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Full text of "Annales des sciences physiques et naturelles, d'agriculture et d'industrie"

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HARVARD  COLLEGE  LIBRARY 


BOUGHT  FROM  THE  INCOME  OF  THE  FUND 

BEQUEATHED  BY 

PETER  PAUL  FRANCIS  DEGRAND 

(1787-1855) 

OF  BOSTON 

FOR    FRENCH    WORKS    AND    PERIODICALS    ON    THE    EXACT    SCIENCES 

AND    ON    CHEMISTRY.   ASTRONOMY    AND   OTHER   SCIENCES 

APPUED    TO   THB    ARTS    AND   TO    NAVIGATION 


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ANNALES 

DR  LA  SeCIBTB 

D'AGRICULTURE 

HISTOIRE  NATURELLE  ET  ARTS  UTILES 

DE  LYON 


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extrait  de  rarticle  41  do  Règlement  de  la  Société  d'A^lcnltare, 
Histoire  Bfatiirelle  et  Arts  utiles  de  Lyon. 

La  Société  publie  périodiquement  le  résultat  de  ses  travaux,  sous  le  titre  d*AnnaUn 
de  la  Société  d'Agriculture^  Histoire  naturelle  et  Arts  utiles  de  Lyon. 

Ces  Annales  se  composent  :  1<*  de  travaux  originaux  présentés, à  la  Société  ;  2o  de 
rapports  et  d'analyses  critiques  ;  3"  d'un  extrait  des  procès- verbaux.  Elles  sont  placées 
d*une  manière  toute  spéciale  sous  la  surveillance  de  la  Commission  de  publication. 

Les  travaux  originaux,  les  rapports  ou  les  analyses  critiques  des  ouvroges  présentés 
à  la  Société  et  renvoyés  à  la  Commission  de  publication  restent  la  propriété  de  leurs 
auteurs  et  leur  sont  remis  immédiatement  après  l'impression,  s'ils  !c  demandent. 

La  Commission  a  le  droit  d*imprimer,  en  entier  ou  par  extraits,  les  ouvrages 
présentés.  Dans  le  dernier  cas,  Touvrage  est  remis  à  son  auteur  et  la  Commission  lui 
indique  dans  quelles  bornes  elle  désire  que  l'extrait  soit  fait. 

La  Société  remet  à  Tauteur  cent  exemplaires,  tirés  à  part,  des  ouvrages  publiés  dans 
ses  Ànnëles, 

L'auteur  peut  Taire  tirer,  h  ses  frais,  autant  d'exemplaires  qu'il  le  veut,  après  le 
tirage  de  la  Société.  Dans  le  cas  où  la  Société  d'Agriculture  voudrait  faire  tirer  des 
exemplaires  à  part  et  les  distribuer  gratuitement,  ou  les  vendre  dans  un  but  de  propa- 
gation et,  par  conséquent,  au-dessous  de  la  valeur  réelle,  elle  ne  le  pourrait  qu'après 
en  avoir  reçu  l'autorisation  de  Tauteur. 


Les  dessins,  gravures  ou  lithographies  des  planches  restent  à  la  charge 
des  auteurs;  le  tirage  se  fait  aux  frais  delà  Société. 

La  Société,  en  insérant  dans  ses  Annales  les  ouvrages  qu'elle  a  jugés 
dignes  d'intén^i,  laisse  aux  auteurs  la  responsabilité  des  opinions  qu'ils 
émettent. 


tîo;..  —  jurniiinnc  pitrat  aixé.  nrc  ni:KTiL.  L 


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,     ANNALES 

DE  LA  SOCIÉTÉ 

D'AGRICULTURE 

HISTOIRE  NATURELLE  ET  ARTS  UTILES 

DE   LYON 

G  J  N  Q  U  1  È  M  K    SÉRIE 


TOMK    OIXlfeMB 


1887 


LYON 
piraAT  aîné,  imprimeur  h.  georg,  libraire-éditeiir 

i,  ROK  CINTIl,  4  es,  ROI  Dl  LYON,  6i 

PARIS 

J.-B.  BAILLIÈRE  ET  FILS,    LIBRAIRES-ÉDITEURS 

19,    ROB    HAUTBFIUILLK, 19 

1888 


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HARVARD  COLLEGE  UBRARY 
DEGfMND  FUN0 


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SOCIÉTÉ  D'AfiRlCl'LTUaË,  HISTOIRE  NATURELLE  ET  ARTS  UTILES 

DE  LYON 


FONDATION 


SOUSCRIPTIONS  VOLONTAIRES 


Les  soussignés,  voulant  constituer,  au  moyen  de  souscrip- 
tions volontaires,  un  capital  de  Tondation  inaliénable  et  des 
revenus  permanenis,  en  faveur  de  la  Société  d'agrictillure^ 
histoire  naturelle  et  arts  tttiles  dç  Lyon^  fondée  le  1*2  mai  1761 , 
ont  arrêté  les  conditions  de  celte  souscription  de  la  manière 
suivante,  conditions  pour  lesquelles  le  simple  fait  de  la  sous- 
cription emportera  adhésion  absolue. 

Article  phemier.  —  Les  sommes  produites  par  les  sous- 
criptions volontaires  seront  versées  au  Trésorier  de  \^  Société 
d^ agriculture  pour  être  capitalisées  et  employées  au  nom  de 
la  Société,  en  acquisitions  de  rentes  sur  TÉtal,  ou  d^obligations 
de  chemin  de  fer,  ou  de  toutes  autres  valeurs  mobilières 
représentant  une  sécurité  absolue. 

Le  capital  de  fondation  s'accroitra  en  outre  de  toutes  les 
libéralités  qui  seront  faites  par  les  Membres  de  la  Société 
d'agriculture  et  par  des  tiers. 

Le  produit  de  ces  libéralités  se  confondra  avec  celui  des 
souscriptions  et  sera  soumis  aux  mêmes  conditions  d'emploi 
et  de  capitalisation. 


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ARTICLE  2.  —  Les  revenus  seront  affectés  à  Taugmenlation 
du  capital,  mais  en  cas  de  nécessité,  la  Société  pourra  appli* 
quer  a  ses  besoins  une  partie  des  revenus  annuels  dont  la 
quotité  ne  devra  jamais  excéder  50  pour  100. 

Article  3,  —  Lorsque  le  capital  de  fondation  aura  atteint 
la  somme  de  600.000  francs,  la  Société  d'agriculture  décidera 
s'il  y  a  lieu  de  disposer  de  la  totalité  des  revenus,  ou  de  con* 
tinuer  à  en  capitaliser  une  partie. 

Article  4.  —  L'emploi  à  faire  des  sommes  provenant,  soit 
des  souscriptions  volontaires,  soit  des  libéralités,  soit  de  la 
partie  des  revenus  capitalisée,  sera  prescrit  par  la  réunion  des 
membres  du  Bureau  de  la  Société  d'agriculture  et  des  membres 
de  la  Commission  des  finances. 

Il  sera  dressé  procès-verbal  des  délibérations  sur  un  registre 
spécial  et  il  y  aura  également  une  comptabilité  spéciale  pour 
la  présente  fondation,  indiquant  les  sommes  reçues  et  remploi 
qui  en  sera  fait. 

Article  5.  —  Les  litres  des  valeurs  acquises  devront  être 
déposés  à  la  succursale  de  la  Banque  de  France,  à  Lyon,  au 
nom  de  la  Société  d'agriculture,  et  ne  pourront  être  retirés 
par  le  Trésorier  de  la  Société  qu'en  exécution  d'une  délibéra- 
tion du  Bureau  de  la  Société  et  de  la  Commission  des  finances 
réunis,  et  à  la  majorité  des  deux  tiers  des  voix. 

11  en  sera  de  même  lorsqu'il  s'agira  d'aliéner  des  valeurs 
pour  les  remplacer  par  d'autres  valeurs. 

Article  6.  —  Dans  aucun  cas  les  Membres  de  la  Société 
d'agriculture  ou  les  souscripteurs  ne  pourront  en  demander 
le  partage,  la  présente  fondation  constituant  une  œuvre  d'uti- 
lité publique  et  non  une  communauté  d'intérêts  particuliers. 

Fait  à  Lyon,  sur  l'initiative  de  M.  Marnas  (J.-A.),  président 
actuel  de  la  Société  d' agriculture j  histoire  naturelle  et  arts 
utiles^  le  8  décembre  1882. 


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ETAT  DKS  SOUSCRIPTEURS 


An  Si  Béeemlire  t88V 


MM. 

Fr. 
MARNAS  (Jcan-Aimb),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  teinturier,  quai 

des  Brotleaux,  12 2.000 

(JlLLET(JosBPH),  teinturier,  quai  de  Serin,  10 1.000 

MAURICE  (Jean-François),  agriculteur,  me  Franklin,  34 500 

GOBIN,  chevalier  de  la  Légion  d*honneur,  officier  d'Académie,  ingénieur 

en  chef  des  Ponts  et  Chaussées,  place  Saint-Jean,  8 50 

LOCARD  (Euqènk),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  ex-ingénieur  du 

chemin  de  fer  de  Saint-Etienne  à  Lyon,  rue  Franklin,  59.     •    .     .  500 

LOCARD  (Arnould),  officier  d'Académie,  ingénieur  civil,  ancien  élève 

de  rÈcole  centrale  des  arts  et  manufactures,  quai  de  la  Charité,  38.  50 

DELOCRE,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  ingénieur  en  chef  des  Ponts 

et  Chaussées,  i*ue  Franklin,  38 500 

PIATON  (Maurice),  ingénieur  civil  des  mines,  ancien  élève  de  TÈcolo 

polytechnique,  rue  du  Plat,  40 200 

GIVORD  (J.-B.),  propriétaire  et  maire  à  Marlieux  (Ain),  place  Gensoul,  1.        100 

MICHAUD  (Paul),  chevalier  do  la  Légion  d'honneur,  ingénieur  des  Ponts 

et  Chaussées,  cours  du  Midi,  1 50 

BIÈTRIX  (Camille),  propi  iétaire,  rue  Lanterne,  29 350 

BIÈTRIX  (Joseph),  négociant,  rue  Lanterne,  29 350 

BILLIOUD-MONTERRAD  (le  D"*  Gabriel),  rue  Peyrat,  1 500 

ARLOING  (Saturnin),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  professeur  à 

l'Ecole  vétérinaire,  chef  des  travaux  à  la  Faculté  de  médecine.    .     .  40 

PETAUX  (Jules),  professeur  de  chimie  et  physique  à  l'Ecole  vétérinaire.  40 

CORNEVIN  (Charles-Ernest),  professeur  à  TÉcole  vétérinaire.    ■ .     .  40 

BEAU  et  TABARE AU,  les  héritiers  de  M.  Côte 1.000 

FALSAN,  officier  d'Académie,  géologue  à  la  Chaux,  commune  de  Collonges- 

sttT-Saôoe , 100 


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MM. 

Fr. 
FONTANNES  (FRANasQUE),  officier  d*Aca(léniie,  attaché  au  sei  vice  de 

la  carte  géologique  de  France,  rue  delà  République,  4 150 

LBGER  (J.-P.-Alfrbd),  ingénieur  civil,  ancien  élève  de  l'Kcolc  centrale 

des  arts  et  manufactures,  rueBoissac,  9.  . 100 

RAPPET  (Jean-Culude-Bbnoît),  avocat  à  la  Cour  d'appel  de  Lyon,  rue 

Bât-d'Argent,  12 100 

SAUZEY  (Abel),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  président  du  Comice 

agricole  du  haut  Beaujolais,  coui-s  du  Midi,-2i 100 

DE  LA  ROCHETTE  (Ferdinand),  chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 

maître  de  forges,  place  Gensoul,  4 100 

GENSOUL  (Andrb-Paul),  ingénieur  civil,  ancien  élève  de  l'Ecole  cen- 
trale des  arts  et  manufactures,  rue  Vaubecour,  42 500 

DOUENNE  (Josbph-Marius),  manufacturier,  cours  Perrache,  27.     .     .  50 

MARCHEGAY  (Alphonse),  ingénieur  civil  de  l'Écnlo  d^s  mines  de  Paris, 

quai  des  Célestins,  11 100 

SAINT-LAGER  (Jean),  docteur  en  médecine,  bibliothécaire  de  la  ville 

de  Lyon,  cours  de  Brosses,  8 100 

LORENTI  (Ph.),  officier  d'Académie,  profe8S(»ur  à  l'École  de  la  Marti- 

nière,  cours  Morand,  22.  ...    , 100 

VIGNON  (Jules),  propriétaire,  rue  Malesherbes,  45 30a 

LAVIROTTE  (Jean-Claude),  ofiicier  d'Acaicmie,  médecin  des  priions, 

quai  Saint-Antoine,  36 50 

JORDAN  (Alexis),  botaniste,  rue  de  l'Arbre-Sec,  40 100 

MOTTARD  (Eugène),  pi-opriétaire,  rue  Boissac,  9.  . 50 

VAUTIER  (Emile),  ingénieui*,  administrateur  d'usines  à  ga/,  forges  et 

fonderies,  ancien  juge  au  tribunal  de  commerce,  quai  Saint- Antoine,  30.        500 

CHARVERIAT,  notaire,  rue  d'Algérie,  23 100 

PERROUD  (Louis),  docteur  en  médecine,  quai  des  Célcslins,  G.  .     .     .        100 
BOURLANG-LUSTERBOURG  (J.-P.),  membre  de  la  Société  de  méde- 
cine, secrétaire  général  de  l'Apsocialion  des  môdccin  du  Rhône,  nie 

de  la  République,  12 100 

LES  HÉRITIERS  de  Eugène  LOCARD,  décédé  à  Lyon  le  20  août  1883.     2.000 


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PRUDRUHË 


MALACOLOGIE  FRANÇAISE 


MOLLUSQUES   MARINS 


PAR 

ARNOULDLOCARD 


Préscuté  il  la  Société  d*AgrleuUur«,  Histoire  nalarelle  et  Arts  utiles  de  Lyon 

—    SUITE    — 


Abbl  (J.-G.-A.-M.).  -*  Die  Go.ichylien  in  den  Natnralkabinet  seiner  hochst 
gnaden.  dos  H.  Fursten  und  Biscbof  von  Konstanz,  Bregens,  1787,  in-12^. 

Abiloguard  (P.-C).  —  Om  CavoUna  natans,  Anomia  tridentata^  Forsk.,  m 
Shrift.  Natiirhist,  selsk.  Kjôhenh.,  179i.  I,  11,  p.  171,  avec  fig. 

Abraham  (P.-S.).  —  Histology  of  foot  of  SoUn,  in  Ann.  nat.  hist.f  5«  sér., 
XI,  London,  p.  214. 

AcTON  (Q.).  — Ricerche  conchiologiche,  Napoli,  1855,  in-8o,  c.  tav. 

Adams  (Arthur).  —  Ck>ntributions  towards  a  Monograph  of  the  Trochid»,  in 
Proceed,  sool.  soc,  XIX,  p.  150,  Loudon,  1851. 

Adams  (A.).  —  Monograph  of  Sphseoia,  a  genus  of  Lamellibranchiate  Mollusca, 
in  Proceed.  zool,  soc»y  XVIll,  Londoa,  1850,  p.  86,  avec  1  pi.  —  In  Ann, 
nat.  hitt.,  2«  sér..  Vil,  1851,  p.  420. 

Adams  (A.).  —  A  Monograph  of  Fossar,  a  genus  of  Gasteropodous  Mollusca,  In 
Proceed.  sool.  soc,  London,  XXI,  1853,  p.  186. 

Adams  (A).  —  A  Monograph  of  Puncturella,  a  genus  of  Gasteropodous  Mollusca, 
belongingto  thj  family  Fissurellidse,  In  Proceed.  zool.  soc,  XIX,  London, 
1851,  p.  227.  —  In  Ann.  nat,  hist.,  2«8ér.,  XII,  1853,  p.  286. 

Adams  (A.).  —  Contributions  towards  a  Monograph  of  the  genus  Chemnitzia,  In 
Proceed.  zooL  soc,  XXI,  p.  178,  London,  1853. 

Adams  (A.).  —  A  Catalogue  of  the  species  of  Emarginala,  a  genus  of  Gastero- 
podous Mollusca,  In  Proceed.  sool.  soc  ,  XIX,  London,  1851,  p.  82.  — /n 
Ann,  nat.  hist.,  2«  sér.,  XI,  p.  146,  London,  1853. 

»•  SÉRIE,  T.  X.  —  1887  1 


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l  PRODKOMK    i)B    MAL\COLOGIR    FIIAKGAISB 

Adams  (A.).  — -  MonograpU  of  Actœon  (AIoDtf.)  and  Solidula,  two  gênera  of 
Gasteropodous  MoUusca,  etc.,  In  Proceed.  sooL  soc.y  XXII,  London,  1854, 
p.  58. 

Adams  (A.)*  —  On  the  synonyms  and  habitats  of  Gayolina,  Diacria  and  Pleuro- 
pus.  In  Ann.  nat,  hist.y  3^  sér.,  III,  London,  1859,  p.  44. 

Adams  (G.-B.).  —    Notice  of  fractured   and    repaired  Argonauta    ArgOy  in 

Sillim  Amer,  Jounu^  3«  sér.,  Vi,  1848,  p.  137. 
Adams  (G.-B.).  — Contributions  to  Goqchology,  Amherstand  New-York,18i9- 

1852,  1  vol.  en  XII  part.,  grand  in-8o. 
Adams  (Henry  bt  Artub).  —  The  gênera  of  récent  Mollusca  arranged  accor- 

ding  to  their  organization,  London,  1853-1858,2  yoI.,  roy.  in-8o,avec  atlas 

de  178  planches. 
Adams  (H.  et  A.). —  On  a  new  arrangement  of  Bristiah  Rissose,  m  Ann.  nat. 

hist.^  2»  sér.,  X,  p.  358,  London,  1852. 

Adams  (H.  et  A.).  —  Contributions  towards  the  nalural  history  of  the  Auricu- 
lidœ,  m  Proceed.  zooL  soc»,  XXII,  London,  1854,  p.  30. 

\dams  (John^.  —  The  spécifie  characters  of  some  minute  Shells  discovered  on 
the  coast  Pembrokeshire,  with  an  account  of  a  new  marine  animal, tn  Trans. 
Linn.soc,  III,  London,  1797,  p.  64,  pi.  XII. 

Adams  (J.).  —  Descriptions  of  some  minute  British  Shells,  in    Trans,  Linn. 

50C.,  V,  London,  1800,  p.  1,  avec  1  pi. 
Adanson  (Michel).  —  Histoire  naturelle  du  Sénégal,  Coquillages,  Paris,  1757, 

in-4®,  avec  19  pi.  et  une  carte.  —  Edit.  anglaise.  London,  1759,  in-8o. 

Adanson.  —  Description  d  une  nouvelle  espèce  de  ver  qui  ronge  les  bois,  etc., 

in  Mem.  Acad,  se.  Paris ^  1759,  p.  249. 
Agassiz  (L.).  —  Mémoire  sur  les  moules  des  Mollusques  vivants  et  fossiles, 

l''<' partie,  moules  d* Acéphales  vivants,Neuchft tel,  1839,  in-4oavec4  pi. 

Agassiz  (L.).  —  Iconographie  des  coquilles  tertiaires  réputées  identiques  avec 
les  coquilles  vivantes,  Neuchfttel,  1845,  in-4<*  avec  15  pi. 

Agassiz  (L.).  —  Nomenclator  zoologicus,  continens  nomina  systematica  geneinim 
animalium  tam  viventium  quam  fossilium,  secundum  ordinem  alphabelicum 
disposita,  adjectis  auctoribus,  libris  in  quibus  reperiuutur,anno  editionis,  etymo^ 
logia  et  familiis  ad  quas  pertinent,  in  singulis  classibus,  Mollusca,  Soloduri, 
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pi. y  1  vol.  tables. 
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publication). 
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8  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRVNÇAISE 

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Bergh   (Rud.).   —  Monog.  Marsenidarum,  Gastrop.  Moll.,  Kjobenhaven,  1853, 

in-4o  avec  5  pi. 
Berqh  (R  ).  —  Om  flere  PleurophylUdiearten  og  Noyle  andre  Gasteropodo  Mol- 

lusker,  in  Forhandlgr.  Skandin,  Naturforsk,,  VII.  p.  206,  Mode,  1857. 

Bbroh  (R.).  —  Ànatom.  uadersog.  a  Fiona  atlantica^  Kjobenhaven,  1859, 
gr.  in-8'  avec  2  pi. 

Bbrgh  (R.).  ^  Ck)ntrib.  to  a  Monogr.  of  the  genus  Fiona,  Kjôpenh.,  1859,  in-8*^ 

avec  2  pi. 
Bbrgh  (R.).  —  Gampaspe  Pusilla,  ny  slaegt af  Dendronotidse,  Kjôpenh.,  1863, 

in-8o,  avec  pi. 
Bergh  (R.).  —  Anatom.  Aeolididaram.,  Kjobenhaven,  1864,  in-4«  avec  9  pi. 
Bbrgh  (R.).  —  Monogr.  af  Pleurophyllidae,  2  part,  KjiJbeohaven,  1866,  in-8\ 

avec  9  pi. 
Bbrgh  (R.).  —  Bidr.  til  Kundsk.,  etc.    (Disquisit.  anatom.  de  Phyllidideis), 

Kjobenhaven,  1869,  in-8o  avec  11  pi. 

Bergh  (R.).  —  Anatom.  Untersuch.  d.  Pleurophyllidia  formosa,  Wien,  1869, 
in-8o,  avec  3  pi. 

Bergh  (R.).  —  Malakolog.  Untersuchgn.,  Wiss.  Resuit.  v.  C.  Semper's  Reisen, 
in  Archipel  d.  Philippinen,  14  liv,  et  2  suppl.,  Wiesbaden,  1870-1881,  gr. 
in-4o,  avec  80  pi. 

Bbrgh  (R.).  —  Beitiâge  zur  Kenntniss  der  i¥)olidiaden,  tn  Verhandl,  zool.  Ges,    > 
Wieny  XXVII,  p.  807,  avec  3  pi.,  Wien,  1877.  —  1878,  p.  553  avec  3  pi. 

Bergh  (R.).  —  Ueber  die  Gattung  Idalia,  Leach,  in  Arch.  f,Naturg.,  XLVII, 
p.  140  avec  3  pi. 

Bbrgh  (R.).  —  Report  on  the  Nudibranchiata  dredged  by  H.  M.  S.  Challenger 
during  the  years  1873-1876,  in  Rep,  scient.  Près,  Challeng,  Zool,,  X,  avec 
14  pi. 

Bbrgh  (R.).  —  Neue  Chromodoridea,  in  Malac.  Blâlt,,  n.  f.  1,  p.  87,  avec  1  pi. 


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PRODROME    DB    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  9 

Bbrgh(K.)* — Neue  NûcktschneckenderSudsee,  Phyllid.  ,Plakobranch,,  Elysiad., 
Ghromodoris,  Doriopsis,  2  part.,  Hambourg,  1873- 1879, gr.  in-4o,  avec  9  pi. 

Bbrgh  (R.).  —  Neue  Beitrage  zur   Kenntniss  d.  Phyllidiaden,  Wien,  1879, 

iû-8o,  avec  1  pi. 
Beroh  (R.).  -—  Krit.  Uutersuchung  der  Ehrenberg'schen  Doriden,  Frankfurt, 

1878,  in-So. 
BBRaa  (R.).  — Beitragzu  einer  Monographie  der  Gattung  Afartania,  Vajss., 

in  MitiheU.  zool.  Station  Naple,  IV,  p.  303,  avec  1  pL 

BiaGH  (R.).  —  Caractère  of  Marionia,  in  Journ,  R.  microsc,  $oc.^  3«  sér.,  III, 

p.  496. 
Beroh  (R.).  —  Sur  les  affinités  des  Onchidies,  in  Arch,  gooL  expér.^  3«8ér., 

m,  p.  8.  — In  Joiirn,  R,  micros,  soc.^  2«  sér.,  IV,  p.  870. 

Bbrgh  (R.).  — Ueber  die  Verwandtschaftsbeziehungen  der  Oncbidien,  in  Mor- 
pholog.  Jahrb,^  X,  p.  172. —  /n  Ann.  nat  hist,^  5«  sér.,  XIV,  p.  259.' 

Bbrgh  (R.).  —  Die   Doriopaen  des  Âtlantischen  Meeres^   in  Jahrb.  malak,^ 

VI,  p.  42. 

Bbrgh  (R.).  —  Gattungen  Nordischer  Doriden,  in  Arch.  f,  Naturg.^  XLVI, 
p.  3i0,  avec  1  pi. 

Bbrgh  (R.). — Die  Doriopsen  des  Mittelmeerâ,  in  Jahrb,  Deutsch.  Malak.  Ges,, 

VII,  1880,  p.  297,  avec  2  pi. 

Bbrgh  (R.).  —  Ueber  Pleurophyîlidia  Loveni;  Neue  Ghromodoriden,  2  liv., 
Cassel,  1879,  in-8o,  avec  1  pi. 

Bbrgh  (R.).  —  On  the  Nudibranchiate  Gasteropod  Mollusca  of  the  North  Pacific 
Océan,  witb  spec.  référence  to  those  of  Alaska,  2 part.,  Philadelphia,  1879-80, 
in-8%  avec  16  pi. 

Bbrgh  (R.)  — Untersucbung  der  Ghromodoris  elegans  und  Villafranca^  in 
Malak.  Blàtter,,  XXV,  1878,  p.  1,  avec  2  pi. 

Bbrgh  (R).  —  Further  Researches  on  Nudibranches,  In  Journ.  R,  microsc. ^ 

soc,  London,  2^  sër.,  II,  p.  38. 
Bbrgh  (R.).  —  Beitrage  zu  einer  Monographies  der  Polyceraden,  Wien,  1880, 

in-4o,  avec  6  pi. 
Bbrgh  (R.),  — Die  Gattung  GoniodorisForb.,  in  Malak.  Blâtier,  II,  p.  115, 

avec  1  pl. 

Bbrgh  (R.).  —  Beitrage  zu  einer  Monographie  der  Polyceraden,  in  Verhandl. 
K.  K.  Zool.  Bot,  Qes,  Wten,  1879  à  1883,  avec  6  pl. 

Bkrkblbt  (M.-J.^.  —  A  short  account  of  a  new  species  of  Modiola,  in  Zool. 

/otirn.,  m,  1827,  p,  229. 
Berkeley  (M.-J.).  —  Modiola  rhombea^  nova  species,  in  Feruss.,  Bull.^  XV, 

se,  nat.,  1828,  p.  316. 

Bbrtin  (Victor).  —  Revision  des  TclHnides  du  Muséum  d'histoire  naturelle,  in 
Nouv.  arch.  Muséum,  2«  sér.,  I,  in-8*,  avec  pl.,  Paris,  1878. 


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614  PnODROBIB    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Berwigkshire.  —  Naturalist's  club,  Pioceedings  of  Edinburgh,   1835-1842, 

in-8**  avec  pi. 
BivoNA  E  Bernardi  (Antonini).  ^  Nuovi  generi  e  nuovi  specie  di  Mollusohi, 

Palermo,  1832,  in-8«. 
Bivona  e  Bernardi(A.).  —  Garatteri  dei  Yermeti  desunti  da  cinque  specie  che 

abitano  nel  mare  di  Palermo,  m  Effemer,  scient,  e  liit,  per  la  SicUia, 

I,  1832,  p.  50. 

Bizio  (Bartholombo).  —  Ricerche  sopra  il  coloramento  in  verde  délie  Branchie 
délie  Ostriche,  etc.,  Venezia,  1845,  in-4o. 

Bizio  (B.). —  Formentazione  lattica  dei  corpi  délie  Ostriche  {Ostrea  edulis)^  e 
»eparazione  del  principio  produttore  del  acido,  chiamato  Ostreina,  in  Mem, 
instit.  Venet,  VI,  1856,  p.  35  (tir.  à  part,  in-8«.  Venezia. ,  1855). 

Blainvillb  (Hbnri-Marib,  Dugrotat  de).  — •  Mémoire  sur  le  genre  Hyale,  in 
Journ.  Phys.,  XGIII,  p.  81,  1821. 

Blainvillb  (H.  D.  de). — De  Torganisation  des  animaux,  ou  principes  d'aualomie 
comparée,  Paris,  1822,  in-8o. 

Blainvillb  (H.  D.,  de).  —  Sur  quelques  points  de  Torganisation  des  Mollusques 
bivalves,  par  Leach,  in  Bull,  soc,  philom,,  Paris,  1818,  p.  14. 

Blainvillb  (H.  D,,  de).  —  Différences  de  la  coquille  des  individus  de  sexes  diffé* 
rentsdans  les  Mollusques  Gépbalés,  in  Journ,  Phys.^  1822,  I,  p.  92. 

Blainvillb  (H.  D.,  de).  —  Mémoire  sur  Torganisation  d'une  espèce  de  Mollusque 

nu  de  la   famille   des   Limacines  (Onchidium)^  in  Journ»  Phys.y  XGVI, 

1823,  p.  175. 
BrjiiNviLLB  (H.  D.,  de).  —  Mémoire  sur  les  espèces  du  genre  Loligo,  Lam.,  in 

Journ.   Phys.^    1823,  p.  116. —m  Feruss..  Bull.  se.  nal.,  III,   p.  190. 

Paris,  1824. 
Blainvillb  (H.  D.,  de).  — Manuel  de  Malacologie  et  de  Conchyliologie,  Paris, 

1825,  1  vol.  in-8o  et  1  atlas  (1827)  de  87  planches. 

Blainvillb  (H.  D.,  de).  —  Faune  française  et  histoire  naturelle  et  particulière 
des  animaux  qui  se  trouvent  en  France,  Mollusques,  Paris,  1826-1830,  in-8*, 
320  pages  et  42  pi.  (ouvrage  inachevé). 

Blainvillb  (H.  D.,  de).  —  Mollusque,  ii  Dict.  se.  nat.,  XXXII,  Paris,  1824 
(c'est  cet  article  tiré  à  part  et  augmenté  qui  a  paru  sous  le  titre  de  Manuel 
de  malacologie  et  de  conchyliologie), 

Blainvillb  (H.  D.,  db).  —  Sur  la  classification  méthodique  des  animaux  et  éta- 
blissement d'une  nouvelle  considération  pour  y  parvenir  (extrait),  in  Bull. 
Philom.^  Paris,  1814,  avec  4  pi. 

Blainvillb  (H.D.,  db).  —  Disposition  méthodique  des  espèces  récentes  et  fossiles 
du  genre  Pourpre,  Ricinule,  etc.,  tu  Nowc.  Ann.  Muséum^  I,  1832,  p.  189, 
avec  4  pi. 

BijiiNviLLB  (H.  D.,  de).  —  Quelques  observations  sur  l'animal  de  la  Spirule  et 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  11 

■ur  Tusago   du    siphon   des   Coquilles    Polythalames,  m  Ann.   franc,  et 
éirang.  d'anau^  I,  1837,  p.  369. 

Blainville  (H.  D.,  db).  —Note  sur  la  Spirule,  m  Ann,  franc,  etétrang.  cTanat., 

lir,  1839,  p.  82  avec  ûg. 
Blainvillb  (H.  D.,  de).  —Lettre  sur  le  Poulpe  de  l'Argonaute,  in  Ann,  franc, 

etétrang.  cPanat,,  I,  1837,  p.  188. 
Blackx  (J.-F.)  —  On  the  Homologiea  of  the  Cephalopoda,  in  Ann,  nat,  hist,, 

5«  sér.,  IV,  p.  309. 

Blanchard  (Emilb).  —  Extrait  d'une  lettre  relative  à  la  coquille  de  l'Argonaute, 
in  Bull.  soc.  Lin,  Bord,  y  IH,  p.  195,  Bordeaux,  1829, 

Blanchard  (É.).  —  Observations  sur  le  système  nerveux  des  Mollusques  Acé- 
phales, testacés  ou  lamellibranches,  in  Ann.  se,  nat.^  3^  sér,  lll,  Pari^,  1845» 
p.  321,  pi.  Xll. 

Blanchard  (E.).  —  Sur  les  yeux  des  Pecten,  m  Soc.  Philom,^  procès-verb., 
1845,  p.  34.  —  In  V Institut,,  XIII,  1845,  p.  89. 

Blanchard(E.).  —  Recherches  sur  Torganisation  des  Mollusques  gastéropodes 
de  l'ordre  des Opisthobranches,  in.  Ann,  se,  na(.,3o,  IX  et  XI.  1848  et  1849. 

Blanchard  (É.).  —  Du  système  nerveux  chez  les  Invertébrés  (Mollusques  et 
Annelés)  dans  ses  rapports  avec  la  classification  des  animaux,  Paris,  1849, 
in-8<>,  Ï2  p. 

Blanchard  (É.).  —  Chromatophores  of  Céphalopodes,  in  Journ.R,  micr.  50c., 
2«  sér.,  III,  p.  352  et  494. 

Blanchard  (B.).  —  Sur  les  Chromatophores  des  Céphalopodes,  in  Comptes 
rendus  Institut.,  XGVI,  p.  655.  — In  Journ.  microgr,,  VII,  p.  217.  ^  In 
Bull,  soc.  zool.  France^  VII,  p.  492. 

Blanchbrx  (db  la).  —  Culture  des  plages  maritimes,  Paris,  1866. 

Blochmann  (P.).  —  Beitrage  zur  Kenntniss  der  Entwickiung  der  Gastropoden, 
in  Zeitschr,  f,  Wiss.  Zool,,  XXXVIII,  p.  392,  avec  2  pi. 

Blochmann  (P.).  —  Ueber  die  Driisen  der  Mantelruudes  bei  Aplysies  und  var- 
wandten  Formen,  in  Zeitschr.  f,  Wiss,  Zool.,  XXXVIII,  p.  411,  avec  1  pi. 

BLOCHBfAH  (P.).  — Die  im  Golfe  von  Neapel  vorkommenden  Aphysieo,  Mitthei- 
lungen  aus  der  zoologie.  Station  zu  Neapel.  B.V.,  fasc.  1,  1883. 

Bohadsgh  (I.-B.).  — De  quibusdam  animalibus  marinis^  in-4«  avec  12  planches. 

Dresde,  1761. 
Boltxn  (J.-P.).  —  Muséum  Boltenianum,  edit.  P.  F.  Rôdiug,  1798.  —  Edit.  ait. 

J.  Noadt,  Hamburg,  1819,  in-8%  2pl. 

BoNANNi  (Philippus).  —  Musbum  Kirkerlanum,  Rom»,  1707. 

BoNANNi  (Ph.).  —  Observationes  circa  viventia,  qo»  in  rébus  non  viventibut 

reperiuntur...,  Romœ,  1691,  in-4<),  avec  44  pi. 
Po^ANNi  (Ph.).  —  Recreatio  mentis  e|  oculi^  i4  observatîone  animulium  testaceo* 


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12  PRODROME    DE    MALACOLOGIE   FRANÇAISE 

rum  curiosi  naturse  inspectoribus,  ilalio  sermonc  primum  proposita,  Romœ, 

in- 4®.  —  Ricreazione  deirocchio  e  délia  mente,  Roma,  1681,  in-4<». 
BoNOLA.  —  Délia  bibliografia  malacologica  italiana,  Milano,  1839,  in-8o. 
BoRN  (Ignatius,  a.).  — Index  rerum  naturalium  Musei  Gsesarei  Yindobonensis, 

Para  prima  (Latine  et  Germanice),  Vindobon»,  1778,  gi*.  in-8<>  avec  pi. 
BoRN  (I.-A.).  —  Testacea  Musei  Gœsarei  Yindobonensis,  Vindobonse,  1780, 

in-fol.,  avec  19  pi. 

BoRTiAS.  —  Deà  coquilles  mannes  employées   pour  'l'amendement  des  terres, 

Paris,  1853,  in-8o. 
Bosc  (L.-A.- G.).  —Rapport  sur  des  observations  relatives  aux  genres  Fissurclla 

et  Grepidula  par  Boudant,  in  Nouv.  Bull.  soc.  phil.^  H,  p.  237.  Paris,  1811. 
Bosc  (L.-A.-G.).  —  Histoire  naturelle  des  coquilles,  contenant  leur  description, 

les  mœurs  des  animaux  qui  les  habitent  et  leurs  usages,  avec  fig.  dessinées 

d'après  nature,  3^  édit ,  Paris,  5  vol.  iu-18,  41  pi.  et  1  tabl. 
BossBT  (de).  —  Notice  sur  la  Carinaire  de  la  Méditerranée,  in  Mém.  soc.  se. 

nat.  Neuchàtel,  II,  1839,  avec  fig. 
BotfSUBT  (François).  —  De  natura  aquatilium  carmen,  in  alteram  partem  uni- 
vers! Rondeletii  et  historiée  quam  de  aquatilibus  descripsit,  Lugduni,   1558, 

in-4o,  avec  fig. 
Boston  journal  of  natural  Ai^ ^ory,  containing  papera  and  communications  read 

to  the  Boston  Society  of  natural  history,  1833  à  1844,  4  vol.  in-8«  avec  pi. 
BouBBB  (NéRÉB).  — ■  Bulletin  d'histoire  naturelle  de  France,  pour  servir  à  la 

statistique  et  à  la  géographie  naturelle  de  cette  contrée,  première  année, 

3«  section,  Mollusques  et  Zoophy tes, Paris,  1831  à  1833,  in-18,  40  p.  —Édit 

in-8o,  1832-1835,  40  p. 
Bouchard -Ghantbrbaux.  — Animaux  sans  vertèbres  observés  dans  le  Boulon- 
nais (Précis  de  l'histoire  civile  et  politique  de  la  ville  de  Boulogne -sur-Mer, 

par  Bertrand),  Boulogne,  1829. 
Boughard-Ghantereaux.  —  Gatalogue  des  Mollusques  marins  observés  jusqu'à 

ce  jour  à  l'état  vivant  sur  les  côtes  du  Boulonnais,  m  Mém,  soc.  d*agr. 

Boulogne-sur-mer,  1835  (tir  à  part,  1  br.  in-8o). 
Bouchard-Ghanterbaux  .  —  Observations  sur  divers  Mollusques  marins  du 

Boulonnais,  in  Journ.conch.,  XX VU,  p.  172,  Paris,  1859. 
BoucnoN-BRANDBLBY.  —  Sur  la  sexualité  de  VOsirea  edulis  et  de  VOstrea  an- 

gulatOf  fécondation  artificielle  de  l'huître  de  Portugal,  in  Comptes  rendus 

Instit.,  XGV,  p.  256.  — /n  Ann.  nat.  hist.^  5^  sér.,  X,  328.  —  In  Journ. 

microsc.  soc»  London,  2«  sér.,  II,  p.  605. 
Boughon-Brandelbt.  —  Sur  le  littoral  français  de  la  Méditerranée  au  point  de 

vue  de  la  pêche,  de  la  pisciculture  et  de  la  conchylioculture,  Paris,   1880, 

in-4o. 
Boughon-Brandblby.  —  Rapport  au  ministre  de  la  marine  sur  la  génération  et 

la  fécondation  artificielle  des  Huîtres  portugaises,  in  Journ.  officiel ^  16  et 

17  déc.  1882  (tir.  à  part,  in-8o,  51  p.). 


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PROOnOMB    DE    MAL4C0L0GIE   FRANÇAISE  t3 

Boughon-Brandelet.  —  On  the  sexuality  of  the  common  Oyster  and  that  of  the 
Portuguese  Oyster,  m  Bull.  U,  S.  Fish.  Commiss.^  II,  1882-1883,  p.  339. 

Bouchon -Bbakdxlt.  —  Rapport  relatif  à  la  génération  et  à  la  fécondation  arti- 
ficielle des  HuUreu,  in  Bull.  U.  S,  Fish.  Commiss,,  II,  1882-1883,  p.  319. 

Bouchon-Brandelit.  —  Rapport  sur  la  fécondation  artificielle  et  la  génération 
dea  Huîtres,  Paris,  1884,  in-8o  avec  fig. 

BoDRQUBLOT  (Em.).  —  Rechcrches  expérimentales  sur  Taction  des  sucs  digestifs 
des  Céphalopodes  sur  les  matières  amylacées  et  sucrées,  in  Arch.  zool,eœpér.^ 
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BouRQUELOT  (ËM.).  —  Rocherclios  sur  les  phénomènes  de  la  digestion  chez  les 
Mollusques  Céphalopodes,  Paris,  1884,  in  Arch,  zool,  expér.,  2«sér.,III,p.l. 

BouRQUELOT  (Em.).  —  Digestion  in  Céphalopodes,  m  Journ,  R,  microsc.  soc, 
2»sér.,  III,  p.  676. 

BouRQUELOT  (Em.).  —  Rccherches  relatives  à  la  digestion  chez  les  Mollusques 
Céphalopodes,  m  Comptes  rendus  Instit,,  CXV,  p.  1174. 

BouRQUELOT  (Em.).  —  Rechcrchcs  relatives  à  Taction  des  sucs  digestifs  des 
Céphalopodes  sur  les  matières  amylacées,  in  Comptes  rendus  Instit.^XCLlU 
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BowDiGH  (T.  Edward).  —  Eléments  of  Conchology,  including  the  fossil  gênera 
and  the  animais  uni  valve»,  Paris,  1822,  in-8*,  2«  part,  en  1  vol.  avec  27  pi. 

BowERBANR  (J.-S.).  —  Obscrvatious  on  the  structure  of  the  Shells  of  Mollus* 
cous  and  Couchiferous  Animais,  m  Tran<.  soc,  microsc,  London^  1844, 
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BouRY  (E.-D.). —  Nouvelles  observations  sur  V  Acirsa  subdecussata^  in  Journ, 

conch.,  XXXIII,  p.  96,  Paris,  1885. 
BoTBR-FoNFRÈDX.  —  De  la  destruction  des  Huîtres  dans  le  bassin  d'Ârcachon, 

des  cause?  qui  Font  amenée,  des  moyens  à  employer  pour  arrêter  le  mal  et 

arriver  au  repeuplement,  Bordeaux,  1847. 

Brach  (Jac).  —  De  Ovis  Ostreorum ,  m  Ephemer.  Acad»  nat,  Cur.,  VIII, 
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and  Durham,  in  Trans,  nat,  hist,  North,  and  Durh^  Newcastle,  1865, 
in-8«,  avec  pi. 

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brune,  avec  fig.,  in-4o,  Paris,  1884. 

Brocchi  (G.)*  —  Conchiologia  fossile  subapennina,  Milano,  1843,  2»  édit.,  2  vol. 
in-12,  avec  atlas  in-4",  16  pi. 

Brocchi  (P.).  —Traité  d'Ostréiculture,  Paris,  1883,  in-18. 

BaocHARD.  —  Les  Huîtres  vertes  de  la  Tremblade,  1863. 

Brogk  (J.).  —  Zur  Analomie  und  Systematik  der  Gepbalopoden,  m  Zeitschr.  f, 
Wiss.  Zoul.,  XXXVI,  p.  343,  avcc4pL 


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14  PAODllOMB    DE    MAtACOLOGIB    FAAMÇAISB 

Brock.  (J.).  —  Uebei*  homogène  und  fibrillâre  Blndesubstanz  bei  Mollusken,  in 

Zool,  Anz.,  V,  p.  579. 
Brogr  (J.)*  —  ^ui*  Auatomie  und  Systematik  der  Gephalopoden,  m   Biolog. 

CentrabL,  II,  1883,  p.  657. 

Brock  (J.).  —  Die  Acclimatisation  von  Ostrea  (Gryphaea)  angulata  Lam  ,  an 

den  Franzosischen  Kusten,  in  Biolog.  Cenlralbl,^  III,  p.  291. 
Brock.  (J.).  —  Untersuchungen  iiber  die  interstitiellen  Bindesubstanzen  der  Mol- 

lusken,  m  Zeitschr,  Wiss,  Zool.,,  XXXIX,  p.  1,  avec  4  pi. 
Brock  (J.).  —  Anatomy  and  Classification  of  the  Gephalopoden,  in  Joum,  micr. 

soc.  London,  H,  1883,  p.  475. 
Brock  (J.).  —  Uber  die  Geschlechtsorgane  der  Gephalopoden,  m  Zeitschr,  f. 

Wiss.  Zool.,  XXXII,  I,  p.  1,  avec  4  pi. 
Brock  (J.).  —  Ueber  die  Geschlechtsorgane  der  Dibranchiaten  Gephalopoden, 

aus  den  Sitzungsh.  phys.med.soc.  Erlangen,  1878. 
Broderip  (W.-J.). — Observations  on  the  Animais,  hitherto  fond  in  the  Shells 

ofthe  genus  Argonauta,  in  Zool.  Journ.,  IV,  1828,  p.  57,  avec  1  pi. 
Broderip  (W.-J.).  —  Descriptions  of  a  new  Land  shell  from  South- America, 

together  with  an  additional  note  on  Argonauta,  m  ZooL  Joum.,  IV,  1828, 

p.  222,  pi.  XXXI,  suppl. 
Broderip  (W.-J.).  —  On  the  genus  Ghama,  Brug.,  in   Trans.  Linn.  soc,  l, 

London,  1834,  in-4®,  avec  4  pi. 

Brooks  (W.-J.).  —  Développement  of  the  digestive  tract  in  MoUusks,  in  Proc. 

Boston  soc.  nat.  hist.,  XX,  lU,  p.  325. 
Broderip.  — •  Neue  Gonchylien,  gen.   Triton,  in  Arch.  f.  Naturg,,  I,  1835, 

p.  389. 
Broderip  and  Owen.  —  On  the  anatomy  of  Brachiopoda,  with  description  of 

some  new  species,  2  mem.  London,  1834,  in -4%  avec  2  pi. 
Broderip  and  Owen.  —  Anatomy  and  description  of  some  new  species  of  Galyp- 

trseidso  and  of  Glavagella,  London,  1835,  in-4^  avec  5  pi. 
Broderip  and  Sowerby.  —  On  new  Mollusca  on  the  Muséum  of  the   Zoologica 

Society,  I,  II,  London,  1833,  in- 8'  avec  pi. 
Bronn,  Gôppert  and  h.  von  Mayer.  —  Index  palœontologicus,  Enumerator  und 

Nomenclator,  2  tomes  en  3  vol.,  Stuttgart,  1848-1849,  in-8o. 
Bronn  und  W.  Keperstbin.  —  Klassen  und  Ordnungen  der  Weichthiere,  Maia- 

cozoa,  2  vol.,  Leipzig,  1861-1866,  gr.  in-8''  avec  atlas  de  136  pi. 
Brookes  (S.).—  Introduction  to  the  studyof  Gonchology,  London,  1815,  in-4o avec 

1  planche. 
Brookes  (S.).  —  Trad.  Gai*us  :  Anleitung  zum  Studium   der   Gonchylienlehre) 

Leipzig,  1823,  in-4o. 

Brooks  (W.-K.).  —  Preliminary  observations  upon  the  development  of  the 
marine  Prosobranhciate  Gasteropod^t  in  Chesapenke  sooU  lahorat*,  1878, 
p.  121,  avec  1  pi. 


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PRODROMIi    Di:    MAI.ACOI.OGIK    FRANÇAISE  15 

DnowN  (TooMAs).  —  Gonchology  of  Britain  and  îreland,  includiag  marine,  land 
and  fresh-waler,  London,  1839^  in-4o,  15  n^avec  4  pi. 

Brown  (Th.).  —  Illustrations  of  the  récent  conchology  of  Great  Britain  and 
Ireland,  Edinburgb,  1827,  ia-4o,  avec  57  pi.  —  2«  édit.,  London,  1844. 

Brown  (Th.).  —  The  éléments  of  Conchology,  or  natural  history  of  Shells 
according  to  thc  Liunœau  System,  with  observations  on  modem  arrangements. 
London,  1816,  in-S»  166  p.,  9  pi. 

Britisb  association  (Reports  oOt  liOndon,  1831,  in-8°  (en  cours  de  publication). 
Brugnonb  (G.).  —  Pleurotomi  fossili  dei  dintorni  di  Palermo,  Palermo,  1861, 

in-8*»,avec  1  pi. 
Bruguibub   (Jean-Guillaume).    ~   Encyclopédie  méthodique,  t.   lY,  Histoire 

naturelle  des  Vers,  Paris,  in-4»,  l^o  part,  1789;  2«  part.  1792.—  Voyez  db 

Lamarck  bt  Deshates. 
Bruguière  (J.-G.).  —  Description  de  deux  coquilles,  des  genres  de  TOscabrion 

et  de  la  Pourpre,  in  Journ  hist,  nat.,  l,  Paris,  1792. 
Bruquièrb  (J.-G.).  -—  Sur  la  formation  de  la  coquille  des  Porcelaines  et  sur  la 

faculté  qu*ont  leurs  animaux  de  s*en  détacher  et  de  les  quitter  à   différentes 

époques,  in  Journ,  hist.  nat,,  I,  p.  307  et  321,  Paris,  1792. 

Bruguibrb  (J.-G.).  —  Note  sur  la  formation  des  coquilles  appelées  Gypreea,  m 

Bull.  Soc.  Phil.,  I,  p.  15,  Paris,  1797. 
Brusina  (Spiridion).  —  ConchigUe  Dalmate  inédite,  Vicnna,  1865,  in-8*>. 
Brusina  (Sp.).  —  Contribuzione  pella  fauna  dei  Molluschi  Dalmati,  Vienna, 

1866,  in-8o,avec  1  pi. 
Brusina  (Sh.).  —  Gastéropodes  nouveaux  de  TAdriatique,  in  Journ,  conch.^ 

t.  XVII,  p.  230,  Paris,  1869. 

Brusina  (Sp.).  —  Prinesci  Malakol.  Jadranskoj.  etc.  (Contribution  àlaMalaco* 
logie  de  T Adriatique),  Zagrebu,  1870,  in-8^. 

Brusina   (Sp.).  —  Ipsia  Chiereghinii   Conchylia,   Contribua,  p.    Malacologia 
Adriatica,  Pisa,  1870,  in -8®. 

Brusina  (Sp.).  —  Saggio  délia  Malacologia  Adriatica,  in    BulL   maluc,  Ital, 

IV,  Pisa,  1871. 
Brusina  (Sp.).  —  Secundo  Saggio  délia  Malacologia  Adriatica,  Pisa,  1872,  in-8<^. 

Buchanan  (Frbd.).  —  An  account  of  the  Onchidium,  new  genus  of  the  class  of 
Vermes,  m  Trans,  Lin,  soc,  Lond.,  V,  1800,  p.  132. 

BuoQUOY,  Dautzenbbro  bt  Dollfus.  —  Les  Mollusques  marins  du  Roussillon, 
Paris,  1882  (en  cours  de  publication),  in-8o,  avec  pi.  photogr. 

BuLPiNGU.  —On  Janthina  fragilisyin  Proceed.  Bost.  sod  nat.  hist.j  l,  1884, 

p.  20. 
Bulletin  de  la  Société  zoologiquo  de  France,  Paris,  in-8*,  avec  pi.  (en  cours  do 

publication). 
Bullctinu  malacologico  Italiano,  7  vol.  in-8*  avec  fij^.,  Pisa,  1868- 1875, 


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16  PnODilOME    DE    MALVGOLOGIE    FRAMÇAISB 

BoUetino  della  società  malacologica  Italiana,  Pisa,  1875  (en  cours  de  publication), 

in-8o,  avec  pi. 
BuRROW  (Rbv.  ë.-J.).  —  Eléments   of  Conchology  according  to  the  Linniean 

System,  in-B*,  illustrated  by  28  pi.  London,  1815  ;  new  édit.,  Londoo,  1844. 

BuRROw  (Rxv.E.-J.).  —  Elementi  di  Goncbiologia  Linneana, illustrali  da  XXVII, 
tay.  in  rame,  Milano,  1818,  in-8®. 

BuLWER  (S.).  —  On  Ibe  Isocardia  cor  of  the  Irish  seas,  in  ZooL  Journ.^  Il, 
1825,  p.  357.  —  In  Feruss.,  BulL  se.  nat.,  Xllf,  1838,  p.  254. 

Gailiaud  (Frbdbrig).  —  Notice   sur  le   genre  Gastrochsena,  in  Mag,  zooL 

1843,  avec  3  pi. 
Gailliaud  (P.).  — Note  sur  les  genres  Gastrochène  et  Glayagelle,  2  mém.,  Paris 

1843,  avec  7  pi. 
Gailuaud  (P.).  —  Mémoire  sur  les  Mollusques  perforants,  Haarlem,  1856,  gr. 

in-8'  avec  3  pi. 
Gailliaud  (F.).  —  Nouvelles  observations  au  sujet  de  la  perforation  des  pierres 

par  les  Mollusques,  m  Journ.  conch,^  I,  p.  363,  Paris,  1850. 

Gailliaud  (P.).  —  Du  résultat  des  recherches  faites  sur  le  littoral  du  département 
de  la  Loire-Inférieure,  in  Journ.  conch.y  II,  Paris,  1851,  p.  301. 

Gailliaud  (P.). — Des  Tarets  et  autres  perforants,  in  Journ.  conc^.,  II,  Parîs, 

1851,  p.  130. 
Gailliaud  (F.).  —  Nouveau  fait  relatif  à  la  perforation  des  pierr^es   par  les 

Pholades,  m  Comp^w  rendus  Tnsiit.^  XXXIll,  1851.  —  I/Jnstiiut,,  XIX, 

1851,  p.  355.  —  Note  de  M.  Robertson,  loc.cit.,  XXXIV,  1852,  p.   60.  — 

Réponse,  XXXIV,  p.  190. 
Gailliaud  (P.). —  Sur  un  nouveau  fait  relatif  à  la  perforation  des  pierres  parles 

Pholades,  in  BulL  soc.  géol,  franc. ^  2«  sér.,  IX,  1852,  p.  87. 

Gailliaud  (F .).  —  On  the  perforation  of  rocks  by  Pholades,  in  Sillim,  Amer. 
Journ.,  2«  sér.,  XIII,  1852,  p.  287. 

Gailliaud  (P.).  —  Des  Tarets  et  des  autres  perforants,  m  Journ.  conch.^  VI, 

1857,  p.  130. 
Gailliaud  (P.).  —  Gataloguedes  Radiaires,  des  Annélides,  des  Girripèdes  et  des 

Mollusques  de  la  Loire-Inférieure,  Nantes,  1865,  in-8<^  avec  5  pi. 

Galgara(P.).  ^  Ricerche  malacologice;  nuovespecie  del  génère  Pleurotoma, 

Lam.,  Palermo,  1839,  in-8\ 
Galgara  (P.).  —  Genno  sui  Molluschi  viventi  e  fossili  della  Sicilia,  Palermo, 

1845,  in-8  avec  4  pi. 

Gambrt.  —  Voyage  dans  le  Finistère;  notes  archéologiques,  physiques,  et  flore 
et  faune  du  département,  par  de  Frémin ville,  in-8<*,  Brest,  1836. 

Ganals  t  Marti  (J.-P.).  —Memorias  sobre  la  Purpura  de  los  antiguos,  Madrid, 

1779,  1  vol..  avec  fig. 
Gamtraime  (P.).  —  Observations  sur  le  système  nerveux  des  Myes  des  mers 


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PRODROME   DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  17 

d*Europe  et  sur  celui  de  la  Moule  commune,  m  Btdl,  Acad»  Brux,^  III,  1836, 

p.  243.  —  In  VInstiiut.,  VI,  p.  304,  Paris,  1836. 
Gantrains  (F.)*  —  Catalogue  des  coquillages  du  Musée  de  Yalenciemies,  rangés 

suivant  la  méthode  du  chevalier  Lamarck,  Valenciennes,  1828, 1  feuille  in-12. 
Gantraine  (F.).  —  Diagnoses  ou  descriptions  succinctes  de  quelques  espèces 

nouvelles  de  Mollusques,  m  Bull.  Acad,  Brux,^  1836,  p.    380(lir.  à  part, 

Bruxelles,  1835,  1  br.  in-8o). 
Gantraine  (F.).  —  Malacologie  Méditerranéenne  et  littorale,  ou  description  des 

mollusques  qui  vivent  dans  la  Méditerranée  ou  sur  le  continent  de  l'Italie,  m 

Nouv.  Mém,  Acad.  Bruœ.,  XIIÎ,  1840  (tir.  à  part,  Bruxelles,  1840,  in-4o, 

avec  6  pi.). 
Gantraine  (F.). —  Rapport   sur  le  mémoire  de  P.-J.  van  Beneden,  intitule 

Recherches  sur  Tembryogénie  des  Sépioles,  m  Bull.  Acad.  Brux,^  VIII, 

1841,  p.  120. 
Gapbo-Latro  (G.) . — Me   oria  sui Testaceidi Tarento, Tarento,  1782, 1  vol. in-8*. 
Gapbllini  (J.).  —  Catalogue  des  Oscabrionsde  la  Méditerranée^  suivi  de  la  des- 
cription de  quelques  espèces  nouvelles,  inJourn.  conch.^  VU,  p.3209  Paris, 

1858  (tir.  à  part,  1  br.  in-8o  12  p.  et  1  pi.). 

Garamaona  (G.).  —  Golla  perforazione  nelsasso  del  Lithodomus  lithophagus^ 
Linnseo,  m  Bull,  malac.  ïtaL^  III,  Pisa,  1879. 

Garbonnel.  —  Sur  THuître  des  côtes  de  la  France,  Tamélioration  des  parcs^  etc., 

in  Mag.  zool.,  1845,  avec  1  pi 
Garpbnter  (Phil.  p.).  —  First  stops  towards  a  Monograph  of  the  Gcecid»,  in 

Proceed.  zool.  soc.^  XXVI,  p.  413,  London,  1858. 

Garpbnter  (W.  B.). — On  the  developm^ent  of  thcembryo  of  Pu^'pura  lapillus^ 
in  Rep.  Brit.  assoc.  adv.  se  ,  XXIV,  1854,  p.  101.— /n  Trans.  act.  Micr. 
ioc.^  n.  sér.  llf,  1855,  p.  17,  avec  2  pi. 

Garpenter  (W.-B.).  —On  ihe  development  ot  Purpura^  in  Ann.  ofnat,  hist.^ 
2«sér.,  XX,  p.  127,  London,  1857. 

Garpbnter  (W.-B.).  — Remarks  on  MM.  Koren  and  Danielessen's  Researches 
on  the  development  of  Purpura  lapillus^  in  Ann.  nat.  hist.  2«  sér.,  XX, 
p.  16,  London,  1857. 

Garpbnter,  Jbpprbts AND  Thomson.— On  thescientific  exploration  of  the  Deep- 
8ea  in  the  Surv.-Vessel  Porcupine,  London,  1870,  in-8»,  avec  4  pi. 

Garus  (G.-G.).  —  Icônes  Sepiarum  in  litore  maris  Mediterranse  coUectae,  in 
Art.,  Leop.y  1824  (tir.  à  part,  1  br.  in-4o  avec  5  pL). 

Garus  (G.-G.).  —  Needhamia  expuls.  Sepia  officinalis,  in  Act.  Leop.^  1839 
(tir.  à  part,  1  br.  in-4o  avec  1  pi.). 

Garus  (J .- Victor).  — Zoologischer  Anzeiger,  in-8o,  Gassel,  1, 1, 1878  (en  cours 
de  publication). 

Garrièrb  (J.-V.).  —  Podal  glands  of  MoUusca,  m  Journ.  R.  microsc.  soc,^ 
2e  sér.,  III,  p.  639. 

5»  86r!B,  t.  X.  —  1887  2 


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18  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Carus  (J.-V.)  und  Engklmann  (W.).— Bibliolheca  Zoologica.  Verzeichniss  der 

Schriften  iiber  Zoologie,  2  vol.  in-8<^,  Leipzig,  1861. 
GARRiiRE  (Just).  —  Die  Driisen  im  Fasse  der  Lamellibranchiaten,  m  Arbeit. 

20ol.  Wurjib.^  V,  p.  56,  avec  2  pi. 
Gastblin.  —  Catalogue  des  genres  et  des  espèces  les  plus  remarquables,  com- 
posant la  riclie  collection  de  M.  Gastelin,  Paris,  1825,  1  br.  in-8^  (sans  nom 

d*auteur). 
Catlow  (Agnès).  —  Popular  Gonchology,  London,  1853, 1  vol.  in-8o.  —  2«  édit. 

London,  1854,  1  vol.  in-8o,  avec  fig. 
Catlow  and  Rbbve.  —  The  Conchologist's  nomenclator,  a  catalogue  of  ail  the 

récent  species  of  Shells  included  under  the  subkingdom  MoUusca,  with  their 

authoiîties,  synonymes  and  références  to  works  where  figured  or  descnbed, 

London,  1845,  1  vol.  in-8°. 
Cattanbo  (G.).  — Le  colonie  lineari  e  la  morfologia  des  MoUuschi,  in  ZooL 

Anz.,  V,  p.  682  (tir.  à  part,  in-8%  420  p.  Milano,  1883), 
Gattaneo.  —  L*individualita  dei  MoUuschi,  m  SolL  scieniif,  Maggi^zqja^  etc., 

IV,  p.  69. 

Gattis  (J.-Th.).  —  De  la  manière  dont  les  Lamellibranches  s'attachent  à  des 
corps  étrangers,  m  Tijdschr.  d.  Nederl.  dierk,  Vereenig.y  D,  6,  p.  57. 

Certes  (A.).  —  Sur  les  parasites  et  les  commensaux  de  l'Huître,  Meulan,  1882, 
in-8«,  avec  1  pi. 

Certes  (A.).  —  Notes  sur  les  parasites  et  les  commensaux  de  l'Huître,  m  Bull. 

soc,  zool.  France^  V,  p.  347,  avec  1  pi. 
Certes  (A.). —  Intestinal  Parasites  of  the  Oyster,  in  Journ.  Microsc.  soc  , 

III,  p.  81. 

Gharetre  (Jules).  —  Notes  sur  la  faune  malacologique  des  îles  de  la  rade  de 

Marseille,  m  Bull,  soc.  études  se,  ttat.  Marseille,  1878. 
Gharlssworth  (Edw.).  ^  On  the  povrer  which  the  animal  of  the  Argonaut 

has  of  repairing  breaches  in  its  Shell,  in  Mag,  nat,  hist,  London,  \,  p.  526, 

avec  pi.,  London,  1837. 
Gharlesworth  (E.).  —  On  the  mode  of  réparation  in  the  animal  of  Argonauta, 

m  Proceed,  zool,  soc,  V,  p.  84.  London,  1837. 

Chatin(Joh.). — Des  centres  nerveux  chez  les  Calmariens,  in  Guide. du  nat.  ^t^,  79. 

Chatin  (J.;.  —  De  la  myéline  dans  les  fibres  nerveuses  des  Lamellibranches,  in 
Bull.  soc.  Phil.  Paris,  3^  sér.,  VI,  p.  198. 

Ghemnitz  (Joh.-Hieron).  —  Von  der    Verwahrungsmethode  der    Dânischen 

Schiffer  wider  die  Verwiistungen  der    Pfahlwiirmer,  m  Beschaft,  der  Ber* 

lin.  Ges.  nat.,  I,  1775,  p.  426;  II,  1776,  p.  560. 
Ghemnitz  (J.-H.).  —  Abhandlung  von  der  Steckmuschel  und  ihre  Seide,  wie 

auch  von  Pinnenwàchter,  in  Der  Naturforscher^  X,  1777,  p.  1. 
Ghemnitz  (J.-H.)4 — Von  dem  Purpur  welcher  sich  im  Buccino  {Purpura  lapil- 

lus,  L.)  befindet,  in  Berlin,  Beschaft.,  IV,  1779,  p.  241. 


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PRODROME    DB    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  l9 

Ghbmnitz  (J.-H.)«  —  Om  en  Slaegt  af  de  mangaskalle  de  Ck)nchyliei%  som  bos 
Linné  hedde  Chitones,  etc.,  m  Danskeselsk.  SkrifU,  III,  1788,  p.  235. 

GHSBfNm  (J.-J.).  —  Voyez  Kurster  (H.-C).  —  Martini  (F.-H.-G.). 

CmeifU  (J.-C).  —  Bibliothèque  conchyliologique.  Paris,  gr.  in-8«,  arec  pi.  — 
1»^  térie  :  1, 1845,  Donovan.  —  II,  1845,  Martyn.  —  III,  Leach,  Conrad,  Say, 
Rafinesque.  —  IV,  1846,  Montagu.  —  2«  aér.  :  1, 1845.  Trans .  Soc.  Linn.  Lond . 

Gbbnu  (J.-C).  —  Illustrations  conchyliologiques  ou  description  et  ligures  de 
toutes  les  coquîlles^  connues,  yiyantes  et  fossiles,  classées  suiyant  le  système 
deLamarck,  Paris,  1843-1860,  gr.  in>fol.»  pi.  color.,  84  livr.  (inachevé). 

Ghbnu  (J.-C).  —  Leçons  élémentaires  sur  Tbistoire  naturelle  des  animaux, 
précédées  d*un  aperçu  général  sur  la  Zoologie.  Gonchyliologie,  Paris,  1847, 
(2  édit),  gr.  in-8o,  avec  fig.  et  12  pi. 

Ghenu  (J.>G.).  —  Notice  sur  le  Musée  conchyliologique  de  M.  le  baron  Benja- 
min Delessert.  Paris,  1844,  1  br.  in-8<^.  * 

Ghbnu  (J.-G.).  —  Manuel  de  Gonchyliologie  et  de  Paléontologie  conchyliolo- 
gique, Paris,  1859,  2  vol.  gr.  in-8»,  avec  ûg, 

Ghbron  (J.).  —  Recherches  pour  servir  à  Thistoire  du  système  nerveux  des 
Géphalopodes  dibranchiaux,  Paris,  1866,  in-4o,  avec  5  pi. 

Chxvrxox  (E.). —  Une  excursion  zoologique  en  baiedu  Groidc,  in  Feuille  natur.^ 
XVI,  p.  53,  Paris  1886. 

Chujb  (STBPANb  dbllb).  ^  Descrizionc  ed  anatomia  délia  Aplisia,  in  Atii 
Ace,  se,  Napoli,  IV,  p.  25,  avec  fig.,  Napoli^  1828. 

CiHAJB  (dbllb).  —  Memorie  sulla  storia  e  anatomia  degli  animali  senza  vertèbre 
del  regno  di  Napoli.  Napoli,  4  vol.  in-4o;  avec  atlas  de  109  pi. —  I  et  II,  1823; 
111,  1828;  IV,  1829. 

Chiajb  (S.,  dbllb).  —  Instituzioni  di  anatomia  comparata,  Napoli,  1836,  2  vol. 
in-8<>,  avec  atlas  de  64  pi. 

Ghiajb  (S.,  dbllb).  —  Sunto  di  alcuni  Animali  senza  vertèbre  délie  regno  di 

Napoli,  Napoli,  in-8o. 
Chujb  (S.,  dbllb).  —  Testacea  utriusque  Siciliœ,  t.  III  et  postremus,  pars  prima 

posthuma  auctore  Poli,  cum  additamentis  et  annotationibus  délie  Chiaje  ;  pars 

altéra,  auctore  délie  Gbiaje,  Parma  et  Napoli,  gr.  in-fol. — I,  1826;  II,  1827. 

—  Voyez  Poli, 

Gblub  (S.,  dbllb).  —  Sul  Doridio,  su  di  una  specie  di  Sifunculo  e  sulle  Pleu- 
rofillidia,tn  Attiinst.  cTIncoraggiam,  se  nat,  di  Napoliy  IV,  p.  117,  avec 
fig.,  Napoli,  1828. 

Chujb  (S.,  dbllb).  —  Descrizione  e  anotomia  del  Doridio  aplisiforme^  in  Atii 
Inst,  âCineoraggiam.sc,  nat,  di  Napoli,  IV,  p.  185.  Napoli,  1828. — In  Feruss. 
Bull,  se,  nat,,  XVII,  p.  309,  Paris,  1829. 

Chujb  (S.,  dbllb).  —  Nota  iconografia  intorno  alla  Carinaria  Mediierranea^ 
in  Rendicont.  Acead,  se,  di  Napoli,  III,  p.  45,  Napoli,  1844. 


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20  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

GdiAJB  (S.|DBLLs).  «  Descrluone  délia  Jautina  edel  suo  MolluBCO,tn  Mem.  soc, 
ital.  fisica,  XXIII,  1844,  p.  312. 

Ghiocci  (A..).  —  Muséum  F.  Galceolari  Veronœ  (Testacea,  Crustacea,  et  alia 
Animalia  marina  cont.),  \evonm,  1622,  1  vol.  in -fol.  avec  ûg, 

Glarr  (W.).  »  Observations  sur  les  animaux  de  quelques  espèces  de  Bullesa^  in 

Feruss.,   Bull.  se.  naU,  XIV,  p.  275,  Paris,  1828. 
Glarr  (W.).  —  Observations  on  the  animais  of  some  species  of  Bullœa  Lam, 

and  on  some  species  of  the  Annelida,  in  Zool.  Journ,,  III,  1837^  p.  337. 
Glarr  (W.).^  On  the  animal  of  Dentalium  Tarenlinum^  in  Ann.  nat.  hist. 

London,  2»  sér.,  IV,  1849,  p.  321. 

Glarr  (W.).  — On  the  animais  of  Cœcum  trachea  &nd  C,  glabrum^  in  Ann. 

nat.  hist.  London,  2«  sér.,  IV,  1849,  p.  180. 
GiJkRK  (W.).  —  Observations  on  the  animais  of  Kéllia  ruhra^  in  Ann.  nat. 

hist.  London,  2^  sér.,  111,  1849,  p.  292  et  452;  IV,  1849,  p.  142. 

Glark  (W.).  —  Ueber  Kellia  rubra,  in  Fror.  not.,  3.  Reise,  Bd.  9,  no  198, 
.1849,  p.  343. 

Glarr  (W.).  —  Observations  on  the  Lacunœ,  in  Ann,  nat,  hist,  London^ 
2- sér.,  VI,  1850,  p.  29. 

Glarr  (W.).  —  Ueber  das  Thier  von  Dentalium  Tarentinum^  in  Fror, 
TagesbeTy  u^  57,  zool.,  1, 1850,  p.  57. 

Glarr  (W.).  —  Observations  on  the  animais  of  the  Bullidœ,  in  Ann.  nat,  hist, 
London,  2«  sér.,  VI,  1850,  p.  98. 

Glarr  (W.).  —  On  the  Muricidœ,  in  Ann.  nat,  hist,  London^  2fi  sér.,  VII, 
1851,  p.  108. 

Glarr  (W.).  —  On  the  Skeneadœ,  in  Ann,  nat,  hist.  London^  2"  sér.,  VHI, 
1851,  p.  44. 

Glarr  (W.).  —  On  the  Ghemnitziae,  in  Ann.  nat,  hist,  London^  2«  sér.,  VII, 

1851,  p.  380,  et  VIII,  p.  108. 

Glarr  (W.).  —  On  some  of  the  animais  of  the  Ghemnitsûœ  which  bave  not 
been  described,  in  Ann.  nat.  hist.  London^  2^  sér.,  X,  1852,  p.  195. 

Glarr  (W.).  —  On  the  Chemnitzia  opalina  and  C.  diaphana^  in  Ann,  nat, 

hist.  London,  2«  sér.,  VII,  1851,  p.  293. 
Glarr  (W.)  —  On  the  genus  Lepton,  m  Ann,  nat.  hist,  London,  2*  sér.,  X, 

1852,  p.  129. 

Glarr  (W.).  —  On  a  new  British  species  of  Leptun  (L,  Clarkiœ)^  in  Ann, 
nat,  hist,  London^  2^  sér.,  IX,  1852,  p.  191.  —  Further  observations,  id. 
p.  193. 

Glarr  (W.).  —  On  the  Venus  undata  of  authors,  in  Ann,  nat,  hist.  London, 
2«sér.,  IX,  1852,  p.  400. 

Glarr  (W.).  — On  some  undescribed  animais  of  the  British  Rissoœ,  in  Ann, 
naf.  hist,  London,  2^  sér.,  X,  1852,  p.  254. 


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PRODROME  DE  UALACOLOGIB  FRANÇAISE  21 

Clark  (W.). —  On  the  Rissoa  rubra,  in  Ann.  nat.  hist»  London,  2«  sér.,  XII, 

1853. 
Clark  (W.).  —  On  the  Chitonidie,  in  Ann.  nai,  hist,  London,  2^  sér.,  XI, 

1853,  p.  274. 
Clark  (W.)*  —  On  the  Janthinœ,  Scalari»,  Naticœ,  Lamellari»  and  Velutinœ, 

in  Ann*  nat.  hist.  London^  2«8ér.,  XI,  1853,  p.  44. 
Clark  (W.).  —  British    marine    Testacea  moUusca,  London,  1855,  1  vol. 

roy-8o. 
GLARk  (W.).  ^  On  the  phœnomena  of  the  reproduction  of  the  Chitons,  in  Ann. 

nat.  hist.  London,  2e  sér.,  XVI,  1855,  p.  446. 
CLARk  (W.).  —  On  Scissurella  crispata^  in  Ann.  nat.  hist.  London,  2«  sér., 

XVm,  1856,  p.  269. 
Clark  (W.).  —  On  Rissoa  pulcherrima,  in  Ann.  nat.  hist.  London,  2»  sér., 

XX,  1857,  p.  262. 
Claus  (C).  —  Gehrdrgan  der  Heteropoden,  Bonn,  1876,  in-8o  avec  pi. 
Clémsnt  (C).  —  Catalogue  des  Mollusques  marins  du  Gard,  in  Bull.   soc. 

étud.  se.  nat.  de  Nimes,  Nîmes,  1875  (tir.  à  part,  1  br.  in-8«,  44  p.). 
Cloqust  (J.).  —  Du  repeuplement  des  Huîtres  sur  le  littoral  de  TOcéan  et  de 

la  Méditerranée,  in  Bull.  Soc.  d'Acclim.,  VIII,  p.  75,  Paris,  1861. 
CoATXS  (RsTNXL^).  —  On  the  floating  apparatus  and  other  peculiarities  of  the 

genus  Janthina,  inJourn.  Acad.  nat.  se.  Phil.,  lY,  ii,  1825,  p.  350.  —  In 

Ann.  Philos.,  2^  sér.,  X,  1825,  p,  385. 
CoHN  (E.).  —  De  sanguine  ejusque  partibus,  Berolini,  1842. 
CoLASANT  (G.).  —  Ricerche  anamotiche  e  fisiologiche  sopra  il  braccio  dei  A&lo- 

podi,  in-4,  avec  2  pi.,  1876. 
CoLBBAu(JuLBS). — Mollusqucs  marins  d*Italie;  Céphalopodes,  Ptéropodes  vivants 

de  la  Méditerranée,  par  le  docteur  N.  Tiberi,  in  Ann,   soc.  malac.  Belg., 

Xin,  p.  52. 
CoLDSTRBAM.  —  On  tho  ova  of  Sepia  officinalis  L     in  Proceed.  zool.  soc.,  l, 

1833,  p.  86.  —  In  Isis,  1835,  p.  539. 
Coldstrkam.  ^Ueber  denFdtus  der  Sspia  officinalis, in  Fror.  nat.,  XXXIX, 

1833,  p.  6. 
CoLB  (WiLL.).  —  Observations  on  theparple  fish  (Purpura),  in  Philos,  Trans. 

XV,  1685,  p.  1278  avec  fig. 
CoLi  (W).  —  Purpurea  anglicana  ;  on  a  fisch  found  near  the  Severn,  London, 

in-4<>,  1689. 
CoLLARD  DBt  Chbrrbs.  -*  Cataloguo  des  Testacés  marins  du  département  du 

Finistère,  in  Act.  soc.  Lin.  Bordeaux,  1830,  in-8o  (tir.  à  part). 
CoLUMNA  (Fab.).  —  De  Purpura,  Roma,  1616,  in«4<»  avec  fig.  —  Edit.  major, 

Kili»,  1674,  in-4o. 

CoMTB  DS  ^*.  —  Catalogue  systématique  et  raisonné  du  magnifique  cabinet  de 
M.  le  Comte  de  ***  ;  Conchyliologie,  Paris,  1784,  1  vol.  in-8o  avec  9  pi. 


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2*2  PRODROME    DB    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Conchyliologie  nouvelle  et  portative,  ou  collection  de  coquilles  propret  à  orner 

les  cabinets  des  curieux  de  cette  partie  de  THistoire  naturelle,  Paris,    1767, 

in-8^  petit  papier  (anonyme,  attribué  k  d*Argenville)  • 
Conrad,  Trton,  Garpbntbr.  -  Catalogne  and  synonymy  of  the  gênera,  speciet 

andvarietis  ofrecentmollu8ca,5  part.,  in-8<>,  Philadelphia,  1868-1870. 
CoRDiNBR  (Ch.).  —  Remarkable  ruins  and  romantio  prospect  of  North-Britain, 

London,  1788-1795,  in-4o  avec  fig. 
Costa  (A.).  -*  Illustrazione  suH'animale  délia  Jantina,  in-8<^,  avec  1  pi.,  Napoli, 

1841. 
Costa  (A.).  —  Illustrazio  di  due  generi  (di  Mollutchi  Nudibranchi)  del  Oolfo  d 

Napoli,  1  br.  in-4o,  avec  pL,  Napoli,  1867. 
Costa  (Emmanubl-Mbnoes  oa).  —  Eléments  of  Conchology,  or  introduction  to 

the  Knowledge  of  Shells,  London,  1776,  in-8<>  avec  7  pi. 
Costa  (E.-M.  da).  —  Historia  naturalis  Testaceorum  Britanniœ,  or  the  British 

Conchology  (en  anglais  et  en  français),  London,  1778, 1  vol.  in-4^  avec  17  pi. 

—  2«  édit.,  London,  1780. 
Costa  (Oronzio-Gabribl).  —  Note  sur  une  nouvelle  espèce  de  Mollusque  du 

genre  Hiatella,  etc.  (H,  Polit),  in  Ann,  $c.  nat.,  XV,  1828,  p.  108  avec  fig.  <- 

In  Feruss.,  Bull,  se.  nat.,  XVIII,  p.  128,  Paris,  1829. 
Costa  (0.).  —  Catalogo  sistematico  e  ragionato  dei  Testaoei  délie  due  Sicilie, 

Napoli,  1829,  1  br.  in-4o  avec  2  pi. 
Costa  (O.-G.).  — MoUuschi  del  regno  di  Napoli,  figure  délie  specie  nuove  o  poco 

noschinte  di  Pteropodi,  Gastropodi,  Brachiopodi,  ec.  Napoli,  1829-1874,  in-8<> 

avec  36  pL 

Costa  (O.-G J.  —  Note  sur  la  Carinaire  vitrée  (Carinaria  mediterranea),  in 

Ann.  se.  nat.,  XVI,  Paris,  1829,  p.  107,  avec  1  pi. 
Costa  (O.-G.).  — Ueber  Carinaria  vitrea^  in  Isis^  1833,  p.  185,  avec  1  pi. 
Costa  (O.-G.).  —  Catalogo  sistematico  de  Testacei  vivent!  del  mare  di  Tarento, 

Napoli,  1839,  in-4%a\  c4  pi. 
Costa  (O.-G.—  Cenni  sunaûtuna  Siciliana,  in  Corrisp.  zooU^  1,  1839,  p.  150. 
Costa  fO.-G.).  —  Note  sur  le  prétendu  parasite  de  VArgonauta  Argo^  in  Ann. 

se.  nat.,  2«  sér.,  XVI,  p.  184,  avec  fig.,  Paris,  1841. 
Costa  (0  -G.).  —  Microdoride  Mediterranea  o  descrixione  dei  poco  ben  conos- 

ciuti  od  affatto  ignoti  viventi  minuti  e  microscopici  del  Mediterraneo,  Napoli, 

1861,  in-8o,  avec  13  pi. 
Costa  (O.-G.).  —  Pteropodi  délia  ûtuna  di  Napoli,  Napoli,  1873,  in-4o,  avec 

5  planches. 
Costa  (O.-G.)  st  Costa  (A.).  —  Fauna  del  Regno  di  Napoli  (en  cours  de  pu- 
blication), Napoli,  1832,  in-8o  avec  381  pi. 
ÇosTB.  —  Voyage  d'exploration  sur  le  littoral  de  la  France  et  de  Tltalie,  Paris, 

1855. 
CoHTB,  —  Note  ?ur  le  repeuplçipep^  du  littoral  par  la  création  d'huUrîères  art}- 


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FnODROMB    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  ?â 

ikiellet,  m  Comptes  rendus  Acad,  sciences ^  Paris,  janvier  1861,  et  3  nov. 
1862. 

Covcn  (JœiATH.).  —  On  the  occorence  of  Specia  hiseriaîis  in  Ck)rnwall,  in 
Jaurn,  Proceed,  Lin,  soc.  London,  l,  1857,  p.  100. 

GouTANCE  (A.).  —  De  Vénergie  et  de  la  structure  musculaire  chez  les  Mollusques 
Acéphales,  in-8o,  Paris,  1878,  avec  2  pi. 

Cravxn  (Alfrbd).  —  Quelques  observations  sur  VHyalœa  iridtntata^  Lamarck, 

in  Ann,  soc,  mal.  Belgique,  VIII,  Bruxelles,  1873,  ia-8o,  p.  70,  avec  1  pi. 
CaiSTOFOBi  (db)  et  Jan.  —  Catalogua  rerum  naturalium  in  Museo  ezistentium, 

in-8*,  1832. 
Cbossi  (H.).  —  Etude  sur  le  genre  Cancellaire,  suivie  du  catalogue  des  espèces 

vivantes  ou  fossiles   actuellement  connues,  in  Journ.  conch,,  I^i  P*  ^^^« 

Paris,  1861. 
GR088B  (H.).  -*  Sur  la  Cyprsea  moneta^  in  Rev.  mag,  jsooU,  2^  sér.,  XI, 

p.  45,  Paris,  1859. 
Crosse  (H.).  —  Note  pour  servir  à  Thistoire  naturelle  de  quelques  Mollusques 

de  nos  côtes  et  particulièrement  des  Céphalopodes,  in  Journ,  conch.^  XVI, 

p.  5,  Paris,  1868. 
Crosse  (H.).  —  Note  sur  le  Phyllaplysia  Lafonti,  Fischer,  in  Journ,  conch., 

XXIII,  p.  101,  Paris,  1875. 

Crough  (Edbiond-A.).  —  An  illustrated  introduction  to  Lamarck*s  conchologj 
contained  in  his  Histoire  naturelle  des  animaux  sans  vertèbres,  London,  1827, 
iQ-4o,  avec  22  pi. 

CuBiBRBS  (Le  marquis  de).  —  Histoire  abrégée  des  Coquillages  de  mer,  de 
leurs  mœurs  et  de  leurs  amours,  Versailles,  1799,  -i  vol.  petit  in-4o,  avec  21 
planches. 

CuNNiNGHAM  (J.-T.).  —  Noto  OU  tho  structuro  and  relations  of  the  Kidnej  in 
Aphysia,  in  Mitiheil,  zooL  station  Neapel,,  IV,  p.  420,  avec  1  pi. 

CuNNmoHAM  (J.-T.).  ^  The  rénal  organs  (nephridia)  of  Patelle,  in  Quart. 
Journ.  microsc.  se,  XXIII,  p.  369. 

CovisR  (Bon  Georges).  —  Tableau  élémentaire  de  Thistoire  naturelle  des  ani- 
maux, Paris,  an  VI,  in-8o,  avec  14  pi. 

CuviER  (G.).  — De  la  Patelle  commune  (Tato/la  vulgata),  in  Journ.  hist.nat., 

11,  1792,  p.  82. 
CuviBR  (G.).  —  Mémoires  sur  la  Bullma  aperta,  in  Ann.  Muséum,  I,  p.  156, 

avec  7  pi.,  Paris,  1802. 
CuviBR  (G.).  —  Sur  le  genre  Tritonia,avee  une  espèce  nouvelle  (T.  Hombergi)^ 

in  Ann.  Mus.,  Paris,  1802,  p.  480  avec  2  pi. 
GuviER  (G.)  —  Sur  Tanatomie  de  quelques  espèces  d'Aphysies,  in  Bull.  soc. 

PhiL,  III,  p.  193,  Paris,  an  II. 
GuviBR  (G.).  —  Mémoire  sur  le  genre  Aplysia,  m  Ann.  ffuf^,  U,  p.  287, 

Paris,  1803. 


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24  PRODROMB    DE    MALACOLOGIB   FRANÇAISB 

GuviER  (6.)^  —  Mémoire  sur  le  grand  Buccin  de  nos  côtes  (Buceinum  nudatum, 
L.)>  et  sur  son  anatomie,  m  Ann,  Mus.^  II,  p.  447,  avec  1  pi.,  Paris,  1808. 

GuviBR  (G.).  —  Mémoire  sur  la  Phyllidie  et  le  Pleurobranche,  in  Ann,  Mus,, 
V,  Paris,  1804,  p.  266,  avec  i  pi. 

Guvibr(G.)  —Mémoire  sur  la  Dolabella,  m  Ann,  3ftf5.,  V,  p.  435,  avec  1  pi., 
Paris,  1804. 

GuviER  (G.).  —  Mémoire  sur  le  genre  Dons,  in  Ann.  Mus,^  W,  p.  447,  avec 
2  pi.,  Paris,  1804. 

GuviER  (G.).  —  Mémoire  sur  TOnchidie,  genre  de  Mollusques  nus,  etc.,  in  Ann, 
Mus.,  V,  p.  37,  Paris,  1804. 

GuviER  (G.).  —  Mémoire  concernant  Tanimal  de  THyale,  un  nouveau  genre  de 
Mollusques  nus  et  établissement  d*un  nouvel  ordre,  in  Ann,  Mus.,  IV, 
p.  223  avecfig.,  Paris,  1804. 

GuviER  (G.).  —  Mémoiie sur  la Scyllée,  TË olide, le  Glaucus, avt3C des  additions 
au  mémoire  sur  la  Tritonie,  in  Ann.  Mus.,  VI,  1805,  p.  416,  avec  1  pi. 

GuviER  (G.).  — Leçons  d'anatomie  comparée,  Paris,  1805,  5  vol.,  in-8o.  —  I  et 
II,  recueillis  et  publiés  par  Dumirel  ;  III,  IV  et  V,  par  Duvernoy. 

GuviER  (G.).  —  Mémoire  sur  le  Téthis,  et  son  anatomie,  in  Ann,  Mus.,  XII, 
p.  257,  avec  1  pi.,  Paris  1808. 

Guvisr(G.).  — Mémoire  sur  la  Jantbina  et  la  Pbasianella,  in  Ann.  Mus.,  XI, 
p.  121,  avec  1  pi.,  Paris,  1808. 

CuviER  (G.).  —  Mémoire  sur  TOnchidie,  genre  de  Mollusques  nus  voisins  des 
Limaces,  et  sur  une  espèce  nouvelle  (Onchidium  Peronii),  in  Ann.  Mus,, 
V.,  p.  37,  Paris,  1801.  • 

GuviER  (G.).  —  Mémoire  pour  servir  à  THistoire  naturelle  et  à  Tanatomie  des 
Mollusques,  Paris,  1817,  in-4o^  avec  35  pi.  — Recueil  de  22  Mémoires,  la  plu* 
part  publiés  dans  les  Annales  du  Muséum. 

GuviER  (G.).  —  Mémoire  sur  l'Haliotide,  ou  Oreille  de  mer;  sur  le  Sigaret,  etc.; 
enfin,  sur  TOscabriou  et  la  Ptérotrachée,  m  Mém.  pour  servir  à  V Histoire  des 
Mollusques,  1817,  avec  3  pi. 

CuviER  (G.).  —  Sur  THyale,  sur  un  nouveau  genre  de  Mollusques  nus  (Pneu- 
moderne)  et  sur  rétablissement  d'un  nouvel  ordre  de  Mollusques  (les  Ptéro- 
podes),  in  Mém.  pour  serv.  à  VHist.  des  Mollusques,  1817,  no  3,  avecl  pi. 

GuviER  (G.). —  Ueber  den  Schussel-Sclmecken  und  ila*e  Verwandten,  in  Jsis, 

1819,  p.  723,  avec  fig. 
CuviER  (G.).  —  Sur  les  œufs  de  Seiche,  in  Nouv.  Ann,  mus.,  I,  1832,  p.  153. 

CuviER  (G.).  —  Le  règae  animal  publié  par  Audouin,  Blanchard,  Deshayes, 
Mibe-Edv^ards,  Valenciennes,  etc.,  Paris,  1849  et  suiv.,  11  vol.  texte  et  11 
vol.  atlas  (Les  Mollusques,  1  vol.  texte,  et  138  pi.). 

Dàll  (W.-H.)  —  Note  on  Oadinia  excentrica,  Tiberi,  in  Amer,  Naturalist., 
XVI,  p.  737. 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  25 

Dall  (W.>H.).  —  On  the  constitution  of  some  appendages  of  the  MoUusca,  m 
Amer,  natur.,  XVIU,  p.  776. 

DaIjL  (W.-H.).  —  On  the  gênera  of  Ghitona,  in  Proceed,  V.  S.  nat,  mus», 
1881,  p.  279. 

Daniel  (D"".-?.),  —  Des  diyerses  préparations  employées  pour  la  conservation 
des  Mollusques,  in  Joum.  conch.,  IV,  p.  444,  Paris,  1853. 

Daniel  (D"".-?.).  —  Note  sur  les  conditions  d'existence  de  VHinites  sinuosuf 
des  côtes  de  Bretagne,  m  Joum.  conch.,  XV,  p.  144,  Paris,  1867. 

Danibl(D'.-F.).  — Faune  malacologique  terrestre,  fluviatile  et  marine  des  envi- 
rons de  Brest  (Finistère),  in  Joum.  conch.,  XXXI,  p.  223  et  230,  Paris, 
1883.  -  Suppl.  XXXIII,  p.  96,  Paris,  1885. 

Daniel  (D''.-F.).  —  De  la  récolte  des  Mollusques  dans  la  région  Celtique  (par- 
ticulièrement dans  la  rade  de  Brest,  et  des  saisons  les  plus  favorables  pour 
leurs  recherches,  in  Joum.  conch,,  XXXII,  p.  81,  Paris,  1885. 

Daubbnton  (Louis-Jban-Mabie).  —  Distribution  méthodique  des  coquilles,  in 
Mem.  Acad.  5c.,  p.  45,  Paris,  1743. 

Daddin  (François-Marie).  —  Recueil  de  mémoires  et  de  notes  sur  des  espèces 

inédites  ou  peu  connues  de  Mollusques,  de  Verset  de  Zoophytes,  Paris,  1800, 

in-18,  avec  4  pi. 
Dautzbnberg  (Ph  ).  —  Liste  des  coquilles  recueillies  à  Cannes  par  MM.  E.  et 

Ad.  Dollfus,  in  Feuille  des  jeunes  naturalistes^  Paris,  1881. 
Davainb  (G.).  —  Recherches  sur  la  génération  des  Huîtres,  Paris,  1853,  1  hr. 

gr.  in-8®,  54  p.,  avec  2  pi. 

Davainb  (C).  —  Recherches  sur  la  génération  des  Huîtres,  in  Joum.  conch.^ 
IV,  p.  30,  Paris,  1853. 

Davidson  (Th  ).  —  Descript  of  a  few  new  récent  species  of  Brachiopoda,  London, 
1852,  in-8o,  avec  1  pi. 

Davidson  (Th.).  —  On  the  System  arrangement  of  récent  and  fossiles  Brachio- 
poda,  London,  1855,  in-8,  avec  1  pi. 

Davidson  (Th.).  —  Introduction  à  Thistoire  naturelle  des  Brachiopodes  vivants 
et  fossiles,  traduit  par  E.  Deslongchamps,  Caen,  1856,  in-4o,  avec  9  pi. 

Datidson  (Th.).  —  Sur  les  genres  et  les  sous-genres  des  Bt-achiopodes  munis 

d'appendices  spiraux,  traduit    par  L.  de  Koninck,  Liège,  1859,  in-8o,  avec 

2  pi.  in-4  . 
Davidson  (Th.).  —  Liste  dés  principaux  ouvrages,  mémoires  ou  notices  qui 

traitent  directement  ou  indirectement  des  Brachiopodes  vivants  et  fossiles,  in 

Ann.  soc.  malac.  Belg.y  XII,  1877,  p.  55,  Bruxelles. 

Davidson  (Th.).  —  Bxtract  from  Report  to  professer  Sir  Wywill  Thomson, 
F.  R  S  ,  director  of  the  civilian  scientific  Staff,  on  the  Brochiopoda  dredyed 
by  H.  M.  S.  Challenger,  Twello,  1877,  1  br.  in-4o. 

Davidson  (Th.).  ^  Report  on  the  scientific  results  of  the  voyage  of  H.  M.  S. 


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26  PIIODAOIIB    DE   MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Challenger  during  thc  veati  1873-1876,  Brachiopoda,  London,  1880,  1  br. 

m-4«,  ayec  4  pi. 
Dà VILLA.  —  Catalogue  systématique  et  raisonné  des  curosités  de  la  nature  et 

de  Part  qui  composent  le  cabinet  de  M,  Davilla,  Paris,  1767,  3  toI.  in-8o, 

avec  pi.  —  Le  tome  !•''  contient  les  coquilles. 
DjSLssss.   —  Lithologie  des  fonds  de   la  mer,   dépdts  marins  littoraux  do  la 

France  (Mollusques  par  P.  Fipcher),  Paris,  1871,  2  toL  in-8o  et  atlas. 
Dbu»sbrt  (BbnjaminJ.  —  Recueil  de  coquilles  décrites  par  Lamarck  dans  son 

Histoire  naturelle  des  animaux  sans  vertèbres  et  non  encore  figurées,  Paris, 

1841,  gr.  in-fol.,  avec  40  pi. 
DSLIDON  (E.-S).  —  De  la  culture  de  la  Moule,  In  Ann.  soc.  Lin.  Maine-^" 

Loire,  II,  p.  25,  avec  1  pi.,  Angers,  1856. 
Dbupon  (E.-S).  —  La  Seiche  commune  (sepia  communis)^  in,  Ann,  soc.  Lin. 

Maine^t-Loire,  XI,  p.  109,  Angers,  1869. 

DxsHATBS  (GéRARp-PAUL).  —  Dictionnaire  classique  d*Histoire  naturelle  sous 

la  direction  de  Bory  de  Saint- Vincent,  articles  de  Conchyliologie,  t.  III  à  fin, 

Paris,  1823-1830. 
Dbsuaybs  (G. -P.)  —  Mémoires  anatomiques  sur  la  Calyptrée,  in  Ann,  se,  nat,, 

t.  III,  Paris,  1874  Otir.  à  part,  12  p.  in-8«,  1  pi.). 
Dbshaybs  (G.-P.).  —  Anatomie  et  monographie  du  genre  Dentale,  in  Mém, 

soc,  hist.  nat.^  t.  II,  Paris,  1825  (tir  k  part,  1  br.  in-4«,  avec  4  pi.) 
Dbshaybs  (G. -P.).  —  On  the  discovery  of  live  cockles  (Cardium  edule),  in  a 

Peat  Moss  distant  from  the  sea,  in  Ann,  PhiL,  2«  sér.,  XI,  p.  464,  1836. 

Dbshaybs  (G.-P.).~  Histoire  naturelle  des  Vers  (Mollusques)  de  TËncyclopédie 
méthodique,  Paris,  1830-1832,  4  vol.  in-4o  et  3  vol.  atlas  contenant  488  pi. 

Dbshaybs  (G.-P.).—  Expédition  scientifique  de  Morée,  histoire  des  Mollusques, 
Paris,  1832-1835,  1  vol.  in-4o,  avec  atlas  in-fol.  de  9  pi. 

Dbshaybs  (G. -P.).  —  Tableaux  comparatifs  des  coquilles  vivantes  avec  celles 
qui  sont  fossiles  dans  les  terrains  tei*tiaires  de  T Europe,  I  br.  gr.  in-8«,  52  p., 
avec  4  pi.,  m  Lyell,  Principes  of  Oeology,  London,  1853,  t.  III. 

Dbshaybs  (G.-P.). — Histoire  naturelle  des  Animaux  sans  vertèbrea  par  Lamarek, 

2»  édition,  Paris,  1835-1838, 11  vol.  in-8o. 
Dbshaybs  (G.-P.).  —  The  Cyclopedia  of  anatomy   and  physiology,  edited  by 

Robert  Todd,  article  conohifera,  London,  1836. 
Dbshaybs  (G.-P.).  —  Règne  animal  de  Cuvier,  les  Mollusques,  Paris,  1830-49, 

avec  atlas  de  152  pi. 
Dbshaybs  (G.-P.).  —  Traité  de  conchyliologie,  Paris,  1839-1858,  3  vol.  in-8« 

et  atlas  de  130  pi.  (ouvrage  inachevé). 
Dbshaybs  (G.-P.).  —  Exploration  scientifique  de  TAlgérie,   Mollusques,  livr. 

1  à  25,  Paris,  1844-48, 1  vol.  in-4oet  1  aUas  de  150  pi. 
Dbshaybs  (G.-P.).—  Sur  les  yeux  des  Pectinides,  m  -Soc.  PhU,,  extr.  procès 

yerbaux,  1845,  p.  8.  -  In  V Institut,  XIII,  1845,  p.  52. 


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PROBROMB   BB   MALACOLOGIB   PRANÇàlSB  27 

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rendus  Instit.,  XXII,  1846,  p.  298.  —  L'Institut,  XIV,  1846,  p.  59. 

DnHATSS  (G.-P.).  -^  Ueber  die  Organisation  der  Gattung  Teredo,  m  Fror^ 
n.  nat.,  XXXVII,  1840,  p.  321. 

DlSHATBS  (G,-?.). —  Examen anatomique  du  Gastrochssna  dubia,i$i  Comptes^ 
rendus  Instit.,  XXII,  1846,  p,  37.  —  ^Institut,  XIV,  p.  2,  Paris,  1846. 

Dbshatbs  (G.-P.),  —  Observations  sur  la  perforation  des  pierres  par  les  Mol* 
lusques,  m  Journ,  oonch,^  t.  I,  p.  22,  Paris,  1850. 

Deshates  (G.--P.).  —  Catalogua  Goncharum  biTalvium  queo  in  Moseo  Britimnioo 
asseryantur,  pars  prima,  Veneridse,  London,  1853,  in-12. 

Dbsbatbs  (G.-P.).  -*  Études  sur  les  Lucines,  m  Journ.  coneh,,  IX,  p.  317 
Paris,  1851  (tir.  à  part,  1  br.  in-8»,  19  p.  et  2  pl.). 

DssBATKS  (G.-P.).  —  Sur  le  genre  Galeomma,  Turton,  m  Proceed,  200L  soc.^ 
XXIII,  p.  167,  London,  1855. 

Dbshàyss(G.P.).  —  Les  Mollusques  décrits  et  figurés  d'après  la  classification  de 
G.  Cuvier,  Paris,  1870,  in-8«,  avec  72  pl. 

Dklandbs.  —  Observation  sur  Torganisation  des  Vers  qui  rongent  les  navires, 
in  Hist.  Acad.  se,  Paris,  1720,  p.  26. 

DiaLONGCHAMPS  (EuDBs/  —  Mémoire  sur  Tanimal  du  CcUyptrma  Sinensis,  in 
Mém,  soc.  Lin,  Calvados ^  p.  433,  Caen,  1825. 

Dkslongcbampb  (E.).  —  Sur  Tanimal  du  Calyptrwa  SinensiSy  Gaen,  1825, 

in-8<*,  avec  1  pl. 
Dehlokgchamps  (E.).    —  Catalogue  des  Cirripèdes,    des    Mollusques   et  des 

Rayonnes,  Gaen,  1859,  in-8<>. 
DBSLONOCHAMPâ  (E.).  —  Rocberches  sur  Torganisation  du  manteau  chez  les 

Bracbiopodes  articulés,  (ken,  1865,  in-4o,  avec  3  pl. 

Dbslonoghamps  (Eugènb).  —  Sur  quelques  Mollusques  marins,  Gaen,  1868,  in-8«. 
Dbsmarbts  (A.-G.).  —  Description  des  coquilles  univalves  du  genre  Rissoa, 
in  Bull.  soc.  Phil.,  1814,  p.  7,  avec  fig. 

Digqubmabb  (Jagqubs-Fbançois).  —Description  de  la  Limace  de  mer  (Doris),  in 
Rosier,  Observ.  et  Mém.  sur  la  Phys.,  XIV,  Paris,  1777,  p.  56 

DiCQUBMARB.  —  Organisation  des  parties  par  lesquelles  certains  Mollusques  sai- 
sissent leur  proie,  in  Joum.  Phys.^  Paris,  1784,  II,  p.  85. 

DiGOUBMABB.  —  Sur  la  ûioulté  locomotive  des   Huîtres,  m  Joum.    Phys,, 
XX VIII,  Paris,  1786,  p.  241. 

DicQUEMARi.  —  Beobachtungen  iiber  die  Austem,  in  YoigVs  Magaz.,  V,  1788, 

p.  33. 
DiLLWTN  (Lbwis-Wbbton).  —A  descriptive  catalogue  of  récent  Shells,  arranged 

according  to  the  Linnean  method,  with  attention  to  the  synonymv,  (^ondon, 

1817,  2  vol.  in-8«. 

pUXWTN.   —  Voyez  LlSTBRf 


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28  PRODROME    DR   MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

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Proc.  verb.  Soc,  malac.  Belg.^  XII,  p.  ix,  Bruxelles,  1877. 

DoLLFUS  (6.-F.).  -^  Liste  des  cocsuillea  marines  recueillies  à  Palavas  (Hérault), 

in  Feuille  des  jeunes  naturalistes^  p.  93,  Paris,  1883. 
DoNATi  (Y.).  —  Essai  sur  Thistoire  naturelle  de  la  mer  Adriatique,  in-i^*,  La 

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DoNOVAN  (Edward).  —  The  natural  bistory  of  British  Shells,  London,  1800-05; 

5  vol.  in-8«,  avec  pi.  —  I,  1804;  11,  1800;  III,  1801;  IV,  1805;  V,  1803. 

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Cette,  le  4  janvier  1880,  in  Rev.  se.  nat.  Montpellier,  II,  p.  293. 

Dbaparnaud  (J.).  —  Observation  sur  la  Bulla  hydalisy  in  Magas.  encycU^ 
VI,  I,  1801,  p.  104. 

Dubois  (Charles).  —  An  easy  and  concise  introduction  to  Lamarck*s  an*ange- 
ment  of  the  gênera  of  Shells,  London,  1823,  in-8o. 

Dubois  (Ch.).  —  An  cpitome  of  Lamarck's  aiTangement  of  Testacea  or  Shells, 
with  illustrative  observations,  London,  1823,  in-S^. 

DuBREUiL  (E.).  — Promenades  d*un  naturaliste  sur  le  littoral  de  Cette  à  Aiguës- 
Mortes,  Conchyliologie,  Montpellier,  1877,  in-12,  avec  10  pi. 

DuBRSUiL  (E.).  —  Cakdogue  des  Mollusques  testacés  recueillis  sur  le  littoral 
français  de  la  Méditerranée,  in  Rev.  se,  nat,  Montpellier ^  11,  n^  3,  p.  403. 

DucHARTEB  (P.).  —  Observations  sur  le  Trochus  Lessoni,  Blainville  (Mono- 
donta  Lessonii,  Payr.)  et  sur  son  anatomie,  Toulouse,  1840,  in-8o,  22  p., 
avec  2  pi. 

DucLOS  (P.-L.).  — Histoire  naturelle  des  genres  Olive  et  Golombelle,  2«part., 
Paris,  1835-1840,  in-fol.,  avec  4  pi. 

DucLos  (P.-L.).  —  Catalogue  de  la  collection  des  coquilles  marines,  fluviatilee  et 
terrestres,  vivantes  et  fossiles,  composant  le  cabinet  de  feu  M.  Dudos,  Paris, 
1853,  1  br.  in-8o,  18  p. 

DuGLos  (P.-L.).  —  Extrait  d*un  mémoire  sur  le  genre  Pourpre,  in  Feruss., 
Bull.  se.  nat.,  XXVII,  1831,  p.  192.— /n  Ann.  se.  nat.,  XXV,  1832,  p.  90. 

Duaâs  (Antoine).  —  Observations  sur  la  structure  et  la  formation  de  Topercule 
chez  les  Mollusques  Gastéropodes  Pectinibranches,  in  Ann.  se.  nat.,  i^  sér., 
XVIII,  Paris,  1829,  p.  113,  pi.  X.  —-In  Ann.  se.  observ., ll\,  p. 450,  Paris, 
1830. 

DuGBS.  (A.).  —  Traité  de  physiologie  comparée  de  Thomme  et  des  animaux, 
Montpellier,  in-8o,  I,  1838,  avec  7  pi. ;  11,  1838,  avec  12  pi.;  III,  1839,  avec 
portrait  de  l'auteur. 

Dumas  —  Voyez  Prévost. 

DuMERiL  (A.-M.-Constant).  —  Zoologis  analytique  ou  méthode  naturelle 
rendue  plus  facile  à  Taide  de  tableaux  synoptiques,  Paris,  1806,  in-8o. 

DuMERiL  (A.).  —  Rapport  fait  à  l'Académie  des  se.  sur  un  mém.  de  M.  Dudos, 


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PnODHOMB    DE    MALACOLaGlB    FRANÇAISE  29 

ayant  poar  titre:  Iconographie da  genre  Golombelle,  in  Ann,  se,  nat.  XX VU, 
p.  lôO,  Paris,  1832. 

DDMiRiL(A.).  —  Voyez  Blainvillb-Guvier. 

Dumortier(B.-C.).  —  Mémoire  sur  Tembryogénie  des  Mollusques  Gastéropodes, 
m  Ann.  se.  nat.y  2«  sér.,  VIII,  1837,  p.  129,  pi.  III,B  etpl.  IV.— /w  Bull. 
Acad,  se.  Brux»^  1837  (imprimé  d*abord  sous  le  titre  de  Mémoire  sur  les  évo- 
lutions de  Tembryon  dans  les  Mollusques  Gastéropodes,  in  Mem,  Aead,  se. 
Brux.,  1835,  p.  164). 

DuNRBR  (Guillaumb).  —  Novitatos  conchyologiœ,  Meeres-conchylien ,  Gassel, 
1858-1871,  gr.  in.4o,  avec  48  pi. 

DupRBY  (E.).  —  Shells  of  littoral  zone  in  Jersey,  in  Ann»  nat.  hist,  Lon- 
don,  XVIII,  1876. 

DupasT  (E.).  —  Shells  of  the  littoral  zone  in  Jersey,  in  Ann.  nat.  hist. 
London,  5e  sér.,  XI,  p.  185. 

DuTROCBBT  (N.).  —  Mémoires  pour  servir  à  l'Histoire  anatomique  et  physiolo- 
gique des  Végétaux  et  des  Animaux,  Paris,  1837,  2  vol.,  in-8o,  avec  atlas  de 
30  planches. 

DovBRNOT  (G.-L.).  —  Mémoires  sur  le  système  nerveux  des  Mollusques  Acé- 
phales, in  Comptes  rendus  Instit.,  Paris,  1844,  n<>  22  et  25;  1845,  n»  8.  — 
In  Mém.  Institut,  XXIV,  Paris,  1854,  p.  3,  avec  9  pi.  dont  4  pi.  doubles. 

DuvERNOY  (G,-L.).  —  Sur  les  yeux  des  Pectens,  in  Soe.  Phil.,  Proeès  verb., 
1845,  p.  31.  -  UInstitut,  XIII,  1845,  p.  88. 

DuvBRNOT  (G  -L.).  —  Résumé  d'un  mémoire  sur  le  système  nerveux  des  Mol- 
lusques Acéphales  Lamellibranches  ou  Bivalves,  in  Ann.  se.  nat.,  3^  série 
XVIII,  Paris,  1852,  p.  65. 

DuvBRNOT  (G.-L.).  —  Des  spermatophores  dans  la  Sepiola  Rondelet ii,  et  dans  le 
Calmar  subulé,  et  des  organes  qui  les  produisent,  etc.,  in  Mém.  Acad,  se. 
Paris,  XXIII,  1853,  p.  215,  avec  3  pi.  —  In  Comptes  rendus  Institut^W, 
1852,  p.  352. 

Ehrenbàum  (E.).  —  Structure  and  formation  of  the  Shell  of  Lamellibranches, 
in  Journ.  R.  microsc.  soc.,  2«  sér.,  V,  p.  44. 

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ordres  du  capitaine  Laplace,  Mollusques,  Paris,  1839,  in-8o  (publié  in  Mag. 
sooU,  avec  5  pi.,  Paris,  1838). 

Etdoux  bt  Soulbtet.— Note  sur  l'existence  d'une  coquille  dans  quelques  Firoles, 
m  Ret.  zool.,  1840,  p.  233. 

Etdoux  et  Soulbtbt.  —  Voyage  autour  du  monde  de  la  Bonite,  en  1836  et 
1837;  sous  les  oi*dres  du  capitaine  Vaillant,  Mollusques,  Paris,  1851-1852, 
2  vol.  in-8o,  et  en  atlas  de  100  pi. 

Etton  (T.-G.).  —  A  history  of  the  Oyster  and  ihe  Oyster  fisheries,  London 
1859,  in-8«,  1  br. 

Etdbr  fJoHN-A.).  —  The  micro «îopic  se xual  characteristies  of  American,  Por- 


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30  PRODIIOME    1)B    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

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Fabricius  (Othon).  —  Fauna  GroeDlandica,  sistens  animalia  Groenlandise  occi- 

dentalis  haotenusindagata...  Hafniœ  et  Lipsiœ,  1780,  in-8*,  corn  tab.  sen.,  I. 
Fabricius  (0.).  —  Beskriviiing  af  Ueens-musiingen  (Mytilus  discors),  in  K. 

Dansk.  selsk,  skrift.  n.  sammU,  III,  1788,  p.  453,  avec  fig. 
Fabricius  (0.).  —  Om  tyande  FaerÔeske Blôddyr,  en  Doride  (Doris  obvelata),en 

SOnelde,  in  Skriv,  nat.  selsk.  Kjôben,,  IV,  I,  1797,  p.  38,  avec  1  pi. 
Fabricius  (0.).  —  Tillaeg  til  Ckinchylieslœgterne  Pholas,  Mya  and  Solen,  in 

Skrivt.  nat.  selsk,  Kjàben.,  IV,  II,  1798,  p.  34,  avec  fig. 

Fa  VANNE  (de  Moncbrvili^  de...  père  et  fils).  —  Catalogue  raisonné  du  ma- 
gnifique cabinet  appartenant  ci-devant  à  M.  le  Comte  de...  (comte  de  Latour 
d'Auvergne),  par  M.  de  ***,  Paris,  1784,  in-8<>. 

Favanns  (père  et  fils).  —  La  Conchyliologie  ou  histoire  des  coquilles  de  mer, 
d*eau  douce,  terrestres  et  fossiles  (3«  édit.  de  l'ouvrage  de  d*Argenville),  Paris, 
1780,  2  vol.  in-4»,  et  1  atlas  de  80  pi. 

Favard-d*Hbrbignt  f l'abbé).  —  Dictionnaire  d'histoire  naturelle  qui  concerne 
les  Testacés  ou  les  coquillages  de  mer,  de  terre  et  d'eau  douce,  avec  la  no- 
menclature, la  Zoomorphoee  et  les  différents  systèmes  de  plusieurs  célèbres 
naturalistes  anciens  et  modernes,  Paris,  1775,  3  vol.,  in-12. 

Fbbr  (Joh.-Mich.). —  De  Carina  Nautili  degantissima,  in]Ephem.  Acad.  (Jur,, 
IV,  1685,  p.  210,  avec  1  pi. 

FSRUSSAG  (PBRB,  J.-J.-P.-A.   D*AUDERARD,  BARON  DE).  —  ExpOSO   SUCCinct  d'uu 

système  Conchyliologique  tire  des  Animaux  et  du  test  des  Coquillages,  in  Mém, 
Soc.  méd.  émut.  Paris,  IW,  1861,  p.  372. 

FsRUssAG  (A.-E.,  J,-P.-J.-F.  d'Audbbard,  baron  de),  Tableau  systématique 
des  Animaux  Mollusques  classés  en  familles  naturelles...  Paris,  sansdate  (1822), 
gr.  in-4%  p.  192. 

Fbrussag  (de).  —  Notice  sur  l'animal  du  genre  Argonauta,  m  Mém.  Soc, 
hist.  nat.f  II,  p.  160,  avec  1  pi.,  Paris,  1825. 

Ferussag  (de). —  Deux  nouvelles  espèces  de  Céphalopodes  CZrO%opm  Veranyi 

et  Branchia  Connellii),  in    Vlnstitut^  If,  1834,  p.  354. 
Ferussag  (de).  —  Note  sur  deux  genres  de  Céphalopodes  encore  peu  connus, 

les  genres  Calmaret  et  Cranchia,  m  Mag.  zool.,  V,  Paris,  1875,  avec  2  pi. 
Ferussag  (de).  — Sur  la  Seiche  à  six  pattes  de  Molina  et  sur  deux  autres  espèces 

de  Seiches,  in  Comptes  rendus  Institut,  1835,  p.  69.  —  in  Ann.  se.  nat., 

2«  sér.,  IV,  1875,  p.  113. 
Ferussag  (de).  —  Catalogue  de  la  collection  de  coquilles  formée  par  feu  le  Baron 

Audebard  de  Ferussac,  Paris,  1837,  in-8o. 
Ferussag  et  d*Orbignt.  —  Histoire  naturelle  générale  et  particulière  des  Cépha- 
lopodes acétabuliferes  vivants  et  fossiles,  Paris,  1835-1848,  2  vol.  in-fol.,  avec 

atlas  de  1&4  pi. 


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PAODnOME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  3t 

Feuille  des  jeunes  naturalistes,  fondée  à  Mulhouse  en  1870  (en  court  de  publi- 
cation), Paris,  gr.  in-8«,  avec  fig. 

Fewkks,  J.  Walter.  —  The  sucker  on  the  Fin  of  Heteropods  is  not  a  sexual 
characteristic,  in  Anier.  naiur,,  XVII,  p.  206. 

Fischer  (Joh.-Beun.  de).  —  De  Krukatiza  (Octopus),  in  Act.  ac.  nat.  Cur., 
IX,  1752,  p.  335- 

Fischer  (D""  Paul).  —  Sur  le  Taret  noir  (Teredo  nigra),  in  Act,  soc,  Linn* 
Bord,,  Bordeaux,  1855,  in-8o,  avec  2  pi. 

Fischer  (P.).  —  Liste  monographique  des  espèces  du  genre  Taret,  m  Joum, 
conch,,  V,  p.  129,  254,  Paris,  1856. 

Fischer  (P.).  -^  Éludes  sur  un  groupe  de  coquilles  de  la  famille  des  Trochidse, 

in  Journ.  coneh.,  VI,  p.  43,  168  et  284,  Paris,  1857. 
Fischer  (P.).  —  Etudes  sur  les  Pholades,  m  Journ.  conch.,  VII,  p.  47,  Paris, 

1858. 
Fischer  CP.).— De  THermaphrodisme  complet  chez  les  Gastéropodes,  in  Journ. 

conch.,  VII,  p.  262,  Paris,  1858. 
Fischer  (P.).  —  Note  sur  le  Mollusque  désigné  sous  le  nom  de  Shenea  nitidis- 

sima^  in  Journ  conch.y  VII,  p.  364,  Paris,  1859. 
Fischer  (P.).  —  Faune  conchyliologique  marine  du  département  de  la  Gironde 

et  des  côtes  du  sud-ouest  de  la  France,  m  Act,  Soc.  Lin.  Bord*,  XXV,  XXVIl 

et  XXIX  (tir.  à  part,  Bordeaux,  1867-1874,  gr.  in-8o). 
Fischer  (P.).  —  Sur  Tanatomie  des  Hipponyx,  in  Journ.  conch,,  X,  p.   5, 

Paris,  1862. 
Fischer  (P.).  —  Documents  sur  les  globules  polaires  de  Tovule  des  Mollusques, 

m  Journ,  conch,,  XI,  p.  813,  Paris,  1863. 
Fischer  (P.).  —  Note  sur  quelques  points  de  Thistoire  naturelle  des  Patelles,  in 

Journ.  conch  ,  XI,  p.  320,  Paris,  1863. 
Fischer  (P.). —  Note  sur  la  rapidité  de  Taccroissement des  Mytilus,  in  Journ. 

conch.,  XII,  p.  5,  Paris,  1864. 
Fischer  (P.).  —  Diagnose  d*une  espèce  nouvelle  d'Odostomia   des  côtes  de 

France,  in  Journ*  conch.,  XII,  p.  70,  Paris,  1864. 

Fischer  (P.).  —  Note  sur  une  monstruosité  de  Tanimal  du  Patella  vulgata^ 
Linné,  in  Journ.  conch,,  XII,  p.  89,  Paris,  1864. 

Fischer  (P.).  —  Note  sur  le  genre  Fossarus,  suivie  du  catalogue  des  espèces,  in 
Journ  conch,,  XII,  p.  252,  Paris,  1864. 

Fischer  (P.).  —  Note  sur  les  mœurs  du  Murex  erinaoeus,  in  Journ.  conch  tf 

XIII,  p.  5,  65,  Paris,  1865. 
Fischer  (P.).  —  Acclimatation  en  France  de  Mollusques  exotiques,  in  Journ. 

conch.,  XIII,  p.  65,  Paris,  1865. 
Fischer  (P.).  —  Description  d'une  nouvelle  Odostomie  des  côtes  de  France,  m 

Journ.  conch.,  Xllf,  p.  215,  Paris,  1865. 
Fischer  (P.).  —  Catalogue  des  Nudibranches  et  des  Céphalopodes  des  côtes 


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32  PRonnoME  de  malacologie  frauçaise 

océaniques  de  France,  m  Journ.  conch.^  XV,  p.  5,  Paris,  1867;  XVII,  p.  5 
1869;  XX,  p.  5,  1872;  XXIII,  p.  204,  1875. 

Fischer  (P.)»  —  Sur  le  byssus  du  Pecten  varius,  in  Journ.  conch.,  XV, 
p.  107,  Paris,  1867. 

Fischer  (P.)«  —  Description  d'une  nouvelle  espèce  de  Kellia  des  mers  d*Eui*ope, 
m  Journ.  conch.,  XV,  p.  194,  Paris,  1867. 

Fischer  (P.)*  -^  Sur  Taccouplement  du  Littorina  rudis^  in  Journ,  conch,, 

XVI,  p.  lîî,  Paris,  1868. 

Fischer  (P.).  —  Mélanges  conchyliologiques,  m  Act.  soc,  Linn,  Borrf.,XlX 

et  XX. 
Fischer  (P*)«  —  Résultats  zoologiques  des  dragages  exécutés  dans  le  golfe  de 

Gascogne,  in  Comptes  rendus  Institut,  LVII,  p.  1004,  Paris,  1868. 

Fischer  (P.).  —  Note  sur  les  espèces  du  genre  Fusus,  qui  habitent  les  côtes 
océaniques  delà  France,  in  Journ,  eonch.,  XVI,  p.  35,  Paris,  1868. 

Fischer  (P.).  —  Note  sur  la  natation  du  Pecten  maximus,  in  Journ.  conch.^ 

XVII,  p.  121,  Paris,  1869. 

Fischer  (P.).  —  Sur  la  synonymie  du  Loligo  vulg'aris,  Lamarck,  in  Journ, 
conch.,  XVII,  p.  128,  Paris,  1869. 

Fischer  (P.).  —  Note  sur  quelques  espèces  du  genre  Doris,  décrites  par  Guvier, 
in  Journ.  conch.,  XVIII,  p.  289,  Paris,  1870. 

Fischer  (P.).  —  Observations  sur  les  aphysies,  in  Ann.  se.  nat.^  XIII 
Paris,  1870. 

Fischer  (P.)«—  Brachiopodes  des  côtes  océaniques  de  France,  in  Journ.  conch., 
Paris,  XVIII,  p.  377,  1870;  XIX,  p.  103,  1871  ;  XX,  p.  160, 1872. 

Fischer  (P.).  —  Note  sur  le  Dentalium  gracile,  Jeffreys,  in  Journ.  conch., 
XX,  p.  295,  Paris,  1872. 

Fischer  (P.).  —  Description  d'une  espèce  nouvelle  du  genre  Pbyllaphysia,  in 
Journ.  conch.,  XX,  p.  295,  Paris,  1872. 

Fischer  (P.).  —  Note  sur  le  Sepia  officincdis,  Linné,  de  la  Méditerranée,  in 
Journ,  conch,,  XXII,  p.  368,  Paris,  1874. 

Fischer  (P.).  —  Essai  sur  la  distribution  géographique  des  Brachiopodes  et  des 
Mollusques  du  littoral  océanique  de  la  France,  m  Act.  soc.  Lin,  Bord., 
XXXII,  Bordeaux,  1878  (tir.  à  part,  1  br.  in-8o), 

Fischer  (P.).  —  Anatomie  de  l'animal  du  genre  Ringicula,  m  Journ.  conch., 
XXVI,  p.  114,  Paris,  1878. 

Fischer  (P.).— Note  sur  la  distribution  géographique  du  Panopasa  Aîdrovandi, 
in  Journ.  conch,,  XXIX,  p,  275,  Paris,  1881. 

Fischer  (P.).  —  Remarques  sur  la  synonymie  du  Bulla  dilatata,  Leach,  in 
Journ.  conch.,  XXVII,  p.  21,  Paris,  1879. 

Fischer (P,^.  —Sur les  conditions  d'existence  de  VOstrea  angulata^  Lamarck, 
in  Journ.  conch.,  XXVIII,  p.  83,  Paris,  1880. 


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PRODltOMB    DE   MALACOLOGIE   FRANÇAISE  33 

FiSGHBR  (?•)•  —  Sur  la  faune  malacologique  abyssale  de  la  Méditerranée,  in 
Comptes  rendus  Institut,  XGXIV,  p.  1201,  Paris,  1882. 

Fischer  (P.)«  —  Sur  lc3  Mollusques  Solénoconques  dos  grandes  profondeurs  de 

la  mer,  in  Comptes  rendus  Institut^  XGVI,  p.  T7. 
Fischer  (P.).  —  Diagnoses  d'espèces  nouvelles  de  Mollusques  recueillis  dans  le 

cours  des  expéditions  scientifiques  de  Paviso  le  Travailleur    (1880-1881),  in 

Journ,  conch.,  XXX,  p.  49  et  273,  Paris,  1882. 
Fischer  (P.). —  Sur  la  classification  des  Céphalopodes,  in  Journ.  conch.tXXX^ 

p.  55,  Paris,  1882. 
Fischer   (P.).  —  Note  additionnelle  sur    le  Rimula  Asturiana,  in  Journ, 

conch.,  XXX,  p.  278,  Paris,  1882. 
Fischer  (P.^.  —  Diagnoses  d'espèces  de  Mollusques  recueillis  dans  le  cours  de 

l'expédition  scientifique  du  Talisman  (1883),  in  Journ.  concA.,XXXI,  p.391, 

Paris,  1883. 
Fischer  (P.).  —  Une  nouyelle  classification  des  Bivalves,  in  Journ,  coneh.^ 

XXXII,  p.  113,  Paris,  1884. 
Fischer  (P.).  —  Note  sur  Tanimal  de  VAdeorbis  subcarinatus^  Montagu,  in 

Journ.  conch.,  XXXllI,  p.  166,  Paris,  1885. 

Fischer  (P.).  — Manuel  de  Conchyliologie  et  de  Paléontologie  conchyliologique 
(en  cours  de  publication),  Paris,  1  vol.,  gr.  in-8<',  avec  fig.  et  atlas  de  23  pi. 

Fleming  (John).— Ahistory  of  Biitish  animal?,  Edinburgh,  1828,  2  vol.  in-8o. 
—  2°  édit.,  London,  1842,  1  vol.  in-8o  ;  —  Edinb.  journ.  scienc,  VIII,  1828, 
p.  355. 

Flemino  (J.).  —  Conchology,m  Bretoster  (David),  in  Edinb.  encycl.^  Vil,  I, 

1814,  p.  55,  pi.  203. 
Flemino  (J.).  —  Natural  history  ofMolluscous  animais,  includingShell-fishes... 

Edinburgh,  1837,  in-8o,  avec  18  pi. 
Fleming  (J.).  —  Philosophy  ôf  Zoology,  Edinburgh,  1822,  2  vol.  in-8«. 
Fleming  (J.).  —  Remarks  on  the  gcnus  Scissurella  d'Orb.,  with  description  of 
.  a  récent  British  species,  in  Mem.   Werner  nat.  hist.,   VI,  1832,  p.  384, 

avec  fig. 
Fleming  (W.).  —  Bemerkungen  hinsichtlich  der  Blutbahnen  und  der  Bindesub- 

statu  bei  Najaden  und  Mytiliden,  in  Zeitschr.  f.  Wiss.  Zool.,  XXXIX,  p.  137. 
Fleming  (W.).  —  Uber  Organe  von  Bau  der  Geschraacksknospen  an  den  Tas- 

tern  verschiedener   Mollusken,  in  Arch.  mikrosk.  Anat.,   XXIII,  p.  141, 

avecl  pi. 
FoLiN  (le  marquis  de)» — Description  d'espèces  nouvelles  de  Cœcidœ,  in  Journ. 

conch.,  XV,  p.  44,  Paris,  1867. 
FoLiN  (L.  de).  —  D'une  méthode  de  classification  pour  les  Coquilles  de  la  famille 

des  Chemnitzid»,  Angers,  1870. 
Folin(L.  de).  —  Monographie  de  la  famille  des  Cœcidœ,  Bayonne,  1  br.in-8», 

avec  1  pi.,  in  Bull.  soc.  Bayonne,  1874. 

»•  SÉRIE,  T.  X.  —  1887  3 


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34  PRODnmË  de  malacologie  française 

FoLiN  (L.  de).  —  Note  lelativc  au  geure  Parastrophia,  m  Journ.  conch,^  XXV, 
p.  203,  Paris,  1877. 

FoLiN  (L.  de;.  —  On  the  Mollusca  of  H.  M.  S.  Challenger  expédition,  tbe  Cœ- 

cidœ,  comprising  the  gênera  Parastrophia,  Wataoniaand  Ctecnm,  in  Proceed. 

zooh  soc,  Londofif  1879,  p.  806. 
FoLiN  (L.  de).  —  Méthode  de  recherches  pour  recueillir  les  petits  Mollusques, 

in  Bull,  soc.  nat.  Moscou,  1879,  p.  302. 
FoLiN  (L.  de)  —  Constitution  méthodique  rationnelle  et  naturelle  de  la  famille 

des  Chemnitzidse,  in  Ann,  soc.  (Vagr,  deLyon^  3«  sér..  Vil,  p.  209,  Lyon, 

1885. 
FoLiN  (L.  de)  et  Perikr  (L.).  —  Les  fonds  de  la  mer  (en  cours  de  publication), 

Paris,  in-8o,  avec  pi.  ;  1, 1867-1871  ;  II,  1872-1874;  III,  1875-1879;  IV,  1880. 

FoLiN  (L.  db)  et  Perier  (L.).  —  Notice  sur  les  fonds  de  la  mer,  in  Mém.  sôc. 

se.  phys.  et  nat.  de  Bord. y  Bordeaux,  1878. 
FoRBEs  (Edward).  —  Notices  of  species  of  Naticid»,  in  Mag.  nat.  hist.  Lan- 

don,  IX,  1836,  p.  191,  avecfig. 
FoRBES  CE.).  —  Malacologia  Monensis,  a  catalogue  of  the  Mollusca  inhabiting 

the  isle  of  Man  and  Neighbouring  sea,  Ëdinburgh,  1838,in-8o,  63  p.,  avec  3  pi. 

FoRBES  (E.).  —  On  the  species  of  Nesera  inhabiting  the^Egean  sea,  in  Proceed. 

zool.  soc.  y  XI,  1843,  p.  75. 
FoRBBs  (E.).      Report  on  the  Mollusca  and  Radiata  of  the  iEgean  sea,  and  on 

their  distribution,  considered  as  bearing  on  geology,tn  Rep.  Brit,  assoc, 

London^  1843. 
FoRBES  (B  ).  —  On  the  connexion  between  the  distribution  of  the  existing  fauna 

and  flora  of  the  British  Isles,  and  the  geological  changes  which  bave  affected 

their  area,  especiaily  during  the  epocU  of  the  northem  drift,  in  Mem.  Qeol. 

surv.  G.  0.,  I,  London,  1846,  in-8«. 
FoRBES  (E.).  —  Report  on  the  investigation  of  Britbh  marine  zoology,  by  means 

of  thedredge,  m  Eep.  Brit,  assoc,  London,  1850,  in-8o. 

FoRBES  (E.).  —  Records  of  the  results  of  dredging,  in  Magaz,  nat.  hist,  London , 

VIII,  p.  69. 
FoRBES  (E.).  —  Infra-littoral  distribution  of  marine  invertebrata  on  the  coastof 

'^/reat  Britain,  London,  1850,  in-8«. 
f  ORBES  (E.).  —  Remarks  on  a  species  of  Sepiola  new  to  Britain  (S.  Rond^ti)^ 

in  Rep.  Brit.  Assoc.  adv.  se,  XXII,  1852,  p.  73.  —   In  Vlnstitut^   XX, 

1852,  p.  353. 
FoRBES  (E.)  et  Hanlet  (S.).  -^  On  the  geographical  distribution  and  uses  of 

the  Ostrea  eduliSj  in  Edinb.  new.  phil,  Journ.j  XLVII,  1846,  p.  239. 
FoRBES  et  Hanlet.  —  History  of  British  Mollusca,  and  their  Shells,  London,  1855, 

4  vol.  roy.  8®,  avec  202  pi. 
FoRBES  (Geo.). — Extract  of  a  Letter  relating  to  the  Patella,  in  Philos,  Trans., 

L,  1758,  p.  857. 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  35 

FoRSKAL  (Pierre).  —  Descriptiones  et  Icodcs  Animaliam,  Avium,  Piscium... 

quœ  in  itinere  Oriental!  observavit,  édit.  C.  Niebuhr,  Havniœ,  1775-1776, 

2  vol.  in-4o. 
FoucHER  (Louis).  —  Recherches  sur  le  Mytilus  edulis^  sa  composition  chimique 

ses  proprîétés  thérapeutiques,  etc.,  Paris,  1857,  in-S®. 
FouGEROux  (de  Bondaroy).  —  Mémoire  sur  le  Coquillage    appelé  Datte  en 

Provence,  m  Mém,  Acad,  sciences  de  Paris,  V,  1768,  p.  467. 
FoUQUBT.  —  Catalogue  des  coquilles  terrestres,  marines  et  fluviales,  qui  vivent 

dans  le  département  du  Morbihan,  in  Ann.  soc.  Lin.  Maine-et-Loire  y  1859. 
France  (G.  de).  —  Notice  des  principaux  objets  composant  le  cabinet  d'histoire 

naturelle,  de  chimie  et  de  physique  de  Cn.  C.  —  D.  F***  (Paris),  an  Vil,  in-8o, 

27  p.  (sans  nom  d'auteur). 
Fraisse  (P.).  —  Ueber  MoUuskenaugen  mit  Embryonaleostypus,  inZeitschr,  f. 

Wiss,  Zool.,  XXXV,  p.  461,  avec  2  pi. 

Frkdericq  (Léon).  —  Recherches  sur  la  physiologie  du  Poulpe  commun,  in 
Arch.  Zool,  expér.f  VII,  p.  535. 

Fredbrigq  (L  ).  —  Sur  l'innervation  respiratoire  chez  le  Poulpe,  in  Comptes 

rendus  Instit.,  LXXXVIII,  p.  346. 
Fredericq  (L.).  —  Sur  Thémocyanine,  substance  nouvelle  du  sang  du  Poulpe 

(Octoptts  vulgaris)f  in  Comptes  rendus  Instit,^  LXXXVII,  p.  996. 

Fredericq  (L.).  —  Sur  Torganisation  et  la  physiologie  du  Poulpe,  in  BuU. 

Acad.  Belg.,  XLVI,  p.  710. 
Fridol  (Alfred).  —  Le  Monde  de  la  Mer  (par  Moqu  in- Tandon),  Paris,  1865, 

1  vol.  gr.  in-8o,  avec  pi.  —  2^  édit.,  Paris. 
Friedel  (Frnest).  —  A'îstern  und  Perlen  (Ostrea  hippopus  und  edulis),  in 

Nachrichtsbl.  Deutsch.  malah,  Ges.,  XV,  p.  46. 

Friele  (Herm.).  —  Ueber  die  Variationen  der  Zahnstrustm  bei  demGenus  Buc- 
cinus,  in  Jahrbiich.  Malch.^Vl,  p.  256,  avec  3  pi. 

Friele  (J.).  ^  Bidrage  til  Vestlandets  Mollusk  fauna,  Christiania,  1875,  in-8o, 

avec  2  pi. 
Friele  (J.).  ~  Mollusca  of  the  Norwege  N.  Atlant.  expédition,  I,  Buccinidae, 

Christiania,  1882,  in-fol.,  avec  6  pi. 

Friele  og  Hansen.  —  Bidrage  til  Kundsk.  om  Norshe  Nudibranchiata,  Christia- 
nia, 1875,  in-8o,  avec  6  pi. 

Fritsch  (Gust.).  —  Ueber  das  Nervensystem  von  Rledone,  in  Sitzungsber.  det^ 

Oes.  naturf.  freunde,  1878,  p.  7. 
Freminviixe  (de).  —  Voyez  Cambry, 

Frsnz  (John).  —  Ueber  die  sogenannten  Kalkzellen  der  Cîastropodenleb.,  in 
Biolog.  Centraîbl.f  IIÏ,  p.  323. 

Fret  (H.)  et  Leuckart  (R.).  —  Beitrâge  zur  Kennlniss  wirbelloser  Thiere, 
mit  besonderer  Beriicksichtigung  der  Fauna  der  Norddéutschen  Meere,  Bruns- 
wick, 1847,  in-4o. 


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36  PRODROMR    DE    MALACOLOGIE    PAANÇAISB 

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PRODROME    DE    MALACOLOGIE  FRANÇAISE  37 

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zoôl,  exp.,  2«  sér.,  I,  p.  225;  II,  p.  379,  avec  1  pi. 

GiROD  (P.).  —  Recherches  sur  la  poche  du  noir  des  Céphalopodes  des  côtes  de 

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(réimpr.  à  Lyon  en  1789). 

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38  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

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Grant  (R.-E.).  —  Ueber  Loligopsis  guttata  and  Sepiola  vulgaris,  in  Fror. 
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PRODROUB    DK    MALACOLOGIE    FRAMÇAISB  39 

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Grat  (J  -E.^.  —  Remarks  upon  a  spécimen  of  Argonauta  with  an  Ocythoe,  in 

Proceed.  zool.  soc.  London,  IV,  1836,  p.  121. 
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VIII,  1838,  p.  111. 

Grat  (J.-E.).  »  On  a  new  British  Shells  (Nseera),  in  Rep.  Brit.  Assoc*  adv. 

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Grat  (J.-E.).  —  Ueber  Famille  der  Trogmuschen  Mactrad»,  in  Arch.  Naiurg,^ 

IV,  1838, 1,  p.  86. 

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in-8*»,  avec  ûg. 
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40  PRODROME    DB    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

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et  de  la  Revue  zoologique). 

GuiRiN-MÉNEviLLE  (F.-E.).  —  Rovuo  zoologique  de  la  Société  Cuviérienne, 
Paris,  1838-48, 11  vol.  in-8o. 

GuéRiN-MéNEviLLE  (F.-R.).  —  Los  Mollusques  décrits  et  figurés  d'après  la  clas- 
sification de  Cuvier,  520  fig.  des  espèces  les  plus  remarquables,  Paris,  1868, 
gr.  in-8û,  avec  36  pi. 

GusBNB  (Juuss  de).  —  La  rade  de  Dunkerque,  m  Reçue  scient,,  1885,  V,  p.323. 

GuERNE  (J.  de)  et  Barrois  (Th.).  —  La  Faune  littorale  de  Concarneau,  in 
Revue  scientifique,  janvier  1881. 

GuBTTARD.  —  Observations  qui  peuvent  servir  à  former  quelques  caractères  de 

coquillages,  in  Mém,  Aead.  se,  Paris,  1756,  p.  145. 
GuiDKLON.  —  Note  sur  Granville,  1858. 

GuiLDiNG  (Landsgown).  —  Observations  on  tbe  Gbitonid»,  in  tool.  Joum., 

V,  1829.  p.  25.  —  /n  Isisy  1831,  p.  718. 
OoiLDiNO  (L.).  —  Observations  on  Naticina  and  Dentalium,  in  Trans.  Linn. 

soc.  Lond.,  XVir,  1833,  p.  29,  avec  1  pi.  —  In  Isis,  1838,  p.  405. 

Haddon  (Alpr.-C.).  —  Notes  on  tbe  developmentof  Mollusca,  in  Quart.  Joum. 
Microsc.  5c.,  XXII,  p.  367,  avec  1  pi. 

Haddon  (A.-C.).  —  On  tbe  Génération  and  Urinary  ducts  in  Qiitons,  in  Proc. 
Roy.  soc.  Dubl,  (tir.  à  part,  in-8*>.  avec  2  pl.). 


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42  PHODHOHR    DE    MALACOLOGIB    FRàNÇAISB 

Halleb,  Beia.  —  Did  Organisation  des  Chilonender  Adria,  )I,  in  Arbeit,  Zooh 

instit,  Wien^  V,  p.  29,  avec  3  pi. 
H  ALLER,  Bkla.  —  Beitrfige  zur  Kenntnis  der  nerven  im  Pentoneum  von  Boris 

luberculata,  Lam.,  in  Arbeit,  zooL  Instit.  Wtèn,  V,  p.  253,  arec  1  pi, 

Haller(Giiak  B.).  —  Vorl&ufige  Mittheilung  iiber  das  Nerven-syatem  and  Mun 
depithel  niederer  Gaatropoden,  in  Zooî,  Anz,^  IV,  p.  92. 

Hancock  (âlbany).  —  Notes  on  Buccinum  undatum,  in  Ann,  nat»  hist. 
London,  XIX,  1847,  p.  150. 

Hancock  (A.).  —  ObserYations  on  the  Olfatory  apparatus  in  the  Bnllidae,  In 
Ann.  nat.hist,  Lonc^n,  3«86r.,  XIX,  1852,  p.  188. 

Hancock  (A.).  —  Ueber  das  Geruchsapparat  der  Bullid»,  in  Fror.  Tagsber,, 
no  387,  p.  101,  1852. 

Hancock  (A.).  —  On  the  Nervous  System  of  Ommastrephes  Todarus,  in  Ann, 

nat,  hist.  London,  2^  sér.,  X,  1852,  p.  1,  avec  2  pi.  — In  Fror,  Tagsher^ 

no  397,  1853,  p.  113  ;  no  602,  p.  121. 
Hancock  (A.).  —  Remai*ks  on  the  Anatomy  of  the  Braehiopoda,  in  Rep,  Brit, 

Assoc.  adv,  5C.,  1856. 
Hancock  (A.).  —  On  the  Organisation  of  the  Braehiopoda,  London,   1857, 

in-4^  avec  15  pi, 

Hancock  (A)  et  Bmblbton  (D.).  —  On  the  Anatomy  of  Eolis,  in  Ann.  nat.  hist, 
London,  XV,  p.  1  et  77  ;  2«  sér.,  p.  88;  III,  p.  183,  London  1845  et  1848. 

Hancock  (A.)  et  Bmblbton  (D.).  —  On  the  Anatomy  of  Scyllsea,  in  Rep,  Brit, 
Aisoc.  adv,  se,  XVII,  1847,  p.  77. 

Hancock  (A.)  et  Embleton  (D.).  —  On  the  Anatomy  of  Doria,  in  Rep,  Brit. 
Assoc,  adv,  sc.^  XX,  1850,  p.  124. 

Hancock  (A)  et  Embleton  (D.).  —  On  the  Anatomy  of  Doris,  in  Phil.  Trans.^ 
1852,  p.  207,  avec  8  pi.  (tir.  à  part,  in-4*>  avec  8  pi.,  London,  1854). 

Hanley  (Sylvain).  —  A  Descriptive  Catalogue  of  récent  Shells,  London,  1844, 
in-8^ 

Hanley  (S.).  —  An  illustrated  and  descriptive  Catalogue  of  récent  Shells,  Lon- 
don, 1842-56,  roy-8o,  avec  16  pi. 

Hanley  (S.). —  The  Conchologisl's  book  of  species,  with  numerous  illustrations, 

2«  édit.,  London,  1840,  in-8o. 
Hanley  (S.),  —  Ënlargcd  English  édition  of  Lamarok^s   Species  of  Shells, 

London,  1843,  p.  1  à  224  (inachevé),  avec  3  pi. 

Hanley  (S.).  —  Ipsa  Linnsei  Conchylia,  Linné's  Shells,  determined  from  his 
mss.  and  collection,  London  1835,  roy-8^  avec  6  pi. 

Hanley  (S.).  —  Description  of  four  new  species  of  Kelliadse,  in  Proceed.  zooh 

soc.  London,  XIV,  p.  340,  1856. 
Hanley  (S.).    —  On  Siphonaria,  in   Prooeed.  zook.  soc,  London,   XXVI, 

1858.  p,  152. 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  43 

Hanley  (S.).  —  Gonchological  miscellany,  illustration  of  Panaora,  Amphidesma, 

Ottrea,  Melo,  etc.,  London,  1858,  roy-4»  avec  40  pi, 
Hardbr  (Joseph- Jacob).  —  Antonii  Felicis,  abbatis  Margilii,  de  ovis  Gochlearum 

epistola  ;  Augustœ  Vindelicorum,  1684,  in-12,  avec  2  pi. 
Harlsn  (Emil).  —  Untersuchung  der  Ghromatopboren  bei  Loligo,  m  Arch.  f, 

Naturg,^  1846,  p.  34,  avec  1  pi. 

Harless  (E.).  —  Ueber  die  Meren  der  Sepia  oder  die  sogenannlen  Venenan- 
hânge,  in  Arch,  /*.  Naiurg,^  XIII,  1837,  I,  p.  1,  avec  1  pi. 

Harting  kn  Vrolir.  —  Verslag  over  dea  Paalwormen  (Teredo)^  Amsterdam 
1860,  gr.  in-8°  avec  4  pi. 

Hartmann  (Pieter).  —  Verhandeling  over  de  Paalwormen,  etc.,  in  Verhandl, 
van  het  Genootsch.  flor,  lib,  artes^  D,  1,  LlX, 

Hawrshaw  (J.  Clarrk).  —  On  the  action  of  Limpeta  (Patella),  in  sinking  pits 
in  and  abrading  the  surface  of  the  ohalk  at  do  ver,  m  Journ,  Linn*  soc,^ 
XIV,  p.  406. 

Hkidb  (A.  D.).  —  Expérimenta  circa  sanguinis  missionem,  fibras  mortioes, 
urticam  marinam,  etc.,  anatome  Mytuli,  éd.  avec  pi.,  Amstelodami,  1686. 

Helle  et  Remt.  ~  Catalogue  raisonné  d'une  Collection  de  coquillages  rares  et 
choisis  du  cabinet  de  M.  L...,  Paris,  1757,  in-12. 

HsHE^T  (F.).  —  Visite  aux  parcs  d'Arcachon,  in  Petit  Journal^  29  août, 
Paris,  1865. 

Hensen  (V.).  —  Ueber  den  Auge  einiger  Cephalopoden,  Leipzig,  1865,  gr. 
in-8»  avec  10  pi. 

Hrnrigh  (Karl).  —  Ëiniges  iiber  Cephalopoden,  m  YerhandL  a.  Mittheil.  d. 
Siebenburg.,  XXVIII,  p.  28. 

Hérissant  (François- David).  —  Éclaircissement  sur  l'organisation  jusqu'ici 
inconnue  d'une  quantité  considérable  de  productions  animales,  principalement 
des  coquilles  des^  animaux,  in  Mém.  Acad,  se,  Paris^  p.  508,  pl.  XIV  à  XXI, 
Paris,  1766. 

Hbrklots  (J.-A).  —  De  Weekdieren  en  lagere  dieren  van  Nederland  (Fauna 
molluscorum  et  Vermium  Hollandi»),2  fasc,  Harlem,  1862,  in-^  avec  44  pl. 

Herrmannsen  (A. -H.).  —  Indicis  generum  Malacozoorum  primordia,  nomina 
Bubgenerum,  generum,  familiarum,  tribuum,  ordinum,  classiunà^  àdjectis 
auctoribus,  temporibus,  locis,  systematicis  atque  litterariis,  etymis,  synonymis, 
Cassel,  2  vol.  in-8»  et  un  suppl.;  I,  1846;  II,  1847;  suppl.  1855. 

Hjbssb.  — Diagnoses  de  Nudibranches  nouveaux  des  côtes  de  Bretagne,  in  Joum. 
conch.,  XX,  p.  345,  Paris,  1872. 

HsssB.  —  Mémoires  sur  douze  Mollusques  Nudibranches  nouveaux  recueillis 
en  rade  de  Brest,  inJoum.  conch.^  XXI,  p.  305.  Paris,  1873. 

Hby  (W.-C).  —  The  Marine  Shells  of  Yorksbire,  in  the  Naturaliste,  n.  s,, 
X,  p.  129, 


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44  PRODROME    DE   MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

HiCRSON,  Sydney  (J.).  —  The  Kyo  of  Spoadylus,  in  Quart,  Journ.  microsc,  se, 
XXII,  p.  362  afec  ûg. 

H1CK8OX,  Sydney  (J.).  —  The  Eye  of  Pecten,  m  Bal  font.  Studies  morphoL 

Laborat,,  II, p.  1,  avec  2  pi.  — /n  Quart.  Journ.' micr ose.  sc.^  XX,  p.  443, 

avec  2  pi. 
Hidalgo  (J.-O.).  —  Catalogue  des  Mollusques  testacés  marias  des  côtes  de 

rRspagne  et  des  îles  Balcaros,  in  Journ,  conch.,  XV,  p.  115,  258  et  357, 

Paris,  1867  (tir.  à  part,  1  br.  in-80,  163  p.  et  1  pi). 

Hidalgo  (J.-6.).  -—  Réponse  aux  observations  faites  par  M.  Jcffreys  sur  mon 
catalogue  des  coquilles  marines  des  côtes  de  TEspagne  et  des  Baléares,  in 
Journ.  conch.,  XVI,  p.  27.  Paris,  1868. 

Hidalgo  (J.-G.).  —  Mollusques  marins  d*Espagne,  du  Portugal  et  des  îles 
Baléares,  m  Journ,  conch,,  XVIII,  p.  260,  Paris,  1878. 

Hidalgo  (J.-G.).  —  Moluscos  marines  de  Espana,  Portugal  y  los  Baléares,  17  liv. 
on  3  tomes,  et  atlas  de  85  pi.  Madrid,  1870-82)  (en  cours  de  publication). 

Hidalgo  (J.-G.).  —  Catalogo  de  los  moluscos  recogidos  en  Bayona  de  Galida, 
m  Rev,  progr.  scienc.,  XXI,  n*»  27,  p.  373,  Madrid  1886. 

Hoek  (P.-P.-C.).— Recherches  sur  les  organes  génitaux  des  Huîtres,  m  Comptes 

rendus  lus  lit,,  CXV,  p.  869. 
Hoek  (P.-P.-C).  ^  Les  Organes  de  la  génération  de  l'Huître,  in  Rtv.sc.  nat. 

Montpellier,  3«  sér.,  IV,  p.  315;  trad.  par  L.  Roule. 

Hoek  (P.-P.-C).  —  Development  of  Ihe  Oyster,  in  Journ,  R.  Microsc.  soc,^ 
2«  sér.,  V,  p.  226. 

Hoek  (P.-P.C).  —  Vergleikend  onderzoek  van  gettweekte  en  in  het  wild 
opgegroeide  Oester  enz  ,  in  Tijdschr.  Nedert,  dierk.  Vereen.^  suppl., 
D,  II,  p.  481. 

Hoek  (P.-P.-C).  —  Oyerzicht  van  de  Lâteratuur  op  du  Oester  en  de  Vestei^cul- 
tuur  betrekking  bebbende,  in  Tijdschr.  d.  Nederland  Zool.  Yereen.  suppl., 
D.  I,  p.  1. 

Hoek  (P.-P.C).  —  De  Voortpluntingsorganen  van  de  Oester,  in  Tijdschr.  d. 
NederUnd  Zool.  Yereen.,  p.  113,  avec  6  pi. 

Hoek  (P.-P.C).  —  Researches  on  the  generative  organs  of  the  Oyster,  in 

BuU.  U.  D.  fish  Comm.,  2,  1882-83,  p.  343. 
Hoek  (P.-P.-C).  —  Les  organes  de  la  génération  de  Thuître,  Leide,  1883, 

in-S*»  avec  5  pi. 
HoGO  (John).  —  On  the  nature  of  the  Marine  Pi*oduotion  called  Flustra  arenosa 

(Laich  von  Nerita  glaucina),  in  Trans,  Linn.  soc,  Lond,,  XIV,  1825,  p.  315. 

Hoeo  (J.).  —  Ueber  die  natur  der  Flustra  arenosa  (Laieh  von  Nerita  glaucina), 
in  Isis,  1829,  p.  1116. 

HoGO  (J.).  —  The  lingual  membrane  of  MoUusoa  and  ist  value  in  classification, 
in  Trans,  R.  microsc.  Soc.,  VIII,  1868. 


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PRODROME    DR    MALàCOLOtilB    FRANÇAISE  45 

HoMBRES-FiRMAS  (d').  —  Observation  sur  le  \Pecten  glaber^  in  Comptes  rendus 

Institut,,  XLII,  1856,  p.  612.  —  In  VInstitut,  XXIV,  1856,  p.  144. 
HoMB  (EvER.).  —  The  digeslive  organs  of  Ihe  Teredo  navalis,  in  Home,  Lect. 

on  compar.  Ânat.,  II,  1814,  pi.  80,  81. 
UoBfB  (Ë.).  —  The  djgestive  organs  of  the  Solen,  m  Home^   Lect.  on  compar, 

Anat.^  1814,  pi.  82. 
HoMB  (E.).  —  The  distinguishing  characteres  between  the  ova  of  tho  Sepia  and 

ihose  ofthe  Vermes  Testacea,  etc.,  in  Philos.  Trans.,  1817,  p.  297,  avec  2  pi. 
Home  (E.).  —  Ueber  die  utiterscheidenden  Merkmale  zwischen  den  Eiern  der 

Sepien  uad  der  im  Wasser  lebenden  Schalthiere,  m  MeckeWs  Deutsch.  Arch, 

physiol,,  IV,  1818,  p.  274.  —  In  Isis,  1819,  p.  258. 
Home  (E.).  —  The  heart  and  boring  Shells  of  the  Teredo  Navalis,  in  Home, 

Lect.  on  compar.  Anat,,  IV,  1823,  pi.  43. 

HoBiE  (E.).  —  On  the  Propagation  ofthe  common  Oyster,  and  the  large  Fresh- 

waler  Muscle,  m  Phil.  Trans.,  CXVII,  p.  39,  pi.  lll  à  VI,  London,  1827. 
Home  (E.).  •—  Groonian  Lecture  (on  the  mode,  by  'which  the  propagation  of  the 

species  in  carried  on  in  the  common  Oyster  and  the  large  Fresh-water  March), 

in  Philos.  Trans.,  1827,  p.  39  avec  2  pi. 
Home  (E.).  —  Development  of  the  ova  of  tho  common  Oyster,  m  Home^  Lect,, 

on  comp.  Anat.,  VI,  1818. 
Home  (E.).  —  Ueber  die  Fortpflanzung  der  Auster  und  der  Flusmuachel,  m 

Heusinger*s  Zeitschr.  Org.  Phys.,  I,  1827,  p.  391. 

ME  (E.).  —  Sur  le  mode  de  propagation  de  PHuilre  et  de  la  grande  AnodOnte, 
in  Feruss.,  Bull.  se.  nat.,  XIII,  1828,  p.  252. 

Home  (E.).  —  The  digestive  organs  of  the  Oy«ter,  m  Home,  Lect.  on  Comp. 
Anat.,  II,  1847. 

HoRST  (R.).  —  Bijdragc  tôt  de  Kennis  van  de  Ontvrikkeliogs-Geschicdenis  van 
de  Oester  (Ostrea  edulis),  in  Tijdschr.  Nederland,  dierkdg.  Vereen.,  VI, 
avec  1  pi.,  p.  25.  —  In  Journ.  Microsc.  soc.  I^ondon,  3«  sér.,  Il,  p.  3330. 

UoRST  (R.).  —  On  the  developmeut  of  the  European  Oyster,  Ostrea  edulis,  in 
Quart.  Journ.  Microsc.  soc,  XXII,  p.  341. 

HoRST  (R.)*  —  ^6  Ontwikkelingsgeschiedenis  van  de  Oester  (Ostrea  edi*lis),in 
Tijdschr.  Nederl.  dierh.  Vereen.,  suppl.,  D,  2,  p.  215. 

HoRST  (R.).  —  A  contribution  to  our  Knowledge  of  the  development  of  the 
Oyster,  in  BiUl.  U.  D.  fish  Comm.,  1882,  p.  159. 

HoRST  (R.).  —  Embryogénie  de  THuître,  in  Rev.  se.  nat.  Montpellier,  3<)  sér., 
IV,  p.  317  (trad.  par  L,  Roule). 

HoussAT  (FRâo.).  —  Recherches  sur  Topercule  et  les  glandes  du  pied  des  Gas- 
téropodes, in  Arch.  Zool.  expir.^  II,  p.  171. 

H0US8AT  (F.).  —  Sur  Topercttle  des  Gastéropodes,  in  Comptes  rendus  Institut, 
XGVII,  p.  236. 

HuBRSGHT  (A  -A.-W.).   —    Proneomenia   Sluiteri^   gen.   et  sp.    nov    with 


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46  PRODROMK    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

remarks,  upon  the  Âaatomy  and  Histology,  m  Niederlând  Arch.  f,  Zool.^ 

1,  suppl,  Bd.  2.  —  laArch.  ZooL  expér.^  IX,  p.  xv  et  xvi. 
HuBREGHT   (A.-A.-W.)'   —  Note   relative  aux   études  sui'  les   Neomcnia  de 

MM.  Kowalevsky  et  Marion,  in  ZooL  Anzeiger.^  V,  1882,  p.  84. 
HuBREGHT  (A.-A.-W.).  —  Oesterculluur  in  afgesloten  ruimten,  m  Tijdschr. 

Nederl,  dierk,  Yeerenig.y  suppl.,  D,  II,  p.  319. 
HuBREGHT  (A.-A.-W.).  —  De  physisohe  gesteldheid  van  de  Oosterscbelde  in 

verbaud  milOesters  enOester  coltur,  m  Tijdschr.  Nederl.  dierk.  Vereenig., 

suppl.  D,  II,  p.  369. 
HuMBERT  (A.).  —  Noie  sur  la  structure  des  organes  génitaux  de  quelques  espèces 

du  genre  Pecten,  m  Ann.  se.  nat.^  3®  sér.,  XX,  1853,  p*  333. 
HuMPHREY  (Ged.).  —   Account  of  the  Gizzard  of  the  Shell  colled  by  Linneus 

BuUa  lignaria,  in  Traits,  Linn.  soc,  II,  p.  15,  avec  1  pi.,  London,  1794. 

HuTSGHEK  (B,).  —  Ueber  Entwickelungsgeschichte  von  Teredo,  m  Arb.  Zool. 
insu  Wieny  III,  p.  1,  avec  3  pi.  (lir.  à  part,  Wien,  1880). 

HuTCHiNS  (S.).  —  The  history  and  antiquities  of  the  Gounty  of  Dorset,  inter- 
persed  with  some  remarquable  particulars  of  natural  history,  London,  1774, 
in-fol.,  avec  pi. 

HuTTON  (F.-W.).  —  Ont  some  Branchiate  Gastropoda,  m  Trans.  N.  Real. 
Inst,,  XV,  p.  118,  avec  4  pi. 

HuxLKY  (Th.  h.).  —  Observation  sur  la  circulation  du  sang  chez  les  Mollus- 
ques des  genres  Firola  et  Atlanta,  in  Ann.  se.  nat,^  3®  sér.,  XIV,  1850,  p.  i93. 

Huxley  (Th.-H.).  — Ueber  die  Circulation  der  Mollusken  aus  d.  Geschlechtern 

Firola  und  AUanta,  in  Fror.  Tagsber^  185i,  p.  183. 
Huxley  (Th.-H.).  —  Contribution  to  Ihe  Anatomy  of  the  Brachiopoda,  inProe. 

Zool.  soc.  Lond.,  VIII  (1854),  1856,  p.  106  et  271;  in  Ann.  naU  hisU, 

2«  sér.,  XIV,  p.  285,  London,  1854. 

Hyndman  (G.-G.).  —  Notice  of  a  curions  Monstruosity  of  form  in  the  Fusus 

antiquus^  inRep.  Brit.  mssoc.  adv.  se.,  XXVII,  p.  104,  1857. 
Iherino  (H.  von).  —  Ueber  Anomia,  nebst  Bemerkungen  znr  vergleich.  Ana- 

tomie  derMusculatur  bei  den  Muacheln,  in  Zeitch.  Wiss.  Zool.,  XXX,  suppl., 

1,  p.  13,  avec  1  pi. 
lUERiNO  (H.  von). —  Beitrâge  zur  Kenntnis  dcr  Anatomie  von  Ghiton,  in  morphol, 

Jahrb.,  IV,  1,  p.  129,  avec  1  pi. 
Ihering  (H.  von).  —  Bemerkungen  tiber  Neomenia  und  Uber  die  Amphineuren 

in  Allgemeinen,  in  morphol.  Jarhrb,,  IV,  1,  p.  147. 
lUBRiNO  (H.  von).  —  Beitrâge  zur  Kenntnis  der  Nudibranchiata  des  Mittelmeeres, 

in  Malak.  Blatt.,  3«  sér.,  H,  p.  57;  VIII,  p.  12. 
Ihering  (H.  von). —  Ueber  die  Verwandtschaflsberichtungen  der  Gephalopodem, 

m  Zeileh.  f.  Wiss.  Zool,,  XXXV,  p.  1,  avec  1  pi. 

Ihering  (II.  von)  Anatomie  des  Norvensystemes  und  phylogeuic  «Icr  Mollusken, 
1877. 


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PRODROMK    DB    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  47 

Jagobson  (Ludwig-L.).  —  Recherches  sur  l'absorption  des  Mollusques,  in 
Mém,  Acad,  Copenh*,  Copenhague,  18îi5. 

Jahrbucher  der  DcuLschen  Malakozoologischen  Gesellschaft,  in-8',  avec  pi., 
Francfort,  1874  (en  cours  de  publication). 

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PRODAOHB    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  49 

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JoANNis  (L.  db).  —  Sur  ranimai  du  Dolium  galea^  Lam,,  in  Mag.  zooUy  IV, 

avec  pi.,  Paris,  1834. 
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avec  1  pi.,  Paris,  1874. 

JoANNis  (L.  db).  —  Sur  ranimai  du  Fasciolaria  Tarentina,  Lam.,  in  Mag. 
sool.,  IV,  avec  pi.,  Paris,  1834. 

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»•  SÉRIE.  T.  X.  — 1887  4 


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50  PK0J)I10MK    DE    M/^LACOLOGIE    PRAMÇAISB 

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JouBiN.  —  Sui*  le  développement  de  la  brancbie  des  Géphalopodes,  in  Comptes 
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Journal  of  Gonchology,  Establisbed  in  1874  as  tbe  Quarterly  Journal  of  Gon- 

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Krohn  (A.)    —  Ueber  augenâhnliche  Organ  bei  Pecten  und   Spondylus,   in 

Muller's  Arch,  f,  anat,,  1840,  p.  381,  avec  fig. 
Krohn  (A.).  — Observations  sur  deux  nouveaux  genres  de  Gastéropodes  (Lobt- 

ger  et  Lophocercus),  in  Ann,  se,  nat,,  3«sér.,  p.  52,  avec  1  pL,  Paris,  1849. 
Krohn  (A.).  —  Ueber  die  Natur  der  Kuppelfôrmigen  anhanges  am  Leibe  von 

Phyllirhoe  Bucephalum,  in  Arch,  f.  Naturg,  1853,  I,  p.  178. 
Krohn    (A.).    —    Entwicklungsgesch.    den     Pteropoden    und    Heteropoden, 

Leipzig,  1860,  in-4®,  avec  2  pi. 
Krohn  (A).  —  Uber  die  Scbale  und  die  larven  des  Gasteropteron  Meckelii,  in 

Arch,  f,  Natur  g,,  XXVI,  1860. 
Krôybr  (A.).  —  Notice  om  to  arten  of  Slaegten  Lima  Brug.,  in  Kroyer^s 

Natur.  hist,  Tidsskr,,  III,  1841,  p.  582. 

Krukenberg  (G.-Fr.-W.)  —  Mangan  obne  nachweisbase  menger  von  Eisen 
in  den  Goncretionem  aus  den  Bojanuiscben  Organ  von  Pinna  squamosa,  in 
Unters,  phys.  Inst.  Eeidelberg,  II,  p.  287. 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  53 

KRUKENBERâ  (G.-Fr.  W.)»   —  Ueber  die  Verdaungsvorgànge  bei  den  Gepha- 

lopoden,  Gastropoden  und  Lamellibranchiata,  m  Unters.  phys.  InsL  JBei- 

delberg,  II,  p.  402, 1882. 
KauRENBERG  (G.-Fr.  W.).  —  Uebei*  die  Stabchenfarbe  der  Gephalopoden,  m 

TJntersuch.  phys,  Inst,  Heidelberg^  II,  p.  58. 
KRURBNBEaa  (G.-Fr.- W.).  —  Die  Pendelartigen  Bewegungen  des  Fusses  von 

Carinaria  Mediterranea^  in  vergL  physiol,  Stud.^  III,  p.  97. 

Krurenberg  (G.-Fr.-W.).  —  Der  Mechanismus  des  Chromatophorenspiel  bei 

Eledone  moschata,  Heidelberg,  in-8<>,  1879. 
KusTER  (H.-G.).  —  Grosses  Goncbylienwerk  von  Martini  und  Chemnitz,  nouv. 

édit.,  par  MM.Pbilippi,  L.  Pfeiffer,  Danker,  sous  la  direction  de  M.  G.  Kiister, 

Niirnberg,  1840-85  (en  coui*8  de  publication),  in-4«,  avec  pi. 
Lacaze-Duthibrs.  —  Mémoire  sur  Torganisation  de  VAnomia  ephippittm  in 

Comptes  rendus  Institut.,  XXXïX,  p.  72,  Paris,  1854.  —  In  Ann,  se,  nat,, 

4«  sér.,  II,  p.  5,  avec  2  pi.,  Paris,  1854. 
Lagaze-Duthisrs.  —  Développement  de  la  Moule  comestible  et  en  particulier 

formation  des  branchies,  in  Comptes  rendus  Institut,,  XXXIX,  p.  148, 

1854.  —  UInstit.,  XXII,  1854,  p.  263. 

Lagaze-Duthiers.  —  Sur  l'embryogénie  des  Dentales,  in  Comptes  rendus 
Institut,  XXXIX,  p.  eai,  Paris,  1854. 

Lacaze-Duthiers.  —  Mémoire  sur  le  développement  des  Acéphales  lamelli- 
branches, in  Comptes  rendm  Institut,  XXXIX,  1854,  p.  103  et  1197. 

liAGAZE-DuTHiEas.  —  Sur  le  développement  des  Huîtres,  in  UInstitut,  XXIII, 

1855,  p.  5. 

Lagaze-Duthiers.  —  Sur  les  monstres  doubles  de  la  Bullœa  aperta,  in 
Comptes  rendus  Instit,,  XLI,  p.  1247,  Paris.  1855. 

Laqaze-Duthiers.  —  Des  organes  de  la  génération  des  Huitres,  in  Comptes 
rendus  Institut,  XL,  1855,  p.  415.—  U Institut,  XXIII,  1855, p.  71. 

LagazE'Duthiers.  —  Histoire  de  l'organisation  et  du  développement  du  Dentale, 
in  Ann.  se.  nat.,  4«  sér.,  VI,  VII  et  VIIl,  Paris,  1^56-1857. 

Lagaze-Duthiers.  —  De  Torganisation  et  de  l'embryogénie  du  Dentalium 
entaliSf  in  Comptes  rendus  Instit.,  XLIV,  p.  91,  Paris,  1857.  —  In  Mém, 
Institut,  II,  p.  864  et  III,  p.  1318.  —  In  l'Institut,  XXV,  p.  38  et  p.  148, 
Paris,  1857. 

Lacaze-Duthibrs  .  —  Sur  l'appareil  de  la  circulation  du  genre  Dentale,  Paris, 

1857,  in-8o,  avec  3  pi. 
Lagaze-Duthisrç.   —   Ânatomie   du  Gadinia   Gamoti,  Payr.,    in  Comptes 

rendus  Institut,  G,  p.  85. 

Lacaze-Duthibrs.  —  Histoire  naturelle  des  Brachiopodes  vivants  de  la  Médi- 
terranée, Paris,  1868,  in-8o,  avec  5  pi. 

Lacaze-Duthibrs.  —  Otocystes  ou  capsules  auditives  des  Mollusques  Gastéro- 
podes, in  Arch,  iool,  eœpér,,  Paris,  1872,  in-8o,  avec  5  pi. 


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54  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Lagaze-Duthiers.  —  Histoire  et  monographie  du  Pleurobranche  orangé,  m 
Afin.  8c.  naU,  4«  sér.,  XI,  1859,  p.  199. 

Lagazb-Duthiers.  —  Recherches  sur  les  organes  génitaux  des  Acéphales 
lamellibranches,  in  Ann.  se.  nat.y  4«8ér.,  II,  Paris. 

Lagaze-Duthibrs.  —  Histoire  anatomique  et  physiologique  du  Pleurobranehe 
orangé,  in  Ann.  se,  nat.^  4«  sér.,  XII,  Paris. 

Lagazb-Duthiers.  —  Mémoire  sur  la  Pourpre,  in  Ann.  se.  nat.^  4^  sér.,  XII, 
Paris. 

Lagaze-Duthibrs.  —  Mémoire  sur  Tanatomie  et  Tembryologif  des  Vermets, 
in  Ann,  se.  nat,^  4«  sér.,  XIII,  Paris. 

Lagaze-Dothiers.  —  Voyage  aux  îles  Baléares,  recherches  sur  Tanatomie  et 
la  physiologie  de  quelques  Mollusques  de  la  Méditerranée,  4«  part.,  Paris, 
1857,  in-8o,  avec  11  pi. 

Lagaze-Duthisrs. —  Description  du  gîte  des  Limes,  in  Ann.  se.  nat.^  5*  sér., 
IV,  Paris. 

Lagaze-Duthisrs.  —  Du  Système  nerveux  des  Mollusques  gastéropodes  aqua- 
tiques, m  Areh.  xooL  expér.,  I,  Paris  1872. 

Lafon  (Alexandre).  —  Note  sur  une  nouvelle  espèce  de  Sepia  des  côtes  de 
France,  in  Journ,  conch.^  XVII,  p.  11,  Paris,  1869. 

Lafon  (A.).  — Note  sur  les  organes  de  la  génération  de  VOmmastrephes  sagit- 
tatus,  Lamarck,  in  Aet.  soe.  Lin,  Bord,^  XXVI,  p.  532,  Bordeaux,  1868. 

Lafon  (A.).  —  Note  pour  servir  à  la  faune  de  la  Gironde,  contenant  la  liste  des 
animaux  marins  dont  la  présence  à  Arcachon  a  été  constatée  pendant  les 
années  1867  et  1868,  in  Ann.  Soc.  Lin.  Bord.,  1868. 

Lafon  (A.).  —  Note  pour  servir  à  la  faune  de  la  Gironde,  contenant  la  liste  des 
animaux  marins  dont  la  présence  a  été  constatée  à  Arcachon  pendant  les  années 
1869 et  1870,  m  Art.  Soe.  Linn.  Bord.,  XXVIII,  Bordeaux,  1871. 

Lafon  (A.).  —  Description  d'un  nouveau  genre  de  Nudibranches  des  côtes  de 

France,  in  Journ,eoneh.y  XXII,  p.  369,  Paris,  1874. 

Lafon  (A.).  —  Note  sur  les  huîtrières  du  bassin  d' Arcachon,  Paris,  1874,  1  br. 
in-8o. 

Lafon  (O.-P.). —  Situation  du  bassin  d* Arcachon;  précautions  à  prendre  pour  la 
conservation  de  sa  belle  prospérité  huîtrière,  Bordeaux,  1853. 

Lafon  (O.-P.)  — .  Reproduction  des  Huîtres  de  Graveste  dans  le  beau  bassin 
d' Arcachon,  avantages  immenses  pour  la  population  maritime  de  ce  bassin,  etc. 
Bordeaux,  1855. 

Lafon  (O.-P.).— Observations  sur  les  Huîtres  du  bassin  d' Arcachon,  Bordeaux, 
1859. 

Lafon  (O.-P.).  —  Réponse  aux  assertions  du  Journal  d'Areachon  sur  l'Ostréi- 
culture, Bordeaux,  1861. 

Lafon  (O.-P.).  —  Question  Huitnère  ;  moyens  à  prendre  pour  le  rétablissement 
de  nos  pêcheries  sur  les  côtes  de  France,  Bordeaux,  1864. 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  55 

Lafon(0.-P.).  —  Le  bassin  d*Arcachon;  sa  prospérité,  Bordeaux,  1864. 

Lafrssnats  (Frsd.  de).  —  Sur  la  mobilité  des  taches  que  Ton  remarque  sur  la 
peau  des  Calmar  subulé  et  Sépiole  de  Lamarck,  et  sur  la  coloration  spontanée 
dont  les  Sépiaires  paraissent  susceptibles,  in  Mém,  soc,  Linn,  Calvados,  1824, 
p.  73. 

La  Jonkairb  (de).  —  Note  sur  le  genre  Astarte,  Sow.,  in  Mém,  soc,  hist,  nat. 

Paris,  I,  p.  127,  avec  1  pi.,  Paris,  1823. 
Lallemand  (François).  —  ObserTations  sur  le  rôle  des  Zoospermes  dans  la 

génération,  m  Ann.  se,  nat,,  2fi  sér.,  XV,  p.  262,  Paris,  1841. 
Lallsbiand  (F  ).  —  Observation  sur  Torigine  et  le  mode  de  développement  des 

Zoospermes,  in  Ann,  se,  nat,,  2«  sér.,  XV,  p.  30,  Paris,  1841. 

Lamarck  (Jean-Baptiste  Monnet,  chbvaubr  de).  —  Système  des  Animaux 

sans  vertèbres  ou  tableau  général  des  classes,  des  ordres  et  des  genres  de  ces 

Animaux,  Paris,  an  IX,  in-8<>. 
Lamarck  (de).  —   Prodrome    d'une  nouvelle   classification  de    coquilles,  in 

Mém,  soe,  hist.  nat.  Paris,  Paris,  nrairial,  an  VII. 
Lamarck  (de).  —  Mémoires   de    physique  et  d'Histoire    naturelle  établis  sur 

des  bases  de  raisonnement  indépendantes  de  toute  théorie,  Paris,  1797,  in-S®. 
Lamarck  (de).  —  Philosophie  zoologique,  Paris,  1809,  2  vol.  in-8o. 

Lamarck  (de).  —  Sur  les  coquilles  et  sur  quelques-uns  des  genres  qu'on  a 
établis  dans  l'ordre  des  vers  testacés,  in  Joum,  hist.  nat.,  II,  p.  269, 
Paris,  1792. 

Labiarck  (de).  —  Mémoire  sur  la  division  des  Mollusques  Acéphales  conchy» 
lifères,  etc.,  in  Ann,  Mus,  Paris,  X,  p.  387,  avec  4  pi.  Paris,  1807. 

Lamarck  (de).  —  Sur  les  genres  Seiche,  Calmar  et  Poulpe,  in  Bull,  soc.  phU., 

I,  2,  1789,  p.  129. 
Lamarck  (de).  —  Description  des  espèces  du  genre  Gonus,  in  Ann.  Mus,,  XV, 

Paris,  1810. 

Lamarck  (de).  —  Description  du  genre  Porcelaine  (Cyprîea)  et  des  espèces  qui 
le  composent,  in  Ann.  Muséum,  XV,  p.  443,  Paris,  1810.  —  Suite  et  genre 
Ovula,  Loe.  cit.,  XVI,  p.  89,  Paris,  1811. 

Labcarck  (de).  —  Extrait  d'un  cours  de  Zoologie  au  Muséum  d'Histoire  natu- 
relle, sui'  les  animaux  sans  vertèbres,  Paris,  1812,  in-8o. 

Lamarck  (de).  —  Histoire  naturelle  des  Animaux  sans  vertèbres,  Paris,  1815 
à  1822,  7  vol.  in-8o;  1,1815;  II  et  III,  1816;  IV,  1817;  V,  1818;  VI,  Impart 
1819,  2«part.,  1822;  VII,  p.  1822.  —  Nouvelle  édition,  Paris,  1835-1845, 
11  vol.  in-8o. 

Lamarck  (de).  —  Classification  des  Coquillages  d'après  le  système  de  La- 
marque,  Nantes,  1836,  in-4o,  11  p. 

I  AMARCK,  Bruguibre,  Lamoureux.  —  Histoire  naturelle  des  Vers,  des  Mollus- 
ques, des  Coquilles  et  des  Zoophytes,  4  vol.  in-4<>,  avec  488  pi.,  Paris,  1791- 
1832, 


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56  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Lamorœr  (L.)*  —  Anatomie  de  la  Seiche  et  piùncipalement  des  organes  avec 

lesquels  elle  lance  sa  liqueur  noire,  in    Mém,  Acad.  Montpellier,  I,  1766, 

p.  293. 
Lang  (G.-N.)'  —  Methodus  nevus  et  facilis  Testacea  marinea  in  suas  débitas 

classes,  gênera  et  species  distribuendi,  Lucernse,  1721,  in-4o, 
Lanrester  (E.-R.).  —  The  supposed  taking-in  and  shedding-out  of  water  in 

relation  to  the  vascular  System  of  Mollusks,  in  Zool,  Anz,,  n«  170,  p.  343. 

Lanrester  (E.-R.).  —  On  the  originally  Bilatéral  character  of  the  Rénal  Organ 
of  Prosobranchia,  and  on  the  Homologies  of  the  Yelk-sac  of  Gephalopoda,  in 
Ann,  nat,  hist.  London^  5®  sér.,  VII,  p.  432. 

Lanks^ster  (E.-R.).  —  Taking-in  of  water  in  relation  to  the  Vascular  system  of 
Molluscs,  in  Journ,  R,  Microsc,^  IV,  p.  728. 

Lapommerate  (Barthélémy).  —  Introduction  sommaire  sur  la  recherche  et  la 
conservation  des  coquillages  et'  des  Mollusques,  Marseille,  1854, 1  br.  in-S®. 

Lasrey  (J  ).  —  Elucida tion  respecting  the  Pinna  ingens  of  Pennant,  British 
Zoology,  in  Mem.  Werner,  nat,  hist.  Soc, y  I.  1811,  p.  102. 

Lasrey  (J.).  — Accout  of  north  British  testacea,  in  Mem,  Wern,  Soc,  1, 1811, 
p.  370,  pi.  VIII. 

Latreille  (Pierre  André).  —  Esquisse  d'une  distribution  générale  des  Mol- 
lusques d'après  un  ouvrage  inédit,  intitulé  :  Familles  naturelles  du  règne  ani- 
mal, in  Ann,  se.  nat.,  l'user.,  III,  p.  317,  avec  tabl.,  Paris,  1824. 

Latreille  (P. -A.),  —  Familles  naturelles  du  règne  animal,  exposées  succinc 

tement  et  dans  un  ordre  analytique,  avec  Tindication  de  leurs  genres,  Paris, 

1825,  in-80. 
Laurent  (J.-L.-M.).  — Résultats  d'observations  faites  sur  la  coquille  de  l'Huître 

commune,  in  Comptes  rendus  Institut,  VIII,  1839,  p.  135.  —  L* Institut, 

VII,  1839,  p.  34. 
Laurent  (J.-L.-M.).  —  Observations  sur  la  structure  de  l'Huître  commune,  in 

Ann,  franc,  etétr.  anat.,  III,  1839,  p.  53. 
Laurent  (J.-L.-M.).  —  Détermination   des  organes  sexuels  des  Mollusques 

androgynes,  in  Bull.  soc.  Phil.,  janv.  1842  et  août  1843. 

Laurent  (J.-L.-M.).— Sur  la  coquille  de  l'Ostrea,  in  Soc,  phil,,  procès-verb., 

1844,  p.  51.  —  In  r  Institut,  XII,  1844,  p.  228. 
Laurent  (J.-L.-M.).  —  Remarques  sur  les  Tarets,  in  Soc.  phiL,   procès-verb., 

1848,  p.  38  et  54.  —In  l'Institut,  XVI,  1848,  p.  150  et  p.  224. 
Laurent  (J.-L.-M.).  —  Recherches  sur  l'organisation  et  les  mœurs  des  Tarets, 

in  Journ,  conch.,  I,  1850,  p.  350  et  329,  Paris,  1850. 

Laurent  (J.-L.-M.).  —  Appendice  aux  recherches  sur  la  signification  d'un 
organe  nouvellement  découvert  dans  les  Mollusques,  in  Ann,  anat,  et  phys., 
III,  avec  2  pi. 

Lavini  fGius.).  —  Essai  chimique  sur  le  Byssus  de  la  Pinna  nobilis,  in  Mem, 
acad.  Turin,  XXXVIII,  1835  p.  111. 


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PRODROME    DB   MALACOLOGIE   FRANÇAISE  57 

LxAGH  (Wiluàm-Elfford).  —  MoUuscorum  Britauuise  synopsis.  A  synopsis  of 
the  Mollusca  of  Great  Britain,  London,  1820,  in-8<^  ined.  (imprimé  par  Gray 
en  1852,  in-8o,  a^ec  13  pi.  ) 

Leagh  (W.-ë.).  —  Observations  on  the  genus  Ocythoê  of  Rafinesque,  in  Philos* 
Trans.,  p.  293,  1817,  avec  1  pi. 

LsAGH  (W.-E.).  —  Ueber  Ocythoê  Raf.,  m  Isis,  1819,  p.  257,  avec  1  pi. 

Leagh  (W.-E.).  —  Sur  quelques  points  de  Torganisatioides  Mollusques  bivalves 
xnBulL  soc.phil,^  p.  14,  Paris,  1818. 

Leach  (W.-E.).  —  Zoological  Miscellany,  Descriptive  of  new  or  interesting 
Âm'mals,  2  vol.  roy-8o,  avec  120  pi.,  London,  1814-15. 

Leach  (W.-E.).  — Partie  Conchyliologique  des  Mélanges  zoologiques  (Zoological 
Miscellany),  traduite  par  Chenu,  gr.  in-8**,  avec  9  pi.,  Paris,  1845. 

Lebert  (Hermann).  —  Beobachtungen  liber  die  Mundorgane  einiger  Gastero- 
poden,  m  Mûll.  Arch,,  XIII,  1846,  p.  435,  pi.  XII-XIV. 

Lebert  (H  ).  —  Recherches  sur  la  formation  des  muscles  dans  les  animaux  ver- 
tébrés et  sur  la  structure  de  la  fibre  musculaire  dans  les  diverses  classes,  in 
Ann.  se.  nat,  3«  sér.,  XI,  1849  et  XÏII,  Paris,  1850,  avec  6  pi. 

Lebert  (H.)  et  Robin  (Ch.).  ^  Note  sur  un  fait  relatif  au  mécanisme  de  la  fé- 
condation du  Calmar  commun,  in  Ann,  sc.nat,^  3«  sér.,  IV,  p.  95,  avec  fig., 
Paris,  1845. 

Lebert  (H.)  et  Robin(Gh.).  —  Sur  la  fécondation  du  Loligo  sagittata,  in  Soc. 
phih,  procès-verb.,  1845,  p.  69.  —  In  VInstitut,  XIII,  1845,  p.  233. 

Lebert  (H.)  et  Robin  (Ch.).  —  Kurze  Notiz  iiber  Allgemeine  vergleichende 
Anatomie  niederer  Thiere,  in  MûlL  Arch.,   XIII,  1846,  p.  120. 

Lbbert  (H.)  et  Robin  (C3h.).  —  Note  sur  les  Testicules  et  les  Spermatozoïdes 
des  Patelles,  in  Ann.  se.  nat.,  3«  sér.,  V,  1846,  p.  191. 

Lbitwbnhoer  (Antonics).  —  Arcana  naturse  délecta,  Lugdnni  Batavorum, 
1722,  in  .40. 

Lbiblbin.  — Beitragzureiner  Anatomie  des  Purpurstachels  CMur^a?  brandaris), 

in  Hensinger's  Zeitschr.  f,  org.  phys.,  I,  1827,  p.  1,  avec  fig.  —  In  Ann. 

se.  nat.,  XIV,  1828,  p.  177,  avec  2  pi. 
Lefebure  des  Hâtes.  —  Notice  concernant  le  bœuf  marin,  autrement  nommé 

la  bête  à  huit  écailles  (C^iiton),  in  Journ,  phys.,  XXX,  p.  209,  Paris,  1787. 
Lehmann.  —   Om  Teredo  navalis  og  et  naturligt  vœrn  imod  summe,  in  For- 

handl.  Skand.  naturforsk.,  II,  1840,  p.  291.  —  In  Isis,  1843,  p.  295. 

Lbntilios  (R.).  —  De  Ostreis  quaedam,  in  Ephem.  nat.  cur.^  1719,  p.  450. 

Lbsser  (Frédéric-Christian).  —  Testaceo-Theologia  ,  Lipsiœ,  1744,  petit 
in-80,  984  p.,  avec  22  pi. 

Lesson  (R.-P.).  —  Centurie  zoologique  ou  choix  d'animaux  rares  ou  imparfai- 
tement connus,  Paris,  1830,  in-S»,  avec  80  pi. 

Lesson  (R.-P.).  —  Illustration  de  zoologie  ou  recueil  de  figures  d'animaux, 
d'après  nature,  Paris,  1831-33,  1  vol.  in-80,  avec  60  pi. 


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58  PRODROMR    DR    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Lesson  (R.-P.).  —  Note  sur  la  propriété  locomotrice  du  Peigne  commun  des 
côtes  de  France,  in  Feruss.,  BulL  se.  nat.^  VIII,  1826,  p.  400. 

Lesson  (R.  P.).  —  Sur  la  Pourpre  de  Tyr  (Janthina),  m  Feruss.,  BulL  se. 
nat.,  XIII,  1828,  p.  441. 

Lesson  (R  -P.).  Voyage  autour  du  monde  de  la  Coquille,  de  1822-1825,  sous  les 
ordres  du  capitaine  Duperrey,  Mollusques,  Paris,  1826-33,  2  vol.  in-4o,  avec 
allas  de  157  pi. 

Lbsueur  (C.-A.).  —  Garacters  of  a  new  genus  and  descriptions  of  three  new 
species  upon  whichilis  formed  (Firoloidea),  m  Journ.  aead.  nat.  se.  Philad,, 
I,  1817,  p.  37. 

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by  Mrs  Lesueur  et  Peron  in  the  Méditerranéen  sea,  1809,  in  Journ.  acad. 
nat.  se.  Philad.,  I,  1817,  p.  1,  avec  1  pi.  —  Extr.  m  Bull,  soc  phil.y  1817, 
p.  157. 

Lesueur  (C.-A.^.  —  Sechs  neue  Arten  Firola  im  Mittelmeer  und  Bestimmung 
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Leuckart  (F.-S.).  —  Berichtigung  des  Genus  Idalia,  Leach,  und  des  Genus 
Euplocamus,  Phil.,  betreffend^m  Arelu  f.  Naturg.,  VII,  1841,  l,  p.  345. 

Leuckart  (RuD.).  —  Ueber  den  Bau  und  die  Systematische  Stellung  des  genus 
Phyllirhoe,  in  Areh.  f.  Naturg.  I,  1851,  p.  139,  avec  fig. 

Leuckart  (R.).  —  Nachtrâgliche  Bemerkungen  iiber  den  Bau  von  Phyllirhoe, 
m  Areh.  f.  Naturg^  I,  1853,  p.  243. 

Leuckart  (R.).  —  Ueber  den  Bauchsaugenapf  und  die  Gopulationsorgane  bel 
Firola  und  Firoloides,  in  Areh.  naturg.^  I,  1853,  p.  253. 

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des  Poissons...  Paris,  an  VII,  in-8o,  trad.  de  FEnchiridion  Historiss  naturali 
inserviens,  de  J.-B.  Porstier,  à  laquelle  on  a  ajouté  celle  d*un  Mémoire  de 
Murray  sur  la  conchyliologie  (voyez  Murray). 

Letdiq  (Fr.).  —  Anatomische  Bemerkungen  iiber  Garinaria,  Firola  und  Amphi- 
cora,  in  Zeitseh.  Wiss.  Zool.,  III,  1851,  p.  325,  avec  fig. 

Letding  (Fr.).  —  Hautdecke ueber  Schale  der  Gastropoden,  Berlin,  1876,  in-S®, 

avec  8  pi. 
LiGHTENBBRG.  —  Naturgeschichto  der  Austern,  m  Lichtenberg^s  Magaz.^  III, 

1786,  p.  26. 

LiGHTPOOT  (J.).    —  An  account  of  some  minute  British  Shells,  either  not  duly 

observed,  or  totally  annoticed  by  authors,  in  Phil.  Trans.^  LXXVI,  1786, 

p.  160,  pi.  I  à  III. 
LiNDSTRÔM  (G  ).  —  Cm  Gotlands  Brachiopoder,  Stockholm,  1860,  in-8o,  avec 

3pL 
Lindstrom(G.).  —  Cm  Gotlands  mollusker,  Wisby,  1868,  in-8o,  avec  3  pi. 
Linné  (Garolus-A.).  —  Fauna  Suecica,  sistens  animalia  Sueci»  regni,  Holmiœ, 

1746,  in-8«.  —  Ed.  duplo  auctior,  Holmiœ,  1761,  in-8o. 


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PRODROME    DB    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  59 

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Linné  (C.-A.).  —  Masenm  Ludovic»  Ulric»  regin»,  Holmiœ,  1764,  in-S». 

Linné  (G.-A.)*  —  Systema  Daturœ,  per  régna  tria  naturae,  aecundum  classes, 
ordlnes,  gênera,  species,  cum  characteribus,  differentiis,  synonymis,  locis, 
editio  princeps,  Lugduai  Batavorum,  1735,  in-folio  max.,  7  foll.  —  Edit.  déci- 
ma, Holmiœ,  1758,  2  voL  in-8<>.—  Edit.  duodecima,  Holmiœ,  1766-67, 3  vol. 
en  4  part.  in-8o.  —  Voyez  Gmelin. 

Linné  (G.-A.).  —  Principes  de  Gonchyliologie,  d'après  la  méthode  de  Linné, 
in-8*,  57  p. 

Linnean  society  of  London.  —  Transactions^  London,  1791-1885,  30  vol.  avec 
index,  in-8*>,  avec  pi.  —  Voyez  Ghenu. 

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in-4<^,  avec  fig.  —  Londini,  1683,  in'8<>,  avec  Touvrage  de  Godart,  de  insectis. 
—  Londini,  1685,  in-8û. 

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tertia,  Londini,  1696,  in-4o. 

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1697,  p.  267,  avec  1  pi. 
LiSTXR  (M.).  —  Exercitatio  anatomica  altéra,  in  qua  de  Baccinis  fluviatilibus 

et  marinis  maxime  agitur,  quorum   dissectiones  tabulis  œneis  illustrantur, 

Londini,  1695,  in-12. 

