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HARVARD COLLEGE LIBRARY
BOUGHT FROM THE INCOME OF THE FUND
BEQUEATHED BY
PETER PAUL FRANCIS DEGRAND
(1787-1855)
OF BOSTON
FOR FRENCH WORKS AND PERIODICALS ON THE EXACT SCIENCES
AND ON CHEMISTRY. ASTRONOMY AND OTHER SCIENCES
APPUED TO THB ARTS AND TO NAVIGATION
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ANNALES
DR LA SeCIBTB
D'AGRICULTURE
HISTOIRE NATURELLE ET ARTS UTILES
DE LYON
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extrait de rarticle 41 do Règlement de la Société d'A^lcnltare,
Histoire Bfatiirelle et Arts utiles de Lyon.
La Société publie périodiquement le résultat de ses travaux, sous le titre d*AnnaUn
de la Société d'Agriculture^ Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon.
Ces Annales se composent : 1<* de travaux originaux présentés, à la Société ; 2o de
rapports et d'analyses critiques ; 3" d'un extrait des procès- verbaux. Elles sont placées
d*une manière toute spéciale sous la surveillance de la Commission de publication.
Les travaux originaux, les rapports ou les analyses critiques des ouvroges présentés
à la Société et renvoyés à la Commission de publication restent la propriété de leurs
auteurs et leur sont remis immédiatement après l'impression, s'ils !c demandent.
La Commission a le droit d*imprimer, en entier ou par extraits, les ouvrages
présentés. Dans le dernier cas, Touvrage est remis à son auteur et la Commission lui
indique dans quelles bornes elle désire que l'extrait soit fait.
La Société remet à Tauteur cent exemplaires, tirés à part, des ouvrages publiés dans
ses Ànnëles,
L'auteur peut Taire tirer, h ses frais, autant d'exemplaires qu'il le veut, après le
tirage de la Société. Dans le cas où la Société d'Agriculture voudrait faire tirer des
exemplaires à part et les distribuer gratuitement, ou les vendre dans un but de propa-
gation et, par conséquent, au-dessous de la valeur réelle, elle ne le pourrait qu'après
en avoir reçu l'autorisation de Tauteur.
Les dessins, gravures ou lithographies des planches restent à la charge
des auteurs; le tirage se fait aux frais delà Société.
La Société, en insérant dans ses Annales les ouvrages qu'elle a jugés
dignes d'intén^i, laisse aux auteurs la responsabilité des opinions qu'ils
émettent.
tîo;.. — jurniiinnc pitrat aixé. nrc ni:KTiL. L
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'• .
, ANNALES
DE LA SOCIÉTÉ
D'AGRICULTURE
HISTOIRE NATURELLE ET ARTS UTILES
DE LYON
G J N Q U 1 È M K SÉRIE
TOMK OIXlfeMB
1887
LYON
piraAT aîné, imprimeur h. georg, libraire-éditeiir
i, ROK CINTIl, 4 es, ROI Dl LYON, 6i
PARIS
J.-B. BAILLIÈRE ET FILS, LIBRAIRES-ÉDITEURS
19, ROB HAUTBFIUILLK, 19
1888
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^^^^&<^ /^3é- / ^
HARVARD COLLEGE UBRARY
DEGfMND FUN0
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SOCIÉTÉ D'AfiRlCl'LTUaË, HISTOIRE NATURELLE ET ARTS UTILES
DE LYON
FONDATION
SOUSCRIPTIONS VOLONTAIRES
Les soussignés, voulant constituer, au moyen de souscrip-
tions volontaires, un capital de Tondation inaliénable et des
revenus permanenis, en faveur de la Société d'agrictillure^
histoire naturelle et arts tttiles dç Lyon^ fondée le 1*2 mai 1761 ,
ont arrêté les conditions de celte souscription de la manière
suivante, conditions pour lesquelles le simple fait de la sous-
cription emportera adhésion absolue.
Article phemier. — Les sommes produites par les sous-
criptions volontaires seront versées au Trésorier de \^ Société
d^ agriculture pour être capitalisées et employées au nom de
la Société, en acquisitions de rentes sur TÉtal, ou d^obligations
de chemin de fer, ou de toutes autres valeurs mobilières
représentant une sécurité absolue.
Le capital de fondation s'accroitra en outre de toutes les
libéralités qui seront faites par les Membres de la Société
d'agriculture et par des tiers.
Le produit de ces libéralités se confondra avec celui des
souscriptions et sera soumis aux mêmes conditions d'emploi
et de capitalisation.
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ARTICLE 2. — Les revenus seront affectés à Taugmenlation
du capital, mais en cas de nécessité, la Société pourra appli*
quer a ses besoins une partie des revenus annuels dont la
quotité ne devra jamais excéder 50 pour 100.
Article 3, — Lorsque le capital de fondation aura atteint
la somme de 600.000 francs, la Société d'agriculture décidera
s'il y a lieu de disposer de la totalité des revenus, ou de con*
tinuer à en capitaliser une partie.
Article 4. — L'emploi à faire des sommes provenant, soit
des souscriptions volontaires, soit des libéralités, soit de la
partie des revenus capitalisée, sera prescrit par la réunion des
membres du Bureau de la Société d'agriculture et des membres
de la Commission des finances.
Il sera dressé procès-verbal des délibérations sur un registre
spécial et il y aura également une comptabilité spéciale pour
la présente fondation, indiquant les sommes reçues et remploi
qui en sera fait.
Article 5. — Les litres des valeurs acquises devront être
déposés à la succursale de la Banque de France, à Lyon, au
nom de la Société d'agriculture, et ne pourront être retirés
par le Trésorier de la Société qu'en exécution d'une délibéra-
tion du Bureau de la Société et de la Commission des finances
réunis, et à la majorité des deux tiers des voix.
11 en sera de même lorsqu'il s'agira d'aliéner des valeurs
pour les remplacer par d'autres valeurs.
Article 6. — Dans aucun cas les Membres de la Société
d'agriculture ou les souscripteurs ne pourront en demander
le partage, la présente fondation constituant une œuvre d'uti-
lité publique et non une communauté d'intérêts particuliers.
Fait à Lyon, sur l'initiative de M. Marnas (J.-A.), président
actuel de la Société d' agriculture j histoire naturelle et arts
utiles^ le 8 décembre 1882.
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ETAT DKS SOUSCRIPTEURS
An Si Béeemlire t88V
MM.
Fr.
MARNAS (Jcan-Aimb), chevalier de la Légion d'honneur, teinturier, quai
des Brotleaux, 12 2.000
(JlLLET(JosBPH), teinturier, quai de Serin, 10 1.000
MAURICE (Jean-François), agriculteur, me Franklin, 34 500
GOBIN, chevalier de la Légion d*honneur, officier d'Académie, ingénieur
en chef des Ponts et Chaussées, place Saint-Jean, 8 50
LOCARD (Euqènk), chevalier de la Légion d'honneur, ex-ingénieur du
chemin de fer de Saint-Etienne à Lyon, rue Franklin, 59. • . . 500
LOCARD (Arnould), officier d'Académie, ingénieur civil, ancien élève
de rÈcole centrale des arts et manufactures, quai de la Charité, 38. 50
DELOCRE, officier de la Légion d'honneur, ingénieur en chef des Ponts
et Chaussées, i*ue Franklin, 38 500
PIATON (Maurice), ingénieur civil des mines, ancien élève de TÈcolo
polytechnique, rue du Plat, 40 200
GIVORD (J.-B.), propriétaire et maire à Marlieux (Ain), place Gensoul, 1. 100
MICHAUD (Paul), chevalier do la Légion d'honneur, ingénieur des Ponts
et Chaussées, cours du Midi, 1 50
BIÈTRIX (Camille), propi iétaire, rue Lanterne, 29 350
BIÈTRIX (Joseph), négociant, rue Lanterne, 29 350
BILLIOUD-MONTERRAD (le D"* Gabriel), rue Peyrat, 1 500
ARLOING (Saturnin), chevalier de la Légion d'honneur, professeur à
l'Ecole vétérinaire, chef des travaux à la Faculté de médecine. . . 40
PETAUX (Jules), professeur de chimie et physique à l'Ecole vétérinaire. 40
CORNEVIN (Charles-Ernest), professeur à TÉcole vétérinaire. ■ . . 40
BEAU et TABARE AU, les héritiers de M. Côte 1.000
FALSAN, officier d'Académie, géologue à la Chaux, commune de Collonges-
sttT-Saôoe , 100
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MM.
Fr.
FONTANNES (FRANasQUE), officier d*Aca(léniie, attaché au sei vice de
la carte géologique de France, rue delà République, 4 150
LBGER (J.-P.-Alfrbd), ingénieur civil, ancien élève de l'Kcolc centrale
des arts et manufactures, rueBoissac, 9. . 100
RAPPET (Jean-Culude-Bbnoît), avocat à la Cour d'appel de Lyon, rue
Bât-d'Argent, 12 100
SAUZEY (Abel), chevalier de la Légion d'honneur, président du Comice
agricole du haut Beaujolais, coui-s du Midi,-2i 100
DE LA ROCHETTE (Ferdinand), chevalier de la Légion d'honneur,
maître de forges, place Gensoul, 4 100
GENSOUL (Andrb-Paul), ingénieur civil, ancien élève de l'Ecole cen-
trale des arts et manufactures, rue Vaubecour, 42 500
DOUENNE (Josbph-Marius), manufacturier, cours Perrache, 27. . . 50
MARCHEGAY (Alphonse), ingénieur civil de l'Écnlo d^s mines de Paris,
quai des Célestins, 11 100
SAINT-LAGER (Jean), docteur en médecine, bibliothécaire de la ville
de Lyon, cours de Brosses, 8 100
LORENTI (Ph.), officier d'Académie, profe8S(»ur à l'École de la Marti-
nière, cours Morand, 22. ... , 100
VIGNON (Jules), propriétaire, rue Malesherbes, 45 30a
LAVIROTTE (Jean-Claude), ofiicier d'Acaicmie, médecin des priions,
quai Saint-Antoine, 36 50
JORDAN (Alexis), botaniste, rue de l'Arbre-Sec, 40 100
MOTTARD (Eugène), pi-opriétaire, rue Boissac, 9. . 50
VAUTIER (Emile), ingénieui*, administrateur d'usines à ga/, forges et
fonderies, ancien juge au tribunal de commerce, quai Saint- Antoine, 30. 500
CHARVERIAT, notaire, rue d'Algérie, 23 100
PERROUD (Louis), docteur en médecine, quai des Célcslins, G. . . . 100
BOURLANG-LUSTERBOURG (J.-P.), membre de la Société de méde-
cine, secrétaire général de l'Apsocialion des môdccin du Rhône, nie
de la République, 12 100
LES HÉRITIERS de Eugène LOCARD, décédé à Lyon le 20 août 1883. 2.000
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PRUDRUHË
MALACOLOGIE FRANÇAISE
MOLLUSQUES MARINS
PAR
ARNOULDLOCARD
Préscuté il la Société d*AgrleuUur«, Histoire nalarelle et Arts utiles de Lyon
— SUITE —
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»• SÉRIE, T. X. — 1887 1
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l PRODKOMK i)B MAL\COLOGIR FIIAKGAISB
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PRODROME DR HALACOI.OGIB FRANC.AISK 3
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4 PRODROME DK MALACOLOGIE FRANCAISB
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52 pnoDROHi!; de malacologie française
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KoLLMANN (J.). — Pori aquiferi und untercellulardgâogc, etc., m Verhandl.
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KoLLMANN. — Die Cephalopoden der Zoological station zu Neapel, in-S^,
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KoLLMANN. — Die Bindesubstanz der Acephalen, gr. 8o, avec 2 pi., Bonn, 1877.
KoNiQ (Emmanuel). — Regnum animale sectionibus tribus, etc., Colonige, 1698,
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KossE (J.-F.). — De Pteropodum ordine et novo génère, Hal., 1813, in-4»,
avec (abl.
KowALEVSKY (A.). — Embryogénie du Chiton Polii (Philippi) avec quelques
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Marseille, 1883, in -40, avec 8 pi.
KowALEVsKY (A.). — Etude sur l'Embryogénie du Dentale, in Ann, Mus Mars,,
Marseille, 1883, in-8o , avec 8 pi.
KowALEYSRY (A.) -•• Wcitcre Studien iiber die Entwicklnng der Gbitonen, in
ZooLAns,, no 113, p. 307.
KowALEvsKY (A.) ET Marion (A.-F.). — Etudes sur les Neomenia, m Archiv,
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nat., XI, 1827, p. 133. — In Fror, not,, XII, 1825, p. 181.
Krohn (A.-D.). — Zur nâhern Kenntnis der Auges den Gepbalopoden^ in Acad,
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Krohn (A.-D.). — Ueber den Vertumnus teihidicnlsi, in Millier* s Arch, f, Anat,^
1842, p. 418.
Krohn (A.) — Ueber augenâhnliche Organ bei Pecten und Spondylus, in
Muller's Arch, f, anat,, 1840, p. 381, avec fig.
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ger et Lophocercus), in Ann, se, nat,, 3«sér., p. 52, avec 1 pL, Paris, 1849.
Krohn (A.). — Ueber die Natur der Kuppelfôrmigen anhanges am Leibe von
Phyllirhoe Bucephalum, in Arch, f. Naturg, 1853, I, p. 178.
Krohn (A.). — Entwicklungsgesch. den Pteropoden und Heteropoden,
Leipzig, 1860, in-4®, avec 2 pi.
Krohn (A). — Uber die Scbale und die larven des Gasteropteron Meckelii, in
Arch, f, Natur g,, XXVI, 1860.
Krôybr (A.). — Notice om to arten of Slaegten Lima Brug., in Kroyer^s
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Krukenberg (G.-Fr.-W.) — Mangan obne nachweisbase menger von Eisen
in den Goncretionem aus den Bojanuiscben Organ von Pinna squamosa, in
Unters, phys. Inst. Eeidelberg, II, p. 287.
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PRODROME DE MALACOLOGIE FRANÇAISE 53
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lopoden, Gastropoden und Lamellibranchiata, m Unters. phys. InsL JBei-
delberg, II, p. 402, 1882.
KauRENBERG (G.-Fr. W.). — Uebei* die Stabchenfarbe der Gephalopoden, m
TJntersuch. phys, Inst, Heidelberg^ II, p. 58.
KRURBNBEaa (G.-Fr.- W.). — Die Pendelartigen Bewegungen des Fusses von
Carinaria Mediterranea^ in vergL physiol, Stud.^ III, p. 97.
Krurenberg (G.-Fr.-W.). — Der Mechanismus des Chromatophorenspiel bei
Eledone moschata, Heidelberg, in-8<>, 1879.
KusTER (H.-G.). — Grosses Goncbylienwerk von Martini und Chemnitz, nouv.
édit., par MM.Pbilippi, L. Pfeiffer, Danker, sous la direction de M. G. Kiister,
Niirnberg, 1840-85 (en coui*8 de publication), in-4«, avec pi.
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Comptes rendus Institut., XXXïX, p. 72, Paris, 1854. — In Ann, se, nat,,
4« sér., II, p. 5, avec 2 pi., Paris, 1854.
Lagaze-Duthisrs. — Développement de la Moule comestible et en particulier
formation des branchies, in Comptes rendus Institut,, XXXIX, p. 148,
1854. — UInstit., XXII, 1854, p. 263.
Lagaze-Duthiers. — Sur l'embryogénie des Dentales, in Comptes rendus
Institut, XXXIX, p. eai, Paris, 1854.
Lacaze-Duthiers. — Mémoire sur le développement des Acéphales lamelli-
branches, in Comptes rendm Institut, XXXIX, 1854, p. 103 et 1197.
liAGAZE-DuTHiEas. — Sur le développement des Huîtres, in UInstitut, XXIII,
1855, p. 5.
Lagaze-Duthiers. — Sur les monstres doubles de la Bullœa aperta, in
Comptes rendus Instit,, XLI, p. 1247, Paris. 1855.
Laqaze-Duthiers. — Des organes de la génération des Huitres, in Comptes
rendus Institut, XL, 1855, p. 415.— U Institut, XXIII, 1855, p. 71.
LagazE'Duthiers. — Histoire de l'organisation et du développement du Dentale,
in Ann. se. nat., 4« sér., VI, VII et VIIl, Paris, 1^56-1857.
Lagaze-Duthiers. — De Torganisation et de l'embryogénie du Dentalium
entaliSf in Comptes rendus Instit., XLIV, p. 91, Paris, 1857. — In Mém,
Institut, II, p. 864 et III, p. 1318. — In l'Institut, XXV, p. 38 et p. 148,
Paris, 1857.
Lacaze-Duthibrs . — Sur l'appareil de la circulation du genre Dentale, Paris,
1857, in-8o, avec 3 pi.
Lagaze-Duthisrç. — Ânatomie du Gadinia Gamoti, Payr., in Comptes
rendus Institut, G, p. 85.
Lacaze-Duthibrs. — Histoire naturelle des Brachiopodes vivants de la Médi-
terranée, Paris, 1868, in-8o, avec 5 pi.
Lacaze-Duthibrs. — Otocystes ou capsules auditives des Mollusques Gastéro-
podes, in Arch, iool, eœpér,, Paris, 1872, in-8o, avec 5 pi.
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54 PRODROME DE MALACOLOGIE FRANÇAISE
Lagaze-Duthiers. — Histoire et monographie du Pleurobranche orangé, m
Afin. 8c. naU, 4« sér., XI, 1859, p. 199.
Lagazb-Duthiers. — Recherches sur les organes génitaux des Acéphales
lamellibranches, in Ann. se. nat.y 4«8ér., II, Paris.
Lagaze-Duthibrs. — Histoire anatomique et physiologique du Pleurobranehe
orangé, in Ann. se, nat.^ 4« sér., XII, Paris.
Lagazb-Duthiers. — Mémoire sur la Pourpre, in Ann. se. nat.^ 4^ sér., XII,
Paris.
Lagaze-Duthibrs. — Mémoire sur Tanatomie et Tembryologif des Vermets,
in Ann, se. nat,^ 4« sér., XIII, Paris.
Lagaze-Dothiers. — Voyage aux îles Baléares, recherches sur Tanatomie et
la physiologie de quelques Mollusques de la Méditerranée, 4« part., Paris,
1857, in-8o, avec 11 pi.
Lagaze-Duthisrs. — Description du gîte des Limes, in Ann. se. nat.^ 5* sér.,
IV, Paris.
Lagaze-Duthisrs. — Du Système nerveux des Mollusques gastéropodes aqua-
tiques, m Areh. xooL expér., I, Paris 1872.
Lafon (Alexandre). — Note sur une nouvelle espèce de Sepia des côtes de
France, in Journ, conch.^ XVII, p. 11, Paris, 1869.
Lafon (A.). — Note sur les organes de la génération de VOmmastrephes sagit-
tatus, Lamarck, in Aet. soe. Lin, Bord,^ XXVI, p. 532, Bordeaux, 1868.
Lafon (A.). — Note pour servir à la faune de la Gironde, contenant la liste des
animaux marins dont la présence à Arcachon a été constatée pendant les
années 1867 et 1868, in Ann. Soc. Lin. Bord., 1868.
Lafon (A.). — Note pour servir à la faune de la Gironde, contenant la liste des
animaux marins dont la présence a été constatée à Arcachon pendant les années
1869 et 1870, m Art. Soe. Linn. Bord., XXVIII, Bordeaux, 1871.
Lafon (A.). — Description d'un nouveau genre de Nudibranches des côtes de
France, in Journ,eoneh.y XXII, p. 369, Paris, 1874.
Lafon (A.). — Note sur les huîtrières du bassin d' Arcachon, Paris, 1874, 1 br.
in-8o.
Lafon (O.-P.). — Situation du bassin d* Arcachon; précautions à prendre pour la
conservation de sa belle prospérité huîtrière, Bordeaux, 1853.
Lafon (O.-P.) — . Reproduction des Huîtres de Graveste dans le beau bassin
d' Arcachon, avantages immenses pour la population maritime de ce bassin, etc.
Bordeaux, 1855.
Lafon (O.-P.).— Observations sur les Huîtres du bassin d' Arcachon, Bordeaux,
1859.
Lafon (O.-P.). — Réponse aux assertions du Journal d'Areachon sur l'Ostréi-
culture, Bordeaux, 1861.
Lafon (O.-P.). — Question Huitnère ; moyens à prendre pour le rétablissement
de nos pêcheries sur les côtes de France, Bordeaux, 1864.
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PRODROME DE MALACOLOGIE FRANÇAISE 55
Lafon(0.-P.). — Le bassin d*Arcachon; sa prospérité, Bordeaux, 1864.
Lafrssnats (Frsd. de). — Sur la mobilité des taches que Ton remarque sur la
peau des Calmar subulé et Sépiole de Lamarck, et sur la coloration spontanée
dont les Sépiaires paraissent susceptibles, in Mém, soc, Linn, Calvados, 1824,
p. 73.
La Jonkairb (de). — Note sur le genre Astarte, Sow., in Mém, soc, hist, nat.
Paris, I, p. 127, avec 1 pi., Paris, 1823.
Lallemand (François). — ObserTations sur le rôle des Zoospermes dans la
génération, m Ann. se, nat,, 2fi sér., XV, p. 262, Paris, 1841.
Lallsbiand (F ). — Observation sur Torigine et le mode de développement des
Zoospermes, in Ann, se, nat,, 2« sér., XV, p. 30, Paris, 1841.
Lamarck (Jean-Baptiste Monnet, chbvaubr de). — Système des Animaux
sans vertèbres ou tableau général des classes, des ordres et des genres de ces
Animaux, Paris, an IX, in-8<>.
Lamarck (de). — Prodrome d'une nouvelle classification de coquilles, in
Mém, soe, hist. nat. Paris, Paris, nrairial, an VII.
Lamarck (de). — Mémoires de physique et d'Histoire naturelle établis sur
des bases de raisonnement indépendantes de toute théorie, Paris, 1797, in-S®.
Lamarck (de). — Philosophie zoologique, Paris, 1809, 2 vol. in-8o.
Lamarck (de). — Sur les coquilles et sur quelques-uns des genres qu'on a
établis dans l'ordre des vers testacés, in Joum, hist. nat., II, p. 269,
Paris, 1792.
Labiarck (de). — Mémoire sur la division des Mollusques Acéphales conchy»
lifères, etc., in Ann, Mus, Paris, X, p. 387, avec 4 pi. Paris, 1807.
Lamarck (de). — Sur les genres Seiche, Calmar et Poulpe, in Bull, soc. phU.,
I, 2, 1789, p. 129.
Lamarck (de). — Description des espèces du genre Gonus, in Ann. Mus,, XV,
Paris, 1810.
Lamarck (de). — Description du genre Porcelaine (Cyprîea) et des espèces qui
le composent, in Ann. Muséum, XV, p. 443, Paris, 1810. — Suite et genre
Ovula, Loe. cit., XVI, p. 89, Paris, 1811.
Labcarck (de). — Extrait d'un cours de Zoologie au Muséum d'Histoire natu-
relle, sui' les animaux sans vertèbres, Paris, 1812, in-8o.
Lamarck (de). — Histoire naturelle des Animaux sans vertèbres, Paris, 1815
à 1822, 7 vol. in-8o; 1,1815; II et III, 1816; IV, 1817; V, 1818; VI, Impart
1819, 2«part., 1822; VII, p. 1822. — Nouvelle édition, Paris, 1835-1845,
11 vol. in-8o.
Lamarck (de). — Classification des Coquillages d'après le système de La-
marque, Nantes, 1836, in-4o, 11 p.
I AMARCK, Bruguibre, Lamoureux. — Histoire naturelle des Vers, des Mollus-
ques, des Coquilles et des Zoophytes, 4 vol. in-4<>, avec 488 pi., Paris, 1791-
1832,
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56 PRODROME DE MALACOLOGIE FRANÇAISE
Lamorœr (L.)* — Anatomie de la Seiche et piùncipalement des organes avec
lesquels elle lance sa liqueur noire, in Mém, Acad. Montpellier, I, 1766,
p. 293.
Lang (G.-N.)' — Methodus nevus et facilis Testacea marinea in suas débitas
classes, gênera et species distribuendi, Lucernse, 1721, in-4o,
Lanrester (E.-R.). — The supposed taking-in and shedding-out of water in
relation to the vascular System of Mollusks, in Zool, Anz,, n« 170, p. 343.
Lanrester (E.-R.). — On the originally Bilatéral character of the Rénal Organ
of Prosobranchia, and on the Homologies of the Yelk-sac of Gephalopoda, in
Ann, nat, hist. London^ 5® sér., VII, p. 432.
Lanks^ster (E.-R.). — Taking-in of water in relation to the Vascular system of
Molluscs, in Journ, R, Microsc,^ IV, p. 728.
Lapommerate (Barthélémy). — Introduction sommaire sur la recherche et la
conservation des coquillages et' des Mollusques, Marseille, 1854, 1 br. in-S®.
Lasrey (J ). — Elucida tion respecting the Pinna ingens of Pennant, British
Zoology, in Mem. Werner, nat, hist. Soc, y I. 1811, p. 102.
Lasrey (J.). — Accout of north British testacea, in Mem, Wern, Soc, 1, 1811,
p. 370, pi. VIII.
Latreille (Pierre André). — Esquisse d'une distribution générale des Mol-
lusques d'après un ouvrage inédit, intitulé : Familles naturelles du règne ani-
mal, in Ann, se. nat., l'user., III, p. 317, avec tabl., Paris, 1824.
Latreille (P. -A.), — Familles naturelles du règne animal, exposées succinc
tement et dans un ordre analytique, avec Tindication de leurs genres, Paris,
1825, in-80.
Laurent (J.-L.-M.). — Résultats d'observations faites sur la coquille de l'Huître
commune, in Comptes rendus Institut, VIII, 1839, p. 135. — L* Institut,
VII, 1839, p. 34.
Laurent (J.-L.-M.). — Observations sur la structure de l'Huître commune, in
Ann, franc, etétr. anat., III, 1839, p. 53.
Laurent (J.-L.-M.). — Détermination des organes sexuels des Mollusques
androgynes, in Bull. soc. Phil., janv. 1842 et août 1843.
Laurent (J.-L.-M.).— Sur la coquille de l'Ostrea, in Soc, phil,, procès-verb.,
1844, p. 51. — In r Institut, XII, 1844, p. 228.
Laurent (J.-L.-M.). — Remarques sur les Tarets, in Soc. phiL, procès-verb.,
1848, p. 38 et 54. —In l'Institut, XVI, 1848, p. 150 et p. 224.
Laurent (J.-L.-M.). — Recherches sur l'organisation et les mœurs des Tarets,
in Journ, conch., I, 1850, p. 350 et 329, Paris, 1850.
Laurent (J.-L.-M.). — Appendice aux recherches sur la signification d'un
organe nouvellement découvert dans les Mollusques, in Ann, anat, et phys.,
III, avec 2 pi.
Lavini fGius.). — Essai chimique sur le Byssus de la Pinna nobilis, in Mem,
acad. Turin, XXXVIII, 1835 p. 111.
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PRODROME DB MALACOLOGIE FRANÇAISE 57
LxAGH (Wiluàm-Elfford). — MoUuscorum Britauuise synopsis. A synopsis of
the Mollusca of Great Britain, London, 1820, in-8<^ ined. (imprimé par Gray
en 1852, in-8o, a^ec 13 pi. )
Leagh (W.-ë.). — Observations on the genus Ocythoê of Rafinesque, in Philos*
Trans., p. 293, 1817, avec 1 pi.
LsAGH (W.-E.). — Ueber Ocythoê Raf., m Isis, 1819, p. 257, avec 1 pi.
Leagh (W.-E.). — Sur quelques points de Torganisatioides Mollusques bivalves
xnBulL soc.phil,^ p. 14, Paris, 1818.
Leach (W.-E.). — Zoological Miscellany, Descriptive of new or interesting
Âm'mals, 2 vol. roy-8o, avec 120 pi., London, 1814-15.
Leach (W.-E.). — Partie Conchyliologique des Mélanges zoologiques (Zoological
Miscellany), traduite par Chenu, gr. in-8**, avec 9 pi., Paris, 1845.
Lebert (Hermann). — Beobachtungen liber die Mundorgane einiger Gastero-
poden, m Mûll. Arch,, XIII, 1846, p. 435, pi. XII-XIV.
Lebert (H ). — Recherches sur la formation des muscles dans les animaux ver-
tébrés et sur la structure de la fibre musculaire dans les diverses classes, in
Ann. se. nat, 3« sér., XI, 1849 et XÏII, Paris, 1850, avec 6 pi.
Lebert (H.) et Robin (Ch.). ^ Note sur un fait relatif au mécanisme de la fé-
condation du Calmar commun, in Ann, sc.nat,^ 3« sér., IV, p. 95, avec fig.,
Paris, 1845.
Lebert (H.) et Robin(Gh.). — Sur la fécondation du Loligo sagittata, in Soc.
phih, procès-verb., 1845, p. 69. — In VInstitut, XIII, 1845, p. 233.
Lebert (H.) et Robin (Ch.). — Kurze Notiz iiber Allgemeine vergleichende
Anatomie niederer Thiere, in MûlL Arch., XIII, 1846, p. 120.
Lbbert (H.) et Robin (C3h.). — Note sur les Testicules et les Spermatozoïdes
des Patelles, in Ann. se. nat., 3« sér., V, 1846, p. 191.
Lbitwbnhoer (Antonics). — Arcana naturse délecta, Lugdnni Batavorum,
1722, in .40.
Lbiblbin. — Beitragzureiner Anatomie des Purpurstachels CMur^a? brandaris),
in Hensinger's Zeitschr. f, org. phys., I, 1827, p. 1, avec fig. — In Ann.
se. nat., XIV, 1828, p. 177, avec 2 pi.
Lefebure des Hâtes. — Notice concernant le bœuf marin, autrement nommé
la bête à huit écailles (C^iiton), in Journ, phys., XXX, p. 209, Paris, 1787.
Lehmann. — Om Teredo navalis og et naturligt vœrn imod summe, in For-
handl. Skand. naturforsk., II, 1840, p. 291. — In Isis, 1843, p. 295.
Lbntilios (R.). — De Ostreis quaedam, in Ephem. nat. cur.^ 1719, p. 450.
Lbsser (Frédéric-Christian). — Testaceo-Theologia , Lipsiœ, 1744, petit
in-80, 984 p., avec 22 pi.
Lesson (R.-P.). — Centurie zoologique ou choix d'animaux rares ou imparfai-
tement connus, Paris, 1830, in-S», avec 80 pi.
Lesson (R.-P.). — Illustration de zoologie ou recueil de figures d'animaux,
d'après nature, Paris, 1831-33, 1 vol. in-80, avec 60 pi.
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58 PRODROMR DR MALACOLOGIE FRANÇAISE
Lesson (R.-P.). — Note sur la propriété locomotrice du Peigne commun des
côtes de France, in Feruss., BulL se. nat.^ VIII, 1826, p. 400.
Lesson (R. P.). — Sur la Pourpre de Tyr (Janthina), m Feruss., BulL se.
nat., XIII, 1828, p. 441.
Lesson (R -P.). Voyage autour du monde de la Coquille, de 1822-1825, sous les
ordres du capitaine Duperrey, Mollusques, Paris, 1826-33, 2 vol. in-4o, avec
allas de 157 pi.
Lbsueur (C.-A.). — Garacters of a new genus and descriptions of three new
species upon whichilis formed (Firoloidea), m Journ. aead. nat. se. Philad,,
I, 1817, p. 37.
Lbsueur (G.-A.). — Description of six new species of the genus Firola observed
by Mrs Lesueur et Peron in the Méditerranéen sea, 1809, in Journ. acad.
nat. se. Philad., I, 1817, p. 1, avec 1 pi. — Extr. m Bull, soc phil.y 1817,
p. 157.
Lesueur (C.-A.^. — Sechs neue Arten Firola im Mittelmeer und Bestimmung
der neuen Gattung Firoloides, m IsiSj 1818, p. 1557.
Leuckart (F.-S.). — Berichtigung des Genus Idalia, Leach, und des Genus
Euplocamus, Phil., betreffend^m Arelu f. Naturg., VII, 1841, l, p. 345.
Leuckart (RuD.). — Ueber den Bau und die Systematische Stellung des genus
Phyllirhoe, in Areh. f. Naturg. I, 1851, p. 139, avec fig.
Leuckart (R.). — Nachtrâgliche Bemerkungen iiber den Bau von Phyllirhoe,
m Areh. f. Naturg^ I, 1853, p. 243.
Leuckart (R.). — Ueber den Bauchsaugenapf und die Gopulationsorgane bel
Firola und Firoloides, in Areh. naturg.^ I, 1853, p. 253.
LÉVEiLLi (J.-B.-T.). — Manuel pour servir à l'Histoire naturelle des Oiseaux,
des Poissons... Paris, an VII, in-8o, trad. de FEnchiridion Historiss naturali
inserviens, de J.-B. Porstier, à laquelle on a ajouté celle d*un Mémoire de
Murray sur la conchyliologie (voyez Murray).
Letdiq (Fr.). — Anatomische Bemerkungen iiber Garinaria, Firola und Amphi-
cora, in Zeitseh. Wiss. Zool., III, 1851, p. 325, avec fig.
Letding (Fr.). — Hautdecke ueber Schale der Gastropoden, Berlin, 1876, in-S®,
avec 8 pi.
LiGHTENBBRG. — Naturgeschichto der Austern, m Lichtenberg^s Magaz.^ III,
1786, p. 26.
LiGHTPOOT (J.). — An account of some minute British Shells, either not duly
observed, or totally annoticed by authors, in Phil. Trans.^ LXXVI, 1786,
p. 160, pi. I à III.
LiNDSTRÔM (G ). — Cm Gotlands Brachiopoder, Stockholm, 1860, in-8o, avec
3pL
Lindstrom(G.). — Cm Gotlands mollusker, Wisby, 1868, in-8o, avec 3 pi.
Linné (Garolus-A.). — Fauna Suecica, sistens animalia Sueci» regni, Holmiœ,
1746, in-8«. — Ed. duplo auctior, Holmiœ, 1761, in-8o.
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PRODROME DB MALACOLOGIE FRANÇAISE 59
Linné (G.-A.). — Anomia descripta, in Nova acia soc. Upsal, l, p. 39, Upsal,
1773.
Linné (C.-A.). — Masenm Ludovic» Ulric» regin», Holmiœ, 1764, in-S».
Linné (G.-A.)* — Systema Daturœ, per régna tria naturae, aecundum classes,
ordlnes, gênera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis,
editio princeps, Lugduai Batavorum, 1735, in-folio max., 7 foll. — Edit. déci-
ma, Holmiœ, 1758, 2 voL in-8<>.— Edit. duodecima, Holmiœ, 1766-67, 3 vol.
en 4 part. in-8o. — Voyez Gmelin.
Linné (G.-A.). — Principes de Gonchyliologie, d'après la méthode de Linné,
in-8*, 57 p.
Linnean society of London. — Transactions^ London, 1791-1885, 30 vol. avec
index, in-8*>, avec pi. — Voyez Ghenu.
LiSTKR (Martin). — Appendix ad Historiam animaliam Angliœ, Eboraci, 1681,
in-4<^, avec fig. — Londini, 1683, in'8<>, avec Touvrage de Godart, de insectis.
— Londini, 1685, in-8û.
Lister (M.). — Gonchyliorum bivalvium utrinsquœ aqnse, Exercitatio anatomica
tertia, Londini, 1696, in-4o.
LiSTBR (M.).— The anatomy of the Scallop (Pecten), in PhiL Trans., XIX,
1697, p. 267, avec 1 pi.
LiSTXR (M.). — Exercitatio anatomica altéra, in qua de Baccinis fluviatilibus
et marinis maxime agitur, quorum dissectiones tabulis œneis illustrantur,
Londini, 1695, in-12.
Lister (M.). — Historia animalium Angliœ^ très tractatus, Londini, 1678,
in-4o, avec pi.
Lister (M.). — Historiœ seu synopsis methodicœ Gonchyliorum, quorum omnium
picturœ, ad vivum delineatie exhibentur, Londini, 1685, in-fol. avec pi. (Les
dessins ont été faits par Susanne et Anne, filles de Tauteur.) — 2' édit.,
Oxoniœ, 1770, in-fol.
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PROBROMB DE MALACOLOGIE FRANÇAISE 93
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94 PRODROMR UE MALACOLOGIE FRANÇAISE
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pnouno3ii: de malacologie fkançaisr 95
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96 PRODROME DE MiLVCOLOGIE FRANÇAISE
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Zeitschrifl fur Malakozoologie, herausg. von Karl-Th. Menke und L. Pfeiflfer,
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»• SÉRIE, T. X. — 1887
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TABLE ALPHABÉTIQUE
(i)
fCoU. — Les caractères Ualiqvui indiquent les coms des espèces admises dans cet ouvrage
les caractères ordinaires sont réserves aux synonymies.
Abra fragilis, Risso MUQ
— longicallis. Jars. . . • *198
— prismalica, Mlr. . . . *iOO
— proruDdissimi, Jeffr. . . *198
Acanlhocardium mucronaîuin, M. . *238
AcANTHOcniTEs, Leach *14i
Acanthochites jEneus^ Risse. • *142
Acanlhochites carinatus, Risse. . *i41
— communis, Ris50. • . . *142
Acanthochites discrepans^ Brown. 'lii
Acanthochites discrepans, M!r. . *14l
Acanthochites fascicularis^Linné, *141
— gracilis, Je.Tr *142
ACANTUOPLBURA, Guîld *l4i
Acanthoplenra Hanley, Bean. . . *i4l
AcAMTBOSBPiON, Roch 22
Acanthosepion Orhignt/anum, R. 22
Acera bnllata, Jeflr 85
— carnosa, Cuvier 90
— roarmorala, Caotr. ... 90
— Meckelii, Verany. ... 90
AcERAS, Mûller 84
Acer<u bullatumi Mûller. ... 8i
— eleganSt Loc 85
Acicularia buccinea, Sow.
— compactilis Mtr •
— gracilis, Mlr. •
Acinopsis cancellatus, Mtr.
— cimex, Mlr. . .
Acinus cimex, Mtr. . .
— cingulatus, Mtr..
— gorgonius, Mlr. .
^~ hispidulus, Mtr.
— reticulatus, Mtr.
— subcreuulatus, Mlr,
Acirsa subdecussata, Mlr.
Aci.is, Lovén
Aclis angulata^ Fischer.
Aclis Ascaris, F. et H. •
Aclis Ascaris, Turton. .
— gracilis, Jeffr.
Aclis GulsoDse, Jeffr. . •
Aclis nitidissima, Mtg, .
— Pointeli, Folin. .
Aclis supraoitida, F. et H.
Aclis supranitida, Wood.
— unica, Mtg. . •
— Walleri, Jeffr. .
216
214
*30
•30
*30
•39
•34
•32
•34
•31
iôl
•2
•3
•3
•2
•4
•29
^ Les chiffres sans astérisques se rapportent au tooie VIH de la série.
Les chiffres suivis d*un astérisque se rapportent au tome IX de la même série.
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100
TABLE ALPHABETIQUE
Aclis ventvicosa, Forhes.
Acmœa fulva, F. et H.
— virginœa, F. et H
AcTjBOn, Monlf. • • .
Actxon exi lis^ J eifr. .
— globulinus, Forbes,
— pusillus, Forbes.
— tornatilis, Linné.
Actœon tomatilis, Aider.
Actieonia abyssicola, Mtr.
— corrugata, Aid., Hanc
— senestra, Quatr.
— Testse, Mtr. .
ACT^ONIDit:. . . .
Acteon elegans, Quatr. .
— viridis, Quatr.
Adeorbis, Mtg. . . •
Adeorbis costata, Weink.
Adeorbis subcarinata, Mtg
Adeorbis subcarinatus, Wood
iEgires punctilucens, Lovén
-^GiRUS, Lovén
JEgirus hUpidus^ Hesse.
— Leucarti, Ver. .
— punctilucens, d'Orb
MgÏTUS punclilucens, Aid., Hanc.
jEOUDJE
^0Li8, Cuvier
^olis affinis, Ver. . .
— alba, Aid. et Hanc
— Alderû Cocks. .
— Armoricana^ Hesse.
— Bassii, Ver. .
— Bellardii, Ver.
— aerulean Mtg.
— Casarettoi,\ev,
— Cavolinii, Ver.
— conspevsa, Fisch
— coronala^ Forbes
— Cuvieri, Lamck.
— Defilippiiy Ver. ,
— Drumondi, Thompî
— Durazsoi^ Ver. .
— elegans^ Aid. , Hanc
— fascio'ata^ Cmel.
— flahellina. Ver. .
— Farrcmi, Aid., Han<
— Gandolfif^ Ver. .
— glauca, Aid., Hanc.
— ylaucoides^ Aid., Hanc
— groêsularU^ ri.'cl:«r. .
56
53
57
5(>
52
50
50
56
51
56
51
55
55
54
50
50
54
51
•135 I
M35 I
^4 I
75
74
74
74
74
*35
6i
64
*36
74
63
62
♦90
*90
*91
*9l
43
43
43
43
43
43
49
49
54
52
50
54
MoUt GrubbU Ver. . .
— Jani, Verany. .
— Landsburghif Aid.
— Leuckartiy Ver.
— lineata, Lovén. .
— Martinoi, Ver. .
— nana, Aid. Hanc.
— Neapolitana, Chiaje.
— nemesis, Hesse. .
— PanixzXy Ver. .
— pcUlidula, La font
— papillon^ Cuvier.
— paradoxa^ Quatr.
— Peachij Aid., Hanc,
— peregrinay Gmel.
— picta, Aid., Hanc.
— punctatOy Aid., Hanc,
— ru/ibranchialis, John
— Rusconii, Ver. .
— Souleyed, Ver. .
— tergipedina. Ver.
— tricolor, Forbes.
— Whatalyi, Ver. .
— violacea, Aid., Hanc,
Akera akera, Grael. .
— bullata, Muller.
— fragilis, Br. .
Alvania, Leach. . .
Alvdnia abyssicola, Forbes.
— Algeriana^ Mlr,
Alvania ascari?, Wood.
Alvania aspera, Phil.
— JBeant, Hanley.
Alvania Beani, Weink.
— Brocclii, Weink.
— calatbiscus. H, et A
Alvania calathus, For. et
Alvania calathus, West .
Alvania Canariensis, d'Orb,
— cancellata^ Costa.
— carinata^ Costa.
Alvania carinata, Brus. .
Alvania scabr a, Vhil. •
— cimeXi Lin. • .
Alvania cimex, Auct. . .
Alvania c imicoides^ Forhes,
Alvania cimicoides, Weink.
Alvania cingulata^ Phil.
Alvania cingulata, Weink
A Ivania consociella, Mlr.
-^ costata, Adamsi .
Hanc.
Ad.
Hanl.
57
55
52
57
55
52
53
56
54
53
53
49
54
52
56
53
51
52
56
58
57
53
57
53
84
84
85
*29
•35
•34
3
•33
•36
•36
•34
•30
•36
•36
•33
•30
•38
•38
•33
•29
•30
•35
•36
•38
•39
•32
♦39
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TABLE ALPIlAuéTlQVE
101
AWania costata, Brus. . . .
. . *39
— costulata, Risso. , ,
. . *33
— crenulata, Brus. , .
. . *30
— elegantissima, Mtr. .
. . *36
— Europœa, Riaso. . .
. . ^29
— FreminTillea, Risso.
. . *29
AlvaniaGergonia, Chier. .
. . *34
Alvania Gergonia, Brus . .
. . *134
Alvanta hispidula, Mtr.
. . *32
— Jeffreysi^ Wal. . .
. . *35
— laotea, Mich. . .
. . -37
Alvania lactea, Brus. . , .
. . *37
Alvania Lancine, Gale. . .
. . *33
Alvania Lancife, Mtr. . .
. . *33
Alvania lineata, Risso. . .
. ^33
— mamillata, Risso. .
. *30
— Marioni, Mtr. . .
. MO
— Montagvi. Payr. .
. . *32
Alvania Montagui, Brus. • .
. •32
Alvania pagodula, Bucq. .
. . MO
Alvania Philippiana, Brus. .
. . MO
Alvania puncturata^ Mtg,
. *37
— reticulata. Ml g. . .
. *34
Alvania reticulata, Weink . .
. *34
Alvania rudis, Ph\\, . . .
. MO
— Russinoniaca, Loc. .
. *38
Alvania Sardea, Risso . .
. -32
Alvania scabra, Phil. , . ,
. *33
Alvania scabra, Weink. . .
. -33
Alvania Schwartziana^ Brus.
. ^32
— simulans^ Mtr. . .
. . MO
Alvania striatuta, Weink. .
. *38
Alvania suhareolata^ Mlr. .
. . Ml
— subcrenuluta^ Schw.
. . -ai
— subsoluta^ Arad.
. . -35
Alvania subsoluta, Mtr. . . .
. *36
— supranitida. Wood. .
. *3
Alvania tenera^ Phil. . .
. ,39
Alvania tenera, Weink. , .
. -39
Alvania Testa, Kvtià,^ Mag. ,
. •3(5
Alvania verrucosa, Risso. .
. -30
AlcaniaZetlandicat^ly^. . ,
. ^31
Alvania Zetlandica, Weink. .
. . ^31
Alvinia Philippiana, Mtr. .
. . ^40
— subareolata, Mtr. . .
. ♦41
Amalthea maxiraa, Scbum. .
. •119
Amethistina pallida, Mtr. . .
. •86
Ammonicerina pulchella, Gosta
. . -90
— simplex, Gosta. , . .
. -«0
Amphidesma Boyssii, Lamck.
. . -197
^ Poyssii, Risao. . .
. , '197
Amphi
desma castaneum, JefTr.
. •IQS
—
corbuloides, Lamck.
. M82
—
declivis, Flem. . . .
. •184
—
distorta, Flem. . . .
. •186
—
donacilla, Lamck. . ,
. ^194
1
intermedin, Thomps. ,
. ^198
i -
phaseolina, Lamck.
. «184
\ —
praelen», Fleni . . .
. '184
—
prismatica, I^mck. , .
. ^200
! —
pubescens, Flem. .
. . -ISS
—
purpurascens, Lamck. .
. •195
—
segmentina, Gosta. • .
. *199
—
^icula, Sow. . . .
. M96
—
tenue, Lamck. . . ,
. ^199
—
truncata, Flem. . • .
. HSl
Amphisphyra, Lovén
. 81
Amph
(sphyra expansa, Jefl'. .
. 81
Ampbisphyra hyalina, Turt.
• 81
—
quadrata, Mtr. . . ,
. 81
Amphorina Albcrti, Quatr. . .
. 54
AuYCLA, A. et A. Adams, . .
. 148
Amyclacornicula,Bucq. . . .
148,149
Amhjcla corniculata^ Olivi. .
. 149
—
elongata, Loc. . • .
. 119
—
Monterosatoi, Loc.
. 149
Amyclï
i raricostata, Risso. • .
. 148
Amphidesma fexuosa, Loc. . .
. -256
—
luciualis, Loc. • . .
. •252
Amussium fenestraturo, Mlr. .
. •306
—
Hoskynsi, Jeff. . . .
. •307
—
lucidum, Jeff. . • .
. •306
Anatina arctica, Turt
. *137
—
bidentala, Brown. . .
. *260
—
brevirostris, Brown. ,
. -177
_
convexa. Turt. . . ,
. *186
_
declivis, Donov. , . .
. *185
—
declivis, Turl. . . .
. *184
—
distorta, Turt. . . .
. •186
—
longirostris, rx>c.
. •ns
—
Norvegica, Sow. , . .
. *182
—
priBtenuis, Turt. , . .
. ^183
—
pubescens, Turt. • . ,
. -185
—
rupicola, Lamck. . ,
. . -187
—
truncala, Lamck.
. . *182
—
truucala, Turt. . .
. . ^187
—
villosiuscula, Mac^il.
. . -185
Ancistrolheutis Uchtensteini, G
. 15
An CUL
K, Lovén
. . 40
Ancula oristata, Aider. . •
. . 40
Ancula cristata, Lovën. • .
. . 40
Ancylus Oussoni, Gosta. . ,
. , 136
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10-2
TABLE ALPHABETIQUE
Ancula fusca.Fischer
Anomia, Linné
Anomia acvUcUa, Mûller. . .
Anomia adhœrens, Clém. . .
— capul-serpenlis, Lin. .
Anomia repa. Lin
Anomia coronata, Beau. . . .
— cranium, Gmel. . . .
— cylindrica, Gmel. . .
— cyrabiformia,Mat., Rack.
— decoUata, Chemn, . .
Anomia elecirica. Lin. . . .
— ephippia,, Lin. . . •
Anomia ephippium, Auct. . . .
— epbip] iura, Fisch. . .
~ ephippium, Jeflf. . . .
— ephippium, Lin. . . .
-- flexuoso, Gmel. . . .
— fornicata, Ijamck, . .
— margaritacea, Poîi. . .
Anomia margarilacea^ Poli. .
Anomia patelliformis, Lk. . .
Anomia patelliformis, Lm, .
Anomia pectiniformis, Pult. . .
— pera, Mtthlf. .
— polymorpha, Phil. .
— pubescens, Lin. . .
— punctata, Ch^mn. .
— pyriformis, Lk. . .
— retusa, Lin ....
— rugosa, Gmel. . •
— scabrella, Phil. . .
— squamula, Lamck. .
— stpiata, Scac. . . •
— striolala, Tu t. . .
— truncata, Lin. . . .
— tubularis, Turt. . .
— turbinata, Poli. . .
— undulata, Gmel. . .
— vilrea, Born. . . .
Antalis agi lis, Sans. . . .
— Panormea, Mtr. . .
— strioluta, Saps. . .
Antoiopa, Aid., Hanc. . .
Anthiopa cristata, Aid., Hanc
Anthiopa cristata, Chiaje. .
ANTHIOPID.E
Anysocycla nitidissima, Mtr.
— Pointeli, Mtr. . .
— ventricosa, Mtr.
Anysomyoa Gussoni, DalL .
312,
40
•310
'313
►311
»315
»312
*3ll
'316
•310
»310
'317
'311
'310
•311
'312
'313
'310
'310
'311
'.313
•313
•310
•312
•312
•319
*311
•315
•310
*310
*315
*310
*3ll
♦312
•313
*313
•316
•311
•3î0
*SU
•314
M48
M48
♦146
rs
58
58
58
♦4
*5
•136
Apicularia Guéri ni, Mtr. . . .
— Lia, Benoit
— melanostoma, Mtr. . . .
— nitens, Mtr
— Mmilis, Mtr
— fubcostulata, Mtr. . . .
Aplysia, Linné
Aplysia Brugnatelli, R. et Ben.
Aplysia depilan8,Gmelin
Api.; sia depilans, Linné. . . .
Aplysia depressa. Cantr
Aplysia cameliformis, Cuvier. .
Aplysia camelu-', Cuvier
Aplysia fasciata, Poiret. . . .
— Feritssaci^ Rang. . . .
Aplysia hybridn, F. et IL . . .
Aplysia longicornis, Rang. . .
— lutea, Kïsso
— marginata,, Blainv. . •
— ma)'movata, Blainv. . .
— Poliana, Chiaje. . • • •
Aplyna Pulii, Roux
Aplysia punctata, Cuvier, . • .
— stellata, Risso
— unicolor, Blainv. . . •
— virescensj Risso« . • •
— TFcft/, R.etBen
Aplysiella Webi, Fischer. . . .
APLYSIID^
Apollo gyrma, Mlf.
APORRHAID^
ApoRRHAis, Dillwyn
Aporrhaisbilobattis^ Loc, . . .
Aporrhais pespelecani, Clément. .
— pespelecani, Petit. . . ,
Aporrhais pespelecani, Linné. .
Aporrhais quadriûdus, Costa. . ,
Aporrhais Serresionus, Mich. ,
Aporrhais Serresianus, Petit. . .
Aptys Syracusanus, Mtr
Arca, Linné
Arca aurita, Brocchi
Arca barbata, Linné
Arca bimaculata. Poli. . . . ,
— Britannica, Reeve. . . .
Arca cardissa, Lamck. . • . .
— corbuloides, Mtr. . • .
Arca criuita, Pult • -
— diluvii, Lamck. . . . .
— fragi i^, Chemn
— fusca, Don
♦49
•50
♦50
♦50
'150
♦50
65
68
66
66
68
66
66
65
67
67
67
67
67
65
67
67
66
€8
66
67
68
68
65
158
197
i97
198
198
197
197
197
198
198
176
♦278
♦272
♦267
♦269
♦270
♦269
•270
♦269
♦2:6
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TABLE ALPUABKTlQni!
103
Arca Gaymardiy Payr. . .
— glaçialis, Oray. , .
Arca glycymei'is. Lin. . . .
— imbricata, Poli. , .
— iuterrupta, Poli. . .
Arca lactea^ Lia
Arc i iactea, Req
— .lactea, Weiak. . .
— minuta, Turt, . • .
— modiolus. Poli. , .
— naviculari?, Desh, .
Arca Nox, Lin
Arca Nose, Mtg. .....
— nucleus, Lin. . . .
Arca obliqua, Pbil. . • •
— pectunculoides, Scac.
Arca pella, Lin. .....
— ] ilosa, Lin. . . .
Arca pulohella, Ree?e. . •
— Polit, Mayer. • . *
Atcu Polii, Mtr
^rca Quoy I, Payr ....
Arca rariilentata, Wood. . .
— reticulatj, Tuit . .
Arca scahra. Poli ....
Arca scapho, Salis. . . •
— tennis, Mtg. . . .
Arca tctragona. Poli. . ..
Arca undata. Chemn. . . .
ARCID^
Arcbidoris tuberculata, Bergb.
Arcopagia balaustina, Bert. .
— crassa, BerL . • .
— ovata, Brown. . . .
Arctoe nitidissima, Risso.
Argiope appressa, Forbes. .
— capsula, Jeff. . . .
— cistelluta, Sow. . .
— cuneala, Forbes.
— decDllita, Sow. . .
— detruncata, Forbes. .
— Forbesi, Daviii. . .
— Neapolitana, Mtr.
— perj, Brus. . . ,
— truncata, Pliil. . .
Aroonauta, Linné. . . .
Argonauta ^r^o, Linné. .
Argonauta vitreus, Chiaje. .
ARGONAUTID/E
Artemis cotan, Qay. . . .
^ exoleta, F. et H. ,
*27l
Artemis lincta, F. et H. . .
. . *217
*273
Al themis exoleta, Desh. . .
. . *217
*266
— lincta, Forbes. . .
. . '216
•271
— lincta, Desh. . . .
• . *217
*27(J
— lunaris, Hanley. . .
. . ^210
*270
— lupinus, Weink. . .
. . ^216
*271
— undata, Aider. . .
. . *21ô
*271
Artusius legumen, Leach. .
. . 164
•267
ASGAROSBPION, Roch. . . .
. . 22
•270
Ascarosepion Fischeri, Laf.
. . 22
•2.9
iUlphoBlda
. . ♦26'î
•269
ASTARTE, J. hOW
. . *232
•269
Astarte Banksii, Lov. . • .
. . *234
•273
— compressa, Flem. •
. . *234
'272
Astarte compressa, Mtg. .
• . ^234
•272
Astarte Danmoniensis, K., H.
. . ^233
•27d
— digitaria, Wood.
. . *255
•263
Astarte elHptica, Brown. .
. . *23i
•271
— fusca, Poli. . . .
. . •232
•268
Astarte fusca, Sow. . . .
. . •233
*269
— incrassata, Pbil.
. . '233
•271
— Scotica Flem. . .
. . ♦23)
•272
Astarte Scotica, Maton. . .
. . *233
•272
— sulccua, Costa. . .
. • •233
•271
Astarte sulcata, F. et H. .
. . ^233
•269
— sulcala, Jeflfr. . .
*233,*23l
•275
— triangularis, F. H. .
. . *234
•26»
Astarte triangularis, Mtg.
. . ^234
*r67
Atlanta, Lesueur
. . 91
•265
Atlanta Kerandreni, Les. .
. . 94
26
Atlanta Peroni, Les. . .
. . 94
•215
Atlanta trochiformis, d'Oib. .
. . 27
•214
ATLANTIDE
. . 91
•214
Auricula buccinae, Sow. •
. . 86
•210
Auricuiaria compac ilis, Mtr.
. . 216
•317
— gracilis, Mlr. . . .
. . 214
•318
Auriculina conoidea, Pbil. .
. . *21
•318
— exilissima, Urusiiia. .
. . *18
•319
— exilissima, Mtr.
. . ^27
•318
— scandens, Brug. . .
. . *27
•317
Auristomia fùsulu», Mtr.
. . *2G
•319
AvicuLA, de Lamarck. . .
. . ^291
•319
Avicula Anglica, Brown. .
. . ^291
•319
Atlantica, Brown. .
. . ^291
•316
— hirundo, Turt. . .
. . '291
13
Avicula Tarentina^ Lamck.
. . *291
13
AVIGULID^E
. . •;^9i
13
AxiNus, Sow
. . *ibô
13
Aûcinus eumyarius, Sars. .
. . *255
•218
— ferrugineus, Forbes.
. . *256
•218
Axinus ferrugineus, Loc. .
. , *206
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104
Axinus ferruginoBus, Jeff.
Axinus flexuosus, Mtg. .
— orbiculatus, Seg.
— suhovatusy Jeff.
— tortuosuSf Jeff. .
Brleeia, Clark. . . .
Barleeia elo7i^ata, Loj.
TABLE ALPHABETIQUE
. •i56
. *256
. •257
. *2bl
. ♦257
. *62
. ^62
— ruhra,, Adams *d2
Barleeia rubra, Sov ♦62
Bela depressa, Tiberi 183
— rufa,Weink 134
— septangularis, Weiiik. . . 132
Bellardia gracilis, Mtr 117
Berthella porosa, Bl 69
Biapholus spinosus, Leach. . . . 157
Biforina perversa, Mtr 193
BiTTiUM, Leach 194
Bittium Afriim, Dan., Sandri. . 195
— bifascicUvm, Loc, . . • 196
— Jadertinum^ Brus. . , 196
Bittium lacteum, Bucq 196
Bittium lacteum, Phil 196
— Latreillci, Payr. ... 195
— melula, Lovén 195
-^ paludosum, Mtr. • . . 195
— ptuiUum, Jeff. .... 197
— reticuîatumy Costa. . . 194
Bittium reliculalum, Bucq. . . 194,196
Bittium tessellatum, Mtr. . . 196
Bolma rugosa, Risso *94
Boreofusus Berniciensis, Sars. . . 182
Bornia coraplanata, Phil. . , . *258
Bornia corbuloides^ Phil. , . . *262
Bornia Geoffroy!, Mtr *258
— inflata,Phil *258
. *259
. -314
. ^23
. -23
. 207
. 207
— seminulum, Phil. . ,
BBACHIOPODA. ...
Brachystoma plicata, Mt.\ . .
— rissoides, Mtr. . . .
Brochina Chiereghiana, Brus. ,
— Isevissima, Mtr. . • ,
— subannulata, Mtr. . . . 203
Brochus glabra, Brus 207
— striatus, Brown .... 206
— trachiformis, Brown. . . 206
BUCClNIDiE 137
BucciNUM, Linné 150
Buccinum acutecostatum, Phil. . 107
— Ascanias, Brug 143
— asperula, Lanck. ... 144
•— brunneum, Donov. . « . 134
Buccinum Calmeilii, Payr. . . . 149
— candidissimum, Phil. • • 136
— coccinella, Kiener. • ». 143
— coccinella, Linné. . . . 142
— corniculatum, Lamck. w • 108
— corniculatum, Olivi. . 149
— costatum, Costa 131
— costatum, Desh 174
— costulatum, Ren. . . 145,146
— echinophorum. Lin. . . 155
— fasciolatum, Lamck. . . 149
— Ferussaci, Payr 135
— Folineœ, Phil 136
— foliosum, Wood. . • . 138
— fusiforme, Petit. .... 150
— galea, Linné 157
— Gervillei, Kien 108
— gihbosulum, Linné. . . . 139
— gibbum, Brug 138
— granulata, Cale 136
— granum, Lamck. . . . 147
— hœmastoma, Linné. . . 151
— hepaticum, Mtg 141
Buccinum Humphreysianum, B. 150
Buccinum inflatum, Lamck. . . 139
— Lacepedii, Payr. . . . 143
— lapillus, Linné 152
— Lefebvrii, Marav. . . . 135
— leucosona, Phil. .... 174
— lîmatum, Chemn. ... 140
— Linnei, Phil 108
— macula, Mtg 142
— macula, Payr 143
— maculosum, Kien. . . . 173
— maculosum, Lamck* . . 172
— minimum, Mtg. .... 134
— minor,Phil 109
— minutum, Pen 142
— mutabile, Lin 138
— neriteum. Lin. .... 137
— perdrix, Linné 158
— prismaticum. Broc. ... 140
— pullus, Pen 141
— pusio, Phil 172
— reticulatum, BlaiAv. . . . 140
— reticulatum, Broc. . . . 141
— rubrum. Pot., Mich. • • 135
— rugosum, Linné. ... 156
— Scacchii, Cale. ... 109
— scriplum, Phil 108
-^ semiplicatum, Costft. p . 148
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TABLB ALPIUBÉTIQUE
105
Buccinum semistriatum. Broc. • . 147
— ThjrrheDa, Chemnitz. . . 15(5
— t«88ulatum, Gxnel. . . 138,i39
^ t668ulatuin, Olivi. ... 141
~ tritonium, Blaiov. . . • 144
— undatum, Omel 154
Buûcinum undatum, Linné. • . 150
Buccinum variabile, Phil. • . 145,146
— vulgatum, Gmel. . • • 141
BuroNARjA, Schumacher. . . . 159
Bufonaria pes-leonis, Schura. . . 159
— scrobiculator, Weiuk. . . 159
Bufonaria $orobiculatoria. Lin. 159
BuLLA, Linné 82
Bulla acuminata, Adams. ... 75
— acuminata, Brug. ... 75
— aperta, Linné 67
— caroea, Poiret 96
— catena, Adams 88
— catena, Mtg 88
BuUa comea^ Lamck 82
Bulla Cranchii, Leach 83
— cylindracea, Adams. . . 77
— cylindracea, Macgil. . . 76
Bulla diaphana, Ar., Cale ... 84
Bulla diaphana, Mtg 98
BtUla dilatata, Wood 84
— elegdMSy Leach. . • • . 83
Bulla elegans, Taslé 81
— haliotidea, Gerv. ... 97
— halioUdea, Mali *69
— hyalina, Turt 81
— hydatis, Adams. ... 82
Bulla hydatiSj Linné. ., • . . 82
Bulla hydatis, Jeffr 83
— hydatis, Sow 83
— hydatis, Wsick 83
— Lajonkaireana, BasU . • 78
— lignaria, Linné 75
— lignarius, Adams. ... 76
— mamillata, Adams. ... 78
— mamillata, Phil. ... 78
— membranacea, Turt. . . 70
— modesia, Risso 83
— Norwegica, Brug. ... 85
— obtusa, Mtg 77
— Orbignyana, Fer. ... 84
— ovulala, Adams 80
— ovulata, Jeffr 81
— OTulata, Roux 83
— pakula,^Pen 97
Bulla plumbea, Mtg. .
— punctata, Adams,
-« puncto-striata, Migh.
— punctura, Brown
— quadrata, Wood.
^ scabra, Mûller. ,
— semistriata, Requin,
— semisulcata, Phil.
-- spelta, Linné.
Bulla striata, Brug. . .
Bulla strlgella, Adams. .
— strigella, M. Andr.
— tentacuiata, Turt.
— truncata, Adams.
— truncata, Mt^. .
— truncatula, Brug.
— turgidula, Forbes.
— umbilicala, Cantr.
— umbilicata, Mtg.
Bulla utriculuM, Brocchi.
Bulla virginea, Cantr.
BuUata clandeitina, Jouss.
» occulta, Jouss. • .
BuUsea angulata, Phil. .
— aperta, Blainv. .
— catena, Clark. •
— lignaria, Gray. .
— punctata, Clark. .
— quadrata, Wood.
BuUina cylindracea, Macg.
» umbilicata, Macg.
Busiris griseus, Risso. .
Cadulus, Phil
Cadulus eylindr€UU8, Jeff,
— gibbut, Jeff. . .
— gracility Jeff. .
— Jeffreyti, Mtr. .
Cadulus olivi, Jeff. . •
Cadulus olivi, Scac. . .
— ovulus, Vhi\. . .
— propinquiu^ Sara.
Cadulus subfusiformis, Jeff.
Cadulus subfusiformis^
— tiâmidosus, Jeff.
CJECWM
Cecum, Fleming. • . .
Cmcum Amoriocmum, Fol
Cœcum auriculalum. Fol.
— Chiereghinianum,
— fasciatum. Fol. .
— glabrum, Jeff. .
Sars,
Brus,
76
83
89
88
84
79
96
83
80
81
*70
78
78
78
84
81
79
83
95
104
104
88
87
88
75
89
89
76
79
68
*150
•150
•151
•150
•151
•150
•150
•151
•151
•150
•150
•151
206
206
207
207
207
207
207
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fU6
TABLE ALPHABiTIQUE
Cœcum glabrum, Phil. • . .
. 807
Cseoum Imvissimum^ Cantr. .
. 207
— minutum^ Linné. . ,
. 207
Caecum obsoletum, Mlr. . . .
. 206
— rugulosura, Brus. . .
. 207
Cxcum rugulosum, Phil. . .
. 206
— ipinosum. Fol. . . .
. 208
— êubannulatum^ Fol. .
. 208
— traohea, Mtg. . . .
. 206
Cœcum trachea, Petit. . . .
. 206
Caliiopœa bellula, d'Orb. . .
. 62
— dendrilica» AU., Honc.
. 61
— Risso. M. Ldw. . . .
, 61
— Soulejreli, Ver, . . .
. 62
Callista casina, Leach. . . .
. -221
— chione, Adams. . . .
. *223
— verpucosa, Leach. . .
. *220
CÀLYPTRiBA, Lamck
*116
Calyptrsea Chineusis, Flem.. .
. -117
Calyptrœa Chinensii^ Lin.. .
. •116
Galyptrsea Isevigala, Lk. . • •
*117
— Sinensis, Desh. . • .
. M17
CALYPTR^IDvfi
Mi6
Cancellaria, Lamck. . • .
. 163
Cancellaria Blainvillei, El. . . 1(
57,166
Cancellariœ oancellata^ Lk. . .
163
Cancellaria dOrbignyi, El . . .
173
Cancellaria mitrieformis. Broc.
163
Candiella lineala, Eergh. . . .
45
— plebeia, Eerg
45
Capsa, Eraguière
•200
Capsa complauata, Payr. . . .
•201
Capsa fragilis^ Linné
•200
Capsa fragilis, Môrch
•201
Capsella polita, Mlr
•202
Capulus, Montfort
•118
Capulus Hungaricus, Flem. . . .
•119
Capulus Hungarieus, Lin . • ,
•118
Capulus inlortuB, El
•119
Capulus intortus^ Lamck. . . .
•119
Capulus militaris, Flem
•119
— mi li taris, Macgil. . . .
•119
— Qngaricus, Sow. . . .
•119
Caraoolus, Mouteros
•113
Caragolus ariiculuim, Lamck. .
•114
Caragolus articulatu?, Mtr. . .
. •IH
— crassus, Mlr
M13
Caragolus lineatiUf Costa. . .
•113
Caragolus mutabilis, Mtr. . . .
•115
Caragolus mtUabilù, PhiU . .
•114
— turbinatus^ Born. . . .
•113
Caragolus turbiaatus, Mtr.
CARDID^
Cardita, Erug
Cardita aculeata, Poli. .
Cardita antiquata, Scac. .
— arctica, Brus.
Cardita calyculata^ Lin.
Cardita calyculata. Poli. .
— eu, Erugr. . . .
Cardita corbis, Phil. . .
— laxa, Loc. . .
Cardita lithophagella, Lk.
— sinuata, Lk. . .
— squamosa. Pot., Mich.
Cardita sulcata^ Brug. .
Cardita trapezia, Brug. .
Cardita trapesia, Lin. .
CARDITID^ ....
Cardium, Linné. . . .
Cardium acuîiiatum^ Lin.
Cardium arcualum. Mtg. .
— ciliare, Poli. . .
Cardium crenulatum, Lamck,
— Deshayesi^ Payr.
Cardium echinatum, Brug.
Cardium echinatum^ Lin
Cardium echinatum, Mig.
— echinatum, Weiuk,
— edule, Auct . .
Cardium edule, Lin. . .
—- erinaceum, Lamck
— exiguum^ Gmel.
— fasoialum, Mtg".
Cardium flavum. Poli. •
— glaucum, Brug. .
Cardium hians^ Broc. .
Cardium Indicum, Lamck.
— Itevigatum, Pen..
Cardium Lamarcki^ Reeve,
CarJium Lamarckii, Reeve.
— Loveni, Thomps.
Cardium minimum^ Pult.
— mucronatum^ Poli
Cardium nodosum, Turt.
Cardium Norœegicum, Spengl
Cardium Norwegicura, Weink.
— oblongum, Brown. .
Cardium oblongum, Chemn.
CarJium oblongum, Mtg. .
Cardium obtritum, Loc. •
Cardium ovale, Sow, . . •
•113
*237
•246
•247
•247
•166
•248
•248
•23 î
•248
247
•248
•248
•247
•246
•247
•247
•246
•237
•237
•253
•239
*2\2
•239
*231
♦238
•23y
•238
•241
•240
•237
•242
•24)
•245
•241
•237
•237
•244
•241
•241
•244
•244
•238
•243
•244
•245
•245
•235
•243
•241
•243
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TAnLB AI.PHAB^.TIQUE
Cardium papillosum; Poli. .
Cardium paryum, Phil. . . .
Cardium paucicostatum, Sow,
Cardium pectinatum, Lk. • •
~ plaaatum, Rev. . • .
— Polii, Payp
— punctatum, Req. . . .
— pygmœumy Donov. . .
Cardium roseum, Lamck. . .
Cardium rubrum, Mtg. . . .
— rubruro, Reeve. . . .
— rusticum, Cbemn. . .
— rusticum, Lin, . . .
— scabrum, Pbil. . . .
— scobinatum, Lk. . .
— aerratum, Lk
— Bubangulatum, Scac. .
— Suecicum, Lovén. . .
— sulcatum, Lnmck. . •
— stultorum, Lia. . . .
— Suldiense, Ren. . . .
— tuberculare, Sow. • .
Cardium tuberculatumi Lia.
Cardium vulgare, Costa. . • •
Carinaria, Lamck
Carinaria Mediterranea^ Per.
Carinoria vitrea, Roux. . • .
Caryatis nux, Rômer
— rudis, Rdmer. . . .
Cassidaria, Lamck
Catsidaria Bucquoyiy Loc.
— Dautsenbergi, Loc. .
— depreêsa^ Phil. . . .
Cassidaria ecbinophora, Lamck.
Cassidaria echinophora^ Lin.
Cassidaria achinophora, Tib. .
Cassidaria mtUica, Tib. . .
— prooincialis^ Martin.
Cassidaria provincialis, Petit. .
— rugosa, Oranger. , .
— rugosa, Hid
Cassidaria rugosa^ Linné. . •
Cassidaria Tyrrhena, Lamck. .
CASSID^
Cassidea decussata, lirug. . .
— echinophora. Brug.
— granulosa, Brug. . .
— Saburon, Brug. . • .
— sulcosa, Brug. . . .
— Tyrrhena, Brug, . .
Cassis, Lamck ,
*2A2
*243
*239
•240
•242
•242
•244
•242
•243
•259
•243
•241
•239
*2i4
•242
•245
•242
•244
•245
•192
•244
•239
•239
•240
91
91
92
•229
•229
155
156
157
157
157
155
156
156
157
157
156
156
156
156
153
155
155
154
153
154
156
153
Cassis Adansoni, Loc. .
Cassis decussata, Lamck. .
Cassis decussata, Linné.
— Gmelini, Loc. .
— granulosa, Brug«
Cassis granulosa, Lamck.
— imperfecta, Mart.
— interrupta, Risso.
Cassis Saburon, Brug. .
Cassis Saburon, Lamck. .
— sulcosa, Lamck. .
Cassis undulata, Gmel. .
Cassis undulata, Hid. . .
Cavolina natans, Cbiaje. .
Cavolinia, Gioeni. . . .
Cavolinia gibbosa^ Rang.
— infleœa^ Les. . .
— tridentata, Forsk.
— trispinosa, Les. ,
— uncinata^ Hœning
— vaginella, Cantr.
CAVOLLNIIDiE. . . .
Cenisia, Aid. Hanc. . .
Cenisia Cocksii, AU. Hanc
CBPHALOPODA. . .
Ceratia proxima, Mtr.
Cbratisolbn, Forbes. .
Ceratisolen legumen, F., H
CeratisoUn legumen. Lin.
CERITHIAD^
Cerithidium submamillatum
Cerithiolun elegans, Mtr.
— Jadertinum, Mtr.
— lacteum, Mtr.
— Latreillii, Mtr. .
— paludosum, Mtr.
— scabrum, Mtr. .
— spina, Tib. . •
— tesselatum, Mtr..
Cbritbiopsis, Forbes et Haoley
Ceritbiopsis ncicula. Brus.
Cerithiùpsis aciculata, Brus
— Barleei. Jeff. .
Ceritbiopsis Barleii, Tib.
— bilineata, Brus.
Cerithiopsis bilineata, Hôr.
— Clarhii, Hanl, .
Ceritbiopsis coroou, Wats
Cerithiopsis coronata, Wats.
— diademata, Wats. .
Ceritbiopsis Jadertinum, Bru3
Mtr.
107
154
155
155
154
154
155
138
155
153
153
154
154
154
27
27
28
28
27
28
28
28
27
64
64
7
•59
•163
•164
•163
184
197
19G
196
196
195
195
194
196
197
189
190
190
189
191
191
191
191
191
191
191
196
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108
TABLE ALPUADËTIQDE
Cerilhioposis lacleus, Brus. . . . 196
^ lima, Chenu 194
— metaza, JefT. ICO
Cerithiopsis metaxa^ Chiaje. • . 190
Gerithiopsis melaxa, Bucq. • . • 190
— metula, Sow 195
— minirous, Brus 191
Cerithiopsit minima. Brus. • , 190
Cerithiopsis minima, Weink. . . 191
— pulchella. Jeff. .... 190
— Êcaber, Granç 194
Cerithiopsis scalaris. Brus. , , 191
Cerithiopsis subcylindricus, Brus. . i90
Cerithiopsis trilineata, Fhil. . , 190
Cerithiopsis tuberculare. F., H. . 189
— tubercularis, Bucq. . . . 189
— lubercularis, Jeff. . . 189,191
Cerithiopsis tubercularis^ Mtg. 189
Cerithiopsis tubercularis, Mtr. . . 191
Cbritbium, Bruguière 184
Cerithium acicula, Brus 190
— adversum, For, Hanl. . . 192
— afrum. Dan., Sand. . • 195
— alucaster, Scac 186
Cerithium alucastrum^ Broc. . 185
Cerithium alucustrum, Risso. . • 185
— aluco, Salis 186
— alucoides, Risso. . . • 185
— angustissimum, Andr. • . 190
— biiiueatum, Hôr. , . , 191
Cerithium Bonrguignati, Loc. . 186
— conicum^ Blainv. . . . 188
Cerithium Crosseanum, Tib. . . 190
— doliolum, Weink. ... 187
~ elegans, Petit 196
— fuscalum, Costa 187
— fuscalum, Phil 188
— ^ granulosum, Scac. . • . 192
— Jadertinum, Brus. . , . 202
— lacteum, Phil 196
— Latreiliii, Payr 195
— lima, Brug. ..... 194
— lividulum. Mtr 188
— lividulum, Risso. • . . 187
— mamillatum, Phil. • . . 186
— mamillatum, Risso. . • . 195
— Maroccanum, Brug. . . 192
Cerithium Mctssiliense, Loc, . . 188
Cerithium mediterraneuw, Desh. . 187
— metaxa, Sow 190
— metula, Lovén 195
Cerithium minimum, Brusina. .
. 190
Cerithium mutioum^ Loc. . .
. 186
Cerithium nitidum, Forbes. . .
. 195
— perversum, Lamck. . .
. 192
Cerithium provinciale^ Loc. .
. 185
Cerithium pusillum, Pfeiff. . •
. 192
— reticulatum, F., H. . .
. 194
— rupestre, Bucq. . , .
. 192
Cerithium rupestre^ Risso. .
, 187
— Sardoum^ Cantr. . .
. 188
Cerithium scabrum, Risss. . .
. 194
Cerithium Servaini, Loc. . .
. 186
-^ stenodeum^ Loc. . ,
. 186
— strtmiatiotim, Loc. .
. 187
Cerithium subcylindricum, Brus. . 194
Cerithium subvulgcUum, Loc. . 185
Cerithium trilineaturo, Phil. . . 190
Cerithium tuberculare^ Lin. , . 184
Cerithium tuberculare, Flem. . . 189
— tuberculare, Wood. . . . 189
— tuberculatum, Bl 194
— vulgatum, Bl 185
— vulgatum, Bucq. . . . 185,186
— vulgatum, Brug 185
— vulgatum, Phil. . . . 185,187
— vulgatum, Weink. . . 186,187
Cbam A, Bruguière *248
Chama aculeata, Poli *247
— aculeata, Risso ^249
— antiquata, Poli *247
— arenaria, Costa *173
— asperella, Desh *249
— cavernosa, Risso. . . . *249
— christella, Doublier. . . *249
Chama circinata^ Mlr *249
Chama cor, Linné *236
— gryphina, Lamck. . . . *249
Chama gryphoides, Linné. . . *248
Chama Lazarus, Risso *249
— magna, Costa *188
— muricata, Poli. .... *247
— parva, Costa *159
Chama sinistrorsa^ Broc, . . . *249
Chama trapezia, Linné *247
— truncata, Costa *272
— unicornis, Phil *249
CHAMIDJS ^248
Chjbtodbrma, Lovén *143
Chmtorderma nitidulum^ Lov. . *143
CH^ETODERMATID^ M43
Chalidis cœrulea, Quatr 63
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TAULE ALPHABETIQUE
109
CoAUVBTiA, Mtr
136
Chauvetia candidissima^ Phil. «
136
GbauTelia liDeolala, Mtr. . . .
136
Chauvetia lineolata^ Tib. . . .
136
— viilpeeula^ Mtr
136
Ghemnitzia densecostata, Phil. . <
•8
— elegantissima, Phil. • .
*6
— fasciata, Req
*9
— fenestrata, For., Hanl. . .
n
— formosa, Sow
MO
— fulFOcincla, For., Hanl. .
MO
— gracilis, Phil
•6
— Humboldli, Phil. . . .
•28
— indistincta, Aider. . . .
Ml
— ioterstincia, Petit. . . ,
M2
— lactea, Petit
•6
— monozona, Arad., Gale. .
M3
— nitidiasima. Aider . .
♦4
-* obliqua, Phil
•7
— pallida, Phil. . . . . .
•9
— pusiila, Phil
•7
— rufa, Phil
*9
— scalaris, Phil
M6
— striolata, Ar., Ben. . . .
*9
— terebellum, Phil. . . .
•7
— tricincta, Ar., Ben. . .
M7
— unica, Aider
•4
Ghenopus pes-carbonis, Desh. •
198
— pes-pelecani, Phil. . . .
197
— Serreaeanus, Weiiik. . ,
198
Ghiune ovata, Gray
*824
CHIROTEUTHID^
. 14
Ghiroteuthis, d'Orb. ....
14
Chiroteuthis Vcranyi, Fer. .
14
Gbiton, Linné
M36
Ghiton achatinus, Brown. . . .
M40
Chiton albus, Lin
M39
Gbiton Algesirensis, Gap. . . .
M39
Chiton alveolus, Sars
M39
Ghilon aaellus, Gheron. • . .
M38
Chiton Cqjetanut, Poli. • . .
M40
Ghiton cancellatus, F., H. . .
. M39
— caprearura, Scac. . .
. M38
— • cinereus, Born. . . .
. M38
— cinereus, F., H. . . .
, M37
Chiton cinereus^ Lin. . . .
. M38
— corallinus, Risso. . ,
. M37
Ghiton crenulatuii, Risso. . .
. M38
— crinitus, Pen
. M4i
— discrepans, Brown. . .
. M42
Chiton VoriXy Gap. ....
M40
Ghiton euplaese, Gosta. • . .
— fascicularjs, Flem . •
— fascicularis, Jeff. . . ,
— fascicularis, Phil. . .
Chiton fulvus, Wood. . . .
Ghiton fuscatus, Brown. • . .
— gracilis, Jeffr. . . •
— Hanleyi, Bean. . . .
— lœvigalus, Flem. . .
— Iœvi8, Auct
— laevis, Mtr
Chiton lœvis^ Pen. • . ^ •
— margiruUus, Pen. . .
Ghiton marginatus, Pultn. . •
Chiton marmoretts, Fahr. . •
— Mediterraneu$i Oray.
— minimiis^ Mtr. . . .
— oliv<ioeu8^ Spengl. . •
— Polii, Phil
Ghiton Polii, Desh
— pulcbellus, Phil. . . .
— Rissoi, Mtr
Chiton Rissoi, Payr
— ruber. Lin. . . • .
Ghiton rubcr, Spengl. . • •
-~ rubicundus, Gosta. • .
— scytodesma, Scac. . .
— Siculus, Gray. . . .
— > squamosus, Poli. • .
— sulcatus, Risso. . . .
GHITONID^E
Ghranchia Bonelliana, Fer. . .
Ghromodoris albescens, Schuitz.
— Gantrainii, Bergh, . •
— Krohni, Bergh. . . .
— Messinensis, Jher. . .
— Orsinii, Bergh. • • •
— Pasinii, Bergh. . . .
— Villafranca, Bergh. . •
Ginclella trilineata, Mtr. . . .
GiNOULA, Fleming
Gingula alba, Flem
Cingula Aldetn^ Jeff. . . •
— amabiliSi Mtr, . . ,
Gingula Beani, Hanley. . . .
Cingula Beniamina, Mtr.. .
Cingula Bruguieri, Thorp. . .
— calathisca^ Tborpe. . •
-- calathiscus, Fleming. .
-^ cimex^ Flem
— cingilla, Flem. . . .
M38
M41
M42
M42
M37
M37
M42
M41
M41
M40
M40
M/.O
M37
M40
M41
M40
M39
M36
M38
M36
M37
M40
M37
M39
M41
M37
•337
M36
M36
M36
M36
14
37
36
38
37
36
36
37
190
•54
•51
♦60
•56
•36
•55
♦41
♦29
♦29
♦30
•54
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110
TABLE ALPHABiTIQUB
Cingula cingilla, Mlp. . .
•54
CiSTËLLA, Oray
. •318
Gingula concinoa, Mtr. .
*57
Cistella cordata, Mtr
. •31»
Cingula oontorta, Jeff. .
•60
Cistella cordata, Risao. . . .
. 'SIS
Cingula contorla, Weink. ,
•60
Cistella cuneata, Mtr
. ^319
— costata, Flem. .
. *39
— Neapolitana, Mtr. . .
. •319
— denliculata, Flem.
. •41
Cithna tenella, Jeff. ....
. •SI
Cingula fulgida^ Adams. .
•57
Clathurella, Carpenter. . .
. 118
Cingula fnlgida, Thorpe.
. •57
Clathurella segualis, Mtr. . .
. 124
Cingula fusca, Phil. . .
. *hS
— Jiucquoyi, Loc, . . •
. 119
Cingula fuscn, Weink. .
. ^58
-^ concinna, Scac* . •
. 122
— Oalvagnii, Ar., Mag
. -56
— contigua, Mlr. . . .
. 119
— glabrata. Brus. .
. ^58
— Cordicri, Payr, . . .
. 120
Cingula glabrata, Mtthlf.
. ^58
Clathurella Cordieri, Bucq. . .
. 121
Cingula interrupta, Flem. .
. ♦52
Clathurella corbis, Mich. . .
. 120
Cingula intorta, Mlr. .
. •eo
— DoVfusi, Loc
. 121
Cingula labiosa, Flem.
. ^43
— elegans. Don. . . .
, 123
Cingula limpida, Mtr. .
. •eo
Clathurella emarginata, Bell. .
, 117
— micrometrica, Seg
. ^57
Clathurella horrida, Mtr. . .
122
— nitida, Bucq. .
. •SQ
— La VisB, Phil. . . .
. 119
— ohtusa, Canir. .
. 'ôl
Clalhurella Leufroyi, Bucq. . .
. 122
Cingula parva, Flem. . .
•51
Clathurella Leufroyi, Mich. .
. 121
Cingula proxi ma. Aider.
. •so
— muricoidea, Blainv. .
. 124
Cingula proxima, Weink.
. -59
- Philiberti, Mich. . .
. 118
Cingula pulcherrima, Jeff.
. •se
— pupoidea, Mlr. . . .
. 120
Cingula pulcherrima, Weink
. •se
Clathurella pupoides, Mtr. . .
. 120
— reticulata, Flem.
. ^37
— purpurea, Bucq
119
— rubra, Thorpe. .
. *62
Clathurella purpurea, Mig. . .
lis
— rufilabris, Leach.
•47
— radula, Mtr
. 123
Cingula semistriata, Mtg.
. •ss
— reticulata, Ren. . . .
121
Cingula semistriata, Thorpe.
•55
Clanculus, Montfort
, •llb
— solula, Weink. .
. •ei
Clancultts corallinus, Omel. .
•115
— striata, Flem. . .
. •ss
Clanculus corallinus, Weiuk. •
. •IIS
Cingula striata, Mtg.
. •15
Clanculus cruciatus. Lin. . .
. -115
Cingula striatula, Flem. .
. •as
Clanculus cruciatus, Weink. . •
. -115
Cingula tenuisctilpta, Jeff.
. •s;
— Jussieui, Brus. . . .
•116
— turgida, Jeff.
. ^57
Clanculus Jussieui, Payr. . .
•116
Cingula unifusciata, Thorpe.
•62
Clanculus Vieilloti, Weink. . .
•115
— vitrea, Flem. . .
. ^59
Clanculopsis crucialup, Mtr. .
. •HO
Cingula vitrea, Mig.
. •.59
— Jussieui, Mlr. . . .
•116
Cingulina obtusa, Mtr. •
. •ei
Clausina Crouliensis, Jeff. . . «
•256
Cioniscus gracilis, Jeff. .
. ^4
— ferruginosa, Forbes. .
•256
— unicus, Fischer. .
, ^4
Clavatuhi Qinanniana, Roux. .
•126
CiRGB, Schumacher. . .
. •235
Cleooora, Per. et Les. . . •
29
Circe minima, F. et H. .
. ^235
Cleodora acicula, Rang. . . •
. 30
Circe minima, Mtg. . .
•235
Cleodora cuspidata, Q. et 0. .
. 29
Circe triangularis, King. .
. ^235
— lanceolata, Les. . . .
29
CiRciii OS. Jeff. . . • .
. ^89
. ^89
Cleodora lanceolata, Rang. . .
— pyramidal*», P. et Les.
29
Circulus striatuB, Mtr. •
29
Circulas striatus, Phil.
, *89
Cleodora pyramidata. Lin.
29
CirilUa œqualis, Mlr. . •
. 124
Cleodora subulala, Q. et 0. • .
. 30
— linearis, Mlr. . .
123
— virgula, Brug
30
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TAIILB ALPHABETIQUE
\o pjramidaU, Liimé 29
Cochlea catena, Costa *54
Cochlodesma leana, Cail. • . . *184
— ' prœtenue, Couth. . . . *184
— » tenera, Fisch *187
CoIIoDia sanguinea, Brus. • . . *94
ColombéllaCrossiana, Recl. • . . 109
CoLUMBSLLA, Lamarck 106
Columbella conulus, BI 108
Columbella Crosseana, Recl . . 109
Columbella Crosseana, Weink. . . 109
Columbella costulata, Cantr. . . 107
Columbella costulata, Mtr. . . . 108
Columbella decolata^ Brus. . . 109
Columbella Qervillii, Blaiav. • . 108
— Gervillii, Mtr 109
— Guildfordia, Hisso. • . . 106
Columbella Gervillei, Payr. . 1(8
— Grmoi, Pbil 107
Columbella Qrœci, Pbil 114
Columbella Haliseeti, Jeflf. ... 107
— iocrassata, Roux. . • 142,143
— lœvjs, Brown 103
Columbella lanceolata, Loc. . . 108
Columbella Linusei, Payr. ... 108
— minor, Mtr 109
Columbella minor ^ Scac ... 109
— procerUf Loc 107
Columbella puoctata, Bisso . . 106
— pjgmœa, Roux 144
— reticulata, Roux ... 141
— ruslica, Bucq 107
— rustica, Lamck 106
Columbella rustica^ Linné. . . 106
Columbella scripta, Bucq. • . . 108
Columbella scripta, Linné. ... 108
Columbella scripta, Weink. . . . 109
Columbella spongiarum, Duclos. 107
Columbella variabilis. Roux. . . 146
columbellidjî: 100
CONID^K 105
CoNus, Linné 105
Conus capitaneus, Ren 105
— Franciscanus, Lamck. . .105
Conus GaUoprovincialiSi Loc. . 106
Conus ignobilis, Olivi 105
— jasois, Marscb 105
— mediterraneu«, Auct. . 105,106
Conus Mediterraneus, Brug. . . 105
Conus olivaceur, Marscb 105
Conus submediterraneus^ Loc. . 105
111
Conus Tentricosus, Gmel. . . 105
Coralliopbaga setosa, Dunk. . . *26\
CoRALLioPBiLA, Adams 171
CoraUiophila lameUosa^ C.,J. . 171
Coralliopbila lamellosa, Weink. . 171
CoraUiophila Meyendorf/iy Colc. 172
Coralliopbila MeyendorfH, Kob. . 172
— scalaris, Weink 171
CoRBULA, Brug '175
Corbula Binghami, Hanley. . . . *174
— costellata, Desh *178
— crispata, Pbil ^177
Corbula curta, Loc *177
Corbula cuspidata, Pbil *177
— gibba, Jeff. ^176
Corbula gibba, Olivi «175
Corbula granulala, Nyst . . . . *179
— inœquivalvis, Macgil. . . *176
— nucleus, F. et H. • . . '177
— nucleus, I^mck *175
— Olympica, Costa. . . . *176
Corbula ovata^ Forbes *177
— rosea, Brown •Hô
Corbula rostrata, Hanley. . . . '178
^ striata, Flem *176
CORBULID^ M74
CoRBULOMYA, Nyst *175
Corbulomj/a Mediterranea, Cos. *175
Corbulomya Mediterranea, Weink. *1)5
Cordieria Cordieri, Mtr 120
— reliculala, Mir 121
Coriocella perspicua, F. et H. . . *69
Coriocella perspicua, Pbil. . . . *70
— tentaculata, Jobnst. . . . *70
Crania, Retzius •2?0
Crania anomala, Lov *220
Crania anomala, Moller. . . . *220
Crania Norvegica, Pol., Mich. . . *220
— Norvegica, Sow *2?0
— personata, Bl. . . . . ^220
— ringens, Hœning. . . . *220
Crania turbinata, Poli '220
Crania turbinata, Weink. . . . *220
CRANIID^ -220
Crospedotus bilabialus *95
— lirabatus, Bruis *95
— Otavianus, Adams. . . • *95
— Tinei, Mtr *9b
Crassina Danmoniensis, Lk. . . *23d
— elliptica, Brown. . . . ♦234
— fusca, Desb *23i
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112
TABLE ALPHABETIQUB
Grassina incrassata, Desh. . • . *233
— Montagui, Gray *334
— ovata, Brown *234
— Scolica, Turt. *233
— striai a, Brown *2S4
— sulcala, Nilson *234
— sulcato, Tupton *224
Cremoria Noacbina» Oould. • . *i25
Crenella, Brown '^SO
Crenella arenaria, Martin. . . *i?80
Crenella arenaria^ Mtr *280
— coslulata, F. et H. . . . *285
— discors, F. et H. ... *285
— roarmorata, Forbes. . . *284
Crenella rhombea, Berck. . . . *280
Crenella rbombea, F. et H. . . . ♦280
Crepidula, Lamck *H8
Crepidula calceolina, Desb. . . . *118
— candida, Risse *118
Crepidula Desmoulinsi , Mich. . *H8
Crepidula fornicato, Phil. . . . *118
— gibbosa, Brown *118
— Moulinsii, Micb *H8
Crepidula unguicormis, Lk. . , *118
Crbskis, Rang 30
Creseis aciculata, Raug. ... .^0
Creseis clava, Rang 30
— rugulosa, Canlr 206
— spinifera, Rang 30
~ subulato, Mtr 30
Creseis virgula^ Rang 20
Crimora, Aid., Hanc 41
C r imora papillata, A\d,, Hanc, . 41
Criopus anomala, Flem *320
Crypta gibbosa. Brus *118
— unguiformis, Brus. • . . *118
Cryplodon flexuosum, Turt. • . • *256
Cultellus legumen, Weink. . . . *16i
— pellucidus, Weink. . . . *161
— tenuis, Mlr *163
Cumia decussata, Biv 161
Cuminghia Parthenoppen, Tib. . ^179
Cuneus foliatus, Costa *169
— reticulatus, Costa. . . . *224
— vitatus, Costo *203
Cyamium. Phil ^246
Cf/amium minuium, Fabr. . . ^246
Cyamium minutum, Jeff. .... *246
— minutum, Fabr "246
Cyclonassa neritea, Mlr 137
— pellucicla, Mtr. . . . 137,138
Cyclope Donovania, Risso. .
— neriteus, Weink.. •
— neritoidea, Risso. •
— pellucida, Risso. • .
Cyclops neriteum, Chenu. •
— neriteus, Chenu. . .
Cyclostrema, Mar. . • •
Cyclostrema affine^ Jeff. .
— Culterianumy Clark.
Cyclostrema Culterianum, Jeff.
— nitens, Jeff. . . .
Cyclostrema nitens^ Phil. .
Cyclostrema serpuloides, Jeff.
— sphseroides, Jeff. .
Cyclostrema sphxroides, Wood
Cyclostrema sphaeroideum, Jeff.
— striatum, Fisch. • •
Cyclostrema trochoides^ Jeff.
Cyclostrema Zetlandica, Flem.
CYCLOSTREMID.*:. . . .
Cylichna, Lovén
Cylichna acumioala, Lovën. '.
— cylindracea, For., Hanl
Cylichna cylindr€kcea\ Pen,
— elongata^ Loc. • •
— Uevisculpta, Oran. .
— Lajonkaireana, Bas(
Cylichna mamillala, For., Hanl.
Cylichna mamillata, Phil.
— nitidula, Lovén. .
Cylichna obtusa. For., Hanl
Cylichna obtu&ay Mtg. .
— ovata, Jeffr. . .
— semisulcata, Phil.
— strigeUa, Lovéïi.
— truncatella, Loc. ,
— truncatula, Brug.
Cylichna truncatula, For., Hanl
— umbilicata. For., Hanl.
— umbilicata, Jeffr. . ,
Cylichna umbilicata, Mtg.
Cylichnina Jeffreysi, Weink.
— Itevisculpta, Mtr.
•— nilidula, Mtr. . . .
— Robagliana, Mtr.
— umbilicata, Mtr. . .
Cyraba oUa, Sow
CYMBIID^
Cymbium, Montfort. • . .
Cymbium oUa, Mac Andr. .
Cymbium papillatum, Schum,
137
137
,138
137
138
137
137
*8d
*87
♦86
♦8G
♦87
♦87
*8S
♦87
♦87
♦87
♦89
♦87
♦31
♦86
76
75
77
76
77
80
78
78
78
80
77
77
80
•;9
80
79
78
78
79
80
79
81
80
80
81
79
110
110
110
110
110
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TABLE ALPHABETIQUE
113
Ctmbulia, Per.,. Les
Cymbulia Peronit Cuv
— proboscidea, Risso. • •
CYMBULIID^
Cyprsea achatina
— annulus, Lin
— arctica, Pult
— bullata, Fuit
— coccinella Lamck. . •
— Europsea, Bucq
— Europjea, Mtg
-^ fayeola, Doubl
— Orayi, Kien
— latyruB, Bl
— lurida, Lin
— Mediterranea, Risso. . .
— moneta, Gray
— moneta, Lin
— pulex, Sol. . '
— pyrum, Om
— nifa, Bl
— voluta, Mig
CYPR^ID^
Ctpricardia, Lamck
Cypricardia litJiophagella^ Lk. .
Cypricardia lithophagella, Weink.
Cyprin A, Lamck
Cyprina compressa, Turt
>- Islandica, Lamck. • . .
CypHna Islandica^ Linné. . • •
Cyprina minima, Turt
— regularis, Sow
— triangularis, Turt. • . .
CYPRINID^
Cytherba, Lamck
Gytherea apicalis, Phil
— Chione, Lamck . . . .
Cytherea Chione^ Lin
Cytherea exoleta, Lamck. • . .
— lincta, Lamck
» iincta, Phil
— lunaris, liamck
Cytherea nitidula, Lamck. . . •
Cytherea OTata, Flem
Cytherea rudie, Poli
Cytherea rudis, Req
— triangularis, Macg. . . .
— undata, Macg
— Venetiana, Lamck. . . .
Dacrydium, Torell
Dacrydium hyalinum^ Mlr. . .
5« SÉB'E, T. X. — 1887
25
25
23
25
101
100
98
99
98
101
101
99
100
99
100
100
99
101
101
102
98
*248
•248
*248
*232
*234
*232
•232
•235
*232
•235
•232
•218
♦235
•218
•218
•217
•217
•216
•216
•219
•224
•219
•219
•218
•216
•219
•280
•280
Dacrydium oitreun^t Holb. . . ^280
Dacrydium vilreum, Torell. . • . •281
Danilia, Brusina *95
Danilia limbata, Bros ^95
Danilia Tinei, Cale ^95
Danilia Tinei, Mtr *95
Deeapoda 8
Dbcipula, Jeffreys ^265
Decipuîa ovata, JeflT. ^265
Deftancia corbis, Daulz 120
— gracilis, JefT. 117
— La-Vi», Weink. ... 119
— Leufroyi, Sow 122
— linearis, Hinds 123
— linearis, Jeff. 124
— Philiberti, Tap 119
— purpurea, Jeft. . . . 118,119
— reticulala Jeff. .... 121
— reticulata, Weink,
— suturalis, Millet,
— leref, Jeff.
Delphinula costala, Phil
— depressa, Brown
— Duminyi, Req.
— exilissima, Phil
— laevis, Phil. .
— nitens, Phil. .
— serpuloides, Brown,
Dbndronotus, Aider, Hancock
Dendronotus arboresceus, Aid.
Dendronotus arborescent^ Mûll.
— lateolus, Lafont.
Dendronotus pulcheilus,AlU., Hanc
DENTALIID^. . . '. .
Dentalium, Linné. . . •
Dentalium affine, Blond. .
Dentalium affile^ Sars. .
Dentalium biÛssum, Wood.
Dentalium capillosumr, Jeff.
— dentale^ Linné. .
Dentalium denfale, Weink.
— dentalis, Linné. .
— dentalis, Risso. .
Denialium> entale^ Linné.
Dentalium entalis, Desh. •
— entali'>, Linné. . .
Dentalium filum^ Sow. .
Dentalium fissura, Phil. .
— fusticulus, Brug..
— glabrum, Mtg.
— gracjlis, Jeffr.
120
117
115
•77
•89
•88
•88
•87
•8S
46
47
46
47
47
145
145
147
147
150
146
146
145
145/146
J45
146
147
146^,147
149
•148
•148
207
•149
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114
TABLB ALPn
Ch
Dentalium imperfectum, Adoras,
— labiatum, Turt. .
— Lessoni, Sow. . .
— minutum, Linné . .
— multistriatum, Ris.
Dentalium novemcostatum Lk.
Dentalium Olivi, Scac. . .
— ovuluro, Fn-I. . .
— Panormeum, Mtr. .
Dentalium Panorniitanvnii
Dentalium Panormitauum, Mtr.
— Panormum, Chenu.
— quinquangulare, Forbes.
Dentaliutn rubescens^ Desh.
Dentalium rufescens, Weink.
— striatum, Mtg. . .
— striolatum, Risso. .
Dentalium striolatum^ Slimps.
Dentalium Tarentinum, Lamck
— vulgare, Costa. •
Didonta bicarinala, Schum
Dinia cylindracea, Roux. .
Diodonla fragilis, Desh. .
DlPLOPELECYA, MÔl'Ch.
Diplopelecya trigonvra^ Môrch
Diplopelycia trigonura, Môrch
Diphyllidia lineata» Olto. .
— pustulosa, Schultz.
DiPLODONTA, Broun. . .
Diplodonta apicalis, Phil.
Diplodonta dilatata, Phil.
— la?vis, Eichw. . •
Diplodonta rotundata, Mtg,
Diplodonta rolundala, Phil
— trigonula, Weink.
DiscHiDBS, JefT. ....
Dischides birtssus, Weink.
Dischides bifissus, Wood.
Discina oslreoides, Tut t. .
Dofania gregaria, Mir. .
— Iriquetra, Mlr. .
Dolabella lepus, Risso. •
DOLIID.E
DoLiuM, Humpr. ....
Dolium galea, Lamck. . .
Dolium fjalca, Lin. . .
Dolium perdrix, Li:i. . .
Donaciila cornea, Adanis.
— Lamarckii, Phil. .
DoNAX) Linné
Donax anatinum, Lumck. .
206
M 47
M48
207
M47
M46
•140
•151
*148
M48
*148 !
M48 i
•149 !
•148
•148
•147
•147
•156
•146
•146
•166
77
•201
63
63
63
44
44
•249
•250
•250
•254
•249
•250
•250
•150
•150
•150
•320
211
210
65
157
157
157
158
158
•194
♦194
•201
•202
abiStiqub
Donaz anatinum, Payr ^202
— anatinus, F. et H. . . . •202
Dcnaœ anatinus, Lamck. • . • ^202
Donaz brevis, Req '202
— castanea, Mtg ^194
— coroplanata, Mig. • . . ^201
—. denticulata, Risso. . . . ^204
— flabagella, Desh *204
— irus, Lin ^169
— inis, Olivi '166
— loDga, Phil ^201
— modesta. Risso ^203
— plebeia, Pen *194
— polita, Weink '202
— polituf , F. et H •201
Donaas politus^ Poli *201
Donax rhomboides, Poli •166
— rhomboides, Risso.. . . *202
Donax semistriatus, Poli. • . . *20\
Donax trifasciata, Risso ^204
Donax trunculus^ Lin *202
Donaz ve^ustus, Aucl ^20 4
Donax venusttis^ Poli. .... '203
Donaz viltatu?, Auct *204
Donax vittatu^, Costa ^203
Donax vittatus, Jeffr '203
DoNOVANiA, Bucq., Dautz., Dol. . 134
Donovania granulata. Cale. . . 135
— mzmillata, Risso. . . • 135
Donovania minima, Bucq. . . . 135
Donovania minima^ Mtg. . . . 134
Donovania lurritellata, Mlr. . 135
DORIDIID^ 90
DoRiDiuM, Meckel 90
Doridium aplysiœfoimis, Chiaje. . 90
Dovidium carnosum^ Cuv. ... 90
— marmoratum^ Risso. . . 90
— Meckli, Chiaje 90
Doridium Meckelii, Chiaje, ... 90
— nembranaceum, Meckel. . '325
Do'â%iDOPSi8» Aider et Hanck. . . 31
Doridopsis limbata^ Cuv. ... 31
Doridopsis limbata, Fischer. . . 31
DORIID^ 31
DoRis, Linné 31
Doris affin's, Omel 58
— arborescens, Mùl. ... 46
— Argo, Linné 32
— Argus, Bouch 32
Doris Argusy Linné 32
•^ asperOf Aid., Hanc. , . 33
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TABLB ALPHABETIQUE
Doris Barvicensis, John
— bifida, Mtg
Doris bilamellata, Lin. ....
— Biscayensis, Fisch. . .
— Calcarss^ Ver
Doris clavigera, MûU
Doris coccineay Forbes
Doris coronata, Gmel
— depressa, Aid., Hanck. .
Dori* derelicta, Fisch
Doris eîegans, Canlr
Doris eubalia. Fischer
Doris fasciculata, Gmel . . . •
— flava, Mtg
— flavipes. Roux
— fusca, MùUer
Doris gutiata, Risso
— inconspicuay Aid., Hanc.
Doris Johnsloni, AU., Hanc. . .
Doris Krohni, Ver
Doris (imbata, Cuvier
— lutesceus, Cbiaje. . . .
Doris muricata^ Mûll
Doris Nardii, Ver
Doris Nardoi, Ver
Doris nodosa, Mtg
— obvelota, Bouch
— obvelata, Johnsî
Doris Orsiniiy Ver
Doris papillosa, Mûll
— Parelii, Ver
Doris Pasiniij Ver
Doris pennigera, Mtg
— peregrina, Gmel. . . .
— picla. Roux
— picta, Schultz
Doris pilosa^ Mttller
Doris pinnatiflda, Mtg
— Piraynii, Ver
Doris Piraynoi, Ver
— planata, Aid., Hanc. . .
Doris Porii, Ver
Doris Porroi, Ver
Doris pseudodoris, Bouch. . . .
— pulcherrima. Gant . . .
Doris punctata, d'Orb
Doris quadrilineata, Mûil. . • .
— ramosa, Canlr
Doris repanda^ Aid , Hanc. . .
— Ristse, Ver
Doris rubra, d*Orb
38
61
34
33
36
43
35
59
35
34
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3;5
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41
39
35
37
38
Doris Schçmbriiy Ver. .
— scutigera^ d'Orb.
— seposita, Fischer.
Doris stellata, Gmel. . .
— testudmaria, Jefi*.
Doris tesludinaria, Risso,
Doris (omentosa, Cuv. . •
Doris tubercîilata, Cuv. .
Doris tuberculatus, Cuv. •
— verrucosa, Pen. .
— verruco.sa, Phil. .
Doris verrucosa^ Linné. .
— ViUœ, Ver. . .
Doris Villafranca, Risso. .
Doris Villafranca, Risso.
DosiNiA, Gray
Dosinia eroleta. Lin. . .
Dosinia exoleta, Rômer. .
Dosinia inflata^ Loc.
— lincta, Pultney. .
Dosinia linct-i, Rôm. . .
— . luuaris, llitl. . .
— lupinus, ni<l. . .
Dosinia lupinus, Poli. .
— Rissoiana, I/)C. .
DoTO, Oken
Dota Armoricana, Hesse.
— conflans, Hesse.
— coronata, Gmel. .
— onusta, Hesse. .
Ddto pinnatifida, Aid , Hanc,
Doto pinnatifida, Mtg:. .
— pinnigera, Hesse,
— styligera, Hesse.
— uncinata, Hesse.
DOTOID^
Drbpania, Lafonl. . . .
Drepania fusca, Lafont.
DrJlla incrassata, Bell. •
DuNKERjA, Carpenter.
Dtmkeria formosa, Jefi".
— fuhocincta, Thomp.
— Morioni, Folin. .
— ru fa, PhiJ. . .
Eglesia subdecussala, Fol.
Kglisia Mac Andréa», Ad.
— quadricarinata, Desh,
Eidothea marmorata, Risso.
Eione gibbosula, Risso.
Ëledon moschaia, Ranz.
— raoschatus Fer.
115
37
35
33
33
34
3\
32
31
32
34
34
36
37
36
36
•216
*2I7
•2i8
•217
•217
•217
•216
♦216
♦216
•217
59
61
60
59
60
59
59
60
60
59
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41
40
118
*y
♦10
•iO
•1)
•9
201
•27
•27
90
179
7
7
i
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116
TABLE AirHAnETK^riR
ËLEDONA, RisSO 7
EUdona Aldt'otcndi^Ch'iBie, . . 8
Eledona cirrhosa, Roc h. . • • • 8
Eledona moschata^ Lamck. . • 7
Ëledona rooschala, Risso. . • • 7
— octopodio, Targ. • • • 8
Eledona octopodia^ Pen. • . • 8
Eledone AIdrovandi, Chiaje. . • 8
— cirrhosus, d'Orb. ... 8
— oitopodia, Gray 8
— Pennanti, Forles. ... 8
KLEDONlDifi 7
Eloda Cuvieri, Bl 50 |
— Papillosa, Flem 50 |
Elodia de Martino, Ver 52
— Hortentiae, de FoHn. . . *14
— rufibranchialis, Johns. . . 52
Elysia, Risso 62
Elysia eîegans, Qualref. .... 63
— Hoppei, Ver 63
— timida, Risso 63
— riridis, Mtg 64
Elysia viridis, Ver 04
ELYSIID^ 64
Emaroinula, Lamck '126
Emargioula Âdnatica, Costa. . . *127
— cancellata, Phil '127
Emarginula cupuliformis, Phil. *128
Emarginula coucellata, Doubl. . . *127
— conica, Weink. . . .M28,*129
— Cusmiscbiana, Brus. . . *128
Emarçinula depressa, Risso. . . *128
— elongata^ Costa. • • . •127
Emarginula fissura, Jobnst • . . *12d
— fissura, Payr *120
Emarginula /issurata, Linné. . *126
— Huzardi, Payr •128
Emarginula Mulleri, F. et H. . . ^126
Emarginula papillosa^ Risso. . ^127
Emarginula pileolus, Marion. • . ^129
— pileolus, Micb '128
— reticulala, F. et H. . . . •126
— reticulata, Risso. . • . *i?6
Emarginula rosea, Bell. • , • •128
Emarginula rubra, Lk '128
Emarginula 5tcit/a, Oray. . . ^126
— soUdula, Phil *127
Emarginula squamulosa« Arad. . ^127
Emarginula tenera, Mtr. . . . ^127
Erabla Koreni, Lovén •179
Emblktoma, A!d., Hanc. . • • 49
Embletonia Maria ^ Mey. ... 49
— ptUchra^ Aid., Hanc. . . 49
Enoploteuthis, d*Orb 15
Enoploteuthis Ouoeni^ Ver. . . 15
Eosis siliqua, Chenu '162
Entalina quinquangulare, Mlr. . . ^149
— letragona, Mtr ^149
Eolidina paradoxe, Quatr. ... 54
Eolis alba, Aid., Hanc 52
— Aider j, Cooks 52
— affinis, Bouch 50
— affinis, Gmel 58
— angulata, Aid., Hanc. . . 54
— Armoricana, Hcsse. . . o4
— Basil, Ver 57
— Bellardii, Lanck. ... 50
— Casaretloi, Ver 57
— Cavolinii, Ver. .... 56
— cœrulea, Forb.,Hanl. . . 53
— conspersa, Ficher. ... 51
— coronati, Forbes. . . . * . 51
— cristata, Chiaje 58
— Cuvieri, Lamck 50
— Defilippii, Ver 56
— Desmartinii, Ver. ... 55
— Urumondi, Thomp. ... 51
— Durazziiy Ver. .... 56
— elegans, Aid., Hanc. . . 51
— Farrani, Aid., Hanc. . • 54
— fasciculata, Lomck. ... 55
— fiabellina. Ver 55
— Gaiidolfii, Ver 56
— glauca, Aid., Hanc. . . 50
— glaucoides, Aid., Hanr. . 54
— grossularia, Fischer. . . 51
— lanii, Ver 55
— lineata, Lovén 55
— Landsburghi, Aid., Hanc. . 52
— nana, Aid., Hanc. • • . 53
— nemesis. Hem 54
— pallidula, Aid., Hanc. . . 53
— pallidula, Laf. .... 53
— Panizza, Ver 55
^ papillosa, Forb., Hanl. . 50
— paradoxa, Fisch. ... 54
— Peachii, Aid., IJanc. . • 52
— peregrjua, Lamck. • . • 56
— picta, Aid., Hanc. ... 53
— punctala, Aid., Hanc. . . 51
— ruûbrauchiali?, F., H. . ht
— Rusconii, Ver 50
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TAULE ALPfi
Eolis tergipedina, Ver. . . .
— tricolor, AU.,Hanc. .
— violacea, Aid., Hanc. .
— Whately.Ver
£pidromus reticulalus, Mir. . •
Erato, Risso
Erato cyprseola, Risso. . • •
— lœvis, Browu, . , .
EècUo lievisf Donov
Erycina Aradîe, Biondi. . • .
— coraplanala, Petit. . •
— crenulata, Scac. . . •
— cuspidula, Risso. . •
— ferruginosa. Réel. . •
— Geoffroyi, Payr. . . .
— Geoffroyi, Pot., Mich. .
— longicallis, Phil. . .
— Ducleolata, Réel* . .
— ovatn, Phil
— plebeia, Sow
— purpurea. Réel. . . .
— pusilla, Phil
— Reoieri, Brown. . . .
— subslrlala, Réel. . . •
— tumida, Brus
Ervilia, TupI
Ervilia castanea^ Mtg. . . .
EIrvilia castaoea, Réel. . . .
Ervilia niuns^ Mtg
Ervilia nitens, Turt. ....
Ethalion bistrix, Risso. . . .
Eubranchus tricolor, Forbes. •
Eudora picta, Mtr
— puUa, Mtr
— varians, Leach ....
EuLiMA, Risso
ïulima acicula, Phil. • '• . .
— affinis, Phil
— Anglica, Sow. . . .
Eulima antiflexa^ Mtr. . • .
— hilineata^ Aid. . . .
Eulinia brevis, Req
Eulima compact ilis, Mtr. . •
— curva, Jeff. ....
— distorta, Jeff. ....
— distorta, Phil. . . .
— elegantissima, Risso. .
Eulima fuscoapicala^ Jeff. ,
— gracilis, Mtr. . . •
Eulima incurva, Bucq. . . .
— incurva, l\vn, , , •
57
53
5;^
57
ICI
102
102
102
102
•200
*25«
•262
M77
•261
•258
•262
•198
•260
•199
•m
•246
•194
•197
•261
•198
•194
•194
•195
•195
•195
55
53
•83
•82
•82
211
•1
♦2
ai
214
215
212
216
214
214
213
211
216
214
213
213
ABETIQUB
Ii7
Eulima intermedia, Cantr. • . «
213
Eulim^a Jeffreysiana^ Brus. • .
216
Eulima Jeffrey siaua, Mtr. . . •
21G
Eulima microstoma^ Brus. . •
214
Eulima monodon, Req. . . • ,
•21
— nitida, Forbes
212
Eulima obtusa^ Jeff.
214
— Petit iana, Crus. , . ,
212
Eulima Philippii, Weink. . . ,
214
— polita, Bucq. • . . . ,
212
— polita, Desh
212
— polita, Forb. Haul. . . .
212
Eulima polita, Linné
211
— pyriformis, Trug. .
216
Eulima Sicula, Phil
•1
Eulinia sinuosa, Scac
212
Eulima sinuosa, Weiuk
212
Eulima solida, Jeff.
2n
Eulima stenostoma, Jeff. . • .
213
— subulata, Desh
215
Eulima subulata. Don. . • .
. 215
Eulima subulata, Macg. • . .
215
— lurritella, Req
•5
— unidens, Req
•22
— unifasciata, Forbes. . .
•20
EuLiMBLLA, Forbes
•1
EuUroella acicula, Fisch. . . .
. ^2
EtUimella acicula, Phil. . •
•1
— af/inis, Phil
•2
Eulimella afHnis, Forbes
•2
Eulimella attenuata, Mtr. .
•2
Eulimella clavula. For., Haul. .
. *25
— gracilis, Jtff. ....
•2
Eulimella Folini, Fisch. . . ,
•2
— intersecta, Folin. . •
» •l
Eulimella nilidissima. Fisch. . .
•4
Eulimella Scilla, iicac, . .
•1
Eulimella ventricosa, Sars. . .
•5
EULIMID^
. •211
Euomphalus uitidissimus, Sow. ,
♦90
— rota, Sow
. ^90
EUPLOCAMUS, Phil
42
Euplocanus croceus, Phil. . .
