  potissimoiD,  quee  in  princîpibns 
polis^imee  exislimantur.  Prœf.  aatelih,  de  JrLttot,  Ethic,  et  Hist. 

Appendix  ad  Proodop.  Senecœ.  ubi  ipsa  acriptura  veteri  qnam 
fidelùiiiiiue  poterit  repraesentata  ad  venandam  ex  illiiis  vestigiis  ve- 
rain  omueshorlabitur.  Henr,  Schediasm.  1589.  paç.  316. 

Liber  de  poeticis  adniiniculis  et  omamentis  :  ubi  de  veteri  sch- 
bendi  caraiinis  methodo  agelur.  Epigr.  gr.  sélect.  1570.  Epist.  ad 
Othon,  pag.  1 1. 

Poetffî,  iii  <]uoruni  polissimum  epigrammatis  observ'anda  artificii 
viderenlur,  quales  Antipaler  uterque,  Leonides,  Luciliuâ,  Lnctanas, 
Nicarchus.  Philippuâ  Macedonius.  Antholog,  1566  .  ad  Leciorem. 

Dans  l'ouvrage  Casligationesin  Ciceronem,  1557,  pag.  98.  110, 
1 13;dans  AnnotationesinSophoclem  et  Euripidero ,  1568,  pag.  25. 
etPseudo-Cicero,  1577,  pag.  20-21 ,  il  est  question  d'un  ouvrage  qae 
promettoit  Henri,  et  qui,  avec  raison,  lui  semblait  devoir  être  dnne 
grande  utilité  pour  les  t^tudes  :  Libri  de  origine  ntenflomni,  in  att- 
thortbits  gnvcis  ne  (alinis  :  rien  n'en  a  paru,  mais  d'après  ce  qu'en 
dit  Hcnn,  on  pourroit  croire  qu'au  moins  le  manuscrit  du  livre  a 
existé.  •  Nec  dubitabit.  quisquis  Canteri  de  ratione  cmendaudi  gny 
cos  autbores  syntttgma  cum  illoHenriciStephani  tractatucontuleril. 
quin  islud  ad  illius  exeinpium  scnptuin  sil.  Quin  etiam  Fnmc.  Ro- 
borteliuui  in  distribuenda  in  classes  sua  disputatione  de  arte  sir? 
ratione  corngcudi  luitiquoruui  libres  fuisse  illo  Henrici  Stephani  trao- 
laluadjulunioonslarcL  ■■ 

De  Philippo,  Macedonum  rege,  in  Graeciam  variis  arlibus  ohm 
grassato,  et  de  TurcogrsBCÎBe  rege  in  Germaniœ  vicina  loca  grassante, 
ar  in  ipsam  grassari  t:onante.  Henr.  Stepli.  Orat.  d^iœ^  1594. 
pag.  203. 

De  Republica  Germaiiitc  ;  oui  Tjqjagraphieum  prelum,  duobuî 
foliis  cxcusis.  finem  rdiquis  non  potuil  imponere  ;  quod  Typogra- 
phus  qui  ad  nundinas  Francfordienses  properabat.  iilis  se  retarda- 
luHï  iri  vident.  Ihid.  pag.  204. 

Ëncomium  artis  equestris.  Àimeloi'een,  pag.  93, 

Il  parollroil  i\\M-  rc*  q>iisc»ilc.  (iiii  n  a  [»as  v\i^  imprima,  auroit  mppnrfant 
él*^  (krjt. 


ROBERT  II,  ROBERT  lïl, 

HENRI  lli,  ROBERT  IV.  HENRI  IV,  ROBERT  V,  btc 


Robert  Estieime,  second  du  nom,  frère  de  Henri  II  et  de  Fran- 
çois II,  étoit  le  second  des  neuf  enfants  de  Robert  P'.  EmmerK- 
dans  sa  jeunesse  à  Genève  auprès  de  son  père,  il  revint  presque 
aussitôt  à  Paris,  s' étant  échappé  furtivement ,  s'il  faut  en  croire  U 
déclaration  de  Charles  Elstienne  dans  sa  Requête  pour  les  en&ntà 
mineurs  de  Robert  F*",  de  laquelle  j'ai  fait  mention  ci-dessus  p.  31". 
Ce  retour,  furtif  ou  non,  le  fixa  à  Paris  auprès  de  son  oncle,  chez 
lequel  il  travailla,  et  resta  jusqu'à  ce  qu'organisant  pour  lui-même 
une  Imprimerie,  il  la  mit  en  activité  en  1556,  dans  la  maison  et  l'é- 
tablissement délaissés  par  son  père.  Il  est  hors  de  doute  que  dansœs 
années  d'intervalle  il  aura  été  employé  à  tirer  parti  des  valeurs  de 
librairie  et  de  typographie  que  son  père  n'avoit  point  emportées  à 
Genève,  et  qui  se  trouvoient  dans  la  part  des  enfants.  On  sait  qu'il 
fut  déshérité  par  son  père  ;  mais  j'ai  expliqué  plus  haut,  page  319, 
comment  cette  détermination  paternelle ,  rigoureuse  en  apparence, 
n'eut  point  pour  cause  un  ressentiment  religieux,  et  ne  fut  ni  injuste 
ni  en  violation  des  droits  des  enfanU  restés  à  Paris.  Ceux-ci,  en 
possession  légalement  assurée  des  biens  de  Paris,  avoient  une  paît 
peut-être  plus  considérable  que  ne  pouvoit  être  ceUe  des  enfants 
plus  nombreux  devenus  Genevois  et  réformés.  Et  ce  qui  prouve  qu'il 
n'y  eut  là-dedans  aucune  animosité  ni  colère ,  c'est  que  tous  ces 
enfants  conservèrent  entre  eux  leurs  rapports,  et  restèrent  en  bonne 
intelligence,  sans  aucun  différend,  soit  pour  intérêt,  soit  pour  toute 
autre  cause. 

La  première  publication  de  RolxTt  fut  une  édition  iii-8  de  l' Ana- 


ROBERT  II,  ROBERT  III,  btc. 


479 


de  Henri,  son  frère;  maisce  volume  est  probablement  imprimé 

ir  Guillaume  Morel,  en  socii^tt^  duquel  fut  faite  IV-dition.  Delà 
l-mc  année  cependant  il  existe  plusieurs  autres  Untcs  £.r  officina 
tbctii  StephnniKyn  <l^^-lo^s  coritinua  à  imprimer  sans  interruption 
^qu'au  temps  de  sa  mort.  Quant  au  titre  ou  office  d'Imprimrmrdu 
toi  qu'avoit  eu  son  père.  Charles  en  avoit  été  pourvu  d(*î>  1551  . 
iitôl  îiprî's  le  départ  de  Robert,  ainsi  que  le  font  connoître  deux 
ïtunid  historiques.  Apohgia^  etc.,  et  sa  traduction  françoise.  l'un 
Vautre  datés  de  1551.  Eit  I5GI  ,  année  dans  laquelle  fut  consom- 
lée  la  ruine  de  Charles,  cet  oilice  revint  à  Robert,  dont  plusieurs 
)lun»es  de  I5GI  ijorlenl  déjà  Trpogrtiphtut  He^itis.  11  y  en  a  aussi 
le  1562  ;  c'est  un  peu  plus  tût  ((ue  ne  le  croit  Maittaire  qui  indique 
Édit  (le  I5G.'J  pour  première  pièce  revêtue  de  ce  titre. 
Les  impressions  de  Robert  ont  même  physionomie  que  celles  de 
ptre,  pour  le  papier,  les  caractères,  ainsi  que  pour  ragencement 
^-po^raphique  :  il  fut  véritablement  à  Paris  son  continuateur,  et  ce 
|ui  prouve  qu'au  dé[M»rl  de  Roïjert  la  pailie  Hébraïque  avoit  été 
de  aliénée,  c'est  que  son  fils,  devenu  Imprimeur,  refit  des  (éditions 
nivelles  des  livres  du  fonds  paternel .  à  mesure  qu'elles  s'épuisoient  ; 
!t  on  n'aperçoit  point  que  Charles  son  oncle  lui  ait  en  cela  fait  con- 
Tence.  bien  (ju'a\  ec  une  Imprimerie  formée  d'éléments  à-peu-près 
semblables.  Robert  ne  resta  point  complètement  étranger  aux  im- 
pressions hébi-aïijues  ;   phisieuj-é  volumes  par  lui  publiés  en  celte 
langue  ne  laissi-nl  rien  à  désirer  pour  l'exécution,  et  doivent  faire 
conclure  que  s'il  n'en  a  pas  produit  on  plus  grand  nombre,  c'est  qu'il 
ne  s'y  sera  pas  trouvé  suflisainnienl  encouragé  par  le  débit. 

Son  office  d'Imprimeur  du  Roi  ne  fut  point  un  titre  sans  emploi; 
il  lui  amena,  entre  autres  inipresâions.  c^lle  d'une  multitude  d'édits 
et  ordonnances  (}ui  figun>nt  dans  ma  liste,  au  moins  pour  autant  que 
j'en  ai  pu  découvrir.  Ces  sortes  de  pièces  dont  plusieurs  sont  d'un 
véritable  intérêt  historique,  se  trouvent  enregistrées,  dans  celte 
nouvelle  é'dition  on  plus  grand  nombre  que  dans  la  première. 

Les  éditions  de  Robert  II.  et  celles  des  Imprimeurs  dont  les  Xo- 
tices  vont  suivre,  sont  généralement  Ixinnes,  et  font  honneur  à  ceux 
qui  les  ont  exécutées;  mais  si  elles  prouvent  leur  diligente  habileté 
comme  Imprimeurs,  et  dans  plus  d'une  occasion ,  leur  savoir,  elles 


m 


ROBEKT  11.  ROBRttT  111.  crc. 


n'ont  cependant  point  cette  importance  qui  commande  TadinirstMii, 
et  que  l'on  doive  reconnoître  digne  des  souvenirs  de  rhistotrr 
Robert  I",  les  deux  Henri,  voilà  Tilluslre  entourage  de  parente  <p 
ïi^fléchit  sur  ces  hommes  estimubles.  IsolO,  chacun  d'eux  cul  proto- 
blement conserve^  )e renom  de  bon  Imprimeur;  mais  de  cette  laov 
ni(|ue  mention  se  seroit  composée  toute  leur  biographie. 

A  commencer  à  ce  second  Robert,  il  y  a  dans  les  d^•c^s.  et  damii 
durée  d'existence  des  personnes  de  ce  nom,  une  complication  équi- 
voque dont  on  ne  peut  gMhre  se  tirer  que  par  induction.  Robert  fl, 
marié  à  Denyse  Barbi*,  est  mort  en  1571 .  La  pi-euve  rnconte«tAbfe 
de  ce  décès  est  un  privilège  obtenu  par  sa  veuve,  le  onze  septenbrr 
157 1 ,  pour  un  livre  qu'elle  publia  en  cette  même  anm^e  [Grimaudé, 
sur  ies  Uixmet  eccUti astiques],  et  réimprima  en  1674,  chaiiue/bû 
mentionnant  le  privilège,  et  mettant  sur  le  titre,  <le  F  Imprimerie^ 
Robert  Estienne.  Une  autre  preuve  est  le  brevet  d'imprinieur  ordi- 
naire du  Roi  donné,  le  4  mars  1 57 1 ,  pour  remplacer  Robert,  à  Fi<é^ 
déric  Morel  son  cousin  germain,  c'est-à-dire,  gendre  de  Vascosan. 
beau-frtre  de  Robert  T*.  Comme  il  y  a  jusqu'en  1588  des  liviw 
au  noui  de  Robert,  on  a  voulu  le  faire  vivre  jusque-là.  Moittaif*. 
pour  trouver  à  Denyse  Barbi'  un  mari  autre  que  Robert  If ,  t 
essayé  de  faire  surgir  un  autre  Robert .  parent  et  contemporain  éf 
celui-ci,  et  fils  de  François  Y  que  cependant  on  croit  n'avoir  eu  ni 
femme  ni  enfants.  Cette  créatiou  à  laquelle  Maittaire  ne  parent  ptf 
tenir  bien  fermement,  ne  met  pas  fin  à  ses  incertitudes;  et.  am 
résoudre  la  difficulté,  il  l'abandonni^  en  disant,  page  5  16  :  »  Quis9t 
is  Roïiertus  Slcphanus,  quo  parente  orlus,  quo  gradn  Roberto  se- 
cundo affinis,  utri  duoruni  libri  Roberti  nomen  gerciites  usque  i^ 
annum  1571  adjudicandi  sint,  sagacionbus  remitto  decemcndum.  • 
S'il  y  eût  eu  ijuelque  autre  Robert ,  mari  de  Denyse,  et  n>ortai 
157 1 ,  l'existence  de  ce  Sosie,  Imprimeur  comme  Robert,  comme hù 
Imprimeur  du  Roi,  seroit  une  singidarité  trop  remarcjuable  pow 
avoir  dans  le  temps  échappé  à  l'observation.  C'est  donc  bien  la  vrtnc 
de  Robert  11  qui,  vers  1575.  épouse  Mamert  Pâtisson,  mis  parce 
mariage  en  possession  d*;  la  demeure  et  des  ateliers  du  défiini.  & 
1578  Pâtisson  devint  Imprimeur  du  Roi,  et  avec  celte  qualité  qu'il 
prit  sur  SCS  livres  ,  il   mit  sur  presque  tous  nu  logis  *ie  Rnheti 


ROBERT  U.  ROBERT  III,  ne. 


iM 


F.sthnne^  ou  In  irdibug,  etc.,  et  souvent .  ex  ofpvhta  Roherti  St&- 
phani,  et  même  ex  typographia  Boberti  Stephini,  ce  qu'il  fit  jusqu'à 
son  dùct's,  ainsi  que  sa  veuve  qui  imprima  encore  pendant  les  deux 
années  suivantes. 

Qui  donc  après  Robert  II  a,  jusqu'en  1588,  imprinii^  les  livres  sur 
lesquels  on  voit  son  nom  î  Nécessairement  c'est  sa  famille,  et  peut- 
être  Pâtisson  lui-même.  Jusqu'à  quel  point  Robert  111,  alors  trop 
jeune  pour  travailler  seul,  et  en  son  nom,  a-t-il  pris  port  à  ces  im- 
pressions î  On  le  peut  d'autant  moins  savoir  (|u'un  mot  de  La  Croix 
du  Maine  fait  connoitre  qu'au  moins  jusqu'en  1584  ce  jeune  homine 
(^toit  resté  auprès  de  Chartres  chez  le  PoMe  et  Abbé  Desportes  qui 
donna  des  soins  à  son  instruction,  et  lui  inspira  le  goût  de  la  poésie. 
Voici  la  citation  : 

K  Robert  Ëstienne  ,  Parisitoi ,  frère  de  Françoit  E$tienne ,  (  lU*  )  eafans  de 
Hobert  Estierme ,  deuxième  du  nom ,  tous  deux  neveux  de  Henrj*,  etc.,  jeuœe 
hommes  fort  doctes  en  grec  el  en  latin. 

Il  ucom[)Osé  plusieurs  poëmcs  es  langues  stijtditejii.  et  encofes  s'en  voitr-il 
plusieurs  imprimés  flans  les  œuvres  de  Plulippes  Des  Porle* ,  el  sur  la  mort  de 
messire  Chri3toflw  do  Tliou ,  premier  président  de  l*arw ,  et  sur  autres  per- 
sonnes de  qualité. 

Il  a  tra<luit  plusieurs  autheurâ  grecs  en  latin ,  et  latins  en  françois,  mais 
ils  ne  sont  encore^  en  lumière. 

Il  est  de  fort  grande  espérance ,  pour  estre  ai  docte  et  sçflvant  es  langues 
en  lin  si  bas  Âge  (ce  qui  est  une  chose  commune  à  tou5  ceux  de  sa  maison)  : 
car  il  y  en  a  eu  sept  ou  huicl  tous  de  ce  nom ,  qui  ont  mis  leurs  escjiU  en  lu- 
mière ,  tjint  hommes  que  femmes ,  tant  ils  sont  doz  au\  loUres  el  désireux 
d'apprendre  de  père  en  fils. 

1)  (lorisL  a  Pans  cette  année  1584,  et  fait  sa  demeure  ordinaire  chez  mon- 
sieur Des  Portes ,  i»bbé  de  Tyron  et  do  Josaphal ,  près  rJiartres,  lequel  l'a  fort 
re<?ommandé  pour  rexeellenco  de  son  esprit. 


Robert  lU  n'ayant  pas  été,  dans  cette  première  suite  d'annéeSi 
investi  de  Téiabbâsement  de  son  père,  j'ignore  par  quelle  combinai- 
son on  a  trouvé  moyen  de  continuer,  de  1 57 1  à  1 588 ,  à  imprimer  au 
nom  d'un  Rol)ert.  sans  un  propri(^taire  {>ersonnel,  et  comment,  sans 
xm  titulaire  réellement  existant,  on  a  pu  mettre  sur  les  Livres  Imprl* 
meur  flu  Rni?  Quelcjue  circonstance  ignorée  cxpliqueroit  [>eut-étn- 
^cette  irrégularité  ^parente,  mais  toujours  est-il  que,  sous  notre 

9i 


(8« 


ROBERT  11.  ROBERT  U.  ne. 


demi-hberté  de  !a  presse,  raulorité  xxe  serait  pas  d'humeur  de  tol^ 
rer,  mènie  pour  peu  de  mois,  un  tel  arrangement. 

Après  dix-huit  années  d'interruption,  en  1606,   et  non  pas  a 
J598,  comme  le  disent  Almfîoveen  et  La  Caille,  voici  un  Robot 
imprimant  jusqy'en  1630;  il  y  a  même  un  volnme  de  1631  :  ce  v 
peut  être  que  Robert  III.  dont  Tinaction  pendant  tout  ou  partie  d 
ces  dix-huit  années  n'avoit  sans  doute  pas  été  aussi  réelle  tpi'ellfp«l 
le  paroîlre.  11  y  aum  eu  tiui'I(|Ue  accord  de  société  avec  Pâtisson,  *d 
nom  de  qui  tout  raarchoit;  mais,  comme  je  Toi  fait  rcmanjuer pltf 
haut,  en  ne  faisant  pas  disparoître  le  nom  de  Robert.  Après  la  mort 
de  Pâtisson,  de  safemmp,  mî»re  de  Robert  III.  et  sans  doute  a 
celle  de  Philippe  leur  fils,  dont  on  ne  connoît  qu*urx  seul  et  nuo« 
volume  de  1006,  Robert  aura  remis  sous  son  nom  cette  Impnmtrk 
qu'il  consena  jusqu'à  sa  mort,  arrivée  en  1630.  Cette  conjectun'. 
qui  a  toutes  les  apparences  de  la  réahté,  fait  trouver  en  lui  le  poï-tr 
Robert,  auteur  des  vers  grecs,  latins  et  françois,  de  1577,  158t. 
1584  et  1585,  celui  des  vers  sur  Ronsanl,  ainsi  que  le  traducteur 
François  des  li\Tes  1  et  11  de  la  Rhétorique  d'Aristote,  imprijucî 
par  lui-même  en  1624,  et,  après  sa  mort,  publiés  de  nouveau  dans 
la  même  Imprimprie,  en   1630,  avec  le  troisiïîme  livre  traduit  f«f 
Robert  IV,  son  nevpii,  (ils  de  Henri  III  îe  Trésorier.  Ce  Robert  lY, 
quoique  avocat,   aura  alors  temporairement  régi  l'Iniprimerie  jus- 
qu'au temps  assez  rapproché  où  l'on  voit  des  volumes  avec  l'Ohvitf 
des  Kstienneet  le  nom  do  Jacques  Dui,nLst  qui,  Imprinieiu*  depirp 
1620,  s'est  indubitablement  rendu  vers  1633  acquéreur  de  laTjp- 
graphie  des  Robert  Estiejine.  Voir  ci-dessus,  pa^e  208, 

Un  arrêt  du  Parlement,  du  18  avril  1573.  entre  les  enfants  iV 
dt^funt  Robert  Estienne,  mentionné  dans  la  Table  manuscrite  de 
Archives  de  la  Chambre  Syndicale,  déjà  citée,  juge  que  les  prr^Bts 
d'Imprimerie  dudit  Estienne  sont  tenues  et  réputées  pour  meubi» 
A  défaut  de  tout  autre  renseignement,  cette  pi^ce  prouveroit  juiqm 
l'uvidence  que  Robert,  mari  de  Den^-se  Barbé,  mort  exi  1571.  cS 
bien  le  lila  de  Robert  V\  et  qu'il  n'y  a  pas  à  chercher  un  autre  in- 
dividu de  ce  même  nom.  Dans  cette  Table,  au  feuillet  précéd»3il. 
est  relaté  un  autre  arrêt  du  Parlement,  tout  semblable,  mais  ditt 
du  30  juillet  1598  ;  ce  qui  fait  voir  que  les  aflaires  de  cette  siMCf>- 


HOBERT  II.  ROBERT  UI.  etc. 


M3 


«on  étoieiit  restées  indiviseïî.  que,  selon  que  je  \'iens  de  le  dire,  les 
impretjsions  faites  de  1571  à  1588  étoient  pour  le  compte  collectif 
des  héritiers:  qu'enfin,  en  1598.  on  voulut  s'occuper  de  liquidation 
et  partage;  et  qu'en  I6<J6  Robert  IH,  devenu  Imprimeur,  n'aura 
fait  que  rentrer  dans  l'avoir  paternel  dont  la  mort  de  tous  les  Pâtis- 
son le  rendoit  seul  héritier. 

Pourquoi,  après  Pâtisson,  Robert  i»'a-i-il  pas  été  comme  lui  Im- 
primeur du  Roi?  C'est  un  fait  sans  importance  auquel  il  semble  peu 
utile  de  chercher  une  cause.  A  celte  f^c(^aslon,  je  noterai  que  les  mots 
Trpographi  liegii  sowi  sans  doute  de  trop  sur  le  litre  du  volume 
hébreu  de  Malochùis^  enregistré  ci-dessus,  page  203;  on  les  aura 
écrits  par  erreur  sur  le  relevé  de  titre  dont  j'ai  fait  usage,  n'ayant  pas 
vu  ce  volume  de  1618. 

A  ia  page  201  de  la  I'*  Witionj'avois  fait  li'ois  p^îraoïuiages  du 
pof'te  et  interprète  du  Roi,  traducteur  de  deux  livres  de  ta  Rhétori- 
que d  Aristote,  de  son  neveu,  avocat,  et  traducteur  du  troisième  h- 
vre,  et  enfin  de  Robert,  Imprimeur  en  1024  et  1630  de  celle  Rhé- 
torique, ce  qui  feroit  un  Robert  introuvable  ;  mais  je  n'ai  pas  tardé  à 
reconnoître  que  le  poète,  interprèle  du  Roi ,  tiaducteur  de  la  Rhétori- 
que, etceluiquiTaimpriméeen  1624,  nesontqu'une  même  personne. 
Je  me  trouve  obligé  de  réunir  en  un  seul  récit  ce  peu  de  parti- 
cularités que  j'avois  à  présenter  sur  Robert  II,  Robert  III  srm  fils, 
et  Robert  IV,  neveu  de  ce  dernier.  Parler  des  trois  ensemble  étoit 
le  seul  moyen  d'empêcher  de  les  confondre. 

On  assure  que  Jeanne  dAlbret,  Reine  de  Navarre,  mère  du  Roi 
Henri  IV,  eut  pour  Robert  second  la  bienveillante  considération 
que  Marguerite  de  Valois,  Reine  de  Navarre,  sœur  de  François  I", 
et  auteur  de  l'Heptameron,  avoit  témoignée  à  son  père.  Le  Labou- 
reur, Àfiditions  ntLc  Mémoires  de  Ceuteinan^  rapporte  ces  quatre 
vers  faitis.  à  ce  qu'il  assure,  par  Jeanne,  le  21  mai  150C,  dans  nue 
visite  à  l'Imprimerie  de  Robert,  et  le  sonnet  que.  dii-il,  Robert  fit 
sur-le-champ  en  réponse.  Les  voici  : 


Art  singulier,  d'icy  aux  derniers  ans 
HeprésenUn  aux  enfans  de  nia  race 
Que  j'ay  suivi<i  des  craignan.'^  Dieu  la  Iraoe . 
Afin  qu'iU  dotent  Us  nu^mes  )ias  suivans. 


484  ROBEIIT  U,  UOBtïRT  111,  rre. 


AU  NOM  m  LlMPRIMËttfH. 

Princesae  que  le  ciel  de  grâce  favorise , 

A  qui  les  cruignuitâ  Dieu  souhaitent  tout  bonheur , 

A  qui  les  grands  esprits  ûnt  donné  tout  boaaeur , 

Pour  avoir  doctement  la  science  conquise^ 

S'il  est  vray  que  du  temps  la  plus  brave  entreprise 

Au  devant  des  vertus  abaisse  sa  grandeur» 

S'il  est  vray  que  les  ans  n'offUsquent  la  splendeur 

Qui  fait  luire  partout  les  cnfans  de  l'Eglise , 

Le  ciel ,  les  craignans  Dieu ,  et  les  hommes  sçavans  , 

Me  feront  raconter  aux  peuples  survivaus 

Vos  grâces,  vostre  keur,  et  loiiange  notoire. 

Et  puisque  vos  vertus  ne  peuvent  prendre  fin, 

Par  vous  je  demeurray  vivante  à  ceste  fin 

Qu'aux  peuples  à  venir  j'en  porte  la  mémoire. 

On  vient  de  voir,  par  une  citation  de  La  Croix  du  Maine,  que  la 
jeunesse  de  Robert  III  se  passa  en  partie  sous  le  patronage  de  Tabbé 
Desportes,  qui  lui  inspira  le  goût  de  la  poésie.  Robert  s'y  exei\a 
non-seulement  en  françois,  mais  même  dans  les  langues  grecque  et 
latine,  qui,  ainsi  qu'à  toute  sa  famille,  lui  étoient  familières.  Mait* 
taire  indique  ces  vers,  en  imprime  la  plus  grande  partie  ;  et  comme 
il  fait  vivre  Robert  II  jusqu'en  1588,  il  lui  attribue  tous  ceux  qui 
précèdent  cette  aimée,  bien  que  les  uns  et  les  autres  ne  puissent  être 
que  de  sontils.  Sans  doute  Robert  III  étoit  fort  jeune  lorsqu'il  fit 
ceux  de  1 577  et  1 582  ;  mais  quelques  vers  d'épitaphes  ne  sont  pari 
chose  difficile  à  un  jeune  étudiant,  pour  peu  qu'il  profite  de  ses 
éUides.  Ceux  de  1577,  sur  la  mort  de  Rémi  Belleau,  sont  une  épi- 
tapbe  de  quatre  vers  grecs  imprimés  dans  Tumulus  R^  Belltùi. 
Pâtisson,  1577.  Dans  Tumulns  Christ.  Thuani.  Pâtisson,  1583, 
on  trouve  de  Robert  soixante-dix-huit  vers  françois,  seize  grecs  et 
douze  latins,  faits  en  1582,  sur  la  mort  de  ce  président  Christophe 
De  Thou. 

Quatre  vers  latins  sur  la  mort  du  Chancelier,  Cardinal  de  Birague, 
dans  Tumulus  Biragi.  Fed.  Morel,  1584. 

Vingt  stances  françoises  sur  la  mort  de  Ronsard ,  et  une  autre 
petite  pi^ce  sur  le  même  sujet,  se  trouvent  à  la  fin  des  œuvi*es  de  ce 
poète,  avec  diverses  épitaphes  par  plusieurs  auteurs 


HOBEUT  II,  ROBERT  lU,  ktc< 


485 


Quelques  autres  vers  grecs  pour  la  mort  de  Cl,  Du  Puy .  sont  de- 
1594.  Ceux-ci,  que  rien  ne  pouvoit  faire  attribuer  à  Robert  II,  sont 
iprimés  par  Mailtaire  dans  sa  Notice  sur  Robert  III  ;  il  y  a  joint 
le  strophe  ou  huitain  grec  de  Julien,  son  anlistrophe,  par  Florent 
irétien,  avec  sa  traduction  latine  de  la  strophe  et  celle  de  l'anti- 
strophe  par  Robert.  A  la  suite  d'un  Plaidoyer  contre  les  Jésuites,  Pâ- 
tisson, 1595.  in-8.  sont  des  vers  François,  de  Robert  et  de  Nicolas 
Rapin  sur  le  plaidoyer.  Dans  l'Horace  de  1613,  iii-12.  est  imprimée 
une  Ode  latine  de  Robert  III.  sur  l'assassinat  de  Henri  IV  :  In  di- 
rnm  Magni  Henrici  cœtiem.  Cette  |)ièce,  sur  le  niMre  de  la  v'  Ode 
des  E()odes d'Horace,  dont  elle  imite  le  mouvement  et  l'indignation, 
est  de  42  vers,  suivis  d'un  quatrain  ou  strophe  en  mètnc  aiestire. 
Elle  est  dirigée  contre  la  Société  Jésuitique  qu'elle  accuse  de  cet 
attentat,  et  dont  elle  pronotitique  et  appelle  la  destruction. 

J'en  ai  une  réimpression  faite  dans  le  xviiu  siècle,  probablement 
vers  1760.  On  y  ajoint  la  traduction  françoise,  en  prose,  le  tout 
formant  8  })age3  in-8.  C'est  une  petite  pièce  très  rare.  De  cette 
réunion  de  vers,  alors  plus  qu'aujourd'hui  susceptibles  d'être  lus 
avec  quelque  intérêt ,  je  ne  réimprime  que  le  hiûlain  de  Robert, 
précédé  de  la  strophe  dont  il  ne  peut  être  séparé. 

Ci-dessus,  page  202.  année  1612,  sont  netif  vers  latinsdumême 
Robert  III. 

VKRSIO  FLORENTIS  niRISTIANI. 

JULIAlfl  STaOPRE. 

Dulcis  ad  omaigennni  vitain  est  via     laiidem  et  amicos 

DaDt  urties  :  dooiibus  ctausa  inedela  niali  est  : 
Blaadilias  dal  ngcr ,  liicrum  inare ,  bartxira  tellus 

Notilias;  aainios  unaDimcs  Ibatamus  : 
Tuni  cœlebs  vita  est  siaè  curi^  ;  robora  patruni 

Sunl  nati  ;  curis  vir  dint*  proie  caret  ; 
Robusti  juvcnes ,  sapiens  céi  cann  seDOctus  : 

Ergo  audax  tneriiù ,  vïvls  genusque  (ovo. 

VERSIO  ROBI-RTI  STEPH.VNI. 

KLOK.    ("liniSTIAM    A^tTIdinUPUB. 


Vanah  Mia  \ias  paseim  sectaïur  ;  in  tirbc 
Jurgis,  rontvmptuf;  anxiu  cura  doniî; 


Aerunuias  dant  runi,  metum  mare,  terra  quentlus 

Longinqiui 
Rcs  incomposila?  BÎnë  conjuge;  proie  pareutcs 

SoUicili  ;  e\perleîj  proliâ.  anioro  carenl; 
Incongulta  juventa,  tremit  defocla  senectus  : 

Hinc  metuens,  finern  noscc,  fu^^ainque  para. 

Robert  111,  sur  ses  livres,  mettoit  ordinairement  Hobertus  Ste- 
p/tfiftits  B,  F.  H.  A\,  pour  ne  pas  être  confondu  avec  Robert  son 
père  et  Robert  son  aïeul ,  il  continua  de  preJidre  pour  marque  l'Oli- 
vier des  Eslienne.  Mailtaire,  incertain  sur  l'année  de  sa  mort,  el 
voyant  jusqu'en  1640,  et  même  plus  tard  encore,  des  livres  avec 
l'Olivier,  dit  que  le  nom  de  Robert  et  peut-être  la  dur<5e  de  sa  «e. 
atteignirent  les  années  1640  gu  1G45.  On  vient  de  voir  que  dfe* 
1 630  il  avoit  cessé  de  vivre.  Mailtaire  ajoute  :  «  Ejus  opéra  ua 
sunt  Bibliopolte  Toussainct  du  Bray  ,  Golielmus  Loysun .  Vldua 
Olivarii  Vareniiici ,  et  forsari  Jacobus  Dugast.  •■  Oui ,  jiour  les  trois 
premiers;  mais  quand  J.  Dugast  pla^a  l'Olivier  sur  ses  livres, 
cette  marque  et  l'Officine  de  Robert  (5toient  devenues  sa  propriété  . 
il  n'en  est.  au  reste,  rien  résulté  qui  soit  digne  de  remarque. 

Hpnri  lll.  fils  de  Robert  11,  et  frère  de  Robert  111.  fut  tr^Âoner 
des  bâtiments  du  Roi,  etpfcre  de  Robert  IV,  avocat,  de  Hejïri  IV. 
sieur  Des  Fossés,  et  d'une  fille  nommée  Renée.  Celle-ci  épousa  I* 
sieur  de  Fougerollcs,  notaire,  mais  non  |>as  au  Châlelet  de  Paris, 
comme  le  dit  Maittaire.  n'y  ayant  jamais  eu  à  Paris  aucun  notaire 
de  ce  nom.  Robert^  l'avorat,  et,  amsi  quil  a  été  dit,  le  traducteur 
d'uiie  partie  de  la  Rhétorique  d'Aristote,  fut,  à  ce  qu'il  pareil,  le 
régisseur  de  l'Imprimerie  depuis  !a  mort  de  son  oncle,  vers  1630. 
jusqu'à  l'acquisition  qu'en  fit  Jacques  Dugast,  dont  la  propriété  est 
établie  par  un  livre  de  IG33,  qui  n'étoit  pas  encore  venu  à  ina  con- 
noissance,  lorsqu'on  1837  j'imprimai  ma  première  partie  :  «  Los 
Divertissements  poétiques  de  Guill.  Colletel,  Parisien.  Seconde  édi- 
tion. Paris,  J.  Dugast,  1633,  in-8,  avec  l'Olivier  et  la  marque  de 
Robert  sur  le  titre  el  à  la  fin.  ■•  Cette  seconde  édition  d'un  li\re  que 
Robert  IV  avoit  imprimé  en  1631,  achève  de  prouver  que  Dugu^i 
fut  acquéreur  et  des  ateliers  et  du  fonds  de  librairie, 

Robert  IV  lut  ensuite  bailli  de  Saint-Marcel,  commissaire  de» 


ROBERT  U,  nOBERT  III,  site. 


i87 


guerres,  et  plus  tard,  grand-bailli  de  Saint-Denis.  En  1622,  il  avoit 
épousé  Madeleine  Limosin ;  il  en  eut  plusieurs  enfants,  dont  Marie, 
née  le  14  novembre  1629.  morte  religieuse,  et  Jean  François,  né  le 
12  août  1631,  sur  lequel  on  ne  sait  rien.  En  secondes  noces.  Ro- 
bert épousa,  en  1632,  Antoinette  de  Saluées,  issue  des  anciens 
marquis  et  souverains  de  Saluées.  E  prend  en  son  contrat  le  titre 
d'écuyer  comme  Hrnri  III ,  son  pî?re,  et  Robert  III,  son  oncle; 
Robert  II,  son  grand-plTC,  ayant  été  anobli  par  le  roi  Charles  IX. 
De  ce  second  mariage  il  eut  trois  enfants,  Anne.  Robert  V  et  Louis- 
François. 

Anne,  née  en  1638.  fut  mariée  ù  Armand  Charpentier,  marquis 
de  Saint-Marc,  et  mourut,  en  17 10,  sans  enfantas,  trois  mois  apr*'s 
&on  mari. 

Louis-François,  sieur  de  la  Malmaison,  fut  tué  en  1664  au  siège 
deGigcri. 

Robert  V,  sieur  Des  Fossés,  capitaine  au  régiment  de  la  Reine- 
Infanterie,  mourut  en  1709.  De  sa  femme  nommée  Geneviève  Hé- 
rault, il  eut  trois  enfants  :  Robert  VI,  Geneviève,  morte  fille  en 
1761 ,  et  Esmond,  sieur  de  la  MaJmaison.  Ce  dernier,  capitaine  dp 
dragons,  ensuite  écu ver  de  la  duchesse  d'Orléans,  mourut  eu  1750, 
Il  avoit  épousé ,  en  1718,  Charlotte-Philippe  de  Lestocq ,  encore  vi- 
vante àParisen  1763,  et  n'eut  qu'un  fils,  Charles-Philippe,  tué  au 
siège  de  Fribourg  en  1 744. 

I  Robert  VI,  sieur  Des  Fossés,  capitaine  au  régiment  de  la  Reme- 
Dragons,  mort  en  1735.  avoit  Opousé  Marie- Anne-Laurence  Du- 
pont, dont  il  eut  quatorze  enfants,  presque  tous  morts  jeimes.  Les 
suivants  ont  vécu  :  Jean-Antoine,  prêtre,  prieur  de  Pons,  arcbidia- 
cred' Arles,  mort  à  Paris  en  1 738,  et  Anne-Catherine,  née  en  1715. 
qui  en  1758  épousa  Claude-Louis  de  Liancourt.  marquis  d'Esca- 
gnel,  demeurant  à  Bar-sur-Seine;  elle  n'eut  point  d'enfants,  et  en 
elle  s'éteignit  cette  branche  des  Estienne.  Elle  étoit  encore  \'ivante 
en  1763,  année  dans  laquelle  elle  communiqua  tous  ces  détails  de 
ille,  d'après  des  mémoires  qu'avoit  dressés  l'abbé  Jean-Antoine, 
par  elle  envoyés  de  Bar  à  Paris,  avec  plusieurs  contrats  de  mariage 
et  autres  pièces  authentiques. 

Il  paroît  que  Robert  IV  mourut  en  1672.  A  la  mort  de  Henri  IV, 


(ȉ 


ROBERT  II,  ROBERT  III 


son  frère»  il  acheta  de  ses  nièces  la  terre  des  Foas^.  fvrbs  de  Dam- 
lîiartin,  et  en  prit  le  nom  (sieur  Des  Fossés)^  D  aimoît  à  verstier, 
et  mit  en  vers  tout  Montaigne,  labeur  poétique  qui  n'a  pas  été  im- 
prim<?  ;  on  ne  connott  de  lui  aucune  autre  production  littéraire 
que  la  traduction  déjà  mentionnée  du  IIF  livre  de  la  Rhélomjoe 
d'Aristote. 


FRANÇOIS    ESTIENNE, 


SKa>ND  DM   NOM. 


François  Estiennc.  second  du  nom,  fils  de  Robrrt  premier,  frère 

îné  de  Henri  H ,  et  comme  ses  parents  fort  instruit  dans  les  lettres 

;ques  et  latines,  fut.  jeune  encore,  emmené  par  son  ptrc  à  Gc- 

iî*ve  où  il  fut  élevé  et  vécut  dans  la  reli^on  prolestante.  La  Caille 

[croit  ce  François  II  fils  de  François  I",  cl  |>ar  consé<juent  neveu 

rseulement  de  Robert  ;  mais  c'est,  ainsi  qu'il  a  été  dit  plus  haut,  une 

erreur  qui  n'est  fondée  sur  rien  de  plausible. 

Le  décès  de  Robert  ayant  eu  lieu  en  1559.  les  soins  do  Henri 
achevèrent  l'éducation  de  François  qtii,  fort  peu  de  temps  après,  dès 
1562,  eut  à  Genève  une  Imprimerie  que  l'on  voit  en  exercice  (je 
Tï*ose  pas  dire  en  acti\ité  (  depuis  cette  année-là  jusqu'en  1582,  mais 
avec  plusieurs  inleiTUptions,  dont  une  de  plus  de  dix  ans.  On  peut 
croire  que  François,  fort  peu  enrichi  par  sa  portion  de  l'héritage 
paternel,  ne  voulut  ou  ne  put  faire  beaucoup  d'impressions  à  ses 
propres  frais  ;  aussi,  dès  son  début,  ses  pres-ses  sont  employées  pour 
[divers  libraires.  Les  Commentaires  de  Calvin  sur  les  Psaumes,  1563, 
in- fol.,  et  sur  les  livres  de  Moyse.  1504,  paroissent  être  les  pre- 
miers volumes  qu'il  auroit  imprimés  pour  son  compte  personnel. 
Ceux-ci  même  pourroienl  bien  avoir  été  faits  en  sociéti'*  avec  le  li- 
braire François Perrin ,  suivant Topinion de Maittaire qui,  page5l8. 
se  fonde  sur  ce  que  ces  deux  volumes  lui  paroissent  semblables  d'exé- 
cution à  celm  des  Commentaires  de  Calvin  sur  Josué,  1565.  ctiez 
Perrin;  il  en  coDclut  que  celui-ci  l'auroit  fait  imprimer  par  François 
lilstienne.  avec  lequel  il  se  scroit  associé  pour  ces  ouvrages  do 
Calvin. 


im 


FRANÇillS  SEi:ONU 


L'iiiipfimerie  de  François  n'a  vraiment  été  Un  peti 
jusqu'en  1568,  encoro  n'a-t-on  rien  de  1566,  et,  en  I56â 
ce  volume  de  Cominentaires  sur  Josiitf ,  qui  n'a  peut-être  pas  été  fait 
par  lui.  La  Grammaire  françoise  df^  Rrïbtïrt  I"  a  été  iraprïm^'r  rti 
frani;ois  et  en  latin  à  Paris  par  Robert  II ,  cii  I  ô6î>  ;  est-il  bien  >ùi 
qup,  de  cette  même  année  1569,  il  y  ait,  je  ne  dis  pas  une  i^dition. 


pçoisî  Mailtitire  ne  s'appuie 
)aveen  ;  et  quand  il  y  en  an- 
Itre  que  l'édition  parisumne. 
ifenfeve  quelques  litres, 
fcité  sur  1^  dansos,  de  Lain- 
I  en  1580,  et  THistcMn*  de 
[é  pour  Aiîtoine  Chuppin   le 

E|!0cjproqu«?:^  des  princes  rt 
,etHunâ  doute  impKmépâr 
I5S2,  les  deux  in-folio  Jes 
Œuvres  morflleâ  et  mêlées  de  Plutarque,  traduites  par  Amyot.  Ces 
deux  voliuncs,  par  li^quels  paroît  se  terminer  la  carrière  tvpogra- 
phiqup  de  François,  sont  trop  bien  faits  pour  L'tre  attribués  à  une 
Imprimerie  expirante.  N'aura-t-il  pas  pu  arriver  qu'après  le  Plu- 
tarque. et  aussi  dans  l'inten^alle  de  1 5iJ9  à  1579^  il  se  sera  fait  cbci 
FraTii,'ûii>  d'autres  volumes  autuellement  ignorés,  ou  qui,  fabriqués 
pour  compte  d'autrui,  ne  portent  pas  le  nom  de  leur  Imprimeur. 


mais  des  e:)iOmplairefl 
que  de  la  mention  trè 
roit  Tt^ellement,  ce  ne 
pourlîicfueSle  Frfinçoiî 
Onze  années^  d'ina^ 
bert  Daneau,  1579, 
Portugal,  1581.  I  v 
Traiti^!  d'Hubert  Lan 
des  sujets,  traduLt  du 
lui ,   enfin  ,  avec  date-. 


On  attribue  à  François  les  deux  ouvrages  suivants  :  Traictê  des 
dances,  auquel  il  est  démoiistré  qu'elles  sont  accessoires  et  dépeii- 
dances  de  paillardises,  etc.  — Paris,  1564.  In~8. 

Ren^on&tranee  charitable  aux  dames  et  damoyscUes  de  France 
sïu*  leurs  omcmens  dissolus ,  pour  les  induire  à  laisser  l'habit  du 
Paganisme,  et  prendre  celui  de  la  femme  pudique  et  chrestienne, 
par  F.  A.  E.  M.  (frère  Antoine  Estienne,  minime).  Paris,  1577, 
In-16;  et  1581.   1582,  In-8. 

Ces  deux  ouvrages  sont  du  minime  Antoine  Estienne,  sur  le- 
quel voyez  au  commencement  de  la  vie  d'Antoine  Estienne  :  s'ils 
ont  été  attribués  à  François  Estienne.  l'erreur  sera  venue  du  nom 
ainsi  exprimé  fr.  (pour  frï're)  Estienne.  Il  est  possible  que,  pour 


FHANÇOIS  SECOND. 


4<)l 


le  premier,  il  y  ait  eu  confusion  avec  le  Traité  des  Danses  de 
L.  Daneau.  imprime  par  François  Estiennc. 

Lambert  Daneau,  auteur  du  Traictè  sur  les  Da/tce^,  était  un 
jurisconsoiUe  de  Paris  qui,  frapp*'^  de  la  constante  fermeté  que  mon- 
tra dans  son  supplice  le  Conseiller  Anne  du  Bour^,  qui  avoit  été 
quatre  ans  son  maître,  et  qui  fut  pendu  et  l?rûlé  à  Paris  en  1559 
pour  cause  de  religion,  abandonna  le  Catholicisme,  et  vint  à  Ge- 
nève où  de  Jurisconsulte  il  se  fit  Théologien.  Il  rentra  cependant 
en  France  au  bout  de  plusieurs  années,  et  mourut  ministre  à  Cas- 
tres, en  1596. 

Le  21  juillet  1579,  François  demanda  et  obtint  la  permission 
d'imprimer  le  Traité  de  l'Église  de  Phili])pe  de  Momay,  qui  (ut 
publié  par  Antoine  Chuppin.  1579,  in-8;  et  le  22  juin  1580,  il  eut 
semblable  permission  pour  la  traduction  de  TExaineron  de  saint 
Basile,  traduit  par  L.  Daneau.  11  est  pos^Ie  que  ce  volimie  ait  été 
imprimé;  je  ne  l'ai  point  vu, 

A  peu  d'exceptions  pr^,  François  a  mis  une  marque  typographi- 
que sur  ses  éditions  ;  c'est  l'Olivier  desEstienne,  mais  avec  diverses 
variations  qu'il  est  sans  milité  desj)écifier  ici.  La  Caille,  page  147, 
dit  que  sa  marque  étoit  un  arbre  de  Pin,  avec  ces  mots,  Sine  te  ni- 
hil.  Si  l'on  vouloit  parler  de  cette  marque,  il  fulloit,  pour  être  exact, 
dire  qu'imprimant  en  1581  l'Histoire  de  Portugal  pour  Antoine 
Chuppin.  François  y  mit  la  marque  de  ce  libraire,  qui  étoit  un  Pin, 
^feisant  allusion  à  la  demiî*re  syllabe  de  son  nom. 
^H  François  se  maria  deux  fois  :  d'abord  à  Genève,  le  1 3  juillet  1 56i5 . 
\^  Blanche  de  Corguilleray,  dont  il  eut  deux  -enfants,  l'un,  Samuel, 
baptisé  le  4  avril  1563-64  '.  et  Daniel,  baptisé  le  13  mars  1567. 

Après  1582,  on  ne  sait  pas  au  juste  en  quelle  année,  François 
vint  se  fixer  en  Normandie:  selon  La  Caille,  chez  qui  je  prends  ces 


*  L'annce  coaunvnçsnl  alon>  au  jotir  de  Pâqun,  qiii,  pour  l'iinii^  1364,  ftit  lo 
Mtzc  avril,  ce  baptine  du  i  avril  1563  lat  du  deniH^r  dimant-lie  d«  ci-tlr  atiorc  196S, 
à-p«u-près  neuf  mois  dcpuLi  11*  mantge  qui  avotfr  eu  lieu  vu  juillet  iSfi).  Datu  ma  pre- 
raicrr  édltîuii ,  uik-  faute  typographique,  U  avril ,  c'nt-à-dirf.  If  k*  jour  de  t'auDée  lOn, 
au  lieu  de  K  avril  qui  ca  e*t  le  dernier  dtnuiiche ,  a«au^oit  d'une  année  enticre  It 
wmmmaot  de  cri  rabnl .  et  U  biaoil  arriver  Irut»  mois  a%aul  Ir  nuria^r  du  |i(tc. 


492 


FRANÇOIS  ^ÎOONU 


derniers  renseignemenU,  il  y  t^fKiasa  I en  aecutides  noces]  MEa|;«enie 
Cavo,  dont  il  eut  plusieura  eni'anU,  cûtrc  tiulr*:;»  Gi'rvaui  Eâtieiuuï, 
qui  naquit  à  DonNnlïe-la-Bien-Trouvée,  prt*  de  Sahite-Biirlr ,  rn 
Au^e  ;  Adrien  et  Adricnne. 

Ce  Ger\'ais  fut  libraire  à  Pons  vers  l'un  Kilft,  et.  le  24  Lïclohr»' 
1018,  y  (épousa  Denise Paiîleaux,  dont  il  eut  Marie  Estierme,  nh 
le  2  novembre  1619,  i 


Adrit-n  fui  aussi  li 
i?pgu5ia  Marie  Cha^îîe 
le  21  aoûl  I61S:  Ai 
rosme,  né  le  lOsi^pt 
vembre  1657. 

Adrienne  Estienn 
fé\Tici"  1 635  à  Jticqu 

De  toute  cHte  fan 
livres  imprimés  à  leurs 


ï  IGIG,  le  M>  juillet  IC17,J 
I  erifoJil^à.  Pierre  Ealicime.irf 
k  IG  décembre  1626.  et  Jc- 
^u  libraire  à  Paris  le  29  no 
l, 

%  de  François,  fut  marit^  le  i 
braire  à  Paris  en  1 636. 
îwlle,  je  n'ai  pnint  trouviî  île 
Is  aient  été  libruircâ  â  î*niw 


Je  dois  dire  aussi  que  ni  Maittaire,  venu  après  La  Caille,  ni  moi, 
n'en  avons  découvert  aucun. 


MAMKUT  PATISSON. 


Mamert  Pâtisson,  natif  d'Orléans,  le  plus  recominandable  parmi 
cette  dcmiùre  partie  de  la  nombreuse  famille  dea  Estienne,  fiit  \ui 
Imprimeur  savant  et  à  bon  droit  renommé.  Un  premier  livre  à  son 
nom.  -  Hymne  sur  la  naissance  du  comte  de  Soissona.  in-4,  "  est 
plact^  à  l'année  1 5G8.  11  ne  |)aroit  pas  que  ceux  qui  lui  donnent  cette 
dateraient  nullement  vu;  je  lai  cherchi^  sans  pouvoir  le  rencon- 
trer, mais  je  crois  certain  qu'il  faut  le  ramener,  soit  ù  l'aimt^!  1578, 
soit  à  toute  autre  année  bien  postérieure  ù  1568.  Est-il  probable 
qu'après  une  première  publication,  cet  Imprimeur,  dont  luctiviié 
personnelle  s'est  depms  niamlestée  par  des  impressions  nombreuses, 
soit  resté  six  année»  enti^res  sans  rien  produire?  Quoi  qu'il  en  puisse 
être.  apK's  celte  pii?ce  de  1568  ou  d'année  plus  tardive,  le  premier 
livre  de  Pâtisson  est  du  vi  novembre  1574,  Œuvres  jwétiques  de 
Nicolas  Janiyn,  m- 4.  en  société  avec  Nicolas  Cbesneau  ;  et  ce  volume 
.peut  être  regardé  comme  le  début  bibliopolique  de  cet  homme  qui. 
avant  peu.  devoit  être  un  des  premiers  Imprimeurs  et  libraires  de  la 
fin  du  seizième  siècle.  En  1575,  il  épousa  Dcnyse  Barbé,  depuis 
Ià7l  veuve  de  Robert  II,  et  par  ce  mariage  se  trouva  en  ixiss&iaion 
du  domicile  ainsi  que  de  rétablissejn<mt  typo^:raphique  qu'il  ne  laissa 
(>us  déchoir,  et  flans  lequel  il  est  hors  de  doute  que  déjà  il  étuit  em- 
ployé dqmis  plusieurs  aimées.  On  remarquera  dan^  la  hstc  de  ses 
éditions  que  Pâtisson  s'y  déclare  travaillant  dans  l'Imprimerie  de 
Uol)ert  Esiienne.  dont  il  consen^a  toujours  la  marque  lypo^^raphi- 
t\ue:  et  ce  ne  peut  être  qu'en  ce  même  endroit,  dans  cette  même 
officine ,  que  furent  exécutés  aussi  les  livres  qui .  jusqu'en  1 588 ,  por- 
tant It'  nom  seul  de  Utdtert  Snr  uti  livre  de  1 577  je  vois  fmftnntr 
*'ann'rt  Polisson  :  vu  I57S    il  (►st  Imprimeur  du  lii»,  <'t  diqmis 


w 


MAMERT  PATISSON. 


ce  temps  prend  ce  litre  sur  toutes  ou  presque  toutes  ses  Mitions.  O 
ne  put  être  ailleurs  que  cliez  Pâtisson,  devenu  son  beau-pore,  que 
Robert  III  fit  son  éducation  typographique,  à  l'exemple  de  Robert, 
son  aïeul,  chez  Simon  de  Coliiies.  U  peut  même  s'être  associé  avec 
lui  sans  qu'il  en  soit  r^lté  une  plus  positive  <5nonciation  publique 
de  soci(5léque  l'emploi  non  discontinué  de  cette  formule  :  f/e  f  Impri- 
merie de,  ou  en  la  Maison  de  Robert  Estienne.  Elle  fut  trop  exac- 
tement maintenue  pour  n'avoir  eu  d'autre  motif  que  de  s'étayer 
d'une  réputation  acquise. 