Lister  (M.).  —  Historia  animalium  Angliœ^  très  tractatus,  Londini,  1678, 
in-4o,  avec  pi. 

Lister  (M.). —  Historiœ  seu synopsis  methodicœ  Gonchyliorum,  quorum  omnium 
picturœ,  ad  vivum  delineatie  exhibentur,  Londini,  1685,  in-fol.  avec  pi.  (Les 
dessins  ont  été  faits  par  Susanne  et  Anne,  filles  de  Tauteur.)  —  2'  édit., 
Oxoniœ,  1770,  in-fol. 

LisiSR  (M.).  —  Observations  concerning  the  odd  turn  of  some  Shells*  snails,  in 
PhiL  Trans.,  IV,  p.  10. 

LiSTBR  (M.).  —  Tractatus  duo,  alter  de  Gochleis  tum  terrestribus,  tum  fluviati- 
libus; alter  de  cochleis  marinis,  quibus  adjunctus  est  liber  de  lapidibus  Anglise 
ad  cochlitarum  quandam  imaginem  figuratis,  Londini,  1678,  in-4o,  avec  ûg, 

LivoRo  (G.).  —  Digestive  organs  of  the  Dibranchiate  Gephalopoda,  in  Journ,  R. 
microsç.  soc,,  2«  sér.,  I,  p.  433. 

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des  eaux  saumfttres,  1  vol.  gr.  in-8o,  Lyon-Paris,  1882. 

LoGARD  (A.).  —  Histoire  des  Mollusques  dans  l'Antiquité,  Lyon-Paris,  1884, 

1  vol.  gr.  in-8o,  avec  1  pi. 
LoGARD  (A.).  —  Note  sur  une  faunule  malacologique  gallo-romaine  trouvée  dans 

la  nécropole  de  Trion  à  Lyon,  1  br,  gr.  in-8o,  Lyon ,  1885. 


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60  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

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LovÉN  (S.)    —  Index  Molluscorum  Lîttora  Scandinavia  occidentalia  habitantium 

in  Ofv.  K,  Vet.  akad.  Forh.,  Stockholm,  1846  (tir.  à  part,  1  vol.,  in-8<>). 

LovEN  (S.).  —  Om  Molluskernas  systematik  (distrib.  syst.  molluac.  sec.  format, 
dentium  linguœ),  Stockholm,  1847,  in-S»,  avec  5  pi. 

LovBN  (S.).  —  Om  utvecklingen  af  Mollusca  Acepbala,  Stockholm,  1849,  in-8o. 

LiOVén(S.).  —  Om  ulveckingen  hos  slâgtet  Chiton  {Ch.  marginatus,  Pen.),  m 

Ofoers.  vet.  akad.    Forh,,  ^   169,   Stockholm,  1855.  —  In  Ann.  nai,  hist., 

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LovÉN  (S.).  —  Sur  le  développement  des  Ghitons,  in  Journ.  conch.,  VI,  p.  144, 

Paris,  1857. 
LovÉN  (S.).  —  Biirag  to  embryology  of  Mollusca  Acephala  Lamellibranchiata, 

Stockholm,  1858,  in-8o,  avec  6  pi. 
LovÉN  (S.).  —  Om  ôstersjôn's  fauna,  Ghristiania,  1863,  in-8'. 

LovÉN  (S.).  —  Beitrâge  zur  Kenntnis  der  Entwickelung  der  Mollusca  Acephala 

Lamellibranchiata,  Stockholm,  1879,  in-8°,  avec  6  pi. 
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Mag- Andrew  (R.).  —  Notes  on  the  distribution  and  range  in  depth  of  Mollusca 

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1  br.  in-8o). 

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PRODROME    DE   MALACOLOGIE    FRANÇAISE  61 

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bucephala,  Per.,  m  VInstilui,  XXIII,  1855,  p.  446. 
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Maggillivray  (W.-A.),  —  Gonchologist's  texls-book,  6®  édit.,  corrected  and 

elarged,  Edinburgh,  1845. 
Mag-Intosh(W.-C.).  —  On  the  Reproduction  of  Mytilus  edulis,  L.,  in  Ann. 

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Mac-Intosh  (W.-C).  —  On  the  Nudibranchiate  mollusca  of  S.  Andrews,  in 

Proc.  R.  S.  Edinburgh,  1865,  in-8o, 
Magkintosh  (H.-W.).  —  Structure  of  Siphon  of  Mya  arenaria,  in  Ann,  nat. 

hist.,  5«  sér.,  Vll,  p.  340. 

Magkintosh  (H.-W.).  —  Structure  of  arms  of  Rostia  macrosomay  in  Ann, 

nat.  hist.y  5«  sér.,  VII,  p.  342. 
Magazine  of  natural  History  and  Journal  of  Zoology,  Bot.  Geol.,  by  J.-G.  Lou- 

don,  9  vol.  —  New  Séries  by  Gharlesworlh,  4  vol.  —  Magazine  of  Zoology 

and  Bot.,  coût,  by  Jardine,  Selby  and  Johnston,  2  vol.  —  London,  1829-40, 

in-8«,  avec  ûg. 
Magoiorb  (Giac.).  —  Suirappareccbio  disgestivoin  taluni  Gasteropodi  del  génère 

Bulla,  L.,  in  Atti  accad.  Gioenia,  XV,  1 830,  p.  59. 
Maooiorb  (G.).  —  Sulla  favagine  di  Aristotile,  in  Atti  accad.  Gioenia,  XVI, 

1841,  p.  171. 
Majus  (Josbph-Hbnricus).  —  Historia  animalium  brevis  et  accurata,  Francofurti, 

2  vol.  in-12. 
Malacological  and  Gonchological  Magazine,  part  I,  Liondres  1838,  in-8^. 
Malm  (A.-W.).  —  Zoologisca  observationer,  Gôtheborg,  1851, 
Malm  (A.-W.).  —  Om  Hafs-Mollusker  i  Gdtheborgs  Skâr  gard  och  i  Gdtaelfs 

mynning,  in  Gôtheborgs  K.  Vet.  och.   Vitt.  Samh.,  Handl,  1858,  in-8o. 
Malakozoologische  Blfitter,  als  fortsetzung  dcr  Zeitschrift  fiir  Malacozoologie, 

in-8o,  avec  pi.  (en  cours  de  publication^,  Gassel  et  Berlin,  1854-1885. 

Maly  (RiCH.).— Notizen  iiber  die  Bildung  freier  Schwefelsâure  und  einige  andere 
chemische  Verhâltnisse  der  Gastropoden,  besonders  von  Dolium  galea,  in 
Sitzgs.Akad.  Wiss.  Wten,  Math.-nat,,  LXXXI,  1850,  p.  376. 

Mandralisga  (G.-Pirajno,  B-'^*  di).  —  Monografia  del  génère  Atlante  da 
servire  per  la  fauna  Siciliana,  in  Effem.  di  Sicilia,  XXVIII,  p.  147,  avec  1  pi., 
Palermo,  1840. 


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62  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRArUGAISE 

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Acad,  Napoli,  IX,  app.  no  3,  avec  1  pi. 
Manoili  (6.).  —  Nuove  ricerche  Zootomiche  sopra  aleuna  specie  di  Ck)Dchiglic 

Bivalvi,  Milano,  1804,  in-8o,  p.  32,  avec  1  pi. 
Maravigna  (G.).  —  Memorie  di  Malacologia  e  di  Gonchiologia  Siciliana,  i:i  Act. 

Acàd.  Gioen.,  Gatania,  1876,  p.  259,  in-4o. 
Maravigna  (G.).  —  Mémoires  pour  servir  à  THistoire  Datorelle  de  la  Sicile, 

Paris,  1878,  in-8o,  avec  6  pi. 
Maravigna  (G.).  —  Monografia  délie  specie  del  génère  Pinna,  L.,  alla  Sicilia 

appartenenti,  in  Atti  Gioenia,  2«  sér.,  VII,  1850,  p.  179,  avec  13  pi. 
Marc-Gravb  (Georgius).  —  Historias  rerum  naturalium,  Lib.  VllI,  in-fol. 
Marion  (A.-F.).  —  Dragages  profonds  au  large  de  Marseille,  in  Rev.  se,  nat. 

Montpellier,  IV,  Paris,  1876. 
Marion  (A. -F.).  —  Dragages  au  large  de  Marseille,  in  Ann.  se,  nat,,  l'»  sér., 

VIII,  Paris,  1879. 
Marion  ( A  .-F. ).~ Esquisse  d'une  Topographie  zoologique  du  golfe  de  Marseille, 

in  Ann.  Mus,  Marseille^  I,  1887,  in-4®,  avec  cartes. 
Marion  (A. -F.)*  —  Gonsidérations  sur  les  fieiunes  profondes  de  la  Méditerranée, 

in  Ann,  Mus.  Mars.,  I,  Marseille,  in-4o. 
Marion  de  Procb.  —  Ueber  Mytilus  eommunis,  in  Fror,  n.    not,,  XXVI, 

1843,  p.  7,  avec  fig. 
Marrât  (F.-P.).  —  On  the  variation  of  sculpture  exhibitedin  the  Shells  of  the 

genus  Nassa,  Liverpool,  1876,  1  br.  in-8«». 
Marryat  (Fréd.).  —  Descriptions  of  two    Shells  (Mitra  zonata,  etc.J,  in 

Trans,  Linn,  Soc,  Lond.,  XII,  1818,  p.  338,  avec  1  pi. 

Marsghlins  (E.-V.  von  Salis).  —  Reisen  in  verschiedene  Provlnzen  desKdnig- 

reichs  Neapel,  vol.  I,  Zuiich  and  Leipzig,  1793,  in-8o,  avec  pi. 
Martens  (G.  von).  —  Reise  nacli  Venedig,  2«  Th.,  Ulm,  1838,  in-8o,  avec  pi. 

Martens  (E.  von). — Ueber  Pecten  glaber,  nnd  suleatus,  in  Mcdak,  Blâtter, 
V,  1858,  p.  65. 

Martini  (Fr,-V.).  —  Noues  systematisches  Gonchylien-cabinet,  geordnet  und 
bcschreibet,  Niirnberg,  I  à  III,  1769-77,  ffr.  in-8o,  avec  pi.  —  I,  1769;  II, 
1773;  III,  1777.  — U  suite  de  IV  à  XI,  1780-95  par  Ghemnitz  ;  IV,  1780 ,  V, 
1781;  VI,  1782;  VII,  1784;  VIII,  1785;  IX.  1786;  X,  1788;  XI,  1795.  — 
XII,  part.  I,  par  G.-H.  Schubert  et  J.-A.  Wagner,  1829. 

Martinius  (Georgius).  —  De  similibus  animalibus  et  animalium  colore,  Lib.  II, 
Londini,  1740,  in-8o. 

Marton  (F.).  —  Natural  history  of  Northamptonshire,  London,  1712,  in- fol., 

avec  fig. 
Martyn  (Thomas).  —  The  uni  versai  Gonchologist,  London,  1784,  4  vol.  in-fol., 

avec  pi.  (les  deux  premiers  vol.  ont  d*abord  paru  sous  le  titre  de  Figures  of 

non  described  Shells), 


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PRODHOIIE    DE    MALACOLOGIE    FRAMÇAISB  63 

Mathiole  (Petrus-Andreus).  —  Commentarii  in  sex  libros  Pedacci  Dioscoiidis, 

Venetiis,  1565,  in-fol.  avecfig. 
Mâthiolb  (P. -A.).  —   Commentaires  en   français,  par  Antoine  du  Pinet,  etc., 

Lyon,  1680,  in-fol. 
Maton  cWilliam-Georobs).   — -   On  a  species   of  Tellina  not  described  by 

Linnseus,  in  Linn,  Trans,,  III,  p.  44,  pi.  XIII,  London,  1794. 
Maton  (W.-G.)  et  Rackbtt  (Rev.-Thomas).  —  Bibliothèque  chronologique  et 

systcmalique  des  auteurs  testacéologistes,  traduite  de  Tanglais  par  Boulard, 

Paris,  1811,  in-8^ 
Maton  (W.-G.)  et   Rackett  (Rev.-Th.).  —  A  descriptive  catalogue  of  the 

British  Testacea,  in  Linn,  Trans.,  VIII,  p.  17à  250,  in-4o,  avec  6  pi.  Lon- 
don, 1807. 

Mauriani  (Gius.).  —   Sui"  l'animal  de  TArgonauta,  in  Feruss.,  in  Bull,   se, 
naU,  XI,  p.  390,  Paris,  1827. 

Marvb  (J.).  —  The  Shells  collector's  pilot;  pointing  out  where  the  best  Shells 
are  found  in  ail  parts  of  the  world.  4®  édit,,  1821,  in-8',  avec  i  pi. 

Marve  (J.).  — TheLinnean  systera  of  Gonchology,  London,  1823,  in-8o,  avec 

37  lith.  col. 
Mato  (C.)  —  Lessons  on  Shells,  as  given  to  Ghildren  between  the  âges  of  eight 

and  ten,  in  a  Pestalozzian  school,  London,  1832,  in-12,  avec  10  pi. 

Mecrsl  (J.-Fr.).   —  Ueber  eine  neue  Art  des  Geschleçhtes  Pleurobranchus 
(tuberctdatus),  in  Dessen  Beitr,  s.  Vergl,  Anat.^  I,  I,  1808,  p.  26. 

Meckkl  (J.-Fr.).  —  Anatomie  der  l'hetis  leporina^  in  Beitr.   z.  Vergl.  Anat,, 

I,  I,  1808,  p.  9,  avec  2  pi. 
Mecrel  (J.-Fr.).  —  Ueber  ein  neues  Geschlecht  der  Gasteropoden  (Doridium)^ 

in  Dessen  Beitr,  :,  vergl,  Anat,,  I,  II,  1809,  p.  14,  avec  fig. 
Meckel  (J.-Fr.).  —  Beitrâge  zur  Anatomie  des  Geschlechts  Dons,  in  Dessen 

Beitr,  z,  vergl,  Anat,,  I,  II,  1809,  p.  1,  avec  fig. 
Mbcrei.  (J.-Fr.).  —  Beschreibung  einer  neuen  Mollusk  ( Pleur ophyllidia),  in 

MeckeVs  Deutsch,  Arch,  f.Physiol.,  VIII,  1823,  p.  190. 
Meckel  (J.-Fr.)«  —  Ueber  die  Pleurophyllidia,  in  MeckeVs  Deutsch,  Arch,  f, 

Physiol,,  fB26,  p.  13,  avecfig. 
Mecrel  (J.-Fr.).  — Sur  la  Pleurophyllidie,  in  Feruas,^  Bull.  se.  na«.,X,  1827, 

p.  307. 
Meckel  (J.-F.).  —  Deutsches  Archiv  fiir  die  Physiologie,  1814-23,  8  vol.  in-8^. 

—  Archiv.  fiir  Anatomie  and  Physiologie,  1826-31,  6  vol.  in-8*>. 
Meckel  (J.-F.).    —  System  der  vergleichenden    Anatomie,  Halle,  1821-23, 

5  vol.  —  Le  même  traduit  en  français,  par  Riester  et  A.  Sanson,  Paris,  1829- 

1838,  10  vol.  in-8«. 
Meder  (J. -G.).  — Catalogue  de  la  collection  de  coquillages,  Anvers,  1852,10^°. 
Menard    de   ïJi  Groye  (F.-J.-B.)»  —  Note  sur  le  Panopea  Aldrovandi^  in 

Ann.  Mus.,  XII,  1808,  i».  464. 


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6i  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRAISÇAISB 

Mbnard  de  la  Groye.  —  Sur  un  nouveau  genre  de  Coquilles,  nommé  Panopœa, 
m  Nouv.  Bull.  Soc.  phil.,  I,  1809,  p.  313.  —  In  Ann.  Mus.,  IX,  1807, 
p.  131,  avec  1  pi. 

Menard  de  la  Groye.  —  Note  sur  un  petit  Coquillage  de  la  Méditerranée  qui 
est  analogue  à  des  fossiles  des  environs  de  Paris  (Margin.),  in  Ann.  Mus,, 
XVII,  p.  331,  Paris,  1811. 

Menrb  (Karl- Théodore).  —  Catalogus  collect.,  Marburg,  1829. 

Msnre  (K.-Th.).  —  Synopsis  methodica  moUuscorum  generum  omnium  et  spe- 
cierum  earum  quœ  in  museo  Menkeano  adservantur,  cum  synonymia  critica  et 
novarum  specierum  diagnosibus,  edit.  I,  1828,  in-8  .  —  Ed.  ait.  auctior  et 
emendatior,  Pyrmonti,  1830,  in-8o. 

Mbi^rb  (K.-Th.),  —  Zeitschrift  fiir  Malokozoologie,  Hannover,  1844-45,  2  vol. 

in-8o. 
MiNRE  (K.-Th.).  —  Zur  Familie  Bullacea  und  deren  Gattungen  und  Arten,  in 

Malak.  Blatter,  1, 1854,  p.  33. 

Mbnkb  (K.-Th.).  —  Neue  Arten  der  Gattung  Bulla,  m  Zeitschr.  Malak,,  1853 

p.  136. 
Menrb  (K.-Th.)  et  Pfeifpbr  (L.).  —  Zeitscbrift  fiir  Malakozoologie,  Cassel, 

1846-53,  t.  III  à  X,  in-8<>.  avec  pi. 

Menrb  (K.-Th.)  ET  Pfbiffbr(L.).  —  Malakozoologiscbe  Blâtter  (Fortsetzung 
der  Zeitscbrift  fiir  Malacozoologie),  Cassel,  1854-61,  8  vol.  in-8o  (continué  par 
L.  Pfeifler,  puis  par  S.  dessin). 

Mbrcier-Dupaty.  —  Mémoire  sur  les  bouchots  à  Moules,  in  Bec.  Acad.  roy. 
de  la  Rochelle,  1752. 

Mbrrbt  (Christophe).  —   Pinax  rerum  naturalium  Britannicarum,  Lohdini, 

1667,  in-8o. 
Mettenheimer(C.).  —  Die  Ortsberviregung  der  Littorina  littorea,  in  Abhandl. 

nat.  Gesellsch.j  I,  1833,  p.  19,  avec  fig. 

Meuscben  (F.-C).  —  Meuscheniana,  collection  de  différents  catalogues  de 
coquillages  et  crustacés,  2  vol.  in-8o,  Amsterdam,  1766-67. 

Meyer  (H.-A.)et  Mobius(K.).  —  Fauna  des  Kieler  Bucht.,  Opisthobranchia, 
Prosobranchia  und  Lamellibranchia,  2  vol.  Leipzig,  1865-72,  in-fol.  avec  50  pi. 

Mighauo  (André-Louis-Gaspard).  ~  Description  de  plusieurs  espèces  nouvelles 
de  coquilles  vivantes,  in  Bull.  Soc.  Linn.  Bord.,  III,  1829,  avec  1  pi. 

Mighaud  (A.-L.-G.).  —  Description  de  nouvelles  espèces  de  coquilles  du  genre 
Rissoa,  Lyon,  1836,  in-8°,  avec  pi. 

Miqhbls  (J.-W.).  —  Catalogue  of  the  marine,  fluviatile  and  terrestrial  Shells 
of  the  state  of  Maine  and  adjacent  Océan,  in  Bost.  Journ.,  IV,  1843,  p.  308. 

MiDDENDORFF  (A.-Th.,    von).   —   Beitrâge  zur  einen  Malacozoologia  Rossica 

3»  part ,  in-4o,  avec  35  pi.  Pétersbourg,  1847-1849. 
MiDDENDORFF  (A.-Th.  von).  —  Vorlàufigo  Anzeige   neuen   Arten  und  Synony- 


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PRODROME    DE  MALACOLOGIE    FRANÇAISE  65 

mien  aus  dem  Geschlecht  Patella,  L.,  in  Bull,  phys,  acad.  Petersb.^  VI, 
1848,  p.  317. 

MiDDEXDORPP  (A.-Th.  von).  —  Vorlâufige  anzeige  eîniger  neuen  Konchylien 
aus  den  Geschlechtern  :  Littorina,  Tritonium,  Bullia,  Natica,  und  Margarita, 
m  BuU.phys.  acad.  Péters.,  VII,  p.  241,  Saint-Peterabourg,  1849. 

MiLLBT  (P.'Â-)*  —  Defrancia,  nouveau  genre  de  coquilles,  in  Feruss.,  Bull, 
se.  nat.,  XVII,  p.  135,  Paris,  1829. 

MiLNE-ËDWARDs  (H.).  —  Sui*  TAnatomie  des  Carinaires,  in  Comptes  rendus 
Institut,  X,  p.  779,  Paris,  1840.  —  Ulnstitut,  VIII,  p.  175,  Paris,  1840. 

Milnx-Edwards  (H.).  —  Organisation  des  Zoophytes  et  des  Mollusques,  m 
Proc.  verb.  Soc.  Phil.,  1841,  p.  1. 

Milne-Edwards  (H.).  —  Observations  sur  les  Ascidies  composées  des  côtes  de  la 
Manche,  Paris,  1842,  in-4o,  avec  8  pi. 

Milne-Edwards  (H.).  —  Ueber  der  Hermaphroditismus  von  Peeten,  in  Fror. 
n.  not.,  XXVI,  1843,  p.  65,  avec  ûg. 

MiLNE  Edwards  (U.).  —  Ueber  das  Vorhandensein  eines  mit  dem  Nahmnges- 
Bchlauch  communicirenden  Qefâssapparates  bei  Calliopœa  Rissoana,  in  Fror. 
n.  not.,  XXVI,  1843,  p.  97,  avec  1  pi. 

Milmx-Edwards  (H.).  ^  Ueber  die  Organisation  der  Garinaria  des  Mittelmeers, 
in  Fror.  n.  not.,  XXVI,  18  i3,  p.  1,  avecl  pi. 

Milne-Edwards  (H.).  —  De  Tappareil  circulatoire  du  Poulpe,  in  Ann.  se. 
nat.,  3«  sér.,  III,  1845,  p.  341,  avec  4  pi. 

MaKB*EowARDS  (H.).  —  Observations  et  expériences  sur  la  circulation  chez  les 
Mollusques,  in  Ann.  se.  nat.,  3«  sér.,  III,  1845,  p.  289. 

Milne-Edwards  (H.).  — DeTappareil  circulatoire  de  laPlnne  marine,  in  Ann, 
sc.nat.,  3«  sér.,  VIII,  1847,  p.  77,  avec  1  pi. 

Milme-Edwards  (H.).— De  Tappareil  circulatoire  des  Thetis,  in  Ann.  se,  nat,, 
3»  sér.,  VIII,  1847,  p.  64,  avec  1  pi. 

Milne-Edwards  (H.).  —  De  Tappareil  circulatoire  de  TAphysie,  in  Ann,  se, 
nat.y  3«  sér.,  VIII,  p.  59,  Pari?,  1847. 

Milne-Edwards  (H.).  —  Mémoire  sur  la  dégradation  des  organes  de  la  circu- 
lation chez  les  Patelles  et  les  Haliotides,  in  Ann.  se.  nat,^  3*  sér.,  VIII,  1847, 
p.  37,  avec  2  pi. 

Milme-Edwards  (H.).  —  Uebei*  die  niedere  Entwickelung  der  Circulations- 
organe  bei  den  Patellen  und  Haliotiden,  in  Fror,  not,,  3«  sér.,  V,  n<>  89, 
1847,  p.  1. 

Milne-Edwards  (H.).  —  De  Tappareil  circulatoire  du  Calmar  (Loligo  vulga- 
ris),  in  Ann.  se,  nat.^  3«  sér.,  VIII,  p.  53,  Paris,  1847. 

Milne-Edwards  (H.).  —  Note  sur  la  classification  naturelle  des  Mollusques  Gas- 
téropodes, in  Ann.  se.  nat.^  3«sér.,  IX,  Paris,  1848,  p.  103. 

5*  séR!i,  T.  X.  —  1887  5 


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66  prodhomr  de  bialagologie  francaisb 

Milne-Edwards  (H.).  —  Note  sur  les  organes  auditifs  des  Firoîes,  in  Ann. 

se.  nat.,  3°  sér.,  XVII,  p.  146,  Paris,  1852. 
Milne-Edwards  (H.).  —  Leçons  sur  la  Physiologie  et  FAnatomie  comparée  de 

l'homme  et  des  animaux,  Paris,  1857-80,  14  vol.  in-8o. 
Milne-Edwards  (H.)  et  Valenciennes  (Achille).  — Nouvelles  observations 

sur  la  constitution  de  Tappareil  circulatoire  des  Mollusques,  in  Ann,  se,  nat., 

3°  sér.,  III,  1845,  p.  307. 
Milnb-Edwards  et  Valenciennes.  —  Observations  sur  la  cii'culation  chez  les 

Mollusques,  2  mém.,  Paris,  1849,  in  4o,  avec  7  pi. 

MiTsuKURi  (K.).  —  On  Ihe  structure  and  significance  of  some  aberrant  fonne  of 
Laraellibranchiate  Gills,  in  Sitd,  Biolog,  Lab.  J.  Hopkins  univ..  Il,  p.  257, 
avec  1  pi. 

MiTTRE  (H.),  —  Description  de  quatre  coquilles  nouvelles,  tn  Ann.  scnat,, 
3°  sér.,  XVIII,  p.  188,  Paris,  1842. 

MiTTRE  (H.).  —  Notice  sur  Torganisation  des  Galeomma,  tn  Ann,  se.  nat.^ 
3<»  sér.,  VII,  p.  169,  Paris,  1847. 

MiTTRE  (H.).    —  Notice  sur  les  genres  Diplodonta  et   Scacchia,  m  Journ. 

Conch.,  I,  p.  238,  avec  1  pi.,  Paris,  1850. 
Modber  (A.).  —  Stâgtet  sjovalp.  Scyllsea,  in  K.  Vet,  Akad.  Handlgr,^  XXIV, 

1803,  p.  320. 
Mollkr  (H.-P.-C).  —  Index  Molluacorum  Groenlandiœ,  Hafniae,  1842,  in-8o, 

25  p. 
MoNTAGU  (Georges).  —  Testacea  Britannica,    or   natural   history  of  British 

Shells,  marine,  land  and  freshwater,  London,  1803,  2  vol.  in-4«,  avec  16  pi. 

et2vig.  —  Suppl.  vith  additions]  plates,  London,  1808,  in-4^,  avec  14  pi. 

MoNTAGU  (G.).  —  Anaccount  of  some  new  and  rare  British  Shells  and  Animais, 

in  Trans.  Linn,  soe,  London^  1815,  avec  3  pi. 
MoNTAUGÉ  (de).  —  Études  pratiques  sur  les  ennemis  et  les  maladies  de  rHuître 

dans  le  bassin  d'Arcachon,  Bordeaux,  1878,  in-8o. 

MoNTAUGÉ  (de).  —  Mémoires  sur  l'hybridation  et  la  fécondation  artificielle  des 
Huîtres.  Bordeaux,  1880,  in^o. 

MoNTEROSATO  (Allbry,  MARQUIS  de).  —  Description  d'un  Dolium  méditerranéen 

nouveau,  in  Journ.  eonch.,  Paris,  juillet  1869. 
Monterosato  (de).  —  Description  d'espèces  nouvelles  de  la  Méditerranée,  in 

Journ.  conch,,  Paris,  juillet  1869. 
Monterosato  (de).  —  Testacei  nuovi  dei  mari  di  Sicilia,  Palermo,  1869,  in-8o. 
Monterosato  (de).  —  Sulla  scoperta  del  génère  Dacrydium  nel  Méditerranée, 

m  Boli.  Malac,  Italiano^  Pisa,  1870. 
Monterosato  (de).  —  Notizie  intorno  aile  Gonchiglie  fossili  di  Monte  Pellegrino 

e  Ficarazzi,  PalermO)  1872,  in  8». 
Monterosato  (de).  —  Notizie  intorno  aile  Gonchiglie  Méditerranée»  Palermo, 

Ott.  1872,  in*8  . 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  67 

MONTEROSATO  (de).  —  Notizie  intorno  ai  Solarii  del  Mediterraneo,  Palermo, 

Giugno  1873,  in-8«. 
MoNTBROSATO  (db).  —  Remarks  on  certain  Species  of  Mollusca  described  and 

figured  in  tbe  <c  Microdoride  »  of  Prof.  0.  0.  Costa,  m  Ann.  and  Mag,  naU 

hUU  London^  1873. 
MoNTBRosATO  (db).  —  RecherchoB  Gonchyliologiqaes,  effectuées  au  Gap  Santo- 

Vito,  en  Sicile,  m  Journ.  conch,,  Paris,  1874. 
MoNTEROSATO  (db).  —  Rechorches  Gonchyliologiques,  effectuées  au  Gap  Santo- 

Vito  en  Sicile,  Supplément,  m  Journ.  conch,,  1874. 
MoNTERosATO  (de).  —  Nuova  rivista  délie  Gonchiglie  Méditerranée,  m   Atti 

ddVAcad,  Se,  Leitere  ed  Artx^  Palermo,  1875,  vol.  V,  série  2". 
MoNTBROSATO  Cdb).  —  Notc  c  îticho  ad  alcuni  articoli  di  Gonchiologia  Meditei- 

ranea  pubblicati  dal  sig.  H.  G.  Weinkauffe  dal  D»*  Kobelt,  m   BoU.  Soc. 

McOac.  ItaU,  Pisa,  1875. 
MoNTXROSATo  (db).  —  Pocho  noto  intorno  alla  Gonchiologia  Mediterranea,  Pa- 
lermo, 1875. 
MoNTBROSATO   (ob).  —  Notizio  sulle   concËiglie  délia  rada  di  Givitavecchia,  in 

Ann.  Mus.  Civ.  Oenova,  IX,  1876-77. 
MoNTBROSATO  (db).  —  Noto  sur  quelques  Goquillei  draguées  dans  les  eaux  de 

Palerme,  in  Journ.  conch.^  Paris,  1878. 
MoNTEROSATO  (de).  —  Noto  sur  quelques  coquilles  provenant  des  côtes  d* Algérie, 

in  Journ.  conch,,  1877;  suppl.  1878. 
MoNTBROSATO  (db).  —  NotA  sulle  conchiglic  Pompejane,  in  Boll.  Malac.  Ital., 

V,  1879 

MoNTBROSATO  (de).  —  Enumerazionc  e  Sinonimia,    2  part.,    in  Giorn.  Se,  e 

letU  Palermo,  vol.  XIV,  1879. 
MoNTBROSAT.)  (db).  —  Notizlo  intomo  ad  alcun    Gonchiglie  délie  coste  d*Africa 

in  Boll.  Malac.  liai.,  V,  1879. 
MoNTBROSATO  (db).  *-  Gonchiglic  délia  zona  degli  abissi,  in  Boll.  Malac.  Ital., 

VI,  1880. 

MoNTBROSATO  (db).  ^  Nota  sopra  alcune  conchiglie  coralligene,  in  Boll,  Malac. 
liai.,  VI,  1830. 

M0NTERO6ATO  (de).  —   Conchiglie  del   Mediterraneo,  2  art.,    m   Naturalista 

Siciliano,  1881. 
Monterosato(ob).  —   Gonchiglie  littorali   Mediterrannee,  in  Nat.  Sic.^  1883- 

1885  (inachevée). 

MoNTBROSATO  (de).  —  Nomeuclatura  generica  e  specifica  di  alcune  Gonchiglie 
Méditerranée,  Palermo,  in-80,  1884. 

MoNTFORT  (Denis  de).  —  Gonchyliologie  systématique  et  classification  métho- 
dique des  Coquilles,  Paris,  2  vol.  in-80,  avec  fig.;  1, 1808;  II,  1810. 

MoNTFORT  (D.  de),  Boisst  (Fbux)  ET  LÉMAN.  —  Histoire  naturelle  des  Mollus- 
ques, animaux  sans  vertèbres  ou  à  sang  blanc;  suite  à  Buffonde  Sonnini,  Paris, 


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68  PRODROMK    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

1802  à  1805,  6  vol.  in  8o,  avec  pi.  ;  I  à  IV,  1802,  par  do  Montfort  ;  V  ek  VI, 

1805,  par  Boissy  et  Léman. 
MooRB  (G.).  —  On  Ihe  occurrence  of  Teredo  navalis  and  Limnoria  terebrans, 

in  Plymouth  harbour,  in  Charîesworth's  Mag,  nat,  hist,,  n.  sér.  II,  1838, 

p.  206. 
MoRREN  (Ch.)  .    —  Rapport    sur  le   mémoire  de  P.-J.    van  Beneden  intitulé 

Recherches  sur  Terabryogénie  des  Sépioles,  in  Bull.  Acad.  Brux,,  VIII,  I, 

1841,  p.  14. 
MoRSB  (Edward).  — On  the  relation  of  Anomia,  in  Proceed,  Boston  Soe.^  XIV, 

Boston,  1871. 
MoRSB  (Ed.).  —  Remarks  on  the  adoptive  coloration  of  Mollusca,  Boston,  1871, 

1  br.  in-8o. 
MoRSB  (Ed.).  —  On  the  oviducts  and  embryology  of  Terebratalina,  m  Amer. 

Journ.  scien.,  IV,  p.  62,  Boston,  1872. 
Morse  (Ed.).—  Embryology  of  Terebratalina,  Boston,  1877,  br.  in4o,  avec  2  pi. 
Moscardi  (Ludovicus).  —  Muséum  Yenoliis,  in-fol.,  Venetia,  1672. 

MosBLBY  (H.-N.).  —  On  the  geometrical  forms  of  turbined  and  discoid  Shells, 
in  PhiL  trans.,  1838,  p.  351,  avec  1  pi.  —  Ext'-ait,  in  Ann,  se.  nat,^  3<^sér., 
XI,  p.  317,  Paris,  1839.  —  Traduit  in  extenso  par  Hugard,  in  Ann.  se.  nat. 
XVII,  p.  94,  avec  1  pL,  Paris,  1842. 

MosBLBT  (H.-N.).  —  On  the  présence  of  Eyes  and  other  sense-organs  in  the 
SheHs  of  the  Ghitondiœ,  in  Ann.  nat,  hist.  London,  5^  sér.,  XIV,  p.  141. 

MosBLBT  (H.-N.).  —  On  the  présence  of  Eyes  in  the  Shells  of  certain Ghitonidae, 
and  structure  of  thèse  organs,  in  Quart.  Journ.  tniscrosc.  Soc.^  XXV,  p.  37, 
avec  3  pi. 

MooLS.—  Les  Huîtres,  in  Congrès  scientifiques  de  France,  28«  session,  I,  p.  175, 
Bordeaux,  1862. 

Moquin-Tandon  (Alfrbd).  —  Remarques  sur  le  Gapréolus  des  Gastéropodes, 

in  Journ.  conch.,  Paris,  1852. 
Moquin-Tandon  (A.).  —  Sur  une  nouvelle  paire  de  ganglions  nerveux  chez  les 

Mollusques  Acéphales,  m  Comptes- rendus  /nsat.,  Paris,  1854,  p.  265. 
Moquin-Tandon  (A.).  — Une  Huître,  in  Journ.  instr.  prim.,  1836,  I,  3«livr.; 

et  in  Journ.  polit,  etlitt.  Haute-Garonne,  1836,  3  janvier. 
Moquin-Tandon  (A.).  —  Lo  Monde  de  la  mer  (sous   le  pseudonyme  de  A. 

Fredol),  Paris,  1865,  gr.  in-8o,  avec  21  pi.  et  ûg.  —  2*  édit.,  Paris,  1866, 

gr*  in-8«,  avec  22  pi,  et  fig. 

Moquin-Tandon  (Q,).  —  Recherches  anatomiques  sur  TOmbrelle  de  la  Méditer- 
ranée, Pans,  1870,  gr.  in-8<>,  avec  8  pi. 

MëRGH  (D»"  0.-.\.-L.).  —  Note  sur  les  genres  Gapsa,  Brug.,  et  Asaphis,  Modeer, 
in  Journ,  conch,,  VII,  p.  134,  Paris,  1859. 

MdacH  (0.-A,-L.).  —  Note  sur  les  dents  linguales  du  genre  Golumbella,  Lamk, 
m  Journ.  conch,,  VII,  p.  254,  Paris,  1859. 


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PRODROME  DE  MALACOLOGIE  FRANÇAISE  69 

MôRGH  (G.-A.-L.).  —  Etudes  sur  la  famille  des  Vermets,  in  Journ,  conch., 
VII,  p.  342  et  VIII.  p.  27,  Paris,  185) -60. 

MÔRGH  (O.-Â.-L.).  —  Matériaux  pour  servir  à  Thistoire  de  la  famille  des  Jan- 
thines,  inJourn.  conch,,  VIII,  p.  261,  Paris,  1860. 

M6RGH  (O.-A.-L.).  —  Abrégé  de  Thisloire  de  la  classification  moderne  des  Mol- 
lusques, basée  principalement  surTarmature  linguale,  m  Journ.  conch.y  XV, 
p.  232,  Paris,  1867. 

MôRGH  (0,-A.-L.).  —  Description  du  Diplopelycia  trigonura^  genre  nouveau 
de  Mollusque  nu,  appartenant  à  la  famille  des  Elysiens,  m  Journ,  conch,^ 
XX,  p.  125,  Paris,  1872. 

MdRGH  (O.-A.-L.).  —  Faunula  molluscorum  Insularum  Fœroensium,  in  Nat, 
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MiJLLER  (H.).  — Notiz  iiber  das  Mânnchen  von  Argonauta  Argo^  in  Yerhand, 

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70  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

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Nachrichtsblatt  der  Deutschen  Malakozoologie  Gesellschaft,  hrsg.  von  Heyne- 

mann  et  Kobelt  (en  cours  de  publication),  Frankfort,  1868,  in-8°, 
Nardo  (G.-D.).—  Sinonimia  moderna  délie  specie  registrate  uelF  opéra  intitolata 

Descrizione  de'  Grostacei,  de'  Testacei  e  de'  Peschi  che  abitano  le  lagune  e 

golfo  Veneto,  dall'  abate  S.  Chiereghini,  Venezia,  1847,  in-8o. 
Naumann  (G.-F.).  —  Sur  la  Conchyliométrie  (traduit  de  l'allemand  par  F.  de 

Wegmann),  in  Ann.  se.  nat.,  2«  sér.,  XVII,  p.  129,  Paris,  1842. 
Naumann  (G.-F.J.  — Die  Spiralen  der  Gonchylien  undiiber  der  Gyclooentr.  Gon- 

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Neumatsr  (M.).  ~  Die  Mittelmeer-Gonchylien,  und  i.  jungt.  Verwandten, 
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PnODROHE    DE    M\L\COLOGIB    FRANÇAISE  71 

6  vol.  in-12,  formant  les  tomes  XI  à  XVI  du  Traité  de  matière  médicale  par 
Geoflfroy  (E.-F.). 

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tugal, GoTmbra,  1884,  1  br.  gr.  in-d^. 

NoBa«  (A.).  —  Molluscos  marinhoa  do  Noroeste  de  Portugal,  Porto,  1884,  1  br. 
in-8û. 

NoRDENSKioLD  OGH  Ntlander.'—  Finlande  MoUusker,  Helsingfors,  1856,  in-8o, 
avec  7  pi. 

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ofconchoL,  II,  p.  6. 

Nyst  (H. -P.).  —  Tableau  synoptique  et  synonymique  des  espèces  vivantes  et 
fossiles  du  genre  Scalaria  décrites  par  les  auteurs,  avec  Tindication  des  pays  de 
provenance,  ainsi  que  les  dépôts  dans  lesquels  le»  espèces  fossiles  ont  été 
recueillies,  in  Ann,  Soc.  malac,  Belff,,  VI,  Bruxelles,  1871. 

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1744,  p.  118. 

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XXVIII,  p.  109  et  216,  Paris,  1880. 

Okbn  (Laurent).  —  Isis,  encyclopâdische  Zeitung,  Jena,  Leipsig  et  Zurich, 

1817-47,  40  vol.  in-4«. 
Okbn  (L.).  —  Lehrbuch  der  Zoologie,  Leipsig,  1815-21,  in-8o,  avec  40  pi. 

Oksn  (L.).  —  Ueber  des  G.  R.  Treviranus  abenthenerliche  Mennung  in  Betreff 
der  Zengungs-organe  der  Teicbmuschel  (sans  nom  d* auteur),  in  Isis^  XX, 
p.  752,  pi.  IX,  Leipzig,  1737. 

Olivi  (A. -G.).  —  Zoologia  Adriatica,  ossia  catalogo  ragionato  degli  Animali  del 
golfo  et  délie  lagune  di  Venezia,  proceduto  da  una  dissertazione  sulla  storia 
iisica  e  naturale  del  golfo,  Bassano,  1792,  in-4o,  avec  14  pi.  in-fol. 

Orbignt  (A.  d').  —  Monographie  d'un  genre  nouveau  de  Mollusques  Gastéro- 
podes de  la  famille  des  Trocholdes,  nommé  Scissurella,  in  Mém.  Soc,  Eist, 
Paris,  I,  1823,  p.  340,  avec  1  pi. 

Orbignt  (A.  o').  —  Abstract  of  a  monograph  on  a  new  genus  of  Gasteropodous 
Mollusca,  named  Scissurella,  with  notes  by  G.-R.  Sowerby,  in  ZooL  Journ. 
1, 1824,  p.  255. 

Orbignt  (A.  d*).  —  Scissurella  neue  Schneckengattung,  in  Isis,  1830,  p.  416. 

Orbignt  (A.  d*).  —  Mémoire  sur  des  espèces  et  sur  des  genres  nouveaux  de 
Nudibranches,  in  Mag.  zooL,  1837,  in-8o,  avec  pi. 

Orbignt  (A.  d').  —  On  the  laws  which  regulate  the  geographical  distribution 

of  littoral  Mollusca,  in  Ann,  nat.  hist,  London,  XV,  1845,  p.  42. 
Orbignt  (A.  d').  —  Unter^uchungen  iiber  die  Gesetze  der  geographischen  Ver- 


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72  PRODROMB    UB    MALACOLOGIB    FRAMÇAISB 

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Orbignt  (d*  père).  —  Histoire  des  parcs  ou  bouchots  à  Moules  des  côtes  de 
Tarrondissement  de  La  Rochelle,  La  Rochelle,  1847. 

OooaiGi.  —  Catalogue  des  coquilles  de  Bretagne  recueillies  par  M.  Daniel,  pro- 
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ipi. 

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zool,  soc.^  V,  p.  84,  London,  1337. 
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-  1839. 
OwEN  (R.).  —  On  the  Paper  Nautilus  (Argonauta  Argo),  in  Proceed,  zool. 

soc.  London,  VIII,  p.  35,  London,  1839. 
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Pastel  (Pr.)*  —  MoUuscorum  systema  et  cafalogus,  Dresden,  1869,  in-80. 
Paetel  (Fr.).  —  Die  bisher  verôffentlichten  Familien  und  Gattungsnamen  der 

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Pastel  (Fr.).  —  Catalog  der  Conchylien-Sammlung,  Berlin,  1573,  gr.  in-8<>  ; 

2«  édit.,  Berlin,  1883. 
Pangeri  (P.).  —  Tre  Memorie  sulla  fisiologia  e  Tanatomia  di  diversi  MoUuschi, 

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PRODEOMB    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  73 

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Pancsri  (P.).  —  Oli  organi  luminosi  e  la  Loce  délie  Pirosomi  et  délie  Fdadi, 

Napoli,  J872,  in-i®,  avec  3  pK 
Panceri  (P.).  —  Sulla  luce  délia  Phyllirhoe  Bucephala^  Napoli,  1872,  iD-4'>, 

avec  pi. 
Panbth  (Jon.)*  —  Beitrftge  sur  Histologie  der  Pteropoden  und  Heteropoden,  m 

Arch,  Mikrosk.  Anat.,  XXIV,  p.  230,  avec  3  pi. 
Paqdbrée.  —  Une  visite  aux  parcs  à  Moules  d'Esnaudes,  in  Actes  soc,  Linn. 

Bord.,  XXI.  p.  511,  Bordeaux, 2858. 
PASToa  Y  Ix)PBz  (P.).  —  Apuntes  sobre  la  fauoa  Asturina,  Oviedo,  1859,  in-S». 
Paton.  —  Ueber  die  Yermistungen,  welche  der  Teredo  futvalis  und  andre 

Bohrwiirmer  anrichten,  in  Fror,  Tagsber.,  1850,  p.  252. 

Paitbn  (W.-M.).  —  Artificial  fecundation  in  the  Mollusca,  in  Zool,  Anz.^ 
VIII,  p.  236. 

Patterson  (Rob.)*  —  On  the  common  Limpet,  considered  as  an  article  of  food 
in  thenorthof  Ireland,  tn  Ann.  nat,  hist.  London,  lll,  1839,  p.  231. 

PATRAtJDBAU  (B.-C).  —  Catalogue  descriptif  et  méthodique  des  Annélides  et  des 
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PsACH  (Charles- W.).  —  On  the  nidus  and  growth  of  the  Vurpura  lapUlus 
and  also  on  the  Patella  pellucida  and  P.  lœvis,  in  Rêp,  Brii.  Assoc.adv. 
»c.,  XII,  1842,  p.  66. 

Peach  (Ch.-W.).  —  Observations  on  the  «  Sea-leep  »  ^nidi  of  Purpura  lapil- 
lus),  in  Ann.  nat.  hist,  London,  XI,  1843,  p.  28,  avec  1  pi. 

Pbach  (Ch.-W.).  —  On  the  nidi  and  young  of  the  Purpura  lapillus  and  BuC" 
cinum  reticulatum,  in  XII  Rep.  R.  Cornvall  polytechn.  Soc,  1844,  p.  61, 
avec  1  pi.  —  in  Ann,  nat.  hist.  London,  XIII,  1844,  p.  203. 

Pbck.  (B.-H.).  —  Minut  structure  of  the  gills  Lamellibranche  Mollusca,  London, 
1877,  in-8o,  avec  4  pi. 

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Pépratx  (Eugânb)  .  —  Mollusques  de  la  plage  de  la  Franqui,  in  Soc.  Agr. 
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Pbrez  (J.-D.).  —  Recherches  sur  la  génération  des  Gastéropodes,  Bordeaux, 
1872,  in-8oavecl  pi. 

Peron  et  Lesubur.  —  Histoire  du  genre  Firola,  in  Ann.  Mus,,  XV,  p.  70, 
Paris,  1810. 

Pbrrt  (George).  —  Conchology  or  the  natural  history  of  the  Shells,  containing 
anew  arrangement  of  the  gênera  and  species,... London,  1811,  in-fol. avec  1  pi. 


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74  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRAPIÇAISE 

Pbtbrs  (WiLH.).  —  2ur  Auatomie  der  Sepiola,  in  Muller's  Arch.  f,  Anat,^  1842, 
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Petit  de  la  Saussayb.  —  Notice  sur  l'habitat  du  Cardium  Mans  de  Brocchi. 
m  Rev,  20oL,  1840,  p.  1(59. 

Petit  de  la  Saussaye.  —  Note  sur  le  genre  Pleurotoma,  m  Rev.  zool.,  1842, 
p.  295. 

Petit  de  la  Saussaye.  —  Notice  sur  une  coquille  trouvée  sur  les  côtes  de  la 
Méditerranée  par  M.  Martin,  in  Journ.  conch,,  II,  p.  248,  Paris,  1851. 

Petit  de  la  Saussaye.  —  Catalogue  des  Mollusques  marins  qui  vivent  sur  les 
côtes  de  France,  in  Journ.  conch.,  II,  p.  274  et  373;  III,  p.  70  et  176,  Paris, 
1851-52.  —  Appendice  :  IV,  p.  426;  VI,  p.  350  ;  VIII,  234. 

Petit  de  la  Saussaye.  —  Résultat  de  recherches  faites  par  M.  Gailliaud,  de 
Nantes,  sur  le  littoral  du  département  de  la  Loire-Inférieure,  in  Journ.  conch,^ 
II,  p.  301,  Paris,  1851. 

Petit  de  la  Saussaye.  —  Note  sur  le  Pyrula  provincialis  de  M.  Martin,  in 
Journ.  conch.,  III,  p.  272,  Paris,  1852. 

Petit  de  la  Saussaye.  —  De  Tutilité  de  certains  Mollusques  marins  pour 
Falimentation,  in  Journ.  conch.,  VII,  p.  23,  Paris,  1856. 

Petit  de  la  Saussaye.  —  Découverte  faite  par  M.  G.  Jeffl'eys  d'opercules  dou- 
bles dans  des  individus  du  Buccinum  undatum,  in  Journ,  conch.j  IX,  p.  36, 
Paris,  1861. 

PBtrr  DELA  Saussaye.  —  Catalogue  des  Mollusques  testacés  des  mers  d'Europe, 

1  vol.  gr.  in-8o,  Paris,  1869. 
Petiver  (Jagobus). —  Centurisd  Mussei  Petiveriani,  London,  1695  à  1703,  in-S^. 

Petiver  (J.). —  Gazophilacii  natnrse  et  artis  décades  decem,  in  quibus  Anima- 
lia  Quadrupeda,  Aves,  Pisces,  Reptilia,...  descriptionibns  brevibus  et  iconibus 
illustrantur,  London,  1702-10,  in-fol. 

Petiver  (J.).  —  Opéra  omnia,  Londini,  1764,  in-fol.  avec  ûg. 

PpEiFFER  (LuD.).  —  Novitates  conchologicse,  Meeres-Conchylien,  von  W. 
Dfuik«r,  Cassel,  1858-73,  1  voL  gr.  in-4<>  avec  48  pi.  —  Supplément  par 
Roemer,  Dosinia  et  Venus. 

Pfeippbr  (L.). —  Notice  critique  pour  servir  aune  monographie  du  genre  Tri- 

tonium,  Cuv.,  in  Rev.  zooL^  1843,  p.  134. 
Pfeifper  (Oeo.).  —  Beitrâge  sur  Kenntnis  des  Hermaphroditismus  und  der 

Spermatophoren  bei  nephropneusten  Gastropoden,  in  Arch.  Naturg,,  XLIV, 

1878,  p.  420,  avec  1  pi. 
Philippi  (R.-A.), —  Ueber  den  Thierder  Solenamya  Mediterranea^in  Arch. 

Naturg.,  I,  1832,  I,  p.  271,  avec  fig. 

Phiuppi  (R.-A.). —  On  two  new  species  of  Euplocumus,  m  Ann,  nat.  hi^t. 
IV,  London,  1840,  p.  88. 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    PRANÇAISE  75 

Philippi  (R.-A.).  ^  On  the  animal  of  Galeomtna,  m  Ann,  nat.  /tii'.,  IV,  p.  92, 

London,  1840. 
Phiuppi  (R.-â.).  —  Bemerkungen  iiber  einigc  Arten  von  Mitra,  tVi  Zeitschr, 

f.  Malak.,  VII,  1850,  p.  22. 

Phiuppi  (R.-A.).  —  On  the  animal  of  Pileopsis  Garnoti^  Payr.,  in  Ann,  nat, 
hist,  IV,  p.  90,  London,  1840. 

Philippi  (R.-A.]>  -*  Enumeratio  Molluscorum  Sicilise,  cum   viventium,   tum 

tellure  tei*tiaria  fossilium,  qu»  in    itinere  suo  observavit  auctor,  Berolini, 

1836,  in-4»  avec  12  pi.  —  Volumen  secundum  cont.  addenda  et  emendanda, 

Hallis,  1844,  in-i»  avec  16  pi. 
Phiuppi  (R.-A.).  —  Nachtrag  zum  zweiten  Band  der  Enumeratio  Molluscorum 

Sicili»,  inZeitsch.  f.  Malac  ,  1844,  p.  100-112. 
Phiuppi  (R.-A.).  —  Abbildungen  und  Beschreibuogen  neuer  oder  weniggekannter 

Conchylien, Gassel,  1842-47,  3vol.  in-4o  avec  144  pi.—  I,  1842-45;  11,1845- 

47;  III,  1847. 
Phiuppi  (R.-A.).  —  liandbuch  der  Conchyliologie  und  Malakozoologie,  Halle, 

1853,  in-8o. 
Philippsson  (LAURSNTius-MiiNTER).  —   Dissortatio  historico-naturalis,  Biutens 

nova  Testaceorum  gênera,  Lundse,  1788,  in-8^, 

PiST  (F.  ET  J.)*  —  Recherches  topographiques,  statistiques   et  historiques  sur 

Pile  de  Noirmoutier,  Nantes,  1863. 
PiNBL  (Pbil.).  —  Observations  anatomiques  sur  VOstrea  edulis,  in  Bull,  soc. 

philom.,  I,  1797,  p.  38. 
Plànchus  (Janus.  ou  Jean  Hianchi).  —  De  Gonchis  minus  notis  liber,  Venetiie, 

1739,  in-4o  avec  5  pi.  —  Edit.  altéra,  Rom»,  1760,  in-4o  avec  24  pi. 
Plateau  (Pel.).  —  Recherches  sur  la  force  absolue  des  muscles  des  Invertébrés 

m  Arch.  sool.  expér,^  II,  p.  145. 

Plateau  (P.).  —  Recherches  sur  la  foi^ce  des  muscles  des  invertébrés  ;  force 
absolue  des  muscles  adducteurs  des  Mollusques  lamellibranches,  in  Bull. 
Àcad.  Brux,,  2»  sér.,  VI,  p.  226,  avec  1  pi. 

PuNS  (G.).  —  G.  Plinii  secundi  historiœ  mundi  Libri  XXXVI,  Lugduni,  1553, 
in-fol.  —  Nombreuses  éditions  postérieures. 

Poirier  (J.).  —Revision  du  genre  Murex,  in  Nouv.  Arch,  Mus.,  2«8ér.,  V, 
p.  13,  avec  3  pi. 

Poli  (Joseph -Xavier). —  Testacea  utriusque  Siciliœ,  eorum  que  historia  et  ana- 
tome  tabulis  œneis  illustrata,  Parmœ,  1791  à  1827,  3  vol.  gr.  in-fol.  avec  57 
pi.  I,  1791  ;  II,  1795;  III,  1826-76  (le  t.  III  avec  des  additions  de  Délie  Ghiaje). 

Pou  (J.-X.).  —  De  Pterotrachea  observationes  posthumœ  cum  adnotationibus 
Stef.  Délie  Ghiaje,  in  Atti  R,  inst.  incoraggiam.  se,  nat.  Napoli^  IV,  1828, 
p.  219. 

Poli  (0.). — Note  sur  TArgonaute  ou  ranima)  du  Nfiutilei  fn  ^nti,  se.  nat,,  V, 
p.  495,  Paris,  1825, 


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76  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

PoTiE'z  (VAL^aY-Louis-VicTOR)  ET  MicHAUD  (André-Louis-Gaspahd).  —  Ga- 
lerie des  Mollusques,  ou  catalogue  méthodique,  descriptif  et  raisonné  des 
Mollusques  ou  Coquilles  du  Muséum  de  Douai,  Paris,  gr.  in-S^,  2  vol.  avec 
70pl.— 1,1838;  II.  1844. 

PoRRO  (Ch.).  —  Note  sur  le  Rissoa  ohlonga^  m  Rev.  zool.^  1839,  p.  106. 

PowBR  (Jannbttb,  née  de  Villrpreux).  —  Osservazioni  fisiche  sopra  il  Polpo 

deirArgonauta,  in  Atti  Ac.  Qioenia,  XII,  1837,  p.  129. 
Power  (J.).  —  Suir  Argonauta  Argo,in  Effem.  diSicilia,  XXIV,1839,  p.  95. 
Power  (J.).  —  Observationi  on  the  Poulp  of  the  Argonauta  argo^  in  Mag, 

naU  hist.  London,  n.  sér.,  III,  1839,  p.  101  et  149. 
Power  (J.).  —  Gontinuazione  délie  osservazioni  sul  Polpo  del  Argonauta,  in 

Giùrn,  se.  leti.  et  art.,  79,  1842,  p.  328. 

Power  (J,).  —  Further  experiments  and  observations  of  the  Argonauta  Argo, 
in  Rep,  BrU.  Assoc,  XIV,  1844,  p.  74. 

Power  (J.).  —  Bemerkungen  îiber  das  Thier  von  Argonauta  Argo^  in  Arch. 
Nat.  jahrg.y  XI,  I,  1845,  p.  369. 

Power  (J.).  —  Ueber  das  Thier  von  Argonauta  Argo^  in  Isis,  1845,  p.  606. 

Power  (J.).  —  Observations  physiques  sur  le  Poulpe  de  V Argonauta  Argo, 
Paris,  1856,  in-8o. 

Prada  (T.).  —  Sulla  perforazione  délie  piètre  fatta  dai  MoUuschi  lîtofagi  et 
specialmente  dalle  Folkdi,  in  Giorn.  malacoL,  1, 1852. 

Prrvost.  —Des  organes  générateurs  chez  quelques  Gastéropodes,  in  Mem, 
soc,  phys,  Genève,  V,  1826. —  In  Ann»  se,  nat.^  i^  sér.,  XXX,  p.  43,  pi.  V, 
Paris,  1833. 

Prévost  et  Dumas.  —  Observations  relatives  à  l'appareil  générateur  des  ani- 
maux mâles,  in  Ann,  se.  nat.^  1««  sér.,  I,  p.  275,  Parir,  1880. 

Proceedings  of  the  Boston  Society  of  Nat.  hist.,  Boston,  1841-50,  3  vol.  in-8o.— 
1, 1841  à  1844;  II,  1845-47;  III,  1848-50. 

Proceedings  of  the  Academy  of  natural  sciences  of  Philadelphia,  1841-56, 8  vol. 
2«iér.,  1857-77,  22  vol. 

Proceedings  of  the  Zoological  Society  of  London,  i^  série,  1830-32,  London, 
2  vol.  in-8<».  —  2«  série  (en  cours  de  publication). 

PuLTNST  (Richard).  —  Catalogues  of  the  Birds,  Shell  s  and  some  of  the  most  rare 
Plants  of  Dorsetshire,  from  the  new  additions  of  M.  Hutchin...,  London,  1799, 
in-fol.  —  Edit.  de  Rackett,  London,  1813,  in-fol.  avec  13  pi. 

PuTsiouR.  —  Notice  sur  la  cause  du  verdissement  des  Huîtres,  in  Rev,  mari- 
time et  coloniale  (tir.  à  part,  1  br.  in-8o,  11  p.,  Paris,  1880). 

Ptlaie  (de  la).  —  Manuel  de  Conchyliologie,  Paris,  1826,  in-8o  avec  18  pi. 

Quatrbfaoes  (Armand  de).  —  Mémoire  sur  TËolidina  paradoxale,  m  Ann.sc, 
nat.,  2*  sér.,  XIX,  p.  274,  Paris,  1843,  avec  1  pi. 

QoATREPAaBS  (A.  de).  — Note  sur  TBolidina,  in  Soc.  Phil.  procès^verb.,  p.  61, 
Paris,  1843.  —  In  V Institut,  XI,  p.  191,  Paris,  1843. 


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PAODKOMB    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  77 

QUATRIIFAOBS  (A.  de).  —  Sur  VEoUdina  paradoxa,    in     Comptes  rendus 

JnstU.,  XVI,  p.  Ii23,  Paris,  18^3.—  L'Institut,  XI,  p.  169,  Paris,  1843. 
QuATRBFAQBS  (A.  db).  —  Sur  les  Gastéropodes  Phlébentérés  in  Voy.  en  Sicile, 

se,  in  Ann.  se.  nat,,  3^  sér.,  Pari#,  1844. 
QuATREFAOES  (A.  db).  —  Sur  l'embryogénie  des  Tarets,  in  Soc,  Phil,, procès- 

verb.,  1848,  p.  36.  —    In  l'Institut,  XVI,  1848,  p.  149. 
QUATREFAGBS   (A.    de).  —  Remarques  relatives   aux    différentes  espèces   de 

Tarets,  in  Soc.  Phil.,  Procès-vcrb.,  1848,  p.  kl.^In  V Institut,  XVI,  1848, 

p.  190. 
QuATREFAQBS  (A.  Ds).  —  Note  sur  le  développement  de  Tœuf  et  de  l'embryon 

des  Tarets,  in  Ann,  se,  nat.,  3^  sér.,  IX,  1848,  p.  33. 
QuATREFAOBS  (A.  DE).  —  Entwickolung   der  Bohrmuschel,    m   Fror.^   Vil, 

1848,  p.  51. 
QuATRBFAOBS  (A.  db).  —  Sur  Tembryogénie  des  Tarets,  in   Comptes  rendus 

Instit.,  XXVIII,  1849,  p.  430.  -•  In  VInstitut,  XVII,  1849,  p.  105. 
QuATRBFAGES  (A.  de).  —  Etudes  embryogéniques.  Mémoire  sur  Tembryogénie 

des  Tarets,  in  Ann,  se.  nat.,  3«  sér.,  XI,  1849,  p.  202,  avec  1  pi. 
QuATRBFAOBS  (A.  DE).  —  Mémoire  sur  le  genre  Taret,  m  Ann.  se.  nat., 

30  sér.,  XI,  1849,  2  pi.  (tir.  à  part,  Paris,  in-8»,  2  pi.;. 
QuATREFAGES  (A.  de). —  Les  sexos  sont  séparés  chez  les  Huîtres,  in  Soc.  Phil, 

procès-verb,,  1849,  p.  24.  —  In  r Institut,  XVII,  1849,  p.  77. 

QuEKETT  (John).  —  On  some  Phenomena  connccted  with  the  movement  of  the 

cilia  in  the  Mytilus  edulis,  in  Trans,  microsc,  soc,  II,  1849,  p.  7. 
QooY.  —  Sur  TAnimal  du  Panopé,  in  Ann.  se.  nat.,  2®  sér.  IX,  Paris,  1838, 

p.  379. 
QuoY.  —  Note  sur  l'Animal  do  la  Panopée,  in  Ann.   Franc,  étr.  d'Anat.,  II, 

1838,  p.  323,  avecl  pi. 
QuoY.  —  Lutraria  compressa,  Lam.,  in  Mag.  zool.^  1839,  avec  1  pi.  Paris, 

1839. 
QuoY  ET  Gaimard.  —  Voyage  autour  du  monde  de  TUranie,  de  1817  à  1820, 

sous  les  ordres  du  capitaine  Freycinet,  Paris,  1824-26,  in-4o,  avec  atlas  in-fol, 

23  pi. 

QuoY  ET  Gaimard.  —  Observations  zoologiques  faites  à  bord  do  l'Astrolabe  en 
mai  1876,  dans  le  détroit  de  Gibraltar,  m  Ann.  se.  nat.,  3^  sér.,  X. 

QuoY  ET  Gaimard  Voyage  autour  du  monde  de  1* Astrolabe,  de  1826  à  1829,  sous 
les  ordres  du  capitaine  d*Urville,  Paris,  1830-33,  Mollusques,  1  vol.  avec 
atlas,  in-80  de  95  pi. 

QuoY  ET  Gaimard.  —  Sur  Tanimal  de  TArgonaute,  in  Ferussac,  BuU.  se.  nat,^ 
XV,  1828.  p.  309. 

QuoT  Er  Gaimard.  —  Description  de  dessins  représentant  la  Garioaire  de  la 
Méditerranée,  et  observations  de  M.  Rang,  etc.,  in  Ann.  se.  nat.,  XVI, 
p.  134,  avec  1  p'.,  Paris,  1879. 


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78  pnoDnoMB  de  malacologie  frapiçaisb 

QuoY  ET  Gaimard.  —  AbbilduDg  von  Carinaria  Méditer ranea,  in  /jts,   1833, 

p.  186. 
Rabl  (G.). — Beitrâge  zurEntwickluDgeschichte  der  Prosobranchien,  m  Anseiger 

K.Ahad.  Wiss.,  Wien,  1883,  n»  3,  p.  13. 
Rabl  (G.).  —  Contributions  to  the  dcveloppeinental  History  of  the  Probobran- 

chiata,  m  Ann,  nat.  hist,  London,  5**  sér.,  XI,  p.  222. 
Rackett  (Rev.  J.).  —  Voyez  Maton  (W.-G.). 
Rang  (Al.).  —  Observations  sur  le  genre  Atlanta,  m  Mém,  soc,  hist.   nat», 

Paris,  III,  p.  372,  avec  1  pi.  Paris,  g827.  —  In  FerussaC;  BulL  se,  nat., 

XIII,  1828,  p.  448.  —  ïnisis,  1832,  p.  471. 
Rang  (Al.).  —  Sur  V Atlanta  Keraudreni  Le«.,  m  Mag,  zool,,  II,  avec  1  pi., 

Paris,  1832. 
Rang  (Sandzr).  —  Notice  sur  quelques  Mollusques  nouveaux  appartenant  au 

genre  Gléodoreet  établissement  et  monographie  du  sous-genre  Greseis,tnilnn. 

se.  nat.,  XIII,  p.  302,  Paris,  1828. 
Rang  (S.).  —  Sur  Tanimal  de  TArgonaute,  m  Ferussac,  BulL  se.  nat.^  WU, 

1829,  p.  132. 
Rang  (S.).  —  Manuel  de  Thistoire  naturelle  des  Mollusques  et  de  leurs  coquilles 

ayant  pour  base  de  classification  celle  de  M.  le  baron  Guvier,  Paris,  1829, 

in-12,  avec  6  pi.  —  Atlas  des  Mollusques,  Paris,  1830,  51  pi,  in-12. 
Rang  (S.).  —  Note  sur  le  Ropan  d'Adanson  (Modiola   eaudigera,L,),  in  Ann. 

se.  nat.,  XXI,  p.  352,  Paris,  1830. 
Rang  (S.).  —  Ueber  einige   neue  zur  Gattung  Gleodora  gebôrige  MoUusker 

nebst  Aufstellung  und  Monographie  der  Untergattung  Greseis,  in  Isis^  1830, 

p.  207,  avec  fig. 
Rang  (S.).  —  Note  sur  le  Poulpe  de  l'Argonaute,  in  Comptes  rendus  Institut, 

IV,  p.  117,  Paiîs,  1837.  —  In  V Institut,  V,  1837,  p.  37.  —  In  Arch.  f. 
Naturg.  I,  1837,  p.  286. 

Rang  (S.).  —  On  the  genus  .\rgonauta,  in  Mag.  nat.  hist,  L     don,  n.  sér. 

m,  p.  521  ;  IV,  1839-40,  p.  8  et  57. 
Rang  (S.).  —  Histoire  naturelle  des  Aplysiens  do  l'ordre  des  Tectibranches, 

Paris,  1839,  in-4«,  avec  25  pL 
Rang  et  Souleybt.  —  Histoire  naturelle  des  Mollusques  Ptéropodes,  Paris, 

1852,  gr.  in-4o,  avec  15  pi.. 
Ranzani  (G).  ~  Sur  le  genre  Eledone  de  I^each,  in  Peruss., Bu//,  se.  nat,, 

V,  p.  136,  Paris,  1825. 

Rapp  (WiH.  von).  —  Ueber  Argonauta  Argo,  in  Nat.  Abhandl.  Qesells.  in 

Wurt,,  I,  1826,  p.  67. 
Rapp  (W.).  —  Ueber  das  MoUuskengeschlecht  Doris  und  Beschreibung  oiniger 

neuen  Arten  desselben,  in  Nuov.  act.  Aead.  Leop.  nat.  eur.,  XIII,  H,  1827, 

p.  513,  avec  2  pi. 
Rattray  (A.).  —  On  the  anatomy,  physiology  and  distribution  of  the  Firolidœ, 

l  ondon,  1870,  in-4«,  avec  2  pK 


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PAODnCMB    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  79 

Reaumur  (René- Antoine -Ferchault  de).  —  De  la  formation  et  de  Tacci^oisse- 
ment  des  Coquilles  des  animaux  tant  terrestres  qu'aquatiques,  soit  de  mer, 
soit  de  rivière,  m  Mém,  Acad.  se.  Paris,  p.  364,  pi.  XIV,  XV,  Paris,  1709. 

Reaumur  (R.-à.-F.).  —  Des  différentes  manières  dont  plusieurs  espèces  d^ani- 
maux  de  mer  s*altachent  au  sable,  aux  pierres,  et  les  uns  des  autres,  m  Mém. 
Acad.  se.  Paris,  p.  100,  pi.  II,  III,  Paris,  1711. 

Reaumur  (R.-A.-F.).  —  Du  mouvement  progressif  des  diverses  espèces  des 
Coquillages,  orties  et  ctoites  de  mer,  m  Mém.  Acad.  se.  Paris,  p.  439,  pi.  IX 
XII,  Paris,  17i0. 

REAUMUR  (R.-A.-F.).  —  Eclaircissement  de  quelques  difficultés  sur  la  forma- 
tion et  Taccroissement  des  Coquilles,  m  Afém.  Acad.  se.  Paris,  p.  303, 
Paris,  1716. 

REAUMUR  (R.-A.-F.).  —  Observations  sur  le  coquillage  appelé  Pinne  marine  à 

l'occasion  duquel  on  explique   la  formation  des  perles,  in  Mém.  Acad.  se. 

Paris,  1717,  p.  177,  avec  2  pi. 
RxADE  (J.-B.).  —  On  the  Cilia  and  Ciliary  currents  of  the  Oyster,  in  Rep.  Brit. 

Assoe.  adv.  se,  XV,  1845,  p.  66.  —  In  VInstitut,  XIII,  1845,  p.  338. 
Recluz  (C.-â.).  —  Description  de  quelques  nouvelles  espèces  de  Nérites  vivants, 

in  Rev.  lool.,  Paris,  1841,  p.  102,  147  et  172.  —  2«  part.,  p.  273,  333.  — 

1842,  p.  73,  177. 
Recluz  (C.-A).  —  Monographie  du  genre  Poronia,  m  ^^ev.  sool.,  Paris,  1843, 

p.  166. 
Recluz  (C.-A.).  —  Monographie  du  genre  Syndosmya  et  examen  des  genres 

Ligula,  Abraet  Amphidesma,  m  Rev.  200I.,  Paris,  1843,  p.  292  et  359. 
Recluz  (C.-A.). —  Descriptions  of  new  species  of  Nerita,  in  Proceed.  zool. 

soc.  London,  X,  p.  1841,  p.  162.  —  In  Ann.  nat.  hist.,  XII,  1843,  p.  376. 
Recluz  (C.-A.).  —  On  new  species  of  Nerita,  m  Proceed.  zool.  soc»  London, 

XI,  1843,  p.  71  et  198.  —  In  Ann.  nat.  hist.,  XIII,  1844,  p.  385;  IV,  1845, 

p.  251. 
Recluz  (C.-A.).  —  Catalogue  descriptif  de  pi  sieurs  nouvelles  espèces  de  Co- 
quilles de  France,  in  Rev.  zool.,  Paris,  1843  et  1844. 

Recluz  (C.-A.).  —  Monographie  du  genre  Ervilia  Turt.,  in  Rev.  sooL,  Paris, 

1845,  p.  85.  —  In  Mag.  zool.^  Paris,  1844,  avec  2  pi. 
Recluz  (C.-A.).  —  Prodrome  d'une  monographie  du  genre  Erycina,  in  Rev. 

zool.,  Paris,  1844,  p.  291  et  325. 
Recluz  (C.-A.).  —  Nœera  cuspidata,  Gray,  m  Mag.  zool.,  Paris,  1845,  avec 

1  pi. 
Recluz  (C.-A.).  —  De  la  famille  des  Lithophages  de  Lamarck  et  des  genres  qui 

la  composent,  in  Rev.  zool.,  Paris,  1846,  p.  405 
Recluz  (C.-A.).  —  Article  de   Terminologie,  in  Journ,  conch.,  I,  p.  77  et 

292  ;  II,  p.  88  et  304,  Paris,  1850-51. 
Recluz  (C.-A).  —  Catalogue  des  espèces  du  genre  Sigaret  (Sigaretus,  L.)  et 

description  d*e<pcccs  nouvelles)  in  Journ,  eonch.,  II,  p.  163,  Paris,  1852. 


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80  PRODROME    DE   MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

RjECLUz  (G.-A.).  ^-  Notice  sur  la   Natica  canrena  des  auteurs,  m  Journ. 
conch  ,  II,  p.  851,  Paris,  1851. 

Rbcluz(G.~A.).  —  Description  de  Natices  nouvelles  et  notice  sur  quelques  espèces 
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PRODROME    DB    MALACOLOGIB    FRANÇAISE  81 

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Renieri  (S. -A.).  —  Osset'vazioni  poetume  di  zoologia  Adriatica,    1  vol.  in-fol. 

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Requien  (Esprit).  —  Catalogue  des  Coquilles  de  Tile  de  Corse,  Avignon,  1848 

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in-80,  avec  11  pi. 

Risso  (A.).  —  Histoire  naturelle  des  principales  productions  de  l'Europe  méri- 
dionale et  particulièrement  de  celles  des  environs  de  Nice  et  des  Alpes-Mari- 
times, Paris,  1826,  5  vol.  in-80,  avec  pi.  et  cartes. 

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avec  18  pi.  • 

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edulis),  in  Ann.  nat.  hist,,  3^  sér.,  I,  London  1858,  p.  311. 

5«  sÉaiE,  T.  X.  —  1887  6 


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82  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

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3«  sér.,  IV,  LondoQ  1859,  p.  80. 

RoBERTSON  (D.).  —  Notice  sur  la  perforation  des  pierres  par  le  Pholas  dactylus, 

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RocHEBRUNE  (ALPHONSE,  Trémeau  de).  —  Notc   sur  la  culture  des  Huîtres  à 

Arcachon,  in  Assoc,  franc,  avanc.  sciences^  I,  p.  624,  Bordeaux,  1873. 
RoGHEBRUNE  (T.  de).  —  Etudo    monographiquo  de  la  famille  des  Eledonida, 

m  BulL  soc,  PhiL,  Paris,  1884  (tir.  part,  1  br.  in-8o,  avec  1  pi.) 
RoCHEBRUNE  (T.  de).  —  Etude  monographique  de  la  famille  des  Loligopsidae, 

m  Bull,  soc,  PhiL,  Paris,  1884  (tir.  à  part,  1  br.  in-8o,  avec  2  pi.) 
RocHBBRUNE  (T.  de).  —  Etudo  monographiquo    de  la  famille  des  Sepiadœ,  m 

Bull,  soc,  Phil,,  Paris,  1884  (tir.  à  part,  1  br.  in-8o,  avec  4  pi.) 
RoGHEBRUNB  (T.  de).  —  Monographic  des  formes  appartenant  au  genre  Moneta- 

ria,tn  Bull,  Soc.  Malac,  Fr,,  Paris,  1884  (tir.  à  part,  1  br.  in-8o,  avec  1  pi.) 

RocHBBRUNE  (T.  de).  —  De  l'emploi  des  Mollusques  chez  les  peuples  anciens  et 

modernes,  2  fasc,  Paris,  1883-84,  gr.  in-8o,  avec  ûg, 
RoGHEBRuisE  (T.  de).  —  Note  sur  un  nouveau  genre  de  Céphalopode,  m  Bull, 

Soc,  Phil,J^  sér.,  IX,  p.  82,  Paris  1885. 

Rofsler  (Righ.).  —     Uber  die  Bildung  der  Radula  bei  den  Kopflragenden  Mol- 

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Rofsler  (R.).  —  Die  Bildung  der  Radula  bei  den  Gephaloploden  MoUusca,  in 

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RÔMER  (A.).  —  Familien   unter  den  Kamm-Muscheln,   in  Arch,  f.  Naturg., 

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RôMER  (E.).  —  Monographie  der  Mollusken  Gattung  Venus,  Cassel,  1864-73, 

gr.  in  -4®,  avec  99  pi. 
RôMER  (E.).  —  Monographie  der  Mollusken-subgenus  Cytherea,  Lam.,  Cassel, 

1868-69,  gr.  in-4o,  avec  59  pi. 

RoMER  (E.).  —  DieTellinen  der  XII  Aufl.  der  Systema  Naturœ  von  Linné,  Cassel, 

1871,in-4o. 
Rondelet  (Guillelmus).    —  Libri  de  Piscibus  marinis,  Lugduni,  1554,  infoL 

avec  fig. 
Rondelet  (G.).  —  Histoire  entière  des  Poissons,  Lyon,  1558,  in-fol.,  avec  fig. 
Roper(P.-G.-S.).  —  Note  on  the  Occurrence  of  0mma^05<rep/i^5   sagittatus, 

Lam.,  at  Easlbourne,  in  Ann,  nat,  hist,,  5«  sér.,  XI,  p.  288. 
Ross  (John).  —  The  mode  by    which  the  Pholas  bore,  in  Zoologist,^  1859, 

p.  654. 
RouGBMONT  (Ph.  de).  — Note  sur  le  grand  Vermet  (Vermetus  gigas,  B.),   in 

Arch,  zool,  expér.,  IX,  p.  iv.  —  In  Bull,  Soc.  se,   nat.   Neucfiatel,  XII, 

1).  94. 


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PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  83 

RoussET.  —  Aanmerkingen  over  den  Oorsprong,  Gesteltheit  en  aard  der  Zee- 

Wormen  die  de  SchepenenPaal-werkeiidoorboren,etc.,LeydeD,  1733,  in-S». 
RoussET.  ^  Observations  sur  TOrigine,  la  constitution  et  la  nature  des  Vers  de 

mer...  La  Haye,  1734,  2  toI.  in-fol. 
Roux  (Joseph).  —Statistique  des  Alpes-Maritimes,  1^° partie, Nice,  1862,  1  vol. 

in-8o. 
RuMPH  (Georges -Evbrard).  —  De  Nautilo  velificante  et  remigante,  m  Ephem. 

Acad,  nat.  Cur,,  VII,  1688,  p..  8,  avec  1  pi. 
RuMPH  (G.-E.).  — Thésaurus  imaginum  Piscium,  Testaceorum...,  Ludguni-Ba- 

tavorum,  1705,  in-fol.  —  2^  édit.,  1711,  in-fol. 
RiippEL  (E.).  —  Beitrage  zur  Naturgeschichte  des  Papiernautilus  {Argonauta 

Argo,  L.),  etc.,  m  Arch.  f,  Naturg.,  XVIII,  I,  1852,  p.  309. 

RuTSGH  (Frédéric).  —  Thésaurus   Animalium  primus,   Amstelodami,  1710, 

1  vol.  in-4o. 

RuTSGH  (F.).  —  Theatrum  universale   omnium  Animalium,  Amstelodami,  1718, 

2  vol.  in-fol. 

Rtckholt  (baron  de).  —  Note  sur  le  genre  Graspedotus,  suivie  du  catalogue 

des  espèces  du  genre,  in  Journ,  conch,^  X,  p.  410,  Paris,  1862. 
Ryder  (J.-A.).  —  Notes  on  some  ofthe  early  stages  of  development  of  the  Clam 

or  Mananose  (Mya  arenaria,  L.),  avec  fig.,  in  App,  to  Ferguson's  Report 

1881. 
Ryder  (J.-A.).  —  Rearing  oystei*8  from  artiôcially  fertilized  Eggs,  together 

with  notes  on  Pond  Culture,  in  Bull.  U,  S.  Fish,  Comm,,  lïl,  p.  281. 

Ryder  (J.-A).  ^-  Notes  on  the  Breeding,  food,  and  green  color  of  the  Oyster, 
m  Bull.  U.  S,  Fxsh  comm,,  1881,  p.  403. 

Ryder  (J.-A.).  —  Preliminary  notice  of  some  Points  in  the  Minute  Anatomy  of 
the  Oyster,  in  Bvll.  U.  S.  Fish  Comm,y  II,  p.  137. 

Ryder  (J.-A.).  —  On  the  mode  of  fixation  of  the  fry  of  the  Oyster,  in  Bull.U,  S, 

Fish.  Comm.,  II,  1882-83,  p.  383. 
Ryder  (J.-A.).  —  The  microscopic  sexual  characteristics  ofthe  American,  Portu- 

guese,  and  common  edible  Oyster  of  Europe  corapared,  in  Bull.  U.  S,  Fish. 

Comm.j  U,  1882,  p.  205.,  in  Ann.  nat.  hist,^  London,  5®  sér.,  XII,  p.   37. 

—  In  Jour,  R.  microsc.  Soc.,  2«  sér.,  III, p.  640. 

Ryder  (J.-A.).  —  On  the  Green  oolour  of  the  Oyster,  in  Amer.  Natur.y  XVII, 

1883,  p.  186. 
Ryder  (J.-A.).  —  Rearing  Oysters  from  artificially  impregnated  Eggs,  in  Neto. 

Zeal.  Journ.  Soc,  I,  1883,  p.  445. 

Sabatier  (a.).  —  Etude  sur  la  Moule  conmiune  (Mytilus  edulis),  Montpellier, 
1877,  in-4o,  avec  9  pi. 

Salvien  (Hippolyte).  —  Aquatilium  Animalium  historiae,  Romœ,  1554,  in-fol. 

Sandri  (G.-B.)  et  Danillo  (F.).  —  Elenco  nominale  dei  Gasteropodi  Testacei 
marini  racolti  nci  diutorni  di  Zara,  Zara,  1856,  in-8o. 


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84  PRODROME    DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Sarasin  (P.-B.).  —  Ueber  die  Sinnesorgane  unddie  Fassdriise  ciniger  Gastro- 
poden,  m  Diolog,   Centralbl,^  Ilf,  p.  668. 

Sars  (M.).  —  Bcski'ivelser  og  Jagltagelser  over  noyle  Mœrkelige  eller  nye  ; 
Havet  vedden  Bergenske  Kyst  Levende  Dyr,  Bergem,  1835,  in-4o,  avec  15 pi. 

Sars  (M.).  —  De  artica  Molluskenfauna  ved  Morges  Nordl.  Kyst.,  Christiania, 

1858,  in-8o. 
Sars  (M.).  —  Om  Siphonodenlalium  vitreum,  en  ny  slaegt  af  Dentalidernes 

Familie,  Christiania,  1861,  in-4o,  avec  3  pi. 

Sars  (M.).  —  Om  de  I  Norge  forekommende  fossile  dyrelevninger  fra  Quartœr- 
perioden.  og  bidrag  til  von  Faunas  Historise,  Christiania,  1865,in4o,avec4pl. 

Sars(George-Ossian).  —  Undersogelser  over  ChrislianiafjordensDybvaudïfauna, 
Christiania,  1869,  in-8o. 

Sars  (G.-O.).  —  On  some  remarkable  forms  of  Animais  life  from  the  great 
deeps  of  the  Norwegian  coast,  Christiania,  1872,  in-4«,  avec  6  pi. 

Sars  (G.-O.).  —  Bidrag  till  Kundsk.  om  Norges  arktiske  fauna  (MoUusca  re- 
gionis  Arctica  Norvegise),  Christiania,  1878,  gr.  in-8<>,  avec  52  pi.  et  une 
carte. 

Sabs,  Koren  et  Danelssex.  —  Fauna  littoralis  Norvegise  ;  2  part..  Christiania 
et  Bergem,  1846-56,  in-fol.,  avec  22  pi. 

Saulmon.  —  Observations  sur  les  œufs  de  Sèche  en  grappe,  in  Hist,  Acad.  se, 
Paris,  1708,  p.  53. 

Sauvage  (H.-ë.).  —  Catalogue  des  Nudibranches  des  côtes  da  Boulonnais,  dressé 
d*après  les  notes  de  M.  Boucbard-Chantereaux,  in  Journ.  conch,,  XXI, 
p.  25,  Paris,  1873- 

Sauvage  (H.-E.).  —  Note  sur  quelques  points  de  THistoire  naturelle  du  PateUa 
vulgariSy  in  Journ.  conch.j  XXI,  p.  118,  Paris,  1873. 

Sauvage  (H.- E.).  —  Note  sur  Taccouplement  des  Littorina  rudis  ei  L,  litto^ 
retty  in  Journ,  conch»,  XXI,  p.  122,  Paris,  1873. 

Say  (S.).  —  Tradescant,  mutations  of  colour  in  Sepi»  and  Coryphaena,  in  Zool, 
Journ.,  V,  1829-30,  p.  141. 

Say  (Th.).  —On  the genus Ocythoô,  in  Phil.  Trans.,  1819,  p.  107. 

Scagchi  (Arghangelo).  —  Catalogus  Conchyliorum  regni  Neapolitani,  quœ 
usque  adhuc  reperit,  Neapoli,  1836,  in-8<»,  1  pi. 

Scagchi  (A.)  -^  Notizie  intorno  aile  Conchiglie  ed  a'  Zoofiti  fosiliche  si  trovano 

nelle  vicinanze  di  Gravina  inPuglia,  in  Ann.  civ,  NapleSy  1836,  in-8o,  avec 

2  pi. 
Se  ALI  (Pierre-Paul).  —  Catalogus  omnium  Animalium  Testaceorum  qu»  in 

celeberr.  musseo  P.  P.  Scali,  Liburnensi,  adservantur,  Genevse,  i746,  in-4o.  — 

Lâburni,  1751,  in-4<>. 

ScHiBFFER  (Jakob-Christian).  —  Erstcrc  Versuche  mit  Schnecken,  Regensburg, 
1768,  in-4*^,  avec  3  pi.  —  Fernere  Versuche  mit  Schnecken,  nebst  Beantwort. 


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PRODROME    DC    IIALACOLOGIB    FRANÇAISE  85 

...  Regensburg  1769,  in-A»,  avec   9  pi.  —  Erste    und  fernere  Versache  mit 
Schnecken,  nebst  eine  Nachtrage,  2  aufl.,  Regensburg,  1770,  avec  7  pi. 

ScHiSFFBR  (J.-Chr.).  — Proeven  opde  Slaken,  Gravenhage,  in-4o,1776,  avec  pi. 

ScHARFF  (RoB.).  —  History  of  Shells  collected  near  Bordeaux,  in  Journ,  of 
Conchol^  II,  p.  183. 

Sharp  (Bbnj.).  —  On  visnal  organe  in  Solen,  in  Proc,  Acad,  nat,  se.  PhUad.j 
1883,  p.  248. 

ScHiBBfENZ  (P.).  —  Ueber  die  Wasseraufnahme  bel  Lamellibrancbiaten  und  Gas- 
tropoden,  in  Mittheil.  200L  station  Neapel.,  V,  p.  509. 

Schneider  (A.).  —  Ueber  dicv  Entwickclung  der  Phyllirrhoe  bucephàlum^  in 
MiÀller's  Archiv.  f,  Anat.^  1858,  p.  35,  avec  1  pi. 

ScHOBLE  (J08.).  —  Ueber  die  Blutgefâsse  der  Auges  der  Cepbalopoden,  in 
Arch,  Mikr.  Anat.^  XV,  II,  p.  215,  avec  1  pi. 

ScHÔNBERG  (Albr.  von).  —  Ucber   die   Pterotrachœa  noch  Mittbeilungen  der 

Prof.  Skef.  délie  Ghiaje,  in  Heusinger*s  Zeitschr,  f.organ.  Phys,,  II,   1829, 

p.  194. 
ScHONNEVELD  (Stephanus).  —  Ichthyologla  et  moroenclatura  Animalium  mari- 

noi*am  ducatur  Slesvici  etHalsatiœ,  Hamburg,  1724,  in-4^. 
ScHULTZ  (A.-W.-F.).  —  Ueber  den  Pénis  der  Schnecken,  in  MûlL  Arch.y  II, 

1835,  p.  431,  pi.  VIII,  f.  15,  16. 

Schumacher  (CHRESTiSN-FRiDÉRic).  —  Essai  d*un  nouveau  système  des  habita- 
tions des  Vers  testacés,  Copenhague,  1817,  in*4o.  avec  22  pi. 

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TiBSRi  (N.).  —  Descriptions  d'espèces  nouvelles  de  la  mer  Méditerranée,  in 
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TiBERi  (N.).  —  Des  espèces  du  genre   Odostomia,  observées  jusqu'ici  dans  la 

Méditerranée,  m  Journ,  conch,^  XVI,  p.  60,  Paris,  1868. 
TiBERi  (N.).  —  Des  Testacés  de  la  Méditerranée  qui  doivent  être  compris  dans 

les  genres  Lachesis  et  Nessea  de  Risse,  in  Journ,  conch,^  XVI,  p.  68,  Paris* 

1868. 
TiBERi  (N.).  —  Note  sur  une  importante  variété  de  VArca  diluvii^  Lamai»ck,  et 

sur  le  Scalaria  soluta^  Tiberi,  in  Journ,  conch,,  XVI,  p.  81,  Paris,  1868. 

TiBERi(N.).  —  Generi  e  specie  délia  fam.  Solariidae,  viventi  nel  Mediterraneo  et 
fossili  nel  terreno  pliocenico  Italiano,  con  Hemarki  di  J.  Gwin  JefTreys,  m 
Bull,  Malac.  Ital.,  V,  Pisa,  1872. 

TiBERi  (N.).  —  Gbitonidi  viventi  Mediterraneo  e  fossili  terziari  Italie,  avec 
2  append.,  Pisa,  1877,  in-8,  avec  ûg. 

TiBERi  (N.).  —  Spigolamenti  nella  Goncbiliologia  Mediterranea,  in  Bull, 
Malac.  Jtal,,  II,  Pisa,  1879. 

Tiberi  (N.).  —  Molluschi  Nudibrancbi  del  Mediterraneo,  Pisa,  1880,  in-8o. 

TiLESius  (W.-G.).  —  Zergliederung  des  Tintenwurras  (Sepia  officinalis),  in 
Isenflamm  and  Rosenmûller's  Beitr,  sur  Zerglied^  1, 1800,  p.  72  et  p.  204. 

TiLBSius  (W.-G.).  —  Ueber  das  ganze  Linneische  Geschlecht  Sepia,  in 
AbhandL  nat,  Qesdlsch.  su  Gôrlitz,  II,  I,  1836,  p.  39. 

ToDARO  (Franc.).  —  Sugli  organidel  gusto  degli  Eteropodi,  in  Atti  Accad* 
Linc«,  III,  p.  251. 

ToRELL  (0.).  —  Bidrag  till  SpiUbergens  MoUusken  fauna,  Stockholm,  1859, 
in-8<»,  avec  2  pi. 

Transactions  de  la  Société  Linnéenne  de  Londres,  partie  Conchyliologique,  ex- 
traite et  traduite  par  J.-C.  Ghenu,  Paris,  1845,  gr.  in-8,  avec  43  pi. 

Trbviranus  (G.-R.)  et  T.  (Lud. -Christ).  —  Vermischte  Schriften  Anatomis- 
clien  und  Pbysiologischen,  l^osér.,  1816-21,  4  vol.  in-4o;  2«  sér.,  1824-1829, 
8  vol.,  in-4<». 

Tringhbse  (S.).  —  Primi  momenti  de}!'  evojuzione  nei  Molluschi,  Roma,  1840, 
jn-4®,  avec  8  pi. 


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92  PRODROME   DE    MALACOLOGIE   FRANÇAISE 

TaiNGHESE  (S.).  —  Memoria  sulla  struttura  del  sistema  nervoso  dei  Cefalopodi, 
Firenze,  1868,  in -4,  avec  6  pi. 

Tbinghese  (S.).  —  Sulla  struttura  del  sistema  nervoso  dei  Gasteropodi,  Pisa, 
1871,  in-8,  avec  5  pi. 

TaiNGHESE  (S.).  —  iEolidid»  e  famiglie  affini  del  Porto  di  Genova,  Bologna, 
2  partie,  in-4  ;  part.  I, Bologna,  1857-57.  avec  40  pi.;  part.  II,  Roma,  1881, 
avec  81  pi. 

TaiNGHESE  (S.).  —  1  primi  moment!  dell*  evoluzione  nei  Molluschi,  m  Atti 
Accad.  Linceiy  mem.,  VII,  p.  3,  avec  8  pi. 

TaiNGHESE  (S.).  —  Per  la  fauna  maiitima  Italiana,  iEolididae  e  famiglie  affini, 
m  Atti  R.  Accul,  Lincei,  XI,  p.  1,  avec  80  pi. 

TaosGHEL  (F.-H.).  —  Ueber  den  Speichel  von  Dolium  galea,  Lam.,  tw  Berlin' 
Monatsber.,  1854,  p.  486. 

TaoscHEL  (F.-H.).—  Nachti-âgliche  Bemerkung.  iiber  die  Galtung  Scaaeurgus, 

m  Arch.  Naiurg.,  XXIV,  1858,  p.  298. 
TaYON  (G.-W.) .  —  Manual  of  Gonchology,  structural  and  systematic  (en  cours  de 

publication),  Philadelphia,   1878-85,  6  vol.  gr.  in-8o,  avec  pl. 
TaYON  (G.-W.).  —  Structui'al  and  systematic  Gonchology,  and  introduction  to 

the  study  of  ihe  MoUusca,  Philadelphia,  1882-84,  3  vol.  in-8,  avec  140  pl. 

ToLLBEaG  (Tygho).  —  Neomenia  a  new  genus  of  invert,  anim . ,  m  Bihang. 
K,  Svenska  Vetetis.  Akad.  Stockholm,  1875,  avec  2  pl. 

TuLLBKaG  (T.).  —  Ueber  die  Byssus  des  Mytilus  edulia,  in  Nova  Acta  Soc, 

Upsal^  1877,  avec  1  pl. 
ToLLBEaG  (S.- A.).  —  Ueber  Vei*8teinerungen  aus  den  Aucellen  schichten  novaja 

semlsjas,  m  Svênsk.  Ahad.  HandL,  VI,  Stockholm,  1881,  in-S*»,  avec  2  pl. 

TuaTON  (William).  —  A  Concholog  ical  dictionary  of  the  British  Islands,  Lon- 

don,  1819,  in -12,  avec  28  pL 
TuaTON  (V.).  —  Gonchylia  insularum  Britanicarum,  the  Shells  of  the  Britisb 

Islands,  systematically  arranged,  Exeter,  1822,  in-4,  avec  20  pl. 
TuRTON  (V.)  —  Description  of  new  British  shells,  acompanied  by  figures  froro 

the  original  spécimens,  in  Zool,  Journ.,  VIII,  1825,  p.  361,  pl.  XIII. 
TuaTON (V.).  —  On  the  genus  Lacuna,  m  Zool,  /ourn.,  III,  1827,  p.  190.  — 

/nFerusB.,  BulL  se.  nat.,  XV,  p.  314,  Paris,  1828. 
TuaxoN    (V.).  —  Gonchylia   Dithyra  Insularum  Britannicarum.  The  Bivalve 

shells  of  the  British  Island,  systematically  arranged,  with.  20  pl.  Cassel,  1848, 

in-4». 
UaaBGHT  (A.-A.-W.).  —  Note  relative  aux  études  sur  les  Neomenia,  m  Arch, 

zool,  ewp,,  X,  p.  xzxv. 
Ussow  (W.).  —  Développement  des  Géphalopodes,tn  Arch,  de  Biol  ^  II,  1883, 

p.  553,  avec  2pl. 
Vaillant  (Lbon).  —   Recherches  sur  la  synonymie  des  espèces  placées  par 


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PROBROMB   DE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE  93 

de  Lamarck  dans  les  genres  Vermet,  Serpule,   Vermille  et  appartenant  à  la 

famille  des  Tubispira,  Paris,  1872. 
Valencœnnes  (Achille).  —  Description  de  Tanimal  de  la  Panopée  australe,  et 

recherches  sur  les  autres  espèces  vivantes  et  fossiles  de  ce  genre,  Paris,  1839, 

gr.  in-4o,  avec  6  pi. 
Valenciemnes(A.).  —  Des  causes  de  la  coloration  des  Huîtres  vertes,  in  Comptes 

rendus  Instit.y  15  févr.,  1841. 
Valenciemnes  (a.).  —  Sur  les  causes  de   la  coloration  en  vert  de  certaines 

Huîtres,  m  Comptes  rendus  Instit,^  XII,    1841,  p.  345.  —  In  V Institut ^ 

IX,  1841,  p.  64. 
Valbngiennes  (A.).  —  Ueber  die  Ursache  der  griinen  Farbe  gevisser  austern, 

m  Fror.  n.  Not.,  XVlll,  1841,  p.  65. 

Valbngiennbs  (A.).  —  Sur  Torganisation  des  Lucines   et  des  Corbeilles,  m 

Comptes  rendus  Institut,  XX,  p.  1688,  Paris,  1845.  —  In  Vlnstiut,  XXII, 

1845,  p.  213. 
Valengiennes  (A.).  —  On  the  organization  of  the  Lucinae  and  Corbis,  in  Ann, 

nat,  Aw/.,  XVI,  London,  1845,  p.  41. 
Valengiennes  (A.).  —  Recherches  sur  la  structure  du  tissu  élémentaire  des 

cai'tilages  des  Poissons  et  des  Mollusques,  Paris,  1851,  gr.  in-4,  avec  5  pi. 
ValbntiNi  (J»-R.).  —  Molluschi  Gonchigliferi  viventi  nel  bacino  del  Tronto, 

Siena,  1879,  in-8°,  avec  ûg, 

Vayssièrb  (A.).  —  Sur  un  nouveau  genre  de  la  famille  des  Tritoniadés,  Paris, 
1877. 

Vayssiére  (A.).  —  Description  du  Marionia  Berghii,  in  Ann.  se,  nat,^  Paris, 
1879,  in-8,  avec  pi. 

Vayssiére  (A.).  —  Recherches  anatomiques  sur  les  Mollusques  de  la  famille  des 
Bullidés,  in  Ann.  se.  nat, y  IX,  Paiis,  1880,  in-8,  avec  12  pi. 

Vayssiére  (A.).  —  Note  sur  les  coquilles  des  différentes  espèces  de  Pleuro- 
branches  du  golfe  de  Marseille,  inJourn.  conch.,  XXVIII,  p.  205,  Paris,  1880. 

Vayssiére  (A.).  —  Note  sur  l'existence  d'une  coquille  chez  le  Notarchus 
punctatus,  in  Journ.  conch.^  XXX,  p.  271,  Paris,  1882. 

Vayssiére  (A.).  —  Recherches  anatomiques  sur  les  genres  Pelta  (Runcina)  et 

Tylodina,  in  Ann.  se,  nat,  zool,,  XV,  6«  sér.,  Paris  1883  avec  3  pi, 
Vayssiére  (A.).  —  Recherches  zoologiques  et  anatomiques  sur  les  mollusques 

Opisthobranches  du  golfe  de  Mai'seille,  in  Ann,  mus,  Marseille ,  t.  II,  in -40 

avec  6  pi.,  Marseille  1885. 
Verany  (J.-B.,  lechev.).  —  Notice  sur  la  Carinaria  et   description,  in  Zool, 

Journ,,  V,  p.  325,  1830-1831. 

Verany  (J.-B.).  —  Mémoire  sur  huit  espèces  de  Céphalopodes,  Turin,  1839, 
in-4,  avec  8  pi. 

Verany  (J.-B.).  —  Céphalopodes  de  la  Méditerranée.  Tableau  illustré  avec  texie 
descriptif,  Turiu,  1840,  gr.  in-fol. 


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94  PRODROMR    UE    MALACOLOGIE    FRANÇAISE 

Vbrany  (J.-B.).  —  DescnptioQ  de  deux  genres  nouveaux  de  Mollusques  Nudi- 

branches  (Janus  et  Lomanotus),  in  Rev,  zool.y  Paris  1844,  p.  302. 
Verany(J.-B.),  —  Janus  Spinolss^  n.  sp,,  avec  1  pi.,  in  Mag,  zool.y  p.  136, 

Paris  1845. 
Vbrany  (J.-B.).  —  Description  d'un  nouveau  genre  et  d'une  nouvelle  espice  de 

Mollusque  (Lomanotus),  in  Rev,  mag,  zool,^2^  sér.,  I,  Paris,  1849,  p.  593, 

avec  fig. 
Verany  (J,-B.).  —  Lomanotus  Oenei,  eine  neue  Gattung  und  ArtMoUuske,  in 

Fror.  Tagsber,  n»  65,  I,  1850,  p.  89,  avec  fig. 
Verany  (J.-B.).  — Mollusques  méditerranéens,  1">  part..  Céphalopodes,  Qenova, 

1851,  in-fol.,  avec  44  pi. 
Verany  (J.-B.).  —  Catalogue  des  Mollusques  Céphalopodes,  Ptéropodes,  Gas- 
téropodes, Nudibranches,  etc  ,  des  environs  de  Nice,  in  Journ.  conch.^  IV, 

p.  375,  Paris,  1853. 
Verany  (J.-B.).  —  Zoologie  des  Alpes-Maritimes,  in  Stat.  gen.et  dép,,  Nice, 

1862,  in-8.  avec  2  pi. 
Verloren  (Marg.-Cornelius).   —  Responsio...  quœ   prœmium  reportavit... 

commentatio  de  organis  generationis  in  Molluscis  Gasteropodis  Pneumonicis, 

Lugduni-Batavorum,  1837,  in-8o,  avec  6  pi. 
VBRRRiizEN  (T.-A.).  —  Zusammenstellung  der  Buccinumder  nôrdlichen  Hemi- 

sphàre,  m  Nachrichtsbl,  Deutsch,  malak,  Ges.,  XIII,  1881,  p.  42. 
VerkrUzen  (T.-A,).  —  Buccinum  undatum  (L,),  uachtràgliches,  in  Jahrb, 

Deutsch.  Malak.  Ges,,  IX,  p.  221. 
VERRRiiZEN  (T,-A.).  —  Buccinum  (L.),in  Jahrb.  Deutsch.  Malak.  Ges.,  VIII 

et  IX,  1882,  p.  279  et  203.  —  In  Nachr.  Malak.,  XVI,  p.  98. 
Verrill  (A.-E.).  —  European  litoral  species  of  MoUusks  in  America,  in  Amer. 

Journ,  se,  XX,  p.  250. 
Viallvton  (L.).  —  Sur  l'innervation  du  manteau  de  quelques  Mollusques  La- 
mellibranches,   m    Comptes  rendus  Institut,   XCV,  1883,  p.  461.  —  In 

Ann.  nat,  hist.,  5«  sér.,  X,  London  1882,  p.  336. 

ViGELius  (W.-J.).  —  Over  den  bouw  der  nieren  bij  Céphalopode,  in  Tijdschr. 
Nederl.  dierk,  Vereen,  IV,  p.  lix. 

ViGELius  (W.-J.).  —  Bijdrage  tôt  de  kennis  *van  liet  excretorisch  systecn  der 
Cephalopoden,  Leiden,  1879,  in-8«>,  avec  2  pi. 

ViGELius  (W.-J.).  —  Recherches  d'anatomie  comparée  cur  l'organe  des  Cépha- 
lopodes auquel  on  a  donné  le  nom  de  Pancréas,  m  Arch.  zooU  expérim,, 
2«sér.,  I,  p.  xxxvm.  —  Amsterdam,  in-8o,  1881,  avec  4  pi. 

ViGEUUs  (W.-J.). —  Uber  das  sogenannte  Pancréas  der  Cephalopoden,  m  Zool. 
Anz.,  IV,  p.  431. 

ViGELius  (W.-J.).  —  Ueberdas  Excretionssystem  der  Cephalopoden,  m  Nieder 
lànd.  Arch.f.  zool.,  V,  p.  115,  avec  3  pi. 

Vignal  (W.).  —  Structure  du  système  nerveux  des  Mollusques,  in  Comptes 
rendus  Institut^  XCV,  p.  249. 


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pnouno3ii:  de  malacologie  fkançaisr  95 

VoGT  (G.).  —  Sur  rembryogénie  des  Actéons,  m  Comptes  rendus  Institut, 
XXI,  p.  821,  etXXll,  p.  373,  Paris,  1845-46.  — /n  VL^stitut,  XIII,  p.  352; 
XIV,  p.  76,  Pari?,  1845-46. 

VoQT  (G.)  —  Note  sur  quelques  habitants  des  Moules,  m  Ann.  se,  nat,, 
3^  sér.,  XII,  London  1849,  p.  198,  avec  2  pi. 

Vrolik  (W,).  —  Sur  la  question  des  priorités  pour  la  découverte  du  mode  d'ac- 
tion des  Pholades  dans  la  perforation  des  pierres,  in  Comptes  rendus  In  st., 
XXXVI,  1853,  p.  796. 

Waardenburg  (Henri-Guillaume).  «—  Gommentatio  de  Historia  naturali  ani- 
malium  MoUuscorum  regno  Belgico  i)idigenorum,  Lugduni-Batavorum,  1827, 
in -80. 

Walker.  —  Sur  les  changements  produits  dans  la  passe  de  Plymouth  par  le 
Saxicava  rugosa,  in  V Institut,  IX,  1841,  p.  350. 

Warren  (John-G,).  —  On  the  animal  of  the  Argonaut  Shell,  m  Proceed,  Bos- 
ton soc,  nat,  hist.,  V,  1856,  p.  369. 

Watson  (R.-Boog).  —  Sur  l'Animal  du  Ringicula  auriculata,  in  Journ, 
conch,,  XXVI,  p.  312,  avec  fig. 

Watson  (R.  B.).  —  The  Solenoconchia,  comprising  the  gênera  Deutalium,  Si- 
phodentalium  et  Gadulus,  m  Journ,  Lin.  soc.,  XIV,  p.  508. 

Watson  (R.-B.).  —Note sur  leRimxila  Asturiana,  Fischev,in  Journ.  conch,, 
XXX,  p.  278,  Paris,  1882. 

Watson  (R.-B.).  —  Mollusca  of  H.  M.  S.  Ghallenger  Expédition,  m  Ltnw.  ^oc. 
Journ.  sool.,  vol.  XIV,  XV,  XVI,  XVII,  London,  1879-84. 

Wegmann  (Henri).  —  Gontribution  à  l'Histoire  naturelle  des  Haliotides,  tVi 
Arch.  20ol.  exp,,  2«  sér,,  II,  p.  289,  avec  5  pi.  —  In  Comptes  rendus  Ins- 
titut, XGVIII,  p.  1387. 

Wegmann  (H.).  —  Natural  history  of  Haliotis,  in  Journ.  R,  microsc.  soc, 
2«8ér.,  V,  p.  47. 

Wegmann  (H.),  —  Sur  les  cordons  nerveux  du  pied  dans  les  Haliotides,  In 
Comptes  rendus  Institut,  XGVII,  p.  274. 

Weinkauff  (H.-G.).  —  Gatalogue  des  Goquilles  marines  recueillies  sur  les 
côtes  de  l'Algérie;  réponse  et  additions,  in  Journ.  conch.,  X,  p.  230;  XI, 
p.  301;  XII,  p.  7;  XIV,  p.  227,  Paris,  1862  à  1865. 

Weinkauff  (H.-G.). —  Observations  sur  quelques  espèces  de  la  Méditerranée,  in 
Journ,  conch,,  XII,  p.  11,  Paris,  1863. 

Weinkauff  (H.-G.).  —  Diagnoses  des  espèces  nouvelles  mentionnées  dans  le 
supplément  au  catalogue  des  coquilles  marines  de  l'Algérie,  in  Journ.  conch,, 
XIV,  p.  246,  Paris,  1865. 

Weinkauff  (H.-G.).  —  Die  Gonchylien  des  Mittelmeeres,  ihre  geographische 
und  geologischo  Verbreitung,  2  vol.  in-8«,  Gassel,  1867-68. 

Weinkauff  (H.-G.).  —  Suppleraento  aile  Gonchiglie  del  Meditcrraneo,  laloro 
distribuziouegeografica,  inBu  '      Malac.  Ital.,  IIÏ,Pisa,  1870,  in-'S». 


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96  PRODROME    DE    MiLVCOLOGIE    FRANÇAISE 

Weinraufp  (H.-C).  —  Gataiog  der   im  Europaischen  Fauneng^iet  lebenden 

Meeres-Conchylien,  Kreuznach,  1873,  in-^o, 
Weinkaufp  (H.-C).  —  Ueber  einige  Kritiche  Arten  a.  d.  gruppe  den  kleinen 

Pleurotomen,  Frankurt,  1874,  in-8o. 
Weinkaupf  (H.-C).  —  Beitrâge  zur  Classification  der  Pleurotomen,  in  Jahrb 

Deutsch,  Malak.  Gesells.,  III,  Francfurt,  1876. 
Weinkaupf  (H. -G.).  —  Catalog  der  Arten  des  Genus  Pleurotoma  sensu  stricto, 

in  Jahrb.  Deutsch,  Malak.  Oesells.,  IV,  Francfurt,  1877. 
Weinkaupf  (H.-G.).  —  Gataiog  der  Arten  der  Gattung  Marginella^  Lamarck, 

in  Jahrb.  Deutsch.  Malak.  Gesells.^  VU,  Francfurt,  1880. 
Weinkauff  (H .-G.).  —  Gataiog  der  Gattung  Gyprœa,  Lin.,  in  Jahrb.  Deutsch. 

Malak.   Ges.y  VU,  p.  133. 

Weu«lauff  (H.-G.)  —Gataiog  der  Gattung  Erato,  Risso,  in  Jahrb.  Deutsch, 

Malak.  Ges.,  VII,  1880,  p.  107. 
Weinkauff  (H.-G.).  —  Gataiog  der  Gattung  Ovula,  Brug.,  in  Jahrb.  Deutsch. 

Malak.  Ge5.,IX,  1882,  p.  i7I. 
Wbinkauf  (H.-G.).  —  Die  Gattung  Haliotis,  Niirnberg,  1880,  in-8o,  avec  30  pi. 
West  (F.-H.). —  Saxicava  Byssus-spiner,  in  Ann.  nat.  hist.,3^  sé.\,  III,  Lon- 

donl859,  p.  511. 
WiLCOX  (G.).  —  Destructive  action  of  Teredo  navalis  or  vessel  built  of  Teak 

Timber,  m  Edinb.  Journ.  of  sciences,  VIU,  1828,    p.   151.  —  In  Fror. 

Not.,  XXI,  1828,  p.  17. 

WiLL  (Fr.).  —  Ueber  die  Begattung  der  Tellina  planata,  in  Fror.  Not.,, 
XXIX,  1844,  p.  57. 

Wiii.iams(Th.).  —  Sur  la  structure  des  branchies  chez  les  Pholade8,m  Vlnst. 

XIX,  1851,  p.  367. 
Williams  (Th.).  —  On  the  structure  of  the  branchise  and  mechanism  of  brea- 

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WiNSLow  (Franc.).  —  Notes  upon  Oysler  Experiments  in  1883,  m  Bull.  U. 

S.  Fisch.y  comm,,  IV,  p.  354. 

WiNSLOW  (F.).  — Breeding  Habits  of  the    European  as  compai-ed  with  those  of 

ihe  Américain  Oyster,  in  Amer,  nat.,  p.  57. 
WiNTHER  (G.). —  On  the  geographical  Distribution  of  the  common  Oyster,  in 

Ann.  nat.  hist.,  5«8ér,,  I,  p.  185. 
WoLTMANN  (Reinhard).  —  Allgomeine  Bemerkungen  iiber  die  Naturgeschichle 

des  Seewurms,  nebst  Beobachtungen  iiber  dessen  Beschâdignugen  der  Haven- 

Gebâude,  etc.,  m  Verhandl.  Schrift.  Hamburg,  Oesell.,  VI,  p.  346. 
WooD  (S.-V.).  — Monography  of  the  Grag  Mollusca,  with  supplément, 5  part. 

London,  1848-82,  in-4o,  avec  71  pi. 

WooD  (W.).  — General  Gonchology,  or  a  description  of  Shells,  arranged  accor- 
ding  to  theLinnean  system,  London,  1815,  in  8o,  avec  5  pi. 


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PnODROMB  DE  MALACOLOGIE  FRANÇAISE  97 

Wood(W.).  —  Index  testaceologicus,  or  a  catalogue  of  Shells,  British  and  Fo- 
reigo,  arranged  according  to  the  Linnean  System,  London,  1848,  in-8o. — 
2«édit.,  London,  1828,  in-8%  avec8pl. 

WooDWARD  (S.-P.).  —  On  Panopasa  Aldrovandi,  Lam.,  m  Proceed,  zool, 
soc.,  XXIII,  London,  1851,  p.  218. 

WooDWARD  (S.-P.).  —  Another  noie  on  Scissurella,  in  Ann,  naUhist,  2°  sér., 
XVII,  London  1856,  p.  401. 

WooDWARD  (S'-P.).  —  Manual  of  the  Mollusca,  treating  of  récent  and  fossil 
Shells,  with  supplément,  London,  1851-56,  in-8®,avec26  pi.  —  2^  édit.,  Lon- 
don, 1866.  —  Traduit  en  français  par  Aloïs  Humbert,  Paris,  1870.  —  Voyez 
Fischer. 

YuNG  (E.).  —  De  Tabsorption  et  de  i*éIimination  des  poisons  chez  les  Cépha- 
lopodes, in  Comptes  rendus  Institut,  XCI,  p.  238. 

YuNG  (E.).  —  Sur  Taction  des  Poisons  chez  les  Céphalopodes,  in  Comptes 
rendus  Institut,  XCI,  p.  306. 

YuNG  (E.).  —  De  rinâuencc  des  milieux  alcalins  ou  acides  sur  les  Céphalopodes, 
in  Comptes  rendus  Institut,  XCI,  p.  430. 

YuNO  (E.).  —  Recherches  expérimentales  sur  Taction  des  poisons  chez  les 
Céphalopodes,  in  Mitthed,  sool.  Station  NeapeL,  III,  p.  97. 

YuKG  (E.).  —  De  Tinnervation  du  cœur  et  de  l'action  des  poisons  chez  les  Mol- 
lusques Lamellibranches,  in  Arch.  zool,  expér,,  IX,  p.  421  et  433.  —  In 
Comptes  rendus  Institut,  XLIII,  p.  562. 

Zeitschrifl  fur  Malakozoologie,  herausg.  von  Karl-Th.  Menke  und  L.  Pfeiflfer, 
Cassel,  1847-53,  in-8°.  —  T.  Fischer,  1848-1853  (en  cours  de  publication). 


»•  SÉRIE,  T.  X.  —  1887 


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TABLE  ALPHABÉTIQUE 


(i) 


fCoU.  —  Les  caractères  Ualiqvui  indiquent  les  coms  des  espèces  admises  dans  cet  ouvrage 
les  caractères  ordinaires  sont  réserves  aux  synonymies. 


Abra  fragilis,  Risso MUQ 

—  longicallis.   Jars.      .    .    •  *198 

—  prismalica,  Mlr.      .     .    .  *iOO 

—  proruDdissimi,  Jeffr.  .  .  *198 
Acanlhocardium  mucronaîuin,  M.    .  *238 

AcANTHOcniTEs,  Leach *14i 

Acanthochites  jEneus^  Risse.     •  *142 
Acanlhochites  carinatus,  Risse.     .  *i41 

—  communis,  Ris50.  •  .  .  *142 
Acanthochites  discrepans^  Brown.  'lii 
Acanthochites  discrepans,  M!r.  .  *14l 
Acanthochites fascicularis^Linné,  *141 

—  gracilis,  Je.Tr *142 

ACANTUOPLBURA,    Guîld *l4i 

Acanthoplenra  Hanley,  Bean.    .    .  *i4l 

AcAMTBOSBPiON,  Roch 22 

Acanthosepion  Orhignt/anum,  R.  22 

Acera  bnllata,  Jeflr 85 

—  carnosa,  Cuvier 90 

—  roarmorala,  Caotr.  ...  90 

—  Meckelii,  Verany.     ...  90 

AcERAS,  Mûller 84 

Acer<u  bullatumi  Mûller.    ...  8i 

—  eleganSt  Loc 85 


Acicularia  buccinea,  Sow. 

—  compactilis  Mtr   • 

—  gracilis,  Mlr.  • 
Acinopsis  cancellatus,  Mtr. 

—  cimex,  Mlr.  .  . 
Acinus  cimex,  Mtr.      .    . 

—  cingulatus,  Mtr.. 

—  gorgonius,  Mlr.    . 
^~     hispidulus,    Mtr. 

—  reticulatus,    Mtr. 

—  subcreuulatus,    Mlr, 
Acirsa  subdecussata,  Mlr. 

Aci.is,  Lovén 

Aclis  angulata^  Fischer. 
Aclis  Ascaris,  F.  et  H.  • 
Aclis  Ascaris,  Turton.     . 

—  gracilis,  Jeffr. 
Aclis  GulsoDse,  Jeffr.    .    • 
Aclis  nitidissima,  Mtg,  . 

—  Pointeli,  Folin.  . 
Aclis  supraoitida,  F.  et  H. 
Aclis  supranitida,  Wood. 

—  unica,  Mtg.    .    • 

—  Walleri,  Jeffr.    . 


216 

214 

*30 

•30 

*30 

•39 

•34 

•32 

•34 

•31 

iôl 

•2 

•3 

•3 

•2 

•4 

•29 


^  Les  chiffres  sans  astérisques  se  rapportent  au  tooie  VIH  de  la  série. 

Les  chiffres  suivis  d*un  astérisque  se  rapportent  au  tome  IX  de  la  même  série. 


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100 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Aclis  ventvicosa,  Forhes. 
Acmœa  fulva,  F.  et  H. 

—  virginœa,  F.  et  H 
AcTjBOn,  Monlf.  •    •    . 
Actxon  exi lis^  J eifr.    . 

—  globulinus,  Forbes, 

—  pusillus,  Forbes. 

—  tornatilis,  Linné. 
Actœon  tomatilis,  Aider. 
Actieonia  abyssicola,  Mtr. 

—  corrugata,  Aid.,  Hanc 

—  senestra,  Quatr. 

—  Testse,  Mtr.  . 
ACT^ONIDit:.  .  .  . 
Acteon  elegans,  Quatr.  . 

—  viridis,  Quatr. 
Adeorbis,  Mtg.    .    .    • 
Adeorbis  costata,  Weink. 
Adeorbis  subcarinata,  Mtg 
Adeorbis  subcarinatus,  Wood 
iEgires  punctilucens,  Lovén 

-^GiRUS,  Lovén 

JEgirus  hUpidus^  Hesse. 

—  Leucarti,  Ver.    . 

—  punctilucens,  d'Orb 
MgÏTUS  punclilucens,  Aid.,  Hanc. 

jEOUDJE       

^0Li8,  Cuvier 

^olis  affinis,  Ver.    .    . 

—  alba,  Aid.  et  Hanc 

—  Alderû  Cocks.    . 

—  Armoricana^  Hesse. 

—  Bassii,  Ver.     . 

—  Bellardii,  Ver. 

—  aerulean  Mtg. 

—  Casarettoi,\ev, 

—  Cavolinii,  Ver. 

—  conspevsa,  Fisch 

—  coronala^  Forbes 

—  Cuvieri,  Lamck. 

—  Defilippiiy  Ver.  , 

—  Drumondi,  Thompî 

—  Durazsoi^  Ver.    . 

—  elegans^  Aid. ,  Hanc 

—  fascio'ata^  Cmel. 

—  flahellina.  Ver.  . 

—  Farrcmi,  Aid.,  Han< 

—  Gandolfif^  Ver.  . 

—  glauca,  Aid.,  Hanc. 

—  ylaucoides^  Aid.,  Hanc 

—  groêsularU^  ri.'cl:«r.  . 


56 
53 
57 
5(> 
52 
50 
50 
56 
51 
56 
51 
55 
55 
54 
50 
50 
54 
51 


•135   I 
M35  I 

^4   I 

75 

74 

74 

74 

74 
*35 

6i 

64 
*36 

74 

63 

62 
♦90 
*90 
*91 
*9l 

43 

43 

43 

43 

43 

43 

49 

49 

54 

52 

50 

54 


MoUt  GrubbU  Ver.     .    . 

—  Jani,  Verany.     . 

—  Landsburghif  Aid. 

—  Leuckartiy  Ver. 

—  lineata,  Lovén.    . 

—  Martinoi,  Ver.  . 

—  nana,  Aid.  Hanc. 

—  Neapolitana,  Chiaje. 

—  nemesis,  Hesse.  . 

—  PanixzXy  Ver.    . 

—  pcUlidula,  La  font 

—  papillon^  Cuvier. 

—  paradoxa^  Quatr. 

—  Peachij  Aid.,  Hanc, 

—  peregrinay  Gmel. 

—  picta,  Aid.,  Hanc. 

—  punctatOy  Aid.,  Hanc, 

—  ru/ibranchialis,  John 

—  Rusconii,  Ver.   . 

—  Souleyed,  Ver.   . 

—  tergipedina.  Ver. 

—  tricolor,  Forbes. 

—  Whatalyi,  Ver.  . 

—  violacea,  Aid.,  Hanc, 
Akera  akera,  Grael.     . 

—  bullata,  Muller. 

—  fragilis,  Br.  . 
Alvania,  Leach.  .  . 
Alvdnia  abyssicola,  Forbes. 

—  Algeriana^  Mlr, 
Alvania  ascari?,  Wood. 
Alvania  aspera,  Phil. 

—  JBeant,  Hanley. 
Alvania  Beani,  Weink. 

—  Brocclii,  Weink. 

—  calatbiscus.  H,  et  A 
Alvania  calathus,  For.  et 
Alvania  calathus,  West    . 
Alvania  Canariensis,  d'Orb, 

—  cancellata^  Costa. 

—  carinata^  Costa. 
Alvania  carinata,  Brus.  . 
Alvania  scabr a,  Vhil.     • 

—  cimeXi  Lin.  •  . 
Alvania  cimex,  Auct.  .  . 
Alvania  c imicoides^ Forhes, 
Alvania  cimicoides,  Weink. 
Alvania  cingulata^  Phil. 
Alvania  cingulata,  Weink 
A  Ivania  consociella,  Mlr. 

-^      costata,  Adamsi   . 


Hanc. 


Ad. 
Hanl. 


57 

55 

52 

57 

55 

52 

53 

56 

54 

53 

53 

49 

54 

52 

56 

53 

51 

52 

56 

58 

57 

53 

57 

53 

84 

84 

85 

*29 

•35 

•34 

3 

•33 

•36 

•36 

•34 

•30 

•36 

•36 

•33 

•30 

•38 

•38 

•33 

•29 

•30 

•35 

•36 

•38 

•39 

•32 

♦39 


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TABLE   ALPIlAuéTlQVE 


101 


AWania  costata,  Brus.   .    .    . 

.    .    *39 

—      costulata,  Risso.  ,    , 

.    .     *33 

—      crenulata,  Brus.  ,    . 

.    .    *30 

—      elegantissima,  Mtr.  . 

.    .    *36 

—      Europœa,  Riaso.  .    . 

.    .     ^29 

—      FreminTillea,  Risso. 

.    .     *29 

AlvaniaGergonia,  Chier.    . 

.    .    *34 

Alvania  Gergonia,  Brus    .    . 

.    .  *134 

Alvanta  hispidula,  Mtr. 

.    .    *32 

—      Jeffreysi^  Wal.    .    . 

.    .     *35 

—      laotea,  Mich.       .    . 

.    .    -37 

Alvania  lactea,  Brus.    .    ,    . 

.    .     *37 

Alvania  Lancine,  Gale.    .     . 

.    .    *33 

Alvania  Lancife,  Mtr.       .    . 

.    .     *33 

Alvania  lineata,  Risso.  .    . 

.     ^33 

—      mamillata,  Risso.  . 

.     *30 

—      Marioni,  Mtr.    .     . 

.     MO 

—      Montagvi.  Payr.    . 

.    .    *32 

Alvania  Montagui,  Brus.    •    . 

.    •32 

Alvania  pagodula,  Bucq.     . 

.    .     MO 

Alvania  Philippiana,  Brus.    . 

.    .     MO 

Alvania  puncturata^  Mtg, 

.    *37 

—    reticulata.  Ml  g.    .    . 

.     *34 

Alvania  reticulata,  Weink     .     . 

.     *34 

Alvania  rudis,  Ph\\,   .    .    . 

.     MO 

—      Russinoniaca,  Loc.     . 

.     *38 

Alvania  Sardea,  Risso       .    . 

.     -32 

Alvania  scabra,  Phil.     ,    .    , 

.    *33 

Alvania  scabra,  Weink.    .    . 

.    -33 

Alvania  Schwartziana^  Brus. 

.     ^32 

—      simulans^  Mtr.  .    . 

.    .    MO 

Alvania  striatuta,  Weink.     . 

.    *38 

Alvania  suhareolata^  Mlr.  . 

.    .     Ml 

—      subcrenuluta^  Schw. 

.  .  -ai 

—      subsoluta^  Arad. 

.    .    -35 

Alvania  subsoluta,  Mtr.    .    .    . 

.     *36 

—      supranitida.  Wood.  . 

.      *3 

Alvania  tenera^  Phil.     .    . 

.     ,39 

Alvania  tenera,  Weink.     ,    . 

.     -39 

Alvania  Testa,  Kvtià,^  Mag.    , 

.     •3(5 

Alvania  verrucosa,  Risso.     . 

.     -30 

AlcaniaZetlandicat^ly^.     .    , 

.    ^31 

Alvania  Zetlandica,  Weink.   . 

.    .    ^31 

Alvinia  Philippiana,   Mtr.      . 

.    .    ^40 

—      subareolata,  Mtr.     .    . 

.    ♦41 

Amalthea  maxiraa,  Scbum.    . 

.  •119 

Amethistina  pallida,  Mtr.      .    . 

.     •86 

Ammonicerina  pulchella,  Gosta 

.    .     -90 

—      simplex,  Gosta.  ,    .    . 

.     -«0 

Amphidesma  Boyssii,  Lamck. 

.    .  -197 

^      Poyssii,  Risao.     .    . 

.    ,  '197 

Amphi 

desma  castaneum,  JefTr. 

.  •IQS 

— 

corbuloides,  Lamck. 

.  M82 

— 

declivis,  Flem.     .    .    . 

.  •184 

— 

distorta,  Flem.    .    .    . 

.  •186 

— 

donacilla,  Lamck.    .    , 

.  ^194 

1 

intermedin,  Thomps.    , 

.  ^198 

i     - 

phaseolina,  Lamck. 

.  «184 

\         — 

praelen»,  Fleni    .     .     . 

.  '184 

— 

prismatica,  I^mck.  ,    . 

.  ^200 

!         — 

pubescens,  Flem.      . 

.    .  -ISS 

— 

purpurascens,  Lamck.  . 

.  •195 

— 

segmentina,  Gosta.  •    . 

.  *199 

— 

^icula,  Sow.     .     .    . 

.  M96 

— 

tenue,  Lamck.     .    .     , 

.  ^199 

— 

truncata,  Flem.  .    •    . 

.  HSl 

Amphisphyra,  Lovén 

.      81 

Amph 

(sphyra  expansa,  Jefl'.  . 

.      81 

Ampbisphyra  hyalina,  Turt. 

•      81 

— 

quadrata,  Mtr.      .     .    , 

.      81 

Amphorina  Albcrti,  Quatr.    .    . 

.      54 

AuYCLA,  A.  et  A.  Adams,    .    . 

.    148 

Amyclacornicula,Bucq.    .    .     . 

148,149 

Amhjcla  corniculata^  Olivi.    . 

.    149 

— 

elongata,  Loc.     .    •    . 

.    119 

— 

Monterosatoi,  Loc. 

.    149 

Amyclï 

i  raricostata,  Risso.    •    . 

.    148 

Amphidesma  fexuosa,  Loc.  .    . 

.  -256 

— 

luciualis,  Loc.     •    .    . 

.  •252 

Amussium  fenestraturo,  Mlr.      . 

.  •306 

— 

Hoskynsi,  Jeff.      .    .    . 

.  •307 

— 

lucidum,  Jeff.      .    •    . 

.  •306 

Anatina  arctica,  Turt 

.  *137 

— 

bidentala,  Brown.    .     . 

.  *260 

— 

brevirostris,  Brown.     , 

.  -177 

_ 

convexa.  Turt.     .    .     , 

.  *186 

_ 

declivis,  Donov.   ,    .     . 

.  *185 

— 

declivis,  Turl.     .    .     . 

.  *184 

— 

distorta,  Turt.      .     .     . 

.  •186 

— 

longirostris,  rx>c. 

.  •ns 

— 

Norvegica,  Sow.  ,    .    . 

.  *182 

— 

priBtenuis,  Turt.  ,    .    . 

.  ^183 

— 

pubescens,  Turt.  •    .    , 

.  -185 

— 

rupicola,  Lamck.      .    , 

.    .  -187 

— 

truncala,  Lamck. 

.    .  *182 

— 

truucala,  Turt.    .    . 

.    .  ^187 

— 

villosiuscula,  Mac^il. 

.    .  -185 

Ancistrolheutis  Uchtensteini,  G 

.      15 

An  CUL 

K,  Lovén 

.    .      40 

Ancula  oristata,  Aider.  .    • 

.    .      40 

Ancula  cristata,   Lovën.    •    . 

.    .      40 

Ancylus  Oussoni,  Gosta.     .    , 

.    ,    136 

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10-2 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Ancula  fusca.Fischer 

Anomia,  Linné 

Anomia  acvUcUa,  Mûller.    .    . 
Anomia  adhœrens,  Clém.     .     . 

—  capul-serpenlis,   Lin.     . 

Anomia  repa.  Lin 

Anomia  coronata,  Beau.    .    .    . 

—  cranium,  Gmel.    .    .    . 

—  cylindrica,  Gmel.      .     . 

—  cyrabiformia,Mat.,  Rack. 

—  decoUata,  Chemn,  .  . 
Anomia  elecirica.  Lin.  .    .    . 

—  ephippia,,  Lin.  .  .  • 
Anomia  ephippium,  Auct.  .  .     . 

—  epbip]  iura,  Fisch.     .     . 
~      ephippium,  Jeflf.  .    .     . 

—  ephippium,  Lin.  .    .     . 
--      flexuoso,  Gmel.    .    .    . 

—  fornicata,  Ijamck,     .     . 

—  margaritacea,  Poîi.  .  . 
Anomia  margarilacea^  Poli.  . 
Anomia  patelliformis,  Lk.  .  . 
Anomia  patelliformis,  Lm,  . 
Anomia  pectiniformis,  Pult.  .    . 

—  pera,  Mtthlf.    . 

—  polymorpha,  Phil.    . 

—  pubescens,  Lin.    .    . 

—  punctata,  Ch^mn.     . 

—  pyriformis,  Lk.    .     . 

—  retusa,  Lin  .... 

—  rugosa,  Gmel.      .    • 

—  scabrella,  Phil.    .    . 

—  squamula,  Lamck.     . 

—  stpiata,  Scac.    .     .    • 

—  striolala,  Tu  t.     .     . 

—  truncata,  Lin.  .     .    . 

—  tubularis,  Turt.    .    . 

—  turbinata,  Poli.    .    . 

—  undulata,  Gmel.   .    . 

—  vilrea,  Born.  .  .  . 
Antalis  agi  lis,  Sans.     .    .     . 

—  Panormea,  Mtr.  .     . 

—  strioluta,  Saps.  .  . 
Antoiopa,  Aid.,  Hanc.  .  . 
Anthiopa  cristata,  Aid.,  Hanc 
Anthiopa  cristata,  Chiaje.  . 

ANTHIOPID.E 

Anysocycla  nitidissima,  Mtr. 

—  Pointeli,  Mtr.      .     . 

—  ventricosa,  Mtr. 
Anysomyoa  Gussoni,  DalL    . 


312, 


40 
•310 
'313 
►311 
»315 
»312 
*3ll 
'316 
•310 
»310 
'317 
'311 
'310 
•311 
'312 
'313 
'310 
'310 
'311 
'.313 
•313 
•310 
•312 
•312 
•319 
*311 
•315 
•310 
*310 
*315 
*310 
*3ll 
♦312 
•313 
*313 
•316 
•311 
•3î0 

*SU 
•314 
M48 
M48 
♦146 

rs 

58 
58 
58 
♦4 
*5 


•136 


Apicularia  Guéri  ni,  Mtr.     .    .    . 

—  Lia,  Benoit 

—  melanostoma,  Mtr.  .    .    . 

—  nitens,  Mtr 

—  Mmilis,  Mtr 

—  fubcostulata,  Mtr.     .    .    . 

Aplysia,  Linné 

Aplysia  Brugnatelli,  R.  et  Ben. 

Aplysia  depilan8,Gmelin 

Api.;  sia  depilans,  Linné.      .    .     . 

Aplysia  depressa.  Cantr 

Aplysia  cameliformis,  Cuvier.    . 

Aplysia  camelu-',  Cuvier 

Aplysia  fasciata,  Poiret.     .    .     . 

—  Feritssaci^  Rang.  .  .  . 
Aplysia  hybridn,  F.  et  IL  .  .  . 
Aplysia  longicornis,  Rang.     .    . 

—  lutea,  Kïsso 

—  marginata,,  Blainv.      .    • 

—  ma)'movata,  Blainv.    .     . 

—  Poliana,  Chiaje.  .    •    •    • 

Aplyna  Pulii,  Roux 

Aplysia  punctata,  Cuvier,  .    •    . 

—  stellata,  Risso 

—  unicolor,  Blainv.    .    .     • 

—  virescensj  Risso«     .    •    • 

—  TFcft/,  R.etBen 

Aplysiella  Webi,  Fischer.     .     .     . 

APLYSIID^ 

Apollo  gyrma,  Mlf. 

APORRHAID^ 

ApoRRHAis,  Dillwyn 

Aporrhaisbilobattis^  Loc,    .    .    . 
Aporrhais  pespelecani,  Clément.     . 

—  pespelecani,  Petit.  .  .  , 
Aporrhais  pespelecani,  Linné.  . 
Aporrhais  quadriûdus,  Costa.  .  , 
Aporrhais  Serresionus,  Mich.  , 
Aporrhais  Serresianus,  Petit.    .    . 

Aptys  Syracusanus,  Mtr 

Arca,  Linné 

Arca  aurita,  Brocchi 

Arca  barbata,  Linné 

Arca  bimaculata.  Poli.      .     .    .     , 

—  Britannica,  Reeve.  .  .  . 
Arca  cardissa,  Lamck.    .    •    .     . 

—  corbuloides,  Mtr.  .  •  . 
Arca  criuita,  Pult •    - 

—  diluvii,  Lamck.     .    .    .    . 

—  fragi  i^,  Chemn 

—  fusca,  Don 


♦49 

•50 

♦50 

♦50 

'150 

♦50 

65 

68 

66 

66 

68 

66 

66 

65 

67 

67 

67 

67 

67 

65 

67 

67 

66 

€8 

66 

67 

68 

68 

65 

158 

197 

i97 

198 

198 

197 

197 

197 

198 

198 

176 

♦278 
♦272 
♦267 
♦269 
♦270 
♦269 
•270 
♦269 
♦2:6 


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TABLE    ALPUABKTlQni! 


103 


Arca  Gaymardiy  Payr.  .    . 

—  glaçialis,  Oray.  ,  . 
Arca  glycymei'is.  Lin.  .    .    . 

—  imbricata,  Poli.  ,    . 

—  iuterrupta,  Poli.  .    . 

Arca  lactea^  Lia 

Arc  i  iactea,  Req 

—  .lactea,  Weiak.     .    . 

—  minuta,  Turt, .    •    . 

—  modiolus.  Poli.    ,    . 

—  naviculari?,  Desh,    . 

Arca  Nox,  Lin 

Arca  Nose,  Mtg.  ..... 

—  nucleus,  Lin.  .  .  . 
Arca  obliqua,  Pbil.    .    •    • 

—  pectunculoides,  Scac. 
Arca  pella,  Lin.  ..... 

—  ]  ilosa,  Lin.  .  .  . 
Arca  pulohella,  Ree?e.    .    • 

—  Polit,  Mayer.    •    .   * 

Atcu  Polii,  Mtr 

^rca  Quoy  I,  Payr  .... 
Arca  rariilentata,  Wood.  .    . 

—  reticulatj,  Tuit  .  . 
Arca  scahra.  Poli  .... 
Arca  scapho,  Salis.     .    .    • 

—  tennis,  Mtg.     .    .    . 
Arca  tctragona.  Poli.     .    .. 
Arca  undata.  Chemn.    .    .    . 

ARCID^ 

Arcbidoris  tuberculata,  Bergb. 
Arcopagia  balaustina,  Bert.    . 

—  crassa, BerL    .    •    . 

—  ovata,  Brown.  .     .     . 
Arctoe  nitidissima,  Risso. 
Argiope  appressa,  Forbes.    . 

—  capsula,  Jeff.    .    .     . 

—  cistelluta,  Sow.     .     . 

—  cuneala,    Forbes. 

—  decDllita,  Sow.    .    . 

—  detruncata,  Forbes.  . 

—  Forbesi,  Daviii.     .     . 

—  Neapolitana,  Mtr. 

—  perj,  Brus.     .    .    , 

—  truncata,  Pliil.  .  . 
Aroonauta,  Linné.  .  .  . 
Argonauta  ^r^o, Linné.  . 
Argonauta  vitreus,  Chiaje.    . 

ARGONAUTID/E 

Artemis  cotan,  Qay.    .    .    . 

^      exoleta,  F.  et  H.     , 


*27l 

Artemis  lincta,  F.  et  H.  .     . 

.    .  *217 

*273 

Al  themis  exoleta,  Desh.  .    . 

.    .  *217 

*266 

—      lincta,  Forbes.     .     . 

.    .  '216 

•271 

—      lincta,  Desh.    .    .    . 

•    .  *217 

*27(J 

—      lunaris,  Hanley.  .    . 

.    .  ^210 

*270 

—      lupinus,  Weink.  .    . 

.    .  ^216 

*271 

—      undata,  Aider.     .    . 

.    .  *21ô 

*271 

Artusius  legumen,  Leach.     . 

.    .    164 

•267 

ASGAROSBPION,   Roch.    .      .      . 

.    .      22 

•270 

Ascarosepion  Fischeri,  Laf. 

.    .      22 

•2.9 

iUlphoBlda 

.    .  ♦26'î 

•269 

ASTARTE,  J.  hOW 

.    .  *232 

•269 

Astarte  Banksii,  Lov.  .    •    . 

.    .  *234 

•273 

—     compressa,  Flem.    • 

.    .  *234 

'272 

Astarte  compressa,  Mtg.    . 

•    .  ^234 

•272 

Astarte  Danmoniensis,  K.,  H. 

.    .  ^233 

•27d 

—      digitaria,  Wood. 

.    .  *255 

•263 

Astarte  elHptica,  Brown.    . 

.    .  *23i 

•271 

—      fusca,  Poli.    .    .    . 

.    .  •232 

•268 

Astarte  fusca,  Sow.     .    .    . 

.    .  •233 

*269 

—      incrassata,  Pbil. 

.    .  '233 

•271 

—      Scotica  Flem.     .    . 

.    .  ♦23) 

•272 

Astarte  Scotica,  Maton.  .    . 

.    .  *233 

•272 

—      sulccua,  Costa.    .    . 

.    •  •233 

•271 

Astarte  sulcata,  F.  et  H.     . 

.    .  ^233 

•269 

—     sulcala,  Jeflfr.     .      . 

*233,*23l 

•275 

—      triangularis,  F.  H.    . 

.    .  *234 

•26» 

Astarte  triangularis,  Mtg. 

.    .  ^234 

*r67 

Atlanta,  Lesueur 

.    .      91 

•265 

Atlanta  Kerandreni,  Les.     . 

.    .      94 

26 

Atlanta  Peroni,  Les.     .    . 

.    .      94 

•215 

Atlanta  trochiformis,  d'Oib.  . 

.    .      27 

•214 

ATLANTIDE 

.    .      91 

•214 

Auricula  buccinae,   Sow.     • 

.    .      86 

•210 

Auricuiaria  compac  ilis,  Mtr. 

.    .    216 

•317 

—      gracilis,  Mlr.  .    .    . 

.     .    214 

•318 

Auriculina  conoidea,  Pbil.     . 

.    .    *21 

•318 

—      exilissima,  Urusiiia.  . 

.    .    *18 

•319 

—      exilissima,  Mtr. 

.    .     ^27 

•318 

—      scandens,  Brug.  .    . 

.     .     *27 

•317 

Auristomia  fùsulu»,  Mtr. 

.     .    *2G 

•319 

AvicuLA,  de  Lamarck.     .    . 

.    .  ^291 

•319 

Avicula  Anglica,  Brown.      . 

.    .  ^291 

•319 

Atlantica,  Brown.    . 

.    .  ^291 

•316 

—      hirundo,  Turt.     .    . 

.    .  '291 

13 

Avicula  Tarentina^  Lamck. 

.    .  *291 

13 

AVIGULID^E 

.   .  •;^9i 

13 

AxiNus,  Sow 

.    .  *ibô 

13 

Aûcinus  eumyarius,  Sars.    . 

.    .  *255 

•218 

—      ferrugineus,  Forbes. 

.    .  *256 

•218 

Axinus  ferrugineus,  Loc.     . 

.    ,  *206 

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104 

Axinus  ferruginoBus,  Jeff. 
Axinus  flexuosus,  Mtg.  . 

—  orbiculatus,  Seg. 

—  suhovatusy  Jeff. 

—  tortuosuSf  Jeff.  . 
Brleeia,  Clark.  .  .  . 
Barleeia  elo7i^ata,  Loj. 


TABLE   ALPHABETIQUE 


.  •i56 
.  *256 
.  •257 
.  *2bl 
.  ♦257 
.  *62 
.    ^62 

—  ruhra,,  Adams *d2 

Barleeia  rubra,  Sov ♦62 

Bela  depressa,  Tiberi 183 

—  rufa,Weink 134 

—  septangularis,  Weiiik.  .    .    132 

Bellardia  gracilis,  Mtr 117 

Berthella  porosa,  Bl 69 

Biapholus  spinosus,  Leach.    .    .    .    157 

Biforina  perversa,  Mtr 193 

BiTTiUM,  Leach 194 

Bittium  Afriim,  Dan.,  Sandri.  .    195 

—  bifascicUvm,  Loc,    .    .    •    196 

—  Jadertinum^  Brus.     .    ,    196 

Bittium  lacteum,  Bucq 196 

Bittium  lacteum,  Phil 196 

—  Latreillci,  Payr.      ...     195 

—  melula,  Lovén 195 

-^     paludosum,  Mtr.     •    .    .    195 

—  ptuiUum,  Jeff.    ....    197 

—  reticuîatumy  Costa.  .  .  194 
Bittium  reliculalum,  Bucq.  .  .  194,196 
Bittium  tessellatum,  Mtr.      .     .    196 

Bolma  rugosa,  Risso *94 

Boreofusus  Berniciensis,  Sars.  .  .  182 
Bornia  coraplanata,  Phil.  .  ,  .  *258 
Bornia  corbuloides^  Phil.  ,  .  .  *262 
Bornia  Geoffroy!,  Mtr *258 

—  inflata,Phil *258 

.  *259 
.  -314 
.  ^23 
.  -23 
.  207 
.    207 


—  seminulum,  Phil.      .    , 
BBACHIOPODA.      ... 

Brachystoma  plicata,  Mt.\     .    . 

—  rissoides,  Mtr.      .    .    . 
Brochina  Chiereghiana,  Brus.    , 

—  Isevissima,  Mtr.  .    •    , 

—  subannulata,  Mtr.     .    .    .    203 
Brochus  glabra,  Brus 207 

—  striatus,  Brown    ....    206 

—  trachiformis,  Brown.    .    .    206 

BUCClNIDiE 137 

BucciNUM,  Linné 150 

Buccinum  acutecostatum,  Phil.     .    107 

—  Ascanias,  Brug 143 

—  asperula,   Lanck.      ...    144 
•—      brunneum,  Donov.   .    «     .    134 


Buccinum  Calmeilii,  Payr.   .    .    .  149 

—  candidissimum,  Phil.    •    •  136 

—  coccinella,  Kiener.    •    ».  143 

—  coccinella,  Linné.     .    .    .  142 

—  corniculatum,  Lamck.    w    •  108 

—  corniculatum,  Olivi.     .  149 

—  costatum,  Costa 131 

—  costatum,  Desh 174 

—  costulatum,  Ren.     .    .  145,146 

—  echinophorum.  Lin.      .    .  155 

—  fasciolatum,  Lamck.     .    .  149 

—  Ferussaci,  Payr 135 

—  Folineœ,  Phil 136 

—  foliosum,  Wood.      .    •    .  138 

—  fusiforme,  Petit.  ....  150 

—  galea,  Linné 157 

—  Gervillei,  Kien 108 

—  gihbosulum,  Linné.  .    .    .  139 

—  gibbum,  Brug 138 

—  granulata,  Cale 136 

—  granum,  Lamck.      .    .    .  147 

—  hœmastoma,  Linné.     .    .  151 

—  hepaticum,  Mtg 141 

Buccinum  Humphreysianum,  B.  150 

Buccinum  inflatum,  Lamck.       .    .  139 

—  Lacepedii,  Payr.      .    .    .  143 

—  lapillus,  Linné 152 

—  Lefebvrii,  Marav.     .    .    .  135 

—  leucosona,  Phil.  ....  174 

—  lîmatum,  Chemn.     ...  140 

—  Linnei,  Phil 108 

—  macula,  Mtg 142 

—  macula,  Payr 143 

—  maculosum,  Kien.     .    .    .  173 

—  maculosum,  Lamck*     .    .  172 

—  minimum,  Mtg.    ....  134 

—  minor,Phil 109 

—  minutum,  Pen 142 

—  mutabile,  Lin 138 

—  neriteum.  Lin.     ....  137 

—  perdrix,  Linné 158 

—  prismaticum.  Broc.  ...  140 

—  pullus,  Pen 141 

—  pusio,  Phil 172 

—  reticulatum,  BlaiAv. .    .    .  140 

—  reticulatum,  Broc.     .    .     .  141 

—  rubrum.  Pot.,  Mich.     •    •  135 

—  rugosum,  Linné.     ...  156 

—  Scacchii,  Cale.     ...  109 

—  scriplum,  Phil 108 

-^  semiplicatum,  Costft.    p    .  148 


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TABLB   ALPIUBÉTIQUE 


105 


Buccinum  semistriatum.  Broc.  •    .  147 

—  ThjrrheDa,  Chemnitz. .    .  15(5 

—  t«88ulatum,  Gxnel.  .  .  138,i39 
^  t668ulatuin,  Olivi.  ...  141 
~      tritonium,  Blaiov.    .    .    •  144 

—  undatum,  Omel 154 

Buûcinum  undatum,  Linné.  •    .  150 
Buccinum  variabile,  Phil.     •    .  145,146 

—  vulgatum,  Gmel.  .  •  •  141 
BuroNARjA,  Schumacher.  .  .  .  159 
Bufonaria  pes-leonis,  Schura.    .    .  159 

—  scrobiculator,  Weiuk.  .  .  159 
Bufonaria  $orobiculatoria.  Lin.  159 

BuLLA,  Linné 82 

Bulla  acuminata,  Adams.      ...  75 

—  acuminata,  Brug.    ...  75 

—  aperta,  Linné 67 

—  caroea,  Poiret 96 

—  catena,  Adams 88 

—  catena,  Mtg 88 

BuUa  comea^  Lamck 82 

Bulla  Cranchii,  Leach 83 

—  cylindracea,  Adams.    .    .  77 

—  cylindracea,  Macgil.  .  .  76 
Bulla  diaphana,  Ar.,  Cale  ...  84 

Bulla  diaphana,  Mtg 98 

BtUla  dilatata,  Wood 84 

—  elegdMSy  Leach.  .  •  •  .  83 
Bulla  elegans,  Taslé 81 

—  haliotidea,  Gerv.     ...  97 

—  halioUdea,  Mali *69 

—  hyalina,  Turt 81 

—  hydatis,  Adams.  ...  82 
Bulla  hydatiSj  Linné.  .,  •  .  .  82 
Bulla  hydatis,  Jeffr 83 

—  hydatis,  Sow 83 

—  hydatis,  Wsick 83 

—  Lajonkaireana,  BasU    .    •  78 

—  lignaria,  Linné 75 

—  lignarius,  Adams.    ...  76 

—  mamillata,  Adams.  ...  78 

—  mamillata,  Phil.      ...  78 

—  membranacea,  Turt.    .    .  70 

—  modesia,  Risso 83 

—  Norwegica,  Brug.    ...  85 

—  obtusa,  Mtg 77 

—  Orbignyana,  Fer.    ...  84 

—  ovulala,  Adams 80 

—  ovulata,  Jeffr 81 

—  OTulata,  Roux 83 

—  pakula,^Pen 97 


Bulla   plumbea,  Mtg.  . 

—  punctata,  Adams, 
-«      puncto-striata,  Migh. 

—  punctura,  Brown 

—  quadrata,  Wood. 
^      scabra,  Mûller.  , 

—  semistriata,  Requin, 

—  semisulcata,  Phil. 
--      spelta,  Linné. 

Bulla  striata,  Brug.  .    . 
Bulla  strlgella,  Adams.    . 

—  strigella,  M.  Andr. 

—  tentacuiata,  Turt. 

—  truncata,  Adams. 

—  truncata,  Mt^.    . 

—  truncatula,  Brug. 

—  turgidula,  Forbes. 

—  umbilicala,  Cantr. 

—  umbilicata,  Mtg. 
Bulla  utriculuM,  Brocchi. 
Bulla  virginea,  Cantr. 
BuUata  clandeitina,  Jouss. 

»  occulta,  Jouss.  •  . 
BuUsea  angulata,  Phil.     . 

—  aperta,  Blainv.    . 

—  catena,  Clark.     • 

—  lignaria,  Gray.    . 

—  punctata,  Clark.  . 

—  quadrata,  Wood. 
BuUina  cylindracea,  Macg. 

»  umbilicata,  Macg. 
Busiris  griseus,  Risso.     . 

Cadulus,  Phil 

Cadulus  eylindr€UU8,  Jeff, 

—  gibbut,  Jeff.  .    . 

—  gracility  Jeff.     . 

—  Jeffreyti,  Mtr.  . 
Cadulus  olivi,  Jeff.  .  • 
Cadulus  olivi,  Scac.    .    . 

—  ovulus,  Vhi\.  .    . 

—  propinquiu^  Sara. 
Cadulus  subfusiformis,  Jeff. 
Cadulus  subfusiformis^ 

—  tiâmidosus,  Jeff. 

CJECWM 

Cecum,  Fleming.    •    .    . 
Cmcum  Amoriocmum,  Fol 
Cœcum  auriculalum.  Fol. 

—  Chiereghinianum, 

—  fasciatum.  Fol.     . 

—  glabrum,  Jeff.     . 


Sars, 


Brus, 


76 

83 

89 

88 

84 

79 

96 

83 

80 

81 

*70 

78 

78 

78 

84 

81 

79 

83 

95 

104 

104 

88 

87 

88 

75 

89 

89 

76 

79 

68 

*150 

•150 

•151 

•150 

•151 

•150 

•150 

•151 

•151 

•150 

•150 

•151 

206 

206 

207 

207 

207 

207 

207 


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fU6 


TABLE    ALPHABiTIQUE 


Cœcum   glabrum,  Phil.    •    .    . 

.    807 

Cseoum  Imvissimum^  Cantr.    . 

.    207 

—      minutum^  Linné.  .    , 

.    207 

Caecum  obsoletum,  Mlr.   .    .    . 

.    206 

—      rugulosura,  Brus.     .    . 

.    207 

Cxcum  rugulosum,  Phil.    .    . 

.    206 

—      ipinosum.  Fol.  .    .    . 

.    208 

—      êubannulatum^  Fol.  . 

.    208 

—      traohea,  Mtg.      .    .     . 

.    206 

Cœcum  trachea,  Petit.     .    .     . 

.    206 

Caliiopœa  bellula,  d'Orb.     .    . 

.      62 

—      dendrilica»  AU.,   Honc. 

.      61 

—      Risso.  M.  Ldw.  .    .    . 

,      61 

—      Soulejreli,  Ver,   .    .    . 

.      62 

Callista  casina,  Leach.     .     .    . 

.  -221 

—      chione,  Adams.  .     .    . 

.  *223 

—      verpucosa,  Leach.    .    . 

.  *220 

CÀLYPTRiBA,  Lamck 

*116 

Calyptrsea  Chineusis,  Flem..    . 

.  -117 

Calyptrœa  Chinensii^  Lin..    . 

.  •116 

Galyptrsea  Isevigala,  Lk.  .    •    • 

*117 

—      Sinensis,  Desh.    .    •    . 

.  M17 

CALYPTR^IDvfi 

Mi6 

Cancellaria,  Lamck.     .    •    . 

.    163 

Cancellaria  Blainvillei,  El.    .    .  1( 

57,166 

Cancellariœ  oancellata^  Lk.    .    . 

163 

Cancellaria  dOrbignyi,  El .  .    . 

173 

Cancellaria  mitrieformis.  Broc. 

163 

Candiella  lineala,  Eergh.     .     .    . 

45 

—      plebeia,  Eerg 

45 

Capsa,  Eraguière 

•200 

Capsa  complauata,  Payr.     .    .    . 

•201 

Capsa  fragilis^  Linné 

•200 

Capsa  fragilis,  Môrch 

•201 

Capsella  polita,  Mlr 

•202 

Capulus,  Montfort 

•118 

Capulus  Hungaricus,  Flem.  .    .    . 

•119 

Capulus  Hungarieus,  Lin   .    •    , 

•118 

Capulus  inlortuB,  El 

•119 

Capulus  intortus^  Lamck.  .    .    . 

•119 

Capulus  militaris,  Flem 

•119 

—      mi li  taris,  Macgil.     .    .    . 

•119 

—      Qngaricus,  Sow. .     .    . 

•119 

Caraoolus,  Mouteros 

•113 

Caragolus  ariiculuim,  Lamck.    . 

•114 

Caragolus  articulatu?,  Mtr.  .    . 

.  •IH 

—      crassus,  Mlr 

M13 

Caragolus  lineatiUf  Costa.  .    . 

•113 

Caragolus  mutabilis,  Mtr.     .     .    . 

•115 

Caragolus  mtUabilù,  PhiU     .    . 

•114 

—      turbinatus^  Born.  .    .    . 

•113 

Caragolus  turbiaatus,  Mtr. 

CARDID^ 

Cardita,  Erug 

Cardita  aculeata,  Poli.    . 
Cardita  antiquata,  Scac.   . 

—  arctica,  Brus. 
Cardita  calyculata^  Lin. 
Cardita  calyculata.  Poli.  . 

—  eu,  Erugr.  .  .  . 
Cardita  corbis,  Phil.  .    . 

—  laxa,  Loc.  .  . 
Cardita  lithophagella,  Lk. 

—  sinuata,  Lk.    .    . 

—  squamosa.  Pot.,  Mich. 
Cardita  sulcata^  Brug.  . 
Cardita  trapezia,  Brug.  . 
Cardita  trapesia,  Lin.  . 
CARDITID^  .... 
Cardium,  Linné.  .  .  . 
Cardium  acuîiiatum^  Lin. 
Cardium  arcualum.  Mtg.  . 

—  ciliare,  Poli.  .  . 
Cardium crenulatum,  Lamck, 

—  Deshayesi^  Payr. 
Cardium  echinatum,  Brug. 
Cardium  echinatum^  Lin 
Cardium  echinatum,  Mig. 

—  echinatum,  Weiuk, 

—  edule,  Auct  .  . 
Cardium  edule,  Lin.    .    . 

—-      erinaceum,  Lamck 

—  exiguum^  Gmel. 

—  fasoialum,  Mtg". 
Cardium  flavum.  Poli.     • 

—  glaucum,  Brug.  . 
Cardium  hians^  Broc.  . 
Cardium  Indicum,  Lamck. 

—  Itevigatum,  Pen.. 
Cardium  Lamarcki^  Reeve, 
CarJium  Lamarckii,  Reeve. 

—  Loveni,  Thomps. 
Cardium  minimum^  Pult. 

—  mucronatum^  Poli 
Cardium  nodosum,  Turt. 
Cardium  Norœegicum,  Spengl 
Cardium  Norwegicura,  Weink. 

—  oblongum,  Brown.   . 
Cardium  oblongum,  Chemn. 
CarJium  oblongum,  Mtg.     . 
Cardium  obtritum,  Loc.    • 
Cardium  ovale,  Sow,    .    .    • 


•113 
*237 
•246 
•247 
•247 
•166 
•248 
•248 
•23  î 
•248 
247 
•248 
•248 
•247 
•246 
•247 
•247 
•246 
•237 
•237 
•253 
•239 
*2\2 
•239 
*231 
♦238 

•23y 

•238 
•241 
•240 
•237 
•242 
•24) 
•245 
•241 
•237 
•237 
•244 
•241 
•241 
•244 
•244 
•238 
•243 
•244 
•245 
•245 
•235 
•243 
•241 
•243 


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TAnLB    AI.PHAB^.TIQUE 


Cardium  papillosum;  Poli.  . 
Cardium  paryum,  Phil.  .  .  . 
Cardium  paucicostatum,  Sow, 
Cardium  pectinatum,  Lk.  •  • 
~      plaaatum,  Rev.   .    •    . 

—  Polii,  Payp 

—  punctatum,  Req. .    .    . 

—  pygmœumy  Donov.  .  . 
Cardium  roseum,  Lamck. .  . 
Cardium  rubrum,  Mtg.    .    .    . 

—  rubruro,  Reeve.  .    .     . 

—  rusticum,  Cbemn.    .    . 

—  rusticum,  Lin,     .    .    . 

—  scabrum,  Pbil.    .    .    . 

—  scobinatum,  Lk.      .    . 

—  aerratum,  Lk 

—  Bubangulatum,  Scac.    . 

—  Suecicum,  Lovén.    .    . 

—  sulcatum,  Lnmck.    .    • 

—  stultorum,  Lia.    .    .    . 

—  Suldiense,  Ren.  .    .    . 

—  tuberculare,  Sow.  •  . 
Cardium  tuberculatumi  Lia. 
Cardium  vulgare,  Costa. .    •    • 

Carinaria,  Lamck 

Carinaria  Mediterranea^  Per. 
Carinoria  vitrea,  Roux.     .    •    . 
Caryatis  nux,  Rômer 

—  rudis,  Rdmer.     .    .    . 

Cassidaria,  Lamck 

Catsidaria  Bucquoyiy  Loc. 

—  Dautsenbergi,  Loc.    . 

—  depreêsa^  Phil.  .  .  . 
Cassidaria  ecbinophora,  Lamck. 
Cassidaria  echinophora^  Lin. 
Cassidaria  achinophora,  Tib.  . 
Cassidaria  mtUica,  Tib.     .    . 

—  prooincialis^  Martin. 
Cassidaria  provincialis,  Petit.  . 

—  rugosa,  Oranger.     ,    . 

—  rugosa,  Hid 

Cassidaria  rugosa^  Linné.  .    • 
Cassidaria  Tyrrhena,  Lamck.    . 

CASSID^ 

Cassidea  decussata,  lirug.    .    . 

—  echinophora.  Brug. 

—  granulosa,  Brug.     .    . 

—  Saburon,  Brug.   .    •    . 

—  sulcosa,  Brug.  .  .  . 

—  Tyrrhena,  Brug,  .  . 
Cassis,  Lamck , 


*2A2 

*243 

*239 

•240 

•242 

•242 

•244 

•242 

•243 

•259 

•243 

•241 

•239 

*2i4 

•242 

•245 

•242 

•244 

•245 

•192 

•244 

•239 

•239 

•240 

91 

91 

92 

•229 

•229 

155 

156 

157 

157 

157 

155 

156 

156 

157 

157 

156 

156 

156 

156 

153 

155 

155 

154 

153 

154 

156 

153 


Cassis  Adansoni,  Loc.  . 
Cassis  decussata,  Lamck. . 
Cassis  decussata,  Linné. 

—  Gmelini,  Loc.    . 

—  granulosa,  Brug« 
Cassis  granulosa,  Lamck. 

—  imperfecta,  Mart. 

—  interrupta,  Risso. 
Cassis  Saburon,  Brug.  . 
Cassis  Saburon,  Lamck.  . 

—  sulcosa,  Lamck.  . 
Cassis  undulata,  Gmel. . 
Cassis  undulata,  Hid.  .  . 
Cavolina  natans,  Cbiaje.  . 
Cavolinia,  Gioeni.  .  .  . 
Cavolinia  gibbosa^  Rang. 

—  infleœa^  Les.  .    . 

—  tridentata,  Forsk. 

—  trispinosa,  Les.  , 

—  uncinata^  Hœning 

—  vaginella,  Cantr. 
CAVOLLNIIDiE.     .    .    . 
Cenisia,  Aid.  Hanc.   .    . 
Cenisia  Cocksii,  AU.  Hanc 
CBPHALOPODA.     .    . 
Ceratia  proxima,  Mtr. 
Cbratisolbn,  Forbes.      . 
Ceratisolen  legumen,  F.,  H 
CeratisoUn  legumen.  Lin. 

CERITHIAD^ 

Cerithidium    submamillatum 
Cerithiolun  elegans,    Mtr. 

—  Jadertinum,  Mtr. 

—  lacteum,  Mtr. 

—  Latreillii,  Mtr.     . 

—  paludosum,  Mtr. 

—  scabrum,  Mtr.     . 

—  spina,  Tib.     .    • 

—  tesselatum,  Mtr.. 
Cbritbiopsis,  Forbes  et  Haoley 
Ceritbiopsis  ncicula.  Brus. 
Cerithiùpsis  aciculata,  Brus 

—  Barleei.  Jeff.  . 
Ceritbiopsis  Barleii,  Tib. 

—  bilineata,  Brus. 
Cerithiopsis  bilineata,  Hôr. 

—  Clarhii,  Hanl,  . 
Ceritbiopsis  coroou,  Wats 
Cerithiopsis  coronata,  Wats. 

—  diademata,  Wats.  . 
Ceritbiopsis  Jadertinum,  Bru3 


Mtr. 


107 

154 

155 

155 

154 

154 

155 

138 

155 

153 

153 

154 

154 

154 

27 

27 

28 

28 

27 

28 

28 

28 

27 

64 

64 

7 

•59 

•163 

•164 

•163 

184 

197 

19G 

196 

196 

195 

195 

194 

196 

197 

189 

190 

190 

189 

191 

191 

191 

191 

191 

191 

191 

196 


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108 


TABLE   ALPUADËTIQDE 


Cerilhioposis  lacleus,  Brus.  .    .    .  196 

^      lima,  Chenu 194 

—  metaza,  JefT. ICO 

Cerithiopsis  metaxa^  Chiaje.  •    .  190 

Gerithiopsis  melaxa,  Bucq.   •    .    •  190 

—  metula,  Sow 195 

—  minirous,  Brus 191 

Cerithiopsit  minima.  Brus.    •    ,  190 

Cerithiopsis  minima,  Weink.    .    .  191 

—  pulchella.  Jeff.    ....  190 

—  Êcaber,  Granç 194 

Cerithiopsis  scalaris.  Brus.     ,    ,  191 

Cerithiopsis  subcylindricus,  Brus. .  i90 

Cerithiopsis  trilineata,  Fhil.  .    ,  190 

Cerithiopsis  tuberculare.  F.,  H.     .  189 

—  tubercularis,  Bucq.  .    .     .  189 

—  lubercularis,  Jeff.  .  .  189,191 
Cerithiopsis  tubercularis^  Mtg.  189 
Cerithiopsis  tubercularis,  Mtr. .    .  191 

Cbritbium,  Bruguière 184 

Cerithium  acicula,  Brus 190 

—  adversum,  For,  Hanl.  .    .  192 

—  afrum.  Dan.,  Sand.      .    •  195 

—  alucaster,  Scac 186 

Cerithium  alucastrum^  Broc.      .  185 

Cerithium  alucustrum,  Risso.    .    •  185 

—  aluco,  Salis 186 

—  alucoides,  Risso.      .    .    •  185 

—  angustissimum,  Andr.  •    .  190 

—  biiiueatum,  Hôr.  ,  .  ,  191 
Cerithium  Bonrguignati,  Loc.    .  186 

—  conicum^  Blainv.  .  .  .  188 
Cerithium  Crosseanum,  Tib.     .     .  190 

—  doliolum,  Weink.     ...  187 
~      elegans,  Petit 196 

—  fuscalum,  Costa 187 

—  fuscalum,  Phil 188 

—  ^  granulosum,  Scac.   .    •    .  192 

—  Jadertinum,  Brus.    .    ,     .  202 

—  lacteum,  Phil 196 

—  Latreiliii,  Payr 195 

—  lima,  Brug.      .....  194 

—  lividulum.  Mtr 188 

—  lividulum,  Risso.     •     .    .  187 

—  mamillatum,  Phil.  •    .    .  186 

—  mamillatum,  Risso. .    •    .  195 

—  Maroccanum,  Brug.  .  .  192 
Cerithium  Mctssiliense,  Loc,  .  .  188 
Cerithium  mediterraneuw,  Desh.  .  187 

—  metaxa,  Sow 190 

—  metula,  Lovén 195 


Cerithium  minimum,  Brusina.  . 

.    190 

Cerithium  mutioum^  Loc.  .    . 

.    186 

Cerithium  nitidum,  Forbes.  .    . 

.    195 

—      perversum,  Lamck. .    . 

.    192 

Cerithium  provinciale^  Loc.  . 

.    185 

Cerithium  pusillum,  Pfeiff.  .    • 

.    192 

—      reticulatum,  F.,  H. .    . 

.    194 

—      rupestre,  Bucq.    .    ,    . 

.    192 

Cerithium  rupestre^  Risso.     . 

,    187 

—      Sardoum^  Cantr.    .     . 

.    188 

Cerithium  scabrum,  Risss.    .    . 

.    194 

Cerithium  Servaini,  Loc. .     . 

.    186 

-^     stenodeum^  Loc.     .    , 

.    186 

—      strtmiatiotim,  Loc.     . 

.    187 

Cerithium  subcylindricum,  Brus.  .  194 
Cerithium  subvulgcUum,  Loc.  .  185 
Cerithium  trilineaturo,  Phil.  .  .  190 
Cerithium  tuberculare^  Lin.  ,  .  184 
Cerithium  tuberculare,  Flem.    .     .    189 

—  tuberculare,  Wood.  .    .    .    189 

—  tuberculatum,  Bl 194 

—  vulgatum,  Bl 185 

—  vulgatum,  Bucq.  .    .    .  185,186 

—  vulgatum,  Brug 185 

—  vulgatum,  Phil.  .    .    .  185,187 

—  vulgatum,  Weink.    .    .  186,187 

Cbam A,  Bruguière *248 

Chama  aculeata,  Poli *247 

—  aculeata,  Risso ^249 

—  antiquata,  Poli *247 

—  arenaria,  Costa *173 

—  asperella,  Desh *249 

—  cavernosa,  Risso.     .    .    .  *249 

—  christella,  Doublier.     .    .  *249 

Chama  circinata^  Mlr *249 

Chama  cor,  Linné *236 

—  gryphina,  Lamck.  .  .  .  *249 
Chama  gryphoides,  Linné.  .  .  *248 
Chama  Lazarus,  Risso *249 

—  magna,  Costa *188 

—  muricata,  Poli.   ....  *247 

—  parva,  Costa *159 

Chama  sinistrorsa^  Broc,  .  .  .  *249 
Chama  trapezia,  Linné *247 

—  truncata,  Costa *272 

—  unicornis,  Phil *249 

CHAMIDJS ^248 

Chjbtodbrma,  Lovén *143 

Chmtorderma  nitidulum^  Lov.    .  *143 

CH^ETODERMATID^ M43 

Chalidis  cœrulea,  Quatr 63 


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TAULE   ALPHABETIQUE 


109 


CoAUVBTiA,  Mtr 

136 

Chauvetia  candidissima^  Phil.  « 

136 

GbauTelia  liDeolala,  Mtr.      .    .    . 

136 

Chauvetia  lineolata^  Tib.    .    .    . 

136 

—     viilpeeula^  Mtr 

136 

Ghemnitzia  densecostata,  Phil. .    < 

•8 

—      elegantissima,  Phil.      •    . 

*6 

—      fasciata,  Req 

*9 

—      fenestrata,  For.,  Hanl. .    . 

n 

—      formosa,  Sow 

MO 

—      fulFOcincla,  For.,  Hanl.    . 

MO 

—      gracilis,  Phil 

•6 

—      Humboldli,  Phil.     .    .    . 

•28 

—      indistincta,  Aider.  .    .    . 

Ml 

—      ioterstincia,  Petit.  .    .    , 

M2 

—      lactea,  Petit 

•6 

—      monozona,  Arad.,  Gale.    . 

M3 

—      nitidiasima.  Aider    .    . 

♦4 

-*      obliqua,  Phil 

•7 

—      pallida,  Phil.  .    .    .    .    . 

•9 

—      pusiila,  Phil 

•7 

—      rufa,  Phil 

*9 

—      scalaris,  Phil 

M6 

—      striolata,  Ar.,  Ben.  .    .    . 

*9 

—      terebellum,  Phil.     .    .    . 

•7 

—      tricincta,  Ar.,  Ben.       .    . 

M7 

—      unica,  Aider 

•4 

Ghenopus  pes-carbonis,  Desh.   • 

198 

—      pes-pelecani,  Phil.  .    .    . 

197 

—      Serreaeanus,  Weiiik.    .    , 

198 

Ghiune  ovata,  Gray 

*824 

CHIROTEUTHID^ 

.      14 

Ghiroteuthis,  d'Orb.  .... 

14 

Chiroteuthis  Vcranyi,  Fer.     . 

14 

Gbiton,  Linné 

M36 

Ghiton  achatinus,  Brown.     .    .    . 

M40 

Chiton  albus,  Lin 

M39 

Gbiton  Algesirensis,  Gap.      .    .    . 

M39 

Chiton  alveolus,  Sars 

M39 

Ghilon  aaellus,  Gheron.    •    .     . 

M38 

Chiton  Cqjetanut,  Poli.  •    .    . 

M40 

Ghiton  cancellatus,  F.,  H.      .    . 

.  M39 

—      caprearura,  Scac.     .    . 

.  M38 

—  •   cinereus,  Born.    .     .    . 

.  M38 

—      cinereus,  F.,  H.  .     .     . 

,  M37 

Chiton  cinereus^  Lin.     .    .    . 

.  M38 

—      corallinus,  Risso.  .    , 

.  M37 

Ghiton  crenulatuii,  Risso.      .     . 

.  M38 

—      crinitus,  Pen 

.  M4i 

—      discrepans,  Brown.  .    . 

.  M42 

Chiton  VoriXy  Gap.   .... 

M40 

Ghiton  euplaese,  Gosta.    •    .    . 

—  fascicularjs,  Flem    .    • 

—  fascicularis,  Jeff. .    .    , 

—  fascicularis,  Phil.  .  . 
Chiton  fulvus,  Wood.  .  .  . 
Ghiton  fuscatus,  Brown.  •    .    . 

—  gracilis,  Jeffr.      .    .    • 

—  Hanleyi,  Bean.    .    .    . 

—  lœvigalus,  Flem.     .    . 

—  Iœvi8,  Auct 

—  laevis,  Mtr 

Chiton  lœvis^  Pen.     •    .    ^    • 

—  margiruUus,  Pen.  .  . 
Ghiton  marginatus,  Pultn.  .  • 
Chiton  marmoretts,  Fahr.  .    • 

—  Mediterraneu$i  Oray. 

—  minimiis^  Mtr.   .    .    . 

—  oliv<ioeu8^  Spengl.  .    • 

—  Polii,  Phil 

Ghiton  Polii,  Desh 

—  pulcbellus,  Phil.  .    .    . 

—  Rissoi,  Mtr 

Chiton  Rissoi,  Payr 

—  ruber.  Lin.  .  .  •  . 
Ghiton  rubcr,  Spengl.       .    •    • 

-~     rubicundus,  Gosta.   •    . 

—  scytodesma,  Scac.    .    . 

—  Siculus,  Gray.  .  .  . 
— >      squamosus,  Poli.      •    . 

—  sulcatus,  Risso.   .    .    . 

GHITONID^E 

Ghranchia  Bonelliana,  Fer.  .    . 
Ghromodoris  albescens,  Schuitz. 

—  Gantrainii,  Bergh,    .    • 

—  Krohni,  Bergh.  .    .     . 

—  Messinensis,  Jher.    .    . 

—  Orsinii,  Bergh.    •    •    • 

—  Pasinii,  Bergh.    .    .    . 

—  Villafranca,  Bergh.  .  • 
Ginclella  trilineata,  Mtr.  .    .    . 

GiNOULA,  Fleming 

Gingula  alba,  Flem 

Cingula  Aldetn^  Jeff.      .    .    • 

—  amabiliSi  Mtr,  .  .  , 
Gingula  Beani,  Hanley.  .  .  . 
Cingula  Beniamina,  Mtr..  . 
Cingula  Bruguieri,  Thorp.     .     . 

—  calathisca^  Tborpe.  .  • 
--  calathiscus,  Fleming.  . 
-^     cimex^  Flem 

—  cingilla,  Flem.     .    .    . 


M38 

M41 

M42 

M42 

M37 

M37 

M42 

M41 

M41 

M40 

M40 

M/.O 

M37 

M40 

M41 

M40 

M39 

M36 

M38 

M36 

M37 

M40 

M37 

M39 

M41 

M37 

•337 

M36 

M36 

M36 

M36 

14 

37 

36 

38 

37 

36 

36 

37 

190 

•54 

•51 

♦60 

•56 

•36 

•55 

♦41 

♦29 

♦29 

♦30 

•54 


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110 


TABLE    ALPHABiTIQUB 


Cingula  cingilla,  Mlp.    .    . 

•54 

CiSTËLLA,  Oray 

.  •318 

Gingula  concinoa,  Mtr.     . 

*57 

Cistella  cordata,  Mtr 

.  •31» 

Cingula  oontorta,  Jeff.  . 

•60 

Cistella  cordata,  Risao.  .    .    . 

.  'SIS 

Cingula  contorla,  Weink.     , 

•60 

Cistella  cuneata,  Mtr 

.  ^319 

—      costata,  Flem.     . 

.    *39 

—      Neapolitana,  Mtr.    .     . 

.  •319 

—      denliculata,  Flem. 

.    •41 

Cithna  tenella,  Jeff.      .... 

.    •SI 

Cingula  fulgida^  Adams.    . 

•57 

Clathurella,  Carpenter.     .    . 

.    118 

Cingula  fnlgida,  Thorpe. 

.    •57 

Clathurella  segualis,  Mtr.   .    . 

.    124 

Cingula  fusca,  Phil.   .    . 

.    *hS 

—      Jiucquoyi,  Loc, .    .    • 

.    119 

Cingula  fuscn,  Weink.      . 

.    ^58 

-^     concinna,  Scac*     .    • 

.    122 

—      Oalvagnii,  Ar.,  Mag 

.    -56 

—      contigua,  Mlr.    .    .    . 

.    119 

—      glabrata.  Brus.    . 

.    ^58 

—      Cordicri,  Payr,  .    .    . 

.    120 

Cingula  glabrata,  Mtthlf. 

.    ^58 

Clathurella  Cordieri,  Bucq.  .    . 

.    121 

Cingula  interrupta,  Flem.    . 

.    ♦52 

Clathurella  corbis,  Mich.    .    . 

.    120 

Cingula  intorta,  Mlr.     . 

.   •eo 

—      DoVfusi,  Loc 

.    121 

Cingula  labiosa,  Flem. 

.    ^43 

—      elegans.  Don.      .    .    . 

,    123 

Cingula  limpida,  Mtr.   . 

.  •eo 

Clathurella  emarginata,  Bell.    . 

,    117 

—      micrometrica,  Seg 

.     ^57 

Clathurella  horrida,  Mtr.  .    . 

122 

—      nitida,  Bucq.      . 

.     •SQ 

—      La  VisB,  Phil.     .    .    . 

.    119 

—      ohtusa,  Canir.     . 

.     'ôl 

Clalhurella  Leufroyi,  Bucq.  .    . 

.    122 

Cingula  parva,  Flem.  .     . 

•51 

Clathurella  Leufroyi,  Mich.  . 

.    121 

Cingula  proxi ma.  Aider. 

.   •so 

—      muricoidea,  Blainv.    . 

.    124 

Cingula  proxima,  Weink. 

.    -59 

-      Philiberti,  Mich.    .    . 

.    118 

Cingula  pulcherrima,  Jeff. 

.  •se 

—     pupoidea,  Mlr.    .    .    . 

.    120 

Cingula  pulcherrima,  Weink 

.  •se 

Clathurella  pupoides,  Mtr.    .    . 

.    120 

—     reticulata,  Flem. 

.     ^37 

—      purpurea,  Bucq 

119 

—      rubra,  Thorpe.     . 

.    *62 

Clathurella  purpurea,  Mig.    .    . 

lis 

—      rufilabris,  Leach. 

•47 

—      radula,  Mtr 

.    123 

Cingula  semistriata,  Mtg. 

.   •ss 

—      reticulata,  Ren.      .    .    . 

121 

Cingula  semistriata,  Thorpe. 

•55 

Clanculus,  Montfort 

,  •llb 

—      solula,  Weink.     . 

.  •ei 

Clancultts  corallinus,  Omel.    . 

•115 

—      striata,  Flem. .    . 

.  •ss 

Clanculus  corallinus,  Weiuk.     • 

.  •IIS 

Cingula  striata,  Mtg. 

.     •15 

Clanculus  cruciatus.  Lin.  .    . 

.  -115 

Cingula  striatula,  Flem.    . 

.  •as 

Clanculus  cruciatus,  Weink. .    • 

.  -115 

Cingula  tenuisctilpta,  Jeff. 

.   •s; 

—      Jussieui,  Brus.     .    .    . 

•116 

—      turgida,  Jeff. 

.     ^57 

Clanculus  Jussieui,  Payr.   .    . 

•116 

Cingula  unifusciata,  Thorpe. 

•62 

Clanculus  Vieilloti,  Weink.  .    . 

•115 

—      vitrea,  Flem.  .    . 

.    ^59 

Clanculopsis  crucialup,  Mtr.     . 

.  •HO 

Cingula  vitrea,  Mig. 

.     •.59 

—      Jussieui,  Mlr.      .    .    . 

•116 

Cingulina  obtusa,  Mtr.     • 

.   •ei 

Clausina  Crouliensis,  Jeff.    .    .    « 

•256 

Cioniscus  gracilis,  Jeff.    . 

.      ^4 

—      ferruginosa,  Forbes.     . 

•256 

—      unicus,  Fischer.  . 

,      ^4 

Clavatuhi  Qinanniana,  Roux.     . 

•126 

CiRGB,  Schumacher.     .    . 

.  •235 

Cleooora,  Per.  et  Les.    .     .    • 

29 

Circe  minima,  F.  et  H.    . 

.  ^235 

Cleodora  acicula,  Rang.   .    .    • 

.      30 

Circe  minima,  Mtg.  .    . 

•235 

Cleodora  cuspidata,  Q.  et  0.  . 

.      29 

Circe  triangularis,  King.  . 

.  ^235 

—      lanceolata,  Les.  .    .    . 

29 

CiRciii  OS.  Jeff.    .     .     •     . 

.    ^89 
.    ^89 

Cleodora  lanceolata,  Rang.    .    . 
—      pyramidal*»,  P.  et  Les. 

29 

Circulus  striatuB,  Mtr.      • 

29 

Circulas  striatus,  Phil. 

,    *89 

Cleodora  pyramidata.  Lin. 

29 

CirilUa  œqualis,  Mlr.  .    • 

.    124 

Cleodora  subulala,  Q.  et  0.  •    . 

.      30 

—      linearis,  Mlr.      .    . 

123 

—      virgula,  Brug 

30 

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TAIILB    ALPHABETIQUE 


\o  pjramidaU,  Liimé 29 

Cochlea  catena,  Costa *54 

Cochlodesma  leana,  Cail.     •    .    .  *184 

— '      prœtenue,  Couth.     .    .    .  *184 

— »     tenera,  Fisch *187 

CoIIoDia  sanguinea,  Brus.     •    .     .  *94 

ColombéllaCrossiana,  Recl.  •    .    .  109 

CoLUMBSLLA,  Lamarck 106 

Columbella  conulus,  BI 108 

Columbella  Crosseana,  Recl    .    .  109 

Columbella  Crosseana,  Weink.  .    .  109 

Columbella  costulata,  Cantr.    .    .  107 

Columbella  costulata,  Mtr.    .    .    .  108 

Columbella  decolata^  Brus.     .    .  109 

Columbella  Qervillii,  Blaiav.     •    .  108 

—  Gervillii,  Mtr 109 

—  Guildfordia,  Hisso.  •  .  .  106 
Columbella Gervillei,  Payr.         .  1(8 

—  Grmoi,  Pbil 107 

Columbella  Qrœci,  Pbil 114 

Columbella  Haliseeti,  Jeflf.     ...  107 

—  iocrassata,  Roux.     .    •  142,143 

—  lœvjs,  Brown 103 

Columbella  lanceolata,  Loc.    .    .  108 

Columbella  Linusei,  Payr.     ...  108 

—  minor,  Mtr 109 

Columbella  minor ^  Scac     ...  109 

—  procerUf  Loc 107 

Columbella  puoctata,  Bisso       .    .  106 

—  pjgmœa,  Roux 144 

—  reticulata,  Roux       ...  141 

—  ruslica,  Bucq 107 

—  rustica,  Lamck 106 

Columbella  rustica^  Linné.     .    .  106 

Columbella  scripta,  Bucq.     •    .    .  108 

Columbella  scripta,  Linné. ...  108 

Columbella  scripta,  Weink.  .    .    .  109 

Columbella  spongiarum,  Duclos.  107 

Columbella  variabilis.  Roux.     .    .  146 

columbellidjî: 100 

CONID^K 105 

CoNus,  Linné 105 

Conus  capitaneus,  Ren 105 

—  Franciscanus,  Lamck.  .  .105 
Conus  GaUoprovincialiSi  Loc.  .  106 
Conus  ignobilis,  Olivi 105 

—  jasois,  Marscb 105 

—  mediterraneu«,  Auct.  .  105,106 
Conus  Mediterraneus,  Brug.  .    .  105 

Conus  olivaceur,  Marscb 105 

Conus  submediterraneus^  Loc.    .  105 


111 

Conus  Tentricosus,  Gmel.  .    .    105 

Coralliopbaga  setosa,  Dunk.      .     .  *26\ 

CoRALLioPBiLA,  Adams 171 

CoraUiophila  lameUosa^  C.,J.  .  171 
Coralliopbila  lamellosa,  Weink.  .  171 
CoraUiophila  Meyendorf/iy  Colc.  172 
Coralliopbila  MeyendorfH,  Kob.     .    172 

—  scalaris,  Weink 171 

CoRBULA,  Brug '175 

Corbula  Binghami,  Hanley.  .    .     .  *174 

—  costellata,  Desh *178 

—  crispata,  Pbil ^177 

Corbula  curta,  Loc *177 

Corbula  cuspidata,  Pbil *177 

—  gibba,  Jeff. ^176 

Corbula  gibba,  Olivi «175 

Corbula  granulala,  Nyst    .    .    .    .  *179 

—  inœquivalvis,  Macgil.    .    .  *176 

—  nucleus,  F.  et  H.     •    .    .  '177 

—  nucleus,  I^mck *175 

—  Olympica,  Costa.      .    .    .  *176 
Corbula  ovata^  Forbes *177 

—  rosea,  Brown •Hô 

Corbula  rostrata,  Hanley.     .    .    .  '178 

^     striata,  Flem *176 

CORBULID^ M74 

CoRBULOMYA,  Nyst *175 

Corbulomj/a  Mediterranea,  Cos.  *175 
Corbulomya  Mediterranea,  Weink.  *1)5 
Cordieria  Cordieri,  Mtr 120 

—  reliculala,  Mir 121 

Coriocella  perspicua,  F.  et  H.  .  .  *69 
Coriocella  perspicua,  Pbil.    .    .    .    *70 

—  tentaculata,  Jobnst. .    .    .    *70 

Crania,  Retzius •2?0 

Crania  anomala,  Lov *220 

Crania  anomala,  Moller.  .  .  .  *220 
Crania  Norvegica,  Pol.,  Mich.  .    .  *220 

—  Norvegica,  Sow *2?0 

—  personata,  Bl.     .    .    .     .  ^220 

—  ringens,  Hœning.     .    .    .  *220 

Crania  turbinata,  Poli '220 

Crania  turbinata,  Weink.     .    .    .  *220 

CRANIID^ -220 

Crospedotus  bilabialus *95 

—  lirabatus,  Bruis *95 

—  Otavianus,  Adams.  .    .     •     *95 

—  Tinei,  Mtr *9b 

Crassina  Danmoniensis,  Lk.       .    .  *23d 

—  elliptica,  Brown.      .    .    .  ♦234 

—  fusca,  Desb *23i 


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112 


TABLE   ALPHABETIQUB 


Grassina  incrassata,  Desh.    .    •    .  *233 

—  Montagui,  Gray *334 

—  ovata,  Brown *234 

—  Scolica,  Turt. *233 

—  striai  a,  Brown *2S4 

—  sulcala,  Nilson *234 

—  sulcato,  Tupton *224 

Cremoria  Noacbina»  Oould.       •    .  *i25 

Crenella,  Brown '^SO 

Crenella  arenaria,  Martin.      .    .  *i?80 
Crenella  arenaria^  Mtr *280 

—  coslulata,  F.  et  H.    .    .    .  *285 

—  discors,  F.  et  H.     ...  *285 

—  roarmorata,  Forbes.  .  .  *284 
Crenella  rhombea,  Berck.  .  .  .  *280 
Crenella  rbombea,  F.  et  H. .    .    .  ♦280 

Crepidula,  Lamck *H8 

Crepidula  calceolina,  Desb.  .    .    .  *118 

—  candida,  Risse *118 

Crepidula  Desmoulinsi ,  Mich.     .  *H8 
Crepidula  fornicato,  Phil.     .     .    .  *118 

—  gibbosa,  Brown *118 

—  Moulinsii,  Micb *H8 

Crepidula  unguicormis,  Lk.  .     ,  *118 

Crbskis,  Rang 30 

Creseis  aciculata,  Raug.      ...      .^0 
Creseis  clava,  Rang 30 

—  rugulosa,  Canlr 206 

—  spinifera,  Rang 30 

~      subulato,  Mtr 30 

Creseis  virgula^  Rang 20 

Crimora,  Aid.,  Hanc 41 

C r imora  papillata,  A\d,,  Hanc,    .      41 

Criopus  anomala,  Flem *320 

Crypta  gibbosa.  Brus *118 

—  unguiformis,  Brus.  •  .  .  *118 
Cryplodon  flexuosum,  Turt.  •  .  •  *256 
Cultellus  legumen,  Weink.    .    .    .  *16i 

—  pellucidus,  Weink. .      .    .  *161 

—  tenuis,  Mlr *163 

Cumia  decussata,   Biv 161 

Cuminghia  Parthenoppen,  Tib.      .  ^179 
Cuneus  foliatus,  Costa *169 

—  reticulatus,  Costa.     .    .    .  *224 

—  vitatus,  Costo *203 

Cyamium.  Phil ^246 

Cf/amium  minuium,  Fabr.    .    .  ^246 
Cyamium  minutum,  Jeff. ....  *246 

—  minutum,  Fabr "246 

Cyclonassa  neritea,  Mlr 137 

—  pellucicla,  Mtr.     .    .    .  137,138 


Cyclope  Donovania,  Risso.   . 

—  neriteus,  Weink..    • 

—  neritoidea,  Risso.     • 

—  pellucida,  Risso.  •  . 
Cyclops  neriteum,  Chenu.     • 

—  neriteus,  Chenu.  .  . 
Cyclostrema,  Mar.  .  •  • 
Cyclostrema  affine^  Jeff.     . 

—  Culterianumy  Clark. 
Cyclostrema  Culterianum,  Jeff. 

—  nitens,  Jeff.  .  .  . 
Cyclostrema  nitens^  Phil.  . 
Cyclostrema  serpuloides,  Jeff. 

—  sphseroides,  Jeff.     . 
Cyclostrema  sphxroides,  Wood 
Cyclostrema  sphaeroideum,  Jeff. 

—  striatum,  Fisch.  •    • 
Cyclostrema  trochoides^  Jeff. 
Cyclostrema  Zetlandica,  Flem. 
CYCLOSTREMID.*:.  .    .    . 