. 42
Euplocamus claviger, Thomp. •
. 43
— frondosus, Phil. . . •
. 40
EuTHniA, Gray
. 174
Euthria coi'nea, Linné. . . .
. 174
Euthria cornea, Weink. . . .
175
Euthria minor, Bell. . . .
. 175
Eutropia puUa, Brus
. *SZ
^— speciosa* Brus. • • .
. •ifS
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118
TABLE ALPIIABETIQUB
Fabula nana, Chemn. . .
. 137
Fabulina fabuloides, Mtr. .
. *?09
— incarnala, Mtr. .
*209
Fasciolahia, Lamck. . .
. 184
Fasciolaria lignaria^ Lin.
. 184
Fasciolaria Tarent! na, Lk.
. 184
FioNA. Aid., Hanr. . .
, 58
Fiona nohilis^ Aid., Hanc.
. 58
FIONID^
. 58
Firola coronata, Brug. . .
. 91
— Frederici, Blainv.
. 91
— Fredericiana, Ver.
. 91
— mutica, Cantp. .
. 91
FiROLOiDA, Les
. 91
Firoloida Fredericia, Les.
. 91
Firoloida Lesueuri, Eyd.,
Soi
i\.
. 91
Firoloida rautica, Les. . .
. 91
Foroloides Lesueuri, Roux.
. 91
FissuRELLA, Brug . . .
. M23
Fissurella coslaria, Phil. .
. M?3
— gibba, Phil. . .
. M24
Fissurella gihherula^ Lame
k.
. M24
Fissurella Grcecn, Jeff. . .
. *l^3
Fissurella Grœca, Linné.
. M24
Fissurella mamillata, Risso.
. •124
— Medilerranea, Sow.
. M23
— minuta, î>o'A'. . .
. M24
Fissurella neglecta, Desh.
. M23
Fissurella nimbosa, Risso
. •125
— noachina, Schum.
. M25
— nubecula, Desh. .
. M25
Fissurella nubecula^ Linné.
. M25
Fissurella Philippii, Req.
. *125
Fissurella reticulata^ Donov
,
. M23
Fissurella reliculata, Réel.
M23
— rosea, Lamck.
M25
Fissurella rostrata, Sej^.
M25
FISSURELLII)^. . . .
*123
Fissurisepla roslrala, Jeff. ,
•125
FJsluluna hians, Desh.
•i53
Flemingia Zellandica, Mtr. .
•131
Folineana Lefebvril, Mtr.
•136
Forskalia fanulum, Mtr. .
, '103
FoasARUS, Phi!
•77
Fossarus Adansoni, Phil. ,
•77
— ambiguus, Chenu.
♦77
Fossarus ambiguus, Lin.. .
•77
Fossarus clathratus, Phil. .
•78
Fossarus costatus, Broc. .
•78
Fossarus costatus, Chenu. .
•78
Fossarus minutus^ Mich. .
•78
Fossarus minulus, Réel *78
— Petitiauus, Tib •81
Fragilia fragilis, Desh. . . • • ^201
— ochroleuca, Chenu. • • . ^201
FUSID^ 176
Fusus, Lamck 176
Fusus antiqous, Lamck IfO
— attenuatus, Jeff. .... 182
— Earvicensis, Johnst. . . 179
— Berniciensis, King. . • . 182
— Boothi, bchm 122
Fusus carinatus, Biv 177
— carinulatus, Loc. . . . 177
Fusus conulus, Risso 175
— contrarius, Brug. . . . 183
— corallinus, Phil 170
— corneus, Gould 182
— corneus, Pen 180
— corneus, Scac 175
— costalus, Flem 191
— costulatus, Cantr. . . . 107
— craiiculatuB, Blainv. . . 175
— echinatus, Kien 177
— echinatus, Phil 178
— fasciolaroides, Forbes. . . 174
— Franscombi, Claïk. . . . 117
— fragilis, Risso 197
— glaber, Risso 108
— gracilis, Aider 181
— granulatus. Cale. ... 131
— Islandicus, Forb., Hanl. , 181
— Jeffreysianus, Fisch. , . 181
— lameliosus, Crist. . . . 171
— lavatus, Phil 170
— La Viœ, Gale 115
— lignarius, Lamck. ... 174
— lignarius, Linné 18i
— modiolus, Crist 116
Fusus multilamellosus, Phil. . . 178
FusuB propinquus, Aid 182
— proviucialis, Bl 176
— pulchellus, Danillo. • . . 174
Fusus pulchellus^ Phil 177
— relroversus, Flem. ... 27
— roslratus, Bucq 177
Fusus rostratus^ Olivi 176
Fusus rostratus, Mtr 177
— RoubienanuB, Doubl. . . 175
— rudis, Phil 179
— rufus, Flem 134
— septangularis, Flem, , . 132
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TABLR ALPHABÉTIQUE
Fusas sqaamosus, Biv. . . .
. . 171
— strjgosus, Lamck, .
. . 176
— suboigra, Brown. .
. . 13\
— Syracusanus, Larock.
. . 176
Fusus Syraeusanusy Lin. .
. . Iî6
Pu8U8 turricola Fiera. . . .
. . 133
— turriculalus, Brown.
. . 133
— turriculalus, Desh. .
. . 135
— vaginatus, Larock. .
. . 177
Gadinu, Oray
. . M29
Qadinia depressa, Req. . .
. . '129
— excentrica, Tib. . .
. . 73
— Garnoti, Desh. , .
. . ^129
Gadinia Garnoti, Payr. . .
. . M29
Gadinia lateralis, Req. . .
. . 73
— mamillaris, Pelit. ,
. . M29
GADJNIID^
. . -129
Gadus subfusiformis, Fisch. .
. . M41
Galeodina striatula, Mtr. . .
. . *38
Galbomma, Turton. . . .
. . ^265
Galomma Turtoni, Sow. .
. . *205
Oalericulum otis, Brown.
. . 94
— ovatum, Brown. . ,
. . 91
Galerus Sinensis, Roux. . .
. . M17
Oasteroptera Meckelii, Bl. .
. . 87
Gasteropteron Meckelii, Koss.
. . 87
Gastrana fragilis, Adams. .
. . '201
GASTROcRiBNA, Speuglcr. . .
. . M59
Gaatrochœna cuneiformi», Ghiaje. '159
— dubia, Desh. . . .
. . M&9
Gastrochmna dubia, Peunant
. M59
Gaslrochœna hians, Flem. .
. . M59
— modiolina, Lamck, .
. . M59
— pelagica, Risso. . .
. . M59
— pholadia, Turt. . .
. . M59
— Poliana. Phil. . .
. . M59
- Polii, Phil. . . .
. . *159
— Tarentina, Costa. .
. . M59
GASTROCH^NIDvE. , .
. . M59
4;A8TB0P0DA
31,93.95
GASTROPTERIDifi. . . .
. . 87
Gasthopterba, Meckel. . .
. . 87
Gaslropteron Meckel i. Fis. .
. . 87
Gastropteron Meokeli, Koss.
. . 87
Qellina, Gray
. . 60
Gellina affinis, d'Orb. . .
. . 60
Gibberula railiaris, Jouss. .
. . 103
— recondita, Mtr. . .
. . 103
Gibbenilina clandestina, Mtr.
• . 104
— occulta, Mtr. . . ,
. . 104
GiBBULA, Risso
. . M03
Gibbula Adansonii, Mtr. .
Gihhida Adansoni, Payr.
Gibbula ./£gyptiaca, Chenu,
-^ Agathensis, Mtr .
Gibbula Agathensis, Recluz.
Gibbula ardens, Mtr. . .
Gibbula ardens. Salis. .
— Boissyi, Payr. .
Gibbula canaliculata. Brus.
Gibbula oincta, Phil. . .
— cineraria, Lin. .
Gibbula dessereu, Risso. .
— divaricala, Brus. .
Gibbula divaricata, Linné,
— Drepanensis, Brug,
Gibbula Drepanensis, Mtr.
— elata. Brus. . .
— fanula, Brus. . .
Gibbula fanula, Grael. .
Gibbula gibbosuia^ Brug.
Gibbula Guttajauri, Phil.
Gibbula Ivanisi, Brus.. .
— Ivanisiana, Brus.
Gibbula latior, Mtr. . .
— maga, Linné. . .
Gibbula magus, Brus. • •
— magus, Risso.
— MeJiterranea, Risso,
— morio, Risso . .
Gibbula obliquata, Gmel.
Gibbula Philibert!, Mir. .
Gibbula Philiberti, Red.
— protu'.nida, Loc.
Gibbula pupurata, Brus. .
— purpurea, Mtr. .
Gibbula purpurea, Risso.
Gibbula pygmœa, Risso. .
Gibbula Racketi, Payr.
— rarilineata, Mich.
Gibbula Richards Brus. .
Gibbula Richardi, Payr.
Gibbula rupestris, Risso. .
Gibbula tutnida, Mtg. .
Gibbula umbilicaris, Brus.
Gibbula umbilicaris, Linné.
Gibbula varia, Brusina. .
Gibbula varia, Linné. .
Gibbula variegata, Risso.
Gibbula Vimontix, Mtr.
Gibbulastra divaricata, Mtr.
— rarilineata, Mtr. .
119
. MOS
. M08
. M03
. *lil
. MIO
. M06
, M05
. M07
. MOÔ
. M12
. *i09
. -105
. M12
. *112
. •109
M09
, *107
*103
•103
M07
M12
*109
•109
•105
•104
•104
•104
M05
*116
, -110
•110
•116
•115
MU
•109
•108
•108
•108
, MU
•107
•107
•115
. -111
. -105
•105
♦107
. -106
. •lOS
. -112
•112
MU
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120
TABLE ALPHABI'.TIQUE
Ginnaniana fusca. Mtr 126
— lœvigata, Mtr 127
Glaunonome Montagiia, Lamck. . *250
Glycymeris arclica« Lamck. , . *174
— argen'ea, Costa *273
— oibicularis, Costa. . . . *267
Goodalia minutissiina, Turt. . . *2d4
— triangularis, Turt. . . . *234
GoNiODOBis, Forl'es 88
Goniodoris castanea^ A.ld., Hanc. 39
— elegans, Cantr 38
Goniodoris elegans, Tasie. ... 38
— nodoFa, Aid., Hnnc . . 38
Goniodoris nodosa, Mtg. ... 38
— Paretoi, Ver 39
Goniodoiis Panlii, Ver 39
Gregariella gibberula, Mtr. . . . *£84
— sulcaln, Mtr •283
Gryphœa angulata, Daniel. . . . *310
— cochlear, Mtr 'SIO
Gwynia capsula, Fisch *318
Gyrina maculata, Schum. ... 157
HiSDROPLBURA, Mtr 132
Hasdropleura Bertrandi, Payr. . 133
— nivalis^ Lovén. .... 134
— rufa, Mtg 131
Hsedropleura septangularis, R, . 132
Haidropleuraseptangitlaris, Mtg. 132
— Trevelliana, Turt. . . 133
— turriculata, Mtg. ... 133
Hadriana, Bucq., Dautz , Dolf. . 175
Hadriania oraticulata^ Broc. . 175
Hadriania craticulata, Cucq. . . 175
Hallia, Valenciennes .... 9
HcUlia sepioidea. Val 9
HALIOTID^E. M20
Haliotis, Linné •120
Haliotis lamellosa^ Lamck • . ^121
Haliotis parva» Risso ^121
Haliotis striata, Gmel *121
Haliotis striata, Linné •121
Haliotis tuberculata, Linné. . . •120
Haliotis tuberculata, Phil. . . . *121
— tuberculata, Weink. . . *121
— varira, Risso *121
Haminea coruea, Mtr 82
— diaphana, Dan., Sand. . 84
— dilatata, Leach 84
— elegans, Leach 8S
— hydatis, Mtr 82
Heia tenera, Jeff •SI
Mich
Hbloion, Montfort. •
Helcion corneum, Daniel
Helcion cometivn. Pot.,
— lœve, Pen, . .
Helcion pellucidum, Jeff. .
Helcion pellucidum^ Liti.
Heliconoides rostratus, Mtr.
Hélix ambigua, Linné.
— canalis, Mat., Rack.
— decussa'a, Mtg. •
— depressa, Mtg. .
— flavocincta, MOhlf.
— fuigidus, Adams..
— glabrata, Mûhif. .
— haliotidea, Maller.
— incurvata, Ren. .
— Janthina, Linné. .
— labiosa, Mtg. . •
— lœvigalum, Pen. ,
— otJs, Turt. , . .
— perspicua, Lin. .
— petreea, Mtg. . .
— planorbis, Fabr. ,
— polit a, Lin. . .
— serpuloides, Mtg.
— subcarinata, Mtg,
* subulata, Mtg. .
— variabilis» Mlihlf.
— vitrea. Mat., Rack«
Helonyx JefTreysi, Mtr. .
— subfusiformis, Mtr.
— tumidosus, Marion.
Hemimacira triangula, Chenu
Hi£RifiBA, Lovén. . . .
Hermsea bifida, Lov. . .
Hermsea bifida^ Mtg.
— dendritica.y Aid.,
— poly chroma, Les
— Rissoi, M. Edw.
Hermœa Risso, Ver. . .
HERM^ID^
Hermonia scabra, Mtr. .
Hiatella arctica, Lamck. .
— oblongua, Turt. .
— minuta, Turt. . .
— striata, Brown. .
Hindsia JefTreysiana, Fisch
Hinites pusio, Sow.. . .
— sinosus, Desh.
Hipponix subrufa, Caill. .
HiSTiOTHEUTis, d'Orb.
Hanc
. ♦133
. ^134
. *134
. -134
. •133
. •m
. 26
. ^77
. -80
. *42
. *88
. 215
. -57
*24,*58
213
•S4
•43
•70
94
•69
•76
♦88
211
•78
•91
215
'45
♦59
♦151
•151
•151
♦187
61
61
61
61
61
61
61
61
SS
•167
•168
•147
•183
•265
♦200
♦200
♦119
14
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TABLE ALPHABRTIQUB
121
Bistioteuthis Bonelliana, Fer. . 14
— Ruppellif Ver 14
HOLOSTOM%TA 184
JIOMALOOiRA, Jeffreys '91
Homalogira atoma^ Phil. . , . *90
Heroalogira atoraus, Bucq. • . . *90
-- atomus, Jeff. *90
Homalogira Fischer iana^ Mtr. . *^\.
— polyxonay Brus *90
Homalogira rota, Piscb *90
— rota, Mtr *90
Homalogira rotata, F. et H. . . *90
Homotoma anceps, Bell. .... 115
— elegans, Bell 123
— Leufroyi, Bell 122
— Philibert!, Bell 119
— purpurea, Bell 118
— reticulata, Bell 122
Hyalma sepioidea, Rochebr. . • *321
Uyalsea cornea, Lamck 27
— cuspidata, Bosc 29
— depressa, Biv 28
— flava, d'Orb 28
— Forskahli, Bl 27
— gibboaa, Rang 28
— inilexa, Les 28
— lanceolata, Les. .... 29
— roucronata, Q., Gay. . . 28
— Peroûi, Bl 27
-— pyramidata, d'Orb. . . • 29
^- tridentaka 27
— trispinosa, Les 28
— uncinata, Hoea 2S
— vaginella, Canlr. ... 28
— virguU, d'Orb 30
Hypogœna inœquivalvis, Poli. • • *180
Idalia, Leach 39
Idalia aspera, A\ù„ Hauc, ... 39
Idalia crocea, Phil 42
Idalia elegans, Leuck 39
— ramosa^ Cantr 39
Idalia raroosa, Phil 42
iBoperenlata 93
lBt«gropalleales ^232
Isocardia, Lamarck *236
Isocardia cor, Lamck *236
liocardia cor, Lioné •236
Jagonia reticulaia^ Mtr *255
Jamiiiea plicata. Wood *223
Jaminia iosculpta, Browii. . . . *226
Janira maxims, Fisch *29j
JANID-^i
. . 49
Janus, Verany
. . 49
Janus SpinolXy Ver. . . .
. . 49
Janthina, Lamck
• -84
Janthina Britannica, Leach. ,
. -86
Jaathina communie, Costa. .
. *85
Janthina communis, Lamck.
. *84
— exigua, Lamck. . .
. . *85
Janthina fragilis, Brug. . .
. *84
Janthina nitens, Menke.
. . *85
— patula, Phil
. -85
Janthina prœlougata. Roux. ,
. *86
Janthina prolongata, Blainv.
. . 'Sô
Janthina rotundata, Jeff. . .
. *86
— rotundata, Leach. .
. . ^85
JANTHINID^
. . '84
JsFFaBYSiA, Aider
. . 'Ôl
Jeffreysia diaphana. Aider. . .
. *ôl
Jeffrey sia gîabra, Browa. .
. . *ôl
— opaZtna,Jeff. . . .
. • *61
Jujubinus sequislriatus, Mtr.
. . *103
— corallinus, Mtr. • •
. . MOI
. — Oravinœ, Mtr. . .
. • M02
— Matonii, Mtr. • • •
. . MOI
— unidentatus, Mtr. •
. . M02
Kbllia, Turton
. . *257
Kellia abyssicola, Forbes. .
. •259
Kellia Cailliaudi, Réel. . .
. -258
— oomplcMata, Phil. •
. •258
Kellia complanata, Weink. .
. *258
— corhuloides, Weink. ,
. . •262
— ferruginosa, Forbes.
. . -256
Kellia Geo ffroyi^Fayr, . , .
• ^258
Kellia inflaU. Weink. . . .
. ^258
— Mac-Andrewi, Fisch.
. ^251
Kellia miliaris, Phil. . .
. . ^259
Kellia nitida, F. et H. . .
. ^262
— pumilla, Wood. . •
. •260
— rubra, Turt. . . .
. . •259
Kellia suborbicularis, Mtr.
. «257
Kellia suborbicularis, Turt. .
. . .257
Kelliella miliaris, Sars. . •
. . ^259
KELLIIDvE
. . ^257
Kellya corhuloides, Roux .
. . *262
— rubra. Roux. . . .
. . •2r>9
Lachesis areolata, Tib. . .
. . 136
— candidissima, Weink.
. . 136
— Folineîe, Weink. .
. . 136
— roaroillata, Risso. .
. 135
— minima, For , Hanl.
. 135
— recondita, Brug.
. 136
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122
TAttLK ALPHABETIQUE
Lachesis vul|>ecula, Mtr. . . .
. 136
Lacuna, Tupl
. *78
Lacufia azonata^ Brus. . . ,
. *S{
— canalisy Mtr. • . .
. *80
Lacuna conalis. Tut t. . . .
. *81
Lac^jma crassior, M kg. . . .
. ♦SI
Lacuua crassior, Turt . . .
. -SI
Lacuna divaricata^ KoUd. . ,
. *80
liaeuna divaricata, Jefi*. . . .
*80,81
— divaricala, Lov. . .
. -so
La'^Mna intermedia, Loc. .
. . ^80
— pallidula, Costa, . .
. . ^79
Lacuna pallidula, Jetf. . . .
. *79
— pallidula, Turt . .
. *78
Lacuna patula, Thorpe, . , ,
. *79
— puUolusj Turt. , .
. . '79
— quadHfasciatay Mlr.
. •so
Lacuna quadrifasciata, Turt.
. *80
Lacuna tenella^ Jeff. . . . .
. *81
Lacuna viucla, Turt. . . .
. -80
[.adas Kerandreni, Cantr. . .
. 92
Lafontia. Loc
. 64
Lafontia corruyata, Aid., Han
. . 64
— senesira, Quatr. . .
. 64
Lamellaria, Mtg
. '69
Laroellaria Kleciachi, Bru8. . .
. 69
— raembranocea, Mtg.
. 70
— perspicua, Jeff. . ,
. *70
— perspicua, F. et H. . ,
. *70
LameUaria perspicua^ Lin.
. *69
— tentaculata, Mtg. .
. . •70
LAMEffXIBKAIVCHIATA. .
•5*,*266
Liplisia fasciata, Bosc. . . .
. 65
L;iply8ia depilans, Lin. .
. 60
— fasciata, Lamck. . .
. . 65
~ punctata, Lamck. .
. 66
Laplysi x viridis. Mtg. . . .
. 6Z
Latirus Syracusanus, Trosch.
. 176
Leda, Schumacher
. *276
Leda acuminata, JefT. . . .
. •277
— commutata, Hanley. ,
. -277
— emarginala, Forbes. .
. ^276
Leda expansa^ Jeff. . . .
. *278
— fragilis, Chemn. . . .
. •276
Leda fragilis, Jeff. ....
. ^276
Leda Jeffreysi^ Hid. . . .
. *278
Leda lala, Jeff.
. *278
— lucida, Jeff. . . .
. •278
Leda lucida^ Lovén. . . .
. ^278
— Messanensis^ Seg, . .
. •277
Leda pelli, Deshayes. . . .
. -276
Leda pella. Lin ^276
— pvoducta, Mtr '278
Leda pusio, Jeff. ^278
Leda pusio, ?h\\ ^278
— pustulosa, Jeff. .... ^277
LeJa pygmœa, F. et H *277
Leda pygmasa, Munst '277
— serioea,3eiï. •278
Leda tenuis, Jeff. •277
— tenuis, Mtr ^277
Lembulus delloideus, Risso. . . . '276
— Rosscanus, Risso. . • . ^276
Lemeiitina Cuvieri, Risso. . . . 209
Lentidium maculatum, Cr. J. . . ^175
Leiostraca Jeffreysiana, Brus. • . 216
— subulata, Chero 215
Lepidoiiknia, Marion ^144
Lepidomenia histrix^ M., Kow. . ^144
.Lepidopleurus alveolus, Sars. . . •ISO
— Cajetanus, Risso. . . . *ikQ
Lepton, Turton *262
Lepton Clarkiœ^ Jeff. *264
— glabrum, Fischer. . . . •263
— lacertum^iefi. .... ^263
— m/fcZMm,Turl ^262
— squamosum^ Mtg. . . . ^262
Lepton squamosum, Turt. . . . ^262
Lepton subtrigonum^ Jeff. . . ^263
— sulcatum, Jeff, .... -263
Lepton trigonum^ Folin ^263
LESiBA, Lach. . - '259
Lesîea minuta, Mail *246
Lesaa pumito, Wood ^260
Lesaea rubra, Brown ^257
Lessea rubva, Mtg ^259
Leufroyia concinna, Mtr. . . . 122
— Leufroyi, Mtr 122
Ligula prsetenuis, Br ^183
— prismatica, Mtg, . . . *200
— pubescens, Mlg "184
Limacina naticoides, Rang. . . 27
Lima, Bruguiere ^293
Lima aperta, Sow *29k
— bullata, Payr ^294
— buHata, Turt. .... ^294
Lima crassa^ Forbes ^296
Lima elliptica, Jeff. ^295
— fasciata, Sow '293
— fragilis, Fiera ^294
— fragilis, Forbes '294
— hians, Auct '294
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TABLE ALPIIADETIQOE
123
Lima hians^ Qmel *294
Lima hiaus, Lovén *294
— imbricata, Risso. . . • *293
Lima in/lata^ Gbemn *293
Lima inflata^ Forbes *294
Lima Jeffreysi^ Fischer. . . . •295
— Loseombii, Sow. . . . *294
— nivea. Broc *i95
Lima nivea, Risso *^95
LimaSarsiy Lovén *295
— squamosay Lamck. . . . *293
— subauriculata, Mtr. . . *295
Lima subauriculata, F. et H. . . *295
— subauriculata, Turt. . . *295
— sulcata, Brown *2&o
— sulculas, Lovén *295
Lima tenera^ Turt •294
Lima ventricosa, Sow •293
— vilrina, Brown *294
Limea cru&sa, Mtr •29Ô
— nivea, Mtr '295
LiMANOTUS, Verany 47
ÏAmanotus Genei, Ver 47
LiMAPONTiA, Juhnst 6)
Limapontia cœrulea, Quatr. . . 04
LimapoDtia cœrulea, Taies. ... C3
Limapontia nigra^ Johnst. . . 64
UMAPONTIID^E 13
Limax papillosus, Linné 49
LiMOPSis, Sassi *278
Limopsis aurita^ Broc *278
Limopsis aurita, Jeff. *279
Limopsis borealis, Wood. . . . ^279
— cristata, Jeff. . . . . '279
Limopsis minuta, Mtr *279
Limopsii minuta, Phil. . . . *279
Lioconcha Cyrilli, Houx ^235
Liostoma clavula, Mir ^25
Lipamontia cœrulea, Fiscli. ... 64
Listeria vagina, Leach *160
LiTRODOMus, Cuvier *290
Liihodomus aristatus, Dillw. . . ^290
Lithodomusaristatus, Weink. . . ^290
— caudigerus, Sow, . . . *290
— daclylus, Cuvier. . . . ^290
Lithodomiu lithophagus, Linné. . *29?
— lithopbagus, Payr. . . . ^290
LiTTORiNA, Fér *71
Littorina Armoricana, Loc. . . •75
Littorina Basteroti, Payr . . . . •Tô
^ çferulescens, Lamck. . . *77
Littorina Danieli, Loc. . . ,
•73
— jugosa, Mtg
•74
Littorina labiala, Brown. . . .
•73
— litîoralis, F. et H. . . ,
•72
— littorea, Brown. . . .
•76
— littorea, Johnston. . • ,
•75
Littorina littorea, Linné. . . ,
•75
— miliari», Q. et G. . .
. ^77
Lilturia neriloides, Forbes. . • .
♦*2
Littorina neritoides, Linné. .
. ^75
Littorina neritoides, Phil. . .
. ^77
— obtusa, Daniel. . • .
. ^73
Littorina obtusa, Linné. . .
. *70
Littorina obtusa, Menke • . .
•72
Littorina patula, JefT. . . . .
•73
~ punctata^ Gmel. • .
•76
Littorina punctata, Lamck. . .
. ^75
— rudis, F. et IL . . .
. ^74
— rudis, Jeff.
. ^73
— rudis, Johnst
. *13
Littorina rudis, Malon. . . .
, ♦73
Littorina ruJissima, Aider. . . .
•73
Littorina saxatilis, Johnst. .
•74
— sphxroidalis, Loc. . .
. -75
Littorina tenebrosa, Forbes. . .
•74
Littorina tenebrosa, Mtg. . .
. ^74
Littorina vulgaris, Sow. . . .
. ^75
LITTORINID^
. •71
LOLIGINID^:
. 18
LoLiGo, Lamck
18
Loligo a f finis, Laf. ....
. 19
Loligo Bertheloti, Fisch. . . .
. 20
Loligo Bertheloti, Ver. . . .
. 20
Loligo Coindeti, Ver
16
Loligo Deamoulinsi, Laf. . .
. 19
— Forbesi, Stens . . .
. 19
-^ Lamarmorse, Ver. . .
. 20
— macrophthalma, Laf..
. 19
Loligo Marmorîe, Ver. . . .
. 20
— medio, Lamck. . . .
. 20
Loligo microoephala, Laf. . .
. 19
Loligo Moulinsi, Laf
, 19
— parva, Lamck. . . .
. 20
Loligo pulchra, Hlainv. . . .
19
Loligo sagiltata, Lamck
15,16
— sepia, Gmel
16
— sepiola, Lamck. . . .
. 17
— subulata, Lamck. . .
. 20
— Todarus, Raf. . . .
. 16
— vulgaris, Fer., dOrb. .
19,20
— volgarif, For., Hanl. .
19
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124
TABLE ALPIIARI-TIQUE
Loligo vulgariSf Lamck. .
. . 18
Loligopiis subulata, Laf. . .
. . 20
— Veranyi, Fer. . , .
. i4
Loripes divaricatus, Jeff. . •
. . •25i
— ellipticus, Scac. . .
. . ^251
— lactea, Plem. . . .
. . -253
— lacteus, Leach. . . ,
. ^253
— reliculalus, Risio. . ,
. *254
— rotundalus, Cuvier. • ,
. ^250
— transversus, Mtr. . .
. -254
Loripious fragilis, Mtr. . . .
. ^253
Lottia pellucida, Caill.. . .
. *133
— pellucida, Doubl. .
. -iSÔ
— pulchella, Forbes .
. . M35
— unicolor, Forbes. .
. . M35
Loxosloraa monodonfca, Biv.
. . M6
LuciNA, Bruguière. . . .
. . -251
Liicina alba, Turk
. . '251
— amphidesma, Desh.
. . *253
— arenata, Flem. . . .
. *253
— balaustina, Payr. .
. . '215
— borealis. F. et H. .
. '251
Lucina borealis. Lin. . .
. . -251
Lucina bullata, Reave. . .
. . *253
— caduca, Scac. . .
. . •216
Lucina Carnaria, Lin. . .
. . *2^
Lucina commutata, Phil. . .
. '253
— digilalis, Lamck. . .
. *255
— divaricala, F. et H. .
. . '^3
— ferruginosa, F. et H. ,
. '254
Luoina fragilis , Phil, . .
. . -253
— hiatelloides, Phil. . ,
. '252
— lacteu, Lamck. . .
. '252
— lactea, Weiuk. . .
. . '253
Lucina leucoma, Turt. . .. '
252/253
Lucina oblonga, Phil. . . .
. '251
— peclen, Lamck. . .
. . *254
— pinnata, Lamck. . •
. '256
— radula» Lamck . ,
. '251
Luoina rdticuluta, Poli.
. -254
Lucina reliculata, Weink. . ,
. '254
— rotundata, Turt. . .
, . '^50
Luoina spinifera^ Mtg. . .
. . *252
Lucina spinifera, Phil. • .
. *252
— gquamosa, Desh. .
. . ^254
— trigonula, Scac. . .
. . '250
— undata, Turt. . .
. . '215
Lucinella commutata, Mtr. .
. . '254
LUGINID-*:
. . '249
LuciNOT?siâ, Forbei et Hanl.
. . '215
Lucinopsiâ corrjgat», Brus. .
. . '216
Lucinopsis undata, F. et IL • . '216
Luoinopsis undata, Pen. • • . *215
Lunatia Poliana, Mtr *65
LURIA,J0US8 , 100
Luria lurida, Jouss 100
Luria lurida, Linné 100
LuTRARU, Lamck '188
Lutraria compressa, Lk '195
— Cotlardi, Payr '196
Lutraria ellipticay Lk '188
Lutraria hians, Fiem *188
Lutraria oblonga, Chemn. . . . '18S
Lulraria oblonga, Turt '188
— piperata, Lk '195
— solenoides, Lk .... '188
— squamosa, Gray. . , . •263
— vulgarie, Flem '189
Lutricola compressa, Blainv. . , '195
— solenoides, BI '188
Lutricularia ovala, Mtr. . , . . '199
Lux vesperllna. Chemn *204
Lyonsia, Turt *182
Lyonsia coruscans, Desh. . . • '183
Lyonsia coruscans, Scac. . . . *183
Lyonsia elongala, Gray *182
Lyonsia formosa, Jeff '183
— insculpta y Jeff. . • • • '183
— Montagui, Brown. • • '183
— Norvegioaj Chemn.. . . '182
Lyonsia Norvegica, F. el H. . . '183
— Norvegica, Sow. .... '182
— plicala, F. et H *183
— striala, Turt '183
Mâcha multislriata, Brus. . . . '165
— slrigillata, Ad '164
Machîfira pelluciduf, Caill. . . . '166
Magh^roplax, Friele *95
Maohseroplax Hidalgoi, Fisch, . '95
Macoma commutata, Mtr. . . . '212
— Cumaua, Berlin '212
— exigua, Mtr '212
— ttfuuis, Mlr '212
Mactra, Linné '189
Mactra alba, Wood '197
— Boysii, Mtg '197
— compressa, Pult .... '195
— corailina. Lin '192
— cornea. Poli *194
— crassa, Turt '191
Mactra elliptica, Brown. . . . '191
Mactra glaua, Gmel '193
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TABLE ALPHABETIQUE
125
And,
Maclra Helvacea, Cbemn.
3fac£ra bians, Pultn. . •
— inflala, Phil. . .
Mcxtra lacteoy Qmel.. .
Mactra lactea, Poli. . .
— lutraria. Lin. . .
— minutissima, Mtg.
— Neapolitana, Poli.
— pipera ta, Oniel. .
— solida, Auct, . .
— solida, Donov.
— solida, Jeff. . .
Mactra solida. Lin. . .
— stultorumi Lin. .
Mactra stultorura, Pen. .
Mactra subtruncata^ Costa
Mactra subtruncala, Don.
— 8ubtruocata, F. et H
— subtruncata, Mac
— tenuis, Mtg. . .
Montra triangulay Ren.
Mactra iriangularis, Mtg.
Mactra truncata, Mtg, .
Mactra truncata, Turt. . .
MACTRID^
Mactrioa roinutissima, Br.
— triangularis, Brown.
Magdala striata, Brown. •
MALACODEBIHATA. .
Malletia, Des Moulins. .
Malletia cuneata^ Jeff. .
Malletia cuneata, Mtr. . •
Maletia obtusa^ Sars.
Mangelia attenuata, Petit.
~~ Bertrandi, Weink.
— brachistoma, Jeff.
— cœrulans, Weink.
~~ costata. Forbes. .
— costulata, Kisso. •
— costulata, Weink.
— crispata, Andr. .
— elegans, Fischer.,
— Qinnania, Risso.
— giracilis, For., Hanl,
— Leufroyi, For., Hanl
— linearis, For., Hanl
— nebula, Bucq. . .
— nebula, For., Hanl.
— purpurea. For ,
— purpurea, Taslé. .
— relicularis, Jeff. ,
Hanl
. M93
. *188
. M92
. M9;^
. M89
. *188
. *234
. M93
. H9Ô
. *193
. M92
. M92
.* 191
. 192
. *190
. M90
. •190
. M90
. M89
. M99
. -189
. *234
. M90
. M91
. '188
. •234
. *234
. •182
. 2;4
. ^279
. -279
. ^279
. *279
. 124
. 133
. 128
. 130
. 131
. 126
. 128
. 116
. 118
. 126
. 11
. 122
123,124
. 127
. 126
118,121
. 189
. 121
Mangelia rugulosa, Weink. . . . 130
— scabra, Jeffr, , . . . . 122
— septangularis, For., Hanl. 132
— striolata, For., Hanl. . . 127
— tœniata, Weink 129
— teres, Sow 115
— Trevelliana, For., Hanl. . 133
— turriculata. For., Hanl. . 133
— Vauquelini, Weink. . . 129
Manoilia, Risso. ...... 128
Mangilia albida, Bucq 129
Mangilia albida., Desh 129
— cxrttlans, Phil 130
— Companyot, Bucq. . . 131
— costata, Pen 131
Mangilia multilincolala, Bucq. . . 131
Mangilia multilineolata^ Desh. • 131
— Pacinianxj Cail. . . . 129
Mangilia Paciuii, Bucq 129
— Poliana, Risso '41
— Polii, Chiaje •41
Mangilia pusilla^ Scac .... 131
Mangilia reticulata, Risso. . • • ^41
Mangilia rugulosa, Phil. . . . 130
— Stossiciana, Brus. ... 130
Mangilia Ireniata, Bucq 129
Mangilia taniata^ Desh. . . . 129
Mangilia Vauquelini, Bucq. . . . 129
— Vauquelini, Payr. . . , 129
Mantellum bian?, Mtr- .... ^294
— inflatum, Chemn. . . . ^293
Manzonia costal a, Mtr ^39
Maravignia Sicula, Mtr. , , . . ^77
Margarita costulata, Jeff. . . . . ^92
— pusilla. Jeffr ^83
Mathilda, 0. Semper ^27
Mathilda cochiaeformis, Brugn. . ^28
Mathilda élégant issima^ Costa. . ^28
Mathilda elegantissima, Mtr. . . ^28
Mathilda g ranolirata^ Brug. . . '28
Mathilda pulchella, Weink. ... 192
Mathilda guadricarinata, Br. . "27
Mathilda quadricarinata, Semp. . *27
Mathilda retusa, Brugn. . . . *Î8
Marqinella, Lamck 103
Marginella auriculafa, Phil. ... 85
Marginella clandestina^ Broc. , 104
Marginella clandestina, Kien. . . 104
— cyprseola, Risso 102
— Donovani, Payr 102
— rufa, For Hanl. ... 133
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126
TABLE ALPHABETIQUE
Marginella lœvis, Larock. ... 103
roiliacea, Kien 103
— miliaria, Haaiey. . • . 103
Marginella miliaria^ Linné. • . 103
Marginella minuta, Phil Iu4
Marghieîla oculta, Mtr 104
Margjnella Oryza, Doubl. . . . 103
— Philippi, Bucq 104
Marginella Philippii, Mlr, . . 104
— reconditay Mlr 103
Marginella secalina, Phil. ... 101
MARGINELLIDu*: 102
Marionia, Vayssiére 46
Marionia Ber/jhi^ Vays, ... 46
Marionia Costse, Bergh 46
Marionia Costse^ Verany. ... 46
Marlesia siriata, Lin ^158
Maasoti'j lactea, Mtr *37
Megalompbalus azonus, Mlr. . . *81
Megastomia conspicua, Mtr. . . *22
Meoathyrip, d'Orb *317
Megathyris capfuia, Jeff . . . . *318
Megathyris capsulât a, Jeff. . . *318
Megathyris capsulata, Lcc. . . , 'SIS
Megathyris cisteliula^ Wood . . *318
— decoUata, Chemn. . . . *317
Megathyris decoUata, Mtr. . . • *317
Megerlea truncata, Kipg. . . . *316
Meoerlbia, King *316
Mergerleia truncata^ Lin. . . "316
Megerleia truncata, Loc *316
Meiania acicula, Phil *t
— Gambessedei, Payr. • . 215
— Campanell», Phil. ... •S
— distorU, Phil 213
— Donovaui, Forbes. . . . 215
— Gervillei, CoH 211
— nitida, Phil 212
— pallida, Phil *0
-r rufa, Phil '9
— scalaris, Phil '16
— bcillœ, Scac M
Melibsea coronata, Johnsl. . . . r>9
Menippe Gulsonse, Fisch *29
Menestho, Mdller *'2^
Meneslho Dolfusi, Loc 28*
— Humholdti, Risso. . . •^fS
Menestho Humboldti, Bucq. . . . *28
Mbsalia, Gray 200
Mesalia pusilla, Jeff. 197
MescUia iubdecussata, Cantr. . 200
Mesalia striata, Hidalgo 200
~ subdecussata, Weink. . . 201
Mbsodbsma, Desh *194
Mesodesroa castanea, F. et H. . • *194
— cornea, Petit *194
Mesodesma cornea j Poli. . . . *19i
Mesodeama donacilla, Desh. . . *194
Metaxia rugrulosa, Mtr 190
Microsetia fulgida, Mtr *57
— roicrometrica, Mtr. . . . *58
Mitra, Larock 110
Mitra buccinoidea, Risso. . . . 112
— clandcstina, Reeve. . . . 114
— columbellaria, Scac. . . 114
Mitra congesta^ Loc 112
Mitra cornea, Kusl 113
Mitra cornea^ Lamck 112
Mitra cornicula, Bucq 113
— ' cornicula, I^mck. . . . 112
— cornicula, Weirik. ... 112
— cornicularis, Lamck. . .112
Mitra orniculata. Lin. . . . 112
— hefrancei, Payr . . . 111
Mitra ebenus, Auct 111
Mitra ebenus, Lamck 110
Mitra ebenus, Phil 111
— ebenus, Req 112
Mitra fusca^ Swains 113
Mitra Gervillii, Payr 108
— glabra, Risso 112
— inûala, Risso 112
— leontocroma, Brus. , . 107
~ lutescens, Lamck. . . . 112
— lulescens, Phil 112
— lutescens, Weink. . • . 111
— média, Risso 112
— microzonalis, Blainv. • . 114
— nitens, Risso. ... * 112
— obsoleta, Phil 114
Mitra obtUBa, Loc 1 13
Mitra olivoidea, Cantr. . . . 101,114
Mitra Philippiana, Forbes. . . 113
— plumbea, Lamck. . . . 111
Mitra punclata, Risso 113
— pusilla, Bivona 113
Mitra pyramidella. Broc. . . 105,111
Mitra pyramidella, Risso 111
— Savignyi, Phil 114
Mitra Saoignyi^ Payr. .... 114
Mitra Schrôteri, De^h .... 112
~ striarella, Cale 114
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TABLE ALPHABÉTIQUB
Mitra tricolor^ Omel. . . .
. 113
Mitra trjcolor, Weink. . . •
. 114
Mitra zonata, Marr
. 113
Mitra zonala, Risso
. 111
MITR^ID^
. 110
Mitrella flaminea, Risso.. . .
. 108
MlTROLUMNA, Bucq
. 114
Mitrolumma granulosa^ I.k>c.
. 115
— major, Loc
. 115
Mitrolumna olivoidea, Bucq. .
. 115
Mitrolumna olivoidea^ Caulr.
. 114
MoDiOLA, Lamck
. -281
Modiola 4driattca, Lamck. .
. -282
Modiola arenaria, Mart. . . .
. -280
~ barbata, Lamck. . • .
. ^281
Modiola barbata^ Linné. .
. .'281
Modiola caudigera, Lamck. . .
. *290
— Gavolini, Scac. . . .
. *283
— discors, Auct. ...
. ^285
— discors, Turt
. *28ï
— discrepansy Aucl. . .
. *285
— dlscrepans, Lamck. . .
. *285
Modiola gibherula, Caiiliaud.
. *284
Modiola Oibbsii, Leach. . . .
. *28l
— imberbis, Brus. . . .
. -283
Modiola Lanuirckiana^ Loc. .
. •2a3
Modiola lithopbaga, Lk. . . .
. *290
Modiola lutea, Jeff. ....
. *284
Modiola marmorata, Forbes. .
. *284
Modiola modiolus, Linné. . .
. *28i
Modiola modiolus, Turl. . . .
. *281
— ovalis, Sow
. *283
— Papnana, Lamck. . .
. *281
— Petagnte, Scac. . • .
. *283
Modiola phaseolina, Phil. . .
. -282
Modiola Poliana. Phil. . . .
. *284
— Prideauxiana, Brown. .
. •280
— radiala, Sow
. -283
~ rhombea, Berck. . .
. ^280
— solida, Martin. . . .
. -290
Modiola strangulata, Loc. .
. ^283
Modiola subclavata, Lib. . . .
. ^2^Q
Modiola sulcata, Risso. . . ,
. •283
Modiola tulipa, Auct
. *283
— tulipa, F. et H. . . .
. ^283
— tumido, Hanl. . . .
. ^284
— vitrea, Holb
. -280
— Yulgaris, Flem. . . .
. -281
MoDioLARiA, Oray. .....
. •284
Modiolaria costulata, Jeff. • .
. '235
Modiolaria costulata^ Risso. .
. •285
Midiolaria cuneatat Jeff.
Modiolaria discors, Jeff. ,
Modiolaria discors, Lin.
— marmorata, Forbes,
Modiolaria marmorata, Jeff.
—- Petagnœ, Weiuk.
— subclavata, Jeff. .
Modiolaria subclavata, Lib.
— subpicto, Canir.
Modiolaria subpicta, Mtr.
Modiolus barbateilus, Cantri
— costulatus, Risso.
— discors, Risso. .
— subpictus, Gant, .
— sulcatus, Risso. .
MsLLERiA, Jeffreys. . .
Mœlleria costata, Môller.
Moera donacina, Mir
— pusilla, Mlr. . .
Monetaria, Jouss. . . .
Monetaria annulatus. Lin.
Monetaria annulus, Jouss.
Monetaria elhnographica,
— moneta. Lin.
Monetaria monela, Roch.
Monia aculeata, Mtr. . .
— margaritacca, Mtr.
— patellifocmis, Mlr.
Monodonta ^gypliaca, Payr.
— articulata, Lamck.
— crassa, Macgil. .
— Gouturii, Payr. .
— Jussieui, Payr. .
— limbata, Phil. . .
— lugubris, Lamck.
— Olivieri, Payr. .
— Richardi, Payr. .
— tesseilata, Risso.
~ Tinei, Cale. . .
— Vieilioti, Payr. .
Montacuta bidentala, Turt.
— ferniginea, F. et H
— ferruginosa, F. et H
— ferruginosa, Turt.
— glabra, Macgil. .
— oblonga, Turt. .
— ovata, Jeff. . .
— purpurea, F. et H.
— spatangi, Brus. .
— substriata, Turt. .
— tenella, Lovén. .
och.
127
• •285
. *285
. ^284
. ^284
. •esa
. -286
. *286
. •285
. ^285
. *283
. -285
, ^285
. ^285
. •283
. ^92
. *92
. ^208
. ^208
, 100
, 100
. 100
100
100
100
•313
•313
•3i3
♦103
•114
•113
•115
•116
•95
•113
•113
•107
•113
•95
•115
•240
•261
♦261
•261
•261
•261
•262
♦246
•261
•261
♦261
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128
TABLE ALPHABETIQUE
Montacuta tumiduln, JefT. .
. . *2C^2
Montagua cœrulea, Flem. .
. . 53
MoNTAOUiA, Turl
. . '260
Màntaguia bidentata^ MIg.
. . *i60
Montaguia bideDtata, Taslé.
. . '260
— ferruginea, Loc. . .
. . •260
Montaguia ferruginea^ Mtg.
. . •261
— ovata, Jeff. . . .
. . -262
— substriata^ Mig . .
. . -261
— tumida^ Jeff.. . .
. ^262
Morrisia anomioides, Chemn,
. . ^317
— Davidsoni, Deslong.
. . ^317
Mumiola dolioUim, Mtr. . .
. . •n
Murex, Linné '.
. . 164
Murex aciculatus, Hid. . .
. . 170
Murex ctciculatus^ Lin. . .
. . 170
Murex ad versus, Mtg. . . .
. . 172
— alucaster, Broc. . • .
. lifS
— alucoides, Ciivi. . .
. 185
— angulatus, Donov. .
. . 133
— antiquus, Lin. . •
. 180
— altenualus, Mtg. . ,
. 123
— badins, Reeve. . . .
. 170
— bicolor, Canlr. . . .
. 174
— Blainvillei, Bucq. .
. 16S
— Blainvillei, Kien.
. 168
Murex Blainvillei^ Payr. .
. 167
Murex Blainvillei, Pa}T. . .
. 167
Murex brandariformis^ Loc
. 165
— brandaris^ Lin. . . .
. 164
Murex brandaris, Blainv. . .
. 165
— carinatus, Biv, . . ,
. 177
Murex cingulifer^ Lamck. .
. 167
Murex cingiiliferus, Lamck.. .
. 167
Murex conglobcUus, Mich. . .
. 165
Murex contrarius, Lin. • . .
. 183
— conulus, Olivi. . .
. 168
— coralinus, Scac. . . .
. 170
— corneus, Linné. . . ,
. 174
^ coronatus, Risse. •
. . 165
— costatus, Born. . .
. 160
— costatus, Pen. . ,
. 131
— craticulalus, Broc. .
. 175
— cristatus, Kob. . •
167,168
— cristatus, Weink. . .
. 168
Murex cyclopus, Ben. . . .
. 171
— decussatus, Broc. . .
. 167
Murex despeclus, Pen. . . .
. 180
— diadema, Ar., Cale. .
. 169
— distinctus, Phil. . . •
. 171
— ecbioatu«, Broc . .
. 121
Murex Kdwardsi, Blainv. ... 169
Murex Edtcardsi, Payr. . . . 1C9
Murex elegans, Don 123
— emarginatus, Dojx, . . . 116
— erinaceus, Bl 16;»
— erinaceus, Kob 167
Murex erinaceus, Lin. . • . . 166
Murex fistulosus. Broc. .... 163
— gracilis, Mtg 117
«- granulosus, Broc. • • . 192
— gyrinus, Brown 170
incrassatus, Omel. • . . 142
Murex inermis^ Mtr 168
Murex Islandicus, Gmel 180
-~ lamellosus, Brus. . . . 171
— leucoderma, Scac. . • • 171
— linearis, Mtg 123
— Metaxa, Chiaje 190
— Meyendorfi, Cale. ... 172
— Molaccanus, Ren. . . , 185
— mulii lamellosus, Phil. . . 178
— muricatus, Mtg 178
— nebula, Mtg. ..... 125
— Nerei, Dillw 159
Murex nux, Reeve 169
Murex oblongus, Broc 117
— olearium, Lin 160
— Parthenopus, Sali?. ... 160
— pileare. Salis 160
— plicatus, Broc 174
— politus, Ren 108
~ pomum. Broc. .... 165
Murex porrectus, Loc 168
Murex purpureus, Mtg US
— radula, Olivi 192
— reticularis, Born. . . . 158
— reliculatus, Mtg 194
— reticulatus, Ren. ... 121
— rostratus, Broc. .... 177
— rosatralus, Olivi. . . . 176
« rufus, Mtg. ..... 134
— Savynianus, Chiaje. . . . 192
— scaber, Linné 175
— scaber, Olivi 194
— scalaris, Bruu 172
Murex scalaroides, Bl 171
Murex scobiculator, Lin 159
— scriptum. Lin 108
— septungularis, Mig. . . . iZÎ
— septaugulatu?, Don. . . 132
Murex spinulosus, Costa. . . . 168
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TABLE ALPHABETIQCB
129
Murex subcunculatus^ Loc. ... 170
Murex subspinosus, Ad. .... 168
— Syracusanus, Lin. . . . 176
Murex Tarentinus^ Lamck. . . 166
— irispinosus^ Loc. . . . 164
Murex tritouis, Salis 159
— truDCulus, Bors 159
Murex trunculus, Lin 159
Murex fcubercularis, Mtg. ... 189
— turriculatus, Mtg. ... 133
— vaginatus, Cr., Jan. . . 177
— variabilis, Cr., Jan. ... 178
MURICID^ 163
Muricidea Blainvillei, Mtr. . . . 167
— inermis, Mtr 168
— spinulosa, Mtr 169
— subspinosa, Ad 168
Mya, Linné. M72
Mya arctica, Lin *166
Mya arenaria^ Lin *173
Mya bidentate, Mtg *260
— Binghami, Jeff. . . . . '175
— byssifera, Fabr *168
— convexa, Wood *186
— declivis, Don *185
-- declÎYis, Turt "284
— dislorta, ^tg M86
— dubia, Pen *159 .
Mya elongata, Loc *173
Mya ferruginosa, Mtg *261
— glycineria; Boan. . . . *174
— inœquivalvis, Mtg. . . . *125
— insequivalvis, Pen. . . . *180
— nitens, Mtg *195
— nitida, Fabr •182
— nitida, MQll *198
— Norvegica, Chemn. . . *182
— Norvegica, Spengl. . . . *174
— oblonga, Chemn. . . . *178
— ovalis, Turt *172
— panopœa. Broc *174
— pholadia, Mtg *159
— prœtenuis, Pult . . . . *173
— prismalica, Turt. . . . •200
— pubescens, Pult *185
— purpurea, Mtg *246
~ rostrata, Spengler. . . . '178
— striala, Mtg '183
— suborbicularis, Mtg. . . "257
— «ubstriata, Mtg *262
Mya truncata, Liuné *172
»• SÉRIE, T. X. — 1887
MYAD^ M72
Myatella Montagui, Brown. . . . ^183
— striata, Brown *183
Myrtea spinifera, Turt '252
Mytilaster lineatus, Mtr *289
— minimus, Mtr *289
— solidus, Mtr '290
MYTILID^ ^280
Mytilus, Linné *286
Mytilus abbreviattts^ Lk, . . *287
Mytilus Adriaticus, Jeff. .... *283
— Afer, Gmel •288
— Africanus, Chemn. . . . '288
— ambiguus, Dillw. . . . ^159
— aristatus, Dillw ^590
— Baldi, Brus •2S9
— barbatu?. Lin ^281
— barbatus, Pultn ^281
— confusus, Chemn. . . . *289
Mytilus crispus, Canlr ^289
Mytilus curtus, Pen ^281
— curviroslris, Costa. . . . *281
Mytilus oylindraoeuSf Req. . . *290
Mytilus dentatus, Ren •248
— denticulalus, Ren. . . . •284
— dilatatus, Gray '2STy
— discors, Costa "284
— discors, Linné *285
— discrepaus, Mtg. . . . *285
— eduli8,Auct. . . •28dà^289
Mytilus edulis, L'nné ^287
Mytilus edulis, Poli •286
— ensis, Salis ^266
Mytilus Galloprovincialis, Lk.*496,286
Mytilus Gibbsianus, Leach. . . . *2S2
— hirundo, Linné '291
Mytilus incurcatus, Pen. . . . *288
— lineatus, Gmel '289
Mytilus lithophagus. Lin. . . . '290
Mytilus minimus. Poli. . . . •2<S9
Mytilus modiolus, Linné *28l
— Papuana, Bouch. . . . ^282
Mytilus petasunculinus, Loc. . "287
Mytilus phaseolinus, Jeff. .... '282
— pholadis, MûUer. . . . •168
Mytilus pictus, Born. .... ^288
Mytilus plicatus, Mtg '169
— preciosus, Mtg. . . . '183
Mytilus retusus, Lnmck . . . *289
Mytilus rugosus. Lin '168
Mytilus soUdus Mart '290
9
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130
TABLE ALPHABETIQUE
Mytilus umbilicatus, Pen.
. *28l
Mytilus ungulatusy Liu.
. *26S
Mj^tilus ungulatus, Hisso.
. *2S6
— ungulalus, Sow. .
. *2S9
Nacca Hebrœa, Mtr. . .
. •64
— maxima, Risso. .
. *6i
— millepuiictata, Mtr.
. *63
— punctata, Risso. .
*63
Nassa nerilea, Schum. .
137
Nassa, Lamck
140
Nassa ambif/ua, Mtg. .
142
Nassa ambigua, Weink. .
142
Nassa Ascaniasi, Brug. .
. 143
Nassa Bryerii, Brown.
. M2
— caudidissima, Réel.
. 136
— cornicula, Petit. .
. 148
— cornicuium, Weink.
148
— costulata, Bucq. .
146
— costulata, Mtr. •
147
— costulaU, Weink.
145
— Cuvieri, Mlr. . .
146
Nassa Cuvieri, Payr. . .
146
— Edwardsi, Fischer.
147
— elongata^ Loc. .
. 143
— encostica.BTMB. .
. 146
— Ferussaci, Payr.
145
— flavida, Mlr, . .
147
— Gallandiana, Fisch
. 146
Nassa gibbosula, Weink. .
. 139
Nassa Guernei, Loc.
146
Nassa grana, Lamck. . .
. 147
Nassa granum, Lamck. .
147
Nassa granum, Weink. .
147
— incrassata, Bucq.
143
Nassa incrassata, Mal 1er.
142
Nassa incrassata, Petit. .
142
Nassa interjecta, Loc. .
142
— isomeray Loc. .
141
— Jousseaumei, Loc.
145
— Lacepedei, Payr.
143
— limata, Chemn. .
149
Nassa limata, Weink. . .
. 140
Nassa Madeirensis, Reeve.
. 146
Nassa Medilerranea, Risso.
138
— mutabilis, Bucq. .
139
— mutabilis, Petit. .
138
— nerita, Petit. . .
137
Nassa nitida, Jeff. • . .
140
— ovoidea, Loc. . .
148
Nassa peHucida, Pelit. .
. 138
— prismatica, Audr.
140
Nassa pygmœa, Bucq. . . .
. 145
— pygmsea, For., Hanl
. 144
Na^a pi/gm«a, I^mck. . . .
144
Nassa reticulata, Bucq. . . .
140
Nassa reticidata, Lin, . . .
. 141
Nassa reticulata. Petit. . . .
. 141
Nassa semistriata, Broc. . .
. 147
Nassa semistriata, Forbes. . . 1
47,148
Nassa subcostulata, Loc. . .
148
Nassa trifasciata, Ad
147
— trifasciata, Fisch. . .
. 148
Nassa valliculata, Loc. . . .
. 143
fJassa variabilis, Petit. . . . 1
45,146
— varicosa. Turf. . . .
144
Natioa, Scopoli
*63
Natica adspersa, Menke. . . .
*Ô3
— albumen, Scac. . . .
*64
— Alderi, Bucq. . . .
. *66
Natica Alderi, Fories. . . .
. •es
Natica Alderi, Jeff
*Q^
— ampullaria, Lamck.
. -64
— castanea, Lamck. . .
•64
— catena, Mtr
•64
Natica catenata, Costa. . . .
♦64
Natica catenata, Loc
•64
Natica complanata, Loc. . .
^m
— crassatella, Loc. . .
•68
Natica Crosseana, Klec. . . .
•71
— cruenta, Payr
•63
Natica Dillwyni, Payr. . . .
•68
Natica filosa, Phil
•67
Natica fusca, Blainv
•67
Natica glaucina, Payr. . . .
•69
— glaucina, Réel
•65
— glaucina, Risso. . . .
•64
Natica Guillemini, Payr. . .
•67
— Hebrma, Mtg. . . .
♦63
Natica Hebrœa, Réel
•64
— helicina. Réel. . . .
♦64
— intermedia, Phil. . .
•66
Natica intricata, Don. . . .
*6S
Natica intricata, Phil. . . .
•68
— Josephina, Weink. . . .
•69
— Josephinœ, Pot. Mich. .
•69
— lineolata, Phil
•67
~ macilenla. Reeve. . . .
•65
— maoulata, Sow. . . .
•63
— marmorata, Risso. . .
•67
— Marochiensis, Phil. . . .
•65
— monilifera, Lamck. . .
•64
Natica millepunctata^ Lamck. ,
•63
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TAHtE ALPHABËTIQUE
Natica roillepunctuta, Phil.
— naticoides, Saod.
Natica NeustHaca, Ijoc.
Natica nitida, F. et H. .
— olla, Serres. . .
— pallidula, Turt. .
— Philippiana, Reeve,
— Polîana, Ghiaje. .
— pulchella, Risso.
— punctata, Réel. .
Natica Rizzœ, Phil. . .
Natica Sagraiana, d*Orb. .
— Sagraiana, Ândr.
— sanguinolenta, Brus.
— sordida, Phil. .
— stercus-inuscarum, Phil
— stercus-muscaium, Scac
— subcarinata, Phil
Natica subplicata, Jeff. .
Natica Valenciennesii, Payr,
NATICID^.
Nautilus papyraceus, Mart.
— spirula. Lin. . .
Ne^cba, Qray
Neœra abbreviata, Forbes.
Nesera bicarinata^ Jeff. .
Neîera brevirostris, Lovén.
NexracosteUata^ De&h, .
Neœra costellata, Hinds. .
— cuspidata, F., H. .
Nexra cuspidata, Ûlivi. .
Neiera cuspidata, Petit. .
— jugosa, Sars. . .
Nesera lamellosaj Sars. .
Nerera rostrata, Lovéïi. .
Nemra rostrata, Spengler,
-— striata, Jeff. . .
Neœra sulcata, Lot. . .
Nexra sulcifera, Jeff, .
Nesera vitrea, Lov. . . .
Neolepton Glarkife» Mtr.* .
— glabrum, Fisch. .
— sulcatum, Mtr. .
Nbomenia, Tycho-Tulb. .
Seomenia carinata, T. Tulb.
Neomenia geographica. Kow.
NEOMENID.^î:
Neptunea antiqua, Mdr. ,
«— attenuata, Kob. .
— contraria, Chemn.
— gracilis, Fisch. .
*64
•69
•f.6
•65
•69
•78
•69
•65
•66
•63
*Ô6
•67
•67
•63
•67
■64
•63
•91
•68
•68
•63
13
23
•177
•179
•178
•1-7
•178
•178
•175
•177
•178
•179
•179
•178
•178
•179
•178
•178
•179
•264
'2Ù\
•263
•U3
•143
♦144
•143
180
182
183
181
I -
Neplunea Jeffreysiaiia, Fis- h
— propinqua, Aid. .
Nbptunia, h. et A. Adaras
Neptunia antiqua, Linné.
— attenuataf Jeff. .
— Bemiciensis^ King
— contrariay Linné.
gracilisy Costa. .
Islandicaj Gmel.
— Jeffreysiana, Fisch
— propinqua^ Aid.
Nerita canrena, Omel. . .
— canrena, Linné. .
— canrena, Mtg.
— costata, Broc.
— glaucina. Lin*
— glaucina, Salis. .
— Hebrîea, Mart. .
— intricata, Don. .
— liltoralis, Pen. .
— maculata, Ul. . .
— Maroccana, Salis.
— pallidula, Costa. .
— punctata, Karst. .
— stercus-muscarum, G m
Neritula, Piancus. . .
Neritula Donovani, Bucq.
Neritula Donovani^ Risso.
Neritula neritea, Brus.
Neritula neritea^ Lin. .
— pellucida, Risso.
Nesœa candidissimay Tib.
— lineolata, Tib. .
Nesis, Monterosato. .
Nesis prima, Mtr. . . .
Nkverita, Risso. . .
Neverita Josephina, Risso.
Nodulus intorlus, Mtr, . .
Noemia dolioliformis, Mlr.
— valida, Folin. . .
NoTARceus, Cuvier. . .
Notarchus griseus, Risso.
Notarchus punctatus, Phil.
NncleobranchiaUi.
Nadlbranchiata. . .
NucuLA, Lamarck. . . .
Nucula Ageensis, Forbes.
Nucula commutata^ Phil. .
Nvicida corbvloides^ Seg.
Nucula decussata, Sow. .
— emaririnala, Payr.
131
181
182
180
180
182
182
183
181
180
181
182
•a3
63,64
•68
•78
•64
•69
•63
•71
•Ô3
•67
•78
•63
•63
137
137,138
137
137
137
138
13(5
136
•195
•195
•69
•69
•60
•18
•18
68
68
08
90
31
♦273
•276
•277
•270
•273
•270
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132
TABLE ALPHABETIQUE
Nacula fabula, Sow. . .
— margaritacea, Lk.
— minuta, Scac.
— nitida, Scac. . .
Nucula nitida^ Sow. . .
— niMleus, Lin. . .
Nucula nucleus, Lovén. .
— nucleus, Weink. .
— pella, Scac. . .
— Polii, Phil . .
— pusio, Phil. . .
— pygmciea, MQnst.
Nucula radiata^ F, et H.
Nucula striata, Phil. . .
Nucula striatissimay Seg.
— sulcata^ Bronn. .
— tenuisj Mtg. , .
Nucula tenuis, Phil. . .
Nucula tumidula, Malm.
Ocinebra Edwardsi, Mtr. .
— erinaceus, Fischer.
— Tarentinus, Mtr. .
Ocinebrina corallina, Mtr.
— cyclopus, Mil'.
Octopoda
OCTOPODID^
OcTOPUs, Lamck. . . .
Octopus Aider if Ver. . .
Octopus antiquorum, Bl. .
— Argonautœ, Bl. .
— caréna, Ver. . .
— catenulatus, Fer.
— cirrhosus, Lamck.
— Coccoi, Ver. . .
Octopus Defilippiiy Aider.
Octopus Ferussaci, Chiaje.
— leucoderma, Sang.
— macropodus, Sang.
Octopus macropus, Risso.
Octopus moschatus, Lamck.
— moschites, Carus.
— octopodia, Flem.
— pictus, Blainv. .
— ruber, Cantr. . .
— ruber, Raf. . .
Octopus Salucesi^ Ver. .
Octopus Salutii, Ver. . .
— tetracirrhus, .Chiaje.
Octopus tuberculatus, Bl.
Octopus tuberculatus, Chiaje.
— tuberculatus, Risso.
*276
*273
•275
*277
•275
♦273
•273
•274
♦276
♦273
•278
♦277
♦274
•277
•275
♦273
♦275
•275
•275
169
166
166
170
171
7
9
9
10
13
13
11
12
8
11
10
12
8
10
10
7
7
8
12
lO
10
10
10
11
10
12
11
Hanl
Octopus velatus, Rang. .
— velifer, Fer. . .
— Verany, Wag. .
— violaceus, Ver. .
Octopus vulgaris, Lamck.
Ocythœ tuberoulata, Raf. .
Odontidium Isevissinum, Can
— rugulosum, Phil,
Odostomia acicula, Jeff. .
— acuta, Jeff. . ,
— acuticostata, Jeff.
— affinis, Jeff. . .
— alba, Jeff. . . .
— albella, Sow. • .
— attenuata, Jeff. .
— attenuata, Mtr. .
— davula, Jeffr. . .
— compressa, Jeff. .
— conoidea, Brus. .
— «onoidea, Forbes.
— conspicua, Aider.
— cristallina, Mtr. ,
— cylindrica, Aider.
— decussata. For.,
— delicala, Mtr.. .
— diaphana, Jeff.
— dolioliformis, Jeff.
— doliolum, Bucq. .
— elegantissima, Mtr.
— elegantissima, Weink
— emaciata, Bucq. .
— eulimoides, For.,
— eulimoides, Jeff. •
— excavata, Bucq. .
— excavata, Jeff.
— fenestrata, Forbes.
— formosa, Jeff. . .
— fusulus, Mtr. . .
— glabrata, For., Hanl
— Gulsome, For., Han
— Humboldti, Jeff. .
— indistincta, Jeff. .
— insculpta, Flem. .
— iuterstincta, Bucq
— interstincta, Mtr.
— interstincta, Thorpe,
— Jeffreysi, Bucq.
— Lukisi, Jeff. ,
— magnifica, Jeff.
— marginata, Caill.
— monozona. Brus.
Hanl
12
12
12
12
9
13
210
206
•1
21,22
•6
•2
♦24
♦19
♦8
•2
•25
•8
•21
•21
*22
•19
•24
•15
♦6
18,19
•17
•17
•7
'6
•13
♦25
•21
•J6
•15
•16
•10
•24
•29
•29
♦11
•26
•12
12,13
♦12
12,*13
49
•9
^20
13
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TABLE ALPHABÉTIQUE
133
Odostomia Monterosatoi, Bucq. ,
•iO
Odontoslomia Warreni, Weink. .
•27
—
Mouiinsiana, Fiscb.
. Ml
Oithooa nobilis, Aid., Hanc. . .
58
—
Nagli, Brus. . , . .
. *21
Olivia Ottaviana, Cantr
•95
—
nitida, Aider
. *24
Omala inœquivalvis, Schum. . .
211
—
nitidissima, Mtr. . . .
. '5
Ommastrephes sagittatus, d'Orb. .
16
—
nivosa, JeflT. ....
. •25
— Todarus, Fer. , . .
16
—
obliqua, Aider. . . .
. 18
Ommatostrephes, d*Orb
15
—
obliqua, Jefifr. . , .
. -27
Ommatostrephes Bertrami, Les.
17
—
obliqua, Mtr
. •27
Ommatostrephes Coindeti^ Ver. .
16
—
obliquata, Mtr. . • .
. '7
— crassus, Lafont
16
~
paucistriata, Jeff. . .
. *8
Ommatostrephes pteropus, Steens. .
17
—
Penchinali, Bucq. . .
. '13
— sagittatus, Jeff. . . . .
16
—
plicata, Flem. . . .
•11
Ommatostrephes sagiltatus, Lk. .
15
—
plicata, JeflT. . . . .
. *23
— Todaroi, Raf. . . . .
16
—
Pointeli, Mtr
•5
Ommatostrephes Todarus, Jeff. .
16
—
prselooga, Jeff. . . . .
♦20
OMMATOSTREPHIDuE. '. . .
15
—
pusilla, Jeff. ....
•7
Onchidium Celticum, Guv. . . .
93
—
rissoides, Bucq. . . .
•24
— tuberculatum, Cronan. . .
93
—
rissoides, Forbes. . .
•19
Oncidiblla, Gray
93
—
rissoides, Hanl. . . .
•23
Oncidiella Celtica, Cuv. . . ,
93
—
rufa, Jeff.
•9,10
Oncidiella Celtica, Fisch. . . .
93
—
pufa, Mtr
. '8
Oncidium Celticum, Jeff. . . . .
93
—
Bcalari8« Jeff. ....
. •lO
ONCIDIID^
95
—
scalaris, Macg. . . .
•23
Ondina, de Polin
•26
—
Scillse, Jeff. ....
•2
Ondina insculpta, Mtg
*26
—
semicostata, Jeff. . .
•8
— scandens, Brug
•27
—
semicostata, Macg. . .
. •55
-^ semiomataj de Fol. . .
•27
—
Silvestri, Ar., Ben.. .
. H3
— Warreni, Thomps. . .
*26
—
spiralis, Flem. . . .
•14
Onoba slriata, Mtg
•25
—
strlatula, Mtr. . . .
•9
ONYCHOTEUTHID^
15
—
suboblonga, Jeff. . .
*22
Onychoteuthis, Licht
15
—
terebellum, Jeff. . . .
•12
Onychotenthis Lichtemteini, F.
15
—
tricincta, Jeff. . . .
47,18
Onycho'.enthis Oweni, Ver. . , .
15
—
truncata, Jeff. ....
•19
OPISTOBRANCHIATA. . . .
•31
—
turbonilloides. Brus. .
•14
Orbicula Norvegica, F. et H. . .
•320
—
turrita, Hanley. . . .
•20
— turbinatû, Risse. . , .
•320
—
umbilicaris, Jeff. . . .
*26
Orthocera glabra, Flem
207
—
umbilicata, Aider. . .
^22
Orihis anomoides, Phil
•317
— .
unica, Roux
•4
— bifida, Costa, ....
•319
—
unidentata, Jeff. . . .
♦22
— detruncata, Phil. . . .
•317
—
unifasciata, Jeff. . . . .
•20
— pera, Phil
•319
—
ventricosa, Marion. • . .
•5
— truncata, Phil. . » . .
♦316
—
Warensi, Jeff. . . . .
*2Ô
Oâcanias de Haanii, Mtr. . . .
70
Odontoslomia acuta, Weink. . .
•21
— membranaceus, Mtr. . .
70
—
conoidea, Weink. . . .
•21
Ossiania Monterosatoi, Mtr. . .
89
—
dolioliformis, Weiuk. .
•18
Osteodesma corbuloides, Desh. .
•182
—
eulimoides, Weink. . .
•25
— coruscans. Phil
•182
obliqua, Weink
plicata, Weink
•28
OsTREA. Lin. .......
•307
—
•23
Ostrea Adriatica, Lamck. . . .
•309
—
rissoides, Weink. . . '
i3.24
— angulata, Lamck. . . .
•310
—
unidentata, Weink. . . .
♦22
Ostrea bicolor, Daniel
•308
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134
TABLE ALPHABETIQUE
Oslrea cilrina, Poli *i91
-^ cochlear. Poli •310
— cochlearis, Loc *310
Ostrea cochlearis, Poli *310
Ostrea corallina, Poli *302
Ostrea crist at a, Born *309
Ostrea cristala, Hid *309
— curvata, Risso *309
— Cyrnusii, Payr 'SÛO
— deformis, Lamck. . . . *308
— distorta, Pultu *300
— edulis, Auct *308
— edulis, Greg -309
— edulis, Issel -309
Ostrea edtUis^ Liuné *307
Ostrea fasciala, Gmel *293
— flex'josa. Poli •303
— fragilis, Turt *294
— fusci, Gmel. ^302
— glabra, Linné •297
— glacialis. Poli '293
— hians, Gmel *294
Ostrea hippopus, Lk *308
Ostrea hyalina, Poli •304
— hybrida, Gmel ^302
— inflexa. Poli ^303
— Jacobœa, Linné ^297
— lœvis. Mat. Rack. . . . *304
Ostrea lamellosa. Broc *309
— Leonica,Frem ^310
Ostrea lima, Linné *293
— lineata, Pultn ♦298
— mazima, Lin •296
^ nebulosa, Poli *297
— - nivea. Broc *295
— obesa, Reeve *309
Ostrea obesa, Sow *308
Oslrea obsoleta, Mat. Rack. . . . -304
— opercularis. Lin. . . . ♦298
— parasitica, Turt ^308
— pauciplicata, Desh. . . . *309
— pesfelis, Lin •302
— pefr-lutrœ, Lin ^302
— plicata, Poli •303
— plicata, Weink '309
— plicatula, Phil ^309
— pusio. Lin *309
— sanguinea, Poli *298
— sepleraradiala, Gmel. . . *302
— sinuosa, Mat., Rack. . . ^300
Ostrea Stentina, Payr -309
Ostrea striata, Pult •Slg
— subauriculala, Turl. . . ^295
— subrufa, Pen ^298
— tigrina, Gmel '304
— triradiata, Gmel. . . . ^302
— tuberculata, Olivi. . . . ^293
— tumida, Turt ^304
— varia, Linné ^299
OSTREIDiB -307
Ostreum striatum, Costa. . . . ^312
— vulgare, Costa *308
Otavia corallina, Risso •US
Otina, Gray 94
Otina otis, Forbes et Hauley. . . 94
Otina otis, Turt 94
OTINID^ 94
Oudardia compressa, Mtr. . . . *210
Ovatella polita, Biv •tîl
Ovula, Brug 95
Ovula acuminata, P. et H. . . . 75
— Adriatica, Phil 96
Ovula AdtHatica, Sow 95
Ovula Adriatici, Kim 96
— carnea, Lamck 96
Ovula carnea, Poiret 96
Ovula Nicseensis, Weink 97
— palula, Forbes 97
— purpurea, Req 97
— spelta, Bucq 97
— spelta, Lamck 96
OVULID^E 9J
Ovulum obtusum, Sow. .... 97
— patulum, Sow 97
OxYOYRus, Benson 92
Oxygt/rus Kerandreni^ Les. . . 92
Oxygyru? Kerandreni, Mac Andr. . 92
Ozystele Romettensis, Seg. . , . ^87
Ozœna AIdrovandi, Raf. .... 8
— moschata, Raf. ... . 7
Pachypoma rugosa, Gheran. ... "99
Pagodula carinata, Mtr 177
— multllamellosa, Mtr. . . 178
Palliolum incomparabilis, Mtr. . *305
— vitreum, Mtr •305
Pallium vitreum, Chemn, . *302,*305
Pandora. Brug •ISO
Pandora flexuosa, Sow. . . . •181
Pandora infequivalvis. Bru*:. . . *i80
Pandora inxquivalvis. Lin. . . "180
Pandora inîequivalvis, Weink. . . *181
— margaritacea, Turt. . . *180
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TABLE ALPHABETIQUE
135
Pandora obtusa, Lamck.
Pandora obtiisa, Leach.
— piïina, Mtg. . .
Pandora pinna, Weink. .
— rostrata, Lamck.
PANDORID.*:
Pandorina coruscaos, Scac.
Panop^a, Ménard. . . .
Panoprea Aldrovandi, Mén.
— arctica, Oould. .
— Faujasi, Mén.. .
Panopsea gîycymeris, Born
Panopjipa glycymeris, Turt.
Panopasa Norvegica, Spengl
Panopsea Spengleri, Valenc
Parasira, Steenstrup.
Parasira caréna, Fischer.
— catenulata, Targ.
Parasira oarena^ Verany.
Parasira tuberculata, Targ.
Parastrophia Asturiana, Folin
— Folini, Bucq. .
Partenope formosia, Scac,
Parthenia elegantissima, Lov,
— pallida, Forbes. .
— turrita, Thorpe. .
— ventricosa, Forbes.
Parthbnina, Bucquoy, etc.
Partkenina breviasoulaf
— Bucquoy iy Loc. .
— Dagnetit Folin. .
— decussata, Mtg. .
— Z)^mouZin5tana, Fischer
— ' dolioliformis^ Jeff.
— doliolum^ Phil. .
— exeavata, Phil. .
— fenestrata^ Forbep
— flexicostay Loc, .
— graoilis, Phil. .
— Harveyi^ Thomp.
— Hortensim^ Folin.
— Humholdti, Risso.
— indistincta^ Mtg.
— interstincta, Mtg.
— Jeffrey si y Bucq. .
— monozona^ Brus.
— Penchinati^ Bucq.
— scalarisy PhiJ. .
— spiralis, Mtg. .
— terebella, Phil. .
— tricinctat Jeff. .
, Mtr.
481
Parthenina turbonilloides, Brus
44
•181
Pasiphae Pennantia, Leach. . .
. -224
•181
Patblla, Linné
. 430
•181
Patella albida, Don
. 427
•180
— anoraala, MuU. . . .
. *320
4S0
Patella aspera, Lamck. . . .
. 433
'iS2
Patella athletica, F. et H. . .
. ^133
474
— Bonnardi, Payr. . . .
. 432
►174
— bimaculata, Mtg. . .
. 433
174
Patella cxrulea. Lin
432
•174
Patella cœrulea, Mtg
433
•174
— cœrulea, Weink. . . .*lî
M,133
474
— cteruleata, Costa. . .
433
174
— caeruleata, Hid
433
174
— Chinensis, Lin
416
11
— cornea, Pot.,Mich. . . .
434
11
— costosoplicala, Hid. . ,
430
12
— crenata, Gmel
432
11
— crepidula, Lin
418
11
Patella depressa, Pen
433
208
Patella distorta, Mtg
•320
208
-- elongata, Fiem
433
265
Patella ferruginea^ Qmel. . . .
430
122
Patella ferruginea, Weink. . . .
130
•5
— 'fissura, Mull
425
*5
— Forbesi, Brown
435
45
— fui va, Mttlier
•135
41
— Garnoti, Phil
429
43
— granularis, Salis. . . .
431
47
— Gneca, Lin
424
44
— Gussoni, Phil
436
45
— Hungarica, Pen. . . .
418
41
— lievis. Peu
434
47
— Laraarckii, Payr. . .
430
47
— lepas, Ghemn. . . .
418
45
Patella Lusitanica, Gmel. . .
431
46
Patella militaris, Mtg. . . .
419
42
— muricata, Costa. . . .
417
43
— nigropunctata, Andp. .
431
46
— Noachina, Lin. . . .
415
44
— nubecula, Lin. . . .
425
46
— parva, Costa
434
41
— pellucida, F. et H. . .
434
41
— pellucida, Lin. . . .
. 433
43
— pellucida, Phil. . . .
436
43
— pellucida, Sow. . . .
. 434
43
— pileus-raorionis, Costa.
•118
.16
— pulchella, Forbes. . .
•135
44
— punclnta, Lamck. . . .
431
•12
— reticulata, Don. . . .
. ^123
48
— rosea, Gmel
. 415
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136
TABLE ALPHABETIQUE
Patella Rouxi, Payr 'ISO
— Safiana^ Larack. . . . *131
Patella scissa, Salis *127
Patella scutellaris, Bl '133
Patella scutellaris, Dan *132
— Sinensis, Qmel. .... *116
— squamula, Ren •HT
Patella Tarentina, Ijamck. . . *132
Patella turbinata, Dillw. . . . "220
— ungaricû, Linné. . . . •US
— virgioea, Aid "135
— virginea, Mull. .... *134
— vulgaris, Costa "130
— vulgaris, Phil *117
— vulgata, Brown *133
— vulgata, Jeff. . . . .* 132,133
Patella vulgata. Lin *130
Patella vulgaU, Scac *130
PATELLID^:: -130
Putelloidea vitrea, Cantr '136
Pecciolia insculpta, Jeff. .... *183
Pectbn, Mûller *296
Pecten abyssorum, Lovén. . . . *306
Pecten Actoni, Martens *306
— aculeatus, Jeff. .... '302
— aculeatus, Sow *305
— adspersus, Lamck. . . . *303
Pecten Audouini, Payr. . . . *2*J9
— Bisnayensis, Loc. . . . '306
Pecten Borni, Payr *302
Pecten Bruei, Payr '301
— commutatusy Mtr. . . . "301
Pecten concentricus, Forbes. . . *306
— Danicus, Chemn. . . . '303
— distans, Payr *291
— distortus, Costa *300
— domesticus, Chemn. . *. *304
— Dumasii, Payr. .... *303
Pecten fenestratus, Forbes, . . 'SOG
— fleoouosusy Poli *303
Pecten flexuosus, Weink. . . . '303
— Foresti, Martin •305
— fragilis, Jeff. •306
— fragilis, Mtg *29Z
— fuci, Toraps •3?2
— furtivus, Lovén ^305
— furtivus, Sow '305
— Oemmellari-filii, Biond. . *305
— gibbus, Phii '301
— glaber, Auct ^297
— glaber, Chemnitz. . . . "297
Pecten glaber^ Linné *297
— griseus, Larack. . . . *297
Pecten Oroenlandicus, Sars. . . •306
Pecten Groenlcmdicus, Sow. . . "306
Pecten hyalinu», Phil ^304
Pecten hyalinus, Poli "304
— Hoshynsù Forbes. . . . •307
Pecten imbrifer, Lovén "307
^ insequisculptus, Tib. . . «306
Pecten incomparabile , Hisso. . *305
Pecten inflatus, Chemn *293
— inflexus, Desh. .... '303
Pectus inflextis, Poli *20Z
— Jacobseus^hin ^297
Pecten Jacobseus, Pen ♦297
— Jacobî, Chemn *297
— lœvis, Pen '303
— Landsburgi, Smith. . . . ^302
— leptogaster. Brus. . . . ^301
Pecten Zinea fia, Costa *299
— lucidttSy Jeff. '306
— maximuSf Lin. .... •296
Pecten mazimus, Pen '296
— monotis, Costa ^299
— multistriatus, Poli. . . . *300
— obsolefcus, Pen '303
— opercularis, Auct. .
— opercularis, Chemn.
Pecten opercularis, Liu. .
Pecten parvus, Costa. • . .
— pellucidus, Payr. .
Pecten pes-feliSf Linné. .
— pes'lutrsSf Linné. .
Pecten pes-lutrse, Môrch. .
— Philippi, Acton.
•299
•298
•298
•304
•304
•302
•302
•303
•3J6
— Philippii, Réel ^301
— pictus, Costa •298
— pulcherrimus, Risso. . . ^304
Pecten pvtsio. Lin ^300
Pecten pusio, Pen *300
— pygmœus, Phil '304
— sanguineus, Costa. . . . ^298
— 8eptemradiatus,Mull. . . ♦302
— septemradiatus, Weiiik. . ^303
Pecten similis, Laskey ^304
Pecten sinuosus, Turt ^300
— striatus, F. et H. . . . '305
Pecten striatus, Muller. . . . ♦SOI
l^ecten subauriculatus, Mtg. . . . ^295
— subrufus, Turt *298
— succineus, Req ^304
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TABLB ALPHAKETIQUE
137
Pecten succineus, Risso. . . *304
— sulcatus, Risso *297
— Testae, Bivona *305
Pecten tigrinus, Mtiller. • . . 'SOS
Pecten triradiatus, MQller. . . . *302
— tumidus, Tupt *304
— unicolor, Laxnck. . • . *297
— varius, Ghemn *2$9
Pecten varius, Linné '299
Pecten virgo, Lamck *304
Pecten vitretUf Ghemn *305
Pecten vitreus, Gxnel *305
— vitreus, Jeff. *306
— vitreus, Risso *305
— vulgaris, Costa *296
PEGTINID^ *293
Pectunculus, Lamck *266
Pectunculits bim€bculatus,Po\i. . '265
Pectunculus bimaculatus, Risso. . *2Ô7
— capillaceus, Gosta. . . . *217
— crassus, Gosla *222
— decussatus, Turt. . . . *267
— fasciatus, Gosta *223
— Oaditanus, Hid *268
— glabep, Gosta *218
— glycymeris,' Auct. • . . *267
Pectunoultis glycymeris. Lin. . *266
Pectunculus glycymeris, Turt. . . *?67
— insubricus, Weink. . . . '268
— membranaceus, Gosta. . . *221
— minatus, Phil *279
— nummarius, Auct. . . . *268
— nummarius, Turt. . . . *267
«- pilosellus, Risso. . . . *26S
— pilosus, Auct *267
Pectunculus pilosus, Linné. . . *268
Pectunculus pilosus, Risso. . . . *268
— reticulatus, Risso. . . . *268
— siculus, Reeve •265
— stellatus, Mayer '267
— strigosuB, Gosta *220
— sulcatus, Gosta *233
— undatus, Turt *267
Pectunculus violacescens, Lk. . *268
PsDiGULARiA, Swainson 95
Pedicularia Sicula, Swainson. . 95
Pelta coronata, Quatref 72
Petipes tornatilis, Bl 74
Peracle Flemingii, Forbe?. ... 27
Peringiella nitida, Br "59
Periploma myalis, Goil *i84
Periploma prœtenuis, Mac And. . *184
Peponaea nitida, Mtp *211
Persephona violacea, Mtr. . . . ^145
Petricola, Lamarck *381,1"1
Petricola bidenlala, Gray. . . . *260
Petricola costellata, Lamck. . . *172
Petricola Ipus, Turt *169
— lithophaga, Pisch. . .♦171,172
— lithophaga, Phil. . . . *171
Petricola lithophaga, Retz. . . *171
Petricola ochroleuca, Lamck. . . *200
— rocellaria, Gaill *ili
Petricola roceUaria, Lamck. . . *172
— semilamellata, Lamck. . *171
Petricola striata, Lamck. . • . ^171
Pharus legumen, Adams. . . . ^104
Pbasianblla, Lamck ^82
Phasianella decussata, Flem. . . ^42
— Ferussaci, Guer "93
— interraedia, Req. . . . *84
— Nicseensis, Ghem. ... •83
Phasianella picta, Gosta. . . . *83
Phasianella prolongata, Doubl. , '83
— pulchella. Réel *83
Phasianella pulla, Lin. . . . *82
Phasianella pullus, Jeiî *82
Phasianella punctata^ Risso. . *84
— speciosa, Meg •83
Phasianella speciosa, Phil. ... •83
— stylifera, Brod '84
— subulata, Flem *215
— tenuis, Mich ♦84
— Vieuxii, Payr *83
PHASIANELLID^ •82
Phasianeroa costatum, Mtr. . . '78
Phbrusa, Jeffr *29
Pherusa Gulsonse, Glark. . . . *29
Pherusa Gulsonœ, Jeflfr ^29
— bicolor, Mtr 119
Philibertia contigua, Mtr. ... 119
— La Viffi, Mtr 119
PaiLiNE, Ascanias 87
Philine angustata, Phil. . . . 88
Philine aperta, Lamck 87
Philine aperta, Linné 87
Philine catenata, For., Hanl. . . 88
Philine catenata, Mtr 88
— Monterosatoi, JefT. . . 89
Philine punctata, Auct 88
Philine punctata, Glark. ... 89
Philine punctaU, For., Hanl. . . 89
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133
TABLE ALPHABETIQUE
Philine quadrata, F. et H 89
Philine quadrata^ Wood. , , . i^9
Philine scabra, Lovén 88
Philine scabra, Mûll 88
Philine scutulum, Lovén. ... 89
PHILINID^ 87
Philonexis tuberculatus, d*Orb. . 12
— veiifer, d*Orb 12
PHOLADID^ '152
Pholadidea, Leacb '158
Pholadidea papyracea, F. et H. . '158
Pholadidea papyracea^ Turl. . '158
Pholas, Linné *155
Pholas bifrons, Costa *155
— callosa, Cuv *156
Pholas callosa, Lamck *157
— candida. Lin *15ô
Pholas crenulota, Spengl. . . . *158
Pholas crispatay Lin *157
Pholas dactyloides, Lk '158
— dactylus, Brook. '157
Pholas dactylus, Lin *155
Pholas faba, Pultn M59
— hians, Pultn *156
— ligamentina, Desh. . . . *158
— muricatus, Costa. . . . '156
— papyracea, Speng. . . . *156
— papyracea, Turt '158
— parva, Donov *157
Pholas parva, Pen *157
Pholas pusilla, Poli M59
— tuberculala, Turt. . . . MSS
— xylophaga, Desh. . . . '155
Pholobia prœcisa, Brown. . . . '167
Phorcus margaritaceus, Risso. . . *107
— mutabilis, Mtr *115
— Richardi, Mtr *107
Phyllaphysia, Fischer 69
Phyllaphysia Lafonti, Fisch. . . 69
Phylurrho^. Per., Les. . . 48
Phyllirrhoa Bucephala, P., L. . 48
PHYLLIRRHOIDiE 48
Pileopsis Garnoti, Payr *129
— Hungarica, Cuv '119
— Hungaricus, F., H. . . . M19
— intorla, Lamck •119
— militaris, Phil M19
— Ungarica, Lamck. . . . *119
Pilidium fulvum, F. et H. ... *135
Piliscus Oussoni, Môrch *136
PiNNA, Linné •291
Pinna elegans, Brown
— fragilis, Pen
— ingens, Mtg
— lœvis, Donov
Pinna mucronata. Poli. . . .
Pinna muricala, Costa. . . . .
Pinna nohilis. Lin
Pinna papyracea, Turt
— pectinata, Auct
Pinna pectinata, Lin
Pinna pectinata, Phil
— rotundata, Gay . . . .
— rudis, Jeff.
— rudis. Poli
Pinna truncata, Phil
Pireneila conica^ Mtr
PisNiA, Bivona . .
Pisania d*Orbignyi, Bucq. . . .
— d'Orbignyi, Tap. . . .
Pisania fasciolarisy Lamck. . .
— maculosa, Lamck. • • •
Pisania maculosa, Weink. • •
PISANIID^
Pisina glabrata, Mtr
Plaoiostyla, Fisch,
Plagiostyla Asturiana, Fisch. .
Planaxis mamlllata, Risso. . . .
— olivacea, Risso
— raricoslata, Risso. . • .
— reticulata, Risso. . . .
Platima, Da Costa
Platidia anomoides, Scac. . . .
^ Davidsoni, Deshayes. . .
Platidia Davidsuni, Fischer. . .
Platydoris Argo, Bergh
Plburobranch^a, Meck. . . .
Pleurobranchaea Chiajei, Ver. .
Pleurobranchœa Delle-Chi^je, Ver.
— Meckelii, Levé. . . • •
Pleurobranchaea Meckelt, L. . .
PLEUROBRANCHID^
Pleurobrauchidium Meckelii, Ver.
Plburobranchl's, Cuvier. . . .
Pleurobranchus aurantiacus, R.
— Contariniif Ver, • . ,
— DenotariHf Ver. . . .
Pleurobranchus Deshaanii, Mtr. .
— elongatus, Cantr. • • .
— Forskahlii, Chiaje. . . .
Pleurobranchus Haanii^ Cant. .
Pleurobrauchus mamillatus, Sch. .
*292
*292
•292
•292
•292
•292
•292
•292
•292
•291
•292
'292
•292
•292
•292
•188
172
174
173
173
172
172
172
•58
•54
•54
140
149
148
141
•317
•317
•317
•317
32
72
72
72
72
72
Ô9
72
69
71
71
71
70
71
70
70
70
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TABLE ALPHABETIQUE
Pleurobrancbus membranaceuSfFlem. 70
Pleurobranchus membranaceus^
Mtg
Pleurobrancbus membranaceus, V,
— Monterosati, Vaye. . .
Pleurobranchus Monterosatoi,
Pleurobrancbus plumula, Fiera
Pleurobranchus plumulata^ F,
— Savii, Ver. . . .
— stellatus, Risso.. .
— testtuiinariua, Gantr
Pleurobranchus tuberculatus, Gant
— tuberculatus, Pbil.
Pleuronectia fenestrata, Mtr.
— lucida, Jeff. . .
Plburophyllidia, Meckel.
Pleurophyllidia Delle-Chiaje, Roux
Pleur ophy II idia lineata, Otïo
Pleurophyllidia lineata, Ver.
— Neapolitana, Chiaje.
Pleurophyllidia pu^stulosa^ Sch
Pleurophyllidia pustulosa, Ver.
PLEUROPHYLLIID^. .
Pleurotoma, Lamck. . .
Pleurotoma albida, Desh.
Pleurotoma anoeps, Fich.
Pleurotoma attenuata, Bl.
— Bertrand!, Puyr.
— bicolor, Risso. .
— boréale, Lovén. .
— brachistoma, Req.
— brachistomum, Phil
— cserulans, Phil. .
— carinata, Biv . .
— carinatum, Phil. .
— cirrutum, Brug. .
— Comarmondi, Mich.
— concinna, Scac. •
— corbis, Michaud.
— Cordieri, Mtr. .
— costata, Bl. . .
— costata, Jeff. . .
— costulata, Bl. • .
Pleurotoina crispatum, Crist,
Pleurotoma decussata, Reeve.
•—' decussatum, Phil.
— elegan?, Scac.
Pleurotoma emarginatum
Pleurotoma fusca, Desh. .
— fusiforme, Req. .
— Ginnania, Scac .
71
72
•70
70
70
306
306
44
44
44
44
44
44
44
44
115
129
115
124
133
118
115
128
128
130
116
116
183
117
122
120
120
137
131
128
116
134
125
117
116
126
115
126
Pleurotoma Ginnanianum, Pbil
*- gracile, Phil. . .
— gracilis, Scac. .
Pleurotoma incrassatumy
Pleurotoma Isevigata, Jeff.
— Isevigalum, Phil.
— La Viîe, Phil. .
— Leufroyi, Jeff.. .
— Leufroyi, Mich. .
— lineare, Phil, . .
— linearis, Bl. . .
— linearis, Petit.. .
Pleurotoma Loprestianum, 1
Pleurotoma Maravij^nre, Risso
— minutum, Brug. . .
Pleurotoma modiolum, Crist,
Pleurotoma modiola, Mtr.
— Morchii, Mtr,
— multilineolata, Desh
— rouricoidea, Bl. .
— uebula, Bl. . , .
— nebula, Fisch. .
— nivale, Lov. , .
— nitalis, Jeff. . .
— nuperrima, Tib. .
— Paciniana, Cale. .
— Paciniana, Mtr, .
— Payraudeaui, Desh
— perlaturo, Req. .
— purpurea, Petit. .
— purpureum, Phil.
— pusilla, Scac. . ,
— pusillum, Phil. .
Pleurotoma Renievi, Scac.
Pleurotoma reticulata, Bronn
— reticulata, Brown
— reliculatum, Forbes,
— reticulatum, Phil
— reticulatum, Req.
— rudis, Mtr. . ,
rudis, Scac. . .
ru fa, Jeff. . .
rugulosa, Brus,
rugulosum, Phil.
septanguluris, Bl
Stossiciana, Mtr.
striolata, Scac. ,
striolatum, Phil
suturale, Phil.
tseniata, Desh
Tarentina, Phil. .
139
. 126
117,125
125
117
127
127
119
122
121
122
123
122
116
118
115
116
116
183
131
124
126
126
134
134
125
129
129
125
135
118
123
131
131
116
121
133
120
120
120
120
120
134
130
130
132
130
127
127
117
1^9
116
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140
TABLE ALPHABETIQUE
Pleurotoma teres, Forbes. • • .
— torquata, Mtr
Pleurotoma torquatum^ Phil. .
Pleurotoma Trevelliana, Turt. . .
— turriculatj, Bl
— Vallenciennesii, Marav. .
— variegatum, Phil. . . .
— Vauquelini, Pa>T. . . .
— Villiersi, Kien
— Villiersi, Mich
— vulpecula, Desh
— zonata, Chiaje
Pleurotrachea coronata, Roux. .
— Fredericiana, Roux. . .
— mutica, Roux
Pnbumoderma, Cuvier
Pneumoderma Mediterranea^ B.
— Peroiiif Lamck
PNEUMODERMID^
Pneumodermon .Mediterraneum, B.
— Peronii, Lamck . . . .
Poiia candidissima, Forbes. . .
PoLLiA, Gray
Pollia bicolor, Cantr
— bicolor, Mtr
Pollia dOrbignyi, Weink. . . .
PoUia fusulus. Broc
Pollia fusulus, Mich
— leucozooa, Brus
Pollia Orbignyi, Payr
— plicata^ Broc
Pollia plicata, Bell
— pusio, Jeflf.
Pollia scabray Mtr
Polycera crlstala, Aider
— flava, Flem
— horrida, Hesse
— Lessoni, d'Orb
— liaeata, Risso
— ocellata, Aid., Hanc. . .
— quadrilineata, Thomp. . .
Polycera s, Cuvier
Polyceras horridum^ Hesse. . .
— Lessoni, d'Orb
— lineatum, Risso. . . .
— ocellatuniy Aid., Hanl. .
— quadrilineatunis Mûli. .
POLYGERID^
Polycerus linealus, Risso. . . .
— quadrilineatus, Risso. . .
Polypus octopodia, Leach. . . .
115
116
116
133
133
153
118
128
124
125
117
122
1
91
91
24
24
24
24
24
24
136
173
174
174
173
174
174
167
173
174
174
175i
173
40
41
42
42
41
41
49
41
42
42
42
41
14
31
42
41
9
PoBOMYA, Forbes
Poromya anatinoides, Forbes. . .
— granulafca, F. et H. . .
Poromya granulata^ Nyst. . .
Poronia rubra, Recluz
Portlandia lucida, Sais
Poweria scalaroides, Mtr. . . .
Productus truocatus, Pot., Mich. .
Pronbombnia, Hub
Proneomenia aglaopheniae, M.,K.
— desiderata. M., K. . . .
— Gorgonophilay Kow. . .
— vagansy M., K
Propeamussium iiuequisculptum, M.
pROPiLiDiUM, Forbes et Hanley. .
Propilidium A quitanense, Loc. .
PROSOBRANCHIATA. . . .
PsAMMOBiA, Lamarck
Psammobia antiquata, Turt. . .
Psammobia costulata, Turt. . .
Psammobia Cumana, Costa. . .
— discors, Phil
Psammobia Ferroensis, Gbemn. .
Psammobia Ferroensis, Lk. . . .
— florida, Desh
— florida, Gay. .....
— florida, Turt
— fragilis, Turt
— jugosa, Brown
— legumeu, Turt
— polita, Costa
— scopula Turt. . . . , .
— solidula, Turt
Psammobia tellinella, Lk. . . .
— vespertina, Chem. . • .
Psammobia vespertina, Lamck.
— vespertiDalis, Bl. . . .
Psammosoleu strigillatus. Brus. .
Psammotœa Tarentina, Lk. . . .
Psammotea striata, Costa. . .* .
Pseudantalis filum, Mtr
— rubescens, Mtr
Pseudofusus pulchellus, Mtr. . .
— rostralus, Mtr
Pseudomurex lamellosus, Mtr. . .
— Meyendorffi, Mtr. . . .
PSEUDOPYTHINIA,FiSCh
Pseudopythinia Ma>c André xi, F,
Pterochilus pulcher, Aid., Hanc. .
Ptbroctopl'8, Fischer
Pterochopus tetracirrhus, Chiaj.
*179
M79
•179
*179
•259
•278
101
•316
*143
•144
•143
•144
•143
•306
•136
•136
95
•204
•166
•206
•211
•207
•205
•205
•205
•206
•206
•201
•201
•263
•201
•165
•214
•;'06
•204
•204
•204
•164
•201
•200
•149
•148
177
176
171
i-:2
•251
•251
49
11
11
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TABLE ALPHABÉTIQUE
141
Pteroctopus tetracirrhus, Pisch.
il
F'rEROPODJi
. 24
Pterotrachea, Porsk. . . .
. 90
Pterolrachea coronata, Forsk.
. 90
Pterotrachea Frederica, Ghiaje.
91
Pterolrachea Frederici^ Les. .
. 91
Pterotrachea Lesueuri, Risso. .
. 92
—
lophyra, Chiaje. . . .
. 90
Pterotrachea mutica^ Les. . .
. 91
PTEROTRAGHEIDiE. . . .
. 90
Ptychina biplicata, Phil. . . .
. •250
PTYCHOSTOMID^
. *11
Ptychostomon, Lçc
. •is
Ptychostomon a^mtum^ Jeff. .
. *21
—
albellum, Lov. . . .
. M9
—
aXhum^ Jeff. ...
. *2A
—
clavulum^ Lov. . . .
. •25
—
conoideum^ Broc. . .
. -21
—
conspicuum^ Aid. . .
. *2Z
—
cristatumt Mtr. . .
. H9
—
diaphanum, Jeff. . .
•18
—
fusulum, Mtp. . . .
. •26
—
glahratum^ Muhlf. . .
. ^24
—
Lukisù Jeff. ....
•19
—
marginatum, Cail. .
•20
—
Monterosatoû Bucq. .
•25
—
nitidum^ Aid. . . .
•24
—
nivosum, Mtg. . . .
•24
—
obliquumj Aid. . . .
•18
—
pallidum, Mtg. . . .
•25
—
pticatunii Mtg. . . .
•23
—
prœlongum^ Jeffr. . .
•20
—
Rissoides, Hanley. . .
. •23
—
$uboblongum,Jeff. . .
•22
—
truncatulum, Jeff. . .
•19
—
turritum^ Hanley. . .
•20
—
umbilicare, Malm. . .
•26
—
tunbilicatum, Aid. .
•22
—
unidentatum^ Mtg. .
*Z2
—
unifasciatum^ Forbes.
•20
Piillastra aurea, Brown
•229
...
Beudanti, Petit. . . .
•229
—
decussata, Brown. . .
•224
~
florida, Petit
•228
—
geographica, Forbes. .
•231
—
irus, Brown
•169
—
perforans, Petit. . . .
•226
—
pulchella, Petit
•231
—
rhomboidea, Petit. . . .
•230
—
virginea, Sow
•230
—
vulgaris, Brown. . . .
•226
PULMONIFERA. . .
PUNCTÎJRELLA, Lowe. . .
Puncturella Asturiana,
— Noachina, Lin. .
Puncturella Noachina, Lowe,
Puncturella profunda, Jeff.
Purpura, Brug
Purpura bizonalis, Lamck.
Purpura Celtica, Loc. .
Purpura comiculala, Risso.
— Edwardsi, Payr. .
— fasciolaris, Lamck.
— Qualtierii, Scac. .
— haemastoma, Lamck
Purpura hamastoma. Lin
— imbricata, Lamck.
— lapillus, Lin. . .
Purpura lapillus, Kien.
— lapillus, Lamck.
— roaculosa, Bl. . .
— nux, Reeve. . .
Purpura Oceanica, Loc.
PURPURID^
Pusillina pusilla, Mtr. . .
Pyramis acutissimus, Brown,
— affinis, Brown. ,
— albulus, Brown.
— cingil!u9, Brown.
— indistinctus, Brown,
— nitidissimus, Brown
— nivosus, Brown. .
— subulatus, Brown.
— unicus, Brown. .
Pyrgisculus scalaris, Mtr.
Pyrgostelis densecostata, Mtr,
— fulvocinclus, Mtr.
— rufa, Mtr. . . .
Pyrgostylus striatulus, Mtr.
Pyrgulina emaciata, Mtr.
— intermizta, Mir. .
— monozona, Mtr. .
— Penchinati, Mtr. .
— turbonilloides, Mtr.
Pyramidblla, Lamck. .
Pyramidella nitidula, Ad,
Pyramidella nitidula, Jeff.
Pyrula perversa, Bl. . .
— provincialis, Mart
Pythinia Geoffroyi, Jeff. .
— setosa, Jeff. . .
Ranblla, Lamck. . . .
Jeff.
93
•125
•126
•125
•125
•126
151
152
153
108
169
173
172
151
151
152
152
153
152
172
169
151
151
•53
•3
•2
•51
•154
•21
•4
•25
215
•4
•16
•8
•10
•9
•9
•13
•13
•13
•13
•14
•27
•27
•27
183
157
♦258
•264
160
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142
TABLE ALPHABETIQUE
Ranella gigantea, Lamck. . .
160
Ringicula auriculata, Mtr. . .
. 86
— lanceoiata. Menke. . .
161
—
auriculata, Phil. . . .
. 85
— pygmeea, Lamck. . .
144
Ringicula buccinea, Broc. .
. 86
Hanella reticulariSy Born. . .
160
—
conformis, Mtr. . . .
86
Ranella scrobiculata, Kien. . .
. 160
Ringicula leptocheila, Brug. .
. 86
— tuberculata, Risso. . .
161
Ringicula leptochila^ Brug . .
. 86
Raphitoma, Bellardi
. 124
Ringicula leptochila, Morl. . .
. m
Raphitoma aJbida, Weink. . .
. 129
Ringicula Passieri, Morl. . .
. 86
— anceps, Sar»
. 115
RINGICULID^
. 85
Raphitoma attenttatum^U,
. 124
Ringiculina leptocheila, Mtr. .
. 86
Raphitoma attenuata, Weink. .
. 124
Rissoa
abyssicola, Forbes. . .
. '35
— Barbierii, Brus. . . .
. 115
—
abyssicola, Jeffr. . .
. *36
— Bertrandi, Brus. . . .
. 133
-
abyssicola, Sars. . .
. ^36
— brachystoma, Brus. . .
. 128
acicula, Desin. . . .
. -43
Raphitoma brachystomum,V,
12S
—
acuta, Desm
. '42
— costulatumj Bl. . . .
. 128
—
alata, Meuke
. '42
Raphitoma costulata, Weink. .
. 128
—
Alderi, JeflF. ....
. *61
— Ginnaniana, Mtr. . .
. 126
—
Algeriana, Mtr. . . .
*33
Raphitoma Ginnanianum^ R.
. 125
—
apiculata, Dan.,Sand. .
. *50
Raphitoma gracilis, Weink. .
. 116
—
aspera, Phil
. *33
— incrassata, Bell. . . .
. 118
—
auriscalpium, Bucq. .
•42,43
Raphitoma lœvigatum^ Phil.
. 127
—
Beani, Lov
. •3<i
Raphitoma La Vise, Brus. . .
. 119
—
Boscii, Payr
. 211
— Leufroyi, Phil. . . .
. 122
—
Brughierii, Ver. . . .
•41
— multiliueolata, Weink.
. 131
—
Bruguierii, Payr. . .
Ml
— nebula, Bucq. . . .
127
—
Bruguierii, Petit. . .
. Ml
Raphitoma nehulum^ Mtg. . .
. 125
—
Bryerea, Mtg
. ^42
Raphitoma nebula, Weink. . .
126
buccinoides, Desh. . .
•32,33
Raphitoma nuperrimum, Tib.
125
_
calathiscus, Phil. . .
♦30
« Payraudeaui^ Desh. .
125
-
calathus, For., Hanl. .
. ^36
Raphitoma pusilla, Weink. . .
131
Canariensis, d'Orb. . .
. ^33
— reticulaU, Bell. . . .
121
—
cancellata, Desm. . .
. ^29
Raphitoma Rissoi, Loc. . .
126
cancellata, Jeff. . . .
. ^30
Raphitoma rugulosa, Weink. .
130
— -
cancellata, Petit. . . .
•37
— Sandrjana, Brus. . .
129
—
cancellata, Phil. . . .
•32
— Sandriana, Weink. . .
129
—
caribea, Mtr
♦41
— Sandrii, Brus
129
—
carinata, Bucq. . . .
•38
Raphitoma striolatum^ Scac.
. 127
—
carinata, Phil. . . .
•39
Raphitoma striolata, Weink. .
127
—
cerasina. Brus. . . .
•51
— tœniata, Weink. . . .
129
—
Ghesnelii, Mich. . . .
♦42
Raphitoma Villiersi, Mich. .
. 125
—
cimei,Auct
•30
Rhomboidella rhombea, Mtr. .
*260
—
cimex, Scac
•29
RhomboiJes rugosus, Scac. . .
M67
..
cimicoides, Forbes. . .
♦35
Rhombobepion, Rochebr. . .
22
--
cin^'illaU, Macg. . . .
♦54
Rhomhosepion élégant, d'Orb.
23
—
cingillus, Mich. . . .
•54
— rupellariv/m, d'Orb. .
22
—
cin^latus, Phil. . . .
•38
Rimula Asturiana, Fisch. . . .
*126
—
clathrata, Phil
•32
-- Flemingii, Macg. . .
M25
—
clathrata, Seg
♦28
— Noachina, Leach. . .
M26
—
communia, Forbes. . . .
•55
RiNOicuLA, Desh. , . . . .
85
—
coutorta, Jeff. ....
♦60
Ringioula auriculata, Men. .
85
—
coronata, Phil
204
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TABLB ALPHABETIQUE
Rissoa Costa ta, Desm *45
— costata, Jeff. '79
— costata, Scac •3?
— costulata, Aider. . . . '49
— costulata, Jeff. . . . . *70
— coslulata, Mtr. .... '49
— costulata, Risso *45
— creDulata, Mich *30
— crenulata, Pbil 'SI
— cristallioa, Browa, . . . •r»9
— cyclosirema, Recl. . . . *3l
— decorata, Phil M9
— decussato, Menke. . . . *4l
— deliciosft, Jeff. .... '53
— defonnis, Sow *42
— denticulata, Brown. . . '42
— doliolum, Phil Ml
— dolium, Nyst *52
— Ehrenbergi, Phil. ... '47
~ elata, Phil '44
— elegans, Risso *76
— elongata, Desm '44
— europaea, Petit *30
— excavata, Phil M5
— exigua, Mich '39
— fasciala, Req *57
— fragtlis, Mich '44
— fulgida, For., Hanl. . . *57
— fulva, Mich *62
— Qalvagnij, Arad., Mig. . *56
— gemmula, Fisch. . . . *53
— glabra, Brown 'ôl
— glabrata, Brus ^59
— glabrato, Phil '58
— gracilis, Macgil. . . . '55
— gracilis, Phil *13
— granulala, Phil *29
— granulata, Req '31
— graphica, Brown. . . . *5i
— grossa, Mich *48
— Guerini, Bucq *50
— Guerini, Recl '49
— Gulsonœ, Clark '29
hyalina, Desm *47
— incoQspicua, Aider. . . . *52
— inconspicua, Jeff. . . . *53
— interrupta, JohDs. ... "52
— intorta, Mtr *60
— Jeffreysi, Wal *35
— lobiala, Phil *38
— labiosa, Brown *43
5 I -
I _
Rissoa lactea, Mich. . . . ,
— Lciteiia, Ar., Ben. .
— Lancise, Cale.
— lia, Bucq. . . .
— liliacina, Recl. .
lineata, Mtr. . .
lineolata, Mich. .
lucuUana, Scac. .
marginata, Mich.
Marioni, Mtr. . .
melanostoma, Req.
membranacea, Ar., Ben
membranacea, Jeff. .
membranacea, Lov.
membranacea, Weink
roicrometrica, Seg. .
minutissiroa, Mich. .
monodon, Req. . .
moDodonta, Phil. .
xMontagui, Ar., Ben.
Montagui, Jeff. . .
Montagui, Payr. . .
nana, Phil.. . •
obscura, Phil. . . .
obtusa, Cantr.. . .
Oceani, Arad., Ben.,
opalina, Jeff. . . .
pagodula, Bucq. . .
paludinoides, Cale. .
parva, Gray. • . .
parva, Jeff. . . .
Philippiana, Jeff.
polita, Scac. . . .
proxima, Aider. . .
pulchella, Phil. . .
pulchella, Risso. . .
pulchra, Forbes. . .
pulcherrima, Auct^ .
pulcherrima, Jeff. .
punctulum, Phil.
punctura, Macg. . .
punctura. Pot., Mich.
pusilla, Phil. . . .
pygmsea, Phil. . .
pyramidella, Brown.
radiata, Phil. . . .
reticulata. Chenu. .
reticulata, Jeff. . .
reticulata* Phil. . .
Tubra, For.,. Hanl. .
rubrocincta, Dan., i?and.
113
'37
•40
•33
•50
•48
•33
•47
•77
•48
•40
•51
•45
•44
•44
•44
•57
•55
•46
•46
*33
•32
•32
•53
•51
•61
•31
•61
•40
♦58
•51
•52
•40
•21
•59
•53
•42
•53
•56
•56
•58
•37
♦47
♦52
•57
♦42
•49
•34
•36
•36
*62
*50
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lU
TABLE ALPHABETIQUE
Rissoa rudig, Phil
. *40
—
ruûiabris. Aid. . . .
. M7
—
rupestris, Forbes. . .
. *54
—
scabra, Mtr
. *33
—
scabra, Phil
. *33
—
sculpta, For., Hanl. . .
. «35
—
semicostata, Brown. .
. *55
—
semicostulata, Ant. . .
. *51
—
semistriata, JefT. . . .
. *55
—
similis, Scac
. -50
—
simili?, Mir
. M9
—
simplex, Phil
. *53
—
simulans, Mtr. . . .
. MO
—
sinuosa, Scac
. 212
—
soluta, For., Hanl. . .
. *60
-—
soluta, Phil
. '61
—
striata, Johnst. . . .
. *55
—
Btriata, Phil
*12
—
strialula, For., Hanl. .
. *38
—
subcarinata, Cantr. . .
. M6
—
subcostulata, Schw.
. *49
-.
subcrenulata, Mtr. . .
. *31
^
subsoluta, Arad. . . .
. *35
—
subsulcata, Phil. . .
. *55
—
subulata, John. . . .
. 215
-^
subventricosa, Cantr. .
. M5
—
lenera, Phil
. *39
—
tenuisculpta, JefT. . .
. *57
—
Testœ, Arad., Mag. .
. •36
—
Testœ, Mtr
. •se
—
textilis, Phil
. -33
—
teztilis, Sandri. . . .
. -S?
—
trJcolor, Risso. . . .
. ^47
—
trochlea, Mich. . . .
. •ss
—
turgida, JefT. ....
. •57
—
turritelta, Scac. . . .
. •e
—
variabilis, Bucq. . . .
. •iô
—
variabilis, Jeflf. . . .
. *45
—
veniricosa, Bucq. . .
. ♦Aâ
—
Yentricosa, Desh. . .
. ^45
—
venusta, Phil
. *48
—
violacea, Bellr. . . .
. *48
—
violacea, Desm. . . .
. *47
_
violacea, Jeff. . . , .
. -47
—
vittata. Red
. ^54
—
vitrea, Macg
. ♦ÔO
—
vulgatissima, Clark. .
. 194
—
\^^arrenii, Thomps. . .
. "St^
—
Watroni, Mtr. . . .
. 40
—
Zellandica, Brown. . .
. -31
BissoiA, Fremintille
. ^45
Rissoia deliciosa, Jeff. .... ^53
— dolium, Nyst *52
— gemmuUtta^ Fisch. ... •M
— grossa, Mich *48
— Guerini, Recl. . . • . ^49
— inoonspicua Aid. . . . *52
— interrupta. Ad *51
Rissoia labiosa, Fisch ^43
Rissoia lia^ Ren *50
lineolata, Mich *47
— liliaoina, Recl •48
— marginata, Mich. . . . ^48
— monodontat Biv. . . . ^46
— melanostomray Req. . . *50
— neglecta^ Loc ^46
— nitens, Mtr *50
— parva, Costa *5l
— protensa, Loc •46
— pulchella, Phil ^53
— radiata, Phil *49
— rufllabriSf Leach. . . . ^47
— similisy Scac *50 '
i — simplex, Phil •SS
I — subcostulata^ Schw. . . ^49
I — subventricosa^ Cantr. . . ^45
— variabilis, Meg *45
I — ventricosa, Desm. . . . *45
I Risoia ventricosa, Fisch ^45
( Rissoia venusta, Phil *48
— violacea, Desm ^47
RISSOIIDiE *29
RissoiNA, d'Orb *21
Rissoina Bruguierei, Payr. . . '41
Rissoina Bruguierei, Schw. . . . ^41
— Bruguierei, Payr. . . . '41
— Bryerea, Jeff. ^42
Rissoina Bryerea, M kg. . . . *42
— decussata, Mtg ^42
Rissoina decussata, Jeff. .... ^42
j — denticulata, Jeff. . . ..•41
I Rissoina denticutata, Mtg. . . '41
! Rissoina reticulata, Tap *M
RossiA, Oven 18
' Rossia macrosoma. Fer. ... 18
I Rostellaria pespelecani, Lk. ... 197
, — Serresiana. Micli. ... 198
I Roianella Jeffreysi, Mtr. .... 81
I RUNCINA, Forbes 72
I Runcina coronala, Fisch 72
I Runcina coronata, Qualr. ... 72
I RUNCINID^ 74
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TAULE ALPUABETIQDE
145
Rapellaria decussata, Weiok. . .
Rupicola concenlrica, Fleur. . .
— distorta, Gray
Sabanea Binghamiaoa, Leach. . .
— incoDspicua, Mtr . . .
— marginata, Mtr
— parva, Mtr
— pulchella, Mtr
— radiata, Mtr
— simplex, Mtr
Sanguinolaria vespertina, 1*1 cm. .
Saxicata, Flem
Saxirava arctica, Desh
— arctica, Fischer
— arctica, F. et H
Sa.vicava arctica, Linné, . . .