La  Caille,  page  161,  place  à  l'année  1 580  le  mariage  de  Pâtisson, 
mais  sans  s'appuyer  d'aucune  preuve;  et,  par  ime  inadvertance  d'un 
effet  assez  bizarre ,  copiant  La  Croix  du  Maine .  ou  on  lit  :  -  ...  ayant 
espousé  la  veuve  du  fils  de  Robert  Estienne.  pfere  de  Henry. . . ,  •  il 
oublie  les  mots  du/t/s,  et  ainsi  fml  épouser  par  Pâtisson  la  veuve  de 
Robert  H,  pî-re  de  Henri  IL  Les  incertitudes  de  Mailtaire  sur  la 
personne  de  Robert  II  cî  sur  le  temps  de  son  déci's.  auroient  dû  être 
tout-à-fait  dissipées  par  ces  mots  de  La  Croix  du  Maine,  qui  même 
sont  précédés  de  ceux-ci  :  »  Il  | Pâtisson)  ne  dégénère  pas  de  Mes- 
sieurs les  Estienne,  en  la  maison  desquels  il  a  pris  alliance. . .  - 

En  I5i)9,  le  4  avril,  Pâtisson  et  trois  de  ses  confrfcres,  Fr^énc 
Morel,  Jamet  Mettayer  et  Pierre  L'Huillier,  eurent  du  Roi  Henn  IV 
privilt?ge  pour  l'impression  de  l'édit  de  pacification  de  1508.  que 
nous  nommons  VEdit  tle  Nantes;  mais,  pour  Pâtisson,  ce  fut  plu- 
tôt un  partage  qu'une  faveur,  puisque  déjà,  comme  Imprimeur  du 
Roi,  il  étoit  en  possession  d'imprimer  les  actes  émanés  de  la  volonté 
royale. 

Pâtisson  étoit  fort  instruit  ;  il  connoissoit  bien  tes  langues  grecque 
et  latine.  L'impression  du  petit  et  trfes  rare  volume,  La  Bel/a  Mano^ 
1589,  sur  lequel  voyez  ci-dessus,  page  187,  peut  faire  présumer 
que  l'italien  ne  lui  étoit  pas  étranger.  Toujours  il  mit  beaucoup  de 
soins  et  d'exactitude  à  ses  impressions,  qui  toutes  sont  correctes, 
faites  sur  bon  papier  et  en  bons  caractcTes.  Les  savants,  ses  contem- 
porains, uvoientpour  lui  beaucoup  de  considération  ;  Henri  Estienne 
n'hésita  point  à  lui  confier  l'impt-ession  d'un  de  ses  ouvrages,  Prè* 
cellence  du  Francoit,  1579.  Dans  une  de  ses  Satires,  Régnier  1** 
mentionne  comme  Imprimeur  fameux  ;  Scévole  de  Sainte-Marthe. 


MAMGRT  PATISSON. 


49S 


^k  pn  une  pièce  de  vers  latins,  recommande  l'impret^îon  de  ses  ouvra- 
^^  ges  aux  doctes  soins  de  Pâtisson.  Une  lettre  ktine  de  Scaliger.  la 
Iroisii'me,  lui  eat  adressée  comme  à  un  savant  dont  on  fait  grand 
cas;  et  l'auteur  des  notes  de  son  Pétrone  en  I587«  en  les  lui  en- 
voyant, Ie>  soumet  à  son  jugement  :  -  tuaï  in  primis  voluntuti 

satisfacere  duni  cupio.  nonnulla  obitcr  odnotavi,  quo:,  si  tibi  digna 

hprelo  tiio  videbuiUur,  excudes.  « 
Ces  honorables  U^moîgnages  sont  conlîrmés  et  comme  réunis  dans 
le  passage  suivant  de  La  Croix,  du  Maine  : 

«  Mnmcrl  Pattâson,  Imprimeur  el  libraire  à  Parts,  homme  fort  doctoen 
grec  et  en  lutin  ,  et  en  françois  aussy.  Je  ii'ay  encore:»  i>oint  veu  de  ses  escrils 
mi^  en  lumière ,  si  peux  je  Itien  assurer  que  quand  il  voudni  il  en  pourra  fiiire 
imprimer  de  son  inventiun  d'aussi  t>cau\  et  doctes  comme  ceux  qu'il  imprime 
d'ordinaire  :enquoyil  est  à  louer  grandement  pour  le  profit  qu'il  fait  au  pu- 
blic, touciiant  les  beaux  livres  qu'il  imprime  touit  les  jours;  car  il  ne  choiiul 
que  (le  bonnes  copie»}  ot  composées  par  hommes  doctes  «  lesquelles  il  im[)rime 
fort  c^mwtes,  de  beaux  caractères ,  sur  bon  papier  ot  de  belle  marge,  qui 
sont  toutes  les  |)erfwlions  de  l'Imprimerio  :  en  quoy  il  ne  dégénère  de  Mes- 
sieurs Us  I^stiennes,  fn  la  maison  desquels  il  a  pris  alliance ,  ayant  espousé  la 
vpuve  du  fils  de  Robert  Esticano ,  père  de  Henry...  n 

Pâtisson  étant  mort  en  1601,  sa  veuve  continua  d'imprimer  jus- 
qu'en 1604,  temps  auquel  elle  cessa  de  publier  des  livres,  et  pro- 
bablement aussi  d'exister.  Philippe  ,  leur  fils,  ne  paroissant  qu'en 
une  édition  unique  de  l'année  1606.  la  continuation  de  ces  travaux 
typographiques  par  Robert,  à  dater  de  cette  même  année  1606,  et 
en  son  seul  nom,  va  de  soi,  et  prouve  sa  rentrée  en  jouissance  de 
l'Imprimerie  paternelle,  sans  qu'aucune  autre  combinaison  puisse 
venir  à  l'idée. 


PAUL  ESTIENNE, 


-"njOM. 


u 


Paul  Eôtienne,  le 
dû  Barbe,  sa  ^lecondi 
îisr  le  24  de  ce  mois 

Paul  fut  nourri  pai 
aussi  relte  tendre  mî^re  vouiu-v 


mu  de  Jrlenri  11,  et  le  pn'nutir 
[janvier  1666-67.  et  fut  bap- 

^a  urie  bonntï  çnns^tïtuiioa: 
^  .cquitter  envers  ses  autres  en- 
fants de  ce  incïne  devoir  maternel ,  ce  à  quoi  Henri  ne  consentit 
pas,  voyant  combien  étoit  foible  et  précaire  la  santé  de  sa  femme  :  il 
la  conserva  néanmoins  jusqu'à  l'année  1585.  Ci-dessus  ,  page  88, 
dans  la  Vie  de  Henri,  j'ai  cité  plusieurs  passages  de  la  préface  ou 
lettre  adressée  à  son  fils,  et  qui  se  lit  en  tête  de  l'Aulu-Gelle  de 
1585  ,  dans  lesquels  il  s'étend  avec  un  douloureux  regret  sur  cette 
mort  et  sur  diverses  particularités  de  famille  qui,  pourle  père  et  le 
fils,  dévoient  avoir  un  intérêt  bien  cher,  mais  qui  peuvent  se  trouver 
étonnées  de  se  produire  ainsi  dans  la  préface  d'un  vieux  écrivain  la- 
tin, tandis  qu'on  seroit  très  satisfait  de  les  lire  dans  ime  correspon- 
dance paternelle,  dans  des  lettres  écrites  uniquement  pour  la  famille 
et  fortuitement  divulguées,  comme  celles  de  Paul  Manuce  ,  écrites  à 
son  fils  avec  un  si  attachant  abandon  ,  et  qu'en  1834  j'ai  eu  le  bon- 
heur de  pouvoir  mettre  en  lumière.  Maittaire  donne  de  cette  pré- 
face quelques  extraits  qui  ne  la  font  connoître  qu'imparfaitement. 
et  elle  demeure  oubliée  dans  le  très  rare  mais  fort  peu  recherché 
Aulu-Gellede  1585.  J'aime  à  croire  que  les  passages  que  j'en  donne 
dans  le  cours  de  ces  Notices,  n'auront  pas  été  trouvés  inutiles  pour 
l'histoire  de  Henri  et  de  sa  famille. 

Apri's  avoir  commencé  dans  la  maison  paternelle  son  éducation 


littéraire,  Paul,  à  l'exemple  de  son  ptre,  visita  plusieurs  des  princi- 
pales villes  de  l'Europe,  s'y  présenta  chez  les  personnes  les  plus 
distinj^u^ea  par  leur  savoir,  et  y  fut  rei^n  avec  l'accueil  qui  étoil  dû 
au  fds  de  Henri.  Une  lettre  de  Juste-Lâpse  ,  de  juillet  1587,  parle 
avec  intérêt  de  Paul  et  de  sa  famille.  «•  Fuit  apud  nos  nuper  Paulus 
Stcphanus.  Henrici  filius,  mitis  animî  adolescent,  quod  velim  patri 
nuncies,  et  à  me  salutesimprimis  Casaubonunt  ejusdem,  ut  audio. 
generum,  cujuaingenio  elcrescenli  faujtevalde  faveo.  Placent  nimis 
scripta  ejus  quiB  vidi.  -  Mitis  adaiesren*  :  le  peu  qu'on  sait  des  dé- 
tails de  sa  vie  ne  lui  fait,  il  est  vrai ,  rien  supposer  de  cette  véhé- 
mence fougueuse  que  Henri  consen'a  jusqu'à  la  fin  de  ses  joure. 
Par  les  travaux  typographiques  de  Paul,  on  voit  qn  il  fut  un 
homme  studieux  ,  diligent.  peut-*'tre  d'im  commerce  plus  agréable 
que  son  impétueux  p*'re,  mais  qu'il  n'eut  point  cette  force  de  carac- 
tère, cette  vis  animi  fi\&c  laquelle  soit  en  bien,  soit  en  mal ,  on  ne 
reste  point  médiocre. 

II  |>aroîtque.  sous  les  auspices  de  Juste-Lipee,  Paul  étudia  pen- 
dant quelques  mois  à  Leyde.  On  n'a  point  de  renseignements  précis 
sur  la  durée  de  ce  premier  voyage .  mais  Paul  ne  tarda  point  à  reve- 
nir à  Genève  travailler  dans  l'Imprimerie  de  son  pc-re,  sauf  quelques 
nouvelles  excursions  permis*»  ou  commandées  par  les  aiTaires.  Il  se 
maria  au  plus  tard  dans  le  commencement  de  1589,  car  le  premier 
de  ses  huit  enfants  t^t  de  décembre  1589.  En  1595  il  étoit  à  Heî- 
dell>erg.  chez  Jér.  Commelin  ;  dans  la  même  année  à  Lyon,  chez 
Jean  De  Tournes  ;  et  en  1 596  à  Francfort  avec  le  savant  Denys  Go" 
defroy.  Un  peu  avant  1594,  il  avoit  séjourné  à  Londres,  s'y  étoitlîé 
avec  plusieurs  savants,  et  entre  autres  avec  J.  CastoHus.  qui  ayant 
reçu  de  lui  en  1504  le  volume  des  Concordances  grecques  et  latines 
du  Nouveau-Testament  ',  et  lui  écrivant  pour  l'en  remercier,  ajouta 
qu'on  les  désireroit  entières  de  tous  les  Li\Te»^aiuts.  Ce  î\xx  tuu- 


» 


*   A,u  volume  ètoii  joiaie  une  lettre  ou  èpUre  doM  fciei  It 

>•   Joanm  Catlulin  ^uii  ;  apinl  BriUnuok,  P.  Stepban».  Teteriuie  ohlilui 

aniii-i  Umdiu  lUcirtinm  ttuutsli,  l  «stoli  ilulciuiin«  ;  dh- at>s  le  iilbs  aaiplnu  upcdcm 
Uteru  ?  S|H'r3vt  dr  Ir  mrliiu  :  «Iqur  en  libi  i|uam  lui  MmptT  mnoorcnt  fo\nj  mm- 
,  •  H  à  It  fin  :  •  Vale,  H  IjhhUbî  tfiied  «i|»ert!»t  amirorum  ulula.  •>• 


*M 


PAur* 


joure  un  des  projeUde  Henri ,  mais  mille  circonstances  ,  et  oifin  la 
mort,  en  emjiêchtrcnt  l'exécution. 

Dès  sa  première  jeunesse,  Paul  bVtoit  occupé  de  poésie  latine.  l\ 
paroît  que  ses  compositions  participèrent  du  calme  de  son  carad^re  : 
aussi,  dans  les  conseils  que  contient  la  pn^»face  d'Aulu-Gellc  ,  stm 
père  cherche-t-il  à  lui  donner  plus  de  feu  poétique,  et  à  le  prôcaution- 
ner  contre  cette  sécheresse  avec  laquelle  on  ne  peut  être  po&tc .  mùa 
qui  malheureusement  ne  se  corrige  guère,  Un  volume  de  1593  con- 
tient des  traductions  en  vers  latins  de  pièces  de  l'Anthologie  grec- 
que, et  d'autres  vers  ,  omTages  de  sa  jeimesse  ,  Juveniiia  ;  il  n'a 
point  été  réimprimé,  etn'a  depuis  été  suivi  d'aucun  autre.  En  I60Î. 
yotum  prnfeUci  itifiere  Mauritii,  Hassîœ  Lundgrcwi  ^  in-4  ,  pré- 
cédemment omis  dans  mes  listes.  Lîi  meilleure  pii^ce  latine  de  Paul 
est  peut-être  celle  qu'il  fit  sur  la  mort  de  son  père:  elle  est  réimpri- 
mée ci-dessus,  page  465,  à  la  fin  de  !a  Notice  sur  Henri.  Dans  te 
Dioscoride  de  Francfort.  1598.  in-fol.,  on  voit  quatorze  vers  latins 
de  Paul,  au  bas  du  portrait  de  J.  Anl.  Sarrasin,  auteur  de  la  ver- 
sion latine, et  éditeur  du  volume.  Comme  ils  n'ont  été,  que  je  sache, 
réimprimés  nulle  part,  je  les  donne  ici. 

IN  EFFIGIEM  CEI.EBKTITIIMJ  r:LARI.S.SIMIOUE   HEmCI, 

lANI    A.NTONII    SAHIIACENI. 

Sarracene,  tuos  vultiuqiii  vidit,  amavit! 

Hoc  i?st,  fui  plaroat  picta  tabula  mihi. 
Vcruni  muta  sili't ,  quia  non  fev-éie  loquetilem 

iEra ,  nec  artifin^  hor  potut>re  rrinnua. 
Ergo  iil  te  viva  speclcm  halnnumqne  tabella  , 

Cujus  es  InUTprcs,  traclo  Dit)&coridpin. 
(lia  mihi  viva  eàt  et  docta  Inqiientia  imago  , 

Nempe  sni  dominî  picta  tabclla  manil  est. 
Nihil  hîc  CoiJs.  IjalxH  qucnJ  jam  desidtTcl  ullrâ  , 

Htc  itiint  qiix  Muais  invideantur  oi>ra. 
Ito  ,  Machaoniae  Jam  nil  latet  amplius  arlis , 

Prodilur  liîc  prisca  quii'quid  in  arle  fuit. 
Jani  non  inTeslo  descendant  aère  morbi, 

Antirion»  omnes  nam  tua  pcnna  ilodit. 

pAiTLns  Stephanus. 

Au  bas  du  portrait  de  Diosconde  qui  est  en  face  de  celui  du 


PAUL. 


i'JD 


ducteur,  sout  quatorze  vers  latins  ayant  pour  signature  Joan.  Pa-' 
lut/tus  Phifojtkihat. 

Paul  acquL'roit  insensiblement  la  capacité  nécessaire  pour  conti- 
nuer avec  quelque  succès  les  travaux  de  Henri,  Casauhon,  abandon- 
nant Genève  pour  Montpellier,  eut  assez  de  confiance  en  la  jeune 
érudition  de  son  beau-fri're  pour  lui  laisser  le  soin  de  son  Athi'infe. 
collaîionné  sur  des  manuscrits,  corrigé  en  une  multitude  d'endroits. 
et  amené  à-peu-près  jusqu'à  moitié  d'exécution, /ïffwc  miumbilicitm 
fjenluctum. 

Mis  en  possession  de  tout  ce  qui .  dans  l'héritage  paternel .  avoit 
trait  à  la  typographie,  et  même  de  tous  les  manuscrits  scientifiques 
et  littéraires,  grâce  à  la  généreuse  persistance  de  Casaubon  ,  qui 
détermina  ses  cohéritiers  a  n'y  pas  prétendre  une  part  (Voyez  ci- 
dessus,  page  443|.  Paul  continua  sans  interruption  les  travaux  de 
l'Imprimerie,  refit  plusieurs  éditions  de  soupire,  alors  épuisées.  Vir- 
gile, Horace,  les  Lettres  de  Pline  avec  les  anciens  Panégyristes  la- 
tins. Pindare  en  in-4  ;  en  I6C>0.  le  recueil  in- 16  des  poètes  lyriques 
grecs  qu'il  imprima  encore  en  1612  et  1626;  aussi  en  1600  les 
Concordances  grecques  et  latines  du  Nouveau-Testament,  réimprea- 
aion  du  volume  de  1594,  avec  beaucoup  d'augmentations;  Homère 
en  in- 1 6.  avec  Coluthus  et  Trvphiodorus  ;  Aristides,  Eunapius,  Dio- 
gt-nes  Lacrtius.  etc.  Les  deux  éditions  qui  font  le  plus  d'honneur  à 
Paul,  et  qui  dës-lors  lui  donnèrent  rang  parmi  les  éditeurs  savants 
de  ce  temps-là.  sont  d'abord  et  surtout,  l'Euripide  de  IBOÎ.  avec  la 
version  latine  de  G.  Ganter,  revue  par  yEm.  Portua  ,  et  le  Sopho- 
cJe  de  1003  ,  avec  la  traduction  littérale  de  V.  Winseim,  l'un  et 
l'autre  avec  les  scholies  grecques  et  des  notes.  U  est  fâcheux  que  le 
papier  de  ces  deux  estimables  volumes  ne  soit  pas  meilleur  :  s'il  fût 
arrivé  que  l'on  eût  songé  à  en  tirer  que!que*-uns  sur  un  papier  de 
qualité  moins  commune,  ces  exemplaires  seroient  à  coup  sur  ,  et  de- 
puis long-temps,  au  nombre  des  joyaux  les  plus  précieux  des  grandes 
bibliothèques,  à  côté  des  rares  et  si  dispendieux  volumes  en  grand 
papier  des  Poeiœ  Grœci  Principes  et  du  Platon  de  Henri  Estitmne. 
On  pourroit  juger  de  l'estime  de  J.  A.  De  Thou  pour  l'édition 
d'Eunpide.  par  le  soin  avec  lequel  il  fit  relier  son  exemplaire.  Je 
sédé  pendant  plus  de  rjuurante  ans;   il  est  maintenant  en 


fiOO 


PAUL. 


ATigleterre.  Un  antre  volume,  aussi  très  reconimandable.  est  l'Hé- 
i*(Mlote  de  1618  ,  in-folio*.  Cette  édition  est  laite  sur  les  deux  de 
Henri«  ]â70et  1592,  mais  avec  d'heureuses  correctiarns  et  beau- 
coup d'additions  utiles.  L'éditeur  Godefroy  Jungermatiri  regrette 
beaucoup  Icâ  notes  promises  par  Henri  qui ,  plus  que  tout  autre, 
avoit  capacité  pour  judicieusement  éclaircir  et  corriger  le  texte  d  Hé- 
rodote. On  soit  que  ces  notes  n'ont  point  étéfiaites. 

En  1599.  Paul,  ù  la  prière  de  Casaubon.  avoit  commaniqué  i 
David  Hoeschel  un  nianuscTit  do  Photius,  en  grande  partie  de  k 
main  de  Henri,  et  collutionné  sur  un  manuscrit  ancien  oplùn/r  notœ, 
appartenant  à  Casaubon.  Hoeschel  b'cn  aida  pour  son  édition  grec- 
que de  cet  ancien  et  utile  compilateur,  faite  à  Augsbourg  en  IGOI. 
in-foL  Celle  de  161t.  faite  chez  Paul .  et  à  lai  luelle  absent  ou  présent 
il  a  certainement  participé,  que  peut-être  il  a  entii*remeni  conduite, 
puisque  la  préface  d'éditeur  est  de  lui;  cette  dernière,  di.s-je,  r^m- 
prime  le  texte  d'Hoeschel,  avec  la  version  latine  donnée  par  André 
Schott  en  1606.  les  notes  d'Hoeschcl,  et  celles  du  traducteur. 

Enfin,  en  1617,  aux  frais  de  Samuel  Crespin  \CrUpintut),  ilselil 
chez  Paul  une  édition  du  Nouveau-Testament  grec,  avec  des  not& 
de  Henri  sur  les  marges,  el  de  Casaubon  à  la  fin.  On  ne  voit  ph» 
de  lui  que  l'Hérodute  de  1618,  déjà  cité.  et.  en  IC26,  sa  demitre 
i-éinipression  des  Poettr  Lyricif  sur  papier  brouillard.  Il  semble  in- 
concevable que  dons  mainte  Imprimerie  justement  renommée,  «r 
ce  ne  fut  pas  seulement  dans  celle  de  Paul,  on  voie  des  pauses  qod- 
ijuftfois  fort  longues,  et  de  plusieurs  années  de  suite,  pendant  le*- 
cpielles  elles  ne  produisirent  rien,  ou  bien,  nprfcs  cinq  ou  six  ane 
d'inaction,  laissbreïil  à  peine  échapper  quelque  chétif  volume  ne  W- 
quéraTit  pas  deux  mois  de  main-d'œuvre,  et  que  plusieurs,  après  àt 
tels  repos,  aient  repris  une  activit*^  é^ale  ou  suiK-rieure  à  celle  de 
leurs  premiers  travaux.  L'emploi  de  feuilles  imprimées  poiir  lesdif- 


'  r«itiitii-  Paiit  ùloil  .ilnr»  à  ParU,  nii  tic  (>«t(t  Mvoir  iitM|irii  qutri  point  il  i»ir«  Vint- 
rairt>mi>itl  |)ârlici|K*ii  ciflir  ttliliim  i|iii,  m  son  absence  JcGai<'>«,  &V\vruUti|  «JatuMB 
Ifnprimrrtf,  OUva  Pau/i  Stephatti,  el  }Hmr  lai)Uflk*  riireut  euiplojièes  IcslroUgniifo 
gntvuii»*'ii  liQH  t|tii  w  ^oiriil  U.iii.^  tes  deuii  HmMfoTOj  iii-fol.   lIp  lliniH  Boa  iiCfT.  <( 


PAUL. 


801 


fi5renl8  usages  des  affaires,  ntHoil  pas  alors  assez  en  habitude  jwur 
faire  présumer  que  |H»ndanl  ces  inactions  apparenliw.  quelque  suiTi- 
sante  indemnité  de  travail  pouvoit  être  trouv*^e  dans  l'impression  de 
ces  pièces  volantes  que  nous  nommons  ouvrages  de  ville.  ' 

Il  est  maintenant  reconnu  que  cette  longue  interruption  dans  la 
résidence  de  Paul  à  Genève,  ne  fui  pas  volontaire.  D'aprîs  les  Re- 
gistres gene\'ois.  on  voit  qu'il  fut  compromis  dans  la  conspiration  et 
Tattaquedu  duc  de  Savoie  contre  GenHe.  manquée  comme  lavoit 
été  une  précédente  en  1534,  qui,  à  Genève,  est  nommée  [Escalade. 
et  y  a  donné  lieu  à  la  célébration  d'une  iete  annuelle  "-  Le  syndic 
Blondel.  accusé  d'avoir  eu  des  intelligences  avec  les  Savoyards,  fiil 
mis  trois  fois  en  jugement,  et  enfin,  en  1 605,  fut  condamné  à  mort 
On  prétendit  que  Paul  av oit  empêché  un  certain  paysan  du  Cbablai»"* 


'  Pour  rirojirimtrw  tle  Paul  crilp  iuactiou  lanl  prolungiV  sVx|mi|ue  par  aoD  abienM 
doiil  on  va  rotr  U  caïuc.  Jiuqii'en  1C04  an»  travaux  aoat  rmurquablcs ,  naia, 
comptn*  de  1605,  à  peine  voit-on  tle  Iniu  t-ii  loin  tjurliiiii-s  Milumn.  Sans  l'airèler  ft  ce 
i|ni  a  pu  M  paMtrdifc  Paul,  il  ii'cuvsi  pa»  nioiiis  vrai  qu'au tri-roi-f  une  Irllc  iulcmip- 
tion  ,  ikêcruairtaunil  improdiiclivt:,  pou\oil  ne  pas  être  niinruAc  II  n'ni  mtoîi  {W»  ilr 
mùme  aujuurd'lmi.  l/ruurniilt-  rrUlite  ilr»  ilr|irti?«n  du  malt-ht-I  Ivpiifp^pbiquc  RK't 
ritB|inmFiir  m  néci-uiiL-  de  (aire  fooctionuir  saos  inlerniilleuce,  cl  in£*me  lans  lentmr, 
eu  moyens  de  si  facile  et  si  rapide  e\èailiau  ipje  le  gmitt  des  marliities  a  rioeaUDOBl 
créés.  L*lmpninenr  Plauliniennr,  la  plus  rousidêruble  de  louira  les  Ini|trÎRimM  du 
•âxième  siècle,  et  pc-ut-V-tn'  mt^rae  du  dix-septième,  le  cwleroil  certainemcut  «t  inpur- 
ttooft  à  plus  d'une  Iniprimene  secondaire  de  Paris  uu  de  Luadres;  auaaï  b  tnl»c-hors 
■imnire  pour  iVsislencv  de  tek  ateliers  élaut  IfimaMÙt  qw  dans  les  Inipriraenet 
«KÏnuiGi  en  rapport  av<%  ce  que  1rs  calculateurs  noauient  pnniuit  nrt,  itml  ralott* 
tisKiuctil  leur  est  uuc  maladie  richcuse  ,  et  uu  samaieil  uu  peu  proloagc  poarroil 
u'avoir  jHHiil  de  réveil. 

**  Cetannhmaire  n'est  plus  aujourd'hui  solenniao  par  une  (èle  publique  ci  oOiciellc, 
mais  II  cotitiuue  de  l'tHre  par  de*  rruniutta  H  repos  de  ftiuiiU*'. 

*  *  *  »  Ihiiu  tn  lettres  qiie  je  recru  hier  otuyct  eiM^use»  cdlcs  que  je  f  n  envoyé  de  b 
part  de  mù  picrc  qui  me  fai<rt  meitltou  d'tui  traislrv  sii;tuile .  t-vVule  dcfHiis  cinq  le- 
maiiics  à  l»enève,  noaiine  PliililtiTt  BluiuM,  kvpiH  a  tir  eu  ofBce  de  >yndir,  tlirrsuhrr. 
rt  M-i-(;eiil-niajor.  Ce  fust  Uiy  qui  {Hjurvi-ul  mal  à  la  garde  de  b  ville  b  nuirt  de  rcscaliide 
ayâl  ué^ligê  de  poaer  seuliiielte  ii  rt-iidruicl  OÙ  fut  dûore  l'eacabde ,  à  cause  dr  quoy 
ayoïtl  eiirniini  riitdi(;nalJou  du  peuple,  doos'esl  cusuirye  sa  dégnublMO,  il  n'a  fiiict 
qu^  ntarliMtrr  dqmîs  cuutrr  sa  patrie.  IVu  après  ayant  eslc  convouicu  de  quelqMt 
criiue».  ni'UmntfiH  .rj\.Mi  imHif  ili's  iMune*,  il  fiisl  roiHbituir  ii  iriur  pin»>u  itiv  aos- 


502 


PAUt, 


i\  venir  ti^moîgner  dans  cette  aflaire  ;  et  comme  on  altachoit  beaucoup 
d'importance  à  ce  témoignage,  on  mit  pour  c^  fait  Pnul  en  pri<wi 
il  y  resta  depuis  le  1 3  septembre  jusqu'au  23  octobre  1 605.  Le  Con- 
seil des  Deux-Cents,  dont  il  <Hnil  membre,  permit,  sur  sa  requête, 
qu'il  sortît  de  prison.  -  moyennant  submission  et  promesse  qu'il 
fera  de  se  n.'pn''senter  toutefois  et  quantcs,  et  de  n'absciUer  laiille 
sans  congé  de  nos  Sei^ieurs  du  petit  Conseil,  à  peine  d'estrc  lena 
convaincu  de  tlcsloyauttf,  le  suspendants  eji  outre  de  sa  char^  de 
Conseiller  jus(ju'!xu  bon  plaisir  dtî  nos  dits  Seigneurs.  »  Il  paroil  que 
Paul  quitta  Genève  sans  congé,  et,  pour  cette  sorte  d'évasion,  stn 
resté  sous  II?  coup  de  ce  jugeiiïcnt.  de  telle  sorte  qu■ap^^s  quinze  an- 
nées, en  IG'iO,  il  lui  fallut  un  saui"  conduit  pour  venir  à  Gcm'^ve  ter- 
miner Tafiaire  des  matrices  grecques. 

On  a  vu  dans  la  Vie  de  Robert ,  pag.  332 .  que  ces  maincc* 
emportwîs  par  lui  à  Genève,  en  1551  .  nvoient  dans  la  suite  tHi* 
engagi^es  par  Henri,  son  fils,  à  Nicolas  Le  Clerc  pour  sûreié  d'an 
prêt  de  quatre  cents  écus  d'or  (4,456  livres  ou  francs),  ainsi  que  le 
raconte  Nicolas  Le  Clerc,  petit-fils  du  prêteur.  Br&L  vhoitif, 
t.  XIX.  Henri  ne  se  lil>éra  point  de  cette  dette,  et  ù  sa  mortk 
paiement  ayant  été  demandé,  le  Conseil  renvoya  à  se  pourvoir  con- 
tre l'hoirie  de  Henri  :  décision  juste,  tnais  qui  contraria  fort  Isaïc 
Casaubon,  gendre  de  Henri,  ainsi  qu'on  le  voit  dans  plusieurs  de  àOï 
lettres,  disant  qu'elle  mettoit  en  péril,  réduisoit  à  rien  le  foible  avoir 

desa  femme.  •■  Recuheuxoris sunt  funditus  eversae ■ 

Le  Cîerc  dit  aussi  qu'alors  la  moitié  seulement  fut  payée,  et  il  ajoute 


vt  mis  i  l'amradc  de  2000  esnu.  Durant  lequel  temp»  u  estr  drscouvert  qu'il  •v<dM^| 
iiitelti£;t!iirt  avcH!  D'Altiîguy,  et  lui  avoit  tscrit  quclqutrs  lettre»  parle  oinycn  de  qa^^^| 
(Hiysan,  k'«|tiel  l.i  Seigucune  tJe  Gene^e  ayant  trou^'-  inaycu  iraUraprr  pour  le  «•■ 
froater  a\cc  le  ilïl  HlmiJpt,  l'avoii  faicl  rcsscner  eu  un  (;i-oton  eu  PK^tnclK.  re  ijw 
iMniidrl  aV'Til  tiiUniilu,  crniipiaiit  iV-^iiinnriit  a  |irallii(UL  le  seT%iteiir  du  };enlirT,  &  PB 
luy  foict  estraugler  de  tiuicl  vc  |Miu%re  paysau  eu  son  cacliut.  La  «èrilï*  du  faict  est  At- 
veuue  en  cvidcnee,  L  par  mesme  moyeu  la  tj-âliison  dcMourerte,  ÛE  peu  de  jours  spnsk 
lerviteur  du  genliw.  et  le  Irniitin.'  rùpiu  sur  un  fSfliJifiiinl  eu  pirtu  molord.  Ou  dit  qu*2 
est  mort  cauuni:  uue  besle.  laus  seiitinieiil  de  ses  pr-clirz  uy  iniploruliou  de  la  raîsêfv 
t-ordr  lie  Dieu.  ••  I^'ltre  frautiiiiv  de  Sïmnu  fallait  fds ,  à  Jiuoph  Scaligcr,  1?  ortiihie 
iri06. 


PAUL. 


603 


i|ue  sa  Tamille  perdit  les  deux  cciits  antres  écus  d'ur,  ce  qui  n'est 
pas  exact,  ainsi  tju'on  va  le  voir.  Resté  cr(>aiicier  d'une  partie  de  la 
dette,  le  prêteur  ne  se  dessaisit  point  du  gage,  et  plusieurs  années 
après,  le  l6novembre  1612.  sans  doute  à  la  suite  de  quelques  pro- 
cédures, le  Conseil  défendit  que  re  gage  sortit  des  mains  du  déposi- 
lairr,  tant  pour  sa  sûreté,  que  pour  celle  d'autres  créanciers.  En  1613 
la  créance  fut  vi-ndue  aux  frires  Chouet.  libiuîres,  moyennant  une 
somme  équivalente  à-peu-pW's  aux  trois  quarts  de  ce  qui  rcsloil  dû  *. 
\  Le  Gouvernement  françois  vouloit  recouvrer  ces  matrices  :  déjà 
Henri  IV  les  avoit  fait  redemander  aux  Genevois;  réclamation  que, 
sous  ÏJ^uis  Xlll.  en  1616,  renouvelle  le  Garde-des-Sceaux  Duvair, 
par  l'entremisiî  du  Consedler  Anjorranl,  envoyé  de  la  République  à 
Paris,  et  d'après  l'ordre  exprès  du  Roi.  qui  souhailoit  de  ravoir  ces 
matrices  pour  l' honneur  tle  la  France  :  on  faisoit  oflVe  de  payer  les 
créanciers  des  Estienne  qui  les  retenoient;  mais  comme  elles  ser- 

foientde  gage  à  plus  d'un  créancier,  on  ne  pouvoit  en  disposer  saiis 
le  préalable  d'une  vente  judiciaire  dont  le  produit  leur  ap[iarliendroit 
jusqu'à  concurrence  de  leur  dû;  ce  (jui  d'abord  fut  convenu,  et  s  exi»- 
cuta  le  samedi  «juillet  1616.  Elles  furent  adjugées  pour  le  prix  de 
5.005  florins  (2.3lOfr.l.  La  créance  dea  frères  Chouet  fut  liquidée 
à  3,888  florins,  intérêt  et  principal,  et  celle  de  l'hôpital  de  Genève 
(ut  réduite  à  500  florins,  de  sorte  que  la  somme  ù  prondi-e  sur  le 
prix  d'adjudication  n'étoit  que  de  4,388  florins,  le  reste  revenant 
à  Paul. 

Il  sembleroit  qu'il  n'y  avoit  plus  qu'à  payer,  et  prendre  livraison  ; 

lais  l'ambassade  d'Angleterre,  qui  avoit  re^  de  sa  cour  l'ordre  de 
faire  acheter  ces  types  à  Genève,  promettoit  mille  écus  à  Paul  qui 
ouroit  voulu  vendre  à  l'Angleterre ,  et  régler  lui-même  avec  ses 
créanciers.  L'envoyé  de  Genève,  instruit  de  ces  tentatives  par  les 
démarches  faites  auprès  de  lui  à  ce  sujet,  en  informa  le  Garde-des- 
ficeoux  qui,  pour  sauver  aux  Genevois  l'embarras  d'un  refus  à  l'An- 


'   IvTS  Le  (Jrrc  prrdirnii  it'Mir  rmn  pji  U  moiiic  tle  leur 
uti  builîènke. 


',   nuift  «ctilciDfnl 


soi  PAGL. 

^eterre,  -y?/  ententire'  à  l'Ambassade  que  ces  matrices  apparte- 
noient  au  Roi,  et  avoieul  ét^  dérobées  au  Roi  François  ï*',  ce 
lesdiU  ambassadeurs  ont  <^rit  àleur  mailre,  n'espérant  pas  da 
pouvoir  plus  obtenir.   - 

Ce  ne  fut  pas  là  toutes  les  difficultés.  La  Soigneurie  de  Oen^?f^ 
offroil  d'envoyer  ces  matrices  à  Lyon,  ù  Dijon  ou  à  Pans,  [wurj 
être  livrées  en  échange  des  trois  mille  livres  promises  par  le  Gou- 
vernement fraxiçois  ;  mais  il  y  avoit  à  craindre  que  Paul  irrité  de 
l'adjudication  qui  ICxproprioil.  ne  fil  saisir  juridiquement  les  rna- 
triccs  une  fois  qu'iilles  ne  seroient  plus  aux  nmins  des  dépositaire». 
Cette afrairtfenlraînoit  ainsi  des  lon^eurs  interminables;  le  teiii|» 
se  passoit,  et  on  ne  concluoit  rien,  lorsqu'on  1619  le  Clergié  de 
France  prenant  occasion  d'un  grand  projet,  habilement  réalisé  de- 
puis» de  la  réimpression  des  Pères  de  l'Église,  M  principaux  écri- 
vains ecclésiastiqaes ,  demanda  au  l^i  que  les  matrices  grecqna 
fussent  rachetées  et  rapportées  en  France.  Sur  la  requête  du  Clergé 
intemnt,  le  27  mars  1619,  un  arrêt  du  Conseil  ordozmant  que 
3.000  liv.  seroient  payées  pour  ces  matrices,  que  Paul  seroit  en- 
voyé à  Genève  pour  les  reconnoître,  et  rendre  fidèle  rapport  de  leur 
étal  et  condition ,  i>our  lequel  voyage  il  lui  seroit  présentement 
compté  quatre  cents  livres  sur  la  dite  somme  de  3,000  liv. 

Ainsi  donc  .  plus  d'obstacles,  ni  d'opposition  de  la  part  de  P«al 
devenu  l'agent  de  cette  négociation.  11  va  aller  à  Genève,  et  on  l'i»* 
demnise  pour  ce  voyage.  Mais  long-temps  avant  il  avoit  élécnnh 
promis  dans  une  fâcheuse  aiTaire ,  celle  dont  on  vient  de  rendre 
compte,  page  501 ,  et  où  lut  condamné  le  s^udic  Blondel.  Sorti  dp 
prison  sur  sa  parole  de  ne  point  quitter  Genève.  Paul  s'étoitsaDvé 
en  France ,  à  Paria ,  et  il  ne  pouvoit  rentrer  dans  Genève  sans  m 


*  fUtaUttAn...  Cette  exprcHÎoa  qu«  1*011  ■  bien  voulu  me  co|hit  du  Rr^istr*  iM 
qur  k  reste  Jii  paiuagp,  tiûl  ^ot^  fpip  li>  CoilsuîI  ne  rroyoîl  [uu  an  Urcia ,  pas  plu»  ^ 
iloiitr  (|iir  le  raiiiUin-  fraiM;»!»  liii-m^nic  ,  pnr  Irqiiel  r<:ttP  ragiie  imnutattoo  auroil  éV 
inÎM:  riiavaiit  commi'  une  insiniialion  purenii-nt  itiplomâtique  Jout  ramliasudearaBcfavi 
n'u%oit  |Wtt  à  iwbcrchcr  Im  preu^pi. ,  v\  ipii  Avyini  Mitfirc  pour  mrlirc  fia  à  «m  Untt- 
tivn.  (Ou  aura  dit  ni  manièn*  de  cooununicatioD  conBdeotielle  :  Cela  bous  a  êlc 
ri  tioiK  MHiIons  le  ravoir.) 


PAUL. 


506 


aaui-conduît  que  te  Gâmâ  «Sfosoit.  Enfin,  sur  une  lettre  expresse 
du  Roi  *  du  29  nmembre  I(ïI9,  le  sauf-conduil  fui  promis.  Paul 
vint  à  Genève  sur  la  fin  de  fi'vrier  1620  ,  pr(^spnUi  rpquêle  pour  ob- 
tenir et-  sauf-conduit  qti  lui  fut  arcord*^  pour  deux  mois,  el  indubita- 
blenieiit  prolongé  ensuite.  D  reçut  les  matrices  qu'il  reconnut  en  bon 
Hai,  et  consentit  à  payer  les  dettes  liquidités  lors  do  l'adjudii-ation 
de  IfilG.  Le  Conseil  (écrivit  a  M.  Anjorrant .  le  5  mars  IG2I  ,  que 
l'on  avoit  fait  avec  Paul  ce  qu'il  avoit  df^iri^;  di's-lora  il  n'est  plus 
question  de  cette  affaire  diuin  les  Re^stres. 

Avant  de  livrer  les  matrices  on  en  fit  à  Genfcve  deux  fontes  :  Paul 
demimda  qu'elles  lui  fussent  vendues,  j'i^ore s'il  Icsobtint.  Rentr<^ 
en  France,  ces  matrices  lurent,  par  ordonnance  du  6  mai  1632,  dé- 
posées à  la  Chambre  des  Comptes.  En  ï774  elles  furent  rendues  à 
l'Imprimerie  Royale. 

Voici  le  texte  de  l'arrêt  du  Conseil ,  qui  se  ti'ouve  aux  Actes  et 
Mrmoires  du  Clergé*  de  France  de  IH45  el  I6i6.  tome  II",  page 
250.  U  est  aussi  rapporté  par  Prosper  Marchand  ,  dans  son  D/r(. 
hUtorique,  article  Robert  Estienne.  Je  le  croisasse/  important  jwur 

donner  ici  en  soi»  entier. 

ARREST  bu  Conskil  o'Estat  Dt  Rot, 

Du  27  nmis  4619.  rendu  sur  les  remontrances  dos  Agcns  généraux  du 
Qcrgô,  par  lequel  Ir  roi  ordonne  une  aomme  de  trois  mille  livres,  pour  retirer 
les  matrices  grecques  que  le  Roy  Françoù  I.  avoit  fait  faire  en  faveur  des  let* 


•  Voià  cette  ktlrr  : 

j4  twt  Irh  cfwn  et  &û/u  amu  ht  S^itdi^ues  et  CcmtU  d*  Ctnè*Ê, 

'<  Tr^  cbm  r(  bon  unù.  kjWDli  mintk  de  Crife  retirer  qndqoei  Butricvs  dimpri* 
OMuie  qui  furnnl  portén  à  Genève  par  lin  Robert  Citienoe ,  eomne  ihh»  appanuiianf . 
DOU  avons  rommandé  â  Paul  E»lienue,  son  petil-fiU ,  de  «e  Iraaiporier  |kar-(lrtn  pour  Is 
reoofiimitre  et  doiu  ka  bire  rapporter,  dn  qoojr  mo»  ecpcroos  q«e  de  roslrr  pari  tous 
noua  ferea  paroùlre  toute  tavoralile  disposition.  M  ayderet  eo  cela  i  f cflècl  dr  noslrn 
intontion.  conniu*  è  cliote  que  nous  a%otu  à  oinir,  doniunt  k  rrair  lia  Uml  feur  et  librr 
acocs  au  dit  Paul  Esticuot*  doiu  la  dite  >  ilk  de  Genève ,  el  tout  lion  et  fovonhlc  traulr- 
menl.  Et  n'cslanl  la  prciente  pour  antre  rilecl.  nova  prioiu  Dieu ,  Irèt  efaen  el  htm» 
anus,  qu'il  >otu  ait  rn  n  laiûcte  el  dif;ne  girdc.  Kicril  à  Sainri-Gfrnuin  fn  \Ayr  Ir 
"&  jour  dr  nint-mlirr  16)9.  u  Sifmê  Ix>ut> 
£i  ftiui  futt  nm  tJint 


rm 


PAUt. 


trafletdM  Univcisitt^(l4!Friinf«,  H  qucfïnil  Hsiieone  avoitdopuUvMâHP 
engagea  la  Sfii^nvuricdc  Gonèvr  muu'iinaal  pareille  ï^tminr  :  trtcF,pOV 
s^en  sen'irà  l'impression  liw  Pm\*<  ^recs  eulrt-prise  iJiir  lo  CJnrçô. 

Sur  ce  qui  a  cslé  repn^enk^  an  Hoy  vn  son  Cons<»il ,  fwr  les  Agens  géo^nu» 

du  Clorfï<^dp  France,  qu'une  dos  plus  ;;rBn(ie*  };loireî4,de  ce  rt)ynurac  esloit  dV 

voir  de  loul  temps  clim  li«  artset  les  scicaees.  que   Ifts  estrangcrs  âctwil 

venus  clierclier  diULS  .'k's  Cniversitez  comme  en  leurspjour  naturel:  ettiupoop- 

seulement  c^'dit  royiinme  uuruit  siiqui^sC*  ks  autres  ]>ar  la  splendeur  dr<  \M- 

tn>s,  mai*  ini>5.i  par  la  quantil*!  et  (nirio?titi^  des  lions  livro^  el  t>olles  iraprt*' 

sions  tant  i^ecqius  qui*  InLine^.  Que  maintt.M)ant  lesdiris  ei-îtrangers.  jal<«i 

de  celte  lîloire,  ne  iKmvani  i-ompre  l'umilii^  et  rUabitude  que   Itîs  Icttmiai 

livei!  les  ospribqiii  naisHont  en  ce  rG>iiujTio,  s'elTorrenl  dVn  oster  les  impra^ 

ftions.  qui  rionl  le^  voix  el  les  paroUos  desscienceft,  par  li'squellMellMtnB- 

t«n  tel  confèrent  avec  le»  hommes  ;  auquel  etïet,  queUpina  estrangerântaHr^ 

piiiti  ï»e»  aclieliide /"linZ  fcXi>nnc,  pour  le  prix  et  somnir  de  IroU  mille  lirFK, 

U*s  mainc^s  yrpctfues  ipie  le  feu  Roy  François  I.  avoil  fuit  tuHlor  pour  orw»- 

ment  de  ses  Univeraitezelcommoililé  des  lettres ,  avct;  tant  do  frais  qu'il  ne 

w^roit  juste  ni  raisonnable,  ini^mn  qu'il  importa  à  la  grandeur  et  a  l'hooinr 

d«  ce  royaume ,  d'en  laisser  emporter  c)ioses  si  rares  et  si  riches ,  învfDtén 

((arlelHïnheuretdilij^encedesfousRoys.  coqui  seroit  runesle<i  lousltsbo« 

el  inviteroil  les  Muscs  à  suivre  coux  qui  possikleroient  ces  orneiuenU,  (rtib- 

tmndonner  ce  royaume.  Au  moyen  de  ijuo) ,  lesdicLs  Agcnl*  supplienl  Sa  Mj- 

jcsU^  vouloir  ordonner,  (pie  ladictc  somme  de  trois  mille  livresi  sera  prise  4e 

son  esiwrane,  |M)ure»tre  payée  comptant  audicl  Paul  Estieiine.  afinqu^lc^ 

dites  iiuiliii**»s  soient  apportées  en  celte  Université  do  Paris,  pour  servir é 

l'iitipiession des  Pères  ot  autours  grec*.  /^  Hotj  en  wm  CotutMi ,  ayant  osgurj* 

la(licteHemi)n.*lnin<*e,aordonnéelordonne^qucdolasommetic'si\vinL:tmilk 

livres,  iragut)a»s  fournie  es  mains  do  maistre  François  de  (bastille,  receveur 

^ni^rnl  du  Clergé ,  pur  le  tltrésorier  de  son  espargno ,  pour  subveuir  au  pt]v- 

mentdes  rentes  do  rilôtel-dc-Ville,  assisnéca  sur  le  Clerfré,  suivant  l'ams^ 

du  dernier  marsttiia.  il  en  sera  pris  el  employé  la  summe  de  trois  mille  livtts, 

pour  relirer  lesdicles  malnivs  dos  mains  de  la  SeigiaMirie  de  Genève  ou  d« 

Paul  Eslienne.  Eld'auUint  qu'il  est  nécessaire  qu'elles  soient  rendues  fidète- 

ment,  veut  Sadicte  Majesté  losdictes  matrices  estre  retirées  par  le  sieur  df 

Vie,  conseiller  audicl  Consi'il  d'Estiit;  et  a  cet  effet,  lewlictes  troii»  aùW» 

livres  lui  estre  baillées ronipl-ant  par  ledicldeCastUlc;  et  qu'il  soit  payé }«^ 

sentemenLsur  ladirle  sonimo  iiualre  cents  livres  audicl  Rstienne,  lequel*^ 

tniiis(tortera  en  la  ville  do  Genève,  jvour  les  reconnoistre  el  rendre  au  {ilitttoil 

fidile  r.qtpurl  de  tout  l'estiil  et rondition  d'ice)les.  Et  rapi>ortanl  ledicl  ài> 

Casldle  quiUaiicu  dudict  sieur  de  Vie  do  ludictc  somme  de  trois  mdie  livres, 

elle  lui  sera  pissée  et  avouée  en  ses  comples ,  qu'il  rendra  par  devant  hK 

sieurs  du  r.)er<:é.  Fait  an  Conseil  d'Eslat  du  Roy,  tenu  à  Pans  Ih'27  mars  U\9 

.Signé,  MALUER 


PAUL 


507 


Rien  de  plus  sec  et  de  plus  anti-littéraire  que  en  détails  de  prêt, 
de  gages,  enfin  que  toute  celle  affaire  des  matrices  dont  j'aurois 
vouhi  pouvoir  abréger  de  beaucoup  le  récit;  mais  s'il  y  a  eu  pour 
moi  obligation  d'en  i5crire  toutes  les  {«rticularités ,  il  ne  s'ensuit  pas 
de  là  qu'il  en  résulte  égale  obligation  de  tout  lire. 

Les  livres  sortis  de  l'Imprimerie  de  Paul  en  IGI 1-1612-1017  et 
1618  ,  dont  quelques-uns  ont  de  riinportijnuo ,  et  seniblciit  avoir 
nécessité  la  coopération  personnelle  du  chef  de  l'établissement,  paj 
qui  éloient-ils  soignés,  au  moins  typographitiuement ?  Etoit-ce  par 
quelqu'un  commis  à  cet  effet,  et  représentant  le  maître  (jui,  lui  aussi, 
par  correspondance,  prenoit  part  à  ces  travaux,  et  les  dirigeoil  plus 
ou  moins  effectivement!  Ou  bien  l'officine,  vu  l'absence  de  Paul,  étoit- 
elle  mise  temporairement  à  la  disposition  de  personnes  venant  y 
faire  exécuter  pour  leur  compte  queltiues  volumes!  C'est  fort  pos- 
sible, mais  on  ne  sait  absolument  rien  de  tout  cela. 