Cylichna,  Lovén 

Cylichna  acumioala,  Lovën.  '. 

—  cylindracea,  For.,  Hanl 
Cylichna  cylindr€kcea\  Pen, 

—  elongata^  Loc.    •    • 

—  Uevisculpta,  Oran. . 

—  Lajonkaireana,  Bas( 
Cylichna  mamillala,  For.,  Hanl. 
Cylichna  mamillata,  Phil. 

—  nitidula,  Lovén. . 
Cylichna  obtusa.  For.,  Hanl 
Cylichna  obtu&ay  Mtg.     . 

—  ovata,  Jeffr.   .    . 

—  semisulcata,  Phil. 

—  strigeUa,  Lovéïi. 

—  truncatella,  Loc.    , 

—  truncatula,  Brug. 
Cylichna  truncatula,  For.,  Hanl 

—  umbilicata.  For.,  Hanl. 

—  umbilicata,  Jeffr. .     , 
Cylichna  umbilicata,  Mtg. 
Cylichnina  Jeffreysi,  Weink. 

—  Itevisculpta,  Mtr. 
•—      nilidula,  Mtr.  .    .     . 

—  Robagliana,  Mtr. 

—  umbilicata,  Mtr. .    . 

Cyraba  oUa,  Sow 

CYMBIID^ 

Cymbium,  Montfort.  •  .  . 
Cymbium  oUa,  Mac  Andr.  . 
Cymbium  papillatum,  Schum, 


137 


137 

,138 

137 

138 

137 

137 

*8d 

*87 

♦86 

♦8G 

♦87 

♦87 

*8S 

♦87 

♦87 

♦87 

♦89 

♦87 

♦31 

♦86 

76 

75 

77 

76 

77 

80 

78 

78 

78 

80 

77 

77 

80 

•;9 

80 

79 

78 

78 

79 

80 

79 

81 

80 

80 

81 

79 

110 

110 

110 

110 

110 


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TABLE    ALPHABETIQUE 


113 


Ctmbulia,  Per.,.  Les 

Cymbulia  Peronit  Cuv 

—  proboscidea,  Risso.      •    • 

CYMBULIID^ 

Cyprsea  achatina 

—  annulus,  Lin 

—  arctica,  Pult 

—  bullata,  Fuit 

—  coccinella  Lamck.    .    • 

—  Europsea,  Bucq 

—  Europjea,  Mtg 

-^      fayeola,  Doubl 

—  Orayi,  Kien 

—  latyruB,  Bl 

—  lurida,  Lin 

—  Mediterranea,  Risso.    .    . 

—  moneta,  Gray 

—  moneta,  Lin 

—  pulex,  Sol. .  ' 

—  pyrum,  Om 

—  nifa,  Bl 

—  voluta,  Mig 

CYPR^ID^ 

Ctpricardia,  Lamck 

Cypricardia  litJiophagella^  Lk.   . 
Cypricardia  lithophagella,  Weink. 

Cyprin  A,  Lamck 

Cyprina  compressa,  Turt 

>-  Islandica,  Lamck.  •  .  . 
CypHna  Islandica^  Linné.  .  •  • 
Cyprina  minima,  Turt 

—  regularis,  Sow 

—  triangularis,  Turt.    •    .     . 

CYPRINID^ 

Cytherba,  Lamck 

Gytherea  apicalis,  Phil 

—  Chione,  Lamck    .     .    .    . 

Cytherea  Chione^  Lin 

Cytherea  exoleta,  Lamck.     •    .    . 

—  lincta,  Lamck 

»      iincta,  Phil 

—  lunaris,  liamck 

Cytherea  nitidula,  Lamck.  .    .    • 

Cytherea  OTata,  Flem 

Cytherea  rudie,  Poli 

Cytherea  rudis,  Req 

—  triangularis,  Macg.  .    .    . 

—  undata,  Macg 

—  Venetiana,  Lamck.  .    .    . 

Dacrydium,  Torell 

Dacrydium  hyalinum^  Mlr.    .    . 

5«  SÉB'E,  T.  X.  —  1887 


25 
25 
23 
25 
101 
100 
98 


99 

98 

101 

101 

99 

100 

99 

100 

100 

99 

101 

101 

102 

98 

*248 

•248 

*248 

*232 

*234 

*232 

•232 

•235 

*232 

•235 

•232 

•218 

♦235 

•218 

•218 

•217 

•217 

•216 

•216 

•219 

•224 

•219 

•219 

•218 

•216 

•219 

•280 

•280 


Dacrydium  oitreun^t  Holb.     .    .  ^280 
Dacrydium  vilreum,  Torell. .     •    .  •281 

Danilia,  Brusina *95 

Danilia  limbata,  Bros ^95 

Danilia  Tinei,  Cale ^95 

Danilia  Tinei,  Mtr *95 

Deeapoda 8 

Dbcipula,  Jeffreys ^265 

Decipuîa  ovata,  JeflT. ^265 

Deftancia  corbis,  Daulz 120 

—  gracilis,  JefT. 117 

—  La-Vi»,  Weink.      ...    119 

—  Leufroyi,  Sow 122 

—  linearis,  Hinds 123 

—  linearis,  Jeff. 124 

—  Philiberti,  Tap 119 

—  purpurea,  Jeft.     .    .    .  118,119 

—  reticulala  Jeff.    ....    121 

—  reticulata,  Weink, 

—  suturalis,  Millet, 

—  leref,  Jeff. 
Delphinula  costala,  Phil 

—  depressa,  Brown 

—  Duminyi,  Req. 

—  exilissima,  Phil 

—  laevis,  Phil.      . 

—  nitens,  Phil.   . 

—  serpuloides,  Brown, 
Dbndronotus,  Aider,  Hancock 
Dendronotus  arboresceus,  Aid. 
Dendronotus  arborescent^  Mûll. 

—  lateolus,  Lafont. 
Dendronotus  pulcheilus,AlU.,  Hanc 
DENTALIID^. .     .    '.    . 
Dentalium,  Linné.    .    .    • 
Dentalium  affine,  Blond.  . 
Dentalium  affile^  Sars.  . 
Dentalium  biÛssum,  Wood. 
Dentalium  capillosumr,  Jeff. 

—  dentale^  Linné.  . 
Dentalium  denfale,  Weink. 

—  dentalis,  Linné.     . 

—  dentalis,  Risso.  . 
Denialium>  entale^  Linné. 
Dentalium  entalis,  Desh.   • 

—  entali'>,  Linné.  .     . 
Dentalium  filum^  Sow.  . 
Dentalium  fissura,  Phil.    . 

—  fusticulus,  Brug.. 

—  glabrum,  Mtg. 

—  gracjlis,  Jeffr. 


120 
117 
115 

•77 


•89 
•88 
•88 
•87 
•8S 
46 
47 
46 
47 
47 
145 
145 
147 
147 
150 
146 
146 
145 
145/146 
J45 
146 
147 
146^,147 
149 


•148 
•148 
207 
•149 


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114 


TABLB    ALPn 


Ch 


Dentalium  imperfectum,  Adoras, 

—  labiatum,  Turt.   . 

—  Lessoni,  Sow. .    . 

—  minutum,  Linné  .  . 

—  multistriatum,  Ris. 
Dentalium  novemcostatum  Lk. 
Dentalium  Olivi,  Scac.      .    . 

—  ovuluro,  Fn-I.     .    . 

—  Panormeum,  Mtr.    . 
Dentalium   Panorniitanvnii 
Dentalium  Panormitauum,  Mtr. 

—  Panormum,  Chenu. 

—  quinquangulare,  Forbes. 
Dentaliutn  rubescens^  Desh. 
Dentalium  rufescens,  Weink. 

—  striatum,  Mtg.      .    . 

—  striolatum,  Risso.     . 
Dentalium  striolatum^  Slimps. 
Dentalium  Tarentinum,  Lamck 

—  vulgare,  Costa.  • 
Didonta  bicarinala,  Schum 
Dinia  cylindracea,  Roux.  . 
Diodonla  fragilis,  Desh.    . 

DlPLOPELECYA,   MÔl'Ch. 

Diplopelecya  trigonvra^  Môrch 
Diplopelycia  trigonura,  Môrch 
Diphyllidia  lineata»  Olto.  . 

—  pustulosa,  Schultz. 
DiPLODONTA,  Broun.    .     . 
Diplodonta  apicalis,  Phil. 
Diplodonta  dilatata,  Phil. 

—  la?vis,  Eichw.  .    • 
Diplodonta  rotundata,  Mtg, 
Diplodonta  rolundala,  Phil 

—  trigonula,  Weink. 
DiscHiDBS,  JefT.  .... 
Dischides  birtssus,  Weink. 
Dischides  bifissus,  Wood. 
Discina  oslreoides,  Tut  t.  . 
Dofania  gregaria,  Mir.     . 

—  Iriquetra,  Mlr.  . 
Dolabella  lepus,  Risso.     • 

DOLIID.E 

DoLiuM,  Humpr. .... 
Dolium  galea,  Lamck.  .  . 
Dolium  fjalca,  Lin.  .  . 
Dolium  perdrix,  Li:i.  .  . 
Donaciila  cornea,  Adanis. 

—  Lamarckii,  Phil.  . 

DoNAX)  Linné 

Donax  anatinum,  Lumck. . 


206 
M  47 
M48 
207 
M47 
M46 
•140 
•151 
*148 
M48 
*148  ! 
M48  i 
•149  ! 
•148 
•148 
•147 
•147 
•156 
•146 
•146 
•166 

77 
•201 

63 

63 

63 

44 

44 
•249 
•250 
•250 
•254 
•249 
•250 
•250 
•150 
•150 
•150 
•320 
211 
210 

65 

157 

157 

157 

158 

158 

•194 

♦194 

•201 

•202 


abiStiqub 

Donaz  anatinum,  Payr ^202 

—  anatinus,  F.  et  H.  .  .  .  •202 
Dcnaœ  anatinus,  Lamck.  •  .  •  ^202 
Donaz  brevis,  Req '202 

—  castanea,  Mtg ^194 

—  coroplanata,  Mig.     •    .     .  ^201 
—.     denticulata,  Risso.   .    .     .  ^204 

—  flabagella,  Desh *204 

—  irus,  Lin ^169 

—  inis,  Olivi '166 

—  loDga,  Phil ^201 

—  modesta.  Risso ^203 

—  plebeia,  Pen *194 

—  polita,  Weink '202 

—  polituf ,  F.  et  H •201 

Donaas  politus^  Poli *201 

Donax  rhomboides,  Poli •166 

—  rhomboides,  Risso..  .  .  *202 
Donax  semistriatus,  Poli.  •    .    .  *20\ 

Donax  trifasciata,  Risso ^204 

Donax  trunculus^  Lin *202 

Donaz  ve^ustus,  Aucl ^20  4 

Donax  venusttis^  Poli.    ....  '203 

Donaz  viltatu?,  Auct *204 

Donax  vittatu^,  Costa ^203 

Donax  vittatus,  Jeffr '203 

DoNOVANiA,  Bucq.,  Dautz.,  Dol.    .  134 

Donovania  granulata.  Cale.  .    .  135 

—  mzmillata,  Risso.  .  .  •  135 
Donovania  minima,  Bucq.  .  .  .  135 
Donovania  minima^  Mtg.  .  .  .  134 
Donovania  lurritellata,  Mlr.       .  135 

DORIDIID^ 90 

DoRiDiuM,  Meckel 90 

Doridium  aplysiœfoimis,  Chiaje.    .  90 

Dovidium  carnosum^  Cuv. ...  90 

—  marmoratum^  Risso.  .    .  90 

—  Meckli,  Chiaje 90 

Doridium  Meckelii,  Chiaje,    ...  90 

—  nembranaceum,  Meckel.  .  '325 
Do'â%iDOPSi8»  Aider  et  Hanck.  .  .  31 
Doridopsis  limbata^  Cuv.  ...  31 
Doridopsis  limbata,  Fischer.     .     .  31 

DORIID^ 31 

DoRis,  Linné 31 

Doris  affin's,  Omel 58 

—  arborescens,  Mùl.     ...  46 

—  Argo,  Linné 32 

—  Argus,  Bouch 32 

Doris  Argusy  Linné 32 

•^      asperOf  Aid.,  Hanc.  ,     .  33 


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TABLB   ALPHABETIQUE 


Doris  Barvicensis,  John 

—  bifida,  Mtg 

Doris  bilamellata,  Lin.  .... 

—  Biscayensis,  Fisch.     .    . 

—  Calcarss^  Ver 

Doris  clavigera,  MûU 

Doris  coccineay  Forbes 

Doris  coronata,  Gmel 

—  depressa,  Aid.,  Hanck.    . 

Dori*  derelicta,  Fisch 

Doris  eîegans,  Canlr 

Doris  eubalia.  Fischer 

Doris  fasciculata,  Gmel    .    .     .    • 

—  flava,  Mtg 

—  flavipes.  Roux 

—  fusca,  MùUer 

Doris  gutiata,  Risso 

—  inconspicuay  Aid.,  Hanc. 
Doris  Johnsloni,  AU.,  Hanc.     .     . 

Doris  Krohni,  Ver 

Doris  (imbata,  Cuvier 

—  lutesceus,  Cbiaje.     .     .     . 

Doris  muricata^  Mûll 

Doris  Nardii,  Ver 

Doris  Nardoi,  Ver 

Doris  nodosa,  Mtg 

—  obvelota,  Bouch 

—  obvelata,  Johnsî 

Doris  Orsiniiy  Ver 

Doris  papillosa,  Mûll 

—  Parelii,  Ver 

Doris  Pasiniij  Ver 

Doris  pennigera,  Mtg 

—  peregrina,  Gmel.     .    .    . 

—  picla.  Roux 

—  picta,  Schultz 

Doris  pilosa^  Mttller 

Doris  pinnatiflda,  Mtg 

—  Piraynii,  Ver 

Doris  Piraynoi,  Ver 

—  planata,  Aid.,  Hanc.  .    . 

Doris  Porii,  Ver 

Doris  Porroi,  Ver 

Doris  pseudodoris,  Bouch.    .    .    . 

—  pulcherrima.  Gant .      .     . 

Doris  punctata,  d'Orb 

Doris  quadrilineata,  Mûil.     .     •    . 

—  ramosa,  Canlr 

Doris  repanda^  Aid  ,  Hanc.     .    . 

—  Ristse,  Ver 

Doris  rubra,  d*Orb 


38 
61 
34 
33 
36 
43 
35 
59 
35 
34 
38 
33 
55 
31 
37 
34 
37 
35 
35 
37 
31 
36 
33 
3;5 
36 
38 
34 
34 
36 
50 
39 
36 
40 
56 
36 
38 
33 
59 
37 
37 
34 
38 
38 
43 
37 
36 
41 
39 
35 
37 
38 


Doris  Schçmbriiy  Ver.  . 

—  scutigera^  d'Orb. 

—  seposita,  Fischer. 
Doris  stellata,  Gmel.   .     . 

—  testudmaria,  Jefi*. 
Doris  tesludinaria,  Risso, 
Doris  (omentosa,  Cuv. .    • 
Doris  tubercîilata,  Cuv.  . 
Doris  tuberculatus,  Cuv.    • 

—  verrucosa,  Pen.   . 

—  verruco.sa,  Phil.  . 
Doris  verrucosa^  Linné.  . 

—  ViUœ,  Ver.  .  . 
Doris  Villafranca,  Risso.  . 
Doris  Villafranca,  Risso. 

DosiNiA,  Gray 

Dosinia  eroleta.  Lin.  .  . 
Dosinia  exoleta,  Rômer.  . 
Dosinia  inflata^  Loc. 

—  lincta,  Pultney.  . 
Dosinia  linct-i,  Rôm.    .     . 

— .      luuaris,  llitl.    .     . 

—  lupinus,  ni<l.  .  . 
Dosinia  lupinus,  Poli.    . 

—  Rissoiana,  I/)C.  . 

DoTO,  Oken 

Dota  Armoricana,  Hesse. 

—  conflans,  Hesse. 

—  coronata,  Gmel. . 

—  onusta,  Hesse.     . 
Ddto  pinnatifida,  Aid  ,  Hanc, 
Doto  pinnatifida,  Mtg:.    . 

—  pinnigera,  Hesse, 

—  styligera,  Hesse. 

—  uncinata,  Hesse. 

DOTOID^ 

Drbpania,  Lafonl.    .    .    . 
Drepania  fusca,  Lafont. 
DrJlla  incrassata,  Bell.      • 
DuNKERjA,  Carpenter. 
Dtmkeria  formosa,  Jefi". 

—  fuhocincta,  Thomp. 

—  Morioni,  Folin.  . 

—  ru  fa,  PhiJ.  .  . 
Eglesia  subdecussala,  Fol. 
Kglisia  Mac  Andréa»,  Ad. 

—  quadricarinata,  Desh, 
Eidothea  marmorata,  Risso. 
Eione  gibbosula,  Risso. 
Ëledon  moschaia,  Ranz. 

—  raoschatus    Fer. 


115 

37 

35 

33 

33 

34 

3\ 

32 

31 

32 

34 

34 

36 

37 

36 

36 

•216 

*2I7 

•2i8 

•217 

•217 

•217 

•216 

♦216 

♦216 

•217 

59 

61 

60 

59 

60 

59 

59 

60 

60 

59 

59 

41 

40 

118 

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♦10 
•iO 
•1) 

•9 
201 
•27 
•27 

90 

179 

7 

7 


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116 


TABLE    AirHAnETK^riR 


ËLEDONA,     RisSO 7 

EUdona  Aldt'otcndi^Ch'iBie,  .  .  8 
Eledona  cirrhosa,  Roc  h.  .  •  •  •  8 
Eledona  moschata^  Lamck.  .  •  7 
Ëledona  rooschala,  Risso.     .    •    •        7 

—  octopodio,  Targ.  •  •  •  8 
Eledona  octopodia^  Pen.  •  .  •  8 
Eledone  AIdrovandi,  Chiaje.     .    •        8 

—  cirrhosus,   d'Orb.     ...        8 

—  oitopodia,  Gray 8 

—  Pennanti,  Forles.     ...        8 

KLEDONlDifi 7 

Eloda  Cuvieri,  Bl 50   | 

—  Papillosa,  Flem 50    | 

Elodia  de  Martino,  Ver 52 

—  Hortentiae,  de  FoHn.    .    .     *14 

—  rufibranchialis,  Johns.  .    .      52 

Elysia,  Risso 62 

Elysia  eîegans,  Qualref.  ....      63 

—  Hoppei,  Ver 63 

—  timida,  Risso 63 

—  riridis,  Mtg 64 

Elysia  viridis,  Ver 04 

ELYSIID^ 64 

Emaroinula,  Lamck '126 

Emargioula  Âdnatica,  Costa.    .    .  *127 

—  cancellata,  Phil '127 

Emarginula  cupuliformis,  Phil.  *128 
Emarginula  coucellata,  Doubl.  .    .  *127 

—  conica,  Weink.  .    .     .M28,*129 

—  Cusmiscbiana,  Brus.  .  .  *128 
Emarçinula  depressa,  Risso.  .    .  *128 

—  elongata^  Costa.  •  •  .  •127 
Emarginula  fissura,  Jobnst    •    .    .  *12d 

—  fissura,  Payr *120 

Emarginula  /issurata,  Linné.     .  *126 

—  Huzardi,  Payr •128 

Emarginula  Mulleri,  F.  et  H.  .  .  ^126 
Emarginula  papillosa^  Risso.  .  ^127 
Emarginula  pileolus,  Marion.     •    .  ^129 

—  pileolus,  Micb '128 

—  reticulala,  F.  et  H.  .    .    .  •126 

—  reticulata,  Risso.  .  •  .  *i?6 
Emarginula  rosea,  Bell.     •    ,    •  •128 

Emarginula  rubra,  Lk '128 

Emarginula  5tcit/a,  Oray.      .    .  ^126 

—  soUdula,  Phil *127 

Emarginula  squamulosa«  Arad.  .  ^127 
Emarginula  tenera,  Mtr.  .    .     .  ^127 

Erabla  Koreni,  Lovén •179 

Emblktoma,  A!d.,  Hanc.      .    •    •      49 


Embletonia  Maria ^  Mey.    ...  49 

—  ptUchra^  Aid.,  Hanc.   .     .  49 

Enoploteuthis,  d*Orb 15 

Enoploteuthis  Ouoeni^  Ver.      .    .  15 

Eosis  siliqua,  Chenu '162 

Entalina  quinquangulare,  Mlr.  .    .  ^149 

—  letragona,  Mtr ^149 

Eolidina  paradoxe,  Quatr.    ...  54 

Eolis  alba,  Aid.,  Hanc 52 

—  Aider j,  Cooks 52 

—  affinis,  Bouch 50 

—  affinis,  Gmel 58 

—  angulata,  Aid.,  Hanc.    .     .  54 

—  Armoricana,  Hcsse.      .     .  o4 

—  Basil,   Ver 57 

—  Bellardii,  Lanck.      ...  50 

—  Casaretloi,  Ver 57 

—  Cavolinii,  Ver.     ....  56 

—  cœrulea,  Forb.,Hanl.   .    .  53 

—  conspersa,  Ficher.    ...  51 

—  coronati,  Forbes.  . .    .  *  .  51 

—  cristata,  Chiaje 58 

—  Cuvieri,  Lamck 50 

—  Defilippii,  Ver 56 

—  Desmartinii,  Ver.     ...  55 

—  Urumondi,  Thomp.  ...  51 

—  Durazziiy  Ver.     ....  56 

—  elegans,  Aid.,  Hanc.    .    .  51 

—  Farrani,  Aid.,  Hanc.    .     •  54 

—  fasciculata,  Lomck.  ...  55 

—  fiabellina.  Ver 55 

—  Gaiidolfii,  Ver 56 

—  glauca,  Aid.,  Hanc.      .    .  50 

—  glaucoides,  Aid.,  Hanr.    .  54 

—  grossularia,  Fischer.    .     .  51 

—  lanii,   Ver 55 

—  lineata,  Lovén 55 

—  Landsburghi,  Aid.,  Hanc. .  52 

—  nana,  Aid.,  Hanc.  •    •    .  53 

—  nemesis.  Hem 54 

—  pallidula,  Aid.,  Hanc.  .    .  53 

—  pallidula,  Laf.     ....  53 

—  Panizza,  Ver 55 

^  papillosa,  Forb.,  Hanl.      .  50 

—  paradoxa,  Fisch.      ...  54 

—  Peachii,  Aid.,  IJanc.    .    •  52 

—  peregrjua,  Lamck.  •    .    •  56 

—  picta,  Aid.,  Hanc.     ...  53 

—  punctala,  Aid.,  Hanc.   .    .  51 

—  ruûbrauchiali?,  F.,  H.       .  ht 

—  Rusconii,  Ver 50 


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TAULE    ALPfi 


Eolis  tergipedina,  Ver.     .    .    . 

—  tricolor,  AU.,Hanc.     . 

—  violacea,  Aid.,  Hanc.    . 

—  Whately.Ver 

£pidromus  reticulalus,  Mir.  .    • 

Erato,  Risso 

Erato  cyprseola,  Risso.    .    •    • 

—  lœvis,  Browu,      .     ,     . 

EècUo  lievisf  Donov 

Erycina  Aradîe,  Biondi.    .    •    . 

—  coraplanala,  Petit.    .    • 

—  crenulata,  Scac.  .    .    • 

—  cuspidula,  Risso.     .    • 

—  ferruginosa.  Réel.     .    • 

—  Geoffroyi,  Payr.   .    .    . 

—  Geoffroyi,  Pot.,  Mich.  . 

—  longicallis,  Phil.      .    . 

—  Ducleolata,   Réel*     .    . 

—  ovatn,  Phil 

—  plebeia,  Sow 

—  purpurea.  Réel.    .    .    . 

—  pusilla,  Phil 

—  Reoieri,  Brown. .    .    . 

—  subslrlala,  Réel.  .     .    • 

—  tumida,  Brus 

Ervilia,  TupI 

Ervilia  castanea^  Mtg.  .  .  . 
EIrvilia  castaoea,  Réel.     .     .     . 

Ervilia  niuns^  Mtg 

Ervilia  nitens,  Turt.  .... 
Ethalion  bistrix,  Risso.  .  .  . 
Eubranchus  tricolor,  Forbes.  • 
Eudora  picta,  Mtr 

—  puUa,  Mtr 

—  varians,  Leach .... 

EuLiMA,  Risso 

ïulima  acicula,  Phil.  •    '•    .    . 

—  affinis,  Phil 

—  Anglica,  Sow.      .    .    . 
Eulima  antiflexa^  Mtr.  .    •    . 

—  hilineata^  Aid.    .    .     . 

Eulinia  brevis,  Req 

Eulima  compact ilis,  Mtr.    .     • 

—  curva,  Jeff.      .... 

—  distorta,  Jeff.  .... 

—  distorta,  Phil.      .    .     . 

—  elegantissima,  Risso.    . 
Eulima  fuscoapicala^  Jeff.      , 

—  gracilis,   Mtr.     .    .     • 
Eulima  incurva,  Bucq.     .     .    . 

—  incurva,   l\vn,      ,    ,    • 


57 
53 

5;^ 

57 

ICI 

102 

102 

102 

102 

•200 

*25« 

•262 

M77 

•261 

•258 

•262 

•198 

•260 

•199 

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•246 

•194 

•197 

•261 

•198 

•194 

•194 

•195 

•195 

•195 

55 

53 

•83 

•82 

•82 

211 

•1 

♦2 

ai 

214 
215 
212 
216 
214 
214 
213 
211 
216 
214 
213 
213 


ABETIQUB 

Ii7 

Eulima  intermedia,  Cantr.     •    .    « 

213 

Eulim^a  Jeffreysiana^  Brus.    •    . 

216 

Eulima  Jeffrey siaua,  Mtr.     .    .    • 

21G 

Eulima  microstoma^  Brus.     .    • 

214 

Eulima  monodon,  Req.     .    .    •    , 

•21 

—      nitida,  Forbes 

212 

Eulima  obtusa^  Jeff. 

214 

—      Petit iana,  Crus.      ,    .    , 

212 

Eulima  Philippii,  Weink.     .    .    , 

214 

—      polita,  Bucq.  •    .     .    .     , 

212 

—      polita,  Desh 

212 

—      polita,  Forb.  Haul.  .    .    . 

212 

Eulima  polita,  Linné 

211 

—      pyriformis,    Trug.      . 

216 

Eulima  Sicula,  Phil 

•1 

Eulinia  sinuosa,  Scac 

212 

Eulima  sinuosa,  Weiuk 

212 

Eulima  solida,  Jeff. 

2n 

Eulima  stenostoma,  Jeff.      .    •    . 

213 

—      subulata,  Desh 

215 

Eulima  subulata.  Don.   .    •    . 

.    215 

Eulima  subulata,  Macg.   •    .    . 

215 

—      lurritella,  Req 

•5 

—      unidens,  Req 

•22 

—      unifasciata,  Forbes.      .    . 

•20 

EuLiMBLLA,  Forbes 

•1 

EuUroella  acicula,  Fisch.  .    .    . 

.      ^2 

EtUimella  acicula,  Phil.     .    • 

•1 

—      af/inis,  Phil 

•2 

Eulimella  afHnis,  Forbes 

•2 

Eulimella  attenuata,  Mtr.      . 

•2 

Eulimella  clavula.  For.,  Haul.  . 

.    *25 

—      gracilis,  Jtff.  .... 

•2 

Eulimella  Folini,  Fisch.     .     .    , 

•2 

—      intersecta,  Folin.    .    • 

»      •l 

Eulimella  nilidissima.  Fisch.     .    . 

•4 

Eulimella  Scilla,  iicac,     .    . 

•1 

Eulimella  ventricosa,  Sars.    .    . 

•5 

EULIMID^ 

.  •211 

Euomphalus  uitidissimus,  Sow.     , 

♦90 

—      rota,  Sow 

.    ^90 

EUPLOCAMUS,  Phil 

42 

Euplocanus  croceus,  Phil.  .     . 

.      42 

Euplocamus  claviger,  Thomp.  • 

.      43 

—      frondosus,  Phil.    .     .    • 

.      40 

EuTHniA,  Gray 

.    174 

Euthria  coi'nea,  Linné.   .    .     . 

.    174 

Euthria  cornea,  Weink.    .    .    . 

175 

Euthria  minor,  Bell.     .    .    . 

.    175 

Eutropia  puUa,  Brus 

.    *SZ 

^—      speciosa*  Brus.    •    •    . 

.    •ifS 

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118 


TABLE    ALPIIABETIQUB 


Fabula  nana,  Chemn.  .    . 

.    137 

Fabulina  fabuloides,  Mtr.  . 

.  *?09 

—      incarnala,  Mtr.     . 

*209 

Fasciolahia,  Lamck.   .     . 

.    184 

Fasciolaria  lignaria^  Lin. 

.    184 

Fasciolaria  Tarent! na,  Lk. 

.    184 

FioNA.  Aid.,  Hanr.      .     . 

,      58 

Fiona  nohilis^  Aid.,  Hanc. 

.      58 

FIONID^ 

.      58 

Firola  coronata,  Brug. .     . 

.      91 

—      Frederici,  Blainv. 

.      91 

—      Fredericiana,  Ver. 

.      91 

—      mutica,  Cantp.     . 

.      91 

FiROLOiDA,  Les 

.      91 

Firoloida  Fredericia,  Les. 

.      91 

Firoloida  Lesueuri,  Eyd., 

Soi 

i\. 

.      91 

Firoloida  rautica,  Les. .     . 

.      91 

Foroloides  Lesueuri,  Roux. 

.      91 

FissuRELLA,  Brug  .     .     . 

.  M23 

Fissurella  coslaria,  Phil.  . 

.  M?3 

—      gibba,  Phil.     .     . 

.  M24 

Fissurella  gihherula^  Lame 

k. 

.  M24 

Fissurella  Grcecn,  Jeff.     .     . 

.  *l^3 

Fissurella  Grœca,  Linné. 

.  M24 

Fissurella  mamillata,  Risso. 

.  •124 

—      Medilerranea,  Sow. 

.  M23 

—      minuta,  î>o'A'.  .     . 

.  M24 

Fissurella  neglecta,  Desh. 

.  M23 

Fissurella  nimbosa,  Risso 

.  •125 

—      noachina,  Schum. 

.  M25 

—      nubecula,  Desh.   . 

.  M25 

Fissurella  nubecula^  Linné. 

.  M25 

Fissurella  Philippii,  Req. 

.  *125 

Fissurella  reticulata^  Donov 

, 

.  M23 

Fissurella  reliculata,  Réel. 

M23 

—      rosea,  Lamck. 

M25 

Fissurella  rostrata,  Sej^. 

M25 

FISSURELLII)^.  .     .     . 

*123 

Fissurisepla  roslrala,  Jeff.    , 

•125 

FJsluluna  hians,  Desh. 

•i53 

Flemingia  Zellandica,  Mtr.  . 

•131 

Folineana  Lefebvril,  Mtr. 

•136 

Forskalia  fanulum,  Mtr.   . 

,  '103 

FoasARUS,  Phi! 

•77 

Fossarus  Adansoni,  Phil. , 

•77 

—      ambiguus,  Chenu. 

♦77 

Fossarus  ambiguus,  Lin..  . 

•77 

Fossarus  clathratus,  Phil.    . 

•78 

Fossarus  costatus,  Broc.      . 

•78 

Fossarus  costatus,  Chenu.    . 

•78 

Fossarus  minutus^  Mich.    . 

•78 

Fossarus  minulus,  Réel *78 

—  Petitiauus,  Tib •81 

Fragilia  fragilis,  Desh.     .    .    •    •  ^201 

—  ochroleuca,  Chenu.  •    •    .  ^201 

FUSID^ 176 

Fusus,  Lamck 176 

Fusus  antiqous,  Lamck IfO 

—  attenuatus,  Jeff.    ....  182 

—  Earvicensis,  Johnst.      .    .  179 

—  Berniciensis,  King.  .    •    .  182 

—  Boothi,  bchm 122 

Fusus  carinatus,  Biv 177 

—  carinulatus,  Loc.  .    .    .  177 
Fusus  conulus,  Risso 175 

—  contrarius,  Brug.     .    .    .  183 

—  corallinus,  Phil 170 

—  corneus,  Gould 182 

—  corneus,  Pen 180 

—  corneus,  Scac 175 

—  costalus,  Flem 191 

—  costulatus,  Cantr.     .     .    .  107 

—  craiiculatuB,  Blainv.      .     .  175 

—  echinatus,  Kien 177 

—  echinatus,  Phil 178 

—  fasciolaroides,  Forbes. .     .  174 

—  Franscombi,  Claïk.  .     .    .  117 

—  fragilis,  Risso 197 

—  glaber,  Risso 108 

—  gracilis,  Aider 181 

—  granulatus.  Cale.      ...  131 

—  Islandicus,  Forb.,  Hanl.   ,  181 

—  Jeffreysianus,  Fisch.     ,    .  181 

—  lameliosus,  Crist.      .    .    .  171 

—  lavatus,  Phil 170 

—  La  Viœ,  Gale 115 

—  lignarius,  Lamck.     ...  174 

—  lignarius,  Linné 18i 

—  modiolus,  Crist 116 

Fusus  multilamellosus,  Phil.  .     .  178 

FusuB  propinquus,  Aid 182 

—  proviucialis,  Bl 176 

—  pulchellus,  Danillo.  •    .    .  174 
Fusus  pulchellus^  Phil 177 

—  relroversus,  Flem.   ...  27 

—  roslratus,  Bucq 177 

Fusus  rostratus^  Olivi 176 

Fusus  rostratus,  Mtr 177 

—  RoubienanuB,  Doubl.    .    .  175 

—  rudis,  Phil 179 

—  rufus,  Flem 134 

—  septangularis,  Flem,    ,    .  132 


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TABLR    ALPHABÉTIQUE 


Fusas  sqaamosus,  Biv. .    .    . 

.    .     171 

—      strjgosus,  Lamck,    . 

.    .    176 

—      suboigra,  Brown.     . 

.    .    13\ 

—      Syracusanus,  Larock. 

.    .    176 

Fusus  Syraeusanusy  Lin.     . 

.    .    Iî6 

Pu8U8  turricola  Fiera. .    .    . 

.     .    133 

—      turriculalus,  Brown. 

.    .    133 

—      turriculalus,  Desh.  . 

.    .    135 

—      vaginatus,  Larock.    . 

.    .    177 

Gadinu,  Oray 

.    .  M29 

Qadinia  depressa,  Req.     .    . 

.    .  '129 

—      excentrica,  Tib.  .    . 

.    .      73 

—      Garnoti,  Desh.    ,    . 

.    .  ^129 

Gadinia  Garnoti,  Payr.  .    . 

.    .  M29 

Gadinia  lateralis,  Req.      .     . 

.    .      73 

—      mamillaris,  Pelit.    , 

.    .  M29 

GADJNIID^ 

.    .  -129 

Gadus  subfusiformis,  Fisch.  . 

.     .  M41 

Galeodina  striatula,  Mtr.  .     . 

.    .     *38 

Galbomma,  Turton.      .    .    . 

.     .  ^265 

Galomma  Turtoni,  Sow.     . 

.    .  *205 

Oalericulum  otis,  Brown. 

.     .      94 

—      ovatum,  Brown.  .    , 

.    .      91 

Galerus  Sinensis,  Roux.    .    . 

.     .  M17 

Oasteroptera  Meckelii,  Bl.     . 

.     .      87 

Gasteropteron  Meckelii,  Koss. 

.    .      87 

Gastrana  fragilis,  Adams.     . 

.     .  '201 

GASTROcRiBNA,  Speuglcr.  .    . 

.    .  M59 

Gaatrochœna   cuneiformi»,   Ghiaje.  '159 

—      dubia,  Desh.    .     .    . 

.    .  M&9 

Gastrochmna  dubia,  Peunant 

.  M59 

Gaslrochœna  hians,  Flem.    . 

.     .  M59 

—      modiolina,  Lamck,  . 

.     .  M59 

—      pelagica,  Risso.  .     . 

.     .  M59 

—      pholadia,  Turt.     .     . 

.     .  M59 

—      Poliana.  Phil.      .    . 

.    .  M59 

-      Polii,  Phil.      .     .     . 

.     .  *159 

—      Tarentina,  Costa.     . 

.    .  M59 

GASTROCH^NIDvE.      ,     . 

.    .  M59 

4;A8TB0P0DA 

31,93.95 

GASTROPTERIDifi.   .    .    . 

.    .      87 

Gasthopterba,  Meckel.   .     . 

.    .      87 

Gaslropteron  Meckel  i.  Fis.  . 

.    .      87 

Gastropteron  Meokeli,  Koss. 

.     .      87 

Qellina,  Gray 

.     .      60 

Gellina  affinis,  d'Orb.    .    . 

.    .      60 

Gibberula  railiaris,  Jouss.     . 

.     .     103 

—      recondita,  Mtr.    .     . 

.     .     103 

Gibbenilina  clandestina,  Mtr. 

•    .    104 

—      occulta,  Mtr.   .    .    , 

.    .    104 

GiBBULA,  Risso 

.     .  M03 

Gibbula  Adansonii,  Mtr.  . 
Gihhida  Adansoni,  Payr. 
Gibbula  ./£gyptiaca,  Chenu, 
-^  Agathensis,  Mtr  . 
Gibbula  Agathensis,  Recluz. 
Gibbula  ardens,  Mtr.  .  . 
Gibbula  ardens.  Salis.    . 

—  Boissyi,  Payr.  . 
Gibbula  canaliculata.  Brus. 
Gibbula  oincta,  Phil. .    . 

—  cineraria,  Lin.  . 
Gibbula  dessereu,  Risso.  . 

—  divaricala,  Brus. . 
Gibbula  divaricata,  Linné, 

—  Drepanensis,  Brug, 
Gibbula  Drepanensis,  Mtr. 

—  elata.  Brus.     .     . 

—  fanula,  Brus.  .    . 
Gibbula  fanula,  Grael.    . 
Gibbula  gibbosuia^  Brug. 
Gibbula  Guttajauri,  Phil. 
Gibbula  Ivanisi,  Brus..    . 

—  Ivanisiana,  Brus. 
Gibbula  latior,  Mtr.  .     . 

—  maga,  Linné. .  . 
Gibbula  magus,  Brus.  •    • 

—  magus,  Risso. 

—  MeJiterranea,  Risso, 

—  morio,  Risso  .  . 
Gibbula  obliquata,  Gmel. 
Gibbula  Philibert!,  Mir.  . 
Gibbula  Philiberti,  Red. 

—  protu'.nida,  Loc. 
Gibbula  pupurata,  Brus.  . 

—  purpurea,  Mtr.  . 
Gibbula  purpurea,  Risso. 
Gibbula  pygmœa,  Risso.  . 
Gibbula  Racketi,  Payr. 

—  rarilineata,  Mich. 
Gibbula  Richards  Brus.  . 
Gibbula  Richardi,  Payr. 
Gibbula  rupestris,  Risso.  . 
Gibbula  tutnida,  Mtg.  . 
Gibbula  umbilicaris,  Brus. 
Gibbula  umbilicaris,  Linné. 
Gibbula  varia,  Brusina.  . 
Gibbula  varia,  Linné.  . 
Gibbula  variegata,  Risso. 
Gibbula  Vimontix,  Mtr. 
Gibbulastra  divaricata,  Mtr. 

—  rarilineata,  Mtr. . 


119 

.  MOS 

.  M08 

.  M03 

.  *lil 

.  MIO 

.  M06 

,  M05 

.  M07 

.  MOÔ 

.  M12 

.  *i09 

.  -105 

.  M12 

.  *112 

.  •109 

M09 

,  *107 

*103 

•103 

M07 

M12 

*109 

•109 

•105 

•104 

•104 

•104 

M05 

*116 

,  -110 

•110 

•116 

•115 

MU 

•109 

•108 

•108 

•108 

,  MU 

•107 

•107 

•115 

.  -111 

.  -105 

•105 

♦107 

.  -106 

.  •lOS 

.  -112 

•112 

MU 


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120 


TABLE    ALPHABI'.TIQUE 


Ginnaniana  fusca.  Mtr 126 

—  lœvigata,  Mtr 127 

Glaunonome  Montagiia,  Lamck.     .  *250 
Glycymeris  arclica«  Lamck.      ,     .  *174 

—  argen'ea,  Costa *273 

—  oibicularis,  Costa.  .  .  .  *267 
Goodalia  minutissiina,  Turt.     .    .  *2d4 

—  triangularis,  Turt.   .     .     .  *234 

GoNiODOBis,  Forl'es 88 

Goniodoris  castanea^  A.ld.,  Hanc.      39 

—  elegans,  Cantr 38 

Goniodoris  elegans,  Tasie.    ...      38 

—  nodoFa,  Aid.,  Hnnc  .  .  38 
Goniodoris  nodosa,  Mtg.    ...      38 

—  Paretoi,  Ver 39 

Goniodoiis  Panlii,  Ver 39 

Gregariella  gibberula,  Mtr. .    .    .  *£84 

—  sulcaln,  Mtr •283 

Gryphœa  angulata,  Daniel.    .     .    .  *310 

—  cochlear,  Mtr 'SIO 

Gwynia  capsula,  Fisch *318 

Gyrina  maculata,  Schum.     ...     157 

HiSDROPLBURA,  Mtr 132 

Hasdropleura  Bertrandi,  Payr.  .     133 

—  nivalis^  Lovén.  ....    134 

—  rufa,  Mtg 131 

Hsedropleura  septangularis,  R,     .    132 
Haidropleuraseptangitlaris,  Mtg.    132 

—  Trevelliana,  Turt.      .     .     133 

—  turriculata,  Mtg.  ...  133 
Hadriana,  Bucq.,  Dautz  ,  Dolf.  .  175 
Hadriania  oraticulata^  Broc.  .  175 
Hadriania  craticulata,  Cucq.  .  .  175 
Hallia,  Valenciennes      ....        9 

HcUlia  sepioidea.  Val 9 

HALIOTID^E. M20 

Haliotis,  Linné •120 

Haliotis  lamellosa^  Lamck      •    .  ^121 

Haliotis  parva»  Risso ^121 

Haliotis  striata,  Gmel *121 

Haliotis  striata,  Linné •121 

Haliotis  tuberculata,  Linné.   .     .  •120 
Haliotis  tuberculata,  Phil.    .    .     .  *121 

—  tuberculata,  Weink.     .    .  *121 

—  varira,  Risso *121 

Haminea  coruea,  Mtr 82 

—  diaphana,  Dan.,  Sand.      .      84 

—  dilatata,  Leach 84 

—  elegans,  Leach 8S 

—  hydatis,  Mtr 82 

Heia  tenera,  Jeff •SI 


Mich 


Hbloion,  Montfort.      • 
Helcion  corneum,  Daniel 
Helcion  cometivn.  Pot., 

—  lœve,  Pen,     .     . 
Helcion  pellucidum,  Jeff. . 
Helcion  pellucidum^  Liti. 
Heliconoides  rostratus,  Mtr. 
Hélix  ambigua,  Linné. 

—  canalis,  Mat.,  Rack. 

—  decussa'a,  Mtg.    • 

—  depressa,  Mtg.    . 

—  flavocincta,  MOhlf. 

—  fuigidus,  Adams.. 

—  glabrata,  Mûhif.     . 

—  haliotidea,  Maller. 

—  incurvata,  Ren.  . 

—  Janthina,  Linné.  . 

—  labiosa,  Mtg.  .    • 

—  lœvigalum,  Pen. , 

—  otJs,  Turt.  ,    .    . 

—  perspicua,  Lin.    . 

—  petreea,  Mtg.  .     . 

—  planorbis,  Fabr.  , 

—  polit  a,  Lin.      .    . 

—  serpuloides,  Mtg. 

—  subcarinata,  Mtg, 
*      subulata,  Mtg.     . 

—  variabilis»  Mlihlf. 

—  vitrea.  Mat.,  Rack« 
Helonyx  JefTreysi,  Mtr.     . 

—  subfusiformis,  Mtr. 

—  tumidosus,  Marion. 
Hemimacira  triangula,  Chenu 
Hi£RifiBA,  Lovén.     .     .     . 
Hermsea  bifida,  Lov.    .    . 
Hermsea  bifida^  Mtg. 

—  dendritica.y  Aid., 

—  poly chroma,  Les 

—  Rissoi,  M.  Edw. 
Hermœa  Risso,  Ver.    .    . 

HERM^ID^ 

Hermonia  scabra,  Mtr.     . 
Hiatella  arctica,  Lamck.  . 

—  oblongua,  Turt. . 

—  minuta,  Turt. .    . 

—  striata,  Brown.  . 
Hindsia  JefTreysiana,  Fisch 
Hinites  pusio,  Sow..    .     . 

—  sinosus,  Desh. 
Hipponix  subrufa,  Caill.  . 
HiSTiOTHEUTis,  d'Orb. 


Hanc 


.  ♦133 

.  ^134 

.  *134 

.  -134 

.  •133 

.  •m 

.  26 

.  ^77 

.  -80 

.  *42 

.  *88 

.  215 

.  -57 
*24,*58 


213 

•S4 

•43 

•70 

94 

•69 

•76 

♦88 

211 

•78 

•91 

215 

'45 

♦59 

♦151 

•151 

•151 

♦187 

61 

61 

61 

61 

61 

61 

61 

61 

SS 

•167 

•168 

•147 

•183 

•265 

♦200 

♦200 

♦119 

14 


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TABLE    ALPHABRTIQUB 


121 


Bistioteuthis  Bonelliana,  Fer.    .      14 

—  Ruppellif  Ver 14 

HOLOSTOM%TA 184 

JIOMALOOiRA,  Jeffreys '91 

Homalogira  atoma^  Phil.  .     ,    .     *90 
Heroalogira  atoraus,  Bucq.  •    .    .    *90 

--      atomus,  Jeff. *90 

Homalogira  Fischer iana^  Mtr.   .    *^\. 

—  polyxonay  Brus *90 

Homalogira  rota,  Piscb *90 

—  rota,  Mtr *90 

Homalogira  rotata,  F.  et  H.  .    .     *90 
Homotoma  anceps,  Bell.  ....    115 

—  elegans,  Bell 123 

—  Leufroyi,  Bell 122 

—  Philibert!,  Bell 119 

—  purpurea,  Bell 118 

—  reticulata,  Bell 122 

Hyalma  sepioidea,  Rochebr.    .    •  *321 
Uyalsea  cornea,  Lamck 27 

—  cuspidata,  Bosc 29 

—  depressa,  Biv 28 

—  flava,  d'Orb 28 

—  Forskahli,  Bl 27 

—  gibboaa,  Rang 28 

—  inilexa,  Les 28 

—  lanceolata,  Les.    ....      29 

—  roucronata,  Q.,  Gay.     .    .      28 

—  Peroûi,  Bl 27 

-—      pyramidata,  d'Orb.  .    .    •      29 
^-      tridentaka 27 

—  trispinosa,  Les 28 

—  uncinata,  Hoea 2S 

—  vaginella,  Canlr.      ...      28 

—  virguU,  d'Orb 30 

Hypogœna  inœquivalvis,  Poli.    •    •  *180 

Idalia,  Leach 39 

Idalia  aspera,  A\ù„  Hauc,   ...      39 

Idalia  crocea,  Phil 42 

Idalia  elegans,  Leuck 39 

—  ramosa^  Cantr 39 

Idalia  raroosa,  Phil 42 

iBoperenlata 93 

lBt«gropalleales ^232 

Isocardia,  Lamarck *236 

Isocardia  cor,  Lamck *236 

liocardia  cor,  Lioné •236 

Jagonia  reticulaia^  Mtr *255 

Jamiiiea  plicata.  Wood *223 

Jaminia  iosculpta,  Browii.    .    .    .  *226 
Janira  maxims,  Fisch *29j 


JANID-^i 

.    .      49 

Janus,  Verany 

.    .      49 

Janus  SpinolXy  Ver.   .    .    . 

.    .      49 

Janthina,  Lamck 

•    -84 

Janthina  Britannica,  Leach.  , 

.    -86 

Jaathina  communie,  Costa.    . 

.    *85 

Janthina  communis,  Lamck. 

.    *84 

—      exigua,  Lamck.  .    . 

.    .    *85 

Janthina  fragilis,  Brug.    .    . 

.    *84 

Janthina  nitens,  Menke. 

.    .    *85 

—     patula,  Phil 

.    -85 

Janthina  prœlougata.  Roux.     , 

.    *86 

Janthina  prolongata,  Blainv. 

.    .    'Sô 

Janthina  rotundata,  Jeff.  .    . 

.    *86 

—     rotundata,  Leach.     . 

.    .    ^85 

JANTHINID^ 

.    .    '84 

JsFFaBYSiA,  Aider 

.    .    'Ôl 

Jeffreysia  diaphana.  Aider.   .    . 

.     *ôl 

Jeffrey sia  gîabra,  Browa.  . 

.     .    *ôl 

—      opaZtna,Jeff.  .    .    . 

.    •    *61 

Jujubinus  sequislriatus,  Mtr. 

.    .  *103 

—      corallinus,  Mtr.  •    • 

.    .  MOI 

.   —      Oravinœ,  Mtr.     .    . 

.    •  M02 

—      Matonii,  Mtr.  •    •    • 

.    .  MOI 

—      unidentatus,  Mtr.     • 

.    .  M02 

Kbllia,  Turton 

.    .  *257 

Kellia  abyssicola,  Forbes.     . 

.  •259 

Kellia  Cailliaudi,  Réel.  .    . 

.  -258 

—      oomplcMata,  Phil.  • 

.  •258 

Kellia  complanata,  Weink.  . 

.  *258 

—      corhuloides,  Weink.     , 

.    .  •262 

—     ferruginosa,  Forbes. 

.    .  -256 

Kellia  Geo ffroyi^Fayr,    .    ,    . 

•  ^258 

Kellia  inflaU.  Weink.  .    .    . 

.  ^258 

—      Mac-Andrewi,  Fisch. 

.  ^251 

Kellia  miliaris,  Phil.     .     . 

.    .  ^259 

Kellia  nitida,  F.  et  H.     .    . 

.  ^262 

—      pumilla,  Wood.   .    • 

.  •260 

—      rubra,  Turt.    .    .    . 

.    .  •259 

Kellia  suborbicularis,  Mtr. 

.  «257 

Kellia  suborbicularis,  Turt.  . 

.    .  .257 

Kelliella  miliaris,  Sars.     .    • 

.    .  ^259 

KELLIIDvE 

.    .  ^257 

Kellya  corhuloides,  Roux      . 

.    .  *262 

—      rubra.  Roux.  .     .    . 

.    .  •2r>9 

Lachesis  areolata,  Tib.     .    . 

.    .    136 

—      candidissima,  Weink. 

.    .    136 

—      Folineîe,  Weink.     . 

.    .    136 

—      roaroillata,  Risso.     . 

.    135 

—      minima,  For  ,  Hanl. 

.    135 

—      recondita,  Brug. 

.    136 

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122 


TAttLK    ALPHABETIQUE 


Lachesis  vul|>ecula,  Mtr.  .    .    . 

.    136 

Lacuna,  Tupl 

.    *78 

Lacufia  azonata^  Brus.    .    .    , 

.     *S{ 

—      canalisy  Mtr.  •    .    . 

.    *80 

Lacuna  conalis.  Tut  t.     .     .    . 

.    *81 

Lac^jma  crassior,  M  kg.    .     .    . 

.    ♦SI 

Lacuua  crassior,  Turt  .    .    . 

.     -SI 

Lacuna  divaricata^  KoUd.  .    , 

.    *80 

liaeuna  divaricata,  Jefi*.    .    .    . 

*80,81 

—      divaricala,  Lov.  .    . 

.   -so 

La'^Mna  intermedia,  Loc.    . 

.    .    ^80 

—      pallidula,  Costa,  .    . 

.    .     ^79 

Lacuna  pallidula,  Jetf.  .     .     . 

.    *79 

—      pallidula,  Turt     .    . 

.     *78 

Lacuna  patula,  Thorpe,  .    ,     , 

.    *79 

—      puUolusj  Turt.    ,    . 

.    .    '79 

—      quadHfasciatay  Mlr. 

.   •so 

Lacuna  quadrifasciata,  Turt. 

.     *80 

Lacuna  tenella^  Jeff.  .    .     .     . 

.     *81 

Lacuna  viucla,  Turt.     .    .     . 

.    -80 

[.adas  Kerandreni,  Cantr.     .     . 

.      92 

Lafontia.  Loc 

.      64 

Lafontia  corruyata,  Aid.,  Han 

.   .      64 

—      senesira,  Quatr.      .     . 

.      64 

Lamellaria,  Mtg 

.     '69 

Laroellaria  Kleciachi,  Bru8.  .    . 

.      69 

—      raembranocea,  Mtg. 

.      70 

—      perspicua,  Jeff.     .    , 

.    *70 

—      perspicua,  F.  et  H.  .    , 

.     *70 

LameUaria  perspicua^  Lin. 

.     *69 

—      tentaculata,  Mtg.   . 

.    .     •70 

LAMEffXIBKAIVCHIATA.  . 

•5*,*266 

Liplisia  fasciata,  Bosc.     .    .    . 

.      65 

L;iply8ia  depilans,  Lin.     . 

.      60 

—      fasciata,  Lamck.  .    . 

.    .      65 

~      punctata,  Lamck.     . 

.      66 

Laplysi  x  viridis.  Mtg.  .    .    . 

.      6Z 

Latirus  Syracusanus,  Trosch. 

.    176 

Leda,  Schumacher 

.  *276 

Leda  acuminata,  JefT.  .    .    . 

.  •277 

—      commutata,  Hanley.     , 

.  -277 

—      emarginala,  Forbes.     . 

.  ^276 

Leda  expansa^  Jeff.     .    .    . 

.  *278 

—      fragilis,  Chemn. .    .    . 

.  •276 

Leda  fragilis,  Jeff.     .... 

.  ^276 

Leda  Jeffreysi^  Hid.     .    .     . 

.  *278 

Leda  lala,  Jeff. 

.  *278 

—      lucida,  Jeff.     .    .    . 

.  •278 

Leda  lucida^  Lovén.    .    .    . 

.  ^278 

—      Messanensis^  Seg,  .    . 

.  •277 

Leda  pelli,  Deshayes.  .     .     . 

.  -276 

Leda  pella.  Lin ^276 

—  pvoducta,  Mtr '278 

Leda  pusio,  Jeff. ^278 

Leda  pusio,  ?h\\ ^278 

—  pustulosa,  Jeff.  ....  ^277 

LeJa  pygmœa,  F.  et  H *277 

Leda  pygmasa,  Munst '277 

—  serioea,3eiï. •278 

Leda  tenuis,  Jeff. •277 

—  tenuis,  Mtr ^277 

Lembulus  delloideus,  Risso.  .    .    .  '276 

—  Rosscanus,  Risso.  .  •  .  ^276 
Lemeiitina  Cuvieri,  Risso.  .  .  .  209 
Lentidium  maculatum,  Cr.  J.  .  .  ^175 
Leiostraca  Jeffreysiana,  Brus.    •    .  216 

—  subulata,  Chero 215 

Lepidoiiknia,  Marion ^144 

Lepidomenia  histrix^  M.,  Kow.  .  ^144 

.Lepidopleurus  alveolus,  Sars.     .    .  •ISO 

—  Cajetanus,  Risso.     .    .     .  *ikQ 

Lepton,  Turton *262 

Lepton  Clarkiœ^  Jeff. *264 

—  glabrum,  Fischer.  .     .    .  •263 

—  lacertum^iefi.     ....  ^263 

—  m/fcZMm,Turl ^262 

—  squamosum^  Mtg.  .  .  .  ^262 
Lepton  squamosum,  Turt.  .  .  .  ^262 
Lepton  subtrigonum^  Jeff.     .     .  ^263 

—  sulcatum,  Jeff,    ....  -263 

Lepton  trigonum^  Folin ^263 

LESiBA,  Lach.      .    - '259 

Lesîea  minuta,  Mail *246 

Lesaa  pumito,  Wood ^260 

Lesaea  rubra,  Brown ^257 

Lessea  rubva,  Mtg ^259 

Leufroyia  concinna,  Mtr.     .     .    .  122 

—  Leufroyi,  Mtr 122 

Ligula  prsetenuis,  Br ^183 

—  prismatica,    Mtg,     .    .    .  *200 

—  pubescens,  Mlg "184 

Limacina   naticoides,  Rang.     .    .  27 

Lima,  Bruguiere ^293 

Lima  aperta,  Sow *29k 

—  bullata,  Payr ^294 

—  buHata,  Turt.      ....  ^294 

Lima  crassa^  Forbes ^296 

Lima  elliptica,  Jeff. ^295 

—  fasciata,  Sow '293 

—  fragilis,  Fiera ^294 

—  fragilis,  Forbes '294 

—  hians,  Auct '294 


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TABLE  ALPIIADETIQOE 


123 


Lima  hians^  Qmel *294 

Lima  hiaus,  Lovén *294 

—  imbricata,  Risso.     .     .    •  *293 

Lima  in/lata^  Gbemn *293 

Lima  inflata^  Forbes *294 

Lima  Jeffreysi^  Fischer.     .    .    .  •295 

—  Loseombii,  Sow.     .    .     .  *294 

—  nivea.  Broc *i95 

Lima  nivea,  Risso *^95 

LimaSarsiy  Lovén *295 

—  squamosay  Lamck.  .    .    .  *293 

—  subauriculata,  Mtr.    .    .  *295 
Lima  subauriculata,  F.  et  H.    .    .  *295 

—  subauriculata,  Turt.    .    .  *295 

—  sulcata,  Brown *2&o 

—  sulculas,  Lovén *295 

Lima  tenera^  Turt •294 

Lima  ventricosa,  Sow •293 

—  vilrina,  Brown *294 

Limea  cru&sa,  Mtr •29Ô 

—  nivea,  Mtr '295 

LiMANOTUS,  Verany 47 

ÏAmanotus  Genei,  Ver 47 

LiMAPONTiA,  Juhnst 6) 

Limapontia  cœrulea,  Quatr.  .  .  04 
LimapoDtia  cœrulea,  Taies.  ...  C3 
Limapontia  nigra^  Johnst.     .     .      64 

UMAPONTIID^E 13 

Limax  papillosus,  Linné 49 

LiMOPSis,  Sassi *278 

Limopsis  aurita^  Broc *278 

Limopsis  aurita,  Jeff. *279 

Limopsis  borealis,  Wood.    .     .    .  ^279 

—  cristata,   Jeff.     .    .    .     .  '279 

Limopsis  minuta,  Mtr *279 

Limopsii  minuta,  Phil.      .    .    .  *279 

Lioconcha  Cyrilli,  Houx ^235 

Liostoma  clavula,  Mir ^25 

Lipamontia  cœrulea,  Fiscli.  ...      64 

Listeria  vagina,  Leach *160 

LiTRODOMus,  Cuvier *290 

Liihodomus  aristatus,  Dillw.  .  .  ^290 
Lithodomusaristatus,  Weink.    .    .  ^290 

—  caudigerus,  Sow,     .    .    .  *290 

—  daclylus,  Cuvier.      .    .     .  ^290 
Lithodomiu  lithophagus,  Linné.  .  *29? 

—  lithopbagus,  Payr.   .    .    .  ^290 

LiTTORiNA,   Fér *71 

Littorina  Armoricana,  Loc.  .  .  •75 
Littorina  Basteroti,  Payr  .    .    .     .     •Tô 

^      çferulescens,  Lamck.    .    .     *77 


Littorina  Danieli,  Loc.     .    .    , 

•73 

—     jugosa,  Mtg 

•74 

Littorina  labiala,  Brown.     .    .    . 

•73 

—      litîoralis,  F.  et  H.    .    .    , 

•72 

—      littorea,  Brown. .    .    . 

•76 

—      littorea,  Johnston.   .    •    , 

•75 

Littorina  littorea,  Linné.    .    .    , 

•75 

—      miliari»,  Q.  et  G.   .    . 

.    ^77 

Lilturia  neriloides,  Forbes.   .    •    . 

♦*2 

Littorina  neritoides,  Linné.    . 

.    ^75 

Littorina  neritoides,  Phil.     .    . 

.    ^77 

—      obtusa,  Daniel.    .    •    . 

.    ^73 

Littorina  obtusa,  Linné.     .     . 

.    *70 

Littorina  obtusa,  Menke   •    .    . 

•72 

Littorina  patula,  JefT.    .    .    .    . 

•73 

~     punctata^  Gmel.     •    . 

•76 

Littorina  punctata,  Lamck.   .     . 

.    ^75 

—      rudis,  F.  et  IL    .    .    . 

.    ^74 

—      rudis,  Jeff. 

.    ^73 

—      rudis,  Johnst 

.    *13 

Littorina  rudis,  Malon.  .    .     . 

,    ♦73 

Littorina  ruJissima,  Aider.  .    .     . 

•73 

Littorina  saxatilis,  Johnst.     . 

•74 

—      sphxroidalis,  Loc. .     . 

.     -75 

Littorina  tenebrosa,  Forbes.      .    . 

•74 

Littorina  tenebrosa,  Mtg.    .    . 

.    ^74 

Littorina  vulgaris,  Sow.  .    .    . 

.    ^75 

LITTORINID^ 

.    •71 

LOLIGINID^: 

.      18 

LoLiGo,  Lamck 

18 

Loligo  a f finis,  Laf.    .... 

.      19 

Loligo  Bertheloti,  Fisch.  .    .    . 

.      20 

Loligo  Bertheloti,  Ver.  .     .    . 

.      20 

Loligo  Coindeti,  Ver 

16 

Loligo  Deamoulinsi,  Laf.    .     . 

.      19 

—      Forbesi,  Stens     .     .     . 

.      19 

-^      Lamarmorse,  Ver. .    . 

.      20 

—      macrophthalma,  Laf.. 

.      19 

Loligo  Marmorîe,  Ver.     .    .    . 

.      20 

—      medio,  Lamck.    .     .    . 

.      20 

Loligo  microoephala,  Laf.    .    . 

.      19 

Loligo  Moulinsi,  Laf 

,      19 

—      parva,  Lamck.    .    .    . 

.      20 

Loligo  pulchra,  Hlainv.  .    .    . 

19 

Loligo  sagiltata,  Lamck 

15,16 

—      sepia,  Gmel 

16 

—      sepiola,  Lamck.   .    .    . 

.      17 

—      subulata,  Lamck.     .    . 

.      20 

—      Todarus,  Raf.      .    .    . 

.      16 

—      vulgaris,  Fer.,  dOrb.  . 

19,20 

—      volgarif,  For.,  Hanl.   . 

19 

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124 


TABLE    ALPIIARI-TIQUE 


Loligo  vulgariSf  Lamck.     . 

.    .      18 

Loligopiis  subulata,  Laf.  .    . 

.    .      20 

—      Veranyi,  Fer. .    ,    . 

.      i4 

Loripes  divaricatus,  Jeff.  .    • 

.    .  •25i 

—      ellipticus,  Scac.   .     . 

.    .  ^251 

—      lactea,  Plem.  .    .    . 

.     .  -253 

—      lacteus,  Leach.    .    .    , 

.  ^253 

—      reliculalus,  Risio.    .    , 

.  *254 

—      rotundalus,  Cuvier.  •    , 

.  ^250 

—      transversus,  Mtr.     .    . 

.  -254 

Loripious  fragilis,  Mtr.     .    .    . 

.  ^253 

Lottia  pellucida,  Caill..    .     . 

.  *133 

—      pellucida,  Doubl.      . 

.  -iSÔ 

—      pulchella,  Forbes     . 

.    .  M35 

—      unicolor,  Forbes.      . 

.     .  M35 

Loxosloraa   monodonfca,  Biv. 

.    .     M6 

LuciNA,  Bruguière.      .    .     . 

.    .  -251 

Liicina  alba,  Turk 

.    .  '251 

—      amphidesma,  Desh. 

.    .  *253 

—      arenata,  Flem.    .    .    . 

.  *253 

—      balaustina,   Payr.    . 

.    .  '215 

—      borealis.  F.  et  H.    . 

.  '251 

Lucina  borealis.  Lin.      .    . 

.    .  -251 

Lucina  bullata,  Reave.     .     . 

.    .  *253 

—      caduca,  Scac.      .    . 

.    .  •216 

Lucina  Carnaria,  Lin.  .    . 

.    .  *2^ 

Lucina  commutata,  Phil.  .    . 

.  '253 

—      digilalis,  Lamck.      .    . 

.  *255 

—      divaricala,  F.  et  H.  . 

.    .  '^3 

—      ferruginosa,  F.  et  H.    , 

.  '254 

Luoina  fragilis ,  Phil,    .    . 

.    .  -253 

—      hiatelloides,  Phil.    .    , 

.  '252 

—      lacteu,  Lamck.    .    . 

.  '252 

—      lactea,  Weiuk.     .    . 

.     .  '253 

Lucina  leucoma,  Turt.  .    ..  ' 

252/253 

Lucina  oblonga,  Phil.  .     .     . 

.  '251 

—      peclen,  Lamck.    .    . 

.    .  *254 

—      pinnata,  Lamck.  .    • 

.  '256 

—      radula»  Lamck    .    , 

.  '251 

Luoina  rdticuluta,  Poli. 

.  -254 

Lucina  reliculata,  Weink.    .     , 

.  '254 

—      rotundata,  Turt.  .    . 

,    .  '^50 

Luoina  spinifera^  Mtg.  .    . 

.     .  *252 

Lucina  spinifera,  Phil.      •    . 

.  *252 

—      gquamosa,  Desh.     . 

.     .  ^254 

—      trigonula,  Scac.  .    . 

.    .  '250 

—      undata,    Turt.      .    . 

.    .  '215 

Lucinella  commutata,  Mtr.    . 

.    .  '254 

LUGINID-*: 

.    .  '249 

LuciNOT?siâ,  Forbei  et  Hanl. 

.     .  '215 

Lucinopsiâ  corrjgat»,  Brus.  . 

.    .  '216 

Lucinopsis  undata,  F.  et  IL    •    .  '216 
Luoinopsis  undata,  Pen.     •    •    .  *215 

Lunatia  Poliana,  Mtr *65 

LURIA,J0US8 ,     100 

Luria  lurida,  Jouss 100 

Luria  lurida,  Linné 100 

LuTRARU,  Lamck '188 

Lutraria  compressa,  Lk '195 

—  Cotlardi,  Payr '196 

Lutraria  ellipticay  Lk '188 

Lutraria  hians,  Fiem *188 

Lutraria  oblonga,  Chemn.  .    .    .  '18S 
Lulraria  oblonga,  Turt '188 

—  piperata,  Lk '195 

—  solenoides,  Lk     ....  '188 

—  squamosa,  Gray.      .    ,     .  •263 

—  vulgarie,  Flem '189 

Lutricola  compressa,  Blainv.    .    ,  '195 

—  solenoides,  BI '188 

Lutricularia  ovala,  Mtr.    .    ,    .    .  '199 

Lux  vesperllna.  Chemn *204 

Lyonsia,  Turt *182 

Lyonsia  coruscans,  Desh.      .    .    •  '183 
Lyonsia  coruscans,  Scac.    .     .    .  *183 

Lyonsia  elongala,  Gray *182 

Lyonsia  formosa,  Jeff '183 

—  insculpta  y  Jeff.  .    •    •    •  '183 

—  Montagui,   Brown.      •    •  '183 

—  Norvegioaj  Chemn..    .    .  '182 
Lyonsia  Norvegica,  F.  el  H.      .    .  '183 

—  Norvegica,  Sow. ....  '182 

—  plicala,  F.  et  H *183 

—  striala,  Turt '183 

Mâcha  multislriata,  Brus.     .    .    .  '165 

—  slrigillata,  Ad '164 

Machîfira  pelluciduf,  Caill.     .     .    .  '166 

Magh^roplax,  Friele *95 

Maohseroplax  Hidalgoi,  Fisch,    .    '95 
Macoma  commutata,  Mtr.      .    .    .  '212 

—  Cumaua,  Berlin '212 

—  exigua,  Mtr '212 

—  ttfuuis,  Mlr '212 

Mactra,  Linné '189 

Mactra  alba,  Wood '197 

—  Boysii,  Mtg '197 

—  compressa,  Pult ....  '195 

—  corailina.  Lin '192 

—  cornea.  Poli *194 

—  crassa,  Turt '191 

Mactra  elliptica,  Brown.    .     .    .  '191 
Mactra  glaua,  Gmel '193 


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TABLE    ALPHABETIQUE 


125 


And, 


Maclra  Helvacea,  Cbemn. 
3fac£ra  bians,  Pultn. .    • 

—  inflala,  Phil.  .  . 
Mcxtra  lacteoy  Qmel..  . 
Mactra  lactea,  Poli.     .    . 

—  lutraria.  Lin.  .    . 

—  minutissima,  Mtg. 

—  Neapolitana,  Poli. 

—  pipera  ta,  Oniel.    . 

—  solida,  Auct,    .    . 

—  solida,  Donov. 

—  solida,  Jeff.  .  . 
Mactra  solida.  Lin.     .    . 

—  stultorumi  Lin. . 
Mactra  stultorura,  Pen.     . 
Mactra  subtruncata^  Costa 
Mactra  subtruncala,  Don. 

—  8ubtruocata,  F.  et  H 

—  subtruncata,  Mac 

—  tenuis,  Mtg.  .  . 
Montra  triangulay  Ren. 
Mactra  iriangularis,  Mtg. 
Mactra  truncata,  Mtg,  . 
Mactra  truncata,  Turt. .    . 

MACTRID^ 

Mactrioa  roinutissima,  Br. 

—  triangularis,  Brown. 
Magdala  striata,  Brown.  • 
MALACODEBIHATA.  . 
Malletia,  Des  Moulins.  . 
Malletia  cuneata^  Jeff.  . 
Malletia  cuneata,  Mtr. .  • 
Maletia  obtusa^  Sars. 
Mangelia  attenuata,  Petit. 

~~      Bertrandi,  Weink. 

—  brachistoma,  Jeff. 

—  cœrulans,  Weink. 
~~      costata.  Forbes.  . 

—  costulata,  Kisso.  • 

—  costulata,  Weink. 

—  crispata,  Andr.    . 

—  elegans,  Fischer., 

—  Qinnania,  Risso. 

—  giracilis,  For.,  Hanl, 

—  Leufroyi,  For.,  Hanl 

—  linearis,  For.,  Hanl 

—  nebula,  Bucq. .     . 

—  nebula,  For.,  Hanl. 

—  purpurea.    For , 

—  purpurea,  Taslé. . 

—  relicularis,  Jeff.    , 


Hanl 


.  M93 
.  *188 
.  M92 
.  M9;^ 
.  M89 
.  *188 
.  *234 
.  M93 
.  H9Ô 
.  *193 
.  M92 
.  M92 
.*  191 
.  192 
.  *190 
.  M90 
.  •190 
.  M90 
.  M89 
.  M99 
.  -189 
.  *234 
.  M90 
.  M91 
.  '188 
.  •234 
.  *234 
.  •182 
.  2;4 
.  ^279 
.  -279 
.  ^279 
.  *279 
.  124 
.  133 
.  128 
.  130 
.  131 
.  126 
.  128 
.  116 
.  118 
.  126 
.  11 
.  122 
123,124 
.  127 
.  126 
118,121 
.  189 
.    121 


Mangelia  rugulosa,  Weink.  .    .    .  130 

—  scabra,  Jeffr,  ,    .    .    .    .  122 

—  septangularis,  For.,  Hanl.  132 

—  striolata,  For.,  Hanl.   .    .  127 

—  tœniata,  Weink 129 

—  teres,  Sow 115 

—  Trevelliana,  For.,  Hanl.  .  133 

—  turriculata.  For.,  Hanl.     .  133 

—  Vauquelini,  Weink.      .    .  129 
Manoilia,  Risso.     ......  128 

Mangilia  albida,  Bucq 129 

Mangilia  albida.,  Desh 129 

—  cxrttlans,  Phil 130 

—  Companyot,  Bucq.      .    .  131 

—  costata,  Pen 131 

Mangilia  multilincolala,  Bucq.  .    .  131 

Mangilia  multilineolata^  Desh.  •  131 

—  Pacinianxj  Cail.     .    .    .  129 
Mangilia  Paciuii,  Bucq 129 

—  Poliana,  Risso '41 

—  Polii,  Chiaje •41 

Mangilia  pusilla^  Scac   ....  131 

Mangilia  reticulata,  Risso.    .    •    •  ^41 

Mangilia  rugulosa,  Phil.    .    .    .  130 

—  Stossiciana,  Brus.  ...  130 

Mangilia  Ireniata,  Bucq 129 

Mangilia  taniata^  Desh.    .     .    .  129 

Mangilia  Vauquelini,  Bucq.  .    .    .  129 

—  Vauquelini,  Payr.    .    .    ,  129 
Mantellum  bian?,  Mtr-     ....  ^294 

—  inflatum,  Chemn.     .    .    .  ^293 

Manzonia  costal  a,  Mtr ^39 

Maravignia  Sicula,  Mtr.    ,    ,    .    .  ^77 

Margarita  costulata,  Jeff.  .    .    .    .  ^92 

—  pusilla.  Jeffr ^83 

Mathilda,  0.  Semper ^27 

Mathilda  cochiaeformis,  Brugn.     .  ^28 

Mathilda  élégant issima^  Costa.  .  ^28 

Mathilda  elegantissima,  Mtr.     .    .  ^28 

Mathilda  g ranolirata^  Brug.  .    .  '28 

Mathilda  pulchella,  Weink.  ...  192 

Mathilda  guadricarinata,  Br.    .  "27 

Mathilda  quadricarinata,  Semp.      .  *27 

Mathilda  retusa,  Brugn.     .     .    .  *Î8 

Marqinella,  Lamck 103 

Marginella  auriculafa,  Phil.  ...  85 

Marginella  clandestina^  Broc.     ,  104 

Marginella  clandestina,  Kien.    .     .  104 

—  cyprseola,  Risso 102 

—  Donovani,  Payr 102 

—  rufa,  For    Hanl.      ...  133 


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126 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Marginella  lœvis,  Larock.    ...  103 

roiliacea,  Kien 103 

—  miliaria,  Haaiey.  .  •  .  103 
Marginella  miliaria^  Linné.  •    .  103 

Marginella  minuta,  Phil Iu4 

Marghieîla  oculta,  Mtr 104 

Margjnella  Oryza,  Doubl.    .     .    .  103 

—  Philippi,  Bucq 104 

Marginella  Philippii,  Mlr,    .    .  104 

—  reconditay  Mlr 103 

Marginella  secalina,  Phil.     ...  101 

MARGINELLIDu*: 102 

Marionia,  Vayssiére 46 

Marionia  Ber/jhi^  Vays,    ...  46 

Marionia  Costse,  Bergh 46 

Marionia  Costse^  Verany.     ...  46 

Marlesia  siriata,  Lin ^158 

Maasoti'j  lactea,  Mtr *37 

Megalompbalus  azonus,  Mlr.    .     .  *81 

Megastomia  conspicua,  Mtr.      .     .  *22 

Meoathyrip,  d'Orb *317 

Megathyris  capfuia,  Jeff  .    .     .    .  *318 

Megathyris  capsulât  a,  Jeff.    .     .  *318 

Megathyris  capsulata,  Lcc.  .    .    ,  'SIS 

Megathyris  cisteliula^  Wood  .     .  *318 

—  decoUata,  Chemn.  .  .  .  *317 
Megathyris  decoUata,  Mtr.  .  .  •  *317 
Megerlea  truncata,  Kipg.     .    .    .  *316 

Meoerlbia,  King *316 

Mergerleia  truncata^  Lin.      .    .  "316 

Megerleia  truncata,  Loc *316 

Meiania  acicula,  Phil *t 

—  Gambessedei,   Payr.    •    .  215 

—  Campanell»,  Phil.  ...  •S 

—  distorU,  Phil 213 

—  Donovaui,  Forbes.   .    .    .  215 

—  Gervillei,  CoH 211 

—  nitida,  Phil 212 

—  pallida,  Phil *0 

-r      rufa,  Phil '9 

—  scalaris,  Phil '16 

—  bcillœ,  Scac M 

Melibsea  coronata,  Johnsl.    .    .    .  r>9 

Menippe  Gulsonse,  Fisch *29 

Menestho,  Mdller *'2^ 

Meneslho  Dolfusi,  Loc 28* 

—  Humholdti,  Risso.  .  .  •^fS 
Menestho  Humboldti,  Bucq.  .    .    .  *28 

Mbsalia,  Gray 200 

Mesalia  pusilla,  Jeff. 197 

MescUia  iubdecussata,  Cantr.     .  200 


Mesalia  striata,  Hidalgo 200 

~      subdecussata,  Weink.  .    .    201 

Mbsodbsma,  Desh *194 

Mesodesroa  castanea,  F.  et  H.  .    •  *194 

—  cornea,  Petit *194 

Mesodesma  cornea j  Poli.     .    .    .  *19i 
Mesodeama  donacilla,  Desh.      .    .  *194 

Metaxia  rugrulosa,  Mtr 190 

Microsetia  fulgida,  Mtr *57 

—  roicrometrica,  Mtr. .    .    .    *58 

Mitra,  Larock 110 

Mitra  buccinoidea,  Risso.     .    .    .    112 

—  clandcstina,  Reeve.  .    .    .    114 

—  columbellaria,  Scac.     .    .    114 

Mitra  congesta^  Loc 112 

Mitra  cornea,  Kusl 113 

Mitra  cornea^  Lamck 112 

Mitra  cornicula,  Bucq 113 

— '      cornicula,  I^mck.    .    .     .    112 

—  cornicula,  Weirik.     ...    112 

—  cornicularis,  Lamck.    .     .112 
Mitra  orniculata.  Lin.     .     .     .     112 

—  hefrancei,  Payr      .    .     .     111 

Mitra  ebenus,  Auct 111 

Mitra  ebenus,  Lamck 110 

Mitra  ebenus,  Phil 111 

—  ebenus,  Req 112 

Mitra  fusca^  Swains 113 

Mitra  Gervillii,  Payr 108 

—  glabra,  Risso 112 

—  inûala,  Risso 112 

—  leontocroma,  Brus.      ,    .    107 
~      lutescens,  Lamck.    .    .    .    112 

—  lulescens,  Phil 112 

—  lutescens,  Weink.    .     •    .     111 

—  média,  Risso 112 

—  microzonalis,  Blainv.  •    .     114 

—  nitens,  Risso.      ...    *    112 

—  obsoleta,  Phil 114 

Mitra  obtUBa,  Loc 1 13 

Mitra  olivoidea,  Cantr.    .    .     .  101,114 
Mitra  Philippiana,  Forbes.    .    .    113 

—  plumbea,  Lamck.    .    .     .     111 
Mitra  punclata,  Risso 113 

—  pusilla,  Bivona 113 

Mitra  pyramidella.  Broc.   .     .  105,111 
Mitra  pyramidella,  Risso 111 

—  Savignyi,  Phil 114 

Mitra  Saoignyi^  Payr.   ....     114 
Mitra  Schrôteri,  De^h      ....    112 

~      striarella,  Cale 114 


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TABLE    ALPHABÉTIQUB 


Mitra  tricolor^  Omel.     .    .    . 

.    113 

Mitra  trjcolor,  Weink.     .    .    • 

.    114 

Mitra  zonata,  Marr 

.    113 

Mitra  zonala,  Risso 

.    111 

MITR^ID^ 

.    110 

Mitrella  flaminea,  Risso..     .    . 

.    108 

MlTROLUMNA,  Bucq 

.    114 

Mitrolumma  granulosa^  I.k>c. 

.     115 

—      major,  Loc 

.     115 

Mitrolumna  olivoidea,  Bucq.    . 

.    115 

Mitrolumna  olivoidea^  Caulr. 

.    114 

MoDiOLA,  Lamck 

.  -281 

Modiola  4driattca,  Lamck.    . 

.  -282 

Modiola  arenaria,  Mart.    .    .    . 

.  -280 

~      barbata,  Lamck.  .    •    . 

.  ^281 

Modiola  barbata^  Linné.    . 

.  .'281 

Modiola  caudigera,  Lamck. .    . 

.  *290 

—      Gavolini,  Scac.    .    .    . 

.  *283 

—      discors,  Auct.      ... 

.  ^285 

—      discors,  Turt 

.  *28ï 

—      discrepansy  Aucl.     .    . 

.  *285 

—      dlscrepans,  Lamck.  .    . 

.  *285 

Modiola  gibherula,  Caiiliaud. 

.  *284 

Modiola  Oibbsii,  Leach.   .     .     . 

.  *28l 

—      imberbis,  Brus.   .    .    . 

.  -283 

Modiola  Lanuirckiana^  Loc.  . 

.  •2a3 

Modiola  lithopbaga,  Lk.    .    .    . 

.  *290 

Modiola  lutea,  Jeff.    .... 

.  *284 

Modiola  marmorata,  Forbes.     . 

.  *284 

Modiola  modiolus,  Linné.   .    . 

.  *28i 

Modiola  modiolus,  Turl.  .    .    . 

.  *281 

—      ovalis,  Sow 

.  *283 

—      Papnana,  Lamck.    .    . 

.  *281 

—      Petagnte,  Scac.   .    •    . 

.  *283 

Modiola  phaseolina,  Phil.   .     . 

.  -282 

Modiola  Poliana.  Phil.     .     .    . 

.  *284 

—      Prideauxiana,  Brown.  . 

.  •280 

—      radiala,  Sow 

.  -283 

~      rhombea,  Berck.     .     . 

.  ^280 

—      solida,  Martin.    .    .    . 

.  -290 

Modiola  strangulata,  Loc.     . 

.  ^283 

Modiola  subclavata,  Lib.  .    .    . 

.  ^2^Q 

Modiola  sulcata,  Risso.  .    .    , 

.  •283 

Modiola  tulipa,  Auct 

.  *283 

—      tulipa,  F.  et  H.    .    .    . 

.  ^283 

—      tumido,  Hanl.     .    .    . 

.  ^284 

—      vitrea,  Holb 

.  -280 

—      Yulgaris,  Flem.    .    .    . 

.  -281 

MoDioLARiA,  Oray.  ..... 

.  •284 

Modiolaria  costulata,  Jeff.     •    . 

.  '235 

Modiolaria  costulata^  Risso.  . 

.  •285 

Midiolaria  cuneatat  Jeff. 
Modiolaria  discors,  Jeff.  , 
Modiolaria  discors,  Lin. 

—  marmorata,  Forbes, 
Modiolaria  marmorata,  Jeff. 

—-      Petagnœ,  Weiuk. 

—  subclavata,  Jeff.  . 
Modiolaria  subclavata,  Lib. 

—  subpicto,  Canir. 
Modiolaria  subpicta,  Mtr. 
Modiolus  barbateilus,  Cantri 

—  costulatus,  Risso. 

—  discors,  Risso.     . 

—  subpictus,  Gant,  . 

—  sulcatus,  Risso.  . 
MsLLERiA,  Jeffreys.  .  . 
Mœlleria  costata,  Môller. 
Moera  donacina,  Mir 

—  pusilla,  Mlr.     .     . 
Monetaria,  Jouss.     .    .    . 
Monetaria  annulatus.  Lin. 
Monetaria  annulus,  Jouss. 
Monetaria  elhnographica, 

—  moneta.  Lin. 
Monetaria  monela,  Roch. 
Monia  aculeata,  Mtr.    .    . 

—  margaritacca,  Mtr. 

—  patellifocmis,  Mlr. 
Monodonta  ^gypliaca,  Payr. 

—  articulata,  Lamck. 

—  crassa,  Macgil.    . 

—  Gouturii,  Payr.    . 

—  Jussieui,  Payr.    . 

—  limbata,  Phil. .    . 

—  lugubris,  Lamck. 

—  Olivieri,  Payr.     . 

—  Richardi,  Payr.   . 

—  tesseilata,  Risso. 
~      Tinei,  Cale.     .     . 

—  Vieilioti,  Payr.  . 
Montacuta  bidentala,  Turt. 

—  ferniginea,  F.  et  H 

—  ferruginosa,  F.  et  H 

—  ferruginosa,  Turt. 

—  glabra,  Macgil.    . 

—  oblonga,  Turt.     . 

—  ovata,  Jeff.      .    . 

—  purpurea,  F.  et  H. 

—  spatangi,  Brus.    . 

—  substriata,  Turt. . 

—  tenella,  Lovén.    . 


och. 


127 

•  •285 
.  *285 
.  ^284 
.  ^284 

.  •esa 

.  -286 

.  *286 

.  •285 

.  ^285 

.  *283 

.  -285 

,  ^285 

.  ^285 

.  •283 

.  ^92 

.  *92 

.   ^208 

.  ^208 

,  100 

,  100 

.  100 

100 

100 

100 

•313 

•313 

•3i3 

♦103 

•114 

•113 

•115 

•116 

•95 

•113 

•113 

•107 

•113 

•95 

•115 

•240 

•261 

♦261 

•261 

•261 

•261 

•262 

♦246 

•261 

•261 

♦261 


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128 


TABLE   ALPHABETIQUE 


Montacuta  tumiduln,  JefT.     . 

.     .  *2C^2 

Montagua  cœrulea,  Flem.     . 

.    .      53 

MoNTAOUiA,  Turl 

.    .  '260 

Màntaguia  bidentata^  MIg. 

.    .  *i60 

Montaguia  bideDtata,  Taslé. 

.    .  '260 

—      ferruginea,  Loc.  .     . 

.    .  •260 

Montaguia  ferruginea^  Mtg. 

.    .  •261 

—      ovata,  Jeff.     .    .    . 

.    .  -262 

—      substriata^  Mig  .     . 

.    .  -261 

—      tumida^  Jeff..    .     . 

.  ^262 

Morrisia  anomioides,  Chemn, 

.    .  ^317 

—      Davidsoni,  Deslong. 

.    .  ^317 

Mumiola  dolioUim,  Mtr.  .    . 

.  .  •n 

Murex,  Linné '. 

.    .     164 

Murex  aciculatus,  Hid.     .    . 

.    .    170 

Murex  ctciculatus^  Lin.  .     . 

.    .    170 

Murex  ad  versus,  Mtg. .    .    . 

.    .    172 

—      alucaster,  Broc.  .    •    . 

.    lifS 

—      alucoides,  Ciivi.  .    . 

.    185 

—      angulatus,  Donov.    . 

.    .    133 

—      antiquus,  Lin.      .    • 

.    180 

—      altenualus,  Mtg.  .    , 

.    123 

—      badins,  Reeve.    .    .    . 

.    170 

—      bicolor,  Canlr.    .     .     . 

.    174 

—      Blainvillei,  Bucq.    . 

.    16S 

—      Blainvillei,  Kien. 

.    168 

Murex  Blainvillei^  Payr.    . 

.    167 

Murex  Blainvillei,  Pa}T.  .    . 

.    167 

Murex  brandariformis^  Loc 

.    165 

—      brandaris^  Lin. .     .     . 

.     164 

Murex  brandaris,  Blainv.      .    . 

.     165 

—      carinatus,  Biv,    .    .    , 

.    177 

Murex  cingulifer^  Lamck.     . 

.     167 

Murex  cingiiliferus,   Lamck..    . 

.     167 

Murex  conglobcUus,  Mich.  .     . 

.     165 

Murex  contrarius,  Lin.    •    .    . 

.    183 

—      conulus,  Olivi.     .     . 

.    168 

—      coralinus,  Scac.  .    .    . 

.    170 

—      corneus,  Linné.    .    .    , 

.    174 

^      coronatus,  Risse.     • 

.    .     165 

—      costatus,  Born.     .    . 

.     160 

—      costatus,  Pen.      .     , 

.    131 

—      craticulalus,  Broc.  . 

.     175 

—      cristatus,  Kob.    .    • 

167,168 

—      cristatus,  Weink.      .    . 

.     168 

Murex  cyclopus,  Ben.    .    .    . 

.     171 

—      decussatus,  Broc.  .     . 

.     167 

Murex  despeclus,  Pen.      .     .    . 

.     180 

—      diadema,  Ar.,  Cale.     . 

.    169 

—      distinctus,  Phil.  .    .    • 

.     171 

—      ecbioatu«,  Broc    .    . 

.     121 

Murex  Kdwardsi,  Blainv.      ...  169 

Murex  Edtcardsi,  Payr.    .     .    .  1C9 

Murex  elegans,  Don 123 

—  emarginatus,  Dojx,  .    .    .  116 
—           erinaceus,  Bl 16;» 

—  erinaceus,  Kob 167 

Murex  erinaceus,  Lin.  .    •    .    .  166 

Murex  fistulosus.  Broc.    ....  163 

—  gracilis,  Mtg 117 

«-      granulosus,  Broc.    •    •    .  192 

—  gyrinus,  Brown 170 

incrassatus,  Omel.   •    .    .  142 

Murex  inermis^  Mtr 168 

Murex  Islandicus,  Gmel 180 

-~      lamellosus,  Brus.     .    .    .  171 

—  leucoderma,  Scac.    .    •    •  171 

—  linearis,  Mtg 123 

—  Metaxa,  Chiaje 190 

—  Meyendorfi,  Cale.    ...  172 

—  Molaccanus,  Ren.    .    .    ,  185 

—  mulii lamellosus,  Phil. .    .  178 

—  muricatus,  Mtg 178 

—  nebula,  Mtg.    .....  125 

—  Nerei,  Dillw 159 

Murex  nux,  Reeve 169 

Murex  oblongus,  Broc 117 

—  olearium,  Lin 160 

—  Parthenopus,  Sali?.  ...  160 

—  pileare.  Salis 160 

—  plicatus,  Broc 174 

—  politus,  Ren 108 

~      pomum.  Broc.     ....  165 

Murex  porrectus,  Loc 168 

Murex  purpureus,  Mtg US 

—  radula,  Olivi 192 

—  reticularis,  Born.     .    .    .  158 

—  reliculatus,  Mtg 194 

—  reticulatus,  Ren.      ...  121 

—  rostratus,  Broc.  ....  177 

—  rosatralus,  Olivi.     .    .    .  176 
«      rufus,  Mtg.     .....  134 

—  Savynianus,  Chiaje.  .    .    .  192 

—  scaber,  Linné 175 

—  scaber,  Olivi 194 

—  scalaris,  Bruu 172 

Murex  scalaroides,  Bl 171 

Murex  scobiculator,  Lin 159 

—  scriptum.  Lin 108 

—  septungularis,  Mig. .    .    .  iZÎ 

—  septaugulatu?,  Don.      .    .  132 
Murex  spinulosus,  Costa.    .    .    .  168 


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TABLE   ALPHABETIQCB 


129 


Murex  subcunculatus^  Loc.  ...    170 
Murex  subspinosus,  Ad.    ....    168 

—  Syracusanus,  Lin.    .    .    .    176 
Murex  Tarentinus^  Lamck.     .    .    166 

—  irispinosus^  Loc.     .    .    .    164 
Murex  tritouis,  Salis 159 

—  truDCulus,  Bors 159 

Murex  trunculus,  Lin 159 

Murex  fcubercularis,  Mtg.     ...    189 

—  turriculatus,  Mtg.    ...     133 

—  vaginatus,  Cr.,  Jan.     .    .    177 

—  variabilis,  Cr.,  Jan.  ...    178 

MURICID^ 163 

Muricidea  Blainvillei,  Mtr.    .    .    .    167 

—  inermis,  Mtr 168 

—  spinulosa,  Mtr 169 

—  subspinosa,  Ad 168 

Mya,  Linné. M72 

Mya  arctica,  Lin *166 

Mya  arenaria^  Lin *173 

Mya  bidentate,  Mtg *260 

—  Binghami,  Jeff.    .     .     .    .  '175 

—  byssifera,  Fabr *168 

—  convexa,  Wood *186 

—  declivis,  Don *185 

--      declÎYis,  Turt "284 

—  dislorta,  ^tg M86 

—  dubia,  Pen *159   . 

Mya  elongata,  Loc *173 

Mya  ferruginosa,  Mtg *261 

—  glycineria;  Boan.     .    .    .  *174 

—  inœquivalvis,  Mtg.  .    .    .  *125 

—  insequivalvis,  Pen.   .     .    .  *180 

—  nitens,  Mtg *195 

—  nitida,  Fabr •182 

—  nitida,  MQll *198 

—  Norvegica,  Chemn.      .    .  *182 

—  Norvegica,  Spengl.  .    .    .  *174 

—  oblonga,  Chemn.     .    .    .  *178 

—  ovalis,  Turt *172 

—  panopœa.  Broc *174 

—  pholadia,  Mtg *159 

—  prœtenuis,  Pult   .    .    .    .  *173 

—  prismalica,  Turt.     .    .    .  •200 

—  pubescens,  Pult *185 

—  purpurea,  Mtg *246 

~      rostrata,  Spengler.  .     .    .  '178 

—  striala,  Mtg '183 

—  suborbicularis,  Mtg.     .    .  "257 

—  «ubstriata,  Mtg *262 

Mya  truncata,  Liuné *172 

»•  SÉRIE,  T.  X.  —  1887 


MYAD^ M72 

Myatella  Montagui,  Brown.  .    .    .  ^183 

—  striata,  Brown *183 

Myrtea  spinifera,  Turt '252 

Mytilaster  lineatus,  Mtr *289 

—  minimus,  Mtr *289 

—  solidus,  Mtr '290 

MYTILID^ ^280 

Mytilus,   Linné *286 

Mytilus  abbreviattts^  Lk,  .  .  *287 
Mytilus  Adriaticus,  Jeff.  ....  *283 

—  Afer,  Gmel •288 

—  Africanus,  Chemn.  .     .     .  '288 

—  ambiguus,  Dillw.     .     .    .  ^159 

—  aristatus,  Dillw ^590 

—  Baldi,  Brus •2S9 

—  barbatu?.  Lin ^281 

—  barbatus,  Pultn ^281 

—  confusus,  Chemn.     .    .    .  *289 

Mytilus  crispus,  Canlr ^289 

Mytilus  curtus,  Pen ^281 

—  curviroslris,  Costa.  .  .  .  *281 
Mytilus  oylindraoeuSf  Req.  .  .  *290 
Mytilus  dentatus,  Ren •248 

—  denticulalus,  Ren.    .    .    .  •284 

—  dilatatus,  Gray '2STy 

—  discors,  Costa "284 

—  discors,  Linné *285 

—  discrepaus,   Mtg.      .     .    .  *285 

—  eduli8,Auct.    .    .      •28dà^289 

Mytilus  edulis,  L'nné ^287 

Mytilus  edulis,  Poli •286 

—  ensis,  Salis ^266 

Mytilus  Galloprovincialis,  Lk.*496,286 
Mytilus  Gibbsianus,  Leach.  .    .    .  *2S2 

—  hirundo,  Linné '291 

Mytilus  incurcatus,  Pen.   .    .     .  *288 

—  lineatus,  Gmel '289 

Mytilus  lithophagus.  Lin.  .  .  .  '290 
Mytilus  minimus.  Poli.  .  .  .  •2<S9 
Mytilus  modiolus,  Linné *28l 

—  Papuana,  Bouch.  .  .  .  ^282 
Mytilus  petasunculinus,  Loc.  .  "287 
Mytilus  phaseolinus,  Jeff.  ....  '282 

—  pholadis,  MûUer.  .  .  .  •168 
Mytilus  pictus,  Born.  ....  ^288 
Mytilus  plicatus,  Mtg '169 

—  preciosus,  Mtg.  .  .  .  '183 
Mytilus  retusus,  Lnmck      .     .     .  *289 

Mytilus  rugosus.  Lin '168 

Mytilus  soUdus   Mart '290 

9 


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130 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Mytilus  umbilicatus,  Pen. 

.  *28l 

Mytilus  ungulatusy  Liu. 

.  *26S 

Mj^tilus  ungulatus,   Hisso. 

.  *2S6 

—       ungulalus,  Sow.  . 

.  *2S9 

Nacca  Hebrœa,  Mtr.     .    . 

.     •64 

—      maxima,  Risso.    . 

.     *6i 

—      millepuiictata,  Mtr. 

.    *63 

—      punctata,  Risso.  . 

*63 

Nassa  nerilea,   Schum.      . 

137 

Nassa,  Lamck 

140 

Nassa  ambif/ua,  Mtg.     . 

142 

Nassa  ambigua,  Weink.    . 

142 

Nassa  Ascaniasi,  Brug.  . 

.    143 

Nassa  Bryerii,  Brown. 

.    M2 

—      caudidissima,  Réel. 

.    136 

—      cornicula,  Petit.  . 

.    148 

—      cornicuium,   Weink. 

148 

—      costulata,  Bucq.  . 

146 

—      costulata,  Mtr.     • 

147 

—      costulaU,  Weink. 

145 

—      Cuvieri,  Mlr.   .    . 

146 

Nassa  Cuvieri,  Payr.  .    . 

146 

—      Edwardsi,  Fischer. 

147 

—      elongata^  Loc.     . 

.    143 

—      encostica.BTMB.  . 

.     146 

—      Ferussaci,  Payr. 

145 

—      flavida,  Mlr,  .     . 

147 

—      Gallandiana,  Fisch 

.    146 

Nassa  gibbosula,  Weink.  . 

.    139 

Nassa  Guernei,   Loc. 

146 

Nassa  grana,  Lamck.  .     . 

.    147 

Nassa  granum,  Lamck.   . 

147 

Nassa  granum,  Weink.     . 

147 

—       incrassata,  Bucq. 

143 

Nassa  incrassata,  Mal  1er. 

142 

Nassa  incrassata,  Petit.     . 

142 

Nassa  interjecta,  Loc.     . 

142 

—      isomeray  Loc.      . 

141 

—      Jousseaumei,  Loc. 

145 

—      Lacepedei,  Payr. 

143 

—      limata,  Chemn.  . 

149 

Nassa  limata,  Weink.  .     . 

.     140 

Nassa  Madeirensis,  Reeve. 

.     146 

Nassa  Medilerranea,  Risso. 

138 

—      mutabilis,  Bucq.  . 

139 

—      mutabilis,  Petit.  . 

138 

—       nerita,  Petit.  .     . 

137 

Nassa  nitida,  Jeff.  •    .     . 

140 

—      ovoidea,  Loc.  .     . 

148 

Nassa  peHucida,  Pelit.     . 

.     138 

—      prismatica,  Audr. 

140 

Nassa  pygmœa,  Bucq.      .    .    . 

.    145 

—      pygmsea,  For.,  Hanl 

.    144 

Na^a  pi/gm«a,  I^mck.  .     .     . 

144 

Nassa  reticulata,  Bucq.     .    .     . 

140 

Nassa  reticidata,  Lin,     .     .     . 

.    141 

Nassa  reticulata.  Petit.     .     .     . 

.    141 

Nassa  semistriata,  Broc.     .     . 

.    147 

Nassa  semistriata,  Forbes.     .     .  1 

47,148 

Nassa  subcostulata,  Loc.     .     . 

148 

Nassa  trifasciata,  Ad 

147 

—      trifasciata,  Fisch.     .     . 

.    148 

Nassa  valliculata,  Loc.  .     .     . 

.    143 

fJassa  variabilis,  Petit.     .     .    .  1 

45,146 

—      varicosa.  Turf.     .     .     . 

144 

Natioa,  Scopoli 

*63 

Natica  adspersa,  Menke.  .     .     . 

*Ô3 

—      albumen,  Scac.     .     .     . 

*64 

—      Alderi,   Bucq.      .     .     . 

.     *66 

Natica  Alderi,  Fories.     .     .     . 

.   •es 

Natica  Alderi,  Jeff 

*Q^ 

—      ampullaria,  Lamck. 

.    -64 

—      castanea,  Lamck.     .     . 

•64 

—      catena,  Mtr 

•64 

Natica  catenata,  Costa.  .    .    . 

♦64 

Natica  catenata,  Loc 

•64 

Natica  complanata,  Loc.     .     . 

^m 

—      crassatella,  Loc.      .     . 

•68 

Natica  Crosseana,  Klec.     .     .     . 

•71 

—      cruenta,  Payr 

•63 

Natica  Dillwyni,  Payr.    .     .     . 

•68 

Natica  filosa,  Phil 

•67 

Natica  fusca,  Blainv 

•67 

Natica  glaucina,  Payr.     .     .     . 

•69 

—      glaucina,   Réel 

•65 

—      glaucina,  Risso.  .     .     . 

•64 

Natica  Guillemini,  Payr.     .    . 

•67 

—      Hebrma,  Mtg.     .     .    . 

♦63 

Natica  Hebrœa,  Réel 

•64 

—      helicina.   Réel.     .     .     . 

♦64 

—      intermedia,  Phil.      .     . 

•66 

Natica  intricata,  Don.     .     .     . 

*6S 

Natica  intricata,  Phil.     .     .     . 

•68 

—      Josephina,  Weink.   .     .     . 

•69 

—      Josephinœ,  Pot.  Mich.     . 

•69 

—      lineolata,  Phil 

•67 

~      macilenla.  Reeve.     .     .     . 

•65 

—      maoulata,  Sow.     .     .     . 

•63 

—      marmorata,  Risso.    .     . 

•67 

—      Marochiensis,  Phil.  .     .     . 

•65 

—      monilifera,  Lamck.   .     . 

•64 

Natica  millepunctata^  Lamck.     , 

•63 

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TAHtE    ALPHABËTIQUE 


Natica  roillepunctuta,  Phil. 

—  naticoides,  Saod. 
Natica  NeustHaca,  Ijoc. 
Natica  nitida,  F.  et  H.    . 

—  olla,  Serres.    .    . 

—  pallidula,  Turt.   . 

—  Philippiana,  Reeve, 

—  Polîana,  Ghiaje.  . 

—  pulchella,  Risso. 

—  punctata,  Réel.  . 
Natica  Rizzœ,  Phil.  .  . 
Natica  Sagraiana,  d*Orb. . 

—  Sagraiana,  Ândr. 

—  sanguinolenta,  Brus. 

—  sordida,   Phil.     . 

—  stercus-inuscarum,  Phil 

—  stercus-muscaium,  Scac 

—  subcarinata,  Phil 
Natica  subplicata,  Jeff.  . 
Natica  Valenciennesii,  Payr, 

NATICID^. 

Nautilus  papyraceus,  Mart. 

—  spirula.  Lin.     .    . 

Ne^cba,  Qray 

Neœra  abbreviata,  Forbes. 
Nesera  bicarinata^  Jeff.  . 
Neîera  brevirostris,  Lovén. 
NexracosteUata^  De&h,    . 
Neœra  costellata,  Hinds.  . 

—  cuspidata,  F.,  H.  . 
Nexra  cuspidata,  Ûlivi.  . 
Neiera  cuspidata,  Petit.    . 

—  jugosa,  Sars.  .  . 
Nesera  lamellosaj  Sars.  . 
Nerera  rostrata,  Lovéïi.  . 
Nemra  rostrata,  Spengler, 

-—  striata,  Jeff.  .  . 
Neœra  sulcata,  Lot.  .  . 
Nexra  sulcifera,  Jeff,  . 
Nesera  vitrea,  Lov.  .  .  . 
Neolepton  Glarkife»  Mtr.* . 

—  glabrum,  Fisch.  . 

—  sulcatum,  Mtr.     . 
Nbomenia,  Tycho-Tulb.  . 
Seomenia  carinata,  T.  Tulb. 
Neomenia  geographica.  Kow. 

NEOMENID.^î: 

Neptunea  antiqua,  Mdr.    , 

«—      attenuata,  Kob.    . 

—  contraria,  Chemn. 

—  gracilis,  Fisch.    . 


*64 

•69 

•f.6 

•65 

•69 

•78 

•69 

•65 

•66 

•63 

*Ô6 

•67 

•67 

•63 

•67 

■64 

•63 

•91 

•68 

•68 

•63 

13 

23 

•177 

•179 

•178 

•1-7 

•178 

•178 

•175 

•177 

•178 

•179 

•179 

•178 

•178 

•179 

•178 

•178 

•179 

•264 

'2Ù\ 

•263 

•U3 

•143 

♦144 

•143 

180 

182 

183 

181 


I         - 


Neplunea  Jeffreysiaiia,  Fis-  h 

—  propinqua,  Aid.  . 
Nbptunia,  h.  et  A.  Adaras 
Neptunia  antiqua,  Linné. 

—  attenuataf  Jeff.  . 

—  Bemiciensis^  King 

—  contrariay  Linné. 
gracilisy  Costa.  . 
Islandicaj  Gmel. 

—  Jeffreysiana,  Fisch 

—  propinqua^  Aid. 
Nerita  canrena,  Omel.  .    . 

—  canrena,  Linné.   . 

—  canrena,  Mtg. 

—  costata,  Broc. 

—  glaucina.  Lin* 

—  glaucina,  Salis.    . 

—  Hebrîea,  Mart.     . 

—  intricata,  Don.    . 

—  liltoralis,  Pen.     . 

—  maculata,  Ul.  .    . 

—  Maroccana,  Salis. 

—  pallidula,  Costa.  . 

—  punctata,  Karst.  . 

—  stercus-muscarum,  G  m 
Neritula,  Piancus.      .    . 
Neritula  Donovani,  Bucq. 
Neritula  Donovani^  Risso. 
Neritula  neritea,  Brus. 
Neritula  neritea^  Lin.     . 

—  pellucida,  Risso. 
Nesœa  candidissimay  Tib. 

—  lineolata,  Tib.     . 
Nesis,  Monterosato.     . 
Nesis  prima,  Mtr. .     .     . 
Nkverita,  Risso.     .     . 
Neverita  Josephina,  Risso. 
Nodulus  intorlus,  Mtr, .    . 
Noemia  dolioliformis,  Mlr. 

—  valida,  Folin.  .    . 
NoTARceus,  Cuvier.     .     . 
Notarchus  griseus,  Risso. 
Notarchus  punctatus,  Phil. 
NncleobranchiaUi. 
Nadlbranchiata.      .     . 
NucuLA,  Lamarck.  .    .    . 
Nucula  Ageensis,  Forbes. 
Nucula  commutata^  Phil.  . 
Nvicida  corbvloides^  Seg. 
Nucula  decussata,  Sow.    . 

—  emaririnala,  Payr. 


131 

181 
182 
180 
180 
182 
182 
183 
181 
180 
181 
182 

•a3 

63,64 
•68 
•78 
•64 
•69 
•63 


•71 
•Ô3 
•67 
•78 
•63 
•63 
137 
137,138 
137 
137 
137 
138 
13(5 
136 
•195 
•195 
•69 
•69 
•60 
•18 
•18 
68 
68 
08 
90 
31 
♦273 
•276 
•277 
•270 
•273 
•270 


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132 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Nacula  fabula,  Sow.      .    . 

—  margaritacea,  Lk. 

—  minuta,  Scac. 

—  nitida,  Scac.  .  . 
Nucula  nitida^  Sow.  .    . 

—  niMleus,  Lin.  .  . 
Nucula  nucleus,  Lovén.    . 

—  nucleus,  Weink. . 

—  pella,  Scac.     .    . 

—  Polii,  Phil      .    . 

—  pusio,  Phil.     .     . 

—  pygmciea,  MQnst. 
Nucula  radiata^  F,  et  H. 
Nucula  striata,  Phil.    .    . 
Nucula  striatissimay  Seg. 

—  sulcata^  Bronn.    . 

—  tenuisj  Mtg.  ,  . 
Nucula  tenuis,  Phil.  .  . 
Nucula  tumidula,  Malm. 
Ocinebra  Edwardsi,  Mtr. . 

—  erinaceus,  Fischer. 

—  Tarentinus,  Mtr. . 
Ocinebrina  corallina,  Mtr. 

—  cyclopus,  Mil'. 

Octopoda 

OCTOPODID^ 

OcTOPUs,  Lamck.  .  .  . 
Octopus  Aider  if  Ver. .  . 
Octopus  antiquorum,  Bl.  . 

—  Argonautœ,  Bl.    . 

—  caréna,  Ver.    .    . 

—  catenulatus,  Fer. 

—  cirrhosus,  Lamck. 

—  Coccoi,  Ver.  .  . 
Octopus  Defilippiiy  Aider. 
Octopus  Ferussaci,  Chiaje. 

—  leucoderma,  Sang. 

—  macropodus,  Sang. 
Octopus  macropus,  Risso. 
Octopus  moschatus,  Lamck. 

—  moschites,  Carus. 

—  octopodia,  Flem. 

—  pictus,  Blainv.     . 

—  ruber,  Cantr. .     . 

—  ruber,  Raf.  .  . 
Octopus  Salucesi^  Ver.  . 
Octopus  Salutii,  Ver.    .    . 

—  tetracirrhus,  .Chiaje. 
Octopus  tuberculatus,  Bl. 
Octopus  tuberculatus,  Chiaje. 

—  tuberculatus,  Risso. 


*276 

*273 

•275 

*277 

•275 

♦273 

•273 

•274 

♦276 

♦273 

•278 

♦277 

♦274 

•277 

•275 

♦273 

♦275 

•275 

•275 

169 

166 

166 

170 

171 

7 

9 

9 

10 

13 

13 

11 

12 

8 

11 

10 

12 

8 

10 

10 

7 

7 

8 

12 

lO 
10 
10 
10 

11 

10 
12 
11 


Hanl 


Octopus  velatus,  Rang.  . 

—  velifer,  Fer.     .     . 

—  Verany,  Wag.     . 

—  violaceus,  Ver.  . 
Octopus  vulgaris,  Lamck. 
Ocythœ  tuberoulata,  Raf. . 
Odontidium  Isevissinum,  Can 

—  rugulosum,  Phil, 
Odostomia  acicula,  Jeff.    . 

—  acuta,  Jeff.      .    , 

—  acuticostata,  Jeff. 

—  affinis,  Jeff.     .    . 

—  alba,  Jeff.  .    .    . 

—  albella,  Sow.  •    . 

—  attenuata,  Jeff.     . 

—  attenuata,  Mtr.    . 

—  davula,  Jeffr. .    . 

—  compressa,  Jeff.   . 

—  conoidea,  Brus.   . 

—  «onoidea,  Forbes. 

—  conspicua,  Aider. 

—  cristallina,  Mtr.  , 

—  cylindrica,  Aider. 

—  decussata.  For., 

—  delicala,  Mtr..    . 

—  diaphana,  Jeff. 

—  dolioliformis,  Jeff. 

—  doliolum,  Bucq. . 

—  elegantissima,  Mtr. 

—  elegantissima,  Weink 

—  emaciata,  Bucq.  . 

—  eulimoides,  For., 

—  eulimoides,  Jeff.  • 

—  excavata,  Bucq.  . 

—  excavata,  Jeff. 

—  fenestrata,  Forbes. 

—  formosa,  Jeff. .    . 

—  fusulus,  Mtr.  .    . 

—  glabrata,  For.,  Hanl 

—  Gulsome,  For.,  Han 

—  Humboldti,  Jeff.  . 

—  indistincta,  Jeff.  . 

—  insculpta,  Flem.  . 

—  iuterstincta,  Bucq 

—  interstincta,  Mtr. 

—  interstincta,  Thorpe, 

—  Jeffreysi,  Bucq. 

—  Lukisi,  Jeff.    , 

—  magnifica,  Jeff. 

—  marginata,  Caill. 

—  monozona.  Brus. 


Hanl 


12 

12 

12 

12 

9 

13 

210 

206 

•1 

21,22 

•6 

•2 

♦24 

♦19 

♦8 

•2 

•25 

•8 

•21 

•21 

*22 

•19 

•24 

•15 

♦6 

18,19 

•17 

•17 

•7 

'6 

•13 

♦25 

•21 

•J6 

•15 

•16 

•10 


•24 
•29 
•29 
♦11 
•26 
•12 
12,13 
♦12 
12,*13 
49 

•9 
^20 

13 


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TABLE   ALPHABÉTIQUE 


133 


Odostomia  Monterosatoi,  Bucq.     , 

•iO 

Odontoslomia  Warreni,  Weink.    . 

•27 

— 

Mouiinsiana,  Fiscb. 

.    Ml 

Oithooa  nobilis,  Aid.,  Hanc.     .    . 

58 

— 

Nagli,  Brus.    .     ,    .    . 

.    *21 

Olivia  Ottaviana,  Cantr 

•95 

— 

nitida,  Aider 

.    *24 

Omala  inœquivalvis,  Schum.      .     . 

211 

— 

nitidissima,  Mtr. .    .    . 

.      '5 

Ommastrephes  sagittatus,  d'Orb.   . 

16 

— 

nivosa,  JeflT.    .... 

.    •25 

—      Todarus,  Fer.      ,    .     . 

16 

— 

obliqua,  Aider.    .    .    . 

.      18 

Ommatostrephes,  d*Orb 

15 

— 

obliqua,  Jefifr.      .    ,    . 

.    -27 

Ommatostrephes  Bertrami,  Les. 

17 

— 

obliqua,  Mtr 

.     •27 

Ommatostrephes  Coindeti^  Ver.  . 

16 

— 

obliquata,  Mtr.    .    •    . 

.      '7 

—      crassus,  Lafont 

16 

~ 

paucistriata,  Jeff.     .    . 

.      *8 

Ommatostrephes  pteropus,  Steens. . 

17 

— 

Penchinali,  Bucq.     .    . 

.     '13 

—      sagittatus,  Jeff.    .    .    .    . 

16 

— 

plicata,  Flem.      .    .    . 

•11 

Ommatostrephes  sagiltatus,  Lk.  . 

15 

— 

plicata,  JeflT.    .    .    .    . 

.    *23 

—      Todaroi,  Raf.     .    .    .     . 

16 

— 

Pointeli,  Mtr 

•5 

Ommatostrephes  Todarus,  Jeff.     . 

16 

— 

prselooga,  Jeff.    .    .     .     . 

♦20 

OMMATOSTREPHIDuE.     '.    .    . 

15 

— 

pusilla,  Jeff.    .... 

•7 

Onchidium  Celticum,  Guv.    .    .    . 

93 

— 

rissoides,  Bucq.  .    .    . 

•24 

—      tuberculatum,  Cronan.  .     . 

93 

— 

rissoides,  Forbes.    .    . 

•19 

Oncidiblla,  Gray 

93 

— 

rissoides,  Hanl.   .    .    . 

•23 

Oncidiella  Celtica,  Cuv.      .    .     , 

93 

— 

rufa,  Jeff. 

•9,10 

Oncidiella  Celtica,  Fisch.      .    .    . 

93 

— 

pufa,  Mtr 

.      '8 

Oncidium  Celticum,  Jeff.  .     .    .    . 

93 

— 

Bcalari8«  Jeff.  .... 

.    •lO 

ONCIDIID^ 

95 

— 

scalaris,  Macg.    .    .    . 

•23 

Ondina,  de  Polin 

•26 

— 

Scillse,  Jeff.     .... 

•2 

Ondina  insculpta,  Mtg 

*26 

— 

semicostata,  Jeff.      .    . 

•8 

—      scandens,  Brug 

•27 

— 

semicostata,  Macg.    .    . 

.     •55 

-^      semiomataj  de  Fol.    .    . 

•27 

— 

Silvestri,  Ar.,  Ben..     . 

.    H3 

—       Warreni,  Thomps.     .    . 

*26 

— 

spiralis,  Flem.     .    .     . 

•14 

Onoba  slriata,  Mtg 

•25 

— 

strlatula,  Mtr.      .    .    . 

•9 

ONYCHOTEUTHID^ 

15 

— 

suboblonga,  Jeff.     .    . 

*22 

Onychoteuthis,  Licht 

15 

— 

terebellum,  Jeff.  .    .    . 

•12 

Onychotenthis  Lichtemteini,  F. 

15 

— 

tricincta,  Jeff.      .    .     . 

47,18 

Onycho'.enthis  Oweni,  Ver.  .    ,    . 

15 

— 

truncata,  Jeff. .... 

•19 

OPISTOBRANCHIATA.  .    .     . 

•31 

— 

turbonilloides.  Brus.     . 

•14 

Orbicula  Norvegica,  F.  et  H.      .     . 

•320 

— 

turrita,  Hanley.   .    .     . 

•20 

—      turbinatû,  Risse.      .    ,     . 

•320 

— 

umbilicaris,  Jeff.  .    .    . 

*26 

Orthocera  glabra,  Flem 

207 

— 

umbilicata,  Aider.    .    . 

^22 

Orihis  anomoides,  Phil 

•317 

— . 

unica,  Roux 

•4 

—      bifida,  Costa,   .... 

•319 

— 

unidentata,  Jeff.  .     .     . 

♦22 

—      detruncata,  Phil.     .    .     . 

•317 

— 

unifasciata,  Jeff.  .    .    .    . 

•20 

—      pera,  Phil 

•319 

— 

ventricosa,  Marion.  •    .    . 

•5 

—      truncata,  Phil.     .     »    .    . 

♦316 

— 

Warensi,  Jeff.     .    .    .     . 

*2Ô 

Oâcanias  de  Haanii,  Mtr.      .    .     . 

70 

Odontoslomia  acuta,  Weink.     .    . 

•21 

—      membranaceus,  Mtr.    .    . 

70 

— 

conoidea,  Weink.     .     .    . 

•21 

Ossiania  Monterosatoi,  Mtr.       .    . 

89 

— 

dolioliformis,  Weiuk.   . 

•18 

Osteodesma  corbuloides,  Desh.     . 

•182 

— 

eulimoides,  Weink.      .    . 

•25 

—      coruscans.  Phil 

•182 

obliqua,  Weink 

plicata,  Weink 

•28 

OsTREA.  Lin.  ....... 

•307 

— 

•23 

Ostrea  Adriatica,  Lamck.   .    .    . 

•309 

— 

rissoides,  Weink.    .    .     ' 

i3.24 

—      angulata,  Lamck.   .     .    . 

•310 

— 

unidentata,  Weink.  .    .    . 

♦22 

Ostrea  bicolor,  Daniel 

•308 

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134 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Oslrea  cilrina,  Poli *i91 

-^      cochlear.  Poli •310 

—  cochlearis,  Loc *310 

Ostrea  cochlearis,  Poli *310 

Ostrea  corallina,  Poli *302 

Ostrea  crist at a,  Born *309 

Ostrea  cristala,  Hid *309 

—  curvata,  Risso *309 

—  Cyrnusii,  Payr 'SÛO 

—  deformis,  Lamck.     .     .     .  *308 

—  distorta,  Pultu *300 

—  edulis,  Auct *308 

—  edulis,  Greg -309 

—  edulis,  Issel -309 

Ostrea  edtUis^  Liuné *307 

Ostrea  fasciala,  Gmel *293 

—  flex'josa.  Poli •303 

—  fragilis,  Turt *294 

—  fusci,  Gmel. ^302 

—  glabra,  Linné •297 

—  glacialis.  Poli '293 

—  hians,  Gmel *294 

Ostrea  hippopus,  Lk *308 

Ostrea  hyalina,  Poli •304 

—  hybrida,  Gmel ^302 

—  inflexa.  Poli ^303 

—  Jacobœa,  Linné ^297 

—  lœvis.  Mat.  Rack. .      .    .  *304 
Ostrea  lamellosa.  Broc *309 

—  Leonica,Frem ^310 

Ostrea  lima,  Linné *293 

—  lineata,  Pultn ♦298 

—  mazima,  Lin •296 

^      nebulosa,  Poli *297 

— -      nivea.  Broc *295 

—  obesa,  Reeve *309 

Ostrea  obesa,  Sow *308 

Oslrea  obsoleta,  Mat.  Rack.  .    .    .  -304 

—  opercularis.  Lin.      .     .    .  ♦298 

—  parasitica,  Turt ^308 

—  pauciplicata,  Desh.  .    .    .  *309 

—  pesfelis,  Lin •302 

—  pefr-lutrœ,  Lin ^302 

—  plicata,  Poli •303 

—  plicata,  Weink '309 

—  plicatula,  Phil ^309 

—  pusio.   Lin *309 

—  sanguinea,  Poli *298 

—  sepleraradiala,  Gmel.     .     .  *302 

—  sinuosa,  Mat.,  Rack.     .     .  ^300 
Ostrea  Stentina,  Payr -309 


Ostrea  striata,  Pult •Slg 

—  subauriculala,  Turl.     .    .  ^295 

—  subrufa,  Pen ^298 

—  tigrina,  Gmel '304 

—  triradiata,  Gmel.     .    .     .  ^302 

—  tuberculata,  Olivi.     .     .     .  ^293 

—  tumida,  Turt ^304 

—  varia,  Linné ^299 

OSTREIDiB -307 

Ostreum  striatum,  Costa.      .     .     .  ^312 

—  vulgare,  Costa *308 

Otavia  corallina,  Risso •US 

Otina,  Gray 94 

Otina  otis,  Forbes  et  Hauley.    .    .      94 

Otina  otis,  Turt 94 

OTINID^ 94 

Oudardia  compressa,  Mtr.     .     .     .  *210 

Ovatella  polita,  Biv •tîl 

Ovula,  Brug 95 

Ovula  acuminata,  P.  et  H.   .     .     .      75 

—  Adriatica,  Phil 96 

Ovula  AdtHatica,  Sow 95 

Ovula  Adriatici,   Kim 96 

—  carnea,  Lamck 96 

Ovula  carnea,  Poiret 96 

Ovula  Nicseensis,  Weink 97 

—  palula,  Forbes 97 

—  purpurea,  Req 97 

—  spelta,  Bucq 97 

—  spelta,  Lamck 96 

OVULID^E 9J 

Ovulum  obtusum,  Sow.    ....      97 

—  patulum,  Sow 97 

OxYOYRus,  Benson 92 

Oxygt/rus  Kerandreni^  Les.  .  .  92 
Oxygyru?  Kerandreni,  Mac  Andr.  .  92 
Ozystele  Romettensis,  Seg.  .  ,  .  ^87 
Ozœna  AIdrovandi,  Raf.  ....        8 

—  moschata,  Raf.  ...  .  7 
Pachypoma  rugosa,  Gheran.  ...  "99 
Pagodula  carinata,  Mtr 177 

—  multllamellosa,  Mtr.  .  .  178 
Palliolum  incomparabilis,  Mtr.     .  *305 

—  vitreum,  Mtr •305 

Pallium  vitreum,  Chemn,     .    *302,*305 

Pandora.  Brug •ISO 

Pandora  flexuosa,  Sow.  .  .  .  •181 
Pandora  infequivalvis.  Bru*:.  .  .  *i80 
Pandora  inxquivalvis.  Lin.  .  .  "180 
Pandora  inîequivalvis,  Weink.  .     .  *181 

—  margaritacea,   Turt.     .     .  *180 


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TABLE    ALPHABETIQUE 


135 


Pandora  obtusa,  Lamck. 
Pandora  obtiisa,  Leach. 

—  piïina,  Mtg.  .  . 
Pandora  pinna,  Weink.     . 

—  rostrata,  Lamck. 

PANDORID.*: 

Pandorina  coruscaos,  Scac. 
Panop^a,  Ménard.  .  .  . 
Panoprea  Aldrovandi,  Mén. 

—  arctica,  Oould.     . 

—  Faujasi,  Mén..     . 
Panopsea  gîycymeris,  Born 
Panopjipa  glycymeris,  Turt. 
Panopasa  Norvegica,  Spengl 
Panopsea  Spengleri,  Valenc 
Parasira,   Steenstrup. 
Parasira  caréna,  Fischer. 

—  catenulata,  Targ. 
Parasira  oarena^  Verany. 
Parasira  tuberculata,  Targ. 
Parastrophia  Asturiana,  Folin 

—  Folini,  Bucq.  . 
Partenope  formosia,  Scac, 
Parthenia  elegantissima,  Lov, 

—  pallida,  Forbes.    . 

—  turrita,  Thorpe.  . 

—  ventricosa,  Forbes. 
Parthbnina,  Bucquoy,  etc. 
Partkenina  breviasoulaf 

—  Bucquoy iy  Loc.  . 

—  Dagnetit  Folin.  . 

—  decussata,  Mtg.  . 

—  Z)^mouZin5tana,  Fischer 
— '      dolioliformis^  Jeff. 

—  doliolum^  Phil.  . 

—  exeavata,  Phil.  . 

—  fenestrata^  Forbep 

—  flexicostay  Loc,  . 

—  graoilis,  Phil.     . 

—  Harveyi^  Thomp. 

—  Hortensim^  Folin. 

—  Humholdti,  Risso. 

—  indistincta^  Mtg. 

—  interstincta,  Mtg. 

—  Jeffrey  si  y  Bucq.  . 

—  monozona^  Brus. 

—  Penchinati^  Bucq. 

—  scalarisy  PhiJ.     . 

—  spiralis,  Mtg.      . 

—  terebella,  Phil.   . 

—  tricinctat  Jeff.     . 


,  Mtr. 


481 

Parthenina  turbonilloides,  Brus 

44 

•181 

Pasiphae  Pennantia,  Leach.  .     . 

.  -224 

•181 

Patblla,  Linné 

.  430 

•181 

Patella  albida,  Don 

.  427 

•180 

—      anoraala,  MuU.    .     .     . 

.  *320 

4S0 

Patella  aspera,  Lamck.  .     .     . 

.  433 

'iS2 

Patella  athletica,  F.  et  H.    .    . 

.  ^133 

474 

—      Bonnardi,  Payr.  .     .     . 

.  432 

►174 

—      bimaculata,   Mtg.      .    . 

.  433 

174 

Patella  cxrulea.  Lin 

432 

•174 

Patella  cœrulea,  Mtg 

433 

•174 

—      cœrulea,  Weink.  .     .     .*lî 

M,133 

474 

—      cteruleata,  Costa.     .     . 

433 

174 

—      caeruleata,  Hid 

433 

174 

—      Chinensis,  Lin 

416 

11 

—      cornea,  Pot.,Mich.  .     .     . 

434 

11 

—      costosoplicala,   Hid.     .     , 

430 

12 

—      crenata,  Gmel 

432 

11 

—      crepidula,  Lin 

418 

11 

Patella  depressa,  Pen 

433 

208 

Patella  distorta,   Mtg 

•320 

208 

--      elongata,  Fiem 

433 

265 

Patella  ferruginea^  Qmel.  .     .     . 

430 

122 

Patella  ferruginea,  Weink.    .    .     . 

130 

•5 

—    'fissura,  Mull 

425 

*5 

—      Forbesi,  Brown 

435 

45 

—      fui  va,  Mttlier 

•135 

41 

—      Garnoti,   Phil 

429 

43 

—      granularis,  Salis.     .     .     . 

431 

47 

—      Gneca,  Lin 

424 

44 

—      Gussoni,  Phil 

436 

45 

—      Hungarica,  Pen.  .     .     . 

418 

41 

—      lievis.  Peu 

434 

47 

—      Laraarckii,  Payr.     .    . 

430 

47 

—      lepas,  Ghemn.      .     .     . 

418 

45 

Patella  Lusitanica,  Gmel.  .    . 

431 

46 

Patella  militaris,  Mtg.     .    .    . 

419 

42 

—      muricata,  Costa.  .     .     . 

417 

43 

—      nigropunctata,  Andp.     . 

431 

46 

—      Noachina,  Lin.     .    .    . 

415 

44 

—      nubecula,  Lin.     .     .     . 

425 

46 

—      parva,  Costa 

434 

41 

—      pellucida,  F.  et  H.  .    . 

434 

41 

—      pellucida,  Lin.      .    .    . 

.  433 

43 

—      pellucida,  Phil.     .     .     . 

436 

43 

—      pellucida,  Sow.     .     .     . 

.  434 

43 

—      pileus-raorionis,  Costa. 

•118 

.16 

—      pulchella,  Forbes.     .     . 

•135 

44 

—      punclnta,   Lamck.     .     .     . 

431 

•12 

—      reticulata,  Don.    .     .     . 

.  ^123 

48 

—      rosea,  Gmel 

.  415 

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136 


TABLE   ALPHABETIQUE 


Patella  Rouxi,  Payr 'ISO 

—  Safiana^  Larack.      .     .     .  *131 

Patella  scissa,  Salis *127 

Patella  scutellaris,  Bl '133 

Patella  scutellaris,  Dan *132 

—  Sinensis,  Qmel.  ....  *116 

—  squamula,  Ren •HT 

Patella  Tarentina,  Ijamck.     .    .  *132 

Patella  turbinata,  Dillw.      .     .    .  "220 

—  ungaricû,    Linné.      .     .     .  •US 

—  virgioea,  Aid "135 

—  virginea,  Mull.     ....  *134 

—  vulgaris,  Costa "130 

—  vulgaris,  Phil *117 

—  vulgata,  Brown *133 

—  vulgata,  Jeff.  .    .    .    .*  132,133 

Patella  vulgata.  Lin *130 

Patella  vulgaU,  Scac *130 

PATELLID^:: -130 

Putelloidea  vitrea,  Cantr '136 

Pecciolia  insculpta,  Jeff.    ....  *183 

Pectbn,   Mûller *296 

Pecten  abyssorum,  Lovén.  .    .     .  *306 

Pecten  Actoni,  Martens *306 

—  aculeatus,  Jeff.     ....  '302 

—  aculeatus,  Sow *305 

—  adspersus,  Lamck.    .    .     .  *303 
Pecten  Audouini,  Payr.     .    .    .  *2*J9 

—  Bisnayensis,  Loc.     .     .     .  '306 

Pecten  Borni,  Payr *302 

Pecten  Bruei,  Payr '301 

—  commutatusy  Mtr.  .    .    .  "301 
Pecten  concentricus,  Forbes.     .     .  *306 

—  Danicus,  Chemn.      .     .     .  '303 

—  distans,  Payr *291 

—  distortus,  Costa *300 

—  domesticus,    Chemn.     .  *.  *304 

—  Dumasii,  Payr.    ....  *303 
Pecten  fenestratus,  Forbes,    .    .  'SOG 

—  fleoouosusy  Poli *303 

Pecten   flexuosus,  Weink.    .    .     .  '303 

—  Foresti,  Martin •305 

—  fragilis,  Jeff. •306 

—  fragilis,  Mtg *29Z 

—  fuci,  Toraps •3?2 

—  furtivus,  Lovén ^305 

—  furtivus,  Sow '305 

—  Oemmellari-filii,  Biond.    .  *305 

—  gibbus,  Phii '301 

—  glaber,  Auct ^297 

—  glaber,  Chemnitz.    .    .    .  "297 


Pecten  glaber^  Linné *297 

—  griseus,  Larack.  .  .  .  *297 
Pecten  Oroenlandicus,  Sars.  .  .  •306 
Pecten  Groenlcmdicus,  Sow.  .    .  "306 

Pecten  hyalinu»,  Phil ^304 

Pecten  hyalinus,  Poli "304 

—  Hoshynsù  Forbes.  .  .  .  •307 
Pecten  imbrifer,   Lovén "307 

^      insequisculptus,  Tib.     .    .  «306 

Pecten  incomparabile ,   Hisso.    .  *305 

Pecten  inflatus,  Chemn *293 

—  inflexus,  Desh.  ....  '303 
Pectus  inflextis,  Poli *20Z 

—  Jacobseus^hin ^297 

Pecten  Jacobseus,  Pen ♦297 

—  Jacobî,  Chemn *297 

—  lœvis,  Pen '303 

—  Landsburgi,  Smith.  .    .    .  ^302 

—  leptogaster.  Brus.  .  .  .  ^301 
Pecten  Zinea fia,  Costa *299 

—  lucidttSy  Jeff. '306 

—  maximuSf  Lin.  ....  •296 
Pecten  mazimus,  Pen '296 

—  monotis,  Costa ^299 

—  multistriatus,  Poli.  .    .     .  *300 

—  obsolefcus,  Pen '303 


—  opercularis,  Auct.  . 

—  opercularis,  Chemn. 
Pecten  opercularis,  Liu.  . 
Pecten  parvus,  Costa.  •    .  . 

—  pellucidus,  Payr.  . 
Pecten  pes-feliSf   Linné.  . 

—  pes'lutrsSf  Linné.  . 
Pecten  pes-lutrse,  Môrch.  . 

—  Philippi,  Acton. 


•299 
•298 
•298 
•304 
•304 
•302 
•302 
•303 
•3J6 

—  Philippii,  Réel ^301 

—  pictus,  Costa •298 

—  pulcherrimus,  Risso.    .    .  ^304 

Pecten  pvtsio.  Lin ^300 

Pecten  pusio,  Pen *300 

—  pygmœus,  Phil '304 

—  sanguineus,  Costa.    .    .    .  ^298 

—  8eptemradiatus,Mull.    .    .  ♦302 

—  septemradiatus,  Weiiik.    .  ^303 

Pecten  similis,  Laskey ^304 

Pecten  sinuosus,  Turt ^300 

—  striatus,  F.  et  H.  .  .  .  '305 
Pecten  striatus,  Muller.  .  .  .  ♦SOI 
l^ecten  subauriculatus,  Mtg.   .    .    .  ^295 

—  subrufus,  Turt *298 

—  succineus,  Req ^304 


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TABLB   ALPHAKETIQUE 


137 


Pecten  succineus,    Risso.      .    .       *304 

—  sulcatus,  Risso *297 

—  Testae,  Bivona *305 

Pecten  tigrinus,  Mtiller.    •    .     .  'SOS 
Pecten  triradiatus,  MQller.    .    .    .  *302 

—  tumidus,  Tupt *304 

—  unicolor,  Laxnck.    .    •    .  *297 

—  varius,  Ghemn *2$9 

Pecten  varius,  Linné '299 

Pecten  virgo,  Lamck *304 

Pecten  vitretUf  Ghemn *305 

Pecten  vitreus,  Gxnel *305 

—  vitreus,  Jeff. *306 

—  vitreus,  Risso *305 

—  vulgaris,  Costa *296 

PEGTINID^ *293 

Pectunculus,   Lamck *266 

Pectunculits  bim€bculatus,Po\i.  .  '265 
Pectunculus  bimaculatus,  Risso.    .  *2Ô7 

—  capillaceus,  Gosta.    .    .    .  *217 

—  crassus,  Gosla *222 

—  decussatus,   Turt.    .    .    .  *267 

—  fasciatus,  Gosta *223 

—  Oaditanus,  Hid *268 

—  glabep,  Gosta *218 

—  glycymeris,' Auct.  •  .  .  *267 
Pectunoultis  glycymeris.  Lin.  .  *266 
Pectunculus  glycymeris,  Turt.   .    .  *?67 

—  insubricus,  Weink.  .    .    .  '268 

—  membranaceus,  Gosta. .    .  *221 

—  minatus,   Phil *279 

—  nummarius,  Auct.    .    .    .  *268 

—  nummarius,  Turt.    .    .    .  *267 
«-      pilosellus,    Risso.    .    .    .  *26S 

—  pilosus,  Auct *267 

Pectunculus  pilosus,  Linné.      .    .  *268 
Pectunculus  pilosus,  Risso.    .    .    .  *268 

—  reticulatus,  Risso.    .    .    .  *268 

—  siculus,  Reeve •265 

—  stellatus,  Mayer '267 

—  strigosuB,  Gosta *220 

—  sulcatus,  Gosta *233 

—  undatus,  Turt *267 

Pectunculus  violacescens,  Lk.    .  *268 

PsDiGULARiA,  Swainson 95 

Pedicularia  Sicula,  Swainson.    .      95 

Pelta  coronata,  Quatref 72 

Petipes  tornatilis,  Bl 74 

Peracle  Flemingii,  Forbe?.    ...      27 

Peringiella   nitida,  Br "59 

Periploma  myalis,  Goil *i84 


Periploma  prœtenuis,  Mac  And.    .  *184 

Peponaea  nitida,  Mtp *211 

Persephona  violacea,  Mtr.    .    .     .  ^145 

Petricola,  Lamarck *381,1"1 

Petricola  bidenlala,  Gray.  .  .  .  *260 
Petricola  costellata,  Lamck.  .  .  *172 
Petricola  Ipus,  Turt *169 

—  lithophaga,  Pisch.    .     .♦171,172 

—  lithophaga,  Phil.  .  .  .  *171 
Petricola  lithophaga,  Retz.  .  .  *171 
Petricola  ochroleuca,  Lamck.    .    .  *200 

—  rocellaria,  Gaill *ili 

Petricola  roceUaria,  Lamck.    .    .  *172 

—  semilamellata,  Lamck.  .  *171 
Petricola  striata,  Lamck.  .  •  .  ^171 
Pharus  legumen,  Adams.    .    .    .  ^104 

Pbasianblla,    Lamck ^82 

Phasianella  decussata,    Flem.  .    .    ^42 

—  Ferussaci,  Guer "93 

—  interraedia,    Req.    .    .    .    *84 

—  Nicseensis,  Ghem.  ...  •83 
Phasianella  picta,  Gosta.  .  .  .  *83 
Phasianella   prolongata,    Doubl.    ,     '83 

—  pulchella.  Réel *83 

Phasianella  pulla,    Lin.    .    .    .     *82 

Phasianella  pullus,  Jeiî *82 

Phasianella  punctata^  Risso.    .    *84 

—  speciosa,  Meg •83 

Phasianella  speciosa,  Phil.  ...     •83 

—  stylifera,  Brod '84 

—  subulata,  Flem *215 

—  tenuis,  Mich ♦84 

—  Vieuxii,  Payr *83 

PHASIANELLID^ •82 

Phasianeroa    costatum,    Mtr.    .    .    '78 

Phbrusa,  Jeffr *29 

Pherusa  Gulsonse,  Glark.  .  .  .  *29 
Pherusa  Gulsonœ,  Jeflfr ^29 

—  bicolor,  Mtr 119 

Philibertia  contigua,  Mtr.    ...     119 

—  La  Viffi,   Mtr 119 

PaiLiNE,  Ascanias 87 

Philine  angustata,  Phil.     .    .     .      88 

Philine  aperta,  Lamck 87 

Philine  aperta,  Linné 87 

Philine  catenata,  For.,  Hanl.  .  .  88 
Philine  catenata,  Mtr 88 

—  Monterosatoi,   JefT.     .    .      89 

Philine  punctata,  Auct 88 

Philine  punctata,  Glark.  ...  89 
Philine  punctaU,  For.,  Hanl.    .    .      89 


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133 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Philine  quadrata,  F.  et  H 89 

Philine  quadrata^  Wood.    ,     ,    .  i^9 

Philine  scabra,   Lovén 88 

Philine  scabra,  Mûll 88 

Philine  scutulum,  Lovén.     ...  89 

PHILINID^ 87 

Philonexis  tuberculatus,  d*Orb.    .  12 

—  veiifer,    d*Orb 12 

PHOLADID^ '152 

Pholadidea,  Leacb '158 

Pholadidea  papyracea,  F.  et  H.     .  '158 

Pholadidea  papyracea^    Turl.     .  '158 

Pholas,  Linné *155 

Pholas  bifrons,   Costa *155 

—  callosa,  Cuv *156 

Pholas  callosa,  Lamck *157 

—  candida.   Lin *15ô 

Pholas  crenulota,  Spengl.     .     .     .  *158 

Pholas  crispatay  Lin *157 

Pholas  dactyloides,  Lk '158 

—  dactylus,  Brook. '157 

Pholas   dactylus,  Lin *155 

Pholas  faba,   Pultn M59 

—  hians,  Pultn *156 

—  ligamentina,  Desh.  .    .    .  *158 

—  muricatus,  Costa.     .     .     .  '156 

—  papyracea,  Speng.  .    .    .  *156 

—  papyracea,  Turt '158 

—  parva,   Donov *157 

Pholas  parva,  Pen *157 

Pholas  pusilla,  Poli M59 

—  tuberculala,  Turt.    .    .    .  MSS 

—  xylophaga,  Desh.  .  .  .  '155 
Pholobia  prœcisa,  Brown.  .  .  .  '167 
Phorcus  margaritaceus,  Risso.  .    .  *107 

—  mutabilis,  Mtr *115 

—  Richardi,  Mtr *107 

Phyllaphysia,  Fischer 69 

Phyllaphysia  Lafonti,  Fisch.     .    .  69 

Phylurrho^.  Per.,  Les.      .         .  48 

Phyllirrhoa  Bucephala,  P.,  L.  .  48 

PHYLLIRRHOIDiE 48 

Pileopsis  Garnoti,  Payr *129 

—  Hungarica,  Cuv '119 

—  Hungaricus,  F.,  H.  .     .     .  M19 

—  intorla,  Lamck •119 

—  militaris,  Phil M19 

—  Ungarica,  Lamck.  .  .  .  *119 
Pilidium  fulvum,  F.  et  H.      ...  *135 

Piliscus  Oussoni,  Môrch *136 

PiNNA,  Linné •291 


Pinna  elegans,  Brown 

—  fragilis,  Pen 

—  ingens,  Mtg 

—  lœvis,  Donov 

Pinna  mucronata.  Poli.  .  .  . 
Pinna  muricala,  Costa.     .     .    .    . 

Pinna  nohilis.  Lin 

Pinna  papyracea,  Turt 

—  pectinata,  Auct 

Pinna  pectinata,  Lin 

Pinna  pectinata,  Phil 

—  rotundata,  Gay    .     .    .    . 

—  rudis,  Jeff. 

—  rudis.  Poli 

Pinna  truncata,  Phil 

Pireneila  conica^  Mtr 

PisNiA,  Bivona .     . 

Pisania  d*Orbignyi,  Bucq.     .     .     . 

—  d'Orbignyi,  Tap.  .  .  . 
Pisania  fasciolarisy  Lamck.   .    . 

—  maculosa,  Lamck.  •  •  • 
Pisania  maculosa,  Weink.         •    • 

PISANIID^ 

Pisina  glabrata,  Mtr 

Plaoiostyla,  Fisch, 

Plagiostyla  Asturiana,  Fisch.  . 
Planaxis  mamlllata,  Risso.  .    .    . 

—  olivacea,  Risso 

—  raricoslata,  Risso.    .    •    . 

—  reticulata,  Risso.      .    .    . 

Platima,  Da  Costa 

Platidia  anomoides,  Scac.  .    .    . 

^  Davidsoni,  Deshayes.  .  . 
Platidia  Davidsuni,  Fischer.      .     . 

Platydoris  Argo,  Bergh 

Plburobranch^a,  Meck.  .  .  . 
Pleurobranchaea  Chiajei,  Ver.  . 
Pleurobranchœa  Delle-Chi^je,  Ver. 

—  Meckelii,  Levé.  .  .  •  • 
Pleurobranchaea  Meckelt,  L.  .    . 

PLEUROBRANCHID^ 

Pleurobrauchidium  Meckelii,  Ver. 
Plburobranchl's,  Cuvier.  .  .  . 
Pleurobranchus  aurantiacus,  R. 

—  Contariniif  Ver,     •    .    , 

—  DenotariHf  Ver.  .  .  . 
Pleurobranchus  Deshaanii,  Mtr.    . 

—  elongatus,  Cantr.      •    •    . 

—  Forskahlii,  Chiaje.  .  .  . 
Pleurobranchus  Haanii^  Cant.  . 
Pleurobrauchus  mamillatus,  Sch.  . 


*292 

*292 

•292 

•292 

•292 

•292 

•292 

•292 

•292 

•291 

•292 

'292 

•292 

•292 

•292 

•188 

172 

174 

173 

173 

172 

172 

172 

•58 

•54 

•54 

140 

149 

148 

141 

•317 

•317 

•317 

•317 

32 

72 

72 

72 

72 

72 

Ô9 

72 

69 

71 

71 

71 

70 

71 

70 

70 

70 


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TABLE    ALPHABETIQUE 


Pleurobrancbus  membranaceuSfFlem.  70 
Pleurobranchus   membranaceus^ 

Mtg 

Pleurobrancbus  membranaceus,  V, 

—  Monterosati,  Vaye.  .  . 
Pleurobranchus  Monterosatoi, 
Pleurobrancbus  plumula,  Fiera 
Pleurobranchus  plumulata^  F, 

—  Savii,  Ver.    .    .    . 

—  stellatus,  Risso..    . 

—  testtuiinariua,  Gantr 
Pleurobranchus  tuberculatus,  Gant 

—  tuberculatus,  Pbil. 
Pleuronectia  fenestrata,  Mtr. 

—  lucida,  Jeff.     .     . 
Plburophyllidia,  Meckel. 
Pleurophyllidia  Delle-Chiaje,  Roux 
Pleur ophy II idia  lineata,  Otïo 
Pleurophyllidia  lineata,  Ver. 

—  Neapolitana,  Chiaje. 
Pleurophyllidia   pu^stulosa^  Sch 
Pleurophyllidia  pustulosa,  Ver. 
PLEUROPHYLLIID^.    . 
Pleurotoma,  Lamck.  .    . 
Pleurotoma  albida,  Desh. 
Pleurotoma  anoeps,  Fich. 
Pleurotoma  attenuata,  Bl. 

—  Bertrand!,  Puyr. 

—  bicolor,  Risso.     . 

—  boréale,  Lovén.   . 

—  brachistoma,  Req. 

—  brachistomum,  Phil 

—  cserulans,  Phil.    . 

—  carinata,  Biv  .    . 

—  carinatum,  Phil. . 

—  cirrutum,  Brug.  . 

—  Comarmondi,  Mich. 

—  concinna,  Scac.   • 

—  corbis,  Michaud. 

—  Cordieri,  Mtr.     . 

—  costata,  Bl.     .    . 

—  costata,  Jeff.    .    . 

—  costulata,  Bl.  •    . 
Pleurotoina  crispatum,  Crist, 
Pleurotoma  decussata,  Reeve. 

•—'      decussatum,  Phil. 

—  elegan?,  Scac. 
Pleurotoma  emarginatum 
Pleurotoma  fusca,  Desh.   . 

—  fusiforme,  Req.    . 

—  Ginnania,  Scac    . 


71 

72 

•70 

70 

70 

306 

306 

44 

44 

44 

44 

44 

44 

44 

44 

115 

129 

115 

124 

133 

118 

115 

128 

128 

130 

116 

116 

183 

117 

122 

120 

120 

137 

131 

128 

116 

134 

125 

117 

116 

126 

115 

126 


Pleurotoma  Ginnanianum,  Pbil 
*-      gracile,  Phil.  .    . 

—  gracilis,  Scac.     . 
Pleurotoma  incrassatumy 
Pleurotoma  Isevigata,  Jeff. 

—  Isevigalum,  Phil. 

—  La  Viîe,  Phil.     . 

—  Leufroyi,  Jeff..    . 

—  Leufroyi,  Mich.   . 

—  lineare,  Phil,  .     . 

—  linearis,  Bl.     .     . 

—  linearis,  Petit..    . 
Pleurotoma  Loprestianum,  1 
Pleurotoma  Maravij^nre,  Risso 

—  minutum,  Brug.  .    . 
Pleurotoma  modiolum,  Crist, 
Pleurotoma  modiola,  Mtr. 

—  Morchii,  Mtr, 

—  multilineolata,  Desh 

—  rouricoidea,  Bl.   . 

—  uebula,  Bl.  .    ,    . 

—  nebula,  Fisch.     . 

—  nivale,  Lov.    ,    . 

—  nitalis,  Jeff.    .    . 

—  nuperrima,  Tib.   . 

—  Paciniana,  Cale. . 

—  Paciniana,  Mtr,  . 

—  Payraudeaui,  Desh 

—  perlaturo,  Req.    . 

—  purpurea,  Petit.  . 

—  purpureum,  Phil. 

—  pusilla,  Scac.  .    , 

—  pusillum,  Phil.    . 
Pleurotoma  Renievi,  Scac. 
Pleurotoma  reticulata,  Bronn 

—  reticulata,  Brown 

—  reliculatum,  Forbes, 

—  reticulatum,  Phil 

—  reticulatum,  Req. 

—  rudis,  Mtr.      .    , 
rudis,  Scac.    .    . 
ru  fa,  Jeff.    .    . 
rugulosa,  Brus, 
rugulosum,  Phil. 
septanguluris,  Bl 
Stossiciana,  Mtr. 
striolata,  Scac.    , 
striolatum,  Phil 
suturale,  Phil. 
tseniata,  Desh 
Tarentina,  Phil. . 


139 

.  126 
117,125 
125 
117 
127 
127 
119 
122 
121 
122 
123 
122 
116 
118 
115 
116 
116 
183 
131 
124 
126 
126 
134 
134 
125 
129 
129 
125 
135 
118 
123 
131 
131 
116 
121 
133 
120 
120 
120 
120 
120 
134 
130 
130 
132 
130 
127 
127 
117 
1^9 
116 


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140 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Pleurotoma  teres,  Forbes.    •    •    . 

—  torquata,  Mtr 

Pleurotoma  torquatum^  Phil.     . 
Pleurotoma  Trevelliana,  Turt.  .     . 

—  turriculatj,  Bl 

—  Vallenciennesii,  Marav.     . 

—  variegatum,  Phil.    .    .     . 

—  Vauquelini,  Pa>T.    .    .    . 

—  Villiersi,  Kien 

—  Villiersi,  Mich 

—  vulpecula,  Desh 

—  zonata,  Chiaje 

Pleurotrachea  coronata,  Roux.     . 

—  Fredericiana,  Roux.     .    . 

—  mutica,  Roux 

Pnbumoderma,  Cuvier 

Pneumoderma  Mediterranea^  B. 

—  Peroiiif  Lamck 

PNEUMODERMID^ 

Pneumodermon  .Mediterraneum,  B. 

—  Peronii,  Lamck  .    .    .    . 
Poiia  candidissima,  Forbes.      .    . 

PoLLiA,  Gray 

Pollia  bicolor,  Cantr 

—  bicolor,  Mtr 

Pollia  dOrbignyi,  Weink.     .    .    . 

PoUia  fusulus.  Broc 

Pollia  fusulus,  Mich 

—      leucozooa,  Brus 

Pollia  Orbignyi,  Payr 

—  plicata^  Broc 

Pollia  plicata,  Bell 

—  pusio,  Jeflf. 

Pollia  scabray  Mtr 

Polycera  crlstala,  Aider 

—  flava,  Flem 

—  horrida,  Hesse 

—  Lessoni,  d'Orb 

—  liaeata,  Risso 

—  ocellata,  Aid.,  Hanc.    .    . 

—  quadrilineata,  Thomp.  .     . 

Polycera  s,  Cuvier 

Polyceras  horridum^  Hesse.    .    . 

—  Lessoni,  d'Orb 

—  lineatum,  Risso.     .     .     . 

—  ocellatuniy  Aid.,  Hanl.     . 

—  quadrilineatunis  Mûli.    . 

POLYGERID^ 

Polycerus  linealus,  Risso.      .    .     . 

—  quadrilineatus,  Risso.  .     . 
Polypus  octopodia,  Leach.     .    .     . 


115 

116 

116 

133 

133 

153 

118 

128 

124 

125 

117 

122 

1 

91 

91 

24 

24 

24 

24 

24 

24 

136 

173 

174 

174 

173 

174 

174 

167 

173 

174 

174 

175i 

173 

40 

41 

42 

42 

41 

41 

49 

41 

42 

42 

42 

41 

14 

31 

42 

41 

9 


PoBOMYA,  Forbes 

Poromya  anatinoides,  Forbes.    .    . 

—  granulafca,  F.  et  H.  .  . 
Poromya  granulata^  Nyst.     .    . 

Poronia  rubra,  Recluz 

Portlandia  lucida,  Sais 

Poweria  scalaroides,  Mtr.  .  .  . 
Productus  truocatus,  Pot.,  Mich.  . 

Pronbombnia,  Hub 

Proneomenia  aglaopheniae,  M.,K. 

—  desiderata.  M.,  K.   .     .    . 

—  Gorgonophilay  Kow.    .     . 

—  vagansy  M.,  K 

Propeamussium  iiuequisculptum,  M. 
pROPiLiDiUM,  Forbes  et  Hanley.  . 
Propilidium  A  quitanense, Loc.  . 
PROSOBRANCHIATA.    .    .     . 

PsAMMOBiA,  Lamarck 

Psammobia  antiquata,  Turt.  .  . 
Psammobia  costulata,  Turt.  .  . 
Psammobia  Cumana,  Costa.     .    . 

—  discors,  Phil 

Psammobia  Ferroensis,  Gbemn.  . 
Psammobia  Ferroensis,  Lk.  .    .    . 

—  florida,   Desh 

—  florida,  Gay.    ..... 

—  florida,  Turt 

—  fragilis,  Turt 

—  jugosa,  Brown 

—  legumeu,  Turt 

—  polita,  Costa 

—  scopula  Turt.  .    .    .    ,    . 

—  solidula,  Turt 

Psammobia  tellinella,  Lk.  .     .    . 

—  vespertina,  Chem.  .  •  . 
Psammobia  vespertina,  Lamck. 

—  vespertiDalis,  Bl.  .  .  . 
Psammosoleu  strigillatus.  Brus.  . 
Psammotœa  Tarentina,  Lk.  .  .  . 
Psammotea  striata,  Costa.  .  .*  . 
Pseudantalis  filum,  Mtr 

—  rubescens,  Mtr 

Pseudofusus  pulchellus,  Mtr.     .    . 

—  rostralus,  Mtr 

Pseudomurex  lamellosus,  Mtr.  .     . 

—  Meyendorffi,  Mtr.     .    .     . 

PSEUDOPYTHINIA,FiSCh 

Pseudopythinia  Ma>c  André  xi, F, 
Pterochilus  pulcher,  Aid.,  Hanc.  . 

Ptbroctopl'8,  Fischer 

Pterochopus  tetracirrhus,  Chiaj. 


*179 
M79 
•179 
*179 
•259 
•278 
101 
•316 
*143 
•144 
•143 
•144 
•143 
•306 
•136 
•136 
95 
•204 
•166 
•206 
•211 
•207 
•205 
•205 
•205 
•206 
•206 
•201 
•201 
•263 
•201 
•165 
•214 
•;'06 
•204 
•204 
•204 
•164 
•201 
•200 
•149 
•148 
177 
176 
171 

i-:2 

•251 

•251 

49 

11 

11 


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TABLE    ALPHABÉTIQUE 


141 


Pteroctopus  tetracirrhus,  Pisch. 

il 

F'rEROPODJi 

.      24 

Pterotrachea,  Porsk.    .    .    . 

.      90 

Pterolrachea  coronata,  Forsk. 

.      90 

Pterotrachea  Frederica,  Ghiaje. 

91 

Pterolrachea  Frederici^  Les.  . 

.      91 

Pterotrachea  Lesueuri,  Risso.   . 

.      92 

— 

lophyra,  Chiaje.  .    .    . 

.      90 

Pterotrachea  mutica^  Les.  .    . 

.      91 

PTEROTRAGHEIDiE.     .     .    . 

.      90 

Ptychina  biplicata,  Phil.  .     .    . 

.  •250 

PTYCHOSTOMID^ 

.    *11 

Ptychostomon,  Lçc 

.   •is 

Ptychostomon  a^mtum^  Jeff.   . 

.    *21 

— 

albellum,  Lov.    .    .    . 

.    M9 

— 

aXhum^  Jeff.    ... 

.     *2A 

— 

clavulum^  Lov.  .    .    . 

.    •25 

— 

conoideum^  Broc.   .    . 

.    -21 

— 

conspicuum^  Aid.  .    . 

.    *2Z 

— 

cristatumt   Mtr.      .     . 

.    H9 

— 

diaphanum,  Jeff.    .    . 

•18 

— 

fusulum,  Mtp.    .    .    . 

.    •26 

— 

glahratum^  Muhlf.  .    . 

.     ^24 

— 

Lukisù  Jeff.  .... 

•19 

— 

marginatum,  Cail.     . 

•20 

— 

Monterosatoû  Bucq.    . 

•25 

— 

nitidum^  Aid.    .    .    . 

•24 

— 

nivosum,  Mtg.   .    .    . 

•24 

— 

obliquumj  Aid.  .     .     . 

•18 

— 

pallidum,  Mtg.  .     .     . 

•25 

— 

pticatunii  Mtg.   .    .    . 

•23 

— 

prœlongum^  Jeffr.  .    . 

•20 

— 

Rissoides,  Hanley.   .     . 

.     •23 

— 

$uboblongum,Jeff.  .    . 

•22 

— 

truncatulum,  Jeff.  .    . 

•19 

— 

turritum^  Hanley.  .     . 

•20 

— 

umbilicare,  Malm.  .    . 

•26 

— 

tunbilicatum,  Aid.     . 

•22 

— 

unidentatum^  Mtg.     . 

*Z2 

— 

unifasciatum^  Forbes. 

•20 

Piillastra  aurea,  Brown 

•229 

... 

Beudanti,  Petit.   .    .    . 

•229 

— 

decussata,  Brown.    .    . 

•224 

~ 

florida,  Petit 

•228 

— 

geographica,  Forbes.    . 

•231 

— 

irus,  Brown 

•169 

— 

perforans,  Petit.  .    .    . 

•226 

— 

pulchella,  Petit 

•231 

— 

rhomboidea,  Petit.  .    .    . 

•230 

— 

virginea,  Sow 

•230 

— 

vulgaris,  Brown.     .    .    . 

•226 

PULMONIFERA.      .    . 

PUNCTÎJRELLA,  Lowe.     .      . 

Puncturella  Asturiana, 

—  Noachina,  Lin.  . 
Puncturella  Noachina,  Lowe, 
Puncturella  profunda,  Jeff. 

Purpura,  Brug 

Purpura  bizonalis,  Lamck. 
Purpura  Celtica,  Loc.  . 
Purpura  comiculala,  Risso. 

—  Edwardsi,  Payr.  . 

—  fasciolaris,  Lamck. 

—  Qualtierii,  Scac.  . 

—  haemastoma,  Lamck 
Purpura  hamastoma.  Lin 

—  imbricata,  Lamck. 

—  lapillus,  Lin.  .  . 
Purpura  lapillus,  Kien. 

—  lapillus,  Lamck. 

—  roaculosa,  Bl.  .    . 

—  nux,  Reeve.  .  . 
Purpura  Oceanica,  Loc. 

PURPURID^ 

Pusillina  pusilla,  Mtr.  .     . 
Pyramis  acutissimus,  Brown, 

—  affinis,  Brown.    , 

—  albulus,  Brown. 

—  cingil!u9,  Brown. 

—  indistinctus,  Brown, 

—  nitidissimus,  Brown 

—  nivosus,  Brown.  . 

—  subulatus,  Brown. 

—  unicus,  Brown.  . 
Pyrgisculus  scalaris,  Mtr. 
Pyrgostelis  densecostata,  Mtr, 

—  fulvocinclus,  Mtr. 

—  rufa,  Mtr.    .    .     . 
Pyrgostylus  striatulus,  Mtr. 
Pyrgulina  emaciata,  Mtr. 

—  intermizta,  Mir.  . 

—  monozona,  Mtr.  . 

—  Penchinati,  Mtr.  . 

—  turbonilloides,  Mtr. 
Pyramidblla,  Lamck.     . 
Pyramidella  nitidula,  Ad, 
Pyramidella  nitidula,  Jeff. 
Pyrula  perversa,  Bl.     .    . 

—  provincialis,  Mart 
Pythinia  Geoffroyi,  Jeff.    . 

—  setosa,  Jeff.  .  . 
Ranblla,  Lamck.    .    .    . 


Jeff. 


93 

•125 

•126 

•125 

•125 

•126 

151 

152 

153 

108 

169 

173 

172 

151 

151 

152 

152 

153 

152 

172 

169 

151 

151 

•53 

•3 

•2 

•51 

•154 

•21 

•4 

•25 

215 

•4 

•16 

•8 

•10 

•9 

•9 

•13 

•13 

•13 

•13 

•14 

•27 

•27 

•27 

183 

157 

♦258 

•264 

160 


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142 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Ranella  gigantea,  Lamck.     .     . 

160 

Ringicula  auriculata,  Mtr.    .     . 

.      86 

—      lanceoiata.  Menke.  .     . 

161 

— 

auriculata,  Phil.  .    .    . 

.      85 

—      pygmeea,  Lamck.     .     . 

144 

Ringicula  buccinea,  Broc.      . 

.      86 

Hanella  reticulariSy  Born.  .     . 

160 

— 

conformis,  Mtr. .     .    . 

86 

Ranella  scrobiculata,  Kien.   .     . 

.    160 

Ringicula   leptocheila,  Brug.     . 

.      86 

—      tuberculata,  Risso.   .     . 

161 

Ringicula  leptochila^  Brug  .  . 

.      86 

Raphitoma,  Bellardi 

.    124 

Ringicula  leptochila,  Morl.     .     . 

.      m 

Raphitoma  aJbida,  Weink.     .     . 

.     129 

Ringicula  Passieri,  Morl.    .     . 

.      86 

—      anceps,  Sar» 

.     115 

RINGICULID^ 

.      85 

Raphitoma  attenttatum^U, 

.     124 

Ringiculina  leptocheila,  Mtr.      . 

.      86 

Raphitoma  attenuata,  Weink.     . 

.     124 

Rissoa 

abyssicola,  Forbes.    .     . 

.     '35 

—      Barbierii,  Brus.     .     .     . 

.     115 

— 

abyssicola,  Jeffr.      .     . 

.     *36 

—      Bertrandi,  Brus.  .     .     . 

.     133 

- 

abyssicola,  Sars.      .     . 

.     ^36 

—      brachystoma,  Brus.  .     . 

.     128 

acicula,  Desin.     .     .     . 

.     -43 

Raphitoma  brachystomum,V, 

12S 

— 

acuta,  Desm 

.     '42 

—      costulatumj  Bl.  .    .    . 

.     128 

— 

alata,  Meuke 

.     '42 

Raphitoma  costulata,  Weink.     . 

.     128 

— 

Alderi,  JeflF.    .... 

.     *61 

—      Ginnaniana,  Mtr.     .     . 

.     126 

— 

Algeriana,  Mtr.    .    .     . 

*33 

Raphitoma  Ginnanianum^  R. 

.     125 

— 

apiculata,  Dan.,Sand.  . 

.     *50 

Raphitoma  gracilis,  Weink.      . 

.     116 

— 

aspera,  Phil 

.     *33 

—      incrassata,  Bell.  .     .     . 

.     118 

— 

auriscalpium,   Bucq.     . 

•42,43 

Raphitoma    lœvigatum^   Phil. 

.     127 

— 

Beani,  Lov 

.     •3<i 

Raphitoma  La  Vise,  Brus.    .     . 

.     119 

— 

Boscii,  Payr 

.    211 

—      Leufroyi,  Phil.     .    .     . 

.     122 

— 

Brughierii,  Ver.  .     .     . 

•41 

—      multiliueolata,  Weink. 

.     131 

— 

Bruguierii,  Payr.    .     . 

Ml 

—      nebula,  Bucq.      .     .    . 

127 

— 

Bruguierii,  Petit.     .     . 

.     Ml 

Raphitoma  nehulum^  Mtg.  .    . 

.     125 

— 

Bryerea,  Mtg 

.     ^42 

Raphitoma  nebula,  Weink.   .     . 

126 

buccinoides,  Desh.    .    . 

•32,33 

Raphitoma  nuperrimum,  Tib. 

125 

_ 

calathiscus,  Phil.     .     . 

♦30 

«      Payraudeaui^  Desh.     . 

125 

- 

calathus,  For.,  Hanl.    . 

.     ^36 

Raphitoma  pusilla,  Weink.   .     . 

131 

Canariensis,  d'Orb.  .    . 

.     ^33 

—      reticulaU,  Bell.     .     .     . 

121 

— 

cancellata,  Desm.     .    . 

.     ^29 

Raphitoma  Rissoi,  Loc.      .     . 

126 

cancellata,  Jeff.    .    .    . 

.     ^30 

Raphitoma  rugulosa,  Weink.     . 

130 

—  - 

cancellata,  Petit.  .    .     . 

•37 

—      Sandrjana,  Brus.      .     . 

129 

— 

cancellata,  Phil.  .     .     . 

•32 

—      Sandriana,  Weink.  .     . 

129 

— 

caribea,  Mtr 

♦41 

—      Sandrii,  Brus 

129 

— 

carinata,  Bucq.    .     .     . 

•38 

Raphitoma  striolatum^  Scac. 

.    127 

— 

carinata,  Phil.     .     .     . 

•39 

Raphitoma  striolata,  Weink.     . 

127 

— 

cerasina.  Brus.    .    .    . 

•51 

—      tœniata,  Weink.  .     .     . 

129 

— 

Ghesnelii,  Mich.  .     .     . 

♦42 

Raphitoma  Villiersi,  Mich.     . 

.    125 

— 

cimei,Auct 

•30 

Rhomboidella  rhombea,  Mtr.      . 

*260 

— 

cimex,  Scac 

•29 

RhomboiJes  rugosus,  Scac.    .     . 

M67 

.. 

cimicoides,  Forbes.  .     . 

♦35 

Rhombobepion,  Rochebr.      .    . 

22 

-- 

cin^'illaU,  Macg.  .    .     . 

♦54 

Rhomhosepion  élégant,  d'Orb. 

23 

— 

cingillus,  Mich.    .    .    . 

•54 

—      rupellariv/m,  d'Orb.     . 

22 

— 

cin^latus,  Phil.  .     .     . 

•38 

Rimula  Asturiana,  Fisch.  .    .     . 

*126 

— 

clathrata,  Phil 

•32 

--      Flemingii,  Macg.     .    . 

M25 

— 

clathrata,  Seg 

♦28 

—      Noachina,  Leach.     .    . 

M26 

— 

communia,  Forbes.  .    .     . 

•55 

RiNOicuLA,  Desh.     ,     .    .     .     . 

85 

— 

coutorta,  Jeff.  .... 

♦60 

Ringioula  auriculata,  Men.    . 

85 

— 

coronata,  Phil 

204 

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TABLB   ALPHABETIQUE 


Rissoa  Costa  ta,  Desm *45 

—  costata,  Jeff. '79 

—  costata,  Scac •3? 

—  costulata,  Aider.      .     .    .  '49 

—  costulata,  Jeff.      .     .     .    .  *70 

—  coslulata,  Mtr.     ....  '49 

—  costulata,  Risso *45 

—  creDulata,  Mich *30 

—  crenulata,  Pbil 'SI 

—  cristallioa,  Browa,   .     .     .  •r»9 

—  cyclosirema,  Recl.    .     .     .  *3l 

—  decorata,  Phil M9 

—  decussato,  Menke.    .    .     .  *4l 

—  deliciosft,  Jeff.      ....  '53 

—  defonnis,  Sow *42 

—  denticulata,  Brown.      .    .  '42 

—  doliolum,  Phil Ml 

—  dolium,  Nyst *52 

—  Ehrenbergi,  Phil.     ...  '47 
~      elata,  Phil '44 

—  elegans,  Risso *76 

—  elongata,  Desm '44 

—  europaea,  Petit *30 

—  excavata,  Phil M5 

—  exigua,  Mich '39 

—  fasciala,  Req *57 

—  fragtlis,  Mich '44 

—  fulgida,  For.,  Hanl.     .    .  *57 

—  fulva,  Mich *62 

—  Qalvagnij,  Arad.,  Mig.    .  *56 

—  gemmula,   Fisch.      .     .     .  *53 

—  glabra,  Brown 'ôl 

—  glabrata,  Brus ^59 

—  glabrato,  Phil '58 

—  gracilis,  Macgil.      .     .     .  '55 

—  gracilis,  Phil *13 

—  granulala,  Phil *29 

—  granulata,  Req '31 

—  graphica,  Brown.     .     .    .  *5i 

—  grossa,  Mich *48 

—  Guerini,  Bucq *50 

—  Guerini,  Recl '49 

—  Gulsonœ,  Clark '29 

hyalina,  Desm *47 

—  incoQspicua,  Aider.  .    .    .  *52 

—  inconspicua,  Jeff.      .     .     .  *53 

—  interrupta,  JohDs.     ...  "52 

—  intorta,  Mtr *60 

—  Jeffreysi,  Wal *35 

—  lobiala,  Phil *38 

—  labiosa,  Brown *43 


5   I         - 


I         _ 


Rissoa  lactea,  Mich.    .    .  . , 

—  Lciteiia,  Ar.,  Ben.     . 

—  Lancise,  Cale. 

—  lia,  Bucq.    .    .    . 

—  liliacina,  Recl.  . 
lineata,  Mtr.  .  . 
lineolata,  Mich.  . 
lucuUana,  Scac.  . 
marginata,  Mich. 
Marioni,  Mtr.  .  . 
melanostoma,  Req. 
membranacea,  Ar.,  Ben 
membranacea,  Jeff. . 
membranacea,  Lov. 
membranacea,  Weink 
roicrometrica,  Seg. . 
minutissiroa,  Mich.  . 
monodon,  Req.  .  . 
moDodonta,  Phil.  . 
xMontagui,  Ar.,  Ben. 
Montagui,  Jeff.  .  . 
Montagui,  Payr.  .  . 
nana,  Phil..  .  • 
obscura,  Phil. .  .  . 
obtusa,  Cantr..  .  . 
Oceani,  Arad.,  Ben., 
opalina,  Jeff.  .  .  . 
pagodula,  Bucq.  .  . 
paludinoides,  Cale.  . 
parva,  Gray.  •  .  . 
parva,  Jeff.  .  .  . 
Philippiana,  Jeff. 
polita,  Scac.  .  .  . 
proxima,  Aider.  .  . 
pulchella,  Phil.  .  . 
pulchella,  Risso.  .  . 
pulchra,  Forbes. .  . 
pulcherrima,  Auct^  . 
pulcherrima,  Jeff.  . 
punctulum,  Phil. 
punctura,  Macg.  .  . 
punctura.  Pot.,  Mich. 
pusilla,  Phil.  .  .  . 
pygmsea,  Phil.  .  . 
pyramidella,  Brown. 
radiata,  Phil.  .  .  . 
reticulata.  Chenu.  . 
reticulata,  Jeff.  .  . 
reticulata*  Phil.  .  . 
Tubra,  For.,. Hanl.  . 
rubrocincta,  Dan.,  i?and. 


113 

'37 
•40 
•33 
•50 
•48 
•33 
•47 
•77 
•48 
•40 
•51 
•45 
•44 
•44 
•44 
•57 
•55 
•46 
•46 
*33 
•32 
•32 
•53 
•51 
•61 
•31 
•61 
•40 
♦58 
•51 
•52 
•40 
•21 
•59 
•53 
•42 
•53 
•56 
•56 
•58 
•37 
♦47 
♦52 
•57 
♦42 
•49 
•34 
•36 
•36 
*62 
*50 


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lU 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Rissoa  rudig,  Phil 

.     *40 

— 

ruûiabris.  Aid.    .     .     . 

.     M7 

— 

rupestris,  Forbes.    .     . 

.    *54 

— 

scabra,  Mtr 

.     *33 

— 

scabra,  Phil 

.     *33 

— 

sculpta,  For.,  Hanl. .     . 

.     «35 

— 

semicostata,  Brown.      . 

.     *55 

— 

semicostulata,  Ant.  .     . 

.     *51 

— 

semistriata,  JefT. .    .    . 

.    *55 

— 

similis,  Scac 

.     -50 

— 

simili?,  Mir 

.     M9 

— 

simplex,  Phil 

.     *53 

— 

simulans,  Mtr.      .     .     . 

.     MO 

— 

sinuosa,  Scac 

.    212 

— 

soluta,  For.,  Hanl.  .     . 

.     *60 

-— 

soluta,  Phil 

.     '61 

— 

striata,  Johnst.     .    .    . 

.     *55 

— 

Btriata,  Phil 

*12 

— 

strialula,  For.,  Hanl.    . 

.     *38 

— 

subcarinata,  Cantr.  .    . 

.     M6 

— 

subcostulata,  Schw. 

.    *49 

-. 

subcrenulata,  Mtr.    .     . 

.    *31 

^ 

subsoluta,  Arad.  .    .     . 

.     *35 

— 

subsulcata,  Phil.      .     . 

.     *55 

— 

subulata,  John.    .    .    . 

.    215 

-^ 

subventricosa,  Cantr.     . 

.     M5 

— 

lenera,  Phil 

.    *39 

— 

tenuisculpta,  JefT.     .     . 

.     *57 

— 

Testœ,  Arad.,  Mag.     . 

.     •36 

— 

Testœ,  Mtr 

.   •se 

— 

textilis,  Phil 

.     -33 

— 

teztilis,  Sandri.    .     .    . 

.     -S? 

— 

trJcolor,  Risso.    .    .     . 

.     ^47 

— 

trochlea,  Mich.     .     .     . 

.   •ss 

— 

turgida,  JefT.  .... 

.     •57 

— 

turritelta,  Scac.    .     .     . 

.     •e 

— 

variabilis,  Bucq.  .     .     . 

.     •iô 

— 

variabilis,  Jeflf.    .    .    . 

.     *45 

— 

veniricosa,  Bucq.      .     . 

.     ♦Aâ 

— 

Yentricosa,  Desh.     .    . 

.     ^45 

— 

venusta,  Phil 

.     *48 

— 

violacea,  Bellr.    .     .    . 

.     *48 

— 

violacea,  Desm.    .    .     . 

.     *47 

_ 

violacea,  Jeff.  .    .    ,     . 

.     -47 

— 

vittata.  Red 

.     ^54 

— 

vitrea,  Macg 

.     ♦ÔO 

— 

vulgatissima,  Clark.      . 

.     194 

— 

\^^arrenii,  Thomps. .     . 

.     "St^ 

— 

Watroni,  Mtr.      .     .    . 

.      40 

— 

Zellandica,  Brown.  .     . 

.     -31 

BissoiA,  Fremintille 

.     ^45 

Rissoia  deliciosa,  Jeff.     ....  ^53 

—  dolium,  Nyst *52 

—  gemmuUtta^  Fisch.  ...  •M 

—  grossa,  Mich *48 

—  Guerini,  Recl.    .    .    •    .  ^49 

—  inoonspicua  Aid.    .    .    .  *52 

—  interrupta.  Ad *51 

Rissoia  labiosa,  Fisch ^43 

Rissoia  lia^  Ren *50 

lineolata,  Mich *47 

—  liliaoina,  Recl •48 

—  marginata,  Mich.   .    .    .  ^48 

—  monodontat  Biv.     .    .     .  ^46 

—  melanostomray  Req.      .    .  *50 

—  neglecta^  Loc ^46 

—  nitens,  Mtr *50 

—  parva,  Costa *5l 

—  protensa,  Loc •46 

—  pulchella,  Phil ^53 

—  radiata,  Phil *49 

—  rufllabriSf  Leach.    .    .     .  ^47 

—  similisy  Scac *50  ' 

i         —      simplex,  Phil •SS 

I         —      subcostulata^  Schw.     .    .  ^49 

I         —      subventricosa^  Cantr.  .     .  ^45 

—  variabilis,  Meg *45 

I         —      ventricosa,  Desm.  .     .     .  *45 

I    Risoia  ventricosa,  Fisch ^45 

(    Rissoia  venusta,  Phil *48 

—  violacea,  Desm ^47 

RISSOIIDiE *29 

RissoiNA,  d'Orb *21 

Rissoina  Bruguierei,  Payr.     .     .  '41 

Rissoina  Bruguierei,  Schw.  .    .     .  ^41 

—  Bruguierei,  Payr.     .     .     .  '41 

—  Bryerea,  Jeff. ^42 

Rissoina  Bryerea,  M  kg.      .    .    .  *42 

—  decussata,  Mtg ^42 

Rissoina  decussata,  Jeff.   ....  ^42 

j        —      denticulata,  Jeff.  .    .     ..•41 

I    Rissoina  denticutata,  Mtg.      .     .  '41 

!   Rissoina  reticulata,  Tap *M 

RossiA,  Oven 18 

'    Rossia  macrosoma.  Fer.      ...  18 

I   Rostellaria  pespelecani,  Lk.  ...  197 

,        —      Serresiana.  Micli.     ...  198 

I    Roianella  Jeffreysi,  Mtr. ....  81 

I   RUNCINA,  Forbes 72 

I    Runcina  coronala,  Fisch 72 

I    Runcina  coronata,  Qualr.  ...  72 

I    RUNCINID^ 74 


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TAULE   ALPUABETIQDE 


145 


Rapellaria  decussata,  Weiok.   .    . 
Rupicola  concenlrica,  Fleur.     .     . 

—  distorta,  Gray 

Sabanea  Binghamiaoa,  Leach.  .    . 

—  incoDspicua,  Mtr      .    .    . 

—  marginata,  Mtr 

—  parva,  Mtr 

—  pulchella,  Mtr 

—  radiata,  Mtr 

—  simplex,  Mtr 

Sanguinolaria  vespertina,  1*1  cm.    . 

Saxicata,  Flem 

Saxirava  arctica,  Desh 

—  arctica,  Fischer 

—  arctica,  F.  et  H 

Sa.vicava  arctica,  Linné,    .    .    . 

—  Gallicana,  Lamck..     .     . 

Saxicava  Guerini,  Desh 

Saxicava  minuta,  Lin 

Saxicava  oblongua,  Taslé.     .     .     . 
Saxicava  oblonga,  Turt.      .     .    . 

—  plicata,  Mtg.  .... 
Saxicava  plicala,  Turt 

—  purpurea,  Brown.     .     .     . 

—  rugosa,  Jeff.    .    .    .  .MG7 

—  rugosa,  Lamck.  .... 
Saxicava  rugosa,  Linné.  .  .  . 
Sazicavella  plicata.  Fisch.     .    .    . 

SAXICAVID^. 

ScACCHiAy   Philippi 

Scachia  elliptica,  Phil 

Scacchia  elliptica,  Scac.     .     .     . 

—  ovata,  Phil 

—  pha^eolina,  Mtr.     .     ,     . 

ScjEURGUS,  Troschel 

Scseurgos  Coccoi,   Fisch.     .    .     . 
ScxurgtêS  Cocooi,  Ver,    .... 

Scaea  stenogyra,  Phil 

ScALARiA,  Lamck 

Scalaria...  Cantr . 

Scalaria  Algeriana^^eink     .     . 

—  Ccmtrainei,  Weink.    .    . 

Scalaria  clatrata,  Turt 

ScaJLaria  clathratula^t  Mtg.     .     . 
Scalaria  clathrus,  Lovén 

—  clathrus,  Sow 

—  communis,  Kien.  •  .  . 
Scalaria  communis,  Lamck.   .    . 

—  commutata,  Mtr.  ,  ,  . 
Scalaria  coronata,  Weink.    .    .     . 

—  crenata,  Desh.  '  .    .    .    . 

5*  SÉRIE,  T.  X.  —  1S87 


M71 
*187 
M7i 

1-Î8 

*52 

M8 

*54 

*53 

♦49 

*53 
M43 
*166 
•167 
•168 
•167 
•166 
*1Ô8 
•248 

•267  ; 

•169   ! 

•16S    I 

•169   ! 

•169   I 

•246   , 

•168   I 

•168 

•168 

•169 

•166 

•251 

•251 

•251 

•251 

^251 

11 

11 

11 

27 
201 
202 
202 
204 
204 
204 
201 
203 
203 
201 
203 
202 
205 


Scalaria  crenata^  Lin 205 

Scalaria  crenulata,  Fisch.    .    .    .  205 

—  frondosa,  Sow 204 

Scaiaria  geniculaia,  Mtr.    .         .  204 

Scalaria  lamellosa,  Br 203 

—  lœvigata,  Cale 201 

Scalaria  longissima,  Seg.    .     .    .  205 

Scalaria  monocycla,  Sow,     .    .    .  203 

Scaiaria  nana,  Jeff. 202 

—  obsita,  Loc 202 

Scalaria  planicosta,  Biv 202 

—  plicala,  Scac 202 

—  pseudoscalaris,  Phil.  .  •  203 
Scalaria  pulchella,  Biv.  .  .  .  205 
Scalaria  raricosta,  Costa.  .  .  .  205 
Scalaria  Scachii,  Hôrne.-.   .    .     .  204 

Scalaria  soluta,  Tib 204 

Scalaria  subdecussata^  Caulr.  .  203,205 

Scalaria  tenuicosta,  Mich.    .     .    .  202 

Scalaria  Trevelyo/na,  Leach.  .     ,  205 

—  TurtonsByTwvi 202 

Sralaiia  Turtonte,  Jeff,    ,    ...  203 

—  Turtoni,  Blainv 202 

—  Turtonia,  Risso 202 

—  Turtonis,  F.  et  H.  .  ,  .  203 
SCALARIID^ 201 

SCAPHANDER,  Moutf. 75 

Scaphander  gibbulus,  Jeff.    ...  84 

—  gibbulus,  Roux 76 

Scaphander  giganteus,  Risso.    .  76 

Scaphander  lignarius,  For.,  Haiil.   .  76 

Scaphander  lignarius,  Linné.    .  75 

Scaphander  librarius,  Lovén.     .    ,  76 

—  punclo-striatus,  Sars.  .  .  76 
Scaphander  puncto-striatus,  M.  76 

SCAPHANDRID^ 75 

SCAPHOPODA 211 

SCHI8M0PB,Jeff. *12l 

Sohismope  cingulata,  Costa.    .     .  •121 
Schismope  cingulata,  Mtr.     .     .     .  ^121 

—  elegans,  Weink ^121 

—  striatula,  Roux ^121 

Schizolrochus  asper,  Mtr.     .    .     .  "122 

—  crispatus,  Mtr '122 

Schwartzia  monodonta,  Mtr.    .     .     ^46 

SciNLiLLA,  Deshaye '264 

Scintilla  Artnoricœ,    Crouan.     .  *264 

—  crispât  a,  Fischer.   ,     .     .  ♦264 

Scililla  recondita,  Fisch ^250 

Scintilla  setosa,  Dunker.    .     .     .  *264 
ScissuRBLLA,    d*Orb *121 

10 


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146 

Scissurella  aspera^  Phil.    . 

Scissurella    cancellata,   JefT, 

• —      cingulala,    Ccsta.    . 

Scissurella  costcua,  (roih.   . 

—      crispata,  Flem. 


TABLE    ALPUABBTIQUE 


H22 
•122 
M21 
M22 
•122 
Scissurella  plicala,  Phil ^122 

—  striatula,  Phil ♦121 

SGISSURELLID.E •121 

SCROBIGULARIA,  Schum.  .  .  .  •IDS 
Scrobicularia  alba,  Jelf.  ....  *197 
Scrobicularia  Cottardi,  Poyr.  .  •IQô 
Scrobicularia  Ck>ttardi,  Phil.     .    .  *196 

—  fabula,  Brus ^199 

—  nilida,  Jeff, ♦IQS 

Scrobicularia  piperata,  Gmel  .  ♦IQS 
Scrobicularia  piperata,  Phi!.    .    .  ^195 

—  plana,  Weink ♦196 

—  prismalica,  Jeff.  ....  •200 

—  tenuis,  Jeff. ♦199 

Scutulum  Gussoni,  Mtr *ld6 

ScYLLiBA,  Linné 48 

Scyllasa  pellagica^  Lin.      ...      48 

—  punctata,  Bouch.    ...      48 

SGYLLyEID^E 48 

Seouknzia,  Jeff. ^122 

Seguenzia  elegans^  Jeff.  .  .  .  ^122 
Semele  angulosa,  Oreg ^290 

—  longicolla,    Greg.    .    .    .  ^193 

—  nitida,  Greg *198 

—  piperata,  Oreg ^196 

Sepia,    Lamarck 21 

Sepia  biserialis,  Ver 23 

—  elegans,  d'Orb 23 

Sepia  Filiouxiy  Laf. 21 

Sepia  Fischeri,  Laf. 22 

—  loligo,  Gmel 15 

—  loligo,    Lin 18 

—  média.  Lin 20 

—  moschata,  Bosc 7 

—  octopodia,  Pen 8 

—  oclopus,   Bosc 9 

—  officinalis,  Fer.,  d'Or.  .  .  21 
Sepia  offlcinalis,  Lin  ne.  ...  21 
Sepia  Orbignyana,  Fer 22 

—  rupellaria,  d'Orb.    ...      12 

—  sepiola,  Pen 17 

—  subulala,  Bosc 20 

SEPIID^ 21 

Sepioia,  Schueid 17 

Sepiola  Atlanticaj  d'Orb.  ...  17 
Sepiola  macrosoma,  Ghieje.   ...      18 


Sepiola  Rondeleti^  Leaclî.    ...      18 

SEPIOLID^: 18 

Septaria,  Lamarck ♦ISS 

Septaria  Mediterranea,  Ris«o.  .  ♦ISS 
Serpula  arenaria,  Hanley.    ...    211 

—  denlifera,  Lamck.    .    ,    .    210 

—  glomerata,  Hanley.  .  .  .  209 
Serbulorbis  polyphragma,  S.  .  .  209 
Setia  amalibis,  Mtr ♦Sô 

—  fulgida,  Mir •S8*57 

—  fusca,  Mtr ♦SS 

—  maculata,  Mtr ♦Sô 

—  pulcherrima,  Adams.   .    .    •ôô 

—  turriculata,  Mtr ♦SS 

Sigai-etus    Kindelmannianus,  M.    .     •69 

—  ueriloides,  Ghiaje.     .    .    .     ^69 

—  perspicuus,  Phil ^69 

—  stomatellus,  Risso.  ...      69 

b'iLiQ  JARIA,  Brug 211 

Siliquaria  anguina,  Lamck.  ...  211 
Siliquaria  anguina,  Lin.  .  .  .  211 
Siliquaria  glabra,    Risso.    ...    211 

SiMMA,  Leacb 9u 

Simnia  Nicxensis,  Risso.     ...      97 

—  obtusa^  Sow 97 

—  patula,  Lin 97 

Simnia  purpurea,  Risso 97 

Simnia  spelta^  Lin 96 

SIXUPALLEALES •152 

Sipho  graciliSy  Kob 141 

—  Noachina,  Brown.    .    .     .  ^125 

—  radiata,  Brown *123 

—  tortuosa,  Sars 182 

Siphodentjlîum    Lofolense,   Fisch.  *149 

—  tetragonum,  Sars.  .  .  .  '149 
Siphonentalis  quinquangulare,  F.  .  ^149 
SiPoo.NODBNTALiOM,  Sars.  .  .  .  ^149 
Siphonodentalium  Lofotense^  S.  ^149 
Siphouodentalium  Olivi,  Jeff.  •  .  ^156 
Siphonodentalium  quinquangu- 

lare,  F -149 

Siphouodentalium  subfusiforme,  S.  ♦ISO 

—  tetragonum,  Jeff.      .     .    .  ^146 

SirnoNARiA,  Sow ^129 

Siphonaria  Algesirm,  Q.  et  G.  .  ^129 
Siphonaria  stria to-punctata,  \V.    .  "129 

SIPHONARIID^ nt^ 

Siphonida «152 

SIPIWNOSTOMATA 95 

Skvnea  coslulata,  Ar.,  Ben.   .    .     .     ^91 

—  culteriana,  Glark.    .    ,    ,    *86 


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TABLB    ALPHABETIQUE 

Skenea  Culteriana,  F.,  H.     .    .    .  •8ô   ) 

—  depressa,  Flem *89   | 

—  divisa,  Flem •881 

—  divisa,  F.,  H -fS   [ 

—  exilissima,  Phil *«8 

—  Fischeriana,  Ar.,  Ben.      .  *91 

—  lœvis,   Phil.     .     .    .     •     .  *88 

—  nitens,  Weink *87 

—  nilidissima,  F.,  H.   .    .    .  *90 

—  planorbis,  F.,  H.      ...  *89 

—  planorbis,  Jeff.     .     .     .     .  *89 

—  rota,  F.,  H *90 

—  striata,  Weink ^89 

Skenbia,  Flem *88 

Skeneia  exilissima^  Phil.    ...  '88 

—  Ixvisy  Phil -88 


147 


—  planorbis,  Fabr.  .  .  .  *8S 
Skeneia  planorbis,  Bucq.  .  .  .  ,  *S9 
Skeneia  serpuloides^  Mir.    .     .     .    •S'^ 

—  trochiformis,  Loc.  .    .    .     *89 

Smithia  striolata,   Mir 127 

SOLARIID^ *92 

Solarium,  Lamck *9Z 

Solarium  Archytm^  Costa.  .  .  .  *93 
Solarium  conulus,  Weink.  .  .  .  '93 
Solarium  discoideum,  Phil.     .     .     *92 

—  fallaciosum,  Tib.    .     .     .     *93 

—  hyhridum,,  Liu *02 

Solarium  hybridura.  Petit.    .     .     .     *92 

—  luleum,  Phil '9.^ 

—  pseudoperspectivum,  Je  T.  .     *92 

—  Siculum,  Petit '93 

Solarium  Siculum,  Cantr.  .  .  *93 
Solarium  straroineum,  Phil.     .     .     *93 

SoLEcuRTus,  Blainville *164 

Solecurtus  antiquatus,  Jef.     .     .     .  *166 

—  candidus,  Desh *165 

—  coarctatus^   Desh.     .     .     .  *166 

—  legumen,   Blainv.     .     .     .  *1G4 

—  mullistriatus,  Phil.   .    .    .  *1C5 

—  scopula,  Mtr *165 

—  Blrigilatus,  Chenu.  .  .  .  *165 
Solecurtus  strigilatusy  Linné.  .  *16i 
Solecurtus  strigilatus,  Phil.  .  .  *16\ 
S*»lemya  Lamarckii,Qaj *26o 

—  Mediterranea,  Lk.    .     .     .  •200 

Soi.LX,  Linné *160 

Solen  antiquatus,  Pult *166 

—  candidus,  Ren *165 

—  coarctatus,  Dil •166 

—  emarginatus,  Speag).    .    .  •166 


Solen  ensis,  Linné.     .    .     .  \    .  •161 
Solen  legumen,  Lin «163 

—  ligula,  Turt *162 

—  miniraus,  Un *167 

—  multistriatus,  Scac.  .    .     .  *165 

—  novacula,  Mig •1G2 

Solen  pellucidus,  Pen ♦163 

Solen  pinna,  Mtg '181 

—  pygmaeus,  Lamck.    .     .     .  •163 

Solen  siliqua,  Lin •162 

Solen  slrigillatus,  Lm •164 

—  slrigillatus,   Lamck.      .     .  ^165 
Solen  tenuis.  Phi! *163 

—  vagina.  Lin -160 

Solen  vesperlinus,  Mtg *204 

Solenella  cuneala,  Jeff.     ....  •279 

SOLENID^ •lOO 

SoLBSOMYA,  Lamarck *266 

Solenomya  togata.  Poli.     .     .     .  ♦2G0 
Solenomya  togata,  Weink.     .     .     .  ♦266 

SOLENOMYID^, ♦266 

Speo  bifasciala,  Risso 74 

SPHiERONASSA,    LoC 138 

SphœronassagibbosayLoc.  .    .     .  139 

—  globulina,  Loc 139 

—  inflata,  Lamck 139 

—  mutabilis^  Lin 138 

Srn.ERosTOMA,  Macgil 45 

Sph  crostoma  Blainville i.  Ris.     .  46 

—  gibbosum,  Risso.     .     .    .  46 

—  Hombergiy  Cuv.     .     .     .  i5 

—  lineatum,  Aid.,  Hanc.     .  45 

—  plebcium,  John.     ...  45 

SPH.>ER0ST0M1D.E 45 

SplironiaBinghami,  F.,  H.    .     .     .  '174 

SpnENiA,'Turton *174 

Sphenia  Binghami,  Turt.  .     .     .  ^174 

Spira  niùdissima,  Weink.     .     .     .  206 

SPIRIALIID^ 26 

SpiRiALis,  Eyd.,  SouI 2G 

Spirialis  bulimoides,  Soûl  ...  26 

—  Flemingi,  Forbes.  ...  27 

—  Jeffreysi,Vov,y  Hani.  .     .  26 
Spirialis  Mac  Andrei,  For.,  Honl.  .  26 

—  Mac  Andrewi,  Daniel.  .     .  2(y 
Spirialis  Mac  Andretci^  F.,  II.     .  26 

—  retroversus,  Flem.  ...  27 
Spirialis  retroversus,  Jeff.     .     .     .  26 

—  retroversus,  Mlr       ...  27 

—  rostralis,'Soul 26 

—  trochiforniis.  Soûl.  .     .     .  5;7 


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148 


TABLE    ALPHABETIQUE 


Spirolidium,  0.  G.  Costa.    .    . 
Spirolidium  Asturianum^  Fol. 