— Gallicana, Lamck.. . .
Saxicava Guerini, Desh
Saxicava minuta, Lin
Saxicava oblongua, Taslé. . . .
Saxicava oblonga, Turt. . . .
— plicata, Mtg. ....
Saxicava plicala, Turt
— purpurea, Brown. . . .
— rugosa, Jeff. . . . .MG7
— rugosa, Lamck. ....
Saxicava rugosa, Linné. . . .
Sazicavella plicata. Fisch. . . .
SAXICAVID^.
ScACCHiAy Philippi
Scachia elliptica, Phil
Scacchia elliptica, Scac. . . .
— ovata, Phil
— pha^eolina, Mtr. . , .
ScjEURGUS, Troschel
Scseurgos Coccoi, Fisch. . . .
ScxurgtêS Cocooi, Ver, ....
Scaea stenogyra, Phil
ScALARiA, Lamck
Scalaria... Cantr .
Scalaria Algeriana^^eink . .
— Ccmtrainei, Weink. . .
Scalaria clatrata, Turt
ScaJLaria clathratula^t Mtg. . .
Scalaria clathrus, Lovén
— clathrus, Sow
— communis, Kien. • . .
Scalaria communis, Lamck. . .
— commutata, Mtr. , , .
Scalaria coronata, Weink. . . .
— crenata, Desh. ' . . . .
5* SÉRIE, T. X. — 1S87
M71
*187
M7i
1-Î8
*52
M8
*54
*53
♦49
*53
M43
*166
•167
•168
•167
•166
*1Ô8
•248
•267 ;
•169 !
•16S I
•169 !
•169 I
•246 ,
•168 I
•168
•168
•169
•166
•251
•251
•251
•251
^251
11
11
11
27
201
202
202
204
204
204
201
203
203
201
203
202
205
Scalaria crenata^ Lin 205
Scalaria crenulata, Fisch. . . . 205
— frondosa, Sow 204
Scaiaria geniculaia, Mtr. . . 204
Scalaria lamellosa, Br 203
— lœvigata, Cale 201
Scalaria longissima, Seg. . . . 205
Scalaria monocycla, Sow, . . . 203
Scaiaria nana, Jeff. 202
— obsita, Loc 202
Scalaria planicosta, Biv 202
— plicala, Scac 202
— pseudoscalaris, Phil. . • 203
Scalaria pulchella, Biv. . . . 205
Scalaria raricosta, Costa. . . . 205
Scalaria Scachii, Hôrne.-. . . . 204
Scalaria soluta, Tib 204
Scalaria subdecussata^ Caulr. . 203,205
Scalaria tenuicosta, Mich. . . . 202
Scalaria Trevelyo/na, Leach. . , 205
— TurtonsByTwvi 202
Sralaiia Turtonte, Jeff, , ... 203
— Turtoni, Blainv 202
— Turtonia, Risso 202
— Turtonis, F. et H. . , . 203
SCALARIID^ 201
SCAPHANDER, Moutf. 75
Scaphander gibbulus, Jeff. ... 84
— gibbulus, Roux 76
Scaphander giganteus, Risso. . 76
Scaphander lignarius, For., Haiil. . 76
Scaphander lignarius, Linné. . 75
Scaphander librarius, Lovén. . , 76
— punclo-striatus, Sars. . . 76
Scaphander puncto-striatus, M. 76
SCAPHANDRID^ 75
SCAPHOPODA 211
SCHI8M0PB,Jeff. *12l
Sohismope cingulata, Costa. . . •121
Schismope cingulata, Mtr. . . . ^121
— elegans, Weink ^121
— striatula, Roux ^121
Schizolrochus asper, Mtr. . . . "122
— crispatus, Mtr '122
Schwartzia monodonta, Mtr. . . ^46
SciNLiLLA, Deshaye '264
Scintilla Artnoricœ, Crouan. . *264
— crispât a, Fischer. , . . ♦264
Scililla recondita, Fisch ^250
Scintilla setosa, Dunker. . . . *264
ScissuRBLLA, d*Orb *121
10
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146
Scissurella aspera^ Phil. .
Scissurella cancellata, JefT,
• — cingulala, Ccsta. .
Scissurella costcua, (roih. .
— crispata, Flem.
TABLE ALPUABBTIQUE
H22
•122
M21
M22
•122
Scissurella plicala, Phil ^122
— striatula, Phil ♦121
SGISSURELLID.E •121
SCROBIGULARIA, Schum. . . . •IDS
Scrobicularia alba, Jelf. .... *197
Scrobicularia Cottardi, Poyr. . •IQô
Scrobicularia Ck>ttardi, Phil. . . *196
— fabula, Brus ^199
— nilida, Jeff, ♦IQS
Scrobicularia piperata, Gmel . ♦IQS
Scrobicularia piperata, Phi!. . . ^195
— plana, Weink ♦196
— prismalica, Jeff. .... •200
— tenuis, Jeff. ♦199
Scutulum Gussoni, Mtr *ld6
ScYLLiBA, Linné 48
Scyllasa pellagica^ Lin. ... 48
— punctata, Bouch. ... 48
SGYLLyEID^E 48
Seouknzia, Jeff. ^122
Seguenzia elegans^ Jeff. . . . ^122
Semele angulosa, Oreg ^290
— longicolla, Greg. . . . ^193
— nitida, Greg *198
— piperata, Oreg ^196
Sepia, Lamarck 21
Sepia biserialis, Ver 23
— elegans, d'Orb 23
Sepia Filiouxiy Laf. 21
Sepia Fischeri, Laf. 22
— loligo, Gmel 15
— loligo, Lin 18
— média. Lin 20
— moschata, Bosc 7
— octopodia, Pen 8
— oclopus, Bosc 9
— officinalis, Fer., d'Or. . . 21
Sepia offlcinalis, Lin ne. ... 21
Sepia Orbignyana, Fer 22
— rupellaria, d'Orb. ... 12
— sepiola, Pen 17
— subulala, Bosc 20
SEPIID^ 21
Sepioia, Schueid 17
Sepiola Atlanticaj d'Orb. ... 17
Sepiola macrosoma, Ghieje. ... 18
Sepiola Rondeleti^ Leaclî. ... 18
SEPIOLID^: 18
Septaria, Lamarck ♦ISS
Septaria Mediterranea, Ris«o. . ♦ISS
Serpula arenaria, Hanley. ... 211
— denlifera, Lamck. . , . 210
— glomerata, Hanley. . . . 209
Serbulorbis polyphragma, S. . . 209
Setia amalibis, Mtr ♦Sô
— fulgida, Mir •S8*57
— fusca, Mtr ♦SS
— maculata, Mtr ♦Sô
— pulcherrima, Adams. . . •ôô
— turriculata, Mtr ♦SS
Sigai-etus Kindelmannianus, M. . •69
— ueriloides, Ghiaje. . . . ^69
— perspicuus, Phil ^69
— stomatellus, Risso. ... 69
b'iLiQ JARIA, Brug 211
Siliquaria anguina, Lamck. ... 211
Siliquaria anguina, Lin. . . . 211
Siliquaria glabra, Risso. ... 211
SiMMA, Leacb 9u
Simnia Nicxensis, Risso. ... 97
— obtusa^ Sow 97
— patula, Lin 97
Simnia purpurea, Risso 97
Simnia spelta^ Lin 96
SIXUPALLEALES •152
Sipho graciliSy Kob 141
— Noachina, Brown. . . . ^125
— radiata, Brown *123
— tortuosa, Sars 182
Siphodentjlîum Lofolense, Fisch. *149
— tetragonum, Sars. . . . '149
Siphonentalis quinquangulare, F. . ^149
SiPoo.NODBNTALiOM, Sars. . . . ^149
Siphonodentalium Lofotense^ S. ^149
Siphouodentalium Olivi, Jeff. • . ^156
Siphonodentalium quinquangu-
lare, F -149
Siphouodentalium subfusiforme, S. ♦ISO
— tetragonum, Jeff. . . . ^146
SirnoNARiA, Sow ^129
Siphonaria Algesirm, Q. et G. . ^129
Siphonaria stria to-punctata, \V. . "129
SIPHONARIID^ nt^
Siphonida «152
SIPIWNOSTOMATA 95
Skvnea coslulata, Ar., Ben. . . . ^91
— culteriana, Glark. . , , *86
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TABLB ALPHABETIQUE
Skenea Culteriana, F., H. . . . •8ô )
— depressa, Flem *89 |
— divisa, Flem •881
— divisa, F., H -fS [
— exilissima, Phil *«8
— Fischeriana, Ar., Ben. . *91
— lœvis, Phil. . . . • . *88
— nitens, Weink *87
— nilidissima, F., H. . . . *90
— planorbis, F., H. ... *89
— planorbis, Jeff. . . . . *89
— rota, F., H *90
— striata, Weink ^89
Skenbia, Flem *88
Skeneia exilissima^ Phil. ... '88
— Ixvisy Phil -88
147
— planorbis, Fabr. . . . *8S
Skeneia planorbis, Bucq. . . . , *S9
Skeneia serpuloides^ Mir. . . . •S'^
— trochiformis, Loc. . . . *89
Smithia striolata, Mir 127
SOLARIID^ *92
Solarium, Lamck *9Z
Solarium Archytm^ Costa. . . . *93
Solarium conulus, Weink. . . . '93
Solarium discoideum, Phil. . . *92
— fallaciosum, Tib. . . . *93
— hyhridum,, Liu *02
Solarium hybridura. Petit. . . . *92
— luleum, Phil '9.^
— pseudoperspectivum, Je T. . *92
— Siculum, Petit '93
Solarium Siculum, Cantr. . . *93
Solarium straroineum, Phil. . . *93
SoLEcuRTus, Blainville *164
Solecurtus antiquatus, Jef. . . . *166
— candidus, Desh *165
— coarctatus^ Desh. . . . *166
— legumen, Blainv. . . . *1G4
— mullistriatus, Phil. . . . *1C5
— scopula, Mtr *165
— Blrigilatus, Chenu. . . . *165
Solecurtus strigilatusy Linné. . *16i
Solecurtus strigilatus, Phil. . . *16\
S*»lemya Lamarckii,Qaj *26o
— Mediterranea, Lk. . . . •200
Soi.LX, Linné *160
Solen antiquatus, Pult *166
— candidus, Ren *165
— coarctatus, Dil •166
— emarginatus, Speag). . . •166
Solen ensis, Linné. . . . \ . •161
Solen legumen, Lin «163
— ligula, Turt *162
— miniraus, Un *167
— multistriatus, Scac. . . . *165
— novacula, Mig •1G2
Solen pellucidus, Pen ♦163
Solen pinna, Mtg '181
— pygmaeus, Lamck. . . . •163
Solen siliqua, Lin •162
Solen slrigillatus, Lm •164
— slrigillatus, Lamck. . . ^165
Solen tenuis. Phi! *163
— vagina. Lin -160
Solen vesperlinus, Mtg *204
Solenella cuneala, Jeff. .... •279
SOLENID^ •lOO
SoLBSOMYA, Lamarck *266
Solenomya togata. Poli. . . . ♦2G0
Solenomya togata, Weink. . . . ♦266
SOLENOMYID^, ♦266
Speo bifasciala, Risso 74
SPHiERONASSA, LoC 138
SphœronassagibbosayLoc. . . . 139
— globulina, Loc 139
— inflata, Lamck 139
— mutabilis^ Lin 138
Srn.ERosTOMA, Macgil 45
Sph crostoma Blainville i. Ris. . 46
— gibbosum, Risso. . . . 46
— Hombergiy Cuv. . . . i5
— lineatum, Aid., Hanc. . 45
— plebcium, John. ... 45
SPH.>ER0ST0M1D.E 45
SplironiaBinghami, F., H. . . . '174
SpnENiA,'Turton *174
Sphenia Binghami, Turt. . . . ^174
Spira niùdissima, Weink. . . . 206
SPIRIALIID^ 26
SpiRiALis, Eyd., SouI 2G
Spirialis bulimoides, Soûl ... 26
— Flemingi, Forbes. ... 27
— Jeffreysi,Vov,y Hani. . . 26
Spirialis Mac Andrei, For., Honl. . 26
— Mac Andrewi, Daniel. . . 2(y
Spirialis Mac Andretci^ F., II. . 26
— retroversus, Flem. ... 27
Spirialis retroversus, Jeff. . . . 26
— retroversus, Mlr ... 27
— rostralis,'Soul 26
— trochiforniis. Soûl. . . . 5;7
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148
TABLE ALPHABETIQUE
Spirolidium, 0. G. Costa. . .
Spirolidium Asturianum^ Fol.
— Mediterraneum , Costa.
Spjrula, Lamck. . . .
Spirula Australis, Bl. . .
Spirula Feront, Lamck.
SPIRULID^
Spirula triangula, Adams.
Spondylus, Linné. . . .
Spondylus g/ederopus^ Lin
— Gussoniy Costa. .
Spondylus Gussoni, Weink.
— Gussonii, Costa. .
Sportella, Deshayes. .
Sportella recondita, Fisch
i:ïTii.ioBR, Ëhremberg. . .
Stiliger bellula, Fisch. .
Stiliger bellula, d^Orb, .
— Souleyetij Ver. .
Stomatia ambigua, Brus. .
— azona, Brus. . . .
— clathrata, Brus. .
Strigilla carnaria, Daniel.
Strombiformis albus, Costa.
— giaber, Costa.
— reticulatus, Costa.
Strombus pespelecani, Linné.
— tuberculatus, Linné.
Stylifbr, Broderip. .
Stylifer Turtoni, Brod
St\liola, Lesueur. . .
Styliola subulata, Q. et G.
Snbtestacea. . . .
Subularia bilineata, Mtr.
— Jeffrey siana, Mtr,
— subulata, Mtr.
Susania testudinaria, Mlr.
Syndbsicya, Réel. . .
Syndesmya alba, Taslé.
Syndesmya alba, Wood
Syndesmya Apelina, Taslé.
Syndesmya Apelina^Ren
Syndesmya Cailliaudi, Taslé,
Syndesmya fragilis, Risso
— longicallis, Scac,
— nitida. Millier.
— occitanica. Réel
— ovata, Phil. .
— prismatica^ Mt^r
— tenuis, Mtg. .
Syndesmya aiba, Réel.
M9
i<A
20S
208
208
23
23
23
23
M 89
'307
•307
*307
•307
'307
*250
*250
62
62
62
62
*77
*81
*78
*255
211
215
194
197
184
•84
*84
30
30
îi5
216
216
215
70
*197
'200
197
197
196
199
199
198
198
198
199
'200
199
197
Syndosmya angulosa, Weink. ^200
— Apelina, Réel ♦197
— Cailliaudi, Fischer. . . . '199
— intermedia, F. et H. . . *198
— longicallis, Mtr '198
— nitida, Lovén *198
— ovata, Weink ^199
— prismatiea^ Réel. . . . *200
— Renieri, Mtr. . . . •197,M98
— segmentum. Réel. . . . *199
— tenuis, Réel M99
Syrnola nitidula, Adams. . . . *27
Tapes, von Muhlfeld ^224
Tapes aurea, F. et H *229
— aureus, Jeff. *229
Tapes auretM, Omel *227
— Beudanti, Payr. . . . *229
— bicolovy Lamck *228
Tapes castrensis, Desh *227
— decussata, Auet *2?5
— decussatus, Jeffr. . . . *224
Tapes decussatus. Lin *224
— edulis, Chemn *230
Tapes edulis, Hid *230
Tapes extensusy Loc *225
— floridellus, Lamck. . . *227
— floridus, Lamek. . . . '228
Taj.es floridus, Sow *228
— geographiea, Weink. . . •231
— geographicus, Hid. . . . *23l
Tapes geographicus^ Gmel. . . *231
Tapes lœta, Weink *228
Tapes nitens, Phil *22S
Tapes nitens, Weink *228
Tapes petaliniis, Lamek. . . . *228
Tapes pictura, Req *227
Tapes puUaster, Mtg *226
— puUaslra, Auet *225
Tapes pullastra, F. et H. . . . *226
— pulehella, Rôm '231
Tapes pulchellus, Lamek. . . . *231
— reconduis, Loc. . . . *225
— saxatilis, Fieur *226
Tapes Seuegalensis, Hid *226
substriata, Sow *221
— texturatus, Hid '227
Tapa texturatus, Lamck. . . • *227
Tapes virginea, F. et H '230
— virgineus, Jeff. .... '230
Tauanis, Jeffr 183
Tarants cirrata^ Brug 183
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TABLE ALPHABÉTIQUE
149
Taranis cirrata, Mtr 183
— Morchii, Jeflfr 183
TECTIBRANCHIATA. ... 65
Tectura, Aud., MilneEdw. . , *134
Tectura fulva, Jeff. *135
Tectura fulva, Muller. . . '. . *135
Tectura fulva, Wood *135
— Gussoni, Costa. . . . '136
Tectura unicolor^ Forbes. . . *135
Tectura unicolor, Mtr *135
— virginea, Auct *135
— virginea, Jeff. . . . . *135
Tectura virginea, Mttll. . . . *135
Tectura virginea, Weink. . . *136
Tellimya bidentata, Brown. . . . '260
— elliptica, Brown *261
— ferruginosa, Mtr. . . . *2ôl
— glabra, Brown •261
— ovalis, Sars *265
— suborbicularis, Brown. . *258
— substriata, Brown. . . . •261
Tbluna, Linné *207
Tellina albida, Dillw. ..... «204
— apelina, Ren *19ô
Tellina balaustina, Lin. . . . *2ib
— Bulthica^Ua *213
— Bourguignati, Loc. . . *213
Tellina carnaria, Pen *213
Tellina commutata^ Mtr. . . . '212
Tellina compressa, Broc *210
Cornubiensis, Pen. . . . ^169
— Costœ.Phil *211
Tellina crassa, Pen *114
» Cumcma^ Costa *211
Tellina Cumana, Hanley *211
— cuspidata, Olivi '177
— depressa, Omel ^210
— depressa, Pen *^04
Tellina dUtorta, Poli *207
Tellina digilaria, Linné *255
Tellina donacina, Linné. . . . '207
Tellina ezigua, Auct *213
Tellina exigua, Poli *212
Tellina fabula, Auct *20'J
Tellina fabula, Gron ^209
Tellioa fabula, Mtr *209
Tellina fabuloides, Mtr ♦209
Tellina Perroensis, Chemn. . . . •205
— Feroensis, Gmel. . . . •205
— fragilis. Lin ^200
— fusca, Poli *222
Tellina Gari, Poli. ...... ^204
— gibba, Olivi *175
— gibbosa, Costa. . • . . *253
— hyalina, Desh *212
— insequivalvis, Pen. . . . *180
— incarna ta, F. et H. . . . *220
Tellina incai^nata. Lin. . . . *209
Tellina incarnata, Pen. . * . . , «205
— jugosa, Brown ♦201 *
— lactea, Pultn. ...... '252
— Lanlivyi, Payr -208
— longicallus, Scac. . . , '198
— Mac Andrewi, Reeve. . . *210
— maculata, Turt ^214
Tellina Neustriaca, Loc. . . . *2iA
— nitida, Poli. . . , . . '211
Tellina ochroleuca, Wood. . . . *101
Tellina Oudar dit,? Ayr *210
Tellina papyracea, Poli "184
— Parthenoprea, Chia'e. . . •HS
Tellina planât a. Lin ^211
Tellina polita. Poli -201
Tellina pulchella, Lamck. . . , *207
— punicea, Born *212
Tellina punicea, Payr •212
Tellina pusilla, Phï\ *208
Tellina pygmsea, Lovén ^208
— radiala, Costa *205
— radiata, Mtg *253
— reticulata, Poli *254
— rigida, Don *214
— roslrata, Poli •207
— rubra, Turt ^259
— rugosa, Pen •226
— semidentata, Scac. . . . *197
Tellina serrata, Ren ^21 2
Tellina solidula, Pult *213
Tellina squalida, Pultn ^210
Tellina striatula, Cale •210
Tellina striatula^ Lamck. . . . •211
Tellina strigillata, Phil «210
— suborbicularis, Turt. . . "257
— tennis, Auct ♦213
Tellina tennis, Costa ^213
Tellina tennis, Hid *213
— tenuis, Phil *2l2
— togata. Poli *266
— trifasciata. Don ^205
— truncata, Spengler. . . . ^205
— unicoslalis, Desh. . . . ^210
— variabilis, Pultn. . . . ^204
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150
TXnLF. ALPHABÉTIQUE
194
Tellina variegata, Gmel .
— variegala, Poli
— vinacea, Gmel
— zonata, Gmel
Tellinella distorla, Mir
— pulchella, Mtr
— serrata, Mtr
TELLINID^
Terebratella septata, Marion. . .
Terebratl'la*, MtlUer
Terebratula anomioides, Scac. . .
— apeita, Blainv
— aurila, Flpm
— capsula^ Jeff.
— coput-serpentis, Lk. . .
— cardita. Risso
— cistellula, Wood. . . .
— corda ta, Risso
— cos'nfa, LoNve
— crauium, Mûller
— cuneata, Risso
— decollata, Desh
— delruncata, 8cao. , . .
— delruncata, Phil. . . .
— dimidiata, Cosla. . . . .
— irregularis, Blaiuv. . . .
— monstrosa, Scac. . . .
— Neapolitana, Scac. . . .
— pectiuiformis, Cosla. . .
— pubescens
— soobinata, Gautr
l^erebratula septata, Phil. . . .
Terebratula Foldania, Risso. . . .
Terebratula subquadi^at a, .Teff. .
Terebratula truncata, Lamck. . .
— urnu antiqua, Risso. , .
Terebratula vitrea, Born. . . .
Terebratula vitrea, Flem
— vitrea, Lamck
TEREBRATULID^
Tbrebratulina, d*Orb
Terebratulina caput-serpenlis, d*Or.
Terebratulina caput-serpentO, L.
Thuedo, Linné
Teredo bipalmulata, Chiaje. . . .
Teredo bipenndta, Turt. . . .
Teredo Bruguieri, Chiaje. . . .
— Deshayesi, Quatref. . . .
Teredo divaricata, Desh. . . .
Teredo dorsalis, Turt
— fa'aiiSfOuatr
/20i
208
'201
'213
'207
207
212
'200
315
314
317
317
315
318
315
315
318
318
315
315
319
317
319
317
317
310
316
318
317
315
319
315
319
314
316
317
314
316
314
314
315
315
315
152
155
154
153
153
153
155
153
I Teredo fnalleola4a, Turt. . . . *i54
I Teredo malleolus, Turt •154
1 Teredo megotara^ Hanley. . . . *154
I Teredo nana, Turt *154
I Teredo natalis. Lin *152
I Teredo nîivalis, Mtg •ISS
I — nigra, Blainv *iô3
— Norvagica, F. et H. . . *153
— Norvagicus, Spengl. . . *153
— Norvegica» Jeff. .... •ISS
Teredo Xorveçica, Spengl. . . . •ISS
Teredo Norvegica, Sow *i53
— Norwegica, Weink. . . *153
j Teredo palmulata^ Lk *154
I Teredo palmuîata, Phil '155
I Teredo pediceîlata, QiïùiT, . . . *15S
— Philippit,Qr&j, . . . *15b
Teredo Senegalensis, Doubi. . . '153
Tergipes afdnis, d'Orb 60
— claviger, Johnst 43
— coronala, d'Orb 58
TESTACEA 26
Te THis,Gray 20
Teuthis média, Linné 20
Tharsis, Jeffr •87
Tharsis Romettensis, Jeff. . . . *87
Tharsis Romettensis, Seg. . . . '87
Thecaceras pennigera, Mtg. . . 40
Thbcaceras, Flem 40
Thecaceras pennigerum, Mtg. . 40
Thecidea Mediterranea, Risso. . . ^319
— spondylea, Scac. . . . *3i9
Thecidium, Sow *319
Thecidium Mediterraneum, Mtr. . '319
— Mediterraneum, Risso. . •319
THETHYID^ 44
Thbthys, Liuné 44
Thethys leporina, Gmel. ... 44
Thracia, Leach *183
Thracia brevirostra, Brovn. . . *187
— convexa, Gouth *18ô
Thracia convexa, Wood. . . . 'ISO
— corbuloides, Desh. . . . ♦186
Thracia declivis, Brown. . . . *185
— declivis, Macgil *186
— distorta, Brown •186
— distorta, Fisch •187
— distorta, F. et H. . . , *iSn
Thracia distorta, Mtg «186
Thracia ovalis, Phil *iS6
— ovata, Brown ♦185
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TABLE ALPHABéTIQUE
Thracia papyracea, Jeff. . . . .
•185
Thracia papyraoea, Poli. . .
•184
Thracia papyracea, Weink. . .
♦184
— phaseolÎDa, Kieo. . .
•184
— pholadomya, t'orbef. .
•177
— prœtenuis, Lov. . . .
•184
Thracia prmtenuU, PuU. . .
•183
Thracia pubescens, Kien. . .
•185
— pubescens, Macgil. . .
•184
Thracia pubesoens, Pulln. . .
•185
— rupicola^ Lamck. . .
. •187
— tenera, Jeff. ....
. ^187
Thnacia truncata, Brown. . .
•187
Thracia trunoata, Turt. . .
•187
Thracia ventricosa, Phil. . . .
•186
— viJlosiuBcula, F. et H. .
•185
Thracia villositiscufa, MacL'il.
•185
THRACIIDit:
•182
Thyasira flezuosa, BrowD. . .
•256
Ihyreus paradoxus, Phil. . .
95
Tivella nitidula, Rômîr. . . •
•219
l'oriiatella clathraU, Phil. . .
•28
— fatciata, Lamck. . . .
74
— fusca, Phil
*58
— lactea, Mich ....
•28
— pusilluB, Forbes. . .
74
— tornalili», Fiera. . . .
74
— (urriculata. Cale. . .
•28
Tra^'ula feneslrata, Mtr
•17
TRKMOCTOPIDiE
11
Tremoctopus, Chiaje. . . .
12
Trcmoctopus oatenulatus. Fer.
12
— velifer. Fer
12
Tremoctopus violaceus, Chiaje.
12
Tricolia Nicœensis, Risso. . .
•83
— puUa, Risso
•aj
— punctata, Mtr. . . .
•84
-r- rubra, Risso
•83
— speciosa, Mtr. . . .
•83
Tricoliella pulla, Mtr. . . .
•82
TfttKORifi. T)esh. ......
192
Tri for is adversus, Fischer. . . ,
193
Triforis asper, Jeff. ....
193
Triforis aspera, Jeff. ....
. 193
Triforis obesulus, Loc. ...
. 193
Triforis perversa, Weink. . .
193
Triforis perversus, Bucq. . . ,
193
— perversus, G rang. . .
193
Triforis peroersus. Lin. . .
192
Triforis perversum, Chenu. . .
. 193
TiHgonella gallina, Costa. . . ,
•191
r I
Trigonella subtruncata, Costa.
— zonaria, Costa. .
Triton corrug-atus, Mtr. .
— corrugatus, Lamck.
— cutaceum, Lk. .
— culaceus, Bucq. .
— cutaceus, Lin. .
— cutaceus, Sow. ,
— lanceolatum, Petif.
— Mediterraneum, Sow
— nodifer, Jeffr. .
— nodiferum, Lk. .
— nodiferus, Sow. .
— oleariuro, Weink,
— reticulaturo, Kien.
— scrobiculator, Lk.
— succineum, Lk. .
— succinctus, Lin. .
' — tuniculotum, Desh
. — variegatum, Forbes,
Tritonia arborescens, Cuv.
— Blainvillei, Risso.
I — biftla, Flem. . .
— Costse, Ver. . .
I — gibbosa, Risso. .
— Hombergi, Cuv. .
•— lineata, Âld., Hanc
— papillosa, Flem. .
I — plebeia, Johnst. .
— pulchella, Aid., Hanc,
! TRITONIID^
I TaiTONiUM. Maller. . .
• Tritonium anliquum, Fabr.
— Bonanii, Scac. .
•i— contrariuro, MiU.
I Tritonium corrugatum^ Lk,
I Tritonium corrugatum, Phil
I Tritonium ourtum^ Loc,
i Tritonium cutaceum, Bl. .
I Tritonium cutaceum, Bl,
i — Danieli, Loc. .
— glabrun^ Loc. .
Tritonium incrassatum, MQll
I — Islandicum, Lovén.
I — lanceolatum, Weink,
I — nodiferum, Bl. .
I Tritonium noiiferum, Lk,
I Tritonium modiferum, Weink.
Tritonium Parthenopum, Sj
Tritonium Parthenopus, Weink
Tritonium reticulatum, Bl.
lis,
151
•190
♦191
161
161
161
162
162
162
161
161
159
159
159
160
161
159
160
160
161
160
46
46
61
46
46
45
45
50
45
47
158
159
180
161
183
160
161
162
161
160
162
160
142
181
161
159
159
160
16)
160
161
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152
TABLE ALPHABéTIQUE
Tritonium variegatura,Phil. . . . 160 1
Triopa, Johnslon 43
Triopa claviger, Jobnst 43
Triopa clavigera^ MûU. ... 43
Trivia, Gray 98 |
Tri via coccinel la Chenu. .... 98
Tri via Europssa^ Mtg. .... 98 1
Tri via Europœa, Weink 98 |
Trivia Jousseautnei, Loc. ... 99
— pulex, Sol 99
Trivia pulex, Weink 99
Trochites Sinensis, Ghum. . . . *117
Trochus Adansoni, Bl *106
— Adansoni, Payr •lOS
— Adansoni, Phil *iOS
— Adansoni, Weink. . . . *103
— ^gyptiacus, Scac. . . . *103
— requistratus, Bucq. . . . *103
— Agathensis, Réel. . . . *110
— aniabilis, Jeff. . . . . M12
— ardeus, Salis •105
— articulalus, Desli. . . . *114
— Boissyi, Payr *107
— canaliculatus, Desli. . *i06
— Glelandi, Wood *99
— cinctus,Phil *112
— cinerarius, Oranger. . . *107
— cinerarins, Linné. . . . *i09
— cinerarius. Petit. . . . •112
— cinerarius, Pult *liO
— conicus, Donov •102
— conuloides, Lamck. . . . *96
— conulus, Costa *100
— conulus, Linné *98
— conulus. Petit. . . . *98,*99
— conulus, Phil *96
— Gontarii, Blainv *115
— coralinus, Gmel MIS
^ C!a»su8, Pult ♦US
— crenulatus, Broc. . . . *100
— crispus, Kôn *71
•« cruciatr.s. Lin 'llS
— divàricalus, Lin, . /. . , *112
— - divaricatus, Weink. . . *111
— Draparnaudi, Payr. , . *114
— Drepanensis, Brug. . . . *109
— Drepanensis, Mtr. . . . •109
— Duminyi, Jeff. .... "89
— dubius, Phil *98
— elegans, Blainv '100
— elegantissimus, Costa. . . *28
Trochus erythroleucos, Gmel. . . «lOO
— erythroIeucos,Mat., Rack. *102
— - exasperatus, Pen. . . . *100
— exiguus, Jeff. .... *102
— exiguus, Pultn ♦lOO
— famulum, Gmel *iOS
— famulus, Clera •lOS
— Fermonii, Payr *106
— Fermoni, Weink. . . . *106
— fragaroides, Lamck. . . *113
-^ fragilis, Pultn ^97
— fuscatus, Gmel *105
— Gualtierianus, Phil. . . • «99
— Gualtierii, Weink. ... «99
— gemmulatus, Jeff. . . . *103
— granulatus, Born. . . . •97
— Gravinse, Bucq ^102
— «Gravin», Mtr *102
— Guttadauri, Phil. . . . *112
— horridus, Costa *95
— hyacintinus, Bl *99
— hybridus, Linné *92
— inflatus, Bl *109
— janthinus, Chemn. . . . ^84
— Ju8sieui,Bl *llô
— lœvigatus, Gml *106
— lœvigatus, Phil ^99
— latior, Mtr «lOS
— Laugieri, Payr ^9^
— Laugieri, Weink. . . . *98
— lineatus, Costa *109
— lineatus, K. et H. . . . *113
— lineolatus, P. et M. . . . ^109
— littoralis, Browu. . . , ♦109
— lucidus, Risso *98
— maculatus, Risso. , . , ^99
— magus, Bucq *10j
-* magus. Lin. ..... 'iOk
— majug, Sow *104
— margaritaceug, Scac. , . «107
— Martini, Brown *99
— Matonii, Payr *10l
-^ Michaudi, Bl *106
— miliaris. Broc *99
— miliégranus, Phil. . . . «100
— minutus, Chemn. . . . *100
— Montacuti, Jeff. .... «lOl
— Montagui, Wood. . . . «lOl
— muUbilis, Phil. .... •lU
— nigerrimus, Bl ^99
— obliquatus, Dilw. . . . *110
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TABLE ALPBABBTIQUE
153
Trochas obliqua tus, Qmel. •
— oblique>racl., Chemn.
— Olkoi, Phi!. . . .
— pallidus, Pen, . . .
— papillosus, Ckmta. .
— parvus, Costa. . .
— pathoiatus, Dil. . .
— perforans, Smith. .
— per versus, Hanl. • .
— perversus, Lio. . .
— Pharaonis, Olivi. .
— Philiberti,RécL . .
— poljmorphus. Gant.
— punc(ulatU8,Bl. . .
— pyramidatus, Lamck.
— Racketti, Payr. . .
— radiatus, Aut. . .
— rarilineatufy Mich. .
— Richardi, Bl. • . .
— Roissyi, BI. . . .
^ roseus, Salis. . . .
~ rugosus, Phil. . .
— sacellum, Chemn. .
— salmoneus, Chier. .
' sanguineus, Phi!. .
— seriatus, Mûhlf. . .
— seriopunctatus, Bl.
— solaris. Broc. . . .
— striatus. Lin. . . .
— subcarinatus, Réel. .
— suturalis, Phil. . .
— tenuis, Mtg. . . .
— tesselatus, Born. . .
— tesselatus, Chemn. .
— > tesselatus. Salis. . .
— timidus. Taslé. . .
— Tinei, Fisch. . . .
— Tineis, Forbes. , .
^ tuberculatus, Gotto,
— tubercuiatus, Risse.
— tumidutf Mtg. . .
— tumidus, Weink. . .
— turbinatus, Born. .
*« turbinoides, Desh. .
— umbilicalis, Costa. .
— umbilicaris, Bucq. .
— urobilicaris. Lin. .
— umbilicarîs, Pen. .
-~ umbilicatus, Jeflf. .
— umbilicatus, Ml g. .
-*- unidentatus, Phil. .
. MIO
. MlO
. *112
. *i07
. *97
. M02
. MOI
. *109
. 192
. 192
. M15
. M06
•96*98
. M13
. MOO
. M08
. *107
. MU
. M07
. M05
. M15
. -94
. M03
. M13
. *9i
. 192
. .99
. *94
. M02
. *9I
. -98
. *97
. M13
. M05
. M14
. Mil
. •95
, *9r>
. M04
. M03
. MU
. M08
. MIS
. MHS
. MIO
. M05
. M05
. MIO
. MIO
. MIO
. M02
Trochus varians, Desh *108
— varius, Bucq *107
— . varius, Lin *106
— VieilIoti,Bl M15
— villicus, Phil M06
— violaceus, Risso *98
— vulgaris, Risso *101
— Wiseri, Cale M03
— zébra, Wood *113
— zizyphinus, Auci. . . . *96
— zizyphinus, CUm. . . '98*99
— zizyphinus, Linné. . . . *96
Trophon Barviciensis, F., II. . . 179
— Brocchii, Mtr. .... 170
— clathratus. For., Hanl. . 179
— craticulatus, Grang. . . 175
— Morchii, Malm 183
— multilamellosus, Mtr. . . 177
— muricatum, Weink. . . . 178
— muricatus. For., Hanl. . 178
— rostratus, Mtr 176
— rudis, Taslé 179
— Syracusanus, Mtr. . . . 176
— truncatus, Jeff. .... 179
— vaginalus, Mtr 177
I TnopiioNOPSis, Bucq, Daut7. . . 178
I T'opUonopsis Barvieensis, Jrns*. 179
— muricata^ Mtg. . . . 178
j — t^udis,Phi\ 179
j — truncatay Strom. . . . 179
I Troschelia Bemiciensis, Fisil-. . 182
I nnicalella atomus, Phil. ... •90
I Tur!)inella craticulata, Costa. . . 173
I TURBINID^ ^93
I Turbo, Linné. '93
I Tiirî'o acutus, Donov '5
j — sereus, Adams *51
I — albulus, Adams ^51
1 — albus. Donov 211
— arenarius.Mat., Rock. . . ^42
i — auritcalpium, Lin. . . . ^42
i — Bryereus, Mtg *42
I — cœrulescens, Lamck. . . ♦76
— ealathiscus, Mtg. ... *29
— calathriscus, Turt. . . . *29
— canalis, Mtg ^80
I — cancellatus, Costn. . . . ^30
I — carinatus, Costa ^38
I — ciroex, Don ^30
— cimex, Lin *29
I — cingillus, Mtg. .... *54
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154
TABLE ALPHABéTlQUB
Rack,
Turbo clathratus, Mtg.
— clathrus, Linué. .
— * clathrus, Mat., Rack
— coccineus, Mahlf.
— conoideus. Broc.
— coslatuB, Adam?.
— costatus, Donov. .
— coBtatus, Lamk. .
— costatus. Scac. .
— crassior, Mtg. .
— crenatus, Lin. .
— decussalus, Dil. .
— decu88atu8, Mtg.
— denliculatus, Mtg.
— depressus, Mat.,
— divaricatus, Fabr,
<— eleganlissimus, Mtg
— fasciatus, Ren. .
*« flammeus, Salis. .
^ fulgidus, Mtg. .
— geniculatus, Broc.
— grapbicus, Turt.
— indistinctus, Mtg.
— insculptus, Mtg. •
— interruptus, Adam«.
— interstinctus, Mtg.
— jUg03U8,Mtg. . .
^- labiosus, Mat. .
— lacteus, Dooov. .
— lacteus. Lin. . .
— lineatus, Costa. .
— Httoreus, Bl. . .
— iittoreus, Lio. . .
— - marginatus, Wood
-^ membranaceus. Ad,
-^ ininutus, Mich. .
-^ monilis, Turt. .
-« neritoides, Lamck.
— neritoides, Lin. .
— Ditidissicnu% Mtg.
— nivosus, Mtg. . .
— obtusus, Lin. • .
— oTalis, Costa. . .
— pallidus, Dou. .
— pallidus, Mtg. .
— pallidus, Tu t. .
— parvu9, Costa. .
Turbo PeloritantUy Cantr.
Turbo pictus, Costa. . .
— plicatus. Mtg. .
— plicatus, Mahlt*. .
195
201
204
*94
•21
*39
*42
•51
•77
•81
205
•42
•15
•41
•89
•80
•5
215
•82
•57
204
•54
Ml
•2«i
•51
•H
•74
•43
•51
•5
•13
••35
'42
•43
•7S
•33
•:2
•76
•4
»24
'71
74
•81
•78
•51
•9»
82/83
'23
•39
Turbo pullus, Lin
— punctatus, Gmel.
— punctura, Mtg. . .
— purpureus, Rlsso. .
— puteolus, Turt. . .
— quadricarinatus, Br.
— quadrifasciatus, Mtg.
-- reticulatus, Donov. ,
— reticulatus, Mtg.. .
— retusus, Lamck. . .
— Rissoanus, Chiaje. .
~ Romeltensis, Mar. .
— ruber, Adams. . .
— rudis, MaU . . .
Turbo rugosus. Lin. . . .
— sanguineus^ Lin. .
Turbo saxatilis, Olivi. . . .
— seroistriatus, Mtg. .
— serpuloides, Wood. .
•-^ speciosus, Meg. . .
-- spbœroidea, Wood. .
— spiral is, Mtg. . . .
— striatus, Lin. . . .
striatus. Mtg. . . .
striatulus, Mtg. . .
subulatus, Adams. .
subulatus. Don. . .
tenebra, Pen. . . .
tenebrosus, Mtg.
triplicata, Broc. . .
Turtouis, Turt. . .
ungulinu9y Mtll. . .
— unidentatus, Mtg. .
— unifasciatus, Mtg. .
— ustulatUB, Lamck. .
— vinctus, Mt^r. . . .
— vitreus, Mtg. . . .
— vittatus. Don. . . .
— Zetlandicus, Mtg. .
TURBONILLA, RisSO. . . .
Turbtmilla acutieotta, Jef '.
Turbouilla albella, Lovén, .
Turbonilla attenuata^ JefT.
Turbonilla clavula, Lovén. .
Turbonilla compressa^ Jeff.
Turbonilla decussata, Fisch.
Turbonilla densecostata, Phil
Turbonilla densecostata, Weiuk
— densestriata, Brus. .
— elegantissima, Weiuk.
— emaciala, Brus. • .
'iO 1 —
•82
•76
•37
•108
•79
•27
•80
192
•34
•72
•45
•87
•62
•73
•93
•94
•76
•55
•88
•83
•87
M4
•9
♦55
•33
•51
215
200
•74
200
200
199
*22
•62
•75
•80
•59
•54
•31
•5
•6
•19
•8
•25
♦8
•15
•8
•8
•8
•8
•13
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TABLE ALPHABliriQUE
Turbonilla excavata, Weiok. . .
•15
Turhonillagracilis, Phil. . . ,
*6
Turbonilla gracilis. Weink. . . .
•6
— gradala, Bucq
*7
Turbonilla gradata^ Mtr. . .
•7
Turbonilla Hortensise, Fisch. . .
•14
— Humboldti, Risso. . . *i
16/23
— indistincta, Weink. . .
*11
— intersiincla, Weink.
M2
— lactea, Bucq
•6
Turbonilla ktctea, Linné. . .
*5
— tnagnifioa^ Sog. . .
•9
Turbonilla Mouliaaiana, Fiscb. .
*11
— obliqua, ^vén. . . .
•26
TurboniVa obliquata, Phil. .
•7
Turbonilla obliquata, Weink. .
•7
— pallida, Brus
*9
Turbonilla paucistriata, JefT.
•8
— pusilla, Phil. . . .
*7
Turbonilla Poinlelli, Fol. . . .
•5
— pusilla, Weink. . . .
•7
— pygmsea, Brus. . . .
. M3
— rufa, Weink
. '9
— eealaris, Weink; . , .
M6
— Scillœ, Jeff. ....
. *2
Turbonilla semicostata, JelT. .
, *8
Turbonilla slriatula, Bucq. . .
*9
Turbonilla striatulata, Linné.
•9
Turbonilla «(riolala, Weink. .
•9
— spiralis, Fiach. . . .
. *14
— lerebella, Dolf. . . .
•7
Turbonilla terebella, Phil. . .
. •:
Turbonilla terebello, Weink. .
•7
— lerebella Weink. . . .
•12
— tricincta. Weink. . .
M7
-* umbilicaris, Malm. . .
*26
-- Weinkauffl, Dunk. . .
•17
TURBONILLIDiE
•1
TuaniTBLLA, Lamck
199
Turritella Ascaris, Hanley. . .
•2
Turritella eommunis^ Risso. .
199
Tui*ri(ella cornea. Kien. . . .
199
Turritella decipiens, Mtr. . .
200
Turritella elegantissima, Bl. . .
. *5
— fulvocincta, Ihonop.
•10
— imbricata, Scac. . . .
100
— Linnsei. Desh. . . .
. 199
— nitidissima, Flem. . .
•4
— potamoidtfs, Cantr. . .
. ^9
— pusilla, Jeff
. 197
— quadricariuata, Brown.
•27
Turritella subangulata, Auct
— suhdecussata, Laf.
— terebra, Payr.
Turritella triplicata^ Broc.
Turritella triplicata, Bucq.
— triplicata, Phil. .
— trisulcata, Bl. . .
— truncala, Flem. .
Turritella turbona^ Mtr.
Turritella ungulina, Desh.
— unica, Flem. . .
TURRITELLID^. . . .
Turtonia minuta, Aid. . .
Tylodina, Ràfinesque. . .
Tylodina excenlrica, Mtr.
Tylodina excentrica^ Tib.
— Raflnesqueit Phil.
Typbis, Denis de Montf. .
Typhis Sowerbyif Brod.
Typhis teirapterus, Brown.
(Jmbrblla, Lamarck. . .
UmbrclUt Lamarchinna, Réel
— Meditei^raneat Lk
UMBRELLIDiE. . . .
Utriculus expansus, Jeff. ,
— hyalinus, Brown.
— Lajonkâireanus, Taslé
— mamillatus, Jeff. .
— obtusus, Jeff. . .
— semisulcatus, Mti*.
— truncatulus, Jeff..
Valvata striata, Phil. . .
Vasconia, Fischer. . .
Vasconia Jeffreyssiana, Fisch
Vblutina, Blainville. • .
Velutina capuloides, Bl.
Velutina lœvigala, Flem. .
— otis, Flem. . . .
— stylifera, Flem. .
VELUTINIDiE
Venericardia sulcata, Payr
VENhRID^. ....
VsNBHUPis, Lamarck.. .
Venènipis decussata, Flem,
— decussata, Philip.
— Iras, Lamarck. .
Venerupii Irus. Linné. .
— Lajonkairi, Payr.
— nucleusy Lk. . .
Venerupis perforaus, Lamck.
Venerupis perforant^ Mig,
t55
200
199
199
200
200
200
199
♦11
200
199
•3
199
•246
73
73
73
73
163
163
164
73
73
73
73
81
81
78
78
78
79
78
V9
•2fô
•265
•70
•70
•71
94
*84
•69
•247
•220
•269
•224
•270
•269
•269
•270
•270
•270
•270
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f56
TABIB ALPHABETIQUE
Venerupis pallastra, Fleur. . . . *226
Venerupts substriatuSf Mtg. . . *270
Venus, Linné *220
Venus «enea, Turt *229
— aurea, Grael *229
— Bendanti. Payr '229
— bicolor, Lamck . . . *228*229
— biradiata, Risso *220
— borealis, Ghemn *223
Venus Hrongniarti, Payr. . . . *223
Venus cancellaria, Don *220
— candida, Scac *171
— carneola, Lamck. . . . *227
Venus casina, Linné •211
Venus casina, Mtr *22i
— Cbione, Linné *218
— compressa, Mtg *234
— Danmonana, Mtg. . . . *233
— decussata, Lin *224
— discina, Lamck *22l
— edulis, Ghemn -230
Venus effosa, Biv *22Z
Venus erycina, Pen *22^
— exoiela, Lin *217
— exoleta, Pen *217
— fasciata, Auct *223
— fasciata, Don *223
Venus fasciata^ Costa *223
Venus florida, Lamck *228
— florida, Poli *224
— floridella, Lamck. . . . *227
Venus gallina^ Lin *222
Venus geographica, Gmel. . . . •231
Venus Giraudi, Gay *221
Venus glandina, Petit *231
— incompta, Phil *2ib
<- Islandica, Lin *2Z2
— lactea. Don *22i
— lœta, Poli •228
— lœta, Weink "228
^ Lemanii, Payr '220
— lincta, Desh *216
— lincta, Pullen •217
— lithophaga, Retz. . . . •27f
— litterata, Pen *224
— litterata, Poli *231
— longa, Olivi *230
— longone, Dan., Sand. . . *230
— lunoU Gay *226
— lupinus, Poli *216
-— mercenaria, Pen. . . . •232
Venus minima. Mtg ^235
— minuta, Pabr *246
— Montagni, Dillw. . . . . *234
— nebulosa, Pult '229
— nitens, Phil ♦228
— nitens, Turt *229
Venus nuxy Gmel *220
— ochropicta, Kryn. . . . *229
Venus ovata^ Pen *223
Venus palustris, Maw •226
-^ Paphia, Pult *223
— Paphia, Risso '223
— Petagnœ, GosU *233
— petaliua, Lamck *228
— peclinata, Lamck. . . . *224
— perforans, Mtg *170
— phaseolina, Lamck. . . ^230
— pulchella, Lamck. . . . *231
— pullustra, Mtg *226
— radiata, Phil •224
— reflexa, Mtg ^221
— rhomboïdes, Pen. . . . *230
— pudis. Poli. . . . • . -219
Venus Rusterucii, Payr. . . . *221
Venus Sarniensis, Turt *230
— saxatilis, Fiem *22à
— ScoUca, Mût *233
— Senegalensis, Dilw. . . • *2^
— sinuata, Turt *217
— sinuosa, Pen •215
— substriata, Mtg *270
— sulcaU, Turt •233
— Tenorii, Costa *23l
— texturatus, Lamck. . . . •227
— triangularis, Mtg. . . . '235
— undaU. Pen *215
Venus verruoosa^ Lin *220
Venus virago, Lovén *230
— virginea, Gmel ^230
VERMETID^ 209
Vermbtus, Cuvier 209
Vermetus arenarius, Bucq. . . 206^^10
— arenarius, Weink. . . . 209
— contortoplicatus, Scac. . 210,211
Vermetus cristatiMi Biond. . . 210
— Cuvierif Risso 209
— dentifer, Lamck. . . . 210
Vermetus gigas, Biv 209
— glomeratus, Bucq. . . . 209
Vermetus gregarius^ Mtr. . . . 211
Vermetus intortus, Weink. . . . 209
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TABLE AI.PUABET1QCE
J57
Vermetus semisurreotus^ Biv.
210
— subcetncellatus, Biv. . . 20)
Yermetus subcancellatus, Mir . . 210
Vermetus triqueter, Biy. . 210.211
Verraetu» triqueter, Phil. ... 211
Vermicularia arenaria, Grav. . . 209
— glomerata, Grav. . . . 209
Vertirordia ÎDSculpta, Jeff. . . . •ISS
Vieilliersia attenuata, Mtr. . . . 124
Yiliersia scutigera, d'Orb. ... 35
Vitreolina antiflexa, Mtr 214
— curva, Mtr 214
— incurva, Mtr 213
Vola maxima, Chenu *296
Voluta buccinea, Sow 86
— Caffra,01ivi 110
— clandestina, Broc. ... 104
— cornicula, Lin 112
— insculpta, Dil *26
— lœvis, Don 102
— mercatoria, Ghiaje. . . . 172
— miliacea, Lamck. . . . 103
— miliaria. Lin 103
— minima, Ren. ... ^. . 103
— mitrseformis, Broc. . . . 163
— mitrella, Ri880 102
— oUa, Schr 110
— plicata, Wood '23
— pyramidella, Br 111
— rustica, Lin 106
— Schrôteri. Chemn. ... 112
— striata, Gmel 172
— striala, Lamck 172
— Syracusana, Gmel. . . . 172
— tornatilis, Linné. ... 74
— tricolor, Gmel 113
— vulpecula, Ren 110
Volvaria Brocchii, Scac 104
— Donovani, Bl 102
— marginella, Biv 104
— miliacea, Phil 103
— miliaria, Bl 103
— subcylindrica, Brown. . . 79
— trilicea, Payr 102
— truncala, Brown 78
-^ nmbilicaa, Brown. ... 79
YOLTAniNA, Jouss. 102
Yolvarina secalina, Jouss. . . . 103
Volvarina secalina, Phii. . . . 102
VoLvuLA, Adams 75
Yoltula acuminata^ Brug. ... 75
VOLVULID^. .
Waldheimia. . .
Wuldheimia cranium^ Mûll
Waldlieimia cranium, Reeve,
— euthrya, Seg. . .
Weiukauffia diaphana, Mtr
Williamia Qussoni, Mtr. .
WooDiA, Deshayes. . . .
Woodia digitaria^ Lin. .
Woodiii digitaria, Weink.
Xkxopiiora, Fischer. , ,
XeiiDphora crispa, Jeff. .
Xenophora crispa^ Konig.
XKNOPHORID^. . . .
Xylophaoa, Turt. . • .
Xylophoya dorsalis, Turt.
Yoldia abyssicola, Mtr. .
— lucida, Lov. . .
— Messanensis, Mtr.
— producta, Mtr.
— pygmœa, Lov.
— striolata, Brugn.
Zephyrina, de Quatref. .
Zephyrina pilosa^ de Quatref.
ZiproRA, Leach
Zippora aciculata^ Desm
— auriscalpiumf Lin,
Zippora auriscalpium, Mtr.
— Drummondi, Leach.
— elala, Mtr. . '. .
Zippora elata^ Phil. . .
— fragilis, Mtr.. .
Zippora fragilis, Mtr. . .
Zippora membranacea^ Ad,
Zippora merobranacea, Mtr.
Zippora oblonga^ Desm. .
ZizYPUiNUs, Gray. . . .
Zizyphinus eequistriatus,
— conuloidesy Lamck
Zizyphinus couulus, Lin. .
Zizyphinus conulv^^ Lin.
Zizyphinus crenulatus, Brus,
— dubius. Brus. . .
Zizyphinus dubius^ Phil.
— exasperatus^ Pen,
ZizYpi.'inus granulatus, Brus,
Ziiijphinus granulatus^
— GravinsSf Mtr.
— GualtierianuSy
— Laugieriy Payr.
Zizyphinus Laugieri, Jeff.
Phil
Mtr,
Boni
75
■315
\315
•316
•316
84
♦136
•255
•255
•255
•71
•71
•71
•71
•155
•155
•278
•278
•277
•278
-277
•278
58
58
•42
•42
•43
•43
•43
•44
•44
•44
•44
•43
•43
•44
•96
•103
'96
•100
•100
•97
•97
•102
•99
•99
•99
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158
TABLE ALPHABETIQUE
Zisyphinus Linnmi^ Mtr. . .
•96
— Matoni, Payr. . . .
MOI
Zizyphinue Malonii, Mtr. . . .
♦101
Zht/phintis miliaris, Broc. .
. -99
Zizyphinus millegranus, Mtr. .
MOO
Zizyphinus Montagui, W( od.
MOI
Zizyphinus ptrialus, Brus. . .
M02
Zizyphinus striattis. Lin. . .
M02
Zizyphious saturalis, Mtr. . . .
•98
Zizyphinus saturalis, Phil
— tinidentatuSi Phil
Zizyphinus violaceup, Mtr.
Zizyphinus violaceus^ Risgo,
— Witeri, Cale.
ZONARIA, Jousp
Zonaria Grayi, Kien. .
— piriformis^ Gmel'x
Zonaria pyrum, Jouss. .
•98
•102
•98
•98
•103
101
101
101
101
PIN DE LA TABLE ALPHABETIQUE
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TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Introduction 1-6
CEPHALOPODA
OCTOPODA
ELEDONID^
Eledona^ Risso 7
Hoylea (Hallia)^ de Rocliebrune 9
OCTOPODID^
Octopus, de Lamarck 9
Scœurffus^ Troschel 11
PferoctoptMf Fischer 11
TREMOGTOPODIDiE
Parasira^ Steenstrup 11
Tremoctopu9^ délie Ghiajc 12
AROONAUTID-*:
Argonauta^ Linnd 13
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160 TABLE GÉM-:niLB DES MATIERES
DEGAPODA
CIIIROTKUTHID-^
ChiroteuthiSy d'Orbigny 14
HistioteuthiSy d'Orbigny 14
ONYGHOTEUTID^
Ont/choteuthis, Lichtenslein 15
Enoploteuthis, d'Orbigny 15
OMMATOSTRKPHID^
Ommatostrephes, d'Orbigny 15
SEPIOLID.E
Sepiola^ Schneider 17
Rossia, Owen 18
LOLIGINlD/f:
LoligOj de Lamarck 18
Teuthis, Gray 20
SEPIIU^
Sepia, de Lamarck 21
Ascarosepion, de Rochebrunc 22
Acanthosepion, de Rochebrune 22
Rhombosepion, de Rochebrune 22
SPIRULID^
Spirula, de Lamarck 23
pti:ropoda
KALAGODERKATA
PNEUMODERMID^
Pneumoderma^ Guvier 24
SUBTESTACEA
GYMBULIID^
Cymhulia, Peron et Lcsueur 25
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TABLE GBI^BRALE DBS MATIERBS 161
TE8TACEA
SPIRTALIID^
Spirialis^ Eydoux et Soulejet 26
CAVOLINIID^
Cavolinia^ Gioeni 27
Cleodora, Peron et Lesueur 29
Creseis, L. Rang 30
Styliola^ Lesueur 30
GASTROPODA
OPISTOBRANCHIATA
NUDIBRANGBIATA
DORIID^
LoridopsiSy Aider et Hancock 31
Loris, Linné 31
POLYGERID^
OoniodoriSy Forbes 38
Idalia^ Leuckart 39
Ancula^ Lovén -40
Drepania, Lafont 40
ThecaceraSf Fleming 40
Crimora, Aider et Hancock 41
Polyceras^ Guvier 41
Euplocamus, Philippi 42
TriopUy Johnstoa 43
jEgiruSy Lovén 43
PLEUROPHYLLIDllD^
IHeurophyllidia, Meckel 44
TETHYID^
Tethys, Lirtné 44
5« SÉRIE, T. X — 1887 1 1
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^6ï TABLB GRKÉRALB DES MATJERES
SPH-^ROSTOMID^
Sphasrostoma^ Mac-Gillivray 45
Marionia^ Vayssière 46
DENDRONOTIDiE
DendronotiMf Aider et Hancock 46
Lomanotusy Verany 47
SCYLL^EID^
Scyllssa, Liane . . 48
PHYLLIRRHOID^
Phyllirrhoœ, Peron et Lesueur 48
JANID^
JanuSy Verany . . . , 49
yEOLID^.
Embletonia^ Aider et Hancock 49
jEoUs, Guvier 49
FIONIDiE
Fiona^ Aider et Hancock 56
ANTlOPID^
Jntiopa, Aider et Hancock 56
^epht/rinat de Quatrefages ... 56
DOTOID^
DotOy Oken 59
Gellina, Gray 60
HERM^IO^
Hermœa^ Lovën 61
Siiliger, Ehrenberg 62
ELYSIID^
Elysia, Risso 62
Diplopelecya, MOrch 63
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TABLE GÉlfBaALB DES MATIERES .163
LIMAPONTIID^
Limapontta, Johnston 63
Lafoniiay Locard 64
Cenia, Aider et Hancock 64
TEGTIBRANGHIATA
APLYSIID^
.-xplysia^ Linné 65
Notarchus, Guvier 68
Phi/llaplysia, Fischer 69
PLEUROBRANCHID^
Pleurobranchus, Guvier 69
Pleurobranchœa, Meckel 12
RUNGINID^
Runcina, Forbes 72
UMBRELLID^
Tylodina, Rafiuesque 73
Umbrellay de Lamarck 73
ACT^ONID^
Aciseon, de Monttbrt 74
VOLVULID.db:
Volvula, A. Adams 75
SCAPHANDRID^
Scaphander^ de Montfort 75
Cylichna, Lovén 76
AmphisphyrUy Lovén 81
BULLID^
BullUf Linné 82
Aceroi, MûUer 84
RINGICULID^
Ringicula^ Deshayes 85
\
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164 TABLE 6^.N]iaALB DBS MATIERES
GASTROPTERID^
Ocutropteron, Mec.kel 87
PHILINID^
Philine, Ascanias 87
DORIDID^
Doridium^ Meckel 00
NUGLEOBRANCmATA
PTEROTRACHEIDvE
Pterotrachea^ Forskal 90
Firoloida^ Lesueur 91
Carinariaf de Lamarck 91
ATLANTIDiE
Ailanta, Lesueur 92
Oœygyrus^ Benson 92
GASTROPODA
PULMONIFERA
llfOPBRGUI.ATA
ONCIDIIDiE
Oncidiella, Gray 93
OTINIDiE
Otina^ Gray 94
GASTROPODA
PROSOBRANCHIATA
8IPHO HO8TOKAT A
OVULID^
Pedicularia^ Swainson 95
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TABLE céNI^RALB DBS MATlBIiBS 165
OvulUy Bruguière 05
Simnia^ Leach 06
GYPR^ID^
Trivia, Gray • . 08
Monetaria, Jousseaume 100
Luria^ Jousseaume 100
Zonaria, Jousseaume 101
MARQINELLIDifi
EratOf Risso • 102
Volvattna, Jousseaume 102
Marginella^ de Lamarck 103
CONID^
Cont^, Linné 105
GOLUMBELLID^
Columbella, de Lamarck 106
GYMBIIDiG
Cymhium^ Denis de Montfort 110
MITRiEIDiE
Mitra, de Lamarck 110
Mitrolwnna^ Bucq., Dautz., Dollf 114
PLEUROTOMIDiE
Pleurotomày de Lamarck 115
Clathurella, Gar()enter 118
Raphitomaj Bellardi 124
Mangiliaj Risso , 128
Hœdropleura, de Monterosato 132
Donovania^ Bucq., Dautz., Dollf. 134
Chauvetia^ de Monterosato 136
BUCClNlDiK
JVipri/u/a, Plancus 137
Sphœronassa, Locard 137
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16^ TABLE GENERALE DES MATIERES
Nassa, de Lamarck . I40
Amt/cla, H, et A. Adam? 148
Bttccinum, Linné 150
PURP-URID^
Purpura, Bruguière 151
GASSID^
Cassis, de Lamarck 153
Cassidaria, de Lamarck. 155
DOLIID^E
Dolium. Humpirey 157
TRITONID^
Ranelltty de Lamarck, ... . ., 158
Bufonaria^ Schumacher 159
Tritoniuniy Millier 159
CANCELLARIIDi*:
Cancellaria, de Lamarck 163
MURIGID^
TyphiSy Denis de Montfort. . 163
Murex, Linné, 164
Cora///opAi7a, H. et A. Adams 171
PISANIIDiE
Pisania, Bivona . 172
Pollia, Gray. • 173
Euthrùf, Gray. 174
FUSII)^
Hadrianiay Bucq. et Dautz 175
Fusus, do Lamarck 176
Trophonofsis, Bucq. et Dautz 178
Neptunia, H. et A. Adams 180
Tarants, Jeffreys 183
Fascioîaria, de Lamarck . 184
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TABLB GÉNÉRALE DES MATiÈUES 167
BOLOSTOKATA
CERITHIAD^
Cerithium^ Bruguière 184
CerithiopstSy Forbes et Hanley. * 189
Triforis, Deshayes 192
BiUium, Leach 194
APORRHAID^
Aporrhais, Dillwjn 197
TURRITELLID^
Turritella, de Lamarck 199
Mesalia, Gray 200
SCALARID-^
ScalartUy de Lamarck 201
CyEGID-rE
Cœcum, Fleming 206
Spirolidium, O. d. Costa 208
VERMETIDiE
VermetiMj Guvier 209
Siliquaria, Bruguière 211
EULIMIDvE
Eulima, Risso 211
TURBONILLID^
Eulimella, Forbes *1
Aclis^ hoyên *2
Turhonilla, Risso . . *5
Dunkeriaj Garpenter . . *9
PTYGHOSTOMIDiE
Parthenina, Bucq., Dautz. et Dollfus *11
Ptychostomon, Locard *18
Tndina, de Folin *2«
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168 TABLE GéNÉRALE DES MATIERES
Pyramidella, de Lamarck *27
Mathilda, O. Semper *27
Menestho, MôUer *28
Pherusa, Jeffrejs *29
RISSOIIDiE
ilZt?û:nm, Leach *29
RissoinUy d'Orbigny *4l
Zippora, Leach *42
Rissoia, Freminville *45
Plagiostj/la, Fischer *54
Cingula, Fleming *54
Jeffrey sia. Aider *61
BarleeiUj Qark *62
NATICID^
Natica, Scopoli *63
Neverita, Risso *69
VELUTINIDiE
Lamellaria, Montagu *69
Velutina, de Blainville. '70
XENOPHORIDiE
Xenophora, Fischer de Waldheim *71
LITTORINIDiE
Lietorina, de Ferussac *71
Fossarus, Philippi *T7
Lacuna. Turton *78
PHASIANELLID^
Phasianella, de Lamarck *82
Stylifer^ G. B. Sowerby. . . . • *84
JANTHINIDiE
Janthina, de Lamarck *84
CYGLOSTREMIDiE
Cyclostrema^ Marryat *86
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TABLB GéflliRALR DBS MATlifiBS 169
Tharcis, Jettveys *87
Skeneia ^Fleming *88
Circulus.JeSreys. . *80
Homalogyra^ Jeffreys *90
Adeorbis, S. Wood *91
M«//ma, Jeffreys *92
SOLARIIDiE
Solarium, d^Lamarck *92
TURBINIDiE
Turbo^lÀnné *93
Danilia^ Brusina *95
Machœroplax, Friele **95
Zizi/phint4s,Grsiy '96
Oihbula, Risso . . , *103
Caragolus, de Monterosato *113
Clanculus^ de Montfort ^115
CALYPTR-filDiE
Calypirœa, de Lamarck *116
Crepidula, de Lamarck *118
Capu/t*«, de Montfopt *H8
HALIOTID^
Haltotif, Linné •120
SGISSURELLIDiG
Schismope, Jeffreys *121
Scissurella, d'Orbigny *122
Segttenzia, Jeffreys ^123
PISSURELLIDiE
FUêurella^ Brugaière *123
Puncturella^ Lowe *125
Emarginula^ de Lamarck. *126
SIPHONARIIDiE
Siphonaria, G. B. Sowerby *129
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170 TABLÉ GÉNÉaALfi DBS MATIEAES
GADINIID^
Oadinia, Gray *129
PATELLID-^
Patella, Linné , . . . . *130
Helcion, de Montfort *133
Tectura^ Audouin et Milne-Edwardjs *134
Propilidium^ Forbes et Hanlej *136
CHITONIDiE
Chiton,Unné *136
Acanthopleura, Guilding *141
Acanthochitesy Leach *141
CH^TODERMATID^
Chsstoderma, Lovén *143
NEOMENIID^
N^om^ma, Tycho-TuUberg . . . , M 43
Proneomenia^ Hubrecht *143
Leptdomeniàf Marion * *144
SCAPHOPODA
DETALIIDiE
Dentalium, Linné *145
Siphonodentalium^ M. Sars *140
Dischides^ Jeffreys *150
Cadulus, Philippi ^150
LAMELLIBRANCHIATA
SIPHONIDA
8INUPALI.EALE8
PHOLADin^
Teredo, Linné M 52
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T4BLE céN^RALE DBS MATIÂRES 17 1
iS^p^arm, de Lamapck. . . *155
Xylophaga, Turton *155
Pholas, Linné *155
Pholadidea, Lesich *158
GASTROCH^NID^.
Gastrechmna, Spengler M59
SOLENID^
Solen, Linné . . . •. *160
Ceratisolen^ Forbes *163
Solecurttts^ de Bla inville *164
SAXICAVIDiE
Sacûicava, Fleuriau de Belleville. . . . . . ... . . *16ô
F^n^wpw. de Lamarck *.......• *169
P^/rieo/a, de Lamarck *171
MYAD^
Mya^ Linné *172
^Panopœa, Ménard de la Qroye *174
GORBULID^
JSphenta^ Tnviou *174
Corhulomya, Nyst ♦lîS
CorhuXa^ Bruguière *175
Pholadomya, G. B. Sowerbj *177
Neœra, Gray. *177
Poromya^ Forbes *179
PANDORID^.
Pandora, Bruguière M 80
TRAGIID^
Zyonsia, Turton *183
7%rada, Leach ^ .... M 83
MAGTRID^
Lut r aria ^ de Lamarck *188
Mactra, Linné *189
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17*2 TABLE GéKlÎRALB DBS MATIEIIBS
Mesodesma, Deshajes ^194
Ervilia, Turton *194
NesiSf de Monterosato *195
Scrobicularia, Schumacher *195
Syndesmya, Récluz *196
TELLINIDiE
Capsa^ Bruguière *200
Donax^ Linné *201
Piammobiay de Ltmarck ' *204
Tellina, Linné *207
CYTHEREIDiE
ZfUcmop5i«, Forbes et Hanley. *215
Dosinia^ Gray *216
Cytherea^ de Lamarck. . . . , *218
YENERIDiC:
Venu8,Unné *220
Tapes, Megerle Ton Mûhlfeld *224
IHTB«ROPALI.BALB8
CYPRINIDiE
Cyprina, de Lamarck '232
Astarie, J. Sowerbj *232
Circe, Schumacher *235
CARDIIDifi
Isocardia, de Lamarck '236
Cardium, Linné *237
Cyamiumy Philippi ^246
îCARDITIiE
Cardita, Bruguière *246
Cypricardia, de Lamarck. , *248
"" CHAMIDiE
Chama, Bruguière '248
LUCINIDiB
Diplodonta, Brown , *249
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TABLB GÂElénALB DES MATIBRBS 173
Sportella^ Deshayes *250
Pseudopyihinia^¥ïsQ\i&t *251
Scacchia, Philippi *251
Lucina, Bruguière *251
TFoodm, Deshayes *265
Axinus, J. Sowerby *2ô6
KELLIIDiE
Kellia, TuTion *257
Lesœa^ Leach *259
Afon^a^wta, Turton *260
Bomia, Philippi *262
Lepton, Turton *262
5cin/iWa. Deshayes '264
Decipula, Jeffrey s *265
F(ÉWconia, Fischer *265
Oaleomma, Turton . *265
LAMÈLLIBRANCHIATA
ASIPHONIDA
SOLENOMYIDiE
5o/enomya, de Lamapck *266
ARGIDiE
PectunculiM, de Lamarck *266
-/Irca, Linné *268
Nucula, de Lamarck *273
Xeda, Schumacher *276
Lttnopsisj Sassi *278
Malletia^ Des Moulins ^279
MYTILID/E
Crenella, Brown *280
Dacrydium, Torell *280
Modiola^ de Lamarck. , . *281
Modiolaria^ Gray *284
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174 TABLB 6KIHÉRALB DBS MATIBRBS
Mytilus, Linné » *286
Liihodomus,Q\i\'\et *290
AVIGULID^
A^icula^ de Lamarck *291
PinnUf Linné *291
PECTINID^
Lima, Bruguière *293
Pecten, Millier *296
OSTREID^
Spondi/lus, Linné, *307
0*^r6;a, Linné *307
Anomia,L\nn6 *310
BKACHIOPODA
TERKBRATULID^
Terebratula, UnWer '314
TerebratuUna, (KOrbigny *315
Waldheimia, King *315
Megerleitty King *316
Plalidia, da Costa *317
Megathyris^à'Ovhi^ny *317
CistellayOvdiy *318
Thecidiumy G. B. Sowerby *319
CRANIID-HE
Crania^ Retzius *320
FIN DE LA TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
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ERRATA MAJORA
Paobs
VII
81
65
112
115
116
116
116
120
127
187
2(fô
MO
•12
•13
•16
•24
•41
•95
•96
•153
•166
•174
•203
•212
♦217
*23tA
•224
•227
•227
•229
•277
•310
Limn
7
2
9
21
23
3
4
13
7
26 et 27
5 à 11
9 à 12
16
24 à 31
36
10 à 15
16
6
5
12
80
26 et 27
17
17
21
1 et t
22
24
8
10
14
13
33
Au i.nra DE
rapportant
OPHISTOBRANCHIATA
LapljfSia
flg. 8, 9, 11.
polysrofMtum
Rsaleii, Scacchi
Scacchi
Ia>pr«stlBA
rudis
à supprimer
i supprimer
à supprimer
tuîvocincta
à supprimer
Penjfchnati
à supprimer
glabratnm, V. Muulpblot
Alviania
DAMILLIA
LizyptintM
Brugieri
Belleville
flyolmerUi
à placer après la ligne 25
puniUa
Rissoana
Meyerle
dccussata
texturata
texturutuê
Œnéa
pygmaa
i supprimer
Litss]
reportant
OPISTOBRANCHIATA
LapUsia
tig. 11
polyzonatum
•meadata, db Montbrosato
(non Scacchi)
Itoprastlaaa
pupoidea
fuloocinel'.i
Penehinalt
Magarltl, Locard
Alvinfa
DAimJA
Ziiyphinu»
Bi'uguievi
Rellevue
g i jf uy luaFia
punicea
Risaoiana
Megerle
deciusatus
lexturutus
texturata
unea
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MÉTHODE GÉNÉRALE DE TRAITEMENT •
DES
MALADIES A MICROBES ET A PARASITES
CHEZ LES HOMMES, LES ANIMAUX ET LRS VÉGÉTAUX
PAR
Le D' ALBIN MEUNIER
Mémoire présenté à k Société (l*agricaltare, histoire naturelle et arU utiles de Lyon
dans sa séance du 7 janvier 1887
I. CoBsIdératloiiH générales.
Des communications antérieures, faites à la Société des
sciences médicales de Lyon, ont fait connaître ma méthode
de traitement, basée sur la propriété merveilleuse des pro-
duits tirés du pétrole (vaseline liquide^ pétrobaseline, neu-
traline, vaseline épaisse, paraffine) de dissoudre les antisep-
tiques, les microbicides, les parasiticides connus, et de les
diffuser^ sans danger à des doses déterminées, dans les tissus
de rhomme, des animaux et des végétaux, pourvu que ces
dissolvants eux-mêmes soient purs. Ces produits du pétrole
forment, pour les antiseptiques, une gamme de véhicules
dont la consistance varie de celle d*un éther à celle de l'huile,
du beurre et même de la cire. Or comme la diffusibilité de
cer différents véhicules, identiques de composition, est in-
versement proportionnelle à leurs densités respectives, on
8« 8ÉRIB, T. X. — 1887 12
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178 MRTIIODE SPECIALE DE TRAITEMENT
peut choisir parmi eux le plus convenable suivant les orga-
nes à pénétrer, à injecter ; les expériences faites ou en cours
d'exécution fixeront le degré de tolérance des divers tissus
animaux et végétaux pour les antiseptiques ainsi injectés,
c'est-à-dire le dosage utile de ces antiseptiques.
Parmi les parasiticides ainsi dissous on peut citer le sul-
fure de carbone, Tacide pbénique, le camphre, la créosote,
le salol, le chlorure de camphre, Tiodoforme, le thymol, etc.,
les essences de cubèbe, santal, copahu, cannelle, térébenthine,
thym, eucalyptus, menthe, etc., la kosine. Ces parasiticides
employés seuls, comme le sulfure de carbone par exemple^
peuvent être nuisibles aux tissus animaux et végélaux ; ils
deviennent non dangereux par leur dissolution dans la vase-
line et ses homologues, et sont alors, au contraire, des mé-
dicaments. Il faut remarquer de plus que ces vaselines, ori~
ginaires des pétroles, sont elles-mêmes des microbicides
inoffensifs pour les tissus, quand elles sont pures ; les pétroles
du commerce sont des poisons, seulement à cause de leurs
impuretés.
Gomme exemple à l'appui de cette assertion, je signalerai
la dissolution de sulfure de carbone dans la vaseline liquide.
Le sulfure, étendu au dixième (( litre de sulfure pour 9 litres
de vaseline) est injectable sans réaction dans les tissus de
l'homme et des animaux; étendu au quinzième, il est de
même injectable dans le poumon du cheval, l'œil du la-
pin, etc. J'ajoute que ce mélange laisse très lentement s'éva
porer le sulfure, ne s'enflamme pas, brûle comme l'huile de
lampe, et dégage en brûlant de l'acide carbonique et de
l'acide sulfureux qui sont eux-mêmes des microbicides.
Pour faciliter les recherches à tenter au moyen des divers
dissolvants énumérés, je résume en quelques mots leurs pro
priétés. La densité de ces corps varie de 0,830 à 0,905;
leurs points d'ébullition à la pression atmosphérique sont
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Dlî PHYLLOXERA DE LA VIGNE 179
compris entre 280" et 400\ L'ordre croissant des densités et
des températures d'ébullilion qui est aussi l'ordre décrois-
sant de difTusibilité dans les tissus est le suivant : vaseline
liquide, pétrobaseline, neutraline, vaseline épaisse, paraffine^
Tous ces corps sontsolubles les uns dans les autres et inso-
lubles dans Teau.
II. Applleatlons d« la méthode.
t. MÉDECINE HUMAINE
Les deux communications faites le (^"^ et le 15 décembre
à la Société des sciences médicales de Lyon indiquent la
niarche générale à suivre pour le* traitement des maladies à
microbes et à parasites chez les hommes. Ces communications
ont été publiées dans les numéros du 5 décembre 1886 et
2 janvier 1887 du Lyon médical et de la Province médicale.
3. MEDECINE VÉTÉRINAIRE
Les expériences préparatoires exécutées ont démontré la
parfaite innocuité des vaselines pures pour les tissus des ani-
maux et leur propriété de diffuser dans les tissus, sans dan-
ger à des doses déterminées, tous les microbicides et parasi-
ticides connus. Déjà, en effet, M. Brun, vétérinaire à Caluire,
a pu employer sans réaction le sulfure de carbone, Teuca
lyptol, l'iodoforme, le térébenthène, etc. ; il a injecté la dis-
solution d'eucalyptol au cinquième dans le poumon d'un che-
val à la dose de 5 grammes d'abord, puis de 10 grammes,
ensuite de 20 grammes ; dans la peau à 50 grammes ; dans
les articulations à 1 gramme ; dans l'œil du mouton à la
dose de 50 centigrammes ; dans l'œil d'un lapin à 30 centi-
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180 MBTHOOB SPECIALE IkR rhktTEMMt
grammes ; il essaye en outre le traitement de la phtisie chez
les animaux. Des expériences vont être jiit|ituées à TÉcole
vétérinaire de Lyon pour le traitement de la clavelée, 4e la
rage, de la niorve, du farcin, des tuberculoses générales qI
locales, des charbons, etc. Les résultats seront publiés.
3. APPLICATIONS AGRICOLES
Les*mèmes propriétés des dissolvants purs tirés des pé-
troles sont utilisables pour le traitement des maladies parasi-
taires des plantes. Ces dissolvants pénètrent sans danger les
tissus végétaux et entraînent rapidement avec eux les pai'asi-
ticides liquides ou volatils jusqu'au conctact du parasite ; de
plus leur facilité de circulation dans les terrains et leur faculté
de régler, suivant leur propre consistance, rémission des va-
peurs du toxique qu'ils charrient, assurent la poursuite et la
destruction du parasite à toutes profondeurs.
Sans vouloir chercher, pour le moment, à appliquer la mé-
thode au traitement des principales maladies des plantes ou
à la destruction des insectes nuisibles, je me bornerai à for
mulcr une méthode de traitement rationnel du phylloxéra de
la vigne.
€3onsldéra(lonii générales mur le traitement aetnel
du phyUoxera dé la Tlgne.
Les procédés de combat contre le phylloxéra se divisent
en deux catégories : les uns ont pour but d'atteindre Tinsecte
radicicole ; les autres ont pour but de détruire le phylloxéra
ailé, les sexués, l'œuf d'hiver.
Contre le phylloxéra radicicole, qui occupe toutes posi-
tions dans la couche arable, il faut un liquide toxique qui
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DU PlITLlOXBnA DK LA VIGNE 181
émette d'abondantes vapeurs toxiques elles-mêmes, et agisse
sur l'insecte et ses œufs avec puissance et durée, sans toute-
fois endommager le système des racines. Le sulfure de car-
bone répond assez bien à ce desideratum ; toutefois, a cause de
sa rapide volatilisation dans Tatmosphère, on est obligé d'en
exagérer les doses pour prolonger son eiïet^ et il agit alors
parfois avec trop de puissance sur les radicelles ; enfin il exige
un état spécial de porosité du sol pour produire d'utiles
résultats. — On a cherché à réduire ces inconvénienis par
les cubes de gélatine Rohart, le plâtre noir sulfocarboné, les
sulfocarbonates qui ralentissent la dispersion du sulfure de
carbone; mais remploi de corps solides ou pulvérulents oblige
à creuser des excavations dahs le terrain, les sulfocarbonates
exigent une grande quantité d'eau : ce qui n'est ni très pra-
tique ni économique.
2. — Pour combattre le phylloxéra sur la partie aérienne
de la vigne, il faut un insecticide applicable comme un en-
duit, inaltérable à l'air, pénétrant sous les écorces et même
dans les tissus sousjacents ; ou bien il faut un dissolvant
jouissant de ces propriétés et capable de conduire Tinsec
licide partout jusqu'à l'insecte, et même de pénétrer Tin-
secte. — Le procédé Balbiani et tous autres badigeonnages
avec les goudrons de gaz s'approchent assez du but à atlcin •
dre; toutefois l'impureté des matières employées, leur loxi
oité possible pour la plante même^ les difficultés opératoires
«tvee des mélanges non homogènes, instables et congelables^
empêchent ou diminuent le succès de ces tentatives.
Toutes ces considérations m'ont conduit à formuler le
traitement suivant basé sur l'emploi d^unparasilicide, le sul-
fuf« d« carbone, par exemple, dissous dans un ou plusieurs
des dissolvants tirés du pétrole.
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182 METHODE SPECIALE DE TRAlTEMB?iT
Méthode rationnelle de 'rollement de la vigne.
Plantation. — Plonger la bouture ou le racine dans la
vaseline épaisse, chargée ou non de sulfure de carbone ou
d'un autre insecticide, à une dose qui reste à déterminer par
expérience en chaque cas (J'ai employé la solution de sulfure
de carbone au dixième dans la vaseline paraffinée); praliner
au besoin avec un engrais pulvérulent les surfaces enduites ;
mettre en terre dans les conditions ordinaires, mais^ autant
que possible, planter avec écartement maximum des sou-
ches.
Vignes anciennes. — V Parties aériennes au-dessus du collet.
— Déchaussement jusqu'au collet ; écorçage par un quelcon-
que des procédés en usage (gantelet, etc.); badigeonnage
avec la solution au dixième de sulfure de carbone dans la
vaseline paraffinée, dissolution dont la consistance sera réglée
ad libitum par adjonction des dissolvants plus ou moins flui-
des tirés du pétrole; dépôt d'enduit insecticide autour du
collet.
2" Partie souterraine au-dessous du collet. — Injection dans
le terrain (avec ou sans les appareils usuels pour remploi du
sulfure de carbone) d'une dissolution au dixième de sulfure de
carbone dans la vaseline liquide (cette dissolution pourra
être titrée à volonté en sulfure suivant Tétai de la maladie,
le temps, la saison, la nature et la porosité du sol).
Dlsensslon de la méthode.
Il faut rappeler tout d*abord que les dissolvants employés
seuls et purs, depuis la vaseline liquide jusqu'à la paraffine*
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DU PHYLLOXERA DE LA VIGNE 183
sont par eux mêmes inoiïensifs pour les plantes ; ils sont, de
plus, des parasiticides. En outre, divers insecticides chimi-
quement purs et surfisamment dilués, le sulfure de carbone,
par exemple, ne nuisent pas aux végétaux.
1. Plantation dhine vigne — Le jeune plant, enduit d'un
mélange parasiticide qui n'est pas délayable dans Teau, qui
adhère à la plante et même la pénètre, qui a une longue du-
rée, se trouve parfaitement défendu contre l'invasion des
colonies radicicoles ; l'enduit ne gêne pas la végétation, car
on peut rinjecter de force dans les plantes, à fortes doses.
2. Vigties anciennes^ partie aénenne. — L'écorçage préa-
lable est à recommander, surtout lorsque l'écorce menace
de se détacher toute seule ; toutefois si l'écorce est saine et
sufflsamment adhérente, on peut la laisser, parce que la dis-
solution l'imprègne facilement et s'y emmagasine. Quoi qu'il
en soit, que Ton écorce ou non, l'enduit pénètre les parties
vivantes sous-jacentes à Técorce : le dissolvant- véhicule tra-
verse les tissus-enveloppes des insectes et des œufs, condui-
sant avec lui Tinsecticide, ce qu'aucun liquide essayé n'avait
fait jusqu'à ce jour. — La quantité d'enduit à employer est
très faible, el, même à petite dose, n'est pas arrêtée par Thu-
inidité des tissus; on la pourra d'ailleurs réduire, dans les
plantations nouvelles, par l'espacement maximum des sou-
ches, ce qui diminue le nombre des pieds à l'hectare, facilite
et économise la main-d'œuvre des façons cullurales. — L'eau,
même la pluie ballante, n*a auoune action sur le dissolvant et
n'en peut dégager le sulfure. L'enduit sur la souche et l'en-
duit déposé autour du collet durent assez longtemps pour que,
les œufs d'hiver une fois tués sur le cep, ils agissent encore
conmie insecticides contre les migrations d'insectes passant
des racines aux ceps ou allant.de la surface du sol aux raci-
nes. — Il faut remarquer encore que l'enduit détruit non seu-
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18i METHODE SPECIALE DE TRAITEMENT
lement le phylloxéra, mais tous les parasites qui habitent le
cep aérien.
Parties souteiraines. — Dans la pratique actuelle, les in-
jections de sulfure de carbone employé seul sont poussées à
la plus grande profondeur possible, et le trou d'injection est
aussitôt bouché pour réduire les pertes par évaporation. La
dîflsolution de sulfure dans la vaseline liquide peut s'utiliser
de la même itianière et avec le même outillage, sans qu'il y
ait pourtant nécessité : versée en effet directement sur le sol,
en un point, elle n'émet à la surface que des vapeurs presque
insensibles de sulfure, et gagne rapidement les couches infé-
rieures du sol. Cependant Tinjection profonde entre les sou-
ches parait préférable, la couche superficielle du terrain con-
tenant peu de racines. Au pied de la souche, il suffit qtie le
liquide soit versé contre le cep, il suit le bois, et pénètre dans
le bois et le plant avec une promptitude merveilleuse. Ln dis-
solution de sulfure dans la vaseline détruit les insectes et œufs
qu'elle touche dans le sol, et tue le reste par les vapeurs
toxiques de sulfure dont elle prolonge et multiplie l'action.
Tant qu'elle émet des vapeurs de sulfure, elle débarrasse le
sol aussi bien des phylloxéras que des autres insectes.
Économie de la méthode. — Le badigeonnage da la souche
par les vaselines tenant en dissolution le sulfure a toutes
chances de détruire les diverses générations du phylloxéra
aérien où se recrutent, pour se rajeunir, les colonies radici-
coles : de ce fait résulte déjà une diminution de la quantité
d'insecticide à injecter dans le sol. Cette quantité est encore
réduite parce que, en prolongeant la durée d'émission dans
la terre des vapeurs insecticides retenues par le dissolvant,
en dispersant l'insecticide à toutes profondeurs par la circu-
lation du dissolvant dans la couche arable, on a, sans con-
teste, besoin seulement d'une faible dose du parasiticide. Ces
réductions sur les quantités utilisées d'un corps comme le
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DU PHYLLOXERA DE LA ViGNB 185
sulfure de carbone, que Tindustrie fabrique en grand au-
jourd'hui pour la viticulture, amèneront de suite une baisse
du prix de ce produit : nouvelle économie, conséquence des
premières. — Quelle sera la valeur marchande du dissolvant
de rinseclicide ? Dans la distillation des pétroles en vue de la
fabrication des huiles d'éclairage, les huiles lourdes sont
actuellement un résidu, c'est-à dire une matière d'une va*
leur presque nulle. De ces huiles lourdes proviennent, par
épuration, les diverses vaselines fournies par lé commerce à
des prix variant de l fr. 50 à 3 francs le kilogramme ; ces vase-
lines ne sont que des produits spéciaux préparés sur une pelite
échelle pour la pharmacie et la parfumerie ; d'où leur prix
élevé. Or pour les préparer il suffit de traiter les huiles lour-
des du pétrole de Bakou par l'acide sulfurique, de soumettre
le liquide à un battage très prolongé jusqu^à carbonisation
complète de toutes les substances organiques autres que la
vaseline, d'isoler le charbon déposé, et de saturer l'acide en
excès par le carbonate de potasse : le résidu est un engrais
excellent. Une telle fabrication, organisée à Paris avec les
pétroles du Caucase très riches en huiles lourdes, peutdon-
ner la vasejine à 1 franc ; en opérant à Bakou, où le pétrole est
presque sans valeur, la potasse à bon compte, on pourrait
probablement amener sur le* marché fran;ais des vaselines
pures à 50 centimes le kilogramme. Le commerce des vase-
lines sera donc complètement transformé dès que, en vue d'un
large débouché, on les produira industriellement : c'est
d'ailleurs ce qui est arrivé pour le sulfure de carbone qui
valait de 2 à 4 francs le kilogramme, il y a une dizaine d'an-
nées et que l'on trouve partout aujourd'hui à 40 et 45 centi-
mes, bien qu'il exige une fabrication directe et ne provienne
pas de l'utilisation de résidus ; toutes les distilleries de pétrole
du monde chercheront l'emploi de leurs huiles lourdes dans les
applications que j'indique, et les vaselines ne peuvent man-
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186 MÉTHODB SPÉCIALE DE TRAITEMENT
quer de tomber à bas prix, surtout si on en isole les paraf-
fines. — Enfin on sait que les tonnelets en tôle usités pour
le transport du sulfure de carbone en France représentent un
capital considérable immobilisé ; les dissolutions de sulfure
dans les vaselines n'exigent pas, pour le transport, des réci-
pients hermétiquement clos : des fûts en bois suffisent. De là
une réduction nouvelle sur le prix du traitement des vignes.
En résumé, si Ton compare le traitement d'une vigne au
moyen du sulfure de carbone employé seul, au traitement par
une dissolution du sulfure dans les vaselines, en supposant le
même eiïet parasiticide sur une surface donnée, il faut, par
la deuxième méthode, une quantité de sulfure moindre et
moins chère, une quantité totale de liquide à manipuler
moindre et moins coûteuse. — Et ce n'est pas tout. Beau-
coup de viticulteurs repoussent l'emploi du sulfure de car-
bone à cause des accidents toxiques survenus à la vigne ; ces
accidents ne peuvent s'éviter que pnr le choix 1res judicieux
de l'époque du traitement et l'appréciation souvent difficile de
l'état physique du sol ; et encore les conditions climatériques
défavorables empêchent parfois le traitement juste au moment
où il viendrait à propos ; de là ces opinions si opposées au
sujet de l'emploi du sulfure et aussi ces variations d*appré
dation si frappanles chez le même viticulteur. En somme,
l'emploi du sulfure de carbone tout seul, malgré la valeur
insecticide de ce corps, est difficile et incertain.
Au contraire je donne le moyen d'employer le sulfure de
carbone, ou tout autre parasiticide en dissolution dans les va-
selines, en tout temps, avec tout état du sol, à des doses ré-
glées inolTensives pour la plante ; le moyen de prolonger
l'action des vapeurs, de simplifier les manipulations, de faire
varier à volonté la puissance d'attaque contre l'insecte ; enfin,
par cette méthode, les frais de la lulte contre les autres pa-
rasites de la vigne, pyrale, erineum, ver gris, ver blanc, gri-
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DU PHYLLOXBRA DE LA VIGNE 187
bouri, cochylis, sont supprimés ; et alors disparaissent la
chlorose et toutes affections, conséquences de répnisement de
la plante par les parasites animaux et végétaux. Et même ce
procédé de traitement fut-il, la première année, un peu plus
coùleux que le traitement au sulfure de carbone employé
seul, on aura la certitude absolue de détruire I insecte par
masses ; donc on réduira, les années suivantes, et de plus en
plus, le nombre et le prix des traitements.
Usera bon de choisir, pour les badigeonnages, mais sans
qu'il y ait nécessité, l'époque qui précédera l'éclosion de
Tœuf d'hiver en chaque région ; le moment d'attaquer le
phylloxéra radicicole sera, de préférence, celui du réveil du
phylloxéra hibernant et des mues des premiers-nés de la gé-
nération nouvelle.
Nous sommes donc en possession d'une méthode rationnelle
de traitement sûr et économique ; je la mets, sans restriction
aucune, à la disposition de tous ceux qui voudront en faire
usage.
NOTES, VARIANTES, FAITS D'EXPÉRIENCE
1. Variante an badigeonnage (à essayer). — La souche badigeonnée,
la flamber par inflammalion de Tcnduil : Tacide sulfureux produit dans
la combustion agirait comme dans le clochage des vignes pour la
pyrale; la dose d'acide sulfureux serait réglée par le dosage de l'enduit
en sulfure de carbone.
2. A essayer l'action contre les pylloxeras aériens et radicicoles par une
seule opération. La faciliié et l'innocuiiô de l'injection, dans la plante,
d'une solution titrée de sulfure de carbone ou d'un autre parasiticide dans
les vaselines, pourraient être utilisées pour transporter l'insecticide au
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188 MÉTHODE SPéciALB DE TRAITEMENT
moyen de la sève descendante jusqu'à Textrémité des radicelles : ce mode
d'opérer est analogue à celui qui réussit si bien pour les animaux.
3. Â essayer aussi le remplacement du sulfure de carbone en dissolu-
lion dans les vaselines par des solutions de tous les insecticides indiqués.
Ces essais peuvent être tentés par les écoles d'agriculture, comme les
écoles vétérinaires ont entrepris les expériences pour les applications aux
maladies des animaux de la ferme.
4*. 100 centimètres cubes de vaseline liquide, versés en un seul point
à la surface d'un terrain de vigne, argileux et très humide, à Caluire,
ont pénétré à 0°>,30 de profondeur en un quart d'heure. Ce fait est très
important, parce que les parasiticides en dissolution dans les vaselines
gagnent ainsi rapidement les couches profondes où leur action est utile,
et s'éloignent de la surface où ils ne peuvent que se perdre sans résultat;
de plus, au pied des souches, et même à distance des souches, on peut
se contenter de verser le liquide sans outillage dHnjection,
5. Les vaselines impures noircissent toutes avec l'acide sulfuiique pur;
elles donnent, avec l'acide phénique pur, une coloration violette doa'
l'intensité est proportionnelle à l'impureté du produit.
6. Dans les expériences faites sur les animaux, on est arrivé à injectet*
dans l'œil du mouton, du lapin, des quantités de solutions d'antisepti-
ques dans la vaseline égales au tiers ou au quart du volume de l'œil,
par une seule injection, et tout le liquide est complètement diffusé en
moins d'une heure. Cette tolérance constatée dans un tissu aussi délicat
et aussi difficile à pénétrer que celui de l'œil permet d'augurer bien des
traitements qui vont commencer à l'École vétérinaire de Lyon.
La vaseline pure, sans adjonction d'aniiseptique, a été injectée à
doses massives, sous la peau dun cheval usé (vingt-quatre ans),
pesant 365 kilogrammes :
Première injection, d'une seule fois. 210 grammes de vaseline.
Deuxième injection MO — 4 heures après la i*^.
Troisième injection 350 — 1 8 heures après la 2®.
Total 1000 - en 22 heures.
Le tout a été supporté sans malaise par l'animal qui en aurait encore
toléré davantage ; le meilleur point d'injection a été sous la peau des c6tes :
la diffusion est instantanée par friction à la main après l'injection.
En regard de cette expérience, avec de la vaseline pure, je placerai
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DU PHYLLOXERA DR LA VIGNE 189
la suivante : 1 gramme de vaseline impure^ injecté dans les bras
d'un homme a donné des phlegmons qui ont fourni un demi-litre de pus.
7. L'action de la vaseline seule et de la vaseline contenant du sulfure
de carbone en dissolution a été expérimentée sur la blatte (cafard) qui
résiste d'ordinaire à tous les liquides.
Si on plonge le cafard dans la vaseline seule, on constate qa*il éprouve
quelques spasmes et convulsions et meurt en deux ou trois minutes : le
corps est ramolli, pénétré de vaseline, il est comme pâteux, les pattes et
antennes sont molles.
Si la partie postérieure des cafards seule est simplement mouillée de
vaseline, cela suffit encore pour tuer les plus faibles en deux ou trois
minutes, les plus forts en cinq minutes; la vaseline mouille et pénètre U
cafard si bien qu'après trempage la mort est sûre, même quand on
place l'insecte hors du contact du liquide.
La vaseline agit probablement dans ces deux cas en supprimant la
respiration trachéale.
Si l'on plonge le cafard dans une solution au vingtième de sulfure de
carbone dans la vaseline, ou si on l'enduit seulement avec cette solution,
les mêmes faits se reproduisent comme avec la vaseline seule ; la mort
est cependant un peu plus rapide, et est précédée de convulsions si vives
que l'insecte perd souvent ses pattes et antennes ramollies par le dis-
solvant : les insectes sont surexcités par le sulfure qui est un convulsi-
vant.
Une contre- expérience convaincante est celle-ci: Les cafards placés
dans un sirop de gomme vivent douze heures au moins au milieu du
liquide.
On peut donc dire que la vaseline seule est un insecticide général
presque aussi puissant que le sulfure de carbone, quand elle arrive au
, contact des insectes. Car ce qui se produit sur le cafard, animal si résis-
tant, ne peut manquer de se produire pour le phylloxéra et ses œufs :
d'ailleurs je viens de lire (page 33 des Mémoires de M. Balbiani, année
1876) que cet effet est certain par l'emploi des huiles lourdes qui ne sont
autre chose que des vaselines impures.
Aussi raciion, sur le phylloxéra, du sulfure de carbone en dissolution
dans les vaselines est-elle assurée ; on la prolongera par des vaselines
denses «t avec des doses d'insecticide très inférieures à celles qu'on
utilise couramment aujourd'hui ; une dose du quinzième ou vingtième
suffira peut-être, Ainsi on satisfera au desideratum formulé par
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190 MÉTHODE SPÉCIALE DE TRAITEMENT
M. Balbiani {loco citato : page 39) « Le germe ou l'embryon est bien
moins sûrement atteint par des doses élevées d'une vapeur toxique agis-
sant pendant un court espace de temps que par des quantités quelquefois
très faible», mais dont Faction esl lente et durable Il en résulte qu'il
faut plus que jamais chercher à obtenir un dégagement lent et durable
des vapeurs toxiques, surtout lorsqu'on emploie des substances qui,
comme le sulfure de carbone, possèdent une grande volatilité et n'exer-^
cent par conséquent qu'une action très passagère. »
J'ai institué quelques expériences pour me rendre compte du retard
causé à la volatilisation du sulfure de carbone par le dissolvant employé ;
par exemple la suivante : 150 grammes de dissolution au dixième de
sulfure dans la vaseline (D.= 0,870), contenant par conséquent 15 gram-
mes de sulfure de carbone, ont été exposés en plein air, en couche de
1 centimètre (0™,01) d'épaisseur, la température variant de 0° à 14° C.
en suiiure
1 gr,800
ont ête de :
au bout de.
4 heures.
2 600
— ...
8
--
3 500
— . . .
. 12
—
6 300
— ...
. 24
—
8 500
— ...
. 48
—
10 900
— . . .
. 72
- (3 jours)
12 800
— . . .
. 96
— (4 jours)
Or 15 grammes de sulfure de carbone exposés seuls à Tair libre, dans
les mômes conditions, à la température de + 3°, s'évaporent totalement
en vingt-neuf minutes.
Le résultat est concluant et montre ce qu'on peut espérer de l'emploi
de dissolutions de sulfure injectées dans les sols (surtout les sols légers
ou peu profonds), dissolutions dont le pouvoir de rétention pour le
sulfure peut varier dans des limites fort étendues grâce à des dissolvants
de consistance variable suivant les besoins.
On pourra objecter que les vaselines et les diverses huiles lourdes
sont toxiques pour les plantes, comme l'ont montré les expériences de
M. Balbiani (loc. cit., page 33). Il me suffira de répondre qu'il en est des
tissus végétaux comme des tissus des animaux et de l'homme: injectez
dans les bras d'un homme 1 gramme de vaseline impure, vous obtien-
drez des phlegmons énormes ; badigeonnez un cep avec des huiles
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DU PHYLLOXERA DK LA VIGNE 191
lourdes iFnpures, vous mortifiez les tissus. Au contraire, employez des
vaselines pures, vous pouvez en injecter sans crainte 5, 10, 90 grammes
et môme plus dans le cuisse d'un homme, cl jusqu'à i kilo en vingt-deux
heures dans les tissus d'un vieux cheval pesant 365 kilogrammes. De ces
mômes vaselines pures versez un demi-litre dans le cornet formé par une
broméliacée, plante toute mii^nonne, imbibez la terre du pot, la plante
n'est pas malade, ses feuilles sont belles et luisantes, et, au bout de trois
semaines, se retrouve au fond du cornet l'excès du liquide ; le môme fait
se vérifie sur d'autres plantes en pot, des primevères, œillets, sédums,
dracœnas, aspidistras, — qu'on peut gorger de vaseline pure ou de
vaseline contenant du sulfure de carbone au dixième.
Les dangers constatés par M. Balbiani sont donc facilement évités-
il faut toujours employer pour hs injections dans le sol, pour les badigeon
nages et pour toutes applications culturales, des vaselines pures.
En résumé, pour le traitement des maladies des plantes, comme des
maladies des animaux et de Thomme, j'apporte une méthode rationnelle
pour l'emploi sûr et sans danger des microbicides et parasiticides.
Puisse -je être utile.
Lyon, le 23 décembre 1886.
I)^ Albin MEUNIER.
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NOTE
SUR LES TERRAINS
TRAVERSÉS PAR LE
TUNNEL DE GOLLONGES
A LYON SAINT-CLAIR
PAR
F. FONTANNES
— Travail postuumk hbdigr par lks soin» db M. Cm. Dkpehkt —
l'reseiitê à la Société d'ugriculliiiv, liUloire naturelle el arU utiles lic Lyon
-<>—
Les travaux de creusement du tunnel qui doit réunir la
ligne du chemin de fer de Genève à celle de Paris, entre les
stations de Lyon-Saint-Glair et de Collonges, en passant sous
la partie la plus méridionale du plateau bressan, ont été sui-
I vis par M. Fontannes avec un très grand soin durant les
I derniers mois qui ont précédé la mort du savant géologue
dont Lyon et la géologie française déplorent la perte. Un
.grand intérêt devait en eiïet s'attacher pour lui à la connais-
sance précise de cette longue tranchée souterraine, en raison
w de la rareté des coupes naturelles dans cette région et sur-
I tout à cause de la distance assez faible qui sépare ce point
I de réperon de la Croix-Rousse, dont Fontan.ies venait
d'étudier la structure géologique si complexe, en publiant
cette année même, dans les Archives du Muséum de Lyou^ la
5*^sÉJUE, T. X. — 1887 13
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194 TUNNEL DE COLLONGBS
coupe détaillée, recueillie par le professeur Jourdan, lors de
la construction du chemin de fer de la Croix Rousse.
Le lecteur trouvera dans les Comptes rendus des séances de
la Société d'agriculture de Lyon (16 juillet 5 et 22 novembre
1886), dans le Bulletin de la Société géologique de France
(22 novembre 1886), et dans les Comptes rendus de l'Acadé-
mie des sciences de Paris (4 octobre 1886), les communica-
tions par lesquelles Fontan nés avait fait connaîlre, à mesure
de l'avancement du tunnel, les résultats sommaires de ses
recherches.
Il ne sera pas inutile, avant de reproduire les coupes de
délail retrouvées dans les carnets de notes de mon savant
et regretté ami, de résumer d'abord les plus importantes
de ces conclusions.
Dans la vallée de la Saône, le tunnel s'engage d'abord dans
des sables et graviers pliocènes, dont la présence à la base
de la terrasse quaternaire de Caluire, masquée par le lehm,
les constructions et la végétation, n'avait pas été observée
jusque-là avec toute la netteté désirable. Les couches plio-
cènes paraissent s'élever jusqu'à une vingtaine de mètres au-
dessus de rétiage actuel; à la base, elles rappellent les
sables de Trévoux (pliocène moyen); au sommet tous les
caractères observés indiquent qu'on est en présence des
alluvions plioccnes ou conglomérat bressan^ et confirment la
distinction établie antérieurement (1) entre ces graviers plio-
cènes et les cailloutis quatetmaires qui les recouvrent, sur .
toute la surface de la terrasse préglacière qui s'étend de la
Croix-Rousse à Sathonay. Il est à remarquer que chacune
des différentes formations énumérées ravine la formation
{\) Etude sur les alli»vio»iê pliocines et quaternaires du plateau de la Bresse dans les
environs de Lpon^ 1885.
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A LYON SAINT-CLAIR 195
qu'elle recouvre, et se trouve à son lour ravinée par celle
qui lui est immédiatement supérieure. {Société d'agriculture
de Lyon 16 juillet 1886).
Dans les premiers jours de novembre, le tunnel n'était
encore poussé qu'à 215 mètres, par suite de difficultés pra-
tiques diverses, mais des observations géologiques intéres-
santes avaient pu être faites.
Vers 30 à 40 mètres de l'entrée du tunnel, les sables jau-
nâtres avaient fourni des débris, et notamment une molaire
de Mastodon arvernensiSy Cr. et Job. (M, dissimilis, Jourdan)^
qui fixait d'une manière définitive l'âge pliocène de cette
formation.
Vers 185 mètres, le tunnel abandonnait les sables et gra-
viers pliocènes pour s'engager dans une argile à lignite avec
empreintes végétales et nombreux débris de coquilles, parmi
lesquelles se trouvent : Hélix Chaixij Clausilia (Triplychia)
Te?'ven, etc., c'est-à dire la faune des Marnes d'Hauterive
(Drôme). Le ravinement de ces argiles à lignite, inférieures
aux sables jaunes, était rendu évident par le fait que ces
sables descendent à l'entrée du tunnel jusqu'au niveau de la
Saône. La ligne de contact des sables et graviers pliocènes
et des argiles à lignite est d'ailleurs notablement inclinée
vers la Saône. (Société d'agriculture de Lyon^ 5 novembre
1886, el Bulletin de la Société géologique^ 22 novembre 1886.)
La coupe du tunnel de CoUonges, met en évidence mieux
qu'aucune de celles étudiées jusqu'ici le ravinement des
argiles lignitifères à Hélix Chaixi par les sables et graviers
pliocènes moyens de l'âge de ceux de Montpellier et de
Trévoux. Il est à remarquer en outre que la faune des argiles
du tunnel de Collonges se rattache intimement à celle des
tufs de Meximieux, tandis qu'elle parait différer sensiblement
de celle des argiles à Hipparion gracile de la Croix-Rousse.
(Société d'agriculture de Lyon^Vl novembre 1886.)
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196 TUNNEL DE COI.LONGES
Enfin les dernières observations de Fontannes, datées du
21 novembre, constatent que le chapeau du tunnel était
poussé, à cette date, jusqu'à la profondeur de 229'", 50. Le
sommet du tunnel élait toujours dans des graviers et pou-
dingues, probablement pliocènes supérieurs (conglomérat
bressan), tandis que la base pénétrait dans des argiles à
lignite contenant des empreintes végétales ferrugineuses et
des débris de coquilles : Hélix Chaixi^ Zonites Colonjonij
iimnées, Planorbis ThioUiei^ei^ Planorbis cf. heiiacensiSy
Bithynia cf. allobrogica. Le faciès de ces argiles se rapproche
de celui des argiles de la Croix- Rousse, et des nodules des
sables à Nassa Michaudi d'Heyrieu. (Notes inédites.)
Les observations faites du côté de la tête Rhône du tunnel
sont moins importantes, à cause de l'élat peu avancé des
travaux. La tranchée creusée en avant de l'entrée du tunnel
a entamé des alluvions post- glaciaires, un peu de gla-
ciaire à blocs erratiques remaniés, enfin les alluvions quater-
naires préglaciaires, plus puissantes dans cette vallée que
dans la vallée de la Saône.
L'ensemble des conclusions exposées ci-dessus permettra
de saisir facilement le détail des coupes qui vont suivre :
to Tunnel de Gollonges-tlnlnt-Clalr. Tête Saône.
La tranchée qui précède l'entrée du tunnel a été commen-
mencée en mai 1886. Elle montre la coupe détaillée figure 1 :
Les galets de c ei d sont le plus souvent mal arrondis ;
ceux de a ont de grandes faces presque planes ; les quart-
zites ne ressemblent pas par leur forme à ceux des alluvions
prémorainiques, qui sont plus généralement ovoïdes. — Les
pelils cailloux de granité un peu altéré (caractère d'ancien-
enté par rapport aux cailloutis quaternaires) paraissent plus
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A I.YON SAINT CLAIR
197
fréquents vers la limite c-d. En c, les cailloux noirs de silex,
ainsi que les jaspes rouges sonl très abondants.
laAm»
Fie. I et I bis. — Coupes du tunnel de Gollonfçes au i/iOO.
ip, Terre végétale .
1, Lehm avec guartzites éboulés à la base, galets striés.
d^ Sable fin jaune clair, un peu argileux; quelques lentilles de cailloux ;
blocs concrétion nés, un peu altérés, nombreuses traces d'hydroxydc
de fer . . '2"',2.S
r, Cailloutis a petits éléments, galets altérés et friables : granité, jaspes
rouges, calcaires gris et blonds (ceux-<;i non altérés) ; limon sableux
jaune rougeàtre, analogue au sable actuel de la Saône ; nombreuses
traces ferrugineuses, d'origine probablement végétale l"\2i'
b^ Sable granitique jaune rougeâtre assez grossier; peu ou point de
cailloux 0»,20
a. Sable fin jaune clair un peu argileux, visible sur. ... . . 0*^,30
i"»,00
Il est facile de rapporter au pliocène moyen (^sables de
Trévoux) l'ensemble des zones a-d signalées dans cette
coupe.
A la profondeur de lOfi mètres la coupe se modiQe légère-
ment, mais non pas d'une manière essentielle, comme Tin-
diquele tracé 1 615 relevé le t**^ août. (Voir plus haut fig. t.)
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198 TUNNRL DE C0LL01>t'GBS
c et d sont identiqiies aux couches correspondantes du tracé
no 1. Seulement à la partie supérieure du chapeau, ene, on
aperçoit une zone de galets, de la grosseur du poing. Ces
galets ne paraissent être qu'un accident dans la couche d,
car le chapeau du tunnel ne les rencontre que sur une
longueur de 8 à 10 mètres. Ils paraissent indiquer l'existence
du conglomérat bressan à une petite distance au-dessus
des couches du tunnel.
Peu après la couche de gros galets qui vient d'être signalée,
on a rencontré au chapeau du tunnel une argile grise, très
compacte, avec nombreuses empreintes végétales indistinc-
tes, très ferrugineuses, et contenant aussi quelques menus
débris de coquilles. Ces argiles ne devaient former en ce
pointqu'une amande de peu d'importance, car à 133 mètres,
le chapeau s'enfonçait de nouveau dans un sable fin micacé,
ferrugineux, un peu argileux, où l'on aperçoit de minuscules
débris de coquilles à test très mince. Au dessous de ces sables
meubles, on voit des zones gréseuses, où les cailloux sont
plus abondants, et forment de petites lentilles comme à l'en-
trée. On se trouve donc toujours dans les sables du pliocène
moyen.
A la profondeur de 168 niètres, dans les derniers jours du
mois d'août, on observe au sommet du chapeau de gros cail-
loux de quartzite, à surface colorée en noir parle manganèse,
mais peu altérés à l'intérieur. Il doit exister à une faible dis-
tance un pointemcnt de gneiss, car on recueille à ce niveau
quelques fragments non roulés de gneiss granulitique. La
base du tunnel est toujours dans des couches meubles ana-
logues à celles de l'entrée. Il semble probable que cette
couche de gros galets, ainsi rencontrée à deux reprises,
ravine la formation sableuse sous-jacente.
La gangue, à 170 mètres, devient beaucoup plus grossière;
c'est un sable exclusivement granitique, à fragments angu-
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A LYON SAINT-CLAIR 199
leux. Celle grossièreté, la présence des débris de gneiss,
l'abondance du fer et du manganèse, la grande quantité d'eau
rencontrée, semblent indiquer la proximité d'un pointement
gneissique. Cette roche n'a pas été rencontrée, mais elle a
pu être laissée en amont à peu de distance.
A 185 mètres environ, le tunnel abandonnait les sables et
graviers pliocènesà Mastodon arvernensis pour pénétrer dans
une coupe nouvelle qui est la suivante :
f. Gravier et sable grossier rougeàtrc ; nombreux galets do quartz. Couche
très meuble 1'",ÎJ0
tf, Poudingue dur, à ciment sableux O'",.^
d, Argile grise et jaunâtre, grasse, plastique 0™,10 k 0"^,W
c, Lignite et argile tourbeuse (Helix^ Clausilia).
b. Argile plus ou moins ligniteuse ou tourbeuse,
a. Lignite.
Epaisseur des couches a^ b, c O^jSO
Les couches ligniteuses renferment un grand nombre de
Coquilles, malheureusement en mauvais état. Cependant il
est possible de reconnaître les espèces suivantes qui sont des
plus caractéristiques du pliocène d'Hauterive (Drôme) : Hélix
Chaixiy Clausilia (Triptychia) Terveri^ etc.
Il est à remarquer que la faune est presque exclusivement
terrestre; pas de Bithynies, ni d'Hydrobies. Quelques rares val-
ves de Pisidium sont le seul représentant jusqu'ici rencontré
des Mollusques aquatiques.
L'eau captée à la surface des couches argilo ligniteuses
est assez abondante.
Le 21 novembre, l'avancement du chapeau était de
229", 50 ; celui de la base du tunnel de 219 mètres. La coupe
était alors la suivante :
/^, Grès caillouteux dur, siliceux 0°*,i0
^, Gravier fin rougeâtre, ïneyblc 0",8Q
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200 TUNMa DE COLLOi>GES
/"S Poudingue dur 0'°,70
bj Argile grise ou jaunâtre, avec empreintes végétales ferrugineuses, et
coquilles nombreuses 1™,50
ff. Lignite : débris de coquilles O^IO
L'argiie 6 a le faciès des argiles de la Croix-Rousse et des
nodules des sables à Nassa Michatuli d'Heyrieu. La faune est
un peu différente de celle qui a été rencontrée à 185 mètres;
elle comprend : Hélix Chaixi^ Zonites Colonjoni, Limnées,
Planorbis Thiollierei, Planorbis cf. heriacensis^ Bithynia cf.
allobrogka.
Cette coupe intéressante est la dernière qui ait été relevée
dans rintérieur du tunnel; mais, dans le but d'éclaircir par
d*autres observations la nature géologique des couches
traversées par les travaux actuels, il convenait de reprendre
rétude des collines avoisinantes, qui malheureusement
n'offrent qu'un très petit nombre de coupes visibles.
Cependant le chemin exécuté dans la propriété de
^rae Faure, au-dessus et un peu en aval du tunnel, donne
de bonnes indications. Sur le bord de ce chemin qui s'élève
en lacets sur le flanc de la colline, on voit entamés vers la
base les sables et graviers pliocènes, identiques à ceux de la
galerie. Ces sables contiennent des cailloux calcaires im-
pressionnés (fait que Ton observe également dans les cailloutis
pliocènes des tranchées du chemin de fer de Trévoux entre
Salhonay et Fontaine) ; et on y trouve aussi des fragments
de bois siliciQés (? Querct^ prœcursoi\ Sap.). Au-dessus
viennent les sables et graviers quaternaires, préglaciaires,
remplis de débris de fossiles miocènes remaniés, comme cela
existe dans toute la région lyonnaise. Enfin, sur le sommet
du plateau, apparaît un lehm plus ou moins transformé en
glaise d'une couleur rouge foncé, bien que cette dernière
soit incontestablement plus ancienne que celle du plateau de
Caluire.
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A LVON SAINT-CLAIR !?01
Auprès du pont du Vernay se. trouve une sablière qui a
mis à jour une coupe intéressante déjà indiquée depuis long-
temps par M. Faisan (l), qui a eu le mérite d'y découvrir
un lambeau de mollasse marine, appartenant à la zone à
Nassa Michandi du sommet de Tétage helvétien. L'étude
détaillée de cette sablière donne d'excellentes indications sur
la structure géologique de ce plateau. On sait que le sub-
stratum est constitué en ce point par le sinémtirien ou lias
inférieur qui contient dans les anfractuosités de sa surface les
lambeaux de mollasse helvétienne étudiés par M. Faisan.
Au-dessus de ce substratum, toute la base de la sablière,
sur une hauteur de 20 mètres, est nettement pliocène. Ce
sont des sables et des cailloutis, parfois consolidés en grès
et en poudingues, de couleur jaunâtre, renfermant des ga-
lets granitoïdes toujours très altérés, et aussi d'énormes
quartzites à patine jaune, etc., présentant en un mot tous les
caractères desalluvions pliocènes. Mais il y a de plus, vers
la partie moyenne de ces couches pliocènes, des bancs ou
lentilles argileuses, avec empreintes végétales indistinctes.