On  peut  aussi  s'étonner  que  pendant  ces  quinze  ans  d'absentée 
Paul,  qui  n'éloit  point  sans  habileté,  et  comme  Impiimeur,  et  mèiue 
comme  cditeui*,  n'ait  laissé  ni  a  Paris ,  ni  en  d'autres  lieux ,  aucune 
trace  d'un  travail  quelconque  y  révélant  au  moins  sa  pR%ence.  Cer- 
tainement il  y  a  eu  besogne  faite;  Paul  n'étoit  pas  riche,  et  il  falloil 
vivTe  ;  il  falloit  entretenir  femme  et  enfants.  Lottin  le  fait  libraire  à 
Pans,  ei  même  Imprimeur,  mais  sans  en  donner  aucune  preuve;  et 
d'ailleurs  c'est,  selon  lui,  dès  1509.  temps  auquel  Paul  éloit  trop 
activement  occupé  à  Genève  |>our  avoir  l'idée  d'un  établissement  à 
Paris,  où  rien  ne  dit  que  jamais  il  ait  imprimé  ou  fait  imprimer. 
L  Toutes  ces  incertitudes ,  moins  olfcsrures  que  dans  ma  première 
"édition,  et  même  en  partie  dissipées  par  une  plus  exacte  comiois- 
sîince  de  plusieurs  documents  publics  ,  ne  se  peuvent  cependant  en- 
core nettement  expliquer  ;  mais  la  conclusion  certaine  que  l'on  peut 
en  lirer,  c'est  que,  par  sa  faute  ou  auti*ement,  Paul  n'eut  rien  moins 
qu'une  heureuse  existence.  Avec  assez  de  savoir  pour  se  faire  uji 
beau  nom  dans  la  typographie  et  les  lettreSi  il  manqua  de  cette  acti- 
vité qui,  chez  son  père,  fut  (luelquefois  portée  à  l'exci^s.  Ayant  fort 
bien  commencé,  il  produisit  [Hiu,  lais&a  languir  son  Imprimerie,  et 
par  fX)nsiH|ueiit  aussi  ses  aU'aia^s  conujiercialcs,  enfin  resta  en  arrière 
de  ce  que  l'on  pnuvuit  attendre  du  fils  de  Henri  Ësliemie. 


508 


PAUt. 


Le  nom  de  Genî^  e  ne  se  trouve  pas  sur  une  partie  des  livres  sor- 
tis de  l'Imprimerie  de  Paul,  maison  y  voit  toujours  l'une  des  marque» 
de  famille,  l'Olivier  et  la  devise,  avec  diverses  variations  qu'il  serai 
inutile  de  noter  ici.  Selon  Almeloveen  ,  page  121  ,  et  Maittaire  qm 
le  copie,  pa^e  536  ,  Paul  auroil  dans  son  voyage  de  Londres,  m 
1593,  gratifie*  de  la  marque  des  Estienne  rimprimetir  angloiti  Jeao 
Norton,  par  qui  on  la  voit,  en  1 605 ,  placée  sur  un  in- 4  latin,  Effi' 
giatio  i>eri  Sabbathismi ,  et  peut-être  sur  d'autres  encore.  Norton 
auroit  donc  attendu  douze  annt^es  avant  de  se  provaloir  de  la  conr- 
toisie  de  son  visiteur.  Il  est  bien  plus  simple  de  penser  qu*en  I6Û6 
Norton  jugea  expi5dienl  de  placer  sur  un  ou  plusieurs  de  ses  volanMl 
une  copie  du  Symbole  typographique  employé  sur  le  Continent  ptf 
des  Imprimeurs  jouissant  d'une  si  haute  réputation. 

Paul ,  de  1 626  à  1 627 ,  vendit  ses  caractères  et  probablement  toute 
sa  Xylographie  et  sa  librairie  aux  frtres  Chouet.  Rien  ne  fait  tavoir 
le  temps  de  sa  mort.  On  lui  donne  pour  femme  Catherine  de  Sannc; 
mais  les  Registres  de  Genève  portent,  aux  baptêmes  de  ses  enfants 
fils  ou  fille  de  Paul  Estienne  et  de  Marie  Rouy,  o\\  Roup,  Roupb. 
ou  peut-être  Houx,  It-criture  n'en  étant  pus  fort  lisible.  De  ce  ma- 
riage il  eut  huit  enfanta  : 

Àfèigaïi ,  baptisée  le  IB  décembre  1589:  le  parrain  lut  Henrr, 

Antoine  .  le  28  juin  1 592  , 

haac ,  le  22  mai  1 594  ;  parrain  Isaac  Casauboii . 

Lucrèce .  le  20  septembre  1 598  . 

Aimé ,  le  P'  septembre  1600, 

Marie,  le  20  dt^cembrc  1601  . 

Joseph .  le  23  septembre  1 603  . 

Ruth,  1(?8  mars  1605 

Paul  est-il  devenu  veuf ,  et  eut-il  pour  seconde  femme  Catherior 
de  Sarme?  Apr^  avoir  vendu  son  établissement,  est-il  venu  ae  fixer 
en  France?  c'est  ce  que  rien  ne  fait  connoître.  De  ces  huit  enfuils. 
deux  seulement  survécurent  :  l'aîné,  Antoine,  dont  on  voit  ici  que  U 
naissance  est  de  1592  et  non  de  1594,  comme  le  dit  La  Caille  et  reia 
qui.  faute  de  meilleure  information,  n'ont  pu  que  le  copier.  Il  vt 
être  parlé  de  c.et  Antoine  qui  revint  à  Paris  et  y  imprima  beaucoup 
L'autre  fui  Joseph  .  ijui  par  leltres-palenles  du  15  jiuii  1620.  tut 


PAUL. 


M 


nommé  seul  Imprimeur  el  libraire  du  Roi  à  La  Rochelle .  faveur 
inutile  .  car  au  mois  d'octobre  suivant  il  mourut  en  cette  ville  de  la 
peste. 

La  Caille,  un  peu  léger  dans  ses  informations,  manque  ici  tout-à- 
fait  d'exactitude.  Selon  lui.  ■•  Paul  quitta  la  ville  de  Paris  pour  cause 
de  religion,  et  se  retira  à  Gentve....'  où  il  imprima  les  Portes  grecs 
ih-4.. . .  et  les  mêmes  in-8,  sans  scholiastes,  qui  sont  rares  et  recher- 
chés des  savants...  - 

Pau!  est  né  à  Genève,  y  fut  élevé  et  établi  ;  c'est  au  contraire  la 
ville  de  Genève  qu'il  a  quittée  pour  plusieurs  absences  un  peu  lon- 
gues, et  peut-être  définitivement  après  1627.  On  ne  lui  connoîtde 
pot'tes  grecs  in-4  que  Pindare  ,  Lycophron ,  Sophocle  el  Euripide  ; 
et  aucun  poMe  grec  in-8  n'est  sorti  de  ses  presses.  On  n'a  de  lui 
qu'Homère  en  in- 16,  et  les  lyriques  grecs,  de  même  en  petit  format. 


fifs 


PLOnfiNCfi,  DENISE. 


la  mit  danâ  un  grave  danger.  Aprè6  sa  guoriâon  ,  en  mara  I6t  <l,  d&t 
rcHt  le  même  voyage,  j'i^ore  avec  quel  succès;  mais  elle  De  tarda 
point  à  revenir  à  Londres,  et ,  le  premier  juillet  suivajit ,  la  mort 
enleva  son  mari. 

En  1617,  ^n  gtndfc,  Jean  De  Gravelle  Du  Pin  ,  au  nom  âtu 
bellc-mtro,  dt^dia  à  Jï«Sïatfi*.BfiUllAjigletcrrë,  les  notes  poslhiunea 
de  Casaulwn  sur  le|  lybe,  imprimées  en  un  volmnt- 

iji-8  à  Paris,  par  Ai  poiir  lesquelles  privilège  avoit 

été  accorda,  le  22  dé  le  Roi  de  France  à  Florern», 

fille  de  Henri  Eïilieii;  |ic  Casaubon,  Florence  vivtâi 

encore  en  1620.  ' 

De  Denise,  scem  ne  sait  rien  ,  sinon  qti'eBpsf 

trouve  mentionnée  eCîisaubon.  On  croit  ciu'eOr 

fut  d'une  tr^  mauv  fot  fille,  vers  1614. 

r 


ANTOI^E  ESTIENNE, 


SEUL  DE  CK  NON, 


Antoine  Estienne,  fils  de  Paul  Estiennc ,  né  à  Genôve  en  juin 
1502,  et  non  pas  en  1594  comme  lo  dit  La  Caille,  fit  ses  premières 
études  à  Lyon,  et  vint  ensuite  achever  son  éducation  à  Paris,  y  fit 
abjuration  entre  lea  mains  du  Cardinal  Du  Perron,  obtint  en  1612 
des  Lettres  de  natui-alisation,  et  lu  cliarge  d'huissier  de  l'Assemblée 
du  Gergé,  avec  une  pension  de  cini|  cents  li>Tes.  En  1635.  Antoine 
Vitré ,  Imprimeur-Libraire ,  lui  fut  subîititué  dons  cet  office ,  et  eut 
sans  doute  aussi  les  500  Uvres  ;  mais  Antoine  cependant  ne  perdit 
point  sa  pensim  qui  lui  lut  conser\'ée  sur  la  demande  qu'en  cette 
année  1635  il  t\i  au  Roi  et  au  Clergé,  ainsi  que  je  le  vois  rapporté 
dans  la  Table  des  Archives  de  la  Chambre  Syndicale. 

11  fut  Iinpruncur  à  Paris,  et  ce  seroit  diïs  l'omiée  1005,  si  l'on  en 
croyoit  le  Catalogue  Le  Tellier  [Bibliotheca  Telleriana),  qui  met 
au  nom  d'Antoine,  et  avec  la  date  de  1605  un  volume  d'œuvros  di- 
verses du  Cardinal  Du  Perron  ;  mais  Antoine  n'étoit  alors  âgé  que 
de  treize  ans,  et  il  y  a  là  nécessairement  erreur  de  date. 

Les  premières  impressions  d'Antoine  sont  de  1613;  et  dès  1615, 
sur  deux  de  ses  éditions,  on  voit  qu'en  cette  année  il  devint  Impri- 
meur du  Roi.  La  Caille  veut  qu'il  n'ait  été  reçu  Imprimeur  et  Li- 
braire que  le  20  octobrt'  1 6 1 8 .  et  Imprimeur  du  Roi  seulement  eu  dé- 
cembre 1623.  avec  &àx  cents  livres  d'appointements,  assignés  sur 
l'Épargne.  Plus  de  douze  volumes  antérieurs  à  la  première  de  ces 
deux  dates  prouvent  qu'elle  est  inexacte  :  La  Caille  aura  imprimé 
par  mégarde  lOlH  au  lieu  de  1613.  ce  qui  est  d'auUmt  plus  \Tai- 
âi^niblable  que  six  lignes  plus  bas  il  fait  Antoine  impninaiit  dèi»  1614, 

AS 


5U 


ANTOINE. 


Quaiil  H  la  date  de  1 623 .  des  volumes  de  1 G 1 5  et  1617  Ja  condam- 
nent aussi  :  on  pourroit  néanmoins  expliquer  celte  conlradicbon  ap- 
parente en  se  disant  que  IG23  est  la  date  du  brevet  qui  accordoit  la 
pension  de  GOO  livres  à  l'Iniprimeur  du  Roi  nommé  depuis  8  à  10 
ans.  En  1630.  ilfutpounu  de  loffice  d'Imprimeur  et  Libraire  du  Roi 
à  La  Rochelle,  vacant  par  la  mort  de  Joseph,  son  frère,  en  ocïohff 
1629.  Maittaire  qui  voit  là  une  confusion  de  laquelle  il  ne  sait  co£d- 
ment  i5e  tirer,  est  tenl(^  de  hasarder  un  second  Antoine,  comme  îli 
essayé  plus  haut  de  multiplier  les  Robert.  -  Cui  nodo  expediendo 
me  prorsus  imparem  fateor.  Intérim  aulera  qnidquid  de  Antonw 
Slephano  (sive  unus  tantum,  seu  phires  iucrint)  assequi  licuit.  or- 
dine,  ut  potero,  disponam.  -  On  a  attribut^  à  un  seul  être  les  hauts 
faits  de  plusieurs  Hercules,  et  ici  tout  au  rebours,  ce  seroient  le 
modestes  labeurs  d'un  seul  typographe  que  l'on  parta^eroit  envtt 
deux  homonymes.  Maittaire  a  pourtant  à  moitit*  raison,  maistout- 
à-fait  par  hasard,  et  sa  conjecture  n'en  \7iut  pas  mieux.  Il  y  a  r^ 
leznent  eu  deux  Antoine  £stienne,  à-peu-pr^  contemporains,  l'on 
et  Vautre  s' occupant  plus  ou  moins  de  livres,  mais  sans  aucun  rap- 
port entreeux  de  parent<^  ni  de  profession  ;  et.  à  ce  sujet.  Almdi>- 
veen  se  trouve  en  même  perplexité  que  Maittaire.  Il  cite  les  deux 
livres  suivants  :  ■•  Antoine  Estienne,  dt^vot  Discours  sur  la  Passion 
de  Notre  Seigneur  Jésus-Christ ,  Paris .  Thomas  Brument  ',  1582, 
in-16;  -  et,  du  même  Antoine  Estienne,  «  Le  Dialogue  de  Conso- 
lation entre  l'âme  ot  raison,    Paris,   Michel   de  Roigny  ,    1582. 
în-16;  .t  lesquels  ainsi  qu'il  le  voit  irbs  bien  sont  trop  anciens  pour 
pouvoir  être  attribués  à  l'Imprimeur  Antoine  qui  ne  vint  au  monde 
que  dix  ans  plus  tard.  Ils  sont  cependant  bien  d'un  Antoine  Estienne. 
et  si  l'on  prend  ia  peine  de  voir  ri-dessus,  pape  210.  on  y  trouven 
la  facile  explication  de  cette  énigme.  Ces  ouvrages  ascétiques  ont 
pourauteur  le  moine  Antoine  Estienne  qui  a  compilé  les  CoilectioM$ 
sarrtp,  volume  m-8  imprimé  à  Paris  en  1609.  et  dont  je  n'ai  fait 
mention  à  cette  page  2 1 0  que  pour  faire  remarquer  que  le  Religieux 


•  Tliomasîînimni,  fl  non  nnimwil  ,  ilnmcnriMi  commf  plusieurs  drs  Fjittmw  m 
cIm  Iiniiifaii  .  n  r*»miTiP  i-iix  avoii  l'olivirr  |M)iii  in;irqiic  ou  fîu&cipic. 


ANTOINE 


518 


iiunime ,  dont  les  noms  véntableti  étoienl  tout  autre?,  et  qui  ne  prit  ceux 
d'Antoine  Kâtienne  qu'en  entrant  en  religion,  n'a,  non  plus  que  se^ 
ouvrages,  aucune  espëce  de  rapport  avec  la  famille  des  Estienne,  et 
doit  rester  entièrement  étranger  à  leurs  biographies. 

Le  Cardinal  Du  Perron,  entre  les  mains  de  qui  Antoine,  jeune 
encore,  avoit  fait  abjuration,  lui  conser\'a  beaucoup  de  bienveillance, 
lel  fit  imprimer  chez  lui  ses  v(»lumineux  ouvrages. 

H  seroit  superflu  de  m' étendre  ici  sur  la  longue  série  des  éditions 
publiées  par  Antoine  depuis  1613  jusi^u'à  sa  dernière  impression 
qui  date  de  ItiG'ï,  et  dont  plusieurs  ne  sont  pas  sans  importance. 
Qu'il  me  suffise  de  dire  que  pendant  un  si  grand  nombre  d'années, 
[pendant  ces  labeurs  de  plus  d'un  demi-siècle,  son  activité  ne  se  dé- 
mentit pas,  et  que  toutes  ses  éditions  sont  exécutées  de  manière  à 
faire  reconnoître  le  fils  et  le  petit-fils  de  Paul  et  de  Henri  Estienne. 
îi  la  voie  i[u'il  suivit  fut  honorable,  ce  ne  fut  pas  celle  de  la  fortune. 
Il  ne  paroîl  pas  avoir  jamais  été  en  gmnde  aisance  ;  dans  ma  Table 
de  la  Chambre  SjTidicaJe,  je  vois  la  mention  non  explicative  d'un 
arrêt  du  Parlement,  du  17  septembre  1633,  en  faveur  d'Antoine 
Estienne,  et  plus  tard,  le  5  juillet  1636.  un  Arrêt  du  Conseil  d'État 
ai  faveur  du  même  Antoine,  pour  ses  deHes.  Sinon  le  premier  Ar- 
rêt, au  moins  le  second  paroît  bien  être  quelque  chose  de  semblable 
à  ce  que  l'on  a  nommé  Arrêt  de  surséancc. 

Antoine  iut  Adjoint  de  sa  Communauté,  du  2  juillet  1626  au  8 
juin  1628;  il  paroît  qu'en  1649  il  fiit  nommé  Syndic,  quoique  La 
Caille  n'en  dise  rien.  La  preuve  semble  en  résulter  d'un  Mémoire 
sur  procès,  de  14  pages  in-fol.  |Bibl.  Royale,  L.  8yO|,  publié  en 
1650  au  nom  d'Antoine  et  de  trois  cents  libraires.  Imprimeurs  et 
Relieurs  de  Paris,  formant  opposition  au  règlement  de  Décembre 
1649,  qui,  entre  autres  dispositions,  statuoit  sur  le  système  des  pri- 
vilèges pour  les  anciens  livres,  et  sur  le  renouvellement  après  Tex- 
piration  de  ceux  qui  s'accordoient  aux  ouvrages  nouveaux.  Dans 
I  cette  pièce  on  voit  à  la  page  4  que  les  Libraires  qui  tenoient  pour 
les  privilèges  avoient  essayé,  mais  inutilement,  d'écarter  le  Syndic 
qui  leur  étoil  opposé,  en  faisant  révoquer  par  le  Parlement  la  procé- 
dure de  son  élection  au  Syndical,  ce  ù  quoi  le  Premier  Président  ne 
voulut  point  consentir  :  ce  Syndic  nonuné,  dont  l'élection  est  contes- 


546 


ANTOINE. 


tée.  et  qui  finalement  n'entra  point  en  exercice»  ne  peut  être  antic 
qu* Antoine  qui  depuis  plusieurs  années  dirigeait  et  soutenoit  cette 
opposition  aux  continuations  ou  renouvellements  des  privilî^es,  con- 
tre lesquels  il  avoil  obtenu  plusieurs  arrêts  du  Parlement.  Apr^ 
avoir  pendant  beaucoup  d'années  persisté  dans  son  opposition,  An- 
toine tinit  par  se  rétracter,  et  dans  les  pièces  d'un  procès  de  ce  genre, 
entre  Josse.  libraire  à  Paris,  et  Malassis,  libraire  à  Rouen,  jugé  le 
27  février  1665,  est  produit  un  certificat  d'Antoine  Ëstienne.  dn 
23  octobre  1 004,  déclarant  «  que  les  privilèges  des  \ieux  livres  et  la 
continuation  des  nouveaux  sont  nécessaires  pour  le  public.    •• 

Après  ce  demi-siècle  de  travail,  Antoine  ayant  en  1664  cessé 
d'imprimer,  se  trouva  non  pas  même  dans  l'équivoque  position  d'une 
médiocrité  trop  étroite ,  mais  dans  les  chagrins  de  la  pauvreté,  D 
étoit  depuis  plusieurs  années  soutenu  par  son  fila  Henri  V;  le  6  oc- 
tobre 100 1  il  perdit  ce  fils  qui  depuis  1046  étoit  Imprimeur-Ii- 
br&ire  *,  et  avoit  été  pourvu  de  la  survivance  de  son  père  dans  l'office 
d'Imprimeur  du  Roi,  par  brevet  du  '28  avril  1652,  enregisii^  m 
Parlement  le  24  mars  1653.  d'apri-s  le  consentement  de  la  commu- 
nauté des  Imprimeurs-Libraires  ,  donné  le  20  du  mênic  mois.  Cette 
mort  priva  Antoine  d'un  appui  qui  lui  étoit  nécessaire  :  il  devbt 
infinue,  ensuite  aveugle ,  traîna  plusieurs  années ,  et,  âg^  de  82  ans, 
en  1674  ,  mourut  à  l'Hùtel-Dieu  de  Paris  où  il  8*étoit  depuis  j«fl 
retiré,  si  toutefois  il  faut  en  croire  Almeloveen  qui  assure  avoir  ét^ 
exactement  informé.  Mort  chez  lui  ou  dons  ce  triste  s^^jour.  ce  fnt 
toujours  en  un  fâcheux  état  d'indigence. 

Il  avoit  épousé  Jeanne  Le  Clerc,  fille  de  David  Le  Qerc ,  Lnipn- 
meur-Libraire  ;  il  en  eut  six  enfants  : 

Jean- Jacques ,  né  le  0  juillet  1 622. 

Jeanne^  né  le  15  octobre  IG23, 

Jeanne,  née  le  I  "  avril  1 6  25 ,  sans  doute  après  la  mort  de  la  wO- 
cédente. 


•  C'ittnt  comme  fiU  de  suilln*  tjuc  lïenri  fui  reçu,  le  33  fèvrkr.  ayant  è  pcioi*  unuu' 
ans.  Deux  Jcws  frère».  Jt'aii-Jnojucat-l  Frani;aU,  fnmil  lumllcmntl  reçus  brf  iciaic». 
moûiU  moiirurrul  â^aiil  iravtitr  i'\i'.  tbiis  k*  cas  dVxvtTfr. 


ANTOINE. 


647 


^orto,  née  le  2 juin  1626. 

François,  né  le  I  I  juillet  1627, 

/fert/v,  né  le  9  f»HTier  1631. 

De  ces  six  enfanU.  cinq  moururent  tr^s  jeunes  ;  Henri,  le  seul  qui 
survécut,  et  mourut  en  1661  ,  eut  trois  cnfaiits  : 

Henri,  né  en  1558,  mort  en  16G0, 

jingéliqne,  née  en  1659,  vivoit  encore  en  1683,  selon  Almelo- 
veen,  et  en  1689,  selon  La  Caille.  En  elle  finit  ta  postérité  de  Henri 
Estienne. 

Anne,  née  en  1660,  morte  en  1661. 

Cette  Angélique ,  non  mariée .  vivoit  du  travail  de  ses  mains 
(eouseuse  allant  en  joumées|.  Almelovcen,  qui  avoit  eu  sur  son 
compte  cette  brtve  information  par  un  libraire  de  Paris  .  nommé 
Boui*dot  ',  récrivit  à  plusieui-s  reprises  pour  avoir  de  plus  complets 
renseignements  sur  les  diverses  (>ersonne&  de  cette  iamille;  mais 
imalgré  des  lettres  instantes,  il  ne  reçut  aucune  réponse. 

Sur  ses  livres,  Antoine  mettoit,  Typogmphum  Regium,  Archîty- 
pographum  Regium,  Imprimeur  du  Roy,  Imprimeur  et  Libraire  or- 
dinaire du  Roy,  Premier  Imprimeur  et  Libraire  ordinaire  du  Roy. 
Sur  un  volume,  Triomphes  de  Louis  le  Juste,  est  cette  singulière 
mention  :  Per  Antonium  Slephanum,  Proto-T^-pographum  Regium, 
et  Christianissimi  Régis  Bibliocômum  ordinariimi.  (Sur  ce  mot 
voyez  ci-dessus,  page  225.) 

En  1613.  son  domicile  étoit  rue  des  Cannes,  auColl&ge  des  Lom- 
bards, mais  depuis  il  a  toujours  demeuré  rue  Saint-Jacques .  et,  à  ce 
qu'il  paroît,  dans  quatre  ou  cinq  domiciles  différents  ; 

En  1015.  devant  le  collège  du  Plessis, 

1617.  àl'imace  Saint-Martin,  près  du  collëcre  de  Mamiou- 


I  image 
tiers. 


1620-21 ,  pr^s  Saint-Yves. 

1 622.  Un  de  ses  livres  indique  sa  demeure,  non  pas  a  l'Olivier, 
mais  à  l'Amandier. 


*  Il  n'y  *  pju  ni  iVr  li)>i-<airr  ùuh  uocninr  ;  ce  M  fMUl  Hxe  ff»K  Jraii  Itotiilot ,  niorl 
Il  I7RA  .  d  Mihnir  iIm  l>iriHiitiuiin'  Uliii  qui  |iurlr  m>h  imm 


nu 


ANTOINE 


1631,  164  (.  42,  47,49.53.  au  Collège  Royal.  dwantSainl 

Benoît . 

C'estpréci^'inent  dans  les  vieilles  canstructians  que  l'on  a  at«t- 
tues  en  1836  et  1837,  pour  faire  au  Collège  Royal,  dans  la  ne 
Soùit-Jacques,  la  belle  entrée  maintenant  existante  ,  Jrpuis  long- 
temps désirée,  et  projetas?  dès  1610,  ann*ie  où  furent  acheta  lespr^ 
miers  terrains  sur  lesquels,  après  plus  de  soixante  ans,  on  constnnal 
cet  établissement  scientifique. 

Ma  Table  de  la  Chambre  S}^dica]e  note  au  28  mai  1 63 1  une  scfr 
tence  du  lieutenant  civil ,  qui  ordonne  que  l'Imprimerie  d'Antoine 
Estienne  sera  rendue  au  Collî'-ge  Royal ,  en  présence  des  syndics  et 
adjoints  des  libraires.  11  ne  peut  pas  être  question  du  inuleriel  df 
rimprimerie  [Typographica  supelles),  qui  éloit  la  propriété  de 
rimprimear,  mais  bien  du  local  dont  le  Coll^ge  Royal  aura 
le  bi'nélice  de  jouissance,  nu  moins  par  les  loyers.  Antoine 
roitdonc  en  cet  endroit  dès  1631 ,  et  même  avant.  Ses  livres  pwa 
vent  qu'il  continua  d'y  demeurer  long-temps,  et  il  y  resta  probable- 
ment tant  qu'il  continua  d'imprimer. 

Sa  marque  fut  toujours  l'Olivier  des  Estienne;  on   le  voit 
preswjutî  tous  ses  livres. 

En  1638  fut  fait  un  Mémoire  contre  Antoine  Elstienne ,  qui  ?- 
hit  être  syndic  par  force,  ce  qui  veut  dire,  sans  doute,  malgré  l'op* 
position  d'une  partie  de  ses  confrères.  Dans  ma  Table  manuscrite, 
qui  me  fournit  ce  renseignement,  je  vois  aussi  une  commission  du 
Roi,  envoyée  te  16  septembre  1652  à  Antoine  Estieime,  son  Im- 
primeur ordinaire,  pour  imprimer  et  afficher  sa  Déclaration  |Edil| 
d'amnistie  en  faveur  des  habitants  de  la  ville  de  Paris.  Dans  la 
Mazarinades ,  j'ai  cet  Edit  imprimé  in-4  en  1652,  après  le  Lit  de 
Justice  et  l'enregistrement  du  22  octobre,  sans  doute  par  Antoine. 
mais  sous  le  nom  collectif  des  Imprimeurs  et  Libraires  orfUnaim 
du  Roi.  Quant  k  Timpressinn  ordonnée  dt*s  le  10  septembre,  si  elle 
n*aété  faite  qu'en  afRcbe,  il  n'est  [las  étonnant  qu'il  ne  s'en  rencon- 
tre plus  d'exemplaire. 

Ce  doit  être  le  (ils  d'Antoine.  HenriV,  qui  imprima  les  deux  édi* 
tions  des  Essais  de  Montaigne,  !652et  1657.  Le  pri>-ilcge  de  ce  li- 
vre lui  est  accordé  - . . . .  quo  pulchras  Roberti ,  Caroli,   Henricique 


ANTOINE. 


«9 


majorum  suorum  impressiones  imilnretur.  -  Il  comprend  aussi  l'His- 
toire romainn  de  Coefieteau,  qui  n'ayant  paru  qu'en  1663,  apr^s  la 
mort  lit'  Henri,  fut  publiée  au  nom  d'Antoine,  son  père.  Ce  que  pen- 
dant une  carrière  typographique  de  quinze  années  on  connoit  de 
Henri  V,  se  borne  donc  aux  deux  t?ditions  de  Montaigne ,  pour  les- 
quelles même  il  s'associa  avec  d'autres  libraires.  Il  est  indubitable 
que  si  véritablement  il  a  possédé  une  Imprimerie,  plus  d'un  vo- 
loine  sera  sorti  de  ses  presses  sans  porter  d'antre  nom  que  celui  du 
libraire. 

Quant  au  Henri  qui  a  imprimé  le  Catéchisme  des  Controverses  , 
in-4,  en  1639,  etin-S.en  1 640 ,  Prosper  Marchand  pense  qu'il  s'a- 
git ici  de  Henri  V ,  sous  le  nom  duquel  Antoine ,  son  ptre ,  aura  mis 
cette  typographie  éphémère  ;  mais  Henri,  né  eji  1 63 1  .  n'avoit  alors 
que  huit  ans,  et  cette  conjecture  n'a  aucune  probabilité.  Ce  ne  peut 
Otre  que  le  fils  de  Henri  III,  Henri  IV,  sieur  Des  Fossés,  mari  de  la 
fille  d'Isaac  Casaubon.  et  auteur  de  l'Art  des  Devises .  imprimé  en 
1645  pour  Jean  Paslé.  ainsi  que  des  Devises  et  Éloges  faisant  partie 
du  grand  volume  des  Triomphes  de  Louis-le- Juste,  qui  ne  parut 
qu'en  1649,  deux  années  après  la  mort  de  ce  Henri,  mais  qui  étoit 
depuis  plusieurs  années  sous  presse. 

De  ces  explications  il  suit  que  les  quatre  éditions  que,  dans  ma 
première  édition,  j'avois  attribuées  à  Henri  I[I ,  doivent  se  partager 
entre  Henri  IV  et  Henri  V. 


H  uUl«  deux  fanùllcs  qui  so  ditenl .  et  mds  doute  se  croiciit  dcMciMlanlf»  de»  £•- 
tininr  :  l'une  dVUrs,  celle  ôv*.  hem  Estimne,  librairrft  à  Pirù  dm»  le  dix-huiliène 
stédc,  poitr  tHHltlir  sa  drftrrniUtirr,  duiitir  à  l^iil  un  troùirmtr  fili.  Joui,  qui  mruil 
quitté  Gniève.  iCToil  vrau  à  Verduu,  rxuuilc  à  Lagny,  prés  de»  parmli  ilc  Jeioae 
l<r  Of rr,  fproroi"  d'Auloiue ,  sod  Trèrc  .  ri  y  serait  norl  très  kgê ,  rai  1679 ,  lûsast  Ufl 
tih  nominr  Nirolu.  Cette  première  lilialion  fiaUie  et  prouvée ,  tout  li*  miir  iruii  de 
Ma.  Jacques.  Tib  de  ce  Nicolas,  >ical  ô  Pam,  s'y  bil  libraire  m  1GB9,  mi-urt  eu  1731 , 
biuaut  une  librairie  finrl  couiidêrèe,  conliouêe  d'abord  par  M  Taive,  eruuiile  par  let 
Aeu\  nu,  Jacques  el  Robert,  et  qui  fuiit  avec  l'un  dr^  deiii.  murt  en  171H.  De  l'wi 
d'eux  existe  tm  fiU,  M.  FratM^is-Marie  Fjilieane.  très  liunomlili-  |MTsonni',  boUÎK  k 
Paris  jusqu'en  18)5,  et  réiidant  k  Paru  en  cette  anoéc  1M3. 

CrUf  rdialkm  |iar  un  fils  de  Paul  se  trouve  cotièrmMnt  coilrrdile  por  les  Regj^lrfs 


520  ANTOINE. 


de  Genève,  qui  ne  laissent  aucune  incertîUHle  sur  le  naiiil»«  et  1»  doom  do  eobMk 
(le  Paul.  Il  en  a  eu  huit,  dont  aucun  ne  s*est  nommé  Jean,  et  dont  nx  icot  norti  a 
bas  âge.  Cen'est  qu'en  1M8,  et  ensuite  en  1569,  que  Ton  vmt  naître  dexa  Jeam,  fib 
et  petit-fils  de  Robert  I"*,  par  conséquent  grand-oncle  et  oncle  de  Paul,  et  n*ajaa 
laissé  d'eux  aucune  trace. 

L'incertitude  de  renseignements  tradîtioDDeb,  et  les  divers  déplacements  de  pluikn» 
des  anciens  Estienne  ont  pu  induire  MM.  Estienne  du  dix-4iuitième  nède  àcroôci 
une  descendance  qui  ne  pouvoit  qu'être  flatteuse  pour  eux,  mais  dont  les  Rqistrtt^ 
nevois  aflbiblissent  considérablement  la  probabilité. 

De  l'autre  famille,  plus  nombreuse,  j'ai  connu  l'eustencc  eo  1K7,  de  trois  penooao. 
AIM.  Etienne  Estienne,  Paul  Estieimc  et  une  sœur,  allants  de  Antoine  Estienne,  aurt 
capitaine  aux  Invalides,  et  qui  signoit  quelquefois  en  latin  Antonuu  qumtms.  H.  tal 
Estienne  travailla  pendant  {Jnaieurs  années  dans  l'Imprimerie  de  MM.  Fïrmîn  Didol; 
maintenant  il  est  en  province,  sans  doute  dans  quelque  autre  Imprimerie.  Le  phi  oa 
moins  de  certitude  de  ces  filiations  n'ayant  aucune  imporUmce  réelle  pour  rintérà  dr 
mes  Notices,  j'ai  moins  k  regretter  de  ne  pouvoir  que  les  indiquer  sans  aucuDeaenl  1b 
garantir. 

En  1789,  Lottio,  page  6S  de  son  Catalogue  des  Libraires,  donne  pour  dernier  do- 
cokdanl  des  Robert  Estienne,  M.  l'abbé  Antoine,  rétidani  en  cette  capitale.  S'il  ■'« 
a  pas  fait  une  vérification  personnelle,  il  se  peut  lûen  qu'il  ait  meationDé  i 
existant  l'abbé  Jean-Antoine,  qui  mourut  à  Paris  en  1788. 


530 


ANTOINE. 


ât  Genève,  qui  no  lauftent  aucam:  înc^Tlilude  nir  Ir  uanibn:  et  la  boom 

de  PbuK  II  en  a  «ii  )mil,  ilonl  àincim  nr  %'t*t  namiiu:  Ja'm,  et  dont  m%  m 

b^  àgL'.  CenW  qiivii  IMS,  et  euiuiUï  tu  19^.  *\mi'  Ton  voit  naître  tleiu  /rOM,  fil 

fît  pprit  fJs  de  HiîWl  l****,   pur  cuitsèquept  griiiiil-Hnidr  et  oncle  ûti  PauI,   h  ntjrMI 

laisse  dViix  aucune  trace, 

I.'innTtiliLik  de  naïuHpiPinciitj  IradJtioniiHs.  ri  \f%  ilivvr» dcpUcïineïits  tir  pluMwn 
lies  amdi^na  EâÛËUbr  oiil  |iu  iodiiin!  MM.  Eatitiinu  du  dix-huit kème  ùrIp  *  onr?  ■ 
(uip  dt'scpiidaiiccqui  ne  p  "  -^'  ■■■■—■■■-i  ■  —^  j^^^  asâi*  tiont  l«  Il«stftn»jp- 
iievoig  âiroiJïlmeai  catm  b 

De  fjiitrf;  ramilie^  plu?  HbK&ËC  ^  1H37,  de  troû  nenouna, 

r,  (Ufenti  de  Antoine  Estinnsf .  flturt 
'en  tsliu  .4ntonius  *juintu*.  M,  F^ 
li'lmpnnierie  dç  M_M.  Ftrtnin  tlîdol: 
uU)iJv  ftulrr  Imprimme,  Ir  plw« 
«  im])nrtau*,-e  K*dle  jwmr  Tinlmt  4r 
ttuç  lo  Uïdii]Ui?r  bULs  auctiTKniml  In 


capilâine  aux  Invalides^  e 
EslifUDe  iravqïlia  pendait 

inairLtmDnl  il  eal  ta  proi 
moini.  J*'  crriiliJdc  de  cw 
me^i  Notice»,  j'ai  mcôoi  ^ 


garai]  U  r . 

En  Mm,  Loltiii,  pARc  î  libraÎK»,  doaiie  pour  dénia'  dn- 

OftndaiU  d» Kal>eri  ËJitici  *vtitiani  en  ietfe  eapitaJe.  S'd  n'ai 

a  pas  fiiiî  mn?  ^trillralinn  |H!rsotinc]]c.  M  srpfiil  hii-ii  f|ii'il  jiit  m«nlîontip  romme  eMWr 
existant  l'abbé  Jean- AiUoioe,  qui  mourut  à  Paris  en  1738. 


ARTIS  typographicjî: 

OrERIMONIA, 

De  illiteratis  quibusdam  Typograpkis ,  propter  qitos  in  rnntemp- 
tnm  venir.  Autore  Henrico  Stephano. 

RCNB.    errEPHAWiS    LECrORI    BONIS    LITERIS    8ENE    CUPrENTI    S.     D 


Scribimiis  indocti  doctique  Poematn  pnssim,  exclamât  Hora- 
tius,  posttjuam  dixit  amendée  navis  ignarum  non  audrre  earn  agei'c. 
medicos,  quod  medicorum  est  promitU*re.  fabros  fabrilia  irartaro.  In 
eandem  veto  scntentiam  et  alibi  canit, 

Ludere  ({iii  nescit.  campistribus  abstinet  »nnJs, 
Indoctusque  pila*,  ilist'ivc  infoliivr*.  qiiicscil , 
Nû  spissaî  risum  tollant  iinpunp  coronîf  : 
Qui  nescit .  vertus  Uuiien  audct  fin^en'... 

Hoc  autem  quàm  verum  nostra  etiam  xtate  comperiatur.  quoti- 
die  testantur  mistTa  pocmala,  quœ  deferri  vidcmus  in  vivos  ven- 
dantes thu3  et  odores  (ut  hîc  quoque  vcrba  Horatiana  usuqjcm)  et 
piper,  et  qtticquid  chntiix  nmicitur  ineptii.  Sed  qu(Ki  illr  de  iis  dixit 
qui  ypDÎ^vffi  multô  etiam  justius  de  iis  dicemusqui  -niïro^îia^wffi  poe- 
mata,  quamvis  aliéna,  nec  poemata  duntaxat,  sed  aJia  aliomni  quo- 
rumlibel  scripta.  Quid!  doctnnain  typograptii  et  ejus  qui  poeniata 
schbit,  parine  in  lance  expendendom  censés  t  Non  equidem  :  sed 
utrosque.  si  indocti  sint.  flequî*  suoin  génère  (ut  ita  loquar)  indoctoR 
esse  et  censeo  et  affinno.  Quantum  enim  multi  hujus  seculi  versifi- 
ealores  ab  ea  doctrinœ  absunl  mensura  quam  vel  mediocris  poesis 
(si  liceret  mediocxihus  essp  poeti^l  des^ide^at ,    tantum  plern<jqui! 


îilioijui  prclis,   in   (|uilnis   coiiscr 
Stivpsiatlas.  ad  tain  s<'rain  ^cUoU 
Hain  re<'(H|ii('ro  vt-lis?  Atijui,  si  itlt 
est  opas,  quoi!  multi  wim  iiulotti 
(ïebeo  :  itidcm  ce^t^  poeticaî  non  e, 
etiam  multa  proficisci  poomata  vid 
questum  esse  Horatium  pronuntial 
necessariam  omninô  essepoeticam, 
dicet  aliqiiis.  Sed  quo  id  ore  dici  à 
brorum  editio  pro  dipiitate  ab  lis  e 
Musis  commune  eA  ?  Itane  verô  a 
litenehoc  seculo  commissœ  sunt,  fidc 
poteritî  E^quid  obsecro  dicturum  p 
cens  videat  sucoessisse  sibi  typogra 
vix  pêne  aliud  in  libris,  quàm  quomc 
à  nigra,  intelligil?  (Nam  qui  tantum 
elementa  possint  à  Latinis,  Hebraicf 
sibi  fîeri  injuriam  existiment  si  in  n 
Quid  ver6  dicturos  M.  illum  Musuru 
in  quibus  primis  Graîcia  reviviscere  i 
dendo  nobis  ad  linguee  Grtecfe  adyta 
dicturos remur,  si,  quum  ipsi  tantum 
tulerint,  ut  non  indignam  existimari 
fungentes  mimere  correctorum  (licoa 


ARTIâ  TyPOCR-XPUlCE  QUERtMONIA. 


«t3 


wftf  Bomm  ego  è  numéro  qnendam  oUm  oognuvi,  iUo  correctoris 
mujiere  tam  crudeliler  fun^entein,  ul  onxnihuâ  locis  in  quibus  vocem 
f)fiico3  invcniebat.  ph^ras  inilifferet ,  jjorcos  lûininim  in  locura  il- 
liiw  substituens  :  ilidemque,  ubicumque  verbxim  Ejtanimnre  oc- 
currebat,  ipeum  in  Examinare  mittarct  :  (adeo  quidem  ut  et  apod 
Horatium  legeret,  cur  me  querelis  examinas  ttth?  quod  niminim 
hffic  vox  puriU'rque  illa  (siciit  aliœ  prope  infinita!.  in  quas  eandeni 
tyrannideni  cxorcebuti  latiiiitatiâ  cjus  lei-minos  excedchnt.  père- 
grinilatisque  damnandœ  ei  viderentiir.  Porcos  enim  (aiebatj  scio 
ede>e  aniinalia  quîeviain  sic  vocata  :  at  procoji  nec  aniraalia  nec  aliod 
m  latino  significarc  puto.  intcrira  inaJo  vocem  de  qua  certus  sum, 
pro  ea  reponere.  Âlii  mmt  qui  neijue  quid  iiomen  Proei^  neque  quid 
verbum  Ejonimare  voleat,  ignorent,  ac  lalina  esse  minime  negenl. 
in  aiiiâ  item  perinde  tritis  non  hœsitcnt  '  âcd  quum  paulo  iâtis  ra- 
riora  vocabula  in  eomm  oculos  incuminl.  ad  ipsa.  tanquam  monstra 
quïedam,  obtitupefianl  :  atque  adeo  procul  unumquodque  hujusmodi 
vocabulum  abigant,  aliud  âibi  lamiliarc  in  ejus  locum  advocantes. 
vel  poliits  obtorto  |uLitadicara|  collo  pertrahenteii.  Exemplum  au- 
tem  ex  multis  unmn,  »ed  valde  insigne,  proferam.  Quum  dixisset 
Horaliu:i.  epislola  2  libri  priori»,  nttnc  adbibe  purx*  Pectore  verha 
puer^  ad  verbum  hoc  ailbihe  altonila  frequens  hujusmodi  correclo- 
rum  turba,  in  adhibe  mutavit  ;  non  unum  una  in  voce,  aed  molti- 
ptex,  erratum  admittens,  ut  cuilil>ct  (qui  modo  illorum  .similis  non 
sil|  monifestum  e:fiie  potest.  El  lumen  in  plunbus  quûm  triginta  di- 
versis  editionibu;:»  preeclaraiu  illam  emendationem  me  videre  meinini. 
Ac  certè  vix  tandem  Lugdunensi  cuipiam  correctori  persuasâ  ut  post- 
hae.  inemendatum  Horatium  eo  in  versu  esâe  smeret,  id  est,  suum 
adbibe,  quod  mendosum  ille  putabal.  ei  relinqueret.  Viden'.  lector, 
vid^i'  cum  <|uibuâ  nunc  bominibus  negotium  sit  antiquis  illis  Latinse 
luignsscriptoribust  Nam  de  Grœcisquid  altinet  dicere?  Grœcïc  lin- 
guœ  penetralia  ingressi  sunl  scilicet  qui  Latinam  vix  à  limine  salu- 
taront  ;  aat  ab  ilbs  multum  sperandum  est  qui  ipsis  hl>roram  fron- 
tibus  ignoranliœ  suœ  imaginem  ad  vivum  expressam  pnpfijjunt.  Sic 
nupor  ex  quadam  Gemiaiiica  officina  \urbis  enim  nommi  parcoj 
prodiitGrcDCUS liber,  in  cujus  fronte  quum  diligciitiam  in  eo  adlûbi- 
tam  commendare  vellet  is  rui  hnnr  provinciam  demandarat  typogra- 


524  ARTIS  TYPOGRAPHlCiE  QUERIMONIA. 

phus,  in  eo  ipso  verbo  quo  emendatnm  significare  vohiit,  tribus  fs- 
dissimis  erravit  modis,  non  tjpograpbids  qiiidem  illis,  id  est  ncm  ex 
operarom  incuria,  sed  ex  mera  linguœ  Gnecse  ignorantia  apertè  pro- 
ficiscentibus.  Atque  ita  miser  typogn^bos  dum  honorifico  titalo 
commemlatam  esse  editionem  soam  existimavit/  contra  sao  ipseœet 
prœconio  (tanquam  suo  se  gladio  jugolans)  illam  in&mavît.  Qnod 
vero  omnium  maxime  ridiculum  est,  videmns  passiin  typographo- 
rum  epistolas  Latinas,  interdum  et  Grœcas,  qaonmi  plurimi  ne  pii- 
mum  quidem  earum  verbum  intelligére,  nonnulli  ne  légère  qnidan 
illas  possunt.  Quàm  multa  ver6  insaper  mala  bcec  typographonim 
ignorantia  invehat,  alius  erit  fortasse  dicendî  locas.  Sed  intérim 
(quum  hune  tam  miserum  tamque  calanùtosom  artis  tjpographicc 
statum  sœpenumero'mecum  deplorassem)  oontxnere  me  non  potoi 
quin  omnibus  qui  Musas  eo  prosequuntur,  et  amoie  et  honore  quo 
merentur,  luctum  meum  testatum  relinquerem,  Vel  potiùs  illos  îd 
ejus  partem  (tanquam  de  meo  tantundem  detractorus)  Tocarem. 
Qui  tamen  multo  certè  libentiùs  vindices  tantœ  miseriae  et  injuris 
quàm  deploratores  advocatunis  eram,  si  <|uos  nsquam  gentiom  re- 
pertum  iri  existimassem.  Hinc  tandem  enipit  illa  qoam  nunc  edo 
Querimonia,  inter  innumeras  occupationes  à  me  scripta,  nec  tamen 
ex  ullo  odio,  vel  ex  invidia  (est  enim,  Dei  beneficio,  cur  invidear  ab 
ôftoTt;^o(ç  potius  quàm  cur  invideam),  sed  ex  animo  gravi  indigna- 
tione  percito  profecta.  Verùm  dicet  quispiam  :  -  Heus  tu,  non  me- 
ministi  versus  Horatiani  quem  initio  hujus  epistolœ  protulisti  t  Scri- 
bimus  indocti  doctique  poemata  passim.  Annon  et  in  tuum  poema 
eundem  jactatum  iri  existimasî  Imô  vero  et  memini,  et  me  primum 
omnium  in  iliorum,  non  in  horum  numéro  colloco  :  sed  ut  aggredi 
illud  auderem  fecit  hic  alius  satyrici  versus,  Si  naiura  negat^  fàcit 
indignatio  -versum,  Vale. 


ARTIS  TYPOGRAPUIC^  QUERIMONIA. 


be  iditcratis  ifutffwniatn  TypotjrafiHiSy  jtropter  quos  in  cvnletnptum  vaut 
.  Aotore  Hknmco  Stepiuno. 


885 


lUa  ego  qus  quondam .  cœlo  ut  dclapsa .  colebar , 

Illa  0^0  t]iiai  multid  nuininiâ  instar  eram  : 
Quant  comilcin  addiderant  mundi  miracula  i^ptero , 

Qu£e  dcciiua  Aoniduin  suni  iiumerala  aoror  : 
Deliciic  humani  geueriïi  vocitata  p(*r  orbom , 

Qus  vooitabar  amur  dolicitoque  deùtn  : 
Hei  milii,  nunc  inberam,  conlempUi,  ingloria,  vitam, 

(Si  Uiiiien  hsc  vit»  est  nomine  di^na)  Iraho. 
Nunc  Iraho  quod  super  est,  per  mille  opprobriu.  viUc 

Sicque  meai  taudi  vivo  supentes  ego. 
At  V06 ,  quorum  animofi  vulgi  non  Taâcinat  error . 

Nec  sua  crodulitaâ  crcdcrc  falsa  Jub^l , 
Me  (quuTSo)  indicla  damnari  e&p«ndilv  causa , 

Nec  peragi  justi  judicii»  ore  ream. 
Criiniaa  luulta  quidom  ex  oinui  me  parte  lac«âsunl  : 

{Fœta  submde  novis  pectoni  livor  habc*) 
Sed  duo  prxcipuù  nostram  oppugnanlia  famam, 

Impterunl  acri  qua;  milii  bile  jecur. 
He  veterum  autonim  clamant  peâtemque  luemque, 

Sacrilega  hoâ  clamant  me  violare  manu. 
Sentinamquo  opcruin  dicunt  proferre  novurum  , 

Quam  piper  et  triviis  salgatna  nota  mauenl. 
Nimirum  hsec  oa  sunt  qusp  me  duo  rrimiua  vexant , 

Inque  odium  reliquis  quae  rapuere  mat;i*. 
At  non  jure  in  Jus  me  dico  fuisse  vocataui  : 

Nara  quîc  non  pccco ,  sunLne  luenda  mihi? 
Non  peccare  aulem  «  suflragia  veslm  probabtmi , 

Si  patious  auhft ,  camiida  men^ue  sinat. 
Namque  u^e,  MiiNortis  àiqui:»  ^ibi  sumpscrit  arma , 

Sed  qui  non  itidcm  Martui  corda  t;crat  : 
Si  rapili  ^team  lutenque  aicommodet  enâem, 

Si  [sirmii  et  lelis  inatruat  ille  uinnum 
Viique  Uimen  visis  vrrlal  lerga  hosltbuâ  idafn  » 


526  ARTIS  TYPOGRAPHICiE  QUERIMONIA. 


Pannam  cum  telis  excutiente  metu  : 
Istane  Mavortis  eulpa  est?  num  portio  laudis , 

Idcîrco  Marti  dépérit  ulla  mue? 
Sive  lyram  pulset  lyricae  qui  nescîus  artis, 
Et  miseras  aurés  enecet  usqae  sonis , 
An  Phœbus  débet  culpam  aut  prsstare  Camœne? 

Aut  lyrics  hoc  artts  dedecus  esse  potest? 
Si  chartas  nunc  ergo  meas,  si  prêta  typosque , 

Instrumenta  operis  quoique  ministra  mei , 
Turba  indocta  malos  indoctè  vertit  in  usus , 

Num  meritô  in  partem  crimifiis  ipsa  vocer? 
Siccine  sim  adjutrix  illis  foulrixque  patanda, 

Quos  cane ,  quœ  odi  pejus  et  angue  pelam? 
Alque  adeo  qood  velle  licet ,  si  posse  daretur , 

Jam  factis  odium  testificata  forem. 
Sed quid  agam?  quœ  dii  tolérant,  toterare  recusemf 

At  fastu  dicar  nunc  tumefacta  noyo. 
Optavi  quoties,  tenebris  adoperta  laterent, 

Qu£  mea  nunc  lucem  munera  cunque  vident. 
Nec  solùm  hoc ,  alîis  oneravimuâ  sethera  votis  : 

Omnia  quae  celeres  diripuere  Noli. 
lidem  debuerant  etiam  rapuisse  dolorem , 

Qui  menti  requiem  surripit  usque  meœ. 
Hei  mihi  quod  propriis  patior  nonc  vulnera  telis, 

Armaque  jne  contra  sunt  fabricata  mihi. 
Nam  quels  barbaries  à  me  prosternitur  armis , 

Quotquot  et  errorum  turpia  monstra  latent  : 
Denique  queis  fcedas  expello  mente  tenebras. 

