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Full text of "Annali del Museo civico di storia naturale di Genova"

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ANNALI 


DEL 


MUSEO CIVICO DI STORIA NATURALE 


DI GENOVA 


pubblicati per cura 
DI 
G. Poria ER: fesTRO 


VOLUME XII. 


INDICE 


A. Dusrony. — Liste des Orthoptéres recueillis jusqu’ici en 
Ligurie . : é : È ) : 

R. Gesrro. — Contribuzioni allo studio dei Cetonidi della 
regione Austro-Malese . » : È E 

T. SaLvapori. — Prodromus Ornithologiae Papuasiae et Mo- 
luccarum. — V. Accipitres . . : : 

C. Emery. — Catalogo delle formiche esistenti nelle collezioni 
del Museo Civico di Genova. — Parte II. For- 
miche dell’ Europa e delle regioni limitrofe in 
Africa e in Asia . : i : 5 7 

P. M. Ferrari. — Hemiptera Ligustica adjecta et emendata. 

C. TappAaronE-CANEFRI. — Contribuzioni per una Fauna Ma- 
lacologica delle Isole Papuane. — Parte VI. 

E. Canpìze. — Relevé des Elaterides recueillis dans les Iles 
Malaises, 4 la Nouvelle Guinée et au Cap York, 
par MM. G. Doria, 0. Beccari et L. M. D’Al- 
bertis 


43-59. 
60-96. 


97-98. 


99-143. 


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ANNALI 


DEL 


MUSEO CIVICO DI STORIA NATURALE 


DI GENOVA, 


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VOLUME XII. 


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ANNALI 


DEL 


MUSSO CIVICO DI STORIA NATURALE 


DIES Gu NIOSVEA: 


PUBBLICATI PER CURA 


fi PorRIa E Rf. GESTRO 


VOLUME XII. - 1878 


GENOVA 
DEL R. ISTITUTO SORDO-MUTI 
1878 


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759 LISTE DES ORTHOPTERES 
RECUEILLIS JUSQU’ICI EN LIGURIE 


dressée par A. DUBRONY 


Ordre ORTHOPTERA (OLIv.). 
Section I. DERMAPTERA (Leacu). 
Fam. I. FORFICULIDAE (StTEPA.). 


Gen. 1. Labidura (Leacz). 


1. L. riparia (Pall.) Reisen durch verschiedene Provinzen des 
russischen Reiches. 
gigantea (auct.) (Fisch. fr., Orthoptera Europaea, p. 65, t. VI, 
Rel) 
var. Q pallipes (Fab.) Ent. syst. 5. 16, var. dala. 

Très commun à Génes au bord de la mer, le long du Bisagno, 
sous les pierres, et jusque dans les maisons; du mois de Février 
à la fin de Mai. Il disparait alors jusque vers le 15 Septembre 
et se rencontre à peu près tout l’hiver, sauf les jours les plus 
froids. — Voltaggio, bords des torrents, mémes époques; et 
probablement toute la Ligurie. 


Gen. 2. Anisolabis (Fieger). 


2. A. annulipes (Lucas) Ann. S. E. Fr. 1847, Bulletin p. LXXXIV. 

Fisch. fr. O. E., p. 69. (Forficula) t. VI, f. 6. 

Génes, Mai; embouchure du Bisagno. — Pegli, de Juillet a 
Septembre, assez commun dans les champs aprés la récolte, 
sous les petits tas de paille, en société, avec Anis. maesta. — 
Jai trouvé des 7 dont les pinces sont très sensiblement re- 
courbées en anneau. 

9 Febbraio 1878. 


6 A. DUBRONY 


3. A. maritima (Bon). Géné, Saggio di una Mon. delle forf. 
indig.; 18324 p:( 9), (mi. 

Fisch. fr. O. E., p. 68, t. VI, £. 4. (Forficula). 

Génes, Pegli, bord de la mer, du 10 Mai aux 1. jours 
d’Octobre; on trouve constamment ensemble des individus de 
tous les ages. — Il faut chercher cette espéce a 4 ou 5 métres 
au plus de la mer, sous les galets, a la profondeur où ceux-ci 
sont mouillés, surtout dans les endroits couverts de détritus. 


4. A. maesta (Géné in litt.). Serv. Hist. nat. des Orthopt., 
zano JU 

Fisch. fr. O. E., p. 68, t. VI, f. 5 (Forficula). 

Génes, fortifications; Pegli, San Quirico, Voltaggio; trés 
commun sous les pierres et les détritus, de Février en fin 
d’Octobre. — Jai souvent rencontre des individus ayant les 12.° 
et 13. articles des antennes trés pales, et les pattes jaunes an- 
nelées de brun, comme l’Amnis. annulipes. 


Gen. 3, Labia (Lescn). 


5. L. minor (Linn.) Syst. nat. II, 686, n. 2. (Forficula). 

Fischi fiv. 48. 9p) 70, te. Vig, a Horficula): 

Voltaggio, rare, 20 Septembre. — La Spezia, été, automne, 
sous les pierres; vole parfois le soir en troupe autour des fumiers. 


Gen. 4. H'orficula (Liny.). 


6. F. biguttata (Latr.) Hist. nat. XII, p. 91, n. 3.— 

Misch, fr. B-5 po (2 MI 

Apennins de Ligurie, sous les pierres et dans les bouses de 
vache, rare (teste Géné). — Je n'ai pas trouvé cette espéce. 


7. F. Orsini, (Géné), Descr. di una nuova Forf. ital.; Bim. TI 
e IV (1833) degli Ann. delle Scienze del Regno Lomb. Veneto. 

Ehschabte0 SpA) 

Alpes Liguriennes (teste Ghiliani). — Je n'ai pas trouvé cette 


ORTHOPTERES DE LIGURIE 7 


espece. — Elle a. été rencontrée sur le Gran Sasso d’ Talia par 
M." le Docteur Gestro. 


8. F. auricularia, (Linn.) Syst. nat., p. 686, 218. I. 
Fisch: fr. VOI: pied; COWS £UM.. 
Très commun partout, pendant toute l'année. 


9. F. decipiens (Géné) Saggio etc., p. 11, n. 7. 

Nisch. re VOM pe Gein leat le. 

Génes, jardins, 8 Octobre. — Pegli, fin de Mai jusqu'au 15 
Juin, puis disparait, et se retrouve dans les 1. jours.de. Sep- 
tembre. — Assez rare, vit sur les roseaux, les buissons, en 
société avec les Forf. auricularia et pubescens. 


10. F. albipennis (Meg.) Megerle de M. Charp. Hor. Ent., p. 68. 
Birch HOM ep, Feats Vil fla: 
F. pedestris (Bon.) Géné, Sag. etc., p. 11, n. 6. 
Voltaggio, bords des torrents, du 3 Mai aux premiers jours 
d’Octobre, sur les aubépines, les clématites en fleurs etc. 
— Commune. 


11. F. pubescens (Géné in litt.) Serv. L c., p. 46, n. 17. 

Rischi iO} dep are te Vile tol ot 

Pegli; commune sur les roseaux, les ronces, les buissons, 
des 1.°8 jours de Juin au milieu d’Octobre. 


Section Il. ORTHOPTERA (sens. strict.) (OLIv.). 
Fam. II BLATTIDAE (STEPH.). 
Gen. 5. EKetobia (Westw.). 


12. E. vittiventris (Costa). A. Costa, Mem. ent. Ann. dell’ Acad. 
degli Aspir. natur. II, Ser. Vol., I, 1847, Ortotteri p. 31. 
Fisch. fr. O. E., p. 109. (Blatta). 
Voltaggio, Pegli, assez commune sous les pierres, sur les 


8 A. DUBRONY 


plantes, de Mai 4 Octobre en société avec I’ Het. vida dont elle 
nest peut-étre qu’une variété. 


13. E. livida (Fab.) Ent. syst., p. 10, n. 23. 

Fisch. fr. p. 107, t. VII, f. 16, 17, 18. (Blatta). 

Génes, fortifications; Voltaggio, Pegli, San Quirico; commun 
tout l’été, sous les pierres et sur les plantes. 


Gen. 6. Loboptera (Briinner DE WATTENWYL). 


14. L. decipiens (Germ.) Reise n. Dalmat. p. 249. (Blatta). 

Fisch. fr. O. E. p. 92, t. VII, f. 1. (Polyzosteria). 

Génes; Pegli, San Quirico, de Juin a Octobre commun sous 
les pierres. — J'ai été témoin de l’accouplement qui a lieu en 
Juillet. 


15. L. limbata (Charp.) Hor. Ent., p. 77. 

Fisch. fr. O. E., p. 93, t. VIII, f. 2. (Polyzosteria). 

Génes, Pegli, San Quirico, de Juin a Septembre, sous le 
pierres; plus rare que l’espéce précédente. 


Gen. 7. Periplaneta (Burm). 


16. P. orientalis (Linn.) Syst. nat. II, 688. 7. 

Pisch,, fr: ©: Hi; pa ilo) ts Wil, iy 22-26 

Trés commun dans les maisons mal tenues, non seulement 
a Génes, mais dans toute l’Italie. 


17. P. americana (Linn.) Syst. nat. II. 687. 
Rischi OE pilo: 
Génes, port franc, entrepòts de denrées coloniales; assez rare. 


ORTHOPTERES DE LIGURIE 9 


Fam. INI. MANTIDAE (LracH). 


Gen. 8. Mantis (Linx.). 


18. M. religiosa (Linn.) Syst. nat. II, p. 690, n. 5. 
Risen. fe Os Ep. 012954 Sd 
var. striata (Fab.) Ent. syst., p. 20, n. 30. 
Commune partout, des 1." jours d’Aoùt jusqu’a la fin d’Oc- 
tobre. Sa couleur varie beaucoup suivant celle des terrains qu'elle 
habite. 


Gen. 9. Ameles (Buru.). 


19. A. Spallanzania (Rossi) Mantissa I, p. 102 (édit. Illiger 
AMI, Tabs Vy Go: 

Fisch. fr. O. E., p. 124, t. VII, f. 4. (Mantis). 

Ventimiglia, Pegli; du 21 Aoùt jusque vers le 15 Octobre. 
Assez commune sur les cistes, les bruyéres, les graminées sé- 
ches etc. dans les lieux arides et brùlés du soleil. 

Sa couleur varie beaucoup suivant les plantes qu'elle habite; 
jai trouvé des exemplaires vert d’herbe, ferrugineux, jaune 
d’ocre, jaune paille, bruns, gris clair et gris fonce. 

En dehors de la tache bleu-foncé, l’aile de la femelle n’est 
pas incolore, mais d'un rouge vermillon. 

Je n'ai jamais rencontré cette espéce dans les foréts, près des 
eaux, comme l’indique Rossi. 


20. A. decolor (Charp.) Hor. Ent., p. 90, , idem, Germ. 
Zextsche: II 289) 415, Or 

Fisch. fr. O. E., p. 125, T. VIII, f. 6, 7 (Mantis). 

Pegli; du 27 Aout jusqu’au milieu de Septembre; assez rare, 
sur les herbes, les petites bruyéres etc., parait préférer des en- 
droits assez élevés et assez frais. 

L’aile est semblable a celle de l’espéce precédente 9. 


10 . A. DUBRONY 


Gen. 10. Iris (DE Saussure). 


21. I. oratoria (Linn.) Syst. nat. II, p. 690. 
Fisch. fr. O. E... p. 127. (Manis). 
San Remo, Bordighera; automne. 
Je n’ai pas rencontré cette espéce. 


Gen. 11. Empusa (I11c.) 


22. E. egena (Charp.) Germ. Zeitsch. f. Ent. III, p. 297, 298. 
isch. gree @). Hr pp EII 

Serravalle Scrivia, Juin. 

Je nai pas trouve cette espeéce. 


Fam. IV. PHASMIDAE (SeRv.). 


Gen. 12. Bacillus (Larr.) 


23. B. Rossii (Fab.) Ent. Syst. II, p. 13. 4. (Mantis Rossia); 
Fab. Ent. syst. Supp.', p. 187. 4, (Phasma ossia). 

Bischatifr Oka: 89 VI 10; 

Pegli; de la fin de Mai a la fin de Novembre; on trouve 
constamment des individus de toutes les tailles, ce qui indique 
plusieurs générations. Les oeufs pondus dans le courant de Juillet 
sont éclos le 20 Octobre 1877; ils sont plus petits que ceux de 
l’espéce suivante, trés lisses, ovales, couleur violet foncé, et res- 
semblent a un grain de raisin noir en miniature. — Bruyeres, 
ronces, cistes, arbustes. — La 9 est assez commune, mais le 7 
est excessivement rare. 


24. B. gallicus (Charp.) Hor. Ent., p. 94 (Phasma gallicum). 

Bischs tr MO Wi p e1A41 6 Villain 

Voltaggio, Pegli; du 15 Juin a la fin d’Octobre. La 9 est 
commune sur les ronces, les bruyéres; 7 inconnu. Les oeufs 
pondus dans le courant de Juillet 1876 ne sont éclos que le 28 


ORTHOPTERES DE LIGURIE 11 


Mars 1877. Ils sont gris, ruguewx et de la grosseur d'une graine 
de chanvre. 

Cette espéce et la précédente varient beaucoup pour la cou- 
leur, du vert clair au brun foncé. 


Fam. V. ACRIDIDAE (Sràt.). 


Gen. 13. Acridium (Serv.). 


25. A. aegyptium (Linn. Mus. Lud. Ulr., p. 138, n. 29. — 
A. tartaricum (auctor.). 

Misch try 0. peo, XV, £27. 

var. A. campanum (nymphe) (Costa, O. G.) fauna del regno 

di Napoli, p. 47, n. 3, t. IV, f. 5, A, d. d. (Podisma). 

Génes, fortifications, Pegli, Voltaggio et probablement toute 
la Ligurie. On rencontre dés le 1." printemps des individus qui 
ont passé l’hiver. Reparait en Aout. — Commun. — Jai trouvé 
a Pegli, du 1. Juillet au 14 Septembre un certain nombre 
d’exemplaires du Podisma campanum (Costa). L’examen des ailes 
et élytres rudimentaires m’a fait voir de suite que ces individus 
étaient à l’état de larve et de nymphe; ils ne différent du reste, 
de la nymphe typique de lA. aegyptiwm que par leur coloration 
verte variée de jaune. Au moment ou a commencé è paraitre 
YA. aegyptium a Vétat parfait, le Podisma campanum a subi- 
tement disparu, et dans les endroits qu'il fréquentait je n'ai pu 
trouver que des individus de coloration ordinaire (A. aegyptiwm). 
Jai tenté mais en vain d’élever le P. campanum, ce qui eùt 
établi définitivement Videntité des deux espéces. 


Gen. 14. Caloptenus (Burm). 


26. C. italicus (Linn.) Syst. nat. 1. 2, p. 701, n. 46 (Locusta). 

Hisch. fi, pesto, e OVE, 20 26. 

Excessivement commun partout, dés la fin de Juillet, passe 
l’hiver et disparait en Avril. Il présente une foule de variétés 
plus ou moins localisées. A Pegli je n'ai trouve que des indi- 


12 A. DUBRONY 
vidus a aîles incolores; a Savone tous les exemplaires ont les 
ailes d’un beau rouge carmin; a Voltaggio on rencontre en- 
semble ces deux variétés. (Le savant entomologiste Ghiliani a 
deja signalé ces faits a l’attention des naturalistes). 


Gen. 15. Pezotettix (Burm.). 


27. P. mendax (Fisch. fr.) O. E., p. 371, t. XV, f. 23. 

Voltaggio. Apennins, alt. 700% s. m. du 3 Juillet au 15 Aout. 
Assez commun par places dans les herbes et les buissons, mais 
très localisé. 


Gen. 16. Platyphyma (Fiscn. fr.). 


28. P. Giornae (Rossi) Faun. Etrusc. Mantiss. II, p. 104. | 
(Gryllus). 

Fisch. fr. O. E., p. 374, t. XV, f. 24. 

Excessivement commun partout, dés les 1." jours d’Aout, 
passe l’hiver et disparait en Mars. On le trouve très fréquem- 
ment accouple. 


Gen. 17. Acrida (Linné, SrÀL.), Tryxalis (auctor.). 


29. A. turrita (Linn.) de Villers, ent. Linn., t. 1, p. 484, 
$e sett 4, 

Fisch, fr. -O.cH:,0p.02995) ts XV; fol, 2.-(Urynahs nasuta): 

Génes, Spezia, Pegli, Savone, Ventimiglia; du 14 Aout a la 
fin de Septembre. Commun dans les lieux herbus et chauds. 


Gen. 13. Gomphocerus (Tuuns.). 


30. G. rufus (Linn.) Syst. nat. 1, 2, p. 702, n. 56. 

Rischi Fr1O: ths) p- yo48ond. XVI 109: 

Voltaggio. Des 1.°8 jours d’ Aout a la fin de Septembre; com- 
mun dans les bois et prés montagneux. 


ORTHOPTERES DE LIGURIE 13 


Gen. 19. Stenobothrus (Fiscr. fr.). 


31. §. stigmaticus (Ramb.) Faune de |’Andal., p. 93, n. 19. 
Pisces iO. Wl ps a2 t. OVA ieee 
Voltaggio; prairies, assez commun pendant le mois d’ Aout. 


32. S. Raymondi (Yersin) Ann. Soc. Ent. France, 4.° sér., 
tt (1863), pe 289% tabs Tats 7093. 

Pegli; assez commun sur des collines d’environ 400% alt. s. m. 
en Juillet et Aoùt. 


33. S. rufipes (Zett.) Orth. Suec., p. 90, n. 9. 

isehs fr, O He, p. 880,6 XVI SESTO 

Génes, Voltaggio, Pegli, Ventimiglia, près, bois. Commun 
en Aoùt et Septembre. 


34. S. vagans (Fieb.), Kelch Orth. Schl., p. 4. 

RIC Ov ie, ps aco, t. XVI tere, 

| Voltaggio; assez rare, en Septembre dans les prés monta- 
gneux. 


39. $. biguttulus (Linn.) Syst. nat. 1, 2, p. 702. 55. 

Fisch. fr. O. E.. p. 342, t. XVII, f. 7. (Sten. variabilis). 

Commun partout de la fin d’Aout jusqu'en Novembre. Pré- 
sente une foule de variétés. 


36. S. pratorum (Fieb.) Kelch Programm, p. 2. 
sce TOR ZIE DOVIET3. 
Voltaggio; près; commun en Juillet et Aoùt. 


37. §. declivus (Brisout de Barn.) A. S. E. F. 1848, 4.° trim. 
p. 420. 

Biseh tars OF Heap. RL, AVISETO: 

Commun partout dans les près et les bois en Aout et Sep- 
tembre. 


14 A. DUBRONY 


Gen. 20. Areywptera (Serv.). 


38. A. flavicosta (Fisch. fr.) O. E., p. 358, t. XVII, £. 12. 
(Stauronotus). 

Voltaggio. Sur les Apennins 4 700" environ s. m., du 20 
Juin au 15 Juillet. Trés localisé. 


Gen. 21. Hpacromia (Fiscu. fr.). 


39. E. thalassina (Fab.) Ent. Syst. 11, 57, n..43 (Gryllus). 

Rischi pi OOleit OC Ville, oe: 

Très commun partout dés la fin d’Aout; passe l’hiver et dure 
jusqu’au milieu du mois de Mai. 


40. E. sîrepens (Latr.) Hist. nat. XII, p. 154. (Acridium). 
Fisch. fr. O. E., p. 361. (var. de VE. thalassina). 
Avec le précédent. dont il n’est peut étre qu'une variété. 


Gen. 22. Pachytylus (Firs.). 


41. P. cinerascens (Fab.) Ent. syst., p. 59, n. Sl. 

Fisch. fr. O. E. p. 395, t. XVIII, £ -13. 

Génes, Pegli, Savone, très commun dés la fin d’Aout, passe 
l’hiver et se retrouve jusqu'en Avril. Voltaggio, rare. 


42. P. nigrofasciatus (Latr.) Hist. nat. XII, p. 157, n. 16. 

Fisch. dr. On Hy pi SNA 

Pegli, montagnes d’environ 450™ s. m. fin d’Aoùt, très 
localisé. 


Gen. 23. Ctyphippus (Fizs.). 


43. C. caerulescens (Linn.) Syst. nat. 1. 2, p. 700, n. 44. 
(Gryllus). . 
Fisch. fr. O. E., p. 412, t. XVIII, f. 9, 10, 11. (Aedip. fascrata). 


ORTHOPTERES DE LIGURIE 15 


yar. a alles bleues. 
var. a ailes rouges. 

Commun partout dés la fin d’Aout; à Voltaggio les deux 
variétés se trouvent ensemble; 4 Pegli, elles habitent des loca- 
lités bien distinctes; la variété a ailes bleues fréquente le bord 
de la mer et les collines trés chaudes, la variété a ailes rouges 
se rencontre dans les montagnes à 450" environ d’altitude s. m. 
La Doria, 28 Ottobre. 

Observation. — Au moment ou vient de soperer la transfor- 
mation de la nymphe en ‘insecte parfait, pendant une demi- 
journée environ, ces deux variétés ont les ailes complétement 
incolores et transparentes sauf la bande noire) de facon qu'il 
est alors impossible de les distinguer. 


Gen. 24. Sphinetonotus (Firs.). 


44. S. caerulans (Linn.) Syst. nat. 1, 2, p. 701, 48 (Gryllus). 

Fisch. fr. O. E., p. 406, t. XVIII, f. 6. (Aedipoda). 

Voltaggio, fin d’Aout; assez commun au bord des torrents. 
La Doria, 28 Octobre. 


Gen. 25. Acrotylus (Fiss.). 


45. A. insubricus (Scop.) Delic. flor. et faun. insub. Ps. 1, 
p. 64, t. 24, £. e. 

Fisch. fr: O. Ei, p. 402, t. XVII, f. 1, 2. (Aedpoda). 

Génes, Voltaggio, Pegli; commun partout dés le 15 Juin; 
passe l’hiver et ne disparait qu’au milieu d’Avril. — Se trouve 
surtout au bord des torrents. 


46. A. patruelis (Sturm) Herr. Schf. in Panzer, Faun. ins. 
Germ. cont. fasc. 157, th. 18, 7. (Gryllus). 

Fisch. fr. O. E., p. 403, t. XVIII, f. 3. (var. de l’Acrotylus 
insubricus). 

Pegli, plus rare que le précédent; parait a la fin d’Aoùt et 
en Septembre sur les collines séches et très chaudes. | 


16 A. DUBRONY 


Gen. 26. Tettix (CÒÙarp.). 


47. T. bipunctata (Linn.) (Gry/us). Syst. nat. 1, 2, p. 693, 
ue Cee 

Fisch, fr; O. Ei, p. 425, 4, XVIII, £21. 

Commun partout presque toute l'année. 


48. T. subulata (Linn.) Syst. nat. 1, 2, p. 693, n. 8. (Gryllus). 

Rischi vir O) Be; pi 4243 ty XV of. 7. 

Voltaggio, presque toute l’année; assez commun surtout au 
bord des torrents. 


49. T. meridionalis (Ramb.) Faun. de l’And., p. 65. 

Risch. dr. 0. Ep. 422 EVI i 18 (var der 
bulata). 

Pegli, assez rare, ne se trouve qu’au bord des torrents du 
15 Juin jusqu’a la fin de Septembre. 


50. T. depressa (Brisout de Barn.) A. S. E. F. 1848, VI, 
4. Trim, p. 424. 

Fisch. fr. O. E., p. 424, t. XVII, f. 20. 

Commun partout presque toute l'année. 


Fam. VI. LOCUSTIDAE (LeacH). 
Gen. 27. Ephippigera (LArr.). 


51. E. perforata (Rossi) Faun. Etrusc. I, 267, t. VIII, f. 3, 4. 
(Locusta). 

Rischusfit. Ost py 2, Melt. di 

Voltaggio, Pegli; commun dans les hautes herbes, les buis- 
sons, de la fin de Juillet à la fin de Septembre. 


ORTHOPTERES DE LIGURIE 17 


Gen. 28. Meconema (Serv.). 


52. M. brevipenne (Yersin) A. S. E. F. 1860, p. 519, pl. 10, f. 7-9. 
— Krauss, Beitrag zur Orthopteren-Fauna Tyrols, p. 3, t. 1, f. 1-5. 

Voltaggio, bords des torrents; du 4 au 17 Septembre; assez 
rare; se tient trés caché au revers des feuilles de coudriers et 
divers autres arbustes. 


Gen. 29. Leptophyes (Fie.) 


53. L. punctatissima (Bosc.) Actes de la Soc. d’hist. nat. de 
Ramen i792) \t; 1), Psi, pid; ti X if 05. 

Fisch. fr. O. E., p. 232, t. XH, f. 15. (Odontura). 

Voltaggio, Pegli, endroits frais et humides, sur les aunes, 
les chénes, les arbustes etc. du 9 Juillet è la fin de Septembre. 
Assez commun. 


54. L. laticauda (Frivaldsky) Orthoptera Hungariae, 1868. — 
(L. ruficosta) (Fieb.) Frey Gessn. Mittheil. der Schweizer. ent. 
Ges. 1872; p: 19. t. Ty, £. 2. (Barbitistes): 

Voltaggio; assez commun sur les chénes, de la fin de Juillet 
à la fin du mois de Septembre. 


Gen. 30. Barbitistes (CHARP.). 


55. B. pulchripennis (A. Costa) Atti della R. Accad. delle Sc. 
fisiche, vol. 1, Nuovi studi sull’ ent. della Calabria ulter., 1862, 
p. 20-27, t. 1, f. 6 et 7. (Odontura). 

Voltaggio, San Quirico, Pegli; assez rare; du 15 Juin au 20 Juillet, 
sur les chénes, les aulnes, la vigne sauvage, les chardons ete. 


Gen. 31. Cy rtaspis (Fiscu. fr.). 


56. C. scutata (Charp.) Hor. ent., p. 102. (Barbitistes). 
piseh. air. O, sie pe zee, te) XT of 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (9 Febbraio 1878). 


19 


18 ---- A. -DUBRONY 


Pegli, du 1." au 25 Septembre, assez commun au bord des 
torrents. Il vit exclusivement sur les aulnes (Alnus glulinosa) et 
se tient trés caché au revers des feuilles, au dessus de la hau- 
teur d’un homme. 

Cet insecte est resté jusqu’ici excessivement rare dans les col- 
lections, aussi me parait il à propos d’ajouter a la description 
si exacte de Fischer fr. quelques détails sur la coloration ete. 

Il est entiérement d’un vert jaunàtre pale avec le pronotum 
et abdomen pointillés de jaune. Antennes ayant quatre fois la 
longueur du corps, blanehàtres avec des points noirs espaces de 
2 millim. environ. Genoux des cuisses postérieures ferrugineux , 
ainsi que les ?/, postérieurs des cercis du 7, la base et l'extré- 
mité de l’oviscapte de la 9; tibias des jambes de derrière jaunes. 
Elytres du 7 entiérement cachées sous le pronotum, incolores 
transparentes, 3 millim. de longueur, la gauche recouvrant en 
partie la droite; elles sont squamiformes, à peu près triangu- 
laires gaufrées, avec de fortes nervures. Je n'ai pu y constater 
surement la présence de l’organe stridulant, et je n’ai point 
entendu striduler les males quoique je leur eusse donné pour 
compagnes de captivité plusieurs femelles des plus agacantes. 

Le 2 na point d’aîles; la 9 n’a ni ailes ni élytres. 


Gen. 32. Phaneroptera (Larr.). 


57. P. macropoda (Burm.) Hdb. II, p. 689, n. 4. 

Hischsete Osi.) quence 

Pegli, du 5 Juillet au 15 Aout; assez rare; vit sur les légu- 
mineuses (pois sauvages). Cette belle espéce n’était signalée que 
de Dalmatie, Sicile, Gréce et Egypte. 

Le male vivant est d'un vert un peu jaunatre, la face blan- 
chàtre, antennes d’un jaune citron avec le 1.” article ferrugineux 
et Vinsertion blanchatre. Pronotum vert avec les carénes laté- 
rales jaunes finement bordées de rosé-vineux. Elytres du méme 
vert que le corps avec la céte dun rose-vineux; le miroir 
transparent bordé de fauve. Ailes assez transparentes, un peu 
verdàtres; le bord antérieur et le sommet sont de la couleur 


ORTHOPTERES DE LIGURIE 19 


de l’élytre et opaques. Cuisses antérieures rosé-vineux depuis la 
hanche jusqu’aux ?/, de leur longgieur, le reste de la jambe 
vert, jambes postérieures enticrement vertes. Abdomen de la 
couleur du corps en dessus, le dessous blanchatre. La femelle 
offre la méme distribution de couleurs, sauf que tout ce qui 
est d'un vert jaunitre chez le. est chez elle d'un vert bleudtre, 
et que la nervure scapulaire de l’élytre est d’un jaune vif. 


_ 58. P. liliifolia (Fab.), Ent. syst. II, 36, 9. (Locusta). 

iisene ir. OL Hose Zor. 

Génes, fortifications, Voltaggio, Pegli et probablement toute 
la Ligurie; vit sur les légumineuses; très commun de la fin de 
Juillet jusqu’au milieu d’Octobre sur les herbes, les buissons. 

var. margineguttata (Serv.) Hist. nat. des Orth., p. 422, n. 13, 

Mémes localités, mémes époques, se trouve dans les lieux 
arides où les végétaux calcinés par le soleil ont pris une cou- 
leur jaune ou brune. Elle est plus rare que la precedente, et 
Yon trouve toutes les variétés de passage. | 


59. P. falcata (Scop.) Entom. Carniol., p. 108. (Grydlus). 
Risch O. By yp. 220, t XI £20, 22) 23. 
Très commune partout, de la fin de Juillet 4 la fin d’Octobre, 
sur les arbres et les arbustes. On trouve mais rarement une 
varieté jaune paille. 


Gen. 33. Conocephalus (Tuuns.). 


60. C. mandibularis (Charp.) Hor. Ent. p. 106. (Locusta). 

Fisehs ir. Oy Hy, pi 240 XIV, f. 2 

Très commune partout de la fin d’Aoùt jusqu’aux premiers 
jours d’Octobre, surtout dans les endroits herbus et humides. 
Cette espéce présente des individus verts, jaune-clair, bruns et 
méme d'un beau rouge carmin. 


61. D. verrucivorus, Linné (Gryllus [Tettigonia]) Syst. nat. I. 
2. pag. 698, n. 33 9. . 


20 A. DUBRONY 

Fisch. fr. Orth. Eur., p. 280, tb. XIII, f. 2 a-m. 

Stazzano. Recoltée par Mr P. M. Ferrari. — Je n'ai pas 
trouvé moi-méme cette espéce. 


Gen. 34. Decticus (SERV.). 


62. D. albifrons (Fab.) Ent. syst. II, p. 41, n. 29. (Locusta). 

Rischi Hr tO Re pe 208, t. Sel fio Te 

Pegli, du 30 Juin au 15 Juillet; prairies élevées; rare et trés 
localise. 


Gen. 35. Platyeleis (Fizs.). 


63. P. grisea (Fab.) Ent. syst. II; 41. 3. (Locusta). 
Mischa Er. /O, (Ha, ap. 260 pats ity. 
Très commun partout tout lété. 


64. P. intermedia (Serv.) Hist. nat. des Orth., p. 488, n. 4. 
Fisch. Fr. O. E., p. 271. (Decticus). 
Pegli; trouvé un seul individu le 30 Juin, sur des bruyéres. 


65. P. tessellata (Charp.) Hor. ent. p. 121, t. 3, f. 4 9. (Locusta). 
Riseh. MrwOn Ks, pai ll iG: 
| Voltaggio, Pegli; assez commun dans les champs, du 15 
Juillet au 25 Aout. 


66. P. sepium (Yersin) Bulletin n. 33 de la Soc. Vaudoise des 
sc. nat:, 1854, p. 68, pl. 2, 1 6-12. 

Voltaggio, assez rare. Pegli, commun sur les grandes herbes, 
les buissons ete., du 1.” Juillet a la fin de Septembre. 


Gen. 36. Rhacocleis (F1=z.). 


67. R. modesta (Fisch. fr.) O. E. p. 259, t. XIII, f. 22. (Pre- 
rolepis) — discrepans (Fieb.) syn. in Lotos II, 1853, p. 148. 
Voltaggio; Aoùt, rare sur les buissons. 


®» 


ORTHOPTERES DE LIGURIE 21 


68. R. dorsata (Briin.) Verhandl. der k. k. Zool. bot. Ges. XI 
Band. 1861, pr-303), 1. 15,619 

Raymondi (Yersin) A. S. E. F. 1860, p. 524, p. 10, f. 17-20. 
(Pierolepis). | 

Voltaggio, Pegli, Génes; commun sur les buissons, de la fin 
de Juillet au milieu du mois de Septembre. 


69. R. Brisoutii (Yers.) A. S. E. F., 1859, p. 520, p. 10, 
f. 11-16 (Plerolepis). 
Pegli; trouvé un seul individu Q, le 8 Aout, dans un bois de pins. 


70. R. Bucchichii (O. Herman) Die Decticiden, Verhandl. der 
k. k. zool. botan. Ges. 1874) XXIV Band, p. 201, tab. III, f. 8-13. 

Voltaggio, Pegli, Génes; très commun sur les buissons, du 
commencement de Juillet jusqu’au 15 Octobre. 

Cette espéce est rare dans les collections et n’avait été ren- 
contrée jusqu ici qu'en Dalmatie. 


71. R. pedestris (Fab.) Ent. syst. II, p. 45, n. 44 (Locusta). 

sHiseh. irs 0; E., p.. 260), t. XIII, £. 23 et 24. (Pierolepis): 

Voltaggio, Pegli; sur les arbustes et surtout les aunes au 
bord des torrents; du 1." Aout au 15 Septembre. Assez commun. 


Gen. 37. Thamnotrizon (Fiscu. fr.). 


72. T. austriacus (Tùrck.) Mehrere fur Nieder.-òsterr. neue 
Orth. in Wiener entom. Monatschrift. IV, 1860, p. 85. a 

Brunner de Wat. Verhandl. der k. k. zool. bot. Ges. XI Band. 
liS6l0 3,300), 145 £. 16. 

Voltaggio, Pegli, San Quirico; assez commun dans les buis- 
sons, du 15 Juillet au 1.° Octobre. 


Gen. 38. Locusta (Fas.). 


73. L. viridissima (F.) Ent. syst. II, 41, n. 32. 
Fisch. Fr. O. E., p. 251, t XIV, f. 5. 


Pe A. DUBRONY 


Commun partout; principalement dans les endroits humides, 
de la fin de Juin au milieu d’Aout. 


Gen. 39. Saga (Cuarp.). 


74. S. serrata (Fabr.) Ent. syst. II, 43, 37. (Locusta). 

Fisch. ar. (Oo pai XI 0. 

Voltaggio; montagnes humides et garnies de buissons, envi- 
ron 700% s. m., très rare; j'ai trouve la femelle seule du 5 au 
12 Aoùt. 


Fam. VII. GRYLLIDAE (LatR., SERV.). 


Gen. 40. Gryllotalpa (Lartr.). 


75. G. vulgaris (Latr.) Gener. Cr. et Ins. Ill, 95. 
See ines Oh VE Oy IOUS i IDS aS 
Commun partout pendant tout l’été. 


Gen. 41. Lridactylus (Ottv.). 


76. T. variegatus (Illig.) (in litt.) — Charp. Hor. Ent., p. 84, 
RIZZO, i 

Rischi a) Wiese det, IC: 

Observé a la Spezia, 2 ’embouchure d’un torrent par M." le 
Marquis Jacques Doria. 

Je n'ai pas trouvé moi méme cette espéce. 


Gen. 42. Nemobius (SEeRv.). 


77. N. sylvestris (Fab.) Ent. syst. II, 33. 18 9. (Acheta). 

Misch, Wir; V0 E pala 

Voltaggio; très commun dans les bois, presque toute l'année; 
je l’ai cherché en vain sur le littoral méditerranéen. 


ORTHOPTERES DE LIGURIE pa 


78. N. lineolatus (Brullé) Hist. nat. IX, 1835, p. 179. — 
hirticollis (L. Dufour) Recherches anat. et phys. sur les Orth. 
Mém. de l’Acad. des sc. t. VII, 1841, p. 327, adnot. n. 4. 

~ Fisch. fr.-O. E., p.-184. 

Mesh rare ef n localisé; du 18 Aout au 10 Sestonbini 
Vit dans le lit des torrents, sous les pierres humides, tout au 
bord de l’eau. Il est trés difficile a saisir, saute très vite et trés 
loin et se réfugie de suite dans les trous de la rive d’où il est 
impossible de le faire sortir. Il nage aussi trés facilement et 
avec beaucoup de rapidité. 

Jai été assez heureux pour pouvoir établir par Festina d'un 
certain nombre d’exemplaires vivants l’identité des Grillus lineo- 
latus (Brullé) et hirticollis (Léon Dufour). La description de.ce 
dernier est trés philosophique et très exacte; celle de Biullé au 
contraire se base présque uniquement sur des taches ou: des 
couleurs qui disparaissent après la mort de l’insecte. Il était 
donc absolument nécessaire d’étudier ce dernier sur -le-vif pour- 
resoudre la question Do bai le Docteur Fischer de Fribourg. 


79. N. Heydenil (Fisch. fr.) 0. Ep 185. Q. 

--Yersin, A. S. E. F. 1857. 

Pegli; bord des torrents; du commencement de Juin au 8 
Juillet, sur les herbes et les joncs; assez rare et trés localisé. 


Gen. 43. Liogryllus (Savss.). 


80. L. campestris (L.) Syst. nat. I. 2. p. 695, 13. (Acheta). 
Mibiseh. Str Ov keep. is. 
Commun partout du 15 Mai au commencement de Juillet. 


81. L. bimaculatus (de Geer) Mém. Ins. IV, 1773, 521; 4; t. 43, 
fig. 4, 9. — (capensis) (Fab.) Ent. syst. II, 31, 9. (Acheta). 

Fisch. fr. O. E., p. 182. (Gryllus capensis). 

Camporosso, près de Ventimiglia; en Septembre. Recolte par 
Mr J. B. Spagnolo. 
Je n°ai pas trouvé moi méme cette espéce. 


DA A. DUBRONY 


Gen. 44. Gryllus (Linné). 


82. G. desertus (Pallas) Iter. App. n. 33. — G. melas (Charp.) 
Hor. ent. p. 81 (Acheta). 

Fisch. fr. O. E., p. 177. (Gryllus melas). 

Voltaggio; se trouve sous les pierres, dans les près, du 12 
Mai au commencement de Juin. Assez rare. 


83. G. burdigalensis (Latr.) Hist. nat. XII, 124, n. 3. 

Fisch. fr. O. E., p. 175. 

Var. A. Cerysi (Serv.) Hist. nat., p. 342, n. 18. 

San Quirico, Voltaggio, Pegli, Ventimiglia, Génes, bord de 
la mer, des premiers jours de Juin au milieu de Juillet; com- 
mun. La variété parfaitement ailée est commune et vit avec 
le type; jen ai trouvé un individu le soir au 2.° étage d’une 
maison; il s'envolait avec facilité au moment où j allais le saisir. 


Gen. 459. Gryllomorphus (F1,.). 


84. G. dalmatinus (Ocskay), Nov. Act. nat. Cur. XVI, Il. 
1833, 959. 

Fisch. fr. O. E., p. 173. (Gryllus apterus). 

Sauss. Mel. Orth. V, 2, p. 449 — XXIV f. 1 a 5. 

Voltaggio, Pegli, San Quirico, assez commun. Se tient sous 
les pierres dans les endroits humides, du 15 Aoùt au milieu 
d’Octobre. On rencontre fréquemment cette espéce dans les mai- 
sons ou elle parait remplacer le Gryllus domesticus que je n'ai 
jamais vu en Ligurie. 


Gen. 46. Arachnocephalus (Cosra). 


85. A. Yersini (Sauss.) Mél. Orthopt. V fasc. 1877, p. 479, 
pl. 15, fig. XXVII (1 9, 2, 3 détails). 

J'ai trouvé a Pegli, le 22 Septembre une femelle de cette 
curieuse espéce, sur les branches basses d’une bruyére, au 


ORTHOPTERES DE LIGURIE La 
bord d'un bois de pins, dans un endroit très chaud et très 
pierreux. 

Parait étre trés rare. 


Gen. 47. Oecanthus (Serv.). 


86. Oe. pellucens (Scop.) Ent. Carn. (1763) p. 32. 

Wiseh. fr. O. E., pried, ts, fi 14. 

Très commun partout sur les plantes et arbustes où il vit 
trés caché. De la fin d’Aout a la fin d’Octobre. 


R. GESTRO. — Contribuzioni allo studio dei Cetonidi della regione Austro-Malese. 


Lo scopo della presente nota é di rettificare qualche errore 
commesso da me e dal signor J. Thomson a proposito di al- 
cuni Cetonidi e di pubblicare nello stesso tempo una nuova 
specie del genere Lomaptera. 

Sotto il nome di Lomaptera amberbakiana il sig. J. Thomson 
descrive (1) una specie proveniente da Amberbaki (Nuova Guinea 
settentrionale). Il signor H. Deyrolle l’ha confrontata col tipo 
della Lomaptera papua, Guér., esistente nel Museo di Parigi e 
ha constatato l'identità delle due specie. Egli ha avuto la gen- 
tilezza di inviarmene un esemplare e gliene sono molto grato, 
perchè con esso ho potuto rilevare: 

1.° Che la Lomaptera papua citata da me in due successive 
pubblicazioni (?) non è la papua, ma invece una specie nuova, 
della quale faccio seguire la descrizione. 

2.° Che la mia Lomaptera chloris (3) si deve riferire, come 
la amberbakiana di Thomson, alla papua di Guérin. 


(1) Bulletin des Séances de la Société Entomologique de France, 1877, n.° 24, 
p. 253. (Séance du 26 Décembre 1877). 

(?) Enumerazione dei Cetonidi raccolti nell’ Arcipelago Malese e nella Pa- 
puasia dai sigg. G. Doria, O. Beccari e L. M. D'Albertis (Annali del Mus. Civ. 
di Genova, VI, 1874, p. 501). — Appendice all’ enumerazione dei Cetonidi rac- 
colti nell’ Arcipelago Malese e nella Papuasia dai sigg. G. Doria, O. Beccari 
e L. M. D’ Albertis (loc. cit., IX, 1876, p. 102. 

(3) Diagnosi di alcune nuove specie di Coleotteri raccolte nella regione 
Austro-Malese dai sigg. Dott. O. Beccari, L. M. D’ Alberbis e A. A. Bruijn 
(loc. cit., VIII, 1876, p. 516). — Appendice all’ enumerazione dei Cetonidi, ecc. 
(loc. cit., IX, 1876, p. 100). 


CETONIDI 27 


Lo sbaglio nel quale sono incorso non é tanto grave quando 
si consideri che io non avevo altro mezzo di determinazione 
fuorchè la Monografia di Gory e Percheron, colle sue cattive. 
figure e le descrizioni molte volte insufficienti; ma mi pare meno 
perdonabile quello del signor J. Thomson, il quale, trovandosi 
sul posto, aveva tutta l’ opportunità di paragonare la sua specie 
al tipo di Guérin. 

Pertanto la Lomaptera papua ha i seguenti sinonimi: 


Lomaptera papua (Guerin). 


Cetonia papua, Guér., Voyag. de la Coquille, Zool. Vol. II, p. 91, t. 3, 
f. 11. — Boisd., Faune Entom. de l’Océanie, p. 224. 

Lomaptera papua, Gory et Perch., Mon. Cet. p. 308, t. 60, f. 4. —Burm., 
Handb. III, p. 315. — Wallace, Trans. Ent. Soc., 3.* Ser., IV, 1868, p. 544. — 
Mohnike, Archiv f. Naturg., 1871, estr. p. 37. 

Lomaptera chloris, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, VIII, 1876, p. 516; 
IX, 1876, p. 100. 

Lomaptera amberbakiana, Thoms., Bull. des Séances de la Soc. Ent. 
de France, 26 Déc. 1877, n.° 24, p. 253. 


Il Museo Civico possede due esemplari della LZ. papua; una 
femmina raccolta dal Dott. Beccari a Andai (Nuova Guinea set- 
tentrionale) nel Dicembre 1875, ed un maschio di Amberbaki. 
Wallace l'ha raccolta a Waigheu. 

Per le affinità della L. papua colle altre specie, rimando il 
lettore alla mia noticina pubblicata nel Vol. IX di questi Armali 
a pag. 102. 


Lomaptera Doriae, n. sp. 


Lomaptera papua, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, VI, 1874, p. 501. — 
IX, 1876, p. 102. 


Viridis, nitida, elytrorum disco flavescente; processu mesosterni 
compresso, apice fere truncato, subtus carinulato; pygidio conoideo. 
A. Tibiis anterioribus inermibus, abdomine obsolete sulcato. 

Q. Tibiis anterioribus dente parvo armatis, abdomine haud sul- 
cato, pygidu basi lateraliter compressa. 
Long. 30; lat. inter humeros 14 3/, mill, 


28 R. GESTRO 


L. Beccarii affinis, a qua corpore magis elongato, humeris haud 
dilatatis, ac forma mesosterni pygidique diversa, praecipue dis- 
crepat. 


Hab. Andai et Hatam (Nova Guinea sept.). 


Di forma piuttosto allungata e d’un verde chiaro, il quale si 
sfuma sul disco degli elitri in un giallo-verdastro, lasciando verde 
la sutura. 

Clipeo giallo-bruno all’ apice dei suoi lobi; questi sono coperti 
di piccoli punti abbastanza stipati e regolari, che vanno dira- 
dandosi e quasi scomparendo totalmente sul vertice. 

‘Il protorace è convesso, arrotondato sui lati, col lobo mediano 
posteriore molto sporgente in addietro e arrotondato all’ apice. 
I lati sono costeggiati da una linea leggermente impressa, presso 
la quale la punteggiatura è più fitta. Essa si compone di punti 
irregolari, i quali a misura che si avvicinano al centro del disco 
impiccioliscono in modo da diventare quasi invisibili; solo la 
estrema parte del lobo mediano ne è affatto sprovvista. Lo scu- 
detto è invisibile. 

Gli elitri alla base sono più larghi del protorace e vanno gra- 
datamente e leggermente ristringendosi fino all’ apice che è ar- 
rotondato. Sono alquanto convessi colla sporgenza omerale ed 
una gibbosità apicale non molto pronunziate; la sutura è spor- 
gente nel terzo posteriore e termina all’apice in una piccola 
spina, presso la quale il margine posteriore si fa sinuoso. Il mar- 
gine laterale presenta una sinuosità marcata dietro gli omeri. 
La superficie è punteggiata a cominciare presso la base; ma i 
punti presto degenerano in striole trasverse, dapprima corte e 
isolate, quindi lunghe e intricate l’ une colle altre, più forti 
sull’apice e sulla metà posteriore del margine laterale. Nella 
femmina la porzione di base liscia è maggiore. 

Il corpo inferiormente è puntato-striolato sui lati del petto, i 
quali sono rivestiti di lunghi peli rossastri. I segmenti addomi- 
nali sono forniti di punti setuliferi. 

L'apofisi del mesosterno è robusta, diretta obliquamente dal- 
l alto al basso e dall’indietro in avanti, compressa, coll’ apice 


CETONIDI 29 


quasi troncato ed una carena piccola, ma molto evidente, alla 
sua parte inferiore. i 

Il pigidio è di forma conica e trasversalmente striolato; nella 
femmina è compresso ai lati della base. 

Femori, sopratutto gli anteriori e i mediani, ornati inferior- 
mente di peli lunghi rossastri. Tibie anteriori della femmina 
con un dente poco marcato sul margine esterno; quelle del 
maschio inermi. 

La Lomaplera Doriae è affine alla Beccarà, però ha il proto- 
race più stretto in addietro e gli elitri meno larghi alla base; 
manca della dilatazione del margine omerale dell’ elitro, carat- 
teristica della Beccarà; ha l’apofisi mesosternale conformata 


SAR 


Apofisi mesosternale A pofisi mesosternale 
della L. Doriae. della Z. Beccarit. 


tutt’ affatto diversamente, ed il pigidio a forma di cono più lungo 
e a base più stretta e non foveolato inferiormente nella femmina. 
Questa nuova specie proviene dalla Nuova Guinea settentrio- 
nale e siamo debitori dei nostri esemplari ai signori O. Beccari, 
L. M. D'Albertis e A. A. Bruijn. 
Tre furono raccolti a Hatam, presso il Monte Arfak, ed uno 
a Andai, nel 1875. 


Lomaptera Albertisii, Gesrro. 


Lomaptera Albertisii, Gestro, Petites nouvelles entomologiques, I, 
n. 107, 1.° Sept. 1874, p. 427. — Ann. Mus. Civ. Genova VI, 1874, p. 499; IX, 1876, p. 94. 

Lomaptera fuscipennis, Kirsch, Mittheil. k. zoolog. Mus. Dresden, 
II Heft, 1877, p. 142. 


La Lomaptera fuscipennis, Kirsch, è evidentemente sinonimo 
di L. Albertisii, Gestro. È certo che il signor Kirsch nello stu- 
diare le Lomaptera raccolte dal Dott. A. B. Meyer nella Nuova 


30 R. GESTRO 


Guinea, aveva a sua disposizione uno scarso materiale di con- 
fronto, altrimenti non avrebbe detto che la sua nuova specie è 
affine alla pu/la, Billb. ed anzi senza dubbio avrebbe rimarcato 
che le L. pulla, timoriensis, agni, Higginsii, striata e Mohnikii 
particolari alla regione Orientale, formano un gruppo staccato 
da tutte le altre (!). L’ unica specie alla quale si possa ravvici- 
nare l’A/bertisti è la punctata, Montrouz. dell’ Isola Woodlark. 


Ischiopsopha pulchripes (THoxson). 


Lomaptera pulchripes, Thoms., Bulletin des Séances de la Société 
Entomologique de France, 1877, n.° 10, p. 115. (Séance du 23 Mai 1877). 

Ho ricevuto un esemplare di questa specie dal sig. H. Deyrolle, 
e trovo che essa va riferita alle Ischiopsopha (?), perchè è for- 
nita delle zone stridulanti e di tutti gli altri caratteri distintivi 
di questo genere. 

A quanto pare il signor J. Thomson non sa che gli Annali 
del Museo Civico di Genova contengono più d’ una memoria sulla 
Fauna Entomologica della Terra dei Papua e regioni circostanti, 
e mi fa meraviglia che egli non conosca questa pubblicazione 
perché essa viene distribuita ai principali Istituti Scientifici del 
mondo ed esiste anche nella Biblioteca della Società Entomolo- 
gica di Francia, di cui egli è membro. Si direbbe pure che egli 
ignora ciò che il signor D. Sharp pel primo ha osservato rela- 
tivamente agli organi di stridulazione di questi Cetonidi (3), poi- 
chè nella descrizione della sua Lomaptera pulchripes, nella quale 
sono molto marcati, non ne parla affatto. . 


Digenethle caelata (Gestro). 


Schizorhina caelata, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, VI, 1874. p. 510. 

Digenethle ramulosipennis, Thomson, Bulletin des Séances de la So- 
ciété Entomologique de France, 1877, n.° 23, p. 247. (Séance du 12 Décembre 
1877). 


‘ (!)-Vedi: Ann. Mus. Civ. Genova IX, 1876, p. 93. 
- (2) R. Gestro. Enumer. dei Cetonidi ecc. (Ann. Mus. Civ. Genova, VI, 1874, 
p. 494, con figure, pp. 496, 497). i 

(3) The Entomologist’s monthly Magazine, Vol. XI. Nov. 1874, p. 136. 


CETONIDI sl 


Il sig. Thomson, non conoscendo le mie memorie sui Cetonidi 
Malesi e Papuani, ba descritto come nuova. questa specie che 
io avevo già pubbiicato fin dal 1874. Egli la riferisce ad un 
nuovo. genere, che ha diritto di esistere, se si ammettono le 
Hemipharis, le Eupoecila e gli altri smembramenti del genere 
Schizorhina. Del resto .il valore che si assegna ad un genere 
varia sovente a seconda del modo individuale di sentire delle 
persone e non esiste un metodo convenzionale per decidere, nella 
maggior parte dei casi, se si tratti di un genere o di un sotto- 
genere. 

La patria della Digenethle caelata indicata dal signor Thomson 


è Amberbaki; l’unico esemplare del Museo Civico fu raccolto 
a Andai. 


Dal Museo Civico, 3 Febbraio 1878. 


PRODROMUS ORNITHOLOGIAE PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 


AUCTORE 


JHOMA PALVADORIO 


—__ 


V. 
ACCIPITRES. 


Accipitrum species 54 in Moluccis et Papuasia vivunt, ubi 
D’Albertisius, Beccarius et Bruijnii venatores 242 specimina col- 
legerunt ad species 38 pertinentia, quarum 10 novae quidem 
erant, hasque aut ego, aut D’Albertisius mecum antea descripsit (1). 
Karum duae ad duo nova genera pertinent, quorum unum, Har- 
pyopsis, ad Americana proxime accedit genera, quae sunt Thra- 
saetus et Morphnus, alterum vero cum Africano genere, cui 
Urotriorchis nomen est, congruere videtur. 

— Harpyopsis, Megatriorchis et Henicopernis genera sola sunt, 
quae in Papuasia tantummodo inveniuntur; caetera Papuasiae 
communia sunt cum Moluccis, neque in regione, quam Austra- 
lianam proprie dicimus, atque Indica desunt, quin et latius pa- 
tere videntur. 


(4) Hae sunt species novae: 
Harpyopsis (nov. gen.) novae guineae, Salvad. (D'Albertis). 
Meyatriorchis (nov. gen.) doriae, Salvad. & D’Alb. (D’Aldertis). - 
Urospizias melanochlamys, Salvad. (Beccari, Bruijn). 
» albiventris, Salvad. (Beccari). 
» etorques, Salvad. (D’Albertis, Beccari, Bruijn). 
» misoriensis, Salvad. (Beccari). 
Circus spilothorax, Salvad. & D'Alb. (D’A Wdertis). 
Scops beccarii, Salvad. (Beccari). i 
Ninox dimorpha, Salvad. (D'Albertis). 
10. » assimilis, Salvad. & D’Alb. (D’Alvertis). 
Descriptus praeterea fuit a me Urospicias spilothorax (Ann. Mus. Civ. Gen. 
VII, p. 900, sp. 1, 1875), quem nunc inniti opinor SPeesmini uo U. poliocephati 
(Gray) non omnino adultis. 


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PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 33 


Hoc autem est in primis notatu dignum, nimirum in Nova 
Guinea esse Machaerorhamphum alcinum, Westerm., qui antea 
tantum in Malacca inventus fuerat. 


Fam. FALCONIDAE. 


1, Limnaetus gurneyi (G. R. Gr.), P. Z. S. 1860, p. 342, 
pl. 169 (jun.). 


Hab. in Batcian (Wallace, Bernstein); Ternate (Bernstein, Bruijn); 
Halmahera (von Rosenberg, Bruijn); Waigiou (Wallace); Salvatti (von Ro- 
senberg); Nova Guinea prope Sorong (von Rosenberg); Jobi (Beccari); Aru 
(von Rosenberg, Mus. Vindob., Beccari) ('). : : : Specim. 5. 


2. Neopus malayensis (Reinw..in Temm.), Pl. Col. 117 (1824). 


Hab. in Java (Reinwardt, Gevers); Sumatra (S. Miiller, Duvaucel); 
Borneo (Doria & Beccari); Malacca (Mus. Waldeni); Tenasserim (Blyth, 
Jerdon); India (Jerdon); Ceylon (Kelaart, Layard, Holdsworth); Ternate 
(Bernstein, Bruijn); Halmahera (Bruijn); Celebes (von Rosenberg, van 
Duyvenbode); ? Sulla (G. ER. Gray) . TAN 3 : Specim. 2. 


3. Cuncuma leucogaster (Gm.), Syst. Nat. I, p. 257, n. 43 
(1788). 


Hab. in India (Jerdon); Ceylon (Kelaart, Holdsworth, Legge); Burmah 
(Jerdon); Siam (Finlayson); ? Hainan (Swinhoe); Insulis Philippinis (Cuming, 
von Martens, Layard); Nicobar (Blyth, Davison, Ball); Andaman (Blair, 
Ramsay); Laccadive (Hume); Malacca (Wallace); Sumatra (Raffles, S. Miil- 
ler); Java (Kuhl & van Hasselt); Timor (S. Miiller); Celebes (Forsten, 
Wallace); Buru (Hoedt); Kelang (Hoedt); Ceram (Hoedt) ; Halmahera (Wal- 
lace, Bruijn); Obi (Bernstein); Batcian (Wallace); Ternate (Bernstein); 
Raou (Bernstein); Moor (Bernstein); Nova Guinea, Lobo (S. Muller), So- 
rong (Bruijn), Pulo-Hum (Beccari), Emberbaki (D’Aldertis), prope sinum 
Hall (D’Alvertis); Insula Yule (D’Aldertis, James); Ins. Kei (von Rosenberg); 


(1) Pelzelnus (Verh. z. b. Gesell. Wien, 1872, p. 426, n. 2) memorat generis 
Spizaeti (potius Limnaeti) specimen, quod ad Spizaetum lanceolatum, Temm. 
& Schleg. refert; nec Sharpeus (Cat. Accipitr. p. 271), neque Gurneyus (Jdis, 
1877, p. 424) insulas Aruanas inter loca, in quibus Limnaetus lanceolatus 
vivit, memorant; in Museo Vindoboniano specimen a Pelzelnio memoratum 
invenire non potui, sed Pelzelnus ipse mihi confirmavit locum memoratum 
minime certum esse. Limnaetus lanceolatus videtur in insulis Celebes et Sulla 
tantum habitare. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (12 Febbraio 1878). 3 


34 T. SALVADORI 


Ins. Aru (Wallace, von Rosenberg, Beccari); Nova Hibernia (Lesson); Ins. 
Salomonis (Ins. Sanctae Isabellae et in Ins. Cacatuarum) (Brenchley); Ins. 
Ludovicianis (Mac Gillivray); Ins. Freti Torresii (Mac Gellivray); Nova 
Hollandia (Gould); ? Nova Zealandia (Gould); ? Ins. Societatis amicorum 
(G. R. Gray) : : : Mt ca È : : A Specim. 22. 


4. Pandion leucocephalus, Gould, P. Z. S. 1837, p. 138. 


Hab. in Nova Hollandia (Gould); Ins. Pinorum (Forster); ? Nova Hi- 
bernia (Brown); Ins. Echiquier (Hartlaub) ; Ins. Freti Torresii (G. R. Gray); 
Ins. Yule (James); Nova Guinea (Wallace); Sorong (D'Albertis); Mafor 
(von Rosenberg, Beccari); Manem (Meyer); Salvatti (Bruijn); Waigiou — 
(Bruijn); ? Misol (Wallace); Ins. Aru (von Rosenberg, Beccari); Ceram 
(Forsten); Halmahera (Finsch, Bruijn); Ternate (Bernstein); Batcian (Bern- 
stein); Motir (Bernstein); Morty (Bernstein); Celebes (von Rosenberg, Meyer); 
Sanghir (von Rosenberg, Hoedt); Siao (van Duyvenbode) . Specim. 9. 


5. Butastur indicus (Gm.), Syst. Nat. I, p. 264, n. 68 (1788). 


Hab. in Sina (Swinhoe); Japonia (Stebold); Ins. Philippinis (Dussumier, 
Cuming); Tenasserim (Blyth); Burmah (Hume); Malacca (Hyton); Borneo 
(Mus. Brit.); Labuan (Ussher); Java (Latham); Celebes (von Rosenberg, 
Riedel, Bruijn); Sanghir (von Rosenberg); Siao (Hoedt); Halmahera (von 
Rosenberg, Bernstein); Ternate (Bruijn); Morty (Bernstein); Salvatti (Bern- 
stein) : 3 ; : È 5 2 ; 7 4 : Specim. 1. 


6. Haliastur girrenera (Vieill.), Gal. Ois. I, p. 31 (syn. emend.) 
pl. 10 (1825). 


Hab. in Nova Hollandia (Vieillot, Gould, etc.); Ins. Freti Torresii (Mae 
Gillivray); Ins. Ludovicianis (Mac Gillivray); Nova Hibernia (Lesson, 
Huesker, ? Brown); Ins. Yule (D’Albertis); Nova Guinea meridionali ad 
sinum Hall (D'Albertis, James), et ad flumina Fly & Katau (D'Albertis); 
in Nova Guinea septentrionali, Dorei (Lesson, Wallace, Bruijn), Has 
(Beccari); in Nova Guinea occidentali, Sorong (Beccari), Lobo (S. Muller); 
Mafor (von Rosenberg); Salvatti (von Rosenberg, Bruijn); Batanta (Bec- 
cari); Waigiou (Wallace, Bernstein, Bruijn); Guebéh (Bernstein); Ins. Aru 
(Wallace, von Rosenberg, Beccari); Ins. Kei (von Rosenberg); Goram (von 
Rosenberg); Batcian (Wallace, Bernstein); Halmahera (Bernstein, Bruijn); 
Ternate (Wallace, Bernstein, Beccari); Tidore (Bernstein). Specim. 27. 


var. ambiguus, Briggem., Abh. nat. Ver. Brem. V, p. 45, 
DNTOR(ISTO)! 


PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 35 
Hab. in Celebes (Wallace, von Rosenberg); Buru (Wallace, Hoedt) ; 
Amboina (Wallace, von Rosenberg, Beccari); ? Pulo-Pandjang (Ceramaout) 
(von Rosenberg) . : 5 > 5 : : : È Specim. 0. 


7. Haliastur sphenurus (Vieill.), N. D. XX, p. 564 (1818). 


Hab. in Nova Hollandia (Vigors & Horsfield, Gould, ete.); Nova Cale- 
donia (Gurney, Verreaux & Des Murs); Insula Yule (D’Alvertis); Nova 
Guinea meridionali ad Flumina Fly & Katau (D’Albertis). Specim. 3. 


8. Milvus affinis, Gould, P. Z. S. 1837, p. 140. 


Hab. in Nova Hollandia (Gould); Ins. Yule (D'Albertis); Timor (S. Miil- 
ler, Wallace); Celebes (S. Miiller, Bernstein); ? Sumatra (S. Miiller); Te- 
nasserim (Hume); India (Gurney) . ; - c - x Specim. 6. 


9. Henicopernis longicauda (Garn.), Voy. Coq. Zool. I, pt. 2, 
p. 588, pl. 10 (1828). 


Hab. in Nova Guinea, Dorei (Garnot & Lesson, Wallace, Bruijn), Andai 
(Meyer), Mansinam (Brun); Nova Guinea meridionali ad Flumen Fly 
(D'Albertis); Salvatti (Bruijn); Waigiou (Wallace, Bruijn); Misol (Wallace, 
Hoedt); Ins. Aru (von Rosenberg, Beccari); Misori (Beccari). Specim. 16. 


10. Machaerorhamphus alcinus, Westerm., Bijdr. tot. d. Dierk. 
I, p. 29, pl. 12 (1848). 


Hab. in Malacca (Westerman, Pinwill); Malewoon (Tenasserim) (Hume); 
Nova Guinea meridionali prope Nicura (James) . : , Specim. 0. 


11. Baza reinwardtii (Mull. & Schleg.), Verh. Nat. Gesch. Ned. 
overz. Bezitt. Zool. Aves, p. 35, pl. 5, f. 2 (nec fig. 1) (1839-1844). 


Hab. in Amboina (Miller & Schlegel, Wallace, Beccari); Ceram (Schlegel, 
Wallace); Buru (Wallace, Hoedt); Ins. Kei (von Rosenberg); Ins. Aru 
(Wallace, von Rosenberg, Beccari); Nova Guinea, Dorei (Wallace, Bruijn), 
Andai (von Rosenberg); Sorong (Bernstein); Nova Guinea meridionali prope 
sinum Hall (James); Salvatti (Bernstein, Hoedt); Misol (Hoedt); Misori 
(von Rosenberg); ? Nova Hibernia (Brown) : : È Specim. 20. 


12. Baza rufa, Schleg., Vog. Ned. Ind. Valkvog. pp. 41, 78, 
pl. 27, f. 4, pl. 28, f. 1-3 (1866). 


Hab. in Ternate (Reinwardt, Bernstein); Batcian (Wallace, Bernstein) ; 


Halmahera (Bernstein, Bruijn); Tidore (Bernstein, Bruijn); Morty (Bern- 


| stein) Specim. 2. 


36 T. SALVADORI | 
13. Falco peregrinus, Gm., Syst. Nat. I, p. 272, n. 88 (1788). 


Hab. in Europa, Africa, America, Asia; in Ins. Philippinis (Mus. 
Norvich); ? Borneo (Mottley); Bangka (Mus. Lugd.); ? Sumatra (Raffles); 
Java (Mus. Lugd.); Ternate (Bernstein); Ceram (') (von Rosenberg); ? Nova 
Hollandia (Mus. Lugd.) (?) . È 7 È ; : ; Specim. 0. 


14. Hypotriorchis severus (Horsf.), Trans. Linn. Soc. XIII, 
p. 135 (1821). 


Hab. in India (Hodgson, Jerdon); Ceylon (Holdsworth); Ins. Philippinis 
(Cuming, Layard); Tenasserim (Blyth); Malacca (Jerdon); Java (Horsfield, 
Mus. Lugd.); Celebes (Wallace, van Duyvenbode, Beccari); Halmahera 

(Bernstein); Ceram (Moens) (*); Salvatti (Wallace) . 5 Specim. 2. 


15. Hypotriorchis lunulatus (Lath.), Ind. Orn. Suppl. II, p. 13 
(1801). 


Hab. in Nova Hollandia (Latham, Gould, etc.); Flores (Wallace); Am- 
boina (Forsten); Ceram (Forsten (4), Moens); Ternate (Bruzjn). 
Specim. 1. 


16. Tinnunculus moluccensis, « Schleg.», Bp., Consp. I, p. 27 
(1850). 


Hab. in Amboina (Hombron & Jacquinot, Forsten, Wallace, Hoedt); 
Ceram (Hoedt); Goram (Wallace, von Rosenberg); Halmahera (Wallace, 
Bernstein, Bruijn); Ternate (Forsten, Wallace, Bernstein, Beccari); Kaioa 
(Wallace); Tidore (Bernstein); Morty (Bernstein); Mareh (Bernstein); Bat- 
cian (Wallace, Bernstein); Celebes (Forsten, Wallace, von Rosenberg); 
Timor (S. Miiller, Wallace); Flores (Wallace, Semmelink); Lettie (Hoedt); 
Java (Horsfield, De Bocarmé); Borneo (Schwaner) . È Specim. 17. 


17. Harpyopsis novae guineae, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. 
VII, p. 682 (1875). 


(4) Specimina duo, unum Ternatense, alterum Ceramense, in Museo Lugdu- 
nensi Batavorum servala, mihi videntur potius cum speciminibus Europaeis, 
quam cum Australianis nonnullis (F. melanogenys, Gould) convenire. 

(2) Specimina nonnulla Australiana, in Museo Lugdunensi Batavorum ser- 
vata, a speciminibus Europaeis non distinguenda. 

(3) Specimen Ceramense in Museo Lugdunensi Batavorum servatum sub no- 
mine F. lunulati, Lath. (N.° 11) ad H. severum (Horsf.) pertinet. 

(+) Falco religiosus, Temm., cujus specimen typicum in Museo Lugdunensi 
Batavorum inspexi, mihi videtur varietas nigra H. lunulati (Lath.). 


PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 37 


x 


Hab. in Nova Guinea, prope Andai (D’Albertis), et in parte meridio- 
nali prope sinum Hall (D’Alvertis) . " : 2 È Specim. 3. 


18. Megatriorchis doriae, Salvad. & D’ Alb., Ann. Mus. Civ. 
Gen. VII, p. 805 (1875). 


Hab. in Nova Guinea meridionali-orientali, prope sinum Hall (D’AI- 
Denti) a. è : . . 7 3 . 5 È Specim. 1. 


19. Leucospizias leucosomus (Sharpe), Cat. Accipitr. p. 119 
(1874). 
Hab. in Nova Guinea, Lobo (S. Miiller), Sorong (D’Aldertis), Dorei 


(von Rosenberg), Mansinam (Bruijn, Beccari), Monte Arfak (Bruijn); Mafor 
(von Rosenberg) . 4 a : : : : - 5 Specim. 4. 


20. Urospizias albigularis (G. R. Gray), Ann. & Mag. N. H. 
(4) X, p. 327 (1870). 


Hab. in Ins. Salomonis (Sancti Cristoval) (Brenchley); Jobi (Meyer) (1). 


21. Urospizias poliocephalus (G. R. Gray), P. Z. S. 1858, 
p. 170. 

Hab. in Ins. Aru (Wallace, von Rosenberg, Bik, Beccari); Nova Guinea, 
Andai (von Rosenberg), Monte Arfak (Bruijn, Beccari); Sorong (D’ Alvertis); 
Salvatti (Wallace); Misol (Hoedt); Jobi (Beccari); ? Nova Hibernia (Brown). 

Specim. 6. 

22. Urospizias hiogaster (S. Mull.), Verh. Nat. Gesch. Ned. 

overz. Bezitt. Land- en Volkenk. p. 110 (nota) (1839-1844). 


Hab. in Amboina (S. Miller, Wallace, Hoedt, von Rosenberg, Beccari); 
Ceram (Wallace, Moens) . : È 3 : 5 2 Specim. 1. 


23. Urospizias misoriensis, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VIL, 
p. 904, sp. 3 (1875). 
Hab. in Misori (Beccari, Meyer) (?) 7 î : . Specim. 1. 


24. Urospizias etorques, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, 
p. 901, sp. 2 (1875). 


(1) Specimen a Meyero in Jobi collectum (Astur Meyerianus, Sharpe, Journ. 
Linn. Soc. Zool. XIII, p. 458, pl. 22, 1877) inspexi, eb censeo ad U. albigularem 
(Gray) pertinere. 

(2) Specimen juvene U. misoriensis, in Misori a Meyero collectum, vidi. 


38 T. SALVADORI 

Hab. in Nova Guinea, Dorei (Wallace, Bruijn), Andai (Bruijn), Man- 
sinam (Bruijn), Monte Arfak (D’Alvertis); Sorong (D’Albertis) ; Salvatti 
(Wallace, Bruijn, Beccari); Jobi (Bruijn, Beccari); ? Mafor (von Rosenberg); 
? Misol (Hoedt); Nova Guinea meridionali-orientali, prope Naiabui (D’Al- 
bertis); ? Nova Hibernia (Brown) —. 5 . 5 . Specim. 16. 


25. Urospizias henicogrammus (G. R. Gray), P. Z. S. 1860, 
p. 343 (juv.) (1). 
Hab. in Halmahera (Wallace, Bruijn); Morty (Wallace). Specim. 10. 


26. Urospizias albiventris , Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, 
p. 973, sp. I. (1875). 


Hab. in Ins. Kei (von Rosenberg, Beccari) . È ‘ Specim. 2. 


97. Urospizias griseogularis (G. R. Gray), P. Z. S. 1860, 
p. 343. (). ° 


Hab. in Batcian (Wallace); Halmahera (Wallace, Bruijn); Ternate 
(Wallace, Bruijn); Morty (Wallace); Obi (Mus. Lugd.); Guebéh (Mus. 
EGE ee AB Vos at Rito 7 z 0 RMS pecinigo: 


28. Urospizias torquatus (Cuv. in Temm.), Pl. Col. 43 (1823) (5). 


Hab. in Timor (Temminck, S. Miller, Wallace); Samao (S. Miller); 
Sumbava (Forsten); Flores (Wallace, Semmelink); Java (?) (Bote, Mus. 
Lugd.); Nova Hollandia (Peron); in parte occidentali et septentrionali 
Novae Hollandiae (Gould); ad Caput York (Gould, D'Albertis); Insula 
Yule (D’Albertis); in Nova Guinea meridionali (James), prope sinum Mo- 
resby (Stone); Waigiou (Wallace); Buru (?) (Wallace) î Specim. 7. 


29. Urospizias melanochlamys, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. 
VII, p. 905, sp. 4 (1875). 


Hab. in Nova Guinea, Monte Arfak (Beccari, Bruijn) . Specim. 2. 


(4) Specimen typicum Asturis henicogrammi, Gray, procul dubio est avis 
juvenis Accipitris muellerii, Wall. (P. Z. S. 1875, p. 475). 

(*) Accipiter aéquatorialis, Wall. (P. Z. S. 1865, p. 474), similis Asturi griseo- 
gulari, Gray, sed minor, meo quidem judicio, mas est hujus speciei. 

(8) Astur cruentus, Gould (P. Z. S. 1842, p. 113) mihi videtur, ex Wallacei 
quoque sententia (Ibis, 1868, p. 11), aequalis 7. torguato, Cuv.; specimina in 
Nova Guinea meridionali collecta cum speciminibus Timoriensibus et cum 
specimine typico Nisi australis, Less. (Tr. d’Orn. p. 61, ex Nova Hollandia, 
Peron) omniro conveniunt. 


PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 39 


30. Tachyspizias soloensis (Horsf.), Trans. Linn. Soc. XIII, 
p. 137, sp. 6 (1821). 


Hab. in Java (Horsfield, Boie, Reinwardt, Kuhl & van Hasselt, Diard); 
Sumatra (Rafies, Duvaucel, Wallace); Malacca (Wallace); Ins. Nicobar 
(Zelebor teste Pelzeln); Sina (Swinhoe); Ins. Philippinis (Cuming, Mus. 
Brit.); Sanghir (Hoedt, von Rosenberg); Siao (Hoedt); Celebes (Forsten, 
Wallace, Bruijn); Ins. Sulla (Bernstein, Hoedt); Halmahera (von Rosenberg); 
Ternate (Bruijn); Batcian (Wallace); Morty (Bernstein); Gagie (Bernstein); 
? Nova Guinea (Wallace) . E ; : È : | Specim. 1. 


31. Accipiter cirrhocephalus' (Vieill.), N. D. X, p. 829 (1817). 


Hab. in Nova Hollandia (Latham, Gould, etc.); Nova Guinea, Mansinam 
(Beccari), prope sinum Moresby (Stone); Salvatti (Bruijn); Jobi (Meyer). 
Specim. 2. 


32., Accipiter erythrauchen, G. R. Gray, P. Z. S., 1860, p. 344. 


Hab. in Halmahera (Wallace); Morty (Wallace (1), Bernstein); Batcian 
(Bernstein). 7 ; » 5 È : ‘ : : Specim. 0. 


33. Accipiter rubricollis, Wall., P. Z. S., 1862, p. 19, 21, pl. 4. 

Hab. in Buru (Wallace); Ceram (Forsten, Hoedt) . : Specim. 0. 

34. Circus spilothorax, Salvad. & D’Alb., Ann. Mus. Civ. 
Gen. VII, p. 807, sp. 8 (1875). 


Hab. in Ins. Yule (D’Albdertis) È 7 - ; P Specim. 1. 
Fam. STRIGIDAE. 


35. Scops magicus (S. Miull.), Verh. Nat. Gesch. Ned. overz. 
Bez. Land- en Volkenk. p. 110 (nota) (1839-1844). 


Hab. in Amboina (S. Muller, Beccari); Ceram (Wallace); ? Aru (von 
Rosenberg) (?). s . È i ; A 3 ; ; Specim. 6. 


(') Ad hanc speciem referendum existimo specimen juvene, in insula Morty 
a Wallaceo collectum, quod ipse Wallaceus dubie (Ibis, 1868, p.7) et Sharpeus 
(Cat. Accipitr. p. 145, specim. c) ad Accipitrem rubricollem, Wall. referunt. 

(2) In Museo Lugdunensi Batavorum duo generis Scopidis specimina servata 
sunt, quae in Insulis Aruanis a Rosenbergio collecta dicuntur; unum adul- 
tum speciminibus rufis Amboinensibus S. magici valde simile, sed minus, est. 


40 T. SALVADORI 
36. Scops leucospilus (G. R. Gray), P. Z. S. 1860, p. 344. 


Hab. in Batcian (Wallace); Halmahera (Wallace, Bernstein, Bruijn); 
Buru (Wallace, Bruijn) (!) . 4 : : 5 3 : Specim. 14. 


37. Scops morotensis, Sharpe, Cat. Strig. p. 75, pl. VII, f. 1 
(1875). 


Hab. in Morty (Wallace); Ternate (Beccari, Bruijn) . Specim. 4. 


38. Scops beccarii, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 906, 
sp. 5 (1875). 


Hab. in Misori (Beccar?) . = We aes ; : : ‘ Specim. 1. 
39. Ninox teomacha (Bp.), Compt. Rend. XLI, p. 654 (1855). 


Hab. in Nova Guinea, prope sinum Tritonis (Bonaparte), Andai (von 
Rosenberg, Bruijn, Beccari, Meyer); Misol (Hoedt); Waigiou (Beccari). 
Specim. 4. 
40. ? Ninox scutulata (Raffl.), Trans. Linn. Soc. XIII, p. 280 
(1822). 
Hab. in Ternate (*?) (von Rosenberg); Celebes (von Rosenberg). 
Specim. 0. 


41. Ninox assimilis, Salvad. & D’Alb., Ann. Mus. Civ. Gen. 
VII, p. 809, sp. 9 (1875). 


Hab. in Nova Guinea meridionali-orientali ad Montem Epa (D’Alvertis). 


Specim. 2. 
42. Ninox rufistrigata (G. R. Gr.), P. Z. S. 1860, p. 344. 


Hab. in Halmahera (Wallace, Bernstein) 5 : 2 Specim. 0. 


43. Ninox dimorpha (Salvad.), Ann. Mus. Civ. Gen. VI, p. 308 
(1874). 


Hab. in Nova Guinea prope Sorong (D'Albertis) . 3 Specim. 1. 


(1) Scops bouruensis, Sharpe (Cat. Strig. p. 73, pl. VII, f. 2, 1875) mihi videtur 
a S. leucospito (Gray) non satis diversus. 

(?) Specimen unicum in Ternate a Rosenbergio collectum, et in Museo Lug- 
dunensi Batavorum servatum, cum speciminibus Celebensibus congruit, sed 


nescio utrum revera ad N. scutulatam (Raffl.) referendum sit, an ad speciem 
aliam affinem, 


PRODR. ORNITHOLOG. PAPUASIAE ET MOLUCCARUM 41 

44. Ninox jacquinoti (Hombr. in Bp.), Consp. I, p. 42 (1850). 

Hab. in Insulis Salomonis (Hombron & Jacquinot) 2 Specim. 0. 

45. Ninox humeralis (Hombr. & Jacq. in Bp.), Consp. I, p. 40 
(1850). 

Hab. in Nova Guinea (Hombron & Jacquitot), Dorei (Bruijn), Andai 
(Bruijn); Waigiou (Bernstein) (’) . è j : : : Specim. 4. 

46. Ninox aruensis (Schleg.), Ned. Tijdschr. Dierk. III, p. 329 
(1866). 


Hab. in Insulis Aru (von Rosenberg) 7 ; 7 : Specim. 0. 


47. Ninox odiosa, Sclat., P. Z. S. 1877, p. 108. 

Hab. in Nova Britannia (Brown, fechas) te 0 Speen: 
48. Ninox salomonis, Sharpe ts Zs.) 1Si0n pe Gola ple oe. 
Hab. in Insulis Salomonis (Mus. P. L. Sclaterii) . . . Specim. 0. 


49. Ninox hypogramma (G. R. Gr.), P. Z. S. 1858, p. 344. 


_ Hab. in Batcian (Wallace, Bernstein); Halmahera (Wallace, Bernstein, 
Bruijn); Ternate (von Rosenberg) 7 é ; 5 3 Specim. 10. 


50. Ninox variegata (Quoy & Gaimard), Voy. Astrol. Zool. I, 
p. 166, pl. 1, f. 2 (1833). 


Hab. in Nova Hibernia (Quoy & Gaimard) . i ; Specim. 0. 
51. Ninox squamipila (Bp.), Consp. I, p. 41 (1850). 


Hab. in Ceram (Forsten, Wallace); Misol (?) (von Rosenberg). 
Specim. 0. 


52. Ninox hantu (Wall.), P. Z. S. 1863, p. 22. 


Hab. in Buru (Wallace, Hoedt) . . : ; : Specim. 0. 


(!) Noctua fransenii, Schleg. (Ned. Tijdschr. Dierk. III, p. 256)certe a N. hu- 
merati (Hombr. & Jacq.) non diversa, 

(2) Ninox novae britanniae, Ramsay (Pr. Linn. Soc. N. S. W. 1877, p. 104) 
forsan a N. odiosa, Sclat. non diversa (Conf. Ibis, 1877, p. 483) 


42 Ts SALVADORI 
53. Strix tenebricosa, Gould, P. Z. S. 1845, p. 80. 


Hab. in Nova Hollandia (Gould); Nova Guinea, prope Andai (Meyer). 
Specim. 0. 


54. Strix delicatula, Gould, P. Z. S. 1836, p. 140. 


Hab. in Nova Hollandia (Gould); Nova Guinea meridionali prope sinum 
Moresby (Ramsay, Stone) . ; 7 5 SALLE ; Specim. 0. 


Scripsi Augustae Taurinorum, die decima Jan. 1878, 


a a 


CATALOGO DELLE FORMICHE 


ESISTENTI NELLE COLLEZIONI 


DEL MUSEO CIVICO DI GENOVA 
Lo nemica 


fARLO E MERY 


INSEGNANTE NELLA R. UNIVERSITÀ DI NAPOLI 


PARTE SECONDA (1). 
Formiche dell’ Europa e delle regioni limitrofe in Africa e in Asia. 


Questa parte delle Collezioni del Museo è ricca soprattutto di 
specie italiane tra le quali quelle recate dalla Sardegna dal 
Dott. R. Gestro; comprende inoltre le formiche provenienti dal 
viaggio del March. G. Doria nella Persia e quelle raccolte in 
Tunisia dail’ Abdul-Kerim, e dalla spedizione della Società Geo- 
grafica Italiana ecc. ecc. 

In due estese note ho descritto le varietà a me conosciute 
dell Aphaenogaster barbara e dell’ A. testaceo-pilosa, delle quali 
specie, riunendo le raccolte del Museo con le proprie, mi trovava 
avere sott’ occhio importanti materiali. 


Napoli, Aprile 1877. 


(1) Vedi: Annali del Museo Civico di Genova, Vol. IX, p. 363. 


44 C. EMERY 


1. Camponotus maculatus F. 
Tunisia, Kéruan (Kerim); 8. 


2. C. sylvaticus Ol. 
Sicilia (Hmery), Tunisia, Gabes, Nefzaua, Is. di Gerba (Anti 
nor); 99. 
var. variegatus Sm., Tunisia, Tozer, Kéruan (Kerim) Oasi 
di Nefzaua, Metonia (Antinori); $9. 


3. C. aethiops Latr. 
Piemonte (Ghiliani), Lugano (Sichel), Voltri (Doria), Culagna 
(Kerim), Sardegna, Lanusei (Gestro); 89 A. 


4. C. micans Nyl. 
Tunisia, Tunisi, Gafsa (Kerim); 3. 


5. C. ligniperdus Latr. 
Piemonte (Ghiliant), Lugano (Sichel), Gressoney (Doria), 
Valdobbia, Vallombrosa, Culagna (Kerim); 82 7. 


6. C. herculeanus L. 
Svizzera (Sichel), Lerma Monferrato (Filippa); 89. 


7. C. pubescens L. 

Lugano (Sichel), Piemonte (Ghiliand), Torino (Fea), Busalla 
(Gestro), Gressoney (Doria), Voltri (L. M. D'Albertis), Stazzano, 
Serravalle-Scrivia (Ferrari); Sardegna (Gestro), due esemplari del 
Mar Rosso (Serra); 827. Comunissimo in tutta Italia. 


8. C. marginatus Latr. 
Firenze (Kerim); 8. 


9. C. Gestroi n. sp. 

8 Nigra, sparse pilosa, scapis, tibiis tarsisque piceis, nitida, 
capite in 8 majori opaco, capite thoraceque dense, subtiliter punc- 
tatis, punctis majoribus conspersis, mandibulis 9-dentatis, clypeo 


FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 45 


sub-carinato, antice haud producto, thorace inter mesonotum et 
metanotum nonnungquam obsolete impresso, metanoto postice abrupte 
declivi, squama postice plana, antice parum convexa, abdomine 
nitido, subtilissime transverse strigoso, marginibus segmentorum 
scariosis. — Long. 4. 7-7. 5 millim. 

Operaria. Nera, alquanto lucente (il capo è opaco nell’ 8 mag- 
giore), con gli scapi delle antenne, le tibie e i tarsi di un rosso 
piceo più o meno scuro. Il capo è densamente punteggiato , più 
fortemente in avanti, sparso di grossi punti piliferi, i quali, sulle 
guance, assumono la forma di piccole fossette. Le mandibole sono 
lucenti, sparse di grossi punti profondi, armate di cinque denti. 
Il clipeo è debolmente carenato, punteggiato come le guance 
(opaco nell’8 maggiore), senza lobo. La scul- 
tura del torace è simile a quella del capo, 
ma più sottile; la sutura tra mesonoto e me- 
tanoto è debolmente impressa, almeno nell’ 8 
maggiore; il metanoto ha la superficie basale Camponotus Gestroi. 8 
quasi dritta, bruscamente declive posterior- 
mente, per cui veduto di fianco sembra gibboso. La squama è 
piuttosto sottile, poco convessa in avanti, quasi piana posterior- 
mente, col contorno superiore integro. L’addome è lucente, assai 
sottilmente striato di traverso, col margine dei segmenti scarioso. 
Il corpo è fornito di scarsa peluria ed ha poche setole erette; 
queste mancano sugli scapi e sulle tibie. 

Sardegna, Cagliari, Oristano (Gestro); 8 due piccoli e un grande 
esemplare. 

Questa specie che per molti caratteri ricorda 1 C. lateralis e 
Sicheli, ne differisce per la forma del torace e per la squama 
più sottile e meno convessa; somiglia ancora più al C. margi- 
natus, di cui è forse una razza locale, ben distinta però dal 
profilo dorsale del metanoto quasi retto, e dalle zampe scure; 
la dedico al mio egregio amico Dott. Gestro che |’ ha scoperta. 


10. C. lateralis Ol. 
Genova (Gestro), Voltri (Doria), Sardegna (Gestro), Persia 
settent. (Doria); 89 1. 


46 C. EMERY 


var. foveolatus, Mayr. 
Serravalle-Scrivia (Ferrari), Voltri (Doria); 8. 


11. Colohopsis truncata Spinola. 
Svizzera, Piemonte, Napoli (Emery); 89. 


12. Acantholepis Frauenfeldi Mayr (1). 
Persia settent. (Doria); 8. 
var. di color nero: Isola di Capri (Emery); 89 7. 

Il non è stato ancora descritto. 

FI. Nitidus, fere nudus, niger, mandibulis femoribusque piceis, 
antennarum flagello, tibus tarsisque pallidis, squama depressa, an- 
tice truncata, medio leviter impressa. — Long. 2.5 millim. — 
Alae cinereo-rufescentes, costis brunneis. 

Rassomiglia molto al o dell’A. capensis, da cui differisce prin- 
cipalmente per la squama piu grande, più spianata superior- 
mente, distintamente impressa verso il suo margine anteriore. 

GI individui alati sono stati raccolti a Capri nel Luglio 1876. 
La specie è ivi comune e vive nelle fessure delle rocce vicino 


al mare. 


13. Plagiolepis pygmaea Latr. 
Piemonte (Ghiliani), Stazzano (Ferrari), Busalla, Sardegna 


(Gestro), Bona (Sichel); 8Q %. 


14. Prenolepis longicornis Latr. 
Parigi, Stufe del Jardin des plantes (Hmery); 8. 


(1) Molto affine a questa specie e forse soltanto razza deserticola della stessa 
é l’A. dipartita Smith (Proc. Lin. Soc. 1861, 33). L°8 differisce da quella del- 
VA. Frauenfeldi per la statura più grande (2.&3 mill.), la scultura in gene- 
rale un po’ più forte del torace, il quale perciò è meno lucente, il metanoto 
più largo con le spine più distanti fra loro e la squama più larga in basso, 
ristretta in su, con l’incisura più angusta. 

Palestina (Smith); i miei esemplari sono stati raccolti a Biskra in Algeria 
dal mio amico sig. R. Oberthur; essi sono un po’ più scuri di quelli descritti 
da Smith, di colore ferrugineo scuro, col capo piceo, i femori talvolta im- 
bruniti nel mezzo e l’ addome nero. 


a 


eer ee 


FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 47 


15. Brachymyrmex Heeri Forel. 
Zurigo, Stufe dell’ orto botanico (Emery); 84. 


16. Lasius fuliginosus Latr. 
Svizzera (Sichel), Piemonte, M. Viso (Ghiliani), Stazzano, 
Serravalle-Scrivia (Ferrari); 8Q. 


17. L. niger L. 
Piemonte (Ghiliani), Torino (Fea), Montpellier (Sichel); 89 A. 


18. L. alienus Foerst. 

Lombardia, Esino (Gestro), Piemonte (GWilam), Stazzano, 
Serravalle-Scrivia (Ferrari), Busalla (Doria), Culagna (Kerim), 
Sardegna, Tacquisara (Gestro), Persia settent. (Doria); 39 4. 

Le 9 sono di due forme, differenti fra loro per la grandezza 
delle ali, le quali nelle une misurano 12 millim., nelle altre 
appena 7 millim., mentre lo sviluppo del corpo è eguale in tutte. 


19. L. emarginatus Latr. 
Piemonte (Ghiliant), Casale (Negri), Voltri (Doria), Serra- 
valle-Scrivia (Ferrari); Vallombrosa (Kerim), Monte Nuovo in 


Sardegna (Gestro); 89. 


20. L. brunneus Latr. 
Stazzano (Ferrari); 3. 


21. L. flavus L. 
Alpi svizzere, Piemonte (GWiliani), Graglia (Doria), Stazzano 
(Ferrari), Valdobbia, Culagna (Kerém), Livorno, Oristano (Ge- 


stro); 89. 


22. L. umbratus Ny]. 
Alpi svizzere, Alpi marittime (Ghiliant); 892 I. 


23. L. mixtus Nyl. 
Losanna (Emery); 39 d. 


48 C. EMERY 


24. L. affinis Schenk. 
Napoli (Emery); 8. 


25. Polyergus rufescens Latr. 
Digione (Sichel); 89 I. 


26. Cataglyphis viatica Fab. ° 
Croazia (Sichel), Bona (Sichel), Tunisia, Kéruan, Bizerta (Ke- 
rim), Gabes, Cartagine (Antinori), Persia settent. (Doria); 89. 


27. C. bombycina Rog. 
Tunisia, Tozer (Kerim) 8. 


28. C. albicans Rog. 
Tunisia, Kéruan (Kerim); un solo esemplare. 3. 


29. C. cursor Fonsec. 
Foggia (Emery), Persia settent. (Doria); 89. 


30. C. pallida Mayr. 
Persia merid. (Doria); 8. 


sl. Formica sanguinea Latr. 
Alpi svizzere (Ghiliant), Busalla (Gestro); 8. 


32. F. rufa L. 
Lugano (Stchel), Piemonte, M. Viso (Ghiliani), Ceresole Reale 


(Issel); 89. 
33. F. pratensis De Geer. 
Parigi (Sichel), Culagna (Kerim); 8. 


34. F. pressilabris Nyl. 
Losanna (Emery); 8. 


oo. F. exsecta Nyl. 
Losanna (Emery); 8. 


FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 49 


36. F. truncicola Nyl. 
Soletta (Emery); Q. 


37. F. rufibarbis Fab. 
Iglesias (Gestro); 9. 

var. capite rufo, pube abdominis cinerea. 
Persia settent. (Doria); 8. 


38. F. cinerea Mayr. 
Parigi (Sichel), Piemonte (Ghiliant), Genova, Voltri (Doria), 
Serravalle-Scrivia (Ferrari); 89 1. 


39. F. fusca L. 
. Svizzera (Emery); 8. 


40. F. gagates Latr. 
Piemonte (Ghiliant); Borzoli (Gestro); 89 4. 


41. Tapinoma erraticum Latr. 
Alpi marittime. Torino (Ghiliani); 8. 
var. nigerrimum Nyl. 
Narni (Said), Sardegna (Gestro), Bona (Sichel), Tunisia, Tozer 
(Kerim), Persia settent. (Doria); 8Q 1. 


42. Liometopum microcephalum Panz. 
Firenze (Marcucci), Serravalle-Scrivia (Ferrari); 8. 


43. Hypoclinea quadripunctata L. 
Serravalle-Scrivia (Ferrari); 3. 


44. Ponera ochracea Mayr. 
Piemonte (Ghiliant); Voltri (Doria); Stazzano (Ferrari); 89. 


45. P. contracta Latr. 
Piemonte (Ghiliant), Trentino (Betta), Voltri, Busalla (Doria), 
Stazzano, Serravalle-Scrivia (Ferrari), Serravezza (Kerim); 89. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (19 Marzo 1878). 4 


50 C. EMERY 

46. P. punctatissima Rog. 

Stazzano, Voltri (Doria), Borzoli (Gestro), Firenze (Kerim), 
Napoli (Emery); 89 o%. 


47. Stigmatomma denticulatum Rog. 
Firenze (Kerim); 8. 


48. S. impressifrons Em. 
Napoli (Emery); 8. 


49. Epitritus Baudueri Em. 
Francia merid. (Emery); 8. 


50. Myrmecina Latreillei Curt. 
Torino (Fea), Voltri (Doria), Firenze CA Svizzera 
(mery); GLI. 


51. Stenamma Westwoodii Curt. 
Francia (Emery); 8. 


52. Cardiocondyla elegans Em. 
Portici (Emery); 8. 


53. Monomorium Salomonis L. 
Tunisi (Kerim); 8. 


54. Leptanilla Revelieri Em. 
Corsica (Emery); 8. 


vò. Leptothorax acervorum Fab. 
Engadina (Stchel); 8. 


56. L. Nylanderi Foerst. 
Borzoli, Voltri (Doria), Napoli (Emery); 89. 


57. L. unifasciatus L. 
Napoli, Corsica (Emery); 2. 


Ss 


FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO ol 


58. L. interruptus Schenk. 
Pirenei (Emery); 3. 


59. L, affinis Mayr. 
Zurigo (Emery); 3. 


60. L. clypeatus Mayr. 
Corsica (Emery); 8. 


61. L. angustulus Nyl. 
Napoli (Emery); 8. 


62. L. Rottenbergi Em. ()). 
Capua, Catania (Emery); 3. 


63. Asemorhoptrum lippulum Nyl. 
Culagna (Kerim), Losanna (Emery); 8. 


64. Tetramorium caespitum L. 
Engadina (Sichel), Piemonte (Ghiliani), Voltri (Doria), Cu- 


(1) Ho descritto questa specie sotto il nome generico di Macromischa, ma 
essa è un vero Leptothorax, ben distinto però da tuttii congeneri pel colore 
nero e pel primo nodo del picciuolo quasi emisferico, non angoloso in sopra. 

A questa specie si avvicina la seguente: 

IL. nigrita n. sp. 

9. Nigerrima, trochanteribus, genubus tarsisque piceis, capite nitido, an- 
tice subtiliter strigoso, haud rugoso antennis 12-articulatis, thorace inter me- 
sonotum et metanotum impresso, ruguloso, spinis obliquis validis, superficie. 
metanoti basali dimidio brevioribus, petioli segmento primo antice CONCAVO, 
nodo haud globoso, obtuse angulato. Long. 2,5—2,7 millim. 


CA Or’ 


Leptothorax 


Rottenbergi. nigrita, angustulus. 


Due esemplari sono stati raccolti a Lambéssa, in Algeria, dal mio egregio 
amico sig. R. Oberthur. Si distingue dal L. Rottenbergi pel 1.° nodo del pic- 
ciuolo non gioboso, dal L. angustulus per la superficie anteriore di questo 
segmento evidentemente concava. 


52 C. EMERY 
lagna (Kerim), Sardegna (Gestro), Tunisia (Kerim), Persia 
settent. (Doria); 89. 
var. di colore testaceo. 
Culagna (Kerim); 3. 


65. T. meridionale Em. 
Genova (Ferrari), Capua (Emery); 80. 


66. Strongylognathus testaceus Schenk. 
Lione (Stchel); 8Q 2. 


67. S. Huberi Forel (4). 
Fully nel Cant. Vallese (Emery); 8. Esemplare tipico di 
Forel. 


68. Myrmica rubida Latr. 
M. Codeno (Gestro), Alpi svizzere e Alpi marittime (Ghi- 
lani); ZLI. 


69. M. laevinodis Nyl. 
Alpi svizzere, M. Viso (Ghiliani), Stazzano (Ferrari), Gres- 
soney, Vallombrosa (Doria); 807. 


70. M. ruginodis Nyl. 
Parigi (Sichel), M. Codeno (Gestro), Serravalle-Scrivia (Fer- 
rari), Culagna (Kerim); 892. 


71. M. sulcinodis Nyl. 
M. Viso (Ghiliani); 9. 


72. M. scabrinodis Nyl. 
M. Viso, Torino (Ghitani), Gressoney, Graglia (Doria), Staz- 
zano (Ferrari), Toscana (Kerim), Persia settent. (Doria); 39 S. 


. (4) Questa specie interessante trovata una volta sola dal Forel nella loca- 
lità indicata è stata rinvenuta ancora neì Pirenei dal signor Puton. 


FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 53 


73. M. lobicornis Nyl. 
Alpi (Emery); 8. 


74. Aphaenogasier testaceo-pilosa Lucas (1). 
Tunisia (Kerim), Sardegna, Cabras, S. Vito (Gestro), Cagliari 


(Emery); 8. 


(!) Questa specie assai variabile ha dato origine a parecchie varietà o razze 
delle quali alcuna meriterebbe forse di venir considerata come specie distinta. 


A. testaceo-pilosa. A. testaceo-pilosa, 


Forma tipica ? ° Forma tipica. 
P P 


I. A. testaceo pilosa Luc., senilis Mayr. 

* Statura grande (5,5—7 mill.), colore nero, spine di mediocre lunghezza, 
sottili, dirette indietro e un poco in su; primo segmento del picciuolo forte- 
mente ispessito posteriormente, con superficie anteriore concava d’ avanti in 
dietro; scultura forte, addome sericeo, con striatura diretta in varii sensi. 

La 2 non mi è nota: secondo Roger il 7 avrebbe il metanoto spinoso. 

Tra le formiche raccolte da van Volxem nel Portogallo, comunicatemi dal 
. Museo di Bruxelles vi erano con molte 9 di questa forma alcuni # probabil- 
mente spettanti ad essa; a questi si riferisce la figura. Il torace ha forma 
intermedia tra quella della var. semi-polita e campana; il metanoto è mu- 
nito di due tubercoli sporgenti. 

Littorale nord dell’Africa, Sardegna, Francia meridion., Portogallo, Spagna 
(Roger), Dalmazia (Mayr). 

II. A. semi-polita Nyl. Statura più piccola (5—6 mill.), colore nero o bruno; 
torace con spine generalmente un po’ più brevi, più orizzontali; picciuolo 
con primo segmento un po’ più allungato, conformato come nella razza 
precedente, scultura del torace un po’ meno fitta, addome levigato nella 
parte posteriore, più o meno sottilmente striato sul primo segmento al- 
meno alla base. 


5 
ST A. testaceo-pilosa. — var. semipolita. 9 


9. Sconosciuta. 
#. Torace piuttosto alto, costruito sul tipo delle specie affini; metanoto 
senza spine o con due tubercoli ottusi, longitudinalmente impresso nel mezzo; 


54 C. EMERY 


var. campana Em. Portici (Emery) $7. 
var. spinosa Em. Sardegna, S. Vito, Tacco Sant’ Antonio 


(Gestro); 3. 


primo segmento del picciuolo concavo d’avanti in dietro sulla superficie an- 
teriore; capo di grandezza regolare. Lungh. 4,5 millim. 
Sicilia, Puglia. 

III. A. campana mihi. 

8. Statura della precedente, anzi general- 
mente piu piccola (4,5—5,5 millim.), colore 
nero, spine del metanoto mediocri, orizzontali; 
primo segmento del picciuolo appena sensibil- 

A. testaceo-pilosa. 4 mente concavo sulla sua superficie anteriore; 
var. Campana, De addome sericeo. 


2. È la sola ch’ io conosca finora ; il profilo 
del suo torace permetterà di confrontarla con 
quelle delle altre forme, quando si scopri- 
ranno. Lungh. .8 mill. 


A. testaceo-pilosa. 


var, Campana. 9. 


dv. Per la piccolezza del suo capo, e per la forma del suo torace allungato 
e depresso, con la base del metanoto infossata, 
quest’insetto differisce talmente dal # della 
razza precedente che dovrebbe senza dubbio 
essere considerato come specie diversa se le 
rispettive 8 non fossero tanto simili fra loro 
da potersi appena distinguere l’ una dall’altra. 
Il primo segmento del picciuolo è appena de- 
bolmente concavo sulla superficie anteriore. 
L’ho rinvenuta sulle falde del Vesuvio e nella Campania. 
IV. A. spinosa mihi. 
Questa forma, di cui conosco sole 9, potrebbe forse considerarsi come specie 
distinta. Essa differisce dalle altre per la lunghezza e robustezza delle spine 
È del metanoto, le quali sono alquanto curvate 
e dirette obliquamente in dietro ed in su, come 
5 pure per la brevità e spessezza del primo seg- 
mento del picciuolo. Il colore è nero, la statura 
variabile, mai molto grande (fino a 6 millim.); 
A. testaceo-pilosa. la scultura varia molto, per cui converrà divi- 
var. spinosa. 8. derla in piu varieta. 


A. testaceo-pilosa. 


var. Campana. 3. 


a. Scultura della semipolita; nodi quasi levigati, addome sericeo, almeno 
sulla parte basale del primo segmento. Sardegna (Gestro). 

b. Capo striato anteriormente, quasi levigato e lucente in dietro; torace 
appena sottilmente scabro, un po’ lucente; metanoto, nodi e addome lucidi. 
Corsica (Reveliére, Simon). 

c. Una forma intermedia vive nei dintorni di Roma ove è stata raccolta 


FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO ata) 


75. A. sardoa Mayr. 
Tunisia, Sidi Abdul-Vached, Bizerta (Kerim); 8. 


76. A. subterranea Latr. 

Piemonte (Ghiliant), Sardegna, Lanusei, Sarrabus (Gestro), 
Napoli (Emery); 39. 

Varia pel colore più o meno scuro e per la scultura del capo; 
nel mezzodi d’ Italia e in Sicilia si trovano forme col capo più 
rugoso che nella mia Enumerazione dei formicid. di Napoli ho 
noverato sotto il nome di A. sériola Rog. (1), specie non rin- 
venuta finora in Italia. Debbo soggiungere che non mancano 
forme realmente intermedie tra l'A. subterranea e lA. striola, 
quantunque siano rare; io ne posseggo dalla Francia meridionale. 


da mio fratello: il colore del corpo é nero-Piceo, col torace meno scuro; il 
capo e il torace sono rugosi, opachi, il picciuolo appena un po’ scabro, l’ad- 
dome lucido. 

Alle varietà dell'A. testaceo-pilosa, dovranno forse riferirsi ancora l’A. ge- 
mella Rog. (Berl. Ent. Ztschr. 1862, 260) e la Formica gibbosa Latr. (Hist. nat. 
fourm. p. 221, tav. XI, fig. 70). 

Faccio seguire a questa nota la descrizione di una nuova specie assai ca- 
ratteristica del genere Aphaenogaster: 


Aphaenogaster gracilinodis n. sp. 


8. Gracilis, nitida, flava, abdomine brunneo, capite elongato, postice parum 
angustato, mandibulis striatis, clypeo et area frontali fere laevibus, an- 
tennis gracilibus, elongatis, thorace angustato, pronoto dilatato, subgloboso, 
nitido, meso- et metanoto subparallelis, subtiliter striatis, hoc spinis den- 
tibusve omnino destituto, petiolo laevi, elongato, nodis angustis, secundo 
praecedente vix latiore, latitudine circiter dimidio latiore. Long. 4-4. 5 mm. 

Per la sua forma stretta, allungata e pel colore giallo pallido, questa for- 
mica offrirebbe qualche analogia con lA. splendida, da cui differisce per la 
mancanza assoluta di spine al metanoto, pel pronoto globoso, dilatato, per 
la levigatezza dei tegumenti e per la strettezza dei nodi del picciuolo ad- 
dominale, in ispecie del secondo. L'A. pallida ha forma assai piu robusta, da 
somigliare ad una piccola A. barbara. 

Abita la Siria; l’ho ricevuta dal sig. A. Leveillé di Parigi. 

(1) L'A. striola, è stata rinvenuta a Ginevra dal sig. Tournier il quale ne 
ha sccperto ancora la 9. Questa differisce dalla 9 dell’A. subterranea pel 
colore nero di pece, con le mandibole, la base degli scapi e flagelli, i trocan- 
teri, le ginocchia e i tarsi più o meno chiari. Il capo è più grande e la sua 
scultura è caratteristica; esso è quasi striato longitudinaimente nella metà 
anteriore, fortemente rugoso irregolarmente nella parte posteriore, tutto 
quanto opaco (l’occipite è alquanto lucente nell’A. swbterranea), del resto 
simile per tutto alla 2 dell’A, subterranea, 


56 : C. EMERY 


77. A. barbara L. 
Gli esemplari del Museo Civico si riferiscono alle varieta se- 
guenti distinte nella nota qui sotto (’). 


(:) L’Aphaenog. barbara vive sotto diversissime latitudini, dalla Bretagna 
‘fino in Abissinia e va soggetta a molte e significanti variazioni, finora non 
abbastanza conosciute. Studiato il materiale abbondante, ma non ancora suf- 
ficiente che ho sott’ occhi, ho cercato di definire alcune varietà o razze più 
caratteristiche accennando ancora a quelle forme di cui mi son noti soltanto 
pochi esemplari. 


A. barbara. 
1G OS TION VII. 2. 


I. Le 8 raggiungono grandi dimensioni, con capo ben sviluppato, sovente 
rosso, lucente nella parte posteriore; il pronoto è indistintamente rugoso; il 
metanoto presenta appena deboli tracce di denti; l'addome è levigatissimo. 

Le ¢ sono piuttosto grandi (14 millim.), col capo rugoso, qualchevolta rosso, 
l’occipite quasi liscio, lucente, il metanoto offre appena due bozze assai poco 
sporgenti; le ali sono giallognole, la costa cubitale si divide a una distanza 
notevole dall’inserzione della ricorrente, la cubitale trasversa non emette 
nessun ramo parallelo al margine anteriore dell’ ala o ne offre soltanto un 
debole vestigio. 

Questa forma si trova nell’Algeria, nella Tunisia e nella Francia meridio- 
nale. Gli esemplari della Tunisia sono un po’ più piccoli degli altri. 

Ho ricevuto dal sig. Edw. Saunders alcune 9 di provenienza ignota, le quali 
somigliano molto alle algeriane: il metanoto di questi individui é ritondato, 
appena depresso superiormente, quasi senza traccia di tubercoli. 

II. Le 8 raggiungono grandi dimensioni, ma tutto il corpo resta sempre 
nero; la scultura del capo e del torace è come nella forma precedente: i denti 
del metanoto sono talvolta notevolmente pronunziati. 

2. Sono simili al tipo precedente per statura, scultura e forma del meta- 
torace; le ali sono un po’ giallastre, la costa cubitale si divide a breve di- 
stanza dalla inserzione della ricorrente, qualchevolta al punto stesso della 
inserzione di questa cosca; la trasversa cubitale manda costantemente un 
ramo che si dirige verso l’apice dell’ ala, correndo tra 1 due rami della costa 
cubitale. 

Questa razza abita l’Italia, la Corsica, la Sardegna e la Sicilia. Gli esem- 
plari raccolti.dal Dott. Gestro in Sardegna sono più piccoli ma d’ altronde 
simili a quelli del continente. 

Alcune @ del Museo Civico, raccolte a Serravezza da Abdul Kerim differi- 
scono dal tipo anzidetto pel metanoto armato di denti sporgenti. 

III. Le 8 provenienti dalla Siria sono di color rosso chiaro con l’addome 
solo nero o piceo; statura grande (10 millim.); capo nda molto largo, quasi 
levigato o lucente in dietro; pronoto sottilmente rugoso; denti del metanoto 
variabili, talvolta ben sviluppati. 

Esemplari simili ma un po’ più scuri nelle parti rosse sono stati raccolti 


FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO ; bil 


I. Bona (Sichel), Tunisia (Kerim), Montpellier (Stchel); 89. 
II. Piemonte (Ghiliant), Serravezza (Kerim), Sardegna (Ge- 
stro) 89. 


nella Persia settent. dal Marchese Doria; le 2 provenienti da questa regione 
sono più piccole di quelle delle forme precedenti; le ali sono quasi ialine 
con la biforcazione della cubitale distante dall’ inserzione della ricorrente: 
la trasversa cubitale con debole vestigio di un ramo longitudinale. 

IV. I numerosi esemplari raccolti dal Beccari in Abissinia (Ann. del Mus. 
Civ., IX, p. 373) rassomigliano a quelli del tipo precedente, per scultura e 
colorazione; però le parti rosse sono un po’ più scure; negli esemplari mag- 
giori il capo è grande quanto nel N.° I: i denti del metanoto sono appena 
accennati. 

Una g del medesimo paese rassomiglia al N.° I, ma è un po’ più piccola; 
le ali mancano. 

V. Ho ricevuto dal sig. Léveillé alcune 9 provenienti dalla Bretagna; queste 
sono di piccola statura e si distinguono per la scultura assai debole del capo, 
il quale è quasi liscio, assai lucente. 

VI. 8 Tipo ben caratterizzato dalla sua colorazione nera o picea, col torace 
rosso-bruno; non raggiunge grandi dimensioni; il capo è lucente, appena 
striato; il pronoto trasversalmente rugoso; i denti del metanoto appena 
visibili. 

Posseggo una 9 priva di ali dell’ isola di Prinkipo presso Costantinopoli, 
raccolta dal Prof. Spagnolini insieme a molte 8, la quale rassomiglia per- 
fettamente alle 9 del tipo seguente. 

Grecia, Albania, Costantinopoli. 

Due @ recate da Baku nel Caucaso dal Dott. O. Schneidér sono del tutto 
simili alla £ anzidetta; la loro venatura alare è intermedia tra quella dei 
tipi I e II: la trasversa cubitale manda un breve ramo; la costa cubitale si 
divide a distanza notevole dalla inserzione della ricorrente. 

VII. L’ o] non raggiunge mai grandi dimensioni (7 millim. al massimo); 
capo più o meno densamente striato, salvo I’ occipite, sovente rosso; il torace 
è sovente in parte di questo colore, il pronoto trasversalmente rugoso, il 
metanoto con tubercoli appena distinti. 

2. Di piccola dimensione (11 millim.); capo per lo più nero, sovente rosso, 
con l’ occipite levigato: le ali sono pallide, la costa trasversa cubitale senza 
ramo, la cubitale si divide a breve distanza dalla inserzione della ricorrente, 
spesso nel punto stesso della sua inserzione. 

Vive nell’ Italia principalmente meridionale, nella Sicilia, nella Corsica e 
nella Sardegna; una serie di 5 raccolte a Cagliari dal mio amico Dott. von 
Sommer offre la colorazione del N.° III. 

VIII. Posseggo una 2 alata raccolta a Baku dal Dott. O. Schneider, carat- 
terizzata dalla scultura del capo il quale è tutto rugoso ed opaco, anche l’oc- 
cipite; su questa parte le rughe sono dirette trasversalmente ad arco; il me- 
tanoto offre appena deboli sporgenze; l’addome è levigato; le ali hanno la 
venatura del N.o VII. i 
IX. Trovasi in Egitto una varietà la quale meriterebbe forse di formare 
una specie propria (A. aegyptiaca); però i caratteri i quali varrebbero a di- 
stinguerla non sono abbastanza costanti. 

L'È è di colore ferrugineo, col capo generalmente più scuro, l'addome 


58 C. EMERY 


III. Persia settent. (Doria), Gerusalemme (Emery); GL. 
VI. Milo (Doria); 3. 

VII. Cagliari (Emery); 8. 

IX, Tunisia (Kerim); 9. 


78. A. structor Latr. 
Piemonte (Ghiliani), Torino (Fea), Voltri (Doria), Serravalle- 
Scrivia (Ferrari), Albissola (Piccone); 89. 


79. Pheidole pallidula Nyl. 
Piemonte (Ghiliant), Genova, Borzoli, Voltri (Doria), Staz- 


zano (Ferrari), Sardegna (Gestro); 89 A. 


80. Solenopsis fugax Latr. 
Genova, Voltri (Doria), Stazzano, Serravalle-Scrivia (Ferrari), 


Spezia, Grotta dello Spadoni (Kerim); 899. 


81. S. orbula Em. 
Ajaccio (Emery); 3. 


82. Cremastogaster scutellaris Ol. 
Piemonte (Ghiliani), Genova (Gestro), Voltri (Doria), Serra- 
valle-Scrivia (Ferrari), Albissola (Piccone), Roma (Sd), Sar- 


piceo; il capo è sottilmente, assai densamente striato in direzione longitudi- 
nale, con l’occipite granuloso, tutte opaco; il protorace è densamente gra- 
nuloso, appena sensibilmente rugoso, il metanoto armato di due denti o pic- 
cole spine ben sporgenti; il picciuolo è sottilmente scabro; l’ addome è assai 
finamente granuloso verso la base, non molto lucente. Lungh. 4—6 millim. 

La 2 si distingue da quella del N.° VII pel capo tutto densamente striato 
e per l’ addome sottilmente scabro poco lucente, sparso di punti più grossi 
e profondi; il metanoto è armato di due denti. 

Un 8 del Sahara algeriano inviatami dal sig. Oberthur differisce dalle egi- 
ziane pel capo più levigato, un po’ lucente sull’ occipite, pel protorace distin- 
tamente rugoso. Una ? di Tunisia del Museo Civico si distingue per la man- 
canza dei denti del metanoto. 

I 7 dell’A. barbara variano poco; ne posseggo delle forme I, II, IV e VII; 
la forma del corpo e la venatura alare sono quasi identiche; quelli della 
var. lI sono più grandi; nella IV e nella VII la costa cubitale si divide presto; 
nella II, la trasversa cubitale manda qualche volta un ramo parallelo al mar- 
gine anteriore dell'ala (esemplari di Lecce nella Gellez. del Prof. Costa). 


FORMICIDI DEL MUSEO CIVICO 59 


degna, Elmas (Gestro), Tunisia, Tozer (Kerzm), Persia settent. 
(Doria), Isola Prinkipo nel Bosforo (Emery); 89 0”. 


83. C. Laestrygon Em. 
Palermo (Emery), Tunisi (Kerim); 3. 


84. C. sordidula Nyl. 
Cava dei Tirreni (Emery); 8. 


85. Typhlopone oraniensis Luc. 
Tunisia, Kéruan (Kerim); 8. 


86. Dorylus Juvenculus Shuck. 
Gabes (Antinori); 7, uno solo. 


Il nostro esemplare conviene in tutto con la descrizione di 
Shuckard salvo per le mandibole, le quali non sono dilatate nel 
mezzo; non ho creduto dover attribuire a questa differenza un 
valore specifico trattandosi di un solo individuo. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 


ADJECTA ET EMENDATA 


A Pp. Ta M. 7 ERRARI 


Rhynchota Hemiptera Liguriae hucusque lecta 


— 


Sectio I GEODROMICA. 


Fam. 1. SCUTELLERIDA. 


Coptosoma globus F. Odontoscelis dorsalis F. 
Odontotarsus grammicus L. Trigonosoma aeruginosum 
Psacasta exanthematica Sco p. Cyrill. 
| Pedemontana F. Vilpianus Gali Wf. 
Eurygaster maura L. Graphosoma lineatum L. 
» hottentota F. Podops inuncta F. 
Odontoscelis fuliginosa L. » curvidens Cost. 


Fam. 2. CYDNIDA. 


Corimelaena scarabaeoides L. | Sehirus sexmaculatus Rm Da 


Oi » bicolor L. 
Cydnus nigrita F. » dubius Scop. 
Macroscytus brunneus F. Gnathoconus albomarginatus F. 
Brachypelta aterrima F oerst. > concolor sna: 
Sehirus luctuosus Muls. R. Ochetostethus nanus H. 8, 


(*) Numerus adnotationem indicat. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 61 


Fam. 3. ARTHROPTERIDA. 


Subfam. 1. Cimicida (2). 


Sciocoris homalonotus Fieb. 
».  Helferi Fieb. 
ae terreus Schrk. 
Doryderes marginatus F. 
Aelia acuminata L. 
rostrata M. R. 
» cognata Fieb. 
» rostrata Boh. 
acuminata M. R. 
Neottiglossa inflexa W f. 
Dalleria pusilla H. S. 
Eysarcoris perlatus F. 
aeneus Fieb. 


» melanocephalus F. 
» ‘inconspicuus H. S. 


misellus Stal. 

episternalis M. R. 
Staria lunata Hhn. (8). 
Palomena dissimilis F. 
Peribalus vernalis Wf. 
Holcostethus sphacelatus F. 


Holcostethus albipes F. 
congener Fieb. 
Carpocoris baccarum L. 
migricornis W f. 


» nigricornis F. 
» lynx F. 
» lunatus F. 


varius Fieb. 
» verbasci D. G. 
baccarum Fieb. 
Pentatoma juniperina L. 
Nezara Millierei M. R. 

» prasina L. 
Piezodorus incarnatus Germ. 
Rhaphigaster griseus F. 
Tropicoris rufipes L. 
Strachia ornata L. 

» picta ES. 

> decorata H. S. 

» oleracea L. 


Subfam. 2. Acanthosomida. 


Cyphostethus tristriatus F. (4). | Elasmostethus interstinctus L. 


Subfam. 3. Asopida. 


Picromerus bidens L. 
Arma custos F. 


Zicrona coerulea L. 


62 P. M. FERRARI 


Fam. 4. COREIDA. 


Subfam. 1. Coreida. 


Phyllomorpha laciniata D. Will.) Loxocnemis dentator F. 


Centrocarenus spiniger F. Coreus Spinolae Cost. 
Enoplops scapha F. » hirsutus Fieb. 
Spathocera lobata H. S. (5). »  hirticornis F. 
Bathysolen nubilus Fall. Syromastes marginatus L. 
Pseudophlaeus Fallenii Schill. | Verlusia rhombea L. 
Strobilotoma typhaecornis F. » sinuata Fieb. 
Ceraleptus lividus Stein. Gonocerus Juniperi Dahl. 

» squalidus Cost. » insidiator F. 

» gracilicornis H. S. » venator F. 


Subfam. 2. Alydida. 


Micrelytra fossularum Ross. Alydus calcaratus L. 
Camptopus lateralis Germ. 


Subfam. 3. Stenocephalida. 


Stenocephalus agilis Sco p. Stenocephalus neglectus H. S. 


» setulosus Ferr. 


Subfam. 4. Corizida. 


Therapha hyosciami L. Corizus parumpunctatus Schill. 
Corizus abutilon Ross. »  tigrinus Schill. 
»  crassicornis L. Maccevethus errans F. 
»  hyalinus F. Agraphopus Lethierryi Stal. 
gracilis H. S. Chorosoma Schillingii Schm. 


»  capitatus F. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 63 


Fam. 5. BERYTIDA. 


Neides aduncus Fieb. Berytus minor H. S. 
» . tipularius L. (macropt.). »  Signoreti Fieb. 
parallelus Fieb. (bra- striola Ferr. 
chypt.). » distinguendus Ferr. 
Berytus hirticornis Brulle. Metacanthus elegans Curt. 
» montivagus Fieb. 


Fam. 6. LYGAEIDA. 


Subfam. 1. Lygaeida. 


Lygaeus venustus Boeb. Arocatus melanocephalus F. 
familiaris Pz. Orsillus depressus M. R. 
» equestris L. Nysius Thymi Wf. (6). 
» militaris F. » graminicola Kolti. (7). 
» saxatilis Scop. »  Senecionis Schill. 
>» apuans Ross. » helveticus H. S. (8). 
» punctatoguttatus F. » punctipennis H. S. (9). 


Lygaeosoma reticulatum H. S. 


Subfam. 2. Cymida. 
Cymus glandicolor Hhn. Cymodema tabidum Spin. 


» melanocephalus Fieb. | Kleidocerus didymus Zett. 
»  claviculus Fall. 


Subfam. 3. Blissida. 
Ischnodemus sabuleti Fall. | Blissus Doriae Ferr. (10). 


Subfam. 4. Elenestarida. 


Henestaris laticeps Curt. 


64 P. M. FERRARI 


Subfam. 5. Geocorida. 


Geocoris pygmaeus Fieb. 
» siculus Fie b. 


Geocoris pallidipennis Cost. (11). 


angularis Fieb. 
»  albipennis F. 


Subfam. 6. Oxycarenida. 


Camptotilus lineolatus Schill. 
Macropterna convexa Fieb. 
Microplax interrupta Fieb. 
» albofasciata Costa. 
dimidiata Fieb. 
Brachyplax palliata Costa. 
albida Fieb. 


Oxycarenus Lavaterae F. 
» pallens H. S. 
» modestus Fall. 
» Preyssleri Fieb. 
» Helferi Fieb. 


Subfam. 7. Pachymerida. 


Paromius leptopoides Baer. 
» gracilis Rmb. (12). 
Rhyparochromus antennatus 


Schill. 
» praetextatus H. S. 
» dilatatus H. S. 
» chiragra F. 


Icus angularis Fieb. 
Tropistethus holosericeus 
Scholtz. 
ochropterus Fie b. 
Pterotmethus staphylinoides 
Burm. 
Ischnocoris hemipterus Sahlb. 
» punctulatus Fieb. 
Macrodema micropterum Curt. 
» varium W f. 


Plinthisus minutissimus Fieb. 
(13). 
» convexus Fieb. 
» longicollis Fieb. 
pubescens Ferr. 
» brevipennis Latr. 
longipennis Ferr. 
(brachypt.). 
Stygnus rusticus Fall. 
»  sabulosus Schill. (14). 
» arenarius Hhn. (15). | 
Lasiocoris anomalus Kol ti. 
Peritrechus nubilus Fall. 


» geniculatus Hhn. 
puncticeps Thoms. 
» gracilicornis Put. 


1877. (16). 


a 
HEMIPTERA LIGUSTICA 65 


Peritrechus luniger Schill. 
Trapezonotus agrestis Fall. 
» Ullrichii Fie b. 
Microtoma carbonaria Ross. 
Pachymerus Rolandri L. 


» lynceus F. 

» Pini L. 

» phaeniceus Ross. 
» vulgaris Schill. 
» pineti H. S. 

» caffer Thunb. 


pedestris Pz. 
» ‘ tristis Fieb. 
» saturnius Ross. 
» quadratus F. 
Beosus pulcher H. S. 


Beosus luscus F. 

Emblethis arenarius L. 

Gonianotus marginepunctatus 
We. 

Eremocoris erraticus F. 

Drymus pilipes Fieb. 

» brunneus Sahlb. 
notatus Fieb. 
Scolopostethus decoratus Hhn. 

aa: 
» cognatus Fieb. 
Notochilus contractus H. S. 
» longicollis Fieb. 
(18). 


» ferrugineus M. R. 


Subfam. 8. Pyrrhocorida. 


Pyrrhocoris marginatus K ol ti. 


» apterus L. 


Pyrrhocoris aegyptius L. 


Subfam. 9. Heterogastrida. 


Heterogaster Artemisiae Schill. | Platyplax Salviae Schill. 


Fam. 7. TINGIDIDA. 


Subfam. 1. Piesmida. 


Piesma capitata W f. 


| Piesma Laportei Fieb. 


Subfam. 2. Tingidida. 


Cantacader Staudingeri Baer. 
Serenthia laeta Fall. 


Orthostira parvula Fall. (bra- 


chypt.). (19). 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (20 Marzo 1878). 5 


66 P. M. FERRARI 
\ Orthostira gracilis Fieb. Monanthia ragusana Fieb. 
var. propinqua Fer. » setulosa Fieb. 
Dictyonota crassicornis Fall. » Stachidis Fieb. 

» Putoni n. sp. (20). » geniculata Fie b. 
Ting is sey Geo rie » quadrimaculata W f. 
Eurycera clavicornis L. » albida H. S. 

_ Monanthia Cardui L. (21). » Wolffii Fieb. 

» ciliata Fieb. » unicostata M. R. 

reticulata H. S. aliena Fieb. 