Ces lentilles argileuses paraissent être les analogues de la
couche argileuse, avec empreintes végétales et débris de
coquilles indéterminables, traversée par le tunnel sur une
longueur de quelques mètres, et qui a été signalée plus haut
entre 110 et 130 mètres de profondeur, à partir de la tète
Saône du tunnel. Ces amandes d'argile, peu importantes et
peu continues, doivent donc être considérées comme de sim-
ples accidents dans l'épaisseur des alluvions pliocènes.
Au-dessus de ces dernières, se montrent les alluvions
qtiatemaires avec leur aspect habituel, c'est-à-dire avec
une base sablo-argileuse sur une épaisseur de 10 mètres en
ce point. Ces sables et graviers fins sont surmontés encore
(1) Introdue'.ioniiratigraphiquê à Vétude d^t tuf» de Meximieux (krch. Mus. Lyon, t. \.)
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202 TU.>.\EL DE COLLO^GRS
par 10 mètres environ d'alluvions quaternaires, puis le som-
met de la colline appartient à la formation glaciaire.
Si Ton a soin de rafraichir la surface des couches pliocè-
nes, on peut observer nettement dans cette coupe la
différence des alluvions quaternaires et pliocènes. [Des tra-
vaux récents de Fontannes ont suffisamment fait ressortir
ces caractères différentiels, aujourd'hui reconnus non seu-
lement dans la vallée du Rhône, mais encore dans d'autres
régions et notamment en Italie, pour qu'il soit nécessaire
de les rappeler ici. ]
La coupe de la sablière du pont du Vernay peut être ré-
sumée de la manière suivante :
FiG. i. — Coupe de la sablière du pont du Vernay.
S, Calcaire sinémurien à surface anfractueuse. — M, Lambeau de sables miocènes
marins à Nassa Michaudi — P, Conglomérats, sables jaunes et gris pliocènes
— ;?, Lentille argileuse à empreintes végétales. — P*, Conglomérat pliocène
jaunâtre. — - 0*, Sables et graviers quaternaires. — Q*, Poudingue qua-
ternaire.
to Tunnel de €?olloniçea-Satnt-Clatr. Tête Rhône.
La tète Rhône est attaquée le 3 août 1886. La ligne passe
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A LYON SAIMT CLAIR 203
presque au pied de la classique sablière, avec blocs errati-
ques, de la gare de Saint-Clair. La tranchée met à décou-
vert sur une faible épaisseur des sables gris en lits très nets
et horizontaux, contenant des débris de fossiles marins
miocènes remaniés, et quelques cailloux de roches alpines,
de petite et moyenne grosseur. Ce sable est tout différent de
celui de la tète Saône et d'âge évidemment plus jeune
Le 27 août, la tranchée qui précède l'entrée en galerie
est terminée et présente la coupe suivante :
FiG. 3. — Coupe de la (ronchéc qui précède le luiinel de Saint-CInir.
FiG. 4. — Surface sous laquelle doit être creusé le tunnel.
Terre végétale,
c, Zone marno-sablcuse, caillouteuse, de couleur jaunâtre, cloisonnée de blanc;
cailloux encroûtés d'un dépôt calcaire, ruipieux, blanchâtre, assez analogue
à celui des cailloux rayés morainiques. Lentilles de cailloux de taille très
diverse.
Très gros galets de quartzite. Lentilles de sable gris stratifié, semblable à celui
de la zone sous-jacente. Pas d.' cailloux rayés.
A la base, gros blocs erratiques de calcaire jaune, blanc, etc. ; cette zone ravipe
le substratum.
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204
TUNNGL DE COLT.O.NT.ES
Épaisseur variable suivant la profondeur du ravinement. . . On^jSO à 2«>,50
b, Zone sableuse fine ; strates parallèles et inclinf^es dans la direction du RhAne.
•?2 Blocs erratiques calcaires; gros cailloux des Alpes;
quartzites, etc. Pas de cailloux striés. . 1"' a I'",2i>
a, Cailloutis alpin ; déMs de fossiles miocènes remaniés,
-p visible sur O'n,{J0
Toute cette formation est identique à la
sablière de la gare, et aux escarpements en
aval sur la route. Elle se trouve ici à près de
80 mètres au dessous de l'altitude des mo-
raines du chemin de fer de Sathonay.
L'attribution géologique de chacune de
ces zones ne soulève aucune difficulté sé-
rieuse. La zone a, avec fossiles miocènes
remaniés a le faciès habituel des allumons
quatemaires 'préglaciaires. La zone 6, avec
blocs erratiques un peu roulés, peut être
considérée comme du glaciaire plus ou moins
remanié par place. Quanta la zone supérieure
r, elle doit être mise en parallèle avec les
alluvions post-glaciaires^ qui constituent la
terrasse peu élevée de la Pape et de la gare
de Saint-Clair.
Avant d'aborder fexamen des conclusions
que rélude des couches traversées par le
tunnel encore en voie d'exécution permet de
tirer sur la structure géologique du plateau
de Caluire, il convient de résumer la coupe
d'ensemble (fig. 5) indiquant les relations
réciproques des terrains rencontrés pendant
le creusement de cette longue galerie.
u^4
Pliocène moyen -. L, Lignite. — M, Argile grisâtre (niveau d*Hauterive), avec
empreintes végétales et Mollusques fluviatih^s et terrestres : Hélix Chaiociy
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A LYON SAINT CLAIR 205
Zonites Colonjoni^ Clausilia (Triptychia) Terveri, Planorbis Thiol-
Uerei^ PL cf, heriacensis^ Limnées, Bithynies, Pùidium, etc. — P*, Sable
jaunâtre (niveau de Trévoux), un peu argileux. — P*,Cailloutis à petits éléments,
avec roches granitoïdos altérées et friables ; nombreuses traces ferrugineuses,
— P3, Sable fin, jaune clair, un peu argileux; nombreuses traces de fer
hydroxjdé ; amande argileuse A intercalée à la partie supérieure Les couches
P*-3 représentent les sables de Trévoux à Mastodon arvernensis.
Pliocène supérieur : p, Alluvions pliocènes supérieures ou conglomérats bressan,
subdivisé en : p*, Poudingue dur. -— p^. Sable grossier. — p3, Grès cal-
louteux dur.
Quaternaire: a, Alluvions préglaciaires, formées de sables et graviers fins; nom-
breux débris de fossiles miocènes marins remaniés. — G, Glaciaire à blocs
erratiques un peu remaniés — a*. Sables et graviers meubles post-glaciaires
— T, Lehm et terre superficielle.
Il se dégage des observations rapportées ci -dessus quel-
ques données générales intéressantes qui mettent en lumière
la structure géologique compliquée et encore assez mal
connue de cette partie du plateau de la Bresse et des
Doipbes.
Il convient de borner ici celle étude à l'extrême pointe
méridionale de ce plateau, c'est-à-dire à celle qui s'avance
en Torme de triangle entre la Saône et le Rhône, depuis le
ravin de Sathonay jusqu'à la colline de la Croix -Rousse,
qui fait partie de l'agglomération lyonnaise : on peut
désigner cette petite région sous le nom de plateau de
Caluire, du nom de la localité la plus importante située à sa
surface.
Les coupes naturelles font pour ainsi dire défaut à Ta sur-
face et sur les flancs de ce plateau cultivé. Même les notions
que l'on peut acquérir en s'aidant de l'examen des gravières
et sablières, de forages de puits, des tranchées de route ou
de chemin de fer, sont elles-mêmes bien insuffisantes.
Heureusement, la construction du chemin de fer de Lyon à
la Croix-Rousse (1858-1862), et actuellement celle du tun-
nel de CoUonges à Saint-Clair, ont permis de pénétrer plus
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206 TUNNEL OR COLLONGBS
inliiueinenl dans l'épaisseur de ces collines, et ont montré
la compleocité de leur structure géologique.
Voici, en effet, Té numération, dans Tordre d'ancienneté
relative, des terrains qui entrent, d'une manière certaine,
dans la composition géologique du plateau de Caluire.
Le gneiss affleure au pied du promontoire de la Croix-
Rousse, comme le montre la coupe recueillie par Jourdan et
publiée récemment dans le tome IV des Archives du Mu-
séum de Lyon. On connaît aussi l'existence de cette roche
dans le sous-sol de la place Tolozan, et on Tobserve à dé-
couvert au pied des balmes du plateau de Caluire : d'une
part en remontant le Rhône, le long du cours d'Herbouville
et du quai Saint-Clair; d'autre part le long de la vallée de
la Saône jusqu'à Tlle- Barbe. Il est évident que les roches pri-
mitives ont formé en ce point, depuis une période géologi-
que au moins antérieure au dépôt dessables de la mollasse
hclvéticnney un récif contre lequel sont venues s'appliquer
les formations marines et fluvio-lacuslres diverses qui se
succèdent jusqu'aux alluvions post-glaciaires.
A quelle distance vers le nord se prolongent les affleure-
ments gneissiques ? Diverses circonstances, et entre autres,
la présence de fragments anguleux de cette roche recueillis
dans le tunnel de Collonges, l'abondance des traces de fer et
de manganèse dans les cailloutis, la grande quantité d'eau
rencontrée, font penser que le tunnel a dû, vers la profondeur
de 170 mètres, passer à une faible distance d'un pointementde
gneiss, bien que cette roche n'ait pas été rencontrée directe-
ment. On possède en outre l'mdication que le gneiss a été
rencontré à une assez faible profondeur au fond de puits
creusés à la surface du plateau dans le village du Vernay.
Enfin il n'est pas improbable de relier ces divers pointe-
ments de gneiss du plateau de Caluire à ceux qui affleurent
un peu plus en amont dans la vallée de la Saône, et notam-
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A LYON SAINT CLAIR 207
menl dans la tranchée du chemin de fer de Trévoux, auprès
de la staiion de Rochetaillée.
Dans tous les cas, la surface du sous- sol gneissique sous
le plateau de Caluire doit être passablement accidentée et le
nivellement de cette surface a été surtout l'œuvre des dépôts
marins jurassiques et miocènes, dont on a pu, à diverses
reprises, observer quelques lambeaux épargnés par l'érosion.
L'existence du lias (t) était depuis longtemps signalée
au pied de la sablière du pont du Vernay, où se montre jus-
que dans le lit de la Saône un pointement de calcaire sine-
murien (fig. 2), à surface irrégulière, dont les anfractuosités
ont fourni à M. Faisan (loc. cil.) une petite quantité de sable
moUassique contenant les fossiles de la zone à Nassa Mi-
chaudi.
Ce lambeau de lias doit être évidemment considéré comme
un simple fragment, isolé sur la rive gauche de la Saône, du
massif jurassique du Mont-d*Or lyonnais. Il est probable que
les étages jurassiques supérieurs au sinémurien ont existé
également sur les deux rives de la Saône ; mais le lias su-
périeur et les calcaires bajociens ont été sans doute, sur la
rive gauche, démantelés et entraînés ensuite par les érosions.
On n'a encore rencontré dans le tunnel de Gollonges au-
cune couche que l'on puisse rapporter à la mollasse marine
helvétienne. Xsi présence de la mer miocène au-dessus du
bombement gneissique du plateau de Caluire n'est donc
indiquée, en dehors du faible lambeau de sables à Nassa
Michaudi du pont du Vernay, que par la petite couche à co-
quilles marines^ notée. par Jourdan dans la coupe de la
Croix-Rousse et au Jardin des plantes. Cette couche, qui
(I) Les derniers travaux da tunnel montrent que le terrain jurassique présente sous le plateau
de Caiuire une continuité plus grande qu*on ne pouvait le soupçonner ju^quc-lâ. En effet le
calcaire sinémurien a été atteint par la galerie de Gollonges à la profondeur de WX mètres;)
sa surface était perforée par les pholades, Indice du séjour de la mer helvétienne. (Cb. Depéret.)
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208 TUNNEL DE COLLONGES
comble en ces points les anfractuosités de la surface gneis
sique, n'excède pas Tépaisseur de 60 à 80 centimètres. Elle
a cependant fourni une assez riche faune, étudiée par
MM. Fischer el Locard; mais le mauvais état de la plupart
des matériaux recueillis, les associations génériques nota-
blement différentes de celles que l'on observe dans la mol-
lasse des environs de Lyon, enfin l'aspect un peu spécial delà
couche fossilifère, ne permettent pas encore une assimilation
précise avec un horizon connu de l'étage helvétien. Cepen-
dant il est probable que ces lambeaux de la Croix Rousse se
rattachent aux sables à Terebruttilma calathiscus dw Viennois,
du bas Dauphiné, etc. Le lambeau du pont du Vernay appar
tient par contre à un niveau un peu plus élevé, celui de la
zone à N(fssa Michaudi qui termine le miocène moyen du
Sud-Est.
Le miocène supérieur est représenté dans la région du
bas Dauphiné par un ensemble de couches d'eau douce sablo-
argileuses, avec bancs de lignite intercalés, désignées sous
le nom de sables et argiles à lignite et Hélix delphineusis.
Dans le plateau de Caluire, ces couches ne semblent exister
que sur le promontoire de la Croix-Rousse(l), où cet horizon
est représenté d'une manière dubitative par la couche de
Ci mollasse régulière présumée d'eau douce », de Jourdan el
d'une manière certaine par des argiles marneuses à Hipparton
gracile et autres Mammifères de l'horizon du mont Luberon.
Ces argiles de la Croix-Rousse contiennent, surtout vers
la base, des zones noirâtres avec bois fossile, qui rappellent
les couches ligniteuses si constantes dans la mollasse torto-
nienne du bas Dauphiné.
Rien jusqu'ici n'indique le prolongement vers le nord, et
en particulier dans l'axe du tunnel, de ces couches d'eau
(li Foolannes, L^s terrains tertiaires el quaternaires du promontoire de la Croix-
Rousse^ tt Lyon (Arch. Mus. Lyon^ t. IV, 1887).
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A LYON SALXT-CLAIU *209
douce miocènes supérieures, qu'il faut bien distinguer des ar-
giles pliocènes lignitifères à Hdix Chaioni, bien que les deux
formations aient été trop souvent confondues Tune avec l'au-
tre dans le sud-est, par suite de leurs analogies fauniques et
pétrographiques.
Les argiles à Hélix C/mixt (pliocène moyen) ne se mon-
trent pas à la Croix-Rousse. Par contre on les a recoupées
dans le tunnel de Collonges, depuis la profondeur de 185 mè-
tres jusqu'à celle de 230, qu'atteignent actuellement les tra-
vaux. Elles s'y présentent sous l'aspect d'une argile grise ou
jaunâtre, avec deux couches ligniteuses intercalées, l'une
assez continue vers la base, l'autre moins importante vers la
partie supérieure de l'arfleurement argileux (L, fig. 5). Ces
couches argiloligniteuses contiennent une faune de Mollus-
ques fluviatiles et terrestres assez variée, et les déterminations
qui ont pu être faites, malgré le mauvais état de conservation
de ces coquilles, indiquent les plus grandes analogies avec
la faune d'Hauterive (Drôme). Il est bon de noter toutefois
que la présence de certaines espèces, telles que Planorbis
henacensis^ si constante dans le miocène supérieur du bas
Dauphiné, tendrait à imprimer à cette faune du tunnel un
caractère d'ancienneté relative, si on la compare à celle des
marnes d Hauterive. 11 ne paraît pas douteux cependant, d'a-
près l'ensemble des caractères, que Ton ne doive rattacher
les argiles du tunnel au terrain pliocène.
La disposition stratigraphique de ces argiles est particulière
ment intéressante parce que la coupe du tunnel met hors de
doute le ravinement de ces argiles par les sables de Tré-
voux^ qui descendent à l'entrée du tunnel jusqu'au niveau
de la Saône.
Le même ravinement existe à Trévoux même, comme Ta
indiqué M. Delafond, et aussi à Meximieux. 11 convient donc
de considérer ce fuit comme une disposition normale pour la
5« SÉRIE, T. X. — 1887 14«
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210 TUMMEL DE C0LL0IS6BS
région lyonnaise. Les deux formations (sable et argile) n'en
appartiennent pas moins au même étage géologique, le p/io-
cènc moyen; mais tandis que l'assise inférieure est d'origine
nettement lacustre, les sables de Trévoux indiquent au con-
traire l'intervention indubitable d'un régime fluviatile.
Dans la coupe du tunnel, comme partout ailleurs dans le
plateau bressan, les sables à Mastodon arDcrnemis passent
insensiblement par leur partie supérieure à des graviers plus
grossiers, puisa des cailloutis de couleur jaunâtre, entre-
mêlés encore d'amandes sableuses. Ces couches de passage
sont représentées dans le tunnel de Collonges par les cou-
ches P^ et P^, dans lesquelles ont été rencontrés les débris de
Mastodon arvenieiisis signalés vers la profondeur de 30 à
10 mètres. Il convient donc de rattacher ces couches plus
grossières au sommet du pliocène moyen.
La formation sableuse de Trévoux est à son tour ravinée
dans loute la région bressane par un puissant conglomérat
de couleur jaunâtre, à cailloux graniloïdes très altérés,
désigné dans de récents travaux sous le nom à'alhmons
pliocènes et qui n'est autre chose que le conglomérat bressan
d'Êlie de Beaumont. Cette assise est caractérisée en plusieurs
points du bassin du Rhône (Saint -Germain et Saint-Didier-
au-Mont-d'Or, Fournès, etc.), par la présence de VElephas
mendionalis qui permet de la mettre en parallèle avec les
graviers de Chagny, c'est-à-dire avec le pliocène supérieur^
comme l'avait déjà faitTillustre auteur de la Ccwle géologique
de la France,
Dans la coupe du tunnel de Collonges, on aperçoit net-
tement en deux points différents, vers 106 et vers 107 mètres,
le ravinement opéré par le conglomérat bressan (P^) sur les
sables et graviers de l'horizon de Trévoux. Il est probable
que ces alluvions pliocènes possèdent, au moins en certains
points, une épaisseur notable et prennent une part impor*
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A LYON SAIMT-GLAIR 211
tante à la formation du plateau de Caluire. Mais sur le ver-
sant rhodanien de ce plateau, ils paraissent avoir été déblayés
presque en entier par les érosions quaternaires.
Les alluvions quaternaires jrréglaciaires se sont élevées
jusque sur les points le plus élevés du plateau de
Caluire, où elles ne sont recouvertes que par les boues
glaciaires à blocs erratiques ou par le lehm. Elles se dis-
tinguent aisément des alluvions pliocènes qu'elles ravi
nent par leur couleur générale plus grise, par raltération
moindre de leurs éléments, par la fréquence à leur base des
débris de fossiles miocènes remaniés, enfin surtout par leur
disposition très nette en terrasses horizontales, en rapport
évident avec les cours d*eau actuels. Le plateau de Caluire,
en effet, n'est autre chose que la terrasse préglaciaire du
Rhône, qui domine ce fleuve de 80 mètres environ et est
inférieure de 20 mètres à peine à la haute terrasse pliocène
du plateau des Dombes. Mais sur le plateau de Caluire, cette
dernière terrasse a été déblayée presque en totalité, surtout
sur le versant rhodanien, où les alluvions préglaciaires occu-
pent la hauteur totale de l'escarpement qui domine le fleuve.
Les moraines terminales ou subterminales de l'ancien
glacier du Rhône recouvrent de leurs cailloux rayés et à
blocs erratiques la surface presque entière du plateau de
Caluire, comme cela a été rendu visible dans la tranchée du
chemin de fer de Sathonay et sur le plateau de la Croix-
Rousse. (Voir coupe Jourdan.) Mais l'épaisseur moyenne de
cette couche glaciaire ne dépasse pas 5 à 6 mètres. Dans la
tranchée de Saint-Clair, on voit nettement le terrain errati-
tique, peut être un peu remanié, raviner les alluvions pré-
glaciaires.
Le lehm ou limon du ruissellement couvre certaines par-
ties du plateau de Caluire et se développe surtout sur la
pente qui incline du côté de la Saône.
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212 TUNNEL DE C0LL0N6ES
Enfin les alluvions post-glaciaires ne font pas partie à
proprement parler de ce plateau, mais constituent seulement
une terrasse élevée d'une quinzaine de mètres au dessus du
thalweg actuel. Cette terrasse a été découpée en fragments
isolés par les érosions récentes des cours d'eau; le seul lam-
beau de quelque importance est celui qui porte la gare de
Saint-Clair et dans lequel a été ouvert de ce côté la tran-
chée du tunnel.
En résumé, gneiss, lias inférieur, miocène moyen, miocène
supérieur, pliocène moyen (niveaux d'Hauterive et de Tré-
voux), pliocène supérieur, alluvions quaternaires prégla-
claires, erratique et lehm, tels sont les termes géologiques
connus jusqu'à ce jour dans l'épaisseur du plateau de Caluire.
Plusieurs de ces horizons n'y étaient pas encore signalés,
notamment tout le pliocène, dont les affleurements les plus
méridionaux dans la région bressane étaient ceux de Miribel,
deSermenaz et du ravin deSathonay. Il semble probable que
le pliocène moyen s'avance encore davantage dan^ la direc-
tion de Lyon, où il se trouve peut-être en contact avec le
miocène supérieur de la Croix-Rousse.
Un autre fait d'un intérêt encore plus général réside dans
la disposition stratigraphique mutuelle des divers étages ter-
tiaires et quaternaires. Au lieu d'être normalement super-
posés, ces divers termes se ravinent successivement depuis
les plus anciens jusqu'aux plus modernes A ce point de vue
la coupe du tunnel de Collonges est particulièrement ins
tructive. On a vu dans cette coupe les argiles du pliocène
moyen ravinées par les sables de Trévoux; ceux-ci sont
ravinés par les alluvions pliocènes ou conglomérat bressan.
Ce dernier a été en grande partie déblayé sur le plateau
de Caluire par les alluvions quaternaires préglaciaires, qui à
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A LYON SAINT-CLAIR "^13
leur tour, dans la tranchée de Saint-Clair, se montrent ravi
nées par les bancs glaciaires et par les alluvions |^ost
glaciaires.
Il en résulte que ces divers terrains s'emboitent les uns les
autres d'une manière fort irrégulière, el que, sur certains
points, quelques-uns de ces terrains sont réduits à de simples
placages, d'une étendue parfois assez restreinte.
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LE
MIGROGOCCUS PRODIGIOSUS
DANS LA MUSCARDINE
SUR L» PAPILLONS ET LES GRAINIS DBS VERS A SOIE
ET SUR LES CELLULES EMPLOYEES DANS LA SÉI^CTriON MICROSGOPItUE
Le Professeur Edouard PERRONCITO
4 It Société d*agrleultare, blttoire otlorelle el trU ulUet dt Lyoo
daos sa séance da 48 févrirr 1887
►<>o
11 n'y a pas de paysanne dans nos pays, même parmi les
plus ignorantes, qui ne sache que, dès que les vers à soie
sont attaqués de la maladie connue sous le nom de muscar-
dine, ils commencent à prendre graduellement une couleur
rougeâtre plus ou moins vive, qui met Téducateur sur ses
gardes. Ensuite ces nuances deviennent, en général, moins
foncées, les insectes acquièrent plus de consistance, ils dur-
cissent progressivement; de rouges ils deviennent peu à peu
blancs; au fur et à mesure que la botryte se développe et
Tructifie, qu'elle bourgeonne et envahit le corps du ver à
soie dans toute son épaisseur et dans toutes ses parties. Le
petit champignon ne tarde pas alors à paraître à travers la
peau, en formant une efflorescence blanche sur la surface de
répiderme, ayant la force d'un mycélium serré, fructifiant
5« SÉRIB, T. X - 1887 li*»
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216 LE MICROCOCCUS PRODIGIOSUS
et produisant une énorme quantité de spores, qui constituent
les germes ou l'imperceptible semence de la maladie.
Or, quoique la couleur rougeâtre, prise par les vers à soie,
au début de la muscardine dont ils sont attaqués, puisse
sembler une chose fort simple, elle n'a pourtant pas trouvé,
jusqu'à nos jours, une explication satisfaisante ; et la mures-
sida imdiginée par M. Vittadini, qui, suivant cet auteur, était
due à l'action de l'ammoniaque sur l'acide urique des conduits
rénaux, constitue un écueil contre lequel les savants com-
battirent, sans succès, afin d'expliquer ce phénomène aussi
intéressant que complexe et difficile*
Quelle est donc la cause de ce que, au commencement
d'une maladie produite par un champignon bien connu, qui
est blanc, formé dun mycélium à spores blanches, qui
envahit le ver à soie dans toute l'épaisseur, dans toutes les
parties de son corps, les vers à soie prennent d'abord des
teintes rosées ou rouges et deviennent ensuite Uanc de
craie ?
Je crois avoir trouvé la raison de ce fait, en juin 1885, au
moyen d'échantillons de vers à soie morts de la muscardine
et provenant de localités différentes, qui me furent offerts par
M. Alexandre Marini, géomètre-arpenteur, par l'entremise de
notre Musée national de sériciculture (1). J'avais été frappé
d'étonnement par la couleur rougeâtre-vineux sale qu'on
observait sur ces vers à soie dans les points où le frottement
avait enlevé l'efflorescence blanche superficielle de la botryte.
Ayant conçu le soupçon que quelque bactéridie chromogène
fut la cause de la production de cette couleur, je fis des pré-
parations microscopiques avec des raclures des parties rou-
gies, dont je délayai la substance dans l'eau : je vis aussitôt
(i) B. Perroncilo, Bacbi rossJ e baehi eftlcinali. Il mkrococcus prodigiosus net caidno del
btàehï fAnnali délia reale Aeeadetnia d'agrieoitura di Tarino; roi. XXVIII, 1885).
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LE MICROCOCCUS PRODIGIOSUS 217
des myriades de microcoques extrêmement petits, doués du
mouvement brownien, décolorés, mais présentant une teinte
rouge plus ou moins foncée partout où ils se trouvaient en
fortes agglomérations. Mon hypothèse me parut dès lors avoir
une base de vérité, et, encouragé par le résultat des observa-
tions microscopiques, j'entrepris des cultures, sur des pom-
mes de terre particulièrement, en les entourant des plus
grands soins et de toutes les précautions nécessaires, afin
d^empècher l'introduction accidentelle d'autres microorga-
nismes, différents de ceux qui donnaient la couleur rouge
aux vers à soie attaqués par la muscardine. Les pommes de
terre, soigneusement choisies, furent coupées avec un cou -
teau stérilisé d'avance, et ensemencées ensuite avec le fil
de platine fixé au bout d'une baguette de verre et préalable-
ment chauffé au rouge. Les pommes de terre ainsi ensemen-
cées furent placées dans des chambres humides de Koch
préalablement désinfectées par une solution de sublimé cor-
rosif à 1 pour 100, et maintenues humides avec la même
solution, et le papier buvard appliqué, comme d'habitude, aux
coupes de verre. Les chambres humides contenant les cultures
furent tenues dans une salle chauffée à 25-28°.
Dès le jour suivant on vit, dans les points ensemencés,
une tache rouge large de 8 à 10 millimètres, qui s'étendit
tellement que, le troisième jour, elle couvrit presque entiè-
rement la surface des pommes de terre, en certains points
d'une couche rouge de vin, et en d'autres rouge brique.
La couleur rouge était déjà microscopiquement caractéris-
tique du Micrococais prodigiosus (Cohn). Les observations
firent vcJir les microcoques prodigieux en colonies, ou isolés,
ou bien en pétalocoques. Us présentaient les mêmes caractères
que ceux que j'avais observés comme produisant la couleur
rouge chez les vers à soie atteints de la muscardine, et
j'acquis de la sorte la certitude absolue que c'était bien ce
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218 LE MICROCOCCUS PRODIGIOSUS
microcoque qui avait coloré en rouge les vers à soie soumis
à mes recherches.
Avec de la semence également puisée sur les vers à soie, je
fls daulres cultures dans la gélatine, dans le sérum du sang,
ainsi que dans l'agar-agar, et j'obtins dans ces milieux des
couleurs analogues, modifiées de différentes manières par la
nature des couches inférieures. Dans la gélatine, la dissolution
eut lieu, et on y voyait une couleur rougeàtre, très légère,
passant par nuances graduelles au rouge de vin. Dans celle
gradation de nuances colorant la gélatine ensemencée de
microcoques prolifères, il me sembla apercevoir un phénomène
très analogue à celui qui a lieu chez les vers à soie lorsqu'ils
deviennent rouges. Dans les chambrées atteintes de la mus-
cardine à son premier stage on voit, en effet, des vers à soie
intensivement rouges, d'autres à nuances rouges graduelles
ou même légèrement rougis; de manière que la couleur plus
ou moins intense dépendrait, chez les vers à soie comme
dans la gélatine, de la quantité plus ou moins grande des
microcoques qui les infestent.
Mais d'où provient- il que les vers à soie prennent cette
couleur rouge avant de devenir blancs? Est-ce parce que le
Mia^ococcus prodigiosus attaque l'insecte le premier, modifiant
son organisme de façon à le rendre vulnérable à l'action
végétale de la botryte? C'est, à mon avis, l'explication la
plus naturelle du cycle de développement de la muscardine
chez les vers à soie. Cela étant, on devrait trouver toujours
le Micracoccus prodigiostts, ou un aulre microorganisme jouis-
sant des mêmes propriétés, dans les vers à soie atteints de
la muscardine ; et c'est précisément ce que je ne suis pas
encore à même d'affirmer avec une certitude absolue.
Cependant, s'il en était ainsi, on aurait un microcoque
regardé jusqu'à présent comme innocent, simplement chro-
mogène, qui préparerait le terrain dans l'organisme animal
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LE MICROCOCCUS PftODlGIOSUS 219
à un micromycète plus élevé, fructiGant, qui est la cause de
pertes innombrables aux éducateurs de vers à soie.
La couleur rouge ne se présente pas seulement chez les vers
à soie, mais encore chez les papillons et dans les pontes du
bombyx du mûrier. En effet, le professeur Verson avait remar-
qué, dès Tannée 1 879, que plusieurs éducateurs avaient adressé
à la station bacologique expérimentale a des interrogations
sur la signification de certaines taches purpurines qui auraient
paru soudainement et sans un motif appréciable sur les tégu-
ments de quelques papillons (1). Le professeur Verson pensa
pouvoir expliquer ce phénomène, mais pourtant avec toute
la réserve possible, en admettant qu1l s'agit d'une appari-
tion ordinaire d'acide urique dans le derme, acide qui, par
Tinfluence de circonstances alors inconnues et moyennant
une oxydation ultérieure, se serait changé en un dérivé
alloxanique. )>
Dans la publication ayant pour titre Variétés de ^industrie
séricicole (Varietà deW industria serica)^ vol. XVI, 1882,
numéro du 1**^ mai, on lit qu'un M. G.-S. B... avait présenté
à la rédaction a une cellule contenant la femelle et la
ponte respective complètement couvertes d'une couleur de
violier tendant au rosé, excepté cependant les ailes et quel-
ques écailles )). On aurait constaté une couleur identique
dans le petit sac, qui portait trois taches. « La poussière
examinée au microscope présente la matière colorante à
couleurs vives et à larges bandes. » Pour toute conclusion,
on déclara qu'on avait affaire à un cas de muscardine assez
curieux !
Pendant le mois d'août 1885, Je dus encore à la courtoisie
de M. Marini une ponte éclose, tout entière de nuance
rouge rosé, la gaze de la cellule portant en certains points
(l)BolleUoo dl Bacbicollara, novembre 1885. Riviita del Do tore Q^ajol,
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220 LE MICROCOCCUS PKODIGIOSUS
une couleur pareille. Je constatai également dans cette ponte
le Micrococcus prodigiosus comme cause de l'élégante couleur
rouge rosé.
Le docteur J.-B. Bandelli, de Sienne, déclarait avoir cons-
taté le fait « d'une couleur rouge, analogue à celle dont je
parle ici dans quelques papillons sains. Ces papillons colorés
de cette façon se trouvaient enfermés dans des cornets de
papier, et la teinte ne se bornait pas à eux seuls, mais elle
s'étendait au papier, sur lequel il y avait de larges taches
d'un rouge vif à gradations de plus en plus claires à mesure
qu'elles s'approchaient de la circonférence » (1).
Enfin, dans les derniers jours du mois d'août passé,
M. François-Xavier Melissari m'envoya de Montepulciano
quelques cellules de gaze avec leurs papillons et la graine,
dans lesquelles on remarquait les nuances décrites ci- dessus,
diffusées sur les papillons, la graine et la gaze. Au moyen de
cultures multipliées faites sur les pommes de terre et sur
d'autres substances nutritives, avec M. Prosper Airoldi, aspi-
rant au doctorat en médecine, et mon élève de laboratoire,
il me fut facile de mettre en évidence le microcoque chro-
mogène dont j'ai parlé jusqu'ici.
Mes observations réussirent, en conséquence, à démoR-
trer :
V Que les nuances rouge rosé et rouge de vin chez les
vers à soie, qui se présentent comme première et parfois
persistante manifestation de la muscardine, sont dues au
Micf'ococcus prodigiosus;
2* Que les couleurs rosé rouge et rouge purpurin qu'on
constate quelquefois sous la forme de taches et de teintes
répandues sur les papillons, sur la graine et parfois même
(1) SulU concomiiaota deila BotryUâ Batslana (calcluo) cul Uicrococcus |irodigiosus
fBollettino del Naturalista collettore^ aHevatore^ êoUivatorei Siena, anno V, no 7, 1885
p. ^07-109)*
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LE HICROCOCCUS PftODlGIOSUS 221
sur les cellules de papier ou de gaze, sont produites par le
même microorganisme.
Le Micrococcus prodigiosus prend ainsi une importance
scientifique remarquable dans la bacologie et dans la patho-
logie comparée (1).
(1) V. séance du a julllel 1885 de l'Aetdéinie royale de médecine de Turin.
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NOTE
SUR UNE VARIÉTÉ FOURRAGÈRE
DO
CYTISUS PROLIFERUS
Communément appelé© TAGASASTE
AUX CANARIES
M. CH. CORNEVIN
Lue à la Sociélc d^agrlcuUure, histoire naturelle et arts utiles de Lyon
dans sa séance du 18 juin 1887.
-o^«.
La publication de mon Mémoire sur les propriétés toxiques
de quelques espèces de Cylise m'a valu de recevoir par l'in-
termédiaire de M. Mudinier, directeur du Journal de Vagn-
culture des pays chauds, des échantillons d'une variété de
Cytisus prolifef^uSy utilisée aux Canaries comme fourrage
sous le nom de Tagasaste, et envoyés en France par M. le
docteur Pérez, de Laguna (Ténériffe).
Le Cytise prolifère ou Escobon croit dans les montagnes
des Canaries à une altitude de 1500 à 2000 mètres, dans la
zone froide etsèche^ au-dessus des nuages.
Un peu plus bas,dans la zone deSOOà 1 '2 00 mètres, on trouve,
»• SÉRIE, T. X — 1887 18
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^24 VARIETE FOURBAGÈnE
particulièrement à la Palma, un arbuste qui estégalement spon-
tané et qu'on considère comme une variété de l'espèce
précédente modiCée par un habitat de moindre altitude, dans
une zone plus chaude et plus humide. Nous venons de dire
le nom habituel sous lequel on le désigne dans le pays et
l'usage qu'on en fait.
Les rameaux feuilles du Tagasaste se donnent aux bestiaux.
Comme la plante produit beaucoup et que les fourrages ne
sont pas très abondants aux Canaries, on a eu l'idée de la
cultiver comme fourrage artiQciel.
« Le Tagasaste veut un sol poreux, profond et non sujet
à être imbibé d'une humidité excessive. Il se plait mieux à
une certaine hauteur qu'à la côte. On le reproduit de graines
qui sont longues à lever, parce que leur écorce est dure ;
aussi, on conseille pour en hâter la germination, de prati-
quer avec un canif une incision imperceptible sur l'écorce.
On peut semer le Tagasaste sur place, ou le replanter de
jeunes plants pris dans une pépinière, arraché avec les pré-
cautions convenables et arrosé ensuite, s'il ne pleut pas. On
doit espacer les pieds de 2 à 3 mètres. Quand l'arbuste a pris
une force suffisante, on commence à le couper, en ayant soin
de lui laisser une certaine quantité de pousses fouillées. On
peut le couper deux à trois fois dans l'année. Il est bon de
ne pas laisser ses fleurs arriver à graine, ce qui fatigue le
pied. Le Tagasaste vit longtemps, 10, 15, 20 ans, quand il
est placé en bonnes conditions (1). »
Il y avait utilité à rechercher sll renferme, comme un
nombre trop élevé d'espèces du genre Cytise, un principe
toxique. Au cas d'affirmative, il fallait voir de quelle nature
est ce corps et s'il peut, à la longue, s'accumuler dans l'or-
ganisme et y produire des désordres.
(I) De la végétation aux Iles Canaries, par Mal. Pérex et Sagot, in Journal dt VagricuUurê
des pays chaudst 1868-I866.
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DU CYT1SU8 PROLIFERUS 225
Pour répondre à ces questions, j'ai suivi la marche relatée
dans le Mémoire précédemment indiqué (1). La cuisson pro-
longée et l'expression ont étéemployées, etonles afaitporter
tour à tour sur les graines^ les feuilles et les jeunes brin-
dilles. L'extrait obtenu a été injecté à des doses successive-
ment croissantes, sous la peau de chiens, de chats, de pigeons
et de moutons.
On a débuté par injecter 2 grammes d'extrait de graines de
Tagasaste par kilogramme de poids vif pour arriver au chiffre
élevé de 30 grammes.
Avec les doses de début, on ne produit qu'un peu d'agita-
tion, d'inquiétude ; le chien ou le chat en expérience se dé-
placent, vont et viennent, le pigeon agite un peu les ailes.
Parfois un peu de salivation chez les deux premiers et quel-
ques secousses musculaires ; légère augmentation de tempé-
rature. Le tout se dissipe assez promplement.
Avec des doses de 3 à 15 fois plus fortes, on provoque de
l'essouflement, puis de la somnolence qui se traduit par un
décubitus prolongé, comme si l'animal était très fatigué. Quel-
ques nausées et exceptionnellement des vomissements quant
on tombe sur des chiens ou des chats très sensibles.
Je m'étais persuadé qu'en injectant sous la peau l'extrait
concentre de doses massives, j'amènerais la phase de convul-
sisme, d'ataxie locomotrice et d'apnée qui caractérise la der-
nière période de l'empoisonnement par le C. laburnum et que
je produirais la mort. Il me fut impossible d'y arriver, quelle
qu'ait été la dose employée. J'allai jusqu'à injecter hypoder-
roiquement à un chat l'extrait d'une quantité 22 fois plus
forte que celle qui tue les animaux de son espèce quand on
s'adresse à l'Àubour; je n'obtins pas d'autres symptômes
(1) Voyei Annal4$ ds la Société é^agriculture de Lyon, année 1886, page 847 et suivantes.
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226 VARléTé FOURRAGÈRE
que ceux précédemment indiqués et dont Tessouflement et
la somnolence sont les traits dominants.
Au surplus, M. Pérez a bien voulu m'informer que sur les
chevaux, ânes et mulets auxquels on distribue abondamment
4e Tagasaste aux Canaries, à titre alimentaire, on voit appa -
raitre des sueurs, de Tessouflement et une certaine dépres-
sion des forces ; mais ces symptômes ne se compliquent pas
de convulsisme et aucune terminaison mortelle n'a été signa-
lée.
En présence de semblables résultats, on est amené à con-
clure qu'il existe dans le Tagasaste un principe spécial pro-
ducteur des symptômes susindiqués, par l'intermédiaire du
système nerveux.
Mais le doute subsiste quant à son identité avec la cyti-
sine, qui donne aux Cytises franchement vénéneux, tels que
C. laburnumy C. alpinus^ C. ptirpureus^ leurs fâcheuses
propriétés. En effet, s'il y a identité, comment se fait-il qu'en
augmentant progressivement les doses de Tagasaste, on ne
puisse arriver à produire des phénomènes identiques à ceux
de la dernière phase de l'empoisonnement par la cytisine et
à amener la mort? Est-ce donc une cytisine extrêmement
atténuée, pour transporter en toxicologie le langage de la
bactériologie, ou s'agit il d'un corps différent? Tel est le
problème qui s'impose aux recherches de la chimie.
Nous nous étions proposé aussi de rechercher si, à la longue,
ce principe peut s'accumuler dans l'organisme et y produire
des désordres anatomo-pathologiques, ou simplement fonc-
tionnels.
Pour juger cette question, un mouton de race charoilaise,
en bon état de chair et bien portant, fut soumis pendant un
mois, du 25 octobre au 24 novembre, à un régime exclusive-
ment composé de feuilles, brindilles et fruits du Cytise en
cause. Ce fourrage m'avait été obligeamment envoyé des
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DU CYTISUS PROIIPBnUS 2Î7
Canaries par M. Pérez. Pendant ce mois, le mouton ne reçut
pas un fétu d'autre fourrage ni une parcelle d'autre aliment, et
par surcroit de précaution, on le laissa sans litière. Surveillé
très attentivement, il n'a pas cessé un instant de jouir
de la santé la plus parfaite ; il a été impossible à aucun
moment de la durée de l'expérience de saisir une trace des
symptômes signalés plus haut sur les carnivores, les oiseaux
et les équidés. Pesé au commencement et à la fin de ce
régime, il avait augmenté de 125 grammes par jour après
avoir consommé 61 kilogrammes de Tagasaste.
De ce côté, l'expérimentation a donné des conclusions
aussi nettes que possible. Le Tagasaste est accepté, même
par les moutons de races françaises, habitués à des fourrages
moins ligneux. Le corps spécial qu'il renferme n'agit pas
sur ces animaux ou agit d'une façon qui échappe à l'œil de
l'observateur quand il est introduit par la voie digestive, soit
parce que la quantité qu'en renferme la ration journalière est
insuffisante pour provoquer des symptômes appréciables, soit
qu'il y ait élimination par les reins, pendant Tacte même de
la digestion. Il n'y a aucune crainte à avoir sur l'accumula-
tion de ce corps dans l organisme des ruminants.
Un autre problème a été soulevé par M. Pérez. Depuis
quelques années, cet observateur a soumis le Tagasaste à la
fermentation, le plus souvent en tas à Tair libre, à la manière
de notre foin brun ou foin de Bougogne, quelquefois en silos.
Il a remarqué qu'ainsi traité, ilne provoque plus Tessoufflement
et la dépression des forces sur les équidés qui s'en nourrissent.
M. Pérez, désireux de ne point s'en rapporter à ses seules
observations, a également fait adresser à mon laboratoire une
balle de Tagasaste fermenté. Ce fourrage, d*une odeur plus
agréable que celui qui n'a pas subi la fermentation, fut dis-
tribué à une brebis de race française comme la première.
Il fut pris dès le début sans aucune difficulté. D'ailleurs,
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228 TARléTé FOURRAGÈRE
cette bête, elle aussi, ne reçut pas d'autre nourriture et fut
privée de litière.
L'observation a duré douze jours, du 25 octobre au
5 novembre, laps de lemps pendant lequel elle a reçu
21 kilogrammes de Tagasaste fermenté, soit 1'^«,750 par
jour. En défalquant les brindilles trop grosses et trop ligneu-
ses qu'elle n'a pu manger et dont j'estime la quantité à
350 grammes par jour, cette bête, avec cette ration
ramenée ainsi à 1^^,500, s'est maintenue à son poids initial
de 34 kilogrammes pendant toute la durée de l'expérience.
Au milieu de celle-ci, le septième jour, on a interrompu la
distribution de fourrage fermenté ppur le remplacer par du
Tagasaste non fermenté. La brebis a accepté celui-ci avec
moins de facilité et elle en a laissé une partie dans son râte-
lier. Il en fut de même lorsque la provision d'aliments fer>
mentes étant épuisée, on lui donna du Cytise sec ordinaire.
L'appétence n'est pas égale pour les deux sortes de fourrage,
il y a un avantage marqué en faveur de celui qui a subi la
fermentation. Les choses se passent ainsi avec les races de
noire pays, habituées à une alimentation pins choisie que
celles des pays méridionaux ; j'ignore si la différence serait
aussi marquée avec des bêtes africaines, des moutons barba-
rins par exemple.
J'ai prélevé dans le ballot de Tagasaste fermenté 15 gram-
mes de feuilles et d'écorce de brindilles, et je les ai traitées
comme précédemment pour en obtenir un extrait. Injecte
sous la peau d'un chat de 2*^^600, cet extrait n'a provoqué
aucun symptôme : l'animal a ronronné, sauté d'un meuble
à Taulre, bu du lait, absolument comme s'il n'avait été l'objet
d'aucune manœuvre expérimenlale.
Ce résultat me surprit peu, car j'ai démontré que dans les
espèces de Cytises les plus vénéneuses, les feuilles sont dix
fois moins actives après la maturation des graines qu'avant
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DU CYTISU8 PROLIFERUS 229
leur formation. Et les brindilles de Tagasaste fermenté aux-
quelles je m'étais adressé portaient des gousses pleines de
graines. On pouvait donc admettre qu'il y avait eu migration
du toxique des feuilles aux fruits.
Néanmoins, je fit prélever dans la balle de Tagasaste non
fermenté un poids égal de feuilles et d'écorces qui furent
traitées comme précédemment et dont l'extrait fut injecté le
lendemain sous la peau du même chat. Il y eut celte fois une
somnolence manifeste qui ne s'était point déclarée dans
l'expérience de la veille.
11 fallait toutefois s'adresser aux graines provenant du Ta-
gasaste fermenté, puisqu'il vient d'être dit que lors de la
maturation, il y a concentration du toxique dans cette partie
du végétal. On recueillit 18 grammes de ces graines dont on
exprima l'extrait après cuisson et qu'on injecta au chat de
l'observation précédente, — soit l'extrait de 7 grammes de
graines par kilogramme de poid vif. Surveillé très attentive-
ment après l'injection hypodermique, ce chat ne manifesta
ni somnolence, ni salivation, ni aucun des symptômes habi-
tuellement obtenus quand on se sert de graines qui n'ont
pas subi la fermentation. Mais une heure vingt minutes après,
il se mit à sauter sur les chaises et les tables, à courir rapide-
ment à travers le laboratoire, se heurtant aux murs et aux
portes. Cette surexcitation dura environ une heure et tout
rentra dans l'ordre.
Je me suis trouvé ici en présence d'un état spécial, compa-
rable à la surexcitation alcoolique, qui doit probablement
avoir pour cause la formation d'un corps de la série des gly-
coses pendant la fermentation et peut-être aussi pendant la
cuisson, au détriment des matières hydrocarbonnées dont les
graines du C. prolifems sont très riches.
Quoi qu'il en soit, on se demandera certainement si cette
particularité est de nature à empêcher dans la pratique
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230 VARIÉTÉ FOUnnAGBRB
agricole de soumettre le Tagasasteà la ferraenlation. A cela
je répondrai d'abord que ce fourrage fermenté, introduit par
le tube digestif, soumis à la rumination et aux autres opé-
rations de la digestion, n'a point provoqué de surexcitation
sur la brebis nourrie comme il a été dit plus haut. Autre
chose assurément est de faire consommer un aliment et
d'en injecter l'extrait sous la peau.
Jajouterai que dùt-on voir parfois se produire celte surex-
citation qu'il n'y aurait pas lieu de s'en inquiéter. Dans nos
départements du nord et de l'est, en Belgique, en Hollande
où Ton distribue très abondamment aux animaux des résidus
industriels qui ont subi la fermentation alcoolique, tels que
les drèches, ou des grains simplement cuits et un peu fer-
mentes, on constate quelquefois des symptômes d'ivresse
sur le bétail ainsi alimenté ; on s'en préoccupe peu et il n'est
venu à l'idée de personne de supprimer de Talimentation du
bétail ces résidus ou ces grains à cause de la possibilité de
Tapparition de ces symptômes d'alcoolisme.
Si Ton rapproche des expériences qui viennent d'être rela-
tées et des observations faites aux Canaries le résultat des
éludes antérieures sur les Cytises très vénéneux, on est
amené à conclure :
l"" Que le Tagasasle peut être donné aux RnminanlSy sans
aucun inconvénient
*2'' Qu'il est bien appelé par ces animaux, surtout quand
il a subi la fermentation ;
3*" Qu'il ne convient pas aussi bien aux Équidés qui, de
tous les animaux domestiques, sont les plus sensibles aux
effets des diverses espèces de Cytise.
La question d'hygiène vétérinaire tranchée, il reste un
autre point de vue à envisager. Tous ceux qui ont voyagé
dans les pays méridionaux savent combien Taffouragement
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DU CTTISUS PROMPERUS 23l
(lu bétail y est difficile et préoccupe les agriculteurs f^a pro-
duction animale et Télevage y sont aléatoires et ramélioration
des races extrêmement difficile à cause du défaut de ressour-
ces fourragères. Et pourtant c*est par Tappareil digestif que
se créent les modifications heureuses dans les formes et les
aptitudes des animaux de rente. Tout ce qui tend à augmen-
ter la production fourragère augmente le capital-bétail et ce
que Ton peut faire dans le Midi en suivant cet ordre d'idées
est doublement recommandable.
Or il résulte des observations de MM. Pérez et Sagot, que
le Tagasaste est une plante méridionale,
r Qui peut se planter dans des pentes rocheuseS; escar-
pées, inaccessibles à la charrue ;
2* Qui fournit une énorme quantité de jeunes rameaux
feuilles qu'on peut couper deux ou trois fois Pan pour les
distribuer au bétail, et qui repoussent rapidement après chaque
coupe ;
3** Dont la végétation, entretenue par de puissantes racines,
persiste dans la saison où tous les végétaux herbacés sont
brûlés par les sécheresses persistantes du Midi.
La constatation de ces faits amène à dire avec MM. Pérez,
Sagot et Madinier, que le Tagasaste est une plante à propa-
ger dans les pays dont le climat ne s'éloigne pas trop de
celui des Canaries et qui sont déshérités du côté des four-
rages, tels que TEspagne, le Portugal, Tltaliedu sud, la Grèce,
le Maroc, TÂlgérie et la Tunisie. Peut être en France pour-
rait-on lui faire une place dans la zone méditerranéenne.
M. Naudin, de l'Institut, a fait des plantations de ce Cytise à
Antibes et à Collioures depuis quatre ans. Il le conserve en
pleine terre ; les pieds, devenus ligneux, ont 4 mètres
de haut et sont feuilles toute l'année. Ce sont là des résul-
tats encourageants.
Il restera à voir si, en faisant monter cette espèce vers le
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232 VARléTi FOUflRAGBHB
nord, on n'augmentera point sa teneur en cytisine, si réelle-
ment c'est ce corps qu'elle renferme. En effet, la petite
quantité de toxique qu'elle contient, quand on étudie des
échantillons provenant des Canaries, confirme l'observation
générale qui montre les espèces et variétés méridionales de
Cytise moins actives que les espèces septentrionales. La végé-
tation sous un climat relativement froid semble favoriser
rélaboration de la cytisine, tandis quVn climat chaud l'en-
traverait
à Digitized by VjOOQIC
DUROLE
MATIÈRES ORGANIQUES
DANS LES ENGRAIS
M* JEAN COIGNET
GominaiiictUoD faite à la société d'agriculture, histoire naturelle et arti utiles de Lyon
dans sa séance du t5 norerobre 1887.
-©«^•o-— •«
Nous avons eu l'honneur l'année dernière de soutenir
devant la Société d'agriculture la thèse suivante : « C'est que
remploi de l'engrais purement minéral, composé de phos-
phastes, sels ammoniacaux ou nitriques et sels de potasse,
était insuffisant et qu'il fallait y joindre l'emploi de la matière
organique, d'origine végétale ou animale, non moins néces-
saire que les principes minéraux. »
Nous demanderons à la Société d'agriculture la permission
de lui citer quelques faits et travaux récents, qui confirment
absolument la thèse que nous avons défendue.
Nous citerons d'abord le résultat d'expériences suivies
faites par M. Michel Perret, président de la Société d'agricul-
ture de risère, que nous trouvons relatées dans le journal
r Engrais.
(1 Sur un champ de 1 hectare qu'il a fumé avec de l'engrais
chimique complet, M. Perret a semé du froment (blé de Noé),
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234 DU ROLE DBS MATIERES ORGANIQUES
en semant en lignes à 30 centimètres d'écartement et sar-
clant deux et trois fois au printemps. La récolte a été magni-
fique, de plus de 36 hectolitres à l'hectare. L'année suivante,
le même champ est fumé avec la même dose d'engrais et cul-
tivé de même. Le rendement est un peu inférieur à celui de
la première année. M, Perret continue ainsi pendant deux
autres années et il constate que les résultats deviennent de
moins en moins satisfaisants.
« En voyant les rendements dégénérer d'une façon inquié -
tante, il s'est persuadé qu^il fallait attribuer la cause au défaut
de la matière humique que le fumier ne manque pas d'ap -
porter au sol, tandisque l'engrais chimique ne lui en donne pas.
(I Comme sa ferme ne lui permet pas de produire une quan-
tité suffisante de fumier, il a recours aux engrais verts, aux-
quels il ajoute les doses d'azote, d'acide phosphorique et de
potasse, et chaque année il obtient de belles récoltes de 35 à
38 hectolitres. »
Cette expérience semble avoir été instituée pour contrôler
les conclusions que nous donnions Tan dernier. Elle leur
donne pleinement raison.
On opposera certainement à cette CApérience celle si célèbre
de Rothamstedt, où MM. Lawes et Gilbert cultivent avec
succès du froment sur la même parcelle depuis trente ans, et
cela'exclusivement avec de l'engrais chimique.
Nous avons déjà repondu que le succès de cette expérience
était dû à la forte proportion de matière organique contenue
dans le sol de Rothamstedt à l'origine, mais que cette propor-
tion de matière organique, mesurée par la teneur du sol en
ozote, avait déjà baissé de 50 pour 100, et qu'en continuant
l'expérience, il arriverait un moment où le sol épuisé de
matière organique ne pourrait plus fournir les mêmes ren-
dements malgré Tengrais chimique.
Nous pouvons aujourd'hui préciser notre réponse, grâce à
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DANS LES ENGRAIS 235
Texcellent travail que M. Risler, dîrecleurde Tlnstitut national
agronomique à Paris, et M. Colomb-Pradel, son préparateur,
viennent de publier dans les Annales de l'Institut national
agronomique. Ce travail intitulé : Dans quelles limites Vanalyse
chimique des terres peut-elle servir à déterminer les engrais
dont elles onf 6e5oin ? aboutit aux conclusions suivantes :
Si Ton dose Tazote d'un sol arable, il n'y a jamais plus de
1 à 2 pour 100 de Tazote total à l'état de nitrate ou sel ammo-
niacal.
F/humus ou matière organique du sol dosant environ
6 pour 100 d'azote, le dosnge total du sol en azote donne
donc à 1 ou 2 centièmes près une mesure de la teneur du
du sol en matière organique ou humus.
Eh bien, la conclusion de M. Risler, conclusion appuyée
sur de nombreuses analyses de terres, est que la culture des
céréales avec les engrais chimiques n'est réellement avanta-
geuse que dans une terre donnant au moins 1 pour 1000
d'azote organique.
Or le dosage actuel de la terre de Rothamstedt est
1,09 pour 1000, après avoir été 2,04 pour 1000 au début de
la fameuse expérience de trente ans. On peut donc prédire
que les rendements à Rothamstedt baisseront bientôt dès que
le dosage en azote du sol descendra notablement au-dessous
de 1 pour 1000.
Ici nous citerons textuellement M. Risler : « Autrefois, on
avait une confiance absolue dans l'humus et Ton doutait de
l'efficacité des engrais chimiques. Par une réaction exagérée,
on croit aujourd'hui que les engrais chimiques suffisent à
tout; on s'imagine qu'avec eux on peut improviser tout d'un
coup une fertilité magnifique sur les sols les plus stériles,
et la vieille force semble inutile.
« On cite, il est vrai, les expériences de végétation faites
dans du sable calciné. Nous en avons fait beaucoup de ce
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236 DU ROLE DBS MATIERES ORGANIQUES
genre. Si les vases sont placés dans une serre et si on les
arrose tous les jours modérément avec de Peau dans laquelle
sont dissous à 3 pour 1000 les matières nécessaires à leur
développement, on peut retrouver dans les plantes tout au
plus la moitié de Tazote, de Tacide phosphorique, etc., qui
ont été employés.
« Si les vases sont placés à découvert, s'ils sont exposés à
recevoir quelquefois des averses trop abondantes, et si Ton
répand à leur surface les engrais chimiques, il faut que ces
engrais contiennent au moins quatre ou cinq fois les quan -
tités d^azote, d'acide phospborique, de chaux, etc., dont les
récoltes ont besoin. »
Et plus loin :
« Quant à nous, nous ne connaissons aucun exemple de
terres contenant moins de 0,5 pour 1000 d'azote qui ont été
amenées immédiatement par des engrais chimiques à donner
des récoltes quelque peu rémunératrices. Il est dangereux de
répandre ces illusions ruineuses. ))
Tel est le langage de M. Risler, que nous sommes heureux
de pouvoir invoquer.
Nous avons énuméré dans notre communication de Tan
dernier toutes les raisons d'ordre physique ou chimique qui
pouvaient faire comprendre l'utilité et la nécessité de la ma-
tière organique dans le sol arable. Nous avons reconnu qu'il
y avait encore bien des questions obscures à étudier, telles
que celle du rôle du carbone de cette matière organique.
M. Risler n'aborde pas cette question, mais il trouve dans le
rôle seul de l'azote de la matière organique des raisons suffi-
santes pour appuyer ses conclusions.
M. Risler admet, comme la plupart des chimistes agricoles,
que les céréales n'absorbent l'azote qu'à l'état de nitrates
dans le sol.
D'un autre côté, M. Schlœsing a démontré que le sol arable
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DANS LES ENGRAIS 237
ne retient pas les nitrates, que ceux-ci filtrent à travers et
s'écoulent dans le sous-sol et les eaux de drainage, quand
ils ne sont pas immédiatement absorbés par les racines.
Or, la matière organique du sol se nitrifie jour par jour et
fournit constamment du nitrate à la plante, tandis que les
nitrates mis en masse à l'état d'engrais chimique filtrent pour
la plus grande partie à travers le sol, qui laisse passer d'au-
tant mieux qu'il renferme moins de matière organique.
M. Risler, en analysant les expériences de Rothamstedt,
arrive à préciser ces considérations et à en tirer des conclu-
sions pratiques.
Une parcelle de Rothamstedt fumée avec des engrais non
azotés produit une récolte de blé qui renferme 40 kilogram-
mes d*azote, fournis entièrement par la réserve d'azote orga-
nique de 1 pour 1000 qui est dans la parcelle.
Une parcelle à côté est additionnée de 48 kilogrammes
d'azote ammoniacal; elle produit une récolte de 21 hecto-
litres, renfermant 64 kilogrammes d'azote, c'est-à-dire
24 kilogrammes de plus que la précédente. Il y a donc eu
sur les 48 kilogrammes d'azote payés par Tagriculteur 24 ab-
sorbés par la récolte et 24, soit la moitié, perdus dans les
eaux du drainage.
Une autre parcelle a été additionnée de 144 kilogrammes
d'azote ammoniacal ; elle a produit une récolte de 34 hectoli-
tres, renfermant 95 kilogrammes d'azote, soit 55 kilogrammes
de plus que la percelle non fumée. Sur les 144 kilogrammes
payés par l'agriculteur, il y a donc 55 kilogrammes utilisés
par la récolte et 891 kilogrammes, soit les deux tiers environ
perdus dans les eaux de drainage.
Ainsi la portion perdue par les eaux de drainage augmente
dans une proportion de plus en plus grande, de façon que
la partie utilisée finit par ne plus payer la dépense d'engrais.
M. Risler calcule dans l'expérience ci-dessus que, dans la
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238 DU ROLE DES IfATiÈRES ORGANIQUES
seconde parcelle où Ton a mis 48 kilogrammes d'azote, cha-
que kilogramme d^azole donne un supplément de grain de
2 fr. 52, tandis que dans la troisième parcelle où Ton a mis
144 kilogrammes, chaque kilogramme d'azote donne un
supplément de 1 fr. 84 de grain, c'est-à-dire précisément la
valeur commerciale du kilogramme d'azote employé. L'opé-
ration dans ces conditions ne donne plus aucun bénéfice. La
première conclusion à tirer de celte expérience est que,
même dans un sol fertile (renfermant 1 pour 1000 d'azote
organique), il faut donner des doses modérées d'engrais
azoté, environ 50 kilogrammes d azote par hectare.
Supposons maintenant qu'on -ait fait l'expérience dans un
sol ne dosant que 0,5 pour 1000 d'azote organique. Ce sol,
sans engrais azotés, ne fournira qu'une récolte renfermant
20 kilogrammes d'azote, la moitié moins que le sol précédent.
Pour qu'il fournisse une récolle renfermant 94 kilogrammes
d'azote, qui était la récolte reconnue avantageuse dans le cas
de la terre fertile (et qui correspond à 21 hectolitres), il fau-
dra donc fournir à la récolte 44 kilogrammes d'azote, et puis-
qu'à ces doses d'engrais il n'y a qu'un tiers d'utilisé, il faudra
donc fournir au sol 132 kilogrammes d'azote ammoniacal ou
nitrique dont le tiers ira à la récolte et les deux tiers aux
eaux de drainage.
En traduisant l'opération en argent, on trouve que la par-
celle sans engrais azotés aurait produit iO^^^S5 par hectare,
soit un rendement ruineux; en mettant 132 kilogrammes
d'azote à 1 fr. 80 l'unité, on aurait dépensé 237 fr. 60 d'en-
grais pour obtenir 21 hectolitres, soit un supplément de
800 kilogrammes de grain ou 160 francs de supplément. Le
rendement en poids serait plus grand, mais le rendement en
argent serait encore moindre. Ajoutons qu'avec cette dose de
132 kilogrammes d'azote il est probable que le blé aurait
versé avant d'être récolté.
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DANS LES EKGRAIS 239
La conclusion est qu'une terre dosant 0,5 pour 1000
d'azote organique, et a fortiori si elle dose moins, est im-
propre à la culture des céréales, même avec les engrais chi-
miques.
Entre 0,5 et 1 pour 1000, cela dépend des circonstances,
car, comme le remarque M. Risler, le chiffre de 1 pour 1000
n'est qu'une moyenne. Une terre dosant 0,75, mais présen-
tant des conditions favorables à la nitrification, vaudra autant
qu'une terre à 1 pour lOUO.
M. Georges Ville a bien reconnu cette vérité ces dernières
années, et il a cru trouver le remède dans ce qu'il a appelé la
sidcration, c'est-à-dire l'emploi des engrais verts, trèfle et
luzerne, enfouis dans le sol. C'est le remède qui a réussi,
nous l'avons dit en commençant, à M. Michel Perret.
M. Risler analyse ce système et montre que ce remède n'est
pas définitif, qu'il ne fait que retarder l'épuisement définitif du
sol en matière organique. Ainsi une terre dont le dosage en
azote organique était tombé à 0,65 à la suite de cultures ré-
pétées en céréales, est seaiée en luzerne, puis défrichée,
immédiatement après le défrichement, la teneur en azote
était montée à 0,83, puis deux ans après le défrichement à
0,92, pour redescendre ensuite par la culture en céréales à
0,69. M. Georges Ville attribue, on le sait, à la luzerne, la
propriété de fixer l'azote de l'air, ce qui permettrait de con-
tinuer indéfiniment la rotation blé et luzerne. Mais M. Risler
croit que la luzerne se borne à puiser Tazote dans le sous-
sol et le ramener à la surface; il cite à l'appui dans l'expé-
rience précédente l'analyse du sous- sol qui a baissé de 0,60
à 0,34 par la culture de la luzerne. La culture des céréales,
qui a ramené le sol à sa pauvreté primitive 0,69, n'a enrichi
le sous-sol que jusqu'à 0,41, de sorte que la deuxième cul -
ture de luzerne ne réussira peut-être pas. M. Risler ne croit
donc pas à la possibilité de cette rotation indéfiniment conti-
3e SÉRIE, T. X. — 1887 16
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240 DU ROLE DBS MATIÈRES ORGANIQUES
nue. Il ne voit de remède que dans la prairie permanente
établie dès que les terres n'ont plus que 0,5 d'azote et qui,
elle, enrichit indéflniment le sol en azote jusqu'à 5 et 6 pour
1000, quel que soit le mécanisme de cet enrichissement.
Quant aux terres renfermant moins de 0,5, 0,25 par exemple,
M. Risler les croit propres seulement à la culture forestière.
Le remède indiqué par M. Risler est certain. Mais il nous
sera permis de lui demander si on ne peut arriver au même
résultat par l'engrais organique, d'origine soit végétale, soit
animale. 11 y a la des études à faire pour voir ce qui est le
plus économique pour l'agriculteur, de reconstituer la richesse
du sol par l'établissement des prairies ou par l'apport de fu-
mures organiques.
Dans tous les cas, nous dirons aux agriculteurs qui ont des
terres fertiles pour les céréales, c'est-à-dire des terres dosant
au moins 1 pour 1000 d'azote organique : Entretenez la fer-
tilité de vos terres en employant des engrais organiques con-
curremment avec des doses modérées de nitrates de soude
ou de sels ammoniacaux.
Et pour savoir les proportions relatives d'engrais organi-
ques à employer, faites analyser votre terre de temps en
temps et augmenter la dose d'engrais organique si la teneur
en azote baisse au-dessous de 1 pour 1000.
Pour d'autres raisons, M. Deliérain a montré cette année
qu'il fallait être modéré dans l'emploi des sels ammoniacaux.
Il a publié dans les Annales agronomiques (t. XIII) le résultat
d'expériences sur la vitesse de la transformation en nitrates
des différents engrais azotés. Ce sont les sels ammoniacaux
qui se nitrifient le plus vite de tous les engrais azotés, mais
à la condition que leur dose soit faible et qu'il y ait dans le
sol une dose suffisante dMiumidité. La nitriûcation s'arrête
quand la teneur en ammoniaque est trop forte; elle s'arrête
également dans une terre qui se dessèche à l'air libre et que
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DANS LES ENGRAIS 24 1
Ton humecte un peu quand elle parait trop sèche. Ces faits
expliquent Tinsuccès du sulfate d'ammoniaque dans certains
terrains.
Avec le fumier de ferme, M. Dehérain a constaté que la
nitrlfication est plus lente qu'avec le sulfate d'ammoniaque
placé dans de bonnes conditions, mais qu'elle se continue
même dans une terre contenant très peu d'eau, là où lanitri-
ficalion des sels ammoniacaux se serait arrêtée. La nitrlfica-
tion des tourteaux de maïs est moins rapide que celle du
fumier de ferme. Enfin, la nitrlfication de la matière orga-
nique du sol arable est encore plus lente. M Schlœsing cal-
cule qu'une part est néanmoins encore entraînée dans les
eaux de drainage ou réduite dans le sol par des microorga-
nismes. 11 y a donc perte de nitrates même avec les matières
organiques qui nitrifient peu à peu. On comprend donc les
pertes énormes qui ont lieu avec les sels ammoniacaux qui
nitrifient rapidement. Il serait à souhaiter que M. Dehérain fit
ces intéressantes expériences pour toutes les matières azotées
qui se trouvent dans le commerce.
Nous avons parlé jusqu'ici que des céréales. Quel rôle doit
jouer l'engrais organique dans les autres cultures? Pour la
vigne, M. Grandeau, qui n'est pas suspect d'être l'adversaire
des engrais chimiques, vient de publier un article dans le
Temps du 15 novembre dernier, où il préconise exclusive -
ment Tazote organique, attendu qu*il faut pour la vigne un
engrais agissant peu à peu et longtemps de suite.
Pour les prairies, M. Joulie, dans une étude approfondie
qu'il vient de publier sous le titre : La Pvoduclioti fourragère
par les engrais^ se fondant sur ce que la prairie a pour pro •
priété caractéristique d'accumuler l'azote organique dans le
sol, proscrit absolument l'emploi du fumier de ferme et des
engrais organiques. Nous souscrivons volontiers à cette pros-
cription des engrais organiques d'origine végétale. Mais pour
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242 DU noLE D£s matibues organiques
l'engrais organique d'origine animale, il nous semble que de
nouvelles expériences sont nécessaires. M. Joulie lui-même,
au reste, est loin de condamner le pâturage des prairies qui
répand sur elles de l'engrais exclusivement animal, tandis
que le fumier apporte en outre la paille, qui est certainement
nuisible.
En résumé, les travaux les plus récents de la chimie agri-
cole ont élucidé en grande partie le problème de l'azote orga-
nique ; ils ont montré que cet azote se forme naturellement
dans les prairies et se détruit par les labours; qu'un minimum
évalué à 1 pour 1000 de terre environ est nécessaire pour la
culture des céréales et doit être maintenu à tous prix; qu en
admettant ce minimum maintenu, l'emploi des sels ammo-
niacaux est avantageux, mais en ne l'employant qu'avec mo-
dération et dans les terrains moyennement humides; que
l'emploi du nitrate de soude est également avantageux quand
on l'emploie modérément au printemps et avec les autres
engrais azotés et qu'il doit être préféré aux sels ammoniacaux
dans les terrains secs.
Il reste maintenant à rechercher si Tazote organique n*agit
que par la portion qui se nitrifie; si des récoltes comme la
luzerne n absorbent pas directement l'azote organique (M. Ris-
1er penche pour cette hypothèse et annonce des expériences
de M. Hellriegel à ce sujet) et, enfin, si l'azote organique doit
être fourni sous la forme de matière végétale ou animale et
après quel traitement physique ou chimique.
Il restera toujours, en outre, à élucider le rôle du carbone
de la matière organique, et le rôle des combinaisons des
matières organiques avec la potasse et l'acide phospho-
rique.
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RAPPORT
COMMISSION DES SOIES
Si:S OPERATIONS DE L'ANNÉE 1887
MEMBRES DE LA COMMISSION DES SOIES
MM. RAULIN, QENSOUL, CHAURAND, ISAAC
PONCIION DE SAlNT-ANDRÈ, VIGNON, C. BIÈTRIX, MAURICE
BIIJJOUD-MONTERRAD, présidwit
J. DUS UZ EAU, 8ECRBTAIRB.
Pr^smlé à la Société d*ngricullurr, liisioire nalarelle et nrtj ullks
de Lyon.
Messieurs,
L'État continue à encourager les travaux de votre Commis
sion des soies par une subvention annuelle; la Chambre de
commerce de votre ville n'a pas cessé de prodiguer à la
Société d'agriculture, sciences et arts utiles de Lyon une
sympathique et généreuse bienveillance; nous devons rendre
compte de ce que nous ayons fait pour répondre à ces témoi-
gnages de confiance.
Nos rapports annuels roulant sur un même sujet, revêtent
par cela même un caractère d'uniformité, qui risquerait de
leur enlever tout attrait, si ce n'était un privilège de la séri-
ée SÉRIE, T. X. — 1887 IT a
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Gobgle
241 RAPPORT DE L4 COMMISSION DES SOIES
cicuUure d'avoir toujours, et chaque année, un intérêt tou-
jours nouveau. I^es premiers éléments de la production de la
soie acquièrent une importance capitale, si l'on veut bien
envisager les transformations si diverses que subit cette ma-
tière première ; elle fait appel à toutes les intelligences, à
celle du savant comme à celle de l'ouvrier, pour qu'elle puisse
répondre aux désirs et aux besoins d'une consommation uni-
verselle, faire face à une concurrence intense sur le ter-
rain de la main-d'œuvre, comme sur celui du commerce
général.
En conséquence tout travail dont l'objectif sera d'amé -
liorer la production de nos chambrées de vers à soie, confec-
lion, choix et conservation des graines, procédés économi-
ques d'élevage, pratiques d'une hygiène bien entendue dans
la direction de nos magnaneries, tout ce qui pourra dévelop-
per et diffuser Tinstruction séricicole, sera donc œuvre de
première utilité, et si nous parvenons à convaincre nos édu-
cateurs que malgré le prix peu élevé des cocons, ils peuvent
cependant, grâce aux procédés actuels d'élevage, arrivera un
certain bénéfice, insuffisant peut-être, mais bien réel, et par
cette perspective augmenter leur phalange et accroître le
chiffre de la production indigène de la soie, votre Commis-
sion, Messieurs, aura réalisé l'objet de ses désirs et fait une
œuvre utile.
M. Dusuzeau, secrétaire de la Commission, chargé de
la direction de la magnanerie, vous rendra compte de nos tra-
vaux en 1887. Cette première partie de notre rapport ne
sera qu'un aperçu rapide de l'année au point de vue séri-
cicole.
Un premier fait se dégage de l'examen de la campagne
séricicole de 1887, c'est le retard général de la mise à l'é-
closion et par suite delà marche générale des éducations : de
ce fail il y avait à craindre de voir les vers arriver à la
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SUR SES OPÉRATIONS DE l'ankée 1887 245
bruyère au moment des journées chaudes et orageuses de
juin*et de les voir décimer surtout par la flacherie.
La végétalion du mûrier est en retard de quinze jours à
trois semaines sur l'époque normale de sa végétation : de là
un retard correspondant dans la mise de la graine à Tincu-
bation.
C'est au milieu de circonstances défavorables que les
éducations de vers à soie ont commencé cette année, et elles
se poursuivent sous l'influence d'une température froide et
anormale; néanmoins leséclosions et les premières mues se
sont effectuées presque partout sans accidents sérieux. On ne
constate de plaintes soit sur Tétat des feuilles, soit sur la
santé des vers, que dans quelques rares localités; dans la plu-
part des chambrées les choses marchent assez régulière-
ment.
Le mois de mai est surtout caractérisé par sa température
froide et son humidité; la hauteur de pluie a été supérieure
à la moyenne de 22 millimètres, la température moyenne
inférieure de 2 degrés à la moyenne normale : il a été le
mois le plus pluvieux de l'année.
Le minimum du mois, — 2, 1, est survenu le 24 au
matin. Ces conditions climatériques, on le comprend, ont été
pour les éducateurs une époque de préoccupation et de
redoublement de vigilance.
Fin mai, et commencement de juin, quoique les éducations
de vers à soie soient toujours en retard, une amélioration
des conditions climatériques produit dans presque toule
la région méridionale un excellent effet sur la santé du
ver.
Depuis lors les mues ont marché régulièrement, et la
première période a été relardée dans sa marche par une tem-
pérature humide et froide contre laquelle les magnaniers
ont dû se défendre en maintenant des feu}c soigneusement
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246 RAPPORT DE LA COMMISSION DES SOIES
entretenus ; les dernières phases des éducations se sont au
contraire développées pendant des journées à température
élevée, et si au début, dans les magnaneries, il a fallu se
garder du froid, à la Gn, au contraire, on a dû s'attacher à
éviter les inconvénients d'une chaleur trop intense. De ce
fait les dernières mues ont été promptes, les vers ont exigé
des repas copieux et répétés, et la montée à la bruyère en a
été activée En somme, dans ces dernières phases, une marche
quelque peu rapide.
En définitive les appréciations sont en général favorables
quand arrive le terme des élevages, et les maladies habituel-
les ne paraissent avoir prélevé qu'un tribut restreint sur le
résultat des chambrées.
Dans quelques magnaneries du département de l'Isère, du
Gard et de l'Ârdèche, on a constaté des cas de muscardine,
mais ce sont des exceptions.
Presque partout, surtout dans les départements des Pyré-
nées Orientales et du Var, on compte sur un rendement élevé
en cocons, et sur un produit total au moins aussi élevé
qu'en 1886.
Les localités dans lesquelles on ne compte que sur un
mçindre rendement sont relativement assez rares. Nous n'a-
vons à signaler que des cas relativement peu nombreux de
ilacherie, maladie dont on pouvait redouter le délevoppe-
ment au moment de la montée à la bruyère coïncidant avec
l'arrivée des fortes chaleurs.
Les soins donnrs aux chambrées, une meilleure obser-
vation de l'hygiène de j vers, ont certainement contribué à
ce résultat heureux.
Ce que nous venons de dire de la France peut s'appliquer
à l'Italie. Son territoire a subi les mêmes variations atmos-
phériques que le nôtre, la marche des éducations y a été en
général parallèle à la nôtre.
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SUR SES OPÉRATIONS DE l'aNNÉB 1887 247
L'enquêle séricicole faite par le minstre de l'Agriculture
parait démontrer une marche progressivement ascendanle
depuis quelques années, dans la reprise de la production. Le
nombre des éducateurs, qui était en 1886 de 135 706,
atteint pour 1887 le chiffre de 136 388, soit une augmen-
tation de près de 700 ; le chiffre des graines mises en éclo-
sion était en 1886 de onces 243 332, il s'élève pour 1887 au
chiffre de 257 700, supérieur de plus de 14000.
Le rendement moyen de Tonce se maintient à un chiffre
presque aussi élevé qu'en 1886, considéré comme exception-
nel ; il s'établit à 33''^,28. Il était Tannée précédente de
33^8,98.
Le Gard, l'Ardèche, la Drôme et le Vaucluse tiennent
toujours le premier rang dans la production des cocons; le
prix, toujours peu rémunérateur, des cocons est de 3 francs
à 3 fr. 50 en moyenne; le contingent des cocons employés au
grainage subit une augmention très sensible. Il est pour 1887
de 282 977 kilogrammes, il était en 1886 de 168 344 kilogram-
mes; la production totale des cocons s'élève pour l'année
1887 au chiffre de 8 575673 kilogrammes, quelque peu supé-
rieur à celui de 1886 qui était de 8 269 802 kilogrammes.
Le Var et les Basses-Âlpes sont les départements qui se
livrent surtout à l'industrie du grainage, puis le Gard, la Corse
et les Pyrénées -Orientales.
Nous trouvons pour l'Italie quelques renseignements
très intéressants dans une brochure de M. Marini, correspon-
dant de notre Laboratoire d'études de la soie.
M. Marini signale plutôt une auginentation dans la quantité
des doubles, dans les dernières éducations, surtout dans la
race verte : on en compte jusqu'à 5 et 8 pour 100 ; en même
temps des cas de mauvaise conformation des chrysalides, qui
peut être attribuée à un enramage prématuré dès le début
du cinquième âge.
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248 RAPPOnT DE L4 COMMISSION DES SOIES
Dans le Piémont les cas de calciiio en 1887 ont été moins
fréquents que l'année précédente. Le negronc^ au contraire,
aurait acquis une notable intensité. C'est cependant toujours
à la Uacherie et à la jaunisse que reviennent les cas de
léthalité dans les éducations ; les races jaunes indigènes ont
toujours la préférence des éducateurs.
Voici la moyenne des rendements en soie :
Giallireali kilogr. 10 1/2 à 11.
— Svcondarii. ... 11 à 11 1/2
Bianchiincrociali [^w^.) . . Il 1/2 à 12.
Verdi reali 15 à 13 1/2.
— Secondaril . . . . 13 à 14.
Un peu meilleure que Tannée précédente. Ceci; vrai pour le
Piémont, ne parait ne plus l'être pour la Lombardie. Là, les
cocons rendraient moins à la filature qu'ils ne l'avaient fail
en 1886.
L'once de graine a donné comme moyenne générale de
20 à 23 kilogrammes.
En définilivc, cependanl, la campagne séricicole de 1887
reste inférieure à la précédente, contrairement aux prévi-
sions premières, de 15 à 20 pour 100.
Des renseignenienls arrivés à autres pays producteurs do
la soie, il résulte qu'en Espagne la récolte est meilleure que
Tannée dernièie.
En Syrie la récolle parait devoir être Tune des plus belles
qu'on ait vues depuis longtemps; ce résultat parait du à la
diffusion dans le pays des bonnes graines produites en
France.
Dans le Caucase, au contraire, d'après le rapport du consul
italien de Tillis, la récolte aurait été la plus mauvaise qu'on
eut observée depuis dix ans. Le déficit sur la précédente peut
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Sun SBS OPKllATIONS DE L^ANNÉE 1887 249
s'évaluer approximativement à 25 ou 30 pour 100. On peut
attribuer ce fâcheux résultat à l'incurie des éducateurs qui
persistent dans leurs anciens et vicieux systèmes d'élevage,
dans la mauvaise qualité des semences qui semble augmenter
chaque année, dans les irrégularités de température de cette
région qui se produisent presque toujours au moment de la
montée et enfin au progrès croissant de la dégénérescence
des mûriers.
Les dernières nouvelles de Shanghaï (1) annoncent une
exportation probable de 60 000 balles environ ; elle était Tan-
née dernière de 35 000. A Canton les deux premières récoltes
ont réussi. Yokohama, récolte un peu supérieure à celle de
1886.
L'habileté de nos graineurs, les soins avec lesquels
ils appliquent à leurs produits les meilleurs procédés de
grainage, justifient la recherche de nos graines indigè-
nes, et leur diffusion dans les divers pays où on produit de
la soie.
Ainsi, au tableau du commerce spécial de la France, nous
trouvons pour 1887, au chapitre OEufs devers à soie, quantités
exportées: 35 278 kilogrammes, au lieu de 29 100 en 1886 et
26 843 en 1885.
Nous ne saurions qu'applaudir au succès de nos graineurs,
à rinlelligences de leurs efforts et au développement con-
tinu et progressif de leur industrie. Sous d'autres points de
vue, certains faits relatifs à nos intérèls soyeux ne sont point
aussi satisfaisants.
Ainsi, pour 1887, à la stalislique d'importation, pour les
matières premières, nous trouvons une diminution de
2 852 000 francs à l'article soie, relativement à 1886. En
(1) Après 1104 derniers rcaselgnerocnta en Cliiae, la flaelicHc aurait sensiblement réduit le
produit des dernières éducations.
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2i)0 RAPPORT DE LA COMMISSION DES SOIES
nous reportant aux objets fabriqués il est regrettable d'avoir
à enregistrer parmi les diminutions importantes celle des
tissus de soie ; leur valeur à l'exportation était pour 1886 de
238 millions, pour 1887 elle s'abaisserait au chiffre de
200 millions.
L'importation des tissus de soie étrangers serait par contre
en augmentation; elle se chiffrait par 38 millions en 1886,
elle serait pour 1887 de 47 millions.
Gomme fait scientifique particulier, l'année 1887 ne nous
offre rien de parliculièrement saillant. Nous croyons devoir
rappeler le procédé de M. Rollat, dont les journaux spéciaux
s'occupent encore aujourd'hui.
Les graines de nos vers indigènes parcourent neuf à dix
mois d'existence qu'on peut diviser en trois périodes :
r*" juin à octobre elles subissent les chaleurs de l'été, c'est la
période d'estivation ; d'octobre à mars elles doivent passer par
la période de l'hiver, c'est le temps de l'hivernation ; troisiè-
ment enfin elles arrivent à la phase d'incubation qui auia
pour terme définitif l'éclosion. Bien évidemment pour la
bonne réussite des éducations il importe essentiellement que
les œufs de ver à soie, pendant ces diverses phases de
leur vie embryonnaire, soient préservés de toute cause de
dégérescence; les années précédentes, nous le savons, le
séjour des graines dans des lieux d'altitude élevée préoccu-
pait l'esprit des éducateurs pour la bonne hivernation des
graines.
Depuis deux ans, un éleveur de Perpignan, M. Rollat, croit
devoir attacher à Testivation surtout un rôle capital dans la
vie de l'œuf et pour assurer au germe ses meilleures condi-
tions de vitalité.
La doctrine de M. Rollat avait été discutée à la dernière
session séricicole d'Italie, et ajournée à des recherches
ultérieures. Nos derniers rapports en ont fait mention. Cette
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SUR SES OPÉRATIONS DE l' ANNEE 1887 251
année-ci encore, nos voisins d^ l'autre côté des Alpes Tont
classée dans les sujets de leurs recherches; ils parlent d'u-
tiliser leur colonie d'Âssouab pour y envoyer esliver leurs
graines. Récemment enfin M. Rollat vient d'adresser au
ministre de TAgriculture un long rapport de l'exposé de sa
doctrine.
Pour obtenir un ver exactement robuste à l'éclosion, sui-
vant régulièrement et sainement ses sommeils et ses veilles,
lequel filera toujours un excellent cocon, il faut d'abord que
les matières de son œuf aient pu rejeter, sous Tinfluence pro -
longée d'une température chaude et sèche, toute Teau qu'el-
les contiennent toujours en excès.
Ce résultat n'est atteint que lorsque les graines sont
forlement déprimées, ce qui, avec tant soit peu d'habiludede
l'examen des graines, se constate facilement à l'œil nu ; en
conséquence pendant la durée de cette période à estivation,
six mois environ leâ graines doivent séjourner, dans un local,
de quelque nature qu'il soit, dont la température moyenne
sera de 20^C.
Tel est le point capital sur lequel est basée la théorie de
M. Rollat. Toutefois, comme complément, il recommande
de régler avec soin vers la fin de décembre les modifications
de température auxquelles devra être exposée la graine. Ne
pas les laisser refroidir trop subitement. De plus, lorsqu'elles
auront vécu pendant un temps suffisamment long, tout le
mois de janvier par exemple, et sous une température assez
froide, un peu voisine de zéro, il est nécessaire que la tem-
pérature s'élève graduellement à partir du mois de février
jusqu'à l'époque de l'incubation, afin que cette jeune larve se
développe dans son œuf progressivement et sans secousses,
depuis le commencement de son évolution jusqu'au moment
où elle est prête à sortir de son œuf.
Telle est, succintement exposée, la doctrine de M. Rollat.
tt^» SÉRIE, T. X. — 1887 18
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252 RAPPORT DÉ L\ COMMISSION BBS SOIES
Quelques éducateurs italiens et particulièrement M. l'ingénieur
Bellinato ont pris sous leur patronage les idées de notre
compatriote, et nous attendons des expériences bien démons-
tratives de leur valeur pratique. Elles seront contrôlées par
des élevages faits en France, de lots de graines estivées sui-
vant cette méthode.
Comme fait purement scientifique, nous croyons devoir
signaler une communication fait à l'Académie royale de
médecine de Turin (8 juillet 1887) ainsi qu'au Muséum na-
tional de bacologie et de sériciculture (3 août 1887) par le
docteur Vittore Carita.
Dans ce mémoire intéressant par son sujet, ce savant
italien fait connaître des procédés nouveaux au moyen
desquels, par l'emploi de certaines substances colorantes,
il a rendu plus saisissables à l'œil les microorganismes de la
flacherie.
Dans une autre série d'expériences, il a obtenu le dévelop-
pement du microbe en question dans divers milieux de cul-
ture.
Nous rappellerons à ce sujet de quelle lumière les travaux
de M. Pasteur avaient déjà éclairé le problème de la flache-
rie; en tout état de cause seront les bienvenus tous les tra-
vaux dont l'objet sera de lutter contre le fléau le plus
redoutable de nos magnaneries, depuis que les recherches
des savants et surtout celles de M. Pasteur leur permettent
d'élever des graines indemnes de corpuscules.
Les pouvoirs publics, sous tous les régimes, ont toujours
prodigué aux choses séricicoles les témoignages du plus
légitime intérêt. Tout récemment encore l'un de nos ministres
de l'Agriculture, M. Barbe, adressait aux professeurs départe-
mentaux d'agriculture une circulaire relative à l'enseignement
de la sériciculture dans les écoles normales d'instituteurs et
d'institutrices.
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StR SF.S OPÉRATIONS DE l'aNNÉE 1887 253
Quatreconférences avec programme déterminé en forment
les premiers éléments ; en seconde ligne des exercices pra-
tiques consistant en observations microscopiques et élevage
de quelques grammes de graine, sont appelés à initier les
élèves à la direction des magnaneries.
Nous ne saunons trop applaudir à ce programme d'études,
puisse-t-il ne pas rester lettre morte !
C'est dans le même sens que depuis de longues années
votre Commission des soies a dirigé ses efforts, en multi-
pliant, avec les faibles ressources dont elle dispose, ses
concours séricicoles, ses expositions qu'elle met au service
des instituteurs, de leurs élèves, de toutes les personnes
qui s'intéressent aux vers à soie, ses graines, ses micros-
copcs, la visite de ses magnaneries; elle cherche sous toutes
les formes à susciter des adeptes à la sériciculture, en
même temps qu*à faire connaître les meilleurs systèmes de
grainage, les procédés les plus économiques d'éducation ;
suivant ou précédant dans ses travaux les recherches qui
se poursuivent parallèlement dans les pays étrangers sur le
terrain de la sériciculture; apportant à cet art sans égal par
l'intérêt qu'il inspire comme par ses résultats, une bonne
volonté qui peut bien ne |)as toujours atteindre aux succès
qu'elle ambitionne, mais qui ne connaît pas encore le décou-
ragement.
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254 RAPPORT DE LA COMMISSION DES SOIES
RENSEIGNEMENTS SUR LA RÉCOLTE DES PRINCIPALES CONTRÉES
SÉRICICOLES
Commiiiiiqnés par le Syndicat des tfarckands de aola de l»jon
ITALIE
En Tabsence de tout document officiel, noire Syndicat
estime le déficit de la récolte italienne à environ 1/5 sur
Tan dernier.
Quantité de cocons récoltés en 1886 : 41 397 323 kilogr.
_ _ _ 1887 : 39 327 450 —
ce qui donne un produit en soie grège de : 3 029000 kilo-
grammes (approximativement).
TYROL MÉRIDIONAL
Récolte à peu près égale à la précédente : 1 800000 kilo-
grammes.
FRIOUL ET DALIIATIE
Récolte inférieure d'environ 1/3 sur l'an dernier. Échecs
dus à la mauvaise saison.
HONGRIE-CROATIE
Récolte supérieure : 470 000 kilogrammes de cocons,
race jaune, contre : 257 550 en 1886.
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sua SES opjSRATioiNS DE l'amisbe 1887 255
ESPAGNE
Récolle supérieure de 1/3 environ : 901 050 kilogrammes de
cocons, contre : 627 000 kilogrammes en 1886.
TURQUIE d'ASIE ET TURQUIE d'EUROPE
Brousse et Anatolie. Quantité de cocons un peu moindre :
2 345 000 kilogrammes cocons frais, contre 2 560 000 en
1886.
SYRrE
Récolte supérieure : 2 915 700 ocques en 1887, contre :
2 177 000 en 1886.
1 ocque = 1»^8,283.
VOLO-SALONIQUE-ANDRINOPLE, ETC.
Récolte à peu près équivalente, peut-être un peu supé-
rieure.
CAUCASE
Récolte très mauvaise par suite de la mauvaise saison. Le
déficit peut s'estimer de 25 à 30 pour 100 sur Tan dernier.
Pour les soies asiatiques nous ne pouvons indiquer de
chiffres précis. Nous ne sommes encore qu'à moitié de la
campagne (l'année soyeuse partant du 30 juin au 30 juin.)
Nous croyons les appréciations de notre dernier Bulletin
de la récolte assez exactes.
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256
RAPPOET D/l L.\ COMMISSION DES SOIES
inx^iLlTOBl
DEPARTEMENTS
Oard*
Ardéche
J)rôme
Vaucluse
Bouches-du-RhAne.
Var
Isère
Hérault
Lozère
Basses-Alpes. . •
Alpes-Maritimes. .
Savoie
Tarn
Pyrénées-Orientales.
Tarn-et-Oaronne. .
Loire
Hautes- Atpes. . .
Ain
Aveyron
Rkône
Haute-Oaronne. . .
Lot
Aude
Corse
RÉCOLTE
DE 1886
RECOLTE DE 1887
kll.
rendement
kil.
rendeinent
2.304.449
36.7
2.409.541
36.
1.810.683
32.1
1.578.366
27.4
1.054.091
33,3
1.657.806
31 »
1.036.9;^2
31»
1.362.960
37,2
177.501
30,2
234.447
33,9
347.771
40,5
379.317
40;2
306.564
32,5
339.905
32,3
152.0fô
34,9
138.961
38,7
98.331
25,6
104.631
26,3
229.412
43»
202.519
34,2
15.998
31,6
16.554
31.5
35.338
37,8
39.729
44,4
3.066
32,6
6.039
32»
20.419
52.9
15.774
51,5
10.555
36,5
12 529
30,1
5.775
30,5
6.880
28.9
18.163
52»
20.781
54.1
Î^.SCO
32,7
13.483
3i,2
3.743
34»
13.0Si
47.4
1.191
31,3
1.991
27.3
2.185
21,2
2.186
24.3
50
50»
37
37»
237
59,2
45
45»
25.533
44,7
58.083
88,6
8.269.862
34.9
8.575 673
33,27
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sua SES OPÉRATIONS DE l'amjkee 1887 257
COMPTE RENDU DES ÉDUCATIONS EiN 1887
Par m. J. OUSUZEAU
Les travaux d'élevage qui devaient s'effectuer à Monplaisir
pendant la campagne séricicole de 1887 avaient été depuis
un mois arrêtés par la Commission des soies ainsi qu'il suit :
(3 races distinctes dont 9 de France, 2 du Rhorassan et 2 du
Gausase, lorsque le 3 mai M. Dusuzeau reçut de M. A. Marini,
l'un des fondateurs du Musée bacologique de Turin, 88 varié-
tés de graines qui lui avaient été oiïerles par les meilleurs
graineurs d'Italie.
C'était une occasion unique d'étudier comparativement
nos races françaises avec les plus beaux types de la sérici-
culture italienne, mais la Commission des soies ne pouvait
supporter seule les frais d'une éducation qui se trouvait par
cet envoi plus que doublée. La Commission du Laboratoire
d'études de la soie voulut bien s'unir à la Société d'agricul-
ture pour entreprendre sans réduction aucune cet ensemble
d'élevages comparatifs qui lui assurait d'intéressants échan-
tillons pour son petit musée et pour ses analyses spéciales
de cocons et de soie, et elle consentit à payer moitié des
frais.
Grâce à l'obligeance de M. de Sinety, l'élevage de Monplaisir
eut à sa disposition d'amples locaux. On se mit à l'œuvre
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258 RAPPORT D£ LA COMMISSION DES SOIES
aussitôt. Lincubation commencée le 8 mai dans une incuba-
trice spacieuse chauffée par un thermosiphon, s'acheva le 18.
Les naissances furent régulières, dans tous les lots. Les
vers eurent à subir une longue période de journées plu-
vieuses et froides dont l'influence fut heureusement com-
battue par une application continuelle à maintenir dans les
chambrées la température à 18'^ Réaumur.
La dernière période de l'éducation fut favorisée par un temps
sec et les vers purent monter à la bruyère et construire leurs
coques dans des conditions excellentes. L'once de 30 gram-
mes produisit 69 kilos de cocons frais de très belle qualité.
Les petits lots, au nombre de 30, élevés dans un isole-
ment nécessaire, non sans grande complication du t^^avail,
réussirent aussi bien qu'on pouvait le souhaiter.
Dans un élevage composé de tant de races diverses, il est
rare qu'on n'ait pas à redouter Tirruption de quelque maladie;
alors le danger est très grand, car le plus souvent la conta-
gion s'étend partout.
Heureusement qu'aucune maladie ne s'est déclarée.
Dans les œufs du Caucase et du Khorassan la pébrinc avait
été signalée par M Maillot. Les lots de ces quatre races ont été
aussitôt séquestrés rigoureusement, et une partie des graines
a été sacrifiée avant Téclosion. Cependant le mal n'a pas été
aussi grave qu'on l'avait craint et les vers de ces races
suspectes qui n'avaient été conservés que pour obtenir quel-
ques spécimens de cocons, ont pu donner un rendement
satisfaisant.
M. Sévène, |)résident de la Chambre de commerce, et
MM. les membres de la Commission administrative ont bie n
voulu veiller à la bonne exécution des travaux.
Les élèves de TÉcole de commerce, ceux de TÉcole d'agri-
culture d'Écully, conduits par leurs professeurs, un grand
nombre d'instituteurs et d'institutrices, des tisseurs, des
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SUR LBS OPÉRATIONS DB L*aNNÉB 1887 259
éducateurs des départements voisins, ont a plusieurs reprises
visité la magnanerie.
Dans l'intérêt des éleveurs M. Dusuzeau a établi à Mon-
plaisir une petite pépinière des meilleures variétés de mûrier
et d*arbres nourriciers des Satwmia et d'autres lépidoptères
producteurs de soie. Les principaux plants ont été gracieu-
sement oiïerts à la Société d'agriculture par MM. Jacquemet-
Bonnefond, d'Annonay.
M"° Durochat, à Lhuys, a bien voulu se charger d'élever
huit lots de 5 grammes chacun, de nos graines de vers à
soie, et par son habileté bien connue a su obtenir de tous
ces lots une récolle aussi belle qu*abondante.
Parallèlement à l'éducation de Monplaisir, s'effectuait à
Lyon, rue Masséna, l'élevage de 66 races différentes par les
soins deM'^Mmbert. Chaque race n'était représentée que par
1/2 gramme de graines; mais sans les soins d'une magna-
nière aussi dévouée et aussi intelligente , il eut été trèsdifûcile
d'empêcher la confusion des races : tout s'est passé dans l'or-
dre le plus parfait. L'étiquetage a été fait par M. Imbert avec
une rare exactitude. Les soins assidus apportés à cette série
de nos essais ont été constatés par M. Sévène et les mem-
bres de la Commission. Le succès d'une éducation si pénible
par ses détails multiples n'a pas été moins complet et moins
remarquable que dans nos autres chambrées, et nous pou-
vons dire que nous y avons gagné des types authentiques des
plus belles races italiennes.
Nous n'avons pas cessé de poursuivre nos essais d accli-
matation de races sauvages. Mais l'année n'a guère été
favorable à Lyon, non plus qu'à Montpellier et à Angers.
Cependant, loin d'y voir un motif de découragement, nous
sommes plus que jamais décidés à persévérer.
Sur la demande de M. le comte deDanne,nous avons com-
mandé en Chine et au Japon, pour une valeur de 200 francs,
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2fi0 RAPPORT DE L4 COMMISSION DES SOIES
renvoi prochain de graines de Yamamai et de cocons vivants
de VAltacus Pemyi du Shantung. M. de Danne veut bien
offrir la moitié de ces graines et de ces cocons de grainage
à la Société d'agriculture et au Laboratoire. Grâce à ce don
généreux, nous donnerons de Textension à nos expériences
et pourrons faire appel au concours d'amateurs sérieux.
M. F. Buy, de Caluire, habile éducateur de vers sauvages et
notre collaborateur très zélé, a obtenu cette année de croi-
sements de Boylei'Pernyi des sujets remarquables par leur
aptitude à s'acclimater. Les diverses espèces de lépidoptères
utiles qu'il multiplie lui ont fourni d'excellentes graines
qu'il nous cédera volontiers pour les éducations projetées
au parc de la Têle-d'Or.
Nous avons remis à M. J. Clerc quelques cocons vivants
de la Cricula trifenestrata dAssam dont les papillons se sont
accouplés et ont donné des œufs féconds. Les larves qu'il a
élevées avec grand soin dans sa propriété d'Êcully, en les
nourrissant de feuilles de prunellier des haies, ont formé une
grappe de jolis cocons qu'il réserve pour le grainage.
C'est le premier succès obtenu à Lyon et peut-être en
France dans l'éducation de cette espèce. Aussi aimons-nous
à le signaler.
Dans nos rapports précédents nous sommes entrés dans
de nombreux détails de pratique, parce qu'il importait de
mettre à l'épreuve tous les systèmes nouveaux d'élevage qui
se produisaient avec quelque autorité en France et à l'étran-
ger. Aujourd'hui les règles d'éducation rationnelle sont par-
faitement connues. Ceux qui veulent réussir n'ont qu'à les
appliquer. Dispensés par nos travaux antérieurs de répéti-
lions oiseuses sur l'élevage^ nous croyons utile de nous
occuper de la soie, de rechercher les races qui, à santé et
vigueur égales, la donnent plus belle^ plus abondante, d'en-
seigner en un mot à noç éducateurs à se rendre exactement
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SUB SES OPIÎBATIONS DE l'aMMEE 1887 261
compte de la valeur réelle des cocons qu'ils portent au
marché.
Nous présentons dans les tableaux suivants un ensemble
de faits révélés par l'analyse du cocon, et qui sont intéres-
sants à consulter. C'est l'examen complet de la soie fournie
par deux races françaises, Bione-Var et Var moyen, la première
et la dernière de la liste de nos élevages en 1887.
D'ailleurs toutes les races qui figurent dans cette liste
seront étudiées avec le même soin par la même méthode.
LISTE DES ÉDUCATIONS EXPÉRIMEiNTALES FAITES A MONPLAISIR
A LYON ET A LHUYS PEND.\NT LA CAMPAGNE 18^
Graines offertes par M. de Rlehemond, de Salnt-lleiiiy
de Provenee.
i. Bione Var croisés. . . 30 gr.
2. 2*croisem. des mômes. 2 —
3. 3®croisem. des mémos. 2 —
4. Bione Var (élevés dans les Al-
pes) 2 gr.
5. Bione Var (élevés dans les Al-
pes) 2gr.
6. Bione Var (élevés dans les Al-
pes 2gr.
7. Race croisée élevée dans le
Var 2gr.
8. Femelle race ordinaire, mâle gros
Var 2gr.
9. Mâle gros Var, femelle race ordi-
naire 2gr.
Graiiiea reçaesde H.Rondot, proTenaotda Consol
de TUlis (Caacase).
10. Racede Khorassan blan. 2g | 11. RacedeKhorassanver. . 2gr.
Eovol de graines de H. N. Sehaoroll.
12. Race du Caucase n' 3. . 2 gr. | 13. Race du Caucase l° 4. . 2 gr.
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262
RAPPORT DE LA COMMISSION DBS SOIBS
Graines offertes par M. 4. Harlni de Tarin.
BIANGO
14. Ascoli.
18. Marche offida.
15. — Giapponese.
19. Lombardia.
16. —
20. — (Shanghaï).
17. ~
VERDE
21. Piémont \
27. Marche.
22. Bergamo.
28. Piemont'\
23. —
29. Lombardia (verdolinolypo).
24. Marche.
Casati).
25. Lombardia.
30. — (Indusirialc).
26. ~
INCl
flOCI
31. Lombardii (F« Croata, M^
As-
35. Ascoli (F" bianco nostrano
coli).
M** bianco giapponese).
32. — (F« Ascoli, MoCroalo.
36. — (F» giallo M« bianco)
33. Bergamo,
37. Lombardia.
34. Lombardia (bianco giallo).
GIALLO
38. Piémont^.
59. Marche.
39. -
53. Abruzzo.
40. Lo ubardia (giallo croa'e).
54. Bergamo.
41 — (BrianzH).
55. Lombardia.
42 Toscai.a (bio moro).
56. Ascoli.
43 — (Corsicd).
57. Marche.
44. — (Arezzo rosa)
58. Picmonle (Bione-baco ccr-
45. Ascoli.
chialo vero).
46. Mar.'.hp.
59. Picmonle (anlica rozza S. Mar-
47. — (Brianza).
lino).
48. — (Corsica clin:alizzato)
60. Ascoli.
49. — (Roussillon)
61. Lombardia (Brianza grosso).
50. Piemonlc, giallo pallido.
62. — (BrianzJ? piccolo).
51. Marche.
63. -^
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SUR SES OPÉRATIONS DE l' ANNÉE 1887
263
64.
65.
66.
67.
68.
69.
70.
71.
73.
73.
74.
75.
76.
77.
78.
79.
80.
31.
82.
Piemonle (aniica razza Monie-
regale.
Ferme (Brianza).
— (Sardegna).
— (Roussillon).
Emilia (Brianza).
— (Pirenei).
Ascoli.
Marche (Romagna giallo).
— (Offida giallo).
Emilij.
Piemonte.
Emilia.
Emiiia.
Ferme.
83. Piemonle (Brianza).
84. Lombardia (giallo Romagna).
85. — (giallo Ascolino).
86. Piemonle (Varo).
87. — (VaroxVaro)incrocialo.
88. — (Varo X grosso) —
89. — (VaroxBione) —
90. — (Bione).
91. — (Corsica).
93. Umbria(anUcarazzaEugubina).
93. ~ (Brianza).
94. - -
95. Emilia.
96. Piemonle (?).
97. Bergamo (incrocialo).
98. -
99. ~
100. Marche.
101. -
Graines offertes par H. Point, d'Orange.
102. Race Var moyen.
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264
RAPPORT DE lA COMMISSION DBS SOIES
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l SS8
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MOUVEMENT GÉNÉRAL DE LA CONDITION
Pendant l'exercice 1889
M0I8
I17. ééeeioale lS77-iS86.
BALLOTS CONDITIONNÉS
JANVIER
riVBISR
MARS
AÎRIL
MAI
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE.. . .
OCTOBRE
NOYilBRE. . . .
DÉCEMBRE. . . .
fciireiM 1887. . .
Exereiee 1886. . .
Oiffmiue pour i887
3,195
2,977
3,556
3,463
3,508
3,592
3,338
4,558
4,086
4,027
3,771
4,035
44,106
46,729
-2,623
-5,61 0/0
43,473
633
ou
1,45 0/0
KIL.
225,625
205,619
254,080
243,771
247,140
258,633
231,125
336,043
295,373
294,853
267,140
280,671
3,140,079
3,474,607
-334,528
-9,62 0/0
3,222,933
-82,854
oa
-2,57 0/0
BALLOTS PESÉS
POIDS
2,016
1,664
2,156
2,540
2,479
2,398
2,720
3,619
3,196
2,767
2,628
3,229
31,412
31,494
-82
-0,26 0/0
26,687
4,725
ou
KIL.
105,502
89,763
117,868
141,279
135,877
126,579
149,289
188,748
164,743
147,903
139,807
170,150
1,677,508
1,636,817
40,691
2,48 0/0
1,371,802
305,706
ou
TOTAL
5,211
4,641
5,712
6,003
5,987
5,990
6,058
8,177
7,282
6,794
6,399
7,264
75,518
78,223
-2,705
ou
-3,45 0/0
POIDS
331,127
295,382
371,954
385,050
383,017
385,212
380,414
524,791
460,116
442,756
406,947
450,821
4,817.587
5,111,424
-293,837
ou
-5,74 0/0
70,160 4,594,735
5,358
17,70 0/0 22,29 0/0 7,63 O/o
222,852
ou
4,85 t/o
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DÉTAIL DES DIVERSES
MOIS
ORGANSINS
TRAMES
GRÈGES
a c
5 i
5 1
NOMBRE
POIDS
H û
ÎÎ
NOMBRE
POIDS
a 8
NOMBRE
POIDS
1
KIL.
KlL.
KIL.
JANVIER. . .
884
73,662
2,03
887
60,390
2,26
3,078
189,357
1,51
FBVRIgR. . .
766
64,599
2,08
814
53,066
2,31
2,716
172,321
1,49
yARS. . . .
996
84,815
1,93
922
62,153
1,80
3,417
218,434
1,43
AVRIL. . . ,
982
78,891
1,79
767
51,085
2,10
3,891
243,887
1,«
MAI
1,058
86,450
1,93
870
60,693
1,57
3,734
229,240
l,ï.
JUIN
1,106
91,427
1,26
814
55,993
1,35
3,804
233,254
t.41
JUILLET. . .
918
74,550
1,05
747
49,460
0,72
4,134
251,895
i.lS
AODT. . . .
1,141
97,671
1,02
937
64,958
0,67
5,826
357,577
l,»'
SBPTBMBRB .
1,036
86,126
1,31
902
62,219
1,30
5,018
303,927
o,w
OGTOBRR . .
1,103
93,492
1,30
951
65,478
1,60
4,447
279,228
0,{».
NOVEUBRB. .
1,066
84,920
1,10
977
65,386
1,84
4,099
251,381
1,-^
DBCBMBRB. .
Exercice 1887.
1,128
87.568
1,42
972
63,013
2,79
4,918
2î 6,106
1,4-^
12,184
1,004,171
1,48
10,560
713,894
1,70
49,082
3,026,607
1,24
Bxereiee i886.
13,584
1,158,259
1,44
10,200
713,880
1,76
51,052
3,175,426
1.5!
DifT. pour 1887
-1,400
-154,088
0,04
360
14
-0,06
-1,970
-148,819
-o,r,'
Moj. ééeeoule.
14,365
1,241,300
1,66
11,233
800,177
1,85
41,251
2,487,519
l,6i
Oifr. peiri887.
-2,181
-237,129
-0,18
-673
-86,283
-0,15
7,»31
539,088
-0.3:
Digitized by
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QUALITÉS DE SOIE
SOIES DIVERSES
BOBINES
TOTAL
OBSERVATIONS
NOMBRE
POJDS
PERTE EN
CONDITION
NOMBRE
POIDS
^ z
w s
H i
^ 8
NOMBRE
POIDS
PERTE BN
CONDITION
238
KIL.
6,852
3,64
124
KIL.
866
2,35
5,211
KIL
331,127
1,87
256
4,971
2,80
89
425
1,99
4,641
295,382
1,89
261
5,817
3,17
116
735
1,11
5,712
371,954
1,71
269
10,461
2,94
94
726
1,14
6,003
385,050
1,68
239
6,049
1,67
86
585
1,32
5,987
383,017
1,61
196
4,158
1,63
70
380
0,65
5,990
385,212
1,35
179
3,975
1,68
80
534
1,-3
6,058
380,414
1,06
202
4,098
0,72
71
487
1,21
8,177
524,791
0,95
240
7,290
1,49
86
554
0,90
7,282
460,116
1,12
217
3,741
1,94
76
817
1,31
6,794
442,756
1,20
194
4,831
2,33
63
429
1,78
6,399
406,947
1,33
174
3,858
2,43
72
276
2,61
7,264
450,821
1,72
2,665
66,101
2,24
1,027
6,814
1,40
75,518
4,817,587
1,42
2,150
55,316
1,99
1,237
8,543
1,58
78,223
5,111,424
1,54
615
10,785
0,25
-210
-1,729
-0,18
-2,705
-293,837
-0,12
J,960
53,349
2,16
1,351
12,390
1,52
70,160
4,594,735
1.68
706
12,752
0,08
-324
-5,576
-0,12
5,358
222,852
-0,26
Digitized by
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DETAIL DES
ORCiANSlIVS
FRAXCE
ESPAGNE
PIÉMONT
ITALIE
BROUSSE
SYRIE
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68
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FÉVRIl'R. . .
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18,25!?
3'i
3.404
91
8,163
176
15,868
10
660
52
4,257
MARS. . . .
252
21,548
20
2,132
162
15,137
214
19,160
6
288
59
5,216
AVRIL. . . .
252
20,673
25
2,573
132
12,158
199
17,242
«
671
57
4,597
MAI
290
23,025
27
2,528
122
10,764
227
21,721
6
410
35
2,563
JUIN
190
16,153
24
1,629
217
20,428
2:0
22,585
8
606
68
5,63^
JUILLET. . .
206
16,555
24
1,555
100
8,411
184
17,385
2
159
80
7,116
AOLT. . . .
277
24,168
32
2,123
167
15,964
2J2
20,828
8
553
58
5,041
SEPTEMBRE .
281
25,273
37
2,850
138
11,954
182
15,774
9
812
70
5,8?^
OCTOBRE. . .
242
22,391
27
2,173
185
17,335
221
19,048
19
1,347
91
7,403
NOVEMBRE. .
234
18,909
35
2,710
160
14,802
203
17,20')
33
2,214
71
5,55?
DÉCEMBRE. .
224
18,138
35
2,646
173
15,504
2.7
18,768
35
2,124
64
5,877
Exercice 1887.
1,762
2,529
,
2,868
243,799
339
28,097
160, »48
224,458
151
10,471
773
6i,»
Exercice 1886.
Diff. poor 4887
3,108
208,178
251
88
20,595
2,004
-242
180,966
3,415
316,651
259
18,115
875
-102
76,9f".
-240
-24,370
7,502
-20,118
-886
-92,193
-108
-7,644
~ i
Moy.dêceonale.
4,003
348,292
354
32,514
2,195
196,515
3,323
:306,554
230
17,235
73(
fô,!l^l'
Diff. pour 1887
-1,136
-104,493
-15
-4,417
-433
-35,C67
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-82,096
-79
-6,764
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KIL.
KIL.
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KIL.
22
1,687
61
3,971
64
3,923
60
4,811
42
3,464
884
73,662
l'i
1,317
45
2,990
64
4,330
45
3,7:36
26
1,615
766
64,599
33
3,907
G'i
4,491
64
4,412
76
7,045
46
1,479
996
84,815
27
1,729
91
6,305
76
4,164
91
7,085
25
1,694
982
78,891
18
1,313
76
5,853
116
7,284
98
8,003
43
2,986
1,058
86,450
24
1,893
60
3,867
114
7,617
122
9,524
29
1,487
1,106
91,427
26
2,035
55
4,197
94
5,985
113
9,468
34
1,684
918
74,550
23
2,173
54
4,291
132
9,610
131
12,005
27
915
1,141
97,671
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1,545
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3,677
112
8,085
99
8,065
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112
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1,103
93,492
16
1,351
45
2,612
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8,973
11
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1,066
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21,595
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8,189
110
9,205
49
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2,009
1,128
87,568
251
49,499
1,223
80,958
1,170
97,373
22,334
12,184
1,004,171
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38,729
1,336
97,220
897
65,170
972
198
1,167
75,671
»
»
13,584
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-17,134
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336
15,788
21,702
»
-154,088
767
65,477
1,131
87,168
465
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»
14,305
1,241,300
516
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-37,669
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50,520
3
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-2,181
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18
1,516
118
8,496
1
104
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MAI
85
5,851
»
»
15
1,199
127
9,480
1
103
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PROPORTION DES DIVERSES PROVENANCES
Dans le moiiveiiieiit de 1889
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6,16
100,00
12
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MOUVEMENT DE LA CONDITION DES SOIES
Pendant les 15 dernlèreii années
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1880. . .
68,889
4,652,535
15,85
1,47
4,80
19,06
2,52
1,78
0,21
3,11
29,68
8,40
13,12
»
1881. . .
77,725
5,348,035
16,97
2,31
5,86
19,93
2,16
1,84
0,38
2,05
27,56
5,38
15,56
M
1882. . .
67,050
4,609,739
16,38
2,73
4,99
21,06
3,15
2,13
0,29
1,60
21,53
7,01
19,13
»
1883. . .
67,678
4,649,866
14,47
1,83
6,46
22,48
2,39
1,84
0,14
1,39
18,43
8,53
22,04
»
1884. . .
67,354
4,564,673
15,54
1,71
4,99
20,45
3,02
4,13
0,11
1,60
17,37
12,13
18,95
»
1885. . .
65,039
4,400,697
13,93
1,32
5,60
21,20
2,86
3,81
0,12
3,29
22,30
11,08
14,49
D
1886. . .
74,836
5,047,565
13,12
1,03
5,02
20,38
2,97
3,71
0,06
2,08
26,39
10,9S
14,29
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1887. . .
71,826
4,744,672
13,02
1,00
5,09
15,66
2,48
3,87
»
1,52 20,47
111,4
15,24
6,16
a« A part
prennent le
ir de 1887, lea provenances de Grèce, Volo, Salonique sont réunies aux soies de Syrie et les tussah com-
s soies sauvages du Bengale, de la Chine et du Japon.
13
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14
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RELEVÉ DES OPÉRATIONS DU BUREAU PUBLIC DE TITRAGE
Pendant l'année 188 9
MOIS
JANVIER.
FÉVRIER
MARS. .
AVRIL..
MAI.. .
JUW. .
JUILLET.
AOOT. .
SEPTEMBRE
OCTOBRE. .
NOVEMBRE.
DECEMBRE.
Exercice 1SS7. .
Exereke iSS6. .
Dirrér.peari8g7.