—  Mediterraneum ,  Costa. 
Spjrula,  Lamck.     .    .    . 
Spirula  Australis,  Bl.     .    . 
Spirula  Feront,  Lamck. 

SPIRULID^ 

Spirula  triangula,  Adams. 
Spondylus,  Linné.  .  .  . 
Spondylus  g/ederopus^  Lin 

—  Gussoniy  Costa.  . 
Spondylus  Gussoni,  Weink. 

—  Gussonii,  Costa.  . 
Sportella,  Deshayes.  . 
Sportella  recondita,  Fisch 
i:ïTii.ioBR,  Ëhremberg.  .  . 
Stiliger  bellula,  Fisch.  . 
Stiliger  bellula,  d^Orb,    . 

—  Souleyetij  Ver.  . 
Stomatia  ambigua,  Brus.  . 

—  azona,  Brus. . .    . 

—  clathrata,  Brus.  . 
Strigilla  carnaria,  Daniel. 
Strombiformis  albus,  Costa. 

—  giaber,  Costa. 

—  reticulatus,  Costa. 
Strombus  pespelecani,  Linné. 

—  tuberculatus,  Linné. 
Stylifbr,  Broderip.  . 
Stylifer  Turtoni,  Brod 
St\liola,  Lesueur.  .  . 
Styliola  subulata,  Q.  et  G. 
Snbtestacea.  .  .  . 
Subularia  bilineata,  Mtr. 

—  Jeffrey siana,  Mtr, 

—  subulata,  Mtr. 
Susania  testudinaria,  Mlr. 
Syndbsicya,  Réel.    .    . 
Syndesmya  alba,  Taslé. 
Syndesmya  alba,  Wood 
Syndesmya  Apelina,  Taslé. 
Syndesmya  Apelina^Ren 
Syndesmya  Cailliaudi,  Taslé, 
Syndesmya  fragilis,  Risso 

—  longicallis,  Scac, 

—  nitida.  Millier. 

—  occitanica.  Réel 

—  ovata,  Phil.     . 

—  prismatica^  Mt^r 

—  tenuis,  Mtg.    . 
Syndesmya  aiba,  Réel. 


M9 


i<A 


20S 

208 

208 

23 

23 

23 

23 

M  89 

'307 

•307 

*307 

•307 

'307 

*250 

*250 

62 

62 

62 

62 

*77 

*81 

*78 

*255 

211 

215 

194 

197 

184 

•84 

*84 

30 

30 

îi5 

216 

216 

215 

70 

*197 

'200 

197 

197 

196 

199 

199 

198 

198 

198 

199 

'200 

199 

197 


Syndosmya  angulosa,  Weink.  ^200 

—  Apelina,  Réel ♦197 

—  Cailliaudi,  Fischer.  .    .    .  '199 

—  intermedia,  F.  et  H.     .    .  *198 

—  longicallis,  Mtr '198 

—  nitida,  Lovén *198 

—  ovata,  Weink ^199 

—  prismatiea^  Réel.     .    .    .  *200 

—  Renieri,  Mtr.  .    .    .     •197,M98 

—  segmentum.  Réel.    .    .    .  *199 

—  tenuis,  Réel M99 

Syrnola  nitidula,  Adams.      .    .    .     *27 

Tapes,  von  Muhlfeld ^224 

Tapes  aurea,  F.  et  H *229 

—  aureus,  Jeff. *229 

Tapes  auretM,  Omel *227 

—  Beudanti,  Payr.     .    .    .  *229 

—  bicolovy  Lamck *228 

Tapes  castrensis,  Desh *227 

—  decussata,  Auet *2?5 

—  decussatus,  Jeffr.      .     .    .  *224 
Tapes  decussatus.  Lin *224 

—  edulis,  Chemn *230 

Tapes  edulis,  Hid *230 

Tapes  extensusy  Loc *225 

—  floridellus,  Lamck.     .    .  *227 

—  floridus,  Lamek.      .    .    .  '228 
Taj.es  floridus,  Sow *228 

—  geographiea,  Weink.     .     .  •231 

—  geographicus,  Hid.  .     .     .  *23l 
Tapes  geographicus^  Gmel.     .     .  *231 

Tapes  lœta,  Weink *228 

Tapes  nitens,   Phil *22S 

Tapes  nitens,  Weink *228 

Tapes  petaliniis,  Lamek.     .    .     .  *228 

Tapes  pictura,  Req *227 

Tapes  puUaster,  Mtg *226 

—  puUaslra,  Auet *225 

Tapes  pullastra,  F.  et  H.    .    .     .  *226 

—  pulehella,  Rôm '231 

Tapes  pulchellus,  Lamek.    .     .    .  *231 

—  reconduis,  Loc.     .    .    .  *225 

—  saxatilis,  Fieur *226 

Tapes  Seuegalensis,  Hid *226 

substriata,  Sow *221 

—  texturatus,  Hid '227 

Tapa  texturatus,  Lamck.    .     .     •  *227 
Tapes  virginea,  F.  et  H '230 

—  virgineus,  Jeff.    ....  '230 

Tauanis,  Jeffr 183 

Tarants  cirrata^  Brug 183 


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TABLE    ALPHABÉTIQUE 


149 


Taranis  cirrata,  Mtr 183 

—  Morchii,  Jeflfr 183 

TECTIBRANCHIATA.     ...      65 
Tectura,  Aud.,  MilneEdw.      .     ,  *134 

Tectura  fulva,  Jeff. *135 

Tectura  fulva,  Muller.   .     .   '.    .  *135 
Tectura  fulva,  Wood *135 

—  Gussoni,  Costa.  .  .  .  '136 
Tectura  unicolor^  Forbes.  .  .  *135 
Tectura  unicolor,  Mtr *135 

—  virginea,  Auct *135 

—  virginea,  Jeff.  .  .  .  .  *135 
Tectura  virginea,  Mttll.  .  .  .  *135 
Tectura  virginea,  Weink.  .  .  *136 
Tellimya  bidentata,  Brown.  .    .    .  '260 

—  elliptica,  Brown *261 

—  ferruginosa,  Mtr.     .     .    .  *2ôl 

—  glabra,  Brown •261 

—  ovalis,  Sars *265 

—  suborbicularis,  Brown.     .  *258 

—  substriata,  Brown.  .    .    .  •261 

Tbluna,  Linné *207 

Tellina  albida,  Dillw.  .....  «204 

—  apelina,  Ren *19ô 

Tellina  balaustina,  Lin.    .    .    .  *2ib 

—  Bulthica^Ua *213 

—  Bourguignati,  Loc.   .     .  *213 

Tellina  carnaria,  Pen *213 

Tellina  commutata^  Mtr.    .    .     .  '212 
Tellina  compressa,  Broc *210 

Cornubiensis,  Pen.  .     .    .  ^169 

—  Costœ.Phil *211 

Tellina  crassa,  Pen *114 

»      Cumcma^  Costa *211 

Tellina  Cumana,  Hanley *211 

—  cuspidata,  Olivi '177 

—  depressa,  Omel ^210 

—  depressa,  Pen *^04 

Tellina  dUtorta,  Poli *207 

Tellina  digilaria,  Linné *255 

Tellina  donacina,  Linné.    .    .    .  '207 

Tellina  ezigua,  Auct *213 

Tellina  exigua,  Poli *212 

Tellina  fabula,  Auct *20'J 

Tellina  fabula,  Gron ^209 

Tellioa  fabula,  Mtr *209 

Tellina  fabuloides,  Mtr ♦209 

Tellina  Perroensis,  Chemn.  .    .     .  •205 

—  Feroensis,    Gmel.     .    .     .  •205 

—  fragilis.  Lin ^200 

—  fusca,  Poli *222 


Tellina  Gari,  Poli.  ......  ^204 

—  gibba,  Olivi *175 

—  gibbosa,  Costa.     .     •    .    .  *253 

—  hyalina,  Desh *212 

—  insequivalvis,  Pen.   .     .     .  *180 

—  incarna  ta,  F.  et  H.  .  .  .  *220 
Tellina  incai^nata.  Lin.  .  .  .  *209 
Tellina  incarnata,  Pen.     .  *  .    .    ,  «205 

—  jugosa,  Brown ♦201  * 

—  lactea,  Pultn.  ......  '252 

—  Lanlivyi,  Payr -208 

—  longicallus,  Scac.     .     .    ,  '198 

—  Mac  Andrewi,  Reeve.   .     .  *210 

—  maculata,  Turt ^214 

Tellina  Neustriaca,  Loc.    .    .     .  *2iA 

—  nitida,  Poli.  .  .  ,  .  .  '211 
Tellina  ochroleuca,  Wood.    .     .     .  *101 

Tellina  Oudar  dit,?  Ayr *210 

Tellina  papyracea,  Poli "184 

—  Parthenoprea,  Chia'e.  .    .  •HS 

Tellina  planât  a.  Lin ^211 

Tellina  polita.  Poli -201 

Tellina  pulchella,  Lamck.   .    .    ,  *207 

—  punicea,  Born *212 

Tellina  punicea,  Payr •212 

Tellina pusilla,  Phï\ *208 

Tellina  pygmsea,  Lovén ^208 

—  radiala,  Costa *205 

—  radiata,  Mtg *253 

—  reticulata,  Poli *254 

—  rigida,  Don *214 

—  roslrata,  Poli •207 

—  rubra,  Turt ^259 

—  rugosa,  Pen •226 

—  semidentata,  Scac.   .    .    .  *197 

Tellina  serrata,  Ren ^21 2 

Tellina  solidula,  Pult *213 

Tellina  squalida,  Pultn ^210 

Tellina  striatula,  Cale •210 

Tellina  striatula^  Lamck.   .    .    .  •211 
Tellina  strigillata,  Phil «210 

—  suborbicularis,  Turt.    .    .  "257 

—  tennis,  Auct ♦213 

Tellina  tennis,  Costa ^213 

Tellina  tennis,  Hid *213 

—  tenuis,  Phil *2l2 

—  togata.  Poli *266 

—  trifasciata.  Don ^205 

—  truncata,  Spengler.  .     .     .  ^205 

—  unicoslalis,  Desh.     .    .    .  ^210 

—  variabilis,  Pultn.     .    .    .  ^204 


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150 


TXnLF.   ALPHABÉTIQUE 


194 


Tellina  variegata,  Gmel  . 

—  variegala,  Poli 

—  vinacea,  Gmel 

—  zonata,  Gmel 

Tellinella  distorla,  Mir 

—  pulchella,  Mtr 

—  serrata,  Mtr 

TELLINID^ 

Terebratella  septata,  Marion.     .     . 

Terebratl'la*,  MtlUer 

Terebratula  anomioides,  Scac.  .     . 

—  apeita,  Blainv 

—  aurila,  Flpm 

—  capsula^  Jeff. 

—  coput-serpentis,  Lk.      .     . 

—  cardita.  Risso 

—  cistellula,  Wood.     .     .     . 

—  corda  ta,  Risso 

—  cos'nfa,  LoNve 

—  crauium,  Mûller 

—  cuneata,  Risso 

—  decollata,  Desh 

—  delruncata,  8cao.     ,    .     . 

—  delruncata,  Phil.      .    .    . 

—  dimidiata,  Cosla.  .     .     .     . 

—  irregularis,  Blaiuv.  .     .    . 

—  monstrosa,   Scac.     .     .     . 

—  Neapolitana,  Scac.    .     .     . 

—  pectiuiformis,  Cosla.     .     . 

—  pubescens 

—  soobinata,  Gautr 

l^erebratula  septata,  Phil.  .  .  . 
Terebratula  Foldania,  Risso.  .  .  . 
Terebratula  subquadi^at a,  .Teff.  . 
Terebratula  truncata,  Lamck.     .     . 

—  urnu  antiqua,  Risso.  ,  . 
Terebratula  vitrea,  Born.  .  .  . 
Terebratula  vitrea,  Flem 

—  vitrea,  Lamck 

TEREBRATULID^ 

Tbrebratulina,  d*Orb 

Terebratulina  caput-serpenlis,  d*Or. 
Terebratulina  caput-serpentO,  L. 

Thuedo,  Linné 

Teredo  bipalmulata,  Chiaje.  .  .  . 
Teredo  bipenndta,  Turt.  .  .  . 
Teredo  Bruguieri,  Chiaje.     .     .     . 

—  Deshayesi,  Quatref.  .  .  . 
Teredo  divaricata,  Desh.  .  .  . 
Teredo  dorsalis,  Turt 

—  fa'aiiSfOuatr 


/20i 
208 
'201 
'213 
'207 
207 
212 
'200 
315 
314 
317 
317 
315 
318 
315 
315 
318 
318 
315 
315 
319 
317 
319 
317 
317 
310 
316 
318 
317 
315 
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315 
319 
314 
316 
317 
314 
316 
314 
314 
315 
315 
315 
152 
155 
154 
153 
153 
153 
155 
153 


I    Teredo  fnalleola4a,  Turt.     .    .     .  *i54 

I    Teredo  malleolus,  Turt •154 

1    Teredo  megotara^  Hanley.  .     .     .  *154 

I   Teredo  nana,  Turt *154 

I    Teredo  natalis.  Lin *152 

I   Teredo  nîivalis,  Mtg •ISS 

I         —      nigra,  Blainv *iô3 

—  Norvagica,  F.  et  H.    .    .  *153 

—  Norvagicus,  Spengl.     .     .  *153 

—  Norvegica»  Jeff.  ....  •ISS 
Teredo  Xorveçica,  Spengl.  .  .  .  •ISS 
Teredo  Norvegica,  Sow *i53 

—  Norwegica,  Weink.      .     .  *153 

j    Teredo palmulata^  Lk *154 

I   Teredo  palmuîata,  Phil '155 

I    Teredo  pediceîlata,  QiïùiT,  .     .     .  *15S 

—  Philippit,Qr&j,  .  .  .  *15b 
Teredo  Senegalensis,  Doubi.  .  .  '153 
Tergipes  afdnis,  d'Orb 60 

—  claviger,  Johnst 43 

—  coronala,  d'Orb 58 

TESTACEA 26 

Te  THis,Gray 20 

Teuthis  média,  Linné 20 

Tharsis,  Jeffr •87 

Tharsis  Romettensis,  Jeff.  .  .  .  *87 
Tharsis  Romettensis,  Seg.  .  .  .  '87 
Thecaceras  pennigera,  Mtg.     .     .      40 

Thbcaceras,  Flem 40 

Thecaceras  pennigerum,  Mtg.  .  40 
Thecidea  Mediterranea,  Risso.  .    .  ^319 

—  spondylea,  Scac.      .     .     .  *3i9 

Thecidium,  Sow *319 

Thecidium  Mediterraneum,  Mtr.    .  '319 

—  Mediterraneum,  Risso.     .  •319 

THETHYID^ 44 

Thbthys,  Liuné 44 

Thethys  leporina,  Gmel.    ...      44 

Thracia,  Leach *183 

Thracia  brevirostra,  Brovn.     .    .  *187 

—  convexa,  Gouth *18ô 

Thracia  convexa,  Wood.     .     .     .  'ISO 

—  corbuloides,  Desh.  .  .  .  ♦186 
Thracia  declivis,  Brown.     .    .    .  *185 

—  declivis,  Macgil *186 

—  distorta,  Brown •186 

—  distorta,  Fisch •187 

—  distorta,  F.  et  H.    .    .    ,  *iSn 

Thracia  distorta,  Mtg «186 

Thracia  ovalis,  Phil *iS6 

—  ovata,  Brown ♦185 


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TABLE    ALPHABéTIQUE 


Thracia  papyracea,  Jeff.  .    .    .    . 

•185 

Thracia  papyraoea,  Poli.   .    . 

•184 

Thracia  papyracea,  Weink.  .    . 

♦184 

—      phaseolÎDa,  Kieo.     .    . 

•184 

—      pholadomya,  t'orbef.    . 

•177 

—      prœtenuis,  Lov.  .    .     . 

•184 

Thracia  prmtenuU,  PuU.    .    . 

•183 

Thracia  pubescens,  Kien.     .    . 

•185 

—      pubescens,  Macgil.  .    . 

•184 

Thracia  pubesoens,  Pulln.  .    . 

•185 

—      rupicola^  Lamck.    .    . 

.  •187 

—      tenera,  Jeff.   .... 

.  ^187 

Thnacia  truncata,  Brown.     .     . 

•187 

Thracia  trunoata,  Turt.      .     . 

•187 

Thracia  ventricosa,  Phil.  .    .     . 

•186 

—      viJlosiuBcula,  F.  et  H.  . 

•185 

Thracia  villositiscufa,  MacL'il. 

•185 

THRACIIDit: 

•182 

Thyasira  flezuosa,  BrowD.    .    . 

•256 

Ihyreus  paradoxus,  Phil.    .     . 

95 

Tivella  nitidula,  Rômîr.   .     .     • 

•219 

l'oriiatella  clathraU,  Phil.    .     . 

•28 

—      fatciata,  Lamck.  .    .    . 

74 

—      fusca,   Phil 

*58 

—      lactea,  Mich    .... 

•28 

—      pusilluB,    Forbes.    .     . 

74 

—      tornalili»,  Fiera.  .    .    . 

74 

—      (urriculata.  Cale.    .    . 

•28 

Tra^'ula  feneslrata,  Mtr 

•17 

TRKMOCTOPIDiE 

11 

Tremoctopus,  Chiaje.      .    .    . 

12 

Trcmoctopus  oatenulatus.  Fer. 

12 

—      velifer.  Fer 

12 

Tremoctopus   violaceus,  Chiaje. 

12 

Tricolia  Nicœensis,  Risso.    .    . 

•83 

—      puUa,  Risso 

•aj 

—      punctata,   Mtr.    .    .    . 

•84 

-r-     rubra,  Risso 

•83 

—     speciosa,    Mtr.    .    .    . 

•83 

Tricoliella  pulla,   Mtr.    .    .    . 

•82 

TfttKORifi.  T)esh.  ...... 

192 

Tri  for  is  adversus,  Fischer.    .    .    , 

193 

Triforis  asper,  Jeff.    .... 

193 

Triforis  aspera,  Jeff.    .... 

.    193 

Triforis  obesulus,  Loc.  ... 

.    193 

Triforis  perversa,  Weink.    .    . 

193 

Triforis  perversus,    Bucq.    .    .    , 

193 

—      perversus,  G  rang.    .    . 

193 

Triforis  peroersus.  Lin.    .    . 

192 

Triforis  perversum,  Chenu.   .     . 

.    193 

TiHgonella  gallina,  Costa.    .    .    , 

•191 

r     I 


Trigonella  subtruncata,  Costa. 

—  zonaria,  Costa.    . 
Triton  corrug-atus,  Mtr.     . 

—  corrugatus,  Lamck. 

—  cutaceum,  Lk.     . 

—  culaceus,  Bucq.    . 

—  cutaceus,    Lin.     . 

—  cutaceus,  Sow.    , 

—  lanceolatum,  Petif. 

—  Mediterraneum,  Sow 

—  nodifer,    Jeffr.     . 

—  nodiferum,  Lk.     . 

—  nodiferus,  Sow.    . 

—  oleariuro,  Weink, 

—  reticulaturo,  Kien. 

—  scrobiculator,  Lk. 

—  succineum,  Lk.    . 

—  succinctus,  Lin.   . 
'         —      tuniculotum,    Desh 
.         —      variegatum,  Forbes, 

Tritonia  arborescens,  Cuv. 

—  Blainvillei,  Risso. 
I         —      biftla,  Flem.  .    . 

—  Costse,  Ver.    .    . 
I        —     gibbosa,  Risso.    . 

—  Hombergi,  Cuv.  . 
•—      lineata,    Âld.,  Hanc 

—  papillosa,  Flem.  . 
I         —      plebeia,  Johnst.   . 

—  pulchella,  Aid.,  Hanc, 

!   TRITONIID^ 

I    TaiTONiUM.    Maller.    .    . 
•    Tritonium  anliquum,  Fabr. 

—  Bonanii,   Scac.     . 
•i—      contrariuro,    MiU. 

I    Tritonium  corrugatum^  Lk, 
I   Tritonium  corrugatum,  Phil 
I    Tritonium  ourtum^  Loc, 
i   Tritonium  cutaceum,  Bl.   . 
I    Tritonium  cutaceum,  Bl, 
i        —      Danieli,   Loc.    . 

—  glabrun^  Loc.    . 
Tritonium  incrassatum,  MQll 

I         —      Islandicum,  Lovén. 
I        —      lanceolatum,  Weink, 
I        —      nodiferum,  Bl.    . 
I    Tritonium  noiiferum,  Lk, 
I   Tritonium  modiferum,  Weink. 
Tritonium  Parthenopum,  Sj 
Tritonium  Parthenopus,  Weink 
Tritonium  reticulatum,  Bl. 


lis, 


151 

•190 

♦191 

161 

161 

161 

162 

162 

162 

161 

161 

159 

159 

159 

160 

161 

159 

160 

160 

161 

160 

46 

46 

61 

46 

46 

45 

45 

50 

45 

47 

158 

159 

180 

161 

183 

160 

161 

162 

161 

160 

162 

160 

142 

181 

161 

159 

159 

160 

16) 

160 

161 


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152 


TABLE    ALPHABéTIQUE 


Tritonium  variegatura,Phil.  .     .    .    160   1 

Triopa,  Johnslon 43 

Triopa  claviger,  Jobnst 43 

Triopa   clavigera^  MûU.     ...      43 

Trivia,  Gray 98   | 

Tri  via  coccinel  la  Chenu.   ....      98 
Tri  via  Europssa^  Mtg.     ....      98   1 

Tri  via  Europœa,  Weink 98   | 

Trivia  Jousseautnei,  Loc.  ...      99 

—  pulex,   Sol 99 

Trivia  pulex,  Weink 99 

Trochites  Sinensis,  Ghum.     .    .    .  *117 
Trochus  Adansoni,  Bl *106 

—  Adansoni,  Payr •lOS 

—  Adansoni,  Phil *iOS 

—  Adansoni,  Weink.    .     .     .  *103 

—  ^gyptiacus,  Scac.  .     .     .  *103 

—  requistratus,  Bucq.    .     .     .  *103 

—  Agathensis,  Réel.     .     .     .  *110 

—  aniabilis,    Jeff.    .     .     .     .  M12 

—  ardeus,  Salis •105 

—  articulalus,   Desli.    .     .    .  *114 

—  Boissyi,    Payr *107 

—  canaliculatus,    Desli.     .        *i06 

—  Glelandi,  Wood *99 

—  cinctus,Phil *112 

—  cinerarius,  Oranger.    .     .  *107 

—  cinerarins,  Linné.    .     .     .  *i09 

—  cinerarius.    Petit.    .    .     .  •112 

—  cinerarius,  Pult *liO 

—  conicus,  Donov •102 

—  conuloides,  Lamck.  .     .    .     *96 

—  conulus,  Costa *100 

—  conulus,  Linné *98 

—  conulus.  Petit.     .    .     .  *98,*99 

—  conulus,    Phil *96 

—  Gontarii,  Blainv *115 

—  coralinus,  Gmel MIS 

^     C!a»su8,    Pult ♦US 

—  crenulatus,   Broc.    .    .    .  *100 

—  crispus,  Kôn *71 

•«      cruciatr.s.  Lin 'llS 

—  divàricalus,  Lin,  .   /.    .    ,  *112 
— -      divaricatus,   Weink.    .    .  *111 

—  Draparnaudi,    Payr.    ,    .  *114 

—  Drepanensis,  Brug.  .    .    .  *109 

—  Drepanensis,  Mtr.    .    .    .  •109 

—  Duminyi,   Jeff.     ....    "89 

—  dubius,  Phil *98 

—  elegans,  Blainv '100 

—  elegantissimus,  Costa.  .     .     *28 


Trochus  erythroleucos,  Gmel.    .    .  «lOO 

—  erythroIeucos,Mat.,  Rack.  *102 
— -  exasperatus,  Pen.    .    .    .  *100 

—  exiguus,  Jeff.  ....       *102 

—  exiguus,  Pultn ♦lOO 

—  famulum,  Gmel *iOS 

—  famulus,  Clera •lOS 

—  Fermonii,  Payr *106 

—  Fermoni,  Weink.    .     .     .  *106 

—  fragaroides,  Lamck.     .     .  *113 
-^      fragilis,  Pultn ^97 

—  fuscatus,  Gmel *105 

—  Gualtierianus,    Phil.    .    .  •  «99 

—  Gualtierii,  Weink.  ...     «99 

—  gemmulatus,  Jeff.    .    .    .  *103 

—  granulatus,  Born.    .     .     .     •97 

—  Gravinse,  Bucq ^102 

—  «Gravin»,  Mtr *102 

—  Guttadauri,   Phil.    .    .     .  *112 

—  horridus,  Costa *95 

—  hyacintinus,  Bl *99 

—  hybridus,  Linné *92 

—  inflatus,  Bl *109 

—  janthinus,  Chemn.     .     .     .     ^84 

—  Ju8sieui,Bl *llô 

—  lœvigatus,  Gml *106 

—  lœvigatus,  Phil ^99 

—  latior,    Mtr «lOS 

—  Laugieri,  Payr ^9^ 

—  Laugieri,  Weink.    .    .    .    *98 

—  lineatus,  Costa *109 

—  lineatus,  K.  et  H.     .     .    .  *113 

—  lineolatus,  P.  et  M.  .    .    .  ^109 

—  littoralis,    Browu.    .     .    ,  ♦109 

—  lucidus,  Risso *98 

—  maculatus,  Risso.    ,    .    ,    ^99 

—  magus,  Bucq *10j 

-*  magus.  Lin.    .....  'iOk 

—  majug,  Sow *104 

—  margaritaceug,  Scac.    ,    .  «107 

—  Martini,  Brown *99 

—  Matonii,  Payr *10l 

-^      Michaudi,    Bl *106 

—  miliaris.  Broc *99 

—  miliégranus,  Phil.    .    .    .  «100 

—  minutus,  Chemn.    .    .    .  *100 

—  Montacuti,  Jeff.  ....  «lOl 

—  Montagui,  Wood.    .    .    .  «lOl 

—  muUbilis,  Phil.    ....  •lU 

—  nigerrimus,  Bl ^99 

—  obliquatus,   Dilw.    .     .    .  *110 


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TABLE    ALPBABBTIQUE 


153 


Trochas  obliqua  tus,  Qmel.  • 

—  oblique>racl.,  Chemn. 

—  Olkoi,  Phi!.    .    .  . 

—  pallidus,  Pen,  .    .  . 

—  papillosus,  Ckmta.  . 

—  parvus,    Costa.     .  . 

—  pathoiatus,  Dil.    .  . 

—  perforans,  Smith.  . 

—  per versus,  Hanl.  •  . 

—  perversus,  Lio.     .  . 

—  Pharaonis,    Olivi.  . 

—  Philiberti,RécL  .  . 

—  poljmorphus.    Gant. 

—  punc(ulatU8,Bl.    .  . 

—  pyramidatus,  Lamck. 

—  Racketti,  Payr.   .  . 

—  radiatus,    Aut.    .  . 

—  rarilineatufy  Mich.  . 

—  Richardi,  Bl.  •    .  . 

—  Roissyi,  BI.  .  .  . 
^  roseus,  Salis.  .  .  . 
~  rugosus,   Phil.    .  . 

—  sacellum,  Chemn.  . 

—  salmoneus,  Chier.  . 
'  sanguineus,  Phi!.  . 

—  seriatus,  Mûhlf.  .  . 

—  seriopunctatus,  Bl. 

—  solaris.  Broc.  .    .  . 

—  striatus.  Lin.  .    .  . 

—  subcarinatus,  Réel.  . 

—  suturalis,  Phil.    .  . 

—  tenuis,  Mtg.    .    .  . 

—  tesselatus,  Born.  .  . 

—  tesselatus,  Chemn.  . 
— >  tesselatus.  Salis.  .  . 

—  timidus.  Taslé.    .  . 

—  Tinei,  Fisch.   .     .  . 

—  Tineis,  Forbes.  ,  . 
^  tuberculatus,    Gotto, 

—  tubercuiatus,  Risse. 

—  tumidutf    Mtg.    .  . 

—  tumidus,  Weink. .  . 

—  turbinatus,  Born.  . 
*«  turbinoides,  Desh.  . 

—  umbilicalis,  Costa.  . 

—  umbilicaris,  Bucq.  . 

—  urobilicaris.    Lin.  . 

—  umbilicarîs,  Pen.  . 
-~  umbilicatus,  Jeflf.  . 

—  umbilicatus,  Ml  g.  . 
-*-  unidentatus,  Phil.  . 


.  MIO 
.  MlO 
.  *112 
.  *i07 
.  *97 
.  M02 
.  MOI 
.  *109 
.  192 
.  192 
.  M15 
.  M06 
•96*98 
.  M13 
.  MOO 
.  M08 
.  *107 
.  MU 
.  M07 
.  M05 
.  M15 
.  -94 
.  M03 
.  M13 
.  *9i 
.  192 
.  .99 
.  *94 
.  M02 
.  *9I 
.  -98 
.  *97 
.  M13 
.  M05 
.  M14 
.  Mil 
.  •95 
,  *9r> 
.  M04 
.  M03 
.  MU 
.  M08 
.  MIS 
.  MHS 
.  MIO 
.  M05 
.  M05 
.  MIO 
.  MIO 
.  MIO 
.  M02 


Trochus  varians,  Desh *108 

—  varius,  Bucq *107 

—  .    varius,  Lin *106 

—  VieilIoti,Bl M15 

—  villicus,    Phil M06 

—  violaceus,  Risso *98 

—  vulgaris,  Risso *101 

—  Wiseri,  Cale M03 

—  zébra,  Wood *113 

—  zizyphinus,  Auci.    .    .    .     *96 

—  zizyphinus,  CUm.    .     .    '98*99 

—  zizyphinus,  Linné.    .     .     .     *96 
Trophon  Barviciensis,  F.,  II.    .    .     179 

—  Brocchii,  Mtr.    ....    170 

—  clathratus.  For.,  Hanl.    .    179 

—  craticulatus,  Grang.     .    .    175 

—  Morchii,  Malm 183 

—  multilamellosus,  Mtr.    .    .    177 

—  muricatum,  Weink.  .     .     .     178 

—  muricatus.   For.,  Hanl.     .     178 

—  rostratus,  Mtr 176 

—  rudis,  Taslé 179 

—  Syracusanus,  Mtr.    .    .    .    176 

—  truncatus,  Jeff.    ....     179 

—  vaginalus,  Mtr 177 

I   TnopiioNOPSis,  Bucq,  Daut7.    .    .    178 
I    T'opUonopsis  Barvieensis,  Jrns*.    179 

—  muricata^    Mtg.    .    .    .    178 

j        —      t^udis,Phi\ 179 

j         —      truncatay  Strom.    .     .     .     179 
I   Troschelia  Bemiciensis,   Fisil-.     .     182 

I  nnicalella   atomus,  Phil.     ...     •90 
I   Tur!)inella  craticulata,  Costa.    .     .     173 

I   TURBINID^ ^93 

I   Turbo,  Linné. '93 

I    Tiirî'o  acutus,  Donov '5 

j        —      sereus,  Adams *51 

I        —      albulus,  Adams ^51 

1         —      albus.    Donov 211 

—  arenarius.Mat.,  Rock.  .    .    ^42 
i        —      auritcalpium,  Lin.    .     .    .    ^42 

i        —      Bryereus,  Mtg *42 

I        —      cœrulescens,  Lamck.     .    .    ♦76 

—  ealathiscus,  Mtg.      ...     *29 

—  calathriscus,  Turt.    .     .    .    *29 

—  canalis,  Mtg ^80 

I         —      cancellatus,  Costn.   .    .    .     ^30 

I         —      carinatus,  Costa ^38 

I         —      ciroex,  Don ^30 

—  cimex,    Lin *29 

I         —      cingillus,  Mtg.     ....     *54 


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154 


TABLE   ALPHABéTlQUB 


Rack, 


Turbo  clathratus,  Mtg. 

—  clathrus,  Linué.    . 

—  *  clathrus,  Mat.,  Rack 

—  coccineus,  Mahlf. 

—  conoideus.    Broc. 

—  coslatuB,    Adam?. 

—  costatus,  Donov.  . 

—  coBtatus,  Lamk.   . 

—  costatus.  Scac.     . 

—  crassior,    Mtg.    . 

—  crenatus,  Lin.     . 

—  decussalus,  Dil.    . 

—  decu88atu8,    Mtg. 

—  denliculatus,  Mtg. 

—  depressus,  Mat., 

—  divaricatus,  Fabr, 
<—  eleganlissimus,  Mtg 

—  fasciatus,  Ren.  . 
*«  flammeus,  Salis. . 
^  fulgidus,   Mtg.    . 

—  geniculatus,  Broc. 

—  grapbicus,    Turt. 

—  indistinctus,  Mtg. 

—  insculptus,  Mtg.  • 

—  interruptus,  Adam«. 

—  interstinctus,  Mtg. 

—  jUg03U8,Mtg.   .      . 

^-  labiosus,   Mat.    . 

—  lacteus,  Dooov.     . 

—  lacteus.  Lin.    .    . 

—  lineatus,  Costa.    . 

—  Httoreus,  Bl.    .    . 

—  iittoreus,  Lio.  .    . 
— -  marginatus,    Wood 
-^  membranaceus.   Ad, 
-^  ininutus,  Mich.    . 
-^  monilis,    Turt.    . 
-«  neritoides,  Lamck. 

—  neritoides,  Lin.    . 

—  Ditidissicnu%  Mtg. 

—  nivosus,  Mtg.  .    . 

—  obtusus,  Lin.   •    . 

—  oTalis,  Costa.  .    . 

—  pallidus,    Dou.    . 

—  pallidus,    Mtg.    . 

—  pallidus,  Tu  t.    . 

—  parvu9,   Costa.    . 
Turbo  PeloritantUy  Cantr. 
Turbo  pictus,  Costa.    .    . 

—  plicatus.    Mtg.    . 

—  plicatus,  Mahlt*.  . 


195 
201 
204 
*94 
•21 
*39 
*42 
•51 
•77 
•81 
205 
•42 
•15 
•41 
•89 
•80 

•5 
215 
•82 
•57 
204 
•54 
Ml 
•2«i 
•51 
•H 
•74 
•43 
•51 

•5 
•13 


••35 
'42 
•43 
•7S 
•33 

•:2 

•76 
•4 

»24 

'71 
74 
•81 

•78 
•51 
•9» 
82/83 
'23 
•39 


Turbo  pullus,  Lin 

—  punctatus,  Gmel. 

—  punctura,  Mtg.    .  . 

—  purpureus,  Rlsso.  . 

—  puteolus,  Turt.     .  . 

—  quadricarinatus,  Br. 

—  quadrifasciatus,  Mtg. 
--      reticulatus,  Donov.  , 

—  reticulatus,  Mtg..  . 

—  retusus,  Lamck.  .  . 

—  Rissoanus,  Chiaje.  . 
~      Romeltensis,  Mar.  . 

—  ruber,  Adams.     .  . 

—  rudis,  MaU     .    .  . 
Turbo  rugosus.  Lin.   .    .  . 

—  sanguineus^  Lin.  . 
Turbo  saxatilis,  Olivi.  .    .  . 

—  seroistriatus,  Mtg.  . 

—  serpuloides,  Wood.  . 
•-^  speciosus,  Meg.  .  . 
--      spbœroidea,  Wood.  . 

—  spiral is,  Mtg.  .    .  . 

—  striatus,  Lin.  .  .  . 
striatus.  Mtg.  .  .  . 
striatulus,  Mtg.  .  . 
subulatus,  Adams.  . 
subulatus.  Don.  .  . 
tenebra,  Pen. .  .  . 
tenebrosus,  Mtg. 
triplicata,  Broc.  .  . 
Turtouis,  Turt.  .  . 
ungulinu9y  Mtll.    .  . 

—  unidentatus,  Mtg.  . 

—  unifasciatus,  Mtg.  . 

—  ustulatUB,  Lamck.  . 

—  vinctus,  Mt^r.  .    .  . 

—  vitreus,  Mtg.   .    .  . 

—  vittatus.  Don.  .    .  . 

—  Zetlandicus,  Mtg.  . 

TURBONILLA,  RisSO.        .      .      . 

Turbtmilla  acutieotta,  Jef '. 
Turbouilla  albella,  Lovén,  . 
Turbonilla  attenuata^  JefT. 
Turbonilla  clavula,  Lovén.  . 
Turbonilla  compressa^  Jeff. 
Turbonilla  decussata,  Fisch. 
Turbonilla  densecostata,  Phil 
Turbonilla  densecostata,  Weiuk 

—  densestriata,  Brus.  . 

—  elegantissima,  Weiuk. 

—  emaciala,  Brus.    •    . 


'iO    1  — 


•82 
•76 
•37 
•108 
•79 
•27 
•80 
192 
•34 
•72 
•45 
•87 
•62 
•73 
•93 
•94 
•76 
•55 
•88 
•83 
•87 
M4 
•9 
♦55 
•33 
•51 
215 
200 
•74 
200 
200 
199 
*22 
•62 
•75 
•80 
•59 
•54 
•31 
•5 
•6 
•19 
•8 
•25 
♦8 
•15 
•8 
•8 
•8 
•8 
•13 


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TABLE    ALPHABliriQUE 


Turbonilla  excavata,  Weiok.     .    . 

•15 

Turhonillagracilis,  Phil.  .    .    , 

*6 

Turbonilla  gracilis.  Weink.  .    .    . 

•6 

—      gradala,  Bucq 

*7 

Turbonilla  gradata^  Mtr.   .    . 

•7 

Turbonilla  Hortensise,  Fisch.     .     . 

•14 

—      Humboldti,   Risso.   .    .  *i 

16/23 

—      indistincta,  Weink.  .    . 

*11 

—      intersiincla,  Weink. 

M2 

—      lactea,  Bucq 

•6 

Turbonilla  ktctea,  Linné.     .    . 

*5 

—      tnagnifioa^  Sog.      .    . 

•9 

Turbonilla  Mouliaaiana,  Fiscb.  . 

*11 

—      obliqua,  ^vén.   .     .     . 

•26 

TurboniVa  obliquata,  Phil.     . 

•7 

Turbonilla  obliquata,  Weink.    . 

•7 

—      pallida,  Brus 

*9 

Turbonilla  paucistriata,  JefT. 

•8 

—     pusilla,  Phil.      .    .    . 

*7 

Turbonilla  Poinlelli,  Fol. .    .    . 

•5 

—       pusilla,  Weink.  .    .    . 

•7 

—      pygmsea,  Brus.    .    .    . 

.    M3 

—      rufa,  Weink 

.      '9 

—     eealaris,  Weink;  .    ,    . 

M6 

—      Scillœ,  Jeff.     .... 

.      *2 

Turbonilla  semicostata,  JelT.  . 

,      *8 

Turbonilla  slriatula,  Bucq.     .    . 

*9 

Turbonilla  striatulata,  Linné. 

•9 

Turbonilla  «(riolala,  Weink.     . 

•9 

—      spiralis,  Fiach.     .    .    . 

.    *14 

—      lerebella,  Dolf.    .    .    . 

•7 

Turbonilla  terebella,  Phil. .    . 

.     •: 

Turbonilla  terebello,  Weink.     . 

•7 

—      lerebella  Weink. .     .     . 

•12 

—      tricincta.  Weink.      .     . 

M7 

-*      umbilicaris,  Malm.  .    . 

*26 

--      Weinkauffl,  Dunk.   .    . 

•17 

TURBONILLIDiE 

•1 

TuaniTBLLA,  Lamck 

199 

Turritella  Ascaris,  Hanley.    .    . 

•2 

Turritella  eommunis^  Risso.  . 

199 

Tui*ri(ella  cornea.  Kien.    .    .    . 

199 

Turritella  decipiens,  Mtr.  .    . 

200 

Turritella  elegantissima,  Bl.  .    . 

.      *5 

—      fulvocincta,  Ihonop. 

•10 

—      imbricata,  Scac.  .    .    . 

100 

—      Linnsei.  Desh.      .    .    . 

.    199 

—      nitidissima,  Flem.    .    . 

•4 

—      potamoidtfs,  Cantr.  .    . 

.      ^9 

—      pusilla,  Jeff 

.    197 

—     quadricariuata,  Brown. 

•27 

Turritella  subangulata,  Auct 

—  suhdecussata,  Laf. 

—  terebra,  Payr. 
Turritella  triplicata^  Broc. 
Turritella  triplicata,  Bucq. 

—  triplicata,  Phil.   . 

—  trisulcata,  Bl. .    . 

—  truncala,  Flem.  . 
Turritella  turbona^  Mtr. 
Turritella  ungulina,  Desh. 

—  unica,  Flem.  .  . 
TURRITELLID^.  .  .  . 
Turtonia  minuta,  Aid.  .  . 
Tylodina,  Ràfinesque. .  . 
Tylodina  excenlrica,  Mtr. 
Tylodina  excentrica^  Tib. 

—  Raflnesqueit  Phil. 
Typbis,  Denis  de  Montf.  . 
Typhis  Sowerbyif  Brod. 
Typhis  teirapterus,  Brown. 
(Jmbrblla,  Lamarck.  .    . 
UmbrclUt  Lamarchinna,  Réel 

—  Meditei^raneat  Lk 
UMBRELLIDiE.  .  .  . 
Utriculus  expansus,  Jeff.  , 

—  hyalinus,  Brown. 

—  Lajonkâireanus,  Taslé 

—  mamillatus,  Jeff.  . 

—  obtusus,  Jeff.  .    . 

—  semisulcatus,  Mti*. 

—  truncatulus,  Jeff.. 
Valvata  striata,  Phil.  .  . 
Vasconia,  Fischer.  .  . 
Vasconia  Jeffreyssiana,  Fisch 
Vblutina,  Blainville.  •  . 
Velutina  capuloides,  Bl. 
Velutina  lœvigala,  Flem.  . 

—  otis,  Flem.  .    .    . 

—  stylifera,  Flem.    . 

VELUTINIDiE 

Venericardia  sulcata,  Payr 
VENhRID^.  .... 
VsNBHUPis,  Lamarck..  . 
Venènipis  decussata,  Flem, 

—  decussata,  Philip. 

—  Iras,  Lamarck.  . 
Venerupii  Irus.  Linné.  . 

—  Lajonkairi,  Payr. 

—  nucleusy  Lk.  .  . 
Venerupis  perforaus,  Lamck. 

Venerupis  perforant^  Mig, 


t55 

200 

199 

199 

200 

200 

200 

199 

♦11 

200 

199 

•3 

199 

•246 

73 

73 

73 

73 

163 

163 

164 

73 

73 

73 

73 

81 

81 

78 

78 

78 

79 

78 

V9 

•2fô 

•265 

•70 

•70 

•71 

94 

*84 

•69 

•247 

•220 

•269 

•224 

•270 

•269 

•269 

•270 

•270 

•270 

•270 


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f56 


TABIB    ALPHABETIQUE 


Venerupis  pallastra,  Fleur.    .    .    .  *226 
Venerupts  substriatuSf  Mtg.    .    .  *270 

Venus,  Linné *220 

Venus  «enea,  Turt *229 

—  aurea,  Grael *229 

—  Bendanti.  Payr '229 

—  bicolor,  Lamck  .     .     .  *228*229 

—  biradiata,  Risso *220 

—  borealis,  Ghemn *223 

Venus  Hrongniarti,  Payr.  .     .    .  *223 
Venus  cancellaria,  Don *220 

—  candida,  Scac *171 

—  carneola,  Lamck.      .    .    .  *227 

Venus  casina,  Linné •211 

Venus  casina,  Mtr *22i 

—  Cbione,  Linné *218 

—  compressa,  Mtg *234 

—  Danmonana,   Mtg.    .     .     .  *233 

—  decussata,  Lin *224 

—  discina,  Lamck *22l 

—  edulis,  Ghemn -230 

Venus  effosa,  Biv *22Z 

Venus  erycina,  Pen *22^ 

—  exoiela,  Lin *217 

—  exoleta,  Pen *217 

—  fasciata,  Auct *223 

—  fasciata,  Don *223 

Venus  fasciata^  Costa *223 

Venus  florida,  Lamck *228 

—  florida,  Poli *224 

—  floridella,  Lamck.     .    .     .  *227 

Venus  gallina^  Lin *222 

Venus  geographica,  Gmel.     .     .     .  •231 

Venus  Giraudi,  Gay *221 

Venus  glandina,  Petit *231 

—  incompta,  Phil *2ib 

<-      Islandica,  Lin *2Z2 

—  lactea.  Don *22i 

—  lœta,  Poli •228 

—  lœta,  Weink "228 

^     Lemanii,  Payr '220 

—  lincta,  Desh *216 

—  lincta,  Pullen •217 

—  lithophaga,  Retz.      .    .     .  •27f 

—  litterata,  Pen *224 

—  litterata,  Poli *231 

—  longa,  Olivi *230 

—  longone,  Dan.,  Sand.  .  .  *230 

—  lunoU  Gay *226 

—  lupinus,  Poli *216 

-—      mercenaria,  Pen.     .    .    .  •232 


Venus  minima.  Mtg ^235 

—  minuta,  Pabr *246 

—  Montagni,  Dillw. .     .    .     .  *234 

—  nebulosa,  Pult '229 

—  nitens,  Phil ♦228 

—  nitens,  Turt *229 

Venus  nuxy  Gmel *220 

—  ochropicta,  Kryn.     .    .    .  *229 

Venus  ovata^  Pen *223 

Venus  palustris,  Maw •226 

-^      Paphia,  Pult *223 

—  Paphia,  Risso '223 

—  Petagnœ,  GosU *233 

—  petaliua,  Lamck *228 

—  peclinata,  Lamck.    .     .    .  *224 

—  perforans,  Mtg *170 

—  phaseolina,  Lamck.       .    .  ^230 

—  pulchella,  Lamck.     .    .    .  *231 

—  pullustra,  Mtg *226 

—  radiata,  Phil •224 

—  reflexa,  Mtg ^221 

—  rhomboïdes,  Pen.     .    .    .  *230 

—  pudis.  Poli.  .  .  .  •  .  -219 
Venus  Rusterucii,  Payr.  .  .  .  *221 
Venus  Sarniensis,  Turt *230 

—  saxatilis,  Fiem *22à 

—  ScoUca,  Mût *233 

—  Senegalensis,  Dilw.  .    .    •  *2^ 

—  sinuata,  Turt *217 

—  sinuosa,  Pen •215 

—  substriata,  Mtg *270 

—  sulcaU,  Turt •233 

—  Tenorii,  Costa *23l 

—  texturatus,  Lamck.   .     .     .  •227 

—  triangularis,  Mtg.     .    .    .  '235 

—  undaU.  Pen *215 

Venus  verruoosa^  Lin *220 

Venus  virago,  Lovén *230 

—  virginea,  Gmel ^230 

VERMETID^ 209 

Vermbtus,  Cuvier 209 

Vermetus  arenarius,  Bucq.   .    .  206^^10 

—  arenarius,  Weink.    .    .    .  209 

—  contortoplicatus,  Scac. .  210,211 
Vermetus  cristatiMi  Biond.      .    .  210 

—  Cuvierif  Risso 209 

—  dentifer,  Lamck.  .  .  .  210 
Vermetus  gigas,  Biv 209 

—  glomeratus,  Bucq.  .  .  .  209 
Vermetus  gregarius^  Mtr.  .  .  .  211 
Vermetus  intortus,  Weink.   .    .    .  209 


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TABLE    AI.PUABET1QCE 


J57 


Vermetus  semisurreotus^  Biv. 


210 


—  subcetncellatus,  Biv.  .  .  20) 
Yermetus  subcancellatus,  Mir  .  .  210 
Vermetus  triqueter,  Biy.  .  210.211 
Verraetu»  triqueter,  Phil.  ...  211 
Vermicularia  arenaria,  Grav.     .     .  209 

—  glomerata,  Grav.  .  .  .  209 
Vertirordia  ÎDSculpta,  Jeff.  .  .  .  •ISS 
Vieilliersia  attenuata,  Mtr.  .  .  .  124 
Yiliersia  scutigera,  d'Orb.  ...  35 
Vitreolina  antiflexa,  Mtr 214 

—  curva,  Mtr 214 

—  incurva,  Mtr 213 

Vola  maxima,  Chenu *296 

Voluta  buccinea,  Sow 86 

—  Caffra,01ivi 110 

—  clandestina,  Broc.     ...  104 

—  cornicula,  Lin 112 

—  insculpta,  Dil *26 

—  lœvis,  Don 102 

—  mercatoria,  Ghiaje.  .     .    .  172 

—  miliacea,  Lamck.      .    .    .  103 

—  miliaria.  Lin 103 

—  minima,  Ren.  ...  ^.     .  103 

—  mitrseformis,  Broc.  .     .    .  163 

—  mitrella,  Ri880 102 

—  oUa,  Schr 110 

—  plicata,  Wood '23 

—  pyramidella,  Br 111 

—  rustica,  Lin 106 

—  Schrôteri.  Chemn.    ...  112 

—  striata,  Gmel 172 

—  striala,  Lamck 172 

—  Syracusana,  Gmel.    .     .    .  172 

—  tornatilis,  Linné.      ...  74 

—  tricolor,  Gmel 113 

—  vulpecula,  Ren 110 

Volvaria  Brocchii,  Scac 104 

—  Donovani,  Bl 102 

—  marginella,  Biv 104 

—  miliacea,  Phil 103 

—  miliaria,  Bl 103 

—  subcylindrica,  Brown.  .    .  79 

—  trilicea,  Payr 102 

—  truncala,  Brown 78 

-^      nmbilicaa,  Brown.   ...  79 

YOLTAniNA,  Jouss. 102 

Yolvarina  secalina,  Jouss.     .    .     .  103 

Volvarina  secalina,  Phii.    .     .     .  102 

VoLvuLA,  Adams 75 

Yoltula  acuminata^  Brug. ...  75 


VOLVULID^.    . 
Waldheimia.  .    . 
Wuldheimia  cranium^  Mûll 
Waldlieimia  cranium,  Reeve, 

—  euthrya,  Seg.  .    . 
Weiukauffia  diaphana,  Mtr 
Williamia  Qussoni,  Mtr.   . 
WooDiA,  Deshayes. .     .     . 

Woodia  digitaria^  Lin.  . 
Woodiii  digitaria,  Weink. 
Xkxopiiora,  Fischer.  ,  , 
XeiiDphora  crispa,  Jeff.  . 
Xenophora  crispa^  Konig. 
XKNOPHORID^.  .  .  . 
Xylophaoa,  Turt.  .  •  . 
Xylophoya  dorsalis,  Turt. 
Yoldia  abyssicola,  Mtr.    . 

—  lucida,  Lov.     .    . 

—  Messanensis,  Mtr. 

—  producta,  Mtr. 

—  pygmœa,  Lov. 

—  striolata,  Brugn. 
Zephyrina,  de  Quatref.    . 
Zephyrina pilosa^  de  Quatref. 

ZiproRA,  Leach 

Zippora  aciculata^  Desm 

—  auriscalpiumf  Lin, 
Zippora  auriscalpium,  Mtr. 

—  Drummondi,  Leach. 

—  elala,  Mtr.    .    '.    . 
Zippora  elata^  Phil.    .    . 

—  fragilis,  Mtr..  . 
Zippora  fragilis,  Mtr.  .  . 
Zippora  membranacea^  Ad, 
Zippora  merobranacea,  Mtr. 
Zippora  oblonga^  Desm.  . 
ZizYPUiNUs,  Gray.  .  .  . 
Zizyphinus  eequistriatus, 

—  conuloidesy  Lamck 
Zizyphinus  couulus,  Lin.   . 
Zizyphinus  conulv^^  Lin. 
Zizyphinus  crenulatus,  Brus, 

—  dubius.  Brus.      .     . 
Zizyphinus  dubius^  Phil. 

—      exasperatus^  Pen, 
ZizYpi.'inus  granulatus,  Brus, 
Ziiijphinus  granulatus^ 

—  GravinsSf  Mtr. 

—  GualtierianuSy 

—  Laugieriy  Payr. 
Zizyphinus  Laugieri,  Jeff. 


Phil 


Mtr, 


Boni 


75 

■315 

\315 

•316 

•316 

84 

♦136 

•255 

•255 

•255 

•71 

•71 

•71 

•71 

•155 

•155 

•278 

•278 

•277 

•278 

-277 

•278 

58 

58 

•42 

•42 

•43 

•43 

•43 

•44 

•44 

•44 

•44 

•43 

•43 

•44 

•96 

•103 

'96 


•100 


•100 
•97 
•97 

•102 
•99 
•99 
•99 


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158 


TABLE   ALPHABETIQUE 


Zisyphinus  Linnmi^  Mtr.   .    . 

•96 

—      Matoni,  Payr.    .    .    . 

MOI 

Zizyphinue  Malonii,  Mtr.  .     .     . 

♦101 

Zht/phintis  miliaris,  Broc.     . 

.    -99 

Zizyphinus  millegranus,  Mtr.    . 

MOO 

Zizyphinus  Montagui,  W(  od. 

MOI 

Zizyphinus  ptrialus,  Brus.     .    . 

M02 

Zizyphinus  striattis.  Lin.    .     . 

M02 

Zizyphious  saturalis,  Mtr.      .     .     . 

•98 

Zizyphinus  saturalis,  Phil 

—  tinidentatuSi  Phil 
Zizyphinus  violaceup,  Mtr. 
Zizyphinus  violaceus^  Risgo, 

—  Witeri,  Cale. 

ZONARIA,  Jousp 

Zonaria  Grayi,  Kien.     . 

—  piriformis^  Gmel'x 
Zonaria  pyrum,  Jouss.     . 


•98 
•102 
•98 
•98 
•103 
101 
101 
101 
101 


PIN    DE    LA     TABLE    ALPHABETIQUE 


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TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 


Introduction 1-6 


CEPHALOPODA 

OCTOPODA 

ELEDONID^ 

Eledona^  Risso 7 

Hoylea  (Hallia)^  de  Rocliebrune 9 

OCTOPODID^ 

Octopus,    de    Lamarck 9 

Scœurffus^   Troschel 11 

PferoctoptMf  Fischer 11 

TREMOGTOPODIDiE 

Parasira^  Steenstrup 11 

Tremoctopu9^  délie   Ghiajc 12 

AROONAUTID-*: 
Argonauta^    Linnd 13 


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160  TABLE    GÉM-:niLB    DES    MATIERES 

DEGAPODA 

CIIIROTKUTHID-^ 

ChiroteuthiSy  d'Orbigny 14 

HistioteuthiSy  d'Orbigny 14 

ONYGHOTEUTID^ 

Ont/choteuthis,    Lichtenslein 15 

Enoploteuthis,   d'Orbigny 15 

OMMATOSTRKPHID^ 
Ommatostrephes,    d'Orbigny 15 

SEPIOLID.E 

Sepiola^   Schneider 17 

Rossia,   Owen 18 

LOLIGINlD/f: 

LoligOj  de  Lamarck 18 

Teuthis,   Gray 20 

SEPIIU^ 

Sepia,  de  Lamarck 21 

Ascarosepion,  de  Rochebrunc 22 

Acanthosepion,  de  Rochebrune 22 

Rhombosepion,  de    Rochebrune 22 

SPIRULID^ 
Spirula,  de  Lamarck 23 

pti:ropoda 

KALAGODERKATA 

PNEUMODERMID^ 
Pneumoderma^  Guvier 24 

SUBTESTACEA 

GYMBULIID^ 
Cymhulia,   Peron  et  Lcsueur 25 


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TABLE    GBI^BRALE  DBS    MATIERBS  161 

TE8TACEA 

SPIRTALIID^ 
Spirialis^  Eydoux  et  Soulejet 26 

CAVOLINIID^ 

Cavolinia^  Gioeni 27 

Cleodora,  Peron  et   Lesueur 29 

Creseis,  L.  Rang 30 

Styliola^  Lesueur 30 

GASTROPODA 

OPISTOBRANCHIATA 

NUDIBRANGBIATA 

DORIID^ 

LoridopsiSy  Aider  et  Hancock 31 

Loris,  Linné 31 

POLYGERID^ 

OoniodoriSy    Forbes 38 

Idalia^  Leuckart 39 

Ancula^  Lovén -40 

Drepania,  Lafont 40 

ThecaceraSf  Fleming 40 

Crimora,  Aider  et  Hancock 41 

Polyceras^  Guvier 41 

Euplocamus,    Philippi 42 

TriopUy  Johnstoa 43 

jEgiruSy   Lovén 43 

PLEUROPHYLLIDllD^ 
IHeurophyllidia,   Meckel 44 

TETHYID^ 

Tethys,  Lirtné 44 

5«  SÉRIE,  T.  X    —  1887  1 1 


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^6ï  TABLB    GRKÉRALB    DES    MATJERES 

SPH-^ROSTOMID^ 

Sphasrostoma^  Mac-Gillivray 45 

Marionia^  Vayssière 46 

DENDRONOTIDiE 

DendronotiMf  Aider  et  Hancock 46 

Lomanotusy  Verany 47 

SCYLL^EID^ 
Scyllssa,   Liane    .     .  48 

PHYLLIRRHOID^ 
Phyllirrhoœ,  Peron  et  Lesueur 48 

JANID^ 
JanuSy    Verany  .     .     .     , 49 

yEOLID^. 

Embletonia^  Aider  et  Hancock 49 

jEoUs,  Guvier 49 

FIONIDiE 
Fiona^   Aider  et  Hancock 56 

ANTlOPID^ 

Jntiopa,  Aider  et   Hancock 56 

^epht/rinat  de  Quatrefages     ...  56 

DOTOID^ 

DotOy  Oken 59 

Gellina,   Gray 60 

HERM^IO^ 

Hermœa^    Lovën 61 

Siiliger,   Ehrenberg 62 

ELYSIID^ 

Elysia,  Risso 62 

Diplopelecya,  MOrch 63 


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TABLE    GÉlfBaALB    DES    MATIERES  .163 

LIMAPONTIID^ 

Limapontta,    Johnston 63 

Lafoniiay  Locard 64 

Cenia,    Aider  et  Hancock 64 

TEGTIBRANGHIATA 

APLYSIID^ 

.-xplysia^    Linné 65 

Notarchus,    Guvier 68 

Phi/llaplysia,  Fischer 69 

PLEUROBRANCHID^ 

Pleurobranchus,   Guvier 69 

Pleurobranchœa,  Meckel 12 

RUNGINID^ 
Runcina,  Forbes 72 

UMBRELLID^ 

Tylodina,  Rafiuesque 73 

Umbrellay  de  Lamarck 73 

ACT^ONID^ 
Aciseon,  de  Monttbrt 74 

VOLVULID.db: 
Volvula,  A.  Adams 75 

SCAPHANDRID^ 

Scaphander^  de  Montfort 75 

Cylichna,    Lovén 76 

AmphisphyrUy  Lovén 81 

BULLID^ 

BullUf  Linné 82 

Aceroi,  MûUer 84 

RINGICULID^ 
Ringicula^  Deshayes 85 


\ 


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164  TABLE   6^.N]iaALB    DBS    MATIERES 

GASTROPTERID^ 
Ocutropteron,   Mec.kel 87 

PHILINID^ 
Philine,  Ascanias 87 

DORIDID^ 
Doridium^  Meckel 00 

NUGLEOBRANCmATA 

PTEROTRACHEIDvE 

Pterotrachea^    Forskal 90 

Firoloida^    Lesueur 91 

Carinariaf     de    Lamarck 91 

ATLANTIDiE 

Ailanta,  Lesueur 92 

Oœygyrus^  Benson 92 

GASTROPODA 

PULMONIFERA 

llfOPBRGUI.ATA 

ONCIDIIDiE 
Oncidiella,  Gray 93 

OTINIDiE 
Otina^  Gray 94 

GASTROPODA 

PROSOBRANCHIATA 

8IPHO  HO8TOKAT  A 

OVULID^ 
Pedicularia^  Swainson 95 


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TABLE    céNI^RALB    DBS    MATlBIiBS  165 

OvulUy  Bruguière 05 

Simnia^   Leach 06 

GYPR^ID^ 

Trivia,  Gray •    . 08 

Monetaria,  Jousseaume 100 

Luria^    Jousseaume 100 

Zonaria,  Jousseaume 101 

MARQINELLIDifi 

EratOf    Risso •  102 

Volvattna,  Jousseaume 102 

Marginella^   de    Lamarck 103 

CONID^ 

Cont^,    Linné 105 

GOLUMBELLID^ 

Columbella,    de    Lamarck 106 

GYMBIIDiG 

Cymhium^  Denis  de  Montfort 110 

MITRiEIDiE 

Mitra,   de  Lamarck 110 

Mitrolwnna^  Bucq.,  Dautz.,  Dollf        114 

PLEUROTOMIDiE 

Pleurotomày  de  Lamarck 115 

Clathurella,  Gar()enter 118 

Raphitomaj  Bellardi 124 

Mangiliaj  Risso ,  128 

Hœdropleura,    de    Monterosato 132 

Donovania^  Bucq.,  Dautz.,   Dollf. 134 

Chauvetia^  de  Monterosato 136 

BUCClNlDiK 

JVipri/u/a,  Plancus 137 

Sphœronassa,  Locard 137 


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16^  TABLE    GENERALE    DES    MATIERES 

Nassa,  de    Lamarck .  I40 

Amt/cla,   H,  et  A.  Adam? 148 

Bttccinum,    Linné 150 

PURP-URID^ 

Purpura,  Bruguière 151 

GASSID^ 

Cassis,   de  Lamarck 153 

Cassidaria,  de  Lamarck. 155 

DOLIID^E 

Dolium.    Humpirey 157 

TRITONID^ 

Ranelltty    de   Lamarck,     ... .     .,  158 

Bufonaria^    Schumacher 159 

Tritoniuniy    Millier 159 

CANCELLARIIDi*: 

Cancellaria,   de  Lamarck 163 

MURIGID^ 

TyphiSy  Denis  de  Montfort.     . 163 

Murex,  Linné, 164 

Cora///opAi7a,  H.  et  A.  Adams 171 

PISANIIDiE 

Pisania,  Bivona .  172 

Pollia,     Gray.  • 173 

Euthrùf,  Gray. 174 

FUSII)^ 

Hadrianiay   Bucq.    et    Dautz 175 

Fusus,  do  Lamarck 176 

Trophonofsis,   Bucq.    et    Dautz 178 

Neptunia,  H.  et  A.  Adams 180 

Tarants,  Jeffreys 183 

Fascioîaria,  de  Lamarck .  184 


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TABLB    GÉNÉRALE    DES    MATiÈUES  167 

BOLOSTOKATA 

CERITHIAD^ 

Cerithium^     Bruguière 184 

CerithiopstSy   Forbes  et  Hanley.   * 189 

Triforis,    Deshayes 192 

BiUium,   Leach 194 

APORRHAID^ 

Aporrhais,    Dillwjn 197 

TURRITELLID^ 

Turritella,  de  Lamarck 199 

Mesalia,  Gray 200 

SCALARID-^ 

ScalartUy  de  Lamarck 201 

CyEGID-rE 

Cœcum,  Fleming 206 

Spirolidium,  O.  d.  Costa 208 

VERMETIDiE 

VermetiMj  Guvier 209 

Siliquaria,  Bruguière 211 

EULIMIDvE 

Eulima,  Risso 211 

TURBONILLID^ 

Eulimella,  Forbes *1 

Aclis^  hoyên *2 

Turhonilla,   Risso .     .  *5 

Dunkeriaj  Garpenter .     .  *9 

PTYGHOSTOMIDiE 

Parthenina,  Bucq.,  Dautz.   et  Dollfus *11 

Ptychostomon,    Locard *18 

Tndina,  de  Folin *2« 


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168  TABLE    GéNÉRALE    DES    MATIERES 

Pyramidella,  de  Lamarck *27 

Mathilda,  O.   Semper *27 

Menestho,  MôUer *28 

Pherusa,  Jeffrejs *29 

RISSOIIDiE 

ilZt?û:nm,  Leach *29 

RissoinUy   d'Orbigny *4l 

Zippora,    Leach *42 

Rissoia,  Freminville *45 

Plagiostj/la,  Fischer *54 

Cingula,  Fleming *54 

Jeffrey sia.   Aider *61 

BarleeiUj  Qark *62 

NATICID^ 

Natica,  Scopoli *63 

Neverita,  Risso *69 

VELUTINIDiE 

Lamellaria,  Montagu *69 

Velutina,  de  Blainville. '70 

XENOPHORIDiE 

Xenophora,  Fischer  de  Waldheim *71 

LITTORINIDiE 

Lietorina,  de  Ferussac *71 

Fossarus,  Philippi *T7 

Lacuna.  Turton *78 

PHASIANELLID^ 

Phasianella,  de  Lamarck *82 

Stylifer^  G.  B.  Sowerby.     .     .     .     • *84 

JANTHINIDiE 

Janthina,  de  Lamarck *84 

CYGLOSTREMIDiE 

Cyclostrema^  Marryat *86 


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TABLB   GéflliRALR   DBS   MATlifiBS  169 

Tharcis, Jettveys *87 

Skeneia  ^Fleming *88 

Circulus.JeSreys.     . *80 

Homalogyra^  Jeffreys *90 

Adeorbis,  S.  Wood *91 

M«//ma,  Jeffreys *92 

SOLARIIDiE 

Solarium,  d^Lamarck *92 

TURBINIDiE 

Turbo^lÀnné *93 

Danilia^  Brusina *95 

Machœroplax,  Friele **95 

Zizi/phint4s,Grsiy '96 

Oihbula,  Risso     .     .     , *103 

Caragolus,  de  Monterosato *113 

Clanculus^  de  Montfort ^115 

CALYPTR-filDiE 

Calypirœa,  de  Lamarck *116 

Crepidula,  de  Lamarck *118 

Capu/t*«,  de  Montfopt *H8 

HALIOTID^ 

Haltotif,  Linné •120 

SGISSURELLIDiG 

Schismope,  Jeffreys *121 

Scissurella,  d'Orbigny *122 

Segttenzia,  Jeffreys ^123 

PISSURELLIDiE 

FUêurella^  Brugaière *123 

Puncturella^  Lowe *125 

Emarginula^  de  Lamarck.                   *126 

SIPHONARIIDiE 

Siphonaria,  G.  B.  Sowerby *129 


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170  TABLÉ   GÉNÉaALfi    DBS    MATIEAES 

GADINIID^ 
Oadinia,  Gray *129 

PATELLID-^ 

Patella,  Linné ,     .     .     .     .  *130 

Helcion,  de  Montfort *133 

Tectura^  Audouin  et  Milne-Edwardjs *134 

Propilidium^  Forbes  et  Hanlej *136 

CHITONIDiE 

Chiton,Unné *136 

Acanthopleura,  Guilding *141 

Acanthochitesy  Leach *141 

CH^TODERMATID^ 
Chsstoderma,  Lovén *143 

NEOMENIID^ 

N^om^ma,  Tycho-TuUberg    .     .     .     , M  43 

Proneomenia^  Hubrecht *143 

Leptdomeniàf  Marion    * *144 

SCAPHOPODA 

DETALIIDiE 

Dentalium,  Linné *145 

Siphonodentalium^  M.  Sars *140 

Dischides^  Jeffreys *150 

Cadulus,  Philippi ^150 

LAMELLIBRANCHIATA 

SIPHONIDA 

8INUPALI.EALE8 

PHOLADin^ 
Teredo,  Linné M 52 


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T4BLE    céN^RALE    DBS   MATIÂRES  17 1 

iS^p^arm,  de  Lamapck.  . .  *155 

Xylophaga,  Turton *155 

Pholas,  Linné *155 

Pholadidea,  Lesich *158 

GASTROCH^NID^. 

Gastrechmna,  Spengler M59 

SOLENID^ 

Solen,  Linné    .     .     .    •. *160 

Ceratisolen^  Forbes *163 

Solecurttts^  de  Bla inville *164 

SAXICAVIDiE 

Sacûicava,  Fleuriau  de  Belleville.     .     .     .     .     .     ...     .     .  *16ô 

F^n^wpw.  de  Lamarck *.......•  *169 

P^/rieo/a,  de  Lamarck *171 

MYAD^ 

Mya^  Linné *172 

^Panopœa,  Ménard  de  la  Qroye *174 

GORBULID^ 

JSphenta^  Tnviou *174 

Corhulomya,  Nyst ♦lîS 

CorhuXa^  Bruguière *175 

Pholadomya,  G.  B.  Sowerbj *177 

Neœra,  Gray. *177 

Poromya^  Forbes *179 

PANDORID^. 

Pandora,  Bruguière M  80 

TRAGIID^ 

Zyonsia,  Turton *183 

7%rada,  Leach ^     ....  M  83 

MAGTRID^ 

Lut r aria ^  de  Lamarck *188 

Mactra,  Linné *189 


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17*2  TABLE    GéKlÎRALB   DBS   MATIEIIBS 

Mesodesma,  Deshajes ^194 

Ervilia,  Turton *194 

NesiSf  de  Monterosato *195 

Scrobicularia,  Schumacher *195 

Syndesmya,  Récluz *196 

TELLINIDiE 

Capsa^  Bruguière *200 

Donax^  Linné *201 

Piammobiay  de  Ltmarck ' *204 

Tellina,  Linné *207 

CYTHEREIDiE 

ZfUcmop5i«,  Forbes  et  Hanley. *215 

Dosinia^  Gray *216 

Cytherea^  de  Lamarck.       .    .     .     , *218 

YENERIDiC: 

Venu8,Unné *220 

Tapes,  Megerle  Ton  Mûhlfeld *224 


IHTB«ROPALI.BALB8 

CYPRINIDiE 

Cyprina,  de  Lamarck '232 

Astarie,  J.  Sowerbj *232 

Circe,  Schumacher *235 

CARDIIDifi 

Isocardia,  de  Lamarck '236 

Cardium,  Linné *237 

Cyamiumy  Philippi ^246 

îCARDITIiE 

Cardita,  Bruguière *246 

Cypricardia,  de  Lamarck.      , *248 

""  CHAMIDiE 

Chama,  Bruguière '248 

LUCINIDiB 
Diplodonta,  Brown , *249 


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TABLB    GÂElénALB   DES    MATIBRBS  173 

Sportella^  Deshayes *250 

Pseudopyihinia^¥ïsQ\i&t *251 

Scacchia,  Philippi *251 

Lucina,  Bruguière *251 

TFoodm,  Deshayes *265 

Axinus,  J.  Sowerby *2ô6 

KELLIIDiE 

Kellia,  TuTion *257 

Lesœa^  Leach *259 

Afon^a^wta,  Turton *260 

Bomia,  Philippi *262 

Lepton,  Turton *262 

5cin/iWa.  Deshayes '264 

Decipula,  Jeffrey  s *265 

F(ÉWconia,  Fischer *265 

Oaleomma,  Turton .  *265 


LAMÈLLIBRANCHIATA 

ASIPHONIDA 

SOLENOMYIDiE 

5o/enomya,  de  Lamapck *266 

ARGIDiE 

PectunculiM,  de  Lamarck *266 

-/Irca,  Linné *268 

Nucula,  de  Lamarck *273 

Xeda,  Schumacher *276 

Lttnopsisj  Sassi *278 

Malletia^  Des  Moulins ^279 

MYTILID/E 

Crenella,  Brown *280 

Dacrydium,  Torell *280 

Modiola^  de  Lamarck.     ,  . *281 

Modiolaria^  Gray *284 


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174  TABLB    6KIHÉRALB    DBS    MATIBRBS 

Mytilus,  Linné » *286 

Liihodomus,Q\i\'\et *290 

AVIGULID^ 

A^icula^  de  Lamarck *291 

PinnUf  Linné *291 

PECTINID^ 

Lima,  Bruguière *293 

Pecten,  Millier *296 

OSTREID^ 

Spondi/lus,  Linné, *307 

0*^r6;a,  Linné *307 

Anomia,L\nn6 *310 

BKACHIOPODA 

TERKBRATULID^ 

Terebratula,  UnWer '314 

TerebratuUna,  (KOrbigny *315 

Waldheimia,  King *315 

Megerleitty  King *316 

Plalidia,  da  Costa *317 

Megathyris^à'Ovhi^ny *317 

CistellayOvdiy *318 

Thecidiumy  G.  B.  Sowerby *319 

CRANIID-HE 
Crania^  Retzius *320 


FIN  DE   LA  TABLE    GÉNÉRALE   DES  MATIÈRES 


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ERRATA  MAJORA 


Paobs 

VII 

81 

65 

112 

115 

116 

116 

116 

120 

127 

187 

2(fô 

MO 

•12 

•13 

•16 

•24 

•41 

•95 

•96 

•153 

•166 

•174 

•203 

•212 

♦217 

*23tA 

•224 

•227 

•227 

•229 

•277 

•310 


Limn 

7 

2 

9 

21 

23 

3 

4 

13 

7 

26  et  27 

5  à  11 

9  à  12 

16 
24  à  31 

36 

10  à  15 

16 

6 

5 

12 

80 

26  et  27 

17 

17 

21 

1  et  t 

22 

24 

8 

10 

14 

13 

33 


Au  i.nra  DE 
rapportant 

OPHISTOBRANCHIATA 
LapljfSia 
flg.  8,  9,  11. 
polysrofMtum 
Rsaleii,  Scacchi 
Scacchi 
Ia>pr«stlBA 
rudis 

à  supprimer 

i  supprimer 

à  supprimer 
tuîvocincta 

à  supprimer 
Penjfchnati 

à  supprimer 
glabratnm,  V.  Muulpblot 
Alviania 
DAMILLIA 
LizyptintM 
Brugieri 
Belleville 
flyolmerUi 

à  placer  après  la  ligne  25 
puniUa 
Rissoana 
Meyerle 
dccussata 
texturata 
texturutuê 
Œnéa 
pygmaa 

i  supprimer 


Litss] 
reportant 

OPISTOBRANCHIATA 
LapUsia 
tig.  11 

polyzonatum 

•meadata,  db  Montbrosato 
(non  Scacchi) 
Itoprastlaaa 
pupoidea 


fuloocinel'.i 

Penehinalt 

Magarltl,  Locard 

Alvinfa 

DAimJA 

Ziiyphinu» 
Bi'uguievi 
Rellevue 
g  i jf  uy  luaFia 

punicea 

Risaoiana 

Megerle 

deciusatus 

lexturutus 

texturata 

unea 


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MÉTHODE  GÉNÉRALE  DE  TRAITEMENT  • 

DES 

MALADIES  A  MICROBES  ET  A  PARASITES 

CHEZ  LES  HOMMES,  LES  ANIMAUX  ET  LRS  VÉGÉTAUX 

PAR 

Le  D'  ALBIN  MEUNIER 


Mémoire  présenté  à  k  Société  (l*agricaltare,  histoire  naturelle  et  arU  utiles  de  Lyon 
dans  sa  séance  du  7  janvier  1887 


I.  CoBsIdératloiiH  générales. 

Des  communications  antérieures,  faites  à  la  Société  des 
sciences  médicales  de  Lyon,  ont  fait  connaître  ma  méthode 
de  traitement,  basée  sur  la  propriété  merveilleuse  des  pro- 
duits tirés  du  pétrole  (vaseline  liquide^  pétrobaseline,  neu- 
traline,  vaseline  épaisse,  paraffine)  de  dissoudre  les  antisep- 
tiques, les  microbicides,  les  parasiticides  connus,  et  de  les 
diffuser^  sans  danger  à  des  doses  déterminées,  dans  les  tissus 
de  rhomme,  des  animaux  et  des  végétaux,  pourvu  que  ces 
dissolvants  eux-mêmes  soient  purs.  Ces  produits  du  pétrole 
forment,  pour  les  antiseptiques,  une  gamme  de  véhicules 
dont  la  consistance  varie  de  celle  d*un  éther  à  celle  de  l'huile, 
du  beurre  et  même  de  la  cire.  Or  comme  la  diffusibilité  de 
cer  différents  véhicules,  identiques  de  composition,  est  in- 
versement proportionnelle  à  leurs  densités  respectives,  on 

8«  8ÉRIB,  T.  X.  —  1887  12 


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178  MRTIIODE    SPECIALE    DE    TRAITEMENT 

peut  choisir  parmi  eux  le  plus  convenable  suivant  les  orga- 
nes à  pénétrer,  à  injecter  ;  les  expériences  faites  ou  en  cours 
d'exécution  fixeront  le  degré  de  tolérance  des  divers  tissus 
animaux  et  végétaux  pour  les  antiseptiques  ainsi  injectés, 
c'est-à-dire  le  dosage  utile  de  ces  antiseptiques. 

Parmi  les  parasiticides  ainsi  dissous  on  peut  citer  le  sul- 
fure de  carbone,  Tacide  pbénique,  le  camphre,  la  créosote, 
le  salol,  le  chlorure  de  camphre,  Tiodoforme,  le  thymol,  etc., 
les  essences  de  cubèbe,  santal,  copahu,  cannelle,  térébenthine, 
thym,  eucalyptus,  menthe,  etc.,  la  kosine.  Ces  parasiticides 
employés  seuls,  comme  le  sulfure  de  carbone  par  exemple^ 
peuvent  être  nuisibles  aux  tissus  animaux  et  végélaux  ;  ils 
deviennent  non  dangereux  par  leur  dissolution  dans  la  vase- 
line et  ses  homologues,  et  sont  alors,  au  contraire,  des  mé- 
dicaments. Il  faut  remarquer  de  plus  que  ces  vaselines,  ori~ 
ginaires  des  pétroles,  sont  elles-mêmes  des  microbicides 
inoffensifs  pour  les  tissus,  quand  elles  sont  pures  ;  les  pétroles 
du  commerce  sont  des  poisons,  seulement  à  cause  de  leurs 

impuretés. 

Gomme  exemple  à  l'appui  de  cette  assertion,  je  signalerai 
la  dissolution  de  sulfure  de  carbone  dans  la  vaseline  liquide. 
Le  sulfure,  étendu  au  dixième  ((  litre  de  sulfure  pour  9  litres 
de  vaseline)  est  injectable  sans  réaction  dans  les  tissus  de 
l'homme  et  des  animaux;  étendu  au  quinzième,  il  est  de 
même  injectable  dans  le  poumon  du  cheval,  l'œil  du  la- 
pin, etc.  J'ajoute  que  ce  mélange  laisse  très  lentement  s'éva 
porer  le  sulfure,  ne  s'enflamme  pas,  brûle  comme  l'huile  de 
lampe,  et  dégage  en  brûlant  de  l'acide  carbonique  et  de 
l'acide  sulfureux  qui  sont  eux-mêmes  des  microbicides. 

Pour  faciliter  les  recherches  à  tenter  au  moyen  des  divers 
dissolvants  énumérés,  je  résume  en  quelques  mots  leurs  pro 
priétés.  La  densité  de  ces  corps  varie  de  0,830  à  0,905; 
leurs  points  d'ébullition  à  la  pression  atmosphérique  sont 


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Dlî    PHYLLOXERA    DE    LA    VIGNE  179 

compris  entre  280"  et  400\  L'ordre  croissant  des  densités  et 
des  températures  d'ébullilion  qui  est  aussi  l'ordre  décrois- 
sant de  difTusibilité  dans  les  tissus  est  le  suivant  :  vaseline 
liquide,  pétrobaseline,  neutraline,  vaseline  épaisse,  paraffine^ 
Tous  ces  corps  sontsolubles  les  uns  dans  les  autres  et  inso- 
lubles dans  Teau. 


II.  Applleatlons  d«  la  méthode. 

t.    MÉDECINE   HUMAINE 

Les  deux  communications  faites  le  (^"^  et  le  15  décembre 
à  la  Société  des  sciences  médicales  de  Lyon  indiquent  la 
niarche  générale  à  suivre  pour  le*  traitement  des  maladies  à 
microbes  et  à  parasites  chez  les  hommes.  Ces  communications 
ont  été  publiées  dans  les  numéros  du  5  décembre  1886  et 
2  janvier  1887  du  Lyon  médical  et  de  la  Province  médicale. 

3.   MEDECINE    VÉTÉRINAIRE 

Les  expériences  préparatoires  exécutées  ont  démontré  la 
parfaite  innocuité  des  vaselines  pures  pour  les  tissus  des  ani- 
maux et  leur  propriété  de  diffuser  dans  les  tissus,  sans  dan- 
ger à  des  doses  déterminées,  tous  les  microbicides  et  parasi- 
ticides  connus.  Déjà,  en  effet,  M.  Brun,  vétérinaire  à  Caluire, 
a  pu  employer  sans  réaction  le  sulfure  de  carbone,  Teuca 
lyptol,  l'iodoforme,  le  térébenthène,  etc.  ;  il  a  injecté  la  dis- 
solution d'eucalyptol  au  cinquième  dans  le  poumon  d'un  che- 
val à  la  dose  de  5  grammes  d'abord,  puis  de  10  grammes, 
ensuite  de  20  grammes  ;  dans  la  peau  à  50  grammes  ;  dans 
les  articulations  à  1  gramme  ;  dans  l'œil  du  mouton  à  la 
dose  de  50  centigrammes  ;  dans  l'œil  d'un  lapin  à  30  centi- 


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180  MBTHOOB  SPECIALE    IkR   rhktTEMMt 

grammes  ;  il  essaye  en  outre  le  traitement  de  la  phtisie  chez 
les  animaux.  Des  expériences  vont  être  jiit|ituées  à  TÉcole 
vétérinaire  de  Lyon  pour  le  traitement  de  la  clavelée,  4e  la 
rage,  de  la  niorve,  du  farcin,  des  tuberculoses  générales  qI 
locales,  des  charbons,  etc.  Les  résultats  seront  publiés. 

3.    APPLICATIONS    AGRICOLES 

Les*mèmes  propriétés  des  dissolvants  purs  tirés  des  pé- 
troles sont  utilisables  pour  le  traitement  des  maladies  parasi- 
taires des  plantes.  Ces  dissolvants  pénètrent  sans  danger  les 
tissus  végétaux  et  entraînent  rapidement  avec  eux  les  pai'asi- 
ticides  liquides  ou  volatils  jusqu'au  conctact  du  parasite  ;  de 
plus  leur  facilité  de  circulation  dans  les  terrains  et  leur  faculté 
de  régler,  suivant  leur  propre  consistance,  rémission  des  va- 
peurs du  toxique  qu'ils  charrient,  assurent  la  poursuite  et  la 
destruction  du  parasite  à  toutes  profondeurs. 

Sans  vouloir  chercher,  pour  le  moment,  à  appliquer  la  mé- 
thode au  traitement  des  principales  maladies  des  plantes  ou 
à  la  destruction  des  insectes  nuisibles,  je  me  bornerai  à  for 
mulcr  une  méthode  de  traitement  rationnel  du  phylloxéra  de 
la  vigne. 


€3onsldéra(lonii  générales  mur  le  traitement  aetnel 
du  phyUoxera  dé  la  Tlgne. 


Les  procédés  de  combat  contre  le  phylloxéra  se  divisent 
en  deux  catégories  :  les  uns  ont  pour  but  d'atteindre  Tinsecte 
radicicole  ;  les  autres  ont  pour  but  de  détruire  le  phylloxéra 
ailé,  les  sexués,  l'œuf  d'hiver. 

Contre  le  phylloxéra  radicicole,  qui  occupe  toutes  posi- 
tions dans  la  couche  arable,  il  faut  un  liquide  toxique  qui 


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DU   PlITLlOXBnA    DK    LA    VIGNE  181 

émette  d'abondantes  vapeurs  toxiques  elles-mêmes,  et  agisse 
sur  l'insecte  et  ses  œufs  avec  puissance  et  durée,  sans  toute- 
fois endommager  le  système  des  racines.  Le  sulfure  de  car- 
bone répond  assez  bien  à  ce  desideratum  ;  toutefois,  a  cause  de 
sa  rapide  volatilisation  dans  Tatmosphère,  on  est  obligé  d'en 
exagérer  les  doses  pour  prolonger  son  eiïet^  et  il  agit  alors 
parfois  avec  trop  de  puissance  sur  les  radicelles  ;  enfin  il  exige 
un  état  spécial  de  porosité  du  sol  pour  produire  d'utiles 
résultats.  —  On  a  cherché  à  réduire  ces  inconvénienis  par 
les  cubes  de  gélatine  Rohart,  le  plâtre  noir  sulfocarboné,  les 
sulfocarbonates  qui  ralentissent  la  dispersion  du  sulfure  de 
carbone;  mais  remploi  de  corps  solides  ou  pulvérulents  oblige 
à  creuser  des  excavations  dahs  le  terrain,  les  sulfocarbonates 
exigent  une  grande  quantité  d'eau  :  ce  qui  n'est  ni  très  pra- 
tique ni  économique. 

2.  —  Pour  combattre  le  phylloxéra  sur  la  partie  aérienne 
de  la  vigne,  il  faut  un  insecticide  applicable  comme  un  en- 
duit, inaltérable  à  l'air,  pénétrant  sous  les  écorces  et  même 
dans  les  tissus  sousjacents  ;  ou  bien  il  faut  un  dissolvant 
jouissant  de  ces  propriétés  et  capable  de  conduire  Tinsec 
licide  partout  jusqu'à  l'insecte,  et  même  de  pénétrer  Tin- 
secte.  —  Le  procédé  Balbiani  et  tous  autres  badigeonnages 
avec  les  goudrons  de  gaz  s'approchent  assez  du  but  à  atlcin  • 
dre;  toutefois  l'impureté  des  matières  employées,  leur  loxi 
oité  possible  pour  la  plante  même^  les  difficultés  opératoires 
«tvee  des  mélanges  non  homogènes,  instables  et  congelables^ 
empêchent  ou  diminuent  le  succès  de  ces  tentatives. 

Toutes  ces  considérations  m'ont  conduit  à  formuler  le 
traitement  suivant  basé  sur  l'emploi  d^unparasilicide,  le  sul- 
fuf«  d«  carbone,  par  exemple,  dissous  dans  un  ou  plusieurs 
des  dissolvants  tirés  du  pétrole. 


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182  METHODE   SPECIALE    DE   TRAlTEMB?iT 


Méthode  rationnelle  de    'rollement  de  la   vigne. 

Plantation.  —  Plonger  la  bouture  ou  le  racine  dans  la 
vaseline  épaisse,  chargée  ou  non  de  sulfure  de  carbone  ou 
d'un  autre  insecticide,  à  une  dose  qui  reste  à  déterminer  par 
expérience  en  chaque  cas  (J'ai  employé  la  solution  de  sulfure 
de  carbone  au  dixième  dans  la  vaseline  paraffinée);  praliner 
au  besoin  avec  un  engrais  pulvérulent  les  surfaces  enduites  ; 
mettre  en  terre  dans  les  conditions  ordinaires,  mais^  autant 
que  possible,  planter  avec  écartement  maximum  des  sou- 
ches. 

Vignes  anciennes.  —  V Parties  aériennes  au-dessus  du  collet. 
—  Déchaussement  jusqu'au  collet  ;  écorçage  par  un  quelcon- 
que des  procédés  en  usage  (gantelet,  etc.);  badigeonnage 
avec  la  solution  au  dixième  de  sulfure  de  carbone  dans  la 
vaseline  paraffinée,  dissolution  dont  la  consistance  sera  réglée 
ad  libitum  par  adjonction  des  dissolvants  plus  ou  moins  flui- 
des tirés  du  pétrole;  dépôt  d'enduit  insecticide  autour  du 
collet. 

2"  Partie  souterraine  au-dessous  du  collet.  —  Injection  dans 
le  terrain  (avec  ou  sans  les  appareils  usuels  pour  remploi  du 
sulfure  de  carbone)  d'une  dissolution  au  dixième  de  sulfure  de 
carbone  dans  la  vaseline  liquide  (cette  dissolution  pourra 
être  titrée  à  volonté  en  sulfure  suivant  Tétai  de  la  maladie, 
le  temps,  la  saison,  la  nature  et  la  porosité  du  sol). 


Dlsensslon  de  la  méthode. 

Il  faut  rappeler  tout  d*abord  que  les  dissolvants  employés 
seuls  et  purs,  depuis  la  vaseline  liquide  jusqu'à  la  paraffine* 


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DU    PHYLLOXERA    DE    LA   VIGNE  183 

sont  par  eux  mêmes  inoiïensifs  pour  les  plantes  ;  ils  sont,  de 
plus,  des  parasiticides.  En  outre,  divers  insecticides  chimi- 
quement purs  et  surfisamment  dilués,  le  sulfure  de  carbone, 
par  exemple,  ne  nuisent  pas  aux  végétaux. 

1.  Plantation  dhine  vigne  —  Le  jeune  plant,  enduit  d'un 
mélange  parasiticide  qui  n'est  pas  délayable  dans  Teau,  qui 
adhère  à  la  plante  et  même  la  pénètre,  qui  a  une  longue  du- 
rée, se  trouve  parfaitement  défendu  contre  l'invasion  des 
colonies  radicicoles  ;  l'enduit  ne  gêne  pas  la  végétation,  car 
on  peut  rinjecter  de  force  dans  les  plantes,  à  fortes  doses. 

2.  Vigties  anciennes^  partie  aénenne.  —  L'écorçage  préa- 
lable est  à  recommander,  surtout  lorsque  l'écorce  menace 
de  se  détacher  toute  seule  ;  toutefois  si  l'écorce  est  saine  et 
sufflsamment  adhérente,  on  peut  la  laisser,  parce  que  la  dis- 
solution l'imprègne  facilement  et  s'y  emmagasine.  Quoi  qu'il 
en  soit,  que  Ton  écorce  ou  non,  l'enduit  pénètre  les  parties 
vivantes  sous-jacentes  à  Técorce  :  le  dissolvant- véhicule  tra- 
verse les  tissus-enveloppes  des  insectes  et  des  œufs,  condui- 
sant avec  lui  Tinsecticide,  ce  qu'aucun  liquide  essayé  n'avait 
fait  jusqu'à  ce  jour.  —  La  quantité  d'enduit  à  employer  est 
très  faible,  el,  même  à  petite  dose,  n'est  pas  arrêtée  par  Thu- 
inidité  des  tissus;  on  la  pourra  d'ailleurs  réduire,  dans  les 
plantations  nouvelles,  par  l'espacement  maximum  des  sou- 
ches, ce  qui  diminue  le  nombre  des  pieds  à  l'hectare,  facilite 
et  économise  la  main-d'œuvre  des  façons  cullurales.  —  L'eau, 
même  la  pluie  ballante,  n*a  auoune  action  sur  le  dissolvant  et 
n'en  peut  dégager  le  sulfure.  L'enduit  sur  la  souche  et  l'en- 
duit déposé  autour  du  collet  durent  assez  longtemps  pour  que, 
les  œufs  d'hiver  une  fois  tués  sur  le  cep,  ils  agissent  encore 
conmie  insecticides  contre  les  migrations  d'insectes  passant 
des  racines  aux  ceps  ou  allant.de  la  surface  du  sol  aux  raci- 
nes. —  Il  faut  remarquer  encore  que  l'enduit  détruit  non  seu- 


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18i  METHODE    SPECIALE    DE    TRAITEMENT 

lement  le  phylloxéra,  mais  tous  les  parasites  qui  habitent  le 
cep  aérien. 

Parties  souteiraines.  —  Dans  la  pratique  actuelle,  les  in- 
jections de  sulfure  de  carbone  employé  seul  sont  poussées  à 
la  plus  grande  profondeur  possible,  et  le  trou  d'injection  est 
aussitôt  bouché  pour  réduire  les  pertes  par  évaporation.  La 
dîflsolution  de  sulfure  dans  la  vaseline  liquide  peut  s'utiliser 
de  la  même  itianière  et  avec  le  même  outillage,  sans  qu'il  y 
ait  pourtant  nécessité  :  versée  en  effet  directement  sur  le  sol, 
en  un  point,  elle  n'émet  à  la  surface  que  des  vapeurs  presque 
insensibles  de  sulfure,  et  gagne  rapidement  les  couches  infé- 
rieures du  sol.  Cependant  Tinjection  profonde  entre  les  sou- 
ches parait  préférable,  la  couche  superficielle  du  terrain  con- 
tenant peu  de  racines.  Au  pied  de  la  souche,  il  suffit  qtie  le 
liquide  soit  versé  contre  le  cep,  il  suit  le  bois,  et  pénètre  dans 
le  bois  et  le  plant  avec  une  promptitude  merveilleuse.  Ln  dis- 
solution de  sulfure  dans  la  vaseline  détruit  les  insectes  et  œufs 
qu'elle  touche  dans  le  sol,  et  tue  le  reste  par  les  vapeurs 
toxiques  de  sulfure  dont  elle  prolonge  et  multiplie  l'action. 
Tant  qu'elle  émet  des  vapeurs  de  sulfure,  elle  débarrasse  le 
sol  aussi  bien  des  phylloxéras  que  des  autres  insectes. 

Économie  de  la  méthode.  —  Le  badigeonnage  da  la  souche 
par  les  vaselines  tenant  en  dissolution  le  sulfure  a  toutes 
chances  de  détruire  les  diverses  générations  du  phylloxéra 
aérien  où  se  recrutent,  pour  se  rajeunir,  les  colonies  radici- 
coles  :  de  ce  fait  résulte  déjà  une  diminution  de  la  quantité 
d'insecticide  à  injecter  dans  le  sol.  Cette  quantité  est  encore 
réduite  parce  que,  en  prolongeant  la  durée  d'émission  dans 
la  terre  des  vapeurs  insecticides  retenues  par  le  dissolvant, 
en  dispersant  l'insecticide  à  toutes  profondeurs  par  la  circu- 
lation du  dissolvant  dans  la  couche  arable,  on  a,  sans  con- 
teste, besoin  seulement  d'une  faible  dose  du  parasiticide.  Ces 
réductions  sur  les  quantités  utilisées  d'un  corps  comme  le 


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DU    PHYLLOXERA    DE    LA    ViGNB  185 

sulfure  de  carbone,  que  Tindustrie  fabrique  en  grand  au- 
jourd'hui pour  la  viticulture,  amèneront  de  suite  une  baisse 
du  prix  de  ce  produit  :  nouvelle  économie,  conséquence  des 
premières.  —  Quelle  sera  la  valeur  marchande  du  dissolvant 
de  rinseclicide  ?  Dans  la  distillation  des  pétroles  en  vue  de  la 
fabrication  des  huiles  d'éclairage,  les  huiles  lourdes  sont 
actuellement  un  résidu,  c'est-à  dire  une  matière  d'une  va* 
leur  presque  nulle.  De  ces  huiles  lourdes  proviennent,  par 
épuration,  les  diverses  vaselines  fournies  par  lé  commerce  à 
des  prix  variant  de  l  fr.  50  à  3  francs  le  kilogramme  ;  ces  vase- 
lines ne  sont  que  des  produits  spéciaux  préparés  sur  une  pelite 
échelle  pour  la  pharmacie  et  la  parfumerie  ;  d'où  leur  prix 
élevé.  Or  pour  les  préparer  il  suffit  de  traiter  les  huiles  lour- 
des du  pétrole  de  Bakou  par  l'acide  sulfurique,  de  soumettre 
le  liquide  à  un  battage  très  prolongé  jusqu^à  carbonisation 
complète  de  toutes  les  substances  organiques  autres  que  la 
vaseline,  d'isoler  le  charbon  déposé,  et  de  saturer  l'acide  en 
excès  par  le  carbonate  de  potasse  :  le  résidu  est  un  engrais 
excellent.  Une  telle  fabrication,  organisée  à  Paris  avec  les 
pétroles  du  Caucase  très  riches  en  huiles  lourdes,  peutdon- 
ner  la  vasejine  à  1  franc  ;  en  opérant  à  Bakou,  où  le  pétrole  est 
presque  sans  valeur,  la  potasse  à  bon  compte,  on  pourrait 
probablement  amener  sur  le*  marché  fran;ais  des  vaselines 
pures  à  50  centimes  le  kilogramme.  Le  commerce  des  vase- 
lines sera  donc  complètement  transformé  dès  que,  en  vue  d'un 
large  débouché,  on  les  produira  industriellement  :  c'est 
d'ailleurs  ce  qui  est  arrivé  pour  le  sulfure  de  carbone  qui 
valait  de  2  à  4  francs  le  kilogramme,  il  y  a  une  dizaine  d'an- 
nées et  que  l'on  trouve  partout  aujourd'hui  à  40  et  45  centi- 
mes, bien  qu'il  exige  une  fabrication  directe  et  ne  provienne 
pas  de  l'utilisation  de  résidus  ;  toutes  les  distilleries  de  pétrole 
du  monde  chercheront  l'emploi  de  leurs  huiles  lourdes  dans  les 
applications  que  j'indique,  et  les  vaselines  ne  peuvent  man- 


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186  MÉTHODB   SPÉCIALE   DE   TRAITEMENT 

quer  de  tomber  à  bas  prix,  surtout  si  on  en  isole  les  paraf- 
fines. —  Enfin  on  sait  que  les  tonnelets  en  tôle  usités  pour 
le  transport  du  sulfure  de  carbone  en  France  représentent  un 
capital  considérable  immobilisé  ;  les  dissolutions  de  sulfure 
dans  les  vaselines  n'exigent  pas,  pour  le  transport,  des  réci- 
pients hermétiquement  clos  :  des  fûts  en  bois  suffisent.  De  là 
une  réduction  nouvelle  sur  le  prix  du  traitement  des  vignes. 

En  résumé,  si  Ton  compare  le  traitement  d'une  vigne  au 
moyen  du  sulfure  de  carbone  employé  seul,  au  traitement  par 
une  dissolution  du  sulfure  dans  les  vaselines,  en  supposant  le 
même  eiïet  parasiticide  sur  une  surface  donnée,  il  faut,  par 
la  deuxième  méthode,  une  quantité  de  sulfure  moindre  et 
moins  chère,  une  quantité  totale  de  liquide  à  manipuler 
moindre  et  moins  coûteuse.  —  Et  ce  n'est  pas  tout.  Beau- 
coup de  viticulteurs  repoussent  l'emploi  du  sulfure  de  car- 
bone à  cause  des  accidents  toxiques  survenus  à  la  vigne  ;  ces 
accidents  ne  peuvent  s'éviter  que  pnr  le  choix  1res  judicieux 
de  l'époque  du  traitement  et  l'appréciation  souvent  difficile  de 
l'état  physique  du  sol  ;  et  encore  les  conditions  climatériques 
défavorables  empêchent  parfois  le  traitement  juste  au  moment 
où  il  viendrait  à  propos  ;  de  là  ces  opinions  si  opposées  au 
sujet  de  l'emploi  du  sulfure  et  aussi  ces  variations  d*appré 
dation  si  frappanles  chez  le  même  viticulteur.  En  somme, 
l'emploi  du  sulfure  de  carbone  tout  seul,  malgré  la  valeur 
insecticide  de  ce  corps,  est  difficile  et  incertain. 

Au  contraire  je  donne  le  moyen  d'employer  le  sulfure  de 
carbone,  ou  tout  autre  parasiticide  en  dissolution  dans  les  va- 
selines, en  tout  temps,  avec  tout  état  du  sol,  à  des  doses  ré- 
glées inolTensives  pour  la  plante  ;  le  moyen  de  prolonger 
l'action  des  vapeurs,  de  simplifier  les  manipulations,  de  faire 
varier  à  volonté  la  puissance  d'attaque  contre  l'insecte  ;  enfin, 
par  cette  méthode,  les  frais  de  la  lulte  contre  les  autres  pa- 
rasites de  la  vigne,  pyrale,  erineum,  ver  gris,  ver  blanc,  gri- 


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DU    PHYLLOXBRA   DE    LA    VIGNE  187 

bouri,  cochylis,  sont  supprimés  ;  et  alors  disparaissent  la 
chlorose  et  toutes  affections,  conséquences  de  répnisement  de 
la  plante  par  les  parasites  animaux  et  végétaux.  Et  même  ce 
procédé  de  traitement  fut-il,  la  première  année,  un  peu  plus 
coùleux  que  le  traitement  au  sulfure  de  carbone  employé 
seul,  on  aura  la  certitude  absolue  de  détruire  I  insecte  par 
masses  ;  donc  on  réduira,  les  années  suivantes,  et  de  plus  en 
plus,  le  nombre  et  le  prix  des  traitements. 

Usera  bon  de  choisir,  pour  les  badigeonnages,  mais  sans 
qu'il  y  ait  nécessité,  l'époque  qui  précédera  l'éclosion  de 
Tœuf  d'hiver  en  chaque  région  ;  le  moment  d'attaquer  le 
phylloxéra  radicicole  sera,  de  préférence,  celui  du  réveil  du 
phylloxéra  hibernant  et  des  mues  des  premiers-nés  de  la  gé- 
nération nouvelle. 

Nous  sommes  donc  en  possession  d'une  méthode  rationnelle 
de  traitement  sûr  et  économique  ;  je  la  mets,  sans  restriction 
aucune,  à  la  disposition  de  tous  ceux  qui  voudront  en  faire 
usage. 


NOTES,  VARIANTES,  FAITS  D'EXPÉRIENCE 


1.  Variante  an  badigeonnage  (à  essayer).  —  La  souche  badigeonnée, 
la  flamber  par  inflammalion  de  Tcnduil  :  Tacide  sulfureux  produit  dans 
la  combustion  agirait  comme  dans  le  clochage  des  vignes  pour  la 
pyrale;  la  dose  d'acide  sulfureux  serait  réglée  par  le  dosage  de  l'enduit 
en  sulfure  de  carbone. 

2.  A  essayer  l'action  contre  les  pylloxeras  aériens  et  radicicoles  par  une 
seule  opération.  La  faciliié  et  l'innocuiiô  de  l'injection,  dans  la  plante, 
d'une  solution  titrée  de  sulfure  de  carbone  ou  d'un  autre  parasiticide  dans 
les  vaselines,  pourraient  être  utilisées  pour  transporter  l'insecticide  au 


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188  MÉTHODE   SPéciALB  DE    TRAITEMENT 

moyen  de  la  sève  descendante  jusqu'à  Textrémité  des  radicelles  :  ce  mode 
d'opérer  est  analogue  à  celui  qui  réussit  si  bien  pour  les  animaux. 

3.  Â  essayer  aussi  le  remplacement  du  sulfure  de  carbone  en  dissolu- 
lion  dans  les  vaselines  par  des  solutions  de  tous  les  insecticides  indiqués. 
Ces  essais  peuvent  être  tentés  par  les  écoles  d'agriculture,  comme  les 
écoles  vétérinaires  ont  entrepris  les  expériences  pour  les  applications  aux 
maladies  des  animaux  de  la  ferme. 

4*.  100  centimètres  cubes  de  vaseline  liquide,  versés  en  un  seul  point 
à  la  surface  d'un  terrain  de  vigne,  argileux  et  très  humide,  à  Caluire, 
ont  pénétré  à  0°>,30  de  profondeur  en  un  quart  d'heure.  Ce  fait  est  très 
important,  parce  que  les  parasiticides  en  dissolution  dans  les  vaselines 
gagnent  ainsi  rapidement  les  couches  profondes  où  leur  action  est  utile, 
et  s'éloignent  de  la  surface  où  ils  ne  peuvent  que  se  perdre  sans  résultat; 
de  plus,  au  pied  des  souches,  et  même  à  distance  des  souches,  on  peut 
se  contenter  de  verser  le  liquide  sans  outillage  dHnjection, 

5.  Les  vaselines  impures  noircissent  toutes  avec  l'acide sulfuiique  pur; 
elles  donnent,  avec  l'acide  phénique  pur,  une  coloration  violette  doa' 
l'intensité  est  proportionnelle  à  l'impureté  du  produit. 

6.  Dans  les  expériences  faites  sur  les  animaux,  on  est  arrivé  à  injectet* 
dans  l'œil  du  mouton,  du  lapin,  des  quantités  de  solutions  d'antisepti- 
ques dans  la  vaseline  égales  au  tiers  ou  au  quart  du  volume  de  l'œil, 
par  une  seule  injection,  et  tout  le  liquide  est  complètement  diffusé  en 
moins  d'une  heure.  Cette  tolérance  constatée  dans  un  tissu  aussi  délicat 
et  aussi  difficile  à  pénétrer  que  celui  de  l'œil  permet  d'augurer  bien  des 
traitements  qui  vont  commencer  à  l'École  vétérinaire  de  Lyon. 

La  vaseline  pure,  sans  adjonction  d'aniiseptique,  a  été  injectée  à 
doses  massives,  sous  la  peau  dun  cheval  usé  (vingt-quatre  ans), 
pesant  365  kilogrammes  : 

Première  injection,  d'une  seule  fois.    210  grammes  de  vaseline. 

Deuxième  injection MO      —  4  heures  après  la  i*^. 

Troisième  injection 350      —  1 8  heures  après  la  2®. 

Total 1000      -  en  22  heures. 

Le  tout  a  été  supporté  sans  malaise  par  l'animal  qui  en  aurait  encore 
toléré  davantage  ;  le  meilleur  point  d'injection  a  été  sous  la  peau  des  c6tes  : 
la  diffusion  est  instantanée  par  friction  à  la  main  après  l'injection. 
En  regard  de  cette  expérience,  avec  de  la  vaseline  pure,  je  placerai 


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DU    PHYLLOXERA   DR    LA    VIGNE  189 

la  suivante  :  1  gramme  de  vaseline  impure^  injecté  dans  les  bras 
d'un  homme  a  donné  des  phlegmons  qui  ont  fourni  un  demi-litre  de  pus. 

7.  L'action  de  la  vaseline  seule  et  de  la  vaseline  contenant  du  sulfure 
de  carbone  en  dissolution  a  été  expérimentée  sur  la  blatte  (cafard)  qui 
résiste  d'ordinaire  à  tous  les  liquides. 

Si  on  plonge  le  cafard  dans  la  vaseline  seule,  on  constate  qa*il  éprouve 
quelques  spasmes  et  convulsions  et  meurt  en  deux  ou  trois  minutes  :  le 
corps  est  ramolli,  pénétré  de  vaseline,  il  est  comme  pâteux,  les  pattes  et 
antennes  sont  molles. 

Si  la  partie  postérieure  des  cafards  seule  est  simplement  mouillée  de 
vaseline,  cela  suffit  encore  pour  tuer  les  plus  faibles  en  deux  ou  trois 
minutes,  les  plus  forts  en  cinq  minutes;  la  vaseline  mouille  et  pénètre  U 
cafard  si  bien  qu'après  trempage  la  mort  est  sûre,  même  quand  on 
place  l'insecte  hors  du  contact  du  liquide. 

La  vaseline  agit  probablement  dans  ces  deux  cas  en  supprimant  la 
respiration  trachéale. 

Si  l'on  plonge  le  cafard  dans  une  solution  au  vingtième  de  sulfure  de 
carbone  dans  la  vaseline,  ou  si  on  l'enduit  seulement  avec  cette  solution, 
les  mêmes  faits  se  reproduisent  comme  avec  la  vaseline  seule  ;  la  mort 
est  cependant  un  peu  plus  rapide,  et  est  précédée  de  convulsions  si  vives 
que  l'insecte  perd  souvent  ses  pattes  et  antennes  ramollies  par  le  dis- 
solvant :  les  insectes  sont  surexcités  par  le  sulfure  qui  est  un  convulsi- 
vant. 

Une  contre- expérience  convaincante  est  celle-ci:  Les  cafards  placés 
dans  un  sirop  de  gomme  vivent  douze  heures  au  moins  au  milieu  du 
liquide. 

On  peut  donc  dire  que  la  vaseline  seule  est  un  insecticide  général 
presque  aussi  puissant  que  le  sulfure  de  carbone,  quand  elle  arrive  au 
,  contact  des  insectes.  Car  ce  qui  se  produit  sur  le  cafard,  animal  si  résis- 
tant, ne  peut  manquer  de  se  produire  pour  le  phylloxéra  et  ses  œufs  : 
d'ailleurs  je  viens  de  lire  (page  33  des  Mémoires  de  M.  Balbiani,  année 
1876)  que  cet  effet  est  certain  par  l'emploi  des  huiles  lourdes  qui  ne  sont 
autre  chose  que  des  vaselines  impures. 

Aussi  raciion,  sur  le  phylloxéra,  du  sulfure  de  carbone  en  dissolution 
dans  les  vaselines  est-elle  assurée  ;  on  la  prolongera  par  des  vaselines 
denses  «t  avec  des  doses  d'insecticide  très  inférieures  à  celles  qu'on 
utilise  couramment  aujourd'hui  ;  une  dose  du  quinzième  ou  vingtième 
suffira   peut-être,    Ainsi    on  satisfera    au   desideratum  formulé    par 


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190  MÉTHODE   SPÉCIALE  DE  TRAITEMENT 

M.  Balbiani  {loco  citato  :  page  39)  «  Le  germe  ou  l'embryon  est  bien 
moins  sûrement  atteint  par  des  doses  élevées  d'une  vapeur  toxique  agis- 
sant pendant  un  court  espace  de  temps  que  par  des  quantités  quelquefois 

très  faible»,  mais  dont  Faction  esl  lente  et  durable Il  en  résulte  qu'il 

faut  plus  que  jamais  chercher  à  obtenir  un  dégagement  lent  et  durable 
des  vapeurs  toxiques,  surtout  lorsqu'on  emploie  des  substances  qui, 
comme  le  sulfure  de  carbone,  possèdent  une  grande  volatilité  et  n'exer-^ 
cent  par  conséquent  qu'une  action  très  passagère.  » 

J'ai  institué  quelques  expériences  pour  me  rendre  compte  du  retard 
causé  à  la  volatilisation  du  sulfure  de  carbone  par  le  dissolvant  employé  ; 
par  exemple  la  suivante  :  150  grammes  de  dissolution  au  dixième  de 
sulfure  dans  la  vaseline  (D.=  0,870),  contenant  par  conséquent  15  gram- 
mes de  sulfure  de  carbone,  ont  été  exposés  en  plein  air,  en  couche  de 
1  centimètre  (0™,01)  d'épaisseur,  la  température  variant  de  0°  à  14°  C. 


en  suiiure 
1  gr,800 

ont  ête  de  : 
au  bout  de. 

4  heures. 

2    600 

—     ... 

8 

-- 

3    500 

—     .     .     . 

.     12 

— 

6    300 

—     ... 

.    24 

— 

8    500 

—     ... 

.    48 

— 

10    900 

—     .     .     . 

.    72 

-      (3  jours) 

12    800 

—     .     .     . 

.     96 

—      (4  jours) 

Or  15  grammes  de  sulfure  de  carbone  exposés  seuls  à  Tair  libre,  dans 
les  mômes  conditions,  à  la  température  de  +  3°,  s'évaporent  totalement 
en  vingt-neuf  minutes. 

Le  résultat  est  concluant  et  montre  ce  qu'on  peut  espérer  de  l'emploi 
de  dissolutions  de  sulfure  injectées  dans  les  sols  (surtout  les  sols  légers 
ou  peu  profonds),  dissolutions  dont  le  pouvoir  de  rétention  pour  le 
sulfure  peut  varier  dans  des  limites  fort  étendues  grâce  à  des  dissolvants 
de  consistance  variable  suivant  les  besoins. 

On  pourra  objecter  que  les  vaselines  et  les  diverses  huiles  lourdes 
sont  toxiques  pour  les  plantes,  comme  l'ont  montré  les  expériences  de 
M.  Balbiani  (loc.  cit.,  page  33).  Il  me  suffira  de  répondre  qu'il  en  est  des 
tissus  végétaux  comme  des  tissus  des  animaux  et  de  l'homme:  injectez 
dans  les  bras  d'un  homme  1  gramme  de  vaseline  impure,  vous  obtien- 
drez des  phlegmons  énormes  ;  badigeonnez  un  cep  avec  des  huiles 


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DU    PHYLLOXERA    DK    LA    VIGNE  191 

lourdes  iFnpures,  vous  mortifiez  les  tissus.  Au  contraire,  employez  des 
vaselines  pures,  vous  pouvez  en  injecter  sans  crainte  5,  10,  90  grammes 
et  môme  plus  dans  le  cuisse  d'un  homme,  cl  jusqu'à  i  kilo  en  vingt-deux 
heures  dans  les  tissus  d'un  vieux  cheval  pesant  365  kilogrammes.  De  ces 
mômes  vaselines  pures  versez  un  demi-litre  dans  le  cornet  formé  par  une 
broméliacée,  plante  toute  mii^nonne,  imbibez  la  terre  du  pot,  la  plante 
n'est  pas  malade,  ses  feuilles  sont  belles  et  luisantes,  et,  au  bout  de  trois 
semaines,  se  retrouve  au  fond  du  cornet  l'excès  du  liquide  ;  le  môme  fait 
se  vérifie  sur  d'autres  plantes  en  pot,  des  primevères,  œillets,  sédums, 
dracœnas,  aspidistras,  —  qu'on  peut  gorger  de  vaseline  pure  ou  de 
vaseline  contenant  du  sulfure  de  carbone  au  dixième. 

Les  dangers  constatés  par  M.  Balbiani  sont  donc  facilement  évités- 
il  faut  toujours  employer  pour  hs  injections  dans  le  sol,  pour  les  badigeon 
nages  et  pour  toutes  applications  culturales,  des  vaselines  pures. 

En  résumé,  pour  le  traitement  des  maladies  des  plantes,  comme  des 
maladies  des  animaux  et  de  Thomme,  j'apporte  une  méthode  rationnelle 
pour  l'emploi  sûr  et  sans  danger  des  microbicides  et  parasiticides. 
Puisse -je  être  utile. 

Lyon,  le  23  décembre  1886. 

I)^  Albin  MEUNIER. 


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NOTE 


SUR     LES     TERRAINS 

TRAVERSÉS    PAR    LE 


TUNNEL  DE  GOLLONGES 

A  LYON  SAINT-CLAIR 

PAR 

F.  FONTANNES 

—  Travail  postuumk  hbdigr  par  lks  soin»  db   M.  Cm.  Dkpehkt  — 

l'reseiitê  à  la  Société  d'ugriculliiiv,  liUloire  naturelle  el  arU  utiles  lic  Lyon 
-<>— 


Les  travaux  de  creusement  du  tunnel  qui  doit  réunir  la 
ligne  du  chemin  de  fer  de  Genève  à  celle  de  Paris,  entre  les 
stations  de  Lyon-Saint-Glair  et  de  Collonges,  en  passant  sous 
la  partie  la  plus  méridionale  du  plateau  bressan,  ont  été  sui- 
I  vis  par  M.  Fontannes  avec  un   très  grand  soin  durant  les 

I  derniers  mois  qui  ont  précédé  la  mort  du  savant  géologue 

dont  Lyon  et  la  géologie  française  déplorent  la  perte.  Un 
.grand  intérêt  devait  en  eiïet  s'attacher  pour  lui  à  la  connais- 
sance précise  de  cette  longue  tranchée  souterraine,  en  raison 
w  de  la  rareté  des  coupes  naturelles  dans  cette  région  et  sur- 

I  tout  à  cause  de  la  distance  assez  faible  qui  sépare  ce  point 

I  de  réperon  de    la  Croix-Rousse,    dont    Fontan.ies   venait 

d'étudier  la  structure  géologique  si  complexe,  en  publiant 
cette  année  même,  dans  les  Archives  du  Muséum  de  Lyou^  la 

5*^sÉJUE,  T.  X.  —  1887  13 


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194  TUNNEL    DE    COLLONGBS 

coupe  détaillée,  recueillie  par  le  professeur  Jourdan,  lors  de 
la  construction  du  chemin  de  fer  de  la  Croix  Rousse. 

Le  lecteur  trouvera  dans  les  Comptes  rendus  des  séances  de 
la  Société  d'agriculture  de  Lyon  (16  juillet  5  et  22  novembre 
1886),  dans  le  Bulletin  de  la  Société  géologique  de  France 
(22  novembre  1886),  et  dans  les  Comptes  rendus  de  l'Acadé- 
mie des  sciences  de  Paris  (4  octobre  1886),  les  communica- 
tions par  lesquelles  Fontan nés  avait  fait  connaîlre,  à  mesure 
de  l'avancement  du  tunnel,  les  résultats  sommaires  de  ses 
recherches. 

Il  ne  sera  pas  inutile,  avant  de  reproduire  les  coupes  de 
délail  retrouvées  dans  les  carnets  de  notes  de  mon  savant 
et  regretté  ami,  de  résumer  d'abord  les  plus  importantes 
de  ces  conclusions. 

Dans  la  vallée  de  la  Saône,  le  tunnel  s'engage  d'abord  dans 
des  sables  et  graviers  pliocènes,  dont  la  présence  à  la  base 
de  la  terrasse  quaternaire  de  Caluire,  masquée  par  le  lehm, 
les  constructions  et  la  végétation,  n'avait  pas  été  observée 
jusque-là  avec  toute  la  netteté  désirable.  Les  couches  plio- 
cènes  paraissent  s'élever  jusqu'à  une  vingtaine  de  mètres  au- 
dessus  de  rétiage  actuel;  à  la  base,  elles  rappellent  les 
sables  de  Trévoux  (pliocène  moyen);  au  sommet  tous  les 
caractères  observés  indiquent  qu'on  est  en  présence  des 
alluvions  plioccnes  ou  conglomérat  bressan^  et  confirment  la 
distinction  établie  antérieurement  (1)  entre  ces  graviers  plio- 
cènes  et  les  cailloutis  quatetmaires  qui  les  recouvrent,  sur . 
toute  la  surface  de  la  terrasse  préglacière  qui  s'étend  de  la 
Croix-Rousse  à  Sathonay.  Il  est  à  remarquer  que  chacune 
des  différentes  formations    énumérées  ravine  la   formation 


{\)  Etude  sur  les  alli»vio»iê  pliocines  et  quaternaires  du  plateau  de  la  Bresse  dans  les 
environs  de  Lpon^  1885. 


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A    LYON    SAINT-CLAIR  195 

qu'elle  recouvre,  et  se  trouve  à  son  lour  ravinée  par  celle 
qui  lui  est  immédiatement  supérieure.  {Société  d'agriculture 
de  Lyon  16  juillet  1886). 

Dans  les  premiers  jours  de  novembre,  le  tunnel  n'était 
encore  poussé  qu'à  215  mètres,  par  suite  de  difficultés  pra- 
tiques diverses,  mais  des  observations  géologiques  intéres- 
santes avaient  pu  être  faites. 

Vers  30  à  40  mètres  de  l'entrée  du  tunnel,  les  sables  jau- 
nâtres avaient  fourni  des  débris,  et  notamment  une  molaire 
de  Mastodon  arvernensiSy  Cr.  et  Job.  (M,  dissimilis,  Jourdan)^ 
qui  fixait  d'une  manière  définitive  l'âge  pliocène  de  cette 
formation. 

Vers  185  mètres,  le  tunnel  abandonnait  les  sables  et  gra- 
viers pliocènes  pour  s'engager  dans  une  argile  à  lignite  avec 
empreintes  végétales  et  nombreux  débris  de  coquilles,  parmi 
lesquelles  se  trouvent  :  Hélix  Chaixij  Clausilia  (Triplychia) 
Te?'ven,  etc.,  c'est-à  dire  la  faune  des  Marnes  d'Hauterive 
(Drôme).  Le  ravinement  de  ces  argiles  à  lignite,  inférieures 
aux  sables  jaunes,  était  rendu  évident  par  le  fait  que  ces 
sables  descendent  à  l'entrée  du  tunnel  jusqu'au  niveau  de  la 
Saône.  La  ligne  de  contact  des  sables  et  graviers  pliocènes 
et  des  argiles  à  lignite  est  d'ailleurs  notablement  inclinée 
vers  la  Saône.  (Société  d'agriculture  de  Lyon^  5  novembre 
1886,  el Bulletin  de  la  Société  géologique^  22  novembre  1886.) 

La  coupe  du  tunnel  de  CoUonges,  met  en  évidence  mieux 
qu'aucune  de  celles  étudiées  jusqu'ici  le  ravinement  des 
argiles  lignitifères  à  Hélix  Chaixi  par  les  sables  et  graviers 
pliocènes  moyens  de  l'âge  de  ceux  de  Montpellier  et  de 
Trévoux.  Il  est  à  remarquer  en  outre  que  la  faune  des  argiles 
du  tunnel  de  Collonges  se  rattache  intimement  à  celle  des 
tufs  de  Meximieux,  tandis  qu'elle  parait  différer  sensiblement 
de  celle  des  argiles  à  Hipparion  gracile  de  la  Croix-Rousse. 
(Société  d'agriculture  de  Lyon^Vl  novembre  1886.) 


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196  TUNNEL    DE    COI.LONGES 

Enfin  les  dernières  observations  de  Fontannes,  datées  du 
21  novembre,  constatent  que  le  chapeau  du  tunnel  était 
poussé,  à  cette  date,  jusqu'à  la  profondeur  de  229'", 50.  Le 
sommet  du  tunnel  élait  toujours  dans  des  graviers  et  pou- 
dingues,  probablement  pliocènes  supérieurs  (conglomérat 
bressan),  tandis  que  la  base  pénétrait  dans  des  argiles  à 
lignite  contenant  des  empreintes  végétales  ferrugineuses  et 
des  débris  de  coquilles  :  Hélix  Chaixi^  Zonites  Colonjonij 
iimnées,  Planorbis  ThioUiei^ei^  Planorbis  cf.  heiiacensiSy 
Bithynia  cf.  allobrogica.  Le  faciès  de  ces  argiles  se  rapproche 
de  celui  des  argiles  de  la  Croix- Rousse,  et  des  nodules  des 
sables  à  Nassa  Michaudi  d'Heyrieu.  (Notes  inédites.) 

Les  observations  faites  du  côté  de  la  tête  Rhône  du  tunnel 
sont  moins  importantes,  à  cause  de  l'élat  peu  avancé  des 
travaux.  La  tranchée  creusée  en  avant  de  l'entrée  du  tunnel 
a  entamé  des  alluvions  post- glaciaires,  un  peu  de  gla- 
ciaire à  blocs  erratiques  remaniés,  enfin  les  alluvions  quater- 
naires préglaciaires,  plus  puissantes  dans  cette  vallée  que 
dans  la  vallée  de  la  Saône. 

L'ensemble  des  conclusions  exposées  ci-dessus  permettra 
de  saisir  facilement  le  détail  des  coupes  qui  vont  suivre  : 


to  Tunnel  de  Gollonges-tlnlnt-Clalr.  Tête  Saône. 

La  tranchée  qui  précède  l'entrée  du  tunnel  a  été  commen- 
mencée  en  mai  1886.  Elle  montre  la  coupe  détaillée  figure  1  : 

Les  galets  de  c  ei  d  sont  le  plus  souvent  mal  arrondis  ; 
ceux  de  a  ont  de  grandes  faces  presque  planes  ;  les  quart- 
zites  ne  ressemblent  pas  par  leur  forme  à  ceux  des  alluvions 
prémorainiques,  qui  sont  plus  généralement  ovoïdes.  — Les 
pelils  cailloux  de  granité  un  peu  altéré  (caractère  d'ancien- 
enté  par  rapport  aux  cailloutis  quaternaires)  paraissent  plus 


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A    I.YON    SAINT    CLAIR 


197 


fréquents  vers  la  limite  c-d.  En  c,  les  cailloux  noirs  de  silex, 
ainsi  que  les  jaspes  rouges  sonl  très  abondants. 


laAm» 


Fie.  I  et  I  bis.  —  Coupes  du  tunnel  de  Gollonfçes  au  i/iOO. 

ip,  Terre  végétale . 

1,  Lehm  avec  guartzites  éboulés  à  la  base,  galets  striés. 

d^  Sable  fin  jaune  clair,  un  peu  argileux;  quelques  lentilles  de  cailloux  ; 
blocs  concrétion  nés,  un  peu  altérés,  nombreuses  traces  d'hydroxydc 
de  fer .     .    '2"',2.S 

r,  Cailloutis  a  petits  éléments,  galets  altérés  et  friables  :  granité,  jaspes 
rouges,  calcaires  gris  et  blonds  (ceux-<;i  non  altérés)  ;  limon  sableux 
jaune  rougeàtre,  analogue  au  sable  actuel  de  la  Saône  ;  nombreuses 
traces  ferrugineuses,  d'origine  probablement  végétale l"\2i' 

b^  Sable  granitique  jaune  rougeâtre   assez  grossier;  peu    ou  point   de 

cailloux 0»,20 

a.  Sable  fin  jaune  clair  un  peu  argileux,  visible  sur.     ...  .     .    0*^,30 

i"»,00 

Il  est  facile  de  rapporter  au  pliocène  moyen  (^sables  de 
Trévoux)  l'ensemble  des  zones  a-d  signalées  dans  cette 
coupe. 

A  la  profondeur  de  lOfi  mètres  la  coupe  se  modiQe  légère- 
ment, mais  non  pas  d'une  manière  essentielle,  comme  Tin- 
diquele  tracé  1  615  relevé  le  t**^  août.  (Voir  plus  haut  fig.  t.) 


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198  TUNNRL    DE   C0LL01>t'GBS 

c  et  d  sont  identiqiies  aux  couches  correspondantes  du  tracé 
no  1.  Seulement  à  la  partie  supérieure  du  chapeau,  ene,  on 
aperçoit  une  zone  de  galets,  de  la  grosseur  du  poing.  Ces 
galets  ne  paraissent  être  qu'un  accident  dans  la  couche  d, 
car  le  chapeau  du  tunnel  ne  les  rencontre  que  sur  une 
longueur  de  8  à  10  mètres.  Ils  paraissent  indiquer  l'existence 
du  conglomérat  bressan  à  une  petite  distance  au-dessus 
des  couches  du  tunnel. 

Peu  après  la  couche  de  gros  galets  qui  vient  d'être  signalée, 
on  a  rencontré  au  chapeau  du  tunnel  une  argile  grise,  très 
compacte,  avec  nombreuses  empreintes  végétales  indistinc- 
tes, très  ferrugineuses,  et  contenant  aussi  quelques  menus 
débris  de  coquilles.  Ces  argiles  ne  devaient  former  en  ce 
pointqu'une  amande  de  peu  d'importance,  car  à  133  mètres, 
le  chapeau  s'enfonçait  de  nouveau  dans  un  sable  fin  micacé, 
ferrugineux,  un  peu  argileux,  où  l'on  aperçoit  de  minuscules 
débris  de  coquilles  à  test  très  mince.  Au  dessous  de  ces  sables 
meubles,  on  voit  des  zones  gréseuses,  où  les  cailloux  sont 
plus  abondants,  et  forment  de  petites  lentilles  comme  à  l'en- 
trée. On  se  trouve  donc  toujours  dans  les  sables  du  pliocène 
moyen. 

A  la  profondeur  de  168  niètres,  dans  les  derniers  jours  du 
mois  d'août,  on  observe  au  sommet  du  chapeau  de  gros  cail- 
loux de  quartzite,  à  surface  colorée  en  noir  parle  manganèse, 
mais  peu  altérés  à  l'intérieur.  Il  doit  exister  à  une  faible  dis- 
tance un  pointemcnt  de  gneiss,  car  on  recueille  à  ce  niveau 
quelques  fragments  non  roulés  de  gneiss  granulitique.  La 
base  du  tunnel  est  toujours  dans  des  couches  meubles  ana- 
logues à  celles  de  l'entrée.  Il  semble  probable  que  cette 
couche  de  gros  galets,  ainsi  rencontrée  à  deux  reprises, 
ravine  la  formation  sableuse  sous-jacente. 

La  gangue,  à  170  mètres,  devient  beaucoup  plus  grossière; 
c'est  un  sable  exclusivement  granitique,  à  fragments  angu- 


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A    LYON    SAINT-CLAIR  199 

leux.  Celle  grossièreté,  la  présence  des  débris  de  gneiss, 
l'abondance  du  fer  et  du  manganèse,  la  grande  quantité  d'eau 
rencontrée,  semblent  indiquer  la  proximité  d'un  pointement 
gneissique.  Cette  roche  n'a  pas  été  rencontrée,  mais  elle  a 
pu  être  laissée  en  amont  à  peu  de  distance. 

A  185  mètres  environ,  le  tunnel  abandonnait  les  sables  et 
graviers  pliocènesà  Mastodon  arvernensis  pour  pénétrer  dans 
une  coupe  nouvelle  qui  est  la  suivante  : 

f.  Gravier  et  sable  grossier  rougeàtrc  ;  nombreux  galets  do  quartz.  Couche 

très  meuble 1'",ÎJ0 

tf,  Poudingue  dur,  à  ciment  sableux O'",.^ 

d,  Argile  grise  et  jaunâtre,  grasse,  plastique 0™,10  k  0"^,W 

c,  Lignite  et  argile  tourbeuse  (Helix^  Clausilia). 
b.  Argile  plus  ou  moins  ligniteuse  ou  tourbeuse, 
a.  Lignite. 

Epaisseur  des  couches  a^  b,  c O^jSO 

Les  couches  ligniteuses  renferment  un  grand  nombre  de 
Coquilles,  malheureusement  en  mauvais  état.  Cependant  il 
est  possible  de  reconnaître  les  espèces  suivantes  qui  sont  des 
plus  caractéristiques  du  pliocène  d'Hauterive  (Drôme)  :  Hélix 
Chaixiy  Clausilia  (Triptychia)  Terveri^  etc. 

Il  est  à  remarquer  que  la  faune  est  presque  exclusivement 
terrestre;  pas  de  Bithynies,  ni  d'Hydrobies.  Quelques  rares  val- 
ves de  Pisidium  sont  le  seul  représentant  jusqu'ici  rencontré 
des  Mollusques  aquatiques. 

L'eau  captée  à  la  surface  des  couches  argilo  ligniteuses 
est  assez  abondante. 

Le  21  novembre,  l'avancement  du  chapeau  était  de 
229", 50  ;  celui  de  la  base  du  tunnel  de  219  mètres.  La  coupe 
était  alors  la  suivante  : 

/^,  Grès  caillouteux  dur,  siliceux 0°*,i0 

^,  Gravier  fin  rougeâtre,  ïneyblc 0",8Q 


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200  TUNMa    DE    COLLOi>GES 

/"S  Poudingue  dur 0'°,70 

bj  Argile  grise  ou  jaunâtre,  avec  empreintes  végétales  ferrugineuses,  et 

coquilles  nombreuses 1™,50 

ff.  Lignite  :  débris  de  coquilles O^IO 

L'argiie  6  a  le  faciès  des  argiles  de  la  Croix-Rousse  et  des 
nodules  des  sables  à  Nassa  Michatuli  d'Heyrieu.  La  faune  est 
un  peu  différente  de  celle  qui  a  été  rencontrée  à  185  mètres; 
elle  comprend  :  Hélix  Chaixi^  Zonites  Colonjoni,  Limnées, 
Planorbis  Thiollierei,  Planorbis  cf.  heriacensis^  Bithynia  cf. 
allobrogka. 

Cette  coupe  intéressante  est  la  dernière  qui  ait  été  relevée 
dans  rintérieur  du  tunnel;  mais,  dans  le  but  d'éclaircir  par 
d*autres  observations  la  nature  géologique  des  couches 
traversées  par  les  travaux  actuels,  il  convenait  de  reprendre 
rétude  des  collines  avoisinantes,  qui  malheureusement 
n'offrent  qu'un  très  petit  nombre  de  coupes  visibles. 

Cependant  le  chemin  exécuté  dans  la  propriété  de 
^rae  Faure,  au-dessus  et  un  peu  en  aval  du  tunnel,  donne 
de  bonnes  indications.  Sur  le  bord  de  ce  chemin  qui  s'élève 
en  lacets  sur  le  flanc  de  la  colline,  on  voit  entamés  vers  la 
base  les  sables  et  graviers  pliocènes,  identiques  à  ceux  de  la 
galerie.  Ces  sables  contiennent  des  cailloux  calcaires  im- 
pressionnés (fait  que  Ton  observe  également  dans  les  cailloutis 
pliocènes  des  tranchées  du  chemin  de  fer  de  Trévoux  entre 
Salhonay  et  Fontaine)  ;  et  on  y  trouve  aussi  des  fragments 
de  bois  siliciQés  (?  Querct^  prœcursoi\  Sap.).  Au-dessus 
viennent  les  sables  et  graviers  quaternaires,  préglaciaires, 
remplis  de  débris  de  fossiles  miocènes  remaniés,  comme  cela 
existe  dans  toute  la  région  lyonnaise.  Enfin,  sur  le  sommet 
du  plateau,  apparaît  un  lehm  plus  ou  moins  transformé  en 
glaise  d'une  couleur  rouge  foncé,  bien  que  cette  dernière 
soit  incontestablement  plus  ancienne  que  celle  du  plateau  de 
Caluire. 


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A    LVON    SAINT-CLAIR  !?01 

Auprès  du  pont  du  Vernay  se.  trouve  une  sablière  qui  a 
mis  à  jour  une  coupe  intéressante  déjà  indiquée  depuis  long- 
temps par  M.  Faisan  (l),  qui  a  eu  le  mérite  d'y  découvrir 
un  lambeau  de  mollasse  marine,  appartenant  à  la  zone  à 
Nassa  Michandi  du  sommet  de  Tétage  helvétien.  L'étude 
détaillée  de  cette  sablière  donne  d'excellentes  indications  sur 
la  structure  géologique  de  ce  plateau.  On  sait  que  le  sub- 
stratum  est  constitué  en  ce  point  par  le  sinémtirien  ou  lias 
inférieur  qui  contient  dans  les  anfractuosités  de  sa  surface  les 
lambeaux  de  mollasse  helvétienne  étudiés  par  M.  Faisan. 

Au-dessus  de  ce  substratum,  toute  la  base  de  la  sablière, 
sur  une  hauteur  de  20  mètres,  est  nettement  pliocène.  Ce 
sont  des  sables  et  des  cailloutis,  parfois  consolidés  en  grès 
et  en  poudingues,  de  couleur  jaunâtre,  renfermant  des  ga- 
lets granitoïdes  toujours  très  altérés,  et  aussi  d'énormes 
quartzites  à  patine  jaune,  etc.,  présentant  en  un  mot  tous  les 
caractères  desalluvions  pliocènes.  Mais  il  y  a  de  plus,  vers 
la  partie  moyenne  de  ces  couches  pliocènes,  des  bancs  ou 
lentilles  argileuses,  avec  empreintes  végétales  indistinctes. 
Ces  lentilles  argileuses  paraissent  être  les  analogues  de  la 
couche  argileuse,  avec  empreintes  végétales  et  débris  de 
coquilles  indéterminables,  traversée  par  le  tunnel  sur  une 
longueur  de  quelques  mètres,  et  qui  a  été  signalée  plus  haut 
entre  110  et  130  mètres  de  profondeur,  à  partir  de  la  tète 
Saône  du  tunnel.  Ces  amandes  d'argile,  peu  importantes  et 
peu  continues, doivent  donc  être  considérées  comme  de  sim- 
ples accidents  dans  l'épaisseur  des  alluvions  pliocènes. 

Au-dessus  de  ces  dernières,  se  montrent  les  alluvions 
qtiatemaires  avec  leur  aspect  habituel,  c'est-à-dire  avec 
une  base  sablo-argileuse  sur  une  épaisseur  de  10  mètres  en 
ce  point.  Ces  sables  et  graviers  fins  sont  surmontés  encore 

(1)  Introdue'.ioniiratigraphiquê  à  Vétude  d^t  tuf»  de  Meximieux  (krch.  Mus.  Lyon,  t.  \.) 


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202  TU.>.\EL    DE    COLLO^GRS 

par  10  mètres  environ  d'alluvions  quaternaires,  puis  le  som- 
met de  la  colline  appartient  à  la  formation  glaciaire. 

Si  Ton  a  soin  de  rafraichir  la  surface  des  couches  pliocè- 
nes,  on  peut  observer  nettement  dans  cette  coupe  la 
différence  des  alluvions  quaternaires  et  pliocènes.  [Des  tra- 
vaux récents  de  Fontannes  ont  suffisamment  fait  ressortir 
ces  caractères  différentiels,  aujourd'hui  reconnus  non  seu- 
lement dans  la  vallée  du  Rhône,  mais  encore  dans  d'autres 
régions  et  notamment  en  Italie,  pour  qu'il  soit  nécessaire 
de  les  rappeler  ici.  ] 

La  coupe  de  la  sablière  du  pont  du  Vernay  peut  être  ré- 
sumée de  la  manière  suivante  : 


FiG.  i.  —  Coupe  de  la  sablière  du  pont  du  Vernay. 

S,  Calcaire  sinémurien  à  surface  anfractueuse.  —  M,  Lambeau  de  sables  miocènes 
marins  à  Nassa  Michaudi  — P,  Conglomérats,  sables  jaunes  et  gris  pliocènes 
—  ;?,  Lentille  argileuse  à  empreintes  végétales.  —  P*,  Conglomérat  pliocène 
jaunâtre.  — -  0*,  Sables  et  graviers  quaternaires.  —  Q*,  Poudingue  qua- 
ternaire. 

to  Tunnel  de  €?olloniçea-Satnt-Clatr.  Tête  Rhône. 

La  tète  Rhône  est  attaquée  le  3  août  1886.  La  ligne  passe 


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A    LYON    SAIMT    CLAIR  203 

presque  au  pied  de  la  classique  sablière,  avec  blocs  errati- 
ques, de  la  gare  de  Saint-Clair.  La  tranchée  met  à  décou- 
vert sur  une  faible  épaisseur  des  sables  gris  en  lits  très  nets 
et  horizontaux,  contenant  des  débris  de  fossiles  marins 
miocènes  remaniés,  et  quelques  cailloux  de  roches  alpines, 
de  petite  et  moyenne  grosseur.  Ce  sable  est  tout  différent  de 
celui  de  la  tète  Saône  et  d'âge  évidemment  plus  jeune 

Le  27  août,  la  tranchée  qui   précède  l'entrée  en  galerie 
est  terminée  et  présente  la  coupe  suivante  : 


FiG.  3.  —  Coupe  de  la  (ronchéc  qui  précède  le  luiinel  de  Saint-CInir. 


FiG.  4.  —  Surface  sous  laquelle  doit  être  creusé  le  tunnel. 

Terre  végétale, 
c,  Zone  marno-sablcuse,  caillouteuse,  de  couleur  jaunâtre,  cloisonnée  de  blanc; 

cailloux  encroûtés  d'un  dépôt  calcaire,  ruipieux,  blanchâtre,   assez  analogue 

à  celui  des  cailloux  rayés  morainiques.  Lentilles  de  cailloux  de  taille  très 

diverse. 
Très  gros  galets  de  quartzite.  Lentilles  de  sable  gris  stratifié,  semblable  à  celui 

de  la  zone  sous-jacente.  Pas  d.'  cailloux  rayés. 
A  la  base,  gros  blocs  erratiques  de  calcaire  jaune,  blanc,  etc.  ;  cette  zone  ravipe 

le  substratum. 


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204 


TUNNGL    DE    COLT.O.NT.ES 


Épaisseur  variable  suivant  la  profondeur  du  ravinement.     .     .     On^jSO  à  2«>,50 
b,  Zone  sableuse  fine  ;  strates  parallèles  et  inclinf^es  dans  la  direction  du  RhAne. 
•?2                 Blocs  erratiques    calcaires;   gros    cailloux   des  Alpes; 
quartzites,  etc.  Pas  de  cailloux  striés.    .     1"'  a  I'",2i> 
a,  Cailloutis  alpin  ;  déMs  de  fossiles  miocènes  remaniés, 
-p  visible  sur O'n,{J0 


Toute  cette  formation  est  identique  à  la 
sablière  de  la  gare,  et  aux  escarpements  en 
aval  sur  la  route.  Elle  se  trouve  ici  à  près  de 
80  mètres  au  dessous  de  l'altitude  des  mo- 
raines du  chemin  de  fer  de  Sathonay. 

L'attribution  géologique  de  chacune  de 
ces  zones  ne  soulève  aucune  difficulté  sé- 
rieuse. La  zone  a,  avec  fossiles  miocènes 
remaniés  a  le  faciès  habituel  des  allumons 
quatemaires  'préglaciaires.  La  zone  6,  avec 
blocs  erratiques  un  peu  roulés,  peut  être 
considérée  comme  du  glaciaire  plus  ou  moins 
remanié  par  place.  Quanta  la  zone  supérieure 
r,  elle  doit  être  mise  en  parallèle  avec  les 
alluvions  post-glaciaires^  qui  constituent  la 
terrasse  peu  élevée  de  la  Pape  et  de  la  gare 
de  Saint-Clair. 

Avant  d'aborder  fexamen  des  conclusions 
que  rélude  des  couches  traversées  par  le 
tunnel  encore  en  voie  d'exécution  permet  de 
tirer  sur  la  structure  géologique  du  plateau 
de  Caluire,  il  convient  de  résumer  la  coupe 
d'ensemble  (fig.  5)  indiquant  les  relations 
réciproques  des  terrains  rencontrés  pendant 
le  creusement  de  cette  longue  galerie. 


u^4 


Pliocène  moyen  -.  L,  Lignite.  —  M,  Argile  grisâtre  (niveau  d*Hauterive),  avec 
empreintes  végétales  et  Mollusques  fluviatih^s  et  terrestres  :  Hélix  Chaiociy 


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A    LYON    SAINT    CLAIR  205 

Zonites  Colonjoni^  Clausilia  (Triptychia)  Terveri,  Planorbis  Thiol- 
Uerei^  PL  cf,  heriacensis^  Limnées,  Bithynies,  Pùidium,  etc.  —  P*,  Sable 
jaunâtre  (niveau  de  Trévoux),  un  peu  argileux.  —  P*,Cailloutis  à  petits  éléments, 
avec  roches  granitoïdos  altérées  et  friables  ;  nombreuses  traces  ferrugineuses, 

—  P3,  Sable  fin,  jaune  clair,  un  peu  argileux;  nombreuses  traces  de  fer 
hydroxjdé  ;  amande  argileuse  A  intercalée  à  la  partie  supérieure  Les  couches 
P*-3  représentent  les  sables  de  Trévoux  à  Mastodon  arvernensis. 

Pliocène  supérieur  :  p,  Alluvions  pliocènes  supérieures  ou  conglomérats  bressan, 
subdivisé  en  :  p*,  Poudingue  dur.  -—  p^.  Sable  grossier.  —  p3,  Grès  cal- 
louteux  dur. 

Quaternaire:  a,  Alluvions  préglaciaires,  formées  de  sables  et  graviers  fins;  nom- 
breux débris  de  fossiles  miocènes  marins  remaniés.  —  G,  Glaciaire  à  blocs 
erratiques  un  peu  remaniés  —  a*.  Sables  et  graviers  meubles  post-glaciaires 

—  T,  Lehm  et  terre  superficielle. 

Il  se  dégage  des  observations  rapportées  ci -dessus  quel- 
ques données  générales  intéressantes  qui  mettent  en  lumière 
la  structure  géologique  compliquée  et  encore  assez  mal 
connue  de  cette  partie  du  plateau  de  la  Bresse  et  des 
Doipbes. 

Il  convient  de  borner  ici  celle  étude  à  l'extrême  pointe 
méridionale  de  ce  plateau,  c'est-à-dire  à  celle  qui  s'avance 
en  Torme  de  triangle  entre  la  Saône  et  le  Rhône,  depuis  le 
ravin  de  Sathonay  jusqu'à  la  colline  de  la  Croix -Rousse, 
qui  fait  partie  de  l'agglomération  lyonnaise  :  on  peut 
désigner  cette  petite  région  sous  le  nom  de  plateau  de 
Caluire,  du  nom  de  la  localité  la  plus  importante  située  à  sa 
surface. 

Les  coupes  naturelles  font  pour  ainsi  dire  défaut  à  Ta  sur- 
face et  sur  les  flancs  de  ce  plateau  cultivé.  Même  les  notions 
que  l'on  peut  acquérir  en  s'aidant  de  l'examen  des  gravières 
et  sablières,  de  forages  de  puits,  des  tranchées  de  route  ou 
de  chemin  de  fer,  sont  elles-mêmes  bien  insuffisantes. 
Heureusement,  la  construction  du  chemin  de  fer  de  Lyon  à 
la  Croix-Rousse  (1858-1862),  et  actuellement  celle  du  tun- 
nel de  CoUonges  à  Saint-Clair,  ont  permis  de  pénétrer  plus 


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206  TUNNEL    OR    COLLONGBS 

inliiueinenl  dans  l'épaisseur  de  ces  collines,  et  ont  montré 
la  compleocité  de  leur  structure  géologique. 

Voici,  en  effet,  Té  numération,  dans  Tordre  d'ancienneté 
relative,  des  terrains  qui  entrent,  d'une  manière  certaine, 
dans  la  composition  géologique  du  plateau  de  Caluire. 

Le  gneiss  affleure  au  pied  du  promontoire  de  la  Croix- 
Rousse,  comme  le  montre  la  coupe  recueillie  par  Jourdan  et 
publiée  récemment  dans  le  tome  IV  des  Archives  du  Mu- 
séum de  Lyon.  On  connaît  aussi  l'existence  de  cette  roche 
dans  le  sous-sol  de  la  place  Tolozan,  et  on  Tobserve  à  dé- 
couvert au  pied  des  balmes  du  plateau  de  Caluire  :  d'une 
part  en  remontant  le  Rhône,  le  long  du  cours  d'Herbouville 
et  du  quai  Saint-Clair;  d'autre  part  le  long  de  la  vallée  de 
la  Saône  jusqu'à  Tlle- Barbe.  Il  est  évident  que  les  roches  pri- 
mitives ont  formé  en  ce  point,  depuis  une  période  géologi- 
que au  moins  antérieure  au  dépôt  dessables  de  la  mollasse 
hclvéticnney  un  récif  contre  lequel  sont  venues  s'appliquer 
les  formations  marines  et  fluvio-lacuslres  diverses  qui  se 
succèdent  jusqu'aux  alluvions  post-glaciaires. 

A  quelle  distance  vers  le  nord  se  prolongent  les  affleure- 
ments gneissiques  ?  Diverses  circonstances,  et  entre  autres, 
la  présence  de  fragments  anguleux  de  cette  roche  recueillis 
dans  le  tunnel  de  Collonges,  l'abondance  des  traces  de  fer  et 
de  manganèse  dans  les  cailloutis,  la  grande  quantité  d'eau 
rencontrée,  font  penser  que  le  tunnel  a  dû,  vers  la  profondeur 
de  170  mètres,  passer  à  une  faible  distance  d'un  pointementde 
gneiss,  bien  que  cette  roche  n'ait  pas  été  rencontrée  directe- 
ment. On  possède  en  outre  l'mdication  que  le  gneiss  a  été 
rencontré  à  une  assez  faible  profondeur  au  fond  de  puits 
creusés  à  la  surface  du  plateau  dans  le  village  du  Vernay. 

Enfin  il  n'est  pas  improbable  de  relier  ces  divers  pointe- 
ments  de  gneiss  du  plateau  de  Caluire  à  ceux  qui  affleurent 
un  peu  plus  en  amont  dans  la  vallée  de  la  Saône,  et  notam- 


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A    LYON    SAINT    CLAIR  207 

menl  dans  la  tranchée  du  chemin  de  fer  de  Trévoux,  auprès 
de  la  staiion  de  Rochetaillée. 

Dans  tous  les  cas,  la  surface  du  sous- sol  gneissique  sous 
le  plateau  de  Caluire  doit  être  passablement  accidentée  et  le 
nivellement  de  cette  surface  a  été  surtout  l'œuvre  des  dépôts 
marins  jurassiques  et  miocènes,  dont  on  a  pu,  à  diverses 
reprises,  observer  quelques  lambeaux  épargnés  par  l'érosion. 

L'existence  du  lias  (t)  était  depuis  longtemps  signalée 
au  pied  de  la  sablière  du  pont  du  Vernay,  où  se  montre  jus- 
que dans  le  lit  de  la  Saône  un  pointement  de  calcaire  sine- 
murien  (fig.  2),  à  surface  irrégulière,  dont  les  anfractuosités 
ont  fourni  à  M.  Faisan  (loc.  cil.)  une  petite  quantité  de  sable 
moUassique  contenant  les  fossiles  de  la  zone  à  Nassa  Mi- 
chaudi. 

Ce  lambeau  de  lias  doit  être  évidemment  considéré  comme 
un  simple  fragment,  isolé  sur  la  rive  gauche  de  la  Saône,  du 
massif  jurassique  du  Mont-d*Or  lyonnais.  Il  est  probable  que 
les  étages  jurassiques  supérieurs  au  sinémurien  ont  existé 
également  sur  les  deux  rives  de  la  Saône  ;  mais  le  lias  su- 
périeur et  les  calcaires  bajociens  ont  été  sans  doute,  sur  la 
rive  gauche,  démantelés  et  entraînés  ensuite  par  les  érosions. 

On  n'a  encore  rencontré  dans  le  tunnel  de  Gollonges  au- 
cune couche  que  l'on  puisse  rapporter  à  la  mollasse  marine 
helvétienne.  Xsi  présence  de  la  mer  miocène  au-dessus  du 
bombement  gneissique  du  plateau  de  Caluire  n'est  donc 
indiquée,  en  dehors  du  faible  lambeau  de  sables  à  Nassa 
Michaudi  du  pont  du  Vernay,  que  par  la  petite  couche  à  co- 
quilles marines^  notée. par  Jourdan  dans  la  coupe  de  la 
Croix-Rousse  et  au  Jardin  des  plantes.  Cette  couche,  qui 


(I)  Les  derniers  travaux  da  tunnel  montrent  que  le  terrain  jurassique  présente  sous  le  plateau 
de  Caiuire  une  continuité  plus  grande  qu*on  ne  pouvait  le  soupçonner  ju^quc-lâ.  En  effet  le 
calcaire  sinémurien  a  été  atteint  par  la  galerie  de  Gollonges  à  la  profondeur  de  WX  mètres;) 
sa  surface  était  perforée  par  les  pholades,  Indice  du  séjour  de  la  mer  helvétienne.  (Cb.  Depéret.) 


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208  TUNNEL    DE    COLLONGES 

comble  en  ces  points  les  anfractuosités  de  la  surface  gneis 
sique,  n'excède  pas  Tépaisseur  de  60  à  80  centimètres.  Elle 
a  cependant  fourni  une  assez  riche  faune,  étudiée  par 
MM.  Fischer  el  Locard;  mais  le  mauvais  état  de  la  plupart 
des  matériaux  recueillis,  les  associations  génériques  nota- 
blement différentes  de  celles  que  l'on  observe  dans  la  mol- 
lasse des  environs  de  Lyon,  enfin  l'aspect  un  peu  spécial  delà 
couche  fossilifère,  ne  permettent  pas  encore  une  assimilation 
précise  avec  un  horizon  connu  de  l'étage  helvétien.  Cepen- 
dant il  est  probable  que  ces  lambeaux  de  la  Croix  Rousse  se 
rattachent  aux  sables  à  Terebruttilma  calathiscus  dw  Viennois, 
du  bas  Dauphiné,  etc.  Le  lambeau  du  pont  du  Vernay  appar 
tient  par  contre  à  un  niveau  un  peu  plus  élevé,  celui  de  la 
zone  à  N(fssa  Michaudi  qui  termine  le  miocène  moyen  du 
Sud-Est. 

Le  miocène  supérieur  est  représenté  dans  la  région  du 
bas  Dauphiné  par  un  ensemble  de  couches  d'eau  douce  sablo- 
argileuses,  avec  bancs  de  lignite  intercalés,  désignées  sous 
le  nom  de  sables  et  argiles  à  lignite  et  Hélix  delphineusis. 
Dans  le  plateau  de  Caluire,  ces  couches  ne  semblent  exister 
que  sur  le  promontoire  de  la  Croix-Rousse(l),  où  cet  horizon 
est  représenté  d'une  manière  dubitative  par  la  couche  de 
Ci  mollasse  régulière  présumée  d'eau  douce  »,  de  Jourdan  el 
d'une  manière  certaine  par  des  argiles  marneuses  à  Hipparton 
gracile  et  autres  Mammifères  de  l'horizon  du  mont  Luberon. 
Ces  argiles  de  la  Croix-Rousse  contiennent,  surtout  vers 
la  base,  des  zones  noirâtres  avec  bois  fossile,  qui  rappellent 
les  couches  ligniteuses  si  constantes  dans  la  mollasse  torto- 
nienne  du  bas  Dauphiné. 

Rien  jusqu'ici  n'indique  le  prolongement  vers  le  nord,  et 
en  particulier  dans  l'axe  du  tunnel,  de  ces  couches  d'eau 

(li  Foolannes,  L^s  terrains  tertiaires  el  quaternaires  du  promontoire  de    la   Croix- 
Rousse^  tt  Lyon  (Arch.  Mus.  Lyon^  t.  IV,  1887). 


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A    LYON    SALXT-CLAIU  *209 

douce  miocènes  supérieures,  qu'il  faut  bien  distinguer  des  ar- 
giles pliocènes  lignitifères  à  Hdix  Chaioni,  bien  que  les  deux 
formations  aient  été  trop  souvent  confondues  Tune  avec  l'au- 
tre dans  le  sud-est,  par  suite  de  leurs  analogies  fauniques  et 
pétrographiques. 

Les  argiles  à  Hélix  C/mixt  (pliocène  moyen)  ne  se  mon- 
trent pas  à  la  Croix-Rousse.  Par  contre  on  les  a  recoupées 
dans  le  tunnel  de  Collonges,  depuis  la  profondeur  de  185  mè- 
tres jusqu'à  celle  de  230,  qu'atteignent  actuellement  les  tra- 
vaux. Elles  s'y  présentent  sous  l'aspect  d'une  argile  grise  ou 
jaunâtre,  avec  deux  couches  ligniteuses  intercalées,  l'une 
assez  continue  vers  la  base,  l'autre  moins  importante  vers  la 
partie  supérieure  de  l'arfleurement  argileux  (L,  fig.  5).  Ces 
couches  argiloligniteuses  contiennent  une  faune  de  Mollus- 
ques fluviatiles  et  terrestres  assez  variée, et  les  déterminations 
qui  ont  pu  être  faites,  malgré  le  mauvais  état  de  conservation 
de  ces  coquilles,  indiquent  les  plus  grandes  analogies  avec 
la  faune  d'Hauterive  (Drôme).  Il  est  bon  de  noter  toutefois 
que  la  présence  de  certaines  espèces,  telles  que  Planorbis 
henacensis^  si  constante  dans  le  miocène  supérieur  du  bas 
Dauphiné,  tendrait  à  imprimer  à  cette  faune  du  tunnel  un 
caractère  d'ancienneté  relative,  si  on  la  compare  à  celle  des 
marnes  d  Hauterive.  11  ne  paraît  pas  douteux  cependant,  d'a- 
près l'ensemble  des  caractères,  que  Ton  ne  doive  rattacher 
les  argiles  du  tunnel  au  terrain  pliocène. 

La  disposition  stratigraphique  de  ces  argiles  est  particulière 
ment  intéressante  parce  que  la  coupe  du  tunnel  met  hors  de 
doute  le  ravinement  de  ces  argiles  par  les  sables   de  Tré- 
voux^ qui  descendent  à  l'entrée  du  tunnel  jusqu'au  niveau 
de  la  Saône. 

Le  même  ravinement  existe  à  Trévoux  même,  comme  Ta 
indiqué  M.  Delafond,  et  aussi  à  Meximieux.  11  convient  donc 
de  considérer  ce  fuit  comme  une  disposition  normale  pour  la 

5«  SÉRIE,  T.  X.  —  1887  14« 


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210  TUMMEL    DE    C0LL0IS6BS 

région  lyonnaise.  Les  deux  formations  (sable  et  argile)  n'en 
appartiennent  pas  moins  au  même  étage  géologique,  le  p/io- 
cènc  moyen;  mais  tandis  que  l'assise  inférieure  est  d'origine 
nettement  lacustre,  les  sables  de  Trévoux  indiquent  au  con- 
traire l'intervention  indubitable  d'un  régime  fluviatile. 

Dans  la  coupe  du  tunnel,  comme  partout  ailleurs  dans  le 
plateau  bressan,  les  sables  à  Mastodon  arDcrnemis  passent 
insensiblement  par  leur  partie  supérieure  à  des  graviers  plus 
grossiers,  puisa  des  cailloutis  de  couleur  jaunâtre,  entre- 
mêlés encore  d'amandes  sableuses.  Ces  couches  de  passage 
sont  représentées  dans  le  tunnel  de  Collonges  par  les  cou- 
ches P^  et  P^,  dans  lesquelles  ont  été  rencontrés  les  débris  de 
Mastodon  arvenieiisis  signalés  vers  la  profondeur  de  30  à 
10  mètres.  Il  convient  donc  de  rattacher  ces  couches  plus 
grossières  au  sommet  du  pliocène  moyen. 

La  formation  sableuse  de  Trévoux  est  à  son  tour  ravinée 
dans  loute  la  région  bressane  par  un  puissant  conglomérat 
de  couleur  jaunâtre,  à  cailloux  graniloïdes  très  altérés, 
désigné  dans  de  récents  travaux  sous  le  nom  à'alhmons 
pliocènes  et  qui  n'est  autre  chose  que  le  conglomérat  bressan 
d'Êlie  de  Beaumont.  Cette  assise  est  caractérisée  en  plusieurs 
points  du  bassin  du  Rhône  (Saint -Germain  et  Saint-Didier- 
au-Mont-d'Or,  Fournès,  etc.),  par  la  présence  de  VElephas 
mendionalis  qui  permet  de  la  mettre  en  parallèle  avec  les 
graviers  de  Chagny,  c'est-à-dire  avec  le  pliocène  supérieur^ 
comme  l'avait  déjà  faitTillustre  auteur  de  la  Ccwle  géologique 
de  la  France, 

Dans  la  coupe  du  tunnel  de  Collonges,  on  aperçoit  net- 
tement en  deux  points  différents,  vers  106  et  vers  107  mètres, 
le  ravinement  opéré  par  le  conglomérat  bressan  (P^)  sur  les 
sables  et  graviers  de  l'horizon  de  Trévoux.  Il  est  probable 
que  ces  alluvions  pliocènes  possèdent,  au  moins  en  certains 
points,  une  épaisseur  notable  et  prennent  une  part  impor* 


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A    LYON    SAIMT-GLAIR  211 

tante  à  la  formation  du  plateau  de  Caluire.  Mais  sur  le  ver- 
sant rhodanien  de  ce  plateau,  ils  paraissent  avoir  été  déblayés 
presque  en  entier  par  les  érosions  quaternaires. 

Les  alluvions  quaternaires  jrréglaciaires  se  sont  élevées 
jusque  sur  les  points  le  plus  élevés  du  plateau  de 
Caluire,  où  elles  ne  sont  recouvertes  que  par  les  boues 
glaciaires  à  blocs  erratiques  ou  par  le  lehm.  Elles  se  dis- 
tinguent aisément  des  alluvions  pliocènes  qu'elles  ravi 
nent  par  leur  couleur  générale  plus  grise,  par  raltération 
moindre  de  leurs  éléments,  par  la  fréquence  à  leur  base  des 
débris  de  fossiles  miocènes  remaniés,  enfin  surtout  par  leur 
disposition  très  nette  en  terrasses  horizontales,  en  rapport 
évident  avec  les  cours  d*eau  actuels.  Le  plateau  de  Caluire, 
en  effet,  n'est  autre  chose  que  la  terrasse  préglaciaire  du 
Rhône,  qui  domine  ce  fleuve  de  80  mètres  environ  et  est 
inférieure  de  20  mètres  à  peine  à  la  haute  terrasse  pliocène 
du  plateau  des  Dombes.  Mais  sur  le  plateau  de  Caluire,  cette 
dernière  terrasse  a  été  déblayée  presque  en  totalité,  surtout 
sur  le  versant  rhodanien,  où  les  alluvions  préglaciaires  occu- 
pent la  hauteur  totale  de  l'escarpement  qui  domine  le  fleuve. 

Les  moraines  terminales  ou  subterminales  de  l'ancien 
glacier  du  Rhône  recouvrent  de  leurs  cailloux  rayés  et  à 
blocs  erratiques  la  surface  presque  entière  du  plateau  de 
Caluire,  comme  cela  a  été  rendu  visible  dans  la  tranchée  du 
chemin  de  fer  de  Sathonay  et  sur  le  plateau  de  la  Croix- 
Rousse.  (Voir  coupe  Jourdan.)  Mais  l'épaisseur  moyenne  de 
cette  couche  glaciaire  ne  dépasse  pas  5  à  6  mètres.  Dans  la 
tranchée  de  Saint-Clair,  on  voit  nettement  le  terrain  errati- 
tique,  peut  être  un  peu  remanié,  raviner  les  alluvions  pré- 
glaciaires. 

Le  lehm  ou  limon  du  ruissellement  couvre  certaines  par- 
ties du  plateau  de  Caluire  et  se  développe  surtout  sur  la 
pente  qui  incline  du  côté  de  la  Saône. 


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212  TUNNEL    DE    C0LL0N6ES 

Enfin  les  alluvions  post-glaciaires  ne  font  pas  partie  à 
proprement  parler  de  ce  plateau,  mais  constituent  seulement 
une  terrasse  élevée  d'une  quinzaine  de  mètres  au  dessus  du 
thalweg  actuel.  Cette  terrasse  a  été  découpée  en  fragments 
isolés  par  les  érosions  récentes  des  cours  d'eau;  le  seul  lam- 
beau de  quelque  importance  est  celui  qui  porte  la  gare  de 
Saint-Clair  et  dans  lequel  a  été  ouvert  de  ce  côté  la  tran- 
chée du  tunnel. 


En  résumé,  gneiss,  lias  inférieur,  miocène  moyen,  miocène 
supérieur,  pliocène  moyen  (niveaux  d'Hauterive  et  de  Tré- 
voux), pliocène  supérieur,  alluvions  quaternaires  prégla- 
claires,  erratique  et  lehm,  tels  sont  les  termes  géologiques 
connus  jusqu'à  ce  jour  dans  l'épaisseur  du  plateau  de  Caluire. 
Plusieurs  de  ces  horizons  n'y  étaient  pas  encore  signalés, 
notamment  tout  le  pliocène,  dont  les  affleurements  les  plus 
méridionaux  dans  la  région  bressane  étaient  ceux  de  Miribel, 
deSermenaz  et  du  ravin  deSathonay.  Il  semble  probable  que 
le  pliocène  moyen  s'avance  encore  davantage  dan^  la  direc- 
tion de  Lyon,  où  il  se  trouve  peut-être  en  contact  avec  le 
miocène  supérieur  de  la  Croix-Rousse. 

Un  autre  fait  d'un  intérêt  encore  plus  général  réside  dans 
la  disposition  stratigraphique  mutuelle  des  divers  étages  ter- 
tiaires et  quaternaires.  Au  lieu  d'être  normalement  super- 
posés, ces  divers  termes  se  ravinent  successivement  depuis 
les  plus  anciens  jusqu'aux  plus  modernes  A  ce  point  de  vue 
la  coupe  du  tunnel  de  Collonges  est  particulièrement  ins 
tructive.  On  a  vu  dans  cette  coupe  les  argiles  du  pliocène 
moyen  ravinées  par  les  sables  de  Trévoux;  ceux-ci  sont 
ravinés  par  les  alluvions  pliocènes  ou  conglomérat  bressan. 

Ce  dernier  a  été  en  grande  partie  déblayé  sur  le  plateau 
de  Caluire  par  les  alluvions  quaternaires  préglaciaires,  qui  à 


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A    LYON    SAINT-CLAIR  "^13 

leur  tour,  dans  la  tranchée  de  Saint-Clair,  se  montrent  ravi 
nées  par  les  bancs  glaciaires  et  par  les  alluvions  |^ost 
glaciaires. 

Il  en  résulte  que  ces  divers  terrains  s'emboitent  les  uns  les 
autres  d'une  manière  fort  irrégulière,  el  que,  sur  certains 
points,  quelques-uns  de  ces  terrains  sont  réduits  à  de  simples 
placages,  d'une  étendue  parfois  assez  restreinte. 


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LE 


MIGROGOCCUS  PRODIGIOSUS 

DANS  LA  MUSCARDINE 

SUR  L»  PAPILLONS  ET  LES  GRAINIS  DBS  VERS   A   SOIE 
ET  SUR  LES  CELLULES  EMPLOYEES  DANS  LA  SÉI^CTriON   MICROSGOPItUE 


Le  Professeur  Edouard  PERRONCITO 


4  It  Société  d*agrleultare,  blttoire  otlorelle  el  trU  ulUet  dt  Lyoo 
daos  sa  séance  da  48  févrirr  1887 


►<>o 


11  n'y  a  pas  de  paysanne  dans  nos  pays,  même  parmi  les 
plus  ignorantes,  qui  ne  sache  que,  dès  que  les  vers  à  soie 
sont  attaqués  de  la  maladie  connue  sous  le  nom  de  muscar- 
dine,  ils  commencent  à  prendre  graduellement  une  couleur 
rougeâtre  plus  ou  moins  vive,  qui  met  Téducateur  sur  ses 
gardes.  Ensuite  ces  nuances  deviennent,  en  général,  moins 
foncées,  les  insectes  acquièrent  plus  de  consistance,  ils  dur- 
cissent progressivement;  de  rouges  ils  deviennent  peu  à  peu 
blancs;  au  fur  et  à  mesure  que  la  botryte  se  développe  et 
Tructifie,  qu'elle  bourgeonne  et  envahit  le  corps  du  ver  à 
soie  dans  toute  son  épaisseur  et  dans  toutes  ses  parties.  Le 
petit  champignon  ne  tarde  pas  alors  à  paraître  à  travers  la 
peau,  en  formant  une  efflorescence  blanche  sur  la  surface  de 
répiderme,  ayant  la  force  d'un  mycélium  serré,  fructifiant 

5«  SÉRIB,  T.  X    -     1887  li*» 


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216  LE    MICROCOCCUS   PRODIGIOSUS 

et  produisant  une  énorme  quantité  de  spores,  qui  constituent 
les  germes  ou  l'imperceptible  semence  de  la  maladie. 

Or,  quoique  la  couleur  rougeâtre,  prise  par  les  vers  à  soie, 
au  début  de  la  muscardine  dont  ils  sont  attaqués,  puisse 
sembler  une  chose  fort  simple,  elle  n'a  pourtant  pas  trouvé, 
jusqu'à  nos  jours,  une  explication  satisfaisante  ;  et  la  mures- 
sida  imdiginée  par  M.  Vittadini,  qui,  suivant  cet  auteur,  était 
due  à  l'action  de  l'ammoniaque  sur  l'acide  urique  des  conduits 
rénaux,  constitue  un  écueil  contre  lequel  les  savants  com- 
battirent, sans  succès,  afin  d'expliquer  ce  phénomène  aussi 
intéressant  que  complexe  et  difficile* 

Quelle  est  donc  la  cause  de  ce  que,  au  commencement 
d'une  maladie  produite  par  un  champignon  bien  connu,  qui 
est  blanc,  formé  dun  mycélium  à  spores  blanches,  qui 
envahit  le  ver  à  soie  dans  toute  l'épaisseur,  dans  toutes  les 
parties  de  son  corps,  les  vers  à  soie  prennent  d'abord  des 
teintes  rosées  ou  rouges  et  deviennent  ensuite  Uanc  de 
craie  ? 

Je  crois  avoir  trouvé  la  raison  de  ce  fait,  en  juin  1885,  au 
moyen  d'échantillons  de  vers  à  soie  morts  de  la  muscardine 
et  provenant  de  localités  différentes,  qui  me  furent  offerts  par 
M.  Alexandre  Marini,  géomètre-arpenteur,  par  l'entremise  de 
notre  Musée  national  de  sériciculture  (1).  J'avais  été  frappé 
d'étonnement  par  la  couleur  rougeâtre-vineux  sale  qu'on 
observait  sur  ces  vers  à  soie  dans  les  points  où  le  frottement 
avait  enlevé  l'efflorescence  blanche  superficielle  de  la  botryte. 
Ayant  conçu  le  soupçon  que  quelque  bactéridie  chromogène 
fut  la  cause  de  la  production  de  cette  couleur,  je  fis  des  pré- 
parations microscopiques  avec  des  raclures  des  parties  rou- 
gies,  dont  je  délayai  la  substance  dans  l'eau  :  je  vis  aussitôt 


(i)  B.  Perroncilo,  Bacbi  rossJ  e  baehi  eftlcinali.  Il  mkrococcus  prodigiosus  net  caidno  del 
btàehï  fAnnali  délia  reale  Aeeadetnia  d'agrieoitura  di  Tarino; roi.  XXVIII,  1885). 


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LE   MICROCOCCUS    PRODIGIOSUS  217 

des  myriades  de  microcoques  extrêmement  petits,  doués  du 
mouvement  brownien,  décolorés,  mais  présentant  une  teinte 
rouge  plus  ou  moins  foncée  partout  où  ils  se  trouvaient  en 
fortes  agglomérations.  Mon  hypothèse  me  parut  dès  lors  avoir 
une  base  de  vérité,  et,  encouragé  par  le  résultat  des  observa- 
tions microscopiques,  j'entrepris  des  cultures,  sur  des  pom- 
mes de  terre  particulièrement,  en  les  entourant  des  plus 
grands  soins  et  de  toutes  les  précautions  nécessaires,  afin 
d^empècher  l'introduction  accidentelle  d'autres  microorga- 
nismes, différents  de  ceux  qui  donnaient  la  couleur  rouge 
aux  vers  à  soie  attaqués  par  la  muscardine.  Les  pommes  de 
terre,  soigneusement  choisies,  furent  coupées  avec  un  cou  - 
teau  stérilisé  d'avance,  et  ensemencées  ensuite  avec  le  fil 
de  platine  fixé  au  bout  d'une  baguette  de  verre  et  préalable- 
ment chauffé  au  rouge.  Les  pommes  de  terre  ainsi  ensemen- 
cées furent  placées  dans  des  chambres  humides  de  Koch 
préalablement  désinfectées  par  une  solution  de  sublimé  cor- 
rosif à  1  pour  100,  et  maintenues  humides  avec  la  même 
solution,  et  le  papier  buvard  appliqué,  comme  d'habitude,  aux 
coupes  de  verre.  Les  chambres  humides  contenant  les  cultures 
furent  tenues  dans  une  salle  chauffée  à  25-28°. 

Dès  le  jour  suivant  on  vit,  dans  les  points  ensemencés, 
une  tache  rouge  large  de  8  à  10  millimètres,  qui  s'étendit 
tellement  que,  le  troisième  jour,  elle  couvrit  presque  entiè- 
rement la  surface  des  pommes  de  terre,  en  certains  points 
d'une  couche  rouge  de  vin,  et  en  d'autres  rouge  brique. 

La  couleur  rouge  était  déjà  microscopiquement  caractéris- 
tique du  Micrococais  prodigiosus  (Cohn).  Les  observations 
firent  vcJir  les  microcoques  prodigieux  en  colonies,  ou  isolés, 
ou  bien  en  pétalocoques.  Us  présentaient  les  mêmes  caractères 
que  ceux  que  j'avais  observés  comme  produisant  la  couleur 
rouge  chez  les  vers  à  soie  atteints  de  la  muscardine,  et 
j'acquis  de  la  sorte  la  certitude  absolue  que  c'était  bien  ce 


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218  LE    MICROCOCCUS    PRODIGIOSUS 

microcoque  qui  avait  coloré  en  rouge  les  vers  à  soie  soumis 
à  mes  recherches. 

Avec  de  la  semence  également  puisée  sur  les  vers  à  soie,  je 
fls  daulres  cultures  dans  la  gélatine,  dans  le  sérum  du  sang, 
ainsi  que  dans  l'agar-agar,  et  j'obtins  dans  ces  milieux  des 
couleurs  analogues,  modifiées  de  différentes  manières  par  la 
nature  des  couches  inférieures.  Dans  la  gélatine,  la  dissolution 
eut  lieu,  et  on  y  voyait  une  couleur  rougeàtre,  très  légère, 
passant  par  nuances  graduelles  au  rouge  de  vin.  Dans  celle 
gradation  de  nuances  colorant  la  gélatine  ensemencée  de 
microcoques  prolifères, il  me  sembla  apercevoir  un  phénomène 
très  analogue  à  celui  qui  a  lieu  chez  les  vers  à  soie  lorsqu'ils 
deviennent  rouges.  Dans  les  chambrées  atteintes  de  la  mus- 
cardine  à  son  premier  stage  on  voit,  en  effet,  des  vers  à  soie 
intensivement  rouges,  d'autres  à  nuances  rouges  graduelles 
ou  même  légèrement  rougis;  de  manière  que  la  couleur  plus 
ou  moins  intense  dépendrait,  chez  les  vers  à  soie  comme 
dans  la  gélatine,  de  la  quantité  plus  ou  moins  grande  des 
microcoques  qui  les  infestent. 

Mais  d'où  provient- il  que  les  vers  à  soie  prennent  cette 
couleur  rouge  avant  de  devenir  blancs?  Est-ce  parce  que  le 
Mia^ococcus  prodigiosus  attaque  l'insecte  le  premier,  modifiant 
son  organisme  de  façon  à  le  rendre  vulnérable  à  l'action 
végétale  de  la  botryte?  C'est,  à  mon  avis,  l'explication  la 
plus  naturelle  du  cycle  de  développement  de  la  muscardine 
chez  les  vers  à  soie.  Cela  étant,  on  devrait  trouver  toujours 
le  Micracoccus  prodigiostts,  ou  un  aulre  microorganisme  jouis- 
sant des  mêmes  propriétés,  dans  les  vers  à  soie  atteints  de 
la  muscardine  ;  et  c'est  précisément  ce  que  je  ne  suis  pas 
encore  à  même  d'affirmer  avec  une  certitude  absolue. 

Cependant,  s'il  en  était  ainsi,  on  aurait  un  microcoque 
regardé  jusqu'à  présent  comme  innocent,  simplement  chro- 
mogène, qui  préparerait  le  terrain  dans  l'organisme  animal 


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LE    MICROCOCCUS    PftODlGIOSUS  219 

à  un  micromycète  plus  élevé,  fructiGant,  qui  est  la  cause  de 
pertes  innombrables  aux  éducateurs  de  vers  à  soie. 

La  couleur  rouge  ne  se  présente  pas  seulement  chez  les  vers 
à  soie,  mais  encore  chez  les  papillons  et  dans  les  pontes  du 
bombyx  du  mûrier.  En  effet,  le  professeur  Verson  avait  remar- 
qué, dès  Tannée  1 879,  que  plusieurs  éducateurs  avaient  adressé 
à  la  station  bacologique  expérimentale  a  des  interrogations 
sur  la  signification  de  certaines  taches  purpurines  qui  auraient 
paru  soudainement  et  sans  un  motif  appréciable  sur  les  tégu- 
ments de  quelques  papillons  (1).  Le  professeur  Verson  pensa 
pouvoir  expliquer  ce  phénomène,  mais  pourtant  avec  toute 
la  réserve  possible,  en  admettant  qu1l  s'agit  d'une  appari- 
tion ordinaire  d'acide  urique  dans  le  derme,  acide  qui,  par 
Tinfluence  de  circonstances  alors  inconnues  et  moyennant 
une  oxydation  ultérieure,  se  serait  changé  en  un  dérivé 
alloxanique.  )> 

Dans  la  publication  ayant  pour  titre  Variétés  de  ^industrie 
séricicole  (Varietà  deW  industria  serica)^  vol.  XVI,  1882, 
numéro  du  1**^  mai,  on  lit  qu'un  M.  G.-S.  B...  avait  présenté 
à  la  rédaction  a  une  cellule  contenant  la  femelle  et  la 
ponte  respective  complètement  couvertes  d'une  couleur  de 
violier  tendant  au  rosé,  excepté  cependant  les  ailes  et  quel- 
ques écailles  )).  On  aurait  constaté  une  couleur  identique 
dans  le  petit  sac,  qui  portait  trois  taches.  «  La  poussière 
examinée  au  microscope  présente  la  matière  colorante  à 
couleurs  vives  et  à  larges  bandes.  »  Pour  toute  conclusion, 
on  déclara  qu'on  avait  affaire  à  un  cas  de  muscardine  assez 
curieux  ! 

Pendant  le  mois  d'août  1885,  Je  dus  encore  à  la  courtoisie 
de  M.  Marini  une  ponte  éclose,  tout  entière  de  nuance 
rouge  rosé,  la  gaze  de  la  cellule  portant  en  certains  points 

(l)BolleUoo  dl  Bacbicollara,  novembre  1885.  Riviita  del  Do  tore  Q^ajol, 


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220  LE    MICROCOCCUS    PKODIGIOSUS 

une  couleur  pareille.  Je  constatai  également  dans  cette  ponte 
le  Micrococcus  prodigiosus  comme  cause  de  l'élégante  couleur 
rouge  rosé. 

Le  docteur  J.-B.  Bandelli,  de  Sienne,  déclarait  avoir  cons- 
taté le  fait  «  d'une  couleur  rouge,  analogue  à  celle  dont  je 
parle  ici  dans  quelques  papillons  sains.  Ces  papillons  colorés 
de  cette  façon  se  trouvaient  enfermés  dans  des  cornets  de 
papier,  et  la  teinte  ne  se  bornait  pas  à  eux  seuls,  mais  elle 
s'étendait  au  papier,  sur  lequel  il  y  avait  de  larges  taches 
d'un  rouge  vif  à  gradations  de  plus  en  plus  claires  à  mesure 
qu'elles  s'approchaient  de  la  circonférence  »  (1). 

Enfin,  dans  les  derniers  jours  du  mois  d'août  passé, 
M.  François-Xavier  Melissari  m'envoya  de  Montepulciano 
quelques  cellules  de  gaze  avec  leurs  papillons  et  la  graine, 
dans  lesquelles  on  remarquait  les  nuances  décrites  ci- dessus, 
diffusées  sur  les  papillons,  la  graine  et  la  gaze.  Au  moyen  de 
cultures  multipliées  faites  sur  les  pommes  de  terre  et  sur 
d'autres  substances  nutritives,  avec  M.  Prosper  Airoldi,  aspi- 
rant au  doctorat  en  médecine,  et  mon  élève  de  laboratoire, 
il  me  fut  facile  de  mettre  en  évidence  le  microcoque  chro- 
mogène dont  j'ai  parlé  jusqu'ici. 

Mes  observations  réussirent,  en  conséquence,  à  démoR- 
trer  : 

V  Que  les  nuances  rouge  rosé  et  rouge  de  vin  chez  les 
vers  à  soie,  qui  se  présentent  comme  première  et  parfois 
persistante  manifestation  de  la  muscardine,  sont  dues  au 
Micf'ococcus  prodigiosus; 

2*  Que  les  couleurs  rosé  rouge  et  rouge  purpurin  qu'on 
constate  quelquefois  sous  la  forme  de  taches  et  de  teintes 
répandues  sur  les  papillons,  sur  la  graine  et  parfois  même 


(1)  SulU  concomiiaota  deila  BotryUâ  Batslana  (calcluo)  cul  Uicrococcus  |irodigiosus 
fBollettino  del  Naturalista  collettore^  aHevatore^  êoUivatorei  Siena,  anno  V,  no  7,  1885 
p.  ^07-109)* 


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LE    HICROCOCCUS    PftODlGIOSUS  221 

sur  les  cellules  de  papier  ou  de  gaze,  sont  produites  par  le 
même  microorganisme. 

Le  Micrococcus  prodigiosus  prend  ainsi  une  importance 
scientifique  remarquable  dans  la  bacologie  et  dans  la  patho- 
logie comparée  (1). 

(1)  V.  séance  du  a  julllel  1885  de  l'Aetdéinie  royale  de  médecine  de  Turin. 


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NOTE 

SUR  UNE  VARIÉTÉ  FOURRAGÈRE 

DO 

CYTISUS  PROLIFERUS 

Communément  appelé©   TAGASASTE 
AUX  CANARIES 


M. CH.   CORNEVIN 


Lue  à  la  Sociélc  d^agrlcuUure,  histoire  naturelle  et  arts  utiles  de  Lyon 
dans  sa  séance  du  18  juin  1887. 


-o^«. 


La  publication  de  mon  Mémoire  sur  les  propriétés  toxiques 
de  quelques  espèces  de  Cylise  m'a  valu  de  recevoir  par  l'in- 
termédiaire de  M.  Mudinier,  directeur  du  Journal  de  Vagn- 
culture  des  pays  chauds,  des  échantillons  d'une  variété  de 
Cytisus  prolifef^uSy  utilisée  aux  Canaries  comme  fourrage 
sous  le  nom  de  Tagasaste,  et  envoyés  en  France  par  M.  le 
docteur  Pérez,  de  Laguna  (Ténériffe). 

Le  Cytise  prolifère  ou  Escobon  croit  dans  les  montagnes 
des  Canaries  à  une  altitude  de  1500  à  2000  mètres,  dans  la 
zone  froide  etsèche^  au-dessus  des  nuages. 

Un  peu  plus  bas,dans  la  zone  deSOOà  1 '2  00  mètres,  on  trouve, 

»•  SÉRIE,  T.  X    —  1887  18 


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^24  VARIETE    FOURBAGÈnE 

particulièrement  à  la  Palma,  un  arbuste  qui  estégalement  spon- 
tané et  qu'on  considère  comme  une  variété  de  l'espèce 
précédente  modiCée  par  un  habitat  de  moindre  altitude,  dans 
une  zone  plus  chaude  et  plus  humide.  Nous  venons  de  dire 
le  nom  habituel  sous  lequel  on  le  désigne  dans  le  pays  et 
l'usage  qu'on  en  fait. 

Les  rameaux  feuilles  du  Tagasaste  se  donnent  aux  bestiaux. 
Comme  la  plante  produit  beaucoup  et  que  les  fourrages  ne 
sont  pas  très  abondants  aux  Canaries,  on  a  eu  l'idée  de  la 
cultiver  comme  fourrage  artiQciel. 

«  Le  Tagasaste  veut  un  sol  poreux,  profond  et  non  sujet 
à  être  imbibé  d'une  humidité  excessive.  Il  se  plait  mieux  à 
une  certaine  hauteur  qu'à  la  côte.  On  le  reproduit  de  graines 
qui  sont  longues  à  lever,  parce  que  leur  écorce  est  dure  ; 
aussi,  on  conseille  pour  en  hâter  la  germination,  de  prati- 
quer avec  un  canif  une  incision  imperceptible  sur  l'écorce. 
On  peut  semer  le  Tagasaste  sur  place,  ou  le  replanter  de 
jeunes  plants  pris  dans  une  pépinière,  arraché  avec  les  pré- 
cautions convenables  et  arrosé  ensuite,  s'il  ne  pleut  pas.  On 
doit  espacer  les  pieds  de  2  à  3  mètres.  Quand  l'arbuste  a  pris 
une  force  suffisante,  on  commence  à  le  couper,  en  ayant  soin 
de  lui  laisser  une  certaine  quantité  de  pousses  fouillées.  On 
peut  le  couper  deux  à  trois  fois  dans  l'année.  Il  est  bon  de 
ne  pas  laisser  ses  fleurs  arriver  à  graine,  ce  qui  fatigue  le 
pied.  Le  Tagasaste  vit  longtemps,  10,  15,  20  ans,  quand  il 
est  placé  en  bonnes  conditions  (1).   » 

Il  y  avait  utilité  à  rechercher  sll  renferme,  comme  un 
nombre  trop  élevé  d'espèces  du  genre  Cytise,  un  principe 
toxique.  Au  cas  d'affirmative,  il  fallait  voir  de  quelle  nature 
est  ce  corps  et  s'il  peut,  à  la  longue,  s'accumuler  dans  l'or- 
ganisme et  y  produire  des  désordres. 

(I)  De  la  végétation  aux  Iles  Canaries,  par  Mal.  Pérex  et  Sagot,  in  Journal  dt  VagricuUurê 
des  pays  chaudst  1868-I866. 


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DU    CYT1SU8   PROLIFERUS  225 

Pour  répondre  à  ces  questions,  j'ai  suivi  la  marche  relatée 
dans  le  Mémoire  précédemment  indiqué  (1).  La  cuisson  pro- 
longée et  l'expression  ont  étéemployées,  etonles  afaitporter 
tour  à  tour  sur  les  graines^  les  feuilles  et  les  jeunes  brin- 
dilles. L'extrait  obtenu  a  été  injecté  à  des  doses  successive- 
ment croissantes,  sous  la  peau  de  chiens,  de  chats,  de  pigeons 
et  de  moutons. 