Me  dmninam  illa  suam  nunc  maie  sana  petunt. 
Vulnera  forsitan  hsec  dices  non  esse  cruenta. 

Esse  cruenta  quidem  vulnera,  et  ipsa  nego  : 
Nobtlitale  animus  sed  quantô  corpore  praestat, 

Vulnera  tante  animi  quis  graviora  negel? 
(Jtquc  bono  patri  dolor  ingens  improba  proies, 

Objicit  hanc  illi  qui  tamen,  ille  gravai  : 
Vulnera  sic  per  se  sunt  nostra  gravissima ,  lingus 

Sed  mullô  reddunt  asperiora  mala;. 
Me  miscraml  incipiunt  quoties  effundere  virus, 

Et  probris  nomen  dilacerare  meum , 
Terra  mihi  loties  opto  mihi  terra  debiscat  : 

Uorror  ad  has  voces  pectora  tantus  habet. 
Nam  veterum  autorum  quum  sim  columcnque  salusque, 

Illorum  labes  pcrnicicsque  vocor. 


ARTIS  TYPOGRAIMIlC.f:  (^UERÎMONIA. 


5Î7 


Turbfl  miuidem  (falfor)  me  imilUt  proTossa  magistram , 

In  scripUi  illonnn  pcrpotnit  oœne  nefas  : 
Alqur  nuinu  illota  quai^^unt  sacrau  profanât, 

Quain  vel  sacrilc^am  diccre  jure  queas. 
Sed  tcregis  isliiis  si  dicor  jiiro  mugistra. 

Si  tanti  sceleris  ronscia  crwlor  ego, 
N>m(>e  futzox  ilidcm  c^l  miles,  MavorUsalumiius. 

J*>t  itidem  trrpidie  c<msciui(  itle  fuge. 
Et  quirunquo  malits  toto  ritharsdus  in  orbe, 

Scilicet  illius,  Pliœbe,  magisler  eris. 
Sic  mala  dicetur  tcxtrix  A  I*allade  docta , 

Viilcaniisque  malum  sic  docuisse  fabnint. 
Dircndusnc  meus  quicunque  typogi  nphusaudil, 

Kt  chartas  gniphicin  imptet  ubiquc  lypis? 
Alqui  turb»  isto  liUilo  nunc  mulla  superbit. 

Quœ  porcoâ  fUerit  [msciTe  di|pia  magis. 
Vix  nonint  ipsas  multi  de  nomino  Mur^as, 

Vi\  norunt  \Uvii-i  aut  llelicona  sacrum. 
Quid  dico?  pmlel  lus  longé  graviora  profari, 

Atque  magis  poesin(  quœ  supenire  ftdemn. 
Proh  pudori  liaud  rarus  numéro  reperilur  in  illo, 

Nunitnis  i^noraib*  i(>tsa  eirmenta  t»ui. 
I  nune^  et  veterum  fœdiita  volumina  multi» 

Miraro  ae  mullîs  conlemcrata  raodis  : 
Agmina  scriplonmi  t^nipbicos  H  multa  novurum 

(Hoc  est,  niie^nim  plnuslra)  dédisse  typoa, 
Quid  mirum^  ut  cxcun  discernil  nemo  colores^ 

llorum  discernil  sic  quoque  turba  nihil. 
(Fallor  ego ,  atra  sciunt  qus  pagioa ,  qua^qnr  sit  alhti . 

Hac,  fateor,  c«<*<)s  re  superare  queunt). 
Audio  sa;f»e  illas  et  veslro  ei  oro  qurn-las , 

O  quels  bngua  in  me  (elle  madère  ^olet. 
Qualta  sod  de  illis  vo»  audio  ssb\^  querenlcs, 

TaUa  de  vobis  diiîcito  quisque  queri. 
Nanque  (quod  indignuin  est)  numéro  cenaetit*  eodem 

ArtififcwiuL'  inalos .  arlifiop&que  bofioe. 
\tqiii  noi^trum  equidem  di-cus  bi  i-enseiilur  :  al  illi 

5uril  mihi  suot  seclo  dedrn^UÂ  atqu^  ptidor. 
Ili  nempe  esse  roei  merilb  dicentur  alumni , 

Hi  mea  rura  viri,  delîciàfique  me». 
Grexque  adeo  meus  hi  :  ([ht  loium  si  tami'n  orboni 

Quinqoe  decet  vel  »e\  nomen  haben;  Kre4:L<t) 
ntofi  contre  oculi  mihi  sunt  animiisque  peroAi , 


528  ARTIS  TYPOGRAPHICE  QUERIMONIA. 

Exœa  iUorum  nuda  vel  umbra  mihi. 
Instrumenta  quidem  mea  nunc  fomulantur  et  illis  : 

Esse  sed  bœc  prsdam ,  non  mea  dona ,  puta. 
Artifices  appello  malos  (ne  neachis  erres) 

Non  quo  vulgus  eos  more  vocare  solet  : 
Sed  jejuna  quibus  doctrins  pectora ,  quorum 

Ad  Latios  auris  stat  stupefacta  sonos.  ■ 
Anifîces  hos  nempe  malos  ego  conqueror  esse , 

Hos  fidei  artifices  conqueror  esse  mais  : 
Omamenta  licet  conquirant  undique  libris 

Quse  dare  cunque  potest  ullà  perita  manus. 
Namque  quod  bumano  mens  est  in  corpore,  quod  mens 

Prsestare  bumano  corpore  clausa  potest, 
Hoc  opère  in  nostro  prsestat  correctio  :  (voci 

Fas  usum  veteri  sit  tribuisse  novum) 
Hœc  fugat  à  scriptis  tenebras ,  lucemqiië  reducit , 

Una  baec  cum  mendis  aspera  bella  gerit. 
At  taurus  sumptîs  carpet  priùs  aéra  pennis , 

Aut  liquidas  pinnis  ille  natabît  aquas  ; 
Et  (niùs  in  syivas  prorumpet  ab  œquore  delphin , 

Notaque  setosis  gramina  tundet  apris , 
Illo  tam  insigni  quàm  munere  fungier  unquam , 

Et  sacro  Husis,  turba  profaua  queat. 
Luraina  sunt  nobis  aliéna  vicaria ,  dicunt  y 

Seque  sat  armâtes  hac  ratione  putant. 
Atqui  oculo  alterius  nolle  in  re  fiderc  parva , 

In  tanta  est  quantus  fidero  velle  furor? 
Resne  typographica  est  (mihi  cor  exaestuat  ira) 

Viiis  ita  ut  cuivis  posthabeatur  equo? 
Nanque  oculum  domlni  (cunctis  res  prodita  seclis) 

Pinguis  ut  évadât ,  poscere  fortur  equus. 
Sed  quid  ego  haec  frustra  ?  canîtur  nam  fabula  surdis , 

Et  siquid  surdis  surdius  esse  potest. 
Ergo  libet  nostras  tandem  finire  qucrelas  , 
Et  tandem  dicto  claudere  multa  brevi. 
Ut  quidam  à  sophiae  fertur  dixisse  magistris , 

Mille  auditorum  est  unicus  iste  loco  : 
Sic  prudens  judex .  recti  studiosus  et  œquî , 

Multorum  nobis  unicus  instar  erit. 


HENRICI  STEPHAM 

EPISTOLA, 

Qua  ad  multas  muUorum  mnicorum  respondet,  desuœ  Typogra- 
phiœ  xtatn  ,  tiominatimfpte  de  suo  Tliesauro  lingxue  Gitpcîp.  Jn 
posteriorc  nutem  ej us  parte ^  quant  mitera  sit  hoc  (empare  vête- 
nun  scriptorum  conditio ,  in  quorutulam  typographorum  prela 
incidentium  ,  esponit.  ' 


Inveni  tandem  aliquando  rationera  (]ua  vobia  simul  omnibus  ,  id 
est  amantisaimiâ  vehlnmi  omnium  literis.  una  eademcjue  opéra  sa- 
tiâfaciom ,  et  vcl  rusticitatis  vel  arrugantiee  apud  vos  suspicionem 
cffujhriam.  Ad  ea  cnim  de  quibus  singali  scripsiâtis.  quum  singuliâ  res- 
pondereper  occupationes  plurimas  atque  maximas  mibi  non  licucrit 
anteû  ,  et  multo  etiam  minus  liceat  in  pra?sentia  ,  communcm 
saltem  schbendo  epistolam ,  eamque  uniruique  vestrûm  mitteodo  , 
rependendi  muncrc  apud  unumqucnque  defuncturum  me  puto.  Sed 
quoniam  de  re  quidem  omnes  eadem  ,  non  idem  tamcn  scribitis  ,  li- 
terarum  vestranim  argumenta  in  quasdam  vcluti  classes  distnbuam, 
adeadeinde  sigillatim  responsurus. 

Quidam  igitur  ex  vobis,  quis  meœ  sit  tjqwgrapbiœ  status,  aut 
cerlè  quo  in  statu  sint  res  mese  typographicae,  sciscitanlur,  sumraoque 
id  cognoscendi  desiderio  se  teneri  aiunt  :  alii,  quinam  ad  hune  usque 


'  Pour  les  motifa  expoiéi  à-doio»,  pi^  8M,  oetto  pièce  n'est  reprodoite  id  qu'en 
dctoQg»  ettraits  ootrinanl  ce  qut  m'a  temblc  suK«ptiblf  de  sf  Urc  mcorc  tttc  quet- 
qiw  blérét.  Ces  eitrttt»  loat  id  pliu  ampla  qoe  dan»  mon  édition  prasmère.  el  tUtoal 
ansM  pins  ronrcts,  ayant  pI«  frhn  nar  k  vnlumf  de  IBM. 


530  HENRICI  STEPHANl  EPISTOLA. 


diem  libri  ex  ea  prodierint ,  percontantur  :  alii  (et  ii  quidem  ccteri» 
curiosiores  )  non  de  prœteritis  tantùm  et  pnesentibus ,  sed  de  futoiis 
quoque  laboribus  me  intenrogant.  Comimine  autem  hoc  vestre  K- 
terœ  babent,  qu6d  multas  de  uno  pecnliariter  libro,  nimimm  de 
Graecffî  linguse  Thesauro,  interrogationes  continent. 

Quod  ad  eos  attinet  qui  sciscitantur  qnos  officina  mea  dederit  bac- 
tenus  libros ,  iis  pro  me,  meomm  libronim  Index,  quem  corn  hac 
Epistola  mitto ,  responsum  dabit.  Percontantibus  autem  de  statn 
meœ  typograpbis,  non  video  quid  potiùs  respondere  debeam ,  qaàm 
eum ,  ut  in  rébus  malis  (id  est  adversis) ,  esse  bonuin  i  contra  vero. 
ut  in  bonis  rébus  (id  est  prosperis),  esse  malum.  Sicat  enim  non 
friget  mea  typographia  hoc  tempore ,  ita  etiam  multum  abest  qoin 
ferveat  :  prœsertim  si  ejus  fervor  ex  fervore  desiderii,  quo  verè  h«- 
reditario  flagro  promovendi  rempublicam  literariam  ,  sestimandas 
sit.  Quum  enim  studio  curaque  et  diligentia  circa  res  bonis  literis 
penitiles  cseteris  satisfaciam  omnibus  ,  ipse  mibi  nequaquam  satis- 
facio  :  sed  quotidie  cum  sene  illo  Terentiano  queribundus  dico .  Me , 
quantum  operis  faciam  pœnitet.  Lente  tamen  festinando ,  scripta 
Plutarchi,  simutque  Thesaumm  Grœcae  linguse  (qui  libri  prsedpai 
sont  inter  eos  quos  nunc  sub  praelo  babeo) ,  tandem  eo  perduxi,  ot 
brevi  manum  extremam  editioni  ambonim  impositurum  me  sperem. 

Venio  ad  curiosiores  illos  qui  de  fîituris  quoque  laboribus  me  in- 
terrogant....  Strabonis opéra cacteris  historicorum  monimentis  par- 
tim  à  paire  meo,  partim  à  me  editis,  adjungere  me  statuisse  profi- 
teor...  Quoniam  nmlti  jam  poetae  ex  officina  mea  prodierunt,  de 
Athenaeo  etiam  et  Stobseo  excudendis  cogito,  qui  tam  multa  ,  tara 
degantia ,  tam  multorum  poetarum  fragmenta  babent.  Statui  certè 
et  quœcunque  apud  ullos  alios  autores  extant ,  colligenda  curare. 
Ad  Aristophanem  verô  excudendum  vel  ipse  Commentarius  grœ- 
cnsmeimpellet  fortasse,  in  quo  multa  posse  reconcinnari  ,  atque 
ita  longé  utiliorera  reddi  existimo.  Antequam  editionem  ullius  philo- 
sophi  aggrediar.  Diogenis  Laertii  de  vitis  ac  sectis  philosophorum 
libros  edere  decrevi,  in  quem  tam  multas  castigationes habeo  ut  non 
multô  plures  desiderari  debeant,  fortasse  autem  nec  inveniri  queant. 
Lucianum  etiam  à  me  editum  in  spero  ,  scriptorem  non  tam  depra- 
vatum  quidem  quàm  plerique  alii,  depravatum  tamen  :  sed  ex  cujus 


HENRICI  STEPHAM  EPISTOU- 


634 


tectione  major  quàm  vulgus  credat  percipi  possil  utilitos.  Ex  graiD- 
maticis  porro  scriplia  noslri  teinporis.  Budsei  Commentarioa  linguœ 
Grœcœ  (quorum  varii  loci  à  me  examinati  fuerunti ,  et  Erasmi  Adagio- 
rum  Cbiliadas,  cum  meis  animadversionibuâ  multo  auclioribus  ,  tra- 
dercprelo  in  animo  jam  pridem  habeo.  Quaznvis  autem  Graecos 
scriptores  priûs  recensuerim ,  fortasàc  lamen  eorum  editio  posterior 
enl  horum  trium  Lalinorum  edilione,  M.  TuUii  Ciceronis  ,  Titi  Liv)i, 
Plinii.  Quibuâ  Auluin  Gellium,  nec  non  Macrobiuin  addere  statui. 
Jam  vero  quod  ad  mea  ipsius  scripla  atlinel  ,  qucni  et  olim 
poiticitus  i«um,  De  originibus  niendonitn  librum  ,  uliquando  tandem 
et  Ipsum  in  lucem  prodire  sinam.  Poslremo,  elaborata  à  pâtre  et 
édita  opéra,  quorum  cditiones  cupio  renovare.  (  sed  cum  ea  et  locu- 
pletatione  et  recognitione  quœ  ab  oo  ipso  expectanda  ftiisset ,  ai  vi- 
tara  illi  Deus  prorogasaet)  stmt  hîEc  duo  potissimum ,  Thésaurus  lin- 
guee  Laliiiffi  ,  et  Dictionarium  Lalinograxogallicum  :  in  quo  non  vo- 
cabula  lantiim  Gra^^  Latinis  ,  sed  midta  etiani  loqueiidi  gênera 
Gitcca  Latmiâ  re^^pondenlia,  adjmigentur. 

Jam  vero  et  Bibliorum  editionem  cum  iisdem  quas  ille  excudit  an- 
notationibus,  sed  recognitis  .  renovare  conor  :  adjunclo  quoque  in- 
terpretalioni  Latinae  (quœ  et  ipsa  recognoscetur)  Hebraico  textu  : 
fortasse  autem  etea  versione  qufe  vulgo  LXX  Inlerpretum  vocatur. 
Heec  fere  sunt ,  viri  charissimi ,  quibus  proximos  typographia:  meœ  la- 
bores  destinavi... 

Nunc  veto  ut  de  mec  Tbesauro  Grsecce  linguae  aliquid  dicaxn , 
poscit  is  ordo  quem  in  recensendis  tenui  vestrarum  literarum  argu- 
mentis...  Ut  autem  à  rumoribus  quos  de  opère  illo  circunferri  scio  , 
imtium  sumam  :  sunt  qui  Thesaurum  lingwe  Grsca^  a  me  expec- 
tent .  in  quo  Grcccœ  voces  Grœciâ ,  non  autem  Latinis  exponanlur. 
Sunt  contra  qui  et  expeclcnt  cum  in  quo  Latinis,  sicut  in  superioris 
temporis  Lexicis  gnccolatmis  ,  exponantur  .  et  non  aliud  sibi  quàm 
ejusdem  generis  Lexicon,  sed  multo  locupletius  polliceantur.  Sunt 
denique  qui,  quôd  vocabula  in  meo  Tbesauro,  longé  aîio  quàm  al- 
phabetico  ordine  digesta  esse  audierint.  quisnam  is  esse  possit,  valde 
mirentur.  ac  ne  iisduntaxat,  qui  in  linguœ  Graîcœ  cognitioncvele- 
rani  sunt  (ut  ita  loquar),  non  item  tyronibus  labor  meus  utilis  hiturus 
feît .  vereantur.  En  qualem  à  me  Thesaurum  plehque  expectenl  : 


532  HENRia  STEPHANl  EPISTOLA. 


nunc  qualis  expectandus  sit,  (si  modo  dederit  Deas  ut  uno  eodem- 
que  laboris  quasi  tenore  in  ^  pergam)  superest  ut  vobis  pate&ciain. 

Frimùm  igitur  in  opère  illo  Grœca  vocabula  ubique  Latinis  reddi, 
alicubi  et  Gneds  exponi  dico  :  sed  quod  in  vulgatis  Lexicis  Gneco- 
latinis  fieri  videmus,  ut  ad  unius  Graed  vocabuli  expoaitionem,  quin- 
decim,  viginti,  atque  adeo  triginta  etiam  alicubi  vocabula  série  con- 
tinua subjungantur,  id  verô  à  me  aut  fiictum  esse,  aut  ûeri  deboiase 
nego.  Nam  etîamsi  tôt  Latinis  reddi  Gnecum  unum  posset,  (qouio 
ibi  contra  qusedam  in  magno  illo  numéro  sint  qusB  longé  divexsam 
significationem  à  vocis  Grœcœ  sigmficatione,  quœdam  etiaoa  que 
contrariam  habent)  ,  tamen  quid  hoc  aliud  esset  quam  lectorem 
obruere  indistincta  et  conlusa  significatiooum  yarietate  t . . 

Quantopere  autem  fallantur  qui  non  aliud  à  me  quàm  unum  ex 
vulgatis  illis  Lexicid,  sed  multà  locupletius  expectant,...  fieri  con- 
jectura potest...  lis  quœ  circunfenmtur  Lexicis  Grrseco -latinis  pri- 
mam  imposuit  manum  monachus  quidam,  frater  JoannesCrastanus, 
Placentinus  Carmelitanus  :  sed  quum  is  jejunis  expositiombus  (in 
quibus  vernaculo  etiam  sermone  interdum,  id  est  Italioo  utitur|  ooo- 
tentus  fuisset,  perfunctoriè  item  oonstructiones  verbonun  indicasset, 
*  nulles  autonan  locosproferens  ex  quibus  illœpariter  et  significa- 
tiones  cognosci  possenty  multipostea  certatim  multa  hinc  inde  sine 
ullo  delectu  ac  judicio  excerpta  insenierunt.  Donec  tandem  indoctis 
typographis  de  augenda  Lexicorum  mole  inter  se  certantibus .  et 
prœmia  iis  qui  id  prsestarent  proponentibus ,  quœ  jejunœ,  et  (si  ita 
loqui  licet),  macilentee  antea  erant  expositiones ,  adeo  pingues  et 
crassœ  redditœ  sunt .  ut  in  illis  passim  nihil  aliud  quàm  Boeiicam 
suem  agnoscamus.  Nam  pauca  ex  Budaeo,  aliisque  idoneis  autori- 
bus,  et  ea  quidem  parum  fideliter  descripta,  (utpote  parum  intellecta) 
multa  contra  ex  Lapo  Florentino  ,  Leonardo  Aretino ,  aliisque  ejus- 


*  C'e&t  eo  vain  que  compilateurs  isf^és  ou  corps  UTaots  prétendront  faire  un  boa 
dîctioEuiaire,  même  d'une  langue  vivante  et  usuelle,  si  ses  définitions  et  TeipoM  des 
diverses  combinaisoiu  grammaticalet  ne  sont  appuyés  de  passages  extraits  des  môUeurs 
auteurs  ;  et  Time  des  difficultés  de  ce  choix  est  d'échapper  à  l'exigence  personndie  ou 
faienvciUaiile  de  ceux  qui  voudroient  bîre  citer  avec  préférence  ,  soit  leun  propres  ov- 
vn^e»,  soil  ceux  de  leurs  amis. 


HENKICI  STEPHANl  BHSTOLA. 


S33 


dem  farins  tDterpretibus...  in  opiis  illud  txanstulerunt. . .  Vixenim 
ullum  errati  g«riub  posse  à  nobis  cogitah  aut  fingi  existimo ,  cujiis  ibi 
aliquod  exempium  non  extet...  Hinc  facium  est  ut  Homero  multa 
vocabula  adscnbantur  {  et  quidem  nonnulla  in  bellis  etiam  istis  et 
tam  pulchros  tituloâ  mentientibnsLexicis)  quse,  si  reviviscat,  non  în- 
lelleclurus,  nedum  pro  suis  agnilurus  sit.  Tulia  sunt...  Sed  audite 
obsecro  quis  aiiimo  nieo  sœpe  obverselur  inetus.  Meiuo  cerlë  ne  nii- 
serii&ti  BafÇotpo/iCtxogvppocirTâJau  et  Toces  iltaa  et  alias  quatnplurimas, 
itidem  commentitias ,  aut  quolibet  modo  mendosas  ,  quas  ego  rele- 
gavi...tanquam  per iiicuriam à  me  prœtennissas,  in  meum  etiam  il- 
liun  Thesaui-um  intruduiit.  Quod  cum  accidct ,  idem  prorsus  mihi 
quodpatri  meo,  Roberto  Stéphane...  nsuveniet...  Stut  une  assez 
curietLse  anecdote  relative  à  une  étiition  vénitienne  t/u  Tliesauma 
latinuâ  de  Robert,  f^o^ez  ci-desstu ,  pa^e  57 ,  où  ce  passage  est 
déjà  imprimé, 

....  Quô  magis  vereor  neheec,  sicut  et  illa  monslrosae  cujusdam 
formse  composita,  quorum  antea  memini ,  aliquando  in  meum  etiam 
Thesaurum  intnidantur.  Sed  magnam  illi  hac  in  re  factum  iri  inju- 
riam.  hsec  saltem  Epistola  testabitur.  Hoc  ccrt^*  affirmare  possum  , 
siomniaomnis  generis  errata  quœ  ibi  sunt ,  coUigere  velim,  sicut 
pnecedontia  collcgi,  libro  tanue  molis  quantse  meus  Thésaurus  futu- 
ms  est ,  haud  comprehcnsum  iri  ..  Nec  verù  contenti  fuenuit ,  quos 
profenint  autorum  loc'<«  modis  omnibus  depravare.  decurtarc  et 
mutilare,  duos  in  unum  confundere.  qua*  ab  iis  dicuntur  in  alimri 
onminô  usum  convertere  ,  aut  in  alium  prorsos  sensum  interprelari 
quàm  eum  quo  scripta  sunt  :  sed  eo  audacis  proruperunl .  ut  qiuc- 
dam  etiam  illis  auderent  afïîngere. 

Après  une  assez  longiie  exposition  dej  principales  et  très  groS" 
stères  Jautes  des  f^ritfues  grecs ,  non  pas  seulement  feutt et  typo- 
graphiques, mais  inces  d€  rédaction,  et  preuves  y  les  unes  d' igno- 
rance,  les  autres  <tune  négligence  tnexvusuile,  Henri  e^pliffue 
pourquoi  son  père ^  ajrant  d'abord  -voulu  corriger  de  leurs  Joutes 
les  moins  mauvais  de  ces  lexiques  si  vicieusement  amplifiés,  re^ 
connut  que  rc  seroit  une  œuvre  plus  pénible  qius  de  nettojer  les 
étables  d'Augias..,adeoxil  quotieftaliquanovaLexicieditio  protLbat. 
aucli  et  lorupletati    Semi»emc  \  diceret  )  veterem  hanc  oantitenam 


534  HENRia  STEPHANl  EPISTOLA. 

audiamt  Nunqoamne  aliqna  Lexici  editio  emendati  etiam  et  como 
sÎTe  repurgati  prodibiti  Ac  profectà  ab  bac  reporgatione  imtini 
somere  olim  ei  in  animo  fbit.  et  tanqtiam  veteres  eedes  ÎDstaonre  le 
resarcîre,  dum  novas  œdificandi  &caltas  esset  :  sed  postqaam  ifai  âb- 
gise  stabulum  esse ,  postquam  omnia  ruinam  minari  comperit.  m 
illum  incepti  pnduit  pariter  et  pœnituit.  Parata  autem  jam  baot 
materiœ  quœ  ad  novum  sedificium  requirebatnr  parte,  mors  iihidDO- 
biti  invidit,  in  qua  tamen  hoc ipsum  opos  luibi  commendavit.. . 

Superest  ut  eos  meta  liberem  qui  (utî  dixi)  quoniam  vocabola  in 
meo  Thesauro  longé  alio  quàm  alphabetico  ordine  dîgesta  ease  au* 
dierunt,  quisnam  is  esse  possit,  valde  mirantur  :  ac,  ne  iisduntaxat 
qui  in  linguse Grsecse  cognitione  velut  veterani  sunt  (ut  ita  loquar;, 
non  item  tyronibus  labor  meus  utilis  futurus  sit ,  verentur.  Sdaiit 
igitur  illi  qui  hoc  timent.  eam  contra  quœ  in  meo  Thesauro  habebir 
vocabulorum  seriem ,  tantum  commodi  vel  iis  qui  Graecam  linguaa 
discere  incipiunt,  afferre  posse,  quantum  alphabeticus  ille  ordo  affert 
incommodi.  Hoc  tamen  ingénue  fateor ,  si  initio,  quum  illa  série  uti 
CŒpi,  rem  tôt  difficultatibus  esse  implicitam,  quot  postea  sum  expei^ 
tus,  existimassero,  et  fore  ut  nullus  mihi  quicquam  ad  eas  aiudlii  af- 
ferret,  neque  ex  priscis  neque  ex  iis  qui  eos  sequuti  sunt  ad  nostra 
usque  tempora  grammaticis.  sed  futurum  ut  eas  Marte  meo  pemun* 
père  cogérer  :  quodvisonus  potiùs  quàm  illud  suscepissem.  Sed  bac 
in  re  profecto,  si  alia  in  ulla,  locum  habet  vêtus  proverbium  ,  quod 
dilTicilia  esse  prsedicat  qu£  pulchra.  Reddit  enim  séries  illa  multô 
ditiores  (ut  ita  dicam)  6rscœ  linguae  divitias,  et  quse  bactenus  locu- 
pletissima  fœcundissimaque  esse  visa  est,  facit  ut  multô  etiam  locu- 
pletior  fœcundiorque  quàm  crédita  sit.  comperiatur.  Quemadmodum 
enim  opulenta  domus  longé  opulentior  videbitur  si  in  unum  tota  su* 
pellex  comportetur  locum ,  quàm  si  dispersa  sit  :  eademque  homi- 
num  multitude,  major  multô  quum  conferti  sunt ,  quàm  quum.dis- 
persi ,  videtur  :  sic  etiam  vocabuli  unius,  tanquam  stirpis  numerosa 
propage  et  soboles  minime  dispersa  divulsaque  et  in  varios  locos  dis- 
tracta, sed  in  unum  ita  collecta ,  ut  uno  propemodum  aspectu  con- 
templari  imiversampossimus.  multô  certè  numerosior  nobis  videbi- 
tur. Quod  autem  studiosorum  linguae  Grsecse  magis  interest ,  seriem 
illam  tyronum  etiam  studiis  esse  perutilem ,  res  equidem  ipsa  cla- 


HENRICI  STEPHANI  EPISTOLA. 


6tt 


mat:  quum  pleninque  mutuas  opéras  in  sese  vicissim  velut  e9q>onen- 
dis  tradant.  qmt  ab  cadem  stirpe  ortum  habent  vocabula  .  et  inter- 
dum  per  varia  quœ  derivata  vocanlur,  tanquam  per  gradus  quosdam 
ad  cognilionem  significalionis  vocabuli  illius  unde  manaruiil .  ascon- 
damus.  Sed  tam  multa  sine  exemplis,  fruâtra  fortasse.  Vt  igitur  te 
non  diu  morans  ,  ad  illa  veniam  :  en  tibi  in  iHis  vultratis  I^xicis , 
Àûita  quidem  |  quod  est  Cano)  in  litcra  prima  tntius  alphabeti  ;  at 
verô  w-î^)  Cantus .  et  ùôbç,  Cantor  in  litera  ultima.  Quinetiam  inter 
ilhid  verbum  a«^w  et  verbale  ejus  Çfffui  interjectasunt  aliquot  vocabu- 
lorum  millia.  Prœlerea  conrïpositorum  unumquodque  seorsim  posi- 
tuin  est ,  diâperî^  et  ipsum  sua  derivata  babcns.  Duo  vero  magis 
etiam  reprchen^ione  digna  sont  bac  in  parte  :  unum  est .  quod  paa- 
sivavox  ab  activa  semper  sejungitur,  et  quidem  non  pano  inter- 
valle nonnunquam  .  multis  aliis  vocabulis  (ut  poscit  alphabeticus 
ordo) .  interjectis  :  alterum,  quod  de  uno  eodemque  verbo  in  diversis 
agatur  locis  :  niminim  non  solûm  in  ejus  preesenti,  sed  etiam  in  in- 
fmitivo,  interdum  verô  et  m  diversis  lemporibus.  nîmirum  futuro, 
pneterito.autalio  :  et  quidem  interjectis  itidem  aliquibus  vocabulis. 
Exemplum  autem  habemus  cum  in  aliis  plurimis  verbis,  tum  vero  in 
A'rprujM,  cum  eo  enim  posita  non  sunt.  sed  seoraum.  ista  omnia  , 
EUov}  É  ^Qv,  E  Xotfii,  É  Xtùt  ÈXitiVt  É)<rvj  Ë^(ùii,  necnon  Hpi^m  :  seorsum 
verèet  passiva  vox  Ai^copii.  sejuncta  babens  et  participia  Aîpcdcl; 
atque  Hfn^fiivo;.  Tantum  abest  ut  verbalia  suo  verbo  adjunrta  sint — 
//  donne  ensuite  (/iie/tfues  exemples  df  la  manière  dont  les  com- 
.  posés  et  les  dériifés  sont  groupés  tlans  son  Thésaurus»  puis  il  ter^ 

mine  ainsi  cette  première  et  principale  partie  de  sa  lettre si 

quid  vel  à  vobis,  viri  doctissimi,  vel  ab  aliis  reprehensione  dignum 
in  bac  série  inveniatur  .  veniam  me  tribus  nominibus  consequutu- 
nimspero  :  primum.  quod  banc  \'iam  primua  omnium  ingrediar.  ei 
in  ea  (quum  alioqui  csca  sit.  et  latebrosa,  ve^^que  flexunsa,  et  an- 
factibus  plena,  ac  nonpauds  erroribusimplicital  mihiipsitamen  dnx 
esâecogar.  Sed  unde  tibi  tantum  audaciœ.  ut  vd  de  tentanda  bujus- 
modi  via  cogitarisî  Imà  verô  non  audaciœ  id,  sed  credulitati  poliùs 
tribuendum  est .  Magnam  enim  spem  ostentabant  de  bac  via  mecum 
indaganda  veteres  grammatici  :  veriim  eam  spem  prorsus  esse  va- 
nam.magno  malo  meo  comperi.  Deinde  veniam  ideo  mihi  polliccor, 


■m  HENRICI  STEPHANl  EPISTOLA. 

quôd  siinul  etin  vocabulis  hac  série  ooUocandis,  et  in  âignî6caboGi- 
bus  certo  etiam  quodam  ordine  disponendb  laborandam  Ibefit.  Xer 
enim  ignoratis  quanta  eanim  in  vulgatis  Lexicis  |  ut  &laBs  et  eon- 
mentitias  omittam)  perturbatio  sit  atque  coniîisio  :  utpotem  qoibe 
aat  omnium  rarissimœ,  aut  etiam  metaphoricse  significationi  prime 
detur  pleruroque  locus.  Postremo  quàd  ad  typographicam  depsr- 
dram  (ut  alibi  quoque loquutos  sum)  heec  scribere  (id est  scriptianea 
meam  typographîcarum  operarum  penso  obnoxiazn  baberei  cogv; 
et  quod  ab  infinitis  curis  et  occupationibus  quas  secom  ars  ista  trahit, 
temporia  superest,  ne  id  qmdem  universom  huic  operi  poagm 
impendere ,  sed  ejus  partem  in  lectionero  typc^raphicazn  eonm 
quos  intérim  excudo  autorum  (  ex  quibos  nunc  est  Platarcbis} 
necesse  habeam  conferre.  Hsec.  inqnam,  suntpropter  qiue  fbtonui 
spero  ut  mibi  et  à  vobis  et  ab  aliis  venia  detur,  et  quidem  non  eo- 
rum  duntaxat  quse  in  iUa  série,  sed  et  eorum  quse  in  ulhi  ejus  ope» 
parte  peccaverim.  Absit  enim  ut  sibi  quisquam  persuadeat.  ita  mt 
aliorum  errata  proferre,  quasi  ipse  sim  avofid^roc,  et  honunem  me 
esse  non  meminerim,  id  est,  eum  cujus  sit  labi  errare,  nesdre,  et- 
cipi.  Im6  verô  me  et  colloco  in  hoc  numéro,  et  jam  nunc,  in  meo 
opère  esse  in  quibus  lapsum  me  existimem,  ingénue  fateor.  Sec  in- 
ter  eos  qui  aliquando,  et  eos  qui  identidem  ac  subinde  errant,  discri- 
men  statuendum  esse  dico.  Quinetiam  minime  dubium  est  quin  varii 
sint  erratorum  in  hoc  etiam  génère  velut  gradus  :  et  ut  qugedam  ve- 
niam  merentur,  ita  quœdam  ûagris  potiùs  quàm  venia  digna  censeri 
debeant.  Illa  porro  tôt  tamque  fœda  Lexicorum  errata  lectorem  ce- 
lare,  prseterquam  quod  rehgio  mihi  iiiisset,  utpote  qui  silentio  meo 
falsam  multorum  de  iltis  opinionem  aucturus  eram  fortasse  :  tum 
vero,  ne  et  ipse  Lexicorum  consarcinator  existîmarer,  ea  pate&cere 
necesse  habuisse  videor.  Quomodo  enim  quidinter  meumet  illonun 
opus  discriminis  sit,  et  cur  velut  à  fundamentis  construendum  mihi 
iuerit  Thesauri  mei  eedificium,  ostendere  potuissem,  nisi  quaiis  esset 
eorum  structura  ostendissem  7  Ut  porro  eos  in  cseteris  imitatus  non 
sum.  ita  nec  in  praetereundis  silentio  eorum  unde  aliquid  mutuatus 
sumnominibus.  Non  enim  nomina  veterum  duntaxat  scriptonim  et 
Greecee  lingus  autorum  adscribo.  ex  quibus  exempla  loquutionum 
(utvulgus  vocat)  à  mèpetuntur  :  sed  et  interpretum,  aut  exposito- 


HEiNHlCI  STEPHANI  EPISTULA. 


587 


mm,  aliorumvequieunqae  aliquidadexpobitionc^m  alicujns  vocabuli 
pertinens  scripserini,  siquid  ex  iis  in  opua  meum  transferam. 

Altéra  aulem  Epistolœ  mex  [larte  l  aut  certè  altéra  mca  Epistola, 
8i(|uisvestrum  lanta  unius  longitudine  oH'ehdatur)  quetii  à  iiiunsihufi 
aliquot  concepi  mœrorcm  de  misera  veterum  Bcriptoruin  Borte  at^ 
conditione  in  quorundam  T\T>ographonim  prcla  incidentiuni.  vobis 
exponero,  veJ  potiiis  vdut  in  sinum  vestnira  eflundere  siaïui.  Qua 
quidem  ex  re  non  niiniis  ad  vos  quùm  ad  me  commodi  redilurum 
esse  spero.  Siniul  enini  et  me  aliqua  doloriâ  mci  porte  exoneravero 
(qui  alioqui  inclusus  slrangulat.  ut  aiebal  Naso|  et  vos  cauliores.  m 
fallor.  reddidero.  K^o  igitur  olira  quidem  velerum  sonploruin  sorlem 
eo  nomine  deplorabam  quôd  in  illotas(at  proverbiali  utar  verbo) 
mamia  multorum  vel  inter-pretum  vel  exposltorum  inriderenl.  qui  sua 
somnia  illiïii  deliriaque  allingerent  :  ut  nmic  eorum  qui  m  quorundam 
T^T^o^ruphonim  prcla  iucidunt.  non  uiinùs,  sed  potiùs  magis  deplo- 
randani  esse  dico.  Quorum  verôï  nimirum  qm  quum  sinl  onminô 
literarum  rudes,  aut  cerlô  illis  vix  tincti,  ((ugecunquc   li  quos  pro 
doclis  vel  ipsi  habent,  vel  ab  aliishal>eri  vident,  in  castigando  quo- 
piara  scriptore  ausi  fuerint  Iquid  auteni  non  audent  nonnullit  )  ea, 
tanquam  oracula,  in  ipsa  ejus  scripta  infenmt.  Hincenim  factum  est 
ut  quum  anlea  veterum  libri  iis  tanlùni  mcndis  inquinati  e&se  sole- 
rent  qus  ex  antiquis  exemplaribus  manarant,  aui  certè  typogmphi- 
cis,  id  est  iisquse  typographies  conunittunt  opérée,  (cujus  genefis 
mendis  et  prope  infinitis  et  monstrosis  plerisque  refertœ  erant  Hero- 
doti  pariter  et   Thncydidis  interpretationum  editiones  :  i|uorum 
exemplaetiam  qua^am  in  calcc  Latini  mci  Hcrodoti  habes)  nunc  ad 
illa  duo  mala  pejus  illis  bonum  accédât.  Quid  istud  verbi  est  (  hoc  ego 
nomine  toco  castigationes  quonmdam ,  quœ  ejusmodi  sunt  ut  multô 
mendis  illis  et  penculosiores  et  pemiciosioresjudicari  debeant.  Cas- 
tigationes. inquam.  qiup  quum  ex  aola  conjectura  proficiscantur 
[qua  nihil  Tallacias  esse  scimus)  extrusis  tamen  iia  qus  veterum  codi- . 
cum  aatoritate  nitimlur  (qualescunque  ii  sinl) ,  in  earum  locum  quo 
jure  quaque  injuria  inlruduntur.  Ac  fuii  quidem  lempus  quum  in 
minus  cele))res  dunlaxat  schptores  bœc  audacia  grassarelur  :  aed 
tandem  ne  a  primœ  quidem  notte  scriptoribus  manus  temperavit. 
Erce  enim  Titum  Livium  ante  aliquot  annos  multa  hujusmodi  casti- 

68 


538  HENRICl  STEPHANl  EPISTOLA. 

gationum  vulnera  (proh  facinuâ  !)  passum  :  ecce  M.  TuUîmn  Qcero- 
nem  ante  aliquot  menses  non  paacîoribus  fœdatum.  (De  Plinio  ti- 
ceo,  quem  sat  norunt  omnes  omnibus  omnium  conjecttuis ,  tanqou 
communem  scopum ,  miserë  fuisse  expositum).  Tandem  verô  et  in 
Grscos  ita  seeviii  cœptum  est,  et  quidem  in  nonnullos  etiam  qaib» 
olim  vel  ipsi  hostes  pepercerant,  et  qùos  prœ  ceeteris  ipsa  venenti 
erat  Antiquitas.  Horum  in  numéro  est  Euripides .  in  quem  ego 
nuper  nescio  quid  annotationum  scribens ,  quum  multis  castigatio- 
nibus  vulneratum ,  multis  conjecturls  sauciatum  eum  fuisse  apertè 
ostenderim .  totum  illum  locum  hue  proferendum  censeo ,  et  qui- 
dem altiùs  repetitum.  Ista  sunt  igitur  quœ  hue  pertinentia  A» 
scripsi. 

Addam  nunc  quidnam  »  prœter  illa  quœ  dixi ,  ad  edendas  haaee 
araiotationes  me  impulerit.  Inddi  aliquando  in  quosdam  locos  Eaii- 
pideœ  editionis  quae  prodiit  ex  Hervagii  ofiîcina  anno  h.  d.  xxxm. 
in  quibus  mirabar  tam  fideliter  retineri  potuisse  ononia  menda ,  et 
quidem  etiam  levissima,  quse  in  Aldina  erant,  Quod  ego  nimia  qua- 
dam  religione  potiùs  quàm  ignorantia  &ctum  esse  interpretabar: 
donec  quosdam  locos  offendi  qui  secus  me  id  interpretari  debmsse 
apertè  ostenderunt.  Ex  iis  autem  fuit  iste. . . . 

Heec  sunt,  viri  charissimi ,  quee  ibi  totidem  verbis  à  me  scripta 
extant.  Atenim  quinam  huic  malo  viam  patefecerunt ,  nisi  illiterati 
quidam  T3^ographi,  qui  quum  vix  aliud  in  bbris  quàm  paginam  al- 
bam  à  nigranorint  discernere,  omnibus  omnium  nugis  (ne  quid  acer- 
bius  dicam),  dummodo  novœ  sint,  prela  sua  suamque  industriaoi 
ofTerunt. 

Accedit  autem  recens  hoc  mali  genus  ad  aliud  quoddam  jam  inve- 
teratum  :  quod  tamen  quum  in  dies  ingravescere  videamus ,  quid 
aliud  à  duobus  hisce  malis  (quae  meritô  duas  lues  ac  pestes  vocarp 
possumus)  expectandimi  nobis  quàm  veterum  scriptorum  miseranda 
deformitast  Inveteratura  autem  appello  malum  ,  quod  statim  post 
primas  scriptorum  Latinonim  prsesertim  typographicas  editiones,  id 
est  quœ  à  primis  prodierant  Typographis,  grassari  in  eos  cœpit. 
Quum  enim  quotidie  vetera  eorum  exemplaria  è  tenebris  émergè- 
rent, quidam  cum  his  excusa  conferebant .  qui  quascunque  div^^sas 
lectiones  invenerant ,  totidem  castigationes  esse  credentes .  mox  cui- 


HENRICI  STEHHANI  EPISTOU- 


539 


piam  Typographu  tmdebant,  à  quo  paucis  post  diebus  aut  mensibus 
nova  prodibat  editio.  veteruin  exeniplarium  ope  longé  catieris  casli- 
gatior.  ut  quidem  tiluluspollicebaliu',  vel  poûiisinentiebatur.  Quota 
quttMjueenim  ex  iis,  si  verc  loquendum  luisscl ,  non  poUùs  cœteris 
depravatior  dici  debuissett  Atqui  lectiones  illae  diverses  ex  veleribus 
libris  sumpta?  erant .  Fateor  :  sed  heus  tu ,  unde  ni^i  ex  vetiistis  itidem 
libhs  sumptiE  erant  illse  quas  nunc  indicla  causa  expellisî  Insigne 
autem  hujos  tcmeritatis  exeinplum  in  Ovidii  pocmatis  habemuâ.  quœ 
pDst  Aldinara  cditioncin  prgdicrtmt.  Quum  enim  pa&im  in  Biblio- 
thecis  vetcra  poematiun  illius  exemplaria  exlarent,  nominatim  verà 
inquibusdamPahsiensibus,  pnesertimque in  ea  quam  abbatia  S .  Vic- 
ions babet,  mulli  certatim  exemplaria  illa  interseconferebant,  cer- 
tatim  divensais  lectioucâ  annutabant  ,  certatim  in  locum  ^Vldinarum 
subâtiluebant.  ccrtatïni,  ut  nova  editio  his  iiisigiiita  prodirct,  ope- 
ram  dabant.  Hoc  vero  quid  aliud  erat  quàm  certatim  ad  fœdanda 
tani  palchra  poemala  conlendere?  quum  paucissima  exiare  horum 
pueiualum  exemplaria  cum  ils  quibus  Aldus  usus  est  comparanda . 
ejus  editio  cum  iis  quseab  illa  descivemnt  coData  aperlè  indicet! 
Quod  certô  vel  illa  qua  Tibuili  mortem  deHet  Elegia,  luculent^  tea- 
tari  potest . . . 

Scd  pntter  iiJa  umnia  qutc  ignorantia  Typographorum  ac  Typo- 
grapbarum  (hoc  eniui  ad  cumulandam  hujuâ  artiâ  ignominiam  re&ta- 
l>at  ut  ettam  mulierculte  eam  proliterentur  )  jam  invexit  mala.  quib 
non  in  dies  nova  expectanda  putelï 

Venimenimvero  ad  eorum  ignorantiaiu  plcnmique  accedit  avah- 
tia  [malum  in  arte  t>i)ogrophica  magisquam  in  aliaulla  formidaii- 
dum) ,  et  quidem  cui  illam  ipsam  cujus  eo3  pudere  deberet  ignoran- 
tiam  praetexunt.  Dum  enim  ignorare  se  dicunt  quid  utilitatiâ  editioni 
suœ  aiferre  possil  impensa  in  hoc  vel  illud  opéra  ,  quis  ex  recogni- 
tione  aut  ex  variorum  exemplarium  collatione  ad  literanmi  atudiosos 
rediturus  sit  fruotuâ.  lubenter  sumptibus  parcunt,  et  suam  intérim 
editionem  iis  quœ  requirit  adminiculis  fraudant  :  illud  in  oresemper 
halienies,  Non  minoris  propterea  vreniet.  Sed  quid  de  vetcrum  exem- 
plarium inler  se  collatione  loquor?  Ïm6  in  debgendo  etiani  l^'pogra- 
phicx)  exemplari  quod  in  sua  editione  setjuantur,  nummis  belli  quidam 
Ty[x^raphi  parcunl .  ideoque  quod  pnmum  in  illorum  inanus  incidit, 


âio 


UENRia  STEPUAN]  BPISTOLA. 


si  est  Aidîno  aut  alio  quopiaiu  vUius,  co contenti  sunt.  Fateortamt 
esse  alitjuus  qui  ne  hue  quidum  noriitt ,  quid  ab  AJdo  ,  qaid  obt^ 
peterc  debeant.  Quod  ne  valde  mirer,  facil  quidam,  qui  dum  in  qnu- 
dam  opère  meo  ingeniosus  esse  voluil,  nimirum  in  mea  XcHO|ihonl« 
editione,  osiendit  se  cum  olia  multa  inultis  etiain  pueris  nola.  igD»- 
rare,  tuin  verô  Xenophontem  ex  Veneta  Aldi  oflllcina,  et  ex  FIow»-' 
tina  ha*redura  Philippi  Juntœ  prodiisse.  Sed  quid  tum?  (dioet  qnis- 
piam  I  quid  hujus  rei  i^oralio  afferre  danini  potuitt  Imo  verô  illiœ 
igiiorationis  dal  illi  pcerias  Xeiiophonin.illa.  *qusc  ad  meam  eŒcH 
est  (licel  id  dissimuletur}  editione.  Nam  quuni  ego  in  mea  nonsolàm 
multos  lettres  codices ,  sed  etiam  omnes  undique  conquisitos  odi- 
tiones  typngraphiras  ,  Aldinam  .  Florentinain,  Germanicas  aliqool: 
in  quihusdam  verù  lihellis  et  Parisinam,  necnon  CompluteosËin. 
({uanilam  item  qutv  ex  ofBcina  Anshelmiana  prodiit  in  consilitun 
udhibuii^scin,  bonus  ille  vir,  qui  quuin  Gcrmanicas  taiitiun  viderit. 
weteramm  nomen  ne  fando  quidcin  audierit,  omnes  tonien  sse  vïdisse 
putat  I  quod  perinde  est  ac  siquis  vi&is  tribus  aut  quatuor  Germaais 
oppidulis,  omnes  se  Germania^  urbes  peragrasse  jactarel)  tyramii- 
tani  quandani  in  meum  X^nophoTilem  cposuram  agit ,   dum  iUiïu 
textum  multis  lectionihiis  alioqui  commodissimis  spoliât,  quoniam 
in  hullis  rodicibus  extanl  ,  ut  ille  inquit.  Siccine  (queesot  hujus  re 
ignoratio  m  Xenophuiitis  iimnerenlis  caput  rcdundai'e  debuit  !  Ut 
omittam  alia  ruinera  quo?  ignorantia  et  inscitia  lUi  ibidem  inÛixit- 
Atqui  facile  peiliterasœnsuli  de  singulis  potuissem ,  ne  indicia  cana 
damnarentur  lecliones  illa?  :  pnesertini  verô  interrogari  annon  sote 
Gcrnianicac  editiones  ante  uieuni  prodiissent,  et  qui  eas  \ndisset,  vi- 
sas sibi  esse  omnes,  jaclarc  possct.  Ego  cert6  tune  Xeuophontis  ma 
causam  agi,  aut  etiam  (ut  itu  dicain)  de  Xeiiophontis  mei  capite  i^ 
inleiliçens,   non  tantiim  lul)entissimè   rescripsissem  quœ  editioo» 
coriiprebendereritur  voce  Omnes,  sed  noncredcnti  iospiciendi  eUam 
copiarn  fecissein  ,  misais  rjui  eas  ail  illuiii  perferrent ,  antequam  m 
nobiJem  iJUiin  SLTiplorcm  tdiquid  sccus  slaLueretur  :  possus  eat  autem 


*  LV'ditîon  dont  fte  plaint  ter  lleuri  Cstifriuo  lïi'  (Hml  iirt  qw  trltr  do  Vtiuip ,  4fmi 

Thoitmm  f'tiariHum,  TSH'J,  iii-lul.,  Huniin- liai    J.   |j'iinrUtiii5. 


lIENniCI  STEPHANI  EPISTOU. 


544 


in  eadeni  illa  editione  ad  lueom  eilicta  quœdani  etiam  lurva  vulnera , 

uti  dixi  :  tantum  abest  ut  m  quic  niiis  sanmida  reliqucram  (hoc 
eniin  ingénue  fatcor),  medicina  lueril  adhibita. 

Hanc  etiam  querimoniam .  vin  chanssimi ,  lubenter  tanquam  iu 
sinuni  vestrum  elfudi  :  qa6d  Xenophontem .  oiim  amorem  deïicias- 
que  Musaram  supra  quos\is  alios  existimatum,  à  vobis  ilîdem  unicè 
amari,  et  vestrasesse  deiiciasiiUflligam,  Fnteor  intérim,  rne  ad  ha'c 
âpectacula  quiddam  humanilus  pati,  quum  nimiiiim  editiones  quee 
ad  meas  seu  ex  meia  eflictœ  sunt.  lam  misère  depravalas  conspicor. 
(Idem  enim  et  meœ  Piiidari  editioni  contigit  :  et  in  idejn  discriminis 
Herodoleaiïi  qucHjue  et  Thucydideam  veiiire  scio.  )  Nec  laueu  prop- 
terea  quicquam  de  solila  diligentia  remitto,  aed  quo  pede  ca-pi  pcrgo, 
m  vestram  alioruinquc  vestri  siuiiliuin,  in  omnium  denique  literalo- 
nun  ,  atque  adeo  in  ipsarum  literarum  gratiam.  Vires  autcm  aiiimo 
pares  vos  ut  mihi  à  Deo  Opt.  Max.  prccemini,  etiam  atque  etiam 
precor.  Valete.  Mitto  cum  hac  Epistola  poema nuper  à  mcscripimn, 
in  quo  habelur  Artis  Tyî)ographica?  Querimonia....  Valete  iterum. 
Ex  Typographeio  meo,  seu  Typograpkica  mea  ofBcina.  Ânuo  h.  d. 
Lxix,  cal.  Martiiâ. 