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8,939
10,988
2,049
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269
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273
227
215
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205
2,905
3,278
-373
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1,114
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2
20
23
19
20
13
20
16
19
18
18
188
TOTAL
2,027
1,871
2,058
2,055
1,652
1,812
1,983
2,380
2,340
2,301
2,288
1,967
2t,73'i
27,348
-2,614
PRÉLÈVEMENTS
1,802
1.654
1,821
1,818
1,485
1,629
1,689
1,910
1,941
1,941
1,916
1,6
21,300
24,432
-3,132
88,90
88,40
88,48
8«,47
89,89
89,90
85,17
80,25
82,95
84,35
83,74
86,12
86,12
89,34
-3,22
ENVOIS DIRECTS
225
217
237
237
167
183
294
470
399
360
372
273
3,434
2,916
518
11,10
11,60
11,52
11,53
10,11
10,10
14,83
19,75
17,05
15,05
16,26
13,88
13,88
10,66
3,22
15
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MOUVEMENT COMPARATIF DES CONDITIONS FRANÇAISES
Pendant les années f 88« et f 889
VILLES
AMIENS.
AIBBNAS. . .
AVIGNON. . .
LYON. . . .
MARSEILLE. .
MONTÉLIMAR.
NIMES.
PARIS.
PRIVAS.
REIMS.
ROUBAIX.
SAINT-ÉTIENNE. .
TOL'RCOING. . . .
VALENCE.
1 sse
SOIES
GREGES
SOIES
OUVRÉES
73,346
92,525
3,175,426
200,969
»
4,718
276,126
13,897
276,151
11,887
1,044
48,009
73,674
1,935,998
TOTAL
1,839
155,584
7,633
»
67,868
737,565
2,399
4,409
4,125,045 3,036,022
1,044
121,355
166,199
5,111,424
200,969
»
6,557
431,710
21,530
»
67,868
1,013,716
2,399
16,296
7,161,06-
1 SST'
SOIES
GRÂCES
63,236
39,943
3,026,607
127,364
»
6,435
194,677
16,075
278,797
3,753,134
SOIES
OUVRÉES
TOTAL
892
49,818
72,087
1,790,980
1,415
164,318
6,:;33
»
64,205
764,593
4,762
•2,919,403
a. H z
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892
113,054
112,030
4,817,587
127,364
7,850
358,995
22,408
»
64,205
1.043, :^o
4,762
6,672,5.37
0,47
-6,84
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-5,74
-36,62
«
19,71
-16,84
4,07
-5,39
2,92
98,49
-6,82
16
Digitized by
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MOUVEMENT COMPARATIF DES CONDITIONS ÉTRANGÈRES
Pendant les années 1886 et 1889
VILLES
1 SS6
SOIES
QHèOES
SOIBS
OUVRÉES
TOTAL
1 SST'
s: m -r^
b. H K
GRBFELD. .
BLBBRFELD.
31,302
18,349
515,839
238,730
438,774
221,806
467,868
258,721
-14,48
0,63
LONDRES. . . .
VIENNB. . . .
CANTON I 111,9491
122,067| 9,03
ANCONB. .
BERGAHE..
BRBSGIA. .
COMB. . .
FLORENCE.
GÊNES. . .
LECCO. . .
LUCCA. . .
MILAN. . .
PESARO. .
TORIN. . .
UDINB. . .
BALE.
ZURICH.
ALLEMAGNE
547,141 29,094
257,079 36,915
ANGLETERRE
I 27,023| 34,743| 62,366| 33,409| 25,602| 59,011| -5,37
AUTRICHE
I 30,865| 96,707| 127,572| 28,983| 91,527| 120,510| -5,53
CHINE
» I 111,949| 122,067|
ITALIE
0,970
71,851
40,036
49,733
386
50,370
22,379
1,991,835
8,802
252,592
87,080
60,178
329,298
9,555
»
9,555
92,508
50,543
143,051
16,306
75
16,381
44,289
161,835
206,124
96,567
213
96,780
273
1,197
1,470
48,005
121,235
169,240
22,776
»
22,776
2,124,890
1,803,455
3,928,345
10,763
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10,763
288,636
430,877
719,513
84,3()5
14,860
99,165
»
6,970
-27,05
43,667
115,518
-19,24
»
»
»
148,274
188,310
-8,64
36
49,^69
48,57
863
1,249
-15,03
116,210
166,580
-1,57
»
22,379
-1,74
838,415
3,830,250
-2,49
»
8,802
-18,21
3h5,433
608,025
-15,49
12,770
99,850
0,69
79,216
284,028
3,422,205
424,822
739,043
SUISSE
504,038
1,023,071
4,634,174
8,056,379
3,221,978
388, 4g5
675,492
4,357,354
448,663
1,004,790
7,579,332
-10,98
-1,78
-5,92
17
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TABLEAU DE LA PERTE AU DÉGREUSAGE DES ORGANSINS
PROVENANCES
ITALIE.
URODSSB.
SYRIE
BENGALE.
CHINE .
CANTON
JAPON .
bline.
FRANGE
ESPAGNE. .
PIEMONT .
Terl
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l jiane.
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1
10
18
20
19
18
20
21
21
12
22
11
23
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1
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15
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»
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20,33
20,39
23,50
21,25
21,42
24,70
22,29
21,38
25,55
21,37
2i,41
25,28
22,09
»
22,98
21,01
25,07
23,77
19,11
20,09
18
Digitized by
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TAHI.KAIJ
HK
LA PERTB
AU
ORnilKUSAdK
DES TRAMES
PROVENANCES
NOMBi^E D'ÉPREUVES POUR CHAQUE PERTE
TOTAL
DK8
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MOYKNNK
DKS
FPRKUVh»
16
17
0
18
3
19
4
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21
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22
4
23
12
24
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LE LABORATOIRE
D'ÉTUDES DE LA SOIE
PAR
M. A. LEGER
Présenté à In Sodéié d*agi icuUure, bisloirc naturelle et arls nlilfs de Lyon.
Le Laboratoire d'éludés de la soie, auquel la Soeiélé d'agri-
culture peut se faire honneur de collaborer, aux côtés de la
Chambre de commerce de Lyon, compte quatre années
d existence; il a su acquérir déjà dans le monde séricicole une
situation digne de notre ville, et notre Société, représentée
dans la commission par sept de ses membres, a le droit de ne
pas se désintéresser de cette utile création et d'être tenue
au courant des résultats obtenus. C'est pour répondre à ce
désir légitime que nous venons résumer les principaux tra-
vaux que cette création nouvelle compte déjà à son actif.
Dès 1883, notre grande industrie lyonnaise réclamait une
institution dans laquelle une étude à la fois scientifique et
pratique des cocons et des soies que produisent toutes les
variétés, sous-variétés et races de vers à soie, put être métho -
diquement poursuivie, en vue surtout des croisements capa-
5c SÉRIE, T. X. — 1887 20
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292 LAUORATOIUE d'ÉTDDES DE LV SOIE
bles d'accroître la robuslicité des races et d'améliorer la qualité
des soies produites. Pour guider sûrement les éducateurs, les
filateurs elles fabricants, on devait rechercher et déterminer
expérimentalement avec précision le poids des cocons, leur
richesse en soie, la finesse, Télasticilé, la ténacité, la couleur,
la proportion du grès, le degré d'aptitude à la teinture, toutes
les propriétés en un mot du brin soyeux. Comme consé-
quence naturelle, on devait arriver à donner un inventaire
aussi complet que possible, et réunir une collection sans pré-
cédent de toutes les chenilles séricigènes, à déterminer le
signalement précis de toutes les races domestiques ou sau-
vages, à procéder à un classement précieux, à tirer de tous ces
matériaux des règles sûres pour conduire aux croisements les
plus profitables.
Pour réussir dans cette tâche, la Chambre de commerce
devait apporter le concours de ses nombreux correspondants,
et, par le patronage des divers Ministères autorisés, obtenir
l'assistance précieuse de tous nos représentants à l'étranger.
Pour l'installation de ce nouveau service, |a magnanerie
expérimentale que la Société d'agriculture avait créée à
Monplaisir et qui avait pendant de longues années contenu
en germe l'institution projetée, se trouvait un peu éloignée
du centre de la ville; la Chambre de Commerce offrit au
Laboratoire une large hospitalité dans son bel établissement
de la Condilion des soies, et dès le commencement de 1884,
Tinstilution fut en mesure de fonctionner, sous l'habile direc-
tion de notre savant collègue, M. Dusuzeau, et avec le
concours d'une Commission administrative mixte, composée
de Membres de la Chambre de commerce et de la Société
d'agriculture.
Le Laboratoire, convenablement dolé, a développé son
matériel d'études et de recherches théoriques et pratiques;
il s'est fait connaître par des travaux remarquables, que
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LAnORATOlRB d' ETUDES DE LA SOIE 293
toutes les revues technologiques élrangères lui empruntent à
Tenvi, et nous pensons qu'il n'a de rival nulle part; les tra-
vaux qui lui sont confiés de l'étranger, les avis et les
conseils qui lui sont demandés chaque jour de l'Angle-
terre, de l'Italie, de la Russie, de la Syrie, de l'Inde, du
Tonkin, de la Chine, du Japon, attestent, comme autant
d'hommages sans conteste, la haute notoriété qu'il a su rapide-
ment acquérir dans le monde industriel. Nos collections vont
s'enrichissant chaque jour, et nous pouvons espérer arriver
bientôt à pouvoir montrer avec le plus légime orgueil un
musée séricicole qu'on ne pourra rencontrer ailleurs.
Chaque année, le Laboratoire publie le compte rendu de
ses travaux, Tinventaîre des échantillons reçus avec les ana -
lyses qu'ils comportent, sans compter un grand nombre de
monographies complètes touchant des variétés peu connues.
Il s'applique à faire connaître surtout les types exotiques
et sauvages, qui, plus robustes, peuvent, soit par des croise-
ments avec nos races affaiblies, soit par des sélections intelli-
gentes et des éducations successives, restaurer en quelque
sorte des races plus fortes, plus productives et plus indemnes
des maladies qui ruinent nos magnaneries.
C'est ainsi que notre Laboratoire a pu faire connaître par des
monographies complètes le Theopliilamandarina^ VAntherœa
Pcrmji^ le Rondotia mcnciana^ le Philosamia TValckeri^ etc.
Dans un centre scientifique comme Lyon, ces études si
intéressantes pour notre grande industrie locale trouvent les
plus précieuses ressources : les savants de nos Facultés
prêtent à notre Laboratoire le plus inestimable concours;
c'est ainsi que le dernier compte rendu des travaux du Labo-
ratoire a pu enregistrer les matériaux les plus importants
pour la science sérique et fournir des consultations magis-
trales sur les problèmes les plus délicats de l'histoire de notre
précieux textile.
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294 LABORATOIRE d'ÉTUDES DE LA SOIE
Nos savants collègues, MM. Raulin et Sicard, ont fourni la
plus remarquable étude sur la sécrétion du grès et de la
fibroïne et sur l'examen hîslologique de l'appareil producteur.
Dans le laboratoire de notre ancien président, M. Arloing,
M. Blanc a fait les plus intéressantes recherches sur les
matières colorantes de la soie, en s'aidant heureusement de
lous les moyens d'analyse chimique, speclrocopique et
microscopique des éléments; cet observateur infatigable
nous a révélé ensuite les faits les plus intéressants el les moins
connus sur la conslitution interne de la soie, puis, sur l'ana-
tomie de YAnlherœa Pernyi et du Bombyx ivori^ enfin sur
l'articulation de l'aile dans le premier de ces papillons; ce pré-
cieux collaborateur a encore conçu et fait exécuter pour noire
Laboratoire un fort ingénieux appareil pour le mesurage
direct du volume des cocons.
Parmi les savants qui mettent toute leur bonne volonté au
service de nos études, nous devons signaler encore les belles
recherches entomologiqucs de M. Rey sur certains Dcrmestes
nuisibles aux produits séricicoles.
F^e Laboratoire est aussi bien servi au dehors par les soins
de correspondants dévoués : il a dû a leur zèle des rapports
complets sur la sériciculture et la filature dans l'extrême
Orient, dans les provinces de Chaudoc et de Long-Xuyen
(Cochinchine), de Shantung, (Chine), de Schènking (Mand-
chourie), avec des documents extrêmement importants sur
rétat de ces industries lointaines
Quelques-uns de ces rapporîs, notamment en ce qui con-
cerne les études entomologiqucs et histologiques faites près
de nous, touchent de trop près aux études de notre Société
pour que nous ne les retenions pas pour nos Atmales; nous
ne résistons pas au plaisir de leur confier également la des-
cription de l'appareil d'épreuves, modèle conçu par notre
excellent collègue M. Dusuzeau pour l'appréciation mélho-
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LABORATOIRE DETCDES DE LA SOIE 295
dique de la valeur des cocons; on pourra juger par sa descrip
lion du soin apporté aux opérations du lilrage.
Pour la spécification complète des cocons, après inscription
sur des registres à souche de tous les renseignements dési-
rables sur la forme, la couleur, le grain, la tissure du cocon,
son poids en milligrammes et ses dimensions^ Tappareil en
question lire la larve isolée de trois ou six cocons du lot a
étudier, en prélevant successivement des bouts de 5 mètres,
puis des flottillons de 100 mètres, mesurés par une disposi-
tion particulière du guindre, et cela jusqu'à rachèvemcnt du
cocon. Les échantillons de 5 mètres pris aux diverses étapes
du dévidage sont titrés respectivement pour leur diamètre,
leur poids, leur ténacité et leur élasticité, et les moyennes
donnent les renseignements caractéristiques sur la soie du
type considéré. Les frisons cl les les télelles sont pesés à part,
de façon à compléter les renseignements sur les rendements
théoriques. Le Laboratoire est en mesure d'ajouter à cetle
analyse des données vraiment industrielles au moyen d'une
grande bassine nouvellement acquise, qui permet de tirer
des grèges et de rendre compte du véritable rendement en
filature. Toutes ces données expérimentales sont soigneu-
sement enregistrées sur des bulletins d'essais, en même
temps que les justifications en sont soigneusement cataloguées
et conservées. Toutes ces opérations revêtent ainsi un carac-
tère de précision scientifique, qui ne peut manquer de pré-
parer les plus sérieux progrès industriels.
Nous laissons à notre ho;iorable collègue, M. le docteur
Billioud, le soin de vous exposer les opérations de notre
magnanerie dans celte dernière campagne; il a bien voulu
me confier la mission de vous résumer Tensenible des travaux
du Laboratoire; je l'ai fait trop succinctement, mais il m'était
impossible d'aborder les détails si nombreux et si précis des
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296 LABORATOIRB d'ÉTUDES DE LA SOIE
recherches qui y sont faites; je tenais à vous faire connaître
à grands traits au moins les résultats obtenus, le succès et
le rayonnement de Tœuvre à laquelle vous êtes associés,
Messieurs, succès consacré aujourd'hui par les témoignages
les plus flatteurs envoyés pour ainsi dire de tous les points
du monde à notre Laboratoire et à son dévoué Directeur.
A. LEGER.
DEVIDAGE DU GOGON POUR L'ETUDE SPECIALE DE LA BAVE
Par m. J. DUSUZEAU
Le petit appareil que représentent de face la Ggure I, et
de profil la figure 2, a été construit spécialement pour
dévider le cocon seul, en en partageant la bave en flottillons
réguliers de 100 mètres. Il rend au Laboratoire, depuis trois
ans déjà, un service à la fois commode et rapide, et
concourt à la précision des épreuves par lesquelles nous
devons apprécier la valeur des cocons qui nous sont
adressés des régions séricicoles les plus diverses. Beaucoup
de filateurs, de graineurs et d'éleveurs qui Tont vu fonc-
tionner, nous en ont demandé le dessin métrique. Aujourd'hui
que l'appareil a fait ses preuves, nous pouvons sans hésita-
tion accéder au désir qu'ils nous ont exprimé.
Les figures d'ensemble et de détail se comprenant aisé-
ment et d'un coup d'œil, nous ne nous y arrêterons pas ;
mais il est essentiel d'expliquer notre mode d'employer cette
bassine expérimentale au Laboratoire.
La bassine est chauffée au gaz d'éclairage. Après quatre
a cinq minutes dans un bain à 75% le cocon est suffisamment
amolli pour céder la bave ferme.
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LABORATOIRE d'ÉTUDES DE LA SOIE 297
La pédale permet de faire varier à volonté la vitesse de
rotation du guindre. Les dix ailettes qu'ils comprend pro-
curent à la bave, si débile et si ténue qu'elle soit, des appuis
assez rapprochés pour qu'elle puisse résister à la rupture.
Après cent tours du guindre qui donnent un flotlillon de
100 mètres, le timbre avertit d'avancer d'un cran le guide -
bout mobile sur le va-et-vient pour former le flottillon
suivant.
Quand on ne veut qu'une opération expéditive pour juger
le cocon, il sufiît de faire tourner le guindre sans inter-
ruption, avec le soin seulement de pousser le guide -bout à
chaque sonnerie.
Le tirage de la soie d'un cocon est l'affaire de quatre à
cinq minutes. Rien de plus simple que d'enlever, dans la
position même qu'elle a du prendre sur le guindre, toute
la soie développée. On colle, entre deux de ses lames, deux
bandelettes de papier gommé larges de 16 millimètres,
longues de 16 à 18 centimètres, l'une appliquée au dessus
de la soie, Tautre au-dessous, en s'assurant de leur complète
adhérence sur tous les points. Avec des ciseaux fins, on
coupe par le milieu les bandes ainsi unies à la soie, et tous
les flottillons maintenus aux deux extrémités s'enlèvent
comme un filet de 1 mètre. Pour les étudier aisément, le
filet est étendu sur une planchette large de 2 décimètres,
longue de 1",10, recouverte d'une étoffe de laine noire, bien
tendue et fixée à la colle forte. Etalé au moyen d*épingles
piquées à sa double bordure et traversant des plaques de
liège incrustées aux bouts de la planchette, le filet présente
alors les flottillons séparés, par ordre, tels qu'ils se trou-
vaient sur le guindre
A l'aide d'une pointe très fine, on sépare de chaque
faisceau autant de baves de 1 mètre qu'on en veut employer
pour les épreuves de ténacité, d'élasticité et d'examen du
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298
LABORATOIRE u'i^TDUES OB LA SOIE
^^^^ -"^^^^^^^^^^
Pio. s. — Bassine vue de profil, au 1/10.
LEGENDE
A. Mécanisme de la distribution delà E. Guiodre.
soie «ur le guiadre ( va-et«vient).
6. Mécanisme sonnerie.
G. Volant.
D. Pédale.
H. Brûleur à gaz.
I. P. Poulies de transmission.
L. Basaine dans laquelle se dévide
cocon»
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r?
LABOBAToms d'Études db la soib 299
diamètre. On fait le titrage de poids en déduisant le poids
du papier gommé.
Ce procédé très simple s'applique dans un grand nombre
de cas, surtout quand on a besoin d'une estimation immé-
diate.
Mais l'opération communément suivie au Laboratoire est
Pio. 3. — Plan de la sonnerie, au 1/3.
conduite d'une manière différente. Plus compliquée, plus
lenle, elle a l'avantage de conserver la soie entière, car il
^
/- ^
ititiLiftmaiMiAaaij»
1,
Pfo. 4. - Timbre avertisseur.
nous faut pouvoir contrôler à volonté les premières épreuves
et les renouveler à diverses époques ultérieures sur les
mêmes baves. Aussi devons nous collectionner les flottillons
de chaque cocon et tout ce qui peut servir à une revision
rigoureuse des résultats de nos essais destinés ou non à être
publiés.
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V.;
300 LABORATOIRE d'ÉTUDES DE L.% SOIE
Voici comment est organisé le service de la bassine expé-
rimentale.
Chaque cocon d'un groupe à essayer, accompagné d'un
bulletin conforme au modèle suivant, occupe dans une
cassette à six divisions l'un des compartiments qui porte le
numéro d'ordre.
LABORATOIRB D ËTUDBS DE LA SOIE
Date de Fessai
Numéro du registre.
Numéro du bocal.
Numéro du tiroir.
188
BULLETIN DE DBVIDAOEDES BAVES ISOLEES
Espèce.
Pays. .
g I Envoyeur.
£ ( Numéro d'envoi.
Forme. .
Couleur. .
Dimension?
Poids. .
Tissure. .
COCON
Grain. . .
Bave dévidée.
Palettes. .
Casse. . .
Dévidaf^p. .
Chaque groupe de trois ou six cocons est donc casé de
façon à prévenir toute erreur soit de la part de la Qleuse, soit
de la part de ceux à qui on confie le soin de faire les titrages
et d'enregistrer les résultats.
Quand la fileuse a trouvé dans le cocon le bout de bave
bon à tirer, elle déroule 5 mètres de soie sur une palette
(fig. 6) pour les opérations du titrage. C'est une lame de
cuivre très mince, longue de 10 centimètres, large de 4,
qu'à Taide d'un manche mobile à pince (fig. 7), elle fait
tourner entre ses doigts; vingt-cinq tours prennent les cinq
mètres. Cette fraction de soie prélevée, la iîleuse, avant de
déposer la palette dans le compartiment alTccté au cocon,
casse le bout et l'applique sur le guindre, puis dévide cent
mètres, et quand le timbre sonne, porte la main sur la roue
pour effectuer Tarrèt du guindrc.
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Vy
LABORATOIRB d'eTUDES DE L4 SOIE 301
Elle casse la bave, prélève de nouveau 5 mètres sur une
seconde palette, avance d'un cran le guide-bout et remonte
Iio. 5, — Va-et-vient, au 1/3.
le fil surleguindre pour former le deuxième flottillon. Elle
continue de même jusqu'à Tachèvement du cocon.
i&-
>Kr
FiG. 6. — l'alelt.'
La longueur de bave dévidée comprend donc, outre la
soie du guindre, celle des palettes dont le nombre égale
celui des flottillons.
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302 LABORATOIRE d'ÉTUDES DE LA SOIE
Le dévidage d'un cocon s'effectue en quinze minutes envi-
ron. Les flottillons qu'il a produits sont plies quatre fois sur
eux mêmes, et sous celle forme réduite, disposes avec
ordre sur une des feuilles de carton de l'album des baves.
Les six cocons, d'un même groupe élant dévidés, la cassellc
des bulletins et palettes passe au tireur qui, par chaque
palette, (ait quatre épreuves de titrage et d'élasticité.
Fio. 7. - Manche à pince.
Il reste aux palettes d'un même cocon assez de bave pour
1^'examen du diamètre au microscope ; on ne se borne pas
ù la jeter confusément sur les lames de verre, les Qls y sont
tendus parallèlement dans le même sens, fixés au baume de
Canada, recouvert de lamelles. Chaque préparation est
étiquetée, classée, mise en dépôt. On renferme les frisons
et la telette de chaque cocon dans un pli du bulletin épingle ;
et les bulletins eux-mêmes sont groupés et conservés, de
sorte que, par ces mesures de prévoyance, toute opération
antérieure peut toujours être vériOée.
C'est en vue de rendre plus facile la lecture de nos
tableaux d'épreuves et d'affermir la confiance dans les résul-
tats qu'ils présentent, que nous sommes entré dans des
détails pratiques aussi minutieux.
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LABORATOIRE dV.TUûBS DË LA SOIR 303
HE L'INFLUENfiE DES VAPEURS DE SOUFRE SUR LES COCONS
ET SUR LEUR SOIE
Rapport à M. E, PA YEN,x^rHident du Syndicat des marchands de soie de Lyon.
Par m. J. DU8UZEAU
MOiNSIEi'R LE PrESIDE.NT,
En me rcmellanl la noie suivante relative à un mode de
désinfection des cocons par les vapeurs d*acide sulfureux,
vous avez bien voulu me charger, au nom du Syndicat des
marchands de soie de Lyon, de faire les expériences néces-
saires pour répondre aux questions si graves que soulève un
tel procédé.
« Les cocons arrivant en Sicile ont à subir pendant vingt-
quatre heures une fumigation d'acide sulfureux qui a lieu
dans une chambre hermétiquement close où Ton fait bi ùler
du soufre dans hi proportion de 30 grammes par mètre
cube.
(( Celte fumigation peut-elle détériorer la couleur des
cocons, enlever au fil sa force, endommager les cocons, soit
que le mal apparaisse immédiatement, soit qu'il ne se déve-
loppe que peu à peu plus tard ? »
J'ai accepté avec d'autant plus d'empressement d'entre-
prendre ces recherches, que vous les jugiez d'un grand
intérêt pour le commerce, et qu'elles rentrent précisément
dans le cercle des études auxquelles notre Laboratoire s'est
consacré.
Ce n'est pas dune expérience unique, précipitée, que l'on
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304 LABORATOIRE D*ÉTUDES DE LA SOIE
pouvait attendre des résultats dignes de confiance. Vous
l'avez bien compris, en ni'accordant toute latitude pour le
temps à donner a ce travail qui doit s'appuyer sur des
épreuves répétées et des observations successives et à de
longs intervalles.
Exposition des cocons onx vapeurs de sonfre.
L'opération du sulfurage des cocons que j*ai reçus du
Syndicat, exigeait une chambre de plomb que MM. Ramel,
Savigny, Giraud et C'^ ont bien voulu mettre à ma disposi-
tion dans leur établissement de teinture des Charpennes, et
c'est sous la surveillance de M. Ch. Marnas et de M. Marlinon
que, le 16 septembre 1886, le procédé de désinfection tel
qu'il est en usage à Messine a été strictement appliqué.
F.a capacité de la chambre de plomb étant de 15"^, 150,
on a brûlé 454^%5 de soufre. Les cocons sont demeurés
vingt-quatre heures exposés aux vapeurs sulfureuses, à la
température de 30 à 35^
A la sortie de la chambre, les cocons sulfurés ont élé par-
tagés en deux groupes, chacun de l'200 grammes. Le pre-
mier a été tenu pendant un mois a Tair sec, l'autre a passé
le même temps dans une condition contraire, à l'air humide.
Le 17 octobre, lors de la pesée, le premier groupe s'était
accru de 20 grammes, le second de 80 grammes. Déjà se
constatait dans l'un et l'autre groupe une proportion d'acide
sulfurique notable, mais plus marquée dans le groupe expose
à l'air humide.
Élat des eocons et des chrysalides.
 leur retour au Laboratoire, les cocons ont été d'abord
examinés minutieusement, puis leurs chrysalides, et l'on a
noté ces différences :
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LAnORATOIRC D*fiTI7DRS DE LA SOIB 305
Premier lot non trailé : Aspect extérieur : couleur jaune
clair un peu rose ; grain On naturel ; baves très adiiërentes.
— Chrysalides à teinte brune, leur couleur normale dans les
cocons étouffés.
Deuxième lot sulfuré, sec: Couleur jaune un peu terne;
lissure ferme, légère odeur sulfureuse. — Chrysalides jaune
clair.
Troisième lot sulfuré, humide : Couleur jaune un peu
terne ; tissure moins dense, grain plus saillant; odeur sulfu-
reuse prononcée — Chrysalides jaune clair.
Perte de poids A Teau distillée.
Il m'a paru intéressant de connaître quelle serait à la
bassine la perte en matières solubles des cocons de chaque
lot. Voici l'expérience qui a servi à déterminer ce point
important.
Six cocons de chaque lot, les chrysalides et dépouilles
préalablement extraites, ont été tenus pendant cinq minutes
dans un bain de 250 centimètres cubes d'eau distillée portée
à l'ébullition, puis rincés avec de nouvelle eau distillée à 50**;
ensuite séchés à Pair et pesés à l'absolu .
POIDS ABSOLU P0I08 ABS. APR&S teOLLITlON PERTE %
«r. fr. fr.
Lot témoin 1,920 1,830 4,68
Lot deuxième, sec 2,26') 2,110 ô,8i
Lot troisième, humide. . . 2,170 2,040 5,99
Les lots sulfurés ont donc éprouvé, après une immersion
très courte, une perte pour cent qui excède en moyenne de
1,735 celle du lot témoin. L'acide qui, pénétrant jusqu'aux
chrysalides en a altéré la couleur naturelle, a dû probable-
ment aussi affaiblir la tissure du cocon et désunir les baves,
en agissant sur le grès comme un dissolvant, faible à la vérité,
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306 LABORATOIRE d'ÉTUDES DE LA SOIE
mais suffisant pour expliquer les eiïets désastreux qui se
sont produits en filature industrielle.
Éprennes en flbitaire indnstrlelle.
Des expériences industrielles bien conduites devaient
présenter un intérêt considérable, et pouvaient fournir sur
rélat des cocons une solution prochaine et décisive ; j'en ai
confié Texécution à deux établissements renommes, celui de
M. P. Francezon et celui de MM. Palluat et Testenoire.
La part de chaque filature se composait de trois lots bien
distincts, absolument conformes, deux traités, et l'autre
témoin sans lequel aucune expérience n'eût été rigoureu-
sement comparalive.
Les résultats qui m'ont été transmis, ont trop d'importance
pour être résumés. Les voici reproduits intégralement :
Bulletin de la fllaturo de M. P. Pbancrzok, i Alais (Qard),
3 décembre i$S6.
LOT TEMOIN LOT BULP. AIR SBC LOT «ULF. AIR HUM.
GoCOhS ûlés.
Soie. . .
Frisons. •
Bastilles. .
kil.
kil.
kil.
0,500
0,535
0,535
0,U3
0,078
0,099
0,030
0,059
0,057
O.OOi
0,170
0,105
(( Le lot témoin a parfaitement marché.
« On a été forcé de battre les lots 2 et 3 sans faire bouillir
l'eau. Faute de celle précaution, tous les cocons auraient
été réduits en frisons. »
Dulktlu da la filature de MM. Palluat et Ti^stumoiuk, à Dresseins (Diôinc).
3 novembre 1SS6.
LOT TÉMOIN LOT IULF. AIR SBC LOT SULF. AIR Ul.M.
kil. kil. kll.
0,5:?0 0,490 0,530
0,135 0,060 0,070
0,0i'5 0,050 0,055
0,010 0.170 »!
Poids net des cocons. . .
Poids conditionné frisons.
Poids conditionné frison?.
Poids conditionné bassinés.
Rendimbnt. .
3,85 8,16 7,57
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L\ooRATOinE d'Études de l\ soie 307
« Le lot lëinoin a donne un bon dévidage, une soie propre.
L:) plus grande partie des coeons des lots 2 et 3 s'effiloche
au dévidage. Avec le reste, il est presque impossible de
produire de la soie régulière »
Dans les deux bulletins qui précèdent les résultats obtenus
concordent d'une manière frappante et accusent dans les
lots traités un déficit énorme. En Olature industrielle, le
dévidage de cocons sulfurés devient évidemment une opéra-
tion ruineuse (1).
Il semble qu'après un tel résultat au dévidage une étude
approfondie de la soie produite ne doive désormais présenter
aucun intérêt, mais le programme qui m'est tracé m'oblige
surtout à constater soigneusement l'état des grèges obtenues,
et à m'assurer à quel point le traitement sulfureux a pu
modifier leurs qualités essentielles, c'est à-dire leur titre de
poids, leur élasticité et leur ténacité.
Il n'est qu'un moyen sur pour celte recherche, c'est l'essai
comparatif.
Avant de l'effectuer, les trois lots de grèges ont été
examinés avec attention.
A la vue, au toucher, elle n'offraient dans leurs caractères
extérieurs rien qui permit d'établir une différence appréciable,
et dans les lots traités l'odeur sulfureuse s'était presque
entièrement dissipée.
Nous avons confié les grèges bien étiquetées au bureau de
titrage de la Condition des soies et nous présentons dans le
tableau suivant le résumé exact de chaque bulletin.
(1) Dans une Irés intêressnuU élude publiée en 1880, U. P. Frajcezon a signalé l'influence
pernicieuse des vapeurs de soufre appliquées ft i'étouflTugc des cocons, et parToccusion fortuite
que le Laboratoire lui a offerte, i*exae(itu le de scâ expériences antérieures se trouve, de nou-
veau, pleinement eouflrméc.
5<> SÉRIE, T. X. — 1887 21
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LOT TEMOIN
Lot «ulp. air sec
L0T8ULK. AIR HL'M.
0,687 (dcn. 12,94)
0,702 (den. 13,22)
0,725 (den. 13.65)
0,699 (den. 13,16)
0,715 (den. 13,46)
0,73S (den. 13,89)
0,750 0,650
0,800 0,600
0,800 0,«>0
19,7
18,9
18,6
22 0/0 16 0/0
22 16
22 16
47,5
51
42
C5" 35
65 40
. 55 35
308 LABORATOIRE l/^TUDES DE LA SOIE
Première s^rle d'éprcoTCs pour le tliroge des grèges.
D'np.'èi les btilIetiiK do la Condition des loies de Lyon, 7 décembre iSSd.
Filature de M. P. Francbzon, d'Alais.
T.lre moyen ordin. d 500 ra/m.
Tilre moyen condit. à 500 m/m.
Maxim, et min. des 20 essais. .
Elasticité moyenne 0/0. . . .
Afaxim. et min. des 10 essais. .
Ténadté moyenne en grammes. .
Maxim, et min. des 10 essais.
Dévidage dos flotte?. . , . . Tourne t. b propre. T, Ir. b. assezpr. T.t.b.duv.q.hou«»h.
Filature de MM. Palluat et Tbstenoire.
LOT TÉMOIN LOT 8ULF. AIR SEC LOT SCLF. AIR UCM.
Titre moyen ordin. à 500 m/m. . 0,657 (den. 12,37) 0,755 (den .M 4,21) 0,667 (den. I2,«i6)
Titre moyen condit. a 500 a/m. . 0,671 (den. 12,63) 0,777 (den. 14,63) 0,682 (den. 12,84)
Maxim, et min. de 20 essais. . 0,750 550 0,000 0,500 0,750 0,550
Elasticité moyenne 0/0. . . . 19,7 21,4 21,5
Maxim, et min. de 10 essais. . . 23 0/0 27 0/0 24 0/0 18 0/0 25 0/0 18 0/0
Ténacité moyenne en graronie«. . 43,0 46 45,5
Maxim, et min. des 10 essais. . 50*' 40 55 40 55 85
Dé vidage des flottes Très bien, propre. T. b.q. boucb. d.l fl. Très bien, propre.
En comparant les résultais fournis par les grèges de Tune
et de Tautre filature, on voit que le litre conditionné dans
les trois lots n'offre qu'une différence minime, et que l'élas-
ticité est à très peu près la même dans les différents lots.
Dans la ténacité, quelques oscillations se remarquent, peu
importantes en somme.
Ces écarts ne diffèrent pas de ceux que l'on observe d'or-
dinaire en faisant le titrage de flottes provenant de cocons
de même sorte. Ils sont donc imputables à la soie sécrétée
plus ou moins régulièrement par l'insecte, et à la filature
qui n'est jamais assez parfaite pour produire des titres abso-
lument égaux.
Ce qui ressort de ces tableaux, c'est que, dans les pro-
priétés physiques des grèges comparées ici, au point de vue
des litres de poids, d'élasticité et de ténacité, aucune altéra-
tion sensible ne parait s'être manifestée à la date où ces
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LABORATOIRE d'ÉTUDES DE LA SOIE 309
tilrages ont élé faits. La façon dont se sont comportés h la
bassine les cocons sulfurés a toutefois compromis plus ou
moins la netteté des flottes, en rendant la soie duveteuse.
Les épreuves qui précèdent, valables pour le jour où elles
ont été faites, ne sauraient être acceptées sans contrôle pour
tonle époque ultérieure. En effet, il est à craindre qu'après
un laps de temps plus ou moins grand, Taclion désorganisa-
trice de l'acide d'abord dissimulée, ne se révèle tout à coup
d'une manière inquiétante pour l'avenir.
De nouvelles épreuves étaient donc nécessaires; et afin
d'assurer l'unité désirable dans le mode d'opérer les titrages,
c'est à la Condition des soies qu'elles ont élé confiées, comme
les premières.
Les nouveaux résultais obtenus sont réunis dans le tableau
qui suit et disposés dans le même ordre qu'au précédent.
Inutile de dire que les flottes provenant de l'une et de l'aulre
filature avaient été conservées dans des conditions parfai-
tement identiques.
Deuxième série d*cprcn¥cs de tîuage (Il Juillet)
Grèges (liées à Alais.
LOT TEMOIN LOT SLLP. Ain SEC LOT SLLP. AIR IIITM
Titre moyen ordin. à 500 »û/in. 0,725 (den. 13,64) 0,722 (den. 13,60) 0,"00 (den. i:<,17)
Titre mo>en condil. à 100 m/m. . 732 (den. 13.78) 0,727 (den. 13,CS) 0,704 (den. 13,26)
Maxim, et min. des 20 essais. . 0.750 0,6 0 0,800 0,cfôO 0,750 0,6C0
Elasticilô moyenne 0/0. . . . 20,5 80,2 2f ,0
Maxira. et min. des 10 essais. . 23 0/0 16 0/0 24 0/0 10 0/0 23 17
lénacilè moyenne en gramme». 52 51 46,5
Maxim, cl min. des 10 essaie. . 60*' 45 55 45 55 31
Dévidago des flottes T. tr. bien,ass. pr. T. très bien, duvet. T. très bien, duvet.
Grèges filées à Bresscins.
LOT TÉMOIN LOT &ULP. AIR SKG LOT 8CLF. AIR HUM.
Titre moyen ordin. i 300 •/-. . 0,695 (den. 13,0.>) 0,740 (den. 13,93) 0,680 (den. IB.SC)
Tilre moyen ordin. à 500 ■/-. . 0,704 (don. 13,26) 0,749 (den. 14,10) 0,688 (den. 12,95)
Maxim, et min. des 20 essais. . 0,'}50 0,€00 0,850 0,600 0,8j0 G09
Elasticité moyenne O/O. . . . 19,7 10.5 23
Maxim, et min. des 10 essais. . 23 0/0 16 0/0 23 0/0 16 0/0 24 0/0 18 0/0
Ténacité moyenne on grammes. 49 53,5 51,5
Maxim, et min. des 10 essais. • 60" 40 70 45 60 45
Dév'.dage d-8 flottes Tourne t.b., q. bouch. Tournet. b.,q.bouch. Tourn.t.b.,q b
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310 LVBORATOIRE D^BTUOBS OB L\ SOIE
Ces bulletins d'essai rapprochés de ceux des premiers
lilrages et comparés attentivement montrent qu'après cent
vingt-cinq jours d'intervalle les grèges traitées se retrouvent
dans le même état. Aucun des titres n'a fléchi; au dévidage
même, Tinfériorité ne s'est pas accrue.
Si cette conformité de résultats laisse néanmoins subsister
des appréhensions sur l'avenir de ces grèges, on ne peut
toutefois les justilier à cette date du deuxième essai.
D'ailleurs, il nous reste assez de soie pour répéter les
titrages une troisième fois. Le dépôt de notre rapport ne
pouvait être différé jusque-là, mais nous en adresserons les
résultats au Syndicat de TUnion des marchands de soie, dans
une communication complémentaire qui contiendra en outre
la série d'épreuves de teinture auxquelles seront soumis les
flottilions des trois lots, mis en réserve à cet effet.
Éprennes spéelales de» baves h la bassine expérimentale.
Qu'il nous soit permis, après avoir rendu compte des
épreuves faites sur les grèges produites en filature indus-
trielle, de rapporter brièvement les résultats qui ont été
obtenus à la bassine expérimentale du Laboratoire avec les
baves des mêmes cocons traités et non traités.
Ces résultats sont consignés au long dans les tableaux
d'analyse de cocons n°* 2, 3 (lot témoin), 4, 5 (lot sulfuré,
air humide). Si l'on veut bien les consulter, on remarquera
avec quelque surprise que les notes de dévidage sont aussi
bonnes dans le lot sulfuré que dans le lot témoin.
Cela tient au procédé usité au Laboratoire pour dépouiller
le cocon de la bourre et pour trouver le bout. Dans la bassine
expérimentale, où chaque cocon est pris séparément, il n'est
touché que par les doigts de la fileuse, et manié avec dou-
ceur pour ménager la tissure et ne rien perdre de la bave.
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LABORATOIRB d'ÉTIIDES DE LA SOIE 311
Il en est aiUrement en filnlurc induslrielle où la battue
est une nécessité. Sous les coups de l'écouvette ou même
de la brosse, les cocons, en groupe serré, se heurtent et
pâtissent, leur tissure est entamée plus ou moins et les baves
se relâchent au profit des frisons.
En suivant, dans les mêmes tableaux, les titres du poids
des baves des cocons non traités et ceux des baves des cocons
sulfurés, on ne trouve entre elles que des différences négli-
geables. L'élasticité et la ténacité des baves dans les deux
lots présentent des moyennes également très rapprochées.
L'accord entre les résultats des procédés industriels et ceux
donnés par la bassine expérimentale ne saurait être plus
complet. Les baves isolées, considérées individuellement au
point de vue des titrages, ne paraissent pas plus que les
grèges, avoir subi une détérioration marquée.
Dasage de Taclde salforiqne.
L'industrie ne pouvait seule être consultée dans les ques-
tions délicates qui nous ont été posées, et dont elle a, d'ail-
leurs, résolu les principales. Il était nécessaire, pour nous
éclairer sur les aulres, de recourir à l'analyse chimique. Le
dosage de Tacide sulfurique, des données exactes sur l'action
immédiate ou lointaine qu'il exerce sur la soie dans les cocons
traités, doivent nécessairement compléter ces longues expé-
riences que nous avons entreprises pour donner la me-
sure des dangers qu'entraine Tapplicalion du procédé de
Messine.
Nous avons prié M. le D*" Vignon de vouloir bien se charger
de cette analyse, et nous insérons sa lettre en entier, parce
qu il y expose avec une remarquable précision sa méthode
de dosage, et qu'à la suite des résultats obtenus il ajoute des
considérations très judicieuses.
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312
L\UOI\ATOIIlE D^éTUDES DE LA SOIE
A Momieur J, DUSUZBAU^ directeur du, Liboraioire
d'étudêt de la soie,
A la date du 8 décembre 1886, vous m'avez envoyé un lot
de douze cocons, en me priant, par une lettre du même jour,
« de rechercher si dans ces cocons soumis il y a trois mois
aux vapeurs d'acide sulfureux, il restait une quantité appré-
ciable d'acide non combiné au grès ou à la fibroïne ».
Votre envoi contenait en outre vingt cocons non sulfurés,
servant de témoins.
J'ai l'honneur de vous communiquar aujourd'hui le résultai
de mes essais.
J*ai procédé comparativement, avec les cocons « sulfurés »
et avec les cocons « témoins ».
Douze cocons de chaque lot ont été ouverts avec soin ; on
a séparé les chrysalides de la coque proprement dite qui a été
coupée en menus morceaux de 2 ou 3 centimètres de lon-
gueur et de 4 ou 5 millimètres de largeur.
Cette opération a permis de constater entre les deux lots
une différence : les cocons « sulfurés » sont moins fermes
que les cocons témoins; leur surface externe est couverte,
par places, d'un duvet qu'on ne remarque pas sur celles des
cocons témoins; leur surface interne, enlin, est moins lisse,
moins dure, que celle des cocons témoins.
Les deux lots ont fourni :
TÉMOINS
SULFURÉS
Soie
2«r,286
3e^428
2s%2l0
3«r,400
G'.rysaliile?
Total
5sr,7U
5oS6iO
La soie provenant de chaque lot de cocons, réduite en
menus morceaux ainsi que je l'ai indiqué plus haut, a été
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LABORATOIRE D*éTUDES DE LA SOJE 313
placée sur flacon à large goulot, bouché à Ténieri^ et renfer-
mant 20 centimètres cubes d'eau distillée.
Les deux flacons ont été agités fréquemment, afin de
rendre plus facile Timbibition de la soie, et permettre aux
matières solubles que la soie pouvait contenir, de se dissoudre
dans Teau distillée qui la baignait : j'ai remarqué que la soie
(( sulfurée » était mouillée plus rapidement que la soie
c( témoin n.
Au bout d'une heure, on a recherché l'action des deux
solutions sur le papier de tournesol sensible : la solution des
cocons c( témoins » était absolument neutre; celle des cocons
(( sulfurés » au contraire était franchement acide ; elle rou-
gissait fortement le papier bleu de tournesol.
Cette constatation faite, il y avait lieu de déterminer la
nature de l'acide contenu dans la solution des cocons « sul-
furés », et de procéder ensuite à son dosage.
On a jeté dans un filtre de papier Berzélius l'eau ayant
servi au lavage des cocons « sulfurés ». Puis, afin d'enlevc r
à ces cocons tout l'acide qu'ils contenaient, oo les a fait ma
cérer pendant trois fois trente minutes dans trois bains suc-
ccssifs de 10 centimètres cubes d'eau distillée ; le dernier de
ces bains ne possédait plus de réaction acide. Ces trois lavages
ont été filtrés et réunis au premier. On a complété enfin le
volume total de la solution à 50 centimètres cubes avec de
Teau distillée, la soie ayant retenu un peu d'eau.
Dix centimètres cubes de celte solution ont été prélevés
pour la recherche qualitative de l'acide contenu dans les
cocons.
Trois centimètres cubes de liqueur ont été additionnés
d'une goutte d'empois d'amidon, et d'une goutte d'eau iodée
renfermant 1/5000 d'iode, l'amidon et Tiode se trouvant
réunis dans la proportion de 10 à 1 : on a obtenu immédia-
te ment la coloration bleu caractéristique de l'iodure d'ami-
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314 LABORATOIRE D'éTODBS DE LA SOIE
don. La solution ne renferme donc pas une quantité appré-
ciable d'acide sulfureux.
A 3 centimètres cubes additionnées de quelques gouttes
d'acide chlorbydrique pur, on a ajouté 1 centimètre cube
d'une dissolution de chlorure de bnryum pur à 10 pour 100.
On a obtenu un liquide trouble, renfermant un précipité
blanc, ne disparaissant ni par la dilution de la liqueur au
moyen de l'eau distillée, ni par Télévalion de sa température
jusqu'à rébullilion, insoluble dans tous les réactifs : ce pré-
cipité était constitué par du sulfate de baryum.
L'acide contenu dans les cocons « sulfurés » est donc de
Tacide sulfurique.
On a dosé cet acide sulfurique au moyen d'une liqueur
ammoniacale titrée 1/20 normale, renfermant 8*^,5 NH* par
litre.
Vingt centimètres cubes de la solution aqueuse Gltrée pro-
venant de la macération des cocons « sulfurés » ont été
additionnés de 10 centimètres cubes d'acide sulfurique 4/10
normal, et de 1 centimètre cube de teinture de tournesol
neutre. Pour obtenir le virage de la liqueur rouge au bleu, il
a fallu employer 20*^"'*^,6 delà liqueur ammoniacale 1/20 nor-
male; un second essai renouvelé avec 20 centimètres cu-
bes a demandé 20^™% 8, moyenne 20^"*%7.
D'autre part, pour ramener au bleu la teinte rouge d'une
liqueur formée avec 20 centimètres cubes d'eau distillée,
10 centimètres cubes d'acide sulfurique I/IO normale, 1 cen-
limètrc cube teinture de tournesol, il a fallu :
Uans un premier essai 20 centimètres cubes de liqueur
ammoniacale 1/20 normal ;
Dans un second essai 20 centimètres cubes de liqueur am-
moniacale 1/20 normale.
La différence entre 20*^% 7 et 20 centimètres cubes, soit
0'*"*%7, représente donc la quanlité de la liqueur ammonia-
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^
LABORATOIRE d'^TUDËS DR LA SOIB 315
cale 1/20 normale, capable de salurer Tacide contenu dans
les 20 centimètres cubes de la décoction des cocons sul -
furés.
Cette solution occupant un volume de 50 centimètres
cubes, la quantité totale d'acide sulfurique qu'elle renferme
sera'-^Vooô^-^^' = 0«%0428
Si Ton admet que la totalité de Tacide conlenu dans les
cocons sulfurés a été enlevée par les lavages à Teau distillée,
on trouve que le cocon renferme 28'*,24 de soie, la propor-
lion d'acide sulfurique, soit 08%04?8, s'élève à ^2^== 1,91
|)Our 100 du poids de la soie dans les cocons sulfurés.
En réalité la quantité d'acide sulfurique renfermée dans
les cocons peut dépasser un peu cette proportion, car nous
n'avons dosé que l'acide enlevé par les lavages. La soie peut
avoir flxé une très faible proportion d'acide ; on sait en elTet
combien il est difficile d'enlever à la soie les dernières tra-
ces de certaines substances qu'elles retient avec énergie.
Mais, comme la réaction du dernier bain, après trente minutes
de contact, s'était montrée parfaitement neutre, nous som-
mes en droit de penser que la proportion d'acide sulfurique
trouvée représente à très peu près la proportion réelle. Au
surplus, pour les conclusions que je veux tirer de mes ex-
périences, il suffira d'admettre que cette proportion de 1,90
pour 100 représente la quantité minima d*acide sulfurique
libre existant dans la soie.
Si jVxamine maintenant qu'elles peuvent être les consé-
quences du fait matériel que je viens d'établir, je pense que
la quantité d'acide sulfurique trouvée est relativement cou -
sidérable et que la soie ne peut manquer de subir, par le
contact de cet acide, de graves dommages.
Les différences que j'ai relatées au début de ces expérien-
ces, sur la modification superficielle de la soie, la présence
du duvet, la perméabilité exagérée des cocons u sulfurés »
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3J6 LABORATOIRE d'ÉTUDBS DE LA SOIE
par rapport aux cocotis ce témoins », indiquent que des alté-
rations se sont déjà produites; avec la quantité d'acide sul-
furique libre que renferme encore la soie ces altérations doi-
vent certainement continuer.
L*état actuel de nos connaissances sur la constitution
chimique de la soie ne nous permet pas de préciser quelles
transformations d'ordre chimique la soie u sulfurée » a déjà
subies, non plus que celles qui l'attendent à l'avenir ; mais
les données techniques que Ton possède, au sujet de Taction
de l'acide sulfurique sur la soie, nous autorisent à prévoir
dans l'emploi industriel des cocons sulfurés deux ordres
d'inconvénients.
Tout d'abord, ces cocons soumis aux procédés en usage
dans les Glatures, se dévideront moins bien que les cocons
témoins, fourniront moins de soie et plus de déchets : c'est
la conséquence de nos premières observations sur Télat des
surfaces internes et externes dans les coques des deux lots
de cocons.
En second lieu, lorsque la soie grège fournie par les co-
cons sulfurés sera soumise au décreusage, que la fibroïne
sera mise à nu, on peut dire que lu surface do cetle ûbroïne
ne sera pas homogène. Certains points auront subi le contact
de l'acide sulfurique, d'autres au contraire auront été plus
ou moins préserves. C'est un fait constant, en effet, que,
dans le cocon, la libroïne sera d'autant plus allérée par l'a-
cide sulfurique que la couche de gomme qui la protège est
moins épaisse. En outre, on conçoit que les portions de fils
constituant la face externe du cocon aient subi un contact
plus prolongé, plus immédiat avec Tacide sulfuriiiue, puisque
Taci le sulfurique produit par oxydation de l'acide sulfureux
au contact de Tair humide a dû se former d*abord sur cetle face.
Mais comment se traduira celle altération qui frappe à des
degrés différents la fibroïne?
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LABORATOIRE D^ÉTUDES DE LA SOIE 317
\h\ fait bien connu des épailieurs de laine permettra de
répondre à cette question. Toutes les fois qu'un tissu ou une
fibre de laine subit, avec des intensités variables suivant
les parties, raclion prolongée des acides minéraux, ces
différences sont nettement accusées par la teinture. Les
fibres animales, en effet, suivant qu'elles ont été plus ou
moins profondément altérées par les acides, fixent de façons
différentes les matières colorantes, et ne sont plus suscepti-
bles d'être teintes, dans une foule de cas, en nuances
(( unies )>.
Il est donc à prévoir que les cocons (c sulfurés )) produi-
ront une soie incapable d'être teinte, pour certaines cou-
leurs, pour les couleurs claires notamment, en nuances
(( unies ».
Tels sont les accidents auxquels l'expérience semble vouer
les cocons « sulfurés ». Avec quelle intensité ces accidents
se produiront-ils? Dans quelle mesure, par exemple, le rende -
ment en filature sera-t-il diminué ! Quelles couleurs faudra-
t-il renoncer à obtenir en nuances unies ! Ce sont là des
points auxquels il ne me parait pas possible de répondre
quant à présent. Des expériences directes, exécutées dans
les conditions et avec les moyens qu'emploie Tindustrie,
pourraient seules les élucider.
Mais les altérations que pourra subir ou qu'aura déjà subies
la soie des cocons témoins, seront-elles limitées aux points
que je viens d'indiquer? Cette soie ne pourra-t~elle pas être
atteinte d'une manière encore plus profonde? Sa ténacité,
son élasticité, ne seront-elles pas diminuées? Il ne m'appar-
tient pas de résoudre ces questions ; mais il parait utile, pour
les élucider, de procéder au titrage de lu soie provenant des
cocons sulfurés comparativement à celui de la soie des cocons
témoins.
Dans l'espoir que ces renseignements pourront vous ^Irç
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318 LABORATOIRE D*ETUDES DE LA SOIE
Utiles et vous aideront à résoudre les difficultés qui vous sont
soumises, je vous prie d'agréer...
LÉO VlGNOM,
Docteur es s:ioncca, Bous-dircctcur de renscigneinçnt do la cliiinie
iadu8tri«Ile à la Faculté dei acicnoci.
11 nous a paru intéressant de faire doser Tacide sulfurique
contenu dans les couches internes et externes des cocons
et dans les chrysalides des deuxième et troisième lots trai-
tés. Voici les résultats que nous devons a Tobligeant con
cours de M. Martinon, et le mode de dosage qu'il a suivi.
La table suivante donne pour moyenne de Tacidc sulfuri-
que dans les couches de soie des deux lois 1,80 pour 100;
celle des chrysalides est de 1,72 pour 100.
POIDS rARTlBU PKRTB % A iOû» S04 A? % .
Cocons sulfurés. . / Coaoh. extér. 10,6>5
Lot au sec | Gouob. intér. 17,160
Poids 65%580 ( Chrysalides . 35,735
Cocons sulfurés t Goucb. extér. 16,460
Lot à l'humide | Couch. intér. 16,100
Poids dS-SSOO | Chrysalides. . 35,640
« Chacune des trois parties de chaque lot a été épuisée à
Peau tiède jusqu'à ce que toute réaction acide ait disparu.
Les eaux réunies ont été additionnées de chlorure de baryum
pur. Le précipité blanc de baryte a été lavé avec de l'eau
acidulée par de l'acide chlorhydrique pur, puis avec de l'eau
distillée. Par l'incinération du précipité sec, on a obtenu le
poids du sulfate de baryte d'où on a déduit la teneur en acide
sulfurique. »
Conclosions.
l. L'acide sulfurique qui se produit dans les cocons à la
suite de la combustion de 30 grammes de soufre par mèlre
cube, et d'un séjour de vingt-quatre heures dans la chambre
7,48
1,46
w
1,44
»
2,?3
lJ,9d
2,18
9,83
1.35
1«,09
1,21
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LABORATOIRE D*ËTUDBS DE LA SOIE 319
(le plomb, provoque la désagrégation de la tissure à tel
point qu'elle se résout en frisons, lors de la filature. Dans
cet état les cocons ne représentent plus qu'une marchandise
avariée dont la vente constitue une fraude, si le traitement
qu'ils ont subi n'est pas déclaré loyalement avant le contrat.
2. La couleur des cocons sulfurés, comme celle de la soie
qui en provient, n'est pas sensiblement altérée.
3. Le sulfurage à la dose précitée ne parait affecter ni
immédiatement, ni six mois après, les qualités essentielles
de la soie.
4. Entre les cocons sulfurés et tenus à l'air sec, et les
mêmes exposés à fair humide^ on n'observe de différence
bien nolable ni au dévidage ni aux titrages.
Ces conclusions, à Texceplion de la première, ne sauraient
èlre définilives. Des expériences complémentaires peuvent
seules démontrer si la soie sulfurée subit à la longue une
détérioration plus ou moins profonde.
On peut reconnaître, sans même procéder au dévidage,
les cocons qui ont été sulfurés, à la teinte jaune clair des
chrysalides, à leur perte de poids à l'eau bouillante, qui excède
celle des cocons intacts, au précipité blanc que produit le
chlorure de baryum.
DE
LA SOIE DU BOMBYX MORIDANS L'INTÉRIEUR DE L'ORGANISME
PAR
MM. RAULIN 8ICAR0
Professeur Doyen
d« chimie ^ la Faculté des sciences de la Faculté des sciences
La sole, dans l'intérieur des réservoirs, est gélatineuse,
demi -fluide; conservée à l'huinidité, elle reste à peu près
dans cet état ; séchée à l'air, ou par l'alcool fort, elle se
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320 LABORATOIRE D^ÉTflDRS DE LA SOIE
coagule comme Talbumine, devient cassante comme du
verre, et ne redevient pins fluide à l'humidité. Si on élire
les réservoirs avec leur soie, et qu'on les laisse sécher à Fair,
le fil devient de plus en plus flexible à mesure qu'il devient
plus mince et il se rapproche du iil de cocon. Il y a donc
deux étals chimiques difl'érenls de la soie : Tctat fluide et
rétnt coagulé, comparables, par leur aspecl, à ralbuminc
flui<le et à Talbumine coagulée; et, dans l'état coagulé^ il y a
deux variélés : la variété souple et la variété cassante, com-
parables au verre filé en fil mince et au verre ordinaire.
Quelques jours avant la montée, les réservoirs avec la ma-
tière soyeuse apparaissent à peine colorés en jaune dans les
vers à cocons jaunes; bientôt Tintensité de la coloration
augmente, jusqu'au jaune orangé, en commençant par la
partie poslérieure ; cette coloration se propage peu à peu
vers la partie antérieure, et rinlensilc s'atténue en même
temps dans la partie postérieure. Des coupes transversales
du réservoir, après coagulation dans l'alcool fort, présentent;
au microscope, trois zones concentriques : l'extérieure (la
paroi de l'appareil) et l'intérieure, sous une épaisseur suffi-
samment mince, sont à peu près incolores, cl la zone moyenne
est teintée en jaune qui peut aller jusqu'au rouge brique vif;
elle a une épaisseur maxima dans la région des réservoirs la
plus colorée. Des coupes plus épaisses laissent voir les zones
internes et externes légèrement jaunâtres, comme si la zone
colorée moyenne déteignait sur les deux autres.
La matière colorante de la soie est donc sécrétée par les
parois des réservoirs, postérieurement à la formalion du
cylindre central, et successivement d'arrière en avant; elle
se diffuse ensuile partiellement vers l'intéricnr et vers Tex-
térieur.
Le grès a presque la composilion de la fibroïne ; il est
seulement un peu plus oxydé. Aussi Bolley a-t-il émis l'idée
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labohatoirb d'études db la soie 321
quil peut bien résulter de la transformation de la fibroïne,
au sortir des filières, par le contact de l'air, et ne préexisle
pas dans l'organisme, idée qui ne repose que surla composi-
tion chimique comparée de la fibroïne et du grès.
Pour éclairer ce point, on a étudié comparativement le
(lécreusage par l'ammoniaque de la soie du cocon et de la soie
dans l'organisme.
On a décreusé :
V 18%747 de cocons de Bombyx mon pesés secs (à 120®).
20 igr 729 (les réservoirs de la soie — —
Après décreusage pendant une heure, lavage, séchage :
Le n^ t pesait : 18%328, len®2 pesait 18%168.
Perte dun° I : 24,06 pour 100.
Perte du n" 2; 32,90 pour 100.
Le numéro 2 comprend la matière soyeuse, et l'enveloppe,
qui résiste au décreusage. En déduisant le poids de celle-ci
calculé d'après un essai dans lequel on a séparé l'enveloppe
de la soie, la perte du numéro 2 devient 36,5 pour 100.
Non seulement le grès préexiste dans l'organisme, et l'hy-
pothèse de Bolley est fausse, mais il est plus abondant dans
les réservoirs que dans le cocon.
Mais le grès et la fibroïne sont- ils, dans les réservoirs, inti-
ment mêlés, ou séparés?
Pour résoudre cette question, on a coagulé la soie des
réservoirs, en les projetant dans l'alcool fort, et, à l'aide du
scalpel, en a séparé l'enveloppe de la matière soyeuse : l'en-
veloppe emporte avec elle la zone moyenne de matière
colorée, et il reste un cylindre central faiblement coloré.
On a décreusé par l'ammoniaque :
A. 0s%739 de cylindres pesés secs;
B. 08%484 d'enveloppes pcsée*^ à l'état sec.
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322 LABORATOIRE d'ÉTUDES DE LA SOIE
Après décreusage, lavage, séchage, on a trouvé :
A 0^655.
B. 05%t20.
Perte de A : 11,36 pour 100.
Perle de B : 75,20 pour 100.
Déduction faite des enveloppes, le grès forme au total 40,5
pour 100 de la matière soyeuse.
Autre expérience :
A' avant décreusage : 08%527 ;
B' avant décreusage : 0«%220.
A' après décreusage : O^^^ilb:
B' après décreusage : 0*^,04 5
Perte de A': 9,86 pour 100.
Période B' : 79,4 pour 100.
Le cylindre central est donc presque entièrement formé
de fibroïne, et l'enveloppe emporte avec elle presque tout le
grès et la matière colorante. Le grès, mêlé à la matière
colorante, entoure la fibroïne comme une gaine.
Ce grès est-il uniformément distribué sur toute la longueur
du réservoir?
Pour vérifier ce point, on a pris vingt réservoirs de vers
prêts à filer; on les a coupés en travers par la milieu :
a. Les parties antérieures pesaient à l'état sec 18%114.
6. Les parties postérieures — — 08%854.
On a dccreusé à Tammoniaque, séché, pesé :
Poids de a ; 08%632.
Poids de 6 ; 08%644.
Perte de a au décreusage : 43,26 pour 100.
Perte de 6 — 24,59 pour 100.
Grès moyen, déduction faite de Tenveloppe, 39 pour 100.
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LAnonATOiRE d'études de la soie 323
Le grès ne forme donc pas autour de la fibroïne une gaine
également épaisse sur loule la longueur des réservoirs; il
est, à la maturité, plus épais en avant qu'en arrière, là où la
malière colorante est, à cette époque, plus abondante : celle
disparition du grès explique pourquoi les couches exlérieurcs
du cocon sont plus riches en grès que les parties internes.
On a encore comparé les proportions de grès chez des
vers n° 1, deux ou trois jours avant la montée, et chez un
autre n** 2 commençant à filer.
N*' 1. Poids avant décreusage: 08%131.
Poids après décreusage : 08%087.
Perte : 33,58 pour 100.
N° 2. Poids avant décreusage : 08%059.
— après — 08%036.
Perle: 43,3 pour 100.
CoNCLUsioiss. — V Le grès ne se forme pas à Tair; il
préexiste dans les organes producteurs de la soie ;
2' Le grès et la matière colorante sont mêlés dans les
réservoirs, et forment autour de la fibroïne une gaine enve-
loppante.
3^ Ils n'ont pas en toutes les sections du réservoir la même
épaisseur, et, à la montée, celle-ci est plus grande à l'avant
qu'à l'arrière, ce qui explique pourquoi les parties extérieures
du cocon sont plus riches en grès que les parties internes ;
4"* Le grès et la matière colorante sont sécrétés par les
parois des réservoirs ;
5** Leur formation n'est pas siniultanée en tous les points
du réservoir : la matière colorante, — peut-être le grès, — se
forme successivement d'arrière en avant ;
6** La formation du grès et de la matière colorante est pos-
térieure à celle de la fibroïne ;
7^ Où se forme la fibroïne? Cornalia, dans sa belle mono-
^^ ^ÊBIE, T. X. — 1887 -22
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324 laboiwtoihe dV.tudes i>e ia soie
graphie du Bombyx mon\ donne le nom de « porzione ghian-
dolare », partie glanduleuse^ au lube long et clroit qui forme
des circonvolutions multiples et débouche dans la partie
élargie appelée réservoir, « serbatoio », et il pense que la
fibroïne est sécrétée par la partie étroite du canal en arrière
des réservoirs, tandis que le grès est sécrété par les parois
des réservoirs :
Cosi la porzione ghiandolare^ dit Cornalia, è quella che
seceme lèvera sela (fibroïne), et plus loin : Qaesfo serbatoio...
è la parte che secerne il glutine (grès) (p. 167).
L'examen histologique de l'appareil producteur de la soie
confirme cette opinion, car il existe dans les parois des réser-
voirs des cellules glandulaires assez nombreuses qui doivent
sécréter le grès, tandis que, dans la partie postérieure étroite
et sinueuse, Télément glandulaire est plus volumineux pour
Tunité de surface ; Tinlérieur de ce canal est d'ailleurs rempli
de sécrétion soyeuse.
Là est donc probablement la vérité : la fibrome se forme-
rait dans la partie sinueuse du canal, serait poussée ensuite
dans le réservoir, et c'est seulement lorsqu'elle l'emplit com-
plètement que le grès serait sécrété tout autour de la fibroïne
avec la malière colorante, par les glandes du réservoir.
Cependant, nous faisons quelques réserves sur la sécré-
tion aux divers âges du ver, et nous nous proposons d'y
revenir lorsque la prochaine éducation des vers à soie nous
fournira la matière nécessaire.
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LABORATOIRE d'ÉTUDES DE LA SOIE 3'25
NOTE SUR LA MATIERE COLORANTE DE LA SOIE
DU BOMBYX MORI
Par m. L. BLANC
On sait que beaucoup de races de vers à soie du mûrier
donnent une soie colorée en jaune plus ou moins vif, et même
en vert. Wurlz, dans son Dictionnaire de chimie^ indique
brièvement les caractères de la substance à laquelle est due
cette coloration. Il dit:
(c Roard extrait de la soie, par un traitement à Talcool, un
principe colorant qui reste, après évaporation de Talcool,
sous la forme d'une masse rouge brun. Cette masse, traitée
par la potasse à froid et à chaud, cède à ce dissolvant des
matières grasses et résineuses, tandis que le pigment reste
intact. Il est rouge, insoluble dans Tcau, soluble dans Tal-
cool et réther, les huiles grasses et volatiles. Le chlore et
l'acide sulfureux le décolorent. »
Mais personne, à notre connaissance, n'a indiqué quelle
est l'origine de cette substance. Il est cependant intéressant
desavoir si les vers dont le cocon est coloré, présentent des
organes spéciaux destinés à la sécrétion de cette matière
colorante, et, dans tous les cas, d'où elle provient. Ce sont
les résultats des recherches que j'ai entreprises dans ce sens
qui font l'objet de cette note.
Les dissections les plus minutieuses ne montrent aucune
différence anatomique entre les vers donnant un cocon co-
loré et ceux dont la soie est incolore. En outre, l'examen
histologique des organes producteurs de la soie ne fait voir
aucun caractère différentiel. Ce n'est donc pas de ce côté qu'il
faut chercher Torigine de la matière colorante.
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3*26 LABOiwTOine d'études de la soie
C'est dans le sang du ver que se trouve cette substance.
Quand on ouvre les versa cocon jaune, on en voit s'écouler
un liquide très fortement citrin, qui remplit la cavité géné-
rale de l'animal. Ce liquide est le suc nourricier, le sang du
ver. Ce sang, additionné d'alcool, laisse précipiter des gru-
meaux d'albumine coagulée, et on obtient de cette façon une
liqueur jaune qui se prête très bien aux observations.
FiG. s. — Globules du »ang chez le Bombyx mori.
Il y a donc dans le sang une matière colorante jaune. Reste
à savoir si c'est la même que celle de la soie.
Quand on isole sur un ver frais tout Tappareil séricigène
et qu'on le plonge ensuite dans Talcool absolu, on voit, après
quelques heures, l'alcool coloré en jaune. Enfin, quand on
prend le cocon coloré pour le traiter par l'alcool, on obtient
encore une liqueur jaune.
Donc, le sang, la fibroïne renfermée dans l'appareil séri-
cigène et la soie du cocon renferment tous les trois une
matière colorante jaune soluble dans l'alcool. Celte subs-
tance est elle la même dans les trois cas? On peut l'affirmer
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LABORATOIRE 1) ÉTUDES DE LA SOIE 327
sans hésitation, car elle se conduit de la même Taçon, quelle
que soit sa provenance.
Pour faire ces constations avec toute la précision désirable,
il faut attendre que le ver ait commencé a coconner. Quand
le cocon commence à devenir opaque, on l'ouvre et on en
relire le ver. On recueille le sang du ver que l'on traite par
Talcool. On enlève également l'appareil séricigène que l'on
Fio. 9. — Globules du sang chez VAnthersea Perny*,
traite de même. Enfin le cocon est aussi placé dans un tube
plein d'alcool. On obtient ainsi trois liqueurs jaunes que l'on
peut comparer avec certitude. On obtient ainsi les résultats
suivants :
La teinte des liqueurs est exactement la même, et en con-
centrant ou en diluant les solutions obtenues, on arrive aisé-
ment à avoir des liquides entre lesquels l'œil ne peut faire
aucune différence.
Examinés au spectroscope, ces liquides se conduisent exac-
tement de la même façon : tous trois absorbent le violet et
l'indigo du spectre.
Enfin, quand on évapore les solutions, on obtient dans les
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328 ivbohatoihe d'btudbs de tu soie
trois cas une substance brune, un peu visqueuse, qui se
redissout exactement dans l'alcool.
Faute de malériaux, il a élé impossible de tenter des essais
chimiques, mais ces quelques réaclions et la commune ori-
gine mettent hors de doule que la matière colorante est la
même dans les trois cas.
La substance qui colore la soie en jaune, provient donc du
sang. iMais le sang lui-même, d'où la tire t-il? On peut
émettre deux hypothèses. D'abord le sang du ver peut la
fabriquer de toutes pièces, comme l'hémoglobine est fabri-
quée par les globules rouges du sang des vertébrés. Une
deuxième hypothèse, aussi plausible que la première, est
que le sang du ver tire cet(e matière colorante toute faite des
feuilles digérées par l'animal. A l'appui de cette deuxième
théorie on pourrait avancer que cerlaines personnes disent
avoir obtenu des cocons diversement colorés en saupoudrant
les feuilles destinées à la nourriture des vers avec diverses
matières colorantes, et |)arliculièrement la garance. Il fau-
drait, pour élucider cette question, faire des expériences
malheureusement impossibles à cette époque avancée de
Tannée.
Quoi qu'il soit de la façon dont le sang se charge de celte
substance, il est certain qu'il la porte dans tous les points du
corps de l'animal, et parliculièrcment dans l'appareil sérici-
gène ou elle colore la fibroïne.
Ce passage de la matière colorante du sang dans la fibroïne
s'effectue au niveau du réservoir en S de l'appareil.
On peut le démontrer de la façon suivante. On dissèque
soigneuseujont les organes séricigènes d'un ver frais, et,
ensuite, on met dans trois tubes distincts pleins d'alcool la
portion sécrétante, le réservoir et les canaux excréleurs
accompagnés de la tète. On voit alors que le réservoir seul
donne à TalçoQl une coloration jaune. L'alcool des deux
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L\B0R\T01IIE D^ÉTUDES DE LA SOIE 329
autres tubes resle incolore. Par conséquent, dans la partie
sécrétante de l'apparei! la fibroïne n'est pas encore colorée.
Ce n'est que dans le réservoir que la coloration apparaît.
Évidemment la soie des deux tubes excréteurs est colorée,
mais la quantité en est si Taible que le peu de matière colo
rante qu'elle cède à l'alcool, ne peut changer la teinte de
celui-ci.
Le passage de la substance colorante du sang dans la
flbroïne semble être un simple phénomène de filtration.
l/examen microscopique ne montre dans les parois du ré-
servoir aucune particularité à laquelle on puisse rattacher la
fonction de sécréter celte matière. Partout on voit cette paroi
constituée par descellules dont les protoplasmas sont fusionnés
et qu'on ne reconnaît qu'à la présence de leur noyau.
Par conséquent, la matière colorante jaune passe du sang
dans la fibroïne par toute l'étendue de la paroi du réservoir,
et probablement par simple (iltration.
L'examen microscopique des coupes un peu épaisses faites
transversalement dans le réservoir et vues à un faible gros-
sissement, montre que la matière colorante ne forme pas une
couche autour de la fibroïne, mais qu'elle l'imbibe. On cons-
tate seulement que les zones périphériques de la fibroïne sont
bien plus vivement colorées que les parties centrales.
En résumé :
TLa matière colorante jaune provient du sang, qui, soit
la fabrique de toutes pièces, soit l'emprunte aux substances
contenues dans l'intestin :
2° Elle passe du sang dans la fibroïne au niveau du réser-
voir, et parloute l'étendue de la paroi de celui-ci ;
3" Enfin elle est mêlée à la fibroïne par imbibilion.
Tout ceci.se rapporte uniquement aux vers à soie du
mûrier fournissant une soie jaune. Ce sont les seuls que
nous ayons eus à uJlre disposition au moment où ce travail
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o30 LABORATOIRE d'kTUDCS DE LA SOIE
a été fait. Pour les autres vers, nous ne pouvons qu'émellre
des suppositions qui devraient être vérifiées par des recher-
ches ultérieures. Ainsi, d'après ce qui précède, les vers du
mûrier qui fournissent une soie verte doivent présenter dans
le sang une matière colorante verte, et ceux qui donnent une
soie blanche doivent avoir le sang incolore.
Quant à la soie du ver du chêne (Anthei^œa Petiiyijj qui
est d'un brun plus ou moins accentué, nous pensons que sa
coloration n'a pas la même origine que celle de la soie du
Bombyx mori. En effet, le sang est incolore, il eu est de
même de la (ibroïne renfermée dans les glandes séricigènes.
Le cocon lui-même est blanc au début de sa formation ; il
brunit peu à peu. Ceci nous porte à croire que cette colora -
tion provient d'une oléorésine contenue dans la soie, et qui,
s'oxydanl au contact de l'air, se colore peu à peu en brun.
Cette hypothèse ne présente rien d'inadmissible, car Wurlz,
dans son Diclionnairc de chimie^ signale des matières oléo-
résineuses, parmi les substances extraites de la soie du ver
du mûrier. Il est très possible qu'il existe dans la soie du ver
pernyen des substances analogues, plus oxydables cependant,
substances qui, par leur changement de composition, déter-
mineraient la coloration du cocon. Mais la vérification de cette
hypothèse nécessite des recherches chimiques très délicates
qui ne sont pas de notre compétence.
ETUDE SUR LA CONSTITUTION INTERNE DE LA SOIE
DU VER PERNYEN
Pam m. L. blanc
Les baves du Bombyx mori^ examinées au microscope
après avoir été débarrassées du grès, se présentent avecl'as-
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LABOnATOinE D*ÉTUDBS DE LA SOIE 331
pecl d'un filament parfaitement homogène (fig. 10). La bave
du ver pernyen, au conlraire, présente une striation longi-
tudinale très maiiireste. Ces stries apparaissent comme des
trails très déliés, noirs, sur la bave dont la leinte générale
est jaune-paille(Gg. 11).
Fig. 10.— Bave du Bombyx mori.
l'*ia. 11. — Bava de l'A Uacus Pernyi
Comment expliquer cet aspect?
la première idée qui se présente à l'esprit est que la bave
est formée par la réunion d'un grand nombre de filaments
1res pelils, et soudés ensemble par une matière unissante
quelconque. L'aspect de certains fils brisés semble confir-
mer cette manière de voir. En efl^et, quand on rompt un fais-
ceau de baves et quand on les examine au microscope, on
voit un certain nombre de fils dont lextrémité est terminée
par une cassure en escalier, ou même est dissociée en un
certain nombre de brins plus petits. Ceci semble conforme à
l'hypothèse d'une bave constituée par un faisceau de filaments
plus fins.
Mais il fatit remarquer aussi que beaucoup de baves ont
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332 LAROR\TOinB D^ÉTUDHS DE LA SOIE
une cassure Iransversale, très nette, très régulière, semblant
indiquer une structure homogène de la soie. En outre, dans
l'appareil séricigène du ver pernyen, il n'y a rien, absolu-
ment rien, qui puisse expliquer comment peuvent se former
ces filaments élémentaires dont l'ensemble constituerait la
bave slriée.
Dans le ver pernyen, la portion sécrétante et le réser-
voir de la fibroine n'ont pas la même disposition que dans le
Bombyx mori (voirfîg. 24). Mais les tubes excréteurs et la
filière ont exactement la même forme, et eux seuls pourraient
déterminer la fasciculation de la bave.
On pourrait encore penser que l'aspect strié de cette bave
résiilte de rayures très fines situées à sa surface. Mais outre
que Ton ne peut guère s'expliquer le mécanisme de la for-
mation de ces raies, l'examen des coupes transversales de
bave(ng. 1*2) montre un contour parfaite ncnt net, régulier,
sans la moindre dentelure, ce qui est en conlradiclion absolue
avec rhypolhèse de rayures superficielles.
Il faut donc chercher une autre explication de la striation
longitudinale des baves du ver pernyen.
Quand on fait des coupes transversales très minces dans
la portion sécrétante ou dans le réservoir de l'appareil sérici-
gène du ver pernyen, et quand on examine ces coupes au
microscope, on voit : d'abord une enveloppe extérieure qui
est le paroi de l'organe, — puis, en dedans, une matière
a norphe, hyaline, creusée d'un très grand nombre de petites
cavités de grandeur variable, c'est la fibroïne (fig. 13 et
14). Si on colore les coupes avec le picrocarminale d'am-
moniaque, l'enveloppe se teint en rouge vif, la matière amor
plie en jaune, et le contenu des cavités en rose.
Quand les coupes sont très fines, le contenu des cavités
disparait, s'écoule et, au lieu de voir de petites masses roses
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LABORITOIRE d'bTUDES DE 1.4 SOIE 333
ATTACUS PERNYI BOMBYX MORI
FiG. 12. — Coupe moQlrant la section Fio. 15. — Soie homogène,
des canicules.
GÔUPE TRANSVERSALE DE LA \\VE
Kio.13. — Soupe inontrant le réservoir
entier.
Fjg. 16. — Coupe montrant le réservoir
entier.
FiG. 14. — Coupe très grossie montrant la
Abroïne parsemée do petites cavités.
Fio. 17. — Coupe très grossie montran
la flbroîne homogène.
COUPE TRANSVERSALE DU RESERVOIR A FIBROINE
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334 LABORATOIRE D*£TUDES DE LA SOIE
englobées dans la fibroïne jaune, on n^aperçoit plus que des
lacunes vides.
On peut conclure de cet examen que, chez le ver pernyen,
la fibroïne renfermée dans l'appareil séricigène n'est pas
homogène, mais est creusée d'un très grand nombre de
cavités remplies d'un liquide probablement albumineux.
Que va devenir celte fibroïne en passant à travers les tubes
excréteurs et la filière ? Elle va s'étirer considérablement.
Fia. 18. - Baves rompues de VAttacus Pernyi.
et les cavités dont elle est creusée s'allongeront en mcnie
temps. Elles s'allongeront tellement qu'elles prendront la
forme de canalicules extrêmemenls fins. Ce qui se passe ici
n'est que la répétition du phénomène que l'on peut observer
sur les objets en verre. Très fréquemment, en effet, surtout
sur les tubes, on peut voir des stries longitudinales très fines.
Si on travaille ces tubes au chalumeau, ces stries se gonflent,
prennent la forme de bulles et éclatent. Ce sont des bulles
d'air qui étaient enfermées dans le verre pâteux qui a sei-vi à
fabriquer le tube. Ce tube provient d'une ampoule de verre
que Ton a étirée considérablement. laCS bulles d'ajr ont suivi
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LVBOHATornB d'études db l\ soie 335
le mouvement de la pâte vitreuse qui les renfermait, et, s'al-
longeant énormément, sont dovinues des canalicules à peine
visibles à l'œil nu, et qui se révèlent seulement lorsqu'on
travaille le tube et que l'air renfermé dans ces canaux est
dilaté par la chaleur.
Au momenl où la bave est formée les canalicules dont elle
est creusée, sont remplis par le liquide que renfermaient les
vacuoles de la fibroïne. Quand la soie est sèche, ce liquide a
l'ia. 10. — Baves roiipues du DonV>ifX mori,
disparu et est remplacé par de l'air. Or, on sait que, sous le
microscope, les bulles d'air très petites apparaissent comme
dos points noirs. La striation noire longitudinale des baves
s'explique donc aisément parla présence à lintéricur du brin
de CCS canaux très fins remplis d'air.
Mais ceci n'est qu'une hypothèse. Pour la confirmer et en
faire une certitude, il faut démontrer la présence de ces cavi-
tés dans la bave. On y arrive à l'aide de coupes transversales
1res fines pratiquées dans les baves et examinées au micros-
cope à un très fort grossissement (800 diamètres).
En effet, lorsqu'on fait des coupes transversales de bave et
qu'on les examine au microscope après les avoir placées dans
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336 lABORATOlRB d'AtUDES DE LA SOIE
la glycérine, ou mieux dans de la glycose, on voit que ces
coupes ovales, blanches, opaques, présentent un très grand
nombre de petits points noirs assez difficiles à voir, mais que
l'on peut rendre très nets par Taclion du nitrate d'argent.
Sur des coupes colorées en jaune par l'acide picrique, cet
aspect est encore plus net. Ces points noirs sont sûrement
les sections transversales des canalicules longitudinaux que
nous supposons exister dans la bave En effet, au lieu de pla-
cer les coupes dans une substance épaisse, comme la glycose,
qui ne peut pénétrer .dans des cavités aussi fines que ces cana-
licules, faisons-les macérer quelques temps dans l'essence
de girofle, puis plaçons-les dans du baume du Canada très
fluide. Les ponctuations noires disparaissent et sont rempla-
cées par des points plus brillants que le reste de la bave. Ceci
prouve que l'essence de girofle et le baume ont pénétré dans
les canalicules et en ont chassé l'air ; comme ces substances
sont plus réfringentes que la soie, les points où elles exis-
tent sont plus brillants.
Le même phénomène se produit après quelque temps sur
les coupes placées dons la glycérine. Ce liquide, malgré sa
consistance, finit par pénétrer dans les cavités de la bave,
et par faire disparaître les points noirs qui sont alors rempla-
cés par des ponctuations brillantes.
De tout ceci, on peut conclure :
I'^ Que la bave du ver pernyen est creusée de canalicules
longitudinaux très fins et remplis d'air, qui lui donnent un
aspect strié ;
2° Que ces canalicules proviennent de l'étirement des
cavités dont est creusée la fibroïne renfermée dans l'appareil
séricigène.
Comme preuve négative, on peut ajouter que chez le Bom^
byx mori^ dont la soie est homogène, la fibroïne est compacte
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LAttOllATOinE D^BTUÙES DE L\ SOtË 337
et ne présente à son intérieur aucune Iraceile vacuole (fig. 15,
16 et 17).
Celte constitution de la bave de VAntherœa Peniyi explique,
non seulement la slriation longitudinale, mais encore la
cassure souvent flbrillaire des brins. La bave élant creusée
de canalicules, il est loul naturel que sous Tinduence des
tractions, il se forme des fissures réunissant plusieurs de ces
canaux, ce qui dissocie cbaque brin en |)lusieurs lilamenls
plus petits. Du reste, on observe Ires fréquemment ce |)béno-
mène quand on fait des coupes transversales de soie. Les
brins, agglomérés en grand nombre à l'aide du collodion,
formenl des faisceaux qui ont la consistance de la corne et que
le rasoir entame difficilement. La pression que l'instrument
exerce sur les brins les brise souvent en plusieurs fragments,
et on voit alors sur les coupes des fissures étendues réunis-
sant un certain nombre de canaux.
NOTES ANATOMIQUES
SUR LE TUBE DIGESTIF, L'APPAREIL SÉRICIGENE, LES YEUX
DU VER PERNYEN
Par m. L. BLANC
Le ver et le papillon de rAn//ie/œaPe/7iye présentent avec
le ver et le papillon du Bombyx mori de nombreuses difi'é-
rences. Mais une étude longue et minutieuse, que le manque
de temps nous a empêché de faire, permettrait seule de les
décrire avec précision. C'est pourquoi nous n'indiquerons ici
que quelques-unes seulement des particularités du ver pcr-
nyen.
TuBB DIGESTIF. — Le tubc digestif du vert pernyen rcs-
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338
LABOnATOIUE dV^TUDES DE LA SOIE
semble beaucoup à celui du Bombyx mon'. Cependant le
rectum présente une disposilion qui explique h forme bizarre
des excréments de ce ver. Ces crottins, en effet, outre qu'il
sont très volumineux, ont la forme d'un cylindre donl la
surface est creusée de six profonds sillons, dételle sorte que
ses hases sont divisées en six lobes.
Fio. 21. — Coupa transver-
sale du tube digestit au
niveau de BB' et montraot
six plis rudimentairos.
l'i.;. 20. •
Extrémité postérieure du tube digcsl
et ses deux renflements, i
Fio. 22. — Coupe transver-
sale du tube digestif n'i
niveau do AA' et montra t
six plis très ac:enliiéM.
Celte forme est déterminée par la présence de replis à
l'intérieur de l'intestin terminal. En effet, le tube digestif
présente à son extrémité postérieure deux renilements succes-
sifs, en forme d'olive (lig. 20). Le premier (lig. 21) a des
parois minces et présente à sa face interne six saillies longi-
tudinales peu accentuées. Le second renflement (fig. 22), au
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LABORATOIRE 0 BTDDBS DE LA SOIE
339
^ PS
fia, 23. —Tube digestif de VAntherœa Pernyi.
«c SÉRIE, T. X. — 1887
Fio, 24. - Appareil séricigène de VAnthefsea Pernyi
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340 LAnORATOIEE d'eTUUES DE LA SOIE
contraire, à des parois très épaisses, très musculeuses, de la
face interne de laquelle partent six replis. Ces saillies, qui
semblent continuer celle du renflement précédent, sont
épaisses, très saillantes. Elles s'avancent jusqu'à une petite
distance du centre du rectum, et divisent sa cavité en six
canaux communiquant entre eux par leur bord interne.
Fia. 25* — Yeux du ver pernjen vu à un fort grosBissement.
Les résidus de la digestion traversent cette sorte de filière
et en prennent la forme bizarre que Ton connaît.
Appareil sÉmciGÈiNE. — L'appareil séricigène (fig. 24) offre
une disposition toute différente de celle que Ton rencontre
chez le ver du mûrier. Le plan général est le même : on
rencontre toujours deux tubes flexueux terminés en cul
de-sac à Tune de leurs extrémités et se continuant par l'autre
avec les canaux excréteurs. Ces tubes excréteurs se réunis-
sent en un seul, très court, qui se termine à la filière. Mais
la disposition de cet appareil chez le ver pernyen diffère
beaucoup de ce qu'on observe chez le ver du mûrier.
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LABORATOIRE d'bTUDES DE L\ SOIE 34t
On sait que, chez ce dernier, chaque glande séricigènc
comprend une portion sécrétante, constituée par un canal
très replié sur lui-même. A ce tube fait suite un réservoir,
beaucoup plus gros et recourbé en forme d'S. Au delà du
réservoir on trouve un tube excréteur très fln.
Dans le ver deVAnUierœaPernyi^ on retrouve les mêmes
parties, mais disposées d'une autre façon. La partie sécré-
tante de la glande séricigène (fig. 24, PS) est également très
Fig. 26. — Taches pigtieoUires du ver pernyen.
flexueuse, mais elle est un peu plus grosse que le réservoir
auquel elle est reliée par un canal très fin (fig. 24, CE)
Le réservoir (R), au lieu d'être courbé en S, est replié sur
lui-même comme la partie où s'effectue la sécrétion de la
fibroïne. De ce réservoir part un canal excréteur très long
qui se comporte comme celui du Bombyx mori.
Yeux. — Chez le ver de VAntherœa Pernyi les yeux sont
difficiles à trouver, car la tête de l'animal est couverte d'un
grand nombre de petites taches pigmentaircs qu'à l'œil nu il
est impossible de distinguer des ocelles.
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342 LABORATOIRE D'^TUDES DE LA SOIE
Mais, en enlevant avec le rasoir des pellicules très minces
en différents points de la surface de la tète, on retrouve aisé-
ment les yeux en bas des joues, c'est-à-dire au même point
que chez le vér du mûrier. Ces ocelles sont au nombre de
six, rangés en demi-cercle (fig. 25) ; quant aux taches, elles
sont formées par du pigment noirâtre, accumulé dans l'épais-
seur de la chitine, et généralement autour d'un poil chitineux
(fig. 26). Ces taches se rencontrent un peu partout à la sur-
face de la tète, mais, en ayant recours au microscope ou à
une forte loupe, il est aisé de les distinguer des ocelles.
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TABLEAU
SOCIÉTÉ D^AGRICULTURE
HISTOIRE NATURELLE ET ARTS UTILES
DE LYON
!»»«
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TABLEAU
DR LA.
SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE
HISTOIRE NATURELLE ET ARTS UTILES
DE LYON
Au 1*' Janvier 1889
.^^ _^ - _
BUREAU
MM.
Le Préfet du département du Rhône, président d'honneur.
Léger, président.
Corne VIN, * vice-président.
LoRENTi, Il A., secrétaire général.
Deville, secrétaire adjoint.
Saint-Laoer, bibliothécaire-archiviste.
ViGNON, trésorier.
LocARD, Q I., conservateur des machines et instruments agricoles.
MEMBRES TITULAIRES
PAR ORDRE d'ancienneté
MM.
1847. Jordan (Alexis), botaniste, rue de TArbre-Sec, 40.
1854. Sauzey (Abel), (ft, ancien président, président honoraire du
Comice agricole du haut Beaujolais, cours du Midi, 31.
1858, BiÉTRix (Camille), propriétaire, rue Lanterne, 29.
1860. Chaurand (le baron), ancien président, commandeur de Tordre
Pie, chevalier de Saint-Grégoire-le- Grand, avocat, rue
Sainte-Hélène, 31.
1861. GoBiN (Adrien), ^, Q A., ancien président, ingénieur en chef
des ponts et chaussées, chargé du contrôle des chemins de
fer, place Saint-Jean, 8.
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IV TABLEAU
MM.
1861. LoRENTi (Philippe), ^ A., professeur à l'école La Martinière
cours Morand, 22.
1865. BiLLiouD-MoNTERRAD (le doctcur Gabriel), ancien président, rue
du Peyrat, 1.
1866. Marnas (Jean), (fe, ancien président, membre de la Chambre
de commerce, quai des Brolleaux, 12.
1868. LoRTET (Louis), ^, Q I., doyen de la Faculté de médecine,
directeur du Muséum d'histoire naturelle , quai de la Guil-
lotière, 1.
Maurie (Jean-François), propriétaire agriculteur, rue Fran-
klin, 34.
DouisNNE (Joseph-Marius), manufacturier, cours Perrache, 27.
1869. Lafon (Adrien), O L, professeur à la Faculté des sciences,
rue du Juge-de-Paix, 5.
De la Rohette (Ferdinand), (^ , maître de forges, membre de
la Chambre de commerce, place Gensoul, 4.
1870. Rappet (Jean Claude-Benoît), ancien président, avocat à la Cour
d'appel de Lyon, rue Bâl-d' Argent, 12.
1871. GiLLET (Joseph), teinturier, quai de Serin, 10.
Lavirotte (Jean -Claude), Q A., ancien médecin des prisons,
cours Morand, 27.
1872. PoNCHON DE Saint-André (Mammès), propriétaire, rue Vaube-
cour, 1.
Chantre (Ernest), ^ I., sous-direcleur du Muséum d'histoire
naturelle de Lyon, cours Morand, 37.
Gensoul (André-Paul), ingénieur des arts et manufactures, rue
Vaubecour, 42.
1874. VoiGT (Auguste), ^, Ol., professeur de physique au lycée.
rue des Glorieltcs, 30.
CoLCOMBET (Aimé), propriétaire, quai Tilsilt, 15.
1875. Saint-Lager (Jean), docteur en médecine, bibliothécaire de la
ville de Lyon, au Palais des Arts, cours Gambelta, 8.
Marchegay (Alphonse), ingénieur civil de l'École des mines de
Paris, quai des Côleslins, 11.
1877. BiÉTRix (Joseph), négoci mt, rue Lanterne, 29.
Manhès (Pierre), ^, ancien juge au Tribunal de commerce, rue
du Plat, 30.
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DE LA SOCIÉTÉ irAGRlCULTUllE V
MM.
1877. GivoRD (J.-B.), propriétaire et maire à Marlieux (Ain), cour^
Gambeila, 116.
LocARD (Arnould), Q I., ingénieur des arts et manufactures,
quai de la Charilé, 38.
1879. IIaulin (Jules), «^,0 1., professeur de chimie et de physique
appliquées, à la Faculté des sciences, rue Basse-du-Port-
au-Bois, 10
PÉTEAUx (Jules), p A., chevalier du Mérite agricole, professeur
de chimie et de physique à TÉcole vétérinaire.
1879. Vautier (Emile), ingénieur, ancien juge au Tribunal de com-
merce, administrateur d'usines à gaz, forges et fonderies,
président de la Société régionale de viticulture, quai
Saint-Antoine, 30.
Arloing (Saturnin), *,iî^ A., ancien président, directeur de
l'École vétérinaire, processeur à la Faculté des sciences.
CoRNBViN (Charles-Ernest), ^, chevalier du Mérite agricole,
professeur à TÉcole vétérinaire.
1879. ViGNON (Jules), propriétaire, rue Malesherbes, 45.
Léger (J.-P. Alfred), ingénieur des arts et manufactures, rue
Boissac, 9.
1880. Crolas (Ferdinand), -t^, i^ I., professeur à la Faculté de mé-
decine et de pharmacie, place Perrache, 10.
Perroud (Louis), chargé de cours à la Faculté de médecine,
quai des Célestins, 6.
1881. Bourland-Lusterbourg (J.-P.)» membre de la Société de mé-
decine, rue de la République, 12.
PiATON (Maurice), ingénieur civil des mines, ancien élève de
rÉcole polytechnique, rue Sala, 2.
1882. Chenevaz (Camille), percepteur à Meyzieux.
GuiMET (Emile), ^, manufacturier, place de la Miséricorde,!.
I8ê3. Vanderpol (Alfred), ingénieur des arts et manufactures,
licencié en droit, rue Franklin, 38.
Violet (Théophile), professeur ù l'École vétérinaire.
IsAAc (Louis), manufacturier, rue Gonstantine, 15.
Burelle (Emile), ingénieur civil, rue de rilôtel- de-Ville, 85.
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VI TABLEAU
MM.
1883. CoiGNET (Jean), ingénieur civil, ancien élève de l'École poly-
technique, rue Cuvier, 9.
Cambon (Victor), ingénieur des arts et manufactures, quai de
la Charité, 37.
1884. Delmont (Jean-Baptiste), ingénieur des arts et manufactures,
quai de la Charité, 57.
1885. Camel (Léon), décoré de la médaille militaire, manufacturier,
rue Sala, 33.
Testenoire (Louis-Joseph), ingénieur des arts et manufactures,
directeur de la Condition des Soies, rue Saint-Polycarpe, 7.
188G. SicARD (Henri), Doyen de la Faculté des sciences, place
Kléber, '2.
Deville (Jean-Pierre), Directeur de TÉcole pratique d'agricul-
ture d'ÉculIv.
MEMBRES VETERANS
MM.
1849. Glknard. s^y Q l., ancien président, professeur de chimie à la
Faculté de médecine, avenue de Noailles, 47.
1851. TissERANT (Eugène), 5^, ancien professeur à l'École vétérinaire
de Lyon ; à MAcon.
GiRARDON (Désiré), ^>, Q A., ancien professeur à l'École des
beaux-arts, quai des Brotteaux, 30.
1851. PiATON (Claudius), ancien teinturier, château de Cornod, par
Thoi relie (Jura).
1802. Loir, 0. <?;, ^| L, ancien président, doyen honoraire delà Faculté
des sciences de Lyon, à Paris.
Delocre, 0. ^, U L, ancien président, inspecteur général des
ponts et chaussées, rue Pasquier, 8, à Paris,
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DE LA SOCIÉTÉ d'AGRIGULTURE VU
MM.
1864. Falsan (Albert), Q f., géologue à la Chaux, commutie de
Collonges-sur Saône.
1865. Saint-Cyr (François), ^. p A., proTesseur honoraire de 1 École
vétérinaire, grande rue Saint-Clair. 164.
Dans la séance du 15 décembre 1837, la Société a décidé
que ses membres titulaires et vétérans seraient répartis,
suivant la nature de leurs travaux, en trois sections égales,
sous les dénominations suivantes : 1"* Section des scieHccs
physiques et naturelles; V Section d agriculture ; 3"* Seôlibn
d'industrie.
COMMISSIONS PERMANENTES
. .M, »^oi , / . ! n ' ' ' ■
....■//!' ..i -'/-!'■ • • ' "
Commissian des soies, composée de neuf membres, renoti^'
valable par" 4iers chaque année. ' ' i.
Elus pn décembre 18i84 MVI. Billioud-Montprrap, Maurice, Biétrix C,
— ' *— ,1385 jRajIJMN, GeNSjOUL, CjHAURAND. , .,,
— — ié^^ IsAAC, PoNCHON PB, Saint-André, YfONON.
, ;/ , , -y
CommissipPj.d^s lînances, composée de six membres,
renouvelab.lOfpar moitié chaque année/
.-'1' /T. :'| " '■■■'
Klusen décembre 1885. MM. Gobin, Biétri.v C, de la I^ociiette.
— — 188G. Sauzey, Marnas, BillioudMonterrad.
Commission de publication, composée de six membres,
renouvelable par moitié chaque année.
!,. , ,n(î - v/'.i/'-! .<i: ' '' ■■'' ''' '''"' ' ■■
Élus en décembre 1885, MM. Isaac, gAiNT-Ci^fl,ioaaD. > -
— — . 1886, Lavirotte, GopiN, SAVZEy,
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vm
TABLEAU
TABLEAU DES SECTIONS
MEMBRES TITULAIRES
Sciences,
Agriculture,
Industrie.
MM.
MM.
MM.
JOKDAN.
Sauzey.
Marnas.
GOBIN.
BiÉTRix (Camille).
DOUENNE.
LORENT/.
Chaurand.
De la ROCHETIE
LORTET.
BiLUOUD-MONTERRAD.
GlLLET.
Lafon.
Maurice.
Gensoul.
Lavirotte.
IUppet.
BiÉTRix (Joseph).
Chantre.
PONCIION DE St-AnDRÉ.
Manhès.
VOIGT,
COLCOMBET.
LOCARD.
Saint-Lager.
GiVORD.
PÉTEÀUX.
Marchegay.
Corne VIN.
Vautjer.
Haulin.
ViGNON.
Léger.
Arloing.
Grolas.
PiATON (Maurice)
Perroud.
BOURLAND-LUSTERBOURG.
GCIMET.
Vanderpol.
ClIENFA'AZ.
ISAAC.
SiCARD.
Violet.
COIGNET.
BURELLE.
Cambon.
Camei..
Delmont.
Deville.
Testenoire.
MEMBRES VÉTÉRANS
Sciences, . . . MM. Girardon. — Glénard. — Falsan. — Delocre.
Agriculture. . . MM. Tisserant. — Saint-Cyr.
Industrie, . . . MM. P/aton. — Loir
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P£ LA SQGIBTB P'aGRIGULTURIù 1^
CUANGEMENTS SURVENUS DANS LE PERSO^iNEL DE LA SoClÉTÉ
PENDANT l'année 1886
Membres titulaires nommés .
MM. SiCARD.
Deville.
Membre titulaire devenu correspondant:
M. Ch AU VEAU.
Membres titulaires décédés .
MM. Salveton.
Roux.
FONTANNES.
Membre titulaire démissionnaire.
M. MlCHAUD.
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TABLE4U
MEMBRES CORRESPONDANTS
MM.
Ansberque, ^, vétérinaire en retraite, à Besançon.
Aymard (Auguste), Q A., secrétaire de la Société d'agriculture du Puy
(Haute-Loire).
Bertholon, propriétaire-cultivateur, à Sainl-Étienne (Loire).
BouLARD, secrétaire du comice agricole de Châlons-sur-Marne.
BouRRiT (Georges), professeur d'anatomie, à Athènes.
Bouteille (Hippolyte), conservateur du musée d'histoire naturelle à
Grenoble (Isère).
BouTiRON (Xavier), ingénieur des mines, chargé du service du sous-
arrondissement minéralogique de Bordeaux.
BoYRON, docteur en médecine, à Moulins (Allier).
BuQUET (Lucien), entomologiste, rue Sainte-Clotilde, 2, à Paris,
Caligny (de), à Versailles.
Capellini (Jean), *, professeur à l'Université de Bologne.
Charière (Aristide), Ahun (Creuse).
Chauveau (Auguste) 0. t^, p I., inspecteur général des écoles vétérinai-
res, membre de l'Institut, rue de la Pompe, 10, Paris-Passy.
Chevreul, g., g. ^, membre de Tlnstitut, ancien directeur du Muséum, à
Paris.
Cueysson (L.), 0. ^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, directeur
des caries et plans au Ministère des travaux publics, boulevard Saint-
Germain, 128, Paris.
CoiGNET (François), '^^ manufacturier, à Paris, rue Bleue, 7.
CoTTEAU (Gustave), '^, vice-président de la Société des sciences histori-
ques et naturelles de l'Yonne, à Auxerre.
CuYPER (de), professeur à rtJniversitô de Liège (Belgique).
Damour, 0. *, membre de l'Institut, à Paris.
DoHRN, président de la Société entomologiqoe de Stettin.
Duclaux (Emile), ^, professeur à l'Institut agronomique de Paris, rue
Malebranche, 15, à Paris.
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SOCIÉTÉ D'AGRICULTUaE XI
MM.
DuMONT (Aristide), ^S?, ingénieur en chef des ponts et chaussées, en
retraite, rue Pierre-Charron, 1, à Paris.
DuMONT (Georges), ingénieur, sous-inspecteur du mouvement des che-
mins de fer de TEst, rue Mansart, 11, à Paris.
DusuzEAU (J.-M.-Jules), directeur du laboratoire d*études de la soie
route de Grenoble, 216.
Favre, professeur à TUniversilé de Genève.
Fellenberg (Louis-Rodolphe de), ex-professeur à l'Université de Lau-
sanne, à Rosenbuhl, près de Berne.
FoLiN (marquis de), Q I., route d'Espagne, 23, Biarritz.
Gaillard (Ferdinand), horticulteur, à Briguais (Rhône).
Garnier, bibliothécaire adjoint de la ville d'Amiens (Somme).
Gayot (Eugène), ^, ancien chef de la division des haras au Ministère
de l'agriculture.
GiOROANo, inspecteur général des mines, à Turin.
Gors (de), ^ , capitaine du génie, à Alger.
Graff, ingénieur civil des mines, à Grenoble.
Gregorio (marquis Anionio de), naturaliste, rue Molo. — Palerme. —
Sicile (1885).
GuELPA (Francisque), pharmacien, rue Saint-Dominique-Sainl-Germain,
110, à Paris.
Guisardi, géologue, professeur à l'Université de Naples.
Harlan, naturaliste, à Philadelphie (États-Unis).
Hklot (R. P.), missionnaire en Chine.
Henwood, ingénieur des mines, à Penzancc (Cornouailles).
HiGGs (Samuel), consul de France, à Penzance( Cornouailles).
Jacquier, propriéuire agriculteur, à Saint-Vérand (Rhône).
Jauber, ingénieur du chemin de fer, à Gap (Hautes- Alpes).
JouRDAN (Gabriel), îgf, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Tournus.
Leseure (Louis-Ernesi), ^, ingénieur en chef des mines, à Poitiers.
Loir, 0. ^, ingénieur inspecteur des lignes télégraphiques, à Paris.
LuuYT, 0. ^, 0. de S.-Olaf, directeur de l'École des mines, à Paris.
Magnin (Antoine), docteur en médecine et es sciences naturelles, pro-
fesseur adjoint à la Faculté des sciences, rue du Channol, Besançon.
Mangini (Lucien), #, ingénieur, rue Raynouard, 36, Paris-Passy.
Marshall (comte de), naturaliste, h Vienne (Autriche).
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Xll TABLEAU
MM.
Marchand, pharmacien , à Fécamp.
Marcou (Jules), géologue, aux États-Unis.
Marié-Dwy, 0. ^, directeur de l'Observatoire de Monlsouris, à Paris.
MARTiN(Louisde),doct.-médecin,boulev.Jeu-de-Paurae, 22, à Montpellier.
Masslof, secrétaire de la Société d'agriculture, à Moscou.
Merget (Antoine), *, professeur de physique à la Faculté de médecine
de Bordeaux.
MoNTROuziER (R. P.), missiounaire dans la Nouvelle-Calédonie.
Mouton, ^, ancien secrétaire du comice agricole du haut Beaujolais, à
Duretie (RhôneV
NoouÈs, ingénieur civil des mines, Palmas, 18, Séville.
Payot (Venance), naturaliste, à Charaonix (Haute-Savoie).
PÉLAGAUD (Elisée), avocat, à la Réunion.
Péligot (Eugène), C. ^, membre de l'Iastitut, directeur des essais de
la Monnaie^ à Paris.
Perrel, propriétaire agriculteur, à Soucieu-en-Jarret (Rhône).
Perhoncito (le docteur Edoardo), professeur à TÉcole vétérinaire de Turin,
rue Bidone, 18, Turin (1885).
Peuch (François), ^ A., chevalier du Mérite agricole, professeur à
rÉcole vétérinaire de Toulouse.
PiGORiNi (Pietro), «fe, directeur du Musée paléonlologique, à Rome.
PouRiAu, ^, 0. de l'ordre du Médjidiô, ancien professeur à l'Ecole d'agri-
culture de Grignon, et à TÉcole d'horliculturo de Versailles, La
Varennc-Saint-Hilaire (Seine).
Pravaz (Gabriel), Q I., au Pont-de-Beauvoisin (Isère).
Pravaz (Théodore), docteur en médecine, docteur es sciences natu
relies, à Lyon.
Prillieux (Edouard), 0. ^, professeur à l'Institut national agronomique,
inspecteur général de l'Enseignement agricole, rue Cambacérès, 14,
Paris.
Renard (S.-E.), ^, secrétaire de la Société impérialedes naturalistes do
Moscou.
Rey (Claudius), i^ A., entomologiste, à Saini-Genis-Laval (Rhône).
Uey de Morande (Évariste), inspecteur des lignes télégraphiques, en
roiraiie, à Moulins.
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DE L\ SOCIKTK D AGRICULTUrtE MM
MM.
Richard, ancien inspecteur général dos haras, rue de Grenelle-Sainl-
Honoré, 13, à Paris.
RoNDOT (Natalis), 0. ^, délégué de la Chambre de commerce de Lyon,
à Chamblon par Yverdon (Suisse). — Grand hôtel du Louvre, Paris.
RoYER DE LA Bastie, propriétaire, à Chassagny (Rhône).
Saint-Trivier (Camille de), *', propriétaire, à Vauxrenard (Rhône).
Saporta (le marquis Gaston de), ^, paléontologiste, membre correspon-
dant de rinstitut, à Aix (Bouches- du Rhône).
ScHiODTE, (^, de ro. de TÉléphant, conservateur du Muséum d'histoire
naturelle de Copenhague.
SuLUMBEROER (Cbarlcs), 0. ^, ingénieur de la marine, en retraite, ruo
du Four-Saint-Germain, h Paris.
Serpieri, directeur du lycée Raphaël, à Urbiiio (anciens Riats Pontificaux).
SoBRERo , professeur à TUniversité de Turin.
SôcHTixG, membrede la Société de physique, rue de TÉglise-Saint-Mathée,
15, à Berlin.
Spab, seciétaire adjoint de la Société royale d'agriculture et de botanique
de Gand.
Terrel des Chênes (Edmond), propriétaire à Villié (Rhône).
Thiollier (Antoine), ingénieur civil des mines, rue fireteuil, 31, à Mar-
seille.
Ville (Georges), 0. {^, professeur au Muséum d'histoire naturelle, à Paris.
Viller (A. -P. de), naturaliste, à Montpellier (Hérault).
Weittenweber, membre de l'Académie de Dresde.
Westwood, membre de la Société linnéenne de Londres, conservateur et
professeur au Muséum d'Oxford.
L7oi;. ^^ iiiPRiucnic PirnAT aixS. ruc ocrtil. i.
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EXTRAIT
DES
PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES
Année 1887
SÉANCR DU 7 JANVIER 1887
Présidence de H. 4RLOINCS et de H. LECSER
H. Ârloing rappelle à ses collègues réunis la perte douloureuse que la
Société vient de faire tout récemment en la personne de M. Pontannes et
donne lecture des paroles prononcées à ses Tut^érailles, au nom de la Société.
a Messieurs»
fn Devant cette tombe prématurément ouverte, la Société d*agiiculture
histoire naturelle et arts utiles de Lyon, par l'organe de son président, tien,
à s'associer au deuil de la famille et des amis de M. Francisque Fontannes.
« Une mission comme celle que je remplis, Messieurs, est toujours dou-
loureuse; aujourd'hui, elle est déchirante. J'adresse, en effet, le dernier et
suprême adieu à un collègue aimé, distingué, qui, hier encore, était plein
de vie et d'espérances.
« M. Fontannes était un de ces esprits fort bien doués, chez lesquels do
remarquables aptitudes attendent une occasion pour se révéler.
« Jusqu'en 187S, Fontannes ne s'était point occupé de sciences. A cette
époque, il sent naître en lui la vocation de géologue et devient le disciple
d'un ancien membre de la Société d'agriculture, le savant Dumoriier, qui
étudiait depuis longtemps et avec un grand succès les terrains juras-
siques. Son zèle s'anime à ce vivifiant contact, et bientôt en compagnie de
PROCÈS- VERBAUX, 1887. 2
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XVI PROCES VEHRAUX
noire autre collègue, M. Faisan, il apprend à connaître au point de vue
slraligraphîque l»*s Monts-d'Or lyonnais, cette féconde école où se sont
formés plusieurs géologues français.
« Le néophyte marche à pas de géant; en quelques années, il est
maître à son tour et donne la mesure de sa valeur dans plusieurs mono -
graphies fort remarquables, notamment dans la description du vallon delà
Fuly et des sables à buccins des environs SHeyrim ( 1 875), —cl des terrains
tertiaires supérieurs du haut Comtat'Venaissin{\%16). A ce mom'^nt, en
1877, il entra dans la section des sciences de la Société d'agriculture.
« On pouvait s^attendre à voir Fontnnnes s'engager dans les sen'iers
battus par Dumoriicr; mais, respectant Tœuvrc de son maître, il donna à
son activité un aliment nouveau. Après avoir touché légèrement au ter-
rain crétacé, comme en témoignage sa Monographie sur les Ammonites
du calcaire de Crussol, il s'assigna la tAche de débrouiller lei terrains
tertiaires du sud-est de la France.
« Il mena de front Tétude stratigraphique et paléontologique de ces
terrains, et publia ses observations dans deux séries parallèles de Mé-
moires aussi remarquables par la forme que par le fonds.
« Je citerai ses Mémoires sur les bassins de Visan (Vaucluse), 1878, —
sur les terrains néogènes du plateau de Cucuron 1878, — sur Us terrains
tertiaires de la région delphino-provençale du bassin du Rhône» 1881, —
sur le barmn de Crest 1880.
« Et surtout ses deux superbes volumes sur les Invertébrés du bassin
tertiaire du sud-est de la France, fragments d'un gigantesque travail qu'il
comptait mener à bonne fin, et qui lui valurent, à Tlnstitut de France, le
grand prix des sciences physiques, en 1884.
« Je glisserai sur plusieurs recherches de géologie locale, con&^mant
particulièrement les alluvions lyonnaises, qui à présent appellent un con-
tinuateur.
« Les observations et les découvertes contenues dans cette œuvre
écrite considérable ont été communiquées par Fontannes à la Société
d'agriculture, avec cette voix douce, sympathique et avec cette précision
et cette clarté qui le caractérisaient.
« Âi-je brsoin de vous dire maintenant combien est grand le vide qui
est creusé dans nos rangs; de quelle estime et de quelle considération
Fontannes jouissait parmi nous !
« Du reste, sa réputation n'était pas purement locale. Il eut, sous ce
rapport, toutes les joies du savant :
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PftOCRS-VERBAUX XVII
« Ses vues sur les terrains tertiaires furent adoptées par l'École des
mines, par la Sorbonne et par les savants étrangers.
« Dès 1879, il était attaché au service de la carte géologique.
«c 11 fut successivement secrétaire et vice-président de la Société géo-
logique de France, membre du Comité français de la Commission inter-
nationale pour l'unification de la nomenclature g«^ologique, secrétaire en
chef du Congrès géologique international tenu à Berlin, en 1885.
« Il avait reçu plusieurs décorations étrangères et les palmes d'officier
de l'Instruction publique. Prochainement, il aurait été nommé corres-
pondant de l'Institut.
« Ce n'est donc point seulement la Société d'agriculture de Lyon et la
géologie lyonnaise qui perdent l'un des beaux fleurons de leur couronne;
c'est la science française elle-môtne qui perd l'un de ses plus dévoués et
de ses plus laborieui représentants.
« Cber (Jollègub»
« Vous étiez, pour la Société, une lumière dont l'éclat ne pouvait laisser
supposer son extinction prochaine. Nous rentretenions avec affection;
nous nous réchauffions à ses rayons, et nous avions le droit de compter
pendant longtemps bien longtemps, sur sa précieuse influence. Un souffle
glacial vient de l'éteindre pour toujours.
<c Nous nous inclinons devant ce cruel arrêt du destin. Mais la Société
à laquelle vous êtes ravi ne vous oubliera pas. Elle sait que vous avez
aimé la science passionnôment et pour elle-même; elle se plaira à vous
citer parmi les sivants qui l'ont honorée et parmi les hommes utiles qui
lèguent à nos générations de bons et fortifiants exemples.
« Votre maladie a provoqué une explosion de sympathies touchantes;
sa fata'e issue a soulevé d'unanimes et amers regrets. Paisse leur expres-
sion sincère adoucir ceux de votre mère éploréc !
(c Adieu, cher Collègue et Ami ; au nom de la Société d'agriculture,
adieu I y>
Après cet hommage rendu, au nom de la Société, à la mémoire d'un
collègue regretté, M. Arloing clôt par l'allocution suivante la période de
ses fonctions présidintielles.
<K Mesmeurs,
« Arrivé au terme de mes fonctions, je tiens à vous remercier encore
de rhonneur que vous m'avez décerné en m'appc-ant à présider vos
séances.
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XVIII PROGRS-VERfiAUX
a Voire urbanité est si grande, l'indulgence est pratiquée par vous
avec une telle facilité, et en même temps avec une telle discrétion, que
voire président sentit à peine Tinsuflisance qu'il montra pourtant bien
des fois en dirigeant vos travaux. Permettez-moi, Messieurs, de vous
remercier aussi de ce soin particulier que vous avez mis à faciliter ma
tâche. J*en conserverai le souvenir et je serai toujours heureux de vous
le témoigner.
« Le programme des questions qui nous intéressent est étendu et variée,
et j'avoue qu'il m'aurait effrayé plus d'une fois si je n'eusse senti près de
moi le précieux et savant coUoborateur que vous m'aviez choisi. J'ai usé
et quelquefois abusé des brillantes qualités et du profond savoir de
M. Léger. Il me le pardonnera.
« On n'emprunte qu'aux riches, dit un vieux proverbe : notre cher et
honoré collègue a pu s'apercevoir que je lui connaissais un trésor d'obli-
geance. Je n'ajouterai pas d'autre qualificatif, dans la crainte de blesser
sa modestie. Mais je me félicite hautement qu'à l'avenir il préside aux
destinées de notre association. Nul, mieux que M. Léger, ne peut les
conduire avec plus d'éclat.
(( Je tiens également à exprimer toute ma gratitude à M. le] Secrétaire
général dont l'éloge n'est plus à faire, à M. le Bibliothécaire dont le
dévouement est inépuisable ; enfin, à tous les membres du Bureau qui
m'ont aidé de leurs lumières et de leur bonne volonté dans toutes les cir-
constances où j'ai eu besoin de leur concours.
ce D'après les usages établis, le président sortant a pour mission de
rappeler à grands traits votre œuvre des deux dernières années.
oc Dans le temps où nous vivons, celte revision, aussi brève que l'on
peut et que l'on doit la faire, est une bonne chose. La multiplicité de nos
occupations, le nombre considérable des faits qui se déroulent sur nos
yeux font que l'on oublie assez facilement les travaux auxquels on a été
mêlé. Cet oubli peut devenir la cause de quelque appréciation sévère
sinon injuste à l'égard de nous-mêmes.