On  a  débuté  par  injecter  2  grammes  d'extrait  de  graines  de 
Tagasaste  par  kilogramme  de  poids  vif  pour  arriver  au  chiffre 
élevé  de  30  grammes. 

Avec  les  doses  de  début,  on  ne  produit  qu'un  peu  d'agita- 
tion, d'inquiétude  ;  le  chien  ou  le  chat  en  expérience  se  dé- 
placent, vont  et  viennent,  le  pigeon  agite  un  peu  les  ailes. 
Parfois  un  peu  de  salivation  chez  les  deux  premiers  et  quel- 
ques secousses  musculaires  ;  légère  augmentation  de  tempé- 
rature. Le  tout  se  dissipe  assez  promplement. 

Avec  des  doses  de  3  à  15  fois  plus  fortes,  on  provoque  de 
l'essouflement,  puis  de  la  somnolence  qui  se  traduit  par  un 
décubitus  prolongé,  comme  si  l'animal  était  très  fatigué.  Quel- 
ques nausées  et  exceptionnellement  des  vomissements  quant 
on  tombe  sur  des  chiens  ou  des  chats  très  sensibles. 

Je  m'étais  persuadé  qu'en  injectant  sous  la  peau  l'extrait 
concentre  de  doses  massives,  j'amènerais  la  phase  de  convul- 
sisme,  d'ataxie  locomotrice  et  d'apnée  qui  caractérise  la  der- 
nière période  de  l'empoisonnement  par  le  C.  laburnum  et  que 
je  produirais  la  mort.  Il  me  fut  impossible  d'y  arriver,  quelle 
qu'ait  été  la  dose  employée.  J'allai  jusqu'à  injecter  hypoder- 
roiquement  à  un  chat  l'extrait  d'une  quantité  22  fois  plus 
forte  que  celle  qui  tue  les  animaux  de  son  espèce  quand  on 
s'adresse  à  l'Àubour;  je  n'obtins  pas  d'autres  symptômes 

(1)  Voyei  Annal4$  ds  la  Société  é^agriculture  de  Lyon,  année  1886,  page  847  et  suivantes. 


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226  VARléTé   FOURRAGÈRE 

que  ceux  précédemment  indiqués  et  dont  Tessouflement  et 
la  somnolence  sont  les  traits  dominants. 

Au  surplus,  M.  Pérez  a  bien  voulu  m'informer  que  sur  les 
chevaux,  ânes  et  mulets  auxquels  on  distribue  abondamment 
4e  Tagasaste  aux  Canaries,  à  titre  alimentaire,  on  voit  appa  - 
raitre  des  sueurs,  de  Tessouflement  et  une  certaine  dépres- 
sion des  forces  ;  mais  ces  symptômes  ne  se  compliquent  pas 
de  convulsisme  et  aucune  terminaison  mortelle  n'a  été  signa- 
lée. 

En  présence  de  semblables  résultats,  on  est  amené  à  con- 
clure qu'il  existe  dans  le  Tagasaste  un  principe  spécial  pro- 
ducteur des  symptômes  susindiqués,  par  l'intermédiaire  du 
système  nerveux. 

Mais  le  doute  subsiste  quant  à  son  identité  avec  la  cyti- 
sine,  qui  donne  aux  Cytises  franchement  vénéneux,  tels  que 
C.  laburnumy  C.  alpinus^  C.  ptirpureus^  leurs  fâcheuses 
propriétés.  En  effet,  s'il  y  a  identité,  comment  se  fait-il  qu'en 
augmentant  progressivement  les  doses  de  Tagasaste,  on  ne 
puisse  arriver  à  produire  des  phénomènes  identiques  à  ceux 
de  la  dernière  phase  de  l'empoisonnement  par  la  cytisine  et 
à  amener  la  mort?  Est-ce  donc  une  cytisine  extrêmement 
atténuée,  pour  transporter  en  toxicologie  le  langage  de  la 
bactériologie,  ou  s'agit  il  d'un  corps  différent?  Tel  est  le 
problème  qui  s'impose  aux  recherches  de  la  chimie. 

Nous  nous  étions  proposé  aussi  de  rechercher  si,  à  la  longue, 
ce  principe  peut  s'accumuler  dans  l'organisme  et  y  produire 
des  désordres  anatomo-pathologiques,  ou  simplement  fonc- 
tionnels. 

Pour  juger  cette  question,  un  mouton  de  race  charoilaise, 
en  bon  état  de  chair  et  bien  portant,  fut  soumis  pendant  un 
mois,  du  25  octobre  au  24  novembre,  à  un  régime  exclusive- 
ment composé  de  feuilles,  brindilles  et  fruits  du  Cytise  en 
cause.  Ce  fourrage  m'avait  été  obligeamment  envoyé   des 


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DU    CYTISUS    PROIIPBnUS  2Î7 

Canaries  par  M.  Pérez.  Pendant  ce  mois,  le  mouton  ne  reçut 
pas  un  fétu  d'autre  fourrage  ni  une  parcelle  d'autre  aliment,  et 
par  surcroit  de  précaution,  on  le  laissa  sans  litière.  Surveillé 
très  attentivement,  il  n'a  pas  cessé  un  instant  de  jouir 
de  la  santé  la  plus  parfaite  ;  il  a  été  impossible  à  aucun 
moment  de  la  durée  de  l'expérience  de  saisir  une  trace  des 
symptômes  signalés  plus  haut  sur  les  carnivores,  les  oiseaux 
et  les  équidés.  Pesé  au  commencement  et  à  la  fin  de  ce 
régime,  il  avait  augmenté  de  125  grammes  par  jour  après 
avoir  consommé  61  kilogrammes  de  Tagasaste. 

De  ce  côté,  l'expérimentation  a  donné  des  conclusions 
aussi  nettes  que  possible.  Le  Tagasaste  est  accepté,  même 
par  les  moutons  de  races  françaises,  habitués  à  des  fourrages 
moins  ligneux.  Le  corps  spécial  qu'il  renferme  n'agit  pas 
sur  ces  animaux  ou  agit  d'une  façon  qui  échappe  à  l'œil  de 
l'observateur  quand  il  est  introduit  par  la  voie  digestive,  soit 
parce  que  la  quantité  qu'en  renferme  la  ration  journalière  est 
insuffisante  pour  provoquer  des  symptômes  appréciables,  soit 
qu'il  y  ait  élimination  par  les  reins,  pendant  Tacte  même  de 
la  digestion.  Il  n'y  a  aucune  crainte  à  avoir  sur  l'accumula- 
tion de  ce  corps  dans  l  organisme  des  ruminants. 

Un  autre  problème  a  été  soulevé  par  M.  Pérez.  Depuis 
quelques  années,  cet  observateur  a  soumis  le  Tagasaste  à  la 
fermentation,  le  plus  souvent  en  tas  à  Tair  libre,  à  la  manière 
de  notre  foin  brun  ou  foin  de  Bougogne,  quelquefois  en  silos. 
Il  a  remarqué  qu'ainsi  traité, ilne  provoque  plus  Tessoufflement 
et  la  dépression  des  forces  sur  les  équidés  qui  s'en  nourrissent. 

M.  Pérez,  désireux  de  ne  point  s'en  rapporter  à  ses  seules 
observations,  a  également  fait  adresser  à  mon  laboratoire  une 
balle  de  Tagasaste  fermenté.  Ce  fourrage,  d*une  odeur  plus 
agréable  que  celui  qui  n'a  pas  subi  la  fermentation,  fut  dis- 
tribué à  une  brebis  de  race  française  comme  la  première. 

Il  fut  pris  dès  le  début  sans  aucune  difficulté.  D'ailleurs, 


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228  TARléTé    FOURRAGÈRE 

cette  bête,  elle  aussi,  ne  reçut  pas  d'autre  nourriture  et  fut 
privée  de  litière. 

L'observation  a  duré  douze  jours,  du  25  octobre  au 
5  novembre,  laps  de  lemps  pendant  lequel  elle  a  reçu 
21  kilogrammes  de  Tagasaste  fermenté,  soit  1'^«,750  par 
jour.  En  défalquant  les  brindilles  trop  grosses  et  trop  ligneu- 
ses qu'elle  n'a  pu  manger  et  dont  j'estime  la  quantité  à 
350  grammes  par  jour,  cette  bête,  avec  cette  ration 
ramenée  ainsi  à  1^^,500,  s'est  maintenue  à  son  poids  initial 
de  34  kilogrammes  pendant  toute  la  durée  de  l'expérience. 

Au  milieu  de  celle-ci,  le  septième  jour,  on  a  interrompu  la 
distribution  de  fourrage  fermenté  ppur  le  remplacer  par  du 
Tagasaste  non  fermenté.  La  brebis  a  accepté  celui-ci  avec 
moins  de  facilité  et  elle  en  a  laissé  une  partie  dans  son  râte- 
lier. Il  en  fut  de  même  lorsque  la  provision  d'aliments  fer> 
mentes  étant  épuisée,  on  lui  donna  du  Cytise  sec  ordinaire. 
L'appétence  n'est  pas  égale  pour  les  deux  sortes  de  fourrage, 
il  y  a  un  avantage  marqué  en  faveur  de  celui  qui  a  subi  la 
fermentation.  Les  choses  se  passent  ainsi  avec  les  races  de 
noire  pays,  habituées  à  une  alimentation  pins  choisie  que 
celles  des  pays  méridionaux  ;  j'ignore  si  la  différence  serait 
aussi  marquée  avec  des  bêtes  africaines,  des  moutons  barba- 
rins  par  exemple. 

J'ai  prélevé  dans  le  ballot  de  Tagasaste  fermenté  15  gram- 
mes de  feuilles  et  d'écorce  de  brindilles,  et  je  les  ai  traitées 
comme  précédemment  pour  en  obtenir  un  extrait.  Injecte 
sous  la  peau  d'un  chat  de  2*^^600,  cet  extrait  n'a  provoqué 
aucun  symptôme  :  l'animal  a  ronronné,  sauté  d'un  meuble 
à  Taulre,  bu  du  lait,  absolument  comme  s'il  n'avait  été  l'objet 
d'aucune  manœuvre  expérimenlale. 

Ce  résultat  me  surprit  peu,  car  j'ai  démontré  que  dans  les 
espèces  de  Cytises  les  plus  vénéneuses,  les  feuilles  sont  dix 
fois  moins  actives  après  la  maturation  des  graines  qu'avant 


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DU  CYTISU8   PROLIFERUS  229 

leur  formation.  Et  les  brindilles  de  Tagasaste  fermenté  aux- 
quelles je  m'étais  adressé  portaient  des  gousses  pleines  de 
graines.  On  pouvait  donc  admettre  qu'il  y  avait  eu  migration 
du  toxique  des  feuilles  aux  fruits. 

Néanmoins,  je  fit  prélever  dans  la  balle  de  Tagasaste  non 
fermenté  un  poids  égal  de  feuilles  et  d'écorces  qui  furent 
traitées  comme  précédemment  et  dont  l'extrait  fut  injecté  le 
lendemain  sous  la  peau  du  même  chat.  Il  y  eut  celte  fois  une 
somnolence  manifeste  qui  ne  s'était  point  déclarée  dans 
l'expérience  de  la  veille. 

11  fallait  toutefois  s'adresser  aux  graines  provenant  du  Ta- 
gasaste fermenté,  puisqu'il  vient  d'être  dit  que  lors  de  la 
maturation,  il  y  a  concentration  du  toxique  dans  cette  partie 
du  végétal.  On  recueillit  18  grammes  de  ces  graines  dont  on 
exprima  l'extrait  après  cuisson  et  qu'on  injecta  au  chat  de 
l'observation  précédente,  —  soit  l'extrait  de  7  grammes  de 
graines  par  kilogramme  de  poid  vif.  Surveillé  très  attentive- 
ment après  l'injection  hypodermique,  ce  chat  ne  manifesta 
ni  somnolence,  ni  salivation,  ni  aucun  des  symptômes  habi- 
tuellement obtenus  quand  on  se  sert  de  graines  qui  n'ont 
pas  subi  la  fermentation.  Mais  une  heure  vingt  minutes  après, 
il  se  mit  à  sauter  sur  les  chaises  et  les  tables,  à  courir  rapide- 
ment à  travers  le  laboratoire,  se  heurtant  aux  murs  et  aux 
portes.  Cette  surexcitation  dura  environ  une  heure  et  tout 
rentra  dans  l'ordre. 

Je  me  suis  trouvé  ici  en  présence  d'un  état  spécial,  compa- 
rable à  la  surexcitation  alcoolique,  qui  doit  probablement 
avoir  pour  cause  la  formation  d'un  corps  de  la  série  des  gly- 
coses  pendant  la  fermentation  et  peut-être  aussi  pendant  la 
cuisson,  au  détriment  des  matières  hydrocarbonnées  dont  les 
graines  du  C.  prolifems  sont  très  riches. 

Quoi  qu'il  en  soit,  on  se  demandera  certainement  si  cette 
particularité  est  de  nature  à  empêcher  dans  la  pratique 


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230  VARIÉTÉ    FOUnnAGBRB 

agricole  de  soumettre  le  Tagasasteà  la  ferraenlation.  A  cela 
je  répondrai  d'abord  que  ce  fourrage  fermenté,  introduit  par 
le  tube  digestif,  soumis  à  la  rumination  et  aux  autres  opé- 
rations de  la  digestion,  n'a  point  provoqué  de  surexcitation 
sur  la  brebis  nourrie  comme  il  a  été  dit  plus  haut.  Autre 
chose  assurément  est  de  faire  consommer  un  aliment  et 
d'en  injecter  l'extrait  sous  la  peau. 

Jajouterai  que dùt-on  voir  parfois  se  produire  celte  surex- 
citation qu'il  n'y  aurait  pas  lieu  de  s'en  inquiéter.  Dans  nos 
départements  du  nord  et  de  l'est,  en  Belgique,  en  Hollande 
où  Ton  distribue  très  abondamment  aux  animaux  des  résidus 
industriels  qui  ont  subi  la  fermentation  alcoolique,  tels  que 
les  drèches,  ou  des  grains  simplement  cuits  et  un  peu  fer- 
mentes, on  constate  quelquefois  des  symptômes  d'ivresse 
sur  le  bétail  ainsi  alimenté  ;  on  s'en  préoccupe  peu  et  il  n'est 
venu  à  l'idée  de  personne  de  supprimer  de  Talimentation  du 
bétail  ces  résidus  ou  ces  grains  à  cause  de  la  possibilité  de 
Tapparition  de  ces  symptômes  d'alcoolisme. 

Si  Ton  rapproche  des  expériences  qui  viennent  d'être  rela- 
tées et  des  observations  faites  aux  Canaries  le  résultat  des 
éludes  antérieures  sur  les  Cytises  très  vénéneux,  on  est 
amené  à  conclure  : 

l""  Que  le  Tagasasle  peut  être  donné  aux  RnminanlSy  sans 
aucun  inconvénient 

*2''  Qu'il  est  bien  appelé  par  ces  animaux,  surtout  quand 
il  a  subi  la  fermentation  ; 

3*"  Qu'il  ne  convient  pas  aussi  bien  aux  Équidés  qui,  de 
tous  les  animaux  domestiques,  sont  les  plus  sensibles  aux 
effets  des  diverses  espèces  de  Cytise. 

La  question  d'hygiène  vétérinaire  tranchée,  il  reste  un 
autre  point  de  vue  à  envisager.  Tous  ceux  qui  ont  voyagé 
dans  les  pays  méridionaux  savent  combien  Taffouragement 


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DU    CTTISUS    PROMPERUS  23l 

(lu  bétail  y  est  difficile  et  préoccupe  les  agriculteurs  f^a  pro- 
duction animale  et  Télevage  y  sont  aléatoires  et  ramélioration 
des  races  extrêmement  difficile  à  cause  du  défaut  de  ressour- 
ces fourragères.  Et  pourtant  c*est  par  Tappareil  digestif  que 
se  créent  les  modifications  heureuses  dans  les  formes  et  les 
aptitudes  des  animaux  de  rente.  Tout  ce  qui  tend  à  augmen- 
ter la  production  fourragère  augmente  le  capital-bétail  et  ce 
que  Ton  peut  faire  dans  le  Midi  en  suivant  cet  ordre  d'idées 
est  doublement  recommandable. 

Or  il  résulte  des  observations  de  MM.  Pérez  et  Sagot,  que 
le  Tagasaste  est  une  plante  méridionale, 

r  Qui  peut  se  planter  dans  des  pentes  rocheuseS;  escar- 
pées, inaccessibles  à  la  charrue  ; 

2*  Qui  fournit  une  énorme  quantité  de  jeunes  rameaux 
feuilles  qu'on  peut  couper  deux  ou  trois  fois  Pan  pour  les 
distribuer  au  bétail,  et  qui  repoussent  rapidement  après  chaque 
coupe  ; 

3**  Dont  la  végétation,  entretenue  par  de  puissantes  racines, 
persiste  dans  la  saison  où  tous  les  végétaux  herbacés  sont 
brûlés  par  les  sécheresses  persistantes  du  Midi. 

La  constatation  de  ces  faits  amène  à  dire  avec  MM.  Pérez, 
Sagot  et  Madinier,  que  le  Tagasaste  est  une  plante  à  propa- 
ger dans  les  pays  dont  le  climat  ne  s'éloigne  pas  trop  de 
celui  des  Canaries  et  qui  sont  déshérités  du  côté  des  four- 
rages, tels  que  TEspagne,  le  Portugal,  Tltaliedu  sud,  la  Grèce, 
le  Maroc,  TÂlgérie  et  la  Tunisie.  Peut  être  en  France  pour- 
rait-on lui  faire  une  place  dans  la  zone  méditerranéenne. 
M.  Naudin,  de  l'Institut,  a  fait  des  plantations  de  ce  Cytise  à 
Antibes  et  à  Collioures  depuis  quatre  ans.  Il  le  conserve  en 
pleine  terre  ;  les  pieds,  devenus  ligneux,  ont  4  mètres 
de  haut  et  sont  feuilles  toute  l'année.  Ce  sont  là  des  résul- 
tats encourageants. 

Il  restera  à  voir  si,  en  faisant  monter  cette  espèce  vers  le 


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232  VARléTi   FOUflRAGBHB 

nord,  on  n'augmentera  point  sa  teneur  en  cytisine,  si  réelle- 
ment c'est  ce  corps  qu'elle  renferme.  En  effet,  la  petite 
quantité  de  toxique  qu'elle  contient,  quand  on  étudie  des 
échantillons  provenant  des  Canaries,  confirme  l'observation 
générale  qui  montre  les  espèces  et  variétés  méridionales  de 
Cytise  moins  actives  que  les  espèces  septentrionales.  La  végé- 
tation sous  un  climat  relativement  froid  semble  favoriser 
rélaboration  de  la  cytisine,  tandis  quVn  climat  chaud  l'en- 
traverait 


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DUROLE 


MATIÈRES  ORGANIQUES 

DANS  LES  ENGRAIS 


M*  JEAN  COIGNET 


GominaiiictUoD  faite  à  la  société  d'agriculture,  histoire  naturelle  et  arti  utiles  de  Lyon 
dans  sa  séance  du  t5  norerobre  1887. 


-©«^•o-—  •« 


Nous  avons  eu  l'honneur  l'année  dernière  de  soutenir 
devant  la  Société  d'agriculture  la  thèse  suivante  :  «  C'est  que 
remploi  de  l'engrais  purement  minéral,  composé  de  phos- 
phastes,  sels  ammoniacaux  ou  nitriques  et  sels  de  potasse, 
était  insuffisant  et  qu'il  fallait  y  joindre  l'emploi  de  la  matière 
organique,  d'origine  végétale  ou  animale,  non  moins  néces- 
saire que  les  principes  minéraux.  » 

Nous  demanderons  à  la  Société  d'agriculture  la  permission 
de  lui  citer  quelques  faits  et  travaux  récents,  qui  confirment 
absolument  la  thèse  que  nous  avons  défendue. 

Nous  citerons  d'abord  le  résultat  d'expériences  suivies 
faites  par  M.  Michel  Perret,  président  de  la  Société  d'agricul- 
ture de  risère,  que  nous  trouvons  relatées  dans  le  journal 
r  Engrais. 

(1  Sur  un  champ  de  1  hectare  qu'il  a  fumé  avec  de  l'engrais 
chimique  complet,  M.  Perret  a  semé  du  froment  (blé  de  Noé), 


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234  DU    ROLE    DBS    MATIERES    ORGANIQUES 

en  semant  en  lignes  à  30  centimètres  d'écartement  et  sar- 
clant deux  et  trois  fois  au  printemps.  La  récolte  a  été  magni- 
fique, de  plus  de  36  hectolitres  à  l'hectare.  L'année  suivante, 
le  même  champ  est  fumé  avec  la  même  dose  d'engrais  et  cul- 
tivé de  même.  Le  rendement  est  un  peu  inférieur  à  celui  de 
la  première  année.  M,  Perret  continue  ainsi  pendant  deux 
autres  années  et  il  constate  que  les  résultats  deviennent  de 
moins  en  moins  satisfaisants. 

«  En  voyant  les  rendements  dégénérer  d'une  façon  inquié  - 
tante,  il  s'est  persuadé  qu^il  fallait  attribuer  la  cause  au  défaut 
de  la  matière  humique  que  le  fumier  ne  manque  pas  d'ap  - 
porter  au  sol,  tandisque  l'engrais  chimique  ne  lui  en  donne  pas. 

(I  Comme  sa  ferme  ne  lui  permet  pas  de  produire  une  quan- 
tité suffisante  de  fumier,  il  a  recours  aux  engrais  verts,  aux- 
quels il  ajoute  les  doses  d'azote,  d'acide  phosphorique  et  de 
potasse,  et  chaque  année  il  obtient  de  belles  récoltes  de  35  à 
38  hectolitres.  » 

Cette  expérience  semble  avoir  été  instituée  pour  contrôler 
les  conclusions  que  nous  donnions  Tan  dernier.  Elle  leur 
donne  pleinement  raison. 

On  opposera  certainement  à  cette  CApérience  celle  si  célèbre 
de  Rothamstedt,  où  MM.  Lawes  et  Gilbert  cultivent  avec 
succès  du  froment  sur  la  même  parcelle  depuis  trente  ans,  et 
cela'exclusivement  avec  de  l'engrais  chimique. 

Nous  avons  déjà  repondu  que  le  succès  de  cette  expérience 
était  dû  à  la  forte  proportion  de  matière  organique  contenue 
dans  le  sol  de  Rothamstedt  à  l'origine,  mais  que  cette  propor- 
tion  de  matière  organique,  mesurée  par  la  teneur  du  sol  en 
ozote,  avait  déjà  baissé  de  50  pour  100,  et  qu'en  continuant 
l'expérience,  il  arriverait  un  moment  où  le  sol  épuisé  de 
matière  organique  ne  pourrait  plus  fournir  les  mêmes  ren- 
dements malgré  Tengrais  chimique. 

Nous  pouvons  aujourd'hui  préciser  notre  réponse,  grâce  à 


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DANS    LES   ENGRAIS  235 

Texcellent  travail  que  M.  Risler,  dîrecleurde  Tlnstitut  national 
agronomique  à  Paris,  et  M.  Colomb-Pradel,  son  préparateur, 
viennent  de  publier  dans  les  Annales  de  l'Institut  national 
agronomique.  Ce  travail  intitulé  :  Dans  quelles  limites  Vanalyse 
chimique  des  terres  peut-elle  servir  à  déterminer  les  engrais 
dont  elles  onf  6e5oin  ?  aboutit  aux  conclusions  suivantes  : 

Si  Ton  dose  Tazote  d'un  sol  arable,  il  n'y  a  jamais  plus  de 
1  à  2  pour  100  de  Tazote  total  à  l'état  de  nitrate  ou  sel  ammo- 
niacal. 

F/humus  ou  matière  organique  du  sol  dosant  environ 
6  pour  100  d'azote,  le  dosnge  total  du  sol  en  azote  donne 
donc  à  1  ou  2  centièmes  près  une  mesure  de  la  teneur  du 
du  sol  en  matière  organique  ou  humus. 

Eh  bien,  la  conclusion  de  M.  Risler,  conclusion  appuyée 
sur  de  nombreuses  analyses  de  terres,  est  que  la  culture  des 
céréales  avec  les  engrais  chimiques  n'est  réellement  avanta- 
geuse que  dans  une  terre  donnant  au  moins  1  pour  1000 
d'azote  organique. 

Or  le  dosage  actuel  de  la  terre  de  Rothamstedt  est 
1,09  pour  1000,  après  avoir  été  2,04  pour  1000  au  début  de 
la  fameuse  expérience  de  trente  ans.  On  peut  donc  prédire 
que  les  rendements  à  Rothamstedt  baisseront  bientôt  dès  que 
le  dosage  en  azote  du  sol  descendra  notablement  au-dessous 
de  1  pour  1000. 

Ici  nous  citerons  textuellement  M.  Risler  :  «  Autrefois,  on 
avait  une  confiance  absolue  dans  l'humus  et  Ton  doutait  de 
l'efficacité  des  engrais  chimiques.  Par  une  réaction  exagérée, 
on  croit  aujourd'hui  que  les  engrais  chimiques  suffisent  à 
tout;  on  s'imagine  qu'avec  eux  on  peut  improviser  tout  d'un 
coup  une  fertilité  magnifique  sur  les  sols  les  plus  stériles, 
et  la  vieille  force  semble  inutile. 

«  On  cite,  il  est  vrai,  les  expériences  de  végétation  faites 
dans  du  sable  calciné.  Nous  en  avons  fait  beaucoup  de  ce 


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236  DU   ROLE   DBS    MATIERES    ORGANIQUES 

genre.  Si  les  vases  sont  placés  dans  une  serre  et  si  on  les 
arrose  tous  les  jours  modérément  avec  de  Peau  dans  laquelle 
sont  dissous  à  3  pour  1000  les  matières  nécessaires  à  leur 
développement,  on  peut  retrouver  dans  les  plantes  tout  au 
plus  la  moitié  de  Tazote,  de  Tacide  phosphorique,  etc.,  qui 
ont  été  employés. 

«  Si  les  vases  sont  placés  à  découvert,  s'ils  sont  exposés  à 
recevoir  quelquefois  des  averses  trop  abondantes,  et  si  Ton 
répand  à  leur  surface  les  engrais  chimiques,  il  faut  que  ces 
engrais  contiennent  au  moins  quatre  ou  cinq  fois  les  quan  - 
tités  d^azote,  d'acide  phospborique,  de  chaux,  etc.,  dont  les 
récoltes  ont  besoin.  » 

Et  plus  loin  : 

«  Quant  à  nous,  nous  ne  connaissons  aucun  exemple  de 
terres  contenant  moins  de  0,5  pour  1000  d'azote  qui  ont  été 
amenées  immédiatement  par  des  engrais  chimiques  à  donner 
des  récoltes  quelque  peu  rémunératrices.  Il  est  dangereux  de 
répandre  ces  illusions  ruineuses.  )) 

Tel  est  le  langage  de  M.  Risler,  que  nous  sommes  heureux 
de  pouvoir  invoquer. 

Nous  avons  énuméré  dans  notre  communication  de  Tan 
dernier  toutes  les  raisons  d'ordre  physique  ou  chimique  qui 
pouvaient  faire  comprendre  l'utilité  et  la  nécessité  de  la  ma- 
tière organique  dans  le  sol  arable.  Nous  avons  reconnu  qu'il 
y  avait  encore  bien  des  questions  obscures  à  étudier,  telles 
que  celle  du  rôle  du  carbone  de  cette  matière  organique. 
M.  Risler  n'aborde  pas  cette  question,  mais  il  trouve  dans  le 
rôle  seul  de  l'azote  de  la  matière  organique  des  raisons  suffi- 
santes pour  appuyer  ses  conclusions. 

M.  Risler  admet,  comme  la  plupart  des  chimistes  agricoles, 
que  les  céréales  n'absorbent  l'azote  qu'à  l'état  de  nitrates 
dans  le  sol. 

D'un  autre  côté,  M.  Schlœsing  a  démontré  que  le  sol  arable 


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DANS    LES    ENGRAIS  237 

ne  retient  pas  les  nitrates,  que  ceux-ci  filtrent  à  travers  et 
s'écoulent  dans  le  sous-sol  et  les  eaux  de  drainage,  quand 
ils  ne  sont  pas  immédiatement  absorbés  par  les  racines. 

Or,  la  matière  organique  du  sol  se  nitrifie  jour  par  jour  et 
fournit  constamment  du  nitrate  à  la  plante,  tandis  que  les 
nitrates  mis  en  masse  à  l'état  d'engrais  chimique  filtrent  pour 
la  plus  grande  partie  à  travers  le  sol,  qui  laisse  passer  d'au- 
tant mieux  qu'il  renferme  moins  de  matière  organique. 

M.  Risler,  en  analysant  les  expériences  de  Rothamstedt, 
arrive  à  préciser  ces  considérations  et  à  en  tirer  des  conclu- 
sions pratiques. 

Une  parcelle  de  Rothamstedt  fumée  avec  des  engrais  non 
azotés  produit  une  récolte  de  blé  qui  renferme  40  kilogram- 
mes d*azote,  fournis  entièrement  par  la  réserve  d'azote  orga- 
nique de  1  pour  1000  qui  est  dans  la  parcelle. 

Une  parcelle  à  côté  est  additionnée  de  48  kilogrammes 
d'azote  ammoniacal;  elle  produit  une  récolte  de  21  hecto- 
litres, renfermant  64  kilogrammes  d'azote,  c'est-à-dire 
24  kilogrammes  de  plus  que  la  précédente.  Il  y  a  donc  eu 
sur  les  48  kilogrammes  d'azote  payés  par  Tagriculteur  24  ab- 
sorbés par  la  récolte  et  24,  soit  la  moitié,  perdus  dans  les 
eaux  du  drainage. 

Une  autre  parcelle  a  été  additionnée  de  144  kilogrammes 
d'azote  ammoniacal  ;  elle  a  produit  une  récolte  de  34  hectoli- 
tres, renfermant  95  kilogrammes  d'azote,  soit  55  kilogrammes 
de  plus  que  la  percelle  non  fumée.  Sur  les  144  kilogrammes 
payés  par  l'agriculteur,  il  y  a  donc  55  kilogrammes  utilisés 
par  la  récolte  et  891  kilogrammes,  soit  les  deux  tiers  environ 
perdus  dans  les  eaux  de  drainage. 

Ainsi  la  portion  perdue  par  les  eaux  de  drainage  augmente 
dans  une  proportion  de  plus  en  plus  grande,  de  façon  que 
la  partie  utilisée  finit  par  ne  plus  payer  la  dépense  d'engrais. 
M.  Risler  calcule  dans  l'expérience  ci-dessus  que,  dans  la 


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238  DU    ROLE    DES    IfATiÈRES    ORGANIQUES 

seconde  parcelle  où  Ton  a  mis  48  kilogrammes  d'azote,  cha- 
que kilogramme  d^azole  donne  un  supplément  de  grain  de 
2  fr.  52,  tandis  que  dans  la  troisième  parcelle  où  Ton  a  mis 
144  kilogrammes,  chaque  kilogramme  d'azote  donne  un 
supplément  de  1  fr.  84  de  grain,  c'est-à-dire  précisément  la 
valeur  commerciale  du  kilogramme  d'azote  employé.  L'opé- 
ration dans  ces  conditions  ne  donne  plus  aucun  bénéfice.  La 
première  conclusion  à  tirer  de  celte  expérience  est  que, 
même  dans  un  sol  fertile  (renfermant  1  pour  1000  d'azote 
organique),  il  faut  donner  des  doses  modérées  d'engrais 
azoté,  environ  50  kilogrammes  d  azote  par  hectare. 

Supposons  maintenant  qu'on -ait  fait  l'expérience  dans  un 
sol  ne  dosant  que  0,5  pour  1000  d'azote  organique.  Ce  sol, 
sans  engrais  azotés,  ne  fournira  qu'une  récolte  renfermant 
20  kilogrammes  d'azote,  la  moitié  moins  que  le  sol  précédent. 
Pour  qu'il  fournisse  une  récolle  renfermant  94  kilogrammes 
d'azote,  qui  était  la  récolte  reconnue  avantageuse  dans  le  cas 
de  la  terre  fertile  (et  qui  correspond  à  21  hectolitres),  il  fau- 
dra donc  fournir  à  la  récolte  44  kilogrammes  d'azote,  et  puis- 
qu'à  ces  doses  d'engrais  il  n'y  a  qu'un  tiers  d'utilisé,  il  faudra 
donc  fournir  au  sol  132  kilogrammes  d'azote  ammoniacal  ou 
nitrique  dont  le  tiers  ira  à  la  récolte  et  les  deux  tiers  aux 
eaux  de  drainage. 

En  traduisant  l'opération  en  argent,  on  trouve  que  la  par- 
celle sans  engrais  azotés  aurait  produit  iO^^^S5  par  hectare, 
soit  un  rendement  ruineux;  en  mettant  132  kilogrammes 
d'azote  à  1  fr.  80  l'unité,  on  aurait  dépensé  237  fr.  60  d'en- 
grais pour  obtenir  21  hectolitres,  soit  un  supplément  de 
800  kilogrammes  de  grain  ou  160  francs  de  supplément.  Le 
rendement  en  poids  serait  plus  grand,  mais  le  rendement  en 
argent  serait  encore  moindre.  Ajoutons  qu'avec  cette  dose  de 
132  kilogrammes  d'azote  il  est  probable  que  le  blé  aurait 
versé  avant  d'être  récolté. 


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DANS   LES   EKGRAIS  239 

La  conclusion  est  qu'une  terre  dosant  0,5  pour  1000 
d'azote  organique,  et  a  fortiori  si  elle  dose  moins,  est  im- 
propre à  la  culture  des  céréales,  même  avec  les  engrais  chi- 
miques. 

Entre  0,5  et  1  pour  1000,  cela  dépend  des  circonstances, 
car,  comme  le  remarque  M.  Risler,  le  chiffre  de  1  pour  1000 
n'est  qu'une  moyenne.  Une  terre  dosant  0,75,  mais  présen- 
tant des  conditions  favorables  à  la  nitrification,  vaudra  autant 
qu'une  terre  à  1  pour  lOUO. 

M.  Georges  Ville  a  bien  reconnu  cette  vérité  ces  dernières 
années,  et  il  a  cru  trouver  le  remède  dans  ce  qu'il  a  appelé  la 
sidcration,  c'est-à-dire  l'emploi  des  engrais  verts,  trèfle  et 
luzerne,  enfouis  dans  le  sol.  C'est  le  remède  qui  a  réussi, 
nous  l'avons  dit  en  commençant,  à  M.  Michel  Perret. 

M.  Risler  analyse  ce  système  et  montre  que  ce  remède  n'est 
pas  définitif,  qu'il  ne  fait  que  retarder  l'épuisement  définitif  du 
sol  en  matière  organique.  Ainsi  une  terre  dont  le  dosage  en 
azote  organique  était  tombé  à  0,65  à  la  suite  de  cultures  ré- 
pétées en  céréales,  est  seaiée  en  luzerne,  puis  défrichée, 
immédiatement  après  le  défrichement,  la  teneur  en  azote 
était  montée  à  0,83,  puis  deux  ans  après  le  défrichement  à 
0,92,  pour  redescendre  ensuite  par  la  culture  en  céréales  à 
0,69.  M.  Georges  Ville  attribue,  on  le  sait,  à  la  luzerne,  la 
propriété  de  fixer  l'azote  de  l'air,  ce  qui  permettrait  de  con- 
tinuer indéfiniment  la  rotation  blé  et  luzerne.  Mais  M.  Risler 
croit  que  la  luzerne  se  borne  à  puiser  Tazote  dans  le  sous- 
sol  et  le  ramener  à  la  surface;  il  cite  à  l'appui  dans  l'expé- 
rience précédente  l'analyse  du  sous- sol  qui  a  baissé  de  0,60 
à  0,34  par  la  culture  de  la  luzerne.  La  culture  des  céréales, 
qui  a  ramené  le  sol  à  sa  pauvreté  primitive  0,69,  n'a  enrichi 
le  sous-sol  que  jusqu'à  0,41,  de  sorte  que  la  deuxième  cul  - 
ture  de  luzerne  ne  réussira  peut-être  pas.  M.  Risler  ne  croit 
donc  pas  à  la  possibilité  de  cette  rotation  indéfiniment  conti- 

3e  SÉRIE,  T.  X.  —  1887  16 


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240  DU    ROLE    DBS    MATIÈRES    ORGANIQUES 

nue.  Il  ne  voit  de  remède  que  dans  la  prairie  permanente 
établie  dès  que  les  terres  n'ont  plus  que  0,5  d'azote  et  qui, 
elle,  enrichit  indéflniment  le  sol  en  azote  jusqu'à  5  et  6  pour 
1000,  quel  que  soit  le  mécanisme  de  cet  enrichissement. 
Quant  aux  terres  renfermant  moins  de  0,5, 0,25  par  exemple, 
M.  Risler  les  croit  propres  seulement  à  la  culture  forestière. 

Le  remède  indiqué  par  M.  Risler  est  certain.  Mais  il  nous 
sera  permis  de  lui  demander  si  on  ne  peut  arriver  au  même 
résultat  par  l'engrais  organique,  d'origine  soit  végétale,  soit 
animale.  11  y  a  la  des  études  à  faire  pour  voir  ce  qui  est  le 
plus  économique  pour  l'agriculteur,  de  reconstituer  la  richesse 
du  sol  par  l'établissement  des  prairies  ou  par  l'apport  de  fu- 
mures  organiques. 

Dans  tous  les  cas,  nous  dirons  aux  agriculteurs  qui  ont  des 
terres  fertiles  pour  les  céréales,  c'est-à-dire  des  terres  dosant 
au  moins  1  pour  1000  d'azote  organique  :  Entretenez  la  fer- 
tilité de  vos  terres  en  employant  des  engrais  organiques  con- 
curremment avec  des  doses  modérées  de  nitrates  de  soude 
ou  de  sels  ammoniacaux. 

Et  pour  savoir  les  proportions  relatives  d'engrais  organi- 
ques à  employer,  faites  analyser  votre  terre  de  temps  en 
temps  et  augmenter  la  dose  d'engrais  organique  si  la  teneur 
en  azote  baisse  au-dessous  de  1  pour  1000. 

Pour  d'autres  raisons,  M.  Deliérain  a  montré  cette  année 
qu'il  fallait  être  modéré  dans  l'emploi  des  sels  ammoniacaux. 
Il  a  publié  dans  les  Annales  agronomiques  (t.  XIII)  le  résultat 
d'expériences  sur  la  vitesse  de  la  transformation  en  nitrates 
des  différents  engrais  azotés.  Ce  sont  les  sels  ammoniacaux 
qui  se  nitrifient  le  plus  vite  de  tous  les  engrais  azotés,  mais 
à  la  condition  que  leur  dose  soit  faible  et  qu'il  y  ait  dans  le 
sol  une  dose  suffisante  dMiumidité.  La  nitriûcation  s'arrête 
quand  la  teneur  en  ammoniaque  est  trop  forte;  elle  s'arrête 
également  dans  une  terre  qui  se  dessèche  à  l'air  libre  et  que 


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DANS  LES    ENGRAIS  24 1 

Ton  humecte  un  peu  quand  elle  parait  trop  sèche.  Ces  faits 
expliquent  Tinsuccès  du  sulfate  d'ammoniaque  dans  certains 
terrains. 

Avec  le  fumier  de  ferme,  M.  Dehérain  a  constaté  que  la 
nitrlfication  est  plus  lente  qu'avec  le  sulfate  d'ammoniaque 
placé  dans  de  bonnes  conditions,  mais  qu'elle  se  continue 
même  dans  une  terre  contenant  très  peu  d'eau,  là  où  lanitri- 
ficalion  des  sels  ammoniacaux  se  serait  arrêtée.  La  nitrlfica- 
tion des  tourteaux  de  maïs  est  moins  rapide  que  celle  du 
fumier  de  ferme.  Enfin,  la  nitrlfication  de  la  matière  orga- 
nique du  sol  arable  est  encore  plus  lente.  M  Schlœsing  cal- 
cule qu'une  part  est  néanmoins  encore  entraînée  dans  les 
eaux  de  drainage  ou  réduite  dans  le  sol  par  des  microorga- 
nismes. 11  y  a  donc  perte  de  nitrates  même  avec  les  matières 
organiques  qui  nitrifient  peu  à  peu.  On  comprend  donc  les 
pertes  énormes  qui  ont  lieu  avec  les  sels  ammoniacaux  qui 
nitrifient  rapidement.  Il  serait  à  souhaiter  que  M.  Dehérain  fit 
ces  intéressantes  expériences  pour  toutes  les  matières  azotées 
qui  se  trouvent  dans  le  commerce. 

Nous  avons  parlé  jusqu'ici  que  des  céréales.  Quel  rôle  doit 
jouer  l'engrais  organique  dans  les  autres  cultures?  Pour  la 
vigne,  M.  Grandeau,  qui  n'est  pas  suspect  d'être  l'adversaire 
des  engrais  chimiques,  vient  de  publier  un  article  dans  le 
Temps  du  15  novembre  dernier,  où  il  préconise  exclusive - 
ment  Tazote  organique,  attendu  qu*il  faut  pour  la  vigne  un 
engrais  agissant  peu  à  peu  et  longtemps  de  suite. 

Pour  les  prairies,  M.  Joulie,  dans  une  étude  approfondie 
qu'il  vient  de  publier  sous  le  titre  :  La  Pvoduclioti  fourragère 
par  les  engrais^  se  fondant  sur  ce  que  la  prairie  a  pour  pro  • 
priété  caractéristique  d'accumuler  l'azote  organique  dans  le 
sol,  proscrit  absolument  l'emploi  du  fumier  de  ferme  et  des 
engrais  organiques.  Nous  souscrivons  volontiers  à  cette  pros- 
cription des  engrais  organiques  d'origine  végétale.  Mais  pour 


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242  DU  noLE  D£s  matibues  organiques 

l'engrais  organique  d'origine  animale,  il  nous  semble  que  de 
nouvelles  expériences  sont  nécessaires.  M.  Joulie  lui-même, 
au  reste,  est  loin  de  condamner  le  pâturage  des  prairies  qui 
répand  sur  elles  de  l'engrais  exclusivement  animal,  tandis 
que  le  fumier  apporte  en  outre  la  paille,  qui  est  certainement 
nuisible. 

En  résumé,  les  travaux  les  plus  récents  de  la  chimie  agri- 
cole ont  élucidé  en  grande  partie  le  problème  de  l'azote  orga- 
nique ;  ils  ont  montré  que  cet  azote  se  forme  naturellement 
dans  les  prairies  et  se  détruit  par  les  labours;  qu'un  minimum 
évalué  à  1  pour  1000  de  terre  environ  est  nécessaire  pour  la 
culture  des  céréales  et  doit  être  maintenu  à  tous  prix;  qu  en 
admettant  ce  minimum  maintenu,  l'emploi  des  sels  ammo- 
niacaux est  avantageux,  mais  en  ne  l'employant  qu'avec  mo- 
dération et  dans  les  terrains  moyennement  humides;  que 
l'emploi  du  nitrate  de  soude  est  également  avantageux  quand 
on  l'emploie  modérément  au  printemps  et  avec  les  autres 
engrais  azotés  et  qu'il  doit  être  préféré  aux  sels  ammoniacaux 
dans  les  terrains  secs. 

Il  reste  maintenant  à  rechercher  si  Tazote  organique  n*agit 
que  par  la  portion  qui  se  nitrifie;  si  des  récoltes  comme  la 
luzerne  n  absorbent  pas  directement  l'azote  organique  (M.  Ris- 
1er  penche  pour  cette  hypothèse  et  annonce  des  expériences 
de  M.  Hellriegel  à  ce  sujet)  et,  enfin,  si  l'azote  organique  doit 
être  fourni  sous  la  forme  de  matière  végétale  ou  animale  et 
après  quel  traitement  physique  ou  chimique. 

Il  restera  toujours,  en  outre,  à  élucider  le  rôle  du  carbone 
de  la  matière  organique,  et  le  rôle  des  combinaisons  des 
matières  organiques  avec  la  potasse  et  l'acide  phospho- 
rique. 


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RAPPORT 


COMMISSION  DES  SOIES 


Si:S  OPERATIONS  DE  L'ANNÉE  1887 


MEMBRES  DE  LA  COMMISSION  DES  SOIES 

MM.  RAULIN,  QENSOUL,  CHAURAND,  ISAAC 

PONCIION  DE  SAlNT-ANDRÈ,  VIGNON,  C.   BIÈTRIX,  MAURICE 

BIIJJOUD-MONTERRAD,   présidwit 

J.  DUS UZ EAU,  8ECRBTAIRB. 


Pr^smlé  à  la  Société  d*ngricullurr,  liisioire  nalarelle  et  nrtj  ullks 
de  Lyon. 


Messieurs, 

L'État  continue  à  encourager  les  travaux  de  votre  Commis 
sion  des  soies  par  une  subvention  annuelle;  la  Chambre  de 
commerce  de  votre  ville  n'a  pas  cessé  de  prodiguer  à  la 
Société  d'agriculture,  sciences  et  arts  utiles  de  Lyon  une 
sympathique  et  généreuse  bienveillance;  nous  devons  rendre 
compte  de  ce  que  nous  ayons  fait  pour  répondre  à  ces  témoi- 
gnages de  confiance. 

Nos  rapports  annuels  roulant  sur  un  même  sujet,  revêtent 
par  cela  même  un  caractère  d'uniformité,  qui  risquerait  de 
leur  enlever  tout  attrait,  si  ce  n'était  un  privilège  de  la  séri- 
ée SÉRIE,  T.  X.  —  1887  IT  a 


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Gobgle 


241  RAPPORT    DE    L4    COMMISSION   DES    SOIES 

cicuUure  d'avoir  toujours,  et  chaque  année,  un  intérêt  tou- 
jours nouveau.  I^es  premiers  éléments  de  la  production  de  la 
soie  acquièrent  une  importance  capitale,  si  l'on  veut  bien 
envisager  les  transformations  si  diverses  que  subit  cette  ma- 
tière première  ;  elle  fait  appel  à  toutes  les  intelligences,  à 
celle  du  savant  comme  à  celle  de  l'ouvrier,  pour  qu'elle  puisse 
répondre  aux  désirs  et  aux  besoins  d'une  consommation  uni- 
verselle, faire  face  à  une  concurrence  intense  sur  le  ter- 
rain de  la  main-d'œuvre,  comme  sur  celui  du  commerce 
général. 

En  conséquence  tout  travail  dont  l'objectif  sera  d'amé  - 
liorer  la  production  de  nos  chambrées  de  vers  à  soie,  confec- 
lion,  choix  et  conservation  des  graines,  procédés  économi- 
ques d'élevage,  pratiques  d'une  hygiène  bien  entendue  dans 
la  direction  de  nos  magnaneries,  tout  ce  qui  pourra  dévelop- 
per et  diffuser  Tinstruction  séricicole,  sera  donc  œuvre  de 
première  utilité,  et  si  nous  parvenons  à  convaincre  nos  édu- 
cateurs que  malgré  le  prix  peu  élevé  des  cocons,  ils  peuvent 
cependant,  grâce  aux  procédés  actuels  d'élevage,  arrivera  un 
certain  bénéfice,  insuffisant  peut-être,  mais  bien  réel,  et  par 
cette  perspective  augmenter  leur  phalange  et  accroître  le 
chiffre  de  la  production  indigène  de  la  soie,  votre  Commis- 
sion, Messieurs,  aura  réalisé  l'objet  de  ses  désirs  et  fait  une 
œuvre  utile. 

M.  Dusuzeau,  secrétaire  de  la  Commission,  chargé  de 
la  direction  de  la  magnanerie,  vous  rendra  compte  de  nos  tra- 
vaux en  1887.  Cette  première  partie  de  notre  rapport  ne 
sera  qu'un  aperçu  rapide  de  l'année  au  point  de  vue  séri- 
cicole. 

Un  premier  fait  se  dégage  de  l'examen  de  la  campagne 
séricicole  de  1887,  c'est  le  retard  général  de  la  mise  à  l'é- 
closion  et  par  suite  delà  marche  générale  des  éducations  :  de 
ce  fail  il  y  avait  à  craindre  de   voir  les  vers  arriver  à  la 


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SUR   SES  OPÉRATIONS  DE  l'ankée  1887  245 

bruyère  au  moment  des  journées  chaudes  et  orageuses  de 
juin*et  de  les  voir  décimer  surtout  par  la  flacherie. 

La  végétalion  du  mûrier  est  en  retard  de  quinze  jours  à 
trois  semaines  sur  l'époque  normale  de  sa  végétation  :  de  là 
un  retard  correspondant  dans  la  mise  de  la  graine  à  Tincu- 
bation. 

C'est  au  milieu  de  circonstances  défavorables  que  les 
éducations  de  vers  à  soie  ont  commencé  cette  année,  et  elles 
se  poursuivent  sous  l'influence  d'une  température  froide  et 
anormale;  néanmoins  leséclosions  et  les  premières  mues  se 
sont  effectuées  presque  partout  sans  accidents  sérieux.  On  ne 
constate  de  plaintes  soit  sur  Tétat  des  feuilles,  soit  sur  la 
santé  des  vers,  que  dans  quelques  rares  localités;  dans  la  plu- 
part des  chambrées  les  choses  marchent  assez  régulière- 
ment. 

Le  mois  de  mai  est  surtout  caractérisé  par  sa  température 
froide  et  son  humidité;  la  hauteur  de  pluie  a  été  supérieure 
à  la  moyenne  de  22  millimètres,  la  température  moyenne 
inférieure  de  2  degrés  à  la  moyenne  normale  :  il  a  été  le 
mois  le  plus  pluvieux  de  l'année. 

Le  minimum  du  mois,  — 2,  1,  est  survenu  le  24  au 
matin.  Ces  conditions  climatériques,  on  le  comprend,  ont  été 
pour  les  éducateurs  une  époque  de  préoccupation  et  de 
redoublement  de  vigilance. 

Fin  mai,  et  commencement  de  juin,  quoique  les  éducations 
de  vers  à  soie  soient  toujours  en  retard,  une  amélioration 
des  conditions  climatériques  produit  dans  presque  toule 
la  région  méridionale  un  excellent  effet  sur  la  santé  du 
ver. 

Depuis  lors  les  mues  ont  marché  régulièrement,  et  la 
première  période  a  été  relardée  dans  sa  marche  par  une  tem- 
pérature humide  et  froide  contre  laquelle  les  magnaniers 
ont  dû  se  défendre  en  maintenant  des  feu}c  soigneusement 


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246  RAPPORT  DE   LA    COMMISSION   DES   SOIES 

entretenus  ;  les  dernières  phases  des  éducations  se  sont  au 
contraire  développées  pendant  des  journées  à  température 
élevée,  et  si  au  début,  dans  les  magnaneries,  il  a  fallu  se 
garder  du  froid,  à  la  Gn,  au  contraire,  on  a  dû  s'attacher  à 
éviter  les  inconvénients  d'une  chaleur  trop  intense.  De  ce 
fait  les  dernières  mues  ont  été  promptes,  les  vers  ont  exigé 
des  repas  copieux  et  répétés,  et  la  montée  à  la  bruyère  en  a 
été  activée  En  somme,  dans  ces  dernières  phases,  une  marche 
quelque  peu  rapide. 

En  définitive  les  appréciations  sont  en  général  favorables 
quand  arrive  le  terme  des  élevages,  et  les  maladies  habituel- 
les ne  paraissent  avoir  prélevé  qu'un  tribut  restreint  sur  le 
résultat  des  chambrées. 

Dans  quelques  magnaneries  du  département  de  l'Isère,  du 
Gard  et  de  l'Ârdèche,  on  a  constaté  des  cas  de  muscardine, 
mais  ce  sont  des  exceptions. 

Presque  partout,  surtout  dans  les  départements  des  Pyré- 
nées Orientales  et  du  Var,  on  compte  sur  un  rendement  élevé 
en  cocons,  et  sur  un  produit  total  au  moins  aussi  élevé 
qu'en  1886. 

Les  localités  dans  lesquelles  on  ne  compte  que  sur  un 
mçindre  rendement  sont  relativement  assez  rares.  Nous  n'a- 
vons à  signaler  que  des  cas  relativement  peu  nombreux  de 
ilacherie,  maladie  dont  on  pouvait  redouter  le  délevoppe- 
ment  au  moment  de  la  montée  à  la  bruyère  coïncidant  avec 
l'arrivée  des  fortes  chaleurs. 

Les  soins  donnrs  aux  chambrées,  une  meilleure  obser- 
vation de  l'hygiène  de  j  vers,  ont  certainement  contribué  à 
ce  résultat  heureux. 

Ce  que  nous  venons  de  dire  de  la  France  peut  s'appliquer 
à  l'Italie.  Son  territoire  a  subi  les  mêmes  variations  atmos- 
phériques que  le  nôtre,  la  marche  des  éducations  y  a  été  en 
général  parallèle  à  la  nôtre. 


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SUR  SES   OPÉRATIONS    DE   l'aNNÉB    1887  247 

L'enquêle  séricicole  faite  par  le  minstre  de  l'Agriculture 
parait  démontrer  une  marche  progressivement  ascendanle 
depuis  quelques  années,  dans  la  reprise  de  la  production.  Le 
nombre  des  éducateurs,  qui  était  en  1886  de  135  706, 
atteint  pour  1887  le  chiffre  de  136  388,  soit  une  augmen- 
tation de  près  de  700  ;  le  chiffre  des  graines  mises  en  éclo- 
sion  était  en  1886  de  onces  243  332,  il  s'élève  pour  1887  au 
chiffre  de  257  700,  supérieur  de  plus  de  14000. 

Le  rendement  moyen  de  Tonce  se  maintient  à  un  chiffre 
presque  aussi  élevé  qu'en  1886,  considéré  comme  exception- 
nel ;  il  s'établit  à  33''^,28.  Il  était  Tannée  précédente  de 
33^8,98. 

Le  Gard,  l'Ardèche,  la  Drôme  et  le  Vaucluse  tiennent 
toujours  le  premier  rang  dans  la  production  des  cocons;  le 
prix,  toujours  peu  rémunérateur,  des  cocons  est  de  3  francs 
à  3  fr.  50  en  moyenne;  le  contingent  des  cocons  employés  au 
grainage  subit  une  augmention  très  sensible.  Il  est  pour  1887 
de  282  977  kilogrammes,  il  était  en  1886  de  168  344  kilogram- 
mes; la  production  totale  des  cocons  s'élève  pour  l'année 
1887  au  chiffre  de  8  575673  kilogrammes,  quelque  peu  supé- 
rieur à  celui  de  1886  qui  était  de  8  269  802  kilogrammes. 

Le  Var  et  les  Basses-Âlpes  sont  les  départements  qui  se 
livrent  surtout  à  l'industrie  du  grainage,  puis  le  Gard,  la  Corse 
et  les  Pyrénées -Orientales. 

Nous  trouvons  pour  l'Italie  quelques  renseignements 
très  intéressants  dans  une  brochure  de  M.  Marini,  correspon- 
dant de  notre  Laboratoire  d'études  de  la  soie. 

M.  Marini  signale  plutôt  une  auginentation  dans  la  quantité 
des  doubles,  dans  les  dernières  éducations,  surtout  dans  la 
race  verte  :  on  en  compte  jusqu'à  5  et  8  pour  100  ;  en  même 
temps  des  cas  de  mauvaise  conformation  des  chrysalides,  qui 
peut  être  attribuée  à  un  enramage  prématuré  dès  le  début 
du  cinquième  âge. 


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248  RAPPOnT    DE    L4    COMMISSION    DES    SOIES 

Dans  le  Piémont  les  cas  de  calciiio  en  1887  ont  été  moins 
fréquents  que  l'année  précédente.  Le  negronc^  au  contraire, 
aurait  acquis  une  notable  intensité.  C'est  cependant  toujours 
à  la  Uacherie  et  à  la  jaunisse  que  reviennent  les  cas  de 
léthalité  dans  les  éducations  ;  les  races  jaunes  indigènes  ont 
toujours  la  préférence  des  éducateurs. 

Voici  la  moyenne  des  rendements  en  soie  : 

Giallireali kilogr.  10  1/2  à  11. 

—  Svcondarii.     ...  11         à  11  1/2 
Bianchiincrociali  [^w^.)     .     .     Il  1/2  à  12. 

Verdi  reali 15         à  13  1/2. 

—  Secondaril  .     .     .     .     13        à  14. 

Un  peu  meilleure  que  Tannée  précédente.  Ceci;  vrai  pour  le 
Piémont,  ne  parait  ne  plus  l'être  pour  la  Lombardie.  Là,  les 
cocons  rendraient  moins  à  la  filature  qu'ils  ne  l'avaient  fail 
en  1886. 

L'once  de  graine  a  donné  comme  moyenne  générale  de 
20  à  23  kilogrammes. 

En  définilivc,  cependanl,  la  campagne  séricicole  de  1887 
reste  inférieure  à  la  précédente,  contrairement  aux  prévi- 
sions premières,  de  15  à  20  pour  100. 

Des  renseignenienls  arrivés  à  autres  pays  producteurs  do 
la  soie,  il  résulte  qu'en  Espagne  la  récolte  est  meilleure  que 
Tannée  dernièie. 

En  Syrie  la  récolle  parait  devoir  être  Tune  des  plus  belles 
qu'on  ait  vues  depuis  longtemps;  ce  résultat  parait  du  à  la 
diffusion  dans  le  pays  des  bonnes  graines  produites  en 
France. 

Dans  le  Caucase,  au  contraire,  d'après  le  rapport  du  consul 
italien  de  Tillis,  la  récolte  aurait  été  la  plus  mauvaise  qu'on 
eut  observée  depuis  dix  ans.  Le  déficit  sur  la  précédente  peut 


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Sun    SBS    OPKllATIONS   DE   L^ANNÉE    1887  249 

s'évaluer  approximativement  à  25  ou  30  pour  100.  On  peut 
attribuer  ce  fâcheux  résultat  à  l'incurie  des  éducateurs  qui 
persistent  dans  leurs  anciens  et  vicieux  systèmes  d'élevage, 
dans  la  mauvaise  qualité  des  semences  qui  semble  augmenter 
chaque  année,  dans  les  irrégularités  de  température  de  cette 
région  qui  se  produisent  presque  toujours  au  moment  de  la 
montée  et  enfin  au  progrès  croissant  de  la  dégénérescence 
des  mûriers. 

Les  dernières  nouvelles  de  Shanghaï  (1)  annoncent  une 
exportation  probable  de  60  000  balles  environ  ;  elle  était  Tan- 
née dernière  de  35  000.  A  Canton  les  deux  premières  récoltes 
ont  réussi.  Yokohama,  récolte  un  peu  supérieure  à  celle  de 
1886. 

L'habileté  de  nos  graineurs,  les  soins  avec  lesquels 
ils  appliquent  à  leurs  produits  les  meilleurs  procédés  de 
grainage,  justifient  la  recherche  de  nos  graines  indigè- 
nes, et  leur  diffusion  dans  les  divers  pays  où  on  produit  de 
la  soie. 

Ainsi,  au  tableau  du  commerce  spécial  de  la  France,  nous 
trouvons  pour  1887,  au  chapitre  OEufs  devers  à  soie,  quantités 
exportées:  35  278  kilogrammes,  au  lieu  de 29  100  en  1886  et 
26  843  en  1885. 

Nous  ne  saurions  qu'applaudir  au  succès  de  nos  graineurs, 
à  rinlelligences  de  leurs  efforts  et  au  développement  con- 
tinu et  progressif  de  leur  industrie.  Sous  d'autres  points  de 
vue,  certains  faits  relatifs  à  nos  intérèls  soyeux  ne  sont  point 
aussi  satisfaisants. 

Ainsi,  pour  1887,  à  la  stalislique  d'importation,  pour  les 
matières  premières,  nous  trouvons  une  diminution  de 
2  852  000  francs  à  l'article  soie,  relativement  à   1886.  En 


(1)  Après  1104  derniers  rcaselgnerocnta  en  Cliiae,  la  flaelicHc  aurait  sensiblement  réduit  le 
produit  des  dernières  éducations. 


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2i)0  RAPPORT    DE    LA    COMMISSION    DES   SOIES 

nous  reportant  aux  objets  fabriqués  il  est  regrettable  d'avoir 
à  enregistrer  parmi  les  diminutions  importantes  celle  des 
tissus  de  soie  ;  leur  valeur  à  l'exportation  était  pour  1886  de 
238  millions,  pour  1887  elle  s'abaisserait  au  chiffre  de 
200  millions. 

L'importation  des  tissus  de  soie  étrangers  serait  par  contre 
en  augmentation;  elle  se  chiffrait  par  38  millions  en  1886, 
elle  serait  pour  1887  de  47  millions. 

Gomme  fait  scientifique  particulier,  l'année  1887  ne  nous 
offre  rien  de  parliculièrement  saillant.  Nous  croyons  devoir 
rappeler  le  procédé  de  M.  Rollat,  dont  les  journaux  spéciaux 
s'occupent  encore  aujourd'hui. 

Les  graines  de  nos  vers  indigènes  parcourent  neuf  à  dix 
mois  d'existence  qu'on  peut  diviser  en  trois  périodes  : 
r*"  juin  à  octobre  elles  subissent  les  chaleurs  de  l'été,  c'est  la 
période  d'estivation  ;  d'octobre  à  mars  elles  doivent  passer  par 
la  période  de  l'hiver,  c'est  le  temps  de  l'hivernation  ;  troisiè- 
ment  enfin  elles  arrivent  à  la  phase  d'incubation  qui  auia 
pour  terme  définitif  l'éclosion.  Bien  évidemment  pour  la 
bonne  réussite  des  éducations  il  importe  essentiellement  que 
les  œufs  de  ver  à  soie,  pendant  ces  diverses  phases  de 
leur  vie  embryonnaire,  soient  préservés  de  toute  cause  de 
dégérescence;  les  années  précédentes,  nous  le  savons,  le 
séjour  des  graines  dans  des  lieux  d'altitude  élevée  préoccu- 
pait l'esprit  des  éducateurs  pour  la  bonne  hivernation  des 
graines. 

Depuis  deux  ans,  un  éleveur  de  Perpignan,  M.  Rollat,  croit 
devoir  attacher  à  Testivation  surtout  un  rôle  capital  dans  la 
vie  de  l'œuf  et  pour  assurer  au  germe  ses  meilleures  condi- 
tions de  vitalité. 

La  doctrine  de  M.  Rollat  avait  été  discutée  à  la  dernière 
session  séricicole  d'Italie,  et  ajournée  à  des  recherches 
ultérieures.  Nos  derniers  rapports  en  ont  fait  mention.  Cette 


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SUR  SES  OPÉRATIONS  DE  l' ANNEE  1887         251 

année-ci  encore,  nos  voisins  d^  l'autre  côté  des  Alpes  Tont 
classée  dans  les  sujets  de  leurs  recherches;  ils  parlent  d'u- 
tiliser leur  colonie  d'Âssouab  pour  y  envoyer  esliver  leurs 
graines.  Récemment  enfin  M.  Rollat  vient  d'adresser  au 
ministre  de  TAgriculture  un  long  rapport  de  l'exposé  de  sa 
doctrine. 

Pour  obtenir  un  ver  exactement  robuste  à  l'éclosion,  sui- 
vant régulièrement  et  sainement  ses  sommeils  et  ses  veilles, 
lequel  filera  toujours  un  excellent  cocon,  il  faut  d'abord  que 
les  matières  de  son  œuf  aient  pu  rejeter,  sous  Tinfluence  pro  - 
longée  d'une  température  chaude  et  sèche,  toute  Teau  qu'el- 
les contiennent  toujours  en  excès. 

Ce  résultat  n'est  atteint  que  lorsque  les  graines  sont 
forlement  déprimées,  ce  qui,  avec  tant  soit  peu  d'habiludede 
l'examen  des  graines,  se  constate  facilement  à  l'œil  nu  ;  en 
conséquence  pendant  la  durée  de  cette  période  à  estivation, 
six  mois  environ  leâ  graines  doivent  séjourner,  dans  un  local, 
de  quelque  nature  qu'il  soit,  dont  la  température  moyenne 
sera  de  20^C. 

Tel  est  le  point  capital  sur  lequel  est  basée  la  théorie  de 
M.  Rollat.  Toutefois,  comme  complément,  il  recommande 
de  régler  avec  soin  vers  la  fin  de  décembre  les  modifications 
de  température  auxquelles  devra  être  exposée  la  graine.  Ne 
pas  les  laisser  refroidir  trop  subitement.  De  plus,  lorsqu'elles 
auront  vécu  pendant  un  temps  suffisamment  long,  tout  le 
mois  de  janvier  par  exemple,  et  sous  une  température  assez 
froide,  un  peu  voisine  de  zéro,  il  est  nécessaire  que  la  tem- 
pérature s'élève  graduellement  à  partir  du  mois  de  février 
jusqu'à  l'époque  de  l'incubation,  afin  que  cette  jeune  larve  se 
développe  dans  son  œuf  progressivement  et  sans  secousses, 
depuis  le  commencement  de  son  évolution  jusqu'au  moment 
où  elle  est  prête  à  sortir  de  son  œuf. 

Telle  est,  succintement  exposée,  la  doctrine  de  M.  Rollat. 

tt^»  SÉRIE,  T.  X.  —  1887  18 


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252  RAPPORT    DÉ   L\    COMMISSION  BBS  SOIES 

Quelques  éducateurs  italiens  et  particulièrement  M.  l'ingénieur 
Bellinato  ont  pris  sous  leur  patronage  les  idées  de  notre 
compatriote,  et  nous  attendons  des  expériences  bien  démons- 
tratives de  leur  valeur  pratique.  Elles  seront  contrôlées  par 
des  élevages  faits  en  France,  de  lots  de  graines  estivées  sui- 
vant cette  méthode. 

Comme  fait  purement  scientifique,  nous  croyons  devoir 
signaler  une  communication  fait  à  l'Académie  royale  de 
médecine  de  Turin  (8  juillet  1887)  ainsi  qu'au  Muséum  na- 
tional de  bacologie  et  de  sériciculture  (3  août  1887)  par  le 
docteur  Vittore   Carita. 

Dans  ce  mémoire  intéressant  par  son  sujet,  ce  savant 
italien  fait  connaître  des  procédés  nouveaux  au  moyen 
desquels,  par  l'emploi  de  certaines  substances  colorantes, 
il  a  rendu  plus  saisissables  à  l'œil  les  microorganismes  de  la 
flacherie. 

Dans  une  autre  série  d'expériences,  il  a  obtenu  le  dévelop- 
pement du  microbe  en  question  dans  divers  milieux  de  cul- 
ture. 

Nous  rappellerons  à  ce  sujet  de  quelle  lumière  les  travaux 
de  M.  Pasteur  avaient  déjà  éclairé  le  problème  de  la  flache- 
rie; en  tout  état  de  cause  seront  les  bienvenus  tous  les  tra- 
vaux dont  l'objet  sera  de  lutter  contre  le  fléau  le  plus 
redoutable  de  nos  magnaneries,  depuis  que  les  recherches 
des  savants  et  surtout  celles  de  M.  Pasteur  leur  permettent 
d'élever  des  graines  indemnes  de  corpuscules. 

Les  pouvoirs  publics,  sous  tous  les  régimes,  ont  toujours 
prodigué  aux  choses  séricicoles  les  témoignages  du  plus 
légitime  intérêt.  Tout  récemment  encore  l'un  de  nos  ministres 
de  l'Agriculture,  M.  Barbe,  adressait  aux  professeurs  départe- 
mentaux d'agriculture  une  circulaire  relative  à  l'enseignement 
de  la  sériciculture  dans  les  écoles  normales  d'instituteurs  et 
d'institutrices. 


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StR    SF.S    OPÉRATIONS    DE   l'aNNÉE    1887  253 

Quatreconférences  avec  programme  déterminé  en  forment 
les  premiers  éléments  ;  en  seconde  ligne  des  exercices  pra- 
tiques consistant  en  observations  microscopiques  et  élevage 
de  quelques  grammes  de  graine,  sont  appelés  à  initier  les 
élèves  à  la  direction  des  magnaneries. 

Nous  ne  saunons  trop  applaudir  à  ce  programme  d'études, 
puisse-t-il  ne  pas  rester  lettre  morte  ! 

C'est  dans  le  même  sens  que  depuis  de  longues  années 
votre  Commission  des  soies  a  dirigé  ses  efforts,  en  multi- 
pliant, avec  les  faibles  ressources  dont  elle  dispose,  ses 
concours  séricicoles,  ses  expositions  qu'elle  met  au  service 
des  instituteurs,  de  leurs  élèves,  de  toutes  les  personnes 
qui  s'intéressent  aux  vers  à  soie,  ses  graines,  ses  micros- 
copcs,  la  visite  de  ses  magnaneries;  elle  cherche  sous  toutes 
les  formes  à  susciter  des  adeptes  à  la  sériciculture,  en 
même  temps  qu*à  faire  connaître  les  meilleurs  systèmes  de 
grainage,  les  procédés  les  plus  économiques  d'éducation  ; 
suivant  ou  précédant  dans  ses  travaux  les  recherches  qui 
se  poursuivent  parallèlement  dans  les  pays  étrangers  sur  le 
terrain  de  la  sériciculture;  apportant  à  cet  art  sans  égal  par 
l'intérêt  qu'il  inspire  comme  par  ses  résultats,  une  bonne 
volonté  qui  peut  bien  ne  |)as  toujours  atteindre  aux  succès 
qu'elle  ambitionne,  mais  qui  ne  connaît  pas  encore  le  décou- 
ragement. 


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254  RAPPORT   DE   LA   COMMISSION    DES   SOIES 


RENSEIGNEMENTS  SUR  LA  RÉCOLTE  DES  PRINCIPALES  CONTRÉES 

SÉRICICOLES 

Commiiiiiqnés  par  le  Syndicat  des  tfarckands  de  aola  de  l»jon 

ITALIE 

En  Tabsence  de  tout  document  officiel,  noire  Syndicat 
estime  le  déficit  de  la  récolte  italienne  à  environ  1/5  sur 
Tan  dernier. 

Quantité  de  cocons  récoltés  en  1886  :  41  397  323  kilogr. 
_  _  _  1887  :  39  327  450     — 

ce  qui  donne  un  produit  en  soie  grège  de  :  3  029000  kilo- 
grammes (approximativement). 

TYROL   MÉRIDIONAL 

Récolte  à  peu  près  égale  à  la  précédente  :  1  800000  kilo- 
grammes. 

FRIOUL    ET   DALIIATIE 

Récolte  inférieure  d'environ  1/3  sur  l'an  dernier.  Échecs 
dus  à  la  mauvaise  saison. 

HONGRIE-CROATIE 

Récolte  supérieure  :  470  000  kilogrammes  de  cocons, 
race  jaune,  contre  :  257  550  en  1886. 


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sua  SES  opjSRATioiNS  DE  l'amisbe  1887  255 

ESPAGNE 

Récolle  supérieure  de  1/3  environ  :  901  050  kilogrammes  de 
cocons,  contre  :  627  000  kilogrammes  en  1886. 

TURQUIE    d'ASIE    ET    TURQUIE    d'EUROPE 

Brousse  et  Anatolie.  Quantité  de  cocons  un  peu  moindre  : 
2  345  000  kilogrammes  cocons  frais,  contre  2  560  000  en 
1886. 

SYRrE 

Récolte  supérieure  :  2  915  700  ocques  en  1887,  contre  : 
2  177  000  en  1886. 

1  ocque  =  1»^8,283. 

VOLO-SALONIQUE-ANDRINOPLE,   ETC. 

Récolte  à  peu  près  équivalente,  peut-être  un  peu  supé- 
rieure. 

CAUCASE 

Récolte  très  mauvaise  par  suite  de  la  mauvaise  saison.  Le 
déficit  peut  s'estimer  de  25  à  30  pour  100  sur  Tan  dernier. 

Pour  les  soies  asiatiques  nous  ne  pouvons  indiquer  de 
chiffres  précis.  Nous  ne  sommes  encore  qu'à  moitié  de  la 
campagne  (l'année  soyeuse  partant  du  30  juin  au  30  juin.) 

Nous  croyons  les  appréciations  de  notre  dernier  Bulletin 
de  la  récolte  assez  exactes. 


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256 


RAPPOET    D/l   L.\   COMMISSION    DES   SOIES 


inx^iLlTOBl 


DEPARTEMENTS 

Oard* 

Ardéche 

J)rôme 

Vaucluse 

Bouches-du-RhAne. 

Var 

Isère 

Hérault 

Lozère 

Basses-Alpes.     .    • 
Alpes-Maritimes.    . 

Savoie 

Tarn 

Pyrénées-Orientales. 
Tarn-et-Oaronne.  . 

Loire 

Hautes- Atpes.     .    . 

Ain 

Aveyron 

Rkône 

Haute-Oaronne. .    . 

Lot 

Aude 

Corse 


RÉCOLTE 

DE  1886 

RECOLTE  DE  1887 

kll. 

rendement 

kil. 

rendeinent 

2.304.449 

36.7 

2.409.541 

36. 

1.810.683 

32.1 

1.578.366 

27.4 

1.054.091 

33,3 

1.657.806 

31  » 

1.036.9;^2 

31» 

1.362.960 

37,2 

177.501 

30,2 

234.447 

33,9 

347.771 

40,5 

379.317 

40;2 

306.564 

32,5 

339.905 

32,3 

152.0fô 

34,9 

138.961 

38,7 

98.331 

25,6 

104.631 

26,3 

229.412 

43» 

202.519 

34,2 

15.998 

31,6 

16.554 

31.5 

35.338 

37,8 

39.729 

44,4 

3.066 

32,6 

6.039 

32» 

20.419 

52.9 

15.774 

51,5 

10.555 

36,5 

12  529 

30,1 

5.775 

30,5 

6.880 

28.9 

18.163 

52» 

20.781 

54.1 

Î^.SCO 

32,7 

13.483 

3i,2 

3.743 

34» 

13.0Si 

47.4 

1.191 

31,3 

1.991 

27.3 

2.185 

21,2 

2.186 

24.3 

50 

50» 

37 

37» 

237 

59,2 

45 

45» 

25.533 

44,7 

58.083 

88,6 

8.269.862 

34.9 

8.575  673 

33,27 

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sua  SES  OPÉRATIONS  DE  l'amjkee  1887  257 


COMPTE  RENDU  DES  ÉDUCATIONS  EiN  1887 

Par  m.  J.  OUSUZEAU 

Les  travaux  d'élevage  qui  devaient  s'effectuer  à  Monplaisir 
pendant  la  campagne  séricicole  de  1887  avaient  été  depuis 
un  mois  arrêtés  par  la  Commission  des  soies  ainsi  qu'il  suit  : 
(3  races  distinctes  dont  9  de  France,  2  du  Rhorassan  et  2  du 
Gausase,  lorsque  le  3  mai  M.  Dusuzeau  reçut  de  M.  A.  Marini, 
l'un  des  fondateurs  du  Musée  bacologique  de  Turin,  88  varié- 
tés de  graines  qui  lui  avaient  été  oiïerles  par  les  meilleurs 
graineurs  d'Italie. 

C'était  une  occasion  unique  d'étudier  comparativement 
nos  races  françaises  avec  les  plus  beaux  types  de  la  sérici- 
culture italienne,  mais  la  Commission  des  soies  ne  pouvait 
supporter  seule  les  frais  d'une  éducation  qui  se  trouvait  par 
cet  envoi  plus  que  doublée.  La  Commission  du  Laboratoire 
d'études  de  la  soie  voulut  bien  s'unir  à  la  Société  d'agricul- 
ture pour  entreprendre  sans  réduction  aucune  cet  ensemble 
d'élevages  comparatifs  qui  lui  assurait  d'intéressants  échan- 
tillons pour  son  petit  musée  et  pour  ses  analyses  spéciales 
de  cocons  et  de  soie,  et  elle  consentit  à  payer  moitié  des 
frais. 

Grâce  à  l'obligeance  de  M.  de  Sinety,  l'élevage  de  Monplaisir 
eut  à  sa  disposition  d'amples  locaux.  On  se  mit  à  l'œuvre 


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258  RAPPORT    D£    LA    COMMISSION    DES    SOIES 

aussitôt.  Lincubation  commencée  le  8  mai  dans  une  incuba- 
trice  spacieuse  chauffée  par  un  thermosiphon,  s'acheva  le  18. 
Les  naissances  furent  régulières,  dans  tous  les  lots.  Les 
vers  eurent  à  subir  une  longue  période  de  journées  plu- 
vieuses et  froides  dont  l'influence  fut  heureusement  com- 
battue par  une  application  continuelle  à  maintenir  dans  les 
chambrées  la  température  à  18'^  Réaumur. 

La  dernière  période  de  l'éducation  fut  favorisée  par  un  temps 
sec  et  les  vers  purent  monter  à  la  bruyère  et  construire  leurs 
coques  dans  des  conditions  excellentes.  L'once  de  30  gram- 
mes produisit  69  kilos  de  cocons  frais  de  très  belle  qualité. 

Les  petits  lots,  au  nombre  de  30,  élevés  dans  un  isole- 
ment nécessaire,  non  sans  grande  complication  du  t^^avail, 
réussirent  aussi  bien  qu'on  pouvait  le  souhaiter. 

Dans  un  élevage  composé  de  tant  de  races  diverses,  il  est 
rare  qu'on  n'ait  pas  à  redouter  Tirruption  de  quelque  maladie; 
alors  le  danger  est  très  grand,  car  le  plus  souvent  la  conta- 
gion s'étend  partout. 

Heureusement  qu'aucune  maladie  ne  s'est  déclarée. 

Dans  les  œufs  du  Caucase  et  du  Khorassan  la  pébrinc  avait 
été  signalée  par  M  Maillot.  Les  lots  de  ces  quatre  races  ont  été 
aussitôt  séquestrés  rigoureusement,  et  une  partie  des  graines 
a  été  sacrifiée  avant  Téclosion.  Cependant  le  mal  n'a  pas  été 
aussi  grave  qu'on  l'avait  craint  et  les  vers  de  ces  races 
suspectes  qui  n'avaient  été  conservés  que  pour  obtenir  quel- 
ques spécimens  de  cocons,  ont  pu  donner  un  rendement 
satisfaisant. 

M.  Sévène,  |)résident  de  la  Chambre  de  commerce,  et 
MM.  les  membres  de  la  Commission  administrative  ont  bie  n 
voulu  veiller  à  la  bonne  exécution  des  travaux. 

Les  élèves  de  TÉcole  de  commerce,  ceux  de  TÉcole  d'agri- 
culture d'Écully,  conduits  par  leurs  professeurs,  un  grand 
nombre    d'instituteurs  et    d'institutrices,  des  tisseurs,    des 


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SUR  LBS  OPÉRATIONS    DB  L*aNNÉB   1887  259 

éducateurs  des  départements  voisins,  ont  a  plusieurs  reprises 
visité  la  magnanerie. 

Dans  l'intérêt  des  éleveurs  M.  Dusuzeau  a  établi  à  Mon- 
plaisir  une  petite  pépinière  des  meilleures  variétés  de  mûrier 
et  d*arbres  nourriciers  des  Satwmia  et  d'autres  lépidoptères 
producteurs  de  soie.  Les  principaux  plants  ont  été  gracieu- 
sement oiïerts  à  la  Société  d'agriculture  par  MM.  Jacquemet- 
Bonnefond,  d'Annonay. 

M"°  Durochat,  à  Lhuys,  a  bien  voulu  se  charger  d'élever 
huit  lots  de  5  grammes  chacun,  de  nos  graines  de  vers  à 
soie,  et  par  son  habileté  bien  connue  a  su  obtenir  de  tous 
ces  lots  une  récolle  aussi  belle  qu*abondante. 

Parallèlement  à  l'éducation  de  Monplaisir,  s'effectuait  à 
Lyon,  rue  Masséna,  l'élevage  de  66  races  différentes  par  les 
soins  deM'^Mmbert.  Chaque  race  n'était  représentée  que  par 
1/2  gramme  de  graines;  mais  sans  les  soins  d'une  magna- 
nière  aussi  dévouée  et  aussi  intelligente ,  il  eut  été  trèsdifûcile 
d'empêcher  la  confusion  des  races  :  tout  s'est  passé  dans  l'or- 
dre le  plus  parfait.  L'étiquetage  a  été  fait  par  M.  Imbert  avec 
une  rare  exactitude.  Les  soins  assidus  apportés  à  cette  série 
de  nos  essais  ont  été  constatés  par  M.  Sévène  et  les  mem- 
bres de  la  Commission.  Le  succès  d'une  éducation  si  pénible 
par  ses  détails  multiples  n'a  pas  été  moins  complet  et  moins 
remarquable  que  dans  nos  autres  chambrées,  et  nous  pou- 
vons dire  que  nous  y  avons  gagné  des  types  authentiques  des 
plus  belles  races  italiennes. 

Nous  n'avons  pas  cessé  de  poursuivre  nos  essais  d  accli- 
matation de  races  sauvages.  Mais  l'année  n'a  guère  été 
favorable  à  Lyon,  non  plus  qu'à  Montpellier  et  à  Angers. 
Cependant,  loin  d'y  voir  un  motif  de  découragement,  nous 
sommes  plus  que  jamais  décidés  à  persévérer. 

Sur  la  demande  de  M.  le  comte  deDanne,nous  avons  com- 
mandé en  Chine  et  au  Japon,  pour  une  valeur  de  200  francs, 


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2fi0  RAPPORT   DE    L4   COMMISSION    DES    SOIES 

renvoi  prochain  de  graines  de  Yamamai  et  de  cocons  vivants 
de  VAltacus  Pemyi  du  Shantung.  M.  de  Danne  veut  bien 
offrir  la  moitié  de  ces  graines  et  de  ces  cocons  de  grainage 
à  la  Société  d'agriculture  et  au  Laboratoire.  Grâce  à  ce  don 
généreux,  nous  donnerons  de  Textension  à  nos  expériences 
et  pourrons  faire  appel  au  concours  d'amateurs  sérieux. 

M.  F.  Buy,  de  Caluire,  habile  éducateur  de  vers  sauvages  et 
notre  collaborateur  très  zélé,  a  obtenu  cette  année  de  croi- 
sements de  Boylei'Pernyi  des  sujets  remarquables  par  leur 
aptitude  à  s'acclimater.  Les  diverses  espèces  de  lépidoptères 
utiles  qu'il  multiplie  lui  ont  fourni  d'excellentes  graines 
qu'il  nous  cédera  volontiers  pour  les  éducations  projetées 
au  parc   de  la  Têle-d'Or. 

Nous  avons  remis  à  M.  J.  Clerc  quelques  cocons  vivants 
de  la  Cricula  trifenestrata  dAssam  dont  les  papillons  se  sont 
accouplés  et  ont  donné  des  œufs  féconds.  Les  larves  qu'il  a 
élevées  avec  grand  soin  dans  sa  propriété  d'Êcully,  en  les 
nourrissant  de  feuilles  de  prunellier  des  haies,  ont  formé  une 
grappe  de  jolis  cocons  qu'il  réserve  pour  le  grainage. 

C'est  le  premier  succès  obtenu  à  Lyon  et  peut-être  en 
France  dans  l'éducation  de  cette  espèce.  Aussi  aimons-nous 
à  le  signaler. 

Dans  nos  rapports  précédents  nous  sommes  entrés  dans 
de  nombreux  détails  de  pratique,  parce  qu'il  importait  de 
mettre  à  l'épreuve  tous  les  systèmes  nouveaux  d'élevage  qui 
se  produisaient  avec  quelque  autorité  en  France  et  à  l'étran- 
ger. Aujourd'hui  les  règles  d'éducation  rationnelle  sont  par- 
faitement connues.  Ceux  qui  veulent  réussir  n'ont  qu'à  les 
appliquer.  Dispensés  par  nos  travaux  antérieurs  de  répéti- 
lions  oiseuses  sur  l'élevage^  nous  croyons  utile  de  nous 
occuper  de  la  soie,  de  rechercher  les  races  qui,  à  santé  et 
vigueur  égales,  la  donnent  plus  belle^  plus  abondante,  d'en- 
seigner en  un  mot  à  noç  éducateurs  à  se  rendre  exactement 


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SUB   SES   OPIÎBATIONS   DE   l'aMMEE    1887  261 

compte  de  la  valeur  réelle  des  cocons  qu'ils  portent  au 
marché. 

Nous  présentons  dans  les  tableaux  suivants  un  ensemble 
de  faits  révélés  par  l'analyse  du  cocon,  et  qui  sont  intéres- 
sants à  consulter.  C'est  l'examen  complet  de  la  soie  fournie 
par  deux  races  françaises,  Bione-Var  et  Var  moyen,  la  première 
et  la  dernière  de  la  liste  de  nos  élevages  en  1887. 

D'ailleurs  toutes  les  races  qui  figurent  dans  cette  liste 
seront  étudiées  avec  le  même  soin  par  la  même  méthode. 


LISTE  DES  ÉDUCATIONS  EXPÉRIMEiNTALES  FAITES  A  MONPLAISIR 
A  LYON  ET  A  LHUYS  PEND.\NT  LA  CAMPAGNE  18^ 


Graines  offertes  par  M.  de  Rlehemond,  de  Salnt-lleiiiy 
de  Provenee. 


i.  Bione  Var  croisés.  .  .    30  gr. 

2.  2*croisem.  des  mômes.      2  — 

3.  3®croisem.  des  mémos.      2  — 

4.  Bione  Var  (élevés  dans  les  Al- 

pes)       2  gr. 

5.  Bione  Var  (élevés  dans  les  Al- 

pes)       2gr. 


6.  Bione  Var  (élevés  dans  les  Al- 

pes       2gr. 

7.  Race   croisée  élevée    dans    le 

Var 2gr. 

8.  Femelle  race  ordinaire,  mâle  gros 

Var 2gr. 

9.  Mâle  gros  Var,  femelle  race  ordi- 

naire       2gr. 


Graiiiea  reçaesde  H.Rondot,  proTenaotda  Consol 
de  TUlis  (Caacase). 

10.  Racede  Khorassan  blan.     2g  |  11.  RacedeKhorassanver.  .    2gr. 


Eovol  de  graines  de  H.  N.  Sehaoroll. 

12.  Race  du  Caucase  n'  3. .    2  gr.  |   13.  Race  du  Caucase  l°  4.  .    2  gr. 


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262 


RAPPORT   DE    LA   COMMISSION  DBS    SOIBS 


Graines  offertes  par  M.  4.  Harlni  de  Tarin. 


BIANGO 

14.  Ascoli. 

18.  Marche  offida. 

15.     —    Giapponese. 

19.  Lombardia. 

16.     — 

20.        —    (Shanghaï). 

17.     ~ 

VERDE 

21.  Piémont  \ 

27.  Marche. 

22.  Bergamo. 

28.  Piemont'\ 

23.      — 

29.  Lombardia       (verdolinolypo). 

24.  Marche. 

Casati). 

25.  Lombardia. 

30.       —             (Indusirialc). 

26.      ~ 

INCl 

flOCI 

31.  Lombardii  (F«  Croata,  M^ 

As- 

35.  Ascoli       (F"  bianco  nostrano 

coli). 

M**  bianco  giapponese). 

32.       —       (F«  Ascoli,  MoCroalo. 

36.       —       (F»  giallo  M«  bianco) 

33.  Bergamo, 

37.  Lombardia. 

34.  Lombardia  (bianco  giallo). 

GIALLO 

38.  Piémont^. 

59.  Marche. 

39.       - 

53.  Abruzzo. 

40.  Lo  ubardia  (giallo  croa'e). 

54.  Bergamo. 

41        —        (BrianzH). 

55.  Lombardia. 

42  Toscai.a    (bio  moro). 

56.  Ascoli. 

43       —        (Corsicd). 

57.  Marche. 

44.      —       (Arezzo  rosa) 

58.  Picmonle     (Bione-baco    ccr- 

45.  Ascoli. 

chialo  vero). 

46.  Mar.'.hp. 

59.  Picmonle  (anlica  rozza  S.  Mar- 

47.      —      (Brianza). 

lino). 

48.      —      (Corsica  clin:alizzato) 

60.  Ascoli. 

49.      —      (Roussillon) 

61.  Lombardia  (Brianza  grosso). 

50.  Piemonlc,  giallo  pallido. 

62.       —          (BrianzJ?  piccolo). 

51.  Marche. 

63.        -^ 

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SUR  SES  OPÉRATIONS  DE  l' ANNÉE  1887 


263 


64. 

65. 
66. 
67. 
68. 
69. 
70. 
71. 
73. 
73. 
74. 
75. 
76. 
77. 
78. 
79. 
80. 
31. 
82. 


Piemonle  (aniica  razza  Monie- 

regale. 
Ferme  (Brianza). 

—  (Sardegna). 

—  (Roussillon). 
Emilia  (Brianza). 

—  (Pirenei). 
Ascoli. 

Marche  (Romagna  giallo). 

—  (Offida  giallo). 
Emilij. 

Piemonte. 


Emilia. 
Emiiia. 
Ferme. 


83.  Piemonle  (Brianza). 

84.  Lombardia  (giallo  Romagna). 

85.  —       (giallo  Ascolino). 

86.  Piemonle  (Varo). 

87.  —  (VaroxVaro)incrocialo. 

88.  —  (Varo  X  grosso)    — 

89.  —  (VaroxBione)      — 

90.  —       (Bione). 

91.  —      (Corsica). 

93.  Umbria(anUcarazzaEugubina). 

93.  ~      (Brianza). 

94.  -         - 

95.  Emilia. 

96.  Piemonle  (?). 

97.  Bergamo  (incrocialo). 

98.  - 

99.  ~ 

100.  Marche. 

101.  - 


Graines  offertes  par  H.  Point,  d'Orange. 

102.  Race  Var  moyen. 


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264 


RAPPORT   DE   lA   COMMISSION    DBS  SOIES 


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Sun  SES  OPÉRATIONS  DE  L' ANNÉE  1887 


265 


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DE    LYON 


Peudanl    l'Aunée     1 8S7 


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MOUVEMENT  GÉNÉRAL  DE  LA  CONDITION 


Pendant  l'exercice  1889 


M0I8 


I17.  ééeeioale  lS77-iS86. 


BALLOTS  CONDITIONNÉS 


JANVIER 

riVBISR 

MARS 

AÎRIL 

MAI 

JUIN 

JUILLET 

AOUT 

SEPTEMBRE..  .  . 

OCTOBRE 

NOYilBRE.    .  .  . 
DÉCEMBRE.  .  .  . 

fciireiM  1887.  .  . 
Exereiee  1886.  .  . 

Oiffmiue  pour  i887 


3,195 
2,977 
3,556 
3,463 
3,508 
3,592 
3,338 
4,558 
4,086 
4,027 
3,771 
4,035 


44,106 
46,729 


-2,623 


-5,61  0/0 


43,473 
633 
ou 
1,45  0/0 


KIL. 

225,625 
205,619 
254,080 
243,771 
247,140 
258,633 
231,125 
336,043 
295,373 
294,853 
267,140 
280,671 


3,140,079 
3,474,607 


-334,528 


-9,62  0/0 


3,222,933 
-82,854 

oa 
-2,57  0/0 


BALLOTS  PESÉS 


POIDS 


2,016 
1,664 
2,156 
2,540 
2,479 
2,398 
2,720 
3,619 
3,196 
2,767 
2,628 
3,229 


31,412 
31,494 


-82 


-0,26  0/0 


26,687 

4,725 

ou 


KIL. 

105,502 
89,763 
117,868 
141,279 
135,877 
126,579 
149,289 
188,748 
164,743 
147,903 
139,807 
170,150 


1,677,508 
1,636,817 


40,691 


2,48  0/0 


1,371,802 
305,706 
ou 


TOTAL 


5,211 
4,641 
5,712 
6,003 
5,987 
5,990 
6,058 
8,177 
7,282 
6,794 
6,399 
7,264 


75,518 
78,223 


-2,705 
ou 

-3,45  0/0 


POIDS 


331,127 
295,382 
371,954 
385,050 
383,017 
385,212 
380,414 
524,791 
460,116 
442,756 
406,947 
450,821 


4,817.587 
5,111,424 


-293,837 

ou 

-5,74  0/0 


70,160      4,594,735 


5,358 


17,70  0/0     22,29  0/0     7,63  O/o 


222,852 

ou 
4,85  t/o 


Digitized  by 


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DÉTAIL  DES  DIVERSES 


MOIS 

ORGANSINS 

TRAMES 

GRÈGES 

a    c 

5  i 

5  1 

NOMBRE 

POIDS 

H    û 
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NOMBRE 

POIDS 

a  8 

NOMBRE 

POIDS 

1 

KIL. 

KlL. 

KIL. 

JANVIER.  .  . 

884 

73,662 

2,03 

887 

60,390 

2,26 

3,078 

189,357 

1,51 

FBVRIgR. .  . 

766 

64,599 

2,08 

814 

53,066 

2,31 

2,716 

172,321 

1,49 

yARS.  .  .  . 

996 

84,815 

1,93 

922 

62,153 

1,80 

3,417 

218,434 

1,43 

AVRIL.  .  .  , 

982 

78,891 

1,79 

767 

51,085 

2,10 

3,891 

243,887 

1,« 

MAI 

1,058 

86,450 

1,93 

870 

60,693 

1,57 

3,734 

229,240 

l,ï. 

JUIN 

1,106 

91,427 

1,26 

814 

55,993 

1,35 

3,804 

233,254 

t.41 

JUILLET.  .  . 

918 

74,550 

1,05 

747 

49,460 

0,72 

4,134 

251,895 

i.lS 

AODT.  .  .  . 

1,141 

97,671 

1,02 

937 

64,958 

0,67 

5,826 

357,577 

l,»' 

SBPTBMBRB  . 

1,036 

86,126 

1,31 

902 

62,219 

1,30 

5,018 

303,927 

o,w 

OGTOBRR  .  . 

1,103 

93,492 

1,30 

951 

65,478 

1,60 

4,447 

279,228 

0,{». 

NOVEUBRB.  . 

1,066 

84,920 

1,10 

977 

65,386 

1,84 

4,099 

251,381 

1,-^ 

DBCBMBRB.  . 

Exercice  1887. 

1,128 

87.568 

1,42 

972 

63,013 

2,79 

4,918 

2î  6,106 

1,4-^ 

12,184 

1,004,171 

1,48 

10,560 

713,894 

1,70 

49,082 

3,026,607 

1,24 

Bxereiee  i886. 

13,584 

1,158,259 

1,44 

10,200 

713,880 

1,76 

51,052 

3,175,426 

1.5! 

DifT.  pour  1887 

-1,400 

-154,088 

0,04 

360 

14 

-0,06 

-1,970 

-148,819 

-o,r,' 

Moj.  ééeeoule. 

14,365 

1,241,300 

1,66 

11,233 

800,177 

1,85 

41,251 

2,487,519 

l,6i 

Oifr.  peiri887. 

-2,181 

-237,129 

-0,18 

-673 

-86,283 

-0,15 

7,»31 

539,088 

-0.3: 

Digitized  by 


Google 


QUALITÉS  DE  SOIE 


SOIES  DIVERSES 

BOBINES 

TOTAL 

OBSERVATIONS 

NOMBRE 

POJDS 

PERTE   EN 
CONDITION 

NOMBRE 

POIDS 

^  z 

w  s 

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^  8 

NOMBRE 

POIDS 

PERTE  BN 
CONDITION 

238 

KIL. 

6,852 

3,64 

124 

KIL. 

866 

2,35 

5,211 

KIL 

331,127 

1,87 

256 

4,971 

2,80 

89 

425 

1,99 

4,641 

295,382 

1,89 

261 

5,817 

3,17 

116 

735 

1,11 

5,712 

371,954 

1,71 

269 

10,461 

2,94 

94 

726 

1,14 

6,003 

385,050 

1,68 

239 

6,049 

1,67 

86 

585 

1,32 

5,987 

383,017 

1,61 

196 

4,158 

1,63 

70 

380 

0,65 

5,990 

385,212 

1,35 

179 

3,975 

1,68 

80 

534 

1,-3 

6,058 

380,414 

1,06 

202 

4,098 

0,72 

71 

487 

1,21 

8,177 

524,791 

0,95 

240 

7,290 

1,49 

86 

554 

0,90 

7,282 

460,116 

1,12 

217 

3,741 

1,94 

76 

817 

1,31 

6,794 

442,756 

1,20 

194 

4,831 

2,33 

63 

429 

1,78 

6,399 

406,947 

1,33 

174 

3,858 

2,43 

72 

276 

2,61 

7,264 

450,821 

1,72 

2,665 

66,101 

2,24 

1,027 

6,814 

1,40 

75,518 

4,817,587 

1,42 

2,150 

55,316 

1,99 

1,237 

8,543 

1,58 

78,223 

5,111,424 

1,54 

615 

10,785 

0,25 

-210 

-1,729 

-0,18 

-2,705 

-293,837 

-0,12 

J,960 

53,349 

2,16 

1,351 

12,390 

1,52 

70,160 

4,594,735 

1.68 

706 

12,752 

0,08 

-324 

-5,576 

-0,12 

5,358 

222,852 

-0,26 

Digitized  by 


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DETAIL  DES 


ORCiANSlIVS 


FRAXCE 

ESPAGNE 

PIÉMONT 

ITALIE 

BROUSSE 

SYRIE 

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KIL. 

KIL. 

KIL. 

MNYIBR.  .  . 

211 

1S,707 

19 

1,'774 

115 

10,228 

214 

18,874 

s 

627 

68 

5,596 

FÉVRIl'R.  .  . 

209 

18,25!? 

3'i 

3.404 

91 

8,163 

176 

15,868 

10 

660 

52 

4,257 

MARS.  .  .  . 

252 

21,548 

20 

2,132 

162 

15,137 

214 

19,160 

6 

288 

59 

5,216 

AVRIL. .  .  . 

252 

20,673 

25 

2,573 

132 

12,158 

199 

17,242 

« 

671 

57 

4,597 

MAI 

290 

23,025 

27 

2,528 

122 

10,764 

227 

21,721 

6 

410 

35 

2,563 

JUIN 

190 

16,153 

24 

1,629 

217 

20,428 

2:0 

22,585 

8 

606 

68 

5,63^ 

JUILLET.  .  . 

206 

16,555 

24 

1,555 

100 

8,411 

184 

17,385 

2 

159 

80 

7,116 

AOLT.  .  .  . 

277 

24,168 

32 

2,123 

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15,964 

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20,828 

8 

553 

58 

5,041 

SEPTEMBRE . 

281 

25,273 

37 

2,850 

138 

11,954 

182 

15,774 

9 

812 

70 

5,8?^ 

OCTOBRE. .  . 

242 

22,391 

27 

2,173 

185 

17,335 

221 

19,048 

19 

1,347 

91 

7,403 

NOVEMBRE.  . 

234 

18,909 

35 

2,710 

160 

14,802 

203 

17,20') 

33 

2,214 

71 

5,55? 

DÉCEMBRE.  . 

224 

18,138 

35 

2,646 

173 

15,504 

2.7 

18,768 

35 

2,124 

64 

5,877 

Exercice  1887. 

1,762 

2,529 

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2,868 

243,799 

339 

28,097 

160,  »48 

224,458 

151 

10,471 

773 

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Exercice  1886. 
Diff.  poor  4887 

3,108 

208,178 

251 

88 

20,595 

2,004 
-242 

180,966 

3,415 

316,651 

259 

18,115 

875 
-102 

76,9f". 

-240 

-24,370 

7,502 

-20,118 

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-92,193 

-108 

-7,644 

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Moy.dêceonale. 

4,003 

348,292 

354 

32,514 

2,195 

196,515 

3,323 

:306,554 

230 

17,235 

73( 

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Diff.  pour  1887 

-1,136 

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-82,096 

-79 

-6,764 

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PROVEiNANGKS 


ORCANSIK9 


BENGALE 

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1,687 

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3,971 

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4,811 

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3,464 

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1,317 

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2,990 

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1,729 

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6,305 

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1,694 

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78,891 

18 

1,313 

76 

5,853 

116 

7,284 

98 

8,003 

43 

2,986 

1,058 

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24 

1,893 

60 

3,867 

114 

7,617 

122 

9,524 

29 

1,487 

1,106 

91,427 

26 

2,035 

55 

4,197 

94 

5,985 

113 

9,468 

34 

1,684 

918 

74,550 

23 

2,173 

54 

4,291 

132 

9,610 

131 

12,005 

27 

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7,749 

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16 

1,351 

45 

2,612 

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402 

2,009 

1,128 

87,568 

251 

49,499 

1,223 

80,958 

1,170 

97,373 

22,334 

12,184 

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1,336 

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198 

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75,671 

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13,584 
-1,400 

1,158,259 

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-17,134 

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-47,721 

336 

15,788 

21,702 

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-154,088 

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14,305 

1,241,300 

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50,520 

3 

0,247 

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-2,181 

•2;>7,129 

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DETAIL  DES 


TRAMES 


FRANCE 

ESPAGNE 

PIÉMONT 

ITALIE 

BROUSSE 

SYRIE 

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209 

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2 

111 

6 

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6,642 

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61 

10 

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MARS.  .  .  . 

94 

5,833 

3 

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20 

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AVRIL.  .  .  . 

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1,516 

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MAI 

85 

5,851 

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15 

1,199 

127 

9,480 

1 

103 

6 

410 

JUIN 

75 

5,485 

3 

212 

30 

2,417 

101 

8,222 

4 

302 

2 

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JUILLET.  .  . 

52 

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64 

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SEPTEMBRE  . 

63 

4,329 

11 

768 

13 

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96 

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1 

73 

4 

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OCTOBRE..  . 

57 

4,127 

10 

560 

18 

1,563 

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8,685 

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225 

5 

365 

NOVEMBRE.  . 

65 

4,611 

9 

473 

13 

1,341 

97 

8,137 

6 

233 

5 

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DECEMBRE.  . 

47 

3,129 

12 

788 

18 

1,778 

88 

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2 

133 

7 

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Exercice  1887. 

3.9(C^ 

852 

60,251 

55 

3,496 

206 

18,145 

1,346 

105,068 

31 

2,047 

52 

Exereice  1886. 

889 

64,068 

5 

330 

170 

13,631 

1,071 

130,439 

76 

5,715 

15 

1,C^'^ 

Diff.  pour  1887 

-37 

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50 

3,166 

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-45 

-3,668 

37 

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1,024 

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5,543 

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-172 

-7,578 

41 

2,565 

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-142 

-13,930 

-48 

-3,496 

25 

2,1M 

1 

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PROVENANCES 


TRAMES 


BENGALE 

CHINE 

CANTON 

JAPON 

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9,537 

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922 

62,153 

7 

036 

224 

14,502 

135 

7,354 

110 

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4,428 

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6 

460 

263 

17,533 

167 

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134 

10,701 

66 

4,823 

870 

60,693 

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625 

241 

15,702 

141 

7,854 

138 

10,673 

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4,393 

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55,993 

11 

1,053 

215 

13,714 

142 

8,779 

127 

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96 

5,718 

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49,460 

3 

252 

297 

18,510 

178 

10,948 

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11,895 

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937 

64,958 

3 

286 

255 

16,520 

206 

12,578 

148 

11,416 

102 

7,362 

902 

62,219 

11 

824 

265 

17,204 

206 

12,540 

166 

11,885 

100 

7,500 

951 

65,478 

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1,136 

268 

17,239 

245 

14,095 

162 

11,481 

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-86,283 

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30 

2,691 

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27,186 

56 

4,942 

104 

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FÉVRIER..  . 

244 

21,467 

30 

2,983 

40 

3,780 

320 

29,533 

35 

2,917 

62 

4,15 

MARS.  .  .  . 

3.)2 

26,926 

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44 

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AVRIL.  .  .  . 

270 

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MAI 

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309 

28,791 

21 

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DÉCEMBRE.  . 
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259 
3,485 

23,956 

21 
166 

2,144 

47 
676 

4,374 

397 
4,381 

36,3>7 

125 
1,230 

11,311 

129 

10,910 
114,8iS 

313,759 

15,836 

62,326 

413,682 

105,063 

1,284 

Exereiee  1886. 
Diff.  pDnrl887 

3,666 
-182 

329,897 

326 

-160 

30,880 

639 

37 

274 

58,821 

6,086 
-1.701 

581,387 

1,511 

-•^81 

1,132 

126,000 

1,235 

I12,4yi 

2,35\ 
58,904 

-16,138 

-15,044 

3,r>()5 

-167,705 

-20,937 

49 

Moj.  déeennile. 

3, 227 

285,616 

454 

42,865 

2.-),  447 

4,491 

431,393 

93,033 

720 

Diff.pourlSST. 

257 

28,143 

-28S 

-27,029 

402 

36,87J 

-llu 

-17,711 

9K 

12,030 

564 

55,94^ 

10 


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PROVENANCES 


GBÈCîBS 

BENGALE 

CHINE 

CANTON 

JAPON 

TL'SSAH 

TOTAL 

ce 

2 
0 
S5 

S 

fi. 

■j3 

t6 

m 
2 
0 

2 
0 

PU 

M 

i 
0 

0 

â 

z 

1 

5 

z 

NOMBRE 

POIDS 

KIL. 

Kir.. 

KIL. 

KIL. 

KIL. 

KIL. 

1 

35 

1,158 

54,767 

382 

18,739 

523 

31,663 

205 

11,680 

3,078 

189,357 

53 

3,878 

836 

42,656 

424 

19,791 

5-i2 

31,437 

ir.o 

8,894 

2,716 

172,321 

23 

2,022 

904 

46,147 

5U 

25,572 

661 

39,118 

39 '1 

23,557 

3,417 

218,434 

117 

9,41Vi 

1,209 

62,947 

739 

35,108 

562 

32,831 

420 

25,166 

3,891 

243,887 

55 

3,597 

1,210 

62,237 

610 

29,661 

5<9 

34,520 

494 

30,227 

3,734 

229,240 

67 

4,774 

869 

42,695 

1,C65 

51,419 

75i 

43,659 

217 

13,303 

3,804 

233,254 

92 

7,107 

y63 

46,994 

1,120 

53,518 

881 

53,760 

270 

17,528 

4,134 

251,895 

77 

5,743 

1,850 

89,213 

1,394 

67,019 

823 

49,84/i 

310 

19,235 

5,826 

357,577 

54 

3,783 

1 ,626 

79,416 

1,328 

63,594 

745 

44,310 

93 

5,225 

5,018 

303,927 

15 

1,214 

1,'.5I 

74,137 

949 

45,762 

759 

45,408 

175 

11,610 

4,447 

279,228 

7 

476 

1,199 

59,749 

1,099 

53,354 

581 

34,395 

305 

20.084 

4,099 

i51,381 

3 

2:0 

1,311 
14,586 

05,262 

1,283 

59,665 

1,U03 
8,404 

61,098 

340 
3,373 

20,789 

4,918 

290,100 

564 

42,318 

720,220 

10,93i 

r.23,202 

502,043 

207,310 

49,082 

3,026,607 

645 

50,098 

19,394 
-4,808 
14,778 

979,190 

8,585 
2,3^9 
5,840 

409,448 

8,165 
-561 

497,211 

ù 

» 

51,052 

3,175,420 

-81 

-7,780 

-252,970 

118,754 

4,832 

n 
» 

» 

-1,970 

-148,819 

560 

38,887 

719,169 

279,618 

9,770 

512,587 

» 

41,252 

2,487,519 

-2 

3,431 

-11)2 

7,051 

0,094 

2'i3,584 

-1,86C 

-10,544 

)> 

» 

7;8H0 

539,088 

11 


Digitized  by 


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PROPORTION  DES  DIVERSES  PROVENANCES 

Dans  le  moiiveiiieiit  de   1889 


PROVENANCES 


FBANGB. 


ESPAGNE. 


PIÉMONT. 


ITALIE. 


STRIE. 


BENGALE. 


CBL\E. 


CANTON. 


JAPON. 


TCSSAH. 


ORGANSINS 


KIL. 

243,799 
28,097 
i60,848 
224,458 
10,471 
64,739 
21,595 
49,499 
80,958 
97,3/3 
22,334 


1,004,171 


te    m 
O    'U 


TRAMES 


24,28 


2,80 


16,02 


22,35 


1,04 


6,45 


2,i5 


4,93 


8,06 


9,70 


2,22 


100,00 


KiL. 

00,231 

3,S96 

18,145 

105,068 

2,047 

3,963 

8,123 

195,686 

130,630 

123,575 

62,910 


713,894 


£  8 


8,44 


0,49 


2,54 


14,72 


0,29 


0,55 


1,14 


27,41 


18, 3U 


17,31 


8,81 


100,00 


QRÈGCS 


KIL. 

313,759 

15,836 

62,326 

413,682 

105,063 

114,848 

42,318 

726,220 

523,202 

502,043 

207,310 


3,026,607 


H  2 

«  « 

O  >M 

eu  H 

as  a 


10,37 


0,52 


') 


2,06 


13,67 


3,47 


3,79 


l,iO 


23,99 


17,29 


16,59 


6,85 


100,00 


TOTAL 


KIL. 

617,809 
47,429 
241,319 
743,208 
117,581 
183,550 
72,036 
971,405 
734,790 
722,991 
292,554 


4,744,672 


13,02 

1,00 

5,09 

15,66 

2,48 

3,87 

1,52 

20,47 

15,49 

15,24 

6,16 


100,00 


12 


Digitized  by 


Google 


MOUVEMENT  DE  LA  CONDITION  DES  SOIES 

Pendant  les  15  dernlèreii    années 


10 

1 

< 

SOIES  GRÈGES 

PROPORTION  CENTéSIMALE  EN  POIDS  DES  DIVERSES  PROVENANCES          | 

ETC 

NOMBRE 

>UVRÉES 

POIDS 

Z 

27,44 

H 
Z 

O 

< 

0. 
0! 

2,10 

H 
Z 

O 

'S 
3,72 

t 

16,76 

i 

2,61 

H 
OQ 

1,94 

4 

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o 
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0,74 

o 
6,15 

z 

g 

z 

g 
z 

z 

2 

•< 

13,56 

•< 

09 
W 

» 

1873.  .  . 

45,032 

KIL. 

3,067,139 

20,43 

4,55 

1874.  .  . 

57,361 

3,895,893 

23,60 

2,07 

4,76 

14,56 

3,62 

2,35 

0,72 

4,88 

24,94 

4,81 

13,69 

)) 

1875.  .  . 

66,055 

4,477,521 

24,72 

1,20 

4,26 

14,82 

3,18 

1,74 

0,57 

3,46 

28,40 

5,70 

11,95 

» 

1876.  .  . 

81,502 

5,675,208 

19,81 

1,96 

4,79 

16,04 

3,12 

2,08 

0,63 

3,92 

26,32 

6,94 

14,39 

» 

1877.  .  . 

50,994 

3,323,184 

13,95 

1,49 

4,15 

1^,37 

1,72 

1,76 

0,68 

3,81 

30,49 

11,58 

18,00 

)) 

1878.  .  . 

62,233 

4,244,141 

18,29 

1,40 

4,50 

15,32 

2,12 

2,13 

0,27 

3,34 

23,85 

8,66 

20,12 

» 

1879.  .  . 

66,695 

4,449,530 

16,19 

1,42 

5,12 

14,51 

2,43 

2,36 

0,12 

3,92 

28,09 

8,52 

17,32 

» 

1880.  .  . 

68,889 

4,652,535 

15,85 

1,47 

4,80 

19,06 

2,52 

1,78 

0,21 

3,11 

29,68 

8,40 

13,12 

» 

1881.  .  . 

77,725 

5,348,035 

16,97 

2,31 

5,86 

19,93 

2,16 

1,84 

0,38 

2,05 

27,56 

5,38 

15,56 

M 

1882.  .  . 

67,050 

4,609,739 

16,38 

2,73 

4,99 

21,06 

3,15 

2,13 

0,29 

1,60 

21,53 

7,01 

19,13 

» 

1883.  .  . 

67,678 

4,649,866 

14,47 

1,83 

6,46 

22,48 

2,39 

1,84 

0,14 

1,39 

18,43 

8,53 

22,04 

» 

1884.  .  . 

67,354 

4,564,673 

15,54 

1,71 

4,99 

20,45 

3,02 

4,13 

0,11 

1,60 

17,37 

12,13 

18,95 

» 

1885.  .  . 

65,039 

4,400,697 

13,93 

1,32 

5,60 

21,20 

2,86 

3,81 

0,12 

3,29 

22,30 

11,08 

14,49 

D 

1886.  .  . 

74,836 

5,047,565 

13,12 

1,03 

5,02 

20,38 

2,97 

3,71 

0,06 

2,08 

26,39 

10,9S 

14,29 

)> 

1887.  .  . 

71,826 

4,744,672 

13,02 

1,00 

5,09 

15,66 

2,48 

3,87 

» 

1,52  20,47 

111,4 

15,24 

6,16 

a«  A  part 
prennent  le 

ir  de  1887,  lea  provenances  de  Grèce,  Volo,  Salonique  sont  réunies  aux  soies  de  Syrie  et  les  tussah  com- 
s  soies  sauvages  du  Bengale,  de  la  Chine  et  du  Japon. 

13 


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14 


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RELEVÉ  DES  OPÉRATIONS  DU  BUREAU  PUBLIC  DE  TITRAGE 


Pendant   l'année   188  9 


MOIS 


JANVIER. 
FÉVRIER 
MARS.  . 
AVRIL.. 
MAI..  . 
JUW.    . 
JUILLET. 
AOOT.  . 
SEPTEMBRE 
OCTOBRE. . 
NOVEMBRE. 
DECEMBRE. 

Exercice  1SS7.  . 
Exereke  iSS6.  . 

Dirrér.peari8g7. 


< 
o 

oc 
o 


613 
043 
7i4 
743 
572 
793 
737 
823 
849 
842 
833 
777 


8,939 


10,988 


2,049 


(0 

Ul 

s 


269 
230 
278 
197 
273 
227 
215 
294 
226 
264 
227 
205 

2,905 
3,278 

-373 


(0 
Ul 

•Ul 

o 


1,114 

928 

975 

1,015 

735 

680 

992 

1,205 

i,205 

i,134 

1,136 

940 


iî,m 


12,692 


633 


> 
S 


o 

«0 


20 
27 
34 
28 
25 
43 
16 
17 
20 
20 
15 
13 


278 


140 


138 


11 
41 
37 
49 
28 
49 
10 
21 
24 
22 
59 
14 


365 


250 


115 


Ul 

o 

< 
o 
> 

•Ul 

o 


2 
20 
23 
19 
20 
13 
20 
16 
19 
18 
18 


188 


TOTAL 


2,027 
1,871 
2,058 
2,055 
1,652 
1,812 
1,983 
2,380 
2,340 
2,301 
2,288 
1,967 


2t,73'i 


27,348 


-2,614 


PRÉLÈVEMENTS 


1,802 
1.654 
1,821 
1,818 
1,485 
1,629 
1,689 
1,910 
1,941 
1,941 
1,916 
1,6 


21,300 


24,432 


-3,132 


88,90 
88,40 
88,48 
8«,47 
89,89 
89,90 
85,17 
80,25 
82,95 
84,35 
83,74 
86,12 


86,12 


89,34 


-3,22 


ENVOIS  DIRECTS 


225 
217 
237 
237 
167 
183 
294 
470 
399 
360 
372 
273 


3,434 


2,916 


518 


11,10 
11,60 
11,52 
11,53 
10,11 
10,10 
14,83 
19,75 
17,05 
15,05 
16,26 
13,88 


13,88 


10,66 


3,22 


15 


Digitized  by 


Google 


MOUVEMENT  COMPARATIF  DES  CONDITIONS  FRANÇAISES 

Pendant  les    années  f  88«  et   f  889 


VILLES 


AMIENS. 


AIBBNAS. .  . 
AVIGNON.  .  . 
LYON.  .  .  . 
MARSEILLE.  . 
MONTÉLIMAR. 


NIMES. 
PARIS. 
PRIVAS. 
REIMS. 


ROUBAIX. 


SAINT-ÉTIENNE.  . 
TOL'RCOING.  .  .  . 


VALENCE. 


1  sse 


SOIES 
GREGES 


SOIES 
OUVRÉES 


73,346 

92,525 

3,175,426 

200,969 

» 

4,718 

276,126 

13,897 


276,151 


11,887 


1,044 

48,009 

73,674 

1,935,998 


TOTAL 


1,839 

155,584 

7,633 

» 

67,868 

737,565 

2,399 

4,409 


4,125,045  3,036,022 


1,044 

121,355 

166,199 

5,111,424 

200,969 

» 

6,557 

431,710 

21,530 

» 

67,868 

1,013,716 

2,399 

16,296 


7,161,06- 


1  SST' 


SOIES 
GRÂCES 


63,236 

39,943 

3,026,607 

127,364 

» 

6,435 

194,677 

16,075 


278,797 


3,753,134 


SOIES 
OUVRÉES 


TOTAL 


892 

49,818 

72,087 

1,790,980 


1,415 
164,318 

6,:;33 

» 
64,205 
764,593 
4,762 


•2,919,403 


a.  H  z 

b.  z  ta 


892 

113,054 

112,030 

4,817,587 

127,364 

7,850 

358,995 

22,408 

» 
64,205 
1.043, :^o 
4,762 


6,672,5.37 


0,47 

-6,84 

-32, 

-5,74 

-36,62 

« 
19,71 
-16,84 
4,07 

-5,39 

2,92 

98,49 


-6,82 


16 


Digitized  by 


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MOUVEMENT  COMPARATIF  DES  CONDITIONS  ÉTRANGÈRES 

Pendant  les  années    1886  et    1889 


VILLES 


1  SS6 


SOIES 
QHèOES 


SOIBS 
OUVRÉES 


TOTAL 


1  SST' 


s:   m  -r^ 
b.   H    K 


GRBFELD. . 
BLBBRFELD. 


31,302 
18,349 


515,839 
238,730 


438,774 
221,806 


467,868 
258,721 


-14,48 
0,63 


LONDRES.  .  .  . 
VIENNB.  .  .  . 
CANTON I    111,9491 


122,067|    9,03 


ANCONB.  . 
BERGAHE.. 
BRBSGIA.  . 
COMB.  .  . 
FLORENCE. 
GÊNES.  .  . 
LECCO.  .  . 
LUCCA.  .  . 
MILAN.  .  . 
PESARO.  . 
TORIN.  .  . 
UDINB.  .  . 


BALE. 
ZURICH. 


ALLEMAGNE 

547,141       29,094 

257,079       36,915 

ANGLETERRE 

I      27,023|      34,743|      62,366|      33,409|      25,602|      59,011|  -5,37 

AUTRICHE 

I      30,865|      96,707|     127,572|       28,983|       91,527|     120,510|  -5,53 

CHINE 

»        I     111,949|     122,067| 

ITALIE 

0,970 

71,851 


40,036 

49,733 

386 

50,370 

22,379 

1,991,835 

8,802 

252,592 

87,080 

60,178 
329,298 


9,555 

» 

9,555 

92,508 

50,543 

143,051 

16,306 

75 

16,381 

44,289 

161,835 

206,124 

96,567 

213 

96,780 

273 

1,197 

1,470 

48,005 

121,235 

169,240 

22,776 

» 

22,776 

2,124,890 

1,803,455 

3,928,345 

10,763 

)) 

10,763 

288,636 

430,877 

719,513 

84,3()5 

14,860 

99,165 

» 

6,970 

-27,05 

43,667 

115,518 

-19,24 

» 

» 

» 

148,274 

188,310 

-8,64 

36 

49,^69 

48,57 

863 

1,249 

-15,03 

116,210 

166,580 

-1,57 

» 

22,379 

-1,74 

838,415 

3,830,250 

-2,49 

» 

8,802 

-18,21 

3h5,433 

608,025 

-15,49 

12,770 

99,850 

0,69 

79,216 
284,028 


3,422,205 


424,822 
739,043 


SUISSE 

504,038 

1,023,071 


4,634,174 


8,056,379 


3,221,978 


388, 4g5 
675,492 


4,357,354 


448,663 
1,004,790 


7,579,332 


-10,98 
-1,78 


-5,92 


17 


Digitized  by 


Google 


TABLEAU  DE  LA  PERTE  AU  DÉGREUSAGE  DES  ORGANSINS 


PROVENANCES 


ITALIE. 


URODSSB. 


SYRIE 


BENGALE. 


CHINE  . 
CANTON 
JAPON  . 


bline. 


FRANGE 


ESPAGNE.  . 


PIEMONT . 


Terl 


(  jiaoe. 
^bline. 

iblioe. 
vert 
jiaoe 

(  blioe. 
.<  Yerl 
^  jione. 

ibiaoe . 
Terl 
jione. 

,  bline. 


,  Terl 
[  jâQoe. 

!  bline. 
Terl 
jaune. 

(  bline. 
l  jiane. 

.  bline. 

(  blane. 
7  TWl  , 


NOMBRE    DÈPR 

•:uvES 

POUR   CHAQUE  PERTh 

TOTAL 

DBS 

1 

10 

18 

20 

19 

18 

20 
21 

21 
12 

22 

11 

23 

il 

24 

15 

25 

4 

26 

1 

27 
1 

28 

» 

BPRBtVES 

124 

» 

)) 

» 

3 

3 

1 

1 

)) 

» 

» 

)) 

» 

8 

» 

1 

1 

» 

5 

3'. 

-m 

248 

163 

41 

9 

1 

727 

a 

» 

» 

» 

» 

)) 

» 

)) 

» 

» 

» 

)) 

» 

» 

1 

h 

» 

» 

15 

44 

32 

13 

1) 

1 

» 

100 

» 

4 

16 

22 

6 

3 

1 

1 

» 

» 

» 

» 

53 

» 

» 

» 

2 

1 

» 

» 

» 

)) 

» 

» 

» 

3 

)) 

» 

M 

1 

9 

83 

207 

86 

25 

3 

» 

1 

415 

» 

8 

36 

61 

2Ô 

l'i 

4 

» 

1 

» 

» 

» 

149 

» 

» 

1 

4 

1 

2 

» 

» 

1 

n 

» 

» 

9 

» 

)> 

» 

4 

6 

3o 

143 

269 

245 

lOl 

16 

3 

822 

» 

)) 

» 

4 

10 

10 

4 

» 

1 

1 

» 

» 

30 

» 

» 

)> 

)) 

1 

1 

» 

» 

)) 

>» 

)• 

» 

2 

» 

» 

» 

)) 

1 

4 

» 

6 

13 

15 

5 

» 

44 

a 

» 

2 

7 

7 

4 

1 

1 

» 

» 

) 

» 

22 

)> 

» 

1 

» 

6 

1 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

8 

» 

» 

» 

4 

3 

4 

13 

108 

i5i 

61 

13 

2 

359 

» 

)> 

M 

1 

» 

» 

1 

» 

» 

» 

)) 

» 

2 

» 

» 

» 

» 

h 

t. 

)) 

)) 

)) 

» 

» 

» 

» 

» 

1 

7 

18 

26 

48 

17 

15 

15 

12 

3 

1 

163 

17 

19 

50 

123 

117 

56 

14 

5 

5 

3 

1 

» 

410 

» 

» 

» 

)) 

» 

» 

1 

»' 

» 

1 

» 

» 

2 

)) 

4 

7 

3 

19 

100 

240 

198 

55 

6 

» 

» 

632 

120 

173 

150 

80 

:35 

8 

5 

3 

2 

» 

» 

» 

576 

1 

3 

6 

9 

3 

4ê 
^1 

» 

)) 

» 

» 

» 

1 

24 

17 

18 

l\f 

20 

21 

22 

-a 

24 

25 

^e 

Ji7 

28 

1 

MUYKNNK 

DB9 
ÉPBEUVK8 

20,90 
21,47 
24,40 

» 
24,07 

20,33 
20,39 
23,50 

21,25 
21,42 
24,70 

22,29 
21,38 
25,55 

21,37 
2i,41 
25,28 

22,09 
» 

22,98 
21,01 

25,07 
23,77 

19,11 
20,09 


18 


Digitized  by 


Google 


TAHI.KAIJ 

HK 

LA  PERTB 

AU 

ORnilKUSAdK 

DES  TRAMES 

PROVENANCES 

NOMBi^E  D'ÉPREUVES  POUR  CHAQUE  PERTE 

TOTAL 

DK8 
KPRKUVES 

MOYKNNK 

DKS 

FPRKUVh» 

16 

17 

0 

18 
3 

19 

4 

20 

8 

21 

6 

22 

4 

23 
12 

24 

7 

25    26 

27 

(Mme.  . 

3 

M 

47 

22,17 

FRANCE.  .  .  .)  wl .  . 

» 

» 

» 

» 

» 

1 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

1 

21,50 

[jme. . 

M 

1 

» 

1 

1 

1 

13 

88 

85 

^0 

17 

5 

262 

24,51 

IbUBe.   . 
ESPAGNE.    .  .  jwl  .  . 

(jiioe.  . 

» 

)• 

1 

1 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

2 

19,31 

» 

» 

M 

» 

1 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

1 

20,51 

» 

» 

1 

» 

» 

w 

4 

13 

9 

» 

» 

» 

27 

23,55 

/bllDC    . 

PIÉMONT  .  .  .jferl..  . 
[jinoe.  . 

» 

y> 

» 

7 

2 

1 

» 

» 

)> 

» 

)» 

» 

10 

19,90 

)) 

» 

» 

)) 

2 

» 

» 

» 

» 

» 

)) 

» 

2 

20,00 

» 

» 

» 

M 

» 

» 

4 

13 

9 

4 

1 

» 

31 

23,02 

/bllDC.  . 

» 

1 

5 

12 

24 

16 

4 

2 

4 

» 

» 

» 

68 

20,78 

ITALIE  ....  m  .  . 

» 

» 

)) 

2 

14 

2 

» 

)) 

» 

» 

» 

» 

18 

20,51 

janoê.  . 

)' 

» 

» 

» 

5 

13 

22 

76 

98 

85 

21 

7 

327 

24,11 

blaoe.  . 

BROUSSE..  .  .Kerl.  . 

JiBoe. . 

» 

» 

» 

» 

1 

1 

M 

» 

)) 

» 

» 

» 

2 

22,84 

» 

)) 

» 

» 

1 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

1 

20,54 

>: 

» 

» 

» 

1 

» 

» 

» 

2 

2 

» 

» 

5 

24,81 

SYRIE 

bliBe.  . 
jiBBe.  . 

» 
» 

» 

1 

2 

» 

2 
» 

» 

3 

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2 

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4 

» 
2 

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2 
14 

21,11 
23, 4r, 

/bllBC. 

» 

» 

» 

» 

» 

» 

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» 

» 

3 

» 

» 

3 

25,35 

BENGALE  .  .  .  vfrU    . 

» 

» 

» 

» 

M 

» 

1 

y> 

» 

1 

1 

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3 

24,71 

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)) 

» 

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» 

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3 

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20 

24 

3 

1 

30 

24,72 

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CHINE  .  .  .  .> 

4 
» 

6 
» 

28 
» 

126 

0 

335 

468 
1 

282 
1 

117 

» 

22 

7 

7 
13 

3 

20 

1 

8 

1,399 
50 

21,47 

27,48 

(b'iBC.  . 

aNTON.  .  .  . 

(wl... 

» 

1 

» 

2 

6 
» 

2 

13 

1 

150 

518 

628 
3 

257 
6 

38 

1 

5 

» 

1,620 
11 

24,01 
24,72 

(blaie.  . 
JAPON  .... 

(lert... 

9 
» 

15" 

88 
)> 

17 

224 
9 

250 
41 

15" 

135 
31 

20" 

54 

6 

14 

10 

1 

"23 

7 
1 

2 

» 

"S? 

» 

7'J3 
89 

19,23 
20,00 

11 

lU 


Digitized  by 


Google 


TABLEAU  DE  LA  PERTE  AU 


ORGANS. 

1885/trame$. 

GRÉGËS. 


ORGANS. 


1886JTRANKS. 
GRfiGKS. 

ORGANS. 

IBBl^TRAMES. 

GRÈGES. 


ORGANS.  . 
TRAMES. . 
GRÈGES.  . 

/ORGANS.  . 
I  TRAMES.  . 


ORGANS. 

1890Itrambs. 


ORGANS.  . 

iewlTRAMES. . 

GRÈGES. . 


NOMBRE    D'EPREUVES 


0 

1 

2 

3 

4 

5 

6 

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20 


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ECREUSAGE  DES  SOIES  TUSSAH 

POUR  CHAQUE  PERTE 

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21 


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TABLKAU  DE  LA  PERTE  AU  DÉCREUSAGE  DES  GRÈGES 


PROVENANCES 

NOMBRE  D'ÉPREUVES  POUR  CHAQUE 

PERTE 

TOTAL 

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A  Lyon,  I«  8  janvier  1888. 


LB    t>IRBGTKUR    OB    LA    CONDITION    DBS    SOIBI, 

Joti^N  TESTENOIRE. 


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LE  LABORATOIRE 

D'ÉTUDES  DE  LA  SOIE 


PAR 

M.  A.  LEGER 


Présenté  à  In  Sodéié  d*agi  icuUure,  bisloirc  naturelle  et  arls  nlilfs  de  Lyon. 


Le  Laboratoire  d'éludés  de  la  soie,  auquel  la  Soeiélé  d'agri- 
culture peut  se  faire  honneur  de  collaborer,  aux  côtés  de  la 
Chambre  de  commerce  de  Lyon,  compte  quatre  années 
d  existence;  il  a  su  acquérir  déjà  dans  le  monde  séricicole  une 
situation  digne  de  notre  ville,  et  notre  Société,  représentée 
dans  la  commission  par  sept  de  ses  membres,  a  le  droit  de  ne 
pas  se  désintéresser  de  cette  utile  création  et  d'être  tenue 
au  courant  des  résultats  obtenus.  C'est  pour  répondre  à  ce 
désir  légitime  que  nous  venons  résumer  les  principaux  tra- 
vaux que  cette  création  nouvelle  compte  déjà  à  son  actif. 

Dès  1883,  notre  grande  industrie  lyonnaise  réclamait  une 
institution  dans  laquelle  une  étude  à  la  fois  scientifique  et 
pratique  des  cocons  et  des  soies  que  produisent  toutes  les 
variétés,  sous-variétés  et  races  de  vers  à  soie,  put  être  métho  - 
diquement  poursuivie,  en  vue  surtout  des  croisements  capa- 

5c  SÉRIE,  T.  X.  —  1887  20 


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292  LAUORATOIUE    d'ÉTDDES    DE    LV    SOIE 

bles  d'accroître  la  robuslicité  des  races  et  d'améliorer  la  qualité 
des  soies  produites.  Pour  guider  sûrement  les  éducateurs,  les 
filateurs  elles  fabricants,  on  devait  rechercher  et  déterminer 
expérimentalement  avec  précision  le  poids  des  cocons,  leur 
richesse  en  soie,  la  finesse,  Télasticilé,  la  ténacité,  la  couleur, 
la  proportion  du  grès,  le  degré  d'aptitude  à  la  teinture,  toutes 
les  propriétés  en  un  mot  du  brin  soyeux.  Comme  consé- 
quence naturelle,  on  devait  arriver  à  donner  un  inventaire 
aussi  complet  que  possible,  et  réunir  une  collection  sans  pré- 
cédent de  toutes  les  chenilles  séricigènes,  à  déterminer  le 
signalement  précis  de  toutes  les  races  domestiques  ou  sau- 
vages, à  procéder  à  un  classement  précieux,  à  tirer  de  tous  ces 
matériaux  des  règles  sûres  pour  conduire  aux  croisements  les 
plus  profitables. 

Pour  réussir  dans  cette  tâche,  la  Chambre  de  commerce 
devait  apporter  le  concours  de  ses  nombreux  correspondants, 
et,  par  le  patronage  des  divers  Ministères  autorisés,  obtenir 
l'assistance  précieuse  de  tous  nos  représentants  à  l'étranger. 

Pour  l'installation  de  ce  nouveau  service,  |a  magnanerie 
expérimentale  que  la  Société  d'agriculture  avait  créée  à 
Monplaisir  et  qui  avait  pendant  de  longues  années  contenu 
en  germe  l'institution  projetée,  se  trouvait  un  peu  éloignée 
du  centre  de  la  ville;  la  Chambre  de  Commerce  offrit  au 
Laboratoire  une  large  hospitalité  dans  son  bel  établissement 
de  la  Condilion  des  soies,  et  dès  le  commencement  de  1884, 
Tinstilution  fut  en  mesure  de  fonctionner,  sous  l'habile  direc- 
tion de  notre  savant  collègue,  M.  Dusuzeau,  et  avec  le 
concours  d'une  Commission  administrative  mixte,  composée 
de  Membres  de  la  Chambre  de  commerce  et  de  la  Société 
d'agriculture. 

Le  Laboratoire,  convenablement  dolé,  a  développé  son 
matériel  d'études  et  de  recherches  théoriques  et  pratiques; 
il   s'est  fait  connaître  par  des  travaux  remarquables,  que 


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LAnORATOlRB  d' ETUDES  DE  LA  SOIE  293 

toutes  les  revues  technologiques  élrangères  lui  empruntent  à 
Tenvi,  et  nous  pensons  qu'il  n'a  de  rival  nulle  part;  les  tra- 
vaux qui  lui  sont  confiés  de  l'étranger,  les  avis  et  les 
conseils  qui  lui  sont  demandés  chaque  jour  de  l'Angle- 
terre, de  l'Italie,  de  la  Russie,  de  la  Syrie,  de  l'Inde,  du 
Tonkin,  de  la  Chine,  du  Japon,  attestent,  comme  autant 
d'hommages  sans  conteste,  la  haute  notoriété  qu'il  a  su  rapide- 
ment acquérir  dans  le  monde  industriel.  Nos  collections  vont 
s'enrichissant  chaque  jour,  et  nous  pouvons  espérer  arriver 
bientôt  à  pouvoir  montrer  avec  le  plus  légime  orgueil  un 
musée  séricicole  qu'on  ne  pourra  rencontrer  ailleurs. 

Chaque  année,  le  Laboratoire  publie  le  compte  rendu  de 
ses  travaux,  Tinventaîre  des  échantillons  reçus  avec  les  ana  - 
lyses  qu'ils  comportent,  sans  compter  un  grand  nombre  de 
monographies  complètes  touchant  des  variétés  peu  connues. 

Il  s'applique  à  faire  connaître  surtout  les  types  exotiques 
et  sauvages,  qui,  plus  robustes,  peuvent,  soit  par  des  croise- 
ments avec  nos  races  affaiblies,  soit  par  des  sélections  intelli- 
gentes et  des  éducations  successives,  restaurer  en  quelque 
sorte  des  races  plus  fortes,  plus  productives  et  plus  indemnes 
des  maladies  qui  ruinent  nos  magnaneries. 

C'est  ainsi  que  notre  Laboratoire  a  pu  faire  connaître  par  des 
monographies  complètes  le  Theopliilamandarina^  VAntherœa 
Pcrmji^  le  Rondotia  mcnciana^  le  Philosamia  TValckeri^  etc. 

Dans  un  centre  scientifique  comme  Lyon,  ces  études  si 
intéressantes  pour  notre  grande  industrie  locale  trouvent  les 
plus  précieuses  ressources  :  les  savants  de  nos  Facultés 
prêtent  à  notre  Laboratoire  le  plus  inestimable  concours; 
c'est  ainsi  que  le  dernier  compte  rendu  des  travaux  du  Labo- 
ratoire a  pu  enregistrer  les  matériaux  les  plus  importants 
pour  la  science  sérique  et  fournir  des  consultations  magis- 
trales sur  les  problèmes  les  plus  délicats  de  l'histoire  de  notre 
précieux  textile. 


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294  LABORATOIRE    d'ÉTUDES    DE    LA    SOIE 

Nos  savants  collègues,  MM.  Raulin  et  Sicard,  ont  fourni  la 
plus  remarquable  étude  sur  la  sécrétion  du  grès  et  de  la 
fibroïne  et  sur  l'examen  hîslologique  de  l'appareil  producteur. 

Dans  le  laboratoire  de  notre  ancien  président,  M.  Arloing, 
M.  Blanc  a  fait  les  plus  intéressantes  recherches  sur  les 
matières  colorantes  de  la  soie,  en  s'aidant  heureusement  de 
lous  les  moyens  d'analyse  chimique,  speclrocopique  et 
microscopique  des  éléments;  cet  observateur  infatigable 
nous  a  révélé  ensuite  les  faits  les  plus  intéressants  el  les  moins 
connus  sur  la  conslitution  interne  de  la  soie,  puis,  sur  l'ana- 
tomie  de  YAnlherœa  Pernyi  et  du  Bombyx  ivori^  enfin  sur 
l'articulation  de  l'aile  dans  le  premier  de  ces  papillons;  ce  pré- 
cieux collaborateur  a  encore  conçu  et  fait  exécuter  pour  noire 
Laboratoire  un  fort  ingénieux  appareil  pour  le  mesurage 
direct  du  volume  des  cocons. 

Parmi  les  savants  qui  mettent  toute  leur  bonne  volonté  au 
service  de  nos  études,  nous  devons  signaler  encore  les  belles 
recherches  entomologiqucs  de  M.  Rey  sur  certains  Dcrmestes 
nuisibles  aux  produits  séricicoles. 

F^e  Laboratoire  est  aussi  bien  servi  au  dehors  par  les  soins 
de  correspondants  dévoués  :  il  a  dû  a  leur  zèle  des  rapports 
complets  sur  la  sériciculture  et  la  filature  dans  l'extrême 
Orient,  dans  les  provinces  de  Chaudoc  et  de  Long-Xuyen 
(Cochinchine),  de  Shantung,  (Chine),  de  Schènking  (Mand- 
chourie),  avec  des  documents  extrêmement  importants  sur 
rétat  de  ces  industries  lointaines 

Quelques-uns  de  ces  rapporîs,  notamment  en  ce  qui  con- 
cerne les  études  entomologiqucs  et  histologiques  faites  près 
de  nous,  touchent  de  trop  près  aux  études  de  notre  Société 
pour  que  nous  ne  les  retenions  pas  pour  nos  Atmales;  nous 
ne  résistons  pas  au  plaisir  de  leur  confier  également  la  des- 
cription de  l'appareil  d'épreuves,  modèle  conçu  par  notre 
excellent  collègue  M.  Dusuzeau  pour  l'appréciation  mélho- 


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LABORATOIRE    DETCDES    DE    LA    SOIE  295 

dique  de  la  valeur  des  cocons;  on  pourra  juger  par  sa  descrip 
lion  du  soin  apporté  aux  opérations  du  lilrage. 

Pour  la  spécification  complète  des  cocons,  après  inscription 
sur  des  registres  à  souche  de  tous  les  renseignements  dési- 
rables sur  la  forme,  la  couleur,  le  grain,  la  tissure  du  cocon, 
son  poids  en  milligrammes  et  ses  dimensions^  Tappareil  en 
question  lire  la  larve  isolée  de  trois  ou  six  cocons  du  lot  a 
étudier,  en  prélevant  successivement  des  bouts  de  5  mètres, 
puis  des  flottillons  de  100  mètres,  mesurés  par  une  disposi- 
tion particulière  du  guindre,  et  cela  jusqu'à  rachèvemcnt  du 
cocon.  Les  échantillons  de  5  mètres  pris  aux  diverses  étapes 
du  dévidage  sont  titrés  respectivement  pour  leur  diamètre, 
leur  poids,  leur  ténacité  et  leur  élasticité,  et  les  moyennes 
donnent  les  renseignements  caractéristiques  sur  la  soie  du 
type  considéré.  Les  frisons  cl  les  les  télelles  sont  pesés  à  part, 
de  façon  à  compléter  les  renseignements  sur  les  rendements 
théoriques.  Le  Laboratoire  est  en  mesure  d'ajouter  à  cetle 
analyse  des  données  vraiment  industrielles  au  moyen  d'une 
grande  bassine  nouvellement  acquise,  qui  permet  de  tirer 
des  grèges  et  de  rendre  compte  du  véritable  rendement  en 
filature.  Toutes  ces  données  expérimentales  sont  soigneu- 
sement enregistrées  sur  des  bulletins  d'essais,  en  même 
temps  que  les  justifications  en  sont  soigneusement  cataloguées 
et  conservées.  Toutes  ces  opérations  revêtent  ainsi  un  carac- 
tère de  précision  scientifique,  qui  ne  peut  manquer  de  pré- 
parer les  plus  sérieux  progrès  industriels. 

Nous  laissons  à  notre  ho;iorable  collègue,  M.  le  docteur 
Billioud,  le  soin  de  vous  exposer  les  opérations  de  notre 
magnanerie  dans  celte  dernière  campagne;  il  a  bien  voulu 
me  confier  la  mission  de  vous  résumer  Tensenible  des  travaux 
du  Laboratoire;  je  l'ai  fait  trop  succinctement,  mais  il  m'était 
impossible  d'aborder  les  détails  si  nombreux  et  si  précis  des 


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296  LABORATOIRB    d'ÉTUDES    DE    LA    SOIE 

recherches  qui  y  sont  faites;  je  tenais  à  vous  faire  connaître 
à  grands  traits  au  moins  les  résultats  obtenus,  le  succès  et 
le  rayonnement  de  Tœuvre  à  laquelle  vous  êtes  associés, 
Messieurs,  succès  consacré  aujourd'hui  par  les  témoignages 
les  plus  flatteurs  envoyés  pour  ainsi  dire  de  tous  les  points 
du  monde  à  notre  Laboratoire  et  à  son  dévoué  Directeur. 

A.  LEGER. 


DEVIDAGE  DU  GOGON  POUR  L'ETUDE  SPECIALE  DE  LA  BAVE 

Par  m.  J.  DUSUZEAU 

Le  petit  appareil  que  représentent  de  face  la  Ggure  I,  et 
de  profil  la  figure  2,  a  été  construit  spécialement  pour 
dévider  le  cocon  seul,  en  en  partageant  la  bave  en  flottillons 
réguliers  de  100  mètres.  Il  rend  au  Laboratoire,  depuis  trois 
ans  déjà,  un  service  à  la  fois  commode  et  rapide,  et 
concourt  à  la  précision  des  épreuves  par  lesquelles  nous 
devons  apprécier  la  valeur  des  cocons  qui  nous  sont 
adressés  des  régions  séricicoles  les  plus  diverses.  Beaucoup 
de  filateurs,  de  graineurs  et  d'éleveurs  qui  Tont  vu  fonc- 
tionner, nous  en  ont  demandé  le  dessin  métrique.  Aujourd'hui 
que  l'appareil  a  fait  ses  preuves,  nous  pouvons  sans  hésita- 
tion accéder  au  désir  qu'ils  nous  ont  exprimé. 

Les  figures  d'ensemble  et  de  détail  se  comprenant  aisé- 
ment et  d'un  coup  d'œil,  nous  ne  nous  y  arrêterons  pas  ; 
mais  il  est  essentiel  d'expliquer  notre  mode  d'employer  cette 
bassine  expérimentale  au  Laboratoire. 

La  bassine  est  chauffée  au  gaz  d'éclairage.  Après  quatre 
a  cinq  minutes  dans  un  bain  à  75%  le  cocon  est  suffisamment 
amolli  pour  céder  la  bave  ferme. 


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LABORATOIRE  d'ÉTUDES   DE  LA   SOIE  297 

La  pédale  permet  de  faire  varier  à  volonté  la  vitesse  de 
rotation  du  guindre.  Les  dix  ailettes  qu'ils  comprend  pro- 
curent à  la  bave,  si  débile  et  si  ténue  qu'elle  soit,  des  appuis 
assez  rapprochés  pour  qu'elle  puisse  résister  à  la  rupture. 

Après  cent  tours  du  guindre  qui  donnent  un  flotlillon  de 
100  mètres,  le  timbre  avertit  d'avancer  d'un  cran  le  guide - 
bout  mobile  sur  le  va-et-vient  pour  former  le  flottillon 
suivant. 

Quand  on  ne  veut  qu'une  opération  expéditive  pour  juger 
le  cocon,  il  sufiît  de  faire  tourner  le  guindre  sans  inter- 
ruption, avec  le  soin  seulement  de  pousser  le  guide -bout  à 
chaque  sonnerie. 

Le  tirage  de  la  soie  d'un  cocon  est  l'affaire  de  quatre  à 
cinq  minutes.  Rien  de  plus  simple  que  d'enlever,  dans  la 
position  même  qu'elle  a  du  prendre  sur  le  guindre,  toute 
la  soie  développée.  On  colle,  entre  deux  de  ses  lames,  deux 
bandelettes  de  papier  gommé  larges  de  16  millimètres, 
longues  de  16  à  18  centimètres,  l'une  appliquée  au  dessus 
de  la  soie,  Tautre  au-dessous,  en  s'assurant  de  leur  complète 
adhérence  sur  tous  les  points.  Avec  des  ciseaux  fins,  on 
coupe  par  le  milieu  les  bandes  ainsi  unies  à  la  soie,  et  tous 
les  flottillons  maintenus  aux  deux  extrémités  s'enlèvent 
comme  un  filet  de  1  mètre.  Pour  les  étudier  aisément,  le 
filet  est  étendu  sur  une  planchette  large  de  2  décimètres, 
longue  de  1",10,  recouverte  d'une  étoffe  de  laine  noire,  bien 
tendue  et  fixée  à  la  colle  forte.  Etalé  au  moyen  d*épingles 
piquées  à  sa  double  bordure  et  traversant  des  plaques  de 
liège  incrustées  aux  bouts  de  la  planchette,  le  filet  présente 
alors  les  flottillons  séparés,  par  ordre,  tels  qu'ils  se  trou- 
vaient sur  le  guindre 

A  l'aide  d'une  pointe  très  fine,  on  sépare  de  chaque 
faisceau  autant  de  baves  de  1  mètre  qu'on  en  veut  employer 
pour  les  épreuves  de  ténacité,  d'élasticité  et  d'examen  du 


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298 


LABORATOIRE   u'i^TDUES    OB  LA   SOIE 


^^^^       -"^^^^^^^^^^ 


Pio.  s.  —  Bassine  vue  de  profil,  au  1/10. 


LEGENDE 
A.  Mécanisme  de  la  distribution  delà  E.  Guiodre. 


soie  «ur  le  guiadre  (  va-et«vient). 
6.  Mécanisme  sonnerie. 
G.  Volant. 
D.  Pédale. 


H.  Brûleur  à  gaz. 
I.  P.  Poulies  de  transmission. 
L.  Basaine  dans  laquelle  se  dévide 
cocon» 


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r? 


LABOBAToms  d'Études  db  la  soib  299 

diamètre.  On  fait  le  titrage  de  poids  en  déduisant  le  poids 
du  papier  gommé. 

Ce  procédé  très  simple  s'applique  dans  un  grand  nombre 
de  cas,  surtout  quand  on  a  besoin  d'une  estimation  immé- 
diate. 

Mais  l'opération  communément  suivie  au  Laboratoire  est 


Pio.  3.  —  Plan  de  la  sonnerie,  au  1/3. 


conduite  d'une  manière  différente.   Plus  compliquée,   plus 
lenle,  elle  a  l'avantage  de  conserver  la  soie  entière,  car  il 


^ 


/-        ^ 


ititiLiftmaiMiAaaij» 


1, 


Pfo.  4.  -  Timbre  avertisseur. 

nous  faut  pouvoir  contrôler  à  volonté  les  premières  épreuves 
et  les  renouveler  à  diverses  époques  ultérieures  sur  les 
mêmes  baves.  Aussi  devons  nous  collectionner  les  flottillons 
de  chaque  cocon  et  tout  ce  qui  peut  servir  à  une  revision 
rigoureuse  des  résultats  de  nos  essais  destinés  ou  non  à  être 
publiés. 


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V.; 


300  LABORATOIRE    d'ÉTUDES    DE   L.%    SOIE 

Voici  comment  est  organisé  le  service  de  la  bassine  expé- 
rimentale. 

Chaque  cocon  d'un  groupe  à  essayer,  accompagné  d'un 
bulletin  conforme  au  modèle  suivant,  occupe  dans  une 
cassette  à  six  divisions  l'un  des  compartiments  qui  porte  le 
numéro  d'ordre. 


LABORATOIRB  D  ËTUDBS  DE  LA  SOIE 


Date  de  Fessai 
Numéro  du  registre. 
Numéro  du  bocal. 
Numéro  du  tiroir. 


188 


BULLETIN  DE  DBVIDAOEDES  BAVES  ISOLEES 

Espèce. 

Pays.  . 
g    I    Envoyeur. 
£    (     Numéro  d'envoi. 


Forme.    . 
Couleur. . 
Dimension? 
Poids.      . 
Tissure.  . 


COCON 


Grain.   .     . 
Bave  dévidée. 
Palettes.     . 
Casse.    .     . 
Dévidaf^p.    . 


Chaque  groupe  de  trois  ou  six  cocons  est  donc  casé  de 
façon  à  prévenir  toute  erreur  soit  de  la  part  de  la  Qleuse,  soit 
de  la  part  de  ceux  à  qui  on  confie  le  soin  de  faire  les  titrages 
et  d'enregistrer  les  résultats. 

Quand  la  fileuse  a  trouvé  dans  le  cocon  le  bout  de  bave 
bon  à  tirer,  elle  déroule  5  mètres  de  soie  sur  une  palette 
(fig.  6)  pour  les  opérations  du  titrage.  C'est  une  lame  de 
cuivre  très  mince,  longue  de  10  centimètres,  large  de  4, 
qu'à  Taide  d'un  manche  mobile  à  pince  (fig.  7),  elle  fait 
tourner  entre  ses  doigts;  vingt-cinq  tours  prennent  les  cinq 
mètres.  Cette  fraction  de  soie  prélevée,  la  iîleuse,  avant  de 
déposer  la  palette  dans  le  compartiment  alTccté  au  cocon, 
casse  le  bout  et  l'applique  sur  le  guindre,  puis  dévide  cent 
mètres,  et  quand  le  timbre  sonne,  porte  la  main  sur  la  roue 
pour  effectuer  Tarrèt  du  guindrc. 


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Vy 


LABORATOIRB    d'eTUDES    DE    L4    SOIE  301 

Elle  casse  la  bave,  prélève  de  nouveau  5  mètres  sur  une 
seconde  palette,  avance  d'un  cran  le  guide-bout  et  remonte 


Iio.  5,  —  Va-et-vient,  au  1/3. 


le  fil  surleguindre  pour  former  le  deuxième  flottillon.  Elle 
continue  de  même  jusqu'à  Tachèvement  du  cocon. 


i&- 


>Kr 


FiG.  6.  —  l'alelt.' 


La  longueur  de  bave  dévidée  comprend  donc,  outre  la 
soie  du  guindre,  celle  des  palettes  dont  le  nombre  égale 
celui  des  flottillons. 


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302  LABORATOIRE    d'ÉTUDES    DE    LA    SOIE 

Le  dévidage  d'un  cocon  s'effectue  en  quinze  minutes  envi- 
ron. Les  flottillons  qu'il  a  produits  sont  plies  quatre  fois  sur 
eux  mêmes,  et  sous  celle  forme  réduite,  disposes  avec 
ordre  sur  une  des  feuilles  de  carton  de  l'album  des  baves. 

Les  six  cocons,  d'un  même  groupe  élant  dévidés,  la  cassellc 
des  bulletins  et  palettes  passe  au  tireur  qui,  par  chaque 
palette,  (ait  quatre  épreuves  de  titrage  et  d'élasticité. 


Fio.  7.  -  Manche  à  pince. 

Il  reste  aux  palettes  d'un  même  cocon  assez  de  bave  pour 
1^'examen  du  diamètre  au  microscope  ;  on  ne  se  borne  pas 
ù  la  jeter  confusément  sur  les  lames  de  verre,  les  Qls  y  sont 
tendus  parallèlement  dans  le  même  sens,  fixés  au  baume  de 
Canada,  recouvert  de  lamelles.  Chaque  préparation  est 
étiquetée,  classée,  mise  en  dépôt.  On  renferme  les  frisons 
et  la  telette  de  chaque  cocon  dans  un  pli  du  bulletin  épingle  ; 
et  les  bulletins  eux-mêmes  sont  groupés  et  conservés,  de 
sorte  que,  par  ces  mesures  de  prévoyance,  toute  opération 
antérieure  peut  toujours  être  vériOée. 

C'est  en  vue  de  rendre  plus  facile  la  lecture  de  nos 
tableaux  d'épreuves  et  d'affermir  la  confiance  dans  les  résul- 
tats qu'ils  présentent,  que  nous  sommes  entré  dans  des 
détails  pratiques  aussi  minutieux. 


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LABORATOIRE    dV.TUûBS    DË    LA    SOIR  303 


HE  L'INFLUENfiE  DES  VAPEURS  DE  SOUFRE  SUR  LES  COCONS 

ET   SUR    LEUR    SOIE 
Rapport  à  M.  E,  PA  YEN,x^rHident  du  Syndicat  des  marchands  de  soie  de  Lyon. 

Par   m.  J.  DU8UZEAU 

MOiNSIEi'R    LE    PrESIDE.NT, 

En  me  rcmellanl  la  noie  suivante  relative  à  un  mode  de 
désinfection  des  cocons  par  les  vapeurs  d*acide  sulfureux, 
vous  avez  bien  voulu  me  charger,  au  nom  du  Syndicat  des 
marchands  de  soie  de  Lyon,  de  faire  les  expériences  néces- 
saires pour  répondre  aux  questions  si  graves  que  soulève  un 
tel  procédé. 

«  Les  cocons  arrivant  en  Sicile  ont  à  subir  pendant  vingt- 
quatre  heures  une  fumigation  d'acide  sulfureux  qui  a  lieu 
dans  une  chambre  hermétiquement  close  où  Ton  fait  bi  ùler 
du  soufre  dans  hi  proportion  de  30  grammes  par  mètre 
cube. 

((  Celte  fumigation  peut-elle  détériorer  la  couleur  des 
cocons,  enlever  au  fil  sa  force,  endommager  les  cocons,  soit 
que  le  mal  apparaisse  immédiatement,  soit  qu'il  ne  se  déve- 
loppe que  peu  à  peu  plus  tard  ?  » 

J'ai  accepté  avec  d'autant  plus  d'empressement  d'entre- 
prendre ces  recherches,  que  vous  les  jugiez  d'un  grand 
intérêt  pour  le  commerce,  et  qu'elles  rentrent  précisément 
dans  le  cercle  des  études  auxquelles  notre  Laboratoire  s'est 
consacré. 

Ce  n'est  pas  dune  expérience  unique,  précipitée,  que  l'on 


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304  LABORATOIRE    D*ÉTUDES    DE    LA    SOIE 

pouvait  attendre  des  résultats  dignes  de  confiance.  Vous 
l'avez  bien  compris,  en  ni'accordant  toute  latitude  pour  le 
temps  à  donner  a  ce  travail  qui  doit  s'appuyer  sur  des 
épreuves  répétées  et  des  observations  successives  et  à  de 
longs  intervalles. 

Exposition  des  cocons  onx  vapeurs  de  sonfre. 

L'opération  du  sulfurage  des  cocons  que  j*ai  reçus  du 
Syndicat,  exigeait  une  chambre  de  plomb  que  MM.  Ramel, 
Savigny,  Giraud  et  C'^  ont  bien  voulu  mettre  à  ma  disposi- 
tion dans  leur  établissement  de  teinture  des  Charpennes,  et 
c'est  sous  la  surveillance  de  M.  Ch.  Marnas  et  de  M.  Marlinon 
que,  le  16  septembre  1886,  le  procédé  de  désinfection  tel 
qu'il  est  en  usage  à  Messine  a  été  strictement  appliqué. 

F.a  capacité  de  la  chambre  de  plomb  étant  de  15"^,  150, 
on  a  brûlé  454^%5  de  soufre.  Les  cocons  sont  demeurés 
vingt-quatre  heures  exposés  aux  vapeurs  sulfureuses,  à  la 
température  de  30  à  35^ 

A  la  sortie  de  la  chambre,  les  cocons  sulfurés  ont  élé  par- 
tagés en  deux  groupes,  chacun  de  l'200  grammes.  Le  pre- 
mier a  été  tenu  pendant  un  mois  a  Tair  sec,  l'autre  a  passé 
le  même  temps  dans  une  condition  contraire,  à  l'air  humide. 

Le  17  octobre,  lors  de  la  pesée,  le  premier  groupe  s'était 
accru  de  20  grammes,  le  second  de  80  grammes.  Déjà  se 
constatait  dans  l'un  et  l'autre  groupe  une  proportion  d'acide 
sulfurique  notable,  mais  plus  marquée  dans  le  groupe  expose 
à  l'air  humide. 

Élat  des  eocons  et  des  chrysalides. 

  leur  retour  au  Laboratoire,  les  cocons  ont  été  d'abord 
examinés  minutieusement,  puis  leurs  chrysalides,  et  l'on  a 
noté  ces  différences  : 


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LAnORATOIRC    D*fiTI7DRS    DE  LA    SOIB  305 

Premier  lot  non  trailé  :  Aspect  extérieur  :  couleur  jaune 
clair  un  peu  rose  ;  grain  On  naturel  ;  baves  très  adiiërentes. 
—  Chrysalides  à  teinte  brune,  leur  couleur  normale  dans  les 
cocons  étouffés. 

Deuxième  lot  sulfuré,  sec:  Couleur  jaune  un  peu  terne; 
lissure  ferme,  légère  odeur  sulfureuse.  —  Chrysalides  jaune 
clair. 

Troisième  lot  sulfuré,  humide  :  Couleur  jaune  un  peu 
terne  ;  tissure  moins  dense,  grain  plus  saillant;  odeur  sulfu- 
reuse prononcée  —  Chrysalides  jaune  clair. 

Perte  de  poids  A  Teau  distillée. 

Il  m'a  paru  intéressant  de  connaître  quelle  serait  à  la 
bassine  la  perte  en  matières  solubles  des  cocons  de  chaque 
lot.  Voici  l'expérience  qui  a  servi  à  déterminer  ce  point 
important. 

Six  cocons  de  chaque  lot,  les  chrysalides  et  dépouilles 
préalablement  extraites,  ont  été  tenus  pendant  cinq  minutes 
dans  un  bain  de  250  centimètres  cubes  d'eau  distillée  portée 
à  l'ébullition,  puis  rincés  avec  de  nouvelle  eau  distillée  à  50**; 
ensuite  séchés  à  Pair  et  pesés  à  l'absolu . 

POIDS  ABSOLU     P0I08  ABS.  APR&S  teOLLITlON     PERTE  % 
«r.  fr.  fr. 

Lot  témoin 1,920  1,830  4,68 

Lot  deuxième,  sec 2,26')  2,110  ô,8i 

Lot  troisième,  humide.      .    .  2,170  2,040  5,99 

Les  lots  sulfurés  ont  donc  éprouvé,  après  une  immersion 
très  courte,  une  perte  pour  cent  qui  excède  en  moyenne  de 
1,735  celle  du  lot  témoin.  L'acide  qui,  pénétrant  jusqu'aux 
chrysalides  en  a  altéré  la  couleur  naturelle,  a  dû  probable- 
ment aussi  affaiblir  la  tissure  du  cocon  et  désunir  les  baves, 
en  agissant  sur  le  grès  comme  un  dissolvant,  faible  à  la  vérité, 


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306  LABORATOIRE   d'ÉTUDES    DE    LA   SOIE 

mais  suffisant  pour  expliquer  les   eiïets  désastreux  qui  se 
sont  produits  en  filature  industrielle. 

Éprennes  en  flbitaire  indnstrlelle. 

Des  expériences  industrielles  bien  conduites  devaient 
présenter  un  intérêt  considérable,  et  pouvaient  fournir  sur 
rélat  des  cocons  une  solution  prochaine  et  décisive  ;  j'en  ai 
confié  Texécution  à  deux  établissements  renommes,  celui  de 
M.  P.  Francezon  et  celui  de  MM.  Palluat  et  Testenoire. 

La  part  de  chaque  filature  se  composait  de  trois  lots  bien 
distincts,  absolument  conformes,  deux  traités,  et  l'autre 
témoin  sans  lequel  aucune  expérience  n'eût  été  rigoureu- 
sement comparalive. 

Les  résultats  qui  m'ont  été  transmis,  ont  trop  d'importance 
pour  être  résumés.  Les  voici  reproduits  intégralement  : 

Bulletin  de  la  fllaturo  de  M.  P.  Pbancrzok,  i  Alais  (Qard), 
3  décembre  i$S6. 


LOT  TEMOIN     LOT  BULP.  AIR  SBC     LOT  «ULF.  AIR  HUM. 


GoCOhS  ûlés. 
Soie.     .    . 
Frisons.    • 
Bastilles.   . 


kil. 

kil. 

kil. 

0,500 

0,535 

0,535 

0,U3 

0,078 

0,099 

0,030 

0,059 

0,057 

O.OOi 

0,170 

0,105 

((  Le  lot  témoin  a  parfaitement  marché. 

«  On  a  été  forcé  de  battre  les  lots  2  et  3  sans  faire  bouillir 
l'eau.  Faute  de  celle  précaution,  tous  les  cocons  auraient 
été  réduits  en  frisons.  » 

Dulktlu  da  la  filature  de  MM.  Palluat  et  Ti^stumoiuk,  à  Dresseins  (Diôinc). 
3  novembre  1SS6. 

LOT  TÉMOIN     LOT  IULF.  AIR  SBC     LOT  SULF.  AIR  Ul.M. 
kil.  kil.  kll. 

0,5:?0  0,490  0,530 

0,135  0,060  0,070 

0,0i'5  0,050  0,055 

0,010  0.170  »! 


Poids  net  des  cocons.  .  . 
Poids  conditionné  frisons. 
Poids  conditionné  frison?. 
Poids  conditionné  bassinés. 

Rendimbnt.   . 


3,85  8,16  7,57 


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L\ooRATOinE  d'Études  de  l\  soie  307 

«  Le  lot  lëinoin  a  donne  un  bon  dévidage,  une  soie  propre. 
L:)  plus  grande  partie  des  coeons  des  lots  2  et  3  s'effiloche 
au  dévidage.  Avec  le  reste,  il  est  presque  impossible  de 
produire  de  la  soie  régulière    » 

Dans  les  deux  bulletins  qui  précèdent  les  résultats  obtenus 
concordent  d'une  manière  frappante  et  accusent  dans  les 
lots  traités  un  déficit  énorme.  En  Olature  industrielle,  le 
dévidage  de  cocons  sulfurés  devient  évidemment  une  opéra- 
tion ruineuse  (1). 

Il  semble  qu'après  un  tel  résultat  au  dévidage  une  étude 
approfondie  de  la  soie  produite  ne  doive  désormais  présenter 
aucun  intérêt,  mais  le  programme  qui  m'est  tracé  m'oblige 
surtout  à  constater  soigneusement  l'état  des  grèges  obtenues, 
et  à  m'assurer  à  quel  point  le  traitement  sulfureux  a  pu 
modifier  leurs  qualités  essentielles,  c'est  à-dire  leur  titre  de 
poids,  leur  élasticité  et  leur  ténacité. 

Il  n'est  qu'un  moyen  sur  pour  celte  recherche,  c'est  l'essai 
comparatif. 

Avant  de  l'effectuer,  les  trois  lots  de  grèges  ont  été 
examinés  avec  attention. 

A  la  vue,  au  toucher,  elle  n'offraient  dans  leurs  caractères 
extérieurs  rien  qui  permit  d'établir  une  différence  appréciable, 
et  dans  les  lots  traités  l'odeur  sulfureuse  s'était  presque 
entièrement  dissipée. 

Nous  avons  confié  les  grèges  bien  étiquetées  au  bureau  de 
titrage  de  la  Condition  des  soies  et  nous  présentons  dans  le 
tableau  suivant  le  résumé  exact  de  chaque  bulletin. 


(1)  Dans  une  Irés  intêressnuU  élude  publiée  en  1880,  U.  P.  Frajcezon  a  signalé  l'influence 
pernicieuse  des  vapeurs  de  soufre  appliquées  ft  i'étouflTugc  des  cocons,  et  parToccusion  fortuite 
que  le  Laboratoire  lui  a  offerte,  i*exae(itu  le  de  scâ  expériences  antérieures  se  trouve,  de  nou- 
veau, pleinement  eouflrméc. 

5<>  SÉRIE,  T.  X.  —  1887  21 


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LOT  TEMOIN 

Lot  «ulp.  air  sec 

L0T8ULK.  AIR  HL'M. 

0,687  (dcn.  12,94) 

0,702  (den.  13,22) 

0,725  (den.  13.65) 

0,699  (den.  13,16) 

0,715  (den.  13,46) 

0,73S  (den.  13,89) 

0,750       0,650 

0,800       0,600 

0,800        0,«>0 

19,7 

18,9 

18,6 

22  0/0       16  0/0 

22       16 

22       16 

47,5 

51 

42 

C5"        35 

65        40 

.       55       35 

308  LABORATOIRE    l/^TUDES    DE    LA    SOIE 


Première  s^rle  d'éprcoTCs  pour  le  tliroge  des  grèges. 

D'np.'èi  les  btilIetiiK  do  la  Condition  des  loies  de  Lyon,  7  décembre  iSSd. 
Filature  de  M.  P.  Francbzon,  d'Alais. 

T.lre  moyen  ordin.  d  500  ra/m. 

Tilre  moyen  condit.  à  500  m/m. 

Maxim,  et  min.  des  20  essais.    . 

Elasticité  moyenne  0/0.     .    .    . 

Afaxim.  et  min.  des  10  essais.    . 

Ténadté  moyenne  en  grammes.  . 

Maxim,  et  min.  des  10  essais. 

Dévidage  dos  flotte?.      .     ,    .     .  Tourne  t.  b  propre.  T,  Ir.  b.  assezpr.  T.t.b.duv.q.hou«»h. 

Filature  de  MM.  Palluat  et  Tbstenoire. 

LOT  TÉMOIN  LOT  8ULF.   AIR  SEC      LOT  SCLF.  AIR  UCM. 

Titre  moyen  ordin.  à  500  m/m.   .  0,657  (den.  12,37)  0,755  (den .M 4,21)  0,667  (den.   I2,«i6) 

Titre  moyen  condit.  a  500  a/m. .  0,671  (den.  12,63)  0,777  (den.  14,63)  0,682  (den.  12,84) 

Maxim,  et  min.  de  20  essais.     .  0,750       550  0,000       0,500  0,750       0,550 

Elasticité  moyenne  0/0.     .    .    .  19,7  21,4  21,5 

Maxim,  et  min.  de  10  essais.  .    .  23  0/0       27  0/0  24  0/0       18  0/0  25  0/0        18  0/0 

Ténacité  moyenne  en  graronie«.  .  43,0  46  45,5 

Maxim,  et  min.  des  10  essais.    .  50*'       40  55       40  55       85 

Dé  vidage  des  flottes Très  bien,  propre.  T.  b.q.  boucb.  d.l  fl.  Très  bien,  propre. 

En  comparant  les  résultais  fournis  par  les  grèges  de  Tune 
et  de  Tautre  filature,  on  voit  que  le  litre  conditionné  dans 
les  trois  lots  n'offre  qu'une  différence  minime,  et  que  l'élas- 
ticité est  à  très  peu  près  la  même  dans  les  différents  lots. 

Dans  la  ténacité,  quelques  oscillations  se  remarquent,  peu 
importantes  en  somme. 

Ces  écarts  ne  diffèrent  pas  de  ceux  que  l'on  observe  d'or- 
dinaire en  faisant  le  titrage  de  flottes  provenant  de  cocons 
de  même  sorte.  Ils  sont  donc  imputables  à  la  soie  sécrétée 
plus  ou  moins  régulièrement  par  l'insecte,  et  à  la  filature 
qui  n'est  jamais  assez  parfaite  pour  produire  des  titres  abso- 
lument égaux. 

Ce  qui  ressort  de  ces  tableaux,  c'est  que,  dans  les  pro- 
priétés physiques  des  grèges  comparées  ici,  au  point  de  vue 
des  litres  de  poids,  d'élasticité  et  de  ténacité,  aucune  altéra- 
tion sensible  ne  parait  s'être  manifestée  à  la  date  où  ces 


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LABORATOIRE    d'ÉTUDES    DE    LA    SOIE  309 

tilrages  ont  élé  faits.  La  façon  dont  se  sont  comportés  h  la 
bassine  les  cocons  sulfurés  a  toutefois  compromis  plus  ou 
moins  la  netteté  des  flottes,  en  rendant  la  soie  duveteuse. 

Les  épreuves  qui  précèdent,  valables  pour  le  jour  où  elles 
ont  été  faites,  ne  sauraient  être  acceptées  sans  contrôle  pour 
tonle  époque  ultérieure.  En  effet,  il  est  à  craindre  qu'après 
un  laps  de  temps  plus  ou  moins  grand,  Taclion  désorganisa- 
trice  de  l'acide  d'abord  dissimulée,  ne  se  révèle  tout  à  coup 
d'une  manière  inquiétante  pour  l'avenir. 

De  nouvelles  épreuves  étaient  donc  nécessaires;  et  afin 
d'assurer  l'unité  désirable  dans  le  mode  d'opérer  les  titrages, 
c'est  à  la  Condition  des  soies  qu'elles  ont  élé  confiées,  comme 
les  premières. 

Les  nouveaux  résultais  obtenus  sont  réunis  dans  le  tableau 
qui  suit  et  disposés  dans  le  même  ordre  qu'au  précédent. 
Inutile  de  dire  que  les  flottes  provenant  de  l'une  et  de  l'aulre 
filature  avaient  été  conservées  dans  des  conditions  parfai- 
tement identiques. 

Deuxième  série  d*cprcn¥cs  de  tîuage  (Il  Juillet) 

Grèges  (liées  à  Alais. 

LOT   TEMOIN  LOT  SLLP.  Ain  SEC      LOT  SLLP.  AIR  IIITM 

Titre  moyen  ordin.  à  500  »û/in.  0,725  (den.  13,64)  0,722  (den.  13,60)  0,"00  (den.  i:<,17) 

Titre  mo>en  condil.  à  100  m/m.  .  732  (den.  13.78)  0,727  (den.  13,CS)  0,704  (den.  13,26) 

Maxim,  et  min.  des  20  essais.     .  0.750       0,6  0  0,800       0,cfôO  0,750        0,6C0 

Elasticilô  moyenne  0/0.      .    .    .  20,5  80,2  2f  ,0 

Maxira.  et  min.  des  10  essais.     .  23  0/0        16  0/0  24  0/0        10  0/0  23        17 

lénacilè  moyenne  en  gramme».  52  51  46,5 

Maxim,  cl  min.  des  10  essaie.    .  60*'        45  55       45  55       31 

Dévidago  des  flottes T.  tr.  bien,ass.  pr.  T.  très  bien,  duvet.  T. très  bien,  duvet. 

Grèges  filées  à  Bresscins. 

LOT  TÉMOIN  LOT  &ULP.  AIR  SKG      LOT  8CLF.  AIR  HUM. 

Titre  moyen  ordin.  i  300  •/-.   .  0,695  (den.  13,0.>)  0,740  (den.  13,93)  0,680  (den.  IB.SC) 

Tilre  moyen  ordin.  à  500  ■/-.    .  0,704  (don.  13,26)  0,749  (den.  14,10)  0,688  (den.  12,95) 

Maxim,  et  min.  des  20  essais.  .  0,'}50       0,€00  0,850       0,600  0,8j0       G09 

Elasticité  moyenne  O/O.     .    .    .  19,7  10.5  23 

Maxim,  et  min.  des  10  essais.  .  23  0/0        16  0/0  23  0/0        16  0/0  24  0/0       18  0/0 

Ténacité  moyenne  on  grammes.  49  53,5  51,5 

Maxim,  et  min.  des  10  essais.  •  60"       40  70       45  60       45 

Dév'.dage  d-8  flottes Tourne  t.b.,  q.  bouch.  Tournet.  b.,q.bouch.  Tourn.t.b.,q  b 


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310  LVBORATOIRE    D^BTUOBS    OB    L\    SOIE 

Ces  bulletins  d'essai  rapprochés  de  ceux  des  premiers 
lilrages  et  comparés  attentivement  montrent  qu'après  cent 
vingt-cinq  jours  d'intervalle  les  grèges  traitées  se  retrouvent 
dans  le  même  état.  Aucun  des  titres  n'a  fléchi;  au  dévidage 
même,  Tinfériorité  ne  s'est  pas  accrue. 

Si  cette  conformité  de  résultats  laisse  néanmoins  subsister 
des  appréhensions  sur  l'avenir  de  ces  grèges,  on  ne  peut 
toutefois  les  justilier  à  cette  date  du  deuxième  essai. 

D'ailleurs,  il  nous  reste  assez  de  soie  pour  répéter  les 
titrages  une  troisième  fois.  Le  dépôt  de  notre  rapport  ne 
pouvait  être  différé  jusque-là,  mais  nous  en  adresserons  les 
résultats  au  Syndicat  de  TUnion  des  marchands  de  soie,  dans 
une  communication  complémentaire  qui  contiendra  en  outre 
la  série  d'épreuves  de  teinture  auxquelles  seront  soumis  les 
flottilions  des  trois  lots,  mis  en  réserve  à  cet  effet. 

Éprennes  spéelales  de»  baves  h  la  bassine  expérimentale. 

Qu'il  nous  soit  permis,  après  avoir  rendu  compte  des 
épreuves  faites  sur  les  grèges  produites  en  filature  indus- 
trielle, de  rapporter  brièvement  les  résultats  qui  ont  été 
obtenus  à  la  bassine  expérimentale  du  Laboratoire  avec  les 
baves  des  mêmes  cocons  traités  et  non  traités. 

Ces  résultats  sont  consignés  au  long  dans  les  tableaux 
d'analyse  de  cocons  n°*  2,  3  (lot  témoin),  4,  5  (lot  sulfuré, 
air  humide).  Si  l'on  veut  bien  les  consulter,  on  remarquera 
avec  quelque  surprise  que  les  notes  de  dévidage  sont  aussi 
bonnes  dans  le  lot  sulfuré  que  dans  le  lot  témoin. 

Cela  tient  au  procédé  usité  au  Laboratoire  pour  dépouiller 
le  cocon  de  la  bourre  et  pour  trouver  le  bout.  Dans  la  bassine 
expérimentale,  où  chaque  cocon  est  pris  séparément,  il  n'est 
touché  que  par  les  doigts  de  la  fileuse,  et  manié  avec  dou- 
ceur pour  ménager  la  tissure  et  ne  rien  perdre  de  la  bave. 


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LABORATOIRB  d'ÉTIIDES    DE    LA    SOIE  311 

Il  en  est  aiUrement  en  filnlurc  induslrielle  où  la  battue 
est  une  nécessité.  Sous  les  coups  de  l'écouvette  ou  même 
de  la  brosse,  les  cocons,  en  groupe  serré,  se  heurtent  et 
pâtissent,  leur  tissure  est  entamée  plus  ou  moins  et  les  baves 
se  relâchent  au  profit  des  frisons. 

En  suivant,  dans  les  mêmes  tableaux,  les  titres  du  poids 
des  baves  des  cocons  non  traités  et  ceux  des  baves  des  cocons 
sulfurés,  on  ne  trouve  entre  elles  que  des  différences  négli- 
geables. L'élasticité  et  la  ténacité  des  baves  dans  les  deux 
lots  présentent  des  moyennes  également  très  rapprochées. 
L'accord  entre  les  résultats  des  procédés  industriels  et  ceux 
donnés  par  la  bassine  expérimentale  ne  saurait  être  plus 
complet.  Les  baves  isolées,  considérées  individuellement  au 
point  de  vue  des  titrages,  ne  paraissent  pas  plus  que  les 
grèges,  avoir  subi  une  détérioration  marquée. 

Dasage  de  Taclde  salforiqne. 

L'industrie  ne  pouvait  seule  être  consultée  dans  les  ques- 
tions délicates  qui  nous  ont  été  posées,  et  dont  elle  a,  d'ail- 
leurs, résolu  les  principales.  Il  était  nécessaire,  pour  nous 
éclairer  sur  les  aulres,  de  recourir  à  l'analyse  chimique.  Le 
dosage  de  Tacide  sulfurique,  des  données  exactes  sur  l'action 
immédiate  ou  lointaine  qu'il  exerce  sur  la  soie  dans  les  cocons 
traités,  doivent  nécessairement  compléter  ces  longues  expé- 
riences que  nous  avons  entreprises  pour  donner  la  me- 
sure des  dangers  qu'entraine  Tapplicalion  du  procédé  de 
Messine. 

Nous  avons  prié  M.  le  D*"  Vignon  de  vouloir  bien  se  charger 
de  cette  analyse,  et  nous  insérons  sa  lettre  en  entier,  parce 
qu  il  y  expose  avec  une  remarquable  précision  sa  méthode 
de  dosage,  et  qu'à  la  suite  des  résultats  obtenus  il  ajoute  des 
considérations  très  judicieuses. 


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312 


L\UOI\ATOIIlE    D^éTUDES    DE   LA    SOIE 


A  Momieur  J,  DUSUZBAU^  directeur  du,  Liboraioire 
d'étudêt  de  la  soie, 

A  la  date  du  8  décembre  1886,  vous  m'avez  envoyé  un  lot 
de  douze  cocons,  en  me  priant,  par  une  lettre  du  même  jour, 
«  de  rechercher  si  dans  ces  cocons  soumis  il  y  a  trois  mois 
aux  vapeurs  d'acide  sulfureux,  il  restait  une  quantité  appré- 
ciable d'acide  non  combiné  au  grès  ou  à  la  fibroïne  ». 

Votre  envoi  contenait  en  outre  vingt  cocons  non  sulfurés, 
servant  de  témoins. 

J'ai  l'honneur  de  vous  communiquar  aujourd'hui  le  résultai 
de  mes  essais. 

J*ai  procédé  comparativement,  avec  les  cocons  «  sulfurés  » 
et  avec  les  cocons  «  témoins  ». 

Douze  cocons  de  chaque  lot  ont  été  ouverts  avec  soin  ;  on 
a  séparé  les  chrysalides  de  la  coque  proprement  dite  qui  a  été 
coupée  en  menus  morceaux  de  2  ou  3  centimètres  de  lon- 
gueur et  de  4  ou  5  millimètres  de  largeur. 

Cette  opération  a  permis  de  constater  entre  les  deux  lots 
une  différence  :  les  cocons  «  sulfurés  »  sont  moins  fermes 
que  les  cocons  témoins;  leur  surface  externe  est  couverte, 
par  places,  d'un  duvet  qu'on  ne  remarque  pas  sur  celles  des 
cocons  témoins;  leur  surface  interne,  enlin,  est  moins  lisse, 
moins  dure,  que  celle  des  cocons  témoins. 

Les  deux  lots  ont  fourni  : 


TÉMOINS 

SULFURÉS 

Soie 

2«r,286 
3e^428 

2s%2l0 
3«r,400 

G'.rysaliile? 

Total 

5sr,7U 

5oS6iO 

La  soie  provenant  de  chaque  lot  de  cocons,  réduite  en 
menus  morceaux  ainsi  que  je  l'ai  indiqué  plus  haut,  a  été 


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LABORATOIRE    D*éTUDES    DE    LA    SOJE  313 

placée  sur  flacon  à  large  goulot,  bouché  à  Ténieri^  et  renfer- 
mant 20  centimètres  cubes  d'eau  distillée. 

Les  deux  flacons  ont  été  agités  fréquemment,  afin  de 
rendre  plus  facile  Timbibition  de  la  soie,  et  permettre  aux 
matières  solubles  que  la  soie  pouvait  contenir,  de  se  dissoudre 
dans  Teau  distillée  qui  la  baignait  :  j'ai  remarqué  que  la  soie 
((  sulfurée  »  était  mouillée  plus  rapidement  que  la  soie 
c(  témoin  n. 

Au  bout  d'une  heure,  on  a  recherché  l'action  des  deux 
solutions  sur  le  papier  de  tournesol  sensible  :  la  solution  des 
cocons  c(  témoins  »  était  absolument  neutre;  celle  des  cocons 
((  sulfurés  »  au  contraire  était  franchement  acide  ;  elle  rou- 
gissait fortement  le  papier  bleu  de  tournesol. 

Cette  constatation  faite,  il  y  avait  lieu  de  déterminer  la 
nature  de  l'acide  contenu  dans  la  solution  des  cocons  «  sul- 
furés »,  et  de  procéder  ensuite  à  son  dosage. 

On  a  jeté  dans  un  filtre  de  papier  Berzélius  l'eau  ayant 
servi  au  lavage  des  cocons  «  sulfurés  ».  Puis,  afin  d'enlevc  r 
à  ces  cocons  tout  l'acide  qu'ils  contenaient,  oo  les  a  fait  ma 
cérer  pendant  trois  fois  trente  minutes  dans  trois  bains  suc- 
ccssifs  de  10  centimètres  cubes  d'eau  distillée  ;  le  dernier  de 
ces  bains  ne  possédait  plus  de  réaction  acide.  Ces  trois  lavages 
ont  été  filtrés  et  réunis  au  premier.  On  a  complété  enfin  le 
volume  total  de  la  solution  à  50  centimètres  cubes  avec  de 
Teau  distillée,  la  soie  ayant  retenu  un  peu  d'eau. 

Dix  centimètres  cubes  de  celte  solution  ont  été  prélevés 
pour  la  recherche  qualitative  de  l'acide  contenu  dans  les 
cocons. 

Trois  centimètres  cubes  de  liqueur  ont  été  additionnés 
d'une  goutte  d'empois  d'amidon,  et  d'une  goutte  d'eau  iodée 
renfermant  1/5000  d'iode,  l'amidon  et  Tiode  se  trouvant 
réunis  dans  la  proportion  de  10  à  1  :  on  a  obtenu  immédia- 
te  ment  la  coloration  bleu  caractéristique  de  l'iodure  d'ami- 


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314  LABORATOIRE    D'éTODBS    DE    LA    SOIE 

don.  La  solution  ne  renferme  donc  pas  une  quantité  appré- 
ciable d'acide  sulfureux. 

A  3  centimètres  cubes  additionnées  de  quelques  gouttes 
d'acide  chlorbydrique  pur,  on  a  ajouté  1  centimètre  cube 
d'une  dissolution  de  chlorure  de  bnryum  pur  à  10  pour  100. 
On  a  obtenu  un  liquide  trouble,  renfermant  un  précipité 
blanc,  ne  disparaissant  ni  par  la  dilution  de  la  liqueur  au 
moyen  de  l'eau  distillée,  ni  par  Télévalion  de  sa  température 
jusqu'à  rébullilion,  insoluble  dans  tous  les  réactifs  :  ce  pré- 
cipité était  constitué  par  du  sulfate  de  baryum. 

L'acide  contenu  dans  les  cocons  «  sulfurés  »  est  donc  de 
Tacide  sulfurique. 

On  a  dosé  cet  acide  sulfurique  au  moyen  d'une  liqueur 
ammoniacale  titrée  1/20  normale,  renfermant  8*^,5  NH*  par 
litre. 

Vingt  centimètres  cubes  de  la  solution  aqueuse  Gltrée  pro- 
venant de  la  macération  des  cocons  «  sulfurés  »  ont  été 
additionnés  de  10  centimètres  cubes  d'acide  sulfurique  4/10 
normal,  et  de  1  centimètre  cube  de  teinture  de  tournesol 
neutre.  Pour  obtenir  le  virage  de  la  liqueur  rouge  au  bleu,  il 
a  fallu  employer  20*^"'*^,6  delà  liqueur  ammoniacale  1/20  nor- 
male; un  second  essai  renouvelé  avec  20  centimètres  cu- 
bes a  demandé  20^™% 8,  moyenne  20^"*%7. 

D'autre  part,  pour  ramener  au  bleu  la  teinte  rouge  d'une 
liqueur  formée  avec  20  centimètres  cubes  d'eau  distillée, 
10  centimètres  cubes  d'acide  sulfurique  I/IO  normale,  1  cen- 
limètrc  cube  teinture  de  tournesol,  il  a  fallu  : 

Uans  un  premier  essai  20  centimètres  cubes  de  liqueur 
ammoniacale  1/20  normal  ; 

Dans  un  second  essai  20  centimètres  cubes  de  liqueur  am- 
moniacale 1/20  normale. 

La  différence  entre  20*^% 7  et  20  centimètres  cubes,  soit 
0'*"*%7,  représente  donc  la  quanlité  de  la  liqueur  ammonia- 


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^ 


LABORATOIRE    d'^TUDËS    DR    LA    SOIB  315 

cale  1/20  normale,  capable  de  salurer  Tacide  contenu  dans 
les  20  centimètres  cubes  de  la  décoction  des  cocons  sul  - 
furés. 

Cette  solution  occupant  un  volume  de  50  centimètres 
cubes,  la  quantité  totale  d'acide  sulfurique  qu'elle  renferme 
sera'-^Vooô^-^^'  =  0«%0428 

Si  Ton  admet  que  la  totalité  de  Tacide  conlenu  dans  les 
cocons  sulfurés  a  été  enlevée  par  les  lavages  à  Teau  distillée, 
on  trouve  que  le  cocon  renferme  28'*,24  de  soie,  la  propor- 
lion  d'acide  sulfurique,  soit  08%04?8,  s'élève  à  ^2^==  1,91 
|)Our  100  du  poids  de  la  soie  dans  les  cocons  sulfurés. 

En  réalité  la  quantité  d'acide  sulfurique  renfermée  dans 
les  cocons  peut  dépasser  un  peu  cette  proportion,  car  nous 
n'avons  dosé  que  l'acide  enlevé  par  les  lavages.  La  soie  peut 
avoir  flxé  une  très  faible  proportion  d'acide  ;  on  sait  en  elTet 
combien  il  est  difficile  d'enlever  à  la  soie  les  dernières  tra- 
ces de  certaines  substances  qu'elles  retient  avec  énergie. 
Mais,  comme  la  réaction  du  dernier  bain,  après  trente  minutes 
de  contact,  s'était  montrée  parfaitement  neutre,  nous  som- 
mes  en  droit  de  penser  que  la  proportion  d'acide  sulfurique 
trouvée  représente  à  très  peu  près  la  proportion  réelle.  Au 
surplus,  pour  les  conclusions  que  je  veux  tirer  de  mes  ex- 
périences, il  suffira  d'admettre  que  cette  proportion  de  1,90 
pour  100  représente  la  quantité  minima  d*acide  sulfurique 
libre  existant  dans  la  soie. 

Si  jVxamine  maintenant  qu'elles  peuvent  être  les  consé- 
quences du  fait  matériel  que  je  viens  d'établir,  je  pense  que 
la  quantité  d'acide  sulfurique  trouvée  est  relativement  cou  - 
sidérable  et  que  la  soie  ne  peut  manquer  de  subir,  par  le 
contact  de  cet  acide,  de  graves  dommages. 

Les  différences  que  j'ai  relatées  au  début  de  ces  expérien- 
ces, sur  la  modification  superficielle  de  la  soie,  la  présence 
du  duvet,  la  perméabilité  exagérée  des  cocons  u  sulfurés  » 


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3J6  LABORATOIRE    d'ÉTUDBS    DE    LA   SOIE 

par  rapport  aux  cocotis  ce  témoins  »,  indiquent  que  des  alté- 
rations se  sont  déjà  produites;  avec  la  quantité  d'acide  sul- 
furique  libre  que  renferme  encore  la  soie  ces  altérations  doi- 
vent certainement  continuer. 

L*état  actuel  de  nos  connaissances  sur  la  constitution 
chimique  de  la  soie  ne  nous  permet  pas  de  préciser  quelles 
transformations  d'ordre  chimique  la  soie  u  sulfurée  »  a  déjà 
subies,  non  plus  que  celles  qui  l'attendent  à  l'avenir  ;  mais 
les  données  techniques  que  Ton  possède,  au  sujet  de  Taction 
de  l'acide  sulfurique  sur  la  soie,  nous  autorisent  à  prévoir 
dans  l'emploi  industriel  des  cocons  sulfurés  deux  ordres 
d'inconvénients. 