HENRICUS  STEPHANUS 

JOACUIMO    CAMERAAtO    8.    P.     D. 


Quanvis  Epistolœ  quam  ad  quosdam  amicos  scripsi,  partem  tibi 
vendices,  amicissime  Joachiine,  vel  mastiniaiii,  te  tamen  et  pecu- 
liari  dignari  si  non  Epistola,  Epistolio  certè,  ofiîcii  esse  nici  exisli- 
mavi.  Pnvsertîm  quum  tuo  mihi  putrocinio  opus  esse  intelUgereu 
(boc  enim  preecepi,  atque  onimo  mccum  ante  percgi) ,  adversus  cos 
quibus  niulta  quaî  in  ea  scripsi ,  odiosa  fore  scio  :  eo  quidem  certi*^ 
pacio  quo  verilalem  odium  parère,  dixit  olim  Terentius  Quid  enint 
attinebat  (inquient)  quonindam  Typographorum  ignorantiam  dete- 
gereac  traduceret  Quid  attinebat  tani  iiionstrosos  vulgarium  I^xi- 
coruui  errores  tanquam  in  theatrum  producere?  Verùm  quid  boc 
fuerit  aliud  quùm  dicere  :  Quid  attirtebat  literarum  sludiosiw,  unde 
sibi  cavere  debeant  admonere.  et  immincns  illit»  periculum  ostendere! 
I  ut  alias  omittam  ratioties  h  nie  in  altéra  Epistola  c-oiiuiipinorataâ  . 


&«i 


HENRia  STEPHANl  EPISTOLA. 


quee  ad  eos  Lexicorum  errores  patefaciendoa  impulerunt  :  ut  eti&in 
oraittam ,  miseram  Typoj,'ruphia'  î»taluni ,  ab  eo  qui  Typograpbub 
non  easet .  vix  potuisse  cognoâci,  nedum  descnbi  )  î  &ed  quid  e^ 
hsEC  tibi,  quem  mihi  nmltô  qxxkm  mo  ipsum  meliùs  posse  palrocî 
scio  1  Quod  ul  facias,  eliam  atque  vimm  te  rogo.  Attexui  autem 
Epistoice  Catalogum  queiidam,  quem  alteri  attexere  oblitus  eram 
At  librorum  meorum  Indicein  cuin  illa  accipies  :  ad  quezn  pertinent 
isti  quos  tibi  privation  initta  lambi. 


Est  nundinatrix  turbu  passim  plurima  , 
Quffi  niriosa  curiosè  me  rogal , 
Ki'quJd  novi  dus  nundinis  his  proxiiiiis 
Si  (lico  :  Nil  do,  poUîcnri  me  volnnl 
Ad  auiidimis  qusi  (^roAimiâ  ïïuuI  pruximiu. 
Si  polliceri  nolo,  tuuc  ex|K>stulanl 
Kruncrordienses  nuiidinas  quàd  nogUgum  , 
Obstrictus  tilts  sciliaH  UinquHDi  foreni. 
latos  rclinquo  .  litms  mox  ohnior 
Italts  ab  oris  ,  Giillicis,  cl  Anglicis, 
Ijermanicirique.  qua;  nuvi  quid  moiiar. 
Atîgressus  nul  ipiid  situ  ,  quid  aggredi  punstn 
Fulurus  ordo  quîs  iu])oruiu  :iil  rogant. 
El  pluru  rehuj^  scire  de  meis  avenl, 
O'iàin  scir<? ,  valps  ipsemcl  ni  sim  ,  queaiu. 
HalK'nt  sLil  islud  iiroprlum  (itîrnianicœ  , 
Suas  gubindp  nunditui^  qtiiVJ  aiieganl . 
Et  esse  cred\ml  tii?bilort'tii  nundinis. 

Harum  quiâ  usus  litoraruin  ctf>t  omnium" 
NL'inpe,  admovere  diim  mihi  ralcar  voiunl , 
Frjpno  niarentur  ut  rolracto  dk-  v(.'lul. 
Nain  R'riplitandis  quod  vicissim  litcris 
Irapcndo  qiianvis  illibenter  Icmporiâ, 
Hoc  illa  possoûl  opéra  niaUirurier, 
l'roperare  quar  suadenl,  adhortanliir,  pelunt. 

Iluic  ut  medcrer  non  Icvj  UiudcMn  uvdlo, 
Quioquid  vel  ant«  mimlmiâ  illiâ  dedi. 
Brevi  aut  daturus  sum,  favcnte  numine  , 
Id  omne  charlis  coinprehendi  paurulis, 
Qua;  8int  amiro  missa  niilli  epistulu  , 
Et  missa  amicis  sint  epjslola  oninibuîi. 


HENRICI  STEPHAN!  EPISTOLA. 


5i3 


Fidelîâque  parietes  multos  simul 

Unâ  ut  dealbem ,  non  duos  tantummodo. 

Sed  numerus  honim  quse  do ,  qus  brovi  dabo , 
Exiguus  esse  cui  videbitur,  sciai  ■ 

Prostare  merces  plurimas  in  nundinis, 
Numerare  quas  non ,  ponderare  sed  soient. 

Après  ces  vers,  viennent  trois  dernières  pages  contenant  une  no- 
menclature d'écrivains  grecs  annoncés  par  l'intitulé  suivant  :  «  Cata- 
logus  Autorum  Grtecorum.  ex  quorum  scriptisvocabula  et  loquendi 
gênera,  eorum  item  ex  quibus  expositio  vocabulorum  aut  loquendi 
generumpetitaestinThesauroGreecselinguse.  -  Ensuite  le  Catalogue 
de  ses  livres  [Index] ,  mentionné  dans  la  lettre  à  J.  Camerarius. 


Regarde  bien ,  L 
giens  de  Paris  ne  te 
sus-Christ  de  Uiy  qi 
sinon  pour  le  seul  ^ 
qui  disent.  Apport 
ce  qu'on  vouldroit 
nouuelle  espérance  dvng 
de  quelle  doctrine  estons 
Chrestiensaafeu. 


PV 

frn&tïïîestc 


rnmïïfestomerit  les  Theoîo- 
b  destourner  les  brebis  de  !^ 
!  et  ne  contmrier  a  TEnâJi^lp 
iBnsUPs  dont  parle  Salomon, 
p  autrement  croyroyent  tout 
coustuiné  se  perdoit,  et  que 
autre  leur  veint  d'ailleurs .  Txi  voira-s  ansd 
armez,  ils  liurent  iournellement  les  fidèles 


Cette  pièce  est  exactement  copiée  sur  l'imprimé  de  1552,  seule  édition 
qui  en  ait  été  faite.  On  a  vu  qu'elle  sert  d'introduction  au  voluwie  intitulé  : 
«  Les  Censures  des  Théologiens  de  Paris,  par  lesquelles  ils  auoyent  faulse- 
ment  condamne  les  Bibles  imprimées  par  Robert  Estienne.  Traduictes  du  La- 
tin en  François.  "  —  L'Olivier  de  Robert  Estienne.  m.  n.  lu.  Et  à  la  fin  : 
Le  XIII  de  Ivillet  m.  d.  lu.  In-8de156  feuillets,  dont  cette  Introduction  oc- 
cupe les  vingt-six  premiers. 


\ 


ROBERT  ESTIENNE 


K  I  \  I  HrrEURS  Qlfl  CERCIIENT  EN  VERITE  I.E  SAUUKIR  IE.Srs^:HRIS'l 


Jvsquos  a  ri  \i*  n'ay  |ioinl  ignore  comhien  odieux  a  esïe  a  l»eau- 
coup  de  bons  |>er:*oniiages  mon  depurleincnl  du  pais  de  France  ; 
mesunes  auanl  que  partir,  il  meaX  bien  ^uuciit  veuu  en  pensée  que 
mon  faict  seroit  par  tout  do  plusieurs  condamne  :  non  seulement  pour 
auoir  délaisse  mon  pais,  el  m'oslre  retire  autreparl.  mais  aassi  pour 
m'estre  retire  ailleurs  au  dommage  du  bien  public,  rt  poui'  u  aunir 
recogncu  la  grande  libéralité  dont  le  Roy  auoit  vse  cnuers  moy .  Car 
ce  m'estoit  chose  fort  hanoral)le,  que  le  Roy  niayant  bien  daigne 
constituer  6on  Imprimeur,  m'a  tuuâiours  tenu  en  sa  proti*ction  alen- 
contre  de  tous  mes  enuieux  et  maluueillans,  el  n'a  cetiàe  de  me  se- 
courir l)enignenient  et  en  toutes  sortes.  Or  d'autant  que  par  plusieurs 
anneea  ie  ra'csloye  bien  et  \tilement  employé  aux  bonnes  lettres. 
ce  n'a  point  este  chose  décente  de  rompre  temcraire-inent  ce  cours, 
et  sans  bien  grande  nécessite.  A  la  tin  est  adueau  ce  que  ie  crain- 
doye  :  on  a  semc  diuers  prupos  de  moy  :  a  grand  peine  s'en  trouuoit- 
il  de  dix  I  vng  (|ui  ne  feist  vng  lugemciit  de  moy  bien  odieux.  Ce- 
|)endanl  toutes  fois  ie  n'ay  sonne  mot  :  pource  que  i'aimoye  mieulx 
estre  chargé  de  faulse  infamie  pour  vng  tomp»,  que  d'esmouuoir 
troubles  en  défendant  par  trop  soigneuse  aiTection  mon  innocence. 
Et  encores  a  présent  ie  n'eusse  pomt  este  imluict  a  escrire,  si  tant 
seulement  l'eusse  eu  a  faire  uuee  les  mcschans,  lesquels  m'ayans 
furieusement  persécute  en  présence,  me  deschirent  maintenant  en 
mon  alisence  [>ur  culotnmes  insup|>ortablcs  ;  mais  il  nie  fuult  auoir 
esgard  aux  bons  et  fulelês  |)crsoiiiia^es,  ausqueld  ie  {tardotme  aisee- 
ment  d'auoir  si  sinistrement  iugt>  de  moy.  pourui'u  «lue  mnintenant 
$\s, recoyueul  ma  msie sau-ifaction  paisiblHiiient.  v\  »iuis  'atid'. 


m 


n'eusse  iamaïs  impetre .  si  ie  n'eusse  fnict  appnroir  qu'il  plaiâoit 

îiinsi  a  messieurs  no»  mai&tres.  Eulx  lautesfois  ayans  roccasioii . 
me  deniandoyent  pour  me  faire  exécuter  a  Miort  :  criaiis  sans  fin  et 
sans  mesure  a  leur  façon  accoustumec.  que  i'auoye  corrompu  la  Bi- 
ble. C'esloit  faict  de  moy,  si  le  Seigneur  ne  ro'euslaide ,  pour  raons- 
trer  de  bonne  heure  que  i'  auoye  ce  faict  par  leur  authonte.  le  me 
lay  de  ce  qu'ils  auoyent  ia  tente  l'an  m.d.xxh  :  quand  le  Nouueau 
Testament  fut  imprime  en  petite  forme  par  mon  beau  père  Simon  de 
Colines,  qui  le  rendit  bien  net  et  correct .  et  en  belle  lettre  :  (c'estoil 
alors  vne  chose  bien  nouuelle  veu  la  malignité  de  c-e  temps  la .  que 
dctrouuer  desliuresde  la  Saircte  Ëscripture  corrects)  et  d'autant 
que  i'auoye  la  charge  dp  l'Imprimerie,  quelles  tragédies  esmeureiit 
ils  contre  moy?  ilacrioyent  deslors  ijn'il  me  falloil  enuoyer  au  feu, 
pourceque  i"  imprimoyedes  liures  si  corrompus;  car  ils  appeloyen! 
corruption ,  tout  ce  qui  estoit  purifie  de  ceste  bourbe  commune .  à 
laquelle  ils  cstoyent  accoustumez.  Et  lors  ie  rendi  tel  compte  de  mon 
faict  comme  il  appartenoit.Or  combien  qu'en  leurs  le<;ons  publiques 
ils  reprinssent  magistralement  et  aigrement  le  ieune  homme  duquel 
toile  correction  estoit  procedee,  toutesfois  e^ians  eulx  mesmes  bons 
tesrnciings  de  leur  propre  ignorance,  ne  l'osèrent  iamais  assaillir  ou- 
uertement,  encorcs  qu'il  fust  moinsscauont,  et  moins  craintif:  mai» 
auoyent  plus  de  paour  de  luy  ,  qu'ils  ne  lui  en  eussent  sceu  (iairc 
pai'ce  que  Dieu  les  auoit  effrayez.  En  ce  temps  la  lie  puis  dire  ceci  a 
la  vérité)  comme  ie  leur  ilemandoye  en  quel  endroit  du  Nouueau 
j  Testament  estoit  escripl  quelque  chose  :  estans  effrontez  cumme  pu- 

tains, me  rcspondoyent  qu'ils  l'aiioyent  leu  en  S.  Hierosme.  ou  es 
Décrets:  mais  qu'ils  ne  scauoyent  que  cestoit  du  Nouueau  Tcsta^^ 
meut;  ne  scachans  point  qu'on  auoit  accoustome  de  l'imprimer  apl^H 
le  vieil.  Ce  sera  chose  quasi  prodigieuse  de  ce  que  ie  vay  dire,  w 
toutesfois  il  n'y  a  rien  plus  vray ,  ei  est  tout  prouve  ,  qu'il  n'y  a  pa» 
long  temps  qu'vng  de  hmr  Collège  disoit  iouniellement...  le  soi» 
esbahi  de  ce  que  ces  ieunes  gens  noits  alleguejit  le  Nouueau  Testa- 
ment :  per  diem  i'avoyc  plus  de  cinquante  ans  que  ie  ne  scauoye  que 
c'estoit  du  Nouueau  Testajuenl.  Quel  aueuglement  t  Mais  quelle  im- 
pudence désespérée  !  Apres  aupîr  reprime  leurs  fureurs,  ou  pour  k 
moins  appaise  si  grande  rage,  d'autant  que  i'auoye  promin  que  ie  m 


BOBEBT  HSTIKNNF  AUX  LECTEimS,  etc. 


«10 


feroye  plus  rien  qu'auec  leur  bonne  grâce  '  Sept  ans  pAâsez ,  l'an 
M.D.XL,  i'imprimny  de  rechef  la  Bible,  en  laquclieie  reslituay  1>eau- 
coup  de  paâ:>af(es  sur  l'original  d'vne  copie  anciennp.  notant  en 
la  marge  la  vraye  lecture  c^nuetiant  auec  les  liurtis  des  Hebrieux  , 
adioustant  au8si  le  nom  du  liure  escript  a  la  main.  Et  lors  derechef 
furnit  allumées  nauuelles  flammes  :  car  ces  prudliommes  de  censeur» 
se  desgor^erent  a  oultrance  contre  tout  le  liure  ,  aur|uel  ils  ne  trou- 
uoyent  la  moindre  chtKje  qui  ftist  a  reprendre,  ne  qu'ils  peussenleulx 
mesmesrcdar^er,  sinon  aux  Sommaires,  qu'ils  appellent,  disnna 
en  leurs  censures  qu'ils  sentoyent  leur  hérésie.  le  poursuy  neanl- 
moins,  et  metz  en  auanl  autant  ijuil  m'estoil  permis  par  eulx  ,  ce 
que  le  Seigneur  auoit  mis  en  mon  cueur,  estant  toutcsfois  intimide . 
ie  le  confesse,  par  leurs  oullrageuses  menaces.  I'  imprimay  donc 
pour  la  seconde  fois  les  Commandentens  et  la  Somme  de  l'Escrip- 
ture  ' ,  chacun  en  vne  feuille,  de  belle  et  grosse  lettre  .  pour  les  at- 
tacher contre  les  parois.  Qni  est-ce  qui  ne  cognoist  les  fascheries 
qu'ils  m'ont  faictes  [>our  cela?  Combien  de  temps  m*a  il  fallu  absen- 
ter de  ma  maison  l  Combien  de  temps  ny  ie  su^nii  la  court  du  Roit 
duqud  a  la  fin  i*  obtins  lettres  pour  reprimer  leur  forcenerie  ,  par 
lestjuelles  il  m'cstoit  enioinct  d'imprimer  Icsdicts  Conmiandemens 
et  Sommaires  tant  en  Latin  comme  en  François.  Combien  de  fois 
m'ont  ils  appelé  en  leur  Synagogue  pour  iceidx ,  crians  contre  moy 
qu'ils  contenoyent  vne  d(»ctrine  pire  que  celle  de  Lutherf  Toutes- 
fois  le  Seigneur  mena  par  nioy  ce^t  affaire  iusque  la  ,  qu'il  y  en  eut 
plus  de  quinze  des  plus  apparens  niaistres  de  leur  Collège  qui  ap- 
prouuerent  manifestement  par  leurs  signets  ce  que  toute  la  Troupe 
auoit  reproune.  Finalement  quand  ils  veirenl  les  signets  de  ces 
vieillards,  et  le  priuilege  du  Roy  ,  ou  eslans  almttus  de  honte,  ou 
voyans  (|u'ils  resistoycnt  en  vain,  sooffrirent  qu'ils  fussent  approu- 
uez par  leurs  députez  en  la  maison  de  leur  bedeau.  Car  ils  ont  ac- 
couslume  pour  soulager  la  Facull(î,  comme  ils  ilisent  (laquelle  ne  se 
(>eut  aiseeroent  assembler  en  si  grand  nombre,  parceque  le  nombre 


*  Il  a  diiiui  iiu|>niui*  au  muin*  «Inik  lu»  n*«  *lru«  tttÎTrttii  iih  iM-lit  \iiliuni*in-)til4' 
huit  ffiHlIi'h 


ftw 


ROBEBT  ESTIENNF.  AUX  LECTEURS,  btc. 


de  ces  bourdons  croist  de  iour  on  iour)  do  créer  certains  députez  :  et 
aussi  afin  d*esîpnrg:iier  l'argent  qu'il  fauldroil  distribuer  a  xrtg  chas- 
cun  d't'ulx  (^uund  ils  seroyent  a£sem])lez  :  mais  la  princrpale  raison 
est,  aHn  que  ceux  qui  apiirouueroyenl  ce  qu'ils  veulent  condamner, 
n'y  soyent  presens.  Or  les  députez  lurent  de  celer  les  secrets,  de 
paour  qu'on  ne  iace  quelque  opj^K>sition  ,  qui  les  arresle.  El  par  ce 
moyen,  il  aduientque  leurs  resolutions  et  décrets,  quelques  iniust^ 
et  barbares  qu'ils  soyent,  sont  approuuez  sans  difficulté  par  toute  lu 
troupe  qui  ne  scait  que  c'est  :  iouicl  aussj  que  plusieurs  nefontnaile 
tloubte  de  soubscrire  contre  leur  propre  conscience,  de  paour  qu'ils 
ne  soyent  mis  hoi*s  de  la  Synagogue.  Ce  sont  ceulx  là.  di  ic,  cesont 
ces  députez  qui  donnent  senteiïce  a  leur  appétit  sans  en  estrc  repriib 
ne  punis,  contre  les  innocens  :  ils  les  envoyent  au  feu  ,  ils  baillent 
leur  sentence  aux  iuges .  c'est  toutelbis  au  nom  de  la  Faculté  :  et  le* 
iugtîs  se  contenlentde  l'authorité  d'icelle,  sans  s'enquérir  plus  oultre. 
Ainsi  les  poures  innocens  et  iideles  estons  opprimez  par  ce  premier 
iupiement  de  peu  de  gens ,  sont  traînez  au  feu.  C'est  bien  vne  vint 
image  de  la  licence  et  domination  pharisaique  ,  laijuelle  nous  est 
recilt^  en  l'Euangile.  Qui  est-ce  qui  ne  scait  que  Pilate  a  con* 
damne  nostre  Sauueur  a  la  croix  contre  sa  cons^nence ,  estant 
abattu  par  la  ra^re  et  cruaulte  des  Scribes  el  Sacrificateurs,  et  en 
se  laissant  mener  par  leur  inipetuositet  J'ay  laisse  vne  chose  qui 
est  surtout  digne  de  uiemuîre  ,  que  cela  mesme  que  ces  bons  Cen- 
seurs auoyent  condamne  en  moy  ,  fut  alors  imprime  ,  de  leur  com- 
mandement ,  par  Jehan  Andrt'.  *  lequel  n'est  pas  moins  ignorant 
que  meschant  el  infidèle,  c'est  leur  suppost  en  toutes  leurs  trahi- 
sons, et  fort  bon  soufllet  pour  inciter  a  dresser  calomnies ,  et  le 
plus  aspre  l>ourrenu  en  crniaultc  <jui  fut  onïjues  ;  aussi  ils  u'oni 
pas  eu  honte  de  l'admettre  en  leur  secret  conseil.  Cestuy  ,  di  le. 
imprima  les  Commandemens  de  la  loy,  mais  auec  ceulx  de  l'Eglise. 
voire  apr^s  auoir  este  difformez  et  corrompu?,  par  vng  certain 
Odoard  *'  ,  qui  des  deux  première  Commandemens  n'en  a  feirt 


Sur  (Vt  rA[>ion  ilivs  ralhuliqiics.  \oyttt  cî-desMU.  pagr  ^S». 


quS-ng  :  ostant  la  prohibition  qui  est  la  expresse,  de  foiiner  et  ado- 
rer les  images  :  et  puis  a  deschirc  en  deux  membres,  plustost  que 
divise,  le  dernier  Commandement ,  afin  de  parfaire  la  dizaine.  Ce- 
pendant, pour  ce  que  ie  leur  esto^^e  suspect  dhereae.  comme  ils 
disent;  combien  de  fois  ma  maison  a  elle  este  fouillée  par  les  îuges  a 
leur  iiisli^Tition ,  pour  veoir  si  on  y  trouueroil  quelques  liures  sus- 
pects! Aprbs  cela,  enuiron  l'an  m.  d.  xu.  iimpnmay  le  Nouueau 
Testament  avec  briefves  annotations  que  i'a/liouslay  a  la  mnr^c,  les- 
quelles i'avoye  eu  de  ^ns  bien  scauans.  Pour  le  commencement  le 
liure  fiit  ioyeusement  receu  :  et  scay  combien  ils  sen  sont  aidez.  Vng 
(M'ii  après  aucuns  d'entre  eulx  crioyent  en  chaire  impudemment,  sans 
m'eî^pargTïer,  ne  celer  mon  nom .  que  i'avoye  imprime  des  annota- 
tions bien  dan^ercusi^  :  paroequei'exposoyeoutrementles  [Missages 
du  purgatoire  et  de  la  confession  qu'ils  n'auoyent  accoustunie  *  : 
que  i'esloye  ynp  fin  homme  et  cauteleux  de  semer  des  hérésies  sous 
l'ombre  de  l'vtilite  publique,  il  seslcue  vnpf  murmure  dont  saillirent 
tout  soubdain  leurs  cneries  accoustumees,  tellement  que  yiour  la 
troisième  fois  ie  fu  contrainct  de  me  cacher.  A  la  fin  ayant  reprins 
courage,  après  queceste  tempeslefut  \iigpeuappaisec,  i'imprimay 
encore  vne  fois  ces  mesmes  annotations,  y  changeant  quoique  peu  , 
etadioustant  iH-aucoup.  Imontinent  Gagney,  Picart  et  Guianroarl, 
qui  estoyent  des  premiers  de  ce  sainct  ordre,  feirent  beau  bruit. 
Or  pour  venir  au  dernier  acte  de  ce  ieu,  auquel  ie  monstrerai  com- 
ment ils  ont  tousiours  este  rebelles  au  Roy ,  et  a  ses  mandemens  et 
edicts  :  afin  que  le  fruict  des  leçons  hébraïques  que  le  roy  François 
de  Valois  auoit  publiquement  instituées ,  paniint  a  plusieurs  non 
seulement  de  nostre  nation,  mais  aussi  des  estrangiers  :  ie  recueilli 
avec  grand  labeur,  en  veilles  extrêmes,  en  diligence  soigneuse  et 
attentiue  ce  que  les  scauans  auditeurs  de  Vatable  ,  iadis  professeur 
du  Roy,  homme  très  scauanl  es  lettres  hébraïques,  auoyent  retire 
ÛG  ses  leçons  ;  et  l'assemblay  en  vng  volume  ,  adioustant  la  nouuelle 
translation  de  la  Bible  vis  a  vis  de  ranciennc.  Ccst  œuvre  fut  para- 
cheue  lan  m.  d.  xlv,  lequel  communiquay  mcontinent  aux  plus 
scauans  de  la  Synagogue  :  et  leur  pnay  que  s'ils  apperceuoyent 


Voyci 


MO. 


«M 


ROBBRT  KSTIENNR  AUX  LKtH'EURS.  vrc. 


rhnHpqui  ne  fast  rr*ouci1Hc  a  propos,  qu'ils  m'en  aducrtissent  .  pnx 
mettaiil  lie  la  racoustrcr.  lU  me  le  renuoyent,  et  me  mandent  q 
tout  est  bien,  en  tant  qu'ils  ne  croyoyent  pas  que  facilement  peo^ 
sortir  quelqup  chose  de  mauuais  des  Ipcoiis  publiques  de  Vatabip, 
Dont  if  fus  fort  aise  de  n'estre  point  enipcbche  par  eulx  que  n 
labeur  ne  pt)rtust  aucun  proulïît  n  eeulx  qui  sont  addoncz  a  l'estl 
des  sainctes  lettres.  Quand  Suton  voit  que  par  la  lecture  decesdicM 
aiinotations,  h^  faulses  et  vaines  expositions  s'en  vont  bas  :  il  psaml 
plusieurs  de  leur  bande  rontre  moy.iiisuns  qu'il  ne  falloit  plusqueoes 
Bibles  fussent  vendues  auec  les  annotations  :  qu'il  y  auoit  danguf 
que  la  niai*^te  de  la  sacrée  Faculté  |  laquelle  ne  consiste  que  par  rw 
possession  erronée  |  fust  dcstniicte.  Lors  fu  nducrti  en  secret  parao- 
cuns  qui  ne  sont  pas  des  pires,  d'aduiser  a  moy,  et  me  donner  garde. 
11  se  faict  \iig  grand  bruit  entre  wux  de  ce  vénérable  ordre,  quei'iv 
imprime  ycelle  sans  auoir  permission  de  la  Fiumlte  ,,n  iac|ueUpior 
falloit  snnbnietlre,  encore  que  ie  fusse  laiprinieur  du  Roy.  Deuaat 
que  coiTibaltre  de  plus  près  au  dangier  de  ma  vie,  ie  m'en  aliav  a  ^ 
court  du  ruy  François  ,  pour  résister  a  ces  commencemeDS.  Âpcv 
auoir  pres^-ntc  au  Roy  vng  volume  grec  d'Ëusebe  (ce  fut  eminii 
l'an  M.  n.  xxvi,  auquel  temps  fut  aussi  par  moy  imprimé  lePâQultiff 
auec  les  annotations)  i'aduerti  Monsieur  Castellan,  lors  Ëacsque <ie 
Mascon ,  que  les  Théologiens  tacitement  semoyent  quelque  bmil 
contre  moy  :  et  que  de  brief  2)prsuaderoyent  ou  a  la  court  de  PaH*- 
ment,  ou  au  lieutenant ,  de  me  faire  défenses  de  vendre  pli»  Us 
Bibles  auec  les  aiuiotations  :  qu'il  y  auoit  quelque  chose  qui  t»G  leor 
plaisoit  iwinl.  Quand  ie  vey  le  personnage  par  trop  tinude  en  \ueu 
bonne  cause  :  ie  luy  di  que  i'imprimeroye  volontier»  à  la  fin  dis 
Bibles  toutes  les  faidles  qur  les  Tlietiîogicns  auoyent  troimees .  ou« 
leur  censure  :  que  ie  n'en  auroyc  point  de  honte,  ne  ne.  me  ^reuemii 
point  :  afin  que  par  ce  moyen  les  lecteurs  fussent  aduertis  de  ri«^ 
tomber  par  mesgardc  en  quelque  annotation  qui  ne  senti$t  lestt 
Clirist.  Ce  conseil  luy  pleut,  et  mesmes  au  Roy  :  lequel  tout  inoûft- 
tineut  commanda  a  Castellan  d'oscrire  en  son  nom  aux  Theologicvi 
qu'ils  lussent  de  bout  en  bout  les  Bibles  imprimées  avec  les  annoU' 
lions  par  son  Imprimeur  :  et  s'il  y  avoit  quelque  choào  qui  ueUfW 
[ilpust,  de  If  riiiUi'  a  part .  et  que  a  chascunc  faulte  iU  escnuissent 


HOBRRT  ESTIEWK  AUX  LECTEURS,  kt*. 


B&3 


la  cause  de  leur  lugement  :  qu'après  cela  Us  me  baill»£:âcnt  lo  tout  a 
iiiipriracr  pour  le  vendre  avec  lesdictes  Bibles  ou  a  part.  Castcllan 
escriuit  a  ces  Iwns  Pères,  premièrement  en  irancois.  Ils  luy  respon- 
dirent  qu'ils  feroyent  tout  ce  que  le  Roy  auoit  commande,  comme  il 
appert  de  la  response  que  ledict  Castellan  leur  feit  apred  en  latin, 
dont  voici  le  sen^  : 

- Il  n'est  point  aise  a  dire,  très  vertueux  personnages,  com- 
bien i'ay  prins  de  plaisir  aux  propos  que  m'a  rapportez  monsieur  le 
Chancelier  de  Gogiiey,  homme  très  excellent,  qui  m'est  bien  ami, 
et  fort  afTectioime  enuers  vous.  C'est  que  vous  vous  estes  niis  à  la 
correction  des  Bibles  de  Robert  Estienne.  Ce  que  le  Roy  U'cs  chres- 
tien  vous  a  si  fort  demande,  et  lui  avoye  ainsi  des  long  temps  pro- 
mis en  vostre  nom.  Quand  d  sera  ainsi  faict  et  paraciieue  par  vous, 
chaque  homme  de  bien,  etc.  »  Ils  scouent  le  reste. 

Or  combien  qu'ils  eussent  promis  de  ce  faire,  toutesfois  ils  n'en 
fcirciit  rien.  Qui  plus  est  ce  pendant  ils  sollicitèrent  finement  les 
Théologiens  de  Louuain.  pour  leur  faire  cntrelasser  mes  Bibles  en 
leur  catalogue  des  liurcs  suspects  et  hérétiques  :  car  ils  ne  t'eussent 
06e  faire  de  leur  part  :  et  pourtant  faisoyent  advancer  ce  jugement 
par  aultruy,  pour  nionstrer  qu'il  n'estoit  ia  besoing  de  prendre  ceste 
peine  qui  leur  estoit  enjoincte  par  le  Roy  :  Pour  ceste  cause  Castel- 
lan leur  e.scrivit  en  lutin  pour  la  truiaieme  fuis  selon  la  teneur, 

-  Comme  ainsi  soit  que  vous  eussiez  tellement  res[)ondu  a 

mes  denueres  lettres,  lesquelles  ie  vous  avoye  escrites  par  le  com- 
mandement du  Roy,  qu'il  sembloit  bien  que  vous  ne  voulsissiez  nen 
faire  en  la  cause  de  Robert  Estienne,  que  en  ensuyuanl  la  volonté  du 
Roy,  qui  ne  requeroit  de  vous  que  chose  fort  équitable  :  i'ay  estime 
qu'il  ne  vous  en  fauidroit  point  parler  dauantage.  Mesme  le  Roy  es- 
toit  persuade  par  moy  que  quand  les  faultes  de  la  table  et  des  argu- 
mens  seroyent  corrigées,  et  qu'on  auroit  marque  es  annotations  ce 
qui  peut  o^'enscr,  aussi  touché  le  reste  ou  il  y  peut  auoir  quelque 
cachette  de  malice  ou  incommode  suspicion,  que  le  reste  se  pourroit 
tellement  expédier,  que  k's  hures  pourroyent  estre  publiquement 
rt^ccuz.  tantsoubs  l'osscurance  du  Roy.  que  soubs  vostre  censure. 
Mais  maintenant  ie  ne  diray  point  l'interimssion  du  temps,  c'est  plus 
tost  une  longueur,  dont  vous  vseic  a  donner  vostre  iugemeiit,  «l 


SSi 


ROBERT  ESTIENNB  AUX  LBCTEORS,  uvc. 


comme  vtip  dilation  de  t)ml!er  vos  opinions,  et  pais  ce  quî  est  «k 
treuenu  par  la  censure  des  Théologiens  de  Louuairi ,  a  faicl  soiisp- 
conner  aucuns  et  craindre  que  ne  vouliez  reietter  le  vieil  Consei], 
c'est  a  dire  du  Koy.  [wur  vser  de  quelque  nouueau  moyen  en  Mie 
chose  ia  cnuicllie,  etc.  «  L'Epistre  est  fort  longue. 

Or  pource  qu'ils  vouloyenl  que  le  catalogue  deç  Théologiens  de 
Louuain  fust  imprime,  le  Roy  en  estant  aduerti,  leur  escriuit  incon- 
tinent le  xxvn  d'octohre.  en  ceste  manière. 

• A  ceste  cause  nous  vous  défendons  très  expresseemenl  une 

vous  n'ayez  a  faire  imprimer  le  dict  catalogue,  mais  procédiez  ft  fat 
correction  des  faultes  de  )a  <licte  BiMe  le  plus  promptement.  etc.   - 

Quand  Casiellan  voit  qu'on  ne  prouffite  rien  enuers  eulx.  et  qu'ils 
ne  veulent  point  satisfaire  a  leur  promesse,  il  les  exhorte  encore 
pour  la  seconde  et  Iroinieme  fois.  A  la  fin  estant  constraincts,  ils  en- 
uoyerent  quinze  passages  qu'ils  auoyent  notez.  Apres  qu'il  les  eut 
conférez  avec  Gagney,  il  lesrenuoya  avec  VTie  epistre  assez  longue. 
en  laquelle  il  leur  bailloit  le  moyen  de  procédera  telles  corrections  : 
afin  qu'ils  amendassent  le  reste  selon  l'exemple  qu'il  leur  enuovoil. 
D  y  auoit  en  la  dicte  epistre  beaucoup  de  choses  de  l'vtilité  des  an- 
notations, comme  ie  scay,  qui  les  faschoyent  et  pressoyent  fort- 
Aprfcs  que  le  Roy  eut  senti  que  c'estoyent  gens  de  si  dur  col  qu'on 
ne  les  pouoit  faire  fleichir,  ne  dompter  leur  obstination,  et  qu'ils  voo- 
loyent  souslenir  leur  rage  diabolique  iusques  au  bout,  se  contentant 
de  dire,  cela  est  hœrctique  :  et  qu'on  s'en  rapporte  a  eulx,  le  xx\i 
iour  d'octobre  il  leur  enuoya  lettres  patentes  secllees  de  son  seau, 
par  lesquelles  il  leur  coranianda  cstroictement,  y  adioustaiit  mena- 
ces, qu'ils  eussent  a  paracheuer  leur^  Cetisures.  et  a  me  les  bailler 
pour  imprimer.  Toutesfois  ils  n'en  lindronl  compte,  ains  tout  exprès 
mespriseront  ce  commandement.  Kt  cncorcs  <?stans  ainsi  de^^beiî^sans 
et  rebelles,  disent  ils  que  Testât  du  royaume  ne  peut  estre  paisible. 
sinon  qu'ils  ayent  a  leur  coustume  une  licence  ch^sbordeea  oser  faire 
ce  qui  leur  plaist. Toutesfois  c'est  au  Roy  de  voir  comment  son  peu- 
ple luy  sera  obéissant  tant  qu'il  aura  de  tels  maistres.  Cependant  le 
Roy  François  va  de  ^ie  a  trépas,  auquel  Henri  son  fils  a  succède, 
qui  en  l'an  m.  d.  xlvii,  le  xvi  iour  d'aoust  au  premier  an  de  son  rr- 
gne,  leur  enuoya  lettres  patentes  contenant  ce  qui  s'ensuit. 


ROBERT  KSTIENNE  AUX  LElH'EURS,  etc. 


ftS5 


»  Comme  ainsi  soit  que  les  maistres  Doyen  et  Docteurs  de  la  Fa- 
culté de  Théologie  en  nostre  Vniversile  de  Paris,  n'auroyent  pas  tenu 
grand  compte  de  ce  que  noslre  feu  seigneur  et  père  leur  auroit  mande 
touchant  les  Bibles  de  nostre  Imprinieur  Robert  Esliennc  .  et  en- 
cores  moins  en  auroyenl  tenu  compte  depui»  le  tn*spas  de  nostredict 
feu  seigneur  K  père  :  pour  ce  est  il  que  nous  te  mandons  Huissier, 
et  commettons  par  ces  présentes,  que  tu  faces  tres-expres  comman- 
dciiieiitde  par  nous  ausdiets  maistres  Doyen  et  Docteurs  ,  sur  cer- 
taines et  grandes  peines  a  nous  a  appliquer,  qu'incontinent  et  sans 
aucune  tli:îeonliimation  ils  paruohcuent  de  vcoir  et  noter  ce  qu'ils 
voiront  estre  a  noter  et  reprendre  esdictes  Bibles  ,  soyent  grandes 
ou  petites,  si  faict  ne  l'ont  :  et  si  faict  est,  ou  incontinent  qu'il  sera 
faict,  baillent  a  nostredict  Imprimeur,  leurs  note^  et  censures  ou 
corrections,  pour  les  imprimer  en  leur  nom  ,  mettre  au  deuant  ou 
dcri'icrc  desdictes  Bibles,  ainà  qu'ils  auront  advise  pour  le  mîeulx. 
Et  en  cas  de  refixs  ou  delay  ,  les  adioumer  en  personne  a  certain  et 
coinpetaiil  iour  pardeuant  nous,  en  nostre  priue  Conseil ,  pour  en 
dire  les  causes,  respondre  a  nostre  Procureur  a  telles  demandes,  re- 
questes,  et  conclusions  qu'il  vouldra  sur  ce.  et  tes  dependences,  con- 
tre eulx  prendre  et  eslire,  et  procéder  comme  de  raison.  - 

Quatre  iours  après,  qui  fut  le  xxn  iour  d'Aoust  ensu^^nianl,  uyaiis 
reiipondu  qu'ils  me  bailleroycnt  dedans  la  fcste  de  Toussaincts  les 
censures  des  erreurs  et  hérésies  qu'ils  auoyent  recueillies  en  nos  Bi- 
bles, ils  se  moquent  du  Roy,  comme  ils  auoyent  de  coustume  ,  et  se 
rient  auprès  de  leurs  brocs  et  flacons  «  sans  se  soulcier  de  rien» 
comme  s'ils  n'eussent  este  ntdiemcnt  adstraincts  par  leur  promeaee. 
Au  iour  assigne  comme  ie  m'en  estoye  aile  a  la  court .  quelques  vng» 
de  leur  Collège  y  \nennent  secrettemenl  me  voulans  opprimer  à  la 
despourueue.  Au  lieu  des  articles  ils  présentèrent  vne  requeste,  par 
laquelle  ils  reipieroyent  que  défenses  me  fussent  faictes  de  vendre 
les  Bibles,  pourcequc  i'estoyesacramenlaire,  et  avoye  en  icelleses- 
eript  que  les  amesestoyent  mortelles.  Et  certes,  il  ne  s'en  fallut 
gueres qu'il  ne  le  persuadassent  a  aucuns  qui  estoyent  d'eulx  mesmes 
trop  crédules  :  sinon  quvng  ou  deux  d'entre  eulx  plus  équitables  et 
de  nieilleiu-  iugement  que  les  autres  requirent  que  ien  fusse  aduerti. 
et  que  iVn  respondisse  en  leur  présence.  Quand  l'enlpn  ces  choses , 


&86 


nOBERT  KSTIENNB  AUX  LECTBURS, 


et  que  ic  me  tien  prest  de  comparoistre  devant  le  Roy  en  son  Cor>- 
seil  estroit ,  pour  me  purger  des  calomnies  de  ces  gens  ci.  tlâ  floi 
Gstoyent  desia  refiiia  a  Paris.  Toutesfois  ie  poursuy  ,  et  monstre  a 
Caslellan.  ensemble  au  Roy  comment  tout  ce  qu'ils  me  mettoyenta 
susestoit  faulx  .  et  impudemment  controuuc.  Cependant  que  ie  fay 
ces  choses,  on  met  en  avumt  en  leur  nom  quelques  articles  auec  leurs 
censures,  lesquels  ie  collationnay  auec  les  Bibles  par  moy  impn- 
mees.  Quels  ils  estoyent  les  lecteurs  le  cognoistront  de  ce  liure  ' 
Quand  on  demande  le  reste  a  eulx  qui  estoyent  a  la  court  pour  sollici- 
ter leurs  aflaires,  ils  respondent,  que  le  tout  n'est  pas  encore  mis  eii 
ordre  :  et  qu'ils  l'enuoyerontde  bricf  :  Et  des  bourdes.  le  m'en  re- 
tourne à  Paris  :  mes  amis  me  saluent  comme  un  sacramentaire  ,  et 
comme  vng  Atheiste,  ayant  escript  que  lésâmes  sont  mortelles.  3t 
le  nie  bien  fort.  le  reprins  aigrement  ceulx  de  ceste  malheureuse  sf- 
nagugue  qui  auoyent  semc  tels  crimes,  et  leur  demande  s'ils  n'ont 
point  de  huntc.  llsallennent  que  leur  dire  est  vray-  au  contnùn* 
ie  leur  nie  et  les  prie  de  me  produyre  le  passage  d'où  'ik 
auoyent  lire  \'ng  tel  article.  Quand  ils  me  l'eurent  produict,  ie  mons^ 
tre  euidemment  a  tous,  qu'ils  n'auoyent  point  entendu  Latin  .  d'a- 
voir forgé  vng  tel  article  et  si  méchant  des  paroles  qui  en  rien  ne  son- 
noyent  telle  chose  :  niaistiint  sen  fallut  qu'ils  eussent  lionte  de  leur 
igncirîmcc,  que  plus  tost  ils  s'y  glorifioyent.  De  moy  ie  leur  concède 
volontiers  cesle  louange,  que  quand  ils  ne  pourront  vaincre  par  rai- 
son ,  ils  accablent  les  innocens  par  leurs  mensonges  iinpudeiis  et 
monstrueux.  O  beaux  Théologiens ,  ou  piustost  loups  rtestruisans 
le  troupeau  du  Seigneur,  le  retourne  a  la  court,  le  demandt*  qu'eubt 
presens  disent  ce  qu'ils  ont  alencontre  de  moy,  et  qu'ils  produysent 
ie  reste  de  leurs  articles.  Estans  contrains,  ils  viennent  dix  ,  sil  m'en 
souuient  bien  ■  entre  lesquels  estoit  Odoard  leur  orateur  .  Picanl .  et 
deGouea  l'ancien  :  il  ne  me  souuient  pas  du  nom  des  aultres.  Ils  en- 
trent au  Conseil  estroict,  qui  estoit  assemble  en  In-aucoup  plus  grand 
nombre  que  de  couatunie  Car  tous  les  Cardinaulx  et  Euesqucs  sot- 


*  L'oii^riif^r  nui[iH>l  rflni-ci  MTtd'inlrtxlitrHivii  »r  rtniiiiusc  ilc»  AiiuululioiumutiTV» 
rluictHK.'  Miivir  tit-  sa  rriisiiri'  a|»n*s  latjiifllr  vitiit  t.i  ii-|ilii|m*  on  rHutatiou  tl«-  Rul>rri. 


ROBERT  ESTIENNK  AUX  LECTEURS,  etc. 


5B7 


^1  uans  la  coart,  y  estojent  :  le  Connestable  ,  second  après  le  Roy,  et 
^H  le  Chancelier.  Ces  dix  au  nom  de  tous  me  donnent  le  combat  a  moy 
^^  seul.  Apres  que  commandement  leur  et?t  faict ,  ils  produysent  leurs 
article;*  ou  erreurs,  si  vous  aimez  mieulx  les  appeler  ainsi  :  mais  a 
grand  regret  :  dont  vne  partie  estoit  auec  leurs  Censures ,  le  reste 
sans  Censures,  n'eslans  encores  formez  ne  qualifiez  comme  il  dieiit. 
^  Ayans  débattu  de  beaucoup  de  choses,  auec  gronde  risée  de  toute 
^P  l'assistenc«,  a  cause  de  leurs  noises  tumultueuses,  pourcequ'ils  dis- 
Conloyent  ensemble,  et  estoyentia  enflammez  Tvng  contre  l'aultro 
et  auoyent  delmt  entre  eulx  mesmes.  il  me  lut  commande  de  respon- 
dre  sur  le  champ,  et  parier  pour  moy  ,  n'attendant  rien  moins.  le 
crois  qu'en  ma  défense,  l'obiurgation  dont  vsoyc  sembla  bien  dure  a 
ces  dix  ambassadeurs  :  titutesfois  !a  vérité  de  la  chose  contraindit 
aucuns  d'entre  eulx  de  lesraoigner  que  nos  annotations  estoyent  fort 
vtilcs.  Apres  que  nous  eusmeseste  ouis  d'vne  part  et  d'autre  ,  on 
nous  faict  retirer  en  vne  garde  roblie  qui  estoit  prochaine.  La  vous 
^_  eussiez  veu  vne  poure  brebis  abandonnée  au  miUeu  de  dix  loups  : 
^P  le9(]uels  toutesfois  estons  enclos  en  ce  lieu,  ne  luv  eussent  ose  donner 
vrig  coup  de  dent  encores  qu'ils  en  eussent  grand  appétit.  Nous 
sommt*s  rappelez  pour  ouir  la  sentence  des  iuges. 

[1  leur  est  pn)hil)e  et  défendu  expressément  de  n'vsuq>er  plus  en 
la  matière  de  la  foy  le  droict  de  censurer  appartenant  aux  Evesques  : 
que  cesloil  bieîi  assez  si  les  Euestjues  les  appeloyent  queli|uefois  en 
conseil,  pour  auoir  leur  opinion.  Les  articles  sont  baillez  aux  Eues* 
quesetCardinaulx.  commandement  leur  est  faict  de  les  examiner 
diligemment  :  et  ce  que  iugeroyent  estre  corrompu,  qu'ils  me  le  boil- 
leroyeiit  pour  imprimer  à- |>art,  ou  derrière  les  Bibles     a  &i  que  par 
I      ce  moyen  les  Lecteurs  se  donnassent  garde,  en  ensuyuant  ce  que  les 
^h  Rois  François  et  Henri  auoyent  commande.  Quand  les  Orateurs 
^■^  ou \Tent  ces  chose* ,  ils  murrouroyent  et  fremissoyent  entre  eulx, 
que  toute  Tauthorite  qu'Us  auoyent  leur  est  ostee  :  toutes  fois  en 
murmurant  ilsauallent  tout  bellement  leurs  complainctes.  Tous  ceulx 
qui  estoyent  la  pi-esens.  testifioyent  queslans  sortis  ils  plouroyeîit: 
mais  ils  n'eurent  [wint  faulte  de  messioge  de  consolation  ,  pour  leur 
fier  encore  leur  cueur  :  car  leur  patron  les  tira  a  part  et  leur 
dici     ..  Poursuvurz  comme  vous  avez  faict  iusc|ucs  a  présent 


vos- 


5S8 


ROBERT  ESTIENNË  AUX  LBCTeURS, 


In*  autliarite  ne  vous  est  pt»mt  du  tout  ostec  :  paracheuez  le  reslr 
lies  arlitîles.  mcttez-y  vosire  censure  ,  el  l'apportez.  -  Eulx  rocxMS 
par  cette  vaine  consolation  ,  combien  quelle  ne  fust  poinct  du  loui 
vaine  ,  cessèrent  de  plourer.  Estana  de  retour  à  Paris,  ils  ieimil 
laire  prières  solennelles  a  tout  ce  sainrt  ordre,  coaiuie  si  leur  afioirt 
se  fust  bien  porte  :  ils  sen  vont  a  Nostre  Dame,  ils*  heullent,  i* 
preschent  :  i'cstoye  derrière  le  prescheur,  sans  qu'ils  eu  sceussent 
rien  ;  et  esperoyont  bien  qu'on  ne  diroit  plus  mot  da  reste  des  arti- 
cles, Cejiendant  ilsleirent  tant  que  pour  vng  temps  la  vendition  des 
Bibles  cessa.  Les  Euesques  el  CardïnauU  confèrent  entre  eulx  1» 
articles  qu'ils  auoyont  receuz,  lesquels  articles  esloyeiil  en  nom- 
bre XLVi.  Oiï  diuulgue  jmr  tout  la  court  qu'il  n'y  a  nul  mal .  sinon  qoe 
porauenturc  il  y  en  auoit  cinq  ou  six  qui  estoycnt  soubiects  n  calom- 
nie :  et  toutes  fois  n'auoyent  laulte  de  bonne  et  suflisanie  caibe . 
que  le  reste  estoit  tolerable  et  catholique.  Eulendiint  ces  choses, 
ie  sollicite  et  presse  autant  que  le  Seigneur  me  doimoit  de  nioven. 
que  le  reste  fust  enuoye.  Le  Roy  comrnaiïde  de  rechef  qu'ils  lesap- 
irortent,  reiU'rant  commandement ,  et  les  menaccant  souhs  peines^ 
V^oyez  leur  ob:»tination  désespérée  :  Us  reculent  autant  qu'ils  pcu- 
uent  pensans  en  eulx  mesmes,  h  si  les  Euesques  et  Cardinaulx  ont 
faict  vr\g  tel  iugement  des  premiers  articles,  que  poui-rons  iKXb 
attendre  des  seconds^  •■  Toutes  fois  ils  disoyent  en  leur  cscholeetw 
leurs  banquets  que  les  Euesques  et  Cardinaulx  n'enttndoveni  ri«ti 
en  Théologie.  Parquoy  ils  essayait  tous  moyens  a  eulx  possibles,  ils 
supplient,  ils  pleurent  :  de  rechef  ils  promettent  qu'ils  leronl  tout  ce 
qu'on  vouldra,  pourueu  qu'ils  ne  soyent  contmincts  (voyez  les  poo- 
resgejis  délicats)  de  suyure  la  court,  pource  qu'il  y  faull  faire  trop 
grand  despejise,  et  y  a  beaucoup  de  choses  trop  molestes  a  j^ens  t|m 
ne  sont  point  courtisans.  Le  second  poinct  de  leur  deuiande  estoit 
que  le  Roy  baillast  le  reste  des  articles  qu'il  auoyent  paracheuez,  a 
examiner  aux  iuges  de  la  Chambre  ardente  .  qui  pour  lors  co^oii- 
soyent  des  causes  des  hérétiques.  Voila  les  la*j3  desquels  ils  me 
pensoyent  cnuelop(ier,  ou  plustost  la  fosse  ou  il  me  vouloyeiit  faire 
tomber.  Car  on  scail  assez  quelle  cruaulte  et  bourrellerie  Lyseiet 
ses  complices  ont  exerce.  Quand  quelcun  (du  nom  duquel  ie  me  tay. 
et  pour  cause)  leur  eust  accorde  ce  qu'ils  dcinandoyent ,  ie^uîs  desàiK^ 


HOBERT  ESTIENNE  AUX  LECTEURS,  etc. 