Fam. 8. HEBRIDA. 
Hebrus pusillus Fall. | Mesovelia furcata M. R. (22). 
: Fam. 9. PHYMATIDA. 
Phymata crassipes F. 
Fam. 10. ARADIDA. 
Aradus cinnamomeus Pz. | Aradus dica IB. 


Fam. 11. CAPSIDA. 


Subfam. 1. Mirida. 


Miris calcaratus Fall. Megaloceraea erratica L. 
» virens L. » longicornis Fall. 
» laevigatus L. » ruficornis Fall. 
» holsatus F. Pantilius tunicatus F. 


Subfam. 2. Lopida. 
\ 


Lopus gothicus L. | Lopus mat Ross. 


Subfam. 3. Dioncida. 


Dioncus cruentatus Brull., neglectus Ferr. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 67 


Subfam. 4. Phytocorida (23). 


Phytocoris ustulatus H. S. Calocoris sexpunctatus F. 
» Signoreti Perr. » bipunctatus F. 
Fieb. » trivialis Cost. 
» Tiliae F. » Chenopodii Fall. 
Populi Mey. » ticmensis Mey. 
» Ulmi L. » vandalicus Ross. 
divergens Mey. » seticornis F. 
Fieb. » cinctipes Cost. 
» varipes Boh. » marginellus F. 
Ulmi F. Mey. Fieb. » infusus H. S. 
» obliquus Costa. Oncognathus binotatus F. 
Artemisiae Ferr. Plesiocoris rugicollis Fall. 


Calocoris fulvomaculatus D. G. 


Subfam. 5. Capsida. 


Lygus pratensis F. Poeciloscytus cognatus Fieb. 
» campestris F. Camptobrochis punctulata Fall. 
»  Spinolae Mey. (24). 
»  flavovirens Mey. Falleni Fieb. 
» cervinus H. S. » lutescens Schill. 
Cyphodema rubicundum F all. punctulata Fieb. 
» instabile Lucas. Liocoris tripustulatus F. 
Poeciloscytus Gyllenhali Fall. | Capsus laniarius L. 
» unifasciatus var. capillaris F. 
asperulae Fieb. | Bothynotus pilosus Boh. (25). 
» vulneratus Wf. | Rhopalotomus ater L. 


Subfam. 6. Bryocorida. 


Monalocoris Filicis L. (26). 


68 P. M. FERRARI 


Subfam. 7. Cyllocorida. 


Heterocordylus unicolor Hhn. 
Pilophorus bifasciatus F. Reut. 
(27). 
cinnamopterus Krsb. 
» clavatus L. 
Stiphrosoma luridum Fall. 
» erythroleptum Cost. 
Halticus luteicollis Pz. 
»  erythrocephalus H. S. 
»  apterus L. 
pallicornis Fieb. — . 
Orthocephalus saltator Hhn. 
» minor Cost. 
Plagiorhamma suturalis H. S. 
Systellonotus triguttatus L. 


Eroticoris rufescens Burm. 
Macrocoleus costalis Fie b. 
Dicyphus annulatus W f. 


» errans Wf. 
Globiceps sphegiformis Ross. 
» flavomaculatus F. 


Aetorhynus angulatus F. 
Malacocoris chlorizans Fall. 
Platycranus Herberi Fieb. 
Hypsitylus prasinus Fieb. 
Orthotylus chloropterus Kr sb. 
» flavosparsus Shlbg. 
» striicornis Krsb. (28). 
» ericetorum Fall. 


Heterotoma merioptera Scop. 


Subfam. 8. Oncotylida. 


Hoplomachus Thunbergi Fall. 
Oncotylus decolor Fall. 


Macrocoleus Paykuli Fall. 
Macrotylus luniger Fieb. 


Subfam. 9. Plagiognathida. 


Phylus Coryli L. 
Icodema infuscatum Fieb. (29). 
Psallus ambiguus Fall. 

»  quercus Krsb. (30). 

»  yarlabilis Fall. 

»  roseus Fall. 

»  Kirschbaumi F ieb. (31). 
Tuponia hippophaes Mey. 

tamaricis Fieb. 


Plagiognathus crassicornis Hhn. 


» arbustorum F. 


» fulvipennis Krsb.(82). 


» albipennis Fall. 

» Verbasci H. S. (33). 
» pulicarius Fall. 

» pullus Reut. (34). 


RI anna ae 


HEMIPTERA LIGUSTICA 69 


Fam. 12. ANTHOCORIDA. 


Subfam. 1. Anthocorida (35). 


Temnostethus pusillus H. S. (36).| Triphleps luteola Fieb. (40). 


Anthocoris nemoralis F. » lata Fieb. (41). 

» pratensis F. (37). » Ullrichii Fieb. 
Ectemnus reduvinus H. S. » nigra W f. 
Lyctocoris campestris F. » laevigata Fieb. (42). 

domesticus Schill. | Cardiastethus rufescens Cost. 
Piezostethus galactinus Fieb. testaceus Perris. 
> cursitans Fall. (38).| Brachysteles parvicornis Cost. 
Xylocoris ater Duf. (43). 
Triphleps minuta L. (39). Myrmedobia ..... (44). 


Subfam. 2. Acanthida. 


Acanthia lectularia L. 


Subfam. 3. Ceratocombida. 


Ceratocombus coleoptratus Zett.| Cryptostemma alienum H. S. . 
muscorum Fall. 


Fam. 13. SALDIDA. 


Salda saltatoria L. Salda geminata Cost. (47). 
» marginella H. S. » » var. venustula 
» arenicola Schltz. Scott. (48). 
» melanoscela Fieb. (45). »  Cocksu Curt. (49). 
» pallipes F. Leptopus boopis Fourcr. 
» nigricornis Reut. (46). > echinops D uf. 


riparia Hhn. » hispanus Rm. (50). 


70 P. M. FERRARI 


Fam. 14. REDUVIDA. 


Subfam. J. Nabida. 


Nabis brevipennis Hhn. Nabis ericetorum Schl tz. 
»  lativentris Boh. (51). »  viridulus Spin. 
subapterus Fieb. Prostemma guttula F. (52). 
» ferus L. » sanguineum Ross. 


Subfam. 2. Reduvida. 


Trib. 1. Harpactorida. 


Coranus aegyptius F. Harpactor erythropus L. 
griseus Ross. Fieb. haemorrhoidalis Fieb. 
» subapterus D. G. Pirates hybridus Scop. 
pedestris Fieb. stridulus Fab. Fieb. 
Harpactor lividigaster Muls. »  strepitans Rmb. 
» iracundus Scop. Reduvius personatus L. 


Trib. 2. Stenopodida. 


Pygolampis bidentata Fourcr.| Oncocephalus squalidus Ross. 


bifurcata Fieb. Fieb. 
Sastrapada Baerensprungi Stal. » notatus Rmb. 
- flavescens Fieb. Fieb. 


Trib. 3. Emesida. 


Ploiaria vagabunda L. Cerascopus domesticus Scop. 
»  culiciformis D. G. Metapterus linearis Cost. 
erratica Fieb. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 


Sectio I. HYDRODROMICA. 


Fam. 1. PHANEROCERATA. 


Limnobates stagnorum L. Hydrometra lacustris L. 
Hydrometra najas D. G. Velia rivulorum F. 
» Costae H. S. — »  currens ‘F. 


» gibbifera Schmm. 


Fam. 2. CRYPTOCERATA. 


Subfam. l. Naucorida. 


Naucoris maculatus F. (53). | Naucoris diete L. 
Subfam. 2. Nepida. 
Nepa cinerea L. | Ranatra linearis L. 
Subfam. 3. Notonectida. 


Notonecta glauca L. 


Subfam. 4. Corisida. 


71 


Corisa Geoffroyi Leach. Corisa moesta Fieb. (55). 


» Sahlbergi Fieb. (54). » Fabrici Fieb. 


(Specierum numerus 386). 


12 P. M. FERRARI 


Hemiptera faunae Italicae in Catalogo Hemipterorum Europae (1875) Clar. Puton 
non indicata et im Musaeo Civico Genuensi asservata, 


Sciocoris fissus Muls. R. It. super. Bee. (Ferr.). | 

» maculatus Fieb. Vercelli (Mella). | 
Carpocoris melanocerus M. R. Vercelli (Mella). © 0 
Nezara Millierei M. R. Spezia (Doria). | 
Arenocoris spinipes Fall. M. Rosa (Abbas Carestia). | 
Spathocera laticornis Schill. Vercelli (Mella). | 
Megalotomus limbatus Klug. Alpes Pedemont. (Ghiliant). 


Stenocephalus medius M. R. » » 
Nysius graminicola Kol. Liguria (Ferr.); Vercelli (Mella). 
» helveticus H. S. » » 


Dimorphopterus Spinolae Sign. Vercelli (Melia). 
Microplax interrupta Fieb. Liguria (Ferr.). 
Oxycarenus modestus Fall. » » 
Rhyparochromus dilatatus H. S.  » » 
Macrodema bivirgatum Cost. Sardinia (Gestro). 
s Plinthisus minutissimus Fieb. Liguria (ferr.). 
» convexus Fieb. » » 
» flavipes Fieb. Pratolino, Etruria (Abdul Kerim). 
Lasiocoris princeps Dohrn. Sardinia (Gestro). 
Peritrechus geniculatus Put. Liguria (Ferr.). 
Notochilus longicollis Fieb. Liguria (Z. M. D'Albertis). 
Orthostira musci Schrk., cassidea Fieb. Vercelli (Mella). 
Dictyonota Putoni n. sp. Liguria (Ferr.). 
Galeatus spinifrons Fall. Pedemont. (Ghil. Mella). 
Tingis Pyri Geoffr. Liguria, Pedem. Vercelli. 
Mesovelia furcata Muls. Spezia (Doria) Ligur. orient. 
Phytocoris ustulatus H. S. Liguria septentr. (Ferr.). 
» Signoreti Perris. Fieb. Liguria septentr. (Ferr.). 


HEMIPTERA LIGUSTICA nS 


Calocoris alpestris tiie ae Alpes Pedemont. (Ghiliani). - 

» ticinensis Mey. Liguria septentr. (Ferr.). 
Plesiocoris rugicollis Fall. » » 
Lygus flavovirens Mey. » » 
Poeciloscytus holosericeus Hhn. Vercelli (Melia). 

» cognatus Fieb. Liguria (Ferr.). 
Capsus punctum Rmb. Sardinia (Gestro). 
Bothynotus pilosus Boh. Mincki Fieb. Pedemont. (Ghiliani); 
Liguria (Ferr.). 
Heterocordylus unicolor Hhn. Liguria (Ferr.). 
Stiphrosoma nigerrimum H. S. Pedemont. (Ghiliant). 
Halticus erythrocephalus H. S. Liguria (Ferr.). 
Orthops tenellus Fall. Vercelli (Media). 
Icodema infuscatum Fieb. Genuae (Ferr.). 
Psallus Kirschbaumi Fieb. » » 
Tuponia hippophaes Mey. Liguria occident. (Ferr.). 
Plagiognathus crassicornis » boreal. » 
» fulvipennis Kbm. Lig. (Ferr.); Vercelli (Mella). 

Anthocoris pratensis F. Liguria. Pedem. 
_Triphleps Ullrichii Fieb. Liguria. 

» lata Fieb. Pedemont. (Ghiliani); Liguria (Ferr.). 
Microphysa elegantula. Etruria. Narni (Kerim). 
Salda marginella H. S. Fieb. Liguria (Ferr.). 

» C-album Fieb. Alpes (Doria). 

» melanoscela Fieb. Liguria boreal. (Ferr.). 

» brachynota Fieb. Pedem. (GWi/.). 

»l littoralis@lieZiett oo » 

» mnigricornis Reut. riparia Hahn. Liguria bor. (Ferr.). 

» elegantula Fall. Stal. Pedemont. (Ghil.). 


74 P. M. FERRARI 


(1) Corimelaena scarabaeoides. 


Linn. (Cimex) Syst. Nat. 1758. 3. —- Wolf Abbild. Tab. 1. 
fig. 4. — Wz. Ins. fig. 141. — Muls. & Rey. Scutelleridae 
(Coreomelas) p. 15. — Fieb. Eur. Hem. (Corimelaena) p. 365. 

Prope Genuam (Valle Vesima, Crevari) Majo 1875, in 
herbidis. 


(2) Fam. ARTHROPTERIDA. 


Obs. Sciocoris maculatus Fieb. a Clar. D. Garbiglietti in ca- 
talogo Hemipt. Ital. (1869) pag. 7, e Sicilia tantum indicat. 
Anno elapso hujus speciei exemplum ab amiciss. Comiti Carolo 
Arborio Mella prope Trino 1861 lectum dono accepi — (Vidit 
Puton). 


(3) Staria lunata. 


Hahn (Hysarcoris) Wz. Ins. I. p. 127. fig. 208. — Fhacoste- 
thus lunatus Fieb. E. H. p. 331. — Muls. R. (Starza) 1. c. p. 165. 
Stazzano. Autumno 1876. 


(4) Cyphostethus tristriatus. 


Fabr. (Cimex) Ent. Syst. IV. 112. 125. S. R. — Cime l- 
turatus Pz. F. G. 40.19. — Acanthosoma clypeata Burm. Handb. 
II. pag. 361. 7. — Meadorus lituratus Muls. et R. Pentat. 
pag. 319. 2. 

Stazzano. Autumno in Alno glutinosa. 


(5) Gen. Spathocera. 


Generis Spathocera quum in calalogis specierum nomina jam commutata 


sint, sequentes hoc modo distinguo. 
1 (4) Antennarum art. 3 post basim usque ad apicem dilatatus. 
2 (3) Ferruginea, antennar. art. 1 capite brevior, art. 3 post quadrantem 


4 
| 


HEMIPTERA LIGUSTICA 0 


basalem subito foliaceus, apice incisus: connexivum absque carinis trans- 
versis tuberculiformibus. S. laticornis Schill. 

3 (2) Nigro cinerea, antennar. art. 1 capite longior, art. 3 a basi ad apicem 
gradatim dilatatus, apice recte truncatus: commissurae connexivi carinis 
transversis tuberculiformibus in quovis segmento. S. obscura Germ. 

4 (1) Antennar. art. 3 subcylindricus, apice tantum dilatato. i 

5 (6) Antennar. art. 3 apice vix dilatatus totus ferrugineus: pronotum tu- 
berculo magno pone medium secus lineam medianam utrinque: connexivum 
transverse carinatum et tuberculatum. S. Stili Puton. 

6 (5) Antennar. art. 3 apice valde dilatato, nigro. 

7 (8) Vertex tuberculis erectis, pronotum lateribus albidis, tuberculis 6 
erectis pone marginem anticum hac dispositione :**: medio longitrorsum sul- 
catum, carina antica minus distinguenda, utrinque pulvinatum; antenn. 
art. 1 sequente brevior, triplo longior quam crassus; art. 4 triplo longior 
ac latus. — Long. mill. 5. S. Dahimanni Schill. 

8 (7) Vertex tuberculis antrorsum porrectis; pronotum lateribus sordide 
pallidis, carina mediana antica manifesta fere ad dimidium extensa, insuper 
pone marginem anticum tuberculi 1-2 adsunt carina sequente ultra dimidium 
extensa, sinuata, postice obliterata, utrinque; antennar. art. 1 sequente lon- 
gior, quadruplo longior quam crassus; art. 4 latitudine 2'/, longior. — Long. 
mill. 5 1/2-6. S. lobata H. S. 

S. Dahtmanni Ferr. Hem. Lig. p. 134. N.° 64. 

In Liguria et Monferrato pluries S. lobatam legi. S. Dahtmanni vero a 
Cc. C. A. Mella (Vercelli) accepi. 


(6) Nysius Thymi. 


WIf. (Lygaeus) Abbild. T. XV. fig. 143. — Fieb. (Nysius) 
E. H. p. 169. 3. — Horvath Monogr. Lyg. (1875) p. 22.. 

Serravalle Scrivia et Stazzano. Species prae ceteris 
rarior. 


(7) Nysius graminicola. 


Kolenati (Heterogaster) Melet. p. 60. — Fieb. E. H. (Nyszus) 
ps 169) S. 

Variat bucculis postice paullo attenuatis articulum basalem 
rostri subaequantibus, ceterum forma et pictura ut in specie. 

Exemplaria Genuae Serravalle et Stazzano cum speci- 
minibus hispanicis ab E. Saunders dono concessis comparavi. 


76 P. M. FERRARI 
(8) Nysius helveticus. 


Herr. Schaeff. (Cimus) Wz. I. IX. p. 203. — Stal. (Nystcus) 
Gen. Lyg. p. 43. — Horvath. ]. c. p. 23. 4. et ex specim. 
missis. 

Serravalle Scrivia. 


(9) Nysius punctipennis. 


Herr. Schaeff. (Heterogaster) Wz. I. fig. 403. — Fieb. (Nystus) 
E. H. p. 170. 8. — Stal. l. et p. cit. — Horvath. Lc. p. 23. 4. 
et exempl. missis. 

In finibus agri Novensis sub cespitibus Plantaginis Cynopis. 
Autumno 1875. 


Gen. Nysius conspectus specierum Liguriae. 


1 (6) Hemelytra medio plus minus ampliata. 

2 (3) Pronotum postice caput transversum vix aequat, planiusculum, parum 
declive; hemelytra nervis nigro punctatis, membrana vix ‘|, latitudinis ba- 
salis abdomen superante. N. Thymi. 

3 (2) Pronotum postice capite transverso latius, convexiusculum et plus 
minusve declive, hemelytra nervis raro nigro-lineatis, membrana dimidio 
aut 2|]3 latitudinis basalis abdomen superante. 

4 (5) Hemelytra manifeste extrorsum arcuata, species laliuscula. 

a. Bucculae postice truncatae articulo basali rostri parum longiores, 
hemelytra subdiaphana nervis interdum lineola unica, sutura membranae 
striis 2-3 fuscis, pronotum sulco transverso antico et vittis plus minus fu- 


scis. N. graminicola Kol. 
Bb. Bucculae postice paullisper attenuatae articulo basali rostri sub- 
aequantes, ceterum forma et pictura prioris. Var.? a. 


5 (4) Hemelytra fere nequidem extrorsum arcuata, subdiaphana nervis im- 
maculatis, sutura membranae striis 2-3 brunneis, pronotum pallide ochra- 
ceum, sulco transverso antico nigro, bucculae postive attenuatae articulo 
basali rostrì breviores; species praecedente minor, angustior. 

N. Senecionis Schill. 
Fieb. Horv. Ferr. Hem. Lig. p. 152. 128. 

6 (1) Hemelytra medio haud ampliata, bucculae acie arcuata, articulo 1 ro- 
stri breviores. 

7 (8) Membrana fere immaculata abdomen superans: hemelytrorum nervi 
postice, apex corii et sutura membranae infuscata. N. helveticus H. S. 

8 (7) Membrana maculis transversis brunneis intra nervos, abdomine bre- 
vior, N. punctipennis H. S. 


HEMIPTERA LIGUSTICA Wh 
(10) Blissus Doriae.. 


Ferr. Hem. agri Ligust. p. 150. — Horvath. Monogr. Lyg. 
Hung. p. 31. 
Nympha. 

Flavido pilosa pilis erectiusculis, capite pronoto hemelytrorum 
rudimento ochraceis, pronoti disco dilute castaneo, dorso et con- 
nexivo cinabarrinis macula ovata fusca in 4- et 3-ultimo seg- 
mento; extremo segmento et */, penultimi nigris: antennis pe- 
dibusque pallide flavis. 

Stazzano. Septembri 1875. In herbidis arenosis. 


(11) Geocoris pallidipennis. 


Costa (Ophthalmicus) Monograf. del Gen. Ophthalm. 1843. — 
Ophthalmicus angularis Fieb. Entom. Monogr. p. 118. Tab. X. 
fig. 1. — Ejusd. E. H. p. 177. 9. 

Genuae. Vere 1875. 


(12) Paromius gracilis. 


Ramb. (Senocoris) F. Andalusiae p. 139. — Fieb. (Paromius) 
E. H. p. 171. — Plociomerus nabiformis Costa Cent. Cim. R. 
Neapol. 1847. 

Genuae (S. Giuliano) in gramine, unicum specimen. De- 
cembri 1875. 


Duo species cognitae sequentibus notis facile dignoscuntur. 


1. Femora anulo lato nigro, P. leptopoides Baer. 
2. Femora absque anulo nigro; striga duplex macularum femoribus an- 
ticis. P. gracilis Ramb. 


(13) Gen. Plinthisus. 


Synopsis specierum in Musaeo Civico Genuensi asservatarum. 
1 (4) Pronotum longitudine latius, ubique aeque punctatum: femora antica 
subtus spina brevi unica, antennae validae. 


78 P. M. FERRARI 


Hemelytra ut plurimum abbreviata, commissura scutello longiore. 

2 (3) Caput et pronotum testacea, pedes et antennae flavida, reliqua ca- 
stanea: hemelytra postice recte truncata, 3 extrema segmenta dorsi detecta 
(forma brachyptera). — Long. ‘|, mm. P. minutissimus. 

Fieb. Wien. Entom. Monats. VIII. p. 213 (1864). Ferr. H. L. p. 158, n. 137. 

Horvath Die Hem.- Gatt. Plinth. in Verhand. der k. k. zool.- bot. 
Gesell. (1876) p. 725. 2. 

Stazzano Ferr. 

3 (2) Piceus, antennar. artic. 1. 2. femorum apex tibiaeque ochracea; he- 
melytra postice rotundata, ultimum et dimidium pacnultimi segmenti dorsi 
detecta (brachypt.). Long. 13/, mm. P. pusillus. 

Scholtz (Pachymerus) Arb. und Verand. 4846. p. 145. 20. — Fieb. (Plin- 
thisus) E. Hem. p. 178. n. 1. — Horv. l. c. p. 726. 3. — Plinthisus Mellae Ferr. 
Hem. Lig. (1874) p. 158. 

Legnano Comes C. Mella. 

4 (1) Pronotum latitudine longius; antice haud vel leviter, triente postico 
valide punctatum: femora antica spinis validis saepius 2. 

5 (12) Hemelytrorum membrana pluries havd evoluta, 3 postrema segmenta 
dorsi detecta : femora antica spinis 2 validis denticulis adjectis. Nigro brun- 
nei, glabri aut vix pubescentes. i 

6 (7) Supra omnino glaber., nitidus, hemelytra postice recte truncata, mem- 
brana nulla. P. Putoni. 


Horv. I. c. p. 729. 6. 

Algiria, D.* Puton. 

7 (6) Supra pubescentes. 

8 (9) Hemelytra postice recte aut late-arcuato-truncata, angulis externis 
rectis vel cbtusis: supra aureo pubescens, membrana nulla. — Long. 3 1]3- 
3 3a mm. P. convexus. 


Fieb. Wien. Ent. Monatschr. VIII. p. 214. 12. — Horv. Hem. Gatt. Plinth. 
p. 729. 7. — P. longicollis Ferr. l c. p. 158. — P. hungaricus Horv. Monogr. 
Lyg. Hung. p. 60. 4. fig. 12. 

Spezia J. Doria. 

9 (8) Hemelytra postice oblique, quandoque arcuato-truncata; saepissime 
simul angulum valde obtusum efformant: corii angulus externus sub-acutus. 

10 (11) Pronotum angulis anticis rotundatis haud angulato-prominulis: 
membranae rudimentum lineare rarius observatur. — Long. 3-3 !/; mm. 

£ P. longicollis. 

Fieb. E. H. p. 178. 5. — Horv. Hem. Gatt. Plinth. p. 731. 8. — Plinthisus fla- 
vipes var. pubescens Ferr. Hem. Lig. p. 156. n.138. 

Exemplum cum rudimento membranae legit Sardiniae M. D. Gestro. 

11 (10) Pronotum angulis anticis angulato-prominulis, postice sensim an- 
gustatum. P. angulatus. 

Horv. l. c. p.:781. 9. 

Persia J. Doria. 5 

12 (5) Hemelytra aliquando evoluta, saepius abbreviata tunc 2 (vel 14|;) po- 
strema segmenta dorsi detecta; femora antica spinis 2 tantum instructa. 

13 (14) Supra vix aureo-pilosus, pronoto subaeque longum ac latum, la- 
teribus fere rectis; nigro piceus. — Long. 2 'l mm. P. flavipes. 

Fieb. E. H. p. 178. 4. — Horv. 1. c. p. 733. 11. 

Pratolino (Etruria) Kerim. 

14 (13) Supra glabri. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 79 


15 (16) Niger, clavus et corii margines dilutiores; membrana rudimentalis, 
postrema 2 segmenta dorsi detecta. P. marginatus. 
Ferr. Hem. Lig. p. 158. — Horv. l. c. p. 734. 12. 
Persia J. Doria. 
16 (15) Nigro piceus, antennarum art. 1. 2, femorum basis et apex, tibiae 
et tarsi dilutiores. 
A. Hemelytra fusco testacea disco et sutura clavi dilutioribus, membrana 
complela abdomem superante. Corpus latiusculum. P. brevipennis Latr. 
Pachymerus bidentulus H. S. Wz. I. VI. p. 31. fig. 588. — Fieb. (Plinthisus) 
E. H. p. 178. 2. — Horv. Monogr. Lyg. Hung. p. 60. 2. 
Hungaria Horvath. 
B. Hemelytra picea aut castanea, segmenta postrema dorsi 2 vel 14/2 de- 
tecta, membranae rudimentum, corpus longiusculum. 
P. brevipennis (forma brachyptera). 
Lygaeus brevipennis Latr. Gen. Crust. et Insect. III. p. 123.— Hahn. (Pachy- 
merus) Wz.I.I.59. fig. 36. — Fieb. (Plinthisus) E. H. 178. 3. — Horv. Hem. 
Gatt. Plinth. p. 734. 13. — P. longipennis Ferr. Hem. Lig. p. 157. n. 140. 
Gallia (Puton); Serravalle, Stazzano (Ferr.); Busalla (Doria); 
Pratolino, Fivizzano (Kerim); Vercelli (Mella). 


(14) Stygnus sabulosus. 


Schill. (Pachym.) Beitr. p. 85. 25. — Wz. I. (Pachym.) 
fio. 117. — Fieb. (Stygnus) E. H. p. 187. 2. — St. arenarius 
HO Die. 

_ Liguria. 


(15) Stygnus arenarius. 


Hahn. (Pachym.) Wz. I. I. pag. 48. fig. 27. — Fieb. E. H. 
(Stygnus) p. 187. 3. 
Liguria. 


Conspectus specierum G. Stygnus mihi cognitarum. 
1 (4) Femora, antennar. art. 4 nigra aut picea: supra color opacus, pili 
sub-depressi. 
2 (3) Majores long. 4 mill. 
&. Supra unicolor, niger, membrana abbreviata, femora, antennar. art. 2, 
3 picea, rostrum tibiae et tarsi parum dilutiora. S. rusticus Fall. 
Wz. I. fig. 116. — Fieb. 1. c. 186. 1. — Hem. Lig. pag. 162. n. 156. 
fj. Hemelytra fusco castanea macula postica interna fusciori; membrana 
completa dilute brunnea nervis albidis albido marginatis; femora nigro- 
picea fulcra tibiaeque ochracea. Long. 3 4, mill. 
S. rusticus var. 3. Fieb.? 
3 (2) Minores (Long. 24/,-3 mill.) membrana completa. 
Y. Pronotum planiusculum lateribus fere rectis antice minus coarctatum: 


80 P. M. FERRARI 


hemelytra castanea macula fusca postica, aut fusca maculis seu lituris di- 
lutioribus; membrana fusca nervis albidis albido marginatis. 

Genuae (S. Giuliano). S. arenarius Hahn. 

d. Corpus et pronotum convexiuscula hoc lateribus manifeste sinuatis, 

depressione mediana transversa superficiali, antice magis ac in praecedente 
specie coarctatum; antennar. art. 1, 4, femora, basi et apice demptis, nigra, 
tibiae flavidae, reliqua ut supra. Var. decipiens. 

4 (1) Pedes, antennarum art. 1. 2. 3. flavidi, supra sat nitidus, pilis magis 
erectis; pronotum antice angustatum lateribus sinuatis, medio transverse 
depressum, postice plus minusve brunneum. Hemelytra dilute castanea quan- 
doque brunneo-maculata; membrana latius albida; corpus supra convexiu - 
sculum. S. sabulosus Schill. 

Exemplaria ligustica S. arenarii Hahn. et S. sabulost Schill. cum exempla- 
ribus hungaricis a Clar. D.x Horvath dono missis optime congruunt. 


(16) Genus Peritrechus Firs. 


Clariss. Doctor Puton in diario Petites Nouvelles en- 
tomologiques novas species P. gracilicornem nempe et 
P. meridionalem generi addidit. Peritrechus europaei sequente 
schemate dignoscuntur. 


1 (8) Antennae omnino nigrae. 

2 (3) Femora plus minus ochracea. P. angusticollis Sahlb. 

3 (2) Femora nigra apice tantum ochracea. 

4 (5) Antennae graciles, oculi parum exserti, pronotum caput modice sub- 
tiliter punctata. P. nubilus Fall. 

5 (4) Antennae validae oculi exserti caput et pronotum fortiter punctata, 
pronotum longius et postice angustius. 

6 (7) Tibiae et tarsi non omnino testacea. P. geniculatus Hahn. 

puncticeps Thoms. Ferr. Hem. Lig. p. 161. n. 152. 

7 (6) Tibiae et tarsi testacea, antennae longiores et graciliores ac in P. ge- 
niculato. 

a. Hemelytfa testacea brunneo punctata. P. gracilicornis Put. 

Pet. Nouv. 1877. N. 168. 

In Liguria haud rarus. 

b. Hemelytra testacea punctis decoloribus, macula magna rhomboidali ab 
angulo postico interno ad nervum medianum, aliaque ut in specie typica in 
angulo postico externo, parva, trigona, clavo testaceo. 

Var. rhomboidalis Put. 

L.c.- Syria. 

8 (1) Antennae nigro et ochraceo variae. 

9 (10) Antennae nigrae articulo 2 et 3 aut etiam 1. rufis; tibiae tarsi coxae 
et femora fulva, haec saepe plus minusve infuscata, P. meridionalis Put. 

L.c. — Gallia, Corsica, Syria. 

10 (9) Antennae nigrae art. 2. basi ferruginea, femora antica ochracea, 
apice, pedibus mediis et poslicis nigris; femora nigra, apice et fulcris 
pallidis. P. luniger Schill. 

In Liguria obvius. 


CO 
— 


HEMIPTERA LIGUSTICA 
(17) Gen. Scolopostethus Firs. 


Scolopostethum decoratum Hahn, Reuter et S. cognatum Fieb. 
in Liguria hucusque tantum vidi. Varietates S. decorat: adsunt 
plurimae colorem pedum et antennarum magis fuscescentem aut 
flavescentem referentes. 

Clar.-Comes Carolus Arborio Mella S. affinem Schill. 
Vercelli abunde legit et mihi comiter exemplaria elargivit; 
species haec praeter characteres tuberculorum prostethii ante 
coxas et membranae abbreviatae, pronotum exhibet fere quadri 
laterum, saltem antice minus angustatum, minus ac in ceteris 


trapezoideum, postice latitudinem trientis antici subaequantem. 
» 

Species in Catalogo praestantissimi D. Putonii indicatas sequenti synopsi 
distinguo. } 

1 (2) Apex scutelli et antennae ochracea: femora antica medio fusca. 

1. S. pictus Schill. 

2 (1) Apex scutelli niger. 

3 (10) Supra glaber. 

4 (9) Antennarum articulus 4 niger. 

5 (6) Antennar. gracilium art. 1. 2. nigri aut valde fusci, 2 basi ferruginea: 
femora antica incrassata late brunnea, mesonotum haud tuberculatum. 

2. S. decoratus Hahn. 

Reut. — ericetorum Leth. melanocerus Thoms. 

Liguria. 

6 (5) Antennarum validarum art. 1. 2. ochracei. 

7 (8) Femora antica incrassata, desuper medio brunnea: mesonotum bitu- 
berculatum, membrana abbreviata. 3. S. affinis Schill. 

Reut. — podagricus Thoms. adjunctus Doug. Sc. Vercelli, Mella. 

8 (7) Femora antica haud incrassata fusiformia, et antennarum art. 1 2 
ochracea, art. 1 in 2 subtus fuscior; membrana completa, mesosternum 
haud tuberculatum. 4. S. Thomsoni Reut. 

9 (4) Antennarum art.4 ochraceus quadrante basali et summo apice fuscus, 
art. 1. 2.3 + ochracei. Femora antica modice incrassata, ochracea, hemel. 
albida, fascia magna postica brunnea curva maculam externam albam et in- 


ternam exalbidam includente. 5. S. cognatus Fieb. 
Liguria. 
10 (8) Aureo-pubescens: antennarum art. 3.4 nigri, 1.2 ochracei; in 9 1 
niger supra ochraceus; femora antica medio nigra. 6. S. pilosus Reut. 


Clar. Horvath in Monogr. Lygaeidarum Hungariae pag. 86 
et 87 S. affinem ab S. adjuncto Dougl. Scott separat. Si haec 
ultima servanda est species, synopsis modificanda ut sequitur. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (21 Marzo 1878). 6 


82 P. M. FERRARI 


È Sls) Wee le ei bg ae NIT S. decoratus Hahn. 
Antennar art. 1. 2 ochracei. 
Prostethium ante coxas bituberculatum, membrana abbreviata. 
| S. affinis Schill. 
Non. : 

Femora antica (incrassata) fere tota, anulusque sub-apicalis femor. po- 
sticis nigra. i (non vidi) S. adjunctus D. S. 
Femora antica haud incrassata, ochracea; antennar. art. 1. in 9 subtus 
fuscus. (non vidi) S. Thomsoni Reut. 


Observ. Exemplum 7 S. cognati Fieb. a Doctore Aloysio Du- 
four prope Genuam (Cornigliano) captum antennam unam 
tribus tantum articulis instructam praebet, quorum 2." articulum 
basalem quadrante superat longitudine; articulus 3. fusiformis 
articulo basali duplo longior. Articuli ochracei; 2. triente api- 
cali, art. 3. dimidio basali et summo apice nigris. 


(18) Notochilus (Thaumastopus) longicollis. 


Fieb. (Scolopostethus) E. H. p. 189. 2. 
Voltri legit L. M. D'Albertis. Autumno 1874. 


(19) Genus Orthostira Fires. 


1 (6) Carina unica in disco pronoti. 

2 (5) Superne cervina, corpus antennae et pedes ferruginea: antennarum 
art. 4 niger, sagenarum area discoidalis posterius longior, acuminata. 

3 (4) Minor, angustior; membrana lateralis pronoti et sagenarum cosla an- 
gustioribus, illa confuse sub-3-seriata, haec 2-seriata, medio interdum uni- 
seriata, area commissuralis ante medium biseriata. O. brunnea. 

Germ. — H. S. Put. Stal. 0. concinna. Dougl. Scott. 

4 (3) Major, latior, membrana pronoti 4-seriata, sagenarum costa 3-seriata, 
medio saepe biseriata, area commissurali ante medium uniseriata. 

O. musci. 

Schrk. — O. cassidea Fieb. 

5 (2) Corpus antennae pedesque nigra, supra grisea-nigro-reticulata; tibiae 
ferrugineae, antennae minus graciles, setosae; membrana pronoti biseriata 
serie interna areolis majoribus; area commissuralis sagenarum ante medium 
uniseriata, pone medium 3-seriata. O. nigrinervis. 

Stal. Gen. Tingit. Eur. p. 52 (Acalypta). 

6 (1) Pronotum disco tricarinato. 

7 (10) Pronoti membrana 3-seriata, sagenarum costa biseriata. 

8 (9) Pronoti carinae laterales postice secedentes vesiculam adtingentes, 
rectae; carina media areolis 7. laterales areolis magnis 5: sagenarum area 
media 4-seriata, costa areolis quadrangularibus. O. cervina. 

Germ. F. E. 18. 22 (Tingis). 


HEMIPTERA LIGUSTICA 83 


9 (8) Pronoti carinae laterales antice abbreviatae, anticeque introrsum 
curvae; pronoti membrana areolis penlagonis; carina media areolis 11-13; 
laterales areolis 7; sagenarum area media 3-4-seriata. O. platychila. 

Fieb. Ent. Monogr. 53. 5. tab. 4. fig. 15-18. 

10 (7) Pronoti membrana 2-3-seriata; sagenarum costa uniseriata. 

11 (14) Antennarum articulus 3 bacillaris vel sursum gradatim incrassatus, 
apice crassitiem basalem articuli 4 aequans. 

12 (13) Antennarum nigrarum art. 3 ferrugineus apice nigro; pronoti mem- 
brana in angulis colli rotundata, carina media elevata areolis regularibus 7; 
carinae laterales antice abbreviatae areolis altis 5-6. O. nigrina. 

Fall. (Tingis) H. 145. 5. 

13 (12) Antennae nigrae, oculi magni rubri; pronoti carina media areolis 6, 
laterales areolis 4-5 rectangularibus; sagenarum area commissuralis bise- 
riata. O. pusilla. 

Fieb. Eur. Hem. p. 131. 8. 

14 (11) Antennarum art. 3 basi incrassatus, costa sacenarum uniseriata. 

15 (26) Sagenarum area media plana, in medio 3-5-6-seriata; area lateralis 
areolis prope carinam majoribus, ceteris exiguis irregularibus. 

16 (21) Pronotum carinis post medium parallelis. 

17 (18) Area media sagenarum 5-6 seriata. 

Pronotum convexum, carina media 10-laterales 8-9 areolatae, processus pro- 
noti areolis seriis duabus, sex utrinque. Sagenarum area media spatio ab 
anasthomosi carinarum ad apicem sagenae paullo longior; membrana sa- 
genae areolis amplioribùs; prope basim 1-2 in parte vero latiori 5-6-se- 
riatis. O. parvula Fall. — Var. macroptera. 

Ex collectione Fieberi, mihi a Clar. D.:° A. Puton humaniter communicata. 

18 (17) Area media sagenarum 3-seriata. 

19 (20) Area sagenarum commissuralis (suturalis) 2-seriala. 

Var. biseriata Thoms. 

Opusc. entomol. p. 402. 6. 

20 (19) Sagenarum area commissuralis antice 2, postice 3-seriata. 

Var. recticosta Thoms. 

Loc. cit. 

21 (16) Pronotum carinis postice divergentibus. 

22 (23) Exalbido-reticulata. Var. pallescens. 

Liguria. 

23 (22) Fusco-reticulata; sagenarum area commissuralis antice 1-postice 
3-seriata. 

24 (25) Sagenarum area media 5-6-seriata, area lateralis 5-seriata. 

Var. major Put. in litt. 

25 (24) Sagenarum area media 5-seriata, area lateralis 3-seriata. 

Var. minor Put. in litt. 

26 (15) Sagenae areis elongatis, longitudinaliter canaliculatis ad carinas 
elevatae area media et laterali 4-seriatae (in quibusdam individuis area media 
3-seriata) areolis aequalibus; pronoti carina media 6-8 areolata, laterales 4-5 
areolatae, oculi majusculi. 

27 (28) Sagenarum area commissuralis biseriata, margine interno recto: 
pronoti carinae parallelae, areolae marginales laterum pronoti et costae 
sagenarum majusculae, regulares. O. gracilis. Vv 

Fieb. Ent. Monogr. p. 54. 6. Tab. 4. fig. 19-21. 

28 (27) Sagenarum area commissuralis hbiseriata, margine interno rarius 


84 P. M. FERRARI 


recto, plerumque curvo; pronoti carinae laterales sinuatae, membrana pro- 

noti saepius antice 3-postice 2-1-seriata, areolis internis irregularibus; prae- 

cedenti angustior et convexiuscula. Var. propinqua. “ 
O. propinqua Ferr. Hem. Lig. p. 171. n. 214. a 


(20) Genus Dictyonota Curt. 


Subg. Scraulia STAL. 


(Antennae tuberculato-modice setosae ant glabrae, antennarum 
art. 3 cylindricus aut sursum gradatim attenuatus). 


1 (8) Sagenae completae aréis inaequalibus (Scrautia). 

2 (3) Antennae et pedes ferruginei, illae art. 4 nigro; membrana pronoti 
antice latior triseriata, sagenarum costa lata biseriata areolis transversis 
majoribus, reti pallido-brunneo nervis huc illuc fuscioribus. 

D. fuliginosa Costa. 

3 (2) Antennae caput et femora nigra; membrana pronoti biseriata areolis 
pentagonis vel postice uniseriata. 

4 (7) Costa sagenarum biseriata areolis irregularibus interruptis. 

5 (6) Grisea: tibiae ferrugineae basi fusciores membrana pronoti biseriata 
areolis transverse pentagonis; carinae pronoti rectae, media foliacea serie 
unica areolarum rectangularum, laterales minores areolis parvis: sagen. 
costa biseriata vel triseriata areolis irregularibus. D. strichnocera Fieb. 

6 (5) Albida, tibiae brunneae anulo basali nigro; membrana pronoti antice 
biseriata postice uniseriata areolis magnis reti brunneo; processus albidus 
maculis brunneis; costa sagenarum alba angusta uniseriata areolis trans- 
verse elongatis, maculis nigris: carinae laterales pronoti sinuatae. 

D. marmorea Baer. 

7 (4) Costa sagenarum angustior, aequilata uniseriata areolis transversis; 
membrana pronoti biseriata areolis pentagonis; subtus et femora nigra: 
sagenae medio dilatatae ovatae. D. albipennis Baer. 

8 (1) Sagenae incompletae. 

9 (12) Antennarum art. 3 cylindricus aut sursum vix gradatim attenuatus; 
let2 nudi, 3 et 4 setosi; costa sagenarum uniseriata, membrana pronoti bi- 
seriata. (Elina). 

10 (11) Antennarum art. 1, 2 ferruginei, 3 et 4 nigri, granuloso-nigro-setosi, 
granulis setiferis sat conspicuis: art. 1. clypei apicem manifeste non ad- 
tingit. Pronoti vesicula antica rudimentaria semilunari, margine antico eb 
postico retrorsum curvis: latera foliacea rectiuscula, sub-aequilata, biseriata 
areolis externis et internis 6; carina media et laterales areolis 6, antica et 
postrema albis majoribus elongatis, ceteris sub-perpendicularibus: pro- 
cessus-recte-angulatus, areolis 4 utrinque, parvis. Sagenarum costa erec- 
tiuscula pone dimidium longitudinis angustior. Area media 4-seriata, area 
externa areolis exiguis irregularibus, area commissuralis sinuata, biseriata, 
areis internis antice incompletis, postice majoribus. Corpus ferrugineum, sa- 
genae fusco reticulatae. Long. 2 mill. D. Beckeri Jackow. 

11 (10) Antennae ferrugineae art. 4 nigro basi ferruginea articulo praece- 
dente plus duplo breviore, ambo exigue-granulato-setosis, 3 setis pallidis 
perbrevibus: art. 1. apicem clypei sub-attingente. Pronoti vesicula antica 


HEMIPTERA LIGUSTICA 85 


rudimentaria margine antico subrecto, postice obtusissime angulata:latera 
foliacea valde rotundata, ante medium quam postice multo latiora, areolis 
externis 6, internis 3-4; carina media areolis 7. laterales 6. antica latiore; 
processus obtusus areolis utrinque 3-4, quarum 2 majores. Sagenarum area 
media et externa 3-seriata, area commissuralis antice uniseriata post medium 
2 et 3-seriata. Corpus ferrugineum reti albido-brunneo. Pedes ochracei femo- 
ribus basi fuscis. Long. fere 2 mill. D. Putoni n. sp.” 

Stazzano. Autumno 1869. 

12 (9) Antennar. art. 3 basi incrassatus hinc gracilis usque ad apicem. 

(Bischria) Put. 
D. sareptana Jackowl. mihi omnino ignota. 


(21) Monanthia (Platychila) Cardui. 


Linn. (Cimex) F. Suec. 920. — Wz. I. (Monanth.) Tab. 127. A. 
— Fieb. Entom. Monogr. p. 61. 3. Tab. V. f. 1-8. — E. H. 
p. 120. 4. — Acanthia clavicorms Pz. F. G. 3. 24. — Mephissus 
Amyot Rh. sp. 294. | 

Busalla legit M. D. Raphael Gestro. Junio 1871. 


(22) Mesovelia furcata. 


Mulsant, Opusc. entomol. in Annal. Soc. Linn. de Lyon 1852. 
— Mesovelia parra F. Sahlb. Synops. Amphib. et Hydroc. Fenn. 
p. 260 (1875). 

Abdomen triente postico latius, postice acuminatum; hemelytra 
completa, membrana diaphana segmenti postremi suturam ad- 
tingens; variat a specie typica punctis nigris capitis deficien- _ 
tibus. 

Spezia J. Doria. 1870. Unicum specimen. 


(23) Gen. Phytocoris. 


Extant in Mus. Civ. Genuensi species sequentes ut infra distinguendae. 

1 (4) Tibiae absque anulis fuscis. 

2 (3) Pallide flavus atomis aurantiacis. 1. P. Signoreti. 

Perris, Ann. Soc. Linn. Lyon 1857. — Fieb. E. H. p. 258. 2. — Ferr. Hem. Lig. 
Spec. 243. — Reut. Spec. Gen. Phytoc. 1875. p. 31. 26 fig. 7. 

Liguria Stazzano (Ferr.). 

3 (2) Laete viridis absque vittis obliquis punctisve fuscis aut albis; sutura 
membranae, apex femorum anticorum, femora postica late, et antennar. arf. 1. 
incrassatus, rubra. 2. P. ustulatus. 


86 P. M. FERRARI 


H. Schff. Nomencl. p. 47. — Fieb. E. H. 258. 1. — Ferr. H. Lig. Spec. 240. ~ 
Reut. l. c. p. 29. 24. 

Liguria Stazzano (Ferr.). 

4 (1) Tibiae fusco annulatae. 

5 (6) Hemelytra maxima parte, margineque externo omnino fusco-nigro, 
pronoti nigri margo anticus et posticus testacei. 3. P. distinctus. 

Dougl. Scott, Brit. H. p. 302. 1. — Saunders Brit. H. p. 264. 1, — Reut. I. c. 
p. 14. 1. 

Anglia; a Clar. Viro Edw. Saunders dono accepi. 

6 (5) Hemelytra colore vario, margine externo numquam toto nigro; vittis 
obliquis aut transversis punctisque discoloribus picta. 

7 (8) Antennarum art. 1. femoribus anticis fere crassior; linea mediana alba 
a capitis vertice ad marginem posticum pronoti extensa ; hemelytra exalbida 
vittis obliquis brunneo lividis 4. postice brunneo irrorata, pilis albis et fuscis. 

4. P. obliquus. 

Costa, Cent. III. p. 35. f. 4. — Reut. 1. c. p. 21. 13. — P. Artemisiae Ferr. H. 
Lig. Spec. 241. 

8 (7) Antennarum art. 1. femorum anticorum crassitiem non aequat. 

9 (12) Testacei vittis obliquis fuscioribus. 

10 (11) Antennarum art. 1. sequente plus duplo crassior: corii margo ex- 
ternus haud fusco-punctatus; caput et pronotum absque pilis nigrescen- 
tibus. 5. P. varipes. 

Boh. — Reut. l. c. p. 27. 20. — Saund. 1. c. p. 265. 7. — P. Ulmi Mey. Kirsbm. 
Fieb. Doug. Sc. — Ferr. H. Lig. Spec. 242. 


11 (10) Antennarum art. 1. tenuis, fere crassitie sequentis; corii margo ex- 
ternus fusco-punctatus aut marmoratus, caput et pronotum sparsim nigro 
pilosa. 6. P. Ulmi. 

‘ Linn. (Cimex) Syst. N. 503. 110. — Reut. l. c. p. 24. 17. — P. divergens Mey. 
Caps. 44. Tab. 1. f. 1. — Fieb. E. H. 259. 6. — Ferr. H. Lig. Spec. 244. 

Liguria Stazzano (Ferr.) Pedemontio (Garbdigl.). 

12 (9) Albidi aut virescentes, grisei, vittis aut punctis nigris. 

13 (14) Albido virens opacus nigro pictus; pronoti latera determinate nigro 
limbata, scutellum lituris obliquis 2. nigris; antennar. art. 1. fusco adsper- 
sus, numquam longitudinaliter lineatus. 7. P. Tiliae. 

Fabr. S. R. p. 237. 159. — Fieb. E. H. p. 260. 10. — Reut. l. c. 16. 4. — Ferr. 
H. Lig. Spec. 245. — P. Populi Mey. |. c. T. VII, f. 1. 

Stazzano (Ferr.) Anglia (Saund.). È 

14 (13) Pronoti latera haud determinate nigro-limbata; apex corii macula 
rhombea alba antice fusco limitata. i 

15 (16) Antennar. art. 1. pronoto cum dimidio vertice subaequilongus: fe- 
mora mediana apice laeviter brunneo maculata femoribus posticis (post ba- 
sim) duplo graciliora, his cum anticis magis fusco maculatis; antennar. 
art. 3. et 4. simul praecedentem subaequant longitudine; art. 3. vix sequente 
longior. i 8. P. dimidiatus. 

Kirsbm. Caps. p. 122. 2. — Reut. l. c. 17. 6. 

Anglia (Saunders). 

16 (15) Antennar. art. 1. pronotum longitudine subaequans; art. 2 basali fere 
duplo longior; duobus extremis simul sumptis vix brevior; art. 4. praecedente 
1, brevior; femora late fusco maculata, postica triplo saltem medianis cras- 
siora; dilute flavo ferrugineus vel grisescens, vittis (confluentibus in exem- 
plo praesenti) fusco nigris. 9, P. Pini. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 87 


Krsbm. l. c. p. 273. 9. — Fieb. E. H. p. 261. 11. — Saund. 1. c. p. 365. 6. — Reut. 
1. c. p. 19. 10. — P. crassîpes Flor. R. Livl. II. 696. 8. 
Dono accepi a Clar. Saunders. — Anglia. 


(24) Gen. Camptobrochis Fizs. 


l. Antennarum articulus 2 niger, a basi ad apicem fere neque incrassatus; 
cuneus apice late niger. C. punctulatus. 

Fallen, Reut. Capsini pag. 69. — Capsus Falleni Hahn Wz. Ins. fig. 175. — 
Camptobrochis Falleni Fieb, E. H. p. 248. 1. 

2. Antennarum articulus 2 pallide ochraceus, triente apicali incrassato et 
fusciore; cuneus summo apice pallido. GC. lutescens. 

Schill. (Phytocoris) Verandl. d. Schles. Gesell. 1836. — Reut. Caps. Syn. in 
Notiser ur Sallsk. pag. 5. 4. — E. Saunders Synops. of Br. Hem. p. 277 (1875). — 
Camptobrochis punctulatus Fieb. — E. H. p. 249. 


(25). 


Species Capsidaea incertae sedis: unicum exemplum deperditum. 

Bothynoto piloso valde affinis. — Elongatulus, subparallelus 
niger micans fulvo pilosus, capite pedibusque luteo-aurantiacis an- 
tennis brunneis. 

_Antennae fusco pilosulae dimidium corpus vix aequantes, art. 1. 
capite vix breviore clypeum longe superante, art. 2. basalem 
duplo cum dimidio aequante, gradatim usque ad apicem incras- 
sato, sequentibus ad unum longiusculo. 

Caput longitudine fere duplo inter oculos latius, oculis rotun- 
datis mediocribus exertis. 

Pronotum lateribus obtusis et arcuatis margine postico sub- 
recto, pulvinulis haud conspiciendis. 

Scutellum aequilaterum sulco basali transverso. 

Hemelytra margine externo fere recto, in linea fracturae la- 
tiuscula, cuneus concolor margine interno basim subaequante, 
membrana fusca, iridescens nervis intensioribus. 

Pedes graciles elongatuli absque punctis spinisve discoloribus; 
tibiae femoribus fusciores. 

Long. mill. 7. 

Stazzano. Autumno 1873. 


88 P. M. FERRARI 


(26) Monalocoris Filicis. 


Linn. (Cimex) F. Suec. p. 919. — Wz. I. fig. 172 (Phyto- 
coris). — Fieb. (Monalocoris) E. H. p. 238. — Reut. Caps. 
p.. £9. 

Voltri. Septembri 1874. L. M. D’Albertis. 


(27) Pilophorus bifasciatus. 


Fabr. (Cimex) Mant. II. p. 305. 264. — Reut. (Piloph.) Cap- 
sini p. 85. — Capsus cinnamopterus Krsb. Caps. p. 135. 10. — 
Fieb. E. H. p. 314. 1. 

Stazzano ad salices. Autumno. 


Conspectus spec. magis cognitarum. 

1 (2) Stria nivea corii et clavi in eadem linea recta. P. bifasciatus Fab. 
Reut. I. c. 

2 (1) Stria nivea corii haud in eadem linea ac illa clavi. 

3 (4) Fulvo-pubescens, pronoto trapeziformi postice latiore quam longiore, 


antennar. art. 3. 4 aequilongis. P. clavatus Linn. 
. Krsb. Flor. (Capsus) Fieb. (Camaronotus). — Reut. 1. c. — Stazzano. 

4 (3) Dilute fusco-pilosus, pronoto aeque longo ac postice lato; antennar. 
art. 3 sequente breviore. P. confusus Krsb. 


Capsus confusus Krsb. Gaps. pag. 232. n. 79. — Fieb. (Camaronotus) E. H. 
p. 314. 3. 


(28) Orthotylus striicornis. 


Kirschb. (Capsus) Capsini pag. 238. 69. — Fieb. (Orthotylus) 
E. H. pag. 289. 7. — Reut. Capsini pag. 134. 7. 
Stazzano. 1874 Autumno. Rarus. 


(29) Icodema infuscatum. 


Fieb. (Plagiognathus) E. H. p. 303. 2. — Puton (Icodema) 
Catal. Hem. 1875, p. 43. 

Genuae (Madonna del Monte) in frondibus Quercus Ilicis, 
vere 1875. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 89 


(30) Psallus (Apocremnus) Quercus. 


Kirschb. (Capsus) Capsini pag. 253. 130. — Fieb. (Apocrem- 
nus) E. H. 304. 3. — Reut. (Psallus) |. c. p. 166. 9. 
Genuae in frondibus Quercuum. Majo 1875. 


(31) Psallus (Psallus) Kirschbaumi. 


Fieb. E. H. pag. 308. 13. — Capsus roseus Krsbm. 1. c. 
pag. 256. 135. 
Genuae cum priore. 


(32) Plagiognathus fulvipennis. 


Krsbm. (Capsus) Capsini p. 259. 143. — Fieb. (Plagiogn.) 
E. H. p. 303. 3. — Reuter I. c. p. 181. 5. 
Genuae horto botanico R. Athenaei. Junio; unicum specimen. 


(38) Plagiognathus (Atomoscelis) Verbasci. 


Herr. Schaeff.-Meyer (Capsus) 1. c. p. 70. 42. Tab. IV. fig. 1. 
— Krsbm. l. c. p. 258. 141. — Fieb. (Agadliastes) 1. c. p. 311. 4. 
Spezia. J. Doria. 


(34) Plagiognathus (Agailliastes) pullus. 


; Reuter Pargas Hem. p. 224. 5. — Ejusd. Caps. p. 186. 11. 
Serravalle Scrivia in Castello. Octobri 1875. 


Nigri, tibiae nigro punctatae et nigro-spinosae. 
A. Nitidiusculus pallido pubescens, antennar. art. 2 apicem versus, 3 et 
4 albidi: pronotum longitudine fere duplo latius. Long. 2 !/,-2 3), mill. 
— pulicarius Fall. 
B. Parum nitens griseo-pubescens; pronotum longitudine haud duplo 
latius. 9 antennar. art. 2 dimidio apicali albido; # art. 2 nigro, summo 
apice ferrugineo. Long. 2 mill. — pullus Reut. 


90 P. M. FERRARI 


(35) Subfam. Anthocorida. 


(Hemelytra corio embolio cuneo et membrana; rostrum arti- 
culis tribus, gula haud canaliculata). 


Cum saepius propter exiguitatem et fragilitatem insecti (aliquando unici) 
alarum characterem querere non liceat, genera Arthocoridarum mihi co- 
gnitarum hoc schemate distinguo. 

1 (10) Pronotum strictura antica manifesta. 

2 (3) Pronotum strictura antica incompleta, angulis anticis extus arcuatis 
acie reflexa; membrana nervis 4: Antennarum art. 1. apice capitis brevior; 
rostrum ad medium mesosternum extensum, art. 1. basim antennarum ad- 
tingente. Tetraphleps Fieb. 

3 (2) Pronotum strictura antica completa; antennar. art. 1. apicem capitis 
subadtingit. 

4 (7) Rostrum coxas anticas ut plurimum superat, art. 1. capitis dimidiam 
longitudinem aequante. 

5 (6) Oculi a pronoto sat remoti; membrana nervis tribus. 

Temnostethus Fieb., Reut. 

6 (5) Oculi pronoto adproximati, membrana nervis 4. Pronotum lateribus 
rectis; rostrum ad coxas posticas productum, art. 1. fere medium oculorum 
adtingente. Acompocoris Reut. 

7 (4) Rostrum coxas anticas vix, aut non adtingit, art. 1. capite dimidio 
breviore, : 

8 (9) Oculi spatio fere unius oculi a pronoto remoti vel minus; membrana 
nervis 3; rostri art. 2 mucronem prosterni adtingit. Anthocoris Fall. 

9(8) Oculi fere in medio laterum capitis, diametro oculi duplo saltem a 
pronoto remoti, pronotum et caput elongata; antennarum art. 1. apice ca-. 
pitis brevior. Ectemnus Fieb. 

10 (1) Pronotum absque strictura antica. 

11 (12) Rostrum coxas medias superans, art. 1. longitudine capitis; prono- 
tum antice excisum, membrana nervo unico. Lyctocoris Hahn. 

12 (11) Rostri art. 1. capite plus minus brevior. 

13 (16) Rostri art. 1. capitis dimidiam longitudinem adtingit aut excedit. 

14 (15) Femora antica mutica, oculi pronoto adproximati, membrana nervo 


unico; femora antica incrassata. Piezostethus Fieb. 
15 (14) Femora antica incrassata et denticulata, oculi a pronoto remoti, 
membrana nervis 4. femora postica incrassata. Scoloposcelis Fieb. 


16 (13) Rostri art. 1. capite dimidio brevior. 

17 (18) Pronotum disco plano, sulco mediano longitudinali, margine antico 
recto; caput latitudine inter oculos duplo longius, rostri art. 2. capitis ba- 
sim adtingens: membrana nervis quattuor. Xylocoris Duf. 

18 (19) Pronotum absque sulco mediano longitudinali. 

19 (22) Caput latitudine inter oculos longius: pronotum margine antico recto. 

20 (21) Rostri art. 2. capitis basim adtingit; femora antica incrassata, mem- 
brana neryis tribus. Triphleps Fieb. 

21 (20) Rostri art. 2. capitis basim superat; femora antica incrassata, mem- 
brana nervis quattuor, Cardiastethus Fieb. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 9] 


22 (19) Caput latitudine inter oculos subaequelongum; pronotum margine 
antico exciso lateribus explanatis, postice transversim striatum; rostri 
art. 2. basim capitis adtingens; membrana nervis quattuor. 

n Brachysteles Fieb. 


(36) Temnostethus pusillus. 


Herr. Schaeff. (Anthocoris) Wz. Ins. IX. p. 225. fig. 977. — 
Fieb. (Temnostethus) E. H. p. 136. 1. 
Stazzano. Augusto 1870. 


(37) Anthocoris pratensis. 


Fab. (Sada) S. R. p. 116. 16. — Fieb. (Anthocoris) E. H. 


p. 138. 5. | 
Pronoto nigro carina laterali antica manifesta; hemelytris 


ochraceo-brunneis, clavo cuneo embolio brunneis, hoc angulo 


postico dilutiore. 
Stazzano. Septembri 1875 in gallis foliorum Ulmi cam- 


pestris. 
Gen. Anthocoris. 


Species in Musaeo Civ. Genuensi observatae. 

1 (6) Antennar. art. 3. bicolor. 

2 (3) Antennar. art. 2. niger medio flavidus, pronotum nigrum: antennae ca- 
pite et pronoto longiores. A. nemorum. 

Linn. (Cimex) Syst. Nat. p. 499. 91. — Fieb. E. H. p. 138. 4. — RAynarius syl- 
vestris Wz. Ins. I. p. 105. f. 56. — Reuter Skandin. Acanth. p. 419. 1. 

Gallia Vosges (Puton). Alpes Val Formazza (Ghil.) 

3 (2) Antennar. art. 2. basi testaceus, pronoti latera carinata. 

4 (5) Pronotum postice testaceum, antennae tenues, art. 3. et 4. aequilongis. 

o) A. limbatus. 

Fieb. Weit. Beitr. p. 110. 13. — E. H. p. 137. 3. -- Reut. l. c. p. 420. 2. — A. fa- 
sciatus Wz. Ins. IX. p. 225. f. 975. 

Helvetia (Saunders). 

5 (4) Pronotum omnino nigrum, antennae crassae breviusculae art. 4. prae- 
cedente sensim longiore. A. pratensis. 

Fabr. (Salida) Syst. Rh. p. 116. 16, — Wz. Ins. I (Rhynarius) fig. 57. — Fieb. 
E. H. p. 138. 5. (Anthoc.). 

Stazzano (ferr.). 

6 (1) Antennar. art. 3. plerumque unicolor, niger, fuscus. 


92 P. M. FERRARI 


7 (8) Antennae crassiusculae art. 2. nigro, medio testaceo, 4. praecedente 
longiore, hemel. opaca. A. nemoraltis. 

Fab. (Achantia) Ent. Syst. p. 76. 35. — Fieb. E. H. p. 137. 2. 

Genuae, Sezzè (Ferr.) Pedemont. (Garbigl.). 

Variat hemel. + testaceis, et testaceus hemelytris flavidis brunneo macu- 
latis. Var. austriacus. 

Genuae Stazzano (Ferr.) Montaldeo (J. Loria) Busalla (Gestro). 

8 (7) Antennar. art. 2. unicolor. 

9 (12) Ant. art. 2. niger. 

10 (11) Hemelytra nigra, membrana abdominis apicem vix superat. 

A. nemoralis. Var. Sarothamni. 

Dougl. Sc. Brit. Hem. 1. p. 497. 3. 

Anglia, a Clar. Saunders benevole missus. 

11 (10) Hemelytra opaca, fusco ferruginea, membrana apicem abdominis 
abunde superante, fusca, macula in angulo antico et 2-3 in linea transversa 
mediana albidis, quarum externa major; antennae haud crassae pronotum 
et caput conjunctim aequilongae, art. 3. et 4. longitudine aequalibus: corpus 
nigrum, femora picea, fulcris et tibiis testaceis. Ab apice capitis ad finem 
membranae long. mill. 5, lat. mill. 2. An. A. nemoralis? Var. Ghilianii. 

Alpes Grajae, Pedemont. (Ghit.). 

12 (9) Antennarum art. 2. et 3. sordide ochracei; art. 1. et femora picea, haec 
apice tibiisque pallidioribus; pronotum carina laterali, transverse acicula- 
tum, hemelytra dilute brunnea membrana apice infuscata nervo externo sat 
manifesto duobus internis minus facile conspiciendis. Corpus nigrum ni- 
tidum. Long. mill. 2 4/a. A. neglectus. 

Garbiglietti, Catal. Hemipt. It. (1869) pag. 29. 

Exemplum in agro Canapitiensi a Clar. Auctore lectum et comiter dono 
missum. 


(88) Piezostethus cursitans. 


Fall. (Lygaeus) Cim. Suec. p. 74. 24. — Xylocoris bicolor 
Scholz. — Fieb. (Piezost.) E. H. p. 139. 3. 

Serravalle Scrivia in Castello. Sub cespitibus Plantaginis 
cynopis. 1875. 


(39) Genus Triphleps Firs. 


1 (8) Pronotum rugis transversis aut punctis conspicuis; margine postico 
fere triplo latitudinis marginis antici. 

2 (5) Pronotum postice transverse rugosum, lateribus rectis angulis an- 
ticis parumper arcuatis. 

3 (4) Femora media et postica nigra, apice summo pallida aut flavida; la- 
tera pronoti rectiuscula. T. minuta Linn. 

Liguria — Vercelli (Mella). 

4 (3) Pedes lutei, pronoti latera antice paullo arcuata, corpus piceum. 

(40) 7. tuteola Fieb. 


‘HEMIPTERA LIGUSTICA 93 


5 (2) Pronotum postice punctis validis impressis. 
6 (7) Latera pronoti omnino arcuata, hemelytra brunnea. 
(41) T. tata Fieb. 

Stazzano — Pedemontio (Ghiliani). 

7 (6) Latera pronoti omnino recta; antennae et pedes flavida, hemelytra fla- 
vida innotata. Var. praecedentis 2 

8 (1) Pronotum transversim subtiliter aciculatum margine postico duplo 
circiter latitudinis marginis antici, depressione mediana transversa mani- 
festa. i 

9 (12) Femora nigra, apex femorum anticorum tibiae et tarsi flava. 


10 (11) Membrana albida. T. Ullrichii Fieb. 
Liguria. 
11 (10) Membrana fusca. T. nigra Wt. 
Liguria. 


12 (9) Femorum apex flavida, membrana fusca vilta undulata albida. 
(42) T. laevigata Fieb. 
Liguria. , 


(43) Brachysteles parvicornis. 


Muls. (Anthocoris) Ann: Soc. Linn. (1852) p. 104. — Fieb. 
E. H. p. 141 (Brachysteles). 
Busalla. Autumno 1873. J. Doria. 


(44) Myrmedobia ........ 


Hujus generis duo specimina in humidis captavi prope Staz- 
zano, antennis et pedibus destituta ideoque haeret judicium de 
specie. 


(45) Salda melanoscela 


Fieb. Wien. Monatschr. sp. 11. — Fieb. E. H. p. 146. 11. 
Stazzano. Autumno 1875. 


(46) Salda nigricornis ReuTER. 


Puton Catal. Hem. 1875. p. 48. sp. 31. — Salda riparia 
Hahn Wz. Ins. fig. 166. 

Copiosissima ad saxa prope amnem Scrivia (Serravalle) 
et Rio di Vargo. 


94 P. M. FERRARI 


Nympha: nigra, dorsi segmentorum 3 basalium margine po- 
stico, macula in angulo externo 4-ultimi segmenti et altera api- 
cali, ochraceis. 


(47) Salda geminata Cosra. 


Nympha: nigra, antennarum art. 1. ochraceo basi fusciore, 
2. ochraceo apice fusco-nigro; art. 3. et 4. praecedente crassio- 
ribus, scutello, hemelytrorum rudimento ochraceis, his basi api- 
ceque infuscatis: dorso nigro, apice, connexivo in 4- et 5-ultimo 
segmento pallide ochraceis, pedibus fuscis. 

Stazzano ad rivulos. Autumno. 


(48) Salda geminata Cosra. 


Vacietas venustula. 


Scott. Entom. Monthl. Magaz. 1872. p. 243. — Salda Cocksi 
Dougl. Scott Catal. Brit. Hem. et Homopt: (1876) p. 55. 


(49) Salda Cocksi Curt. 


Edw. Saunders Synops. of Brit. Hem. pars III. Augusto 1876. 
p. 636. 16. 

Stazzano ad rivulos cum praecedente, imagines et nymphae. 

Nympha: nigra, antennarum articulis 1. 2. ochraceis, basi 
fusco brunneis; hemelytrorum rudimento et scutello ochraceis 
hoc apice fusco: dorso nigro, connexivo toto, segmento ultimo 
pedibusque fusco-ochraceis. 


Species et varietates magis mihi cognitae ad Subgen. Carthoscirta Stal 
(Synopsis Saldarum Sueciae 1868. p. 393) et ad secundam divisionen Saundersii 
(Synops. Brit. Hem. nuper citat.) pertinentes, sequenti schemate distingui 
possunt. 

‘1 (4) Antennarum articulus 3 et 4 incrassati, art. 2 vix sequente longior. 

2 (3) Supra valde erecto-setosa, exocorium albidum usque ad suturam mem- 
branae: antennae nigrae art. 1. apice et 2. excepta basi et apice pallidis, 
art. 3. 4 valde incrassati; macula nivea apicalis corii parva. 

S. Cocksii Curt. 


HEMIPTERA LIGUSTICA 95 


3 (2) Supra setis erectis rarioribus, exocorium albidum macula ante-apicali 
nigra; antennar. art. 3. 4 paulo minus incrassata; macula nivea apicali corii 
latior. 

a. Antennarum arf. 4 niger, unicolor. S. geminata Costa. 
aa. Antennarnm art. 4 medio plus minusve fulvus, ochraceus. 
Var. venustula Scott. 


4 (1) Antennarum articulus 3. 4 haud incrassati; articulus 2 sequente mani- 
feste longior; artic. 2 et 3 nigri. 


5 (6) Exocorium albidum usque ad suturam membranae. 
Stal. l. c. p. 393. 13. 
6 (5) Exocorium albidun macula ante-apicali nigra. 
Stal. 1. c. p. 393. 14. 


S. elegantula Fall. 
S. cincta H. S. 


(50) Leptopus hispanus Rams. 


Fieb. E. H. p. 386. — Puton Catal. Hemipt. 1875. p. 49. 
Spezia. J. Doria. 


(51) Nabis lativentris Bou. 


Varietates observatae. 


A. Membrana abbreviata apicem abdominis non adtingit. 

a. Dorsum ochraceum testaceum, segmenta connexivi macula trigona an- 

tica plus minus lata; femora ochraceo-maculata, color insecti laetior. 

Var. a. 

Spezia (Doria); Stazzano, Albenga (Ferr.); lnsulae Gorgonae 

(Gestro); Alpes Bee (Ferr.); Pedemont. (Ghil.); Persia (Doria). 

aa. Dorsum et connexivum brunnea, nigra, hoc macula antica trigona ochra- 
cea aut rubida.in quovis segmento, color insecti fuscescens. 

b. Femora maculata. 


Var. (8. 
Spezia — Genuae — Stazzano — Finale — Calabria — 
Esino Taurini. 
bb. Femora nigra Qi. Var. Y. 


Voltri (D'Albertis); Lerma (Filippa); Esino (Gestro). 
AA. Membrana elongata. 

c. Membrana apicem abdominis tantum adtingit. 

d. Membrana brunneo-grisea maculis albidis marginalibus ?. Var. 3. 
Romae (Said) 2; Taurini (Ghiliant). 

dd. Membrana brunnea fascis duabus albido griseis transversis, quarum 

una prope angulum internum, alia mediana. 

Romae (Said) 2. 

cc. Membrana apicem abdominis superat, 
Romae (Said) 9. 


Var. E. 


Var. S. 


96 P. M. FERRARI 


(52) Prostemma guttula Farr. 


Varietates observatae, apterae, hemelytris incompletis. 


a. Tibiae anteriores flavidae. 
b. Corium lineis obliquis aut fascia media nigricantibus. 


c. Collum absque puncto rubro. Var. a. 
Busalla (Doria) 9. Taurini (Ghil.) 2. 
cc. Collum puncto rubro notatum. Var. db. 
Busalla 2. 
bb. Corium medio innotatum. 
d. Collum puncto rubro. (Alpes Ghil.). Var. c. 
dd. Collum absque puncto rubro. Var. d. 
Spezia — Busalla — Stazzano — Sardinia. 
aa. Tibiae anticae et mediae cum femoribus mediis et postici valde infu- 
scatae. Voltaggio (Dubrony). Var. e. 


(53) Naucoris maculatus. 


Linn. Faun. Suec. 907. — Pz. F. G. 95. 16. — Fieb. Gen. 
Hydroc. G. 5. tab. 1. E. — E. Hem. p. 103. 2. 
Albenga. D." R. Gestro. 17. V. 1869. 


Duo species cognitae sequentibus caracteribus discrepant: 
A. Long. mill. 12; scutellum nigrum marginibus pallidis. 
N. cimicoides L. 
B. Long, mill. 10; scutellum griseo-pallidum maculis duabus basalibus, 
pronotum vitta media recta et duabus obliquis utrinque postice divergen- 
tibus brunneis. N. maculatus L. 


(54) Corisa Sahlbergii. 
Fieb. Gen. Coris. N. 24. — Fieb. E. H. p. 94. 16. — I. Sahlb. 


Synops. Amphibioc. et Hydroc. Fenn. p. 280. 3. 
Spezia. J. Doria. 


(55) Corisa moesta. 


Fieb. Spec. Coris. N. 39. — Fieb. E. H. p. 98. 30. 
Spezia. J. Doria. 


CONTRIBUZIONI PER UNA FAUNA MALACOLOGICA 
| DELLE ISOLE PAPUANE- 


DI 


G. TAPPARONE CAMNEFRI 


_ 


VEL 


Descrizione di una nuova specie di TurBo, 
raccolta da O. Beccari nella N. Guinea. 


Turbo (Senectus) jobiensis Tapparone Canefri. — 

T. testa ovato-conica, anguste umbilicata, solida, spira subacuta. 
Anfractus sex, supremi rotundati, liris spiralibus pluribus, appro- 
ximatis, inaequalibus, et per longitudinem striatis, ornati; anfractus 
ultimus superne angulatus, inter carinam et suturam planulatus, 
medio inflatus, cingulis spiralibus parvis, creberrimis, et ob stria- 
rum longitudinalium decussatione minule granulosis, ad basin 
majoribus et irregularibus, praeditus. Apertura rotundata, fauce 
argentea, laevigata; labrum superne subangulatum, peristomate cre- 
nulato, intus citrino, rubro-aurantio anguste marginulato; columella 
arcuata, extus rubro-aurantio item marginata, ad basin effusa. 
Testa rufescenti-albida, maculis latis, irregularibus, rufo-castaneis 
vivide picta. 

Operculum intus castaneum, planulatum, anfractus quatuor ge- 
rens, apice prope ad tertium longitudinis sito; extus valde conve- 
zum, superne politum, medio ex viridi colore laete depictum, ad 
margines minute granulato-rugosum fusco et albido variegatum. 

Alt. 09, 058; lat. OM, 046. 


Hab. Ansus, Is. Jobi nella Baia del Geelvink, N. Guinea. (0. Beccari). 


Conchiglia di forma ovato conica alquanto rigonfia, fornita di 
uno stretto ombellico, piuttosto spessa, colla spira alquanto acuta. 
Di giri di spira se ne contano sei, divisi da una sutura ben di- 
stinta ed impressa: un gran numero di costicelle spirali, poco 
distanti una dall’ altra, ineguali in grandezza e longitudinal- 


ded 
i 


Ann. del Mus. Cit. di St. Nat. Vol. XII. (23 Marzo 1878). 


98 0. TAPPARONE CANEFRI 


mente striate ne adorna la superficie. I giri superiori sono ro- 
tondati; l’ultimo giro (e parzialmente anche il penultimo) si 
mostra distintamente angoloso nella sua parte superiore a mo- 
tivo di un grosso cingolo assai rilevato, che forma quasi una 
specie di carena molto ottusa, e lo spazio compreso fra tale cin- 
golo e la sutura è depresso e piuttosto appiattito; nel mezzo 
quest’ ultimo giro è rigonfio e dovunque la sua superficie è per- 
corsa da numerosissimi cingoletti spirali che si fanno irregolari 
ed alquanto maggiori sopra la carena, e specialmente in pros- 
simità della base e dell’ ombellico. Tutti questi cingoletti sono 
intersecati nel senso della lunghezza della conchiglia da nume- 
rosissime e sottili strie che li rendono minutamente granulosi. 
L’ apertura è rotonda, e la sua fauce è argentina e margari- 
tacea, e perfettamente liscia. Il peristoma è finamente crenel- 
lato alla periferia e nell’ interno appare di un bel giallo citrino 
angustamente orlato di rosso ranciato, colore che adorna anche 
il lembo esterno della columella. La columella è regolarmente 
arcuata e si spande alquanto verso la base dove si mostra come 
tronca. Tutta la conchiglia è di color bianco-rossigno, con larghe. 
ed irregolari chiazze longitudinali di color rosso-castagno vivace. 

L’opercolo verso la parte interna è di color castagno e pre- 
senta quattro giri; nella parte esteriore è assai convesso, levi- 
gato al di sopra e minutamente rugoso-granuloso alla periferia; 
la parte liscia è d’un bel verde, la parte scabra si mostra va- 
riegata di bruniccio e di biancastro. La presenza di un ombel- 
lico, la troncatura della base della columella, e la forma gene- 
rale di questa bella conchiglia la collocano naturalmente nel 
gruppo del Turbo argyrostomus ossia nel sottogenere Senectus. 
Però in quanto alla natura del colorito essa si avvicina molto 
al Turbo magnificus ed alle specie affini ad esso. 

Ne fu raccolto un unico esemplare, ma in abbastanza buono 
stato e che offre caratteri così spiccati e distinti da non lasciarlo 
confondere con alcuna delle specie finora descritte, almeno per 
quanto io mi sappia, e da non permettere che si ommetta di 
pubblicarne la descrizione. 


Relevé des Élatérides recuellis dans les Iles Malaises, è la Nouvelle-Guinée et au 
Cap York, par MM. G. Doria, 0. Beccari et L. M. D'Albertis, par E. CANDEZE. 


Jai fait connaitre successivement, dans des notices antérieures, 
les Elatérides récoltés par M. Lewis au Japon et par M. Semper 
dans l’Archipel des Philippines. 

La présente énumération vient encore enrichir l’histoire des 
Elatérides des iles de l’extrème Orient. 

Des 119 espèces qui y sont renseignées, la moitié sont nou- 
velles. Ce nombre n’a rien qui étonne si l’on songe que le 
contingent le plus important de la récolte a été fourni par la 
Nouvelle-Guinée , terre immense dont les riches productions 
étaient naguére presque inconnues et dont nous ne connaissons 
encore, à l’heure qu'il est, qu'une trés-infime partie, eu égard 
a ce quelle promet, sans doute, 2 nos Musées dans un avenir 
plus ou moins rapproché. 


AGRYPNITES. 


Agrypnus, Escrs. 


1. A. resecius, Cand., Monogr. I, p. 45. 

Cette espéce a été prise dans les Iles de la Baie du Geelvink 
et autres points de la Nouvelle-Guinée septentr. par MM. Beccari 
et L. M. D'Albertis. Le premier en a rapporté également un 
exemplaire des Iles Arou et un autre des Iles Kei. 


2. A. aequalis, Cand., Monogr. I, p. 25. 

Buru et Ternate (Beccari). 

Ressemble au précédent, mais il a les élytres moins distincte- 
ment striées, les angles postérieurs du prothorax aigus et non 
tronqués, et les élytres peu ou point échancrées au bout. 


100 E. CANDEZE 


3. A. mucronatus, Cand., Monogr. I, p.42 — Révis., I, p. 12. 
Sarawak, Borneo (Doria et Beccari). 


4. A. Mastersi, Mac Leay, Trans. entom. Soc. N. S. Wales II, 
p. 249 — Cand. Révis. I, p. 13. 

Jai dit ailleurs combien cette espéce est variable d’aspect tout 
en conservant une homogénéité dans les caractéres essentiels 
qui ne laisse aucun doute sur son unité spécifique. Plusieurs 
spécimens, trouvés par M. D'Albertis 4 Somerset (Cap York), se 
distinguent par une taille plus grande, une pubescence moins 
apparente et les stries des élytres plus ou moins effacées. Il 
convient de faire remarquer qu’entre cette forme et les spécimens 
les plus pubescents et les plus striés, j'ai yu tous les passages 
possibles, d’autres provenances. 


Adelocera, Latr. 


5. A. cribrata, Cand., Monogr. I, p. 63 — Reévis. I, p. 25. 
Labuan (Beccarz). 


6. A. geographica, Cand., Révis. I, p. 24. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). 


ILacon, Cast. 


7. L. tostus, Cand., Monogr. I, p. 129. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 


8. L. lupinosus, Cand., Monogr. 1, p. 130. 
Sarawak, Bornéo (Doria et Beccart). 


9. L. pauper, (nov. spec.) Tcibodas, Java (Beccary), 

Fusco-niger pilis squamiformibus squalidis minus dense sparsis,; 
prothorace longitudine latiore, dense punctato, medio transversim 
elevato, lateribus arcuato, versus basin subcrenulato, angulis posticis 
apice paulo divaricatis, truncatis; elytris brevibus, apice attenuatis, 


RELEVE DES ELATERIDES 101 
punctato-striatis; sulcis quatuor distinctis. — Long. 8 millim., lat. 

A 
21/, millim. 

Cette espéce, qui a l’apparence des espéces australiennes, se 
place a coté de Vafflictus dont elle ne différe guère que par son 
prothorax plus densément ponctué, a angles posterieurs plus 
développés et un peu divergents, par ses élytres plus profon- 
dément striées, les points des stries étant plus serrés. 


10. L. discedens (nov. sp.), Ternate (Beccari). 

Fusco-brunneus, sub-opacus, dupliciter, squalide squamulosuss 
prothorace latitudine paulo longiore, basi apiceque leviter angustato, 
lateribus arcuatis, carina marginatis, parum convexo, transverse 
medio elevato, disco inaequali, inaequaliter punctato, medio cana- 
liculato, angulis posticis truncatis; elytris prothorace vix latioribus, 
ultra medium paulo dilatatis, striato fortiter punctatis, interstitiis 
planis, dense punctulatis; sulcis tarsorum nulls. — Long. 15 
millim., lat. 4 millim. 

La caréne des angles postérieurs longuement prolongée, le 
long du bord latéral du prothorax, détermine la place de cette 
espéce dans un petit groupe dont les L. cervinus, apodixus, 
Wallacei font partie. Outre ce caractére qui ne se remarque 
que dans un petit nombre d’espéces, celle-ci se distingue encore 
par ses écailles ou poils squamiformes disposés sans ordre et 
de grandeur manifestement differente, les unes plus larges et 
plus grandes, les autres plus courtes ou plus étroites. 


11. L. serricollis, Cand., Monogr. I, p. 140. 
Sarawak, Bornéo (Doria et Beccart). 


12. L. Wallacei, Cand., Révis. I, p. 80. 
Celébes, Kandari (Beccarî). 


13. L. macroderus, Cand., Révis. I, p. 79. 
Andai, Nouvelle-Guinée septentr. (D’ Albertis); Amboine (Bec- 
cart). 


102 E. CANDEZE 


14. L. gracilis, Cand., Révis. I, p. 83. 

Nouvelle-Guinée, Andai, Dorey Hum, Ramoi (Beccarz); Pulo 
Faor (D'Albertis); Ternate (Beccari). 

Les exemplaires de Ternate sont un peu plus opaques que 
ceux de la Nouvelle-Guinée, surtout vers la partie centrale du 
prothorax, toutefois il n’y a pas d’autres differences essentielles. 


15. L. subsericeus (nov. sp.) Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar’). 

Rufo-brunneus, parallelus, fulvo-pilosulus, subsericeus; mento 
valde prominenti; prothorace longitudine latiore, sub-parallelo, pa- 
rum convexo, punctato, angulis anticis prominulis, posticis brevibus 
truncatis, extus longe tenuiter carinatis; elytris prothorace haud 
latioribus, punctato-striatis, interstitis planis inaequaliter pulosis ; 
sulcis tarsorum nullis. — Long. 10 millim., lat. 21/, millim. 

Caractérisé surtout par la carène allongée des angles posté- 
rieurs du prothorax, ce qui le place a coté du cervinus, par ses 
élytres rayées, a cause de l’inégalité de répartition des poils, 
ceux des intervalles impairs étant plus serrés que les autres, 
enfin par sa mentonniére développée. Je n’en ai vu qu’un seul 
exemplaire. 


16. L. impressus (nov. sp.) Nouvelle-Guinée, Andai (Beccari). 

Fusco-niger, sub-opacus, fusco-pilosulus; prothorace latitudini 
longitudine aequali, basi apiceque angustato, haud crenulato, disco 
convexo, grosse punctato, antice bumpresso, angulis anticis promi- 
nulis rotundatis, posticis divaricatis, acutis, carinatis,; elytris ultra 
medium parallels, apice attenuatis, suturam versus depressis, striato 
fortiter punctatis; sulcis tarsorum nullis; antennis pedibusque brun- 
neis. — Long. 15 millim., lat. 4 millim. 

Facies des espéces australiennes et plus particuliérement du 
L. assus. Il se place a la suite du L. scropha. 


17. L. princeps, Cand., Révis. I, p. 89. 
Somerset, Cap York (D'Albertis). 


18. L. variolus, Cand., Révis. I, p. 92. 
Somerset, Cap York (D'Albertis). 


RELEVE DES ELATERIDES 103 


19. L. Octavus, Cand. Reévis. I, p. 95. 
Somerset, Cap York (D'Albertis). 


20. L. crassus, Cand. Révis. ps 88. 
Somerset, Cap York (D'Albertis). 


21. L. asperulatus (nov. sp.) Ins. Yule, N. Guin. austr. (D’Al- 
bertis). 

Fuliginosus, opacus, griseo-squamulosus,; prothorace longitudine 
‘latiore, convexo, fortiter et inaequaliter punctato, angulis posticis 
brevibus, truncatis; elytris convexis, strvis punctatis, interstitiis basi 
granulatis; sulcis tarsorum nullis. — Long. 8-10 millim, lat. 2 4/,- 
3 millim. 

Jai sous les yeux une centaine d’exemplaires de ce type. Si 
je nen avais qu'un ou deux je moserais le séparer du crassus 
avec lequel il a une grande ressemblance. Cependant tous les 
specimens de l’Ile Yule different de l’espéce du Cap York par 
un prothorax moins bombé et autrement ponctué: les points sont 
ici moins larges et conséquemment plus écartés entre eux; ils 
sont aussi plus inégaux. La base des élytres est, comme chez le 
crassus, fortement granuleuse; les bords latéraux sont doublés 
d'une fine carène, caractére qui n’a pas été mentionné, bien 
quexistant également a un plus faible degré, chez le méme. 
L'aspect général est semblable. 


22. L. cinerascens (nov. sp.) Ins. Yule, Nov. Guineae australis 
(D'Albertis). 

Fuscus, opacus, dense cinereo-pubescens; prothorace longitudine 
latiore, dense fortiter punctato, parum convexo, lateribus haud cre- 
nulatis, angulis posticis vix porrectis, disco maculis pilosis plurimis 
cinereis; elytris aequaliter convexis, punctato-striatis, interstitiis pla- 
nis; sulcis tarsorum metathoracis nullis, prothoracis male definitis. 
— Long. 13 millim., lat. 4 millim. 

Un seul exemplaire. Il rappelle par son aspect général notre 
L. murinus, ou mieux certaines espéces de l’Inde analogues a 
ce dernier, ce qu'il doit à la pubescence blanchàtre, fine et 


104 E. CANDEZE 


dense des intervalles des stries des élytres, a Vopposé de ce 
qu’on observe chez presque toutes les espéces australiennes. Ce 
caractere le fera aisément reconnaitre. , 


ce rain 


23. M. minusculus, Cand., Révis. I, p. 104. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 


Alaus, Escus. 


24. A. lacteus, Fabr., System. Elewth. II 
Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 


25. A. appendiculatus, Herbst, Kaf. 
Amboina, Buru (Beccare). 


26. A, mortuus, Thoms., Rev. Zool. 1856, p. 473, pl. 24. 
Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 


27. A. lactellus, Cand., Révis. I, p. 130. 
Sarawak, Bornéo (Doria et Beccart). 


28. A. Albertisi (nov. sp.) Nouvelle-Guinée, Andai (D'Albertis). 

Fusco-testaceus, nigro-maculatus, squamulis minimis albidis mi- 
nus dense vestitus; prothorace latitudine longiore, convexo, base 
medio breviter carinato; elytris brevibus, parallelis, striato-punctatis, 
apice emarginatis, basi bituberculatis, subtus, antennis pedibusque 
brunneis. — Long. 10 millim., lat. 3 millim. 

Trés-petit. D’une couleur jaunàtre obscur varié de petites ta- 
ches noires, les élytres présentant de chaque coté une grande 
tache peu apparente virant au verdàtre, tout le corp revétu de 
petites écailles blanches non confluentes et modifiant peu la 
couleur du fond. Prothorax un peu plus long que large, curvi- 
linéairement rétrécl au sommet, convexe, finement ponctuò, 
présentant au milieu, vers la base, une courte caréne, ses an- 


RELEVE DES ELATERIDES 105 
gles postérieurs a peine divergents, carénés. Ecusson déclive , 
pentagonal. Elytres de la largeur du prothorax et moins de trois 
fois plus longues, paralléles dans plus de leur moitié antérieure, 
échancrées au bout, striées-ponctuées, le troisiéme intervalle 
portant un tubercule è la base, sur un plan postérieur a l’écus- 
son. Dessous, antennes et pattes brunes, le prosternum et les 
épipleures noiràtres. 
Un seul individu 9. 


29. A. elaps, Cand., Révis., p. 132. 
Un exemplaire de Labuan (Leccare). 


30. A. Boreli, Cand., Monogr. I, p. 229. 

Le Musée Civique de Génes posséde un assez grand nombre 
dexemplaires provenant de Halmaheira et de Ternate. Un indi- 
vidu originaire de Mansinam, a la Nouvelle-Guinée, ne m'a 
présenté aucune différence notable avec ceux des Moluques, sinon 
qu'il est un peu plus foncé en couleur, moins tacheté, c’est-a- 
dire que les teintes sont plus fondues. 


Sl. A. cerastes, Cand., Révis. I, p. 134. 

M. Beccari en a récolté un grand nombre dans les Iles de 
la Baie du Geelvink, a Andai, Dorey et Wa Samson (Nouvelle- 
Guinée septentrionale), conformes, pour la plupart, au type pri- 
mitivement décrit. Quelques-uns, toutefois, méritent une mention 
spéciale, car ils constituent une variété remarquable. Ils sont 
plus grands et d’une teinte générale plus noire, le tubercule de 
la base des élytres est plus fort, la caréne basilaire du prothorax 
mieux marquée, en un mot ils semblent en étre les grands dé- 
veloppements. 


32. A. regalis, Cand., Révis. I, p. 135. 

Amboine, Buru (Beccari); Goram (D'Albertis). 

Un exemplaire de cette dernière localité est entiérement noir, 
comme la variété propre a Ceram, 


106 E. CANDEZE 


33. A. scytale, Cand., Monogr. I, p. 228. 

L’habitat de cette espéce parait étendu. Décrite primitivement 
sur. des exemplaires originaires des Philippines, elle a été re- 
trouvée depuis a Célébes. Plus récemment le D. Beccari l’a 
capturée a Andai, Nouvelle-Guinée. L’exemplaire que j'ai sous 
les yeux ne differe en rien de ceux trouvés par M." Semper a 
Lucon. 


34. A. obliquus, Cand., Révis. I, p. 143. 
Deux individus trouvés par le D.” Beccari, l'un a Andai, l’autre 
a Dorey, où M. Wallace avait antérieurement capturé l’espéce. 


35. A. angularis, Cand., Révis. I, p. 145. 

Un exemplaire trouvé par le D." Beccari à Ramoi, Nouvelle- 
Guinée septentrionale vis 4 vis de T'Ile de Sorong. Sa taille 
(20 millim.) est plus grande que celle des individus récoltés a 
Misol par M. Wallace. 


36. A. arfakianus, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova 1875, 
Vol. VII, p. 1003. 

Un exemplaire trouvé par le D. Beccari sur les Monts Arfak; 
a Hatam, Nouvelle-Guinée. La forme de cette espèce est remar- 
quable: elle tend manifestement a se rapprocher de celle des 
Chalcolepidius americains. | 


37. A. Doriae, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova 1875, Vol. VII, 
p. 1000. 

Plusieurs exemplaires trouvés par le méme collecteur dans la 
méme localité que le précédent. Cet A/aus rappelle par sa taille, 
sa coloration et sa tournure lA. gigas du Cap York. 


38. A. sericeus, Cand. Révis. I, pag. 148. 

Ile Yule, Nouv. Guinée méridionale (D'Albertis). 

Cette espéce, décrite pour la premiére fois d’aprés un exem- 
plaire originaire de Rockhampton, parait plutòt une espèce nord- 
australienne étendue jusqu’a la Nouvelle-Guinée, qu'une espèce 


RELEVE DES ELATERIDES 107 


propre 4 ce dernier pays. Elle se retrouvera probablement dans 
toute la région intermédiaire. 

M. D'Albertis a encore trouvé, dans le voisinage de Vile Yule 
en terre ferme, un AJdaus, vraisemblablement nouveau, mais 
que son état de développement imparfait m’empéche de décrire 
ici. Il a les teintes et les élytres tuberculeuses et échancrées du 
cerastes, mais son prothorax est plus bombé, plus cylindrique, 
rappelant par sa forme celui du Boreli. Je lai nommé provi- 
solrement A. aconiias. 


CHALCOLEPIDIITES. 


Campsosternus. 


39. C. Candezei, Dohrn, Stett. Ent. Zeitschr. 1875, p. 17. 

Sarawak, Bornéo (Doria et Beccart). 

Jai deja signalé ailleurs la rareté des espéces de ce beau 
genre dans la Malaisie, alors qu'il est si répandu dans les deux 
presquiles indiennes. Sa répartition parait donc le contraire de 
celle des A/aus des mémes régions. Les Campsosternus déjà ré- 
duits & Sumatra, Bornéo, Java et aux Philippines, semblent 
disparaitre compléetement è l’orient de ces iles. Jusqu’ici du moins 
il n’en a pas été rencontré dans les Moluques et a la Nouvelle- 
Guinée. 


TETRALOBITES. 


Tetralobus, 


On sait que ce genre, l'un des plus remarquables et des mieux 
caractérisés de la famille, est essentiellement africain. 

Ce n'est done pas une des moins curieuses particularités de 
la distribution géographique des insectes d’en retrouver, dans le 
continent austral, des représentants très authentiques et appar- 
tenant d’une facon indéniable 4 cette coupe générique. Aux 
espéces déjà connues vient s'ajouter la suivante dont je n'ai 


108 E. CANDEZE 


sous les yeux, malheureusement, qu'une femelle immature, mais 
que je décris néanmoins a cause de ses caractéres parfaitement 
tranchés. i 


40. T. Albertisi (nov. sp.) Somerset (D’A/bertis). 

Fusco-brunneus, opacus, glaber, antennis (9) serratis, ferru- 
gineis; prothorace latitudine longiore, inaequali, cum capite creber- 
rime et grosse punctato, angulis posticis divaricatis, apice retrorsum 
flexis, acutissimis; elytris parallelis, sulcatis, punctulatis, dilute fer- 
rugineis; metathorace pedibusque pilosis. — Long. 30 millim., lat. 
6 millim. 

(9). Allongée et paralléle, brunàtre avec les élytres d'une teinte 
plus claire, glabre en dessus. Antennes dentées, ferrugineux 
clair. Front sémi-elliptique, perpendiculaire, largement sillonné et 
rugueusement ponctué. Prothorax plus long que large, modéré- 
ment bombé, inégal en dessus et rugueusement ponctué, ses 
bords latéraux flexueux, ses angles saillants, les antérieurs tom- 
bants, creusés, arrondis au bout, les postérieurs divergents, re- 
courbés en arriére et trés-aigus, spiniformes au sommet. Ecusson — 
cordiforme. Elytres paralléles, sillonnées, finement pointillées. Mé- 
tathorax et pattes poilus, surtout le premier; tarses trés-briéve- 
ment lamellés. 

Cette espéce se place auprès du 7. cylindriformis Cand. 
(T. Forinumi Hope?). 


DICREPIDIITES. 
se philus (gen. nov.). 


Frons antice carinata; spatium nasale maximum; palporum ar- 
ticulus tertius triangularis. 

Antennae breves, undecim articulatae, articulo primo crasso, se- 
cundo minimo,. globoso, tertio quarto aequali, triangulari, ultimo 
angusto, elongato, acuminato. 

Prosternum mucrone leviter incurvato, suturis lateralibus rectis, 
late et profunde canaliculatis. 


RELEVE DES ELATERIDES 109 


Mesosternum declive. 

Coxarum posteriorum laminae extus sensim attenuatae. 

Pedes breves; tarsorum articulo secundo et tertio longe, primo 
breviter, appendiculatis. 

Le caractére essentiel du genre réside dans la rectitude, la 
grandeur et la profondeur des canaux prothoraciques, presque 
aussi marqués que chez les Agrypnites, en méme temps que 
dans le développement exceptionnel du front et la hauteur de 
la plaque nasale. i 

L’espéce qui le constitue pourrait a la rigueur rentrer, soit 
| dans le genre Psephus, soit dans le genre Ehus, dont les ca- 

ractères seraient quelque peu modifiés pour permettre cette in- 
troduction. Toutefois j’ai cru devoir en faire une coupe générique 
speciale en attendant la révision compléte des Dicrépidiites des 
Indes orientales, qui ne pourra se faire convenablement que 
quand on connaitra un nombre plus considérable d’espéces de 
cette région. 


41. §. frontalis (nov. sp.) 

‘ Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 

Fuscus, pube fuscescente dense vestitus; fronte longe porrecta, 
latissima; prothorace latitudini longitudine aequali, apice arcuatim 
angustato, aequaliter convexo, crebre punctato, angulis posticis via 
divaricatis, acute carinatis; elytris ultra medium parallelis, stris 
punctatis; pedibus obscure rufis. — Long. 25 mill., lat. 6 mill, 

Je posséde des exemplaires de la méme espéce provenant de 
la presquile de Malacca. 


EUDACTYLITES. 
Pachyderes, Lar. 


42. P. ruficollis, Guér., Icon. XII, 5. 
Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 


43. P. apicalis, Cand., Bull. Acad. Brux. 1865, 24. 
Sarawak, Bornéo (Doria et Beccari). 


110 E. CANDEZE 


MONOCREPIDIITES. 


Monocrepidius, Escus. 


44. M. mucronatus (nov. sp.) Hatam dans les Monts Arfak, 
Nouvelle-Guinée septentrionale (Beccar?). 

Fulvo-brunneus, fulvo-pubescens,; fronte quadrata; antennis ar- 
liculo tertio quarto breviore; prothorace latitudine longiore, a bast 
angustato depresso, crebre subtiliter punctato, angulis posticis bicari- 
natis; elytris tenuiter punctato-striatis, interstitus planis, punctulats, 
apice emarginatis, mucronatis.— Long. 18 millim., lat. 4?/, millim. 

Tout entier d'un brun jaunàtre clair tirant au bai, revétu 

-d’une fine pubescence couchée, soyeuse, fauve. Front carrè, 
ponctué. Antennes médiocres, de la couleur générale, leur troi- 
siéme article plus court que le quatri¢me et plus long que le 
deuxiéme. Prothorax plus long que large, atténué depuis la 
base jusqu’au sommet avec les cdtés peu arqués, assez déprimé, 
couvert de points fins assez serrés sur les parties latérales, ses 
angles postérieurs un peu divergents, surmontés de deux carénes 
rapprochées dont l’extérieure est trés-longue. Ecusson pentagonal, 
plat, déclive. Elytres de la largeur du prothorax et un peu plus 
de deux fois plus longues, arquées sur les còtés depuis la base 
jusqu’au sommet ou elles sont échancrées et mucronées a langle 
externe de l’échancrure, un peu plus convexes que le prothorax, 
finement ponctuées-striées, les intervalles plats et trés-finement 
pointillés. Dessous du corps et pattes de la couleur du dessus. 

Cette espéce, dont je n’ai vu qu'un seul exemplaire, se distingue 
par ses élytres fortement échancrées et mucronées au bout, ca- 
ractére qu'elle partage avec un petit nombres d’espéces presque 
exclusivement americaines. Elle se place a coté du M. variabilis, 
de la Nouvelle-Caledonie. 


45. M. guttatus (nov. sp.) Aqui Conora, Ternate (Beccart). 

Elongatus, brunneus, griseo-pubescens; prothorace latitudine lon- 
quore, a basi angustato, crebre punctato, medio nigricante, angulis 
posticis tenuwibus, divaricatis, bicarinatiss elytris punctato-striatis, 


RELEVE DES ELATERIDES Joel 


apice emarginatis, guttulis nigris adspersis. — Long. 18 millim., 
lat. 33/5 millim. 

Assez étroit et allongé, d’un brun clair plus ou moins ferru- 
gineux, revétu assez densément d’une pubescence couchée, mo- 
difiant notablement par son reflet gris la teinte des téguments. 
Antennes courtes, leur troisiéme article intermédiaire quant a 
la longueur entre le précédent et le suivant. Prothorax plus 
long que large, rétréci depuis la base jusqu'au sommet, den- 
sément ponctué, marqué d'une raie noiratre fondue sur les bords, 
noire au milieu, ses angles postérieurs gréles, divergents, bi- 
carénés. Ecusson pentagonal, déclive. Elytres un peu plus larges 
que le prothorax et deux fois et demie plus longues, arquées 
sur les cotés, convexes, ponctuées-striées, les intervalles un peu 
convexes et densément pointillés, le troisiéme un peu élevé a 
la base, échancrées au bout, semées de points noirs plus ou 
moins nombreux, manquant parfois complétement. Dessous bru- 
natre, pattes plus claires. 


46. M. similis (nov. spec.) Nouvelle-Guinée, Korido dans l’Ile 
de Misori (Beccarî). 

Elongatus, ferrugineo-brunneus, fulvo pubescens; prothorace la- 
titudine longiore, a basi paulo angustato, convexo, minus dense 
punclato, medio vitia nigricanti, angulis posticis acutis, bicarinatis; 
scutello convexiusculo, obscuro,; elytris punctato-striatis, interstitis 
converis, punciatis, apice emarginatis. — Long. 15 millim., lat. 
3 millim. 

Il ressemble beaucoup au précédent, au moins a la variété 
sans taches sur les élytres, mais il en différe par quelques ca- 
racteres de détails tel que les suivants: sa pubescence est moins 
grise et moins apparente, son prothorax est plus convexe, moins 
densément ponctué, a angles postérieurs moins divergents, son 
écusson est plus bombé et d’une teinte obscure, les intervalles 
des stries des élytres sont plus bombés et plus fortement ponc- 
tués, enfin le troisiéme n’est nullement élevé a la base ainsi 
qu'on l’observe chez le guttatus. 

Je n’en ai vu qu'un exemplaire. 


I? E. CANDEZE 


47. M. arouensis (nov. sp.) Ins. Arou (Beccart). 

Latiusculus, fuscus, griseo-pubescens; «prothorace longitudine vix 
latiore, apice urcuatim angustato, convexo, creberrime inaequaliter 
punctato, angulis posticis fortiter carinatis; elytris brevibus, punc- 
tato-striatis, interstituis convexis, punctatis; pedibus flavis. — Long. 
10 millim., lat. 3 millim. 

Assez long, brunatre obscur, revétu d'une fine pubescence 
grise; front trés-ponctué, portant a la base une ligne élevée. 
Antennes d'un brun rougeàtre. Prothorax presque aussi long que 
large, rétréci au sommet, médiocrement bombé, couvert de 
points trés-denses et inégaux en grosseur, ses angles postérieurs 
non divergents, fortement carénés. Elytres de la largeur du 
prothorax et deux fois plus longues, arquées sur les cétés, de- 
primées vers la suture, ponctuées-striées, les intervalles convexes 
et trés-ponctués, entiéres au bout. Pattes d’un flave brunàtre. 
Les flancs du prothorax sont creusés en gouttiére le long du 
bord et la lamelle du quatriéme article des tarses est large. 

Plusieurs exemplaires. 


48. M. Yulensis (nov. sp.) Ins. Yule, N. Guin. austral. (D’Albertis). 

Latiusculus, fuscus, griseo-pubescens,; prothorace latitudine paulo 
longiore, apice arcuatim angustato, parum convexo, regularier, 
aequaliter et confertim punctato, angulis posticis retrorsum pro- 
ductis, bicarinatis; elytris prothorace paulo angustioribus, brevibus 
punctato-striatis, interslitiis planis, confertim punctatis; antennis 
pedibusque rufo-castaneis. — Long. 11 millim., lat. 3 millim. 

Aspect général du précédent. Il s’en distingue par son pro- 
thorax plus allongé, plus également ponctué et surtout par la 
présence de deux carénes bien distinctes aux angles postérieurs. 
Cette longueur plus grande du prothorax rend les élytres rela- 
tivement plus courtes. Comme chez l’arowensis, les flancs du 
prothorax sont creusés en gouttiére et la lamelle du quatriéme 
article des tarses est large. 


49. M. horistonotus (nov. sp.) N. Guin. (D'Albertis). 
Latiusculus, fuscus, subtiliter griseo-pubescens; prothorace lon- 


, 


RELEVE DES ELATERIDES 113 


gitudine vix latiore, basi apiceque angustato, convexo, creberrime 
maequaliter punctato, angulis posticis brevibus, carinatis; elytris 
brevibus, basi leviter angustatis, punctato-striatis, interstittis apice 
praesertim convexis, punciatis; pedibus pallidi. — Long. 10 
millim., lat. 3 millim. 

Il ressemble beaucoup au précédent; cependant sa forme gé- 
nérale est différente. Le prothorax et les élytres retrécis tous 
deux a la base lui donne une certaine ressemblance avec les 
Cardiophorites du genre Horistonotus. Il se distingue en outre 
par les intervalles des stries des élytres plus convexes, surtout 
au sommet. 

Je nen ai vu qu'un seul spécimen. 


50. M. pauperatus (nov. sp.) Ternate, N. Guin. (Beccari). 

Brevis, fuscus, subtiliter griseo-pubescens; prothorace longitudine 
vix latiore, apice fortius basi vie angustato, convexo, creberrime 
sub-aequaliter punctato, angulis posticis brevibus, carinatis; elytris 
punctato-striatis, interstitus convexis punctatis, pedibus flavis. — 
Long. 7 millim., lat. 2 millim. 

Fort voisin des deux précédents, dont il semble une forme 
intermédiaire en ce qui concerne le retrécissement de la base 
du prothorax, qui est nul chez l’arowensis et très prononcé chez 
l’horistonotus, tandis qu ici il est léger; la taille de cette espéce 
est toujours plus petite, le prothorax est plus également ponctué; 
ses quatre angles sont généralement teintés de rougeàtre. 


Jen ai vu plusieurs exemplaires. 


51. M. corniculatus (nov. sp.). N. Guin. sept. Ramoi (Beccari). 

Brunneo-niger, tenuiter pubescens; fronte rufa; prothorace lati- 
tudine longiore, convexo, crebre regulariter punctato, basi medio 
tuberculato, angulis posticis retrorsum productis, carinatis,; elytris 
brevibus, punctato-striatis, ‘interstitiis convexis, punctulatis, apice 
oblique truncatis, plagis quatuor parum distinctis rufescentibus; 
pedibus flavis. — Long. 10 millim., lat. 2.1/, millim. 

Brunàtre obscur, médiocrement luisant, revétu d’une fine pu- 
bescence fauve. Front rougeàtre en avant. Antennes de méme 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (25 Marzo 1878). 8 


114 E. CANDEZE 


couleur, leur troisiéme article un peu plus long que le second. 
Prothorax plus long que large, trés convexe, assez densément 
et également ponctué, offrant sur la ligne médiane, prés de la 
base, un tubercule acuminé, ses angles postérieurs dirigés en 
arriére et assez fortement carénés le long de leur bord externe. 
Elytres courtes, attenuées en arriére, ponctuées-striées, les in- 
| tervalles convexes et finement ponctués, leur extrémité briéve- 
ment et obliquement tronquée, leur base, ainsi que deux grandes 
taches confuses sur chacune, rougeàtres. Pattes flaves. 

Un seul spécimen. Cette espéce est trés remarquable, grace au 
tubercule de la base du prothorax. 


52. M. contiguus (nov. sp.) N. Guin. (D'Albertis). 

Fusco-niger, dense griseo-pubescens; prothorace latitudine paulo 
longiore, convexo, confertissime aequaliterque punctato, angulis 
posticis retrorsum productis, carinatis; elytris brevibus, punctato- 
striatis apice emarginatis, plaga media obliqua, parum distincta, 
rufa; pedibus flavis. — Long. 9 millim., lat. 2 !/, millim. 

Méme forme que les précédents; noiratre densément revétu 
d’une pubescence grise qui voile et modifie notablement la teinte 
des téguments. Front arrondi et légérement rougeàtre en avant. 
Antennes brunes. Prothorax un peu plus long que large, fine- 
ment, trés densément et également ponctué, ses angles posté- 
rieurs dirigés en arriére, carénés. Elytres deux fois et demie 
plus longues que le prothorax et de largeur égale, atténuées au 
bout avec l’extrémité brièvement échancrée, ponctuées-striées, 
les intervalles à peine convexes et densément pointillés, offrant 
dans leur milieu une bande oblique rougeàtre peu visible. Pattes 
flaves. 

Deux exemplaires. 


53. M. Leluti, Le Guillou, Rev. Zool. 1844, p. 200, — Gand 
Monogr. II, p. 229. 

Depuis l’époque deja éloignée ou Le Guillou, chirurgien a 
bord de la Zélée, découvrit cette espéce dans les parages du 
détroit de Torres, elle n’était plus, que je sache, venue dans 


> 


RELEVE DES ELATERIDES 115 


les collections européennes. M. L. M. D’Albertis l’a retrouvée en 
nombre a Somerset, en Janvier 1875. Elle se distingue nette- 
ment du M. Auwstralasiae et des grandes espéces voisines, par 
son prothorax allongé, fortement sillonné dans toute sa longueur, 
et par les deux petites taches blanches formées de poils con- 
densés qui en ornent le disque. »* 


54. M. regularis (nov. sp.) Somerset, Cap York (D’Albertis). 

Niger, haud nitidus, pube tenui, sericea, fulvescente vestitus; an- 
tennis brunneis; prothorace latitudine longiore, a basi sensim an- 
gustato, crebre tenuwiter regulariterque punctato, angulis posticis haud 
divaricatis, bicarinatis; elytris prothoracis latitudine, a basi atte- 
nuatis, punctato-substriatis interstitiis planis, rugoloso-punctulatis; 
pedibus rufis. — Long. 14-17 millim., lat. 33/,-4+/, millim. 

Allongé, noir, peu .luisant, revétu d'une pubescence fine, 
couchée , soyeuse, assez dense, a reflet fulvescent. Antennes 
brunes. Prothorax un peu plus long que large, rétréci depuis 
la base jusqu’au sommet, bombé réguliérement, semé de petits 
points assez denses, ses angles postérieurs dirigés en arriére, 
bicarénés. Elytres de la largeur du prothorax et deux fois et 
un quart plus longues, atténuées a partir de la base, finement 
striées, les stries ponctuées, les intervalles plats, finement ru- 
gueux et pointillés, l’extrémité briévement échancrée. Pattes 
rousses. Dessous soyeux comme le dessus. 

Cette espéce a un peu l’aspect du M. brevipennis M. i mais 
elle est plus allongée. Il y a, parmi les Monocrepidius recuellis 
a Somerset par M. D'Albertis, quelques spécimens qui se ratta- 
chent plus ou moins à cette espéce; ils sont plus petits, bruns 
ou brun ferrugineux, et constituent peut-étre un autre type spé- 
cifique, mais ceci est une question difficile a trancher par la 
raison suivante. 

* Les Monocrepidius d’ Australie constituent un groupe d’insectes 
où les formes sont des plus instables et la délimitation des 
espéces hérissée des plus grandes difficultés. On y reconnait 
bien un certain nombre de types que l'on. peut élever au rang 
d’espéces, en se conformant, la dessus, aux idées qui ont géné- 


116 E. CANDEZE 


ralement cours aujourd’hui, mais ces mémes types s’altérent par- 
fois 4 un point tel quils arrivent a s enchevétrer, 4 se confondre 
de la facon la plus inextricable; de là l’impossibilitè d’arriver a 
un classement tout-à-fait satisfaisant, 4 moins de laisser de còté 
les formes hybrides dans un veritable caput mortuum, pour me 
servir d’une expression employée par les chimistes, composé de 
ce qu'on appelle les espéces dowteuses. La méme remarque s’ap- 
plique, mais 4 un moindre dégré, aux Lacon du méme conti- 
nent et à plusieurs autres genres de cette faune australienne 
qui fait le désespoir des nomenclateurs, ne le cédant a cet égard 
qu’a celle de la Nouvelle-Zélande où la Nature semble s'étre 
livrée à un oubli complet des régles quelle s'est imposée plus 
ou moins ailleurs. 


55. M. basilaris (nov. sp.) Somerset (D'Albertis). 

Brunneo-niger, parum mitidus, pubescens; prothorace latitudini 
longitudine subaequali, apice arcuatim angustato, convexo, punc- 
tato, angulis posticis haud divaricatis, carinatis; elytris punctato-. 
striatis, interstitiis plants, punctatis basi anguste flavis; antennis 
pedibusque rufescentibus. — Long. 6 millim., lat. 51/, millim. 

Cette petite espéce se distingue au premier abord par ses 
élytres marquées de flave a la base. Elle a plutòt l’aspect d’un 
Anchastus que d'un Monocrepidius, mais la structure de ses tarses 
ne laisse aucun doute sur la place qu'elle doit occuper au point 
de vue du genre. 

Jen ai vu plusieurs exemplaires. 


56. M. flavicans (nov. sp.) Somerset (D'Albertis). 

Flavicans, opacus, tenuiter sat dense pubescens; antennis longiu- 
sculis; prothorace latitudine vix. longiore, sub quadrato, parum con- 
vexo, crebre, subtilissime inaequaliterque punctato, angulis posticis 
brevibus, longe tenwiter carinatis; elytris prothoracis latitudine, 
punctato-striatis, interstitis tenuissime granulatis; subtus obscurior, 
pedibus flavis. — Long. 6 millim., lat. 1?/, millim. 

D'un jaunàtre plus ou moins obscur et mat, revétu d’une 
pubescence fine, couchée et de la méme couleur. Antennes assez 


RELEVE DES ELATERIDES 117 


longues. Prothorax un peu plus long que large, peu rétréci au 
sommet, peu convexe, couvert d’une ponctuation trés fine, serrée , 
inégale, ses angles postérieurs petits, finement et longuement 
carénés. Elytres de la largeur du prothorax et deux fois plus 
longues, déprimées, striées-ponctuées, les intervalles finement 
ruguleux. Dessous du corps plus obscur que le dessus. Pattes 
flaves. 


#7. M. simulans (nov. sp.) Somerset (D'Albertis). 

Praecedenti affinis sed prothorace paulo breviore, a basi sensim 
attenuato, fere aequaliter et fortius punctato. — Long. 7 millim., 
lat. 2 millim. 

La parenté de celle-ci avec la précédente est évidente et ce- 
pendant la nature toute différente de la ponctuation du prothorax 
s'oppose a ce quelle soit laissée sous la méme désignation spé- 
cifique. C'est une de ces espéces ambigués dont j'ai parlé tout a 
Vheure. 


Heteroderes, Larr. 


58. H. Beccarii (nov. sp.) Célebes: Macassar (Beccarz). 

Depressus, flavus, opacus, fusco-variegatus, pube flava, sub-erecta, 
dense vestitus; prothorace latitudini longitudine aequali, a basi le- 
viter angustato, vitta media obscura, angulis posticis brevibus, haud 
carinatis; elytris profunde punctato-striatis, vitta suturali postice 
appendiculata obscura. — Long. 5 millim., lat. 11/, millim. 

De forme elliptique allongée, deprimé, jaune mat, revétu d'une 
pubescence a demi redressée, dense, de la teinte des téguments; 
le prothorax présentant une ligne médiane brune, les élytres 
offrant une bande large de méme couleur le long de la suture, 
laquelle bande envoie extérieurement un rameau non loin de 
l’extrémité. Prothorax aussi long que large, ses angles posté- 
rieurs petits, dépourvus de carénes. Elytres profondément ponc- 
tuées-striées, les intervalles un peu convexes. 

Plusieurs exemplaires. 


118 Î. CANDEZE 


59. H. multilineatus (nov. sp.) Célébes: Macassar (Beccari). 

Depressus, flavus subnitidus, nigro-variegatus, pube flava, semi- 
erecta, vestitus; fronte nigra; prothorace longitudine latiore, a medio 
angustato, vitta media migra, angulis posticis brevibus haud cari- 
natis; elytris profunde punetato-striatis, vittis nigris abbreviatis, 
multis, variegatus. — Long. 41/, millim., lat. 1!/; millim. 

Voisin du précédent et assez semblable au premier abord, mais 
sen distinguant par plusieurs caractéres de détail. La téte est 
noire. Le prothorax est manifestement moins long que large; 
enfin les élytres sont marquées d’une multitude de petites lignes 
noires confluentes a la base et plus nombreuses dans le voisi- 
nage de la suture que dans la partie externe. 

Cette espéce, ainsi que la précédente, fait partie d'un petit 
groupe composé d’espéces indiennes et africaines que j'ai autre- 
fois placé dans le genre Aeolus où elles constituent une section, 
la troisiéme, caractérisée par l’absence de caréne aux angles pos- 
térieurs du prothorax (‘). Un examen ultérieur des espéces en 
question m’engage a les détacher des Aeolus, genre propre a 
Amérique, pour les annexer aux Heteroderés avec lesquels elles 
ont une parenté évidente, notamment, avec l’espéce européenne, 
YH. cruciatus. 


60. H. malaisianus, Cand., Monogr. I, pag. 359. 
Un spécimen trouvé dans l’île de Timor par M. L. M. D’ Albertis. 


61. H. triangularis, Eschs., Zntomogr. — Cand., Monogr’. II, p. 36. 

Deux exemplaires trouvés à Baly par M. Beccari. Cette espèce 
est commune aux Philippines et parait répandue dans toute la 
Malaisie. 


PHYSORHINITES. 


Anchastus. 


62. A. longicornis Cand., Bull. Acad. Brux. 1865, p. 28. 
Un spécimen 9 trouvé par M. Beccari 4 Hatam (N. Guinée). 


(1) CAND. Monogr. des Elat, II, p. 345. 


RELEVE DES ELATERIDES 119 


63. A. pisciculus (nov. sp.), Hatam, N. Guin. (Beccar?). 

Fuscus, opacus, breviter pilosulus; fronte antice carinata; anten- 
nis longiusculis brunneis; prothorace latitudine longiore, a basi 
leviler angustato, punciulato, angulis posticis retrorsum productis, 
carinatis, rufescentibus; elytris punctato-striatis, basi granulatis et 
rufescentibus. — Long. 6 millim., lat. 1!/, millim. 

Plus étroit, plus cylindrique que le précédent, brun mat, le 
front, la base du prothorax et celle des élytres, ainsi que 
l’écusson, passant au rougeàtre, revétu d’uné pubescence courte, 
rude, à demi redressée, de méme couleur. 

Front présentant dans sa moitié antérieure une caréne longi- 
tudinale assez forte. Antennes aussi longues que la moitié du 
corps, brun rouge, leur troisiéme article intermédiaire pour la 
longueur entre le second et le quatriéme. Prothorax plus long 
que large, légérement rétréci en avant a partir de la base, ses 
cotés droits, finement ponctué, les points non ombiliqués (en 
quoi il difféere surtout du /ongicornis), ses angles postérieurs 
aigus, dirigés en ‘arriére, fortement carénés. Elytres de la lar-' 
geur du prothorax; assez fortement: ponctuées-striées, les inter- 
valles pointillés et subrugueux, granuleux à la base. Pattes 
testacées. 

Je nen ai vu qu'un seul spécimen. 


64. A. nitidulus (nov. sp.) Hatam, N. Guin. (Beccari). 

Angustus, nitidus, niger, griseo-pubescens; antennis brunneis, 
articulo tertio secundo paulo longiore; prothorace latitudine sesqui 
longiore; apice tantum angustato, convexo, crebre aequaliter punc- 
lato, angulis posticis retrorsum productis, acute bicarinatis,; elytris 
punctato-striatis; pedibus brunneis. — Long. 11 millim., lat. 2 1/, 
millim. 

Etroit et allongé, assez luisant, noir passant au brunàtre sur 
les élytres, revétu d’une fine pubescence rise, couchée. Front 
un peu redressé en ayant. Antennes courtes, d’un brun rouge, 
leur troisiéme article un peu plus long que le second. Prothorax 
notablement plus long que large, paralléle en arriére, très 
bombé, finement et réguliérement ponctué , ses angles posté- 


120 E. CANDEZE . 
rieurs longs, aigus, dirigés en arriére, fortement bicarénés. 
Elytres paralléles, ponctuées-striées, les intervalles à peu près 
plats, ponctués. Pattes jaunatres, les cuisses de couleur plus 
claire. 

Un seul spécimen. 


ELATERITES. 
Drasterius sì Escus. 


65. D. apicalis nov. sp.) Celébes, Macassar (Beccare). 

Fusco-niger, incondite griseo-pubescens; antennis brunneis; pro- 
thorace longitudine latiore, apice arcuatim angustato, aequaliter 
punctato, angulis posticis rufescentibus; elytris profunde punctato- 
striatis, dimidia parte postica guttulis quatuor. flavis notata; pedi- 
bus testaceis. — Long. 4-41/, millim., lat. 11/,-1/ millim. 

Var. a. Elytris apice tantum bimaculatis. 
Var. b. Elytris guttulis quatuor obsoletis. 

Noir ou noir brun, pubescent, les an&les du prothorax teintés 
de rougeàtre et les élytres marquées dans leur moitié postérieure 
de quatre petites taches flaves, les taches parfois réduites aux 
deux apicales, parfois méme tout-a-fait effacées. Front grand, ré- 
guliérement bombé, ponctué assez fortement. Antennes brunes. 
Prothorax plus large que long, rétréci au sommet, assez luisant, 
convexe, régulicrement ponctué; les angles postérieurs dirigés 
en arriére avec leur pointe seule faiblement courbée en dehors, 
portant une caréne rapprochée du bord externe. Elytres 4 peine 


aussi larges que le prothorax, courtes, profondément ponctuées-. 


striées, les intervalles peu convexes et pointillés. Pattes testacées. 
Recuelli en grande quantité, en Janvier 1874. 


Megapenthes, Kiss. 
66. M. marginatus (nov. sp.) Borneo, Sarawak et Singapore 


(Doria et Beccarà). 
Bajulus, lateribus nigricans, nitidus, griseo-pilosulus; prothorace 


RELEVE DES ELATERIDES 12] 


latitudine longiore, apice angustato, regulariter punctato, punctis 
lateribus umbilicatis, angulis posticis divaricatis, bicarinatis; ely- 
iris elongatis, punctato-striatis, interstitus planis, apice late emar- 
ginatis, mucronatis; corpore subtus, antennis pedibusque concolo- 
ribus. — Long. 14 millim., lat. 3 millim. 

Brun rouge, luisant, les còtés passant au noir, revétu d'une 
pubescence grise. Front légèrement convexe, marqué de points 
ombiliqués. Antennes assez courtes, brunes. Prothorax plus long 
que large, assez fortement rétréci en avant a partir du milieu, 
médiocrement convexe, ponctué, les points des portions latérales 
antérieures ombiliqués, présentant un sillon large et court en 
arriére, ses angles postérieurs divergents, bicarénés. Ecusson 
pentagonal. Elytres un peu plus larges que le prothorax è la 
base, attenuées graduellement de la pointe jusqu'au sommet, 
ponctuées-striées, les intervalles plats et éparsément ponctués, 
leur extrémité largement échancrée et munie d'une épine a l’angle 
externe de l’échancrure. Dessous du corps et pattes de la couleur 
du dessus. 

67. M. niger (nov. sp.) Célébes, Kandari (Beccari). 

Elongatus, niger, nitidus, parce griseo-pubescens; fronte antice 
arcuata; prothorace latitudine longiore, a medio angustato, minus 
convexo, minus dense punctato, angulis posticis divaricatis, bicari- 
natis; elytris apice a medio arcuatim attenuato, punctato-striatis, 
interstitiis planis, apice integris; antennis pedibusque brunneis. — 
Long. 15 millim., lat. 3 millim. 

Allongé, noir luisant, revétu d'une fine pubescence grise peu 
dense. Front légèrement. convexe, arrondi en avant. Antennes 
brunes. Prothorax plus long que large, rétréci a partir du milieu, 
médiocrement convexe, finement et peu densément ponctue, 
sillonné au milieu en arriére, ses angles postérieurs allongés, 
divergents, bicarénés. Elytres longues, atténuées au bout, ponc- 
tuées-striées, les intervalles plats, leur extrémité échancrée for- 
tement avec la dent externe de l’échancrure spiniforme. Pattes 
brunes. 

Un seul exemplaire. Cette espéce a toute l’apparence d'un 


122 | E. CANDEZE 


Diplocenus. Il différe du diploconoides entre autres caractères par 
les angles postérieurs du prothorax bicarénés. 