« Mais avant d'entreprendre celte dernière partie de ma tâche, laissez-
moi adresser un dernier souvenir, rendre un dernier hommage aux
collègues que nous avons perdus.
a En 1885, la mort a enlevé deux de nos membres vétérans, M. Mottard
et M. <jruinon. Depuis assez longtemps, M. Mottard se tenait éloigné de
nos séancesi Quant à M. Guinon, il nous a fait profiter jusqu'à la fin des
fruits de sa longue exoérience» Mt Guinon occupait une grande situation
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PUOCES-VEUBAUX XiX
dans llnduslrie lyonnaise et dans la Société. Heureusement, il laisse
parmi nous, en la personne de M. Marnas, un digne continuateur.
« En 1886, ce sont les rangs des titulaires qui se sont éclaircis. Au
mois d'août nous avons perdu M. Salveton en qui nous avions reconnu
de solides qualités ; un peu plus tard, M. Brun ; enfin, la semaine dernière,
M. Fontannes, l'un des membres les plus actifs de la Société et de ceux
qui lui faisaient le plus honneur. M. Pontannes était un géologue érudit,
original, passionné pour la science. En peu d'années, il avait acquis une
grande réputation et une légitime autorité en France et à l'étranger. Il
laisse dans nos Annales d'impoitants Mémoires sur les terrains tertiaires
de la vallée du Rhône. La perte de ce collègue sympathique, qui nous
est enlevé dans la force de l'âge et dans la pleine maturité de son talent,-
sera vivement ressentie par la Société d'agriculture et par la science
française.
« L'effectif de la Société a subi d'autres modifications moins doulou-
reuses, bien qu'elles aient creusé des vides regrettables et quelques-uns
difficiles à combler. MM. Vincey et Michaud ont cru devoir donner leur
démission.
« M. Delocre et M. Chauveau, appelés à Paris en raison de leurs nou-
velles fonctions, sont devenus membres correspondants. M. Saint-Cyr
qui, pendant longtemps, a été un modèle d'exactitude et un titulaire fort
actif, a demandé la vélérance. Consolons-nous à la pensée que notre col-
lègue consacre le temps qu'il ne pouvait plus nous accorder aisément, à
perfectionner son ouvrage classique sur la parturition des femelles
domestiques.
« Si nos rangs se sont éclaircis, nous avons fait de nouvelles recrues.
Je citerai l'élection de M. Camel et de M. Devilie dans la section d'agri-
culture, celle de M. Testenoire dans la section de l'industrie, et celle de
M. Sicard dans la section des sciences.
« J'ai été personnellement heureux d'installer des collègues aussi
distingués et aussi méritants. Déjà, quelques-uns vous ont pei*mis d'ap-
précier l'importance de leur collaboration.
« Quant aux mérites des membres de la Société, ils continuent à être
avantageusement appréciés par l'Administration et les sociétés savantes.
« Nous enregistrons avec orgueil la nomination de M. Péteaux au grade
d'oflîcier d'académie, l'élévation de M. Locard et de M. Fontannes au
grade d'officier de l'Instruction publique, et la promotion de M. Cornevin
et de M. Manbès dans Tordre de la Légion d'honneur.
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XX PROCKS-VEHIJAUX
« Plusieurs de nos confrères ont obtenu des récompenses académi-
ques, et le premier corps savant de Lyon a choisi Tun des nôtres,
M. Àrnould Locard, pour son président.
<x Si je jette, maintenant, un coup d'œil sur Tensemble de nos tra-
vaux, une œuvre capitale se détache au-dessus de toutes les autres. C^cst
par elle que je désire commencor.
« Je veux parler, Messieurs de votre participation au Concours
réfçional agricole tenu à Lyon en 1885.
« Plusieurs de nos collègues ont retracé ici le rôle considérable que la
Société d'agriculture a joué autrefois dans Tor^anisation des concours
agricoles. Ce n'est pas sans un regret amer qu'ils voyaient plongés dans
l'inaction les hommes qui avaimt eu l'honneur de créer les premiers
concours d'animaux gras, d'organiser et de gérer d'une façon compKie
les concours agricoles départementaux, et môme les premiers concours
régionaux de Lyon.
« Lrs mesures adoptées par l'Administration centrale ont fermé pour
le moment l'ère des grands jours de notre Société. Néanmoins, nous
nous sommes montrés, autant qu'il était en notre pouvoir, dignes de la
voir s'ouvrir de nouveau.
« Le rôle que nous avons joué, dans l'exhibition de 1885, est de
nature à nous satisfaire. L'exposition de l'histoire naturelle et de l'indus-
trie de la soie, dont l'organisation est tout à l'honneur de la Commission
des soies et surtout de nos collègues, MM. Billioud, Legor, Tesienoire,
et Dusuzeau, aatiiré sur nous l'aueniion d'un grand nombre de visiteurs.
« L'exposition des instruments de la grande et de la petite laiterie,
établie sur l'initiative de M. Cornevin, a vivement excité la curiosité des
propri(^taires et des cultivateurs de la région.
<c Enfin, la parole autorisée et attrayante de MM. Raulin, Cambon et
Cornevin a répandu dans un public éclairé ou avide de connaissances,
des notions simples, mais importantes, sur le ver à soie, sur les méthodes
d'une cuhure scientifique et sur la laiterie malheureusement trop aban-
donnée à la routine dans les montagnes du Lyoanais et du Forez.
« Vos efforts et vos succès ont été appréciés par le jury officiel qui
vous a décerné une médaille d'or, et par la Société des agriculteurs de
France, qui vous a accordé une de ses plus hautes récompenses.
« Le représentant du gouvernement, M. Massicault, préfet du Rhône,
nous a honoré d'une visite et nous a exprimé h.iuiement sa sitisfaction.
D'ailleurs, il était persuadé d'avance de notre zèle pour le bien et les
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PaOCBS~V£RBAUX XXI
pcogrès de Tagnculturc, puisqu'il avait choisi parmi nous plusieurs des
membres du jury qui étaient laissés à s:i norainalion.
« En somme, Messieurs^ si nous n'avons pas été lout, comme autrefois,
dans le concours agricolp, nous avons été une part importante, un point
lumineux, dont on se souviendra certainement à Lyon.
« Quoi qu'il advienne au dehors, vous avez tenu à ce que notre parti-
cipation au concours régional laissât une trace durable dans nos Annales,
Un Mémoire de 130 pages, dû à plusieurs collaborateurs, mis en ordre
avec beaucoup d'art par M. Léger, renferme le récit de nos expositions
et de nos conférences. C'est, en quelque sorte, un modèle que nous
léguons à nos successeurs et qu'ils voudront probablement surpasser.
« Mais si la Sociéié d'agriculture, en cette occurrence, a été l'esprit,
le Ministère de l'agriculture et la Chambre de commerce lui ont fourni
les moyens de mettre ses conceptions au jour. Grâce à leur générosité,
nos intentions et nos projets ont pu sortir du domaine du subjectif. Re-
mercions donc encore une fois les administrations qui nous ont prêté
généreusement leur appui.
« Vos séances ont été remplies par des communications qui se divisent
en trois groupes afférents plus ou moins aux trois sections de la
Société.
« J'ai entendu parfois quelques-uns de mes collègues se plaindre un
peu de la rareté des communications sur les sujets agricoles.
« Il Cil naturel, en effet, que Ta.^riculture, qui n'a pas à Lyon d'autre
enceinte que la nôtre, y occupe une place prépondérante.
« Je suis heureux de constater que la statistique que je viens de dresser
accorde à Tagriculture une place très honorable, sinon prépondérante,
dans nos travaux.
« Ainsi, sur un total de 65 communications importantes, 35 ont trait
à des questions agricoles, 25 sont relatives à des sujets scientiSques et
10 à l'industrie.
« L'agriculture souffre, ce n'est un secret pour personne. Elle soutire,
parce que» faute d'améliorations urgentes dans ses méthodes, dans son
matériel, elle ne peut soutenir la concurrence étrangère. Elle souffre
parce que des fléaux se sont abattus sur certaines cultures, n namment sur
la vigne. La Société ne devait pas rester iiidifférente à ces questions
vitales.
« Déjà, sous la présidence de M. Rappet, vous vous étiez occupés de la
création d'un crédit agricole. En 1885, M. Léger appelle de nouveau
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XXii PROCES-VEIinAUX
votre atienlion sur ce point, à propos de Torgânisation d'un crédit agri-
cole dans rarrondissement de Poligny. ^
« La reconstitution des vignobles fortement compronoiis par le phyl-
loxéra, a été l'objet de remarques importantes de la part de M. Léger. La
conservation de ceux qui dépérissent sous les coups du parasite nous a valu
la communication du rapport très intéressant du Comité de vigilance du
Rhône par M. Crolas, et l'exposé, par M. Coignet, d'un procédé de des-
truction du phylloxéra par le phosphore en nature, sur lequel l'expéri-
mentation ne s'est pas encore prononcée.
« Mais c'est principalement la destruction du mildew, parasite à l'ordre
du jour, qui fut Tobjet de vos discussions. Sur les diverses applications
du traitement cuprique, vous avez entendu MM. Vautier, Léger, RauUn
et Deville. Sur les dangers que ferait courir aux consommateurs l'emploi
des sels de cuivre, vous avez reçu des communications de M. Péteaux, de
M. Deville et de MM. Raulin et Crolas. MM. Haulin et Crolas ont heu-
reusement observé que la plus grande partie du sel de cuivre consacré au
traitement se fixe dans la lie du vin. Néanmoins, ces auteurs estiment
qu'il est bon de ne pas dépasser une dose faible de sulfate de cuivre ; au
surplus; les doses fortes n'ajoutent rien à l'efficacité du traitement et ne
font que menacer la sinté des consommateurs.
« Parmi ces sombres perspectives de la carrière agricole, M. Camboa
et M. Gensoul ont relevé nos courages, le premier en nous montrant les
merveilleux résultats obtenus par M. Crevât sur son domaine, malgré la
médiocrité du sol, le second en nous décrivant les améliorations appor-
tées par M. Colcombet à sa propriété du département de l'Allier, par un
bon aménagement des eaux. D'après l'avis d'estimateurs consciencieux,
une dépense de 60000 francs aurait entraîné une plus-value pour la
propriété de 310000 francs et une augmentation de 6000 francs sur le
revenu annuel.
«( Les engrais préoccupent à bon droit les cultivateurs. En face de tous
ceux qu'on nous présente, lequel choisir ? M. Coignet a lu devant vous
une étude soigneusement faite, sur l'action des matières fertilisantes, dans
laquelle il assigne à chaque engrais le rôle et la place qui lui conviennent.
<{ Savoir profiter de toutes les substances fertilisantes, et surtout de
celles que l'on dédaigne dans certains lieux, doit être l'objectif du proprié-
taire. Pour nous montrer que, sous ce rapport, nous possédons des res-
sources auxquelles nous ne nous attendions pas, M. Léger nous a parlé
de l'utilisation des laitiers de^ hauts fourneaux, comme un moyen de re$-
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pi;oci:s-vKu»AUX x\iii
tiiuer au sol le phosphate que les cultures lui enlèvent. A celle occasion,
il nous a cité les magnifiques résultais obtenus à la station agronomique
de Brème.
« M. Cornevin nous a intéressés, comme toujours, avec le r/'cil de
l'Exposition générale ouverte chaque hiver au Palais de l'industrie, à Pa-
ris, car ce récit est, en même temps, une appréciation critique des animaux
et des objets les plus remarquables de l'Exposition. Notre collègue a donné
la même tournure à la relation d'un voyage qu'il a fait l'année dernière
sur les plateaux du Mézenc et de la Margeride.
« Enfin, M. Cornevin a jugé, comme elle le mérite, d'après les expé-
riences quUla poursuivies à la ferme de TE -oie vétérinaire, la méthode qui
consiste à administrer Tacide arsénieux aux animaux que Ton pousse à
l'engraissement.
a Je me plais à vous rappeler le trav.iil plein d'érudition que M. Léger a
consacré à l'agriculture au xiii* siècle. Notre infaiigable collaborateur nous
a encore parlé de racclimatemeut du pin maritime sur le littoral, entre
Cette et Narbonne, et du choix des semences et de la fumure des gra-
minées.
« La mortalité qui sévit trop souvent, et trop cruellement dans nog
magnaneries, f lit tourner tous les regards vers les robustes espèces de
vers à soie capables de vivre en plein air, dans des conditions 0(1 les dan-
gers de contamination sont écirtés en partie.
a L'année dernière, VAntherea Pemyi fit son apparition dans notre
pavillon du cours du Midi ; il fixa vivement Tattention. Cette année, vous
l'avez mis sous les yeux de la population lyonnaise, au parc de la Tête-
d'Or, afin de le faire mieux connaître et de pousser à son éducation.
M. Gr^nsoul nous a tenus au courant du sort de cette exhibition.
« Je n'ai pas besoin d'insister maintenant pour vous montrer avec quel
intérêt la Société a accueilli la communication que M. Sicard a faite sur
les éducations dos vers à soie régulièrement poursuivies à l'air libre, au
Mexique, par le docteur Fénelon, un compatriote fixé au Nouveau -
Monde.
« Je rattacherai à ces travaux les observations de M. Chaurand sur la
taille et la conservation des mûriers.
« La Société s'est émue d'une atteinte portée aux intérêts agricoles par
les mesures que M. Hervé-Mangon, alors ministre, avait prises à l'égard
des concours régionaux. Vous vous souvenez, Messieurs, que vous avez
pétitionné pour le rétablissement des anciennes circonscriptions et que votre
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XXIV PROCèS-VBRBVUX
pétition a été appuyée par la Chambre de commerce et transmise ofTic'el-
lement au Minisire par M. le Préfet du Rhône.
« Dans Tordre scientifique, \ os titulaires ont produit des travaux es-
timés. Je ne les analyserai pas tous, mais je liens beaucoup à vous signa-
ler les recherches de M. Locard sur les mollusques dans l'antiquité, —
une noie du même auteur sur les découvertes malacologiques faites dans
les déblais de Saint-Just. Notre savant collègue continue ses études sur les
mollusques de France, et un jour viendra oQ nous serons fiers d attribuer
à Tun de nos membres ce grand travail d'érudition, qui exîge, en outre,
de délicates et attentives observations.
« L'archéologie a toujours eu les faveurs de quelques -uns de nos col-
lègues. Dans le cours de ces dernières années, M. Gobin a étudié devant
vous les monuments funèbres de Saint-Just au point de vue de la naiu e
et de l'agencemont de leurs matériaux. M. Chantre nous a démontré que
les habitations lacustres de Paladru devaient être attribuées à l'époiue
carlovingienne ; il nous a fait connaître, enfin, les monuments mégali-
thiques de Saint- Pan t iléon, près d'Autun.
« Le rcgietté Fontannes a pris plusieurs fois la parole sur des questions
géologiques. Il nous a fait connaître son opinion sur l'érosion des cailloux
à facettas; il nous a entretenus de la découverte d*un affleurement de
mollasse marine à Irigny ; il nous a rendu compte du Congrès international
géologique de Berlin dont il avait été le secrétaire en chef; tout récem-
ment encore il nous a fait part des découvertes qu'il entrevoyait dans la
profondeur du tunnel de Collonges à Saint-Clair.
« Vous savez, M* s-icurs, que Fontannes excellait autant en paléonto-^
logio qu'en stratigraphie, et que les modifications des faunes préoccupaient
son esprit. Il nous a montré des pièces et des photographies à propos de
la transfonnation du Pecten lalisnmus et de quelques autres coquilles.
ce M. Vand rpoK dont nous regrettons l'absence prolongée, vous a
décrit les essais de communication téléphonique tentés en Belgique, en
se servant des fils télégraphiques, essais qui furent les pt*écurseurs des
relations téléphoniques dont jouissent déjà quelques villes du territoire
français.
« M. Cornevin vous a communiqué une longue étude expérimentale
sur les propriétés toxiques de quelques variétés de cytises, qui renferme
plusieufs f lits nouveaux et fort intéressants, et une note sur un procédé
d'augmentation de la vii*ulence du \irus du charbon symptomatique.
« M. Blanc nous a lu un travail sur l'organisation de l'appareil séri-
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PROGËS-VERUAUX XXV
gène de VAntherea Pernyi qui a nécesâlé de patientes recherches micros-
copiques.
M. Pé(eaux a montré aux amateurs d'excursions, ainsi qu'aux géologues
et aux hydrographes, une tablette d'orientation et un niv( au d'eau d'une
entrelien simple et que l'on peut emporter facilement avi c soi. Il nous a
présenté les .amplifications qu'il a fait subir à l'appareil usité pour le
dosage de l'urée par l'hypobromite de soude. Ënûn, M. Léger a fait une
dissertation savante sur la comparaison des machines et des moteurs
animés.
« C*està notre distingué et sympathique collègue, M. Gobin, que nous
devons la plupart des communications qui se rattachent h l'industrie. Je
cit rai particulièrement : la pré.<enlation de l'appareil de M. Supéry des-
tiné au remplacement automatique des pétards avertisFCurs ; Texposé de
la fabrication du ciment Vicat, de Tutilisat on industrielle des schistes
bitumineux d'Autun, des scories des hauts fourneaux pour la fabrication
des pavés, de Taction des coups de mind à la chaux. Je signalerai encore
la peinture saisissante qu'il nous dt de l'exploitât on de la glace au lac
de Sylans, et de la construction du vitduc de CoUonges.
«c Je ne serais pas juste^ si je ne rappelais tout le plaisir que vous avez
éprouvé à entendre M. Gensoul décrire l'appareil Serrel, installé à
Chabeuil, pour la filature mécanique de la soie.
« Vous avez encore présente à la mémoire la digne et juste prêtes-
luion rédigée par M. Léger au sujet de la célébration, projette à Paris, du
cinquantenaire de la création des chemins de fer français. La Société,
par l'organe de son rapporteur, relève comme il convient, cet anachro-
nisme volontaire qui aurait la fâcheuse conséquence de placer notre pays
au cinquième rang dans la création des chemins de fer, alors qu'il vient
en seconde ligne.
<c Cette protestation a été adressée aux personnes, aux corps constituas
et aux journaux que vous avez désignés. Nous avons appris que M. le
Ministre des travaux publics avait remis la fêle projetée à une date
ultérieure. Est ce à nous qu'il faut l'attribuer? Je n'aurai pas la présomp-
tion de le croire. Mais ce que je ne crains pas d'affirmer, c'rst que la
protestation de notre section de l'industrie a éclairé plus d'un esprit, à
Lyon, ei je ne serai pas surpris qu'elle fasse germer, un jour ou Tauire,
l'idée d'érigpr un monument, au voisinage de la gare de Perrache, à
Seguin et à Verpillieux, aux deux ingénieurs qui ont fait de la région
lyonnaise le berceau de la jplus grande révolution indust'ielle du siècle.
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WVI PROCES -VBUBAUX
« En bornant à ces quelques lignes le résumé de nos travaux, je ne
prétends pas avoir rendu exactement la physionomie de vos séances. Le
titre des communications que vous avez entendues fera renaître dans nos
souvenirs, j'en ai la certitude, les discussions instructives qui les ont
suivies. Grâce à la valeur et à Térudiiion des argumeniateurs, nous avons
assisté parfois à des discussions plus importantes que le sujet qui les avait
provoquées. A cette occasion, je me fais un devoir de rendre hommage au
concours de nos honorables collègues, particulièrement MM. Saint-Lager,
Billioud, Léger, Gobin, Locard, Cornevin^Péteaux, lsaac,Rappet,Perroud,
Biétrix, Vautier, Ghaurand, Ponchon de Saint- André, etc.
Au point de vue administratif, la Société a réalisé ou subi certaines
réformes sur lesquelles il n*est pas inutile d'appeler encore une fois
votre attention.
« Votre grande bibliothèque, qui compte actuellement 10000 volumes et
vaut environ 80 à 90000 francs, était devenue, paratt-il, un impedimen'
tum pour la Ville, qui avait bien voulu lui donner asile.
a H en était résulté que la collection avait été scindée, reléguée çft et
là, et souvent dans des régions inaccessibles. Un froid dédain, pour dire
le mot, tel était l'accueil qui attendait notre bibliothécaire chaque fois qu'il
grossissait le stock de nos richesses.
<c Vous avez pensé, Messieurs, que cette situation était pénible pour le
dévoué et honoré collègue qui se consacre au soin de nos livres, et
indigne du tribut que nous apportons aux collections municipales. Si
bien, qu'après avoir reçu avis de l'embarras que nous causions au biblio-
phile qui veille sur les trésors littéraires de la Ville, vous vous êtes mis
en devoir de trouver une hospitalité plus gracieuse, plus large et plus
utile aux travailleurs de la Société et de Lyon.
« Notre Bureau s'est mis en rapport avec l'autorité académique et,
grâce à l'empressement de M. le Doyen de la Faculté de médecine, notre
bibliothèque sera reçue prochainement sous le dôme du quai Claude-
Bernard. Elle ne sera plus en pays étranger ; elle y trouvera un bon
accueil, une sollicitude éclairée. Nous pourrons la consulter régulièrement
et aisément, et nous aurons, de plus, la satisfaction de savoir qu'elle sert
utilement aux maîtres et aux élèves de nos Facultés.
« Notre budget a subi une réduction de 1000 francs par suite de la
suppression de la subvention municipale.
« Ce contretemps nous a obligés à faire des économies.
« Au commencement de l'année 1885, vous aviez décidé que vos pro-
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PROCES-YERBWX AXVII
cès-verbaux seraient imprimés au fur et k mesure de leur adoption, afin
de porter rapidement à la connaissance du public les travaux dont vous
recevez la primeur. C'était une satisfaction donnée à la légitime impa-
tience des auteurs.
« Nous avions à supporter de ce chef une augmentation de dépenses
de j 00 à 150 francs.
« Bien que la dépense fût minime, la prudence exigeait qu*on l'évitât;
c'est ce que nous fîmes.
« Néanmoins, il est advenu un bien de cette innovation temporaire.
En effets Tbabiiude de remettre à Timprimeur les extraits officiels de nos
procès-verbaux au fur et à mesure de nos séances, a permis au Bureau de
faire paraître nos Annales à une époque régulière en 1885, et je me plais
à espérer que le volume de 1886 vous sera livré à la fin du mois. Nous
n'at'endoQs que le rapport de la Commission des soies pour le compléter.
« L'obligation de faire des économies a entraîné la réduction de notre
volume annuel. Doit-on s'arrêter dans celte voie, ou doit-on apporter
encore quelques modifications à notre publication ?
« J'ai entendu traiter plusieurs fois ces questions par nos collègues.
L'idée dominante est que nous ne pouvions pas réduire davantage notre
volume, miis que nous devrions élargir la place réservée aux Mémoires
originaux en réduisant un peu plus les procès-verbaux de nos séances.
 mon humble avis, il ne faudrait pas songer à restreindre davantage
nos procès-verbaux. Nous ne pouvons pas nous dissimuler que nos
procès-verbaux traduisent la vitalité de la Société bien mieux que les
Mémoires originaux. Beaucoup de membres n'écrivent pas de Mémoires,
qui font cependant à la Société des communications substantielles. D'au-
tres n'apportent leur tribut que dans la discussion. Peut-^on supprimer
une parole qui repose souvent sur une longue expérience ou une profonde
méditation ?
« Plus tard, j'en ai la ferme conviction, c'est en dépouillant nos procès-
verbaux qu'on se formera une idée exacte de notre Société d'agriculture,
de sa valeur, de la variété et de l'étendue des intelligences qui la
composent.
« L'État, jusqu'à présent, vous a confié le soin de distribuer des
encouragements à la petite culture. Mais à partir de cette année, il vous
a créé un soin nouveau. Il vous a chargés de donner un cinquième de
sa contribution annuelle à un champ de démonstration.
« Vous avez choisi, pour recevoir cette somme, M. le professeur
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XWIII PROCES -VERBAUX
Raulin, qui venait de fonder un champ de démonslraiion et un laboral Ave
de chimie agricole à Pierre- Béniie. Je regarde conarae une bonne for-
tune le lien nouveau qui nous unit à M. Raulin. No'.re s^vani coliègue
est venu nous exposer le plan des recherches qu'il poursuivre celle
année à Pierre-Bënit^. Ce plan est fort bien conçu et promet des r titats
fort intéressants. La Société aui a enfin trouvé le complément |ui lui
manquait. 11 fst probable que dans peu d*années, elle exerj^'ia sur
Tagiiculture de la région une influence p'us directe et plus effic ce que
celle qu'elle a eue jufquà ce jour.
« Messieurs, je no veux pas abuser de vos instants; je terminerai là le
compte rendu de vos travaux pendartt les deux dernières années écoulées,
et je vous laisserai la mission de jug^r i>i la Société a rempli convenable-
ment la tâche qui lui incombe.
« Quant à moi, je me retire après avoir apprécié toutes les jouissances
que l'on peut goûter à la téie d*une Société d'éUt<^ dont les membres
sont aussi distingués par Tesprit que par le cœur. Mer. i, Messieurs,
merci encore une fois de me les avoir procurées. »
Après ce discours couvert d'unanimes applaud'sscments, M. Arloing
déclare le Bureau installé et cède le fauteuil de la présidence à son
succe.rseur.
M. L»ger inaugure ses fonctions présidentielles en ces termes :
a Messieurs,
c En m'appelant à rinsi;^ne honneur d'occuper ce fauteuil, vos urop
bienveillants suffrages m'imposent une det e de reconnaissance que je ne
me propose pas de renier : j'essayerai de m'ea acquitter, au meilleur gré
de vos souhaits, envers notie Société elle-même, en chei chant résolu-
ment, avec votre précieux concours, à réaliser tout ce que nous pourrons
rêver pour son succès et son renom. Mulheureuscmcni, c'i&t ma seule
bonne volonté que je puiS apporter au ^eIvice de rjutérêt commun, et je
ne puis l'appuyer de la grande autorité scieniiti]Uo de l'honoraljle prédé-
cesseur dont vous me chargez do t^nir la place. Impuissant à vous rap-
peler, même de loin, sa science inépuisable, U hauteur et la netteté de ses
vues, l'élégance et le chai rue de si parole, je devrai me rùdigner à suivre
vos travaux et vos discussions, sans pouvoir préteudie à L*s éclairer des
lumineux apeiçus qu'il ne raanqu. i jamais de pi\»jeter sur toutes choses;
ces souvenirs nous le feront r^gr^îtier toujours. Vos suffrages, Messie^irs,
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PAOCES -VERBAUX XXIX
D*onl pas hélas ! la vertu souveraine que s'attribuent certains autres, de
conférer comme d'un coup de baguette à leurs élus toutes les facultés,
toutes les connaissances bnmaiues; a'issi pour ne pas h4siter devant les
difticultés de Thonorable mais délicate mission que vous avez voulu me
confier, comme aussi pour vous garder de trop vifs mécompte.^, ai -je be-
soin de me sentir soutenu et rassuré par toute votre sympatbi(|ue bienveil-
lance, par les conseils de vos anciens pr>^siJents, par le solide appui d»;
mes collègues du Bureau qui ne me refuseront, ni les uns ni les autrrs,
l'indispensable secours do leur haute expérience; je dois compter enfin
sur l'infatigable dévouement à notre œuvre conmuie du savant collègue
si heureusement choisi par vos suffrages pour être mon plus ferme col-
laborateur.
« Dans cette comiiune entente, avec la somme des forces intellectuelles
et scientifiques que vous résumez en vous, le faisceau de nos bons vou-
loirs ne peut laisser dépérir la situation de notre chère Société, et ne
manquera pas d'ajouter quelques apports au glorieux héritage que les
travaux et les efforts de nos aines ont amissé pour nous depuis plus d*un
siècle.
« Au méine degré que nos devanciers, nous avons tous la passion
d^ôtre uUks, de travailler au progrès de la sciencp, à la prospérité de nos
concitoyens, au plus grand bien de notre pays ; pour y réussir dans le
temps présent quel programme précis pouvons-nous tracer à nos efforts?
Dans quel sens plus imméJiatement et plus directement profitable, pou-
vez-vous diriger vos travaux ? Vers quel but pressant pourrait plus
fructueusement se concentrer le capital considérable d'inielligencp, dtj
savoir et de talent que notre Société détient en vos personnes?
« L'histoire de notre Compagnie peut nous montrer ce que nous pou-
vons entreprendre, au regard de ce que nos anciens ont accompli avec
succès. À cette occasion, permette z-moi, Messieurs, une courte excurs'on
rétrospective dans le ch imp de noire passé ; nous rencontrerons chemin
faisant des souvenirs qui n'ont rien pour vous déplaire et que nous pou-
vons nous rappeler non sans orgueil.
« Notre Société a été reconstituée le 38 avril 1798 avec ses trois grandes
sections actuelles, en recueillant les épaves, dispersées par la tourmente,
de la Sodélé i agriculture fondée le 13 mai 1761, et en leur adjoignant,
les débris d'une Société philosopliique des sciences auxquels voulurent se
rallier quelques nouveaux amis de l'agriculture et de Tbisioire natun^le.
« Dans ce cadre élargi de notre Société, qui jusque vers 1835 persista à
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XXX PROCBS-VEfiBAUX
s'occuper plus spécialement d'agriruliure et des arts qui s'y rattachent de
plus près, l'histoire naturelle restait encore le secret d'un petit nombre
d'adeptes, l'industrie et les sciences qui l'ont fécondée sortaient à peine du
chaos de l'empirisme ; c'est seulement vers 1813 que l'on vit poindre
quelque peu le goût des études chimiques qui vont, dans la période sui-
vante, tenir une si belle place dans nos Annales, et faire, pour une si large
part, la fortune de notre cité.
« Confinés dans le domaine agricole, nos premiers confrères purent
exercer une influence considérable sur les progrès qui marquèrent les dé-
buts de ce siècle : l'introduction des prairies artificielles, l'importation du
colza dans nos régions du sud-est, la création et le développement d'un ins-
titut agronomique, d'un jardin botanique (à la Déserte), la rectification
des assolements, la meilleure culture du mûrier, la vulgarisation des meil-
leurs procédés séricicoles ; ces progrès ou ces innovations furent l'œuvre
de nos anciens confrères qui s'appelaient Rozier» de Monspey, Bourgelat
de la Tourrette, Gilibert, Hénon, Bredin, directement soutenus et encou-
ragés par les conseils, les efforts et les subventions mêmes de notre Société.
De 1835 à 1860, nous constatons une évolution dans les études et les
fravaux de la Société : sans abandonner le soin du progrès agricole et
séricicole, avec la diffusion des connaissances scientifiques, sous l'im-
pulsion des Fournet, Dumortier Damour, Drian, Bineau, Dupasquier,
Guimet, Guinon, Glénard, Michel, Thiollière, Jourdan, Lortet, Hénon,
Lecoq, Magne, Tisserant, Mulsant, Seringe, Taxe de la Société se dé-
place et se porte vers les spéculations, d'abord chimiques, puis plus spé-
cialement naturahstes. C'est par Tefi^ort de cette pléiade de savants con-
frères que s'est surtout fondée à l'étranger la réputation si considérable
de notre Société, estime attestée par l'importance peu commune de nos
relations et de nos échanges, l^os Annales constituent les plus intéres-
santes archives du travail intellectuel dans notre ville; c'est à elles qu'il
faut recourir pour surprendre la genèse de nos grandes industries
locales comme pour retrouver enregistrée presque au jour le jour les mé-
morables travaux qui, en botanique, en géologie, en minéralogie, en
paléontologie, ont si justement illustré l'École lyonnaise.
« C'est encore dans cette voie naturaliste que depuis vingt-cinq ans,
sollicitée par ces illustres précédents, notre Société s'est plus particulière-
ment maintenue en poursuivant le cours de ses succès ; le souvenir des
<^ontribution8 nouvelles apportées à l'œuvre première est trop près de
nous pour que j'aie à vous le rappeler, au risque de blesser la modestie
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PROCàs-TBRBÀUX XXXI
de beaucoup d'entre vous, en évoquant la belle p»rt qui leur revient dans
celte dernière période.
« Sans protester contre la part prépondérante que les études natu-
relles ont su prendre dans notre sciti par le persévérant labeur des
grandes personnalités auiiquelles nous devons lant, il nous est permis de
constater que les questions agricoles et industrielles n'occupent pas toute
la place que nous serions heureux de leur réserver.
« Les études industrielles peuvent bien être abandonnées aux soins
d'une Société plus jeune, spécialement consacrée à leur culte ; mais
l'agriculture, Valma parens, en raison même de sa détresse actuelle plus
profonde, de ses besoins de progrès plus pressants, ne méritc-t-elle pas
plus que jamais nos soins, nos conseils et notre sympathie ? Nos plus
anciennes traditions, noire titre môme, ne nous obligent-ils pas à leur
accorder une plus largo place dans nos constantes préoccupations ?
c De ce côté, le bien reste considérable à faire, et à faire tout
près de nous, avec le béiK'fice de progrès immdédiats à poursuivre,
et, peut-être d'un prix de reconnaissance à en voir revenir. Ne ferons-
nous pas œuvre émincmmment utile en ne gardant plus seulement entre
nous, jalousem<>nt enfermées dans les limites de cette enceinte ou de nos
publications annuelles, les lumières de nos savants confrères, en rayon-
nant plus libéralement leurs constils et leurs leçons, en liant, sur le
terrain fertile du bien à accomplir, de solides relations avec les comices
de notre région, en admettant parmi nous leurs présidents à titre de
c( rrespondants actifs î
<c Et pour faire mieux connaître et apprécier notre Société dans nos
campagnes, ne pourrions-nous pas, chaque année, profiler des concours
de chacun de nos six comices départementaux pour décerner plus
solennellement, à ces occasions, nos primes spéciales, augmenter de ce
chef rimporiance de ces concours partiels, et rehausser l'éclat même de
nos récompenses, appoint que nos lauréats n^ dédaigneraient pas? Dans
ce système, les jurys locaux viendraient utilement au secours de nos
confrères dans leur pénible mission. Et, si cette combinaison avait
la bonne fortune d'être agréée par vous, il me semble que tout le monde
aurait un grand profit moral à en retirer. Les comices et les lauréats
n'auraient qu'à se réjouir du surcroît que nous leur apporterions ; notre
Société gagnerait d'affirmer par là son exist^^nce, et de répandre davantage
son influence bienfaisante dans nos campagnes. Sans compromettre sa
vertu ni sa réputation, notre Compagnie peut se mêler plus résolument
paocàs-VKRBAUx, 1887. 3
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XXXII PROCBS-TERBAUX
à la vie miliianie, el faire un peu|plus parler d'elle, avec d'autant moins
de danger qu'on n*aura jamais, à coup sûr, à en dire que du bien 1
« C*6st là un essai que j'ai l'honneur de proposer à vos méditations,
à l'examen et à la discussion de vos comités compétents ; si cette propo-
sition peut rencontrer votre approbation, le succès couronnera cette ten-
tative, le bénéfice moral qui en reviendra à notre Société pourra être
considérable ; et dans tous les cas, si. par impossible, le résultat ne
répondait pas à nos espérances, nous resterions toujours libres de revenir
à 11 tradition présente, sans autre engagement de votre part.
fc Nous avons parlé tout à i'beure des correspondants de notre Société ;
à l'origine de notre fondation, nous trouvons dans leurs rangs des
hommes qui avaient nom Lacépède, Gasparin, Parmenticr, Chaptal,
Cuvier, Delambre, Delille, de Serres, de Jussieu, Voila, correspondants
d'autant plus précieuii qu'ils honoraient notre Compagnie de leurs com-
munications enviées.
« Nous comptons aujourd'hui parmi les membres de cet ordre des
hommes dont nous pouvous être fiers, mais qui, malheureusement, ne se
rattachent à nous que par le lien bien fragile d'une muette inscription sur
nos listes. Quel renfort pourtant ne pourraient pas apporter à notre bilan
annuel, quel intérêt n'ajouteraient pas à vos séances ces confrères dis-
persés sur tous les points du globe, s'ils daignaient plus souvent se
souvenir de nous? Combien n'est-il pas souhaitable enfin d'avoir des
correspondants qui correspondent davantage I A leur défaut, pour élargir
le cercle de vos éludes, nous devrions nous appliquer à recruter ces nou-
veaux confrères dans un monde plus voisin de nous, et à les associer
plus directement à nos travaux.
a Peut-être pourrons^ nous les attirer, par l'organisation d'une publicité
plus large, dont profiteraient et vos propres œuvres et le renom de la
Société ; on ignore trop à Lyon, probablement plus qu'ailleurs, la valeur
morale et scientifique de votre collectivité ; la faute en esta votre modes-
tie trop discrète; quelque estimable que soit cette vertu, il importe de
ne pas tout lui sacrifier.
« Tout le monde y trouvera grand profit, notre Société pour sa répu-
tation et son autorité, et le public pour les enseignements précieux qui
viendront se mettre plus complaisamment à sa portée.
« J'ai abusé. Messieurs, de votre bienveillante patience ; mais votre
ardeur pour le bien et votre dévoûment aux intérêts qui nous sont chers
me pardonneront de vous avoir retenus si longtemps à la recherche de
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PROCES-VERBAUX XXXIII
nouveaux services à rendre, pour faire notre Association toujours plus
utile, plus forte et plus honorée. C'est le vœu qui nous tient à tous le
plus au cœur. »
Après cette allocution, M. le Président procède au dépouillement de
correspondance.
La Société est informée par le ministère de M" Ravier, notairt", qu*elle
est inscrite pour un legs de mille francs sur le testament de M. Fontannes-
le Bureau ira présenter à la mère de ce regretté collègue l'expression de
ses sentiments de sympathie et de gratitude.
M. Chauveau écrit que sa récente nomination en qualité de professeur
au Muséum d*histoire naturelle, à Paris, le met dans l'impossibilité de
figurer désormais sur la liste des membres titulaires de la Société. Des
félicitations seront adressées à M. Chauveau, et il lui sera donné avis de
son inscription sur la liste des membres correspondants.
La Société reçoit, muni de la signature de M. le Recteur de l'Académie,
Tun des deux exemplaires du traité qui a reçu l'approbation de l'admi-
nistration centrale de l'Instruction publique, pour le transfert de la biblio-
thèque de la Société dont le local de la Faculté des sciences. M. le Pré-
sident, à Toccasion de cet envoi, dit que toutes les formalités nécessaires
ayant été remplies, l'opération du transfert peut dès à présent être mise
à exécution.
Par une lettre en date du 39 décembre 1886, M. le Préfet du Rhône
consulte la Société sur une question soulevée par le Conseil d'hygiène et
de salubrité de Paris qui propose de soumettre à une revision l'ordon-
nance de police du 15 septembre 1875, concernant le service des incen-
dies, en ce qui touche le classement des débits et magasins de pailles el
fourrages. L'examen de la question est renvoyé à une commission qui se
composera de MM. Sauzey, Burelle et Deville.
La Société reçoit encore, par l'interinédiaire de la préfecture, Taftiche
et le programme du concours agricole régional qui sera tenu à Tuile, du
samedi 18 au dimanche 36 juin 1887.
Sous le même pli se trouve une circulaire qui appelle particulièrement
l'attention sur les dispositions nouvelles du concours et sur la faculté
accordée aux agriculteurs de prendre part à tel concours qui sera le plus
à leur portée et à leur convenance.
La Chambre syndicale des constructeurs d'instruments pour l'agricul-
ture annonce, par une circulaire, la réunion des constructeurs en syndicat
pour la défense de leurs intérêts communs et l'extension de leur industrie.
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XXXIV PROCBS-VERBAUX
La Société procède au renouvellement de ses comités de présen-
tation.
Section des sciences, — Les membres sortants, MM. Gobin, Lavirotte,
Marchegay, Saint-Lager et Lafon, sont réélus.
Section de Pagriculture. — Les membres sortants, MM. Sauzey, Chau-
rand, Billioud-Monterrad, Biétrix (C.) et Maurice, sont réélus.
Section de l'industrie. — Les membres sortants, MM. Péleaux, Biétrix
(Joseph), Gensoul, Locard et Marnas, sont réélus.
M. Burelle donne communication d'un Mémoire du D** Albin Meunier,
sur une méthode pour le traitement des maladies à microbes et à para-
sites chez les hommes, les animaux et les plantes. Cette méthode prend
pour point de départ la solubilité de la plupart des parasiticides purs,
d ans les vaselines pures, et Tinnocuité des solutions injectées à des doses
déterminées, dans les tissus vivants.
La communication de M. Burelle donne lieu à plusieurs observations.
M Deville pense qu'un moyen de prolonger l'action des insecticides
en ralentissant leur diffusion doit présenter de grands avantages dans les
terres très légères.
M. Arloing craint que le D'' Albin Meunier n'ait appliqué trop facilement
et par analogie, dans le domaine végétal, les résultats des expériences
faites sur le tissu cutané.
M. Crolas dit que l'idée d'incorpcvrcr le sulfure de carbone dans une
substance destinée à lui servir de véhicule et à en modérer l'action pré-
sente certainement quelque intérêt, mais que cette idée n'est pas préci-
sément neuve, attendu qu elle a été mise à l'essai par plusieurs expéri-
mentateurs au nombre de:^quels doit figurer, en première ligne, l'Américain
Risley. Plus près de nous, M. Jambon, viticulteur à Brouilly, pour
ralentir la pénétration du sulfure de carbone dans le sol, a employé cet
agent en mélange avec du pétrole, en ayant soin de ne pratiquer les
injections qu'à 10 centimètres de profondeur. Il n'est pas nécessaire,
suivant M. Crolas, d'avoir recours à la vaseline, le prétole brut ordi-
naire peut servir mélangé avec un cinquième de son poids de sulfure de
carbone. La question de pureté, qui serait un point capital en matière
médicale, est ici tout à fait secondaire, et il est heureux qu*il en soit
ainsi, car autrement le remède préconisé par le D** Albin Meunier contre
le phylloxéra ne serait pas pratique. Tous les congénères du pétrole, la
luciline, la soléine, etc., peuvent produire les mêmes effets et sont sans
action nuisible sur la végétation. Ce qui n'est pas sans importance, c'est
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PROCBS-YBRBAUX XXXV
la densité du dissolvant; on doit donner la préférence aux produits de
cette nature dont la densité varie entre OJIO et 0J30.
Le travail de M. Albin Meunier est renvoyé à la Commission de
publication.
SÉANCE DU U JANVIER 1887
Préaldeace 4e N« LBQEK
La séance est tenue exceptionnellement à 4 heures, pour la distri-
bution des récompenses accordées sur le rapport de la Commission des
primes, dans la séance du 10 décembre, aux lauréats convoqués à
cet effet.
La distribution achevée, M. le Président congédie MM. les lauréats en
félicitant personnellement chacun d'eux, au nom de la Société, sur les
qualités el les mérites exceptionnels qui ont motivé les suffrages de la
Commission des primes.
Correspondance : Par une circulaire en date du 8 janvier, la Société des
agriculteurs de France convoque à une réunion qui aura lieu le 7 février,
à 9 heures du maiin, à l'hôtel Continental, à Paris, les représentants des
associations agricoles, invités à venir exposer les motifs de leurs vœux et
de leurs résolutions.
La Société de piscicultuie du Cher communique le texte d'une pétition
qu'elle se propose d'adresser au Sénat, et en faveur de laquelle elle solli-
cite l'adhésion des associations agricoles.
M. Deville veut bien se charger d'examiner la question et d'en exposer
un compte rendu.
M. Terrel des Chênes écrit pour appeler l'attention sur un Mémoire
qu*il a intitulé : les Cépages résistants y et dont il adresse plusieurs exem-
plaires. Persuadé que son opuscule doime la solution d'une (|uestioQ de
la plus haute importance, l'auteur offre la brochure au prix minime de
10 centimes à toutes les sociétés agricoles et viticoles qui en feront la
demande.
M. Saint -Lager dit que le travail de M. Terrel des Chênes est un plai-
doyer en faveur du plant des environs de Saiiit-Ismier (Isère) connu
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XXXVI PROCES -VERBAUX
SOUS le nom d'étralre de la Dhuys. M. Terrel des Chôoes prétend que
nous avons là, sous la main, un cépage plus résistant que les cépages
américains, et qu*il n'est pas nécessaire de recourir à ces derniers, pour
la reconstitution de nos vignobles. Sa conviction paratt entière, mais elle
n*est pas partagée par tous les viticulteurs.
M. Sauzey lappelle qu*il a déjà rendu compte des essais peu encoura-
geants qu'il a faits chez lui du cépage dont il s'agit. Les plants lui ont
été foiiriiif^ par M. Biélrix (C.)- Sur deux cents pieds qu'il a placés entre des
lignes de vignes américaines, c'est à peine s'il lui en reste aujourd'hui
cinq ou six vivants. Leur résistance s'est montrée peut-être inférieure
à celle de la plupart des cépages français, et, dans tous les cas bien
moindre <|ue celle des plants américains qui les entourent et qui comp-
tent d-^jà de dix à douze années d'existence. M. Sauzey ajoute qu'ayant
planté l'étraire deux ans avant M. Terrel des Chênes, il Ta engagé à
venir constater de vUu l'état des choses, afin de le mettre en garde
contre les déceptions qui l'attendent.
M. Biétrix (Joseph) dit que l'étraire se comporte bien dans la vallée de
l'Isère, surtout entre Chambéry et Grenoble, et aussi à Sassenage. Les
demandes de ce plant ont été considérables, il y a une quinzaine d'années.
Les produits sont assez avantageux, car le vin se vend 55 francs l'hecto-
litre. H. Biétrix n a jusqu'à présent constaté qu'une seule tache dans son
vignoble et une douzaine de ceps au plus sont atteints.
La séance se termine par une discussion sur les moyens de conserver
à labibliothèque de la Société, transportée dans les bâtiments dos Facultés,
le béi;éfice de l'assurance dont elle était l'objet dans les bâtiments du
Lycée.
SÉANCE DU 21 JANVIER 1887
Présideaee 4e M. LEQEK
M. Burelle donne lecture, au nom de la Commission spéciale désignée
dans la séance du 7 janvier, du rapport suivant préparé en vue de
répondre aux deux questions adressées par l'Administration, savoir :
t'' S'il convient de ranger dans la deuxième classe des établissements
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PROCES -VBRBAUX XXXVII
dangereux les magasins établis dans les villes pour contenir plus de
trois cents bottes de paille ou fourrage;
3^ Si l'on peut admettre, après une simple déclaration à la préfecture
l'ouverture des magasins» de détaillants devant contenir moins de trois
cents bottes.
« Les magasins et débits de p.iilles et fourrages établis dans la ville
de Paris ont été classés par l'ordonnancd du 15 septembre 1875 parmi
les établissements dangereux. Ils sont rangés dans la deuxième classe
lorsqu'ils contiennent plus de trois cents bottes de paille ou de fourrage.
« Leur ouverture est soumise à une simple déclaration à la préfecture
lorsqu'ils doivent contenir à la fois moins de trois cents bottes.
« Ces mesures ont été prises à Paris, à cause du danger d'incendie ;
nous vous proposons de répondre affirmativement à la proposition de les
généraliser et de les appliquer à toutes les villes de France sous les deux
réserves suivantes :
« !• Il convient de bien distinguer entre les magasins des négociants
ou débitants en paille et fourrages et les fenils des cultivateurs ou des
consommateurs.
« À notre avis les premiers seuls doivent être l'objet de la réglementa-
tion proposée.
« En effet le négociant, ou débitant, est amené par les nécessités de
son commerce à se placer souvent dans l'intérieur des villes jusque dans
les quartiers les plus luxueux.
« Le danger d'mcendie est alors plus grand et les conséquences d'un
sinistre peuvent être très graves.
« Les cultivateurs et les consommateurs importants qui ne font pas
commerce de fourrages, tais que les entrepreneurs de transports, les
camionneurs, etc., sont au contraire établis dans les quartiers excentri-
ques des villes et ne doivent pas, à notre avis, être soumis à la régle-
mentation.
a 3^ La quantité de trois cents bottes de paille ou fourrage nous parait
prêter à des discussions, car les bottes n'ont pas toujours le même poids.
« Le poids de la botte varie de 10 à 100 kilogrammes, suivant que le
fourrage est pressé ou non.
« Il serait donc préférable de remplacer les termes : trois c« nis bottes
par ceux de 30000 kilogrammes correspondant à trois cents bottes
pressées de 100 kilogrammes. »
Les conclusions du rapport ayant obtenu l'approbation de la Société,
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XXXVIII PROCES-VERBAUX
il en sera immédiRteroent transmis copie en réponse à la lettre du
29 décembre dernier, par laquelle la Préfecture du Rhône a saisi la
Société de la question.
M. Billiond-Monterrad donne lecture du rapport d*t la Commission
des soies sur ses travaux en 1886. La Société vote des remerciements à la
Commission des Sdies et accorde trois médailles qui lui sont demandées
en faveur de collaboratetirs étrangers qui ont prôt'î à la Commission un
concours dévoué.
M. Deville, qui a bien voulu se chirger d'examiner la pétition que la
Société de pisciculture du Cher se propose d'adresser au Sénat» dit que la
Société peut, sauf sur un seul point, donner son adhésion à ladite pétition
qui n*a d*autre but que d'opposer, s*il se peut, un froin au dépeuplement
de nos rivières, afin d'accroître au'ant que possible les ressources que les
eaux peuvent fournir à Talimentation publique. Toutefois, quand la
Société de pisciculture du Cher propose de remettre en eau les étangs
desséchés, cVst là un vœu auquel une association agricole ne peut pas
d:>nner son approbation. En conséquence l'adhésion d*; la Société sera
accompagnée d'un paragraphe nstrictif ainsi conçu :
« Néanmoins, per'nettez nous eu terminant. Messieurs les Sénateurs,
d'appeler toute votre attention sur le membre de phrase que nous avons
souligné et qui est ainsi conçu : Faire mettre en eau un grand nombre
d'étangs desséchés.
a Demander une semblable mesure serait méconnaître complètement
les effets néfastes que causent, sur la santé publique, les vastes surfaces
d'eau dormante.
« L'expérience a, en effet, ('émoniré que les fièvres paludéennes, qu'
5évissent encore de nos jours avec intensité dans les anciennes provinces
du Limousin et de la Bresse, sont dues à la prôsense des nombreux
étangs et cours d'eau qui couvrent ces deux parties de la France.
c C'est donc uniquement pour assurer le repeuplement des étangs et des
lacs existant actuellement, et particulièrement pour les cours d'eau, que
nous sollicitons toute votre bienveillance. »
Celle rédaction reçoit Tappt^obation Je la Société.
M. Locard fait observer qu'il existe encore un proJuit des eaux trè«
recherché, l'écrevisse abondante autrefois dans les petites rivières du
Rhône, de l'Isère et de la Drôme, et aujourd'hui excessivement rare dans
ces mômis cours d'eau. La disfiarition de l'écrevisse a été attribuée &
une épidémie dont on ignore les causes^ mais il est probable qu'une
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PaOCKS-YKRBAUX XXXIX
pèche sans mesure et sans contrôle, ainsi que remploi de moyens
prohibés, y ont puissamment contribué. Dans tous les cas, il y aurait un
intérêt réel à repeupler en écrevisses les cours d'eaux qui en contenaient
autrefois de grandes quantités.
M. Locard signale encore le dépeuplement de la mer sur les c6tes du
midi de la France et sur les côtes de la Corse, dépeuplement à l'origine
duquel il croit avoir assisté pendant son séjour en Corse, et qui ne peut
être attribué qu*à une pèche excessive. A un moment donné, des pécheurs
napolitains sont venus s'établir sur les côtes de la Corse, avec de petites
barques à demi pontées, montées généralement par sept hommes accom-
pagnés de deux femmes ou de deux enfants. En temps ordinaire, ces
pécheurs se tenaient dans lesporis. Ils étaient tous munis do baromètres ;
dès qu'une baisse un peu forie leur annonçait un temps d'orage, ils
prenaient le large et allaient s'exposer aux plus grands dangers, tandis
que les pécheurs de la localité cherchaient un abri. Les barques allaient
deux à deux reliées par un filet de cent mètres de long sur cinq ou six de
large, placé sous le vent. Les deux barques se rapprochant ensuite peu
fi peu en ramenant les deux extrémités du filet capturaient dans l'espèce
de sac ainssi formé des quantités de poissons vraiment surprenantei. Ces
liai dis pécheurs napolitains ont fait école parmi les pécheurs de U loca-
lité ; puis il en est venu de Nice et d'autres points du littoral. Le résultat
des pèches extraordinaires qui ont été faites pendant un certain temps a été
le dépeuplement à peu près absolu des parages fréquentés, de sorte qu'il a
fallu les abandonner et doubler le cap Corse pour aller chercher fortune
de l'autre côté de l'île. Il est certain, dit M. Locard, qu'on ne peut pas
songer à repeupler la mer, mais de même qu'on donne des primes pour
a destiuctiondes carnassiers qui dévorent le gibier, il serait peut-être
bon d'encourajçer, de la même manière, la destruction des animaux marins
tels que les requins, les dauphins, les ouirsouins, qu'on ne mauge pas et
qui ne vivant que de proie doivent être considérés comme essentiellement
nuisibles.
M. Billioud-Monterrad attribue une grande partie la destruction du
poisson dans les rivières à la non-observation des rè^lt^ments sur la pêche.
Il cite, comme preuve à l'ai^pui, les fructueuses pêches d'aloses qui se
pratiquent en amont des barrages de la Saône, où tout le monde s'en
mêle, y compris ceux qui devraient s'y opposer.
M. Deville signale une autre infraction aux règlements non moins
mauife.He et préjudiciable; il s'agit de la vente, aux halles, de truites
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XL PROCBS'YERBAOX
vivantes, en temps prohibé. Il ajoute que depuis quatre ans qu'il fait des
observations, il a pu constater un dépeuplement toujours plus accentué
de la rivière d'Ain, auquel il serait temps de mettre enfin un terme.
M. Deville dit encore qu'une demande doit être adressée à la préfecture
en faveur de la création d'un laboratoire de pisciculture au parc de la
Téte-d'Or; il ne doute pas qu'en donnant son appui à cette pétition, la
Société ne contribuerait puissamment à la faire prendre en très sérieuse
considération.
M. Saint- Lager fait observer que, dans les propositions qui viennent
d'être énoncées, il est surtout question de vœux h émettre, mais qu'on n*a
fait connaître aucune mesure nouvelle pour atteindre le but qu'on se
propose et arriver à la répression réelle et effective du braconnage.
M. Deville montre que les mesures édictées seraient efficaces si elles
avaient leur plein effet. Malheureusement, pour des causes que la Société
n'a p )s à discuter, et qui, dans tous les cas, échapperaient à son influence,
ces mesures ne sont pas appliquées, et il est même difficile qu'elles le
soient. On a demandé récemment que la surveillance des grandes eaux,
qui appartient aux Ponts et Chaussées, soit rattachée au ministère de
l'agriculture. Ce changement sera de nul effet, si l'on n'augmente pas le
nombre des gardes et si on ne leur fournit pas les moyens d*exercer une
surveillance convenable. Actuellement, chaque brigadier a 35 kilo-
mètres à surveiller, et chaque garde 33 kilomètres à parcourir par
jour. Depuis deux ans le brigadier a été muni d'un revolver, mais
quand il serait nécessaire qu'il pût passer d'un bord à l'autre de la
rivière, le plus souvent il n'a pas de barque à sa disposition. Un corps
savant qui ne dispose que d'une influence purement morale que peut-il
faire de plus que de constater ce qui est, et d'appeler l'attention de qui de
droit sur un état de choses défectueux?
M. Chaurand rappelle un travail très complet sur la pêche dans le
Rhône, entre Lyon et Genève, présenté par M. Gobin, lorsqu'il était
chargé du service de cette partie du fleuve. Déjà à cette époque, M. Qobin
constatait que tout avait été prévu pour assurer la couservation du pois-
son, mais que les règlements étaient frappés d'impuissance par la diffi-
culté'; d'en assurer l'observation. Il insistait notamment sur la nécessité
d'augmenter le nombre des gardes.
M. Satizey rappelle que M. Gobin a parlé aussi d'un essai d'introduction
du saumon dans le Rhône, et demande quels résultats on a obtenus.
M. Deville dit que les essais qui ont pu être faits au sujet du saumon
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PROCAS-YERBAUX XLI
ordinaire n*oat pas dû aboutir, attendu que le saumon ordinaire, qui est
un poisson des mers du Nord, ne peut pas supporter la salure de la Médi-
terranée. Hais il ajoute qu'on doit renouveler les tentatives d'ensemence-
ment avec le saumon Quinnat d'Amérique. Des œufs fécondés venant
d'Amérique ont été déposés au Trocadéro, il y a trois ans; l'alevin sorti
de ces œufs s'est déjà reproduit et, sans plus de retard, cette année, on
va jeter dans le Rhône quelques milliers de jeunes sujets. La question a
trop d'importance pour qu'on l'abandonne, le saumon étant un poisson
migrateur qui s'élève et grossit dans la mer, et apporte à l'alimentation
publique un appoint dont la production ne nous a absolumont rien coûté.
M. Sauzey dit que les riverains du lac de Genève dont les propriétés
sont traversées par de petits ruisseaux se rendant au lac, se livrent à une
pèche facile en harponnant les truites qui quittent le lac pour remonter
les ruisseaux à l'époque du frai.
La pèche au trident, à l'époque .du frai, est d'autant plus facile, dit
M. Deville, qu'à une période d'activité pendant laquelle les saumons
peuvent faire jusqu'à 45 kilomètres à l'heure, succède un état d'accalmie,
on pourrait même dire de malaise, où le poisson reste comme engourdi
des heures entières à la même place, et ott, avec la précaution de ne pas
trop agiter l'eau, on peut en approcher presque à la portée de la main.
Plusieurs observations ayant encore été échangées, à la demande de ses
collègues, M. Deville veut bien se charger de préparer la rédaction d'une
pétition à adresser à M. le Préfet du Rhône, en vue d'obtenir la répression
effective du braconnage dans les cours d'eau et l'établissement d*un labo-
ratoire de pisciculture au parc de la Tète-d'Or.
SÉANCE DU ^ JANVIER I8S7
PrétildIeBce die H. liBOBB
A l'occasion du procès- verbal, M. Grobin présente plusieurs observation.^
relatives aux causes de la de. truction du poisson. Une des causes de la
dépopulation de la Méditerranée sur les côtes de France doit être la pèche
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XLll PROCfiS-^BEBAUX
comme on la voit pratiquer actuellement à Nice, oti l'on ne ramène abso-
lument que de l'alevin dans les filets.
Quant à la pécbe de l'alose au barrage de l'Ile-Barbe, l'année dernière,
la police est bien parvenue à l'empêcher pendant le jour, mais les marau-
deurs sont revenus pendant la nuit se livrer à leur industrie, presque en
toute sécurité. Les gardes trop peu nombreux n'y peuvent rien, et quand
les gendarmes arrivent, les délinquants prévenus par des signaux ne se
laissent pas surprendre. Les gardes champêtres qui connaissent les marau-
deurs s'abstiennent de les signaler de peur qu*ils ne leur fassent un
mauvais parti.
M. Gobin dit encore qu'on a fait des élevages de saumon à Culoz,
et que le Rhône a été ensemencé en cette localité. Le résultat n'a peut-
être pas été celui qu'on espérait ; cependant des pêcheurs de Saint-
Genis, depuis cette époque, ont quelquefois capturé des saumons d'une
livre.
En même temps qu'on essayait d'introduire le saumon dans le Rbêne
on y a aussi jeté de la truite, et, de ce cêté, on parait avoir mieux réussi,
car à Condrieu, où de mémoire de pêcheur, la capture d*une traite pouvait
passer pour un fait exceptionnel, on prend à présent des truites assex
fréquemment.
M. Gobin rappelle enfin que dans son travail sur la pêche, dont il a été
parlé dans la dernière séance, il concluait à une demande de modification
de la loi. Ce travail a été hautement apprécié ei a valu des éloges à son
auteur ; mais il est probable qu'il a été relégué dans les cartons du mi-
nistère, et qu'on l'y aura oublié.
M. Locard fait observer que la pêche se pratique ft Marseille, à Toulon,
à Menton, à Alger, en Corse et généralement sur toutes les côtes de la
Méditerranée, comme à Nice. C'est la pêche à la traîne à laquelle rien ne
peut échapper, quant le filet se ressere en approchant du bord. De tout
temps, la pêche à la traîne a détruit autant d'alevin qu'à présent. C'est en
vain qu'on rejetterait à la mer les tout petits poissons qu'on capture ainsi,
car une émersion de quelques secondes suffit pour les faire pétir. Ils en-
trent d'ailleurs dans la consommation locale. Les ménagères du littoral
m font, en les pétrissant avec du sel, la base d'un mets assez estimé des
riverains. Si les pêcheurs de nos côtes ne prennent que cela, c*est parce
que les sardines, dont ils attendent toujours le retour, fréquentent main-
tenant d'autres parages, notamment le voisinage) des îles Baléares. Pendant
un séjour de cinq années en Corso, M. Locard dit qu'il n'a entendu parler
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PROCES VBRBAtX Ltllf
qu'une seule fois d*un passage de sardines un peu important. La sardine
s*est éloignée de nos côtes ; c'est un fait évident pour toute personne qui
peut comparer la pèche aujourd'hui, avec ce qu'elle était, il y a seulement
une vingtaine d'années.
M. Léger se livre à une discussion du système de tout à Végoutf qui
tend à devenir, chez nous et ailleurs, une question toute d'actualité.
Après un examen du régime adopté à Londres, MM. Mille et Durand-
Claye sont revenus avec la conviction que toutes les déjections d'une
grande ville peuvent être utilisées. Certains industriels, d'ailleurs, se
livrent depuis longtemps déjà à l'exploitation des apports des égouts.
Les uns recueillent les bouchons flottants pour en faire des bouchons
neufs ; d'autres, au moyen de cordes garnies de houppes de laine, absor-
bent les graisses qui surnagent et se procurent ainsi par jour, et à bon
marché, à peu près 150 kilogrammes d'une matière première qui sert à
fabriquer de mauvaises bougies. Le système de M. Durand-GIaye est
celui qu'on applique à Gennevilliers où les eaux d'égout sont employées
en irrigations, pour être rendues à la rivière après avoir été filtrées par
la terre. En admettant, ce qui est loin d'être démontré, que la terre
digère et filtre réellement la masse d'eau qu'on lui fait absorber, la faveur
qui s'attache au système de tout à Végout se conçoit, d'autant plus qu'il
a pour lui un puissant auxiliaire, le besoin d'argent. On a calculé que
les droits de déversement produiraient la somme de douze millions ;
devant ce chiffre, les intérêts de l'hygiène pourraient bien être reléguas
au second plan.
La province n'est pas à l'abri des entraînements irréfléchis. Si le
système triomphe à Paris, il nous sera bien difficile d'obtenir qu'on
le soumette à une discussion sérieuse, avant de nous l'imposer. Les
sociétés d'hygiène et de médecino sont là pour examiner la question au
point de vue de la salubrité; mais comme d'un autre côté, il s'agit de
cinq cent mille francs d'engrais que nous serions forcés de verser en
pure perte dans le Rhône, la Société d'agriculture a bien le droit d'in-
tervenir dans la discussion, et de porter la parole au nom des intérêts
agricoles.
La question, du moins pour le moment, n'est pas facile à résoudre.
Dans notre réseau d'égouts, l'écoulement des eaux est assez bien assuré;
mais le développement, qui est actuellement de 145 kilomètres, n'est en-
core que le tiers du ré>( au projeté, et il a fallu trente ans pour le cons-
truire: doue c'est bien le moins qu'on évalue à quarante ou cinquante
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XLIV PROCES VERBAUX
années le temps nécessaire pour rachèvementy avec le remaniement des
anciens égouts. Il résulte de là que nous sommes condamnés au siatu
quo pour un assez grand nombre d*années^ et qu'il nous est interdit, quant
à présent, de song» r à Tadoplion d'un n^gime définitif.
De plus, que ferons-nous dans l'bypothèse de la mise à notre dispo-
sition des 950000 mètres cubes d'eau qu'on nous promet, qui, avec une
moyenne de 80000 mètres cubes u'raux pluviales, porteraient à 830000
mètres cubes la masse d'eau que la ville déverserait dans les égouts? Si
tout retourne immédiatement au Rhône, ce sera le vingtième de son débit
moyen, et les river&ins d'aval protesteront certainement. Si, au conlraiie,
on veut purifier les eaux d'égout par le sol, en les employant à faire de
l'irrigation, c't st une superficie de 15000 heitaree qu'il devient nécessaire
de trouver disponible et de vouer uniquement à la culture maraîchère,
conditions difficiles à réaliser. Ce n'est pas tout, car ces eaux devront être
élevées mécaniquement et demanderont, pour être portées à ure hauteur
suffisante, 5000 chevaux de force qui, avec les accessoires, coûteront de
neuf à dix millions.
Nos fosses d'aisance ont leurs détracteurs qui prétendent que beau-
coup sont fissurées et contaminent les puits voisins. Ces plaintes sont
exagérées. Nous avons quinze mille fosses dont les radiers couvrent une
surface relativement faible et facile à surveiller. Au surplus, lorsque
le choléra étant presque à nos portes, le laboratoire municipal fut
chargé de faire des recherches, on ne découvrit pas plus de trois puits
suspects.
Les fanatiques de tout à VégovX croient avoir trouvé un argument sans
répbque dans Tacroissement de la salubrité des villes par l'établissement
des égouts. Le fait est vrai, il a été reconnu à Brux' lies pendant le règne
de l'épidéuiie typhique, et à la dernière invasion du choléra à Marseille,
M. Guérard a constaté qu'il ije s'ea pas produit un seul cas dans les rues
munies d'égouts. Mais ni à Bruxelles, ni à Marseille, les égouts n'ont été
mis en communication avec les fosses.
Quand nous avons été menacés du choléra, il y a deux ans, le premier
mouvement, en fait de mesures préventives, a été de proscrite la commit*
nicatioii des fosses avec les égouts-, on se méfie donc du système qu'on
voudrait nous imposer.
 Londres les égouts sont fermés sur la voie publique, mais ce qui est
possible en pays plat, ne l'est plus sur un sol accidenté comme celui de
la ville de Lyon oti les égouts des hauts quartiers deviendraient des che-
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PROCES-VERBAUX X I.T
minées d'appel qui déverseraient dans Tair les miasmes élaborés dans les
égouts des quartiers en plaine.
En résumé, tout à Végout psi une solution aventureuse qui peut avoir
de grands dangers et sur laquelle il importe qu'on ne laisse pas l'opinion
publique s'égarer.
M. Gobin confirme ce que M. Léger vient de dire au sujet des fosses.
L'ancien état de choses était déplorable» mais on y a porté remède. Quel-
ques propriétaires, dans le but d'éviter les frais de curages trop fréquents,
on percé leurs fosses soit pour les transformer en puits perdus, soit pour
opérer des chasses dans les égouts ; les condamnations pour ce dernier
fait on été sévères, et le fait ne s'est pas renouvelé. Notre réseau a été
commencé en 1854 par la Compagnie des eaux à laquelle la construction
d'un certain nombre d'égouts avait été imposée. Pour se convaincre du
rôle des égouts dans l'asbainissemcnt des villes, il n'y a qu*à comparer
les villes qui en sont munies à celles où les eaux ménagères circulent dans
les rues. Tout à Végout n'est guère possible dans la partie de notre ville
située entre les quartiers de Perracbe et des Terreaux, à cause d'un
défaut de pente auquel il est impossible de remédier. L'existence des
fosses est incompatible avec l'abondance des eaux, et si l'on nous donne
la quantité d'eau qu*on nous promet» la conséquence sera la suppression
des fosses. M. Gobin rappelle qu'il a insisté, dans le temps, pour l'adop*
tion du système mixte consistant dans l'emploi de tinettes mobiles ou
appareils diviseurs retenant les matières solides et ne déversant dans
les égouts que des liquides clarifiés.
M. Léger fait observer qu'avec les diviseurs qui déversent dans les
égouts les liquides des fosses mélangés avec les eaux ménagères, le côté
hygiénique du système peut laisser à désirer, attendu que ces mélanges
sont incontestablement remplis de microbes dont la diffusion dans Tair ne
serait nullement entravée.
M. Burelle demande la parole pour profiter de l'occasion qui lui est
offerte par la nature de la discussion, de rectifier quelques renseigne-
ments erronés qui ont été donnés récemment à la SociHé de médecine.
« On admet beaucoup trop légèremeift, dit H.Burelle, que les fosses fixes
perdent par des infiltrations une quan'i*é notable de leur contenu. Il y a,
sur ce point, une opinion faite qui date deplusieurà années et qui ne tient
aucun compte des améliorations considérables apportées dans la construc-
tion et l'entretien des fo.^ses fixes, par lu surveillance très active dont elles
sont l'objet dans notre ville.
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XLYI PROCES -VERBAUX
« Les recherches faites, parle laboratoire municipal, des eaux de puits
contaminées montrent que les infiltrations des maiières fécales étaient très
rares en 1884.
« Les chiffres donnés à la Société de médecine sembleraient démontrer
le contraire. Mais ces chiffres sont inexacts.
« On a dit que la population lyonnaise desservie par notre Compagnie
était de 350000 pei*):onnes et, pour l'établir, on prend le chiffre du recen-
sement de 1881 , dont on déduit 33000 habitants qui sont desservis par le
tout à Cégout établi dans les hospices, dans les bàtimems municipaux,
dans les immeubles de la rue de la République et ceux de la rue de la
Bourse. Il convient d'ajouter à ce chiffre la population comprise :
« 1^ Dans la partie de la ville qui s'étend en dehors des bnrrières de
l'octroi et qui comprend en entier le quartier des Charpennes, le Sacré-
Cœur, Montchat, Monpiaisir, le Grand-Trou, la Mouche ; une partie du
quartier de Vaise, le quartier de l'Industrie, Loyafse, le Point-du Jour,
Saint' Irénée ;
« 3^ Dans les quartiers de la ville oti se trouvent des jardins maraîchers,
des établissements religieux, des maisons d'éducation, dont les matières
fécales sont utilisées sur place, dans les jardins ;
« S"* Dans les casernes et les établissements militaires qui sont desservis
par un entrepreneur pai ticulier.
« En estimant aux quatre cinquièmes de la population totale le nombre
des personnes qui font usage des fosses fixes, je crois qu'on prend un
maximum qui n'est pas atteint en réalité.
m Le chiffre de V^^^ZWi admis pour le poids des déjections journalières
est également contestable.
« Barrai, qui a expérimenté sur trois hommes, une femme et un enfant,
a trouvé une moyenne de V^yVlk.
« On peut objecter que la population d'une grande ville n'est pas repré-
sentée exactement par la moyenne fournie par quatre adultes et un en-
fant.
« Voiff et Lehmann ont fait des expériences plus détaillées, et sont arrivés
à déterminer le poids moyen des déjections des hommes, des femoies,
des garçons et des filles.
« En me basant sur ces chiffres et sur le dénombrement de la populatioa
lyonnaise dans lequel je sépare les adultes des enfants, j'en arrive au
chiffre de 137784 mètres cubes représentant les déjections versées dans
les fosses fixes par la population lyonnaise pendant l'année 1884. Nous
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PROCRS-TERBAUX XLVfl
avons extrait de ces fosses, pendant la nième année, 195503 mètres. Il a
donc été versé dans lés cabinets, pour le nettoyage, 67718 mètres cubes
d'eau (1).
On se trompe généralement sur Tapprécialion de Teau nécessaire à
l'entretien de la propreté dans les cabinets. Cetie quantité est beaucoup
moins considérable qu'on ne le pense.
Dans notre ville, les cabinets sont en général aussi bien le .us qu*à
Paris ou dans toute autre ville où le tout à Végout est établi, et cependant
la quantité d'eau déversée dans les cabinets s'élève au tiers seulement du
volume des déjections. Ce chiffre est contrôlé par les analyses qui se sont
faites pendant plusieurs années, à propos de la perception du droit imposé
par la municipalité sur les matières fécales susceptibles d'être employées
par l'agriculture.
Nous avons trouvé une moyenne annuelle de 108000 mètres cubes de
matière fécale titrant 3^ à l'aréomètre Beaumé au minimum, c'est-à-dire
additionnées d'une très faible quantité d'eau. Il reste donc 30000 mètres
cubes environ de déjections noyées dans une grande quantité d'eau, et
provenant des cabinets dans lesquels sont installés des water-closets ou
tout autre système de lavage automatique susceptible de dérangements.
Ces calculs un peu longs montrent que la perte des matières fécales
par les fissures des fosses fixes sont actuellement des faits très rares, et
que l'accusation de répandre librement dans le sous-sol des quantités
considérables de matières fécales ne peut plus ùire portée contre les fosses
de notre ville.
Ils confirment les résultats obtenus par le Laboratoire municipal.
J'arrive à l'étude du système appelé le tout à Végout. Je me propose de
l'examiner devant vous, au seul point de vue des intérêts agricoles.
Tant que les égouls des grandes villes ont éié utilisés pour Técoule-
ment rapide di s eaux pluviales, des eaux ménagères et du lavage des rues,
leur rejet dans les cours d'eau naturels n*a pas soulevé de plaintes bien vives
de la part des riverains.
Il semble donc qu'on aurait joui paisiblement des avantages hygiéniques
procurés dans les grandes villes par là construction des égouts, si on
(1) Quotité de matières fécales extraites des fosses fixes :
1884 195 502°»c,25
1885 199 477 05
1886 204 361 35
PROC&S-VBRBiUX> 1887. 4
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XLYIII
PROCKS-VERBADX
n'avait pas voulu utiliser ces travaux pour le transport des matières oe
vidanges.
« On peut discuter sur l'infection produite par Técoulement des vidanges
dans les ré>eaux d'égouts. Les partisans du tout à Végout la nient éner-
giquement et montrent avec orgeuil les collecteurs parfaitement entretenue
des grandes capitales. Les adversaires appellent l'attention sur les petits
branchements qui font souvent à sec, et qui parfois présentent une peote
en sens inverse de la direction du courant.
« Mais il ne peut y avoir de discussion sur Tétat d*infection des eaux
mélangées de matières fécales à la sortie des égouts collecteurs.
« Les plaintes si vives des riverains de la Seine et de la Tamise, (n aval
de Paris et de Londres» sont connues de tous, et elles ont contraint les
municipalités à rechercher les moyens dVpurer les eaux d*égouts.
« Ces plainte s ont été justifiées par la nécessité du dnigage de la Seine
en aval de la sortie du collecteur d'Asnières et par le tableau suivant
donné par M. Marié-Davy dans l'annuaire de Monisouris, pour Tannée
1886.
DEQRÊ HYDROTIMÊTRIOUC
Vanne
Dhuis
Ourcq
Marne (Saint Maur)
Seine : à Cboisy-le-Roi. . .
— à Ivry
— à Monlsouris (robinet
du laboratoire). . .
— à Auslerlitx. . . .
— à Chaillot
— à Saint-Denis. . •
— - à Épinay
21
22
34
20
19
19
19
19
19
22
20
2
3
10
4
4
4
4
4
5
5
3
mnagr
117
104
124
103
100
104
101
101
100
120
110
6
7
10
5
6
7
7
7
7
10
9
«S
fis
mmgr
1,»
1,5
2,7
2,0
i^
2,1
2,4
2,6
2,5
3,0
3,1
> S
mmgr
10,4
10,1
9,2
9,7
9,4
10,1
10,2
9,1
6,0
5,4
V s
8S
9
10
18
15
18
13
13
18
17
45
49
< ^
1,4
1,6
1,6
1,5
1,4
1,4
1,2
1,3
1,2
1,8
1,6
On voit que le coefficient d'altérabilité des eaux de la Seine, qui varie
de 13 à 18 dans la traversée de Paris, passe immédiatement à 45 et
49, après avoir reçu le déverseinent des eaux d'égouls.
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PROCP.S-yBRBAUX XLIX
« C'est pour cela qa'il ne peut plus être admis, aujourd'hui, de répandre
ces eaux infectes dans les cours d*eau, et qu'on se préoccupe partout des
moyens à employer pour les épurer.
« Les procédés chimiques essayas si souvent à Londres, à Paris et à
Berlin, ont tous été condamnés par l'expérience et abandonnés. L'épura-
tion par la terre est le seul mode qui soit accepté aujourdhui, miis il
convient de distinguer entre l'épuration et l'utilisation agricole.
ff Dans le premier oas, on répand des volumes d'eau considérables qui
atteignent jusqu'à 100000 mètres cubes par hectare et par an, ce qui
correspond à une hauteur d'eau de 10 mètres ; dans le second cas, l'em-
ploi des eaux-vannes doit se concilier avec les exigences des cultures ; et
la quantité employée annuellement par hectare est 30000 mètres cubes au
maximum.
« L'épuration par la terre ne peut être considérée comme un mode
agricole d'utilisation des eaux d'égouts. Une terre arrosée d'une manière
continue par une quantité aussi considérable de liquides ne peut être
susceptible d'une culture régulière.
« L'utilisation agricole a la prétention de faire rentrer dans la cir-
culation organisée les éléments de fertilité contenus dans les eaux
d'égouts.
« Je lui conteste cet avantage.
« Si on se reporte au tableau donné dans V Annuaire de Montsouris^
année 1885, page 416, on voit que l'azote ammoniical des eaux d'égouts
se retrouve presque en 3ntier dans les eaux des drains et des puits du sous-
sol irrigué, à l'état d'azote nitrique. (Voir le deuxième tableau au verso.)
Ainsi les expériences de Gennevilliers montrent d'une manière positive
que la terre agit sur les eaux dVgouis par le fermeiii de Schlœsing et
Mûntz et irausforme en nitrates 1( s composés ammoniacaux qui se trou-
vaient dans les eiux d'égouts ; assurément une partie de ces principes
fertilisants est utilisée par les récoltes, mais la plus grande partie se dissout
dans les eaux filtrée^ par le sol a passe dans les nappes d'eaux souter-
raines pour regagner le fleuve, et s'écouler à la mer, en pure perle pour
l'agriculture.
On peut objecter que l'expérience de Gt^nnevilliers n'est pas con-
cluante et qu'il suffirait de répandre les eaux d'égouts sur une surface
plus considérable.
Le dernier Mémoire de M. Durand- Cl aye, sur l'assainissement de
Beriij, va nous éclairer à ce sujet.
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L PROCBS-YERBAUX
« La ville de Berlin a appliqué, dans les dernières années, le tout à
régout d'une manière rigoureuse et absolue.
« Celte capitale avait, en 1884, une population de i 689931 habitants;
elle s'étendait sur une surfice de 6358 hectares ; mais la population était
surtout condensée sur une surface de 2660 hectares.
ICau d^égout
Drain d^Asniéres
Drain des Cases d'Asniéres. .
Drain d'Êpinay
Drain du Moulin-de-Cage. . .
Fuits Gay
PuiUChaWet
Puits de Bois-Colombes. . .
Puits du Jardin d'Asniéres. .
Biévre, amont
Bièvre, aval
Lavage du sol de Gennevilliers.
Seine (robinet laboratoire). .
Vanne
Dhuis
Ourcq
Puits de Montsouris. . . .
RÉSUMÉ. - MOYENNE PAR LITRE D*EAU
AZOTE
AMMONIACAL KrTRIQUB
24,4
0,9
0,9
0,8
0,9
0,6
0,8
0,6
0,6
^,4
9.3
0.7
»
1,8
0,9
24,4
27,1
22,2
19,1
17,7
21,2
66,5
21,5
0,9
1,3
17,4
0,7
OXTOBNB
PRIS AU
PSaMANSANATS
1,28
2,72
1,87
1,02
19 55
42,90
2,04
2,00
U3i
1,83
3,03
fc La surface de la ville est divisée, à cause de la faible pente du sol, en
un certain nombre de sections qui sont desservies par un réseau d*égouts
appelé système radial.
ff Dans Texercice 1883-1884, cinq systèmes radiaux comprenant
13235 immeubles oni fonctionné et débité un cube de 38 773 915 mè-
tres cubes d'eaux-vannes.
« Ces eaux ont été déversées par des pompes refoulantes sur divers do-
maines acquis par la municipalité et ayant une surface de 5370 hectares.
a L'irrigation a été pratiquée à raison de 13 à 30 000 mètres cubes par
hectaie et paran«
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PROCES -YEEBAVX Iil
« Ces conditions sont beaucoup plus favorables à l'assimilation des
matières fertilisantes par les plantes, qne celles de Gennevilliers.
« Le tableau suivant donne Tanalyse des eaux de drainage :
AMIIONUQUB 40 M^TES ODBB AQDS AZOnOOl AU M ÀTAS CUBB
Prairieg 0kf,0002 â 0k«.0û25 Ok«,(tô2 à 0k«,708
Planches de légumes et cultures
diverses 0ks,0004 à 01^,0068 0^9,012 k 0^8,i99
Bassin d*épuration 0iis,0018 à 0M,0068 O^g^OOD à 0^t,ibl
« Les couches filtrantes de Berlin ne transforment pas en nitrates la
totalité des sels ammoniacaux et, sur ce point, elles sont inférieures à
celles de Gennevilliers.
« L'utilisation agricole est aussi imparfaite, et les terrains irrigués
laissent échapper dans les drains la plus grande quantité des matières
ertilisantes, sous forme de nitrates qui s'ëcoulenl dans les cours d'eau.
« Ainsi, malgré l'immense étendue du domaine de la capitale de l'Aile-
magne, malgré les dépenses considérables faites pour l'achat et l'aména-
gement de ce domaine, on n'a pas mieux réussi qu'à Gennevilliers; il n'a
pas été possible de sauvegarder les intérêts de l'agriculture, et les ma-
tières fertilisantes qui doivent porter la fertilité dans les champs qui ont
envoyé leurs récoltes dans la ville, s'écoulent lentement des drains du
champ d'irrigation.
« Ces deux expériences grandioses établissent d'une manière définitive
que le tout à Végoui est en contradiction formelle avec les principes fonda-
mentaux de l'agriculiure. La nation qui l'adopterait dans toutes ses villes
verrait diminuer rapidement sa richesse agricole.
« Les agriculteurs allemands sont les plus grands acheteurs de sulfate
d'ammoniaque des Anglais. Il achètent également des quantités considé-
rables de nitrate de soude du Chili.
« En France, nous achetons également une grande quantité de nitrate do
soude, mais Paris, Lyon, Marseille, Lille, retirent de leurs fosses fixes la
plus grande partie du sulfate d'ammoniaque employé par l'agriculture de
notre pays, et même nous en exportons des quantités importantes en
Espagne, en Italie et dans nos colonies des Antilles. Si par malheur, le
tout à Fégout venait à être adopté, il nous faudrait renoncer ù ces exploi-
tations, nous ne trouverions bientôt plus dans les usines à gaz la quantité
0e sulff^te d'ammoniaque qui uqi^s est nécessaire, et nous serions con-
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LU PROCES VEBBAUX
traints d'aller ainsi demander aux Anglais les matières rertilisantes qui nous
seraient indispensables pour obtenir, de notre sol épuisé, les récoltes
intensives qui sont désormais Tunique espoir de l'agriculteur. »
SÉANCE DU i FÉVRŒR 1887
Présideace de M\ LR6BK
M. Cornevin dépose sur le bure lu la deuxième édition de l'ouvrage
exécuté en collaboration avec M. Arloing, sur le charbon symptomatique
du bœuf. Ce volume retrace les recherces des auteurs sur des points qui
ont fait l'objet de nombreuses communications toujours accueillies avec
un bienveillant intérêt par la Société. Il contient les études sur U résistance
du microbe aux basses températures, sur l'accroissement de la virulence
par l'emploi de l'acide lactique, sur la distribution géographique, la fré-
quence et l'intensité do la maladie suivant les conditions, enfin sur les
résultats obtenus par la vaccination préventive de plus de cent mille
sujets. M. Cornevin dit qu'en f lisant hommage de leur travail, les auteurs
ont voulu payer une dette de reconnaissance à la Société, qui non seule-
mont n donné à leurs études son encourageante approbation, mais leur a
aussi actîordé à eux-mêmes d*éclatants témoignages d'estime dans les
élections pour la composition de son Bureau.
A l'occasion du procès- verbal, M. Locard, revenant sur la question de
tout à Cégout, présente plusieurs observations.
En premier lieu, on a un peu trop incriminé l'état des fosses d'aisances
de noire ville, et la pretive, c'est que depuis le commencement des travaux
de canalisation, qui remontent à 1854, bien qu'on ait cru réduire le nom-
bre des foyers d'infection en mettant les fosses de certains quartiers en
communication avec les égouts, il ne s'en est pas suivi de changement
sensible dans la fréquence et la malignité des épidémies de variole ou de
fièvre tvphoïde. Des recherches récentes ont montré que les matières
fécales traitées par l'alcool ou l'éther donnent 72 pour 1000 de matières
grasses. Ces matières, qui s'attachent aux parois, les rendent absolument
étanches, à moins qu'il n*y ait de trop grandes solutions de continuité.
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PROCES VERBAUX LUI
Les fosses qui pourraient être nuisibles elquM conviendrait de supprime**
sont celles qui sont au-dessous des caves. Quant à celles dont le radier est
à 4 mètres ou ft 4™, 50 de profondeur, elles doivent 6lre sans effets nui ■
sibles sur la nappe des eaux souterraines qu'il faut aller chercher entre
10 et 13 mètres dans les parties en plaine de notre sol. Les puits qui
existent chez nous sont actuellement de deux espèces : les anciens puits
maçonnés et les puits tub^s du système Norton, qui se sont multiplias dans
notre ville, depuis que le brevet de l'inventeur est tombé dans le domaine
public. On conçoit que les puits maçonnés puissent recevoir des infiltra-
tions latérales; cependant, lors des dernières menaces du choléra, le la-
boratoire municipal, comme il a été dit dans la dernière séance, n'a pas
trouvé plus de trois puits suspects dans toute I j ville. Quant aux puits
tubes, il est bien évident que leurs chances de contamination sont infini-
ment moindres.
Tout en rendant justice à l'innocuité des fosses, NT. Locard ne peut
cependant s*empêcher da signaler combien nous sommes en retMrd sur
Paris, même dans les édifices publics, au point de vue de la tenue des
cabinets. Il appelle de ses vœux, pour remé lier à cet état de choses, une
distribution d'eau assez abondante, pour que nous ne soyons plus exposés
à des poursuites, s'il nous prend fantaisie de remp'ir une baignoire ou
un bocal de poissons rouges. Alors, peut -être, aurons -nous des cabinets
dans un état de propreté satisfaisant.
M. Locard signale encore une découverte intéressante due à M. Arnould
de Lille, sur la longévité du BncUltis comma de Koch, suivant les milieux.
Ce microbe peut vivre quatre-vingt-un jours dans l'eau de mer, trente
dans les eaux de puits, sept dans les eaux d'égout, deux dans les liqui-
des des fosses d'aisance. Il suit de là que ce germe infectieux peut ren-
contrer de nombreuses causes de destruction et qu'il a pour ennemis
d'autres microbes, par exemple celui de la septicémie, qui le font dispa-
raître. ^»*il n'en était pas ainsi d'ailleurs, comment les épidémies pour-
raient-elles prendre fin ?
H. Gobin rappelle qu'il a dit, dans la dernière séance, que l'abon-
dance de l'eau amènr-rait la suppression des fosses. 11 ajoute que
lorsqu'il était chargé du service de la voirie, il a vu que les cultiva-
teurs refusaient fréquemment les matières trop diluées c >miije ne valant
pas le transport et les allaient déverser dans le Rhône au sortir de la
fosse.
M. Leger^ pour épui^er la question, autant du moins qu'on peut le faire
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LIV PROCBS-VERBAUX
en tenant compte de l'étal de noirf^ canalisation, jette un rapide coup
d'oeil sur le projet de vidanges pneumatiques de M. Berlier.
Ce projet repose sur l'aspiration pneumatique dont le capitaine Liernûr
a fait l'application à Âuisterdam. Il comporte l'installation, dans tous les
égouts, de conduites en fonte de O'^^IO do diamètre et de tuyaux collec-
teurs de 0"», 18. Une machine aspirante installée au pont de la Mulatière
ferait, dans ce réseau, le vide jusqu'à 10 centimètres de mercure, ce qui
parait suffisant peur une aspiration capable de tout entraîner. On aurait
deux machines, pour prévenir toute suspension de service. Toute la cana-
lisation doit être alimentée par un système d'appareils consistant dans
l'accouplement d'un récepteur et d*un évacuateur. Chaque trou de chute
exige un récepteur^ mais deux et même trois récepteurs peuvent être
desservis par un seul évacuateur. Le récepteur est une caisse en tôle qui
communique par en haut avec le trou de chute et par en bas avec l'éva-
«uateur. A Tintérieur du récepteur est un panier métallique qui laissera
passer, au travers de ses mailles, les matières suffisamment diluées et
retiendra les corps durs qu'on aurait pu jeter dans les lieux d'aisances.
Ce panier, qui peut être enlevé facilement, peut aussi être animé d'un
mouvement rapide de rotation au moyen d'un engrenage conique et ta-
miser ainsi les mitiè^es diluées qui doivent être admises dans les con-
duites. L'évacuateur est cylindrique; il communique par un tube latéral
avec le récepteur et avec la canalisation par sa partie inférieure. Un
flotteur en tôle de forme ovoïde, et muni à sa base d'un clapet, établit ou
intercepte automatiquement la communication avec les conduites. Le ré-
cepteur et révacuateur formant un système de vases communiquants, les
matières que reçoit le premier montent au même niveau dans le second, et
exercent une poussée de bas en haut sur le flotteur. Vu la forme donnée
au flotteur, la poussée croit plus rapidement que la hauteur du niveau. Il
arrive un moment où celte poussée l'emporte sur l'aspiration que le vide
exerce sur le clapet; alors le flotteur se soulève et l'évacuation des matières
se produit. Le volume du flotteur est combiné de telle sorte qu^il puisse
retomber avant l'évacuation complète, et que Toritice d'évacuation ait
toujours ainsi une fermeture hydraulique. Tel est le système, dans ses traits
généraux.
D'après l'inventeui*, ce système permelirait la suppression des évents
des fosses, mais il devrait être complété par un moyen quelconque de
purification ou de désinfection de l'air extrait des conduites. Est-il bien
sÇLr qu'il puisse fonctionner régulièrement et qu'il ne se produise pas dcç
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PROCES VBRHAUX LV
engorgements dans les tuyaux, si un trop grand nombre d'évacuateurâ
versent leur contenu à la fois? En outre, nous n'avons encore que 145 kilo-
mètres d'égouts et il en reste 330 à faire, avant de songer à une applica-
tion générale. Enfin l'enlèvement des matières correspond actuellement à
une dépense annuelle de 1 fr. à 1 fr. 10 par habitant ; mais rétablissement
du système Berlier exigerait 60 francs par trou de chute; si nous admet-
tons trente mille trous de chute, la dépense totale serait portée à
1 800 000 francs, c'est-à-dire à plus de cinq fois la dépense actuelle.
M. Barelle dit que la solution qui sera imposée par l'abondance de l'eau
de lavage, sera la canalisation, et que tout ce qui caractérise le système
Berlier c*est l'emploi des deux appareils conjugués, récepteur et évacua-
teuri car le principe du transport par canalisation était connu antérieure-
ment. M. Burelle a expérimenté qu'au moyen de la canalisation, les fosses
peuvent être vidées par aspiration aussi facilement que les tonnes de trans-
port. Il suit de là qu'on peut concilier 1«; transport par canalisation avec
l'existence des fosses fixes qu'il suffirait de relier à la canalisation par
des tuyaux de caoutchouc. Dans les maisons en construction on pourra
établir des appareils Berlier ou bien adopter les dispositions de M. Lier*
nûr, ou encore tout autre appareil d*ob8truction automatique connu. La
canalisation pourra s'adapter partout avec la même facilité ; elle supprimera
la circulation des machines et des tonnes dans les rues, t.t permettra de
réduire considérablement les frais de transport.
SÉANCE DU H FÉVRŒR 1887
Présldenee de H. LEOEB
La correspondance contient une circulaire accompagnée d'une pétition
que la Société d'agriculture de rAllier se propose d'adresser au Sénat,
pour la protection de la propriété. Les signataires prient le Sénat de sou-
mettre à ses délibérations un ensemble de dispositions législatives ayant
pour objet :
l"" de déclarer insaisissable tout immeuble rural ou urbain, exploité par
)e propriétaire et sa famille, et ne dépassant pas upe valeur à détermi^f
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XVI PROCBS-VBRBVITX
par 1.1 loi, et de modifier en ce sens les dif^posiiions du Code de procédure
civile ;
3* D'autoriser, en France, la constitution en ^tens de /omt^e d'immeubles
ruraux ou urbains ;
3o De régler par une loi la conservation et la transmission de ces
biens, les droits des femmes mariées, des veuves et des mineurs sur ces
mêmes biens, et les formalités de publicité et autres, propres à garantir les
droits des tiers.
Sous le même pli est contenu un rapport de M. Méplain qui signale
les causes de dépopulation des campagnes et indique comme remède la
protection du foyer agricole par des dispositions législatives analogues à
celles qu'ont adoptées les États-Unis, le Canada, la Californie et l'empire
d'Allemagne, oh la constitution du bien de famille est organisée par les
lois dites de fiomestead.
Après avoir donné connaissance de ces documents, M. le Président fait
observer que, bien que ta Société d'agriculture de TAIlier ait en vue sur-
tout, et peut-être exclusivement, les intérêts de l'agriculture, elle a senti
néanmoins que la question soul^-vée porte plus loin, et elle n'a pu s'(*m-
pêcher de réclamer pour l'immeuble urbain, plajéà la suite de Timmeuble
rural, le bénéfice d'une nouvelle législation. L'excessive division de la
propriété nuit au rendement. Quand uu domaine de quelques hectares se
compose de centaines de parcelles, il est impossible qu'elles soient toutes
mises en valeur. Mais, d'un autre côté, si un domaine reste indivis entre
six propriétaires, il rst tout aussi évident qu'il risque fort de n'être plus
exploité du tout. Le. Sénat, en supiriuion', il y a quelques années, les
droits de mutation pour les échanges de parcelles, a att/nné, dans une
cf^rtaine mesure, les inconvénients qui lésultent du morcellement indéGni
du sol. Il y a peut-être quelque chose de plus à faire et la question est
de celles qui doivent intéresser la Société.
M. Isaac doute que la Société r \\ qualité pour proposer une solution
aux questions très compliquées de jurisprudence civile et politique
que soulèvent les documents envoyés par la Société d'agriculture de
l'Allier.
M. Gobin relève, dans le rapport de M. Méplain, le passage suifant :
(( Il y a bien un avantage social à préserver le petit propriétaire rural
de la t*'ntaiion d'emprunter : il emprunte souvent pour acheter plut et
plus cher qu'il ne peut payer ; vous l'obligerez à devenir sou propre prê-
teur, c'est-à-dire à faire des économies, »
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PROCBS-VBRnAtX LVlI
Je ne crois pas, dit M. Gobin, qu'on doive protéger les gens malgré eux.
En outre, si Ton accorde aux prophéiaires ruraux le bénéfice d'une
pareille protection, il faudra l'accorder aussi aux artisans, l'atelier
étant au moins, au même degré que la terre, digne de protection. Et, en
définitive, à chaque succession, le bénéfice de la protection ne profiterait
jamais qu'à un seul des héritiers, au détriment des aitres, qui, n'ayant
plus de terres à cultiver, quitteront la carrière agricole ; de sorte qu'on
irait à rencontre du but qu'on se propose d'atteindre.
M. Saint-Lager pense que la pétition de la Société d'agriculture de
l'Allier va rencontrer deux obstacles capitaux ; d'abord l'esprit démocra-
tique et ég^litaire qui fait ta base de notre législation, ensuite la prise
en considération des droits des créanciers. Ce que l'on demande, c'est
une espèce de letour à un certain droit d'atnesse auquel il ne faut plus
songer. Le morcelletnent de la propriété est une conséquence forcée de
la constitution qui nous régit et qu'il est impossible de ch mger ; si
l'agriculture en souffre, il y a un correctif tout indiqué, qui est Tasso-
dation.
M. Deville dit que l'avenir de l'agriculture chez nous est entre les
mains de la petite propriété. Le travail mercenaire est actuellement trop
exigeant et se fait de plus en plus rare. Le petit propriétaire aidé, s'il le
faut, d'un ou deux domestiques, mais mettant lui-même la main à la
charrue et vivant de la même vie que ses auxiliaires, peut seul faire de
l'agriculture rémunératrice. Il faut que la diffusion de l'instruction lui
apprenne ce que vaut l'association. Pour donner tout ce qu'on peut en
attendre, Tassociation doit avoir lieu non seulement pour la production,
ce qui corrigerait souvent l'inconvénient d'une trop grande dispersion des
parcelles, mais aussi pour l'acquisition des engrais, des semences et des
instruments; et il n'est pas nécessaire qu'elle s'étende au canton, il vaut
même mieux qu'elle soit simplement communale et se réduise quelque-
fois à des groupes d'habitations.
M. C. Biétrix fait observer que le régime agricole du Bourbonnais dif-
fère essentiellement de celui du département du Rhône ; u'un c6té règne
le métayage, de l'autre le fermage, ce qui peut motiver des différences
très grandes dans l'appréciation des dispositions légales les plus favora-
bles à l'Hgriculture.
M. le Président résume la di>cussion et propose de renvoyer la ques-
tion à une commission spéciale, qui sera composée de MM. Isaac et
Deville. MM. Isaac et Deville demandent l'aide d'un }urisconsulic et
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LVlir PHOGBS-YBRBAUX
prient le Bureau de remettre le dossier d'abord entre les mains de
M. Sauzey.
La Société reçoit par l'intermédiaire de M. Vignon, une note sur le
traitement de la vigne contre l'oïdium et le mildew, par des poudres dont
voici les formules :
l"" 50 0/0 de soufre, 10 de sulfate de cuivre, 3 de chaux, 39 de pous-
sière de houille, 8 de terre d'alluvion calcinée ;
"i? 10 0/0 de sulfate de cuivre contenant 3 0/0 de chaux, 15 de terre
d*alluvion, 73 dépoussière de houille, 3 de chaux.
L'auteur de la note, qui est un vigneron de la Gironde, recommande
particulièrement l'emploi du soutfletRérig. On ne se rend pas bien compte
de l'utilité de la poussière de houille, qui est une substance absolument
neutre, à moins que ce ne soit pour servir de véhicule à l'agent préser-
vateur^ auquel cas, elle pourrait èire remplacée par la poussière des
chemins. Quoi qu'il en soit, les poudres en question ne semblent devoir
présenter aucun avantage, foit sur la dissolution de sulfate de cuivre au
troiscentième, soit sur l'eau céleste ou la bouillie bordelaise.
M. Deville propose la rédaction suivante, pour la pétition que la
Société se propose d'adresser à M. le Préfet du Rhône, en faveur de la
pisciculture,
« Monsieur lb Préfet,
a La Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon
s'est émue en constatant que le dépeuplement de nos rivières est
progressif.
« Il lui a été possible de se rendre compte que si, par exception, un
ruisseau ou un cantonnement quelconque semblait posséder un pltis
grand nombre de sujets que jadis, d'une manière générale, la dépopulation
aquatique se produit et est constanie.
« En outre, les relations que notre Société entretient avec les diverses
associations disséminées sur le territoire français lui ont permis d'appré-
cier que le cri général : Les eaux s'appauvrissent, est vrai. Partout on
se plaint que cette partie de la richesse nationale diminue, tandis que
cette même richesse progresse chez beaucoup de peuples.
« Ailleurs, des efforts inouïs sont faits pour retirer des eaux le maxi-
mum de produit qu'elles peuvent donner, tandis qu'en France, non
seulement nous faisons peu, mais nous ne cessons de détruire.
f( Sans dou|e^ les entes occasionnées par le d^boisemept des moQ-
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PROciS-YBRRAUX h\X
tagnes sont un obstacle à la multiplication du poisson. La navigation
fait aussi subir à la population aquatique des pertes importantes; mais
autrement considérables sont les dégâts occasionnés par le braconnage,
l'usage de la dynamite et remploi de la coque du Levant.
« La violation de la loi. qui protège le jeune fretin passe dans nos
mœurs, et tandis jqn'on se montre très sévère pour le chasseur qui abat
un oiseau quelquefois nuisible à Tagriculture, on laisse sans être pour-
suivi le pêcheur qui détruit, par des procédés illicites, le poisson, sur un
ou plusieurs kilomètres de longueur.
« L'agriculture, Monsieur le Préfet, traverse une crise terrible due en
grande partie à la rareté et a la cherté de la main-d'œuvre. La viti-
culture se meurt sous les étreintes du phylloxéra et du péronospora :
pourquoi laisser aussi péricliter la pisiculture?
« Nous cultivons péniblement le sol qui ne nous donne que des rende-
ments insuffisants ; nous ouvrons, à la sueur de notre front, celte terre
qui semble nous dire que nous n'avons pas encore trouvé le secret pour
arracher de son sein des récoltes rémunératrices, et à côté d'elle, nous
laissons inculte une surface humide considérable, de plus d'un demi-
million d'hectares qui n'attendent, pour produire, que la semence
nécessaire. Combien serait commode l'exploitation de ces milliers d'hec-
tares ! Il suffirait de semer abondamment l'alevin et de protéger ce petit
poisson qui ne demande qu'à s'accroître, sans exiger de l'homme la plus
petite nourriture, la moindre dépense d'entretien; rien qu'un peu de pro-
tection. Cette protection si nécessaire à la réussite de l'alevinage n'est pas
accordée, quoique cependant consacrée par la loi. Un simple détail vous
montrera, Monsieur le Préfet, combien peu sont appliqués, même dans
notre cité, les règlements édictés en vue d'assurer la protection du poisson.
« Aux barrières de l'octroi de Lyon on laisse passer et circuler, en temps
prohibé, c'est-à-dire du 15 octobre au 31 janvier, tous les jours de
7 heures du matin à 6 heures du soir, la truite, morte ou vivante, de
provenance française.
« Cependant, du 16 octobre au 31 janvier, c'est la période pendant
laquelle la truite se reproduit; et, si à ce moment- là, on détruit les
reproducteurs, c'est la progéniture qui s'éteint ; c'est, en un mot, le
dépeuplement qui se produit.
t Ce qui confirme ce que nous venons d'exposer, c'est qu'on trouve à
profusion, aux étalages de la halle, pendant la période de prohibition^
des femelles prêtes à déposer leur œuvée«
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LX PROCàS-VERBAUX
« En présence de ces faits regrettables, )a Société d'agricultore a pensé
qu'il était nécessaire, dans rintérèi général, d'appeler votre attention snr
cette importante question :
<c En conséquence, elle vient solliciter votre bienveillance de vouloir
faire tout ce qui dépendra d'elle :
ft 10 Pour que la loi qui régit la protection du poisson soit réellement
appliquée ;
« En un mot que toutes les mesures nécessaires et utiles pour empêcher
la dépopulation des cours d'eau soient mises à exécution ;
3® Pour étendre la même protection à Técrevisse^ ce précieux et rému-
nérateur crustacé qui peuplait naguère, en si grand nombre, les
ruisseaux de la région de l'Est.
« La Société vous prie encore, Monsieur le Préfet, d'user de votre
haute influence auprès de vos collègues des départements de l'intérieur,
et particulièrement de ceux du littoral, pour qu'à leur tour ils veuillent
bien s'intéresser à cette importante question des (aux, et faire cesser le
braconnage dans leurs départements respectifs. »
Cette rédaction reçoit l'approbation de la .Société.
M. Deville donne ensuite quelques détails sur le Salino quinnat^
connu sous les noms de saumon du Sacrameruo et de saumon de la
Californie^ qu'on se propose de répandre dans le Rhône. Grâce au bien-
veillant concours de TAdministration, l'École dÉcully va recevoir deux
mille œufs fécondés qui, après leur éclosioo, seront transportés au parc
de la Tôte-d*Or où l'on prépare en ce moment des bassins d'élevage.
M. Gobin dit qu il y a à Paris, dms les bassins du Trocadéro, des
saumons n^s depuis deux ans dans ces mêmes bassins et qui s'y sont
déjà reproduits, ce qui prouve ({ue le voyage en mer qui est dans les
instincts de cette espèce n'est pas inJispensable pour sa reproduction.
C'est l'alevin fourni par ces saumons qui a été jeté dans le Rhône, et qui,
probablement, n'a pas pu supporter la salure de la Médterranée.
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PJlOCEv VERUAUX LXL
SÉANCE DU 18 FÉVRIER 1867
Présldenee de M. LEOEB
La Société reçoit du Ministëro de rinstruction publique et des Beaux-
Ans, une circulaire relative à la onzième réunion annuelle des sociétés
départementales des Beaux-Ârts, plus une circulaire destinée à rappeler
que, dans la séance de clôture du dernier congrès des sociétés savantes^
Tatiention de ces sociétés a été appelée ^ur l'intérêt que présenterait
Tétude de la France «ivant 1789, entreprise en vue de réunir les maté-
riaux qui permettront d'écrire Tbistoire impartiale de la Révolution. La
seconde circulaire cnI accompagnée d'un Projet de plan pour l'étal des-
criptif d*une généralUé ou d'une région de la France en 1789.
M. Saint-Lager dit qu'on pourra consulter utilement, pour avoir des
renseignements sur la Généralité du Lyonnais, les écrits de Tabbé Rozier
et les documents contenus dans la bibliothèque que Bonafous a léguée à
la Ville.
M. Cornevin donne lecture d'un Mémoire de M. le D^Perronciio qui est
renvoyé à la Commission de publication ; ce Mémoire a pour titre : Le
Micrococcus prodigiosus dans la muscardine, sur les papillons et les graines
de vers à soie, et sur les cellules employées dans la sélection microscopique.
M. Colcombet parle du concours agricole de Paris et dit que parmi lis
nombreuses machines exposées, la seule nouveauté à signaler est le
semoir Lapparent, appareil excessivement simple qui jouit du grand
avantage de pouvoir éire contîé aux mains les plus inexpérimentées.
Toutes les tiansmissions se font par des engrenages, et la distribution de
la semence s'opère au moyen de vis sans fin de divers calibres. L'appareil
permet de semer en quinconce, ce qui e>t un avantage appréciable» lors-
qu'il s'agit d(s betteraves ou du mais. M. Colcombet ajoute que la vente
des animaux reproducteurs a été peu animée, mais qu'on peut cependant
citer comme un fait d'une certaine importance la vente de quatre de
ces animaux, à destination de Buenos-Ayres.
M. Cornevin donne un rapide aperçu de l'Exposition des animaux au
même concours.
Dans la catégorie des reproducteurs de l'espèce bovine, c'est toujours
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LXIl PROCBS-VERnAUX
le Durham qui vient en première ligne et cette race était très bien repré-
sentée au concours de Paris. Outre la vente signalée par M. Colcombet,
il s'en est encore fait une autre de deux ou trois sujets pour le Chili. Cest
peu de chose en apparence, mais c'est un début de bon augure, car
jusqu'à présent les reproducteurs Durham ont été fournis par l'Angleterre.
Après la race Durham, vient ia race normande qui est en progrès réel
et chez laquelle on peut coistater une diminution sensible de l'ossature.
Du côté des animaux gras, la race charollaise prime, comme de cou-
tume. Mais, cette année, la race limousine s'est montrée considérablement
amélioiée, soit au point de vue de la forme générale soit sous le rapport
du développement charnu. C'est une vache de race limousine qui a obtenu
le prix d'bonneur.
L'espèce ovine était représentée par des anglais DishIeyetSouth-Down,
des mérinos de Soissons et des Solognots. Des derniers, il n'y a rien à
dire ; mais les mérinos de Soissons ont fait de grands progrès comme
producteurs de viande et, bien que devant céder le pas aux moutons
anglais, ils ont sur eux l'avantage d'une plus grande précocité.
Dans l'espèce porcine» la race de Yorkshire tient hautement le premier
rang et semble devoir jouir, pour l'amélioration drs autres races, le rôle
des Dishiey et des South-Down dans l'espèce ovine.
Au dire des gens compétents, les animaux de basse-cour sont en progrès
marqué.
Du côté des machines, et ici M. Comevin ne fait que reproduire l'appré-
ciation de M. Grandvoinnet, professeur de génie rural, sauf le semoir
Lapparent, il n'y avait rit n de nouveau ; cependant on peut signaler une
tendance générale vers un abaissement des prix.
A ces détails, M. Comevin ajoute qu'il a assisté à des discussions assez
vives sur les moyens employés par les éleveurs du Limousin, pour l'amé-
lioration de leurs produits. L'opinion générale est qu'il y a eu infusion
de sang étranger, et pour sa part, M. Comevin n'est pas éloigné de croire
que la race Durham est pour quelque chose dans les résultats obtenus.
Les éleveurs limousins, M. Tesserenc de Bord à leur tète, se défendent
énergiquement ei soutiennent que la race de leurs animaux est absolu-
ment pure de tout mélange.
M. Colcombet dit que pareille chose se produit en Nivernais oU
M. Bouiller affirme catégoriquement qu'aucun reproducteur étranger n'a
jamais été admis à mêler son sang à celui des animaux de la localité*
M* Colcombet regrette qu'on ne puisse pas savoir la vérité.
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PROCéS-VERBAUX IXIU
M. Deville, qui a habile le Limousin de 1872 à 1882, attribue ramélio-
raiion de la race limousine à une sélection des plus sévères. Il rapporte
qu'il a vu éliminer un taureau magnifique pour quelque poils noirâtres
dans rintérieur de l'oreille. Les grands éleveurs du Limousin, pour plus
de sûreté, n'admettent pas d'aulres reproducteurs que ceux qui sont nés
dans leurs éiables.
M. Léger dit, d'après un témoin oculaire, que l'examen de l'immense
quantité de machines exposées a permis de constater certaines tendances
bien manifestes. La batteuse, grâce peut-être aux exigences toujours
croissantes de la main-d'œuvre, est une espèce d'usine complète qui bat,
nettoie le grain, le déverse dans les sacs, ramasse la paille et la lie. H
existe actuellement dans la Beauce un millier, au moins, de batteuses
lieuses dans la construction desquelles on a pris la précaution d'abriter les
organes detransmission, les courroies par exemple, pour prévenir les acci-
dents. Le fer et l'acier tendent de plus en plus à remplacer le bois. Des ins-
truments exclusivement en fer peuvent avoir leurs inconvénients, surtout
dans les petites localités où, en cas de rupture, on ne trouve pas d'autre
forgeron que le charron du village; mais les ateliers de construction se
multiplient et rendront bientôt les réparations possibles même dans les
plus petites villes, sans grandes pertes de temps ni déplacements coûteux.
Le matériel de ce qu'on pourrait appeler la cuisine agricole se développe
sous forme de concasseurs et d'aplatisseurs qui viennent au secours des
animaux encore vigoureux, mais dont les dents sont usées par l'âge. Li
locomobile tend à remplacer le manège qui fatigue les animaux; on l'a
perfectionnée par l'introduction de la détente et du*réchau£fement, ce qui
permet de réaliser des économies sur le combustible qui coûte cher et sur
l'eau dont le transport est quelquefois onéreux. Enfin, comme il vient
d'être dit, on peut signaler une tendance à l'abaissement des prix, qui est
due, sans doute, à la concurrence des syndicats, et qui, quoi qu'il en soit,
ne peut qu'être profitable à l'agriculture.
Après ces observations, M. Léger donne lecture d'un article du
Messager de Paris (14 février) dans lequel on trouve un compte rendu de
la séance du samedi 12 février, de l'Académie des sciences morales et
politiques. Dans cette séance, à l'occasion d'un prétendu cinquantenaire
des chemins de fer français célébré en 1887, M. Aucoc donne les détails
suivants, d'après les documents officiels publiés par le Ministère des tra-
vaux publics ; la communication de M. Aucoc vient à l'appui de la protes-
tation émise par la Société, dans sa séance du 26 novembre dernier.
pnocàs-VERBAUX, 1887. ti
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IXIV PROCES -VERBAUX
a La concession du chemin de fer de Saint-Éiienne à la Loire (André-
zieux) date du 26 février 1823, celle du chemin de fer de Sainl-Éiienne
à Lyon date du 7 juin 1826, celle du chemin d*Andrézieux à Roanne date
27 août 1828, celle du chemin d'Epinac au canal de Bourgogne date du
27 avril 1830. Toutes ces concessions avaient été faites à perpétuité par
ordonnances royales* Vient ensuite la concession du chemin de fcrd*Alais
à Beaucaire, premier type des chemins de fer concédés temporairement,
qui a été autorisée par la loi du 29 juin 1833. Le chemin de fer de Paris
à Saint-Germain (Le Pecq) a été concédé le sixième, par une loi du
9 juillet 1835.
« Le chemin de fer de Saiut-Étienne à Andrézieux a été ouvert le
l''' octobre 1828; il avait 23 kilomètres de longueur. Le chemin de fer de
Saint-Étienne à Lyon a été inauguré en partie le 1""* octobre 1830, sur
15 kilomètres de longueur, de Rive-de-Gier à Givors; l'exploitation des
tronçons de Givors à Lyon et de Rive-de- Gier à Saint- Etienne a commencé
le l^i* avril 1832 et le 1""* avril 1833. A cette dernière date, la ligne était
complètement achevée; sa longueur était de 57 kilomètres. Le chemin
de Saint-Étienne à Roanne, qui avait 67 kilomètres, a été ouvert le
5 février 1834. Celui d'Épinac au canal de Bourgogne (27 kilomètres) Ta
été en 1835. Le chemin de fer de Paris à Samt-Germain, qui avait alors
17 kilomètres, n'a été inauguré que le 26 août 1837.
« Il est vrai que les premiers chemins de fer étaient exclusivement
destinés, d'après leur cahier des charges, au transport des marchandises;
de plus, la traction se faisait d'abord par des chevaux ou des machines
H.xes. Mais le transport des voyageurs, sur la ligne de Saint-Étienne à
Lyon, a été organisé dès le mois de juillet 1832. En 1836, le nombre des
voyageurs transportés sur cette ligne a dépassé 170000. Enfin, c'est à
la même date de juillet 1832 que Marc Seguin, qui avait pris en 1828 un
brevet d'invention pour la chaudière lubulaire, a employé pour la première
fois, sur la partie du chemin de Saint-Étienne à Lyon où les pentes le
permettaient, le moteur qui complète les chemins de fer et leur donne leur
véiitable caractère, la locomotive.
<c C'est en 1825 que Ton a vu, pour la première fois, en Angleterre, des
voyageurs avec des marchandises circuler en chemin de fer, à l'aide
d'une locomotive, qui ne marchait pas d'ailleurs aussi vite que de bons
chevaux.
« A partir de l'année 1828, l'Angleterre n'est plus le seul pays où ces
nouvelles voies de communications aient été créées. Dans les 215 kilo-
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PROCES-YERBAUX LXV
métrés ouverts à Texploitation à cette époque, la France figure pour
18 kilomètres ; l'Autriche pour 30; le reste appartient à l'Angleterre.
« C'est en 1839 qu'a eu lieu le fameux concours dans lequel George
Slepbenson a présenté, pour le chemin de fer de Liverpool à Manchester^
le type de la véritable locomotive puissante, grâce à la chaudière tubulaire.
On a soutenu, en Angleterre, que Stephenson n'avait pas connu le brevet
d'invention pris en 1838 par Marc Seguin ; mais Tantérioiitë du brevet ne
peut être niée.