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au  sacrifice,  sans  que  le  Roy  en  sceust  rien.  On  baiUe  lettres  cache- 
tées, par  lesquelles  ma  cause  est  renuoyee  a  ces  iuges,  lesquels  en- 
cores  qu'ils  n'eussent  point  este  meschans ,  toulesiois  en  cela  ils 
m'eussent  este  tresiniques,  pource  qu'ils  condamnoyent  liardiment 
tout  ce  que  les  Théologiens  prononcoyent  devoir  estre  condamne. 
Or  chascun  scauoit  de  quelle  rage  et  cruaulte  tout  ce  Collège  auoit 
conspire  ma  rujTie.  Que  pouoit  on  donc  attendre  de  ces  iuges.  Et 
moy  au  contraire  i'essaye  les  moyens  de  faire  retenir  ma  c^use  au 
Conseil  estroict  :  et  demouray  huict  mois  entiers  à  la  court  a  cf'ste 
poursuite.  A  la  fin  le  Seigneur  eut  pitié  de  moy,  et  llechit  le  cueur 
du  Roy  envers  moy,  et  me  reconceillaa  son  Conseil  priue,  tellement 
qu'aucuns  de  ceulx  qui  auoyent  este  fort  enuenimez  contre  moy  par 
ces  bons  P^^es,  se  rendirent  plus  cJcmens.  Car  le  Roy  estant  a 
Bourg  en  Bresse,  sur  son  parlement  pour  aller  a  Turin,  (Mai  Î548) 
me  fiirent  de  luy  octroyées  lettres  par  l'ordonnance  de  son  Conseil 
estroit.  auquelles  princes  et  grans  seigneurs  se  trouuerenl .  et  entre 
autres  aucuns  de  la  faueur  desquels  la  Sorbone  se  fioit  fort,  la  teneur 
des  lettres  estoil  telle, 

»  Nous  vous  mandons  et  ordonnons  que  sans  auoir  esgard  aux 
lettres  dernièrement  obtenues  de  nous,  pour  communiquer  vos  Cen- 
sures aux  gens  de  la  chambre  establie  sur  le  faicl  des  hérésies  ,  en 
nostre  court  de  Parlement  a  Paris,  vous  ayez  a  bailler  et  dcliurer 
pronïptement  les  Censures  que  voirez  et  cognoistrez  estre  requises 
sur  les  Bibles  et  autres  liures  de  Théologie  par  luy  imprimez.  Et  la 
dessus  décréter  et  ordonner  la  forme  qui  sera  tenue  en  l'exécution  el 
accomplissement  desdictes  Censures.  Vuydant  cest  affaire  le  plus 
equitabiement  que  faire  ce  pourra  :  en  manière  que  nous  cognois- 
sions  qu'y  aurez  procède  selon  Dieu  et  raison.  Et  sur  tout  ne  faille/ 
de  nous  adaertir  de  ce  qu'aurez  faict  en  cela,  ■ 

Il  aduertit  aussi  de  ces  choses  mesme  les  iuges  députez  sur  la  ma- 
tière de  la  Foy ,  di^nt  sur  la  fin  des  lettres  en  ceste  manière, 

-  Vous  mandant  et  ordonnant  que  vous  n*ayez  a  entreprendre  au- 
cune cognoissance  du  dirt  affaire,  en  vertu  de  nosdictes  lettres  missi- 
ucs  :  mais  en  laissiez  l'entière  décision  au  dict  Doyen  et  Docteurs  , 
pour  en  décerner  et  ordonner  ainsi  que  voiront  estre  a  faire  selon 
Dieu,  vente  et  raison.  Car  tel  est  nostre  plaisir.  * 


âfiO 


ROBEHT  ESTIENNE  AUX  LECTEUfiS,  BTC. 


Depais  que  par  la  miséricorde  de  Dieu  ie  fù  deliure  de  ces  hup 

et  IreliuchrU,  riuesl-ce  que  ie  ne  fey  pour  retirer  d'eulx  ces  arti- 
cles? Toute:»fois  rieti  moins  ;  car  ils  sestoyent  opiniatrez  de  ne  biil- 
1er  le  reste  des  articles,  sil  y  auoit  moyen  pour  eulx  d'csrhapper  on 
euader  en  quelque  manière  que  ce  fust  •  et  que  ie  fusse  condamw 
comme  roeschantet  hérétique.  Mais  quand  ils  furent  amenez  a  cesin 
nécessite  extrême,  sinon  qu'ils  voulsissent  estre  condamnez  comwf 
reljelles  à  la  maiesle  royalle  :  ils  enuoyerent  ce  qui  resloit ,  a  Lvod. 
par  les  mains  de  Tauemier  et  Uuffi.  Et  pource  qu'ils  ne  me  Iroune- 
rent  point  la,  ils  dirent  qu'ils  ne  l'auoyent  point,  et  U-  reponerenl» 
leurs  Rens.  Cependant  que  cela  se  faict .  la  sacrée  Faculté  sollicilr 
ce  Ikin  preudhomnic  Guiancourt.  qui  pour  lors  estoit  confesseur  dd 
Roy«  afm  qu'il  semployast  vajllainTncnt  et  aspremenla  me  combat- 
Ire.  Car  comme  CCS  bons  frères  requeroyent  qu'on  decemasl  qud- 
ques  poincts  alcnccntre  des  Luthériens  (il  y  en  auoiten  nombre  dnq- 
comme  il  me  semble) ,  ils  mandoyent  entre  autres  choses  .  -  Aduisn 
que  nous  ne  soyons  contraincts  de  bailler  le  reste  des  articles  oonlff 
llol)erl  Estienne,  mais  pluslost  qu'd  soitcondamne  comme  tteretiiioe. 
Comment!  qu'il  soit  dict  qu'vng  homme  mechanique  ait  vaincu  le 
Collège  des  Theologicnsî  »  Et  a  la  fin  des  lettres  (ie  les  ay  veucsel 
leues,  et  l'ay  raconte  a  Guiancourt  mesme  qui  le  dissimuloit),  il) 
auoit  derechef  escript  :  ••  Sur  tout  voyez  que  llobert  Estienne  n* 
vainque.  « 

Et  certes  aussi  feit  0  en  bien  g-rande  diligence  pour  faire  du  bon 
vallet  enuers  ceulx,  ausquels  il  se  scauuit  bien  esUrc  sus]>ect,  cooiiv 
il  est  traistre  a  Christ  aussi  bien  qu'a  son  ordre.  Car  quand  le  Rot 
lut  retourne  de  Turin,  et  seioumoit  en  la  coste  S.  Andrv^  quia 
seul,  auant  que  le  grand  maistn,*  ajlast  k  Bordeaux  ,  ledict  Guian- 
court trouua  moyeu  par  le  support  et  la  faueur  de  quelcun  de  tirer 
lettres  du  Roy  par  lesquelles  il  m' estoit  totalement  défendu  df 
vendre  les  Bibles  :  a  condition  toutesfois  qu'ils  l>ailleroyent  les  ar- 
ticles qui  auoyent  pst<î  tant  et  par  su  longtemps  attenduz.  lenesoeo 
rien  de  tout  cela  iusques  a  ce  que  le  Roy  fut  venu  a  Lyon  :  ou  m'fi- 
tant  retire  par  devers  trt^sillustre  prince  monsieur  le  Cardinal  df 
GuyH\  pour  le  remercier  de  l'humanité  qu'il  m'auoit  monstreci 
Bourg  en  Bresse  :  ro'aduertit  en  grande  comj^agnie  de  gentils  homoies 


nOBKRT  ESTIKNNE  AUX  LECTEURS,  rrc 


et  autres  qui  cstoyent  alentour,  du  changement  qui  estoit  advenu. 
Et  t]uand  ie  luy  deroanday  sil  n'y  auoit  nul  remède,  il  me  rcspondit. 
nul.  le  fu  liion  triste .  et  lui  dis  a  Dieu,  et  nu  pais.  Te  m'en  allay 
vers  Cn-slelian  luy  raconter  c*s  choses  ,  el  lui  dis  le  dernier  a  Dieu , 
voyant  qu'il  me  falloit  quitter  le  pois,  e^r  ieeauoye  bien  ou  tenduit 
ce  préjudice.  Toutesfois  en  sorlaiit  de  sa  maison  ie  le  priay  bien  ibrt 
qu'il  lui  pleust  scauoir  du  Roy  que  cela  vouloit  dire.  Ce  qu'il  m'ac- 
corda a  bien  grande  difficulté  ,  et  le  feit  a  regret  :  et  de  faict  il  y 
auoit  cause  de  le  refuser.  Touleiifois  le  iour  d'après  l'entrée  du  Roy 
a  Lyon,  en  laquelle  il  fut  receu  en  si  grand  appurcùl ,  il  demanda  au 
Roy,  si  c' auoit  este  son  intention  d'accorder  aux  Theoloj^iens  ijue  le:» 
Bibles  imprimées  par  son  imprimeur  fussent  supprimées».  Le  Roy 
dict  qu'il  leur  auoit  ottroye .  d'autant  qu'ils  lui  Quoyent  persuade 
que  i'estoye  vng  hommoplus  pernicieux  que  nul  hérétique.  Toutes- 
fois  qu'il  ne  leur  auoit  point  ottroye  a  autre  condition  qu'en  produy- 
sant  les  articles  (ju'on  leur  auoit  par  tant  de  fois  demande/..  Castellan 
poui'suit  et  declairc  au  Roy  par  assez  long  propos,  comment  i'estoye 
contrainct  d'abandonner  le  pais  :  que  la  nature  des  Théologiens  es- 
toit  telle  de  poursuyure  iusques  a  la  mort  ceutx  ausquels  ils  se  sont 
attache/,  et  contre  lestjuols  ils  ont  attire  la  faveur  du  Roy  et  des  iu- 
ges  par  leurs  blandissemenî^  et  mensonges  |  contra  quos  régis  aut 
ludicum  favorem  suis  mendatiis  cblonditi  essentl.  Lors  le  Roy  res- 
pondit  que  pour  cela  il  ne  nie  falloit  point  laisser  le  pais,  seulement 
que  ie  me  donnasse  garde  a  l'aduenir  :  adioustant  que  l'eusse  bon 
courage,  et  que  ie  poursuyuisse  comme  de  cou^tume  a  faire  mon 
debuoir.  a  orner  et  embellir  son  Imprimerie.  Quand  ces  choses  me 
furent  aunonc(?es,  ie  m'arresle.  Cependant  les  Théologiens  ne  disent 
mot,  et  ne  diuulguent  point  leurs  lettres  :  dont  ie  m'esmerueilloye  : 
mais  ie  scay  bien  qu'ils  les  eussent  diuulguees  n'eust  este  qu'elles 
foisoyent  mention  de  produyre  les  articles.  Ouiancourt  (comme 
il  est  tin  regnard)  dissimulant  cauteleuse  ment  ces  choses,  ayant  con- 
fère totiâ  les  poincts  Ivng  uuec  l'autre ,  suborna  Senalis  Euesque 
d'Auranches  pour  m'admonnester  par  doulcespurolles  de  rentrer  en 
grâce  avec  les  Théologiens  :  que  cela  m' estoit  beaucoup  plus  vtde 
que  d'estre  si  longtemps  absent  de  noa  maison,  et  qu'il  ne  me  falloit 
point  espérer  d'auoir  victou%  contre  vng  Collège  si  samct.  A  cela  io 

71 


56S 


HDBERT  £STl£NNE  AUX  LECTEURS,  irrc. 


respondi  que  ie  ne  pensoye  ne  de  -victoire  ne  do   triomphe  nunin 
que  tant  seulement  iU  obéissent  au  Roy.  et  produis&eni  les  artuJn, 
La  dessus  il  me  dict,  qu^il  ne  me  falloit  point  attendre  a  cela,  «< 
qu'il  ne  se  feroit  iamais  :  parceque  les  Théologiens  n'or»t  pasaccoitt' 
luine  de  monatrer  par  eecripl  ce  qu'ils  iugenl  estre  hérétique,  mais 
seulement  de  parollc  :  a  lai{UcLle  il  J'ault  croire  :  car  autrement  il  nV 
auroit  iamais  fin  d'cscrire.  Nous  dcpartismes  ainâi.  Le  lendemain 
vindrentses  seruiteursqui  m'exhortèrent  fort  d'obéir  a  l'admonitiflo 
de  leur  niaistre.  le  m'y  acrorday.  Car  i'auoye  Ixmne  souuenaxicc de 
re  qu'aucuns  d'eulx  auoyeiit  entreprins  (par  vne  faction  de  laqaeHf 
ilsestoyenl  tous  roulpables.  comme  il  est  bien  croyable!  alenconlff 
du  Roy  François,  pourcc  qu'il  ne  s'accordoit  pas  du  tout  a  leurs  im- 
pietez.  Ils  scauenlbience  que  ie  veuîx  dire.  11  est  vmy  que  loreils 
furent  douîcement  chastiez  par  vn^  Ivinnissement  :  mois  puisqof 
soubs  couleur  de  pieté  ils  ne  cessent  de  machiner  tant  de  choses  non- 
tre  Dieu,  a  la  fin  il  les  deslniyra  malheureusement.   le  m'en  'vïm 
donc  a  Senalis  :  et  luy  dî  que  ie  veulx  eacrire  aux  Théologien»,  qoe 
nous  laissions  rouler  le  passe  ;  que  ci  après  ie  ne  feray  rien  sans  Icor 
conseil,  il  escoute  volontiers  ce  propos,  me  ctwigralulant  de  ce  que 
i'  auoye  telle  volonté.  11  me  prie  de  parler  auec  Guiancourt.  lel* 
fay.  Le  bon  preudhomme  Guiancoun  approuue  bien  mon  conseil,  d 
me  promet  que  par  ce  moyen  tout  sera  appaise.  Il  prend  la  char* 
luy  mesme  (tant  il  est  humain  et  prest  a  faire  plaisir)  de  porter  ma 
lettres.  Car  il  ne  demandoit  autre  chose  que  d'auoir  lettres  demoT 
pour  me  tenir  lie,  a  ce  qu'il  ne  fust  plus  besoing  de  produyre  les  «f- 
ticles.  Et  moy  voulant  eschappcr  ses  fillets.  feigney  d'auoir  ia  «• 
cript.  Es  viennent  tous  deux  a  la  court.  Le  bruit  est  que  le  Roy  « 
commande  qu'on  delivrast  a  Robert  Estienne  mille  et  cinq  cens  escas 
pour  recompense  des  dommages  qu'il  auoit  soufferts.  Lors  quels 
troubles  esmeurent  ils?  qu'on  donnoit  loyer  aux  mesebans  a  mal 
faire  :  que  les  semblables  seroyent  conuiez  par  tels  loyers  a  faire  de 
mesme.  A  la  fln  par  leurs  remonstrances,  clameurs  et  persuasioat 
obtindrent  ce  que  ie  desiroye  (car  ie  puis  dire  a  la  vérité  que  nMR 
esprit  a  tousionrs  este  libre,  ie  n'ai  iamais  serai  a  l'argent»  le  Se- 
meur m'a  accoustume  aux  labeurs  comme  l'oyseau  au  vol)  c'eetoit 
qu'on  ne  me  baillasl  point  d'argent.  Le  Roy  leur  accorda  r  toustes- 


noBian  estienne  aux  lecteurs,  etc. 


M3 


lis  il  me  promit  qu'il  serait  vne  autrefois  plus  libéral  enuers  moy. 
me  feroit  plus  de  bien  que  cela.  le  luy  rendi  grâces,  le  priant  tant 
îulenient  de  m'estre  proterteur  alencontrt*  de  mes  adversaires,  et 
|uei'nime  mîeulx  sa  faneur  ei  protection  i|ue  nul  argent.  Cela  me  fut 
ottroye,  Dieu  merci.  Mais  [kjut  auoir  mes  lettres  par  lestjuelles  ie 
peusse  lestilier  aux  aduersaires  le  bon  vouloir  du  Roy  enuers  inoy. 
il  me  fallut  endurer  peines  et  fascherics  incroyables  par  l'espace  de 
trois  mois,  tant.auoit  de  puissance  l'authorite  ou  l'importunite  de  la 
Sorbone.  mesmes  eimers  les  plus  priiicîpaulx ,  qu'ils  faisoyeut 
double  de  sceller  ce  que  le  Roy  auoil  commande  par  quatre  fois. 
Toulesfois  le  Seigneur  vainquit  :  car  après  que  les  lettres  eurent  este 
par  cinq  fois  corrigées,  a  la  iin  elles  furent  scellées  pur  le  comman- 
dement du  Roy  iresclement  prince.  Pendant  que  ie  suis  après  et 
sollicite,  ces  hommes  de  sang  enquierent  sur  raoy  et  interroguent 
plus  d'octante  tesmoings  pour  auoirsor  moy  quelque  cas  nouueau. 
si  d'auenlure  toutes  les  choses  passées  estoyent  abolies  par  ces  let- 
tres. Car  ils  en  uuoyent  entendu  quelque  chose  :  et  toutesfois  ils 
n'eussent  iamais  creu  que  i'estoye  aussi  bien  muni  et  garde  contre 
leurs  nouuelles  inquisitions,  s'ils  ne  l'eussent  leu.  le  garde  les  lettres 
|)ar  deuers  moy ,  et  ne  les  diuulgue  point.  Incontinent  i'enten  que 
dedans  trois  iours  ie  doy  estre  mis  en  prison,  si  ie  ne  me  garde. 
Alors  ie  produy  les  lettres  du  Roy,  esquelles  estoit  contenu  ce  qui 
sensuit. 

•  Par  ces  présentes  disons  et  declairona  que  nostre  vouloir  et  in- 
tention est,  que  le  dict  Robert  Estienne  nostre  Imprimeur,  pour  rai- 
son de  ladicte  impression  par  luy  faicte  des  annotations  de  la  Bible. 
Indices.  Psaultier,  et  Xouueaux  Testamens.  et  autres  liures  par  lui 
imprimez,  ne  soit  ou  puisse  estre  a  présent  ne  pour  l'advenir  tra- 
uaillé.vexé.  ne  molesta  en  quelque  manière,  ne  conuenu  par  quel- 
ques iuges  que  ce  soit.  Et  quand  aux  susdicles  informations  faictes 
ou  a  faire  aJencontre  de  luy.  a  Toccasion  que  dessus,  de  tout  le 
temps  pa^e  iusques  a  huy  :  suyuant  ce  qu'en  cest  cndroict  a  este 
commence  par  feu  nostredict  seigneur  et  pcre.  auons  reserue  et  re- 
tenu la  cognoissance  d'iceluy  a  nous,  et  a  nostre  personne.  Et  pour 
cest  effect  en  auons  défendu  et  défendons  toute  court  et  jurisdiction 
et  cognoissance  a  vous  gens  de  nostre  dicte  court.   • 


&6i 


HOBERT  ESTIENNB  AUX  LECTEURS,  xm. 


Ces  choses  onycs  ils  deuindrent  plus  muets  que  poissons,  snon 
qu'ilâ  nmrmuroyent  entre  eulx  sans  dire  mot.  Fendant  que  ces  Uvft- 
blessappaisent,  ie  poursuy  a  imprimer  le  Nouueau  Testament  prpc. 
en  tîr«"de  marge.  Apres  que  l'œuure  fut  adieve,  ie  le  porte  a  Cfts- 
teliaii.  Lequel  me  tcnsa  aigrement,  de  ce  que  ie  ne  l'auoye  point 
baille  a  examiner  aux  Théologiens,  me  disant  que  i'estoye  vng  or- 
gueilleux, le  lui  rcspondi,  que  les  plus  anciens  iug^s  d'entre  euli 
n'enlendoycnt  rien  ou  bien  peu  en  ceste  langue  :  djanantage  qu'vB 
liure  si  seinct  ne  pouoit  estre  suspect  d'heresie  :  adioustant  ausa 
qu'aucuns  d'entre  eulx  m'auoyent  estontie  de  me  vouloir  faire  chan- 
ger vng  passage  de  la  première  aux  Corint. .  chap.  ï  5,   v.   5 1 ,  où  0 
est  escripi  ;  -  Vray  est  que  nous  ne  dormirons  point  tous,  mm 
nous  serons  lous  transmuez.  «  De  rechef  il  me  tense  de  n'auoir  point 
obtempère,  disant  qu'il  y  auoit  diuerse  lecture.  le  luy  di  que  jamais 
on  ne  m'eust  stm  amentTa  ce  poinct.  de  changer  rien  an  texte,  con- 
tre ce  qui  se  tmuuoit  ])ur  tous  les  exemplaires,  pour  estre  par  ce 
moyen  trouue  faulsaire.  Incontinent  conune  estant  agite  de  îe  nescav 
quelle  fureur,   il  baille  en  proye  aux  Théologiens  celui  qu'il  auoit 
maintenu  contre  telles  furies  par  vnc  instinction  de  Dieu  plustot  qae 
daOeftion  pure  et  syncere.  C'estoil  en  espérance  de  gaigner  onj 
chappeau  de  Cardinal  qu'il  s'addonnoit  ainsi  seruilemeni  a  euïx  et 
sans  raison  :  car  il  li's  hayoit  fort.  Il  manda  a  son  Gallandius  qail 
annonccust  aux  Théologiens ,   que  iusques  a  présent  il  avoit  este' 
deceu  par  Robert  Esliemie,  et  qu'il  ne  le  vouloil  plussouslenir  :  par- 
tant qu'ils  aduisassent  ce  qu'ils  debuoyent  faire  sur  ceste  édition  dn 
Nouueau  Testament  grec.  Gallandius  qui  ne  m'estoit  pas  ennemi, 
m'aduertit  de  ce  qui  luy  estoit  enioinct,  voire  nj'exhorte  de  me  reti- 
rer par  deuers  les  Théologiens,  de  paour  qu'ils  ne  fuscsent  par  son 
ambassade  plus  eaiaigris  que  ne  vouldroye.  vcu  que  desia  eeXojeal 
assez  irritez.  l'essaye  de  faire  ce  qu'il  m'auoit  conseille,  toutesToi» 
ie  ne  pouoyc  parler  a  culx  pour  les  trouuer  légitimement  assembler 
selon  leur  coyistume,  dcuajit  vng  mois.  Finalement  venant  en  leur 
présence  en  autant  plus  grand  désir,  qu'il  me  semblait  que  ce  serait 
pour  la  dernière  fois,  ie  leur  présente  en  leur  conclaue  aux  Mathurif» 
le  Nouveau  Testament  par  moi  imprime  :  et  lors  pres^idoyent  de 
Gouea  et  Le  Roux,  qui  m*'  portoyerït  grande  immilie.  gens  fort 


HOBKRT  KSTIEKNK  AUX  LECTEtmS,  btc. 


m 


ignorans.  sinon  qu'ils  sont  assez  cauteleux  ouuriors  de  mettre  em- 
busches  aux  innocens.  pounieu  qu'ils  soyent  admis  auec  leurs  quali- 
fications. Ils  voyent  que  c'est  Gre<;,  qui  est  imprime.  Ils  d**mandpnt 
qu'on  leur  apporte  le  vieil  exemplaire.  Pensez  que  c'estoil  pour  y 
lirel  le  respond  qu'il  ne  se  peut  faire,  pource  qu'il  n'y  en  auoit  point 
vng  tant  seulement,  mais  quinze,  qu'on  auoii  reportez  en  la  librairie 
du  Roy.  lesquels i'auoye  eu  par  grand  prière  :  les  ayant  bien  dili- 
gemment conférez,  que  i'auoye  imprime  cestuy  ci  selon  le  debuoir 
que  i'auoye  tant  enucrs  le  Prince  que  la  Republique  :  que  ce  leur 
bcroit  grande  fascherie  s'il  les  falloil  tous  conférer,  et  que  ie  les 
auoye  soulagez  de  ce  labeur.  On  rae  faict  retirer.  On  me  rappelle. 
Quelles  badineriea  vey  iela  entre  eulx!  i*ai  honte  de  les  raconter, 
voire  de  m'en  souuenir.  Je  me  relire  derechef,  et  derechef  suis 
rappelé . 

A  la  fin  ils  accordent  que  la  charge  de  rejire  cest  Œuure  sera 
baillée  a  deux  d'entre  eulx  qui  estoyent  scauans  en  Grec.  La  il 
fallut  deuorcr  vne  nouuclle  fascherie.  Car  par  l'espace  d'^■ng  mois 
entier  ie  sollicite  ceulx  auaquels  ceste  charge  auoit  este  baillée,  de 
faire  leur  rapport.  Elstans  vaincus  par  impnrtunite  continaelle ,  le 
font  en  la  Congrégation  qui  estoit  ns.semblee  en  la  chapelle  du  Col- 
lège de  Sorbone.  C'estoîl  certe*»  chose  bien  nouuelle  de  veoir  encore» 
entre  tels  maistrea  Robert  Estienne ,  de  la  vie  duquel  oii  desperoit . 
veu  qu'il  auoit  este  absent  par  si  longtemps.  On  disoit  qu'il  falloit 
que  ie  fusse  retourne  en  leur  grâce,  voir  comme  les  brebis  rentrent 
en  grâce  auec  les  loups.  l'entre  et  les  salue  :  ils  me  rcsaluent.  Apres 
qu'ils  sont  entrez  au  conclaue,  le  Doyen  de  lu  Faculté  nomme  Le 
Clerc,  fait  Mie  longue  haronguo ,  par  laquelle  il  réduit  en  mémoire 
les  fascheries  que  Robert  lùsticnno  a  données  a  toute  la  Ct>ropagnie  ; 
et  pour  ceste  cause  que  la  Faculté  ne  dcuoit  rien  approuucr  de  ce  qui 
estoit  sorti  de  îuy  :  que  par  telle  approbation  l'aulhorite  de  la  Faculté 
seroit  diminuée,  et  que  celuy  qu'ils  auoyent  condamne  ,  seroit  prisé 
et  recommande  par  eulx  :  et  que  ce  seroit  comme  vne  recognoisaonce 
de  leur  faulte.  Par  ainsi  que  le  Nouueau  Testament  qu'il  auoit  iui- 
prime  sans  leurcongi^  ne  dcuoit  nullement  estre  approuue  par  eulx. 
Voila  te  sommaire  de  sa  harengue.  Ouioncourt  après  Iuy.  redict  le 
semblable,  taisant  rage  de  gïissouiller,  comme  il  en  est  maistre.  Mais 


566  ROBERT  ESTIENNE  AUX  LECTEURS,  btc. 


encore  lors  il  iangloît  plus  que  de  coustome ,  sescriant  vaillameot 
contre  moy,  pour  se  purger  de  la  suspicion  qui  auoit  este  sur  luy.  II 
n'estoit  point  la  besoing  qu'il  se  purgeart  de  ses  paillardises  :  car  la 
Sorbone  piteuse  mère,  hume  et  aualle  bien  aiseement  la  puanteur  de 
telles  choses.  Il  ne  se  vouloit  lauer  que  d'vng  crime  :  c'est  qu'il  eatoil 
bien  esloigne  de  la  secte  des  chrestiens ,  de  laquelle  il  auoit  foict  an- 
tresfois  quelque  profession  :  et  au  nom  de  laquelle  il  auoit  aoqnb 
quelque  bruit  d*estre  scauant,  et  mesme  estoit  parvenu  en  ce  hault 
estât.  Tout  le  Collège  se  fascha  de  sa  iaserie  :  on  luy  dict  qu'il  le  feist 
court ,  et  qu'il  dist  en  brief  ce  qu'il  pretendoit.  Il  s'en  trouua  bicfi 
peu  qui  défendissent  l'innocent ,  et  en  crainte.  Lesquels  toatesfab 
après  qu'on  leur  eust  amené  plusieurs  raisons ,  furent  contraincts  de 
céder ,  autrement  ils  eussent  ete  iectez  hors  de  la  Synagogue.  La 
poure  brebis  attend  que  ces  loups  sortent  de  la  Chapelle.  Us  me  sa- 
luent comme  si  Judas  bailloit  vng  baiser  a  Qirist.  Ne  me  disans 
rien  de  leur  oixlonnance,  ie  prie  le  Doyen,  -  Et  bien,  monsieur,  que 
seracet  quel  rapport  feray  ie  au  Roy  t  «  Il  me  repond  doulcement 
-  Messieurs  ne  sont  pas  d  aduis  que  ce  Nouveau  Testament  ae 
vende.  -  le  luy  demande  la  raison.  -  A  cause,  dict  il,  des  annota- 
tions qui  sont  a  la  marge.  -  Ces  hommes  scauans  en  la  langue  grec- 
que iugeoyent  que  les  diverses  lectures  qui  sont  en  marge  ,  fussent 
quelques  aimotations  adioustees  hors  du  texte.  le  leur  fay  instance 
de  me  bailler  par  escript  la  sentence  de  la  Faculté,  pour  la  mons- 
trer  au  Roy.  Ils  me  la  refusent  tout  plat.  le  leur  declaire  que  ie  fe- 
ray mon  rapport  au  Roy  de  ce  qu'ils  m'auoyent  dict.  Le  lendemain 
ie  m'en  vay  a  la  court.  le  présente  au  Roy  suyuant  lacoustume,  le 
Nouueau  Testament,  en  la  présence  des  Cardinaulx  et  des  Princes. 
Lors  Castellan  ayant  appaise  la  chaleur  de  son  ire  ,  fut  addoulci . 
d'aultant  qu'il  luy  estoit  grief  que  ie  fusse  ainsi  opprime  par  la  ve- 
nimeuse cruaulte  de  ces  gens  ci,  et  que  ie  pensoye  d'abandonner  le 
pais.  Quand  ie  luy  eu  récite  cinq  articles,  en  la  reprehension  des- 
quels ils  setoyent  monstrez  plus  que  sots,  il  raconta  au  Roy  ce  que 
la  sacrée  Faculté  auoit  ^ordonne  d'vng  si  sainct  Œuure.  On  semist  a 
rire  d'vne  façon  estrange  :  et  tous  d'vne  voix  dirent.  "  Quelle  impu- 
dence ,  quelle  bestise,  quelle  témérité  !  -  brief  que  leiu^  inepties  ne 
se  pouoyent  plus  souffrir.  Quand  ils  veirent  qu'estant  retourne  de  la 


ROBERT  ESTIENNB  AUX  LECTEURS,  etc. 


W 


cuur'i,  te  mi  ce  Nouucau  Tcâtament  en  vente,  sans  nulle  crainte: 
ils  s'csrilcrueillorcnt  de  Tauduoe  d'vng  homme  priue  et  Imprimeur 
contre  le  décret  des  Théologiens.  Et  me  voyant  que  i'esloye  retire 
de  leurs  mains,  a  fin  de  ne  les  enaigrir  par  mespris,  ie  m'accorday  de 
leur  communiquer  tout  ce  que  i'imprimeroye  ci  après.  Dont  me  te- 
nant enfilf''  par  ce^te  paction  ou  plus  tost  nécessite,  ils  commencèrent 
a  n'avoir  plus  nulle  crainte  de  moy.  Et  de  moy  ie  n'esloye  en  rien 
plus  asseure  de  eulx  :  car  ie  scauoye  bien  qu'ils  estoyent  enflamme?, 
contre  inoy  d'vne  haine  irréconciliable ,  et  qu'ils  bayoyent  de  grand 
appetu  aprtsmon  sang.  Parquoy  i  ay  este  coiitrainct  de  me  retirer 
en  lieu  plas  seur  ;  dou  ie  pcusse  accomplir  la  promesse  que  i'avoye 
faicte.  Car  (jui  est  ceîuy  qui  peut  consister  deuant  ces  cruelles  bes- 
les,  s'il  veult  faire  profession  de  chrestientt??  Voila  ,  lecteur  chres- 
tien,  le  denûer  acte  de  ce  ieu.  D'vng  nombre  infini  des  tours  qu'ils 
m'ont  jouez  ,  i'en  ay  touche  bien  peu.  Car  ce  seroit  chose  par  trop 
difficile  de  raconter  comment  le  Seigneur  m'a  miraculeujiemcnt  re- 
tire de  leurs  laqs.  Et  quand  ie  le  pouroye  raconter,  ce  seroit  chose 
quusy  incroyable.  Parquoy  afin  que  ie  ne  soye  ingrat  a  Dieu  ,  que 
me  reïite  il  sinon  d'cmpoijjmer  le  hanap  du  salut,  et  d'imioquer  le 
nom  du  Seigneur  l  Vray  est  qu'il  n'y  auoit  nulle  cause  de  me  desfier 
de  la  protection  du  Roy  ;  mais  pource  que  i'auoyc  a  combattre  auec 
des  besles  si  venimeuses,  i'ai  estime  qu'il  n'y  auoit  rien  meilleur  que 
de  céder  a  leur  malice  obstinée.  Car  ils  pouoyent  se  jouer  du  Roy  a 
leur  appétit,  et  mespriser  ses  commandeniens  sans  en  eslre  (njnis, 
ils  pouoyent  abbreuuer  les  oreilles  des  princes  des  faulx  rapports,  ils 
pouoyent  machiner  tout  ce  qu'ils  eussent  voulu  a  tort  ou  a  droict 
sans  dangier,  et  lamais  n  y  eus!  eu  fin.  Car  d'autant  qu'ils  sont  plus 
abattus  par  raison,  ils  se  rendent  plus  opiniastres  et  obstinez  a  mal 
faire  ;  tellement  que  c'est  comme  le  sei-penl  appelé  hydra,  lequel  re- 
produict  sept  testes  pour  vne  ({u'on  lui  aura  coupée.  Combien  que 
m'a  este  force  de  quitter  la  place  pour  une  autre  raison.  Car  oultre 
la  grande  despense  qu'il  me  falloit  faire  a  suyure  la  court ,  et  que 
i'estoye  contramct  d'at>andonner  les  lettres  :  toutesfois  ie  ne  pouoye 
fuir  que  tout  ce  qu'impriraeroyene  fut  soubiect  a  leur  censure.  Mais 
que  m'eussent  ils  permis  d'imprimer ,  sinon  les  Sommes  de  Man- 
dreston ,  la  Logique  d'Enzinas,  les  Morales  d'Angest ,  la  Physique 


ROBERT  ESTIENNB  AUX  LECTEURS,  erc. 


deMftioris.  leur  Breuiaire  et  Messel.  Par  ce  moyen  il  m'eust  fidb 
perdre  toute  la  peine  (jue  iusqiies  a  présent  ie  me  suis  efforce  d'em- 
ployer en  In  sainte  Ebcripture  et  bonnes  lettres,  et  qu'ay  de  (artat 
propos  délibère  y  dcdier  iusques  a  la  fin  de  ma  vie.  Quelcun  pourmît 
obiecter  qu'ilà  soustenoyent  vnc  bonne  cauàe,  mais  qu'ils  ont  seule- 
ment failli  en  la  façon  de  procéder.  La  dessus  ie  ne  veulx  dire,  point 
vng  mot  pour  moy  :  ïiinon  qu'on  iuge  de  la  chose  en  &oy .  Cir  d'iiir 
tant  iju'ilâ  ont  fuy  la  lumière,  de  paour  qu'on  ne  veist  pourqaov  h 
auoyent  faict  condamner  les  Bibles  par  moy  imprimées  (ce  que  tou- 
tes foiâ  auoyent  promiâ  tant  au  Koy  François  qu'a  Hciiri  )  que  main- 
tenant soit  mis  en  auantet  publie  ce  qui  ma  este  baille  par  les  plu& 
anciens  de  levr  collège,  comme  chose  précieuse  et  tirée  du  threaor 
de  leurs  Chartres  :  en  quoy  est  contenu  tout  ce  qu'Us  ont  censurr 
comme  hérétique,  tantes  Bibles,  Indices,  Psaultiers.  qn'es  Nou- 
veaux Testamens  et  annotations  :  aân  que  toub  ceuix  qui  sont  cod- 
duicts  pur  l'Esprit  de  Dieu,  voyentet  iugcnt  combien  est  uiesch&ûte 
leur  doctrine,  combien  elle  est  contraire  a  l'Euangile,  et  comment 
elle  retire  les  cueurs  de  la  foy  qui  doibt  estre  en  Dieu  seul .  et  en  son 
fils  lesus.Christ,  et  au  Sainct  Esprit.  le  ne  decnuuriray  {xtint  leurs 
villaines  et  meschantes  meurs  :  car  eulx  roesme  les  descouurent  asr 
sez.  Seulement  ie  respondray  briefuement  et  clairement  a  choâfun 
article  :  pourdedairer  que  ie  me  tien  du  coste  de  la  vraye  Kglisedfl 
Seigneur  et  Apostolique  en  la(|uelle  règne  le  ministère  de  sa  paroUc. 
et  le  vray  vsft^c  des  sucremens  ,  laquelle  confesse  la  foy  qui  nous  a 
este  baillée  par  les  Feres,  comme  de  main  en  main,  compnuse  en  pw 
de  parolles  au  Symbole  qui  est  appelé  des  Âpostroa,  et  fondée  en  U 
pure  j)arol]e  de  Dieu  ,  et  non  sur  les  songfes  des  hommes.  Mainte- 
nant, umiij  lecteurs,  qui  estes  bien  affectionnez  n  la  vérité,  ie  vouè 
prie  de  parcourir  les  choses  suyuantes.  Le  Seigneur  voua  illumine 
par  l'esprit  d'équité ,  prudence  et  modération  ,  pour  droictement 
iuger. 


PARS  EPISTOL^  MAGISTRl  PASSAVANTII 

Âil  Petntm  Lysetuitij  tmtf.n  Cttrifp  Parisierisix  Prfpsitientemy  tttitc 
Abbatem  S.  yictorU  prope  mtiros. 


...Et  vos  nescitis,  ego  vidi  illura  malediclum  haereiicum  Bober- 
itmi,  qui  nobis  est  lain  bene  elai)sus.  Fer  diem  (sicul  dicit  David] 
vos  bene  diccbatis.  -  Cavelc  bene,  ipsc  cvadet  vobis  :  "  Et  defuiiclus 
Joannes  Jnelreas ,  qui  sperabat  maritare  filias  suas  de  bonis  ipsius, 
ut  erat  zelotissimus  fidei  catholicœ ,  bene  etiam  clamabat  semper 
quod  fuji^ret.  Sed  oculi  nostri  leriebanlur,  et  alii  vastaveruiit  lotum, 
quifaciebant  deniinium  sapientibus.  Et  quia  ego  non  sum  eum  al- 
loquutus.  quia  faciebam  conscicntiam.  ego  rogavi  de  uno,  quomodo 
faccret  hic.  Et  ipse  mihi  dixit,  quod  nunquam  fucrit  inagis  lœlus, 
et  quod  faceret  inirabilia  de  imprimcndo  :  ila  quod  nunquarn  fuit 
unuîi  qui  dederit  lot  pœnas  matri  nostne  UiHversilali  quam  iste  da- 
bit.  Et  quomodo!  dixi,  ipse  fuit  combustuâ  in  figura.  Ita,  ita.  dixit , 
sed  ridct  âc  de  ma^stris  nostris  in  propria  pcrsona  ,  et  dicit  mille 
jocularia  de  magislro  nostro  de  Govca  ,  quem  ipse  vocal  Sinapivo- 
nim  :  et  de  magisiro  nostro  Picardo  ,  quem  vocat  Picam  gamdain, 
qxiia  nescit  quid  dicit.  et  frangil  sibi  etiam  caput  de  garrire  :  et  de 
illuminatistiimo  magislro  nostro  Maillai*do  ,  et  narrât  quomodo 
quando  semel  raaler  nostra  Facultas  fuit  corain  Francisco  Rege. 
Cardinales  ridcbonl  se  de  eis  et  dicebant,  Videte  ,  videle  ,  quomodo 
magistri  nostri  sunt  mucosi  et  lutosi  :  profecto  hœc  est  una  mirabiHs 
approbatio.  quod  Sorbona  non  potest  errare.  Et  quod  tune  unus  cu- 
rialis  volens  facere  ridere  alios  «  qiuesivit  dicena  :  ••  Cur  nunquam 
oporlet  dicerè  Tu  magislris  noslris,  sed  semper  f^os  ,  etiamsi  non 
sit  nisi  unus!  Propter  honorcm ,  dixit  alius  ,  juxia  illud,  Amant  ab 
hominibus  vocari  Rabbi ,  per  humililatem  SorbonicAm.  Non,  non. 
dixit  alius.  ego  bene  scio  unam  aliam  rationem  Tropologicam  :  quia 
sicut  unus  homo  est  factus  ex  corpore  et  anima ,  sic  unus  magister 
noster,  quin  etiam  unus  minimus  socius  de  Sorbona  ,  e^t  factus  ex 
homine  et  asino  ;  et  ita  ad  minimum  .  etiamsi  non  sit  nisi  unus,  sup- 
ponit  pro  duobus.  id  est,  pro  homine  et  asino.  et  ita  oi)ortet  illi  di- 
cerè yos.  Ergo,  dixi  ego,  Robertits  Stephamts  non  est  combustus , 
nec  mortuus.  Non,  dixit  ille,  nisi  dicendum  sit  quodspiritus  rêve- 
niant  in  hune  mundum.  .  Ex  EpUt,  obscurorum  vironun. 

71 


LETTRES  m  PAUL  ESTlExNNE,  nt 


J'avois  (?crit  à  Genève  afiii  d'obtenir  le  calque  de  quelque  écrilait 
(le  Robert  I",  soit  lettre,  ou  autre  pièce,  n'eût-ce  ^lé  même  qu'une 
signature;  et,  tout  avanct^e  que  fut  mon  impression,  il  me  restai 
encore  temps  suffisant  pour  faire  graver  ce  calque  et  le  placer 
venablement  dans  mon  livre. 

Il  en  est  arrivtî  tout  autromcnt.  Aucune  écriture  ne  puT 
trouvée,  mais  dojà  depuis  quelque  tcm|îs  on  avoit  eu  l'oblii 
attention  de  n»e  faire  copier  plusieurs  pièces  que.  dans  le  cas  d' 
réimpression,  on  rroyoit  pouvoir  (*tre  utiles  à  mon  ouvrage,  et  la 
réponse  a  ma  lettre  deniamiant  des  calques  fut  l'envoi  de  ces  copie 
qu'ileûtét<5  heureux  pournioi  d'avoir  en  main  quelques  moîâpluslil. 
Je  crois  donc  n'avoir  d'autre  parti  à  prendre  que  de  les  doimer  à 
fin  de  mon  volume,  comme  pièces  à  l'appui,  et  de  les  reproduire  lit 
i-alemenl  malgrélemdiffusioiijiiisâantau lecteur  àen  tirer  tellesi 
îjéquences  qu'il  lui  conviendra  pour  les  incidents  assez  tourment 
delà  vie  de  Paul  Estienne  envers  qui  il  paroît  que  les  autorités 
périeurcs  de  Genève,  tant  civiles  qu'ecdésiastiques,  tinrent  raiw 
pour  l'affaire  mal  éclaircie  de  l'année  1605  (sur  laquelle  voyez  ci-d< 
sus,  page  502) ,  et  ne  se  montrèrent  disposées  à  aucune  bienveillance 
ou,  si  l'on  veut,  indulgence  envers  le  fils  et  petit-fils  de  deux  hommes 
quiavoient  fait  tant  d'honneur  à  leur  ville,  etdesqueJs  Paul ,  un  peu 
favorisé,  auroit,  avec  plus  de  succès,  continué  les  utiles  travaux. 

Le  motif  et  l'utilité  du  présent  emploi  de  ces  pièces  sera  miewr 
expliqué  par  l'impression  de  la  lettre  qui  m* en  fait  l'envoi. 


Uonsieur, 

J'ai  iippriSj  avet'  une  hm\  gmnde  salisfiiction,  que  voire  aanlê  el  vos 
voMSaviÙPTit  pfnnis  lift  reprendre  vl  dt'  iKHirsuivre  vos  préricuses  rerhi 
sur  lc,sEâfi<nine;  mnis  j'ai  rogrflléde  n*avofr[>aâétéinâlruil  plus  UU  do  l'i 
tentiiun  que  vous  aviez  de  meUre  sous  presse  une  seconde  édition  do  voire 
ouvntge  ;  j'jturais  pu  vouii  envoyer  à  (emps  quelques  pièces  intéressiintw;  qi 
je  vous  avais  destinées,  mai&  dont  je  riifférji.s  rex|»é(lilion  dans  l'espoir  quoj 
les  rendrais  pcul-élre  plu»  eunipléles.  Depuis  que  j'ai  ou  l'honoeurde  i 


voira  lettre  du  43  juin  1841,  réponse  qui  s'e^t  cruiséc  avec  voti-u  btliei  ilu 
plO  aoplfmttn',  j'ai  dïVouvert  à  lu  liittMalhèqiip  publique,  parmi  des  {tiipieni 
'non  catalo'^ués,  tine  lettre  inédite  dr  Henri  Estienne,  adresK'e  à  Thétniore  rte 
Bèze,  (krile  de  lleidelber-^  le  dernier  avril  Ifigâ,  et  trois  letlres  de  Paul 
EMicDiiP,  'tont  deu\  aulo|;r»pheft,  avec  une  requête  du  nii^im^  au  Conseil  d'Etnt, 
et  une  pièce  de  ven»  latins  ofTcrte  â  la  Compagnie  ûcê  Pa^lfMjrs.  iU^  diverses 
lettres  de  Paul,  dat<!iesde  IG08  etIGtG,  monlrent  qu'il  ne  pouvait  entrer lianti 
tjeneve  siins  craindre  d'y  iHre  sJiisi  et  mis  en  jugement;  elles  sont  écrites  de 
Viriou  Virj',  en  na  maison  de  Grieres,  wqui  fait  connaître  la  situation  de  cette 
propriété  qni  ne  parait  pasavoirété  seigneuriale,  car  aucune  carie  n'indique 
«»llc  terre:  le  village  do  Viry  cet  situé  près  de  Sainl-Julien,  A  deux  lieues  de 
Genève,  et  fait  ruijourd'hui  partie  du  duché  de  Savoie,  province  de  tiarouge. 
Je  n'ai  juis  encore  pu  m'y  rendre  pour  chercticr  celle  maison  de  Grières,  an- 
cien patrimoine  des  Esliennc. 

Au.^sitAl  que  j'ai  reçu  voire  lettre  du  18  mai,  j'ai  commencé  des  recherrhes  à 
la  Bibliothèque  pour  trouver  quelque  tracj»  derérrilure  de  Robert,  mais  elles 
ont  été  vaines ,  j'ui  fait  faire  au^si  de^  recherche;?  iui.\  Archives  de  la  ville,  on 
a  trouvé  le  testament  de  Hubert  Kslienne  transcrit  sur  le  registre  du  notaire 
Ragueau,  mais  la  ^ignatuiti  du  testateur  n'accompagne  ni  le  lesljiiuent  ni  le 
codicille;  on  m'a  promis  de  chercher  encore  et  de  m'avertir  si  l'on  découvrait 
quel(|ue  chose. 

J'ai  attendu  quelques  jours  espérant  [Kjuvoir  remplir  votre  désir,  mai»  nou.4 
n'avons  encore  rien,  et  je  ne  veux  pas  différer  plus  long-tempe  de  répondre^ 
votre  lettre,  et  de  vous  pt^uver  l'intérêt  que  je  mets  à  voire  importante  publi- 
«ilion.  Je  vous  adresse  ù  toute  bonne  fin  la  copie  de  cette  lettre  de  llcnn 
Kstienne  et  de  celles  de  Paul,  dans  le  cas  où  vous  pourriez  encore  les  insérer 
IMirmi  vos  pièces  justificatives  ou  en  faire  tel  autre  usage.  Je  vous  ferai  copier, 
si  vous  le  désirez,  le  testament  de  Roliert  E^lienne;  mais  c'est  une  pièce  aisez 
longue,  dont  M.  GalifTe  a  donné  la  substance,  tome  lit  de  ses  Notices  généoh- 
ffiqueg  sur  It^  famitUs  gftievotMs.  Si  vous  voulez  le  fac-similé  de  Paul  Es- 
tienne,  je  pourrai  le  pri'panT  eu  peu  de  jours. 

Veuillez,  Monsieur,  mo  faire  connaître  vos  intentions,  me  cooservor  une 
HBlacedans  votre  souvenir,  et  recevoir  l'assurance  do  ma  hnute  considérnlion. 

Gcoére,  k  3  juin  1843. 


t.  Vauciibr, 
professeur  et  bibliothécaire  honoraire. 


Je  n'ai  pas  manqué  de  faire  venir  le  testament  de  Robert  Es- 
tienne .  dont  cette  lettre  me  foisoit  connoîlre  l'existence,  et  m'offroit 
obli^t^mment  de  me  procurer  la  copie.  Il  est  long  et  diflus,  et  ce- 
pendant je  l'imprime.  c€  dont  je  me  dîspenserois  s'il  venoit  en  con- 
firmation de  mes  conjectures  sur  le»  vôritableâ  intentions  du  teâtateur 


.n« 


LKTTRRS  m-:  PAUL  ËST1KNN£,  kn:. 


(  voir  ci-dessus,  page  318,  etc.  ),  auquel  cas  11  m**  siiffiroit  de  le  mnv 
tioniier.  ou,  peut-être,  d'en  extraire  hrièvemem  les  principaJ^-s  ilia- 
positions.  Uohert  s'y  montre  fort  mécontenl  du  retour  tk  Pam,  non 
pits  du  seul  Hol)er1,  ainsi  i|u*nn  In  toujours  cru.  maint  de  deux  de^» 
fils.  Robert  et  Charles.  Je  ne  puis  cependant  in'om|iêcher  de  crmn 
que.  s'il  les  prive  de  sou  héritage  de  Genève,  il  aura  pris  en  cof&i- 
di^ration  l'importance  des  valeurs  par  lui  forccniciit  laissées  à  Pk- 
ris.  au  moyen  desquelles*  la  part  des  deux  Parisiens  cHoii  peut-être 
meilleure  «[ue  œlle  d'aucun  autre  de  ses  enfants  devenus  Genevos 
Quant  M  l'amertume  que  laisse  voir  cet  ^rit,  faut-il  l'attribuer  au 
père  de  fainiHe ,  expirant,  et  (|ui  le  surlendemain  n'existoit  plus,  ou 
bien  à  ceux  qui,  au  lit  du  mourant,  recueillant  ses  demi^res  volon- 
tés. Gl  même  les  notant  avec  exactitude,  auront.  \m.r  l'effet  d'nDxi:'lf 
quelconque.  r*îlipeux  ou  de  parenté,  enchéri  sur  les  expressions,  e! 
agjfrav*^  les  munilei^tations  du  nu'contentement  paternel  Je  crois, 
il'ailleurd,  (|u'écrite  ou  dicti-e  par  Robert  .  cette  pièce  eût  été  tout 
autre  et  parfois  nippellerojt  la  naïve  originalité  de  l'écrit  sur  les  Cen- 
sures des  Bibles  Le  nHmi-anl  [)aroît  même  avoir  été  hoi-s  dêtal  d'v 
opposer  sa  signature,  it  rnuiiis  t'm»re  aux  deux  codicilles  du  lende- 
main 6.  veille  de  la  mort,  cnr  la  minute  notariée,  revêtue  des  signa- 
tures des  témoins  ,  ne  porte  ni  ne  mentionne  la  sienne. 

Je  n'ai  pris  cru  nécessaire  de  donner  copie  des  deux  codicilles.  D^ 
contiejinent  quelques  dispositions  en  faveur  de  la  veuve  ,  dont  l'en- 
tretien y  est  mis  à  la  charge  de  Henri ,  et  un  legs  peu  considérablr 
aux  enfants  île  Louis  Munîer  (ou  MuçnierK  lequel  probablement 
étoit  It,'  Hian  décédé  dont  Robert  avoit  épousé  la  veuve. 