68. M. junceus, Cand., Bull. Acad. Brux. 1865, pag. 30. — 
Ann. Soc. Entom. Belg. XVIII. 

Cette espéce, décrite primitivement comme habitant les Phi- 
lippines, se rencontre également a Bornéo. Plusieurs specimens 
trouvés & Sarawak par M.'s Doria et Beccari, ne different pas 
sensiblement de ceux découverts dans les environs de Manille 
par M. Semper. Un exemplaire de Céram me semble également 
se rapporter à la méme espéce. 


69. M. suturalis (nov. sp.) Nouv. Guin. bor. Andai S M. D’ Al- 
bertis). 

Testaceo-ferrugineus, nitidus, flavo-pilosulus; prothorace latitu- 
dine paulo longiore, apice tantum angustato, parce subtiliter punc- 
tato, angulis posticis bicarinatis; elytris postice attenuatis, apice 
emarginatis, punctato-siriatis, sutura migricante. — Long. 12 

millim., lat. 3 millim. 

Espéce trés-voisine de la précédente. Sa forme est un peu 
moins cylindrique, un peu plus large, son prothorax moins al- 
longé, plus finement et moins densément ponctué, enfin ses 
élytres sont teintées de noir a la suture. 

Un spécimen. 


70. M. inconditus, Cand., Monogr. II, pag. 504. 

Un spécimen rencontré a Célébes, Kandari, par M. Beccari. 
- Il se rapporte a l’espèce des Philippines, avec cette faible varia- 
tion que les élytres sont vaguement quadrimaculées d’une teinte 
un peu plus claire que la teinte générale. 


71. M. punctatus (nov. Sp) Nouy. Guinée sept., Ramoi (L. M. 
D'Albertis). 

Castaneus, opacus, breviter pubescens; prothorace sshd haud 
longiore, apice arcuatim angustato, convexo, crebre punctato, angulis 
posticis brevibus, retrorsum products, unicarinatis; elytris punctato- 


RELEVE DES ELATERIDES 123 
striatis, interstitiis crebre punctatis, apice integris. — Long. 9 millim., 
lat. 2 millim. 

Tournure générale des précédents, mais plus petit. Ses angles 
prothoraciques unicarénés et ses élytres entiéres au bout len 
éloignent suffisamment. On ne pourrait le confondre, grace a ces 
caractéres, qu’avec le M. mutulus de Java dont il différe beaucoup 
d’autre part. 


72. M. carinatus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccar?). 

Brunneus, parum nitidus, brunneo-pilosulus; prothorace qua- 
drato, convexo, crebre punctato, angulis posticis retrorsum productis, 
fortiter et longe bicarinatis; elytris brevibus, prothorace angustio- 
ribus, a basi attenuatis, apice integris, striis interstitisque punctatis; 
antennis pedibusque rufescentibus. — Long. 9 millim., lat. 1 ?/, 
millim. | 

Cette espéce se distingue particuliérement par la grandeur 
relative de son prothorax, plus large que les élytres, et surtout 
par les fortes carénes qui se remarquent sur les angles posté- 
rieurs de la méme pièce. | 

Je nen ai vu qu'un seul exemplaire. 


73. M. dorsalis (nov. sp.) Java, N. Guinée (Beccar’). 

Rufescens, breviter pubescens; fronte basi nigricante; prothorace 
latitudine paulo longiore, a basi attenuato, crebre punctato, opaco, 
disco nigricante, angulis posticis flavescentibus, unicarinatis; elytris 
flavo-testaceis, profunde punctato-striatis, interstitiis convexis, punc- 
tatis, apice subintegris; pedibus flavis. — Long. 61/, millim.; 
lat. 1 3/, millim. 

Assez petit, peu luisant; jaunàtre avec le prothorax rougeatre 
en avant, son disque noir, pubescent. Front roux avec la base 
noire, trés-fortement ponctue. Antennes assez courtes, brunes. 
Prothorax un peu plus long que large, rétréci depuis la base, 
avec ses còtés peu courbes, convexe, densément ponctué, opaque, 
ses angles postérieurs prolongés dans la direction des bords la- 
téraux, unicarénés. Hcusson noirdtre. Elytres de la largeur du 
prothorax, profondément ponctuées-striées, les intervalles conve- 


124 E. CANDEZE 


xes et densément ponctués, leur extrémité a peine visiblement 
échancreée. 

Trouvé en nombre par M. Beccari, a Java, Tcibodas, en 
Octobre 1874 et 4 Hatam (Nouv. Guin.) en Sept. 1375. 


'Melanoxanthus, Escus. 


74. M. vittatus, Cand., Bull. Acad. Belg. 1865, p. 32. 
Un spécimen trouvé par M.'s Doria et Beccari è Sarawak, 
Bornéo. 


75. M. ligatus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 

Aler, opacus, fusco-pubescens; prothorace latitudine paulo lon- 
giore, crebre fortilerque punctato, angulis posticis carinatis; elytris 
profunde punctato-striatis, interstitiis convexis, punctatis, basi vit- 
taque laterali rufo-testacea; pedibus rufis. — Long. 8-10 millim., 
lat. 2-2 1/, millim. 

Espéce très reconnaissable au système de coloration des ély- 
tres. Un seul exemplaire.a été trouvé à Sarawak. Jen posséde 
plusieurs provenant de Hong-Kong. Ces derniers ont le maxi- 
mum de la taille indiquée ci-dessus et ils different en outre de 
l’individu de Bornéo par le prothorax un peu plus rétréci en 
avant, 4 angles postérieurs plus divergents et par la pubescence 
plus forte. A part ces dissemblances il y a conformité dans les 
autres détails de structure et de coloration. 

Le M. ligatus, de méme que le vittatus et l’epitrotus, serait aussi 
bien placé dans le genre Megapenthes que dans celui-ci. Les 
differences qui séparent ces deux genres, différences dont la 
principale réside dans la structure plus ou moins filiforme des 
antennes, tendent a disparaitre a mesure que de nouvelles dé- 
couvertes ajoutent un contingent de plus en plus nombreux aux 
rares espéces connues è l’époque deja reculée de leur établisse- 
ment. Il est peu de collections, venant des Indes, que n’en 
renferment quelques espèces inédites, ce qui indique qu’elles y 
sont fort nombreuses, et que nous sommes encore loin d’en 
avoir épuisé la série. Il me parait que ces deux genres, qui re- 


RELEVE DES ELATERIDES 125 


présentent dans les régions tropicales de l’ancien continent, notre 
G. Zlater, pourraient sans inconvénients étre réunis en un seul 
que l’on diviserait simplement en deux sections. 

Provisoirement, je les ai maintenus dans la présente énumé- 
ration. 


76. M. melanocephalus, Fabr. Sp. ims. — Cand., Monogr. II, 
pag. 512. Célèbes, Macassar (Becca). 

Cette espèce est, comme on sait, répandue dans toute la zone 
équatoriale du globe. 


77. M. Doriae (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 

Angustus, niger, opacus, nigro-pubescens; prothorace latitudine 
paulo longiore, rufo; plagis anticis duabus conjunctis, nigris; ely- 
tris punctato-substriutis, interstitiis subtiliter granulatis. — Long. 
8 millim., lat. 1+/, millim. 

Etroit, d’un noir profond et mat, le prothorax rouge avec 
deux taches noires couvrant la moitié antérieure, revétu d’une 
pubescence obscure. Front trés-convexe, finement ponciué. An- 
tennes noires, composées d’articles larges. Prothorax un peu 
plus long que large, rétréci en avant à partir de la base, fine- 
ment et assez densément ponctué, ses angles postérieurs noirs, 
unicarénés. Elytres paralléles, granuleuses vers la base, finement 
ponctuées-striées. 

Un exemplaire. 


78. M. partitus (nov. sp.) Ternate (Beccari). 

Fusco-niger, opacus, fusco-pubescens; antennis obscuris,; protho- 
race latitudine vix longiore, apice arcuatim angustato; crebre sub- 
liliter punctato, basi anguste flavo; angulis posticis unicarinatis, 
elytris basi flavis, punctato-siriatis. — Long. 7-8 millim., lat 
13/2 millim. 

Assez large, noir brunatre opaque, le joint du thorax avec 
les élytres coloré en jaune flave, revétu d’une pubescence 
obscure. Front convexe. Antennes courtes, brunes. Prothorax 
presque aussi large que long, trés-rétréci au sommet, convexe, 


126 E. CANDEZE 


finement et densément ponctué, sillonné en arrière, ses angles 
postérieurs dirigés en arriére, unicarénés. Elytres de la largeur 
du prothorax et deux fois plus longues, atténuées en arrière 4 
partir de la base, ponctuées-striées, les intervalles plats et trés 
ponctués. Pattes jaunes. 

Je posséde dans ma collection un exemplaire de la méme 
espéce originaire de la Nouvelle-Guinée. 


79. M. proximus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccare). 

Fusco-niger, opacus, fusco-pubescens; antennis brunneis; pro- 
thorace latitudini longitudine aequali, apice arcuatim angustato, 
crebre punctato, basi anguste flavo, subtiliter granulato, angulis 
posticis bicarinatis; elytris basi flavo-maculatis, punctato-striatis. — 
Long. 6 millim., lat. 11/, millim. 

Il ressemble au précédent a première vue: méme taille ou a~ 
peu prés, méme aspect, méme systéme de coloration, mais il 
sen distingue nettement par la présence de deux carénes très 
visibles sur chacun des angles postérieurs du prothorax. 


80. M. subeylindricus, Cand., Bull. Acad. Belg. 1865, p. 35. 
Iles Arou (Beccar?). 


81. M. decemnotatus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccari). 

Niger, opacus, griseo-pubescens; antennis nigris; prothorace co- 
nico, subtiliter punctulato, angulis posticis unicarinatis, basi flavo- 
notatis; elytris guttulis octo flavis; pedibus nigris. — Long. 6 
millim., lat. 13/, millim. 

Noir, opaque, revétu d'une fine pubescence grise, orné de 
dix petites taches d’un jaune clair et vif: deux a la base des 
angles postérieurs du prothorax, deux oblongues a la base des 
élytres, quatre disposées en demi-cercle vers le milieu de celles- 

, deux au quart postérieur. Antennes entiérement noires. Pro- 
thorax conique, médiocrement convexe, finement et densément 
ponctué, ses angles postérieurs fortement carénés. Elytres super- 
ficiellement ponctuées-striées, échancrées au bout. Pattes noires. 

Un seul exemplaire. Cette jolie espéce ressemble, quant au 


RELEVE DES ELATERIDES 107 


nombre et a la disposition des taches, au M. decemguttatus de 
‘Mindanao, mais il s'en distingue par quelques caractéres tranchés. 


82. M. quadrinotatus, Cand., Bull. Acad. Belg. 1865, p. 35. 
Célebes, Kandari (Beccari). 
Un individu. 


83. M. nigricornis (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 
Rufus, subopacus, antennis, scutello elytrisque nigris, tenuiter 
pubescens; prothorace latitudini longitudine aequali, punctulatus, 
angulis posticis carinatiss elytris brevibus, subtiliter punctato-striatis; 
pedibus nigris. — Long. 5 millim., lat. 11/, millim. 
D'un rouge obscur, subopaque, avec l’écusson, les élytres, les . 
antennes et les pattes noires,*revétu d’une fine pubescence. An- 
“ tennes épaisses, leurs articles larges. Prothorax aussi large que 
long, rétréci au sommet, convexe, finement ponctué, ses angles 
postérieurs dirigés en arriére, carénés. Elytres courtes, finement 
granuleuses a la base, superficiellement ponctuées-striées, les 
intervalles plats et ponctuées, tronquées a l'extrémité. 


84. M. ruficollis (nov. sp.) Nouv. Guin., Andai (D’ Albertis). 

Niger, opacus, prothorace rufo, tenwiter pubescens; prothorace 
latitudine paulo longiore, apice tantum angustato , subtilissime 
punctulato, angulis posticis carinatis, nigris; elytris prothorace 
angustioribus, brevibus, subgranulatis, punctato-substriatis, apice 
breviter truncatis; pedibus rufis. — Long. 6 millim., lat. 1 !/, 
millim. | i 

D'un noir profond et mat, le prothorax rouge, revétu d’une 
fine pubescence obscure, fauve sur le prothorax. Antennes courtes 
et noires. Prothorax un peu plus long que large, paralléle, ré- 
tréci brusquement au sommet, finement et densément ponctué, 
ses angles postérieurs courts, dirigés en arriére, carénés, noirs. 
Elytres peu allongées et un peu plus étroites que le prothorax, 
subgranuleuses, superficiellement ponctuées-striées, les intervalles 
plats et ponctués, briévement tronquées au bout. Pattes rouges. 

Un seul spécimen. 


128 E. CANDEZE 


85. M. morio (nov. sp.) Célébes, Kandari (Beccur?). 

Totus niger, parum nitidus, nigro-pubescens; antennis brevibus; 
prothorace longitudine paulo latiore, apice arcuatim angustato, 
punctato, postice canaliculato, angulis posticis retrorsum productis, 
acute carinatis; elytris brevibus, a basi attenuatis, punctato-striatis, 
interstitiis granulatis: — Long. 5 millim., lat. 1*/; millim. 

Cette petite espéce est large eu égard a sa longueur, ce qui 
lui donne l’apparence d’un Drasterius plutòt que d'un Melano- 
xanthus. Sa couleur entiérement d’un noir profond la distingue 
de toutes les autres espéces connues. 

Je n’en ai vu qu'un seul individu. 


86. M. brunneus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccar’). 

Brunneus, marginibus pallescens; subnitidus, griseo-pubescens; 
fronte longitrorsum medio acute carinata; prothorace latitudini 
longitudine aequali, lateribus parallelis, granulato-punctato, angulis 
posticis retrorsum productis, carinatis; elytris prothorace angustio- 
ribus, punctato-striatis, interstitiis basi granulatis; pedibus flavis. 
— Long. 5 millim., lat. 11/, millim. i 

Assez large, pubescent, brun médiocrement luisant, la moitié 
du front, le bord postérieur et les angles antérieurs du pro- 
thorax ainsi que le pourtour des élytres d’une teinte plus claire. 
Antennes de la longueur du prothorax, brun clair. Front angu- 
leux en avant, parcouru dans toute sa longueur par une ca- 
réne médiane. Prothorax aussi long que large, paralléle sur les 
cotés, convexe, granuleusement ponctué, ses angles postérieurs 
dirigés en arriére, algus, carénés. Ecusson' triangulaire, trés-dé- 
clive. Elytres plus ¢troites que le prothorax, ponctuées-striées, 
les intervalles plats, trés-ponctués, granuleux en avant. Pattes 
flaves. 

Un seul exemplaire. 


87. M. bivittatus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 
Niger, opacus, pubescens; fronte convexa, punctata; antennis ° 
nigris; prothorace latitudini longitudine aequali, tumido, crebre 
punctato, vittis duabus rufis; elytris a basi altenuatis, vitta obliqua 


RELEVE DES ELATERIDES 129 


basali fasciaque media rufo-testaceis. — Long. 5 millim., lat. 1 1/, 
millim. 

Noir, opaque, revétu d'une pubescence courte, claire sur les 
taches, celles-ci consistant en deux larges bandes longitudinales 
sur le prothorax d’un rouge obscur, une tache oblongue, placée 
obliquement près de la suture, et une large bande transversale 
un peu au dela du milieu, toutes deux d’un rougeàtre testacé. 
Front trés-convexe et trés-ponctue. Antennes courtes, noires. 
Prothorax aussi large que long, droit et paralléle sur les còtés, 
trés-bombé, finement et densément ponctué, ses angles posté- 
rieurs trés-aigus, finement carénés. Elytres courtes, un peu plus 
étroites que le prothorax, atténuées a partir de la base, super- 
ficiellement striées, les intervalles granuleux. Pattes flaves. 

Je connais une variété a élytres et pattes noires, le prothorax 
seul étant pourvu de bandes rougeàtres. 


88. M. taeniatus (nov. sp.) Célébes, Kandari (Beccari). 

Niger, opacus, tenuiter griseo-pubescens; fronte convexa, punc- 
tata; antennis basi flavis; prothorace latitudini longitudine acquali, 
subtilissime punctato, punctis umbilicatis, angulis posticis acutis, 
carinatis, flavis; elytris brevibus, punctato-striatis, interstitiis granu- 
latis; vitta discordali abbreviata testacea; pedibus flavis. — Long. 
3 millim., lat. 1 millim. : 

Trés-petit, noir opaque, les élytres parées d’une bande lon- 
gitudinale testacée, coudée, n’atteignant pas l’extrémité, revétu 
d'une fine et courte pubescence grise. Front trés-convexe, trés- 
ponctué. Antennes noires, leur base jaune: Prothorax aussi long 
que large, trés-bombé, marqué de points trés-superficiels, ombi- 
liqués, les angles postérieurs aigus, carénés, flaves. Elytres 
courtes, un peu plus étroites que le prothorax, finement ponc- 
tuées-striées, les intervalles plats et granuleux. Pattes testacées. 

Cette petite espece a été recoltée en grande quantité, en 
Mars 1874, par M. Beccari. 


89. M. angularis (nov. sp.) Nouv. Guin., Hatam (Beccari). 
Niger, opacus, tenuiter pubescens; antennis basi testaceis; fronte 
Ann. del Muss Civ. di St. Nat. Vol. XII, (27 Marzo 1878). 9 


130 E. CANDEZE 


tumida; prothorace latitudine paulo longiore, a basi angustato, crebre 
punctato, angulis posticis flavis; elytris punctato-striatis, interstitàis 
granulatis. — Long. 4 millim., lat. 1 millim. 

Petit, entiérement noir mat, sauf la base des antennes et le 
bout des angles postérieurs du prothorax qui sont jaunes, revétu 
d’une légére pubescence grise. Front très-bombé, ponctué. Pro- 
thorax un peu plus long que large, bombé, trés-ponctué, rétréci 
d’arriére en avant, ses angles postérieurs courts, aigus, carénés. 
Elytres un peu plus larges que le prothorax, finement ponctuées- 
striées, les intervalles plats, granuleux. Pattes noires. 


POMACHILITES. 


Kschatroxus, Camp. 


90. E. holosericeus, Cand. Bull. Acad. Brux. 1865, p. 37. 
Iles Arou (Beccari). 1 

Primitivement décrit d’aprés des spécimens trouvés par M. Wal- 
lace dans les Moluques. 


CRYPTOHYPNITES. 


Cryptohypnus, Escus. 


91. C. Javanus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccari). 

Niger, subnitidus, dense griseo-pilosuluss fronte impressa; an- 
tennis longis; prothorace latitudine paulo longiore, basi apiceque 
angustato; elyiris convexis, punctato-striatis, strus internis subtilis- 
sime punctulatis, interstitiis converis, pedibus nigris. — Long. 2 4), 
mill., lat. 3/, mill. . 

Noir, densément revétu d’une pubescence grise. Antennes lon- 
gues, brunàtres. Prothorax un peu plus long que large, rétréci 
à la base et au sommet, sa plus grande largeur tombant sur le 
tiers postérieur, ponctué, ses angles postérieurs divergents et 
portant une courte caréne. Elytres plus larges que le prothorax, 
bombées, striées assez fortement. Les stries internes a peine 
distinctement ponctuées. Pattes noires. 

Il se rapproche de Vinsudsus Cdz., du Japon. 


RELEVE DES ELATERIDES 131 


92. C. suturalis (nov. sp.) Nouv. Guinée sept. Hatam (Beccarr). 

Niger, nitidus nigro-pubescens, pubescentia suturae elytrorum ci- 
nerea; fronte lata, convexa; antennis nigris; prothorace transverso, 
convexo, antice coarctato, angulis posticis validis, acute et longe ca- 
rinatis; elytris stris nullis. — Long. 21/, mill., lat. ?/, mill. 

Cette petite espéce, dont je n’ai vu qu'un seul exemplaire, se 
place dans le groupe caractérisé par la longue caréne des angles 
postérieurs du prothorax et l’absence de stries sur les élytres, 
groupe dont notre C. minutissimus est le prototype et qui com- 
prend en outre les C. ellipticus, ovalis, luteipes du Japon, et 
misellus de Java, pour ne citer que les espéces de l’extréme 
orient. 

Le caractère distinctif de celle-ci réside dans la couleur de'sa 
pubescence, brune partout sauf a la suture des élytres où elle 
est cendrée. 


Arrhaphes > Canp. 


93. A. Gestroi (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccari). 

Elongatus, niger, opacus, griseo-pilosulus, antennis pedibusque 
rufis; prothorace latitudine longiore, crebre fortiterque punctato, 
medio canaliculato; scutello rufescente; elytris punctato-striatis, in- 
terstitàis granulatis. — Long. 5 mill., lat. 1!/, mill. 

Noir, opaque, revétu d'une pubescence qui lui communique 
une teinte générale grisàtre. Front carré, trés-ponctué, plan. 
Antennes trés-longues, pubescentes, rouge-jaunatres, le premier 
article gros, les suivants allongés. Prothorax plus long que 
large, rétréci à la base et au sommet, granuleusement ponctué, 
sillonné dans toute sa longueur, ses angles postérieurs diver- 
gents, carénés, rougedtres. Ecusson rougeàtre, globuleux, placé 
dans une fossette ménagée a la base des élytres. Elytres plus 
larges que le prothorax, profondément ponctuées-striées, les in- 
tervalles convexes, granuleux surtout 4 la base. Pattes jaunes. 

Cette remarquable espéce, dont j’ai vu plusieurs exemplaires, 
est la’ seconde du genre Arrhaphes. Fondé sur une espéce de 
Ceylan, ce genre se distingue de tous les autres de la famille 


192 E. CANDEZE 


par la singuliére conformation du thorax dont la face inférieure, 
totalement dépourvue de sutures entre le prosternum et les 
flancs, a le méme aspect que la face dorsale. C'est une forme 
des plus caractérisées parmi les Hlatérides. 


CARDIOPHORITES. 


Cardiophorus, Escus. 


94. €. carduelis, Cand. Bull. Acad. Belg. 1865, pag. 39. Sin- 
gapore (Doria et Beccari). 


95. C. elegans (nov. sp.) Celébes, Kandari (Beccarà). 

Niger, pubescens; prothorace sanguineo, antice nigro, punctis 
umbilicatis crebre adsperso; elytris guitis quatuor flavis. — Long. 
is oll seelat N20) emul: 

Cette espèce est suffisamment caractérisée par l’elégante dispo- 
sition de ses vives couleurs, elle n’exige donc pas une longue 
description. Elle a sa place a còté du C. carduelis, qui lui méme 
se range dans le groupe des C. anaticus, sexpunctatus, notatus, 
histrio, etc. 

Les crochets des tarses peuvent étre considérés comme dé- 
pourvus de dents, 4 proprement parler, bien qu'ils présentent 
un élargissement à la base, indice d'un acheminement vers la 
forme qui caractérise les Cardiophorus de la seconde section. 


96. C. papuensis (nov. sp.) Ile Yule, N. Guin. mérid. (Z. M. 
D Alberitis). 

Niger, nitidus, cinereo-pubescens; prothorace latitudini longitu- 
dine aequali, apice angustato, postice attenuato, tenwiter punctato, 
elytris postice attenuatis, depressiusculis, punctato-striatis; antennis 
pedibusque rufo-castaneis; unguiculis dentatis. — Long. 6-7 mill., 
lat. 2 mill. 

Noir, luisant, revétu d’une pubescence gris blanchàtre trés 
visible è l'oeil nu. Prothorax aussi long que large, rétréci brus- 
quement au sommet, attémue en arriére en sorte que sa plus 


I n 


9 


RELEVE DES ELATERIDES lee 


grande largeur tombe en avant de la ligne moyenne, assez con- 
vexe et finement pointillé, les sillons basilaires latéraux bien 
marqués. Elytres de méme largeur que le prothorax, déprimées, 
un peu atténuées au bout avec leurs cdtés réguliérement cour- 
bes, striées, les stries fortement ponctuées, les intervalles fine- 
ment pointillés. Antennes et pattes rougeàtres; onglets dentés. 

Cette espéce qui a été rencontrée en nombre, en Avril 1875, 
a l’apparence d’un de nos Cardiophorus européen, tel, par 
exemple, que le rufipes ou le vestigialis. 


Horistonotus, Camp. 


97. H. longicornis (nov. sp.) Somerset, Cap York (Z. M. 
D'Albertis). 

Castaneus, subnitidus, griseo-pubescens; antennis dimidio cor- 
poris longioribus; prothorace quadrato, dupliciter punetato; elytris 
prothorace latioribus, parallelis, fortiter punctato-striatis, interstitiis 
rugulosis; pedibus concoloribus, unguiculis dentatis. — Long. 5 1/, 
mote lat. -11/. mill. 

D'un brun chàtam, peu luisant, revétu d’une pubescence vi- 
sible a l’oeil nu, grise. Antennes plus longues que la moitié du 
corps. Prothorax aussi large que long, carré, un peu convexe, 
couvert d'une double ponctuation, c’est-a-dire de points fins 
et serrés parmi lesquels sont disséminés des points plus gros, 
les angles postérieurs petits, les sillons basilaires latéraux bien 
marqués. Elytres plus larges que le prothorax, paralléles, dé- 
primées, fortement ponctuées-striées, les intervalles convexes et 
ruguleux. Crochets des tarses onguiculés. 


98. H. consobrinus (nov. sp.) Somerset (Z. M. D’Albertis). 

Niger, nitidus, griseo-pubescens; prothorace quadrato, dupliciter 
punctato; elytris fortiter punctato-striatis; antennis pedibusque rufis. 
— Long. 5 mill, lat. 11/, mull. 

Méme forme que le précédent, mais noir luisant avec les an- 
tennes plus courtes, les élytres un peu moins larges compara- 
tivement au prothorax, les antennes et les pattes rouges. 


134 E. CANDEZE 


MELANOTITES. 


Diploconus, Cann. 


99. D. spiloderus, Cand. Budi. Acad. Belg. 1865, pag. 45. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 


100. D. homostictus, Cand. Monogr. III, pag. 295. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccar?). 


101. D. erythropus, Cand. Bull. Acad. Belg. 1865, pag. 46. 
Ternate (Beccari). 


102. D. erythronotus, Cand. Bull. Acad. Belg. 1865, pag. 46. 

Kandari, Célébes; Salvatti (Beccari); N. Guinée, Ramoi (Li: M. 
D'Albertis). 

Cette espèce a été découverte primitivement aux iles Phil'p- 
pines par M. Semper. J'ai sous les yeux trois exemplaires des 
localités mentionnées ci-dessus. On voit que l’aire de distribution 
de cette jolie espéce est trés-étendue. La taille indiquée dans la 
diagnose que j’en ai donnée autrefois doit ètre modifiée, cette 
taille variant entre 8 et 12 millimétres. La couleur des élytres 
varie également du brun rougeàtre au noir brillant; enfin la téte 
est rouge ce qui n’a pas été dit dans la diagnose en question. 


103. D. rufus, Cand. Monogr. III, pag. 295. 

Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). 

Méme remarque que pour le précedent en ce qui regarde 
l’habitat. Indiqué d’abord comme de Java, je l’ai revu provenant 
de diverses localités de la Malaisie. 


Melanotus, Escus. 
104. M. rusticus, Erichs. Zeischr. NI, pag. 107. — Cand. 


Monogr. II, pag. 388. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). 


di e n” 


RELEVE DES ELATERIDES 135 


105. M. Albertisi (nov. sp.) Nouv. Guinée, Andai, Hatam 
(L. M. D'Albertis et Beccari), Dorey, Ramoi (Beccari). 

Brunneus, nitidus, albido-pilosulus; fronte impressa; prothorace 
longitudine paulo latiore, minus dense punctato, angulis posticis 
carinatis; elytris disco pallescentibus, sutura margineque exteriori 
nigricantibus, punctato-striatis, mterstiitus planis, punctatis; subtus 
pedibusque nigris. — Long. 12 mill., lat. 3 mill. 

Brunatre, assez luisant, les élytres d’une teinte plus claire, 
avec la suture et le bord externe passant insensiblement au 
noir. Antennes fortement dentées a partir du quatriéme article, 
le troisiéme un peu plus long que le second. Front impressionné 
en ayant, fortement ponctué. Prothorax un peu plus large que 
long, convexe, ponctué, ses angles postérieurs dirigés en arriére, 
carénés. Elytres de la largeur du prothorax, peu profondément 
ponctué-striées, les intervalles ponctués. Dessous du corps et 
pattes noires. 5 

Cette espéce a été trouvée en nombre. 


106. M. ruficaudis (nov. sp.) Célébes, Kandari (Beccart). 

Niger, nitidus, albido-pilosulus; prothorace latitudini longitudine 
aequali, sparsim punctato, angulis posticis retrorsum productis, ca- 
rinatis; elytris striato-punctatis, interstituis punctatis, apice rufis. — 
Long. 11 mill., lat. 3 mill. 

Noir luisant, le tiefs apical des élytres rouge, revétu de 
poils blanchatres assez longs mais peu serrés. Antennes brunes, 
assez courtes, fortement dentées à partir du quatriéme article, 
le troisiéme a peine plus long que le second. Front forte- 
ment ponctué. Prothorax a peu près aussi long que large, peu 
densément ponctué, ses angles postérieurs carénés. Elytres 
de la largeur du prothorax, striées-ponctuées avec les inter- 
valles plats et ponctués. Pattes noiratres avec les cuisses rou- 
geàtres. 

Il se trouve aussi aux iles Arou, ou il a été capturé par 
le baron de Rosenberg: Il se place, de méme que le précé- 
dent, a coté du M. ebeninus. 


136 E. CANDEZE 


107. M. ebeninus, Cand. Monogr. IMI, pag. 335. 

Ternate (Beccari); Banda (L. M. D'Albertis). 

Indiqué primitivement comme propre aux Philippines, où il 
est du reste commun dans toutes les iles, on le rencontre éga- 
lement, non seulement dans les îles mentionnées ci-dessus, mais 
encore à Amboine, 4 Céram, à Timor, d’ou M. Wallace l’a rap- 
porte. 


108. M. hirtellus, Cand. Monogr. Ill, pag. 330. 

Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 

Cette espéce me parait représenter l’eberinus dans les grandes 
iles Malaises. Elle en différe peu, en effet, dans ses caractères 
principaux, et n’était sa pubescence notablement plus longue et 
plus hérissée, elle ne mériterait pas d’en étre distinguée. 


109. M. aequalis (nov. sp.) Nouv. Guinée, Andai (Beccarz). 

Brunneo-niger, nitidus, aequaliter sat dense fulvo-pilosulus; pro- 
thorace latitudine paulo longiore, antice arcuatim angustato, aequa- 
liter convexo, punctato, angulis posticis bicarinatis; elytris punctato- 
striatis; pedibus rufis. — Long. 10 mill., lat. 2 ?/, mill. 

Noir brunàtre, luisant, revétu d'une pubescence a demi cou- 
chée, assez dense, fauve, à reflet soyeux. Antennes rougeàtres, 
hérissées de poils courts, leur troisiéme article un peu plus long 
que le second. Front plus long que large, arrondi en avant, 
trés-ponctue. Prothorax un peu plus long que large, rétréci en 
avant avec ses còtés très-réguliérement arqués, médiocrement 
convexe, couvert de points subombiliqués vers les angles anté- 
rieurs, assez rares et petits vers la base, ses angles postérieurs 
non divergents, bicarénés. Élytres de la largeur du prothorax 
et deux fois et demie plus longues, réguliérement arquées sur 
les cdtés depuis la base, faiblement convexes, ponctuées-striées, 
les intervalles un peu convexes et ponctués. Pattes rouges. 


110. M. porcellus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccar?). 
Brunneus, opacus, sordide pilosulus; prothorace latitudine haud 
longiore, convexo, fortiter confluenterque punctato, angulis posticis 


RELEVE DES ELATERIDES 137 
longe carinatis; elytris punctato-striatis, interstitis convexis, punc- 
tatis, apice acuminatis; pedibus rufis. — Long. 10 mill., lat. 
2%, mill. 

Assez épais et subcylindrique, d'un brunàtre obscur, revétu 
de poils courts et assez inégalement dirigés. Eront plus court 
que large, trés-incliné, ponctué-rugueux. Antennes courtes, rou- 
geatres, leurs articles 2 et 3 égaux et plus long réunis que le 
quatriéme. Prothorax aussi large que long ou méme un peu 
plus large, curvilinéairement rétréci au sommet, assez convexe, 
densément marqué de gros points, les points confluents, méme 
sur les parties latérales, sillonné au milieu en arriére, ses an- 
gles postérieurs courts, dirigés en arriére, munis d’une longue 
caréne. Elytres paralléles en avant, subacuminées au sommet, 
fortement ponctuées-striées, les intervalles convexes et ponctués. 
Pattes rouges. 

Un seul spécimen. 


CORYMBITITES. 


Corymbites, Larr. 


111. C. coarctatus (nov. sp.) Java, Tcibodas (Beccari). 

Angustus, aeneus, pubescens; antennis longis; prothorace latitu- 
dine longiore, coarctato, medio sulcato, punctato, angulis posticis 
divaricatis, carinatis; elytris subparallelis, punctato-striatis, inters- 
tittis planis, punctatis; abdomine rufescente. — Long. 10 mill., 
lat. vix 2 mill. 

Etroit et allongé, bronzé, pubescent. Antennes longues, rou- 
geàtres, leur troisiéme article semblable de longueur et de forme 
au quatriéme. Prothorax allongé, étranglé, parcouru au milieu 
et dans toute sa longueur par un sillon large et profond, den- 
sément ponctué, ses angles postérieurs divergents et carénés. 
Elytres allongées, paralléles, ponctuges-striées, les intervalles 
plats ou a peu près, ponctués. Pattes obscures, les cuisses teintes 
de rougeàtre dans leur pourtour; abdomen d’un rouge ferru- 
gineux. 


138 E. CANDEZE 


Cette espéce se classe dans la troisiéme section, a la suite des 
espéces américaines cylindriformis, pyrrhos, etc. 


LUDIITES. 


Ludius, Larr. 


112. L. variegatus (noy. sp.) Iles Arou (Beccari). 

Fusco-niger, fulvo-pilosulus, fronte antice, prothorace postice 
maculisque elytrorum testaceis; prothorace crebre punctato, angulis 
posticis acute carinatis; elytris punctato-striatis, imterstitus planis, 
punctatis, pedibus testaces. — Long. 8 mill., lat. 2 mill. 

Noiràtre, médiocrement luisant, pubescent, le bord antérieur 
du front, la base du prothorax et les taches oblongues sur les 
élytres plus ou moins vagues et confluentes, testacés. Antennes 
courtes, brun-rougeatres, faiblement dentées. Front médiocre- 
ment convexe. Prothorax paraissant un peu plus long que large, 
convexe, densément ponctué, ses angles postérieurs dirigés en 
arriére, carénés. Elytres courtes, convexes, ponctuées-striées, les 
intervalles plats et ponctués. Pattes testacées. 

Les caractéres génériques de cette espéce sont manifestement 
affaiblis. Le front est moins convexe, les hanches postérieures 
moins larges et moins anguleuses que dans la majorité des Lu- 
dius. Elle a une tendance évidente a se rapprocher des Mela- 
noxanthus, ce qui n’a rien de surprenant, ce dernier genre étant 
trés-largement représenté dans les mémes contrées. C’est visible- 
ment une espéce de transition. 


Aphanobius, Escus. 


113. A. cylindricus, Cand. Monogr. IV, pag. 320. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). 


Ludigenus, Cam. 


114. L. politus, Cand. Monogr. IV, pag. 326. 
Ile de Labuan (Beccart). 


pr STA 


RELEVE DES ELATERIDES 139 


Agonischius, Can. 


115. A. pectoralis, Cand. Monogr. IV, pag. 411. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccart). | 


ADRASTITES. 


Gly phonyx, Canp. 


116. G. dorsalis (nov. sp.) Tcibodas, Java (Beccari). 

Niger, nitidus, pube cinerea obductus, fascia lata media ely- 
trorum nigro-pubescente; prothorace latitudine paulo longiore, te- 
nuiter punctato, anguls posticis divaricatis, rufescentibus,; elytris 
prothorace latioribus, punctato-substriatis, imterstitiis punctulatis, 
planis; pedibus rufo-brunneis. — Long. 5 mill., lat. 1!/, mill. 

Noir, le prothorax légérement teinté de brunàtre, revétu d’une 
pubescence cendrée interrompue au milieu des élytres par une 
large bande transversale ou la pubescence est noire. Antennes 
assez courtes, grenues, rougeàtres. Prothorax un peu plus long 
que large, rétréci brusquement au sommet, ponctué, les points 
plus gros sur la partie antérieure qu’à la base. Elytres plus 
larges que le prothorax, finement ponctuées-striées, les inter- 
valles plats et pointillés. 

Un seul individu. 


117. G. zonatus (nov. sp.) Bornéo, Sarawak (Doria et Beccari). 

Rufo-ferrugineus, dense griseo-pubescens,; fronte apice longitudi- 
naliter medio carinata; prothorace tumido, crebre punctato; elytris 
seriatim punetatis, fascia lata media nigra. — Long. 4 mill., 
lago 

Rougeatre densément revétu d’une pubescence grise qui en 
modifie sensiblement la couleur, les élytres traversées dans leur 
milieu par une large bande noire. Front présentant a sa partie 
antérieure une créte longitudinale. Prothorax un peu plus large 
que long, très-bombé, épaissi en avant, assez densément ponctué, 


140 E. CANDEZE 


ses angles postérieurs carénés, les sillons basilaires latéraux grands. 
Elytres courtes, bombées, marquées de séries de points, striées 
seulement a la base. Antennes et pattes de la couleur générale. 


118. G. quadrimaculatus (nov. sp.) Tcibodas, Java (Beccari). 

Niger, nitidus, pubescens, elytris maculis oblongis quatuor flavis, 
anticis obliquis; prothorace longitudine paulo latiore, a basi an- 
gustato; elytris prothorace latioribus, profunde punctato-striatis, in- 
lerstitiis punctulatis; pedibus flavis. — Long. 3 }/, mill., lat. 1 mill. 

Petite espéce facilement reconnaissable à son système de co- 
loration. Le prothorax est d'un noir luisant avec les angles pos- 
terieurs jaunes, rétréci d’arriére en avant 4 partir de la base, 
finement et éparsément ponctué. Les élytres sont parées de 
quatres taches jaunes oblongues, les deux anterieures allant 
obliquement des épaules vers la suture. 

Je nen ai vu qu'un seul spécimen. 


CAMPYLITES (1). 
Hemiops, Casr. 


119. H. nigricornis, Cand. Monogr. IV, pag. 496. 
Bornéo, Sarawak (Doria et Beccar?). 


-(1) J'ai exposé ailleurs (Révis. de la Monogr. des Elat. I, p. VIII) les rai- 
sons qui m’ont déterminé a changer la terminaison des noms des tribus, et 
à écrire Agrypnites, Alaites, Campylites, etc., au lieu d’Agrypnides, Alaides, 
Campylides. 


RELEVE DES ESPECES 


L’astérisque indique les espéces nouvelles. 


Agrypnus. elaps. 
resectus. Boreli. 
aequalis. cerastes. 
mucronatus. regalis. 
Masterst. scytale. 

Adelocera. obliquus. 
cribrata. angularis. 
geographica. arfakianus. 

Macon. Doriae. 
tostus. Sericeus. 
lupinosus. Campsosternus. 

* pauper. Candezei. 

* discedens. Tetralobus. 
serricollis. * Albertisi. 
Wallacei. Sephilus. 
macroderus. * frontalis. 
gracilis. Pachyderes. 

* subsericeus. ruficollis. 

* iImpressus. apicalis. 
princeps. Monocrepidius. 
variolus. * mucronatus. 
oclavus. * guitatus. 
Crassus. * similis. 

* asperulatus. * aruensis. 

* cinerascens. * yulensis. 

Meristhus. * horistonotus. 
minusculus. * pauperatus. 

Alaus. * corniculatus. 


* Albertisi. | * contiguus. 


142 ey 3 
Leluti. 

* regularis. 
basilaris. 

* flavicans. 

* simulans. 
Heteroderes. 
* Beccarit. 

* multilineatus. 
malaisianus: 
triangularis. 

Anechastus. 
longicornis. 

* pisciculus. 

* nitidulus. 

Drasterius. 
* apicalis. 
Megapenthes. 

* marginatus. 

* miger. 
junceus. 

* suturalis. 
inconditus. 

* punctatus. 

* carinatus. 

* dorsalis. 

Melanoxanthus. 
vittatus. 

* ligatus. 
melanocephalus. 

* Doriae. 

* partitus. 

* proximus. 
subcylindricus. 

* decemnotatus. 
quadrinotatus. 

* nigricornis. 


CANDEZE 


* ruficollis. 

* morio. 

* brunneus. 

* bivittatus. 

* taeniatus. 

* angularis. 

Eschatroxus. 
holosericeus. 
Cryptohypnus. 
* favanus. 
* suturalis. 
Arrhaphes. 
* Gestrot. 
Cardiophorus. 
carduelis. 

* elegans. 

* papuensis. 

* longicornis. 

* consobrinus. 

Diploconus. 
spiloderus. 
homostictus. 
erythropus. 
erythronotus. 
rufus. 

Melanotus. 
TUSTICUS. 

* Albertisi. 

* ruficaudis. 
ebeninus. . 
hirtellus. 

* aequalis. 

* porcellus. 

Corymbites. 

* coarclatus. 


RELEVE DES ELATERIDES 143 


Ludius. Glyphonyx. 
* variegatus. * dorsalis. 
Aphanobius.  * zonatus. 
cylindricus. * quadrimaculatus. 
Ludigenus. Hlemiops. 
politus. nigricollis. 
Agonischius. 


pectoralis. 


R. GESTRO. — Appunti entomologici 


I materiali entomologici raccolti in Sarawak (Borneo) dai 
signori Marchese Giacomo Doria e Dott. Odoardo Beccari conte- 
nevano, insieme ad altri Scidmenidi e a parecchie specie di Pse- 
lafidi, un esemplare del genere Ciidicus. Riusciva facile accertarsi 
a primo colpo d’ occhio che esso non era il C. formicarius, Pascoe, 
quindi senza curarmi d'altra indagine, lo ritenni per l'altra — 
delle specie conosciute, cioè pel grandis Cast. e lo misi in col- 
lezione con questo nome. Più tardi, nel 1875, il Museo Civico 
riceveva una ricca serie di Coleotteri raccolti dal Dott. Beccari 
a Tcibodas (Giava) nell’ Ottobre del 1874 e fra questi esistevano 
due altre specie dello stesso genere. Una di queste doveva rife- 
rirsi al formicarius di Pascoe, l’altra era veramente il grandis, 
Cast. e con essa riconobbi che il mio Ckdicus di Sarawak era 
molto diverso e da considerarsi come specie nuova. 


Clidicus taphrocephalus, n. sp. 


Rufo-testaceus, setulosus, capitis vertice foveolato. 

Long. 73], mill. 

C. grandi sat proximus, sed minor, capite postice haud bilobato 
et vertice foveolato, antennis longioribus, prothorace angustiore, 
minus globoso, pedibusque magis elongatis. 


Hab. Sarawak (Borneo). A Cel. J. Doria et O. Beccari lectus 1865. 


Di un rosso testaceo, rivestito dappertutto di peli setulosi. 
Capo di forma completamente diversa da quella delle altre due 
specie; trasverso, dritto tanto in avanti che in addietro, stretto 
alla base, coi lati paralleli dietro agli occhi, e poi arrotondati 
fino alla base. Il collo è più largo. Il vertice ha nel mezzo 
una fossetta ampia e profonda. Gli occhi sono più grandi e più 


APPUNTI ENTOMOLOGICI 145 


sporgenti. Le antenne piu lunghe, cogli articoli 3 a 11 meno 
rigonfii all’ apice. L’ apice delle mandibole nero. 


Capo del Capo del 
Clidicus grandis, Clidicus taphrocephalus, 


Protorace piu lungo, piu stretto e molto meno globoso che 
nelle altre due specie. In avanti quasi conformato a cono; lati 
quasi paralleli; in addietro alquanto più stretto, con un solco 
marcato parallelo alla base, dentro il quale si osservano alcuni 
grossi punti. Superficie molto convessa. Scudetto triangolare. 

Elitri ovali, convessi, con una sporgenza omerale molto mar- 
cata e ciascuno con sel strie punteggiate. Tanto le strie che 1 
punti sono più forti alla base. 

Piedi molto allungati. 

Un esemplare solo proveniente dal viaggio dei signori Mar- 
chese Giacomo Doria e Dott. Odoardo Beccari a Sarawak, in 
Borneo. 

La descrizione potrebbe esser più minuziosa, ma i caratteri 
distintivi son tanto salienti ch2 ho creduto superfluo il dilungarmi 
maggiormente. 

Le tre specie del genere, fintantochè non si scoprano forme 
intermedie, si distinguono molto facilmente |’ una dall’ altra e 
bastano le seguenti note per riconoscerle. 


A. Capite postice bilobato. 


a. Antennis pedibusque brevibus . : i formicarius, Pascoe. 
b. Antennis pedibusque longioribus 5 . grandis, Cast. 
BB. Capite postice haud bilobato . x È 3 taphrocephalus, Gestro. 


Clidicus grandis, Casr. 


Ann Soc. Entom. Franc. I, 1832, p. 397; Etud. entom. I, p. 138. — Lacord. Ge- 
nera des Coléopt. II, p. 189, Atlas, t. 16, f. 4. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (29 Marzo 1878). 10 


146 R. GESTRO 


Questa specie è la più grande e quella che ha il torace più 


globoso. Il soleo mediano longitudinale del capo si allarga un 
poco in vicinanza del margine posteriore e in questo punto è 
nero. La superficie del protorace presenta punti sparsi, estre- 
mamente fini e appena visibili con una lente a forte ingrandi- 


mento. La sporgenza omerale degli elitri è marcata. La seconda 
stria non raggiunge la base, la prima e la terza convergono in 


questo punto senza però riunirsi e lo stesso succede nel taphro- 
cephalus. 

Gli esemplari. del Museo Civico furono raccolti, come quelli 
della specie seguente, a Tcibodas, nell’ isola di Giava, in Ottobre 
1874, all’ altezza di 4500 piedi sul livello del mare. 


Clidicus formicarius, Pascor. 


Journ. of Entomol. II, 1863, p. 28, t. 2, f. 3. 


Questa specie ha un aspetto particolare dipendente dal raccor- 
ciamento notevole delle sue antenne e dei piedi, dal protorace 
più corto e dagli elitri relativamente più larghi. 


Il solco mediano del capo è meno profondo, ai lati di esso, 


presso il margine posteriore, esistono due punti neri. La parte 
che sta al davanti dello spazio compreso fra i punti d’ inserzione 
delle antenne, invece d’ essere inclinata obliquamente in avanti, 


Palpo mascellare Palpo mascellare 
. del Clidicus grandis. del Clidicus formicarius. 


è quasi perpendicolare. I palpi mascellari sono più corti che 
nelle altre due specie ed hanno i due ultimi articoli molto più 


———— VE 


APPUNTI ENTOMOLOGICI 147 


larghi. Le antenne sono notevolmente più corte e gli articoli, 
a partire dal secondo, hanno una forma molto diversa; invece 
d’ essere allungati e rigonfii all’ estremità, sono più trasversi e 
hanno quasi la forma d’ un ovale troncato all’ apice. 


fe 


Antenna Antenna 
del Clidicus grandis. del Clidicus formicarius. 


Non so se queste differenze dei palpi mascellari e delle an- 
tenne potrebbero giustificare la creazione di un nuovo genere 
per questa specie; ad ogni modo sì può dire che essa è aberrante. 

Il protorace è più corto, più largo in avanti, quasi cuoriforme, 
e meno globoso che quello del grandis. Esso è punteggiato visi- 
bilmente anche con una lente debole. 

Gli elitri sono ovali, più arrotondati alla base e colla spor- 
genza omerale meno accennata. Le strie punteggiate sono più 
forti ed 1 punti trasversalmente allungati. Senza ali. 

Pel resto rimando il lettore alla descrizione esatta del Pascoe. 

Secondo quest’ autore |’ Lrinews monstrosus, Walker (Ann. and 
Magaz. of Nat. Hist. 3 Ser., II, 1858, p. 205) di Ceylan, do- 
vrebbe riferirsi al genere Clidicus, il quale conterebbe così quattro 
specie. 


Cisseis latipennis (W. Mact.). 


Ethon latipennis, W. Macl., Trans. Entom. Soc. New South Wales, II, 
> p. 247, 1871. 

Cisseis cornuta, Gestro, Ann. Mus. Civ. Genov. IX, p. 357, 1877. 

Dopo aver pubblicata la diagnosi di questa specie ricevetti dal 
Dottore C. A. Dohrn un invio di Buprestidi fra i quali si tro- 
vava un esemplare tipico dell’Ethon latipennis di W. Macleay. 
Riconobbi subito in esso la mia Cisse’s cornuta e mi faccio pre- 
mura di far nota l'identità di queste due specie. 

La descrizione del sig. W. Macleay mi era sfuggita perchè 


148 R. GESTRO 


la specie non era riferita al suo vero genere; d’altra parte essa 


è piuttosto breve, quindi ho pensato di farne seguire una più 


dettagliata. 


Nigro-aenea, capitis vertice, prothoracis tuberculis, scutello, ely- 
trorum sutura et apice violaceo-cupreis. Subtus migro-cyanea. Fronte 
inter oculos fortiter excavata, plagis duabus rotundis contiguis, au- 
reis, nitidissimis ornata, pilisque flavo-aureis, longis, lateraliter 
in fasciculis duobus dispositis, vestita. Prothorace antice et latera- 
liter tuberculato. Elytris prothorace latioribus, basi carinulatis, apice 


rotundatis, crebre rugulosis, fasciis obsoletis tribus albo-pubescentibus 


ornatis. 

Long. 123/,, lat. 6 mill. 

C. brachyformi similis, sed statura multo majore et praedictis 
notis abunde distincta. 

Specimina nonnulla ad Somerset (Caput York, Nov. Holland. 
sept.), mense Januar. 1875 collecta, misit Dom. L. M. D’Albertis. 

Somigliante per |’ aspetto alla brachyformis, ma molto piu 
grande e distinta da molti caratteri. i 

Di un nero leggermente bronzato, vellutata, coll’ occipite, i 
tubercoli ed il margine basale del protorace, la sutura e l’ apice 
degli elitri violaceo-cuprei; questi confusamente trifasciati. 

Il capo è profondamente incavato fra gli occhi e presenta ivi 
due larghi dischi quasi rotondi, contigui, di color d’ oro, lisci, 
perfettamente glabri e splendentissimi; il resto della fronte, 
tutto intorno a questi dischi, è punteggiato e rivestito di peli 
lunghi argentati, e dall’ angolo superiore esterno di ciascuno dei 
dischi parte un ciuffo di peli giallo dorati. Anche nella brachy- 
formis vi sono queste due superficie liscie e splendenti, ma 
hanno forma diversa, essendo quasi come due triangoli contigui 
per la loro base; dippiù la fronte è meno incavata. 

Il protorace è molto più largo in addietro che in avanti; gli 
angoli anteriori sono fortemente abbassati ed il margine laterale 
descrive una curva molto sentita. Il margine anteriore è legger- 
mente bisinuato, il posteriore lo è assai fortemente, col lobo 
mediano sporgente in addietro e troncato. I lati sono rugulosi, 


APPUNTI ENTOMOLOGICI 149 


ma il disco nel mezzo è levigato e scolpito di pochi punti assai 
sparsi, e in avanti un poco sollevato e bituberculato; presso 
questi tubercoli ve n° è un altro per ciascun lato; quindi più 
lateralmente si osserva una forte impressione longitudinale si- 
nuosa e la sporgenza che la limita all’esterno termina in avanti 
con un tubercolo bene accennato. Finalmente, parallela al mar- 
gine laterale, vi è una piccola carena, interrotta alla sua metà. 
Il margine basale è orlato di colore violaceo-cupreo ; lo stesso co- 
lore, ma con riflessi dorati, si osserva sui tubercoli, eccettuati 
i due mediani anteriori, e sulla carena laterale. Lo scudetto è 
triangolare e colorito come le parti sporgenti del protorace. 

Gli elitri larghi, sporgenti alle spalle, indi paralleli, per ristrin- 
gersi in addietro meno bruscamente che nella brachyformis; al- 
l’ estremità arrotondati e finamente denticolati. Alla base ciascuno 
ha una carena corta, parallela alla sutura, più rilevata in avanti 
ove sporge nell’ insenatura del margine basale del protorace. 
Fra questa carena e la sporgenza omerale esiste una depressione 
trasversale. La regione suturale è un po’ depressa in addietro, 
cominciando dalla metà, e il punto in cui la depressione è più 
sentita è il terzo posteriore. La scultura consiste in rugosità 
trasversali fine ed irregolari. Si osservano tre fascie, una basale, 
una mediana molto larga, ed una apicale che è la più stretta. 
Esse sono formate di una pubescenza bianca, rada e molto de- 
licata; la basale e la mediana sono quasi confuse insieme, la 
mediana e la apicale sono più distanti fra loro e in questo punto 
il fondo vellutato che le separa risalta più che negli altri. La 
sutura è tinta di violaceo-cupreo; questo colore si perde quasi 
del tutto dopo la metà basale, per ricomparire sull’ apice. 

La superficie inferiore del corpo è d’ un azzurro-violaceo cupo. 
Il petto è fortemente puntato-rugoso, specialmente sul prosterno; 
l'addome è sottilmente punteggiato nel mezzo, un poco rugu- 
loso ai lati; l’ ultimo segmento ha qualche riflesso cupreo. 

I piedi hanno la stessa tinta del disotto del corpo, eccettuate 
le ginocchia ed i tarsi che sono cupreo-dorati. 

Il sig. L. M. D'Albertis ha raccolto vari esemplari di questa 
bellissima specie a Somerset (Capo York) nel Gennaio- 1875. 


Muscaria Exotica Musei Civici Januensis 
observata et distincta a Prof. CAMILLO RONDANI 


FRAGMENTUM IV. 


Hippoboscita exotica non vel minus cognita (*) 


Fam. NYCTERIBIDAE, Lcx. 


Gen. Cyclopodia KLNT. 

Nycteribia Latr. et alior. 

Pedes non dilatato-compressi — tibiae sulcis duobus vel tribus 
circulariter impressae etc. | 

Sp. — C. Albertisii m. Long. mill. 5. 

Nigro-picea, pedibus minus obscuris, sub-compressis. 

Coxae praesertim anticae elongatae, sub-conicae. 

Femora ad tertium circiter longitudinis transversim impressa. 

Tibiae annulis tribus in medietate basale impressis; intus se- 
tulis longiusculis tribus, extra duabus munitae. 

Thoracis pectines laterales satis apparentes. 

Abdomen maris sex-annulatum, segmentis duobus primis la- 
tiusculis, tribus sequentibus anguste transversis: sexto longissimo 
sub-conico, brevissime setuloso, apice mutico, lateribus setigeris: 
faeminae triannulatum, segmento basale leve mediocre, secundo 
maximo punctulis crebris elevatis sub-granuloso, lateribus ad 
apicem setoso: ultimo parvo, setulis marginalibus apici cincto.. 

Variat mas abdomine aliquando plus minusve rubescente. 

A speciebus congeneribus tibias transversim trisulcatas prae- 


(4) Speciebus Musei Civici Januensis, nonnullas addo coll. Prof. A. Bellardi 
taurinensis, mihi benigniter communicatas, et aliquas coll. meae. 


MUSCARIA EXOTICA Sl 


bentibus praecipue difert, annulis impressis in medietate basale 
sitis, non tibias in partes quatuor sub-aequales dividentibus. 

In Insula Goram (Moluccis) lecta a Clar. L. M. D’Albertis, 
ubi in Pleropis et forte aliis Chiropteris vivit. 

Exemplaria observata in Museo Civico Januense extant. 


Gen. Nycteribia Larr. et alior. 

 Pedes non distincte dilatato-compressi. 

Tibiae haud circulariter impressae. 

Sp. 1. — N. Jenynsii Westw. KLNT. etc. 

« Pallide ochraceo-flavescens, setis pectinibusque thoracis, et 
abdominis basi nigris: palpis longe setosis: oculis sessilibus, ro- 
tundatis, simplicibus: pedibus elongatis tenuibus, coxis anticis 
brevioribus, femoribus tibusque paulo-compressis. Abdomine ovato, 
seriebus transversis setarum rigidarum notato, segmento ultimo 
laminis duabus elongatis, incurvis contiguis stiloque carnoso in- 
termedio subtus terminato » Westwoop. — Habitat in China. 

(Nora). In exemplare observato tibiae setas duas longiores 
praebent satis distinctas, in figuris Kolenati et Macquartii ab 
illa Westwoodii desumptis, non observandas, sed nota ista tan- 
tum, quae facilius fortuita, et patria diversa, speciem distinctam 
indicare non credidi. 

Specimen quod vidi in Museo Civico Januense adest, ex Insula 
Amboina procedens, ubi Rhinolophi euryotis parasitum. 


Sp. 2. — N. Ferrarii n. 

Testaceo-lutescens, abdomine late fusco, unguibus et pectinibus 
thoracis nigris. 

Pedes pallidiores, exiles, sub-nudi, vix tibiarum setulae aliquae 
distinctiores: coxis anticis satis longis: femoribus omnibus ad 
medium circiter transversim impressis: tibiis haud circulariter 
sulcatis: metatarsis gracilibus, circiter longitudinem tibiarum 
aequantibus. 

Abdomen segmentis basalibus forma ordinaria, breviter margini 
postico setulosis; apicale elongato, leve, et cauda longa, apici 
bifida terminato (in specimine observato) sub ventre incurvata: 


152 C. RONDANI 


isto ad basim segmenti ultimi apophisi longiuscula, sub-conica 
instructo. 

Unicum exemplar Musei Civici Januensis vidi, prope Bata- 
viam, in Insula Java inventum a CI. J. B. Ferrari, sed hospite 
in quo vivit non determinato. 


Sp. 3. — N. Bellardii n. Long. mill. 2. 

Luteo sub-testacea, pedibus pallidioribus, non dilatato-com- 
pressis. 

Coxae etiam anticae non distincte elongatae: femora in parte 
basale transversim impressa, sub-nuda, vix versus apicem setulis 
aliquibus instructa: vige haud circulariter incisae, crebre pilosae, 
setulis exilibus sed distincte longioribus 3-4, basale majore: tars? 
tibis paulo breviores. 

Exemplaria duo observavi Musei Prof. A. Bellardi, in Chi- 
ropteris non determinatis Americae meridionalis inventa. 


Fam. HIPPOBOSCIDAE, Lcu. 


Gen. Lipoptena Nirz. 

Sp. 1. — L. capreoli Rnp. 9. Long. mill. 3-3 1}. 

Farm. Distinctissima est a Lip. cervi L. non solum statura 
fere dupio minore, sed praecipue oculorum forma, et abdominis 
pictura: nam oculi in nostra manifeste magis angustati praeser- 
tim postice, non ut in sp. Linneana ovato-sub-rotundati. 

Abdomen vere totum sordide flavidum, vel pallide testaceum, 
vix basi sub-ferrugineum, non obscure brunneum, vittis tribus 
sordide albidis, transversis in dorso signatum. 

Difert etiam a faemina sequenti L. mazamae, cui partim si- 
milis, prae caeteris, proboscide crassiuscula, modice elongata, 
et testaceo-rufa; et etiam pedibus longe, abdomineque breviter 
nigro setulosis. 

Mas ignotus sed probabiliter ut in congenere cervi alatus. 


In Insula Cypri lecta, sed hospite in quo vivit ignoto. 
Coll. Pr. Bellardi. 


1 


DI 


MUSCARIA EXOTICA To 


Sp. 2. L. mazamae n. Q. Long. mill. 2 1),-2 ¥/,. 

Farm. similis faem. L. capreoli, sed minor et pallidior. 

Difert a sp. cervi, ut praecedens, praeter staturam satis mi- 
norem, praesertim colore abdominis toto et aequaliter pallide 
rufo, basi tantum obscuriore, non transversim in dorso pallide 
vel sub-albidi fasciati. 

A L. capreoli praecedente etiam distinctissima, statura minore ° 
et praecipue proboscide brevissima, nigra, et exile: non rufo- 
testacea, mediocriter longa et crassiuscula. 

Ab utraque vero diversa, corpore manifeste minus piloso et 
setuloso, scilicet pedibus parce et breviter setigeris, et abdomine 
sub-nudo. 

Mas, ut in congeneribus facilius alatus, sed non cognitus. 

In America meridionale et media Cervi mexicani parasita. 

Collectionis Bellardi. 


Gen. Myiophthiria RxpN. (1). 

Specie aliqua nova nuper detecta, diagnosi genericae jam evul- 
gatae, notae aliquae addendae sunt, quae ideo sic reformanda. 

Caput elongatum, a thorace distinctum: ocu/is lateralibus, lon- 
gitudinaliter sub-ovatis. 

Antennae laminiformes vel squamiformes setosissimae. 

Proboscis vel in haustellum filiforme elongata, vel non. 

Alae magis vel minus breviores abdomine, apice rotundato et 
longe setoso: venis in parte anteriore decurrentibus, crassis, 
praeter costalem duabus, vel tribus si posteriore bifida: venula 
obliqua discoidale conjunctis, inde areolam basalem constituen- 
tibus, postice angulatim sub-dentatam. 

Pedes, praesertim postici, validi et elongati, pilosi, et unguibus 
trifidis apici tarsorum armati. 


Sp. observatae. 
a. Venae longitudinales sub costalem duae tantum, quia 


posterior tota usque ad apicem simplex. 


(1) Annali del Museo Civico di Genova, VII, 1875 p. 464, 


154 C. RONDANI 


b. Proboscis in haustellum filiforme elongata. 
Palpi longi sub-incurvi duplo circiter. longiores antennis. 
Sp. 1. — capsoides n. 
bb. Proboscis in haustellum filiforme non elongata. 
Palpi breves, circiter ut antennae. 
Sp. 2. — reduvioides RNDN. 
aa. Venae longitudinales sub costalem tres, quia posterior 
magis vel minus longe ab apice bifida. 
Sp. 3. — lygaeoides n. 


Sp. 1. — M. capsoides n. Long. mill. fere 4. 

Corpus nigricante piceum et nigro-pilosum, oris margine et 
genis angustis sub oculos albicantibus. | 

Proboscis basi crassa pallide lutescens, in haustellum filiforme 
elongata. 

Palpi elongati, sub-incurvi et paulo compressi, antennis duplo 
circiter longiores. 

Alae paulo fuscae antice obscuriores, venis crassis nigris, lon- 
gitudinalibus su) costalem duabus, posteriore tota usque ad api- 
cem simplice. 

Pedes paulo ferruginei, unguibus atris, dente’ interiore tantum 
lutescente. 

Specimen Musei Civici Januensis, et mei a Collectione Prof. Bel- 
lardi provenientia qui speciei exemplaria plura obtinuit a Cel. 
Prof. C. Semper ab ipso in Insulis Philippinis lecta, sed 
hospitem in quo inventa non notavit. 


Sp. 2. — M. reduvioides RNDN. (1). 

Pluribus notis coloris, staturae, habitus, forma et numero ve- 
narum in alis etc. praecedenti similis, sed faciliter distinguenda, © 
proboscide breve non in haustellum filiforme elongata, et palpis 
pariter brevibus, non sub-incurvis nec paulo compressis, longi- 
tudine circiter antennas aequantibus etc. 

Specimina aliqua observata Musei Civici Januensis, in Insula 


(1) Annali del Museo Civico di Genova, VII, 1875, p. 164.” 


MUSCARIA EXOTICA 155 


Bonae Fortunae (Borneo) lecta a Cel. O. Beccari, sed ani- 
mal in quo lecta non indicavit. 

Nuper a Cl. De Roder notitiam accepi, speciem hanc inventam 
fuisse etiam in Insulis Viti, parasitam Collocaliae vanikorensis 
(aves) et Emballonurae fuliginosae (Chiropt.). Sed differentia inter 
duo animantia, in quibus lecta dicitur, talis est ut dubium na- 
scatur, ea speciem unicam parasiti hospitare posse, et Myiophthirias 
meas aliquas, habitu valde similes confusas fuisse, et unam vel 
alteram istarum vel in hirwndinide vel in chiroptero vitam agere, 
sejunctim. 


Sp. 3. — M. lygaeoides n. 

Habitu, statura, colore et notis pluribus, M. reduvioidi, si- 
milis et cum eadem a capsoide distincta proboscide non in hau- 
stellum filiforme elongata, et palpis brevibus, non incurvis nec 
sub-compressis: sed ab utraque statim distinguenda venis longi- 
tudinalibus alarum extrinsecus tribus non duabus, quia posterior 
magis vel minus longe ab apice bifida etc. 

Exemplaria duo observata Musei Civici Januensis in Insula 
Amboina lecta fuerunt a Cel. O. Beccari, quorum habitatio 
non indicavit. 

Vide tamen circa mores speciei observationes ad praecedentem. 

(Nora). Si differentia venarum alarium inter istam et caeteras 
Myiophthirias, tanti praetii consideratur, ut sp. lygaeoides ty- 
pica consideranda sit generis propri, tunc istud vocandum erit 
Myiocoryza. 


Gen. Ornithomyia Latr. 
A. Segmentum ultimum venae costalis valde longius prae- 
cedente. 

Sp. 1. — 0. andajensis n. Long. mill. 41/3. 

Nigra, thoracis dorso nitidissimo, vix humeris pallide testaceis, 
ut basis scutelli. — Proboscis cum palpis nigricans, brevis. 

Frons nigricante nitida, vitta transversa verticis et macula 
sub-trigona prope antennas sordide flavidis. 

Antennae lutescentes, basi nigricante et nigro-pilosae. 


156 C. RONDANI 


Abdomen nigricans, opacum, punctis minimis elevatis et cre- 
bris scabriculum; in medio dorsi foveolis duabus impressum, et 
ad apicem tuberculis quatuor parvis nitidis, parum prominentibus. 

Alae limpidae, sub-decolores, venis anterioribus nigricantibus: 
costalis segmento ultimo, praecedentibus simul sumptis.longiore : 
transversa intermedia circiter aequidistante ab exteriore et inte- 
riore. Pedes sordide glauci, partim nigricantes praecipue in parte 
supera femorum. ' i 
Unicum exemplar vidi Musei Civici Januensis, lectum ad 
Andai in Nova Guinea sept. a Cel. O. Beccari, sed hospite 
non determinato. 


Sp. 2. — 0. Gestroi n. Long. mill. 6-7. 

Corpus superne fusco-nigricans; capite luteo,. frontis medio 
excepto: Clypewm supra os flavicans, areola parva mediana im- 
pressa, nigra. Proboscis flavo-testacea. 

Antennae ut palpi lutescentes, illae squamiformes, mediocres, 
nigro-pilosae. 

Thorax disco dorsuale nigro nitente, humeris, lateribus, pec- 
tore et vitta basale transversa scutelli lutescentibus. | 

Abdomen fusco-obscurum, opacum, basi anguste et fascia lon- 
gitudinale in medio ventris sub-luteis. 

Alae vix turbidae, ima base albicante nigro-maculata; venis 
majoribus nigricantibus; costalis segmento ultimo valde longiore 
praecedente: longitudinale prima circiter contra transversam in- 
termediam costali conjuncta; secunda satis ante, et tertia mani- 
feste ultra transversam exteriorem in costa desinentibus: trans- 
versa intermedia circiter aequidistante ab exteriore et interiore. 

Pedes late obscure fusci, tibiis anticis totis, et femoribus crassis 
inferne et antice plus vel minus sordide luteis; tarsis posticis 
nigricantibus, articulis intermediis pallidiusculis: anticis sub-luteis, 
ut late etiam intermediis ('). 


(1) Notis pluribus similis O. metallicae Sehml. sed certe distincta, praeser - 
tim, proboscide lutescente non nigra; tibiis praeserlim anticis linea nigra 
anteriore non marginatis; femoribus satis crassis; tarsis intermediis non 
totis nigricantibus, et svatura circiter duplo majore, etc. ° 


MUSCARIA EXOTICA ; 157 


Farm. Abdomen apici sulco longitudinale superius impressum, 
utrinque tuberculis duobus setuligeris concomitato, superis nigro- 
nitidis, inferis luteo-testaceis. — 

Specimina aliqua Musei Civici Januensis lecta fuerunt a Doct. 
Gestro ad Insulam Galitam in mare tunetano, Falconis 
Eleonorae parasita. | 


B. Segmentum ultimum venae costalis plus minusve brevius 
praecedente. 

Sp. 3. — 0. Bellardiana n. Long. mill. 7-8. 

Corpus nigro-piceum; capite, margine anteriore thoracis aut 
saltem humeris, scwlelli vitta basali magis vel minus manifesta, 
vel rubescente-testaceis vel rufis. 

Oris labium, et antennae capite concoloria; istis latis et longis, 
organa oralia tegentibus, et fulvo-pilosis. 

Abdomen dorso nigricante, basi plus minusve anguste pallida, 
apice luride albicante, ventre obscure fusco. 

Alae paulo et aequaliter fuscescentes etiam angulo interiori: 
vena secunda longitudinale costam attingente contra, nisi fere 
ante transversam exteriorem: distantia tertiae in costale a se- 
cunda, magis quam dupla distantiae a quarta: vena transversa 
intermedia longior aut sub-aequale distantia ab exteriore. 

Pedes sordide glauci, femoribus superius fuscis: tibils antice 
et postice anguste nigricante-marginatis: tarsis obscuris, poste- 
riorum articulis basalibus intus sub-glaucis. 

Observ. — A sequentibus G. Batchiana et hatamense, quibus 
habitu et statura similis, statim dignoscenda pilis antennarum 
fulvescentibus non nigris. 

Ab erythrocephala Lch. praecipue difert labio supra os non 
albido, sed capite rufescente concolore; abdomine non luteo sed . 
nigricante etc. 

Specimen Musei Civici Januensis et meum, ex collectione 
Prof. Bellardi provenientia, qui plura exemplaria speciei possi- 
debat in Mexico lecta, sed habitatione eorum ignota. 


158 . €. RONDANI 


Sp. 4. — 0. batchiana BELL. Long. mill. 8. 

Statura, habitu, et notis capitis, pedum etc. praecedenti similis, 
sed faciliter ab eadem distinguenda, et praecipue, antennis nigro, 
non fulvo-pilosis: praeterea : 

Alarum venula transversa intermedia circiter duplo breviore 
distantia ab exteriore, non sub-aequale: vena longitudinale se- 
cunda manifeste paulo producta ultra transversam exteriorem, 
non fere ante, costali conjuncta. 

Scutellum in speciminibus duobus a me observatis basi non 
pallide vittatum etc. 

Notis distinctivis adde etiam patria satis diversa ut infra: 

Exemplar unum Musei Civici Januensis ad Grafton in Au- 
stralia lectum fuit a Cl. L. M. D'Albertis, et aliud collectionis 
Bellardi insulas Philippinas habitat, dum sp. Bellardiana in Me- 
xico lecta. 

Omnium hospites ignoti. 


Sp. 5. — 0. hatamensis n. Long. mill. 7-7 1/,. 

Similis fere in omnibus batchianae praecedenti, et cum eadem . 
facillime confundenda, tamen certe diversa, et praecipue distin- 
guenda; vena prima longitudinale alarum, non aut vix contra 
transversam intermediam costali conjuncta, non manifeste ultra: 
vena secunda non ultra transversam exteriorem decurrente: venae 
costalis segmentum ultimum saltem duplo brevius praecedente, © 
non ejusdem medietate longiore, etc. 

Quibus adde patriae differentia. 

Ab 0. Bellardiana statim distinguenda, prae caeteris, anten- 
narum pilis nigricantibus, non fulvescentibus. 

Exemplaria duo observata in Museo Civico Januense extant, 
ad Hatam in Nova Guinea inventa a Cel. O. Beccari, sed 
mores eorum non notavit. 


Sp. 6. — 0. fusciventris Wop. 
testacea? Maca. ; 
« Mellea, abdomine fusco: pedibus viridibus » Wdm. (Ken- 
tuky). : 


“MUSCARIA EXOTICA 159 


« Téte et thorax d’un testacé luisant; abdomen grisatre; pieds 
verts, tarses noires; ailes un peu jaunàtres » Macq. (Columbia). 

Caeteri characteres distinctivi sunt: 

Clypeum supra os puncto basale impresso. 

Frons puncto ocellare nigricante notata. 

Caput et thorax sub-testacea, cum scutello. 

Abdomen fuscum. 

Antennae capite concolores, latiusculae, organa oralia tegentes. 

Alae leviter fusco-sub-luteae: vena longitudinale secunda costa- 
lem attingente contra transversam exteriorem, ista modice di- 
stante ab intermedia, quae late decolor observatur: tertiae lon- 
gitudinalis distantia a secunda, in costale, dupla et ultra distantia 
a quarta. 

Pedes lutei sub-glaucescentes, tarsis obscuris. 


In Mexico lecta, parasita Pyrangae hepaticae Swns. 
Coll. Bellardi. 


Sp. 7. — 0. pallida Say. Wom. 

« Pallida: cellula alarum intermedia apici cellulae externae 
approximata » Wom. | 

Dilute sub-testacea, puncto ocellare, palpis et antennis nigri- 
cantibus, istis apici pallidis. 

Thorax vitta dorsuale fusca signatus. 

Alae vix sub-lutescentes, vena secunda longitudinale costam 
attingente manifeste ante non contra transversam exteriorem ; 
ista fere in eadem linea sita cum interiore, quae partim decolor 
observatur: tertiae longitudinalis distantia a secunda, in costale, 
parum non duplo longior distantia a quarta. 

Abdomen dorso griseo sub-luteo, ventre et pedibus pallide sub- 
glaucis, tarsis et linea marginale tibiarum fuscis. 

Prius in Pensylvania inventa Sylviae sialis parassita? sed 
specimen a me observatum collectionis Bellardi in Mexico in- 
ventum, hospite non determinato. 


Gen. Ornithoica n. 
Antennae tuberculiformes, setis paucis apicalibus incurvis. 


160 C. RONDANI 
Palpi ut proboscis brevissimi. 
Scutellum margine multisetoso. 


Alae satis longiores abdomine, apici rotundatae, margine an- 
tico basi villosulo, et extra setulis brevibus, rigidis ciliato: ad 
radicem areola axillare distinctissima: vena tertia longitudinale 
a transversa exteriore sursum flexa et costalem attingente satis 
longe ab ejusdem apice, et ipsae connexa longe in margine de- 
currente. 

Aliis notis proxima Ornithomyis partim, et Olfersiis partim. 


Sp. typ. — 0. Beccariina n. Long. corp. mill. 2-2 1/,. 

Nigricans, humeris aliquando sordide testaceis. 

Antennae apice magis vel minus pallido, setis apicalibus nigris, 
paucis, longis, una longiore. 

Alae dilute fuscae, vena costale punctis pallidis notata, aliqui- 
bus prope basim, uno contra apicem venae secundae longitudi- 
nalis, quae in costa satis distat a tertia magis quam tertia a 
quarta: transversa intermedia antice incompleta et magis proxima 
exteriori quam axillari: istarum exteriore satis ante apicem sita 
tertiae longitudinalis. 

Pedes plus vel minus nigricantes, femoribus basi, et annulo 
medio tibiarum, praesertim posticarum, pallidioribus vel sub- 
testaceis. 

Exemplaria observata Musei Civici Januensis, in Amboina 
lecta a Cel. O. Beccari, Ardeae albae parasita. 


Gen. Olfersia Wa. 
Sp. 1. — 0. Macquartii mihi Long. mill. 5. 
fusca Maca. (olim in scheda). 
Nigricante-picea: proboscide lutescente, basi crassiuscula et in 
linguam filiformem elongata. 


MUSCARIA EXOTICA 161 


Palpi elongati, sub-erecti, nigricantes, sub-conici. 

Frons non distincte foveolata nec punctis impressis signata, 
labio supra os sub-lutescente: orbitis angustis et areola verticis 
levibus nitentibus; area verticale antice in medio incisa, et in 
specimine nostro paulo ferruginante. 

Thorax in dorso cum scutello nitens. 

Abdomen nigricans, opacum, nigro-setigerum, lateribus et basi 
pallidis. 

Alae fuscae, venis obscure sub-luteis, abdomine duplo et ultra 
longiores: vena prima longitudinale contra transversam interio- 
rem desinente; secunda costalem attingente sic longe a trans- 
versa exteriore circiter ut ab interiore: tertia in costale satis 
remota a secunda et proxima quartae: transversa interiore di- 
‘ midiata, non obliqua. 

Pedes fusci, femoribus basi paulo luride glaucis. 

Unicum exemplar possideo, olim a Cel. Macquartio missum, 
O. fuscae nomine (in scheda) distinctum, ex regione Novae 
Grenatae proveniens. 

(Obs.) Nomen fuscae non servavi exemplari observato, non 
solum quia diagnosis qua Cl. Auct. eam distinxit « fusca alis 
fuscanis » non consideranda, pluribus congeneribus conveniens; 
sed etiam quia specimen missum erronee 0. fuscae relatum fuisse 
cogito, nam characteres tanti praetii quibus nostra distincta est, si 
in fusca typica extarent, in diagnosi Cl. Auctoris non obliti essent. 


Sp. 2. — 0. pallidilabris n. Long. mill. 6-7. 

Corpus nigrum; Jabio sordide albicante; fronte nec foveolata 
nec punctis impressis signata, orbitis angustis et areola verticis 
pumicatis, ista antice rotundata non in medio incisa. 

Proboscis nigricans in linguam filiformem non elongata. 

Palpi nigricantes, proboscide paulo longiores, et ad latera 
eam tegentes, non erecti. 

Thorax in dorso, cum scutello nitidissimus. 

Abdomen opacum, pilosulum, apici plus minusve luride albicans. 

Alae infuscatae, fuscedine postice versus basim dilutiore: venis 
nigris: secunda longitudinale, parum sed paulo ante transversam 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (30 Marzo 1878). ll 


‘162 C. RONDANI 


exteriorem costalem attingente: tertia, in costa magis distante 
a quarta quam a secunda: transversa exteriore non obliqua, et 
paulo ante apicem sita primae longitudinalis. 

Pedes nigricantes, partim sordide glauci, praesertim antici, 
ut femora omnia subtus et basi. © 

Exemplaria duo observavi Collectionis Bellardi in Mexico 
lecta, sed hospite ignoto. 


Sp. 3. — 0. obliquinervis n. Long. mill. 6-7. 

Nigro-picea: Hons puncto impresso supero, et minore infero 
prope os, signata: Verticis areola latiuscula, subtrigona, et or- 
bitis angustis nitidissimis. 

Palpi et proboscis breves, nigricantes. 

Abdomen nigro-opacum, apice plus minusve sordide albido. 

Alae infuscatae, angulo interiori axillari fuscedine dilutiore. 

Pedes nigricantes, femoribus basi, et paulo etiam inferne lu- 
ride glaucis etc. 

Notae istae O. fuscipenni Macq. et allis congeneribus etiam 
conveniunt, sed in nostra characteres adsunt magni momenti in 
diagnosibus auctorum non indicati, specificam differentiam com- 
probantes; ut sequitur. 

Sp. nostrae alae ad radicem tuberculum distinctum, elevatum, 
nitidum praebent: venulam transversam interiorem valde obli- 
quam, sub-integram, et interius longe ab apice longitudinalis 
primae sitam: secundam longitudinalem costali conjunctam di- 
stincte ultra transversam exteriorem, et in costa magis proxi- 
mam tertiae quam primae: tertiam magis proximam quartae 
“quam secundae. da 

Praeterea fuscipennis brasiliana, et obliquinervis mexicana. 

Specimina duo observata in Coll. Prof. Bellardi extant. 


Sp. 4. — 0. papuana n. Long. mill. 4. 

Sordide lutescente-grisea, pedibus satis pallidioribus. 

Frons macula fusca antica prope antennas signata. 

Antennae summo apice cum setis terminantibus, et unguibus 
tarsorum atris. 


MUSCARIA EXOTICA 163 


Palpi satis elongati, sub-compressi. 

Alae fere limpidae, venis anterioribus migricantibus , transversa 
interiore distinctissima et satis remota ab exteriore: vena costale 
ab apice secundae longitudinalis ad quartam distincte incrassata: 
prima longitudinale manifeste producta ultra transversam inte- 
riorem: secunda costali conjuncta satis ante transversam exte- 
riorem: tertia ad apicem magis proxima quartae quam secundae: 
costalis segmento ultimo fere duplo breviore penultimo. 

Pedes pallidi, sub-diaphani, parce setulosi. 

Unicum exemplar speciei observavi Musei Civici Januensis, ad 
Hatam in Nova Guinea sept. captum a Cel. O. Beccari, 
sed hospite non determinato. 


Gen. Hippobosca Lin. 
Specierum hic descriptarum, notae praecipuae distinctionis. 
A. Vena tertia longitudinalis costam attingens a secunda 
distincte sejuncta. 
B. Scutellum superne albicante eburneum. 
Sp. 1. — canina RNDN. ; 
BB. Scutellum lateribus plus minus fusco-rufis vel ferrugi- 
neis, macula media albidi-lutescente. 
Sp. 2. — equina Lin. 
AA. Vena tertia longitudinalis costam attingens apici secun- 
dae connexa vel contigua. 
C. Vena longitudinalis tertia in venulam sub-transversam 
brevissimam mutata. 
Sp. 3. — aegyptiaca Maca. 
CC. Vena tertia modice longa et obliqua, non in transver- 
sam brevissimam mutata. | 
D. Epistomii margo, et abdomen apici albicante-pilosa. 
Sp. 4. — bactriana n. 
DD. Epistomii margo anticus nigro-setulosus. 
Abdomen apici setulis et pilis nigricantibus et pallidis permixtis. 
Sp. 5. — camelina Sava. i 


164. C. RONDANI 


Sp. 1. — H. canina RNDN. 

Sp. similis eguinae Lin. et cum eadem facilius confundenda, 
sed distincta, statura minore, pictura pallidiore, et praecipue 
colore scutelli et partium oris. 

Illud in nostra sp. totum superne albicante sub-eburneum, 
non ad latera ferrugineum nec rufo-testaceum, macula tantum 
centrale flavido-albicante. 

Organa vero suctoria rufescentia vel lutescentia, non nigri- 
cantia nec fusco-picea: praeterea vitta frontalis pallide rufa 
non obscure fusca; venae alarum dilute testaceae non nigri- 
cantes etc. 

In tota Italia et in Europa saltem australe legitur cum se- 
quente permixta, mammalibus variis molesta, et minus raro in 
canibus; sed exemplaria speciei observavi Musei Civici Januensis 
in Persia lecta a March. J. Doria; et specimina collectionis 
Bellardi in Africa australe et orientale inventa. 


Sp. 2. — H. equina Lin. 

Similis praecedenti sed major et obscurior, et praecipue di- 
stincta colore scutelli et partium oris ut supra notavi: scilicet, 
scutello superne ad latera magis vel minus ferrugineo vel rufo 
macula centrale pallida, non toto albicante sub-eburneo; et pro- 
boscide cum palpis nigricante vel picea non rufescente vel lute- 
scente etc. 

Non solum in tota Europa vivit equis, bobus, canibus 
et aliis animantibus molesta, sed exemplaria observavi Musei 
Civici Januensis et collectionis Bellardi, in Africa et in In-. 
sulis Canariis lecta. 


Sp. 3. — H. aegyptiaca Maca. 

Ab omnibus congeneribus facillime distinguenda, vena tertia 
longitudinale in venulam brevissimam sub-transversam mutata, 
quae in costale cum apice secundae conjungitur, et postice oritur 
a quarta inter duas transversas ordinarias, scilicet extra interio- 
rem et ante exteriorem. 

Praeterea palpi nigri sunt vel nigricantes. 


MUSCARIA EXOTICA 165 


Scutellum pallidissime lutescens, maculis duabus Panisinels 
extra medium notatum. 

Pedes rufescentes, posticis femorum et tibiarum apice ‘magis 
vel minus fuscis; tarsis omnibus, et magis posticis ferruginantibus. 

Alae dilute fusco-luteae, venis testacels. 

Abdomen fuscum, totum etiam apici albidi pilosum ete. 

Sp. Camelorum parasita, prius in Aegypto lecta; postea 
a March. J. Doria etiam in Persia inventa. 

Collectionis Musei Civici Januensis, et Prof. Bellardi. 


Sp. 4. — H. bactriana n. 

Similis habitu praecedenti, sed semper paulo major et faciliter 
dignoscenda longitudine et obliquitate venae tertiae longitudinalis 
satis majoribus, orientis a quarta manifeste ante transversam 
interiorem non extra, quamvis pari modo apici costalem attingat 
apici secundae conjunctim. 

Praeterea, palpi rufi vel testacei, vix aliquando linea fusca 
marginali ad apicem cincti, numquam nigricantes. 

Epistomii margo anticus albidi pilosum setulis nigris neque 
parvis praeditus. 

Scutellum lateribus plus vel minus ferrugineis, macula media 
flavo-albicante, non lineare. 

Alae circiter ut in praecedente tinctae. 

Pedes rufi, tarsis vix fuscioribus: postici raro apice femorum 
et tibiarum parte dilute fuscis. 

Abdomen ut in aegyptiaca fuscum, totum etiam apici albidi 
pilosum, setulis nullis vel pilis nigricantibus permixtis. 

Exemplaria observata Musei Civici Januensis in Persia lecta 
a M. J. Doria, et in Massaua a Clar. O. Beccari, Camelis, 
praesertim sp. bactrianae molesta. 


Sp. 5. — H. camelina Svan. 

Congeneribus distinete major et obscurior, tamen duabus prae- 
cedentibus habitu et conjunctione venae tertiae, in costale, cum 
apice secundae similis, sed notis variis ab una et altera certe 
diversa. 


166 C. RONDANI 


Ab aegyptiaca difert praecipue: vena tertia longitudinale lon- 
giuscula et valde obliqua, non in venulam transversam brevis- 
simam mutata, quo charactere similis bactrianae; sed etiam ab 
hac distincta est. 

Palpis intus rufescentibus, apici determinate nigricantibus, non 
totis rufo-testaceis. 

Pedibus plus minusve fuscis et fusciore-vittatis; non totis vel 
fere totis luteo-testaceis. 

Scutello ferrugineo vitta sub-lineare intermedia pallide sub- . 
flavescente. ] 

Epistomii margine antico, quamvis brevissime, nigro-setuloso: 
et abdominis apice setulis nigris et pilis pallidis permixtis, non 
albidi-totis villosis. 

Speciei exemplaria observavi Musei Civici Januensis et Collec- 
tionis Bellardi, omnia in variis plagis Africae lecta, ubi Ca- 
meli dromedari parasita. 


Fam. STREBLIDAE, Kun. 


Gen. Brachytarsina Maca. 

Sp. 1. — B. amboinensis n. 

Char. Gen. 

Corpus hirtum; Caput parvum sub-globulare, oculis a pilis 
tectis. 

Proboscis brevissima; antennae paulo longiores proboscide et 
pluri-setigerae; alae margine toto crebre ciliato. 

Pedes crassiusculi, tarsis brevibus, articulo apicale satis crasso, 
et unguibus duabus simplicibus, scilicet nec bifidis nec trifidis, 
terminantibus. — Thorax grandis, scutello latiusculo ete. 

Quae notae, sp. nostram in genere Macquartiano locandam 
esse indicant, sed aliis characteribus a specie typica congenere 
distinctam, inde eam voco: | 

B. amboinensis, et sic breviter describo. 

Rufo-testacea, crebre fulvo-hirta, pedibus dilute rufescentibus, 
conjunctionibus tibiarum et femorum fusco-notatis. 


MUSCARIA EXOTICA Gi 


Alae satis longiores abdomine, dilute flavescentes, costa an- 
guste sed distincte fusco-lutei limbata. 

Pedes femoribus superne longe pilosis; tibiis extra breviter 
ciliatis: uncis tarsorum nigris, basi rufescentibus, maxime in- 
curvis, et extrinsecus simplicibus, non denticulatis: articulo ul- 
timo satis incrassato, et longiore praecedentibus conjunctim, et 
simul neque mediam longitudinem tibiarum aequantibus. 

A sp. flavipenne Macq. statim distinguenda tarsorum structura., 
et praecipue uncis extrinsecus non spinulosis: quibus notis si- 
milis Raymondiae africanae WIk. (Huberi Frfid.), sed venis alarum 
statim dignoscenda, thoracis, scutelli et abdominis structura etc. 

Specimen unicum observavi Musei Civici Januensis in Am- 
boina a Cel. O. Beccari inventum, sed animale in quo vivit 
non determinato. 


Gen. Strebla Wpwx. 

(Obs.) Species typica St. vespertilionis Wdm., Latr., Macq., 
Gray, exclusa synonimia Fabricii quia satis dubia; characteres 
genericos sequentes praebet. 

Antennae et proboscis non observandae. 

Oculi minuti in parte posteriore laterali capitis siti, et partim 
inferi. 

Caput et thorax subglabra, abdomine glaberrimo. 

Alae margine non neque brevissime ciliato: venis longitudi- 
nalibus sex, extrinsecus parallelis, et venulis tribus transversis 
perpendicularibus in medietate apicale alarum sitis. 

Pedes parum et brevissime setulosi; tarsis pentameris, articulo 
apicale non manifeste crassiore praecedentibus etc. 

Speciei exemplaria aliqua observavi quibus notae istae gene- 
ricae omnes conveniunt, inde Streblis referenda, sed differentiis 
non nullis specifice distinguenda esse cogito a typica despertilionis, 
ut ex. gr. 

Abdomen luteo-pallidum unicolor, non fuscum. 

Scutellum paulo apparens et postice longe setigerum, non 
sub-nullum et nudum ut in figura Wiedmanni, nec distinctum 
et glabrum ut in fig. Macquartii. 


168 C. RONDANI 


Capitis et thoracis margines laterales prominuli, non rotun- 
dati etc. 

A str. avium Macq. etiam diferre videntur. 

Abdominis colore pallide lutescente non ferrugineo. 

Pedibus abdomine concoloribus, non rufo-fulvis. 

Alarum venis tribus ultimis longitudinalibus margini non pro- 
ductis etc. 

Ideo, quamvis dubitanter, exemplaria mihi nota speciei di- 
stincte refero, sic a me breviter descriptae et nuncupatae. 


S. mexicana n. 

Caput et thorax ferruginea, sub-glabra, et marginibus latera- 
libus prominulis, non rotundatis. 

Scutellum paulo apparens, postice longe setigerum, e thoracis 
colore. 

Abdomen nudum, totum pallide-lutescens. 

Alae dilute flavae, venis longitudinalibus ut in S. vespertilionis 
dispositis, et pari modo, tribus ultimis paulo abbreviatis, non 
margini productis. 

Pedes abdomine concolores, sub-nudi etc. 

Specimina observata collectionis Bellardi in Mexico lecta 
fuerunt, sed animalia in quibus parasita vivunt non designata. 


(Nora). Str. Wiedmannii Kol. non addenda synon. vesper- 
tilionis, et non solum specifice sed etiam generice eam sejun- 
gendam esse pro certo habeo, nam excepta tantum dispositione 
venarum alarium, caeteris notis magni momenti sp. Kole- 
natii distinctissima a Str. vespertilionis Wdm. et revera ab hac 
difert. 

Antennis distinctis et setigeris, non absconditis. 

Oculis latis, superis, sub-intermediis, non minutis, posticis, 
et sub inferis. 

Alis manifeste margine fimbriato, non nudo nec subnudo. 

Tarsis tetrameris non pentameris et articulo ultimo satis cras- 
siore praecedentibus, non sub-aequaliter exile. 

Corpore tandem pilosulo, non glabro nec sub-glabro ete. 


MUSCARIA EXOTICA 169 


Qui characteres generis novi institutionem petunt, quod voco 
Kolenatia m. 


cujus species typica erit Strebla Wiedmannt Kol. exclusis syno- 
nimis, a cl. auct. citatis. 

Genus a Raymondia Frfid.; et Brachytarsina Macq. praecipue 
distinguendum, venarum in alis dispositione diversa: tarsorum 
structura, oculorum latitudine et positione, antennarum distinc- 
tione etc. 


Gen. Brachytarsina Macq. Pag. 


GENERUM ET SPECIERUM INDEX 


Sp. — amboinensis m. 


Gen. Cyclopodia Kint. 


Sp. — Alhertisii 12. 
Gen. Hippobosca Lin. . 


Sp. — aegyptiaca Mcqrt. 


» 


» 


» 


— bactriana m. 
— camelina Savg. 
— canina m. . 

— equina Lin. - 


Gen. Koolenatia m. . 


Sp. — Wiedmanni Kint. . 
Gen. Lipoptena Ntz.. 


Sp. — capreoli m. . 


» 


— Mazamae 27. . 


Gen. Myiocoryza m. 
Gen. Myiophthiria Rndn. 


Sp. 


» 


» 


Gen. Nycteribia Latr. 
Sp. 


— capsoides m. . 
— lygaeoides m. . 
— reduvioides Rud. 


— Bellardii m. + 


. 


O 


» 


» 


» 


Sp. — Ferrarii m. . 

» — Jenynsii Ww... . 
Gen. Olfersia Wdm. . 
Sp. — Macquartii Mm. + 


» — obliquinervis 72. . 
» — pallidilabris m. . 
» — papuana m. . 


Gen. Ornithoica m. 
Sp. — Beccariina m. . . . 
Gen. Ornithomyia Latr. 
Sp. — andajensis m. . . 

» — batchiana Bell. .. 


'» — Bellardiana n. . . . 
» — fusciventris Wam. . 
» — Gestroi nm. .... 
» — hatamensis m.. . . 
» — pallida Say. . 

» — testacea Mcq, . . . 

Gen. Strebla Wdamn. 

Sp. — mexicana MM. .. . 
» — vespertilionis Wam. 


» — WicdAmanni KIlnt. 


Pag. 151 


» 
» 


» 


151 
160 
160 
162 
161 
162 
159 
160 
155 
155 
158 
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156 
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159 
158 
167 
168 
168 
169 


LES STAPHYLINIDES 


DES MOLUQUES ET DE LA NOUVELLE GUINEE 
PAR 
ALBERT J AUVEL 


AVOCAT 
MEMBRE DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, ETC, 


(er i i. 


Les Staphylinides, objet de ce mémoire, proviennent presque 
sans exception des recherches de MM. Odoardo Beccari et L. M. 
D’Albertis dans les différentes régions des Moluques et de la 
Papouasie, et j'en dois la communication a l’obligeance amicale 
de MM. le Marquis Doria et Raphael Gestro; qu ils en recoivent 
ici expression de ma reconnaissance. 

L'étude de toutes ces richesses, recueillies et préparées avec 
autant de som que d’intelligence, a été pour moi d’un vif in- 
terét, et jespére que la science y puisera de nouveaux ensei- 
gnements. i 

La connaissance des Staphylinides de la région austro-malaise 
est absolument neuve et ne date que des découvertes de Beccari 
et L. M. D'Albertis. Guérin Méneville, en 1838, dans la Zoologie 
du Voyage de la Coquille, est le seul auteur qui ait parlé des 
Brachélytres de cette région, et encore il n’en a connu qu'une 
espéce rapportée par Dumont d’Urville (Philonthus apicicornis). 
Huit autres ont été décrites par MM. de Castelnau (Leptochirus 
minutus), Blanchard (L. samoensis), de Motschulsky (Pachyco- 
rinus dimidiatus), Perroud (Xantholinus holomelas) et Kraatz 
(Lispinus subopacus, Lithocharis curta, Ciiea subdepressa et Aleo- 
chara asiatica); mais la majorité de ces espéces paraissent intro- 
duites plutòt qu'indigénes dans la faune néo-guinéenne, et d’ail- 


uz AP RAUVEL 


leurs les auteurs qui les ont fait connaitre ont ignoré leur 
existence dans les limites de cette faune; la méme remarque 
sapplique aux deux types cosmopolites (Lithocharis ochracea et 
Philonthus thermarum). Donec, a exception du Philonthus cité 
originairement par Guérin, toutes les espéces décrites ci-aprés, 
au nombre de 139, sont indiquées pour la premiére fois des Mo- 
luques*et de la Papouasie; il serait impossible, je crois, a l’heure 
présente de la science, d’offrir au public entomologique un tra- 
vail qui plus que celui-ci ait au moins le mérite de la nouveaute. 

D’ailleurs, j’espére que cette publication encouragera encore 
et facilitera les recherches des savants voyageurs italiens et nous 
procurera de nouvelles découvertes; au moins servira-t’elle de point 
de départ pour l’étude des collections réunies par deux de nos 
compatriotes, MM. Raffray et Maindron, qui viennent de rentrer 
en France après une année de séjour en Papouasie, dans des 
localités la plupart inexplorées jusqu’a présent. J’espére obtenir 
prochainement communication de ces collections et en faire 
l'objet d'un mémoire additionnel. 


Les Moluques et la Nouvelle-Guinée, dont nous décrivons 
les Staphylinides, comprennent, on le sait, un grand continent 
et de nombreuses iles ou ilots dispersés surtout a l’occident de 
celui-ci. Zoologiquement, nous maintiendrons leur division en 
deux groupes: celui des Moluques et celui de la Nouvelle Guinée. 
Au premier se rattachent Ternate, Gilolo et Amboine; au se- 
cond, la grande terre des Papous et l'archipel qui en dépend: 
Mysol, Key, Arou, Vaigheu, Salvatti, Jobi, etc. On trouvera 
toutes ces localités et d’autres indiquées sur les cartes ci-jointes. 

Comme nous l’avons remarqué deja en parlant de |’ Australie 
et de la Polynésie (Ann. Mus. Civ. Genova, T. X, 1877), la ré- 
partition géographique des espéces est difficile a établir actuel- 
lement, parce que nos voyageurs sont loin d’avoir réuni des 
collections suffisantes et surtout d’avoir exploré chaque località 
pendant le méme temps et dans les mémes circonstances; toute- 
fois, comme il était naturel de le prévoir, le nombre des types 
provenant du continent de la Nouvelle Guinée est bien plus . 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE TS 


considérable que le contingent insulaire; on en aura la preuve 
dans le tableau de répartition annexé a ce travail; voici d’ailleurs 
les chiffres récapitulatifs : 


Groupe des Moluques. Groupe de la Nouvelle Guinée. 
Ternate: ..... . . . . 12 espéces | Mysok. . . . . . . 2 espéces 
eau MERE ARSA ERBA E shores ail). ais 
ERRO ina POU mais.  ILO K ch > 
ban i ee pO > Vaisheu-Salvattii Me 13° 5 

Soron, Ramoi, Has. . 20 » 


Amberbaki, Dorey, An- 
dai, Hatam, Arfak . 80 » 
Vandamen, Jobi, baie du 


Geelvink DE TO Soe DAO 5 » 
; Fly River, Ile Yule ou 
ROLO: atau neta eas 


Ces chiffres sont absolus, c'est a dire qu'ils répresentent le 
nombre d’espéces trouvées dans chaque localité ou chaque groupe 
de localités citées; mais on peut voir sur le tableau que plusieurs 
de ces espéces se trouvent a la fois dans plusieurs localités ou 
dans plusieurs groupes. 

Nous sommes ainsi amenés 4 constater l’extension géographique 
des espéces en dehors de nos deux grandes zones des Moluques 
et de la Papouasie, et on s'étonnera sans doute que cette exten- 
sion soit aussi limitée; car, ainsi que l’indique encore le tableau 
récapitulatif, sur le chiffre total de 139 espéces, 19 seulement 
ont été reconnues comme rayonnant, les unes dans la sous- 
région indo-malaise, les autres dans la sous-région australienne, 
ou la sous-région polynésienne suivant la proportion ci-aprés: 


Sous-région indo-malaise 


Java it CA ie especes, | Philippines yey xa.) espéces 
Bpendofi ti. pnl eran a Cleese e a 


, 


Sous-région australienne 7 espéces | Sous-région polynésienne —2 espéces 


Le groupe occidental de Timor, intermédiaire par sa faune 
entre Célébes et les Moluques, ne fournit jusqu’d présent aucun 


174 A. FAUVEL 


Staphylinide, pas plus que les archipels orientaux de la Nou- 
velle Bretagne, de la Nouvelle Irlande, de la Louisiade et méme 
des Iles Salomon. 

Maintenant, il convient de remarquer que sur ce nombre de 
19 espéces rayonnantes, 4 seulement s’étendent au dela des 
régions Malaises, Australiennes et Polynésiennes. Ainsi tandisque 
le Leptochirus samoensis, se retrouvant en Australie, aux iles 
Samoa et Fidji, et le Xantholinus holomelas aux Samoa et a la 
Nouvelle Calédonie, représentent la plus grande extension spéci- 
fique a l’Orient; le Pachycorinus dimidiatus existe jusqu’a Ceylan 
et aux Indes Orientales; les Lispinus subopacus, Lithocharis curta 
et Cilea subdepressa aussi 4 Ceylan, le Thoracophorus duplicatus 
en Birmanie, et l’A/eochara asiatica reparait 4 Ceylan, en Chine 
et au Japon. Il est probable, quoiqu’on ne lait pas constaté 
encore, que ces espéces ne font pas défaut dans les régions in- 
termédiaires et sont largement répandues, soit en Océanie, soit 
dans les territoires Indo-Malais. Je ne reviens pas sur les deux 
formes cosmopolites déja citées (Lithocharis ochracea et Philon- 
thus thermarum). . 

La répartition des Staphylinides que nous étudions n’est pas 
moins intéressante au point de vue de leur proportion relative 
dans les diverses tribus de cette immense famille. 

Voici le tableau de cette proportion: 


Piestini . ? ; sh 34 espéces 
Oxytelini ; i : A Uo 
Stenini . ; ; i Bran oF) 
Paederim ©. 5 : 2 ROE ee 
Staphylinini . : : TRIO 
Tachyporini . : : do o 
Aleocharini . 5 : Roi 


Total égal 139 espéces 


On voit que, dans cette faune molucco-guinéenne, la sous- 
famille Micropeplidae, et les trois tribus Phloecocharini, Protinini, 
Homalini, ne comptent jusqu’ici aucun représentant; mais il est 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 175 


évident que des recherches ultérieures nous feront connaitre au 
moins quelque type de la tribu Homalini qui se retrouve dans 
les faunes indo-malaise, australienne et polynésienne. 

La proportion des genres par rapport aux espéces (42 sur 
139) est considérable, et surtout le nombre des genres nouveaux 
et vraiment caractérisés (7 sur 42). Ce dernier chiffre acquiert 
surtout une importance plus grande si on remarque que six au 
moins de ces genres nouveaux paraissent absolument propres a 
la faune néoguinéenne, le septième (Leucztws) se retrouvant seul 
probablement a Java. | 

Deux tribus, les Prestini et les Staphylinini, sont réellement 
dominantes dans la faune qui nous occupe, puisqu’elles renfer- 
ment ensemble plus de la moitié de toutes les espèces (71 sur 
: 139); quant aux genres dominants, ce sont en premiére ligne 
les Leptochirus (16 espéeces) et les Philonthus (15 espéces) ; puis 
les Cilea (12), les Lispinus (10), les Lithocharis (9); viennent 
ensuite les Oxytelus (7), les Gyrophaena (6), les Osorius (5); 
enfin les Xantholinus, Belonuchus et Quedius (chacun 4). Les 
Leptochirus et Philonthus représentent chacun presque un neu- 
viéme de toutes les espéces; il semble done qu’au moins pour 
les Leptochirus, ces regions des Moluques et de la Nouvelle 
Guinée constituent réellement un centre d’habitat; car nulle 
part sur le globe ils ne se retrouvent aussi nombreux par rap- 
port a l'ensemble de la faune indigéne. 

Bien que les recherches de MM. Beccari et L. M. D'Albertis 
aient été poursuivies avec autant de zéle que de sagacité, il est 
impossible que beaucoup d’espèces et bon nombre de genres ne 
leur aient pas échappé; en outre, ils n’ont parcouru qu’un petit 
espace et sans doute l’exploration de localités différentes ou un 
séjour dans les localités visitées par eux, mais à d’autres épo- 
ques, nous fournirait beaucoup de nouveautés; à ce point de 
vue, la science doit se féliciter que MM. Raffray et Maindron 
n’aient pas craint de suivre la trace de leurs collégues italiens. 
Il n’en est pas moins extraordinaire de constater actuellement 
l'absence dans la faune des Moluques et de la Papouasie, de 
certains groupes qui cependant ne doivent pas étre étrangers a 


176 A. FAUVEL 


cette faune; tels sont, par exemple, les genres Trogophlocus , 
Bledius, Pinophilus, Lathrobium, Cryptobium, Metoponcus, Leu- 
cocraspedum qu'on trouve assez nombreux et dans les zones 
indo-malaises et dans la zone australienne ou océanienne; le 
manque de Staphylinides myrmécophiles ou termitophiles n’est 
pas moins digne de remarque. 

Les formes anomales ne sont guére indiquées que par les 
genres Edaphellus et Ophioglossa, Polypea et Corallis; encore ces 
deux derniers se rattachent-ils à la faune des Staphylinides sous- 
marins que représentent en Europe et en Amérique les Phy- 
tosus, Arena, Actocharis et Diglossa, faune qu'il est curieux de 
retrouver jusque dans l’Océan Austral (Phytosus atriceps Waterh., 
de ile de Kerguélen) et a Célèbes (Diglossa celebensis Fauv.). 

Aucune espéce aveugle n’a encore été signalé; mais rien ne 
permet de présumer que cette faune doive jamais nous en four- 
nir; car les régions que la limitent è lorient et a l’occident en 
sont également dépourvues. | 

On a vu plus haut que nous écartons le groupe de Célèbes 
avec les iles Sula qui en dépendent pour le joindre a la faune 
indo-malaise. Cette vue, qui s'écarte de celle admise par M. Al- 
fred Wallace, a besoin sans doute de quelque justification et 
c'est peut-étre ici le lieu d’y insister d’avantage. Le savant an- 
glais, dans son remarquable et récent ouvrage: The geographical 
distribution of animals (London, 1876), réunit Célébes a la sous- 
région austro-malaise, c’est a dire au méme groupe zoologique 


que les Moluques et la Nouvelle Guinée, tout en déclarant que 


sa place est difficile a déterminer (whose position is very difficult 
to determine). L’étude des msectes venus de cette région dans 
les derniers temps, au moins celle des Staphylinides, me semble 
absolument contredire cette appréciation. Cinq espéces en effet 
de la région molucco-guinéenne parviennent jusqu’a Ceélébes, ce 
qui est un chiffre insignifiant, et encore, parmi ces espéces 
(Xantholinus Lorquini, Albertisi, Cilea subdepressa, Thamiarea 
insigniventris, Aleochara asiatica) Yune (X. Lorquini) s'étend en 


Australie, une autre est aussi de Ceylan (C. subdepressa), et une. 


troisieme (A. asiatica) parait trés largement répandue , puisqu elle 


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STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE er 


reparait 4 Ceylan, en Chine et au Japon. De sorte que peut- 
étre pas une forme vraiment molucco-guinéenne ne s'est établie 
dans le groupe qui nous occupe. Au contraire, si nous étudions 
les espéces recueillies dans le groupe de Célébes, nous consta- 
tons que sur les 41 que nous connaissons (décrites ou inédites), 
21 seulement, soit è peu près la moitié, ne se retrouvent dans 
aucune autre région, tandisque 20 s'étendent plus ou moins 
loin dans la faune indo-malaise, et, que parmi ces derniéres, 
16 au moins sont indigénes de la seule ile de Ceylan. Le type 
indien est done ici des plus caractéristiques, plus peut-étre qu’a 
Java et 4 Bornéo, et au moins autant qu’aux Philippines; c'est 
donc a ce type que nous rattachons la faune de Célébes, dont 
nous espérons traiter d’ailleurs plus amplement dans un pro- 
chain mémoire. Nous donnerons seulement ici la liste des genres 
de Célébes qui manquent dans la faune molucco-guinéenne; ce 
sont: 


Homalium Tanygnathus 
Trogophloeus Myrmedonia 
Bledius Huryusa 
Calliderma Ocalea. 
Lathrobium 


soit 6 genres sur 22 observés a Celébes. 

‘Plus nombreux encore sont les genres australiens qui man- 
quent 4 la faune des Moluques et de la Papouasie; il est vrai 
que le contingent des Staphylinides de la Nouvelle-Hollande est 
bien plus considérable. 

Nous bornerons à ces remarques nos recherches sur la distri- 
bution géographique des insectes que nous allons passer en revue; 
on trouvera d’ailleurs, en téte de chaque genre, l’enumération 
de toutes ses espéces indiennes, australiennes et polynésiennes 
avec la mention de la patrie pour chacune, autant que le permet 
l'état de la science pour des régions dont l’entomologie est en- 
core si imparfaltement connue. 


Caen, 15 mars 1878. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (2 Maggio 1878). 12 


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184 | A. FAUVEL 


STAPHYLINIDES. 
Sous-famille STAPHYLINIDAE (genuini) 


Tribu I. — PIESTINI 


— 


Section I. — Piesti. 


Fauv., Hn. Gall.-Rhen., II, 14. 


Labre pourvu de laniéres latérales larges, ciliées. Pas d'o- 
celles. Elytres ne dépassant pas la poitrine. 


I. Abdomen immarginé. 
A. Tarses de 5 articles. 
a. Mandibules dentées. x 7 ; 3 3 3 . Leptochirus. 
b. Mandibules mutiques i 
-+- Jambes inermes; tarses a crochets simples. 
X Languette a lobe médian biépineux; abdo- 
men n’offrant que des strioles obliques. Holosus. 
XX Languette a lobe médian triépineux: ab- 


domen plus ou moins ponctué . . . Lispinus. 
++ Jambes biépineuses au sommet; tarses à cro- 
chets denticulés . : 5 : 5 . Ancacus. 
B. Tarses de 3 articles . " È È a ‘ 4 . Thoracophorus. 
II. Abdomen marginé . : 1 5 È , 4 6 . Eleusis. 
Leptochirus. 


Germ., Ins. Sp. nov., 1823, 35. — Er., Gen., 824. — 
Rauvi, Non. 1804. IS. 


Mandibules saillantes, dentées. Jambes antérieures denticulées. 
Corselet canaliculé. Abdomen cylindrique, immarginé. 


Ce genre très-naturel (1) compte prés de 50 espéces, répan- 
dues surtout dans les contrées chaudes des Indes orientales, de 


(1) M. Sharp (Trans. Ent. Soc. Lond. 1876, I, 420) exprime l’avis que ce genre 
devra étre divisé en deux, l’un avec IL. scoriaceus et laticeps pour types, 
l’autre avec ebeninus, mandibularis et bicornis, suivant la forme du pros- 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 185 


la Malaisie, de la Papouasie, de l’Australie du Nord et des 
Amériques, où elles vivent sous les écorces et dans les arbres 
pourris. 

Celles de l’Inde et de l’Océanie se répartissent ainsi: 

Inde: brachycerus, mandibularis Kr. et une espéce inédite, de 
Ceylan; — pygmaeus Kr., quadridens Mots. (Idae Kr.), de Bir- 
manie; — excavatus, tridens, sanguinosus Mots., longicornis Fvl., 
des Indes orientales. 

Iles Asiatiques: minutus Cast. (bispinus Er.), javanicus, laevis, 
unicolor Cast. (coronatus Sachse), brevicornis Er., sanguinosus 
Mots., et huit espéces inédites de Java, Bornéo et Lucon. 

Australie: samoensis Blanch. 

Polynésie: samoensis Blanch., Freminvillei Leguill., forticornis 
Fvl., des iles Samoa et Fidji. 


A. Mandibules trés-saillantes, quadrifides; téte armée de 
deux longues épines rapprochées : c dl 5 - minutus. 
5B. Mandibules ordinaires, bi ou trifides; téte ou briéve- 
ment épineuse, ou plus ou moins dentée. 
a. Segments 2-5 de l’abdomen n’offrant que deux lignes 
de points en anneau transversal plus ou moins in- 
terrompu, une vers la base, l’autre sur le bord 
apical. 
+ Antennes tres-longues, à articles plus longs que 
larges. 
X Corselet n’offrant que 4 ou 5 points de chaque 
cote . ; Ò o : » parcus. 
XX Corselet rua pannus He Ase cote. 
* Téte avec 4 dents groupées deux a deux de cha- 
que coté, les externes bien plus Comes et 
trés-petites . 5 = o . c . . antennarius. 
. *k Téte avec 4 dents Semanictnntes, les internes 
les plus longues, mais médianes et non la- 
térales . ; 5 : : . Albertisi. 
-+ Antennes plus ou moins RETE à ti trans- 
verses, au moins les pénultiémes. » 
Xx Corselet tres-brillant, non alutacé. 
* Corselet trés-convexe, nettement rétréci de la 
base au sommet, subconique . : . Comnicicollis. 
*x Corselet déprimé ou subdéprimé, i allena 
e Corselet carré ou subcarré. 


ternum et des hanches antérieures; mais ce caractère ne nous a pas paru 
assez fixe pour justifier une telle division d’un genre si nettement caracté- 
risé par son remarquable faciés. 


186 A. FAUVEL 


# Tete largement excavée jusqu’a la base avec 
une dent de chaque còté en avant entre 
l’échancrure qui est trés-large . =. . extensus. 
4-4 Télte non excavée jusqu’a la base, mais im- 
pressionnée en arc en avant. 
o Téte avec deux courtes épines rapprochées 
au milieu en avant et un trés-petit denti- 
cule en dehors de chaque épine à sa base. spinosulus. 
oo Téte avec deux fortes dents trés-écartées en 
avant et un trés-petit denticule en dedans 
de chaque dent à sa base. . . . +. Lorquint. 
ee Corselet fortement transverse. i 
ax Téte avec 4 dents antérieures écartées, 
subégalemenl distantes, les deux in- 
ternes bien plus petites, mais aigues . alternus. 
*® Téte avec deux dents antérieures robustes 
peu distantes, pourvues d'un denticule 
vers leur tiers apical externe . 3 . Beccarii. 
aera Tete avec quatre dents antérieures trés- 
courtes, bifurquées deux a deux, les 
internes obliques, à peine plus longues. samoensis. 
XX. Corselet peu brillant, alutacé . d ò opacicollis. 
b. Segments 2-5 de l’abdomen plus ou moins uan 
ponctués à la base et sur les còtés. 
+ Téte avec 4 dents égales ou subégales antérieure- 


ment. 
X Téte largement impressionnée en avant; corps 
a pubescence noire . y 9 age E . monilicornis. 


XX Téte trés-étroitement impressionnée en avant 
avec 4 dents bifarquées deux a deux, les in- 
ternes obliques, 4 peine plus courtes. x . quadrifidus. 
++ Téte bidentée antérieurement. 
X Téte avec une dent robuste de chaque còté en 
avant et deux denticules extrémement petits, 


écartés, au milieu du bord antérieur. 7 . Cavifrons. 
XX Téte avec un simple tubercule dentiforme a 
peine saillant de chaque coté en avant . vitulus. 


1. minutus* Cast., Hist. Nat., I, 186. — bispinus* Er., 
Gen., 827. 

(Pl. I, fig. 1). Niger, nitidus, sat angustatus, depressus, palpis 
tarsisque rufis; antennis pilosis, sat elongatis, articulo 4.° paulo 
longiore quam latiore, 5.° subquadrato, 6-10 transversis, moni- 
liformibus, 11.° conico, duobus praecedentibus longitudine aequali; 
mandibulis maxime porrectis, spinas capitis superantibus, apice 


| 
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dilatatis, quadrifidis; capite thorace angustiore, fronte antice in 
spinas duas porrectas, approximatas, validas, acutas, extus basi 


ee RESTO 


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STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 187 


vix dentatas porrecta, inter spinas anguste profundeque semi- 
circulariter impressa; thorace subquadrato, parum transverso, 
plano, subtiliter canaliculato, lateribus serie duplici punctata; 
elytris hoc angustioribus, parum longioribus, planis, lateribus 
serie duplice parum punctata, angulo apicali externo non acuto; 
abdominis segmentis duobus ultimis utrinque vix punctatis; tibiis 
anticis punctatis, dentibus validis 4, minimis 5 armatis. 7 an- 
tennis articulo 1.° integro, 3-6 longius dense pilosis; 9 arti- 
culo 1.° breviter supra sulcatulo. —- Long. 10-11 mill. 

En aoùt et décembre. 

Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis) Amberbaki ; Gilolo. 
— Java, Bornéo, Philippines. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 
° Cette remarquable espéce s'étend sur un espace considérable 
dans l’Indo-Malaisie; elle parait aussi une des plus communes. 


2. parcus”. 

(Pl. I, fig. 2). Statura et facie A/bertisi omnino similis, sed 
antennis apice magis attenuatis, articulo ultimo minore, ovali, 
primo impunctato, fronte magis excavata, dentibus duobus mediis 
magis elevatis, duplo longioribus et crassioribus, inter se minus 
approximatis, duobus externis multo etiam validioribus, verticis 
sulco profundiore, thoracis lateribus punctis tantum 4 vel 5 no- 
tatis; elytrorum lateribus, praeter puncta tria humeralia, lae- 
vibus, intra humeros et ante apicem latius breviusque longitu- 


dinaliter impressis satis distinctus. — Long. 17 mill. 
Sexus differentia latet. 
Nouvelle-Guinée occidentale. — Un seul exemplaire. 


Ma collection. 


3. antennarius*. * 

(Pl. I, fig. 3). Facie Beccarii, sed major et convexior; an- 
tennis multo longioribus et validioribus, articulo 1.° apice punc- 
‘tulato, 4-7 duplo, 8-9 paulo longioribus quam latioribus, 10.° 
vix subquadrato, 11.° longiore, oblongo, obtuso; capite frontis 
dentibus validioribus brevioribusque, magis distantibus, externis 


188 A. FAUVEL 


validioribus, magis separatis et proeminentibus, spatio inter 
dentes latiore; thoracis lateribus subtilius vage punctatis, sulco 
latiore et profundiore; elytris parce subtilissime punctulatis; ab- 
dominis segmento penultimo parcius subtiliusque punctato; tibiis 
anticis dentibus 5 multo fortioribus armatis distinctus. — Long. 
13 mill. 

Sexus differentia latet. 

En février et juin. 

Nouvelle-Guinée, Hatam, Ramoi (Beccarî); Amberbaki. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


4. Albertisi *. 

(PI. I, fig. 4). Facie Lorquini, sed paulo major et convexior 
caeterisque notis omnino distinctus; niger, nitidus, palpis tar- 
sisque rufulis; antennis elongatis, articulo 1.° supra vix punc- 
tato, apice vix sulcato, 4-11 decrescentibus, subpyriformibus, 
4-7 multo, 8-9 paulo longioribus quam latioribus, 10.° vix bre- 
viore, 11.° angustiore, oblongo; mandibulis bidentatis; capite 
thorace paulo angustiore, fronte antice quadridentata, dentibus 
mediis duobus approximatis, validis, sat brevibus, conicis, duo- 
bus aliis externis minutis, acutis, armata, post dentes externos 
oblique emarginata, supra medio antice subsemicirculariter ex- 
cavata, vertice late profundeque sulcato, circa frontis excava- 
tionem declivi; thorace fortiter transverso sulcatoque, lateribus 
subbiseriatim multipunctatis, vix rotundatis, angulis omnibus 
subrotundis; elytris thorace tertia parte longioribus, extus sub 


humeris usque ante apicem fortiter impressis, lateribus punctis — 


aliquot subtilibus seriatim notatis; abdominis segmentis duobus 
ultimis parce fortiter utrinque punctatis; tibus anticis circiter 
12-denticulatis, dentibus duobus apice multo validioribus. — 
Long. 16-18 mill. : 

Sexus differentia latet. 

En février, juin et aout. 

Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis); Ramoi (Beccart); 
Amberbaki. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


LAER es Prt Si on: MB LE RE ge TORE NE ag ey ag a mnt 


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STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 189 


Jai dédié cette espéce au savant compagnon de M. Beccari, 
M. L. M. D'Albertis, qui l'a découverte. 


5. conicicollis *. 

L. antennario forma convexiore magis vicinus, sed inter omnes 
corpore antice pilifero angustoque, capitis thoracisque forma cae- 
terisque maxime distinctus; niger, nitidissimus, palpis tarsisque 
rufis; antennis moniliformibus, parum pilosis, articulo 1.° in- 
tegro, penultimis fortiter transversis; capite quam in caeteris 
angustiore et longiore, quasi ut in antennario sculpto et spinoso, 
sed dentibus omnibus multo longioribus et robustioribus, inter- 
mediis magis elevatis, intervallo angusto profundius excavato, 
vertice profundius excavatim declivi, postice utrinque punctis 7 
magnis, longe pilosis, transversim seriato, utrinque oblique sulca- 
tulo; thorace crasso, angusto, maxime convexo, antice capitis 
cum oculis latitudine, a basi ad apicem sat fortiter angustato, 
lateribus ante basim vix sinuatis, angulis omnibus non indicatis, 
sulco profundiore, lateribus basique uniseriatim profundius punc- 
tato, punctis longe rufo setosis; scutello unipunctato; elytris sat 
longioribus quam latioribus, thoracis basi latioribus, laevibus, 
extus ab humero ad apicem profundius impressis, angulis ex- 
ternis magis acuminatis; abdominis segmentis punctorum seriebus 
duabus ordinariis sat impressis, tibiis anticis dentibus 7, sensim 
validioribus, armatis. — Long. 12-14 mill. 

Sexus differentia latet. 

Nouvelle-Guinée, Amberbaki. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


6. extensus”. 

(Pl. I, fig. 5). Facie et statura cavifronti similis, sed abdo- 
minis segmentis basi non multipunctatis primo visu distinctus; 
paulo major, antennis articulo 1.° integro, ultimo minore, bre- 
viore, capite latius excavato, fronte utrinque in dentes duos an- 
tice recte porrectos, extus basi non sulcatos, nec marginatos, 
subtus denticulatos, clypei spatio latiore, margine antico medio 
sinuato, quasi obsoletissime bidenticulato, vertice basi punctis 


190 \ A. FAUVEL 


duobus parvis notato; thorace antice vix angustiore, lateribus 
punctis 2-4 tantum notato; elytris paulo longioribus, intra hu- 
meros basi longitudinaliter vix impressis; abdominis segmentis 
punctorum lineis duabus ordinariis sat obsoletis; tibiis anticis 
dentibus uniseriatis tantum 8, tribus apicalibus validis, caeteris 
minutis, armatis. — Long. 11 mill. 

Sexus differentia latet. 

En juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


7. spinosulus *. 

(PI. I, fig. 7). Spinis frontalibus elongatis nisi parco vicinus, 
sed triplo minor et magis depressus, forma graciliore quam in 
caeteris speciebus insignis; depressus, niger, palpis tarsisque 
rufis; antennis moniliformibus, parum pilosis, tenuibus, arti- 
culis penultimis transversis; capite sat anguste subarcuatim ex- 
cavato, fronte antice media in spinas duas breves, basi extus 
denticulo acuto ornatas porrecta, margine antico mutico, medio 
vix sinuato; vertice canaliculato; thorace quadrato, sulcato, an- 
gulis omnibus obtusis, lateribus parce punctatis; elytris angu- 
stulis, thorace tertia parte longioribus, extus ante apicem lon- 
gitudinaliter parum impressis ; abdominis segmentis punctorum 
seriebus duabus ordinariis sat impressis; tibils anticis 7-8 den- 
tibus, tribus apicalibus validis, caeteris minutis, armatis; 7 an- 
tennis articulo 1.° integro, 9 supra obsolete sulcatulo. — Long. 
12-13 mill. 

En juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari); Amberbaki. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


8. Lorquini *. ) 

(Pl. I, fig. 6). Magnitudine et facie unzcolori subsimilis; niger, 
nitidus, depressus; palpis tarsisque rufis; antennis brevibus, ar- 
ticulo 1.° profunde supra sulcato, 4-5 non, 6-7 vix, 8-10 for- 
titer transversis, moniliformibus, 11.° oblongo, parum elongato; 


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STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 191 


mandibulis bidentatis; capite thoracis circiter latitudine, fronte 
utrinque in dentes duos validos, breves, distantes, intus basi 
vix denticulatos, porrecta, inter dentes late profundeque sub- 
semicirculariter impressa, margine antico medio mutico; vertice 
fortiter canaliculato, basi utrinque puncto unico obsoleto im- 
presso; thorace subquadrato, lateribus parallelis, uniseriatim punc- 
tatis, angulis parum rotundatis; elytris thoracis latitudine, hoc 
paulo longioribus, extus ante apicem sat impressis, lateribus 
vix punctis aliquot notatis; abdominis segmentis duobus ultimis 
parce fortiter utrinque punctatis; tibiis anticis 9-10 denticulatis, 
dentibus circa apicem sensim validioribus. — Long. 14-15 mill. 