<c C'est en 1833 que la locomotive est employée en France. En 1835,
sur un total de 868 kilomètres, TAngleterte en a 461, la France 143,
l'Autriche 345 et la Belgique 30. En 1830, la Bavière commence à exploiter
7 kilomètres. En 1837, la Saxe en exploite 40. En 1838, la Prusse et la
Russie exploitent, l'une 36 kilomètres, l'autre 38; les principautés et villes
libres de l'Allemagne en exploitent 35. En 1839, le royaume de Naples en
ouvre 43. En 1840, le grand-duché de Bade en exploite 18. En 1844, la
Toscane en exploite 93. La Hollande, le royaume de Sardaigne, le Dane-
mark et la Suisse ont commencé à exploiter en 1848 et 1849. La Suède et
la Norvège n'ont commencé qu'en 1853 et le Portugal en 1854; les États
pontificaux, la Turquie, la Grèce, la Roumanie, sont vernis ensuite.
a Quant aux États-Unis d'Amérique, c'est en 1830 qu*on y a ouvert un
chemin de fer de 34 kilomètres, qui a été exploité avec des chevaux jus-
qu'en 1831. Ce n'est qu'en 1833 que l'usage de.la locomotive a commencé
ù se répandre dans ce pays.
ft Telle est la vérité. Elle fait honneur à la France, qui n'a été précédée
que par l'Angleterre, et de bien peu d'années.
« Prétendre célébrer en 1887 le cinquantenaire des chemins de fer
français, c'est méconnaître l'histoire, c'est abaisser le drapeau de la France
devant plusieurs nations que nous avons devancées ou égalées, au début.
Ce n'est pas, dans tous les cas, faire acte de patriotisme. »
SÉANCE DU ^ FÉVRIER 1887
Présidence de M. LECEB
M. Billioud-Monterrad,au nom de M. Sauzey qui, vu l'état de sa santé,
n'a pas pu se rendre à la séance, dit que dans la pétition qu'ils se
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LXVI PROCES-VERRAUX
proposent d'adresser au Sénat, pour la protection de la petite propriété,
les membres de la Société d'agriculiure de TAIlier semblent n'avoir envi-
sagé qu'un côlé de la question et proposé une mesure de peu d'efficacité
L'insaisissabilité d'une partie du domaine n'arrêtera pas le morcellement
de la propriété et ne développera pas nos aptitudes colonisatrices. Pour
prévenir la division des héritages, il faut rendre au père de famille la li-
berté de tester et de choisir, parmi ses héritiers, le plus digne et le plus ca-
pable de conserver intacte la propriété constituée. Les idées de M. Sauzey
sont celles qui se trouvent développées dans la publication bi-mensuelle
la Réforme sociale, de M. Le P'ny. M. Biilioud-Monterrad donne lecture,
dans le numéro du !•' septembre 1886, de ce recueil, d'un article signé Jules
Michel, intitulé : le Droit d* expropriation et ses limites, puis, dans le
numéro du 1" février 1887, d'un article du D' Poitou-Duplessy, intitulé :
la France (Toutre^mer.
Dans le premier de ces documents, Tauteur, après avoir examiné les
divrrs modes de dépossession légale, l'origine et la raison d'être de la
propriété foncière, les limitations du droit du propriétaire, se livre à
Tétudc de la réforme des lois de succession en France, comparées à la
législation des Holfgut en Allemagne, à celle du Home-stead aux Étals-
Unis, et montre, en rappelant le Jubilé des Juifs, que la nécessité de
mesures protectrices de la stabilité de la famille a été reconnue dès les
temps les plus reculés.
M. Poitou-Duplessy, de son côté, n'hésite pas à affirmer que le partage
forcé de l'héritage et instabilité du foyer domestique ont arrêté chez
nous l'essor de la population et entravé l'expansion coloniale. C'est cette
législation inintelligente, dit-il, œuvre de théoriciens et de sophistes, qu'il
faut réformer, sous peine de périr.
M. Isaac dit qu'il aurait beaucoup d'objections à faire aux propositions
qui viennent d'être énoncées et qui tendent à une refonte absolue et
complète de notre droit civil et politique. La loi d'expropriation pour
dettes est dure, il est vrai, mais dans la grande majorité des cas, ceux
qui en subissent les conséquences sont les imprévoyants qui ne sont pas
capables de donner une bonne direction à l'administration de leur bien ;
ne vaut il pas mieux dès lors, que ce bien passe entre les mains de quel-
qu'un qui saura le faire valoir ?
Vu la difficulté de formuler, sur la question pendante, quelques pro-
positions qui réunissent tout les suffrages, M. Saint-Lager opine pour
que la Société se déclare incompétente.
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PROCÈS VEKBAUX LWll
M. le Président fait adopter la proposiiion de surseoir, jusqu'à ce que
la Commission ait pu se réunir et préparer, après discussion, les éléments
d'une réponse quelle qu'elle puisse être, h, la Société d'agriculture de
l'Allier.
M. Léger dit ensuite que la Société d'agriculture de Montpellier vient
de se livrer à une série d'expériences en vue de rechercher si le sulfatage
des vignes contre le mildew peut avoir des conséquences fâcheuses» en
supposant que l'on continue à nourrir les moulons avec les feuilles tom-
bées après la vendange. On a donné à des moutons du foin dans lequel
on avait introduit successivement l pour 100, 3 pour 100 et 3 pour 100
de sulfate de cuivre. Les animaux ont montré d'abord une certaine répu-
gnance, puis ils se sont décidés à absorber cette nourriture, vu qu'ils
n'en recevaient pas d'autre. Au bout de trois semaines ils ont été abattus
et Ton a recherché le cuivre dans la viande ; la quantité s'est trouvée
la même que si les animaux eussent été soumis à leur régime ordinaire.
Il a été ensuite reconnu que tout le cuivre introduit artificiellement dans
les aliments avait passé dans les déjections. Un mouton qui pendant
quatre jours avait absorbé 160 grammes de cuivre et 300 grammes de
chaux n'a même rien présenté de parUculier. Comme on ne s*est pas fait
faute de jeter Ta larme au sujet des moutons nourris avec la feuille de
vignes sulfatées, après avoir incriminé le vin tiré de ces mêmes vignes,
il était utile de rassurer le public.
M. Cornevin ajoute qu'on a complété ces expériences par des recher-
ches sur les spores du mildew et qu'il a été reconnu que c»*s spores tra-
versent le tube digestif sans rien perdre de leur vitalité.
M. Léger, après avoir rappelé la vivacité du débat entre les libre-échan -
gistes et les protectionnistes, au sujet du droit de 5 francs par quintal que
ces dernieis réclament pour l'entrée des blés étrangers, expose les résultats
d*une enquête à laquelle il s'est livré relativement à l'influence du droit
d'entrée de 3 francs sur le prix du pain. D'après les mercuriales de 1885,
du mois de janvier au 90 mars, le quintal de blé se vend de 30 fr. 75 à
31 francs ; le pain 33 centimes le kilogramme en boutique, 30 centimes
sur le marché. Au 30 mars est établie la taxe de 3 francs, qui équivaut
au 15 pour 100 de la valeur ; le quintal de blé coûte alors 33 fr. 35;
le pain se vend 34 centimes en bojti]ue, 30 sur le marché. Le 6 avril, le
l^ain descend à 33 et à 30 centimes. Le 30 avril, le blé est coté 33 fr. 75,
le kilogramme de pain baisse à 3*2 et h 39 centimes. Les choses restent
on cet état jusqu*à la Qn de mai, o\\ le blé dçscend à 3'^ fr. 35, tandis c|ae
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LXVIII PnOCES-VEBBAUX
le pain remonte à Si et à 31 centimes. En juin, le blé n*ayant pas varié,
le pain descend à 33 et à 30 centimes. Enfin en octobre, le blé étant
toujours au même niveau, le pain remonte à 34 centimes en boutique, à
31 sur le marché. On voit, d'après ces chiffres, qu'à un certain moment,
à une augmentation du prix du blé correspond une diminution de 1 cen-
time sur le prix du kilogramme de pain. On voit encore que quand il y a
accroissement des deux côtés à la fois, c'est de 15 pour 100 sur le prix
du blé et de 3 1/2 pour 100 seulement sur le prix du pain. Donc il n'y a
pas, entre le prix du blé et le prix du pain, une aussi étroite dépendance
que quelques personnes, l«s boulangers notamment, veulent bien dire.
S*il s'établissait à Lyon une boulangerie coopérative sur le modèle de la
boulangerie des hospices, qui pourrait donner le pain à 6 centimes au
moins au-dessous du prix que les boulangers nous imposent, ces derniers
apprendraient à leurs dépens que le public peut se soustraire aux consé-
quences d'une mauvaise organisation de leur industrie, et que rien n'oblige
les bons clients à payer pour les mauvais.
M. Biétrix (C.) dit qu'au moment oîi le pain se vendait 32 centimes le
kilogramme, il s'est donné une adjudication pour le pain de troupe au
taux de 35 centimes et que les adjudicataires ont encore réalisé des béné-
fices. M. Biétrix ajoute, d'après des témoignages certains, que, bien que
les boulangers vendent cher, les faillites sont cependant fréquentes dans
cette industrie, ce qui vient sans doute de ce que les fours sont trop mul-
tipliés.
Le Secrétaire annonce que vingt-cmq exemplaires des Annales de 1886
ont été envoyés de Timprimerie au siège de la Société.
M. Saint-Lager, à ce propos, appelle l'attention sur une modification
à apporter aux renseignements, imprimés sur la couverture, en ce qui
concerne le prix du volume. Après une discussion oU l'idée de faire dé-
pendre le prix de vente du prix de revient réunit la majorité des suffrages,
il e^t décidé que la formule : Le prix du volume, etc., sera remplacée par
cet autre: Le prix de ce volume
M. Gobin donne quelques détails sur la façon dont il s'est aperçu du
iremblem^nl de terre du 23. 11 a été réveillé à 5** 52" du malin par des
oscillations longitudinales de son lit orienté de l'est à l'ouest. A 6** 2*° il a
encore ressenti des secousses très nettes, d'un caractère particulier de ra-
pidité et d*inten^ité. A partir de cet instant, il n'a plus perçu aucune espèce
d'ébranlement.
M. Locard dit que les effets ont été localisés d'une façon remarquable.
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PROCES- VERBAUX IXIX
Quelques quartiers paraissent n'avoir subi aucune agitation, tandis que
dans d*autres, notamment dans la vallée d'Oullins, Tébranlement a été
assez violent.
M. Isaac attribue ces différences à la nature du sol qui transmet plus
ou moins bien les vibrations souterraines.
M. Locard dit, à cette occasion, que beaucoup de personnes croient que
les terrains d*alluvion sont impropres à propager les ébranlements de la
surface du globe, mais que cette opinion se trouve contredite par le fait
et notamment par les observations qu'on a pu faire pendant ce dernier
tremblement de terre, attendu que les habitants de la rive gauche du
Rhône l'ont tout aussi bien ressenti que ceux de la rive droite de la
Saône.
M. Léger dit qu'en attendant les renseignements qui permettront de
saisir le phénomène dans son ensemble, et d'en suivre les effets de la
Méditerranée jusque dans le Colentin, et de la Grèce à Caribagène, on
peut signaler cependant la singulière coïncidence des lueurs rouges de
l'atmosphère et du coucher de soleil d'un caractère tout particulier obser-
vés la veille par les habitants de Nice.
SÉAI7GE DU 4 MARS 1887
Présldenee de m. LEGEB
M. le Président fait part d'un avis qui lui a été transmis par M. le Doyen
de la Faculté de médecine : les rayonnages destinés à recevoir les livres
de la Société sont prêts; le transfert pourra se faire dès que M. le Biblio-
thécaire aura pris les mesures nécessaires.
M. le Ministre de l'instruction publique adresse le programme du
vingt-cinquième Congrès des sociétés savantes à la Sorbonne et une
circulaire par laquelle il informe qu'à la demande d'un grand nombre de
CCS sociétés, le congrès de 1887, transporté à la Pentecôte, s'ouvrira le
31 mai,
M. W. Robeits demande par correspondance communication du rap-
port de M. Deyille sur U dépopulation de§ couiç d'eau. ïl formule uo
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LXX PROCès-TERBAUX
vœu pour une revision des ri^glemenls sur la pêche, qui seraii confiée
à des ichlyologistes et à des pêcheurs.
M. le Trésorier donne les comptes de l'exercice écoulé et le projet de
budget pour 1887, Les comptes de M. le Trésorier reçoivent Tapprobalion
de la Société.
M. Isaac donne lecture, au nom de la commission spéciale composée
de MM. Sauzejy Isaac et Deville, du rapport suivant sur la pétition que
la Société d'agriculture de l'Allier se propose d'adresser au Sénat, en
faveur de la petite propriéié.
« Noire Société a reçu de la Société d'agriculture de l'Allier une invi-
tation à signer avec elle une pétition à adresser au Sénat pour lui
« demander de préparer dans ses délibérations un ensemble de dispositions
« l«'*gislalives ayant pour but : 1** de mettre une certaine catégorie d'im-
« meubles à Tabri de la saisie et de la vente forcée ; 2*» de permettre au
« profit des propriétaires la constitution en biens de famille de certains
a immeubles. »
« Ce projet de pétition était accompagné d'un rapport favorable,
émanant d'une commission instituée par la Société d'agriculture de
l'Allier.
« La commission que vous-mêmes, Messieurs, avez nommée pour
examiner ces documents, a constaté, après les avoir très attentivement
étudiés, que :
« Les questions soulevées dans le projet de pétition au Sénat touchaient
aux principes de notre droit civil, dans uu sens pleinement avoué, qui
est contraire aux tendances historiques de notre nation ; et que ces ques-
tions se trouvaient ainsi placées, par leur caractère môme, en dehors du
centre normal et habituel de nos éludes.
« Il y a toutefois, à la fin du rapport présentée la Société d'agriculture
de l'Allier, l'expression d'un désir d'une vihée moins haute, auquel nous
pourrons accorder noire assentiment. Il s'agirait de modifications à apporter
aux articles 826 et 832 du Code civil, dans lesquels on trouve les dispo-
sitions suivantes :
« 820. Chacun des cohériiiers peut demander sa part en nature des
meubles et immeubles de la succession
« 832... Il convient de faire entrer dans chaque lot, s'il se peut, la
n ème quantité de meubles, d'immeubles, de droits ou de créances de
uiénie nature et valeur.
« Sans doute, le partage d'un petit domaine, effectué jusqu'à cet
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PROCES-VEnBAUX LXXI
extrême détail, devient éminemment préjudiciable à quelque production
que ce soit, industrielle ou agricole, et fait revenir en mémoire la fable
de a THuitre et les Plaideurs».
a Votre commission a pensé que notre société pouvait se montrer
sympathique à Tétude de modifications à apporter à ces articles '826
et 832.
a Mais, en ce qui concerne les propositions tendant à un but avoué de
a réforme sociale », votre commission vous propose de prier notre
Président de répondre à la Société d'agriculture de l'Allier, dans les
termes les plus amicaux, que nous croyons devoir nous tenir dans une
entière réserve. »
M. Ârloing fait une communication sur des recherches qu'il a entre-
prises dernièrement en vue de confirmer certains résultats acquis, mais
qui avaient été révoqués en doute. Il y a environ dix- huit mois, M. Ârloing
avait cru pouvoir affirmer, comme résultat d'expérience, la destruction
dûBadUm anthracis et des spores de ce microorganisme, par l'insolation.
Cette assertion qui se trouvait en contradiction avec les idées émises par
M. Pasteur, sur la vitalité des spores, fut accueillie avec incrédulité.
M. Nocard, de l'école d'Alfort prétendit que les rayons solaires ne détrui-
saient pas les spores, mais bien le mycélium naissant. Un peu plus tard,
M. Duclaux, dans la seconde édition de son ouvrage, Microbes et
Maladies, émet une idée semblable, d'une façon, cependant, un peu moins
affirmative. Quelques mois ensuite, M. Strauss, attaché au laboratoire de
M. Pasteur, crut pouvoir conclure, d'après ses propres expériences, que
le soleil empêche la germination des spores, mais sans les détruire. En
effet, M. Strauss, en soumettant les spores à Tinsolalion, en avait suspendu
^a germination, mais les ayant ensuite transportées à l'ombre, il les avait
vues germer tout comme si elles n*avaient pas subi l'action du soleil.
Pour répondre aux objections, M. Arloing a faitagir les rayons solaires
en dehors des limites de température où la germination est possible. La
limite inférieure est + 15°, la limite supérieure -+■ 43°. D'une série de
ballons pleins d'un bouillon de culture ensemencé, il a été fait deux lots.
Les uns ont été maintenus à l'ombre, les autres exposés au soleil, sur un
bloc de glace. Après trois ou quatre heures, tous ces ballons ayant été
portés dans une éiuvc à 35°, les premiers se sont troublés, les autres non.
Après avoir entravé la germination par le froid, il fallait essayer de la
chaleur. Cette fols, les ballons ensemencés ont été partagés en trois lots;
le premier a été n^aintenu dans le laboratoire à la température ordin^tire.
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LXXII PROCÈS - VERB4UX
ie second et le troisième placés dans une étuve à 5(y*. Mais de ces deux
derniers, l'un était à l'ombre, tandis que Tautre recevait les rayons du
soleil réfléchis par un héliostat. Tous les ballons ayant été portés ensuite
dans Tétuve à 3b^, dans les témoins et ceux qui avaient subi la tempéra-
ture de SO'' à l'ombre, la germination s*est manifestée, tandis que ceux
qui avaient reçu l'insolation sont restés limpides.
Sur les observations de M. Cbauveau, M. Arloing a bien voulu surseoir
à la publication des résultats obtenus, malgré la netteté des faits; le virus
qu'il avait employé était d^jà vieux; il était nécessaire, pour que les ex-
périences devinssent décisives, de pouvoir se procurer du virus frais. L'oc-
casion s'est [Tésenlée récemment et les expériences ont été reprises avec
du virus pris sur un cheval mort du charbon en Beauce. Les nouvelles
expériences ont marché sans interruption, grâce au temps exceptionnel-
lement beau que nous avons eu pendant le mois de février. Les résultats
ayant été, sous tous les rapports, conformes à ceux des premières expé-
riences, il est donc permis de conclure que l'insolation ne stérilise pas le
bouillon de culture et que si elle détruit le mycélium naissant, elle détruit
également les spores elles-mêmes.
Si les expériences de M. Strauss ont donné de tout autres résultats que
ceux qui viennent d'être rapportés, cela tient à ce que M. Strauss a soumis
à l'action solaire des ballons pleins d'eau pure et à ce que l'eau oppose
une résistance plus grande que les bouillons de culture, à l'influence des
rayons du soleil. Dix ballons ont été remplis d'eau distillée et stérilisée,
puis mis après avoir été ensemencés, dans les diverses conditions sui-
vantes. Quelques-uns ont été laissés comme témoins dans l'obscurité, les
autres exposés plus ou moins longtemps au soleil. Après six heures d'in-
solation, un ces ballons a donné une végétation aussi abondante que les
témoins; un second, après neuf heures s'est comporté absolument de la
même façon ; le troisième, après douze heures, a été le siège d'une végé-
tation déjà moins abondante. Seize heures d'insolation ont enfin produit
la stérilisation absolue. L'eau pure paralyse donc dans une certaine mesure
l'influence stérilisante des rayons du soleil, mais ne l'empêche pas de pro-
duire ses effets avec le temps.
H reste à expliquer la nature de l'action du soh il et l'influence que peu«
vent avoir lei substances en dissolution dans les liquides ensemencés,
ainsi que le pouvoir absorbant ou le pouvoir réfringent de ces derniers.
M. Arloing se propose de poursuivre ces recherches ultéiicurement. Il est
l^ossible, toutefois, en attendant que l'expérience ait décidé, d'admettrç
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PROCES VERBAUX LXXIII
que les rayons du soleil produisent des effets de dissociation analogues à
ceux qu'ilsproduisent sur les corps gras, attendu que les spores dontils'agit
sont en majeure partie composées de substances grasses ; dans tou^ les cas,
Texpérience est venue confirmer l'idée généralement répandue, de l'in-
fluence assainissante du soleil. M. Miquel propose le gazonnement des
terrains infectés, pour diminuer le nombre des germes contenus dans
l'air ; c'est au contraire le moyen de conserver les microbes et d'en favo-
riser la multiplication. On sait que M. Pasteur a expliqué la conservation
et la propagation des germes charbonneux, dans certaines régions, par
les déjections que les vers de terre apportent des profondeurs où les mi-
crobes protégés contre l'insolation ont pu se conserver avec toute leur
énergie. Supprimons les écrans, le soleil se chargera de la destruction des
germes infectieux.
Le soleil parait exercer aussi une action sur l'activité des ferments; c'est
ce que M. Duclaux a vérifié en exposant au soleil des flacons contenant
de la présure ; pour coaguler la même masse de lait après ce traitement,
il a fallu doubler la dose du ferment.
SÉANCE DU ii MARS 1887
Présldenee 4e H. LBQEB
La Société reçoit le plan et le programme de l'Exposition d'Ekaterine-
bourgdont l'ouverture est fixée au 15-27 mai, et la fermeture au 15-
27 septembre 1887. M. Locard dit, à l'occasion de cet envoi, que l'Expo-
sition à laquelle la Russie convie en ce moment les autres nations a été
entreprise comme préparation à une autre solennité du môme genre à
Saint' Pélersbour^, où la Russie se propose de montrer les progrès qu'elle
a faits dans les diverses branches du mouvement scientifique et de l'ac-
tivité industrielle. La ville choisie occupe une position centrale, entre la
Russie d'Europe et la Russie d'Asie, au centre de la région minière par
excellence de l'empire. La minéralogie et la métallurgie y seront repré-
sentées d'une façon exceptionnelle. La Russie fait un pressant appel à
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LXXIY PnOCBS-T£HBAUX
toutes les nations civilisées et Ton a déjà la cerlitude que rAmérique
répondra à cet appel.
M. Léger donne lecture d'un article de la Revue agricole (29 janvier),
signé W. Roberts, oti l'auteur propose un moyen pour la répression du
braconnage et apprécie de la façon suivante les conséquences de la dépo-
pulation de nos cours d'éau.
Pour défendre le gibier, comme le poisson, contre le braconnage, c'est
contre les acheteurs en temps prohibé qu'il faut sévir; car s'il n'y avait
pas d'acheteurs, il n'y aurait bientôt plus de braconniers.
L'Angleterre, la Belgique, l'Italie et la Suisse ont importé en France en
une seule année cinq millions quatre cent soixante-dix -huit mille cent onze
kilogrammes de poisson et d'écrevisses. Ces dernières ont été fournies par
la Belgique, et l'Italie a importé des anguilles; mais la presque totalité de
ces importations se compose de saumons et de truites, c'est-à-dire d'es-
pèces les plus estimées.
Que celte masse de poisson ait été payée 3 francs seulement le kilo-
gramme, et il a sûrement été payé plus cher, cela fait un tribut de près de
onze millions de francs prélevé par l'éiranger, en une seule année sur la
France, quand ses nombreux cours d'eau devraient suffire, non seulement
à i-a propre consommation en poisson, mais encore à une exportation impor-
tante d'un produit que ses eaux lui fourniraient à peu près gratuitement ;
ce qu'elles feraient en peu de temps, si l'autorité se décidait enfin à
prendre des mesures efficaces pour la conservation du poisson. Il faut
noter que ce tribut va toujouis croissant, à mesure que le poisson dispa-
raît dans ces eaux. L'importation faite par l'Angleterre seule a augmenté,
d'une année à l'autre, de 791 354 kilogrammes.
Voilà les conséquences fort atténuées do l'insouciance absolument
inconcevable avec laquelle l'autorité française laisse anéantir le poisson,
en Tabandonnant à toutes les causes de destruction ; quant aux portes de
la France, en Belgique, le gouvernement a fait lâcher en deux ans seule-
ment, dans les affluents de la Meuse, 700 000 salmones, et a pris des
mesures pour qu'en 1890 tous ses cours d'eau soient complètement
repeuplés.
M. Léger donne ensuite un compte rendu d'un ouvrage de M. Edouard
Forestié, archiviste de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de
Tarn-et- Garonne, seciélaire de la Société archéologique de ce même
département, intitulé : La Vie rurale et l'Agriculture au XIV^ siècle, dans
le sud'OU^t de la france. C'est le livre de raison conservé aux archives 4c
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PROCeS-VRRBAUX LXXV
Farn-et- Garonne, de Barinélemy Bonis^ marchand montalbanais, qui a
fourni les éléments de ce travail.
Bonis, qui tenait une maison de commerce à Montauban, possédait à
Vignemade, petite localité des environs, des terres d*une valeur de plus
d'un million et demi (valeur actuelle). Son livre de vente montre que le
luxe était assez développé parmi ses compatriotes, et sa comptabilité
agricole permet de reconstituer la physionomie du domaine rural d*il y a
cinq cents ans. Malheureusement, les prix indiqués, qu'il s'agisse du
bétail ou de l'outillage agricole, ne sont pas toujours faciles à mettre en
comparaison avec les prix actuels, à cause du système de l'altération des
monnaies, qui fut une des plaies du règne de Philippe VI. Néanmoins les
gages des serviteurs paraissent avoir été au moins aussi élevés qu'aujour-
d'hui. Le cultivateur était convenablement vêtu ; on voit, dans toutes les
stipulations, que l'ouvrier des champs recevait la chaussure qui coûtait
ch^r, du drap, des chemises, des braies et des blouses de toile. Il vient,
en outre, assez fréquemment chez le marchand de là ville renouveler au
accroître sa garde-robe. Malgré la peste noire qui décima l'Europe entière
en 1649 ; malgré la présence des Anglais dans la campagne et les désastres
inséparables de la guerre et de l'invasion; malgré la réserve insérée dans
la plupart des contrais de Yaventura dels anemys, la ferme rurale était en
pleine activité, l'étable regorgeait d'animaux, la culture des terres se faisait
régulièrement et les salaires étaient très rémunérateurs. Détail curieux :
il est permis, à Vignemade^ d'améliorer la vigne, avec toutes choses^ sans
encourir de peine, tandis que dans plusieurs localités voisines, des ordon-
nances conï^ulaires défendaient expressément de fumer les vignes, parce
que l'on craignait que la fumure n'altérât la qualité du vin.
Sans affirmer que le xiv* siècle ait été l'âge d'or, M. Forestié conclut
comme M. Baudrillard, dans V Histoire du luxe, que les tristes périodes
qu'a traversées la France pendant les guerres anglaises, puis pendant It s
guerres de religion et à la fin du règne de Louis XIV, ont trop fait étendre
à presque tous les temps antérieurs à la Révolution, l'idée d'une misère
générale ; et que si le paysan abruti, dénué de tout, qu'a peint Labruyère,
représente l'habitant de quelques parties de la France épuisées par la
famine et les guerres prolongées, telle n'est pas l'image vraie du paysan
au xiii«, au XIV* et aussi au xvi« siècle, dès que la guerre de Cent ans a
cessé d'exercer ses épouvantables ravages.
M. Saint-Lager exprime celte opinion que les auteurs qui s'attachent à
une période de notre histoire sont assez portés et à n'en voir, à n'en montrer
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LXXri PROCÈS-VERBAUX
que les beaux côtés. Le tableau que présente M. Forestié du bien-être des
classes rurales au iiv® siècle n'est pas d'accord^ dans tous les cas, avec
ce qu'on sait de retendue des connaissances agricoles à cette époque. Le
plus ancien traité d'agriculture, qui ne remonte pas àTantiquité, date pré-
cisément du XIV*' siècle et des premiers temps de rimprimerie. L'auteur,
Pierre de Crescenzi, n'est que le eervile copiste de Varron, de Calon, de
Columelle, de Palladius et de Pline ; ses connaissances en histoire natu-
relle lui viennent en droite ligne d'Albert le Grand. Le xiv« siècle n'avait
donc réalisé aucun progrès sur l'antiquité. Or il est inadmissible que toutes
les connaissances acquises depuis n'aient pas contribué à nous donner
une existence plus confortable et à répandre une plus grande somme de
bien-être sur rhumaniié.
M. Isaac dit que l'Aquitaine n'a pas été malheureuse sous le gouver-
nement des Anglais, et il en donne pour preuve la résistance des habi-
tants quand il s'est agi de la réunion de leur province au royaume de
France, résistance qui se conçoit bien, après les pillages du duc de
Berry et en tenant compte des désordres de la cour de Charles VL L'Ile-
de-France, au XIV® siècle, paraît avoir joui d'une grande prospérité ; et
l'on trouve, dans la relation du vojage d'un légat du pape envoyé à la
cour de Philippe le Bel, un tableau riant de l'état de la vallée du Rhône
où l'on cultivait des orangers et où les oliviers remontaient jusqu'à
Condrieu. M. Isaac ajoute qu'on aurait tort cependant de généraliser et
de conclure d'une province à une autre. En ces temps où les communica-
tions étaient difficiles et où des barrières factices s'ajoutaient encore aux
obstacles naturels, deux pays voisins pouvaient se trouver dans des con-
ditions bien différentes; il y avait souvent abondance d'un côté, de l'autre
côté famine.
M. Saint- Lager fait observer qu'il est difficile d'admettre que la culture
de l'olivier se soit étendue jusqu'à Condrieu, attendu que, d'après le
témoignage des auteurs, cette culture s'arrêtait, dans l'antiquité, où
elle s'arrête aujourd'hui, c'est-à-dire dans le voisinage de Hontélimar.
On croit généralement, dit M. Léger, que l'olivier ne peut guère pros-
pérer à plus de 100 kilomètres de la mer; par suite, la véritable limite
de la région des oliviers serait le défilé de Donzère, où finit le climat
méditerranéen, dans la vallée du Rhône. Il est possible cependant que,
depuis Columelle, l'olivier ait pénétré plus au nord et que la culture en
ait été abandonnée sous l'influence de certaines considérations de l'ordre
économique, ou, plus probablement» à cause d'un changement de climat
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PROCiiS -VERBAUX LXXVH
et de l'épuisement du soi. li est certain, dans tous les cas, qu'il y avait
autrefois à Lille un marché au verjus ou vinaigre de vin et que, dans le
Roman de la Rose, qui date du xiP siècle, on assisté à une bataille
des vins où le vin de Suresnes vient après le Beaujolais et où certains vins
des Flandres jouissent encore de quelque estime. On cultivait donc la
vigne dans «es environs de Calais à cette époque, tandis qu'à présent la
culture de .a vigne ne dépasse pas le département de l'Eure.
M. Marnas dit qu'on cultivait la vigne, il y a quatre ou cinq siècles, dans
le sud de l'Angleterre, tout comme dans les environs de Paris, et que si
la vigne a disparu de ces régions, ce n'est pas parce qu'on n'y produisait
plus qu'un mauvais vin, mais bien parce que la vigne n'y peut plus fruc-
tifier. La vigne, depuis ces temps, a rétrogradé de 200 kilomètres, par
suite du refroidissement du pôle nord, refroidissement qui a changé le
climat de l'Islande au point d'en rendre l'intérieur inhabitable, et favo-
risé l'extension des glaciers sur le Groenland. M. Marnas ajoute que, du
règne de Saint-Louis à la guerre de Cent ans, l'Ile- de- France a joui d'une
prospérité qu'elle n'a plus retrouvée depuis, qu'il y avait dans les de-
meures plus de confortable qu'aujourd'hui, et que même dans les petites
villes, des documents authentiques prouvent qu'on pouvait trouver des
maîtres d'allemand, d'anglais et d'italien.
M. Rappet fait la part de l'engouement qui a pu pousser la vigne dans
le Nord, jusqu'à ce que les cultivateurs désabusés par trop de mécomptes
aient été contraints de T abandonner. Pareille chose est arrivée pour le
mûrier, qui abondait dans les départements du Rhône, de l'Isère, de la
Drôme, et qui devient de plus en plus rare chaque année.
M. Léger attribue la disparition du mûrier dans notre région ainsi que
la disparition de la garance dans le département de Vaucluse, à des
conditions d'un ordre purement économique. Mais il croit que d'autres
influences ont dû produire certains changements de culture. Les déboise-
ments, en dénudant les cimes, ont augmenté les écaits de température en
rendant les hivers plus rigoureux et les étés plus chauds, sans modifier
sensiblement peut-être la température moyenne, ce que l'on ne pourra
savoir, d'ailleurs, qu'après un grand nombre d'années d'observations. Or,
il ne suffit pas qu'un végétal, pour prospérer, reçoive une certaine somme
de chaleur dans l'année, il faut encore qu'il puisse résister aux tempé-
ratures extrêmes, surtout à l'extrême froid.
M. Marnas, dépositaire du registre de \di Fondation ^Iprésenie à la signa-
ture des membres du Buieau le compte à ce jour. Sur sa proposition
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LXXVIII PROCÂS-VEIIBAUX
appuyée par la Commission des finances il est décidé que le compte
arrêté chaque année sera inséré dant le recueil des procès- verbaux, à
la suite du résumé historique de la Fondation,
SÉANCE DU 18 MARS 1887
Présldenee de M. LEQEB
M. W. Roberts, en accusant réception des renseignements qui lui ont
été transmis au sujet de la pétition de la Société adressée à la préfecture
du Rhône en faveur de la pisciculture, exprime des doutes sur l'efficacité
des pétitions; il croit que des sociétés privées, comme il en existe en An-
gleterre et en Allemagne, qui veilleraient à Texécution des lois et règlements,
exerceraient une influence salutaire, et que l'autorité se sentant surveillée,
ferait trêve, sans doute, à la déplorable indulgence qu'elle montre à l'égard
des destructeurs du poisson.
M. Gobin dit que M. Roberts fait allusion aux^^sociétés pour la répres-
sion du braconnage, lesquelles, bien que ne jouissant que d*une influence
purement morale, rendent cependant des services, en intéressant le public
au but qu'elles poursuivent, déterminent un courant d'opinion et tiennent
l'attention en éveil.
M. Léger fait observer que les Sociétés pour la répression du bracon-
nage ne peuvent guère se constituer que dans les grands pays de chasse
où elles agissent par l'appât des primes qu'elles offrent aux gardes et des
pensions qu*elles servent aux veuves des gardes tués dans l'exercice de
leurs fonctions. Il ajoute qu'il n'est pas sûr que ces sociétés aient obtenu
jusqu'à présent de grands résultats et que leurs ressources ne sont pas
toujours au niveau de leur libéralité.
M. Devilie pense qu'il conviendrait, avant tout, d'appeler l'attention de
l'administration sur le fonctionnement défectueux de l'Octroi qu'on laisse,
paratt-il, sans instructions relativement à Tintroduction du poisson en
temps prohibé.
M. le Président donne un compte rendu du rapport adressé au ministre
de l'Agriculture par le Comité d'études et de vigilance du département du
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PROCES-TBRBAUX LXXIX
RbAne, sur s^ opérations en 1886. Ce travail comprend trois parties
consacrées : la première aux opérations faites sur les champs d'expériences
de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, de ViUié-Morgon et d'Ampuis ; la seconde,
aux rapports des syndicats ; la troisième, aux conclusions pratiques.
A Saint-Germain, à l'aide du sulfure de carbone, on a obtenu un béné-
fice net de 554^f,75 par hectare, résultat encore rémunérateur, quoique
bien inférieur à celui de Tannée précédente. La différence s'explique par
la répercussion de sève qui s'est produite au printemps, sous l'influence
d'un abaissement de température à la suite de longues pluies. Le pourridié
a envahi toute la partie basse du champ et l'anthracnose s'est montrée sur
quelques points. Des traitements spéciaux seront appliqués contre ces
deux maladies. Le bouturage des porte-greffes a donné comme reprises .
Vialla, 86 pour 100 ; York, 60; Riparia, 52; Solonis, 19. La proportion
des reprises après greffage a été variable; les modes qui ont le mieux
réussi sont ceux du greffage sur racines sur table, 89 pour 100, et du
greffage en place, 88. Viennent ensuite les greffes- boutures mises en place
de suite, 41 pour 100, et les greffes-boutures en pépinière, 39. A part
quelques greffes des anciennes plantations sur Elvira, la résistance des
sujets] greffés continue à s'affirmer.
Les champs de Villié-Horgon et d'Ampuis ont donné à peu près les
mêmes résultats généraux que celui de Saint-Germain, sauf qu'à Ampuis
la récoUe a été considérablement diminuée par la grêle du 3 juin. Le vin
titre 13® d'alcool et la qualité est supérieure.
Les syndicats, en 1886, s'étendent à presque toutes les communes du
département; leur nombre est de 253, comprenant 9781 adhérents et trai-
tant environ 12474 hectares. Il suffit, pour se rendre compte des progrès
accomplis, de comparer ces chiffres à ceux de 1879 où il n'existait qu'un
seul syndicat comprenant 68 adhérents, pour le traitement d'une super-
ficie qui n'allait pas jusqu'à 35 hectares.
Dans le chapitre consacré aux conclusions, on voit, en ce qui concerne
les vignes américaines, que dans le département du Rhône, la greffe de
nos plants sur Vialla, Riparia, Solonis, York-Madeira, faite avec soin, est
un moyen sérieux de régénération des vignobles détruits.
M. Burelle met Sous les yeux de la Société un appareil inventé et con-
fectionné par M. Perrin, serrurier à Liergues, pour répandre sur les ceps
les insecticides employés contre le mildew. On sait que M. Perrin a déjà
mis au seryice des viticulteurs un pal injecteur de son invention. L'ap-
pareil actuel se compose de deux cylindres accouplés, dont l'un est une
pnocÈs-VEnBiux. 1887. ^
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hXXX PROCES -VERBAUX
pompe mise en communication par un tuyau de caoutchouc avec le réser-
voir contenant rinsecticide. Cette pompe, aspirante et foulante, a un piston
plein. Le second cylindre, d'un diamètre plus grand, est primitivement
p'ein d'air, et fonctionne par la suite comme une fontaine de compression.
Un tube droit pénètre jusqu'au fond; à la sortie, ce tube est recourbé,
pour rendre plus facile à l'opérateur la direction du jet. Quand le volume
de Tair a été réduit par le refoulement d'une certaine quantité de liquide,
la force élastique chasse le liquide du fond qui ne trouve pour s'échapper
qu'un tout petit orifice hélicoïdal d'oti il sort fortement mélangé d'air, par
un mouvement giratoire qui l'étalé sous forme de nappe circulaire bru-
meuse de 1»,50 à 2 mètres de rayon. L'ampleur de cette nappe permet
de couvrir chaque cep en très peu de temps d'une pluie insecticide excès-
sivemeot fine. L'ascension du piston se fait d'un mouvement rapide, la
descente est lente, à cause de la résistance opposée par l'étroitesse de
l'orifice de sortie opposé au passage du liquide. M. Burelle, qui s'est servi
de cet appareil, conclut qu'en dehors de la facilité de son jeu, il offre
l'avantage de permettre l'utilisation complète de l'insecticide contenu dans
le récipient en forme de hotte que l'opérateur porte sur son dos. La hotte
comprise, tout Tappareil peut coûter une quarantaine de francs.
M. Léger fait observer que si on veut employer la bouillie bordelaise, il
se formera un dépôt dans la hot'.e et que la pompe puisant de la boue, et
refoulant cette boue dans le tube de sortie, il se produira des engorgements
qui nuiront au fonctionnement régulier.
M. Deville recommande aux vignerons l'élevage en pépinièra des bou-
tures greffées, avant la mise en place, parce que la mise en place immé-
diate peut amener, par suite d'une séparation des couches terreuses, le
décollement du greffon. C'est ce qui est arrivé l'année dernière à des bou-
tures greffées et aussi ft des racines greffés mis en place en mars et avril
i X qui avaient déjà des pousses de 25 à 30 centimètres. En ce moment,
M. Deville fait greffer des boutures qu'il tiendra en serre chaude pour ne
les mettre en place qu'à la fin de mai. Il recommande encore de forte-
ment butter les greffes pendant l'hivernage, surtout dans les terrains
calcaires.
M. Gobin dit que la Commission météorologique départementale orga-
nisée en dehors de la Société, par les soins de l'administration, en exécu-
tion de la circulaire ministérielle du 5 mars 1879, et qui s'était peu réunie
jusqu'ici, vient d'être réorganisée par arrêté préfectoral. Une réunion a
eu lieu hier pour la formation du Bureau. Ont été nommés :
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PnOCBS-YERBAUX LXXXI
Mil. Andréy président; Gobin et Arloing, vice-présidents; Marchand,
secrétaire; Benoit, secrétaire adjoint; Béroajon, trésorier.
La Commission s'est divisée en trois sons-commissions, savoir :
Sous-commission des pluies et orages. — MM. André, Béroujon, Cla-
venat, Gaudier, Girardon, Gobin, Gouy, Lafon, Jaracb, Marchand, Petit,
Anselmier, Rousset, Voigt.
Sotts- commission (Thygiène. — MM. Arioing, Bondet, Cazeneuve, Gui-
chard, Lacassagne, Paillasson.
Sous-commission d'agriculture.— MU. Barbier, Benoit, Deville, Dubois,
Brnys, Million, Nolot, Ranlin, Terver.
Ces trois sous-comroissions doivent se réunir très prochainement pour
procéder à la constitution de leurs bureaux et arrêter le plan de leurs
travaux respectifs.
La Commission aura recours à la collaboration des Ponts et Chaussées,
des instituteurs et du génie militaire.
M. Cornevin, revenant sur la question agitée dans la dernière séance,
au sujet du déplacement des cultures, dit qu'il lui est tombé accidentelle-
ment sous les yeux deux documents dont l'un donne raison aux partisans
de la stabilité des climats, tandis que l'autre conclut d*une façon absolu-
ment contraire. Un délégué du ministère de l'Instruction publique, pour
l'étude des geysers de l'Islande, a trouvé, sous une couche de dépôts sili-
ceux de 3 mètres d'épaisseur, des restes de végétaux absolument sembla-
bles aux végétaux actuels de la même région, et qui doivent remonter à
trois ou quatre siècles avant notre ère. L'autre observateur, un Italien.
M. Sommier, a publié sous ce titre : Un été dans la vallée deVObij une
relation dans laquelle il affirme qu'au nord de la Sibérie, on trouve les
restes d'anciennes forêts composées de pins, de sapins et de mélèzes.
Ces forêts ont disparu, et la végétation arborescente de la contrée est
uniquement représentée, à l'heure présente, par un saule rabougri de
80 centimètres au plus, qui cependant, s'élève plus au sud Jusqu'à lin.SO;
d'où cette conclusion nécessaire, que le climat de la Sibérie s'est
refroidi.
M. Saint-Lager dit que la seconde observation n'a pas la même valeur
que la première, attendu que la destruction des forêts peut être le fait de
l'homme, aussi bien que la conséquence d'un changement de climat. Pour
être en droit de conclure, il faudrait avoir essayé le reboisement des régions
dénudées. Tant que cette expérience n'aura pas été faite,la question delà
permanence ou du changement des climats restera intacte.
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LXXXII PROCÈS -VERBAUX
Pour M. Gensouly les déboisements d'abord, ensuite la facilité toujours
plus grande des communications, ont dû produire, dans les flores locales,
les modifications qu*on est porté à attribuer au changement des climats. Les
témoignages écrits n*ont malheureusement pas une grande autorité,
attendu que chaque observateur n*a jugé digne d'être enregistré que ce
qui l'a frappé d'una façon particulière. Sidoine Apollinaire nous rjtîonte
qu'il a vu un palmier sur la tombe de Siagrius» à Fourvière, et, d'un
autre côté, Strabon dit qu'il a vu des chars sur le Rhône gelé. Nous n'avons
pas un ensemble d'observations suivies ; les auteurs ne nous fournissent
que des faits exceptionnels auxquels nous sommes toujours disposés â
donner plus d'extension qu'il ut /audrait.
SÉANCE DU 25 MARS 1887
Préaldeneie de H. LEGER
M. le Président annonce que, tous frais payés, la Société a perçu sur
le legs Fontannes de 1000 francs, la somme de 840 francs qui sera em>
ployée à l'achat de trois obligations Paris- Lyon-Méditerranée pour le
compte du capital inaliénable de la Société.
M. Grolas distribue des exemplaires du Rapport à M. le Ministre de
ragricalture, sur les travaux du Comité d'études et de vigilance, en 1886,
rapport dont le procès-verbal de la dernière séance contient un court
résumé. M. Crolas donne ensuite quelques détails concernant la lutte
contre le phylloxéra, en dehors du cercle d'action dn Comité du Rhône.
Les injections de sulfure de carbone se pratiquent actuellement moins
profondément qu'autrefois ; au lieu de faire pénétrer le pal jusqu'à 30 et
40 centimètres, on se contente à présent de le .faire pénétrer à 15 centi-
mètres, parce qu'on a reconnu que l'insecticide introduit dans le sol tend
toujours à descendre. Les applications du sulfure de carbone ont pris de
l'extension partout, quoique d'une façon moins régulière que dans notre
département. Dans le département de Saône-et-Loire, quelques applica-
tions malheureuses, au début, ont rendu les viticulteurs craintifs et leur
ont donné des doutes sur l'efficacité de cet insecticide. Il est presque
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PROCES -YEUBAUX LXX\IIl
inatile d'ajouter que ces doutes ont été soigneusement entretenus par les
pépiniéristes qui avaient des cépages américains à vendre. Il y a, dans
quelques parties de Sa6ne-et-Loire, des terres compactes où le sulfure de
carbone doit être employé autrement que dans les terrains granitiques du
Rhône ; il y fallait une certaine expérience qui semble avoir été acquise»
puisque les applications s'y multiplient. En Bourgogne, où le phylloxéra
a toujours eu une marche moins rapide que dans le Midi, quelques pro-
priétaires se sont endormis dans une trompeuse sécurité; à présent qu'ils
sont désillusionnés^ ils se mettent à sulfurer. Dans le Biidi, l'Ârdèche a
lutté avec succès, cette année ; Vaucluse, qui a conservé un assez graad
nombre de cépages français, les défend énergiquement; l'Hérault, qui a
inauguré le traitement, persévère dans la même voie ; dans les environs
de Carcassonne, une zone récemment envahie est traitée soit avec le sul-
fure pur, soit avec le sulfure dissous dans l'eau. Quoique le traitement
soit à peu près le même partout, tons les cépages n'auront pas le même
sort ; les propriétaires qui ont planté du Jacquez pourront réussir, mais
ceux qui ont eu recours au Riparia greffé ne réussiront probablement pas,
attendu que le choix de ce cépage qui ne s'adapte pas au sol a été une
erreur. En somme, comme il a été dit plus haut, les applications du sul-
fure de carbone se multiplient et, cette année, il en a été employé
14 millions de kilogrammes.
M. Léger fait une communication sur l'entreprise qui vient d'être menée
à bonne fin, dans le but de mettre en communication facile l'intérieur de
la France et la Méditerranée.
Strabon, qui regardait la Méditerranée comme une mer italienne, avait
déjà signalé le Rhône comme le commencement de la voie tracée par la
nature, pour servir aux relations de Rome avec la Grande-Bretagne, par
la Sdiône, la Seine, et une courte traversée de mer. Le port de Marseille
est entouré de hauteurs atteignant 250 et 300 mètres qui en rendaient
difficiles les communications avec l'intérieur; aussi CoQstantin cher-
cha-t-il à éviter l'accès dans l'intérieur de la Gaule par le port de
Marseille, en créant un port sur le Rhône, à Arles. Marius, pour ravitailler
son armée, et donner aux navires un tirant d'eau suf6sant, avait construit
un canal entre Arles et le golfe de Fos. Ce canal, qui devint plus tard la
popriéié de Marseille, et fut, pour celte ville, la source d'un beau revenu,
fut utilisé jusqu'au xi» ou au xii® siècle. La ville d*Arles, cependant, se
plaint de cet état de choses et pour éviter l'emploi du canal, la batellerie
cherche, après chaque crt;e du Hhôno, un passage pratical^le entrç Iç^
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LXXXIV pnocÉs YERBADx
nombreuses lies du delta. Eq face des exigences toujours croissantes du
commerce, cette situation ne pouvait pas durer. Vers 1665, Vauban vient
étudier la question du trajet d'Arles à la mer; il déclare le Rhftne indomp-
table et se prononce pour la solution du problème au moyen d'un canal.
Vers 1690, les habitants d'Arles essaient, sans grands résultats, de cons-
tituer un syndicat pour l'exécution des travaux. En 1780, on voit apparaître
un projet pour améliorer l'embouchure de la branche principale, au moyen
de digues longitudinales entre lesquelles on se propose de concentrer la
masse totale des eaux du fleuve; mais la Révolution surgit bientôt et la
mise à exécution du projet n'a pas lieu. En 1800, Napoléon décrète la
construction d'un canal qui doit relier Arles au port de Bouc. Ce canal,
achevé en 1838, se composait de trois biefs successifs; le bief moyen, repo-
sant sur les poudingues de la Crau a son seuil à l^^fii en contre-haut et
ne peut fournir que 90 centimètres à 1 mètre de tirant d'eau. Un aussi
faible tirant d'eau ne pouvait plus sufSre pour assurer le service de la na-
vigation à vapeur, surtout lorsqu'on vit paraître sur le Rhône ces bateaux
de 130, de 140 et même de 150 mètres de la Compagnie Bonnardel, et il
fallut chercher une autre solution. On reprit alors, sous la direction de
M. Surel, le projet du rétrécissement du lit de la branche principale, avec
suppression des branches latérales, dans le but, non seulement d'obtenir
plus de profondeur, mais aussi d'accroître la vitesse du courant et de
rompre la barre que les apports du Rhône déposent à l'embouchure,
comme il arrive pour tous les fleuves qui se jettent dans les mers à faible
marée. La tentative n'eut pas de succès. A mesure qu'on prolongeait 1 s
chenal, la barre repoussée allait se reformer plus loin. De guerre lasse,
on dut revenir au vieux canal de Marins. Le Canal Saint-Lonii fut dé-
crété en 1865 et inauguré le 15 août 1870.
On sait que le canal Saint -Louis est dû à l'initiative d'un Lyonnais,
M. Hippolyte Peut, qui a eu à soutenir une lutte de quarante années,
contre une foule d'intérêts coalisés. Et il ne faut pas oublier que M. Hippo-
lyte Peut a été énergiquement soutenu pendant tout ce temps par la
Chambre de commerce de Lyon.
Le canal Saint-Louis a été exécuté avec le profil du canal de Suez,
dont il ne diffère que sous le rapport de la longueur.
Ce canal tout seul ne pouvait pas répondre à tous les besoins du
commerces il lui fallait l'indispensable complément d'un chemin de fer
pour le mettre en communication avec l'intérieur. C'est ici que se ren-
contrèrent encore de vives résistances. Il y avait en premier lieu le dédale
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PROCES -VBIUIAUX LXXXV
des corporations marseillaises, avec leurs monopoles surannés, quj
grjveni le transit des marchandises d'un droit de 5 à 6 francs par
tonne ; il y avait ensuite la ville d'Arles^ aujourd'hui bien déchue, presque
morte, qui se voyait menacée par la concurrence d'une rivale naissante ;
il y avait enfin la Compagnie du chemin de fer de Lyon au détriment
de laquelle on raccourcissait de 50. kilomètres le parcours pour arri-
ver à la mer. L'initiative privée a triomphé de tous les obstacles : une
compagnie s'est formée, et elle vient de doter le port Saint-Louis du
complément qui lui manquait, depuis dix- sept ans qu'il est ouvert au
commerce. La voie a été facile à construire; elle est établie assez soli-
dement pour résister aux plus grandes charges, et munie de tous les
accessoires nécessaires. La Compagnie de Lyon, faisant trêve à ses résis-
tances, a pris à son compte l'exploitation de la nouvelle voie.
En 1885, le port Saint- Louis a reçu un millier de navires et le(( jdroits
de douane perçus se sont élevés à 600 000 francs. Avec l'annexe qui
vient de lui être donnée, son activité ne peut que s'accroître rapidement.
De vastes étendues sont encore disponibles, pour le creusement de nou-
veaux bassins et la construction d'entrepôts. Déjà les grands minotiers
de Lyon ont fait l'acquisition de quelques terrains, pour y installer des
magasins.
Grâce aux travaux d'amélioration exécutés sur le Rhftne, les jours de
chômage de la navigation ont été considérablement réduits, au grand
bénéfice du commerce, car les grands bateaux de la Compagnie Bonnar-
del permettent de réaliser une économie de r',50 à 2 francs par tonne»
sur le transport par les chemins de fer.
Le petit port de Bouc a eu un instant l'ambition de supplanter Mar-
seille ; malheureusement pour lui, ses communications ne sont pas plus
faciles que celles de Marseille, avec l'intérieur. On a mis en avant l'idée
de faire de l'étang de Berre un port de refuge ; l'entrée de ce port serait
nécessairement l'étang de Caronte, dont la petite ville de Bouc et celle
des Martigues, munies des défenses nécessaires, garderaient les deux
extrémités. L'étang de Berre pourrait aisément recevoir notre flotte de
guerre tout entière et lui donner un abri sûr. Pour recevoir cette destina-
tion, il est indispensable d'y opérer des sondages et de le baliser; ce
travail s'accomplit actuellement sous la direction de M. Sibour.
Pour terminer, M. Léger compare les ressources que les villes de Lyon
et de Marseille ont reçues du budget. Tandis que la ville de Marseille a
été gratifiée de 150 à 200 millions, la ville de Lyon n'a fjuère Qbtenu que
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LXXXVI PROCBS -YEnBAUX
4 OU 5 millions pour la construction de ses quais. Les mitlions dépensés
pour Tamélioration du lit du Rhftne ne doivent pas être regardés
comme attribués à la ville de Lyon, attendu que ceux qui en ont profité
sont les riverains, d'une extrémité à l'autre de la partie navigable. La
principale industrie de Lyon est l'industrie de la soie et la soie n'arrive
guère par voie fluviale. C'est pour les industries échelonnées le long de
son cours que le Rhône est le grand régulateur des prix de transport.
Quand les compagnies se montrent trop exigeantes, les marchands de
ciment, de minerais ou de pierre peuvent, au besoin, faire l'acquisi-
tion de quelques bateaux plats et essayer le transport à leurs risques
tt périls; celte perspective suffit souvent pour que les compagnies
consentent à des réductions. 11 n'est pas bien sûr que les compagnies y
perdent, mais il e^t certain que le commerce et la consommation y
gagnent.
SÉANCE DU 1« AVRIL 1887
Présldemee de H. liBCIBB
La correspondance contient une lettre de M. Depéret qui offre, pour les
publications de la Société, un travail posthume rédigé d'après les docu-
ments laissés par le regretté Fontannes, sur l'étude géologique du tunnel de
Collonges. La Société saisit cette occasion do rendre hommage à la mé*
moire de Fontannes et d'enrichir ses Annales d*un travail qui intéresse la
géologie lyonnaise.
M. le Président informe ses collègues qu'il a visité le local oh la Faculté
des sciences offre un asih aux livres de la Société. 11 y a huit casiers
disponibles qui semblent devoir suffire, mais auxquels on pourrait en
ajouter d'autres au besoin. Il ne reste plus qu'à obtenir de la municipa-
lité la permission d'enlever les livres du local qu'ils ont occupé jusqu'ici
et à organiser le mode de transport.
M. Gobin montre, sur un pelitspécimen,par quelle disposition très sim-
ple on peut prévenir robstruction des déversoirs à niveau par les feuilles
et les brindilles flottant à la surface de l'eau. Le tuyau d^écoulement dé-
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PROGES-VEnBAlIX LXXXYII
tenaine un courant plus oa moins fort qui E&it converger vers son orifice
tous les corps flottants ; de là, fermeture de l'orifice, suspension de
l'écoulement au point voulu, et déversement latéral qui inonde les
bords du bassin, si Ton n*a pas soin d*enlever fréquemment les
corps flottants rassemblés, surtout à l'époque de la chute des feuilles.
Pour obvier à cet inconvénient, M. Gobin recouvre l'orifice du tuyau de
décharge d'un godet renversé, dont il maintient le fond un peu élevé au
moyen d'un fil de fer deux fois replié sur lui-même et dont les coudes
reposent sur les bords de Torifice. De cette manière l'accès de l'orifice
est interdit aux corps flottants retenus par les parois du godet. C'est la
disposition adoptée dans les verreries, pour écarter le fiel de verre qui
surnage sur la masse en fusion.
M. Léger donne des détails sur l'organisation en syndicats des cultiva-
teurs de Thiaucourt, Lunéville, Nancy et autres cantons de Meurthe-et-
Moselle ou des Vosges, pour défendre les vignobles contre les gelées au
moyen de nuages artificiels. La méthode le plus généralement suivie con-
siste à pratiquer dans le sol des trous dont le fond est fortement tassé ; ces
trous, espacés les uns des autres de 10 mètres, reçoivent chacun 1 litre
d3 goudron. À Thiaucourt, sur une étendue de 180 hectares, on ne dispose
que de cinq cents cavités à feu dans chacune desquelles on verse 20 kilo-
grammes d'huiles lourdes et de naphtaline. Il y a des équipes organisées
qui se tiennent prêtes à opérer au commandement d'un chef chargé de
donner le signal. Le signal donné, chaque homme d'équipe part, muni
d'une torche, et allume les foyers dans la section qui lui est assignée. La
contribution annuelle par hectare est d» 5 francs. Avec une dépense
totale de 3500 francs, les propriétaires estiment qu'ils se garantissent
d'une perte de 150.000 francs que leur causaient, en moyenne, les gelées
printannières. Le nombre des veilles n'est pas considérable, vu qu'il n'y
a, dans chaque saison, que cinq nuits dangereuses au plus. La protection
est efficace, même par des vents assez violents.
M. Saint-Lager reconnaît que le procédé est théoriquement excellent ;
mais pour en apprécier l'efficacité, il voudrait pouvoir consulter une sta-
tistique des résultats obtenus, soit dans les localités oh l'on produit des
nuages artificiels, soit dans celles oh l'on n'en produit pas.
M. Rappet reporte à quarante ou cinquante ans les essais de nuages
artificiels. Faute d'entente, ces essais, qui ne pouvaient pas donner de ré-
sultats sérieux dans les conditions d'isolement oh ils étaient pratiqués ,
Qn( été presc|ue partout abi^ndonnés,
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LXXXYIII PROCES VB RBAU.\
M. Billioud-Monterrad fait observer qae les nuages artificiels ne peu-
vent produire de bons effets que sur les terrains peu accidentés où les
vignobles se touchent sur une grande étendue, comme en Auvergne;
mais que ce n'est pas le cas du Beaujolais où les vignes sont détruites aux
trois quarts ei où celles qui subsistent encore sont séparées par de vastes
espaces dénudés.
M. Léger dit que c*est sur un ensemble de dix années que les habita-
tants des régions dont il vient de parler ont porté au chiffre moyen de
150000 francs les pertes annuelles causées par les gelées, et que pendant
les trois années qui viennent de s*écouler^ les pertes ont été conjuréos.
Il ajoute que les résultats obtenus ont été d'une telle évidence que la for>
mation des syndicats ne fait que se développer et s'étend encore à la lutte
contre le mildew. Pour M. Léger, il y a là un exemple qu'on ne saurait
trop faire connaître, pour montrer la puissance de l'association, attendu
que chez nous, les cultivateurs, trop disposés à isoler leurs efforts, sont
sous ce rapport considérablement en retard sur les cultivateurs de quel-
ques pays voisins, notamment sur les Italiens qui, depuis des siècles,
savent si bien s'entendre pour l'utilisation des eaux et les travaux d'irri-
gation.
SÉANCE DU m AVRIL 18S7
Présidence de H. LBCIBR
La correspondance contient une circulaire du Ministre de l'Instruction
publique et des Beaux-Arts qui annonce que le Congrès des sociétés sa-
vantes en 1887 s'ouvrira à la Sorbonne le 31 mai et sera clos le i juin,
par la séance générale.
La Société reçoit du ministère de l'Agriculture une allocation de
1500 francs en faveur de la Commission des soies.
M. le Président annonce que le transfert des livres de la Société ddus
le local offert par la Faculté des sciences vient d'être opéré par les soins
de M. le Bibliothécaire qui a mené & bien, avec la plus grande activité,
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PnOCBS - VERBAUX LXXXIX
celle délicate ei pénible opération. Il s'agissait de déplacer et de remet-
ire en ordre plus de quatorze mille volumes et un nombre considérable
de brochures, publicaiions périodiquesi etc. Les volumes ont pris place
dans huit casiers aménagés à cet effet et qui suffiront à contenir encore les
envois que la Société reçoit chaque année. Rien n'empêchera d'ailleurs
d*étendre les rayonnages s'il en est besoin plus tard.
A la suite de cette communication^ des remerciements sont votés par
acclamation à M. le Bibliolhécaire par ses collègues.
M. le Président informe la Société qu'à la suite d'un voyage en Allema*
gne M. Cambon offre d'exposer, dans une conférence publique qui serait
faite sous les auspices de laSociéiéi les nombreuses et intéressantes obser-
vations qu'il a recueillies sur l'agriculture allemande et les industries qui
b'y rattachent. La proposition est accueillie favorablement et le Bureau
est prié de s'entendre avec M. Cambon concernant l'heure la plus favo-
rable et le lieu.
M. Gobin donne lecture, au nom du Comité de présentation pour la
section des sciences, d'un rapport de classement sur les candidatures en
présence pour les élections du premier semestre.
A la suite de quelques observations de M. le Président, au sujet du
nombre des vacances à pourvoir pour arriver au nombre réglementaire,
M. Saint-Lager propose l'abrogation de l'article du règlement qui exige
au moins deux candidatures pour qu'il puisse être procédé à une élec-
tion dans chaque section. Il propose, en outre, la réduction des intervalles
de temps qui séparent les élections. M. Saint-Lager est prié de formuler
ses propositions par écrit, et de les déposer sur le bureau avec le nombre
de dix signatures au moins, que porte le règlement, pour qu'elles puis-
sent èlre soumises à la discussion.
M. Arloing donne lecture d'une lettre qui lui a été adressée, en sa qua*
lité de signataire de la protestation de la Société à rencontre d'une célé-
bration du cinquantenaire des chemins de fer français, en 1887. L'auteur
de cette lettre, M. Crozel-Fourneyron, réclame en faveur du chemin de
Saint-Étienne à Andrézieux, le premier en date, qui a été passé sous
silence dans la protestation.
M. Léger rappelle que déjà une lettre de M. le Président de la Chambre
de commerce de Saint-Élienne a signalé la même omission, omission
volontaire, attendu que les promoteurs du cinquantenaire ayant parlé de
chemins de fer dignes de ce nom, et souligné l'épithète, voulaient claire-
ment désigner les voies servies par des locomotives, et qu'il suffisait de
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XC PAOCES-YERBAUX
leur rappeler que le chemin de Paris au Pecq n'était pas, à cet égard, le
premier en date.
M. le Président dépose sur le bureau le manuscrit offert par M. Depéret,
où sont réunis les documents laissés par Pontannes sur les terrains
traversés par le tunnel de Collonges à Saint-Clair. Après nn rapide
compte rendu de ce travail, M. le Président donne lecture d'une note pré-
sentée par M. CUvier, sous-chef de section aux chemins de Ter P.'^L.-M.,
sur le sujet qui a fait l'objet des dernières études du regretté Fontannes.
M. Cuvier range dans le miocène la couche de même niveau que les
sables à Mastodom arvernemis de Trévoux, que Fontannes regardait
comme pUocène. 11 fait observer que l'opinion de Fontannes se basait sur
la découverte d'une molaire de Mastodon dissimî/û, et en outre, sur cer-
tains caractères généraux des roches, tels que l'altération des graviers, les
tassements, la couleur, les impressions sur les cailloux, la présence des
sels de fer et de manganèse, l'absence de fossiles miocènes ; mais il fait
observer, en premier lieu, que la dent de mastodonte n'a pas été trouvée en
place et, d'un autre côté, qu'un grand nombre de géologues, et en parti •
culier M. Lory, regardent les impressions des cailloux comme un des ca-
racières propres au miocène.
Comme on le voit, dit M. Léger, le tunnel de Collonges, qui a déjà donné
lieu à de savantes discussions, en fera probablement surgir d'autres
non moins intéressantes, attendu que sur les 1600 mètres à parcourir,
on n'en a encore ouvert que 400 du côté de la Saône et 880 du côté du
Rhône, et que la partie moyenne, de beaucoup la plus importante, sera
probablement, pour les géologues, une source ferlile d'observations
imprévues.
SÉANCE DU 29 AVRIL 1887
Présidence de H. LECBB
À l'occasion du procès -verbal, M. le Président dit qu'en coosidâration
d'événements récents qui ont jeté un certain trouble dans les esprits,
il convient d'ajourner la coi^férence que M. Çambon a offert de faite
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PROCeS-VCRRAVX XCf
sur Tagricuhure allemande, el d'attendre que l'émotion publique soit
calmée.
M. Saint-Lager dépose sur le bureau la proposition suivante, revêtue
de plus de dix signatures :
« Les membres soussignés de la Société d'agriculture, histoire natu-
relle et arts utiles de Lyon, demandent Tabrogation de l'article du
règlement en vertu duquel une élection de membre titulaire ne peut èire
faite que lorsque deux candidats sont inscrits pour chaque place vacante.
c Ils demandent aussi uue diminution des délais entre les élections. »
Quelques-uns des signataires ont ajouté un amendement ainsi conçu :
« Je demande l'examen et non l'abrogation. » .
Sur l'avis émis par plusieurs membres, la Société procède aux élections
portées à l'ordre du jour, avant d'ouvrir la discussion sur les propositions
qui précèdent.
Sont élus :
M. GaltieTi membre titulaire dans la section des sciences
M. Boiron, membre correspondant.
Les élections terminées, M. Saint-Lager est prié de développer les
propositions qu'il a déposées sur le bureau.
M. Saint-Lager, après avoir fait observer que la Société d'agriculture,
histoire naturelle et arts utiles de Lyon est la seule compagnie savante
dont le règlement porte que le nombre des candidatures déclarées
admissibles doit être supérieur au nombre des élections à Caire, s'attache
à démontrer que celte clause est un obstacle au recrutement, par les
ajournements qui en sont la conséquence. Cette stipulation du règle-
ment est devenue préjudiciable, surtout depuis la création d'une foule
d'associations plus ou moins rivales ; vingt-sept de ces nouvelles sociétés
savantes tiennent leurs réunions au palais Saint-Pierre. Leur existence,
pour la plupart, ne remonte pas au delà de 1870 ou 1871 ; plusieurs
végètent, mais quelques-unes ont réussi à se maintenir et contribuent à
faire déserter nos séances.
M. (yornevin dit que les élections de la Société nationale d'agriculture
de France ne se font aussi qu'avec un nombre de candidatures supérieur
au nombre des vacances à pourvoir.
M. Locard, bien que peu porté à admettre qu'on apporte des modifi-
cations aux règlements, qui ont déjà une longue durée, troure cependant
fâcheuse la disposition qui peut rendre indéfini l'ajournement d'un candi-
dat déclaré admissible.
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XCII PROCES-VERBAUX
M. Chaurand p:n8e que si l'ajournement est rendu impossible, la
nomination de tout candidat inscrit deviendrai dèslors^ nécessaire, et que
l'apposition de trois signatares sur le registre de présentation prendra
rimpoi tance d'une décision à la majorité des voix» ce qui est inadmis-
sible.
M. Sauzey fait observer qu'élection est synonyme de choix et que
l'acceptation comme membre delà Société d'un candidat sans concurrent
n'est plus une élection au véritable sens du mot.
Plusieurs membres» entre autres MM. Ârloing, Cornevin, Gobin, Isaac,
iiyant encore pris la parole, soit pour signaler quelques inconvénients
d'une désignation de section pour chaque candidature, soit pour montrer
que la motion déposée sur le bureau soulève plusieurs questions distinc-
tes dont chacune demande d'être mûrement étudiée, M. le Président résume
la discussion et propose la nomination d'une commission qui sera chargée
de présenter un rapport sur les trois points stiivants :
l"" Convient-il d'augmenter le nombre des séances d'élection?
3® Faut-il maintenir la clause du règlement eu vertu de laquelle le nom-
bre des candidatures doit être supérieur au nombre des places vacantes?
3^ Est-il nécessaire de maintenir l'indication de la section sur le
registre ?
La proposition de M. le Président ayant reçu l'approbation de la
Société, il est procédé à la désignation de la commission qui se compo-
sera de MM. Arloing, Cornevin, Léger et Saint-Lager.
SÉANCE DU 6 MAI 1887
Présidence de M. liBCIBR
Après avoir donné quelques développements à l'idée déjà mise en avant,
de chercher à étendre, en même temps qu'à renforcer les relations agri-
coles de la Société en associant la distribution des encouragements qu'elle
donne au nom du ministère, avec les distributions des primes des comices,
M. Léger fait une communication sur un nouveau moyen de soustraire les
matériaux de construction employés à Lyon, aux altérations superficielles
causées par le climat.
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PROCES- VERBAUX XCIII
Sauf la pierre de Villebois qui n*est plus guère en usage que pour les
soubassements, et la pierre d'Hauteville qu*on emploie rarement parce
qu'elle est chère, toules, notamment celles de Cruas et de Crussol, sont
plus ou moins gélives. Au bout d'un certain nombre d'années, les mou-
lures s'effaceDt et la couleur primitive de la pierre a disparu sous une
couche noirâtre de suie provenant des parcelles charbonneuses répandues
dans l'air, que Thumidité agglutine et retient sur les murs. Tous les
moyens employés jusqu'ici, soit pour nettoyer les surfaces, soit pour
durcir les pierres, ont leurs inconvénients. Le grattage détruit peu à peu
les détails d'ornementation, le badigeonnage à la chaux les empâte et
les dissimule ; la silicatisation introduit dans les matériaux poreux de
la soude et de la potasse qui donnent lieu, par la suite, à des efflores*
cences de salpêtre. Un nouveau moyen vient d'être proposé par
M.Kessler; il consiste dans l'emploi des fluates alcalins, principalement de
zinc ou d'alumine. Ces sels, au contact d'un excès de calcaire, se décom-
posent en leurs éléments constitutifs, silice, spath-fluor et oxyde métal-
ique, avec dégagement d'acide carbonique. Le départ de l'acide car-
bonique maintient les pores ouverts et facilite l'évaporation de l'eau.
H se dépose, en outi*d, dans les interstices, des corps durs, insolubles et
inaltérables. De plus, si l'on veut obtenir des effets de coloration, il
suffit de substituer les Ouates de fer, de cuivre oii de chrome à ceux
d'alumine et de zinc. Le procédé peut s'appliquer aussi bien aux enduits
qu'aux pierres, pourvu que ces enduits soient calcaires. Le prix de
revient peut varier entre 0^%90 et 1^%80 par mètre carré, suivant la
porosité de la surface et le nombre de couches qu'il est nécessaire
d'appliquer.
Suivant M. Locard, nulle part les pierres ne se ternissent plus vite qu'à
Lyon, parce que la consommation du charbon de terrre y est relativement
plus grande que partout ailleurs. Mais il y a encore autre chose que les
fumces, ce sont les toiles d'une certaine espèce d'araignée qui, étroite-
ment appliquées sur les pierres les plus dures, y forment de nombreuses
taches. Cette cause de souillure a été signalée pour la première fois par
M. Jourdan. Nous avons des pierres de trois catégories principales : celle
du Mont-d'Or, celle de Villebois et, depuis un certain nombre d'années,
des pierres tendres que les chemins de fer apportent de diverses localités.
Ces pierres tendres, d'une taille facile, durcissent à l'air en perdant leur
eau de carrière, ce qui demande de cinq à six ans, mais comme elles sont
poreuses, sous notre climat humide elles sont toujours plus ou moins
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XCIT PR0GâS-yBRB4UX
prorondément imprégnées d'eau, et s'épaufrissent, comme disent les gens
du métier^ sous l'influence de la gelée. La pierre de Crussol est une
pierre dure qui résiste à l'épreuve de Brard, laquelle consiste, comme on
sait, à immerger la pierre dans une dissolution bouillante de sulfate de
soude. Mais la cassure conchoîdale de cette pierre accuse une structure
esqnilleuse qui donne un accès facile à 4'eau et explique les désagré-
gations prodaites par les grands froids. Le nettoyage des façades à Tea^
acidulée devrait être proscrit, à moins d'fttre suivi d'un Uvage avec une
abondante quantité d'eau pure, attendu que si XwA TacidQ n'est pas
entraîné, il se forme des* sels de chaux qui couvrent les pierres d'an
enduit (kilvérulent qui* tadie les doigis. L'expérience a été faite sur
quelques pierres de notre musée lapidaire qu'on a essayé de nettoyer avec
dei'eàu contenant un peu d'acide chlorhydtique.
H. SaiÎH-Lagei^ signale, notamment dans les parements des quais,
certaines pierres qui restent blanches, quoique soumises, aux mêmes
influences ittmosphériques que les autree. Les pierres qui noircissent sont
celles dé Couzon, de Villebois, du Bugey, fournies généralement par
PooKfbe inférieure. Celles qui font exception appartiennent, comiyie la
presque totalité des blocs erratiques de nos environs et la plupart des
cSppes dé notre musée lapidaire, au choin de Fay.U serait donc possible,
par un choix d^s matériaux, de prévenir le noircissement des façades de
nos édifices.
M. Locard dit que c'est précisément par le choix des matériaux que
M. Bernard a construit, dans nos environs, un assez grand nombre d'égli-
ges polychromes. Les carrières qui fournissent lés pierres à Lyon
permettent non seulement les alternances de noir et de blanc, mais la
couche ferrugineuse dvibone»bed nous donne des pierres rouges et cer-
tains bancs de Couzon présentent la teinte bleue. Nos payés sont aussi
variés dé couleur, suivant les provenances; on peut signaler un calcaire
noir de Belgique contenant quelques fossiles et qui ne devient pas
glissant comme les porphyres, parce qu'il ne se polit pas soi^s les pieds
des chevaux.
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PROCES -YEafiAUX XCV
SÉANCE DU 20 fifAI 1887
Présidence de H. LBCIEB
M. le Président souhaite la bienvenue à M. Galtieri membre titulaire
de la Société depuis les dernières élections.
M. Galtier, en témoignage de reconnaissance et de bonne volonté, fait
hommage de son ouvrage intitulée : Sur la rage chez Vhomme et les
animauXy au point de vue de ses caractères et de sa prophylaxie,
La Société est informée, par circulaire ministérielle, que le concours
régional de Tulle, auquel le département du Rhône est convié, doit s'ou-
vrir le 26 juin prochain. M. Cornevin, désigné, après la lecture de cette
circulaire, pour représenter la Société au concours de Tulle, veut bien
accepter cette délégation.
M. le Président annonce qu'il a eu un entretien avec M. le Préfet du
département du Rhône au sujet du projet de profiter des réunions des
comices, pour la distribution des primes accordées par le ministère aux
améliorations agricoles et que la Société est chargée de décerner. La
proposition a été favorablement accueillie ; le consentement de Tadmi-
nistration semble acquis, et, de leur côté, MM. les présidents des comices
se montrent on ne peut mieux disposés.
Après cette communication, M. le Président rappelle la convocation
adressée, pour la fin de la séance, à la Commission chargée d'étudier les
modifications qu'il conviendrait d'apporter aux articles du règlement
concernant les élections.
M. Cornevin donne une suite aux communications qu'il a faites, l'année
dernière, les 12 et 19 février, et le 19 mars, sur les propriétés des cytises.
On trouve aux lies Canaries, eotre 1500 et 2000 mètres d'altitude, un
cytise qui doit être considéré comme se rattachant à l'espèce Cytisus
proliferus ; ei plus bas, c'est-à-dire de 800 à 1000 mètres, une autre
variété que les habitants appellent tagasaste. Le docteur Pérez, médecin à
Ténériffe, pensant que le tagasaste pourrait bien être le cytise des anciens^
dont parle Virgile, préconise ce végétal comme pouvant servir à l'alimen-
tation du bétail dans les pays oii le fourrage manque, et il en a envoyé des
semences de divers côtés. M. Naudin a semé et cultivé l'espèce à
PROCàs-VSRBAUX, 1887. 7
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XCTI PROCES-VERBAUX
Collioures. M. Cornevin a reçu, par rintermédiaire de M. Madignier, la
matière première, pour des essais du môme genre que ceux dont il a
déjà entretenu la Société.
Le tagasaste n'est pas absolument inoffensif; on peut le ranger à côté
du Cytisus nigricans et du Cytisus supinus, dont les propriétés nocives
sont considérablement moindres que celles du Cytisus lahuimum. Xwec le
poids de graines du Cytisus laburnum qui tue 1 kilogramme de poids vif,
le tagasaste ne produit qu'un peu de somnolence et d*essouflement ; pour
provoquer des nausées, il faut au moins tripler la dose ; pour produire un
dénoûment fatal, il faudrait la rendre six ou huit fois plus considérable.
M. Cornevin dit toutefois que q'K Ile qu'ait été la quantité employée, il n'a
pu rendre mortelle la dose administrée aux sujets soumis à l'expérience.
Le végétal en question peut-il être donné en nourriture aux animaux ? Oui,
s'il s'agit des ruminants ; on doit être plus réservé s'il est question des
équidés. Ces conclusions sont d'ailleurs conformes aux résultats qu'avait
déjà entrevus le docteur Pérez. Il est possible que la toxicité du taga-
saste soit atténuée par l'ensilage et la fermentation. Les expériences pour
savoir à quoi s'en tenir à ce sujet n'ont été commencées que l'année der-
nière.^ On sait^ dans tous les cas, que la cytisine est décomposée par
l'agent de la fermentation putride.
On peut lire dans la plupart des traités de toxicologie que les prin-
cipes vénéneux contenus dans un genre ou une famille de végétaux se
développent plus dans les pays chauds que sous les climats tempérés.
D'après ce qui vient d'être dit, il en serait tout autrement pour la cytisine,
si toutefois c'est bien ce corps qui se trouve dans le tagasaste ; et, à cette
occasion, il est bon de faire une distinction. Les alcaloïdes semblent se
développer davantage dans les végétaux du Nord que dans ceux du Midi;
pour les glucosides ou poisons sucrés, c'est le contraire qui arrive.
L'analyse des plantes alimentaires montre que la chaleur augmente la
proportion de*matières grasses et de sucre ; l'orge d'Algérie, par exem-
ple, contient plus de sucre et de matières grasses que l'orge de nos pays,
mais sa teneur en azote est moindre.
M. Léger donne un aperçu rapide de la première partie du compte
rendu des travaux du Conseil d'hygiène et de salubrité du département
du Rhône. Ce volume, de près de 500 pages, publié sous la direction de
M. Lacassagne, secrétaire du Conseil^ professeur de médecine légale à la
Faculté, résume les travaux du Conseil pour la période du 1*"* janvier
1850 au 31 décembre 1885, et comporte les divisions suivantes :
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pnocES-VEimAUX xcvii
Météorologie, de 1884 à 1885. — Résamé géologique de l'arrondisse-
ment de Lyon. — Documents statistiques. -^ Consommation et alimen-
tation. — Eaux. — Voirie urbaine. — Épidémies. — Écoles. — Hôpitaux
— Lois protégeant Tenfance — Prostitution — Criminalité — Prisons
— Aliénation mentale. — Population militaire.
Les renseignements météorologiques, fournis par le directeur de
l'observatoire de Saint-Genis, M. André, sont les jalons qui serviront de
base pour l'établissement de Tannée, du mois et du jour météorologiques
moyens. On doit se rappeler que, jusqu'à une époque assez récente, les
observations météorologiques du département du Rhône ont été confiées
à la Société d'agriculture, histoire naturelle et arts miles de Lyon; qu'il
existait une commission permanente de météorologie désignée par la
Société^ et dont la direction avait été dévolue au savant M. Fournet ; que
les observations réunies et contrôlées par M. Fournet ont formé,
pendant plus de .trente années, une partie importante des publica-
tions annuelles de la Société. On peut donc voir avec surprise que le
compte rendu des travaux du Conseil d'hygiène ait passé sous silence les
renseignements utiles que la Société d'agriculture a fournis pour l'élude
méthodique du climat lyonnais.
Le résumé géologique est dû à M. le docteur Depéret, qui a largement
puisé dans les travaux de MM. Faisan et Locard, sur la constitution du
sous-sol, pour la seconde partie du chapitre.
Les documents statistiques montrent que si la population n'est guère
plus dense dans certains quartiers de la périphérie qu'une population
rurale, il est tels quartiers du centre où la densité est telle qu'ils peuvent
soutenir la comparaison avec les trois quartiers les plus peuplés de Paris.
D'après les actes de l'état civil, le nombre des naissances descend de
i pour 35 habitants, dans la première période, à 1 pour il dans la
seconde ; le nombre des mariages est aussi en décroissance.
Le chapitre consommation et alimentation nous apprend que la con-
sommation du pain et du vin par tète a diminué d'un quart environ,
depuis 1870 ; par contre, il accuse un progrès alarmant de la con-
sommation de l'alcool qui, de 1 à 2 litres par tète et par an, qu'elle
ëtait de 1872 à 1874, dépasse 4 litres, de 1881 à 1884. Le même
chapitre donne des détails sur l'inspection des viandes» les opérations du
Laboratoire municipal et la surveillance du matériel culinaire des établis-
sements de consommation. Une large place est donnée à la question des
eaux, en commençant par le r^ime du Rhône et de la Saône, sur les
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LCVIII PROCES-VEI\B\UX
données fournies par M. Gobin. Des nombreux projets émis pour fournir
de l'eau à la ville de Lyon^ un seul, celui de M. Michaud, se trouve men-
tionné dans le recueil.
D'après la statistique de la voirie, ob l'on trouve un extrait du rapport
publié en 1885 par le docteur Clément, sur la largeur des rues, il résulte
que les hauteurs des maisons à Lyon dépassent celles qui sont admises
par le Conseil d'État, ce qui est une disposition déplorable, vu Thumidité
de l'atmosphère et la fréquence des brouillards.
La question des vidanges et la question non moins importante des
cimetières sont traitées dans un mémoire de M. Ferrand qui n'a pas
moins de 158 pages. Le nouveiu cimetière de la Guillotière, par son
étendue et par la nature du terrain, serait le seul de l'agglomération
lyonnaise qui répondit d'une matière satisfaisante à sa destination.
L*auteur réclame énergiquement l'établissement d'obitoires comme il en
existe en Allemagne, en Hollande, en Belgique, en Norvège et en Angle-
terre ; l'usage en serait facultatif, sauf les cas de décès par suite de
maladies épidémiques et contagieuses. Il demande aussi la construction
d'une véritable morgue, munie de tous les accessoires indispensables aux
autopsies.
On trouve dans le chapitre vi intitulé : Coup d'œil sur Fétat médical
régnant et les épidémies dans P arrondissement de Lyon pendant les
vingt-cinq dernières années, une première partie consacrée aux affections
soumises à l'influence des saisons, une seconde partie qtii traite des
maladies à recrudescence épidémique non saisonnière, un rapport du
docteur Perroud sur les maladies étrangères à la morbidité de notre ville
et éclatant à intervalles indéterminés ; enfin des articles sur la vaccination,
sur les établissements d'instruction, sur les lois de protection de l'en-
fance et sur les établissements hospitaliers.
Tel est à grands traits, et en y comprenant les divisions mentionnées
plus haut, le cadre de ce travail qui comble une lacune regrettable. L a
période embrassée est un peu longue. Un travail semblable devrait être
renouvelé tous les cinq ans. On pourrait y faire entrer avec avantage,
pour la statistique des maladies zymotiques, la représentation graphique
au moyen d'un pointage sur des cartes et des plans préparés à cet effet,
comme cela a été pratiqué pour l'épidémie cholérique à Marseille et pour
la statistique sanitaire de Paris.
M. Gobin, après avoir fait observer que les chiffres relatifs à la popu-
lation scolaire sont peut-être un peu au-dessous de la réalité, dit que
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PROCES- VERBAUX XCIX
lorsqu'il était ingénieur de la voirie, il a demandé une modification des
règlements particuliers concernant la hauteur des maisons de Lyon^ bien
qu'on eût déjà, à cette époque, opéré une réduction. Sa proposition a
rencontré des obstacles de la part des propriétaires dont les immeubles
menacés» dans certains cas, de perdre un étage, auraient forcément subi
une dépréciation. Il y a lutte entre les hygiénistes qui voudraient que le
soleil pût pénétrer partout et les architectes qui cherchent à tirer le
meilleur parti du terrain ; l'excellence des matériaux dont ils disposent
favorise ces derniers. M. Gobin ajoute que la commission départementale
de météorologie, réorganisée cette année, vient de dresser le programme
de ses travaux ultérieurs.
M. Cornevin dit qu'il résulte d'études récentes relatives à l'influence du
sol sur les matières organiques, qu'on pourrait assainir les cimetières en
y développant la culture fleurs et en restreignant les pelouses qui ralen-
tissent la décomposition des corps.
Comme membre du Conseil d'hygiène et de salubrité, M. Galtier fait
observer que le volume dont M. le Président vient de faire connaître le
contenu, et que le volume qui doit suivre et où il sera traité des établis-
sement insalubres, doivent être considérés comme la liquidation d*un passé
qu'il était indispensable de résumer pour avoir un point de départ et un
terme de comparaison, en vue des statistiques ultérieures qui se succé-
deront à intervalles beaucoup plus rapprochés.
SÉANCE DU S JUIN 1887
Présldenee 4e M. LBDBR
La Société reçoit le programme des récompenses qui seront décernées,
cette année, par la Société pour V encouragement de l'industrie nationale.
La s(»mme des primes s'élève à 100000 francs et une large pari est réser-
vée à l'agriculture.
M. le Président informe que le Comice agricole de Lyon doit se réunir,
cette année, à Villeurbanne^ le 4 septembre» et exprime l'espoir d'inau-
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C PROCES VERBAUX
gurer, à cette occasion, le nouveau mode de distribution des encourage-
ments ministériels dont la répartition est remise aux soins de la Société.
A la suite de cette communication, M. le Président présente quelques ob-
servations sur les syndicats agricoles. Ces associations, au nombre de deux
ou trois cents, en France, se sont groupées en deux grands syndicats
généraux dont l'un s*est affilié à la Société des agriculteurs de France,
et Tautre s'est mis sous le patronage d'une puissante institution financière.
Le département du Rhône est resté assez longtemps en retard sous ce
rapport. Cependant, sur les huit comices qu'il renferme, six sont actuel-
lement réunis en un syndicat qui comprend deux mille quatre cents adhé-
rents et projette de s'affilier à la Société des agriculteurs de France. Les
promoteurs du syndicat du Rhône pensent à faire de celte association un
centre de renseignements pour arriver à la suppression aussi complète
que possible de l'impôt prélevé par les intermédiaires, sur les producteurs
et les consommateurs.
Les membres des comices sont admis à faire partie du syndicat moyen-
nant une cotisation de 10 centimes par an. Pour assurer le fonctionne-
ment de institution au moyen de ressources sérieuses, on escompte par
avance les rabais de 35 à 30 pour 100 qu'on pense obtenir sur les achats
de toute sorte et sur lesquels on prélèvera 2 à 3 pour 100.
M. Péleaux fait une communication sur les altérations qui se produi-
sent, à la longue, dans les verres exposés à la lumière.
Ces altérations sont de deux sortes, superficielles et profondes. Les
premières sont dues à l'action de l'acide carbonique de l'air qui fixe l'alcali
du verre et met en liberté une très mince pellicule siliceuse qui, en décom-
posant la lumière, produit les irisations bien connues des verres anti-
ques.
L'autre genre d'altération rend colorés dans toute leur masse des verres
primitivement incolores ou à peu près et produit des teintes variant,
suivant la nature du verre ou la durée de laction déterminante, du
rose faible au rouge violet intense, ou au violet-améthyste. Quand
la teinte est encore très faible et indécise, elle s'accuse nettement
si l'on regarde la lame de verre sur la tranche. L'attention de M. Péteaux
sur ce fait a été particulièrement attirée par les observations qu'il a pu
faire dans le cimetière protestant de Nimes, où l'on a Thabilude de placer
des cloches de verre sur les couronnes et les objets divers déposés sur
les tombes. Ces cloches, dont un spécimen est mis sous les yeux de la
Société, viennent de la verrerie de Portieux, dans les Voàges, d'où ellts
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Pr.OCES'VERBAl'X CI
sortem incolores et ne présentant qu'une légère teinte jaunâtre sur la tran-
che. Au bout de quelques années d'exposhion au soleil, la coloration en
violet est fortement accusée, comme ont peut le voir sur une coUeclion de
fragments recueillis par M. Péleaux. Le phénomène n'est dû qu'à Taclion
de la lumière; ce qui le prouve, c'est qu'un fragment qui a été mastiqué,
à la suite d'une rupture, et soustrait ainsi en partie à l'action du soleil,
est incolore, dans la partie abritée et vtolet sur le reste de son étendue.
On peut observer des faits de coloration analogues aux devantures de
quelques magasins de notre ville, où des bocaux sont exposés sans avoir
changé de place depuis un assez grand nombre d'années.
Peu de chimistes se sont occupés de la coloration du verre par la lumière.
Ni Pelooze niGirardin n'en parlent dans leurs traités. Péligot n'en dit que
quelques mots dans son ouvrage spécial sur le verre ; Henrivaux, dans
son Encyclopédie chimique^ en parle plus longuement. Péligot et Henri-
vaux mentionnent en outre les travaux spéciaux de Gaffield de Boston sur
ce sujet.
Gaffield de Boston a commencé, en ISeS, une série d'expériences qui
ont duré près de vingt années et dont voici les résultats principaux :
Tous les verres ne sont pas également sensibles à l'action de la lu-
mière.
Les verres à base de plomb sont à peu près inaltéiables.
'La chaleur n'entre pour rien dans le phénomène.
Les verres colorés par la lumière peuvent redevenir incolores en pas-
sant dans un four à recuire.
Enfin le même auteur a fait une expérience décisive en partageant en
douze fragments égaux une lame de verre de provenance anglaise et en
exposant à la lumière dix de ces fragments, pendant des laps de temps
régulièrement croissants, tandis qu'il maintenait les deux fragments res-
tants dans l'obscurité, pour les faire servir de témoins. Les témoins sont
restés incolotes et les autres fragments ont donné une sorte de gamme
chromatique de la couleur violette.
. Le mécanisme du phénomène doit prendre son point de départ dans
cette circonstance que tous les verres sensibles à l'action de la lumière
contiennent du manganèse. On sait que le bioxyde de manganèse, le sa-
von des verriers^ est introduit dans la compositiony pour neutraliser la
couleur jaunâtre ou vcrt-bouleille que donne une quantité même minime
d'oxyde de fer répandue dans la masse. Ce traitement rend le verre inco-
lore et ne laisse tout au plus persister qu'une légère teinte jaunâtre visi-
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cil rnOCBS-VERBAUX
ble sur ki tranche. La lumière fait cesser, par un phénomène de réduc-
tion, Téiat d'équilibre qui s'éiait établi^ sous l'influence de la chaleur,
entre l'oxyde de fer passé au maximum et le bioxyde de manganèse réduit
à l'élal de protoxyde; l'oxygène provenant de la réduction de l'oxyde de
fer régénère le bioxyde de manganèse dont le pouvoir colorant est intense
et si facilement mis à profit dans les essais au chalumeau, pour recon-
naître les moindres traces de manganèse. On peu citer d'autres exemples
de Taction réductrice de la lumière, notamment la réduction du chlorure
d'argent obtenu par la combustion de l'argent dans le chlore, et la ré-
duction de l'acide carbonique produit par la fonction chlorophyllienne.
Il serait intéressant, dit en terminant M. Péteaux» de rapprocher ces
observations de celles dont M. Arloing a entretenu la Société, ob la lu-
mière joue un si grand rôle pour la destruction des spores des microor-
ganismes.
M. Léger dit, à propos de cette communication, que le souci constant
des verriers est la recherche de la teinte complémentaire susceptible de
neutraliser la coloration naturelle du verre, et la détermination de la
dose convenable du réactif. Les verriers anglais ne réussissent pas très
bien ; dans presque toutes les expositions, on a reproché à leurs verres la
teinte violette bien prononcée qui en fait des glaces excellentes pour les
magasins de deuil. Les verres d'Autriche, qui sont à base de potasse,
sont naturellement un peu jaunes. Les verres à base de soude sont verts.
Les verres jaunes sont blanchis par le bleu de cobalt. Les observations de
M. Péteaux se compléteraient de la façon la plus naturelle par d'autres
qui auraient pour but de voir si le travail moléculaire provoqué par la
lumière développe la couleur bleue dans les verres blanchis au cobalt,
comme elle développe la couleur violette dans les verres blanchis au
bioxyde de manganèse.
Après ces observations, M. Léger entretient la Société de quelques faits
rouveaux qui intéressent l'agriculture.
On a cru assez longtemps qu*il y avait toujours assez de fer dans le
hol; mais des expériences poursuivies pendant quatre années consécutives
en Angleterre, ont prouvé, par des résultats toujours concordants, qu'on
peut augmenter considérablement les récoltes par l'emploi du sulfate
de fer. Ces expériences ont été faites sur un sol siliceux contenant déj^
4 pourlOO de fer. En ajoutant du sulfate de fer à la dose de65 kilogrammes
par hectare, on a augmenté le rendement du blé de 6*^,38 pour 100, celui
des bcueraves d** 23^.10, celui des pommes de terre de40''»,6, des f^ves
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PROCES YRRHAUX CItl
de 71^,4, enfin celui du foin de 99^,11. L'expérience ayant démontré
que les plantes succombent à Tabsorption de 10 pour 100 de leur poids
d'oxyde de fer, les résultats négatifs qu'on avait obtenus auparavant avec
la sulfate de fer n'étaient dus qu'à l'excès des doses administrées. L'ana-
lyse des cendres des végétaux établit une correspondance constante entre
l'accroissement de la quantité d'oxyde de fer et celle du phosphore; elle
montre, par contre, que la quantité de potasse diminue. Il y a, en outre,
augmentation de la chlorophylle dans les parties vertes et des matières
albumineuses dans le reste. Le sulfate de fer doit être répandu sur le sol
avec cinq ou six fois son poids de terreau ; l'opération doit se faire au
printemps, lorsque les plantes ont dé]\ 5 ou 6 centimètres.
Dans le Gard et l'Hérault, on a constaté que les vignes plantées en
terrain granitique résistent mieux au phylloxéra que celles qui reposent
sur le terrain néocomien. On croit avoir découvert qie la magnésie joue
un rôle important comme agent préservateur des vignes soit françaises,
soit américaines, et que la plus grande résistance de ces dernières est
due à la plus grande quantité de magnésie qu'elles contiennent. Il résul-
terait de là que la magnésie doit prendre place parmi les agents préser-
vateurs du phylloxéra. L'observation serait à rapprocher de celle qui a
été faite en Beaujolais sur les terrains contenant du manganèse.
M. Léger dit encore qu'en Allemagne, on est arrivé à nourrir les va-
ches avec un mélange de sciure de bois, d'un peu de marc de raisin et
de quelques déchets d'orge, le tout assaisonné de sel brut et de quelques
traces d'acide chlorhydrique. Non seulement ce régime a suffi à l'entretien
des animaux, mais la production laitière a été augmentée.
M. Deville fait observer que le sulfate de cuivre jouit des mêmes pro-
priétés que le sulfate de fer auquel il doit être préféré dans certains cas,
malgré son prix plus élevé, parce qu'il permet de garantir les pommes
de terre des attaques du péronospora.
M. Cornevin dit que les premières expériences faites po ir nourrir les
ruminants avec de la sciure de bois sont dues à Aubener, mort il y a une
quarantaine d'années. Pour les moutons, Aubener avait réussi avec la
sciure de bois seule. Les expériences ont été continuées non seulement
sur les animaux polygastriques, mais aussi sur les chevaux, et Ton est
arrivé à faire entrer la sciure de bois pour une part considérable dans
l'alimentation des chevaux d'omnibus de Berlin. La sciure de bois est
composée en grande partie de cellulose assimilable et son coRllficient de
digestibilité est de 40 à 45 pour 100. Les Baskirs et les Kalmonks nour*
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CIY PltOCBS-VËKBVUX
rissent d'«illeurs leurs moBtons, pendant trois ou quatre mois, avec l'ë-
corce de bouleau.
M. Péteaux fait observer qu'outre la cellulose, la sciure de bois contient
encore de l'azote, et qu'il existe certaines espèces d'insectes qui ne vivent
absolument que de bois.
M. Gobin rapporte, à la suite d'une visite à la fabrique de chaux de
Cbaz^t-Bons, que les vignes voisines des cheminées de l'usine, les seules
qui ne soient pas phylloxérées, dans la localité, sont sans aucun doute
préservées par la fine poussière de chaux dont elles sont couvertes cons-
tamment.
A cette occasion, M. Léger dit que dans une région des environs de
Carcassonne, on a réussi à défendre les vignes contre l'oidiun et le mil-
dew avec la poussière de chaux et un peu de goudron de g«i, presque
aussi bien qu'avec la sulfate de cuivre.
M. Deville pense que l'action préservatrice de la poussière de chaux
tient à ce que ce corps étant extrêmement divisé et constamment en sus-
pension dans l'atmosphère, l'insecte ailé ne peut pas échapper à ses attein-
tes qui le détruisent sur place ou le mettent au moins dans l'impossibilité
d'effectuer ses migrations*
SÉANCE DU 17 JUIfT 1887
Présidence de 1II« liBOER
M. le Président adresse des félicitations, au nom de la Société, à
M. Péteaux qui vientd'ètre nommé membre du Conseil de perfectionnement
des écoles vétérinaires, et à M. Gobin récemment élu de l'Académie des
sciences, belles-lettres et arts de Lyon.
La Société reçoit un manuel de l'emploi des engrais chimiques, réJigé
p^r les soins de la Société d'agriculture et d'horticulture de Louhans.
M. Comevin dépose sur le bureau, à titre d'hommage à la Société, le
traité qu'il vient de publier des plantes vénéneuses et des empoisonne*
ments quelles produisent.
M* Coraivin donne ensuite teçture d'un rapport au nom de la Com-
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PUOCIiS-VEIlB\BX cy
mission spéciale qui a éié désignée pour examiner les diverses propositions
qui ont été émises relativement aux élections, en vue de remédier à une
situation créée par des circonstances exceptionnelles qui ont momenta-
nément entravé le recrutement de la Société. La Commission proposa
qu'il ne soit pas touché aux statuts, mais qu*on en suspende temporaire-
ment l'application rigoureuse, pour remplir les vides dans le plus bref
délai.
La lecture du rapport étant achevée et la discussion de nouveau ouverte^
la Société adopte la proposition de la Commission et décide que la pro*
chaîne séance sera une séance d'élections dans laquelle on votera sur
toutes les candidatures déclarées admissibles, quel que soit le nombre des
candidatures dans chaque section.
M. Léger entretient la Société des sondages d*Heyrieux,
On sait que le professeur Fournet et les ingénieurs (Brûner et Grand'Eury
avaient indiqué, sur la rive gauche du Rhône, un prolongement probable
du bassin houiller de la Loire, prolongement dont les gisements de Com-
munay et les affleurements de Chavagneux marquaient les premiers et les
demiera jalons. Des indices de même najUire avaient dailieurs fait sup-
poser Texistence du terrain houiller dans une autre direction, vers Mon-
trond, et deux sondages avaient été pratiqués, l'un à Simandre, l'autro à
Marennes. Le premier avait rencontré le terrain houiller à 190 mètres, et
s'était perdu à 330 mètres dans les micaschistes; le second avait pénétré
jusqu'à 220 mètres, sans recouper la formation houillère.
Une nouvelle société d'études s'étant constituée sous la direction de
MM» Griïner et Grand'Eury, pour pratiquer des recherches en se portant
plus avant, deux sondages furent entrepris, l'un à Chaponnay, l'autre à
Toussieu. Le sondage de Chaponnay, commencé le 11 juin 1881, après
avoir traversé 32 mètres d'alluvions quaternaires et 180 mètres de mol-
lasse tertiaire, atteignait, le 16 octobre, à 212 mètres, le terrain houiller
bien caractérise. Après avoir trouvé de , petits grains épars de houille, on
rencontrait, à 231 mètres, un mince filet de charbpn gras flambant; mais
les terrains venant à se brouiller, on s'arrêtait à 277 mètres sai^s être par*
venu à une couche exploitable. Le sondage, de Toussieu fut entrepris à
3500 mètres de distance, sur l'alignement de Communay à Chavagneux,
et commencé le 1°^ mars 1882. Il atteignit, au bout d'un an, le terrain
houiller à 322 mètres, confirmant la continuité de la formation houiUère.
Même rencontre de grains de houille grasse et, en outre, de débris de
calamités. Qn s'enfonça de 138 mè^es dans le; schistes etpn dut s'arr^-
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GYl PKOCES -VERBAUX
ter à 465 mètres, désespérant de sortir des schistes, à cause de la forte
inclinaisoa des couches.
Chemin faisant, le 11 octobre 1883, par 266 mètres, au sortir d'une
série de calcaires alternant avec des marnes sableuses, la sonde avait ren-
contré une brèche ferrugineuse et, sur d'^^^O de hauteur, une suite de
couches sensiblement horizontales, de 1 mètre de hauteur, de 3 mètres
dans leur ensemble, de minerais de fer entrelardés de couches de man •
ganse d'une puissance totale de 1",40.
Le minerai de fer se présente sous la forme d'un peroxyde hydraté
pasiiant à l'hématite jaune puis rouge, enfin brun clair. Le manganèse se
trouve à l'état d'oxyde rouge et surtout de pyrolusite qui semble former
un banc de plus de 1 mètre d'épaisseur.
La moyenne des analyses faites donne la composition suivante:
MtlfBRAI HnOBUI
OB FBA DB lUNOAlCtoB DB FBA
; Sondage n* i Sondag* n* I Sondag* n* S
Pertes ptr etleinition . . 10»3i$ 9,10 10,00
Sniee 20,25 19,t$0 24,70
Alumine 4,02 4,tf0 8,00
Chaux 1,20 0,70 0,60
Baryte 1,06 2,60 »
Oxyde de maDganèse . . 14,40 (méui io,M} 62,20 (méuiu,78) 8,t(0à11,2tf
(iiiéial5»9à8,l)
Peroxyde de fer. • . . 47,6tf (méui tt^S) traeet 51,19 à 58,16
riDéUll5,8àl7,l)
Aeidf salfarique. . • . 0,05 traees traces
Acide pliospborique. • . 0,06 0,06 0,08
Ces minerais sont purs, mais fortement siliceux; on pense toutefois que
la silice ne s*y trouve engagée qu'à l'état de gangue. Le mur de la cou-
che métallifère se trouvant, sur 45 mètres d'épaisseur, imprégné de ces
oxydes, on peut compter avoir affaire à une puissante formation.
Les indications fournies par ces reconnaissances engagèrent la Société
d'études à faire de nouveaux sacrifices pour foncer, à proximité du son-
dage, un puits d'exploitation au diamètre de 3*^,50, En même temps
que cet ouvrage aurait servi à l'extraction des minerais de fer, il eût
permis de rechercher les couches houillères par des travers-bancs.
Ce fonçage, commencé en février 1884, a pu être poursuivi à sec jusqu'à
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PROCES VERBAUX CVlt
34 mètres de profondeur; là on atteignit une mollasse sableuse perméable
qui livra passage à des venues d'eau de 50 hectolitres à l'heure d'abord,
puisbientôtde 130, 150 et même 350 hectolitres, à mesure qu'on descen-
dait à 5 mètres plus bas. En épuisant, on parvint à atteindre le niveau de
35 mètres ; mais on se trouvait alors en présence d'un volume d'eau de
400 hectolitres.
On essaya de combattre l'invasion des eaux par un cuvelage sur trous-
ses picotées d'une hauteur de 14 mètres, blindant la zone perméable;
mais à la reprise du fonçage, les sources jaillirent de nouveau du fond ;
la pompe de 500 hectolitres fut impuissante à affranchir ces venues d'eau,
et le travail dut être arrêté à 36 mètres.
Poursuivre le travail jusqu'à la couche métallifère, dans ces conditions
onéreuses, sur les indications toujours un peu vagues d'un unique sondage
deO'",30de diamètre qui peut avoir rencontré fortuitement un amas ou
une poche isolée, était quelque peu imprudent. Pour être un peu mieux
fixé, on résolut de faire sur un autre point, à 300 mètres du précé-
dent, un troisième sondage dit de Toussieu n"* 3, qui fut commencé le
36 avril 1886. Le 17 mars dernier, la sonde a commencé à rencontrer la
formation ferrifère vers 369", 10 et on l'a suivie jusqu'à 377" ,60, soit
sur 8", 50 d'épaisseur. Elle est formée des mêmes bancs qui se succè-
dent dans le même ordre que dans le sondage précédent. En classant les
zones véritablement exploitables, on se trouve en présence :
1® D'une couche de 1",84 d'épaisseur de minerai de fer manganésifère ;
3^ D'une autre couche de 1"47 qui serait plutôt du minerai de man-
ganèse.
L'ensemble aurait, d'après ce sondage, une épaisseur utile de 3"i01,
alors que dans le précédent elle présentait 4", 40. 11 y a donc, à 300 mè-
tres de distance, un amincissement du gtte, ce qui n'a rien d'exceptionnel.
La composition des minerais ne diffère pas très sensiblement de celle qui
est donnée dans le tableau précédent. Aux profondeurs de 370 mètres,
ils se présenteraient comme moins siliceux.
Le sondage poursuivi rencontre, vers 325 mètres, du grès houiller
beaucoup plus beau qu'au sondage n"* 1, ce qui donnerait l'espoir de
trouver la houille beaucoup mieux caractérisée qu'auparavant.
Quoi qu'il en soit, il est intéressant d'avoir constaté, à proximité de
notre bassin métallurgique de la Loire, l'existence de minerais de fer non
sulfureux, non phosphoreux, les seuls que nous rencontrions au centre
du pays, qui soient de nature à remplacer, comme qualité, pour la pro~
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CVriî PnOCES-VERBAUX
duction de Tacier, les minerais des Pyrénées, d'Afrique, d'Espagne, ou
de nie d'Elbe.
Il est à souhaiter que les ingénieurs qui ont dirigé avec tant d'habileté
ces belles recherches puissent triompher des difficultés qui se sont pré-
sentées, de manière à rendre abordable pour la métallurgie, le prix des
excellents minerais qu'ils ont découverts.
M. Gobin décrit, sous le nom deprojectiles antiques ^ des masses en fer
qu'il a extraites du lit du Rhône, en 1863, entre les ponts de la Guillo-
tière et du Midi, en exécutant des dragages pour les remblais du quai du
Prince -Impérial qui a été nommé successivement, depuis lors, quai de là
Vitriolerie, ensuite quai Claude Bernard. Ces projectiles, qui sont fusi-
formes, avec leurs deux pointes plus ou moins allongées, présentent une
longiieur totale d'environ 30 centimètres. On devait les faire rougir au
feu pour les lancer avec des catapultes sur les habitations qu'on voulait
incendier. Peut-èire les pointes étaient-elles garnies d'étoupes goudron-
nées destinées à jouer le rôle de torches incendiaires. La drague en a mis
au jour des centaines. M. Martin d'Âussigny, qui était alors conservateur
du musée des antiques, ayant été informé de la découverte, n'en a retenu
que quatre ou cinq qu'on peut voir dans la salle du moyen âge, à côté
des émaux, avec la mention : Don de M. Gobin. Le reste a, par malheur,
été vendu comme vieille ferraille, et dispersé.
On voit, au musée de Mayence, une pile d'objets de tous points sembla-
bles étiquetés Wurf geschoss^ mot à mot, armes de jet ou projectiles.
M. Gobin pense que l'analyse du fer qui compose ces projectiles jette-
rait un certain jour sur les questions de provenance et de date, questions
en rapport étroit avec l'histoire des peuples en présence, à l'époque où
ces armes offensives étaient eu usage.
SÉANCE DU 15 JUILLET 1887
Présidence de H. LEGER
M. le Président, au nom de la Société, félicite ses deux collègues, U. Cor-
nevin et M. Galtier,pour les distinctions qui viennent de leur être conférées
par la Société nationale d'agriculture de France, dans sa séance du
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PROCES- VERBAUX ClJC
22 juin, tenue sous la présidence du Ministre de l'agriculture. Cette Société
a décerné à M. Galtier une médaille d'or pour son ouvrage sur la rage,
à M. Cornevin, une médaille d'argent pour son mémoire sur l'empoi
Bonnement des animaux par les cytises.
M., le Président rappelle ensuite la perle que la Société vient de faira
en la personne de M. le docteur Bourland-Lusterbourg. M. Bourland-
Lusterbourg était secrétaire de rAssociation des médecins du Rhône et
membre de la Société de médecine. Ses confrères M. Lavifotte et M. Per-
rood, dans les discours qu'ils ont prononcés à ses funérailles, ont retracé
sa carrière médicale qui fut celle d*un praticien dévoué à ses fonctions,
et d*un homme de bien.
La correspondance contient une demande adressée par M. Michelon, de
Toulouse, relative à des expériences à faire, sur tel terrain que la Société
désignera, pour la destruction du phylloxéra et de la pyrale. Octte
demande est renvoyée à M. Raulin, directeur du champ d'expériences de
Pierre-Bénite.
£n exécution des décisions prises dans la dernière séance, pour com-
bler au plus tôt les vides que des circonstances exceptionnelles ont créés
au seia de la Société, il est procédé à des élections de membres titulaires
dans les trois sections et à des élections de membres correspondants.
Sont nommés à l'élection :
Membre titulaire dans la section des sciences, M. Alphonse Goignet ;
Membres titulaires dans la section de l'agriculture, MM. Chassaignon et
Gabriel JuUien;
Membres titulaires dans la section de l'industrie, MM. Gallon et Royet;
Membres correspondants,,MM. Gabriel de Saint-Victor et Depéret.
M. Cornevin rend compte de sa mission en qualité de délégué de la
Société au concours régional de Tulle, pour prendre part à la discussion
des modifications à apporter aux programmes des concours ultérieurs. Ou
sait que les plaintes motivées d'abord par un premier remaniement des
circonscriptions, puis surtout, vers la fin du ministère de M. Hervé-Man-
gon, par la réduction du nombre des concours à six, avec l'extension des
circonscriptions à quatorze départements, avaient déjà reçu un commenee-
ment de satisfaction sous le successeur de M. Hervé-Mangon qui porta le
nombre des concours à huit. Les délégués des diverses associations agri-
coles ont pensé que le nombre des concours n'est pas encore suffisant et,
sur la proposition de M. Cornevin, ils se sont prononcés^ à l'unanimité»
pour demander le retour au nombre de douze. Les avis étaient partagés
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ex PROGES-YBaBAUX
sur la question des circonscriptions; on a fini cependant par s'entendre
sur la proposition émise par M. de Verninac de demander pour les ex-
posants la liberté de choisir le concours le plus à leur convenance, avec
interdiction de parcourir les autres concours, à moins de s'y présenter
pour des prix supérieurs aux prix déjà -obtenus. Cette interdiction parait
nécessaire, pour couper court à Tindustrie des coureurs de concours qui
portent un grave préjudice aux exposants de la localité, qu'il s'agisse
d'animaux ou d'instruments.
M* Léger présente un opuscule publié par M. Raûlin sous le titre
d* Annuaire de la station agronomique du Rhône. C'est un manuel analogue
à celui qu'a déjà publié la Société d'agriculture et d'horticulture de
Louhans, pour servir de guide dans l'emploi des engrais chimiques. Le
manuel de M. Raulin contient, en quelques pages, tous les renseignements
dont les agriculteurs peuvent avoir besoin sur les quantités nécessaires
d'azote, d'acide phosphorique, de potasse et de chaux; on y trouve des
détails sur l'analyse pratique des terrains que l'auteur recommande par-
ticulièrement comme étant à la portée de tous, tandis que l'analyse chi-
mique exige des connaissances spéciales. Pour l'analyse pratique, il suffit
d'établir de petits champs d'essais de i are au plus, qu'on divise en cinq
parcelles pour les soumettre à des traitements différents; Tune de ces
parcelles doit être laissée sans engrais pour servir de témoin. Le manuel
de M. Raulin, imprimé sous les auspices et aux frais du Conseil général,
n'est pas dans le commerce, et il y a lieu de le regretter ; mais il est pro-
bable que le Conseil général tiendra à en assurer la diffusion.
SÉMCE DU 15 JUILLET 1887
Préaldenee de H. LB6ER
MM. Chassaignon, Gallon, Jullien, Uoyet, nommés membres titulaires
aux dernières élections, reçoivent leurs diplômes des mains de M. le Pré-
sident qui les prie de prendre place au milieu de leurs collègues et leur
souhaite la bienvenue au nom de la Société.
M. le Président annonce que M. Violet vient d'être promu chevalier du
Hérite agricole.
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PROGBS-YERBAUX CXI
La Société reçoit des exemplaires de [Annuaire de la station agrono-
mique du Rhôney publié par M. Raulin, sous les auspices du Conseil
général et d*un fascicule intitulé : Régénération des vignobles français par
les traitements au eulfure de carbone dissous dans Veau^ au moyen des
procédés de Mirepoix.
M. le Préfet du Rhône donne avis de la mise à la disposition de la
Société d*une allocation ministérielle de 1800 francs à distribuer en
primes aux améliorations agricoles. Comme Tannée dernière, le cin-
quième de la somme doit être consacré à des essais de semences et d'en-
grais sous la direction et la surveillance de la Société. En conséquence de
cet avis, la Commission des primes sera priée de se réunir dans le plus
bref délai et d'examiner s'il est encore possible de donner suite au projet
de faire concorder la distribution des primes avec la réunion du Comice
agricole de Lyon.
M. Chassaignon, président du Comice agricole de Lyon, dit que la Com-
mission cantonale qui doit procéder à son travail d'examen dans le der-
nier mois avant la réunion du Comice se mettra à la disposition de la
Commission des primes pour tous les renseignements dont cette dernière
aurait besoin.
H. Léger demande ce que pensent les hommes spéciaux sur la possi-
bilité, s'il faut en croire certains publicistes, de réduire à 8 francs le prix
de production du quintal métrique de blé.
M. Chassaignon dit, à cette occasion, qu'en utilisant mieux qu'on ne le
fait, les engrais et surtout l'agent fertilisateur par excellence, le purin, ^
qu'en recourant aussi à un mélange judicieux de l'engrais de ferme et
des engrais chimiques, on peut certainement réduire le coût de la produc-
tion, mais non le diminuer de moitié. 11 répète ce qu'il a dit devant la
Société d'économie politique, qu'au prix de vente de 19 francs à 19 fr. 50
qui existait avant l'établissement de la surtaxe, l'agriculteur est forcé-
ment en perle. Il ajoute que grâce à la surtaxe dont les libre-échangistes
s'obstinent à nier l'influence, le prix de vente s'est cependant élevé au
chiffre de 24 francs qui est encore un peu faible, mais dont le producteur
peut, à la rigueur, se contenter.
M. Raulin, sans vouloir suivre les agriculteurs sur le domaine de la
pratique, pense néanmoins, d'après les résultats d'expériences purement
scientifiques, que le problème de la production à bas prix n'est pas aussi
facile à résoudre que le prétendent quelques théoriciens. Bon nombre de
ces derniers disent : Avec l'engrais de ferme, vous produisez moyenne-
PAOG&S-VBRBAUX, 1887. 8
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CXII PROCES-YERBAUX
ment 15 heclolilres de blé à l'heclare; veadez vos engrais de ferme et
acheiez des engrais chimiques, vous doublerez votre production et vos
bénéfices» sans augmentation de frais. Ce langage évidemment faux est
malheureusement capable d'entretenir de dangereuses illusions.
Après ces observations, M. Raulin entrelient la Société des expériences
en cours d'exécution et de celles qu'il se propose de faire sur le champ
d'essais de Pierre-Bénite.
L'emploi du sulfure de carbone doit être guidé par la connaissance des
propriétés absorbantes très variables du sol. M. Raulin fera connaître
ultérieurement les résultats de ses recherches sur ce point.