Par  le  testament  on  voit  que  Charles,  le  troisième  Als  de  Robert. 
que  l'on  a  écrit  être  mort  presque  on  bas  âge  chez  son  père,  et  peut- 
être  du  chagrin  de  n'avoir  pu  quittei  Genève ,  e^l  bien  réellement 
revenu  à  Pnc'is,  s'y  est  marié,  et  au  moins  en  1559  y  exiâtoit  encore. 


Copie  île  Heifwslr  à  tiut  maffni/iffMfS  et  très  hoHOffz  Srt/;n<?urs. 

Exposo  eu  toute  liuiuililé  Piiitl  Kstionne  vcistri;  liuiriblc  ciluyen,  fils  el  ar- 
riére fils  (le  deux  [H'rst)nriot;es  vo?  fidèles  boiiij;eois.  dont  la  niéntuire  f>l 
hpuri'M.-^e  et  loiiattio  \»n\i  \'hui\uv\n  iirs  Iclln*-.  «H  [hmij  Irur  iitTcilion  cl  svnré- 
rittM'nveibvwtJT  H('pijlili<|ii*\  (,)iio  di-puis  ti^  liMups  qu'i!  s'o>i  trouvé  nWluii-i 


Iiorà  vu!i(re  ville  à  son  ;;rund  uiallK>ur  cl  d6«jistrt!.  l'I  sans  tiétmtmoins  avoir 
inKutieyuïre|«irl  t'srliwospasfl^,  que  le  rp^rfl  «'t  miswx*  qui  <ml  toujoMrs 
ac(.'ojii|>iiigné  son  esprit  au  milieu  de  son  innocence  et  inU'^ilé  il  u  l'utitfnuel- 
lement  lun,;ui  etsouspiré  pouriw  voir  d'un  eosKi  affligf^  en  son  honnetir  el  de 
toute  »a  fiiinillo  \wr  certains  .sinistres  soupeonB  qu'on  a  ptiUlié  rotilre  lui,  el 
d'nutrei'ùié  truvors(^d'uneju>te  crainte  et  ap[yrehension de  mettre ^on  itiuu- 
lomeà  l'espreuved'un  cours  ordinaire  de  justice,  et  soubs  le  faix  de  jçnimles 
ruirteti  qui  s'en  ensuivent  (et  copendant  u[>rfe  avoir  bien  pensé  à  soi  et  à  ses 
affaire»,  et  à  ce  qui  est  du  principal,  scavoir  à  la  persévérance  et  rermeté 
threstienne  en  I»  retlii^ion,  il  u  mesprisé  plusieurs  destourbies  du  monde  et 
faict  entin  un  voyii;^e  en  France  ver»  m^  parente  et  amis  et  nommément  à 
Par»  vfliB  son  l)eau-frén!  *Hi  il  a  pris  résolution  de  m  retirer  [tour  y  vivre  en 
liberté  de  conscten<*e  et  en  l'exercice  de  la  relligion  que  Dieu  hii  a  faict  lii 
►.Tare  de  Bu<yravet:  les  mamelles  en  vostre  Kglise,  et  là  cherché  les  moyen* 
d'entretenir  soi  cl  ses  enfanl8  vos  citoyens  sans  scandale,  despliiUirou  om- 
brage de  ses  c/mcitoyeos.  C'*si  pourquoi  il  supplie  vos  Seigneuries  que  puis- 
que (wr  la  \enlêqui  aif^téde  M.'s  biens  ne  lui  reste  autre  cliot»;  que  ce  qu'on 
ne  lui  u  |»eu  usL^t,  ascavoir  siui  dmil  naturf-t  de  citoyen  et  son  afTectimi  envers 
v)w  Sei^çneuries,  Il  vous  plaise  ]io«r  un  deroiiT  bt'iiolicn  (quoi'pie  i«ir  diverses 
requeijtes  il  en  ail  esté  refusé,  lesquelles  pour  le  trtjuble  de  son  esprit  et  amer- 
tume de  son  oœur,  ne  se  sont  trouvées  par  avanture  eouchéet»  en  termes  con- 
venables et  ajîLïreables  à  vus  Seigneuries]  lui  permettn*  sout>s  vostre  bénin*; 
sauf-<Y)nduict  de  pouvoir  venir  prendre  congé  de  vos  Sei{;neuries  ot  de  mei*- 
sieursIesMinisti-esotdo  U)U!ises  jNircntg  amis,  et  donner  tout  contentement 
H  lui  iKMsible  a  aucuns  qui  ont  encore  à  demeslur  (|uel(pit^  petits  affain's  avec 
lui,  que  tirer  conli*  de  quelques  autres  qui  lui  seront  tenus,  pour  se  retirer 
avec  vostre  bon  votiloir.  El  ce  faisant  vousoblijïerez  et  le  suppliuol  et  jm:»  en- 
fants vw  humbles  citoyens  de  prier  Dieu  journellement  [tour  vostre  prospérité, 
attendans  que  panenus  en  aaize  de  discrétion  et  adressiez  pnr  la  Divine 
txïnté  en  quiJipie  heureuse  condition,  ils  puissent  joindre  à  leurs  vœux  leur 
inïs  humble  service  envers  la  |>atnc  en  {général  cl  chacun  de  vos  Seigneuries 
en  particulier. 

Prêu»(i«  le  tt*  ^uvitT  1608.  Reipoodu,  Teu  eo  CouàL 


A  Meitsinàrs  le»  Mmisirts  de  VEglite  de  Gmèvê  mes  très  hùnorez  Pasteurx. 


Messieurs  mes  très  honorez  Pasteurs, 

Comme  je  me  suis  trouvé  dan»  ^iiris  À  l'ouverture  de  vos  lettres  escriptea  i 
MiMisieur  ObuiulMiu  dés  environ  trflis  mois,  sur  la  lecture  de:k|uelles  je  nq>poi^ 
tiii  tant  qu'en  moi  fur^l  Luutcoqui  |KHivoit  iMcifier  son  esprit  très  mal  content, 
oncor  que  tout  le  n>al  der ivast  sur  moi  ^eul,  je  fus  prié  et  pris  charge  du  dict 
sieur  CasHuhon  lui  envoyer  resjionw  sur  relies  qu'il  me  livreroii  iiddrpssante*^ 


LETTBES  OE  PAUL  liSTlKNNE,  ■«;. 


à  V06trc  vén^blp  compn^ip,  lesquelles  furent  jiar  moi  rendues  A  monsipv 
Samiâiu  le  ooriscilItT  ditn»  Lyon  |>our  les  vous  fair*^  Icnir,  ol  j'ai  lllln1l•JI^- 
ques  à  ))i-LSfal  d'en  tli'umiiiJer  reiâponse,  aUeiKliuit  de  jour  â  aiilrp  qiipli|tif 
surets  de  Hitsrcquesles  j  noâ  très  lionorwt  Seigneurs,  ol  pouvoir  pnrkrilf 
bouclu?;  miiis  cumine  Innain*  prend  |H<uU<âlretouj;  traicl.  sur  les  IrUncm- 
t^^livetidu  ditsieiir  Casaubon,  jeprie  vostre  \>nérable  Cumpagnîo.  as8<*m- 
blée  avec  Monsieur  le  Recteur,  McîMsiours  les  Diacres,  pour  se  reeouldrv  ud^ 
fois  que  c'est  qu'iiii  prétendent  sur  mes  biens  lewjuels  ne  porI<*nl  (KXfiI  b 
subjection  qu'ils  ont  estimé,  et  n'affecLionner  rien  plus  outre  ni  prf%aloirdr 
nion  iilisence,  qui  n'ai  olTeusé  personne,  ce  (pie  je  nionslrerois  itsser.  sï  urilf 
esloillii  contrainte  qu'il  falustcsciire.  lU  ont  peu  prétendre  quelque  draictcoti 
tre  feu  mon  père  vivant,  util  fu*«lvenu  àde.sraillir  uu\ustriclionsdu  lo^lament, 
ninis  iU  ne  trouveront  que  l'aslrittion  s'entende  après  sa  mort  on  laquelV 
[mr  lu  ^nke  de  Dieu  il  estoit  paisible  poâiK.'sseui  tjuit  de  ses  autres  biens qur 
doson  Imprimerie,  à  hiquelle  le  Testament  ne  substitue  aucun,  moins  !'«>- 
treinct»  après  sa  mort,  miii»  bien  à  lui  vivant,  s'il  ne  iïiu-de  les  c^ndilino 
du  t4<stament,  cl  pour  lesquelles  îl  n'a  |H)int  eu  de  dei^luurbies.  Dobondam 
Messieurs  (ce  que  |>eut  estre  vosLre  vénérable  Compajinie  n*a  sccu  ou  (Kiof 
la  ptn|tnrtr  j'ai  acbepïé  mon  Imprimerie  après  le  iU^c^  de  mon  feu  |ien-. 
()Our  n'avoir  icelui  testé,  que  si  ce  dont  maintenant  on  voudroil  prevalw 
contre  moi,  estoit  valable,  la  dite  Itnprimerie  me  debvoit  (r:»ire  adjuf^en 
|»raîcipwt.  mais  en  no>Uc  plaids  fnst  respondu  cpie  le  tesUiment  et  adstrîctioitt 
d'icelui,  ne  passoient  plus  luiit^  qu  ù  feu  mon  père,  et  fust  ou  sur  le  point  dp 
la  vendre  et  nommenii  a  qui  elle  fust  présentée,  ai  besoin  est;  enfin  nMS 
sœurs  bériticres  li'lcelle  avec  moi  la  mont  vendu  et  pour  la  somme  de  huit 
cent  escus,  à  lu  somme  de  combien  elle  ne  m'est  à  pièsenl  revenue  à  beau- 
coup près,  selon  ce  qui  s'en  est  veu.  Je  prie  donc  |jar  vo«tre  intervenlioo  rt 
entremise,  rtexborte  le  dit  sieur  iïecteur  et  Messieurs  les  Hiacres  lai*e#rrl 
Monsieur  Cnsaubon  et  moi  aller  en  paix  sur  ce  fuicl,  cl  m'en  donner  re^nv 
J'envoye  à  vostre  Venerîihle  rouqwgnie  (laciuello  je  respecte  et  honore  àf 
tout  mon  cœur  et  Dieu  m'en  soit  lesmoin)  ni;i  dernière  requeste  à  nat^  \n» 
honorez  Sei;;neurs  et  le  refus  d'icelle,  par  laqurlle  apj«'rrr)  quo  loco  r«  m» 
sini.  J'envoye  à  Monsieur  Laurenty  recteur  pinir  le  d^-siibuser  et  n'esïimerdf 
mo!  comme  il  en  a  parlé  le  meanie  que  ci  devant  j'ai  envoyé  à  Monsieur  De 
la  Fiiye  regret  de  la  vie  et  condition  que  jotneine.  csttmt  eocor  loul  tel  par 
la  i^rncp  de  Dieu  et  lui  faisiinl  prier  de  persister  toujours  tel  vous  Sïip- 
pliunt  d'y  adjoindre  la  vostre,  demeurant  à  jamais  de  voôlre  Vénéjnble  Com- 

pnignie. 

Messieurs  mes  très-lionorez  Pasteurs, 

Très  humble,  syncère  et  alfectionné  serviteur, 

ESTIENB. 


De  Viri,  eu  noslrc  fntison  de  Grio««  cr  Î7*  fcbvrier  1608. 


LHTTRKS  DR  PAUL  ESTÏENNB,  rtc 


575 


Fidis  Ecelesiœ  Gmeverain  pasloribui  po9(  festum  Pwchatis  onnï  1 607. 

P.  S.  S. 

Feliccs  animaj,  âacra;  vos  organo  Itugus, 

Or^na  non  audiU  mihi  juin  tcmfmro  longo. 

En  ubi  vox  illa  e^t,  ubt  uunc  quac  iiiterprcte  lingua 

hinditis  arcanœ  veneranda  oniculu  diurUu? 

DeGre^e  sem|>erego  .  Vos  o  numquamne  vidpbo? 

Nulla  dies,  nulla  esi  quse  non  vot)  hor»  roduciit 

Exlremumno  valo  pleno  singuUibuâ  orc 

ErjîO  feram'.'  nui'^no  jam  mens  meii  Qiirluat  amlu. 

Tolus  eo  in  lacrymal,  H  me  nihil  aci  lus  urit 

Quam  romilem  vcstrisjam  non  adjun^erc  mcûn 

Ut  lictitt  quondam.  Scd  rnrn.s  nt^a  portîrit  atisens 

Qitod  ncqueo.  Longum  procoross^ilveto.  \ak'U% 

Hsle  mei  meroon»  :  veterum  nK^mini^!».'  doluruui 

Cogiinur  in  somnis,  et  [mt  iiiainonUi,  |>or  horas, 

Anlc.oculoârtHleunl  nosLriquo  injuria  sodi 

(^)ii?cqiie  indigna  tuli  ludibria.  i>ed  nibil  ttia 

lnq>ediuiil  piitria*  queni  nos  debomus  ainurem 

Qiian(]iii)in  rliam  valc,  tellu.squf  innoxia  suive, 

Anle  octiloà  lu  tola  meos,  tua  sacra  fovebo 

Tequo  aniinu  :  prtcsenâ  noqueo,  qutxl  conqueror,  hoc  est. 

£tornos  raliceâ  et  nectar  amabiio  nuper 

Oro  quod  hau^istis  nimium  riiiniuniqiie  bento, 

Twior  egu,  ulta  tiii  vcnient  oblivia  numquuin> 

FiiH  Paslorcs,  jiiro  dextrdmque  Gdemque 

Qiia;  miniquam  tnneruUi  mihi,  qmo  nescia  fraudi:*, 

Invitas  juin  nmic  veslroUe  litlorecvdo. 

Rxtremum  ni*cdicov;ilc.  Oi'O't*'»»"*!"''  iwrabo 

JamjU5liim  e>t  :  Animum  vo^ô  lonitc  dolvntem, 

El  de  nio  misf**!*»  prcres  vo»  hortor  et  oro. 

Sic  itii  faciles  âuperi,  sic  omnia  ia*ta 

Qui  poUîril  vidcre,  mali*pic  illudore  noslris- 

Al  non  nfscioquis  qualetn  mihi  lînxil,  crit  mens, 

Quisquists  est,  nivet»  oculus  qui  farinai  agoos, 

Numqitam  crit  ilta  mihi,  necme  co^noveril  uHitt 

Eventus  qui  non  ineruisse  ncjjaveril  i*lOft. 

Fidi  Paâlureâ  ileruinâiilvetc,  valcle, 

El  de]me  iniscele  prww,  vos  hortor  et  oro. 

Ce  )Mpicr  |K)rle  »iir  le  dos  Ira  mots  «uiianb  :  L'Jdicu  tiu  S-  l'aut  Eâùtniu^  rn 
t'en,  envoyé  à  ia  Compagnie,  îr  86'  de  (chvrifT  16U8. 


&76 


LETTRES  DE  PAUL  ESTIENNE,  etc. 


A  Meisiturs  et  fdvles  Pasteurs  de  l'Eglise  de  Géviéve. 

MesBieurs, 

Ce  n*Mt  par  aucun  plaisir  quo  pour  une  dernière  obte^itat  ion  je  pn^srairi 
vtwlrc  Véuérablo  Compagnie  quelques  re(|ueslos  ci-jointes  ad(lress<!^s  i  b 
Seigneurie  mais  sans  aucun  fruict  nun  |HJur  autre  fin  que   pour  un  dcTnwr 
lësrooignage  d'.ivoJr  tout  ejksayt^  avant  que  venir  à  la  nécoâàiu^  d'câcnnv 
Qnelques  particuliers  qui  ont  Uinl  de  force  el  qui  prévalent  conire  moi,  s'fl» 
esloyent  mieux  louchez,  n'auroyent  occasion  de  roidir  à  la  conlinuattoo  <k 
tant  de  refus.  Je  laiî^e  sur  leur  (sic)  teste»  les  couleurs  qu'Us  donnent  anMS 
afllirlions.  Quv  si  mon  inslruclion  et  l'aine  en  laquelle  je  suis  né,  ne  me  de* 
fenUuyeut  d'user  d'inipnk'alions,  la  me^mc  feroiis-je  contre  eux,  que  celle  m 
jeprensà  moi,  laquelle  est  ri'estre  anaiheme  devant  noslro  Seigneur,  si  j'j» 
eu  oncques  la  moindre  idét:  de  tout  ce  qui  est  survenu  moschamment  aprts 
la  reddition  d'un  homme  qui  misérublemonl  a  e^ié  perdu,  de  quoi  iU  font 
trophik?.  Leur  procédures  envers  moi  nionl  une  fois  appris  à  ne  me  (twumrt- 
trc  à  eux  pour  une  seconde  kià.  \h  auront  Dieu  aidant  les  causo:^  («irticulie- 
res  delà  contraimte  ou  m'iimeinii  la  force  dts  dits  particulier^  pour  lesqu^ 
mon  but  et  inlenlion  u'e*t  de  m'aildresser  par  escripl  à  un  corps  el  moinjau 
public  auquel  tout  bien  soil.  Si  ces  parliculierâ  esloyent  bien  informez  en  l'af- 
fairo  de  mes  Fontes  et  matrices,  a  quoi  reviendra  luut  leur  travail  et  pour 
qui^  ils  auruyent  peut  eslre  un  désir  tout  antre  et  contre  la  liberté  de  Ictus 
citoyens  ne  (iifipensproyent  du  bien  d'un  liera  lequel  il  n'u  lais»??  *r  lon^ 
temps  en  leur  ville,  asciivoyr  les  matrices  en  queslion,  (jue  pour  s'en  senir 
un  jour  en  lieu  ou  sa  relligion  fust  entièrement  libre,  sii'aspretédes  teinp6f( 
des  cœurs  prolonjîeoit  son  ostracisme.  Que  s'il  n'eust  faicl  plus  d'cslat  dp  a 
relligiun  que  ceux  qui  prcleadeut  ainsi  libérer  son  bien,  et  qui  savent  m 
quelles  mains  il  tomberuit  cela  avenant,  il  ne  seroit  à  présent  et  seloo  li} 
niondt^  u  l'estroict  auquel  il  se  voidt  rwjiijrl  pour  n'avoir  accepté  les  présen- 
Uitioiis  non  pclites  el  de  i>rè9  et  de  loini;  à  lui  faicîes.  Si  bien  qu'il  fieuldirc 
avoir  eu  toute  recûpense,  prc^i'um  pVf/u/is  ûitV/uum.  J'ap[>elle  donc  à  Dieu  con- 
tre ces  genls  ta  du  sang  de  Tame  de  mon  enfant  quem  pontificii  in  swu  pat- 
tes traxerunt^*  auctuel  pour  l'eâlroict  de  mes  attairos  n'ay  peu  donner  reu^ 
les  moyens  m'ont  esié  levex  de  l'enLrelenJr  en  voB  escholes;  et  raonsecorid 
rej-rct  encor  est  de  me  voir  en  si'uiblable  dilTictilti^  pour  les  estudes  de  roun 
autre  fils  ** ,  lequel  j'ay  lousjourssouliaicbé  d'instruire  eu  la  ville  à  laquelle 
j'ay  tout  voué  :  de  quoj  je  semble  aujourd'hui  eslro  forclos  par  la  force  qiu  me 
veut  faire  perdre  mon  bien,  qui  est  aussi  celuy  de  mes  créanciers  avec  les- 
quels selon  lu  forme  des  susdictes  procédures  je  suis  du  tout  empeschê<l( 


Aiiioini?  qui  fnl  f mnipnv  k  Lyoa,  et  pcii  d'aDiK»  aprèa,  fit  ■hjiiraiion  â  Paru. 
Jo*ppIi. 


KBTTRES  DE  PAUL  KSTIENNIi,  etc. 


vn 


Iraîeter.  Que  si  le  Conseil  en  ce  temps  se  Ircuve  mieux  forma,  qu'autrefois 

pn  semblable  fair l  par  la  rosponse  liiirlo  â  Henri  3'  pour  lu  ppwonne  d*?  mon 
feu  |HTL'  vl  de  ses  bit'iis,  la  où  la  Seignourip  ilalors  pn^sentc  Umt  ce  qui  est 
d'elle  et  deMm  aflecliun  u  àaditc  BJujL>!?tù  iiiuis  suufle  druict  du  tiers,  re»puase 
parmoienrQrgard^cLdpuemeiilÂLgn^  et  dont  puis  faire  foyrommedignomcnt 
rendue  et  selon  la  lilwrlé  des  ciioyensà  lat|ueHo  on  ne  peut  et  doit  attenter  ; 
si  diji'à  présent  !(•  Conseil  S(>  seul  mieux  formé  qu'en  ce  temps  la  et  que  la 
roponsfî  de  moj  tiers  n'a  partant  esté  faicU\  je  scay  que  je  me  travaillerai 
beaucoup  contre  un  plus  fort.  Neât-nioins  quand  jauray  faict  tout  essay  de- 
vant Dieu  et  les  hommes  pour  l'equilé  de  mon  droicl,  jauray  jtour  dernier 
appuy,  contre  la  force  contraire,  el  la  patience  et  d'en  luis^r  à  Dieu  la 
vengeance  sur  le  cri  qu'en  feront  mes  petits  enfanb».  Et  si  ces  particuliers  roi- 
disscnt  toujours,  je  les  exhorte  [K?sor  encores  une  fois  mes  plaintes  el  deman- 
des; et  le  refus  qu'ils  funt  au  roi  de  la  Grand'  Brctiii^ne  ;  et  ruvaucenienl  de 
la  relligion  qui  doit  aller  avant  toute  autre  chose.  El  i>our  les  couleurs  dije 
qu'ils  donnent  à  mes  afflictions,  je  me  contente  pour  icelles,  toutes  fois  et 
quantes  qu'il  plaira  à  Dieu  m'api»eler  en  sa  ^race  et  miséricorde  de  mes  fautes 
vous  laisser  ce  deposl  de  souvenance  que  je  |>ourray  tousjours  dire  Iw  yeux 
dressez  aux  pieux,  \>o\ir  ces  fausses  couleurs  dije  donnécâ  à  mes  aflliclious, 
drt^ssant  dije  les  yeux  aux  cioux 

[  Sancta  ad  vos  anima  atque  islius  inscia  culpic 

Ascondu,  clarorum  haud  unqiiam  indignus  avoruin. 

£t  rescn'ant  le  surplus  à  luon  escripl  adressant  aux  susuoinniez  jiarticuliers 
qui  â  cela  me  forcent  pour  l'honneur  de  moi  et  de  ma  maison,  je  fay  requeste 
àvostre  Vénérable  Compagnie  d'accepter  ravond>lemrnt  ce  que  j'ay  désiré 
pour  un  contentement  luy  faire  encore  enU'ndn.'  uvunt  que  pjisser  outre,  la- 
quelle je  prie  le  Tout  Puissant  combler  de  ses  bénédictions  de  jour  en  jour 
plus  grandes  demeurant  d'icelle. 

Uessieurs, 
l.e  irts  humble  el  trèsaOecttonné  serviteur  à  jamais 

ESTIENNE. 
De  Tiri  en  nostrc  nuium  dv  Grières  ce  W  tk  ao^èbre  1616. 
Siucnptiom  : 
.4  Mctiifurt 
Mfssieura  rt  fAèUâ  PAtUuri  de  CSgUttdt  Ctttin 
A  flertèv*. 


Messieurs, 
Ne  voyant  aucune  favocable  disposition  en  mesal^ire^  avant  que  venir  â  la 
nécessité  dernière  de  re  que  je  n*ay  encor  désire  faire,  el  à  quoj  la  conlraiote 

73 


578  I.KTTHKS  OK  VMU.  ESTIENNK,  kti:. 


|)Our  les  procédures  envers  moi  est  comme  preste  à  me  porter,  et  sur  le  potttrt 
de  rendre  response  au  Roi  de  la  Grande  Bretaigno,  bien  attendue  et  que  » 
dite  Majesté  n'a  rcccu.  ie  laisse  pour  attestation  seconde  à  vostre  \éoéa^ 
Compagnie,  la  plainte  pour  les  refus  ordinaires  qu'on  faict  à  mes  requesici, 
et  pour  le  desbiffement  des  deux  dernières  qui  tous  sont  ici  représentées  de  mol 
a  mot  sans  entrer  en  Conteste,  si  au  désavantage  et  contre  le  respect  du  pfaa 
grand  Conseil ,  on  a  deu  passer  jusques  là  que  descbirer  la  requeste  addree- 
sante  à  ioeluy,  et  par  ce  moyen  en  denier  A  l'exposant  la  convocatioD.  Que» 
ta  condition  de  mes  affoires  neconsi^oit  au  maniement  et  Visitation  particu- 
lière,de  plusieurs  pièces,  qui  ne  se  peuvent  transporter  qu'avec  porte  et  trop 
grande  incommodité,  il  me  scroît  indifférent  de  traicter  avec  mes  créanciers 
en  part  que  fust,  et  la  lecture  de  mes  requestes  n'empescheroit  ceux  qui  en 
tiennent  trop  peu  de  compte,  me  privants  de  laisser  un  dernier  tesmoignagr 
de  bonne  volonté  à  mes  concitoyens,  envers  lesquels  au  moins  seray-je  net  à 
l'advenir  comme  du  reste,  si  au  lieu  de  faire  travailler  en  ma  patrie  par 
homme  à  ce  choisi,  laquelle  me  fordost  à  présent  et  sans  peser  pour  qnoi  et 
à  laquelle  toutesfois  rien  je  n'impute,  si  déjà,  et  ce  après  légitime  payement 
de  mes  fontes,  se  treuvant  deuement  faictes,  au  lieu  de  les  faire  servir  au  lira 
de  ma  naissance,  je  suis  contrainct  d'en  venir  à  nne  autre  coivlition  qui  ne 
luy  sera  point  nggréable  et  moins  avantageuse.  A  quoi  Messieurs  si  la  bvear 
de  vostre  Vénérable  Assemblée  me  juge  capable  de  me  faire  voir  quelque  meil- 
leur expédient,  c'est  le  fonds  de  ce  que  je  requiers  humblement  d'icelle,  et, 
sans  répétition  dotoutcequi  estporléparlesrequestesicixopiées,  etcidevaat 
représenté  en  vostre  spcctablo  Compagnie,  vouloir  rapporter  toute  bénigne 
amitié  de  si  favorable  part.  Priant  incessamment  le  Soigneur  pour  le  comUe 
de  ses  grâces  et  bénédictions  tousjours  plus  grandes  sur  iccllc  et  demeurants 

jamais. 

Messieurs, 

Vostre  très-humble  et  trësuiïi'Ctionné  et  obéissant  serviteur 

ESTIENE  [sic). 
1)t;  Viri  en  iioslre  maison  tle  Grières  ce  Si**  de  Ut^l>re  1616. 
Même  suscrîption . 


TESTAMENT  DE  ROBERT  ESTIENNE. 

Au  nom  de  Dieu  sachent  tous  qui  ces  présentes  letres  verront  liront  et  ouï- 
ront Que  lan  mil  cinq  cens  cinquante-ncul  et  le  rinquiesmc  jour  de  septembre 
pardavant  moy  Jehan  Ragueau  notaire  public  et  bourgeoys  jure  de  gencve 
soubz  signe  et  les  tosmoin^z  soubz  nommes  a  este  présent  en  sa  personne  ho- 
norable Robert  Eslienne  maistre  Imprimeur  et  bourgeoys  de  geneve  estant  en 
bonne  disposition  dosprit  par  la  grâce  de  Dieu  combien  quil  soit  mallade  de 
cor|«  Lequel  a  dict  et  déclare  quil  vouloit  faire  son  testament  et  ordonnance 


TESTAMENT  Dli  UtmKHl   EhTlENNK. 


S79 


le  dernière  volonlo  et  ma  roquiz  iceluy  laecUa  el  rédiger  par  cscript  el  on  ce 
isanl  a  dirtot  déclare  qui  I  rend  [inicx's  a  Dieu  de  Uint  de  biens  elbéoéikes 

[uti  luy  a  foiolx  et  singulieremcnide  ce  qui!  la  apiiellealacognuissiinoe  de  flon 
saincl  K^nn^ileet  purireluy  donnearoguoislrele  vray  moyen  de  ;«)»  salut  [(ui 
est  par  Jesu!ï-<')iri8t  son  seul  filz  Lequel  il  a  envoyé  el  a  souffert  mort  el  vaincu 
la  n>ort  en  mourant  pour  nous  acquei ir  lu  vie —  lil  le<iuel  il  supplie  au;;menler 
ses  grâces  rn  luy  ju>^]iies  a  ce  quil  lui  plai.*e  prendre  son  ame  pour  la  mectre 
en  son  rcpoz  éternel  en  attendant  le  jour  de  la  resurrociion  générale — Ilem  a 
dicl  quil  voutoit  el  onlonnoil  apreii  son  deces  son  corps  ostre  ensepvely  et  in- 
huine  selon  lordre  et  police  de  cercle  o.^Uêe  Item  el  quant  aux  biens  teriers  que 
•  Dieu  luy  a  donnes  a  dispose  et  ordonne  dicculx  comme  s'ensuyl  Kt  prenuere- 
ment  a  Ic^ïoe  et  tloiinc  et  pur  ccbtuy  présent  son  testanieni  le^ue  et  donne 
pour las,sislenf fi  ries  paouvreacslrangers retires  en  ceste  \iltepoury  vivre  se- 

m  la  reforma  lion  di  celle — La  somme  do  deux  cens  cinquante  livres  loumoys 
qui  sera  baillée  n  ceuK  qui  ont  la  charge  de  la  bourse  des  autmosnes  direutx 
paouvreâ—  Item  a  lègue  et  donne  i>our  la  dotation  augmentalinn  el  enlrelei- 
neuionl  du  collège  que  nos  ma^rnifiques  sei};neurs  et  su|)erieuni  do  ceste  cite 
ont  commence  a  dresser  et  fonder  en  ceste  cite.  Assavoir  la  somme  de  cent 
cinquante  livres  lounioys  qui  sera  employée  en  ac(iui>ilion  el  renie  auproficl 
dudict  collège  El  a  la  cluirgeel  condition  que  si  lesdiclz  deniers  rente  et  revenu 
ejtloient  tmiployes  a  aulln?  chose  quelle  qi.ello  soyt  lesdiclz  deniers  •%  rente 
reloumeronl  a  ses  lieriliers  el  pourront  par  eulv  estre  répètes  et  relires  — 
Item  considérant  ta  grande  ^raco  <|ue  Dieu  lui  a  faict  de  lavoir  relire  du  pro- 
fond de  lidulatrie  et  tyrannie  papisUque  et  Inmener  en  reste  église  reformée 
selon  la  saincte  parole  de  Dieu  ou  il  désire  de  continuer  lestai  el  Iraiu  d'tntpri- 
nterie  auquel  il  a  pieu  a  Dieu  le  commettre  pour  serv  ir  au  public  cl  pnnci|ia- 
lemenl  a  *on  efilise  et  a  quoy  faire  il  esperoil  estre  ayrie  de  tous  les  enfans 
quil  a  pieu  a  Dieu  luy  donner  lcs<jueU  a  c<':^le  lin  il  uvuit  faîcl  esludier  es  lan- 
gues latine ^Tecque  l't  liebriiique  vl  après  luy  mesmesiesavoil  insiruictz  en  son- 
dicl  art  et  vjircalion  dimprmiorif  Totilesfoys  les  uulcun^sdiceulx  UÀSavoir  Ro- 
bert el  Charles  a  son  grand  rejîrol  el  contre  son  \ouloir  lonl  fraude  de  cesie 
cs»pcraiK'e  se  retirans  daviv.  lut  et  da  cesle  église  et  s'en  retournaiis  au  lieu 
du(|uel  par  la  grâce  du  Seigneur  il  les  avoil  rrtires  et  qui  pys  est  se  sunl 
maries  sans  son  uulhorite  vouloir  el  consenlenienl  m  se  |>olluant  a  la  uk^ssi^ 
et  aiiUrrs  su(>erstitions  de  In  pjipaultp  Et  nnnl  voulu  k^sdiclz  HotM'rt  el 
(Uiarles  reeoîînnisire  leurs  fautes  ny  se  retirer  |i;irde\rr^  hi\  rn  rc*;liS4*  de 
Dieu  combien  que  decciU-aycnls^iuvcnl  par  luy  el  instamment  pur  plusieurs 
années  este  admonestes  priesà  ol  requis  par  grande  doulceiir  et  dOî^Miys  par  le 
debvoiret  obéissance  quiU  dcbvoientelavoccomntimitions  que  siU  ne  se  relt- 
roiifnl  dedans  cerUiin  tenq>s  pn^fii  il  les  dejecleroyl  de  tous sen  bieus  comme 
rebt>llt>s  in^ra(zeldesobei^»ansa  leur  père  contre  le  coutmandemenl  do  |)ieu 
Deqtioy  loutesfoys  iU  oont  louu  cum|Ue  ny  «ulcunement  sali^fuict  dedans  l(<dtct 
temps  et  tenue  a  eulx  preflx  qui  oil  des  long  leiti|i^  expire  l*uur  ces  causes  qur 


I 


580 


TESTAMENT  UE  HUBERT  BSTIKNNB. 


ledict  (eslalcur  a  dicl  eaUe  vmycs  el  parce  que  U^lle  est  sa  volonté  (a^tnotgv 
ccbienadviso  &  ayant  pryzsurr<»  (comme  il  disoyi)  bonne  el  longue  delibni- 
lion  iceluy  lestatour  de  sa  propre  bouche  a  exherede  et  dcjecle  le*dicu  Robert 
et  Charles  de  toute  sa  succession  voulant  tant  seulement  que  a  chascuiig  é»- 
dicts  Robert  &  Charles  soyt  donne  la  somme  de  dix  norins  petit  puiz  mcwDoyt 
de  Savoye  et  ce  |M)ur  tous  djoictz  quil  pourroicnt  diMnander  ot  cjuereler  m  st 
succession  —  Itpm  etparco  que  sur  sa  viellesseaccompaisnec  dt*  in;illAdif«K 
luy  est  Jemoure  i)Our  tout  ay(ïe  et  sola^ement  que  Henry  Esiîene  son  61?  atsw 
lequel  se^t  marie  en  su  nmisun  et  par  son  couseil  t-t  autternent  fuient  l(Ml 
debvoîr  dungbon  iilz  le  support«int  en  ses  peines  et  labeurs  ay^nt  la  princi- 
■palle  charge  de  limprimerye  qui  est  la  correction  et  de  pour\oir  aux  copies  loy 
donnant  bonne  asscurance  par  la  t^race  du  Seigneur  quil  continuera  en  tel 
debvoir  el  oflire  et  succe*iera  en  sis  labeurs  pour  entreteinir  ledicl  Uain  rt 
honneur  de  ladiclc  impriinrrye  Ic'ijuel  i^races  a  Dieu  a  des  lon^  temps  r«tf 

continue  en  sa  maison  au  pr{tlU-l  tlii  public  et  bon  nom  de  sa  famille A  rcs 

causes  et  mesmesalin  que  Icdict  ïleniy  ayc  quelque  récompense  de  son  obee- 
sance  et  secours  a  luy  testateur  feict  vl  que  a  ladvenir  il  aye  enr.on*s  metUeurr 
occasion  de  conLimier  el  s;ilisr^irr  a  son  désir  et  mesmes  a  Ihonneur  de  Diim  et 
utilité  de  son  ei;lise  —  loiiirott'iruMiionldf  ladiclc  iinprimerio  et  quelle  ne««t 
debauchoe  —  discontinueo  ny  divisée  elpartye  —  Ht  ausety  parce  que  telle  e*( 
la  ^olo^lcdudict  leslatetir  icHuy  teslaU,mrde  sa  propre  bouche  a  nomme  rt 
institue  ci  par  cestuy  présent  son  teslimient  tionuuc  cl  institue  son  bmlKT 
unKcrstl  Icdict  ïlenry  son  fdz  aux  cliargos  toutosfoys  cy  a|ireâ  dedarrcs— 
PreniierniH'ril  de  payer  tousel  chacungsles  deliks  dudîct  testateur  sunpen 
ensemble  les  lof^iitz  par  icehiy  faictz  ot  t'nlre  millrcs  ii  la  charge  de  bailler  rt 
paypr  a  François  Esliene  son  Iilz  el  frère  iHrtîîny  Henry  la  somme  de  deux  mille 
livres  tournoys  el  en  Inquelle  somnie  ledi<l  tesUilcup a  institue  el  iiiàlitue  son 
herilier  ledicl  François  son  Iilz  le  dejectarit  de  tous  ses  aultres  biens  et  vcidl 
et  oi"donno  icolui  teslatt*ur  que  ledict  François  se  contente  dicelle  somme  tMîd 
égard  aux  gnnidz  despeiis  iiue  liHiicl  testateur  a  faict  pour  Jentreienir  aux  c*- 
tudeset  es  lieu\  nu  lia  ilemoure  hors  sa  maison  Et  neantmoinj^z  afin  que  li* 
puisse  cngnoisirc  quel  ilolivoir  fera  Eedict  François  de  senlretenir  et  deMioiirrr 
en  cesle  église  el  cite  Uml  quil  pUura  a  Dieu  maintenir  la  samcte  refornuittou 
dicelle  telle  (piil  a  pieu  a  Dieu  y  ftstahlir  selon  son  saincl  Evangile  ledict  leblD* 
leur  veull  et  ordonne  que  ladicte  somme  donioure  entre  les  mains  diidict  Henr> 
en  baillant  les  [irolk-lz  dicelle  cliasciiti  nn  îiudict  François  pour  lentrctenir  jon- 
ques a  ce  quil  mnl  venu  en  aage  de  vingt  cin(|  ans  et  que  Ion  coj^noisse  par  »i 
vie  et  conversation  et  quil  ayl  apparence  en  legHse  par  le  Lcsmoignaî^e  de5sj>ec- 
tables  ministres  dicoU<?  quil  lia  vouloir  de  continuer  el  suyvre  et  se  muiale- 
niren  la<licle  reformalion  Elsil  Taicl  le  contraire  et  se  débauche  ou  retirr  de  la- 
dicte rcformalioii  ledict  testateur  vcuK  et  a  onionne  quil  soit  prive  enticiTUienl 
de  ladicte  stnnrne  et  quelle  demoureaudirt  Henry  —  Iteui  ledicl  lesUileur  veidl 
ni  a  ordonne  que  si  ledict  Fran<*oissevcult  marier  qinl  jmMute  conseil  de  son  dicl 


ïrcHenryetquilsaccommodepn  ses  affaireâavQctcoluy  Henry  et  Buyvesondicl 
iwil— ItomoomhienquelcdicllwliUniruyodt^jabiiilleaJphaniioeirKithorino 
fillestH  achascune  délies  Insomnie  de  seplcen»  livres  tournoya  en  mariage 
ïanttDoinf;?  veult  eta  ordonne  lodict  tcstalour  i|ui1  leur  soyt  enrorra  baille  par 
m  dici  héritier  cy  dotisii:»  nomme  el  a  chascuno  dii'elles  la  «unine  de  neuf  cens 
li|ivre>  tournoys  et  en  irello  sommes  montanR  ])onr  rhascune  seize  cens  livres 
toumoy?  ledicl  testateur  les  a  instituées  et  institue  ses  héritières  voulant  quelles 
«en  conl<>n(enl  pour  toutes  paris  el  portions  quelles  pourroienl  prétendre  en 
tous  ses  biens  et  successions  Item  ledict  testateur  a  ordonne  et  ordonne  que  ses 
diètes  filtes  cl  aus?y  ledicl  François  estant  quant  a  hiy  advenu  le  temps  du 
]>ayementdoladict(^somuica  lui  donnée  si  ledict  Henrj  son  héritier  cy  draaus 
nomme  ne  veult  ou  ne  peult  bailler  arjienl  comptant  dotbvent  prendre  lesdictes 
sommes  a  eulx  laissées  pour  leur  légitime  inslilution  en  livres  et  marclian- 
dises  au  priz  des  marchans  el  a  raison  de  diminuer  le  quart  denier  du  priz 
commun^  des  marcban.s  et  prendre  de  rluiscune  jwrte  desdictz  livres  Item  au 
cas  que  ledict  Henry  veint  a  rompre  lestol  train  et  vatTalion  de  ladictc  iroph- 
mene  pour  prendre  aultre  estât  et  varculiiHi  ou  bien  aussy  quil  son  allast 
domourorhors  ce^o  enlise  tant  quil  plaira  a  Oieu  de  la  consiarve.-  en  su  refor- 
matiun  —  En  ce  cas  (duquel  ledicl  testateur  a  prie  le  Sei'^neur  vouloir  préser- 
ver ledicl  Henrv)  veull  et  a  ordonne  iceluy  testateur  que  ledicl  Hcnrv'  suit 
prive  et  doscheu  do  tous  sesdiclz  biens  el  quilz  accruiasenl  audict  François  aon 
frère  proveu  toulesfoysquit  ayl  bon  lesmoi};na}çe  en  leglisc  de  Dieu  et  des  mi- 
nistres dic^lle  dy  vivre  el  continuer  selon  ladicte  sainctc  relormation  et  aussy 
de  maintenir  ledicl  estai  dimprimeiye  commeiMi  estoil  charge  ledicl  Henr^le 
tout  sans  fraude  Itéra  elendefault  de  satisfaire  austliclcs  cluirges  el  couditiuns 
par  lesdicts  Henry  et  François  ledicl  testateur  veull  cl  ordonne  que  lesdicU 
biens  soient  acquis  a  sesdictcs  deux  filles  ou  a  leurs  hoin»  demouransen  coslo 
église  ou  aullres  reformées  selon  levangiloen  bayltant  loutesfoys  a  la  bourse 
des  paouvres  pslrai»sf  «  relires  en  ceste  cite  pour  y  vivre  selon  la  refonnation 
«licelle  et  atidicl  collège  decestc  cite  a  chascunji  la  somme  de  qualre  c#ns  livre» 
tuurnoysoultrece  quil  a  cy  dessus  lei:ue  en  laveur  desdicLzpuuuvresA:  cullege 
et  en  augmentation  diceulx  le{;alz  el  soubz  les  nicsnu>s  conditions  et  réserves 
déclarées  cy  dessus  a  lesgard  dudicl  collège  Ilem  et  en  cas  que  tous  lesdictx 
enfans  tV  hoirs  défaillent  dn  demourer  et  vivre  soubz  ladicte  sutncte  refonnu- 
tion  ledict  testateur  veull  el  ordonne  que  tous  wsdictz  biens  soient  et  advien- 
nent  audict  collej^e  el  ausdictz  pauuvres  i>ar  moiclye  comme  dessus  —  Iti'iu 
ledict  testateur  veult  et  a  ordonne  que  ledict  Ilenr)*  son  benlier  baille  el  soil 
tenu  bailler  a  honeslc  Marguerite  Desrhainps  sa  1res  cherc  femme  et  loyale 
espouze  duranl  la  vie  delle  la  somme  de  quatre  cens  livres  tournuys  pour  une 
Toys  payée  et  aussy  quelle  jouysse  et  que  somlicl  tierilier  la  laisse  jouyr  sa  vie 
durant  seulemi-nl  des  membres  du  corps  de  devant  de  sa  niaisun  ainsv  quil 
ite\lcnd  sur  la  boulic]ue  et  sur  la  rave  et  les(|uelz  un  appelle  la  salle  chambre 
sineeiisetnble  des  meuble*  desdictz  membres  —  Et  au^  quelle  sayde 


582  TESTAMKNT  DE  ROBERT  ESTIENNE. 


pour  ses  nécessites  seulement  de  la  cave  et  grenier  qui  sont  ausdict  coq«de 
ladicte  maison  et  aussy  de  lestable  ensemble  du  jardin  auquel  elle  poun 
prendre  ce  qui  luy  sera  nécessaire  moyennant  toutesfoysque  sadicte  femmes 
contente  de  ce  que  dessus  pour  la  communaulte  quelle  pourroyt  prétendre  pv 
son  cootract  de  mariage  et  quelle  nen  demande  aulcung  partage  a  sondktk- 
ritier  dautant  que  tel  partage  teodroyt  a  grande  dissipation  et  pour  a  laquelle 
obvier  ledict  testateur  la  prie  de  se  contenter  de  ce  que  dessus  —  Et  a  dict  d 
déclare  ledict  testateur  que  le  contenu  cy  dessusestson  testament  et  ordonaaMt 
de  dernière  volonté — Priant  nos  magnifiques  et  souverains  seigneurs  de  gBoeie 
et  tous  aultres  seigneurs  et  magistratz  de  justice  quil  leur  plaise  Taire  mectre  et 
souffirir  le  présent  sien  testament  estre  mys  a  exequution  selon  le  contenu  cj 
dessusLequel  testament  et  ordonnance  de  demierevolonte  iceluytestateurveiilt 
etentend  avoir  vigueur  et  valloir  par  tous  les  meilleurs  moyens  et  manières  qoe 
faire  se  peult  et  trouver  tant  par  droict  que  coustume  ou  usauce  soyt  fisr 
forme  de  testament  nuncupetif  —  codicille  — donation  a  cause  da  mort  — 
fideicommis  —  partaige  et  aultre  meilleure  disposition  que  faire  se  peult  Isoe 
non  dérogeant  a  taiiltre  mais  ser/ant  de  plus  grande  confinnalion  Et  a  revoque 
et  revoque  tous  aultres  testamens  et  dispositions  de  dernière  volonté  quil  poiu>- 
royt  avoir  faict  parcydavant  si  aulcune  sen  trouvoyt  avoir  este  faicte  par  luy 
voulant  aussy  ledict  testateur  que  du  présent  sien  testament  en  soyt  faict  ua$ 
instrument  public  ou  plusieurssi  besoingest  et  autant  de  clauses  quil  sen  n- 
quiz  et  nécessaire  lequel  on  puisse  corriger  et  amender  au  dire  et  par  ladns 
de  gens  doctes  et  expers  en  ce  sans  toutesfoys  changer  la  substance  de  sa  vo- 
lonté faict  et  receur  par  moy  dict  notaire  les  jours  et  an  susditz  en  la  chambre 
estant  sur  la  rue  publique  et  boulique  de  Ihostel  dudict  testateur  situe  en  la 
rue  de  Ryvc  Presens  spectabics  Théodore  de  Beze  et  Jehan  Maccard  ministres 
du  sainct  Evangile  en  ceste  cite  —  Spectable  Germain  Colladoo  docteur  es 
droictz  Nobles  Pierre  Gorin  Seigneur  de  Boysboussat  René  de  Billy  Seigneur 
de  la  Mauvinyere  Honorables  Guillaume  Tryo  Claude  Maistre  et  Nicolas  Fon- 
taine marchans  tous  bourgeoys  de  Genève  tesnioingz  a  ce  requiz  et  appeliez— 
Signé  :  Ragi!£AU.  — 

Certifié  coDfonnc  à  l'original  contenu  dans  les  minutes  du  not^'  J"  Ragueni, 
déposées  aux  Archives  de  Genève,  vol.  de  1559-1560,  ^  185. 

Genève,  fî  juillet  1843.  Tn.  Hbgeh, 

Commis  des  Archiver. 


l'our  tn  page  450.  —  Je  vois.  t.  Il ,  pngt  35i,  du  ManofI  Oe  M.  Bnincl,  nouvelle  édilitm, 
que  la  rcimpreuion  en  gm  ilr  II  Gateemyomachia  ,  fcile  à  Flureace,  est  de  1841.  iii-8  .  ri 
non  pas  de  1130,  prlil  iii-4. 


SIPPLÉMENT 


Pour  la  patfe  10,  après  te  tf*  i. 

(;ftomolrie  en  rranrays.  Cy  cômence  le  Hure  de  lart  el  Bcionco  de  Georoo- 
iric  :  auOf<i';  Ips  ficurcs  sur  chnsciino  rigle  (mc)  au  long  decliiroos ,  par  lea- 
qlles  on  pt'iilt  f  nt4'ndrr  el  racHlemct  côprcmlrc  le  dit  art  et  scienco  de  Géo- 
métrie. Noucllomél  Imprime  a  pnris  par  Henri  esliene  Imprimeur  et  libraire 
demourant  en  la  rue  Siiint  Jelwii  do  Ije^iuvoys  :  devil  les  grades  escolcs»  d' 
décret.  {Au  nrso  du  <iemier  feuiUet.)  Cy  finit  ce  présent  traicte  de  Géométrie 
nouellemenl  jmprime  a  pari;»  :  par  Henri  eslieûe...  le  dernier  iour  de  Sep- 
U'bre  M.  *xccc.  xi .  jx'tit  in-4  goUi.  iO  feuillets,  avec  fig.  de  G*^ométrie. 

Tilre  ejudcmenl  copié  du  Manuel  de  M.  Krunel,  it^  ëd.  lonw  1'^'',  p,  440.  Le  iioni 
de  l'auleur  {Carotus  BouUUs)  es(,  non  pas  sur  le  lilre,  mais  ■  la  tète  d'une  Kpjlpe 
imprituèt*  au  «erso  de  ce  m^me  rcmllrt. 

Ce  li^rc.  le  plus  ancien  traité  de  r<ometrie  écnl  en  frana^ois  i|ui  ait  êlc  nnpnme, 
H  dont  je  n'avoia  indiqué  que  lu  réiuipreuion  de  1514 ,  doit  Otre  la  Iradiirlion  mhI 
litlératc,  M>i(  pins  ou  moins  augmeiilre ,  de  Vditroductio  in  Ctometriam  im|>nméc 
en  1503  fhrx  le  méjne  Henri ,  dau»  le  Recueil  in-lolio  de  Traité»  de  Malhcmaliquei 
donuè  |Kir  J.  te  Febvre  [J.  Fuber Slafiultnsis). 

Page  !06       Varadoxe-à^eU:.  — Pan», Chartes Estirtttu!. m  u.uu.|>etitin-t). 

J'indique  deux,  cditioiu  de  1554,  el  je  les  ai  eues  toutes  ànn  en  nuins.  M.  Hr.  en 
aiuioucf  dcu\  de  15S3.  Ce  sertjit  donc  quatre  éditions,  el  non  pas  seulement  deux  que 
Clurles  aurott  faites  de  ces  Paradoxes.  U'aprês  M.  Rarbirr,  j'ai  dit  que  le  nura  de  Jean 
Diival  comme  auteur,  se  irouvoil  au  lilre  de  quelques  exemplaires  de  la  réimpreuioii 
laile  .1  Lyon,  aii&vi  en  1554.  M.  Hr.  reclifie  rrtte  iudiciiliuii  eu  asAurant  ipir  c'est  sur 
une  l'-iliiion  île  Paris  1603  réunissant  ce^  Paradoxes  el  relui  du  Ptaûtcr,  que  Jeta, 
I)u\al  e^t  oumiiH'  auteur  non  pas  du  livre,  mats  des  annolatîoiu  ajoutées  daiu  oeil 
n'-impression. 

Pa^e  188.      Les  preroiereâ  <£uvreft  de  S.  G.  de  la  Roque  de  Clennuat 
en  Beauvotsis.  —  Pa/rit,  Mamcrt  Paiitison.  m.  o.  xc.  ln-8. 
Bibl.  duRoy,  Y,  47M. 

Page  IfH).  Advià  sur  la  rlauâe  vulgairement  Hp|KMée  aux  contrats, 
de  fournir  ol  faire  valoir  une  dobtc  ou  renie.  —  Parts,  Mamert  Patisaun* 
M.  D.  xr.v.  In-H. 

Bibl.  du  Roi,  Oital.  impriiDC,  F«  5476. 