Sexus differentia latet. 

Amboine (Lorquin); Vaigheu. 

Collections de MM. Lethierry, de Solsky et la mienne. 

Obs. Jai vu plusieurs exemplaires de cette espéce; sauf celui 
de Vaigheu, ils provenaient tous des chasses de feu Lorquin, 
dont la science regrette la perte récente. . 


9. alternus”. 

(PI. I, fig. 8). Monilicornis maximis individuis facie et ma- 
gnitudine similis, sed capite quasi furcatim utrinque bidentato 
samoensi et quadrifido propior; a quadrifido abdominis segmentis 
tantum biseriatim punctatis; a samoensi dentibus frontis quatuor 
inter se aequaliter distantibus, exteriore satis longiore; antennis 
validioribus et longioribus, magis pilosis, articulis 1.° profunde 
sulcato, 4-7 longioribas quam latioribus, 8 quadrato, 9-10 parum 
transversis, 11 oblongo, elongato; thorace lateribus vix minus 
rectis, elytris extus profundius impressis facillime distinguendus. 
— Long. 17-18 mill. 

Sexus differentia latet. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari); Amberbaki, Has. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


10. Beccarii *. 
(PI. I, fig. 9). Niger, nitidus, subconvexus, palpis tarsisque 


192 A. FAUVEL 


rufis; antennis brevibus, articulo 1.° apice tantum subrugoso- 
sulcato, 4-5 longioribus quam latioribus, 6.9 quadrato, 7-10 pa- 
rum transversis, moniliformibus, 11.°. praecedente vix longiore, 
subrotundato; mandibulis non porrectis, apice bifidis; capite tho- 
raci latitudine subaequali; fronte antice in dentes duos validos, 
conicos, distantes, ante medium extus denticulo armatos por- 
recta, inter dentes profunde semicirculariter impressa, margine 
antico mutico, rectiore; vertice fortiter canaliculato; thorace con- 
vexo, transverso, fortiter canaliculato, lateribus parum, angulis 
omnibus fortius rotundatis, lateribus biseriatim fortiter punctatis; 
elytris thoracis latitudine, hoc quarta parte longioribus, vix stri- 
gosulis, extus ante apicem impressis, serie duplice laterali satis 
obsoleta, angulo apicali externo acuto; abdominis segmento pe- 
nultimo utrinque punctis grossis parce notato; tibiis antics lae- 
vibus, dentibus 7 validis armatis. — Long. 11 mill. . 

Sexus differentia latet. 

En février, juillet et aout. 

Iles Arou, Wokan (Beccari); Nouvelle-Guinée, Andai (Z. M. 
D'Albertis), Hatam, Ramoi (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Jai dédié cet insecte au savant et infatigable voyageur qui a 
enrichi la science indo-malaise de tant de découvertes. 


11. samoensis * Blanch., Voy. Pdle Sud, Zool., 1853, IV, 
54, pl. IV, fig. 11. — Fauv., Ann. Mus. Civ. Genov., 1877, 
Kos: 

(Pl. I, fig. 10). Subdepressus, niger, nitidus, palpis tarsisque 
rufis; antennis tenuibus, brevibus, moniliformibus, articulis 4-10, 


praesertim penultimis fortiter, transversis, ultimo brevi; capite 


thorace vix angustiore, late subarcuatim excavato, fronte antice 
dentibus quatuor parvis (duobus utrinque quasi furcatis), inter- 
mediis vix exteriores superantibus, sed inter se magis distan- 
tibus; vertice fortiter canaliculato; thorace fortiter transverso, 
sulcato, angulis omnibus obtusis, lateribus punctis aliquot no- 
tatis; elytris thorace quarta parte longioribus, extus ante apicem 
subimpressis; abdominis segmentis punctorum seriebus duabus 


sei 7 ‘ n a esitato cena 
5 ‘a “nee = 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 193 


ordinariis sat impressis, penultimo utrinque fortiter parce punc- 
tato; tibiis anticis dentibus 12 circiter, sensim decrescentibus, 
armatis; 7 antennarum articulo 1.° integro, 9 fere usque ad 
basim sulcato. — Long. 11-13 mill. 

En février, mai, juin, octobre et novembre. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi; Iles Arou, Wokan; Ternate, Acqui- 
conora (Beccari); Iles Samoa, Upolu; Iles Fidji. — Aussi en 
Australie septentrionale. 

Collections Godeffroy, Sharp, du Musée de Paris, du Musse 
Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Jai va le type dans la collection du Museum de Paris. 


12. opacicollis ”. 

(Pl. II, fig. 12). Inter caeteros capite minuto, thorace tertia 
parte fere angustiore, et praesertim hoc subopaco, omnium sub- 
tilissime alutaceo et sulcatulo distinctus; niger, minus nitidus; 
palpis tarsisque obscure rufis; antennis parum pilosis, sat ro- 
bustis, articulis 1.° profunde sulcato, 4-10 sensim brevioribus, 
transversis, 11.° oblongo, subacuminato; capite angusto, fronte 
profunde angusteque semicirculariter excavata, utrinque in dentes 
duos validos, breves, sat approximatos porrecta, margine antico 
medio subinciso, incisura utrinque leviter denticulata; thorace 
convexiusculo, parum transverso, subtilissime canaliculato, an- 
gulis anticis obtusis, posticis subrotundatis, lateribus punctis 4-5 
notatis; elytris extus ante apicem non impressis; abdominis 
segmentis punctorum seriebus duabus ordinariis subtilioribus, 
penultimo utrinque parce sat subtiliter punctato; tibiis anticis 
8-9 dentatis, dentibus 4 anterioribus validis, caeteris minimis. 
— Long. 13 mill. 

Sexus differentia latet. 

En juillet. 

Nouyelle-Guinée, Ramoi (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


13. monilicornis È. 
(PI. II, fig. 11). Facie depressa Lorquini, sed antennis bre- 
Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (3 Maggio 1878). 13 


194 | A. FAUVEL 


vissimis et tenuibus, circa apicem attenuatis, articulis 4-10, prae- 
sertim 7-10, transversis, capite angustiore, fronte multo latius 
breviusque transversim excavata, utrinque dente angustiore, 
brevi, porrecta, intervallo antice medio dentibus duobus appro- 
ximatis, lateralibus subaequalibus, armata, thorace magis trans- 
verso, elytris hoc tantum paulo longioribus, extus ante apicem 
non impressis, abdominis segmentis omnibus basi sat crebre sub- 
tiliter punctatis; 7 antennarum articulis 3-5 densius longe pi- 
losis. — Long. 10-14 mill. 

En février, juin et juillet. 

Iles Arou, Wokan; Nouvelle-Guinée, Andai, Hatam, Ramoi 
(Beccari); Amberbaki. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. La dent interne gauche est ordinairement rudimentaire. 


14. quadrifidus * — quadridens* Fvl. ol. 

(PI. II, fig. 13). L. monilicorni vicinus, sed capite longiore, 
minus transverso, thoracis latitudine, fronte utrinque in dentes 
duos breves, apice late divisos, quasi furcatim, porrecta, interno 
obliquo, vix breviore, intervallo excavato multo angustiore, apice 
integro, depresso, postice arcuato, vertice plano, versus impres- 
sionem non declivi, oculis majoribus, elytris thorace tertia parte 
longioribus, extus ante apicem longitudinaliter parum impressis, 
abdomine fortius, minus dense punctato facile distinguendus. — 
Long. 10-11 mill. 

Sexus differentia latet. 

Amboine (Lorquin). 

Collections de MM. Lethierry, de Solsky et la mienne. 


15. cavifrons*. 


(Pl. II, fig. 14). Facie Beccarii subsimilis, sed mimor, magis 


depressus; antennis tenuibus, brevissimis, articulo 1.° supra late 
sulcato, 4-10 fortiter transversis, 11.° oblongo; capite profunde 
excavato, fronte utrinque in dentes duos breves, validos, extus 
oblique marginatos, non dentatos, sed basi sulcatos porrecta, 
margine antico depressionis rectiusculo, medio obsolete bidenti- 


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STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 195 


culato; vertice canaliculato, basi utrinque puncto unico, quasi 
foveolato, impresso; thorace minus transverso, angulis minus 
rotundatis, lateribus quasi triseriatim punctatis; elytris thorace 
vix angustioribus et paulo longioribus, subtilissime parce punc- 
tulatis, extus ante apice haud impressis; abdominis segmentis 
basi et lateribus sat dense conspicue punctatis; tibiis anticis den- 
tibus 3 apicalibus validis, caeteris numerosis, biseriatis, armatis. 
— Long. 9 mill. 

Sexus differentia latet. 

Iles Key (Beccare). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


16. vitulus *. 

(PI II, fig. 15). Praecedentibus omnibus statura minore, ca- 
pitisque sculptura differens; cavifronte adhuc minor et angustior, 
antennis adhuc gracilioribus et brevioribus, articulo 1.° integro, 
capite multo minore, thorace angustiore, mandibulis minus proe- 
minentibus, fronte aeque excavata, utrinque tantum tuberculo 
dentiformi breviter porrecta, margine antico mutico, summa 
verticis basi utrinque tripunctata; thorace breviore, convexiore, 
maxime transverso, lateribus punctis 3-4 tantum notatis; elytris 
paulo minoribus (*); abdominis segmentis basi paulo densius 
subtiliusque punctatis; tibus anticis vix minus spinosulis. — 
Long. 9 mill. 

Sexus differentia latet. 

Nouvelle-Guinée occidentale. — Un seul exemplaire. 

Ma collection. 


Thoracophorus. 
Mois.) Bull Mosca 183 VV, 980). 70 ties A. 
Glyptoma, Er. 


Mandibules mutiques. Machoires a lobe externe assez large, 
dilaté. Palpes maxillaires 4 1.°° et 3.¢ articles très courts, 2.° et 
(1) Chez cette espèce, comme chez cavifrons, etc., les élytres offrent parfois 
une très fine ponctuation, visible seulement à une forte loupe; toutefois, ce 


n 


196 A. FAUVEL 


4. subégaux. Antennes courtes, épaisses. Abdomen non reborde. 
Jambes mutiques. Tarses de 3 articles, les 2 premiers trés courts. 


Les Thoracophorus vivent en familles, ordinairement nom- 
breuses, sous les écorces et dans les vieux arbres, en compagnie 
des fourmis; ils sont en général trés rares. 

M. Sharp (Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, I, 418) remarque 
avec raison que ce genre devra étre divisé en deux: l’un ren- 
fermant les 7. cicatricosus Mots., crassicornis Er., de Colombie, 
et quatre espéces inédites du Para et du Brésil; l’autre le cor-. 
ticinus Mots. d'Europe, et ses alliés de l’Amérique du Nord 
(3 esp.), du Centre et du Sud (10 esp.). J’ajoute qu’un troi- 
siéme genre se rapprochant des Lispinus devra renfermer les 
espéces indiennes ci après: 

Ceylan: sculptus, Kr. (Lispinus); 

Java: une espéce inédite; 

Bornéo: une espéce aussi inédite, plus les deux que nous 
allons décrire de la faune néo-guinéenne; malheureusement 
nayant vu ou ne possédant qu’un seul exemplaire de chacune 
de ces espéces, il nous est impossible de caractériser actuellement 
ce genre et nous devons attendre de plus amples matériaux. 


A. Corselet a cotés crénelés; élytres non sillonnées . . crenicollis. 
B. Corselet a cotés non crénelés; élytres bisillonnées : . duplicatus. 


1. erenicollis È. 

(Pl. I, fig. 16). Parallelus, convexiusculus, parce pilosus, 
forma cujusdam Léspini; rufo castaneus, nitidus, pedibus dilu- 
tioribus; capite, thorace elytrisque fortiter parce punctatis; ab- 
domine minus nitido, subcoriaceo, parce subtiliter punctulato; 
antennis brevibus, articulis 7-10 fortiter transversis, ultimo bre- 
viter ovato; capite convexo; thorace breviter cordiformi, lateribus 
obsolete quadricrenato et breviter quadrisetoso, disco obsolete 
biimpresso, basi utrinque foveolato-impresso ; elytris convexis, 
paulo longioribus quam latioribus, stria suturali impressa, late- 


caractére parait trop variable chez les individus d’une méme espéce pour 
qu'il soit possible d’en tenir compte. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 197 


ribus parce breviter nigro-setosis; abdomine parce flavo-pilosulo. 
— Long. 2°, mill. 

Sexus differentia latet. 

Iles Key (Beccari). — Un seul exemplaire. 

Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. Unique par sa téte sans impressions ni còtes et ses ely- 
tres dépourvues de sculpture, il se rapproche déja des Lispinus 
par son facies; mais ses tarses, ainsi que ceux du duplicatus, 
nont que trois articles, comme je m’en suis assure. 

Du reste on trouve a Bornéo une nouvelle espèce du méme 
groupe qui rappelle beaucoup celle-ci et forme en quelque sorte 
le passage entre les vrais Thoracophorus et le crenicollis par 
ses élytres nettement striolées-costulées. 


2. duplicatus È. 

Minimus, latiusculus, parum convexus, nitidus, omnium sub- 
tilissime alutaceus, piceus, capite, abdominis segmentorum basi, 
elytrisque aliquando infuscatis, antennarum articulo ultimo pe- 
dibusque rufotestaceis; antennis brevibus, sat incrassatis,. arti- 
culis 3-10 transversis, ultimo majore, oblongo; capite thorace 
paulo angustiore, parce obsoletissime punctulato, fronte leviter 
utrinque impressa; thorace cordato, fovea magna late profun- 
deque utrinque impresso, dorso planiusculo, crebrius sat fortiter 
punctato; angulis posticis rectis; scutello laevi; elytris thorace 
paulo latioribus et longioribus, stria suturali subarcuata, dua- 
busque aliis, altera intra humerum subdiscoidali, parum obliqua, 
altera subhumerali, canaliculata; punctis sparsis inter suturalem 
et discoidalem interjectis; abdominis segmentis basi fortiter alu- 
taceis, utrinque striolis obliquis subtilissime notatis. — Long. 
13]. mill. 

Iles Arou, Wokan (Beccari). — Bornéo, Sarawak. Birmanie. 

Collections du Musée Civique de Génes, Dohrn et la mienne. 

Obs. Je nen ai vu que trois exemplaires; celui de Bornéo, 
que je posséde, a la ponctuation un peu plus marquée et les 
élytres enfumées, sans différer autrement des types des iles 
Arou et des Indes orientales. Les strioles de l’abdomen rappro- 


198 A. FAUVEL 


chent l’espéce des Holosus; mais on en observe aussi des traces 
chez certains Lispinus très caractérisés: preuve nouvelle des liens 
qui unissent étroitement ces genres les uns aux autres. 


Holosus. 


Mots., Bull. Mose., 1857, IV, 496. — 
Kraatz, Wiegm. Arch., 1859, 184, pl. 3, fig. 5. 


Mandibules et mAchoires comme chez les Lispinus. Palpes 
maxillaires è 4.¢ article quatre fois plus long que le 3.°. Lan- 
guette à lobe médian large, membraneux, armé au milieu de 
deux fortes épines. Abdomen non rebordé, avec de fines stries 
obliques en dessus et en dessous. Tarses de 5 articles, à crochets 
simples. 

Differences sexuelles inconnues. 


Les espéces de ce genre, qui rappellent pour la forme cer- 
tains Lispinus (laticollis Er.) ou encore divers Tachyporiens , 
sont toutes remarquables par leur abdomen. qui n'a d’autre 
sculpture que de fines stries obliques. Ce caractére et celui tiré 
de la languette, paraissent distinguer suffisamment le genre, au 
moins en l’état actuel de nos connaissances touchant les Staphy- 
linides exotiques. 

Motschulsky (/. c.) en a décrit 7 espéces des Indes orientales 
(fossulatus, foveolatus, tachiniformis, tachyporiformis, conuriformis, 
mycetoporiformis, olisthaeriformis); quatre inédites se trouvent a 
Bornéo, parmi lesquelles deux habitent aussi Vile de Java; et 
une cinguiéme est des Indes orientales; les deux que nous dé- 
crivons ci-aprés sont les seules qu'on connaisse encore de la 
faune qui nous occupe. 


A. Corselet nettement et fortement ponctué; base des ély- 

tres avec des traces de strioles E 2 ; é ; .  SUbstriatus. 
SB. Gorselet a ponctuation effacée; élytres sans vestiges de 

strioles PA Siate en qi: OR pAb ict ITA DO LIS: 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 199 


1. substriatus*. 

Sat elongatus, nitidus, convexus, piceus, elytris, ano, pedi- 
busque vix dilutioribus ; antennis robustis, circa apicem crassiu- 
sculis, articulis 4-6 quadratis, 7-10 transversis; capite sat dense 
subtiliter, thorace crebrius fortiusque, elytris parcius subtiliusque 
punctatis; capite thorace angustiore, transverso; hoc transversim 
quadrato, utrinque basi ad angulum fovea arcuata sat profunde 
impresso; angulis posticis rectis, acutis; elytris thoracis longitu- 
dine, hoc vix latioribus, basi quasi subtiliter striolatis; stria su- 
turali parum arcuata; abdomine parum conico, subtilissime parce 
striolis obliquis notato. — Long. 3?/, mill. 

Iles Arou, Wokan (Beccari). — Un seul exemplaire. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


2. politulus*”. 

Praecedenti vicinus, colore rufopiceo, pedibus dilutioribus, 
corpore magis nitido, medio latiore, abdomine magis conico, 
punctura capitis thoracisque obsoletissima, elytrorum vix fortiore, 
thorace paulo breviore et latiore, vix canaliculato, foveola basi- 
lari magis obsoleta, elytris minime striolatis, thorace paulo lon- 


gioribus satis distinctus. — Long. 3 ?/; mill. 
En juillet. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


Ancaeus. 


Fauv., Notic. Ent., 1864, II, 56. — 
Bull. Soc. Linn. Norm., 1865, IX, 60. 


Mandibules mutiques, saillantes. Palpes maxillaires a 4.° ar- 
ticle égal en longueur au 3.2. Antennes épaisses, courtes. Abdo- 
men non rebordé.: Jambes biépineuses au sommet. Tarses de 


led 


5 articles, à crochets denticulés. 


200 A. FAUVEL 


Ce genre trés voisin des Lispinus par ses caractéres et son 
faciés, appartient certainement a la section des Presti et non a 
celle des Holotrocht, comme M. Sharp tend a le supposer (Trans. 
Ent. Soc. Lond., 1876, I, 387). On n’en connaissait jusqu'ici 
que trois espéces, l'une du Mexique et du Para (A. megace- 
phalus Fauv.), les deux autres inédites, de Zanzibar et de Ma- 
dagascar; il est intéressant de voir le groupe répresenté dans 
la faune qui nous occupe. 


l. aruensis È. 

A. megacephalo primo visu magnitudine dimidio minore, colore 
rufo-testaceo, capite multo minore, thorace paulo angustiore 
distinctus; elongatus, parallelus, glaber, subdepressus, nitidus; 
antennis brevibus, articulis 5-10 fortiter transversis, ultimo bre- 
viter ovato; capite, thorace elytrisque laevibus, vix longitudina- 
liter coriaceis; capite subconvexo, utrinque supra antennarum 
basin impresso; thorace parum transverso, subtrapezoidali, late- 
ribus circa basin parum sinuatis, angulis posticis rectiusculis, 
dorso subtilissime longitudinaliter sulcatulo, basi ad angulum 
posteriorem fossulato; elytris quarta parte longioribus quam la- 
tioribus, stria suturali subtilissima; abdomine subtilissime, quasi 


intricatim, coriaceo; pedibus dilutis. — Long. 2 mill. 
Sexus differentia latet. 
Iles Arou, Wokan (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


Lispinus. 


Er., Gen. Staph., 828. — Fauv., Notic. Ent., 1864, II, 40. 


Mandibules mutiques, non saillantes. Machoires a lobe externe 
plissé-costulé. Palpes maxillaires courts, a 3.° article bien plus 
court que les 2.° et 4.°. Antennes assez robustes. Languette a 
lobe médian triépineux. Abdomen non rebordé. Jambes inermes. 
Tarses de 5 articles, à crochets simples. 

Les sexes paraissent peu distincts; cependant j'ai observé que - 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 201 


dans les 7 de quelques espéces américaines (anguinus Fauv., 
brevicollis Fauv.), les antennes étaient beaucoup plus longues 
que chez les 9. 


Les Lispinus vivent sous les écorces d’arbres et sont répandus 
dans les parties chaudes de presque tout le globe. On n’en 
connait encore aucune de la faune européenne bien qu'il soit 
probable qu’elle en posséde également, puisqu'au Japon et en 
Californie, on en trouve des formes particuliéres jusque vers 
40° lat. N. Le nombre des espéces décrites ou existant dans les 
collections dépasse actuellement 75, dont la moitié au moins 
habite les Amériques. 

Celles de l’Inde et de l’Océanie sont: 

x Inde: Jaevigatus, laevipennis, subopacus, tenuicornis, testaceus Kr. 
de Ceylan; — brevicornis, coarcticollis, strigiventris, impressicollis 
Kr., fulvus Mots., et deux espéces nouvelles des Indes orientales. 

Iles Asiatiques: cinq espéces inédites de Java; une aussi iné- 
dite de Bornéo. 

Australie: sydneensis Fvl. 

Polynésie: impressithorax Fairm., de Taiti; — caledonicus Fvl., 
de Nouvelle-Calédonie. 


A. Elytres avec une strie subdiscoidale allant de l’épaule 
au sommet. 
a. Antennes longues, noiratres, robustes, à articles 4-10 


au moins aussi longs que larges 4 S : . unistriatus. 
b. Antennes rousses, courtes, fines, a e 7-10 tres 
transverses . . . Pet eine tee NERE Tenn NNT ES OLDE TIES: 


B. Elytres sans strie ieri 
a. Front subconvexe, sans impression de chaque còté 
entre les antennes; tubercules antennaires effacés : nitidus. 
b. Front subdéprimé, biimpressionné de chaque coté entre 
les antennes; tubercules antennaires distincts. 
+. Corselet et élytres très brillants, non alutacés 
entre la ponctuation. 
X. Corselet allongé, subcarré 3 H Miti 3 laevior. 
XX. Corselet subcordiforme, très transverse . È curticollis. 
+-+. Corselet et élytres plus ou moins alutacés entre 
la ponctuation. 
X. Avant-corps non irisé. 
* Corselet avec une strie foveolée longue, pro- 
fonde, de chaque coté. 


202 . A. FAUVEL 


» Corselet subtrapezoidal, bien plus large 


que long. . o o ama ; : 0 foveatus. 
ee Corselet allongé, presque plus long que 
large. Sik Coke CREAM A GUE AD CH Cun MERO CNM MAa IAD 


XX Corselet à sillon latéral effacé ou peu marque. 
e Antennes robustes, a 4.¢ article transverse; 
corps noiràtre; corselet et élytres parfois 
UMA Sass tect ities ek owl = ana to a ca CULUSS 
ee Antennes fines, a 4.° article carré; corps 
roussàtre; téte et corselet plus ov moins 
enfumés . : : a) Nahe 3 i c castaneus. 
Xx. Avant-corps fortement irisé, presque mat . subopacus. 


1. unistriatus *. 

Sequentibus duplo major, in genere insignis; elongatus, 
subdepressus , niger, nitidus; pedibus brevibus, migropiceis, 
tarsis dilutioribus; antennis brevibus, circa apicem vix incras- 
satis, robustis, articulis 4-10 longioribus quam latioribus (07) 
subquadratis (9), ultimo minore, oblongo, quasi articulo minu- 
tissimo superaddito; capite thorace sat angustiore , parce subti- 
liter punctulato , fronte utrinque inter antennas impressa; thorace 
coleopteris paulo angustiore, longiore quam latiore, lateribus 
subparallelis, circa basim parum sinuato-angustatis, sat fortiter 
parum dense, praesertim dorso utrinque planiusculo, punctato, 
basi utrinque profunde stria longitudinaliter, medium attingente, 
impressa, angulis posticis rectis; scutello punctato; elytris tho- 
race longioribus, laevibus, stria subdiscoidali ab humeris fere 
usque ad apicem impressis; abdominis segmentis basi anguste 
alutaceis, basalibus sat dense perspicue, apicalibus obsoletius 
punctatis, striolis vix perspicuis utrinque oblique impressis. — 
Long. 54/, mill. 

En février et juin. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi, Hatam (Beccarz). 

Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Je considére comme sexuelles les différences signalées dans 
la longueur des articles des antennes. 


2. lineipennis ”*. 


Praecedente triplo fere minor, ore, antennis pedibusque rufis, 


Ania 


Ce ne ea 


rei se SS Ri ee a Ot 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 203 


thorace piceo, punctura praesertim capitis thoracisque densiore 
subtilioreque, abdomine dense perspicue et aequaliter. striolis 
obliquis utrinque impresso, antennis tenuibus brevioribusque, 
articulis 7-10 fortiter transversis, thorace minus elongato, an- 
gulis posticis minus rectis, dorso vix longitudinaliter canali- 
culato, elytris vix coriaceis et obsoletissime punctulatis, stria 
subdiscoidali apicem attingente, primo visu distinguendus. — 
Long. 4 mill. 

En juillet et décembre. i 

Nouvelle-Guinée, Hatam. — Java, Tcibodas (Beccari). 
Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 


3. nitidus”. | 

Subconvexus, niger, nitidissimus, antennis pedibusque obscure 
rufis, palpis tarsisque dilutioribus, antennis brevibus tenuibusque, 
pilosulis, articulis 7-10 paulo latioribus, sat transversis; capite 
 aequali, sat dense subtiliter, thorace elytrisque fortius subaequa- 
liter, segmentis praeter apicem vix subtilius, punctatis; capite 
thorace vix angustiore, fronte convexa; thorace aequali, subqua- 
drato, basi utrinque sinuatim sat angustato; angulis posticis 
rectis; scutello punctulato; elytris thorace parum latioribus lon-_ 
gioribusque; abdomine subcylindrico, segmentis basi vix aluta- 
cels. — Long. 33/, mull. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. — 

Obs. Très distinct des autres espéces de la Nouvelle-Guinée 
par son front non fovéolé, son corselet sans sillon latéral, sa 
forme convexe, etc. 


4, laevior È. i 

Parum depressus, nitidissimus, niger, antennis anoque obscure 
rufis, his articulo ultimo, ore pedibusque rufo-testaceis ; antennis 
parum incrassatis, articulis 4 transverso, 6-10 latioribus, trans- 
versis; capite thorace sat angustiore, subtilissime parce punctato, 
fronte utrinque impressa; thorace subquadrato, basi utrinque 


204 A. FAUVEL 


satis sinuatim angustato, striaque foveolatim impresso, disco 
utrinque a basi usque ad medium anguste subtiliter impresso, 
aeque ac elytra sat subtiliter parce punctato; angulis posticis 
rectis; elytris thorace paulo longioribus et latioribus; abdominis 
segmentis utrinque punctis aliquot elongatis impressis, praeter 
plagam supra anteapicalem, penultimo latiorem, alutaceis. — 
Long. 3?/, mill. 

En juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Becca). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


5. eurticollis È. 

Praecedenti vicinus, sed antennis articulo quarto longiore, 
quadrato, capite majore, latiore, fronte profundius impressa, 
thorace fortiter transverso, cordiformi, basi fortiter coarctato, 
utrinque latius impresso, abdominis segmentis apice late piceo 
marginatis, ano rufulo, punctis tantum simplicibus utrinque 
parce notatis optime distinctus. — Long. 3-3 !/, mill. 

Iles Key (Beccari). — Java. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


6. foveatus È. 

Curticolli magnitudine et colore similis, sed thorace elytrisque 
oculo fortissime armato subtilissime alutaceis, antennis multo 
brevioribus tenuioribusque , articulis 7-10 brevissimis, fronte 
angustius foveolata, thorace fere adhuc breviore, apice magis 
rotundato, basi magis coarctato, angulis posticis, obtusis, non 
relevatis, foveola utrinque profundiore opacaque latius impresso, 
punctis duobus infra discum medium sitis transversim notato; 
elytris thoracis latitudine, hoc vix longioribus satis distinctus. — 
Long. 3 mill. 

En février et avril. 

Nouvelle-Guinée, Ansus, Ramoi; Iles Arou, Wokan; Iles Key 
(Beccari). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 205 


7. alutaceus È. 

Angustior, minus nitidus, depressus, niger, thorace elytrisque 
nigro-piceis, antennis, segmentorum marginibus anoque rufulis, 
pedibus rufo-testaceis; capite, thorace elytrisque subtiliter , abdo- 
mine fere toto minus subtiliter alutaceis; antennis articulis 4-5 
subquadratis, 6-10 latioribus, transversis; capite thorace paulo 
angustiore subtilissime, thorace elytrisque fortius parce punctatis; 
fronte parum impressa; thorace elongato, fere longiore quam . 
latiore, utrinque basi vix sinuatim angustato, angulis posticis 
rectis, disco a basi ad medium biimpresso, stria laterali elon- 
gata, satis impressa; elytris thorace paulo latioribus, quarta 
parte longioribus; abdominis segmentis punctis aliquot utrinque 
notatis. — Long. 2 3/, mill. i 

En juin. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). 

Un seul exemplaire. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


8. aequalis ”. 

Nigricans, parum nitidus, fronte antice, thorace elytrisque 
plus minusve picescentibus, ore, antennarum articulo ultimo, 
segmentorum marginibus, ano pedibusque rufis vel rufo testa- 
ceis; antennis robustis, articulis 6-10 transversis, ultimo mi- 
nore, oblongo; capite thorace paulo angustiore, fronte obsoletius 
impressa; punctura capitis thoracisque obsoleta parcaque, ely- 
trorum vix perspicua; corpore toto alutaceo , abdomine toto 
alutaceo intricato, punctis aliquot substriolatis notato; thorace 
 subquadrato, antice posticeque subaequaliter angustato, angulis 
posticis subrectis; foveola laterali media, obsoleta; disco fo- 
veolis duabus unipunctatis obsoletius utrinque circa basin im- 
presso; elytris thorace paulo latioribus longioribusque. — Long. 
23/3 mill. 

En février et avril. 

Nouvelle-Guinée, Ansus, Ramoi; Iles Key (Beccarz). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne, 


206 A. FAUVEL 


9. castaneus *. 

Praecedenti vicinus, sed dimidio fere minor, obscure castaneo 
rufus, capite abdomineque plus minusve picescentibus, antennis 
rufotestaceis, dimidio tenuioribus, articulis 4 quadrato, 6-10 
magis transversis, punctura corporis, praesertim elytrorum minus 
subtili, capite minore, thorace foveola laterali punctis duobus 
approximatis notata satis distinetus. — Long. 21/, mill. 

En avril et novembre. 

Nouvelle-Guinée, Ansus; Salvatti; Iles Arou, Wokan; Iles 
Key (Beccarî). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


10. subopacus Kraatz, Wiegm. Archiv, 1859, I, 187. 

Minima species, corpore antico irideo, fere opaco, fortius alu- 
taceo, primo visu distincta; nigricans, fronte antica, thorace, 
elytrisque plus minusve piceo rufis; ore, antennis, segmentorum 
marginibus, ano pedibusque rufo-testaceis; antennis maxime te- 
nuibus brevibusque, articulis 4-5 quadratis, 6-10 transversis; 
capite obsoletissime, thorace elytrisque parce fortius, abdomine 
vix punctulatis; thorace vix transverso, subcordato, angulis po- 
sticis rectis, foveis lateralibus late profundeque, discoidalibus sub- 
tilius impressis, sulculo longitudinaliter vix notato; elytris tho- 
race paulo latioribus et longioribus. — Long. 2!/, mill. 

En février, novembre et décembre. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi; Salvatti; Iles Arou, Wokan (Bec- 
cart). — Ceylan. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


Eleusis. 


Casteln., Etud. Hnt., 1835, 1, 131. 


Chasolium, Cast. — Isomalus, Er. 


Mandibules saillantes, mutiques. Palpes maxillaires à dernier 
article un peu moindre du précédent. Elytres sans strie suturale. 
Jambes mutiques. Abdomen fortement marginé. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 207 


Les Eleusis sont remarquables par leur forme extrémement 
déprimée, en relation avec leur maniére de vivre sous les écorces 
et dans les troncs d’arbres pourris. Leur coloration est moins 
uniforme que celle des genres précédents; mais les caractéres 
distinctifs sont si peu nombreux entre les espéces que l’étude 
de celles-ci est une des plus difficiles. 

Les o paraissent en général plus robustes que les Q avec 
une téte plus grosse et plus large, mais cette distinction n’est 
pas absolue; divers Oxytéliens nous offrent, du reste, des va- 
| riations analogues. 

Le Genre Chasolium Cast., est d’après le type (Chasolium 
Ernestini Cast. = Isomalus complanatus Er.) identique aux 
Eleusis du méme auteur. 

Le nombre des insectes de ce genre existant dans les collec- 
tions séléve actuellement a une trentaine d’espéces, répandues 
dans les régions chaudes de tout le globe, depuis le Cap Vert 
Jusqu'à Taiti (’). 

Celles de l’Inde et de l’Océanie se repartissent ainsi: 

Inde: Kraatzi Fvl. (apicipennis Kr., nec Fairm.), fuscipes Kr., 
de Ceylan; — indica Kr. (Prognatha tenwis Walker) des Indes 
orientales et de Ceylan; 

Iles Asiatiques: 4 espéces inédites de Java; 

Australie: australis Fvl., planicollis Mac Leay ; 

Polynésie: apicipennis Fairm., de Taiti. 


A. Téte et élytres d’un vert glauque subsoyeux un peu mat; 


corselet rougéatre . 3 È ruficollis. 
B. Téte d’un noir a peine EA i où Sat agi 

brun de poix, celles-ci 4 pourtour plus foncé . . . wgunctigera. 
C. Corps d’un testacé rougéatre; moitié ou tiers apical des 

élytres brun ; : SSC NUS CA AEA È 5 avid 4 longiceps. 


1. ruficollis ”. 

Inter majores, parum nitida, dbidielicnne: capite vix fortius, 
parum dense punctulata, subtilissime alutacea, capite elytris 
obscure viridibus, subsericeis; segmento penultimo utrinque quasi 


(1) Les Isomalus praeustus et ustulatipennis Perroud, sont des Clavicornes 
(Ino ?). 


208 A. FAUVEL 


maculatim, ultimoque nigricantibus; thorace scutelloque rufescen- 
tibus; ore, antennis, abdomine pedibusque rufis; antennis arti- 
culis 4-7 longioribus quam latioribus, 8-10 quadratis, ultimo 
pyriformi; capite magno, thoracis latitudine, inter antennas obso- 
letissime, vertice medio longitudinaliter obsolete sulcato-impresso; 
thorace fortiter transverso, breviter cordiformi, antice utrinque 
impresso et bipunctato, disco obsolete bumpresso, vix sulcatulo, 
angulis posticis nullis; elytris thorace vix latioribus, tertia parte 
longioribus, disco fere medio fortiter unipunctatis; segmentorum 


marginibus utrinque inaequalibus, punctis ordinariis. — Long. 
6/, mill. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul d. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


2. punctigera È. 

Praecedente vix minor, multo nitidior, capite thoraceque non 
alutaceis, politis, punctura vix perspicua, capite nigro, vix vi- 
rescente, thorace elytrisque brunneo-piceis, his a basi usque 
ad tertiam partem apicalem gradatim obscure rufescentibus, ab- 
domine brunneo rufescente, antennis longioribus, articulis om- 
nibus multo longioribus quam latioribus, capite basi summa 
constricto, post oculos dilatato, fronte antice brunnea, vix 
utrinque impressa, vertice plano, thorace capite fere angustiore, 
antice utrinque magis impresso, elytris medio subdilatatis, utrin- 
que circa marginem quasi punctis grossis seriatim longitudinaliter 
impresso-notatis maxime distincta; 9 capite minore. — Long. 
51/,-6 mill. 

En juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccart). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


3. longiceps”. 

Praecedentibus quadruplo minor, nitida, subtilissime alutacea, 
vix perspicue parce punctulata, testaceo-rufa, elytrorum dimidia 
parte apicali gradatim brunnescente, capite circa antennarum 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 209 


basin circaque oculos infuscato, thoracis latitudine, hoc quarta 
parte longiore, medio intra oculos vix depresso; antennis tenui- 
bus, sat brevibus, articulis 7-10 parum transversis; thorace 
trapezoidali, lateribus arcuatis, basi fortiter coarctatis, antice 
utrinque vix impresso, dorso. parum depresso, vix sulcatulo; 
angulis posticis rotundatis; elytris thorace paulo longioribus et 
latioribus, medio unipunctatis; abdomine lateribus vix inaequali, 
punctis ordinariis; capite minore, breviore, suborbiculato, 
magis infuscato, elytris apice angustius brunneis, segmento 7.° 
piceo. — Long. 3-3 1/, mill. 

En février et juin. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari); Ile Yule (L. M. D'Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes. — 

Obs. Je n'ai vu quun seul 7 et une seule 9 de cette espèce, 
que la forme de la téte parait distinguer suffisamment des 
E. Kraatzi et apicipennis. 


Tribu V. — OXYTELINI 


ca 


Section I. — Osorii. 


Er., Gen. Sp. Staph., 753. 


Menton corné. Languette cornée. Hanches intermédiaires con- 
tigués. Tarses de 5 articles. Abdomen non marginé. 


Osorius. 


Latr., Régn. Anim., 1829, IV, 438. — Hr., Gen., 753. 


Palpes maxillatres et labiaux filiformes. Menton échancré en 
avant. Jambes antérieures épineuses. 
Différences sexuelles inconnues. 


Ce genre est répandu dans les parties chaudes de tout le 
globe depuis Egypte (0. syriacus Fauv.) jusqu'en Australie ; 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (4 Maggio 1878). 14 


210 A. FAUVEL 


mais les espéces en sont surtout nombreuses dans l'Amérique 
du Centre et du Sud. On en a décrit une trentaine; toutefois 
il en existe au moins autant inédites dans les collections. 

Les types indiens et océaniens sont: 

Inde: rugicollis Kr., compactus Walker, de Ceylan; — punc- 
tulatus, rufipes, rufipennis Mots., des Indes orientales. 

Iles asiatiques: rugifrons Er., et trois especes inédites, de 
Java, dont une se retrouvant a Borneo. 

Australie: sangwinipennis Fvl. 


A. Téte couverte de stries paralléles, serrées, au moins sur 
le vertex. 
a. Téte entiérement striolée. 
+ Taille moyenne; corps trés-brillant. 
Xx Téte a strioles trés-fines et trés-denses ; abdo- 
men à ponctuation assez serrée de chaque còté. striola. 

XX Téte a strioles fortes, carénées, peu serrées; 

abdomen a ponctuation éparse de chaque còté . carinellus. 


++ Taille très-petite; corps assez mat . 5 s 6 . hirtus. 
b. Téte A strioles interrompues sur le front qui est ru- 
gueux. hatamensis. 


B. Téte simplement ponctuée avec le front en partie lisse . pilosus. 


1. striola *. i i 

Nigerrimus, nitidus, parce rufo-pilosus, palpis, antennis pedi- 
busque rufescentibus; illis articulis 4-6 paulo longioribus quam 
latioribus, 7-10 parum transversis; capite thorace paulo angu- 
stiore, crebre longitudinaliter sat profunde strigoso, fronte an- 
tice arcuata, angulis obtusis; spatio minuto laevi supra anten- 
narum basim vix elevato; vertice summo laevi, vix alutaceo; 
thorace tertia parte longiore quam latiore, basim versus vix 
arcuatim angustato, supra sat fortiter dense rugoso-punctato, 
spatio medio longitudinali laevi, utrinque basi parum profunde 
impresso, vix sinuato; angulis posticis subrotundatis; elytris tho- 
racis basi sat latioribus, tertia parte longioribus quam latioribus, 
sat dense fortiter punctatis; abdomine dense piloso, rugosius sub- 
tiliusque crebre punctato, dorso medio sublaevi, tantum stria- 
tulo. — Long. 91/,-101/, mill. 

Iles Arou, Wokan (Beccari); Nouvelle-Guinée, Amberbaki. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 211 


2. carinellus”. 

Praecedenti vicinus, tertia parte minor, capite tuberculis an- 
tennariis magis elevatis, striolis multo minus numerosis et magis 
distantibus, intervallis regulariter carinulatis, 5 mediis praesertim 
regularibus, fronte antice recte truncata; vertice summo laevi; 
thorace paulo breviore, fortius rugoso-punctato, circa angulos 
posticos magis sinuato; elytris parcius subtiliusque, abdomine 
utrinque vage subtiliter, punctatis, dorso latius laevigato, pilis 
raris hirsuto. — Long. 71/,-8 mill. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée méridionale, Ile Yule, Roro (L. M. D'Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


3. hatamensis *. 

O. striola multo minor, parcius pilosus, antennis tenuioribus 
pedibusque nigropiceis, tarsis rufis, capite striolis minus pro- 
fundis in fronte subrugosa quasi interruptis, supra antennarum 
basim latius polito, quasi tuberculato, thorace elytrisque dimidio 
subtilius, abdomine multo parcius subtiliter punctatis, thorace 
vix rugosulo, basi utrinque vix impresso maxime distinctus. — 
Long. 7-8 mill. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccart). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


4. hirtus*. 

Inter caeteros statura minuta, corpore praeter caput dense 
longius griseo-piloso, parum opaco, punctura thoracis elytro- 
rumque creberrima, subrugosa, capite dense subtiliter striolato, 
fronte subtilius parciusque, antice rectiore, palpis, antennis pe- 
dibusque rufulis; tuberculo utrinque supra antennarum basim 
minuto, rufescente; thorace linea angustissime laevi, utrinque 
basi non impresso, lateribus non sinuatis, angulis posticis ob- 
tusis; abdomine crebre subtiliter punctulato, dorso vix laevigato. 
— Long. 4 mill. 

En février. 


213 A. FAUVEL 


Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari). — Un seul exemplaire. 
Collection du Musée Civique de Génes. 


5. pilosus”. 

Praecedentibus punctura capitis primo visu distinctus; ab hirto » 
magnitudine duplo majore, corpore magis nitido, latiore, an- 
tice parcius, abdomine densius piloso; capite crebre sat fortiter 
punctato, linea media fronteque fere tota laevigata, antice vix 
crenulata; thorace omnino diverso, basi summa fortiter cons- 
tricto, sat dense fortiter punctato, neque rugoso, linea longitu- 
dinali laevi; basi utrinque vix impressa; angulis posticis obtusis; 
elytris thorace paulo longioribus, sat fortiter subrugose punc- 
tatis; abdomine toto creberrime sat subtiliter punctato. — Long. 
5 mill. 

En juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari); Ile Yule (ZL. M. D'Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


Section 2. — Oxyteli. 


Le Conte, Smiths. Misc. Coll., 1862, II, 69. 


Menton simple. Languette membraneuse. Hanches intermé- 
diaires peu distantes ou rapprochées. Tarses de 3 a 5 articles. 
Abdomen margine. 


A. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, poste- 
rieurs de5 . È : i 4 : - a A 6 . Corallis. 
B. Tarses de 3 articles. . d ri: LRAETITRA È : . Oxytelus. 


Corallis. 


Caractéres généraux des Actocharis. Corps petit, allongé, li- 
néaire. Téte non portée sur un cou gréle, peu resserrée a la 
base, assez saillante, subacuminée en avant. Yeux assez gros, 
peu saillants. Tempes avec un fin rebord, sinué. Epistome 
tronqué antérieurement. Labre très-transverse, tronqué. Mandi- 


2 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 213 


bules assez saillantes, aigués, mutiques. Màchoires à lobe in- 
terne pourvu de 8 à 10 épines longues, aigués. Palpes maxil- 
laires (Pl. I, fig. 17°) robustes, de 4 articles, 2. plus gréle, 
mais subégal en longueur au 3.° qui est large, subsécuriforme, 
4.° trés-court, trés-gréle, subulé. Palpes labiaux petits, de 2 
articles trés-gréles. Languette sublinéaire, courte, entiére. Men- 
ton subtrapézoidal. Antennes allongées, robustes. Hanches inter- 
meédiaires assez écartées. Pattes courtes , robustes. Cuisses peu 
| renflées. Jambes pubescentes. Tarses antérieurs (PI. I, fig. 17°) 
et intermédiaires de 4 articles courts, robustes; postérieurs de 
5 articles robustes, les 4 premiers graduellement plus courts. — 
Corallis, pierre précieuse. 


Genre sous-marin, bien remarquable par son facies de 7ro- 
gophloeus et aussi un peu de Phytosus, mais réellement voisin 
de l’Actocharis d'Europe, dont il se distingue sans peine par la 
forme des palpes maxillaires, l’écartement des hanches, etc. 

Nous n’en connaissons encore que l’espèce suivante: 


1. polyporum ”. i 

(Pl. I, fig. 17). Insigne insectum testaceo-rufum, opacum, ab- 
domine vix alutaceum, pubescentia lanata, grisea dense totum 
obtectum, abdominis segmento 5.° basi media vix fusco; facie 
satis Phytosum migriventrem simulans; antennis elongatis, non 
incrassatis, articulo 3.° 2.° paulo angustiore, vix breviore, 4-8 
longioribus quam latioribus, subaequalibus, 9-10 vix brevio- 
ribus, 11.° oblongo-acuminato, longiore; capite magno, trans- 
versim orbiculato, convexo, disco vix subtriangulariter impresso; 
thorace antice capitis latitudine, fortissime cordato, non longiore 
. quam latiore, convexo, obsoletissime sulcatulo, angulis posticis 
subrectis; elytris capite vix latioribus, supra planiusculis, tho- 
race tertia parte brevioribus, apice conjunctim triangulariter 
emarginatis; abdomine elongato, parum convexo, elytrorum 
circiter latitudine, subparallelo, apice attenuato, segmentis elon- 
gatis, 5.° longiore, 7.° apice truncato. — Long. 2 mill. 

Sexus differentia latet. 


214 A. FAUVEL 


Sous les polypiers, dans la mer, en mars. 

Iles Arou, Wokan; Iles Key (Beccare). - 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. La pubescence laineuse qui recouvre tout le corps est 
remarquable et n’existe 4 un tel degré chez aucun autre insecte 
sous-marin. 


Oxytelus. 


Grav., Micr., 101. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 55, 
pl. 2l, fie. 102,103. 


Labre échancré. Mandibules bidentées. Palpes maxillaires a 
articles 1 et 4, 2 et 3 subégaux entre eux. Languette bisinuée. 
Hanches intermédiaires écartées. Jambes antérieures et intermé- 
diaires épineuses. Tarses de 3 articles. 


Les Oxytelus sont des insectes vivant surtout dans les détritus 
végétaux et animaux; ils sont très-nombreux en espèces (au 
moins 125 deécrites ou inédites) et répandus assez également 
par tout le globe, quelques uns avec une extension cosmo- 
polite. 

Ceux de l’Inde et de l’Océanie se divisent ainsi: 

Inde: exasperatus, ferrugineus, laliusculus, micans, puncticeps, 
pygmaeus (pusillimus Kr.), rufus, varipennis Kr., parasitus, sim- 
plex Mots., bicolor, productus, rudis Walker, de Ceylan (les 
pygmaeus et ferrugineus aussi des Indes orientales); — flavi- 
pennis, nigriceps, pulcher, incisus, lividus, tenuis Mots. et une 
espèce inédite, des Indes orientales; — bengalensis Er., du ‘ 
Bengale; — thoracicus Mots., de l’Inde boréale. 

Iles asiatiques: une espéce de Java, deux de Bornéo, et 
deux de Gélébes, toutes inédites. 

Australie et Tasmanie: sculptus Gray. (cosmopolite), collaris 
Er. , brunneipennis, impressifrons Mac Leay; melas, discipennis, 
vulneratus, impennis, ocularis, myops, subaeneus, varius, semi- 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 215 


rufus, rufinodis, flavipes, apicalis, obscurifrons, piceicollis, cri- 
briceps, scabrellus, rubeculus, striatellus, sparsus Fvl. 
Polynésie: pumilio Bohem., de Taiti. 


A. Corselet plus ou moins nettement trisillonné. 
a. Corps non entièrement noir. 
+-. Téte plus ou moins noiràtre. 
X. Corselet brillant, au moins entre les sillons et 
fossettes. 
* Yeux trés-gros, atteignant la base de la téte; 
celle-ci noire; le reste du corps plus ou 
moins rougeatre. : . : . fallax. 
** Yeux petits, ne dépassant pas la Mione ea 
cotés de la téte. 
e Taille très-petite; corps testacé; téte, ély- 
tres et abdomen vers le sommet bruns. . sScabripennis. 
ee Taille grande ou moyenne; corps d’un noir 
de poix; bouche, base des antennes et pattes 


d’un testacé rougeatre. 5 5 is - . Spinifer. 
XX. Corselet entiérement mat, brun ainsi que la 
base des antennes; téte et élytres noiràtres . opacicollis. 
++. Téte testacée . : . . dentifer. 
b, Corps d’un noir de plomb; spie et io Ra plumbeus. 
B. Corselet avec un seul sillon médian, trés-profond . . Clavicornis. 


l. fallax *. 

Facie satis O. scu/ptum simulans, minor, nitidus, multo an- 
gustior, magis parallelus, testaceus, thorace rufulo, antennis 
praeter basim abdomineque vix piceis; capite praeter clypeum 
et tuberculos antennarios nigro; oculis etiam majoribus; an- 
tennis multo brevioribus, circa apicem non incrassatis, articulo 
4.° transverso, sequentibus paulo longioribus, etiam sat trans- 
versis, 11.° minuto, ovato; capite angustiore, parum dense punc- 
tato, fronte profunde excavata, laeviuscula, vertice tenuiter sul- 
cato; thorace multo minore quam in sewdpto, nitidissimo, antice 
minus dilatato, angulis posticis magis indicatis, marginibus vix 
fuscis; elytris etiam multo minoribus, vix fortius strigoso punc- 
tatis, sutura vix picea; abdomine angusto; 7 segmento 6.° pro- 
funde arcuatim emarginato, incisura medio marginata ; '7.° medio 
utrinque profunde angusteque inciso, patellam mediam longitu- 
dinaliter sulcatam, apice sinuatam, quasi tridenticulatam for- 
mante. — Long. 3?/, mill. 


216 A. FAUVEL 


En octobre. 
Ternate (Beccarz). — Un seul . 
Collection du Musée Civique de Génes. 


2. scabripennis*. 

O. nitidulo parum vicinus, testaceus, thorace vix rufo, capite 
praeter frontem anticam, elytris abdomineque circa apicem pi- 
cescentibus; antennis multo minus incrassatis, longioribus, ar- 
ticulis 3-5 sensim parum decrescentibus, longioribus quam la- 
tioribus, 6.° quadrato, latiore, 8-10 parum transversis, parum 
latioribus, 11.° parvo, conico; capite breviore, transverso , fronte 
ante tuberculos antennarios magis elevatos truncata, brevius la- 
tiusque arcuatim impressa; carinula ad oculorum marginem in- 
teriorem postice arcuatim secundum basim totam prolongata, 
intus ad oculos strigosulo, vertice parum fortiter sat dense 
punctulato, puncto medio vix sulcato impresso; thorace capitis 
latitudine, fortiter transverso, lateribus vix arcuatis, angulis 
anticis subrectis, posticis parum obtusis, indicatis, dorso trisul- 
cato, sulcis 2 externis obliquis, obsoletis, postice nullis, im- 
pressionibus utrinque sat obsoletis, caeterum fortiter parum 
dense, vix rugoso, punctato; elytris thorace latioribus, parum 
longioribus, fortiter transversis, fortius grosse rugoso, late- 
ribus striatim punctatis; abdomine laeviusculo , nitido. — Long. 
2a), maul: 

En octobre. 

Ternate (Beccari). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


3. spinifer *. 

7. Caeteris major, nitidulus, sat depressus, piceus, capite 
nigro, nitidissimo, antennarum articulis 4 primis, mandibulis, 
palpis pedibusque rufo testaceis, segmentorum marginibus an- 
guste obscureque testaceis; capite magno, vertice sulcato subti- 


lissime punctulato, post oculos fortius strigosulo, rotundato,. 


-basi constricto, fronte profunde arcuatim impressa, laevi, utrin- 


que tuberculo subrufo relevata, spinaque sat longa, acuta, ar- 


st BORE e I e ln A ata 


PRE i 


ai 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE DINT 


mata; mandibulis porrectis; antennis basi gracillimis, articulis 
6-11 multo majoribus, ultimo apice flavo; thorace brevi, trans- 
versim trapezoidali, antice fortiter, lateribus subtiliter sinuato , 
foveis tribus magnis ante medium, sulcisque tribus post me- 
dium opacis impresso, intermedio multo breviore, post foveam 
mediam sito; supra parce satis fortiter punctato; angulis po- 
sticis parum indicatis; elytris transversis, thorace paulo latio- 
ribus longioribusque, dense fortiter strigosis, lateribus sulcis 
duobus regulariter impressis, disco intra humerum vix impresso; 
sutura elevata, laevi; abdomine laevi; 9 minor, antennis bre- 
vibus, capite thorace vix angustiore, minuto, alutaceo, opaco, 
fronte mutica, inter tuberculos rufulos rectius impressa, medio 
vix nitidula, verticis sulculo abbreviato, utrinque vix nitidulo; 
thorace longiore, trapezoidali, trisulcato, sulco medio integro, 
intervallis parum nitidis, punctura subtiliore, caeterum alu- 
taceo, angulis omnibus subrectis; elytris paulo longioribus. — 
Long. 3-41/, mill. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccart). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Trés-variable pour la taille, la grosseur de la tète, la 
longueur des épines, etc., chez les d7. 


4. opacicollis È. 

Spinifero 9 vicinus, antennis nigris, articulis 4-primis piceo- 
rufis, capite thoraceque omnino opacis, alutaceis, fronte inter 
antennas non arcuatim sed sulculo recte transverso impressa, 
multo minus antice producta, vertice puncto tantum notato; 
thorace multo breviore, latiore, antice posticeque angustato, 
sulculis lateralibus fere nullis, medio obsoleto, impressionibus 
utrinque obsoletis, angulis omnibus multo minus indicatis; ely- 
tris paulo minus nitidis, paulo densius subtiliusque strigosopunc- 
tatis. — Long. 2 */, mill. 

SI latet. | 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Une seule 9. 


218 | | A. FAUVEL 


Collection du Musée Civique de Génes. 


Obs. Il est probable que le 7° a la téte épineuse, comme les 
spinifer et dentifer. 


5. dentifer È. 

dA. Nitidissimus, rufotestaceus, elytris segmentorumque summa 
basi infuscatis; a spinifero magnitudine, colore, corpore toto ni- 
tido, antennis brevibus, fronte subquadratim impressa, utrinque 
tantum denticulata, vertice vix sulcato vixque punctulato, tho- 
racis impressionibus nitidis, politis, sulcis, praesertim latera- 
libus, minus impressis, angulis posticis subrectis, punctura 
multo subtiliore, parciore; elytris multo parcius fortiter stri- 
goso-punctatis; abdomine vix alutaceo; Q fronte minus im- 
pressa, mutica, thorace minus inaequali a  @ distincta. — 
Long. 24/, mill. 

En aoùt. 

Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Je n’en ai vu que deux exemplaires, l'un 7 rapporté 
par M. L. M. D’Albertis, l’autre 9 que je posséde de la Nouvelle- 
Guinée, sans indication spéciale de localité. 


6. plumbeus”. 

Caeteris longior et angustior, parum opacus, nigro-plumbeus, 
ore, antennarum articulis 4 primis, tuberculis antennariis, pe- 
dibusque obscure rufo-piceis; capite brevi, latiore, thoraceque 
fortiter transverso subtilissime alutaceo-strigosulis, vix punctu- 
latis, fronte transversim subquadrato-impressa, laevi, nitida, 
vertice sulculo postice evanescente, post oculos striis aliquot te- 
nuibus intusque foveola punctiformi impresso; thorace subtra- 
pezoidali, obsolete trisulcato, impressionibus lateralibus parum 
profundis, lateribus vix arcuatis, angulis posticis obtusis; elytris 
thorace paulo latioribus, quarta parte longioribus, dense subti- 
liter strigosulis, lateribus sulcis regularibus duobus impressis; 
abdomine vix alutaceo. — Long. 2 !/, mill, 

En juillet. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 219 


Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar’). — Un seul exemplaire, 
probablement 9. | 
Collection du Musée Civique de Génes. 


7. clavicornis ”. 

A praecedentibus omnino distinctus, piceus, nitidissimus, magis 
convexus; ore, elytris anoque dilutioribus; pedibus pallidis; an- 
tennis clavatis, articulis 4-10 fortiter transversis, 4.° minore, 
caeteris gradatim latioribus, ultimo maximo, tribus praeceden- 
tibus aequali; capite thorace paulo angustiore , transverso, fronte 
late profundeque transversim impressa, vix alutacea, margine 
antico medio vix producta, utrinque supra antennas tuberculatim 
relevata, vertice integro, subtilissime parum dense punctulato; 
thorace convexo, fortiter transverso, subcordato, sulco medio 
profunde longitudinaliter impresso, vix fortius punctato; elytris 
thorace parum latioribus longioribusque , parce subtilissime punc- 
tulatis, circa apicem laevibus; abdomine vix punctulato. — 
Long: 2 mill. 

En aout. 

Nouvelle-Guinee, Andai (L. M. D'Albertis). — Un seul exem- 
plaire (? 9). 

Collection du Musée Civique de Gènes. 


Tribu VI — STENINI. 


Section. 1. — Evaestheti. 


Le Conte, Smiths. Misc. Coll., 1862, II, 67. 


Labre crénelé ou denticulé. Antennes courtes, insérées sur le 
bord antérieur de la téte. Palpes labiaux de 3 articles. Tarses 
de 4 articles. Abdomen marginé ou immarginé. Yeux ordinaires , 
petits ou microscopiques. 


220 A. FAUVEL 


Edaphellus*. 


Caracteres généraux des Zdaphus. Labre crénelé seulement en 
avant. Palpes maxillaires de 4 articles, les deux premiers trés 
gréles, le 2.° presque double du 1.°", 3.¢ grand, cultriforme, 
bien plus long et plus large que le 2.°, 4. presque nul, a peine 
visible. Antennes (fig. 18.2) a massue de trois articles, les deux 
derniers très grands. Abdomen marginé, à segments d’égale lon- 
gueur. Pattes assez gréles. Jambes non ciliées. Tarses de 4 ar- 
ticles, les trois premiers graduellement un peu plus courts, le 
4.¢ notablement plus court que les trois autres réunis. — Zda- 
phellus, diminutif d’Edaphus. 


Ce nouveau genre se distingue suffisamment des Edaphus, dont 
il a le faciés, par la forme des palpes, de la massue antennaire, 
des segments abdominaux, etc. Il est fondé sur un exemplaire 
unique dont je n’ai pu malheureusement tenter la dissection. 
Ses moeurs sont inconnues. 


1. Novae Guineae È. 

(Pl. I, fig. 18). Oblongus, convexus, nitidissimus, rubro-san- 
guineus, elytris circa apicem infuscatis, palpis, ano pedibusque 
rufo-testaceis; thorace grosse, parum dense, elytris crebrius punc- 
tatis; antennis robustis, articulis 2.° primo breviore, 3-6 aequa- 
libus, his longioribus quam latioribus, 7 pyriformi, breviore, 8 
fortiter transverso, 9 iterum maxime transverso, latiore, 10 tra- 
pezoidali, 11 paulo angustiore, non breviore, apice breviter acu- 
minato; capite inter antennas carina circumflexa, non acuta, 
relevato; thorace fortissime cordiformi, antice capite cum oculis 
vix latiore, fortiter convexo, angulis anticis obtuse quasi den- 
tatis, lateribus ante basin rectis, carinatis, basi quadrifoveolata, 
foveis duabus mediis approximatis, carinula separatis; scutello 
minimo, fossulato; elytris thoracis basi duplo fere latioribus, 
hoc non longioribus, transversis, convexis, apice summo de- 
clive truncatis, stria suturali subtili; humeris proeminentibus; 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 221 


abdomine conico, fortiter marginato, segmentis basi stria sub- 
arcuata, basalibus vix crenulata, impressis, primo basi media 
carinula parvula elevata, apicalibus punctis aliquot notatis. — 
Long. 2 }/, mill. 

Sexus differentia latet. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccarî). 

Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. Le seul exemplaire que j’aie vu de ce remarquable in- 
secte pourrait bien étre un 7, si la caréne du 1.8" segment 
constitue un caractére sexuel. 


Section 2. — Steni. 


Le Conte, Smiths. Misc. Coll., 1862, III, 67. 


Labre entier. Antennes insérées sur le front entre les yeux. 
Ceux-ci trés gros, saillants. Antennes très gréles. Palpes labiaux 
de 3 articles. Tarses de 5 articles. 


Stenus. 


Latr., Prée. Caract. Ins, 77. — 


Jacq. Duv. Gen. Staph., 51, pl. 19, fig. 93-95. 


Téte étranglée, très large. Mandibules uni ou bidentées. 
Palpes maxillaires allongés, a articles 1 a 3 graduellement plus 
longs. Menton caréné. Languette bilobée. Hypoglotte trés long, 
extensible. Abdomen marginé ou immarginé. Tarses è 4.° article 
simple ou bilobé. 


Les insectes de ce genre, un des plus homogénes parmi les 
Staphylinides, sont agiles et de forme élégante, vivant surtout 
au bord des eaux. 

Ils sont assez également répartis par tout le globe, quoique 


222 A. FAUVEL 


moins nombreux peut-étre en Océanie. On en a décrit 250 
espéces environ; mais on en connait plus de 60 inédits. 

Ceux de l’Inde et de l’Océanie sont: 

Inde: pulcher Mots., acuminatus, basicornis, brachyplerus Kr.; 
barbatus, lacertoides Nietner, et une espéce inédite, de Ceylan; 
— bispinus, bivulneratus, cariniger, fulvescens, pictus, piliferus 
Mots., cribellatus, rugicollis, tricarinatus, vilis Kr., des Indes 
orientales; — cylindricollis Bohem., de Malacca; — une espéce 
inédite de Pulo-Pinang. 

Iles Asiatiques: une espéce inédite des Philippines; une de 
Java; une de Bornéo; une de Célébes. 

Australie: maculatus, gayndahensis, olivaceus, similis, viridiae- 
neus, cupreipennis, punctipennis Mac Leay; guttulifer, coeruleus 
Waterh.; atrovirens, macellus, pustulifer, obesulus, caviceps Fvl. 

Polynésie: capucinus Bohem., de Taiti; — Thiond Montr., de 
Nouvelle Calédonie. 

A. Abdomen ,marginé; tarses a 4.° article simple. Corps 

irisé-violacé 2 x 3 È È : 3 : ò 7 d prismalis. 
B. Abdomen immarginé. 


a. Tarses a 4.¢ article simple; corps d’un noir verdatre; 
antennes et pattes d’un brun plus ou moins testace; 


palpes flaves. . . . Ty CHROMITE OR Hone : - caviceps. 
b. Tarses a 4.° article bilobé; téte verte; corselet et ély- 
tres d’un bleu vif; palpes, antennes et pattes flaves.  coelestis. 


1. prismalis”*.. 

(Pl. I, fig. 19). Nitidulus, violaceus, fronte antice, humeris, 
elytrorum apice segmentorumque basi summa viridibus, mandi- 
bulis, antennis, tibiisque brunneis, palpis femorumque clavato- 
rum basi testaceis, ills articulo ultimo apice vix brunnescente ; 
antennis parum elongatis, articulis 3-7 sensim decrescentibus; 
capite profunde excavato, parce subtiliter punctato, tribus ca- 
rinis, altera media, caeteris ad antennarum basin sitis, elevatis; 
thorace oblongo, convexo, capite vix breviore, tertia parte an- 
gustiore, antice vix magis quam basi angustato, antice basique 
‘transversim impresso, fortius densiusque punctato; elytris in- 
flatis, thorace duplo latioribus, tertia parte longioribus, apice 
externo acutis, dense grosseque punctatis; abdomine elongato, 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 223 


subconico, elytris basi tertia parte angustiore, tenuiter margi- 
nato, parum dense argenteo-piloso , segmentis basi fortiter trans- 
versim impressis, vix crenulatis; pedibus elongatis, gracilibus, 
tarsorum articulo quarto simplice; 7 segmento 6.° late subti- 
liter, 7.° profundius emarginatis, 6.° ante apicem medio subtiliter 


impresso, parum piloso. — Long. 5 !/, mill. 
En juillet. 
Nouvelle-Guinée , Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


2. eawicens Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 
207. 

Niger, nitidus, obscure viridi tinctus, abdominis segmentis 6-7 
nigris, palpis albidis; antennarum clava picea, his, mandibulis 
pedibusque piceo testaceis, femoribus apice tarsorumque articulis 
summis magis picescentibus: antennis brevibus, gracilibus, arti- 
culo 5.° 4.° longiore, 6-8 sensim brevioribus, parum elongatis, 
9-11 clavam minutam formantibus; capite thorace paulo longiore, 
duplo fere latiore, oculis maximis, inter hos maxime excavato, 
angustato, medio longitudinaliter laevi, utrinque prope oculos 
aeque ac thorax profunde parce punctato, carinis antennariis 
laevibus, apice vix tuberculatis; thorace cylindrico, subcordato , 
aequali, tertia parte longiore quam latiore, circa basim sat 
constricto; elytris thorace duplo fere latioribus, parum brevio- 
ribus, convexis, fortius subrugose punctatis; abdomine parum 
acuminato, cylindrico, segmentis sinuato-constrictis, basi crenu- 
latis, parcius minus fortiter punctatis, late fortiter transversim 
impressis, 2.° tantum lateribus marginato , 6.° 7.°que laevioribus; 
‘tarsorum articulo 4.° simplice; 9° segmento 6.° subtus apice 
medio arcuatim emarginato, incisura dense aureo pubescente, 
72 truncato. — Long. 5 mill. 

En janvier. 

Nouvelle-Guinée meridionale, Katau près de Fly River (LZ. M. 
D'Albertis). — Aussi en Australie septentrionale (Cap orks" * 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne, 


224 A. FAUVEL 


3. coelestis ”. 
(Pl. I, fig. 20). Elongatus, vix albo pilosus, laete cyaneus, 


capite obscure viridi, abdomine coeruleo, apice nigro, palpis, 
antennis, pedibusque gracillimis, albidis, fronte antice pilis ar- 
genteis tota lanuginosa; capite toto excavato, punctis aliquot 


notato, tribus carinis, media in vertice obsoleta, caeteris ad an- 


tennarum basin brevissimis; thorace oblongo, capite multo an- 
 gustiore, duplo longiore quam latiore, grosse aeque ac elytra 
sat dense punctato, antice vix magis quam postice angustato, 
cylindrico; elytris thoracis longitudine, duplo latioribus, con- 
vexis, apice fortiter conjunctim emarginatis; abdomine gracili, 
praeter segmentum secundum immarginato, elytris dimidio an- 
gustiore, segmentis parce subtiliter, basi constrictis fortiusque 
a punctatis, duobus ultimis nigricantibus, alutaceis; tarsis bilobis; 


x 


7 segmento 5.° apice profunde triangulariter impresso, impres- 


sione opaca, albo pilosa; 6.° basi arcuatim impresso, apice si- 
nuato; 7.° profunde inciso, incisura subparallela, basi arcuata, 
intus marginata. — Long. 7 mill. 


En février. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari). — Un seul exemplaire. 
Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. Ces deux espéces de Stenus sont des plus jolies par leur 


coloration; la dernière est très voisine d’une espéce de la Nou- 
velle Hollande (coeruleus Waterh.), dont j'ai donne la description 
dans la faune de ce pays. 


Tribu VII. — PAEDERINI. 
Section 1. — Pinophili. 
Er., Gen. Sp. Staph., 668. 
Corselet corné en dessous près des hanches antérieures. Der- 


nier article des palpes maxillaires grand, sécuriforme. Tarses 
de 5 articles. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 225 


Palaminus. 


Er., Gen. Sp. Staph., 681. — 
Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1876, 340. 


Labre sinué-denticulé. Mandibules dentées. Palpes maxillaires 
a 4. article sécuriforme. Languette bilobée. Tarses antérieurs 
a 4 premiers articles dilatés en forme de palette. 


Ce genre interessant, dont presque toutes les formes sont 
americaines, s'étend cependant jusqu’a la Nouvelle-Guinée, en 
Australie et aux iles Viti, par le Cap Vert, Ceylan, les Indes 
et Bornéo. On en a décrit jusqu’a présent une trentaine d’espéces ; 
mais M. Sharp (/. ¢.) pretend que l’Amérique méridionale seule 
en compte environ soixante; je crains que ce nombre ne soit 
exagéré. 

Les types indiens et océaniens sont: 

Inde: ceylanensis Kr., de Ceylan, et <ndicus Kr., des Indes 
orientales. 

Iles Asiatiques: une espèce inédite de Bornéo. 

Australie: Australiae Fvl. 

Polynésie: vitiensis Fvl., des iles Viti. 


1, Novae-Guineae È. 

| Testaceo-ferrugineus, abdomine magis ferrugineo, parce lon- 
gius flavo pubescente, ore, antennis pedibusque albidis; antennis 
articulis 3-10 longioribus quam latioribus, sensim brevioribus, 
5 ultimis longitudine subaequalibus; capite transverso, fortiter 
sat dense punctato, angulis posticis denticulatis, fronte antice 
truncata, vertice transversim convexiore; thorace antice capite 
vix angustiore, eodem modo punctato, dorso longitudinaliter bi- 
impresso, intervallo convexo, laevi; lateribus circa basin parum 
angustatis, angulis posticis rotundatis; elytris thorace tertia parte 
latioribus longioribusque, minus nitidis, fortiter dense transver- 
sim subcrenato-punctatis, apice conjunctim fortiter emarginatis; 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (6 Maggio 1878). 15 


226 A. FAUVEL 


abdomine elytris dimidio circiter angustiore, segmentis 2-5 fortiter 
intricato-punctatis, 6-7 fere laevibus, magis nitidis; 9 segmento 
7.° apice supra vix sinuato, subtus magis producto, apice angu- 


stiore, rotundato. — Long. 4 mill. 
g latet. 
En juin. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


Section 2. — Paederi. 


Erichs., Gen. Sp. Staph., 560. 


Corselet membraneux en dessous prés des hanches antérieures. 
Dernier article des palpes maxillaires trés petit,.plus ou moins 
subulé. Tarses de 4 ou 5 articles. 


I. Tarses postérieurs a 4.° article simple. 
A. Tarses antérieurs simples; labre bilobé, non denté Thinocharis. 


B. Tarses antérieurs subdilatés; labre bidenticulé . Lithocharis. 
II. Tarses postérieurs 4 4.° article bilobe . 5 VORRAI derins: 
Thinocharis. 


Kraatz, Wiegm. Archiv, 1859, I, 142, pl. 2, fig. 9 ac. 


Labre grand, membraneux, bilobé, non denté. Mandibules 
tri ou quadridentées. Palpes maxillaires 4 3.° article un peu 
plus long et plus épais que le 2.°. Languette bilobée; intervalle 
non sétuleux. Antennes fines, pileuses, à deux premiers articles 
renflés. Tarses courts, simples, les postérieurs a articles 1-4 
graduellement plus courts. 


Ce genre me semble suffisamment distinct des Lithocharis par 
son labre non denté et ses tarses antérieurs simples; il s'éloigne 
encore des Stiliews par son faciés de Lithocharis, la forme du 
labre, celle des antennes, etc. è 

Outre les deux espéces décrites ci-aprés, on en connaît deux 


E SI ROIO VIS TEO 


ae 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 227 


de Ceylan (carinicollis et pygmaea Kr.), une du Japon (Scopaeus 
basicornis Sharp) et une inédite de Java (1). 


A. Corps noiràtre; épaules ferrugineuses . . i LOKGLRAG? 
B. Corps ochracé; téte brune; corselet et sommet nee ély- 
TEC SERE BRUSA CUI RO NT ONEVICONIÙSI 


l. nigrella *. 

Lith. obsoletae aequalis, facie parum vicina, sed capite multo 
majore, breviore latioreque, caeterisque notis omnino differens; 
nigricans, subopaca, elytris abdomineque piceis, his circa hu- 
meros, ore, antennis, segmento 6.° apice, 7.° pedibusque squa- 
lide testaceis; antennis articulo 4.° 3.° paulo longiore, 4-10 mi- 
nutis, pilosellis, longitudine aequalibus, sat longioribus quam 
latioribus, 11.° vix latiore, non longiore, pyriformi; capite tho- 
raceque omnium subtilissime creberrime, elytris densissime magis 
perspicue punctulatis; capite fortiter transversim quadrangulari, 
ante oculos attenuato, fronte antice truncata, angulis. posticis 
subrotundatis; oculis majoribus; thorace capite paulo angustiore, 
parum longiore quam latiore, circa basin parum angustato, an- 
tice oblique truncato, angulis anticis obtusis, posticis rotundatis, 
linea media elevata fere nulla; elytris thorace sat latioribus, 
parum longioribus, secundum suturam parum impressis, apice 
conjunctim sat emarginatis; abdomine densius pubescente. — 
Long. 31/, mill. 

En novembre. 

Nouvelle-Guinée , Salvatti (Beccari). — Un seul exem- 
plaire. 

Collection. du Musée Civique de Génes. 


(1) M. Sharp ayant observé une forme d’antennes analogue chez cing espèces 
de l’Amazone décrites par lui (Trans. Ent. Soc. London, 1876, 254) pense qu’il 
faudrait peut-étre les rapprocher des Thinocharis, ainsi que les .especes du 
méme groupe (humilis, sordida, exilis) déja décrites de Colombie par Erichson 
(Gen., 626-627). Cette similitude de forme dans les antennes est assurément 
remarquable et devra sans doute constituer un caractére spécial de genre; 
mais toutes les espéces d’Erichson et de M. Sharp, ainsi que quelques autres 

| inédites de ma collection (du Brésil et de Vénézuela), ont le labre bidenté et 
a ce titre il est impossible de les réunir aux Thinocharis. 


228 A. FAUVEL 


2. brevicornis *. 

Opaca, punctura nulla, capite nigro-piceo, thorace elytro- 
rumque apice piceolis, elytris, abdomine, ore, antennis, pedi- 
busque rufotestaceis; antennis brevissimis, articulis duobus primis 
inflatis, sequentibus triplo angustioribus, 3-7 longioribus quam 
latioribus, 8-10 subquadratis, ultimo acuminato; capite subqua- 
drato, vix transverso, post oculos parallelo, basi subrecte trun- 
cato; thorace capite sat angustiore, paulo longiore quam latiore, 
circa basin fortiter angustato, medio sinuato; angulis anticis sub- 
rotundatis, posticis rotundatis, linea media longitudinali vix 
elevata, non laevigata; elytris capitis latitudine, thorace vix lon- 
gioribus, subtilissime densius, aeque ac abdomen, flavo pube- 
scentibus. — Long. 2?/, mill. 

En février. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari). — Un seul exemplaire. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


Lithocharis. 


Lacord., Maun. Ent. Paris., 1,431. — 
Jacq. Duv., Gen. Staph., 46, pl. 17, fig. 85. 


Labre bidenticulé. Mandibules tri ou quadridentées. Palpes 
maxillaires 4 3. article subégal au 2.°. Languette bilobée; 
intervalle sétuleux. Jambes pubescentes. Tarses simples, ante- 
rieurs subdilatés, postérieurs a articles 1-4 graduellement plus 
courts. 


Ce genre trés nombreux et de formes assez diverses, ne 
compte pas moins de 130 espèces répandues par tout le globe 
mais surtout dans les régions chaudes de l’Amérique, de l’Asie 
et de l'Europe (1). | 

Les espéces des Indes et de l’Océanie se répartissent ainsi: 

(1) Sunides boreaphiloides Mots. = Dibelonsis Sahlb. 


Lithocharis macularis Er. = Dacnochilus Lec. 
L. rubida Fauv. = Lathrobium. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 229 


Inde: erythroptera Harold (fuscipennis Kr.) de Ceylan et Cé- 
lébes; — breviuscula, curta, nigerrima, nigriceps, staphylinoides, 
uvida Kr., de Ceylan; — debilicornis Woll. et une espéce iné- 
dite, de Siam; — dimidiata Mots. (spectabilis Kr.) de Chine, Indes 
orientales, Ceylan, Bornéo et Célébes; — /lavescens, fuscipennis, 
humeralis, pallida Mots., affinis, cinnamoptera, rufula, vicina, 
vilis Kr. (sororcula Kr.) et trois espéces inédites des Indes orien- 


tales; — ochracea Gr., de Chine, Indes orientales, Ceylan et 
Celébes. 

Iles Asiatiques: curia Kr., de Java; — 1 espéce inédite de 
Bornéo; — deux inédites de Céelèhes. 


Australie: tristis Mac Leay; obsoleta Nordm.; debilicornis Woll. ; 
ignita, cincta Fvl. 

Polynésie: Zeelandica Redt., de Nouvelle Zélande; — ochracea 
Grav., annulosa Fvl., de Taiti; — scolytina Fvl., des Iles Viti. 


A. Téte et corselet d’un noir profond, très brillants, non 
chagrinés, 4 ponctuation trés forte; taille très grande . gigantea. 
B. Téte à ponctuation plus ou moins fine, parfois ruguleuse. 
a. Corps d’un brun plus ou moins foncé, parfois noiràtre, 
parfois ferrugineux, peu brillant, parfois mat. 
+, Téte à ponctuation toujours bien visible. 


X. Téte non rugueuse; élytres transverses . >. curta. 
XX. Téte rugueuse; élytres carrées ou plus longues 
que larges. 
% Téte et corselet noiratres; celui-ci plus large 
que la téte; épaules rougeatres . i ; 5 hirta. 


*%* Téte et corselet bruns ou ferrugineux; ce- 
lui-ci pas plus large ou plus étroit que la 
tete. 

e Téte, corselet et élytres d’un brun de poix; 
base de celles ci rousse; leur sommet à 
bande d’un roux TESIEGE transverse; pat- 
tes rougeatres . ; b 5 É lanigera. 

oe Téte, corselet et dla resi fannie ie ou 
d’un rougeatre mal. 
— Corselet fortement transverse, ré- 
tréci vers la base. 
o Corps ferrugineux; segments 6 et 
7 noiràtres, sauf le sommet; téte 


plus large que longue a e annulosa. 
oo Corps entièrement rougeatre; tate 
carrée 1 o i a x a parvicollis. 


= Téte et corselet carrés; une macule 
subdiscoidale et cuisses enfumées au 


230 A. FAUVEL 


milieu; abdomen noir a segments an- 
nelés de rougeàtre . |. c sunioides. 
++. Téte et corselet 4 ponctuation nulle ou eee 
ment dense et 4 peine visible. 
X. Corps ferrugineux; yeux tres petits; corselet 
briévement sillonné; élytres carrées . . . parvistria. 
XxX. Corps d’un brun de poix; téte noire; yeux gros; 
corselet subcarré; élytres plus longuesquelarges ochraced. 
b. Corps d’un testacé très brillant; élytres avec une large © 
bande noire antéapicale, transverse - - - . . cincta. 


1. gigantea”. 

In genere maxima; nigra, nitida, subconvexa, ore, antennis. 
elytris, praeter plagam subsuturalem piceam, pedibusque rufo- 
piceis, capite thoraceque non alutaceis, parum nigro pilosis, 
elytris abdomineque minus nitidis, densius albido pubescentibus; 


antennis validis, articulis 357 elongatis, 8-10 moniliformibus, . 


ultimo oblongo, acuto; capite thorace vix latiore, longiore quam 
latiore, ante oculos attenuato, post hos parallelo, basi truncato, 
angulis posticis obtusis, fortiter dense punctato, fronte utrinque 
impressa, medio laeviore, parum fossulata; thorace parum trans- 
verso, circa basin sat fortiter angustato n densius punctato , 
linea longitudinal laevi, vix elevata; angulis omnibus rotun- 
datis; elytris transversis, capite latioribus, rectangularibus, multo 
subtilius, vix rugoso punctatis, planis; abdomine dense subti- 


liter punctato , segmentis duobus ultimis apice piceis. — Long. 
8 mill. 
Iles Arou, Wokan (Beccari). — Deux exemplaires. 


Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Je n'ai vu que deux exemplaires de cette remarquable 
espéce, l'un communique par M. le D." Gestro; l'autre existant 
de vieille date sans località dans ma collection. 


2. curta Kr., Wiegm. Archiv, 1859, I, 136. 

Praecedenti facie sat vicina, multo minor, vix nitida, anten- 
nis, pedibus, segmentorum marginibus obscure rufopiceis; ore 
articulisque duobus primis antennarum rufulis; his articulis 4.° 
subquadrato, 5-10 moniliformibus; capite subquadrato, creber- 
rime subtiliter punctato, fronte antice media verticeque medio 


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STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE Bow 


anguste laevibus, basi truncato, lateribus post oculos parallelis; 
thorace postice parum angustato, creberrime subtilissime punctu- 
lato, linea longitudinali angustissima laevi; angulis anticis sub- 
rectis, posticis rotundatis; elytris capite paulo latioribus, sub- 
transversis, abdomineque fusco densius pubescentibus, subtiliter 
dense vix transversim rugosule punctatis; linea lata subhumerali 
anoque saepius rufis. — Long. 5 mill. 

En aout et novembre. 

Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis); Salvatti (Beccari). 
— Java (Raffray); Ceylan (Kraatz). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


3. hirta ®. 

Praecedente multo angustior, sat convexa, subopaca, capite 
thoraceque angustis, glabris, opacis, fusco dense pubescens, 
corpore toto pilis raris longioribus nigris hirto; nigra, antennis, 
segmentorum marginibus anoque rufopiceis, his apice, ore, hu- 
meris late pedibusque rufis; antennis robustis, articulis 3-5 elon- 
gatis, 6.° quadrato, 7-10 transversis; capite transverso, angulis 
| posticis magis rotundatis; thorace capite latiore, circa basin for- 
titer angustato, transverso, aeque ac caput densissime subtiliter 
rugoso-punctato, angulis omnibus fortiter rotundatis, basi vix 
carinulata; elytris thorace quarta parte latioribus, tertia longio- 
ribus, crebre transversim subrugose punctatis; abdomine subti- 


lissime creberrime punctulato. — Long. 5 mill. 
_En juillet. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection. du Musée Civique de Génes. 


4, lanigera”. 

L. hirta dimidio minor, sat convexa, parallela, elytris abdo- 
mineque densius longiusque fusco-pubescentibus, nitidulis, nigra 
vel nigro-picea, subopaca, fascia brevi elytrorum basi rufa, alia 
apicali, aliaque ante apicem segmenti penultimi rufotestaceis, 
aureopilosis, ore, antennis, segmentorum marginibus, ano pedi- 
busque rufis; capite thoraceque opacis, creberrime subtiliter ru- 


Don A. FAUVEL 


goso punctatis; antennis brevioribus, subtilibus, articulis 4 qua- 
drato, 5-10 sensim fortius transversis, ultimo acuminato; capite 
subquadrato, post oculos parallelo , basi truncato, angulis posticis 
obtusis; thorace antice capitis latitudine, circa basin parum an- 
gustato, antice utrinque truncato, angulis omnibus obtusis; ely- 
tris capite paulo latioribus longioribusque, convexis, subtiliter 
dense transversim rugosule punctatis, punctorum seriebus sub- 
obsoletis, altera suturali, altera discoidali; abdomine subtiliter 
dense punctulato. — Long. 3 °/,-4 mill. 

En aoùt. 

Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis); Iles Key (Beccari). 
| Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


5. annulosa * Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova. 1877, X, 
220. 

L. lanigerae vicina, sed aliter colorata, ferruginea , abdominis 
segmento 6.° praeter cingulum apicalem aureo pilosum 7.°que 
basi nigricantibus, ore, antennis, pedibusque rufis; brevius 
griseo-pubescens; capite thoraceque paulo subtilius densiusque 
minus rugosule punctatis; capite angulis posticis minus obtusis; 
thorace capite paulo angustiore, antice minus oblique truncato, 
postice minus angustato, angulis anticis posticisque indicatis, basi 
media utrinque vix impresso, linea vix elevata parum indicata; 
elytris longioribus, capitis latitudine, lineis duabus impressis, 
abbreviatis, altera discoidali, altera humerali, non perspicue se- 
riato-punctatis, obsolete impressis; abdomine subtilius punctulato. 
— Long. 4 mill. 

En novembre. 

Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccari). — Aussi a Taiti. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


6. parvicollis *. 

A duabus praecedentibus statura multo minore, corpore an- 
tico fere opaco, toto ferrugineo, elytris anoque rufulis, capite 
elytrisque quadratis, et praesertim thorace minuto, brevissimo 
distincta; fulvo pubescens; ore, antennis pedibusque rufotestaceis; 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 290 


,antennis articulis 7-10 fortius transversis, latioribus; capite prae- 
sertimque thorace densius subtiliusque strigosule, elytris densius 
subtiliusque, abdomine crebre magis perspicue punctatis; capite 
lateribus maxime parallelis, angulis posticis obtusis; thorace ante 
apicem capitis latitudine, antice oblique truncato, circa basin 
sat angustato, angulis anticis obtusis, posticis fortiter rotundatis ; 
elytris lineis suturali, dorsali humeralique obsoletissimis; abdo- 
mine densius pubescente. — Long. 3-31/, mill. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée, Ile Yule (L. M. D’Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

7. sunioides È. 

Facie quadam Sun, praecedentibus gracilior et longior, magis 
depressa, opaca, rufa, abdomine nitidulo, nigricante, ore, antennis, 
elytris, segmentorum marginibus late, duobus ultimis dimidia 
parte apicali, pedibusque rufotestaceis, elytrorum macula subdi- 
scoidali indeterminata femoribusque medio infuscatis; antennis ar- 
ticulis 3-6 elongatis, 7.° quadrato, 8-10 transversis; capite lon- 
giore quam latiore, rectangulari, basi truncato, lateribus post 
oculos parallelis, aeque ac thorax creberrime fortiter rugoso; 
thorace longiore quam latiore, circa basin utrinque vix im- 
presso; basi carinula brevissima, laevi; angulis omnibus rotun- 
datis; elytris thorace quarta parte longioribus latioribusque, 
creberrime subtiliter vix rugose punctatis, subtiliter dense pube- 
scentibus, minus opacis, pube basali apicalique, aeque ac seg- 
mentorum marginibus apicalibus, aureola; abdomine crebre sub- 
tilius punctulato. — Long. 3°/, mill. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccarî). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


8. parvistria ‘. 

Praecedentibus major, satis convexa, corpore toto rufopiceo, 
opaco, praesertim elytris abdomineque fulvo pubescenti, punc- 
tura aequali, omnium densissima subtilissimaque , vix perspicua; 


204 A. FAUVEL 


antennis robustis, articulis 4-6 subquadratis, 7-10 sensim brevio- 
ribus, transversis, ultimo acuminato; primo, palpis, pedibusque 
dilutioribus; capite subcordato, basi truncato, a basi ad oculos 
minutos angustato, angulis posticis rotundatis; thorace capite an- 


gustiore, circa basin angustato, convexo, carinula vix elevata, » 


subopaca, medio striola abbreviata incisa; angulis anticis obtusis, 
posticis rotundatis; elytris capitis latitudine, thorace paulo lon- 


gioribus, quadratis. — Long. 5!/, mill. 
En juin. : 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


9. ochracea Grav., Micr., 59. — Ér., Gen., 623 et syn. 
— Kraatz, Nat., 716 et syn. — Harold, Cat. Col., 622 et syn. 
(except. testacea Lac.) — Fauv., Fn. Gall. Rhén., II, 320, pl. 4, 
fig. 7. — Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 220. — brunniceps 
Fairm., Rev. Zool., 1849, 290. 

In genere corpore maxime opaco, oculis maximis, colore plus 


minusve vel rufo testaceo, vel piceo, vel nigro-piceo, capite 


nigro, elytris abdomineque plus minusve infuscatis, pube sericea, 
subtilissima, punctura fere nulla, omnium densissima, capite 
parvo, brevi, subquadrato, antice angustato; thorace quadrato 
hoc latiore, angulis sat rotundatis, linea longitudinali subeari- 
nata, non laevi; elytris amplis, thorace quarta parte latioribus 
longioribusque , subdepressis; abdomine aliquando piceo, segmen- 
torum marginibus dilutis; 7° tarsis anticis leviter dilatatis; seg- 
mento 7.° fortiter triangulariter inciso; 6.° apice leviter emargi- 
nato, incisura pilis nigris dense marginata, maxime distincta. — 
Long. 34/, mill. 

Nouvelle-Guinée, Ile Yule (2. M. D'Albertis). — Aussi a Taiti, 
Célebes, Ceylan, Indes orientales, Chine, etc. 

Obs. Cet insecte parait cosmopolite. Le seul exemplaire que 
jaie vu de la Nouvelle-Guinée est de couleur très foncée, mais 
d’ailleurs identique 4 des exemplaires de la Guadeloupe pareil- 
lement colorés. 


a ion tan e DEMI ee ee EE ee ee eee ee) 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 235 


10. cineta Fauv.. Ann, Mus. Civ. Genova, 1877, X, 222. 

Praecedentibus omnino diversa, subdepressa, gracilis , rufo- 
testacea, nitidissima, parce flavopubescens, elytris ante apicem 
late transversim nigrocinctis, sutura rufa; antennis tenuibus 
brevibusque, articulis 3-5 paulo longioribus quam latioribus, 6 
subquadrato, 7-10 parum transversis, 11 ovato; capite sub- 
quadrato, post oculos parallelo, sat dense parum fortiter punc- 
tato, inter oculos vix impresso, linea laevi longitudinali vix 
perspicua, basi truncato, angulis posticis subrectis; thorace an- 
tice capitis latitudine, circa basin parum angustato, subtilius 
paulo parcius punctato, disco utrinque circa basin vix impresso, 
intervallo minimo, laevi, vix sulcato, angulis anticis obtusis, 
posticis rotundatis, lateribus vix sinuatis; elytris capitis latitu- 
dine, thorace quarta parte longioribus, perspicue sat dense, ab- 
domine subtilius densiusque, REDAaEa: — Long. 2 ?/, mill. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Australie, Gayndah. 

Collections des Musée Civique de Génes, Godeffroy, de Ham- 
bourg, et la mienne. 

- Obs. Le seul exemplaire que j’aie vu de la Nouvelle-Guinée 
différe de*ceux d’Australie par une forme un peu plus large, 
surtout ala téte, mais appartient certainement a la méme espéce. 
L’insecte est du méme groupe que les AES et seminigra 
d'Europe. i 


Paederus. 


Fabr., Syst. Ent., 268. — Jacq. Duv., Gen. Staph., 48, pl. 18, fig. 90. 


Labre subéchanchré. Mandibules bidentées. Palpes maxillaires 
a 4.¢ article trés-court, large, obtus. Languette bilobée. Jambes 
pubescentes. Tarses à 4.° article bilobé, les antérieurs a arti- 
-cles 1-4 légérement dilatés. 


Les Paederus sont de jolis insectes recherchant surtout le bord 
des eaux douces. On en connait près de 125 espéces décrites ou 


236 A. FAUVEL 


inédites, et réparties surtout dans les contrées chaudes de |’ Amé- 
rique et de l’Asie, 

Les espéces de l’Inde et de l’Océanie sont: 

Inde: alternans Walker; amplicollis, ruficoris, variceps Kr., 


ramulus Er. (dubius Kr.), de Ceylan; — cyanocephalus (indicus 
Mots. — chilensis Fvl.) (1), melampus Er., extraneus Wiedem., 
pilifer, conicollis, puberulus, rugipennis Mots., des Indes orien- 
tales; — 2 espéces nouvelles de Chine; — peregrinus Er., du 


 méme pays, des Indes, des Philippines et de Java. 

Iles Asiatiques: intermedius Boh., cyanocephalus Er., des Phi- 
lippines et de Célébes; — le dernier et les fulvicornis Er., et 
javanus Cast., plus une espéce lio, de Java; — coriaceus 
Fauv., de Célébes. 

Australie: australis Guérin, cruenticollis Germ. (cingulatus Mac 
Leay) de Nouvelle-Hollande et Tasmanie; angulicollis Mac Leay; 
tenuicornis, sparsus F yl. 

Polynésie: cruenticollis Germ., Lacordairei Perroud, de Nou- 
velle-Calédonie; — vitiensis Fvl., des Iles Viti. 


A. Aptére; corps noir, brillant; élytres irisées-bronzées; bou- 


che, antennes et pattes testacées. A . Albertisi. 
B. Ailé; corps noir; téte et corselet bleus ou dl eves? 
élytres vertes Nee hi DN MOI . politus. 


C. Ailé; brillant; téte et n noirs; corselet, La ft 
des antennes et des cuisses et pattes antérieures d’un royux 
vif; élytres bleues . ete eats Nic : Re 5 . Gestroî. 


1. Albertisi *. 

(Pl. I, fig. 21). Apterus, convexus, abdomine inflato, parce 
nigro pilosus, niger, capite abdomineque nitidis, vix alutaceis, 
thorace polito, elytris parum opaculis, violaceo-cupreis; ore , an- 
tennis, pedibusque testaceis, illis longissimis, elytrorum apicem 
attingentibus, articulis elongatis, tribus ultimis sericeo-albidis; 


(1) J'ai décrit jadis cette espèce (Bull. Soc. Linn. Norm., 1867, I, 20) @apres 
un exemplaire qui m’avait été envoyé comme pris à Valparaiso; mais il y a 
évidemment erreur de provenance, et cet exemplaire ne differe pas de ceux 
que j'ai recus depuis aes Philippines, de Java, de Célébes et des Indes orien- 
tales. 


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STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 2501 


capite magno, ovali, parce subtiliter punctato; fronte utrinque 
triimpressa , impressione media potius fossulata, parva; thorace 
convexo, elongato, ovato, capite paulo angustiore, medio sat 
profunde sulcato, sat dense subtiliter punctato; elytris thorace 
paulo brevioribus, conjunctim triangularibus , apice fortiter emar- 
ginatis, fortissime scabrosis; abdomine elytris sat latiore, parce 
subtiliter punctato; pedibus gracilibus; 7° segmento 7.° profunde 
inciso, incisura parallela. — Long. 12 mill. 

En juin et septembre. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Genes et la mienne. 


2. politus ~*. 

(Pl. I, fig. 22). Alatus, abdomine elytrisque parallelis, griseo 
subtiliter pubescentibus, parum nitidis; niger, capite thoraceque 
laete cyaneis vel cyaneo violaceis, politis; elytris viridibus; tibiis 
posterioribus apice tarsisque argenteo pilosis; antennis gracilibus, 
elytrorum dimidiam partem superantibus; capite elongato, sub- 
convexo, elytris angustiore, post oculos fortiter angustato, basi 
utrinque denticulato, punctis aliquot notato; fronte inter an- 
tennas utrinque, ante oculos transversim impressa; thorace ca- 
pite sat angustiore, antice fortiter attenuato, postice angustato, 
maxime convexo, ante basim breviter sulcato, punctis aliquot 
notato; elytris subconvexis, duplo fere longioribus quam latio- 
ribus, dorso planioribus, dense fortiter transversim rugose punc- 
tatis, basi attenuatis; abdomine elytris angustiore, sat dense sub- , 
tiliter punctato; pedibus gracilibus; 7 segmento 7.° profunde 
inciso, incisura minus parallela. — Long. 9 mill. 

En juillet et aout. 

Nouvelle-Guinée, Hatam, Andai (Beccar?). 

Collection du Muste Civique de Génes et la mienne. 


3. Gestroi *. 

(PI. I, fig. 23). Alatus, nitidus, parce griseo pubescens, nigro- 
pilosus, elytris abdomineque parallelis; hoc capiteque nigris, an- 
tennis pedibusque posterioribus praeter basim nigro-piceis, ore, 


238 A. FAUVEL 


antennarum basi, pedibus anticis totis, femorum posteriorum 
dimidia parte basali, thoraceque laete rufis; elytris cyaneis; an- 
tennis brevioribus, elytrorum basim circiter attingentibus; capite 


parvulo, orbiculato, utrinque vix impresso, sat fortiter parce 


punctato, disco laeviusculo; thorace antice capitis latitudine, 
postice parum angustato, convexo, punctis dispersis notato; 
elytris convexis, thorace tertia parte latioribus, quarta longio- 
ribus, dense fortiter vix rugose punctatis; abdomine parum 
crebre subtiliter punctato; 7 segmento 6.° apice vix impresso, 
late parum profunde emarginato; 7.° sat profunde inciso, inci- 
sura parallela. — Long. 7-71], mill. 

En juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Ces trois espéces de Paederus, si variées de formes et de 
coloration, doivent compter parmi les plus beaux insectes de la 
Nouvelle-Guinée. 


Tribu VII. — STAPHYLININI 


Section 1. — Xantholini. 


Kraatz, Naturg., 626. 


Antennes rapprochées, insérées au devant de la base des 
mandibules. Corselet avec une double ligne latérale supérieure 
et inférieure. Stigmates prothoraciques visibles. 


I. Dernier article des palpes maxillaires étroit dés la base, 
subulé. 
A.Jambes antérieures et intermédiaires épineuses. 
Téte et corselet larges, déprimés. 5 : 5 . Pachycorynus. 
3B. Jambes antérieures seules épineuses. Téte et cor- 
selet convexes, étroits a 7 3 i . Leptomicrus. 
C. Toutes les jambes épineuses. Téte et corselet con- 
vexes È o è È 3 o È 3 o 5 . Leptacinus. 
II. Dernier article des palpes maxillaires conique, à peine 
plus étroit que le 3.° à la base... . . + Xantholinus. 


LA ee 10 dA 


Se ae 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 239 


Pachycorynus. 


Mots., Bull. Mosc., 1858, III, 204. 


Holisomorphus Kraatz, Wiegm. Arch., 1859, 100, 
pl yy fin 047 


Labre profondément sinué. Languette entiére, triangulaire- 
ment saillante. Palpes maxillaires à 3.° article allongé, 4.¢ petit, 
subulé. Antennes coudées. Suture 4 peine imbriquée. Hanches 
intermédiaires distantes. Jambes postérieures seules non épi- 
neuses. Tarses antérieurs simples. 


Ce genre, bien distinct des Leptacinus par les caractéres ci- 
dessus indiqués, ne compte jusqu'ici que cing espéces: deux 
sont décrites ci-aprés, dont une étend son habitat depuis les 
Indes orientales jusqu’aux Iles Arou; la 3.¢ (tabuensis Fvl.) est 
des Iles Tonga; la 4.° (caledonicus Fvl.), de la Nouvelle-Calé- 
donie; la 5.°, inédite, provient de Java. 


A. Elytres d’un noir de poix, à moitié apicale flave; abdomen 


noir 6 6 : 4 7 i 5 ; 4 6 E . dimidiatus. 
B. Elytres testacées avec la base lavée de brun; abdomen brun; 
anus rougeatre. ar RAI ae: s 3 : Se o CAI 


1. dimidiatus”™ Mots., /. c., 205, pl. 1, fig. n. — ceyla- 
nensis” Kraatz, 1. c., 100. i | 

_Deplanatus, niger, nitidus; elytrorum dimidia parte posteriore 
pallida, . pedibus rufis, antennis ferrugineis, articulis 3 primis 
dilutioribus, 4-10 sensim vix latioribus, transversis, ultimo duo- 
bus praecedentibus conjunctim paulo breviore, apice testaceo; 
capite thorace paulo latiore, parce fortiter punctato, linea lon- 
gitudinali angusta laevi, sulcis anticis duobus profundis, puncto 
majore ad oculorum marginem interiorem lineaque marginali 
impresso, angulis posticis fere rectis; thorace elytris paulo an- 
gustiore, latitudine sesqui longiore, basim versus subangustato, 
seriebus dorsalibus binis obliquis 7-8 punctatis et serie laterali 


240 A.. FAUVEL 


inflexa circiter 8-punctata, punctis omnibus parum profundis; 
scutello laevigato; elytris thoracis longitudine, crebre haud sub- 
tiliter sed minus profunde punctatis, conjunctim apice parum 
emarginatis; abdomine parallelo, parce punctato pilosoque , subtus 
basi piceo, segmentis ventralibus apice rufulis; 4 capite majore, 
medio introrsum leviter impresso. — Long. 5-5 8], mill. 

Iles Arou, Wokan (Beccari). — Aussi à Java, à Ceylan et 
aux Indes orientales. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


2. analis *. 

Colore Leptacini formicetorum; a P. dimidiato statura dimidio 
minore, convexiore, angustiore, corpore potius nigro-piceo , tho- 
race piceo, elytris testaceis, basi tantum infuscatis, abdomine 
rufo-piceo, ano late rufo; punctura capitis thoracisque dimidio 
densiore, linea media laevigata bene limitata; capite sulcis fron- 
talibus multo brevioribus, lateribus paulo minus parallelis, an- 
tice vix attenuato; thorace multo minore et angustiore quam in 
dimidiato, magis convexo, basi capite dimidio circiter angustiore, 
medio utrinque vix sinuato, antice oblique truncato, circa basim 
sat angustato; scutello majore; elytris magis parallelis, multo 
minus depressis, apice recte truncatis: abdomine basi angustiore, 
medio latiore, apice attenuato; & capite paulo latiore. — Long. 
33/4 mill. 

En novembre. 

Nouvelle-Guinée , Salvatti (Beccarz). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


Leptomicrus”. 


Caractéres généraux des Leptacinus. Palpes maxillaires è 4.° ar- 
ticle plus court que le 3.°, extrémement petit, subule. Antennes 
courtes, géniculées. Elytres 4 suture non imbriquée. Hanches in- 
termédiaires écartées. Jambes antérieures épineuses, intermé- 
diaires et postérieures à peine sétuleuses. Tarses trés-courts, les 
antérieurs simples, les postérieurs è quatre premiers articles 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 241 


égaux, transverses, 5.° égal aux trois précédents réunis. — 
Mertòs, gréle; punpòs, petit. 


Ce genre, bien different des Leplacinus et autres groupes 
yoisins par la suture des élytres non imbriquée, se rapproche 
par ce dernier caractére des Pachycorinus,; mais il s'en distingue 
sans peiné par un facies tout autre qui le fait ressembler aux 
Leptolinus, par la forme de ses palpes et ses jambes intermé- 
diaires non épineuses. 

Les caractéres sexuels et les moeurs de l’unique espéce du 


genre sont inconnus. 


1. teredo È. 

(Pl. I, fig. 24). Gracillimus, parallelus, nitidus, parce longius 
flavo-pubescens, castaneus, capite piceo, mandibulis rufis, palpis, 
fronte antice, antennis, ano, pedibusque testaceis; capite thora- 
ceque aeque sat dense fortiter, elytris densius vix subtilius quasi 
rugosule, abdomine parcius subtilissime vix perspicue punctatis; 
antennis capite tertia parte longioribus, articulo 3.° minus, 4-10 
fortissime transversis, sensim latioribus, ultimo magno, conico; 
capite convexo, ovali, elongato, lateribus post oculos subparallelis, 
angulis posticis fortiter rotundatis, fronte media sulcis duobus 
antice approximatis, punctatis, intervallo subacuto, duobus alis 
brevioribus obliquis intra oculorum marginem, linea discoidali 
longitudinaliter aeque ac thorace laevi; thorace capite angustiore, 
duplo longiore quam latiore, post medium quasi transversim 
inflexo, antice fortiter attenuato, circa basim vix angustato, an- 
gulis posticis subrotundatis, lateribus vix sinuatis; scutello laeviu- 
sculo; elytris thoracis longitudine, hoc duplo circiter latioribus, 


‘ dorso vix planiore; abdomine angustiore. — Long. 3!/, mill. 
En juillet. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Géènes. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (11 Maggio 1878). 16 * 


242 A. FAUVEL 


Leptacinus. 


Erichs., Kaef. Mark, 1, 429. — Fauv., Fn. Gall. Rhén., I, 374. 


Caractères généraux des Xantholinus. Labre profondément 
sinué. Palpes maxillaires et labiaux a 4.° article petit, étroit 
dés la Base, subulé, 4 peine plus court que le 3.°; 2.° des la- 
biaux un peu plus long que le 1.°. Languette échancrée. An- 
tennes fines. Hanches intermédiaires subdistantes. Tarses plus 
courts, les antérieurs simples. i 


Les Leptacinus ont le facies des Xantholinus, mais s'en dis- 
tinguent sans peine par la forme des palpes, de la languette, etc. 
On en connait une trentaine d’espéces répandues assez égale- 
ment dans les diverses parties du monde (?). 

_ Celles de l’Inde et de l’Australie sont: 

Inde: trigonocephalus, flavipennis, filum, pusillimus Kr. et une 
espéce inédite de Ceylan; — pallidipennis Mots. i Kr.) de 
Ceylan et des Indes orientales. 

Australie: parumpunctatus Gyll., Novae-Hollandiae Fvl. 


1. papuensis *. 

Colore et facie Xantholini puncticeps; robustus, satis convexus, 
nitidissimus, capite nigro, thorace abdomineque piceis, palpis an- 
tennisque obscure rufis; elytris praeter basim vix piceolam, seg- 
mento 6.° apice vix pedibusque rufo-testaceis; antennis robustis, 
brevibus, articulis 5-10 sat transversis, 6-10 aequalibus, 11.° apice 
flavo; capite fere oblongo, basi parum truncato, angulis posticis 
rotundatis, fronte sulcis 2 intermediis sat longis, utroque bipune- 
tato, externis longioribus, magis obliquis, omnibus profundis, 
lateribus oblique supra ab basim fortiter parum dense punctatis; 
thorace antice capitis latitudine, circa basim angustato, medio 


(1) Leptacinus glabripennis Scriba. = Mitomorphus. 
» testaceipennis Fvl. = Metoponcus. 
» debilis Er. = Xantholinus. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 243 


vix sinuato, angulis omnibus rotundatis, seriebus 2 dorsalibus 
5-punctatis, punctis 1 vel 2 prope punctum basilarem adjectis, 
lateralibus 4 vel 5 punctatis, vix sinuatis, puncto intra mar- 
ginem et punctum anticum adjecto; scutello vix bipunctato; 
elytris capite paulo latioribus, thoracis longitudine, circa api- 
cem parum dilatatis, dorso subtiliter biseriatim, circa suturam 
et apice confusius, sub humero subtilius punctatis: abdomine 
circa medium parum dilatato, utrinque subtiliter parum dense 
punctulato. — Long. 5 mill. 
En novembre. 
Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccari). — Un seul exemplaire. 
Collection du Musée Civique de Génes. 


Xantholinus. 
Serville, Encycl. Méth., X, 475. — 
Jacq. Duv., Gen. Staph., 32, pl. 12, fig. 56, 57, 58. 


Labre bilobé. Mandibules dentées. Palpes maxillaires filiformes, 
à 3.2 article subegal au 2.°, 4.° un peu plus court, a peine plus 
étroit, conique. Languette entiére, arrondie. Palpes labiaux fili- 
formes. Antennes courtes, trés-géniculées. Elytres 4 suture im- 
briquée. Hanches intermédiaires écartées. Jambes épineuses. Tarses | 
antérieurs simples, postérieurs à 1.°° article subégal au 2.° 


Les Xantholinus sont des insectes d’assez grande taille, sou- 
vent parés de brillantes couleurs; on en compte plus de cent 
espéces également réparties 4 la surface du globe (1). 

Ceux de l’Inde et de l’Océanie se répartissent comme suit: 

Inde: hongkongensis Redt., de Chine; — anachoreta Er. (morio 
Mots.), de .la Chine, des Indes et de Ceylan; — dispilus Er., 
du Bengale; — mgerrimus Kr., de la Chine, de Pulo-Pinang 
et de Java; — cinctus, inclinans Walker, de Ceylan. 

Iles asiatiques: Zaticeps Er. et une espéce inédite, de Java; — 


(4) Xanth. andinus Fauv. = puncticeps Duval. 


244 A. FAUVEL» 


une espéce nouvelle de Bornéo, aussi de Pulo-Pinang; — Al- 
bertisi Fvl., de Célébes, de Ternate, des Iles Arou et de la Nou- 
velle-Guinée. 3 

Australie: chalcopterus, chloropterus, eyanopterus, erythropterus 
(cervinipennis Mac Leay), phaenicopterus Er., dubius (2) Mac Leay ; 
— haemorrhous, sideralis, caelestis, rufitarsis, Albertisi, cribratus, 
socius Fvl. 

Polynésie: holomelas Perroud, de Nouvelle-Calédonie, Iles Sa- 
moa, Australie et Nouvelle-Guinée; — taitiensis Boh., de Taiti; 
— quadriimpressus White, de Nouvelle Zélande (?). 


A. Abdomen a ponctuation fine, rare, de chaque còté. 
a. Téte dorée, corselet et élytres bleus; abdomen et patties 
noires È : È . 5 3 3 5 A " - . auriceps. 
b. Téte, corselet et abdomen noirs; élytreset pattes rouges. Zorquini. 
B. Abdomen a ponctuation trés-grosse, serrée, de chaque coté. 
a. Elytres entiérement et également ponctuées; abdomen 


vert bronzé . i! È à 6 3 5 6 Ù È . Albertisi. 
b. Elytres lisses avec une ligne de points discoidale et des . 
points confus a la suture; abdomen a peine bronzé . holomelas. 


1. auriceps”. 

Nigerrimus, nitidissimus, parum dense longius fulvo pilosus, 
palpis tarsisque rufis, antennarum articulis 4 ultimis opacis, 
flavis, capite aureo-cupreo, thorace elytrisque viridi-cyaneis; an- 
tennis articulo 3.° 2.° duplo longiore, 4-10 transversis; capite 
ovato, parum convexo, magno, post oculos sat dense subtiliter 
punctato, ad antennarum basim breviter oblique, intus secundum 
oculos, intra hos vix sulcato, sulco anteoculari puncto subdiscoi- 
dali terminato, punctis post oculos duobus aliis, quatuor altis 
utrinque circa basin; angulis posticis fortiter rotundatis; thorace 
magis convexo, subtrapezoidali, capite quarta fere parte angu- 
stiore, circa basim sat angustato, angulis omnibus obtusis, 
punctis duobus antice, serieque in margine utrinque notato; 
scutello 4-punctato; elytris capitis latitudine, thoracis longitu- 
dine, dorso obsolete parce, margine inflexo densius subtiliter 


(1) Genre dovteux d’aprés la description de Mac Leay. 
(2) Genre douteux d’après la description de White. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 245 


punctatis, serie intrahumerali parum  profunda, suturali obso- 


leta; abdomine utrinque subtiliter dispersim punctato. — Long. 
16 mill. | 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


2. Lorquini Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 241. 

(Pl. I, fig. 25). Praecedente major et latior, parce longius 
fulvo-pubescens, nigerrimus, nitidissimus, elytris laete, palpis 
pedibusque subobscure rufis; antennis articulis tribus primis piceis, 
laevibus, 4-10 transversis, opacis, ultimo brevi, conico, apice 
vix testaceo; -capite thorace tertia parte latiore, planiore, sub- 
triangulari, fronte profunde 4-sulcata, sulcis externis transversis, 
puncto terminatis, sulco oculari puncto etiam terminato, punc- 
toque alio prope adjecto plagam punctatam appropinquante; la- 
teribus subtusque praeter plagam mediam laevem, dense subtilius 
rugose punctatis; basi grosse parce punctato, medio obsolete sul- 
cato, angulis posticis obtusis; thorace. convexo, subtrapezoidali , 
antice oblique truncato, postice parum angustato, lateribus vix 
sinuatis, angulis posticis parum obtusis, puncto magno prope 
angulum anteriorem, serie in margine laterali parumpunctata, 
puncturaque parca in margine anteriore notato, basi sulculo bre- 
vissimo vix impresso; elytris thorace tertia parte latioribus, nec 
longioribus, parce fortiter, intra humerum triseriatim, margine 
inflexo subtilius densiusque, abdomineque utrinque subtilissime 
disperse punctatis; alis fuscis. — Long. 17 mill. 

En avril. 

Moluques (Lorquin). — Australie (Mowfflet) ; Célébes (Beccari). 

Collections du Musée Civique de Génes, de Solsky et la mienne. 


3. Albertisi* Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, X, 246. 
(Pl. I, fig. 26). Colore instabilis, abdomine aeneo, thorace vel 
aeneo, vel aeneo-violaceo, capite saepius aureo-violaceo, hoc saepe 
elytrisque summa basi aureo-viridibus, elytris vel violaceo viri- 
dibus, lateribus rufulis, vel vix cupreis cum palpis, antennarum 


246 A. FAUVEL 


mandibularumque basi rufis, his apice coxisque piceolis; anten- 
narum articulis 4-10 transversis, opacis, 11.° brevi, acuminato , 
3, 4, vel 5 ultimis testaceo-albidis; pedibus totis aliquando brun- 
neis, vel piceis; capite maris maximo, deplanato, subtransverso, 
breviter ovato, fronte omnium subtilissime strigosula, sulcis duo- 
bus antennariis minus, oculariis magis profundis, his recte trans- 
versis, puncto terminatis, punctis duobus aliis intus prope oculi 
marginem posticum, quinque aliis utrinque basi, latéribus totis 
subtusque anguste subtiliter dense punctato rugoso, infra stri- 
gosulo, quadriimpresso; thorace elytris sat angustiore, subtrape- 
zoidali, omnium subtilissime punctulato, puncto magno circa 
angulum anteriorem, lateribus vix strigosulis, ad marginem in- 
flexum serie punctorum notatis; scutello aeneo, circiter 8-punc- 
tato; elytris thorace vix longioribus, crebre fortiter, lateribus 
densius, punctatis, serie intrahumerali punctorum majorum im- 
pressa; abdomine grosse sat dense utrinque punctato ; alis fulvo- 
violaceis; @ capite multo minore, thorace angustiore, breviter 
ovato, sulcis ocularibus fere nullis, puncto post-oculari unico, 
utrinque ad oculorum mandibularumque basim parum dense for- 
tius punctato. — Long. 12-13 mill. 

En janvier, mars, juin, aout et octobre. 

Ternate; Iles Arou, Wokan; Nouvelle-Guinée, Hatam (Bec- 
cart), Andai (L. M. D'Albertis). — Célébes (Beccari); Australie, 
Cap York, Somerset (L. M. D'Albertis). 

Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 


4, holomelas * Perroud, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1864, XI, 
84. — Fauv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1874, 436. — Ann. Mus. 
Civ. Genova, 1877, X, 244. 

X. anachoreta Er. paulo major, latior et robustior, niger, ni- 
tidus, ore, antennis articulis 3 primis basi pedibusque rufo-piceis 
vel piceis, abdomine dense grosseque punctato, aeneo, antenna- 
rum articulo ultimo apice testaceo; capite maris magis orbicu- 
lari quam in anachoreta, sulcis anticis brevioribus, subtus tantum 
prope oculos subtilissime punctulato, supra post oculos punctis . 
binis impresso; thorace majore, lateribus minus angustato et si- 


‘ STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE DAT 


nuato, angulis anticis minus, posticis multo magis rotundatis; 
scutello grosse 4-punctato; elytris thorace paulo longioribus la- 
tioribusque, aliquando piceis, subaeneis, circa suturam canalicu- 
latam lateribusque subtiliter dense punctulatis, stria profunda 
obliqua, disco fortiter punctata, serie laterali subhumerali 6-punc- 
tata; abdomine robustiore; 9 capite minore, thoracis vix latitu- 
dine, longiore, ovato. — Long. 11-14 mill. 

Sous les végétaux en décomposition. 

Iles Arou, Wokan (Beccar:); Nouvelle-Guinée. — Nouvelle- 
Calédonie, Iles Samoa, Australie. 

Collections du Musée Civique de Génes, Perroud, Godeffroy et 
la mienne. | 

Obs. Cette espèce parait avoir un habitat trés-étendu en Océanie; 
jen ai vu des exemplaires de toutes les localités indiqués ci-dessus. 
Elle est du méme groupe que les chloropterus. cyanopterus et chal- 
copterus, d’ Australie et Tasmanie, mais trés-differente par sa taille, 
sa couleur et ses autres caractéres. 


* Sect. 2. — Staphylini. 


Kraatz, Naturg., 524. 


Antennes écartées, insérées en dedans de la base des mandi- 
bules. Corselet avec une double ligne latérale supérieure et in- 
ferieure. Stigmates prothoraciques visibles. 


I. Languette échancrée. 
A. Mésosternum transverse, trés-arrondi au sommet . Emus. 
B. Mésosternum triangulaire, caréné . . . : . Leistotrophus. 
TI. Languette entiere. 
A. Cuisses mutiques (0 ?). 
a. Tarses postérieurs à 1.°* article notablement plus 
long que le 5.° 
+ Antennes courtes, renflées, en massue monili- 
forme; palpes maxillaires a 4.*article allongé . Actinus. 
+-+- Antennes filiformes, allongées. 
X Palpes maxillaires à 4.° article subsécuriforme. Cafius. 
XX Palpes maxillaires a 4.¢ article aciculaire . Leucitus. 
b. Tarses postérieurs a 1.°" article pas plus long que 
le 5.° 


248 A. FAUVEL 


+- Prosternum en triangle subarrondi au sommet. Mysolius. | 
+-+ Prosternum en triangle trés-aigu au sommet . Philonthus. 
B. Cuisses antérieures et postérieures épineuses en des- 
sous au moins dans le 7 . . . È . + » Belonuchus. 


- Emus. 


Curt., Brit. Ent., XII, pl. 534. — 
Mon., Fauv., Tijdschr. Nederl. Ent. Vereen., 1875, XVIII, 53. 


Creophilus Mann. 


Ce genre, dont nous avons donné la monographie en 1875 
(2. c.), est un des plus remarquables de la famille et ne renfer- 
mait jusqu'ici que 7 espéces, dont une (vi/lipennis Kr.) propre 
aux Indes orientales et à Bornéo, et 3 (erythrocephalus, ocu- 
latus; Fabr., lanio Er.) habitant | Australie, la Tasmanie, la 
Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, les iles Tonga et Taiti. 

Celle que nous décrivons ci-après est donc à tous égards fort 
interessante. 


1. violaceus”. 

E. villipenni vicinus, niger, elytris totis violaceo-cupreis, cum 
scutello brevissime griseo pubescentibus, pilis aliquot disco caete-. 
risque apice longis densisque laete fulvis, segmentorum marginibus 
tantum supra, pectore, pedibus cum coxis, segmentisque subtus 
margine apicali et medio fere tantum (praesertim 5-6) fulvo 
brevius pubescentibus, his infra caeterum griseo pilosis; capite 
inter antennas anguste profundeque bifossulato, angulis posticis 
minus rotundatis; thorace paulo breviore, denticulo laterali po- 
stico angulum ipsum formante, nec longe ante angulum sito, 
post denticulum cum basi rotundato; elytris praesertim circa 
apicem et latera duplo crebrius subtiliusque punctatis, magis 
rugosulis, abdominis segmentis praesertim circa basim breviter 
subtilissime denseque pubescentibus, subtilius densiusque punc- 
tatis; 7 segmento 6.° profundius sinuato; 7.° multo angustius 


profundiusque inciso, ante incisuram parum impresso. — Long. ‘ 
22 mill. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 249 


En octobre. 
Moluques, Bouro (Beccari). — Un seul 2. 
Collection du Musée Civique de Génes. 


Leistotrophus. 


Perty, Delect. Anim. Art., 1830, 30. 
— Fauv., Fn. Gall. Rhén., I, 396, pl. V, fig. 7. 


Caractéres généraux des Hmus. Languette échancrée. Yeux 
subsaillants. Mandibules bidentées. Palpes maxillaires a 4.¢ ar- 
ticle petit, acuminé. Antennes filiformes. Mésosternum en triangle 
trés-arrondi au sommet, pourvu antérieurement d’une caréne mé- 
diane. Corselet 4 angles antérieurs saillants ou subépineux. Pattes 
plus gréles; jambes a peine épineuses. 

On trouve les Levzstotrophus surtout dans les débris animaux 
et végétaux; leurs espéces, au nombre d'une dizaine, sont ré- 
pandues assez également par tout le globe. 

Les espéces de l’Inde et des Iles Asiatiques sont: 

Inde: tenuicornis Kr., de l’Imde boréale; marmoratus Er., de 
Tenasserim, de Ceylan et de Java. 

Iles Asiatiques: deux espéces inédites de Bornéo (1). 


1. Moluccarum *. | 

Niger, opacus, capite thoraceque vix nigro-aeneis, creberrime 
sat subtiliter punctato-rugosis, vix aureo-ferrugineo tomentoso 
maculatis, antennis articulis 4 primis basi, 1.° etiam subtus rufis, 
elytris laete ferrugineis, abdominis segmentis 2-4 utrinque aureo 
maculatis, pedibus obscure rufo-testaceis, femoribus medio, tibiis 
anticis supra, tarsisque anterioribus nigris; antennis articulis 7-10 
transversis, extus Vix serratis; capite fortiter transverso, subde- 
presso, carinula brevissima medio vix elevata; thorace capite 
paulo angustiore, sat convexo, lateribus satis sinuatis, angulis 


(4) Leist. concolor Mots. = Staphylinus. 
L. punctatissimus Mots. = Id. 


250 A. FAUVEL 


anticis rectis, acutis, posticis vix indicatis; basi carina laevi bre- 
vissima; elytris thorace tertia parte latioribus, non longioribus, 
vix transversis, humeris vix aureo pilosis. — Long. 10 mill. 

Moluques (Lorquin). — Un seul exemplaire 9. 

Ma collection. 

Obs. Trés-distinct a première vue par ses élytres ferrugineuses, 
non marbrées. 


Actinus *. 


Corps grand, ailé. Téte portée sur un cou gréle. Labre trans- 
verse, échancré, trés-pileux. Mandibules saillantes, trés-aigués. 
Machoires comme chez les Philonthus. Palpes maxillaires a 4.° ar- 
ticle paralléle, a peine plus long que le 3.°. Menton court, trans- 
verse. Languette entiére. Palpes labiaux filiformes, a dernier ar- 
ticle un peu plus long que le précédent. Antennes (Fig. 27 @) 
subcoudées, courtes, renflées en massue moniliforme. Corselet a 
repli latéral large; ligne de celui-ci réunie en avant assez loin 
des angles antérieurs; soie latérale écartée du bord marginal. 
Prosternum en triangle aigu au sommet. Métasternum sinué et 
arrondi antérieurement. Pattes courtes; jambes épineuses; tarses 
antérieurs dilatés chez le 7°, postérieurs (Fig. 27) courts, a 
1." article notablement plus long que le 5.°, les articles 2 a 4 
graduellement plus courts, subtriangulaires. — &ytv, rayon de 
soleil. 


La forme remarquable des antennes et des tarses distingue à 
premiere vue ce genre des Philonthus. Il ne renferme qu'une 
seule espéce d'un coloris splendide, comparable seulement a celui 
des Paradisiers néo-guinéens; la forme de la téte et du corselet 
de cet insecte rappellent assez celle du Philonthus pretiosus de 
l'’Amérique du Sud. 


1. imperialis ‘*. 
(PI. II, fig. 27). Insectum splendidissimum, nigrum, vix fusco 
pubescens, capite thoraceque nitidissimis supra, elytrorum mar- 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 201 
ginibus apiceque laete aureis, his planatis, subopacis, viridibus, 
antennis articulo 1.° ultimoque, pedibus, praeter coxas anteriores, 
abdominis segmento 6.° apice late septimoque toto rufo-testaceis, 
palporum articulo ultimo antennarumque secundo basi rufis; an- 
tennis insignibus, articulis 4 primis nitidis, 4.° oblongo, sub- 
quadrato, sequentibus sensim latioribus, fortissime transversis, 
ultimo magno, pyriformi; capite in o@ (Fig. 27a), magno, 
subquadrato, angulis posticis rotundatis, thorace latiore, in 9 
minore, thorace angustiore, postice angustato, fortiter dense 
punctato, utrinque ad antennarum basim vix impresso, punctis 
aliquot grossis notato, subtus fere laevi; thorace fortiter con- 
vexo, aeque ac caput punctato, lateribus fortiter sinuatis; an- 
gulis anticis rectis, posticis subobtusis, dorso utrinque quadri- 
punctato, lateribus punctis aliquot majoribus notatis; scutello 
creberrime, elytris crebre rugose fortius, abdomine fortiter par- 
clus utrinque quasi fossulatim punctatis; elytris a basi ad apicem 
paululum dilatatis, thorace quarta parte longioribus; abdomine 
his paulo angustiore , segmentis transversim late impressis, dorso 
longitudinaliter anguste laevi, convexiore, subtus toto punctato; 
metasterno longius fulvo pubescente; « segmento 6.° apice vix 
sinuato; 7.° late sat profunde inciso, incisura basi rotundata; 
tarsis anticis magis dilatatis. — Long. 22-24 mill. 