Tout  d'abord,  ces  cocons  soumis  aux  procédés  en  usage 
dans  les  Glatures,  se  dévideront  moins  bien  que  les  cocons 
témoins,  fourniront  moins  de  soie  et  plus  de  déchets  :  c'est 
la  conséquence  de  nos  premières  observations  sur  Télat  des 
surfaces  internes  et  externes  dans  les  coques  des  deux  lots 
de  cocons. 

En  second  lieu,  lorsque  la  soie  grège  fournie  par  les  co- 
cons sulfurés  sera  soumise  au  décreusage,  que  la  fibroïne 
sera  mise  à  nu,  on  peut  dire  que  lu  surface  do  cetle  ûbroïne 
ne  sera  pas  homogène.  Certains  points  auront  subi  le  contact 
de  l'acide  sulfurique,  d'autres  au  contraire  auront  été  plus 
ou  moins  préserves.  C'est  un  fait  constant,  en  effet,  que, 
dans  le  cocon,  la  libroïne  sera  d'autant  plus  allérée  par  l'a- 
cide sulfurique  que  la  couche  de  gomme  qui  la  protège  est 
moins  épaisse.  En  outre,  on  conçoit  que  les  portions  de  fils 
constituant  la  face  externe  du  cocon  aient  subi  un  contact 
plus  prolongé,  plus  immédiat  avec  Tacide  sulfuriiiue,  puisque 
Taci  le  sulfurique  produit  par  oxydation  de  l'acide  sulfureux 
au  contact  de  Tair  humide  a  dû  se  former  d*abord  sur  cetle  face. 

Mais  comment  se  traduira  celle  altération  qui  frappe  à  des 
degrés  différents  la  fibroïne? 


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LABORATOIRE    D^ÉTUDES    DE    LA    SOIE  317 

\h\  fait  bien  connu  des  épailieurs  de  laine  permettra  de 
répondre  à  cette  question.  Toutes  les  fois  qu'un  tissu  ou  une 
fibre  de  laine  subit,  avec  des  intensités  variables  suivant 
les  parties,  raclion  prolongée  des  acides  minéraux,  ces 
différences  sont  nettement  accusées  par  la  teinture.  Les 
fibres  animales,  en  effet,  suivant  qu'elles  ont  été  plus  ou 
moins  profondément  altérées  par  les  acides,  fixent  de  façons 
différentes  les  matières  colorantes,  et  ne  sont  plus  suscepti- 
bles d'être  teintes,  dans  une  foule  de  cas,  en  nuances 
((  unies  )>. 

Il  est  donc  à  prévoir  que  les  cocons  (c  sulfurés  ))  produi- 
ront une  soie  incapable  d'être  teinte,  pour  certaines  cou- 
leurs, pour  les  couleurs  claires  notamment,  en  nuances 
((  unies  ». 

Tels  sont  les  accidents  auxquels  l'expérience  semble  vouer 
les  cocons  «  sulfurés  ».  Avec  quelle  intensité  ces  accidents 
se  produiront-ils?  Dans  quelle  mesure,  par  exemple,  le  rende  - 
ment  en  filature  sera-t-il  diminué  !  Quelles  couleurs  faudra- 
t-il  renoncer  à  obtenir  en  nuances  unies  !  Ce  sont  là  des 
points  auxquels  il  ne  me  parait  pas  possible  de  répondre 
quant  à  présent.  Des  expériences  directes,  exécutées  dans 
les  conditions  et  avec  les  moyens  qu'emploie  Tindustrie, 
pourraient  seules  les  élucider. 

Mais  les  altérations  que  pourra  subir  ou  qu'aura  déjà  subies 
la  soie  des  cocons  témoins,  seront-elles  limitées  aux  points 
que  je  viens  d'indiquer?  Cette  soie  ne  pourra-t~elle  pas  être 
atteinte  d'une  manière  encore  plus  profonde?  Sa  ténacité, 
son  élasticité,  ne  seront-elles  pas  diminuées?  Il  ne  m'appar- 
tient pas  de  résoudre  ces  questions  ;  mais  il  parait  utile,  pour 
les  élucider,  de  procéder  au  titrage  de  lu  soie  provenant  des 
cocons  sulfurés  comparativement  à  celui  de  la  soie  des  cocons 
témoins. 

Dans  l'espoir  que  ces  renseignements  pourront  vous  ^Irç 


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318  LABORATOIRE    D*ETUDES    DE    LA    SOIE 

Utiles  et  vous  aideront  à  résoudre  les  difficultés  qui  vous  sont 
soumises,  je  vous  prie  d'agréer... 

LÉO    VlGNOM, 

Docteur  es  s:ioncca,  Bous-dircctcur  de  renscigneinçnt  do  la  cliiinie 
iadu8tri«Ile  à  la  Faculté  dei  acicnoci. 

11  nous  a  paru  intéressant  de  faire  doser  Tacide  sulfurique 
contenu  dans  les  couches  internes  et  externes  des  cocons 
et  dans  les  chrysalides  des  deuxième  et  troisième  lots  trai- 
tés. Voici  les  résultats  que  nous  devons  a  Tobligeant  con 
cours  de  M.  Martinon,  et  le  mode  de  dosage  qu'il  a  suivi. 

La  table  suivante  donne  pour  moyenne  de  Tacidc  sulfuri- 
que dans  les  couches  de  soie  des  deux  lois  1,80  pour  100; 
celle  des  chrysalides  est  de  1,72  pour  100. 

POIDS  rARTlBU  PKRTB  %  A  iOû»     S04  A?  %  . 

Cocons  sulfurés. .  /  Coaoh.  extér.  10,6>5 

Lot  au  sec |  Gouob.    intér.  17,160 

Poids  65%580 (  Chrysalides    .  35,735 

Cocons  sulfurés t  Goucb.  extér.  16,460 

Lot  à  l'humide |  Couch.    intér.  16,100 

Poids  dS-SSOO |  Chrysalides.    .  35,640 

«  Chacune  des  trois  parties  de  chaque  lot  a  été  épuisée  à 
Peau  tiède  jusqu'à  ce  que  toute  réaction  acide  ait  disparu. 
Les  eaux  réunies  ont  été  additionnées  de  chlorure  de  baryum 
pur.  Le  précipité  blanc  de  baryte  a  été  lavé  avec  de  l'eau 
acidulée  par  de  l'acide  chlorhydrique  pur,  puis  avec  de  l'eau 
distillée.  Par  l'incinération  du  précipité  sec,  on  a  obtenu  le 
poids  du  sulfate  de  baryte  d'où  on  a  déduit  la  teneur  en  acide 
sulfurique.  » 

Conclosions. 

l.  L'acide  sulfurique  qui  se  produit  dans  les  cocons  à  la 
suite  de  la  combustion  de  30  grammes  de  soufre  par  mèlre 
cube,  et  d'un  séjour  de  vingt-quatre  heures  dans  la  chambre 


7,48 

1,46 

w 

1,44 

» 

2,?3 

lJ,9d 

2,18 

9,83 

1.35 

1«,09 

1,21 

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LABORATOIRE    D*ËTUDBS    DE    LA    SOIE  319 

(le  plomb,  provoque  la  désagrégation  de  la  tissure  à  tel 
point  qu'elle  se  résout  en  frisons,  lors  de  la  filature.  Dans 
cet  état  les  cocons  ne  représentent  plus  qu'une  marchandise 
avariée  dont  la  vente  constitue  une  fraude,  si  le  traitement 
qu'ils  ont  subi  n'est  pas  déclaré  loyalement  avant  le  contrat. 

2.  La  couleur  des  cocons  sulfurés,  comme  celle  de  la  soie 
qui  en  provient,  n'est  pas  sensiblement  altérée. 

3.  Le  sulfurage  à  la  dose  précitée  ne  parait  affecter  ni 
immédiatement,  ni  six  mois  après,  les  qualités  essentielles 
de  la  soie. 

4.  Entre  les  cocons  sulfurés  et  tenus  à  l'air  sec,  et  les 
mêmes  exposés  à  fair  humide^  on  n'observe  de  différence 
bien  nolable  ni  au  dévidage  ni  aux  titrages. 

Ces  conclusions,  à  Texceplion  de  la  première,  ne  sauraient 
èlre  définilives.  Des  expériences  complémentaires  peuvent 
seules  démontrer  si  la  soie  sulfurée  subit  à  la  longue  une 
détérioration  plus  ou  moins  profonde. 

On  peut  reconnaître,  sans  même  procéder  au  dévidage, 
les  cocons  qui  ont  été  sulfurés,  à  la  teinte  jaune  clair  des 
chrysalides,  à  leur  perte  de  poids  à  l'eau  bouillante,  qui  excède 
celle  des  cocons  intacts,  au  précipité  blanc  que  produit  le 
chlorure  de  baryum. 


DE 

LA  SOIE  DU  BOMBYX  MORIDANS  L'INTÉRIEUR  DE  L'ORGANISME 

PAR 

MM.    RAULIN  8ICAR0 

Professeur  Doyen 

d«  chimie  ^  la  Faculté  des  sciences  de  la  Faculté  des  sciences 

La  sole,  dans  l'intérieur  des  réservoirs,  est  gélatineuse, 
demi -fluide;  conservée  à  l'huinidité,  elle  reste  à  peu  près 
dans  cet  état  ;  séchée  à  l'air,  ou  par  l'alcool  fort,  elle  se 


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320  LABORATOIRE    D^ÉTflDRS    DE    LA    SOIE 

coagule  comme  Talbumine,  devient  cassante  comme  du 
verre,  et  ne  redevient  pins  fluide  à  l'humidité.  Si  on  élire 
les  réservoirs  avec  leur  soie,  et  qu'on  les  laisse  sécher  à  Fair, 
le  fil  devient  de  plus  en  plus  flexible  à  mesure  qu'il  devient 
plus  mince  et  il  se  rapproche  du  iil  de  cocon.  Il  y  a  donc 
deux  étals  chimiques  difl'érenls  de  la  soie  :  Tctat  fluide  et 
rétnt  coagulé,  comparables,  par  leur  aspecl,  à  ralbuminc 
flui<le  et  à  Talbumine  coagulée;  et,  dans  l'état  coagulé^  il  y  a 
deux  variélés  :  la  variété  souple  et  la  variété  cassante,  com- 
parables au  verre  filé  en  fil  mince  et  au  verre  ordinaire. 

Quelques  jours  avant  la  montée,  les  réservoirs  avec  la  ma- 
tière soyeuse  apparaissent  à  peine  colorés  en  jaune  dans  les 
vers  à  cocons  jaunes;  bientôt  Tintensité  de  la  coloration 
augmente,  jusqu'au  jaune  orangé,  en  commençant  par  la 
partie  poslérieure  ;  cette  coloration  se  propage  peu  à  peu 
vers  la  partie  antérieure,  et  rinlensilc  s'atténue  en  même 
temps  dans  la  partie  postérieure.  Des  coupes  transversales 
du  réservoir,  après  coagulation  dans  l'alcool  fort,  présentent; 
au  microscope,  trois  zones  concentriques  :  l'extérieure  (la 
paroi  de  l'appareil)  et  l'intérieure,  sous  une  épaisseur  suffi- 
samment mince,  sont  à  peu  près  incolores,  cl  la  zone  moyenne 
est  teintée  en  jaune  qui  peut  aller  jusqu'au  rouge  brique  vif; 
elle  a  une  épaisseur  maxima  dans  la  région  des  réservoirs  la 
plus  colorée.  Des  coupes  plus  épaisses  laissent  voir  les  zones 
internes  et  externes  légèrement  jaunâtres,  comme  si  la  zone 
colorée  moyenne  déteignait  sur  les  deux  autres. 

La  matière  colorante  de  la  soie  est  donc  sécrétée  par  les 
parois  des  réservoirs,  postérieurement  à  la  formalion  du 
cylindre  central,  et  successivement  d'arrière  en  avant;  elle 
se  diffuse  ensuile  partiellement  vers  l'intéricnr  et  vers  Tex- 
térieur. 

Le  grès  a  presque  la  composilion  de  la  fibroïne  ;  il  est 
seulement  un  peu  plus  oxydé.  Aussi  Bolley  a-t-il  émis  l'idée 


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labohatoirb  d'études  db  la  soie  321 

quil  peut  bien  résulter  de  la  transformation  de  la  fibroïne, 
au  sortir  des  filières,  par  le  contact  de  l'air,  et  ne  préexisle 
pas  dans  l'organisme,  idée  qui  ne  repose  que  surla  composi- 
tion chimique  comparée  de  la  fibroïne  et  du  grès. 

Pour  éclairer  ce  point,  on  a  étudié  comparativement  le 
(lécreusage  par  l'ammoniaque  de  la  soie  du  cocon  et  de  la  soie 
dans  l'organisme. 

On  a  décreusé  : 

V  18%747  de  cocons  de  Bombyx  mon  pesés  secs  (à  120®). 
20  igr  729  (les  réservoirs  de  la  soie  —  — 

Après  décreusage  pendant  une  heure,  lavage,  séchage  : 

Le  n^  t  pesait  :  18%328,  len®2  pesait  18%168. 
Perte  dun°  I  :  24,06  pour  100. 
Perte  du  n"  2;  32,90  pour  100. 

Le  numéro  2  comprend  la  matière  soyeuse,  et  l'enveloppe, 
qui  résiste  au  décreusage.  En  déduisant  le  poids  de  celle-ci 
calculé  d'après  un  essai  dans  lequel  on  a  séparé  l'enveloppe 
de  la  soie,  la  perte  du  numéro  2  devient  36,5  pour  100. 

Non  seulement  le  grès  préexiste  dans  l'organisme,  et  l'hy- 
pothèse de  Bolley  est  fausse,  mais  il  est  plus  abondant  dans 
les  réservoirs  que  dans  le  cocon. 

Mais  le  grès  et  la  fibroïne  sont- ils,  dans  les  réservoirs,  inti- 
ment mêlés,  ou  séparés? 

Pour  résoudre  cette  question,  on  a  coagulé  la  soie  des 
réservoirs,  en  les  projetant  dans  l'alcool  fort,  et,  à  l'aide  du 
scalpel,  en  a  séparé  l'enveloppe  de  la  matière  soyeuse  :  l'en- 
veloppe emporte  avec  elle  la  zone  moyenne  de  matière 
colorée,  et  il  reste  un  cylindre  central  faiblement  coloré. 

On  a  décreusé  par  l'ammoniaque  : 

A.  0s%739  de  cylindres  pesés  secs; 

B.  08%484  d'enveloppes  pcsée*^  à  l'état  sec. 


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322  LABORATOIRE    d'ÉTUDES    DE   LA    SOIE 

Après  décreusage,  lavage,  séchage,  on  a  trouvé  : 

A   0^655. 

B.  05%t20. 
Perte  de  A  :  11,36  pour  100. 
Perle  de  B  :  75,20  pour  100. 

Déduction  faite  des  enveloppes,  le  grès  forme  au  total  40,5 
pour  100  de  la  matière  soyeuse. 
Autre  expérience  : 

A'  avant  décreusage  :  08%527  ; 
B'  avant  décreusage  :  0«%220. 
A' après  décreusage  :  O^^^ilb: 
B'  après  décreusage  :  0*^,04 5 
Perte  de  A':  9,86  pour  100. 
Période  B'  :  79,4  pour  100. 

Le  cylindre  central  est  donc  presque  entièrement  formé 
de  fibroïne,  et  l'enveloppe  emporte  avec  elle  presque  tout  le 
grès  et  la  matière  colorante.  Le  grès,  mêlé  à  la  matière 
colorante,  entoure  la  fibroïne  comme  une  gaine. 

Ce  grès  est-il  uniformément  distribué  sur  toute  la  longueur 
du  réservoir? 

Pour  vérifier  ce  point,  on  a  pris  vingt  réservoirs  de  vers 
prêts  à  filer;  on  les  a  coupés  en  travers  par  la  milieu  : 

a.  Les  parties  antérieures  pesaient  à  l'état  sec  18%114. 
6.  Les  parties  postérieures      —  —        08%854. 

On  a  dccreusé  à  Tammoniaque,  séché,  pesé  : 

Poids  de  a  ;  08%632. 

Poids  de  6  ;  08%644. 
Perte  de  a  au  décreusage  :  43,26  pour  100. 
Perte  de  6  —  24,59  pour  100. 

Grès  moyen,  déduction  faite  de  Tenveloppe,  39  pour  100. 


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LAnonATOiRE  d'études  de  la  soie  323 

Le  grès  ne  forme  donc  pas  autour  de  la  fibroïne  une  gaine 
également  épaisse  sur  loule  la  longueur  des  réservoirs;  il 
est,  à  la  maturité,  plus  épais  en  avant  qu'en  arrière,  là  où  la 
malière  colorante  est,  à  cette  époque,  plus  abondante  :  celle 
disparition  du  grès  explique  pourquoi  les  couches  exlérieurcs 
du  cocon  sont  plus  riches  en  grès  que  les  parties  internes. 

On  a  encore  comparé  les  proportions  de  grès  chez  des 
vers  n°  1,  deux  ou  trois  jours  avant  la  montée,  et  chez  un 
autre  n**  2  commençant  à  filer. 

N*'  1.  Poids  avant  décreusage:  08%131. 

Poids  après  décreusage  :  08%087. 

Perte  :  33,58  pour  100. 
N°  2.  Poids  avant  décreusage  :  08%059. 
—     après  —  08%036. 

Perle:  43,3  pour  100. 

CoNCLUsioiss. —  V  Le  grès  ne  se  forme  pas  à  Tair;  il 
préexiste  dans  les  organes  producteurs  de  la  soie  ; 

2'  Le  grès  et  la  matière  colorante  sont  mêlés  dans  les 
réservoirs,  et  forment  autour  de  la  fibroïne  une  gaine  enve- 
loppante. 

3^  Ils  n'ont  pas  en  toutes  les  sections  du  réservoir  la  même 
épaisseur,  et,  à  la  montée,  celle-ci  est  plus  grande  à  l'avant 
qu'à  l'arrière,  ce  qui  explique  pourquoi  les  parties  extérieures 
du  cocon  sont  plus  riches  en  grès  que  les  parties  internes  ; 

4"*  Le  grès  et  la  matière  colorante  sont  sécrétés  par  les 
parois  des  réservoirs  ; 

5**  Leur  formation  n'est  pas  siniultanée  en  tous  les  points 
du  réservoir  :  la  matière  colorante,  —  peut-être  le  grès, —  se 
forme  successivement  d'arrière  en  avant  ; 

6**  La  formation  du  grès  et  de  la  matière  colorante  est  pos- 
térieure à  celle  de  la  fibroïne  ; 

7^  Où  se  forme  la  fibroïne?  Cornalia,  dans  sa  belle  mono- 

^^  ^ÊBIE,  T.  X.  —  1887  -22 


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324  laboiwtoihe  dV.tudes  i>e  ia  soie 

graphie  du  Bombyx  mon\  donne  le  nom  de  «  porzione  ghian- 
dolare  »,  partie  glanduleuse^  au  lube  long  et  clroit  qui  forme 
des  circonvolutions  multiples  et  débouche  dans  la  partie 
élargie  appelée  réservoir,  «  serbatoio  »,  et  il  pense  que  la 
fibroïne  est  sécrétée  par  la  partie  étroite  du  canal  en  arrière 
des  réservoirs,  tandis  que  le  grès  est  sécrété  par  les  parois 
des  réservoirs  : 

Cosi  la  porzione  ghiandolare^  dit  Cornalia,  è  quella  che 
seceme  lèvera  sela  (fibroïne),  et  plus  loin  :  Qaesfo  serbatoio... 
è  la  parte  che  secerne  il  glutine  (grès)  (p.  167). 

L'examen  histologique  de  l'appareil  producteur  de  la  soie 
confirme  cette  opinion,  car  il  existe  dans  les  parois  des  réser- 
voirs des  cellules  glandulaires  assez  nombreuses  qui  doivent 
sécréter  le  grès,  tandis  que,  dans  la  partie  postérieure  étroite 
et  sinueuse,  Télément  glandulaire  est  plus  volumineux  pour 
Tunité  de  surface  ;  Tinlérieur  de  ce  canal  est  d'ailleurs  rempli 
de  sécrétion  soyeuse. 

Là  est  donc  probablement  la  vérité  :  la  fibrome  se  forme- 
rait dans  la  partie  sinueuse  du  canal,  serait  poussée  ensuite 
dans  le  réservoir,  et  c'est  seulement  lorsqu'elle  l'emplit  com- 
plètement que  le  grès  serait  sécrété  tout  autour  de  la  fibroïne 
avec  la  malière  colorante,  par  les  glandes  du  réservoir. 

Cependant,  nous  faisons  quelques  réserves  sur  la  sécré- 
tion aux  divers  âges  du  ver,  et  nous  nous  proposons  d'y 
revenir  lorsque  la  prochaine  éducation  des  vers  à  soie  nous 
fournira  la  matière  nécessaire. 


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LABORATOIRE    d'ÉTUDES    DE    LA    SOIE  3'25 


NOTE  SUR  LA  MATIERE  COLORANTE  DE  LA  SOIE 

DU    BOMBYX    MORI 
Par  m.   L.  BLANC 

On  sait  que  beaucoup  de  races  de  vers  à  soie  du  mûrier 
donnent  une  soie  colorée  en  jaune  plus  ou  moins  vif,  et  même 
en  vert.  Wurlz,  dans  son  Dictionnaire  de  chimie^  indique 
brièvement  les  caractères  de  la  substance  à  laquelle  est  due 
cette  coloration.  Il  dit: 

(c  Roard  extrait  de  la  soie,  par  un  traitement  à  Talcool,  un 
principe  colorant  qui  reste,  après  évaporation  de  Talcool, 
sous  la  forme  d'une  masse  rouge  brun.  Cette  masse,  traitée 
par  la  potasse  à  froid  et  à  chaud,  cède  à  ce  dissolvant  des 
matières  grasses  et  résineuses,  tandis  que  le  pigment  reste 
intact.  Il  est  rouge,  insoluble  dans  Tcau,  soluble  dans  Tal- 
cool  et  réther,  les  huiles  grasses  et  volatiles.  Le  chlore  et 
l'acide  sulfureux  le  décolorent.  » 

Mais  personne,  à  notre  connaissance,  n'a  indiqué  quelle 
est  l'origine  de  cette  substance.  Il  est  cependant  intéressant 
desavoir  si  les  vers  dont  le  cocon  est  coloré,  présentent  des 
organes  spéciaux  destinés  à  la  sécrétion  de  cette  matière 
colorante,  et,  dans  tous  les  cas,  d'où  elle  provient.  Ce  sont 
les  résultats  des  recherches  que  j'ai  entreprises  dans  ce  sens 
qui  font  l'objet  de  cette  note. 

Les  dissections  les  plus  minutieuses  ne  montrent  aucune 
différence  anatomique  entre  les  vers  donnant  un  cocon  co- 
loré et  ceux  dont  la  soie  est  incolore.  En  outre,  l'examen 
histologique  des  organes  producteurs  de  la  soie  ne  fait  voir 
aucun  caractère  différentiel.  Ce  n'est  donc  pas  de  ce  côté  qu'il 
faut  chercher  Torigine  de  la  matière  colorante. 


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3*26  LABOiwTOine  d'études  de  la  soie 

C'est  dans  le  sang  du  ver  que  se  trouve  cette  substance. 
Quand  on  ouvre  les  versa  cocon  jaune,  on  en  voit  s'écouler 
un  liquide  très  fortement  citrin,  qui  remplit  la  cavité  géné- 
rale de  l'animal.  Ce  liquide  est  le  suc  nourricier,  le  sang  du 
ver.  Ce  sang,  additionné  d'alcool,  laisse  précipiter  des  gru- 
meaux d'albumine  coagulée,  et  on  obtient  de  cette  façon  une 
liqueur  jaune  qui  se  prête  très  bien  aux  observations. 


FiG.  s.  —  Globules  du  »ang  chez  le  Bombyx  mori. 

Il  y  a  donc  dans  le  sang  une  matière  colorante  jaune.  Reste 
à  savoir  si  c'est  la  même  que  celle  de  la  soie. 

Quand  on  isole  sur  un  ver  frais  tout  Tappareil  séricigène 
et  qu'on  le  plonge  ensuite  dans  Talcool  absolu,  on  voit,  après 
quelques  heures,  l'alcool  coloré  en  jaune.  Enfin,  quand  on 
prend  le  cocon  coloré  pour  le  traiter  par  l'alcool,  on  obtient 
encore  une  liqueur  jaune. 

Donc,  le  sang,  la  fibroïne  renfermée  dans  l'appareil  séri- 
cigène et  la  soie  du  cocon  renferment  tous  les  trois  une 
matière  colorante  jaune  soluble  dans  l'alcool.  Celte  subs- 
tance est  elle  la  même  dans  les  trois  cas?  On  peut  l'affirmer 


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LABORATOIRE  1)  ÉTUDES  DE  LA  SOIE  327 

sans  hésitation,  car  elle  se  conduit  de  la  même  Taçon,  quelle 
que  soit  sa  provenance. 

Pour  faire  ces  constations  avec  toute  la  précision  désirable, 
il  faut  attendre  que  le  ver  ait  commencé  a  coconner.  Quand 
le  cocon  commence  à  devenir  opaque,  on  l'ouvre  et  on  en 
relire  le  ver.  On  recueille  le  sang  du  ver  que  l'on  traite  par 
Talcool.  On  enlève  également  l'appareil  séricigène  que  l'on 


Fio.  9.  —  Globules  du  sang  chez  VAnthersea  Perny*, 

traite  de  même.  Enfin  le  cocon  est  aussi  placé  dans  un  tube 
plein  d'alcool.  On  obtient  ainsi  trois  liqueurs  jaunes  que  l'on 
peut  comparer  avec  certitude.  On  obtient  ainsi  les  résultats 
suivants  : 

La  teinte  des  liqueurs  est  exactement  la  même,  et  en  con- 
centrant ou  en  diluant  les  solutions  obtenues,  on  arrive  aisé- 
ment à  avoir  des  liquides  entre  lesquels  l'œil  ne  peut  faire 
aucune  différence. 

Examinés  au  spectroscope,  ces  liquides  se  conduisent  exac- 
tement de  la  même  façon  :  tous  trois  absorbent  le  violet  et 
l'indigo  du  spectre. 

Enfin,  quand  on  évapore  les  solutions,  on  obtient  dans  les 


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328  ivbohatoihe  d'btudbs  de  tu  soie 

trois  cas  une  substance  brune,  un  peu  visqueuse,  qui  se 
redissout  exactement  dans  l'alcool. 

Faute  de  malériaux,  il  a  élé  impossible  de  tenter  des  essais 
chimiques,  mais  ces  quelques  réaclions  et  la  commune  ori- 
gine mettent  hors  de  doule  que  la  matière  colorante  est  la 
même  dans  les  trois  cas. 

La  substance  qui  colore  la  soie  en  jaune,  provient  donc  du 
sang.  iMais  le  sang  lui-même,  d'où  la  tire  t-il?  On  peut 
émettre  deux  hypothèses.  D'abord  le  sang  du  ver  peut  la 
fabriquer  de  toutes  pièces,  comme  l'hémoglobine  est  fabri- 
quée par  les  globules  rouges  du  sang  des  vertébrés.  Une 
deuxième  hypothèse,  aussi  plausible  que  la  première,  est 
que  le  sang  du  ver  tire  cet(e  matière  colorante  toute  faite  des 
feuilles  digérées  par  l'animal.  A  l'appui  de  cette  deuxième 
théorie  on  pourrait  avancer  que  cerlaines  personnes  disent 
avoir  obtenu  des  cocons  diversement  colorés  en  saupoudrant 
les  feuilles  destinées  à  la  nourriture  des  vers  avec  diverses 
matières  colorantes,  et  |)arliculièrement  la  garance.  Il  fau- 
drait, pour  élucider  cette  question,  faire  des  expériences 
malheureusement  impossibles  à  cette  époque  avancée  de 
Tannée. 

Quoi  qu'il  soit  de  la  façon  dont  le  sang  se  charge  de  celte 
substance,  il  est  certain  qu'il  la  porte  dans  tous  les  points  du 
corps  de  l'animal,  et  parliculièrcment  dans  l'appareil  sérici- 
gène  ou  elle  colore  la  fibroïne. 

Ce  passage  de  la  matière  colorante  du  sang  dans  la  fibroïne 
s'effectue  au  niveau  du  réservoir  en  S  de  l'appareil. 

On  peut  le  démontrer  de  la  façon  suivante.  On  dissèque 
soigneuseujont  les  organes  séricigènes  d'un  ver  frais,  et, 
ensuite,  on  met  dans  trois  tubes  distincts  pleins  d'alcool  la 
portion  sécrétante,  le  réservoir  et  les  canaux  excréleurs 
accompagnés  de  la  tète.  On  voit  alors  que  le  réservoir  seul 
donne  à  TalçoQl  une  coloration  jaune.  L'alcool  des  deux 


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L\B0R\T01IIE    D^ÉTUDES    DE    LA    SOIE  329 

autres  tubes  resle  incolore.  Par  conséquent,  dans  la  partie 
sécrétante  de  l'apparei!  la  fibroïne  n'est  pas  encore  colorée. 
Ce  n'est  que  dans  le  réservoir  que  la  coloration  apparaît. 
Évidemment  la  soie  des  deux  tubes  excréteurs  est  colorée, 
mais  la  quantité  en  est  si  Taible  que  le  peu  de  matière  colo 
rante  qu'elle  cède  à  l'alcool,  ne  peut  changer  la  teinte  de 
celui-ci. 

Le  passage  de  la  substance  colorante  du  sang  dans  la 
flbroïne  semble  être  un  simple  phénomène  de  filtration. 
l/examen  microscopique  ne  montre  dans  les  parois  du  ré- 
servoir aucune  particularité  à  laquelle  on  puisse  rattacher  la 
fonction  de  sécréter  celte  matière.  Partout  on  voit  cette  paroi 
constituée  par  descellules  dont  les  protoplasmas  sont  fusionnés 
et  qu'on  ne  reconnaît  qu'à  la  présence  de  leur  noyau. 

Par  conséquent,  la  matière  colorante  jaune  passe  du  sang 
dans  la  fibroïne  par  toute  l'étendue  de  la  paroi  du  réservoir, 
et  probablement  par  simple  (iltration. 

L'examen  microscopique  des  coupes  un  peu  épaisses  faites 
transversalement  dans  le  réservoir  et  vues  à  un  faible  gros- 
sissement, montre  que  la  matière  colorante  ne  forme  pas  une 
couche  autour  de  la  fibroïne,  mais  qu'elle  l'imbibe.  On  cons- 
tate seulement  que  les  zones  périphériques  de  la  fibroïne  sont 
bien  plus  vivement  colorées  que  les  parties  centrales. 

En  résumé  : 

TLa  matière  colorante  jaune  provient  du  sang,  qui,  soit 
la  fabrique  de  toutes  pièces,  soit  l'emprunte  aux  substances 
contenues  dans  l'intestin  : 

2°  Elle  passe  du  sang  dans  la  fibroïne  au  niveau  du  réser- 
voir, et  parloute  l'étendue  de  la  paroi  de  celui-ci  ; 

3"  Enfin  elle  est  mêlée  à  la  fibroïne  par  imbibilion. 

Tout  ceci.se  rapporte  uniquement  aux  vers  à  soie  du 
mûrier  fournissant  une  soie  jaune.  Ce  sont  les  seuls  que 
nous  ayons  eus  à  uJlre  disposition  au  moment  où  ce  travail 


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o30  LABORATOIRE    d'kTUDCS   DE   LA    SOIE 

a  été  fait.  Pour  les  autres  vers,  nous  ne  pouvons  qu'émellre 
des  suppositions  qui  devraient  être  vérifiées  par  des  recher- 
ches ultérieures.  Ainsi,  d'après  ce  qui  précède,  les  vers  du 
mûrier  qui  fournissent  une  soie  verte  doivent  présenter  dans 
le  sang  une  matière  colorante  verte,  et  ceux  qui  donnent  une 
soie  blanche  doivent  avoir  le  sang  incolore. 

Quant  à  la  soie  du  ver  du  chêne  (Anthei^œa  Petiiyijj  qui 
est  d'un  brun  plus  ou  moins  accentué,  nous  pensons  que  sa 
coloration  n'a  pas  la  même  origine  que  celle  de  la  soie  du 
Bombyx  mori.  En  effet,  le  sang  est  incolore,  il  eu  est  de 
même  de  la  (ibroïne  renfermée  dans  les  glandes  séricigènes. 
Le  cocon  lui-même  est  blanc  au  début  de  sa  formation  ;  il 
brunit  peu  à  peu.  Ceci  nous  porte  à  croire  que  cette  colora  - 
tion  provient  d'une  oléorésine  contenue  dans  la  soie,  et  qui, 
s'oxydanl  au  contact  de  l'air,  se  colore  peu  à  peu  en  brun. 
Cette  hypothèse  ne  présente  rien  d'inadmissible,  car  Wurlz, 
dans  son  Diclionnairc  de  chimie^  signale  des  matières  oléo- 
résineuses,  parmi  les  substances  extraites  de  la  soie  du  ver 
du  mûrier.  Il  est  très  possible  qu'il  existe  dans  la  soie  du  ver 
pernyen  des  substances  analogues,  plus  oxydables  cependant, 
substances  qui,  par  leur  changement  de  composition,  déter- 
mineraient la  coloration  du  cocon.  Mais  la  vérification  de  cette 
hypothèse  nécessite  des  recherches  chimiques  très  délicates 
qui  ne  sont  pas  de  notre  compétence. 


ETUDE  SUR  LA  CONSTITUTION  INTERNE  DE  LA  SOIE 

DU    VER    PERNYEN 
Pam  m.    L.   blanc 

Les  baves  du  Bombyx  mori^    examinées  au    microscope 
après  avoir  été  débarrassées  du  grès,  se  présentent  avecl'as- 


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LABOnATOinE   D*ÉTUDBS    DE    LA    SOIE  331 

pecl  d'un  filament  parfaitement  homogène  (fig.  10).  La  bave 
du  ver  pernyen,  au  conlraire,  présente  une  striation  longi- 
tudinale très  maiiireste.  Ces  stries  apparaissent  comme  des 
trails  très  déliés,  noirs,  sur  la  bave  dont  la  leinte  générale 
est jaune-paille(Gg.  11). 


Fig.  10.— Bave  du  Bombyx  mori. 


l'*ia.  11.  —  Bava  de  l'A  Uacus  Pernyi 


Comment  expliquer  cet  aspect? 

la  première  idée  qui  se  présente  à  l'esprit  est  que  la  bave 
est  formée  par  la  réunion  d'un  grand  nombre  de  filaments 
1res  pelils,  et  soudés  ensemble  par  une  matière  unissante 
quelconque.  L'aspect  de  certains  fils  brisés  semble  confir- 
mer cette  manière  de  voir.  En  efl^et,  quand  on  rompt  un  fais- 
ceau de  baves  et  quand  on  les  examine  au  microscope,  on 
voit  un  certain  nombre  de  fils  dont  lextrémité  est  terminée 
par  une  cassure  en  escalier,  ou  même  est  dissociée  en  un 
certain  nombre  de  brins  plus  petits.  Ceci  semble  conforme  à 
l'hypothèse  d'une  bave  constituée  par  un  faisceau  de  filaments 
plus  fins. 

Mais  il  fatit  remarquer  aussi  que  beaucoup  de  baves  ont 


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332  LAROR\TOinB    D^ÉTUDHS    DE    LA    SOIE 

une  cassure  Iransversale,  très  nette,  très  régulière,  semblant 
indiquer  une  structure  homogène  de  la  soie.  En  outre,  dans 
l'appareil  séricigène  du  ver  pernyen,  il  n'y  a  rien,  absolu- 
ment rien,  qui  puisse  expliquer  comment  peuvent  se  former 
ces  filaments  élémentaires  dont  l'ensemble  constituerait  la 
bave  slriée. 

Dans  le  ver  pernyen,  la  portion  sécrétante  et  le  réser- 
voir de  la  fibroine  n'ont  pas  la  même  disposition  que  dans  le 
Bombyx  mori  (voirfîg.  24).  Mais  les  tubes  excréteurs  et  la 
filière  ont  exactement  la  même  forme,  et  eux  seuls  pourraient 
déterminer  la  fasciculation  de  la  bave. 

On  pourrait  encore  penser  que  l'aspect  strié  de  cette  bave 
résiilte  de  rayures  très  fines  situées  à  sa  surface.  Mais  outre 
que  Ton  ne  peut  guère  s'expliquer  le  mécanisme  de  la  for- 
mation de  ces  raies,  l'examen  des  coupes  transversales  de 
bave(ng.  1*2)  montre  un  contour  parfaite  ncnt  net,  régulier, 
sans  la  moindre  dentelure,  ce  qui  est  en  conlradiclion  absolue 
avec  rhypolhèse  de  rayures  superficielles. 

Il  faut  donc  chercher  une  autre  explication  de  la  striation 
longitudinale  des  baves  du  ver  pernyen. 

Quand  on  fait  des  coupes  transversales  très  minces  dans 
la  portion  sécrétante  ou  dans  le  réservoir  de  l'appareil  sérici- 
gène du  ver  pernyen,  et  quand  on  examine  ces  coupes  au 
microscope,  on  voit  :  d'abord  une  enveloppe  extérieure  qui 
est  le  paroi  de  l'organe,  —  puis,  en  dedans,  une  matière 
a  norphe,  hyaline,  creusée  d'un  très  grand  nombre  de  petites 
cavités  de  grandeur  variable,  c'est  la  fibroïne  (fig.  13  et 
14).  Si  on  colore  les  coupes  avec  le  picrocarminale  d'am- 
moniaque, l'enveloppe  se  teint  en  rouge  vif,  la  matière  amor 
plie  en  jaune,  et  le  contenu  des  cavités  en  rose. 

Quand  les  coupes  sont  très  fines,  le  contenu  des  cavités 
disparait,  s'écoule  et,  au  lieu  de  voir  de  petites  masses  roses 


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LABORITOIRE    d'bTUDES    DE    1.4    SOIE  333 

ATTACUS  PERNYI  BOMBYX   MORI 


FiG.  12.  —  Coupe  moQlrant  la  section  Fio.  15.  —  Soie  homogène, 

des  canicules. 

GÔUPE    TRANSVERSALE  DE  LA      \\VE 


Kio.13.  —  Soupe  inontrant  le  réservoir 
entier. 


Fjg.  16.  —  Coupe  montrant  le  réservoir 
entier. 


FiG.  14.  —  Coupe  très  grossie  montrant  la 
Abroïne  parsemée  do  petites  cavités. 


Fio.  17.  —  Coupe  très  grossie  montran 
la  flbroîne  homogène. 


COUPE  TRANSVERSALE  DU  RESERVOIR  A  FIBROINE 


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334  LABORATOIRE    D*£TUDES    DE    LA    SOIE 

englobées  dans  la  fibroïne  jaune,  on  n^aperçoit  plus  que  des 
lacunes  vides. 

On  peut  conclure  de  cet  examen  que,  chez  le  ver  pernyen, 
la  fibroïne  renfermée  dans  l'appareil  séricigène  n'est  pas 
homogène,  mais  est  creusée  d'un  très  grand  nombre  de 
cavités  remplies  d'un  liquide  probablement  albumineux. 

Que  va  devenir  celte  fibroïne  en  passant  à  travers  les  tubes 
excréteurs  et  la  filière  ?  Elle  va  s'étirer  considérablement. 


Fia.  18.  -   Baves  rompues  de  VAttacus  Pernyi. 

et  les  cavités  dont  elle  est  creusée  s'allongeront  en  mcnie 
temps.  Elles  s'allongeront  tellement  qu'elles  prendront  la 
forme  de  canalicules  extrêmemenls  fins.  Ce  qui  se  passe  ici 
n'est  que  la  répétition  du  phénomène  que  l'on  peut  observer 
sur  les  objets  en  verre.  Très  fréquemment,  en  effet,  surtout 
sur  les  tubes,  on  peut  voir  des  stries  longitudinales  très  fines. 
Si  on  travaille  ces  tubes  au  chalumeau,  ces  stries  se  gonflent, 
prennent  la  forme  de  bulles  et  éclatent.  Ce  sont  des  bulles 
d'air  qui  étaient  enfermées  dans  le  verre  pâteux  qui  a  sei-vi  à 
fabriquer  le  tube.  Ce  tube  provient  d'une  ampoule  de  verre 
que  Ton  a  étirée  considérablement.  laCS  bulles  d'ajr  ont  suivi 


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LVBOHATornB  d'études  db  l\  soie  335 

le  mouvement  de  la  pâte  vitreuse  qui  les  renfermait,  et,  s'al- 
longeant  énormément,  sont  dovinues  des  canalicules  à  peine 
visibles  à  l'œil  nu,  et  qui  se  révèlent  seulement  lorsqu'on 
travaille  le  tube  et  que  l'air  renfermé  dans  ces  canaux  est 
dilaté  par  la  chaleur. 

Au  momenl  où  la  bave  est  formée  les  canalicules  dont  elle 
est  creusée,  sont  remplis  par  le  liquide  que  renfermaient  les 
vacuoles  de  la  fibroïne.  Quand  la  soie  est  sèche,  ce  liquide  a 


l'ia.  10.  —  Baves  roiipues  du   DonV>ifX  mori, 

disparu  et  est  remplacé  par  de  l'air.  Or,  on  sait  que,  sous  le 
microscope,  les  bulles  d'air  très  petites  apparaissent  comme 
dos  points  noirs.  La  striation  noire  longitudinale  des  baves 
s'explique  donc  aisément  parla  présence  à  lintéricur  du  brin 
de  CCS  canaux  très  fins  remplis  d'air. 

Mais  ceci  n'est  qu'une  hypothèse.  Pour  la  confirmer  et  en 
faire  une  certitude,  il  faut  démontrer  la  présence  de  ces  cavi- 
tés dans  la  bave.  On  y  arrive  à  l'aide  de  coupes  transversales 
1res  fines  pratiquées  dans  les  baves  et  examinées  au  micros- 
cope à  un  très  fort  grossissement  (800  diamètres). 

En  effet,  lorsqu'on  fait  des  coupes  transversales  de  bave  et 
qu'on  les  examine  au  microscope  après  les  avoir  placées  dans 


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336  lABORATOlRB    d'AtUDES    DE    LA    SOIE 

la  glycérine,  ou  mieux  dans  de  la  glycose,  on  voit  que  ces 
coupes  ovales,  blanches,  opaques,  présentent  un  très  grand 
nombre  de  petits  points  noirs  assez  difficiles  à  voir,  mais  que 
l'on  peut  rendre  très  nets  par  Taclion  du  nitrate  d'argent. 
Sur  des  coupes  colorées  en  jaune  par  l'acide  picrique,  cet 
aspect  est  encore  plus  net.  Ces  points  noirs  sont  sûrement 
les  sections  transversales  des  canalicules  longitudinaux  que 
nous  supposons  exister  dans  la  bave  En  effet,  au  lieu  de  pla- 
cer les  coupes  dans  une  substance  épaisse,  comme  la  glycose, 
qui  ne  peut  pénétrer  .dans  des  cavités  aussi  fines  que  ces  cana- 
licules, faisons-les  macérer  quelques  temps  dans  l'essence 
de  girofle,  puis  plaçons-les  dans  du  baume  du  Canada  très 
fluide.  Les  ponctuations  noires  disparaissent  et  sont  rempla- 
cées par  des  points  plus  brillants  que  le  reste  de  la  bave.  Ceci 
prouve  que  l'essence  de  girofle  et  le  baume  ont  pénétré  dans 
les  canalicules  et  en  ont  chassé  l'air  ;  comme  ces  substances 
sont  plus  réfringentes  que  la  soie,  les  points  où  elles  exis- 
tent sont  plus  brillants. 

Le  même  phénomène  se  produit  après  quelque  temps  sur 
les  coupes  placées  dons  la  glycérine.  Ce  liquide,  malgré  sa 
consistance,  finit  par  pénétrer  dans  les  cavités  de  la  bave, 
et  par  faire  disparaître  les  points  noirs  qui  sont  alors  rempla- 
cés par  des  ponctuations  brillantes. 

De  tout  ceci,  on  peut  conclure  : 

I'^  Que  la  bave  du  ver  pernyen  est  creusée  de  canalicules 
longitudinaux  très  fins  et  remplis  d'air,  qui  lui  donnent  un 
aspect  strié  ; 

2°  Que  ces  canalicules  proviennent  de  l'étirement  des 
cavités  dont  est  creusée  la  fibroïne  renfermée  dans  l'appareil 
séricigène. 

Comme  preuve  négative,  on  peut  ajouter  que  chez  le  Bom^ 
byx  mori^  dont  la  soie  est  homogène,  la  fibroïne  est  compacte 


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LAttOllATOinE    D^BTUÙES    DE    L\   SOtË  337 

et  ne  présente  à  son  intérieur  aucune  Iraceile  vacuole  (fig.  15, 
16  et  17). 

Celte  constitution  de  la  bave  de  VAntherœa  Peniyi  explique, 
non  seulement  la  slriation  longitudinale,  mais  encore  la 
cassure  souvent  flbrillaire  des  brins.  La  bave  élant  creusée 
de  canalicules,  il  est  loul  naturel  que  sous  Tinduence  des 
tractions,  il  se  forme  des  fissures  réunissant  plusieurs  de  ces 
canaux,  ce  qui  dissocie  cbaque  brin  en  |)lusieurs  lilamenls 
plus  petits.  Du  reste,  on  observe  Ires  fréquemment  ce  |)béno- 
mène  quand  on  fait  des  coupes  transversales  de  soie.  Les 
brins,  agglomérés  en  grand  nombre  à  l'aide  du  collodion, 
formenl  des  faisceaux  qui  ont  la  consistance  de  la  corne  et  que 
le  rasoir  entame  difficilement.  La  pression  que  l'instrument 
exerce  sur  les  brins  les  brise  souvent  en  plusieurs  fragments, 
et  on  voit  alors  sur  les  coupes  des  fissures  étendues  réunis- 
sant un  certain  nombre  de  canaux. 


NOTES  ANATOMIQUES 

SUR  LE  TUBE  DIGESTIF,  L'APPAREIL  SÉRICIGENE,  LES  YEUX 


DU    VER    PERNYEN 
Par  m.  L.  BLANC 


Le  ver  et  le  papillon  de  rAn//ie/œaPe/7iye  présentent  avec 
le  ver  et  le  papillon  du  Bombyx  mori  de  nombreuses  difi'é- 
rences.  Mais  une  étude  longue  et  minutieuse,  que  le  manque 
de  temps  nous  a  empêché  de  faire,  permettrait  seule  de  les 
décrire  avec  précision.  C'est  pourquoi  nous  n'indiquerons  ici 
que  quelques-unes  seulement  des  particularités  du  ver  pcr- 
nyen. 

TuBB  DIGESTIF.  —  Le  tubc  digestif  du  vert  pernyen  rcs- 


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338 


LABOnATOIUE    dV^TUDES    DE    LA    SOIE 


semble  beaucoup  à  celui  du  Bombyx  mon'.  Cependant  le 
rectum  présente  une  disposilion  qui  explique  h  forme  bizarre 
des  excréments  de  ce  ver.  Ces  crottins,  en  effet,  outre  qu'il 
sont  très  volumineux,  ont  la  forme  d'un  cylindre  donl  la 
surface  est  creusée  de  six  profonds  sillons,  dételle  sorte  que 
ses  hases  sont  divisées  en  six  lobes. 


Fio.  21.  —  Coupa  transver- 
sale du  tube  digestit  au 
niveau  de  BB'  et  montraot 
six  plis  rudimentairos. 


l'i.;.  20.  • 


Extrémité  postérieure  du  tube  digcsl 
et  ses  deux  renflements,  i 


Fio.  22.  —  Coupe  transver- 
sale du  tube  digestif  n'i 
niveau  do  AA'  et  montra  t 
six  plis  très  ac:enliiéM. 


Celte  forme  est  déterminée  par  la  présence  de  replis  à 
l'intérieur  de  l'intestin  terminal.  En  effet,  le  tube  digestif 
présente  à  son  extrémité  postérieure  deux  renilements  succes- 
sifs, en  forme  d'olive  (lig.  20).  Le  premier  (lig.  21)  a  des 
parois  minces  et  présente  à  sa  face  interne  six  saillies  longi- 
tudinales peu  accentuées.  Le  second  renflement  (fig.  22),  au 


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LABORATOIRE  0  BTDDBS  DE  LA  SOIE 


339 


^ PS 


fia,  23.  —Tube  digestif  de  VAntherœa  Pernyi. 
«c   SÉRIE,  T.  X.  —  1887 


Fio,  24.  -  Appareil  séricigène  de  VAnthefsea  Pernyi 


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340  LAnORATOIEE    d'eTUUES    DE    LA   SOIE 

contraire,  à  des  parois  très  épaisses,  très  musculeuses,  de  la 
face  interne  de  laquelle  partent  six  replis.  Ces  saillies,  qui 
semblent  continuer  celle  du  renflement  précédent,  sont 
épaisses,  très  saillantes.  Elles  s'avancent  jusqu'à  une  petite 
distance  du  centre  du  rectum,  et  divisent  sa  cavité  en  six 
canaux  communiquant  entre  eux  par  leur  bord  interne. 


Fia.  25*  —  Yeux  du  ver  pernjen  vu  à  un  fort  grosBissement. 

Les  résidus  de  la  digestion  traversent  cette  sorte  de  filière 
et  en  prennent  la  forme  bizarre  que  Ton  connaît. 

Appareil  sÉmciGÈiNE.  —  L'appareil  séricigène  (fig.  24)  offre 
une  disposition  toute  différente  de  celle  que  Ton  rencontre 
chez  le  ver  du  mûrier.  Le  plan  général  est  le  même  :  on 
rencontre  toujours  deux  tubes  flexueux  terminés  en  cul 
de-sac  à  Tune  de  leurs  extrémités  et  se  continuant  par  l'autre 
avec  les  canaux  excréteurs.  Ces  tubes  excréteurs  se  réunis- 
sent en  un  seul,  très  court,  qui  se  termine  à  la  filière.  Mais 
la  disposition  de  cet  appareil  chez  le  ver  pernyen  diffère 
beaucoup    de  ce  qu'on  observe  chez  le  ver  du  mûrier. 


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LABORATOIRE    d'bTUDES    DE    L\    SOIE  34t 

On  sait  que,  chez  ce  dernier,  chaque  glande  séricigènc 
comprend  une  portion  sécrétante,  constituée  par  un  canal 
très  replié  sur  lui-même.  A  ce  tube  fait  suite  un  réservoir, 
beaucoup  plus  gros  et  recourbé  en  forme  d'S.  Au  delà  du 
réservoir  on  trouve  un  tube  excréteur  très  fln. 

Dans  le  ver  deVAnUierœaPernyi^  on  retrouve  les  mêmes 
parties,  mais  disposées  d'une  autre  façon.  La  partie  sécré- 
tante de  la  glande  séricigène  (fig.  24,  PS)  est  également  très 


Fig.  26.  —  Taches  pigtieoUires  du  ver  pernyen. 

flexueuse,  mais  elle  est  un  peu  plus  grosse  que  le  réservoir 
auquel  elle  est  reliée  par  un  canal  très  fin  (fig.  24,  CE) 

Le  réservoir  (R),  au  lieu  d'être  courbé  en  S,  est  replié  sur 
lui-même  comme  la  partie  où  s'effectue  la  sécrétion  de  la 
fibroïne.  De  ce  réservoir  part  un  canal  excréteur  très  long 
qui  se  comporte  comme  celui  du  Bombyx  mori. 

Yeux.  —  Chez  le  ver  de  VAntherœa  Pernyi  les  yeux  sont 
difficiles  à  trouver,  car  la  tête  de  l'animal  est  couverte  d'un 
grand  nombre  de  petites  taches  pigmentaircs  qu'à  l'œil  nu  il 
est  impossible  de  distinguer  des  ocelles. 


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342  LABORATOIRE    D'^TUDES  DE    LA    SOIE 

Mais,  en  enlevant  avec  le  rasoir  des  pellicules  très  minces 
en  différents  points  de  la  surface  de  la  tète,  on  retrouve  aisé- 
ment les  yeux  en  bas  des  joues,  c'est-à-dire  au  même  point 
que  chez  le  vér  du  mûrier.  Ces  ocelles  sont  au  nombre  de 
six,  rangés  en  demi-cercle  (fig.  25)  ;  quant  aux  taches,  elles 
sont  formées  par  du  pigment  noirâtre,  accumulé  dans  l'épais- 
seur de  la  chitine,  et  généralement  autour  d'un  poil  chitineux 
(fig.  26).  Ces  taches  se  rencontrent  un  peu  partout  à  la  sur- 
face de  la  tète,  mais,  en  ayant  recours  au  microscope  ou  à 
une  forte  loupe,  il  est  aisé  de  les  distinguer  des  ocelles. 


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TABLEAU 


SOCIÉTÉ  D^AGRICULTURE 

HISTOIRE  NATURELLE  ET  ARTS  UTILES 

DE  LYON 


!»»« 


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TABLEAU 

DR    LA. 

SOCIÉTÉ  D'AGRICULTURE 

HISTOIRE  NATURELLE  ET  ARTS  UTILES 

DE    LYON 
Au  1*'  Janvier   1889 

.^^ _^  -    _ 


BUREAU 
MM. 

Le  Préfet  du  département  du  Rhône,  président  d'honneur. 

Léger,  président. 

Corne  VIN,  *     vice-président. 

LoRENTi,  Il  A.,  secrétaire  général. 

Deville,  secrétaire  adjoint. 

Saint-Laoer,  bibliothécaire-archiviste. 

ViGNON,  trésorier. 

LocARD,  Q  I.,  conservateur  des  machines  et  instruments  agricoles. 


MEMBRES  TITULAIRES 

PAR    ORDRE    d'ancienneté 

MM. 

1847.        Jordan  (Alexis),  botaniste,  rue  de  TArbre-Sec,  40. 

1854.        Sauzey  (Abel),  (ft,  ancien  président,  président  honoraire  du 

Comice  agricole  du  haut  Beaujolais,  cours  du  Midi,  31. 
1858,        BiÉTRix  (Camille),  propriétaire,  rue  Lanterne,  29. 

1860.  Chaurand  (le  baron),  ancien  président,  commandeur  de  Tordre 

Pie,   chevalier    de   Saint-Grégoire-le- Grand,   avocat,   rue 
Sainte-Hélène,  31. 

1861.  GoBiN  (Adrien),  ^,  Q  A.,  ancien  président,  ingénieur  en  chef 

des  ponts  et  chaussées,  chargé  du  contrôle  des  chemins  de 
fer,  place  Saint-Jean,  8. 


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IV  TABLEAU 

MM. 

1861.        LoRENTi  (Philippe),  ^  A.,  professeur  à  l'école  La  Martinière 
cours  Morand,  22. 

1865.  BiLLiouD-MoNTERRAD  (le  doctcur  Gabriel),  ancien  président,  rue 

du  Peyrat,  1. 

1866.  Marnas  (Jean),  (fe,  ancien  président,  membre  de  la  Chambre 

de  commerce,  quai  des  Brolleaux,  12. 

1868.  LoRTET  (Louis),  ^,  Q  I.,  doyen  de  la  Faculté  de  médecine, 

directeur  du  Muséum  d'histoire  naturelle ,  quai  de  la  Guil- 
lotière,  1. 

Maurie  (Jean-François),  propriétaire  agriculteur,  rue  Fran- 
klin, 34. 

DouisNNE  (Joseph-Marius),  manufacturier,  cours  Perrache,  27. 

1869.  Lafon  (Adrien),  O  L,  professeur  à  la  Faculté  des  sciences, 

rue  du  Juge-de-Paix,  5. 
De  la  Rohette  (Ferdinand),  (^ ,  maître  de  forges,  membre  de 
la  Chambre  de  commerce,  place  Gensoul,  4. 

1870.  Rappet  (Jean  Claude-Benoît),  ancien  président,  avocat  à  la  Cour 

d'appel  de  Lyon,  rue  Bâl-d' Argent,  12. 

1871.  GiLLET  (Joseph),  teinturier,  quai  de  Serin,  10. 

Lavirotte  (Jean -Claude),  Q  A.,  ancien  médecin  des  prisons, 
cours  Morand,  27. 

1872.  PoNCHON  DE  Saint-André  (Mammès),  propriétaire,  rue  Vaube- 

cour,  1. 
Chantre  (Ernest),  ^  I.,  sous-direcleur  du  Muséum  d'histoire 

naturelle  de  Lyon,  cours  Morand,  37. 
Gensoul  (André-Paul),  ingénieur  des  arts  et  manufactures,  rue 

Vaubecour,  42. 

1874.  VoiGT  (Auguste),  ^,  Ol.,  professeur  de  physique  au  lycée. 

rue  des  Glorieltcs,  30. 
CoLCOMBET  (Aimé),  propriétaire,  quai  Tilsilt,  15. 

1875.  Saint-Lager  (Jean),  docteur  en  médecine,  bibliothécaire  de  la 

ville  de  Lyon,  au  Palais  des  Arts,  cours  Gambelta,  8. 
Marchegay  (Alphonse),  ingénieur  civil  de  l'École  des  mines  de 
Paris,  quai  des  Côleslins,  11. 
1877.        BiÉTRix  (Joseph),  négoci  mt,  rue  Lanterne,  29. 

Manhès  (Pierre),  ^,  ancien  juge  au  Tribunal  de  commerce,  rue 
du  Plat,  30. 


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DE    LA    SOCIÉTÉ    irAGRlCULTUllE  V 

MM. 

1877.        GivoRD  (J.-B.),  propriétaire  et  maire  à  Marlieux  (Ain),  cour^ 
Gambeila,  116. 
LocARD  (Arnould),  Q  I.,  ingénieur  des  arts  et  manufactures, 
quai  de  la  Charilé,  38. 

1879.        IIaulin  (Jules),  «^,0  1.,  professeur  de  chimie  et  de  physique 
appliquées,  à  la  Faculté  des  sciences,  rue  Basse-du-Port- 
au-Bois,  10 
PÉTEAUx (Jules),  p  A., chevalier  du  Mérite  agricole, professeur 
de  chimie  et  de  physique  à  TÉcole  vétérinaire. 

1879.        Vautier  (Emile),  ingénieur,  ancien  juge  au  Tribunal  de  com- 
merce, administrateur  d'usines  à  gaz,  forges  et  fonderies, 
président    de   la   Société   régionale  de   viticulture,  quai 
Saint-Antoine,  30. 
Arloing  (Saturnin),  *,iî^  A.,  ancien  président,  directeur  de 

l'École  vétérinaire,  processeur  à  la  Faculté  des  sciences. 
CoRNBViN  (Charles-Ernest),  ^,  chevalier  du  Mérite  agricole, 
professeur  à  TÉcole  vétérinaire. 

1879.  ViGNON  (Jules),  propriétaire,  rue  Malesherbes,  45. 

Léger  (J.-P.  Alfred),  ingénieur  des  arts  et  manufactures,  rue 
Boissac,  9. 

1880.  Crolas  (Ferdinand),  -t^,  i^  I.,  professeur  à  la  Faculté  de  mé- 

decine et  de  pharmacie,  place  Perrache,  10. 
Perroud  (Louis),  chargé  de  cours  à  la  Faculté  de  médecine, 
quai  des   Célestins,  6. 

1881.  Bourland-Lusterbourg  (J.-P.)»  membre  de  la  Société  de  mé- 

decine, rue  de  la  République,  12. 
PiATON  (Maurice),  ingénieur  civil  des  mines,  ancien  élève  de 
rÉcole  polytechnique,  rue  Sala,  2. 

1882.  Chenevaz  (Camille),  percepteur  à  Meyzieux. 

GuiMET (Emile),  ^,  manufacturier,  place  de  la  Miséricorde,!. 

I8ê3.        Vanderpol   (Alfred),    ingénieur  des  arts   et    manufactures, 
licencié  en  droit,  rue  Franklin,  38. 
Violet  (Théophile),  professeur  ù  l'École  vétérinaire. 
IsAAc  (Louis),  manufacturier,  rue  Gonstantine,  15. 
Burelle  (Emile),  ingénieur  civil,  rue  de  rilôtel-  de-Ville,  85. 


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VI  TABLEAU 

MM. 

1883.  CoiGNET  (Jean),  ingénieur  civil,  ancien  élève  de  l'École  poly- 

technique, rue  Cuvier,  9. 
Cambon  (Victor),  ingénieur  des  arts  et  manufactures,  quai  de 
la  Charité,  37. 

1884.  Delmont  (Jean-Baptiste),  ingénieur  des  arts  et  manufactures, 

quai  de  la  Charité,  57. 

1885.  Camel  (Léon),  décoré  de  la  médaille  militaire,  manufacturier, 

rue  Sala,  33. 

Testenoire  (Louis-Joseph),  ingénieur  des  arts  et  manufactures, 
directeur  de  la  Condition  des  Soies,  rue  Saint-Polycarpe,  7. 

188G.        SicARD  (Henri),   Doyen  de  la   Faculté  des  sciences,  place 
Kléber,  '2. 
Deville  (Jean-Pierre),  Directeur  de  TÉcole  pratique  d'agricul- 
ture d'ÉculIv. 


MEMBRES   VETERANS 


MM. 
1849.        Glknard.  s^y  Q  l.,  ancien  président,  professeur  de  chimie  à  la 
Faculté  de  médecine,  avenue  de  Noailles,  47. 

1851.        TissERANT  (Eugène),  5^,  ancien  professeur  à  l'École  vétérinaire 
de  Lyon  ;  à  MAcon. 
GiRARDON  (Désiré),  ^>,  Q  A.,  ancien  professeur  à  l'École  des 
beaux-arts,  quai  des  Brotteaux,  30. 

1851.        PiATON  (Claudius),  ancien  teinturier,  château  de  Cornod,  par 

Thoi relie  (Jura). 

1802.        Loir,  0.  <?;,  ^|  L,  ancien  président,  doyen  honoraire  delà  Faculté 
des  sciences  de  Lyon,  à  Paris. 
Delocre,  0.  ^,  U  L,  ancien  président,  inspecteur  général  des 
ponts  et  chaussées,  rue  Pasquier,  8,  à  Paris, 


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DE    LA   SOCIÉTÉ    d'AGRIGULTURE  VU 

MM. 

1864.  Falsan  (Albert),  Q  f.,  géologue  à  la  Chaux,  commutie  de 

Collonges-sur  Saône. 

1865.  Saint-Cyr  (François),  ^. p  A., proTesseur  honoraire  de  1  École 

vétérinaire,  grande  rue  Saint-Clair.  164. 

Dans  la  séance  du  15  décembre  1837,  la  Société  a  décidé 
que  ses  membres  titulaires  et  vétérans  seraient  répartis, 
suivant  la  nature  de  leurs  travaux,  en  trois  sections  égales, 
sous  les  dénominations  suivantes  :  1"*  Section  des  scieHccs 
physiques  et  naturelles;  V  Section  d  agriculture  ;  3"*  Seôlibn 
d'industrie. 


COMMISSIONS  PERMANENTES 

.  .M,  »^oi ,  /  .  !   n  '      '  ' ■ 

....■//!'  ..i  -'/-!'■  •     •    '    " 

Commissian  des  soies,  composée  de  neuf  membres,  renoti^' 
valable  par"  4iers  chaque  année.        '        '  i. 

Elus  pn  décembre  18i84  MVI.  Billioud-Montprrap,  Maurice,  Biétrix  C, 

—  '    *—      ,1385  jRajIJMN,  GeNSjOUL,  CjHAURAND.  ,    .,, 

—  —        ié^^         IsAAC,   PoNCHON  PB,  Saint-André,  YfONON. 

,  ;/  ,  ,  -y 

CommissipPj.d^s  lînances,   composée   de   six   membres, 
renouvelab.lOfpar  moitié  chaque  année/ 

.-'1'  /T.  :'|  "  '■■■' 

Klusen  décembre  1885.   MM.  Gobin,  Biétri.v  C,  de  la  I^ociiette. 

—  —      188G.  Sauzey,  Marnas,  BillioudMonterrad. 

Commission  de  publication,  composée  de  six  membres, 
renouvelable  par  moitié  chaque  année. 

!,.  ,  ,n(î  -     v/'.i/'-!         .<i:  '  ''    ■■''  '''  '''"'     '  ■■ 

Élus  en  décembre  1885,  MM.  Isaac,  gAiNT-Ci^fl,ioaaD.  >     - 

—  — .        1886,  Lavirotte,  GopiN,  SAVZEy, 


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TABLEAU 


TABLEAU  DES   SECTIONS 


MEMBRES  TITULAIRES 


Sciences, 

Agriculture, 

Industrie. 

MM. 

MM. 

MM. 

JOKDAN. 

Sauzey. 

Marnas. 

GOBIN. 

BiÉTRix  (Camille). 

DOUENNE. 

LORENT/. 

Chaurand. 

De    la    ROCHETIE 

LORTET. 

BiLUOUD-MONTERRAD. 

GlLLET. 

Lafon. 

Maurice. 

Gensoul. 

Lavirotte. 

IUppet. 

BiÉTRix  (Joseph). 

Chantre. 

PONCIION     DE    St-AnDRÉ. 

Manhès. 

VOIGT, 

COLCOMBET. 

LOCARD. 

Saint-Lager. 

GiVORD. 

PÉTEÀUX. 

Marchegay. 

Corne  VIN. 

Vautjer. 

Haulin. 

ViGNON. 

Léger. 

Arloing. 

Grolas. 

PiATON  (Maurice) 

Perroud. 

BOURLAND-LUSTERBOURG. 

GCIMET. 

Vanderpol. 

ClIENFA'AZ. 

ISAAC. 

SiCARD. 

Violet. 

COIGNET. 

BURELLE. 

Cambon. 

Camei.. 

Delmont. 

Deville. 

Testenoire. 

MEMBRES  VÉTÉRANS 


Sciences,  .     .    .     MM.  Girardon.  —  Glénard.  —  Falsan.  —  Delocre. 
Agriculture.    .     .     MM.  Tisserant.  —  Saint-Cyr. 
Industrie,  .     .     .     MM.  P/aton.  —  Loir 


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P£  LA  SQGIBTB  P'aGRIGULTURIù  1^ 


CUANGEMENTS  SURVENUS    DANS    LE    PERSO^iNEL   DE    LA    SoClÉTÉ 
PENDANT    l'année    1886 


Membres  titulaires  nommés . 

MM.   SiCARD. 

Deville. 


Membre  titulaire  devenu  correspondant: 

M.    Ch AU VEAU. 


Membres  titulaires  décédés . 

MM.  Salveton. 
Roux. 

FONTANNES. 


Membre  titulaire  démissionnaire. 

M.    MlCHAUD. 


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TABLE4U 


MEMBRES    CORRESPONDANTS 

MM. 

Ansberque,  ^,  vétérinaire  en  retraite,  à  Besançon. 

Aymard  (Auguste),  Q  A.,  secrétaire  de  la  Société  d'agriculture  du  Puy 
(Haute-Loire). 

Bertholon,  propriétaire-cultivateur,  à  Sainl-Étienne  (Loire). 

BouLARD,  secrétaire  du  comice  agricole  de  Châlons-sur-Marne. 

BouRRiT  (Georges),  professeur  d'anatomie,  à  Athènes. 

Bouteille  (Hippolyte),  conservateur  du  musée  d'histoire  naturelle  à 
Grenoble  (Isère). 

BouTiRON  (Xavier),  ingénieur  des  mines,  chargé  du  service  du  sous- 
arrondissement  minéralogique  de  Bordeaux. 

BoYRON,  docteur  en  médecine,  à  Moulins  (Allier). 

BuQUET  (Lucien),  entomologiste,  rue  Sainte-Clotilde,  2,  à  Paris, 

Caligny  (de),  à  Versailles. 

Capellini  (Jean),  *,  professeur  à  l'Université  de  Bologne. 

Charière  (Aristide),  Ahun  (Creuse). 

Chauveau  (Auguste)  0.  t^,  p  I.,  inspecteur  général  des  écoles  vétérinai- 
res, membre  de  l'Institut,  rue  de  la  Pompe,  10,  Paris-Passy. 

Chevreul,  g.,  g.  ^,  membre  de  Tlnstitut,  ancien  directeur  du  Muséum,  à 
Paris. 

Cueysson  (L.),  0.  ^,  ingénieur  en  chef  des  ponts  et  chaussées,  directeur 
des  caries  et  plans  au  Ministère  des  travaux  publics,  boulevard  Saint- 
Germain,  128,  Paris. 

CoiGNET  (François),  '^^  manufacturier,  à  Paris,  rue  Bleue,  7. 

CoTTEAU  (Gustave),  '^,  vice-président  de  la  Société  des  sciences  histori- 
ques et  naturelles  de  l'Yonne,  à  Auxerre. 

CuYPER  (de),  professeur  à  rtJniversitô  de  Liège  (Belgique). 

Damour,  0.  *,  membre  de  l'Institut,  à  Paris. 

DoHRN,  président  de  la  Société  entomologiqoe  de  Stettin. 

Duclaux  (Emile),  ^,  professeur  à  l'Institut  agronomique  de  Paris,  rue 
Malebranche,  15,  à  Paris. 


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SOCIÉTÉ    D'AGRICULTUaE  XI 

MM. 

DuMONT  (Aristide),  ^S?,  ingénieur  en  chef  des  ponts  et  chaussées,  en 
retraite,  rue  Pierre-Charron,  1,  à  Paris. 

DuMONT  (Georges),  ingénieur,  sous-inspecteur  du  mouvement  des  che- 
mins de  fer  de  TEst,  rue  Mansart,  11,  à  Paris. 

DusuzEAU  (J.-M.-Jules),  directeur  du  laboratoire  d*études  de  la  soie 
route  de  Grenoble,  216. 

Favre,  professeur  à  TUniversilé  de  Genève. 

Fellenberg  (Louis-Rodolphe  de),  ex-professeur  à  l'Université  de  Lau- 
sanne, à  Rosenbuhl,  près  de  Berne. 

FoLiN  (marquis  de),  Q  I.,  route  d'Espagne,  23,  Biarritz. 

Gaillard  (Ferdinand),  horticulteur,  à  Briguais  (Rhône). 

Garnier,  bibliothécaire  adjoint  de  la  ville  d'Amiens  (Somme). 

Gayot  (Eugène),  ^,  ancien  chef  de  la  division  des  haras  au  Ministère 
de  l'agriculture. 

GiOROANo,  inspecteur  général  des  mines,  à  Turin. 

Gors  (de),  ^  ,  capitaine  du  génie,  à  Alger. 

Graff,  ingénieur  civil  des  mines,  à  Grenoble. 

Gregorio  (marquis  Anionio  de),  naturaliste,  rue  Molo.  —  Palerme.  — 
Sicile  (1885). 

GuELPA  (Francisque),  pharmacien,  rue  Saint-Dominique-Sainl-Germain, 
110,  à  Paris. 

Guisardi,  géologue,  professeur  à  l'Université  de  Naples. 

Harlan,  naturaliste,  à  Philadelphie  (États-Unis). 

Hklot  (R.  P.),  missionnaire  en  Chine. 

Henwood,  ingénieur  des  mines,  à  Penzancc  (Cornouailles). 

HiGGs  (Samuel),  consul  de  France,  à  Penzance( Cornouailles). 

Jacquier,  propriéuire  agriculteur,  à  Saint-Vérand  (Rhône). 

Jauber,  ingénieur  du  chemin  de  fer,  à  Gap  (Hautes- Alpes). 

JouRDAN  (Gabriel),  îgf,  ingénieur  en  chef  des  ponts  et  chaussées,  à  Tournus. 

Leseure  (Louis-Ernesi),    ^,  ingénieur  en   chef  des  mines,  à  Poitiers. 

Loir,  0.  ^,  ingénieur  inspecteur  des  lignes  télégraphiques,  à  Paris. 

LuuYT,  0.  ^,  0.  de  S.-Olaf,  directeur  de  l'École  des  mines,  à  Paris. 

Magnin  (Antoine),   docteur  en  médecine  et  es  sciences  naturelles,  pro- 
fesseur adjoint  à  la  Faculté  des  sciences,  rue  du  Channol,  Besançon. 

Mangini  (Lucien),  #,  ingénieur,  rue  Raynouard,  36,  Paris-Passy. 

Marshall  (comte  de),  naturaliste,  h  Vienne  (Autriche). 


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Xll  TABLEAU 

MM. 

Marchand,  pharmacien ,  à  Fécamp. 

Marcou  (Jules),  géologue,  aux  États-Unis. 

Marié-Dwy,  0.  ^,  directeur  de  l'Observatoire  de  Monlsouris,  à  Paris. 

MARTiN(Louisde),doct.-médecin,boulev.Jeu-de-Paurae, 22,  à  Montpellier. 

Masslof,  secrétaire  de  la  Société  d'agriculture,  à  Moscou. 

Merget  (Antoine),  *,  professeur  de  physique  à  la  Faculté  de  médecine 

de  Bordeaux. 
MoNTROuziER  (R.  P.),  missiounaire  dans  la  Nouvelle-Calédonie. 
Mouton,  ^,  ancien  secrétaire  du  comice  agricole  du  haut  Beaujolais,  à 

Duretie  (RhôneV 
NoouÈs,  ingénieur  civil  des  mines,  Palmas,  18,  Séville. 
Payot  (Venance),  naturaliste,  à  Charaonix  (Haute-Savoie). 
PÉLAGAUD  (Elisée),  avocat,  à  la  Réunion. 
Péligot  (Eugène),  C.  ^,  membre  de  l'Iastitut,  directeur  des  essais  de 

la  Monnaie^  à  Paris. 
Perrel,  propriétaire  agriculteur,  à  Soucieu-en-Jarret  (Rhône). 
Perhoncito  (le  docteur  Edoardo),  professeur  à  TÉcole  vétérinaire  de  Turin, 

rue  Bidone,  18,  Turin  (1885). 
Peuch  (François),  ^  A.,  chevalier  du  Mérite  agricole,  professeur  à 

rÉcole  vétérinaire  de  Toulouse. 
PiGORiNi  (Pietro),  «fe,  directeur  du  Musée  paléonlologique,  à  Rome. 

PouRiAu,  ^,  0.  de  l'ordre  du  Médjidiô,  ancien  professeur  à  l'Ecole  d'agri- 
culture de  Grignon,  et  à  TÉcole  d'horliculturo  de  Versailles,  La 
Varennc-Saint-Hilaire  (Seine). 

Pravaz  (Gabriel),  Q  I.,  au  Pont-de-Beauvoisin  (Isère). 

Pravaz  (Théodore),  docteur  en  médecine,  docteur  es   sciences  natu 
relies,  à  Lyon. 

Prillieux  (Edouard),  0.  ^,  professeur  à  l'Institut  national  agronomique, 
inspecteur  général  de  l'Enseignement  agricole,  rue  Cambacérès,  14, 
Paris. 

Renard  (S.-E.),  ^,  secrétaire  de  la  Société  impérialedes  naturalistes  do 
Moscou. 

Rey  (Claudius),  i^  A.,  entomologiste,  à  Saini-Genis-Laval  (Rhône). 

Uey  de  Morande  (Évariste),  inspecteur  des  lignes  télégraphiques,  en 
roiraiie,  à  Moulins. 


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DE    L\    SOCIKTK    D  AGRICULTUrtE  MM 

MM. 

Richard,  ancien  inspecteur  général  dos  haras,  rue  de  Grenelle-Sainl- 
Honoré,  13,  à  Paris. 

RoNDOT  (Natalis),  0.  ^,  délégué  de  la  Chambre  de  commerce  de  Lyon, 
à  Chamblon  par  Yverdon  (Suisse).  —  Grand  hôtel  du  Louvre,  Paris. 

RoYER  DE  LA  Bastie,  propriétaire,  à  Chassagny  (Rhône). 

Saint-Trivier  (Camille  de),  *',  propriétaire,  à  Vauxrenard  (Rhône). 

Saporta  (le  marquis  Gaston  de),  ^,  paléontologiste,  membre  correspon- 
dant de  rinstitut,  à  Aix  (Bouches- du  Rhône). 

ScHiODTE,  (^,  de  ro.  de  TÉléphant,  conservateur  du  Muséum  d'histoire 
naturelle  de  Copenhague. 

SuLUMBEROER  (Cbarlcs),  0.  ^,  ingénieur  de  la  marine,  en  retraite,  ruo 
du  Four-Saint-Germain,  h  Paris. 

Serpieri,  directeur  du  lycée  Raphaël,  à  Urbiiio  (anciens  Riats  Pontificaux). 

SoBRERo ,  professeur  à  TUniversité  de  Turin. 

SôcHTixG,  membrede  la  Société  de  physique,  rue  de  TÉglise-Saint-Mathée, 
15,  à  Berlin. 

Spab,  seciétaire  adjoint  de  la  Société  royale  d'agriculture  et  de  botanique 
de  Gand. 

Terrel  des  Chênes  (Edmond),  propriétaire  à  Villié  (Rhône). 

Thiollier  (Antoine),  ingénieur  civil  des  mines,  rue  fireteuil,  31,  à  Mar- 
seille. 

Ville  (Georges),  0.  {^,  professeur  au  Muséum  d'histoire  naturelle,  à  Paris. 

Viller  (A. -P.  de),  naturaliste,  à  Montpellier  (Hérault). 

Weittenweber,  membre  de  l'Académie  de  Dresde. 

Westwood,  membre  de  la  Société  linnéenne  de  Londres,  conservateur  et 
professeur  au  Muséum  d'Oxford. 


L7oi;.  ^^  iiiPRiucnic  PirnAT  aixS.  ruc  ocrtil.  i. 


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EXTRAIT 


DES 


PROCÈS-VERBAUX  DES  SÉANCES 


Année   1887 


SÉANCR  DU  7  JANVIER  1887 
Présidence  de  H.  4RLOINCS  et  de  H.  LECSER 

H.  Ârloing  rappelle  à  ses  collègues  réunis  la  perte  douloureuse  que  la 
Société  vient  de  faire  tout  récemment  en  la  personne  de  M.  Pontannes  et 
donne  lecture  des  paroles  prononcées  à  ses  Tut^érailles,  au  nom  de  la  Société. 

a  Messieurs» 

fn  Devant  cette  tombe  prématurément  ouverte,  la  Société  d*agiiculture 
histoire  naturelle  et  arts  utiles  de  Lyon,  par  l'organe  de  son  président,  tien, 
à  s'associer  au  deuil  de  la  famille  et  des  amis  de  M.  Francisque  Fontannes. 

«  Une  mission  comme  celle  que  je  remplis,  Messieurs,  est  toujours  dou- 
loureuse; aujourd'hui,  elle  est  déchirante.  J'adresse,  en  effet,  le  dernier  et 
suprême  adieu  à  un  collègue  aimé,  distingué,  qui,  hier  encore,  était  plein 
de  vie  et  d'espérances. 

«  M.  Fontannes  était  un  de  ces  esprits  fort  bien  doués,  chez  lesquels  do 
remarquables  aptitudes  attendent  une  occasion  pour  se  révéler. 

«  Jusqu'en  187S,  Fontannes  ne  s'était  point  occupé  de  sciences.  A  cette 
époque,  il  sent  naître  en  lui  la  vocation  de  géologue  et  devient  le  disciple 
d'un  ancien  membre  de  la  Société  d'agriculture,  le  savant  Dumoriier,  qui 
étudiait  depuis  longtemps  et  avec  un  grand  succès  les  terrains  juras- 
siques.  Son  zèle  s'anime  à  ce  vivifiant  contact,  et  bientôt  en  compagnie  de 

PROCÈS- VERBAUX,   1887.  2 


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XVI  PROCES    VEHRAUX 

noire  autre  collègue,  M.  Faisan,  il  apprend  à  connaître  au  point  de  vue 
slraligraphîque  l»*s  Monts-d'Or  lyonnais,  cette  féconde  école  où  se  sont 
formés  plusieurs  géologues  français. 

«  Le  néophyte  marche  à  pas  de  géant;  en  quelques  années,  il  est 
maître  à  son  tour  et  donne  la  mesure  de  sa  valeur  dans  plusieurs  mono  - 
graphies  fort  remarquables,  notamment  dans  la  description  du  vallon  delà 
Fuly  et  des  sables  à  buccins  des  environs  SHeyrim  (  1 875),  —cl  des  terrains 
tertiaires  supérieurs  du  haut  Comtat'Venaissin{\%16).  A  ce  mom'^nt,  en 
1877,  il  entra  dans  la  section  des  sciences  de  la  Société  d'agriculture. 

«  On  pouvait  s^attendre  à  voir  Fontnnnes  s'engager  dans  les  sen'iers 
battus  par  Dumoriicr;  mais,  respectant  Tœuvrc  de  son  maître, il  donna  à 
son  activité  un  aliment  nouveau.  Après  avoir  touché  légèrement  au  ter- 
rain crétacé,  comme  en  témoignage  sa  Monographie  sur  les  Ammonites 
du  calcaire  de  Crussol,  il  s'assigna  la  tAche  de  débrouiller  lei  terrains 
tertiaires  du  sud-est  de  la  France. 

«  Il  mena  de  front  Tétude  stratigraphique  et  paléontologique  de  ces 
terrains,  et  publia  ses  observations  dans  deux  séries  parallèles  de  Mé- 
moires aussi  remarquables  par  la  forme  que  par  le  fonds. 

«  Je  citerai  ses  Mémoires  sur  les  bassins  de  Visan  (Vaucluse),  1878,  — 
sur  les  terrains  néogènes  du  plateau  de  Cucuron  1878,  —  sur  Us  terrains 
tertiaires  de  la  région  delphino-provençale  du  bassin  du  Rhône»  1881,  — 
sur  le  barmn  de  Crest  1880. 

«  Et  surtout  ses  deux  superbes  volumes  sur  les  Invertébrés  du  bassin 
tertiaire  du  sud-est  de  la  France,  fragments  d'un  gigantesque  travail  qu'il 
comptait  mener  à  bonne  fin,  et  qui  lui  valurent,  à  Tlnstitut  de  France,  le 
grand  prix  des  sciences  physiques,  en  1884. 

«  Je  glisserai  sur  plusieurs  recherches  de  géologie  locale,  con&^mant 
particulièrement  les  alluvions  lyonnaises,  qui  à  présent  appellent  un  con- 
tinuateur. 

«  Les  observations  et  les  découvertes  contenues  dans  cette  œuvre 
écrite  considérable  ont  été  communiquées  par  Fontannes  à  la  Société 
d'agriculture,  avec  cette  voix  douce,  sympathique  et  avec  cette  précision 
et  cette  clarté  qui  le  caractérisaient. 

«  Âi-je  brsoin  de  vous  dire  maintenant  combien  est  grand  le  vide  qui 
est  creusé  dans  nos  rangs;  de  quelle  estime  et  de  quelle  considération 
Fontannes  jouissait  parmi  nous  ! 

«  Du  reste,  sa  réputation  n'était  pas  purement  locale.  Il  eut,  sous  ce 
rapport,  toutes  les  joies  du  savant  : 


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PftOCRS-VERBAUX  XVII 

«  Ses  vues  sur  les  terrains  tertiaires  furent  adoptées  par  l'École  des 
mines,  par  la  Sorbonne  et  par  les  savants  étrangers. 

«  Dès  1879,  il  était  attaché  au  service  de  la  carte  géologique. 

«c  11  fut  successivement  secrétaire  et  vice-président  de  la  Société  géo- 
logique de  France,  membre  du  Comité  français  de  la  Commission  inter- 
nationale pour  l'unification  de  la  nomenclature  g«^ologique,  secrétaire  en 
chef  du  Congrès  géologique  international  tenu  à  Berlin,  en  1885. 

«  Il  avait  reçu  plusieurs  décorations  étrangères  et  les  palmes  d'officier 
de  l'Instruction  publique.  Prochainement,  il  aurait  été  nommé  corres- 
pondant de  l'Institut. 

«  Ce  n'est  donc  point  seulement  la  Société  d'agriculture  de  Lyon  et  la 
géologie  lyonnaise  qui  perdent  l'un  des  beaux  fleurons  de  leur  couronne; 
c'est  la  science  française  elle-môtne  qui  perd  l'un  de  ses  plus  dévoués  et 
de  ses  plus  laborieui  représentants. 

«  Cber  (Jollègub» 

«  Vous  étiez,  pour  la  Société,  une  lumière  dont  l'éclat  ne  pouvait  laisser 
supposer  son  extinction  prochaine.  Nous  rentretenions  avec  affection; 
nous  nous  réchauffions  à  ses  rayons,  et  nous  avions  le  droit  de  compter 
pendant  longtemps  bien  longtemps,  sur  sa  précieuse  influence.  Un  souffle 
glacial  vient  de  l'éteindre  pour  toujours. 

<c  Nous  nous  inclinons  devant  ce  cruel  arrêt  du  destin.  Mais  la  Société 
à  laquelle  vous  êtes  ravi  ne  vous  oubliera  pas.  Elle  sait  que  vous  avez 
aimé  la  science  passionnôment  et  pour  elle-même;  elle  se  plaira  à  vous 
citer  parmi  les  sivants  qui  l'ont  honorée  et  parmi  les  hommes  utiles  qui 
lèguent  à  nos  générations  de  bons  et  fortifiants  exemples. 

«  Votre  maladie  a  provoqué  une  explosion  de  sympathies  touchantes; 
sa  fata'e  issue  a  soulevé  d'unanimes  et  amers  regrets.  Paisse  leur  expres- 
sion sincère  adoucir  ceux  de  votre  mère  éploréc  ! 

(c  Adieu,  cher  Collègue  et  Ami  ;  au  nom  de  la  Société  d'agriculture, 
adieu  I  y> 

Après  cet  hommage  rendu,  au  nom  de  la  Société,  à  la  mémoire  d'un 
collègue  regretté,  M.  Arloing  clôt  par  l'allocution  suivante  la  période  de 
ses  fonctions  présidintielles. 

<K  Mesmeurs, 
«  Arrivé  au  terme  de  mes  fonctions,  je  tiens  à  vous  remercier  encore 
de  rhonneur  que  vous  m'avez  décerné  en  m'appc-ant  à  présider  vos 
séances. 


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XVIII  PROGRS-VERfiAUX 

a  Voire  urbanité  est  si  grande,  l'indulgence  est  pratiquée  par  vous 
avec  une  telle  facilité,  et  en  même  temps  avec  une  telle  discrétion,  que 
voire  président  sentit  à  peine  Tinsuflisance  qu'il  montra  pourtant  bien 
des  fois  en  dirigeant  vos  travaux.  Permettez-moi,  Messieurs,  de  vous 
remercier  aussi  de  ce  soin  particulier  que  vous  avez  mis  à  faciliter  ma 
tâche.  J*en  conserverai  le  souvenir  et  je  serai  toujours  heureux  de  vous 
le  témoigner. 

«  Le  programme  des  questions  qui  nous  intéressent  est  étendu  et  variée, 
et  j'avoue  qu'il  m'aurait  effrayé  plus  d'une  fois  si  je  n'eusse  senti  près  de 
moi  le  précieux  et  savant  coUoborateur  que  vous  m'aviez  choisi.  J'ai  usé 
et  quelquefois  abusé  des  brillantes  qualités  et  du  profond  savoir  de 
M.  Léger.  Il  me  le  pardonnera. 

«  On  n'emprunte  qu'aux  riches,  dit  un  vieux  proverbe  :  notre  cher  et 
honoré  collègue  a  pu  s'apercevoir  que  je  lui  connaissais  un  trésor  d'obli- 
geance. Je  n'ajouterai  pas  d'autre  qualificatif,  dans  la  crainte  de  blesser 
sa  modestie.  Mais  je  me  félicite  hautement  qu'à  l'avenir  il  préside  aux 
destinées  de  notre  association.  Nul,  mieux  que  M.  Léger,  ne  peut  les 
conduire  avec  plus  d'éclat. 

((  Je  tiens  également  à  exprimer  toute  ma  gratitude  à  M.  le]  Secrétaire 
général  dont  l'éloge  n'est  plus  à  faire,  à  M.  le  Bibliothécaire  dont  le 
dévouement  est  inépuisable  ;  enfin,  à  tous  les  membres  du  Bureau  qui 
m'ont  aidé  de  leurs  lumières  et  de  leur  bonne  volonté  dans  toutes  les  cir- 
constances où  j'ai  eu  besoin  de  leur  concours. 

ce  D'après  les  usages  établis,  le  président  sortant  a  pour  mission  de 
rappeler  à  grands  traits  votre  œuvre  des  deux  dernières  années. 

oc  Dans  le  temps  où  nous  vivons,  celte  revision,  aussi  brève  que  l'on 
peut  et  que  l'on  doit  la  faire,  est  une  bonne  chose.  La  multiplicité  de  nos 
occupations,  le  nombre  considérable  des  faits  qui  se  déroulent  sur  nos 
yeux  font  que  l'on  oublie  assez  facilement  les  travaux  auxquels  on  a  été 
mêlé.  Cet  oubli  peut  devenir  la  cause  de  quelque  appréciation  sévère 
sinon  injuste  à  l'égard  de  nous-mêmes. 

«  Mais  avant  d'entreprendre  celte  dernière  partie  de  ma  tâche,  laissez- 
moi  adresser  un  dernier  souvenir,  rendre  un  dernier  hommage  aux 
collègues  que  nous  avons  perdus. 

a  En  1885,  la  mort  a  enlevé  deux  de  nos  membres  vétérans,  M.  Mottard 
et  M.  <jruinon.  Depuis  assez  longtemps,  M.  Mottard  se  tenait  éloigné  de 
nos  séancesi  Quant  à  M.  Guinon,  il  nous  a  fait  profiter  jusqu'à  la  fin  des 
fruits  de  sa  longue  exoérience»  Mt  Guinon  occupait  une  grande  situation 


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PUOCES-VEUBAUX  XiX 

dans  llnduslrie  lyonnaise  et  dans  la  Société.  Heureusement,  il  laisse 
parmi  nous,  en  la  personne  de  M.  Marnas,  un  digne  continuateur. 

«  En  1886,  ce  sont  les  rangs  des  titulaires  qui  se  sont  éclaircis.  Au 
mois  d'août  nous  avons  perdu  M.  Salveton  en  qui  nous  avions  reconnu 
de  solides  qualités  ;  un  peu  plus  tard,  M.  Brun  ;  enfin,  la  semaine  dernière, 
M.  Fontannes,  l'un  des  membres  les  plus  actifs  de  la  Société  et  de  ceux 
qui  lui  faisaient  le  plus  honneur.  M.  Pontannes  était  un  géologue  érudit, 
original,  passionné  pour  la  science.  En  peu  d'années,  il  avait  acquis  une 
grande  réputation  et  une  légitime  autorité  en  France  et  à  l'étranger.  Il 
laisse  dans  nos  Annales  d'impoitants  Mémoires  sur  les  terrains  tertiaires 
de  la  vallée  du  Rhône.  La  perte  de  ce  collègue  sympathique,  qui  nous 
est  enlevé  dans  la  force  de  l'âge  et  dans  la  pleine  maturité  de  son  talent,- 
sera  vivement  ressentie  par  la  Société  d'agriculture  et  par  la  science 
française. 

«  L'effectif  de  la  Société  a  subi  d'autres  modifications  moins  doulou- 
reuses, bien  qu'elles  aient  creusé  des  vides  regrettables  et  quelques-uns 
difficiles  à  combler.  MM.  Vincey  et  Michaud  ont  cru  devoir  donner  leur 
démission. 

«  M.  Delocre  et  M.  Chauveau,  appelés  à  Paris  en  raison  de  leurs  nou- 
velles fonctions,  sont  devenus  membres  correspondants.  M.  Saint-Cyr 
qui,  pendant  longtemps,  a  été  un  modèle  d'exactitude  et  un  titulaire  fort 
actif,  a  demandé  la  vélérance.  Consolons-nous  à  la  pensée  que  notre  col- 
lègue consacre  le  temps  qu'il  ne  pouvait  plus  nous  accorder  aisément,  à 
perfectionner  son  ouvrage  classique  sur  la  parturition  des  femelles 
domestiques. 

«  Si  nos  rangs  se  sont  éclaircis,  nous  avons  fait  de  nouvelles  recrues. 
Je  citerai  l'élection  de  M.  Camel  et  de  M.  Devilie  dans  la  section  d'agri- 
culture, celle  de  M.  Testenoire  dans  la  section  de  l'industrie,  et  celle  de 
M.  Sicard  dans  la  section  des  sciences. 

«  J'ai  été  personnellement  heureux  d'installer  des  collègues  aussi 
distingués  et  aussi  méritants.  Déjà,  quelques-uns  vous  ont  pei*mis  d'ap- 
précier l'importance  de  leur  collaboration. 

«  Quant  aux  mérites  des  membres  de  la  Société,  ils  continuent  à  être 
avantageusement  appréciés  par  l'Administration  et  les  sociétés  savantes. 

«  Nous  enregistrons  avec  orgueil  la  nomination  de  M.  Péteaux  au  grade 
d'oflîcier  d'académie,  l'élévation  de  M.  Locard  et  de  M.  Fontannes  au 
grade  d'officier  de  l'Instruction  publique,  et  la  promotion  de  M.  Cornevin 
et  de  M.  Manbès  dans  Tordre  de  la  Légion  d'honneur. 


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XX  PROCKS-VEHIJAUX 

«  Plusieurs  de  nos  confrères  ont  obtenu  des  récompenses  académi- 
ques, et  le  premier  corps  savant  de  Lyon  a  choisi  Tun  des  nôtres, 
M.  Àrnould  Locard,  pour  son  président. 

<x  Si  je  jette,  maintenant,  un  coup  d'œil  sur  Tensemble  de  nos  tra- 
vaux, une  œuvre  capitale  se  détache  au-dessus  de  toutes  les  autres.  C^cst 
par  elle  que  je  désire  commencor. 

«  Je  veux  parler,  Messieurs  de  votre  participation  au  Concours 
réfçional  agricole  tenu  à  Lyon  en  1885. 

«  Plusieurs  de  nos  collègues  ont  retracé  ici  le  rôle  considérable  que  la 
Société  d'agriculture  a  joué  autrefois  dans  Tor^anisation  des  concours 
agricoles.  Ce  n'est  pas  sans  un  regret  amer  qu'ils  voyaient  plongés  dans 
l'inaction  les  hommes  qui  avaimt  eu  l'honneur  de  créer  les  premiers 
concours  d'animaux  gras,  d'organiser  et  de  gérer  d'une  façon  compKie 
les  concours  agricoles  départementaux,  et  môme  les  premiers  concours 
régionaux  de  Lyon. 

«  Lrs  mesures  adoptées  par  l'Administration  centrale  ont  fermé  pour 
le  moment  l'ère  des  grands  jours  de  notre  Société.  Néanmoins,  nous 
nous  sommes  montrés,  autant  qu'il  était  en  notre  pouvoir,  dignes  de  la 
voir  s'ouvrir  de  nouveau. 

«  Le  rôle  que  nous  avons  joué,  dans  l'exhibition  de  1885,  est  de 
nature  à  nous  satisfaire.  L'exposition  de  l'histoire  naturelle  et  de  l'indus- 
trie de  la  soie,  dont  l'organisation  est  tout  à  l'honneur  de  la  Commission 
des  soies  et  surtout  de  nos  collègues,  MM.  Billioud,  Legor,  Tesienoire, 
et  Dusuzeau,  aatiiré  sur  nous  l'aueniion  d'un  grand  nombre  de  visiteurs. 

«  L'exposition  des  instruments  de  la  grande  et  de  la  petite  laiterie, 
établie  sur  l'initiative  de  M.  Cornevin,  a  vivement  excité  la  curiosité  des 
propri(^taires  et  des  cultivateurs  de  la  région. 

<c  Enfin,  la  parole  autorisée  et  attrayante  de  MM.  Raulin,  Cambon  et 
Cornevin  a  répandu  dans  un  public  éclairé  ou  avide  de  connaissances, 
des  notions  simples,  mais  importantes,  sur  le  ver  à  soie,  sur  les  méthodes 
d'une  cuhure  scientifique  et  sur  la  laiterie  malheureusement  trop  aban- 
donnée à  la  routine  dans  les  montagnes  du  Lyoanais  et  du  Forez. 

«  Vos  efforts  et  vos  succès  ont  été  appréciés  par  le  jury  officiel  qui 
vous  a  décerné  une  médaille  d'or,  et  par  la  Société  des  agriculteurs  de 
France,  qui  vous  a  accordé  une  de  ses  plus  hautes  récompenses. 

«  Le  représentant  du  gouvernement,  M.  Massicault,  préfet  du  Rhône, 
nous  a  honoré  d'une  visite  et  nous  a  exprimé  h.iuiement  sa  sitisfaction. 
D'ailleurs,  il  était  persuadé  d'avance  de  notre  zèle  pour  le  bien  et  les 


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PaOCBS~V£RBAUX  XXI 

pcogrès  de  Tagnculturc,  puisqu'il  avait  choisi  parmi  nous  plusieurs  des 
membres  du  jury  qui  étaient  laissés  à  s:i  norainalion. 

«  En  somme,  Messieurs^  si  nous  n'avons  pas  été  lout,  comme  autrefois, 
dans  le  concours  agricolp,  nous  avons  été  une  part  importante,  un  point 
lumineux,  dont  on  se  souviendra  certainement  à  Lyon. 

«  Quoi  qu'il  advienne  au  dehors,  vous  avez  tenu  à  ce  que  notre  parti- 
cipation au  concours  régional  laissât  une  trace  durable  dans  nos  Annales, 
Un  Mémoire  de  130  pages,  dû  à  plusieurs  collaborateurs,  mis  en  ordre 
avec  beaucoup  d'art  par  M.  Léger,  renferme  le  récit  de  nos  expositions 
et  de  nos  conférences.  C'est,  en  quelque  sorte,  un  modèle  que  nous 
léguons  à  nos  successeurs  et  qu'ils  voudront  probablement  surpasser. 

«  Mais  si  la  Sociéié  d'agriculture,  en  cette  occurrence,  a  été  l'esprit, 
le  Ministère  de  l'agriculture  et  la  Chambre  de  commerce  lui  ont  fourni 
les  moyens  de  mettre  ses  conceptions  au  jour.  Grâce  à  leur  générosité, 
nos  intentions  et  nos  projets  ont  pu  sortir  du  domaine  du  subjectif.  Re- 
mercions donc  encore  une  fois  les  administrations  qui  nous  ont  prêté 
généreusement  leur  appui. 

«  Vos  séances  ont  été  remplies  par  des  communications  qui  se  divisent 
en  trois  groupes  afférents  plus  ou  moins  aux  trois  sections  de  la 
Société. 

«  J'ai  entendu  parfois  quelques-uns  de  mes  collègues  se  plaindre  un 
peu  de  la  rareté  des  communications  sur  les  sujets  agricoles. 

«  Il  Cil  naturel,  en  effet,  que  Ta.^riculture,  qui  n'a  pas  à  Lyon  d'autre 
enceinte  que  la  nôtre,  y  occupe  une  place  prépondérante. 

«  Je  suis  heureux  de  constater  que  la  statistique  que  je  viens  de  dresser 
accorde  à  Tagriculture  une  place  très  honorable,  sinon  prépondérante, 
dans  nos  travaux. 

«  Ainsi,  sur  un  total  de  65  communications  importantes,  35  ont  trait 
à  des  questions  agricoles,  25  sont  relatives  à  des  sujets  scientiSques  et 
10  à  l'industrie. 

«  L'agriculture  souffre,  ce  n'est  un  secret  pour  personne.  Elle  soutire, 
parce  que»  faute  d'améliorations  urgentes  dans  ses  méthodes,  dans  son 
matériel,  elle  ne  peut  soutenir  la  concurrence  étrangère.  Elle  souffre 
parce  que  des  fléaux  se  sont  abattus  sur  certaines  cultures,  n  namment  sur 
la  vigne.  La  Société  ne  devait  pas  rester  iiidifférente  à  ces  questions 
vitales. 

«  Déjà,  sous  la  présidence  de  M.  Rappet,  vous  vous  étiez  occupés  de  la 
création  d'un  crédit  agricole.  En  1885,  M.  Léger  appelle  de  nouveau 


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XXii  PROCES-VEIinAUX 

votre  atienlion  sur  ce  point,  à  propos  de  Torgânisation  d'un  crédit  agri- 
cole dans  rarrondissement  de  Poligny.  ^ 

«  La  reconstitution  des  vignobles  fortement  compronoiis  par  le  phyl- 
loxéra, a  été  l'objet  de  remarques  importantes  de  la  part  de  M.  Léger.  La 
conservation  de  ceux  qui  dépérissent  sous  les  coups  du  parasite  nous  a  valu 
la  communication  du  rapport  très  intéressant  du  Comité  de  vigilance  du 
Rhône  par  M.  Crolas,  et  l'exposé,  par  M.  Coignet,  d'un  procédé  de  des- 
truction du  phylloxéra  par  le  phosphore  en  nature,  sur  lequel  l'expéri- 
mentation ne  s'est  pas  encore  prononcée. 

«  Mais  c'est  principalement  la  destruction  du  mildew,  parasite  à  l'ordre 
du  jour,  qui  fut  Tobjet  de  vos  discussions.  Sur  les  diverses  applications 
du  traitement  cuprique,  vous  avez  entendu  MM.  Vautier,  Léger,  RauUn 
et  Deville.  Sur  les  dangers  que  ferait  courir  aux  consommateurs  l'emploi 
des  sels  de  cuivre,  vous  avez  reçu  des  communications  de  M.  Péteaux,  de 
M.  Deville  et  de  MM.  Raulin  et  Crolas.  MM.  Haulin  et  Crolas  ont  heu- 
reusement observé  que  la  plus  grande  partie  du  sel  de  cuivre  consacré  au 
traitement  se  fixe  dans  la  lie  du  vin.  Néanmoins,  ces  auteurs  estiment 
qu'il  est  bon  de  ne  pas  dépasser  une  dose  faible  de  sulfate  de  cuivre  ;  au 
surplus;  les  doses  fortes  n'ajoutent  rien  à  l'efficacité  du  traitement  et  ne 
font  que  menacer  la  sinté  des  consommateurs. 

«  Parmi  ces  sombres  perspectives  de  la  carrière  agricole,  M.  Camboa 
et  M.  Gensoul  ont  relevé  nos  courages,  le  premier  en  nous  montrant  les 
merveilleux  résultats  obtenus  par  M.  Crevât  sur  son  domaine,  malgré  la 
médiocrité  du  sol,  le  second  en  nous  décrivant  les  améliorations  appor- 
tées par  M.  Colcombet  à  sa  propriété  du  département  de  l'Allier,  par  un 
bon  aménagement  des  eaux.  D'après  l'avis  d'estimateurs  consciencieux, 
une  dépense  de  60000  francs  aurait  entraîné  une  plus-value  pour  la 
propriété  de  310000  francs  et  une  augmentation  de  6000  francs  sur  le 
revenu  annuel. 

«(  Les  engrais  préoccupent  à  bon  droit  les  cultivateurs.  En  face  de  tous 
ceux  qu'on  nous  présente,  lequel  choisir  ?  M.  Coignet  a  lu  devant  vous 
une  étude  soigneusement  faite,  sur  l'action  des  matières  fertilisantes,  dans 
laquelle  il  assigne  à  chaque  engrais  le  rôle  et  la  place  qui  lui  conviennent. 

<{  Savoir  profiter  de  toutes  les  substances  fertilisantes,  et  surtout  de 
celles  que  l'on  dédaigne  dans  certains  lieux,  doit  être  l'objectif  du  proprié- 
taire. Pour  nous  montrer  que,  sous  ce  rapport,  nous  possédons  des  res- 
sources auxquelles  nous  ne  nous  attendions  pas,  M.  Léger  nous  a  parlé 
de  l'utilisation  des  laitiers  de^  hauts  fourneaux,  comme  un  moyen  de  re$- 


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pi;oci:s-vKu»AUX  x\iii 

tiiuer  au  sol  le  phosphate  que  les  cultures  lui  enlèvent.  A  celle  occasion, 
il  nous  a  cité  les  magnifiques  résultais  obtenus  à  la  station  agronomique 
de  Brème. 

«  M.  Cornevin  nous  a  intéressés,  comme  toujours,  avec  le  r/'cil  de 
l'Exposition  générale  ouverte  chaque  hiver  au  Palais  de  l'industrie,  à  Pa- 
ris, car  ce  récit  est,  en  même  temps,  une  appréciation  critique  des  animaux 
et  des  objets  les  plus  remarquables  de  l'Exposition.  Notre  collègue  a  donné 
la  même  tournure  à  la  relation  d'un  voyage  qu'il  a  fait  l'année  dernière 
sur  les  plateaux  du  Mézenc  et  de  la  Margeride. 

«  Enfin,  M.  Cornevin  a  jugé,  comme  elle  le  mérite,  d'après  les  expé- 
riences quUla  poursuivies  à  la  ferme  de  TE -oie  vétérinaire,  la  méthode  qui 
consiste  à  administrer  Tacide  arsénieux  aux  animaux  que  Ton  pousse  à 
l'engraissement. 

a  Je  me  plais  à  vous  rappeler  le  trav.iil  plein  d'érudition  que  M.  Léger  a 
consacré  à  l'agriculture  au  xiii*  siècle.  Notre  infaiigable  collaborateur  nous 
a  encore  parlé  de  racclimatemeut  du  pin  maritime  sur  le  littoral,  entre 
Cette  et  Narbonne,  et  du  choix  des  semences  et  de  la  fumure  des  gra- 
minées. 

«  La  mortalité  qui  sévit  trop  souvent,  et  trop  cruellement  dans  nog 
magnaneries,  f  lit  tourner  tous  les  regards  vers  les  robustes  espèces  de 
vers  à  soie  capables  de  vivre  en  plein  air,  dans  des  conditions  0(1  les  dan- 
gers de  contamination  sont  écirtés  en  partie. 

a  L'année  dernière,  VAntherea  Pemyi  fit  son  apparition  dans  notre 
pavillon  du  cours  du  Midi  ;  il  fixa  vivement  Tattention.  Cette  année,  vous 
l'avez  mis  sous  les  yeux  de  la  population  lyonnaise,  au  parc  de  la  Tête- 
d'Or,  afin  de  le  faire  mieux  connaître  et  de  pousser  à  son  éducation. 
M.  Gr^nsoul  nous  a  tenus  au  courant  du  sort  de  cette  exhibition. 

«  Je  n'ai  pas  besoin  d'insister  maintenant  pour  vous  montrer  avec  quel 
intérêt  la  Société  a  accueilli  la  communication  que  M.  Sicard  a  faite  sur 
les  éducations  dos  vers  à  soie  régulièrement  poursuivies  à  l'air  libre,  au 
Mexique,  par  le  docteur  Fénelon,  un  compatriote  fixé  au  Nouveau - 
Monde. 

«  Je  rattacherai  à  ces  travaux  les  observations  de  M.  Chaurand  sur  la 
taille  et  la  conservation  des  mûriers. 

«  La  Société  s'est  émue  d'une  atteinte  portée  aux  intérêts  agricoles  par 
les  mesures  que  M.  Hervé-Mangon,  alors  ministre,  avait  prises  à  l'égard 
des  concours  régionaux.  Vous  vous  souvenez,  Messieurs,  que  vous  avez 
pétitionné  pour  le  rétablissement  des  anciennes  circonscriptions  et  que  votre 


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XXIV  PROCèS-VBRBVUX 

pétition  a  été  appuyée  par  la  Chambre  de  commerce  et  transmise  ofTic'el- 
lement  au  Minisire  par  M.  le  Préfet  du  Rhône. 

«  Dans  Tordre  scientifique,  \  os  titulaires  ont  produit  des  travaux  es- 
timés. Je  ne  les  analyserai  pas  tous,  mais  je  liens  beaucoup  à  vous  signa- 
ler les  recherches  de  M.  Locard  sur  les  mollusques  dans  l'antiquité,  — 
une  noie  du  même  auteur  sur  les  découvertes  malacologiques  faites  dans 
les  déblais  de  Saint-Just.  Notre  savant  collègue  continue  ses  études  sur  les 
mollusques  de  France,  et  un  jour  viendra  oQ  nous  serons  fiers  d  attribuer 
à  Tun  de  nos  membres  ce  grand  travail  d'érudition,  qui  exîge,  en  outre, 
de  délicates  et  attentives  observations. 

«  L'archéologie  a  toujours  eu  les  faveurs  de  quelques -uns  de  nos  col- 
lègues. Dans  le  cours  de  ces  dernières  années,  M.  Gobin  a  étudié  devant 
vous  les  monuments  funèbres  de  Saint-Just  au  point  de  vue  de  la  naiu  e 
et  de  l'agencemont  de  leurs  matériaux.  M.  Chantre  nous  a  démontré  que 
les  habitations  lacustres  de  Paladru  devaient  être  attribuées  à  l'époiue 
carlovingienne  ;  il  nous  a  fait  connaître,  enfin,  les  monuments  mégali- 
thiques de  Saint- Pan  t  iléon,  près  d'Autun. 

«  Le  rcgietté  Fontannes  a  pris  plusieurs  fois  la  parole  sur  des  questions 
géologiques.  Il  nous  a  fait  connaître  son  opinion  sur  l'érosion  des  cailloux 
à  facettas;  il  nous  a  entretenus  de  la  découverte  d*un  affleurement  de 
mollasse  marine  à  Irigny  ;  il  nous  a  rendu  compte  du  Congrès  international 
géologique  de  Berlin  dont  il  avait  été  le  secrétaire  en  chef;  tout  récem- 
ment encore  il  nous  a  fait  part  des  découvertes  qu'il  entrevoyait  dans  la 
profondeur  du  tunnel  de  Collonges  à  Saint-Clair. 

«  Vous  savez,  M* s-icurs,  que  Fontannes  excellait  autant  en  paléonto-^ 
logio  qu'en  stratigraphie,  et  que  les  modifications  des  faunes  préoccupaient 
son  esprit.  Il  nous  a  montré  des  pièces  et  des  photographies  à  propos  de 
la  transfonnation  du  Pecten  lalisnmus  et  de  quelques  autres  coquilles. 

ce  M.  Vand  rpoK  dont  nous  regrettons  l'absence  prolongée,  vous  a 
décrit  les  essais  de  communication  téléphonique  tentés  en  Belgique,  en 
se  servant  des  fils  télégraphiques,  essais  qui  furent  les  pt*écurseurs  des 
relations  téléphoniques  dont  jouissent  déjà  quelques  villes  du  territoire 
français. 

«  M.  Cornevin  vous  a  communiqué  une  longue  étude  expérimentale 
sur  les  propriétés  toxiques  de  quelques  variétés  de  cytises,  qui  renferme 
plusieufs  f lits  nouveaux  et  fort  intéressants,  et  une  note  sur  un  procédé 
d'augmentation  de  la  vii*ulence  du  \irus  du  charbon  symptomatique. 

«  M.  Blanc  nous  a  lu  un  travail  sur  l'organisation  de  l'appareil  séri- 


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PROGËS-VERUAUX  XXV 

gène  de  VAntherea  Pernyi  qui  a  nécesâlé  de  patientes  recherches  micros- 
copiques. 

M.  Pé(eaux  a  montré  aux  amateurs  d'excursions,  ainsi  qu'aux  géologues 
et  aux  hydrographes,  une  tablette  d'orientation  et  un  niv(  au  d'eau  d'une 
entrelien  simple  et  que  l'on  peut  emporter  facilement  avi  c  soi.  Il  nous  a 
présenté  les  .amplifications  qu'il  a  fait  subir  à  l'appareil  usité  pour  le 
dosage  de  l'urée  par  l'hypobromite  de  soude.  Ënûn,  M.  Léger  a  fait  une 
dissertation  savante  sur  la  comparaison  des  machines  et  des  moteurs 
animés. 

«  C*està  notre  distingué  et  sympathique  collègue,  M.  Gobin,  que  nous 
devons  la  plupart  des  communications  qui  se  rattachent  h  l'industrie.  Je 
cit  rai  particulièrement  :  la  pré.<enlation  de  l'appareil  de  M.  Supéry  des- 
tiné au  remplacement  automatique  des  pétards  avertisFCurs  ;  Texposé  de 
la  fabrication  du  ciment  Vicat,  de  Tutilisat  on  industrielle  des  schistes 
bitumineux  d'Autun,  des  scories  des  hauts  fourneaux  pour  la  fabrication 
des  pavés,  de  Taction  des  coups  de  mind  à  la  chaux.  Je  signalerai  encore 
la  peinture  saisissante  qu'il  nous  dt  de  l'exploitât  on  de  la  glace  au  lac 
de  Sylans,  et  de  la  construction  du  vitduc  de  CoUonges. 

«c  Je  ne  serais  pas  juste^  si  je  ne  rappelais  tout  le  plaisir  que  vous  avez 
éprouvé  à  entendre  M.  Gensoul  décrire  l'appareil  Serrel,  installé  à 
Chabeuil,  pour  la  filature  mécanique  de  la  soie. 

«  Vous  avez  encore  présente  à  la  mémoire  la  digne  et  juste  prêtes- 
luion  rédigée  par  M.  Léger  au  sujet  de  la  célébration,  projette  à  Paris,  du 
cinquantenaire  de  la  création  des  chemins  de  fer  français.  La  Société, 
par  l'organe  de  son  rapporteur,  relève  comme  il  convient,  cet  anachro- 
nisme volontaire  qui  aurait  la  fâcheuse  conséquence  de  placer  notre  pays 
au  cinquième  rang  dans  la  création  des  chemins  de  fer,  alors  qu'il  vient 
en  seconde  ligne. 

<c  Cette  protestation  a  été  adressée  aux  personnes,  aux  corps  constituas 
et  aux  journaux  que  vous  avez  désignés.  Nous  avons  appris  que  M.  le 
Ministre  des  travaux  publics  avait  remis  la  fêle  projetée  à  une  date 
ultérieure.  Est  ce  à  nous  qu'il  faut  l'attribuer?  Je  n'aurai  pas  la  présomp- 
tion de  le  croire.  Mais  ce  que  je  ne  crains  pas  d'affirmer,  c'rst  que  la 
protestation  de  notre  section  de  l'industrie  a  éclairé  plus  d'un  esprit,  à 
Lyon,  ei  je  ne  serai  pas  surpris  qu'elle  fasse  germer,  un  jour  ou  Tauire, 
l'idée  d'érigpr  un  monument,  au  voisinage  de  la  gare  de  Perrache,  à 
Seguin  et  à  Verpillieux,  aux  deux  ingénieurs  qui  ont  fait  de  la  région 
lyonnaise  le  berceau  de  la  jplus  grande  révolution  indust'ielle  du  siècle. 


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WVI  PROCES  -VBUBAUX 

«  En  bornant  à  ces  quelques  lignes  le  résumé  de  nos  travaux,  je  ne 
prétends  pas  avoir  rendu  exactement  la  physionomie  de  vos  séances.  Le 
titre  des  communications  que  vous  avez  entendues  fera  renaître  dans  nos 
souvenirs,  j'en  ai  la  certitude,  les  discussions  instructives  qui  les  ont 
suivies.  Grâce  à  la  valeur  et  à  Térudiiion  des  argumeniateurs,  nous  avons 
assisté  parfois  à  des  discussions  plus  importantes  que  le  sujet  qui  les  avait 
provoquées.  A  cette  occasion,  je  me  fais  un  devoir  de  rendre  hommage  au 
concours  de  nos  honorables  collègues,  particulièrement  MM.  Saint-Lager, 
Billioud, Léger,  Gobin,  Locard,  Cornevin^Péteaux,  lsaac,Rappet,Perroud, 
Biétrix,  Vautier,   Ghaurand,  Ponchon  de  Saint- André,  etc. 

Au  point  de  vue  administratif,  la  Société  a  réalisé  ou  subi  certaines 
réformes  sur  lesquelles  il  n*est  pas  inutile  d'appeler  encore  une  fois 
votre  attention. 

«  Votre  grande  bibliothèque,  qui  compte  actuellement  10000  volumes  et 
vaut  environ  80  à  90000  francs,  était  devenue,  paratt-il,  un  impedimen' 
tum  pour  la  Ville,  qui  avait  bien  voulu  lui  donner  asile. 

a  H  en  était  résulté  que  la  collection  avait  été  scindée,  reléguée  çft  et 
là,  et  souvent  dans  des  régions  inaccessibles.  Un  froid  dédain,  pour  dire 
le  mot,  tel  était  l'accueil  qui  attendait  notre  bibliothécaire  chaque  fois  qu'il 
grossissait  le  stock  de  nos  richesses. 

<c  Vous  avez  pensé,  Messieurs,  que  cette  situation  était  pénible  pour  le 
dévoué  et  honoré  collègue  qui  se  consacre  au  soin  de  nos  livres,  et 
indigne  du  tribut  que  nous  apportons  aux  collections  municipales.  Si 
bien,  qu'après  avoir  reçu  avis  de  l'embarras  que  nous  causions  au  biblio- 
phile qui  veille  sur  les  trésors  littéraires  de  la  Ville,  vous  vous  êtes  mis 
en  devoir  de  trouver  une  hospitalité  plus  gracieuse,  plus  large  et  plus 
utile  aux  travailleurs  de  la  Société  et  de  Lyon. 

«  Notre  Bureau  s'est  mis  en  rapport  avec  l'autorité  académique  et, 
grâce  à  l'empressement  de  M.  le  Doyen  de  la  Faculté  de  médecine,  notre 
bibliothèque  sera  reçue  prochainement  sous  le  dôme  du  quai  Claude- 
Bernard.  Elle  ne  sera  plus  en  pays  étranger  ;  elle  y  trouvera  un  bon 
accueil,  une  sollicitude  éclairée.  Nous  pourrons  la  consulter  régulièrement 
et  aisément,  et  nous  aurons,  de  plus,  la  satisfaction  de  savoir  qu'elle  sert 
utilement  aux  maîtres  et  aux  élèves  de  nos  Facultés. 

«  Notre  budget  a  subi  une  réduction  de  1000  francs  par  suite  de  la 
suppression  de  la  subvention  municipale. 

«  Ce  contretemps  nous  a  obligés  à  faire  des  économies. 

«  Au  commencement  de  l'année  1885,  vous  aviez  décidé  que  vos  pro- 


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PROCES-YERBWX  AXVII 

cès-verbaux  seraient  imprimés  au  fur  et  k  mesure  de  leur  adoption,  afin 
de  porter  rapidement  à  la  connaissance  du  public  les  travaux  dont  vous 
recevez  la  primeur.  C'était  une  satisfaction  donnée  à  la  légitime  impa- 
tience des  auteurs. 

«  Nous  avions  à  supporter  de  ce  chef  une  augmentation  de  dépenses 
de  j  00  à  150  francs. 

«  Bien  que  la  dépense  fût  minime,  la  prudence  exigeait  qu*on  l'évitât; 
c'est  ce  que  nous  fîmes. 

«  Néanmoins,  il  est  advenu  un  bien  de  cette  innovation  temporaire. 
En  effets  Tbabiiude  de  remettre  à  Timprimeur  les  extraits  officiels  de  nos 
procès-verbaux  au  fur  et  à  mesure  de  nos  séances,  a  permis  au  Bureau  de 
faire  paraître  nos  Annales  à  une  époque  régulière  en  1885,  et  je  me  plais 
à  espérer  que  le  volume  de  1886  vous  sera  livré  à  la  fin  du  mois.  Nous 
n'at'endoQs  que  le  rapport  de  la  Commission  des  soies  pour  le  compléter. 

«  L'obligation  de  faire  des  économies  a  entraîné  la  réduction  de  notre 
volume  annuel.  Doit-on  s'arrêter  dans  celte  voie,  ou  doit-on  apporter 
encore  quelques  modifications  à  notre  publication  ? 

«  J'ai  entendu  traiter  plusieurs  fois  ces  questions  par  nos  collègues. 
L'idée  dominante  est  que  nous  ne  pouvions  pas  réduire  davantage  notre 
volume,  miis  que  nous  devrions  élargir  la  place  réservée  aux  Mémoires 
originaux  en  réduisant  un  peu  plus  les  procès-verbaux  de  nos  séances. 
  mon  humble  avis,  il  ne  faudrait  pas  songer  à  restreindre  davantage 
nos  procès-verbaux.  Nous  ne  pouvons  pas  nous  dissimuler  que  nos 
procès-verbaux  traduisent  la  vitalité  de  la  Société  bien  mieux  que  les 
Mémoires  originaux.  Beaucoup  de  membres  n'écrivent  pas  de  Mémoires, 
qui  font  cependant  à  la  Société  des  communications  substantielles.  D'au- 
tres n'apportent  leur  tribut  que  dans  la  discussion.  Peut-^on  supprimer 
une  parole  qui  repose  souvent  sur  une  longue  expérience  ou  une  profonde 
méditation  ? 

«  Plus  tard,  j'en  ai  la  ferme  conviction,  c'est  en  dépouillant  nos  procès- 
verbaux  qu'on  se  formera  une  idée  exacte  de  notre  Société  d'agriculture, 
de  sa  valeur,  de  la  variété  et  de  l'étendue  des  intelligences  qui  la 
composent. 

«  L'État,  jusqu'à  présent,  vous  a  confié  le  soin  de  distribuer  des 
encouragements  à  la  petite  culture.  Mais  à  partir  de  cette  année,  il  vous 
a  créé  un  soin  nouveau.  Il  vous  a  chargés  de  donner  un  cinquième  de 
sa  contribution  annuelle  à  un  champ  de  démonstration. 

«  Vous  avez  choisi,  pour  recevoir  cette  somme,  M.  le  professeur 


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XWIII  PROCES -VERBAUX 

Raulin,  qui  venait  de  fonder  un  champ  de  démonslraiion  et  un  laboral  Ave 
de  chimie  agricole  à  Pierre- Béniie.  Je  regarde  conarae  une  bonne  for- 
tune le  lien  nouveau  qui  nous  unit  à  M.  Raulin.  No'.re  s^vani  coliègue 
est  venu  nous  exposer  le  plan  des  recherches  qu'il  poursuivre  celle 
année  à  Pierre-Bënit^.  Ce  plan  est  fort  bien  conçu  et  promet  des  r  titats 
fort  intéressants.  La  Société  aui  a  enfin  trouvé  le  complément  |ui  lui 
manquait.  11  fst  probable  que  dans  peu  d*années,  elle  exerj^'ia  sur 
Tagiiculture  de  la  région  une  influence  p'us  directe  et  plus  effic  ce  que 
celle  qu'elle  a  eue  jufquà  ce  jour. 

«  Messieurs,  je  no  veux  pas  abuser  de  vos  instants;  je  terminerai  là  le 
compte  rendu  de  vos  travaux  pendartt  les  deux  dernières  années  écoulées, 
et  je  vous  laisserai  la  mission  de  jug^r  i>i  la  Société  a  rempli  convenable- 
ment la  tâche  qui  lui  incombe. 

«  Quant  à  moi,  je  me  retire  après  avoir  apprécié  toutes  les  jouissances 
que  l'on  peut  goûter  à  la  téie  d*une  Société  d'éUt<^  dont  les  membres 
sont  aussi  distingués  par  Tesprit  que  par  le  cœur.  Mer.  i,  Messieurs, 
merci  encore  une  fois  de  me  les  avoir  procurées.  » 

Après  ce  discours  couvert  d'unanimes  applaud'sscments,  M.  Arloing 
déclare  le  Bureau  installé  et  cède  le  fauteuil  de  la  présidence  à  son 
succe.rseur. 

M.  L»ger  inaugure  ses  fonctions  présidentielles  en  ces  termes  : 

a  Messieurs, 

c  En  m'appelant  à  rinsi;^ne  honneur  d'occuper  ce  fauteuil,  vos  urop 
bienveillants  suffrages  m'imposent  une  det  e  de  reconnaissance  que  je  ne 
me  propose  pas  de  renier  :  j'essayerai  de  m'ea  acquitter,  au  meilleur  gré 
de  vos  souhaits,  envers  notie  Société  elle-même,  en  chei chant  résolu- 
ment,  avec  votre  précieux  concours,  à  réaliser  tout  ce  que  nous  pourrons 
rêver  pour  son  succès  et  son  renom.  Mulheureuscmcni,  c'i&t  ma  seule 
bonne  volonté  que  je  puiS  apporter  au  ^eIvice  de  rjutérêt  commun,  et  je 
ne  puis  l'appuyer  de  la  grande  autorité scieniiti]Uo  de  l'honoraljle  prédé- 
cesseur dont  vous  me  chargez  do  t^nir  la  place.  Impuissant  à  vous  rap- 
peler, même  de  loin,  sa  science  inépuisable,  U  hauteur  et  la  netteté  de  ses 
vues,  l'élégance  et  le  chai  rue  de  si  parole,  je  devrai  me  rùdigner  à  suivre 
vos  travaux  et  vos  discussions,  sans  pouvoir  préteudie  à  L*s  éclairer  des 
lumineux  apeiçus  qu'il  ne  raanqu.  i  jamais  de  pi\»jeter  sur  toutes  choses; 
ces  souvenirs  nous  le  feront  r^gr^îtier  toujours.  Vos  suffrages,  Messie^irs, 


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PAOCES -VERBAUX  XXIX 

D*onl  pas  hélas  !  la  vertu  souveraine  que  s'attribuent  certains  autres,  de 
conférer  comme  d'un  coup  de  baguette  à  leurs  élus  toutes  les  facultés, 
toutes  les  connaissances  bnmaiues;  a'issi  pour  ne  pas  h4siter  devant  les 
difticultés  de  Thonorable  mais  délicate  mission  que  vous  avez  voulu  me 
confier,  comme  aussi  pour  vous  garder  de  trop  vifs  mécompte.^,  ai -je  be- 
soin de  me  sentir  soutenu  et  rassuré  par  toute  votre  sympatbi(|ue  bienveil- 
lance, par  les  conseils  de  vos  anciens  pr>^siJents,  par  le  solide  appui  d»; 
mes  collègues  du  Bureau  qui  ne  me  refuseront,  ni  les  uns  ni  les  autrrs, 
l'indispensable  secours  do  leur  haute  expérience;  je  dois  compter  enfin 
sur  l'infatigable  dévouement  à  notre  œuvre  conmuie  du  savant  collègue 
si  heureusement  choisi  par  vos  suffrages  pour  être  mon  plus  ferme  col- 
laborateur. 

«  Dans  cette  comiiune  entente, avec  la  somme  des  forces  intellectuelles 
et  scientifiques  que  vous  résumez  en  vous,  le  faisceau  de  nos  bons  vou- 
loirs ne  peut  laisser  dépérir  la  situation  de  notre  chère  Société,  et  ne 
manquera  pas  d'ajouter  quelques  apports  au  glorieux  héritage  que  les 
travaux  et  les  efforts  de  nos  aines  ont  amissé  pour  nous  depuis  plus  d*un 
siècle. 

«  Au  méine  degré  que  nos  devanciers,  nous  avons  tous  la  passion 
d^ôtre  uUks,  de  travailler  au  progrès  de  la  sciencp,  à  la  prospérité  de  nos 
concitoyens,  au  plus  grand  bien  de  notre  pays  ;  pour  y  réussir  dans  le 
temps  présent  quel  programme  précis  pouvons-nous  tracer  à  nos  efforts? 
Dans  quel  sens  plus  imméJiatement  et  plus  directement  profitable,  pou- 
vez-vous  diriger  vos  travaux  ?  Vers  quel  but  pressant  pourrait  plus 
fructueusement  se  concentrer  le  capital  considérable  d'inielligencp,  dtj 
savoir  et  de  talent  que  notre  Société  détient  en  vos  personnes? 

«  L'histoire  de  notre  Compagnie  peut  nous  montrer  ce  que  nous  pou- 
vons entreprendre,  au  regard  de  ce  que  nos  anciens  ont  accompli  avec 
succès.  À  cette  occasion,  permette  z-moi,  Messieurs,  une  courte  excurs'on 
rétrospective  dans  le  ch  imp  de  noire  passé  ;  nous  rencontrerons  chemin 
faisant  des  souvenirs  qui  n'ont  rien  pour  vous  déplaire  et  que  nous  pou- 
vons nous  rappeler  non  sans  orgueil. 

«  Notre  Société  a  été  reconstituée  le  38  avril  1798  avec  ses  trois  grandes 
sections  actuelles,  en  recueillant  les  épaves,  dispersées  par  la  tourmente, 
de  la  Sodélé  i agriculture  fondée  le  13  mai  1761,  et  en  leur  adjoignant, 
les  débris  d'une  Société  philosopliique  des  sciences  auxquels  voulurent  se 
rallier  quelques  nouveaux  amis  de  l'agriculture  et  de  Tbisioire  natun^le. 

«  Dans  ce  cadre  élargi  de  notre  Société,  qui  jusque  vers  1835  persista  à 


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XXX  PROCBS-VEfiBAUX 

s'occuper  plus  spécialement  d'agriruliure  et  des  arts  qui  s'y  rattachent  de 
plus  près,  l'histoire  naturelle  restait  encore  le  secret  d'un  petit  nombre 
d'adeptes,  l'industrie  et  les  sciences  qui  l'ont  fécondée  sortaient  à  peine  du 
chaos  de  l'empirisme  ;  c'est  seulement  vers  1813  que  l'on  vit  poindre 
quelque  peu  le  goût  des  études  chimiques  qui  vont,  dans  la  période  sui- 
vante, tenir  une  si  belle  place  dans  nos  Annales,  et  faire,  pour  une  si  large 
part,  la  fortune  de  notre  cité. 

«  Confinés  dans  le  domaine  agricole,  nos  premiers  confrères  purent 
exercer  une  influence  considérable  sur  les  progrès  qui  marquèrent  les  dé- 
buts de  ce  siècle  :  l'introduction  des  prairies  artificielles,  l'importation  du 
colza  dans  nos  régions  du  sud-est,  la  création  et  le  développement  d'un  ins- 
titut agronomique,  d'un  jardin  botanique  (à  la  Déserte),  la  rectification 
des  assolements, la  meilleure  culture  du  mûrier,  la  vulgarisation  des  meil- 
leurs procédés  séricicoles  ;  ces  progrès  ou  ces  innovations  furent  l'œuvre 
de  nos  anciens  confrères  qui  s'appelaient  Rozier»  de  Monspey,  Bourgelat 
de  la  Tourrette,  Gilibert,  Hénon,  Bredin,  directement  soutenus  et  encou- 
ragés par  les  conseils,  les  efforts  et  les  subventions  mêmes  de  notre  Société. 

De  1835  à  1860,  nous  constatons  une  évolution  dans  les  études  et  les 
fravaux  de  la  Société  :  sans  abandonner  le  soin  du  progrès  agricole  et 
séricicole,  avec  la  diffusion  des  connaissances  scientifiques,  sous  l'im- 
pulsion des  Fournet,  Dumortier  Damour,  Drian,  Bineau,  Dupasquier, 
Guimet,  Guinon,  Glénard,  Michel,  Thiollière,  Jourdan,  Lortet,  Hénon, 
Lecoq,  Magne,  Tisserant,  Mulsant,  Seringe,  Taxe  de  la  Société  se  dé- 
place et  se  porte  vers  les  spéculations,  d'abord  chimiques,  puis  plus  spé- 
cialement naturahstes.  C'est  par  Tefi^ort  de  cette  pléiade  de  savants  con- 
frères que  s'est  surtout  fondée  à  l'étranger  la  réputation  si  considérable 
de  notre  Société,  estime  attestée  par  l'importance  peu  commune  de  nos 
relations  et  de  nos  échanges,  l^os  Annales  constituent  les  plus  intéres- 
santes archives  du  travail  intellectuel  dans  notre  ville;  c'est  à  elles  qu'il 
faut  recourir  pour  surprendre  la  genèse  de  nos  grandes  industries 
locales  comme  pour  retrouver  enregistrée  presque  au  jour  le  jour  les  mé- 
morables travaux  qui,  en  botanique,  en  géologie,  en  minéralogie,  en 
paléontologie,  ont  si  justement  illustré  l'École  lyonnaise. 

«  C'est  encore  dans  cette  voie  naturaliste  que  depuis  vingt-cinq  ans, 
sollicitée  par  ces  illustres  précédents,  notre  Société  s'est  plus  particulière- 
ment maintenue  en  poursuivant  le  cours  de  ses  succès  ;  le  souvenir  des 
<^ontribution8  nouvelles  apportées  à  l'œuvre  première  est  trop  près  de 
nous  pour  que  j'aie  à  vous  le  rappeler,  au  risque  de  blesser  la  modestie 


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PROCàs-TBRBÀUX  XXXI 

de  beaucoup  d'entre  vous,  en  évoquant  la  belle  p»rt  qui  leur  revient  dans 
celte  dernière  période. 

«  Sans  protester  contre  la  part  prépondérante  que  les  études  natu- 
relles ont  su  prendre  dans  notre  sciti  par  le  persévérant  labeur  des 
grandes  personnalités  auiiquelles  nous  devons  lant,  il  nous  est  permis  de 
constater  que  les  questions  agricoles  et  industrielles  n'occupent  pas  toute 
la  place  que  nous  serions  heureux  de  leur  réserver. 

«  Les  études  industrielles  peuvent  bien  être  abandonnées  aux  soins 
d'une  Société  plus  jeune,  spécialement  consacrée  à  leur  culte  ;  mais 
l'agriculture,  Valma  parens,  en  raison  même  de  sa  détresse  actuelle  plus 
profonde,  de  ses  besoins  de  progrès  plus  pressants,  ne  méritc-t-elle  pas 
plus  que  jamais  nos  soins,  nos  conseils  et  notre  sympathie  ?  Nos  plus 
anciennes  traditions,  noire  titre  môme,  ne  nous  obligent-ils  pas  à  leur 
accorder  une  plus  largo  place  dans  nos  constantes  préoccupations  ? 

c  De  ce  côté,  le  bien  reste  considérable  à  faire,  et  à  faire  tout 
près  de  nous,  avec  le  béiK'fice  de  progrès  immdédiats  à  poursuivre, 
et,  peut-être  d'un  prix  de  reconnaissance  à  en  voir  revenir.  Ne  ferons- 
nous  pas  œuvre  émincmmment  utile  en  ne  gardant  plus  seulement  entre 
nous,  jalousem<>nt  enfermées  dans  les  limites  de  cette  enceinte  ou  de  nos 
publications  annuelles,  les  lumières  de  nos  savants  confrères,  en  rayon- 
nant plus  libéralement  leurs  constils  et  leurs  leçons,  en  liant,  sur  le 
terrain  fertile  du  bien  à  accomplir,  de  solides  relations  avec  les  comices 
de  notre  région,  en  admettant  parmi  nous  leurs  présidents  à  titre  de 
c(  rrespondants  actifs  î 

<c  Et  pour  faire  mieux  connaître  et  apprécier  notre  Société  dans  nos 
campagnes,  ne  pourrions-nous  pas,  chaque  année,  profiler  des  concours 
de  chacun  de  nos  six  comices  départementaux  pour  décerner  plus 
solennellement,  à  ces  occasions,  nos  primes  spéciales,  augmenter  de  ce 
chef  rimporiance  de  ces  concours  partiels,  et  rehausser  l'éclat  même  de 
nos  récompenses,  appoint  que  nos  lauréats  n^  dédaigneraient  pas?  Dans 
ce  système,  les  jurys  locaux  viendraient  utilement  au  secours  de  nos 
confrères  dans  leur  pénible  mission.  Et,  si  cette  combinaison  avait 
la  bonne  fortune  d'être  agréée  par  vous,  il  me  semble  que  tout  le  monde 
aurait  un  grand  profit  moral  à  en  retirer.  Les  comices  et  les  lauréats 
n'auraient  qu'à  se  réjouir  du  surcroît  que  nous  leur  apporterions  ;  notre 
Société  gagnerait  d'affirmer  par  là  son  exist^^nce,  et  de  répandre  davantage 
son  influence  bienfaisante  dans  nos  campagnes.  Sans  compromettre  sa 
vertu  ni  sa  réputation,  notre  Compagnie  peut  se  mêler  plus  résolument 
paocàs-VKRBAUx,  1887.  3 


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XXXII  PROCBS-TERBAUX 

à  la  vie  miliianie,  el  faire  un  peu|plus  parler  d'elle,  avec  d'autant  moins 
de  danger  qu'on  n*aura  jamais,  à  coup  sûr,  à  en  dire  que  du  bien  1 

«  C*6st  là  un  essai  que  j'ai  l'honneur  de  proposer  à  vos  méditations, 
à  l'examen  et  à  la  discussion  de  vos  comités  compétents  ;  si  cette  propo- 
sition peut  rencontrer  votre  approbation,  le  succès  couronnera  cette  ten- 
tative, le  bénéfice  moral  qui  en  reviendra  à  notre  Société  pourra  être 
considérable  ;  et  dans  tous  les  cas,  si.  par  impossible,  le  résultat  ne 
répondait  pas  à  nos  espérances,  nous  resterions  toujours  libres  de  revenir 
à  11  tradition  présente,  sans  autre  engagement  de  votre  part. 

fc  Nous  avons  parlé  tout  à  i'beure  des  correspondants  de  notre  Société  ; 
à  l'origine  de  notre  fondation,  nous  trouvons  dans  leurs  rangs  des 
hommes  qui  avaient  nom  Lacépède,  Gasparin,  Parmenticr,  Chaptal, 
Cuvier,  Delambre,  Delille,  de  Serres,  de  Jussieu,  Voila,  correspondants 
d'autant  plus  précieuii  qu'ils  honoraient  notre  Compagnie  de  leurs  com- 
munications enviées. 

«  Nous  comptons  aujourd'hui  parmi  les  membres  de  cet  ordre  des 
hommes  dont  nous  pouvous  être  fiers,  mais  qui,  malheureusement,  ne  se 
rattachent  à  nous  que  par  le  lien  bien  fragile  d'une  muette  inscription  sur 
nos  listes.  Quel  renfort  pourtant  ne  pourraient  pas  apporter  à  notre  bilan 
annuel,  quel  intérêt  n'ajouteraient  pas  à  vos  séances  ces  confrères  dis- 
persés sur  tous  les  points  du  globe,  s'ils  daignaient  plus  souvent  se 
souvenir  de  nous?  Combien  n'est-il  pas  souhaitable  enfin  d'avoir  des 
correspondants  qui  correspondent  davantage  I  A  leur  défaut,  pour  élargir 
le  cercle  de  vos  éludes,  nous  devrions  nous  appliquer  à  recruter  ces  nou- 
veaux confrères  dans  un  monde  plus  voisin  de  nous,  et  à  les  associer 
plus  directement  à  nos  travaux. 

a  Peut-être  pourrons^ nous  les  attirer,  par  l'organisation  d'une  publicité 
plus  large,  dont  profiteraient  et  vos  propres  œuvres  et  le  renom  de  la 
Société  ;  on  ignore  trop  à  Lyon,  probablement  plus  qu'ailleurs,  la  valeur 
morale  et  scientifique  de  votre  collectivité  ;  la  faute  en  esta  votre  modes- 
tie trop  discrète;  quelque  estimable  que  soit  cette  vertu,  il  importe  de 
ne  pas  tout  lui  sacrifier. 

«  Tout  le  monde  y  trouvera  grand  profit,  notre  Société  pour  sa  répu- 
tation et  son  autorité,  et  le  public  pour  les  enseignements  précieux  qui 
viendront  se  mettre  plus  complaisamment  à  sa  portée. 

«  J'ai  abusé.  Messieurs,  de  votre  bienveillante  patience  ;  mais  votre 
ardeur  pour  le  bien  et  votre  dévoûment  aux  intérêts  qui  nous  sont  chers 
me  pardonneront  de  vous  avoir  retenus  si  longtemps  à  la  recherche  de 


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PROCES-VERBAUX  XXXIII 

nouveaux  services  à  rendre,  pour  faire  notre  Association  toujours  plus 
utile,  plus  forte  et  plus  honorée.  C'est  le  vœu  qui  nous  tient  à  tous  le 
plus  au  cœur.  » 

Après  cette  allocution,  M.  le  Président  procède  au  dépouillement  de 
correspondance. 

La  Société  est  informée  par  le  ministère  de  M"  Ravier,  notairt",  qu*elle 
est  inscrite  pour  un  legs  de  mille  francs  sur  le  testament  de  M.  Fontannes- 
le  Bureau  ira  présenter  à  la  mère  de  ce  regretté  collègue  l'expression  de 
ses  sentiments  de  sympathie  et  de  gratitude. 

M.  Chauveau  écrit  que  sa  récente  nomination  en  qualité  de  professeur 
au  Muséum  d*histoire  naturelle,  à  Paris,  le  met  dans  l'impossibilité  de 
figurer  désormais  sur  la  liste  des  membres  titulaires  de  la  Société.  Des 
félicitations  seront  adressées  à  M.  Chauveau,  et  il  lui  sera  donné  avis  de 
son  inscription  sur  la  liste  des  membres  correspondants. 

La  Société  reçoit,  muni  de  la  signature  de  M.  le  Recteur  de  l'Académie, 
Tun  des  deux  exemplaires  du  traité  qui  a  reçu  l'approbation  de  l'admi- 
nistration centrale  de  l'Instruction  publique,  pour  le  transfert  de  la  biblio- 
thèque de  la  Société  dont  le  local  de  la  Faculté  des  sciences.  M.  le  Pré- 
sident, à  Toccasion  de  cet  envoi,  dit  que  toutes  les  formalités  nécessaires 
ayant  été  remplies,  l'opération  du  transfert  peut  dès  à  présent  être  mise 
à  exécution. 

Par  une  lettre  en  date  du  39  décembre  1886,  M.  le  Préfet  du  Rhône 
consulte  la  Société  sur  une  question  soulevée  par  le  Conseil  d'hygiène  et 
de  salubrité  de  Paris  qui  propose  de  soumettre  à  une  revision  l'ordon- 
nance de  police  du  15  septembre  1875,  concernant  le  service  des  incen- 
dies, en  ce  qui  touche  le  classement  des  débits  et  magasins  de  pailles  el 
fourrages.  L'examen  de  la  question  est  renvoyé  à  une  commission  qui  se 
composera  de  MM.  Sauzey,  Burelle  et  Deville. 

La  Société  reçoit  encore,  par  l'interinédiaire  de  la  préfecture,  Taftiche 
et  le  programme  du  concours  agricole  régional  qui  sera  tenu  à  Tuile,  du 
samedi  18  au  dimanche  36  juin  1887. 

Sous  le  même  pli  se  trouve  une  circulaire  qui  appelle  particulièrement 
l'attention  sur  les  dispositions  nouvelles  du  concours  et  sur  la  faculté 
accordée  aux  agriculteurs  de  prendre  part  à  tel  concours  qui  sera  le  plus 
à  leur  portée  et  à  leur  convenance. 

La  Chambre  syndicale  des  constructeurs  d'instruments  pour  l'agricul- 
ture  annonce, par  une  circulaire,  la  réunion  des  constructeurs  en  syndicat 
pour  la  défense  de  leurs  intérêts  communs  et  l'extension  de  leur  industrie. 


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XXXIV  PROCBS-VERBAUX 

La  Société  procède  au  renouvellement  de  ses  comités  de  présen- 
tation. 

Section  des  sciences,  —  Les  membres  sortants,  MM.  Gobin,  Lavirotte, 
Marchegay,  Saint-Lager  et  Lafon,  sont  réélus. 

Section  de  Pagriculture.  —  Les  membres  sortants,  MM.  Sauzey,  Chau- 
rand,  Billioud-Monterrad,  Biétrix  (C.)  et  Maurice,  sont  réélus. 

Section  de  l'industrie.  —  Les  membres  sortants,  MM.  Péleaux,  Biétrix 
(Joseph),  Gensoul,  Locard  et  Marnas,  sont  réélus. 

M.  Burelle  donne  communication  d'un  Mémoire  du  D**  Albin  Meunier, 
sur  une  méthode  pour  le  traitement  des  maladies  à  microbes  et  à  para- 
sites chez  les  hommes,  les  animaux  et  les  plantes.  Cette  méthode  prend 
pour  point  de  départ  la  solubilité  de  la  plupart  des  parasiticides  purs, 
d  ans  les  vaselines  pures,  et  Tinnocuité  des  solutions  injectées  à  des  doses 
déterminées,  dans  les  tissus  vivants. 
La  communication  de  M.  Burelle  donne  lieu  à  plusieurs  observations. 
M  Deville  pense  qu'un  moyen  de  prolonger  l'action  des  insecticides 
en  ralentissant  leur  diffusion  doit  présenter  de  grands  avantages  dans  les 
terres  très  légères. 

M.  Arloing  craint  que  le  D''  Albin  Meunier  n'ait  appliqué  trop  facilement 
et  par  analogie,  dans  le  domaine  végétal,  les  résultats  des  expériences 
faites  sur  le  tissu  cutané. 

M.  Crolas  dit  que  l'idée  d'incorpcvrcr  le  sulfure  de  carbone  dans  une 
substance  destinée  à  lui  servir  de  véhicule  et  à  en  modérer  l'action  pré- 
sente certainement  quelque  intérêt,  mais  que  cette  idée  n'est  pas  préci- 
sément neuve,  attendu  qu  elle  a  été  mise  à  l'essai  par  plusieurs  expéri- 
mentateurs au  nombre  de:^quels  doit  figurer,  en  première  ligne,  l'Américain 
Risley.  Plus  près  de  nous,  M.  Jambon,  viticulteur  à  Brouilly,  pour 
ralentir  la  pénétration  du  sulfure  de  carbone  dans  le  sol,  a  employé  cet 
agent  en  mélange  avec  du  pétrole,  en  ayant  soin  de  ne  pratiquer  les 
injections  qu'à  10  centimètres  de  profondeur.  Il  n'est  pas  nécessaire, 
suivant  M.  Crolas,  d'avoir  recours  à  la  vaseline,  le  prétole  brut  ordi- 
naire peut  servir  mélangé  avec  un  cinquième  de  son  poids  de  sulfure  de 
carbone.  La  question  de  pureté,  qui  serait  un  point  capital  en  matière 
médicale,  est  ici  tout  à  fait  secondaire,  et  il  est  heureux  qu*il  en  soit 
ainsi,  car  autrement  le  remède  préconisé  par  le  D**  Albin  Meunier  contre 
le  phylloxéra  ne  serait  pas  pratique.  Tous  les  congénères  du  pétrole,  la 
luciline,  la  soléine,  etc.,  peuvent  produire  les  mêmes  effets  et  sont  sans 
action  nuisible  sur  la  végétation.  Ce  qui  n'est  pas  sans  importance,  c'est 


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PROCBS-YBRBAUX  XXXV 

la  densité  du  dissolvant;  on  doit  donner  la  préférence  aux  produits  de 
cette  nature  dont  la  densité  varie  entre  OJIO  et  0J30. 

Le  travail    de  M.  Albin  Meunier  est  renvoyé  à  la  Commission  de 
publication. 


SÉANCE  DU  U  JANVIER  1887 


Préaldeace    4e    N«     LBQEK 


La  séance  est  tenue  exceptionnellement  à  4  heures,  pour  la  distri- 
bution des  récompenses  accordées  sur  le  rapport  de  la  Commission  des 
primes,  dans  la  séance  du  10  décembre,  aux  lauréats  convoqués  à 
cet  effet. 

La  distribution  achevée,  M.  le  Président  congédie  MM.  les  lauréats  en 
félicitant  personnellement  chacun  d'eux,  au  nom  de  la  Société,  sur  les 
qualités  el  les  mérites  exceptionnels  qui  ont  motivé  les  suffrages  de  la 
Commission  des  primes. 

Correspondance  :  Par  une  circulaire  en  date  du  8  janvier,  la  Société  des 
agriculteurs  de  France  convoque  à  une  réunion  qui  aura  lieu  le  7  février, 
à  9  heures  du  maiin,  à  l'hôtel  Continental,  à  Paris,  les  représentants  des 
associations  agricoles,  invités  à  venir  exposer  les  motifs  de  leurs  vœux  et 
de  leurs  résolutions. 

La  Société  de  piscicultuie  du  Cher  communique  le  texte  d'une  pétition 
qu'elle  se  propose  d'adresser  au  Sénat,  et  en  faveur  de  laquelle  elle  solli- 
cite l'adhésion  des  associations  agricoles. 

M.  Deville  veut  bien  se  charger  d'examiner  la  question  et  d'en  exposer 
un  compte  rendu. 

M.  Terrel  des  Chênes  écrit  pour  appeler  l'attention  sur  un  Mémoire 
qu*il  a  intitulé  :  les  Cépages  résistants  y  et  dont  il  adresse  plusieurs  exem- 
plaires. Persuadé  que  son  opuscule  doime  la  solution  d'une  (|uestioQ  de 
la  plus  haute  importance,  l'auteur  offre  la  brochure  au  prix  minime  de 
10  centimes  à  toutes  les  sociétés  agricoles  et  viticoles  qui  en  feront  la 
demande. 

M.  Saint -Lager  dit  que  le  travail  de  M.  Terrel  des  Chênes  est  un  plai- 
doyer en  faveur  du  plant  des  environs  de  Saiiit-Ismier  (Isère)  connu 


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XXXVI  PROCES -VERBAUX 

SOUS  le  nom  d'étralre  de  la  Dhuys.  M.  Terrel  des  Chôoes  prétend  que 
nous  avons  là,  sous  la  main,  un  cépage  plus  résistant  que  les  cépages 
américains,  et  qu*il  n'est  pas  nécessaire  de  recourir  à  ces  derniers,  pour 
la  reconstitution  de  nos  vignobles.  Sa  conviction  paratt  entière,  mais  elle 
n*est  pas  partagée  par  tous  les  viticulteurs. 

M.  Sauzey  lappelle  qu*il  a  déjà  rendu  compte  des  essais  peu  encoura- 
geants qu'il  a  faits  chez  lui  du  cépage  dont  il  s'agit.  Les  plants  lui  ont 
été  foiiriiif^  par  M.  Biélrix  (C.)-  Sur  deux  cents  pieds  qu'il  a  placés  entre  des 
lignes  de  vignes  américaines,  c'est  à  peine  s'il  lui  en  reste  aujourd'hui 
cinq  ou  six  vivants.  Leur  résistance  s'est  montrée  peut-être  inférieure 
à  celle  de  la  plupart  des  cépages  français,  et,  dans  tous  les  cas  bien 
moindre  <|ue  celle  des  plants  américains  qui  les  entourent  et  qui  comp- 
tent d-^jà  de  dix  à  douze  années  d'existence.  M.  Sauzey  ajoute  qu'ayant 
planté  l'étraire  deux  ans  avant  M.  Terrel  des  Chênes,  il  Ta  engagé  à 
venir  constater  de  vUu  l'état  des  choses,  afin  de  le  mettre  en  garde 
contre  les  déceptions  qui  l'attendent. 

M.  Biétrix  (Joseph)  dit  que  l'étraire  se  comporte  bien  dans  la  vallée  de 
l'Isère,  surtout  entre  Chambéry  et  Grenoble,  et  aussi  à  Sassenage.  Les 
demandes  de  ce  plant  ont  été  considérables,  il  y  a  une  quinzaine  d'années. 
Les  produits  sont  assez  avantageux,  car  le  vin  se  vend  55  francs  l'hecto- 
litre. H.  Biétrix  n  a  jusqu'à  présent  constaté  qu'une  seule  tache  dans  son 
vignoble  et  une  douzaine  de  ceps  au  plus  sont  atteints. 

La  séance  se  termine  par  une  discussion  sur  les  moyens  de  conserver 
à  labibliothèque  de  la  Société,  transportée  dans  les  bâtiments  dos  Facultés, 
le  béi;éfice  de  l'assurance  dont  elle  était  l'objet  dans  les  bâtiments  du 
Lycée. 


SÉANCE  DU  21  JANVIER  1887 
Présideaee  4e   M.    LEQEK 

M.  Burelle  donne  lecture,  au  nom  de  la  Commission  spéciale  désignée 
dans  la  séance  du  7  janvier,  du  rapport  suivant  préparé  en  vue  de 
répondre  aux  deux  questions  adressées  par  l'Administration,  savoir  : 

t''  S'il  convient  de  ranger  dans  la  deuxième  classe  des  établissements 


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PROCES -VBRBAUX  XXXVII 

dangereux  les  magasins  établis  dans  les  villes  pour  contenir  plus  de 
trois  cents  bottes  de  paille  ou  fourrage; 

3^  Si  l'on  peut  admettre,  après  une  simple  déclaration  à  la  préfecture 
l'ouverture  des  magasins»  de  détaillants  devant  contenir  moins  de  trois 
cents  bottes. 

«  Les  magasins  et  débits  de  p.iilles  et  fourrages  établis  dans  la  ville 
de  Paris  ont  été  classés  par  l'ordonnancd  du  15  septembre  1875  parmi 
les  établissements  dangereux.  Ils  sont  rangés  dans  la  deuxième  classe 
lorsqu'ils  contiennent  plus  de  trois  cents  bottes  de  paille  ou  de  fourrage. 

«  Leur  ouverture  est  soumise  à  une  simple  déclaration  à  la  préfecture 
lorsqu'ils  doivent  contenir  à  la  fois  moins  de  trois  cents  bottes. 

«  Ces  mesures  ont  été  prises  à  Paris,  à  cause  du  danger  d'incendie  ; 
nous  vous  proposons  de  répondre  affirmativement  à  la  proposition  de  les 
généraliser  et  de  les  appliquer  à  toutes  les  villes  de  France  sous  les  deux 
réserves  suivantes  : 

«  !•  Il  convient  de  bien  distinguer  entre  les  magasins  des  négociants 
ou  débitants  en  paille  et  fourrages  et  les  fenils  des  cultivateurs  ou  des 
consommateurs. 

«  À  notre  avis  les  premiers  seuls  doivent  être  l'objet  de  la  réglementa- 
tion proposée. 

«  En  effet  le  négociant,  ou  débitant,  est  amené  par  les  nécessités  de 
son  commerce  à  se  placer  souvent  dans  l'intérieur  des  villes  jusque  dans 
les  quartiers  les  plus  luxueux. 

«  Le  danger  d'mcendie  est  alors  plus  grand  et  les  conséquences  d'un 
sinistre  peuvent  être  très  graves. 

«  Les  cultivateurs  et  les  consommateurs  importants  qui  ne  font  pas 
commerce  de  fourrages,  tais  que  les  entrepreneurs  de  transports,  les 
camionneurs,  etc.,  sont  au  contraire  établis  dans  les  quartiers  excentri- 
ques des  villes  et  ne  doivent  pas,  à  notre  avis,  être  soumis  à  la  régle- 
mentation. 

a  3^  La  quantité  de  trois  cents  bottes  de  paille  ou  fourrage  nous  parait 
prêter  à  des  discussions,  car  les  bottes  n'ont  pas  toujours  le  même  poids. 

«  Le  poids  de  la  botte  varie  de  10  à  100  kilogrammes,  suivant  que  le 
fourrage  est  pressé  ou  non. 

«  Il  serait  donc  préférable  de  remplacer  les  termes  :  trois  c«  nis  bottes 
par  ceux  de  30000  kilogrammes  correspondant  à  trois  cents  bottes 
pressées  de  100  kilogrammes.  » 

Les  conclusions  du  rapport  ayant  obtenu  l'approbation  de  la  Société, 


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XXXVIII  PROCES-VERBAUX 

il  en  sera  immédiRteroent  transmis  copie  en  réponse  à  la  lettre  du 
29  décembre  dernier,  par  laquelle  la  Préfecture  du  Rhône  a  saisi  la 
Société  de  la  question. 

M.  Billiond-Monterrad  donne  lecture  du  rapport  d*t  la  Commission 
des  soies  sur  ses  travaux  en  1886.  La  Société  vote  des  remerciements  à  la 
Commission  des  Sdies  et  accorde  trois  médailles  qui  lui  sont  demandées 
en  faveur  de  collaboratetirs  étrangers  qui  ont  prôt'î  à  la  Commission  un 
concours  dévoué. 

M.  Deville,  qui  a  bien  voulu  se  chirger  d'examiner  la  pétition  que  la 
Société  de  pisciculture  du  Cher  se  propose  d'adresser  au  Sénat»  dit  que  la 
Société  peut,  sauf  sur  un  seul  point,  donner  son  adhésion  à  ladite  pétition 
qui  n*a  d*autre  but  que  d'opposer,  s*il  se  peut,  un  froin  au  dépeuplement 
de  nos  rivières,  afin  d'accroître  au'ant  que  possible  les  ressources  que  les 
eaux  peuvent  fournir  à  Talimentation  publique.  Toutefois,  quand  la 
Société  de  pisciculture  du  Cher  propose  de  remettre  en  eau  les  étangs 
desséchés,  cVst  là  un  vœu  auquel  une  association  agricole  ne  peut  pas 
d:>nner  son  approbation.  En  conséquence  l'adhésion  d*;  la  Société  sera 
accompagnée  d'un  paragraphe  nstrictif  ainsi  conçu  : 

«  Néanmoins,  per'nettez  nous  eu  terminant.  Messieurs  les  Sénateurs, 
d'appeler  toute  votre  attention  sur  le  membre  de  phrase  que  nous  avons 
souligné  et  qui  est  ainsi  conçu  :  Faire  mettre  en  eau  un  grand  nombre 
d'étangs  desséchés. 

a  Demander  une  semblable  mesure  serait  méconnaître  complètement 
les  effets  néfastes  que  causent,  sur  la  santé  publique,  les  vastes  surfaces 
d'eau  dormante. 

«  L'expérience  a,  en  effet,  ('émoniré  que  les  fièvres  paludéennes,  qu' 
5évissent  encore  de  nos  jours  avec  intensité  dans  les  anciennes  provinces 
du  Limousin  et  de  la  Bresse,  sont  dues  à  la  prôsense  des  nombreux 
étangs  et  cours  d'eau  qui  couvrent  ces  deux  parties  de  la  France. 

c  C'est  donc  uniquement  pour  assurer  le  repeuplement  des  étangs  et  des 
lacs  existant  actuellement,  et  particulièrement  pour  les  cours  d'eau,  que 
nous  sollicitons  toute  votre  bienveillance.  » 

Celle  rédaction  reçoit  Tappt^obation  Je  la  Société. 

M.  Locard  fait  observer  qu'il  existe  encore  un  proJuit  des  eaux  trè« 
recherché,  l'écrevisse  abondante  autrefois  dans  les  petites  rivières  du 
Rhône,  de  l'Isère  et  de  la  Drôme,  et  aujourd'hui  excessivement  rare  dans 
ces  mômis  cours  d'eau.  La  disfiarition  de  l'écrevisse  a  été  attribuée  & 
une  épidémie  dont  on  ignore  les  causes^  mais  il  est  probable  qu'une 


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PaOCKS-YKRBAUX  XXXIX 

pèche  sans  mesure  et  sans  contrôle,  ainsi  que  remploi  de  moyens 
prohibés,  y  ont  puissamment  contribué.  Dans  tous  les  cas,  il  y  aurait  un 
intérêt  réel  à  repeupler  en  écrevisses  les  cours  d'eaux  qui  en  contenaient 
autrefois  de  grandes  quantités. 

M.  Locard  signale  encore  le  dépeuplement  de  la  mer  sur  les  c6tes  du 
midi  de  la  France  et  sur  les  côtes  de  la  Corse,  dépeuplement  à  l'origine 
duquel  il  croit  avoir  assisté  pendant  son  séjour  en  Corse,  et  qui  ne  peut 
être  attribué  qu*à  une  pèche  excessive.  A  un  moment  donné,  des  pécheurs 
napolitains  sont  venus  s'établir  sur  les  côtes  de  la  Corse,  avec  de  petites 
barques  à  demi  pontées,  montées  généralement  par  sept  hommes  accom- 
pagnés de  deux  femmes  ou  de  deux  enfants.  En  temps  ordinaire,  ces 
pécheurs  se  tenaient  dans  lesporis.  Ils  étaient  tous  munis  do  baromètres  ; 
dès  qu'une  baisse  un  peu  forie  leur  annonçait  un  temps  d'orage,  ils 
prenaient  le  large  et  allaient  s'exposer  aux  plus  grands  dangers,  tandis 
que  les  pécheurs  de  la  localité  cherchaient  un  abri.  Les  barques  allaient 
deux  à  deux  reliées  par  un  filet  de  cent  mètres  de  long  sur  cinq  ou  six  de 
large,  placé  sous  le  vent.  Les  deux  barques  se  rapprochant  ensuite  peu 
fi  peu  en  ramenant  les  deux  extrémités  du  filet  capturaient  dans  l'espèce 
de  sac  ainssi  formé  des  quantités  de  poissons  vraiment  surprenantei.  Ces 
liai  dis  pécheurs  napolitains  ont  fait  école  parmi  les  pécheurs  de  U  loca- 
lité ;  puis  il  en  est  venu  de  Nice  et  d'autres  points  du  littoral.  Le  résultat 
des  pèches  extraordinaires  qui  ont  été  faites  pendant  un  certain  temps  a  été 
le  dépeuplement  à  peu  près  absolu  des  parages  fréquentés,  de  sorte  qu'il  a 
fallu  les  abandonner  et  doubler  le  cap  Corse  pour  aller  chercher  fortune 
de  l'autre  côté  de  l'île.  Il  est  certain,  dit  M.  Locard,  qu'on  ne  peut  pas 
songer  à  repeupler  la  mer,  mais  de  même  qu'on  donne  des  primes  pour 
a  destiuctiondes  carnassiers  qui  dévorent  le  gibier,  il  serait  peut-être 
bon  d'encourajçer,  de  la  même  manière,  la  destruction  des  animaux  marins 
tels  que  les  requins,  les  dauphins,  les  ouirsouins,  qu'on  ne  mauge  pas  et 
qui  ne  vivant  que  de  proie  doivent  être  considérés  comme  essentiellement 
nuisibles. 

M.  Billioud-Monterrad  attribue  une  grande  partie  la  destruction  du 
poisson  dans  les  rivières  à  la  non-observation  des  rè^lt^ments  sur  la  pêche. 
Il  cite,  comme  preuve  à  l'ai^pui,  les  fructueuses  pêches  d'aloses  qui  se 
pratiquent  en  amont  des  barrages  de  la  Saône,  où  tout  le  monde  s'en 
mêle,  y  compris  ceux  qui  devraient  s'y  opposer. 

M.  Deville  signale  une  autre  infraction  aux  règlements  non  moins 
mauife.He  et  préjudiciable;  il  s'agit  de  la  vente,  aux  halles,  de  truites 


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XL  PROCBS'YERBAOX 

vivantes,  en  temps  prohibé.  Il  ajoute  que  depuis  quatre  ans  qu'il  fait  des 
observations,  il  a  pu  constater  un  dépeuplement  toujours  plus  accentué 
de  la  rivière  d'Ain,  auquel  il  serait  temps  de  mettre  enfin  un  terme. 
M.  Deville  dit  encore  qu'une  demande  doit  être  adressée  à  la  préfecture 
en  faveur  de  la  création  d'un  laboratoire  de  pisciculture  au  parc  de  la 
Téte-d'Or;  il  ne  doute  pas  qu'en  donnant  son  appui  à  cette  pétition,  la 
Société  ne  contribuerait  puissamment  à  la  faire  prendre  en  très  sérieuse 
considération. 

M.  Saint- Lager  fait  observer  que,  dans  les  propositions  qui  viennent 
d'être  énoncées,  il  est  surtout  question  de  vœux  h  émettre,  mais  qu'on  n*a 
fait  connaître  aucune  mesure  nouvelle  pour  atteindre  le  but  qu'on  se 
propose  et  arriver  à  la  répression  réelle  et  effective  du  braconnage. 

M.  Deville  montre  que  les  mesures  édictées  seraient  efficaces  si  elles 
avaient  leur  plein  effet.  Malheureusement,  pour  des  causes  que  la  Société 
n'a  p  )s  à  discuter,  et  qui,  dans  tous  les  cas,  échapperaient  à  son  influence, 
ces  mesures  ne  sont  pas  appliquées,  et  il  est  même  difficile  qu'elles  le 
soient.  On  a  demandé  récemment  que  la  surveillance  des  grandes  eaux, 
qui  appartient  aux  Ponts  et  Chaussées,  soit  rattachée  au  ministère  de 
l'agriculture.  Ce  changement  sera  de  nul  effet,  si  l'on  n'augmente  pas  le 
nombre  des  gardes  et  si  on  ne  leur  fournit  pas  les  moyens  d*exercer  une 
surveillance  convenable.  Actuellement,  chaque  brigadier  a  35  kilo- 
mètres à  surveiller,  et  chaque  garde  33  kilomètres  à  parcourir  par 
jour.  Depuis  deux  ans  le  brigadier  a  été  muni  d'un  revolver,  mais 
quand  il  serait  nécessaire  qu'il  pût  passer  d'un  bord  à  l'autre  de  la 
rivière,  le  plus  souvent  il  n'a  pas  de  barque  à  sa  disposition.  Un  corps 
savant  qui  ne  dispose  que  d'une  influence  purement  morale  que  peut-il 
faire  de  plus  que  de  constater  ce  qui  est,  et  d'appeler  l'attention  de  qui  de 
droit  sur  un  état  de  choses  défectueux? 

M.  Chaurand  rappelle  un  travail  très  complet  sur  la  pêche  dans  le 
Rhône,  entre  Lyon  et  Genève,  présenté  par  M.  Gobin,  lorsqu'il  était 
chargé  du  service  de  cette  partie  du  fleuve.  Déjà  à  cette  époque,  M.  Qobin 
constatait  que  tout  avait  été  prévu  pour  assurer  la  couservation  du  pois- 
son, mais  que  les  règlements  étaient  frappés  d'impuissance  par  la  diffi- 
culté'; d'en  assurer  l'observation.  Il  insistait  notamment  sur  la  nécessité 
d'augmenter  le  nombre  des  gardes. 

M.  Satizey  rappelle  que  M.  Gobin  a  parlé  aussi  d'un  essai  d'introduction 
du  saumon  dans  le  Rhône,  et  demande  quels  résultats  on  a  obtenus. 

M.  Deville  dit  que  les  essais  qui  ont  pu  être  faits  au  sujet  du  saumon 


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PROCAS-YERBAUX  XLI 

ordinaire  n*oat  pas  dû  aboutir,  attendu  que  le  saumon  ordinaire,  qui  est 
un  poisson  des  mers  du  Nord,  ne  peut  pas  supporter  la  salure  de  la  Médi- 
terranée. Hais  il  ajoute  qu'on  doit  renouveler  les  tentatives  d'ensemence- 
ment avec  le  saumon  Quinnat  d'Amérique.  Des  œufs  fécondés  venant 
d'Amérique  ont  été  déposés  au  Trocadéro,  il  y  a  trois  ans;  l'alevin  sorti 
de  ces  œufs  s'est  déjà  reproduit  et,  sans  plus  de  retard,  cette  année,  on 
va  jeter  dans  le  Rhône  quelques  milliers  de  jeunes  sujets.  La  question  a 
trop  d'importance  pour  qu'on  l'abandonne,  le  saumon  étant  un  poisson 
migrateur  qui  s'élève  et  grossit  dans  la  mer,  et  apporte  à  l'alimentation 
publique  un  appoint  dont  la  production  ne  nous  a  absolumont  rien  coûté. 

M.  Sauzey  dit  que  les  riverains  du  lac  de  Genève  dont  les  propriétés 
sont  traversées  par  de  petits  ruisseaux  se  rendant  au  lac,  se  livrent  à  une 
pèche  facile  en  harponnant  les  truites  qui  quittent  le  lac  pour  remonter 
les  ruisseaux  à  l'époque  du  frai. 

La  pèche  au  trident,  à  l'époque  .du  frai,  est  d'autant  plus  facile,  dit 
M.  Deville,  qu'à  une  période  d'activité  pendant  laquelle  les  saumons 
peuvent  faire  jusqu'à  45  kilomètres  à  l'heure,  succède  un  état  d'accalmie, 
on  pourrait  même  dire  de  malaise,  où  le  poisson  reste  comme  engourdi 
des  heures  entières  à  la  même  place,  et  ott,  avec  la  précaution  de  ne  pas 
trop  agiter  l'eau,  on  peut  en  approcher  presque  à  la  portée  de  la  main. 

Plusieurs  observations  ayant  encore  été  échangées,  à  la  demande  de  ses 
collègues,  M.  Deville  veut  bien  se  charger  de  préparer  la  rédaction  d'une 
pétition  à  adresser  à  M.  le  Préfet  du  Rhône,  en  vue  d'obtenir  la  répression 
effective  du  braconnage  dans  les  cours  d'eau  et  l'établissement  d*un  labo- 
ratoire de  pisciculture  au  parc  de  la  Tète-d'Or. 


SÉANCE  DU  ^  JANVIER  I8S7 
PrétildIeBce  die    H.   liBOBB 

A  l'occasion  du  procès- verbal,  M.  Grobin  présente  plusieurs  observation.^ 
relatives  aux  causes  de  la  de.  truction  du  poisson.  Une  des  causes  de  la 
dépopulation  de  la  Méditerranée  sur  les  côtes  de  France  doit  être  la  pèche 


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XLll  PROCfiS-^BEBAUX 

comme  on  la  voit  pratiquer  actuellement  à  Nice,  oti  l'on  ne  ramène  abso- 
lument que  de  l'alevin  dans  les  filets. 

Quant  à  la  pécbe  de  l'alose  au  barrage  de  l'Ile-Barbe,  l'année  dernière, 
la  police  est  bien  parvenue  à  l'empêcher  pendant  le  jour,  mais  les  marau- 
deurs sont  revenus  pendant  la  nuit  se  livrer  à  leur  industrie,  presque  en 
toute  sécurité.  Les  gardes  trop  peu  nombreux  n'y  peuvent  rien,  et  quand 
les  gendarmes  arrivent,  les  délinquants  prévenus  par  des  signaux  ne  se 
laissent  pas  surprendre.  Les  gardes  champêtres  qui  connaissent  les  marau- 
deurs  s'abstiennent  de  les  signaler  de  peur  qu*ils  ne  leur  fassent  un 
mauvais  parti. 

M.  Gobin  dit  encore  qu'on  a  fait  des  élevages  de  saumon  à  Culoz, 
et  que  le  Rhône  a  été  ensemencé  en  cette  localité.  Le  résultat  n'a  peut- 
être  pas  été  celui  qu'on  espérait  ;  cependant  des  pêcheurs  de  Saint- 
Genis,  depuis  cette  époque,  ont  quelquefois  capturé  des  saumons  d'une 
livre. 

En  même  temps  qu'on  essayait  d'introduire  le  saumon  dans  le  Rbêne 
on  y  a  aussi  jeté  de  la  truite,  et,  de  ce  cêté,  on  parait  avoir  mieux  réussi, 
car  à  Condrieu,  où  de  mémoire  de  pêcheur,  la  capture  d*une  traite  pouvait 
passer  pour  un  fait  exceptionnel,  on  prend  à  présent  des  truites  assex 
fréquemment. 

M.  Gobin  rappelle  enfin  que  dans  son  travail  sur  la  pêche,  dont  il  a  été 
parlé  dans  la  dernière  séance,  il  concluait  à  une  demande  de  modification 
de  la  loi.  Ce  travail  a  été  hautement  apprécié  ei  a  valu  des  éloges  à  son 
auteur  ;  mais  il  est  probable  qu'il  a  été  relégué  dans  les  cartons  du  mi- 
nistère, et  qu'on  l'y  aura  oublié. 

M.  Locard  fait  observer  que  la  pêche  se  pratique  ft  Marseille,  à  Toulon, 
à  Menton,  à  Alger,  en  Corse  et  généralement  sur  toutes  les  côtes  de  la 
Méditerranée,  comme  à  Nice.  C'est  la  pêche  à  la  traîne  à  laquelle  rien  ne 
peut  échapper,  quant  le  filet  se  ressere  en  approchant  du  bord.  De  tout 
temps,  la  pêche  à  la  traîne  a  détruit  autant  d'alevin  qu'à  présent.  C'est  en 
vain  qu'on  rejetterait  à  la  mer  les  tout  petits  poissons  qu'on  capture  ainsi, 
car  une  émersion  de  quelques  secondes  suffit  pour  les  faire  pétir.  Ils  en- 
trent d'ailleurs  dans  la  consommation  locale.  Les  ménagères  du  littoral 
m  font,  en  les  pétrissant  avec  du  sel,  la  base  d'un  mets  assez  estimé  des 
riverains.  Si  les  pêcheurs  de  nos  côtes  ne  prennent  que  cela,  c*est  parce 
que  les  sardines,  dont  ils  attendent  toujours  le  retour,  fréquentent  main- 
tenant d'autres  parages,  notamment  le  voisinage)  des  îles  Baléares.  Pendant 
un  séjour  de  cinq  années  en  Corso,  M.  Locard  dit  qu'il  n'a  entendu  parler 


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PROCES   VBRBAtX  Ltllf 

qu'une  seule  fois  d*un  passage  de  sardines  un  peu  important.  La  sardine 
s*est  éloignée  de  nos  côtes  ;  c'est  un  fait  évident  pour  toute  personne  qui 
peut  comparer  la  pèche  aujourd'hui,  avec  ce  qu'elle  était,  il  y  a  seulement 
une  vingtaine  d'années. 

M.  Léger  se  livre  à  une  discussion  du  système  de  tout  à  Végoutf  qui 
tend  à  devenir,  chez  nous  et  ailleurs,  une  question  toute  d'actualité. 

Après  un  examen  du  régime  adopté  à  Londres,  MM.  Mille  et  Durand- 
Claye  sont  revenus  avec  la  conviction  que  toutes  les  déjections  d'une 
grande  ville  peuvent  être  utilisées.  Certains  industriels,  d'ailleurs,  se 
livrent  depuis  longtemps  déjà  à  l'exploitation  des  apports  des  égouts. 
Les  uns  recueillent  les  bouchons  flottants  pour  en  faire  des  bouchons 
neufs  ;  d'autres,  au  moyen  de  cordes  garnies  de  houppes  de  laine,  absor- 
bent les  graisses  qui  surnagent  et  se  procurent  ainsi  par  jour,  et  à  bon 
marché,  à  peu  près  150  kilogrammes  d'une  matière  première  qui  sert  à 
fabriquer  de  mauvaises  bougies.  Le  système  de  M.  Durand-GIaye  est 
celui  qu'on  applique  à  Gennevilliers  où  les  eaux  d'égout  sont  employées 
en  irrigations,  pour  être  rendues  à  la  rivière  après  avoir  été  filtrées  par 
la  terre.  En  admettant,  ce  qui  est  loin  d'être  démontré,  que  la  terre 
digère  et  filtre  réellement  la  masse  d'eau  qu'on  lui  fait  absorber,  la  faveur 
qui  s'attache  au  système  de  tout  à  Végout  se  conçoit,  d'autant  plus  qu'il 
a  pour  lui  un  puissant  auxiliaire,  le  besoin  d'argent.  On  a  calculé  que 
les  droits  de  déversement  produiraient  la  somme  de  douze  millions  ; 
devant  ce  chiffre,  les  intérêts  de  l'hygiène  pourraient  bien  être  reléguas 
au  second  plan. 

La  province  n'est  pas  à  l'abri  des  entraînements  irréfléchis.  Si  le 
système  triomphe  à  Paris,  il  nous  sera  bien  difficile  d'obtenir  qu'on 
le  soumette  à  une  discussion  sérieuse,  avant  de  nous  l'imposer.  Les 
sociétés  d'hygiène  et  de  médecino  sont  là  pour  examiner  la  question  au 
point  de  vue  de  la  salubrité;  mais  comme  d'un  autre  côté,  il  s'agit  de 
cinq  cent  mille  francs  d'engrais  que  nous  serions  forcés  de  verser  en 
pure  perte  dans  le  Rhône,  la  Société  d'agriculture  a  bien  le  droit  d'in- 
tervenir dans  la  discussion,  et  de  porter  la  parole  au  nom  des  intérêts 
agricoles. 

La  question,  du  moins  pour  le  moment,  n'est  pas  facile  à  résoudre. 
Dans  notre  réseau  d'égouts,  l'écoulement  des  eaux  est  assez  bien  assuré; 
mais  le  développement,  qui  est  actuellement  de  145  kilomètres,  n'est  en- 
core que  le  tiers  du  ré>(  au  projeté,  et  il  a  fallu  trente  ans  pour  le  cons- 
truire: doue  c'est  bien  le  moins  qu'on  évalue  à  quarante  ou  cinquante 


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XLIV  PROCES   VERBAUX 

années  le  temps  nécessaire  pour  rachèvementy  avec  le  remaniement  des 
anciens  égouts.  Il  résulte  de  là  que  nous  sommes  condamnés  au  siatu 
quo  pour  un  assez  grand  nombre  d*années^  et  qu'il  nous  est  interdit,  quant 
à  présent,  de  song»  r  à  Tadoplion  d'un  n^gime  définitif. 

De  plus,  que  ferons-nous  dans  l'bypothèse  de  la  mise  à  notre  dispo- 
sition des  950000  mètres  cubes  d'eau  qu'on  nous  promet,  qui,  avec  une 
moyenne  de  80000  mètres  cubes  u'raux  pluviales,  porteraient  à  830000 
mètres  cubes  la  masse  d'eau  que  la  ville  déverserait  dans  les  égouts?  Si 
tout  retourne  immédiatement  au  Rhône,  ce  sera  le  vingtième  de  son  débit 
moyen,  et  les  river&ins  d'aval  protesteront  certainement.  Si,  au  conlraiie, 
on  veut  purifier  les  eaux  d'égout  par  le  sol,  en  les  employant  à  faire  de 
l'irrigation,  c't  st  une  superficie  de  15000  heitaree  qu'il  devient  nécessaire 
de  trouver  disponible  et  de  vouer  uniquement  à  la  culture  maraîchère, 
conditions  difficiles  à  réaliser.  Ce  n'est  pas  tout,  car  ces  eaux  devront  être 
élevées  mécaniquement  et  demanderont,  pour  être  portées  à  ure  hauteur 
suffisante,  5000  chevaux  de  force  qui,  avec  les  accessoires,  coûteront  de 
neuf  à  dix  millions. 

Nos  fosses  d'aisance  ont  leurs  détracteurs  qui  prétendent  que  beau- 
coup sont  fissurées  et  contaminent  les  puits  voisins.  Ces  plaintes  sont 
exagérées.  Nous  avons  quinze  mille  fosses  dont  les  radiers  couvrent  une 
surface  relativement  faible  et  facile  à  surveiller.  Au  surplus,  lorsque 
le  choléra  étant  presque  à  nos  portes,  le  laboratoire  municipal  fut 
chargé  de  faire  des  recherches,  on  ne  découvrit  pas  plus  de  trois  puits 
suspects. 

Les  fanatiques  de  tout  à  VégovX  croient  avoir  trouvé  un  argument  sans 
répbque  dans  Tacroissement  de  la  salubrité  des  villes  par  l'établissement 
des  égouts.  Le  fait  est  vrai,  il  a  été  reconnu  à  Brux'  lies  pendant  le  règne 
de  l'épidéuiie  typhique,  et  à  la  dernière  invasion  du  choléra  à  Marseille, 
M.  Guérard  a  constaté  qu'il  ije  s'ea  pas  produit  un  seul  cas  dans  les  rues 
munies  d'égouts.  Mais  ni  à  Bruxelles,  ni  à  Marseille,  les  égouts  n'ont  été 
mis  en  communication  avec  les  fosses. 

Quand  nous  avons  été  menacés  du  choléra,  il  y  a  deux  ans,  le  premier 
mouvement,  en  fait  de  mesures  préventives,  a  été  de  proscrite  la  commit* 
nicatioii  des  fosses  avec  les  égouts-,  on  se  méfie  donc  du  système  qu'on 
voudrait  nous  imposer. 

  Londres  les  égouts  sont  fermés  sur  la  voie  publique,  mais  ce  qui  est 
possible  en  pays  plat,  ne  l'est  plus  sur  un  sol  accidenté  comme  celui  de 
la  ville  de  Lyon  oti  les  égouts  des  hauts  quartiers  deviendraient  des  che- 


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PROCES-VERBAUX  X  I.T 

minées  d'appel  qui  déverseraient  dans  Tair  les  miasmes  élaborés  dans  les 
égouts  des  quartiers  en  plaine. 

En  résumé,  tout  à  Végout  psi  une  solution  aventureuse  qui  peut  avoir 
de  grands  dangers  et  sur  laquelle  il  importe  qu'on  ne  laisse  pas  l'opinion 
publique  s'égarer. 

M.  Gobin  confirme  ce  que  M.  Léger  vient  de  dire  au  sujet  des  fosses. 
L'ancien  état  de  choses  était  déplorable»  mais  on  y  a  porté  remède.  Quel- 
ques propriétaires,  dans  le  but  d'éviter  les  frais  de  curages  trop  fréquents, 
on  percé  leurs  fosses  soit  pour  les  transformer  en  puits  perdus,  soit  pour 
opérer  des  chasses  dans  les  égouts  ;  les  condamnations  pour  ce  dernier 
fait  on  été  sévères,  et  le  fait  ne  s'est  pas  renouvelé.  Notre  réseau  a  été 
commencé  en  1854  par  la  Compagnie  des  eaux  à  laquelle  la  construction 
d'un  certain  nombre  d'égouts  avait  été  imposée.  Pour  se  convaincre  du 
rôle  des  égouts  dans  l'asbainissemcnt  des  villes,  il  n'y  a  qu*à  comparer 
les  villes  qui  en  sont  munies  à  celles  où  les  eaux  ménagères  circulent  dans 
les  rues.  Tout  à  Végout  n'est  guère  possible  dans  la  partie  de  notre  ville 
située  entre  les  quartiers  de  Perracbe  et  des  Terreaux,  à  cause  d'un 
défaut  de  pente  auquel  il  est  impossible  de  remédier.  L'existence  des 
fosses  est  incompatible  avec  l'abondance  des  eaux,  et  si  l'on  nous  donne 
la  quantité  d'eau  qu*on  nous  promet»  la  conséquence  sera  la  suppression 
des  fosses.  M.  Gobin  rappelle  qu'il  a  insisté,  dans  le  temps,  pour  l'adop* 
tion  du  système  mixte  consistant  dans  l'emploi  de  tinettes  mobiles  ou 
appareils  diviseurs  retenant  les  matières  solides  et  ne  déversant  dans 
les  égouts  que  des  liquides  clarifiés. 

M.  Léger  fait  observer  qu'avec  les  diviseurs  qui  déversent  dans  les 
égouts  les  liquides  des  fosses  mélangés  avec  les  eaux  ménagères,  le  côté 
hygiénique  du  système  peut  laisser  à  désirer,  attendu  que  ces  mélanges 
sont  incontestablement  remplis  de  microbes  dont  la  diffusion  dans  Tair  ne 
serait  nullement  entravée. 

M.  Burelle  demande  la  parole  pour  profiter  de  l'occasion  qui  lui  est 
offerte  par  la  nature  de  la  discussion,  de  rectifier  quelques  renseigne- 
ments erronés  qui  ont  été  donnés  récemment  à  la  SociHé  de  médecine. 

«  On  admet  beaucoup  trop  légèremeift,  dit  H.Burelle,  que  les  fosses  fixes 
perdent  par  des  infiltrations  une  quan'i*é  notable  de  leur  contenu.  Il  y  a, 
sur  ce  point,  une  opinion  faite  qui  date  deplusieurà  années  et  qui  ne  tient 
aucun  compte  des  améliorations  considérables  apportées  dans  la  construc- 
tion et  l'entretien  des  fo.^ses  fixes,  par  lu  surveillance  très  active  dont  elles 
sont  l'objet  dans  notre  ville. 


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XLYI  PROCES -VERBAUX 

«  Les  recherches  faites,  parle  laboratoire  municipal,  des  eaux  de  puits 
contaminées  montrent  que  les  infiltrations  des  maiières  fécales  étaient  très 
rares  en  1884. 

«  Les  chiffres  donnés  à  la  Société  de  médecine  sembleraient  démontrer 
le  contraire.  Mais  ces  chiffres  sont  inexacts. 

«  On  a  dit  que  la  population  lyonnaise  desservie  par  notre  Compagnie 
était  de  350000  pei*):onnes  et,  pour  l'établir,  on  prend  le  chiffre  du  recen- 
sement de  1881 ,  dont  on  déduit  33000  habitants  qui  sont  desservis  par  le 
tout  à  Cégout  établi  dans  les  hospices,  dans  les  bàtimems  municipaux, 
dans  les  immeubles  de  la  rue  de  la  République  et  ceux  de  la  rue  de  la 
Bourse.  Il  convient  d'ajouter  à  ce  chiffre  la  population  comprise  : 

«  1^  Dans  la  partie  de  la  ville  qui  s'étend  en  dehors  des  bnrrières  de 
l'octroi  et  qui  comprend  en  entier  le  quartier  des  Charpennes,  le  Sacré- 
Cœur,  Montchat,  Monpiaisir,  le  Grand-Trou,  la  Mouche  ;  une  partie  du 
quartier  de  Vaise,  le  quartier  de  l'Industrie,  Loyafse,  le  Point-du  Jour, 
Saint'  Irénée  ; 

«  3^  Dans  les  quartiers  de  la  ville  oti  se  trouvent  des  jardins  maraîchers, 
des  établissements  religieux,  des  maisons  d'éducation,  dont  les  matières 
fécales  sont  utilisées  sur  place,  dans  les  jardins  ; 

«  S"*  Dans  les  casernes  et  les  établissements  militaires  qui  sont  desservis 
par  un  entrepreneur  pai  ticulier. 

«  En  estimant  aux  quatre  cinquièmes  de  la  population  totale  le  nombre 
des  personnes  qui  font  usage  des  fosses  fixes,  je  crois  qu'on  prend  un 
maximum  qui  n'est  pas  atteint  en  réalité. 

m  Le  chiffre  de  V^^^ZWi  admis  pour  le  poids  des  déjections  journalières 
est  également  contestable. 

«  Barrai,  qui  a  expérimenté  sur  trois  hommes,  une  femme  et  un  enfant, 
a  trouvé  une  moyenne  de  V^yVlk. 

«  On  peut  objecter  que  la  population  d'une  grande  ville  n'est  pas  repré- 
sentée exactement  par  la  moyenne  fournie  par  quatre  adultes  et  un  en- 
fant. 

«  Voiff et  Lehmann  ont  fait  des  expériences  plus  détaillées,  et  sont  arrivés 
à  déterminer  le  poids  moyen  des  déjections  des  hommes,  des  femoies, 
des  garçons  et  des  filles. 

«  En  me  basant  sur  ces  chiffres  et  sur  le  dénombrement  de  la  populatioa 
lyonnaise  dans  lequel  je  sépare  les  adultes  des  enfants,  j'en  arrive  au 
chiffre  de  137784  mètres  cubes  représentant  les  déjections  versées  dans 
les  fosses  fixes  par  la  population  lyonnaise  pendant  l'année  1884.  Nous 


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PROCRS-TERBAUX  XLVfl 

avons  extrait  de  ces  fosses,  pendant  la  nième  année,  195503  mètres.  Il  a 
donc  été  versé  dans  lés  cabinets,  pour  le  nettoyage,  67718  mètres  cubes 
d'eau  (1). 

On  se  trompe  généralement  sur  Tapprécialion  de  Teau  nécessaire  à 
l'entretien  de  la  propreté  dans  les  cabinets.  Cetie  quantité  est  beaucoup 
moins  considérable  qu'on  ne  le  pense. 

Dans  notre  ville,  les  cabinets  sont  en  général  aussi  bien  le  .us  qu*à 
Paris  ou  dans  toute  autre  ville  où  le  tout  à  Végout  est  établi,  et  cependant 
la  quantité  d'eau  déversée  dans  les  cabinets  s'élève  au  tiers  seulement  du 
volume  des  déjections.  Ce  chiffre  est  contrôlé  par  les  analyses  qui  se  sont 
faites  pendant  plusieurs  années,  à  propos  de  la  perception  du  droit  imposé 
par  la  municipalité  sur  les  matières  fécales  susceptibles  d'être  employées 
par  l'agriculture. 