Métne  page  190.      Présentation  des  Lettres  d'Office  de  M.  le  Connestabb* 
faidu  au  Parlement  le  x\i  Nu\ .  1 595.— f  orw.  Manieri  Pati$9un.  M.  o.  xcv.  In-S. 
nibl.  du  Koi,  Calai,  imprimé,  iurispr.  if  parL  jMif.  ItiV. 


*  CtM.  iirlielos  Mi|qtl^mctitairei  me  sont  îiufiqiièi  par  M.  Bninel  qui,  ayant  véffîfièçi 
qu'Us  niaiiqiioieni  dan»  muii  \olume,  m'a  rendu  le  service  de  n'en  donm*rla  noie. 


58i  SUPPLÉMENT. 


Même  page  490.  De  la  représentatiou  aux  lignes  supérieures.  —  Pam, 
Mamert  Pâtisson,  u.  d.  xcv.  ln-8. 

BUiL  du  aoi.  i\  U6S  anc. 

Page  49%.  Remontrances  au  Roy.  contre  les  blasphémateurs,  avec  une 
description  du  Blasphème  ;  par  Lanagerie,  et  deux  Arrestsdu  Parlement  contre 
les  blasphémateurs.—  Pans,  Léger  fklaSy  Mamert  Pâtisson,  m.  d.  xcix.  In-8. 

nibl.  du  Roi,  F,  5587  anc. 

Page  49^.      Le  premier  livre  des  Heslanget  de  Jean  Vatel.  — Paris,  Ma- 
mert Pâtisson,  m.  d.  ci.  ln-4. 
Bibl.  du  Roi,  Y.  4796. 

Page  494.  Commission  duRoietdeM.  l'Amiral  au  sieur  de  Monts,  pour 
riiabitation  es  terres  de  Lacadie  (sic],  Canada,  et  autres  endroits  de  la  Nou- 
veile-France,  ensemble  les  défenses  première  etseconde  à  tous  autres,  de  tra- 
fiquer avec  les  Sauvages  des  dites  terres.  —  Paris,  Phiiippe  Pcaistom. 
M.  ne.  V.  In-8.  20  feuillets. 

Pièce  très  rare  et  inconnue,  tlout  il  est  probable  que  tous  ou  presque  tmis  les  oxm- 
plaires  auront  été  emportés  eu  Amérique.  Il  y  en  a  un  chez  H.  Ternaux,  el  auoni 
autre  peut-être  ne  se  pourrait  rencontrer.  Ces  SO  feuillels  sont  une  seconde  impreasion 
à  ajouter  à  Tunique  volume  que  Ton  connut  de  Phili[^  Pâtisson.  Le  nom  de  ce  AU 
de  Pâtisson  me  fait  présumer  que  Tabbé  Philippe  Desportes  aura  été  le  parrain  du 
fiU  de  son  Imprimeur. 

Page  200.      Méditations  sur  la  Passion  de  Noslre  Seigneur. . .  par  le  sieur 
Boychet  d'Ambillou.  —  Paris,  Robert  Eslienne.  m.  w:.  ix.  ln-8. 
Second  Catal.  La  Yallière,  n°  14507. 

Page  i05.  Abelii  Sammarthani  Scœvolœ  filii  Panegyrici  très  Luduvico 
Juslo  inscripti:  editio  qiiarta,  Panegyrico  tertio  recens  aucta.  —  Lutetiœ,  ex 
officina  Roberti  Stéphani.  v.  ne.  xxvii.  In-4. 

Bibl.  Royale,  Y,  9675. 

Avant  cette  t-dition  de  1627.  il  y  a  nécessairement  eu  une  rditio  lertia,  deinits  la 
seconde,  datée  de  1623,  et  du  même  Robert.  Quant  à  ma  note  sur  Terreur  qu'auroil 
faite  Maitlaire,  il  est  possible  qu'elle  ami  sans  objet. 

PAl'TES   A   CORRIGER. 

I^ge  4  40.  première  ligne ,  supprimez  la  virgule. 

P.      373,  lignes  4'*  et  44*^,       ut  patemam  in  paterna  gloria  diliijefttiam 
œinularetur, 
lisez       ut  patemam  in  fxUema  diligentia  ghriam  rpmtf/are/ur. 

p.      3%,  ligne  30,       douze  à  dix-huit  ans  api-ës, 
Usez       douze  et  dix-huit  ans  après, 


TABLE. 


Avertiêsement.  v 

Henricus  Stephanus  primus.  4 

Hobertus  Stephanus  primus.  25 

Franciscu»  Stephanus  primus.  97 

Carolus  Stephanus.  102 

Henricus  Stephanus  secundus.  445 

Franciscus  Stephanus  secundus.  459 

Robertus  Stephanus  secundus.  464 

Mamertus  Patissonius.        ^  478 

Vidua  Mamerli  PaUssonii.  493 

Paulus  Stephanus.  495 

Robertus  Stephanus  tertius.  499 

.4nfoniwi  Stephanus.  240 

Henricus  Stephanus  quartus^  Henricus  quintus.  22S 

Cafa2o(/u«  des  éditions  des  Estienne^  rangé  par  ordre  de  matières.  234 

NOTICBS  BIOGRAPHIQUES. 

Henri  Estienne^  premier.                                     ,  273 

Robert  Estienne,  premier.  283 

François  Estienne^  premier.  348 

Charles  Estienne.  352 

Henri  Estienne,  second.  364 
Robert  Estienne,  second. —  Robert  Estienne ^  troisième. — Henri  Estienne^ 

troisième. — Robert  Estienne^  quatrième,  —  Henri  Estienne,  quatrième. 

—  Robert  Estienne,  cinquième,  etc.  478 

François  Estienne,  second.  489 

Mamert  Pâtisson.  493 

Paul  Estienne,  496 

Florence,  Denise  Estienne»  540 

Antoine  Estienne,  543 

Artis  Typographicœ  Querimonia.  524 

Henrici  Stephani  Epistola  de  suœ  Typographia  statu.  529 

Robert  Estienne,  sur  les  Censures  de  ses  Bibles.  545 

Epistola  Magistri  Passavantii  ad  Petrum  Lysetum.  569 

Lettres,  etc.,  de  Paul  Estienne.  670 

Testament  de  Robert  Estienne.  578 

rW  DE  I.A  TABLK. 


NOTE 


SUR  LAURENT  GOSTER, 


A  rOGGASION  D'UN   ANClElf  LITEE  QIPIUMÉ  DANS  LES  PATS-BAS. 


AVERTISSEMENT 


Je  crois  devoir  reproduire  ici  avec  quelques  addiKons, 
mais  en  lui  conservant  sa  forme  primitive,  une  longue 
note  que,  dans  le  second  volume  de  mon  Catalogne,  im- 
primé cd  1B19,  j'ai  faite  à  l'occasion  d'un  livre  presque 
inconnu  ,  depuis  très  peu  d'années  découvert ,  et  d'où 
résuite  une  preuve  inattendue  et  certaine  qui,  à  défaut 
de  toute  autre ,  auffiroit  pour  faire  reléguer  parmi  les 
fables  le  récit  dans  lequel  Hadriantis  Junius  en  sa  Ba- 
tavia^ i588y  in-4  t  attribue  à  Laurent  de  Harlem,  dit 
Koster,  la  première  invention  de  Fart  typographique, 
et  la  publication  des  premiers  livres  imprimés;  préten- 
tion qui,  depuis  long -temps  jugée,  est  rejetée  pres- 
que partout  ailleurs  qu'en  Hollande,  où  les  rares  par- 
tisans du  système  Cosiérien  la  soutiennent  avec  une 
ténacité  qui  semble  augmenter  en  raison  du  petit  nombre 
des  défenseurs. 

Ou  n'a  pas  essayé  contre  ma  note  une  réfutation  infai- 
sable^  mais  ne  pouvant  manquer  à  mentionner  lexis- 
lence  du  volume  qui  en  est  Tobjet,  on  a  trouvé  plus  expé- 
dient d'arranger  les  choses  de  manière  à  faire  croire, 
sans  le  dire  précisément,  que  la  production  de  cet  an- 
cien   volume  étoit  de   ma  part  une  confession  involon- 


—  4  — 

taire,  une  sorte  d*aveu  forcé  de  la  vérité  d'allégations 
qu'au  contraire  je  combats  y  et  crois  avoir  renversées. 
C'est  ce  qui  me  détermine  à  tirer  cette  note  de  l'oubli  oii 
elle  est  inévitablement  dans  le  Catalogue,  et  à  la  repro- 
duire à  la  suite  d'un  ouvrage  écrit  en  Thonneur  d'hommes 
justement  célèbres ,  et  dont  l'illustration  typ<^raphique 
reposant  sur  des  faits  positifs  n'a  jamais  eu  besoin  de 
l'équivoque  secours  de  récits  ou  très  contestables  ou 
manifestement  fabuleux. 


Le  très  rare  lîTrê  à  l'oceaslon  daqael  cette  note  a  été  écrite  y  ftitjmeii- 
tionné  pour  la  première  fois  dans  le  Manuel  de  M.  Bmnet ,  tooie  ii ,  page 
138.  On  l'a  TnensDîte  en  isu  dans  le  Catalogne  d'OnrebeSy  n.  xai ,  a 
en  1817  dans  celui  de  Mac-Carthy,  n.  1400.  Ce  dernier  exemplaire,  n'ayaat 
qne  les  dix  derniers  fenillets ,  ftit  vendo  131  francs. 

Ce  volume  consiste  en  vingt-trois  fenillets,  sans  chiffres,  réclames, 
ni  signatnres,  imprimés  arecnn  gothique  très  grossier,  l'un  des  pins  in- 
formes qui  aient  existé  dans  Pancienne  typographie.  Les  treize  premiers 
feuillets  contiennent  trois  traités  en  prose,  commençant  par  cet  intitule 
qui  indique  seulementles deux  premiers:  u  In  presenti  codice  continentur 
a  duo  singulares  et  perutiles  tractatus  quorum  primus  est  de  salute  cor- 
«  poris.  Hnne  edidit  excellenlissimns  ac  probatissimns  medicinae  doctor 
«  dominus  guillelmus  de  salîceto.  Alterum  vero  qui  est  de  salute  anime 
«  miro  quodam  et  diuino  magis  quam  humano  artificio  composuii ....  Car- 
«  dinalis  de  turrecremata....  » 

Le  troisième,  de  quatre  pages,  a  pour  titre:  «  Pii  secundi  pontificis 
«  maximi  contra  luxurtosos  et  lasciuos  ad  karolum  cypriacum  Traciatns 
«  de  amore  Incipil  féliciter.  » 

VieuDent  ensuite  dix  feuillets  dont  le  contenu,  étranger  à  ce  qui  pré- 
cède, semblerotl  devoir  former  un  volume  distinct;  mais  sur  rexemplalre 
non  relié  j'ai  vérifié  que  le  tout  tient  ensemble,  snr  les  mêmes  feuilles , 
et  par  conséquent  a  été  imprimé  avec  Tintention  de  n'en  (aire  qu'un  seul 
volume.  Voici  le  titre  de  ces  dix  fenillets  : 

«  Pii  secundi  pontificis  maximi  pro  lande  homeri  prefatio  in  homemm 
ff  poetarum  maximum.  » 

Il  est  suivi  d'une  espèce  de  préface,  en  treize  lignes,  sur  rexcellence 
des  ouvrages  d'Homère. 


NOTE 

SUR    LAURENT   COSTER, 


A   l'OCCàSIO»    d'u.1    ARCIEN    litre    IMPAIHÉ   DAnS    LES    PAYS-BAS. 


On  sait  qu'un  récit  fabuleux  imaginé  vers  la  fin  du  xyi*  siècle 
par  tin  savant  Hollandui&,  et  Qppuyd  à  diverses  reprises  de  tout 
ce  que  Térudition  et  le  raisonnement  peuvent  prêter  de  secours 
à  une  chimère,  atlrîbue  à  la  llolbudc  Thonneur  de  l'invention  de 
llmprimerio.  Celte  fable,  accueiltie  avec  tout  l'cnlbousiasmedc 
l'umour-propre  national ,  a  rendu  célèbre  le  nom  d'un  homme  qui 
n'uvoit  point  lieu  de  s'attendre  à  une  telle  illustration.  On  a  érigé 
à  Harlem  une  statue'  à  Laurent  Coster;  on  a  frappé  des  médailles 
et  célébré  des  fêtes  séculaires  en  son  honneur.  La  maison  où  l'on 
a  pu  croire  qu'il  avoit  fait  sa  demeure  a  même  été  l'objet  d'une 
csproe  de  culte,  jusqu'(>n  l'année  1818  qu'elle  a subileineni  écroulé. 

Depuis  que  les  Pays-Bas  ont  repris  une  pluce  parmi  les  puis- 
sances de  l'Europe,  ils  ont  avec  raison  recherché  tout  ce  qui  pou- 
voil  concourir  îi  leur  gloire;  la  fable  de  Coster  a  été  reproduiie, 
et  bieu  que  la  plupart  des  savants  bollandois  "  eux-mêmes 
rapprécicnt  à  5a  juste  valeur,  elle  n'en  a  pas  moins  é'j  dans  ces 
années  dernières  l'objet  d'un  ouvrage  écrit  dans  la  langue  nationale, 
et  pour  cette  raison  même  très  peu  coimu  tin  reste  de  l'Europe. 
La  Société  Tellcriennc  de  Harlem  ,  le  Prince  même ,  ont  accueilli 


*   En  1639. 

**  Les  brodiurts  bollaDdoiscs  coolrediieat  cette  u»erlion»  mais  ello  oe  pruveul 
faire  que  ce  qui  e«(  uc  soil  |us  ;  daiu  raes  vu^ragrit  fit  Hnllatiiie,  j'ai  tniuvë  pmqiic 
tous  les  jïeiM  iminiila  .«ouriaDl  à  la  meDiiou  de  relie  fable,  qitc,  diwienl-iU,  qnvi* 
qiivft-uus  de  leurs  uvaols  rroyoieol  comme  vérité  éiangéliquc. 


NOTE  SUR  LAURENT  COSTER. 


cette  nouvelle  tentative,  cette  reveadicatioa  d'un  honneur  que  tois, 
hors  les  HoUandois,  s'obstinent  à  refuser.  Les  savants  et  ingéniesi 
sophîsmes  de  Meerman ,  son  roman  si  laborieusement  arrangé, 
les  dissertations  de  M.  Konînk,  et  plusi^rs  autres  écrits  pobliéi 
après  les  siens,  ne  ponrroient  cependant  être  pour  moi  on  motif 
de  rappeler  ici  cette  discussion  prétendue  historique ,  et  d'entre- 
tenir mes  lecteurs  delà  fable  de  Harlem,  si  je  n'avoîs  en  même 
temps  à  l'attaquer  par  ime  de  ces  preuves  positives  qui  forcent 
la  conviction  des  personnes  les  plus  prévenues,  de  celtes  que  n'an- 
roient  pu  amener  à  persuasion  celle  masse  de  preuves  négatives 
que  l'on  a  si  souvent  alléguées. 

Suivant  le  récit  consigné  en  l'ouvrage  d'Hadrianus  Junins ,  et 
appuyé  dans  les  Origine*  typographieœ  de  toute  la  dialectique 
philologique  de  Meerman ,  Laurent  Gosier  de  Harlem  ,  à  Tàge  de 
plus  de  soixante  ans ,  dans  ses  promenades  au  bois  qui  avoisine 
celte  ville ,  conçut  l'idée  de  tailler  quelques  lettres  en  relief  avec  de 
l'écorce  de  hêtre  *  (faginos  eorUeei)  ;  il  en  tira  des  empreintes; 
et,  encouragé  par  un  premier  succès,  il  fit  une  grande  quantité 
de  ces  lettres  d'éoorce  «  avec  lesquelles  il  imprima  d'abord  quelques 
lignes  pour  Tinstruction  de  sa  famille ,  ensuite  un  livre  hoUandois, 
puis  le  livre  à  gravures  si  rare ,  mais  si  connu  :  Spéculum  huma- 
nœsalvationùy  plusieurs  Donats,  et  divers  autres  ouvrages  dont 
on  ne  connott  plus  les  titres.  Déjà  avancé  eu  Âge ,  cet  homme  ex- 
traordinaire auroit  en  très  peu  de  temps  conçu  et  exécuté  le  mé- 
canisme de  la  presse,  les  nombreux  ustensiles  nécessaires  à  la  ty- 
pographie, et  d'abord  les  caractères  qu'il  auroit  successivement 
faits  en  bois ,  en  plomb ,  puis  en  étain.  Il  auroit  subitement  ima- 
giné et  fabriqué  l'encre  épaisse  des  imprimeurs  ,  en  remplacement 
de  l'encre  de  détrempe  employée  alors  par  les  imagers ,  et  encore 


*  si  celai  qui  a  îmigiDé  cet  invraîsenibUble  conte,  ou  ceux  qui  le  d^radent, 
«voient  pris  la  peine  d'aller ,  non  pas  mâme  dans  la  forêt  de  Harlem ,  mais  seo- 
lement  dans  leur  bûcher,  et  d'j  examiner  un  morceau  de  hêtre,  ils  aurotent  va 
qa'U  Mloit  construire  autrement  leur  fable ,  et  qu^aTec  duI  morceau  d'écwce  de 
hêtre,  même  de  l'ariire  le  plus  gros  et  lé  plus  vieux ,  il  ne  se  pourroit  fiûre  rien  de 
semMabte  à  des  caraclères  destinés  a  subir  ta  forte  pression ,  le  foulage  sans  lesquels 
aucune  empreinte  d'imprimerie,  même  la  plus  imparfaite ,  ne  sauroil  être  obtenue. 


actuellemenl  par  les  faiseurs  de  uarlpa  à  jouer.  On  veut  ni^me  que 
pi'éulableiiiPiil  il  ait  aussi  tHé  riiivcnteur  de  ces  volumes  d'images 
ru  Uoh  t  anirrieurs  aux  livrer  d'impression  en  lettres,  et  que  ceux 
de  ces  recueils  qui  appariiennent  rertaiiieraeiuà  rAJteuiagne  D'aicui 
été  faits  quVii  iniiiation  des  siens.  Toutes  les  parties  de  l'art  admi- 
rablej^de  la  lypograpbic  ,  dont  on  sait  que  la  recherche  a,  pendant 
beaucoup  d'années  ,  occupé  plusieurs  hommes  de  talents  divers, 
et  uccasioné  des  dépenses  considérables ,  auroieut  été  comme  eu 
un  clin  d'oeil  imaginées,  et  en  un  tour  de  main  exécutées  par  l'in- 
venteur à  jamais  célèbre  Laurentius  Coâter  IIarletnetin$.  Ce  qui 
s'est  fait  à  Mayence  n'auroit  été  que  la  euntrelaction  de  procédé» 
depuis  plusieurs  années  connus  ce  eu  pleine  exécution  à  Harlem  ^ 
et  cependant  cette  Imprimerie  primitive,  qui  étoit  si  florissante,  à 
lo(juplle  les  acheteurs  venoient  en  foule,  seroit  tout-à-coup  lom- 
béejdans  une  inaction  voisine  du  ucant,  tandis  que  plusieurs  villes 
de  l'Europe  fabriquoient  et  en  grand  nombre  des  livres  qu*encore 
aujourd'hui  l'on  regarde  comme  des  chefs-d'œuvre  en  leur  genre. 
A^iia'vérité  roflicine  de  ces  inventeurs  auroii  été  dévalisée  pendani 
une  nuit  de  Noël,  sans  doute  lorsque  toute  la  famille  étoit  à  ta  messe 
de  minuit,  par  un  ouvrier  du  nom  de  Jean  Fusl  ou  Faust,  selon 
les  uns,  et  Gensfleiscb  ,  Trèrc  ataé  de  Guticuberg,  selou  les  au- 
tres; lequel  Jean,  enlevant  tout ,  caractères,  presse ,  ustensiles  , 
s'enfuit  en  Allemagne  ,  à  Mayence ,  où  d'abord ,  vers  1AÙ2 ,  il  auroit 
imprimé,  avec  les  appareils  volés  ,  uu  Dochrnah,  et  une  autre 
pièce  de  peu  de  pages.  Cet  homme ,  coo[)érateur  assez  essentiel 
pour  que  sa  fuite  ait  ruiné  la  manufacture  de  L.  Coster,  se  seroit, 
aprèii  avoir  imprimé  ces  deux  volumes  ,  consumé  plusieurs  années 
durant,  en  essais  long-temps  infructueux ,  jusqu'après  1Û50,  qu'en- 
fin on  fit  à  Mayence  ce  qui  y  avoit  déjà  été  fait  en  lâ63 ,  et  anté- 
rieurement, à  Harlem.  Et  cette  famille  Coster  qui  avoit  si  lestement 
coui;u ,  exécuté  et  mis  en  œuvre,  lettres,  presse,  ustensiles  divers, 
encre,  et  l'on  dit  mémo  inventé  son  papier  ,  de  qui  la  manufacture 
de  livres  étoit  aussi  importante  qne  lucrative,  auroit  été  tellement 
attérée,  niint^  parce  vol  fait  pur  un  seul  homme  ,  dans  une  seule 
nuit ,  que  courage  et  moyens  auroient  tout-à-rait  manqué  pour  rem- 
placer et  refaire  les  éléments  de  fabrication  qui  venoient  d*étrv 


enlèves.  Si  uoc  telle  suite  de  suppositions  n'étoil  pas  contre  loair 
vi*aiseaiblauce,  si  elle  <^loi(  admissible  et  vériuble  ,  gloire  seruit 
due  ù  CoHter  puur  tant  d'admirables  improTisations,  mais  il  mô- 
riteroit  aussi  le  irès  grave  reproche  d'une  mollesse  et  d'une  apathie 
qui  ne  pourroicnl  lui  éu>e  pardonnccs.  L'homme  dont  le  géoir 
avoitsu  produire  presque  subitement  un  des  plus  utiles  et  des  plus 
étonnants  résultats  des  efforts  de  l'industrie  humaine  ,  à  qui  l'oa 
prêteud  que  ses  impressions  avoient  procuré  beaucoup  d'acheteurs, 
et  par  consétiueui  de  gros  bénéHces,  pouvoit-il  être  ainsi  abaiiu 
par  un  accident;  et  n'éloil-cc  pas  au  contraire  une  occasion  poor 
mieux  refaii*e  ce  qu'il  avoit  déjà  si  babilemeni  créé.  Cette  der- 
nière cûnsidéi-aiion  fait  cûmplètomenl  ressortir  rinvraisemblame 
de  tout  ce  romanesque  échafaudage  y  et  suOiroit  presque  seule  pour 
le  ruiner  de  Tond  en  comble. 

Ce  récit  de  Junius,  seule  base  de  tout  le  système,  et  dont  l'ab- 
surdité est  si  évidente,  est  donné  comme  article  de  foi  ;  il  y  a  pres- 
que anathème  contre  les  incrédules  :  ei  cependant  fùt-il  moins  itt- 
vraisemblable,  sur  quelle  autorité  repose-t-il?  Junius  le  rapport? 
comme  lui  ayant  été  fait  par  une  très  vieitlc  personne  qui  »  dans  sa 
jeunesse,  Tavoit  entendu  du  relieur  Coruelis  plus  qu'octogénaire- 
On  l'épondra  en  toute  humilité  ,  1"  que  le  médecin  Jimius  a  pu 
lui-même  ou  fabriquer  ce  récit,  ou  au  moins  en  altérer  la  vérité; 
2"  Qu'aussi  il  a  très  bien  pu  se  laisser  induire  en  erreur  par  les 
contes  du  vieux  homme  qui ,  dans  sa  jeunesse ,  avoit  connu  le  vieai 
relieur  Cornelis;  et,  si  Ton  veut  juger  quelle  confiance  mérite  l'e»- 
prii  de  critique  et  de  discernement  de  Junius,  on  peut  lire  Doe 
historiette  qu'il  n'a  pas  imprimée,  mais  qu'en  \S2k  j'ai  lue  écrite 
en  entier  de  sa  main  dans  le  manuscrit  qui ,  après  sa  mort,  a  seni 
à  l'impression  de  la  Batavia  j  et  qui  est  conservé  dans  la  Biblîo- 
tlièque  royale  de  La  Haye.  Cet  étrange  et  ridicule  récit,  qui  y 
occupe  environ  une  page ,  et  qui  n*y  est  pas  introduit  comme 
un  conte  fait  à  plaisir,  est  bific  par  un  trait  de  plume  perpendicu- 
laire; mais  qu*il  art  été  rejeté  par  un  éditeur  moins  crédule  que 
Junius,  ou  que  Tauteur  lui-même  en  ait  fait  justice,  on  n'en  doit 
pas  moins  reconnoîlrc  que  l'écrivain  qui  a  p»  un  seul  instant  le 
croire  susceptible  d'ôlre  introduit  dans  un  livre  grave  et  sérieta^ 


HOTE  SUR  LAURENT  Ct»STER 


peat,  à  loiit  le  moins,  riTfvoir  le  rt^prorhi»  d'une  orrdulilé  cx- 
Ctrssive,  et  ne  duil  i>lre  trnucLinc  aulurili'^  pour  établir  un  antre 
fait  invraisemblable  par  tul-nième  ,  que  l'on  n'appuie  d'aucune 
preuve,  et  que  Ton  ne  rapporte  que  sur  le  prétendu  lénioignape 
ancien  de  quelqu'un  qui  anlrefols  Tauroil  appris  d'une  autre  très 
vieille  personne.  Je  n'ui  pas  copie  colle  page,  parce  qu'il  ne  met 
Tint  pas  à  Tidée  que  jamais  j'anrois  encore  A  songer  à  LaurenlCosler 
et  à  ses  inventions.  On  la  peut  lire  dans  le  manuscrit. 

Les  Registres  de  la  grande  église  de  Ilarlein  ont  fait  conDoUrc 
que  de  1521  à  1532  un  Laurent  [anssoeo  (Ois  de  Jean)  a  été  mar- 
guiUier;  des  papiers  conservés  aux  Archives,  et  que  j'y  ai  vus  en 
1826,  contiennent  plusieurs  pièces  avec  sa  signature.  On  a  aussi 
une  quittance  du  relieur  Cornelis,  de  six  florins  à  lui  payés  en  l/i76, 
pour  ouvrages  de  reliure.  Ces  anciennes  pièces,  alléguées  conimu 
victorieuses  et  preuves  incontestables  de  la  véi-ilé  du  syslèuie,  prou- 
vent qu'un  Laurent  a  été  niarguillicr  {Koxler)^  mais  pas  du  tout 
qu'il  ail  ou  qu'il  n'ait  pas  improvisé  l'Iuiprinierie  et  lous  ses  acces- 
soires. La  quiliancc  de  Cornelis  prouve  qu'en  iklh  il  y  avoit  à 
Harlem  au  moins  un  relieur,  mais  pas  du  luut  qu'il  ait  fait  un  récit 
fidèle,  ou  même  qu'il  ait  rien  dit  de  semblable  â  ce  qu'on  lui  prèle; 
elfe  sert  encore  moins  à  constater  que  trente  et  trente- six  aus  avant 
sa  date  on  imprimoit  à  Harlem.  Il  y  auroii  plutôt  à  conclure  que 
ces  dépenses  de  reliure  faîtes  en  ihlk  semblent  indiquer  un  temp» 
où  la  récente  Tubrication  de  livres  en  ces  conti*ées  exigea  le  travail 
des  relieurs.  Celte  induction,  sur  laquelle  je  n'iusiste  pas,  n'est 
ici  mise  en  avant  (juc  pour  faire  ressortir  l'inanité  de  l'alléga- 
lîon  contraire.  Plusieurs  vieux  livres  sont,  en  ce  pays,  reliés 
avec  des  débris  de  Douats,  etc.,  on  en  conclut  que  pour  avoir 
été,  vers  lùSO,  et  même  un  peu  plus  tût,  dépecés  par  le  re- 
lieur, il  falloit  que  ces  livres  usés  fussent  bien  anciens,  et  par  con- 
séquent imprimés  avant  le  vol,  la  dévalisaiiou  de  l'Imprimerie. 
Ces  Donals,  tous  imprimés  en  caractères  semblables  ou  analo- 
gues à  ceux  des  Specuium ,  de  mon  volume  de  Saliceto ,  certaine- 
ment puslérieur  à  1666  *,  n'avoient  pas  besoin  de  quarante  ans 


I 


to 


NOTE  SUR  LAÎHFNT  COSTElt. 


d*îuiciCDDCtG  pour  que  des  exemplaires  salis  et  dégrades  vîas- 
seni  servir  à  la  reliure  d*auires  volumes.  Toi^oars  les  jeun» 
lecteurs  de  ces  sortes  de  livres  ont  su,  et  sauront  très  bien  en 
mettre  promptcment  un  bon  nombre  hors  d'usage ,  fussent-ils 
faits  du  meilleur  papier,  ou,  comme  autrefois,  du  plus  solide  par- 
chemin, 

ExaminoDS  mainienaot  quelles  pièces  justificatives  ,  je  veux  dire 
quels  livres  inipriméa  sont  produits  comme  preuves  de  Texisleocf 
«le  celte  Inipriineric  an(e-mog Uniterme  ,  de  cet  atelier  primitif.  Le 
Specidum  humavœ  sahationit ^  de  plusieurs  éditions,  des  frag- 
ments d'un  Donat ,  d'un  Horarium,  puis  ce  Doctrina/e  qui  se 
seroit  fait  non  pas  à  Harlem ,  mais  à  Mayeoce ,  par  le  fugitif  Jean, 
Idt  après  son  larcin  ,  et  avec  les  caractères  volés:  enfîu  on  donne 
comme  imprimes  par  les  successeurs  et  héritiers  de  Laureui,  deux 
à  trois  volumes  dont  Fedati  {Fegetii)  Epitoma  de  re  mi/itari, 
in-folio  gothique,  sans  date,  chiffres,  rëclames ,  ni  signatures. 
Toutes  ces  impressions  ont  vériiablement  clé  faites  ;  il  est  mi^mr 
indubitable  qu'elles  ont  été  exécutées  dans  les  Pays-Bas,  soit  en 
Flandre  ,  soit  dans  la  Hollande ,  qui  les  réclame  avec  tant  de  cha- 
leur. C'est  dans  tes  Pays-Bas  qu'ont  été  trouvés  les  vestiges  qui  en 
restent  encore  :  les  quatre  feuillets  du  Doctrinale,  qui  sont  indi- 
qués page  23  du  deuxième  volume  de  mon  Ottalogue ,  éioient  col- 
tés  dans  deux  vieux  livres  que  j'ai  reçus  de  Bruxelles.  C'est  dansM 
patrie  que  Meermau  a  découvert  tout  ce  qu'il  cite  de  ces  mona- 
ments  typographiques^  et  c*est  aussi  dans  les  Pays-Bas  que  j'ai  ac- 
quis un  autre  volume  bien  important  pour  cette  discussion ,  qu'au- 
cun des  contendants  ne  paroU  avoir  connu ,  celui  qui  est  l'iKcnsion 
de  cette  note.  Tous  ces  livres ,  à  Texceplion  du  Fegettue  ,  dont 
l'imprimeur  n*est  plus  douteux ,  ont  entre  eux  im  air  de  famille  qui 
doit  faire  tenir  pour  certain  qu'ils  sont  sortis  d'une  même  Impri- 
merie; et  Leur  imperfection  prouve  non  moins  évidemment  que  ce 
sont  des  productions  primitives.  Mais  quelle  est  la  véritable  époque 
de  leur  f;ibricutiou  ?  Sont-ce  les  ouitées  1/136-1440 ,  temps  auxquels 


au  ticu  lie  146O,  ce  qui  me  feroit  dtr«  tiiir  absurdité,  nuis  sans  être  utile  à  la  dé- 
ftiue  du  iy»têï»e  Costêrien. 


NOTE  &UR  LAURENT  GOSTBH. 


tl 


on  faît  remonier  tps  prétendus  iravaux  de  Laurent  Costor;  ou  bien 
ces  volumes  ne  sont-ils  autre  chose  que  les  essais  informer,  mais 
bieumouis  anciens,  les  lAtonnenienls  d^îii habites  imitateurs  d'un  art 
déjà  connu  et  pratiqué  hors  de  la  Hollande?  Enfin  ces  livres  sont- 
ils  antérieurs  à  toutes  les  plus  anciennes  éditions  d'Allemagne  ;  ou 
faut-i]  les  faire  descendre  jusqu'aux  années  l&6(>-72?  c'est  lu  le 
noeud  à  délieff  le  puini  à  cclaircir.  £t  si  l'on  parvient  à  prouver, 
par  pièces  produites  nouvellement,  il  est  vrai ,  mais  ancienues  et 
incontestables,  que  toute  cette  fabrication  de  livres  prétendus  pri- 
mordiaux ne  peut  être  aiucrieure  à  cctir  dernière  époque  de  146G- 
73  ;  que  devient  la  fable  de  Coster?  de  quels  autres  monuments  ty- 
pographiques appuiera-t-ellc  son  existence? 

J'ai  soigneusement  examiné  toutes  les  pièces  citées  comme  étant 
d'impression  Coslérienne;  celles  que  présente  Mcerman  ,  le  plus 
savant  et  le  plus  ingénieux  défenseur  de  cette  mauvaise  cause, 
ne  sont  point  les  seuls  existante*.  Notre  Bibliothèque  royale  a 
quelques  feuillets  sur  vélin  de  plusieurs  Douais ,  imprimés  avec 
des  caractères  mobiles  ,  et  lout-à-fait  dans  le  goût  de  ceux  du 
Spéculum  latin,  mêlé  de  typographie  et  de  lettres  Ûxes  en  bois  ; 
j'ajoute  encore  à  ces  anciens  livres  de  fabrication  bollandoise 
ou  flamande  le  DoctrifMUy  dont  je  possède  les  quatre  feuil- 
lets indiqués  ci^dessus.  Ce  livre  dont  Meermau  fait  mention  , 
mais  dont  il  n'a  pu  rencontrer  ni  exemplaire,  ni  même  aucun 
fragment,  est  d'un  caractère  autre  que  celui  du  Spéculum ^  et 
un  peu  plus  gros ,  mais  tellement  semblable  que  certainement  une 
m^^me  main  les  a  exécutés  l'un  et  l'autre,  et  dans  le  mèn»e  temps. 
La  découvei*te  de  ces  quatre  feuillets  n'établit  à  lu  vérité  aucune 
date;  et  les  Costériens  de  dire  :  C'est  là  tout  justement  le  vo- 
lume fait  à  Muyence,  en  ihk'î,  par  le  voleur  et  fugitif  Jean  '. 
Oui,  si  avec  le  Voclrinale ie  neproduîsois  |>oint  cet  autre  volume, 
non  remarqué  encore,  et  qui  me  semble  être  la  pièce  décisive  de 
tout  le  procès ,  ce  livre  dout  je  vieus  de  faire  mention  ,  et  dont  la 
description  précède  cette  note.  Il  est  de  caractère  tout-à-ûiit  le 


*  t>e  ce  ffu'on  ■  trouvé  à  Mayeuce  une  pîèoe  inc  date  de  i^S^  qui  prouve  que 
Gtitteobrrg  aroil  uo  frîrt,  M.  Konio^  Vrmpere  de  ce  frère  et  cd  fait  le  (oleiir. 


?(OTE  SUR  LAUREIHT  COSTER. 


niênic  que  celui  du  DociHnale s  ici  riilcnliui  est  posiiive,  et  cr 
vuUime  paroissaiii  lui|)riaiê  ea  leiiros  plus  neuves  que  les  quatre 
reuitlets  du  Doctrinale^  la  Tabrication  ne  peut  en  être  plus  récente; 
elle  e^t  tout  au  moins  contemporaine,  et  il  ne  m'est  pas  même  né- 
ceHsaire  qu'elle  soit  anlérieure.  Ce  volume  si  conforma  à  tous  les 
monuments  prétendus  Costéricns,  à  tons  ces  produits  dont  l'ori- 
gine est  évidt'iumcni  une^  contient  des  Opuscules  du  pape  Pie  II, 
yletteas  SylvàiSj  qui  occupa  le  sîége  pontifical  de  ÏUhS  à  l/i64,  et 
un  ouvrage  du  cardinul  Turrecremata  {Torquetnada)  dont  les 
premières  productions  imprimées  sont  de  Rome,  \h^l  et  1670. 
Ou  ne  peut  guère  supposer  que  des  écrits  du  pape  Pie  II,  aurool 
liâlivemcot  passé  les  monts,  dès  les  premiers  temps  de  son  exalta- 
tion poniilic'jlc  ,  |>our  éire  subitement  imprimés  en  Flandre,  ou 
en  Hollande  j  d'autant  mieux  que  ces  pièces  et  tout  le  reste  de  ce 
volume  ne  sont ,  et  ne  pouvaient  âtre  même  en  ce  tem(>&-là  qui* 
d'un  intérêt  assez  mince.  Le  plus  probable  est  que  ces  impressions 
ont  été  faites  un  peu  après  la  mort  de  ce  pape,  vers  les  mi-niu» 
lrn]psoù  fut  imprimée,  par  Ul rie  Zell,  à  Cologne,  sa  fameuse  BuUa 
Jtefrticiatwnnm  i  ce  qui  coïncide  pareillement  avec  la  mort  du 
eardinal  j/Vr^i/cwarfa,  arrivée  en  lii67,  et  dont  on  n'imprima 
rien,  absolument  rien,  avant  b'  temps  de  son  décès.  C'est  donc 
beaucoup  faire  pour  raneientieié  de  ce  volume  que  de  le  placera 
la  même  époque  où  U[ric  Zell  publia  ses  pi-emières  impressions  à 
Cologne,  entre  l/i6G  et  l^iTS.  I.e  caractère  très  informe,  mais 
certainement  mobile  et  fomtu,  avec  lequel  est  exécuté  ce  livre, a, 
comme  je  Tai  dit  plus  liant,  une  analogie  complète  avec  ceux  de 
fouies  les  autres  impressions  qui  tîgurent  dans  le  procès  typogra- 
tïlirque  de  Laurent  Coster.  Tout  cela  prouve  un  système  de  fabri- 
ralion  ,  fort  mauvais,  iirstvrai,  et  très  peu  avaucc,  mais  suivi. 
It  est  lel  qu'il  semble  être  le  produit  des  tentatives  d'un  imager 
qui ,  cil  possession  de  Fabriquer  des  cahiers  de  figures  eu  bois,  ou 
même  senlrmenl  des  cartes  à  jouer,  aura  voulu  essayer  de  cet  art 
fine  Toi]  venoit  de  trouver  en  Allemai^ne,  et  qui,  nouveau  pour 
lui,  avoit  cependant  bean<oup  de  i-apport  avec  ses  travaux  ba- 
bîliiels.  Les  pages  du  Sf/ecu/itm,  eu  partie  de  gravun»  tixe  et  sur 
bois,  imprimées  avec  l'encre  des  cartiers,   en  partie  de  Iclires 


mobiles,  pour  lesquelles  a  éiô  employée  l'encre  grasse  d'imprime- 
rie ,  prouveiil  encore  qire  ce  volume  aura  été,  pour  cet  alelier  des 
Pays-Bas ,  l'essai  d'un  pi*o*;i'^d('?  nouveau ,  le  passage  de  la  f:ibrica- 
tioD  bornée  des  images  et  Jetires  (ixes,  àcellesdesleUresmobîLcs 
(jue  venoit  de  faire  coniiottrerAllemagne  i  ce  qui  s'accorde  très  bien 
avec  ropinion  de  tous  les  habiles  de  ces  dentiers  temps  ^  qui  don- 
ueni  au  Spéculum  une  date  bien  moins  reculée  qu'à  Vjérs  mo~ 
rie/idij  ù  VApocaiypse,  à  VArn  memoratira ,  ei  autres  volumes 
connus  pour  avoir  éié  entièrement  exécutes  parles  ouvriers  faiseurs 
de  cartes. 

Que  peu  d*aniices  après ,  ou  nitlme  sans  interruption  sensible , 
ces  premiers  essais  d'imitation  aient  dié  suivis  des  travaux  de  ces 
ly[ii)gruphes  que  Tou  sait  avoir  imprimé  avec  succès  dans  les  Pays- 
Bas,  entre  autres  de  Ketelaer,  par  lequel  furent  publiés,  vers  1673, 
le  Sidoniiu,  le  f^edatiui  {f^egetiut),  atliibué  par  Mcerman  aux 
bériiier&Coster,  qui,  pou  après,  selon  lui,  auroieni  vendu  tout  leur 
appareil  typographique  ;  celle  suite  d'une  fabrication  plus  impoi-- 
laute  et  ûniélîuréc,  est  la  progression  ordinaire  des  efforts  de  l'in- 
duiitrie  humaine  ;  ainsi  toute  la  série  de  ces  éditions  anciennes  se 
date  et  se  classe  delà  manière  la  plus  naturelle.  Mais  qu*aprcs  la 
couuoissance  de  cette  pièce  victorieuse  que  les  hommes  les  plus 
piévenus  ne  pourroieiit  faire  remonter  au-delà  de  1466,  temps 
auquel  tout,  éloil  trouvé  en  imprimerie,  ailleurs  qu'en  Hollande, 
et  par  d'autres  que  des  Hollaridiiis  ,  que  nïalgré  l'eiisience  de  CC 
Volume ,  qui  bien  que  sans  date ,  en  indique  une  certaine  ,  et  pres-- 
que  positive,  on  veuille  ,  pour  soutenir  encore  la  fable  de  Costcr, 
poseren  failqu  en  U36-1Ù42 ,  il  aura  été  fabriqué  des  livres  par  lui 
à  Harlem,  et  à  Mayence,  par  l'ouvrier  Jean,  qu'ensuite  ou  par 
IVffet  du  vol  de  ce  fugilir,  ou  par  iniiitTért'uce,  ruine,  maladie, 
mort,  ou  est  resté  à  Harlem  el  à  Muyenee  dans  uuc inactivité  totale, 
pour  ne  produire  au  bout  d'un  quart  de  siècle,  avec  les  mêmes 
types,  que  ce  nouveau  volume,  qui  n'a  point  d'autre  compagnon, 
au  moins  que  l'on  counoisse  :  ce  seroit  là  une  persévérance  dans 
It-rreurque  je  crois  désormais  loui-à-fait  impossible.  11  me  semble 
que  Ton  soulîcndroit  plus  que  l'on  ne  croiroit  soi-même. 

A  toutes  ces  considérations  j'en  ajouterai  une  qui  sera  la  der- 


M  [VOTE  SUR  LAURENT  COSTER. 

ilimî.  Si  la  muisonde  Cosl«r  a  tUé,  vers  14û0,  voléo,  dépouiltoo,au 
poiul  de  ue  pouvoir  plus  fabriquer,  elle  n'aura  point  vingt-cinq  ou 
trente  ans  après  imprimé  ce  volume  de  Pie  i[.  Si  au  contraire  et 
malgré  ce  vut,  il  lui  est  resté  assez  d'ustensiles  pour  continuer,  si 
roiblemenl  soil-il  ^  sa  manufacture  de  livres,  U  existera  indubiut- 
blement  des  vestiges  de  ce  qu'aura  produir  pendant  trente  auneet 
cet  atelier  typographique  qui  iravailluit  en  1436,  et  dont  voici  ua 
volume  de  1466,  ou  ù-peu-prùs  ;  et  pendant  ce  long  cours  d'anuêes 
elle  aura  mis  quelque  variation  dans  l'emploi  de  cet  art  si  nouveau. 
Ces  vestiges,  où  s(ïril-ils?  que  sunl-ils  ?  nulle  trace  d'aucun  vo- 
lume, ceux  que  l'on  cmmoîi  nom  irunc  fabrication  évidemmeoC 
plus  tardive,  à-peu-prt^s  uniforme,  et  pustérieure  à  1466.  Ceux 
qui  tiennent  pour  certain  e(  avéré  le  larcin  de  Jean*  soit  Fust, 
soit  Gcnstleiscb  ,  &u  fuite,  et  sa  fabrication  d'un  Doctrinale  i 
Mayence,  en  14i!i2,  à  qui  aitribueroniMls  le  Pic  H,  exécuté  avec 
les  mêmes  caractères  et  plus  récent  de  vingt-cinq  grandes  anni'es? 
certainement  à  tout  autre  qu'à  ces  vuleui-s  Allemands ,  puisque 
alors  riniprimerie  mayen^oise  cuntcnoit  des  raractcres  bien  supé- 
rieurs, et  de  plus  d'une  sorte.  ' 

Les  partisans  du  système Costérien  l'ont  mal  défendu,  et  il  n'en 
pouvoit  être  autrement.  Ils  ont  beaucoup  écrit;  leur  polémique, 
délayée  dans  de  longues  bi*ocliures  liotlandoises,  franvoises  ei 
allemandes,  ne  sort  point  de  son  cercle  vicieux;  toujours  elle  eu 
revient  à  l'absurde  conte  de  Junius  et  de  son  vieux  relieur;  et,  s'y 
appuyant  comme  sur  une  vérîié  rondameniale ,  elle  eu  tire  des  dé- 
ductions que  tem-s  écrivains  croient  sans  doute  incontestables ,  car 


*  L'AppariliuD  de  ce  valume  du  1470  uu  annétf  enviroDosnlea  n'a  nullmirnl 
dÎTuiicfrté  M.  Kuiitiif;  et  les  aulres  parlÎMiis  du  a)-»l«ini%  Oubliant  qn'ea  i^io  îb 
OUI  fuil  dévaliser  et  délruîre  riinfintnerie  (Josririeiine,  tri  qu'il  leur  aeroil  ifnpu«&ibk 
de  prudiiire  aucune  înipretiioti  intermédiaire,  il»  la  réiiriprovifeiil  enU^  Ir»  nutiiu  dn 
de»rviLdaitla  du  Coster,  uitrubléc  de  ces  mèmvt  çamcrères  emporté*,  acIoD  eiu,  irmlc 
nnixiupi>ra«ant  en  Allemagne,  avec  pointus  et  maiiice*,  et  qui  sereiruuveul  là  oina* 
[lar  mtrarlc,  Iv  tout  pour  produire  ers  viti^t-lrots  feuillet5,  cl  eiuuite  rien,  jojqu'w 
yegtttur  de  Kctrla<!r.  De  fa^n  que  mui]  fuliime,  qui  i  lui  leu)  niinerotl  leur  s}fr- 
tème,  et  qn'iU  nu  pfwTcnl  êviier  de  meniioiuit^r,  iU  ouait-nl  de  le  fuire  |ia<«Aer  poiir 
uuc  preuve  incontesULk  de  la  cwutiimatiuii  de  riuiprimirie  de  tÀ>slcr  par  *e«  de*- 
rnidaiiU. 


NOTE  SUR  LAURENT  COSTER 


ils  écrivent  en  gens  persuadc^s,  mais  elles  ne  le  sont  que  pour  eux 
€1  ne  persuadent  point  Je  lecteur,  ^e  lont  est  entremêlé  d'excnr^ 
sîons  sur  Thistolre  primitive  de  Tlmprimerie,  de  descriptions  ou 
menitonA  de  vieu\  monuments  typographiques  déjà  bien  des  fois 
Uécrits,  et  dont  plusieurs  sont  étrangers  à  leur  cause,  à  laquelle  ils 
semblent  vouloir  rattacher  fancienne  typographie  tout  entière.  A 
défaut  de  bons  et  nets  raisotmomeiits,  ils  se  donnent  quelquefois 
le  très  inulile  lori  de  se  fâcher  contre  ceux  qui  les  contredisent. 
Selon  eux  les  assertions  de  La  Scrna-Santander,  de  Van-Hulthem, 
Lambinet,  Renouard ,  Lichtenberfier  et  d'autres  encore,  ne  sont 
rien  que  des  expressions  tranchantes,  d'inconvenants  et  indiscrets 
témoignages. 

Un  des  expédients  qu'ils  semblent  trouver  des  meilleurs,  est  de 
nombrer  les  voix  pour  ou  contre  ce  qui  a  rc^u  le  nom  de  fable  Cos- 
térîcnne,  et  qu'ils  donnent  oanime  une  de  leurs  plus  vénérables  tra- 
ditions. De  ce  que  peu  de  personnes  ont  voulu  prendre  la  peine 
de  les  réfuter,  ils  concluent  de  cet  indifférent  silence,  qu'il  y  a 
une  immense  majorité  en  leur  faveur.  Gtmbien  de  Actions  plus  ab- 
surdes encore,  et  surtout  plus  dangereuses  que  ce  bénigne  combat, 
ont  eu  des  millions  de  millions  d  ardents  sectateurs,  sans  en  être 
pour  cela  plus  véritahles.  Heureusement  Coster  et  sa  légende 
n'excitenmt  aucun  pernicieux  fanatisme.  Quelques  llollandois  peu- 
vent, en  toute  sûreté  de  leurs  personnes  et  de  leurs  consciences, 
les  soutenir  avec  un  indomptable  zèle^  il  a*cn  sera  pas  moins  per- 
mis à  tout  le  reste  du  monde  savant,  ou  de  n'y  point  du  tout  son- 
ger, ou  de  les  tenir  pour  absurdes,  sans  qu'il  y  ail  d'autre  résultat 
que  remploi  d'un  peu  de  papier,  et  quelques  doctorales  réprimandes 
infligées  par  les  défenseurs. 

Combien  de  fois  aussi  n'est-il  pas  arrivé  que,  battu  dans  la  dé- 
fense d'une  cause  non  souienable,  on  se  soit  dit  :  Nous  avons  tort, 
mais  persistons,  et  auprès  de  la  multitude  des  indifférents,  noire 
persévérance  nous  tiendra  lieu  de  bonnes  raisons. 

Toutes  les  gnuides  et  imptirtantesoiitîines  ont  eu  leur  mytholo- 
gie; pourquoi  l'origine  delà  TypogrLiphicii'auruit-elle  pas  la  sienne? 

Je  crois  avoir  complètement  prouvé  que  mon  volume,  signalé 
pour  la  première  fois  comme  monument  typographique,  établit 


j 


10 


NOTE  SUR  LAtmP-NT  C05TER. 


d'une  manière  cerUiine,  àlroia  on  quatre  années  près,  la  Tabrica- 
lioi]  ei  ëwissioD  ûe  tous  les  Tolumes  sur  ksquels  â  éié  a|>puyëela 
Table  de  L:  'ent  Cosif^r.  Il  n*esi  pas  moins  certain  que  rîeiï  n'a 
éic  iniprlm  dans  les  Pays-Bas  aulérieureineni  à  ce  volume  de 
Pie  [I,  et  très  de  même  soric,  el  qu*à  moins  de  documents 
nouveaux,  u^ 


litres  ineouLcsiables .  rhoiiiieur  de   rîiiventioD  de 


rimprîmerie  re 
avoir  Tobligaiti 
presque  lûuieâ 
que  rien  ne  s'opE 
pJëde&Lal  de  la  i 
ensable,  les  Hi 


auxquels  on  s'accorde  à  eu 
ecbercfaes  progre^ives  sont 
inenis  et  actes  publics;  eiafio, 
:rive  leurs  irois  noms  sur  1** 
Lhousiasme  naiional  bien  ei- 
pos  élevée  à  Laurent  Cûst*?r. 


KS-A17GUSTnf  &snoujuu). 


IHPKIMB    CHEZ    PALI.    RE'XOUàRD  ,    RUE    GARlUCIl.e,    H^ 


5.    MAI    11 


EMJ^ 


L 


L       i: 


The  borrower  musl  relurn  ihis  item  on  or  before 
the  last  date  stamped  below.  If  another  user 
places  a  recall  for  this  item,  the  borrower  will 
be  nolified  of  the  need  for  an  earlier  rctum. 

Non-receipî  ofoverdue  notices  does  not  exempt 
the  borrower  from  overdue  fines. 


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