En décembre. 

Nouvelle-Guinée méridionale, Fly River (L. M. D'Albertis). 

Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Cet insecte est assurément le plus brillant de tous les 
Staphylinides de la Nouvelle-Guinée. 


Cafius. 


Steph., Idusir. Brit., V, 245. — 
Fauv., Hawn. Gall. Ehén., II, 421, pl. V, fig. 13. 


Caractéres généraux des Philonthus. Palpes maxillaires subfi- 
liformes, courts, 4 trois derniers articles égaux entre eux, le 
dernier subsécuriforme. Languette entière, trés-arrondie. Mé- 


202 ' A. FAUVEL 


tasternum fortement saillant antérieurement en triangle. Cor- 
selet è repli latéral très-visible; double ligne de celui-ci réunie 
en avant seulement; soie latérale écartée du bord. Tarses posté- 
rieurs a 1. article plus long que le 5.°, les articles 2, 3 et 4 
pyriformes ou cordiformes, antérieurs dilatés chez le 2. 


Ce genre, bien distinct par la forme des palpes, des tarses 
et du métasternum, renferme une trentaine d’espéces, vivant 
toutes sur les rivages maritimes; la plupart sont indigènes de 
l’Amérique du Nord et de l’Océanie. 

On trouve dans l’Inde et l’Océanie: 

Inde: parallelus Kr., de Ceylan, — puneticollis Boh. et une 
espéce inédite, de Chine. 

Australie: pacificus Er., de Tasmanie; sericeus Holme, aus- 
tralis Redt., areolatus, sabulosus, littoralis, seriatus, catenatus, ve- 
lutinus Fyl. 

Polynésie: corallicola Fairm., de Taiti, nauticus Fairm., du 
méme pays et de Nouvelle-Calédonie; — anchora, speculifrons 
Fyl., de cette derniére ile; — masutus Fvl., des Iles Viti; — 
puncticeps White, de Nouvelle-Zélande. 


1. densiventris Fauv., Ann. Mus. Civ. Genova, 1877, 
X, 258. 

C. nautico Fairm. maxime vicinus, niger, elytris abdomineque 
Vix nigro-piceis, opacis; pedibus rufis; capite thoraceque fere 
densius subtiliusque, elytris densius minusque fortiter, abdomine 
praesertim quadruplo crebrius subtiliusque, segmerito 7.° tantum 
nitidulo, parce punctatis; abdomine multo densius subtiliusque 
fusco pubescente, segmentis subtus utrinque vix piceo maculatis. 
— Long. 8 1/,-9 mill. 

Iles Arou, Wokan (Beccari, Wallace). — Aussi en Australie. 
— Trois exemplaires. 

Collections du Musée Civique de Génes, Godeffroy et la mierine. 

Obs. Il est difficile de juger, sur un si petit nombre d’exem- 
plaires, si cette espéce est réellement distincte du nauticus ; 
cependant sa pubescence et la ponctuation quatre fois plus serrée 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 24515) 


de l’abdomen, ainsi que la couleur de celui-ci et des pattes sem- 
blent la distinguer suffisamment du type de Taiti. 


Leucitus *. 


Caractéres généraux des Philonthus. Téte portée sur un cou 
eréle. Yeux trés gros, trés saillants. Sillon du cou trés profond. 
Labre transverse, échancré, peu pileux. Mandibules très aigués, 
denticulées. Palpes maxillaires très gréles, à dernier article aci- 
culaire, paralléle, égal au 3.°. Palpes labiaux gréles, filifornes, 
a 3. article plus court que le 2.°. Antennes longues, assez ro- 
bustes. Corselet a ligne latérale réunie antérieurement avant les 
angles antérieurs; sole latérale écartée du bord marginal. Pro- 
sternum en triangle aigu. Métasternum tronqué arrondi, sub- 
saillant en avant. Jambes épineuses; tarses antérieurs dilatés 
chez le , postérieurs allongés, à 1. article plus long que 
5.°, le 2. presque double du 4.° — devuity, crate. 


Ce genre, demembré des Philonthus, s'en distingue facilement 
par ses divers caractéres, notamment la forme des tarses et des 
palpes; il différe des Cafius par les mémes tarses et le 4.° ar- 
ticle des palpes maxillaires non sécuriforme. 


Les moeurs de l’espéce qui rentre dans ce genre sont incon- 
nues (1). 


(1) Il me paraît hors de doute qu’on devra inscrire dans le genre Leucitus 
l’espece suivante décrite de Java par Gravenhorst et non reconnue par les 
auteurs: 

1.2 stenoides Grav., Mon., 90.— Er., Gen., 493. — Kraatz, Wiegm. Arch., 1859, 1, 93, 

Nitidus, oculis magnis, prosilientibus. — L., fere 6 lin. (13-14 miil.). 

Caput forma tota capitis Stenorwm, orbiculatum, et oculis magnis globosis 
fere transversum, thorace latius, punctatum, viridi-subcupreo-aeneum, subtus 
nigrum, clypeo, labro et primo antennarum articulo (reliqui articuli desunt) 
testaceis, mandibulis falcatis, longis, acutis, nigris, maxillis nigris, apice 
rufo-testaceis, palpis longis, gracilibus, filiformibus, articulis duobus ulti- 
mis aequali longitudine et crassilie, haud clavatis, articulis omnibus nigris, 
summo apice rufotestaceo. Thorax convexus, quadratus, basi rotundatus et 
paulo angustior quam apice, coleopteris angustior et brevior, nitidus, vi- 
ridi-aeneus, in angulis apicis multipunctatus, seriebus dorsalibus 6-punctatis 
et praeterea punctis quibusdam vagis majoribus impressus. Scutellum pal- 


254 A. FAUVEL 


l. argyreus”. 

(Pl. II, fig. 28). Elongatus, subconvexus, niger, nitidus, capite, 
thorace, elytrorum summa basi, sutura, margine inflexo, apiceque 
summo viridibus, elytris caeterum violaceis, ore antennarumque 
articulis 1 et 2 basi rufopiceis, palporum maxillarium articulo ul- 
timo rufo; femoribus anticis intermediisque (praeter lineam supra 
angustam), tibiis iisdem summa basi, femoribus tibiisque posticis 
(praeter annulum apicalem), segmentorum 2-6 marginibus, 
. septimique basi annulo latiore, subtus medio interrupto, albido 
tesfaceis; antennis articulis 2-4 aequalibus, 3.° 2.° duplo Jon- 
giore, 5-7 aequalibus, elongatis, 8-10 brevioribus, ultimo elongato, 
oblongo, emarginato, ultimis 4-5 in 9”, 6 vel 7 in 9 albido-testa- 
ceis; capite brevissimo, fortiter transverso, post oculos fortissime 
coarctato, utrinque impresso, antennarum basi quasi foveolato, 
inter antennas fossulato, disco longitudinaliter sub-elevato, par- 
cius sat fortiter, basi densius punctato, punctis majoribus prae- 
sertim 3 utrinque post medium transversis, notato; oculis ma- 
ximis proeminentibus; thorace capitis circiter latitudine, longiore 
quam latiore, fortiter convexo, circa basin parum sinuatim an- 
gustato, antice truncato, angulis anticis subrectis, lateribus ar- 
genteo-piloso, vage subtiliter punctulato dorso seriatim punctis 
4 utrinque notato, punctis circa latera adjectis; scutello creber- 
rime subtilissime, elytris dense sat subtiliter rugose, abdominis 
segmentis basi lateribusque grosse variolatim punctatis; scutello, 
sutura, humeris, pectore, elytrorum macula discoidali circa la- 
tera sinuata, segmentorumque 2-5 marginibus medio utrinque 
maculatim pubescentia argenteo-flava, abdomine multo longiore, 


lide viridi-sericans. Coleoptera quadrata, elytris planiusculis, punctatis, 
viridi-cupreo-aenescentibus, macula magna disci pallida viridi sericante. 
Abdomen nigrum, pectore subflavo-sericante, segmentorum marginibus testa- 
ceis. Pedes graciliores quam reliquis Staphylinis, capitibus femorum nigris, 
femoribus anterioribus testaceis, margine superiore nigro, posticis testaceis, 
geniculis nigris, tibiis anterioribus testaceis, margine superiore nigro, po- 
sticis testaceis, apice nigro, tarsis obscuris, anticis fossoriis. (Grav.). 

Obs. Cette description s’applique en majeure partie A l’argyreus, mais ici 
le 1. article des antennes est testacé, les séries dorsales du corselet sera- 
ient de six points, au lieu de quatre, et les élytres auraient une maculature 
differente. 


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STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 255 


ornatis; elytris amplis, dorso planiusculis, thorace non longio- 
ribus, sed tertia parte latioribus; abdomine angustiore , attenuato, 
segmentis 2-4 transversim basi latius depressis; 7 segmento 
6.° apice sinuatim emarginato, 7.° apice medio subtriangulariter 
satis profunde inciso; tarsis anticis fortiter dilatatis. — Long. 
14-15 mill. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi (Z. M. D'Albertis); Amberbaki; Iles 
Arou, Wokan (Beccari); Mysol. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Je n'ai vu que cing exemplaires 79 de ce bel insecte. 
Comme la description l’indique, le a les quatre ou cing der- 
niers articles des antennes testacés et la Q les six ou sept derniers, 
caractére qui n'est peut-étre pas réellement sexuel, d’autant plus 
quun des 7 offre le 11.° article brun a base seule testacée. 


Mysolius "”*. 


Caractéres généraux des Philonthus. Téte portée sur un cou 
assez gréle. Yeux non saillants, 4 peine latéraux. Sillon du cou 
interrompu en dessus. Mandibules robustes, fortement unidentées. 
Palpes maxillaires (Fig. 29 a) assez gréles, a 4.° article acicu- 
laire, notablement plus long que le 3.°. Palpes labiaux assez 
eréles, a 2.° article cilié en dedans, 3.° fusiforme, d’un tiers 
plus long. Antennes allongées, assez gréles. Corselet a ligne 
latérale réunie avant les angles antérieurs; soie latérale écartée 
du bord marginal. Prosternum en triangle subarrondi au som- 
met. Métasternum arrondi antérieurement, non saillant. Pattes 
gréles; jambes épineuses; tarses antérieurs dilatés chez le 9, 
postérieurs très allongés, 4 1." article égal au 5.°, les 2-4 gra- 
duellement plus courts. — Mysol, nom géographique. 


Ce genre parait bien distinct des Philonthus notamment par 
la forme des palpes, du prosternum et du sillon limitrophe de 
la téte, ce dernier caractére n’existant que dans le genre Diplo- 
stictus, de la Nouvelle Calédonie. 


256 A. FAUVEL 


On n’en connait qu'une seule espèce, remarquable par sa 
taille et sa coloration, et dont les moeurs ne sont pas indiquées. 

1. aurichalceus È. 

(Pl. II, fig. 29). Latior, nigerrimus, nitidissimus, elytris vio- 
laceo-aurichalceis, densissime aureo-villosis, abdomineque nigro- 
piloso parum nitidis; antennis articulis tribus ultimis albidis; 
femoribus anticis praeter basin apicemque, intermediis posticisque 
ante apicem annulatim, tibiis anticis supra vix lineatim, inter- 
mediis posticisque praeter basin anguste apicemque latius, flavo- 
testaceis; antennis articulo 4.° 2.° longiore, 3.° 2.° duplo lon- 
giore, 5-10 praelongis, sensim brevioribus, ultimo elongato , 
oblique emarginato; capite subquadrato, vix convexo, post oculos 
vix angustato, fronte sat profunde latius sulcatim impressa, basi 
utrinque post oculos sat crebre punctata, punctis aliquot utrin- 
que circa oculos notatis; thorace convexo, capite paulo latiore, 
longiore quam latiore, vix subcordato, ante basin sinuatim co- 
arctato, antice truncato, vix sinuato, angulis omnibus, prae- 
sertim posticis, rectis, disco utrinque seriatim quadripunctato, 
lateribus punctis majoribus, nigro-pilosis, quasi biseriatis, notatis; 
scutello magno, subtiliter sat dense punctulato, aureo piloso; 
elytris amplis, convexis, thorace duplo fere latioribus, paulo lon- 
gioribus, creberrime subtiliter punctato rugosis, margine antico 
humerali viridibus; abdomine lato, conico, segmentis 2-6 late 
transversim depressis; 7 segmento 6.° ante apicem laevi, apice 
late subtriangulariter emarginato; 7.° incisura lata, profunda, 
basi rotundata; tarsis anticis fortiter dilatatis, subtus flavo pilo- 
sis. — Long. 23 mill. 

En février. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi; Iles Arou, Wokan (Beccari); Mysol; 
Salvatti. 

Collection du Musée Civique de Génes, du Musée de Leyde, 
de Bonvouloir et la mienne. 

Obs, Jai vu sept exemplaires de ce bel insecte, dont trois en- 
voyés par le D." Beccari. 


= 


i 
1 


eee EROI II 


Sesia 


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SS UR a ae 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 297 


Philonthus. 
Curtis, Brit. Ent., XIII, 610. — 
Jacq. Duv., Gen. Staph., 35, pl. 14, fig. 69. 


Téte portée sur un cou assez gréle, a ligne séparative bien 
marquée. Labre transverse, échancré. Mandibules falciformes, 
denticulées. Machoires a lobe interne trés velu. Palpes maxillaires 
à dernier article gréle, aciculaire, au moins égal au 3.°, ordi- 
nairement plus long. Menton court, transverse. Languette ar- 
rondie, entiére. Palpes labiaux filiformes, a articles graduellement 
plus longs. Antennes filiformes. Corselet a ligne latérale réunie 
en avant non loin des angles antérieurs; soie latérale insérée sur 
le bord marginal. Prosternum en triangle trés aigu au sommet. 
Métasternum sinué et arrondi antérieurement, non saillant. Pattes 
assez courtes; jambes épineuses, au moins les postérieures; tarses 
postérieurs à 1.° et 5.° articles égaux, les articles 2-4 oblongs. 


Les Philonthus ont des moeurs très variées; on en connait 
aujourd’ hui au moins 380 espéces, répandues surtout dans les 
régions tempérées du globe. Ceux de la faune néoguinéenne 
sont presque sans exception de grands et beaux insectes, parés 
de couleurs vives et métalliques. 

L’Inde et l’Océanie en comptent plus de soixante: ° 

Inde: aeneipennis, delicatulus Boh.; micantiventris Sharp, et 
une espéce nouvelle, de Chine; — cinctulus Er., du Bengale; 
— turbidus Er., d Assam, Maurice, Bourbon, Madagascar, Syrie, 
Egypte, Madére; —- dewcofus Er., basalis, flavocinctus, lativentris, 
longulus, paederoides, rubricollis Mots., castaneus Harold (badius 
Mots.), distinctus Har. (antennatus Mots.); acroleucus, acuminatus, 
amabilis, asemus, bellus, cyanelytrius, erythrostictus, leucopygus, 
notabilis, xanthomerus, erythropus Kr., et 5 espéces nouvelles, 
des Indes orientales (l’erythropus aussi de Céléebes); proximus Kr. 
(succicola Th.) de l’Inde boréale, de la Sibérie et de l'Europe (’); 


(') Le Phil. longulus Kr. (praelongus Harold), des Indes or., est un Actobius. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XIT. (13 Maggio 1878). 17 


258 A. FAUVEL 

— thermarum Aubé (pygmaeus Kr., angustatus Kr.) de la Chine, 
des Indes, de Ceylan, Java, Nouvelle-Guinée, etc. — fulvitarsis, 
fuscolaterus Mots.; pedestris Walker (eustilbus Kr.) , concolor, ge- 
mellus, nitens, parviceps, peliomerus, productus, rufomarginatus, 


subirideus Kr. et 2 espéces nouvelles, de Ceylan; — flavipes, 
fuscatus Kr., de Ceylan et de Siam; — geminus Kr. de Cey- 
lan et de Chine; — <diocerus Kr. de Ceylan et de Célébes; — 


vartipennis Kr. de Ceylan, des Indes orientales, de Java et Cé- 
lébes; — tardus Kr., de Ceylan et Java; — longicornis Steph., 
de Ceylan, d’Australie, de Taiti, etc. 

Iles Asiatiques: Java, une espéce nouvelle; — Bornéo, une 
autre espéce nouvelle, aussi de Java; — Célèbes, deux espéces 
nouvelles. 

Australie: aenews Rossi, aussi de Tasmanie; sordidus, discoi- 
deus, nigritulus Grav., (cosmopolites), hepaticus Er., (aussi dans 
les Amériques), pilipennis Mac Leay; — antipodum, macellus, 
sanguinicollis, oreophilus Fvl.: 

L’extension géographique de plusieurs de ces espéces est re- 
marquable, et sans doute un plus grand nombre se retrouveront 
dans des régions encore inexplorées. Car ce genre parait un de 
ceux qui ont le plus de tendance a s’'étendre sur de larges 
espaces. 


A. Taille très grande ou grande. 
a. Pattes rougéatres ou testacées. 
+ Corselet à ponctuation irréguliere de chaque còté 
du disque. 
X Les 4 derniers articles des antennes testacés. 
* Segments 2-6 de abdomen marginés de te- 
stacé. 3 ; . , A a È . +. Cingulatus. 
+ Abdomen entiérement d’un noir violacé . Albvertisi. 
+7 Corselet offrant de chaque coté du disque une série 
quadriponctuée (4); les 3 derniers articles des an- 
tennes testacés : 5 a : " ò ; é . apicicornis. 
+++ Corselet offrant de chaque coté du disque une série ; 
triponctuée. 


. 


(1) Je rappelle que dans ce nombre n’est pas compris le point, placé prés 
du bord au sommet du corselet, derriére le còté du cou; ce point fait si peu 
partie de la série dorsale qu’il manque absolument dans certaines espéces, le 
specularis entre autres (Gf. Fawn. Gall.-Rhén., III, p. 423): 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 259 
Xx Abdomen entiérement noir, plus ou moins irisé. 
% Elytres violettes avec deux bandes vertes, 
l'une basilaire, l’autre apicale; écusson à pu- 
bescence dorée . 0 : auroscutatus. 
** Elytres unicolores; écusson noir. 
e Elytres d’un rouge doré vif, brillant Beccarii. 
ee Elytres d’un bleu un peu mat Doriae. 
XX.Abdomen noir, a segments 2-6 marginés de 
testacé; élytres vertes avec une large bande vio- 
lette submédiane E anes 5 . Gestroi. 
XXX Abdomen plus ou moins nou scale avec le som- 
met noir ou vert irisé. 
+ Corselet noir; abdomen noir au sommet inclitus. 
%* Corselet noir; abdomen vert-irisé soyeux au 
sommet 5 5 rufithorax. 
b. Pattes noiràtres; tarses d’un a de poix. 
-+- Elytres violacées . violaceus. 
+-+ Elytres noires tetramerus. 
4B. Taille moyenne ou petite. 
+ Corselet offrant de chaque còté du disque une série 
triponctuée. 
X Avant-corps bronzé; corselet soyeux; abdomen 
assez densément ponctué . . Ssericeicollis. 
XX Avant-corps trés-noir; corselet non soyeux; ab- 
domen n’offrant qu’une série transverse de points 
a chaque segment specularis. 


+ Corselet a séries discoidales de 4 porn 
X Taille moyenne; corps noir; base des élytres 
roussatre; pattes d’un brun de poix o 
XX Taille très petite; corps brunatre ou roussatre; 
bouche, base des antennes, élytres, anus et pat- 
tes plus ou moins testacés > 


humeralis. 


thermarum. 


1. cingulatus *. 

(Pl. II, fig. 30). Magnus, oblongus, antice attenuatus, niger, 
nitidus, pilosulus, capite thoraceque aeneis, elytris aureo cupreis, 
humeris plagaque discoidali indeterminata viridibus, abdomine 
fortiter irideo, ore rufo, antennarum articulis 4 primis, segmen- 
torum marginibus sat late (6.° latius) pedibusque testaceis; an- 
tennis articulis 4 ultimis albidis, tertio 2.° tertia parte longiore, 
4.° apice piceo, 5-10 latioribus, penultimis vix transversis, ul- 
timo minore, emarginato; capite thorace sat angustiore, parvo,. 
transversim suborbiculato , utrinque subimpresso, grosse denseque, 
post oculos subtiliter punctato, fronte lineaque longitudinali lae- 
vibus; thorace convexo, longiore quam latiore, antice sat for- 
titer angustato, basi fortissime rotundato, basi, disco lateribusque 


260 A. FAUVEL 
utrinque sat fortiter confuse multipunctato , linea laevi latiuscula; 
scutello creberrime punctulato, aeque ac elytrorum basin aureo 
pubescente; elytris amplis, sat convexis, thorace tertia parte 
latioribus, hoc paulo longioribus, parum profunde dense punctu- 
latis, nigro pilosulis, apice summo laeviore, sutura depressis; 
abdomine conico, pectoreque flavo pilosis, illo grosse sat dense 
punctato, segmentis 2-5 leviter medio transversim depressis. — 
Long. 15 mill. 

A latet. 

En aoùt. 

Nouvelle-Guinée, Andai (Z. M. D'Albertis). — Une seule 9. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


2. Albertisi È. 

(Pl. II, fig. 31). Praecedenti satis vicinus, angustior, capite 
thoraceque magis nitidis, nigerrimis, politis, elytris viridibus, plaga 
discoidali minore nigricante, abdomine toto irideo-coeruleo, apice 
densius subtiliusque punctato, brevius flavo-piloso, coxis anticis 
piceis, antennis articulis 3 primis tantum rufis, 4-7 longioribus 
nigris; capite breviore, latiore, basi utrinque multo parcius for- 
tiusque punctato, fronte bifoveolata; oculis magis prominulis; 
thorace antice posticeque latitudine subaequali, punctis aliquot 
tantum disco utrinque lateribusque dispersis notato; scutello ely- 
trisque minus dense fortiusque (scutello praesertim) punetatis, 
subnigro totis brevius pilosis; ° segmento 6.° late obtuse, 7.° 
sat profunde angusteque triangulariter apice incisis; tarsis an- 
ticis parum dilatatis. — Long. 15 mill. 

En aout. 

Nouvelle-Guinée, (Wallace); Andai (L. M. D'Albertis). 

Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Ces deux espéces appartiennent au groupe des Philonthus 
à séries du corselet multiponctuées et confuses. 


3. apicicornis* Guérin, Voy. de la Coquille, Zool., II, II, 
62. — Er., Gen., 931. — Guérin, /. c., Ins., pl. 1, fig. 21 
(Staphylinus fulgipennis). 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES .ET N. GUINEE 261 


Colore Beccari, sed forma et magnitudine cingulati, antennis 
fortioribus, magis incrassatis, articulis 3 primis tantum rufis, 
sequentibus multo brevioribus, 8-10 fortiter transversis, 3 ul- 
timis tantum albidis; capite paulo latiore, minus convexo, fronte 
inter antennas breviter sulcato-impressa, punctis 4 antice trans- 
versim majoribus, punctura utrinque multo parciore, minus 
profunda, punctis subtilissimis parce ut in thorace interjectis; 
thorace angulis anticis magis indicatis, seriebus dorsalibus 5 
punctatis, punctis aliquot utrinque, praesertim ad latera, im- 
pressis; scutello elytrisque fortius punctatis, laete ut in Beccarzi 
aeneo-cupreis, sed basi lateribusque virescentibus; abdomine ut 
in Beccarti colorato, sed crassiore, circa apicem attenuato, seg- 
mento 6.° apice summo vix rufo-limbato, punctis vix parciori- 
bus, magis elongatis, strigosis; pedibus rufis, coxis nigropiceis ; 
@ segmento 6.° subtus apice truncato, margine media apicali 


unco parvulo armato. — Long. 15-17 mill. . 
I latet. 
Nouvelle-Guinée, Dorei (4 Urville). — Un seul exemplaire. 


Collection du Muséum de Paris. 

-Obs. Guérin a décrit et figuré cette espéce sous deux noms 
différents. Il est singulier qu'elle n’ait pas été reprise depuis le 
voyage de Dumont d’Urville; cependant je ne crois pas qu'il y 
ait erreur de localité; car le facies est bien néoguinéen. 


4. auroscutatus È. 

Niger, sat nitidus, nigro pilosus, suboblongus, capite thora- 
ceque vix aeneis, elytris violaceis, basi, summo latere apiceque 
viridibus, abdomine irideo, pedibus testaceis, genubus, tibiis 
summo apice tarsisque infuscatis, coxis piceis, antennis articulis 
gracilioribus, 3 ultimis albidis, omnibus elongatis, 2.° basi rufo ; 
capite minore, quadrato, puncto medio utrinque pone oculos, sex 
aliis serie duplici obliqua utrinque post oculos intus notato , fronte 
vix sulcata; thorace subconvexo, capite paulo latiore, longiore 
quam latiore, antice posticeque subaeque angustato, obsoletis- 
sime punctulato, angulis anticis subrectis, posticis rotundatis, 
dorso punctis tribus seriatis utrinque, duobus antice extus, tri- 


262 » A. FAUVEL 
busque aliis seriatis prope marginem, impressis; scutello cre- 
berrime punctulato, aureo-piloso; elytris planiusculis, thorace 
duplo fere latioribus, vix longioribus, sat subtiliter dense, ab- 
dominis conici segmentis 2-6 dense fortiter basi, apice parce 
subtilius, punctatis. — Long. 16 mill. | 

SI latet. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Une seule 9. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


5. Beccari *. 

(Pl. II, fig. 32). Magis parallelus, brevius nigro n ca- 
pite thoraceque nitidissimis, aeneis, elytris aureo-igneo fulgen- 
tibus, humeris vix viridibus, abdomine vix irideo, pedibus rufis, 
coxis oreque piceis, antennis articulis 3 ultimis testaceis , penul- 
timis in Q brevioribus, subtransversis; capite in 7 transverso, 
magno, thorace fere latiore, in 9 vix angustiore, utrinque intra 
et post oculos punctis grossis notato, caeterum aeque ac thorax 
subtilissime parce punctulato; thorace subtrapezoidali, subconvexo, 
angulis posticis rotundatis, seriebus dorsalibus 3-punctatis, punctis 
5 aliis circa latera anterius notatis; scutello crebre rugosule, 
elytris crebre fortiter subrugose, abdomine parum attenuato 
crebre fortissime, quasi variolatim, punctatis; elytris thoracis 
longitudine, quadratis, subdeplanatis; abdominis segmentis 2-3 
transversim impressis; Q capite thoraceque multo minoribus et an- 
gustioribus; 7° segmento 7.° subtriangulariter latius parum pro- 
funde inciso, incisura quasi membrana coriacea triangulari subtus 
occlusa; tarsis anticis sat fortiter dilatatis. — Long. 15-17 mill. 

Iles Arou, Wokan (Beccari). 

Collections du Musée Civique de Génes, Fairmaire, C. A. Dohrn 
et la mienne. 1 

Obs. Très belle espéce, qui semble une des plus communes; 
elle est du groupe de notre aeneus. 


6. Doriae *. 
(PI. II, fig. 33). Praecedenti forma vicinus, dimidio minor, 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 263 


niger, minus nitidus, longe nigro-pilosus, capite thoraceque vix 
aeneis, laevibus, elytris cyaneis, vix nitidis, antennarum basi, 
ore pedibusque cum coxis rufis, antennis articulis tribus ultimis 
albidis, 2-3 apice late nigro-piceis; capite in Q subquadrato, 
oblongo, thorace angustiore, in  fortiter transversim quadrato, 
| thorace fere latiore, inter antennas vix fossulato, utrinque puncto 
antice prope oculos punctisque alis parcis postice circa oculos 
grossis notato; thorace subconvexo, subtrapezoidali, antice pa- 
rum angustato, angulis posticis obtusis, seriebus dorsalibus 3- 
punctatis, punctis 5 vel 6 extus antice dispersis; scutello creber- 
rime punctulato; elytris subquadratis, thorace vix longioribus, 
plus quam tertia parte latioribus, crebre sat subtiliter punctatis, 
punctis vix majoribus sub humero, disco, suturàque quasi seria- 
tis; abdomine parum attenuato, fortiter quasi variolatim dense 
punctato; 7° segmento 7.° apice late parum profunde sinuatim 
‘emarginato; tarsis anticis parum dilatatis. — Long. 12 mill. 

En juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccart). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


7. Gestroi È. 

Nigerrimus, nitidissimus, ore antennarumque basi rufis, his 
articulis 3 ultimis albidis, pedibus, praeter coxas intermedias 
irideo piceas, segmentorumque 2-6 marginibus rufo-testaceis, 
elytris cyaneo-viridibus, humeris apiceque laete viridibus, aureo- 
pilosis, plaga transversa discoidali violacea, nigro pilosa, antice 
suturaque anguste aureola fulgentibus; antennis articulo 3.° apice 
late piceo, sequentibus omnibus elongatis, multo longioribus 
quam latioribus; capite sat transversim rotundato, subconvexo, 
inter antennas breviter sulcato, inter oculos utrinque anterius 
unipunctato, post hos punctis parcis notato; oculis majoribus, 
magis prominulis; thorace capite vix latiore, longiore quam la- 
tiore, lateribus subparallelis, antice parum angustatis, angulis 
posticis rotundatis; seriebus dorsalibus 3-punctatis, puncto antico 
remoto, punctis aliis 4 extus antice dispersis; scutello crebre 
fortiter rugosule punctato, cum pectore aureo piloso; elytris 


264 A. FAUVEL 


thorace tertia parte latioribus, vix longioribus, dense fortius sub- 
rugose punctatis, apice summo sublaevibus; abdomine fortissime 
aculeatim sat dense praesertim circa apicem punctato, dorso lon- 
gitudinaliter laevi; 7° segmento 7.° apice sat late parum pro- 
funde obtusius inciso; tarsis anticis simplicibus. — Long. 12-13 
mill. 

En aout. 

Nouvelle-Guinée, Andai (Becca). 

Collections du Musée Civique de Génes et la mienne. 


8. inelitus ”. 

Gestroi facie et magnitudine vicinus, convexior, nigro pilosus, 
niger, nitidissimus, antennis multo gracilioribus, articulo 2.° apice 
tertioque piceis, articulis 3 ultimis albidis, ore piceolo, pectore 
abdominisque segmentis 2-5, sextoque basi summa rufis, seg- 
mentis 2-5 basi infuscatis, his supra basi medioque quasi bilinea- 
tim transverse punctatis, subtus basi fortiter crenulato punctatis, 
pedibus rufis, tibiis apice tarsisque nigro piceis, tibiis posticis 
praeter apicem testaceis; elytris cyaneo-viridulis, plaga cuprea 
violaceo-cincta transversa fulgentibus; capite convexo, orbiculato, 
minus quam in Gestrot punctato; thorace vix breviore, convexiore, 
punctis serialibus aeque distantibus, punctis 2 extus tantum no- 
tatis; scutello creberrime subtiliter punctulato, densissime pube 
sericea aurea villoso; elytris convexis, brevioribus, subtransver- 
sis, paulo subtilius parciusque punctatis. — Long. 10 mill. 

ST latet. 

Iles Arou, Wokan (Wallace). — Une seule 9. 

Ma-collection. 


9. rufithorax *. 

Praecedenti iterum forma. maxime vicinus, et forte insignis 
varietas, sed thorace laete rufo, antennis gracillimis, longioribus, 
capite latiore, minus convexo, inter antennas vix fossulato, tho- 
race paulo latiore quam in relito, angulis anticis magis indi- 
catis, elytris adhuc parcius punctatis, cyaneis, sutura, humeris, 
apiceque virescentibus, plaga violacea disco usque ad basin circa 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 265 


suturam elongata, abdomine pectoreque nigro-virescentibus, irideo- 
sericeis, caeterum ut in edito pictis, tibiis apice tarsisque dilu- 
tioribus; 7° segmento 7.° apice profunde sat late inciso, incisura 
basi subrotundata; tarsis anticis fere simplicibus, facile distin- 
guendus. — Long. 10 mill. 

Nouvelle-Guinée. — Un seul 2. 

Ma collection. 

Obs. N’ayant vu qu'un d de cet insecte et une Q du précé- 
dent, je nose affirmer qu'il ne constituent pas une seule et 
méme espéce; cependant, outre les caractères indiqués, les cou- 
leurs sont si différentes, que je crois utile d’attendre des maté- 
riaux plus complets avant de trancher la question. Ce serait, 
en tout cas, une variété bien curieuse. 


10. violaceus”. 

Forma auroscutato sat vicinus, sed dimidio fere minor, nigro- 
pilosus, niger, pedibus nigro-piceis, ore tarsisque brunneo-piceis, 
elytris violaceis, humeris apiceque summo cyaneis, antennis ar- 
ticulis duobus ultimis tantum albidis, 3.° 2.° parum longiore, 
sequentibus longioribus quam latioribus, ultimo oblongo, acu- 
minato; capite subquadrato, inter antennas vix sulcato, puncto 
utrinque medio prope oculum, tribus in serie obliqua postocu- 
lari, tribus aliis prope angulum posticum crebrius subtilissime 
punctatum; thorace parum convexo, capitis latitudine, longiore 
quam latiore, circa basin anticeque vix angustato, seriebus dor- 
salibus tripunctatis, puncto antico paulo remotiore, punctis 5 aliis. 
extus antice notatis; scutello subtiliter crebrius, elytris crebre 
parum profunde, abdominis attenuati segmentis fortiter sat dense, 
praesertim basi, punctatis; elytris thorace vix longioribus, duplo 
fere latioribus, vix convexis, omnino distinctus. — Long. 12 mill. 

En novembre. 

Ternate, Acquiconora (Beccari). — Une seule 9. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


ll. tetramerus”, 


Facie Phil. immundo subsimilis, nigro-pubescens, niger, niti- 


260° A. FAUVEL i AES 
dissimus, abdomine cupreo-sericeo fulgente; femoribus anterio- 
ribus picescentibus; tarsis apice rufulis; antennis articalis 4 ul- 
timis squalide albido rufulis, 3.° 2.° subaequali, 4-7 longioribus 
quam latioribus, 8.° quadrato, 9-10 vix transversis, 11.° elon- 
gato; capite vix longiore quam latiore, subquadrato, conyexo, 
inter oculos 4-punctato, post oculos biseriatim oblique 3-punc- 
tato, punctis aliquot circa angulos posticos oblique truncatos 
dispersis; thorace convexo, capite latiore, paulo longiore quam 
latiore, antice sat fortiter angustato, postice fortiter rotundato, 
seriebus dorsalibus subtiliter 4-punctatis, punctis binis extus 
circa medium, 2 vel 3 aliis anterius adjectis notato; scutello 
subtilissime sat crebre, elytris fortiter parum dense, abdomine 
subtilius parce punctatis, his thoracis basi tertia parte vix latio- 


ribus, hoc paulo longioribus. — Long. 101/, mill. 
SI latet. 
En juillet. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Une seule 9. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


12. sericeicollis *. 

Face et magnitudine cephalotes subsimilis, nigricans, nitidulus, 
sat dense griseo pubescens, capite, thorace sericeo, elytrisque 
aeneis, abdomine subviridi sericeo, ore, antennarum basi tar- 
sisque rufescentibus, coxis piceis, femoribus testaceis, genubus, 
segmentorum marginibus anguste tibiisque plus minusve piceolis; 
antennis articulis 2 vel 3 ultimis plus minusve rufis vel rufo- 
testaceis, articulo 3.° 2° paulo longiore, sequentibus longioribus 
quam latioribus; capite in 7 fortiter transversim, in 9 subqua- 
drato, punctis binis utrinque medio intra oculos, punctis 3 aliis 
oblique postocularibus, tribusque vel quatuor aliis in angulo 
postico notatis; thorace sat convexo, in 7 capitis latitudine, in 
9 angustiore, subparallelo, paulo longiore quam latiore, angulis 
anticis obtusis, posticis rotundatis, seriebus dorsalibus 3-punctatis, 
punctis aeque distantibus, 4 aliis extus antice notatis; scutello 
crebre subtilissime, elytris quadratis sat dense subtiliter, abdo- 
minis segmentis praesertim basalibus basi crebre subtiliter, apice 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE. 267 


vix punctatis; o7 segmento 6.° apice vix sinuato, 7.° subtiliter 
anguste incisura triangulari, subtus parum membranacea, insigni. 
— Long. 7-8 mill. 


En aout. 
Nouvelle-Guinée, Andai (LZ. M. D'Albertis); Iles Arou, Wokan 
(Beccari). — Bornéo. 


Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 
Obs. Cette espéce parait une des plus répandues. 


13. specularis *. 

Ab omnibus punctura caeterisque maxime distinctus; facie qua- 
dam Heterothops simulans, convexus, niger, politus, elytris ab- 
domineque brevius fortiter nigro setosis; ore, antennarum basi 
pedibusque obscure testaceis, femoribus albidis; antennis ro- 
bustis, articulis 2-3 aequalibus, caeteris omnibus elongatis, ul- 
timo subparallelo, apice oblique truncato; capite minuto, aeque 
ovali, punctis- binis medio intra oculos, 4 vel 5 aliis postocula- 
ribus notato; thorace suboblongo, capite tertia parte fere latiore, 
licet circa apicem parum angustato, angulis anticis obtusis, po- 
sticis fortiter rotundatis, seriebus dorsalibus 3-punctatis, puncto 
ordinario in margine antico addito deficiente, binis alls extra 
seriem medio utrinque notatis; scutello sat dense subtilissime, 
elytris convexis vage subsquamatim punctatis, his thoracis lon- 
gitudine, hoc paulo latioribus; abdominis segmentis 2-5 serie 
unica transversim subsquamata, 6.° serie duplici punctorum no- 


tatis, marginibus omnibus punctato setosis. — Long. 6 mill. 
Sexus differentia latet. 
En juin. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar:). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


14. humeralis È 

Facie quadam debili subsimilis, parum convexus, parce pube- 
scens, niger, ore, antennarum elytrorumque basi pedibusque 
rufulis, femoribus rufo piceis, segmento sexto apice obscure te- 
staceo; antennis robustis, articulis 2-3 aequalibus, 4-6 quadratis, 


) 


268 A. FAUVEL 


7-10 transversis, 11.° apice subemarginato, 4 ultimis.rufo-flave- 
scentibus; capite subquadratim ovato, utrinque prope oculos 
punctis binis, tribus aliis postocularibus circa verticem, 5 vel 6 
aliis circa angulos basales notato, fronte media vix impressa; 
thorace capitis latitudine, vix sericeo, circa basin parum angu- 
stato, angulis anticis obtusis, posticis fortiter rotundatis, seriebus 
dorsalibus 4-punctatis, puncto postico paulo remotiore, punctis 
binis extra seriem dorsalem duobusque aliis prope angulum an- 
ticum; scutello subaureo pubescente, omnium subtilissime cre- 
berrime , elytris sat parce subtiliter, abdomine vix densius punc- 
tatis; his subquadratis, thoracis vix longitudine, sat latioribus; 
od abdominis segmento 7.° apice incisura parva latius triangulari, 


anguste extus marginato-depressa, insigni. — Long. 6 mill. 
En aout. 
Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D’Albertis); Iles Arou, Wokan 
(Beccar?). 


‘ Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


15. thermarum* Aubé, Ann. Soc. Ent. Fr., 1850, 316. 
— Kraatz, Nat., 608 et syn. — Fauv., Fn. Gall. Ehén., II, 
470 et syn. — angustatus* Kr., Wiegm. Archiv, 1859, I, 92. 
— pygmaeus Kr. l. c., 93. 

In genere minimus; facie minimis ngritulis et quibusdam 
Othiis similis, thorace seriebus dorsalibus sat subtiliter 4-punc- 
tatis praecipue distinctus; piceo brunneus; ore, antennis articulis 
2 primis pedibusque testaceis; thorace segmentorumque margi- 
nibus plus minusve brunneis; elytris anoque squalide testaceo 
brunneis; antennis robustis, articulis transversis; capite postice 
truncato, antice angustato; fronte fossula fere nulla; angulis 
omnibus obtusis; disco utrinque punctis 3 oblique positis; tho- 
race ovali, capite multo latiore, subparallelo seu antice parum 
angustato; elytris hoc latioribus, non longioribus vel parum 
brevioribus, parce sat fortiter punctatis, parce pilosis; abdomine 
minus nitido, magis puberulo, subtiliter sat dense punctulato ; 
7 segmento 7.° apice subtus subtiliter obtusissime inciso, post 
incisuram triangulariter impresso-marginato. — Long. 21/,-3 mill. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 269 

En novembre. 

Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccary). — Aussi è Java, au Ja- 
pon, en Chine, dans les Indes orientales, à Ceylan, à Zanzibar, 
en Europe, dans les Amériques. 

Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. Cet insecte, dont je n’ai vu qu'un exemplaire néo-guinéen, 
est probablement cosmopolite. 


Belonuchus. 


Nordm., Symbol., 1837, 129, pl. 2, fig. 2. — 
Er., Gen. Staph., 419. 


Caractéres généraux des Philonthus. Téte.portée sur un cou 
eréle, à ligne séparative bien marquée. Mandibules saillantes, 
mutiques, aigués. Cuisses antérieures et postérieures garnies 
dun doubie,rang d’épines, au moins chez le 7, très-rarement 
ciliées dans les 9. Jambes fortement épineuses. Tarses anté- 
rieurs simples ou dilatés chez le 97, les postérieurs a 1.* article 
subégal au 5.° 


Ce genre, que ses cuisses épineuses, au moins dans les 2”, 
distingue suffisamment des Philonthus, renferme actuellement 
plus de 60 espéces répandues dans les diverses parties du monde, 
sauf Europe et la Polynésie, mais plus nombreuses dans les 
régions chaudes de |’ Amérique. 

Celles de l’Inde et de l’Océanie sont: 

Inde: grandiceps Kr. (Phil.), de Ceylan; — quadratus, casta- 
neipennis Kr. (Phil.), des Indes Orientales. 

Iles Asiatiques: ferrugatus Er. (Phil.), de Java (aussi de Pulo- 
Pinang); une espéce inédite de Bornéo; — deux autres de Célébes. 

Australie: Dohrni, brevicollis Fvl. 

A. Pattes noires ou d’un noir de poix. © 

a. Corselet et abdomen a reflet soyeux d’un bronzé ver- 
datre cn. 


b. Corselet et abdomem sans reflet soyeux; segments ab- 
dominaux entiérement ponctués. eas: os Hae) . fuscipes. 
® 


aeneiventris. 


270 A FAUVEL 


JB. Pattes rougeatres. 
a. Elytres noirés, unicolores; segments abdominaux a 


marges lisses : : : d 5 lividipes. 
v. Elytres brunes, marginées de roussàtre sur les còlés 
ef au sommet . i ; 5 c : ò . : . limbatus. 


l. aeneiventris ”. 

Niger, nitidus, parum depressus, pedibus nigro-piceis, longe 
nigro-pubescens, capite, thorace abdomineque sericeo viridi-cupreo 
nitentibus; antennis articulo 3.° 2.° longiore, 4.° sequentibus- 
angustiore , 5-10 sensim fortius transversis, 11.° rufo; capite in 97 
transversim, in 9 recte quadrato, subconvexo, punctis quatuor 
post frontem transversim, 4 aliis utrinque in vertice, 4 vel 5 aliis 
post oculos circa angulum positis; fronte fortius (7) vel obso- 
lete (9) fossulata;. thorace capite vix (7), paulo (9) latiore, 
paulo longiore quam latiore, antice parum angustato, truncato, 
angulis posticis fortiter rotundatis, seriebus dorsalibus 5 pune- 
tatis, puncto postico paulo remotiore, punctis binis extus medio, 
duobusque aliis circa angulum anticum; scutello sat dense sub- 
tilissime, elytris sat fortiter parum dense, abdomine subtilius 
crebre, segmentis apicalibus circa margines parce, punctatis; 
elytris subquadratis, thoracis longitudine, hoc sat latioribus, 
punctis aliquot majoribus, vix perspicuis, quasi seriatim adjectis ; 
¢ segmento 7.° apice triangulariter anguste inciso, 'incisura 
subtus quasi membrana occlusa. — Long. 7}/, mill. 

Variat antennarum basi pedibusque piceis (immaturus). 

En juin, aout et novembre. us 

Nouvelle-Guinée, Andai, Ile Yule (ZL. M. D'Albertis); Ter- 
nate, Acquiconora (Beccari). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


2. fuscipes*. 

A praecedente abdomine vix irideo, nec sericeo caeterisque 
primo visu distinctus; niger, sat depressus, nitidissimus, elytris 
fusco pubescentibus, nitidulis, pedibus fusco-piceis, tarsis rufulis, 
antennis apice, saepius basi, plus minusve rufescentibus, arti- 
culo 3.° 2.° subaequali, angustiore, 4-10 transversis, apicalibus 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 271 


fortiter, 11.° oblique emarginato; capite in 7 magno, quadrato, 
depresso, thorace paulo latiore, in 9 minus quadrato, thoracis 
latitudine, punctis 4 post frontem transversis, 4 aliis intra oculos 
circa, verticem, duobus in vertice, 3 aliis postocularibus, fronte 
latius fossulata; thorace subdepresso, longiore, praesertim in 9, 
quam latiore, circa basim sinuatim angustato, angulis anticis 
leviter, posticis fortiter obtusis, seriebus dorsalibus fortiter 4- 
punctatis, puncto postico remoto, punctis duobus extus, duo- 
busque aliis utrinque circa angulum anticum impressis; scutello 
sat crebre subtilissime, elytris crebre sat fortiter vix rugosule, 
abdomine toto dense paulo subtilius, segmentorum marginibus 
vix minus, punctatis; elytris thoracis longitudine, hoc sat latio- 
ribus, planiusculis, punctis aliquot majoribus, vix perspicuis, quasi 
seriatim adjectis; 7 segmento 7.° apice incisura parva subarcuata, 
subtus quasi membranacea, anguste emarginato; tarsis anticis 
sat dilatatis. — Long. 71/,-9 mill. 

En juillet, aoùt et novembre. 

Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis); Hatam, Salvatti; 
Iles Arou (Beccari). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

3. lividipes”. 

Praecedenti vicinus, minus depressus, ore, antennis pedibusque 
rufis, capite angulis posticis minus rectis, minus depresso, fronte 
minus foveolata, thorace circa basim non sinuato, elytris minus 
planatis, punctura minus densa praesertimque multo fortiore, 
punctis adjectis seriatim dispositis, multo fortioribus, serie su- 
turali, discoidali et intrahumerali perspicue dispositis ; abdominis 
segmentis parcius basi tantum punctatis, caeterum sublaevibus; 
9 segmento 7.° vix latius minus profunde inciso.— Long. 71/, mill. 

En aout. 

Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


4, limbatus È, 
Minus depressus, niger, nitidus, abdomine irideo, apice vix 


. 


ale | VAL PAUVEL 
cupreo-sericeo, elytris castaneis, vix aeneis, marginibus totis 
apiceque angustissime pedibusque rufulis; ore, antennarum basi 
segmentorumque marginibus obscure rufo piceis; antennis arti- 
culo 3.° 2.° paulo longiore, 4-6 longioribus quam latioribus, 
7-8 subquadratis, 9-10 vix transversis, tribus ultimis rufescen- 
tibus; capite vix transversim quadrato, punctis postocularibus 
magis quam in praecedentibus numerosis; fronte profunde fos- 
sulata; thorace capite fere latiore, circa basim sat angustato, 
nec sinuato, angulis anticis subobtusis, posticis rotundatis, se- 
riebus dorsalibus subtiliter 4-punctatis, punctis duobus posticis 
paululum remotis, punctis duobus extus, tribusque aliis utrinque 
circa angulum anticum notatis; scutello crebrius subtilissime , ely- 
tris sat dense parum profunde, abdomine toto subtilius dense, 
punctatis; elytris quadratis, thorace subbrevioribus, vix latio- 
ribus, fusco pubescentibus; 97 segmento 7.° multo profundius. 
latiusque subtriangulariter inciso, incisura subtus triangulariter 
marginata. — Long. 8 mill. 

En aout. i 

Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis). — Un - el 

Collection du Musée Civique de Génes. 


Section 3. — Quedii. 


Kraatz, Naturg., 473. 


Antennes insérées au sommet du front, sous son bord latéral. 
Corselet è marge laterale simple. 


Quedius. 
Steph., IU. Brit, V, 215. — 
Jacq. Duv., Gen. Staph., 37, pl. 15, fig. 72, 78. 


Caractéres généraux des Philonthus. Palpes filiformes, les - 
maxillaires a dernier article un peu plus long ou subégal au 
précédent, les labiaux a dernier article linéaire ou oblong. Joues 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 279 


marginées. Stigmates prothoraciques cachés. Hanches intermé- 
DO 7 SAS è ; we ‘ 
diaires rapprochées. Tarses antérieurs dilatés au moins chez le 2. 


Les Quedius ont des moeurs analogues a celles des Philon- 
thus; on en connait environ 155 espéces répandues surtout en 
Europe et en Amérique et recherchant de préférence les régions 
froides et tempérées (1). 

On trouve les suivantes dans l’Inde et Voga nici 

Inde: spectabilis Kr., cruentus Oliv., et tne espéce nouvelle, 
des Indes orientales; chlorophanus Er., du Bengale; fulgidus 
Fabr., de l’Inde, de Java, etc. 

Australie: mesomelinus Marsh., fulgidus Fabr., ruficollis Grav., 
hybridus Er. (les trois derniers de Tasmanie); politulus, chalybei- 
pennis, luridipennis, analis, subcingulatus, cantholinoides Mac Leay; 
— sidneensis, sulcicollis, dichrous; thoracicus, rubricollis, piceolus, 
diversipennis, iridiventris, luridus, versicolor, viridescens, metal- 
licus, semiviolaceus, aeneus, cuprinus Fvl. 


A. Téte noire; corselet et abdomen avant l’extrémité testa- 

cés; celui-ci et les élytres d’un beau bleu métallique . splendidus. 
B. Téte et corselet rouges; élytres et abdomen bleuatres. cyaneorufus. | 
C. Téte et corselet verts; élytres et abdomen d’un vert 


bleuatre . ; Z . cyanellus. 
D. Téte, corselet et éintives noirs; ‘nad à ahi soyeux 
bronzé-verdatre . ; a 4 3 4 i AVS . chalceiventris. 


1. splendidus”. 

(Pl. II, fig. 34). Colore pulcherrimus, convexiusculus, nitidis- 
simus, parce pubescens, capite nigro, palpis, antennis articulis 
3 primis, thorace, pedibus anticis, tibiis tarsisque posterioribus , 
abdominisque cingulo anteapicali testaceis, scutello anoque nigro- 
cyaneis, elytris cyaneis, apice viridibus, abdomine cyaneo-vio- 
laceo versicolore; antennis gracilioribus, articulis 4-7 nigro-piceis, 
8-11 albidis, 3.° 2.° paulo longiore, tenuiore, 4-5 elongatis, 6-7 
subquadratis, 8-10 transversis, ultimo oblongo, subtruncato; ca- 
pite breviter ovato, punctis 2 in margine interiore oculorum, 


(1) Quedius nigritulus Sahlb. = Heterothops. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Maggio 1878). 18 


274 ; A. FAUYEL 


2 vel 3 aliis postocularibus, unico utrinque basi notato; thorace 
basi capite tertia parte latiore, subsemicirculari, fortiter trans- 
verso, antice suboblique fortiter angustato, basi fortiter rotun- 
dato, angulis anticis subrectis, posticis obtusis, disco punctis 
duobus approximatis antice tantum notato; scutello parce for- 
titer, elytris parcius aequaliter, abdomine subtilius densiusque 
punctatis; elytris thorace sat latioribus. tertia fere parte longio- 
ribus, femoribus posterioribus piceo-viridulis; alis fuscis. — Long. 
Sit 

A latet. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Une seule 9. 

Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. Cette espèce-est assurément une des plus brillantes par 
la richesse et la variété de son coloris. 


2. cyaneorufus È. 

(PI. II, fig. 35). Colore unicus, sat nitidus, elytris obscure 
cyaneis, subopaculis, abdomineque cyaneo-violaceo versicolore, 
dense griseo pubescentibus, palpis, antennarum articulis 3 primis, 
capite, thorace pedibusque anterioribus rufo-testaceis; antennis 
scutelloque obscure rufulis, pedibus posticis piceolis; antennis 
fere ut in splendido, sed articulis omnibus paulo brevioribus;: 
capite latiore, magis rotundato, basi multo minus constricto , 
planiore; thorace antice magis angustato, angulis posticis magis 
rotundatis; scutello dense subtiliter, elytris crebre paulo fortius 
rugosule, abdomine dense fortiter, apice subtilius punctatis; 
elytris thorace parum longioribus, vix latioribus; alis griseo 
fusco irideis. — Long. 9 mill. 

g latet. 

Iles Arou, Wokan (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


3. cyanellus *. 
Colore etiam notabilis, nitidus, cyanescens, capite, thorace, 
scutello abdominisque apice cyaneo-viridibus, ore, antennis pe- 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 275 


dibusque nigritulis; antennis articulis 4-11 albido pubescentibus, 
duobus ultimis rufo testaceis, caeterum fere ut in splendido con- 
formatis; capite fere ut in cyaneorufo; thorace convexiore, an- 
tice adhuc angustiore, angulis posticis omnino rotundatis; scu- 
tello minore, parcius fortiusque, elytris fere eodem modo vix 
parcius, abdomine parcius, praesertim apice, punctatis, minus 
dense griseo puberulis; elytris thoracis fere latitudine, paulo 
longioribus; 7 abdominis segmento 7.° apice latius triangula- 
riter inciso. — Long. 8 mill. 

En novembre. 

Ternate, Acquiconora (Beccar7). — Un seul exemplaire. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


4. chalceiventris *. 

Forma antice posticeque attenuata, graciliore, sicuti colore 
caeterisque a praecedentibus omnino distinctus; niger, nitidus, 
parce griseo pubescens, abdomine sericeo viridi-chalceo nitente, 
ore antennarumque articulis 3 primis rufis, his 4 ultimis testaceo 
rufulis, 4-7 pedibusque rufo piceolis; antennis articulis 4-5 sub- 
quadratis, sequentibus sensim brevioribus, penultimis transversis; 
capite ovato, longiore quam latiore, secundum oculorum mar- 
ginem interiorem punctis duobus, basique duobus aliis utrimque 
tantum notato; thorace non transverso, capite paulo longiore, 
basi hoc dimidio fere latiore, convexo, antice fortiter angustato, 
basi cum angulis posticis fortiter rotundato, punctis duobus disco 
fere medio notato; scutello subtilissime sat dense, elytris multo 
parcius parum profunde subsquamulatim, abdomine subtilius vix 
densius punctatis; elytris thorace paulo latioribus, fere brevio- 
ribus; alis fusco-irideis; 7 abdominis segmento 7.° apice vix 


triangulariter sinuato. — Long. 7 mill. 
En juillet. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


276 A. FAUVEL 


Tribu IX. — TACHYPORINI 


Section 1. — 'Tachypori. 


Thoms., Skand. Col., III, 146. 
— Pand., Ann. Soc. Ent. Fr., 1869, 261. 


Téte plus ou moins enfoncée dans le corselet, mais non in- 
fléchie. Yeux è peine saillants. Antennes de 11 articles. Elytres 
à épipleures carénées. Mésosternum échancré en avant. Ab- 
domen tentaculé, acuminé. Jambes postérieures au moins épi- 
neuses. Tarses de 5 ‘articles. 


I. Abdomen immarginé. 


A. Corps glabre . DELL IALIA . Tachinoderus. 
B. Corps pubescent. . . . el ee ae - * Conurus. 
TI. Abdomine marginé . . RM IN PINA EA . Cilea. 
Tachinoderus. 


Mots., Bull. Mosc., 1858, II, 217, pl. 1, fig. p. 


Tachinomorphus, Kraatz. 


Corps grand, élargi. Téte enfoncée dans le corselet. Labre 
échancré. Parties de la bouche a peu près comme dans les Ta- 
chinus et Cilea. Écusson grand. Mésosternum caréné. Abdomen 
immarginé. Antennes longues, filiformes. Pattes courtes; jambes 
épineuses; tarses de 5 articles, les 4 premiers graduellement 
plus courts. 


Ce genre, voisin des Tachinus et Cilea par son grand écusson 
et son mésosternum caréné, s'en distingue par son abdomen a 
peine marginé seulement a la base, ses élytres tronquées au 
sommet avec leur angle apical externe droit et ses tarses plus 
courts. i 

Ses espéces, propres a l’Inde et a l’Océanie, sont: 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE Bri 


Inde: longicornis Mots.; fulvipes Er. (sanguinolentus Mots., vit- 
tatus Kr.), des Indes orientales. 

Iles asiatiques: fulvipes Er., de Java, Sumatra, Bornéo et 
Pulo-Pinang. 

Australie: haemorrhous, aussi de Tasmanie , australis Fvl., elon- 
gatulus Mac Leay. 


1. alutaceus ”. 

Nitidulus, depressus, elongatulus, omnium subtilissime totus 
alutaceus, elytris vix perspicue longitudinaliter quasi lineolatim 
plicatulis, abdominis segmentis basi crebre fortius, apice multo 
subtilius punctatis; niger, glaberrimus, thorace saepius obscure 
rufo, palpis antennarumque articulis 4 primis rufulis, pedibus 
-rufo picescentibus; antennis articulo 3.° 2.° vix longiore, 4.° sub- 
quadrato, sequentibus sensim angustioribus, parum transversis, 
ultimo pyriformi, rufotestaceo; capite minore, fronte rufescente ; 
thorace fortiter transverso, subtrapezoidali, basi capite duplo la- 
tiore, antice fortiter arcuatim angustato, basi late emarginato, 
angulis omnibus acutis, posticis fortiter retrorsum prominulis; 
scutello apice rotundato; elytris quadratis, thoracis basi non la- 
tioribus, hoc quarta parte longioribus, humeris aliquando obscure 
piceis; abdomine elongato, parum attenuato; 9 segmento 7.° 
supra profunde quadrifido, laciniis intermediis paulo brevioribus, 
magis acutis; subtus sexspinoso, spinis 4 intermediis subaequa- 
libus, externis multo brevioribus. — Long. 7 mill. 

SI latet. 

En aout. 

Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis), Amberbaki; Iles 
Arou, Wokan (Beccarz). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Cet insecte est remarquable par son corps entiérement 
chagriné avec l’abdomen seul ponctué; sauf un exemplaire des 
Iles Arou a corselet noir, tous ceux que j'ai vus avaient cette 
partie rougeatre. 


278 A. FAUVEL 


Cilea. 


Jacq. Duv., Gen. Staph., 25, pl. 9 et 10, fig. 46. — 
Fauv., Fn. Gall.-Rhén., Il, 591. 


Erchomus Mots. — Coproporus Kraatz. 


Corps court, convexe. Téte enfoncée. Labre subsinué. Palpes 
maxillaires è articles 2 et 4 subégaux, 4. acuminé. Languette 
bilobée. Palpes labiaux a 3.° article étroit, allongé. Antennes 
filiformes ou claviformes. Ecusson grand. Elytres glabres, sans 
strie suturale. Mésosternum caréné. Jambes épineuses. Tarses 


de 5 articles simples, les postérieurs a 1.9 article plus long 
que les 3 suivants réunis. 


Ce genre renferme au moins 75 espéces, répandues presque 
toutes dans les zones tropicales de l’Amérique et des Indes; 


deux habitent Madagascar et deux l'Europe, ou elles vivent sous. 


les débris végétaux et animaux; on n’en connait aucune de Po- 
lynésie (1). 

Celles de l’Inde et des Iles asiatiques sont: 

Inde: atomus, fasciipennis, subdepressa Kr. et une espéce nou- 
velle, de Ceylan; — melanaria Er., du Bengale; — sanguino- 
lenta, subpunctulata, tantilla, granulum, laevigata Mots., brun- 
neipennis Mots. (punctipennis Kr.), lata Mots. (spectabilis Kr.), 
limbifera Mots. (tachyporoides Kr.), rufa Kr. (fulva Mots.), ru- 
biginosa Mots. (castaneipennis Kr.), minima Mots. (pygmaea Kr.), 
flavicornis Kr., des Indes orientales, la minima aussi de Ceylan 
et de Célebes, la rubiginosa aussi de Ceylan. 

Iles asiatiques: orientalis Solsky, de Célébes, une espèce iné- 
dite de Java et une autre de Bornéo. 


(1) C. hepatica Er. (convexa Chevr. nec Er.). 
Coproporus testaceus Lec. = Hypocyptus. 
Les Erchomus luridus Er. et limbatus Mels. du Catalogue Harold sont 
des Tachinus. 


2 


PEG a a 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 219 


Australie: rufipalpis, atriceps, tristis, rubricollis Mac Leay ; — 
discipennis F vl. 


A. Corps trés-convexe. 
a. Elytres 4 ponctuation très-dense, forte, ruguleuse . rugosella. 
b. Élytres A ponctuation fine, obsoléte ou nulle. 
+ Élytres à ponctuation plus ou moins fine et serrée; 
antennes plus ou moins brunes ou rougeàtres au 
moins au milieu. 
X Corselet trés-finement pointillé. 
% Antennes trés-courtes, trés-fines, renfiées en 
massue. o - basicornis. 
ww Antennes Alongees linsicai subi formes . laeviuscula. 
XX Corselet entiérement lisse. 
% Elytres unicolores, à ponctuation ordinaire. 
— Téte trés-petite; antennes trés-courtes, très- 
fines, renflées en massue, brunes avec la 


base testacée . . . sitar . . Curticornis. 
= Téte très-grande; antennes fines à peine ren- 
flées, assez longues, testacées . “ . angusta. 


x Élytres noires, à moitié apicale rouge; aden 
men à ponctuation très-dense, imbriquée . dimidiata. 
+. Élytres entiérement lisses; antennes d’un testacé 


pale. 
X Taille grande; téte grande, large; antennes al- 
longées. x î 5 È È È 5 . a . speculum. 
XX Taille petite; téte petite, étroite; antennes trés- 
courtes, claviformes. . 3 ; c 5 : . clavicornis. 


B. Corps peu convexe ou subdéprimé. 
a. Téte et corselet trés-nettement et densément pointillés; 
corps subdéprimé. 
+ Antennes robustes; taille moyenne . 5 a . subdepressa. 
4+ Antennes trés-fines; taille très-petite. . . . alutacea. 
v. Corselet à ponctuation presque nulle, celle des élytres 
et de l’abdomen trés-nette; antennes renflées; taille 
très-petite . È 2 ò . antennaria. 
c. Corselet et élytres Tic a à ponctuation pres- 
que nulle; antennes non renflées; taille trés- -petite . glabra. 


1. rugosella *. 

Brevissima, convexa, subrotundata, abdomine acuminato, ni- 
tida, nigra, antennarum articulis 4 primis rufo-testaceis, 11.° 
apice testaceo, thoracis lateribus segmentorumque marginibus 
piceis, margine thoracis basali vix pedibusque rufulis; antennis 
brevibus, tenuibus, subclavatis, articulis 3-4 tenuibus, sequen- 
tibus multo latioribus, transversis, nigro-piceis; capite, scutello 
thoraceque creberrime subtilissime alutaceo-punctulatis, elytris 


280 A. FAUVEL 


crebre vix rugosule sat fortiter, abdomine dense subtiliter punc- 
tatis; capite thoracis basi dimidio angustiore; hoc dimidio latiore 
quam longiore, cum capite semilunari, antice fortissime arcuatim 
angustato, angulis posticis parum obtusis, retrorsum sat promi- 
nulis; elytris basi thorace vix latioribus, paulo longioribus, circa 
apicem fortiter angustatis, lateribus arcuatis, angulo apicali sub- 
obtuso, secundum marginem late profundeque impressis, margi- 
natis; 9 abdominis segmento 7.° apice supra profunde quadrifido, 
laciniis acutis, longis, externis paulo brevioribus. — Long. 3 1/,- 
Sy emul: 

SI latet. 

En juillet et aout. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari), Andai (L. M. D'Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Les immatures ont le corselet et les cdtés des élytres 
d'un brun de poix avec le disque noiràtre. 


2. basicornis È. 

Praecedente dimidio minor, convexior, nitidior, multo minus 
orbicularis, elytris subparallelis, long.oribus, antennis tenuio- 
ribus, magis clavatis, articulis 5-6 praesertim 5, longioribus 
quam latioribus, 7.° quadrato, 8-10 sat transversis, 11.° apice 
vel toto. flavo; capite laeviusculo, thoraceque non alutaceis; hoc 
dense omnium subtilissime, elytris crebre subtiliter, abdomine 
dense subtilius punctatis; thorace antice minus angustato, multo 
minus transverso; elytris multo longioribus, angulo apicali multo 
minus rotundato, utrinque vix postice impressis; abdominis seg- 
mentis latius apice, ano pedibusque rufis; 7 segmento 7.° sat 
breviter, Q profunde quadrifido, laciniis intermediis paulo lon- 
gioribus, gracilioribus. — Long. 2 !/-2 8/, mill. 

En juillet et aout. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari), Andai (ZL. M. D'Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


3. laeviuscula ”. 
Praecedenti. vicina, sed duplo major, thoracis margine ba- 


ah 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 281 


sali latius rufo, abdomine circa apicem picescente , antennis 
rufescentibus, elongatis, multo robustioribus, vix circa apicem | 
latioribus, articulis 3 primis testaceo rufis, ultimo apice testaceo, 
5-6 elongatis, 7-10 parum transversis; thorace obsolete, elytris 
subtilissime parcius, abdomine alutaceo dense subtiliter punctu- 
latis, elytrorum margine sat profunde latius impresso facile 
‘distinguendus; 7 segmento 7.° apice multo latius breviusque 
quadrifido , laciniis externis multo brevioribus. — Long. 3 !/, mill. 

Q latet. 

En mai, juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam, Soron; Hes Arou, Wokan (Bec- 
cart). — Java. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


4. curticornis ‘. 

C. basicorni etiam maxime propinqua, sed magis nitida, tho- 
race piceo, laevissimo, elytris parcius subtiliusque punctatis, la- 
teribus late profundeque impressis, marginatis, capite multo 
minore praesertimque antennis distincta; his rufo-piceis etiam 
subclavatis, brevibus, gracilibus, basi minus, articulis 3-4 multo 
brevioribus, 4.° 3.° dimidio breviore, fere transverso , 5-10 sensim 
brevioribus. transversis, 11.° apice testaceo; 7 segmento 7.° multo 


previus quadrifido, laciniis parum acutis. — Long. 2 3/, millim. 
Q latet. 
En juillet. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul 2. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


5. angusta ”. 

C. curticorni paulo major, nigra, praesertim thorace angustior, 
capite maximo, antennis tenuibus, paulo longioribus, thorace 
longiore, antice multo minus angustato primo visu distineta: 
antennis rufis, articulis 3-4 maxime elongatis, 4.° 3.° paulo bre- 
viore, 5-10 sensim parum decrescentibus, subquadratis, 11.° apice 
flavo; capite thoraceque laevibus, hoc basi capite tertia parte 
latiore, trapezoidali, lateribus vix arcuatis, angulis posticis po- 


282 A. FAUVEL 
stice prominulis, subacutis; lateribus rufulis, margine antico 
posticoque angustius rufis; scutello rufolimbato; elytris thorace 
paulo’ longioribus, sutura et lateribus obscure, margine apicali 
dilutius rufo, sat dense subtilissime punctulatis, margine vix im- 
pressis; abdomine minus nitido, minus conico, segmentis apice 
latius rufis, subtilius, quam in curticorni punctulatis;  seg- 
mento 7.° apice latius et profundius quadrifido, laciniis inter- 
mediis incisura multo latiore, basi arcuata, parum impressa se- 
paratis. — Long. 4 mill. 

En novembre. 

Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccarî). — Un seul 2. 

Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. Remarquable par la grosseur de la téte et l’étroitesse 
du corselet 4 peine arqué sur les còtés. 


6. dimidiata ”. 

C. pulchellae Er., magnitudine et colore vicina, sed elytris 
brevioribus, perspicue punctatis caeterisque distmguenda; nigra, 
nitida, convexa; thoracis lateribus late, elytris praeter maculam 
subhumeralem basinque usque ad medium, rufis; segmentorum 
marginibus anguste anoque rufo testaceis; antennis nigro piceis, 
articulis 5 primis pedibusque testaceis, 11.° apice pallido; his 
‘ brevibus, sat crassis, articulo 4.° 3.° multo breviore, 5.° 4.° etiam 
breviore, non transverso, 6-7 parum, 8-10 fortius transversis; 
capite magno, parce vix perspicue punctulato; thorace laeviu- 
sculo, transverso, antice sat fortiter cum, capite arcuatim rotun- 
dato, angulis posticis sat rotundatis, non prominentibus; elytris 
thoracis basi vix latioribus, apice parum angustatis, parum lon- 
gioribus, sat crebre subtiliter punctulatis, margine vix impressis; 
abdomine conico, minus nitido, vix alutaceo, crebrius subtiliter 
punctulato, omnium subtilissime parce breviterque pubescenti; 
dg segmento 7.° apice profundius quadrifido, laciniis aequalibus, 
intermediis incisura acuta, profunda separatis. — Long. 2 1/, mill. 

En mai et juin. 

Nouvelle-Guinée méridionale. Ile Yule (D'Albertis). 

Collection du. Musée Civique de Génes et la mienne. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 283 


7. speculum È. 

Caeteris longior et angustior; statura et corpore nitidissimo, 
convexo, laevissimo, abdomine vix alutaceo, punctis sparsis om- 
nium subtilissimis vix notato, insignis; nigra, ore, antennis, 
fronte antica, elytris vix extus in angulo apicali, segmentorum 
marginibus 2-4 vix, ano pedibusque rufotestaceis; thoracis mar- 
gine laterali vix piceo; antennis validis, sat elongatis, parum 
incrassatis, articulo 4.° 3.° tertia parte breviore, elongato, 5-6 
subquadratis, 7-10 parum transversis; capite magno; thorace 
transverso, antice sat angustato, lateribus parum arcuatis, an- 
gulis posticis subrectis, non prominentibus; elytris thorace sat 
longioribus, basi vix latioribus, apice parum angustioribus, la- 
teribus non impressis; abdomine parum attenuato, segmentis 
2-5 multo latius marginatis; 9 segmento 7.° quadrifido, laciniis 
late separatis, aequalibus, incisura media latius triangulari. — 
Long. 4 mill. 

En décembre. 

Nouvelle-Guinée, Vandamen (Beccari). — Une seule 9. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


8. elavicornis ~. 

Minor, magis parallela, magisque convexa, curticorni capite 
minuto vicina, hoc etiam minore, oculis minus prominentibus, 
corpore piceo supra laevi, abdomine tantum subtilissime sat. 
crebre punctulato, antennis cum palpis flavis, brevioribus, cla- 
vatis, articulis 4-10 sensim latioribus, transversis, ultimo ma- 
gno, oblongo, thorace rufo piceo, longiore, antice multo minus 
angustato, lateribus vix rotundatis, elytris longioribus , sub- 
parallelis, margine laterali vix apice impressa, abdomine rufo 
piceo, distinguenda; 7° segmento 7.° profunde angusteque qua- 
drifido, laciniis intermediis vix longioribus. — Long. 23/, mill. 

Q latet. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). Un seul 2. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


284 A. FAUVEL 


9. subdepressa* Kraatz, Wiegm. Archiv, 1859, I, 57. 

A praecedentibus forma subdepressa primo visu distinguenda; 
a C. melanaria Er. (bengalensi) statura majore, punctis obsole- 
tioribus, abdomine fere toto nigro-piceo, pedibus rufo-testaceis 
satis distincta; oblonga, nigra, nitida, margine basali thoracis, 
apicali elytrorum anoque rufo testaceis; antennis elongatis, ro- 
bustis, nigro-piceis, filiformibus, articulo 1.° rufo piceo, 2-3 
piceis, subaequalibus, 4.° 5.° paulo longiore, 5-10 subaequalibus, 
11.° abrupte acuminato, apice saepius rufulo; capite scutelloque 
magno fere laevibus; thorace fortiter transverso, antice fortiter 
angustato, angulis posticis subrectis, leviter retrorsum promi- 
nulis, omnium densissime subtilissime, vix rugosule, elytris 
crebre fortius rugosiusque, abdomine parcius subtiliter disco, 
lateribus fortius punctatis; elytris thorace vix sesqui longio- 
ribus, basi non latioribus, circa apicem parum angustatis, an- 
gulo apicali exteriore oblique truncato, margine tantum aequa- 
liter canaliculatis; segmentorum marginibus piceis; 7 segmento 
7. anguste sat profunde quadrifido, laciniis externis sat brevio- 
-ribus; 9 multo profandius latiusque quadrifido, laciniis longis, 


multo magis acutis, subaequalibus. — Long. 2 1/,-2 ?/, mill. 
En juillet, aoùt et décembre. 
Nouvelle-Guinée, Andai (Beccara). — Ceélebes, Ceylan. 


Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. C'est d’aprés M. Kraatz que nous donnons les caractères 
qui distingueraient cette espèce de la melanaria Er. (Gen., 252), 
du Bengale, dont le type nous est inconnu. 


10. alutacea *. 

A praecedentibus statura minima corporeque subdepresso, toto 
alutaceo, facile distinguenda; nitidula, oblonga; ore, antennarum 
articulis 3 primis, segmentorum marginibus, ano latius pedibusque 
rufotestaceis; antennis piceolis, articulo ultimo apice obscure 
testaceo; thorace basi summa lateribusque, elytrisque summo 
apice rufis; antennis elongatis, vix incrassatis, articulis 4-6 elon- 
gatis, 7.° subquadrato, 8-10 vix brevioribus; capite latiusculo 
thoraceque fortissime transverso, brevissimo, vix perspicue den- 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 285 


sissime punctulatis; hoc antice fortiter subarcuatim angustato, 
angulis posticis subobtusis, retrorsum vix prominulis; scutello 
subtilissime punctulato; elytris thoracis latitudine, tertia fere parte 
longioribus, circa apicem sat angustatis, densissime magis perspicue 
quasi intricatim, abdomine subtilius punctulatis, his margine la- 
terali profunde canaliculatis; 7 segmento 7.° quadrifido, laciniis 
intermediis longioribus, sat latis, intervallo basi arcuatim emar- 
ginato; 2 profundius quadrifido, laciniis longioribus, intermediis 
magis approximatis, intervallo basi magis acuto. — Long. 2 mill. 

Variat rufulus, thorace abdomine piceis (immaturus). 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam; Iles Arou, Wokan (Beccarz). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


ll. antennaria *. 

Forma glabrae vicina, sed antennis brevibus, incrassatis, nigro- 
piceis, articulis 3 primis rufo testaceis, 4.° brevi, parum, sequen- 
tibus sensim fortius transversis, 11.° apice flavo; thorace antice 
magis arcuatim angustato, piceo, lateribus dilutioribus, vix per- 
spicue punctulato, angulis posticis obtusis, non prominentibus; 
elytris paulo latioribus, vix striolatim perspicue sat dense punc- 
tatis, piceolis, dorso toto marginibusque rufis, lateribus late im- 
presso marginatis; abdomine multo densius et minus subtiliter 
punctulato, nigro-piceo, segmentorum marginibus anoque latius 
rufis; 7 laciniis intermediis incisura latiore, profundiore, basi 


arcuata separatis, omnino distincta. — Long. 2 mill. 
En novembre. 
Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccari). — Un seul 2. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


12. glabra”. 

C. alutaceae vicina, magis nitida, convexior, obscure rufa, 
glabra, impunctata, abdomine sub-alutaceo, punctis sat crebre 
obsoletissimis notato, hoc vix basi capiteque infuscatis, antennis 
brevioribus, articulo 4.° subquadrato, sequentibus sensim vix 
brevioribus, parum transversis; thorace longiore, antice paulo 


CI 


286 A. FAUVEL 


minus angustato; elytris sulco laterali antice abbreviato; 7 
segmento 7.° apice multo brevius quadrifido, laciniis brevissimis, 


exterms multo brevioribus. — Long. 14/, mill. 
Q latet. 
En avril. 
Nouvelle-Guinée, Ansus (Beccari). — Un seul exemplaire. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


Conurus. 


Steph., IU. Brit., V, 188. — 
Jacq. Duv., Gen. Staph., 23, pl. 9, fig. 43. 


Corps assez court, trés convexe, pubescent. Téte très enfoncée. 
Labre subéchancré. Màchoires a lobe interne cilié-épineux. Pal- 
pes maxillaires a 3.° article un peu plus grand que le 2.°, 4. 
subulé. Languette échancrée. Palpes labiaux a 3.° article sub- 
acuminé. Elytres sans strie suturale. Mésosternum caréné. Ab- 
domen non rébordé. Jambes épineuses. Tarses postérieurs à 1.* 
article presque double du 2.°. 


Les insectes de ce genre sont reconnaissables a la fine pu- 
bescence qui les recouvre en entier. Ils comptent plus de 55 
espéces répandues par tout le globe, mais surtout nombreuses 
dans les régions intertropicales de Amérique (1). 

Ceux de l’Inde et de l’Océanie se répartissent ainsi: 

Inde: brevipennis Mots., ceylanensis, gracilis, pictipennis Kr., 
de Ceylan; — cinctus Mots., biguttatus Mots. (distigma Kr.), 
rufus Kr., et cinq espéces inédites des Indes orientales. 

Iles Asiatiques: une espéce nouvelle de Java et une de Bornéo. 

Australie: stigmalis, impennis, triangulum, discus, personatus 
Fyl., d’ Australie; — australis, fumatus Er., de Tasmanie. 

Une espéce, trés différente de celle décrite ci-aprés, a été 
rapportée de la Nouvelle-Guinée (Hatam, en juillet) par M. Bec- 
cari; mais comme l’unique exemplaire qu’en posséde le Musée 


(1) Conurus pulicarius Sachse. = basalis Er. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 287 
Civique de Génes est privé d’élytres, je ne puis que le men- 
tionner ici; il a la taille, la forme et la couleur des individus 
rougeatres du pedicularius d'Europe, dont il parait cependant 
distinct. 


l. circumflexus *. 

Magnitudine et forma fere pedicularti, sed paulo minor et co- 
lore pulcher; convexus, subopacus, capite thoraceque  nitidis; 
nigro-piceus; fronte, thoracis macula dimidiam partem occupante 
et supra scutellum acuminatim producta (in formam —), seg- 
mentorum marginibus 4-7 sensim latius rufis; ore, antennis, 
elytris basi transversim, segmentis 2-3 totis pedibusque testaceis; 
antennis insignibus, brevibus, tenuibus, medio vix fusculis, ar- 
ticulis 3+4 aequalibus, 5.° vix breviore, 6-10 parum longioribus 
quam latioribus, aequalibus; capite laevi; thorace subtrapezoidali, 
lateribus antice parum arcuatim angustatis, parum transverso, 
circa basin vix perspicue punctulato, utrinque parum fulvo pu- 
bescenti, angulis posticis vix obtusis, non prominentibus; ely- 
tris basi thoracis latitudine, circa apicem angustatis, hoc satis 
brevioribus, supra maculam testaceam fulvo, caeterum griseo 
pubescentibus, dense subtilissime, vix squamulatim punctulatis; 
abdomine omnium subtilissime brevissimeque fulvo pubescente, sat 
crebre vix perspicue areolatim punctulato; 7° segmento 7.° supra 
apice medio anguste triangulariter inciso. — Long. 2 3/, millim. 

En octobre. 

Ternate (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


Tribu X. — ALEOCHARINI. 


Section 1. — Gymnusae. 


Kraatz, Naturg., 364. 


Téte infléchie, très avancée en pointe. Yeux non saillants. 
Lobe interne des màchoires corné, épineux. Palpes maxillaires 


288 A. FAUVEL 


a articles 2 et 3 trés longs, 4.° trés petit. Abdomen terminé 
par deux styles saillants. Jambes épineuses avec 2 éperons api- 
caux. Tarses de 3 4 5 articles. i 


Myllaena. 


Erichs., Kaefer Mark, I, 382. — 
Jacq. Duv., Gen. Staph., 20, pl. 8, fig. 39. 


Corps fusiforme, trés pubescent. Labre en demi-cercle. Menton 
échancré. Languette entiére. Palpes labiaux sétiformes, de deux 
articles soudés. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, 
postérieurs de 5, ceux-ci a 1." article subégal aux 2-3 réunis. 

Les Myllaena sont de petits insectes rappelant par leur faciés 
les Oxypoda acuminées; comme toutes les Gymnusae, elles recher- 
chent les lieux humides. On en connait une quinzaine d’espéces, 
la plupart européennes, les autres du Cap Vert, des Amériques, 
de Ceylan et d’ Australie. 

Celles de Ceylan sont les apicalis, lateritia et nitidula Kr. 

Celle d’Australie est la diversicollis Fvl. 


l. papuana ”. 

Forma et colore dubiae omnino vicina, sed dimidio fere minor, 
nigra, opaca, ano subconcolore, capite minore, angustiore, an- 
tennis articulo 11.° breviore, thorace minore, breviore, magis — 
transverso, antice paulo magis angustato, basi profundius utrin- 
que sinuato, angulis posticis subobtusis, non proeminentibus, 
elytris praesertim basi magis angustatis, angulo apicale externo 
magis rotundatis; 7 segmento 7.° apice supra subtruncatim pro- 
longato. — Long. 2 mill. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccari). — Un seul 2. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 289 


Section 2. — Gyrophaenae. 


Kraatz, Naturg. 351. 


Téte droite. Yeux gros, saillants. Lobe interne des màchoires 
cilié. Palpes maxillaires a 3.° article renflé, 4.° subulé. Abdomen 
dépourvu de styles anaux. Jambes ciliées.ou pubescentes. Tarses 
antérieurs et intermédiaires de 4 articles, postérieurs de 5. 


Gyrophaena. 


Mannerh., Brachel., 74. — 
Jacq. Duv., Gen. Staph., 18, pl. 4, fig. 20. 


Corps court ou oblong. Téte variable, large, très transverse 
ou trapézoidale, parfois allongée. Labre tronqué. Languette en- 
tiére ou légérement bifide. Palpes labiaux de 2 articles, 2.° bien 
plus court que le 1.7, subulé. Lame mésosternale trapézoidale. 
Tarses postérieurs a 1.°" article allongé, plus long que le 2.°. 


Les Gyrophaena comptent près de 70 espéces répandues en 
Europe, dans les Amériques, l’Asie et l’Océanie, mais moins 
nombreuses dans cette dernière partie du monde. 

Celles de l’Inde et de l’Océanie se répartissent ainsi: 

Inde: rigida Mots., appendiculata Mots. (laminata Kr.), cicatri- 
cosa Mots. (granulifera Kr.), furcata Mots. (indica Mots., hume- 
ralis Kr.), livida Mots. (oxyteloides Mots., pygmaea Kr.), et deux 
espéces inédites, des Indes orientales; — trifida, nigra Mots., cur- 
tula Mots. (nigra Kr.), immatura, pallipes Kr., de Ceylan. 

Iles Asiatiques: une espéce nouvelle de Java, et une autre 
de Célébes. 

Australie: cribrosa Fvl. 

Polynésie: discoidalis Fvl., des Iles Fidji. 


A. Yeux très gros, égaux en largeur a la moitié de la téte; 
celle-ci très courte et transverse . Z 5 5 . ebenina. 
B. Yeux ordinaires. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (23 Maggio 1878). 19 


290 - A FAUVEL 


a. Téte courte, trés fortement transverse. 
+ Antennes noiradtres ou d’un brun de poix a base 
testacée; élytres non varioleuses, au moins dans la@. 
X Corselet un peu mat, d’un noir glauque, avec 
4 gros points fossulés en carré sur le disque . quadra. 
XX Corselet tres-brillant, brun subcuivreux ou te- 
stacé, à points non en fossette. 
* Corps d’un noir de poix varié de rougeàtre; 
antennes brunes, à base testacée . . . moluccensis. 
%* Corps entiérement d’un testacé rougeatre; 
antennes noiratres, à base testacée . È . basicornis. 
++ Antennes entièrement testacées; elytres varioleu- 
ses, plus légérement chez la 92. . ; variolosa. 
b. Téte oblongue, bien plus longue que large, Phe petite: microcephala. 


1. ebenina ”. 

Oculis maximis, capitis transversi dimidiam partem aequan- 
tibus, a sequentibus maxime distincta; major, subparallela, nigra, 
nitida, antennis pedibusque testaceis; illis gracillimis, pilosellis, 
articulis omnibus praesertim 4 primis, maxime elongatis, ultimo 
fusiformi; capite planiusculo, utrimque secundum oculos parce 
punctulato; thorace fortissime transverso, capite parum latiore, 
parum convexo, postice parum angustato, basi sinuatim margi- 
nato, disco punctis 4 parum profundis, anticis duobus approxi- 
matis, extus puncto alio medio circa latera; scutello breviter 
latissimo; elytris thorace sat latioribus, subquadratis, humeris 
subnodulosis, punctis aliquot subtilibus, disco quasi biseriatim, 
notatis; abdomine vix alutaceo, segmentis apice vix granulatim 
punctulatis, 6.° basi transversim depresso, sulco utrinque sub- 
sinuato impresso. — Long. 3 mill. 

og latet. 

Iles Arou, Wokan (Beccari). — Une seule 9. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


2. quadra”. 

Obesula, nigricans, capite thoraceque vix obscure virescenti- 
bus, palpis, antennarum articulis 4 primis, elytris, praeter an- 
guli externi plagam latam, segmentorum marginibus late pedi- 
busque plus minusve rufotestaceis; antennis sat brevibus, piceis, 
articulis 3-4 gracilioribus, 4.° parum, sequentibus fortiter, trans- 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 291 


versis, his dilatatis, 11.° acuminato; capite disco punctis gros- 
sulis 4 notato; thorace convexo, brevissime transverso, antice 
sat fortiter angustato, parce subtilissime, disco utrinque seria- 
tim, punctulato, punctis 4 grossis in disco. notato, posticis inter 
se magis remotis, duobus aliis antice in margine, uno alio extus 
‘medio circa latera, basi sinuatim tenuiter marginata; elytris 
subconvexis, transversis, thorace paulo latioribus, vix longiori- 
bus, parce subtilissime intus punctulatis, circa angulos externos 
parce vix scabrosis, punctis 2. sub humeris majoribus, sutura 
. profunde impressa; abdomine segmentis basi transversim im- 
pressis, 6.° disco latius. — Long. 2-2 !/, mill. 

9 latet. 
. En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar’). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


3. moluccensis È. 

Praecedenti colore sat vicina, sed potius aenescens, capite tho- 
raceque magis nitidis, multo minor, magis parallela, minus con- 
vexa, antennis gracilioribus, articulis 3-4 tenuibus, 4.° fortiter, 
5-10 multo minus quam in quadra transversis; capite utrinque 
biseriatim oblique punctulato; thorace vix piceo, multo minore et 
angustiore, antice posticeque aequaliter angustato , disco utrinque 
subseriatim, punctis 6 majoribus, 4 in disco, 2 in margine an- 
tico, punctoque alio extus medio circa latera notato, punctis 2 
minimis extus etiam adjunctis; elytris segmentorumque margi- 
nibus piceorufis, illis angulo externo apicali late nigricante, 
subtilius vix asperulo. — Long. 1 4/, mill. 

D latet. 

En décembre, avec une petite fourmi flave. 

Amboine, Battu Gantong (Beccari). — Une seule 9. 

Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. Aucune Gyrophaena n’étant myrmécophile, l'habitat in- 
diqué est sans doute accidentel. 


292 3 | A. FAUVEL 


4, variolosa *. 

G. moluccensi maxime vicina, antennis paulo longioribus et 
robustioribus, totis flavo testaceis, capite minus profunde quasi 
uniseriatim punctato, thorace disco non seriatim inter punct 
majora punctulato, punctis 2 minimis extus prope latera non 
adjectis; elytris minus nitidis, omnium subtilissime alutaceis, 
totis parce sat fortiter subaequaliter scabrosis; abdomine minus 
nitido, segmentis 2-3 rufis; 9” elytris fortissime densius, prae- 
sertim circa suturam, elevato-scabrosis; segmento 6.° ante apicem 
obsolete sexdenticulato; 7.° basi vix elevato, apice obtuse pro- 
ducto, utrinque dente obtusiusculo vix prominente armato. — 
Long. 13/,-2 mill. 

En juin et juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam; Iles Key (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Si voisine que cette espéce soit de la moluccensis, elle 
sen distingue à première vue par ses antennes flaves, ses ély- 
tres scabreuses, méme chez la 9, et l’abdomen largement rou- 
geatre a la base. 


5. basicornis ”. 

G. moluccensi forma iterum propinquior, sed corpore minore, 
toto rufo testaceo, antennis articulis 5-11 nigro-piceis, subqua- 
dratis, 2-3 minimis, sequentibus multo gracilioribus, 4.° fortis- 
| sime transverso; capite minore, angustiore, disco 4-punctato; 
thorace maxime transverso, antice fortiter angustato, disco 4- 
punctato, punctis duobus anticis in margine post collum, puncto 
alio extus medio circa latera; elytris fere laevibus, vix angulis 
apicalibus punctis aliquot asperulis notatis; segmentorum margi- 
nibus subtiliter punctato asperatis; #7 6.° ante apicem medio 
denticulis 4 minimis, intermediis paulo majoribus, 7.° quasi pa- 
tellato, utrinque subcarinato, medio subtiliter bidentato. — Long. 
ne 

© latet. 

Iles Key (Beccari). — Un seul 2. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 293 


6. microcephala *. 

. Ab omnibus capite thoraceque minimis, angustis, caeterisque 
maxime distincta; picea, nitidissima , praeter abdomen tota aenea, 
palpis piceis, elytris, praeter angulos externos late, obscure tes- 
taceis; capite oblongo, longiore quam latiore, disco longitudi- 
naliter punctis subtilibus biseriato, oculis magis, parum promi- 
nentibus; thorace elongato, capite paulo latiore, parum latiore 
quam longiore, disco biseriatim subtilissime punctulato, lateribus 
subparallelis, antice rotundatis, basi sinuato-marginata; elytris 
amplis, transversis, thorace duplo fere latioribus, vix longio- 
ribus, parum dense aequaliter subtiliter punctulatis; segmento- 
rum marginibus vix asperulis, basi omnium subtilissime punctu- 
lata. — Long. 1?/, mill. 

o latet. 

En juin. 

Nouvelle-Guinée , Hatam (Beccar:). — Une seule ¢. 

Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. L’espéce est bien remarquable dans le genre par la pe- 
titesse de la téte et du corselet; je n’en ai vu qu'un exemplaire 
prive d’antennes. 


Section 3. — Aleocharae. 


Kraatz, Naturg., 29. 


Téte droite. Yeux ordinaires, non saillants. Lobe interne des 
machoires membraneux intérieurement, pubescent, cilié ou épi- 
neux. Palpes maxillaires a articles 2 et 3 peu allongés, 4.° bien 
plus petit, subulé. Abdomen dépourvu de styles anaux. Tarses 
de 4 à 5 articles. 


I. Tarses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, posté- 
rieurs de 5. 
A. Téte tres altenuée et acuminée en avant en forme 


de rostre . o 3 A 5 è - . Polypea. 
B. Téte peu ou non attenuee ni acuminée. 
a. Téte non portée sur un cou gréle SIA +. Bolitochara. 


b. Téte dégagée du corselet, portée sur un cou nale Ophioglossa. 
II. Tarses antérieurs de 4 articles, intermédiaires et posté- 
rieurs de 5. 


294 A. FAUVEL 


A. Téte non portée sur un cou trés gréle. 


a. Hanches.intermédiaires écartées . . +. . . Thamiaraea. 
b. Hanches intermédiaires subcontigués ou contigues. 
+ Tempes non rebordées sur les còtés . . . Thectura. 
+-4+- Tempes rebordées sur les cotés . . +. «+ Homalota. 
B. Téte porlée sur un cou trés gréle. i 
a. Hanches intermédiaires rapprochées . . «+ Myrmecopora. 
b. Hanches intermédiaires écartées . i i 5 . Falagria. 
III. Tous les tarses de 5 articles . . . rire . . Aleochara. 
Homalota. 


Mann., Brachel., 73. — Jacq. Duv., Gen. Staph.; 6, pl. 3, fig. 12. 


Téte non acuminée. Labre transverse. Mandibules simples. 
Tempes rebordées. Languette fendue jusqu’au milieu. Hanches 
intermédiaires légérement distantes ou subcontigués. Tarses an-. 
térieurs de 4 articles, intermédiaires et postérieurs de 5; le 1." 
des postérieurs peu allongé, moins long que les 2-3 réunis. 


Le genre Homalota, tel que nous le restreignons (!), reste 
encore le plus nombreux des Staphylinides, avec un contingent 
d’au moins 400 espéces, dont la moitié appartient a la faune 
européenne. L’Asie méridionale en compte 40 environ (?), et 
elles ne paraissent pas s’étendre au dela de la Nouvelle-Hollande. 

Voici la repartition de celles de l’Inde et de l’Océanie: 

Inde: dilutipennis, platystethoides, suspiciosa, termitophila Mots., 
exigua, variventris, mucronata, peregrina, rugatipennis, inornata, 
vicaria, splendida, dubia, nana, inutilis, putridula, tuberculicollis, 
platygaster, exasperata, tridentata, acuticollis Kr., de Ceylan; — 
cursoria Har. (cursor Mots.), dilatipennis, lugens, microcephala, 
prona, tenwicornis, testaceipennis, tropica Mots. , annuliventris, 
rhyssoplera, tuberculata, scrobicollis, xanthoptera, pelioptera Kr. , 
fungi Grav., des Indes orientales, cette dernière aussi d Asie et 
Amérique septentrionales et de l'Europe; — atramentaria Gyll., 
de Chine, d’Asie septentrionale, d'Europe etc. 


(1) Voyez notre Faune Gallo-Rhénane, t. III, p. 670 et suiv. 
(2) Homalota crassiuscula Kr, = Brachida. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 295 


Australie: sordida Marsh., coriaria Kr. (australis Jekel), pres- 
que cosmopolites, australis Mac Leay, robusticornis, piceicollis, po- 
ltula, gentilis, semiroides Fvl., et une dizaine d’espéces inédites. 


A. Téte, corselel et abdomen d’un noir de poix; élytres avec 
une grande tache basilaire testacée RR ANDA SU0OSì 
B. Corps entiérement noiràtre; base des antennes, anus et 


pattes bruns o BI i eee ye ae UI hatamensis. 
C. Corps testacé; téte d’un brun noir; élytres et une cein- 
ture abdominale enfumées . . . . Sarath: > . aruensis. 


1. basalis.*. 

Elongatula, subdepressa, parum nitida, abdomine longius pu- 
berulo, nitidiore, nigropicea, antennarum ultimo apice, macula 
elytrorum basali transversim subquadrata, pedibusque testaceis ; 
capite fortiter dense praeter frontem mediam, thorace subtiliter 
crebrius, elytris densius subtiliusque, abdomine segmentis 2-3 
dense, 4-5 paulo parcius, 6 parce evidenter, punctatis; anten- 
nis robustis, subclavatis, articulo 3.° 2.° longiore, 4.° quadrato, 
sequentibus latioribus et sensim brevioribus, transversis, 11.° 
majore, acuminato; capite convexo, rotundato; thorace sat trans- 
verso, capite latiore, vix subtrapeziformi, dorso deplanato, late- 
ribus a tertia parte antica sat fortiter circa basin angustatis, 
angulis posticis obtusis; elytris thorace paulo latioribus, non 
longioribus, transversis; abdomine fortiter marginato, circa api- 
cem sat attenuato, segmentis 2-4 basi transversim striolato im- 
pressis, 7.° apice truncato. — Long. 3 mill. 

Sexus differentia latet. 

En aoùt et octobre. 

Nouvelle-Guinée, Andai (L. M. D'Albertis); Ternate (Beccari). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


2. hatamensis ”. 

Magnitudine et facie amicuiae subsimilis, nigra, opaca, capite, 
thorace elytrisque vix aeneis, ore, antennarum articulis 2 pri- 
mis, ano, pedibusque plus minusve dilute piceis, tarsis squalide 
testaceis; antennis sat tenuibus, articulo 2.° 3.° subaequali, 4.° 
parum, sequentibus magis transversis, sensim latioribus, 11.° 


296 A. FAUVEL 


elongato, conico; capite non perspicue, thorace elytrisque cre- 
berrime subtilissime, vix rugosule, abdomine segmentis 2-5 dense 
perspicue, 6.° parce, punctatis; capite rotundato, sat convexo; 
thorace transversim oblongo, parum convexo, capite quarta parte 
latiore, lateribus basique rotundatis; elytris subquadratis, thorace 
sat latioribus, quarta parte longioribus; abdomine parallelo, ni- 
tidulo; 7° segmento 7.° apice crenulatim tridentato, utrinque 


extus spina parva, acuta, arcuata armato. — Long. 21/, mill. 
En juillet. 
Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccarz). — Un seul 2. 


Collection du Musée Civique de Génes. 


3. aruensis”~. 

H. anali vicina, nitidula, obscure testacea, antennis rufulis, 
articulis 3 primis ultimoque dilutioribus, capite nigro piceo, 
elytris abdominisque segmentis 4-5, sextique basi infuscatis; 
capite. dense subtiliter, thorace crebrius subtiliusque, elytris 
crebre perspicue , abdomine basi crebre subtilissime , apice 
minus dense pauloque parcius, punctatis; antennis articulis 2-3 
subaequalibus, 4.°, leviter transverso, sequentibus brevioribus, 
sensim paulo latioribus, transversis, 11.° magno, oblongo; ca- 
pite rotundato, convexo, vertice obsolete longitudinaliter im- 
presso; thorace capite multo latiore, transversim convexiusculo, 
subsemicirculari, angulis posticis obtusissimis; elytris thorace vix 
latioribus, non longioribus, apice summo vix dilutis; abdomine 
segmento 7.° apice supra parum acuminato, subtus subtruncato. 
— Long. 1?/;, mill. 

Sexus differentia latet. i 

Iles Arou, Wokan (Beccari). — Un seul exemplaire. 

Collection du Musée Civique de Génes. + 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 297 


Thectura. 


Thoms., Skand. Col., II, 285. — Muls. Rey, Brév., 1875, 326. 
Dadobia, Dinaraea Thoms. — Epipeda, Taxicera Muls. Rey. 


Téte non acuminée. Labre transverse. Mandibules simples. 
Tempes non rebordées sur les cotés. Languette fendue jusqu’au 
milieu. 3.° article des palpes maxillaires peu renflé. Hanches in- 
termédiaires légérement distantes. Tarses antérieurs de 4 articles, 
intermédiaires et postérieurs de 5, les 4 premiers assez courts. 


Ce genre, distinct surtout des Homalota par ses tempes non 
rebordées, renferme pour nous les Hpipeda de M. Rey, aux- 
quels cet auteur attribue 4 articles seulement aux tarses inter- 
médiaires, mais qui, a la dissection, nous ont paru en avoir 
5 comme toutes les anciennes Homalota, le 1.° article étant dif- 
ficile a voir et caché par l’extrémité du tibia. La méme struc- 
ture de ces organes sobserve chez |’H. cuspidata. Les genres 
Dadobia et Dinaraea Thoms., ainsi que les Taxicera Rey, nous 
paraissent rentrer encore dans cette coupe générique, qui com- 
prend ainsi huit espéces européennes et quatre ou cing exoti- 
ques, surtout americaines (1). 


A. Taille grande; antennes d’un noir de poix. 3 : . eribrum. — 
B. Taille très-petite; antennes d’un roussàtre oben 3 . pectinalis. 


1. cribrum È. 

T. planae Gyll. satis vicina, sed major, antice latior, minus 
opaca, pedibus pallidis, elytris praeter latera apicemque infu- 
scata, anoque squalide testaceis; antennis nigropiceis, pilosellis, 
articulo 3.° 2.° longiore, 4.° angustiore quintoque latiore sub- 
quadratis, sequentibus sensim latioribus, penultimis transversis ; 
11.° oblongo, apice rufo; capite thoraceque latioribus quam in 
plana, evidentius punctato-rugosulis, alutaceis, hoc late profun- 


(1) Epipeda cava et rufa Sharp, de l’Amazone. 


298 A. FAUVEL 


deque impresso-sulcato, basi utrinque profunde sinuato, medio 
postice producto, angulis posticis prominentibus; elytris thoracis 
tantum longitudine, nec latioribus, creberrime subtiliter alutaceis; 
abdomine sat fortiter dense, circa apicem multo densius quam in 
plana punctato, segmentorum marginibus 2-5 apice ferrugineis ; 
¢ 7.° apice medio spinulis 4 acutissimis, brevibus, utrinque 
spinula paulo longiore armato. — Long. 3 mill. 

En aoùt et octobre. 

Nouvelle-Guinée , Andai (L. M. D'Albertis); Ternate (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


2. pectinalis*. 

Homalotae amiculae magnitudine et facie satis similis, subde- 
pressa, parallela, opaca, abdomine circa apicem nitidulo, capite 
cinguloque abdominali nigris, thorace abdominisque basi piceis, 
elytris, praeter scutellum et latera praesertim apice infuscata, 
squalide testaceo piceolis; antennis non pilosis, obscure rufo te- 
staceis; ano, pedibus, antennarumque articulo ultimo apice flavis; 


his brevibus, articulo 4.° quadrato, sequentibus latioribus, sub- 


aequaliter transversis, 11.° conico; capite creberrime subtilissime 
subasperatim, elytris subtilius et minus crebre, abdomine crebre 


fortius, apice paulo parcius, punctatis; pube elytrorum subtilis- | 


sima, abdominis longiore et parciore, illis pilis brevissimis, quasi 
pectinatis, lateribus hirsutis; capite brevi, transverso, antice 
triangulari, oculis sat magnis; thorace capite paulo latiore, pa- 


rum transverso, antice vix minus quam postice angustato, la- 


teribus sat arcuatis, angulis anticis subrectis, posticis indicatis, 
disco medio late profundeque, basi latius impresso; elytris tho- 
race sat latioribus, parum convexis, vix transversis, parallelis; 
abdomine parallelo, segmentis 2-4 basi impressis, carinula basali 
utrinque arcuata supra depressionem elevata. — Long. 1 ?/, mill. 

Variat rufo-testacea, capite, elytris circa angulos externos, 
cinguloque abdominali piceis (immatura). 

En octobre. 

Ternate (Beccarz). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


SPIE E NE SR PPP > 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 299 


Thamiaraea. 


Thoms., Skand. Col., III, 59. — Muls. Rey, Brév., 1873, 147. 


Téte non acuminée. Labre trés-transverse. Mandibules simples. 
Tempes entiérement rebordées sur les còtés. Languette fendue 
jusqu'au milieu. Hanches intermédiaires écartées. Tarses anté- 
rieurs de 4 articles, intermédiaires et postérieurs de 5, les po- 
sterieurs à articles 1-4 égaux, le dernier triple du premier. 


Ce genre, distinct des Homalota et groupes voisins par l’in- 
sertion de ses hanches intermédiaires et ses tempes rebordées 
en entier, ne renferme encore que deux ou trois espéces d'Eu- 
rope et une de Taiti (scapularis Fairm.); mais peut-étre devra 
t-on y rapporter quelques formes américaines décrites par les 
auteurs comme des Homalota. 


A. Corps ochracé; élytres brunes; abdomen 4a ceinture 


abdominale noire . . . . . . . +  . insigniventris. 
PB. Corps d’un noir de poix; base des antennes et pattes 
testacées . 9 ; ? ; A È ; È : . cavicola. 


l. insigniventris”. 

(Pl. II, fig. 36). In genere abdomine polito, nitidissimo , con- 
vexo, notisque sexualibus unica; elongata, subconvexa, parce pu- 
bescens, ochracea, capite, thorace elytrisque opacis, his praeter 
maculam basalem ab humeris extensam, fuscis, antennis, praeter 
articulos 2 primos tertiumque basi, abdominisque segmentis 4-5 
fere totis nigris; illis sat brevibus, robustis, subclavatis, articulo 
4.° vix elongato, 5.° quadrato, sequentibus sensim latioribus et bre- 
vioribus, parum transversis, 11.° majore, acuminato; capite trans- 
verso, puncto fossulato seta nigra brevi hirsuto, inter antennas 
sito; thorace capite latiore, sat transverso, obsoletissime crebre 
punctulato, lateribus rotundatis; elytris transversis, thorace vix 
longioribus, quarta parte latioribus, vix convexis, circa angulum 
externum parum dilatatis, crebre minus subtiliter punctulatis; 


300 A. FAUVEL 


abdomine (Fig. 36 a) angustulo, fortiter marginato;  elytris 
angulo externo nitidulo sat fortiter obtuse productis, intus pli- 
cato-elevatis; abdominis segmento 2.° lateribus relevato-foliato , 
medio arcuatim inciso, incisura utrinque breviter sinuatim den- 
tata; 3.° medio longitudinaliter quasi carinatim relevato, apice 
vix producto, pilosello; 4.° longitudinaliter tricarinato, carina 
media obtusa; 5.° medio impresso, apice medio dentato-relevato ; 
6.° medio vix carinato; 7.° in patellam triangularem spinoso-pro- 
ducto; 9 patella minore, segmentis 2 et 5 apice medio vix den- 
tato relevatis. — Long. 23/,-3 mill. 

En mars et aout. 

Nouvelle-Guinée, Andai (ZL. M. D'Albertis). — Célébes (Beccari). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Le point en fossette et sétigére qu’on observe sur la 
téte entre les antennes est remarquable; je n’en connais pas 
d’autre exemple dans la famille. 


2. cavicola È. 

Magnitudine et facie Homalotae coriariae subsimilis; nigro picea, 
vix aenescens, nitidula, dense subtiliter griseo pubescens, abdo- 
mine longius, palpis, antennarumque articulis 4 primis rufescen- 
tibus, pedibus testaceis, ano saepius piceo; antennis brevibus, 
robustis, articulis 2-3 sat elongatis, sat brevibus, 4.° multo la- 
tiore ,. fortissime, 5-10 minus fortiter, transversis, 11.° elongato, 
pyramidal; capite sat magno, convexo, omnium subtilissime 
punctulato, oculis magnis; thorace fortiter transverso, minus 
convexo, densissime subtiliter punctulato, lateribus sat rotun- 
datis, angulis anticis rotundatis, posticis obtusis; elytris thoracis 
longitudine, hoc vix latioribus, fortiter transversis, vix fortius 
rugosule punctatis; abdomine parallelo, segmentis 2-5 parum 
crebre subtilissime, 6.° parce punctulatis, 5-6 late transversim 
depressiusculis, 7.° apice truncato. — Long. 2 1/3-2!/, mill. 

Sexus differentia latet. 

En juin. 

Grotte d’Amboine (Beccari). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 301° 


Polypea *. 


Corps allongé, linéaire, peu convexe. Téte attenuée et acu- 
minée en avant, enfoncée dans le corselet. Epistome court, 
transverse. Labre assez long, transverse, tronqué. Tempes re- 
bordées. Yeux non saillants. Mandibules simples, courtes, ro- 
bustes. Machoires 4 lobe interne multiépineux. Palpes maxil- 
laires courts, de 4 articles, 2.° et 3.° subégaux, renfiés, 4.° petit, 
court, subulé. Menton tronqué au sommet. Languette trés-courte, 
entiére. Antennes allongées, subfiliformes, assez gréles. Hanches 
antérieures contigués, intermédiaires écartées, postérieùres trés- 
distantes. Mésosternum large, triangulaire, obtus au sommet, 
saillant entre les hanches. Pattes assez courtes, robustes; cuisses 
postérieures trés-robustes, dilatées en dessous a angle obtus, sub- 
sécuriformes; jambes pubescentes; tarses antérieurs et intermé- 
diaires de 4 articles, les 3 premiers trés-courts, égaux, trans- 
verses, le 4.° égal en longueur aux autres réunis; postérieurs 
de 5 articles, allongés, les 4 premiers graduellement plus courts, 
le 5.° plus long que le 1.° — modtnove, polype. 


La forme générale du corps et surtout la téte acuminée 
(quoique a un degré un peu moindre) placent ce genre a cote 
des Pronomaea et Diglossa (1), mais il s'en éloigne par tous 

g 


(1) Il est curieux de retrouver a Célebes ce genre Diglossa représenté par 
une espéce voisine de celles d'Europe; en voici la description: 

Diglossa celebensis*. 

Elongata, parallela, medio non coarctata, obscure testacea, opaca, ore, an- 
tennis, ano late pedibusque testaceis, abdominis segmentis 4.° vix, 5.° magis, 
6,° basi tantum nigro-infuscatis, corpore antico omnium subtilissime alu- 
taceo flavoque pubescente, abdomine nitidulo, parce flavo-piloso, alutaceo, 
utrinque vix parum dense punctulato; antennis articulo 2.° 1.° breviore, 4.° 
non longiore quam latiore, obconico, sequentibus sensim brevioribus, parum 
transversis, 11.° oblongo, minuto; capite thorace vix angustiore, oculis ma- 
gnis; thorace trapezoidali, subcordato, quarta parte longiore quam latiore, 
dorso circa basim late obsoleteque impresso, angulis posticis parum obtusis; 
elytris thoracis longitudine, hoc paulo latioribus, subquadratis, dorso pla- 
niusculis; abdomine parallelo, elytris vix angustiore, segmentis 2-5 basi late 


302 A. FAUVEL 


ses autres caractéres, tels que le nombre des articles des tarses, 
la forme des palpes mavxillaires, des mandibules, “tiri 
des hanches intermédiaires et postérieures, etc. 

Les moeurs de la seule espéce connue sont sous-marines, comme 
celles du genre Corallis, avec lequel elle se rencontre. 


1. coralli *. 

(Pl. II, fig. 37). Habitu peculiare insectum, elongatum, pa- 
rallelum, subconvexum, sat opacum, pube sicut in Myllaenis 
longiore sat dense obtectum, capite thoraceque subtilissime ; ely- 
tris abdomineque vix fortius punetulato-alutaceum, totum rufo- 
castaneum, abdominis segmentis 4-5 medio et praesertim basi 
infuscatis; antennis capite thoraceque longioribus, articulis 2-3 
longitudine aequalibus, hoc angustiore, 4-5 elongatis, 6-8 sub- 
quadratis, 9-10 parum transversis, 11.° sat breviter acuminato; 
capite magno, convexo, breviter triangulari; thorace capite paulo 
latiore, convexo, paulo latiore quam longiore, trapezoidali , circa 
basin fortiter angustato, angulis posticis parum obtusis; scutello. 
magno, transverso; elytris capitis latitudine, minus convexis, tho- 
race tertia parte brevioribus, suturae apice summo triangulariter 
incisis; abdomine subparallelo, crassiusculo, elytris medio am- 
pliore, segmentis omnibus elongatis, sexto paulo longiore, 
omnibus basi summa linea tenui transversim impressis; 7 7.° 
apice spinis 6 acutis, parum elongatis, tenuibus, mediis paulo 
longioribus parum divaricatis, armato. — Long. 2 3/,-3 mill. 

Sous les polypiers, dans la mer, en mars. 

Iles Arou, Wokan (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. L’armature que présente le 7.° segment de l’abdomen chez 
les deux seuls exemplaires que j'ai vus, est probablement se- 
xuelle. 


obsoleteque transversim depressis, 7.° apice supra latius parum profunde 
emarginato, subtus vix prominulo, medio truncato. — Long. 14; mill. 

En janvier. 

Célébes, Macassar (Beccari). — Un seul exemplaire. 

Collection du Musée Civique de Génes. 

Obs. La sculpture du 7.° segment est peut-étre un caractère du 2. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 303 


Myrmecopora. 


Sauley, Ann. Soc. Ent. Fr., 1864, 429. 


Caractéres généraux des Tachyusa. Corps allongé. Téte portée 
sur un cou trés-étroit. Labre transverse, arrondi. Mandibules 
simples. Machoires a lobe interne cilié épineux en dedans au 
sommet. Palpes maxillaires a 3.° article plus epais, un peu plus 
long que le 2.°, 4.° très-petit, trés-court. Languette bifide. Pattes 
gréles, trés-longues; tarses allongés, les antérieurs de 4 articles, 
les intermédiaires et postérieurs de 5, ces derniers aussi longs 
que les tibias, 4 1.* article extrémement long, égal aux 4 sui- 
vants réunis. 


Ce genre, voisin des Tachyusa, mais suffisamment distinct par 
la forme du labre et sa téte portée sur un cou trés-gréle, ne 
renferme jusqu’a présent que cing ou six espéces européennes 
et une australienne (senzlis Fvl.) vivant sous les algues au bord 
de. la mer ('). 


l. insignicornis”*. 

(PI. II, fig. 38). Tachyusae flavitarsi colore satis vicina, cha- 
racteribus maris unica, dense subtilissime griseo-pubescens, an- 
tice subopaca, alutacea, abdomine magis nitido; obscure virens 
vel subviolacea, abdomine minus, pedibus piceis, antennarum 
articulis 1-2, femoribus basi tarsisque plus minusve testaceis; 
antennis praelongis, gracilibus, articulis in 9 3-10 sensim bre- 
vioribus, parum latioribus, 11.° apice attenuato; capite (Fig. 38 5) 
suborbiculato, sat convexo, fronte impressa, disco longitudinaliter 
parum profunde sulcatulo; thorace capite paulo latiore, longiore 
quam latiore, antice fortiter attenuato, lateribus postice vix si- 
nuato angustatis, basi truncata, parum profunde foveolata, angulis 


(') La publicana* Saulcy, type du genre, de Syrie, vivrait, d’aprés M. de 
Saulcy, en compagnie de la Myrmica barbara. Mais cette indication est peut- 
étre erronee, toutes les autres espèces étant maritimes. 


304 A. FAUVEL 


posticis subrectis; elytris thorace vix longioribus, duplo fere la- 
tioribus, angulo apicali externo acutiusculo; abdomine omnium 
creberrime vix perspicue punctulato, segmentis anterioribus prae- 
sertim basi fortiter transversim impressis, 7.° supra antice trun- 
cato, subtus fortiter producto, apice subrotundato; 7 inter omnes 
maxime insignis, major, palpis maxillaribus articulo 2.° basi ar- 
cuato; antennis (Fig. 38 a) multo longioribus et validioribus, ar- 
ticulo 1.° magno, medio fortiter dilatato, subtus incurvo, 2.° mi- 
nuto, intus piloso, 3.° duplo longiore, piloso, extus incurvo, 
4.° 2.° adhuc breviore, pilosulo, sequentibus subaequalibus, rectis, 
10.° vix breviore; capite disco toto profunde excavato, inter an- 
tennas vix carinato, vertice late sulcato; thorace disco toto prae- 
sertim ante basin, late impresso; segmento 7.° supra apice late 
emarginato, subtus late rotundato-producto, pedibus adhuc gra- 
cilioribus. — Long. 3 1/3-4)/, mill. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccar?). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 


Aleochara. 


Grav., Micr., 67. — Kraatz, Nat., 82. 


Téte enfoncée dans le corselet. Labre trés transverse. Mandi- 
bules simples. Tempes nettement rebordées. Languette courte, 
bifide. Palpes maxillaires de 5 articles, labiaux de 4, offrant a 
leur sommet un trés petit article supplémentaire plus ou moins 
visible. Menton transverse. Hanches intermédiaires écartées. Tarses 
de 5 articles, les postérieurs à 1. article trés allongé, subégal 
aux trols suivants réunis. 


On a décrit environ 150 espéces de ce genre, trés distinct 
par la forme des palpes; mais une vingtaine au moins sont 
inédites dans les collections. On les trouve du reste assez éga- 
lement réparties par presque tout le globe (1). 


(1) Aleochara signaticollis Fairm. Germ. = notula Er. 


tin denti 


L: 
A 
È 

¢ 

% 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 305 


Celles de l’Inde et de l’Océanie sont: 

Inde: puderula Klug, de Chine, Ceylan, Birmanie, Japon, 
Philippines (aussi d’Australie, Madagascar, Bourbon, Cuba, Gua- 
deloupe, Europe, etc.), badia, castanea, denticulata, hindustana, 
croceipennis Mots. (sanguinipennis, maculipennis Kr.), mutata Ha- 
rold (tenuicornis Mots.), brunneiventris, tuberiventris Kr., et deux 
espéces inédites, des Indes Orientales; — postica, subjecta, trans- 
lata Walker, haematopyga, nigra, punctiventris , rutilipennis, tri- 
vialis, minutissima, asiatica Kr., (japonica Sharp), de Ceylan (la 
dernière aussi des Indes Orientales, de Chine, du Japon et de 
Célébes). 

Iles asiatiques: croceipennis Mots. et une espéce inédite, de 
Célébes; deux espéces inédites de Bornéo. 

Australie: haemorrhoidalis Guérin (aussi de Tasmanie) ; — cro- 
ceipennis Mots.; — Masters: Mac Leay; — brachialis Jekel; — 
bisulcata Redt.; — punctum, marginata, semirubra Fvl.; — pu- 
berula Klug; — speculifera Er., de Tasmanie. 

Océanie: subaenea Fvl., de la Nouvelle Zélande; rhopalocera 
Fyl., des Iles Tonga. 


A. Corps paralléle; corselet et élytres noirs . ; - . ternatensis. 
B. Corps fusiforme; marges du corselet, épaules, et une 

grande tache triangulaire, commune, aux élytres, d’un 

PONS CALC OSCURO ASTA tica: 


1 ternatensis *. 

A. moestae forma subsimilis, nitida, elytris nitidulis, parce 
longius pubescens, antennarum articulis 4 primis rufopiceis, pe- 
dibus dilutioribus; antennis capite thoraceque brevioribus, sat 
validis, articulo 3.° 2.° longiore, 5-10 breviter transversis, praeter 
quartum minorem, latitudine aequalibus; capite parum profunde 
sat dense punctato; thorace latitudine vix dimidio breviore, an- 
tice fortiter angustato, basi utrinque sinuato, dense sat fortiter 
punctato , angulis posticis rotundatis; elytris thorace quarta parte 
brevioribus, vix crebrius punctato-rugosulis; abdomine subpa- 
rallelo, segmentis 2-3 subtilius, 4-7 fortiter sat dense punctatis, 
2-5 basi fortiter linea utrinque arcuata, (segmentis 2-3 duplici) 

Ann, del Mus, Civ. di St. Nat. Vol, XII. (25 Maggio 1878). 20 


306 A. FAUVEL 
impressis; 9 segmento 7.° apice supra vix sinuato. — Long. 
5, mill. 

En novembre. 

Ternate, Acquiconora (Beccar:). — Une seule 9. 

Collection du Musée Civique de Génes. 


2. asiatica * Kraatz, Wiegm. Archiv, 1859, I, 15. — 
japonica Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, 1, 8. 

‘A. bipunctatae facie vicina, nigra, convexiuscula, parum ni- 
tida, pube fulva subtili dense vestita; antennis vix capitis tho- 
racisque longitudine, nigris, articulis 2 vel 3 primis rufotestaceis, 
5-10 leviter transversis, ultimo magno, acuminato; capite sub- 
globoso, deflexo, nitido, subtiliter punctulato; thorace convexo, 
latitudine dimidio fere breviore , nitido, confertim subtiliter punc- 
tulato; lateribus antice fortiter rotundatis, basi vix sinuato, limbo 
plus minusve obscure rufo, angulis posticis obtusis; elytris tho- 
race quarta parte brevioribus, planiusculis, subopacis, rufescen- 
tibus, macula laterali, circa scutellum arcuatim nigricante; ab- 
domine attenuato, nigro, magis nitido, parce fortiter punctato, 
segmentorum marginibus rufulis, pedibus rufotestaceis; 7° seg- 
mento 7.° supra profunde lateque subtriangulariter inciso , apice 
crenulato; 9 leviter triangulariter exciso. — Long. 51/, mill. 

Iles Arou, Wokan (Beccari). — Célébes, Kandari, en mars; 
Ceylan; Indes orientales; Chine, Hong-Kong; Japon. 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. L'extension géographique de cette espéce est intéressante. 
Les élytres sont parfois noiràtres avec le sommet rougeatre. Les 
deux exemplaires rapportés par le D.r Beccari de Wokan et 
de Kandari sont pareils 4 un type de Hong-Kong envoyé par 
M. Kraatz. 


Bolitochara. 


Mannerh., Brachel., 75. — Kraatz, Nat., 36. 


Téte non acuminée ni portée sur un cou gréle, assez resserrée 
à la base. Labre fortement transverse. Mandibules mutiques. 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 307 


Tempes obsolétement rebordées. Languette allongée, bifide. Pal- 
pes maxillaires de 4 articles, labiaux de 3. Menton trapezoidal. 
Mésosternum a lame médiane carénée, rétrécie postérieurement 
en angle aigu. Hanches intermédiaires légérement écartées. Tar- 
ses antérieurs et intermédiaires de 4 articles, postérieurs de 5, 
les postérieurs à 1." article allongé, égal aux 2-3 réunis. 


Les Bolitochara constituent un petit genre assez nombreux 
(25 espéces environ), répandu surtout dans les régions froides 
et tempérées du globe. 

Les espéces indiennes et océaniennes sont: 

Ceylan: amabilis Mots., testacea Kr. 

Java: une espéce inédite; 

Celébes: une espéce aussi inédite. 

Australie: discicollis Fvl. 

Taiti: ésulana Fairm. 


l. spinosa”. 
_ B. obliquae parum similis, nigra vel nigro-picea, nitidula, 
dense longius griseo pubescens, palpis, antennarum basi, hu- 
meris latius pedibusque rufis, femoribus plus minusve infuscatis; 
antennis sat validis, parum incrassatis, articulo 4.° subquadrato, 
caeteris sensim brevioribus, transversis, 11.° magno, tribus prae- 
cedentibus longiore, apice flavo; capite fortiter transverso, sub- 
tiliter dense punctulato, ad antennarum basin vix impresso; tho- 
race convexo, fortiter transversim subquadrato, crebrius perspicue 
punctato, basi supra scutellum latius profunde fossulato, puncto 
prope angulos posticos subrectos supra utrinque subnotato; ely- 
tris thorace sat latioribus, convexis, minus dense subtiliter punc- 
tulatis; abdomine setigero, parallelo, fortius sat dense punctato, 
nitidiore, segmento 6.° apice rufulo; 7 segmento 6.° supra medio 
3-dentato, 7.° apice spinulis 4 mediis brevibus, acutis, approxi- 
matis, utrinque spina alia laterali longiore armato, subtus trian- 
gulariter producto. — Long. 21/, mill. 

Variat plus minusve rufotestaceus, capite, elytris circa an- 
gulos apicales abdomineque medio infuscatis. 


308 A. FAUVEL 


En février et aoùt. 

Nouvelle-Guinée, Ramoi (Beccari); Andai (L. M. D'Albertis). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. La couleur est assez variable; chez certains exemplaires, 
le corselet parait plus court et les deux petites dents externes 
du 6.° segment chez le sont obsolètes, la médiane seule 
restant bien marquée; mais ces différences mont paru simple- 
ment individuelles. i 


Ophioglossa. 


Fauv., Bull. Soc. Linn. Norm., 1866, X, 259. — — 
Notic. Ent., 1866, IV, 10, pl. IV, fig. 5-9. 


Téte dégagée du corselet, portée sur un cou gréle. Mandibules 
échanerées en dedans. Languette courte, bifide. Palpes maxil- 
laires de 4 articles, labiaux de 3. Antennes robustes. Menton 
grand, rétréci en avant. Abdomen a 3 ou 4 premiers segments 
impressionnés en travers. Tarses antérieurs et intermédiaires 
de 4 articles, postérieurs de 5; ceux-ci assez allongés, le 1. 
plus long que le suivant. 


Jai établi ce genre, voisin des Hudera du Chili, sur une pe- 
tite espéce également chilienne (depuis 1866, jen ai recu une 
seconde inédite des Pampas de la République Argentine), et je 
crois qu'il faut y rapporter l’insecte ci-aprés de la Nouvelle-Guinée. 
Au moins dans l’état actuel de nos connaissances sur les Aléo- 
chariens exotiques, et faute de pouvoir disséquer l’unique exem- 
plaire que j'ai sous les yeux, c'est assurément dans le genre 
Ophioglossa que cet insecte sera le mieux a sa place. 


1, Novae-Guineae È. 