Nous  avons  trouvé  une  moyenne  annuelle  de  108000  mètres  cubes  de 
matière  fécale  titrant  3^  à  l'aréomètre  Beaumé  au  minimum,  c'est-à-dire 
additionnées  d'une  très  faible  quantité  d'eau.  Il  reste  donc  30000  mètres 
cubes  environ  de  déjections  noyées  dans  une  grande  quantité  d'eau,  et 
provenant  des  cabinets  dans  lesquels  sont  installés  des  water-closets  ou 
tout  autre  système  de  lavage  automatique  susceptible  de  dérangements. 

Ces  calculs  un  peu  longs  montrent  que  la  perte  des  matières  fécales 
par  les  fissures  des  fosses  fixes  sont  actuellement  des  faits  très  rares,  et 
que  l'accusation  de  répandre  librement  dans  le  sous-sol  des  quantités 
considérables  de  matières  fécales  ne  peut  plus  ùire  portée  contre  les  fosses 
de  notre  ville. 

Ils  confirment  les   résultats  obtenus  par  le  Laboratoire  municipal. 

J'arrive  à  l'étude  du  système  appelé  le  tout  à  Végout.  Je  me  propose  de 
l'examiner  devant  vous,  au  seul  point  de  vue  des  intérêts  agricoles. 

Tant  que  les  égouls  des  grandes  villes  ont  éié  utilisés  pour  Técoule- 
ment  rapide  di  s  eaux  pluviales,  des  eaux  ménagères  et  du  lavage  des  rues, 
leur  rejet  dans  les  cours  d'eau  naturels  n*a  pas  soulevé  de  plaintes  bien  vives 
de  la  part  des  riverains. 

Il  semble  donc  qu'on  aurait  joui  paisiblement  des  avantages  hygiéniques 
procurés  dans  les  grandes  villes  par  là  construction  des  égouts,  si  on 

(1)  Quotité  de  matières  fécales  extraites  des  fosses  fixes  : 

1884 195  502°»c,25 

1885 199  477     05 

1886 204  361     35 

PROC&S-VBRBiUX>  1887.  4 


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XLYIII 


PROCKS-VERBADX 


n'avait  pas  voulu  utiliser  ces  travaux  pour  le  transport  des  matières  oe 
vidanges. 

«  On  peut  discuter  sur  l'infection  produite  par  Técoulement  des  vidanges 
dans  les  ré>eaux  d'égouts.  Les  partisans  du  tout  à  Végout  la  nient  éner- 
giquement  et  montrent  avec  orgeuil  les  collecteurs  parfaitement  entretenue 
des  grandes  capitales.  Les  adversaires  appellent  l'attention  sur  les  petits 
branchements  qui  font  souvent  à  sec,  et  qui  parfois  présentent  une  peote 
en  sens  inverse  de  la  direction  du  courant. 

«  Mais  il  ne  peut  y  avoir  de  discussion  sur  Tétat  d*infection  des  eaux 
mélangées  de  matières  fécales  à  la  sortie  des  égouts  collecteurs. 

«  Les  plaintes  si  vives  des  riverains  de  la  Seine  et  de  la  Tamise,  (n  aval 
de  Paris  et  de  Londres»  sont  connues  de  tous,  et  elles  ont  contraint  les 
municipalités  à  rechercher  les  moyens  dVpurer  les  eaux  d*égouts. 

«  Ces  plainte  s  ont  été  justifiées  par  la  nécessité  du  dnigage  de  la  Seine 
en  aval  de  la  sortie  du  collecteur  d'Asnières  et  par  le  tableau  suivant 
donné  par  M.  Marié-Davy  dans  l'annuaire  de  Monisouris,  pour  Tannée 
1886. 


DEQRÊ   HYDROTIMÊTRIOUC 


Vanne 

Dhuis 

Ourcq 

Marne  (Saint  Maur) 

Seine  :    à  Cboisy-le-Roi.  .    . 

—  à  Ivry 

—  à  Monlsouris  (robinet 

du  laboratoire). .    . 

—  à  Auslerlitx.     .    .     . 

—  à  Chaillot 

—  à  Saint-Denis.      .    • 
— -        à  Épinay 


21 
22 
34 
20 
19 
19 

19 
19 
19 
22 
20 


2 

3 

10 

4 
4 
4 

4 
4 
5 
5 
3 


mnagr 

117 
104 
124 
103 
100 
104 

101 
101 
100 
120 
110 


6 
7 
10 
5 
6 
7 

7 
7 
7 

10 
9 


«S 

fis 


mmgr 

1,» 

1,5 
2,7 
2,0 

i^ 

2,1 

2,4 
2,6 
2,5 
3,0 
3,1 


>  S 


mmgr 

10,4 

10,1 

9,2 

9,7 
9,4 

10,1 
10,2 

9,1 
6,0 
5,4 


V  s 
8S 


9 
10 
18 
15 
18 
13 

13 
18 
17 
45 
49 


<  ^ 


1,4 
1,6 
1,6 
1,5 
1,4 
1,4 

1,2 
1,3 
1,2 
1,8 
1,6 


On  voit  que  le  coefficient  d'altérabilité  des  eaux  de  la  Seine,  qui  varie 
de  13  à  18  dans  la  traversée  de  Paris,  passe  immédiatement  à  45  et 
49,  après  avoir  reçu  le  déverseinent  des  eaux  d'égouls. 


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PROCP.S-yBRBAUX  XLIX 

«  C'est  pour  cela  qa'il  ne  peut  plus  être  admis,  aujourd'hui,  de  répandre 
ces  eaux  infectes  dans  les  cours  d*eau,  et  qu'on  se  préoccupe  partout  des 
moyens  à  employer  pour  les  épurer. 

«  Les  procédés  chimiques  essayas  si  souvent  à  Londres,  à  Paris  et  à 
Berlin,  ont  tous  été  condamnés  par  l'expérience  et  abandonnés.  L'épura- 
tion par  la  terre  est  le  seul  mode  qui  soit  accepté  aujourdhui,  miis  il 
convient  de  distinguer  entre  l'épuration  et  l'utilisation  agricole. 

ff  Dans  le  premier  oas,  on  répand  des  volumes  d'eau  considérables  qui 
atteignent  jusqu'à  100000  mètres  cubes  par  hectare  et  par  an,  ce  qui 
correspond  à  une  hauteur  d'eau  de  10  mètres  ;  dans  le  second  cas,  l'em- 
ploi des  eaux-vannes  doit  se  concilier  avec  les  exigences  des  cultures  ;  et 
la  quantité  employée  annuellement  par  hectare  est  30000  mètres  cubes  au 
maximum. 

«  L'épuration  par  la  terre  ne  peut  être  considérée  comme  un  mode 
agricole  d'utilisation  des  eaux  d'égouts.  Une  terre  arrosée  d'une  manière 
continue  par  une  quantité  aussi  considérable  de  liquides  ne  peut  être 
susceptible  d'une  culture  régulière. 

«  L'utilisation  agricole  a  la  prétention  de  faire  rentrer  dans  la  cir- 
culation organisée  les  éléments  de  fertilité  contenus  dans  les  eaux 
d'égouts. 

«  Je  lui  conteste  cet  avantage. 

«  Si  on  se  reporte  au  tableau  donné  dans  V Annuaire  de  Montsouris^ 
année  1885,  page  416,  on  voit  que  l'azote  ammoniical  des  eaux  d'égouts 
se  retrouve  presque  en  3ntier  dans  les  eaux  des  drains  et  des  puits  du  sous- 
sol  irrigué,  à  l'état  d'azote  nitrique.  (Voir  le  deuxième  tableau  au  verso.) 

Ainsi  les  expériences  de  Gennevilliers  montrent  d'une  manière  positive 
que  la  terre  agit  sur  les  eaux  dVgouis  par  le  fermeiii  de  Schlœsing  et 
Mûntz  et  irausforme  en  nitrates  1(  s  composés  ammoniacaux  qui  se  trou- 
vaient dans  les  eiux  d'égouts  ;  assurément  une  partie  de  ces  principes 
fertilisants  est  utilisée  par  les  récoltes,  mais  la  plus  grande  partie  se  dissout 
dans  les  eaux  filtrée^  par  le  sol  a  passe  dans  les  nappes  d'eaux  souter- 
raines pour  regagner  le  fleuve,  et  s'écouler  à  la  mer,  en  pure  perle  pour 
l'agriculture. 

On  peut  objecter  que  l'expérience  de  Gt^nnevilliers  n'est  pas  con- 
cluante et  qu'il  suffirait  de  répandre  les  eaux  d'égouts  sur  une  surface 
plus  considérable. 

Le  dernier  Mémoire  de  M.  Durand- Cl aye,  sur  l'assainissement  de 
Beriij,  va  nous  éclairer  à  ce  sujet. 


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L  PROCBS-YERBAUX 

«  La  ville  de  Berlin  a  appliqué,  dans  les  dernières  années,  le  tout  à 
régout  d'une  manière  rigoureuse  et  absolue. 

«  Celte  capitale  avait,  en  1884,  une  population  de  i  689931  habitants; 
elle  s'étendait  sur  une  surfice  de  6358  hectares  ;  mais  la  population  était 
surtout  condensée  sur  une  surface  de  2660  hectares. 


ICau  d^égout 

Drain  d^Asniéres 

Drain  des  Cases  d'Asniéres.    . 

Drain  d'Êpinay 

Drain  du  Moulin-de-Cage.    .    . 

Fuits  Gay 

PuiUChaWet 

Puits  de  Bois-Colombes.    .    . 
Puits  du  Jardin  d'Asniéres.    . 

Biévre,  amont 

Bièvre,   aval 

Lavage  du  sol  de  Gennevilliers. 
Seine  (robinet  laboratoire).    . 

Vanne 

Dhuis 

Ourcq 

Puits    de   Montsouris.    .    .    . 


RÉSUMÉ.  -  MOYENNE  PAR  LITRE  D*EAU 


AZOTE 
AMMONIACAL  KrTRIQUB 


24,4 
0,9 
0,9 
0,8 
0,9 
0,6 
0,8 
0,6 
0,6 
^,4 
9.3 
0.7 


» 
1,8 


0,9 
24,4 
27,1 
22,2 
19,1 
17,7 
21,2 
66,5 
21,5 
0,9 
1,3 
17,4 


0,7 


OXTOBNB 

PRIS  AU 

PSaMANSANATS 


1,28 

2,72 
1,87 
1,02 
19  55 
42,90 
2,04 
2,00 
U3i 
1,83 
3,03 


fc  La  surface  de  la  ville  est  divisée,  à  cause  de  la  faible  pente  du  sol,  en 
un  certain  nombre  de  sections  qui  sont  desservies  par  un  réseau  d*égouts 
appelé  système  radial. 

ff  Dans  Texercice  1883-1884,  cinq  systèmes  radiaux  comprenant 
13235  immeubles  oni  fonctionné  et  débité  un  cube  de  38  773  915  mè- 
tres cubes  d'eaux-vannes. 

«  Ces  eaux  ont  été  déversées  par  des  pompes  refoulantes  sur  divers  do- 
maines acquis  par  la  municipalité  et  ayant  une  surface  de  5370  hectares. 

a  L'irrigation  a  été  pratiquée  à  raison  de  13  à  30  000  mètres  cubes  par 
hectaie  et  paran« 


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PROCES  -YEEBAVX  Iil 

«  Ces  conditions  sont  beaucoup  plus  favorables  à  l'assimilation  des 
matières  fertilisantes  par  les  plantes,  qne  celles  de  Gennevilliers. 
«  Le  tableau  suivant  donne  Tanalyse  des  eaux  de  drainage  : 

AMIIONUQUB  40  M^TES  ODBB      AQDS  AZOnOOl  AU  M ÀTAS  CUBB 

Prairieg 0kf,0002  â  0k«.0û25  Ok«,(tô2  à  0k«,708 

Planches  de  légumes  et  cultures 

diverses 0ks,0004  à  01^,0068  0^9,012  k  0^8,i99 

Bassin  d*épuration 0iis,0018  à  0M,0068  O^g^OOD  à  0^t,ibl 

«  Les  couches  filtrantes  de  Berlin  ne  transforment  pas  en  nitrates  la 
totalité  des  sels  ammoniacaux  et,  sur  ce  point,  elles  sont  inférieures  à 
celles  de  Gennevilliers. 

«  L'utilisation  agricole  est  aussi  imparfaite,  et  les  terrains  irrigués 

laissent  échapper  dans  les  drains  la   plus  grande  quantité  des  matières 

ertilisantes,  sous  forme  de  nitrates  qui  s'ëcoulenl  dans  les  cours  d'eau. 

«  Ainsi,  malgré  l'immense  étendue  du  domaine  de  la  capitale  de  l'Aile- 
magne,  malgré  les  dépenses  considérables  faites  pour  l'achat  et  l'aména- 
gement de  ce  domaine,  on  n'a  pas  mieux  réussi  qu'à  Gennevilliers;  il  n'a 
pas  été  possible  de  sauvegarder  les  intérêts  de  l'agriculture,  et  les  ma- 
tières fertilisantes  qui  doivent  porter  la  fertilité  dans  les  champs  qui  ont 
envoyé  leurs  récoltes  dans  la  ville,  s'écoulent  lentement  des  drains  du 
champ  d'irrigation. 

«  Ces  deux  expériences  grandioses  établissent  d'une  manière  définitive 
que  le  tout  à  Végoui  est  en  contradiction  formelle  avec  les  principes  fonda- 
mentaux de  l'agriculiure.  La  nation  qui  l'adopterait  dans  toutes  ses  villes 
verrait  diminuer  rapidement  sa  richesse  agricole. 

«  Les  agriculteurs  allemands  sont  les  plus  grands  acheteurs  de  sulfate 
d'ammoniaque  des  Anglais.  Il  achètent  également  des  quantités  considé- 
rables de  nitrate  de  soude  du  Chili. 

«  En  France,  nous  achetons  également  une  grande  quantité  de  nitrate  do 
soude,  mais  Paris,  Lyon,  Marseille,  Lille,  retirent  de  leurs  fosses  fixes  la 
plus  grande  partie  du  sulfate  d'ammoniaque  employé  par  l'agriculture  de 
notre  pays,  et  même  nous  en  exportons  des  quantités  importantes  en 
Espagne,  en  Italie  et  dans  nos  colonies  des  Antilles.  Si  par  malheur,  le 
tout  à  Fégout  venait  à  être  adopté,  il  nous  faudrait  renoncer  ù  ces  exploi- 
tations, nous  ne  trouverions  bientôt  plus  dans  les  usines  à  gaz  la  quantité 
0e  sulff^te  d'ammoniaque  qui  uqi^s  est  nécessaire,  et  nous  serions  con- 


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LU  PROCES  VEBBAUX 

traints  d'aller  ainsi  demander  aux  Anglais  les  matières  rertilisantes  qui  nous 
seraient  indispensables  pour  obtenir,  de  notre  sol  épuisé,  les  récoltes 
intensives  qui  sont  désormais  Tunique  espoir  de  l'agriculteur.  » 


SÉANCE  DU  i  FÉVRŒR  1887 
Présideace   de  M\   LR6BK 

M.  Cornevin  dépose  sur  le  bure  lu  la  deuxième  édition  de  l'ouvrage 
exécuté  en  collaboration  avec  M.  Arloing,  sur  le  charbon  symptomatique 
du  bœuf.  Ce  volume  retrace  les  recherces  des  auteurs  sur  des  points  qui 
ont  fait  l'objet  de  nombreuses  communications  toujours  accueillies  avec 
un  bienveillant  intérêt  par  la  Société.  Il  contient  les  études  sur  U  résistance 
du  microbe  aux  basses  températures,  sur  l'accroissement  de  la  virulence 
par  l'emploi  de  l'acide  lactique,  sur  la  distribution  géographique,  la  fré- 
quence et  l'intensité  do  la  maladie  suivant  les  conditions,  enfin  sur  les 
résultats  obtenus  par  la  vaccination  préventive  de  plus  de  cent  mille 
sujets.  M.  Cornevin  dit  qu'en  f  lisant  hommage  de  leur  travail,  les  auteurs 
ont  voulu  payer  une  dette  de  reconnaissance  à  la  Société,  qui  non  seule- 
mont  n  donné  à  leurs  études  son  encourageante  approbation,  mais  leur  a 
aussi  actîordé  à  eux-mêmes  d*éclatants  témoignages  d'estime  dans  les 
élections  pour  la  composition  de  son  Bureau. 

A  l'occasion  du  procès- verbal,  M.  Locard,  revenant  sur  la  question  de 
tout  à  Cégout,  présente  plusieurs  observations. 

En  premier  lieu,  on  a  un  peu  trop  incriminé  l'état  des  fosses  d'aisances 
de  noire  ville,  et  la  pretive,  c'est  que  depuis  le  commencement  des  travaux 
de  canalisation,  qui  remontent  à  1854,  bien  qu'on  ait  cru  réduire  le  nom- 
bre des  foyers  d'infection  en  mettant  les  fosses  de  certains  quartiers  en 
communication  avec  les  égouts,  il  ne  s'en  est  pas  suivi  de  changement 
sensible  dans  la  fréquence  et  la  malignité  des  épidémies  de  variole  ou  de 
fièvre  tvphoïde.  Des  recherches  récentes  ont  montré  que  les  matières 
fécales  traitées  par  l'alcool  ou  l'éther  donnent  72  pour  1000  de  matières 
grasses.  Ces  matières,  qui  s'attachent  aux  parois,  les  rendent  absolument 
étanches,  à  moins  qu'il  n*y  ait  de  trop  grandes  solutions  de  continuité. 


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PROCES   VERBAUX  LUI 

Les  fosses  qui  pourraient  être  nuisibles  elquM  conviendrait  de  supprime** 
sont  celles  qui  sont  au-dessous  des  caves.  Quant  à  celles  dont  le  radier  est 
à  4  mètres  ou  ft  4™, 50  de  profondeur,  elles  doivent  6lre  sans  effets  nui  ■ 
sibles  sur  la  nappe  des  eaux  souterraines  qu'il  faut  aller  chercher  entre 
10  et  13  mètres  dans  les  parties  en  plaine  de  notre  sol.  Les  puits  qui 
existent  chez  nous  sont  actuellement  de  deux  espèces  :  les  anciens  puits 
maçonnés  et  les  puits  tub^s  du  système  Norton,  qui  se  sont  multiplias  dans 
notre  ville,  depuis  que  le  brevet  de  l'inventeur  est  tombé  dans  le  domaine 
public.  On  conçoit  que  les  puits  maçonnés  puissent  recevoir  des  infiltra- 
tions latérales;  cependant,  lors  des  dernières  menaces  du  choléra,  le  la- 
boratoire municipal,  comme  il  a  été  dit  dans  la  dernière  séance,  n'a  pas 
trouvé  plus  de  trois  puits  suspects  dans  toute  I  j  ville.  Quant  aux  puits 
tubes,  il  est  bien  évident  que  leurs  chances  de  contamination  sont  infini- 
ment moindres. 

Tout  en  rendant  justice  à  l'innocuité  des  fosses,  NT.  Locard  ne  peut 
cependant  s*empêcher  da  signaler  combien  nous  sommes  en  retMrd  sur 
Paris,  même  dans  les  édifices  publics,  au  point  de  vue  de  la  tenue  des 
cabinets.  Il  appelle  de  ses  vœux,  pour  remé  lier  à  cet  état  de  choses,  une 
distribution  d'eau  assez  abondante,  pour  que  nous  ne  soyons  plus  exposés 
à  des  poursuites,  s'il  nous  prend  fantaisie  de  remp'ir  une  baignoire  ou 
un  bocal  de  poissons  rouges.  Alors,  peut -être,  aurons -nous  des  cabinets 
dans  un  état  de  propreté  satisfaisant. 

M.  Locard  signale  encore  une  découverte  intéressante  due  à  M.  Arnould 
de  Lille,  sur  la  longévité  du  BncUltis  comma  de  Koch,  suivant  les  milieux. 
Ce  microbe  peut  vivre  quatre-vingt-un  jours  dans  l'eau  de  mer,  trente 
dans  les  eaux  de  puits,  sept  dans  les  eaux  d'égout,  deux  dans  les  liqui- 
des des  fosses  d'aisance.  Il  suit  de  là  que  ce  germe  infectieux  peut  ren- 
contrer de  nombreuses  causes  de  destruction  et  qu'il  a  pour  ennemis 
d'autres  microbes,  par  exemple  celui  de  la  septicémie,  qui  le  font  dispa- 
raître. ^»*il  n'en  était  pas  ainsi  d'ailleurs,  comment  les  épidémies  pour- 
raient-elles prendre  fin  ? 

H.  Gobin  rappelle  qu'il  a  dit,  dans  la  dernière  séance,  que  l'abon- 
dance de  l'eau  amènr-rait  la  suppression  des  fosses.  11  ajoute  que 
lorsqu'il  était  chargé  du  service  de  la  voirie,  il  a  vu  que  les  cultiva- 
teurs refusaient  fréquemment  les  matières  trop  diluées  c  >miije  ne  valant 
pas  le  transport  et  les  allaient  déverser  dans  le  Rhône  au  sortir  de  la 
fosse. 

M.  Leger^  pour  épui^er  la  question,  autant  du  moins  qu'on  peut  le  faire 


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LIV  PROCBS-VERBAUX 

en  tenant  compte  de  l'étal  de  noirf^  canalisation,  jette  un  rapide  coup 
d'oeil  sur  le  projet  de  vidanges  pneumatiques  de  M.  Berlier. 

Ce  projet  repose  sur  l'aspiration  pneumatique  dont  le  capitaine  Liernûr 
a  fait  l'application  à  Âuisterdam.  Il  comporte  l'installation,  dans  tous  les 
égouts,  de  conduites  en  fonte  de  O'^^IO  do  diamètre  et  de  tuyaux  collec- 
teurs de  0"»,  18.  Une  machine  aspirante  installée  au  pont  de  la  Mulatière 
ferait,  dans  ce  réseau,  le  vide  jusqu'à  10  centimètres  de  mercure,  ce  qui 
parait  suffisant  peur  une  aspiration  capable  de  tout  entraîner.  On  aurait 
deux  machines,  pour  prévenir  toute  suspension  de  service.  Toute  la  cana- 
lisation doit  être  alimentée  par  un  système  d'appareils  consistant  dans 
l'accouplement  d'un  récepteur  et  d*un  évacuateur.  Chaque  trou  de  chute 
exige  un  récepteur^  mais  deux  et  même  trois  récepteurs  peuvent  être 
desservis  par  un  seul  évacuateur.  Le  récepteur  est  une  caisse  en  tôle  qui 
communique  par  en  haut  avec  le  trou  de  chute  et  par  en  bas  avec  l'éva- 
«uateur.  A  Tintérieur  du  récepteur  est  un  panier  métallique  qui  laissera 
passer,  au  travers  de  ses  mailles,  les  matières  suffisamment  diluées  et 
retiendra  les  corps  durs  qu'on  aurait  pu  jeter  dans  les  lieux  d'aisances. 
Ce  panier,  qui  peut  être  enlevé  facilement,  peut  aussi  être  animé  d'un 
mouvement  rapide  de  rotation  au  moyen  d'un  engrenage  conique  et  ta- 
miser ainsi  les  mitiè^es  diluées  qui  doivent  être  admises  dans  les  con- 
duites. L'évacuateur  est  cylindrique;  il  communique  par  un  tube  latéral 
avec  le  récepteur  et  avec  la  canalisation  par  sa  partie  inférieure.  Un 
flotteur  en  tôle  de  forme  ovoïde,  et  muni  à  sa  base  d'un  clapet,  établit  ou 
intercepte  automatiquement  la  communication  avec  les  conduites.  Le  ré- 
cepteur et  révacuateur  formant  un  système  de  vases  communiquants,  les 
matières  que  reçoit  le  premier  montent  au  même  niveau  dans  le  second, et 
exercent  une  poussée  de  bas  en  haut  sur  le  flotteur.  Vu  la  forme  donnée 
au  flotteur,  la  poussée  croit  plus  rapidement  que  la  hauteur  du  niveau.  Il 
arrive  un  moment  où  celte  poussée  l'emporte  sur  l'aspiration  que  le  vide 
exerce  sur  le  clapet;  alors  le  flotteur  se  soulève  et  l'évacuation  des  matières 
se  produit.  Le  volume  du  flotteur  est  combiné  de  telle  sorte  qu^il  puisse 
retomber  avant  l'évacuation  complète,  et  que  Toritice  d'évacuation  ait 
toujours  ainsi  une  fermeture  hydraulique.  Tel  est  le  système,  dans  ses  traits 
généraux. 

D'après  l'inventeui*,  ce  système  permelirait  la  suppression  des  évents 
des  fosses,  mais  il  devrait  être  complété  par  un  moyen  quelconque  de 
purification  ou  de  désinfection  de  l'air  extrait  des  conduites.  Est-il  bien 
sÇLr  qu'il  puisse  fonctionner  régulièrement  et  qu'il  ne  se  produise  pas  dcç 


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PROCES   VBRHAUX  LV 

engorgements  dans  les  tuyaux,  si  un  trop  grand  nombre  d'évacuateurâ 
versent  leur  contenu  à  la  fois?  En  outre,  nous  n'avons  encore  que  145  kilo- 
mètres d'égouts  et  il  en  reste  330  à  faire,  avant  de  songer  à  une  applica- 
tion générale.  Enfin  l'enlèvement  des  matières  correspond  actuellement  à 
une  dépense  annuelle  de  1  fr.  à  1  fr.  10  par  habitant  ;  mais  rétablissement 
du  système  Berlier  exigerait  60  francs  par  trou  de  chute;  si  nous  admet- 
tons trente  mille  trous  de  chute,  la  dépense  totale  serait  portée  à 
1  800  000  francs,  c'est-à-dire  à  plus  de  cinq  fois  la  dépense  actuelle. 

M.  Barelle  dit  que  la  solution  qui  sera  imposée  par  l'abondance  de  l'eau 
de  lavage,  sera  la  canalisation,  et  que  tout  ce  qui  caractérise  le  système 
Berlier  c*est  l'emploi  des  deux  appareils  conjugués,  récepteur  et  évacua- 
teuri  car  le  principe  du  transport  par  canalisation  était  connu  antérieure- 
ment. M.  Burelle  a  expérimenté  qu'au  moyen  de  la  canalisation,  les  fosses 
peuvent  être  vidées  par  aspiration  aussi  facilement  que  les  tonnes  de  trans- 
port. Il  suit  de  là  qu'on  peut  concilier  1«;  transport  par  canalisation  avec 
l'existence  des  fosses  fixes  qu'il  suffirait  de  relier  à  la  canalisation  par 
des  tuyaux  de  caoutchouc.  Dans  les  maisons  en  construction  on  pourra 
établir  des  appareils  Berlier  ou  bien  adopter  les  dispositions  de  M.  Lier* 
nûr,  ou  encore  tout  autre  appareil  d*ob8truction  automatique  connu.  La 
canalisation  pourra  s'adapter  partout  avec  la  même  facilité  ;  elle  supprimera 
la  circulation  des  machines  et  des  tonnes  dans  les  rues,  t.t  permettra  de 
réduire  considérablement  les  frais  de  transport. 


SÉANCE  DU  H  FÉVRŒR  1887 
Présldenee  de  H.  LEOEB 

La  correspondance  contient  une  circulaire  accompagnée  d'une  pétition 
que  la  Société  d'agriculture  de  rAllier  se  propose  d'adresser  au  Sénat, 
pour  la  protection  de  la  propriété.  Les  signataires  prient  le  Sénat  de  sou- 
mettre à  ses  délibérations  un  ensemble  de  dispositions  législatives  ayant 
pour  objet  : 

l""  de  déclarer  insaisissable  tout  immeuble  rural  ou  urbain,  exploité  par 
)e  propriétaire  et  sa  famille,  et  ne  dépassant  pas  upe  valeur  à  détermi^f 


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XVI  PROCBS-VBRBVITX 

par  1.1  loi,  et  de  modifier  en  ce  sens  les  dif^posiiions  du  Code  de  procédure 
civile  ; 

3*  D'autoriser,  en  France,  la  constitution  en  ^tens  de /omt^e  d'immeubles 
ruraux  ou  urbains  ; 

3o  De  régler  par  une  loi  la  conservation  et  la  transmission  de  ces 
biens,  les  droits  des  femmes  mariées,  des  veuves  et  des  mineurs  sur  ces 
mêmes  biens,  et  les  formalités  de  publicité  et  autres,  propres  à  garantir  les 
droits  des  tiers. 

Sous  le  même  pli  est  contenu  un  rapport  de  M.  Méplain  qui  signale 
les  causes  de  dépopulation  des  campagnes  et  indique  comme  remède  la 
protection  du  foyer  agricole  par  des  dispositions  législatives  analogues  à 
celles  qu'ont  adoptées  les  États-Unis,  le  Canada,  la  Californie  et  l'empire 
d'Allemagne,  oh  la  constitution  du  bien  de  famille  est  organisée  par  les 
lois  dites  de  fiomestead. 

Après  avoir  donné  connaissance  de  ces  documents,  M.  le  Président  fait 
observer  que,  bien  que  ta  Société  d'agriculture  de  TAIlier  ait  en  vue  sur- 
tout, et  peut-être  exclusivement,  les  intérêts  de  l'agriculture,  elle  a  senti 
néanmoins  que  la  question  soul^-vée  porte  plus  loin,  et  elle  n'a  pu  s'(*m- 
pêcher  de  réclamer  pour  l'immeuble  urbain,  plajéà  la  suite  de  Timmeuble 
rural,  le  bénéfice  d'une  nouvelle  législation.  L'excessive  division  de  la 
propriété  nuit  au  rendement.  Quand  uu  domaine  de  quelques  hectares  se 
compose  de  centaines  de  parcelles,  il  est  impossible  qu'elles  soient  toutes 
mises  en  valeur.  Mais,  d'un  autre  côté,  si  un  domaine  reste  indivis  entre 
six  propriétaires,  il  rst  tout  aussi  évident  qu'il  risque  fort  de  n'être  plus 
exploité  du  tout.  Le. Sénat,  en  supiriuion',  il  y  a  quelques  années,  les 
droits  de  mutation  pour  les  échanges  de  parcelles,  a  att/nné,  dans  une 
cf^rtaine  mesure,  les  inconvénients  qui  lésultent  du  morcellement  indéGni 
du  sol.  Il  y  a  peut-être  quelque  chose  de  plus  à  faire  et  la  question  est 
de  celles  qui  doivent  intéresser  la  Société. 

M.  Isaac  doute  que  la  Société  r  \\  qualité  pour  proposer  une  solution 
aux  questions  très  compliquées  de  jurisprudence  civile  et  politique 
que  soulèvent  les  documents  envoyés  par  la  Société  d'agriculture  de 
l'Allier. 

M.  Gobin  relève,  dans  le  rapport  de  M.  Méplain,  le  passage  suifant  : 

((  Il  y  a  bien  un  avantage  social  à  préserver  le  petit  propriétaire  rural 
de  la  t*'ntaiion  d'emprunter  :  il  emprunte  souvent  pour  acheter  plut  et 
plus  cher  qu'il  ne  peut  payer  ;  vous  l'obligerez  à  devenir  sou  propre  prê- 
teur, c'est-à-dire  à  faire  des  économies,  » 


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PROCBS-VBRnAtX  LVlI 

Je  ne  crois  pas,  dit  M.  Gobin,  qu'on  doive  protéger  les  gens  malgré  eux. 
En  outre,  si  Ton  accorde  aux  prophéiaires  ruraux  le  bénéfice  d'une 
pareille  protection,  il  faudra  l'accorder  aussi  aux  artisans,  l'atelier 
étant  au  moins,  au  même  degré  que  la  terre,  digne  de  protection.  Et,  en 
définitive,  à  chaque  succession,  le  bénéfice  de  la  protection  ne  profiterait 
jamais  qu'à  un  seul  des  héritiers,  au  détriment  des  aitres,  qui,  n'ayant 
plus  de  terres  à  cultiver,  quitteront  la  carrière  agricole  ;  de  sorte  qu'on 
irait  à  rencontre  du  but  qu'on  se  propose  d'atteindre. 

M.  Saint-Lager  pense  que  la  pétition  de  la  Société  d'agriculture  de 
l'Allier  va  rencontrer  deux  obstacles  capitaux  ;  d'abord  l'esprit  démocra- 
tique et  ég^litaire  qui  fait  ta  base  de  notre  législation,  ensuite  la  prise 
en  considération  des  droits  des  créanciers.  Ce  que  l'on  demande,  c'est 
une  espèce  de  letour  à  un  certain  droit  d'atnesse  auquel  il  ne  faut  plus 
songer.  Le  morcelletnent  de  la  propriété  est  une  conséquence  forcée  de 
la  constitution  qui  nous  régit  et  qu'il  est  impossible  de  ch  mger  ;  si 
l'agriculture  en  souffre,  il  y  a  un  correctif  tout  indiqué,  qui  est  Tasso- 
dation. 

M.  Deville  dit  que  l'avenir  de  l'agriculture  chez  nous  est  entre  les 
mains  de  la  petite  propriété.  Le  travail  mercenaire  est  actuellement  trop 
exigeant  et  se  fait  de  plus  en  plus  rare.  Le  petit  propriétaire  aidé,  s'il  le 
faut,  d'un  ou  deux  domestiques,  mais  mettant  lui-même  la  main  à  la 
charrue  et  vivant  de  la  même  vie  que  ses  auxiliaires,  peut  seul  faire  de 
l'agriculture  rémunératrice.  Il  faut  que  la  diffusion  de  l'instruction  lui 
apprenne  ce  que  vaut  l'association.  Pour  donner  tout  ce  qu'on  peut  en 
attendre,  Tassociation  doit  avoir  lieu  non  seulement  pour  la  production, 
ce  qui  corrigerait  souvent  l'inconvénient  d'une  trop  grande  dispersion  des 
parcelles,  mais  aussi  pour  l'acquisition  des  engrais,  des  semences  et  des 
instruments;  et  il  n'est  pas  nécessaire  qu'elle  s'étende  au  canton,  il  vaut 
même  mieux  qu'elle  soit  simplement  communale  et  se  réduise  quelque- 
fois à  des  groupes  d'habitations. 

M.  C.  Biétrix  fait  observer  que  le  régime  agricole  du  Bourbonnais  dif- 
fère essentiellement  de  celui  du  département  du  Rhône  ;  u'un  c6té  règne 
le  métayage,  de  l'autre  le  fermage,  ce  qui  peut  motiver  des  différences 
très  grandes  dans  l'appréciation  des  dispositions  légales  les  plus  favora- 
bles à  l'Hgriculture. 

M.  le  Président  résume  la  di>cussion  et  propose  de  renvoyer  la  ques- 
tion à  une  commission  spéciale,  qui  sera  composée  de  MM.  Isaac  et 
Deville.  MM.  Isaac   et  Deville  demandent  l'aide  d'un  }urisconsulic  et 


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LVlir  PHOGBS-YBRBAUX 

prient  le  Bureau  de  remettre  le  dossier  d'abord  entre  les  mains  de 
M.  Sauzey. 

La  Société  reçoit  par  l'intermédiaire  de  M.  Vignon,  une  note  sur  le 
traitement  de  la  vigne  contre  l'oïdium  et  le  mildew,  par  des  poudres  dont 
voici  les  formules  : 

l""  50  0/0  de  soufre,  10  de  sulfate  de  cuivre,  3  de  chaux,  39  de  pous- 
sière de  houille,  8  de  terre  d'alluvion  calcinée  ; 

"i?  10  0/0  de  sulfate  de  cuivre  contenant  3  0/0  de  chaux,  15  de  terre 
d*alluvion,  73  dépoussière  de  houille,  3  de  chaux. 

L'auteur  de  la  note,  qui  est  un  vigneron  de  la  Gironde,  recommande 
particulièrement  l'emploi  du  soutfletRérig.  On  ne  se  rend  pas  bien  compte 
de  l'utilité  de  la  poussière  de  houille,  qui  est  une  substance  absolument 
neutre,  à  moins  que  ce  ne  soit  pour  servir  de  véhicule  à  l'agent  préser- 
vateur^ auquel  cas,  elle  pourrait  èire  remplacée  par  la  poussière  des 
chemins.  Quoi  qu'il  en  soit,  les  poudres  en  question  ne  semblent  devoir 
présenter  aucun  avantage,  foit  sur  la  dissolution  de  sulfate  de  cuivre  au 
troiscentième,  soit  sur  l'eau  céleste  ou  la  bouillie  bordelaise. 

M.  Deville  propose  la  rédaction  suivante,  pour  la  pétition  que  la 
Société  se  propose  d'adresser  à  M.  le  Préfet  du  Rhône,  en  faveur  de  la 
pisciculture, 

«  Monsieur  lb  Préfet, 

a  La  Société  d'agriculture,  histoire  naturelle  et  arts  utiles  de  Lyon 
s'est  émue  en  constatant  que  le  dépeuplement  de  nos  rivières  est 
progressif. 

«  Il  lui  a  été  possible  de  se  rendre  compte  que  si,  par  exception,  un 
ruisseau  ou  un  cantonnement  quelconque  semblait  posséder  un  pltis 
grand  nombre  de  sujets  que  jadis,  d'une  manière  générale,  la  dépopulation 
aquatique  se  produit  et  est  constanie. 

«  En  outre,  les  relations  que  notre  Société  entretient  avec  les  diverses 
associations  disséminées  sur  le  territoire  français  lui  ont  permis  d'appré- 
cier que  le  cri  général  :  Les  eaux  s'appauvrissent,  est  vrai.  Partout  on 
se  plaint  que  cette  partie  de  la  richesse  nationale  diminue,  tandis  que 
cette  même  richesse  progresse  chez  beaucoup  de  peuples. 

«  Ailleurs,  des  efforts  inouïs  sont  faits  pour  retirer  des  eaux  le  maxi- 
mum de  produit  qu'elles  peuvent  donner,  tandis  qu'en  France,  non 
seulement  nous  faisons  peu,  mais  nous  ne  cessons  de  détruire. 

f(  Sans  dou|e^  les  entes  occasionnées  par  le  d^boisemept  des  moQ- 


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PROciS-YBRRAUX  h\X 

tagnes  sont  un  obstacle  à  la  multiplication  du  poisson.  La  navigation 
fait  aussi  subir  à  la  population  aquatique  des  pertes  importantes;  mais 
autrement  considérables  sont  les  dégâts  occasionnés  par  le  braconnage, 
l'usage  de  la  dynamite  et  remploi  de  la  coque  du  Levant. 

«  La  violation  de  la  loi. qui  protège  le  jeune  fretin  passe  dans  nos 
mœurs,  et  tandis  jqn'on  se  montre  très  sévère  pour  le  chasseur  qui  abat 
un  oiseau  quelquefois  nuisible  à  Tagriculture,  on  laisse  sans  être  pour- 
suivi le  pêcheur  qui  détruit,  par  des  procédés  illicites,  le  poisson,  sur  un 
ou  plusieurs  kilomètres  de  longueur. 

«  L'agriculture,  Monsieur  le  Préfet,  traverse  une  crise  terrible  due  en 
grande  partie  à  la  rareté  et  a  la  cherté  de  la  main-d'œuvre.  La  viti- 
culture se  meurt  sous  les  étreintes  du  phylloxéra  et  du  péronospora  : 
pourquoi  laisser  aussi  péricliter  la  pisiculture? 

«  Nous  cultivons  péniblement  le  sol  qui  ne  nous  donne  que  des  rende- 
ments insuffisants  ;  nous  ouvrons,  à  la  sueur  de  notre  front,  celte  terre 
qui  semble  nous  dire  que  nous  n'avons  pas  encore  trouvé  le  secret  pour 
arracher  de  son  sein  des  récoltes  rémunératrices,  et  à  côté  d'elle,  nous 
laissons  inculte  une  surface  humide  considérable,  de  plus  d'un  demi- 
million    d'hectares  qui  n'attendent,  pour   produire,  que  la  semence 
nécessaire.  Combien  serait  commode  l'exploitation  de  ces  milliers  d'hec- 
tares !  Il  suffirait  de  semer  abondamment  l'alevin  et  de  protéger  ce  petit 
poisson  qui  ne  demande  qu'à  s'accroître,  sans  exiger  de  l'homme  la  plus 
petite  nourriture,  la  moindre  dépense  d'entretien;  rien  qu'un  peu  de  pro- 
tection. Cette  protection  si  nécessaire  à  la  réussite  de  l'alevinage  n'est  pas 
accordée,  quoique  cependant  consacrée  par  la  loi.  Un  simple  détail  vous 
montrera,  Monsieur  le  Préfet,  combien  peu  sont  appliqués,  même  dans 
notre  cité,  les  règlements  édictés  en  vue  d'assurer  la  protection  du  poisson. 
«  Aux  barrières  de  l'octroi  de  Lyon  on  laisse  passer  et  circuler,  en  temps 
prohibé,  c'est-à-dire  du  15  octobre  au  31  janvier,  tous  les  jours  de 
7  heures  du  matin  à  6  heures  du  soir,  la  truite,  morte  ou  vivante,  de 
provenance  française. 

«  Cependant,  du  16  octobre  au  31  janvier,  c'est  la  période  pendant 
laquelle  la  truite  se  reproduit;  et,  si  à  ce  moment- là,  on  détruit  les 
reproducteurs,  c'est  la  progéniture  qui  s'éteint  ;  c'est,  en  un  mot,  le 
dépeuplement  qui  se  produit. 

t  Ce  qui  confirme  ce  que  nous  venons  d'exposer,  c'est  qu'on  trouve  à 
profusion,  aux  étalages  de  la  halle,  pendant  la  période  de  prohibition^ 
des  femelles  prêtes  à  déposer  leur  œuvée« 


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LX  PROCàS-VERBAUX 

«  En  présence  de  ces  faits  regrettables,  )a  Société  d'agricultore  a  pensé 
qu'il  était  nécessaire,  dans  rintérèi  général,  d'appeler  votre  attention  snr 
cette  importante  question  : 

<c  En  conséquence,  elle  vient  solliciter  votre  bienveillance  de  vouloir 
faire  tout  ce  qui  dépendra  d'elle  : 

ft  10  Pour  que  la  loi  qui  régit  la  protection  du  poisson  soit  réellement 
appliquée  ; 

«  En  un  mot  que  toutes  les  mesures  nécessaires  et  utiles  pour  empêcher 
la  dépopulation  des  cours  d'eau  soient  mises  à  exécution  ; 

3®  Pour  étendre  la  même  protection  à  Técrevisse^  ce  précieux  et  rému- 
nérateur crustacé  qui  peuplait  naguère,  en  si  grand  nombre,  les 
ruisseaux  de  la  région  de  l'Est. 

«  La  Société  vous  prie  encore,  Monsieur  le  Préfet,  d'user  de  votre 
haute  influence  auprès  de  vos  collègues  des  départements  de  l'intérieur, 
et  particulièrement  de  ceux  du  littoral,  pour  qu'à  leur  tour  ils  veuillent 
bien  s'intéresser  à  cette  importante  question  des  (aux,  et  faire  cesser  le 
braconnage  dans  leurs  départements  respectifs.  » 

Cette  rédaction  reçoit  l'approbation  de  la  .Société. 

M.  Deville  donne  ensuite  quelques  détails  sur  le  Salino  quinnat^ 
connu  sous  les  noms  de  saumon  du  Sacrameruo  et  de  saumon  de  la 
Californie^  qu'on  se  propose  de  répandre  dans  le  Rhône.  Grâce  au  bien- 
veillant concours  de  TAdministration,  l'École  dÉcully  va  recevoir  deux 
mille  œufs  fécondés  qui,  après  leur  éclosioo,  seront  transportés  au  parc 
de  la  Tôte-d*Or  où  l'on  prépare  en  ce  moment  des  bassins  d'élevage. 

M.  Gobin  dit  qu il  y  a  à  Paris,  dms  les  bassins  du  Trocadéro,  des 
saumons  n^s  depuis  deux  ans  dans  ces  mêmes  bassins  et  qui  s'y  sont 
déjà  reproduits,  ce  qui  prouve  ({ue  le  voyage  en  mer  qui  est  dans  les 
instincts  de  cette  espèce  n'est  pas  inJispensable  pour  sa  reproduction. 
C'est  l'alevin  fourni  par  ces  saumons  qui  a  été  jeté  dans  le  Rhône,  et  qui, 
probablement,  n'a  pas  pu  supporter  la  salure  de  la  Médterranée. 


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PJlOCEv  VERUAUX  LXL 

SÉANCE  DU  18  FÉVRIER  1867 
Présldenee  de  M.   LEOEB 

La  Société  reçoit  du  Ministëro  de  rinstruction  publique  et  des  Beaux- 
Ans,  une  circulaire  relative  à  la  onzième  réunion  annuelle  des  sociétés 
départementales  des  Beaux-Ârts,  plus  une  circulaire  destinée  à  rappeler 
que,  dans  la  séance  de  clôture  du  dernier  congrès  des  sociétés  savantes^ 
Tatiention  de  ces  sociétés  a  été  appelée  ^ur  l'intérêt  que  présenterait 
Tétude  de  la  France  «ivant  1789,  entreprise  en  vue  de  réunir  les  maté- 
riaux qui  permettront  d'écrire  Tbistoire  impartiale  de  la  Révolution.  La 
seconde  circulaire  cnI  accompagnée  d'un  Projet  de  plan  pour  l'étal  des- 
criptif  d*une  généralUé  ou  d'une  région  de  la  France  en  1789. 

M.  Saint-Lager  dit  qu'on  pourra  consulter  utilement,  pour  avoir  des 
renseignements  sur  la  Généralité  du  Lyonnais,  les  écrits  de  Tabbé  Rozier 
et  les  documents  contenus  dans  la  bibliothèque  que  Bonafous  a  léguée  à 
la  Ville. 

M.  Cornevin  donne  lecture  d'un  Mémoire  de  M.  le  D^Perronciio  qui  est 
renvoyé  à  la  Commission  de  publication  ;  ce  Mémoire  a  pour  titre  :  Le 
Micrococcus  prodigiosus  dans  la  muscardine,  sur  les  papillons  et  les  graines 
de  vers  à  soie,  et  sur  les  cellules  employées  dans  la  sélection  microscopique. 

M.  Colcombet  parle  du  concours  agricole  de  Paris  et  dit  que  parmi  lis 
nombreuses  machines  exposées,  la  seule  nouveauté  à  signaler  est  le 
semoir  Lapparent,  appareil  excessivement  simple  qui  jouit  du  grand 
avantage  de  pouvoir  éire  contîé  aux  mains  les  plus  inexpérimentées. 
Toutes  les  tiansmissions  se  font  par  des  engrenages,  et  la  distribution  de 
la  semence  s'opère  au  moyen  de  vis  sans  fin  de  divers  calibres.  L'appareil 
permet  de  semer  en  quinconce,  ce  qui  e>t  un  avantage  appréciable»  lors- 
qu'il s'agit  d(s  betteraves  ou  du  mais.  M.  Colcombet  ajoute  que  la  vente 
des  animaux  reproducteurs  a  été  peu  animée,  mais  qu'on  peut  cependant 
citer  comme  un  fait  d'une  certaine  importance  la  vente  de  quatre  de 
ces  animaux,  à  destination  de  Buenos-Ayres. 

M.  Cornevin  donne  un  rapide  aperçu  de  l'Exposition  des  animaux  au 
même  concours. 

Dans  la  catégorie  des  reproducteurs  de  l'espèce  bovine,  c'est  toujours 


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LXIl  PROCBS-VERnAUX 

le  Durham  qui  vient  en  première  ligne  et  cette  race  était  très  bien  repré- 
sentée au  concours  de  Paris.  Outre  la  vente  signalée  par  M.  Colcombet, 
il  s'en  est  encore  fait  une  autre  de  deux  ou  trois  sujets  pour  le  Chili.  Cest 
peu  de  chose  en  apparence,  mais  c'est  un  début  de  bon  augure,  car 
jusqu'à  présent  les  reproducteurs  Durham  ont  été  fournis  par  l'Angleterre. 
Après  la  race  Durham,  vient  ia  race  normande  qui  est  en  progrès  réel 
et  chez  laquelle  on  peut  coistater  une  diminution  sensible  de  l'ossature. 

Du  côté  des  animaux  gras,  la  race  charollaise  prime,  comme  de  cou- 
tume. Mais,  cette  année,  la  race  limousine  s'est  montrée  considérablement 
amélioiée,  soit  au  point  de  vue  de  la  forme  générale  soit  sous  le  rapport 
du  développement  charnu.  C'est  une  vache  de  race  limousine  qui  a  obtenu 
le  prix  d'bonneur. 

L'espèce  ovine  était  représentée  par  des  anglais  DishIeyetSouth-Down, 
des  mérinos  de  Soissons  et  des  Solognots.  Des  derniers,  il  n'y  a  rien  à 
dire  ;  mais  les  mérinos  de  Soissons  ont  fait  de  grands  progrès  comme 
producteurs  de  viande  et,  bien  que  devant  céder  le  pas  aux  moutons 
anglais,  ils  ont  sur  eux  l'avantage  d'une  plus  grande  précocité. 

Dans  l'espèce  porcine»  la  race  de  Yorkshire  tient  hautement  le  premier 
rang  et  semble  devoir  jouir,  pour  l'amélioration  drs  autres  races,  le  rôle 
des  Dishiey  et  des  South-Down  dans  l'espèce  ovine. 

Au  dire  des  gens  compétents,  les  animaux  de  basse-cour  sont  en  progrès 
marqué. 

Du  côté  des  machines,  et  ici  M.  Comevin  ne  fait  que  reproduire  l'appré- 
ciation de  M.  Grandvoinnet,  professeur  de  génie  rural,  sauf  le  semoir 
Lapparent,  il  n'y  avait  rit  n  de  nouveau  ;  cependant  on  peut  signaler  une 
tendance  générale  vers  un  abaissement  des  prix. 

A  ces  détails,  M.  Comevin  ajoute  qu'il  a  assisté  à  des  discussions  assez 
vives  sur  les  moyens  employés  par  les  éleveurs  du  Limousin,  pour  l'amé- 
lioration de  leurs  produits.  L'opinion  générale  est  qu'il  y  a  eu  infusion 
de  sang  étranger,  et  pour  sa  part,  M.  Comevin  n'est  pas  éloigné  de  croire 
que  la  race  Durham  est  pour  quelque  chose  dans  les  résultats  obtenus. 
Les  éleveurs  limousins,  M.  Tesserenc  de  Bord  à  leur  tète,  se  défendent 
énergiquement  ei  soutiennent  que  la  race  de  leurs  animaux  est  absolu- 
ment pure  de  tout  mélange. 

M.  Colcombet  dit  que  pareille  chose  se  produit  en  Nivernais  oU 
M.  Bouiller  affirme  catégoriquement  qu'aucun  reproducteur  étranger  n'a 
jamais  été  admis  à  mêler  son  sang  à  celui  des  animaux  de  la  localité* 
M*  Colcombet  regrette  qu'on  ne  puisse  pas  savoir  la  vérité. 


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PROCéS-VERBAUX  IXIU 

M.  Deville,  qui  a  habile  le  Limousin  de  1872  à  1882,  attribue  ramélio- 
raiion  de  la  race  limousine  à  une  sélection  des  plus  sévères.  Il  rapporte 
qu'il  a  vu  éliminer  un  taureau  magnifique  pour  quelque  poils  noirâtres 
dans  rintérieur  de  l'oreille.  Les  grands  éleveurs  du  Limousin,  pour  plus 
de  sûreté,  n'admettent  pas  d'aulres  reproducteurs  que  ceux  qui  sont  nés 
dans  leurs  éiables. 

M.  Léger  dit,  d'après  un  témoin  oculaire,  que  l'examen  de  l'immense 
quantité  de  machines  exposées  a  permis  de  constater  certaines  tendances 
bien  manifestes.  La  batteuse,  grâce  peut-être  aux  exigences  toujours 
croissantes  de  la  main-d'œuvre,  est  une  espèce  d'usine  complète  qui  bat, 
nettoie  le  grain,  le  déverse  dans  les  sacs,  ramasse  la  paille  et  la  lie.  H 
existe  actuellement  dans  la  Beauce  un  millier,  au  moins,  de  batteuses 
lieuses  dans  la  construction  desquelles  on  a  pris  la  précaution  d'abriter  les 
organes  detransmission,  les  courroies  par  exemple, pour  prévenir  les  acci- 
dents. Le  fer  et  l'acier  tendent  de  plus  en  plus  à  remplacer  le  bois.  Des  ins- 
truments exclusivement  en  fer  peuvent  avoir  leurs  inconvénients,  surtout 
dans  les  petites  localités  où,  en  cas  de  rupture,  on  ne  trouve  pas  d'autre 
forgeron  que  le  charron  du  village;  mais  les  ateliers  de  construction  se 
multiplient  et  rendront  bientôt  les  réparations  possibles  même  dans  les 
plus  petites  villes,  sans  grandes  pertes  de  temps  ni  déplacements  coûteux. 
Le  matériel  de  ce  qu'on  pourrait  appeler  la  cuisine  agricole  se  développe 
sous  forme  de  concasseurs  et  d'aplatisseurs  qui  viennent  au  secours  des 
animaux  encore  vigoureux,  mais  dont  les  dents  sont  usées  par  l'âge.  Li 
locomobile  tend  à  remplacer  le  manège  qui  fatigue  les  animaux;  on  l'a 
perfectionnée  par  l'introduction  de  la  détente  et  du*réchau£fement,  ce  qui 
permet  de  réaliser  des  économies  sur  le  combustible  qui  coûte  cher  et  sur 
l'eau  dont  le  transport  est  quelquefois  onéreux.  Enfin,  comme  il  vient 
d'être  dit,  on  peut  signaler  une  tendance  à  l'abaissement  des  prix,  qui  est 
due,  sans  doute,  à  la  concurrence  des  syndicats,  et  qui,  quoi  qu'il  en  soit, 
ne  peut  qu'être  profitable  à  l'agriculture. 

Après  ces  observations,  M.  Léger  donne  lecture  d'un  article  du 
Messager  de  Paris  (14  février)  dans  lequel  on  trouve  un  compte  rendu  de 
la  séance  du  samedi  12  février,  de  l'Académie  des  sciences  morales  et 
politiques.  Dans  cette  séance,  à  l'occasion  d'un  prétendu  cinquantenaire 
des  chemins  de  fer  français  célébré  en  1887,  M.  Aucoc  donne  les  détails 
suivants,  d'après  les  documents  officiels  publiés  par  le  Ministère  des  tra- 
vaux publics  ;  la  communication  de  M.  Aucoc  vient  à  l'appui  de  la  protes- 
tation émise  par  la  Société,  dans  sa  séance  du  26  novembre  dernier. 
pnocàs-VERBAUX,  1887.  ti 


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IXIV  PROCES -VERBAUX 

a  La  concession  du  chemin  de  fer  de  Saint-Éiienne  à  la  Loire  (André- 
zieux)  date  du  26  février  1823,  celle  du  chemin  de  fer  de  Sainl-Éiienne 
à  Lyon  date  du  7  juin  1826,  celle  du  chemin  d*Andrézieux  à  Roanne  date 
27  août  1828,  celle  du  chemin  d'Epinac  au  canal  de  Bourgogne  date  du 
27  avril  1830.  Toutes  ces  concessions  avaient  été  faites  à  perpétuité  par 
ordonnances  royales*  Vient  ensuite  la  concession  du  chemin  de  fcrd*Alais 
à  Beaucaire,  premier  type  des  chemins  de  fer  concédés  temporairement, 
qui  a  été  autorisée  par  la  loi  du  29  juin  1833.  Le  chemin  de  fer  de  Paris 
à  Saint-Germain  (Le  Pecq)  a  été  concédé  le  sixième,  par  une  loi  du 
9  juillet  1835. 

«  Le  chemin  de  fer  de  Saiut-Étienne  à  Andrézieux  a  été  ouvert  le 
l'''  octobre  1828;  il  avait  23  kilomètres  de  longueur.  Le  chemin  de  fer  de 
Saint-Étienne  à  Lyon  a  été  inauguré  en  partie  le  1""*  octobre  1830,  sur 
15  kilomètres  de  longueur,  de  Rive-de-Gier  à  Givors;  l'exploitation  des 
tronçons  de  Givors  à  Lyon  et  de  Rive-de-  Gier  à  Saint- Etienne  a  commencé 
le  l^i*  avril  1832  et  le  1""*  avril  1833.  A  cette  dernière  date,  la  ligne  était 
complètement  achevée;  sa  longueur  était  de  57  kilomètres.  Le  chemin 
de  Saint-Étienne  à  Roanne,  qui  avait  67  kilomètres,  a  été  ouvert  le 
5  février  1834.  Celui  d'Épinac  au  canal  de  Bourgogne  (27  kilomètres)  Ta 
été  en  1835.  Le  chemin  de  fer  de  Paris  à  Samt-Germain,  qui  avait  alors 
17  kilomètres,  n'a  été  inauguré  que  le  26  août  1837. 

«  Il  est  vrai  que  les  premiers  chemins  de  fer  étaient  exclusivement 
destinés,  d'après  leur  cahier  des  charges,  au  transport  des  marchandises; 
de  plus,  la  traction  se  faisait  d'abord  par  des  chevaux  ou  des  machines 
H.xes.  Mais  le  transport  des  voyageurs,  sur  la  ligne  de  Saint-Étienne  à 
Lyon,  a  été  organisé  dès  le  mois  de  juillet  1832.  En  1836,  le  nombre  des 
voyageurs  transportés  sur  cette  ligne  a  dépassé  170000.  Enfin,  c'est  à 
la  même  date  de  juillet  1832  que  Marc  Seguin,  qui  avait  pris  en  1828  un 
brevet  d'invention  pour  la  chaudière  lubulaire,  a  employé  pour  la  première 
fois,  sur  la  partie  du  chemin  de  Saint-Étienne  à  Lyon  où  les  pentes  le 
permettaient,  le  moteur  qui  complète  les  chemins  de  fer  et  leur  donne  leur 
véiitable  caractère,  la  locomotive. 

<c  C'est  en  1825  que  Ton  a  vu,  pour  la  première  fois,  en  Angleterre,  des 
voyageurs  avec  des  marchandises  circuler  en  chemin  de  fer,  à  l'aide 
d'une  locomotive,  qui  ne  marchait  pas  d'ailleurs  aussi  vite  que  de  bons 
chevaux. 

«  A  partir  de  l'année  1828,  l'Angleterre  n'est  plus  le  seul  pays  où  ces 
nouvelles  voies  de  communications  aient  été  créées.  Dans  les  215  kilo- 


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PROCES-YERBAUX  LXV 

métrés  ouverts  à  Texploitation  à  cette  époque,  la  France  figure  pour 
18  kilomètres  ;  l'Autriche  pour  30;  le  reste  appartient  à  l'Angleterre. 

«  C'est  en  1839  qu'a  eu  lieu  le  fameux  concours  dans  lequel  George 
Slepbenson  a  présenté,  pour  le  chemin  de  fer  de  Liverpool  à  Manchester^ 
le  type  de  la  véritable  locomotive  puissante,  grâce  à  la  chaudière  tubulaire. 
On  a  soutenu,  en  Angleterre,  que  Stephenson  n'avait  pas  connu  le  brevet 
d'invention  pris  en  1838  par  Marc  Seguin  ;  mais  Tantérioiitë  du  brevet  ne 
peut  être  niée. 

<c  C'est  en  1833  que  la  locomotive  est  employée  en  France.  En  1835, 
sur  un  total  de  868  kilomètres,  TAngleterte  en  a  461,  la  France  143, 
l'Autriche  345  et  la  Belgique  30.  En  1830,  la  Bavière  commence  à  exploiter 
7  kilomètres.  En  1837,  la  Saxe  en  exploite  40.  En  1838,  la  Prusse  et  la 
Russie  exploitent,  l'une  36  kilomètres,  l'autre  38;  les  principautés  et  villes 
libres  de  l'Allemagne  en  exploitent  35.  En  1839,  le  royaume  de  Naples  en 
ouvre  43.  En  1840,  le  grand-duché  de  Bade  en  exploite  18.  En  1844,  la 
Toscane  en  exploite  93.  La  Hollande,  le  royaume  de  Sardaigne,  le  Dane- 
mark et  la  Suisse  ont  commencé  à  exploiter  en  1848  et  1849.  La  Suède  et 
la  Norvège  n'ont  commencé  qu'en  1853  et  le  Portugal  en  1854;  les  États 
pontificaux,  la  Turquie,  la  Grèce,  la  Roumanie,  sont  vernis  ensuite. 

a  Quant  aux  États-Unis  d'Amérique,  c'est  en  1830  qu*on  y  a  ouvert  un 
chemin  de  fer  de  34  kilomètres,  qui  a  été  exploité  avec  des  chevaux  jus- 
qu'en  1831.  Ce  n'est  qu'en  1833  que  l'usage  de.la  locomotive  a  commencé 
ù  se  répandre  dans  ce  pays. 

ft  Telle  est  la  vérité.  Elle  fait  honneur  à  la  France,  qui  n'a  été  précédée 
que  par  l'Angleterre,  et  de  bien  peu  d'années. 

«  Prétendre  célébrer  en  1887  le  cinquantenaire  des  chemins  de  fer 
français,  c'est  méconnaître  l'histoire,  c'est  abaisser  le  drapeau  de  la  France 
devant  plusieurs  nations  que  nous  avons  devancées  ou  égalées,  au  début. 
Ce  n'est  pas,  dans  tous  les  cas,  faire  acte  de  patriotisme.  » 


SÉANCE  DU  ^  FÉVRIER  1887 
Présidence  de  M.  LECEB 

M.  Billioud-Monterrad,au  nom  de  M.  Sauzey  qui,  vu  l'état  de  sa  santé, 
n'a  pas  pu   se  rendre  à  la  séance,  dit  que  dans  la  pétition  qu'ils  se 


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LXVI  PROCES-VERRAUX 

proposent  d'adresser  au  Sénat,  pour  la  protection  de  la  petite  propriété, 
les  membres  de  la  Société  d'agriculiure  de  TAIlier  semblent  n'avoir  envi- 
sagé qu'un  côlé  de  la  question  et  proposé  une  mesure  de  peu  d'efficacité 
L'insaisissabilité  d'une  partie  du  domaine  n'arrêtera  pas  le  morcellement 
de  la  propriété  et  ne  développera  pas  nos  aptitudes  colonisatrices.  Pour 
prévenir  la  division  des  héritages,  il  faut  rendre  au  père  de  famille  la  li- 
berté de  tester  et  de  choisir, parmi  ses  héritiers,  le  plus  digne  et  le  plus  ca- 
pable de  conserver  intacte  la  propriété  constituée.  Les  idées  de  M.  Sauzey 
sont  celles  qui  se  trouvent  développées  dans  la  publication  bi-mensuelle 
la  Réforme  sociale,  de  M.  Le  P'ny.  M.  Biilioud-Monterrad  donne  lecture, 
dans  le  numéro  du  !•' septembre  1886,  de  ce  recueil,  d'un  article  signé  Jules 
Michel,  intitulé  :  le  Droit  d* expropriation  et  ses  limites,  puis,  dans  le 
numéro  du  1"  février  1887,  d'un  article  du  D' Poitou-Duplessy,  intitulé  : 
la  France  (Toutre^mer. 

Dans  le  premier  de  ces  documents,  Tauteur,  après  avoir  examiné  les 
divrrs  modes  de  dépossession  légale,  l'origine  et  la  raison  d'être  de  la 
propriété  foncière,  les  limitations  du  droit  du  propriétaire,  se  livre  à 
Tétudc  de  la  réforme  des  lois  de  succession  en  France,  comparées  à  la 
législation  des  Holfgut  en  Allemagne,  à  celle  du  Home-stead  aux  Étals- 
Unis,  et  montre,  en  rappelant  le  Jubilé  des  Juifs,  que  la  nécessité  de 
mesures  protectrices  de  la  stabilité  de  la  famille  a  été  reconnue  dès  les 
temps  les  plus  reculés. 

M.  Poitou-Duplessy,  de  son  côté,  n'hésite  pas  à  affirmer  que  le  partage 
forcé  de  l'héritage  et  instabilité  du  foyer  domestique  ont  arrêté  chez 
nous  l'essor  de  la  population  et  entravé  l'expansion  coloniale.  C'est  cette 
législation  inintelligente,  dit-il,  œuvre  de  théoriciens  et  de  sophistes,  qu'il 
faut  réformer,  sous  peine  de  périr. 

M.  Isaac  dit  qu'il  aurait  beaucoup  d'objections  à  faire  aux  propositions 
qui  viennent  d'être  énoncées  et  qui  tendent  à  une  refonte  absolue  et 
complète  de  notre  droit  civil  et  politique.  La  loi  d'expropriation  pour 
dettes  est  dure,  il  est  vrai,  mais  dans  la  grande  majorité  des  cas,  ceux 
qui  en  subissent  les  conséquences  sont  les  imprévoyants  qui  ne  sont  pas 
capables  de  donner  une  bonne  direction  à  l'administration  de  leur  bien  ; 
ne  vaut  il  pas  mieux  dès  lors,  que  ce  bien  passe  entre  les  mains  de  quel- 
qu'un qui  saura  le  faire  valoir  ? 

Vu  la  difficulté  de  formuler,  sur  la  question  pendante,  quelques  pro- 
positions qui  réunissent  tout  les  suffrages,  M.  Saint-Lager  opine  pour 
que  la  Société  se  déclare  incompétente. 


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PROCÈS    VEKBAUX  LWll 

M.  le  Président  fait  adopter  la  proposiiion  de  surseoir,  jusqu'à  ce  que 
la  Commission  ait  pu  se  réunir  et  préparer,  après  discussion,  les  éléments 
d'une  réponse  quelle  qu'elle  puisse  être,  h,  la  Société  d'agriculture  de 
l'Allier. 

M.  Léger  dit  ensuite  que  la  Société  d'agriculture  de  Montpellier  vient 
de  se  livrer  à  une  série  d'expériences  en  vue  de  rechercher  si  le  sulfatage 
des  vignes  contre  le  mildew  peut  avoir  des  conséquences  fâcheuses»  en 
supposant  que  l'on  continue  à  nourrir  les  moulons  avec  les  feuilles  tom- 
bées après  la  vendange.  On  a  donné  à  des  moutons  du  foin  dans  lequel 
on  avait  introduit  successivement  l  pour  100,  3  pour  100  et  3  pour  100 
de  sulfate  de  cuivre.  Les  animaux  ont  montré  d'abord  une  certaine  répu- 
gnance, puis  ils  se  sont  décidés  à  absorber  cette  nourriture,  vu  qu'ils 
n'en  recevaient  pas  d'autre.  Au  bout  de  trois  semaines  ils  ont  été  abattus 
et  Ton  a  recherché  le  cuivre  dans  la  viande  ;  la  quantité  s'est  trouvée 
la  même  que  si  les  animaux  eussent  été  soumis  à  leur  régime  ordinaire. 
Il  a  été  ensuite  reconnu  que  tout  le  cuivre  introduit  artificiellement  dans 
les  aliments  avait  passé  dans  les  déjections.  Un  mouton  qui  pendant 
quatre  jours  avait  absorbé  160  grammes  de  cuivre  et  300  grammes  de 
chaux  n'a  même  rien  présenté  de  parUculier.  Comme  on  ne  s*est  pas  fait 
faute  de  jeter  Ta  larme  au  sujet  des  moutons  nourris  avec  la  feuille  de 
vignes  sulfatées,  après  avoir  incriminé  le  vin  tiré  de  ces  mêmes  vignes, 
il  était  utile  de  rassurer  le  public. 

M.  Cornevin  ajoute  qu'on  a  complété  ces  expériences  par  des  recher- 
ches sur  les  spores  du  mildew  et  qu'il  a  été  reconnu  que  c»*s  spores  tra- 
versent le  tube  digestif  sans  rien  perdre  de  leur  vitalité. 

M.  Léger,  après  avoir  rappelé  la  vivacité  du  débat  entre  les  libre-échan  - 
gistes  et  les  protectionnistes,  au  sujet  du  droit  de  5  francs  par  quintal  que 
ces  dernieis  réclament  pour  l'entrée  des  blés  étrangers,  expose  les  résultats 
d*une  enquête  à  laquelle  il  s'est  livré  relativement  à  l'influence  du  droit 
d'entrée  de  3  francs  sur  le  prix  du  pain.  D'après  les  mercuriales  de  1885, 
du  mois  de  janvier  au  90  mars,  le  quintal  de  blé  se  vend  de  30  fr.  75  à 
31  francs  ;  le  pain  33  centimes  le  kilogramme  en  boutique,  30  centimes 
sur  le  marché.  Au  30  mars  est  établie  la  taxe  de  3  francs,  qui  équivaut 
au  15  pour  100  de  la  valeur  ;  le  quintal  de  blé  coûte  alors  33  fr.  35; 
le  pain  se  vend  34  centimes  en  bojti]ue,  30  sur  le  marché.  Le  6  avril,  le 
l^ain  descend  à  33  et  à  30  centimes.  Le  30  avril,  le  blé  est  coté  33  fr.  75, 
le  kilogramme  de  pain  baisse  à  3*2  et  h  39  centimes.  Les  choses  restent 
on  cet  état  jusqu*à  la  Qn  de  mai,  o\\  le  blé  dçscend  à  3'^  fr.  35,  tandis  c|ae 


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LXVIII  PnOCES-VEBBAUX 

le  pain  remonte  à  Si  et  à  31  centimes.  En  juin,  le  blé  n*ayant  pas  varié, 
le  pain  descend  à  33  et  à  30  centimes.  Enfin  en  octobre,  le  blé  étant 
toujours  au  même  niveau,  le  pain  remonte  à  34  centimes  en  boutique,  à 
31  sur  le  marché.  On  voit,  d'après  ces  chiffres,  qu'à  un  certain  moment, 
à  une  augmentation  du  prix  du  blé  correspond  une  diminution  de  1  cen- 
time sur  le  prix  du  kilogramme  de  pain.  On  voit  encore  que  quand  il  y  a 
accroissement  des  deux  côtés  à  la  fois,  c'est  de  15  pour  100  sur  le  prix 
du  blé  et  de  3  1/2  pour  100  seulement  sur  le  prix  du  pain.  Donc  il  n'y  a 
pas,  entre  le  prix  du  blé  et  le  prix  du  pain,  une  aussi  étroite  dépendance 
que  quelques  personnes,  l«s  boulangers  notamment,  veulent  bien  dire. 
S*il  s'établissait  à  Lyon  une  boulangerie  coopérative  sur  le  modèle  de  la 
boulangerie  des  hospices,  qui  pourrait  donner  le  pain  à  6  centimes  au 
moins  au-dessous  du  prix  que  les  boulangers  nous  imposent,  ces  derniers 
apprendraient  à  leurs  dépens  que  le  public  peut  se  soustraire  aux  consé- 
quences d'une  mauvaise  organisation  de  leur  industrie,  et  que  rien  n'oblige 
les  bons  clients  à  payer  pour  les  mauvais. 

M.  Biétrix  (C.)  dit  qu'au  moment  oîi  le  pain  se  vendait  32  centimes  le 
kilogramme,  il  s'est  donné  une  adjudication  pour  le  pain  de  troupe  au 
taux  de  35  centimes  et  que  les  adjudicataires  ont  encore  réalisé  des  béné- 
fices. M.  Biétrix  ajoute,  d'après  des  témoignages  certains,  que,  bien  que 
les  boulangers  vendent  cher,  les  faillites  sont  cependant  fréquentes  dans 
cette  industrie,  ce  qui  vient  sans  doute  de  ce  que  les  fours  sont  trop  mul- 
tipliés. 

Le  Secrétaire  annonce  que  vingt-cmq  exemplaires  des  Annales  de  1886 
ont  été  envoyés  de  Timprimerie  au  siège  de  la  Société. 

M.  Saint-Lager,  à  ce  propos,  appelle  l'attention  sur  une  modification 
à  apporter  aux  renseignements,  imprimés  sur  la  couverture,  en  ce  qui 
concerne  le  prix  du  volume.  Après  une  discussion  oU  l'idée  de  faire  dé- 
pendre le  prix  de  vente  du  prix  de  revient  réunit  la  majorité  des  suffrages, 
il  e^t  décidé  que  la  formule  :  Le  prix  du  volume,  etc.,  sera  remplacée  par 
cet  autre:  Le  prix  de  ce  volume 

M.  Gobin  donne  quelques  détails  sur  la  façon  dont  il  s'est  aperçu  du 
iremblem^nl  de  terre  du  23.  11  a  été  réveillé  à  5**  52"  du  malin  par  des 
oscillations  longitudinales  de  son  lit  orienté  de  l'est  à  l'ouest.  A  6**  2*°  il  a 
encore  ressenti  des  secousses  très  nettes,  d'un  caractère  particulier  de  ra- 
pidité et  d*inten^ité.  A  partir  de  cet  instant,  il  n'a  plus  perçu  aucune  espèce 
d'ébranlement. 

M.  Locard  dit  que  les  effets  ont  été  localisés  d'une  façon  remarquable. 


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PROCES- VERBAUX  IXIX 

Quelques  quartiers  paraissent  n'avoir  subi  aucune  agitation,  tandis  que 
dans  d*autres,  notamment  dans  la  vallée  d'Oullins,  Tébranlement  a  été 
assez  violent. 

M.  Isaac  attribue  ces  différences  à  la  nature  du  sol  qui  transmet  plus 
ou  moins  bien  les  vibrations  souterraines. 

M.  Locard  dit,  à  cette  occasion,  que  beaucoup  de  personnes  croient  que 
les  terrains  d*alluvion  sont  impropres  à  propager  les  ébranlements  de  la 
surface  du  globe,  mais  que  cette  opinion  se  trouve  contredite  par  le  fait 
et  notamment  par  les  observations  qu'on  a  pu  faire  pendant  ce  dernier 
tremblement  de  terre,  attendu  que  les  habitants  de  la  rive  gauche  du 
Rhône  l'ont  tout  aussi  bien  ressenti  que  ceux  de  la  rive  droite  de  la 
Saône. 

M.  Léger  dit  qu'en  attendant  les  renseignements  qui  permettront  de 
saisir  le  phénomène  dans  son  ensemble,  et  d'en  suivre  les  effets  de  la 
Méditerranée  jusque  dans  le  Colentin,  et  de  la  Grèce  à  Caribagène,  on 
peut  signaler  cependant  la  singulière  coïncidence  des  lueurs  rouges  de 
l'atmosphère  et  du  coucher  de  soleil  d'un  caractère  tout  particulier  obser- 
vés la  veille  par  les  habitants  de  Nice. 


SÉAI7GE  DU  4  MARS  1887 
Présldenee  de  m.  LEGEB 

M.  le  Président  fait  part  d'un  avis  qui  lui  a  été  transmis  par  M.  le  Doyen 
de  la  Faculté  de  médecine  :  les  rayonnages  destinés  à  recevoir  les  livres 
de  la  Société  sont  prêts;  le  transfert  pourra  se  faire  dès  que  M.  le  Biblio- 
thécaire aura  pris  les  mesures  nécessaires. 

M.  le  Ministre  de  l'instruction  publique  adresse  le  programme  du 
vingt-cinquième  Congrès  des  sociétés  savantes  à  la  Sorbonne  et  une 
circulaire  par  laquelle  il  informe  qu'à  la  demande  d'un  grand  nombre  de 
CCS  sociétés,  le  congrès  de  1887,  transporté  à  la  Pentecôte,  s'ouvrira  le 
31  mai, 

M.  W.  Robeits  demande  par  correspondance  communication  du  rap- 
port de  M.  Deyille  sur  U  dépopulation  de§  couiç  d'eau.  ïl  formule  uo 


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LXX  PROCès-TERBAUX 

vœu  pour  une  revision  des  ri^glemenls  sur  la  pêche,  qui  seraii  confiée 
à  des  ichlyologistes  et  à  des  pêcheurs. 

M.  le  Trésorier  donne  les  comptes  de  l'exercice  écoulé  et  le  projet  de 
budget  pour  1887,  Les  comptes  de  M.  le  Trésorier  reçoivent  Tapprobalion 
de  la  Société. 

M.  Isaac  donne  lecture,  au  nom  de  la  commission  spéciale  composée 
de  MM.  Sauzejy  Isaac  et  Deville,  du  rapport  suivant  sur  la  pétition  que 
la  Société  d'agriculture  de  l'Allier  se  propose  d'adresser  au  Sénat,  en 
faveur  de  la  petite  propriéié. 

«  Noire  Société  a  reçu  de  la  Société  d'agriculture  de  l'Allier  une  invi- 
tation à  signer  avec  elle  une  pétition  à  adresser  au  Sénat  pour  lui 
«  demander  de  préparer  dans  ses  délibérations  un  ensemble  de  dispositions 
«  l«'*gislalives  ayant  pour  but  :  1**  de  mettre  une  certaine  catégorie  d'im- 
«  meubles  à  Tabri  de  la  saisie  et  de  la  vente  forcée  ;  2*»  de  permettre  au 
«  profit  des  propriétaires  la  constitution  en  biens  de  famille  de  certains 
a  immeubles.  » 

«  Ce  projet  de  pétition  était  accompagné  d'un  rapport  favorable, 
émanant  d'une  commission  instituée  par  la  Société  d'agriculture  de 
l'Allier. 

«  La  commission  que  vous-mêmes,  Messieurs,  avez  nommée  pour 
examiner  ces  documents,  a  constaté,  après  les  avoir  très  attentivement 
étudiés,  que  : 

«  Les  questions  soulevées  dans  le  projet  de  pétition  au  Sénat  touchaient 
aux  principes  de  notre  droit  civil,  dans  uu  sens  pleinement  avoué,  qui 
est  contraire  aux  tendances  historiques  de  notre  nation  ;  et  que  ces  ques- 
tions se  trouvaient  ainsi  placées,  par  leur  caractère  môme,  en  dehors  du 
centre  normal  et  habituel  de  nos  éludes. 

«  Il  y  a  toutefois,  à  la  fin  du  rapport  présentée  la  Société  d'agriculture 
de  l'Allier,  l'expression  d'un  désir  d'une  vihée  moins  haute,  auquel  nous 
pourrons  accorder  noire  assentiment.  Il  s'agirait  de  modifications  à  apporter 
aux  articles  826  et  832  du  Code  civil,  dans  lesquels  on  trouve  les  dispo- 
sitions suivantes  : 

«  820.  Chacun  des  cohériiiers  peut  demander  sa  part  en  nature  des 
meubles  et  immeubles  de  la  succession 

«  832...  Il  convient  de  faire  entrer  dans  chaque  lot,  s'il  se  peut,  la 
n  ème  quantité  de  meubles,  d'immeubles,  de  droits  ou  de  créances  de 
uiénie  nature  et  valeur. 

«  Sans  doute,  le  partage  d'un  petit  domaine,  effectué  jusqu'à  cet 


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PROCES-VEnBAUX  LXXI 

extrême  détail,  devient  éminemment  préjudiciable  à  quelque  production 
que  ce  soit,  industrielle  ou  agricole,  et  fait  revenir  en  mémoire  la  fable 
de  a  THuitre  et  les  Plaideurs». 

a  Votre  commission  a  pensé  que  notre  société  pouvait  se  montrer 
sympathique  à  Tétude  de  modifications  à  apporter  à  ces  articles  '826 
et  832. 

a  Mais,  en  ce  qui  concerne  les  propositions  tendant  à  un  but  avoué  de 
a  réforme  sociale  »,  votre  commission  vous  propose  de  prier  notre 
Président  de  répondre  à  la  Société  d'agriculture  de  l'Allier,  dans  les 
termes  les  plus  amicaux,  que  nous  croyons  devoir  nous  tenir  dans  une 
entière  réserve.  » 

M.  Ârloing  fait  une  communication  sur  des  recherches  qu'il  a  entre- 
prises dernièrement  en  vue  de  confirmer  certains  résultats  acquis,  mais 
qui  avaient  été  révoqués  en  doute.  Il  y  a  environ  dix- huit  mois,  M.  Ârloing 
avait  cru  pouvoir  affirmer,  comme  résultat  d'expérience,  la  destruction 
dûBadUm  anthracis  et  des  spores  de  ce  microorganisme,  par  l'insolation. 
Cette  assertion  qui  se  trouvait  en  contradiction  avec  les  idées  émises  par 
M.  Pasteur,  sur  la  vitalité  des  spores,  fut  accueillie  avec  incrédulité. 
M.  Nocard,  de  l'école  d'Alfort  prétendit  que  les  rayons  solaires  ne  détrui- 
saient pas  les  spores,  mais  bien  le  mycélium  naissant.  Un  peu  plus  tard, 
M.  Duclaux,  dans  la  seconde  édition  de  son  ouvrage,  Microbes  et 
Maladies,  émet  une  idée  semblable,  d'une  façon,  cependant,  un  peu  moins 
affirmative.  Quelques  mois  ensuite,  M.  Strauss,  attaché  au  laboratoire  de 
M.  Pasteur,  crut  pouvoir  conclure,  d'après  ses  propres  expériences,  que 
le  soleil  empêche  la  germination  des  spores,  mais  sans  les  détruire.  En 
effet, M.  Strauss,  en  soumettant  les  spores  à  Tinsolalion,  en  avait  suspendu 
^a  germination,  mais  les  ayant  ensuite  transportées  à  l'ombre,  il  les  avait 
vues  germer  tout  comme  si  elles  n*avaient  pas  subi  l'action  du  soleil. 

Pour  répondre  aux  objections,  M.  Arloing  a  faitagir  les  rayons  solaires 
en  dehors  des  limites  de  température  où  la  germination  est  possible.  La 
limite  inférieure  est  +  15°,  la  limite  supérieure  -+■  43°.  D'une  série  de 
ballons  pleins  d'un  bouillon  de  culture  ensemencé,  il  a  été  fait  deux  lots. 
Les  uns  ont  été  maintenus  à  l'ombre,  les  autres  exposés  au  soleil,  sur  un 
bloc  de  glace.  Après  trois  ou  quatre  heures,  tous  ces  ballons  ayant  été 
portés  dans  une  éiuvc  à  35°,  les  premiers  se  sont  troublés,  les  autres  non. 
Après  avoir  entravé  la  germination  par  le  froid,  il  fallait  essayer  de  la 
chaleur.  Cette  fols,  les  ballons  ensemencés  ont  été  partagés  en  trois  lots; 
le  premier  a  été  n^aintenu  dans  le  laboratoire  à  la  température  ordin^tire. 


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LXXII  PROCÈS  -  VERB4UX 

ie  second  et  le  troisième  placés  dans  une  étuve  à  5(y*.  Mais  de  ces  deux 
derniers,  l'un  était  à  l'ombre,  tandis  que  Tautre  recevait  les  rayons  du 
soleil  réfléchis  par  un  héliostat.  Tous  les  ballons  ayant  été  portés  ensuite 
dans  Tétuve  à  3b^,  dans  les  témoins  et  ceux  qui  avaient  subi  la  tempéra- 
ture de  SO''  à  l'ombre,  la  germination  s*est  manifestée,  tandis  que  ceux 
qui  avaient  reçu  l'insolation  sont  restés  limpides. 

Sur  les  observations  de  M.  Cbauveau,  M.  Arloing  a  bien  voulu  surseoir 
à  la  publication  des  résultats  obtenus,  malgré  la  netteté  des  faits;  le  virus 
qu'il  avait  employé  était  d^jà  vieux;  il  était  nécessaire,  pour  que  les  ex- 
périences devinssent  décisives,  de  pouvoir  se  procurer  du  virus  frais.  L'oc- 
casion s'est  [Tésenlée  récemment  et  les  expériences  ont  été  reprises  avec 
du  virus  pris  sur  un  cheval  mort  du  charbon  en  Beauce.  Les  nouvelles 
expériences  ont  marché  sans  interruption,  grâce  au  temps  exceptionnel- 
lement beau  que  nous  avons  eu  pendant  le  mois  de  février.  Les  résultats 
ayant  été,  sous  tous  les  rapports,  conformes  à  ceux  des  premières  expé- 
riences, il  est  donc  permis  de  conclure  que  l'insolation  ne  stérilise  pas  le 
bouillon  de  culture  et  que  si  elle  détruit  le  mycélium  naissant,  elle  détruit 
également  les  spores  elles-mêmes. 

Si  les  expériences  de  M.  Strauss  ont  donné  de  tout  autres  résultats  que 
ceux  qui  viennent  d'être  rapportés,  cela  tient  à  ce  que  M.  Strauss  a  soumis 
à  l'action  solaire  des  ballons  pleins  d'eau  pure  et  à  ce  que  l'eau  oppose 
une  résistance  plus  grande  que  les  bouillons  de  culture,  à  l'influence  des 
rayons  du  soleil.  Dix  ballons  ont  été  remplis  d'eau  distillée  et  stérilisée, 
puis  mis  après  avoir  été  ensemencés,  dans  les  diverses  conditions  sui- 
vantes. Quelques-uns  ont  été  laissés  comme  témoins  dans  l'obscurité,  les 
autres  exposés  plus  ou  moins  longtemps  au  soleil.  Après  six  heures  d'in- 
solation, un  ces  ballons  a  donné  une  végétation  aussi  abondante  que  les 
témoins;  un  second,  après  neuf  heures  s'est  comporté  absolument  de  la 
même  façon  ;  le  troisième,  après  douze  heures,  a  été  le  siège  d'une  végé- 
tation déjà  moins  abondante.  Seize  heures  d'insolation  ont  enfin  produit 
la  stérilisation  absolue.  L'eau  pure  paralyse  donc  dans  une  certaine  mesure 
l'influence  stérilisante  des  rayons  du  soleil,  mais  ne  l'empêche  pas  de  pro- 
duire ses  effets  avec  le  temps. 

H  reste  à  expliquer  la  nature  de  l'action  du  soh  il  et  l'influence  que  peu« 
vent  avoir  lei  substances  en  dissolution  dans  les  liquides  ensemencés, 
ainsi  que  le  pouvoir  absorbant  ou  le  pouvoir  réfringent  de  ces  derniers. 
M.  Arloing  se  propose  de  poursuivre  ces  recherches  ultéiicurement.  Il  est 
l^ossible,  toutefois,  en  attendant  que  l'expérience  ait  décidé,  d'admettrç 


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PROCES    VERBAUX  LXXIII 

que  les  rayons  du  soleil  produisent  des  effets  de  dissociation  analogues  à 
ceux  qu'ilsproduisent  sur  les  corps  gras,  attendu  que  les  spores  dontils'agit 
sont  en  majeure  partie  composées  de  substances  grasses  ;  dans  tou^  les  cas, 
Texpérience  est  venue  confirmer  l'idée  généralement  répandue,  de  l'in- 
fluence assainissante  du  soleil.  M.  Miquel  propose  le  gazonnement  des 
terrains  infectés,  pour  diminuer  le  nombre  des  germes  contenus  dans 
l'air  ;  c'est  au  contraire  le  moyen  de  conserver  les  microbes  et  d'en  favo- 
riser la  multiplication.  On  sait  que  M.  Pasteur  a  expliqué  la  conservation 
et  la  propagation  des  germes  charbonneux,  dans  certaines  régions,  par 
les  déjections  que  les  vers  de  terre  apportent  des  profondeurs  où  les  mi- 
crobes protégés  contre  l'insolation  ont  pu  se  conserver  avec  toute  leur 
énergie.  Supprimons  les  écrans,  le  soleil  se  chargera  de  la  destruction  des 
germes  infectieux. 

Le  soleil  parait  exercer  aussi  une  action  sur  l'activité  des  ferments;  c'est 
ce  que  M.  Duclaux  a  vérifié  en  exposant  au  soleil  des  flacons  contenant 
de  la  présure  ;  pour  coaguler  la  même  masse  de  lait  après  ce  traitement, 
il  a  fallu  doubler  la  dose  du  ferment. 


SÉANCE  DU  ii  MARS  1887 


Présldenee  4e  H.  LBQEB 


La  Société  reçoit  le  plan  et  le  programme  de  l'Exposition  d'Ekaterine- 
bourgdont  l'ouverture  est  fixée  au  15-27  mai,  et  la  fermeture  au  15- 
27  septembre  1887.  M.  Locard  dit,  à  l'occasion  de  cet  envoi,  que  l'Expo- 
sition à  laquelle  la  Russie  convie  en  ce  moment  les  autres  nations  a  été 
entreprise  comme  préparation  à  une  autre  solennité  du  môme  genre  à 
Saint'  Pélersbour^,  où  la  Russie  se  propose  de  montrer  les  progrès  qu'elle 
a  faits  dans  les  diverses  branches  du  mouvement  scientifique  et  de  l'ac- 
tivité industrielle.  La  ville  choisie  occupe  une  position  centrale,  entre  la 
Russie  d'Europe  et  la  Russie  d'Asie,  au  centre  de  la  région  minière  par 
excellence  de  l'empire.  La  minéralogie  et  la  métallurgie  y  seront  repré- 
sentées d'une  façon  exceptionnelle.  La  Russie  fait  un  pressant  appel  à 


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LXXIY  PnOCBS-T£HBAUX 

toutes  les  nations  civilisées  et  Ton  a  déjà  la  cerlitude  que  rAmérique 
répondra  à  cet  appel. 

M.  Léger  donne  lecture  d'un  article  de  la  Revue  agricole  (29  janvier), 
signé  W.  Roberts,  oti  l'auteur  propose  un  moyen  pour  la  répression  du 
braconnage  et  apprécie  de  la  façon  suivante  les  conséquences  de  la  dépo- 
pulation de  nos  cours  d'éau. 

Pour  défendre  le  gibier,  comme  le  poisson,  contre  le  braconnage,  c'est 
contre  les  acheteurs  en  temps  prohibé  qu'il  faut  sévir;  car  s'il  n'y  avait 
pas  d'acheteurs,  il  n'y  aurait  bientôt  plus  de  braconniers. 

L'Angleterre,  la  Belgique,  l'Italie  et  la  Suisse  ont  importé  en  France  en 
une  seule  année  cinq  millions  quatre  cent  soixante-dix -huit  mille  cent  onze 
kilogrammes  de  poisson  et  d'écrevisses.  Ces  dernières  ont  été  fournies  par 
la  Belgique,  et  l'Italie  a  importé  des  anguilles; mais  la  presque  totalité  de 
ces  importations  se  compose  de  saumons  et  de  truites,  c'est-à-dire  d'es- 
pèces les  plus  estimées. 

Que  celte  masse  de  poisson  ait  été  payée  3  francs  seulement  le  kilo- 
gramme, et  il  a  sûrement  été  payé  plus  cher,  cela  fait  un  tribut  de  près  de 
onze  millions  de  francs  prélevé  par  l'éiranger,  en  une  seule  année  sur  la 
France,  quand  ses  nombreux  cours  d'eau  devraient  suffire,  non  seulement 
à  i-a  propre  consommation  en  poisson,  mais  encore  à  une  exportation  impor- 
tante d'un  produit  que  ses  eaux  lui  fourniraient  à  peu  près  gratuitement  ; 
ce  qu'elles  feraient  en  peu  de  temps,  si  l'autorité  se  décidait  enfin  à 
prendre  des  mesures  efficaces  pour  la  conservation  du  poisson.  Il  faut 
noter  que  ce  tribut  va  toujouis  croissant,  à  mesure  que  le  poisson  dispa- 
raît dans  ces  eaux.  L'importation  faite  par  l'Angleterre  seule  a  augmenté, 
d'une  année  à  l'autre,  de  791  354  kilogrammes. 

Voilà  les  conséquences  fort  atténuées  do  l'insouciance  absolument 
inconcevable  avec  laquelle  l'autorité  française  laisse  anéantir  le  poisson, 
en  Tabandonnant  à  toutes  les  causes  de  destruction  ;  quant  aux  portes  de 
la  France,  en  Belgique,  le  gouvernement  a  fait  lâcher  en  deux  ans  seule- 
ment, dans  les  affluents  de  la  Meuse,  700  000  salmones,  et  a  pris  des 
mesures  pour  qu'en  1890  tous  ses  cours  d'eau  soient  complètement 
repeuplés. 

M.  Léger  donne  ensuite  un  compte  rendu  d'un  ouvrage  de  M.  Edouard 
Forestié,  archiviste  de  l'Académie  des  sciences,  belles-lettres  et  arts  de 
Tarn-et- Garonne,  seciélaire  de  la  Société  archéologique  de  ce  même 
département,  intitulé  :  La  Vie  rurale  et  l'Agriculture  au  XIV^  siècle,  dans 
le  sud'OU^t  de  la  france.  C'est  le  livre  de  raison  conservé  aux  archives  4c 


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PROCeS-VRRBAUX  LXXV 

Farn-et- Garonne,  de  Barinélemy  Bonis^  marchand  montalbanais,  qui  a 
fourni  les  éléments  de  ce  travail. 

Bonis,  qui  tenait  une  maison  de  commerce  à  Montauban,  possédait  à 
Vignemade,  petite  localité  des  environs,  des  terres  d*une  valeur  de  plus 
d'un  million  et  demi  (valeur  actuelle).  Son  livre  de  vente  montre  que  le 
luxe  était  assez  développé  parmi  ses  compatriotes,  et  sa  comptabilité 
agricole  permet  de  reconstituer  la  physionomie  du  domaine  rural  d*il  y  a 
cinq  cents  ans.  Malheureusement,  les  prix  indiqués,  qu'il  s'agisse  du 
bétail  ou  de  l'outillage  agricole,  ne  sont  pas  toujours  faciles  à  mettre  en 
comparaison  avec  les  prix  actuels,  à  cause  du  système  de  l'altération  des 
monnaies,  qui  fut  une  des  plaies  du  règne  de  Philippe  VI.  Néanmoins  les 
gages  des  serviteurs  paraissent  avoir  été  au  moins  aussi  élevés  qu'aujour- 
d'hui. Le  cultivateur  était  convenablement  vêtu  ;  on  voit,  dans  toutes  les 
stipulations,  que  l'ouvrier  des  champs  recevait  la  chaussure  qui  coûtait 
ch^r,  du  drap,  des  chemises,  des  braies  et  des  blouses  de  toile.  Il  vient, 
en  outre,  assez  fréquemment  chez  le  marchand  de  là  ville  renouveler  au 
accroître  sa  garde-robe.  Malgré  la  peste  noire  qui  décima  l'Europe  entière 
en  1649  ;  malgré  la  présence  des  Anglais  dans  la  campagne  et  les  désastres 
inséparables  de  la  guerre  et  de  l'invasion;  malgré  la  réserve  insérée  dans 
la  plupart  des  contrais  de  Yaventura  dels  anemys,  la  ferme  rurale  était  en 
pleine  activité,  l'étable  regorgeait  d'animaux,  la  culture  des  terres  se  faisait 
régulièrement  et  les  salaires  étaient  très  rémunérateurs.  Détail  curieux  : 
il  est  permis,  à  Vignemade^  d'améliorer  la  vigne,  avec  toutes  choses^  sans 
encourir  de  peine,  tandis  que  dans  plusieurs  localités  voisines,  des  ordon- 
nances conï^ulaires  défendaient  expressément  de  fumer  les  vignes,  parce 
que  l'on  craignait  que  la  fumure  n'altérât  la  qualité  du  vin. 

Sans  affirmer  que  le  xiv*  siècle  ait  été  l'âge  d'or,  M.  Forestié  conclut 
comme  M.  Baudrillard,  dans  V Histoire  du  luxe,  que  les  tristes  périodes 
qu'a  traversées  la  France  pendant  les  guerres  anglaises,  puis  pendant  It  s 
guerres  de  religion  et  à  la  fin  du  règne  de  Louis  XIV,  ont  trop  fait  étendre 
à  presque  tous  les  temps  antérieurs  à  la  Révolution,  l'idée  d'une  misère 
générale  ;  et  que  si  le  paysan  abruti,  dénué  de  tout,  qu'a  peint  Labruyère, 
représente  l'habitant  de  quelques  parties  de  la  France  épuisées  par  la 
famine  et  les  guerres  prolongées,  telle  n'est  pas  l'image  vraie  du  paysan 
au  xiii«,  au  XIV*  et  aussi  au  xvi«  siècle,  dès  que  la  guerre  de  Cent  ans  a 
cessé  d'exercer  ses  épouvantables  ravages. 

M.  Saint-Lager  exprime  celte  opinion  que  les  auteurs  qui  s'attachent  à 
une  période  de  notre  histoire  sont  assez  portés  et  à  n'en  voir,  à  n'en  montrer 


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LXXri  PROCÈS-VERBAUX 

que  les  beaux  côtés.  Le  tableau  que  présente  M.  Forestié  du  bien-être  des 
classes  rurales  au  iiv®  siècle  n'est  pas  d'accord^  dans  tous  les  cas,  avec 
ce  qu'on  sait  de  retendue  des  connaissances  agricoles  à  cette  époque.  Le 
plus  ancien  traité  d'agriculture,  qui  ne  remonte  pas  àTantiquité,  date  pré- 
cisément du  XIV*'  siècle  et  des  premiers  temps  de  rimprimerie.  L'auteur, 
Pierre  de  Crescenzi,  n'est  que  le  eervile  copiste  de  Varron,  de  Calon,  de 
Columelle,  de  Palladius  et  de  Pline  ;  ses  connaissances  en  histoire  natu- 
relle lui  viennent  en  droite  ligne  d'Albert  le  Grand.  Le  xiv«  siècle  n'avait 
donc  réalisé  aucun  progrès  sur  l'antiquité.  Or  il  est  inadmissible  que  toutes 
les  connaissances  acquises  depuis  n'aient  pas  contribué  à  nous  donner 
une  existence  plus  confortable  et  à  répandre  une  plus  grande  somme  de 
bien-être  sur  rhumaniié. 

M.  Isaac  dit  que  l'Aquitaine  n'a  pas  été  malheureuse  sous  le  gouver- 
nement des  Anglais,  et  il  en  donne  pour  preuve  la  résistance  des  habi- 
tants quand  il  s'est  agi  de  la  réunion  de  leur  province  au  royaume  de 
France,  résistance  qui  se  conçoit  bien,  après  les  pillages  du  duc  de 
Berry  et  en  tenant  compte  des  désordres  de  la  cour  de  Charles  VL  L'Ile- 
de-France,  au  XIV®  siècle,  paraît  avoir  joui  d'une  grande  prospérité  ;  et 
l'on  trouve,  dans  la  relation  du  vojage  d'un  légat  du  pape  envoyé  à  la 
cour  de  Philippe  le  Bel,  un  tableau  riant  de  l'état  de  la  vallée  du  Rhône 
où  l'on  cultivait  des  orangers  et  où  les  oliviers  remontaient  jusqu'à 
Condrieu.  M.  Isaac  ajoute  qu'on  aurait  tort  cependant  de  généraliser  et 
de  conclure  d'une  province  à  une  autre.  En  ces  temps  où  les  communica- 
tions étaient  difficiles  et  où  des  barrières  factices  s'ajoutaient  encore  aux 
obstacles  naturels,  deux  pays  voisins  pouvaient  se  trouver  dans  des  con- 
ditions bien  différentes;  il  y  avait  souvent  abondance  d'un  côté,  de  l'autre 
côté  famine. 

M.  Saint- Lager  fait  observer  qu'il  est  difficile  d'admettre  que  la  culture 
de  l'olivier  se  soit  étendue  jusqu'à  Condrieu,  attendu  que,  d'après  le 
témoignage  des  auteurs,  cette  culture  s'arrêtait,  dans  l'antiquité,  où 
elle  s'arrête  aujourd'hui,  c'est-à-dire  dans  le  voisinage  de  Hontélimar. 

On  croit  généralement,  dit  M.  Léger,  que  l'olivier  ne  peut  guère  pros- 
pérer à  plus  de  100  kilomètres  de  la  mer;  par  suite,  la  véritable  limite 
de  la  région  des  oliviers  serait  le  défilé  de  Donzère,  où  finit  le  climat 
méditerranéen,  dans  la  vallée  du  Rhône.  Il  est  possible  cependant  que, 
depuis  Columelle,  l'olivier  ait  pénétré  plus  au  nord  et  que  la  culture  en 
ait  été  abandonnée  sous  l'influence  de  certaines  considérations  de  l'ordre 
économique,  ou,  plus  probablement»  à  cause  d'un  changement  de  climat 


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PROCiiS  -VERBAUX  LXXVH 

et  de  l'épuisement  du  soi.  li  est  certain,  dans  tous  les  cas,  qu'il  y  avait 
autrefois  à  Lille  un  marché  au  verjus  ou  vinaigre  de  vin  et  que,  dans  le 
Roman  de  la  Rose,  qui  date  du  xiP  siècle,  on  assisté  à  une  bataille 
des  vins  où  le  vin  de  Suresnes  vient  après  le  Beaujolais  et  où  certains  vins 
des  Flandres  jouissent  encore  de  quelque  estime.  On  cultivait  donc  la 
vigne  dans  «es  environs  de  Calais  à  cette  époque,  tandis  qu'à  présent  la 
culture  de  .a  vigne  ne  dépasse  pas  le  département  de  l'Eure. 

M.  Marnas  dit  qu'on  cultivait  la  vigne,  il  y  a  quatre  ou  cinq  siècles,  dans 
le  sud  de  l'Angleterre,  tout  comme  dans  les  environs  de  Paris,  et  que  si 
la  vigne  a  disparu  de  ces  régions,  ce  n'est  pas  parce  qu'on  n'y  produisait 
plus  qu'un  mauvais  vin,  mais  bien  parce  que  la  vigne  n'y  peut  plus  fruc- 
tifier. La  vigne,  depuis  ces  temps,  a  rétrogradé  de  200  kilomètres,  par 
suite  du  refroidissement  du  pôle  nord,  refroidissement  qui  a  changé  le 
climat  de  l'Islande  au  point  d'en  rendre  l'intérieur  inhabitable,  et  favo- 
risé l'extension  des  glaciers  sur  le  Groenland.  M.  Marnas  ajoute  que,  du 
règne  de  Saint-Louis  à  la  guerre  de  Cent  ans,  l'Ile-  de- France  a  joui  d'une 
prospérité  qu'elle  n'a  plus  retrouvée  depuis,  qu'il  y  avait  dans  les  de- 
meures plus  de  confortable  qu'aujourd'hui,  et  que  même  dans  les  petites 
villes,  des  documents  authentiques  prouvent  qu'on  pouvait  trouver  des 
maîtres  d'allemand,  d'anglais  et  d'italien. 

M.  Rappet  fait  la  part  de  l'engouement  qui  a  pu  pousser  la  vigne  dans 
le  Nord,  jusqu'à  ce  que  les  cultivateurs  désabusés  par  trop  de  mécomptes 
aient  été  contraints  de  T  abandonner.  Pareille  chose  est  arrivée  pour  le 
mûrier,  qui  abondait  dans  les  départements  du  Rhône,  de  l'Isère,  de  la 
Drôme,  et  qui  devient  de  plus  en  plus  rare  chaque  année. 

M.  Léger  attribue  la  disparition  du  mûrier  dans  notre  région  ainsi  que 
la  disparition  de  la  garance  dans  le  département  de  Vaucluse,  à  des 
conditions  d'un  ordre  purement  économique.  Mais  il  croit  que  d'autres 
influences  ont  dû  produire  certains  changements  de  culture.  Les  déboise- 
ments, en  dénudant  les  cimes,  ont  augmenté  les  écaits  de  température  en 
rendant  les  hivers  plus  rigoureux  et  les  étés  plus  chauds,  sans  modifier 
sensiblement  peut-être  la  température  moyenne,  ce  que  l'on  ne  pourra 
savoir,  d'ailleurs,  qu'après  un  grand  nombre  d'années  d'observations.  Or, 
il  ne  suffit  pas  qu'un  végétal,  pour  prospérer,  reçoive  une  certaine  somme 
de  chaleur  dans  l'année,  il  faut  encore  qu'il  puisse  résister  aux  tempé- 
ratures extrêmes,  surtout  à  l'extrême  froid. 

M.  Marnas,  dépositaire  du  registre  de  \di  Fondation ^Iprésenie  à  la  signa- 
ture des  membres  du  Buieau  le  compte  à  ce  jour.  Sur  sa  proposition 


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LXXVIII  PROCÂS-VEIIBAUX 

appuyée  par  la  Commission  des  finances  il  est  décidé  que  le  compte 
arrêté  chaque  année  sera  inséré  dant  le  recueil  des  procès- verbaux,  à 
la  suite  du  résumé  historique  de  la  Fondation, 


SÉANCE  DU  18  MARS  1887 
Présldenee  de  M.   LEQEB 

M.  W.  Roberts,  en  accusant  réception  des  renseignements  qui  lui  ont 
été  transmis  au  sujet  de  la  pétition  de  la  Société  adressée  à  la  préfecture 
du  Rhône  en  faveur  de  la  pisciculture,  exprime  des  doutes  sur  l'efficacité 
des  pétitions;  il  croit  que  des  sociétés  privées,  comme  il  en  existe  en  An- 
gleterre et  en  Allemagne,  qui  veilleraient  à  Texécution  des  lois  et  règlements, 
exerceraient  une  influence  salutaire,  et  que  l'autorité  se  sentant  surveillée, 
ferait  trêve,  sans  doute,  à  la  déplorable  indulgence  qu'elle  montre  à  l'égard 
des  destructeurs  du  poisson. 

M.  Gobin  dit  que  M.  Roberts  fait  allusion  aux^^sociétés  pour  la  répres- 
sion du  braconnage,  lesquelles,  bien  que  ne  jouissant  que  d*une  influence 
purement  morale,  rendent  cependant  des  services,  en  intéressant  le  public 
au  but  qu'elles  poursuivent,  déterminent  un  courant  d'opinion  et  tiennent 
l'attention  en  éveil. 

M.  Léger  fait  observer  que  les  Sociétés  pour  la  répression  du  bracon- 
nage ne  peuvent  guère  se  constituer  que  dans  les  grands  pays  de  chasse 
où  elles  agissent  par  l'appât  des  primes  qu'elles  offrent  aux  gardes  et  des 
pensions  qu*elles  servent  aux  veuves  des  gardes  tués  dans  l'exercice  de 
leurs  fonctions.  Il  ajoute  qu'il  n'est  pas  sûr  que  ces  sociétés  aient  obtenu 
jusqu'à  présent  de  grands  résultats  et  que  leurs  ressources  ne  sont  pas 
toujours  au  niveau  de  leur  libéralité. 

M.  Devilie  pense  qu'il  conviendrait,  avant  tout,  d'appeler  l'attention  de 
l'administration  sur  le  fonctionnement  défectueux  de  l'Octroi  qu'on  laisse, 
paratt-il,  sans  instructions  relativement  à  Tintroduction  du  poisson  en 
temps  prohibé. 

M.  le  Président  donne  un  compte  rendu  du  rapport  adressé  au  ministre 
de  l'Agriculture  par  le  Comité  d'études  et  de  vigilance  du  département  du 


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PROCES-TBRBAUX  LXXIX 

RbAne,  sur  s^  opérations  en  1886.  Ce  travail  comprend  trois  parties 
consacrées  :  la  première  aux  opérations  faites  sur  les  champs  d'expériences 
de  Saint-Germain-au-Mont-d'Or,  de  ViUié-Morgon  et  d'Ampuis  ;  la  seconde, 
aux  rapports  des  syndicats  ;  la  troisième,  aux  conclusions  pratiques. 

A  Saint-Germain,  à  l'aide  du  sulfure  de  carbone,  on  a  obtenu  un  béné- 
fice net  de  554^f,75  par  hectare,  résultat  encore  rémunérateur,  quoique 
bien  inférieur  à  celui  de  Tannée  précédente.  La  différence  s'explique  par 
la  répercussion  de  sève  qui  s'est  produite  au  printemps,  sous  l'influence 
d'un  abaissement  de  température  à  la  suite  de  longues  pluies.  Le  pourridié 
a  envahi  toute  la  partie  basse  du  champ  et  l'anthracnose  s'est  montrée  sur 
quelques  points.  Des  traitements  spéciaux  seront  appliqués  contre  ces 
deux  maladies.  Le  bouturage  des  porte-greffes  a  donné  comme  reprises  . 
Vialla,  86  pour  100  ;  York,  60;  Riparia,  52;  Solonis,  19.  La  proportion 
des  reprises  après  greffage  a  été  variable;  les  modes  qui  ont  le  mieux 
réussi  sont  ceux  du  greffage  sur  racines  sur  table,  89  pour  100,  et  du 
greffage  en  place,  88.  Viennent  ensuite  les  greffes- boutures  mises  en  place 
de  suite,  41  pour  100,  et  les  greffes-boutures  en  pépinière,  39.  A  part 
quelques  greffes  des  anciennes  plantations  sur  Elvira,  la  résistance  des 
sujets]  greffés  continue  à  s'affirmer. 

Les  champs  de  Villié-Horgon  et  d'Ampuis  ont  donné  à  peu  près  les 
mêmes  résultats  généraux  que  celui  de  Saint-Germain,  sauf  qu'à  Ampuis 
la  récoUe  a  été  considérablement  diminuée  par  la  grêle  du  3  juin.  Le  vin 
titre  13®  d'alcool  et  la  qualité  est  supérieure. 

Les  syndicats,  en  1886,  s'étendent  à  presque  toutes  les  communes  du 
département;  leur  nombre  est  de  253,  comprenant  9781  adhérents  et  trai- 
tant environ  12474  hectares.  Il  suffit,  pour  se  rendre  compte  des  progrès 
accomplis,  de  comparer  ces  chiffres  à  ceux  de  1879  où  il  n'existait  qu'un 
seul  syndicat  comprenant  68  adhérents,  pour  le  traitement  d'une  super- 
ficie qui  n'allait  pas  jusqu'à  35  hectares. 

Dans  le  chapitre  consacré  aux  conclusions,  on  voit,  en  ce  qui  concerne 
les  vignes  américaines,  que  dans  le  département  du  Rhône,  la  greffe  de 
nos  plants  sur  Vialla,  Riparia,  Solonis,  York-Madeira,  faite  avec  soin,  est 
un  moyen  sérieux  de  régénération  des  vignobles  détruits. 

M.  Burelle  met  Sous  les  yeux  de  la  Société  un  appareil  inventé  et  con- 
fectionné par  M.  Perrin,  serrurier  à  Liergues,  pour  répandre  sur  les  ceps 
les  insecticides  employés  contre  le  mildew.  On  sait  que  M.  Perrin  a  déjà 
mis  au  seryice  des  viticulteurs  un  pal  injecteur  de  son  invention.  L'ap- 
pareil actuel  se  compose  de  deux  cylindres  accouplés,  dont  l'un  est  une 
pnocÈs-VEnBiux.  1887.  ^ 


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hXXX  PROCES -VERBAUX 

pompe  mise  en  communication  par  un  tuyau  de  caoutchouc  avec  le  réser- 
voir contenant  rinsecticide.  Cette  pompe,  aspirante  et  foulante,  a  un  piston 
plein.  Le  second  cylindre,  d'un  diamètre  plus  grand,  est  primitivement 
p'ein  d'air,  et  fonctionne  par  la  suite  comme  une  fontaine  de  compression. 
Un  tube  droit  pénètre  jusqu'au  fond;  à  la  sortie,  ce  tube  est  recourbé, 
pour  rendre  plus  facile  à  l'opérateur  la  direction  du  jet.  Quand  le  volume 
de  Tair  a  été  réduit  par  le  refoulement  d'une  certaine  quantité  de  liquide, 
la  force  élastique  chasse  le  liquide  du  fond  qui  ne  trouve  pour  s'échapper 
qu'un  tout  petit  orifice  hélicoïdal  d'oti  il  sort  fortement  mélangé  d'air,  par 
un  mouvement  giratoire  qui  l'étalé  sous  forme  de  nappe  circulaire  bru- 
meuse de  1»,50  à  2  mètres  de  rayon.  L'ampleur  de  cette  nappe  permet 
de  couvrir  chaque  cep  en  très  peu  de  temps  d'une  pluie  insecticide  excès- 
sivemeot  fine.  L'ascension  du  piston  se  fait  d'un  mouvement  rapide,  la 
descente  est  lente,  à  cause  de  la  résistance  opposée  par  l'étroitesse  de 
l'orifice  de  sortie  opposé  au  passage  du  liquide.  M.  Burelle,  qui  s'est  servi 
de  cet  appareil,  conclut  qu'en  dehors  de  la  facilité  de  son  jeu,  il  offre 
l'avantage  de  permettre  l'utilisation  complète  de  l'insecticide  contenu  dans 
le  récipient  en  forme  de  hotte  que  l'opérateur  porte  sur  son  dos.  La  hotte 
comprise,  tout  Tappareil  peut  coûter  une  quarantaine  de  francs. 

M.  Léger  fait  observer  que  si  on  veut  employer  la  bouillie  bordelaise,  il 
se  formera  un  dépôt  dans  la  hot'.e  et  que  la  pompe  puisant  de  la  boue,  et 
refoulant  cette  boue  dans  le  tube  de  sortie,  il  se  produira  des  engorgements 
qui  nuiront  au  fonctionnement  régulier. 

M.  Deville  recommande  aux  vignerons  l'élevage  en  pépinièra  des  bou- 
tures greffées,  avant  la  mise  en  place,  parce  que  la  mise  en  place  immé- 
diate peut  amener,  par  suite  d'une  séparation  des  couches  terreuses,  le 
décollement  du  greffon.  C'est  ce  qui  est  arrivé  l'année  dernière  à  des  bou- 
tures greffées  et  aussi  ft  des  racines  greffés  mis  en  place  en  mars  et  avril 
i  X  qui  avaient  déjà  des  pousses  de  25  à  30  centimètres.  En  ce  moment, 
M.  Deville  fait  greffer  des  boutures  qu'il  tiendra  en  serre  chaude  pour  ne 
les  mettre  en  place  qu'à  la  fin  de  mai.  Il  recommande  encore  de  forte- 
ment butter  les  greffes  pendant  l'hivernage,  surtout  dans  les  terrains 
calcaires. 

M.  Gobin  dit  que  la  Commission  météorologique  départementale  orga- 
nisée en  dehors  de  la  Société,  par  les  soins  de  l'administration,  en  exécu- 
tion de  la  circulaire  ministérielle  du  5  mars  1879,  et  qui  s'était  peu  réunie 
jusqu'ici,  vient  d'être  réorganisée  par  arrêté  préfectoral.  Une  réunion  a 
eu  lieu  hier  pour  la  formation  du  Bureau.  Ont  été  nommés  : 


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PnOCBS-YERBAUX  LXXXI 

Mil.  Andréy  président;  Gobin  et  Arloing,  vice-présidents;  Marchand, 
secrétaire;  Benoit,  secrétaire  adjoint;  Béroajon,  trésorier. 

La  Commission  s'est  divisée  en  trois  sons-commissions,  savoir  : 

Sous-commission  des  pluies  et  orages.  —  MM.  André,  Béroujon,  Cla- 
venat,  Gaudier,  Girardon,  Gobin,  Gouy,  Lafon,  Jaracb,  Marchand,  Petit, 
Anselmier,  Rousset,  Voigt. 

Sotts- commission  (Thygiène.  —  MM.  Arioing,  Bondet,  Cazeneuve,  Gui- 
chard,  Lacassagne,  Paillasson. 

Sous-commission  d'agriculture.— MU.  Barbier,  Benoit,  Deville,  Dubois, 
Brnys,  Million,  Nolot,  Ranlin,  Terver. 

Ces  trois  sous-comroissions  doivent  se  réunir  très  prochainement  pour 
procéder  à  la  constitution  de  leurs  bureaux  et  arrêter  le  plan  de  leurs 
travaux  respectifs. 

La  Commission  aura  recours  à  la  collaboration  des  Ponts  et  Chaussées, 
des  instituteurs  et  du  génie  militaire. 

M.  Cornevin,  revenant  sur  la  question  agitée  dans  la  dernière  séance, 
au  sujet  du  déplacement  des  cultures,  dit  qu'il  lui  est  tombé  accidentelle- 
ment sous  les  yeux  deux  documents  dont  l'un  donne  raison  aux  partisans 
de  la  stabilité  des  climats,  tandis  que  l'autre  conclut  d*une  façon  absolu- 
ment contraire.  Un  délégué  du  ministère  de  l'Instruction  publique,  pour 
l'étude  des  geysers  de  l'Islande,  a  trouvé,  sous  une  couche  de  dépôts  sili- 
ceux de  3  mètres  d'épaisseur,  des  restes  de  végétaux  absolument  sembla- 
bles aux  végétaux  actuels  de  la  même  région,  et  qui  doivent  remonter  à 
trois  ou  quatre  siècles  avant  notre  ère.  L'autre  observateur,  un  Italien. 
M.  Sommier,  a  publié  sous  ce  titre  :  Un  été  dans  la  vallée  deVObij  une 
relation  dans  laquelle  il  affirme  qu'au  nord  de  la  Sibérie,  on  trouve  les 
restes  d'anciennes  forêts  composées  de  pins,  de  sapins  et  de  mélèzes. 
Ces  forêts  ont  disparu,  et  la  végétation  arborescente  de  la  contrée  est 
uniquement  représentée,  à  l'heure  présente,  par  un  saule  rabougri  de 
80  centimètres  au  plus,  qui  cependant,  s'élève  plus  au  sud  Jusqu'à  lin.SO; 
d'où  cette  conclusion  nécessaire,  que  le  climat  de  la  Sibérie  s'est 
refroidi. 

M.  Saint-Lager  dit  que  la  seconde  observation  n'a  pas  la  même  valeur 
que  la  première,  attendu  que  la  destruction  des  forêts  peut  être  le  fait  de 
l'homme,  aussi  bien  que  la  conséquence  d'un  changement  de  climat.  Pour 
être  en  droit  de  conclure,  il  faudrait  avoir  essayé  le  reboisement  des  régions 
dénudées.  Tant  que  cette  expérience  n'aura  pas  été  faite,la  question  delà 
permanence  ou  du  changement  des  climats  restera  intacte. 


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LXXXII  PROCÈS -VERBAUX 

Pour  M.  Gensouly  les  déboisements  d'abord,  ensuite  la  facilité  toujours 
plus  grande  des  communications,  ont  dû  produire,  dans  les  flores  locales, 
les  modifications  qu*on  est  porté  à  attribuer  au  changement  des  climats.  Les 
témoignages  écrits  n*ont  malheureusement  pas  une  grande  autorité, 
attendu  que  chaque  observateur  n*a  jugé  digne  d'être  enregistré  que  ce 
qui  l'a  frappé  d'una  façon  particulière.  Sidoine  Apollinaire  nous  rjtîonte 
qu'il  a  vu  un  palmier  sur  la  tombe  de  Siagrius»  à  Fourvière,  et,  d'un 
autre  côté,  Strabon  dit  qu'il  a  vu  des  chars  sur  le  Rhône  gelé.  Nous  n'avons 
pas  un  ensemble  d'observations  suivies  ;  les  auteurs  ne  nous  fournissent 
que  des  faits  exceptionnels  auxquels  nous  sommes  toujours  disposés  â 
donner  plus  d'extension  qu'il  ut  /audrait. 


SÉANCE  DU  25  MARS  1887 
Préaldeneie  de  H.  LEGER 

M.  le  Président  annonce  que,  tous  frais  payés,  la  Société  a  perçu  sur 
le  legs  Fontannes  de  1000  francs,  la  somme  de  840  francs  qui  sera  em> 
ployée  à  l'achat  de  trois  obligations  Paris- Lyon-Méditerranée  pour  le 
compte  du  capital  inaliénable  de  la  Société. 

M.  Grolas  distribue  des  exemplaires  du  Rapport  à  M.  le  Ministre  de 
ragricalture,  sur  les  travaux  du  Comité  d'études  et  de  vigilance,  en  1886, 
rapport  dont  le  procès-verbal  de  la  dernière  séance  contient  un  court 
résumé.  M.  Crolas  donne  ensuite  quelques  détails  concernant  la  lutte 
contre  le  phylloxéra,  en  dehors  du  cercle  d'action  dn  Comité  du  Rhône. 

Les  injections  de  sulfure  de  carbone  se  pratiquent  actuellement  moins 
profondément  qu'autrefois  ;  au  lieu  de  faire  pénétrer  le  pal  jusqu'à  30  et 
40  centimètres,  on  se  contente  à  présent  de  le  .faire  pénétrer  à  15  centi- 
mètres, parce  qu'on  a  reconnu  que  l'insecticide  introduit  dans  le  sol  tend 
toujours  à  descendre.  Les  applications  du  sulfure  de  carbone  ont  pris  de 
l'extension  partout,  quoique  d'une  façon  moins  régulière  que  dans  notre 
département.  Dans  le  département  de  Saône-et-Loire,  quelques  applica- 
tions malheureuses,  au  début,  ont  rendu  les  viticulteurs  craintifs  et  leur 
ont  donné  des  doutes  sur  l'efficacité  de  cet  insecticide.  Il  est  presque 


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PROCES -YEUBAUX  LXX\IIl 

inatile  d'ajouter  que  ces  doutes  ont  été  soigneusement  entretenus  par  les 
pépiniéristes  qui  avaient  des  cépages  américains  à  vendre.  Il  y  a,  dans 
quelques  parties  de  Sa6ne-et-Loire,  des  terres  compactes  où  le  sulfure  de 
carbone  doit  être  employé  autrement  que  dans  les  terrains  granitiques  du 
Rhône  ;  il  y  fallait  une  certaine  expérience  qui  semble  avoir  été  acquise» 
puisque  les  applications  s'y  multiplient.  En  Bourgogne,  où  le  phylloxéra 
a  toujours  eu  une  marche  moins  rapide  que  dans  le  Midi,  quelques  pro- 
priétaires se  sont  endormis  dans  une  trompeuse  sécurité;  à  présent  qu'ils 
sont  désillusionnés^  ils  se  mettent  à  sulfurer.  Dans  le  Biidi,  l'Ârdèche  a 
lutté  avec  succès,  cette  année  ;  Vaucluse,  qui  a  conservé  un  assez  graad 
nombre  de  cépages  français,  les  défend  énergiquement;  l'Hérault,  qui  a 
inauguré  le  traitement,  persévère  dans  la  même  voie  ;  dans  les  environs 
de  Carcassonne,  une  zone  récemment  envahie  est  traitée  soit  avec  le  sul- 
fure pur,  soit  avec  le  sulfure  dissous  dans  l'eau.  Quoique  le  traitement 
soit  à  peu  près  le  même  partout,  tons  les  cépages  n'auront  pas  le  même 
sort  ;  les  propriétaires  qui  ont  planté  du  Jacquez  pourront  réussir,  mais 
ceux  qui  ont  eu  recours  au  Riparia  greffé  ne  réussiront  probablement  pas, 
attendu  que  le  choix  de  ce  cépage  qui  ne  s'adapte  pas  au  sol  a  été  une 
erreur.  En  somme,  comme  il  a  été  dit  plus  haut,  les  applications  du  sul- 
fure de  carbone  se  multiplient  et,  cette  année,  il  en  a  été  employé 
14  millions  de  kilogrammes. 

M.  Léger  fait  une  communication  sur  l'entreprise  qui  vient  d'être  menée 
à  bonne  fin,  dans  le  but  de  mettre  en  communication  facile  l'intérieur  de 
la  France  et  la  Méditerranée. 

Strabon,  qui  regardait  la  Méditerranée  comme  une  mer  italienne,  avait 
déjà  signalé  le  Rhône  comme  le  commencement  de  la  voie  tracée  par  la 
nature,  pour  servir  aux  relations  de  Rome  avec  la  Grande-Bretagne,  par 
la  Sdiône,  la  Seine,  et  une  courte  traversée  de  mer.  Le  port  de  Marseille 
est  entouré  de  hauteurs  atteignant  250  et  300  mètres  qui  en  rendaient 
difficiles  les  communications  avec  l'intérieur;  aussi  CoQstantin  cher- 
cha-t-il  à  éviter  l'accès  dans  l'intérieur  de  la  Gaule  par  le  port  de 
Marseille,  en  créant  un  port  sur  le  Rhône,  à  Arles.  Marius,  pour  ravitailler 
son  armée,  et  donner  aux  navires  un  tirant  d'eau  suf6sant,  avait  construit 
un  canal  entre  Arles  et  le  golfe  de  Fos.  Ce  canal,  qui  devint  plus  tard  la 
popriéié  de  Marseille,  et  fut,  pour  celte  ville,  la  source  d'un  beau  revenu, 
fut  utilisé  jusqu'au  xi»  ou  au  xii®  siècle.  La  ville  d*Arles,  cependant,  se 
plaint  de  cet  état  de  choses  et  pour  éviter  l'emploi  du  canal,  la  batellerie 
cherche,  après  chaque  crt;e  du  Hhôno,  un  passage  pratical^le  entrç  Iç^ 


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LXXXIV  pnocÉs  YERBADx 

nombreuses  lies  du  delta.  Eq  face  des  exigences  toujours  croissantes  du 
commerce,  cette  situation  ne  pouvait  pas  durer.  Vers  1665,  Vauban  vient 
étudier  la  question  du  trajet  d'Arles  à  la  mer;  il  déclare  le  Rhftne  indomp- 
table et  se  prononce  pour  la  solution  du  problème  au  moyen  d'un  canal. 
Vers  1690,  les  habitants  d'Arles  essaient,  sans  grands  résultats,  de  cons- 
tituer un  syndicat  pour  l'exécution  des  travaux. En  1780,  on  voit  apparaître 
un  projet  pour  améliorer  l'embouchure  de  la  branche  principale,  au  moyen 
de  digues  longitudinales  entre  lesquelles  on  se  propose  de  concentrer  la 
masse  totale  des  eaux  du  fleuve;  mais  la  Révolution  surgit  bientôt  et  la 
mise  à  exécution  du  projet  n'a  pas  lieu.  En  1800,  Napoléon  décrète  la 
construction  d'un  canal  qui  doit  relier  Arles  au  port  de  Bouc.  Ce  canal, 
achevé  en  1838,  se  composait  de  trois  biefs  successifs;  le  bief  moyen,  repo- 
sant sur  les  poudingues  de  la  Crau  a  son  seuil  à  l^^fii  en  contre-haut  et 
ne  peut  fournir  que  90  centimètres  à  1  mètre  de  tirant  d'eau.  Un  aussi 
faible  tirant  d'eau  ne  pouvait  plus  sufSre  pour  assurer  le  service  de  la  na- 
vigation à  vapeur,  surtout  lorsqu'on  vit  paraître  sur  le  Rhône  ces  bateaux 
de  130,  de  140  et  même  de  150  mètres  de  la  Compagnie  Bonnardel,  et  il 
fallut  chercher  une  autre  solution.  On  reprit  alors,  sous  la  direction  de 
M.  Surel,  le  projet  du  rétrécissement  du  lit  de  la  branche  principale,  avec 
suppression  des  branches  latérales,  dans  le  but,  non  seulement  d'obtenir 
plus  de  profondeur,  mais  aussi  d'accroître  la  vitesse  du  courant  et  de 
rompre  la  barre  que  les  apports  du  Rhône  déposent  à  l'embouchure, 
comme  il  arrive  pour  tous  les  fleuves  qui  se  jettent  dans  les  mers  à  faible 
marée.  La  tentative  n'eut  pas  de  succès.  A  mesure  qu'on  prolongeait  1  s 
chenal,  la  barre  repoussée  allait  se  reformer  plus  loin.  De  guerre  lasse, 
on  dut  revenir  au  vieux  canal  de  Marins.  Le  Canal  Saint-Lonii  fut  dé- 
crété en  1865  et  inauguré  le  15  août  1870. 

On  sait  que  le  canal  Saint -Louis  est  dû  à  l'initiative  d'un  Lyonnais, 
M.  Hippolyte  Peut,  qui  a  eu  à  soutenir  une  lutte  de  quarante  années, 
contre  une  foule  d'intérêts  coalisés.  Et  il  ne  faut  pas  oublier  que  M.  Hippo- 
lyte Peut  a  été  énergiquement  soutenu  pendant  tout  ce  temps  par  la 
Chambre  de  commerce  de  Lyon. 

Le  canal  Saint-Louis  a  été  exécuté  avec  le  profil  du  canal  de  Suez, 
dont  il  ne  diffère  que  sous  le  rapport  de  la  longueur. 

Ce  canal  tout  seul  ne  pouvait  pas  répondre  à  tous  les  besoins  du 
commerces  il  lui  fallait  l'indispensable  complément  d'un  chemin  de  fer 
pour  le  mettre  en  communication  avec  l'intérieur.  C'est  ici  que  se  ren- 
contrèrent encore  de  vives  résistances.  Il  y  avait  en  premier  lieu  le  dédale 


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PROCES  -VBIUIAUX  LXXXV 

des  corporations  marseillaises,  avec  leurs  monopoles  surannés,  quj 
grjveni  le  transit  des  marchandises  d'un  droit  de  5  à  6  francs  par 
tonne  ;  il  y  avait  ensuite  la  ville  d'Arles^  aujourd'hui  bien  déchue,  presque 
morte,  qui  se  voyait  menacée  par  la  concurrence  d'une  rivale  naissante  ; 
il  y  avait  enfin  la  Compagnie  du  chemin  de  fer  de  Lyon  au  détriment 
de  laquelle  on  raccourcissait  de  50.  kilomètres  le  parcours  pour  arri- 
ver à  la  mer.  L'initiative  privée  a  triomphé  de  tous  les  obstacles  :  une 
compagnie  s'est  formée,  et  elle  vient  de  doter  le  port  Saint-Louis  du 
complément  qui  lui  manquait,  depuis  dix- sept  ans  qu'il  est  ouvert  au 
commerce.  La  voie  a  été  facile  à  construire;  elle  est  établie  assez  soli- 
dement pour  résister  aux  plus  grandes  charges,  et  munie  de  tous  les 
accessoires  nécessaires.  La  Compagnie  de  Lyon,  faisant  trêve  à  ses  résis- 
tances, a  pris  à  son  compte  l'exploitation  de  la  nouvelle  voie. 

En  1885,  le  port  Saint- Louis  a  reçu  un  millier  de  navires  et  le((  jdroits 
de  douane  perçus  se  sont  élevés  à  600  000  francs.  Avec  l'annexe  qui 
vient  de  lui  être  donnée,  son  activité  ne  peut  que  s'accroître  rapidement. 
De  vastes  étendues  sont  encore  disponibles,  pour  le  creusement  de  nou- 
veaux bassins  et  la  construction  d'entrepôts.  Déjà  les  grands  minotiers 
de  Lyon  ont  fait  l'acquisition  de  quelques  terrains,  pour  y  installer  des 
magasins. 

Grâce  aux  travaux  d'amélioration  exécutés  sur  le  Rhftne,  les  jours  de 
chômage  de  la  navigation  ont  été  considérablement  réduits,  au  grand 
bénéfice  du  commerce,  car  les  grands  bateaux  de  la  Compagnie  Bonnar- 
del  permettent  de  réaliser  une  économie  de  r',50  à  2  francs  par  tonne» 
sur  le  transport  par  les  chemins  de  fer. 

Le  petit  port  de  Bouc  a  eu  un  instant  l'ambition  de  supplanter  Mar- 
seille ;  malheureusement  pour  lui,  ses  communications  ne  sont  pas  plus 
faciles  que  celles  de  Marseille,  avec  l'intérieur.  On  a  mis  en  avant  l'idée 
de  faire  de  l'étang  de  Berre  un  port  de  refuge  ;  l'entrée  de  ce  port  serait 
nécessairement  l'étang  de  Caronte,  dont  la  petite  ville  de  Bouc  et  celle 
des  Martigues,  munies  des  défenses  nécessaires,  garderaient  les  deux 
extrémités.  L'étang  de  Berre  pourrait  aisément  recevoir  notre  flotte  de 
guerre  tout  entière  et  lui  donner  un  abri  sûr.  Pour  recevoir  cette  destina- 
tion,  il  est  indispensable  d'y  opérer  des  sondages  et  de  le  baliser;  ce 
travail  s'accomplit  actuellement  sous  la  direction  de  M.  Sibour. 

Pour  terminer,  M.  Léger  compare  les  ressources  que  les  villes  de  Lyon 
et  de  Marseille  ont  reçues  du  budget.  Tandis  que  la  ville  de  Marseille  a 
été  gratifiée  de  150  à  200  millions,  la  ville  de  Lyon  n'a  fjuère  Qbtenu  que 


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LXXXVI  PROCBS  -YEnBAUX 

4  OU  5  millions  pour  la  construction  de  ses  quais.  Les  mitlions  dépensés 
pour  Tamélioration  du  lit  du  Rhftne  ne  doivent  pas  être  regardés 
comme  attribués  à  la  ville  de  Lyon,  attendu  que  ceux  qui  en  ont  profité 
sont  les  riverains,  d'une  extrémité  à  l'autre  de  la  partie  navigable.  La 
principale  industrie  de  Lyon  est  l'industrie  de  la  soie  et  la  soie  n'arrive 
guère  par  voie  fluviale.  C'est  pour  les  industries  échelonnées  le  long  de 
son  cours  que  le  Rhône  est  le  grand  régulateur  des  prix  de  transport. 
Quand  les  compagnies  se  montrent  trop  exigeantes,  les  marchands  de 
ciment,  de  minerais  ou  de  pierre  peuvent,  au  besoin,  faire  l'acquisi- 
tion de  quelques  bateaux  plats  et  essayer  le  transport  à  leurs  risques 
tt  périls;  celte  perspective  suffit  souvent  pour  que  les  compagnies 
consentent  à  des  réductions.  11  n'est  pas  bien  sûr  que  les  compagnies  y 
perdent,  mais  il  e^t  certain  que  le  commerce  et  la  consommation  y 
gagnent. 


SÉANCE  DU  1«  AVRIL  1887 
Présldemee  de  H.   liBCIBB 

La  correspondance  contient  une  lettre  de  M.  Depéret  qui  offre,  pour  les 
publications  de  la  Société,  un  travail  posthume  rédigé  d'après  les  docu- 
ments laissés  par  le  regretté  Fontannes,  sur  l'étude  géologique  du  tunnel  de 
Collonges.  La  Société  saisit  cette  occasion  do  rendre  hommage  à  la  mé* 
moire  de  Fontannes  et  d'enrichir  ses  Annales  d*un  travail  qui  intéresse  la 
géologie  lyonnaise. 

M.  le  Président  informe  ses  collègues  qu'il  a  visité  le  local  oh  la  Faculté 
des  sciences  offre  un  asih  aux  livres  de  la  Société.  11  y  a  huit  casiers 
disponibles  qui  semblent  devoir  suffire,  mais  auxquels  on  pourrait  en 
ajouter  d'autres  au  besoin.  Il  ne  reste  plus  qu'à  obtenir  de  la  municipa- 
lité la  permission  d'enlever  les  livres  du  local  qu'ils  ont  occupé  jusqu'ici 
et  à  organiser  le  mode  de  transport. 

M. Gobin  montre,  sur  un  pelitspécimen,par  quelle  disposition  très  sim- 
ple on  peut  prévenir  robstruction  des  déversoirs  à  niveau  par  les  feuilles 
et  les  brindilles  flottant  à  la  surface  de  l'eau.  Le  tuyau  d^écoulement  dé- 


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PROGES-VEnBAlIX  LXXXYII 

tenaine  un  courant  plus  oa  moins  fort  qui  E&it  converger  vers  son  orifice 
tous  les  corps  flottants  ;  de  là,  fermeture  de  l'orifice,  suspension  de 
l'écoulement  au  point  voulu,  et  déversement  latéral  qui  inonde  les 
bords  du  bassin,  si  Ton  n*a  pas  soin  d*enlever  fréquemment  les 
corps  flottants  rassemblés,  surtout  à  l'époque  de  la  chute  des  feuilles. 
Pour  obvier  à  cet  inconvénient,  M.  Gobin  recouvre  l'orifice  du  tuyau  de 
décharge  d'un  godet  renversé,  dont  il  maintient  le  fond  un  peu  élevé  au 
moyen  d'un  fil  de  fer  deux  fois  replié  sur  lui-même  et  dont  les  coudes 
reposent  sur  les  bords  de  Torifice.  De  cette  manière  l'accès  de  l'orifice 
est  interdit  aux  corps  flottants  retenus  par  les  parois  du  godet.  C'est  la 
disposition  adoptée  dans  les  verreries,  pour  écarter  le  fiel  de  verre  qui 
surnage  sur  la  masse  en  fusion. 

M.  Léger  donne  des  détails  sur  l'organisation  en  syndicats  des  cultiva- 
teurs de  Thiaucourt,  Lunéville,  Nancy  et  autres  cantons  de  Meurthe-et- 
Moselle  ou  des  Vosges,  pour  défendre  les  vignobles  contre  les  gelées  au 
moyen  de  nuages  artificiels.  La  méthode  le  plus  généralement  suivie  con- 
siste à  pratiquer  dans  le  sol  des  trous  dont  le  fond  est  fortement  tassé  ;  ces 
trous,  espacés  les  uns  des  autres  de  10  mètres,  reçoivent  chacun  1  litre 
d3  goudron.  À  Thiaucourt,  sur  une  étendue  de  180  hectares,  on  ne  dispose 
que  de  cinq  cents  cavités  à  feu  dans  chacune  desquelles  on  verse  20  kilo- 
grammes d'huiles  lourdes  et  de  naphtaline.  Il  y  a  des  équipes  organisées 
qui  se  tiennent  prêtes  à  opérer  au  commandement  d'un  chef  chargé  de 
donner  le  signal.  Le  signal  donné,  chaque  homme  d'équipe  part,  muni 
d'une  torche,  et  allume  les  foyers  dans  la  section  qui  lui  est  assignée.  La 
contribution  annuelle  par  hectare  est  d»  5  francs.  Avec  une  dépense 
totale  de  3500  francs,  les  propriétaires  estiment  qu'ils  se  garantissent 
d'une  perte  de  150.000  francs  que  leur  causaient,  en  moyenne,  les  gelées 
printannières.  Le  nombre  des  veilles  n'est  pas  considérable,  vu  qu'il  n'y 
a,  dans  chaque  saison,  que  cinq  nuits  dangereuses  au  plus.  La  protection 
est  efficace,  même  par  des  vents  assez  violents. 

M.  Saint-Lager  reconnaît  que  le  procédé  est  théoriquement  excellent  ; 
mais  pour  en  apprécier  l'efficacité,  il  voudrait  pouvoir  consulter  une  sta- 
tistique des  résultats  obtenus,  soit  dans  les  localités  oh  l'on  produit  des 
nuages  artificiels,  soit  dans  celles  oh  l'on  n'en  produit  pas. 

M.  Rappet  reporte  à  quarante  ou  cinquante  ans  les  essais  de  nuages 
artificiels.  Faute  d'entente,  ces  essais,  qui  ne  pouvaient  pas  donner  de  ré- 
sultats sérieux  dans  les  conditions  d'isolement  oh  ils  étaient  pratiqués , 
Qn(  été  presc|ue  partout  abi^ndonnés, 


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LXXXYIII  PROCES   VB RBAU.\ 

M.  Billioud-Monterrad  fait  observer  qae  les  nuages  artificiels  ne  peu- 
vent produire  de  bons  effets  que  sur  les  terrains  peu  accidentés  où  les 
vignobles  se  touchent  sur  une  grande  étendue,  comme  en  Auvergne; 
mais  que  ce  n'est  pas  le  cas  du  Beaujolais  où  les  vignes  sont  détruites  aux 
trois  quarts  ei  où  celles  qui  subsistent  encore  sont  séparées  par  de  vastes 
espaces  dénudés. 

M.  Léger  dit  que  c*est  sur  un  ensemble  de  dix  années  que  les  habita- 
tants  des  régions  dont  il  vient  de  parler  ont  porté  au  chiffre  moyen  de 
150000  francs  les  pertes  annuelles  causées  par  les  gelées,  et  que  pendant 
les  trois  années  qui  viennent  de  s*écouler^  les  pertes  ont  été  conjuréos. 
Il  ajoute  que  les  résultats  obtenus  ont  été  d'une  telle  évidence  que  la  for> 
mation  des  syndicats  ne  fait  que  se  développer  et  s'étend  encore  à  la  lutte 
contre  le  mildew.  Pour  M.  Léger,  il  y  a  là  un  exemple  qu'on  ne  saurait 
trop  faire  connaître,  pour  montrer  la  puissance  de  l'association,  attendu 
que  chez  nous,  les  cultivateurs,  trop  disposés  à  isoler  leurs  efforts,  sont 
sous  ce  rapport  considérablement  en  retard  sur  les  cultivateurs  de  quel- 
ques pays  voisins,  notamment  sur  les  Italiens  qui,  depuis  des  siècles, 
savent  si  bien  s'entendre  pour  l'utilisation  des  eaux  et  les  travaux  d'irri- 
gation. 


SÉANCE  DU  m  AVRIL  18S7 


Présidence  de   H.   LBCIBR 


La  correspondance  contient  une  circulaire  du  Ministre  de  l'Instruction 
publique  et  des  Beaux-Arts  qui  annonce  que  le  Congrès  des  sociétés  sa- 
vantes en  1887  s'ouvrira  à  la  Sorbonne  le  31  mai  et  sera  clos  le  i  juin, 
par  la  séance  générale. 

La  Société  reçoit  du  ministère  de  l'Agriculture  une  allocation  de 
1500  francs  en  faveur  de  la  Commission  des  soies. 

M.  le  Président  annonce  que  le  transfert  des  livres  de  la  Société  ddus 
le  local  offert  par  la  Faculté  des  sciences  vient  d'être  opéré  par  les  soins 
de  M.  le  Bibliothécaire  qui  a  mené  &  bien,  avec  la  plus  grande  activité, 


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PnOCBS -  VERBAUX  LXXXIX 

celle  délicate  ei  pénible  opération.  Il  s'agissait  de  déplacer  et  de  remet- 
ire  en  ordre  plus  de  quatorze  mille  volumes  et  un  nombre  considérable 
de  brochures,  publicaiions  périodiquesi  etc.  Les  volumes  ont  pris  place 
dans  huit  casiers  aménagés  à  cet  effet  et  qui  suffiront  à  contenir  encore  les 
envois  que  la  Société  reçoit  chaque  année.  Rien  n'empêchera  d'ailleurs 
d*étendre  les  rayonnages  s'il  en  est  besoin  plus  tard. 

A  la  suite  de  cette  communication^  des  remerciements  sont  votés  par 
acclamation  à  M.  le Bibliolhécaire  par  ses  collègues. 

M.  le  Président  informe  la  Société  qu'à  la  suite  d'un  voyage  en  Allema* 
gne  M.  Cambon  offre  d'exposer,  dans  une  conférence  publique  qui  serait 
faite  sous  les  auspices  de  laSociéiéi  les  nombreuses  et  intéressantes  obser- 
vations qu'il  a  recueillies  sur  l'agriculture  allemande  et  les  industries  qui 
b'y  rattachent.  La  proposition  est  accueillie  favorablement  et  le  Bureau 
est  prié  de  s'entendre  avec  M.  Cambon  concernant  l'heure  la  plus  favo- 
rable et  le  lieu. 

M.  Gobin  donne  lecture,  au  nom  du  Comité  de  présentation  pour  la 
section  des  sciences,  d'un  rapport  de  classement  sur  les  candidatures  en 
présence  pour  les  élections  du  premier  semestre. 

A  la  suite  de  quelques  observations  de  M.  le  Président,  au  sujet  du 
nombre  des  vacances  à  pourvoir  pour  arriver  au  nombre  réglementaire, 
M.  Saint-Lager  propose  l'abrogation  de  l'article  du  règlement  qui  exige 
au  moins  deux  candidatures  pour  qu'il  puisse  être  procédé  à  une  élec- 
tion dans  chaque  section.  Il  propose,  en  outre,  la  réduction  des  intervalles 
de  temps  qui  séparent  les  élections.  M.  Saint-Lager  est  prié  de  formuler 
ses  propositions  par  écrit,  et  de  les  déposer  sur  le  bureau  avec  le  nombre 
de  dix  signatures  au  moins,  que  porte  le  règlement,  pour  qu'elles  puis- 
sent èlre  soumises  à  la  discussion. 

M.  Arloing  donne  lecture  d'une  lettre  qui  lui  a  été  adressée,  en  sa  qua* 
lité  de  signataire  de  la  protestation  de  la  Société  à  rencontre  d'une  célé- 
bration du  cinquantenaire  des  chemins  de  fer  français,  en  1887.  L'auteur 
de  cette  lettre,  M.  Crozel-Fourneyron,  réclame  en  faveur  du  chemin  de 
Saint-Étienne  à  Andrézieux,  le  premier  en  date,  qui  a  été  passé  sous 
silence  dans  la  protestation. 

M.  Léger  rappelle  que  déjà  une  lettre  de  M.  le  Président  de  la  Chambre 
de  commerce  de  Saint-Élienne  a  signalé  la  même  omission,  omission 
volontaire,  attendu  que  les  promoteurs  du  cinquantenaire  ayant  parlé  de 
chemins  de  fer  dignes  de  ce  nom,  et  souligné  l'épithète,  voulaient  claire- 
ment désigner  les  voies  servies  par  des  locomotives,  et  qu'il  suffisait  de 


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XC  PAOCES-YERBAUX 

leur  rappeler  que  le  chemin  de  Paris  au  Pecq  n'était  pas,  à  cet  égard,  le 
premier  en  date. 

M.  le  Président  dépose  sur  le  bureau  le  manuscrit  offert  par  M.  Depéret, 
où  sont  réunis  les  documents  laissés  par  Pontannes  sur  les  terrains 
traversés  par  le  tunnel  de  Collonges  à  Saint-Clair.  Après  nn  rapide 
compte  rendu  de  ce  travail,  M.  le  Président  donne  lecture  d'une  note  pré- 
sentée par  M.  CUvier,  sous-chef  de  section  aux  chemins  de  Ter  P.'^L.-M., 
sur  le  sujet  qui  a  fait  l'objet  des  dernières  études  du  regretté  Fontannes. 

M.  Cuvier  range  dans  le  miocène  la  couche  de  même  niveau  que  les 
sables  à  Mastodom  arvernemis  de  Trévoux,  que  Fontannes  regardait 
comme  pUocène.  11  fait  observer  que  l'opinion  de  Fontannes  se  basait  sur 
la  découverte  d'une  molaire  de  Mastodon  dissimî/û,  et  en  outre,  sur  cer- 
tains caractères  généraux  des  roches,  tels  que  l'altération  des  graviers,  les 
tassements,  la  couleur,  les  impressions  sur  les  cailloux,  la  présence  des 
sels  de  fer  et  de  manganèse,  l'absence  de  fossiles  miocènes  ;  mais  il  fait 
observer,  en  premier  lieu,  que  la  dent  de  mastodonte  n'a  pas  été  trouvée  en 
place  et,  d'un  autre  côté,  qu'un  grand  nombre  de  géologues,  et  en  parti  • 
culier  M.  Lory,  regardent  les  impressions  des  cailloux  comme  un  des  ca- 
racières  propres  au  miocène. 

Comme  on  le  voit,  dit  M.  Léger,  le  tunnel  de  Collonges,  qui  a  déjà  donné 
lieu  à  de  savantes  discussions,  en  fera  probablement  surgir  d'autres 
non  moins  intéressantes,  attendu  que  sur  les  1600  mètres  à  parcourir, 
on  n'en  a  encore  ouvert  que  400  du  côté  de  la  Saône  et  880  du  côté  du 
Rhône,  et  que  la  partie  moyenne,  de  beaucoup  la  plus  importante,  sera 
probablement,  pour  les  géologues,  une  source  ferlile  d'observations 
imprévues. 


SÉANCE  DU  29  AVRIL  1887 
Présidence  de  H.  LECBB 

À  l'occasion  du  procès -verbal,  M.  le  Président  dit  qu'en  coosidâration 
d'événements  récents  qui  ont  jeté  un  certain  trouble  dans  les  esprits, 
il  convient  d'ajourner  la  coi^férence  que  M.  Çambon  a  offert  de    faite 


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PROCeS-VCRRAVX  XCf 

sur  Tagricuhure  allemande,  el  d'attendre  que  l'émotion  publique  soit 
calmée. 

M.  Saint-Lager  dépose  sur  le  bureau  la  proposition  suivante,  revêtue 
de  plus  de  dix  signatures  : 

«  Les  membres  soussignés  de  la  Société  d'agriculture,  histoire  natu- 
relle et  arts  utiles  de  Lyon,  demandent  Tabrogation  de  l'article  du 
règlement  en  vertu  duquel  une  élection  de  membre  titulaire  ne  peut  èire 
faite  que  lorsque  deux  candidats  sont  inscrits  pour  chaque  place  vacante. 

c  Ils  demandent  aussi  uue  diminution  des  délais  entre  les  élections.  » 

Quelques-uns  des  signataires  ont  ajouté  un  amendement  ainsi  conçu  : 

«  Je  demande  l'examen  et  non  l'abrogation.  » . 

Sur  l'avis  émis  par  plusieurs  membres,  la  Société  procède  aux  élections 
portées  à  l'ordre  du  jour,  avant  d'ouvrir  la  discussion  sur  les  propositions 
qui  précèdent. 

Sont  élus  : 

M.  GaltieTi  membre  titulaire  dans  la  section  des  sciences 

M.  Boiron,  membre  correspondant. 

Les  élections  terminées,  M.  Saint-Lager  est  prié  de  développer  les 
propositions  qu'il  a  déposées  sur  le  bureau. 

M.  Saint-Lager,  après  avoir  fait  observer  que  la  Société  d'agriculture, 
histoire  naturelle  et  arts  utiles  de  Lyon  est  la  seule  compagnie  savante 
dont  le  règlement  porte  que  le  nombre  des  candidatures  déclarées 
admissibles  doit  être  supérieur  au  nombre  des  élections  à  Caire,  s'attache 
à  démontrer  que  celte  clause  est  un  obstacle  au  recrutement,  par  les 
ajournements  qui  en  sont  la  conséquence.  Cette  stipulation  du  règle- 
ment est  devenue  préjudiciable,  surtout  depuis  la  création  d'une  foule 
d'associations  plus  ou  moins  rivales  ;  vingt-sept  de  ces  nouvelles  sociétés 
savantes  tiennent  leurs  réunions  au  palais  Saint-Pierre.  Leur  existence, 
pour  la  plupart,  ne  remonte  pas  au  delà  de  1870  ou  1871  ;  plusieurs 
végètent,  mais  quelques-unes  ont  réussi  à  se  maintenir  et  contribuent  à 
faire  déserter  nos  séances. 

M.  (yornevin  dit  que  les  élections  de  la  Société  nationale  d'agriculture 
de  France  ne  se  font  aussi  qu'avec  un  nombre  de  candidatures  supérieur 
au  nombre  des  vacances  à  pourvoir. 

M.  Locard,  bien  que  peu  porté  à  admettre  qu'on  apporte  des  modifi- 
cations aux  règlements,  qui  ont  déjà  une  longue  durée,  troure  cependant 
fâcheuse  la  disposition  qui  peut  rendre  indéfini  l'ajournement  d'un  candi- 
dat déclaré  admissible. 


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XCII  PROCES-VERBAUX 

M.  Chaurand  p:n8e  que  si  l'ajournement  est  rendu  impossible,  la 
nomination  de  tout  candidat  inscrit  deviendrai  dèslors^  nécessaire,  et  que 
l'apposition  de  trois  signatares  sur  le  registre  de  présentation  prendra 
rimpoi tance  d'une  décision  à  la  majorité  des  voix»  ce  qui  est  inadmis- 
sible. 

M.  Sauzey  fait  observer  qu'élection  est  synonyme  de  choix  et  que 
l'acceptation  comme  membre  delà  Société  d'un  candidat  sans  concurrent 
n'est  plus  une  élection  au  véritable  sens  du  mot. 

Plusieurs  membres»  entre  autres  MM.  Ârloing,  Cornevin,  Gobin,  Isaac, 
iiyant  encore  pris  la  parole,  soit  pour  signaler  quelques  inconvénients 
d'une  désignation  de  section  pour  chaque  candidature,  soit  pour  montrer 
que  la  motion  déposée  sur  le  bureau  soulève  plusieurs  questions  distinc- 
tes dont  chacune  demande  d'être  mûrement  étudiée,  M.  le  Président  résume 
la  discussion  et  propose  la  nomination  d'une  commission  qui  sera  chargée 
de  présenter  un  rapport  sur  les  trois  points  stiivants  : 

l""  Convient-il  d'augmenter  le  nombre  des  séances  d'élection? 

3®  Faut-il  maintenir  la  clause  du  règlement  eu  vertu  de  laquelle  le  nom- 
bre des  candidatures  doit  être  supérieur  au  nombre  des  places  vacantes? 

3^  Est-il  nécessaire  de  maintenir  l'indication  de  la  section  sur  le 
registre  ? 

La  proposition  de  M.  le  Président  ayant  reçu  l'approbation  de  la 
Société,  il  est  procédé  à  la  désignation  de  la  commission  qui  se  compo- 
sera de  MM.  Arloing,  Cornevin,  Léger  et  Saint-Lager. 


SÉANCE  DU  6  MAI  1887 
Présidence  de  M.  liBCIBR 

Après  avoir  donné  quelques  développements  à  l'idée  déjà  mise  en  avant, 
de  chercher  à  étendre,  en  même  temps  qu'à  renforcer  les  relations  agri- 
coles de  la  Société  en  associant  la  distribution  des  encouragements  qu'elle 
donne  au  nom  du  ministère,  avec  les  distributions  des  primes  des  comices, 
M.  Léger  fait  une  communication  sur  un  nouveau  moyen  de  soustraire  les 
matériaux  de  construction  employés  à  Lyon,  aux  altérations  superficielles 
causées  par  le  climat. 


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PROCES- VERBAUX  XCIII 

Sauf  la  pierre  de  Villebois  qui  n*est  plus  guère  en  usage  que  pour  les 
soubassements,  et  la  pierre  d'Hauteville  qu*on  emploie  rarement  parce 
qu'elle  est  chère,  toules,  notamment  celles  de  Cruas  et  de  Crussol,  sont 
plus  ou  moins  gélives.  Au  bout  d'un  certain  nombre  d'années,  les  mou- 
lures s'effaceDt  et  la  couleur  primitive  de  la  pierre  a  disparu  sous  une 
couche  noirâtre  de  suie  provenant  des  parcelles  charbonneuses  répandues 
dans  l'air,  que  Thumidité  agglutine  et  retient  sur  les  murs.  Tous  les 
moyens  employés  jusqu'ici,  soit  pour  nettoyer  les  surfaces,  soit  pour 
durcir  les  pierres,  ont  leurs  inconvénients.  Le  grattage  détruit  peu  à  peu 
les  détails  d'ornementation,  le  badigeonnage  à  la  chaux  les  empâte  et 
les  dissimule  ;  la  silicatisation  introduit  dans  les  matériaux  poreux  de 
la  soude  et  de  la  potasse  qui  donnent  lieu,  par  la  suite,  à  des  efflores* 
cences  de  salpêtre.  Un  nouveau  moyen  vient  d'être  proposé  par 
M.Kessler;  il  consiste  dans  l'emploi  des  fluates  alcalins,  principalement  de 
zinc  ou  d'alumine.  Ces  sels,  au  contact  d'un  excès  de  calcaire,  se  décom- 
posent en  leurs  éléments  constitutifs,  silice,  spath-fluor  et  oxyde  métal- 
ique,  avec  dégagement  d'acide  carbonique.  Le  départ  de  l'acide  car- 
bonique  maintient  les  pores  ouverts  et  facilite  l'évaporation  de  l'eau. 
H  se  dépose,  en  outi*d,  dans  les  interstices,  des  corps  durs,  insolubles  et 
inaltérables.  De  plus,  si  l'on  veut  obtenir  des  effets  de  coloration,  il 
suffit  de  substituer  les  Ouates  de  fer,  de  cuivre  oii  de  chrome  à  ceux 
d'alumine  et  de  zinc.  Le  procédé  peut  s'appliquer  aussi  bien  aux  enduits 
qu'aux  pierres,  pourvu  que  ces  enduits  soient  calcaires.  Le  prix  de 
revient  peut  varier  entre  0^%90  et  1^%80  par  mètre  carré,  suivant  la 
porosité  de  la  surface  et  le  nombre  de  couches  qu'il  est  nécessaire 
d'appliquer. 

Suivant  M.  Locard,  nulle  part  les  pierres  ne  se  ternissent  plus  vite  qu'à 
Lyon,  parce  que  la  consommation  du  charbon  de  terrre  y  est  relativement 
plus  grande  que  partout  ailleurs.  Mais  il  y  a  encore  autre  chose  que  les 
fumces,  ce  sont  les  toiles  d'une  certaine  espèce  d'araignée  qui,  étroite- 
ment appliquées  sur  les  pierres  les  plus  dures,  y  forment  de  nombreuses 
taches.  Cette  cause  de  souillure  a  été  signalée  pour  la  première  fois  par 
M.  Jourdan.  Nous  avons  des  pierres  de  trois  catégories  principales  :  celle 
du  Mont-d'Or,  celle  de  Villebois  et,  depuis  un  certain  nombre  d'années, 
des  pierres  tendres  que  les  chemins  de  fer  apportent  de  diverses  localités. 
Ces  pierres  tendres,  d'une  taille  facile,  durcissent  à  l'air  en  perdant  leur 
eau  de  carrière,  ce  qui  demande  de  cinq  à  six  ans,  mais  comme  elles  sont 
poreuses,  sous  notre  climat  humide  elles  sont  toujours  plus  ou  moins 


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XCIT  PR0GâS-yBRB4UX 

prorondément  imprégnées  d'eau,  et  s'épaufrissent,  comme  disent  les  gens 
du  métier^  sous  l'influence  de  la  gelée.  La  pierre  de  Crussol  est  une 
pierre  dure  qui  résiste  à  l'épreuve  de  Brard,  laquelle  consiste,  comme  on 
sait,  à  immerger  la  pierre  dans  une  dissolution  bouillante  de  sulfate  de 
soude.  Mais  la  cassure  conchoîdale  de  cette  pierre  accuse  une  structure 
esqnilleuse  qui  donne  un  accès  facile  à  4'eau  et  explique  les  désagré- 
gations prodaites  par  les  grands  froids.  Le  nettoyage  des  façades  à  Tea^ 
acidulée  devrait  être  proscrit,  à  moins  d'fttre  suivi  d'un  Uvage  avec  une 
abondante  quantité  d'eau  pure,  attendu  que  si  XwA  TacidQ  n'est  pas 
entraîné,  il  se  forme  des*  sels  de  chaux  qui  couvrent  les  pierres  d'an 
enduit  (kilvérulent  qui*  tadie  les  doigis.  L'expérience  a  été  faite  sur 
quelques  pierres  de  notre  musée  lapidaire  qu'on  a  essayé  de  nettoyer  avec 
dei'eàu  contenant  un  peu  d'acide  chlorhydtique. 

H.  SaiÎH-Lagei^  signale,  notamment  dans  les  parements  des  quais, 
certaines  pierres  qui  restent  blanches,  quoique  soumises,  aux  mêmes 
influences  ittmosphériques  que  les  autree.  Les  pierres  qui  noircissent  sont 
celles  dé  Couzon,  de  Villebois,  du  Bugey,  fournies  généralement  par 
PooKfbe  inférieure.  Celles  qui  font  exception  appartiennent,  comiyie  la 
presque  totalité  des  blocs  erratiques  de  nos  environs  et  la  plupart  des 
cSppes  dé  notre  musée  lapidaire,  au  choin  de  Fay.U  serait  donc  possible, 
par  un  choix  d^s  matériaux,  de  prévenir  le  noircissement  des  façades  de 
nos  édifices. 

M.  Locard  dit  que  c'est  précisément  par  le  choix  des  matériaux  que 
M.  Bernard  a  construit,  dans  nos  environs,  un  assez  grand  nombre  d'égli- 
ges  polychromes.  Les  carrières  qui  fournissent  lés  pierres  à  Lyon 
permettent  non  seulement  les  alternances  de  noir  et  de  blanc,  mais  la 
couche  ferrugineuse  dvibone»bed  nous  donne  des  pierres  rouges  et  cer- 
tains bancs  de  Couzon  présentent  la  teinte  bleue.  Nos  payés  sont  aussi 
variés  dé  couleur,  suivant  les  provenances;  on  peut  signaler  un  calcaire 
noir  de  Belgique  contenant  quelques  fossiles  et  qui  ne  devient  pas 
glissant  comme  les  porphyres,  parce  qu'il  ne  se  polit  pas  soi^s  les  pieds 
des  chevaux. 


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PROCES -YEafiAUX  XCV 

SÉANCE  DU  20  fifAI  1887 
Présidence    de   H.    LBCIEB 

M.  le  Président  souhaite  la  bienvenue  à  M.  Galtieri  membre  titulaire 
de  la  Société  depuis  les  dernières  élections. 

M.  Galtier,  en  témoignage  de  reconnaissance  et  de  bonne  volonté,  fait 
hommage  de  son  ouvrage  intitulée  :  Sur  la  rage  chez  Vhomme  et  les 
animauXy  au  point  de  vue  de  ses  caractères  et  de  sa  prophylaxie, 

La  Société  est  informée,  par  circulaire  ministérielle,  que  le  concours 
régional  de  Tulle,  auquel  le  département  du  Rhône  est  convié,  doit  s'ou- 
vrir le  26  juin  prochain.  M.  Cornevin,  désigné,  après  la  lecture  de  cette 
circulaire,  pour  représenter  la  Société  au  concours  de  Tulle,  veut  bien 
accepter  cette  délégation. 

M.  le  Président  annonce  qu'il  a  eu  un  entretien  avec  M.  le  Préfet  du 
département  du  Rhône  au  sujet  du  projet  de  profiter  des  réunions  des 
comices,  pour  la  distribution  des  primes  accordées  par  le  ministère  aux 
améliorations  agricoles  et  que  la  Société  est  chargée  de  décerner.  La 
proposition  a  été  favorablement  accueillie  ;  le  consentement  de  Tadmi- 
nistration  semble  acquis,  et,  de  leur  côté,  MM.  les  présidents  des  comices 
se  montrent  on  ne  peut  mieux  disposés. 

Après  cette  communication,  M.  le  Président  rappelle  la  convocation 
adressée,  pour  la  fin  de  la  séance,  à  la  Commission  chargée  d'étudier  les 
modifications  qu'il  conviendrait  d'apporter  aux  articles  du  règlement 
concernant  les  élections. 

M.  Cornevin  donne  une  suite  aux  communications  qu'il  a  faites,  l'année 
dernière,  les  12  et  19  février,  et  le  19  mars,  sur  les  propriétés  des  cytises. 

On  trouve  aux  lies  Canaries,  eotre  1500  et  2000  mètres  d'altitude,  un 
cytise  qui  doit  être  considéré  comme  se  rattachant  à  l'espèce  Cytisus 
proliferus  ;  ei  plus  bas,  c'est-à-dire  de  800  à  1000  mètres,  une  autre 
variété  que  les  habitants  appellent  tagasaste.  Le  docteur  Pérez,  médecin  à 
Ténériffe,  pensant  que  le  tagasaste  pourrait  bien  être  le  cytise  des  anciens^ 
dont  parle  Virgile,  préconise  ce  végétal  comme  pouvant  servir  à  l'alimen- 
tation du  bétail  dans  les  pays  oii  le  fourrage  manque,  et  il  en  a  envoyé  des 
semences  de  divers  côtés.  M.  Naudin  a  semé  et  cultivé  l'espèce  à 

PROCàs-VSRBAUX,  1887.  7 


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XCTI  PROCES-VERBAUX 

Collioures.  M.  Cornevin  a  reçu,  par  rintermédiaire  de  M.  Madignier,  la 
matière  première,  pour  des  essais  du  môme  genre  que  ceux  dont  il  a 
déjà  entretenu  la  Société. 

Le  tagasaste  n'est  pas  absolument  inoffensif;  on  peut  le  ranger  à  côté 
du  Cytisus  nigricans  et  du  Cytisus  supinus,  dont  les  propriétés  nocives 
sont  considérablement  moindres  que  celles  du  Cytisus  lahuimum.  Xwec  le 
poids  de  graines  du  Cytisus  laburnum  qui  tue  1  kilogramme  de  poids  vif, 
le  tagasaste  ne  produit  qu'un  peu  de  somnolence  et  d*essouflement  ;  pour 
provoquer  des  nausées,  il  faut  au  moins  tripler  la  dose  ;  pour  produire  un 
dénoûment  fatal,  il  faudrait  la  rendre  six  ou  huit  fois  plus  considérable. 
M.  Cornevin  dit  toutefois  que  q'K  Ile  qu'ait  été  la  quantité  employée,  il  n'a 
pu  rendre  mortelle  la  dose  administrée  aux  sujets  soumis  à  l'expérience. 
Le  végétal  en  question  peut-il  être  donné  en  nourriture  aux  animaux  ?  Oui, 
s'il  s'agit  des  ruminants  ;  on  doit  être  plus  réservé  s'il  est  question  des 
équidés.  Ces  conclusions  sont  d'ailleurs  conformes  aux  résultats  qu'avait 
déjà  entrevus  le  docteur  Pérez.  Il  est  possible  que  la  toxicité  du  taga- 
saste soit  atténuée  par  l'ensilage  et  la  fermentation.  Les  expériences  pour 
savoir  à  quoi  s'en  tenir  à  ce  sujet  n'ont  été  commencées  que  l'année  der- 
nière.^ On  sait^  dans  tous  les  cas,  que  la  cytisine  est  décomposée  par 
l'agent  de  la  fermentation  putride. 

On  peut  lire  dans  la  plupart  des  traités  de  toxicologie  que  les  prin- 
cipes vénéneux  contenus  dans  un  genre  ou  une  famille  de  végétaux  se 
développent  plus  dans  les  pays  chauds  que  sous  les  climats  tempérés. 
D'après  ce  qui  vient  d'être  dit,  il  en  serait  tout  autrement  pour  la  cytisine, 
si  toutefois  c'est  bien  ce  corps  qui  se  trouve  dans  le  tagasaste  ;  et,  à  cette 
occasion,  il  est  bon  de  faire  une  distinction.  Les  alcaloïdes  semblent  se 
développer  davantage  dans  les  végétaux  du  Nord  que  dans  ceux  du  Midi; 
pour  les  glucosides  ou  poisons  sucrés,  c'est  le  contraire  qui  arrive. 
L'analyse  des  plantes  alimentaires  montre  que  la  chaleur  augmente  la 
proportion  de*matières  grasses  et  de  sucre  ;  l'orge  d'Algérie,  par  exem- 
ple, contient  plus  de  sucre  et  de  matières  grasses  que  l'orge  de  nos  pays, 
mais  sa  teneur  en  azote  est  moindre. 

M.  Léger  donne  un  aperçu  rapide  de  la  première  partie  du  compte 
rendu  des  travaux  du  Conseil  d'hygiène  et  de  salubrité  du  département 
du  Rhône.  Ce  volume,  de  près  de  500  pages,  publié  sous  la  direction  de 
M.  Lacassagne,  secrétaire  du  Conseil^  professeur  de  médecine  légale  à  la 
Faculté,  résume  les  travaux  du  Conseil  pour  la  période  du  1*"*  janvier 
1850  au  31  décembre  1885,  et  comporte  les  divisions  suivantes  : 


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pnocES-VEimAUX  xcvii 

Météorologie,  de  1884  à  1885.  —  Résamé  géologique  de  l'arrondisse- 
ment de  Lyon.  —  Documents  statistiques.  -^  Consommation  et  alimen- 
tation. —  Eaux.  —  Voirie  urbaine.  —  Épidémies.  —  Écoles.  —  Hôpitaux 

—  Lois  protégeant  Tenfance  —  Prostitution  —  Criminalité  —  Prisons 

—  Aliénation  mentale.  —  Population  militaire. 

Les  renseignements  météorologiques,  fournis  par  le  directeur  de 
l'observatoire  de  Saint-Genis,  M.  André,  sont  les  jalons  qui  serviront  de 
base  pour  l'établissement  de  Tannée,  du  mois  et  du  jour  météorologiques 
moyens.  On  doit  se  rappeler  que,  jusqu'à  une  époque  assez  récente,  les 
observations  météorologiques  du  département  du  Rhône  ont  été  confiées 
à  la  Société  d'agriculture,  histoire  naturelle  et  arts  miles  de  Lyon;  qu'il 
existait  une  commission  permanente  de  météorologie  désignée  par  la 
Société^  et  dont  la  direction  avait  été  dévolue  au  savant  M.  Fournet  ;  que 
les  observations  réunies  et  contrôlées  par  M.  Fournet  ont  formé, 
pendant  plus  de  .trente  années,  une  partie  importante  des  publica- 
tions annuelles  de  la  Société.  On  peut  donc  voir  avec  surprise  que  le 
compte  rendu  des  travaux  du  Conseil  d'hygiène  ait  passé  sous  silence  les 
renseignements  utiles  que  la  Société  d'agriculture  a  fournis  pour  l'élude 
méthodique  du  climat  lyonnais. 

Le  résumé  géologique  est  dû  à  M.  le  docteur  Depéret,  qui  a  largement 
puisé  dans  les  travaux  de  MM.  Faisan  et  Locard,  sur  la  constitution  du 
sous-sol,  pour  la  seconde  partie  du  chapitre. 

Les  documents  statistiques  montrent  que  si  la  population  n'est  guère 
plus  dense  dans  certains  quartiers  de  la  périphérie  qu'une  population 
rurale,  il  est  tels  quartiers  du  centre  où  la  densité  est  telle  qu'ils  peuvent 
soutenir  la  comparaison  avec  les  trois  quartiers  les  plus  peuplés  de  Paris. 

D'après  les  actes  de  l'état  civil,  le  nombre  des  naissances  descend  de 
i  pour  35  habitants,  dans  la  première  période,  à  1  pour  il  dans  la 
seconde  ;  le  nombre  des  mariages  est  aussi  en  décroissance. 

Le  chapitre  consommation  et  alimentation  nous  apprend  que  la  con- 
sommation du  pain  et  du  vin  par  tète  a  diminué  d'un  quart  environ, 
depuis  1870  ;  par  contre,  il  accuse  un  progrès  alarmant  de  la  con- 
sommation de  l'alcool  qui,  de  1  à  2  litres  par  tète  et  par  an,  qu'elle 
ëtait  de  1872  à  1874,  dépasse  4  litres,  de  1881  à  1884.  Le  même 
chapitre  donne  des  détails  sur  l'inspection  des  viandes»  les  opérations  du 
Laboratoire  municipal  et  la  surveillance  du  matériel  culinaire  des  établis- 
sements de  consommation.  Une  large  place  est  donnée  à  la  question  des 
eaux,  en  commençant  par  le  r^ime  du  Rhône  et  de  la  Saône,  sur  les 


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LCVIII  PROCES-VEI\B\UX 

données  fournies  par  M.  Gobin.  Des  nombreux  projets  émis  pour  fournir 
de  l'eau  à  la  ville  de  Lyon^  un  seul,  celui  de  M.  Michaud,  se  trouve  men- 
tionné dans  le  recueil. 

D'après  la  statistique  de  la  voirie,  ob  l'on  trouve  un  extrait  du  rapport 
publié  en  1885  par  le  docteur  Clément,  sur  la  largeur  des  rues,  il  résulte 
que  les  hauteurs  des  maisons  à  Lyon  dépassent  celles  qui  sont  admises 
par  le  Conseil  d'État,  ce  qui  est  une  disposition  déplorable,  vu  Thumidité 
de  l'atmosphère  et  la  fréquence  des  brouillards. 

La  question  des  vidanges  et  la  question  non  moins  importante  des 
cimetières  sont  traitées  dans  un  mémoire  de  M.  Ferrand  qui  n'a  pas 
moins  de  158  pages.  Le  nouveiu  cimetière  de  la  Guillotière,  par  son 
étendue  et  par  la  nature  du  terrain,  serait  le  seul  de  l'agglomération 
lyonnaise  qui  répondit  d'une  matière  satisfaisante  à  sa  destination. 
L*auteur  réclame  énergiquement  l'établissement  d'obitoires  comme  il  en 
existe  en  Allemagne,  en  Hollande,  en  Belgique,  en  Norvège  et  en  Angle- 
terre ;  l'usage  en  serait  facultatif,  sauf  les  cas  de  décès  par  suite  de 
maladies  épidémiques  et  contagieuses.  Il  demande  aussi  la  construction 
d'une  véritable  morgue,  munie  de  tous  les  accessoires  indispensables  aux 
autopsies. 

On  trouve  dans  le  chapitre  vi  intitulé  :  Coup  d'œil  sur  Fétat  médical 
régnant  et  les  épidémies  dans  P arrondissement  de  Lyon  pendant  les 
vingt-cinq  dernières  années,  une  première  partie  consacrée  aux  affections 
soumises  à  l'influence  des  saisons,  une  seconde  partie  qtii  traite  des 
maladies  à  recrudescence  épidémique  non  saisonnière,  un  rapport  du 
docteur  Perroud  sur  les  maladies  étrangères  à  la  morbidité  de  notre  ville 
et  éclatant  à  intervalles  indéterminés  ;  enfin  des  articles  sur  la  vaccination, 
sur  les  établissements  d'instruction,  sur  les  lois  de  protection  de  l'en- 
fance et  sur  les  établissements  hospitaliers. 

Tel  est  à  grands  traits,  et  en  y  comprenant  les  divisions  mentionnées 
plus  haut,  le  cadre  de  ce  travail  qui  comble  une  lacune  regrettable.  L  a 
période  embrassée  est  un  peu  longue.  Un  travail  semblable  devrait  être 
renouvelé  tous  les  cinq  ans.  On  pourrait  y  faire  entrer  avec  avantage, 
pour  la  statistique  des  maladies  zymotiques,  la  représentation  graphique 
au  moyen  d'un  pointage  sur  des  cartes  et  des  plans  préparés  à  cet  effet, 
comme  cela  a  été  pratiqué  pour  l'épidémie  cholérique  à  Marseille  et  pour 
la  statistique  sanitaire  de  Paris. 

M.  Gobin,  après  avoir  fait  observer  que  les  chiffres  relatifs  à  la  popu- 
lation scolaire  sont  peut-être  un  peu  au-dessous  de  la  réalité,  dit  que 


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PROCES- VERBAUX  XCIX 

lorsqu'il  était  ingénieur  de  la  voirie,  il  a  demandé  une  modification  des 
règlements  particuliers  concernant  la  hauteur  des  maisons  de  Lyon^  bien 
qu'on  eût  déjà,  à  cette  époque,  opéré  une  réduction.  Sa  proposition  a 
rencontré  des  obstacles  de  la  part  des  propriétaires  dont  les  immeubles 
menacés»  dans  certains  cas,  de  perdre  un  étage,  auraient  forcément  subi 
une  dépréciation.  Il  y  a  lutte  entre  les  hygiénistes  qui  voudraient  que  le 
soleil  pût  pénétrer  partout  et  les  architectes  qui  cherchent  à  tirer  le 
meilleur  parti  du  terrain  ;  l'excellence  des  matériaux  dont  ils  disposent 
favorise  ces  derniers.  M.  Gobin  ajoute  que  la  commission  départementale 
de  météorologie,  réorganisée  cette  année,  vient  de  dresser  le  programme 
de  ses  travaux  ultérieurs. 

M.  Cornevin  dit  qu'il  résulte  d'études  récentes  relatives  à  l'influence  du 
sol  sur  les  matières  organiques,  qu'on  pourrait  assainir  les  cimetières  en 
y  développant  la  culture  fleurs  et  en  restreignant  les  pelouses  qui  ralen- 
tissent la  décomposition  des  corps. 

Comme  membre  du  Conseil  d'hygiène  et  de  salubrité,  M.  Galtier  fait 
observer  que  le  volume  dont  M.  le  Président  vient  de  faire  connaître  le 
contenu,  et  que  le  volume  qui  doit  suivre  et  où  il  sera  traité  des  établis- 
sement insalubres,  doivent  être  considérés  comme  la  liquidation  d*un  passé 
qu'il  était  indispensable  de  résumer  pour  avoir  un  point  de  départ  et  un 
terme  de  comparaison,  en  vue  des  statistiques  ultérieures  qui  se  succé- 
deront à  intervalles  beaucoup  plus  rapprochés. 


SÉANCE  DU  S  JUIN  1887 
Présldenee  4e  M.  LBDBR 


La  Société  reçoit  le  programme  des  récompenses  qui  seront  décernées, 
cette  année,  par  la  Société  pour  V encouragement  de  l'industrie  nationale. 
La  s(»mme  des  primes  s'élève  à  100000  francs  et  une  large  pari  est  réser- 
vée à  l'agriculture. 

M.  le  Président  informe  que  le  Comice  agricole  de  Lyon  doit  se  réunir, 
cette  année,  à  Villeurbanne^  le  4  septembre»  et  exprime  l'espoir  d'inau- 


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C  PROCES    VERBAUX 

gurer,  à  cette  occasion,  le  nouveau  mode  de  distribution  des  encourage- 
ments ministériels  dont  la  répartition  est  remise  aux  soins  de  la  Société. 
A  la  suite  de  cette  communication,  M.  le  Président  présente  quelques  ob- 
servations sur  les  syndicats  agricoles.  Ces  associations,  au  nombre  de  deux 
ou  trois  cents,  en  France,  se  sont  groupées  en  deux  grands  syndicats 
généraux  dont  l'un  s*est  affilié  à  la  Société  des  agriculteurs  de  France, 
et  Tautre  s'est  mis  sous  le  patronage  d'une  puissante  institution  financière. 
Le  département  du  Rhône  est  resté  assez  longtemps  en  retard  sous  ce 
rapport.  Cependant,  sur  les  huit  comices  qu'il  renferme,  six  sont  actuel- 
lement réunis  en  un  syndicat  qui  comprend  deux  mille  quatre  cents  adhé- 
rents et  projette  de  s'affilier  à  la  Société  des  agriculteurs  de  France.  Les 
promoteurs  du  syndicat  du  Rhône  pensent  à  faire  de  celte  association  un 
centre  de  renseignements  pour  arriver  à  la  suppression  aussi  complète 
que  possible  de  l'impôt  prélevé  par  les  intermédiaires,  sur  les  producteurs 
et  les  consommateurs. 

Les  membres  des  comices  sont  admis  à  faire  partie  du  syndicat  moyen- 
nant une  cotisation  de  10  centimes  par  an.  Pour  assurer  le  fonctionne- 
ment de  institution  au  moyen  de  ressources  sérieuses,  on  escompte  par 
avance  les  rabais  de  35  à  30  pour  100  qu'on  pense  obtenir  sur  les  achats 
de  toute  sorte  et  sur  lesquels  on  prélèvera  2  à  3  pour  100. 

M.  Péleaux  fait  une  communication  sur  les  altérations  qui  se  produi- 
sent, à  la  longue,  dans  les  verres  exposés  à  la  lumière. 

Ces  altérations  sont  de  deux  sortes,  superficielles  et  profondes.  Les 
premières  sont  dues  à  l'action  de  l'acide  carbonique  de  l'air  qui  fixe  l'alcali 
du  verre  et  met  en  liberté  une  très  mince  pellicule  siliceuse  qui,  en  décom- 
posant la  lumière,  produit  les  irisations  bien  connues  des  verres  anti- 
ques. 

L'autre  genre  d'altération  rend  colorés  dans  toute  leur  masse  des  verres 
primitivement  incolores  ou  à  peu  près  et  produit  des  teintes  variant, 
suivant  la  nature  du  verre  ou  la  durée  de  laction  déterminante,  du 
rose  faible  au  rouge  violet  intense,  ou  au  violet-améthyste.  Quand 
la  teinte  est  encore  très  faible  et  indécise,  elle  s'accuse  nettement 
si  l'on  regarde  la  lame  de  verre  sur  la  tranche.  L'attention  de  M.  Péteaux 
sur  ce  fait  a  été  particulièrement  attirée  par  les  observations  qu'il  a  pu 
faire  dans  le  cimetière  protestant  de  Nimes,  où  l'on  a  Thabilude  de  placer 
des  cloches  de  verre  sur  les  couronnes  et  les  objets  divers  déposés  sur 
les  tombes.  Ces  cloches,  dont  un  spécimen  est  mis  sous  les  yeux  de  la 
Société,  viennent  de  la  verrerie  de  Portieux,  dans  les  Voàges,  d'où  ellts 


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Pr.OCES'VERBAl'X  CI 

sortem  incolores  et  ne  présentant  qu'une  légère  teinte  jaunâtre  sur  la  tran- 
che. Au  bout  de  quelques  années  d'exposhion  au  soleil,  la  coloration  en 
violet  est  fortement  accusée,  comme  ont  peut  le  voir  sur  une  coUeclion  de 
fragments  recueillis  par  M.  Péleaux.  Le  phénomène  n'est  dû  qu'à  Taclion 
de  la  lumière;  ce  qui  le  prouve,  c'est  qu'un  fragment  qui  a  été  mastiqué, 
à  la  suite  d'une  rupture,  et  soustrait  ainsi  en  partie  à  l'action  du  soleil, 
est  incolore,  dans  la  partie  abritée  et  vtolet  sur  le  reste  de  son  étendue. 
On  peut  observer  des  faits  de  coloration  analogues  aux  devantures  de 
quelques  magasins  de  notre  ville,  où  des  bocaux  sont  exposés  sans  avoir 
changé  de  place  depuis  un  assez  grand  nombre  d'années. 

Peu  de  chimistes  se  sont  occupés  de  la  coloration  du  verre  par  la  lumière. 
Ni  Pelooze  niGirardin  n'en  parlent  dans  leurs  traités.  Péligot  n'en  dit  que 
quelques  mots  dans  son  ouvrage  spécial  sur  le  verre  ;  Henrivaux,  dans 
son  Encyclopédie  chimique^  en  parle  plus  longuement.  Péligot  et  Henri- 
vaux  mentionnent  en  outre  les  travaux  spéciaux  de  Gaffield  de  Boston  sur 
ce  sujet. 

Gaffield  de  Boston  a  commencé,  en  ISeS,  une  série  d'expériences  qui 
ont  duré  près  de  vingt  années  et  dont  voici  les  résultats  principaux  : 

Tous  les  verres  ne  sont  pas  également  sensibles  à  l'action  de  la  lu- 
mière. 

Les  verres  à  base  de  plomb  sont  à  peu  près  inaltéiables. 

'La  chaleur  n'entre  pour  rien  dans  le  phénomène. 

Les  verres  colorés  par  la  lumière  peuvent  redevenir  incolores  en  pas- 
sant dans  un  four  à  recuire. 

Enfin  le  même  auteur  a  fait  une  expérience  décisive  en  partageant  en 
douze  fragments  égaux  une  lame  de  verre  de  provenance  anglaise  et  en 
exposant  à  la  lumière  dix  de  ces  fragments,  pendant  des  laps  de  temps 
régulièrement  croissants,  tandis  qu'il  maintenait  les  deux  fragments  res- 
tants dans  l'obscurité,  pour  les  faire  servir  de  témoins.  Les  témoins  sont 
restés  incolotes  et  les  autres  fragments  ont  donné  une  sorte  de  gamme 
chromatique  de  la  couleur  violette. 

.  Le  mécanisme  du  phénomène  doit  prendre  son  point  de  départ  dans 
cette  circonstance  que  tous  les  verres  sensibles  à  l'action  de  la  lumière 
contiennent  du  manganèse.  On  sait  que  le  bioxyde  de  manganèse,  le  sa- 
von des  verriers^  est  introduit  dans  la  compositiony  pour  neutraliser  la 
couleur  jaunâtre  ou  vcrt-bouleille  que  donne  une  quantité  même  minime 
d'oxyde  de  fer  répandue  dans  la  masse.  Ce  traitement  rend  le  verre  inco- 
lore et  ne  laisse  tout  au  plus  persister  qu'une  légère  teinte  jaunâtre  visi- 


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cil  rnOCBS-VERBAUX 

ble  sur  ki  tranche.  La  lumière  fait  cesser,  par  un  phénomène  de  réduc- 
tion, Téiat  d'équilibre  qui  s'éiait  établi^  sous  l'influence  de  la  chaleur, 
entre  l'oxyde  de  fer  passé  au  maximum  et  le  bioxyde  de  manganèse  réduit 
à  l'élal  de  protoxyde;  l'oxygène  provenant  de  la  réduction  de  l'oxyde  de 
fer  régénère  le  bioxyde  de  manganèse  dont  le  pouvoir  colorant  est  intense 
et  si  facilement  mis  à  profit  dans  les  essais  au  chalumeau,  pour  recon- 
naître les  moindres  traces  de  manganèse.  On  peu  citer  d'autres  exemples 
de  Taction  réductrice  de  la  lumière,  notamment  la  réduction  du  chlorure 
d'argent  obtenu  par  la  combustion  de  l'argent  dans  le  chlore,  et  la  ré- 
duction de  l'acide  carbonique  produit  par  la  fonction  chlorophyllienne. 

Il  serait  intéressant,  dit  en  terminant  M.  Péteaux»  de  rapprocher  ces 
observations  de  celles  dont  M.  Arloing  a  entretenu  la  Société,  ob  la  lu- 
mière joue  un  si  grand  rôle  pour  la  destruction  des  spores  des  microor- 
ganismes. 

M.  Léger  dit,  à  propos  de  cette  communication,  que  le  souci  constant 
des  verriers  est  la  recherche  de  la  teinte  complémentaire  susceptible  de 
neutraliser  la  coloration  naturelle  du  verre,  et  la  détermination  de  la 
dose  convenable  du  réactif.  Les  verriers  anglais  ne  réussissent  pas  très 
bien  ;  dans  presque  toutes  les  expositions,  on  a  reproché  à  leurs  verres  la 
teinte  violette  bien  prononcée  qui  en  fait  des  glaces  excellentes  pour  les 
magasins  de  deuil.  Les  verres  d'Autriche,  qui  sont  à  base  de  potasse, 
sont  naturellement  un  peu  jaunes.  Les  verres  à  base  de  soude  sont  verts. 
Les  verres  jaunes  sont  blanchis  par  le  bleu  de  cobalt.  Les  observations  de 
M.  Péteaux  se  compléteraient  de  la  façon  la  plus  naturelle  par  d'autres 
qui  auraient  pour  but  de  voir  si  le  travail  moléculaire  provoqué  par  la 
lumière  développe  la  couleur  bleue  dans  les  verres  blanchis  au  cobalt, 
comme  elle  développe  la  couleur  violette  dans  les  verres  blanchis  au 
bioxyde  de  manganèse. 

Après  ces  observations,  M.  Léger  entretient  la  Société  de  quelques  faits 
rouveaux  qui  intéressent  l'agriculture. 

On  a  cru  assez  longtemps  qu*il  y  avait  toujours  assez  de  fer  dans  le 
hol;  mais  des  expériences  poursuivies  pendant  quatre  années  consécutives 
en  Angleterre,  ont  prouvé,  par  des  résultats  toujours  concordants,  qu'on 
peut  augmenter  considérablement  les  récoltes  par  l'emploi  du  sulfate 
de  fer.  Ces  expériences  ont  été  faites  sur  un  sol  siliceux  contenant  déj^ 
4  pourlOO  de  fer.  En  ajoutant  du  sulfate  de  fer  à  la  dose  de65  kilogrammes 
par  hectare,  on  a  augmenté  le  rendement  du  blé  de  6*^,38  pour  100,  celui 
des  bcueraves  d**  23^.10,  celui  des  pommes  de  terre  de40''»,6,  des  f^ves 


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PROCES   YRRHAUX  CItl 

de  71^,4,  enfin  celui  du  foin  de  99^,11.  L'expérience  ayant  démontré 
que  les  plantes  succombent  à  Tabsorption  de  10  pour  100  de  leur  poids 
d'oxyde  de  fer,  les  résultats  négatifs  qu'on  avait  obtenus  auparavant  avec 
la  sulfate  de  fer  n'étaient  dus  qu'à  l'excès  des  doses  administrées.  L'ana- 
lyse des  cendres  des  végétaux  établit  une  correspondance  constante  entre 
l'accroissement  de  la  quantité  d'oxyde  de  fer  et  celle  du  phosphore;  elle 
montre,  par  contre,  que  la  quantité  de  potasse  diminue.  Il  y  a,  en  outre, 
augmentation  de  la  chlorophylle  dans  les  parties  vertes  et  des  matières 
albumineuses  dans  le  reste.  Le  sulfate  de  fer  doit  être  répandu  sur  le  sol 
avec  cinq  ou  six  fois  son  poids  de  terreau  ;  l'opération  doit  se  faire  au 
printemps,  lorsque  les  plantes  ont  dé]\  5  ou  6  centimètres. 