L'introduction des engrais chimiques dans la culture a pour résultat
inévitable de forcer l'acidité ou l'alcalinité du sol et d'en modifier par
conséquent la fécondité. Quel est l'influence, soit de l'acidité, soit de
l'alcalinité, sur la fécondité? Voilà une question peu étudiée jusqu'à pré-
sent, et que M. Raulin se propose de résoudre, non par l'analyse chimique
exclusivement, mais en formant une série de sols moyens qui seront
employés à la culture du blé et qui permettront de dresser une courbe de
fécondité à mettre en regard de la composition du terrain.
Des essais en grand ont été faits sur les blés recommandés pour leurs
forts rendements ; les blés anglais de choix n'ont pas donné, à Pierre-
Bénite, les résultats signalés par M. Grandeau, dans ses cultures de l'Est ;
illparait bien établi que le rendement d'une variété n'est pas absolu,
mais subit d'une façon sensible l'influence du climat. Les blés à épis
carrés qui, dans les cultures dirigées par M. Dehérain, ont donné jusqu'à
70 hectolitres à l'hectare et résisté à la verse, on versé chez M. Raulin
malgré la vigueur des tiges. Les épis avaient jusqu'à 10 centimètres de
longueur ; la fumure correspondait à 70000 kilogrammes par hectare de
fumier de ferme et d'engrais chimiques mélangés. Le rendement, toutefois,
n'est pas proportionnel à la dose d'engrais.
Des expériences sont à faire sur le rôle de l'humus, dont l'influence sur
la production agricole est assez mal définie. Elles se poursuivent sur un
champ de 450 mètres carrés dont la terre végétale a étéenlevée etrempiacée
par du sable dans lequel on a introduit des quantités d'humus variables.
Le végétal employé est le maïs, à raison de son puissant système radicel-
laire.
On sait que la faveur s'attache aux phosphates solubles dans l'eau ou
l'acide tartrique et qu'on les paie au moins deux fois plus cher que les
phosphates fossiles ou les phosphates de scoriss^ bien que M. Grandeau
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PROCES -VERBAUX CXIII
ait démoniré que tous les phosphates se valent à peu près. Les divergences
d'opinions sur ce point tiennent à ce qu'il s*agit ici d'engrais à effets
assez lents qui n'exercent jamais leur action complète la première année et
subissent, en outre, l'influence de la composition du sol et du contact
des autres engrais. Quelques cultivateurs, pour avoir des résultats immé-
diats, forcent considérablement les doses et s'écartent des conditions ordi-
naires qui seules peuvent dire le dernier mot sur la valeur fertilisante des
phosphates. Mais comme il est rare qu'une pièce de terre produise des épis
identiques sur tous ses points, des expériences comparatives ne peuvent
pas avoir de meilleur point de départ que la division d'un champ en petites
parcelles. M. Raulin opère sur un champ rectangulaire, sectionné en
bandes transversales, dont chacune est encore subdivisée en trois carrés.
Le carré moyen, destiné à servir de témoin, ne reçoit aucun engrais ; les
carrés de droite et de gauche reçoivent, l'un des phosphates solubles,
l'autre des phosphates fossiles ou des scories, ces dernières ayant été
mélangées avec du sulfate d'ammoniaque. Il est incontestable que les
superphosphates et les phosphates précipités produisent dès la première
année plus d'effet que les autres; mais ces derniers deviennent, à la
longue, solubles et assimilables et permettent de réduire l'emploi des
superphosphates à la nature des besoins. Ces expériences demandent à
être poursuivies pendant plusieurs années.
Interrogé sur la question du mildew, M. Raulin déclare qu'il n'a pas
d'expériences personnelles à signaler, vu qu'il n'a encore que des vignes
naissantes. Il ajoute toutefois que la question des moyens préventifs à
employer contre le mildew commence à devenir singulièrement embrouiU
lée et qu'en présence des opinions contradictoires qui se produisent, le
mieux est encore, à son avis, de s'en tenir à l'emploi du sulfate de cuivre
et des poudres soufrées.
SÉANCE DU 4 NOVEMBE 1887
Préaldenee de IH. LEGER
M. le Président rend compte de la séance extraordinaire tenue le
31 août, pour la répartition des primes accordées par l'État et Tapproba-
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CXIT PROCBS-YEnnAUX
lion des rapports dth commiss.iires délégués par la Société pour les
visites des exploitations, dans les cantons dépendant du Comice de Lyon.
Vingt- sept concurrents se sont fait inscrire; deux d'entre eux appar-
tenant aux cantons d*Anse et de Vaugneray, ont dû être écartés ; il en est
resté vingt-cinq répartis ainsi qu'il suit :
Quatre au canton de Limonest, quatre au canton de Neuville, exami-
nés par MM. Rappet et Ponction deSaint-Ândrë;
Dix-sept aux cantons de Lyon et de Villeurbanne, visités par Iflf . Cor-
nevin, Biétrix, Dusuzeau et Léger.
Après la lecture des rapports des deux sous -commissions et la dis-
cussion des titres des candidats, la réunion a volé ù Tunanimité les
allocations suivantes, par ordre de mérite :
1<> Médaille (Tlionneur. — M. J.-B. Caubet, à la ferme de la Téte-d'Or.
(Remarquable choix de reproducteurs de races pures des espèces bovine,
ovine, porcine, etc. ~ Beaux croisements des races ovines Dishiey et
deMillcrv.)/
2» Prime de 200 francs. — M. Claude Beney, propriétaire, à Fontaine-
Saint*Martin. (Champ d'essai pour engrais chimiques. -^ École de
greffage.)
3** Prime de 200 francs. — M. Jean Gérante, propriétaire, à Vaulx-en-
Velin. (Essais judicieux d*engrais chimiques et champ d'expériences pour
semences améliorées. — Étable et ferme bien tenues. — Outillage per-
fectionné.)
4** Prime de 150 francs. — M. Benoit Chaîne, fermier à Vénissieux.
(Belle bande de vaches laitières. — Outillage agricole perfectionné.)
5^ Prime de 150 francs. — M. Sapin Fleurent, vigneron, à Chasselay.
(Belles cultures ei reconstitution de vignes françaises et américaines. —
Emploi judicieux des engrais chimiques et des insecticides.)
6** Prime de 125 francs, — M. Jean-Claude David, fermier, à Vaulx-
en-Velin. (Remarquable bande de vaches laitières.)
?• Prime de 125 francs. — M. Jean Alix, fermier, à Monplaisir. (Belle
bande de vaches. — Emploi d'un matériel agricole perfectionné de sa
création. — Essais de blés à grand rendement.)
8*» Prime de 100 francs. — M. Jean Seignez, fermier, à Vaulx-en-
Velin. (Bonne bande de vaches laitières. — Traviil très soigné de son
exploitnti on.)
9'' Prime de 100 francs. — M. Louis Bouché, à Ci«illoux-sur-FoDtai -
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PROCBS-y£RBAUX CXV
nés. — (Bonne tenue de son exploitation agricole. — Essais de drainage.
— Comptabilité agricole très ordonnée.)
10*» Prime de 75 francs. — M. Jean-Marie Bonfys, fermier, à Mont-
chat. — (Belle bande de vaches. — Alimentation entendue du bétail. —
Matériel agricole en bon état.)
11** Prime de 75 francs. — M. Benoît Bernard, propriétaire au Parc-
de-Neuville. — (Direction intelligente d'une exploitation difficile.)
M"* Médaille d^argent. — M.François Massoud, fermier aux Chères.
(Bonne tenue de sa ferme. — Laiterie bien entretenue.)
13** Médaille d* argent. — M. Louis Grivel, fermier aux Chères. (Re-
remarquable développement donné aux prairies.)
14» Médaille d^argent.'—U.PieTte Trichon, fermier, àVaulx-en-Velin,
(Bonne culture maraîchère. — Bon assolement.)
M. Léger donne ensuite lecture de l'allocution qu*il a adressée au nom
de la Société, aux agriculteurs réunis pour la solennité.
« Messieurs»
<c En présentant en termes si obligeants à votre belle réunion la Société
d'agriculture de Lyon, votre honorable Président m'a laissé bien peu de
choses à dire pour expliquer notre présence au milieu de vous. Permet-
tez-moi, cependant, d'ajouter quelques mots pour vous rendre bien
compte de l'innovation dont nous faisons ici l'essai avec votre concours.
a La Société d'agHctUture de Lyon n'a jamais été indifférente ou étran-
gère aux belles fêtes comme celles qui nous rassemblent aujourd'hui :
créée par arrêté du Conseil d'État en 1761 pour a l'amélioration de l'agri-
culture dans la Généralité de Lyon, » elle eut dès l'origine une organisa-
tion qui contenait en germe l'institution des Comices agricoles, par Tad-
joncûon des sections qui relevaient d'elle et allaient répandre les idées
de progrès à Villefranche, Roanne, Saint-Étienne et Montbrison. Depuis
cent vingt-six ans, elle n'a pas cessé de se préoccuper des besoins de
Tagriculture, s'interrompant à peine aux jours les plus difficiles de l'his-
toire de Lyon, et, laissez-moi le rappeler, non sans orgueil pour elle,
c'est à son initiative et à son zèle qu'on doit en France l'idée première et
féconde des grands Concours agricoles régionaux, qui ont pris l'impor-
tance que vous savez : en 1843, elle créa, en effet, à Vaise, le premier
de ces concours ; le succès fut si complet que Paris, deux aui après, vou-
lut avoir le sien, et l'exemple parti de chez nous, s'est propage dans lou
le pays pour prendre place aujourd'hui dans nos institutions officielles.
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CXVI PROCES -VERBAUX
« Notre Société resta longtemps chargée de l'organisation de ces grands
concours dans notre département; puis le Ministère en ayant pris par-
tout la direction, il lui est resté Thonorable mission do distribuer chaque
année, au nom de TÉtat, des primes et des récompenses aux agriculteurs
de la région, en appelant successivement les cantons à se les disputer.
Le seul reproche qu'on nous ait jamais adressé, c'était de ne pas appor-
ter à ces distributions assez de solennité et d'éclat : Tamour-propre de
nos lauréats n'était pas ennemi d'une certaine pompe qui donnât un re-
lief mérité à leurs succès ; leur plainte était légitime; plus de retentisse-
ment ne pouvait qu'ajouter d'ailleurs à l'émulation, au rayonnement du
bon exemple. Pour ces distributions, nous avons résolu cette année de
demander successivement aux huit Comices du département l'hospitalité
de leurs belles fêtes annuelles pour décerner plus solennellement à nos
lauréats les encouragements dont l'État veut bien nous faire les dispen-
sateurs.
« Votre Comice étant lyonnais comme notre Société, il nous a paru
naturel de venir vous trouver les premiers ; c'est pourquoi nous venons
au milieu devons comme de vieux amis, animés du même souci que votre
honorable Bureau, pour le bien et la prospérité de vous tous.
ce H serait injuste à moi d'oublier, dans cette circonstance, le sympa-
thique et bienveillant appui que cette innovation a rencontré auprès de
M. le préfet Cambon. si profondément dévoué aux intérêts de l'agricul-
ture, intérêts dont il s'est toujours fait le champion éclairé et résolu, avec
une vaillance que le département du Nord n'est pas près d'oublier.
« Je ne voudrais pas abuser des instants qui nous sont comptés, mais
laissez-moi quelques minutes encore pour vous résumer les impressions
générales que notre jury a rapportées de ses visites au travers des can-
tons de Lyon, Villeurbanne, Neuville et Limonest.
« Partout, il a pu rencontrer les traces indéniables de ce travail obs-
tiné qui s'acharne à sa tftche quotidienne et doit, sur la promesse du
poète, avoir raison de tous les obstacles; nulle part vous n'épargnez vos
peines, et la terre, pour n'être pas ingrate, doit ne pas vous marchan-
der une juste récompense.
« Peut-être même, vous ne m'en voudrez pas de cette querelle, ne vous
attachez-vous pas toujours assez à ménager votre labeur et vos forcer;
et, dans votre intérêt, nous aurions été heureux de rencontrer plus sou-
vent ces excellents auxiliaires de l^outiUage agricole, scarificateurs,
houes à cheval, faucheuses, etc., qui, pour les sarclages, les binages.
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PROCBS-YSRBAUX CXVII
les récoltes, font de l'ouvrage a comme quatre », au grand bénéfice de
vos bras et de vos multiples travaux. C'est là un côté du progrès que
nous avons cherché, difficilement parfois, à honorer tout spécialement.
« Dans vos cantons, l'industrie laitière est justement la plus prospère :
la plupart d'entre vous achètent les animaux, puis par une alimentation
intensive, en tirent le plus de produits possible, et ensuite les revendent
à la boucherie dès que les facultés laitières déclinent. Le choix est sou-
vent fait un peu au hasard, et notre Société voudrait encourager une
sélection plus attentive, plus raisonnée, la recherche des meilleures races
appropriées au but à atteindre ; c'est pourquoi elle a réservé une de ses
plus hautes récompenses à la ferme de M. Caubet, qui, pouf l'enseigne-
ment de tous, et la vulgarisation de cet important progrès, renferme une
véritable pépinière des types les plus purs, avec l'exemple des croise-
ments les plus intelligemment conduits, comme les croisements si bien
réussis des brebis de Millery avec les béliers Dishlej, qui conservent aux
produits l'admirable faculté laitière, encore trop peu connue, en ajoutant
de l'ampleur pour la boucherie.
€ Permettez-moi une amicale critique ; si vous nourrissez admirable-
ment votre bétail, vous le logez souvent bien mal : les étables sont en
général trop basses, trop étroites, mal aérées ; les animaux y sont en-
tassés. Puis, le purin s'écoule mal; dans vos cours, il est souvent mal
aménagé, tout comme les fumiers.
ce Laisstz-moi vous rappeler encore les immenses services que vos
émules des cantons montagneux savent tirer de Vensilage pour l'alimen-
tation du bétail pendant l'hiver, pratique qui rendrait des services non
moins signalés à votre industrie laitière.
€ Nous n'avons qu'à vous complimenter, Messieurs, du beau parti
que vous savez tirer de la cuUure maratchère^ qui donne tout ce qu'elle
peut sous l'énergique effort de vos bras véritablement infatigables.
« Peur la grande culture^ nous avons rencontré quelques essais, trop
rares encore, soit de semences nouvelles à grand rendement (trump^
square^head, gris de Salnt*Leu, blé de Noê), soit des engrais chimiques
qui, partout chez nos voisins de l'Isère et de l'Ain, fournissent des résul-
tats si encourageants. Il vous reste beaucoup à faire dans cette voie
féconde, et n'avons-nous pas eu le regret de constater, aux portes de
Lyon même, que si le mildew était, hélas! trop connu, son remède
topique, le sulfate de cuivre, était encore parfaitement inconnu !
a Vous me pardonnerez. Messieurs, quelques-unes de ces critiques
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CXVflI PROCBS-TERBàUX
e'ies sont inspirées vous n'en doutez pas, par l'exclusif souci de voire
bien ; on doit la vérité à ses amis; et ces critiques ne me donnent que
plus d'autorité pour célébrer les hauts faits de votre travail héroïque, de
votre culte pour notre vieille et bonne terre lyonnaise, un des coins les
plus fertiles de notre beau pays de France que tant d'autres ont le droit
de nous envier. »
Le compte-rendu des opérations accomplies pondant les vacances
étant terminé, il est procédé au dépouillement de la correspondance.
La Société à reçu copie des vœux que, dans sa séance du 28 septembre,
la Société d'agriculture de la Drôme, consultée par M. le Ministre du
Commerce et de l'Industrie, au sujet du traité de commerce avec l'Italie, a
cru devoir formuler à cette occasion. Comme les diverses propositions
émises tendent à demander que l'Italie soit mise, au point de vue com-
mercial, sur le pied du droit commun, la Société donne sa pleine adhé -
sion à la réponse que la Société d'agriculture de la Drôme se propose
d'adresser à M. le Ministre du Commerce et de l'Industrie.
be Secrétaire présente, au nom de M. Pouchot, professeur de chimie à
l'École la Martinière, un mémoire manuscrit sur l'influence de la silice
pour la préservation de la vigne contre le phylloxéra. M. Raulin veut
bien se charger de l'examen de ce travail.
M. Raulin donne des détails sur le syndicat des agriculteurs des Arden-
nes. Cette association n*a encore que quatre ans d'existence; elle s'occupe
uniquement de l'achat des semences et des engrais. La cotisation est de
3 francs par an. En 1884, il y avait 730 adhérents, on a acheté 513000
kilogrammes de marchandises, pour la somme de 52 000 francs. En 1885.
le nombre des adhérents est de 1144, les achats s'élèvent à 1 136000
kilogrammes, l'argent dépensé à 118 000 francs. En 1886, le nombre des
adhérents arrive à 1815, la masse des achats à 3309 000 kilogrammes,
le mouvement d'argent à 305 700 francs. Enfin les chiBres relatifs au pre-
mier semestre de l'année présente atteignent, presque à eux seuls, le total
de l'exercice 1886. Ce rapide développement est dû, en premier lieu, à
ce que le Syndicat des Ardennes a un but nettement défini et limité, et,
d'un autre côté, à l'active et intelligente impulsion que lui a donnée
M. Fiévet, professeur départemental d'agriculture. M. Fiévet visite les
exploitations, analyse les terrains, se rend compte de ce qu'il y a à faire
dans chaque localité, prodigue les conseils et les enseignements. Il sem-
ble que le département du Rhône ait de la peine à entrer dans la voie
des syndicats. Cependant, le laboratoire d'essais peut à peine suffire aux
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FROCis-TERBAUX GXIX
demandes d'analyses de terres et d'engrais; le petit Manuel publié sous
les auspices du Conseil général est très recherché, et le public demande
des conférences. Les bonnes volontés ne manquent pas; en les utilisant
d'une façon convenable, on arriverait certainement à produire quelque
chose d'analogue à l'organisation qui vient d'être citée comme exemple et
qui, après tout, compte à peine quatre ans d'existence.
M. Léger croit que l'obstacle à l'emploi des engrais chimiques, dans le
département du Rhône, tient à ce fait que la culture y est en grande partie
faite par des fermiers et que les fermiers, peu soucieux en général, d'a-
méliorer un fonds qui ne leur appartient pas, ne donnent en fait de fumure
que juste ce qu'il faut pour assurer la récolte de l'année. Il faut tenir
compte aussi des promesses exagérées ou imprudentes de certains mar-
chands, qui n'ont pas eu d'autre résultat que de semer la défiance.
Pour M. Coignet, la solution de la question des engrais chimiques, est
beaucoup plus dans la diffusion des renseignements que dans la formation
des syndicats. La réunion en syndicats ne confère pas aux cultivateurs les
connaissances qui leur manquent. S'ils ne sont pas guidés, ils achèteront
à tort et à travers, sans aucun profit. Les conférences faites par les fabri-
cants d'engrais ou leurs délégués vont le plus souvent à rencontre du but
qu'on se propose, car l'auditoire se méfie d'un personnage qui a de la
marchandise à placer. D'un autre côté, il faut bien reconnaître que la
théorie des engrais n'est pas encore établie d'une façon absolu*', qu'il y
a des écoles et des systèmes, que les uns donnent la préférence aux en-
grais salins, les autres aux engrais organiques; d'oli il suit que, poqr que
les conférences sur la matière soient réellement utiles, il faut d'abord
qu'elles ne soient pas faites par des marchands d'engrais; en outre, que
les professeurs s'abstiennent de prendre parti et subordonnent leur en-
seignement aux besoins des localités oii ils sont appelés à prendre la
parole, après en avoir soigneusement étudié» au préalable, les cultures
et les terrains.
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CXX^ PtlOGÉS-TRRBAUX
SÉANCE DU il NOVI^lIfiRE 1987
. Présideaee de H. KrEQEB
La correspondaace contient ane circalaire de la Société des aciéries de
Longwy cpii offre aux prix suivants les scories phosphatées de ses hauts-
fourneaux : scories brutes, 3 fr. 50 la tonne; tamisées, 4fr. 50; som-
mairement broyées 8 francs , prises en gare à If ont Saint-Martin. M. Lé-
ger fait observer que ces prix rendent l'unité de phosphore trop chère
pour notre région qui aurait à supporter des frais de transport considéra-
bles et, en outre, que le degré de pulvérisation n'est pas poussé assez
loin pour faire des scories en question un engrais d'une efficacité immé-
diate. Ces scories renferment, il est vrai, de la chaux vive qui se délile
et contribue à la division de la matière, mais la division est encore insuf-
fisante et, à moins d'un triturage convenable, les scories introduites dans
le sol sont plutôt des réserves de matières fertilisantes que des engrais
pour la récolte de l'année.
M. Cornevin donne lecture d'un rapport d'admissibilité.
M. Arioing rapporte une observation faite sur les plages de l'Océan,
près de Saint-Nazaire et qui peut être le point de départ d'une recherche
relative à la distribution des espèces animales qui habitent les bords de
la mer. Lorsqu'on parcourt, à marée basse, une plage de quelque étendue,
on la trouve comme partagée en secteurs formant autant de régions où
dominent certaines espèces presque à l'exclusion de toutes les autres. Ici,
ce sont ces coquilles épaisses connues sous le nom vulgaire de palourdes ;
plus loin viennent les gastéropodes, ensuite les cérithes, les astéries, etc.
Quelques naturalistes ne voient là qu'un simple effet de l'action des cou-
rants; les courants sont-ils la véritable et unique cause de cette distri-
bution ?
M. Locard pense que l'action des courants est indéniable, mais qu'elle
n'est pas seule en cause, et que le phénomène dont il s'agit est d'une ex-
trême complexité. Les courants superficiels des bords ne se forment que
contre les falaises, où l'eau s'échauffe au contact des rochers qu'elle vient
frapper; quand le bord est une plage, Teau s'échauffe bien encore au
contact du sable, mais le courant résultant de cette élévation de la tem-
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PROCàS-VBRBAUX CXXt
péralure de l'eau, va se former beaucoup plus au large. Ces courants d'ail-
leurs ne peuvent produire que peu d'eflfet, en comparaison du mouve-
ment de va-et-vient des vagues qui doit opérer une séparation des corps
par ordre de densité, comme une plaque mince couverte de sable, quand
on lui imprime un mouvement vibratoire. M. Locard cite, à l'appui de
cette façon de voir, le fait qu'il a observé pendant qu'il dirigeait des
hauts-fourneaux en Corse. Les laitiers étaient portés sur les bords de la
mer où ils s'accumulaient peu à peu pendant la belle saison, jusqu'à for-
mer comme une forte digue. Quand venaient les grosses mers des équi-
noies, ces jetées étaient broyées en quelques heures par les flois et de la
pulvérisation des éléments résultait un partage par ordre de densité^ si
bien fait, que les grains de fonte réunis en amas distincts formaient des
gisements exploitables et exploités, en effet, par des enfants qui venaient
vendre leur récolte à l'usine. Pareil exemple de triage et de lotissement
se montre à l'ile de PorqueroUes, dans les sables titanifères signalés pour
la première fois par M. Faisan. Il faut tenir compte aussi de ce que la
plupart des êtres organisés vivent pour ainsi dire en famille et par grou-»
pes, comme les huttres, les moules, les murex, les buccins, et, dans les
couches géologiques, les gryphées du Mont-d'Or, les ammonites de la
Verpillière. Si les êtres vivants sont ainsi groupés, le mouvement rythmé
des vagues conserve à leurs débris la même disposition, à moins que de
puissants cours d'eau ne viennent agir comme causes pertubatrices en
modifiant la température de l'eau et en apportant leur contingent de dé~
pots organiques ou minéraux. L'association des débris similaires est un
fait que M. Jourdau avait maintes fois observé, quand il se livrait à la
recherche des dépôts marins; il lui est arrivé souvent de chercher long-
temps avant de rencontrer un seul vestige de nature organique, mais à la
première découverte, il se tenait comme assuré d'en faire, dans le voisinage
une foule d'autres.
M. Léger entretient la Société de divers procédés nouvellement essayés
ou proposés soit pour la protection de la vigne, soit pour la conserva -
tion des vins.
Pendant la période de quatre-vingts à cent ans qu'a duré la culture de
la garance, dans le département de Vaucluse, on a constaté que les ra-
cines de ce végétal n'étaient attaquées par aucun parasite. Partant de ce
fait, un propriétaire a eu l'idée d'employer la poudre de garance, à raison
de 150 à 200 grammes par cep, et répandue autour des racines; les ra-
cines ont absorbé la matière colorante de la garance et acquis l'immunité
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€;iXII PROCàs-VMBAUX
qui caractérise ce végétal. La dépense, avec la quantité de pondre de
garance indiquée ci- dessus, peut varier de 60 à 120 francs par hectare,
mais on peut espérer qu'en diminuant la dose, on arrivera probablement
au même résultat. Les expériences sont encore à faire et on a tout inté-
rêt à les poursuivre.
La Société doit se rappeler diverses communications qui lui ont été
faites, sur les propriétés insecticides du manganèse et de la magnésie,
ainsi que sur les avantages de l'emploi d'un mélange en parties égUes de
vaseline et de sulfure de carbone, mélange beaucoup moins volatil que
le sulfure de carbone pur. Les essais de ce mélange ont produit un déve-
loppement extraordinaire du chevelu des racines ; If. Léger tient ces ren-
seignements de M. Crolas.
On sait que le mildew qui s'attaque aux feuilles, est un ennemi tout au
moins aussi redoutable que le phylloxéra. Ce n*est pas tout; M. Vautier
aurait reconnu que le vin provenant d'une vigne qui a subi les attaques
du mildew est un vin dépourvu d'alcool et de couleur et qu'il rend les
fûts dangereux pour la récolte suivante ; de sorte qu'il devient nécessaire,
non seulement de protéger la vigne, mais aussi de défendre les ton-
neaux.
Enfin la question du plâtrage va peut-être entrer dans une phase nou-
velle. Anciennement, on tolérait jusqu'à 4 grammes de sulfate de obaux
par litre; sous l'influence de nombreuses réclamations, la dose a été ré
duite à3 grammes. Plus tard, le plâtrage a été interdit, mais comme les
vins du Midi ne peuvent pas s'en passer, la dose de 2 grammes a été de
nouveau admise. Le sulfate de chaux étant accusé de rendre le vin indi-
geste, on a proposé dernicrement de le remplacer par un phosphate. Le
phosphate tribasiqu«>, peu soluble^ a été écarié : on hésite entre les phos-
phates monocalcique et bicalcique; le dernier semble devoir obtenir la
préférence, n'étant pas susceptible d'apporter, comme les phosphates
fossiles, un contingent de matières nuisibles^ telles que l'iode et l'ar-
senic.
M. Saint-Lager fait observer que le vin contenant de la potasse, l'in-
troduction d'un phosphate produira du phosphate de potasse qui est
vénéneux.
M. Ârloing croit que la proposition de substituer un phosphate de
chaux au sulfate émane d'un chimiste du Midi qui a des phosphates à
vendre ; il ajoute, à l'appui de l'observation de M. Saint-Lager, que tous
les sels de potasse introduits dans le sang sont mortels.
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PHOCAS-TKRBAUX CXXIII
SÉANCE DU 18 NOVi^MBRE 1887
Présidence de M. COIINEVIN9 ▼lee-prévldeat
M. Deville rend comple des expériences fait*»s à TÉcole d'agriculture
d Ècully, à la demande de ia Société» en vue d'éprouver les pouvoirs pré-
servatifs du phosphore, de l'inseciicide Matche, et du sulfure de carbone
mélangé avec la vaseline, suivant la formule du docteur Albin Meunier.
Bien qu'on ait pu, au premier abord, considérer l'emploi du phosphore
comme dangereux, à cause delà facilité avec laquelle ce corps s'enflamme
spontanément à l'air^ M. Deville prétend qu*avec un peu d'attention, on
peut éviter tout accident. Des pastilles de phosphore dont il a fait usage,
quelques-unes ont pu supporter jusqu'à six minutes d'exposition hors de
l'eau et au soleil, avant de prendre feu ; de sorte qu'en les puisant une à
une dans le vase plein d'eau qui sert à les transporter, et en les mettant
immédiatement dans la terre on écarte tout danger. L'application a été
faite à raison de 5 grammes par cep, en terrain calcaire et en terrain gra-
nitique. Dans le premier cas, l'influence, soit pour la destruction du phyl-
loxéra, soit sur la végétation, a été absolument nulle; dans le second cas,
le phylloxéra n'a pas été mieux atteint, la végétation toutefois a donné de
vagues indices d'un certain accroissement de vigueur. A 5 grammes par
cep, le traitement reviendrait à environ 400 francs par hectare, dépense
trop considérable pour le résultat obtenu.
L'insecticide Matche est une composition dont l'inventeur s'est réservé
le secret; à en juger par l'odeur, le phénol doit y entrer pour une large
part. L'application a été faite avec un certain cérémonial, sous les yeux
d'une commission et sous la direction d'un agent de la Société Maiche»
délégué en qualité d'inspecteur, pour surveiller Topération et constater
ensuite les résultats au bout de quinze jours. Le délai expiré, l'inspecteur
ne s'est pas présenté, mais on a procédé quand même à l'extraction de
quelques souches que l'on a trouvées absolument dans le même état qu'a-
vant l'administration du remède. A la fin de l'année uu nouvel examen
des racines a eu lieu, celte fois en présence d'une commission, et le seul
effet produit qu'on ait pu constater a été une multiplication extraordinaire
de l'insecte dévastateur. Donc l'insecticide Malche, pas plus que le phos-
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CXXIV PBOCBS* VERBAUX
phore, ne semble appelé à jouer un rôle efficace dans la défense des
vignes phylloxérées.
Le mélange de sulfure de carbone et de vaseline a été recommandé
surtout pour les terrains légers oîi la rapide évaporation de l'inseciicide
employé seul en rend l'action irop fugitive. Ce mélange a été essayé, à
Écully, sur des ceps de cinq à six ans, plantés en cordons, et qui avaient
été sulfurés tous les ans. La végétation de [ces ceps a été remarquable-
ment belle ; ils ont donné des pousses de six à sept mètres ; le chevelu
des racines s'est développé d'une façon extraordinaire et, en outre, la ré-
colte a été magnifique. Le redoublement d'activité de la végétation est-il
dû à l'influence de la vaseline? Une expérience ne suffit pas pour con-
clure; mais, dans tous les cas, les résultats sont assez encourageants pour
qu'on ait le plus grand intérêt à continuer.
Après cette communication M. Deville parle de l'emploi comparatif,
contre le mildew, de l'eau céleste et d'une espèce de bouillie bordelaise
atténuée et composée de 3''^,500 de sulfate de cuivre eu dissolution dans
150 litres d'eau, avec addition de 3|,g,500 de chaux. Cette composition
ne donne lieu à aucun engorgement dans les conduits du pulvérisateur, et
produit de bien meilleurs effets que l'eau céleste, pour la conservation
des feuilles. Bien que le prix en soit un peu plus élevé, cette bouillie doit
être préférée à l'eau céleste, premièrement comme plus efficace, en second
lieu, parce qu'elle permet de contrôler plus facilement le travail, par
les traces laissées sur les feuilles.
M. Biétrix (C.) à l'appui de ceque vient de dire M. Deville, rapporte le
témoignage de trois agriculteurs qui ont employé sans succès le phos-
phore et l'insecticide Matche. Chez M. Biétrix, il a été fait usage d'un
mélange de sulfate de cuivre dissous, avec de la chaux et un peu de fleur
de soufre, sans qu'on se soit bien inquiété delà détermination rigoureuse
des poids; les ceps traités avec ce mélange ont été beaucoup mieux pré-
servés que tout le reste.
M. Saint-Lager pense qu'on doit se consoler facilement de l'insuccès
du phosphore, en considérant le danger de mettre ce corps éminemment
combustible entre des mains inexpérimentées.
M. Coignet dit qu'on peut se fier à la prudence des agriculteurs et ajoute
que si le phosphore a une influence réelle pour activer la végétation, on
arrivera à le produire à un prix abordable, pour l'usage en grand
A une question de M. Cornevin, relative à l'introduction delà magnésie
dans les engrais pour la vigne, M. Saint-Lager répond qu'on a préconisé
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PHOCSS-TBRBAUX CXXV>
la magnésie en s'appuyanl sur l'analyse des cendres végétales qui en con-
tiennent presque toutes, mais qu'on n'a pas établi d'une manière précise
le rôle de cet agent et qu'on ne sait pas encore s'il a une influence pro-
pre ou s'il n'est qu'un simple succédané de la chaux.
M. Cioignet dit que dans le Nord, on fait intervenir la magnésie dans
la culture du lin, depuis sept ou huit ans. Il ajoute que dans une publica-
tion récente où M. Joulie traite des prairies, la magnésie est placée à la
suite des autres substances fertilisantes, azote, phosphore, potasse, chaux;
l'auteur pense toutefois qu'il n'est pas nécessaire d'introduire la magnésie
dans les fumures, la terre en contenant toujours assez.
Pour M. Léger, la question est posée, à présent, d'une manière bien
définie et assez pressante, à la suite des observations de M. Arcelin sur
les vignes américaines qui réussissent d'un côté et échouent ailleurs, à
la suite aussi des expérience de M. Desvignes de Villié-Morgon, qui, de
puis cinq ou six ans, a essayé de trois à quatre cents types d'engrais et
a constaté que douze à quatorze millièmes de fer et cinq ou six millièmes
de magnésie sont indispensables. Si les propriétés fertilisantes de la m^a*
gnésie sont une fois bien établies, nous pouvons espérer une utilisation
des eaux vannées de nos villes, plus avantageuse que celle qui se prati-
que aujourd'hui.
M. Biétrix (C.) propose l'essai du chlorure de magnésium qui est déli-
quescent et ne coûte que 10 francs les 100 kilogrammes.
M. Deville fait observer que l'emploi des phosphates solubles qui agis-
sent immédiatement n'est pas, en définitive, économique, car les phos-
phates à solubilité progressive mettent l'unité d'acide phosphorique au
prix de 25 centimes seulement et constituent des réserves pour les années
suivantes
M. Coignet partage cette façon de voir, s'il s'agit des terrains graniti-
ques tels que ceux de la Bretagne et du centre de la France ; mais il croit
que, dans les terrains calcaires, l'action fertilisante se ferait attendre trop
longtemps.
Dans les terrains calcaires, dit M. Deville, on peut hâter la dissolution
de l'acide'phosphorique par l'usage des engrais verts. Dans le centre de
a France, il ne se fait pas de récolte de blé noir sans l'emploi du phos-
phate tribasique, et il est certain que ce n'est pas l'engrais de l'année qui
agit, mais celui de l'année précédente; le mélange du phosphate et du
fumier rend l'épandage plus facile et constitue, pour la terre, une avance
économique que l'on retrouve toujours*
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CXXVI PROCàs-VERBAUX
M. Léger fsiil observer que, propriétaire ou fermier, le cultivateur se
trouve dans des conditions tout opposées qui doivent exercer une in-
fluence considérable sur le choix des engrais. Le propriétaire est sûr de
retrouver ses avances, mais le fermier a tout intérêt à épuiser le fonds qui
lui est confié et à n'employer que des matières fertilisantes d*un effet
immédiat.
M. Deville reconnaît que tel doit être le calcul du fermier, lorsque son
bail n'a plus qu'un ou deux ans à courir ; mais c'est le petit nombre des
cas, attendu que les baux sont, en général, de neuf à douze ans. Dans
certaines régions, le fermier n'a aucun intérêt à épuiser le sol, parce qu'il
a droit à une indemnité pour les améliorations qu'il a opérées; il serait à
désirer qu'il en fût partout ainsi ; le propriétaire lui-même y trouverait
son avantage.
M. Vignon donne comme une opinion admise par bon nombre de cul-
tivateurr, que le phosphate de chaux ajouté au fumier de ferme en dimi-
nue la valeur fertilisante, en favorisant le dégagement de l'ammoniaque.
M. Coignet dit qu'au contraire, d'après les chimistes allemands, le
superphosphate ajouté au fumier est un obstacle à la déperdition de
l'azote.
SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1887
Prenldeaee de M. IjBCIBII
Le Société centrale d'agriculture de l'Hérault fait part des vœux qu'elle
a adressés à M. le Ministre du commerce, à propos de l'expiration du
traité avec l'Italie. 11 sera répondu comme il a été fait déjà, à propos d'au-
U'es communications relatives à des demandes tendant à ce que la France
soit mise, en matière d'échanges, sur un pied d'égalité avec l'étranger.
M. Cornevin dépose sur le bureau le manuscrit de son travail intitulé :
Note sur me variété fourragère du Cytisus proliferus appelée tagasasU
aux Canaries.
M. Deville présente des rapports d'admissibilité.
Le Secrétaire distribue les dossiers des candidatures, en vue des élec-
tions qui doivent avoir lieu dans la seconde séance de décembre.
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PROCÈS -YBRBAUX CXXVII
M. Coignel (J.)» donne lecture d'un travail sur les engrais, dans lequel
il définit le rôle des matières organiques. La teneur en matière organique
au-dessous de laquelle le sol perd sa fécondité serait de un pour mille.
Le travail de M. Coignet est renvoyé à la Commission de publication.
 l'occasion de ceUe communication, M. Devilledit que déjà en 1869,
il a été démontré, par les travaux de M. Grandeau, que la théorie des
engrais minéraux n'était pas absolue et que les terres noires delà Russie
doivent leur proverbiale fécondité à l'azote emmagasiné qu'elle contiennent.
Chez nous, l'azote est introduit dans le sol par les engrais verts, le fumier
de ferme, Ifs litières, les feuilles mortes. La déperdition par les eaux se
produit surtout dans les terrains siliceux, mais on peut leconnaitre, en
analysant les eaux de drainage, qu'elle est presque nulle dans Targile.
C'est pour cette raison qu'il convient de faire aux terrains siliceux l'ap-
plication du sulfate d'ammoniaque qui se transforme en azote par suite du
phénomène de la nitrification. On a regardé pendant longtemps la luzerne
comme une plante améliorante^ fournissant au sol de Tazote qu'elle puise
dans l'air ; or il est reconnu^ à présent, que le rôle de la luzerne se borne
à opérer un déplacement de fertilité en puisant et ramenant à la surface
l'azote emmagasiné dans le sous-sol.
M. Coignet reconnaît que l'argile a la propriété de retenir la potasse et
le sulfate d'ammoniaque, mais il ajoute qne l'argile ne jouit pas de la
même propriété vis-à-vis du nitrate de soude.
M. Saint-Lager dit qu'il faut remonter bien avant 1869 pour trouver
établie et constatée l'influence des matières organiques sur la fertilité du
soi. Le chaulage est une pratique ancienne et l'on sait que la chaux agit
en mettant en liberté les matières organiques existant dans la terre; l'in-
fluence de moins en moins grande des chaulages répétés ne s'explique que
par l'épuisement de ces matières.
M. Deville cite ce proverbe : « La chaux enrichit le père et ruine les
enfants». Il signale le département de la Sarihe comme ayant eu une pé-
riode de grande prospérité agricole, suivie de la stérilisation du sol, par
suite de chaulages trop multipliés.
M. Burelle rappelle qu'à une époque déjà reculée, les matières organi-
ques étaient considérées comme les seuls principes fertilisants, et qu'on
les a repoussées ensuite, comme plutôt nuisibles qu'utiles, suivant la
doctrine préconisée par M. G. Ville. 11 ajoute que leur rôle, aujourd'hui,
semble assez bien défmi et qu'on les regarde comme nécessaires pour fa-
voriser le phénomène de la nitrification. La nouvelle doctrine a soulevé
paocàs-VBanAux, 1887. 9
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CXXVlll PROCES-VERBAUX
un nouveau problème, concernant l'époque la plus favorable pour Tépan-
dage, suivant les espèces cultivées. A Gennevilliers, comme à Berlin, on
a constaté la richesse en azote nitrique des eaux de drainage qui prouve
que l'azote en excès passe dans les drains, sans profit pour la végétation.
D'un autre côté, il y a une distinction à faire entre matière organique
proprement dite et matière ulmique ou humiquequi est également azotée,
mais qui sa forme spontanément dans le sol, tandis que la matière orga-
nique proprement dite y est introduite par les détritus qu*on y enterre.
Des expériences très curieuses ont montré que l'influence fertilisante de
la matière organique ne répond pas toujours à sa teneur en azote; ainsi
le sang et la viande desséchés sont d'excellents engrais, tandis que le
cuir ne produit aucun effet et qu'il en est de même de la lie de vin qui
contient pourtant de 3 à 4 pour 100 d'azote. D'autres expériences, non
moins intéressantes, ont établi que la déperdition de l'azote est presque
nulle sur un terrain en culture. Depuis quarante à cinquante ans, cer-
tains terrains des environs de Lyon, ceux notamment de la commune de
Vénissieux, consacrés à la culture du blé, sont arrosés, quand la récolle
est encore verte, avec des vidanges liquides composées principalement
de carbonate d'ammoniaque, et la fertilité de ces terrains ne parait pas
être près de s'épuiser. Dans ce cas, la matière organique efficace est-elle
celle qui existait déjà dans le sol, ou celle que les vidanges y introdui-
sent ? Suivant M. Burelle, la distribution de l'azote à la terre est à peu
près de 60 kilogrammes à l'hectare, au moyen d'un arrosage avec 20 à
30 hectolitres de vidanges liquides. 11 pense que la distribution des rôles
entre la matière organique du sol et celle du commerce, qu'on y intro-
duit par les fumures, ne peut être déterminée que par une longue suite
d'expériences ; dans les exemples qui viennent d'être cités, il attribue
le maintien de la fertilité à l'emploi répété de matières fertilisantes en
excès.
M. Léger signale la très ingénieuse disposition du manège à labourer
de M. Beauquesne de Toulouse, qui commence à se répandre dans * le
Midi. Cet appareil, destiné à permettre des labours profonds, dispense de
l'emploi de quatre à cinq paires de bœufs aussi bien que de l'acquisition
d'une machine à vapeur de 30 à 40 000 francs. H consiste en un cabes-
tan dont le cylindre a O'^.TO de diamètre et la flèche 5 mètres ce qui
permet à la puissance de vaincre une résistance sept fois plus con-
sidérable. On attelle à la flèche un ou deux chevaux ou bœufs qui par-
courent une piste ferme. Le cordon de transmission e?t un câble métal-
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PROGES-TERBAUX €XXIX
liquc de 250 à SCO mù res de longueur qui lire la charrue. Uue poulie de
renvoi qu'on peut déplacer facilement permet, lorsqu'un sillon vient
d'ôlre tracé, de déplacer également la charrue d'une largeur de raie,
pour Ja faire agir dans une direction parallèle à la première. La charrue
arrivée au bout du sillon est reportée à dos de mulet au point de départ.
L'appareil, avec tous ses accessoires, revient à 1000 francs.
M. Deville dit que cette machine est appelée à rendre de signalés ser-
vicef, non seulement à la grande culture, mais aussi aux petites exploi-
tations à cause de la facilité de son passage d'une ferme à une autre.
M. Deville ajoute qu'il a assisté dernièrement à des expériences faites
avec la charrue défonceuse Sack, dont le dépôt à Lyon, est chez M. Plis-
sonnier. Ces expériences ont eu lieu à Saint-Étienne et ont donné, tant
au point de vue de l'utilisation de la force, que de la perfection du tra-
vail, les résultats les plus satisfaisants.
SÉANCE DU 2 DÉCEMBRE 1887
Présidence de M. CORNEYIN, vlee-presldent.
M. Locard informe la Société qu'elle vient de perdre l'un de ses mem-
bres correspondants, M. Luuyt, ingénieur en chef, ancien directeur de
rÉcole des mines. M. Luuyt a fait partie de la Société en qualité de mem-
bre titulaire, jusqu'au jour oti il fut appelé à Paris. Très assidu aux
séances, il trouva de fréquentes occasions de faire d'intéressantes et
utiles communications. Sa perle sera vivement ressentie par les corps
savants dont il faisait partie et où ses connaissances lui assignaient une
place des plus distinguées.
A la demande de M. le Président, M. Galtier rend compte d'une mis-
sion dont il a été chargé, à l'occasion d'une épizootie qui s'était déclarée
tout dernièrement parmi les animaux de l'espèce chevaline, dans une
localité de la Haute-Loire. L'administration préfectorale avertie, avait
envoyé des inspecteurs. Les animaux atteint^ étaient des juments ré-
cemment saillies. Les inspecteurs, après un premier examen, crurent
avoir affaire à la maladie appelée (tourne qui est la syphilis des solipèdes.
M. Galtier reconnut immédiatement qu'il s'agissait tout simplement du
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CXXX PROCÈS- VEIIB4UX
horsepox OU p\isi\x\e delà vaccine. Ce qui avait pu donner iieu à une
méprise, c'est qu'au lieu de se montrer sur les régions qu'ils affectent
ordinairement, c'est-à-dire le nez, les lèvres et les membres inférieurs,
les boutons s'étaient formés sur les lèvres de la vulve. Comme il ne
s'était écoulé que six ou huit jours, depuis la saillie, le virus variolique
ne pouvait avoir été communiqué aux juments que par les étalons. Le
chef élalonnier lui-même avait à la lèvre inférieure trois ou quatre pus-
tules, pour s'être probablement porté la main au visage, pendant Texer-
cice ses fonctions, sans se douter qu'il allait ainsi se vacciner. U. Galtier
a profilé de l'occasion pour se procurer du vaccin frais dont il a éprouvé
refficaciié sur des veaux et au moyen duquel il a régénéré le vaccin du
laboratoire municipal qui se Irouvait déjà un peu atténué. Quant à la
cause qu'on peut attribuer à celte apparition de l'affection variolique
chez les animaux de l'espèce chevaline, on la trouve probablement dans
cette circonstance que le cow-pox parait être en permanence dans la lo-
calité. Bien que les contacts entr«^ anipaaux des espèces bovine et cheva-
valine soient rares, la transmission peut se faire par l'intermédiaire des
personnes qui donnent leurs soins aux uns et aux autres.
M. Saint*L3ger dépose sur le bureau un plant de froment, un sac de
graines, une série de documents, qui sont arrivés trop tard pour qu'il en
ait pu prendre connaissance, et une lettre d'envoi dont il donne lecture.
L'auteur de cette lettre, M. Jacques, demeurant à Lyon, cours Gam-
betta, 55, prie la Société d'expérimenter un système de greffe pour le
blé, dû à M. Félix Galbiani, de Milan. Cette greffe n'est autre chose que
l'introduction d'un grain de blé dans un grain de mais privé de son em-
bryon. À en juger par l'échantillon que la Société a sous les yeux, la
plante sortant du grain de blé ainsi préparé talle énormément et le
chaume est d'une remarquable grosseur; la plante porte dix-sept épis
contenant chacune vingt-cinq grains en moyenne, ce qui porte le rende-
ment à qua'.re cent vingt-cinq pour un. Ces grains sont, il est vrai, de
grosseur et d'aspect très ordinaires, mais leur fécondité doit se maintenir
au moins pendant trois ans, d'après Tauteur du système.
Après cette communication, M. Saint-Lager fait observer qu'un grain
de blé introduit dans un grain de maïs n'est pas un grain greffé, mais
simplement muni d'un engrais. Il ajoute que si cette pratique peut don-
ner lieu à des observations intéressantes, il est difficile de concevoir qu'on
puisse l'appliquer à la culture en grand.
M. Burelle dit, à cette occasion, que dans le Midi, on fait usage, pour
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PROCES- VERBAUX CXXXI
la culture des pommes de terre, de semences dites pralinées qui ne sont
autre chose que des semences enduites d'un engrais.
M. Coignel rapporte qu'il a vu préconiser une méthode qui consiste à
plonger les semences dans Tacide phosphorique étendu, avant de les
employer.
M. Cornevin rapproche les expériences de M. Galbiani de celles de
M. Van Tieghem qui a fait germer des embryons privés de leurs cotylé-
dons et munis de cotylédons étrangers.. 11 ajoute qu'au courant de ses
propres expériences sur les poisons des cytises, il a reconnu que telle
substance peut être nuisible pour un végétal et constituer, au contraire,
un remarquable stimulant pour un autre végétal. Des haricots et des
pois ayant été plongés pendant dix à douze heures dans une décoction
de cytise, les haricots ont absolument perdu toute faculté germinaûve,
tandis que les pois ont donné des plantes d'une vigueur exceptionnelle.
Ces observations échangées, M. Chaurand veut bien se charger, à la
demande de la Société, de prendre connaissance, pour en rendre compte,
des documents qui ont été adressés à la Société; quant aux grains pré •
parés qui font partie de l'envoi de M. Jacques, ils seront remis à
M. Deville, qui sera prié de les semer et d'en surveiller la culture.
M. Cornevin parle de la distribution des sexes dans le règne animal et
le règne végétal. Dans l'espèce humaine, les deux sexes se balancent à
peu près, avec une lég^re différence à l'avantage du sexe masculin. 11
naît en moyenne 105 garçons pour 100 filles. 11 en est à peu près de
même chez les espèces animales domestiques ; ainsi on obtient 107 pou-
lains contre 100 pouliches, et il n'est pas possible à Thomme de modifier
c tte répartition. Les plantes dioîques sont, dans nos pays, presque des
exceptions ; mais il en est une, la mercuriale annuelle, qui foisonne.
M. Cornevin en a arraché des échantillons un peu partout, dans les jar-
dins, dans les terrains vagues des abords du parc de la Téte-d'Or, dans
les ravins des pentes du mont Ceindre. Il a trouvé la propoition ren-
versée, c'est à dire 100 plantes mâles pour 113 femelles. Peu d'auteurs se
sont occupés de cette question; cependant un botaniste allemand, Fitche,
a fait des observations sur le chanvre et a trouvé 100 femelles pour
64 mâles dans le chanvre domes'ique et, dans une autre espèce qu'il n'in-
dique pa^^, mais qui n'est pas cultivée. 113 femelles pour 100 mules. Il a
tiré de lu la conséquence peut-être un peu hasardée que la culture pou-
vait diminuer le nombre des mâles. Dans tous les cas, il s'e^t livré .'ans
succès à des expériences ayant pour but de détermin^^r l'influence de la
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CXXXII PROCES-VERBAUX
chaleur, de la lumière cl autres agents physiques, d'oti il a conclu que
les graines sont elles-mêmes sexuées bien que les graines mâles et les
graines femelles ne présentent aucune différence appréciable. Il a cru
remarquer cependant que les premières germent plus tôt que les secondes.
M. Biélrix G. rappelle qu'il y a un certain nombre d'années il a été parlé
de procédés pour produire à volonté des mâles ou des femelles dans
l'espèce bovine, en faisant saillir au commencement ou à la fin des cha*
leurs.
M. Comevin dit qu'il s'agit en ce moment du procédé de M. Turhy, de
Genève, qui n'avait aucune valeur et dont l'expérience a fait justice.
M. Chaurand dit que les éleveurs de vers â soie étaient arrivés à dis-
tinguer assez bien les cocons qui devaient donner des papillons mâles et
qu'ils cherchaient à avoir le moins possible de cocons percés, en faisant
servir un mâle pour la fécondation de [plusieurs femelles. Cette façon de
faire ne donnait pas toujours de la graine d'excellente qualité; en outre
elle est absolument incompatible avec la méthode du grainage cellulaire.
SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1887
Présidence de M, liEQBB
 l'occasion du procès-verbal, M. Deville dit que le pralinage des se-
mences est une excellente méthode, employée depuis longtemps pour
accélérer la germination et accroître la vigueur des plants. On a renoncé
pour cette pratique à l'usage des tourteaux qui rendaient les graines hui-
leuses et en diminuaient la perméabilité. Ce qui vaut le mieux, c'est le
guano ; il augmente le volume des grains et rend impossibles les semis en
lignes, au moyen du semoir, ce qui est un inconvénient, attendu que le
semis en lignes est plus régulier et plus économique que le semis â la
volée.
La Société procède aux opérations portées à l'ordre du jour, savoir :
Élections, renouvellement des commissions permanentes et revision du
tableau des membres.
Sont élus : M. Revol, membre titulaire dans la section des sciences ;
MM. PuUiat et Vermorel, membres correspondants.
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PIIOCES -VERBAUX CXXXIII
Les membres sortanls, do la Commission des soies, sont réélus et les
trois seclions de cette commission seront pour 1888 :
Élus en 1885, MM. Raulin, Gensou!, Chaurand;
Élus en 1886, MM. isaac, Ponchon de Saint-André, Vignon;
Élus en 1887, MM. Billioud-Monterrad, Maurice, Biélrix, (C);
Les membres sortants, de la Commission des finances, sont réélus ; les
deux sections pour 1888 se composeront de :
Élus en 1886, MM. Sauzey, Marnas, Billioud-Monterrad;
Élus en 1887, MM. Gobin, Biélrix (G), de La Rochelle.
Les membres sortants, de la Commission de publicalion, sont réélus à
Texception de M. Saini-Cyr, devenu vétéran, qui est remplacé par
M. Burelle; les deux seclions seront pour 1888 :
Élus en 1886, MM. Lavirolte, Gobin, Sauzey;
Élus en 1887, MM. Isaac, Burelle, Locard.
M. Gobin donne lecture de la première partie d'un mémoire rédigé
pour les Annales des ponts et chaussées, sous ce titre : Étude sur la fa-
brication des chaux hydrauliques dans le bassin du Rhône. Les éléments
de ce travail ont été puisés aux sources mêmes, c'est-à-dire dans les
principales usines que M. Gobin a visitées successivement et dont il a
suivi attentivement les diverses opérations.
L'industrie des chaux hydrauliques dans le bassin du Rhône a pris,
depuis vingt cinq ans, un développement considérable et forme aujour-
d'hui une des branches principales du commerce de la région. En se per-
fectionnanr, elle a donné lieu à la préparation d'un produit accessoire qui
est un excellent ciment à prise lente.
Les chaux employées à Lyon sont principalement celles du Midi ou
du bai Rhône dont l'usine Pavin de Lafarge, du Teil, fournit le type le
plus parfait, puis celles du haut Rhône ou de Montalieu et de Saint-Hilaire
de Brens, enfin celles du Bugey.
Ces usines livrent au commerce deux types de chaux, de la chaux
légère et de la chaux lourde, dus à quelques différences dans le degré de
cuisson elle blutage. Quant au ciment, on en trouve les éléments dans ie
résidu du blutage de la chaux, résidu que l'on rejetait autrefois et qui est
devenu la matière première d'un nouveau produit, grâce aux intelligentes
recherches de M. Paviu de Lafarge. Ce produit est connu, dans le com-
merce, tiQUS le nom de Ciment Povtland Lafarge du Teil, de Ciment Port-
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CXXXIV PROCES -VERBAUX
Umd du Haut-Rhône; ou encore de Ciment Porûand de Bons, suivant la
provenance. M. Gobin entre dans le détail technique des opérations pra-
tiquées dans les usines du Teil et de Montalieu, et réserve pour une aulre
lecture la description des usines du Bugey.
 l'occasion delà communication de M. Gobin, M. Chaurand dit qu*il
a vu les commencements de cette vaste exploitation des calcaires des
bords du Rhône dans le Midi, qui comprend réunies sous la même direc-
tion toutes les usines, sauf une, autrefois séparées, depuis le Teil jusqu'à
Viviers. H y a cinquante ans, M. Pavin de Lafarge possédait un simple
four à chaux qu*il affermait pour la somme de trois cents francs par an.
Les nouveaux produits résultant de Tutilisation des grappiers constituent
une de ces découver.tes qu'on peut attribuer à une circonstance toute for-
tuite. Les résidus du four à chaux étaient jetés au bord du Rhône et ils
y étaient déjà accumulés de manière à former une espèce de digue, lors-
qu'il fallut un jour les attaquer et les faire disparaître, pour l'exécution
dejcerlains travaux. On eut à lutter contre une résistance inattendue et
il fut nécessaire, pour entamer cette masse de débris, d'employer les
mêmes moyens que pour désagréger la roche vive de la carrière. Tel est
le point de départ des études qui ont abouti à l'organisation de l'indus-
trie florissante d'aujourd'hui. M. Chaurand a employé le ciment du Teil
comme enduit et obtenu des ^^urfaces d'une dureté comparable à celle de
la pierre; seulement, dans cette application insolite, les ouvriers ont à
lutter contre une difficulté particulière, car le ciment glisse sous la tru-
elle et ne s'étend pas facilement; de plus, comme il sèche très vite, il
exige que le travail se fasse avec une grande rapidité. On peut remédier
à c^s inconvénients par l'addition d'an peu de plâtre. La chaux conti-
nue dans le ciment en rend l'emploi difficile pour la fabrication des car-
reaux de couleur et ce même ciment appliqué comme enduit altère les
papiers peints, à moins qu'on ne couvre l'enduit d'une couche de pein-
ture.
La réunion des usines forme à présent un des groupes industriels les
plus importants de notre pays. M. Pavin de Lafarge a conservé la haute
direction de l'association, à la tête de laquelle ont été placés son fils et
son neveu. Il a fait bâtir des logements d'ouvriers, il a installé des ma-
gasins d'approvisionnements, construit des chapelles et ouvert des écoles.
L'établissement d'une écol^ par usine a été l'une des conditions d'entrée
dans l'Association. Les frais d'entreti^'n des écoles sont à la charge de la
Société.
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PROCES VERBAUX CXXXV
SÉANCE DU 16 DÉCEMBRE 1887
Présidence de M, COBNEYIN, Tlce-présldent.
A roccasion du procès verbal, M. Chaurand dit qu'il a assisté, dans
la journée même, à une application qu*il croit nouvelle, de la chaux hy-
draulique, pour détruire les vernis sur les vieilles boiseries. On étend sur
les bois à nettoyer une couche de chaux qu'on laisse s'éjourner de cinq
à six heures, puis on procède à un lavage à grande eau.
H. Gobin pense que l'alcalinité de la chaux n'est pas assez prononcée
pour que le nettoyage puisse être attribué uniquement à l'action chimique;
il attribue la disparition du vernis à Tadliôrence qui s'étiblit au moment
oii la chaux fait prise.
M. le Président porte à la connaissance de la Société que M. Galtier a
obtenu récemment le prix Barbier, décerné par l'Académie de médecine,
pour son traité de la rage.
M. G. de Saint-Victor, président du Comice agricole de Tarare, mem-
bre correspondant de la Société, adresse des exemplaires de la confé-
rence qu'il a faite à Tarare, le 17 ojtobr^3 dertiier, sur les syndicats agri-
coles.
H. le Président de la Chambre de commerce écrit qu'il a adressé à
H. Testenoire un mandat de 2000 francs, montant da l'allocation que le
Chambre de commerce accorde chaque année à la Société.
M. Chaurand donne lecture du rapport suivant :
« Dans sa séance du 2 de ce mois, la Société m'a chargé de prendre
connaissance de diverses communications qui lui ont été adressées au
sujet d'un procédé de semis que son inventeur reco nm mde comme de-
vant augmenter notablement la production du blé.
« A la lettre d'envoi adressée par M. Jacques à M. le Président de la
Société sont joints :
« 1® Un exemplaire du BMetin d'agriculture de UUnn, du 14 août
1884 ;
« 3^ Un exemplaire du BMetin du comice agricole de Moma, du
30 septembre 1885;
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CXXXVI PllOCES-VEttlîAUX
a âo Un exemplaire de la même publication du mois d*août 1886;
« 4° Un Exposé du procédé de M. Galbiati présenté par M. Jacques.
a A ces diverses publications sont joints :
c 1^ Un kilogramme de semence préparée suivant le procédé Galbiati;
a. 2^ Une plante de blé produite par un grain trailé suivant ce pro-
cédé;
« 3^ 20 gramm! s de blé récolté sur des épis obtenus par ledit procédé.
< Voici, d'après le BuUetinit agriculture de Mifnn^ en quoi consiste le
procédé que M. Félix Galbiati a invensé et qu'il applique dans la
Brian ze :
«Au moyen d'un instrument d'une structure 'spéciale qu'il a inventé,
U. Galbiati enlève l'embryon d'un grain de mais ei dans la cavité précé-
demment occupée par l'embryon, il place un grain de blé dans une posi-
tion verticale, ensuite il sème ces grains en raie, à la distance d'environ
12 centimètres en tous sens dans une terre fertile et bien préparée.
« Dans les publications dont j'ai à vous entretenir e( daîûs les «oies
fournies à la Société par M. Jacques, la semence préparée suivant le
système Galbiati est appelée semence greffée. Il ne me parait pi» pos-
sible de lui conserver une appellation aussi inexacte, l'opération pratiquée
et préconisée par M. Galbiati n'ayant aucun rapport avec la greffe, puis-
que la base du système est la destruction de la vie dans l'un des deux
végétaux qui doi\ent être accouplés. Je préfère désigner la semence
Galbiali^ftous le nom de semence accouplée, tout en reconnaissant que
celte expression iQêuien*est pas absolument correcte, le graid de mais
dont on a enlevé l'embryon n'étant plus une semence.
c Avant de vous faire connaître les résultats donnés par l'emploi de
cette seiMmie accoaplô;^, et pour apprécier le but que l'inventeur se
propose d'atteindre, il est nécessaire de vous faire connaHre les indica*
tiens fournies par le BuUeUn d'agriculture de Milan. Nous y lisons :
« Sans entrer dans l'examen des questions scientifiques, il nous suftit de
c constater que la méthode de M. Galbiati a eu un excellent succès.
« Ellen'est pas destinée à inaugurer un nouveau système de culture
« qui ne serait peut-être pas pratique ; mais son but est de fournir de
« bonnes sçmences qui puissent régénérer nos blés et en augmenter la
« production, sans que nous ayons, p'>ur cela, besoin de recourir à des
•c semences étrangères. »
« Le procédé et le but de l'inventeur étant connus, il reste à vous si-
gnalrUs résultats obtenus.
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PAOCES-VERBàUX cxxxvii
« Le BxiUetin du comice agricole de hlonza nous fournit les renseigne-
ments suivants dans son numéro de septembre et octobre 1885.
a Sur une môme surface de 654 mètres carrés,
Il a été récolté avec la semence procédé Galbiati. 142 kilogrammes
— — de reproduction. 138 —
— — deRiéti. 107 —
— -^ ordinaire. 96 —
ce La quantité de semence employée n'est pas indiquée.
ce Le bulletin du mois d'août 1886 signale les résultats tout aussi satis-
faisants obtenus sur d'autres points.
« La pUnte de blé envoyée par M. Jacques a 1®,60 de hauteur; elle
porte 17 épis ayant en moyenne 35 grains chacun.
« Ces résultats sont assurément très beaux et bien dignes de fixer
l'attention de la Société d'agriculture ; mais il parait assez difficile de
déterminer théoriquement le rôle que doit jouer dans cette production le
grain de mais privé de son embryon.
a Le Bulletin éC agriculture suppose qu'il y a une action mécanique et
une action chimique. On né peut pas attribuer au tégument de la graine
de mais les effets supposés par le Bulletin, au point de vue mécanique
et, d'autre part, la nature de l'action chimique n*est pas indiquée. »
a Dé ce qui précède, il résulte que la Société ne pouvait pas faire autre
chose que ce qu'elle a fait, en confiant à M. Deville, pour les soumettre
à l'expérience, les semences fournies par M. Jacques. Il sera bon de sur-
veiller attentivement la germination. En outre, pour obtenir des résultats
qui puissent être comparés à ceux que signale le Bulletin d'agriculture
de Milan j oudevfa opérer les semis en lignes dans les mèmf's conditions.
Le Bulletin reconnaît que le procédé Galbiati ne constitue pas une mé-
thode pratique pour la culture du blé, mais il avance que c'est un moyen
d'obtenir des semences à grand rendement; c'est ce que l'expérience
seule pourra vérifier. »
M. Gobin donne lecture de la seconde partie, de son mémoire sur les
usines à chaux et à ciment du bassin du Rhône.
Il est question, dans cette seconde partie des chaux du Bugey qui pro-
viennent principalement des usines de Virieu-le-Grand, et de Bons, près
de Belley.
Sur la demande des ingénieurs, l'usine Delastre, de Virieu, fabrique
une certaine chaux mixte ou tout-venint, connue encore dans le com -
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CXXXVIII PROCBS-TEnBAUZ
merce, sous le nom de chaux de Clairefontaine qui correspond à un
mélange de chaux légère et de chaux lourde.
L'usine de Bons, dirigée par M. Trolliet, a été établie en 1880, avec
tous les perfectionnements connus à l'époque de son installation, pins
un système de blutage pour ventilation pour lequel M. Trolliet a pris un
brevet, et qui constitue la particularité la plus saillante de son usine. Le
blutage par ventilation offre de nombreux avantages, tant au point de
vue de la salubrité de l'usine que de Téconomie de la force motrice
et aussi de la qualité des produits. Il n'est pas douteux que ce système
finisse par être introduit dans toutes les usines.
Le travail de M. Gobin se termine par un tableau comparatif des pro-
duits des six usines qu'il a visitées, oii Ton trouve indiquées les quantités
relatives de chaque produit, leurs poids spécifiques et les chiffres de la
production totale.
A l'occasion de la communication de M. Gobin, M. Léger dit que
l'industrie des chaux (t ciments, depuis les modifications qui viennent
d'être signalées, a pris une extension considérable en France et que la
production annuelle s'élève à 750000 tonnes ayant une valeur de 20 ft
35 millions. M. Léger pense que la différence entre les ciments naturels
et les ciments de grappiers doii tenir à ce que, dans les derniers, la chaux
se trouve en présmce d'une certaine quantité de silice à l'état gélatineux ;
la cuisson développe l'afBnité réciproque de ces deux substances et la
prise sous l'eau est le résultat de la formation d'un silicate de chaux
hydraté. Les ciments de l'Isère, qui sont plutôt argileux que siliceux, for-
ment des silicates doubles d'alumine et de chaux et ne valent pas, dans
certaines circonstances, les ciments de grappiers, car, sauf les ciments
Vicat, les ciments du Dauphiné ne tiennent pas bien ft la mer. M. Léger
ajoute que le blutage par ventilation constitue un progrès remarquable,
non seulement au point de vue de la production, mais aussi pour Tassai-
nissement des usines, et il estime qu'il en résultera une diminution nota-
ble des cas de phtisie chez les ouvriers.
M. Buielle et M. Locard citent des faits qui montreraient que les pous-
sières de chaux et de minerai de fer sont beaucoup moins nuisibles que
les poussières charbonneuses ou siliceuses répandues dans l'air.
M. Cornevin dit que les chevaux q li travaillent djns les mines et ceux
qui sont exposés à respirer les poussières des meules, contractent pres-
que toujours les affections connues sous les monts (yanthracosis et de
chalkosiij mais que ceux qui travaillent dans les usines à chaux parais-
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PROCBS-VERBAUX CX\.\IX
sent ne pas souffrir, bien que, de temps en temps, ils aient quelques
accès d*épi$taxis ou de saignement de nez produits par l'accumalaiion
de la chiux dans les narines.
M. Gobin, bien que les renseignements qu*il a recueillis dans les usines
s'accordent à présenter h poussière de chaux comme à peu près inoffen-
sive, dit qu'il a vu quelquefois les ouvriers se couvrir la figure d'un mou-
choir, pour meitre leurs voies respiratoires à l'abri. Il fait observer
d*ailleurs que si les poussières de chaux sont incontestablement moins
dangereuses qre les poussières charbonneuses ou siliceuses, on peut bien
cependant conserver quelques doutes sur leur parfaite innocuité, attendu
qu'il est bien plus difficile de constater d s traces de chaux, dans les or-
ganes de la respiration, que des traces de charbon, de silice ou de plâtre.
M. Gobin ajoute que M. Trolliet a appliqué ses procédés de mouture et
de blutage aux scories phosphatées du Creuzot, mais qu'il s't st présenté,
dans cette circonstance, certaines difficultés particulières résuUant de ce
que ces scories rc^nfermentdes pircelles de fonte beaucoup plus dures et
plus denses qu '. le reste de la masse.
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LISTE
DBS
OUVRAGES OFFERTS A LA SOCIÉTÉ
EN 1887
— Les Recueils puliUcs par les SociéUs savantes sont Indiqués dans la liste suïTante. —
-<^o^<>^>—
Dons des Ministères. — Brevets d'invemion, description des machines et
procédés.
— Bulletin officiel de la propriété industrielle et commer-
ciale, 1887.
— Bulletin du Ministère de ragriculturc, documents officiels,
statistique, rapporis, 1887.
— Journal des savants, 1887.
Conseil général du dbpartbmbnt du Rbône. — Rapports et procès ver-
baux.
Chambre de commerce de Lyon. — Compte rendu des travaux, 1886.
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LISTE
DES SOCIÉTÉS SAVANTES
Atec lesquelles U Société fagriciltare eilretieol des relilien
ET DONT ELLE REQOIT LES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES
FRANCE
Ain. — Société d'émulation de l'Ain : Annales d^agiicuUure^ sciences^
lettres et arts^ rédigées par les membres de la — .
Aisne. — Société académique de Saint-Quentin : Travaux de la — •
— Bulletin du comice agricole de l'arrondissement de Saint-Quentin.
Allier. — Société d'agriculture de TAIIier : Bulletin-Journal de la — .
Aube. — Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du dépar-
mentde l'Aube : Mémoires de la — •
Bouches-du-Rhône. — Académie des sciences, agriculture, arts et belles-
lettres d'Aix : Mémoires et Comptes rendus des séances de 1' —
— Société de statistique de Marseille : Répertoire des travaux de la — .
Calvados. — Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen :
Mémoires de 1' — •
— Société linnéenne de Normandie, à Caen : Mémoires et Bulletins de
la—.
— Société d'agriculture de Caen : BaUetin et Mémoires de la — .
— Société d'horticulture de Caen : BuUetin de la --.
Charente. — Société d'agriculture, arts et commerce du département de
la Charente : Annales de la — .
Charente-Inférieure. — Académie de la Rochelle : Annales de 1' — .
Cher. — Société d'agriculture du département du Cher : Bulletin de la —
0« 8ÉB1B, T. X. — 1887 10
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CXLiy SOCIETES SAVANTES
Côle-d'Or. — Académie des sciences , arts et belles-lettres de Dijon
Mémoires de Y —
— Société d'agriculture et d'industrie agricole de la Côle-d'Or : Jour-
nal d'agriculture, publié par la — .
— Société des sciences historic(ues et naturelles de Semur : Bulletin
de la — .
Doubs. — Société d'émulation du Doubs : Mémoires de la — .
Drôme. — Société.' départementale d'agriculture de la Drômé : BuUetin
des trcwaux de la — .
Eure. — Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du
département de YEure: Recueil de la — .
Finistère. — Société académique de Brest : Bulletin de la — .
Gard. — Académie du Gard : Mémoires de 1' — .
— Société d'agriculture du Gard : Bulletin de la — .
Garonne (Haute-). — Société d'agriculture: JowTial à! agriculture pratique
et ^économie rurale pour le midi de la France, rédigé par les
membres de la — .
— Académie de Toulouse : Mémoires de V Académie des sciences^
inscriptions et belles^lettres de l'— .
— Société d'histoire naturelle de Toulouse : BiUletin de la — .
— Société des sciences physiques et naturelles de Toulouse : BulleUrL
de la — .
Hérault. — Société centrale d'agriculture et des comices agricoles de
l'Hérault : BuUetin de la — .
— Académie des lettres et sciences de Montpellier : Mémoires
de r — .
-;- Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault : Annales
de la — .
Indre-et-Loire. — Société d'agriculture, sciences, arts et belles- lettres
du département d'Indre-et-Loire : Annales de la — .
Isère. — Académie delphinale : Mémoires de 1' — .
— Société de statistique de l'Isère : BuUetin de la — .
Loire. Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres :
Annales de la — .
— Société de l'Industrie minérale : Bulletin et Atlas de la — .
Loire (Haute-). — Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du
Puy: Annales de la — .
Loire-Inférieure. — Société académique de Nantes : Annales de la — .
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ET PUBLICATIONS PÉRIODIQUES CXLY
Loiret. — Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans:
Mémoires de la — .
— Société d'horlicalture d'Orléans : Bulletin de la — .
Maine-et-Loire. — Société industrielle d'Angers : Bulletin de la — .
— Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers : Mémoires de la —
— Société académique de Maine-et-Loire : Mémoires de la — .
Manche. — Société des sciences naturelles de Cherbourg : Mémoires
de la — .
Marne. — Société d'agriculture, sciences et arts du département de la
Marne : Mémoires de la — .
Meurthe. — Académie Stanislas, à Nancy : Mémoires de 1' — .
— Société centrale d'agriculture de Meurthe-et-Moselle, à Nancy :
le Bon Cultivateur, Recueil agronomique de la — .
Nord. — Société des sciences , de l'agriculture et des arts de Lille :
Mémoires de la — .
— Société centrale d'agriculture, sciences et arts du département du
Nord, à Douai : Mémoires de la — .
— Société d'émulation de Cambrai : Mémoires de la — .
— Société géologique du Nord : Annales de la — .
Puy-de-Dôme. — Académie de Clermont-Ferrand : Mémoires de 1' — .
— Société d'agriculture de Clermont-Ferrand : Bulletin agticole du
Puy-de-Dôme^ Revue périodique de la — .
Pyrénées-Orientales. — Société agricole, scientifique et littéraire des Py-
rénées-Orientales : Bulletin de la — .
Rhône. — Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon ; Mé-
moires de 1' — .
— Société littéraire, historique et archéologique de Lyon : Mémoires
de la — .
— Société linnéenne de Lyon : Annales de la — .
— Société d'horticulture pratique du département du Rhône : Bulletin
de la — .
— Société des sciences industrielles de Lyon : Annales de la — .
— Journal de médecine vétérinaire publié par l'École de Lyon.
Saône (Haute-). — Société d'agriculture de la Haute-Saône : Bulletin
de la — .
— Société d'archéologie de Chalon-sur-Saône : Mémoires de la — .
Savoie (Haute-). — Société florimonlane d'Annecy : Revue savoisienne
publiée par la — .
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CXLVl SOCIÉTÉS SAYAIHTES
Seine. — Société centrale d'agriculture de France : Mémoires et 0u/-
letins des séances de la — .
— Société entomologique de France : Annales de la — .
— Société géologique de France : Bulletin de la — .
— Société centrale d'horticulture de la Seine : Journal de la — .
— Revue des travaux scientifiques publiée sous les auspices du
Ministère de l'Instruction publique.
— Mémoires d'histoire et d'archéologie lus à la Sorbonne.
— Comptes rendus de l'Académie des sciences.
-- Société philomatique : Bulletin de la — .
Seine-et-Marne. — Société d'agriculture, sciences et arts de Meaux:
Publications de la — .
Seine-et-Oise. — Société d'agriculture et des arts du département de Seine-
et-Oise : Bulletins et Mémoires de la — .
— Société d'horticulture du département de Seine-et-Oise : Bulletin
et Mémoires de la — .
Seine-Inférieure. — Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen:
précis analytique des travaux de 1' — .
^ Société havraise d'études diverses : Recueil des publications de la ^
— Société centrale d'agriculture du département delà Seine-Inférieure :
Extrait des travaux de la — .
— Société centrale d'horticulture : Bulletin de la — .
— Société des amis des sciences naturelles de Rouen : Bulletin
delà—.
Sèvres (Deux-). — Société d'agriculture du dépaitement des Deux-
Sèvres ; Journal publié par la — .
— Société de statistique : Mémoires et Bulletin de la — .
Somme. — Académie des sciences, agriculture, commerce, belles-lettres
et arts du département de la Somme : Mémoires de 1' — .
— Société des antiquaires de la Picardie : Mémoires et Bulletins
delà — .
— Société d'émulation d'Abbeville: Mémoires de la — .
— Société linnéenne du Nord de la France : Mémoires et Bulletins
de la — .
Var. — Société académique du Var, à Toulon : Bulletin de la — .
— Société d'études scientifiques de Draguignan : Bulletin de la — .
Vaucluse. — Société d'agriculture et d'horticulture : Bulletin de la — .
Vosges. — Société d'émulation des Vosges : Annales de la — .
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ET PUBLICATIONS PERIODIQUES CXIVII
Vosges. — Société des sciences historiques et naturelles de TYoane :
Bulletin de la — .
Algérie. — Société agricole d'Alger : Bulletin des travaux de la — •
— Société de climatologie, sciences physiques et naturelles : Bulletin
de la — .
ALSACE ET LORRAINE
Société industrielle de Mulhouse : Bulletin de la — .
Société d'histoire naturelle de Golmar : B^dletin de la ^ .
Société des sciences, agriculture, arts de Strasbourg : Mémoires de la — :
Académie de Metz : Mémoires de 1' — .
Société d'histoire naturelle de Metz : Bulletin de la — .
ALLEMAGNE
Prasfie. Académie royale des sciences de Berlin : Monatsbericht et
physikalischeundmathematische Abhandlungen derk. Àkademie
der Wissenschaften.
— Sociét<^ géologique allemand'', à Berlin : Zeitsehnft d. deutschen
geologischén Gesellschaft.
^ Société des naturalistes de la Saxe et de la Thuringe, à Halle :
Zeitschrift fur die gesammten Naturwissenschaften.
— Berliner entomologische Zeitschrift^ publié par la Société ento-
mologique de Berlin.
— Société des amis des sciences naturelles de Berlin : Sitzungs-
berichte.
Société entomologique de Stettin : Entomologische Zeitung, heraus-
gegeben von dem enlomologischen Vereine zu Stettin.
— Société des naturalistes de la Prusse rhénane et de la West-
phalie : Verhandlungen des naturhistorischen Vereins der Preus-
sischen Rheinlande und Westphalen, rédigés* par le docteur
Bertkau.
'— Société des naturalistes de Dantzig : Neue Schriften der Natur^
forschenden Gesellschaft in Danzig.
,— Société phys.-écon. de Kœnigsberg : Schriften der phys.-œkon.
Gesellschaft.
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éXLVirt SOCIÉTÉS SAVANTES
HtkjLc, Académie des curieux de la nature, à Halle : î^ova actûph^sico-
medica Acad, Cœsareœ Leopold. Carol, naturœ curiosorum.
— Société Isis de Dresde : Naturhistomck^.ZeiUmg et Sitzungaberichte.
IVurCemlicrK. Société des naturalistes à Stuttgart. — Annales d'his-
toire naturelle : WurtembergischenaturwissenschaftlicheJahres-
hefte.
Hanovre. Société royale des sciences de Gœitingue : Gœttingische
gelehrte Ânzeigen unter der Aufsicht der k. GeseUschaft d. Wis -
senschaften.
— Nachiichten von der k. Gesellschaft der Wissenschûften.
II«s0ë. Société d'histoire naturelle à Giessen : Berichl der Oberhessi-
schen Gesellschaft fur Natur und HeUktmde:
Francrort-sur-le-JUelii. Société senckenbergienne : AbhamUun-
gen et Bericht heraxisgegeben von der senckehbergischen Natur-
forschenden Gesellschaft.
Daciré d« Bade. Société d'histoire naturelle de Heidelberg : Verhand-
lungen d. naturhistorisch-medicinischen Vereins zu Heidelberg.
IVawsaa. Société d'histoire naturelle du Nassau, à Wiesbadon : Jahrbûeher
des Nassauischen Vereins fur Naturkunde.
AUTRICHE
Académie I. R. des sciences de Vienne : Denkschriften et Sitzungs-
berichte der k. Akademie der Wissenschaften,
Société royale des sciences de Bohême, à Prague : Abhandlungen et
Sitzungsberichte der k. bœhmischen Gesellschaft der Wissen -
schaften,
Ferdinandeura du Tyrol : Neue Zeitschrift d. Ferdinandeum,
Société des naturalistes de Slyrie : Mittheilungen ies Naturwissenschafl"
lichen Vereines fur Steiermark. Gf âz.
Société des zoologistes et botanistes de Vienne : Verhandlungen der k. k.
zoologlsch'botnnischen Gesellschaft in Wien.
Institut géologique de Vienne : Jahrbuch, Abhandlungen u. Verhandlungen
derk. k, geologischen Reichsanstalt,
Institut de météorologie : Jahrbuch der k. k. Anstalt fur Météorologie
und Magnetismus.
Société dès naturalistes de Brûnn : Verhandlungen des natûrforscHemhn
Vereines in Bmnn.
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ET PUBLICATIONS FliâlODlQUES CXLn^
Muséum d'histoire naturelle de Carinthie : JahrbUch des naturhistorisèlieh
Landes-Muséums von Kœmtenin Klagenfurt.
Société d'horticulture de Vienne : Der Gartenfretmd.
BAVIÈRE
Académie royale des sciences de Munich : Abhandlungen et Sitzungsbe-
richte der k. Bayerischen Akademie der Wissenschaften^ ma"
them,'physikal. Classe,
Annales de l'Observatoire royal de Munich : Annalen des k. Stemwarte
bel Mûnchen.
Société royale de botanique de Ratisbonne : Flora, herausgegeben von
der k. bayer, botanischen Gesellschaft zu Regensburg.
Société zoologique et minéralogique de Ratisbonne : Correspondenzblatt
et Abhandlungen des zoologUch-mineralogischen Vereins in
Regensburg.
Société d'histoire naturelle d*Augsbourg : Bericht des naturhistorischen
Vereins in Augsburg.
^ * BELGIQUE
Académie royale des sciences et be11es-lett'*es de Bruxelles : Nouveaux
Mémoires , Annuaires et Bulletins de Y — .
Société royale des sciences de Liège : Mémoires de la — .
Société deo arts» des sciences et des lettres du Hainaut, à Mons : Mémoires^
ei Publications de la -:-.
Société entomologique de Belgique : Annales de la •— .
Société géologique de Belgique, à Liège : Annales de la — .
Société malacologique de Belgique : Annales et Procès-verbaux de la —
Société royale de botanique de Belgique : Bulletin de la — .
GILy^DE-BRETAGNE
Aiisl«*^'i*«* Société linnéenne de Londres : Journal et Transactions of
the Linnean Society of London.
*""— ïdciélé zoolbgique de Londres : Proceedings of the zootogiùal
Society of London.
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CL SOCIÉTÉS SÀVANTBS
Ani^letcrre. Société entomologique de Londres : TransacUans ofthe
entomological Society of London.
— Société littéraire et philosophique de Manchester : Memoirs et Pro^
ceedings,
Ecosse. Société royale d'Edimbourg : TransacUam et Proceedings of the
royal Society of Edmburgh.
Irlande. Académie royale de Dublin : Transactions^ Journal ei Pro-
ceedmgs of the royal Irish Academy.
— Société géologique de Dublin : Journal of the geol. Soc. of Dublin.
DANEMARK
Société royale des sciences de Danemark : Det kongelige danske Viden-
skabemes Seslkabs Skrifter.
— Oversigty etc. Coup d*œil sur les travaux des membres de TAcadé-
mie des sciences de DanemaiiL.
HOLLANDE
Académie royale des sciences, belles-lettres et arts d'Amsterdam : Verslagen
Jaarbœk et Verhandelingen d. k. AkadenUe van Wetenscliappen.
Société des sciences de Harlem : Natuurkvndige Verhandelingen v. a.
hollandsche Maatschappij d. Wetenschappen te Haarlem,
— Archives néerlandaises des sciences exactes et naturelles.
Scoiété batave des sciences de Rotterdam : Verhandelingen van het
bataafsch Genootschap te Rotterdam.
ITALIE
Académie des sciences de Turin : Memorie et Atti délia reale Accade-
nUa délie sdenze di Torino.
— BoUettino dell* Osservalorio di Torino.
Institut royal lombard : Memorie et Rendiconti del reale IstUuto lombardo
di scien%e e lettere.
Société italienne des sciences naturelles : Atti délia Società italiana di
scienze naturali.
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ET PUBLICATIONS PÉRIODIQUES CLl
Académie d'agriculture, commerce et arts de Vérone : Memorie délia — .
Comité géologique d'Italie : Bollettino et Memorie del Comitato geohgico
d'Italia.
Institut de Bologne : Mem(n*ie et Rendiconti deW Accademia délie scienze
di Bologna,
Académie royale des sciences de Naples : AlU, Rendiconti^ Memorie délia
realô Accademia délie scienze di Napoli.
Académie des sciences Uiturellei deCatane : Atti dell* Accademia gioenia
di scienze naturali in Catanta.
Institut vénitien : Memorie et Atti deW Istilnto veneto di scienze, lettere
ed arti.
Académie de Lucques : Atti e Memorie délia r. Accademia lucchese di
scienze^ leltere ed arti.
Académie roy. des Lincei, à Rome : Atti délia r. Accademia dei Lincei.
Société des naturalistes de Modène : Annuario.
Société toscane des Sciences naturelles, àPise : Atti et Processi-Verbali.
RUSSIE
Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg : Mémoires et Bu(-
letins de 1* — .
Société impériale des naturalistes de Moscou : Nouveaux Mémoires et Bul-
letins delà — .
Société des sciences de Finlande : Foerhandlingar eiActaSocietatis scien^
tiarum Fennicœ.
— Bidrag till Finlands Kennedom, Natur, Folk, Etnografi och Statistik.
— Observations faites à l* Observatoire magnétique et météorologique
d^Helsingfàrs.
Société pour la connaissance de la faune et de la flore de Finlande, à
Helsingfors : NoHser, Meddelanden et Acta.
Société des naturalistes de Riga : Arbeiten et Correspondenzblatt des
Naturforscher-Vereins zu Riga.
Institut géologique de Saint-Pétersbourg : Verhandlungen.
SUÈDE
Académie royale des sciences de Stockholm : Kongl. Vetenskaps Akademien,
Handlingar, Bihang, Lefnadsteckningar et FoerhandUngar.
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tUl SOCIETES SAVANTES
Académie royale des sciences de Stockholao : Observations météorologiques
suédoises,
Insiilul géologique de Suède à Stockhoml : Publications de V — .
Société royale des sciences d*UpsaI : Nova acta regiœ Societatis sdentiârum
Upsaliensis,
— Bulletin météorologique^ de l'Observatoire de l'université iUysal.
SUISSE
Société de physique el d'histoire naturelle de Genève : Mémoires de la —
Société des arts de Genève : Bulletin de la classe d'agriculture^ de la — .
Institut national genevois : Mémoires et Bulletins de T — .
Société helvétique des sciences naturelles : Nouveaux Mémoires et Actes
' ' de la— .
Société des sciences naturelles de Neuchâtel : Mémoires et Bulletins de
• • ^ la-.
Société des naturalistes de Bâie : Verhandlungen der Naturforschenden
Gesellschaft in Basel.
Société des naturalistes de Berne : Mittheilungen der Naturforschenden 6e-
sellscfiaft in Bem.
Société d'histoire naturelle de Zurich : Vierteljahrsschrift der Naturfor-
schenden Gesellschaft in Zuiich,
Société vaudoise des sciences naturelles, .'i Lausanne : Bulletin de la —
Société des naturalistes des Grisons : Jahresbericht der Naturforschenden
Gesellschaft Graubûndens in Chur.
ASIE *
/ ' ....
Bengale. Société asiatique du Bengale: Proceedings ei Journal of the
Àsiatic Society of Bengal,
AMERIQUE
fC«at0-Uiftl«. Académie des sciences naturelles de Philadelphie : Procee-
dings eX Journal of the Academy of natural sciences ofPhiladelphia.
"" — Société d'histoire naturelle de Boston : Memoirs et Proceedings of
the Boston Society of natural lUstory.
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ET PUHLICATIONS PKRIODIQOES CLltl
É«a(« Uni*. Académie des Sciences de New-York : Annals of I<ew
York Academy of sciences,
— Société américaine pour ravancemenl de la science : Proceedings of
the American philosophical Society. Philadelplna.
— Franklin InsUlui h Philadelphia : Bulletin,
— Académie américaine des arts et des sciences : Proceedings et
Journal. Boston ei Cambridge.
— Institut smithsonien : Smiihsonian Contributions to knowledge^
in-4; Miscellaneous Collection et Smiihsonian Reports, in-8.,
Washington.
— Société d'agriculture de New-York: Transactions.
— Sociétés d'agriculture de l'Ohio, du Maine et du Michigan : Reports
— Report of the commissioner of patents. Washington.
— Report of the commissioner of agriculture. Washington.
— Institut d'Essex : Proceedings et Bulletin of the Essex Institute.
— Société d'histoire naturelle de Portland : Proceedings of the Por-
land Society of natural histoi'y.
— Académie des sciences de Saint*Louis : Transactions ofthe Academy
of science of Saint-Louis.
- Catalogue du muséum zoologique de Cambridge, Massachusetts.
- Académie des arts et sciences du Connecticut : Transactions of
Connecticut Academy o farts and sciences.
^ Comité géologique et géographique à Washington : Bulletin et
Report.
— Comité géologique de Peunsylvania : Publications of tfis second
Ceological Survcy.
— Univei'sité ^u Minnesota, ù Min leapolis : Natural history Survey.
Bréall. Musée national de Rio de Janeiro : Archives.
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TABLE ALPHABÉTIQUE
PAR NOMS D'AUTEURS
DES MÉMOIRES, NOTICES, RAPPORTS, COMiiaNICATIONS VERBALES, ETC.
CONTENUS DAMS CB YOLUME
II. B. — Poor les noms des personnes qnl ont offert lears ooYrages ù la Soeiété en 1887,
▼oir la liste spéciale précédenle.
Pour la table générale des matières, voir ù la fin do TOlome.
"^^^-o-
ÂRLoiNG. — Paroles prononcées aux funérailles de M. Fontannes, p. xv. —
Discours de clôture de ses fonctions présidentielles, p. xvii. —
Opinion sur un mode de traitement des maladies microbiennes,
p. XXXIV. — Expériences relatives à l'action destructive des rayons
liolaires sur les spores du Bacillus anlhraciSj p. lxxt. — Commu-
nication d'une lettre écrile à l'occasion de la proiestatioa de la
Société à rencontre du cinquantenaire des chemins de fer français,
célébré en 1887, p. lxxxix. — Nommé d'une Commission pour
examiner une proposition tendant à la modification du Règlement
en ce qui concerne les élections, p. xcii. — Observation recueillie
au bord de la mer, p. cxx. — Observation sur l'introduction d'un
phosphate de chaux dans le vin, p. cxxii.
BiÉTRix C. — Nommé des comités de présentation, p. xxxiv. — Opinion
à propos d'exploitation agricole, lvii. — Observation relative aux
conditions de la boulangerie, p. lxviii. — Observation sur l'em-
ploi du phosphore comme agent préservateur, p. cxxiv. — Obser-
vation au sujet de l'emploi de la magnésie en agriculture, p. cxxv.
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CLVI TABLB ALPHABETIQUE
— Nommé de la commi&bion des soi s cl de la commission des
Qnances, p. cxxxiii.
BiBTRix Joseph. — Nommé des comités de présentation, p. xxxiv. —
Renseignemeals sur Vétraire df la Ohuy^^ p. xxxvi.
BiiLiouD-^Moï^T^iEuiAD; — (^mmèdes comités de présenldiion, p, xxxiv.
— Donne lecture du rapport de la Commission des soies sur ses
opérations en 1886, p. xxxviii. — Observation sur les causes du
dépeuplement des rivières, p. xxxix. — Opinion émise, au nom
de M. Sauzey, sur une pétition que la Société d'agriculture de T Al-
1 er se propose d'adresser au Sénat, en faveur de la petite propriété,
p. Lxvi. — Observaiion au sujet des nuages artificiels, p. lxxxvhi.
— Nommé de la Commission des soies et de la Commission des
finances, p. cxxxiii.
BoiRON. -i- Nommé membre correspondant, p. xci.
BouRLAND-LusTEBBOURG. — I^ Socîété cst informée de son décès,
p. cix.
BuRELLE. — Nommé d'une commission spéciale pour exatuiner une
proposition de revision d'une ordonnance de police concernant
le service des incendies, p. xxxui. — Communication d'un mé-
moire du D"" Albin Meunier sur le iraitemeut des maladies micro-
biennes, p. xxxiv. — Rapport au nom de la Commission chargée
d'examiner une proposition pour la révision d'une ordonnance
de police concernant le service des incendies, p. xxxvi. — Com-
munication sur l'état des fosses et le système des vidanges, à
Lyon, p. XLv. — Observations sur les avantages d*un transport
par canalisation, p, lv. — Communication relative à un appa-
reil inventé et exécuté par M. Perrin pour l'emploi des liquides
insecticides, p. lxxix. — Observations sur le rôle des matières
organiques dans les engrais, p. cxxvn. — Observaiion au sujet
des semences pralinées,p. cxxx. — Nommé de la Commission de
publication, p. cxxxiii. — Observation sur les poussières de chaux,
p. cxxxviii.
Chambre de Commerce de Lyon. — Allocation de 2000 francs, en'faveur
de la Société, p. cxxxv.
Chambre syndicale des constructeurs. — Circulaire relative à la réunion
des constructeurs en syndicat, p. xxxiii.
Chassaiqnon. — Nommé membre titulaire dans la section de l'agricul-
ture, p. cix. — Renseignements sur les travaux de la Commission
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PAB NOMS D AUTEIfnS CLVU.
cantonale, p. cxi. -- Opinion sur la possibilité d'abaisser le coût
de la production du blé, p. cxi.
Chaurand. — Nommé des comités de présentation, p. xxxiv. — Obser-
vation au sujet des règlements sur la poche, p. %l. — Observation
relative aux élections, p. xcn. — Chargé de prendre connaissance
des documents transmis par M. Jacques pour la pr«^paralion des
semences par le sylôme Galbiati, p. cxxxî, cxxxv. — Norçmé de
la Commission des soies, p. cxxxiii. — Détails sur les origines
de )a fabrication de la chaux hydraulique dans le bassin du Rhône
et sur les applications de ce. produit,, p. oxxxiv, cxxxv.
Chauvbau. — Informe la Société que ses nouvelles fonctions rappellent à
Paris. — Est porté sur la liste des membres correspondants,
p. xxxiii.
CoiGNET (Alphonse). — Nommé membre titulaire dans la section des
sciences, p. cix.
CoiONET (Jean). — Observation sur les moyens de populariser les en-
grais chimiques, p. cxix. — Observation sur l'emploi du phos-
phore en agriculture, p. cxxiv. — Observation sur l'emploi de
la magnésie, p. cxxv. — Sur l'emploi des phosphates, p, cxxv,
cxxvi. — Communication d'un travail sur les engrais, p. cxxvii
(v. le vol.). — Observation sur la préparation des semences,
p. CXXXI.
CoLcoMBET. — Renseignements sur le concours agricole de Paris, p. lxi ,
LXII.
CoRNEviN. — Fait hommage à la Société de la seconde édition de son
ouvrage fait en collaboration avec M. Arloing, sur le charbon symp-
tomatique du bœuf, p. lii. -? Présentation d'un mémoire du doc-
teur Perroncito, p. LXI. — Aperçu de l'exposition des animaux au
concouri agricole de Paris, p. lxi. — Observation à propos d'ex-
périences faites par la Société d'agriculture de Montpellier sur des
moutons nourris avec des feuilles de vignes sulfatées, p. lxvii. —
Observation relative au déplacement des cultures, p. lxxxi. —
Observation relative aux élections, p. xci. — Nommé d'une com-
miv-sion pour examiner une proposition tendant à une modification
dtt Règlement en ce qui concerne les élections, p. xcfi. — Délégué
de la Société au Concours régional de Tulle, p. xcv, cix. — Nou-
velle communication sur les propriétés des cytises, p. xcv. —
Indication d'un moyen d'assainir les cimetières» p. xcix. ^ Corn-
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CLYIII TABLE ALPHABÉTIQUE
munication sur des expériences relatives aux propriétés nutritives
de la sciure de boi<, p. civ. — Fait hommage de son Traité des
plantes vénéneuses, p. xcii. — Lecture du rapport de la Commis-
sion chargée d'examiner une proposition de modification au Règle-
ment, en ce qui concerne les élections, p. civ. — Récompensé
d'une médaille d'argent par la Socié!é nationale d'agriculture de
France, pour son ouvrage sur les propriétés vénéneuses des cytises^
p. cix.— Lecture d'un rapport d'admissibilité, p. cxx — Note sur
une variété founagère du Cytisus proU férus appelée tagasaste aux
Canaries, p. cxxvi (v. le vol.)- — Rapprochement du procédé
Galbiati et des expériences de M. Van Tieghem sur les semences. —
Communication sur la répartition des sexes, p. cxxxi. — Commu-
nication sur les maladies des chevaux qui respirent des poussières,
p. CXXXVIII.
Crolas. — Observation sur un procédé d'introduction du sulfure de car-
bone dans le sol proposé par le D^ Albin Meunier, p. xxxtv. —
Renseignements sur les travaux du Comité d'études et de vigilance,
p. LXXXII.
Depbret. — Communication d*un travail posthume de M. Fontannes, sur
le tunnel de Collonges, p. lxxxvi, xc. — Nommé membre corres-
pondant, p. GIX.
Devillb. — Nomnlté d'une commission spéciale pour examiner une pro-
position de revision de l'ordonnance de police concernant le ser-
vice des incendies, p. xxxiii. — Chargé d'examiner une pétition
au Sénat, delà Société de pisciculture du Cher, p. xxxv, xxxviii.
— Observation sur les causes du dépeuplement des rivières. —
Projet de pétition à ce sujet, p. xxxix, xl. xli. — Observation au
sujet de l'exploitation rurale, p. lvii. — Nommé d'une commis-
sion pour examiner une proposition de la Société d'agricultuie de
l'Allier, p. lvii, — Projet de pétition en faveur de la pisciculture,
p. Lviii. — Détails sur le saumon Quinat, p. lx. — Observation
sur les procédés d'élevage en Limousin, p. lxiii. — Observation
sur le fonctionnement défectueux de l'octroi, p. lxxviii. — Obser-
vation relative à l'emploi du sulfate de cuivre, p. cm. — Observa-
tion sur les propriétés de la poussière de chaux, p. civ. — Compte
rendu d'expériences faites en vue de contrôler le pouvoir préser-
vateur du phosphore, de l'insecticide Maicheet du sulfure de car-
bone additionné de vaseline, p. cxxxiii. — Observation au sujet
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PAU KOBIS D AUT£UnS CLIX
des phosphates solubles, p. cxxv. — Observations mr les condi-
tions relatives du propriétaire et du fermier, p. cxxvi. — Rapports
de présentation, p. cxxvi. — Observation sur la théorie des engrais,
p. cxxvii. — Observations au sujet du manège à labourer de
M. Beauquesne, de Toulouse, et de la charrue défonceuse Sack,
p. cxxix. — Chargé d*expérimenler des semences préparées par le
^ système Galbiaii, p. cxxxi. Observation au sujet du pralinage des
semences, p. cxxxii.
FoNTANNEs. — La Sociélë est informée de son décès par M. le Président.
— Paroles prononcées à ses funérailles, p. xv.
Gallon. — Nommé membre titulaire dans la section de l'industrie,
p. cix.
Galtier. — Nommé membre titulaire dans la section des sciences, p xci.
— Fait hommage à la Société de son ouvrage Sur la rage, p. xcv^
Observation au sujet du compte rendu des travaux du Conseil
d'hygiène et de salubrité, p. xcix. — Récompensé d'une médaille
d'or par la Société nationale d'agriculture de France, pour son
Traité de la rage, p. cix. — Compte rendu d'une mission à l'occa-
sion d'une épizootie dans la Haute-Loire, p. cxxix. — Récompensé
du prix Barbier, décerné par l'Académie de médecine, pour son
Traité de la rage, p. cxxxv.
Gbnsoul. — Nommé des comités de présentation, p. xxxiv. — Obser-
vation sur les documents relatifs aux changements des climats,
p. LxxxiL — Nommé de la Commission des soies, p. cxxxiii.
GoBiN. — Nommé des Comités de présentation, p. xxxiv. — Observa-
tions sur les causes de la destruction du poisson et sur des essais
d'introduction du saumon et de la truite dans le Rh6ne, p. xli,
xLiii, lx. — Communications sur les fosses et les égouts, p. xlv,
LUI. — Observation à propos d'une pétition de la Société d'agri-
culture de l'Allier, p. lvi. — Détails sur le tremblement de terre
du 23 février, p. lxvhi. — Observation au sujet des Sociétés pour
la répression du braconnage, p. lxviii. — Renseignements relatifs
à la Commission de météorologie du Rh6ne, p. lxxx. — Exhibi-
tion d'un appareil pour prévenir l'obstruction des tuyaux de
décharge, p. lxxxvii. — Observation au sujet de la hauteur des
maisons à Lyon, p. xcix. — Communication sur les proprié-
tés préservatrices de la poussière de chaux, p. civ. — Nommé
membre de la l'Académie des sciences, belles-lettres et ans de
5« SÉRIE, T. X, — 1887 tl
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CX.X TABLE ALPHABETIQUE
Lyon, p. civ. — Commuoicaiioa sur une découverte de projectiles
antiques, p. cviu. — Nommé de la Commission des finances et de
la Commission de publication, p. cxxxni. — Étude sur la fabri-
cation des chaux hydrauliques dans le bassin du Rhônej p. cxxxiu,
Gxxxvii. — Observation relative aux poussières de chaux répan-
dues dans Tair, p. cxxxix.
IsAAC. — Observations h propos d'une pétition de la Société d'agri-
culture de TÂllier; nommé d'une commission pour étudier la
question, p. lvi,lxvi. — Observation à propos du tremblement de
terre du 23 février, p. lxix. — Rapport ou nom de laconimis-
sion spéciale chargée d'axaminer un projet de pétition de la So-
ciélé d'agriculture de l'Allier, p. lxx. — Observation à propos
d'un tableau de la vie rurale au xiv® siècle, p. lxxvi. — Nommé
de la Commission des soies et de la Commission de publication,
p. Gxxxni.
JuLLiEN (GABmBL). — Nommé membre titulaire dans la seciion de l'agri-
culture, p. cix.
Lapon. -« Nommé des comités de présentation, p. xxxiv.
LAvmoTTE. — Nommé des comités de présentation, p. xxxiv. — Nommé
de la Commission de publication, p. cxxxiii.
Léger. — Allocution pour l'inauguration de ses fonctions présidentielles,
p. xxvnii — Informe la Société que M. Foniannes lui a attribué
par testament un legs de 1000 francs, p. xxxiii. — Communication
relative au transfert de la bibliothèque, p. xxxiir. — Examen du
sylème de tout à Végout^ p. xliii, xlv. — Communication sur le
projet de vidanges pneumatiques de M. Berlier, p. lui. — Obser-
vation à propos d'une pétition de la Société d'agriculture de l'Allier,
p. LM. — Coup d'œil sur les machines agricoles exposées au con-
cours de Paris, p. lxiii. — Compte rendu d'une communication
de M. Aucoc, à l'Académie des sciences morales et politiques, sur
les chemins de fer, p. Lxm. — Communication au sujet d'expé-
riences faites par la Société d'agriculture de Montpellier sur des
moutons nourris avec des feuilles de vignes sulfatées, p. lxvii. —
Résultats d'une enquête sur l'influence des blés étrangers, relative-
ment au prix du pain, p. lxvii, — Observation à propos du trem-
blement de terre du 23 février, p. lxix. — Communications relatives
au transfert de la Bibliothèque de la Société, p. lxix, lxxxvi,
Lxxxviii. — Compte rendu d'un ouvrage de M. Forestié, intitulé :
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PAR NOMS D AUTEURS CLXl
La vie rurale et l* agriculture au XI V^ siècle^ dans le sud-^uest de la
France^ p. lxxiv. — Observation sur les limites de la culture de
l'olivier et de la vigne, p. lxxvi, lxxviï. — Observation au sujet
des sociétés pour la répression du braconnage, p. lxxviii. — Compte
rendu du rapport adressé au Ministre de l'agriculture par le Comité
d'études et de vigilance, p. Lxxvni. — Informaiions relatives au
legs Fontannes, p. lxxxii. — Communication sur le canal Saint-
Louis, p. Lxxxiii. -— Détails sur les syndicats de Meurthe-et-Moselle
et des Vosges, formés en vue de garantir les vignes des gelées
printannièresy p. lxxxvii, lxxxviii. — Communications relatives
à une conférence que M. Cambon offre de faire, sous les auspices
de la Société, p. lxxxix, xg. — Réponse à une réclamation
motivée par la protestation de la Société, à rencontre du cinquan-
tenaire des chemins de fer français, célébré en 1887, p. lxxxix.
— Exposé des opinions émises par M. Cuvier, à rencontre de
celles de M. Fontannes, sur les formations traversées par le tunnel
de Collonges, p. xc. — Résumé de discussion et proposition relative
à une modification du Règlement, en ce qui concerne les élections,
p. xcii. — Propositions pour l'extension dçs relations agricoles de la
Société, p. xcii,xcv, xcix.— Communication sur un nouveau moyen
pour soustraire les matériaux de construction à l'influence de l'hu-
midité, p. xcii. — Analyse du compte rendu des travaux du Conseil
d'hygiène et de salubrité du département du Rhône, p. xcvi. —
Communication relative aux syndicats agricoles, p. c. — Observa-
tions au sujet des altérations des verres produites sous l'influence
du soleil, p. cii. — Communication sur quelques faits nouveaux
qui intéressent l'agriculture, p. en. — Observation sur les pro-
priétés de la poussière de chaux, p. civ. — Nommé d'une com-
mission pour examiner une proposition tendant à une modification
du Règlement en ce qui concerne les élections, p. xcn. — Com-
munication sur les sondages d'Heyrieux, p. ex. — Question au
sujet du coût de la production du blé, p. eix. — Compte rendu
des opérations de la Commission des primes, p. exin. — Obser-
vation sur l'emploi des engrais chimiques, p. cxix. -^Observation
sur l'emploi des scories phosphatées, p. exx. — Exposé de divers
procédés proposés ou mis en œuvre pour la protection des vignes
et la conservation des vins, p. cxxi. — Observation sur les condi-
tions respectives du propriétaire et du fermier, p. cxxvi. ^ Com-
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tl.All TABLE ALPIIABKTIQUB
municaiion relative au manège à labourer de M. Beauque^nc de
Toulouse, p. cxxviii. — Obscrvalioussur lescimcuts, d'après leurs
origines, p. cxxxviii.
LocAKD. — Nommé des comiiés de préseulalion. p. xxxiv. — Observa-
tion sur la disparition des écrevi;<scs dans le» couri d*eaa de la
n'tgion, p. .xxxviii, — Observation sur les causes du dépeuplement
de la Méditerranée sur les côtes de France et au voisinage de la
Coràe, p. XXXIX, xui. — Observations sur la question des égouis
et des fosses, p. ui. — Communication sur le BaciUus comma de
Koch, p. LUI. — Détails sur le tremblement de terre du 33 février,
p.Lxviii, Lxix. — Communication à l'occasion de renvoi d'un pro-
gramme de l'Exposition projetée à Ekatérinebourg, p. ulxui. —
Observations relatives aux élections, p. xci. — Observations sur
les causes d*altération des matériaux de construction, p. xciii,
xciv. — Opinion sur les causes de la distribution des débris orga-
niques au bord de la mer, p. cxs. — Nommé de la commission de
publication, p. cxxxiii. — Observation sur les poussières de chaux,
p. cxxxviii.
LuuYT, membre Correspondant. — La Société e^t informée de son décès,
p. cvxix.
Makchegay. — Nommé des comités de présentation, p. xxxiv.
Marnas. — Nommé des comités de présentation, p. \xxiv. — Opinion sur
les causes du recul de la vigne depuis quatre siècles, p. lxxvh. —
Présente à la signature des membres du Bureau le registre de la
Fondationy p, lxxvii. — Nommé de la Commission des finances,
p. GXXXIII.
Maurice. — Nommé des comités de présentation, p. xxxiv. — Nommé de
la Commission des soies, p. cxxxiii.
Meunier (Albin). — Mémoire sur le traitement des maladies microbiennes,
p. xxxiv. (V. le vol.)
MicBELON. — Proposition par écrit pour des expériences en vue de la des-
truction du phylloxéra, p. cix.
Ministère de l'agriculture. — Programme du Concours régional de Tulle,
p. xxxni, xcv. — Circulaire relative à des dispositions nouvelles,
p. xxxiii. — Allocation en faveur de la Commission des soies,
p. Lxxxvni. — Encouragements aux améliorations agricoles, p cxi.
Ministère de l'instruction publique. — Circulaires concernant les con-
cours de la Sorbonne, p. l\i, lxix, lxxxviii.
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PAR NOMS D AUTEURS CLXIII
pERRONcrro. — Mémoire sur le Micrococais prodigiosus, p. lxi (vol.).
PÊTEAUx. — Nommé des comités de préicnlaiion, p. xxxiv. — Communi-
cation &ur les altérations qui se produiseutdans les verres exposés
à la lumière du soleil, p. c. — Observation sur les propriétés
nutritives du bois, p. civ. -— Nommé membre du Conseil de per-
fectionnement des Écoles vétérinaires, p. civ.
PoNCHON DE Saint- André. — Nommé de la Commission des soies,
p. CXXXIII.
PoucHOT. — Communication d'un mémoire sur l'influence préservatrice
de la silice, p. cxvni.
PuLLiAT. Nommé membre correspondanl, p. cxxxii.
Rappet. -^ Opinion sur les causes probables de la dispaiition de la vigne
dans les cultures du Nord, p. lxxvii. — Observation au sujet des
nuages artificiels, p. lxxxvii.
Rauun. — Annuaire de la station agronomique du Rhône, p. cx. —
Observation sur la production du blé à bas prix, p. cxi. — Ren-
seignements sur quelques questions à élucider en fait de semences
et d'engrais, p. cxii. — Communication sur les syndicats des
Ardennes, p. cxviii. — Nommé de la Commission des soies,
p. CXXXIII.
Revol. — Nommé membre titulaire dans la section des sciences, p. cxxxii.
Roberts (W). — Communications par écrit, relatives aux moyens d'arrê-
ter la destruction du poisson, p. lxix, lxxiv, lxxviii.
Rochette (de la). — Nommé de la Commission des finances, p. cxxxiii.
Hoyet. — Nommé membre titulaire dans la section de rindusirie, p. cix.
Saint-Laobr. — Nommé des comités de préstnlation, p. xxmv. — Obser-
vation au sujet d*un opuscule de M. Tcrrcl-drs-Chènes sur les
cépages résistants, p. xxxv. — Observation au sujet de vœux pro-
jetés en faveur de la pisciculture, p. xl. — Observations à propos
d'une pétition de h société d'agriculture de l'Allier, p. lvi, lxvi.
— Information sur les sources de documents rela'ifs à l'histoire
locale, p. LXi. — Demande de modifications concernant l'un des
renseignements imprimés sur la couverture du volume des Anna^
les, p. Lxvm. — Observation à propos d'un ouvrage ^ur la vie
rurale au xiv* siècle, p. lxxvi. — Observation sur la limite de la
région des oliviers, p. lxxvi. — Observation relative au déplace-
ment df s cultures, p. lxxxi. — Observation au sujet d^s nuages
artificiels, p. lxxvu. — Proposition en vue d'une modification du
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CLXIV TABLE ALPHABETIQUE
règlement en ce qui concerne les élections, p. lxxxix, xci. —
Observation sur les causes d'altération des matériaux de construc-
tion, p. xciv. — Nommé d'une commission pour examiner une
proposition tendant à une modification du Règlement en ce quj
concerne les élections, p. xcii. — Observation au sujet de Tintro-
doction dans le vin, d'un phosphate de chaux, p. cxxii. — Obser-
vations sur l'emploi du phosphore et de la magnésie en agricul-
ture, p. cxxiv. — Observation sur les effets du cnaulage, p. cxxvn.
Présentation de documents communiqués par M. Jacques, relative-
ment à un procédé de préparation des grains de semences, par le
système du D** Galbiati^ p. cxxx.
Saint-Vctor (Gabriel de). — Nommé membre correspondant, p. cix. —
Envoie des exemplaires de sa conférence sur les syndicats agrico*
les, p. cxxxv.
Sauzry. — Nommé d'une commission spéciale pour l'examen d'une pro-
position de revision de l'ordonnance de police concernant le ser-
vice des incendies, p. xxxin. Nommé des comités de présentation,
p. xxxiv. — Communication relative à Yétraire de la Dhuys,
p. xxxvi. — Observation au sujet d'un ancien projet pour l'introduc-
tion du saumon dans le Rhône, p. xl. — Nommé d'une commis-
sion pour examiner une proposition de la Société d'agriculture de
l'Allier, p. lvii. Observation au sujet des élections, p. xcii. —
Nommé de la Commission des finances et de la Commission de
publication^ p. cxxxiu.
Société d' agriculture de l'Allier. — Pétition au Sénat, en faveur de la
petite propriété ; demande d'adhésion, p. lv.
Société d'agriculture de la Drôme. — Communication d'un vœu, au
sujet des traités de commerce, p. cxviii.
Société d'agriculture et d'horticulture de Louhans. — Envoi d'un
manuel pour l'emploi des engrais chimiques, p. civ.
Société centrale d'agriculture de l'Hérault. — Communication des
vœux adressés au Ministre de l'agriculture, au sujet du traité de
commerce avec l'Italie, p. cxxvi.
Société des agriculteurs de Frange. — Circulaire relative à la réunion
du 7 février, p. xxxv.
Société de pisciculture du Cher. — Communication d'une pétition au
Sénat, p. xxxv.
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PAR NOMS D AUTEURS CLXY
Société pour l'engouraoeiibnt de l'industrie nationale. — Programme
des primes qui seront décernées dans l'année, p. xcix.
Terrel des Chênes. — Adresse un opuscule intitulé : Les cépages résis-
tants, p. ixxv.
Vermorel. — Nommé membre correspondant, p. cxxxii.
VioNON. — Communication d'une noie sur le traitement de la vigne contré
Toldium et le mildew, p. lviii. — Observation relative à l'emploi
simultané de phosphate de chaux et de fumier, p. cxxvi. — Nommé
de la Commission des soies, p. cxxxin.
Violet. — Promu chevalier du Mérite agricole, p. ex
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TABLE GENERALE
DES MATIÈRES
Prodrome de malacologie française. — Mollusques marine (suite
et Hn), par M. àrnould LocAno 1
Méthode générale de traitement des maladies à microbes et à pa-
rasites chez les hommes, les animaux et les végétaux, par le
D'' Albin Meunier 177
Note sur les terrains traversés par le tunnel de Collongesà Lyon-
Saint-Clair, par F. FoNTANNES 193
Le Micrococcm proHgiosus dans la muscardine, par le profes-
fesseur Edouard Perroncito. . • . ^ 315
Notes sur une variété fourragère du CytisusproUferus, par M. Ch.
CORNBVIN 223
Du rôle des matières organiques dans les engt*ais, par M. Jban
COIGNET 233
Rapport de la Commission des soies sur ses opérations de
Tannée 1887, par M. Billioud 243
Compte rendu des éducations, en 1887, par M. J. Dusuzbau. 257
Compte rendu des opérations de la Condition des soies de
Lyon pendant l'année 1887 267
Le laboratoire d'études de la soie, par M. A. Léger 291
Dévidage du cocon pour Tétude spéciale de la bave, par M. J.
DusuzBAU 296
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CLXYIII TABLE GÉNÉRALE DES MATIERES
De l'influence des vapeurs de soufre sur les cocons et sur leur
soie, par M. J. Du.^uzeau 303
De la soie du Bombyx mori dans Tintérieur de Torganisiney
par MM. lUuLiN el SicARD 319
Note sur la maiière colorante de la soie du Bombyx morij par
M. L. Blanc 325
Notes anatooniqaes sur le tube digesùf de Tapareils^riçigèi^e,
les ^eux du ver pernyen, par M. L. Blanc. . . . . . 337
Tableau de la Société d'agriculture au !<>'' janvier 1886. ... i
Extrait des procès-veibaux xv
Liste des ouvrages offerts à la Société pendant Tannée 1886. . cxli
Liste des Sociétés savantes avec lesquelles la Société d'agricul-
ture entrelient des re'ations cxliii
Table alphabétique, par noms d'auteurs, des mémoires, notices,
rapports, communications verbales, etc.> contenus dans le
;volume * cLv
Table générale des matières clxvii
FIM DE LA TAULE
LVON — IMl'. PITttAT AIKÊ. RUE GENTIL* Ar
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u'^
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Widen«r Ubrai
3 2044' 090 '''852 500