(Pl. II, fig. 39). Brevis, crassula, abdomine fortiter inflato, 
nitida, laevis, parce subtilissime, abdomine longius pubescens, 
testacea, palpis, antennarum articulo 2.° femorum annulo api- 
cali vix perspicuo tibiisque infuscatis; antennis capite thoraceque 


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; 
È 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 309 


vix longioribus, sat robustis, incrassatis, articulis 4-5 parum, 
6-10 fortiter transversis, 11.° magno, oblongo; capite duplo 
latiore quam longiore, disco tantum crebre sat fortiter punc- 
tato, linea subtili subarcuata inter oculos postice in vertice 
impressa; thorace capitis latitudine, duplo fere latiore quam lon- 
giore, subquadrangulari, circa basin parum angustato, angulis 
posticis subrectis, disco medio sulcis 2 profundis approximatis, 
antice medio foveola minore, sulculo basali utrinque foveola 
prope angulos posticos sita terminato, impresso; scutello. laevi, 
integro; elytris convexis, transversis, thorace sat latioribus, nec 
longioribus; abdominis segmentis 2-4 linea tenui basi impressis, 
5-6 vix transversim impressis, longitudinaliter sat dense perspicue 
strigosulis, 5.° basi crenulato, 7.° vix asperulo, obtuse acumi- 
nato. — Long. 2 mill. 

Sexus differentia latet. 

En juillet. 

Nouvelle-Guinée, Hatam (Beccare). 

Collection du Musée Civique de Génes. — Un seul exemplaire. 

Obs. La ponctuation et le sillon de la téte, les 3 impressions 
discoidales du corselet et son sillon basilaire, enfin la sculpture 
des segments 5-6 de l’abdomen distinguent sans peine ce petit 
insecte de toutes les espéces néo-guinéennes. Ces caractéres le 
rapprochent de certains Psélaphides, mais son facies est en 
somme plus voisin des Falagria. 


Falagria, 
Mannerh., Brachel., 86. — Kraatz, Nat., 32. 
Aleodorus Say. — Myrmecocephalus Mac Leay. 


Téte dégagée du corselet, portée sur un cou trés gréle. Labre 
transverse. Mandibules mutiques. Tempes non rebordées. Lan- 
guette gréle, bifide. Palpes maxillaires de 4 articles, labiaux 
de 3. Menton en carrè subtransverse. Hanches intermédiaires 
écartées. Tarses antérieurs de 4 articles, intermédiaires et po- 
stérieurs de 5, ceux-ci 4 1. article très allongé, subégal aux 
3 suivants reunis. 


310 A. FAUVEL 


Le genre Falagria compte actuellement au moins 60 espéces 
répandues surtout dans les régions chaudes du globe, sauf la 
Polynésie. 

Les espéces indiennes et océaniennes sont: 

Inde: parva, pygmea, subrugosa, wilis Kr., de Ceylan; — dimi- 
diata Mots. (flavocineta Kr.), veluticollis Mots. (opacicollis Kr.), 


obscura Grav., gracilis Mots., des Indes orientales (les deux pre- 


miéres aussi de Ceylan, la 3.° européenne). 

Java: deux espéces inédites. 

Australie: Fauveli Solsky (bicingulata Mac Leay), cingulata 
Mac Leay. 


1. basalis *. 

F. alboguttatae quodam modo vicina, licet omnino alia; elon- 
gata, vix pubescens, nigropicea, laevis, nitida, palpis, antennis 
pedibusque picescentibus, his basi apiceque, elytrorum basi 
summa intra humeros, abdominis segmento secundo toto, ano 
summo, tibiis tarsisque testaceis; antennis robustis, breviter pu- 


bescentibus, articulis sat elongatis, 7-10 tantum quadratis, 11.°. 


acuminato; capite transversim orbiculari; thorace capite vix an- 
gustiore, longiore quam latiore, fortiter cordato, parum profunde 
sulcato; scutello integro; elytris circa scutellum impressis, tho- 
race duplo fere latioribus, paulo brevioribus, convexis; abdomine 
fusiformi, basi elytris angustiore, medio latiore, sat crebre sub- 
tilissime punctulato, longius puberulo. — Long. 2 !/, mill. 

Sexus differentia latet. 

En novembre. 

Iles Arou, Wokan; Nouvelle-Guinée, Salvatti (Beccarz). 

Collection du Musée Civique de Génes et la mienne. 

Obs. Cette espéce se range dans le groupe d’alboguttata Er., 
mais avec des caractéres de forme et de coloration trés diffé- 
rents; elle devra se placer prés de la Fuwveli Solsky, d’Au- 
stralie, dont elle se distingue a priori par son corps trés brillant 
et sa coloration différente. 


di ariete et cetra sat iran 


LOCALITEES CITEES DE LA NOUVBLLE-GUINEE 


Soron, Ramoi, Has, près le Cap Ram (Cote occidentale). 

Amberbaki, près le Cap Carawang (Cote occidentale). 

Dorei, Andai, près le Cap Mamori (extrémité occidentale de 
la baie du Geelvink). 

Hatam, M.* Arfak (montagnes au Sud d’Andai, variant entre 
1000 et 3000 mètres). 

Vandamen (baie dans la baie du Geelvink). 

Ansus (Cote méridionale de l’Ile de Jobi, dans la baie du 
Geelvink). 

Fly River, Katau (Cote Sud-Est). 

Ile Yule ou Roro (près la Cote Sud-Est). 


Obs. — Toutes ces localités sont notées sur les deux cartes 
annexées. 


TABLE DES ESPECES 


Actinus imperialis. . . 
Aleochara asiatica . 

» ternatensis 
Ancaeus aruensis. . . 
Belonuchus aeneiventris. 


» fuscipes 
» È limbatus . 
» lividipes . 


_ Bolitochara spinosa 
Cafius densiventris. 
Cilea alutacea . 

»  angusta . 

»  antennaria. 

»  basicornis . 

»  clavicornis. 

»  curticornis 

» dimidiata 

» glabra. 

»  laeviuscula. 

»  rugosella 

» speculum 

»  subdepressa 
Conurus circumflexus 

» SIP eb 6 0 

Corallis polyporum. 
Diglossa celebensis . 


Edaphellus Novae Guineae . 


Eleusis longiceps . 

» punctigera . 

» ruficollis . 
Emus violaceus 
Falagria basalis . 
Gyrophaena basicornis 


» ebenina 

» microcephala . 
» moluccensis 

» quadra 

» variolosa 


Holosus politulus . 
» substriatus 
Homalota aruensis . 

» © basalis.o . 

» hatamensis. 
Leistotrophus Moluccarum 
Leptacinus papuensis. 
Leptochirus Albertisi. 


» alternus. . 
» antennarius 

» Beccarii . . 
» cavifrons 

» conicicollis. 

» extensus . 

» Lorquini. 

» minutus. . 
» monilicornis . 
» opacicollis . 

» parcus 

» quadrifidus 

» samoensis 

» spinosulus . . 
» vitulus 


Leptomicrus teredo 
Leucitus argyreus 
Lispinus aequalis 


» alutaceus . . 
» castaneus. 
» curticollis 
» foveatus 
» laevior . . 
» lineipennis 
» nitidus . 
» subopacus 
» unistriatus 
Lithocharis annulosa . 
» cincta . 
» curta 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 


Lithocharis gigantea . 
» hirta 
» lanigera . 
» ochracea. 
» parvicollis . 
» parvistria . 
» sunioides 


Myllaena papuana 
Myrmecopora insignicornis 
Mysolius aurichalceus 
Ophioglossa Novae Guineae 
Osorius carinellus 


» hatamensis. 

» hirtus. 

» pilosus 

» striola. 
Oxytelus clavicornis 

» dentifer . 

» fallax . » 

» opacicollis . 

» plumbeus . 

» scabripennis 

» spinifer . 
Pachycorinus analis 

» dimidiatus . 

Paederus Albertisi . 

» Gestroi . 

» politus . 


Palaminus Novae Guineae . 
Philonthus Albertisi 


» apicicornis . 
» auroscutatus 
» Beccaria 


Pag. 


» 


230 
231 
231 
234 
232 
233 
233 
288 
303 
256 
308 
211 
211 
211 
212 
210 
219 
218 
215 
217 
218 
216 
216 
240 
239 
236 
237 
237 
225 
260 
260 
261 
262 | 


Philonthus cingulatus. . 
» Doriae . 
» Gestroi. 
» humeralis 
» + inclitus. 
» rufithorax 
» sericeicollis. 
» specularis 
» tetramerus . 
» thermarum . 
» violaceus . 


Polypea coralli 
Quedius chalceiventris . 

» cyanellus 

» cyaneorufus . 

» splendidus . 
Stenus caviceps 

»  coelestis . 

»  prismalis. 
Tachinoderus alutaceus . 
Thamiaraea cavicola 


» insigniventris 
Thectura cribrum . . . 
» pectinalis . . 
Thinocharis brevicornis 
» nigrella . 
Thoracophorus crenicollis . 
» duplicatus . 
Xantholinus Albertisi 
» auriceps . 
» holomelas . 
» Lorquini. 


313 


Pag. 259 


» 


262 
263 
267 
264 
264 
266 
267 
265 
268 
265 
302 
275 
274 
274 
273 
223 
224 
222 
277 
200 
299 
297 
298 
228 
27 
196 
197 
245 
244 
246 
245 


10. 
De 
12. 
13. 
14. 


15. 


Jo: 


Li. 


18. 
19. 


20. 
al. 
22. 


28. 
24. 


l. 
2 
3 
4, 
Do. 
6 
7 
8 
9 


EXPLICATION DES PLANCHES I ET II 


Leptochirus minutus Cast. Téte, grossie. 


»- parcus Fl. Id. 
» antennarius Fo. Id. 
» Albertisi Fol. Id. 
» extensus Fl. Id. 
» Lorquini Fi. Id. 
» spinosulus Fol. Id. 
» alternus Fu. Id. 
» Beccarii Fv. Id. 
» samoensis Blanch. Id. 
» monilicornis Fo. Id. 
» opacicollis Fol. Id. 
» quadrifidus Fel. Id. 
» cavifrons Fl. Id. 
» vitulus Fol. Id. 
Thoracophorus crenicollis Fl. 
Corallis polyporum Fv/. — a. Palpe maxillaire, grossi; 
b. jambe et tarse antérieurs, grossis. 
Edaphellus Novae-Guineae. — a. Antenne, grossie. 


Stenus prismalis Fol. 
»  coelestis Fel. 
Paederus Albertisi F'vl. 
» politus Fi. 
» Gestroi Fol. 
Leptomicrus teredo Fv. 


> 


STAPHYLINIDES DES MOLUQUES ET N. GUINEE 315 


5. Xantholinus Lorquini Fol. 


» Albertisi Fol. 


. Actinus imperialis Ful. 9. —- a. . Partie antérieure 


du corps, grossie; — bd. tarse postérieur, grossi. 


. Leucitus argyreus Fv. 
29. 
. Philonthus cingulatus Fol. 


Mysolius aurichalceus Fv/. — a. Palpe maxillaire, grossi. 


» R Albertisi F vl. 
» Beccaril Fl. 
» Doriae vl. 


. Quedius splendidus F/. 


» cyaneorufus Fol. 


. Thamiaraea insigniventris Fu’. — a. Abdomen, gros 
. Polypea coralli Fl. 
. a. Myrmecopora insignicornis Fu. — Antenne du 7, 


grossie; 6. antenne de la 9, grossie. 


. Ophioglossa Novae-Guineae Fel. 


Descrizione di una nuova specie del genere Levees, per T. SALVADORI 


Lanius antinorii, nov. sp. 


Pileo, capitis collique lateribus cerviceque nigris; dorso cinereo; 
scapularibus, uropygio et supracaudalibus albis; corpore subtus 
omnino albo; alis nigris; margine carpali, remigum primariarum 
dimidio basali et apice secundariarum albis; cauda migra, rectri- 
cibus duabus extimis, scapo nigro excepto, albis; rostro et pedibus 
nigris; iride fusca. 

Long. tot. circa 0™, 220; al. 0™, 105; caud. circa 0%, 100; 
rostr. 0%, 017; tarsi 0™, 028. 

Un individuo (N. 27) di questa bellissima specie è stato rac- 
colto dal Marchese Orazio Antinori, capo della spedizione italiana 
nell’ Africa equatoriale, presso Afmu (Danakil) lungo il torrente 
di Mullu, il 16 Agosto 1876. Esso ha la coda incompiutamente 
sviluppata, e quindi non so se debba essere riferito ad una 
specie del sottogenere Fiscus, Bp. o del genere Lanius ristretto; 
mi sembra che esso appartenga ad una specie non ancora de- 
scritta, caratterizzata dal dorso cenerino, e dal sopraccoda bianco, 
mentre la cervice, tutto il pileo ed i lati della testa sono di un 
nero cupo e lucente. Per la distribuzione ed estensione del bianco 
sulle ali, le quali presentano uno specchio bianco molto grande, 
il L. antinorit somiglia al L. pallidirostris, Cass. 


PP ie I 


Descrizione di trentuna specie nuove di uccelli della sottoregione papuana, e note 
intorno ad altre poco conosciute, per TOMMASO SALVADORI. 


Le descrizioni e le note seguenti sono il frutto principalmente 
di una visita fatta da me nei mesi di Settembre e di Ottobre 
1877 ai Musei di Parigi, ,di Londra, di Leida, di Brema, di 
Berlino, di Dresda e di Vienna, nei quali i signori Oustalet, 
Gunther, Sharpe, Schlegel, Finsch, Peters, Cabanis, Meyer e 
von Pelzeln mi concessero ogni maniera di facilitazioni, affinchè 
io potessi farvi le ricerche che desiderava intorno agli uccelli 
della Papuasia. Rendo ad essi pubblicamente i miei più vivi rin- 
graziamenti. 


Dasyptilus pesqueti (Lzss.). 


A questa specie deve essere riferito anche il Banksianus ful- 
gidus, Less., fondato sopra una spoglia incompiuta, esistente nel 
Museo di Parigi. Tanto il Lesson (Tr. d’Orn. p. 181), quanto 
il Pucheran (Rev. & Mag. de Zool. 1853, p. 156) hanno asse- 
rito che il B. fulgidus differisce dal D. pesqueti per avere le 
remiganti primarie di color rosso, la quale cosa non è esatta, 
giacchè la spoglia incompiuta esistente nel Museo di Parigi 
manca delle remiganti primarie, ed ha soltanto le secondarie, le 
prime delle quali sono state prese per primarie! 


Sp. 1. Nesocentor aruensis, nov. sp. 


Centropus menebiki, G. R. Gr. (nec Garn.), P. Z. S. 1858, p. 184, sp. 89, 
p. 195 (partim). — Id., Cat. B. New Guin. p. 43, 60 (partim) (1859). — Id,, P.Z.S. 
186], p. 437 (partim). — Schleg., Ned. Tijdschr. Dierk. III, p. 339 (partim) (1866) 
& IV, p. 11 (partim) (1871). 


Nitide nigro-cyaneo-purpureus, inferne paulum virescens; rostro 
flavo, basin versus fusco; pedibus fuscis. 


318 T. SALVADORI 
Long. tot. 0™, 670; al. 0%, 230; caud. 0™, 340; rostri 0™, 043; 
tarsi 0™, 060. 


Hab. in Insulis Aru (Wallace, von Rosenberg). 


I tipi di questa specie sono del Museo Britannico; essi sono 
stati raccolti dal Wallace nelle Isole Aru. Il N. aruensis appar- 
tiene al gruppo delle specie azzurre unicolori, e differisce, tanto 
dal N. violaceus della Nuova Irlanda, quanto dal N. mysoriensis, 
pel becco giallo, pel quale rispetto somiglia al N. menebiki, col 
quale è stato confuso tanto dal Gray, quanto dallo Schlegel. 
Questi tuttavia ha fatto notare come gl’ individui delle Isole 
Aru differiscano da quelli della Nuova Guinea (N. menebekî) pel 
colore azzurro delle piume. 

Uno dei due individui del Museo Britannico, non al tutto adulto, 
ha la metà basale della coda con fascie trasversali rossigne. 

Ho visto nel Museo di Leida altri esemplari di questa specie, 
i quali sono stati menzionati dallo Schlegel. 


Tanysiptera obiensis, SALvaD. 


Tanysiptera dea, part., Schleg., Ned. Tijdschr. Dierk. III, p.272 (specim. 
ex Obi) (1866). — Id., Mus. P. B. Alced. (Revue), p. 34 (partim) (specim. ex Obi, 


p. 38) (1874). 
Tanysiptera obiensis, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen, X, p. 302, n. 12 (1877) 


(ex Schlegelio). 

Io descrissi questa specie traendone i caratteri da quanto dice 
lo Schlegel degl’ individui di Obi, ma avendo avuto posterior- 
mente |’ opportunità di esaminare quegl’ individui nel Museo di 
Leida, credo opportuno di dare una più esatta e compiuta de- 
scrizione di questa specie, ancora poco nota: 

Major, pileo et tectricibus alarum minoribus pulchre caeruless, 
Jere unicoloribus; genis, collo postico, dorso summo, scapularibus 
tectricibusque alarum mediis et majoribus nigro-caeruleis; dorso 
imo et corpore inferne albis; lateribus nigris; remigibus nigris, ex- 
terius caeruleo marginatis, inferius pogonio interno albidis; supra- 
caudalibus late nigro-caeruleo marginatis; rectricibus lateralibus albis, 
late caeruleo marginatis, mediis duabus longiusculis (spatula api- 


tn. 


ER eee chi 


UCCELLI PAPUANI 319 


cali alba excepta) caeruleis, pogonio interno basin versus interdum 
albo vartis; rostro rubro; pedibus olivaceis. 

Juv. Avi juvent T. DEAE amboinensis simillimus, sed pileo cae- 
ruleo saturatiore. 

Long. tot. 0™, 370-0™, 320; al. O™, 112; caud. 0™, 220-0™, 170; 
rostri 0™, 037; tarsi 0™, 019. 


Hab. in Obi majore (Bernstein). 


Io ho visto nel Museo di Leida otto individui adulti e nove 
giovani di questa specie, la quale, anzichè alla 7. galatea, come 
dice lo Schlegel, somiglia molto più alla 7. sabrina ed alla 
T. dea (nais, Gr.); da ambedue si distingue facilmente per le 
cuopritrici superiori della coda con larghi e cospicui margini 
nero-azzurrognoli, per i margini azzurri delle timoniere laterali 
molto più larghi, e per le due timoniere mediane azzurre fino 
alla base. 

Nessuno degli otto individui adulti da me esaminati ha traccia 
di macchia bianca sul mezzo del dorso; due, come fa notare 
anche lo Schlegel, hanno alcune piume bianche sull’ occipite. 

I giovani costantemente presentano il pileo di color ceruleo 
più cupo che non i giovani di età corrispondente della specie di 
Ceram e di Amboina (7. dea), coi quali li ho confrontati. 


Tanysiptera acis, Watt. 


Un individuo adulto di Buru, esistente nel Museo di Leida 
(Mus. P. B. Alced. (Revue) p. 34, n. 30), è al tutto simile agli 
individui di Ceram e di Amboina, per cui non dubito di poter 
affermare che la 7. acis, Wall., fondata sopra un individuo non 
al tutto adulto di Buru, sia da riferire alla specie di Amboina 
e di Ceram (7. dea (Linn.) = nais, Gray). 


Melidora macrorhina , Less. 


GI individui della Nuova Guinea meridionale-orientale (M. Gol- 
diet, Ramsay, Pr. Linn. Soc. N. S. W.... — M. collaris, Sharpe, 


320 T. SALVADORI 


Journ. Linn. Soc. XIII, p. 313) non differiscono in aleun modo 
da quelli della Nuova Guinea settentrionale-occidentale ; gl’ indi- 
vidui col collare bianco sono maschi adulti e quelli col collare 
rossigno femmine, le quali differiscono anche per diverso colore 


del pileo (Vedi: Salvadori, Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 766). 


Sp. 2. Hirundinapus celebensis, nov. sp. 


Chaetura gigantea, part., Sclat., P. Z. S. 1865, p. 608 (specim. ex Celebes). 
Chaetura gigantea, var. celebensis, Sclat., 1. c. 
Hirundinapus giganteus, part., Wald., Trans. Zool. Soc. VIII, p. 46 


(1872). 

Nigro-caeruleus, sub quamdam lucem virescens; maculis fron- 
talibus, abdominis lateribus et subcaudalibus albis; crassitie H. GI- 
GANTEI (v. Hasselt). 

Io ho visto nel Museo di Leida i due esemplari di Celebes, 
menzionati dallo Sclater, 1 quali senza dubbio appartengono ad 
una specie diversa dall’H. giganteus (v. Hasselt). Nello stesso 
Museo di Leida si conservano anche individui delle seguenti due 
specie : 


Hirundinapus giganteus (v. HasseLt in Temm.) 
PI. Col. 364. 


Nigricans, dorso et gastraeo fuliginosis; macula lorali albida; 
abdominis lateribus et subcaudalibus albo-griseis; subcaudalium 
rachibus nigris. 

Di questa specie ho visto nel Museo di Leida due soli indi- 
vidui uno di Giava e l’altro di Sumatra, al tutto simili fra 
loro; essi sono i tipi della specie. 


Hirundinapus caudacutus (Lats.). 


Fuliginosus, alis et cauda fusco-viridi-caeruleis, nitentibus; dorso 
et gastraeo fuliginosis; fronte albida; cura, abdominis lateribus et 
subcaudalibus albis. 

Oltre ad un esemplare d’ Australia di questa specie si conserva 


UCCELLI PAPUANI 321 


nel Museo di Leida un individuo del Nepal che io dubito che 
appartenga ad una specie distinta. Ad esso si riferisce la seguente 
mia nota: 

Minor, et alis obscurioribus, sed forsan junior. 


Eurostopodus guttatus (Via. & Horsr.). 


Nella parte IV del mio Prodromus Ornithologiae Papuasiae 
et Moluccarum (Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 311) io annoverai 
dubitativamente un £. albigularis (V. & H.), del quale il von 
Rosenberg avrebbe raccolto due esemplari nelle Isole Aru, ma, 
avendoli esaminati nel Museo di Leida, ho riconosciuto che essi 
appartengono all’ #. gutiatus (V. & H.). 


Sp. 3. Monarcha diadematus, nov. sp. 


Monarcha diadematus, Mus. Lugd. 


Superne cinereo-plumbeus; margine frontali, postice taenia alba 
marginato, lateribus capitis et gula nigerrimis; corpore inferne 
albo; alis fuscis; cauda nigra; rectricibus tribus utrinque latera- 
libus macula apicali alba notatis; rostro plumbeo; pedibus fuscis. 

Mas jun. Taenia frontali, lateribus colli pectorisque rufis. 

Foem. juv. Superne cinerea, inferne alba; alis fuscis; cauda 
nigra, rectricibus duabus extimis macula apicali alba notatis. 

Long. tot. 0, 150; al. 0%, 076; caud. 0%, 067; rostri 0%, 013; 
tarsi 0%, 018. 


Hab. in Obi (Bernstein). 


Ho esaminato una serie di 9 individui nel Museo di Leida; 
gli adulti hanno la fascia frontale e le parti inferiori bianche, 
i maschi giovani hanno la fascia frontale, i lati del colto ed il 
petto di color rossigno rugginoso, più o meno intenso, secondo 
lo stadio più o meno avanzato della muta. 

Questa specie somiglia al M. bimaculatus, G. R. Gr. del 
gruppo di Halmahera ed al M. nigrimentum, G. R. Gr. di Am- 
boina, ma si distingue facilmente per la fascia frontale bianca. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (4 Giugno 1878). 21 


322 T. SALVADORI 


Sp. 4 Monarcha bernsteinii, nov. sp. 


Monarcha bernsteinii, Mus. Lugd. 


Foem. Superne cinerea, margine frontali, lateribus capitis et 
mento nigris; collo antico et pectore rufis; abdomine albido-rufe- 
scente; subcaudalibus albis; alis et cauda fuscis, rectricibus duabus 
extimis macula alba apicali notatis; rostro plumbeo; pedibus fuscis. 

Long. tot. 0%, 170; al. 0%, 081; caud. 0%, 079; rostri 0% 015; 
tarsi 0™, 019. 


Hab. in Salvatti (Bernstein). 


Il tipo esistente nel Museo di Leida è una femmina, diffe- 
rente da quella del M. bimaculatus per le dimensioni maggiori, 
e per avere questa soltanto il mento nero. 


Sp. 5. Monarcha pileatus, nov. sp. 


Mlonarcha pileatus, Mus. Lugd. 


Fronte, occipite, dorso, alis, cauda, mento et gula inferiore ni- 
gris; vertice, macula anteoculari, auricularibus, gula media, pectore 
abdomineque toto, supracaudalibus, tectricibus alarum minoribus et 
mediis, pogonio externo tectricum majorum et remigum tertiaria- 
rum, rectricumque duarum extimarum apicibus albis; rostro et pe- 
dibus nigris. 

Foem. Superne fusco-nigra; loris; macula supraorbitali, auri- 
cularibus, gula et corpore sublus sordide albis; pectore sordidiore; 
genis et macula postauriculari nigris; alis et cauda fuscis; tectri- 
cibus alarum medits et rectricum duarum extimarum apicibus albis. 

Long. tot. 0™, 140; al. 0™, 065; caud. 0™, 058; rostri 0™, 012; 
tarsi 0™, 016. 


Hab. in Halmahera prope Weda (Mus. Lugd.). 


Due individui, maschio e femmina. 
Questa specie, diversa da tutte quelle a me note, spetta al 
gruppo del M. leucotis, Gould. 


UCCELLI PAPUANI 323 


Sp. 6. Rhipidura saturata, nov. sp. 
Rhipidura saturata, Mus. Lugd. 


Fusca, macula superciliari, mento rectricumque lateralium api- 
 cibus albis; rostro nigro, mandibulae basi alba; pedibus nigris. 

Long. tot. 0", 180; al. 0", 072; caud. 0°, 100; rostri 0", 013; 
tarsi 0”, 021. 


Hab. in Salvatti (Mus. Lugd.). 


Questa specie è intermedia alla R. fumosa, Schleg. di Jobi, 
ed alla R. maculipectus, G. R. Gr. delle Isole Aru e della Nuova 
Guinea; si distingue facilmente dalla prima per avere gli apici 
delle timoniere laterali bianchi, e dalla seconda pel petto senza 
macchie bianche. 


Rhipidura fuscescens, Cas. & Rcanw. 
Rhipidura fuscescens, C. & R., Journ. f. Orn. 1877, p. 319. 


Tl tipo di questa specie, da me esaminato nel Museo di Ber- 
lmo, per errore é stato indicato da Cabanis e Reichenow come 
di Segaar-Bay, mentre è di Vavao; senza dubbio la R. fu- 


a 


scescens è identica alla R. nebulosa, Peale. « 


Rhipidura griseicauda, Satvap. 


Rhipidura griseicauda, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 924 (1875). 


Ho confrontato il tipo di questa specie col tipo della È. squa- 
mata, S. Mùll., esistente nel Museo di Leida, e non w ha dubbio 
intorno alla loro identita. 


Sp. 7. Microeca laeta, nov. sp. 


Microeca flavigaster, Salvad. (nec Gould), Ann. Mus. Civ. Gen. VIII, 
p. 398, sp. 16 (1876). 


Superne viridi-olivacea, inferne flava, gutture vix pallidiore, pec- 
tore summo et lateribus virescente tinctis; linea superciliari a na- 


24 T. SALVADORI 
ribus incipiente et genis flavidis; alis, caudaque fuscis, tectricibus 
alarum, remigibus rectricibusque exterius virescente marginatis; 
subalaribus flavis; supracaudalibus longioribus rufescentibus,; rostro 


et pedibus fuscis. 
Long. tot. circa 0™,115; al. 0%, 072; caud. 0%, 041; rostri 


culm. 0™, 009; tarsi 0™, 014. 
Hab. in Nova Guinea, prope Vandamen (Beccar?). 


Obs. Similis M. flaviventri ( flavigastrae (1) Gould), sed minor, 
superne virescentior et inferne fiavicantior. 

Il Beccari ha raccolto un solo individuo di questa specie presso 
Vandamen; esso non è al tutto adulto avendo l’ estremità delle 
grandi cuopritrici delle ali e gli apici delle remiganti secondarie 
e delle timoniere bianchicci; io l ho confrontato con esemplari 
adulti e giovani della M. flaviventris, e non ho alcun dubbio che 
appartenga ad una specie diversa da questa. 


Whipidura atra, SALVAD. 


Rhipidura atra, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 922 (1875). 


Il Beccari mi ha assicurato che gl’ individui neri, da me de- 
scritti col nome suddetto, sono i maschi della R. brachyrhyncha, 
Schleg., Ned. Tijdschr. Dierk. IV, p. 42 (1871) tanto diversa! 


Graucalius caeruleogriseus (G. R. Gr.) 


A questa specie deve essere riferita la Campephaga strenua 
Schleg., della quale cosa mi sono assicurato esaminando i tipi 
descritti dal Gray e dallo Schlegel. 


Sp. 8. Graucalus parvulus, nov. sp. 


Graucalus parvulus, Mus. Lugd. 


Plumbeus; margine frontali, lateribus capitis et gula nigris, ni- 
tentibus; remigibus nigris, subtus cineraceis, pogonio interno sen- 
sim pallidiore, sed minime abrupte cano marginatis, secundarws, 


STR rg a prega v 


UCCELLI PAPUANI 325 


in pogonio externo, et tectricibus alarum omnino plumbeis, Dorso 
CONCOLORIBUS; SUBALARIBUS CANDIDIS; r'eclricidbus duabus mediis 
plumbeis, reliquis nigris, basin versus superne plumbeis, extima 
macula apicali parva plumbea notata; rostro nigro, pedibus fuscis. 

Long. tot. 0", 240; al. 0, 140; caud. 0", 108; rostri 0”, 021; 
tarsi 0”, 021. 


Hab. in Halmahera (Bernstein). 


Ho visto nel Museo di Leida due individui di questa specie 
al tutto simili fra loro, l'uno di Dodinga e I altro di Bessa. 

Questa specie somiglia molto al Grawcalus personatus di Ti- 
mor, e come questo ha le cuopritrici inferiori delle ali bianche, 
ma ne differisce per le dimensioni molto minori. 

Nel Museo di Leida vi è anche un giovane individuo di Bat- 
cian, che per le dimensioni, per la forma del becco e per le 
cuopritrici inferiori delle ali bianche sembra riferibile a questa 
specie, ma esso è di color grigio chiaro, con macchie scure, 
marginate di bianchiccio superiormente, ed ha le parti inferiori 
bianchiccie con macchie scure; forse appartiene ad una specie 
distinta. 


Sp. 9. Graucalus sclaterii, Fixscr. 


Graucalus melanolorus, Sclat. (nec Gr.), P. Z. S. 1873, p. 3. (New Zea- 
land |). 


Grauealus selaterii, Finsch, MS. 
Graucalus papuensis, Sclat. (nec Gm.), P. Z. S. 1877, p: 101. 


GRAUCALUS GR. PAPUENSI sémillimus, sed major et gastraeo al- 
hicantiore; gula et abdomine albis, pectore tantum cinereo tincto. 

Kone. tot. (0°; 31037 al. 107) 165-0", loa); cand. 0", 125;)rostri 
0™, 028-0", 026; tarsi 0", 027. 


Hab. in Nova Hibernia (Pergusson (Bennet), Brown (Sclater). 


Io ho esaminato l'individuo menzionato ‘dallo Sclater e dal me- 
desimo riferito al G. melanolorus; esso si conserva nel Museo di 
Brema; sul suo cartellino è scritto New Ireland e quindi I’ indi- 
cazione New Zealand è evidentemente un lapsus calami. Sul 


326 T. SALVADORI 


cartellino è scritto pure Graucalus papuensis? di mano dello 
Sclater. Lo Sclater discorrendo di quell’ individuo dice: 

« Il D. Hartlaub, che lo ha esaminato, mi dice che differisce 
da altri della medesima specie, esistenti nel Museo di Brema, 
provenienti da Batcian, Mysol ed Halmahera nel colore bianco 
‘gialliccio delle parti inferiori e nell’ avere soltanto la parte an- 
teriore del collo, il petto e l’epigastrio di colore grigio, mentre 
negl’individui delle suddette località il colore grigio delle parti 
inferiori è molto più cospicuo ed esteso ». . 

Ora quell’ individuo è stato conservato nello spirito di vino, 
e la tinta gialliccia, che il bianco ha acquistato, deriva certa- 
mente da quella circostanza. Esso però differisce realmente dal 
vero G. papuensis (= melanolorus) per le dimensioni maggiori 
e per le parti inferiori più biancheggianti. Prima di avere esa- 
minato l’ individuo suddetto io aveva notato le stesse differenze 
in un altro individuo, che lo Sclater ha ricevuto dal Brown, 
senza precisa indicazione di località, ma che probabilmente è 
anch’ esso della Nuova Irlanda. 


Questa specie somiglia anche al Gr. hypoleucus, ma è note- 


volmente più grande e non ha i margini esterni delle remiganti 
secondarie bianchi. 
4 


Graucalus hypoleucus, Gounp. 


Graucalus angustifrons, Sharpe, Journ. Linn. Soc. XIII, Zool. p. 81 
(1876). 


GI individui della Nuova Guinea meridionale-orientale, che 
lo Sharpe ha chiamato colla denominazione suddetta, non diffe- 
riscono in alcun modo dal G. hypoleucus, Gould dell’ Australia 
settentrionale e delle Isole Aru. 


Sp. 10. Graucalus fortis, nov. sp. 


Graucalus fortis, Mus. Lugd. 


Cinereus, subtus pallidior; plumis nasalibus, loris, regione cir- 
cumoculari et mento nigris; subcaudalibus cinereo-albidis; subala- 


VATI IT ore C+wWere<e"e. 


e TI EE 8 


ea Peet dt ie rn 


UCCELLI PAPUANI 327 
ribus albis; remigibus fuscis, primartis subtiliter, secundartis late 
cinereo marginatis; rectricibus duabus mediis cinereis, reliquis ni- 
gricantibus, extimis duabus apice cinereo; rostro et pedibus nigris. 

Foem. Mari simillima, sed regione anteoculari vix fuscescente 
et subcaudalibus purius albis. 

Long. tot. 0", 350; al. 0%, 175; caud. 07, 150; rostri 0", 030; 
tarsi 0", 027. 


Hab. in Buru (Hoedt). 


Ho trovato nel Museo di Leida due individui di questa specie, 
inviati dall’Hoedt, coll’ indicazione: Okkz, costa meridionale di Buru. 

Questa specie è una delle più grandi del genere; per le di- 
mensioni sta a paro col G. magnirostris di Halmahera; pel co- 
lorito somiglia al G. papuensis, ma ne differisce per non avere 
la fronte nera, ma soltanto le piume nasali. 

Ambedue gl’ individui sono indicati come femmine, ma credo 
che quello colle redini, colle piume nasali e colla regione au- 
riculare nere sia piuttosto un maschio. 


Sp. 11. Edoliosoma meyerii, Satvap. 
Edoliisoma sp., Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 928 (1875). 


Obscure caeruleo-plumbeum, loris, genis et gula nigerrimis, ni- 
tentibus; alis caudaque nigris; tectricibus alarum superioribus, 
remigibusque tertiariis exlerius dorsi colore marginatis; remigibus 
intus late et abrupte canis; tectricibus alarum inferioribus fusco- 
plumbeis, majoribus canescentibus, rectricibus extimis apice caerule- 
scente-plumbeis, mediis duabus caerulescente-plumbeis, parte media, 
junta rachidem, et apice nigris; rostro pedibusque nigris. 
| Foem. Pileo cerviceque cinereo-caerulescentibus; dorso brunneo- 
olivaceo; uropygio et supracaudalibus pallidioribus et rufescentio- 
ribus; loris -nigris; gastraeo toto fulvo-rufescente, fere unicolore, 
interdum maculis parvis fuscis evanescentibus notato; linea super- 
ciliari, parum conspicua, rufescente; genis rufescentibus, plumis 
fusco-caerulescente marginatis; alis fuscis, tectricibus alarum mi- 
noribus brunneis, mediis et majoribus, remigibusque rufo margi- 


328 T. SALVADORI 


natis; remigibus intus late rufis; subalaribus gastrueo concolo- 
ribus; rectricibus fusco-nigricantibus, tribus extimis apice late 
rufo, prima etiam in pogonio externo, rufa, 2.2-5.2 pogonio externo 
brunneis, 5.2 apicem versus migricante, duabus medis brunneis, 
apice nigricante; rostro pedibusque nigris. 

Long. tot. 0", 250; al. 0", 125-0", 120; caud. 0", 105-0", 097; 
rostri 0", 021-0", 020; tarsi 0°, 023. 


Hab. in Misori (Meyer, Beccari). 


Io ho esaminato molti individui di questa specie, la quale per 
alcuni rispetti somiglia all'£. mullerii, Salvad., per altri all’ £. 
schisticeps (Gr.). 

Il maschio differisce dal maschio di ambedue queste specie prin- 
cipalmente pel nero dei lati della testa che sì estende anche sulla 
gola; per questo carattere esso somiglia molto al maschio del- 
lE. morio (S. Muller) di Celebes, ma è più grande e di colore 
cinereo-azzurrognolo più cupo; la femmina poi differisce da quella 
dell’ #. miller specialmente per le parti inferiori unicolori e senza 
macchie, e da quella dell’ E. schisticeps, quale viene figurata nel 
Voy. Pole Sud, Pl. 10, f. 1, cui molto somiglia, differisce: 1.° pel 
colore grigio-ceruleo, che si estende su tutto il pileo e la cervice , 
passando gradatamente al bruno-rossiccio del dorso; 2.° per le re- 
dini nere; 3.° per le piume delle gote fulvo-rossigne coi margini 
nericci, per cui le gote sembrano ornate di strie longitudinali 
nericcie; e 4.° finalmente per la tinta rossiccia più chiara, special- 
mente sulle parti inferiori. 

Per la tinta rossiccia unicolore, senza macchie, delle parti in-, 
feriori della femmina e pel pileo plumbeo, questa specie somi- 
glia all E. schisticeps più che non ad altra specie, mentre pel 
colore del dorso e delle ali somiglia alla femmina dell’£. mulleri. 


Sp. 12. Edoliosoma dispar, nov. sp. 
Mas. E. MELANI semullimus, sed paullo major et nitore viridi 


diversus. 


Foem. Brunneo-grisea, pileo et cervice griseis; loris fuscis; subtus 


UCCELLI PAPUANI 329 
albido-rufescens, fusco transfasciolata; genis griscis, plumis medio 
albidis; alis fuscis plumis rufo-cinnamomeo marginatis; subalaribus 
et subcaudalibus, remigumque margimibus internis pallide rufis; 
cauda brunnea, rectricibus lateralibus apice late rufis; rostro fusco. . 

‘Long. tot. 0", 255; al. 0”, 140; caud. 0”, 100; rostri 0", 023; ‘ 
tarsi 0% 0R5: 


Hab. in insulis Kei (Beccari); Banda (Hoedt); Matabello (von Rosenberg); 
Monawolka (von Rosenberg); Pulo-Padjang (von Rosenberg); Tijor (von Ro- 
senberg); Goram (von Rosenberg). 


Mentre il maschio di questa specie somiglia a quello dell’ E. 
melas, la femmina invece somiglia a quella dell’ £. plumbea e 
delle specie affini a questa. 


Sp. 13. Edoliosoma obiense, nov. sp. 


Edoliosoma E meverI, Salvad. et E. scHistAcEICIPITI (Gr.) in- 
termedium. 

Mas. Simillimus mari E. MEYERI et mari E. SCHISTACEICIPITIS ; 
sed conspicue major quam E. SCHISTACEICEPS ei vie minor quam 
E. MEYERI, @ quo differt gula minime nigricante. 

Foem. Stmilor foeminae E. SCHISTACEICIPITIS, quam foeminae 
E. MEYERI; differt ab illa statura majore et colore cinnamomeo, 
praesertim gastraei, pallidiore, et cauda minus nigricante; a foe- 
mina E. MEYERI differt statura minore, gastraeo cinnamomeo lae- 
tiore, semper immaculato, tergo et cauda cinnamomeis laetioribus, 
dorso tantum medio olivascente tincio. 

Long. tot... circa 0",,2205,.al., 02,120; ;caud) 0,097 rostri 
0", 020-0", 021; tarsi 0", 022. 


Hab. in Obi (Bernstein). 


Ho esaminato cinque individui di questa specie; un maschio 
adulto, raccolto dai cacciatori del Bruijn, una femmina e tre 
maschi in abito di transizione raccolti dal Bernstein, esistenti 
nel Museo di Leida. 


330 T. SALVADORI 


Pachycephala merula (Less). 


Saxicola merula, Less., Voy. Coq. Zool. I, 2, p. 662 (Nouvelle Irlande!). 

Oreicola merula, G. R. Gr., Hand- List, I, p. 227, sp. 3272 (1859). 

Io ho esaminato nel Museo di Parigi il tipo del Lesson, che 
senza dubbio è una femmina giovane di Pachycephala. Esso era 
stato indicato della Nuova Zelanda nel cartellino, poscia della 
Nuova Irlanda, ed è in tutto simile ad una femmina della Pa- 
chycephala macrorhyncha, Strickl. di Amboina, ed io non ho alcun 
dubbio che in questo, come in altri casi, sia avvenuto errore 
nell’ indicazione della località. 

Alla P. macrorhyncha sono pure da riferire la Pachycephala 
xanthocnemis, G. R. Gr., P. Z. S. 1860, p. 353, di Amboina, e 
la P. clio, Wall., P. Z. S. 1862, p. 335, 341, di Buru e delle 
Isole Sulla. 


Sp. 14. Pachycephala obiensis, nov. sp. 


* 


Pachycephala P. MACRORHYNCHAE, Strickl. ex Amboina simil- 
lima, sed remigum marginibus viridi-olivaceis, minime grisescen- 
tabus. 

Foem. Foeminae P. NIGRIMENTI, Wall. ex Batcian et Halmahera 
simillima, sed abdomine flavo magis aurantio. 


Hab. in Obi (Bernstein). 


Ho visto nel Museo di Leida molti individui di questa nuova 
specie. 


Pachycephala virescens, Mit. 


Pachycephala virescens, S. Mull., Mus. Lugd. — Sclat., Journ. Linn. 
Soc. II, p. 161 (1858 deser. nulla). 


Hab. in Nova Guinea, Lobo (S. Miller). 


Questa specie non mai descritta, e della quale ho esaminato 
il tipo nel Museo di Leida, è identica colla P. griseiceps, G. 
Reti: 


UCCELLI PAPUANI 331 


Pachycephala spinicauda (Jacq. & Pucuer.). 


Pie-griéche & queue épineuse, Hombr. & Jacq., Voy. Pole Sud, Atlas, 
pl. 6, f. 2 (1843). 

Pteruthius spinicaudus, Jacq. & Pucher., Voy. Pole Sud, Zool. I, p. 58 
(1853). ‘ 

Pucherania spinicauda, Bp., Compt. Rend, XXXVIII, p. 536 (1854). 


Il tipo di questa specie, da me esaminato nel Museo di Pa- 
rigi, è un giovane individuo, il quale conserva dell’ abito gio- 
vanile i margini rugginosi delle remiganti, delle cuopritrici delle 
ali e delle piume del capo, I’ estremità rossigna delle timoniere 
ed anche l'apice dello stelo delle timoniere superante le barbe; 
su questo carattere, proprio di tutti i giovani del genere Pachy- 
cephala, si fonda il genere Pucherania! Il Pucheran dice che 
le piume del groppone sono rigide, la quale cosa non è esatta. 

Non mi è riuscito di determinare a quale specie si debba ri- 
ferire l'individuo suddetto; sul cartellino del quale, come fa 
notare anche il Pucheran, era scritto Isola Warrior, mentre 
il Jacquinot a lui l’indicò come della Nuova Guinea; a me pare 
probabile che sia un giovane di una qualche specie australiana 
già descritta. 


Pachycephala griseonota, Gray. 


Pachycephala griseonota, G. R. Gr., P. Z. S. 1861, p. 429 (Mysol!). 
Pachycephala rufescens, Wall., P. Z. S. 1362, p. 335. 
Pachycephala lineolata, Wall., P. Z. S. 1862, p. 335. 

I tre nomi sopra indicati appartengono, secondo me, ad una 
medesima specie; io ho esaminato nel Museo Britannico gli 
esemplari che hanno servito di tipi a quelle descrizioni. La 
P. rufescens è fondata sopra individui di Buru e delle Isole 
Sulla in abito perfetto; la P. griseonota sopra un individuo pro- 
‘ babilmente di Ceram (!) colle piume non recenti ed alquanto 

(7) Sul cartellino del tipo della P. griseonota, raccolto dal Wallace, è scritto 
Ceram? e sopra Mysol, ma credo più probabile la prima località che non la 


seconda. Mi pare di ricordare che il cartellino non sia quello originale del ] 
Wallace. 


Boe | T. SALVADORI 


corrose, e finalmente la P. lineolata è fondata sopra due indi- 
vidui, pure di Buru e delle Isole Sulla, che credo femmine. 


Sp. 15. Pachycephala cinerascens, nov. sp. 


Pachycephala lineolata, Salvad. (nec Wall.), Ann. Mus. Civ. Gen. VII, 
p. 989 (1875). 


Superne cinerea, alis et cauda fuscis; lateribus capitis cmereis, 
inferne albida, pectore summo et lateribus cinereo tinctis; rostro 
nigro; pedibus plumbers. 

Foem. Superne sordide cinerea, paullum olivascens; remigibus 
secundartis, apicem versus, albido marginatis; inferne rufescens, 
collo antico et pectore summo lineolis fuscis, medio plumarum, no- 
tatis; rostro fusco; pedibus plumbeis. 

Long. tot. 0%, 145; ‘al..0", 080; caud. 07,0555 rostrz, 05,013; 
tarsi 0", 019. 


Hab. in Ternate (Beccari, Bernstein); Tidore (Bruijn, Bernstein); Mo- 
rotai (Bernstein). i 


To ho esaminato parecchi individui di questa specie, un maschio 
ed una femmina raccolti dal Beccari in Ternate, un maschio di 
Tidore, inviato dal Bruijn, ed altri nel Museo di Leida raccolti 
dal Bernstein. 

Questa specie è affine alla P. griseonota, Gr.; il maschio dif 
ferisce da quello di questa specie pel petto e pei fianchi cene- 
rini, pel mezzo dell’ addome bianco, senza traccia di rossigno, 
e per le dimensioni minori; la femmina differisce per le mac- 
chie scure del collo e del petto più cospicue. 


Pachycephala lugubris, Mix. 


Pachycephala lugubris, Mull., Mus. Lugd. — Sclat., Journ. Pr. Linn. 
Soc. II, p. 161, sp. 72 (1858) (descr. nulla). 

Il tipo di questa specie, raccolto dal Miller lungo il fiume 
Utanata nella Nuova Guinea meridionale, non differisce dal tipo 
della P. monacha, Gray, P. Z. S. 1858, p. 179, delle Isole Aru. 


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a lee evi 


ee Pee ee 


PP 5 ea ee ee eee 


UCCELLI PAPUANI SDD 


Eopsaltria pulverulenta (Mirr.). | 


Myiolestes pulverulentus, Miill., Mus. Lugd. — Bp., Consp. I, sp. 358 
(1850). 


Nel Museo di Leida esistono tre individui tipici di questa 
specie, che è la stessa che la Hopsaltria leucura, Gould. 


Sp. 16. Melanocharis unicolor , nov. sp. 
Melanocharis unicolor, Mus. Lugd. 


Nigerrima, mitens; subalaribus albis. 
Long. tot. 0", 117; al. 0°, 063; caud. 0", 048; rostri 0”, 010; 
tarsi 0", O15. 


Hab. in Jobi (von Rosenberg). 


Ho trovato nel Museo di Leida due maschi, raccolti dal von 
Rosenberg in Jobi il 16 ed il 19 Aprile 1869. 
Questa specie si distingue dalle altre congeneri per avere le 


parti inferiori nere, come le superiori. 


Quattro sono le specie note finora di questo genere: 
1. Melanocharis unicolor, Salvad. di Jobi. 


2. » nigra (Less.) della Nuova Guinea, di Waigiou 
e di Mysol. 

di » chloroptera, Salvad. delle Isole Aru. 

4. » longicauda, Salvad. dei Monti Arfak. 


Oreocharis arfaki (Meyer). 


Parus (!) arfaki, Meyer, Sitzb. Isis Dresden, 1875 (1. Aprile) (7). — Id., 
Orn.Mitth. p. 8 (1875). — Gould, B. New Guin. pt. IV, pl. — (1877). 
Oreocharis stictoptera, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 939 (1875) (2). 


Il Meyer ha descritto il maschio ed io la femmina di questa 
specie, la quale certamente non appartiene alla famiglia dei 
Paridi, ma, secondo me, a quella dei Diceidi. 

Oltre ai due tipi io ho esaminato due individui, maschio e 
femmina, esistenti nel Museo di Leida, e due maschi inviati 


334 T. SALVADORI 


recentemente dal Bruijn al Signor Laglaize; uno di questi ora 
è nel Museo del Conte Turati in Milano. 


Sp. 17. Myzomela rubrotineta, nov. sp. 


Myzomela rubrotincta, Mus. Lugd. 


Brunnea, dorso, alis et cauda pulcherrime rubro tinctis; pectore, 
abdomine et subcaudalibus obsoletius rubro tinctis. 

Long. tot. 0", 120; al. 0", 067; caud. 0", 048; rostri 0", 020; 
tarsi 0", 020. 


Hab. in Obi (Bernstein). 


Ho visto cinque individui di questa bella specie nel Museo di 
Leida, 2 maschi e 3 femmine (?); queste non differiscono sen- 
sibilmente dai maschi. 

Questa specie somiglia alla M. simplex, G. R. Gr. di Halma- 
hera, nella quale soltanto le remiganti e le timoniere (e non 
tutte le parti tranne il capo ed il collo) sono marginate di rosso, . 
e nella quale il color rosso è pochissimo distinto. 


Myzomela obscura, Gout. 


Myzomela obscura, Gould, P. Z. S. 1842, p. 136. — Salvad., Ann. Mus. 
Civ. Gen. IX, p. 32 (1876) (Naiabui). 

Ptilotis fumata, S. Mull., Mus. Lugd. — Bp., Consp. I, p. 392 (1850). 

Meliphaga concolor, Miill., Mus. Lugd. 

Ho visto nel Museo di Leida due Myzomelae di Utanata; 
una di esse porta il nome di P. fumata, Mull. ed è al tutto 
simile alla M. obseura, l’altra, che porta il nome di Meh- 
phaga concolor, Mull., è alquanto più piccola ed ha colorito 
più chiaro; ambedue hanno i margini delle remiganti tinti al- 
quanto di olivastro, e secondo me sono individui non al tutto 


adulti della M. obscura. 


Myzomela nigrita, G. R. Gr. 


Myzomela erythrocephala, Meyer (nec Gould), Sitzb. k. Ax. d, Wis- 
sensch. Wien LXX, p.-204 (1874). 


UCCELLI PAPUANI 335 


Gli esemplari di Rubi, menzionati dal Meyer, e che questi 
riferisce alla M. erythrocephala, Gould, sono femmine della MM. 
nigrita. 


Sp. 18. Glyciphila nisoria (Miix1.). 


Meliphaga nisoria, Mull., Mus. Lugd. 


Griseo-fuscescens, subtus albida, collo medio fuscescente; remi- 
gibus exterius albido limbatis; rostro pedibusque fuscis. 

Long. tot. 0", 107; al. 0”, 067; caud. 0°, 037; rostri 0", 017; 
tarsi 0”, 014. 


Hab. in Nova Guinea (S. Muller). 


Nel Museo di Leida esiste un individuo di questa specie indi- 
cato come femmina. 

Questa specie è una tipica Glyciphila, colla coda alquanto smar- 
ginata, col becco lungo, sottile ed incurvato come nella G. ful- 
vifrons, dalla quale differisce notevolmente per diverso colorito 
e per dimensioni minori. 


Glycichaera, nov. gen. 


(yAvxdg, dulcis; xe{pw, gaudeo). 


Novum genus GLYCICHAERA ex fam. MELIPHAGIDARUM ad genera | 
ConoPOPHILAM ef GLYCIPHILAM proxime accedens; rostro breviu- 
sculo,culmine incurvato; cauda mediocri, paullum emarginata; alis 
mediocribus, remigibus 4.2 et 5.2 longioribus et subaequalibus, 1.2 
breviuscula; pedibus mediocribus; plumis laterum longis, fl iccosis,; 
statura parva. 

TYPUS: 


Sp. 19. Glycichaera fallax, nov. sp. 


Euthyrhynchus? sp., Salvad. Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 953 (1875); IX, 
Pp. 23, sp. 118 (1876). 


Superne olivacea, capite griseo tincto; gastraeo flavo; jugulo et 
pectore summo obsolete olivaceo flammulato, lateribus valde plu- 


336 T. SALVADORI 


mosis, olivascentibus, alis et cauda fuscis, exterius olivaceo margi- 
natis; remigibus intus albo marginatis; subalaribus pallide flavis ; 
rostro pedibusque fuscis. 

Long. tot. 0",115-110; al. 0", 064-0", 058; caud. 0", 042; 
rostri 0", 012-0", 011; tarsi 0", 018-0", 017. 


Hab. in Nova Guinea (Bruijn, L. M. D’ Albertis) ; in Ins. Aru (Beccari). 


Io ho visto tre esemplari di questa specie, uno di Andai 
(Bruijn), un altro di Naiabui (L. M. D'Albertis), ed un terzo 
delle Isole Aru (Beccar?). 

Io credei che questa specie potesse essere riferita al genere 
Euthyrhynchus, Schleg., che invece ho verificato essere identico 
al mio genere Timeliopsis. 


Sp. 20. Glycichaera poliocephala, nov. sp. 
Euthyrhynchus sp., Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 34, sp. 93 (1877). 


Supra cinereo-olivacea, capite et cervice fere pure cinereis; sublus 
pallide flava, jugulo et lateribus griseo flammulatis; alis caudaque 
fuscis, exterius olivaceo marginatis; margine interno remigum al- 
bido; subalaribus flavidis, ex parte griseis; rostro pedibusque fuscis. 

Long. tot. 0°, 120; al. 0", 064; caud. 0", 050; rostri 0°, 015; 
tarsi 0", 018. 


Hab. in Nova Guinea (L. M. D’Albertis). 


Il D'Albertis ha raccolto due individui di questa specie nella — 
Nuova Guinea, l’ uno presso Andai e I’ altro presso Hatam sul 
Monte Arfak. | 

Questa specie, similissima alla precedente, ne differisce per 
le dimensioni maggiori, per la tinta grigia delle parti superiori 
e pel becco col culmine meno incurvato verso la punta. 


Stigmatops argentauris (FixscH.). 
Ptilotis argentauris, Finsch, Abh. naturw. Ver. Bremen, II, p. 364 (1870). 


Ho esaminato il tipo del Finsch, che manca di gran parte 
delle piume scure coi punti bianchi dei lati della testa; esso fu 


UCCELLI PAPUANI Sat 


indicato dubitativamente della Nuova Guinea; mi pare che alla 
medesima specie siano da riferire diversi individui di Guebeh 
(Bernstein), di Dammar (Bernstein), e di Mysol (Hoedt), esistenti 
nel Museo di Leida. 

Prima di aver visto il tipo del Finsch io aveva preso la se- 
guente descrizione sugl’ individui del Museo di Leida, ai quali 
aveva imposto il nome di Stgmatops chloris. 

Stigmatops S. ocuLaRI ex Australia, Ins. Aru et Tumor simit- 
lima, sed auricularibus albido-flavidis, capite, collo, dorso, alis et 
corpore subtus virescentibus diversa. 

Superne olivacea, corpore sublus griseo-olivascente; regione sub- 
oculari fusca, albido punctulata; auricularibus albo-flavidis; cauda 
et alis viridi-olivaceis; rostro nigro; pedibus plumbers. 

loreto 0 lso. alk O'074.; cand. 0") 058; resi 0") ONG: 
tarsi O",020. 

I giovani non hanno i punti bianchi suboculari. 


Sp. 21. Stigmatops squamata, nov. sp. 


? Gilyciphila nov. sp-, Rosenb., Reis naar zuidoostereil. p. 86 (1867). 


Olivacea, uropygio et supracaudalibus pallidioribus; subtus pal- 


lide olivacea; gula flavida; pectore squamato, seu pectoris plumais 


olivaceis, late albido-virescente limbatis; regione suboculari fusca, 
punctulis albis pulchre notata; regione malari grisescente; auricu- 
laribus albido-griseis; alis fusco-griseis, virescente tinclis; rectricibus 
olivaceis; rostro nigro; pedibus plumbers. 

Juv. Pectore minus conspicue squamato. 

Long: tot. 0", 140; al. 0", 075; caud. 0", 060; rostri 0", 020; 
tarsi 05.084 


Hab. in Choor (won Rosenberg). 
Molti individui di questa specie sono nel Museo di Leida; essa 


si riconosce facilmente al petto squamato. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (6 Giugno 1878). 22 


398 . T. SALVADORI 


Sp. 22. Ptilotis ? ixoides, nov. sp. 


Ptilotis ? ixoides, Mus. Lugd. 


Fusco-brunnea, olivascens; pile j plumis medio fuscis, griseo- 
olivaceo marginatis; dorsi plumis fuscis, olivaceo marginatis ; wro- 
pygit plumis valde copiosis, obscure olivaceis; corpore subtus oli- 
vaceo-grisescente, obsolete fusco transfasciolato; alis et cauda fuscis, 
exterius subtiliter olivaceo marginatis, remigibus intus rufo margi- 
natis; subalaribus rufis; rostro brevi, fusco; pedibus plumbeis. 

Long: tot. 0", 160; al. (02,081; caud. 10%, 067.-rostrl 02/046: 
tarsi 0", 023. 


Hab. in Nova Guinea prope Sorong (Bernstein). 


Un solo individuo di questa specie esiste nel Museo di Leida; 
esso ricorda moltissimo. per la forma e per la colorazione I’ Ixus 
plumosus; per le strie trasversali del petto ricorda la Piéilotis 
carunculata (Gm.) di Upolu. 

La Ptilotis ixoides ed il Pycnonotus? stictocephalus, Salvad. si 
rassomigliano per avere le piume del groppone lunghe e copiose 
come nelle specie del genere Xanthotis. 


Ptilotis sonoroides, G. R. Gr. 


Ptilotis striolata, Miill., Mus. Lugd. — Sclat., Journ. Pr. Linn. Soc. II, 
p. 157, sp. 31 (1858) (descr. nulla). 

Ptilotis sonoroides, G. R. Gr., P. Z. S. 1861, p. 428. 

Ptilotis melanophrys, Sclat., P. Z. S. 1873, p. 693, 


I nomi sopra indicati appartengono tutti alla stessa specie. 


Xanthotis polygramma (G. R. Gr.). 


*Etilotis polygramma, G. R. Gr., P. Z. S. 1861, p. 429. 
Xanthotis poikilosternus, Meyer, Sitzb. k. Ak. Wissensch. in Wien, 
LXX, p. 112 (1874). 


Ho esaminato i tipi del Gray nel Museo Britannico, e quelli 


UCCELLI PAPUANI 339 


del Meyer nel Museo di Dresda, e non vi ha dubbio alcuno in- 
torno alla loro identità specifica. 


Sp. 23. Philemon meyeri, nov. sp. 


Tropidorhynchus inornatus, Meyer (nec Gray), Sitzb. k. Ak. der 
Wissensch. in Wien, LXX, p. 212 (1874). — Id., Ibis, 1875, p. 147. 


Cineraceo-fuscus; subtus pallidior, plumarum scapis paullo ob- 
scurioribus; loris partim nudis et cute nuda circumoculari nigris,; 
remigum rectricumque scapis subtus albis; rostro laevi et pedibus 
nigris. 

Long. tot. 0", 230; al. 0", 105; caud. 0", 090; rostri 0”, 030; 
tarsi 0", 025. 


Hab. in Nova Guinea prope Rubi (Meyer). 


Io ho esaminato gli esemplari raccolti dal Meyer presso Rubi 
ed una femmina di Mambriok, inviata recentemente dal Bruijn 
al Laglaize, ed ora conservata nel Museo Turati; essi apparten- 
gono ad una specie diversa dal P. inornatus, Gr., di cui ho esa- 
minato il tipo nel Museo Britannico, e che senza alcun dubbio 
non è diverso dal Tropidorhynchus cinerascens, S. Mull. di Timor. 
Il P. meyeri differisce da questa specie, oltre che pel colore più 
oscuro, per avere i lati della testa parzialmente nudi, mentre 
nel 7. cinerascens i lati della testa sono interamente rivestiti di 
piume. 


Sp. 24. Zosterops fuscifrons, nov. sp. 
Zosterops fuscifrons, Mus. Lugd. 


Zosterops Z. AtRIcIPITI, G. R. Gr. ex Batcian simillima, sed 
sincipite et loris tantum fuscis; occipite, cervice et genis flavo-oli- 
vaceis, dorso concoloribus, minime fuscis; alis et cauda - fuscis, 
flavo-olivaceo marginatis; gastraeo, subcaudalibus flavis exceptis, 
albo; annulo perioculari vix conspicuo albido. 

Long. tot. 0", 110; al. 0", 060; caud. 0", 040; rostri 0", 012; 
tarsi 0", 016. 


340. T. SALVADORI 


Hab. in Halmahera prope Galela (Bernstein). 


Ho visto tre esemplari di questa specie nel Museo di Leida. 


Sp. 25. Zosterops hypoleuca, nov. sp. 


Zosterops Z. MYSORENSI, Meyer simillima, sed subtus alba 
(pectore et lateribus minime cinereo tinclis); pileo fusco, frontem 
versus sensim obscuriore, nigricante; subcaudalibus flavis laetioribus. 

Long. tot. 0", 115; al. 0%, 055; rostri 0", 038; rostri 0", 012; 
tarsi 0°, 017. 


Hab. in Nova Guinea (frank). 


Ho visto nel Museo Britannico un individuo di questa nuova 
specie, differente dalla Z. mysorensis pei caratteri sopra indicati. 


Sp. 26. Zosterops aureigula, nov. sp. 


Zosterops albiventer minor, Meyer, Sitzb. k. Ak. d. Wissensch. in 
Wien, LXX, p. 115 (1874). 


Superne viridi-flavescens; loris fuscis; annulo perioculari albo 
vie conspicuo; gula laetissime flava; subcaudalibus flavis, pallidio- 
ribus; pectore et abdomine albis; tibiis albis; remigibus et rectri- 
cibus fuscis, extertus dorsi colore marginatis, rostro fusco; pedibus 
plumbeis. i 

Long. tot. circa. 01.10: sali 105,055 cand: 071034. rosin: 
Oe Ole tarsi iO": (Oil: 


Hab. in Jobi (Meyer). î 


Ho descritto l’ unico individuo raccolto dal Meyer in obi, 
che appartiene certamente ad una specie diversa dalla Z. albi- 
ventris, Rehb., della quale ho visto il tipo del Museo di Parigi. 
L'individuo di Jobi differisce pel colore verde più decisamente 
giallognolo, pel colore giallo della gola molto più vivo, e pel 
colore delle timoniere e delle remiganti molto più scuro. Esso 
mostra appena una traccia dell’ anello bianco perioculare, ma è 


UCCELLI PAPUANI 341 


da dire come la regione perioculare sia nuda per avere perdute 
le piume che la rivestivano. 

Questa specie somiglia molto alla Z. chrysolaema, Salvad., ma 
ne differisce per non avere la fronte scura. 


Sp. 27. Zosterops novae guineae, nov. sp. 


Superne viridi-flavescens; loris fuscis, annulo perioculari albo 
valde conspicuo; gula at subcaudalibus flavis, his paullo pallidio- 
ribus; pectore et abdomine albidis, lateribus griseo tinctis; tibiis 
flavo tinctis;. remigibus rectricibusque fuscis, extervus dorsi colore 
marginatis; rostro fusco; pedibus plumbers. 

Long. tot. circa 0", 110; al. 0",059; caud. 0”, 039; rostri 
0", 011; tarsi 0°, 015. 


Hab. in Nova Guinea, Montibus Arfak (Beccari, Bruzjn). 


Ho esaminato parecchi esemplari di questa specie, la quale 
somiglia molto alla Z. aureigula, ma ne differisce per la gola 
di un giallo più pallido, e quindi somiglia più di questa alla 
Z. albiventris, col tipo della quale gl’individui raccolti dal Bec- 
cari e inviati dal Bruijn sono stati da me confrontati,.e ne dif- 
feriscono pel colore verde-olivastro più giallognolo e più vivo, 
e pel colore delle timoniere e delle remiganti molto più scuro. 


Sp. 23. Zosterops buruensis, nov. sp. 


Zosterops Z. INTERMEDIAE, Wall., ex Ternate, Macassar et 
Lombock, simillima, sed superne sordidior et obscurior, inferne 
pallidior, lateribus virescentioribus, et macula lorali nigricante sub 
oculos producta magis conspicua. 

Long. tot. 0",110; al. 0”, 057; caud. 0°, 041; rostri 0”, 011; 
tarsi 0°, 015. x 


Hab. in Buru (Wallace). 


Il tipo di questa nuova specie è nel Museo Britannico. 


342 T. SALVADORI * 


Sp- 29. Zosterops frontalis, nov sp. 


Zosterops frontalis, Mus. Lugd. 


Viridi-flavescens, syncipite et loris nigris; annulo perioculari albo; 
gula et subcaudalibus flavis; pectore abdomineque albis; remigibus 
fuscis, viridi-flavescente “marginatis; cauda fusca. 

Long. tot. 0", 108; al. 0", 053; caud. 0°, 037; rostri 0", 009; 
tarsi 0°, 014. 


Hab. in Ins. Aru (von Rosenberg). 


Nel Museo di Leida ho trovato un individuo maschio del ge- 
nere Zosterops indicato delle Isole Aru (von Rosenberg, 1866) 
ed altri quattro individui in tutto simili ad esso, ma senza in- 
dicazione di località, i quali somigliano molto alla Z. nigrifrons 
di Celebes e delle Isole Sulla, ma ne differiscono per le dimen- 
sioni minori. Io li credo riferibili ad una specie diversa, la quale 
somiglia anche alla Z. chrysolaema, Salvad. dei Monti Arfak, dalla 
quale differisce pel colore giallo chiaro della gola e pel sinci- 
pite più nero. 


Pycnonotus ? stictocephalus, SALvaD. 


Pycnonotus? stictocephalus, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. IX, p. 34, 
sp. 120 (1876). 


Ho trovato nel Museo di Leida un secondo individuo di questa 
singolare specie, raccolto dal Bernstein in Salvatti. 


Euthyrhynchus griseigula, Scuize. 


Euthyrhynchus griseigula, Schleg., Ned. Tijdschr. v. Dierk. IV, p. 39, 
(1871). — 
Timeliopsis trachycoma, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 963, 


sp. 50 (1875). 

Ho confrontato i miei tipi con quelli dello Schlegel nel Museo 
di Leida, ed ho verificato la loro identità specifica; la descri- 
zione dello Schlegel è al tutto incompiuta e sto per dire inser- 


UCCELLI PAPUANI 343 


vibile. Io non riesco a decidere se questa e le seguenti due 
specie siano da riferire ai Timelidi, ovvero ai Melifagidi! 


Euthyrhynchus flavigula, Scars. 


Euthyrhynchus flavigula, Schleg., Ned. Tijdschr. v. Dierk. IV, p. 40 
(1871). : 

Timeliopsis nov. sp. Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 964 (1875). 

Le parti inferiori non sono giallognole, come dice lo Schlegel, 
ma rossigne o fulviccie. 


Euthyrhynchus fulvigula, Scuro. 


Euthyrbynchus fulvigula, Schleg., Ned. Tijdschr. v. Dierk. IV, p. 40 
(1871). 

Timeliopsis acutirostris, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 964, 
sp. 51 (1875). 


Ho confrontato i miei tipi con quelli dello Schlegel nel Museo 


di Leida. 


Brachypteryx brunneiventris, Meyer. 


Brachypteryx brunneiventris, Meyer, Sitz. k. Ak. der Wissensch. 
Wien, LXIX, p. 497 (1874). i 


Ho esaminato il tipo di questa specie, e senza alcun dubbio 
esso è un giovane della Brachypteryx murina (Temm.). 


Sericornis spilodera (G. R. Gr.). 


Ho esaminato nel Museo Britannico il tipo della Entomophila? 
sptlodera, G. R. Gr., P. Z. S. 1859, p. 155, e mi sono accer- 
tato che appartiene al genere Sericornis. 


Gerygone conspicillata (G. R. Gr.). 


Microeca (!) conspicillata, G. R. Gr., P. Z. S. 1859, p. 156. 
Gerygone affinis, Meyer, Sitz. k. Akad. d. Wissensch. LXX, p. 116 (1874). 


OLE T. SALVADORI 


Ho esaminato i tipi del Gray e del Meyer, e certamente sono 
da riferire ad una medesima specie. i 


Sp. 30. Gerygone notata, nov. sp. 


Superne viridi-olivacca, capite paullo obscuriore; loris rufescen- 
tibus; supracaudalibus et cauda brunneo-olivaceis; subtus albida, 
flavido tincta, abdominem versus flavicantior; remigibus fuscis, vi- 
ridi-olivaceo marginatis; tectricibus alarum majoribus exterius con- 
spicue albo-flavido marginatis; rostro fusco, mandibulae basi inferne, 
basim versus, albida. 

Long. tot. 0", 095; al. 0", 052; caud. 0=, 038; rostri 0", 010; 
tarsi 0", 015. 


Hab. in Nova Guinea, ad ripas fuminis Wa Samson (Beccarz); Mysol 
(Wallace). 


Questa specie somiglia molto alla G. neglecta, Wall., dalla 
quale differisce pei larghi margini bianco-giallognoli delle grandi. 
cuopritrici delle ali. 

Il Wallace sotto il nome di G. neglecta ha confuso due specie, 
una delle quali di Waigiou ha le cuopritrici delle ali marginate 
del colore del dorso, e di questa egli ha raccolto due individui, 
e l’altra di Mysol, di cui ha raccolto un solo individuo, simile 
in tutto ad uno di Wa Samson, raccolto dal Beccari. 


Gerygone palpebrosa, Wan. 


Ho esaminato nel Museo Britannico il tipo di questa specie, 
raccolto dal Wallace nelle Isole Aru; esso è siovane e comincia 
a mostrare traccie di piume nere sulla fronte, sulla gola e sul 
petto, e molto probabilmente è un maschio giovane della mia 
G. melanothoraxy (Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 956, 1875). Di 
questa specie io ho veduto nel Museo di Leida molti individui, 
raccolti dal von Rosenberg nelle Isole Aru. 


— 


ceci 


e PO 


UCCELLI PAPUANI . 3409 


Sp. 31. Gerygone hypoxantha, nov. sp. 
Gerygone xanthogastra, Mus. Lugd. 


Olivaceo-brunnescens; subtus omnino flava; cauda apicem versus 
vie obscuriore. 


Hab. in Mysori (Soek) (von Rosenberg). 


Nel Museo di Leida vi sono due individui, che non potei rife- 
rire ad alcuna delle specie a me note. 


Budytes novae guineae, Meyer. 


Budytes novae guineae, Meyer, Sitzb. Isis Dresden, 1875, 1. Aprile. — 
Id., Orn. Mitth. I, p. 10 (1875). 

Ho esaminato i tipi di questa specie che senza alcun dubbio 
non differisce dalla Motacilla melanope, Pallas (= bistrigata, 
Raffles), rappresentante orientale della Motacilla boarula, Linn. 


Macruropsar, gen. nov. 


(paxpòs extensus; ode& cauda; dap sturnus). 


Novum genus Macruropsar ex familia Sturnidarum, praeter 
characteres generis Calornitis, caudam corpore valde longiorem, 
rectricumque apices vix altenuatos praebet. 

Typus: Lamprotornis major, Rosenb. 


Ptilopus rivolii (Prevost). 


Columba rivolii, Prevost, in Knip, Pig. II, pl. 57 (1838-1843). 


Lo Sclater ha fatto notare recentemente (P. Z. S. 1877, p. 110) 
come la Nuova Irlanda o le isole vicine siano la vera patria di 
questa specie, cui tanto lo Schlegel (Ned. Tijdschr. Dierk. IV, 
p- 21), quanto io (Ann. Mus. Civ. Gen. IX, p. 196, sp. 12) ab- 
biamo creduto che fossero da riferire gli individui di Buru, i 
quali sovente presentano il sottocoda giallo, e perciò differi- 


346 T. SALVADORI 


scono da quelli tipici del P. prasinorrhous, che hanno il sotto- 
coda verde. 

Gl’ individui di Buru col sottocoda giallo hanno questo colore 
molto più pallido che non quelli della Nuova Irlanda, e siccome 
| essi si trovano insieme con altri individui aventi il sottocoda giallo, 
variegato di verde, perciò essi potranno essere considerati per ora 
come formanti una varietà del P. eno rhous, non ancora suf- 
ficientemente specializzata. 


Goura sclaterii, SALVAD. 
Goura sclaterii, Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. IX, p. 45, sp. 137 (1876). 


A questa specie appartiene indubitatamente un bellissimo indi- 
viduo, che io ho visto vivente nel Giardino zoologico di Amster- 
dam, e che dal Finsch è stato attribuito alla sua G. scheepmakeri, 
(P. Z. S. 1875, p. 631, pl. 68), dal tipo della quale è assolu- 
tamente diverso. 


Rallicula leucospila (Sarvan.). 
Corethrura? leucospila, Salvad., Ann. Mus. Giv. Gen. VII, p. 975 (1875). 


Ho confrontato i tipi di questa specie col tipo della Rallicula 
rubra, Schleg., conservato nel Museo di Leida, e senza dubbio 
anch’ essa appartiene al genere Radlicula. 


Casuarius bicarunculatus, Scar. 


Ho visto nel Museo di Brema un bellissimo individuo adulto, 
d’ incerta provenienza, ed ivi conservato da molti anni. 


Casuarius uniappendiculatus, BLvrx. 


Casuarius sp., Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 167 (1877). 


In una precedente occasione (/. c.) io dissi che un pulcino di 
Casuario di Sorong, raccolto dal D'Albertis, non aveva caruncola 
sulla parte anteriore del collo; non avendo meco quell’ esem- 


UCCELLI PAPUANI 347 


plare io affermai la mancanza della caruncola sulla fede di altri; 
ma avendolo posteriormente esaminato da me stesso, ho verifi- 
cato che esso ha ben distinta, sebbene piccola, la caruncola, 
per cui non v’ha dubbio che esso appartenga al C. unziappen-. 
diculatus, Blyth. Mi importa di rettificare l'errore, affinchè non 
si abbia da credere che più di una specie di Casuario si trovi 
| presso Sorong. 


SECONDA CONTRIBUZIONE 
ALLA MORFOLOGIA E SISTEMATICA 


DEI 


SELACHI 


DEL 
DOTT, PIETRO PAVESI 


PROFESSORE E DIRETTORE DEL MUSEO DI ZOOLOGIA NELL’ UNIVERSITA DI PAVIA 


: (Tav. IL). 


Nell’ adunanza del 21 giugno 1877 feci una breve lettura (!) 
al R. Istituto Lombardo di scienze e lettere intorno al Selaco 
pescato il 10 di quel mese nelle acque di Vado presso Savona, 
colla promessa di ritornare sull’ argomento e di estendere la mia 
precedente memoria (?) su questo rarissimo genere di plagio- 
stomi. 

Esso entrò di nottetempo in una mugginara tesa in quel porto, 
ed al mattino, senza difficoltà, venne tratto in secco, sventrato 
e condotto a Genova per venderlo; qui appunto il march. Gia- 
como Doria, avvertito da esperto pescivendolo, |’ acquistò pel 
Museo Civico. 


. 


(1) Di una Selache presa recentissimamente nel Mediterraneo ligure (Rendic. 
R. Ist. Lomb., serie II, vol. X, 1877, p. 410). 

(2) Contribuzione alla storia naturale del genere Selache (Ann. Mus. Civ. di 
Genova, VI. 1874, p. 5, tav. I-III lit. e cromolit. ed incis. nel testo). Memoria 
premiata con medaglia ad’ argento dorato all’ Esposizione ort. didattica ind. 
art. in Pavia settembre 1877; per i preparati anatomici che servirono a quel 
lavoro, non che per parecchi disegni annessi al presente, mì venne aggiu- 
dicata la medaglia d’oro. Vedine un sunto esteso negli Arch. sc. phys. et nat. 
Bibl. Univ. Genève, n. per., LI. 1874, p. 307; tradotto e riprodotto nella Rasse- 
gna semestr. delle sc. fis. e nat. in Italia, anno I. 1875, vol. I, p. 233. Vedine 
pure un sunto più breve (Di un rarissimo squalo pescato nel Golfo della 
Spezia) del prof. Issel nella « Rivista Marittima » vol. IX, fasc. III, marzo 1876 
con l tav.: e varii cenni in altri periodici italiani e stranieri. 


P. PAVESI 349 


Il Caffaro (1) diede subito un primo annuncio della pesca 
straordinaria, mentre I illustre patrizio genovese ebbe il delicato 
pensiero di chiamarmi a farne oggetto di studio sul fresco e mi 
offri i mezzi di pubblicarlo; esprimo perciò le maggiori e più 
sentite grazie a lui. Ma ne rendo altresì alla signora Carolina 
De-Negri, preparatrice distinta, che ne impaglierà la pelle e 
tanto cooperò a farne lo scheletro di tutta fretta, in un'at- 
mosfera calda e pregna di emanazioni putride ammoniacali del 
pesce; mi dichiaro riconoscente al sig. Leonardo Fea, il quale, 
oltre all’ incidere in legno e litografare i disegni relativi, ne 
eseguì dal vero la maggior parte con esattezza da me constatata 
e con quell’ abilità, che lo segnala fra i nostri più egregi artisti, 
che si occupano di cose naturali; sono infine gratissimo al dottor 
R. Gestro delle cure che si dà per la buona riuscita tipografica 
di questo mio nuovo lavoro. 


Capitolo I. —- DESCRIZIONE SOMMARIA. 


Il Selaco di Vado è pure un maschio e quasi identico a quello 
preso a Lerici nel golfo della Spezia il 25 aprile 1871, ora di 
proprietà del R. Museo Zoologico dell’ Università di Genova. 
Limiterò quindi la descrizione ad indicarne le differenze, alcune 
delle quali dipendono però dallo stato fresco in cui vidi il pre- 
sente esemplare (tav. II, fig. 1). 

Anzitutto le dimensioni sono maggiori, quest’ ultimo pesando 
anche 160 chilogrammi, benchè privo di ogni viscere addomi- 
nale. Faccio seguire il quadro delle misure. 


Lunghezza totale, dalla punta del rostro all’ estremità 
del lobo superiore della codale . . . .m. 3, 20 


» della testa, dalla punta del rostro all’ ori- 
enel ole a o MO 
(4) Anno III, N. 162, 11 giugno 1877, p. 2 (Un pesce . ... di giugno); articolo 


riprodotto dal Patriotta di Pavia, anno XIV, N: 71, 14 giugno 1871. 


350 SELACHI 


Lunghezza del tronco, dall'origine delle pettorali all’ano m. 


» della coda, dall’ ano all'estremità del lobo 
superiore della codale 
Dalla punta del rostro all’ origine della 1.* lorsile 


» » al margine anteriore degli spi- 
ragli . : 

» » al centro dell’ baleen 

» » alla convessità dell’ arco della 


bocca, cioè lunghezza preorale 
o totale del rostro 
» » alle narici é 
Altezza o diametro verticale del corpo all’ inserzione 
anteriore delle pettorali . ee 
Diametro trasverso del corpo all’ inserzione anteriore 
delle pettorali . i AA 
Altezza o diametro verticale Ja corpo sotto a meta 
della 1.2 dorsale ì i 
Diametro trasverso del corpo sotto ‘E rnd della ls 
dorsale. 
Altezza o diametro astice del corpo all’ inserzione 
posteriore della 2.* dorsale . 


Diametro trasverso del corpo all’ inserzione postano 


della 2.* dorsale : Saat 5 
Circonferenza del corpo all ificeiiolio dene ae ce 
sale. : 3 
Diametro verticale della oe nell regione dello Da 
Sette. : : 
» trasverso della sie nls regione delle nd 
sette. : 
Circonferenza minima del corpo ell regione ‘aelle fe 
sette Mat . 
Lunghezza del corpo del os 3 


» del becco del rostro . La Ape rivi 
Larghezza massima del rostro, cioè da un ui al- 
l’altro . it Beats E 

» del rostro da una ‘narice all ne 


P. PAVESI 


Larghezza del rostro alla base del becco . 
Altezza massima del rostro. 
Diametro dell’ occhio. 
Squarcio della bocca . sihhgaliyivs 
Da un angolo della bocca all’ Ta in pa retta . 
Larghezza della testa sulla sezione degli spiragli . 
Altezza della 1.* dorsale 
Base aderente della 1.° dorsale . di ees 
Dell’ inserzione posteriore della 1.° all’ origine della 
2.2 dorsale i 
Altezza della 2.* dorsale 
Base aderente della 2.* dorsale . 
Lunghezza delle pettorali . 
Larghezza massima delle pettorali ‘ 
Dall’ inserzione posteriore delle pettorali all’ origine 
delle ventrali 
Altezza delle ventrali 
Base delle ventrali : 
.Lunghezza delle appendici SS 
Dall’ inserzione posteriore delle ventrali all'origine del- 
l’ anale 
Altezza dell’ anale. 
Base dell’ anale 
Dall’ inserzione posteriore della 2° Fauisale al tee 
della codale . 
Dall’ inserzione Li. dell anal alla bat dall 
codale . 2 
Lunghezza del lobo superiore on coda 
» massima delle fossette della coda al lato 
dorsale dr tino sita 
»™ massima delle fossette della coda al lato 
ventrale ga tia tata Tale aioe PPS 
Larghezza massima delle fossette della coda al lato 
dorsal: tag dia atene, Tele sy es ae. 
» massima delle fossette della coda al lato 
ventrale . 


392 SELACHI 


La testa, dopo la massima larghezza, si restringe a torti 
gradinate fino alla base delle pettorali, su di cui poggia un 
lembo cutaneo ed increspato della quinta apertura branchiale; 
poi il tronco va impicciolendosi in modo insensibile. Il rostro, 
terminato subitamente in forma di becco, è nel corpo piuttosto 
piramidale che prismatico, cioè diminuisce all’ avanti; mentre 
però la faccia inferiore è piana ed orizzontale e parimenti piane, 
ma verticali, sono le due laterali, la superiore presenta una 
notevole depressione o concavità nella regione mediana, al da- 
vanti della quale sale convessa in corrispondenza delle briglie 
cartilaginee del becco ed anche al di dietro si fa gibbosa diret- 
tamente sopra il cranio. Tutto il rostro è molle, in causa della 
sostanza gelatinosa racchiusa dalla cute (tav. III, fig. 2 e 3). 

Le narici sono tubulose e la loro pa- 
rete esterna sporge alquanto dal rostro; 
a metà del margine anteriore prende 
origine una lamina cartilaginea accar- 
tocciata (fig. xilogr. 1, a), la quale tocca 
il limite interno di un'altra cartilagine , 
linguiforme (0) sorgente dal margine 
posteriore della narice e curvata all’ in- 


nanzi. 
Fig. 1. Gr. nat. Lunghe e coniche sono le appen- 
dici genitali, un po’ appiattite, colla 
faccia inferiore omogenea (fig. xilogr. 2). Al disopra invece 
presentano una profonda scanellatura (fig. xilogr. 3, a) nella 
metà basale, col margini sollevati che tendono ad avvicinarsi, 
la quale, poco prima di continuarsi in tubo completo dentro la 
pinna ventrale, si piega ad angolo verso |’ interno; nella metà 
apicale offrono un pezzo mediano lanceolato (0), rialzato e piano, 
con fenditure laterali (c). Questa superficie non ha tratcia di 
sperone corneo. 

Le fossette codali sono in questo individuo ben manifeste, quali 
due profonde impressioni liscie, situate al dorso ed al ventre 
presso la base della pinna codale, come fossero fatte da un dito 
che prema su di una pasta. La superiore è un triangolo a lati 


SELACHI 353 


curvi e vertice rotondato volto all’ indietro; l’ inferiore è una 
mezzaluna colla convessità pure all’ indietro. 


Fig. 2. Grand. 4/, nat. Fig. 3. Grand. !|3 nat. 


Il margine posteriore o interno della pinna codale è integro, 
cioè manca in alto del profondo intaglio, che di solito nei Se- 
lachi separa un piccolo lobo secondario dal lobo superiore. 

Parimenti sottile è la pelle, ruvida al tatto, assai più aspra 
sul rostro per spine placoidi più grosse; ma il colore generale 
è d'acciaio più scuro sul dorso, con larghe chiazze nerastre 
qua e là sparse, e tutte le parti inferiori, quindi anche la su- 
perficie inferiore delle pinne, sono bianco-grigie. 

Mi basta soggiungere che il Selaco di Vado manca della mem- 
brana nittitante all'occhio; presenta aperture branchiali grandis- 
sime, che circondano quasi tutta la testa, e fanoni o frangie di 
aspetto corneo sugli archi delle branchie; è provvisto di denti 
piccolissimi in forma di chiodetti ricurvi all'indietro; ha spiragli, 
pinna anale e lunga carena sporgente ai lati della coda. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (1 Luglio 1878). 23 


354 P. PAVESI 


Cap. Il. — SCHELETRO. 


Quanto alla struttura interna parecchie interessanti osserva- 
zioni ho potuto fare, che danno un largo contributo alla mor- 
fologia dei Selachi, specialmente a riguardo dello scheletro. 

Se si eccettuano alcuni particolari intorno alle vertebre, e 
qualche accenno al cranio, che leggonsi nelle opere degli autori 
da me citati, ai quali ora dobbiamo aggiungere i signori P. e 
H. Gervais (!), ed i chiarissimi miei colleghi e corrispondenti 
P. J. Van Beneden di Louvain (*) ed Hasse di Breslau (3): lo 
scheletro intiero fu descritto per la prima volta da me, se- 
guendo Giovanni Muller, Rathke e Molin nella interpretazione 
delle diverse parti. In questo piu diligente lavoro cercherò inoltre 
di uniformarmi alla classica opera del Gegenbaur (+), alle con- 
siderazioni dell’ Huxley (®) ed alla recentissima memoria di 
Parker (6), in cui lo scheletro della testa e della pinna petto- |, 
rale sono messi a paragone in molti plagiostomi, confrontati 
negli altri pesci e nei vertebrati in generale e studiati anche 
nella loro origine embriologica. In nessuna di queste però è 
fatta menzione del genere Selachus. 

Anzitutto devo ripetere, a proposito dello scheletro, che la 


(1) Observations relatives a un Squale pélerin récemment péché ad Concarneau 
(Compt. Rend. Acad. Sc., LXXXII. 1876, p. 1237; Journal de Zoologie, V. 1876, 
p. 319, tav. XIII-XV). 

(2) Un mot sur le Selache (Hannovera) aurata du crag d’Anvers (Bull. Acad. 
Roy. de Belgique. 2.2 serie, XLII, agosto 1876 con tav.). 

(3) Die fossilen Wirbel. II. Ueber die Verwandtschaftsverhdltnisse der Gat- 
tung Selache (Morphol. Jahrbuch, IV, Suppl. aprile 1878, p. 43, tav. III-IV). 

(*) Untersuchungen der vergleichende Anatomie der Wirbelthiere. II Heft 1. 
Schultergurtel der Wirbelthiere. 2. Brustflosse der Fische. Leipzig 1865 con 9 
tav. — III. Heft. Das Kopfskelet der Selachier, als Grundlage zur Beurthei- 
lung der Genese des Kopfskeletes der Wirbelthiere. Leipzig 1872 con 22 tav. 

(5) On Ceratodus forsteri with Observations on the Classification of Fishes. 
Contrib. to Morphol. Ichthyopsida I. (Proc. Zool. Soc. London for 1876, p. 24). 

(8) On the structure and Development of the Skull in Sharks and Skates 


(Trans. Zool. Soc. London, vol. X, parte 4.*, 1 marzo 1878, p. 189, tav. KXKIV- 
XLII). 


SELACHI 355 


| consistenza delle cartilagini è così poca, specialmente in certe 
parti, come p. es. negli elementi delle pinne, nei pezzi joidei, 
nei raggi branchiostegi ecc. che, tolto od anche soltanto inciso 
lo strato fibroso superficiale, fluisce la racchiusa sostanza gela- 
tinosa o sierositd, secondo che la chiamano i Gervais con nome 
molto improprio; maggiore soltanto è il grado di condrificazione 
del cranio e più delle vertebre, che sono in parte calcificate. 
Della composizione chimica di queste cartilagini se n’ era occu- 
pato Chevreul (!), ma della loro natura istologica è ancora 
molto a dirsi, né io ebbi tempo di imprenderne uno studio 
accurato; ritengo però che quella gelatina non sia altro che la 
sostanza fondamentale del tessuto cartilagineo, la quale nei Se- 
lachi visti da me è predominante in modo straordinario sugli 
elementi cellulari e vi ricorda la derivazione dalla forma em- 
brionale dei tessuti unitivi. 

Ciò rende estremamente difficile la preparazione a secco dello 
scheletro , le parti si contraggono, si contorcono in mille guise, 
ad onta delle più ingegnose armature che si immaginino per . 
mantenerle press’ a poco nella forma, dimensioni e posto nor- 
mali, e non può essere fatto aggravio all’ operatore di un cat- 
tivo risultato finale. Anche i signori Gervais ebbero a dichiarare 
la medesima circostanza per il Selaco preso a Concarneau il 27 
aprile 1876, da loro illustrato, e consigliano di mettere nell’ al- 
cool quanto si vuol conservare; senza dubbio è questo il mezzo 
più sicuro, ma insieme riesce di quasi impossibile applicazione 
per un intero scheletro lungo 3 o 4 metri. Servano le prece- 
denti righe a scusare vieppiù le imperfezioni e lacune lasciate 
nella mia memoria di quattr’ anni fa. 

Colonna vertebrale. — Tutta la colonna vertebrale è rivestita 
da una robusta membrana fibrosa e, levata questa opportuna- 
mente, si vedono distinte le vertebre , separate da una cartilagine 
intervertebrale , assai spessa ma poco condrificata, la quale limita 
lo spazio biconcavo che contiene I’ abbondante liquido sieroso, 


(1) Hapériences chimiques sur le cartilage du Squalus peregrinus (Ann. du 
Mus. hist. nat., XVIII. 1811, p. 136). 


356 P. PAVESI 


analizzato da Home (!) e Brande (?) prima ancora del Che- 
vreul (8) citato esclusivamente dai Gervais. 

Il numero totale delle vertebre nell’ esemplare. di Vado è di 
85, di cui 34 appartengono al tronco, cioè dall’ occipite all’ ano, 
e 51 alla coda fino all’ estremità della pinna codale; dall’ ano alla 
base di questa pinna se ne contano 19, e 32 costituiscono I’ asse 
della medesima. In quello di Lerici invece io ne aveva numerate 
circa 100 e più precisamente sono 97 (4); però la differenza, tanto 
più notevole in quanto |’ esemplare di Lerici è più corto di 30 
cent., dipende soltanto dal numero delle vertebre codali e le 
pinne verticali sorgono in entrambi sopra o sotto le medesime 
vertebre. L’ illustre Van Beneden ne attribuisce poi 126 in 
media a due individui di Selachus maximus presi a Concarneau. 

Il loro corpo, press’ a poco cilindrico e profondamente anfi- 
celico, cresce in dimensioni sino alla massima, che è raggiunta 
dalle vertebre della regione dorsale sotto la pinna omonima, 
larghe circa 54 mill. all'orlo grosso e tondeggiante della concavità 
e lunghe circa 60. Diminuisce in seguito nella regione codale, 
sino alle minime della punta della pinna; ma in modo irrego- 
lare, o per meglio dire essendo più lunghe e più brevi alterna- 
tivamente. E. ciò si osserva piuttosto dall’ ano alla base della 
pinna codale; così, dopo la 34.*, ultima del tronco, la 36.* è 
più breve della 35.* e della 37.*, la 40.2 assai breve in confronto 
della 39.2 e 41.*, la 44.* della 43." e 45. ecc., mentre nella 
pinna codale decrescono regolarmente fino all’ ultima. 

Riguardo alla struttura delle vertebre, io non intendo ripetere 
quanto ho già detto nella precedente memoria e ciò che hanno 
scritto e figurato poi i Gervais e |’ Hasse. Aveva preso nuovi ap- 
punti da svolgersi ora, ma fui così bene prevenuto, particolar- 


('*) On the Nature of the intervertebral Substance in Fish and Quadrupedes 
(Philos. Transact. of London for 1809, p. 177, tav. V). 

(2) A chemical Analysis of the Fluid contained in the intervertebral Cavity 
of the Squalus maximus (ibid., p. 184). 

(3) Sur la liqueur contenue dans les cavités intervertebrales du Squalus pe- 
regrinus (Ann. du Mus. hist. nat., XVIII. 1811, p. 154). 

(4) Secondo un ulteriore mio esame, controllato dal chiar. prof. F. Gasco, 
attuale Direttore del Museo Zoologico dell’ Università di Genova. 


Pe ee? 


SELACHI Boll 


mente dal professore di Breslau, che sopprimo molte parole 
superflue ed alcune figure. Non posso tuttavia restarmi dal 
chiamar |’ attenzione sulle neuro - ed emapofisi delle medesime, 
perchè, al pari delle cartilagini intervertebrali , io non le aveva 
distinte nello scheletro del Museo Universitario di Genova e le 
mie recenti osservazioni sono diverse e forse più precise di quelle 
dei sullodati zoologi. 

I Gervais figurarono (') l'arco neurale (fig. 6, e) di due vertebre 


continuo, senza segnarvi interruzione per cartilagini o connettivo 


intermedio, e completo al di sopra, come un lungo ferro da 
cavallo; ciò risulta a me pure in una sezione di vertebra dis- 
seccata del Selaco di Concarneau, che il Van Beneden mi ha 
gentilmente favorito. Anche l’ Hasse lo ammise completo, come 
primo fra tutti l’ ha figurato tale il Blainville (*), il quale però 
parla nel testo di chévrons supériewres, facendo supporre di 
aver vista la permanente linea d’ unione in alto dei pezzi 
principali, che si congiungono a tetto assai acuto, constatata 


2 
AL 
NS 
—_--------=--- Gi 
sa b 
o_o 0 
Fig. 4. Grand. 1), nat. Fig. 5. Grand. 1|, nat. 


nelle vertebre del Selaco di Vado. L’ Hasse (*) soggiunge che il 
canale rachidico (f) non è soltanto formato dalle neurapofisi, ma 


(4) Op. cit., tav. XV, fig. 1. 

(2) Mémoire sur le Squale pélerin (Ann. du Muséum d’hist. nat. XVIII. 1811, 
p. 128, fig. 6.2, 2). 

(3) Op. cit., p. 47, tav. III, fig. 1, 2. 


358 | P. PAVESI 


in parte da connettivo, il quale lega insieme le cartilagini neu- 
rali, e riconobbe l’esistenza di un pezzo intercalare (1), come an- 
che i fori per l'uscita dei nervi spinali. Ma dice che le neura- 
pofisi sono irregolarmente quadrilatere e disegna vagamente i 
limiti del pezzo intercalare. 

Dietro il mio esame sul fresco, trovo invece che 1 pezzi neu- 
rali p. d. o le vere neurapofisi (fig. 4, 5 e 6, g) sono triango- 
lari, a lati curvi col vertice in alto, impiantate per la base 
nelle fossette dei corpi di vertebra, o per meglio dire continuate 
nell’ interno del corpo a separare i due rami laterali della croce 
dal superiore. Rimane quindi un largo spazio tra una vertebra 
e l’altra, ed è completato in parte dal connettivo e dal pezzo 
intercalare (7); questo è ovale, col gran diametro verticale, in 
basso s’ avvicina e corrisponde sopra alle cartilagini interverte- 
brali, rimanendone separato dalla lacuna intervertebrale (©) ed 
arriva in alto al livello della congiunzione dei pezzi principali. 

Ma il pezzo intercalare, da chiamarsi piuttosto cartelagine m- 
tercrurale mediana, è accompagnata da due intercrural laterali (1), 


y ‘0 a 


Fig. 6. Grand. J; circa nat. 


che nessuno ha indicate. Esse sono molto piu piccole, hanno fi- 
gura di triangolo, col lato più lungo parallelo alla neurapofisi 


(1) Fig. 1, è. 


SELACHI 359 


anteriore o posteriore, e col lato piu breve all’ intercrurale me- 
diana. Tra l’intercrurale laterale ed il margine posteriore della 
cartilagine neurapofisaria principale, escono i nervi spinali da 
fori (m) del connettivo: per lo meno nella regione dorsale , che 
io ho più particolarmente osservata e dalla 16.* e 17.* vertebra 
ho ritratta. 

Nè i Gervais, nè |’ Hasse, parlano altresi del cordone fibroso 
(n) già notato da Blainville (!), che scorre come una tegola su 
tutta la colonna vertebrale e copre la linea d’unione delle neu- 
rapofisi. 

L’ arco emapofisario è ridotto a due cartilagini o piastre co- 
stali (0), che sporgono alcun poco orizzontalmente dalle fossette 
del corpo di vertebra nelle dorsali (fig. 4 e 6) e s internano 
poi a limitare inferiormente i due rami laterali della croce sopra- 
detta e ben figurata dai più recenti autori. Nelle vertebre cau- 
dali (fig. 5), ossia componenti la colonna tra l’ ano e la base di 
questa pinna, le due cartilagini si dirigono invece in basso e 
sono veramente emapofisi, perchè limitano il canale vascolare (p). 
Ma qui pure non formano un arco integro, bensi lasciano evi- 
dente la loro linea di unione. 

Testa. — Nello scheletro della testa si devono comprendere , 
oltre il cranio, le parti che si chiamano complessivamente splan- 
cnoscheletro, descritte ne’ miei paragrafi distinti dell’ apparato 
maxillo-palatino e joideo-branchiale. 

a) Cranio (fig. 7). — Home (7) e Foulis (*) gia lo dissero 
piccolissimo in rapporto alla massa del pesce e formato da una 
singola cartilagine, che termina all’ innanzi la colonna verte- 
brale. Nel Selaco di Vado il cranio aveva uno sviluppo di circa 
40 cent. in lunghezza totale dall’ occipite alla punta del rostro 


(1) Op. cit., fig. VI, 4. 

(2) An anatomical Account of the Squalus maximus, which in the structure 
of its stomach forms an intermediate Link in the Gradation of Animals between 
the Whale Tribe and cartilaginous Fishes (Philos. Trans. of London for 1809, 
parte I.?, p. 208). 

(3) [A letter giving a description of a large Shark recently taken in the Bay 
of Fundy, with an account ofits capture] (Proc. Boston Soc. Nat. hist., vol. IV. 
1854, p. 204). 


360 P. PAVESI 


e circa 20 di diametro massimo, congiungendo 1 punti piu spor- 
genti delle volte orbitali. 

Visto dal disopra ha nell’assieme la figura d’ un triangolo, coi 
lati sinuosi al di dietro del rostro. Il foramen occipitale non è 
visibile, per la direzione del piano in cui si trova, come negli 
Hexanchus, mentre in genere è superiore negli squali. Nella re- 
gione occipitale e periotica o del labirinto (a) mantiene press’ a 
poco la medesima larghezza; ondulato ne è il margine poste- 
riore con processi occipito-laterali (b) poco salienti, in mezzo pre- 
senta un’ ottusa carena, e ai lati delle sporgenze curve, che 
corrispondono ai canali semicircolari. Gli angoli posteriori sono 
tondeggianti e formano una larga eminenza pterotica (c); indi 
il margine del tegmen tympani (d) è breve e leggermente con- 
cavo, per ricevere la cartilagine hyomandibolare 0 sospensorio , 
come l’ho chiamata nel primo lavoro. 

La regione orbitale (e) è molto con- 

O vessa e occupa sui lati un terzo della 

lunghezza totale del cranio. Comincia 
al di dietro delle capsule nasali con un 
processo anterbitale (f) poco manifesto, 
che in questo esemplare dista 0”, 28 


dalla punta del rostro; poi il suo mar- 
gine si fa rientrante, in seguito subita- 
mente assai sporgente, per diminuire 
ancora all’ indietro e presentare alla 
fine un processo postorbitale (9) conico, 
diretto orizzontalmente e più pronun- 
ciato dell’ anteriore, quantunque corto. 
Non ricordo d'aver visto fori preorbitali, 


e parimenti ho mancato di osservare le 
)--4 aperture dei relativi canali. 

Il condrocranio sollevasi gibboso nel 
centro a costituire l’eminenza ovoidea già 
descritta nel Selaco di Lerici, che sarebbe 
propriamente il éegmen cranti (A), separato dalle volte orbitali per 


Fig. 7 Grand. !|, circa nat. 


mezzo di una depressione. Nella parte posteriore manifesta i fori, 


SELACHI 361 


pure da me indicati come comunicanti cogli organi uditivi; 
sono infatti gli acquedotti del vestibolo , altrimenti detti for? pa- 
rietali, perchè scolpiti in due fosse parietali (i), situate a livello 
della porzione più arretrata delle volte orbitali, di forma ovale, 
un po’ divergenti all’ avanti e distinte |’ una dall’ altra da una 
trabecola, che è il seguito della cresta mediana del condro- 
cranio. Nella parte anteriore poi esso è munito della larga fon- 
tanella o apertura prefrontale (1), che trovasi in un piano incli- 
nato sulla linea trasversa che passa appena al di dietro dei pro- 
cessi antorbitali. 

La base del cranio è uniforme, larga e leggermente convessa 
nella regione sfenoidale e del centro. 

Quanto al cavum crani non ho potuto fare osservazioni di- 
ligenti, per aver voluto estrarne |’ encefalo con un taglio della 
base. Dirò tuttavia che è un’ ampia cavità, occupata da una 
massa nervosa molto inferiore di volume e non circondata dal 
solito fluido grasso, ma soltanto da una ricchissima rete san- 
guigna, i cui vasi maggiori verranno descritti in appresso. Il 
pavimento della parte anteriore e mediana è traversato dalla sella, 
che manda all’innanzi e sulla linea di mezzo, fino a raggiungere 
l apertura prefrontale, una sporgenza tondeggiante. 

Tornando alla parte esterna e superiore del cranio, nella re- 
gione etmoidale ci sono i padiglioni nasali (m), limitati indietro 
dai margini anteriori dell’ orbita e molto meno sporgenti al- 
l’ esterno della seconda metà della volta orbitale. Ho già parlato 
in principio della conformazione delle cartilagini delle narici; 
quindi aggiungerò soltanto che la porzione internasale (n), al 
davanti della fontanella, è pure convessa superiormente e con- 
cava di sotto. 

Sporge finalmente all’innanzi il rostro (0), importante a con- 
siderarsi nella quistione generale dei rostri degli squali e per 
una differenza notevole dall’ esemplare del Museo Universitario 
di Genova. 

Lo scheletro del rostro nell’ individuo del Museo Civico è pure 
formato da una cartilagine impari inferiore e da due pari supe- 
riori. La prima è quella che dissi vomerina (p) e le altre rami 


362 i P. PAVESI 


frontali (q), secondo | interpretazione del Muller, ma che il 
Gegenbaur (1) non crede prolungamenti del vomere e del 
frontale, molto meno poi rappresentanti degli intermascellari, 
siccome altri avevano pensato; dopo abili argomentazioni di 
anatomia comparativa, egli li ritiene appartenenti alla regione 
etmoidale, cioè sporgenze dei nasali, che riferisce alla medesima. 
Anche il Parker (?) recentissimamente chiama praenasal car- 
tilage il rostro trabecolare dello Scyum e della Raja da lui 
studiati. 

All epoca della pubblicazione della mia memoria sul Selaco 
di Lerici io non avevo potuto consultare la classica opera del 
Gegenbaur, perchè non avrei titubato nell’ammettere di pre- 
ferenza la sua opinione; anzi io credo che il rostro dei Selachi 
sia veramente il più opportuno per dimostrare I’ origine fon- 
damentale del rostro dei plagiostomi ed in particolare degli squali. 
La cartilagine inferiore del loro rostro non è già una semplice 
lista sottile e mediana, che può lasciare dei dubbi a questo pro- 
posito: ma è una continuazione diretta dei padiglioni nasali e 
dell’ internasale, in forma di una lamina triangolare, larga alla 
base quanto è la regione etmoidale, i cui lati od orli grossi 
e tondeggianti seguono immediatamente i padiglioni nasali, ter- 
minata in punta ottusa, che fa però una doppia curva, prima 
in basso e poi in alto, per finire a becco. 

Anche le cartilagini pari superiori prendono origine nella re- 
gione nasale, cioè si staccano, lungi circa 20 cent. dalla punta | 
del rostro, al disopra e davanti di ciascuna capsula nasale. 
Per giunta, dall’ esame sul fresco mi risulta che esse non si 
dividono nel modo che ho indicato, paragonandole alle briglie 
di una coppia di cavalli; bensi ognuna si curva all’ esterno, 
quindi in dentro per riunirsi alla compagna, a metà distanza 
dall’ origine e dalla punta del rostro, formando un arco, dalla 
maggiore convessità del quale sorge una lista sola (r), che seguita 
dritta sulla linea mediana fino alla punta della cartilagine im- 


(1) Kopfskel. d. Selachier, p. 86 e seg. 
(2) Op. cit., p. 207 e seg. 


SELACHI 363 


pari inferiore, a cui si unisce. Io penso che questa differenza deb- 
basi all’ aver lasciato nello scheletro dell’ Università genovese dei 
cordoni connettivi o fibrosi, che duplicarono all’ avanti le vere 
liste cartilaginee, e però adesso il paragone di questo lunghis- 
simo rostro dei Selachi a quello degli squali è molto più semplice. 

Se le due liste, al punto di loro fusione, sì attaccassero subito 
alla cartilagine impari inferiore avremmo il tripode ben noto 
negli scillidi e nei carcaridi, fuorchè la cartilagine inferiore 
sarebbe una larga lamina invece di una lista; ma la differenza 
consiste, oltre che in ciò, nella riunione delle cartilagini pari, 
prima della punta del rostro, per dar luogo ad un’ unica, cioè 
ad una cartilagine impari superiore, che è quella che si attacca 
all’ inferiore. 

Tale prolungamento è determinato appunto dallo straordinario 
e caratteristico sviluppo di quest’ ultima. 

b) SPLANCNOSCHELETRO. — Lo splancnoscheletro o scheletro vi- 
scerale della testa è rappresentato nei Selachi, come ho detto 
sopra, soltanto da tre archi; confermo cioè in questi squali la 
mancanza delle cartilagini premascellari, mascellari e premandi- 
bolari, che formano nel loro assieme l’arco labiale. 

1. Arco mandibolare o dentale (fig. 8). — Il primo 
arco viscerale riesce dunque quello costituito dalla mascella su- 
periore o cartilagine palato-quadrata, e dalla mascella inferiore, 
cartilagine mandibolare o di Meckel. Ciascuna si unisce alla com- 
pagna dell’ altro lato, disegnando un angolo ottuso e quindi anche 
la bocca non è un taglio infero-trasversale, qualmente sostenni 
persino nella frase specifica del Selachus rostratus (*), e somiglia 
molto più al disegno datone dai Gervais (*), che chiamano que- 
st arco il primo dei branchiali. 5 

La palato-quadrata (a) non si articola direttamente col cranio, 
ma per mezzi legamentosi all’ elemento dorsale dell’arco succes- 
sivo, in modo che, volendo seguire |’ Huxley (#) nella sua clas- 
sificazione , il cranio dei Selachi sarebbe da dirsi hyostilico, al pari 


(1) Mem. cit., p. 36. 
(3) Mem. cit., pag. 325, tav. XIII, fig. 2. 
(3) On Ceratodus, p. 41. 


364 P. PAVESI 


di quello della maggioranza dei plagiostomi. Anche |’ Home (‘) 
lasciò scritto che « the Skull as no cartilaginous attachment to 
» the upper jaw ». Ma io non ho veduto nemmeno nella sua 


Fig. 8. Grand. ‘|, nat. 


porzione palatina (a') aleun processo articolare provvisto di le- 
gamento e sporgente dall’ orlo superiore, che è omogeneo, 
grosso e ripiegato in sotto. Insomma la palato-quadrata è una 
larga lamina falciforme, la quale sì restringe repentinamente 
all’ ultimo della porzione quadrata (a''), per formare un con- 
dilo (a''') tondeggiante, che serve all’articolazione colla carti- 
lagine di Meckel. 

Questa (0) le si assomiglia per la forma generale e per l'orlo 
inferiore ingrossato. Il margine dentigero invece è orizzontale 
fino in corrispondenza della porzione quadrata dell’ elemento 
superiore, dove raggiunge la massima altezza di 0%, 15 nell’ e- 
semplare di Vado essendo 0%, 42 la lunghezza totale. Quivi fa 
un angolo ottuso per discendere rapidamente indietro e poi for- 
mare una corta branca ascendente, la quale ha una specie d’ in- 
cavatura sigmoidea affine di ricevere il condilo della mascella 
superiore, limitata al davanti da un processo coronoide (b') e 
di dietro da un condilo (6'’), che non serve all’articolazione dei 
due elementi, ma che sta piuttosto in contatto colla cartilagine 
spiracolare. 


(1) An Anat. Account, p. 208. 


SELACHI 365 


La mandibola presenta inoltre al margine inferiore e vicino 
alla sinfisi due piccole cartilagini submentali (fig. 9, a), dirette 
orizzontalmente all'indietro, lunghe 0", 054 nel Selaco di Vado, 


Fig. 9. Grand. 1/3 circa nat. 


più larghe alla base, ristrette nei due terzi estremi e terminate 
in punta ottusa. Esse furono riscontrate finora soltanto da Stan- 
nius (1) nello Scy/lium Edwardsi e nel Pristiurus melanostomus 
dal Gegenbaur (*); sono poi sostituite in altre specie di Scyliwm, 
Galeus e Mustelus da fibrosi inspessimenti del pericondrio. Il 
Gegenbaur le ritiene omologhe delle piastre giugulari, scoperte 
dall’ Huxley nei crossopterigi, e rappresentanti dei raggi degli 
altri archi viscerali. Se non che nei Selachi non sono aderenti 
alla mandibola, ma per la massima parte liberi. 

Nello spazio che esiste tra-la porzione quadrata della mascella 
superiore, il condilo della inferiore e I’ articolazione mutua degli 
elementi dell'arco joideo si osserva un’altra cartilagine, cuboidea, 
legata per mezzi fibrosi a questa articolazione; è la cosidetta car- 
tilagine spiracolare (fig. 8, c) di Gegenbaur o metapterigoide di 
Parker, veduta primamente dall’ Henle nelle raje e che si ri- 
scontra in genere negli squali. 

Nello scheletro di Se/achus del Museo Universitario di Genova 


(1) Zootomie der Fische, Berlin 1854, p. 47. 
(®) Kopfskel. d, Selachier, p. 206, tav. XVI, fig. 6 *, e pag. 207-208, nota *. 


366 P. PAVESI 


non si riconoscevano più entrambe queste particolarità impor- 
tantissime. 

2. Arco joideo o linguale (fig. 8 e 10). — Quest’ arco 
(fig. 8 d, fig. 10), a pari del precedente, è costituito da due 
pezzi, uno superiore, cioè |’ hyomandibolare od epihyale, V altro 
inferiore; da me descritto col nome di corno del joide, ossia il 
vero pezzo joideo o ceratohyale. 

L’ hyomandibolare (fig. 8 e, fig. 10 j) è una lamina larga a 
metà, poi ristretta a collo per ingrossarsi bicipite all’ articola- 
zione col pezzo joideo, ma non si prolunga molto in processo 
simplettico, di maniera che somiglia piuttosto a quello dei noti- 
danidi. 

Il pezzo joideo (fig. 8 f, fig. 10 /) è una lamina anche più 
larga, prolungata in un processo per |’ articolazione coll’ hyo- 
mandibolare, che succede a livello e assai vicino all’ articola- 
zione della palato-quadrata con la cartilagine di Meckel ed a 
cul è legata per mezzi fibrosi. Appunto in corrispondenza di 
queste due articolazioni si ha la massima larghezza della testa. 
All’ estremità opposta il pezzo joideo termina tronco e s° inse- 
risce alla copula. 

I due elementi dell’ arco joideo presentano al margine poste- 
riore numerosi raggi (fig. 8 g, fig. 10 m), che ripetonsi sugli 
archi successivi (fig. 10 e), eccettuati i faringei, e scorrono pari- 
menti in tubi fra le pagine della cute opercolare, come le stec- 
che d'un busto da donna. Però nei Selachi sono semplici, stretti, 
piatti, tanto lunghi da raggiungere quasi il margine della cute, | 
che tra di essi s'increspa, e terminati in punta ottusa o den- 
tata, non mai divisa o multifida, ciò che verificasi in altri se- 
lacoidei. 

Quanto alla copula o basihyale (fig. 10 a) io aveva indovi- - 
nata, anzichè ben veduta la sua forma. Essa viene divisa dal 
ceratohyale in due porzioni: una anteriore più larga, trian- 
golare a vertice smussato e leggermente concavo; |’ altra po- 
steriore più stretta, trapezoidea, a margine libero sinuoso od 
a graffa ( ). Presenta cioè una profonda rientranza, nella 
quale si pone il ceratohyale, in parte attaccandosi orizzontalmente 


SELACHI 367 


alla base del triangolo, in parte seguendo il lato esterno della 
porzione ,trapezoidea. 

3. Archi branchiali (fig. 10). — Sono in numero di cinque, 
se vogliamo contare anche i faringei inferiori, i quali figurereb- 
bero un quinto arco abortito o rudimentare e sono detti sesto 
arco joideo dai Gervais (*); i primi quattro decrescenti in lun- 
ghezza sono poi duplicati da altrettanti archi accessorii. 

Ciascun arco branchiale p. d. o iméerno (61-69) è formato non 
da un solo, come supposi nella prima memoria (*), ma da due 
pezzi principali, che corrispondono all’epihyale e al ceratohyale, 
o alle cartilagini palato-quadrata e di Meckel degli altri archi 
viscerali, e che dirò con Parker per omologia epibranchiale (c'-c*) 
e ceratobranchiale (d!-d°). Nei Selachi io non ho veduta la di- 
visione, che si osserva in altri squali, in quattro pezzi: uno 
superior-terminale o basale, due di mezzo superiore ed inferiore, 
uno inferior-terminale o copulare, che si unisce colle copulae 0 - 
cartilagini copularie; le quali non sono però le cartilagini con- 
giungenti o pezzi di conjugazione, di cui ho fatto improprio cenno 

nel 1874. 
Gli elementi di questi archi sono falangiformi, ossia hanno le 
estremità di articolazione mutua ingrossate e fatte come le fa- 
langi delle dita umane, innestandosi troclee a cavità glenoidee. 
Il capo articolare colle copularie è più voluminoso; anzi quello 
del 2.° termina al davanti in forma di mazza e di dietro pre- 
senta una concavità in cui riceve |’ angolo esterno della rispettiva 
copularia, e quello del 4.° si sviluppa maggiormente nel senso 
della lunghezza, come fosse un processo pedato, parallelo allo 
spigolo esterno posteriore dell’ ultima copula. Il 2.° e 3.° arco 
branchiale interno hanno una sola copularia. Per connettivo fi- 
broso avviene poi l’ unione del pezzo epibranchiale alla colonna 
vertebrale. 

Questi archi sono molto mobili, di regola volti all’ indietro, 
mentre sollevandosi si rendono perpendicolari all’ asse del pesce. 


(1) Mem. cit. in Journ. de Zool., p. 325. 
(2) Mem. cit., pag. 49. 


P. PAVESI 


368 


Fig. 10. Grand. 1/3 nat. 


SELACHI 369 


I faringei inferiori o cartilagini faringo-branchiali (6°) formano 
un arco diretto invece quasi parallelamente a quest’asse e che 
manca di copularia propria. Essi sono molto più vicini tra di 
loro dei precedenti archi branchiali, anzi il pezzo inferiore si fa 
contiguo al compagno nell’ ultima porzione e sulla linea me- 
diana costituisce una punta, che tocca quasi l'angolo posteriore 
della terza copularia, propria al 4.° arco branchiale. 

Le copularie (91-93) sono caratteristiche nei Selachi, sviluppa- 
tissime, ridotte al numero di tre, e non seguite dalla solita 
grande copula a piastra. Hanno la forma di grosse piramidi a 
quattrò faccie, col vertice volto in sotto, ad angoli e spigoli 
smussati e base un po’ convessa; la faccia anteriore dal vertice 
declina in modo più o meno rapido all’innanzi, le due faccie 
posteriori lateralmente, essendo queste più lunghe nella 3.4. La 
1.2 copularia presenta al posto degli angoli triedri laterali una 
depressione per contenere uno dei capi del 1.° ceratobranchiale, 
meno profonda ma simile a quella descritta nel basihyale ; mentre 
la 2.2 e 3.2 copularia danno attacco a tutti gli altri ceratobran- 
chiali coi loro spigoli ed angoli. 

Gli archi accessori sopraccennati, che duplicano all’esterno i 
branchiali p. d. mancano di branchie e di raggi; il Gegenbaur 
li chiama archi branchiali esterni e Parker cartilagini extravisce- 
rali, composti alla loro volta da un pezzo superiore od extra- 
costale e da uno inferiore od extrabranchiale. 

Questi sono assai poco noti, non esistenti, non veduti o ne- 
gati nella maggior parte dei plagiostomi. Molin non ne fece 
alcun cenno, nè li figurò nelle specie da lui illustrate, ma io 
gia li indicai pel Selaco di Lerici credendoli raggi portati dalla 
carena (1!) che segue le copularie, la quale del resto è punto 
cartilaginea, ma connettiva. Nell’ esemplare di Vado ho potuto 
invece farmi una chiara idea di tale apparato. 

Gli extrabranchiali (h'-h*) sono lunghi, sottili, terminati in 
punta vicino all’ articolazione dei pezzi epi- e ceratobranchiali, 
e colla base larga e fatta a ferro d’ aratro, verticale, volta al- 
l’innanzi e toccante quasi le copularie presso la linea mediana. 

(+) Mem. cit., p. 49, tav. II, fig. 1. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (2 Luglio 1878). 24 


370 P. PAVESI 


Corrono paralleli al corpo del pezzo inferiore dell’arco bran- 
chiale interno, dirigendosi dal basso in alto, e più precisamente 
seguono le punte dei raggi branchiali, lungo il margine e fra 
le pagine della cute opercolare. 

Eguali di forma e simili di posto sono gli extracostali, diretti 
però dall’ alto in basso e colla base immersa tra i muscoli della 
«colonna vertebrale, cominciando al di dietro del 1.° arco bran- 
chiale. 

Nei Selachi ricordano molto la forma di quelli dello Seyllawm 
canicula (*) e di Galeus (*), mentre già s allontanano dagli omo- 
nimi dei Cestracion (*) e molto più diversi ancora sono nella forma 
della base da quelli di Centrophorus (4). Riguardo al loro ufficio, 
opinavo già, prima di leggere la memoria del Parker, che man- 
tengono distesa e aiutano il sollevamento della cute operculare. 

Dei fanoni branchiali (fig. 10, f) frangie, o pettini di ap- 
parenza cornea ma di natura ossea, rassomigliati ai fanoni 
di balena, che guerniscono gli archi joideo e branchiali interni 
e caratterizzano questo genere di squali, raggiungenti nel Se- 
laco di Vado la lunghezza massima di 3 centimetri, non occor- 
rerebbe che mi occupassi ancora, avendone io trattato distesa- 
mente nella prima memoria. La descrizione di questi organi 
forma poi la parte della Nota dei Gervais a cui hanno dato 
maggiore importanza; e deploro che essi non abbiano letto in 
questo punto il mio lavoro (citato alla sfuggita insieme con 
quelli di Home, Vrolik (°), ecc.), poichè non fanno che ripetere 
quanto già sapevasi in proposito e non aggiungono che poche 
parole sulla loro struttura microscopica, che io posso pienamente 
confermare, e sulla natura chimica. 


(4) Parker, Mem. cil., p. 212, tav. XXXVIII, fig. 1, e.vs. 

(2) Gegenbaur, Kopfsk. d. Selachier, p. 165, tav. XVII, fig. 2, Be. 

(8) Id. ibid., p. 164, tav. XII e XVII, fig. 3, Be. 

(4) Id. ibid., p. 165, tav. XVI, fig. 1, Bp. 

(©) Prevengo la possibile critica di non tener conto a mia volta della me- 
moria di Vrolik « Ontled-en natuurkundige Anteekningen over den Haai (Squa- 
lus maximus) » (in Bijdr. tot de natuurk. Vetensch., fas. 1.° 1826, p. 304; tradotta 
con ulteriori note dell’autore in Heusinger’s Zeitschr. fur organ. Phys., II. 1828, 

| p. 489) col manifestare che non sono mai riuscito a poterla avere. 


SELACHI Sl 


Intorno a tali organi, fino ai nostri giorni enigmatici, sorsero 
però in questi ultimi due anni contestazioni e reclami di cio 
che giova riassumere. 

Io avevo creduto nel 1874 di essere il primo ad indicare 
e figurare la loro esatta topografia ed a stabilirne il significato, 
come non trascurai di attribuire la parte di merito a quasi tutti 
coloro che ne avevano parlato prima, tra 1 quali al Cornish, di- 
menticato anche dallo Steenstrup. 

Ma E. Percival Wright (1) nel 1876, trattando di nuovo dei 
fanoni, sulle relazioni del celebre naturalista di Copenaghen e 
con cenni e figure originali, tolte dall’ esemplare di Selaco preso 
in maggio 1875 alle isole Bofin ed ora conservato nel Museo di 
Dublino, al pari di me dice « now for the first time figured 
» n suu ». 

Se non che poco dopo ebbe a sentirsi dire dal prof. G. J. 
Allmann (?) che egli erasi ingannato, perchè « It is now more 
» than thirty years ago that in a comunication to the Du- 
» blin Natural History Society I...... described the pectinated 
» appendages as fully as the mutilated state of the specimen 
» would allow ». La quale comunicazione venne pubblicata 
nelle « Saunder’s Newsletter » che era allora l organo della 
Società ed è adesso riportata letteralmente dall’ Allmann. 

Non avendo poi citato in niun modo la mia memoria, ne fu 
censurato dal prof. E. Hyllier-Giglioli (*) in una lettera nella 
quale prese spontaneamente le mie parti contro l'ittiologo irlan- 
dese, onde mi trovo in dovere di ringraziarlo della obbligante 
difesa e degli elogi fattimi. 

Il Wright (4) diede subito spiegazioni ad entrambi e, per 
quanto mi riguarda, si scusa col non aver trovato alcun cenno 
della mia memoria nei volumi del 1873 e 1874 del « Zoological 
Record » e nemmeno nelle notizie sui « Pesci di Groenlandia » 
attribuite al prof. Lutken, in cui si tratta anche dei Selachi. 


(1) The Basking Shark (Nature, vol. XIV, n.° 354,:10 agosto 1876, p. 313). 
() The Basking Shark (ibid., n.° 357, 31 agosto 1876, p. 368). 

(3) Basking Shark (ibid., XV, n.° 378, 25 gennaio 1877, p. 273). 

(4) Basking Shark (ibid., n.° 379, 1 febbraio 1877, p. 292). 


ae P. PAVESI 


Io non voglio far carico al professore del Trinity College di - 
questa dimenticanza, sebbene l'abbia spinta non solo all’ edizione 
italiana, ma al sunto francese dei divulgatissimi « Archives » di 
Ginevra. So pur troppo quanto sia diventato difficile oggidi il 
conoscere l’intera bibliografia di un argomento, anche a quelli 
che si studiano di mantenersi al corrente della medesima, e vidi 
con piacere che il signor O'Shaughnessy, ultimo redattore della 
rassegna ittiologica nel « Zoological Record », riparò alla sua 
precedente omissione (!). 

Quasi cid non bastasse, il chiar. Barboza du Bocage (?), con 
una Nota ed una lettera scritta ancora al Wright, sorse a 
reclamare la priorità della descrizione accurata dei fanoni bran- 
chiali dei Selachi a F. de Brito Capello (*) che, alcuni anni 
prima di Steenstrup, aveva infatti illustrato quello del Museo 
di Lisbona con una memoria sfuggita agli autori recenti, com- 
presi i Gervais che prontamente vi rimediarono (*) ed altri, ai 
quali confesso di dover anch'io appartenere. 