Dans  le  Gard  et  l'Hérault,  on  a  constaté  que  les  vignes  plantées  en 
terrain  granitique  résistent  mieux  au  phylloxéra  que  celles  qui  reposent 
sur  le  terrain  néocomien.  On  croit  avoir  découvert  qie  la  magnésie  joue 
un  rôle  important  comme  agent  préservateur  des  vignes  soit  françaises, 
soit  américaines,  et  que  la  plus  grande  résistance  de  ces  dernières  est 
due  à  la  plus  grande  quantité  de  magnésie  qu'elles  contiennent.  Il  résul- 
terait de  là  que  la  magnésie  doit  prendre  place  parmi  les  agents  préser- 
vateurs du  phylloxéra.  L'observation  serait  à  rapprocher  de  celle  qui  a 
été  faite  en  Beaujolais  sur  les  terrains  contenant  du  manganèse. 

M.  Léger  dit  encore  qu'en  Allemagne,  on  est  arrivé  à  nourrir  les  va- 
ches avec  un  mélange  de  sciure  de  bois,  d'un  peu  de  marc  de  raisin  et 
de  quelques  déchets  d'orge,  le  tout  assaisonné  de  sel  brut  et  de  quelques 
traces  d'acide  chlorhydrique.  Non  seulement  ce  régime  a  suffi  à  l'entretien 
des  animaux,  mais  la  production  laitière  a  été  augmentée. 

M.  Deville  fait  observer  que  le  sulfate  de  cuivre  jouit  des  mêmes  pro- 
priétés que  le  sulfate  de  fer  auquel  il  doit  être  préféré  dans  certains  cas, 
malgré  son  prix  plus  élevé,  parce  qu'il  permet  de  garantir  les  pommes 
de  terre  des  attaques  du  péronospora. 

M.  Cornevin  dit  que  les  premières  expériences  faites  po  ir  nourrir  les 
ruminants  avec  de  la  sciure  de  bois  sont  dues  à  Aubener,  mort  il  y  a  une 
quarantaine  d'années.  Pour  les  moutons,  Aubener  avait  réussi  avec  la 
sciure  de  bois  seule.  Les  expériences  ont  été  continuées  non  seulement 
sur  les  animaux  polygastriques,  mais  aussi  sur  les  chevaux,  et  Ton  est 
arrivé  à  faire  entrer  la  sciure  de  bois  pour  une  part  considérable  dans 
l'alimentation  des  chevaux  d'omnibus  de  Berlin.  La  sciure  de  bois  est 
composée  en  grande  partie  de  cellulose  assimilable  et  son  coRllficient  de 
digestibilité  est  de  40  à  45  pour  100.  Les  Baskirs  et  les  Kalmonks  nour* 


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CIY  PltOCBS-VËKBVUX 

rissent  d'«illeurs  leurs  moBtons,  pendant  trois  ou  quatre  mois,  avec  l'ë- 
corce  de  bouleau. 

M.  Péteaux  fait  observer  qu'outre  la  cellulose,  la  sciure  de  bois  contient 
encore  de  l'azote,  et  qu'il  existe  certaines  espèces  d'insectes  qui  ne  vivent 
absolument  que  de  bois. 

M.  Gobin  rapporte,  à  la  suite  d'une  visite  à  la  fabrique  de  chaux  de 
Cbaz^t-Bons,  que  les  vignes  voisines  des  cheminées  de  l'usine,  les  seules 
qui  ne  soient  pas  phylloxérées,  dans  la  localité,  sont  sans  aucun  doute 
préservées  par  la  fine  poussière  de  chaux  dont  elles  sont  couvertes  cons- 
tamment. 

A  cette  occasion,  M.  Léger  dit  que  dans  une  région  des  environs  de 
Carcassonne,  on  a  réussi  à  défendre  les  vignes  contre  l'oidiun  et  le  mil- 
dew  avec  la  poussière  de  chaux  et  un  peu  de  goudron  de  g«i,  presque 
aussi  bien  qu'avec  la  sulfate  de  cuivre. 

M.  Deville  pense  que  l'action  préservatrice  de  la  poussière  de  chaux 
tient  à  ce  que  ce  corps  étant  extrêmement  divisé  et  constamment  en  sus- 
pension dans  l'atmosphère,  l'insecte  ailé  ne  peut  pas  échapper  à  ses  attein- 
tes qui  le  détruisent  sur  place  ou  le  mettent  au  moins  dans  l'impossibilité 
d'effectuer  ses  migrations* 


SÉANCE  DU  17  JUIfT  1887 
Présidence  de  1II«  liBOER 


M.  le  Président  adresse  des  félicitations,  au  nom  de  la  Société,  à 
M.  Péteaux  qui  vientd'ètre nommé  membre  du  Conseil  de  perfectionnement 
des  écoles  vétérinaires,  et  à  M.  Gobin  récemment  élu  de  l'Académie  des 
sciences,  belles-lettres  et  arts  de  Lyon. 

La  Société  reçoit  un  manuel  de  l'emploi  des  engrais  chimiques,  réJigé 
p^r  les  soins  de  la  Société  d'agriculture  et  d'horticulture  de  Louhans. 

M.  Comevin  dépose  sur  le  bureau,  à  titre  d'hommage  à  la  Société,  le 
traité  qu'il  vient  de  publier  des  plantes  vénéneuses  et  des  empoisonne* 
ments  quelles  produisent. 

M*  Coraivin  donne  ensuite  teçture  d'un  rapport  au  nom  de  la  Com- 


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PUOCIiS-VEIlB\BX  cy 

mission  spéciale  qui  a  éié  désignée  pour  examiner  les  diverses  propositions 
qui  ont  été  émises  relativement  aux  élections,  en  vue  de  remédier  à  une 
situation  créée  par  des  circonstances  exceptionnelles  qui  ont  momenta- 
nément entravé  le  recrutement  de  la  Société.  La  Commission  proposa 
qu'il  ne  soit  pas  touché  aux  statuts,  mais  qu*on  en  suspende  temporaire- 
ment l'application  rigoureuse,  pour  remplir  les  vides  dans  le  plus  bref 
délai. 

La  lecture  du  rapport  étant  achevée  et  la  discussion  de  nouveau  ouverte^ 
la  Société  adopte  la  proposition  de  la  Commission  et  décide  que  la  pro* 
chaîne  séance  sera  une  séance  d'élections  dans  laquelle  on  votera  sur 
toutes  les  candidatures  déclarées  admissibles,  quel  que  soit  le  nombre  des 
candidatures  dans  chaque  section. 

M.  Léger  entretient  la  Société  des  sondages  d*Heyrieux, 

On  sait  que  le  professeur  Fournet  et  les  ingénieurs  (Brûner  et  Grand'Eury 
avaient  indiqué,  sur  la  rive  gauche  du  Rhône,  un  prolongement  probable 
du  bassin  houiller  de  la  Loire,  prolongement  dont  les  gisements  de  Com- 
munay  et  les  affleurements  de  Chavagneux  marquaient  les  premiers  et  les 
demiera  jalons.  Des  indices  de  même  najUire  avaient  dailieurs  fait  sup- 
poser Texistence  du  terrain  houiller  dans  une  autre  direction,  vers  Mon- 
trond,  et  deux  sondages  avaient  été  pratiqués,  l'un  à  Simandre,  l'autro  à 
Marennes.  Le  premier  avait  rencontré  le  terrain  houiller  à  190  mètres,  et 
s'était  perdu  à  330  mètres  dans  les  micaschistes;  le  second  avait  pénétré 
jusqu'à  220  mètres,  sans  recouper  la  formation  houillère. 

Une  nouvelle  société  d'études  s'étant  constituée  sous  la  direction  de 
MM»  Griïner  et  Grand'Eury,  pour  pratiquer  des  recherches  en  se  portant 
plus  avant,  deux  sondages  furent  entrepris,  l'un  à  Chaponnay,  l'autre  à 
Toussieu.  Le  sondage  de  Chaponnay,  commencé  le  11  juin  1881,  après 
avoir  traversé  32  mètres  d'alluvions  quaternaires  et  180  mètres  de  mol- 
lasse tertiaire,  atteignait,  le  16  octobre,  à  212  mètres,  le  terrain  houiller 
bien  caractérise.  Après  avoir  trouvé  de , petits  grains  épars  de  houille,  on 
rencontrait,  à  231  mètres,  un  mince  filet  de  charbpn  gras  flambant;  mais 
les  terrains  venant  à  se  brouiller,  on  s'arrêtait  à  277  mètres  sai^s  être  par* 
venu  à  une  couche  exploitable.  Le  sondage,  de  Toussieu  fut  entrepris  à 
3500  mètres  de  distance,  sur  l'alignement  de  Communay  à  Chavagneux, 
et  commencé  le  1°^  mars  1882.  Il  atteignit,  au  bout  d'un  an,  le  terrain 
houiller  à  322  mètres,  confirmant  la  continuité  de  la  formation  houiUère. 
Même  rencontre  de  grains  de  houille  grasse  et,  en  outre,  de  débris  de 
calamités.  Qn  s'enfonça  de  138  mè^es  dans  le;  schistes  etpn  dut  s'arr^- 


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GYl  PKOCES -VERBAUX 

ter  à  465  mètres,  désespérant  de  sortir  des  schistes,  à  cause  de  la  forte 
inclinaisoa  des  couches. 

Chemin  faisant,  le  11  octobre  1883,  par  266  mètres,  au  sortir  d'une 
série  de  calcaires  alternant  avec  des  marnes  sableuses,  la  sonde  avait  ren- 
contré une  brèche  ferrugineuse  et,  sur  d'^^^O  de  hauteur,  une  suite  de 
couches  sensiblement  horizontales,  de  1  mètre  de  hauteur,  de  3  mètres 
dans  leur  ensemble,  de  minerais  de  fer  entrelardés  de  couches  de  man  • 
ganse  d'une  puissance  totale  de  1",40. 

Le  minerai  de  fer  se  présente  sous  la  forme  d'un  peroxyde  hydraté 
pasiiant  à  l'hématite  jaune  puis  rouge,  enfin  brun  clair.  Le  manganèse  se 
trouve  à  l'état  d'oxyde  rouge  et  surtout  de  pyrolusite  qui  semble  former 
un  banc  de  plus  de  1  mètre  d'épaisseur. 

La  moyenne  des  analyses  faites  donne  la  composition  suivante: 


MtlfBRAI  HnOBUI 

OB  FBA  DB  lUNOAlCtoB  DB  FBA 

;  Sondage  n*  i  Sondag*  n*  I  Sondag*  n*  S 

Pertes  ptr  etleinition  .    .         10»3i$  9,10  10,00 

Sniee 20,25  19,t$0  24,70 

Alumine 4,02  4,tf0  8,00 

Chaux 1,20  0,70  0,60 

Baryte 1,06  2,60  » 

Oxyde  de  maDganèse  .    .  14,40  (méui  io,M}  62,20  (méuiu,78)  8,t(0à11,2tf 

(iiiéial5»9à8,l) 

Peroxyde  de  fer.    •    .    .  47,6tf  (méui  tt^S)  traeet  51,19  à  58,16 

riDéUll5,8àl7,l) 

Aeidf  salfarique.  .    •    .  0,05  traees  traces 

Acide  pliospborique.  •    .  0,06  0,06  0,08 


Ces  minerais  sont  purs,  mais  fortement  siliceux;  on  pense  toutefois  que 
la  silice  ne  s*y  trouve  engagée  qu'à  l'état  de  gangue.  Le  mur  de  la  cou- 
che métallifère  se  trouvant,  sur  45  mètres  d'épaisseur,  imprégné  de  ces 
oxydes,  on  peut  compter  avoir  affaire  à  une  puissante  formation. 

Les  indications  fournies  par  ces  reconnaissances  engagèrent  la  Société 
d'études  à  faire  de  nouveaux  sacrifices  pour  foncer,  à  proximité  du  son- 
dage, un  puits  d'exploitation  au  diamètre  de  3*^,50,  En  même  temps 
que  cet  ouvrage  aurait  servi  à  l'extraction  des  minerais  de  fer,  il  eût 
permis  de  rechercher  les  couches  houillères  par  des  travers-bancs. 

Ce  fonçage,  commencé  en  février  1884,  a  pu  être  poursuivi  à  sec  jusqu'à 


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PROCES   VERBAUX  CVlt 

34  mètres  de  profondeur;  là  on  atteignit  une  mollasse  sableuse  perméable 
qui  livra  passage  à  des  venues  d'eau  de  50  hectolitres  à  l'heure  d'abord, 
puisbientôtde  130, 150  et  même  350  hectolitres,  à  mesure  qu'on  descen- 
dait à  5  mètres  plus  bas.  En  épuisant,  on  parvint  à  atteindre  le  niveau  de 

35  mètres  ;  mais  on  se  trouvait  alors  en  présence  d'un  volume  d'eau  de 
400  hectolitres. 

On  essaya  de  combattre  l'invasion  des  eaux  par  un  cuvelage  sur  trous- 
ses picotées  d'une  hauteur  de  14  mètres,  blindant  la  zone  perméable; 
mais  à  la  reprise  du  fonçage,  les  sources  jaillirent  de  nouveau  du  fond  ; 
la  pompe  de  500  hectolitres  fut  impuissante  à  affranchir  ces  venues  d'eau, 
et  le  travail  dut  être  arrêté  à  36  mètres. 

Poursuivre  le  travail  jusqu'à  la  couche  métallifère,  dans  ces  conditions 
onéreuses,  sur  les  indications  toujours  un  peu  vagues  d'un  unique  sondage 
deO'",30de  diamètre  qui  peut  avoir  rencontré  fortuitement  un  amas  ou 
une  poche  isolée,  était  quelque  peu  imprudent.  Pour  être  un  peu  mieux 
fixé,  on  résolut  de  faire  sur  un  autre  point,  à  300  mètres  du  précé- 
dent, un  troisième  sondage  dit  de  Toussieu  n"*  3,  qui  fut  commencé  le 

36  avril  1886.  Le  17  mars  dernier,  la  sonde  a  commencé  à  rencontrer  la 
formation  ferrifère  vers  369",  10  et  on  l'a  suivie  jusqu'à  377"  ,60,  soit 
sur  8", 50  d'épaisseur.  Elle  est  formée  des  mêmes  bancs  qui  se  succè- 
dent dans  le  même  ordre  que  dans  le  sondage  précédent.  En  classant  les 
zones  véritablement  exploitables,  on  se  trouve  en  présence  : 

1®  D'une  couche  de  1",84  d'épaisseur  de  minerai  de  fer  manganésifère  ; 

3^  D'une  autre  couche  de  1"47  qui  serait  plutôt  du  minerai  de  man- 
ganèse. 

L'ensemble  aurait,  d'après  ce  sondage,  une  épaisseur  utile  de  3"i01, 
alors  que  dans  le  précédent  elle  présentait  4", 40. 11  y  a  donc,  à  300  mè- 
tres de  distance,  un  amincissement  du  gtte,  ce  qui  n'a  rien  d'exceptionnel. 
La  composition  des  minerais  ne  diffère  pas  très  sensiblement  de  celle  qui 
est  donnée  dans  le  tableau  précédent.  Aux  profondeurs  de  370  mètres, 
ils  se  présenteraient  comme  moins  siliceux. 

Le  sondage  poursuivi  rencontre,  vers  325  mètres,  du  grès  houiller 
beaucoup  plus  beau  qu'au  sondage  n"*  1,  ce  qui  donnerait  l'espoir  de 
trouver  la  houille  beaucoup  mieux  caractérisée  qu'auparavant. 

Quoi  qu'il  en  soit,  il  est  intéressant  d'avoir  constaté,  à  proximité  de 
notre  bassin  métallurgique  de  la  Loire,  l'existence  de  minerais  de  fer  non 
sulfureux,  non  phosphoreux,  les  seuls  que  nous  rencontrions  au  centre 
du  pays,  qui  soient  de  nature  à  remplacer,  comme  qualité,  pour  la  pro~ 


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CVriî  PnOCES-VERBAUX 

duction  de  Tacier,  les  minerais  des  Pyrénées,  d'Afrique,  d'Espagne,  ou 
de  nie  d'Elbe. 

Il  est  à  souhaiter  que  les  ingénieurs  qui  ont  dirigé  avec  tant  d'habileté 
ces  belles  recherches  puissent  triompher  des  difficultés  qui  se  sont  pré- 
sentées, de  manière  à  rendre  abordable  pour  la  métallurgie,  le  prix  des 
excellents  minerais  qu'ils  ont  découverts. 

M.  Gobin  décrit,  sous  le  nom  deprojectiles  antiques ^  des  masses  en  fer 
qu'il  a  extraites  du  lit  du  Rhône,  en  1863,  entre  les  ponts  de  la  Guillo- 
tière  et  du  Midi,  en  exécutant  des  dragages  pour  les  remblais  du  quai  du 
Prince -Impérial  qui  a  été  nommé  successivement,  depuis  lors,  quai  de  là 
Vitriolerie,  ensuite  quai  Claude  Bernard.  Ces  projectiles,  qui  sont  fusi- 
formes,  avec  leurs  deux  pointes  plus  ou  moins  allongées,  présentent  une 
longiieur  totale  d'environ  30  centimètres.  On  devait  les  faire  rougir  au 
feu  pour  les  lancer  avec  des  catapultes  sur  les  habitations  qu'on  voulait 
incendier.  Peut-èire  les  pointes  étaient-elles  garnies  d'étoupes  goudron- 
nées destinées  à  jouer  le  rôle  de  torches  incendiaires.  La  drague  en  a  mis 
au  jour  des  centaines.  M.  Martin  d'Âussigny,  qui  était  alors  conservateur 
du  musée  des  antiques,  ayant  été  informé  de  la  découverte,  n'en  a  retenu 
que  quatre  ou  cinq  qu'on  peut  voir  dans  la  salle  du  moyen  âge,  à  côté 
des  émaux,  avec  la  mention  :  Don  de  M.  Gobin.  Le  reste  a,  par  malheur, 
été  vendu  comme  vieille  ferraille,  et  dispersé. 

On  voit,  au  musée  de  Mayence,  une  pile  d'objets  de  tous  points  sembla- 
bles étiquetés  Wurf  geschoss^  mot  à  mot,  armes  de  jet  ou  projectiles. 

M.  Gobin  pense  que  l'analyse  du  fer  qui  compose  ces  projectiles  jette- 
rait un  certain  jour  sur  les  questions  de  provenance  et  de  date,  questions 
en  rapport  étroit  avec  l'histoire  des  peuples  en  présence,  à  l'époque  où 
ces  armes  offensives  étaient  eu  usage. 


SÉANCE  DU  15  JUILLET  1887 
Présidence  de  H.    LEGER 


M.  le  Président,  au  nom  de  la  Société,  félicite  ses  deux  collègues,  U.  Cor- 
nevin  et  M.  Galtier,pour  les  distinctions  qui  viennent  de  leur  être  conférées 
par  la  Société  nationale  d'agriculture  de  France,  dans  sa   séance  du 


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PROCES- VERBAUX  ClJC 

22  juin,  tenue  sous  la  présidence  du  Ministre  de  l'agriculture.  Cette  Société 
a  décerné  à  M.  Galtier  une  médaille  d'or  pour  son  ouvrage  sur  la  rage, 
à  M.  Cornevin,  une  médaille  d'argent  pour  son  mémoire  sur  l'empoi 
Bonnement  des  animaux  par  les  cytises. 

M.,  le  Président  rappelle  ensuite  la  perle  que  la  Société  vient  de  faira 
en  la  personne  de  M.  le  docteur  Bourland-Lusterbourg.  M.  Bourland- 
Lusterbourg  était  secrétaire  de  rAssociation  des  médecins  du  Rhône  et 
membre  de  la  Société  de  médecine.  Ses  confrères  M.  Lavifotte  et  M.  Per- 
rood,  dans  les  discours  qu'ils  ont  prononcés  à  ses  funérailles,  ont  retracé 
sa  carrière  médicale  qui  fut  celle  d*un  praticien  dévoué  à  ses  fonctions, 
et  d*un  homme  de  bien. 

La  correspondance  contient  une  demande  adressée  par  M.  Michelon,  de 
Toulouse,  relative  à  des  expériences  à  faire,  sur  tel  terrain  que  la  Société 
désignera,  pour  la  destruction  du  phylloxéra  et  de  la  pyrale.  Octte 
demande  est  renvoyée  à  M.  Raulin,  directeur  du  champ  d'expériences  de 
Pierre-Bénite. 

£n  exécution  des  décisions  prises  dans  la  dernière  séance,  pour  com- 
bler au  plus  tôt  les  vides  que  des  circonstances  exceptionnelles  ont  créés 
au  seia  de  la  Société,  il  est  procédé  à  des  élections  de  membres  titulaires 
dans  les  trois  sections  et  à  des  élections  de  membres  correspondants. 

Sont  nommés  à  l'élection  : 

Membre  titulaire  dans  la  section  des  sciences,  M.  Alphonse  Goignet  ; 

Membres  titulaires  dans  la  section  de  l'agriculture,  MM.  Chassaignon  et 
Gabriel  JuUien; 

Membres  titulaires  dans  la  section  de  l'industrie,  MM.  Gallon  et  Royet; 

Membres  correspondants,,MM.  Gabriel  de  Saint-Victor  et  Depéret. 

M.  Cornevin  rend  compte  de  sa  mission  en  qualité  de  délégué  de  la 
Société  au  concours  régional  de  Tulle,  pour  prendre  part  à  la  discussion 
des  modifications  à  apporter  aux  programmes  des  concours  ultérieurs.  Ou 
sait  que  les  plaintes  motivées  d'abord  par  un  premier  remaniement  des 
circonscriptions,  puis  surtout,  vers  la  fin  du  ministère  de  M.  Hervé-Man- 
gon,  par  la  réduction  du  nombre  des  concours  à  six,  avec  l'extension  des 
circonscriptions  à  quatorze  départements,  avaient  déjà  reçu  un  commenee- 
ment  de  satisfaction  sous  le  successeur  de  M.  Hervé-Mangon  qui  porta  le 
nombre  des  concours  à  huit.  Les  délégués  des  diverses  associations  agri- 
coles ont  pensé  que  le  nombre  des  concours  n'est  pas  encore  suffisant  et, 
sur  la  proposition  de  M.  Cornevin,  ils  se  sont  prononcés^  à  l'unanimité» 
pour  demander  le  retour  au  nombre  de  douze.  Les  avis  étaient  partagés 


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ex  PROGES-YBaBAUX 

sur  la  question  des  circonscriptions;  on  a  fini  cependant  par  s'entendre 
sur  la  proposition  émise  par  M.  de  Verninac  de  demander  pour  les  ex- 
posants la  liberté  de  choisir  le  concours  le  plus  à  leur  convenance,  avec 
interdiction  de  parcourir  les  autres  concours,  à  moins  de  s'y  présenter 
pour  des  prix  supérieurs  aux  prix  déjà  -obtenus.  Cette  interdiction  parait 
nécessaire,  pour  couper  court  à  Tindustrie  des  coureurs  de  concours  qui 
portent  un  grave  préjudice  aux  exposants  de  la  localité,  qu'il  s'agisse 
d'animaux  ou  d'instruments. 

M*  Léger  présente  un  opuscule  publié  par  M.  Raûlin  sous  le  titre 
d* Annuaire  de  la  station  agronomique  du  Rhône.  C'est  un  manuel  analogue 
à  celui  qu'a  déjà  publié  la  Société  d'agriculture  et  d'horticulture  de 
Louhans,  pour  servir  de  guide  dans  l'emploi  des  engrais  chimiques.  Le 
manuel  de  M.  Raulin  contient,  en  quelques  pages,  tous  les  renseignements 
dont  les  agriculteurs  peuvent  avoir  besoin  sur  les  quantités  nécessaires 
d'azote,  d'acide  phosphorique,  de  potasse  et  de  chaux;  on  y  trouve  des 
détails  sur  l'analyse  pratique  des  terrains  que  l'auteur  recommande  par- 
ticulièrement  comme  étant  à  la  portée  de  tous,  tandis  que  l'analyse  chi- 
mique exige  des  connaissances  spéciales.  Pour  l'analyse  pratique,  il  suffit 
d'établir  de  petits  champs  d'essais  de  i  are  au  plus,  qu'on  divise  en  cinq 
parcelles  pour  les  soumettre  à  des  traitements  différents;  Tune  de  ces 
parcelles  doit  être  laissée  sans  engrais  pour  servir  de  témoin.  Le  manuel 
de  M.  Raulin,  imprimé  sous  les  auspices  et  aux  frais  du  Conseil  général, 
n'est  pas  dans  le  commerce,  et  il  y  a  lieu  de  le  regretter  ;  mais  il  est  pro- 
bable que  le  Conseil  général  tiendra  à  en  assurer  la  diffusion. 


SÉMCE  DU  15  JUILLET  1887 
Préaldenee  de  H.   LB6ER 


MM.  Chassaignon,  Gallon,  Jullien,  Uoyet,  nommés  membres  titulaires 
aux  dernières  élections,  reçoivent  leurs  diplômes  des  mains  de  M.  le  Pré- 
sident qui  les  prie  de  prendre  place  au  milieu  de  leurs  collègues  et  leur 
souhaite  la  bienvenue  au  nom  de  la  Société. 

M.  le  Président  annonce  que  M.  Violet  vient  d'être  promu  chevalier  du 
Hérite  agricole. 


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PROGBS-YERBAUX  CXI 

La  Société  reçoit  des  exemplaires  de  [Annuaire  de  la  station  agrono- 
mique du  Rhôney  publié  par  M.  Raulin,  sous  les  auspices  du  Conseil 
général  et  d*un  fascicule  intitulé  :  Régénération  des  vignobles  français  par 
les  traitements  au  eulfure  de  carbone  dissous  dans  Veau^  au  moyen  des 
procédés  de  Mirepoix. 

M.  le  Préfet  du  Rhône  donne  avis  de  la  mise  à  la  disposition  de  la 
Société  d*une  allocation  ministérielle  de  1800  francs  à  distribuer  en 
primes  aux  améliorations  agricoles.  Comme  Tannée  dernière,  le  cin- 
quième de  la  somme  doit  être  consacré  à  des  essais  de  semences  et  d'en- 
grais sous  la  direction  et  la  surveillance  de  la  Société.  En  conséquence  de 
cet  avis,  la  Commission  des  primes  sera  priée  de  se  réunir  dans  le  plus 
bref  délai  et  d'examiner  s'il  est  encore  possible  de  donner  suite  au  projet 
de  faire  concorder  la  distribution  des  primes  avec  la  réunion  du  Comice 
agricole  de  Lyon. 

M.  Chassaignon,  président  du  Comice  agricole  de  Lyon,  dit  que  la  Com- 
mission cantonale  qui  doit  procéder  à  son  travail  d'examen  dans  le  der- 
nier mois  avant  la  réunion  du  Comice  se  mettra  à  la  disposition  de  la 
Commission  des  primes  pour  tous  les  renseignements  dont  cette  dernière 
aurait  besoin. 

H.  Léger  demande  ce  que  pensent  les  hommes  spéciaux  sur  la  possi- 
bilité, s'il  faut  en  croire  certains  publicistes,  de  réduire  à  8  francs  le  prix 
de  production  du  quintal  métrique  de  blé. 

M.  Chassaignon  dit,  à  cette  occasion,  qu'en  utilisant  mieux  qu'on  ne  le 
fait,  les  engrais  et  surtout  l'agent  fertilisateur  par  excellence,  le  purin,  ^ 
qu'en  recourant  aussi  à  un  mélange  judicieux  de  l'engrais  de  ferme  et 
des  engrais  chimiques,  on  peut  certainement  réduire  le  coût  de  la  produc- 
tion, mais  non  le  diminuer  de  moitié.  11  répète  ce  qu'il  a  dit  devant  la 
Société  d'économie  politique,  qu'au  prix  de  vente  de  19  francs  à  19  fr.  50 
qui  existait  avant  l'établissement  de  la  surtaxe,  l'agriculteur  est  forcé- 
ment en  perle.  Il  ajoute  que  grâce  à  la  surtaxe  dont  les  libre-échangistes 
s'obstinent  à  nier  l'influence,  le  prix  de  vente  s'est  cependant  élevé  au 
chiffre  de  24  francs  qui  est  encore  un  peu  faible,  mais  dont  le  producteur 
peut,  à  la  rigueur,  se  contenter. 

M.  Raulin,  sans  vouloir  suivre  les  agriculteurs  sur  le  domaine  de  la 
pratique,  pense  néanmoins,  d'après  les  résultats  d'expériences  purement 
scientifiques,  que  le  problème  de  la  production  à  bas  prix  n'est  pas  aussi 
facile  à  résoudre  que  le  prétendent  quelques  théoriciens.  Bon  nombre  de 
ces  derniers  disent  :  Avec  l'engrais  de  ferme,  vous  produisez  moyenne- 

PAOG&S-VBRBAUX,  1887.  8 


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CXII  PROCES-YERBAUX 

ment  15  heclolilres  de  blé  à  l'heclare;  veadez  vos  engrais  de  ferme  et 
acheiez  des  engrais  chimiques,  vous  doublerez  votre  production  et  vos 
bénéfices»  sans  augmentation  de  frais.  Ce  langage  évidemment  faux  est 
malheureusement  capable  d'entretenir  de  dangereuses  illusions. 

Après  ces  observations,  M.  Raulin  entrelient  la  Société  des  expériences 
en  cours  d'exécution  et  de  celles  qu'il  se  propose  de  faire  sur  le  champ 
d'essais  de  Pierre-Bénite. 

L'emploi  du  sulfure  de  carbone  doit  être  guidé  par  la  connaissance  des 
propriétés  absorbantes  très  variables  du  sol.  M.  Raulin  fera  connaître 
ultérieurement  les  résultats  de  ses  recherches  sur  ce  point. 

L'introduction  des  engrais  chimiques  dans  la  culture  a  pour  résultat 
inévitable  de  forcer  l'acidité  ou  l'alcalinité  du  sol  et  d'en  modifier  par 
conséquent  la  fécondité.  Quel  est  l'influence,  soit  de  l'acidité,  soit  de 
l'alcalinité,  sur  la  fécondité?  Voilà  une  question  peu  étudiée  jusqu'à  pré- 
sent, et  que  M.  Raulin  se  propose  de  résoudre,  non  par  l'analyse  chimique 
exclusivement,  mais  en  formant  une  série  de  sols  moyens  qui  seront 
employés  à  la  culture  du  blé  et  qui  permettront  de  dresser  une  courbe  de 
fécondité  à  mettre  en  regard  de  la  composition  du  terrain. 

Des  essais  en  grand  ont  été  faits  sur  les  blés  recommandés  pour  leurs 
forts  rendements  ;  les  blés  anglais  de  choix  n'ont  pas  donné,  à  Pierre- 
Bénite,  les  résultats  signalés  par  M.  Grandeau,  dans  ses  cultures  de  l'Est  ; 
illparait  bien  établi  que  le  rendement  d'une  variété  n'est  pas  absolu, 
mais  subit  d'une  façon  sensible  l'influence  du  climat.  Les  blés  à  épis 
carrés  qui,  dans  les  cultures  dirigées  par  M.  Dehérain,  ont  donné  jusqu'à 
70  hectolitres  à  l'hectare  et  résisté  à  la  verse,  on  versé  chez  M.  Raulin 
malgré  la  vigueur  des  tiges.  Les  épis  avaient  jusqu'à  10  centimètres  de 
longueur  ;  la  fumure  correspondait  à  70000  kilogrammes  par  hectare  de 
fumier  de  ferme  et  d'engrais  chimiques  mélangés.  Le  rendement,  toutefois, 
n'est  pas  proportionnel  à  la  dose  d'engrais. 

Des  expériences  sont  à  faire  sur  le  rôle  de  l'humus,  dont  l'influence  sur 
la  production  agricole  est  assez  mal  définie.  Elles  se  poursuivent  sur  un 
champ  de  450  mètres  carrés  dont  la  terre  végétale  a  étéenlevée  etrempiacée 
par  du  sable  dans  lequel  on  a  introduit  des  quantités  d'humus  variables. 
Le  végétal  employé  est  le  maïs,  à  raison  de  son  puissant  système  radicel- 
laire. 

On  sait  que  la  faveur  s'attache  aux  phosphates  solubles  dans  l'eau  ou 
l'acide  tartrique  et  qu'on  les  paie  au  moins  deux  fois  plus  cher  que  les 
phosphates  fossiles  ou  les  phosphates  de  scoriss^  bien  que  M.  Grandeau 


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PROCES -VERBAUX  CXIII 

ait  démoniré  que  tous  les  phosphates  se  valent  à  peu  près.  Les  divergences 
d'opinions  sur  ce  point  tiennent  à  ce  qu'il  s*agit  ici  d'engrais  à  effets 
assez  lents  qui  n'exercent  jamais  leur  action  complète  la  première  année  et 
subissent,  en  outre,  l'influence  de  la  composition  du  sol  et  du  contact 
des  autres  engrais.  Quelques  cultivateurs,  pour  avoir  des  résultats  immé- 
diats, forcent  considérablement  les  doses  et  s'écartent  des  conditions  ordi- 
naires qui  seules  peuvent  dire  le  dernier  mot  sur  la  valeur  fertilisante  des 
phosphates.  Mais  comme  il  est  rare  qu'une  pièce  de  terre  produise  des  épis 
identiques  sur  tous  ses  points,  des  expériences  comparatives  ne  peuvent 
pas  avoir  de  meilleur  point  de  départ  que  la  division  d'un  champ  en  petites 
parcelles.  M.  Raulin  opère  sur  un  champ  rectangulaire,  sectionné  en 
bandes  transversales,  dont  chacune  est  encore  subdivisée  en  trois  carrés. 
Le  carré  moyen,  destiné  à  servir  de  témoin,  ne  reçoit  aucun  engrais  ;  les 
carrés  de  droite  et  de  gauche  reçoivent,  l'un  des  phosphates  solubles, 
l'autre  des  phosphates  fossiles  ou  des  scories,  ces  dernières  ayant  été 
mélangées  avec  du  sulfate  d'ammoniaque.  Il  est  incontestable  que  les 
superphosphates  et  les  phosphates  précipités  produisent  dès  la  première 
année  plus  d'effet  que  les  autres;  mais  ces  derniers  deviennent,  à  la 
longue,  solubles  et  assimilables  et  permettent  de  réduire  l'emploi  des 
superphosphates  à  la  nature  des  besoins.  Ces  expériences  demandent  à 
être  poursuivies  pendant  plusieurs  années. 

Interrogé  sur  la  question  du  mildew,  M.  Raulin  déclare  qu'il  n'a  pas 
d'expériences  personnelles  à  signaler,  vu  qu'il  n'a  encore  que  des  vignes 
naissantes.  Il  ajoute  toutefois  que  la  question  des  moyens  préventifs  à 
employer  contre  le  mildew  commence  à  devenir  singulièrement  embrouiU 
lée  et  qu'en  présence  des  opinions  contradictoires  qui  se  produisent,  le 
mieux  est  encore,  à  son  avis,  de  s'en  tenir  à  l'emploi  du  sulfate  de  cuivre 
et  des  poudres  soufrées. 


SÉANCE  DU  4  NOVEMBE  1887 
Préaldenee  de  IH.  LEGER 

M.  le  Président  rend  compte  de  la  séance  extraordinaire  tenue  le 
31  août,  pour  la  répartition  des  primes  accordées  par  l'État  et  Tapproba- 


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CXIT  PROCBS-YEnnAUX 

lion  des  rapports  dth  commiss.iires  délégués  par  la  Société  pour  les 
visites  des  exploitations,  dans  les  cantons  dépendant  du  Comice  de  Lyon. 

Vingt- sept  concurrents  se  sont  fait  inscrire;  deux  d'entre  eux  appar- 
tenant aux  cantons  d*Anse  et  de  Vaugneray,  ont  dû  être  écartés  ;  il  en  est 
resté  vingt-cinq  répartis  ainsi  qu'il  suit  : 

Quatre  au  canton  de  Limonest,  quatre  au  canton  de  Neuville,  exami- 
nés par  MM.  Rappet  et  Ponction  deSaint-Ândrë; 

Dix-sept  aux  cantons  de  Lyon  et  de  Villeurbanne,  visités  par  Iflf .  Cor- 
nevin,  Biétrix,  Dusuzeau  et  Léger. 

Après  la  lecture  des  rapports  des  deux  sous -commissions  et  la  dis- 
cussion des  titres  des  candidats,  la  réunion  a  volé  ù  Tunanimité  les 
allocations  suivantes,  par  ordre  de  mérite  : 

1<>  Médaille  (Tlionneur.  —  M.  J.-B.  Caubet,  à  la  ferme  de  la  Téte-d'Or. 
(Remarquable  choix  de  reproducteurs  de  races  pures  des  espèces  bovine, 
ovine,  porcine,  etc.  ~  Beaux  croisements  des  races  ovines  Dishiey  et 

deMillcrv.)/ 

2»  Prime  de  200  francs.  —  M.  Claude  Beney,  propriétaire,  à  Fontaine- 
Saint*Martin.  (Champ  d'essai  pour  engrais  chimiques.  -^  École  de 
greffage.) 

3**  Prime  de  200  francs.  —  M.  Jean  Gérante,  propriétaire,  à  Vaulx-en- 
Velin.  (Essais  judicieux  d*engrais  chimiques  et  champ  d'expériences  pour 
semences  améliorées.  —  Étable  et  ferme  bien  tenues.  —  Outillage  per- 
fectionné.) 

4**  Prime  de  150  francs.  —  M.  Benoit  Chaîne,  fermier  à  Vénissieux. 
(Belle  bande  de  vaches  laitières.  —  Outillage  agricole  perfectionné.) 

5^  Prime  de  150  francs.  —  M.  Sapin  Fleurent,  vigneron,  à  Chasselay. 
(Belles  cultures  ei  reconstitution  de  vignes  françaises  et  américaines.  — 
Emploi  judicieux  des  engrais  chimiques  et  des  insecticides.) 

6**  Prime  de  125  francs,  —  M.  Jean-Claude  David,  fermier,  à  Vaulx- 
en-Velin.  (Remarquable  bande  de  vaches  laitières.) 

?•  Prime  de  125  francs.  —  M.  Jean  Alix,  fermier,  à  Monplaisir.  (Belle 
bande  de  vaches.  —  Emploi  d'un  matériel  agricole  perfectionné  de  sa 
création.  —  Essais  de  blés  à  grand  rendement.) 

8*»  Prime  de  100  francs.  —  M.  Jean  Seignez,  fermier,  à  Vaulx-en- 
Velin.  (Bonne  bande  de  vaches  laitières.  —  Traviil  très  soigné  de  son 
exploitnti  on.) 

9''  Prime  de  100  francs.  —  M.  Louis  Bouché,  à  Ci«illoux-sur-FoDtai - 


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PROCBS-y£RBAUX  CXV 

nés.  —  (Bonne  tenue  de  son  exploitation  agricole. —  Essais  de  drainage. 
—  Comptabilité  agricole  très  ordonnée.) 

10*»  Prime  de  75  francs.  —  M.  Jean-Marie  Bonfys,  fermier,  à  Mont- 
chat.  —  (Belle  bande  de  vaches.  —  Alimentation  entendue  du  bétail.  — 
Matériel  agricole  en  bon  état.) 

11**  Prime  de  75  francs.  —  M.  Benoît  Bernard,  propriétaire  au  Parc- 
de-Neuville.  —  (Direction  intelligente  d'une  exploitation  difficile.) 

M"*  Médaille  d^argent.  — M.François  Massoud,  fermier  aux  Chères. 
(Bonne  tenue  de  sa  ferme.  —  Laiterie  bien  entretenue.) 

13**  Médaille  d* argent.  —  M.  Louis  Grivel,  fermier  aux  Chères.  (Re- 
remarquable développement  donné  aux  prairies.) 

14»  Médaille d^argent.'—U.PieTte  Trichon,  fermier,  àVaulx-en-Velin, 
(Bonne  culture  maraîchère.  —  Bon  assolement.) 

M.  Léger  donne  ensuite  lecture  de  l'allocution  qu*il  a  adressée  au  nom 
de  la  Société,  aux  agriculteurs  réunis  pour  la  solennité. 

«  Messieurs» 

<c  En  présentant  en  termes  si  obligeants  à  votre  belle  réunion  la  Société 
d'agriculture  de  Lyon,  votre  honorable  Président  m'a  laissé  bien  peu  de 
choses  à  dire  pour  expliquer  notre  présence  au  milieu  de  vous.  Permet- 
tez-moi, cependant,  d'ajouter  quelques  mots  pour  vous  rendre  bien 
compte  de  l'innovation  dont  nous  faisons  ici  l'essai  avec  votre  concours. 

a  La  Société  d'agHctUture  de  Lyon  n'a  jamais  été  indifférente  ou  étran- 
gère aux  belles  fêtes  comme  celles  qui  nous  rassemblent  aujourd'hui  : 
créée  par  arrêté  du  Conseil  d'État  en  1761  pour  a  l'amélioration  de  l'agri- 
culture dans  la  Généralité  de  Lyon,  »  elle  eut  dès  l'origine  une  organisa- 
tion qui  contenait  en  germe  l'institution  des  Comices  agricoles,  par  Tad- 
joncûon  des  sections  qui  relevaient  d'elle  et  allaient  répandre  les  idées 
de  progrès  à  Villefranche,  Roanne,  Saint-Étienne  et  Montbrison.  Depuis 
cent  vingt-six  ans,  elle  n'a  pas  cessé  de  se  préoccuper  des  besoins  de 
Tagriculture,  s'interrompant  à  peine  aux  jours  les  plus  difficiles  de  l'his- 
toire de  Lyon,  et,  laissez-moi  le  rappeler,  non  sans  orgueil  pour  elle, 
c'est  à  son  initiative  et  à  son  zèle  qu'on  doit  en  France  l'idée  première  et 
féconde  des  grands  Concours  agricoles  régionaux,  qui  ont  pris  l'impor- 
tance que  vous  savez  :  en  1843,  elle  créa,  en  effet,  à  Vaise,  le  premier 
de  ces  concours  ;  le  succès  fut  si  complet  que  Paris,  deux  aui  après,  vou- 
lut avoir  le  sien,  et  l'exemple  parti  de  chez  nous,  s'est  propage  dans  lou 
le  pays  pour  prendre  place  aujourd'hui  dans  nos  institutions  officielles. 


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CXVI  PROCES -VERBAUX 

«  Notre  Société  resta  longtemps  chargée  de  l'organisation  de  ces  grands 
concours  dans  notre  département;  puis  le  Ministère  en  ayant  pris  par- 
tout la  direction,  il  lui  est  resté  Thonorable  mission  do  distribuer  chaque 
année,  au  nom  de  TÉtat,  des  primes  et  des  récompenses  aux  agriculteurs 
de  la  région,  en  appelant  successivement  les  cantons  à  se  les  disputer. 
Le  seul  reproche  qu'on  nous  ait  jamais  adressé,  c'était  de  ne  pas  appor- 
ter à  ces  distributions  assez  de  solennité  et  d'éclat  :  Tamour-propre  de 
nos  lauréats  n'était  pas  ennemi  d'une  certaine  pompe  qui  donnât  un  re- 
lief mérité  à  leurs  succès  ;  leur  plainte  était  légitime;  plus  de  retentisse- 
ment ne  pouvait  qu'ajouter  d'ailleurs  à  l'émulation,  au  rayonnement  du 
bon  exemple.  Pour  ces  distributions,  nous  avons  résolu  cette  année  de 
demander  successivement  aux  huit  Comices  du  département  l'hospitalité 
de  leurs  belles  fêtes  annuelles  pour  décerner  plus  solennellement  à  nos 
lauréats  les  encouragements  dont  l'État  veut  bien  nous  faire  les  dispen- 
sateurs. 

«  Votre  Comice  étant  lyonnais  comme  notre  Société,  il  nous  a  paru 
naturel  de  venir  vous  trouver  les  premiers  ;  c'est  pourquoi  nous  venons 
au  milieu  devons  comme  de  vieux  amis,  animés  du  même  souci  que  votre 
honorable  Bureau,  pour  le  bien  et  la  prospérité  de  vous  tous. 

ce  H  serait  injuste  à  moi  d'oublier,  dans  cette  circonstance,  le  sympa- 
thique et  bienveillant  appui  que  cette  innovation  a  rencontré  auprès  de 
M.  le  préfet  Cambon.  si  profondément  dévoué  aux  intérêts  de  l'agricul- 
ture, intérêts  dont  il  s'est  toujours  fait  le  champion  éclairé  et  résolu,  avec 
une  vaillance  que  le  département  du  Nord  n'est  pas  près  d'oublier. 

«  Je  ne  voudrais  pas  abuser  des  instants  qui  nous  sont  comptés,  mais 
laissez-moi  quelques  minutes  encore  pour  vous  résumer  les  impressions 
générales  que  notre  jury  a  rapportées  de  ses  visites  au  travers  des  can- 
tons de  Lyon,  Villeurbanne,  Neuville  et  Limonest. 

«  Partout,  il  a  pu  rencontrer  les  traces  indéniables  de  ce  travail  obs- 
tiné qui  s'acharne  à  sa  tftche  quotidienne  et  doit,  sur  la  promesse  du 
poète,  avoir  raison  de  tous  les  obstacles;  nulle  part  vous  n'épargnez  vos 
peines,  et  la  terre,  pour  n'être  pas  ingrate,  doit  ne  pas  vous  marchan- 
der une  juste  récompense. 

«  Peut-être  même,  vous  ne  m'en  voudrez  pas  de  cette  querelle,  ne  vous 
attachez-vous  pas  toujours  assez  à  ménager  votre  labeur  et  vos  forcer; 
et,  dans  votre  intérêt,  nous  aurions  été  heureux  de  rencontrer  plus  sou- 
vent ces  excellents  auxiliaires  de  l^outiUage  agricole,  scarificateurs, 
houes  à  cheval,  faucheuses,  etc.,  qui,  pour  les  sarclages,  les  binages. 


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PROCBS-YSRBAUX  CXVII 

les  récoltes,  font  de  l'ouvrage  a  comme  quatre  »,  au  grand  bénéfice  de 
vos  bras  et  de  vos  multiples  travaux.  C'est  là  un  côté  du  progrès  que 
nous  avons  cherché,  difficilement  parfois,  à  honorer  tout  spécialement. 

«  Dans  vos  cantons,  l'industrie  laitière  est  justement  la  plus  prospère  : 
la  plupart  d'entre  vous  achètent  les  animaux,  puis  par  une  alimentation 
intensive,  en  tirent  le  plus  de  produits  possible,  et  ensuite  les  revendent 
à  la  boucherie  dès  que  les  facultés  laitières  déclinent.  Le  choix  est  sou- 
vent fait  un  peu  au  hasard,  et  notre  Société  voudrait  encourager  une 
sélection  plus  attentive,  plus  raisonnée,  la  recherche  des  meilleures  races 
appropriées  au  but  à  atteindre  ;  c'est  pourquoi  elle  a  réservé  une  de  ses 
plus  hautes  récompenses  à  la  ferme  de  M.  Caubet,  qui,  pouf  l'enseigne- 
ment  de  tous,  et  la  vulgarisation  de  cet  important  progrès,  renferme  une 
véritable  pépinière  des  types  les  plus  purs,  avec  l'exemple  des  croise- 
ments les  plus  intelligemment  conduits,  comme  les  croisements  si  bien 
réussis  des  brebis  de  Millery  avec  les  béliers  Dishlej,  qui  conservent  aux 
produits  l'admirable  faculté  laitière,  encore  trop  peu  connue,  en  ajoutant 
de  l'ampleur  pour  la  boucherie. 

€  Permettez-moi  une  amicale  critique  ;  si  vous  nourrissez  admirable- 
ment votre  bétail,  vous  le  logez  souvent  bien  mal  :  les  étables  sont  en 
général  trop  basses,  trop  étroites,  mal  aérées  ;  les  animaux  y  sont  en- 
tassés. Puis,  le  purin  s'écoule  mal;  dans  vos  cours,  il  est  souvent  mal 
aménagé,  tout  comme  les  fumiers. 

ce  Laisstz-moi  vous  rappeler  encore  les  immenses  services  que  vos 
émules  des  cantons  montagneux  savent  tirer  de  Vensilage  pour  l'alimen- 
tation du  bétail  pendant  l'hiver,  pratique  qui  rendrait  des  services  non 
moins  signalés  à  votre  industrie  laitière. 

€  Nous  n'avons  qu'à  vous  complimenter,  Messieurs,  du  beau  parti 
que  vous  savez  tirer  de  la  cuUure  maratchère^  qui  donne  tout  ce  qu'elle 
peut  sous  l'énergique  effort  de  vos  bras  véritablement  infatigables. 

«  Peur  la  grande  culture^  nous  avons  rencontré  quelques  essais,  trop 
rares  encore,  soit  de  semences  nouvelles  à  grand  rendement  (trump^ 
square^head,  gris  de  Salnt*Leu,  blé  de  Noê),  soit  des  engrais  chimiques 
qui,  partout  chez  nos  voisins  de  l'Isère  et  de  l'Ain,  fournissent  des  résul- 
tats si  encourageants.  Il  vous  reste  beaucoup  à  faire  dans  cette  voie 
féconde,  et  n'avons-nous  pas  eu  le  regret  de  constater,  aux  portes  de 
Lyon  même,  que  si  le  mildew  était,  hélas!  trop  connu,  son  remède 
topique,  le  sulfate  de  cuivre,  était  encore  parfaitement  inconnu  ! 

a  Vous  me  pardonnerez.  Messieurs,  quelques-unes  de  ces  critiques 


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CXVflI  PROCBS-TERBàUX 

e'ies  sont  inspirées  vous  n'en  doutez  pas,  par  l'exclusif  souci  de  voire 
bien  ;  on  doit  la  vérité  à  ses  amis;  et  ces  critiques  ne  me  donnent  que 
plus  d'autorité  pour  célébrer  les  hauts  faits  de  votre  travail  héroïque,  de 
votre  culte  pour  notre  vieille  et  bonne  terre  lyonnaise,  un  des  coins  les 
plus  fertiles  de  notre  beau  pays  de  France  que  tant  d'autres  ont  le  droit 
de  nous  envier.  » 

Le  compte-rendu  des  opérations  accomplies  pondant  les  vacances 
étant  terminé,  il  est  procédé  au  dépouillement  de  la  correspondance. 

La  Société  à  reçu  copie  des  vœux  que,  dans  sa  séance  du  28  septembre, 
la  Société  d'agriculture  de  la  Drôme,  consultée  par  M.  le  Ministre  du 
Commerce  et  de  l'Industrie,  au  sujet  du  traité  de  commerce  avec  l'Italie,  a 
cru  devoir  formuler  à  cette  occasion.  Comme  les  diverses  propositions 
émises  tendent  à  demander  que  l'Italie  soit  mise,  au  point  de  vue  com- 
mercial, sur  le  pied  du  droit  commun,  la  Société  donne  sa  pleine  adhé  - 
sion  à  la  réponse  que  la  Société  d'agriculture  de  la  Drôme  se  propose 
d'adresser  à  M.  le  Ministre  du  Commerce  et  de  l'Industrie. 

be  Secrétaire  présente,  au  nom  de  M.  Pouchot,  professeur  de  chimie  à 
l'École  la  Martinière,  un  mémoire  manuscrit  sur  l'influence  de  la  silice 
pour  la  préservation  de  la  vigne  contre  le  phylloxéra.  M.  Raulin  veut 
bien  se  charger  de  l'examen  de  ce  travail. 

M.  Raulin  donne  des  détails  sur  le  syndicat  des  agriculteurs  des  Arden- 
nes.  Cette  association  n*a  encore  que  quatre  ans  d'existence;  elle  s'occupe 
uniquement  de  l'achat  des  semences  et  des  engrais.  La  cotisation  est  de 
3  francs  par  an.  En  1884,  il  y  avait  730  adhérents,  on  a  acheté  513000 
kilogrammes  de  marchandises,  pour  la  somme  de  52  000  francs.  En  1885. 
le  nombre  des  adhérents  est  de  1144,  les  achats  s'élèvent  à  1 136000 
kilogrammes,  l'argent  dépensé  à  118  000  francs.  En  1886,  le  nombre  des 
adhérents  arrive  à  1815,  la  masse  des  achats  à  3309  000  kilogrammes, 
le  mouvement  d'argent  à  305  700  francs.  Enfin  les  chiBres  relatifs  au  pre- 
mier semestre  de  l'année  présente  atteignent,  presque  à  eux  seuls,  le  total 
de  l'exercice  1886.  Ce  rapide  développement  est  dû,  en  premier  lieu,  à 
ce  que  le  Syndicat  des  Ardennes  a  un  but  nettement  défini  et  limité,  et, 
d'un  autre  côté,  à  l'active  et  intelligente  impulsion  que  lui  a  donnée 
M.  Fiévet,  professeur  départemental  d'agriculture.  M.  Fiévet  visite  les 
exploitations,  analyse  les  terrains,  se  rend  compte  de  ce  qu'il  y  a  à  faire 
dans  chaque  localité,  prodigue  les  conseils  et  les  enseignements.  Il  sem- 
ble que  le  département  du  Rhône  ait  de  la  peine  à  entrer  dans  la  voie 
des  syndicats.  Cependant,  le  laboratoire  d'essais  peut  à  peine  suffire  aux 


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FROCis-TERBAUX  GXIX 

demandes  d'analyses  de  terres  et  d'engrais;  le  petit  Manuel  publié  sous 
les  auspices  du  Conseil  général  est  très  recherché,  et  le  public  demande 
des  conférences.  Les  bonnes  volontés  ne  manquent  pas;  en  les  utilisant 
d'une  façon  convenable,  on  arriverait  certainement  à  produire  quelque 
chose  d'analogue  à  l'organisation  qui  vient  d'être  citée  comme  exemple  et 
qui,  après  tout,  compte  à  peine  quatre  ans  d'existence. 

M.  Léger  croit  que  l'obstacle  à  l'emploi  des  engrais  chimiques,  dans  le 
département  du  Rhône,  tient  à  ce  fait  que  la  culture  y  est  en  grande  partie 
faite  par  des  fermiers  et  que  les  fermiers,  peu  soucieux  en  général,  d'a- 
méliorer un  fonds  qui  ne  leur  appartient  pas,  ne  donnent  en  fait  de  fumure 
que  juste  ce  qu'il  faut  pour  assurer  la  récolte  de  l'année.  Il  faut  tenir 
compte  aussi  des  promesses  exagérées  ou  imprudentes  de  certains  mar- 
chands, qui  n'ont  pas  eu  d'autre  résultat  que  de  semer  la  défiance. 

Pour  M.  Coignet,  la  solution  de  la  question  des  engrais  chimiques,  est 
beaucoup  plus  dans  la  diffusion  des  renseignements  que  dans  la  formation 
des  syndicats.  La  réunion  en  syndicats  ne  confère  pas  aux  cultivateurs  les 
connaissances  qui  leur  manquent.  S'ils  ne  sont  pas  guidés,  ils  achèteront 
à  tort  et  à  travers,  sans  aucun  profit.  Les  conférences  faites  par  les  fabri- 
cants d'engrais  ou  leurs  délégués  vont  le  plus  souvent  à  rencontre  du  but 
qu'on  se  propose,  car  l'auditoire  se  méfie  d'un  personnage  qui  a  de  la 
marchandise  à  placer.  D'un  autre  côté,  il  faut  bien  reconnaître  que  la 
théorie  des  engrais  n'est  pas  encore  établie  d'une  façon  absolu*',  qu'il  y 
a  des  écoles  et  des  systèmes,  que  les  uns  donnent  la  préférence  aux  en- 
grais salins,  les  autres  aux  engrais  organiques;  d'oli  il  suit  que,  poqr  que 
les  conférences  sur  la  matière  soient  réellement  utiles,  il  faut  d'abord 
qu'elles  ne  soient  pas  faites  par  des  marchands  d'engrais;  en  outre,  que 
les  professeurs  s'abstiennent  de  prendre  parti  et  subordonnent  leur  en- 
seignement aux  besoins  des  localités  oii  ils  sont  appelés  à  prendre  la 
parole,  après  en  avoir  soigneusement  étudié»  au  préalable,  les  cultures 
et  les  terrains. 


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CXX^  PtlOGÉS-TRRBAUX 

SÉANCE  DU  il  NOVI^lIfiRE  1987 
.    Présideaee  de  H.  KrEQEB 

La  correspondaace  contient  ane  circalaire  de  la  Société  des  aciéries  de 
Longwy  cpii  offre  aux  prix  suivants  les  scories  phosphatées  de  ses  hauts- 
fourneaux  :  scories  brutes,  3  fr.  50  la  tonne;  tamisées,  4fr.  50;  som- 
mairement broyées  8  francs ,  prises  en  gare  à  If  ont  Saint-Martin.  M.  Lé- 
ger fait  observer  que  ces  prix  rendent  l'unité  de  phosphore  trop  chère 
pour  notre  région  qui  aurait  à  supporter  des  frais  de  transport  considéra- 
bles et,  en  outre,  que  le  degré  de  pulvérisation  n'est  pas  poussé  assez 
loin  pour  faire  des  scories  en  question  un  engrais  d'une  efficacité  immé- 
diate. Ces  scories  renferment,  il  est  vrai,  de  la  chaux  vive  qui  se  délile 
et  contribue  à  la  division  de  la  matière,  mais  la  division  est  encore  insuf- 
fisante et,  à  moins  d'un  triturage  convenable,  les  scories  introduites  dans 
le  sol  sont  plutôt  des  réserves  de  matières  fertilisantes  que  des  engrais 
pour  la  récolte  de  l'année. 

M.  Cornevin  donne  lecture  d'un  rapport  d'admissibilité. 

M.  Arioing  rapporte  une  observation  faite  sur  les  plages  de  l'Océan, 
près  de  Saint-Nazaire  et  qui  peut  être  le  point  de  départ  d'une  recherche 
relative  à  la  distribution  des  espèces  animales  qui  habitent  les  bords  de 
la  mer.  Lorsqu'on  parcourt,  à  marée  basse,  une  plage  de  quelque  étendue, 
on  la  trouve  comme  partagée  en  secteurs  formant  autant  de  régions  où 
dominent  certaines  espèces  presque  à  l'exclusion  de  toutes  les  autres.  Ici, 
ce  sont  ces  coquilles  épaisses  connues  sous  le  nom  vulgaire  de  palourdes  ; 
plus  loin  viennent  les  gastéropodes,  ensuite  les  cérithes,  les  astéries,  etc. 
Quelques  naturalistes  ne  voient  là  qu'un  simple  effet  de  l'action  des  cou- 
rants; les  courants  sont-ils  la  véritable  et  unique  cause  de  cette  distri- 
bution ? 

M.  Locard  pense  que  l'action  des  courants  est  indéniable,  mais  qu'elle 
n'est  pas  seule  en  cause,  et  que  le  phénomène  dont  il  s'agit  est  d'une  ex- 
trême complexité.  Les  courants  superficiels  des  bords  ne  se  forment  que 
contre  les  falaises,  où  l'eau  s'échauffe  au  contact  des  rochers  qu'elle  vient 
frapper;  quand  le  bord  est  une  plage,  Teau  s'échauffe  bien  encore  au 
contact  du  sable,  mais  le  courant  résultant  de  cette  élévation  de  la  tem- 


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PROCàS-VBRBAUX  CXXt 

péralure  de  l'eau,  va  se  former  beaucoup  plus  au  large.  Ces  courants  d'ail- 
leurs ne  peuvent  produire  que  peu  d'eflfet,  en  comparaison  du  mouve- 
ment de  va-et-vient  des  vagues  qui  doit  opérer  une  séparation  des  corps 
par  ordre  de  densité,  comme  une  plaque  mince  couverte  de  sable,  quand 
on  lui  imprime  un  mouvement  vibratoire.  M.  Locard  cite,  à  l'appui  de 
cette  façon  de  voir,  le  fait  qu'il  a  observé  pendant  qu'il  dirigeait  des 
hauts-fourneaux  en  Corse.  Les  laitiers  étaient  portés  sur  les  bords  de  la 
mer  où  ils  s'accumulaient  peu  à  peu  pendant  la  belle  saison,  jusqu'à  for- 
mer comme  une  forte  digue.  Quand  venaient  les  grosses  mers  des  équi- 
noies,  ces  jetées  étaient  broyées  en  quelques  heures  par  les  flois  et  de  la 
pulvérisation  des  éléments  résultait  un  partage  par  ordre  de  densité^  si 
bien  fait,  que  les  grains  de  fonte  réunis  en  amas  distincts  formaient  des 
gisements  exploitables  et  exploités,  en  effet,  par  des  enfants  qui  venaient 
vendre  leur  récolte  à  l'usine.  Pareil  exemple  de  triage  et  de  lotissement 
se  montre  à  l'ile  de  PorqueroUes,  dans  les  sables  titanifères  signalés  pour 
la  première  fois  par  M.  Faisan.  Il  faut  tenir  compte  aussi  de  ce  que  la 
plupart  des  êtres  organisés  vivent  pour  ainsi  dire  en  famille  et  par  grou-» 
pes,  comme  les  huttres,  les  moules,  les  murex,  les  buccins,  et,  dans  les 
couches  géologiques,  les  gryphées  du  Mont-d'Or,  les  ammonites  de  la 
Verpillière.  Si  les  êtres  vivants  sont  ainsi  groupés,  le  mouvement  rythmé 
des  vagues  conserve  à  leurs  débris  la  même  disposition,  à  moins  que  de 
puissants  cours  d'eau  ne  viennent  agir  comme  causes  pertubatrices  en 
modifiant  la  température  de  l'eau  et  en  apportant  leur  contingent  de  dé~ 
pots  organiques  ou  minéraux.  L'association  des  débris  similaires  est  un 
fait  que  M.  Jourdau  avait  maintes  fois  observé,  quand  il  se  livrait  à  la 
recherche  des  dépôts  marins;  il  lui  est  arrivé  souvent  de  chercher  long- 
temps avant  de  rencontrer  un  seul  vestige  de  nature  organique,  mais  à  la 
première  découverte,  il  se  tenait  comme  assuré  d'en  faire,  dans  le  voisinage 
une  foule  d'autres. 

M.  Léger  entretient  la  Société  de  divers  procédés  nouvellement  essayés 
ou  proposés  soit  pour  la  protection  de  la  vigne,  soit  pour  la  conserva  - 
tion  des  vins. 

Pendant  la  période  de  quatre-vingts  à  cent  ans  qu'a  duré  la  culture  de 
la  garance,  dans  le  département  de  Vaucluse,  on  a  constaté  que  les  ra- 
cines de  ce  végétal  n'étaient  attaquées  par  aucun  parasite.  Partant  de  ce 
fait,  un  propriétaire  a  eu  l'idée  d'employer  la  poudre  de  garance,  à  raison 
de  150  à  200  grammes  par  cep,  et  répandue  autour  des  racines;  les  ra- 
cines ont  absorbé  la  matière  colorante  de  la  garance  et  acquis  l'immunité 


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€;iXII  PROCàs-VMBAUX 

qui  caractérise  ce  végétal.  La  dépense,  avec  la  quantité  de  pondre  de 
garance  indiquée  ci-  dessus,  peut  varier  de  60  à  120  francs  par  hectare, 
mais  on  peut  espérer  qu'en  diminuant  la  dose,  on  arrivera  probablement 
au  même  résultat.  Les  expériences  sont  encore  à  faire  et  on  a  tout  inté- 
rêt à  les  poursuivre. 

La  Société  doit  se  rappeler  diverses  communications  qui  lui  ont  été 
faites,  sur  les  propriétés  insecticides  du  manganèse  et  de  la  magnésie, 
ainsi  que  sur  les  avantages  de  l'emploi  d'un  mélange  en  parties  égUes  de 
vaseline  et  de  sulfure  de  carbone,  mélange  beaucoup  moins  volatil  que 
le  sulfure  de  carbone  pur.  Les  essais  de  ce  mélange  ont  produit  un  déve- 
loppement extraordinaire  du  chevelu  des  racines  ;  If.  Léger  tient  ces  ren- 
seignements de  M.  Crolas. 

On  sait  que  le  mildew  qui  s'attaque  aux  feuilles,  est  un  ennemi  tout  au 
moins  aussi  redoutable  que  le  phylloxéra.  Ce  n*est  pas  tout;  M.  Vautier 
aurait  reconnu  que  le  vin  provenant  d'une  vigne  qui  a  subi  les  attaques 
du  mildew  est  un  vin  dépourvu  d'alcool  et  de  couleur  et  qu'il  rend  les 
fûts  dangereux  pour  la  récolte  suivante  ;  de  sorte  qu'il  devient  nécessaire, 
non  seulement  de  protéger  la  vigne,  mais  aussi  de  défendre  les  ton- 
neaux. 

Enfin  la  question  du  plâtrage  va  peut-être  entrer  dans  une  phase  nou- 
velle. Anciennement,  on  tolérait  jusqu'à  4  grammes  de  sulfate  de  obaux 
par  litre;  sous  l'influence  de  nombreuses  réclamations,  la  dose  a  été  ré 
duite  à3  grammes.  Plus  tard,  le  plâtrage  a  été  interdit,  mais  comme  les 
vins  du  Midi  ne  peuvent  pas  s'en  passer,  la  dose  de  2  grammes  a  été  de 
nouveau  admise.  Le  sulfate  de  chaux  étant  accusé  de  rendre  le  vin  indi- 
geste, on  a  proposé  dernicrement  de  le  remplacer  par  un  phosphate.  Le 
phosphate  tribasiqu«>,  peu  soluble^  a  été  écarié  :  on  hésite  entre  les  phos- 
phates monocalcique  et  bicalcique;  le  dernier  semble  devoir  obtenir  la 
préférence,  n'étant  pas  susceptible  d'apporter,  comme  les  phosphates 
fossiles,  un  contingent  de  matières  nuisibles^  telles  que  l'iode  et  l'ar- 
senic. 

M.  Saint-Lager  fait  observer  que  le  vin  contenant  de  la  potasse,  l'in- 
troduction d'un  phosphate  produira  du  phosphate  de  potasse  qui  est 
vénéneux. 

M.  Ârloing  croit  que  la  proposition  de  substituer  un  phosphate  de 
chaux  au  sulfate  émane  d'un  chimiste  du  Midi  qui  a  des  phosphates  à 
vendre  ;  il  ajoute,  à  l'appui  de  l'observation  de  M.  Saint-Lager,  que  tous 
les  sels  de  potasse  introduits  dans  le  sang  sont  mortels. 


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PHOCAS-TKRBAUX  CXXIII 

SÉANCE  DU  18  NOVi^MBRE  1887 
Présidence  de  M.  COIINEVIN9  ▼lee-prévldeat 

M.  Deville  rend  comple  des  expériences  fait*»s  à  TÉcole  d'agriculture 
d  Ècully,  à  la  demande  de  ia  Société»  en  vue  d'éprouver  les  pouvoirs  pré- 
servatifs du  phosphore,  de  l'inseciicide  Matche,  et  du  sulfure  de  carbone 
mélangé  avec  la  vaseline,  suivant  la  formule  du  docteur  Albin  Meunier. 

Bien  qu'on  ait  pu,  au  premier  abord,  considérer  l'emploi  du  phosphore 
comme  dangereux,  à  cause  delà  facilité  avec  laquelle  ce  corps  s'enflamme 
spontanément  à  l'air^  M.  Deville  prétend  qu*avec  un  peu  d'attention,  on 
peut  éviter  tout  accident.  Des  pastilles  de  phosphore  dont  il  a  fait  usage, 
quelques-unes  ont  pu  supporter  jusqu'à  six  minutes  d'exposition  hors  de 
l'eau  et  au  soleil,  avant  de  prendre  feu  ;  de  sorte  qu'en  les  puisant  une  à 
une  dans  le  vase  plein  d'eau  qui  sert  à  les  transporter,  et  en  les  mettant 
immédiatement  dans  la  terre  on  écarte  tout  danger.  L'application  a  été 
faite  à  raison  de  5  grammes  par  cep,  en  terrain  calcaire  et  en  terrain  gra- 
nitique. Dans  le  premier  cas,  l'influence,  soit  pour  la  destruction  du  phyl- 
loxéra, soit  sur  la  végétation,  a  été  absolument  nulle;  dans  le  second  cas, 
le  phylloxéra  n'a  pas  été  mieux  atteint,  la  végétation  toutefois  a  donné  de 
vagues  indices  d'un  certain  accroissement  de  vigueur.  A  5  grammes  par 
cep,  le  traitement  reviendrait  à  environ  400  francs  par  hectare,  dépense 
trop  considérable  pour  le  résultat  obtenu. 

L'insecticide  Matche  est  une  composition  dont  l'inventeur  s'est  réservé 
le  secret;  à  en  juger  par  l'odeur,  le  phénol  doit  y  entrer  pour  une  large 
part.  L'application  a  été  faite  avec  un  certain  cérémonial,  sous  les  yeux 
d'une  commission  et  sous  la  direction  d'un  agent  de  la  Société  Maiche» 
délégué  en  qualité  d'inspecteur,  pour  surveiller  Topération  et  constater 
ensuite  les  résultats  au  bout  de  quinze  jours.  Le  délai  expiré,  l'inspecteur 
ne  s'est  pas  présenté,  mais  on  a  procédé  quand  même  à  l'extraction  de 
quelques  souches  que  l'on  a  trouvées  absolument  dans  le  même  état  qu'a- 
vant l'administration  du  remède.  A  la  fin  de  l'année  uu  nouvel  examen 
des  racines  a  eu  lieu,  celte  fois  en  présence  d'une  commission,  et  le  seul 
effet  produit  qu'on  ait  pu  constater  a  été  une  multiplication  extraordinaire 
de  l'insecte  dévastateur.  Donc  l'insecticide  Malche,  pas  plus  que  le  phos- 


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CXXIV  PBOCBS*  VERBAUX 

phore,  ne  semble  appelé  à  jouer  un  rôle  efficace  dans  la  défense  des 
vignes  phylloxérées. 

Le  mélange  de  sulfure  de  carbone  et  de  vaseline  a  été  recommandé 
surtout  pour  les  terrains  légers  oîi  la  rapide  évaporation  de  l'inseciicide 
employé  seul  en  rend  l'action  irop  fugitive.  Ce  mélange  a  été  essayé,  à 
Écully,  sur  des  ceps  de  cinq  à  six  ans,  plantés  en  cordons,  et  qui  avaient 
été  sulfurés  tous  les  ans.  La  végétation  de  [ces  ceps  a  été  remarquable- 
ment belle  ;  ils  ont  donné  des  pousses  de  six  à  sept  mètres  ;  le  chevelu 
des  racines  s'est  développé  d'une  façon  extraordinaire  et,  en  outre,  la  ré- 
colte a  été  magnifique.  Le  redoublement  d'activité  de  la  végétation  est-il 
dû  à  l'influence  de  la  vaseline?  Une  expérience  ne  suffit  pas  pour  con- 
clure; mais,  dans  tous  les  cas,  les  résultats  sont  assez  encourageants  pour 
qu'on  ait  le  plus  grand  intérêt  à  continuer. 

Après  cette  communication  M.  Deville  parle  de  l'emploi  comparatif, 
contre  le  mildew,  de  l'eau  céleste  et  d'une  espèce  de  bouillie  bordelaise 
atténuée  et  composée  de  3''^,500  de  sulfate  de  cuivre  eu  dissolution  dans 
150  litres  d'eau,  avec  addition  de  3|,g,500  de  chaux.  Cette  composition 
ne  donne  lieu  à  aucun  engorgement  dans  les  conduits  du  pulvérisateur,  et 
produit  de  bien  meilleurs  effets  que  l'eau  céleste,  pour  la  conservation 
des  feuilles.  Bien  que  le  prix  en  soit  un  peu  plus  élevé,  cette  bouillie  doit 
être  préférée  à  l'eau  céleste, premièrement  comme  plus  efficace,  en  second 
lieu,  parce  qu'elle  permet  de  contrôler  plus  facilement  le  travail,  par 
les  traces  laissées  sur  les  feuilles. 

M.  Biétrix  (C.)  à  l'appui  de  ceque  vient  de  dire  M.  Deville,  rapporte  le 
témoignage  de  trois  agriculteurs  qui  ont  employé  sans  succès  le  phos- 
phore et  l'insecticide  Matche.  Chez  M.  Biétrix,  il  a  été  fait  usage  d'un 
mélange  de  sulfate  de  cuivre  dissous,  avec  de  la  chaux  et  un  peu  de  fleur 
de  soufre,  sans  qu'on  se  soit  bien  inquiété  delà  détermination  rigoureuse 
des  poids;  les  ceps  traités  avec  ce  mélange  ont  été  beaucoup  mieux  pré- 
servés que  tout  le  reste. 

M.  Saint-Lager  pense  qu'on  doit  se  consoler  facilement  de  l'insuccès 
du  phosphore,  en  considérant  le  danger  de  mettre  ce  corps  éminemment 
combustible  entre  des  mains  inexpérimentées. 

M.  Coignet  dit  qu'on  peut  se  fier  à  la  prudence  des  agriculteurs  et  ajoute 
que  si  le  phosphore  a  une  influence  réelle  pour  activer  la  végétation,  on 
arrivera  à  le  produire  à  un  prix  abordable,  pour  l'usage  en  grand 

A  une  question  de  M.  Cornevin,  relative  à  l'introduction  delà  magnésie 
dans  les  engrais  pour  la  vigne,  M.  Saint-Lager  répond  qu'on  a  préconisé 


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PHOCSS-TBRBAUX  CXXV> 

la  magnésie  en  s'appuyanl  sur  l'analyse  des  cendres  végétales  qui  en  con- 
tiennent presque  toutes,  mais  qu'on  n'a  pas  établi  d'une  manière  précise 
le  rôle  de  cet  agent  et  qu'on  ne  sait  pas  encore  s'il  a  une  influence  pro- 
pre ou  s'il  n'est  qu'un  simple  succédané  de  la  chaux. 

M.  Cioignet  dit  que  dans  le  Nord,  on  fait  intervenir  la  magnésie  dans 
la  culture  du  lin,  depuis  sept  ou  huit  ans.  Il  ajoute  que  dans  une  publica- 
tion récente  où  M.  Joulie  traite  des  prairies,  la  magnésie  est  placée  à  la 
suite  des  autres  substances  fertilisantes,  azote,  phosphore,  potasse,  chaux; 
l'auteur  pense  toutefois  qu'il  n'est  pas  nécessaire  d'introduire  la  magnésie 
dans  les  fumures,  la  terre  en  contenant  toujours  assez. 

Pour  M.  Léger,  la  question  est  posée,  à  présent,  d'une  manière  bien 
définie  et  assez  pressante,  à  la  suite  des  observations  de  M.  Arcelin  sur 
les  vignes  américaines  qui  réussissent  d'un  côté  et  échouent  ailleurs,  à 
la  suite  aussi  des  expérience  de  M.  Desvignes  de  Villié-Morgon,  qui,  de 
puis  cinq  ou  six  ans,  a  essayé  de  trois  à  quatre  cents  types  d'engrais  et 
a  constaté  que  douze  à  quatorze  millièmes  de  fer  et  cinq  ou  six  millièmes 
de  magnésie  sont  indispensables.  Si  les  propriétés  fertilisantes  de  la  m^a* 
gnésie  sont  une  fois  bien  établies,  nous  pouvons  espérer  une  utilisation 
des  eaux  vannées  de  nos  villes,  plus  avantageuse  que  celle  qui  se  prati- 
que aujourd'hui. 

M.  Biétrix  (C.)  propose  l'essai  du  chlorure  de  magnésium  qui  est  déli- 
quescent et  ne  coûte  que  10  francs  les  100  kilogrammes. 

M.  Deville  fait  observer  que  l'emploi  des  phosphates  solubles  qui  agis- 
sent immédiatement  n'est  pas,  en  définitive,  économique,  car  les  phos- 
phates à  solubilité  progressive  mettent  l'unité  d'acide  phosphorique  au 
prix  de  25  centimes  seulement  et  constituent  des  réserves  pour  les  années 
suivantes 

M.  Coignet  partage  cette  façon  de  voir,  s'il  s'agit  des  terrains  graniti- 
ques tels  que  ceux  de  la  Bretagne  et  du  centre  de  la  France  ;  mais  il  croit 
que,  dans  les  terrains  calcaires,  l'action  fertilisante  se  ferait  attendre  trop 
longtemps. 

Dans  les  terrains  calcaires,  dit  M.  Deville,  on  peut  hâter  la  dissolution 
de  l'acide'phosphorique  par  l'usage  des  engrais  verts.  Dans  le  centre  de 
a  France,  il  ne  se  fait  pas  de  récolte  de  blé  noir  sans  l'emploi  du  phos- 
phate tribasique,  et  il  est  certain  que  ce  n'est  pas  l'engrais  de  l'année  qui 
agit,  mais  celui  de  l'année  précédente;  le  mélange  du  phosphate  et  du 
fumier  rend  l'épandage  plus  facile  et  constitue,  pour  la  terre,  une  avance 
économique  que  l'on  retrouve  toujours* 


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CXXVI  PROCàs-VERBAUX 

M.  Léger  fsiil  observer  que,  propriétaire  ou  fermier,  le  cultivateur  se 
trouve  dans  des  conditions  tout  opposées  qui  doivent  exercer  une  in- 
fluence considérable  sur  le  choix  des  engrais.  Le  propriétaire  est  sûr  de 
retrouver  ses  avances,  mais  le  fermier  a  tout  intérêt  à  épuiser  le  fonds  qui 
lui  est  confié  et  à  n'employer  que  des  matières  fertilisantes  d*un  effet 
immédiat. 

M.  Deville  reconnaît  que  tel  doit  être  le  calcul  du  fermier,  lorsque  son 
bail  n'a  plus  qu'un  ou  deux  ans  à  courir  ;  mais  c'est  le  petit  nombre  des 
cas,  attendu  que  les  baux  sont,  en  général,  de  neuf  à  douze  ans.  Dans 
certaines  régions,  le  fermier  n'a  aucun  intérêt  à  épuiser  le  sol,  parce  qu'il 
a  droit  à  une  indemnité  pour  les  améliorations  qu'il  a  opérées;  il  serait  à 
désirer  qu'il  en  fût  partout  ainsi  ;  le  propriétaire  lui-même  y  trouverait 
son  avantage. 

M.  Vignon  donne  comme  une  opinion  admise  par  bon  nombre  de  cul- 
tivateurr,  que  le  phosphate  de  chaux  ajouté  au  fumier  de  ferme  en  dimi- 
nue la  valeur  fertilisante,  en  favorisant  le  dégagement  de  l'ammoniaque. 

M.  Coignet  dit  qu'au  contraire,  d'après  les  chimistes  allemands,  le 
superphosphate  ajouté  au  fumier  est  un  obstacle  à  la  déperdition  de 
l'azote. 


SÉANCE  DU  25  NOVEMBRE  1887 
Prenldeaee  de  M.  IjBCIBII 


Le  Société  centrale  d'agriculture  de  l'Hérault  fait  part  des  vœux  qu'elle 
a  adressés  à  M.  le  Ministre  du  commerce,  à  propos  de  l'expiration  du 
traité  avec  l'Italie.  11  sera  répondu  comme  il  a  été  fait  déjà,  à  propos  d'au- 
U'es  communications  relatives  à  des  demandes  tendant  à  ce  que  la  France 
soit  mise,  en  matière  d'échanges,  sur  un  pied  d'égalité  avec  l'étranger. 

M.  Cornevin  dépose  sur  le  bureau  le  manuscrit  de  son  travail  intitulé  : 
Note  sur  me  variété  fourragère  du  Cytisus  proliferus  appelée  tagasasU 
aux  Canaries. 

M.  Deville  présente  des  rapports  d'admissibilité. 

Le  Secrétaire  distribue  les  dossiers  des  candidatures,  en  vue  des  élec- 
tions qui  doivent  avoir  lieu  dans  la  seconde  séance  de  décembre. 


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PROCÈS -YBRBAUX  CXXVII 

M.  Coignel  (J.)»  donne  lecture  d'un  travail  sur  les  engrais,  dans  lequel 
il  définit  le  rôle  des  matières  organiques.  La  teneur  en  matière  organique 
au-dessous  de  laquelle  le  sol  perd  sa  fécondité  serait  de  un  pour  mille. 
Le  travail  de  M.  Coignet  est  renvoyé  à  la  Commission  de  publication. 

  l'occasion  de  ceUe  communication,  M.  Devilledit  que  déjà  en  1869, 
il  a  été  démontré,  par  les  travaux  de  M.  Grandeau,  que  la  théorie  des 
engrais  minéraux  n'était  pas  absolue  et  que  les  terres  noires  delà  Russie 
doivent  leur  proverbiale  fécondité  à  l'azote  emmagasiné  qu'elle  contiennent. 
Chez  nous,  l'azote  est  introduit  dans  le  sol  par  les  engrais  verts,  le  fumier 
de  ferme,  Ifs  litières,  les  feuilles  mortes.  La  déperdition  par  les  eaux  se 
produit  surtout  dans  les  terrains  siliceux,  mais  on  peut  leconnaitre,  en 
analysant  les  eaux  de  drainage,  qu'elle  est  presque  nulle  dans  Targile. 
C'est  pour  cette  raison  qu'il  convient  de  faire  aux  terrains  siliceux  l'ap- 
plication du  sulfate  d'ammoniaque  qui  se  transforme  en  azote  par  suite  du 
phénomène  de  la  nitrification.  On  a  regardé  pendant  longtemps  la  luzerne 
comme  une  plante  améliorante^  fournissant  au  sol  de  Tazote  qu'elle  puise 
dans  l'air  ;  or  il  est  reconnu^  à  présent,  que  le  rôle  de  la  luzerne  se  borne 
à  opérer  un  déplacement  de  fertilité  en  puisant  et  ramenant  à  la  surface 
l'azote  emmagasiné  dans  le  sous-sol. 

M.  Coignet  reconnaît  que  l'argile  a  la  propriété  de  retenir  la  potasse  et 
le  sulfate  d'ammoniaque,  mais  il  ajoute  qne  l'argile  ne  jouit  pas  de  la 
même  propriété  vis-à-vis  du  nitrate  de  soude. 

M.  Saint-Lager  dit  qu'il  faut  remonter  bien  avant  1869  pour  trouver 
établie  et  constatée  l'influence  des  matières  organiques  sur  la  fertilité  du 
soi.  Le  chaulage  est  une  pratique  ancienne  et  l'on  sait  que  la  chaux  agit 
en  mettant  en  liberté  les  matières  organiques  existant  dans  la  terre;  l'in- 
fluence de  moins  en  moins  grande  des  chaulages  répétés  ne  s'explique  que 
par  l'épuisement  de  ces  matières. 

M.  Deville  cite  ce  proverbe  :  «  La  chaux  enrichit  le  père  et  ruine  les 
enfants».  Il  signale  le  département  de  la  Sarihe  comme  ayant  eu  une  pé- 
riode de  grande  prospérité  agricole,  suivie  de  la  stérilisation  du  sol,  par 
suite  de  chaulages  trop  multipliés. 

M.  Burelle  rappelle  qu'à  une  époque  déjà  reculée,  les  matières  organi- 
ques étaient  considérées  comme  les  seuls  principes  fertilisants,  et  qu'on 
les  a  repoussées  ensuite,  comme  plutôt  nuisibles  qu'utiles,  suivant  la 
doctrine  préconisée  par  M.  G.  Ville.  11  ajoute  que  leur  rôle,  aujourd'hui, 
semble  assez  bien  défmi  et  qu'on  les  regarde  comme  nécessaires  pour  fa- 
voriser le  phénomène  de  la  nitrification.  La  nouvelle  doctrine  a  soulevé 
paocàs-VBanAux,  1887.  9 


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CXXVlll  PROCES-VERBAUX 

un  nouveau  problème,  concernant  l'époque  la  plus  favorable  pour  Tépan- 
dage,  suivant  les  espèces  cultivées.  A  Gennevilliers,  comme  à  Berlin,  on 
a  constaté  la  richesse  en  azote  nitrique  des  eaux  de  drainage  qui  prouve 
que  l'azote  en  excès  passe  dans  les  drains,  sans  profit  pour  la  végétation. 
D'un  autre  côté,  il  y  a  une  distinction  à  faire  entre  matière  organique 
proprement  dite  et  matière  ulmique  ou  humiquequi  est  également  azotée, 
mais  qui  sa  forme  spontanément  dans  le  sol,  tandis  que  la  matière  orga- 
nique proprement  dite  y  est  introduite  par  les  détritus  qu*on  y  enterre. 
Des  expériences  très  curieuses  ont  montré  que  l'influence  fertilisante  de 
la  matière  organique  ne  répond  pas  toujours  à  sa  teneur  en  azote;  ainsi 
le  sang  et  la  viande  desséchés  sont  d'excellents  engrais,  tandis  que  le 
cuir  ne  produit  aucun  effet  et  qu'il  en  est  de  même  de  la  lie  de  vin  qui 
contient  pourtant  de  3  à  4  pour  100  d'azote.  D'autres  expériences,  non 
moins  intéressantes,  ont  établi  que  la  déperdition  de  l'azote  est  presque 
nulle  sur  un  terrain  en  culture.  Depuis  quarante  à  cinquante  ans,  cer- 
tains terrains  des  environs  de  Lyon,  ceux  notamment  de  la  commune  de 
Vénissieux,  consacrés  à  la  culture  du  blé,  sont  arrosés,  quand  la  récolle 
est  encore  verte,  avec  des  vidanges  liquides  composées  principalement 
de  carbonate  d'ammoniaque,  et  la  fertilité  de  ces  terrains  ne  parait  pas 
être  près  de  s'épuiser.  Dans  ce  cas,  la  matière  organique  efficace  est-elle 
celle  qui  existait  déjà  dans  le  sol,  ou  celle  que  les  vidanges  y  introdui- 
sent ?  Suivant  M.  Burelle,  la  distribution  de  l'azote  à  la  terre  est  à  peu 
près  de  60  kilogrammes  à  l'hectare,  au  moyen  d'un  arrosage  avec  20  à 
30  hectolitres  de  vidanges  liquides.  11  pense  que  la  distribution  des  rôles 
entre  la  matière  organique  du  sol  et  celle  du  commerce,  qu'on  y  intro- 
duit par  les  fumures,  ne  peut  être  déterminée  que  par  une  longue  suite 
d'expériences  ;  dans  les  exemples  qui  viennent  d'être  cités,  il  attribue 
le  maintien  de  la  fertilité  à  l'emploi  répété  de  matières  fertilisantes  en 
excès. 

M.  Léger  signale  la  très  ingénieuse  disposition  du  manège  à  labourer 
de  M.  Beauquesne  de  Toulouse,  qui  commence  à  se  répandre  dans  *  le 
Midi.  Cet  appareil,  destiné  à  permettre  des  labours  profonds,  dispense  de 
l'emploi  de  quatre  à  cinq  paires  de  bœufs  aussi  bien  que  de  l'acquisition 
d'une  machine  à  vapeur  de  30  à  40  000  francs.  H  consiste  en  un  cabes- 
tan dont  le  cylindre  a  O'^.TO  de  diamètre  et  la  flèche  5  mètres  ce  qui 
permet  à  la  puissance  de  vaincre  une  résistance  sept  fois  plus  con- 
sidérable. On  attelle  à  la  flèche  un  ou  deux  chevaux  ou  bœufs  qui  par- 
courent une  piste  ferme.  Le  cordon  de  transmission  e?t  un  câble  métal- 


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PROGES-TERBAUX  €XXIX 

liquc  de  250  à  SCO  mù  res  de  longueur  qui  lire  la  charrue.  Uue  poulie  de 
renvoi  qu'on  peut  déplacer  facilement  permet,  lorsqu'un  sillon  vient 
d'ôlre  tracé,  de  déplacer  également  la  charrue  d'une  largeur  de  raie, 
pour  Ja  faire  agir  dans  une  direction  parallèle  à  la  première.  La  charrue 
arrivée  au  bout  du  sillon  est  reportée  à  dos  de  mulet  au  point  de  départ. 
L'appareil,  avec  tous  ses  accessoires,  revient  à  1000  francs. 

M.  Deville  dit  que  cette  machine  est  appelée  à  rendre  de  signalés  ser- 
vicef,  non  seulement  à  la  grande  culture,  mais  aussi  aux  petites  exploi- 
tations à  cause  de  la  facilité  de  son  passage  d'une  ferme  à  une  autre. 
M.  Deville  ajoute  qu'il  a  assisté  dernièrement  à  des  expériences  faites 
avec  la  charrue  défonceuse  Sack,  dont  le  dépôt  à  Lyon,  est  chez  M.  Plis- 
sonnier.  Ces  expériences  ont  eu  lieu  à  Saint-Étienne  et  ont  donné,  tant 
au  point  de  vue  de  l'utilisation  de  la  force,  que  de  la  perfection  du  tra- 
vail, les  résultats  les  plus  satisfaisants. 


SÉANCE  DU  2  DÉCEMBRE  1887 
Présidence  de  M.  CORNEYIN,  vlee-presldent. 

M.  Locard  informe  la  Société  qu'elle  vient  de  perdre  l'un  de  ses  mem- 
bres correspondants,  M.  Luuyt,  ingénieur  en  chef,  ancien  directeur  de 
rÉcole  des  mines.  M.  Luuyt  a  fait  partie  de  la  Société  en  qualité  de  mem- 
bre titulaire,  jusqu'au  jour  oti  il  fut  appelé  à  Paris.  Très  assidu  aux 
séances,  il  trouva  de  fréquentes  occasions  de  faire  d'intéressantes  et 
utiles  communications.  Sa  perle  sera  vivement  ressentie  par  les  corps 
savants  dont  il  faisait  partie  et  où  ses  connaissances  lui  assignaient  une 
place  des  plus  distinguées. 

A  la  demande  de  M.  le  Président,  M.  Galtier  rend  compte  d'une  mis- 
sion dont  il  a  été  chargé,  à  l'occasion  d'une  épizootie  qui  s'était  déclarée 
tout  dernièrement  parmi  les  animaux  de  l'espèce  chevaline,  dans  une 
localité  de  la  Haute-Loire.  L'administration  préfectorale  avertie,  avait 
envoyé  des  inspecteurs.  Les  animaux  atteint^  étaient  des  juments  ré- 
cemment saillies.  Les  inspecteurs,  après  un  premier  examen,  crurent 
avoir  affaire  à  la  maladie  appelée  (tourne  qui  est  la  syphilis  des  solipèdes. 
M.  Galtier  reconnut  immédiatement  qu'il  s'agissait  tout  simplement  du 


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CXXX  PROCÈS- VEIIB4UX 

horsepox  OU  p\isi\x\e  delà  vaccine.  Ce  qui  avait  pu  donner  iieu  à  une 
méprise,  c'est  qu'au  lieu  de  se  montrer  sur  les  régions  qu'ils  affectent 
ordinairement,  c'est-à-dire  le  nez,  les  lèvres  et  les  membres  inférieurs, 
les  boutons  s'étaient  formés  sur  les  lèvres  de  la  vulve.  Comme  il  ne 
s'était  écoulé  que  six  ou  huit  jours,  depuis  la  saillie,  le  virus  variolique 
ne  pouvait  avoir  été  communiqué  aux  juments  que  par  les  étalons.  Le 
chef  élalonnier  lui-même  avait  à  la  lèvre  inférieure  trois  ou  quatre  pus- 
tules, pour  s'être  probablement  porté  la  main  au  visage,  pendant  Texer- 
cice  ses  fonctions,  sans  se  douter  qu'il  allait  ainsi  se  vacciner.  U.  Galtier 
a  profilé  de  l'occasion  pour  se  procurer  du  vaccin  frais  dont  il  a  éprouvé 
refficaciié  sur  des  veaux  et  au  moyen  duquel  il  a  régénéré  le  vaccin  du 
laboratoire  municipal  qui  se  Irouvait  déjà  un  peu  atténué.  Quant  à  la 
cause  qu'on  peut  attribuer  à  celte  apparition  de  l'affection  variolique 
chez  les  animaux  de  l'espèce  chevaline,  on  la  trouve  probablement  dans 
cette  circonstance  que  le  cow-pox  parait  être  en  permanence  dans  la  lo- 
calité. Bien  que  les  contacts  entr«^  anipaaux  des  espèces  bovine  et  cheva- 
valine  soient  rares,  la  transmission  peut  se  faire  par  l'intermédiaire  des 
personnes  qui  donnent  leurs  soins  aux  uns  et  aux  autres. 

M.  Saint*L3ger  dépose  sur  le  bureau  un  plant  de  froment,  un  sac  de 
graines,  une  série  de  documents,  qui  sont  arrivés  trop  tard  pour  qu'il  en 
ait  pu  prendre  connaissance,  et  une  lettre  d'envoi  dont  il  donne  lecture. 
L'auteur  de  cette  lettre,  M.  Jacques,  demeurant  à  Lyon,  cours  Gam- 
betta,  55,  prie  la  Société  d'expérimenter  un  système  de  greffe  pour  le 
blé,  dû  à  M.  Félix  Galbiani,  de  Milan.  Cette  greffe  n'est  autre  chose  que 
l'introduction  d'un  grain  de  blé  dans  un  grain  de  mais  privé  de  son  em- 
bryon. À  en  juger  par  l'échantillon  que  la  Société  a  sous  les  yeux,  la 
plante  sortant  du  grain  de  blé  ainsi  préparé  talle  énormément  et  le 
chaume  est  d'une  remarquable  grosseur;  la  plante  porte  dix-sept  épis 
contenant  chacune  vingt-cinq  grains  en  moyenne,  ce  qui  porte  le  rende- 
ment à  qua'.re  cent  vingt-cinq  pour  un.  Ces  grains  sont,  il  est  vrai,  de 
grosseur  et  d'aspect  très  ordinaires,  mais  leur  fécondité  doit  se  maintenir 
au  moins  pendant  trois  ans,  d'après  Tauteur  du  système. 

Après  cette  communication,  M.  Saint-Lager  fait  observer  qu'un  grain 
de  blé  introduit  dans  un  grain  de  maïs  n'est  pas  un  grain  greffé,  mais 
simplement  muni  d'un  engrais.  Il  ajoute  que  si  cette  pratique  peut  don- 
ner lieu  à  des  observations  intéressantes,  il  est  difficile  de  concevoir  qu'on 
puisse  l'appliquer  à  la  culture  en  grand. 

M.  Burelle  dit,  à  cette  occasion,  que  dans  le  Midi,  on  fait  usage,  pour 


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PROCES- VERBAUX  CXXXI 

la  culture  des  pommes  de  terre,  de  semences  dites  pralinées  qui  ne  sont 
autre  chose  que  des  semences  enduites  d'un  engrais. 

M.  Coignel  rapporte  qu'il  a  vu  préconiser  une  méthode  qui  consiste  à 
plonger  les  semences  dans  Tacide  phosphorique  étendu,  avant  de  les 
employer. 

M.  Cornevin  rapproche  les  expériences  de  M.  Galbiani  de  celles  de 
M.  Van  Tieghem  qui  a  fait  germer  des  embryons  privés  de  leurs  cotylé- 
dons et  munis  de  cotylédons  étrangers..  11  ajoute  qu'au  courant  de  ses 
propres  expériences  sur  les  poisons  des  cytises,  il  a  reconnu  que  telle 
substance  peut  être  nuisible  pour  un  végétal  et  constituer,  au  contraire, 
un  remarquable  stimulant  pour  un  autre  végétal.  Des  haricots  et  des 
pois  ayant  été  plongés  pendant  dix  à  douze  heures  dans  une  décoction 
de  cytise,  les  haricots  ont  absolument  perdu  toute  faculté  germinaûve, 
tandis  que  les  pois  ont  donné  des  plantes  d'une  vigueur  exceptionnelle. 

Ces  observations  échangées,  M.  Chaurand  veut  bien  se  charger,  à  la 
demande  de  la  Société,  de  prendre  connaissance,  pour  en  rendre  compte, 
des  documents  qui  ont  été  adressés  à  la  Société;  quant  aux  grains  pré  • 
parés  qui  font  partie  de  l'envoi  de  M.  Jacques,  ils  seront  remis  à 
M.  Deville,  qui  sera  prié  de  les  semer  et  d'en  surveiller  la  culture. 

M.  Cornevin  parle  de  la  distribution  des  sexes  dans  le  règne  animal  et 
le  règne  végétal.  Dans  l'espèce  humaine,  les  deux  sexes  se  balancent  à 
peu  près,  avec  une  lég^re  différence  à  l'avantage  du  sexe  masculin.  11 
naît  en  moyenne  105  garçons  pour  100  filles.  11  en  est  à  peu  près  de 
même  chez  les  espèces  animales  domestiques  ;  ainsi  on  obtient  107  pou- 
lains contre  100  pouliches,  et  il  n'est  pas  possible  à  Thomme  de  modifier 
c  tte  répartition.  Les  plantes  dioîques  sont,  dans  nos  pays,  presque  des 
exceptions  ;  mais  il  en  est  une,  la  mercuriale  annuelle,  qui  foisonne. 
M.  Cornevin  en  a  arraché  des  échantillons  un  peu  partout,  dans  les  jar- 
dins, dans  les  terrains  vagues  des  abords  du  parc  de  la  Téte-d'Or,  dans 
les  ravins  des  pentes  du  mont  Ceindre.  Il  a  trouvé  la  propoition  ren- 
versée, c'est  à  dire  100  plantes  mâles  pour  113  femelles.  Peu  d'auteurs  se 
sont  occupés  de  cette  question;  cependant  un  botaniste  allemand,  Fitche, 
a  fait  des  observations  sur  le  chanvre  et  a  trouvé  100  femelles  pour 
64  mâles  dans  le  chanvre  domes'ique  et,  dans  une  autre  espèce  qu'il  n'in- 
dique pa^^,  mais  qui  n'est  pas  cultivée.  113  femelles  pour  100  mules.  Il  a 
tiré  de  lu  la  conséquence  peut-être  un  peu  hasardée  que  la  culture  pou- 
vait diminuer  le  nombre  des  mâles.  Dans  tous  les  cas,  il  s'e^t  livré  .'ans 
succès  à  des  expériences  ayant  pour  but  de  détermin^^r  l'influence  de  la 


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CXXXII  PROCES-VERBAUX 

chaleur,  de  la  lumière  cl  autres  agents  physiques,  d'oti  il  a  conclu  que 
les  graines  sont  elles-mêmes  sexuées  bien  que  les  graines  mâles  et  les 
graines  femelles  ne  présentent  aucune  différence  appréciable.  Il  a  cru 
remarquer  cependant  que  les  premières  germent  plus  tôt  que  les  secondes. 

M.  Biélrix  G.  rappelle  qu'il  y  a  un  certain  nombre  d'années  il  a  été  parlé 
de  procédés  pour  produire  à  volonté  des  mâles  ou  des  femelles  dans 
l'espèce  bovine,  en  faisant  saillir  au  commencement  ou  à  la  fin  des  cha* 
leurs. 

M.  Comevin  dit  qu'il  s'agit  en  ce  moment  du  procédé  de  M.  Turhy,  de 
Genève,  qui  n'avait  aucune  valeur  et  dont  l'expérience  a  fait  justice. 

M.  Chaurand  dit  que  les  éleveurs  de  vers  â  soie  étaient  arrivés  à  dis- 
tinguer assez  bien  les  cocons  qui  devaient  donner  des  papillons  mâles  et 
qu'ils  cherchaient  à  avoir  le  moins  possible  de  cocons  percés,  en  faisant 
servir  un  mâle  pour  la  fécondation  de  [plusieurs  femelles.  Cette  façon  de 
faire  ne  donnait  pas  toujours  de  la  graine  d'excellente  qualité;  en  outre 
elle  est  absolument  incompatible  avec  la  méthode  du  grainage  cellulaire. 


SÉANCE  DU  9  DÉCEMBRE  1887 
Présidence  de  M,  liEQBB 

  l'occasion  du  procès-verbal,  M.  Deville  dit  que  le  pralinage  des  se- 
mences est  une  excellente  méthode,  employée  depuis  longtemps  pour 
accélérer  la  germination  et  accroître  la  vigueur  des  plants.  On  a  renoncé 
pour  cette  pratique  à  l'usage  des  tourteaux  qui  rendaient  les  graines  hui- 
leuses et  en  diminuaient  la  perméabilité.  Ce  qui  vaut  le  mieux,  c'est  le 
guano  ;  il  augmente  le  volume  des  grains  et  rend  impossibles  les  semis  en 
lignes,  au  moyen  du  semoir,  ce  qui  est  un  inconvénient,  attendu  que  le 
semis  en  lignes  est  plus  régulier  et  plus  économique  que  le  semis  â  la 
volée. 

La  Société  procède  aux  opérations  portées  à  l'ordre  du  jour,  savoir  : 
Élections,  renouvellement  des  commissions  permanentes  et  revision  du 
tableau  des  membres. 

Sont  élus  :  M.  Revol,  membre  titulaire  dans  la  section  des  sciences  ; 
MM.  PuUiat  et  Vermorel,  membres  correspondants. 


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PIIOCES  -VERBAUX  CXXXIII 

Les  membres  sortanls,  do  la  Commission  des  soies,  sont  réélus  et  les 
trois  seclions  de  cette  commission  seront  pour  1888  : 

Élus  en  1885,  MM.  Raulin,  Gensou!,  Chaurand; 

Élus  en  1886,  MM.  isaac,  Ponchon  de  Saint-André,  Vignon; 

Élus  en  1887,  MM.  Billioud-Monterrad,  Maurice,  Biélrix,  (C); 

Les  membres  sortants,  de  la  Commission  des  finances,  sont  réélus  ;  les 
deux  sections  pour  1888  se  composeront  de  : 

Élus  en  1886,  MM.  Sauzey, Marnas,  Billioud-Monterrad; 
Élus  en  1887,  MM.  Gobin,  Biélrix  (G),  de  La  Rochelle. 

Les  membres  sortants,  de  la  Commission  de  publicalion,  sont  réélus  à 
Texception  de  M.  Saini-Cyr,  devenu  vétéran,  qui  est  remplacé  par 
M.  Burelle;  les  deux  seclions  seront  pour  1888  : 

Élus  en  1886,  MM.  Lavirolte,  Gobin,  Sauzey; 

Élus  en  1887,  MM.  Isaac,  Burelle,  Locard. 

M.  Gobin  donne  lecture  de  la  première  partie  d'un  mémoire  rédigé 
pour  les  Annales  des  ponts  et  chaussées,  sous  ce  titre  :  Étude  sur  la  fa- 
brication des  chaux  hydrauliques  dans  le  bassin  du  Rhône.  Les  éléments 
de  ce  travail  ont  été  puisés  aux  sources  mêmes,  c'est-à-dire  dans  les 
principales  usines  que  M.  Gobin  a  visitées  successivement  et  dont  il  a 
suivi  attentivement  les  diverses  opérations. 

L'industrie  des  chaux  hydrauliques  dans  le  bassin  du  Rhône  a  pris, 
depuis  vingt  cinq  ans,  un  développement  considérable  et  forme  aujour- 
d'hui une  des  branches  principales  du  commerce  de  la  région.  En  se  per- 
fectionnanr,  elle  a  donné  lieu  à  la  préparation  d'un  produit  accessoire  qui 
est  un  excellent  ciment  à  prise  lente. 

Les  chaux  employées  à  Lyon  sont  principalement  celles  du  Midi  ou 
du  bai  Rhône  dont  l'usine  Pavin  de  Lafarge,  du  Teil,  fournit  le  type  le 
plus  parfait,  puis  celles  du  haut  Rhône  ou  de  Montalieu  et  de  Saint-Hilaire 
de  Brens,  enfin  celles  du  Bugey. 

Ces  usines  livrent  au  commerce  deux  types  de  chaux,  de  la  chaux 
légère  et  de  la  chaux  lourde,  dus  à  quelques  différences  dans  le  degré  de 
cuisson  elle  blutage.  Quant  au  ciment,  on  en  trouve  les  éléments  dans  ie 
résidu  du  blutage  de  la  chaux,  résidu  que  l'on  rejetait  autrefois  et  qui  est 
devenu  la  matière  première  d'un  nouveau  produit,  grâce  aux  intelligentes 
recherches  de  M.  Paviu  de  Lafarge.  Ce  produit  est  connu,  dans  le  com- 
merce, tiQUS  le  nom  de  Ciment  Povtland  Lafarge  du  Teil,  de  Ciment  Port- 


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CXXXIV  PROCES -VERBAUX 

Umd  du  Haut-Rhône;  ou  encore  de  Ciment  Porûand  de  Bons,  suivant  la 
provenance.  M.  Gobin  entre  dans  le  détail  technique  des  opérations  pra- 
tiquées dans  les  usines  du  Teil  et  de  Montalieu,  et  réserve  pour  une  aulre 
lecture  la  description  des  usines  du  Bugey. 

 l'occasion  delà  communication  de  M.  Gobin,  M.  Chaurand  dit  qu*il 
a  vu  les  commencements  de  cette  vaste  exploitation  des  calcaires  des 
bords  du  Rhône  dans  le  Midi,  qui  comprend  réunies  sous  la  même  direc- 
tion toutes  les  usines,  sauf  une,  autrefois  séparées,  depuis  le  Teil  jusqu'à 
Viviers.  H  y  a  cinquante  ans,  M.  Pavin  de  Lafarge  possédait  un  simple 
four  à  chaux  qu*il  affermait  pour  la  somme  de  trois  cents  francs  par  an. 
Les  nouveaux  produits  résultant  de  Tutilisation  des  grappiers  constituent 
une  de  ces  découver.tes  qu'on  peut  attribuer  à  une  circonstance  toute  for- 
tuite. Les  résidus  du  four  à  chaux  étaient  jetés  au  bord  du  Rhône  et  ils 
y  étaient  déjà  accumulés  de  manière  à  former  une  espèce  de  digue,  lors- 
qu'il fallut  un  jour  les  attaquer  et  les  faire  disparaître,  pour  l'exécution 
dejcerlains  travaux.  On  eut  à  lutter  contre  une  résistance  inattendue  et 
il  fut  nécessaire,  pour  entamer  cette  masse  de  débris,  d'employer  les 
mêmes  moyens  que  pour  désagréger  la  roche  vive  de  la  carrière.  Tel  est 
le  point  de  départ  des  études  qui  ont  abouti  à  l'organisation  de  l'indus- 
trie florissante  d'aujourd'hui.  M.  Chaurand  a  employé  le  ciment  du  Teil 
comme  enduit  et  obtenu  des  ^^urfaces  d'une  dureté  comparable  à  celle  de 
la  pierre;  seulement,  dans  cette  application  insolite,  les  ouvriers  ont  à 
lutter  contre  une  difficulté  particulière,  car  le  ciment  glisse  sous  la  tru- 
elle et  ne  s'étend  pas  facilement;  de  plus,  comme  il  sèche  très  vite,  il 
exige  que  le  travail  se  fasse  avec  une  grande  rapidité.  On  peut  remédier 
à  c^s  inconvénients  par  l'addition  d'an  peu  de  plâtre.  La  chaux  conti- 
nue dans  le  ciment  en  rend  l'emploi  difficile  pour  la  fabrication  des  car- 
reaux de  couleur  et  ce  même  ciment  appliqué  comme  enduit  altère  les 
papiers  peints,  à  moins  qu'on  ne  couvre  l'enduit  d'une  couche  de  pein- 
ture. 

La  réunion  des  usines  forme  à  présent  un  des  groupes  industriels  les 
plus  importants  de  notre  pays.  M.  Pavin  de  Lafarge  a  conservé  la  haute 
direction  de  l'association,  à  la  tête  de  laquelle  ont  été  placés  son  fils  et 
son  neveu.  Il  a  fait  bâtir  des  logements  d'ouvriers,  il  a  installé  des  ma- 
gasins d'approvisionnements,  construit  des  chapelles  et  ouvert  des  écoles. 
L'établissement  d'une  écol^  par  usine  a  été  l'une  des  conditions  d'entrée 
dans  l'Association.  Les  frais  d'entreti^'n  des  écoles  sont  à  la  charge  de  la 
Société. 


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PROCES  VERBAUX  CXXXV 


SÉANCE  DU  16  DÉCEMBRE  1887 
Présidence  de  M,  COBNEYIN,  Tlce-présldent. 

A  roccasion  du  procès  verbal,  M.  Chaurand  dit  qu'il  a  assisté,  dans 
la  journée  même,  à  une  application  qu*il  croit  nouvelle,  de  la  chaux  hy- 
draulique, pour  détruire  les  vernis  sur  les  vieilles  boiseries.  On  étend  sur 
les  bois  à  nettoyer  une  couche  de  chaux  qu'on  laisse  s'éjourner  de  cinq 
à  six  heures,  puis  on  procède  à  un  lavage  à  grande  eau. 

H.  Gobin  pense  que  l'alcalinité  de  la  chaux  n'est  pas  assez  prononcée 
pour  que  le  nettoyage  puisse  être  attribué  uniquement  à  l'action  chimique; 
il  attribue  la  disparition  du  vernis  à  Tadliôrence  qui  s'étiblit  au  moment 
oii  la  chaux  fait  prise. 

M.  le  Président  porte  à  la  connaissance  de  la  Société  que  M.  Galtier  a 
obtenu  récemment  le  prix  Barbier,  décerné  par  l'Académie  de  médecine, 
pour  son  traité  de  la  rage. 

M.  G.  de  Saint-Victor,  président  du  Comice  agricole  de  Tarare,  mem- 
bre correspondant  de  la  Société,  adresse  des  exemplaires  de  la  confé- 
rence qu'il  a  faite  à  Tarare,  le  17  ojtobr^3  dertiier,  sur  les  syndicats  agri- 
coles. 

H.  le  Président  de  la  Chambre  de  commerce  écrit  qu'il  a  adressé  à 
H.  Testenoire  un  mandat  de  2000  francs,  montant  da  l'allocation  que  le 
Chambre  de  commerce  accorde  chaque  année  à  la  Société. 

M.  Chaurand  donne  lecture  du  rapport  suivant  : 

«  Dans  sa  séance  du  2  de  ce  mois,  la  Société  m'a  chargé  de  prendre 
connaissance  de  diverses  communications  qui  lui  ont  été  adressées  au 
sujet  d'un  procédé  de  semis  que  son  inventeur  reco  nm  mde  comme  de- 
vant augmenter  notablement  la  production  du  blé. 

«  A  la  lettre  d'envoi  adressée  par  M.  Jacques  à  M.  le  Président  de  la 
Société  sont  joints  : 

«  1®  Un  exemplaire  du  BMetin  d'agriculture  de  UUnn,  du  14  août 
1884  ; 

«  3^  Un  exemplaire  du  BMetin  du  comice  agricole  de  Moma,  du 
30  septembre  1885; 


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CXXXVI  PllOCES-VEttlîAUX 

a  âo  Un  exemplaire  de  la  même  publication  du  mois  d*août  1886; 

«  4°  Un  Exposé  du  procédé  de  M.  Galbiati  présenté  par  M.  Jacques. 

a  A  ces  diverses  publications  sont  joints  : 

c  1^  Un  kilogramme  de  semence  préparée  suivant  le  procédé  Galbiati; 

a.  2^  Une  plante  de  blé  produite  par  un  grain  trailé  suivant  ce  pro- 
cédé; 

«  3^  20  gramm!  s  de  blé  récolté  sur  des  épis  obtenus  par  ledit  procédé. 

<  Voici,  d'après  le  BuUetinit agriculture  de  Mifnn^  en  quoi  consiste  le 
procédé  que  M.  Félix  Galbiati  a  invensé  et  qu'il  applique  dans  la 
Brian ze  : 

«Au  moyen  d'un  instrument  d'une  structure 'spéciale  qu'il  a  inventé, 
U.  Galbiati  enlève  l'embryon  d'un  grain  de  mais  ei  dans  la  cavité  précé- 
demment occupée  par  l'embryon,  il  place  un  grain  de  blé  dans  une  posi- 
tion verticale,  ensuite  il  sème  ces  grains  en  raie,  à  la  distance  d'environ 
12  centimètres  en  tous  sens  dans  une  terre  fertile  et  bien  préparée. 

«  Dans  les  publications  dont  j'ai  à  vous  entretenir  e(  daîûs  les  «oies 
fournies  à  la  Société  par  M.  Jacques,  la  semence  préparée  suivant  le 
système  Galbiati  est  appelée  semence  greffée.  Il  ne  me  parait  pi»  pos- 
sible de  lui  conserver  une  appellation  aussi  inexacte,  l'opération  pratiquée 
et  préconisée  par  M.  Galbiati  n'ayant  aucun  rapport  avec  la  greffe,  puis- 
que la  base  du  système  est  la  destruction  de  la  vie  dans  l'un  des  deux 
végétaux  qui  doi\ent  être  accouplés.  Je  préfère  désigner  la  semence 
Galbiali^ftous  le  nom  de  semence  accouplée,  tout  en  reconnaissant  que 
celte  expression  iQêuien*est  pas  absolument  correcte,  le  graid  de  mais 
dont  on  a  enlevé  l'embryon  n'étant  plus  une  semence. 

c  Avant  de  vous  faire  connaître  les  résultats  donnés  par  l'emploi  de 
cette  seiMmie  accoaplô;^,  et  pour  apprécier  le  but  que  l'inventeur  se 
propose  d'atteindre,  il  est  nécessaire  de  vous  faire  connaHre  les  indica* 
tiens  fournies  par  le  BuUeUn  d'agriculture  de  Milan.  Nous  y  lisons  : 
«  Sans  entrer  dans  l'examen  des  questions  scientifiques,  il  nous  suftit  de 
c  constater  que  la  méthode  de  M.  Galbiati  a  eu  un  excellent  succès. 
«  Ellen'est  pas  destinée  à  inaugurer  un  nouveau  système  de  culture 
«  qui  ne  serait  peut-être  pas  pratique  ;  mais  son  but  est  de  fournir  de 
«  bonnes  sçmences  qui  puissent  régénérer  nos  blés  et  en  augmenter  la 
«  production,  sans  que  nous  ayons,  p'>ur  cela,  besoin  de  recourir  à  des 
•c  semences  étrangères.  » 

«  Le  procédé  et  le  but  de  l'inventeur  étant  connus,  il  reste  à  vous  si- 
gnalrUs  résultats  obtenus. 


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PAOCES-VERBàUX  cxxxvii 

«  Le  BxiUetin  du  comice  agricole  de  hlonza  nous  fournit  les  renseigne- 
ments suivants  dans  son  numéro  de  septembre  et  octobre  1885. 
a  Sur  une  môme  surface  de  654  mètres  carrés, 

Il  a  été  récolté  avec  la  semence  procédé  Galbiati.  142  kilogrammes 

—  —       de  reproduction.  138         — 

—  —  deRiéti.  107         — 

—  -^  ordinaire.    96         — 

ce  La  quantité  de  semence  employée  n'est  pas  indiquée. 

ce  Le  bulletin  du  mois  d'août  1886  signale  les  résultats  tout  aussi  satis- 
faisants  obtenus  sur  d'autres  points. 

«  La  pUnte  de  blé  envoyée  par  M.  Jacques  a  1®,60  de  hauteur;  elle 
porte  17  épis  ayant  en  moyenne  35  grains  chacun. 

«  Ces  résultats  sont  assurément  très  beaux  et  bien  dignes  de  fixer 
l'attention  de  la  Société  d'agriculture  ;  mais  il  parait  assez  difficile  de 
déterminer  théoriquement  le  rôle  que  doit  jouer  dans  cette  production  le 
grain  de  mais  privé  de  son  embryon. 

a  Le  Bulletin  éC agriculture  suppose  qu'il  y  a  une  action  mécanique  et 
une  action  chimique.  On  né  peut  pas  attribuer  au  tégument  de  la  graine 
de  mais  les  effets  supposés  par  le  Bulletin,  au  point  de  vue  mécanique 
et,  d'autre  part,  la  nature  de  l'action  chimique  n*est  pas  indiquée.  » 

a  Dé  ce  qui  précède,  il  résulte  que  la  Société  ne  pouvait  pas  faire  autre 
chose  que  ce  qu'elle  a  fait,  en  confiant  à  M.  Deville,  pour  les  soumettre 
à  l'expérience,  les  semences  fournies  par  M.  Jacques.  Il  sera  bon  de  sur- 
veiller attentivement  la  germination.  En  outre,  pour  obtenir  des  résultats 
qui  puissent  être  comparés  à  ceux  que  signale  le  Bulletin  d'agriculture 
de  Milan j  oudevfa  opérer  les  semis  en  lignes  dans  les  mèmf's  conditions. 
Le  Bulletin  reconnaît  que  le  procédé  Galbiati  ne  constitue  pas  une  mé- 
thode pratique  pour  la  culture  du  blé,  mais  il  avance  que  c'est  un  moyen 
d'obtenir  des  semences  à  grand  rendement;  c'est  ce  que  l'expérience 
seule  pourra  vérifier.  » 

M.  Gobin  donne  lecture  de  la  seconde  partie,  de  son  mémoire  sur  les 
usines  à  chaux  et  à  ciment  du  bassin  du  Rhône. 

Il  est  question,  dans  cette  seconde  partie  des  chaux  du  Bugey  qui  pro- 
viennent principalement  des  usines  de  Virieu-le-Grand,  et  de  Bons,  près 
de  Belley. 

Sur  la  demande  des  ingénieurs,  l'usine  Delastre,  de  Virieu,  fabrique 
une  certaine  chaux  mixte  ou  tout-venint,  connue  encore  dans  le  com  - 


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CXXXVIII  PROCBS-TEnBAUZ 

merce,  sous  le  nom  de  chaux  de  Clairefontaine  qui  correspond  à  un 
mélange  de  chaux  légère  et  de  chaux  lourde. 

L'usine  de  Bons,  dirigée  par  M.  Trolliet,  a  été  établie  en  1880,  avec 
tous  les  perfectionnements  connus  à  l'époque  de  son  installation,  pins 
un  système  de  blutage  pour  ventilation  pour  lequel  M.  Trolliet  a  pris  un 
brevet,  et  qui  constitue  la  particularité  la  plus  saillante  de  son  usine.  Le 
blutage  par  ventilation  offre  de  nombreux  avantages,  tant  au  point  de 
vue  de  la  salubrité  de  l'usine  que  de  Téconomie  de  la  force  motrice 
et  aussi  de  la  qualité  des  produits.  Il  n'est  pas  douteux  que  ce  système 
finisse  par  être  introduit  dans  toutes  les  usines. 

Le  travail  de  M.  Gobin  se  termine  par  un  tableau  comparatif  des  pro- 
duits des  six  usines  qu'il  a  visitées,  oii  Ton  trouve  indiquées  les  quantités 
relatives  de  chaque  produit,  leurs  poids  spécifiques  et  les  chiffres  de  la 
production  totale. 

A  l'occasion  de  la  communication  de  M.  Gobin,  M.  Léger  dit  que 
l'industrie  des  chaux  (t  ciments,  depuis  les  modifications  qui  viennent 
d'être  signalées,  a  pris  une  extension  considérable  en  France  et  que  la 
production  annuelle  s'élève  à  750000  tonnes  ayant  une  valeur  de  20  ft 
35  millions.  M.  Léger  pense  que  la  différence  entre  les  ciments  naturels 
et  les  ciments  de  grappiers  doii  tenir  à  ce  que,  dans  les  derniers,  la  chaux 
se  trouve  en  présmce  d'une  certaine  quantité  de  silice  à  l'état  gélatineux  ; 
la  cuisson  développe  l'afBnité  réciproque  de  ces  deux  substances  et  la 
prise  sous  l'eau  est  le  résultat  de  la  formation  d'un  silicate  de  chaux 
hydraté.  Les  ciments  de  l'Isère,  qui  sont  plutôt  argileux  que  siliceux,  for- 
ment des  silicates  doubles  d'alumine  et  de  chaux  et  ne  valent  pas,  dans 
certaines  circonstances,  les  ciments  de  grappiers,  car,  sauf  les  ciments 
Vicat,  les  ciments  du  Dauphiné  ne  tiennent  pas  bien  ft  la  mer.  M.  Léger 
ajoute  que  le  blutage  par  ventilation  constitue  un  progrès  remarquable, 
non  seulement  au  point  de  vue  de  la  production,  mais  aussi  pour  Tassai- 
nissement  des  usines,  et  il  estime  qu'il  en  résultera  une  diminution  nota- 
ble des  cas  de  phtisie  chez  les  ouvriers. 

M.  Buielle  et  M.  Locard  citent  des  faits  qui  montreraient  que  les  pous- 
sières de  chaux  et  de  minerai  de  fer  sont  beaucoup  moins  nuisibles  que 
les  poussières  charbonneuses  ou  siliceuses  répandues  dans  l'air. 

M.  Cornevin  dit  que  les  chevaux  q  li  travaillent  djns  les  mines  et  ceux 
qui  sont  exposés  à  respirer  les  poussières  des  meules,  contractent  pres- 
que toujours  les  affections  connues  sous  les  monts  (yanthracosis  et  de 
chalkosiij  mais  que  ceux  qui  travaillent  dans  les  usines  à  chaux  parais- 


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PROCBS-VERBAUX  CX\.\IX 

sent  ne  pas  souffrir,  bien  que,  de  temps  en  temps,  ils  aient  quelques 
accès  d*épi$taxis  ou  de  saignement  de  nez  produits  par  l'accumalaiion 
de  la  chiux  dans  les  narines. 

M.  Gobin,  bien  que  les  renseignements  qu*il  a  recueillis  dans  les  usines 
s'accordent  à  présenter  h  poussière  de  chaux  comme  à  peu  près  inoffen- 
sive,  dit  qu'il  a  vu  quelquefois  les  ouvriers  se  couvrir  la  figure  d'un  mou- 
choir, pour  meitre  leurs  voies  respiratoires  à  l'abri.  Il  fait  observer 
d*ailleurs  que  si  les  poussières  de  chaux  sont  incontestablement  moins 
dangereuses  qre  les  poussières  charbonneuses  ou  siliceuses,  on  peut  bien 
cependant  conserver  quelques  doutes  sur  leur  parfaite  innocuité,  attendu 
qu'il  est  bien  plus  difficile  de  constater  d  s  traces  de  chaux,  dans  les  or- 
ganes de  la  respiration,  que  des  traces  de  charbon,  de  silice  ou  de  plâtre. 
M.  Gobin  ajoute  que  M.  Trolliet  a  appliqué  ses  procédés  de  mouture  et 
de  blutage  aux  scories  phosphatées  du  Creuzot,  mais  qu'il  s't  st  présenté, 
dans  cette  circonstance,  certaines  difficultés  particulières  résuUant  de  ce 
que  ces  scories  rc^nfermentdes  pircelles  de  fonte  beaucoup  plus  dures  et 
plus  denses  qu '.  le  reste  de  la  masse. 


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LISTE 


DBS 


OUVRAGES  OFFERTS  A  LA  SOCIÉTÉ 

EN    1887 

—  Les  Recueils  puliUcs  par  les  SociéUs  savantes  sont  Indiqués  dans  la  liste  suïTante.  — 


-<^o^<>^>— 


Dons  des  Ministères.  —  Brevets  d'invemion,  description  des  machines  et 
procédés. 

—  Bulletin  officiel  de  la  propriété  industrielle  et  commer- 
ciale, 1887. 

—  Bulletin  du  Ministère  de  ragriculturc,  documents  officiels, 
statistique,  rapporis,  1887. 

—  Journal  des  savants,  1887. 

Conseil  général  du  dbpartbmbnt  du  Rbône.  —  Rapports  et  procès  ver- 
baux. 
Chambre  de  commerce  de  Lyon.  —  Compte  rendu  des  travaux,  1886. 


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LISTE 
DES  SOCIÉTÉS  SAVANTES 

Atec  lesquelles  U  Société  fagriciltare  eilretieol  des  relilien 
ET  DONT  ELLE  REQOIT  LES  PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES 

FRANCE 

Ain.  —  Société  d'émulation  de  l'Ain  :  Annales  d^agiicuUure^  sciences^ 

lettres  et  arts^  rédigées  par  les  membres  de  la  — . 
Aisne.  —  Société  académique  de  Saint-Quentin  :  Travaux  de  la  — • 

—  Bulletin  du  comice  agricole  de  l'arrondissement  de  Saint-Quentin. 
Allier.  —  Société  d'agriculture  de  TAIIier  :  Bulletin-Journal  de  la  — . 
Aube.  —  Société  d'agriculture,  sciences,  arts  et  belles-lettres  du  dépar- 

mentde  l'Aube  :  Mémoires  de  la  — • 
Bouches-du-Rhône.  —  Académie  des  sciences,  agriculture,  arts  et  belles- 
lettres  d'Aix  :  Mémoires  et  Comptes  rendus  des  séances  de  1'  — 

—  Société  de  statistique  de  Marseille  :  Répertoire  des  travaux  de  la  — . 
Calvados.  —  Académie  des  sciences,  arts  et  belles-lettres  de   Caen  : 

Mémoires  de  1' — • 

—  Société  linnéenne  de  Normandie,  à  Caen  :  Mémoires  et  Bulletins  de 

la—. 

—  Société  d'agriculture  de  Caen  :  BaUetin  et  Mémoires  de  la  — . 

—  Société  d'horticulture  de  Caen  :  BuUetin  de  la  --. 

Charente.  —  Société  d'agriculture,  arts  et  commerce  du  département  de 

la  Charente  :  Annales  de  la  — . 
Charente-Inférieure.  —  Académie  de  la  Rochelle  :  Annales  de  1'  — . 
Cher.  —  Société  d'agriculture  du  département  du  Cher  :  Bulletin  de  la  — 

0«  8ÉB1B,  T.  X.  — 1887  10 


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CXLiy  SOCIETES   SAVANTES 

Côle-d'Or.  —  Académie  des  sciences ,  arts  et  belles-lettres  de  Dijon 
Mémoires  de  Y  — 

—  Société  d'agriculture  et  d'industrie  agricole  de  la  Côle-d'Or  :  Jour- 

nal d'agriculture,  publié  par  la  — . 

—  Société  des  sciences  historic(ues  et  naturelles  de  Semur  :  Bulletin 

de  la  — . 
Doubs.  —  Société  d'émulation  du  Doubs  :  Mémoires  de  la  — . 
Drôme.  —  Société.' départementale  d'agriculture  de  la  Drômé  :  BuUetin 

des  trcwaux  de  la  — . 
Eure.  —  Société   libre  d'agriculture,  sciences,  arts  et  belles-lettres  du 

département  de  YEure:  Recueil  de  la  — . 
Finistère.  —  Société  académique  de  Brest  :  Bulletin  de  la  — . 
Gard.  —  Académie  du  Gard  :  Mémoires  de  1'  — . 

—  Société  d'agriculture  du  Gard  :  Bulletin  de  la  — . 

Garonne  (Haute-).  — Société  d'agriculture:  JowTial  à! agriculture  pratique 
et  ^économie  rurale  pour  le  midi  de  la  France,  rédigé  par  les 
membres  de  la  — . 

—  Académie  de  Toulouse  :  Mémoires  de  V Académie  des  sciences^ 

inscriptions  et  belles^lettres    de  l'— . 

—  Société  d'histoire  naturelle  de  Toulouse  :  BiUletin  de  la  — . 

—  Société  des  sciences  physiques  et  naturelles  de  Toulouse  :  BulleUrL 

de  la  — . 
Hérault.  —  Société  centrale  d'agriculture  et  des  comices  agricoles  de 
l'Hérault  :  BuUetin  de  la  — . 

—  Académie    des    lettres   et  sciences  de  Montpellier  :   Mémoires 

de  r  — . 
-;-    Société  d'horticulture  et  d'histoire  naturelle  de  l'Hérault  :  Annales 

de  la  — . 
Indre-et-Loire.  —  Société  d'agriculture,  sciences,  arts  et  belles- lettres 

du  département  d'Indre-et-Loire  :  Annales  de  la  — . 
Isère.  —  Académie  delphinale  :  Mémoires  de  1'  — . 

—  Société  de  statistique  de  l'Isère  :  BuUetin  de  la  — . 

Loire.  Société  d'agriculture,  industrie,  sciences,  arts  et  belles-lettres  : 
Annales  de  la  — . 

—  Société  de  l'Industrie  minérale  :  Bulletin  et  Atlas  de  la — . 

Loire  (Haute-).  —  Société  d'agriculture,  sciences,  arts  et  commerce  du 

Puy:  Annales  de  la  — . 
Loire-Inférieure.  —  Société  académique  de  Nantes  :  Annales  de  la  — . 


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ET   PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES  CXLY 

Loiret. —  Société  d'agriculture,  sciences,  belles-lettres  et  arts  d'Orléans: 
Mémoires  de  la — . 

—  Société  d'horlicalture  d'Orléans  :  Bulletin  de  la  — . 
Maine-et-Loire.  —  Société  industrielle  d'Angers  :  Bulletin  de  la  — . 

—  Société  d'agriculture,  sciences  et  arts  d'Angers  :  Mémoires  de  la  — 

—  Société  académique  de  Maine-et-Loire  :  Mémoires  de  la  — . 
Manche.  —  Société  des  sciences  naturelles  de  Cherbourg  :  Mémoires 

de  la  — . 
Marne.  —  Société  d'agriculture,  sciences  et  arts  du  département  de  la 

Marne  :  Mémoires  de  la  — . 
Meurthe.  —  Académie  Stanislas,  à  Nancy  :  Mémoires  de  1'  — . 

—  Société  centrale  d'agriculture  de  Meurthe-et-Moselle,  à  Nancy  : 

le  Bon  Cultivateur,  Recueil  agronomique  de  la  — . 
Nord.  —  Société  des  sciences ,  de  l'agriculture  et  des  arts  de  Lille  : 
Mémoires  de  la  — . 

—  Société  centrale  d'agriculture,  sciences  et  arts  du  département  du 

Nord,  à  Douai  :  Mémoires  de  la  — . 

—  Société  d'émulation  de  Cambrai  :  Mémoires  de  la  — . 

—  Société  géologique  du  Nord  :  Annales  de  la  — . 
Puy-de-Dôme.  —  Académie  de  Clermont-Ferrand  :  Mémoires  de  1'  — . 

—  Société  d'agriculture  de  Clermont-Ferrand  :  Bulletin  agticole  du 

Puy-de-Dôme^  Revue  périodique  de  la  — . 

Pyrénées-Orientales.  —  Société  agricole,  scientifique  et  littéraire  des  Py- 
rénées-Orientales :  Bulletin  de  la  — . 

Rhône.  —  Académie  des  sciences,  belles-lettres  et  arts  de  Lyon  ;  Mé- 
moires  de  1'  — . 

—  Société  littéraire,  historique  et  archéologique  de  Lyon  :  Mémoires 

de  la  — . 

—  Société  linnéenne  de  Lyon  :  Annales  de  la  — . 

—  Société  d'horticulture  pratique  du  département  du  Rhône  :  Bulletin 

de  la  — . 

—  Société  des  sciences  industrielles  de  Lyon  :  Annales  de  la  — . 

—  Journal  de  médecine  vétérinaire  publié  par  l'École  de  Lyon. 
Saône  (Haute-).  —  Société  d'agriculture  de  la  Haute-Saône  :  Bulletin 

de  la  — . 

—  Société  d'archéologie  de  Chalon-sur-Saône  :  Mémoires  de  la  — . 
Savoie  (Haute-).  —  Société  florimonlane  d'Annecy  :  Revue  savoisienne 

publiée  par  la  — . 


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CXLVl  SOCIÉTÉS  SAYAIHTES 

Seine.  —  Société  centrale  d'agriculture  de  France  :  Mémoires  et  0u/- 
letins  des  séances  de  la  — . 

—  Société  entomologique  de  France  :  Annales  de  la  — . 

—  Société  géologique  de  France  :  Bulletin  de  la  — . 

—  Société  centrale  d'horticulture  de  la  Seine  :  Journal  de  la  — . 

—  Revue  des  travaux  scientifiques  publiée  sous  les  auspices  du 

Ministère  de  l'Instruction  publique. 

—  Mémoires  d'histoire  et  d'archéologie  lus  à  la  Sorbonne. 

—  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  sciences. 
--    Société  philomatique  :  Bulletin  de  la  — . 

Seine-et-Marne.  —  Société  d'agriculture,  sciences  et  arts  de  Meaux: 

Publications  de  la  — . 
Seine-et-Oise.  —  Société  d'agriculture  et  des  arts  du  département  de  Seine- 

et-Oise  :  Bulletins  et  Mémoires  de  la  — . 

—  Société  d'horticulture  du  département  de  Seine-et-Oise  :  Bulletin 

et  Mémoires  de  la  — . 
Seine-Inférieure.  —  Académie  des  sciences,  belles-lettres  et  arts  de  Rouen: 
précis  analytique  des  travaux  de  1'  — . 
^    Société  havraise  d'études  diverses  :  Recueil  des  publications  de  la  ^ 

—  Société  centrale  d'agriculture  du  département  delà  Seine-Inférieure  : 

Extrait  des  travaux  de  la  — . 

—  Société  centrale  d'horticulture  :  Bulletin  de  la  — . 

—  Société  des  amis  des  sciences  naturelles  de  Rouen  :    Bulletin 

delà—. 
Sèvres  (Deux-).  —  Société  d'agriculture   du   dépaitement  des  Deux- 
Sèvres  ;  Journal  publié  par  la  — . 

—  Société  de  statistique  :  Mémoires  et  Bulletin  de  la — . 

Somme.  —  Académie  des  sciences,  agriculture,  commerce,  belles-lettres 
et  arts  du  département  de  la  Somme  :  Mémoires  de  1'  — . 

—  Société  des  antiquaires  de  la  Picardie  :  Mémoires  et  Bulletins 

delà  — . 

—  Société  d'émulation  d'Abbeville:  Mémoires  de  la  — . 

—  Société  linnéenne  du  Nord  de  la  France  :  Mémoires  et  Bulletins 

de  la  — . 
Var.  —  Société  académique  du  Var,  à  Toulon  :  Bulletin  de  la  — . 

—  Société  d'études  scientifiques  de  Draguignan  :  Bulletin  de  la  — . 
Vaucluse.  —  Société  d'agriculture  et  d'horticulture  :  Bulletin  de  la  — . 
Vosges.  —  Société  d'émulation  des  Vosges  :  Annales  de  la  — . 


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ET   PUBLICATIONS    PERIODIQUES  CXIVII 

Vosges.  —  Société  des  sciences  historiques  et  naturelles  de  TYoane  : 

Bulletin  de  la  —  . 
Algérie.  —  Société  agricole  d'Alger  :  Bulletin  des  travaux  de  la  —  • 
—    Société  de  climatologie,  sciences  physiques  et  naturelles  :  Bulletin 

de  la  — . 

ALSACE  ET  LORRAINE 

Société  industrielle  de  Mulhouse  :  Bulletin  de  la  — . 

Société  d'histoire  naturelle  de  Golmar  :  B^dletin  de  la  ^ . 

Société  des  sciences,  agriculture,  arts  de  Strasbourg  :  Mémoires  de  la  —  : 

Académie  de  Metz  :  Mémoires  de  1'  —  . 

Société  d'histoire  naturelle  de  Metz  :  Bulletin  de  la  — . 

ALLEMAGNE 

Prasfie.  Académie  royale  des  sciences  de  Berlin  :  Monatsbericht  et 
physikalischeundmathematische  Abhandlungen  derk.  Àkademie 
der  Wissenschaften. 

—  Sociét<^  géologique  allemand'',  à  Berlin  :  Zeitsehnft  d.  deutschen 

geologischén  Gesellschaft. 
^    Société  des  naturalistes  de  la  Saxe  et  de  la  Thuringe,  à  Halle  : 
Zeitschrift  fur  die  gesammten  Naturwissenschaften. 

—  Berliner  entomologische  Zeitschrift^  publié  par  la  Société  ento- 

mologique  de  Berlin. 

—  Société  des  amis  des  sciences  naturelles  de  Berlin  :  Sitzungs- 

berichte. 
Société  entomologique  de  Stettin  :  Entomologische  Zeitung,  heraus- 
gegeben  von  dem  enlomologischen  Vereine  zu  Stettin. 

—  Société  des  naturalistes  de  la  Prusse  rhénane  et  de  la  West- 

phalie  :  Verhandlungen  des  naturhistorischen  Vereins  der  Preus- 

sischen  Rheinlande  und  Westphalen,  rédigés*  par  le  docteur 

Bertkau. 
'—    Société  des  naturalistes  de  Dantzig  :  Neue  Schriften  der  Natur^ 

forschenden  Gesellschaft  in  Danzig. 
,—    Société  phys.-écon.  de  Kœnigsberg  :  Schriften  der  phys.-œkon. 

Gesellschaft. 


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éXLVirt  SOCIÉTÉS    SAVANTES 

HtkjLc,  Académie  des  curieux  de  la  nature,  à  Halle  :  î^ova  actûph^sico- 
medica  Acad,  Cœsareœ  Leopold.  Carol,  naturœ  curiosorum. 

—  Société  Isis  de  Dresde  :  Naturhistomck^.ZeiUmg  et  Sitzungaberichte. 
IVurCemlicrK.  Société  des  naturalistes  à  Stuttgart.  —  Annales  d'his- 
toire naturelle  :  WurtembergischenaturwissenschaftlicheJahres- 
hefte. 

Hanovre.  Société  royale  des  sciences  de  Gœitingue  :  Gœttingische 
gelehrte  Ânzeigen  unter  der  Aufsicht  der  k.  GeseUschaft  d.  Wis  - 
senschaften. 

—  Nachiichten  von  der  k.  Gesellschaft  der  Wissenschûften. 
II«s0ë.   Société  d'histoire  naturelle  à  Giessen  :  Berichl  der  Oberhessi- 

schen  Gesellschaft  fur  Natur  und  HeUktmde: 
Francrort-sur-le-JUelii.   Société  senckenbergienne  :  AbhamUun- 

gen  et  Bericht  heraxisgegeben  von  der  senckehbergischen  Natur- 

forschenden  Gesellschaft. 
Daciré  d«  Bade.  Société  d'histoire  naturelle  de  Heidelberg  :  Verhand- 

lungen  d.  naturhistorisch-medicinischen  Vereins  zu  Heidelberg. 
IVawsaa.  Société  d'histoire  naturelle  du  Nassau,  à  Wiesbadon  :  Jahrbûeher 

des  Nassauischen  Vereins  fur  Naturkunde. 

AUTRICHE 

Académie  I.  R.  des  sciences  de  Vienne  :  Denkschriften  et  Sitzungs- 

berichte  der  k.  Akademie  der  Wissenschaften, 
Société  royale   des  sciences  de  Bohême,  à  Prague  :   Abhandlungen  et 

Sitzungsberichte  der  k.  bœhmischen  Gesellschaft  der  Wissen  - 

schaften, 
Ferdinandeura  du  Tyrol  :  Neue  Zeitschrift  d.  Ferdinandeum, 
Société  des  naturalistes  de  Slyrie  :  Mittheilungen  ies  Naturwissenschafl" 

lichen  Vereines  fur  Steiermark.  Gf  âz. 
Société  des  zoologistes  et  botanistes  de  Vienne  :  Verhandlungen  der  k.  k. 

zoologlsch'botnnischen  Gesellschaft  in  Wien. 
Institut  géologique  de  Vienne  :  Jahrbuch,  Abhandlungen  u.  Verhandlungen 

derk.  k,  geologischen  Reichsanstalt, 
Institut  de  météorologie  :  Jahrbuch  der  k.  k.  Anstalt  fur  Météorologie 

und  Magnetismus. 
Société  dès  naturalistes  de  Brûnn  :   Verhandlungen  des  natûrforscHemhn 

Vereines  in  Bmnn. 


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ET   PUBLICATIONS    FliâlODlQUES  CXLn^ 

Muséum  d'histoire  naturelle  de  Carinthie  :  JahrbUch  des  naturhistorisèlieh 

Landes-Muséums  von  Kœmtenin  Klagenfurt. 
Société  d'horticulture  de  Vienne  :  Der  Gartenfretmd. 

BAVIÈRE 

Académie  royale  des  sciences  de  Munich  :  Abhandlungen  et  Sitzungsbe- 
richte  der  k.  Bayerischen  Akademie  der  Wissenschaften^  ma" 
them,'physikal.  Classe, 

Annales  de  l'Observatoire  royal  de  Munich  :  Annalen  des  k.  Stemwarte 
bel  Mûnchen. 

Société  royale  de  botanique   de  Ratisbonne  :  Flora,  herausgegeben  von 

der  k.  bayer,  botanischen  Gesellschaft  zu  Regensburg. 
Société  zoologique  et  minéralogique  de  Ratisbonne  :  Correspondenzblatt 

et  Abhandlungen  des    zoologUch-mineralogischen  Vereins  in 

Regensburg. 
Société  d'histoire  naturelle  d*Augsbourg  :  Bericht  des  naturhistorischen 

Vereins  in  Augsburg. 

^  *  BELGIQUE 

Académie  royale  des  sciences  et  be11es-lett'*es  de  Bruxelles  :  Nouveaux 

Mémoires ,  Annuaires  et  Bulletins  de  Y  — . 
Société  royale  des  sciences  de  Liège  :  Mémoires  de  la  — . 
Société  deo  arts»  des  sciences  et  des  lettres  du  Hainaut,  à  Mons  :  Mémoires^ 

ei  Publications  de  la  -:-. 
Société  entomologique  de  Belgique  :  Annales  de  la  •— . 
Société  géologique  de  Belgique,  à  Liège  :  Annales  de  la  — . 
Société  malacologique  de  Belgique  :  Annales  et  Procès-verbaux  de  la  — 
Société  royale  de  botanique  de  Belgique  :  Bulletin  de  la  — . 

GILy^DE-BRETAGNE 

Aiisl«*^'i*«*  Société  linnéenne  de  Londres  :  Journal  et  Transactions  of 

the  Linnean  Society  of  London. 
*""—   ïdciélé  zoolbgique   de   Londres  :  Proceedings  of  the  zootogiùal 
Society  of  London. 


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CL  SOCIÉTÉS   SÀVANTBS 

Ani^letcrre.  Société  entomologique  de  Londres  :  TransacUans  ofthe 
entomological  Society  of  London. 

—  Société  littéraire  et  philosophique  de  Manchester  :  Memoirs  et  Pro^ 

ceedings, 
Ecosse.  Société  royale  d'Edimbourg  :  TransacUam  et  Proceedings  of  the 

royal  Society  of  Edmburgh. 
Irlande.  Académie  royale  de  Dublin  :  Transactions^  Journal  ei  Pro- 

ceedmgs  of  the  royal  Irish  Academy. 

—  Société  géologique  de  Dublin  :  Journal  of  the  geol.  Soc.  of  Dublin. 


DANEMARK 

Société  royale  des  sciences  de  Danemark  :  Det  kongelige  danske  Viden- 
skabemes  Seslkabs  Skrifter. 

—  Oversigty  etc.  Coup  d*œil  sur  les  travaux  des  membres  de  TAcadé- 

mie  des  sciences  de  DanemaiiL. 

HOLLANDE 

Académie  royale  des  sciences,  belles-lettres  et  arts  d'Amsterdam  :  Verslagen 
Jaarbœk  et  Verhandelingen  d.  k.  AkadenUe  van  Wetenscliappen. 

Société  des  sciences  de  Harlem  :  Natuurkvndige  Verhandelingen  v.  a. 
hollandsche  Maatschappij  d.  Wetenschappen  te  Haarlem, 

—  Archives  néerlandaises  des  sciences  exactes  et  naturelles. 
Scoiété  batave  des  sciences  de  Rotterdam  :  Verhandelingen  van  het 

bataafsch  Genootschap  te  Rotterdam. 


ITALIE 

Académie  des  sciences  de  Turin  :  Memorie  et  Atti  délia  reale  Accade- 

nUa  délie  sdenze  di  Torino. 
—    BoUettino  dell*  Osservalorio  di  Torino. 
Institut  royal  lombard  :  Memorie  et  Rendiconti  del  reale  IstUuto  lombardo 

di  scien%e  e  lettere. 
Société  italienne  des  sciences  naturelles  :  Atti  délia  Società  italiana  di 

scienze  naturali. 


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ET   PUBLICATIONS   PÉRIODIQUES  CLl 

Académie  d'agriculture,  commerce  et  arts  de  Vérone  :  Memorie  délia  — . 
Comité  géologique  d'Italie  :  Bollettino  et  Memorie  del  Comitato  geohgico 

d'Italia. 
Institut  de  Bologne  :  Mem(n*ie  et  Rendiconti  deW  Accademia  délie  scienze 

di  Bologna, 
Académie  royale  des  sciences  de  Naples  :  AlU,  Rendiconti^  Memorie  délia 

realô  Accademia  délie  scienze  di  Napoli. 
Académie  des  sciences  Uiturellei  deCatane  :  Atti  dell*  Accademia  gioenia 

di  scienze  naturali  in  Catanta. 
Institut  vénitien  :  Memorie  et  Atti  deW  Istilnto  veneto  di  scienze,  lettere 

ed  arti. 
Académie  de  Lucques  :  Atti  e  Memorie  délia  r.  Accademia  lucchese  di 

scienze^  leltere  ed  arti. 
Académie  roy.  des  Lincei,  à  Rome  :  Atti  délia  r.  Accademia  dei  Lincei. 
Société  des  naturalistes  de  Modène  :  Annuario. 
Société  toscane  des  Sciences  naturelles,  àPise  :  Atti  et  Processi-Verbali. 

RUSSIE 

Académie  impériale  des  sciences  de  Saint-Pétersbourg  :  Mémoires  et  Bu(- 
letins  de  1* — . 

Société  impériale  des  naturalistes  de  Moscou  :  Nouveaux  Mémoires  et  Bul- 
letins delà  — . 

Société  des  sciences  de  Finlande  :  Foerhandlingar  eiActaSocietatis  scien^ 
tiarum  Fennicœ. 

—  Bidrag  till  Finlands  Kennedom,  Natur,  Folk,  Etnografi  och  Statistik. 

—  Observations  faites  à  l* Observatoire  magnétique  et  météorologique 

d^Helsingfàrs. 
Société  pour  la  connaissance  de  la  faune  et  de  la  flore  de  Finlande,  à 

Helsingfors  :  NoHser,  Meddelanden  et  Acta. 
Société  des  naturalistes  de  Riga  :  Arbeiten  et   Correspondenzblatt  des 

Naturforscher-Vereins  zu  Riga. 
Institut  géologique  de  Saint-Pétersbourg  :  Verhandlungen. 

SUÈDE 

Académie  royale  des  sciences  de  Stockholm  :  Kongl.  Vetenskaps  Akademien, 
Handlingar,  Bihang,  Lefnadsteckningar  et  FoerhandUngar. 


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tUl  SOCIETES   SAVANTES 

Académie  royale  des  sciences  de  Stockholao  :  Observations  météorologiques 

suédoises, 

Insiilul  géologique  de  Suède  à  Stockhoml  :  Publications  de  V  — . 
Société  royale  des  sciences  d*UpsaI  :  Nova  acta  regiœ  Societatis  sdentiârum 
Upsaliensis, 
—    Bulletin  météorologique^  de  l'Observatoire  de  l'université  iUysal. 


SUISSE 

Société  de  physique  el  d'histoire  naturelle  de  Genève  :  Mémoires  de  la  — 

Société  des  arts  de  Genève  :  Bulletin  de  la  classe  d'agriculture^  de  la  — . 

Institut  national  genevois  :  Mémoires  et  Bulletins  de  T  — . 

Société  helvétique  des  sciences  naturelles  :  Nouveaux  Mémoires  et  Actes 

'  '  de  la— . 

Société  des  sciences  naturelles  de  Neuchâtel  :  Mémoires  et  Bulletins  de 

•  •        ^  la-. 

Société  des  naturalistes  de  Bâie  :  Verhandlungen  der  Naturforschenden 
Gesellschaft  in  Basel. 

Société  des  naturalistes  de  Berne  :  Mittheilungen  der  Naturforschenden  6e- 
sellscfiaft  in  Bem. 

Société  d'histoire  naturelle  de  Zurich  :  Vierteljahrsschrift  der  Naturfor- 
schenden Gesellschaft  in  Zuiich, 

Société  vaudoise  des  sciences  naturelles,  .'i  Lausanne  :  Bulletin  de  la  — 

Société  des  naturalistes  des  Grisons  :  Jahresbericht  der  Naturforschenden 
Gesellschaft  Graubûndens  in  Chur. 


ASIE  * 

/    '  .... 

Bengale.  Société  asiatique  du  Bengale:  Proceedings  ei  Journal  of  the 

Àsiatic  Society  of  Bengal, 


AMERIQUE 

fC«at0-Uiftl«.  Académie  des  sciences  naturelles  de  Philadelphie  :  Procee- 
dings  eX  Journal  of  the  Academy  of  natural  sciences  ofPhiladelphia. 

"" —  Société  d'histoire  naturelle  de  Boston  :  Memoirs  et  Proceedings  of 
the  Boston  Society  of  natural  lUstory. 


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ET    PUHLICATIONS    PKRIODIQOES  CLltl 

É«a(«  Uni*.  Académie  des  Sciences  de  New-York  :  Annals  of  I<ew 
York  Academy  of  sciences, 

—  Société  américaine  pour  ravancemenl  de  la  science  :  Proceedings  of 

the  American  philosophical  Society.  Philadelplna. 

—  Franklin  InsUlui  h  Philadelphia  :  Bulletin, 

—  Académie  américaine  des  arts  et  des  sciences  :  Proceedings  et 

Journal.  Boston  ei  Cambridge. 

—  Institut   smithsonien  :  Smiihsonian   Contributions  to  knowledge^ 

in-4;  Miscellaneous  Collection  et  Smiihsonian  Reports,  in-8., 
Washington. 

—  Société  d'agriculture  de  New-York:  Transactions. 

—  Sociétés  d'agriculture  de  l'Ohio,  du  Maine  et  du  Michigan  :  Reports 

—  Report  of  the  commissioner  of  patents.  Washington. 

—  Report  of  the  commissioner  of  agriculture.  Washington. 

—  Institut  d'Essex  :  Proceedings  et  Bulletin  of  the  Essex  Institute. 

—  Société  d'histoire  naturelle  de  Portland  :  Proceedings  of  the  Por- 

land  Society  of  natural  histoi'y. 

—  Académie  des  sciences  de  Saint*Louis  :  Transactions  ofthe  Academy 

of  science  of  Saint-Louis. 

-  Catalogue  du  muséum  zoologique  de  Cambridge,  Massachusetts. 

-  Académie  des  arts  et  sciences  du  Connecticut  :  Transactions  of 

Connecticut  Academy  o farts  and  sciences. 
^    Comité  géologique  et  géographique  à  Washington  :  Bulletin  et 
Report. 

—  Comité  géologique  de  Peunsylvania  :  Publications  of  tfis  second 

Ceological  Survcy. 

—  Univei'sité  ^u  Minnesota,  ù  Min  leapolis  :  Natural  history  Survey. 
Bréall.  Musée  national  de  Rio  de  Janeiro  :  Archives. 


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TABLE  ALPHABÉTIQUE 

PAR  NOMS  D'AUTEURS 

DES  MÉMOIRES,  NOTICES,  RAPPORTS,  COMiiaNICATIONS  VERBALES,  ETC. 

CONTENUS   DAMS    CB  YOLUME 


II.  B.  —  Poor  les  noms  des  personnes  qnl  ont  offert  lears  ooYrages  ù  la  Soeiété  en  1887, 

▼oir  la  liste  spéciale  précédenle. 

Pour  la  table  générale  des  matières,  voir  ù  la  fin  do  TOlome. 


"^^^-o- 


ÂRLoiNG.  —  Paroles  prononcées  aux  funérailles  de  M.  Fontannes,  p.  xv.  — 
Discours  de  clôture  de  ses  fonctions  présidentielles,  p.  xvii.  — 
Opinion  sur  un  mode  de  traitement  des  maladies  microbiennes, 
p.  XXXIV.  —  Expériences  relatives  à  l'action  destructive  des  rayons 
liolaires  sur  les  spores  du  Bacillus  anlhraciSj  p.  lxxt.  —  Commu- 
nication d'une  lettre  écrile  à  l'occasion  de  la  proiestatioa  de  la 
Société  à  rencontre  du  cinquantenaire  des  chemins  de  fer  français, 
célébré  en  1887,  p.  lxxxix.  —  Nommé  d'une  Commission  pour 
examiner  une  proposition  tendant  à  la  modification  du  Règlement 
en  ce  qui  concerne  les  élections,  p.  xcii.  —  Observation  recueillie 
au  bord  de  la  mer,  p.  cxx.  —  Observation  sur  l'introduction  d'un 
phosphate  de  chaux  dans  le  vin,  p.  cxxii. 

BiÉTRix  C.  —  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  xxxiv. —  Opinion 
à  propos  d'exploitation  agricole,  lvii.  —  Observation  relative  aux 
conditions  de  la  boulangerie,  p.  lxviii.  —  Observation  sur  l'em- 
ploi du  phosphore  comme  agent  préservateur,  p.  cxxiv.  —  Obser- 
vation au  sujet  de  l'emploi  de  la  magnésie  en  agriculture,  p.  cxxv. 


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CLVI  TABLB    ALPHABETIQUE 

—  Nommé  de  la  commi&bion  des  soi  s  cl  de  la  commission  des 
Qnances,  p.  cxxxiii. 

BiBTRix  Joseph.  —  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  xxxiv.  — 

Renseignemeals  sur  Vétraire  df  la  Ohuy^^  p.  xxxvi. 
BiiLiouD-^Moï^T^iEuiAD;  —  (^mmèdes  comités  de  présenldiion,  p,  xxxiv. 

—  Donne  lecture  du  rapport  de  la  Commission  des  soies  sur  ses 
opérations  en  1886,  p.  xxxviii.  —  Observation  sur  les  causes  du 
dépeuplement  des  rivières,  p.  xxxix.  —  Opinion  émise,  au  nom 
de  M.  Sauzey,  sur  une  pétition  que  la  Société  d'agriculture  de  T Al- 
1  er  se  propose  d'adresser  au  Sénat,  en  faveur  de  la  petite  propriété, 
p.  Lxvi.  —  Observaiion  au  sujet  des  nuages  artificiels,  p.  lxxxvhi. 

—  Nommé  de  la  Commission  des  soies  et  de  la  Commission  des 
finances,  p.  cxxxiii. 

BoiRON.  -i-  Nommé  membre  correspondant,  p.  xci. 

BouRLAND-LusTEBBOURG.  —  I^   Socîété  cst  informée  de   son  décès, 
p.  cix. 

BuRELLE.  —  Nommé  d'une  commission  spéciale  pour  exatuiner  une 
proposition  de  revision  d'une  ordonnance  de  police  concernant 
le  service  des  incendies,  p.  xxxui.  —  Communication  d'un  mé- 
moire du  D""  Albin  Meunier  sur  le  iraitemeut  des  maladies  micro- 
biennes, p.  xxxiv.  —  Rapport  au  nom  de  la  Commission  chargée 
d'examiner  une  proposition  pour  la  révision  d'une  ordonnance 
de  police  concernant  le  service  des  incendies,  p.  xxxvi.  —  Com- 
munication sur  l'état  des  fosses  et  le  système  des  vidanges,  à 
Lyon,  p.  XLv.  —  Observations  sur  les  avantages  d*un  transport 
par  canalisation,  p,  lv.  —  Communication  relative  à  un  appa- 
reil inventé  et  exécuté  par  M.  Perrin  pour  l'emploi  des  liquides 
insecticides,  p.  lxxix.  —  Observations  sur  le  rôle  des  matières 
organiques  dans  les  engrais,  p.  cxxvn.  —  Observaiion  au  sujet 
des  semences  pralinées,p.  cxxx.  — Nommé  de  la  Commission  de 
publication,  p.  cxxxiii.  —  Observation  sur  les  poussières  de  chaux, 
p.  cxxxviii. 

Chambre  de  Commerce  de  Lyon.  —  Allocation  de  2000  francs,  en'faveur 
de  la  Société,  p.  cxxxv. 

Chambre  syndicale  des  constructeurs.  —  Circulaire  relative  à  la  réunion 
des  constructeurs  en  syndicat,  p.  xxxiii. 

Chassaiqnon.  —  Nommé  membre  titulaire  dans  la  section  de  l'agricul- 
ture, p.  cix.  —  Renseignements  sur  les  travaux  de  la  Commission 


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PAB   NOMS    D  AUTEIfnS  CLVU. 

cantonale,  p.  cxi.  --  Opinion  sur  la  possibilité  d'abaisser  le  coût 
de  la  production  du  blé,  p.  cxi. 

Chaurand.  —  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  xxxiv.  —  Obser- 
vation au  sujet  des  règlements  sur  la  poche,  p.  %l.  —  Observation 
relative  aux  élections,  p.  xcn.  —  Chargé  de  prendre  connaissance 
des  documents  transmis  par  M.  Jacques  pour  la  pr«^paralion  des 
semences  par  le  sylôme  Galbiati,  p.  cxxxî,  cxxxv.  —  Norçmé  de 
la  Commission  des  soies,  p.  cxxxiii.  —  Détails  sur  les  origines 
de  )a  fabrication  de  la  chaux  hydraulique  dans  le  bassin  du  Rhône 
et  sur  les  applications  de  ce.  produit,,  p.  oxxxiv,  cxxxv. 

Chauvbau.  —  Informe  la  Société  que  ses  nouvelles  fonctions  rappellent  à 
Paris.  —  Est  porté  sur  la  liste  des  membres  correspondants, 
p.  xxxiii. 

CoiGNET  (Alphonse).  —  Nommé  membre  titulaire  dans  la  section  des 
sciences,  p.  cix. 

CoiONET  (Jean).  —  Observation  sur  les  moyens  de  populariser  les  en- 
grais chimiques,  p.  cxix.  —  Observation  sur  l'emploi  du  phos- 
phore en  agriculture,  p.  cxxiv.  —  Observation  sur  l'emploi  de 
la  magnésie,  p.  cxxv.  —  Sur  l'emploi  des  phosphates,  p,  cxxv, 
cxxvi.  —  Communication  d'un  travail  sur  les  engrais,  p.  cxxvii 
(v.  le  vol.).  —  Observation  sur  la  préparation  des  semences, 

p.  CXXXI. 

CoLcoMBET.  —  Renseignements  sur  le  concours  agricole  de  Paris,  p.  lxi , 

LXII. 

CoRNEviN.  —  Fait  hommage  à  la  Société  de  la  seconde  édition  de  son 
ouvrage  fait  en  collaboration  avec  M.  Arloing,  sur  le  charbon  symp- 
tomatique  du  bœuf,  p.  lii.  -?  Présentation  d'un  mémoire  du  doc- 
teur Perroncito,  p.  LXI.  —  Aperçu  de  l'exposition  des  animaux  au 
concouri  agricole  de  Paris,  p.  lxi.  —  Observation  à  propos  d'ex- 
périences faites  par  la  Société  d'agriculture  de  Montpellier  sur  des 
moutons  nourris  avec  des  feuilles  de  vignes  sulfatées,  p.  lxvii.  — 
Observation  relative  au  déplacement  des  cultures,  p.  lxxxi.  — 
Observation  relative  aux  élections,  p.  xci.  —  Nommé  d'une  com- 
miv-sion  pour  examiner  une  proposition  tendant  à  une  modification 
dtt  Règlement  en  ce  qui  concerne  les  élections,  p.  xcfi.  —  Délégué 
de  la  Société  au  Concours  régional  de  Tulle,  p.  xcv,  cix.  —  Nou- 
velle communication  sur  les  propriétés  des  cytises,  p.  xcv.  — 
Indication  d'un  moyen  d'assainir  les  cimetières»  p.  xcix.  ^  Corn- 


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CLYIII  TABLE    ALPHABÉTIQUE 

munication  sur  des  expériences  relatives  aux  propriétés  nutritives 
de  la  sciure  de  boi<,  p.  civ.  —  Fait  hommage  de  son  Traité  des 
plantes  vénéneuses,  p.  xcii.  —  Lecture  du  rapport  de  la  Commis- 
sion chargée  d'examiner  une  proposition  de  modification  au  Règle- 
ment, en  ce  qui  concerne  les  élections,  p.  civ.  —  Récompensé 
d'une  médaille  d'argent  par  la  Socié!é  nationale  d'agriculture  de 
France,  pour  son  ouvrage  sur  les  propriétés  vénéneuses  des  cytises^ 
p.  cix.—  Lecture  d'un  rapport  d'admissibilité,  p.  cxx  —  Note  sur 
une  variété  founagère  du  Cytisus  proU férus  appelée  tagasaste  aux 
Canaries,  p.  cxxvi  (v.  le  vol.)-  —  Rapprochement  du  procédé 
Galbiati  et  des  expériences  de  M.  Van  Tieghem  sur  les  semences. — 
Communication  sur  la  répartition  des  sexes,  p.  cxxxi.  —  Commu- 
nication sur  les  maladies  des  chevaux  qui  respirent  des  poussières, 

p.  CXXXVIII. 

Crolas.  —  Observation  sur  un  procédé  d'introduction  du  sulfure  de  car- 
bone dans  le  sol  proposé  par  le  D^  Albin  Meunier,  p.  xxxtv.  — 
Renseignements  sur  les  travaux  du  Comité  d'études  et  de  vigilance, 

p.  LXXXII. 

Depbret.  —  Communication  d*un  travail  posthume  de  M.  Fontannes,  sur 
le  tunnel  de  Collonges,  p.  lxxxvi,  xc.  —  Nommé  membre  corres- 
pondant, p.  GIX. 

Devillb.  —  Nomnlté  d'une  commission  spéciale  pour  examiner  une  pro- 
position de  revision  de  l'ordonnance  de  police  concernant  le  ser- 
vice des  incendies,  p.  xxxiii.  —  Chargé  d'examiner  une  pétition 
au  Sénat,  delà  Société  de  pisciculture  du  Cher,  p.  xxxv,  xxxviii. 
—  Observation  sur  les  causes  du  dépeuplement  des  rivières.  — 
Projet  de  pétition  à  ce  sujet,  p.  xxxix,  xl.  xli.  —  Observation  au 
sujet  de  l'exploitation  rurale,  p.  lvii.  —  Nommé  d'une  commis- 
sion pour  examiner  une  proposition  de  la  Société  d'agricultuie  de 
l'Allier,  p.  lvii,  —  Projet  de  pétition  en  faveur  de  la  pisciculture, 
p.  Lviii.  —  Détails  sur  le  saumon  Quinat,  p.  lx.  —  Observation 
sur  les  procédés  d'élevage  en  Limousin,  p.  lxiii.  —  Observation 
sur  le  fonctionnement  défectueux  de  l'octroi,  p.  lxxviii.  —  Obser- 
vation relative  à  l'emploi  du  sulfate  de  cuivre,  p.  cm.  —  Observa- 
tion sur  les  propriétés  de  la  poussière  de  chaux,  p.  civ.  —  Compte 
rendu  d'expériences  faites  en  vue  de  contrôler  le  pouvoir  préser- 
vateur du  phosphore,  de  l'insecticide  Maicheet  du  sulfure  de  car- 
bone additionné  de  vaseline,  p.  cxxxiii.  —  Observation  au  sujet 


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PAU    KOBIS    D  AUT£UnS  CLIX 

des  phosphates  solubles,  p.  cxxv.  —  Observations  mr  les  condi- 
tions relatives  du  propriétaire  et  du  fermier,  p.  cxxvi.  —  Rapports 
de  présentation, p.  cxxvi.  —  Observation  sur  la  théorie  des  engrais, 
p.  cxxvii.  —  Observations  au  sujet  du  manège  à  labourer  de 
M.  Beauquesne,  de  Toulouse,  et  de  la  charrue  défonceuse  Sack, 
p.  cxxix.  —  Chargé  d*expérimenler  des  semences  préparées  par  le 
^  système  Galbiaii,  p.  cxxxi.  Observation  au  sujet  du  pralinage  des 

semences,  p.  cxxxii. 
FoNTANNEs.  —  La  Sociélë  est  informée  de  son  décès  par  M.  le  Président. 

—  Paroles  prononcées  à  ses  funérailles,  p.  xv. 

Gallon.  —  Nommé  membre  titulaire  dans  la  section  de  l'industrie, 

p.  cix. 
Galtier.  —  Nommé  membre  titulaire  dans  la  section  des  sciences,  p  xci. 

—  Fait  hommage  à  la  Société  de  son  ouvrage  Sur  la  rage,  p.  xcv^ 
Observation  au  sujet  du  compte  rendu  des  travaux  du  Conseil 
d'hygiène  et  de  salubrité,  p.  xcix.  —  Récompensé  d'une  médaille 
d'or  par  la  Société  nationale  d'agriculture  de  France,  pour  son 
Traité  de  la  rage,  p.  cix.  —  Compte  rendu  d'une  mission  à  l'occa- 
sion d'une  épizootie  dans  la  Haute-Loire,  p.  cxxix.  —  Récompensé 
du  prix  Barbier,  décerné  par  l'Académie  de  médecine,  pour  son 
Traité  de  la  rage,  p.  cxxxv. 

Gbnsoul.  —  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  xxxiv.  —  Obser- 
vation sur  les  documents  relatifs  aux  changements  des  climats, 
p.  LxxxiL  —  Nommé  de  la  Commission  des  soies,  p.  cxxxiii. 

GoBiN.  —  Nommé  des  Comités  de  présentation,  p.  xxxiv.  —  Observa- 
tions sur  les  causes  de  la  destruction  du  poisson  et  sur  des  essais 
d'introduction  du  saumon  et  de  la  truite  dans  le  Rh6ne,  p.  xli, 
xLiii,  lx.  —  Communications  sur  les  fosses  et  les  égouts,  p.  xlv, 
LUI.  —  Observation  à  propos  d'une  pétition  de  la  Société  d'agri- 
culture de  l'Allier,  p.  lvi.  —  Détails  sur  le  tremblement  de  terre 
du  23  février,  p.  lxvhi.  —  Observation  au  sujet  des  Sociétés  pour 
la  répression  du  braconnage,  p.  lxviii.  —  Renseignements  relatifs 
à  la  Commission  de  météorologie  du  Rh6ne,  p.  lxxx.  —  Exhibi- 
tion d'un  appareil  pour  prévenir  l'obstruction  des  tuyaux  de 
décharge,  p.  lxxxvii.  —  Observation  au  sujet  de  la  hauteur  des 
maisons  à  Lyon,  p.  xcix.  —  Communication  sur  les  proprié- 
tés préservatrices  de  la  poussière  de  chaux,  p.  civ.  —  Nommé 
membre  de  la  l'Académie  des  sciences,  belles-lettres  et  ans  de 

5«  SÉRIE,  T.  X,  —  1887  tl 


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CX.X  TABLE    ALPHABETIQUE 

Lyon,  p.  civ.  —  Commuoicaiioa  sur  une  découverte  de  projectiles 
antiques,  p.  cviu.  —  Nommé  de  la  Commission  des  finances  et  de 
la  Commission  de  publication,  p.  cxxxni.  —  Étude  sur  la  fabri- 
cation des  chaux  hydrauliques  dans  le  bassin  du  Rhônej  p.  cxxxiu, 
Gxxxvii.  —  Observation  relative  aux  poussières  de  chaux  répan- 
dues dans  Tair,  p.  cxxxix. 

IsAAC.  —  Observations  h  propos  d'une  pétition  de  la  Société  d'agri- 
culture de  TÂllier;  nommé  d'une  commission  pour  étudier  la 
question,  p.  lvi,lxvi.  —  Observation  à  propos  du  tremblement  de 
terre  du  23  février,  p.  lxix.  —  Rapport  ou  nom  de  laconimis- 
sion  spéciale  chargée  d'axaminer  un  projet  de  pétition  de  la  So- 
ciélé  d'agriculture  de  l'Allier,  p.  lxx.  —  Observation  à  propos 
d'un  tableau  de  la  vie  rurale  au  xiv®  siècle,  p.  lxxvi.  —  Nommé 
de  la  Commission  des  soies  et  de  la  Commission  de  publication, 
p.  Gxxxni. 

JuLLiEN  (GABmBL).  —  Nommé  membre  titulaire  dans  la  seciion  de  l'agri- 
culture, p.  cix. 

Lapon.  -«  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  xxxiv. 

LAvmoTTE.  —  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  xxxiv.  —  Nommé 
de  la  Commission  de  publication,  p.  cxxxiii. 

Léger.  —  Allocution  pour  l'inauguration  de  ses  fonctions  présidentielles, 
p.  xxvnii  —  Informe  la  Société  que  M.  Foniannes  lui  a  attribué 
par  testament  un  legs  de  1000  francs,  p.  xxxiii.  —  Communication 
relative  au  transfert  de  la  bibliothèque,  p.  xxxiir.  —  Examen  du 
sylème  de  tout  à  Végout^  p.  xliii,  xlv.  —  Communication  sur  le 
projet  de  vidanges  pneumatiques  de  M.  Berlier,  p.  lui.  —  Obser- 
vation à  propos  d'une  pétition  de  la  Société  d'agriculture  de  l'Allier, 
p.  LM.  —  Coup  d'œil  sur  les  machines  agricoles  exposées  au  con- 
cours de  Paris,  p.  lxiii.  —  Compte  rendu  d'une  communication 
de  M.  Aucoc,  à  l'Académie  des  sciences  morales  et  politiques,  sur 
les  chemins  de  fer,  p.  Lxm.  —  Communication  au  sujet  d'expé- 
riences faites  par  la  Société  d'agriculture  de  Montpellier  sur  des 
moutons  nourris  avec  des  feuilles  de  vignes  sulfatées,  p.  lxvii.  — 
Résultats  d'une  enquête  sur  l'influence  des  blés  étrangers,  relative- 
ment au  prix  du  pain,  p.  lxvii,  —  Observation  à  propos  du  trem- 
blement de  terre  du  23  février,  p.  lxix.  —  Communications  relatives 
au  transfert  de  la  Bibliothèque  de  la  Société,  p.  lxix,  lxxxvi, 
Lxxxviii.  —  Compte  rendu  d'un  ouvrage  de  M.  Forestié,  intitulé  : 


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PAR   NOMS    D  AUTEURS  CLXl 

La  vie  rurale  et  l* agriculture  au  XI V^  siècle^  dans  le  sud-^uest  de  la 
France^  p.  lxxiv.  —  Observation  sur  les  limites  de  la  culture  de 
l'olivier  et  de  la  vigne,  p.  lxxvi,  lxxviï.  —  Observation  au  sujet 
des  sociétés  pour  la  répression  du  braconnage,  p.  lxxviii.  —  Compte 
rendu  du  rapport  adressé  au  Ministre  de  l'agriculture  par  le  Comité 
d'études  et  de  vigilance,  p.  Lxxvni.  —  Informaiions  relatives  au 
legs  Fontannes,  p.  lxxxii.  —  Communication  sur  le  canal  Saint- 
Louis,  p.  Lxxxiii.  -—  Détails  sur  les  syndicats  de  Meurthe-et-Moselle 
et  des  Vosges,  formés  en  vue  de  garantir  les  vignes  des  gelées 
printannièresy  p.  lxxxvii,  lxxxviii.  —  Communications  relatives 
à  une  conférence  que  M.  Cambon  offre  de  faire,  sous  les  auspices 
de  la  Société,  p.  lxxxix,  xg.  —  Réponse  à  une  réclamation 
motivée  par  la  protestation  de  la  Société,  à  rencontre  du  cinquan- 
tenaire des  chemins  de  fer  français,  célébré  en  1887,  p.  lxxxix. 
—  Exposé  des  opinions  émises  par  M.  Cuvier,  à  rencontre  de 
celles  de  M.  Fontannes,  sur  les  formations  traversées  par  le  tunnel 
de  Collonges,  p.  xc.  —  Résumé  de  discussion  et  proposition  relative 
à  une  modification  du  Règlement,  en  ce  qui  concerne  les  élections, 
p.  xcii.  —  Propositions  pour  l'extension  dçs  relations  agricoles  de  la 
Société,  p.  xcii,xcv,  xcix.— Communication  sur  un  nouveau  moyen 
pour  soustraire  les  matériaux  de  construction  à  l'influence  de  l'hu- 
midité, p.  xcii.  — Analyse  du  compte  rendu  des  travaux  du  Conseil 
d'hygiène  et  de  salubrité  du  département  du  Rhône,  p.  xcvi.  — 
Communication  relative  aux  syndicats  agricoles,  p.  c.  —  Observa- 
tions au  sujet  des  altérations  des  verres  produites  sous  l'influence 
du  soleil,  p.  cii.  —  Communication  sur  quelques  faits  nouveaux 
qui  intéressent  l'agriculture,  p.  en.  —  Observation  sur  les  pro- 
priétés de  la  poussière  de  chaux,  p.  civ.  —  Nommé  d'une  com- 
mission pour  examiner  une  proposition  tendant  à  une  modification 
du  Règlement  en  ce  qui  concerne  les  élections,  p.  xcn.  —  Com- 
munication sur  les  sondages  d'Heyrieux,  p.  ex.  —  Question  au 
sujet  du  coût  de  la  production  du  blé,  p.  eix.  —  Compte  rendu 
des  opérations  de  la  Commission  des  primes,  p.  exin.  —  Obser- 
vation sur  l'emploi  des  engrais  chimiques,  p.  cxix.  -^Observation 
sur  l'emploi  des  scories  phosphatées,  p.  exx.  —  Exposé  de  divers 
procédés  proposés  ou  mis  en  œuvre  pour  la  protection  des  vignes 
et  la  conservation  des  vins,  p.  cxxi.  —  Observation  sur  les  condi- 
tions respectives  du  propriétaire  et  du  fermier,  p.  cxxvi.  ^  Com- 


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tl.All  TABLE    ALPIIABKTIQUB 

municaiion  relative  au  manège  à  labourer  de  M.  Beauque^nc  de 
Toulouse,  p.  cxxviii.  —  Obscrvalioussur  lescimcuts,  d'après  leurs 
origines,  p.  cxxxviii. 

LocAKD.  —  Nommé  des  comiiés  de  préseulalion.  p.  xxxiv.  —  Observa- 
tion sur  la  disparition  des  écrevi;<scs  dans  le»  couri  d*eaa  de  la 
n'tgion,  p.  .xxxviii,  —  Observation  sur  les  causes  du  dépeuplement 
de  la  Méditerranée  sur  les  côtes  de  France  et  au  voisinage  de  la 
Coràe,  p.  XXXIX,  xui.  —  Observations  sur  la  question  des  égouis 
et  des  fosses,  p.  ui.  —  Communication  sur  le  BaciUus  comma  de 
Koch,  p.  LUI.  —  Détails  sur  le  tremblement  de  terre  du  33  février, 
p.Lxviii,  Lxix.  —  Communication  à  l'occasion  de  renvoi  d'un  pro- 
gramme de  l'Exposition  projetée  à  Ekatérinebourg,  p.  ulxui.  — 
Observations  relatives  aux  élections,  p.  xci.  —  Observations  sur 
les  causes  d*altération  des  matériaux  de  construction,  p.  xciii, 
xciv.  —  Opinion  sur  les  causes  de  la  distribution  des  débris  orga- 
niques au  bord  de  la  mer,  p.  cxs.  —  Nommé  de  la  commission  de 
publication,  p.  cxxxiii.  —  Observation  sur  les  poussières  de  chaux, 
p.  cxxxviii. 

LuuYT,  membre  Correspondant.  —  La  Société  e^t  informée  de  son  décès, 
p.  cvxix. 

Makchegay.  —  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  xxxiv. 

Marnas.  —  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  \xxiv.  —  Opinion  sur 
les  causes  du  recul  de  la  vigne  depuis  quatre  siècles,  p.  lxxvh.  — 
Présente  à  la  signature  des  membres  du  Bureau  le  registre  de  la 
Fondationy  p,  lxxvii.  —  Nommé  de  la  Commission  des  finances, 

p.  GXXXIII. 

Maurice.  —  Nommé  des  comités  de  présentation,  p.  xxxiv.  —  Nommé  de 
la  Commission  des  soies,  p.  cxxxiii. 

Meunier  (Albin).  —  Mémoire  sur  le  traitement  des  maladies  microbiennes, 
p.  xxxiv.  (V.  le  vol.) 

MicBELON.  —  Proposition  par  écrit  pour  des  expériences  en  vue  de  la  des- 
truction du  phylloxéra,  p.  cix. 

Ministère  de  l'agriculture.  —  Programme  du  Concours  régional  de  Tulle, 
p.  xxxni,  xcv.  —  Circulaire  relative  à  des  dispositions  nouvelles, 
p.  xxxiii.  —  Allocation  en  faveur  de  la  Commission  des  soies, 
p.  Lxxxvni.  —  Encouragements  aux  améliorations  agricoles,  p  cxi. 

Ministère  de  l'instruction  publique.  —  Circulaires  concernant  les  con- 
cours de  la  Sorbonne,  p.  l\i,  lxix,  lxxxviii. 


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PAR    NOMS    D  AUTEURS  CLXIII 

pERRONcrro.  —  Mémoire  sur  le  Micrococais  prodigiosus,  p.  lxi  (vol.). 

PÊTEAUx.  —  Nommé  des  comités  de  préicnlaiion,  p.  xxxiv.  —  Communi- 
cation &ur  les  altérations  qui  se  produiseutdans  les  verres  exposés 
à  la  lumière  du  soleil,  p.  c.  —  Observation  sur  les  propriétés 
nutritives  du  bois,  p.  civ.  -—  Nommé  membre  du  Conseil  de  per- 
fectionnement des  Écoles  vétérinaires,  p.  civ. 

PoNCHON  DE  Saint- André.  —  Nommé  de  la  Commission  des  soies, 

p.  CXXXIII. 

PoucHOT.  —  Communication  d'un  mémoire  sur  l'influence  préservatrice 
de  la  silice,  p.  cxvni. 

PuLLiAT.  Nommé  membre  correspondanl,  p.  cxxxii. 

Rappet.  -^  Opinion  sur  les  causes  probables  de  la  dispaiition  de  la  vigne 
dans  les  cultures  du  Nord,  p.  lxxvii.  —  Observation  au  sujet  des 
nuages  artificiels,  p.  lxxxvii. 

Rauun.  —  Annuaire  de  la  station  agronomique  du  Rhône,  p.  cx.  — 
Observation  sur  la  production  du  blé  à  bas  prix,  p.  cxi.  —  Ren- 
seignements sur  quelques  questions  à  élucider  en  fait  de  semences 
et  d'engrais,  p.  cxii.  —  Communication  sur  les  syndicats  des 
Ardennes,  p.  cxviii.  —  Nommé  de  la  Commission  des  soies, 

p.  CXXXIII. 

Revol.  —  Nommé  membre  titulaire  dans  la  section  des  sciences,  p.  cxxxii. 

Roberts  (W).  —  Communications  par  écrit,  relatives  aux  moyens  d'arrê- 
ter la  destruction  du  poisson,  p.  lxix,  lxxiv,  lxxviii. 

Rochette  (de  la).  —  Nommé  de  la  Commission  des  finances,  p.  cxxxiii. 

Hoyet.  —  Nommé  membre  titulaire  dans  la  section  de  rindusirie,  p.  cix. 

Saint-Laobr.  —  Nommé  des  comités  de  préstnlation,  p.  xxmv.  —  Obser- 
vation au  sujet  d*un  opuscule  de  M.  Tcrrcl-drs-Chènes  sur  les 
cépages  résistants,  p.  xxxv.  —  Observation  au  sujet  de  vœux  pro- 
jetés en  faveur  de  la  pisciculture,  p.  xl.  —  Observations  à  propos 
d'une  pétition  de  h  société  d'agriculture  de  l'Allier,  p.  lvi,  lxvi. 
—  Information  sur  les  sources  de  documents  rela'ifs  à  l'histoire 
locale,  p.  LXi.  —  Demande  de  modifications  concernant  l'un  des 
renseignements  imprimés  sur  la  couverture  du  volume  des  Anna^ 
les,  p.  Lxvm.  —  Observation  à  propos  d'un  ouvrage  ^ur  la  vie 
rurale  au  xiv*  siècle,  p.  lxxvi.  —  Observation  sur  la  limite  de  la 
région  des  oliviers,  p.  lxxvi.  —  Observation  relative  au  déplace- 
ment df  s  cultures,  p.  lxxxi.  —  Observation  au  sujet  d^s  nuages 
artificiels,  p.  lxxvu.  —  Proposition  en  vue  d'une  modification  du 


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CLXIV  TABLE    ALPHABETIQUE 

règlement  en  ce  qui  concerne  les  élections,  p.  lxxxix,  xci.  — 
Observation  sur  les  causes  d'altération  des  matériaux  de  construc- 
tion, p.  xciv.  —  Nommé  d'une  commission  pour  examiner  une 
proposition  tendant  à  une  modification  du  Règlement  en  ce  quj 
concerne  les  élections,  p.  xcii.  —  Observation  au  sujet  de  Tintro- 
doction  dans  le  vin,  d'un  phosphate  de  chaux,  p.  cxxii.  —  Obser- 
vations sur  l'emploi  du  phosphore  et  de  la  magnésie  en  agricul- 
ture, p.  cxxiv.  —  Observation  sur  les  effets  du  cnaulage,  p.  cxxvn. 
Présentation  de  documents  communiqués  par  M.  Jacques,  relative- 
ment à  un  procédé  de  préparation  des  grains  de  semences,  par  le 
système  du  D**  Galbiati^  p.  cxxx. 

Saint-Vctor  (Gabriel  de).  —  Nommé  membre  correspondant,  p.  cix.  — 
Envoie  des  exemplaires  de  sa  conférence  sur  les  syndicats  agrico* 
les,  p.  cxxxv. 

Sauzry.  —  Nommé  d'une  commission  spéciale  pour  l'examen  d'une  pro- 
position de  revision  de  l'ordonnance  de  police  concernant  le  ser- 
vice des  incendies,  p.  xxxin.  Nommé  des  comités  de  présentation, 
p.  xxxiv.  —  Communication  relative  à  Yétraire  de  la  Dhuys, 
p.  xxxvi.  —  Observation  au  sujet  d'un  ancien  projet  pour  l'introduc- 
tion du  saumon  dans  le  Rhône,  p.  xl.  —  Nommé  d'une  commis- 
sion pour  examiner  une  proposition  de  la  Société  d'agriculture  de 
l'Allier,  p.  lvii.  Observation  au  sujet  des  élections,  p.  xcii.  — 
Nommé  de  la  Commission  des  finances  et  de  la  Commission  de 
publication^  p.  cxxxiu. 

Société  d' agriculture  de  l'Allier.  —  Pétition  au  Sénat,  en  faveur  de  la 
petite  propriété  ;  demande  d'adhésion,  p.  lv. 

Société  d'agriculture  de  la  Drôme.  —  Communication  d'un  vœu,  au 
sujet  des  traités  de  commerce,  p.  cxviii. 

Société  d'agriculture  et  d'horticulture  de  Louhans.  —  Envoi  d'un 
manuel  pour  l'emploi  des  engrais  chimiques,  p.  civ. 

Société  centrale  d'agriculture  de  l'Hérault.  —  Communication  des 
vœux  adressés  au  Ministre  de  l'agriculture,  au  sujet  du  traité  de 
commerce  avec  l'Italie,  p.  cxxvi. 

Société  des  agriculteurs  de  Frange.  —  Circulaire  relative  à  la  réunion 
du  7  février,  p.  xxxv. 

Société  de  pisciculture  du  Cher.  —  Communication  d'une  pétition  au 
Sénat,  p.  xxxv. 


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PAR   NOMS    D  AUTEURS  CLXY 

Société  pour  l'engouraoeiibnt  de  l'industrie  nationale.  —  Programme 
des  primes  qui  seront  décernées  dans  l'année,  p.  xcix. 

Terrel  des  Chênes.  —  Adresse  un  opuscule  intitulé  :  Les  cépages  résis- 
tants, p.  ixxv. 

Vermorel.  —  Nommé  membre  correspondant,  p.  cxxxii. 

VioNON.  —  Communication  d'une  noie  sur  le  traitement  de  la  vigne  contré 
Toldium  et  le  mildew,  p.  lviii.  —  Observation  relative  à  l'emploi 
simultané  de  phosphate  de  chaux  et  de  fumier,  p.  cxxvi.  —  Nommé 
de  la  Commission  des  soies,  p.  cxxxin. 

Violet.  —  Promu  chevalier  du  Mérite  agricole,  p.  ex 


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TABLE  GENERALE 

DES  MATIÈRES 


Prodrome  de  malacologie  française.  —  Mollusques  marine  (suite 
et  Hn),  par  M.  àrnould  LocAno 1 

Méthode  générale  de  traitement  des  maladies  à  microbes  et  à  pa- 
rasites chez  les  hommes,  les  animaux  et  les  végétaux,  par  le 
D'' Albin  Meunier 177 

Note  sur  les  terrains  traversés  par  le  tunnel  de  Collongesà  Lyon- 
Saint-Clair,  par  F.  FoNTANNES 193 

Le  Micrococcm  proHgiosus  dans  la  muscardine,  par  le  profes- 
fesseur  Edouard  Perroncito.  .    •     .    ^ 315 

Notes  sur  une  variété  fourragère  du  CytisusproUferus,  par  M.  Ch. 

CORNBVIN 223 

Du  rôle  des  matières  organiques  dans  les  engt*ais,  par  M.  Jban 
COIGNET 233 

Rapport  de  la  Commission  des  soies  sur  ses  opérations  de 

Tannée  1887,  par  M.  Billioud 243 

Compte  rendu  des  éducations,  en  1887,  par  M.  J.  Dusuzbau.       257 

Compte  rendu  des  opérations  de  la  Condition  des  soies  de 
Lyon  pendant  l'année  1887 267 

Le  laboratoire  d'études  de  la  soie,  par  M.  A.  Léger 291 

Dévidage  du  cocon  pour  Tétude  spéciale  de  la  bave,  par  M.  J. 
DusuzBAU 296 


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CLXYIII  TABLE    GÉNÉRALE    DES    MATIERES 

De  l'influence  des  vapeurs  de  soufre  sur  les  cocons  et  sur  leur 

soie,  par  M.  J.  Du.^uzeau 303 

De  la  soie  du  Bombyx  mori  dans  Tintérieur  de  Torganisiney 

par  MM.  lUuLiN  el  SicARD 319 

Note  sur  la  maiière  colorante  de  la  soie  du  Bombyx  morij  par 

M.  L.  Blanc 325 

Notes  anatooniqaes  sur  le  tube  digesùf  de  Tapareils^riçigèi^e, 

les  ^eux  du  ver  pernyen,  par  M.  L.  Blanc.  .    .    .    .    .        337 

Tableau  de  la  Société  d'agriculture  au  !<>''  janvier  1886.     ...  i 

Extrait  des  procès-veibaux xv 

Liste  des  ouvrages  offerts  à  la  Société  pendant  Tannée  1886.    .        cxli 

Liste  des  Sociétés  savantes  avec  lesquelles  la  Société  d'agricul- 
ture entrelient  des  re'ations cxliii 

Table  alphabétique,  par  noms  d'auteurs,  des  mémoires,  notices, 
rapports,  communications  verbales,  etc.>  contenus  dans  le 
;volume * cLv 

Table  générale  des  matières clxvii 


FIM    DE    LA    TAULE 


LVON     —  IMl'.    PITttAT   AIKÊ.   RUE    GENTIL*  Ar 


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Widen«r   Ubrai 


3  2044' 090 '''852  500