Comunque la si pensi, è incontrastabile che il vescovo Gunner 
di Tronthjem, descrittore di questa sorta di squali, fu nello 
stesso tempo lo scopritore dei fanoni branchiali fin dal secolo 
scorso; che |’ Allmann è stato il primo a dire in modo preciso 
la forma ed il posto di tali organi, dei quali hanno parlato e 
dato figure parecchi altri naturalisti, spesso ignari di pubblica- 
zioni anteriori; che allo Steenstrup dobbiamo essere riconoscenti 
per aver chiamata l’attenzione sopra di essi; e finalmente che 
! Hannover ha la priorità del loro studio istologico, sebbene 
non sapesse a qual pesce appartenevano. 

Cinture e pinne. — Riprendendo ora la descrizione dello sche- 
letro nell’ ordine seguito la prima volta, ricorderò che dissi brevi 


(1) Nel vol. XII pel 1875 (pubbl. nel 1877), p. 109. 

(®) Les fanons branchiaux du Squale pélerin (Jornal de Sc. math. phys. e 
natur. Acad. Lisboa, n.° XXI, marzo 1877, p. 71); Basking Shark (Nature, 
vol. XVI, n.° 395, 24 maggio 1877, p. 61). 

* (3) Memoria relativa a um exemplar de « Squalus maximus » pescado nas 
costas de Portugal (Jorn. Lisboa cit., II. 1869 (1870), p. 233, con tav.). 

(4) Addition au mémoire de MM. Paul et Henri Gervais sur le Squale pé- 
lerin (Journ. de Zoologie, VI. 1877, p. 40). 


SELACHI ale 


parole sulle cinture e pinne, perché nello scheletro dello squalo 
di Lerici, come non si pud piu adesso anche in quello del Se- 
laco di Vado, non aveva potuto nettamente distinguere le parti. 
Per ciò credo meno felice il paragone da me fatto con quelle 
dell’ Alopias vulpes, descritte e figurate dal Molin, che con 
quelle dei Carcharias illustrate dal medesimo autore (1) e dal 
Gegenbaur (*). 

Questo appoggia sempre più l'affinità dei Selachi coi Car- 
charias, che io sostenni anche nella conformazione della testa e 
perfino dell’ encefalo, eccetto nel sistema copulare, la cui forma 
non ha riscontro in altri plagiostomi a me noti per preparati 
naturali, descrizioni o disegni. Io non sarei dunque molto fa- 
vorevole al forte distacco di questi lamnidi dai carcaridi, am- 
messo nelle classificazioni ittiologiche, se non vedessi che il 
prof. Hasse, studiando le vertebre di squali fossili e viventi fu 
condotto a considerare il genere Selachus come parente e de- 
rivato invece dai Carcharodon « Die Gattung Selache 
hat sich aus der Gattung Carcharodon entwickelt 
und diese Entwickelung fand in der tertiaren 
Epoche statt und war vielleicht erst mit dem 
Pivocan vollendet (). 


(1) Sullo scheletro degli Squali (Mem. R. Ist. Veneto, VIII. 1860, estr. p. 47-50, 
tav. V, fig. 1-2, 4-6). 

(2) Schulterg. d. Wirbelth., p. 77, tav. IV, fig. 6, A. B. 

(3) Mem. cit. p. 44. Osservo però che Van Beneden (Recherches sur quel- 
ques poissons fossiles de Belgique in Bull. Acad. roy. Belg. 2.2 serie, XXXI. 
1871, p. 165, tav. II, fig. 16) fece conoscere dei fanoni, già fossili nel crag 
da’ Anversa, affatto simili a quelli dei Selachi, e li descrisse prima come ge- 
nere e specie nuovi, Hannovera aurata; poi, fondandosi su degli speroni, tro- 
vati pure fossili nello stesso terreno e noti sulle appendici maschili del 
Selachus maximus, non che sulle memorie di Steenstrup, dei Gervais e 
mie, li ritenne riferibili al vivente genere Selachus (Un mot etc.). Anche il 
signor Roberto Lawley (Nuovi studi sopra i pesci ed altri vertebrati fos- 
sili delle colline toscane. Firenze 1876, p. 43-44, tav. I, fig. 17 c) trovò gli 
stessi resti di fanoni comunissimi in diverse località della Toscana (I’ il- 
lustre professore di Louvain li cita pure dell’ Astigiano), ma conserva il 
genere Hannovera, che suppone un rajide perché l’ Hannover aveva detto che 
questi organi hanno la medesima struttura delle placche dermiche della Raja 
batis. Però, in una lettera del 27 gennaio 1877, il distinto paleontologo di 
Moutecchio mi dichiarò che la sua memoria era già uscita per le stampe 


quando potè avere notizia della seconda Nota del van Beneden e del mio lavoro, 
Li 


374 P. PAVESI 


Sul fresco invece osservai che le estremita superiori ed infe- 
riori e le pinne verticali sono composte nei Selachi nel modo 
seguente. 

a) Cinto Toracico (fig. 11). — Due grosse cartilagini principali, 
unite sulla linea mediana, formano il cinto toracico. Il pezzo di 
congiunzione (a) fa un angolo a metà, cioè con una prima por- 
zione è diretto orizzontalmente all’esterno e poi, dopo un gomito 
tondeggiante al margine anteriore, si volge colla seconda parte 
all'indietro e termina dilatato e tronco obliquamente all'indietro 
e all’interno; di maniera che il margine interno o posteriore di 
questo pezzo è concavo. 

Esso è duplicato da un secondo pezzo (5), il quale si attacca 
col margine posteriore d’ una porzione basale lungo I’ ultima 
metà del margine anteriore del primo, cominciando precisa- 
mente dal gomito sopraindicato, poi si dilata e si curva in 
alto, ritornando dolcemente sempre più piccolo, in forma di 
lama di coltellaccio a tagliente convesso. Questa seconda parte 
del cinto toracico, propria di altri squali e specialmente dei 


Carcharias, è quella che io ho descritta e figurata (1) sotto il | 


nome di ala o corno superiore della prima. 

Anche nel genere Sedachus io ho osservati i canali nervosi delle 
cartilagini del cinto toracico, così bene descritti ed interpretati 
dal Gegenbaur e che Mettenheimer (?) e Molin hanno veduto 
incompletamente; anzi quest’ ultimo (3) li chiama semplicemente 
« infossature » e non. canali che si internano nelle cartilagini. 
Essi sono aperti all’ esterno nella faccia inferiore con un foro 


e che gia dubilava che l’Hannorera fosse una raja, parendogli insufficiente il 
solo carattere istologico. Più innanzi (p. 89, tav. 1, fig. 11 a-d) descrive e figura 
altresì dei denti, rinvenuti nelle medesime località, che dice presentare « una 
certa analogia colla Selache maxima »; interpellato da lui, risposi che infatti 
non differiscono dai denti dei Selachi. Egli si proponeva di annunciare in una 
prossima tornata della Società Toscana di scienze naturali le rettifiche e no- 
tizie da me comunicategli, ma pare che non l’ abbia fatto, perchè non vi 
accenna nelle Quattro memorie sopra a resti fossili lette nel 1877 (Atti, vol. III, 
fas. 2,° Pisa 1878). 

(1) Mem. cit. p. 55, tav. II, fig. la. 

(2?) Disquisitiones anatomico-comparativae de membro piscium pectorali. Be- 
rolini 1847, p. 35 e seg. 

(3) Mem. cit., p. 47 ed altrove. 


POSTE 


SELACHI 375 


di entrata (c) del nervo della pinna, ampio, a guisa di 8 scol- 
pito nella seconda meta del pezzo di congiunzione; e con un 
altro foro (d), ossia il superiore d’uscita, ovale e situato nel pezzo 
ascendente del cinto toracico. Nella faccia superiore vi è il cor- 
rispondente foro inferiore d’ uscita. 


Fig. ll. Grand. !/, nat. 


Dopo la comparazione del Gegenbaur dei pezzi componenti il 
cinto toracico de’ selacoidei con quello degli altri vertebrati su- 
periori e la dotta discussione delle opinioni di varii anatomici, 
‘che li credono radio ed ulna, o piuttosto clavicola o coracoide 
e scapola, è inutile soggiungere parola, tanto più che l'illustre 


376 P. PAVESI 


professore scrisse che « jeder directe Anschluss an die Amphi- 
bien fehlt (1) ». i 

b) Pinna PETTORALE (fig. 11). — All'estremità esterna del 
pezzo di congiunzione del cinto si articolano tre grosse cartila- 
gini, ossia i pezzi basali della pinna pettorale, che è pure nel 
suo scheletro falciforme. Sono le tre carpali dei plagiostomi, 
chiamate pro - meso - e metapterigium dal Gegenbaur (?) e altri- 
menti dette praeaxial, axial o proximal e postaxial cartilage dal- 
l’Huxley (8), sempre cominciando dalla esterna. Il pro - e me- 
sopterigio sono poco sviluppati nel senso della lunghezza, come 
succede appunto nei Carcharias e Galeus (4), ma più larghi del 
metapterigio, che è assai lungo, come nei generi citati, ma di- 
viso in tre pezzi. 

Il mesopterigio (e) è il più largo di tutti, a sezione quadri- 
latera, col lato più breve articolasi al cinto toracico, col lato 
più lungo, esterno e leggermente convesso, al propterigio, col- 
I’ interno concavo al pezzo basale del metapterigio, ed ha il lato 
posteriore obliquo e declinante all’esterno. 


Il propterigio (f) è un po’ più stretto e lungo, terminato in 


punta ottusa, col lato posteriore declinante all’ indentro si con- 
giunge ad angolo acuto all’ angolo esterno posteriore del me- 
sopterigio; anche per questo il lato più breve è quello di attacco 
al cinto toracico. 

Il metapterigio (g, 9', g'') supera in lunghezza il doppio delle 
altre due carpali, raggiungendo quasi l’ angolo interno della 
pinna e formandone il margine anteriore interno. Come sopra 
dissi, è costituito da tre porzioni in catena. Il pezzo basale (9) 
ha sezione triangolare e si congiunge col vertice all’ angolo in- 
terno della superficie articolare del cinto; esso è seguito dal 
secondo pezzo (g') lungo, prismatico o cilindrico, con estremità 
tronche, che servono ad unirlo col basale e col pezzo termi- 


(1) Schulterg., p. 87. 
. (2) Brust7l., p. 140. 

(3) On Ceratod. §. The pectoral Limb, p. 46 e seg. 

(4) Gegenbaur, Brustfl., p. 142, tav. IX, fig. 5, 6; Molin, Mem. cit., p. 47, 
tav. V, fig. 4. 


SELACHI St 


nale (g''), pure irregolarmente piramidale o conico. È questa la 
cartilagine cosidetta a capuccio nel Carcharias Milberti (= C. coe- 
ruleus Mitch.) da Molin (*), in cui non è divisa, mentre nel 
C. glaucus e nel Galeus canis Gegenbaur (*) la descrive e fi- 
gura divisa in due pezzi, uno basale lungo ed uno marginale 
piccolo; simile divisione in tre pezzi sì osserva piuttosto nei no- 
tidanidi (Heptanchus ed Hexanchus) (°). 

Specialmente al metapterigio, si attacca |’ cchthyopterigium 
(A, h' h''), ossia T assieme dei raggi minori e bacillari della 
pinna, che sono di varia lunghezza e formano una prima (4) e 
seconda (h') serie assai più regolari dell’ ultima, in cui le arti- 
colazioni sono segnate a diverso livello. 

Questi raggi bacillari sono continuati da numerosissimi e sottili 
filamenti cornei, schema della porzione periferica della pinna. 
Home (4) li aveva già veduti; però vi dà troppa importanza, 
mentre trattando nelle sue memorie della pinna pettorale, che 
dice formata « of a number of cartilaginous finger-like pro- 
cesses » la figura in modo inconcludente, giacchè tali cartilagini 


x 


non vi si vedono distinte ed il pezzo basale non è altro che il 


cinto toracico. 


c) Cinto PELVICcO (fig. 12). — In modo analogo al cinto tora- 


cico, la pelvi (a) è rappresentata da una grossa e larga barra 


trasversale, concava nello spigolo posteriore, dritta per la mas- 
sima parte dello spigolo anteriore, ma ripiegata poi all’ esterno 
e in dietro, formando un gomito tondeggiante antero-esterno. 
Alla sua estremità tronca si attaccano le cartilagini della pinna 
addominale o ventrale. 

d) PINNE VENTRALI (fig. 12). — Queste, col margine interno, 
esclusa l’ appendice genitale, corrono parallelamente alle ver- 


(') Mem. cit., p 47, lav. V, fig. 4, 7. 

(2) Schulterg., p. 142, tav. IX, fig. 5 e 6, mt. mt’. 

(3) Ibid., p. 140, tav. IX, fig. 1 e 2, mt. mt. mt’. 

(4) An Anat. Account, p. 209; Additions to an Account of the Anathomy of 
the Squalus maximus, contained in a former Paper; with Observations on the 
Structure of the Branchial Artery (Philos. Trans. of London for 1813, parte I, 
D. 228 e 239, tav. XVI, fig. 1 e 2). 


378 P. PAVESI 


tebre 31-34. all’ incirca ed offronsi costituite pure da due car- 
tilagini maggiori e da molte bacillari. 

La prima maggiore (b) è supero-esterna, press a poco pen- 
tagonale, collo spigolo più breve si unisce obliquamente alla 
pelvi, col più lungo segna il limite esterno-anteriore della pinna, 
col vertice ne tocca i raggi minori interni. È il pezzo detto oriz- 


Fig. 12 Grand. 4/, circa nat. 


zontale da Molin (*) nel Carcharias Milberti, ma non è diviso 
come in questo selacoideo e rappresenta, secondo me, il propte- 
rigio della pinna pettorale. 

La seconda cartilagine maggiore (c) si articola perpendicolar- 
mente alla pelvi, ed è il pezzo, detto verticale da Molin (?), 
corrispondente al metapterigio della pettorale. Essa segna il li- 
mite interno della pinna, ossia il lato interno del pentagono, è 
leggermente curvata all’ esterno, ha sezione triangolare colla 
faccia inferiore esterna convessa, separata per mezzo di uno 


(1) Op. cit., p. 49 e 85, tav. V, fig. 6, bd. 
(2) Ibid., fig. 6, c. : 


SELACHI 379 


spigolo tagliente della faccia interna, che è piana e quasi ver- 
ticale; termina tondeggiante per essere continuata dalla carti- 
lagine (4) che costituisce lo scheletro dell’ appendice maschile. 

I raggi bacillari della prima serie (e) si attaccano obliquamente, 
dall’ avanti all’ indietro e dall’ interno all’ esterno, alla convessita 
del metapterigio in tutta la sua lunghezza e sono regolari. L'altra 
serie (f) invece è irregolare, cioè le bacchette esterne sono lunghe 
e brevi, larghe e strette, articolate fra di loro a diverso livello 
ed attaccate in parte direttamente al propterigio. 

Anche in questa, come in tutte le pinne, i raggi cartilaginei 
‘vengono seguiti da fascetti di filamenti cornei fino alla periferia. 

e) PINNE DORSALI ED ANALE. — La prima pinna dorsale (fig. 13), 
che è triangolare all’esterno, viene sostenuta però da uno scheletro 
irregolarmente trapezoideo, tanto alto quanto n'è la massima 


Fig. 13. Grand. |, circa nat. 


larghezza (30 cent. circa nel Selaco di Vado), perché il lato 
posteriore del triangolo è quasi tutto membranoso. Le serie di 


380 P. PAVESI 


raggi bacillari seguonsi con una pendenza pronunciata verso |’ a- 
vanti, partendo dall’angolo posterior-superiore; resta quindi un’al- 
tra porzione membranosa, che unisce la pinna alla colonna ver- 
tebrale sopra le vertebre 17-22. I raggi della prima serie (a) 
sono 1 più lunghi e regolari, completi al davanti, ma al di dietro 
ed in basso articolati con pezzi minori (a’); quelli che limitano 
posteriormente lo scheletro della pinna si allargano verso l'alto 
e l'ultimo (a'') corrisponde alla lamina triangolare di Molin (') 
nel Carcharias. I raggi della seconda serie (5) sono assai più brevi 
e meno regolari, ed il primo posteriore (6') è pur fatto a ca- 
puccio ripiegato in fuori. La terza serie (c) ha raggi molto ir- 
regolari per lunghezza, forma e posizione. 

La seconda dorsale (fig. 14) e l’anale (?) non sono spurie, 
come volli assicurare nel 1874 (3), ma ben provviste di schele- 


NEI 
Ju 


Fig. 14. Grand. 1/, nate 


tro, cioè di tre serie (a, d, c) irregolari di pochi raggi o bac- 
chette cartilaginee. 

J) Pinna CAUDALE (fig. 15). — Finalmente la pinna caudale 
ha il lobo inferiore spurio ed il lobo superiore percorso nell’asse 


(!) Op. cit., p. 49, tav. V, fig. 1, 8. 

(2) Sfortunatamente non presi sul fresco il disegno dello scheletro dell" a- 
nale, ed ora mi riesce impossibile riprodurlo dalla preparazione a secco, in 
cui non sono più visibili le cartilagini bacillari. 

(3) Mem, cit., p. 55. 


SELACHI 381 


dal corpo delle vertebre (a), con cartilagini bacillari sovraincom- 
benti e sottostanti, da ritenersi neuro - ed emapofisi delle me- 


IS 


Fig. 15. Grand. 1/y circa nat. 


desime congiunte in processi spinosi. Le prime inferiori (c) sono 
le più lunghe e formano una prominenza acuta che giunge fino 
alla concavità della pinna; le altre diminuiscono gradatamente 
verso le ultime vertebre. Le superiori (0) prime ed ultime sono 
le più brevi, più lunghe quelle di mezzo; però questi processi 
sono assai meno evidenti alla base della pinna e pare che co- 
mincino insieme cogli inferiori. 


382 P. PAVESI 


Cap. III. — ENCEFALO. 


Masse nervose e nervi (tav. III, fig. 4 e 5). — L’ illustrazione 
già da me fatta (1) di quest’ altra parte importantissima dell’ ana- 
tomia dei Selachi, nella quale tenni esatto conto delle notizie 
degli autori, ed alla quale ora mi riferisco, vuol essere però 
rettificata ed aumentata in alcuni punti. 

Infatti, se l’encefalo descritto da Sir Everard Home (£) era 
incompleto, specialmente nella parte anteriore, anche quello del 
Selaco di Lerici non poteva dirsi nelle ottime condizioni in cui 
trovassi l’encefalo del Selaco di Vado, che ho estratto conser- 
vandovi colle massime cure anche le delicate origini dei nervi 
cranici. Per dippiù io mi attenni alle memorie di Busch e so- 
pratutto di Miklucho-Maclay nella interpretazione delle parti sue, 
mentre oggidi Huxley (3), F. Viault (4), G. Fritsch (°) ed altri 
combattono il suo modo di vedere, che dimostrano basato su falsi 
dati embriologici, con speciale riguardo al cervello medio. Mentre 
questo nome è dato da tutti gli autori ai lobi ottici e tubercoli 
quadrigemini, Maclay (6) l’applica al cervelletto, che sarebbe 
invece il cervello posteriore; e, siccome esso fu sempre ritenuto 
il punto di ritrovo delle altre parti dell’ encefalo, ne conseguì 
uno spostamento generale nel loro significato. i 

La prima massa nervosa ossia gli emisferi cerebrali (a) per la 


(1) Mem. cit., p. 56, tav. II, fig. 6-8. 

(2) Addit., p. 230, tav. XIX-XX. 

(3) On Ceratodus cit., p. 31. 

(4) Recherches histologiques sur la structure des centres nerveux des Pla- 
giostomes (Arch. de Zool. expérim. publ. par Lacaze Duthiers, V. 1876, p. 441, 
tav. X1X-XXII). 

(5) Untersuchungen tiber den feineren Bau des Fischgehirns, mit besonderer 
Berucksichtigung der Homologien bei anderen Wirbelthierklassen. Berlin, 1878 
con 13 tav. lit. e inc. 

Pare che l’autore non abbia avuto conoscenza dell’ anteriore memoria di 
Viault sul medesimo argomento. D’ altra parte io sono dolentissimo di non 
poter in alcun modo leggere l’opera di V. Rohon « Das Centralorgan des Ner- 
vensystem der Selachier ». Wien 1877, che giunse troppo tardi anche al Fritsch. 

(8) Beitrdge zur vergleichenden Neurologie der Wirbelthiere. I. Das Gehirn 
der Selachier. Leipzig 1870, con 6 tav. lit. 


ee eS iii i rin ee merci 


SS N 


SELACHI 383 


maggioranza degli anatomici (emisferi o lobi anteriori di Cuvier, 
lobi olfattorii di Gottsche, cervello anteriore di Baer, Stieda e 
Maclay, lobo anteriore o cerebrale di Viault, lobo comune del 
prosencefalo di Huxley, cervello anteriore secondario o frontale di 
Fritsch) non è veramente ovoideo ma cuboideo, circa '/, più 
largo che lungo, ad angoli ottusi, tronco nella parte anteriore 
e senza quel solco profondo mediano da me indicato, del quale 
vi è però traccia posteriormente in corrispondenza del /erzo ven- 
tricolo (6). La faccia superiore è convessa, con piccole fessure 
ineguali; l’inferiore piana col solco medesimo (c) ben manifesto, 
che lo divide qui soltanto in due emisferi. 

Agli angoli esterni anteriori e specialmente di sotto presenta 
i tubercoli o veri lobi olfattorii (d), che io non aveva potuto de- 
scrivere. Sono appena disegnati da striature della base dell’ en- 
cefalo come ingrossamenti all’ origine dei tractus olfactorit (1), 
primo paio dei nervi cerebrali; sfortunatamente dovetti troncarli | 
lungo il decorso nel cranio, senza potermi prendere esatta co- 
gnizione della forma speciale dei bu/bi olfattorii e quindi di tutto 
il rinencefalo. 

Il solco mediano della faccia inferiore è coperto posteriormente 
dal chiasma dei nervi ottici (II), 1 quali si divaricano all’innanzi 
e poi si curvano all’esterno già prima di scoprirsi dal cervello. 

Osservando dalla faccia superiore ed in posizione naturale, 
agli emisferi seguono lateralmente i lobi ottici (e) 0 corpi qua- 
drigemini per diversi autori (emisferi posteriori di Cuvier, lobi 
del terzo ventricolo di Muller, cervello intermedio di Maclay e 
d'altri, cervello medio di Stieda oppure mesencefalo di Huxley, 
cervello stipite o anteriore-primario di Fritsch) ed in mezzo il 
cervelletto (f) (cervello posteriore di Baer, Stieda e Fritsch, parte 
del cervello medio di Maclay). Quanto a questi ho poco a ridire 
e la figura riprodotta più esattamente e dal fresco dà una idea 
così chiara che qualunque minuta descrizione non le equivar- 
rebbe. 

Noto soltanto che i lobi ottici formano alla base una massa 
sola, ciò che giustifica il nome di Jobo ottico di Viault, lateral- 
mente distinta dal cervello posteriore per un solco arcuato pro- 


384 P. PAVESI 


fondo, dall’ estremita del quale esce nella sua vera posizione il 
sottile nervo trocleare o patetico (IV), quarto paio cerebrale. 

Il cervelletto è lungo quasi la metà di tutto |’ encefalo; la 
sua asimmetria per l'appoggio sul fianco sinistro è assai palese 
e da questa parte copre maggiormente il lobo ottico. I suoi 
solchi trasversi principali sono cinque: i due di mezzo limitano 
un lobulo meno esteso lateralmente e più sviluppato a sinistra, 
al davanti del quale sta una massa minore di quella che sporge 
al di dietro; il lobulo anteriore è molto piccolo e tutto a destra, 
come più sviluppato a destra è il quarto lobulo, che discende 
in basso a separare il mesencefalo dal midollo allungato. 

Nella faccia inferiore, tra i lobi ottici e ricoprente in parte 
la loro divisione dagli emisferi cerebrali ed il chiasma dei nervi 
ottici, esiste il cervello inferiore (9), che nei Selachi non presenta 
vestigia di separazione in due dob: ed ha appena alcune irregolari 
fessure o solchi finissimi. Questo è quello che io dissi nel 1874 
ipofisi 0 corpo pituitario (+), ingannato dalla presenza di corpi 
lobulati al davanti dei lobi inferiori e che credetti essi medesimi, 
mentre non sono altro che il saccus vasculosus (h). Il cervello 
inferiore è pressa poco ovale, ma si restringe repentinamente 
all indietro in una benda linguiforme o pentagonale ed è sor- 
montato dalla vera zpofist (7). 

Dal punto in cui si restringe, cioè al dissotto del peduncolo 
del lobo inferiore esce il nervo oculomotore comune (III) o del 
terzo paio, che è grosso più del doppio del trocleare e sì dirige 
traversalmente all’ esterno. Ma sotto la parte anteriore del lobo 
inferiore esce altresì un altro paio di nervi (III°) che, per la 
posizione, è tra il secondo ed il terzo. Confesso di aver avuto 
molta difficoltà a formarmi un concetto su questo nervo, perchè 
non lo vidi mai in altri preparati e non trovo chiari cenni nelle 
opere speciali sul sistema nervoso dei plagiostomi a me note. Lo 
ritengo però il fascio anteriore incrociato dell’ oculomotore me- 
desimo, a cui accenna il Fritsch e che lo figura nel Galeus 
canis (*) quando si scopre dal prosencefalo visto da sopra. 


(') Mem. cit., p. 58, tav. II, fig. 7 e 8, A. 
(2) Op. cit. , p. 73, tav. I, fig. 6*. 


SELACHI 385 


Il cervelletto giunge tuttavia a nascondere la benda trasver- 
sale (1), che io ho detto col Maclay costituire da se sola il 
cervello posteriore, ma che ne fa soltanto parte e lascia invece 
allo scoperto i corpi restiformi, cioè le fimbriae o foglietti laterali 
del cervelletto. In questa preparazione non si presentano come 
una piccola massa nervosa circonvoluzionata, ma auricoliforme. 
Segue il retrocervello 0 midollo allungato (m) con un ampio e 
aperto quarto ventricolo, seno romboidale 0 calamus scriptorius (n). 
Esso è limitato dai lodi del vago (0) all’esterno e dai Zobi del 
trigemino (p) all’interno, che ho diversamente interpretati nella 
prima memoria; il suo pavimento è percorso dai funiculi o fa- 
sciculi teretes (qg) in forma di due cordoni separati da un pro- 
fondo solco centrale (r). 

La superficie: inferiore è omogenea, non vi si distinguono fasci 
o piramidi, ma presenta assai bene l'origine apparente degli 
altri nervi cranici. 

‘A metà distanza dalle origini del: terzo e del decimo paio, 
cioè a livello delle fimbrie ed alle parti laterali sorge une 
gruppo molto complicato di nervi, che deriva da tre grosse ra- 
dici ed è quello del tigemino; ma non avendoli seguiti dopo la 
loro uscita dal cranio è difficile ora limitarne gli elementi. Cio- 
nondimeno credo giusto considerare il primo tronco, che vedesi 
indiviso ed isolato quale branca anteriore del trigemino (V'); il 
secondo un po’ più al disopra ed all’esterno quale seconda (V'') 
e terza branca (V''') dello stesso quinto paio, nate da una radice 
comune, che ben tosto si dicotomizza. Il terzo tronco, contiguo 
alla sua origine apparente a quella del secondo, ma situato più 
sotto ed all’interno e, prima di dividersi in due rami, visibil- 
mente composto di due nervi, rappresenterebbe il facciale od 
opercolare (VII) e V acustico (VIII), anch’ essi nati con una ra- 
dice comune. Conosco un simile caso di fusione originaria del 
settimo ed ottavo paio cerebrale nella cefalottera, illustrato dal 
mio collega di Roma dott. L. De-Sanctis (?). 


(1) Lasciata a nudo nella tav. XX dell’ Home. 
(2?) Panceri e De Sanctis, Sopra alcuni organi della Cephaloptera Giorna 
(Atti R. Accad. Pontaniana, IX. 1869, estr. p. 33, tav. IT). 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (17 Luglio 1878). 25 


386 P. PAVESI 


Appena al di dietro di questo gruppo di nervi, però molto 
più vicino alla linea mediana, sorge con tre radichette I’ esilis- 
simo nervo del sesto paio, oculo-motore esterno o nervus: ab- 
ducens (VI). 

La base del midollo oblungato rimane quindi per un certo 


tratto libera e poi lascia comparire sui lati il nono o glossofa- 


ringeo (IX) ad una sola radice, la quale è seguita immediata- 
mente dalla radice anteriore del pnewmogastrico 0 vago. 

Nei Selachi questo decimo paio origina con quattro radici, 
divaricate in modo da comprendere più della metà del retrocer- 
vello: una anteriore (X') assai grossa e che lo costituisce in 
gran parte; una seconda (X'') mediocre e diretta pure obliqua- 
mente all’indietro; alla quale a sua volta si uniscono nel me- 
desimo punto due radici sottili posteriori (X'"!, X!""'), che 
sorgono invece perpendicolarmente dal midollo allungato e quindi 
formano angolo acuto colla seconda radice innanzi che avvenga 
la fusione di questa colla anteriore. 


Dopo di che l’encefalo si restringe e continua nel canal ver- 


tebrale come midollo spinale. 

Questi nuovi dati non solo confermano la mia conclusione 
quanto al posto che occupa l’encefalo dei Selachi fra quelli dei 
pesci ed in particolare degli altri plagiostomi: ma tolgono anche 
quella piccola difficoltà della scissura, non naturale, del cervello 
anteriore del Selaco di Lerici, che si opponeva ad ascriverlo 
indiscutibilmente al terzo gruppo di Miklucho-Maclay. Inoltre 
lo mostrano, per la medesima circostanza e per la forma cuboi- 
dea del cervello anteriore, sempre più affine all’encefalo dei 
Carcharias; ciò che lo stesso anatomico (2), basandosi sull’ esame 
del cervello di Selaco conservato al Collegio dei Chirurghi di 
Londra, sebbene incompleto, ed io abbiamo già ammesso. 

Ho detto nella prima memoria della interpretazione falsa data 
dall’ Home ad alcune parti dell’ encefalo dei Selachi e di alcune 
differenze; che il cervello da lui illustrato, presenta in confronto 
di quelli da me veduti; ora soggiungerò che anche per riguardo 
ai nervi egli non fu esatto. 


(1) Mem. cit. p. 24, nota 37. 


en E TE RETI 


PE ELE 


SELACHI 387 


Nel testo non li descrive e rimanda alle tavole e relative 
spiegazioni ('). Qui vediamo chiamato III.° il nervo trocleare, 
IV.° quello che io considero branca anteriore del trigemino, 
V.° oltre le due branche di questo nervo anche il tronco co- 
mune del facciale e dell’acustico; vediamo che fa derivare il 
suo VI.° paio al di dietro delle fimbrie con un ingrossamento 
all’ origine che non c'è e che ad ogni modo per il posto non 
può essere del VI.° paio, segnato anche con direzione parallela 
al IV.°; il VII e l'VIII. di Home sono indubbiamente il glos- 
sofaringeo ed il pneumogastrico, mentre poi lasciò innominati i 
wert Illo 1V. (A) 

Arterie (fig. xilogr. 16). — Non appena apersi la cavità cra- 
nica mi comparve subito la ricchissima rete arteriosa dell’ ence- 
falo; ne tentai l’injezione, ma dovetti a malincuore desistere non 
potendo disporre bene l’ago della siringa per evitare maggiori 
guasti allo scheletro. Però mi riusci di prendere conoscenza dei 
tronchi principali, abbastanza interessanti nella loro disposizione, 
la quale ha soltanto un’analogia con quelle della cefalottera de- 
scritta dal prof. De-Sanctis (3) e delle raie e degli squali illu- 
strata dall’ Hyrtl (4). 


(2) Addit. , p. 240, tav. XIX-XX. 

(2) Il III.° è figurato in tutt'e due le tavole sopracitate, il IV.° soltanto 
nella XIX. 

(3) Mem. cit. p. 19, tav. III, fig. 3; Sulla rete mirabile cranica e sul cervello 
della Cephaloptera Giorna (Rendic. R. Accad. Sc. Napoli, fas. 1.°, gennaio 1868, 
estr. p. 1-2). i 

(4) Das arterielle Geftiss-system der Rochen (Denkschr. k. Akad. Wissensch. 
zu Wien, Math. Naturwiss. Cl., XV. 1858, p. 1, con 5 tav. col.; Die Kopfarterien 
der Haifische (ibid., XXXII. 1872, p. 263, con 3 tav. col.). 

Nel 1874 io non aveva per anco consultate queste importanti memorie sul si- 
stema vascolare dei plagiostomi; la mia descrizione dei vasi cardiaci sta tut- 
tavia benissimo. Vuol dire che le arterie coronarie (A. coronariae cordis pro- 
venienti dalle bronchiales inferiores), giunte sul bulbo, invece di superiore ed 
inferiore sì dovranno chiamare coll’ Hyrtl anterior e posterior, o destra e 
sinistra. Queste arterie non formano sul conus il plexus arteriosus del Mu- 
stelus laevis (Hyrtl, Kopfart. Haif., p. 271, tav, II, fig. 2, c) ne l’arcus interco- 
ronarius posterior nel solco tra il bulbo ed il ventricolo proprio delle raie, 
comportandosi in questo caso come nei musteli ; però presentano l’arcus inter- 
coronarius anterior della Torpedo narke e della Raja clavata (Hyrtl, Gefàsss. 
Rochen, p. 3 e 16, tav. II, 7), che io ho denominata « arteria comunicante »- 
Nelle misure del ventricolo m’é però incorso un errore tipografico (Mem. cit., 
p. 64); invece di 0™.70 e 0". 50 deve leggersi 0”. 07 e 0". 05. 


388 P. PAVESI 


Le carotidi interne (a), derivate dalla communis, entrano per 
fori della cartilagine basale del cranio nella sua cavità, ai lati 
del prosencefalo e appena al davanti del chiasma, come succede 
in genere negli squali. Esse si dirigono in dentro, formano subito 
la solita ripiegatura all’ indietro e nello stesso tempo danno un 
ramo orizzontale (0), che traversa sotto il cervello anteriore sca- 
valcando i nervi ottici (Il). Questo sarebbe il ramus anastomo- 
ticus s. communicans carotidis internae dell’ Hyrtl; il quale nei 
Selachi non è esterno sul condrocranio, come nei plagiostomi 
descritti dall illustre professore di Vienna, bensì interno ed ha 
il medesimo andamento che nella cefalottera, corrisponde cioè 
all’ arteria ‘comunicante anteriore del De-Sanctis. Esso chiude 


Fig. 16. Gr. nat. 


anteriormente il circulus Willisii, ossia fa da base al trigono 
arterioso cefalico, costruito precisamente a triangolo, i cul 
lati (c), passanti al dissotto del nervo oculo-motore comune 


e E E TITO TEA 


SELACHI 389 


(III), sono la continuazione della sopradetta ripiegatura della 
carotide interna. 

Giovanni Miller (!) considerava tali arterie laterali come sp7- 
nales anteriores del cervello, ritenendo le carotidi subvertebrales 
capitis; e per l Hyrtl sono la porzione anteriore delle a. pro- 
fundae cerebri, corrispondenti poi in dietro alle spinales poste- 
riores di Muller e che di solito provengono direttamente dalla 
biforcazione dell’ arteria medullae spinalis impar o dal plexus 
arteriosus spinalis, posti sulla faccia inferiore del midollo al- 
lungato. > 

Esse si comportano dunque diversamente che nel Mustelus 
plebeius, nel quale sono parallele e poi piegandosi quasi ad 
angolo retto s' incrociano (*); ed anche dal caso della cefalot- 
tera (3), a cui più s’ assomigliano, il vertice del trigono non 
essendo in corrispondenza delle ultime radici del pneumogastrico , 
ma tra le origini apparenti del gruppo del trigemino. Io chiamerò 
ciascuna di esse ramus posterior carotidis internae ad profundas 
cerebri, perchè a questo punto convergono anche le vere pro- 
fundae cerebri (d), derivate da una spinalis impar (e) semplice 
come nella Dicerobatis Giornae, nella Torpedo narke ecc. e dise- 
gnanti un’ elisse col gran diametro longitudinale. 

Le une però non si continuano direttamente nelle altre, ma 
sono collegate da un anello arterioso stretto e breve, che dirò 
insula anastomotica (f). Io paragono questo anello ai ramu- 
scoli anastomotici verificati dall’ Hyrtl nella Sqwatina vulgaris (4) 
e nelle raie, invece ed al posto del più comune incrociamento 
delle carotidi interne nei generi Scy/lum, Acanthias, Mustelus ecc.; 
o alla rete mirabile che lega la carotide interna alla profunda 
cerebri nella Raja batis (>); 0 a quel ramo che il De-Sanctis 


(1) Vergleichende Anatomie der Myxinoiden III Uber das Geftsssystem (Ab- 
handl. k. Akad. Wissensch. zu Berlin aus dem Jahre 1839 (ed. 1841), p. 292). 
(2) Hyrtl, Kopfart. Haif., p. 270, tav. I, fig. 4, h, d. 
(3) De Sanctis, Sulla rete mirabile ecc. 1868, p.2; Sopra alcuni organi ecc. 1869, 
p. 22-23 tav. II, fig. 3. 
(4) Kopfart. Haif., p. 269. 
(5) Hyrtl, Gefdsss. Rochen, tav. IV, hn. 


390 P. PAVESI 


chiama arteria comunicante posteriore e crede « senza riscontro 
in altro pesce nè in altri vertebrati » (1). | 
I vasi maggiori della rete arteriosa encefalica dei Selachi 
limitano pertanto: un’ isola anteriore triangolare ed estesa dalla 
metà del prosencefalo all’ origine del trigemino (è il circulus 
Willisii); un'isola mediana ovale e localizzata alla regione del 
trigemino (è l’insula anastomotica); ed un’ isola posteriore elit- 
tica alla base del quarto ventricolo (fatta dalle a. profundae ce- 
rebri). 

Ai lati e al davanti di questi tronchi hanno origine 1 ramoscelli 
minori, intrecciati e distribuentisi sulle varie parti dell’ encefalo 
e dei nervi. 


Cap. IV. — SISTEMATICA. 


Ora fa mestieri che tratti di nuovo la questione sistematica 
dei Selachi, poiché gli autori recenti non vi hanno annessa. 
tutta quella importanza che ha, respingendo od accettando le 
mie opinioni senza discussione. Non voglio nascondere però le 
difficoltà, che si oppongono a chiarire cosa siano i Selachi a 
rostro lungo e prismatico rispetto al maximus; per me tanto 
più gravi in quanto che alcuni illustri naturalisti vollero chie- 
dermi la soluzione del problema, dandomi così un attestato di 
stima assai lusinghiero. 

Nel 1874 ho provato che l’interessantissimo squalo di Le- 
rici era un Polyprosopus Couch; ho dimostrato che tal genere 
non deve considerarsi come mostruosità del Selachus, ma 
vuol essere abolito e fuso con quest’ ultimo; che la mancanza di 
una pinna anale, degli spiragli, delle fossette alla base della 
coda e della carena ai lati di essa non è naturale, bensì dovuta 
alle condizioni guaste degli esemplari esaminati o ad imperfette 
osservazioni, per cui cade il bisogno di istituire tante nuove 


(4) Sopra alcuni org., 1869, p. 23, tav. II, fig. 3,7. Tal nome può generare 
confusione perchè nell’ uomo la cosidetta comunicante posteriore o di Willis 
collega due arterie dello stesso lato e non di lati opposti. 


SELACHI 391 


specie, credute confuse sotto il nome comune di maximus, con- 
clusi pero col distinguere specificamente le due forme anzidette, 
conservando alla più conosciuta |’ epiteto di maxima e all’ altra 
quello di rostrata, per ristorare il nome impostole primamente 
dal Macri. Numerose ed importanti comparazioni appoggiavano 
i miei asserti. 

A questo punto erano le cose quando I’ egregio prof. Canestrini, 
nel presentare un sunto del mio lavoro al Congresso di Arco del 
settembre 1874, espresse di nuovo I’ opinione che lo squalo di 
Lerici non fosse « una specie distinta dalla Selache maxima, 
come vuole il Pavesi (S. rostrata Macri), ma piuttosto una mo- 
struosità ». Quali argomenti abbia prodotti in sostegno del 
proprio modo di vedere non so, perchè esso mi è noto sol- 
tanto da una Relazione del prof. Sordelli (1), che s’ affrettò a 
soggiungere « La quale opinione venne del resto discussa dal 
» Pavesi stesso nel suo dotto e coscienzioso lavoro e trovata poco 
» ammissibile perchè sarebbe affatto nuovo in teratologia il caso 
.» di una anomalia in aumento della mascella superiore. Mentre 
» d'altra parte sopra una ventina, od anche meno, di esemplari 
» conosciuti di Selache parecchi si dovrebbero riguardare come 
» mostruosi, offrendo gli stessi caratteri osservati nello squalo 
» di Lerici ». 

Prima e dopo, altri simili esemplari vennero presi ed illustrati, 
che io non ho potuto citare a conforto, p. e. quello del Museo 
di Lisbona e |’ altro dei Gervais. Quanto al primo lascio la pa- 
rola al chiar. Barboza du Bocage (*) « Le professeur Pavesi, 
» de Pavia, rapporte les divers individus observés dans les mers 
» d'Europe a deux espéces, la Selache maxima (Gunner) et la 
» Selache rostrata (Macrì). Nous pensons que le jeune individu 
» déposé dans les galeries du Muséum de Lisbonne appartient 
» a la dernière espéce, a cause de la conformation de son mu- 
» seau, très fidélement representé dans la figure publiée par 
» M. Capello ». 


(!) Relazione sulla adunanza dei Naturalisti italiani tenuta in Arco (Tren- 
tino) nei giorni 22-24 Settembre (Atti Soc. ital. Sc. nat., XVII. 1874, p. 459). 
(2?) Les fanons branch., p. 73. 


392 P. PAVESI 


Il testo del Capello (!) appoggia perfettamente quanto sopra: 
o focinho de nosso peixe è proeminente e prismatico quadran- 
» gular, com um mamillo na extremidade »; e più innanzi « fo- 


Ra 


» cinho comprido (proximamente !/, do comprimento da cabeca 
» medida da sua punta a abertura do primiero par de guelras), 
» quadrangular, com una pequena eminencia na extremidade ». | 

Sebbene allora io non avessi conoscenza della memoria del) 
Capello, mi sono servito quasi delle medesime parole, tanto bene 
quadrano anche al mio squalo di Lerici. Anzi, principalmente 
sul carattere del rostro, confrontato a quello del Selaco tipiéo 
di Blainville, che ha « un museau trés-court », il Capello cre- 
dette di. poter descrivere come nuova la specie Cetorhinus Blain- 
villi a lungo rostro. 

Riguardo allo squalo di Concarneau, si mettano a paragone 
le figure date dai Gervais (*) colle mie e vedrassi I’ identica 
forma di rostro; essi mostrarono anche in questo punto di avere 
forse appena vista la mia memoria, certo non letta. E rimar- 
chevole però che non abbiano provato il menomo dubbio sul-. 
l'identità del loro esemplare colla specie di Blainville, che pote- 
rono confrontare al Museo di Parigi. Ma i Gervais non toc- 
carono la questione sistematica, nè sono sempre veridici nelle 
loro citazioni; onde avviene di leggere a questo proposito « son 
» museau se prolonge antérieurement en une partie rétrécie et 
» salllante, qui ressemble a la base d'une trompe, est garnie 
» de nombreux pores muqueux et se termine par une courte 
» saillie conique aplatie inférieurement; c’est cette disposition 
» que Lesueur a voulu rappeler lorsqu'il a décrit les sujets 
» examinés par lui sous le nom de Squalus elephas ». 

Nemmen per sogno! Il Lesueur (*) vide soltanto la pelle 
malconcia di un esemplare pescato alla Nuova Jersey ed espli- 
citamente dichiarò essere il « rostrum very short, obtuse, gla- 


(41) Mem. cit., p. 234-35. 

(2) Mem. cit., tav. XIII, fig. 1, 2 e 3; e le fig. 19 e 20 del presente lavoro. 

(3) Description of a Squalus, of a very large size, which vas taken on the 
coast of New-Jersey (Journ. of the Acad. of Nat. Hist. of Philadelhia, II, 
parte II. 1822, p. 343, con tav.). 


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SELACHI : 393 


brous, covered with mucous pores » ecc. e lo disse invece elephas 
per la « magnitude of this elephant shark » per le dimensioni 
di questa « gigantic species » e fors’ anche in causa della cute 
provvista di « wrinkles from the termination of the branchial 
» openings to the posterior extremity of caudal carina » al pari 
di quella del grande mammifero. Osservando la figura, si vede 
appunto quanto era breve il rostro del Selaco di Lesueur e che 
manca della papilla terminale. 

Altrettanto gratuite sarebbero le deduzioni che si volessero 
trarre dai nomi di rhinoceros dato dal Mitchill (*) al Selaco preso 
sulle coste del Maine S. U. nel 1828, o di cetaceus dal Gronow (?); 
mentre il primo così lo battezzò perchè « His skin is in color 
like the elephant, and is rough, and mailed like that of the 
rhinoceros! » ed il Gronow forse per la statura. 

Però anche I’ illustre prof. Steenstrup, esprimendomi la grande 
impazienza colla quale attende le mie ricerche su questo genere 
Selachus divenutoci sempre più enigmatico, nella gentilissima 
lettera del 22 luglio 1877 mi pone, fra diversi quesiti, quello - 
che gl individui a rostro lungo, presi nel Mediterraneo e al- 
trove, possano essere malformati ossia contorti nel loro sviluppo. 
Egli ritorna cioè all’ idea della mostruosità, che le figure di 
Couch gli hanno fatto entrare nella mente e che egli ha pro- 
fessato più volte nelle sue lezioni, prima che fosse divisa da 
altri. | 

La tesi della mostruosità, in presenza di tutti questi fatti che 
si vanno moltiplicando è ormai insostenibile; per le stesse ragioni 
dovremmo considerare mostruosi il Pesce sega, il Pesce mar- 
tello, il Pesce spada, i Crocieri, la Monachina, se fossero meno 
comuni! Qui non c'è niente di contorto, persino lo scheletro 
del rostro è ben formato; possono ben credersi mostruose le 
figure del Couch, ma non gli esemplari rappresentati. 


(4) In una gazzetta quotidiana; la sua popolare descrizione fu riprodotta 
dal De Kay nella Natural History of New-York, Zoology, part IV. Fishes, 
1842, p. 358, nota , . 

(2) Nei manoscritti pubblicati da J. E. Gray col Catalogue of Fish, collected 
and described by L. Th. Gronow now in the British Museum, 1854, p. 6. 


394 . P. PAVESI 


Secondo me non resta discutibile che la tesi dell’influenza dell’ eta 
sulla lunghezza relativa e sulla forma del rostro, e l'avevo già 
trattata, escludendone la probabilità. Ma mi sono ricreduto non 
appena vidi l'esemplare di Vado e confrontai le misure del 
rostro con quelle degli esemplari di Penzance e di Lisbona, 
sebbene il Selaco di Lerici contrastasse ancora un pochino 
la nuova ipotesi. Indi essa mi venne accennata dallo Steen- 
strup e svolta maggiormente dal chiar. prof. Lutken di Cope- 
naghen, nell’ interessantissima ed assai obbligante lettera del 
16 settembre 1877, corredandola persino di alcuni schizzi tratti 
da esemplari di diversa lunghezza. Il Lutken però, non cono- 
scendo già le dubbiezze insortemi, in base a quanto dissi nella 
Nota del 1877, crede che io voglia di nuovo sostenere la diffe- 
renza specifica e riconosce la forza degli argomenti che avrei 
avuto a mia disposizione contro una tale maniera di pensare. 

Infatti avevo già mostrato (1) che i Belone, gli Scomberesox, 
gli Hippocampi e forse tutti gli aulostomidi ed i nostrali pesci 
* d’acqua dolce hanno un muso più breve degli adulti, come 
credevasi anche pel Xiphias gladius, ciò che deporrebbe in con- 
trario alla tesi della differenza causata dall’ età giovanile dei 
Selachi rostrati. Ma soggiunsi nel 1874 che nulla potevamo de- 
cidere negli squali per la via delle comparazioni, giacchè non 
eranmi noti studi in proposito ed il rostro dei pesci cartilaginei 
si deve ben distmguere da quello dei pesci ossei, essendo com- 
posto di elementi scheletrici diversi. 

E l’anno scorso, quantunque ammettessi l'identità del Selaco 
di Vado col rostratus di Lerici, dissi già che nel pubblicare il 
presente lavoro avrei « forse modificato un po’ le idee da me 
espresse la prima volta (*) » alludendo precisamente alla que- 
stione sistematica. Inoltre ho comunicato poco dopo la mia nuova 
opinione al prof. Hasse, il quale la pubblicò e si convinse per 
altra via che la rostrata è una forma giovanile della ma- 
xima. Il chiar. collega di Breslavia scrive (°) « in der schònen 


(£) Mem. cit., p. 30-32. 
(3) Di una Selache, p. 411 (4). 
(3) Mem. cit., p. 43. 


SELACHI ; 395 


» Arbeit von Pavesi ist die Literatur auf das Sorgfàltigste ge- 
» sammelt und ausftihrliche Angaben und bildliche Darstellungen 
» eines bei Lerici im Golfe von Spezzia gefangenen Thieres er- 
» ginzen und erweitern die Beobachtungen friiheres Forscher. 
» Ich verweise mit Bezug auf das Geschichtliche auf die Arbeit 
» dieses vortrefflichen italienischen Zoologen. Derselbe unter- 
» scheidet ausser Selache maxima noch Selache rostrata, scheint 
» aber in der neusten Zeit, wie ich einer gutigen brieflichen 
» Mittheilung entnehme, geneigt zu sein letztere Gattung auf- 
» zugeben und dieselbe als eine Jugendform der maxima zu 
» betrachten ». 

Che il Selachus rostratus sia o no lo stato giovanile del maximus 
non può sapersi se non facendo, prima di tutto, la proporzione tra 
le lunghezze assolute del rostro delle due forme e le lunghezze 
assolute totali del pesce e della testa, per farne risaltare la lun- 
ghezza relativa del rostro a queste due parti. Ma è molto diffi- 
cile trovare il bandolo della garbugliata matassa, perchè pochi 
autori danno la lunghezza del rostro e bisogna dedurla dalle 
figure, non sempre in scala determinata e ben proporzionate. 
Per avere un punto preciso di partenza, occorre anche abban- 
donare la misura della regione preorale , che è la migliore 
nei selacoidei, ma non è più calcolabile esattamente da pro- 
fili e fa d’ uopo attenersi alla distanza della estremità del rostro 
dal margine anteriore dell’ occhio, come si pratica in genere nei 
pesci; quanto alla testa l’altro punto non dev essere la prima, 
ma l’ultima apertura branchiale, dove finisce lo splancnosche- 
letro, ossia l'origine della pinna pettorale. 

Eccone un quadro: 


396 P. PAVESI 


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Reggio Calabria (Macrz) (1). | 2™.620| 0m. 393 c | 6.6) 0. 838 c |3.1/2.1] 2 |i 
Capri (Macr?) (2). . . . . | 2. 761] 0. 288¢ | 9.7] 0.509c |5.4|1.8] 2 ff 
Penzance (Cornish) (8) 2. 767 | 0. 2664 |10.4| 0. 786 @ |3.5/2.9| 9 |i 
Lerici (Pavest 1874). 2. 950 | 0. 235 4 |12.9) 0. 850 a |3.4 3.6| #7 || 
Vado (Pavesi 1878) . 3. 250 0. 290 @ |11.2| 0. 9204 [3- Seba 
Convarneau (Gervais) . 3. 650 | 0.189 e |19.3| 0.770¢ |4.7|4.0| 2 
Lisbona (Brito Capello). 3. 820 | 0. 200.4 [19.1] 1.0304 |3.7@®|5.1| 9 
Bergen (0) A 8! 19201) OF 200NE LOG Malle RIA DA E 
Starlpoint (Cowen) (8). 5. 054 | 0. 253 d |19.9 2 |e 
Trondhjem (Gunner) (7). 6. 496 | 0. 295 ce |22.0| 1.180 e |5.5|4.0| 2 
Arran (Pennant) (8) ; 8. 330 2 = 2 4.45.4] Q 
Dieppe (Blainville 1810) (9) . 8. 770 ON Bon Wresoca Re Oe Te Vel We ey a | 
Hastings (Home 1809) . 9. 296 | 0. 3836 ce |27.6| 2. 160 ¢ |4.3|6.4] + 
Dieppe (Blainville 1811) (19). | 9. 528 | 0. 359 (11) ¢ |26.4| 2.117 (12) c [4.5 |5.6| 7 
New-Jersey (Lesueur) . .|10. 311} 0. 165 @ |62.4 2 —-|—-|¢ 
Fundy (Foulis) 2.191] 0. 380 @ |32.0 ? —|-—|¢ 


NB. Le misure relative delle colonne IV, VI e VII s'intende che sono tutte 
calcolate. Le misure assolute della colonna II sono tutte date nei rispettivi 
testi degli autori; quelle delle colonne III e V sono date se portano vicino 
la lettera d, calcolate se hanno invece la lettera c. Quasi tutte le misure as- 
solute essendo date originalmente nei sistemi antichi napoletano (palmi) e 
francese (pieds, pouces) e nell’inglese (feet, inches) furono tradotte in metri. 

(I) Squalus rostratus (Osservazioni intorno ad una novella spezie di Squalo, 
in Atti R. Accad. Sc. Borbonica, I. 1819, p. 76, tav. I, fig. 2). 

(2) Squalus isodus, ibid., p. 55, 65, tav. I, fig. 1, tav. II. 

(3) Squalus o Cetorhinus rostratus (On a Shark captured in Mount’s Bay on 
June 11, 1870, supposed to be identical with the Basking Shark of Pennant 
and the Broadheaded Gazer of Couch, in Zoologist 1870, 2. serie, N.° 59, Agosto 
1870, p. 2258). 

(4) L'autore dice che « esta medida è — 3, 5 ». 

(5) Dietro le indicazioni e figure in scala favoritemi dal prof. Danielssen. 

(6) Polyprosopus macer (A history of the Fishes of the British Islands, I. 
1862, p. 68 con fig.). 

(7) Brugden (Sqvalus maximus) beskreven ved J. E. Gunnerus (Trondhj. 
Selks. 1765, III, p. 33, tav. II; IV, p. 14, tav. IV, fig. 1 e 2). 

Non potendo consultare la memoria originale, mi servo dei dati riportati 
da Blainville: per la figura in Note sur plusieurs especes de Squale confon- 
dues sous le nom de Squalus maximus de Linné (Journ. de Phys., LXXI. 1810, 
p. 256, tav. II, fig. 3) e per la lunghezza totale in Mem. sur le Sq. pelerin cit. 
(Ann. du Muséum, XVII. 1811, p. 89, nota 1). 

(8) British Zoology, III, ed. Chester 1769, p. 78; ed. Warrington 1776, p. 89, 


'- tav. XIII. 


(9) Squalus pelegrinus (Note sur plus. esp. in Journ. Phys. p. 254-55, 257, 
tav. II, fig. 2; e Mém.in Ann. Mus., p. 89, nota 1). 

(10) Mem. sur le Sq. pelerin cit. (Ann. Mus. XVII. 1811, p. 88, tav. VI, fig. 1). 

(11) Calcolandola sulla figura ridotta a 1/3, s' avrebbe 0. 468, ma sta 26. 4 volte 
nella lunghezza totale. 

(12) Dovrebb’ essere 2.700, ma nella figura sta 4.5 volte nella lunghezza to- 
tale; anche secondo Capello « A cabeca tambem é menor no exemplar de Blain- 
ville, pois se contém no comprimento do corpo proximamente 5 vezes », 


SELACHI 397 


Osservando le colonne II e III si vede che la lunghezza preocu- 
lare del rostro non varia di molto e, se cresce colla totale del 
pesce, l'aumento non è in ragione diretta di questa, sia nelle 
forme rostrate confrontate tra di loro, o nelle massime tra di 
loro, o nelle rostrate messe a paragone colle massime. Per 
esempio: se il Selaco rostrato di Lisbona avesse un muso pro- 
porzionale a quello del Selaco rostrato di Penzance lo do- 
vrebbe presentare di 0™. 448 invece di 0. 200, cioè più del 
doppio. Se il Selaco massimo della baja di Fundy avesse avuto 
un rostro proporzionale al Selaco massimo di Hastings l'avrebbe 
presentato di 0. 440 invece di 0%. 380. Od ancora, confron- 
tando il rostro del Selaco di Penzance, che è il più piccolo di 
quelli indicati a misure certe, con quello del Selaco della baja 
di Fundy, che è il più grosso conosciuto, questo lo dovrebbe 
avere lungo 1. 430 invece di 0™. 380, cioè quasi il quadruplo 
del reale. Viceversa il Selaco di Penzance l'avrebbe assai più 
breve se lo presentasse in ragione dei Selachi di Lisbona o di 
Fundy. 

Bisogna volgere I’ attenzione alla colonna IV, nella quale i 
numeri delle volte che il rostro è compreso nella lunghezza to- 
tale del pesce crescono quasi regolarmente, per convincersi che 
esso è sempre man mano piu corto nei Selachi di maggiori di- 
mensioni; non v'è salto tra le forme rostrate e le massime, ad 
onta del piccol numero di dati raccolti; un salto l’ abbiamo ap- 
pena in quello della Nuova Jersey, il cui rostro fu indicato breve 
in modo eccezionale e forse erroneo. 

E che ciò dipenda soltanto dal rostro, e non da tutta la testa, 
ci risulta dalle colonne V e VI; essa è compresa nella lunghezza 
totale quasi lo stesso numero di volte, con poche varianti da 3 
a 4,9. 

Sfortunatamente un dato importantissimo è perduto per la 
_ scienza, perchè il Pennant ommise di darci la misura preoculare 
di un feto di Selachi. Questi dichiara infatti che (1) « They 
» were viviparous, a young one about a foot (cioè circa 30 


(*) Op. cil. III, ed. 1769, p. 80; ed. 1776, p. 92. 


398 P. PAVESI 


» centim.) in the” belly of a fish of this kind ». Aveva desso un 
rostro estremamente lungo, chi lo sa? All’ infuori di Pennant, 
nessuno ha osservata la viviparita dei Selachi; da lui è riportata 
anche I’ indicazione di G. Muller (1). 

Però non dobbiamo soltanto badare alle misure; c'è un’altra 
circostanza di molto rilievo da tenersi in conto, ed è la forma 
del rostro affatto diversa in questi squali, se di piccole o grandi 
dimensioni. 

Metto a confronto la figura della testa dei Selachi di Reggio 
Calabria (fig. 17), di Penzance (fig. 18) gentilmente comuni- 
catami, con lettera 6 febbraio 1878, dallo stesso Cornish che 
l’ha illustrato, di Lerici, (fig. 19), Vado (tav. II, fig. 1) e 
Concarneau (fig. 20) della lunghezza totale di 2 m. e mezzo a 
3 e mezzo circa e di quelli di Dieppe (fig. 25), dell’is. di Wight 
(fig. 26) e di Hastings (fig. 27) di 8 e mezzo a 9 m. e mezzo 
circa. 


Fig. 17. Fig. 18. 
(da Macrì, tav. I, fig. 2). (da uno schizzo di Cornish). 


Fig. 19. Fig. 20. 
(da Pavesi, tav. 1, fig. 1). (da Gervais, tav. XIII, fig. 1). 


(1) Ueber den glatten Hai des Aristoteles, und tber die Verschiedenheiten 
unter den Haifischen und Rochen in der Entwickelung des Eies (Abhandl. k. 
Akad. Wissensch. zu Berlin 1840 (1842), p. 234). 


— o 


SELACHI 399 


doni ato 
== 


Fig. 21. Fig. 22. 

(da Br. Capello, fig. 1). (da un disegno di Danielssen). 
Fig. 24. 

Fig. 23. (da Gunner, in Blainville 
(da Couch, p. 69). Journ. Phys. 1810, tav. 2, fig. 3). 
Ji 
Fig. 25. Fig. 26. 
(da Blainville, Journ. Phys. (da uno schizzo di Collett). 


1810, tav. II, fig. 2). 


; Fig. 27. 
(da Home, tav. VI, fig. 1; quasi identica alla fig. 1, tav. VI 
di Blainville, Ann. Mus. 1811). 


400 P. PAVESI 


I primi hanno un rostro che si stacca nettamente dalla testa, 
prismatico-quadrangolare, alto, con un becco o sporgenza ma- 
millare all’ estremità, quasi identico, colle sole differenze che la 
faccia superiore è piana o leggermente convessa, oppure ha 
una protuberanza tondeggiante od una concavità al davanti degli 
occhi. Gli altri presentano un rostro piramidale assai depresso, 
poco sporgente dalla testa e della forma ordinaria del rostro 
dei selacoidei. Appunto per questa considerazione io scriveva nel 
1874 (+) « Credo che questi due tipi di forme, molto affini ma 
diverse, si possano e debbano considerare due specie ». 

Ma il prof. Lutken mi domanda se tali differenze del rostro 
non possono essere state un po’ esagerate dall’ accidente, dalla 
preparazione ecc. e mi ricorda 1 cangiamenti di fisionomia av- 
venuti nella Lamna cornubica per la disseccazione del rostro, i 
quali furono espressi in diverse figure pubblicate. Le figure 
del Macri e del Couch possono essere benissimo esagerate e 
male eseguite, perchè vennero loro comunicate da persone in- 
competenti; ma non può ammettersi il dubbio per la figura 
dei Gervais e per quella da me data del Selaco di Lerici. 
Quest’ ultima venne presa dal fresco e mantenuta nel preparato 
del Museo Universitario di Genova col mezzo di esatte misure; 
ed assicuro che il rostro lungo e prismatico del Selaco di Vado 
fu visto coi miei occhi prima della preparazione com'è qui dise- 
gnato. Esaminiamo piuttosto.se le suddette forme diverse sono co- 
stanti e indipendenti dall’ età. 

Dal quadro sopradato appare che si conoscono dei Selachi in- 
termedii per dimensione totale ed anche per lunghezza del rostro. 
Or bene, la forma del rostro del Selaco di Lisbona s’ avvi- 
cina molto a quella tipica dei Selachi di Penzance e del Me- 
diterraneo, nella figura della testa vista da sotto (*) data 
dal Capello; ma nel profilo (fig. 21) non è evidente il di- 
stacco del prisma rostrale. Cosi pure.non lo è nella figura del 
Macri dello Squalus isodus, che è certamente un Selachus, 


(') Mem. cit., p. 35. 
(7) Mem. cit., fig. 2. 


SELACHI 401 


ma non il maximus, come s’ opina dai più, sibbene un rostratus; 
il disegno può lasciare dei dubbii, che svaniscono però leggendo 
le parole « maxilla superiore inferiore miaiore, magnum in ro- 
» strum cylindraceo-conicum in extremitate oblique et inferius 
» truncatum desinente » (+). Questi ricordano in ciò il Selaco di 
Bergen (fig. 22), che ha il rostro così formato da essere quasi 
identico a quelli dei Selachi più grandi che si conoscono. La 
forma del rostro del Polyprosopus macer Couch (fig. 23), che è 
più lungo del Selaco di Bergen, rammenta invece quella dei 
rostrati tipici, ma è piramidale invece di prismatica; ciò che 
può essere determinato dall'uscita della mucosità dai pori della 
cute. La figura del Selaco descritto da Gunner (fig. 24) è gros- 
solana all’ antica e da anche un’ idea falsa per le fessure bran- 
chiali piccole; però è degno di esservi notato un rostro ottuso, 
non distinto dalla testa. i 

Per siffatti esemplari, confesso che le mie diagnosi del Se- 
lachus rostratus e maximus (*) sono insufficienti a determinarli 
come l'uno o l’altro, non per difetto di espressione, ma per 
I’ incostanza medesima della forma del rostro. V’ ha dippiù. Le 
due serie di Selachi, a rostro così notevolmente diverso, sono 
legate da individui, che vi rappresenterebbero un termine medio; 
quindi dobbiamo ammettere una serie sola, 1 cui estremi sono 
molto differenti. 

Sorge però un’ altra difficoltà nella forma generale della 
testa, ossia nel rapporto fra il diametro verticale e trasversale 
di questa regione del corpo. 

. Riguardo al Selaco di Lerici, io dissi già (3) « Il corpo è co- 
» nico a sezione circolare, un pochino sporgente sulla linea me- 
» diana del dorso, e va decrescendo insensibilmente in grossezza 
» dalla base delle pettorali all’ indietro ..... Invece, dalle pet- 
» torali all’innanzi, il corpo si allarga fortemente, nello stesso 
» tempo che deprimesi, diventando di sezione ovale, con dia- 
» metro trasverso orizzontale sempre più lungo; e lo acquista 


» 


(1) Op. cit., p. 65. 
(2) Mem. cit., p. 36. 
(3) Mem. cit., p. 6. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (20 Luglio 1878). 26 


402 | P. PAVESI 


» massimo in corrispondenza della bocca ». Altrettanto posso 
ripetere pel Selaco di Vado., Più succinto e forse più chiaro fu 
il Capello (*) pel Selaco di Lisbona « Corpo fusiforme e alon- 
» gado; deprimido da regiào peitoral para diante; comprimido 
» no resto do corpo ». 

Dunque la testa è alquanto appiattita nei Selachi rostrati; una 
notevole depressione del corpo al davanti delle pettorali si può 
vedere ancora nelle figure di Couch del Polyprosopus macer e 
del Rashleighanus (*), che io riterrei già un Selachus maximus , 
ma non si constata più negli esemplari di maggiori dimensioni. 

Tuttavia questo può avere la sua causa in una difettosa de- 
scrizione; nelle figure generalmente date di profilo, per cui il 
fatto dell’ appiattimento non si rende visibile; oppure nella più 
pronunciata inclinazione all’ indietro degli archi mandibolare, 
joideo e branchiali e nella maggiore larghezza dell’ angolo che 
fanno i loro elementi inferiori coi superiori. Verificandosi I’ ul- 
timo supposto, il diametro verticale della testa riuscirebbe di 
conseguenza lungo circa come il trasverso e l’appiattimento si 
annullerebbe. Ma ciò non si potrà provare che confrontando 
uno scheletro di grande Selaco con quelli da me descritti. 

Il Capello (*) cerca altre differenze del suo Cetorhinus Blain- 
villii da quello di Blainville nell’ altezza della prima dorsale e 
nella lunghezza del lobo superiore della caudale. 

Faccio seguire un altro quadro per gli esemplari di cui co- 
nosciamo o possiamo calcolare le misure di queste pinne o parti 
di pinne. 


(1) Mem. cit., p. 234. 
(2) Ibid., p. 68. 
(3) Op. cit., p. 234. 


SELACHI 403 


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AS) = fie Ss 9 ® ovcs a 
< A ak Cece ain, ae 
Ha _ 
I II III IV Vv VI VII | 


fl Penzance (Cornish). . es Te Om. 330.a 8.3 Om. 660 d | 4. 
il Lerici (Pavesi 1874) . . 950 0. 250 @ | 11.8 0. 6004 | 4 


Sl 

n $1 

il Vado (Pavesi 1878) . 220 @ {10.1 | 0. 680 a | 5: no 
400 d@ |9.5()| 0. 890 d@ |4.2(@)] si 


2 
3 
il Lisbona (Brito Capeilo) 3 
fl Trondhjem (Gunner) . 6. 496 708 € 9.1 1. 239 ¢ 5. 
8 1. 023d | 8. 
8 
9 


Arran (Pennant) . . 330 > 94 ad 9. 


1 
il Dieppe (Blainville 1810). - 770 Soi | LON 1. 543 € 5. 
il Hastings (Home 1809) . . 296 . 908 e |10.2| 1. S24c | 5. 
| Dieppe (Blainville 1811) 9. 528 | 1. 270,83) ¢ | 7.5 | 1.732) | 5 
| New-York (De Kay) (5) |9.753-10.058| 1.219 4 |8-8.2| 1.828 4 |5.3- 


New-Jersey (Lesueur). 10. 311 0. 812-863 4 | 12. 6 1. 307 d ue 
il Fundy (Fowlis) . . . 12. 191 ? — 1. 447 @ | 8 


NB. Vedi le osservazioni del quadro precedente. 

(1) L’ autore dice « esta relacao é — 9, 5 ». 

(2) Secondo l’ autore infatti « esta medida é pouco maior que 4 ». 

(3) Calcolandola sulla figura s’ avrebbe 1". 662; ma per verità poi, come 
scrive anche il Capello « se comprehende 7, 5 vezes no comprimento total ». 

(+) Dovrebb’ essere 2. 232; ma nella figura sta 5. 5 volte nella lunghezza 
totale; e secondo Capello « medido o lobulo superior no comprimento dà 


proximamente 5 ». 
(5) Selachus maximus (Op. cit. p. 357, tav. LXIII, fig. 208). De Kay copio 


la figura di Lesueur, e non indicò poi l’anno, né la precisa località, in cui 
fu preso l’ esemplare che gli fornì le misure quì sopra riportate. 


Quindi appare dalle colonne II, II e IV che l'altezza della 
1.2 dorsale non è sempre in ragione diretta della lunghezza 
del corpo anche nei Selachi rostrati, e cresce regolarmente 
coll’ aumento di quest'ultima; ad ogni modo è maggiore nei 
rostrati che in quelli a muso breve. Il che è nuova con- 
ferma della regola generale da me già riferita (*) che « I’ al- 
» tezza delle pinne verticali è maggiore nei giovani in confronto 
» degli adulti ». 

Più variabili sono le lunghezze assolute e relative del lobo 
superiore delia caudale, come vedesi dalle colonne V e VI. 


(1) Mem. cit., p. 28-29. 


404 P. PAVESI 


Nella colonna VII ho accennato altresi se esiste o no un lo- 
bulo secondario presso l'estremità superiore di questa pinna, 
che io credetti (1) un carattere costante e generico, mentre ora 
risulta che è pure variabile nei Selachi, ma senza rapporto colla 
grandezza del pesce e colla diversità di forme rostrate o mas- 
sime. Nell’ esemplare di Vado questo lobulo manca, e si vede 
soltanto un’ intaccatura accidentale presso I’ estremità del mar- 
gine superiore del lobo maggiore della pinna. 

Un’ altra questione piuttosto vuol essere discussa e riguarda 
le appendici genitali maschili, poste ai lati dell’ ano e 
all’interno delle pinne ventrali, che servono durante la copula. 

Ultimamente il chiar. Van Beneden (*), come ho detto piu 
sopra in una nota, dimostrò che il Selachus maximus ha sul 
margine superiore-interno di queste appendici un corpo solido 
o sperone corneo impiantato nella pelle. Egli possedeva questi 
curiosi corpi allo stato fossile e potè attribuirli ai Selachi dietro 
esame dell'esemplare di recente messo nel Museo Britannico, 
ma s'accorse che Blainville (3) già li conosceva. 

Io aggiungerò che Shaw (4) li aveva figurati, prima del na- 
turalista francese, da un esemplare pescato ad Abbotsbury 
nel Dorsetshire, sulle enorme appendici genitali, che vennero 
trasformate in sorta di gambe dall’immaginoso disegnatore; né 
fu questo l'unico esempio di così stravaganti scambi. Anche 
Home li descrisse assai bene nel Selaco di Hastings primamente da 
lui illustrato, colle parole (°) « on their upper surface, it has a 
» gloss like that of silk, and there is a deep sulcus, in which is 
» contained a strong, flat, sharp, bony process, five inches long, 
» which moves on a joint, and the bone projects an inch and 
» a half beyond the skin, like a spur ». Quindi, notomizzando 
un altro esemplare preso a Brighton nel 1812 (°) vide ancora 
lo stesso sperone, che « bears a striking resemblance to that of 


(") Mem. cit., p. 35. 

(2) Un mot sur le Sel., p.5e tav. 

(3) Op. cit., p. 94 e4l26. 

(*) General Zoology, V, part II. Pisces, 1804, p. 327, tav. 149. 
(5) An anatom. Account, p. 207. 

(6) Addit. to an Account, p. 230. 


SELACHI 405 


» the male ornithorhynchus paradoxus ». E poi vi accennò, 
vagamente se vuolsi, il Lesueur (!), quando disse che dopo la 
preparazione la forma degli organi copulatori « seems to he 
» have been entirely lost, a large groove, however, and two 
» small appendices are still recognisable » ; ed il Mitchill (?) seri- 
vendo « From and between the anal fins, two legs project five 
feet in length, and are terminated by a claw tipped with horn! ». 

Ma questi cenni e disegni passarono inosservati, ed altri, fino 
a Van Beneden, non parlò più di sproni alle appendici maschili 
dei Selachi. 

Nel 1874 io non tenni parola di queste, che erano raggrin- 
zate e raccorciate dalla disseccazione, tanto che sulle mie ta- 
vole sembrano piu piccole del vero. In principio della presente 
memoria invece ne ho dato lunghezza, descrizione e figure, ed 
ho detto a posta che manca lo sperone corneo, di cul neppure 
erano provviste le appendici maschili dell’ esemplare di Lerici; 
né si deve confondere con lo sperone un pezzo lanceolato 
(is3, 0), chee semplicemente un lobo cutaneo inspessito. 

L’ illustre professore di Louvain, comunicandomi colla lettera 
28 luglio 1876 lo schizzo delle appendici maschili del Selaco 
del Museo Britannico, che ha poi pubblicato (*), mostrasi sor- 
preso di detta mancanza in quello di Lerici e m’ esprime I opi- 
nione che in quest’organo si troverà probabilmente uno dei ca- 
ratteri specifici più importanti fra il rostratus ed il maximus. 
Egli si lasciò influenzare dalla mia memoria; ma giudicando 
senza prevenzione, dobbiamo noi ritenerlo veramente un carattere 
specifico ? 

Le poche notizie, registrate negli annali della scienza, non 
bastano per dare una risposta decisiva. La forma delle appen- 
dici maschili è detta cilindrica dal De Kay pel Selaco di Nuova 
York, press a. poco cilindrica e terminata in punta ottusa dal 
Blainville per lo Squalus peregrinus di Dieppe; assai ingrossate 
all’ estremità erano nella Selache maxima di Penryn, secondo la 

(*) Op. cit., p. 349. 


(2) Nota in De Kay op. cit. 
(3) Un mot sur le Sel., fig. 1. 


406 P. PAVESI . 


figura di Couch, cilindro-coniche nello Squalus isodus Macri di 
Capri, coniche nell’esemplare del Museo Britannico, come ri- 
sulta dalla figura di Van Beneden, molto piu somigliante a 
quella dell’esemplare di Vado, in cui sono coniche, ma ap- 
piattite. Insomma la loro forma è un po’ variabile, oppure non 
fu sempre bene descritta. 

Quanto alla lunghezza, esaminiamo il quadro seguente. 


1 


i e 
S © a : + 2 
ss SMI - 0 ©) 
SELACO DI i E 2 3 È 33 o 
H Sit veil i 

Cs] qo 
I II III IV V 
CApril@4/0679) PASSINO Qu 761 Om 087 a | 317 ? 
Vado (Pavesi 1878). . . . . 3. 250 0. 160 @ 20. 3 no 
Maine (Mitcnill).. . . . .| 8.584 |"1.5234 | 5.6 si 
Dieppe (Blainville 1810) . . 8. 770 0. 823 € 10. 6 4 
Hastings (Home 1809) . . . 9. 296 0. 888 e 10. 4 sì 
Dieppe (Blainville 1811) . . 9. 528 0. 974 (1)d| 9. 8 sì 
New-York (De Kay) . . .|9.753-10.058| 0. 914 @ |10.6-11.0 2 
New: Jersey (Lesueur). . . 10. 311 0. 812 (2) 4 | 12. 6 sl 


NB, Vedi le osservazioni dei precedenti quadri per le misure. 

(1) Se si calcolassero sulla figura avrebbero almeno la lunghezza di lm. 476. 

(2) L’autore le misurò dopo la preparazione a secco, per la quale furono 
staccate e poi rimesse in posto, onde si può ritenere che avessero maggiore 
lunghezza. ‘ 


Dal quale si deduce che la lunghezza delle appendici maschili 
è di gran lunga superiore nei SelAchi di massime dimensioni.” 
Fatta la media dei due primi e de’ sei ultimi esemplari citati, 
questi dovrebbero presentare le appendici maschili appena così 
lunghe da comprendersi 24. 4 volte nella lunghezza totale, in- 
vece di 10, cioè sono in natura due volte e mezza più lunghe. 

Non abbiamo dati intermedii e numerosi per una più ragio- 


SELACHI 407 


nata conclusione; considerando però che queste appendici negli. 
squali in genere prendono maggiore sviluppo coll eta, presu- 
mibilmente anche nei Selachi tali differenze non sono speci- 
fiche, ma di eta. Per cui anche lo sperone sorgera nello stato 
adulto, a somiglianza di tante altre appendici cutanee od epi- 
dermiche in tutte le classi di vertebrati. . 

Ho fatto precedere le osservazioni anatomiche per far vedere 
se vi sono delle differenze di organizzazione interna tra il ro- 
stratus ed il maximus. 

Le più importanti dovrebbero essere senza dubbio quelle dello . 

scheletro; però questa parte non è stata descritta completamente 
che da me su esemplari rostrati di piccole dimensioni e non resta 
possibile un confronto che nelle vertebre, le quali sono più note, 
del che furono compresi specialmente i chiar. Van Beneden ed 
Hasse. 
« Nous venons, scrive il primo (!), de recevoir, par l’obli- 
» geance du professeur Pavesi, quelques fanons branchiaux du 
» Selache rostrata da Musée de Génes, pour les comparer à ceux 
» du Selache maxima et nous attendons de notre savant confrére 
» des renseignements sur les vertebres, pour juger du degré 
» d’affinité de ces deux Selache ». I 

Giova appena ricordare, quanto al numero, che le vertebre 
differiscono notevolmente persino nei diversi esemplari della forma 
rostrata, in particolare nella regione codale; quanto alla struttura, 
che tra le vertebre dei Selachi da me studiati e quelle di indi- 
vidui più grandi descritte dagli autori non vi sono che differenze 
insignificanti. Mi dispenso dal parlarne a lungo perchè I’ Hasse 
pure passò all'esame delle vertebre di grandi Selachi e le con- 
frontò anche con una dell’ esemplare di Lerici, che io spedii 
all’illustre prof. Kélhker; ed a ragione potè dire (*): « Ich habe 
» dabei die Ueberzeugung gewonnen, dass aus dem Bau der 
» Wirbel kein Schluss auf die Existenz zweier verschiedener 
» Gattungen von Selache zu machen ist, sondern dass man die als 
» rostrata beschriebene Form, als Jugendzustand der maxima 


(!) Un mot sur le Sel., p. 8. 
(2) Mem. cit., p. 44. 


408 P. PAVESI 


» zu betrachten hat. Uebrigens hat ja, wie bereits erwahnt, 
» Pavesi dasselbe angenommen ». 

Le differenze tra le mie osservazioni e quelle dei Gervais e 
di Hasse consistono, nell’ apparato neuro- ed emapofisario , 
dove io vidi le linee d’ unione delle cartilagini dell uno e del- 
l'altro lato, ed un maggior numero di intercrurali, che nelle 
vertebre recenti studiate dall’ Hasse non si osservano più od 
appena sono accennate. Quantunque egli dica che appartengono 
ad un giovane esemplare, quello di Concarneau è più adulto 
. del Selaco di Vado e pure da riferirsi alle forme rostrate; per 
cui è lecito supporre che le linee d’ unione scompariscano coll’ età. 

Sarebbe anche stato interessantissimo il fare dei confronti nella 
forma dello scheletro del rostro delle due sorta di Selachi, ma 
finora nulla conosciamo in rapporto a questi ultimi, nè possiamo 
ragionare per la via di paragoni in altri plagiostomi. 

Infine le diversità constatate (1) nel cuore e nel cervello si 
debbono ascrivere a poco esatte osservazioni di Home e Blain- 


ville e non bisogna farvi assegnamento per separare due specie 


nei nominati Selachi. 

Dopo gli argomenti orismologici ed anatomici, vengono in 
terza linea i geografici; vediamo cioè a quali conseguenze ci 
porta la loro rispettiva distribuzione nell’ oceano. 

Anche tale questione fu da me studiata nel 1874 (*). Il Sela- 
chus maximus è generalmente indicato dei mari artici, ma dicesi 
un pesce migratore, che naviga per accidente latitudini più basse. 

Io l’ho attribuito alla Groenlandia in base alle osservazioni 
di Ottone Fabricius (*), quantunque avesse detto che « rarissime 
» conspicitur, numquam capitur » nel fiord di Kakse della co- 
lonia del Friedrichshaab. È questo però un dato molto ambiguo 
per se medesimo, che ha poi pochissima importanza dopo quanto 
mi scrive il Lùtken, il quale si convinse, dietro consultazione 
dei manoscritti postumi del Fabricius, che egli si fondò soltanto 
sui racconti degli esquimesi. « Essi dicono d’ aver visto a set- 


(*) Pavesi, mem. cil., p. 56 e 61 e nel cap. III della presente memoria. 
(2) Mem. cit., p. 36. 
(3) Fauna Groenlandica, 1780, p. 130. 


I 
| 
I 


~———— 


SELACHI 409 


tentrione del Friedrichshaab un capodoglio morto, verosimilmente 
vomitato da un Kaksib-Kannioa, che vivrebbe in quella localita » 
e Fabricius interpretò questo fantastico pesce cane, capace d’ in- 
golare un cetaceo, come Squalus maximus. Dopo di lui nessuno 
ne seppe più nulla, ed invano il dott. Liitken raccomandò a’ suoi 
corrispondenti di quelle nordiche regioni d@’ informarlo e procu- 
rargliene esemplari; si crederebbe quindi autorizzato a cassarlo 
dalla propria lista dei pesci di Groenlandia (1). 

L’ho pure citato, sulla fede di O. F. Muller (?), della Da- 
nimarca, mentre non vi si è mai preso. M'accertai in seguito 
che egli non parlò della Danimarca p. d., ma de’ suoi pos- 
sedimenti, che a quell’ epoca si estendevano alla Norvegia e 
Lapponia finnese, e dell’ Islanda; infatti Muller da soltanto 1 
nomi volgari norvegesi ed islandesi dello Squalus maximus e 
ricorda che il Leem la indicò delle Finmarche e I Olassen del- 
l’Islanda. Quanto a quest’ ultima, vi citarono il Bein-Hakall o 
Ryner altri autori più recenti (3), le cui informazioni non sono 
però autentiche; ma nell’ estremo settentrione della Scandinavia 
qualche esemplare, secondo Malmgren (4), fu osservato anche in 
questi ultimi anni, specialmente nel fiord Varanger, per cui si 
vede che esso doppia il Capo Nord. 

E poi ben conosciuto, sotto il nome di Brugde o Brygde, 
sulle coste occidentali della Norvegia. Roberto Collett (°) raccolse 
molti dati intorno alla sua pesca dal principio di questo secolo 
in poi, dai manoscritti del prof. Esmark, di Hallager e d’ Heltzen, 
da relazioni verbali di possessori di stazioni peschereccie, guar- 
diani di fari, ecc.; seppe che le località più frequentate dai Se- 
lachi furono il golfo di Stavanger, i dintorni di Bergen, dove 
nel 1800 se ne presero 31 individui, il tratto fra Stadt e 
Helgeland, e su su l'arcipelago delle Lofoten e fin fuori di 
Tromsò. Meritano qui menzione gli esemplari del Trondhjem, 
divenuti tipici per la prima descrizione di Gunner, e quell’ altro 

(*) Arctic Bennal, p. 122. 

(2) Zoologiae Danicae Prodromus, 1776, p. 38. 

(3) Faber, Naturgeschichte der Fische Islands, 1829, p. 20. 


(*) Bidrag till Finmarkens fiskfauna(Oefvers. Vet. Akad. Forhandl. 1867, p. 264). 
(5) Norges Fiske, med Bemaerkninger om deres Udbredelse, 1875, p. 209 e 235, 


410 P. PAVESI 


conservato nel Museo di Bergen. Ma se « Endnu 1 forrige Aarh. 
» forek. denne Art i stort Antal udenfor Landets vestlige og 
» nordlige Kyster, hvor den paa flere Steder var Gjenstand for 
» en saeregen og indbringende Fangst; i Lobet af dette Aar- 
» hundrede er den efterhaanden i saa hoj Grad aftaget i Antal, 
» at den naesten overalt synes forsvunden ». 

Parecchi autori lo indicarono frequente alle Orcadi ed alle 
Ebridi. Fu preso nella Scozia al golfo di Clyde e, presso Loch 
Ranza, all’ is. Arran l’ esemplare di Pennant. S’ aggira intorno 
all’is. Tory, vicina all’ Irlanda, anzi fu detto essere di passaggio 
regolare nelle baje del Donegal e di Clew, tra le quali ne ven- 
nero pescati due di circa 9 m. a Broadhaven, e hanno fama pel 
Selaco le is. Bofin, da cui proviene l'esemplare del Museo di | 
Dublino. Penetra nel mare Irico e fu visto in numerose truppe, 
nel 1756 e parecchi anni successivi, nelle baje e nei seni del 
Caernarvonshire e d’ Anglesey; e di là passa a visitare più spesso 
la Manica. Vi ricorderò quello di Penryn di 9”. 65, preso 
nel 1809 ed accennato dal Couch: l’altro della vicina baja di 
St. Austell, che il medesimo autore descrive come Polyprosopus 
rashleighanus di 9". 94: il Basking shark maschio di Shaw, ucciso 
a fucilate presso Abbotsbury nel 1801: quello dell’is. Wight 
del marzo 1875, lungo 8". 83 e deposto nel Museo Britannico (1): 
‘i due di Brighton del 1812 e quello di Hastings del 1808, 
illustrati dall’ Home e che fornirono molti preparati anatomici 
al Museo del Collegio dei Chirurghi di Londra. Retrocedendo 
per la costa francese, citerò I’ esemplare di Boulogne del 1802, 
quello di Dieppe del 5 marzo 1808, denominato Squalus pele- 
grinus dal Blainville e conservato nel Museo di Parigi: contem- 
poraneamente due altri furono mostrati al pubblico in questa 
città, ma uno di essi venne distrutto (perchè mal preparato! 
dietro ordine del Tribunale e perizia di Cuvier) ed il secondo 
non si seppe più dove andò a finire: i tre di Dieppe del 21 no- 
vembre 1810, uno dei quali servi per la memoria anatomica del 
Blainville e diede qualche preparazione al sopradetto Museo 


(1) The illustrated London News, 20 marzo 1875, p. 267. 


SELACHI 411 


francese: un esemplare fu esposto nel 1808 in Rouen, e su di 
questo lo stesso Blainville ebbe una comunicazione da Cloquet: 
$7 ne furono catturati nel solo maggio 1575 all’is. Jersey, se- 
condo un’antica cronaca riferita dal Couch: e finalmente uno 
dato in secco nel 1787 a St. Cast nel medesimo golfo dove sorge 
quell’ isola normanna, è stato veduto dal La Cepéde (*), che lo 
disse lungo 10". 719. 

Se ne trovò nel 1865 sulle coste portoghesi a Povoa de Varzim 
un esemplare di più di 12 m., e per lo stretto di Gibilterra 
pare che entri qualche volta nel Mediterraneo. 

Quanto al nostro mare interno e suoi golfi, non si conosceva 
che per I’ assai problematica indicazione del farmacista Pomet, 
diffusa dal Couch, e per quelle altrettanto dubbie e da me non 
ammesse di parecchi naturalisti italiani, che lo citarono dell’ Adria- 
tico. Ma finalmente nel 1875 il signor Trois (*), dopo avercelo 
dato pure come specie adriatica, rarissima, di pochissimo pregio 
(mentre per l’ olio del fegato è tanto pregiato nel settentrione) 
e mancante al Museo di Venezia, nelle Annotazioni al suo Cata- 
logo scrive: « SELAcHE MAXIMA. Nel 1866 a Trieste alcuni pe- 
» scatori dell’ Istria mi offrirono una pelle di questo enorme 
» squalo, ma così guasta e maltrattata da non poter servire ad 
» alcun uso: era di un esemplare, di circa 8 metri, pescato in 
» Quarnero ». Quest indicazione è incontestabile e dobbiamo de- 
plorare soltanto che |’ esemplare sia perduto, giacchè fallirono 
le ulteriori indagini del conte Ninni, il quale, secondo ciò che 
mi disse, voleva acquistarlo a qualunque condizione. Io proposi 
al Trois alcuni quesiti, ma non potè che confermarmi la man- 
canza di considerevole porzione della testa, delle pinne ventrali 
e di pezzi dell’ addome in quella pelle, che era in via di de- 
composizione appena in parte arrestata col sale; inoltre so che 
egli lo ritenne S. maxima sulla fede del Nardo, dichiarandomi 
molto gentilmente, nella lettera 7 febbraio u. s., che se avesse 


(1) Histoire naturelle des Poissons, I. 1798, p. 211. 

(2) Prospetto sistematico dei pesci dell’Adriatico e Catalogo della collezione 
ittiologica del R. Istituto Veneto (Atti R. Ist. Veneto, serie 5.3, vol. I. 1875, 
p. 574 e 612). 


412 P. PAVESI 


veduto prima il mio lavoro avrebbe lasciato incerto il nome 
della specie. 

Per ultimo, esso ricompare di quando in quando sulle coste 
atlantiche dell’ America settentrionale. Si conoscono, oltre gli 
antichi esemplari di Nuova Jersey, Nuova York, Massachussett 
e Maine descritti da Lesueur, De Kay e Mitchill, quello di 
Foulis, pescato nel 1851 nella baja di Fundy, dove alcuni anni 
prima se n’ era veduto uno grossissimo verso St. Andrew, e 
l’altro recentemente annunciato dal rev. Harvey (!), come preso 
nel 1876 a Terranova sulla costa meridionale della baja della 
Concezione. 

Ora venendo al Selachus rostratus, le località note per la 
sua pesca sono: il Mediterraneo per lo Squalus isodus Macri, 
preso a nord dell’ is. di Capri, per lo Sq. rostratus Macrì, pescato 
nello stretto di Messina nel 1795, e per i due di Lerici e di 
Vado da me illustrati: l Atlantico a Lisbona pel Cetorhinus 
Blainvillii di Brito Capello preso nel 1869, e a Concarneau per 


i due individui del 1876, di cui trattarono 1 Gervais e Van Be- — 


neden: la Manica a Start Point, nel 1852 essendovisi pescato 
il Polyprosopus macer Couch, ed alla baja di Mount nel 1870 
lo Sg.0 Cetorhinus rostratus descritto dal Cornish e conservato 
nel Museo di Penzance. Il Wright (?) ci fa sospettare infine 
che i naturalisti, o forse meglio i pescatori irlandesi conoscano 
anche la forma rostrata. « It is to be hoped that Prof. Giglioli 
» will favour us with an abstract of Prof. Pavesi’s memoir, 
» especially of the reasons that induce prof. Pavesi to assert 


» that our Bofin Shark is S. rostrata ad not S. maxima, for to 


» me it appears that our seas may possess both these species ». 
A parte che egli mi ha frainteso, giacché io non dissi mai che 
il loro Bofin shark sia la rostrata e non la maxima, le ultime 
parole qui citate sono abbastanza espressive per la questione in 
corso. 

L’ area abitata dal rostratws non è diversa quindi da quella 
del maximus; sono gli stessi mari, le stesse regioni preferite 


(*) Nature, XV. 25 gennaio 1877, p. 273-74, 
(2) Nature, XV, 1 febbraio 1877, p. 292. 


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SELACHI 413 


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dai Selachi di entrambe le forme, il rostratus non è una forma 
esclusivamante meridionale, come s’ è creduto, perchè esemplari 
identici ai genovesi e portoghesi furono pescati lungo il Finistère 
e nella Manica. Questo è dunque un argomento di più per non 
ammettere la loro differenza specifica, sebbene qualche volta due 
specie congeneri abitino il medesimo luogo. 

Assai più difficile sarebbe l’investigare le ragioni della esten- 
sione geografica dei Selachi ed il loro vero centro di dispersione; 
fatto che non si può dicifrar bene con qualunque ipotesi. 

Ho già detto (!) che Home e Blainville attribuirono alle tem- 
peste ed alla fregola l’ essersi allontanati questi pesci dalle loro 
abituali dimore, che sono i mari del nord; suppose anche taluno. 
migrazioni verso mari più caldi nell’ inverno, verso I’ Islanda 
e la Norvegia nell’ estate. Ma se ci facciamo a considerare i 
mesi in cui vennero pescati gli esemplari conosciuti, troviamo 
p. e. pel Mediterraneo aprile, maggio e giugno, il che potrebbe 
significare un tempo di fregola, ma sarebbe contrario alla se- 
conda ipotesi; poi il settembre, che combinerebbe meglio con 
questa. Novembre, dicembre, gennaio sono le date più comuni 
per gli esemplari della Manica, ma abbiamo anche marzo, maggio 
e giugno; forse che le prime indicano il viaggio verso il sud, le 
altre il ritorno verso il nord? A Terranova e alla baja di Fundy 
furono trovati due volte in agosto, in novembre alla Nuova 
Jersey. 

Sembra poi che Banks (*) ed il prof. Ganestrini (*) abbiano vo- 
luto spiegare la rarità di questi squali col ritenerli viventi di solito 
nelle grandi profondità dell’ oceano; e, secondo una comunica- 
zione del Lutken, le migrazioni avrebbero forse soltanto una di- 
rezione dall'alto e profondo mare alle coste e viceversa. Ciò è pro- 
babile, tanto più che recentemente si venne a dimostrare che la 
comparsa dei banchi di arringhe non è dovuta a viaggi, che esse 
imprenderebbero, bensi ad un semplice cambiamento di livello 
a seconda della temperatura del mare, con una teridenza mani- 


(1) Mem. cit., p. 39. 
(2) In Home, An anat. Account, p. 217. 
(3) Fauna d’ Italia. III. Pesci, p. 44, 


414 P. PAVESI 


festa a vivere negli strati più freddi. È da notarsi però che i 
mari più frequentati dal Se/achus sono 1 meno profondi e che si 
piace particolarmente in vicinanza delle spiaggie; tutto il mare 
che circonda il Regno Unito è basso, 10 a 70 fathoms all’ in- 
circa, l’ esemplare di Penzance fu preso in soli 3 fathoms d’ ac- 
qua, quello di Vado nel porto, ecc. Inoltre è proverbiale la sua 
abitudine di starsene tranquillo per molte ore alla superficie, 
che non abbandona se non quando, colpito dall’arponiere, s'ina- 
bissa impetuosamente; si acquistò dagli inglesi il nome volgare di 
Sailfish perchè la sua grande pinna dorsale sporgendo così dal- 
l’acqua sembra da lungi una vela. 

Io vedrei un’ altra causa più generale, che dissemina i Selachi 
e ne limita l’area. Le località americane dove se ne pescarono sono 
tutte sulla corrente artica, che sbuca dallo stretto di Davis e seguita 
verso l’ equatore tra il Gulfstream e la costa. Le inglesi e scan- 
dinave rinomate per Selachi sono soltanto le settentrionali ed oc- 
cidentali e queste vengono parimenti bagnate di sopra dal Gulf- 
stream, che va perdendosi, ed in basso dalla corrente fredda, che 
viene dallo Spitzberg. Così l’ Islanda è circondata dagli ultimi rami. 
del Gulfstream e dalla corrente groenlandica, la quale si congiunge 
poi con quella della baja di Baffin alla latitudine appunto del 
Friedrichshaab. Nel Mare del Nord, nel Baltico non entrano queste 
correnti, e qui non troviamo Selachi, sebbene cotali mari siano 
vicini e comunicanti ampiamente coll’ Atlantico scandinavo e bri- 
tannico e colla Manica. Esse dirigonsi invece parallele alla Francia 
e al Portogallo; ci danno di nuovo dei Selachi Concarneau, 
Povoa de Varzim, Lisbona. Nuove correnti, dovute non più al 
calore disparato, ma ad una diversa salsedine, percorrono anche 
il Mediterraneo; la superiore entra da Gibilterra, va ad infran- 
gersi nel Golfo di Genova, discende lungo I’ Italia, traversa 
lo stretto di Messina, e nell’ Adriatico segue la costa dalmata, 
gira da Trieste a Venezia e ritorna in giù; Vado, Lerici, Capri, 
Reggio, Quarnero sono sulla corrente mediterranea e vi pren-' 
demmo dei Selachi. Noi non li vediamo mai attraversare il Gulf . 
stream; questo immenso fiume della valle atlantica deve essere 
per loro una barriera, come per la balena franca. Infine sap- 


SELACHI 415 


piamo che tutte le correnti marine trasportano miriadi di ani- 
maletti pelagici. 

Mi par dunque che i Selachi costituiscano un tipo originario 
dal mar polare artico, che tutt' al più si spinge a mari tempe- 
rati, seguitando le correnti oceaniche in ricerca di cibo; teoria 
che è facile combinare colla precedente. 

Certo mal s’ apposero quei naturalisti, i quali credettero che 
i Selachi si nutrano di cetacei, già lo fece osservare Steen- 
strup (1); e forse Pennant (?) passò all’ estremo opposto dicendo 
che « Their food seemed to consist entirely of sea plants » 
avendo trovato nel loro stomaco residui mezzo digeriti di alghe. 
Le condizioni anatomiche, specialmente la piccolezza dei denti e 
l’esistenza di fanoni, ossia di organi che visibilmente hanno lo 
stesso ufficio dei fanoni nelle balene, mettono fuor di dubbio che 
questi colossali pescecani, al contrario degli altri, non mangiano 
che piccoli animali. Al dire dei pescatori norvegesi, lo stomaco dei 
Selachi contiene soltanto onisci e vermiciattoli : secondo certi autori, 
sassolini, abbondante mucosità ed una sostanza che sembra fre- 
golo di molluschi: secondo altri, avanzi di meduse e molluschi: 
mai neanche una piccola resta di pesce. Per cui non si può am- 
mettere con Blainville e col rev. Harvey che i Selachi da loro 
veduti stessero cibandosi di arringhe e capellani; mentre d' altra 
parte, si comprende perchè seguitino le correnti e stiano d’ or- 
dinario a galla, non per riscaldarsi agli smunti soli del nord, 
ma per trovare que’ molluschi, crostacei e medusarii, che costi- 
tuiscono il loro vero alimento. 

Tuttavia si presenta subito un’ obbiezione contro questa nuova 
maniera d’interpretare la dispersione dei Selachi. Se, cioè, essi 
hanno la loro patria nel mare tra Groenlandia e Norvegia e 
quivi sono divenuti assai rari o quasi scomparsi, come mai 
se ne prendono ancora sulle coste inglesi e altrove? Prima la 


(1) Om Giaellegitteret eller Gjaellebarderne hos Brugden (Overs. K. D. Vi- 
densk. Selks. Forh., 1873, p. 66 (20) nota ,); Sur les appareils tamiseurs ou 
fanons branchiaux du Pélerin (Bull. Acad. Roy. Dan. Sc. Lett. 1873, p. 9 (2), 
nota 1). I 

(2) Op. cit., ed. 1769, p. 79; ed. 1776, p. 93. 


416 P. PAVESI 


non minore rarità, o quivi pure casuale comparsa, poi lo ster- 
minio di questi pesci lucrosissimi operato nei paraggi scandinavi, 
secondo me, sono plausibili risposte; nello stesso modo che la 
perseguitata balena si ridusse a rompere 


« Ne la polar contrada i ghiacci irsuti! » 


i Selachi fuggono quei prediletti fiords, continuando più lesti verso 
i punti avanzati dell’ Inghilterra e le spiaggie americane. 


Per chiudere questo lungo capitolo, dirò che la forza dei 
numeri e le stringenti argomentazioni mi obbligano a rinun- 
ciare in parte alle idee esposte nel 1874. Allora preferii distin- 
guere la forma rostrata come specie diversa dalla maxima, es- 
sendo mia principale preoccupazione quella di combattere I’ o- 
pinione della mostruosità, emessa dal Gill (!) e dal dott. 
Giinther (*); e fui ben soddisfatto nell’ascoltare dal sig. Taylor, 
specialista per gli squali, che il celebre ittiologo direttore del 
Museo Britannico se ne dissuase tosto che vide le figure ed 
esaminò la mia memoria. Oggi sono convinto invece che essa 
costituisca Jo stato giovanile della maxima, come altro cu- 
riosissimo esempio di rimarchevoli differenze causate dall'età da 
aggiungersi a quelli già da me citati (°). 

Caratterizziamo dunque colla seguente frase il 


Selachus (') maximus (GunNER). 


Corpo fusiforme, col diametro massimo nella regione branchiale — 1.8 dor- 
sale grande, opposta allo spazio tra le pettorali e le ventrali, senza spine 


(1) On the Affinities of several doubtful British fishes (Proc. Acad. Nat. Sc. 
Philadelphia, 1864, p. 207). 

(2) Catalogue of the Fishes in the British Museum, VIII. 1870, p. 395. 

(3) Mem. cit., p. 29 e seg. 

(+) Selachus ho sempre scritto è non più Selache, come prima ad imitazione 
di Cuvier (Régne animal, 1.* ed., II. 1817, p. 139) che ha istituito il genere. 
ZeXdyn è il nome greco comune a tutti gli squali ed il sommo naturalista 
francese lo riprodusse per errore al plurale, a lato di Pélerins, quale nome 
generico, in luogo del singolare ZsAdyog = Selachus. Devo al chiar. Steen- 
strup questa rettifica, alla quale però sarebbe contrario il Collett (Op. cit., 
p. 299, nota 1), perchè tanti generi di animali hanno la stessa desinenza di 


SELACHI 417 


— Pinna anale appena al di dietro della 2.* dorsale e, come questa, pic- 
cola — Carena ai lati della coda — Caudale spesso provvista di un lobulo 
secondario in alto — Senza membrana nittitante all’ occhio — Bocca am- 
piissima — Denti piccolissimi, conici, colla punta rivolta indietro, senza 
seghettature o cuspidi laterali, uguali in entrambe le mascelle ed in più 
serie — Aperture branchiali 5 per lato, grandissime, estese a quasi tutta 
la testa. — Fanoni branchiali — Spiragli piccoli sopra l’angolo della bocca 
— Pelle sottile, rugosa ruvida per spinette retroverse, nerastra al di sopra, 
biancastra nelle parti inferiori — Viviparo. 


che ha nello stato adulto: 


Testa convessa — Rostro assai breve — Occhi vicino alla punta del 
rostro — Uno sperone corneo sulle appendici maschili. 


Così ricevette nella scienza i nomi di 


Squalus maximus, Gunner 1765 

Sq. o Cethorinus peregrinus, Blainv. 1810, 1816 
Sq. gunnerianus, Blainv. 1810 

Cet. gunneri, Blainv. 1816 

Sq. o Cet. homianus, Blainv. 1810, 1816 
Cet. shavianus, Blainv. 1816 

Selache maxima, Cuv. 1817 

Squalus elephas, Lesueur 1822 

Sq. rashleighanus, Couch 1822 

Sq. rhinoceros, Mitch. 1828 

Sq. cetaceus, Gron. in Gray 1854 
Polyprosopus rashleighanus, Couch 1862. 


e supera 1 12 metri di lunghezza. 
Presenta fino ai 4 o 5 metri, cioè nello stato giovane: 


Selache e sono da tutti accettati. Blainville (Prodrome d’une nouvelle di- 
stribution systématique du régne animal, in Bull. sc. par la Soc. Philoma- 
tique, 1816, p. 121; Journ. de Physique, LXXXIII. 1816, p. 264) lo battezzò invece 
Cetorhinus , ed altri lo seguirono. Si vede che la priorità di un anno appar- 
tiene a quest’ ultimo; ma l’opera monumentale di Cuvier era già quasi tutta 
composta quando uscì la memoria di Blainville (V. prefazione Régne anim. 
I, p. XXVIII, nota 1) e ne fu ben più presto e più universalmente conosciuta, 
per cui ho adottato il nome di Selachus colla maggioranza degli autori. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (20 Luglio 1878). 27 


418 P. PAVESI 
Testa larga depressa — Rostro lungo, sporgente, prismatico-quadran- 
golare o piramidale — Occhi alla base del rostro e molto lontani dalla 


punta — Appendici maschili senza speroni. 


In questa forma ebbe 1 nomi tecnici di 


Squalus isodus, Macri 1819 

Sq. rostratus, Macri 1819 

Polyprosopus macer, Couch 1862 
Cetorhinus Blainvillii, Br. Capello 1869 
Sq. o Cetorhinus rostratus, Cornish 1870 
Selache rostrata, Pavesi 1874 

Cetorhinus maximus, Gervais 1877. 


Ormai ne sono conosciuti i principali organi, i suoi costumi e 
persino il modo di pesca. Quasi una decina di Musei al mondo, 
in Italia soltanto quelli di Genova, lo posseggono e vi figura 
come una delle più preziose rarità. Attende tuttavia dai natura- 
listi del Nord una completa biologia, alla quale io sono orgo- 
glioso di aver avuto due volte l'occasione di contribuire per 
quanto meglio e più estesamente mi fu possibile. 


Le 


oR WW 


SPIEGAZIONE DELLA TAVOLA (III) 


SS 


. Selaco di Vado, veduto di profilo. 
. Testa veduta di sopra. 

. La stessa veduta di sotto. 

. Encefalo veduto superiormente. 

. Lo stesso veduto inferiormente. 


fig. 


1 e 3 sono ridotte a circa 1/,, grand. nat. Le fig. 4 


e 5 sono in grand. nat. e si consulti per queste il significato 
delle lettere nel testo. 


E IE ee nn 


Intorno ad alcune specie di Casoari poco note. Osservazioni di TOMMASO SALVADORI 


Casuarius tricarunculatus, Brcc. 


Il D.° Odoardo Beccari in una sua lettera ornitologica pubbli- 


«ata negli Annali del Museo Civico di Genova, vol. VII, p. 717 
(1875) scriveva: « Ho tuttora vivo un individuo di un’ altra 


specie (di Casoar) trovato a Warbusi, e che chiamerei volen- 
tieri Casuarius tricarunculatus, perchè ha tre caruncole, che 
vanno sempre più sviluppandosi. ..... il casco non è ancora 
ben sviluppato, ma mi sembra che tenda a prendere una 
forma simile a quella del casco del Casoar di Ceram e di 
quello di Aru ». 


In un’ altra lettera scritta precedentemente da Dorei il 5 Giu- 


gno 1875, il Beccari, discorrendo del medesimo individuo, diceva 
(i. c. nota 2): « A Monni presso Warbusi ho comperato un 


piccolo Casoar, che forse è una specie nuova, ma non è ancora 
sviluppato per mostrare tutti i caratteri differenziali; è però 
distintissimo da tutti quelli indicati dallo Schlegel per la di- 
sposizione delle caruncole, che sono collocate molto diver- 
samente, vale a dire due grandi, distinte in alto, ed una 
piccola sferica più in basso, solitaria e mediana; il casco non 
è ancora sviluppato, ma è probabile che debba essere elevato 
e compresso ». 

Nessuna menzione di questo Casoar si trova nell’ opera: Ostri- 


ches and Ostrich Farming by Julius de Mosenthal and J. E. Har- 
ting, London 1877, e neppure in un articolo del sig. E. Oustalet 
intitolato: Observations nouvelles sur les Oiseaux coureurs de la 
Papouasie (Association scientifique de France, 3 Mars 1878, 
Bulletin: N.° 539, p. 349-350). i 


Il Beccari tornando in Europa nel 1876 non portò seco quel- 


420 T. SALVADORI 


l’ esemplare vivo del suo C. tricarunculatus, ma lo lasciò in 


Ternate, affidato alle cure del sig. A. A. Bruijn, presso il quale * 


il signor Laglaize mi ha detto di averlo veduto tuttora vivente 
nel Luglio del 1877. : 

Il signor Laglaize al principio di quest’ anno ha ricevuto dal 
sig. Bruijn, insieme ad altri uccelli di diverse località della 
Baja del Geelvink, tre Casoar, il più adulto dei quali, proveniente 
da Wandammen, fu venduto al Museo Britannico, e ad esso lo 
Sclater dette il nome di Casuarius altijugus, il secondo, che è 
indicato di Warbusi, fu acquistato dal Museo di Parigi e ad esso 
Y Oustalet dette il nome di C. salvadorii, il terzo finalmente, non 
adulto, è stato acquistato dal sig. Conte Ercole Turati di Milano, 
che a me l’ha inviato affinchè lo esaminassi. Questo non ha indi- 
cazione di precisa località, essendo scritto sul suo cartellino sol- 
tanto: Nouvelle Guinée, 1876, e corrisponde in tutto alla descri- 
zione che il Beccari ha dato del suo Casuarius tricarunculatus; 
ha il casco come quello di alcuni individui non adulti del 
C. galeatus, Vieill. di Ceram; soltanto il suo margine posteriore 


è alquanto più obliquo dall’ alto in basso e dall’ avanti al- 


l’ indietro; ma questa piccola differenza potrebbe essere cosa 
individuale. Le due caruncole sulla parte anteriore del collo sono 
ravvicinate e non molto grandi; e tra esse inferiormente si nota 
una piccola e sottile, ma ben distinta caruncola, per cui il nome 
di C. tricarunculatus fu scelto molto a proposito dal Beccari (1). 

Da Warbusi, cioè dalla stessa località dove il Beccari ebbe il 
suo C. tricarunculatus, si è detto provenire il tipo del Casuarius 
salvadorit, descritto recentemente dal sig. Oustalet (/. c.); anche 
questo avrebbe il casco sullo stampo di quello del Casoar di Ce- 
ram, ed avrebbe inoltre le due caruncole, o meglio una carun- 
cola sola divisa inferiormente in due, sulla parte anteriore del 
collo; ma, a quanto sembra, manca della piccola caruncola me- 


(!) L’esemplare sopramenzionato del C. tricarunculatus è stato esaminato 
anche dal sig. Oustalet, il quale pare che lo abbia creduto un esemplare 
del suo C. salvadorii; questa cosa mi viene affermata in ‘una lettera dal La- 
glaize; anche l’Elliot in una sua lettera mi scrive che il Laglaize aveva ri- 
cevuto tre esemplari del C. salvadorii , il più adulto dei quali era quello 
venduto al Museo Britannico. 


. 


CASOARI 421 


diana, ed a meno che quella caruncola non siasi rotta e distaccata 
pare che si tratti di una specie buona e ben distinta (1). 

Io non so nascondere che I’ asserita provenienza del C. sal- 
vadoriùi da Warbusi mi pare per lo meno dubbiosa, chè al- 
trimenti avremmo presso Warbusi la esistenza di due specie 
di Casoari, la quale cosa mi pare estremamente improbabile, 
giacchè io non conosco alcuna. località, ove siano state trovate 
finora più di una specie di Casoar. Lo Schlegel espresse già 
l’ opinione che ciascuna specie abiti ur’ area distinta, e sebbene 
questa cosa sia stata messa in dubbio dal Beccari (1. c.), tuttavia 
io debbo dire che i suoi dubbi non posano sopra alcun fatto 
accertato e che gli esemplari raccolti dallo stesso Beccari con- 
fermano |’ asserzione dello Schlegel. 

A me sembra probabile che sia avvenuto errore nell’ indi- 
cazione, delle località segnate sui cartellini del C. tricarunculatus 
sopramenzionato, e del C. sa/vadorti, e che la località Warbusi, se- 
gnata sul cartellino del secondo, non spetti a questo, ma al primo. 

Il terzo esemplare che il Laglaize ha ricevuto dal Bruijn è di 
Wandammen, località molto più al Sud di Warbusi, e fu 
venduto, come si è detto, al Museo Britannico; ad esso che era 
il più adulto dei tre, lo Sclater impose nella seduta del 19 
Febbraio 1878 della Società zoologica di Londra (Nature, XVII, 
1878, p. 375) il nome di C. altijugus,; poscia lo Sclater ci av- 
verte (P. Z. S. 1878, p. 214 nota) di essersi persuaso della 
identità del suo C. altijugus, e del C. salvadorii, e siccome la 
descrizione di questo apparve prima che fosse pubblicata quella 
del C. altijugus, sebbene in realtà questo nome avesse la pre- 
cedenza, lo Sclater ebbe la cortesia di sopprimerlo a favore del 
nome di Oustalet. 

Lo Sclater ha dato contemporaneamente una figura della testa 
e del collo di questa specie (P. Z. S. 1878, p. 213), ed ha fatto 
notare la somiglianza della medesima col C. beccart di Wokan 
(Isole Aru), dal quale egli dice che si può distinguere per le 

(!) Mi pare che dovrebbe essere cosa facile di distaccare pel suo stato di 


secchezza nell’ individuo del C. tricarunculatus, che io ho sottocchi, la pic- 
cola caruncola mediana. 


422 T. SALVADORI 


caruncole del collo più compiutamente divise. Tuttavia è da dire 
come |’ Oustalet menzioni soltanto una sola caruncola dicendo: 
La caroncule de la gorge est fortement bifide, comme dans le 
C. BECcARII. Per cui mi pare che le differenze fra il C. salvadorii 
ed il C. deccarîi rispetto alle caruncole non siano state chiara- 
mente indicate. Anche l’Oustalet ha fatto notare la somiglianza 
che esiste fra il suo C. salvador ed il C. beccarit, dal quale 
il C. salvadorii, secondo il medesimo Oustalet, differisce essen- 
zialmente per la forma del casco, che invece di essere unifor- 
memente compresso sui lati, sarebbe compresso verso il mezzo, 
restando grosso e rigonfio tanto anteriormente, quanto poste- 
riormente; questa cosa appare anche nella figura publicata dallo 
Sclater. Rispetto allo estendersi il casco più in addietro nel 
C. salvadorii non mi pare che la differenza sia reale. 

Lo Sclater scrive che probabilmente il tipo del C. altijugus 
non differisce specificamente da un altro Casoar non al tutto adulto 
esistente nel Museo Britannico, proveniente dalla Nuova Guinea 


meridionale, poco lungi dall’ isola Touan o Cornwallis, e che egli. 


riferì dubitativamente al C. beccari (P. Z. S. 1875, p. 527, pl. 58, 


e p. 533); io ho invece espresso |’ opinione (Ann. Mus. Civ. Gen.. 


VII, p. 717, nota, 1877) che il secondo appartenga ad una 
specie diversa dal C. deccarti, che chiamai provvisoriamente nel 
Museo Britannico col nome di Casuarius sclaterii; mi sembra 
molto difficile che quello e l individuo di Wandammen possano 
appartenere alla medesima specie; oltre alla grande distanza 
delle rispettive località, farò notare che il C. selaterw ed il 
C. beccarii hanno una sola caruncola divisa all’ apice, ossia 


due caruncole saldate alla base, mentre nel C. altijugus le due . 


caruncole sembrano, giudicando dalla figura dello Sclater, quasi 
al tutto divise. 

Io presi nel Museo Britannico la seguente descrizione del Ca- 
suarius sclateri - 

Medius, niger, casside parum alta, crassa, superne rotundata, 
latere posteriore fere verticali, brevissimo, crasso; paleare unico, 
mediocri, ad apicem diviso; ungue digiti interni breviuscula; loris 
et mento violaceis, capite et gula caeruleis, paleare rubro. 


ee ee ee ee ee 


CASOARI 423 


Long. tot. 1™,500; rostri hiat. 0™, 147; tarsi 0™, 300; ung. 
dig. int. 0, 080. 

Questa specie appartiene al gruppo di quelle col casco late- 
ralmente compresso, e coll’ unghia del dito interno piuttosto 
breve, come il C. galeatus di Ceram. Essa differisce dal C. bec- 
carti, specialmente pel casco basso, superiormente nella direzione 
trasversale tondeggiante e grosso, ed anche per la caruncola 
meno lunga. 

Lo Sclater ha fatto notare (Ibis, 1877, p. 372, nota) come 
sia probabile che gl’ individui del fiume. Fly, menzionati da 
L. M. D'Albertis (Sydney Herald, 1877, p. 248. — Ann. Mus. Civ. 
Gen. X, p. 19. — Ibis, 1877, p. 372), appartengano alla mede- 
sima specie di quello sopra menzionato. 


Casuarius occipitalis, SALvan. 


Nella stessa lettera ornitologica, nella quale è menzionato il C. 
tricarunculatus, il Beccari faceva menzione pure di un Casoar di 
Jobi, che gli sembrava nuovo e di cui m’ aveva inviato prece- 
dentemente uno schizzo, nel quale io riconobbi realmente come 
fosse rappresentata una nuova specie, cui imposi il nome di 
C. occipitalis, e che descrissi colle seguenti parole: 

« Casside compressa, postice depressa, appendicula colli antici, ut 
» videtur, nulla (*); capite, gula et parte superiore cervicis caeruleis; 
» macula occipital et colli parte nuda inferiore flavis ; area nuda 
» laterali colli imi carnea. 

« Il color giallo della parte inferiore del collo si addentra sui 
» lati con due punte nell’ azzurro della parte superiore, ed in- 
» feriormente si sfuma nel rosso carnicino dell area nuda, che 
» sul lati del collo si approfonda nella parte rivestita di piume; 
» la macchia occipitale gialla sembra di forma quasi triangolare, 
» colla base in alto, e con questa tocca il margine posteriore 
» del casco; questo sorge sul mezzo della testa e non si espande 
» lateralmente alla base, la quale è tutta circondata da pelle 
» di color azzurro. 


(!) Come vedremo, questa cosa non è esatta. 


424 T. SALVADORI 


» Nello schizzo colorito del Beccari è scritto: «  Ansus 16 
» Aprile 1875 » .... il Beccari scriveva a proposito dell’ indi- 
» viduo di Jobi presso a poco quanto segue: « Esso aveva la pelle 


» del collo lacerata precisamente nel luogo dove sogliono tro- 


» varsi le caruncole, per cui non potrei assicurare, che un ru- 
» dimento di caruncola non esistesse, ma in ogni caso non 
» poteva essere che solitaria e centrale e non più grande di un 
» pisello. Il casco è compresso, ma posteriormente è pure de- 
» presso, e presenta una superficie pianeggiante, non più 
» larga però di due dita.... ». Il Casuarius occipitalis sembra 
‘» affine al C. uniappendiculatus, Blyth, ma evidentemente ne 
» differisce per diversa forma del casco, per la macchia occi- 
» pitale gialla, pel color giallo della parte inferiore del collo 
» che non tinge soltanto la parte anteriore, ma la circonda 
» tutta, e forse anche per la mancanza di caruncola sul mezzo 
» della parte anteriore ed inferiore del collo ». 


Lo Sclater, menzionando il mio C. occipitalis (Ibis, 1876, p. 245, 


nota), dubitò che esso potesse essere il suo C. westermanni, col 


quale in vero nulla ha a che fare! 

Anche del mio C. occipitalis non si trova fatta menzione dal- 
l’Harting e dall’ Oustalet nei luoghi sopra citati! 

L’ esemplare menzionato dal Beccari, conservato nello spirito 
di vino, giunse più tardi al Museo Civico di Genova, ove ora si 
ammira superbamente montato. Esso mostra realmente una piccola 
caruncola sulla parte inferiore del collo, per cui correggendo 
la prima descrizione del C. occipitalis, ne do ora una più completa 
ed esatta: 

Casside pyramidali triquetra, pallide olivacea, facie postica plana, 
antrorsum depressa, stricta; paleare uno medio, parvo; capite, gula 
et parte superiore colli postici caeruleis; macula occipitali, colli 
parte nuda inferiore et paleare flavis; area nuda laterali colli imi 
carnea; rostro et pedibus fusco-olivaceîs. 


Long. tot. 1™ 670; rostri at. 0%, 137; tarsi 0,280; ung. - 


dig. mt. (02070! 
Il tipo di questa specie è un grande individuo adulto. 
Questa specie somiglia moltissimo al C. wniappendiculatus, 


ara e nn pn 


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CASOARI 425 


Blyth, e si può dire una forma rappresentante del medesimo 
nell’ Isola di Jobi; il C. occipitalis differisce dal C. uniappendi- 
culatus per la bella macchia triangolare gialla sull’ occipite, per 
la forma del casco, che ha la faccia posteriore molto più stretta, 
e quindi non di forma decisamente ovale, ma allungata, pel 
colore giallo-olivaceo del casco, per la caruncola piriforme sul 
mezzo della parte inferiore del collo molto più piccola, pel co- 
lore giallo della parte inferiore del collo più verdognolo e che 
si addentra in alto sui lati con due punte nell’ azzurro della 
parte superiore, e finalmente per l’ area nuda sui lati della parte 
inferiore del collo, la quale appare tutta di color carnicino e. 
non circondata di giallo. 

Tanto il Meyer (Sztzb. k. Ak. Wissensch. Wien. LXIX, p.217), 
quanto il von Rosenberg (Rest. naar Geelvinkb. p. 117) avevano 
accennato all’ esistenza. di una specie di Casoar in Jobi, che il 
von Rosenberg riferi, non so su qual fondamento, ma proba- 
bilmente per una semplice supposizione, al C. papuanus! 

Il C. westermanni, che il Meyer (I. c.), lo Sclater (P. Z. S. 
1875, p. 85, 87) ed io (Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 719, nota) 
in modo dubitativo, e l’Harting (op. cit., p. 96) e Il’ Oustalet in 
modo positivo (!) hanno asserito provenire da Jobi, secondo me 
non è diverso dal C. papuanus, Rosenb.; esso fu indicato primi- 
tivamente di Mansinam, e questa località è probabilmente esatta. 

Ho visto una figura della testa e del collo di una supposta 
nuova specie di Casoar, che l’Oustalet ha denominato C. edwardst; 
tanto la descrizione quanto la figura saranno pubblicate nei Pro- 
ceedings della Società Zoologica di Londra di quest’ anno (1878); 
l'individuo che ha servito di tipo a questa specie è indicato 
delle vicinanze di Dorei; tanto per i caratteri della figura, quanto 
per la località a me sembra che si tratti di un C. papuanus. 


Nuove specie di Colombi dei generi Megaloprepea, Rehb. e Macropyqia, 
Sw., descritte da TOMMASO SALVADORI. i 


Megaloprepia poliura, nov. sp. 


Ptilopus puellus, part., Schleg., Mus. P. B. Columbae, p. 40 (specim. ex 
Jobi) (1873). è 

Megaloprepia assimilis, Salvad. et D’Alb. (nec Gould), Ann. Mus. Civ. 
Gen. VII, p. 833, sp. 72 (Monte Epa) (1875). — Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. IX, 
p. 199, sp. 33 (partim) (1876). 

? Carpophaga puella, Ramsay (nec Less.), Pr. Linn. Soc. N. S. W. I, 
p- 394. — Sharpe, Journ. Pr. Linn. Soc. Zool. XIII, p. 503 (1877). 


Megaloprepia M. PUELLAE (Less.) simillima, sed cauda inferne 
grisea. ) 

Nel Catalogo di una collezione di Uccelli dell’ Isola Yule ecc. 
(Ann. Mus. Civ. Gen. VII, p. 833) io riferiva un esemplare 


maschio del genere Megaloprepia, raccolto dal D'Albertis sul 


Monte Epa, nella Nuova Guinea meridionale, alla M. assimilis, 
Gould, anzichè alla M. puella (Less.), per causa del colore 
grigio molto cospicuo della faccia inferiore della coda (1). Io non 
mancai di avvertire in quell’ occasione come non avessi potuto 
istituire alcun confronto con esemplari della M. assimilis, Gould, 
del Capo York. 

Più tardi, nella Parte II (Columbae) del mio Prodromus Ornitho- 
logiae Papuasiae et Moluccarum (Ann. Mus. Civ. Gen. IX, p. 199), 
io attribuii alla M. assimilis anche gli esemplari di Jobi, i quali 
sono simili in tutto all’ esemplare del Monte Epa, e differiscono 
costantemente da quelli della Nuova Guinea occidentale e delle 
isole vicine, che hanno la faccia inferiore della coda nera. La 
differenza nel colore della faccia inferiore della coda è così 
costante, che essendo in Dresda, io mostrai al Meyer meravigliato, 


(1) È stato il Bonaparte (Compt. Rend. XLII, p. 836), che pel primo ha indi- 
cato il colore grigio della faccia inferiore della coda come carattere distin- 
tivo della M. assimilis, mentre la medesima parte è nera nella M. puella (Less.). 


NUOVE SPECIE DI COLOMBI 427 


come senza guardare alla località io potessi indicargl fra un 
cinquanta individui quali fossero di Jobi e quali no. 

Nel Museo di Leida prima, e recentemente per cortesia del 
Conte Ercole Turati, io ho avuto l’ opportunità di confrontare 
cogli esemplari della Nuova Guinea meridionale orientale e di 
Jobi altri del Capo York (M. assimilis) e trovo che questi sono 
costantemente molto più grandi ed hanno sovente il sottocoda di 
colore più decisamente gialliccio ocraceo, per cui mi sembra che 
gli esemplari della Nuova Guinea siano da considerare come spet- 
tanti ad una specie distinta non solo dalla M. puella, ma anche 
dalla M. assimilis; queste due specie, la M. poliura e la M. ma- 
gnifica si possono riconoscere facilmente ai seguenti caratteri: 


1. Cauda inferne grisea: 
a. major; long. tot. circa 0™, 420-0", 400; al. 0™, 240- 
Ox 220i. 5 i A È 5 È 1. M. magnifica (Lath.). 
b. media; long. tot. circa 0%, 360; al. 0%, 190. . 2. » assimilis (Gould). 
c. minor; long. tot. circa 0%, 330; al. 0%, 175-0%, 170 . 3. » poliura, Salvad. 
2. Cauda inferne nigra; long. tot. 0%, 330; al. 0%, 170 . 4. » puella (Less.). 


Queste quattro forme non solo presentano differenze sufficienti 
per farle sempre distinguere, ma occupano anche aree diverse. 

La M. magnifica (Lath.) abita la parte meridionale-orientale 
d’ Australia. 

La M. assimilis (Gould) abita la parte settentrionale del me- 
desimo continente, specialmente il Capo York. 

La M. poliura è stata trovata finora nella parte meridionale- 
orientale della Nuova Guinea (sul Monte Epa), e nell'isola di 
Jobi; resta a sapersi se tutta la parte della Nuova Guinea ad 
oriente di Jobi sia abitata, come parrebbe probabile, da questa 
specie. Io ho esaminato nel Museo di Parigi un esemplare che 
“ è indicato come raccolto dal Lesson nella Nuova Irlanda, ed esso 
ha la coda nera inferiormente; ma siamo noi certi che la loca- 
lità indicata sia esatta? 

La M. puella (Less.) finalmente abita la parte occidentale- 
settentrionale della Nuova Guinea (Dorei, Andai, Mansmam, 
Warbusi, Dorei-Hum, Wa-Samson, Sorong) e le isole circon- 
vicine di Salvatti, Batanta, Ghemien e Waigiou. Il Ramsay 


428 T. SALVADORI 


(P. Z. S. 1876, p. 115) ha asserito di aver ricevuto due indi- 
vidui di questa specie, raccolti nel Capo York dal Thorpe. Io non 
so nascondere i miei dubbi che sia avvenuto errore nella deter- 
minazione di quegli esemplari, o che la località indicata non sia 
esatta. Recentemente abbiamo avuto ripetuti esempi di uccelli 
che si dicevano del Capo York e che provenivano invece dalle 
Isole Aru! 


Macropygia buruensis, nov. sp. 


Macropygia amboinensis, Wall. (nec Linn.), P. Z. S. 1863, p. 34 (Buru). 
— Finsch, Neu Guin. p. 178 (partim) (1865). — Wall., Ibis, 1865, p. 389, n. 84 
(partim). — Id., Journ. f. Orn. 1866, p. 382 (partim). — Salvad. (nec Linn.), 
Ann. Mus. Civ. Gen. VIII, p. 383, sp. 40 (Buru) (1876); IX, p. 204, sp.63 (partim). 

Macropygia turtur, part., Schleg., Mus. P. B. Columbae, p. 110 (indi- 
vidus de Bouro, p. 113) (1873). 


Capite rufo, vertice et occipite vinaceis; sincipite et genis rufis; 
collo postico nitide viridi in purpureum vergente; dorso, wropygio 
et supracaudalibus brunneo-cinnamomeis; gula rufescente; pectore 
rufo-vinaceo; abdomine rufo-cinnamomeo, crisso et subcaudalibus 
saturatioribus ; pectore summo fasciolis nigris transversis notato, 
plumis singulis FASCUS DUABUS fuscis tantum praeditis ; alis 
fuscis; tectricibus alarum superioribus dorsi colore marginatis; sub- 
alaribus cinnamomeis; cauda superne brunneo-castanea, inferne 
grisescente; rectricibus tribus utrinque lateralibus fascia lata obliqua 
rufa et altera subapicali nigra notatis; rectrice extima apice et po- 
gonio externo rufa; rostro nigro; pedibus rubris. 

Foem.? Jun. Differt a mari capite rufo, minime vinaceo; collo 
postico vix nitente, crebre fusco-punctulato, gastraeo rufescentiore, 
pectore summo minime vinaceo. 

Foem. juv.? Differt pileo saturate cinnamomeo, collo postico fa- 
sciolis nigris et fulvo-ochraceis notato, fascùs fuscis pectoris non 
bene distinctis. : 

Long. tot. 0™, 370; al. 0%, 175; caud. 0™, 180; rostri 0™, 017; 
tarsi 0%, 021. i 

Hab. in Buru (Wallace, Hoedt, Bruijn). 


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I 


NUOVE SPECIE DI COLOMBI 429 


Ho esaminato tre individui di Buru, uno dei quali in abito 
perfetto. 


a. #. Buru, 24 Settembre 1875 (Bruijn). 

Individuo adulto sopra descritto. 
6. 7. Buru, 1.° Ottobre 1875 (Bruijn) 

Individuo indicato come femmina, ma che forse è un maschio non al tutto 
adulto. 


c. #. Buru, 25 Settembre 1875 (Bruijn). 
Individuo giovane. 


GI’ individui di Buru, per quanto somiglianti a quelli di Am- 
boina, mi sembrano riferibili ad una specie distinta, differendone 
per la testa e per le parti inferiori, specialmente |’ addome ed 
il sottocoda, di color rossigno-cannella più intenso, e per questo 
rispetto somigliano a quelli della specie di Halmahera, M. bat- 
chianensis (Wall.), e così pure ne differiscono per le fascie tra- 
sversali scure del petto più rade, essendovene su ciascuna piuma 
soltanto due, e non tre come nella M. AMBOINENSIS. 

Questa specie è intermedia alla M. amboinensis (alla quale 
sono stati riferiti gl’ individui di Buru, tanto dal Wallace, quanto 
da me) ed alla M. batchianensis. 


Macropygia maforensis, nov. sp. 


Macropygia turtur, part., Schleg., Mus. P. B. Columbae, p. 110 (indivi- 
dus de l’île de Mafoor, p. 115) (1873). 


Macropygia doreya, Rosenb. (nec Bp.), Reist. naar Geelvinkb. p. 36 
(1875) (Mefoor). 


Macropygia griseinucha, part. Salvad., Ann. Mus. Civ. Gen. IX, p. 204, 
sp. 66 (specim. ex Mafor) (1876). 


Fronte albida; vertice, occipite et cervice conspicue cinereis, cer- 
vice et dorso summo viridi nitentibus; lateribus capitis griseo-rufe- 
scentibus; gula albida; pectore summo rufo-vinaceo, lateraliter 
amethystino nitente; pectore imo, abdomine et subcaudalibus fulve- 
scente-ochraceis, subcaudalibus saturatioribus et unicoloribus,; pectore 
fasciis transversis fuscis notato; abdominis fasciis transversis eva- 
nescentibus; dorso brunneo-castaneo, plumarum marginibus purius 
castaneis; remigibus fuscis; cauda superne brunneo-castanea paul- 


430 T. SALVADORI 


lum grisescente, rectricibus sex mediis unicoloribus, tribus extimis 
fascia obliqua media, altera nigricante subapicali notatis; rectrice 
extima apice et pogonio externo basin versus rufa; rostro fusco; 
pedibus rubris? 

Foem. Differt a mari pileo rufo-cinnamomeo; cervice et dorso 
fuscis, fulvo-ochraceo transfasciolatis; uropygii plumis, alarumque 
tectricibus cinnamomeo marginatis; gula albida; pectore summo fusco, 
plumarum marginibus rufo-ochraceis; abdomine fulvo-ochraceo , 
griseo-vermiculato. 

Long. tot. circa 0°,370; al. 0",165; caud. 0”, 180; rostri 
O* 019 farsi 0", 022: 


Hab. in ins. Mafor (Meyer, von Rosenberg). 


Ho esaminato cinque individui di questa specie, tre maschi 
adulti e due femmine, raccolti dal Meyer, dal quale li ho avuti 
gentilmente in comunicazione. Quando prima li vidi in Dresda, 
essi mi colpirono pel loro aspetto speciale. | 

I tre maschi adulti differiscono alquanto fra loro pel colore 
vinaceo della parte superiore del petto piu o meno vivo. 

Questa specie appartiene al gruppo di quelle colla parte su- 
periore della testa di color cenerino, e non somiglia alla M. do- 
reja ed alla M. griseinucha a lei vicine di patria, ma alla 
M. albicapilla, Bp. di Celebes; come questa ha le parti inferiori 
cospicuamente biancheggianti, per causa dei margini chiari, 0 
isabellino-bianchicci delle piume del petto; ma si distingue facil- 
mente pel colore cinereo del vertice, dell’ occipite e della cervice 
molto cospicuo, e pei riflessi splendenti decisamente verdi della 
cervice e della parte superiore del dorso. 

Questa specie è notevole anche per le fascie scure delle parti 
inferiori, e specialmente del petto, molto cospicue, come nella 
M. albicapilla. 

Prima di avere esaminato esemplari di Mafor io aveva sup- 
posto (giudicando dalla descrizione datane dallo Schlegel), che 
essi dovessero essere riferiti alla mia M. griseinucha, ma rico- 
nosco di essermi ingannato, e che gli esemplari di Mafor 
appartengono ad una specie diversa da quelle che abitano le 


NUOVE SPECIE DI COLOMBI 431 


altre isole della Baja del Geelvink. Così pure non appartengono 
alla M. griseinucha, ma alla M. doreya, gl’ individui di Jobi e di 
Misori, per cui il nome di M. griseinucha spetta soltanto agli 
esemplari di Miosnom. 

Le specie del genere Macropygia, affini alla M. amboinensis 
sono estremamente difficili da caratterizzare, tanto che lo Schlegel 
ha creduto di doverle tutte riunire in una sola, per la quale ha 
creato il nuovo nome di Macropygia turtur,; tuttavia le differenze 
tra gli individui perfettamente adulti delle varie specie sono ab- 
bastanza cospicue ed io ho cercato di compendiare quelle delle 
9 specie, che secondo me abitano le Molucche e la Papuasia, 
nella seguente tavola: 


I. Rectricibus sex mediis unicoloribus, mi- 
nime transfasciatis: 
a. Capite superne rufo, minime vel vix cine- 
rascente: 
a’. pectore fusco transfasciolato: 
a/’. pectoris plumis fasciolis tribus fuscis 
notatis . . : 5 aD 3 . 1. M. amboinensis (Liun.). 
(Amboina, Geram). 
b/’7, pectoris plumis fasciolis duabus fu- 


scis notatis . : : : . 5 . 2, » buruensis, Salvad. 
(Buru). 7 
b/. pectore vinaceo, minime fusco trans- 
fasciolato: 
a/’’. cervice rufo-vinacea, minime cine- 
rascente. Bt ai eee Tomas : . 3. » batchianensis (Wal:.). 


(Batcian, Halmahera, 
Ternate, Morty, Kajoa). 
b///7, cervice cinerascente . . . . 4. » carteretia (Bp.). 
(Nova Hibernia). 
b. Capite superne cinerascente: 
a‘!!’, pectore vinaceo-griseo, minime 
vel obsolete fusco transfasciolato . 5. » griseinucha, Salvad. 
(Miosnom). 
b/ 1/1, pectore conspicue fusco-transfascio- 
lato: 
a5. pectore conspicue vinaceo; cervice 
viridi-purpureo nitente: 
as. minor, long. alae 0%, 180, inferne 
rufescentior . . È ; È . 6. » doreya (Bp.). 
. (N. Guinea, Jobi, Misori, 
Salvatti, Batanta, Wai- 
giou, Guebeh?, Koffiao?, 
Misol?, Aru). 


432 T. SALVADORI 


58. major, long. alae 0, 190, in- 


ferne albicantior . 0 È 3 . 7. » Reyensis, Salvad. 
(Kei). 
d5. pectore albido-isabellino; cervice vi- 
ridi nitente 6 S 5 È ° - 8. » maforensis, Salvad. 
(Mafor). 


II. Rectricibus sex mediis nigro-transfascia- 
tis; corpore inferne castaneo-cinnamomeo 


unicolore . . ey A aaa a ay LS .-9 » nigrirostris, Salvad. 


(N. Guinea, N. Hibernia, 
ins. ducis York). 


ESSAI SUR LE GENRE CHELIDURA 
par A. DUBRONY 


Parmi les Orthoptéres, ordre d’insectes si délaissé des natura- 
listes, la famille la plus négligée est sans contredit celle des. 
Forficulidae (Stephens). — Aussi les travaux relatifs 4 ce groupe 
sont ils fort peu nombreux et malheureusement trés incom- 
plets; la plupart des écrivains depuis Géné, Serville, Fischer de 
Waldheim etc., n'ont pu verifier les types, et se sont bornés 
a citer textuellement les descriptions de leurs prédécesseurs. De 
là résulte qu'on trouve dans leurs ouvrages bon nombre d’e- 
spéces douteuses et une synonymie variant suivant les supposi- 
tions, plus ou moins justes de chaque auteur. 

Le genre Chelidura (Latr.) dont il sera question ici, présente 
de fréquents exemples de ces regrettables incertitudes. Dans son 
livre si remarquable (Orthoptera europaea), publié a Leipsig en 
1853, Fischer de Fribourg décrit huit espèces de Chelidura des- 
quelles il n'a pu étudier que deux: de visu; Fieber (Synopsis 
der Europaischen Orthopteren, Prague 1853-1854) n’a guére été 
plus heureux; enfin M. H. Dohrn (Versuch einer Monographie 
der Dermapteren, Stettiner Entom. Zeitung. 1867, p. 341), n’a- 
yant pu examiner qu'un petit nombre des types de Géné, a 
traité ce genre dune facon tout a fait incompléte, faute de 
matériaux suffisants. 

Malgré nos efforts, il ne nous a pas été loisible de voir en 
nature toutes les espéces du genre Chelidura, mais grace a l’o- 
bligeance de M." Ghiliani de Turin, nous avons eu sous les yeux 
tous les types de Géné. D’un autre còté MM." le Marquis 
Jacques Doria et le Docteur Gestro de Génes, avec leur inépui- 
sable bienveillance habituelle, ont mis 4 notre disposition leur 
collection d’ Orthoptéres et les ouvrages traitant du sujet dont 
‘nous nous occupons. Nous remercions aussi MM." Brunner de 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (20 Luglio 1878). 28 


434 A. DUBRONY 


Wattenwyl de Vienne, Bolivar de Madrid et Marquet de Tou- 
louse, 2 la bonté desquels nous avons du la communication de 
plusieurs espéces rares, et enfin l’habile artiste du Musée Civi- 
que de Génes, M.™ Leonard Féa auquel nous devons les dessins 
qui pourront donner quelque intérét à notre modeste travail. 


Ordo ORTHOPTERA (OLIv.). 
Sectio DERMAPTERA (Dz GeER). 
Fam. FORFICULIDAE (Stupx.). 


Gen. Chelidura (LATREILLE). 


Antennis 10-15-articulatis. — Elytris parvis vel rudimentarus, 
subtriangulis, versus suturam angustatis; alis nullis, veb alarum 
solis involucris. -- Abdomine apicem versus plus minus dilatato, 
segmentis 2 et 3 pliciferis. — Femoribus robustis, tarsorum arti- 
eulo secundo brevi, dilatato. — Forcipis  cruribus basi inter se 
valde remotis. 


Nous diviserons le genre en deux groupes: 
a. — Elytris liberis, alis et scutello nullis. 


1. Chelidura analis (Rams) 


Parva, nigra vel fusco-nigra, pronoto elytrisque fusco-rufis ; 
abdomine subtus rubescente; forcipis @ cruribus tenuibus, basi 
subdilatatis supra interneque mucronatis, arcuatis; lamina anali S° 
porrecta, lateribus angulatis;  brevibus, convergentibus, subcur- 
vatis, apice decussalis. 

Long. corp. 7 7, 5™ — 9%"; fore. 1™™3/, — 3, 0°”. 

» > Ene! Sa 5 ; Lap tiie 

SynonyMiE: Forficula analis, Rambur, faun. Ent. de |’ Andal. 
11, 10-11 (1838); 

Fieber, Lotos III, 255 (1853); ib. Synop. Eur. Orth. 72 (1854). 


ESSAI SUR LES CHELIDURA 435 
Forficula [Apterygida] analis, Fischer frib. Orthopt. Eur. 79 
(1853). 
Bolivar. Sinopsis de los Ortépteros de Espaîia y Portugal, 1,30 
(1876). 


d' grossi o var. lame anale 7 9 grossie 


Chelidura analis (RAMB.). 


Noire ou d'un brun-noir en dessus, rougedtre en dessous. 
— Téte brun-rougeàtre; antennes brunes de 12 articles: le 1.0” 
épais, cylindrique de grandeur moyenne, le 2.€ très petit, glo- 
buleux, le 3. et le 4.° courts, gros, sphériques, le 5.° un peu 
plus long, les autres s'allongeant progressivement jusqu’au der- 
nier qui est long et cylindro-conique. — Pronotum rectangu- 
laire (bord postérieur arrondi); un peu rugueux, fauve-obscur, 
les còtés plus clairs. — Zlytres d’un brun jaunatre un peu plus 
courtes que le pronotum, rugueuses, coupées triangulairement 4 
l'extrèmité postérieure. — Pattes jaunàtres. — Abdomen plus 
large a l’extrémité qu’a la base, un peu dilaté au milieu; plis 
ordinaires des 2° et 3° segments bien marqués; dernier segment 
dorsal 7 deprimé au milieu, plus épais sur les cétés, un peu 
dilaté au bout en angle obtus; dernier segment ventral présen- 
tant une impression profonde. — o Pinces brunes, leurs bran- 
ches larges et écartées à la base, munies en dessus, près de la 
racine, d’un tubercule, et intérieurement d’une dent bien visible. 
Elles offrent les deux variétés de forme qu’on trouve chez tant 
d’espéces de Forficulides; tantòt elles sont courbées seulement 


436 A. DUBRONY 


à la racine, puis longues et droites, (vardété macrolabia), tantòt 
elles sont beaucoup plus courtes, plus épaisses, et courbées en 
anneau dont les pointes se touchent (var. cyclolabia). — Lame 
anale s'avancant entre les pinces, redressée postérieurement; elle 
est quadrangulaire, assez épaisse, plus étroite a la base, amincie 
au milieu, ses angles latéraux postérieurs bien saillants. 

9. Pinces courtes, un peu recourbées, croisées au bout, der- 
nier segment dorsal presque lisse, iame anale petite, de forme 
ordinaire. 

Le @ de cette espéce se distingue de suite par la forme spé- 
ciale de sa plaque anale; la Q ressemble a celle de F. decipiens 
mais est plus étroite, plus allongée et de couleur beaucoup plus 
foncée. 

Hasitat: Espagne, Sierra Nevada, sous les pierres, (Rambur). 

Elle a été rencontrée depuis, dans ces mémes montagnes, par 
M.’ Ghiliani auquel je dois en outre la communication d’exem- 
plaires déterminés par Rambur lui-méme, qui mont permis de 
compléter l’excellente description de cet auteur. 


2. Chelidura setulosa ? (Frz.). 


SynonyMIE: Forficula setulosa, Fieb. Lotos, III, 256-257 (1853); 
ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1854). 
Bolivar, Sinopsis de los Ortopt. de Esp. y Port. I, 33, (1876). 


N’ayant pu nous procurer cette espéce, ni avoir sur elle aucun 
renseignement précis, nous nous bornerons a transcrire ici la 
bréve description de Fieber : 


Lone. “corp. 7°? fore. ? 

» » 912."1/, (computata forcipe?!), fore. ? 
97 ignotus. 

Fauve — Cotés de l’occiput, bouche, palpes et mandibules, 
jaunes. — Antennes? — Pronotum 4 peine plus long que large 
avec les bords pales. —- Elytres ovalo-quadrangulaires, posté- 
rieurement obliques, finement pointillées. — Pattes jaunes cou- 


vertes jusqgu au ventre de poils longs et raides. 


ESSAI SUR LES CHELIDURA Ay 


Dernier segment trapéziforme et recourbé creusé au bord po- 
stérieur, avec 4 légéres impressions et quatre raies a la base. 

Pinces fines, jaunes, avec une petite cannelure a l’extérieur 
et faiblement crénelées intérieurement. 

HaBITAT: Portugal. 

C'est avec beaucoup de doute que nous placons ici cette espéce 
dont le seul caractére saillant serait /a villosité des pattes!! et 
dont Fischer n’a connu que la femelle. On sait en effet, com- 
bien les forficulides de ce sexe sont difficiles a déterminer exac- 
tement. 


3. Chelidura sinuata (GERMAR). 


Brunnea, mtida; ore, antennis 12-articulatis, palpis, pronoti 
lateribus, elytris, pedibusque pallidioribus, elytris brevibus oblique 
truncatis, abdominalis segmenti ultimi  crassi, magni, transversi, 
subquadrati margine posteriore tumidulo, elevato. Forcipe robusta, 
bast arcuata; supra tuberculata et ante basin acute unidentata. 
Long. corp. * T°® — 13% 1/,, pron. 2™, elyt. 17" 4/,, fore. 3°"— 7 

» » QU — 9 ee ib Ee a toe rire ise, 


SYNONYMIE: Forficula sinuata, Lafresnaye M. S.; Germar, faun. 

Ins. Eur. XI; pl. 16, f. a-b (1824-1837); 

Burmeister, Handb. Ent. II, 755-56 (1838). 
Serville, Hist. nat. Orthopt. 49 (1839). 
Fischer de Waldh. Ent. Ross. IV, 48 (1846). 

_  Forficule des Pyrénées (ex parte) Desmarest, Faune franc. 
Orth. 16. 1. f. 9 2°. (1820-1830). 
Forficula sinuata, var. macrolabia , Fieber, Lotos, III, 256 

(1853), ib. Syn. Eur. Orth. 72 (1854). 

Chelidura sinuata, Bolivar, Sin. Ort. Esp. y Port. I, p. 33 


(1876). 

Forficula Dufour, Serv. H. nat. Orth. 49-5, pl. 1, f. 5, 5 
a (1839). 

Labidura vittigera, Motsch. M. S. . 


Chelidura vittigera, Fisch. de Waldh. Ent. Ross. IV, 48-49 (1846). 


438 A. DUBRONY 


Forficula Dufouri, Fisch. Fr. Orth. Eur. 81, p, 6, f. 17, 17 
a-c (1853). 

Forficula sinuata, var. cyclolabia, Fieb. Lotos III, 256 (1853), 
ib. Syn. Eur. Orth. 72 (1854). 
~ Chelidura Dufourit, Dohrn, Stett. Ent. Zeit. XXVIII, 342, 
(1867). 

Forficula paupercula, Géné, Monog. forfic. 14, (1832). 

Fieber, Lotos III, 257 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1854). 

Fisch. fr. Orth. Eur. 83 (1853). 

Dohrn. Stett. Ent. Zeit. XXVIII, 342 (1867). 


d' grossi pince du o@ vue de profil 9 grossie 


Chelidura sinuata (GERMAR). 


Brun rougeàtre ou couleur de poix. — Téte ferrugineuse ou |. 
brune; antennes fauves, de 12 articles: le 1* grand, épais, cylin- 
drique, le 2° globuleux, trés petit, le 3° assez long, conique, les 
suivants grands, égaux et cylindro-coniques. — Pronotum de la 
largeur de la téte, rectangulaire, (son bord postérieur un peu 
arrondi), marron avec les còtés testacés et une impression trans- 
versale, un peu pointillé. — Elytres courtes, assez larges, bom- 
bées, débordant un peu sur les cétés le pronotum qui en re- 
couvre la base en partie, tronquées postérieurement en triangle. 
Elles sonf marron clair avec une fine bordure testacée. — Au- 
cune trace d’ailes ni d’écusson. Abdomen marron clair, lisse: plis 


ESSAl SUR LES CHELIDURA 439 


ordinaires des 2° et 3° segment, bien marqués, s'élargissant chez 
le 7° du 1* segment au pénultièéme. Le dernier segment © est 
d'une forme caractéristique, il est trés grand, sa 1° moitié en 
carré transversal, puis se reléve un peu en arriére et redescend 
brusquement à angle droit de facon a former un gros bour- 
relet dont la face postérieure est verticale, plane, lisse, avec une 
faible impression de chaque cdté. — Plaque anale 7° assez 
grande, transversale, carrée et adhérente. — Pattes jaunàtres. 
— Pinces marron clair, robustes, leurs branches distantes è 
la base; prés de celle ci et en dessus un fort tubercule par- 
fois dentiforme; un peu au dela et en dedans une dent trés 
forte et recourbée; pointes aigues et légérement recourbées en 
dedans. 

La forme des pinces offre deux variétés remarquables; la 
1° (sinwata, auctor., macrolabia (Fieb.) a les branches trés 
longues, un peu sinuées, légérement arquées un peu au dela de 
la base, rappelant celles de la Ch. aptera var. simplex; 

La 2° variété: (Dufouri, Serv. etc., paupercula, Géné, Cyclo- 
labia, Fieber) a les branches courtes, droites jusqu’au tubercule 
supérieur, puis courbées en anneau elliptique dont les pointes 
se touchent. 

Nous adopterons pour 
cette 2° variété le nom de 
v. Dufouri. 

L’abdomen 9 va en s'é- 
largissant de la base au 5° 
segment, puis en diminuant 
jusqu’au bout; dernier seg- 
ment de forme ordinaire. — 
Plaque anale 9 étroite, 


rectangulaire, assez longue, Nea BEGGS oh Demag apes 
saillante entre les pinces. Chebduirg sinuata (GeaMAn) 
Pinces plus claires que Var. Dufouri{SERY. 


le corps, presque droites, 
triangulaires, un peu ondulées, échancrées en dedans, a la racine, 
aigues a l’extremité qui est a peine recourbée. 


440 A. DUBRONY 


On distinguera facilement le 7 de cette espèce a la forme 
toute particuliére du dernier segment abdominal. 

Hapitat: Crimée, Pyrénées, Alpes de la Savoie. 

Les individus d’aprés lesquels nous donnons cette description 
nous ont été communiqués par M." Marquet, (provenance exacte, 
environs de Tarbes, Hautes Pyrénées), et M." Brunner de Wat- 
tenwyl (Pyrénées). 

Les exemplaires de Savoie qui ont servi de type a Géné pour 
sa Forficula paupercula, et qui font partie de la collection du 
Musée de Turin, ne différent absolument en rien des précédents — 
(var. Dufourii). — D’aprés les régles du droit de priorité nous 
eussions méme adopté le nom de paupercula pour l’espèce, si la 
description de Géné concordait avec ses types eux mémes. Mal- 
heureusement il n’en est rien, ainsi qu'on pourra en juger en 
lisant cette description que voici textuellement: 


9. Forficula paupercula, nob. 


« F. dilute-testacea, antennis 12-articulatis, capite, antennis, 
» thorace, utrinque pedibus forcipeque dilutioribus; abdomine 
» postice dilatato, lamina anali parva, porrecta, apice rotundata ; 
» forficibus subrectis edentulis. Mas. 

» Longit. 4 lin. 

» Non conosco che il maschio di questa nuova specie, che 
» parmi egregiamente distinta dalle seguenti, alle quali rasso- 
» miglia per la forma della lamina anale e della pinzetta. La 
» prima è sporgente, piccola, rotondata all’ apice; la seconda ha 
» le branche quasi diritte, cilindriche, sottili, eguali in lun- 
» ghezza a due terzi dell’ addome, e sprovveduta di denti e di 
» tubercoli. L’ ultimo segmento addominale è segnato nel mezzo 
» della faccia superiore da una breve linea verticale, fortemente 
impressa. Il colore del tronco è testaceo-chiaro; la testa, le 
» antenne, i bordi del torace, i piedi e la pinzetta sono più di- 


¥ 


» lavati. La trovai confusa con varii insetti provenienti dalle 
Alpi della Savoia » (Géné). 


7 


ESSAI SUR LES CHELIDURA 441 


b. — Elytris rudimentartis, pronoto connatis, alarum solis in- 
volucris, scutello patente. 


4 Chelidura acanthopygia, (Gin). 


Rufo-testacea vel picea; capite ferrugineo, antennis 13-articulatis, 
palpis, pronoto, pedibus, forcipeque pallidioribus; abdomine punc- 
tulato, circa medium dilatato, subtus dense pubescente; segmentis 
posticis ad latera costatis, ultimo dorsali Y in medio valde de- 
presso, utrinque tuberculato, lamina anali Y° conica, inter for- 
cipem assurgente, Q porrecta; forcipe 7 arcuata, cylindrica, basi 
tuberculata; © brevissima, subrecta. 

Long. corp. 7 6™™1/, — 10" 1/.; fore. 7 3™™'/, — 5™™ Ye 

» By SOI A — ll AO, 2. 

SynonyMIE: Forficula acanthopygia, Géné, Monog. forf. 13-14 
(1882). 

Fieber, Lotos III, 256 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1853). 

Fischer frib. Orth. Eur. 83-4, pl. 6, f. 20, 20 a-d (1853). 

Friwaldsky, Orthopt. Hungar. 50-51 (1867); 

| Dohrn, Stett. Entom. Zeit. XXVIII, 342-43 (1867). 


dg grossi lame anale du ,# 9 grossie 


Chelidura acanthopygia (GENE). 


Chelidura acanthopygia de Sélys-Longchamps, Add. et correct. 
au Catal. rais. des Orthoptères de Belgique p. 6, (1868). 
Schoch, die Schweizerischen Orthoptern, p. 13 et 27 (1876). 


442 A. DUBRONY 


Pierrat, Catal. des Orthopt. d’Alsace et de la chaine des 
Vosges, 1878. 

Forficula xanthopygia, Schmidt, Verz., Krain Orth. 78 (186-). 

Forficula aptera, Schmidt, Verz. Krain Orth. 78 (186-). 


Testacé-rougeatre, ou brun-roux ou couleur de poix. — Téte 
ferrugineuse, un peu pubescente, antennes de 13 articles et palpes 
pubescents de la couleur de la téte; 1* article des antennes 
long, gros, cylindrique; 2° art. globuleux, trés court, 3° art. 
long, gréle, cylindrique; les autres égaux longs, cylindro-coni- 


ques. — Pronotum quadrangulaire, 4 peine arrondi postérieure- 
ment, jaune testacé; écusson étroit, semi-orbiculaire. — Elytres 
transverses, soudées a la suture. — Pattes jaunàtres. — Ab- 


domen dilaté vers le milieu, assez luisant, ponctué, pubescent en 
dessous; les segments 2 et 3 présentent les plis ordinaires bien 
marqués; les derniers segments còtelés sur les bords, un peu 
dentelés postérieurement; dernier segment dorsal 7 offrant 
une forte dépression médiane; un tubercule un peu aigu s'éléve 


de chaque cdté sur la base de la pince; dernier segment dor- 


sal Q plus glabre, avec les tubercules émoussés. — Lame anale 
du @ singuliére, conique, redressée entre les branches de la 
pince, en forme de corne, aigue 4 l’extrémité; plus rarement 
un peu élargie, faiblement échancrée. Lame anale 9 courte, 
peu saillante, non recourbée. 

Branches de la pince du 7 cylindriques, écartées a la base, 
légérement arquées, munies en dessus d'un tubercule, du reste 
inermes, convergentes au sommet, parfois plus courtes que l’ab- 
domen, parfois presque aussi longues que le corps entier; pinces 
de la © trés courtes; presque droites, un peu sinueuses, se croi- 
sant a Vextrémite. 

On trouve des femelles entiérement couleur de poix, sauf la 
base de la pince qui est d’un testacé-ferrugineux. 

(La description qui précéde est empruntée presque textuellement 
d Fischer de Fribourg). 

Cette espéce se distinguera de suite d la forme Pia) 
de la lame anale du mule. 


ESSAI SUR LES CHELIDURA 443 


Hasitat: Elle est beaucoup plus répandue que ses congéènères. 

Collines voisines de Turin, en Octobre, sur J’ Onoporde, (Bonelli). 

Toute la Suisse, en automne, dans les feuilles de chérfe sé- 
ches et roulées (D." Gustav Schoch) — près de S.' Maurice (Alpes 
Rhétiques), à 2000." s. m., sur les Mélézes, au commencement 
d’Aout (de Heyden). 

Allemagne, prés de Fribourg (Fisch. fr.); — Gersnbach, prés 
de Baden-Baden, sur les haies, de 7."° a 9.""°; — près de Franc- 
fort sur le Mein, Giesen etc., commun vers le milieu d Avril, 
sur l’Epicea, (de Heyden); — Belgique: environs de Spa, hau- 
teurs entre Pepinster et Theux, fin de 7." sur des buissons 
de chéne; Groenendael près de Bruxelles, fin de février, sous la 
mousse, au pied des grands sapins. - 

Environs de Paris, foréts de Saint Germain, Fontainebleau et 
Marly, assez commune, (Brisout de Barneville). 

Vosges, assez rare, sur les arbres de la région élevée, Ger- 
bamont, Basse sur le Rupt: (Pierrat). — Hongrie, (Friwaldsky). 

Enfin j'ai trouvé moi méme cette espéce prés de Suse (Alpes 
du Piémont), à 1200.” s. m. sous les pierres, au pied des mé- 
lézes, du 15 7."° au 15 Octobre. 


o. Chelidura edentula (Wottast.). 


Aptera, valde depressa, fusco-ferruginea, vel fusco-picea, glabra, 
subopaca; capite postice paulo dilutiore; prothorace subquadrato, ad 
latera pallidiore, subdiaphano, elytris valde abbreviatis, apice con- 
junctim profunde emarginatis; abdomine confertim subruguloso 
punctato, segmentis secundo et tertio plica laterali auctis, ultimo 
fere simplici, in faemina apicem versus distincte sed parce pilosis; 
forcipis cruribus in utroque sexu edentulis, in  longioribus, 
curvatioribus ; antennis (13-articulatis), palpis, pedibusque diluto- 
testaceis,»plus minus infuscatis. 

Long. corp. 7° 10™™"/, — 12™™4J/,, fore. 4™™1{, — 5" J, 

» a LO 1OA 1335, sts) — 41). 

SYNONYMIE: Forficula edentula, Wollaston, Ann. Mag. Nat. 

Hist. [3], I, 20 (1858). 


444 A. DUBRONY 


Hapitat. Madére méme; se rencontre dans les districts boisés 
humides 4 une altitude moyenne; trouvée au pied de rochers 
élevég et a pic prés de l’extrémité supérieure de la Rzbeira de 
S.° Luzia, en Juillet 1855, par Wollaston lui méme. 

C'est une forficule vraiment indigéne et d’un type très re- 
marquable, — son corps aptére, ses élytres très raccourcies, 
(échancrées au sommet) et subopaques, sa surface très aplatie, 
jointe a l’absence totale de dent interne a la pince du &, lui 
donnent un caractére auquel il est impossible de se méprendre. 

N’ayant pu voir en nature cette Chelidura, nous avons donné 
textuellement ci-dessus la description de Wollaston. 


. 6. Chelidura Bolivarii (spec. nov.). 


Castanea, capite ferrugineo, antennis 13-articulatis; palpis, pro- 
noti lateribus, pedibus forcipeque testaceis, abdomine postice dila- 
tato, laevi, ultimi segmenti abdominalis  tuberculis duobus ma- 
gnis, crassis, subconicis, forma insigni, impressione media pro- 
funda separatis; lamina anali magna, prominente; forcipis cru- 
ribus 9 sat robustis; paullo ante basin acute sed brevissime uni- 
dentatis, haud tuberculatis; Q brevioribus, trianguiaribus, apice 
decussatis. 


of grossi dernier segment abdominal du 7 9 grossie 


Chelidura Bolivarii (spec. nov.). 


Long. corp. oo” 9™™ Long. corp. iy Ol 8aaar 
» capitis 7 ISU > | capitis \O na, 


ESSAI SUR LES CHELIDURA 445 


Long. pronoti 7 1°" 1/, Long. pronoti 9 1" 1/, 
melvin tes Memes ao elitr Ge OR ta, 
Oro eta fore. MON 


Jatik pronot dedito et 9. 
e ulti segni. vahdom: 228/107. 


Corps marron clair, parfois un peu rougeatre; — téte grande, 
ferrugineuse. Antennes testacees, de 13-articles, le 1* long, gros, 
eylindrique, le 2° court, cylindrique, aussi large que long, les 
autres presque égaux et cylindro-coniques. — Palpes testacés. 
— Pronotum dun brun fauve, ses bords testacés: carrè avec 
une impression longitudinale médiane; écusson moyen, ellip- 
tique. . 

Elytres brun-fauve, courtes, transverses, triangulaires; cdtés 
rabattus distincts, étroits; fourreau des ailes marron, échancré 


posterieurement. — Pattes testacées. — Abdomen lisse, dilaté 
graduellement de la base a l’extrémité, plis ordinaires des 2° et 
3° segment, bien visibles. — Dernier segment du & très grand, 


terminé par une profonde impression médiane bordée d'un repli 
a l'extrémité; de chaque cdté s'éléve, juste au dessus de la ra- 
cine de la pince, un tubercule tronconique, trés gros, plus large 
que haut, lisse avec le sommet rugueux. — Chez la 9 le der- 
nier segment abdominal est moins grand, les tubercules et l’im- 
pression médiane bien moins prononcés quoique trés visibles. 

Lame anale du 7 large, rectangulaire 4 angles arrondis, ru- 
gueuse et bien saillante entre les pinces. — Q petite, étroite 
et peu saillante. 

La pince du 7 dont les pointes se touchent forme un demi- 
cercle; ses branches sont assez robustes, arrondies, trés écartées 
a la base, pointillées, sans aucun tubercule; leur couleur est 
testacée de la base au milieu, brune pour le reste. Prés de la 
racine, en dedans, s'éléve une dent brune trés petite et très 
aigue. 

Pinces de la Q triangulaires, assez robustes, légèrement cour- 
bées, croisées a l’extrémité; la racine et la pointe sont testa- 
cées, le reste brun. 


446 A. DUBRONY 


HaBITAT: Cette espéce nouvelle a été rencontrée en deux 
points de la Sierra de Guadarrama (Espagne): 

1.° Navacerrada, altitude supra m. 1780", mois de Juin, (L. 
Perez Arcas). 

2.° Escorial, environ 1000” d’altit. s. m., sous les pierres, sur 
des pentes séches et dénudées de végétation, mois de Février et 
Mars (Bolivar.). 

La Chelidura Bolivarù est facile a distinguer par la forme du 
dernier segment abdominal, et de la lame anale. 

Nous devons la communication de cette espéce au savant pro- 
fesseur, M." Bolivar de Madrid, auquel nous nous faisons un 
devoir de la dédier. 


7. Chelidura aptera (CHÙarp.). 


Castanea, vel rufo-picea, capite, antennis 13-articulatis, palpis, 
pedibusque fulvis; pronoti lateribus testaceis, abdomine postice valde 
dilatato, punctato; forcipis  cruribus basi dilatatis, basi supra 
unituberculatis; Q brevioribus, triangularibus, apice decussatis. 

Long. corp. 1088-17; fore. 05/038 

» » ©) 10) «4 25 nil Gi === ie 

SynonyMIE: Forficula aptera, Muehlf, M. S., Charp. Horae en- 
tom. 69 (1825); 

Brullé, Hist. nat. Ins. IX, 29, pl. 1, f 2 (1835). 

Serv. Ann. Sc. nat. XXII, 36, (1831); ib. Revue Méth. Orth. 
9 (1831); ib. Hist. nat. Orth. 47-48 (1839). 

Schoch, Schweiz. Orthopt. p. 13 et 27 (1876). 

Chelidura aptera, Dohrn, Stett. Ent. Zeit. XX VIII, 342 (1867). 

Chelidura aptera, Bolivar, Sin. Ort. de Esp. y Port., I, p. 31, 
Lame rol ia:-b: 

Forficula dilatata, Lafresnaye M. S.; Burm. Handb. Ent. IL 
759, (1838); 

Fischer frib., Orth. Eur. 80-81, pl. 6, f. 16, 16 a-e (1853). 

Fieber, Lotos III, 256 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1854). 

Forficula pyrenaica, Gené, Monog. forf. 15-16 (1832). 


ni cani ce ni ttt riti n st si iu i 


ESSAI SUR LES CHELIDURA 447 

Forficula pyrenaea, Herrich-Scheffer. Nom. Ent. Orth. 30-31, 
(1840). 

Var. ALPINA. — Forficula alpina, Géné, Monog. forf. 15 
(1832). | 

Fisch. fr. Orth. Eur. 81-82 (1853); 

Fieber, Lotos III, 256 (1853); ib Syn. Eur. Orth. 73, (1854). 

Var. SIMPLEX. — Forficula montana, Géné, Monog. forf. 14-15, 
(1832). 

Forficula simplex, Lafresn. M. S.; Germar, faun. Ins. Eur. XI, 
pl. 17, f. a-c (1824-1837); 

Burm. Handb. Ent. II, 755 (1838); 

Serville, Hist. nat. Orth. 48-49, (1839); 

Fisch. fr. Orth. Eur. 82-83, pl. 6, f. 19, 19 a-b, (1853). 

Fieber, Lotos III, 256 (1853); ib. Syn. Eur. Orth. 73 (1354). 


Qgrossie var. alpina var.simplex 2 var. simplex d 


Chelidura aptera (CHARP.). 


Marron-clair ou couleur de poix, un peu rougedtre. — Téte 
grande, ferrugineuse, brillante, q. q. fois une tache brune ef- 
facée sur le front. Antennes fauves de 13 articles; le 1* épais, 
long, cylindrique, le 2° petit, globuleux, le 3° plus gréle, al- 
longé, le 4° cylindrique, plus court; 5° à 13° de la longueur du 
3° article, cylindro-coniques. 

Palpes de la couleur de la téte. 


448 i A. DUBRONY 


Pronotum rectangulaire, ses bords testacés. Ecusson assez 
grand, semi-circulaire. 

Elytres foncées, courtes, transverses; leur bord postérieur 
obliquement tronqué, còtés rabattus distincts, étroits. Fourreau des 
ailes échancré en arriére. — Pattes fauves. — Abdomen ponctué, 
se dilatant 4 partir du milieu jusqu’a l’extrémité Y; plis ordi- 
naires des 2° et 3° segment bien visibles. — Dernier segment 
du court, d'une largeur double de celle du 1* segment, avec 
une impression médiane de chaque cdté de laquelle s'élèéve un 
fort tubercule; l’angle externo-postérieur comprimé en forme 


de pli. 
Chez la 9 ce segment est de forme ordinaire et presque de 
la largeur du pronotum. — Lame anale & large, plane, trans- 


verse, adhérente; 9 saillante, étroite, échancrée. 

Comme i’a très bien reconnu et expliqué M." H. Dohrn, cette 

espéce présente trois variétés principales de pinces chez le %, 
et j'ai eu moi-méme sous les yeux toutes les variétés intermé- 
diaires. 
12 Ch! aptera (type). — Pinces de la couleur du corps ou 
ferrugineuses, ses branches sont robustes, dilatées et trés écartées 
à la base, arquées, semi-circulaires, couvertes de gros points, 
avec un tabercule plus ou moins prononcé a la base, en dessus, 
et une dent large, très courte et obtuse, en dedans vers le 
milieu. 

2.° Var. alpina (Géné). — Pinces absolument semblables a 
celles de la var. précédente, sauf qu’elles sont dépourvues de 
la petite dent interne. 

3.° Var. simplex (Germ.). — Branches de la pince cylindriques, 
trés écartées et assez robustes a la racine, allongées, arquées, 
munies d’un tubercule 4 la base en dessus, plus gréles vers l’ex- 
trémité, dépourvues de dent interne. 

Le corps de cette variété est moins dilaté que celui de Ch. 
aptera type, aussi bien chez les 7° que chez les 9. Les pinces 
de la 9 (quelque soit la variété), sont triangulaires, assez gréles, 
presque droites, striées longitudinalement en dessus et en des- 
sous, croisées à l’extrémité. 


ESSAI SUR LES CHELIDURA 449 

HaBITAT: Ch. apiera type. — Pyrénées, (Lafresnaye, Mont- 
carel, Duparc). 

Pyrénées-orientales, le Vernet (Bellier de la Chavignerie, 
Ariége (Maurice Girard); Hautes Pyrénées (Marquet) Alpes du 
Piémont, M.** Barone (Marquis J. Doria) exemplaires de très 
grande taille: 

Var. alpina. — Alpes Cottiennes (Piémont), sous les pierres 
et l’écorce des arbres, en été, au Mont-Cenis, entre la Croix et 
l'Hospice, 2120.” s. m., versant septentrional, (Géné), vallée de 
Locana (environs d’Ivrée), (Perotti). 

Var. simplex. Pyrénées (Lafresnaye), Alpes, grand S.* Ber- 
nard, entre Lyde et l’Hospice, en Aoùt, (Perotti, Frey Gessner), 
Mont-Rose (Zumstein). — Larche, Basses-Alpes, (Bellier de la 
Chavignerie). 

Jai trouvé trés abondamment cette variété aux environs de 
Suse, (Alpes du Piémont) de 1200 a 2200." s. m. sur un ver- 
sant exposé au Nord, au lieu dit: da Losa, du 15 7° au 15 
Octobre. | 

Je l’ai prise uniquement dans les-bois de mélézes (Larix eu- 
ropaea), quelque fois sous les écorces, souvent sous les pierres, 
presque toujours sous les écailles d’abatage vieilles d'un an au 
moins, et voisines des souches de larix coupés. Une fois cepen- 
dant je l’ai vue dévorer l’intérieur d’un champignon. On ren- 
contre un grand nombre d’individus des deux sexes dans les 
couloirs (sortes de lits de torrents desséchés), là où la pente est 
moins rapide, sous les détritus de méléze qui s’y trouvent ac- 
cumules. 

J'ai été témoin de l’accouplement le 27 Septembre; le <7 re- 
posait le dos a terre, la 9, les pattes sur. le sol; de facon que 
le 7 appuyait Ze dessous de ses pinces sur le ventre de la © 
et vice-versa. 

C'est en vain que j'ai cherché cette espéce avant le milieu 
de Septembre, elle doit passer l’été profondément enfouie sous 
terre, au pied des mélézes. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Luglio 1878). 29 


450 : A. DUBRONY 


8. Chelidura thoracica®? Fiscu. de Wanp.). 


« Nigra, opaca, pronoto flavescente-fusco. 

» Lone: corps ids" 2], i > fore Reel 

» La téte est noire, opaque, triangulaire, les palpes jauna- 
» tres, le pronotum d’un brun-jaunàtre; les élytres noirs avec 
» une bordure latérale jaunàtre. — Ailes nulles. — L’abdomen 
» est arrondi et trés dilaté vers la pince qui est courte et noire 
» comme le corps; les pattes sont jaunatres. 

» Il se trouve en Finlande (M. Gauger) ». 

Fischer de Waldheim, Orthopt. Ross. p. 50 n.° 4. (1346). 

Fischer frib. Orth. Eur. p. 84 (1853). 


On voit facilement d’aprés la nature de la description qui 
précéde, qu'il était impossible de fixer exactement la place que 
doit occuper la Ch. thoracica. 

M. Scudder de Boston pense que cette Chelidura n'est autre 
chose qu'une larve ou une nymphe de Forf. auricularia ou mi- 
nor, seules espéces de Forficulides qu'on ait pu retrouver jus- 
qu'à présent en Finlande. i 


ftude sur les Lépidoptéres recueillis en 1875 è Doreî (Nouvelle-Guinée) par 
M le Prof. 0, Beccari, par CHARLES OBERTHUR. 


RHOPALOCERA. 


1. Ornithoptera Priamus, variété Pegasus Felder. 

L'Ornithoptera Priamus, une des plus splendides espéces dans 
tout l’ordre des Lépidoptères, est répandue dans les Moluques, 
la Papouasie et la còte septentrionale de la Nouvelle-Hollande. 
LO. Priamus est très fertile en variétés géographiques. 

Le type Priamus, dont la 9 a été appelée Panthous par les 
anciens auteurs, est localisé à Amboine et Ceram. 

Tous les exemplaires que j'ai vus de la Nouvelle-Guinée ap- 
partiennent a la forme appelée Pegasus par Felder et figurée 
par cet auteur (Reise der k. k. Fregatte Novara, taf. II, fig. a 
et b). Cette forme Pegasus différe de tous les autres types de 
Priamus et notamment d’Arruana, par le reflet cuivreux qui 
couvre les parties vertes, quand on regarde de còté le papillon. 

Les  varient trés-peu entre eux, seulement par la présence 
ou l’absence de points dorés le long du bord des ailes infé- 
rieures. Les ¢ de Dorei varient surtout pour la taille et le dé- 
veloppement des taches blanchatres. 

Les Ornithoptera ont le vol haut, un peu comparable a celui 
des hirondelles. On les voit en l’air, et souvent a de grandes 
hauteurs, décrire de longues courbes pour échapper aux oiseaux 
qui les poursuivent. Bien qu'ils soient en général trés-abondants 
dans les pays quwils habitent, les Ornithoptera sont si difficiles 
a capturer que les chasseurs n’en envoient presque jamais un 
trés-grand nombre. 


2. Papilio Euchenor Guerin (Axion Bdv.). 
Un seul exemplaire. 


452 C. OBERTHUR 


3. Papilio Ambrax Budv. 

Cette espéce semble spéciale à la Nouvelle-Guinée. Le <7 est 
commun a Dorei. Il varie beaucoup pour la taille, mais pas au- 
trement. La @ manquait absolument (Orophanes Bav.) dans les 
récoltes que j’al eues sous les yeux. 


4. Papilio Ormenus Guérin (Adrastus Felder). 

C'est une de plus intéressantes espéces de la Papouasie. Le 
Papilio Ormenus n'est évidemment qu'une modification géogra- 
phique du Papilio Erectheus Donovan, d’Australie. Les 7 varient 
peu; mais les 9 présentent des variations trés-remarquables. 

Dans les chasses faites a Dorei par M. O. Beccari, en 1875, 
jai remarqué les deux types de 9 suivants: 

1.° Adrastus 2 Felder (Novara, tab. XVI, fig. 2). - 

Ce type de @ varie pour la largeur des taches rougeàtres si- 
tuées prés du bord extérieur de l’aile inférieure et le dévelop- 
pement de la tache blanche a cette méme aile inférieure. La 
tache blanche en question pénétre plus ou moins dans la cellule 
discoidale. 

Wallace a figuré sous le nom d'Adrastus 9 un type qui n'est 
pas celui de Felder (On the Phenomena of variation and geo- 
graphical distribution as illustrated by the Papilionidae of the 
Malayan Region, tab. IV, fig. 1). L’insecte figuré par Wal- 
lace est un autre type de 9 du méme Papilio. Le type Or- 
menus Q figuré par Wallace, méme ouvrage, tab. III, fig. 4, 
se rapproche davantage des exemplaires de Dorei que j'ai sous 
les yeux; mais les taches rouges sont plus accentuées. La figure 
Adrastus de Felder est la plus semblable aux Papillons de Dorei. 

2.0 Amanga Bdv. (Astrolabe); Wallace (Pap. of the Malayan 
Reg., tab. III, fig. 4). 

La forme Amanga est une modification albine. Elle est elle- 
méme trés-variable et elle parait moins abondante que la 9 
Adrastus précitée. 


5. Papilio Severus Cramer (277 A B et 278 A B). 
Les exemplaires pris à Dorei sont bien semblables a la fi- 


LEPIDOPTERES DE DOREI 453 


gure de Cramer. Le Papilio Severus est commun è la Nouvelle- 
Guinée. 


6. Papilio Penelope Wallace (Pap. of the Malayan Reg., 
p. 44). 

Penelope est la variété néo-guinéenne d’ Ulysses dont le type, 
habite Ceram et Amboine. Par son admirable couleur bleue en- 
cadrée de noir de velours, le Papilio Penelope peut soutenir la 
comparaison avec les plus brillants Morphos de ’ Amérique tro- 
picale. On voit souvent cet admirable Papilio voler, le plus or- 
dinairement par paire, au-dessus des torrents dont il remonte 
et descend alternativement le cours, dans les foréts des Mon- 
tagnes. Le P. Penelope vole trés-haut et ne se repose ordinai- 
rement qu'au sommet des plus hauts arbres. Il est abondant; 
mais a cause de ses moeurs, trés-difficile 4 prendre. Je n’ai vu 
qu'une seule Q prise à Dorei. Encore est-elle mutilée! 


7. Papilio Leodamas Wallace (Pap. of the Malayan 
Reg., tab. V, fig. 2). | 

Ce Papilio est particulier a la Papouasie. Il ne varie guére 
et ne semble pas bien rare. 


8. Papilio Polydorus Linné. 

Les exemplaires de Nouvelle-Guinée différent de ceux des au- 
tres localités par l’absence aux ailes supérieures de l’éclaircie 
blanchatre qu'on remarque dans les individus pris aux Moluques. 


9. Papilio Agamemnon Linné. 

Le type de Dorei a les taches vertes un peu teintées de jau- 
nàtre et le prolongement caudal moins long que le type des 
autres localités et des iles Philippines par exemple. Je connais 
cependant un type local où le prolongement caudal est moins 
accentué encore qu'à Dorei; c'est celui de Dodinga. 


10. Pieris Celestina Boisduval (Faune de l’Océanie, I, 
p. 46). 


454 C. OBERTHUR 


Jai vu un seul exemplaire male recueilli a Dorei par M. Bec- 
cari. Cet exemplaire est d’un bleu beaucoup plus pale qu’aucun 
des spécimens que renferme ma collection et qui proviennent de 
Dorei et d’Amberbaki. Mais à part la teinte, tous les caractéres 
sont identiques. La Preris Celestina vole au bord de la mer et 
se repose sur le sable humide. Elle est extrémement farouche, 
senléve au moindre bruit, vole avec une extréme rapidité et 
disparait immédiatement aux yeux du chasseur. Les deux sexes 
sont, comme l’on sait, tout a fait differents. 


11. Pieris Pitys Godart (Encycl., IX, p. 134). 
Une paire prise 4 Dorei, ne differant presque point des indi- 
vidus pris 4 Timor et sur lesquels a été décrite cette espéce. 


12. Callydrias Seylla Godart (Encycl., IX, p. 95). 
Un beau male de cette brillante espéce, grand et vivement 
coloré. 


13. Elodina Egnatia Godart (Encycl., IX, p. 188). 

C'est cette espéce que le D." Boisduval avait appelée Cirrha 
dans sa Faune de l’Océanie (Voyage de l’Astrolabe, I, p. 58; 
Atlas, II, fig. 7). M. Felder a eu raison de fonder pour cette 
espéce le genre Hlodina, ou elle prend place avec Parthia, Pal- 
lene etc.; en effet elle forme dans le groupe des Piérides une 


section bien a part et la conformation de sa téte et de son corps’ 


ne permet pas de la réunir aux Tertas, comme J avait fait 
le D." Boisduval (Species général, p. 678). L’Elodina Egnatia 
semble étre assez rare; elle varie fort peu. 


14. Terias Candida Godart (Encycl., IX, p. 134), va- 
rieté Puella Boisd. (Astrolabe, I, p. 60; Atlas, pl. II, fig. 8). 
Commune a la Nouvelle-Guinée. 


15. Terias Hecabe Lin. 
Cette Terias est représentée dans les chasses de M. Beccari a 
Dorei par 2 7 et 2 9. L’un des males est semblable aux exem- 


NA SZ 


—— oo I VE TTT 


oe REST TOTO 


LEPIDOPTERES DE DOREI 455 


plaires les plus ordinaires de cette espéce si répandue en Asie, 
méme en Afrique et en Océanie. L’autre male différe du type 
ordinaire en ce que la sinuosité jaune qui pénétre a Vaile su- 
périeure dans la bordure noire est trés-peu prononcée. Les 2 9 
sont blanchàtres, au lieu d’étre jaunes, comme elles le sont le 
plus communément dans les localités autres que la Nouvelle- 
Guinée et les iles Arou. 


16. Nymele Jobaea Boisduval (Voyage Astrolabe, pl. II, 
fig. 5 et 6). 

Le de cette belle espéce varie peu. La au contraire varie 
beaucoup. Les taches qui sont ordinairement d’un blanc verdatre 
sont quelquefois tout a fait envahies par la couleur brune du 
fond des ailes. D’autres fois la couleur de ces taches est, surtout 
vers la base des ailes inférieures, remplacée par une teinte d’un 
jaune orangé. 


17. Danais Sobrina Boisduval (Voyage Astrolabe, pl. IV, 
fig. 3). 
_ Extrémement commune a Dorei. 


18. Danais Limniace Cramer. 
Aussi commune a Dorei que Sobrina. 


19. Danais Genutia Cramer; variété Mytilene Felder 
(Wiener entom. Monatschrift, 1860, p. 232). 

La Danais Genutia est éminemment fertile en variétés. La 
plupart ont recu des noms et beaucoup semblent constantes. 
Il en est ainsi du type de Dorel. Tous les exemplaires que j'ai 
vus sont semblables entre eux et different a peine par l’oblité- 
ration ou l’augmentation de quelques-unes des taches blanches 
de l’aile supérieure. La Danais Mytilene semble, 4 la Nouvelle- 
Guinée, aussi abondante que ses congénéres Sobrina et Limniace. 
Assurément les Danaides sont les papillons les plus communs en 
Papouasie et dans beaucoup d’iles d’Océanie. Dans les collections 
qui ont été faites récemment dans cette région et qui m’ont passé 


456 C. OBERTHUR 


sous les yeux, les Danaides entraient a 55 a 709), de la 
quantité totale des Lépidopteres. 


20. Danais Archippus Fabr. (Hrippus Cramer, pl. III, 
fig. B — Plexippus Cramer, pl. COVI, E F — Eschscholtz (Kot- 
zebue Reise), pl. VII, fig. 14, a, d). 

Cette Danais si répandue en Amérique se retrouve sans mo- 
dification 4 la Nouvelle-Guinée. 


21. EHuploea Callithoé Boisduval (Voyage Astrolabe, 
p. 93). 

Grande et magnifique ane toujours rare et ne semblant 
pas varier. 


aes Euploea Melina Godart (Encycl. méth., IX, p. 179). 

Cette espéce si remarquable par l’éclaircie du bord des ailes 
semble étre. trés-commune 4 la Nouvelle-Guinée. Elle se place 
prés de la Climena Cramer, et de la Lapeyrousei Boisduval. 


23. Euploea Saundersii Boisd. (in Musaeo); Felder 
(Reise der k. k. Fregatte Novara, p. 322). 

Trés-commune a Dorei. C'est sans doute l’Eleusine de Godart 
(Encycl., IX, p. 177, 3). Mais la description de Godart ne 
permet pas de savoir exactement quelle espéce cet auteur a 
ainsi déterminée. 

L’ Euploea Saundersii appartient au groupe de Tulliolus, a cote 
de laquelle elle doit se placer. M. Kirby pense que ce nest 
méme qu'une variété de cette dernière espèce (Synonymic Ca- 
talogue, p. 14, n.° 81). Je crois cependant que ce sont deux 
espéces bien distinctes. 


24. Euploea Usipetes Hewitson (Exotic Butterflies, II, 
t. I, fig. 4). 

M. Beccari a pris des 9 seulement de cette espèce. Les 9 va- 
rient entre elles pour le développement de l’éclaircie jaunàtre 
près la base de l’aile supérieure. 


LEPIDOPTERES DE DOREI 457 


25. Euploea Jamesii Butler (Proceedings Zoolog. So- 
ciety, 1876, tab. LXXVII, fig. 2). 

M. Butler a qui je suis redevable du nom de cette espéce, a 
fondé pour elle et quelques-unes voisines, le genre Calliploea. 
Je ne crois pas qu'il soit utile de diviser des genres aussi homo- 
genes que le genre Zuploea et je n'ai pas adopté le nouveau 
nom de genre. 


26. Euploea Reaumuri Boisduval (in Musaeo); Ober- 
thùr. 

Le est d'un tiers plus grand que Rhadamanthus. Les 4 
ailes sont bien arrondies. Le dessus des ailes supérieures est d’un 
noir brun velouté, un peu plus pàle vers le bord extérieur. On 
remarque dans l’espace intra-nervural -supra-basilaire un trait 
longitudinal d’un brun brillant et de moyenne épaisseur qui est 
reproduit en violàtre en dessous. Les ailes inférieures en dessus 
sont d'un brun noir velouté avec la partie anale beaucoup plus 
pàle et une grande tache gris foncé, soyeuse, divisée par les 
nervures et occupant toute la partie supérieure de l’aile. 

En dessous l’Euploea Reaumuri & est d'un brun plus foncé 
au centre des ailes, plus clair tout autour, et porte un point 
rond violàtre dans chaque cellule. Ce point aux alles supérieures, 
comme aux inférieures, est extérieurement accompagné d'un 
croissant de 5 taches violàtres situées dans les espaces intra- 
nervuraux. Le bord extérieur des inférieures est accompagné de 
quelques petits points blanchàtres entre les nervures. 

La 9 est ordinairement plus petite que le 7. Les ailes en 
dessus sont moins veloutées, d'un brun plus pale qui s'éclaircit 
le long du bord extérieur et qui est surtout foncé prés de la 
cellule discoidale. Une double rangée de points blanchàtres, pa- 
ralléle au bord extérieur transparait du dessous a l’aile infé- 
rieure. 

En dessous, on retrouve le trait intra-nervural violàtre du 7 
a la base de Vaile supérieure, les mémes points violàtres dans 
l’interieur des cellules et le méme croissant de taches violàtres, 
quelquefois méme augmenté d’une ou deux taches. Le bord des 


458 | C. OBERTHUR 


ailes est accompagné d'une double série de points blanchatres , 
trés-petits aux supérieures et ne descendant pas jusqu’a la base 
des ailes, plus gros aux inférieures, mais se prolongeant inéga- 
lement; la série la plus voisine du bord atteint jusqu’a l’angle 
anal; la série qui lui est supérieure s'arréte dans l'espace intra- 
nervural antépénultième. 


27. Cethosia Cydippe Linné; variété Chrysippe Fabr. 

M. Felder a donné le nom de Damasippe (Reise Novara, 
n.° 550) aux exemplaires de la Cethosia Cydippe pris en Pa- 
pouasie. Il y a trop peu de difference, suivant moi, entre les 
exemplaires que j'ai vus de Nouvelle-Guinée et ceux provenant 
d’Australie et appelés Chrysippe par Fabricius, pour valoir la 
peine de distinguer ceux-la par un nom nouveau. 


28. salamis Algina Boisduval (Astrolabe, p. 122). 

Cette belle espéce a, comme le dit trés-justement le D.* Bois- 
duval, le port et la taille de sa congénére Sabina. Le 7 a la bande 
discoidale transversale d’un fauve vif, tranchant vigoureusement 
sur le fond des ailes qui est d’un brun trés-foncé et veloute. 
La 9 a les parties brunes plus claires, la bande transversale 
plus dilatée. Cette bande est tantòt uniformément d'un fauve 
clair, tantòt plus ou moins éclaircie surtout près du bord an- 
térieur des ailes, d'un blanc a reflets bleuàtres. L’exemplaire 
typique qui existe dans la collection Boisduval a cette bande 
entiérement blanche. Cette forme n’existait pas dans les exem- 
plaires pris 4 Dorei par M. Beccari. i 
29. Vanessa Iphita Cramer (Pap. exotiq., pl. CCIX, C D). 
Commune dans toute la région indienne et malaise. 


30. Cynthia Arsinoè Cram. (Pap. exotiq., pl. CLX, 
fig. BC). 

Deux males seulement de cette belle espéce ont été récoltés a 
Dorei par M. Beccari. La 9 (Juliana Cramer, Pap. exotiq., 
pl. CCLXXX, A B) est beaucoup plus rare. 


LEPIDOPTERES DE DOREÌ 459 


81. Junonia Vellida Fabr. (Calybe God., Encycl., IX, 
De Bry). 
Espéce de la faune australienne et malaise. 


52. Messaras Lampetia Cramer (148, D D). 
Espéce trés-commune a Dorei; se trouve aussi sans modifica- 
tions 4 Ternate, Gilolo, etc. 


33. Messaras Turneri Butler (Ann. nat. History, XVIII; 
pezzo; n. 17; 1876). 

Un seul exemplaire de cette espéce nouvellement décrite se 
trouvait dans les chasses faites 4 Dorei par M. Beccari. 


34. Cyrestis Acilia Godart (Encycl., IX, p. 378). 

Charmante espéce qui semble assez abondante a la Nouvelle- 
Guinée. Boisduval a4 trés-bien figuré la Cyrestis Acilia dans 
Yatlas du Voyage de l’Astrolabe, pl. III, fig. 1 et 2. 


39. Lexias Aeropus Linné, Cramer (Pap. exotiques, 
pe WN ie AG): 

Un seul 7 se trouvait dans les chasses de M. Beccari. J'ai 
recu d’Amberbaki les deux sexes de cette espéce. La 9 a les ailes 
tantot traversées par une bande fauve comme le 7, d'autres 
fois par une bande blanche. Je ne crois pas que cette variété 9 
albine ait été encore signalée par un auteur. 


36. Diadema Auge Cramer (Pap. exotiq., pl. CXC, fig. AB). 

Magnifique Diadema trés-abondamment répandue dans toute 
la région malaise et australienne. Le 7 varie surtout pour la 
taille. Quelquefois certains exemplaires manquent de l’éclaircie 
blanche dans les 4 taches bleues des ailes supérieures en dessus 
et de la bande transversale blanche de l’aile inférieure en des- 
sous. Il se trouvait dans les chasses faites 4 Dorei un seul petit 
exemplaire de cette variété que Cramer figure sous le nom de 
Lassinassa (Pap. exotiques, pl. CCV, fig. A B). Encore est-il 
peu caractérisé. 


460 C. OBERTHUR 


La @ varie beaucoup. La forme appelée par Cramer Iphi- 
genia (Pap. exotiques, pl. LX VII, fig. D #) est la plus commune 
4 Dorei, comme partout ailleurs du reste. 

La 9 Alemene Cramer (Pap. exotiq., pl. LX VII, fig. A) est 
rare a Dorei. Il y en avait un seul exemplaire. 


37. Diadema Alimena Lin., Cramer (Pap. exotiq. 9, 
pl. COXXI, A B). 


La D. Alimena est répandue dans les Moluques et la Pa- i 


pouasie. Le 7 varie peu. La 9 au contraire varie beaucoup. 


Tantòt elle ressemble beaucoup au 7; d’autres fois elle est brune © 


avec la base des ailes plus foncée et le bord plus pale; — c'est 
ainsi qu’est la 9 récoltée a Dorei par M. Beccari, — ou encore 
elle appartient aux formes que Cramer a désignées sous les noms 


de Porphyria (Pl. OCLV, E F) et Velleda (PI. COCXLIX, C D). 


38. Minetra Nodrica Boisd. (Astrolabe, p. 126). 


La M. Nodrica est sans doute la variété géographique néo- 


guinéenne de la très-variable M. Sylvia, espéce répandue dans 
le continent et l’archipel indien, les Moluques et la Papouasie. 
Les exemplaires pris a Dorei par M. Beccari se rapportent tres- 
bien au type Nodrica de Boisduval qui existe dans ma collection. 


39. Neptis Venilia Lin., Cram. (Pap. exotiq., pl. COXIX, 
BiG). 


Cette espéce est répandue dans les iles de la Sonde, les Mo- 


luques et la Papouasie. 


40. Neptis Papua Boisd. (in Musaeo); Oberthùr. 

M. Beccari a pris 4 Dorei deux exemplaires de cette Neptis 
qui existait depuis longtemps sous le nom de Papwa dans la 
collection Boisduval. Les exemplaires appartenant au D." Bois- 
duval avaient été pris par Lorquin a Ceram. Cette année méme 
jai recu la méme espéce de M. L. Laglaize qui l’avait recueillie 
en 1877 a Amberbaki. 

Je ne crois pas que cette Neptis ait encore été décrite, Le 


LEPIDOPTERES DE DOREI 461 


D." Boisduval se contentait d’appliquer un nom aux Lépido- 
ptéres nouveaux dont s’enrichissait sa collection, et propageait 
ses appellations en les communiquant aux Entomologistes qui 
venaient déterminer leurs papillons sur les siens. 

Je conserve a cette espéce, comme je le ferai à toutes celles qui 
sont dans le méme cas, le nom imposé par M. Boisduval et je 
donne le description de la Neptis Papua: 

Taille de Venda; ailes arrondies noires en dessus; les supé- 
rieures avec 3 taches blanches dans la cellule discoidale, dont la 
plus rapprochée de la base longue et étroite, la médiane de 
taille médiocre plus large que longue, l’extrème en forme de coin 
de dimension plus grande qu'aucune des taches de la méme aile. 
Le long du bord extérieur, on remarque une rangée de taches 
bien apparentes bordée extérieurement par une éclaircie macu- 
laire transparaissant d’un rang de taches existant en dessous et 
dont quelques-unes, généralement plus prés du sommet, appa- 
raissent en une pupille blanchàtre en dessus. En deca de cette 
bande maculaire et intérieurement sont: 1.° 2 petites taches 
oblonges au-dessus de la grande tache cunéiforme; 2.° 2 taches, 
l'une supérieure, grande, en forme de larme joignant la ner- 
vure inférieure de la cellule discoidale, l’autre inférieure plus 
petite et oblongue. 

Les ailes inférieures sont traversées par une bande maculaire 
continue du bord anal a la partie supérieure de l’aile, qui est, 
d'un brun pale nettement séparé de la couleur noire du fond. 
Cette bande maculaire est composée de 6 taches oblongues oc- 
cupant l’espace intra-nervural, droites au sommet et arrondies 
réguliérement a la base. En outre, une série de points blancs 
suit parallélement le bord des ailes a égale distance de la grande 
bande maculaire et du bord extérieur. 

Le dessous reproduit tous les dessins du dessus; mais outre 
que la couleur noire est plus pale surtout a l'aile supérieure, 
et plus attenuée, les taches blanches sont plus dilatées a Vaile 
supérieure, celle de la base de la cellule discoidale est large et 
occupe en forme de coin tout l'espace intra-nervural au lieu 
d’étre presque linéaire; en plus des taches de l’aile supérieure 


462 C. OBERTHUR 


on voit 1.° une tache au-dessus de la nervure supérieure de la 
cellule, 2.° une lancéolée au-dessous; ces taches sont saupoudrées 
d’atomes gris; enfin apparait distinctement la série maculaire 
longeant le bord extérieur et transparaissant en dessus, comme 
il est dit plus haut. A Vaile inférieure une série de traits blan- 
chàtres accompagne en dessous la bande de petites taches tandis 
que la grande bande maculaire plus dilatée qu’en dessus parait 
grise dans les parties où elle dépasse relativement au-dessus 
de l’aile. 

L’abdomen est sur chaque cété liséré de blanc; le thorax en 
dessous est maculé de blanc. 


41. Neptis Consimilis Bdv. (Astrolabe, p. 133, 134). 

Un seul exemplaire de cette jolie MNeptis a bandes jaunes se 
trouvait dans les chasses faites à Dorei. Il ne différe pas des 
spécimens typiques rapportés de la Nouvelle-Irlande et que con- 
tient la collection Boisduval. 


42. Hamadryas Zoilus Fabr., Boisduval (Astrolabe, 


p. 91). 
Le type de Dorei ne différe pas de celui d’Amboine. 


43. Cyllo Amabilis Bdv. (Astrolabe, p. 140; Atlas, pl. II, 
fig. 1 et 2). 

Espéce toujours rare, spéciale a la Nouvelle-Irlande et à la 
Nouvelle-Guinée. 


44. Melanitis Leda Linné. 

Espéce très-variable, méme pour la forme des ailes qui sont 
plus ou moins anguleuses, et répandue en Afrique, en Asie et en 
Océanie. Quoique cette espéce semble bien commune, les beaux 
exemplaires sont très-rares. 


45. Drusilla Selene Bdv. (in Musaeo). Westwood (Ge- 
nera of diurnal Lepidoptera, II, p. 335, note 2°). 
La Drusilla Selene a été sommairement décrite par M. West- 


LEPIDOPTERES DE DOREÌ 463 


wood d’après un individu 9 que possédait le D." Boisduval et 
que je posséde encore aujourd’hui. La description de M. West- 
wood est ainsi concue: « D. Uraniae major et multo pal- 
lidior ; alis anticis feminae albo magis distincto, ocellisque 
posticarum maximis et supra distinctis. » M. Westwood n’a pas 
parlé du 7 qu'il ne connaissait pas. Le 7 est plus petit (et 
non plus grand) que D. Urania et ne différe de Catops qu’en ce 
que les deux espaces intra-nervuraux partant du sommet de la 
cellule discoidale sont chargés d’atomes bruns avec une éclaircie 
blanche, tandis que ces deux espaces sont toujours nettement 
blancs pour les 3/, de leur parcours au moins dans Catops. De 
plus 4 l’aile inférieure la grande tache ocellée est jaune en 
partie, cerclée de brun avec pupille noir au centre et iris blanc, 
tandis que dans Catops les grands ocelles du dessous qui sont 
du reste les mémes que dans Selene ne paraissent que par trans- 
parence. J’ai vu trop peu d’exemplaires de ces deux espéces 
Catops et Selene et des autres espéces du genre Drusilla pour 
étre fixé sur le degré de variabilité des espéces. Je crois cepen- 
dant que Selene et Catops sont des espéces voisines, mais dis- 
| tinctes et que les caractéres différentiels sont trés-constants. 
Cette question pourtant ne pourra étre élucidée que quand on 
aura. vu beaucoup d’exemplaires des deux sexes. i 


: 46. Drusilla Myops Felder (Wiener entomolog. Monat- 
Sebnità EV, Ups lOO tal, fio. 1): 

Je rapporte è cette espéce deux exemplaires du genre Dru- 
silla différant seulement entre eux par l’intensité de la tache 
blanche qui s'étend de l’extrémité de la cellule vers le bord 
extérieur de l’aile supérieure. 

Comme je le dis plus haut, j'ignore encore quels sont les degrés 
de variabilité dans le genre Drusi/la. Ma collection contient quel- 
ques Drusilla que le D.* Boisduval avait séparées en espéces dis- 
tinctes, se fondant précisément sur la forme et le développement 
de cette tache blanche de l’aile supérieure. Mais j'ai recu récem- 
ment parmi les Lépidoptères recueillis 4 Amberbaki par M. La- 
glaize, des exemplaires de Drusilla intermédiaires entre ceux que 


464 C. OBERTHUR 


le D.* Boisduval avait spécifiquement séparés. J’attends done 


pour étre fixé sur cette question 4 poursuivre mes études sur 
les Lépidoptéres néo-guinéens du Musée Civique de Génes. 
Jespére trouver dans les récoltes faites en d’autres parties de 
la Nouvelle-Guinée des documents suffisants pour étre bien édifié 
sur le degré de variabilité des espéces du genre Drusilla. 


47. Myealesis Cacodaemon Kirsch (Beitrag zur 
Kenntniss der Lepidopteren-Fauna von New-Guinea, — Mu- 
seum zu Dresden, taf. VI, fig. 5, 5 0). | 

Charmante espéce tout nouvellement décrite dans louvrage 
dont M. le D.* Meyer, du Musée zoologique de Dresde, dirige 
la publication. 


48. Mycalesis Shiva Bdv. (Astrolabe, p. 159, n.° 9). 
Cette espéce est commune à la Nouvelle-Guinée; on la re- 
trouve à Ternate sans modification. 


49. Mycalesis Mehadeva Bdv. (Astrolabe, p. 151, 


Woe) 
Parait plus rare que les autres espéces du méme genre. 


50. Myealesis Phidon Hewitson (Exotic Butterflies , 
t. III; Mycalesis, III, fig. 16). 
Commune en Papouasie. 


51. Cupido Euchylas Hibn. (Verz. bekannt. Schmett., 
pact. 7693): 

Charmante Lycénide d’un bleu clair soyeux avec une éclaircie 
blanche commune aux deux ailes. C. Huchylas est répandue dans 
les Moluques, et la Papouasie. M. Kirby dans son « Synonymic 
Catalogue » réunit 4 tort Huchylas Hubner et Coritus Guérin. 
Ce sont deux espéces semblables en dessus, mais bien différentes 
en dessous par les dessins de l’aile inférieure le long du bord 
extérieur. 


LEPIDOPTERES DE DOREÌ 465 


52. Cupido Arinia Boisduval (in Musaeo); Oberthur. 

Plus grande que Hymetus Felder (Novara, tab. XXXIII, 
fig. 22); le 7 est du méme bleu, une bordure noire mate pas 
large, mais bien nette suit le bord extérieur des ailes et remonte 
vers le còoté anal, après s'étre élargie en 3 gros croissants noirs 
contigus intra-nervuraux, dont le dernier touche 4 l’angle anal. 
Entre ce dernier croissant et l’avant-dernier, la nervure est 
saillante et forme une petite pointe. Les parties blanches du 
dessous transparaissent en dessus et la couleur bleue qui les re- 
couvre est elle-méme sablée en dessus d’atomes blancs. La partie 
supérieure de l’aile inférieure au-dessus de la 1°° nervure est 
blanche. 

La @ est en dessus noire avec toutes les parties blanches 
du dessous semblablement reproduites et paraissant diaphanes 
par opposition aux parties noires. 

En dessous les deux sexes sont semblables. 

L’aile supérieure est blanche avec une large bordure costale 
noire; le bord extérieur de l’aile supérieure est aussi teinté de 
noir, mais pas réguliérement; la partie blanche pénétre dans 
la bordure noire dans tout le centre de l’aile; la partie noire 
qui reflue vers le milieu a la base de l’aile supérieure est plus 
pàle et séparée par un liséré blanc vertical de la bordure de 
facon a former une tache presque carrée. 

L’aile inférieure offre d’abord un espace blanc entre la 1°° 
nervure et le sommet de l’aile, prés la base; puis une partie 
noire transversale et une partie blanche ayant la méme di- 
rection que les deux parties noires qui l’accompagnent tant au- 
dessus qu’ati-dessous. La derniére partie noire trés-large contient 
des taches ovales vert doré ocellées. Un liséré blanc trés-mince 
suit le bord extérieur de l’aile inférieure. 

On voit par ce qui précéde que Arinia ressemble beaucoup 
en dessous a Pindus Felder. Mais dans Pindus la partie blanche 
de l’aile inférieure n’atteint pas le bord de Vaile, tandis que 
dans Arinia cette partie blanche y parvient toujours; et dans 
Pindus, è Vaile supérieure, on voit une série de taches noires 
cerclées de blanc qui manquent dans Arinia; de plus la partie 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Luglio 1878). 30 


466. C. OBERTHUR 


blanche pénétre moins avant dans le noir et s'avance moins près 
du bord extérieur de l’aile. 

Je posséde un o de Queensland et une 9 d'Arou. Le Musée 
Civique de Génes posséde un o de Dorei. Il est absolument sem- 
blable à celui de Queensland. Jai maintenu a cette espéce le 
nom que le D.* Boisduval lui avait donné dans sa collection. 


53. Lycaena Celeno Cramer (Pap. exotiques, 31, C D). 
Espéce trés-répandue dans l’archipel indien, les Moluques, ete. 


54. Amblypodia Meander Bdv. (Astrolabe, p. 76). 

L’individu pris 4 Dorei par M. Beccari est en dessous un peu 
plus foncé que l’exemplaire typique qui existe dans ma collection. 
Mais les dessins sont absolument identiques. Les 2 figures pu- 
bliées par Hewitson dans son Catalogue of Lycaenidae in the 
British Museum (pl. II fig. 5 et 6) ne ressemblent pas du tout 
en dessous au Meander de Boisduval. Ce sont sans doute deux 
espèces différentes que M. Hewitson a réunies et publiées sous 
le nom de Meander? | 

Le n.° 6 me parait en effet bien distinct du n.° 5, et si c'est 
une simple variété, elle est bien extraordinaire. Le n.° 5 serait 
en tout cas plus voisin du véritable Meander que le n.° 6. 


559. Pseudodipsas Lycaenoides Felder (Novara, 
tab. XXX, fig. 25). 


Rare; un seul exemplaire pris a Dorei. 


56. Hypolyeaena Erylus Godart. 

Un seul exemplaire différant un peu en dessous du type or- 
dinaire. Les dessins sont plus effacés et plus réduits. Est-ce une 
variété accidentelle ou une interessante variété locale? Il fau- 


drait voir plusieurs exemplaires du méme pays pour résoudre 
cette question. 


56. Hesperia Augias Linné. 
Commune 4 la Nouvelle-Guinée et aux Moluques. 


LEPIDOPTERES DE DOREÌ ' 467 


58. Plesioneura Renardi Bdv. (in Musaeo), Oberthur. 

Se place 4 cdté de Fessthamelti Bdv. a qui elle ressemble 
beaucoup, mais dont elle differe par les caractéres suivants: 
moins robuste, téte, thorax moins gros; la derniére partie de la 
bande transverse blanche de Vaile supérieure arrondie et comme 
détachée du reste auquel elle est reliée par un simple point 
de contact; la partie supérieure de cette bande blanche tra- 
versant l’espace compris entre les deux nervures dont l'une 
est le prolongement de la partie inférieure de la cellule dis- 
coidale et l’autre est immédiatement au-dessous. Il résulte de 
là que dans Feisthamelii la bande blanche occupe 3 espaces 
intra-nervuraux et 4 dans Renardi. Au-dessus de cette bande 
on voit dans Renardi 6 petits points blancs bien nets et égaux — 
formant un S. Ces points qui existent de méme dans Fezsthamelw 
sont aussi au nombre de 5 ou 6; mais les 3 premiers sont presque 
. Imperceptibles; les 2 inférieurs assez gros et le dernier de ces 
points est trés-prés de la bande blanche transverse, tandis que 
dans Renardi la série des 6 est également distante. 

L’aile inférieure est plus ronde dans Renard: que dans Fezs- 
thamehi. 

Le dessous reproduit les differences du dessus. 

M. Boisduval avait donné a cette espéce dans sa collection le 
nom de Renard: que je lui maintiens pour ne pas ajouter a la 
confusion de la nomenclature et ne pas obliger les collections 
qui ont été déterminées sur celle du D.* Boisduval a changer 
leurs noms. 

Avec Feisthamelii et Renardi, je posséde quelques espéces océa- 
niennes du méme groupe, differant entre elles par des carac- 
teres peu saillants. 


HETEROCERA. 


59. Agarista Linceoides Bdv. (Revue et Mag. de 
Zoologie, 1874, p. 80). 

Le D.* Boisduval a decrit cette espace qui est en effet bien 
distincte de la Lincea Cramer, mais sur un individu défloré qui 


468 C. OBERTHUR 


existe dans ma collection. Le D." Boisduval dit que son A. Lin- 
ceoides est dépourvue de traits couleur mine de plomb. C'est 
une erreur; les individus frais ont ces traits; j'ai recu d’ Amber- 
baki un individu trés-intact et portant parfaitement les traits en 
question. Le caractére différentiel principal est dans la teinte plus © 
rouge et la largeur beaucoup plus grande de la bordure des 
alles inférieures. 


60. Nyetalemon Patroclus Linné, Cramer (198, A B, 
Pap. exotiq.). | 

L’espéce prise a Dorei est bien celle que Cramer figure dans 
sa planche CXCVIII, A B et que M. Boisduval rapporte au vé- 
ritable Patroclus de Linné (Voir Revue et Magasin de Zoologie, 
1874, p. 44). 


61. Glaucopis Irius Bdv. (Astrolabe, pl. V, fig. 8 et 
pages 192 et 193). 
Commune aux Moluques. 


62. Tyndaris Laetifica Felder (Novara, pl. CVII, fig. 
18, 19 et 20). 

Le et la 9 sont trés-différents. La place de cette espèce 
est encore bien incertaine et il en sera ainsi tant que ses pre- 
miers états resteront inconnus. 


63. Cleis Erycinoides Felder (Novara, pl. CVU, fig. 23). 

Cette petite Cleis rappelle en dessous surtout certains Eryci- 
nides de l’Amérique du Sud. Elle a cela de commun avec beau- 
coup dautres petites espéces d’Heétérocéres qui semblent étre plus 
ou moins la copie de Rhopalocéres appartenant a la famille des 
Erycinides. | 


64. Cleis Dichroa Bdv. (Astrolabe, p. 260 et 261). 

Je rapporte avec quelque doute a cette espéce décrite par le 
D." Boisduval trés-sommairement et dont l’individu typique a 
trés-probablement été détruit, un seul exemplaire assez mal 


LEPIDOPTERES DE DOREÌ 469 


conserve et privé d’antennes d’une Cleis (Damas Bdv.) prise a 
Dorei par M. Beccari.. 

65. Hypsa Dama Fabr., Donoy., Bdy. (Astrolabe, p. 250 
et 251). 

Le genre Hypsa, si remarquable par ses palpes 4 la maniére 
des Ophideres, est répandu dans toute l’Océanie et l’Inde. Il est 
fertile en espéces qui different entre elles par des caractères 
souvent peu considérables, mais semblant bien constants. 

Les espéces des genres Hypsa, Aganais, etc. ne semblent ja- 
mais bien communes. 


66. Aretia Niceta Cramer (Pap. exotiq., pl. CCCLX VIII, 
ist). 

Une seule 9 de cette Chélonie se trouvait dans les chasses 
de M. Beccari a Dorei. 


67. Leptosoma Coleta Cramer (Pap. exotiques, pl. 
CCCLXVIII, fig. H). 
| Les Leptosoma sont généralement communes et répandues en 
Afrique, sur le continent et dans l’archipel indien, aux Mo- 
luques et en Australie. On connait déja un grand nombre 
d’espéces et nul doute quil n’en reste encore beaucoup a 
découvrir. | 


68. Hazis Cyane Cramer (Pap. exotiques, pl. CCLXVII, 
fig. DÌ. 


Magnifique espéce, toujours assez rare. 


69. Ophideres Fullonica Lin., Clerck, t. XLVII, 
fis. Leb, 2: . 

Les Ophideres sont bien remarquables par l’instrument en 
forme de vrille dont elles sont pourvues pour sucer les fruits 
et spécialement les oranges dont elles sont si friandes. Ce sont 
de magnifiques Noctuelles répandues dans les parties tropicales 
de |’ Amérique, de l’Afrique, de l’Asie et en Océanie. Elles sont 


470 C. OBERTHUR 


aussi fort interessantes, à cause de la forme de leurs palpes, va- 
riée suivant les espèces. 


70. Hulodes Caranea Cram. (Pap. exotiq., pl. CCLXIX, 
fig. E. F.) Guenée (Spec. général, t. VII, p. 208). 

Grande Noctuelle brune avec une large bande transverse dia- 
gonale blanchàtre, répandue dans l’Inde, aux Philippines, aux 
Moluques, etc. 


71. Cypra Delicatula Bdv. (Astrolabe, p. 201, et Atlas, 
piceno Mo). 

Un pris a Dorei. L’espéce se trouve aussi & Ternate et a 
Célébes. Le D.* Boisduval a fait figurer pl. I, fig. 3 de Vatlas 
de l’Astrolabe, une Q avec des points bruns près de la base des 
alles supérieures. Je posséde encore l’individa méme qui a servi 
à cette figure. Il porte bien des points bruns; mais ces points 
sont des taches accidentelles, ainsi que j'ai pu m’en convaincre 
et les dites taches, dont Boisduval parle dans sa description, 
quand il dit: « Les supérieures ont vers la base, 4 ou 5 points 
obscurs, » n’existent pas dans les individus frais et n’ayant pas 
‘recu de souillure. 

Boisduval n’a pas connu le 7 qui differe de la 9 par le 
bourrelet bombé de la base des ailes supérieures et le bourrelet 
concave de la base des inférieures. 


Rennes, 23 Mai 1873. 


Osservazioni intorno alla supposta identità specifica della Rectes corrhocephala 
(Less.) e della Zecfes dichroa, Bp., e deserizione di due nuove specie del 
genere Aectes, Rebb., per TOMMASO SALVADORI. 


Il Meyer (Sitzb. k. Ak. Wissensch. Wien, LXIX, p. 207, 
1874) ha asserito che la Rectes cirrhocephala (Less.) colla testa ce- 
nerina e colle ali e colla coda grigie sia il giovane e la R. dichroa, 
Bp. colla testa, colle ali e colla coda nere sia |’ adulto di una 
medesima specie. Lo Sharpe (Cat. B. Brit. Mus. III, p. 284) ha 
seguito l’ opinione del Meyer, e così pure feci io nell’ occasione 
in cui annoverai esemplari delle due forme inviati in dono al 
Museo Civico di Genova dal sig. Bruijn (Ann. Mus. Civ. Gen. 
VII, p. 772, 1875). Più tardi (Ann. Mus. Civ. Gen. VIII, 
p- 400, sp. 22) io dissi come la numerosa serie degl’ individui 
raccolti dal Beccari e dai cacciatori del Bruijn non confermasse 
l'opinione del Meyer; ed infine più di recente (Ann. Mus. Civ. 
Gen. X, p. 139) io ho affermato recisamente che I’ opinione 
del Meyer era assolutamente erronea, giacchè tanto il Beccari 
quanto i cacciatori del Bruijn avevano raccolto presso Profi due 
individui giovanissimi, colle piume incompiutamente sviluppate, è 
quali hanno le piume della testa e del collo nere, precisamente come 
gli adulti. Recentemente ho visto un altro individuo ancora più 
giovane, nidiaceo, raccolto dal sig. Laglaize presso Amberbaki, 
ed ora conservato nel Museo Turati, anch’ esso colla testa neris- 
sima. Questi fatti dimostrano nel modo più evidente che gl’ in- 
dividui colla testa cenerina (R. cirrhocephala) non sono i giovani 
della R. dichroa, e quindi che la R. cirrhocephala è una specie 
perfettamente distinta. 

Il fatto che fece credere al Meyer che gl individui colla testa 
cenerina fossero i giovani di quelli colla testa nera fu I’ aver 
trovato individui con caratteri intermedii. Avendo io verificato 


472 T. SALVADORI 


che i giovani della R. dichroa hanno la testa al tutto nera come 
gli adulti, ed avendo così dimostrato che la R. dichroa, e la 
R. cirrhocephala sono specie al tutto distinte, ho voluto indagare 
che cosa fossero gli esemplari intermedii raccolti dal Meyer, ed 
avendoli cortesemente ricevuti in comunicazione dal medesimo 
affinchè li esaminassi a mio bell’ agio «non esito di affermare 
che essi appartengono ad una specie distinta e dalla R. cirrho- 
cephala e dalla R. dichroa. 

I fatti che mi fanno affermare che quegli esemplari apparten- 
gono ad una specie distinta e non ancora discriminata sono i 
seguenti: 

1.° Tra 39 esemplari colla testa grigia (A. cirrhocephala), tutti 
raccolti presso Dorei, Andai, Mansinam e Mansema (), non si 
osserva alcuna differenza nel colore cenerino della testa, e nel 
colore grigio delle ali e della coda (?). 
2.° GI’ individui intermedii menzionati dal Meyer non sono di 
Dorei o delle vicinanze, ma di località molto più al sud, cioé 
di Rubi, di Waweji, di Inviorage, di Nappan e di Mum, e. 
quindi la loro differenza è in rapporto colla diversa località; 
nessuna meraviglia poi che essi siano intermedii ad altre due specie 
già note, cioè alla R. dichroa, ed alla R. cirrhocephala. 

Anche il Beccari ha raccolto due esemplari del genere Rectes 
presso Warbusi, ed anch’ essi somigliano a quelli di Rubi, di 
Inviorage e di Nappan, coi quali li ho confrontati; essi sono 
maschio e femmina (il sesso è stato constatato dal Beccari colla 
dissezione); la femmina ha la testa, le ali e la coda di color un 
po più .chiaro del maschio. Alla stessa forma appartengono pure 
tre individui raccolti dal D'Albertis presso Kapaor e Kulukadi 


(1) Uno degli esemplari inviati dal RETRO è indicato di Ansus, ma questa 
località è forse erronea. 

(2) Im una precedente occasione (Ann. Mus. Civ. Gen. X, p. 140), prima di 
aver riconosciuto che cinque individui di Kapaor, Kulukadi e Warbusi ap- 
partenevano ad una specie distinta, io diceva che 44 esemplari da me esami- 
nati avevano la testa di color cenerino pi 0 meno cupo; la variabilità era 
relativa a quei cinque individui, mentre negli altri trentanove non si osser- 
vano differenze notevoli. 


SUL GENERE RECTES 473 


lungo la parte meridionale della costa occidentale della Nuova 
Guinea al sud del Golfo di Mac Cluer (?). 

Dall’ esame degl’ individui suddetti e dei trentanove preceden- 
temente menzionati appare come la forma colla testa, le ali e 
la coda di color grigio chiaro (R. cirrhocephala) sia propria delle 
vicinanze di Dorei, e probabilmente essa non sì trova al sud 
del Golfo di Mac Cluer; mentre la forma colla testa, colle ali 
e colla coda di color grigio scuro, intermedia alla precedente ed 
alla A. dichroa, è più meridionale, comincia a trovarsi presso 
Warbusi e si rinviene al sud del Golfo di Mac Cluer, tanto sulla 
costa occidentale della Baja del Geelwink, quanto sulla costa oc- 
cidentale della Nuova Guinea (*). 

Io propongo di chiamare la forma intermedia col nome di: 


WRectes decipiens, nov. sp. 


Rectes cirrhocephalus, Sclat. (nec Less.), P. Z. S. 1873, p. 696, n. 10 
(Kapaur). — Sharpe, Cat. B. Brit. Mus. III, p. 284 (partim) (1877). 

Rectes kirrocephala, part., Meyer, Sitzb. Ak. Wien, LXIX, p. 207 (1874) 
(Rubi, Waweji, Inviorage, Nappan, Mum). 
‘ Rectes cirrhocephala, Salvad. (nec Less.), Ann. Mus. Civ. Gen. X, 
p. 139, sp. 77 (1877) (Kapaor, Kulukadi). 


Rufo-cinnamomea, subtus valde pallidior; capite cristato toto et 
gulture fusco-cinereis, interdum fere nigricantibus; alis et cauda 
fusco-nigricantibus, interdum paullum grisescentibus; remigibus 
subtus pallidioribus, minime rufescentibus; rostro, pedibus et iride 
Fuscis. 

Long. tot. 0”, 260-0", 240; al. 0°, 115-0", 112; caud. 0", 105- 
0%, 103; rostri 0", 027-0", 025; tarsi 0", 035-0", 032. 


(1) Lo Sclater (P. Z. S. 1873, p. 696) riferì uno dei tre esemplari di Kapaor alla 
R. cirrhocephala; anche io, prima di aver potuto convenientemente valutare 
i caratteri degli esemplari raccolti dal Meyer, ho riferito tutti tre quegli 
esemplari alla R. cirrhocephala (Ann. Mus. Civ. Gen. X. p. 139, sp. 77). 

(2) Il Talegallus cuvieri, Less. ed il T. fuscirostris, Salvad. ci presentano 
un caso analogo di distribuzione geografica; il primo si trova presso Dorei, 
ed il secondo non solo presso Kulukadi ma anche presso Rubi, come ho po- 
tuto verificare esaminando gli esemplari raccolti presso questa ultima loca- 
lità dal Meyer, il quale erroneamente li ha riferiti al 7. cuvieri (Sitz. Ak. 
Wien. LXIX, p. 85). 


AT4 T. SALVADORI 


Obs. Differt a R. cirrhocephala (Less.) colore cinereo capitis et 
fusco-griseo alarum et caudae obscurioribus, sed plus minusve sa- 
turatis. 


Rectes holerythra, nov. sp. 


Rufo-cinnamomea, uropygio et cauda paullo laetioribus; gastraeo 
pallidiore; remigibus fuscis, rufo-brunneo marginatis; rostro nigro; 
pedibus plumbeis. 

Long. tot. circa 0%, 180; al. 0%, 155-0%, 145; caud. 0%, 115- 
09, 110; rostri 0%, 026; tarsi 0%, 035. 


Hab. in Jobi (Beccari, Bruijn). 


Obs. Differt a R. FERRUGINEA (Bp.), cui simillima est, colore 
rufo-cinnamomeo laetiore, praesertim gastraet. 

Ho esaminato tre esemplari di questa nuova specie, raccolti 
dal Beccari e dai cacciatori del Bruijn, presso Ansus in Jobi; 
essi non presentano sensibili differenze nel colorito e lievissime 
sono quelle relative alle dimensioni. 

Questa specie appartiene al gruppo di quelle, delle quali lo 
Sharpe ha fatto il genere Pseudorectes (Cat. B. Brit. Mus. III, 
p. 287); essa somiglia moltissimo alla R. ferruginea, che rap- 
presenta nell'Isola di Jobi, ma ne differisce pel colore rossigno 
più vivo, pel quale rispetto ha somiglianza colla R. lewcorhyncha 
(Wall.) di Waigiou e di Batanta, ed anzi si può dire che pel 
colorito sia intermedia a questa ed alla R. ferruginea. 

La È. holerythra e la R. jobiensis, Meyer, di cui ho esami- 


nato molti esemplari, sono le due specie del genere ectes, tro- 
vate finora in Jobi. tu ae 


LES Hak PALIENS D AUST RALIE 


D'APRÈS LA COLLECTION DE M. LE CONTE DE CASTELNAU ET LA MIENNE 


PAR LE 


PARON DE KHAUDOIR 


M. de Castelnau, dans son travail intitulé « Notes on Austra- 
lian Coleoptera » 1867, a décrit un assez.grand nombre d’insectes 
de ce groupe, qu'il a tous placés dans le genre Harpalus et 
distribués dans cinquante trois espéces. Malheureusement les 
descriptions qu’il en a données sont si concises, que méme quand 
on posséde les insectes, il me semble impossible de reconnaitre 
la plus grande partie d’entre elles, ce qui me faisait désirer 

’étudier les types, afin de compléter ces descriptions. Ce désir 
a pu étre réalisé dans le courant de l’hiver 1877-78, grace a 
Yobligeance de MM. le marquis Doria et le docteur Gestro, qui 
ont mis a ma disposition tous le types en question, qui ont 
passé avec toute la famille des Carabiques de M. de Castelnau 
dans la possession du Musée civique de la ville de Génes. J'ai 
pu me convaincre par cet examen que presqu’aucune des espèces 
qu il a décrites comme étant des Harpalus nappartenait verita- 
blement à ce genre, mais qu elles rentraient pour la plupart 
dans le groupe des Anzsodactylides , qui se distingue, comme on 
sait, des autres Harpaliens par la vestiture du dessous des quatre 
tarses antérieurs des males. Sur les cinq qui n’en font pas partie, 
trois sont des Féroniens appartenant aux groupes Hormochilus 
m. (quadraticollis) et Simodontus (brunneus et Forinumi), la 
quatriéme est un Stenolophus (Dingo), la cinquiéme est douteuse. 
Les quarante-huit autres se réduisent 4 trente-deux dont quel- 
ques unes étaient déjà connues antérieurement. Possédant moi- 
méme plusieurs espéces, dont les unes n’existent point dans cette 
collection et les autres y figuraient sans noms, j’ai joint leurs 


476 CHAUDOIR 


descriptions aux autres, et c'est ce travail que je soumets main- 
tenant au public entomologique. 

Les espéces qui me sont connues appartiennent à quatre formes 
qui different entre elles par la conformation de la languette et 
celle des pattes postérieures des males. La première constitue 
mon genre Diaphoromerus, qui différe des Hypharpax par les 
jambes postérieures, qui ne sont ni arquées ni dentelées en scie 
en dedans, ce qui caractérise les Hypharpax a différents degrés; 
la troisiéme renferme les Gnathaphanus qui différe des deux pre- 
miers par la languette, qui est très-étroite, beaucoup plus courte 
que les paraglosses, qui l’enveloppent et se rejoignent antérieu- 
rement, de sorte qu'on ne voit au milieu du bord antérieur 
qu'une petite échancrure, tandisque celle des deux autres genres 
est plus large, tronquée et libre a son extrémité, les paraglosses, 
. quoique un peu plus longues que la languette, sont separées 
l'une de l’autre par un espace assez large, elles forment deux 
lobes larges, arrondis antérieurement, glabres; la languette ne 
s'élargit pas vers l’xtrémité, comme c’est le cas dans les Anziso- 
dactylus, dont le menton est profondément et semicirculairement 
échancré, sans dent médiane. 


Diaphoromerus. 


Chaudoir, Bull. des nat. de Mosc. 1843, p. 402. 


Harpalus Dejean, Boisduval, Germar, Erichson, Castelnau. 


Dans toutes les espéces de ce genre, le menton a une dent 
bien distincte dans le fond de son échancrure; mais il peut 
étre subdivisé d’aprés le mode de dilatation des quatre tarses 
antérieurs du male, en deux sections. 


I. Tarses largement dilates aux quatre pattes antérieures, 


(le premier article est triangulaire, allongé, plus étroit que les 3 suivants, 
et revétu d’une brosse en dessous depuis le milieu jusqu’a son extrémite ; 
les 3 suivants sont en cceur large, plus ou moins court, le 4.° presque bi- 
lobé, la brosse recouvre tout le dessous). 


HARPALIENS D AUSTRALIE Ag 


A. Elytra apice vix sinuata. 
1. Prothoracis anguli postici rotundati. 
a. Prothorax anterius angustior. 


a. Tibiae nigrae aut obscure piceae. 


D. Germari Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 104. = Harp. 
Erichsoni Castelnau, ibid. p. 105. — Long. 7 !/,-10; larg. 31/,- 
4], mm. Il ressemble un peu a de grands individus de l Amara 
similata, mais il est plus allongé et plus convexe. La téte est 
moyenne, à peu prés aussi longue que large, carrée, peu ré- 
trécie à sa base, un peu convexe postérieurement, lisse; la su- 
ture de l’épistome fine et distincte, la petite impression qui 
aboutit à chacune de ses extrémités, est courte et arquée; les 
yeux sont meédiocrement saillants, légérement emboités posté- 
rieurement dans le rebord de la joue. Le cor'selet est de trois- 
quarts plus large que la téte, un peu moins long que large, 
mais peu transversal; le bord antérieur est assez fortement 
échancré, les angles forment des lobes courts, larges trés-arrondis, 
les cdtés sont a peu prés paralléles dans leur moitié postérieure, 
mais ils s'arrondissent assez vers l’extrémité, qui est notablement 
plus étroite que la base; celle-ci est tronquée carrément, les 
angles postérieurs seraient droits, si le sommet n’en était assez 
fortement arrondi; le dessus est assez convexe, surtout dans 
sa partie antérieure, la ligne médiane est presque entiére et 
assez distincte; de chaque còté de la base on voit une impres- 
sion linéaire assez longue, presque paralléle 4 la ligne médiane, 
et qui partage en deux parties égales l’espace qui sépare celle-ci 
des còtés, la moitié externe n'est que trés-légérement convexe; 
le bord latéral est finement relevé, les bords antérieur et po- 
stérieur sont aussi rebordés, mais plus finement; il n'y a qu’un 
seul point pilifére placé dans la rigole latérale avant le milieu. 
Les élytres ne sont que d'un soupcon plus larges que le corselet, 
de moitié plus longues que larges, la base est exactement de la 
largeur de celle du corselet, et s'y adapte parfaitement; l’ourlet 


478 CHAUDOIR 


basal se termine a l’épaule par une petite dent; les còtés s'é- 
largissent trés-légérement derriére l’épaule, et sont à peuprés 
rectilignes et paralléles jusqu’au dela du milieu, où ils s'arrondis- 
sent vers l’extrémité, qui n’est que faiblement sinuée et peu 
obtusément arrondie; le dessus est modérément convexe, et 
plutot en travers que dans le sens de l’axe de l’insecte, les stries 
sont fines, lisses, assez profondes, surtout vers l’extrémite, le ru- 
diment basal est assez allongé et sort d’un point placé a còté de 
la base de la 2.° strie; les intervalles sont lisses, ils ne sont pas 
bien plans vers la base et deviennent plus convexes en se ré- 
trécissant vers l’extrémité; la rangée de points du neuviéme est 
continue et n’est qu’un peu plus espacée vers le milieu, celui 
du troisiéme est situé contre la 2.° strie, aux trois-quarts, le 
rebord latéral n’est guéres plus large que celui des cdtés du 
corselet. Le dessous du corps est trés-lisse. Le dessus est d'un 
bronzé luisant, quelquefois verdàtre, le dessous dun noir de 
poix brillant; le bord du labre est ferrugineux, les palpes sont 
bruns avec l’extrémité rousse; les antennes sont de cette der- 
niére couleur, avec le premier article testacé et les trois suivants. 
largement cerclés de noir; les pattes sont noires, les attaches 
des cuisses, les épines des jambes et quelquefois les tarses d’un 
brun rougeàtre. Les antennes sont fines et ne dépassent pas la 
base des élytres. D’aprés M. de Castelnau il ne se rencontrerait 
qu'aux environs de Melbourne, et quoiqu’un individu de ma col- 
lection soit étiqueté comme venant de Moreton Bay, il est ve 
bable que c’est par erreur. 

D. Edwardsi Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 101. — 
Long. 9; larg. 31/, mm. Voisin du Germari, mais plus étroit. 
Yeux moins saillants (07). Corselet plus étroit et plus rétréci vers 
lextrémité, bord antérieur plus échancré, impressions latérales 
de la base plus faibles, l'espace qui les sépare des angles po- 
stérieurs un peu plus convexe, le rebord latéral encore plus fin. 
Elytres plus finement striées, les stries ne devenant pas plus 
profondes vers l’extrémité; les intervalles plans sur toute leur 
longueur. D'un bronzé olivàtre luisant; il y a moins ferrugineux 
a l’extremité des palpes; les antennes sont entiérement noires, 


HARPALIENS D AUSTRALIE 479 


a l’exception des deux premiers articles, dont le- premier est 
testacé et le second brun; les pattes sont tout 4 fait noires. Les 
antennes sont un peu plus fortes et les articles moins allongés. 
Deux individus 7 des environs de Melbourne, dont l’un est 
le type de M. de Castelnau, et l’autre provient de la collection 
Laferté. 

D. iridipennis Chaudoir, Bull. des nat. de Mosc. 1843, 
p. 405. = Harpalus infeix ? Castelnau, Not. on Austr. Col. 
p. 106. — Long. 8 '/,; larg. 3 1/,-3 1/, mm. 7 9. Plus petit que le 
Germari, dont il est d’ailleurs trés-voisin; le corsedet est un peu 
plus étroit dans sa partie postérieure et la rondeur des còtés avant 
le milieu est un peu plus marquée; les é/ytres ont une forme 
un peu plus ovalaire et moins allongée, il n'y a point de dent 
saillante 4 l’épaule, le dessus est un peu plus convexe, et strié 
a peu pres de méme, mais dans les trois individus que je pos- 
séde, la base de la 4.° strie est arquée vers la 3.°, ce qui n’est 
pas, au mois aussi sensiblement, le cas dans le Germari. Le 
reflet bronzé est beaucoup moins marqué, les élytres de la Q 
sont plus ternes que celles du 7, les palpes et les antennes 
sont colorés de méme, les jambes sont un peu moins noires et 
trés-faiblement brunatres, les tarses aussi noirs que les cuisses. 
La 9 est en général un peu plus large que le <7. L’individu 
| que j'ai primitivement décrit, venait, je crois, de la Nouvelle 
Galles du Sud; j’en ai obtenu plus tard une paire du Musée 
Godeffroy, indiqués comme venant du Cap York. 

‘Il ne reste du Harp. infeliz dans la coll. Castelnau que les 
élytres, qui semblent convenir a cette espéce; quant au corselet, 
la description qu'il en donne s’adapte assez bien a celui de l'are- 
dipennis, dont la coloration est bien la méme. Le mieux, méme 
dans le doute ou nous laisse la destruction du type, est de con- 
sidérer ces deux noms comme désignant la méme espéce. Ca- 
stelnau l’indique comme venant de Rockhampton (Queensland). 

D. angustulus. Long. 7 °/,; larg. 24/, mm. Q. Plus petit, 
notablement plus étroit et plus allongé que l’Edwardsi, et d'une 
couleur plus olivatre; les palpes et les antennes colorés de 
méme, les jambes légèrement rousses vers la base. Yeux un 


480 CHAUDOIR 


peu plus saillant (9); corselet un peu plus étroit, surtout dans 
sa partie postérieure, qui cependant ne se rétrécit nullement 
vers la base; bord antérieur moins échancré, angles de la base 
un peu moins arrondis. Hlytres plus étroites, mais un peu plus 
larges que le corselet, notablement plus allongées et plus pa- 
ralléles, striées 4 peu près de méme; rudiment basal bien plus 
court; point du 3.° intervalle encore plus rapproché de l’extré- 
mité; rangée du 9.° longuement interrompue vers le milieu. 
L’individu que je posséde vient probablement de Rockhampton, 
et me semble constituer une espéce bien distincte. 

D. australasiae Dejeam, Spec. gén. des Coléopt. IV, p. 386. 
— Long. 6-8; larg. 2 !/,-31/, mm. Plus petit que l’amaroides , 
proportionnellement plus étroit et plus parallele. Teéte pareille; 
corselet atteignant sa plus grande largeur un peu avant le mi- 
lieu, mais plus rétréci vers l’extrémité que vers la base; partie 
antérieure des cétés plus arrondie vers les angles antérieurs , 
partie postérieure plus rectiligne, angles postérieurs un peu 
plus droits, quoique le sommet en soit assez arrondi; le dessus 
moins convexe, l’impression transversale antérieure, en forme 
de V trés-ouvert, et assez éloignée du bord antérieur, plus di- 
stincte. E/ytres plus étroites, surtout plus paralléles, mais pas 
plus allongées; sans trace de dent à l’épaule, et un peu plus 
sinuées 4 l’extrémité, plus planes; stries aussi fines antérieure- 
ment, mais devenant visiblement plus profondes pres de l’extré- 
mité, où les intervalles, très-plans sur le disque, deviennent 
assez convexes et se rétrécissent notablement, le rudiment ba- 
sal plus long; le point du 3.° intervalle placé, comme dans 
l’australis, aux trois-quarts de la longueur; la rangée du 9.° plus 
interrompue vers le milieu. En dessus d’un noir peu luisant, sur- 
tout sur les élytres dans les deux sexes, rarement un peu bronzé; 
dessous noir; palpes ferrugineux, maculés de brun; coloration 
des antennes et des pattes un peu variable; les premiéres sont 
tantot rousses avec des taches brunes sur les 3.° et 4.° articles, 
quelquefois méme sur le 2.°; tantét presque noires; le premier 
article est toujours ferrugineux; les pattes sont d’ordinaire noires, 
avec les attaches des cuisses et le commencement de la jambe 


HARPALIENS D AUSTRALIE 481 


roussàtres; dans le type de Dejean et dans un 2.° individu de 
ma collection celle-ci est d’un roux-clair, avec l’extrémité noire. 
Sous ce rapport cette espéce fait le passage de la subdivision 
« a 8. Il est évident que si je me suis servi de la coloration 
des jambes pour établir des subdivisions, je n’ai eu pour but 
que de faciliter la déterminaison des espéces, et qu’on ne peut 
attacher une grande valeur a ce caractére. Le type de la coll. 
Dejean presente en outre une particularité singuliere, c'est que 
Je point du 3.° intervalle manque tout a fait, mais ce ne saurait 
étre qu’individuel. Cette espéce dont je posséde 6 exemplaires, 
n’etait représentée dans la coll. Castelnau que par un. petit 
nombre d’individus, et n’avait recu de lui aucun nom. 

D. Lapeyrousei Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 106. — 
Long. 10; long. 33/, mm. Une seule 9 dans la coll. Castelnau. 
Voisin de l’australasie , mais bien plus grand, plus allongé, et 
a peu prés comme lui d’un noir profond,.peu luisant en dessus; 
antennes noires, avec le premier article rougeatre, taché de noir 
en dessus. Angles postérieurs du corselet plus droits et plus fai- 
blement arrondis au sommet; impressions basales plus pointillées; 
l'espace qui les sépare des angles plus aplati, rigole latérale 
plus large, surtout postérieurement. Hlytres plus longues, plus 
sinuées a l’extrémité, qui est un peu plus caudiforme près de 
la suture (se rapprochant par là un peu de l’inequalipennis), 
plus planes, stries un peu plus fortes; rudiment basal plus long; 
point du 3.° intervalle plus éloigné de l’extrémité. Sydney. Cette 
espéce aurait besoin d’étre étudiée sur plusieurs individus des 
deux sexes. 


8. Tibiae plus minusveslaete piceae. 


a 
z. Antennae obscuro-maculatae. 


D. ovatus. Long. 5?/,; larg. 21/,-2 ?/; mm. Beaucoup plus 
petit et proportionnellement plus raccourci que les espéces précé- 
dentes. Téte comme dans le Germari, articles des antennes moins 
allongés; corselet plus petit, plus court, moins échancré anté- 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Luglio 1878). 31 


482 CHAUDOIR 


rieurement, moins arrondi sur les còtés, surtout dans le 97, avec 
le sommet des angles de la base moins largement arrondi ; 
élytres visiblement plus larges que le corselet, méme aux epau- 
les, plus courtes que dans le Germari, plus ovales, plus di- 
stinctement dentées aux épaules, plus finement striées; le rudi- 
ment basal plus court, le point du 3.° intervalle placé plus prés 
de l’extrémité, la rangée du 9.° longuement interrompue vers 
le milieu; les intervalles plans jusqu’a l’extrémité. Pattes plus 
courtes; tarses des « un peu moins larges, mais le premier 
article est en dessous revétu d’une brosse comme’ dans le Ger- 
mart. Le 9 que je posséde est d'un bronzé olivàtre peu lui- 
sant, la 9 d’un bronzé verdàtre. Le premier provient de la 
collection Laferté, la seconde m’a été envoyée par le Musée 
Godeffroy comme venant du Cap York. 

D. amarcides Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 106. = Harp. 
patrueloides Castelnau, ibid. p. 97. = H. Vandiemensis Ca- 
stelnau, ibid. p. 101. = H. Ilawarensis Castelnau, ibid. 
p. 108. = Harpalus ignobilis? Boheman, Eugen. Res. Ins. 
p. 10. —- Long. 81/5; larg. 31/, mm. Parmi ces noms qui désignent 
tous la méme espéce, je me suis permis de choisir celui qui m’a 
paru lui convenir le mieux; car elle ressemble en effet beaucoup 4 
une Amara. La téte est comme dans le Germari; mais l’impression 
latérale qui touche aux extrémités de la suture de l’épistome, n'est 
ni allongée ni arquée. Le corselet, quoique plus étroit vers l’extré- 
mité qu'à sa base, est un peu plus arrondi sur les còtés, et 
celle-ci un peu plus étroite que celle des é/ytres, qui sont moins 
allongées, plus ovales; il n'y a pas de dent apparente 4 l’épaule; 
les stries sont beaucoup plus fines, moins profondes et ne le 
deviennent pas davantage vers l’extrémité, le rudiment basal 
plus court; les intervalles trés-plans, le point du 3.° plus rap- 
proché de l’extrémité. Le dessus est d’un bronzé un peu moins 
luisant et légérement soyeux sur les élytres; les palpes et les 
antennes sont colorés 4 peu prés de méme, mais les jambes et 
les tarses sont d’un ferrugineux clair, avec l’extrémité des pre- 
miéres et celle des articles des tarses postérieurs plus ou moins 
rembrunies. L'habitat de cette espèce, dont j'ai vu un assez 


HARPALIENS D AUSTRALIE 483 


grand nombre d’individus, parait s'étendre sur la còte orientale 
de l’Australie, depuis Brisbane jusqu’a la Tasmanie. Si l’ignobilis 
se rapporte a cette espéce, ce nom devra avoir la préférence 
sur les autres. 

D. planiusculus. Long. 7 ‘/,-8; larg. 3 mm. 7 9. Il ressemble 
au femoralis (vid. infr.), mais il est plus plan, les impressions 
du corselet sont moins marquées, les intervalles des stries sont 
chagrinés, méme dans le 7. Téte et corselet d’un noir brunatre, 
élytres d'un noir verdàtre; un peu terne dans les deux sexes; 
palpes et antennes colorés comme dans l’amaroides, jambes fer- 
rugineuses, avec l’extrémité et les tarses bruns. Je ne connais 
que deux individus, auxquels s’applique cette description et qui 
font partie de la collection Castelnau; l’espéce aurait besoin d'’étre 
étudiée sur un plus grand nombre d’individus. 


zz. Antennae rufae, haud maculatae. 


D. femoralis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 111. — Harp. 
planoimpressus Castelnau, ibid. p. 101. — Long. 7-8 }/,; larg. 
3-3 */, mm. Il ressemble a l’amaroides, mais il en différe par 
la forme du corselet, ainsique par la coleration des palpes, des 
antennes et des pattes. Zée plus courte et plus large; corselet 
plus court, plus transversal, à peine plus rétréci vers l’extrémité 
que vers la base; plus arrondi sur les còtés et aux angles po- 
stérieurs; é/ytres un peu plus arrondies aux épaules et a la base 
des cdtés; la 9 plus large et plus raccourcie que le 7; d’une 
couleur plus terne dans le premier de ces deux sexes; palpes, 
antennes, jambes et tarses d’un ferrugineux clair, sans aucune 
tache; le dessus n’est ni bronzé ni métallique, mais d’un noir 
légérement brunatre. Brisbane, Rockhampton. Le planotmpressus 
n’est qu’un individu dont les élytres ont été déprimées par places, 
de maniére qu'il s'y est formé des excavations trés-plattes. 


484 CHAUDOIR 


b. Prothorax anterius haud angustatus. 


a. Tibiae nigrae, vel nigropiceae. 


D. oblongiusculus Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 97. — 
Long. 8 1/,-9; larg. 3-31/, mm. Il différe de tous les précédents 
tant par sa forme étroite et paralléle, que par sa couleur toute 
noire, et il ressemble plutot au Gnathaph. melanarius, mais il 
est moins large. Téte plus étroite que dans le Germari, ainsique 
le corselet, qui est fort peu transversal, sans étre toutefois aussi 
long que large, les cotés et les angles postérieurs sont plus ar- 
rondis, et la base n'est nullement plus large que l’extrémità , 
les impressions basales sont moins linéaires, un peu ovales. 
Elytres notablement plus étroites, pas plus larges que le cor- 
selet, plus allongées, a épaules plus arrondies, plus convexes ; 
striées de méme; le dessus d’un noir assez luisant. Antennes 
tachetées de brun, comme dans le Germari, pattes colorées de 
méme. Brisbane, Australie orientale. 


B. Tibiae dilute testaceae. 


D. australis Dejean, Spec. gén. des Coléopt. IV, p. 385; = 
Harp. inornatus Germar; Linn. entom. III, p. 169; = Harp. 
Coxii Castelnau, Not. on Austr. Coleopt. p. 107. — Long. 5 ?/3-7; 
larg. 2 1/,-3 mm. Plus ou moins de la taille de l’ovatus, mais 
de forme trés-différente. Téfe proportionnellement plus courte 
que dans le Germari; corselet plus court et plus transversal , 
aussi rétréci a la base qu’a l'extrémité, mais atteignant sa plus 
grande largeur un peu avant le milieu; bord antérieur moins 
échancré, partie postérieure des còtés se dirigeant un peu obli- 
quement vers la base, avec laquelle elle forme un angle quel- 
que peu obtus et arrondi au sommet; impressions des còtés de 
la base plus marquées et finement ponctuées dans le fond; 
élytres en rectangle peu allongé, plus larges entre les épaules 
que la base du corselet, celles-ci arrondies, milieu des còtes assez 
rectiligne, extrémité assez obtusément arrondie peu sinuée; le des- 


HARPALIENS D AUSTRALIE 485 


sus guéres plus convexe, les stries trés-fines, ne s approfondis- 
sant point vers l’extrémité; intervalles trés-plans, finement cha- 
grinés, le point du 3.° assez grand, mais peu profond, situé 
aux trois-quarts de sa longueur, sur le milieu de la largeur ; 
la rangée de point latéraux assez interrompue vers le milieu ; 
le rudiment basal plus ou moins court, plus ou moins distinct. 
En dessus d'un bronzé plus ou moins obscur, quelquefois oli- 
vatre, élytres un peu soyeuses; palpes colorés comme dans le 
Germari, antennes foncées, presque noires, avec les deux pre- 
miers articles testacés, et quelquefois une tache brune sur le 
second; jambes d’un testacé clair, avec l’extrémité noire; le 
reste de la patte noir; comme le dessous du corps. Les articles 
des antennes sont plus raccourcis. Cette espéce, qui semble trés- 
commune, à en juger par le nombre d’exemplaires que j’en ai 
vus, parait répandue le long de la còte orientale de |’ Australie. 
(Clarence-River, Nouvelle Galles du Sud, Cape York). Les in- 
dividus de cette dernière localité semblent étre d’ordinaire plus 
grands, sans qu'il y ait d’autre caractére distinctif. 

D. sculpturalis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 99.— Long. 
61/,; larg. 2!/, mm.-Taille de l’australis, auquel il ressemble 
beaucoup, mais dont il différe par les légéres ondulations des 
intervalles des élytres, qui ont l’air moirées, 4 peu près comme 
dans le Masoreus adelioides, mais plus faiblement. Les élytres 
sont un peu moins courtes, l’extrémité en est moins obtusément 
arrondie; la coloration bronzée est plus obscure , sans reflet ver- 
datre et plus luisante. Jen ai vu quelques individus dans la 
collection Castelnau, qui l’indique comme venant de la Rivière 
des Cygnes et du détroit du roi Georges, qui sont des localités 
trés-éloignées de celles où l’on rencontre l’australis, dont il pa- 
rait spécifiquement distinct. 

D. antarcticus Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 107. — Long. 
5 1/5; larg. 2!/, mm. Voisin de australis, mais bien distinct , 
plus petit et proportionnellement plus raccourci. Corselet en 
rectangle très-transversal , plus large , moins rétréci vers la base, 
cétés moins arrondis, angles postérieurs presque droits, légére- 
ment arrondis au sommet; le dessus un peu plus chagriné. 


486 CHAUDOIR 


Elytres encore plus courtes, encore plus finement striées, épaules 
plus carrées, extrémité plus obtuse; le point du 3.° intervalle 
placé un peu plus en arriére contre la 2.° strie; antennes ‘en- 
core un peu plus courtes, les articles 5-10 plus ovalaires. Le 
dessus d'un bronzé olivatre plus terne; palpes, antennes et 
pattes colorés de méme. Commun prés de Canterbury, dans la 
Nouvelle Zélande. 


2. Prothoracis anguli postici haud rotundati. 


a. Tibiae nigropiceae aut nigrae. 


D. rectangulus. Long. 5'/,-61/,; larg. 21/,-2?/, mm. Il res- 
semble beaucoup a l’australasiae, mais il en différe suffisamment 
par son corselet dont les angles postérieurs sont parfaitement 
droits, nullement arrondis au sommet, et chez lequel la partie 
postérieure des còtés est quoique légérement, mais assez visi- 
blement sinuée; la dent humérale des élytres est plus saillante. _ 
La coloration est identique, quelquefois un peu verdàtre en des- 
sus. Trois individus venant du midi de l’Australie et de la Tas- 
manie. 

D. quadricollis. Long. 8; larg. 3'/, mm. Cette espéce, qui se 
distingue par sa couleur trés-noire, ne peut étre comparée qu’a 
l'aereus, mais sa forme est plus paralléle et plus allongée. Téte 
identique; corselet moins court, moins arrondi sur le devant des 
cotés, moins rétréci en arriére, angles postérieurs encore plus 
droits, la partie postérieure des còtés légérement sinuée, bord 
antérieur plus échancré; dessus plus plan, impressionné de méme, 
trés-subtilement chagriné, mais nullement ponctué près des 
fossettes basales. E/ytres moins larges, surtout relativement au 
corselet, plus allongées, plus paralléles, dent humérale plus 
saillante, base des cotés s'arrondissant moins vers les épaules , 
extrémité moins obtusément arrondie; dessus plus plan, strié de 
méme, intervalles tout aussi plans; point du 3.° situé de méme. 
Entiérement noir, un peu soyeux sur les élytres, palpes colores 
comme dans l’aereus, antennes et pattes très-noires, le premier 


HARPALIENS D AUSTRALIE 487 


article des premiéres ferrugineux avec le dessus rembruni, han- 
ches et appendices postérieurs bruns. Un 97, qui vient, je crois, 
du nord de l’Australie, et qui m’a été vendu par M. S. Stevens. 


b. Tibiae testaceae. 


D. aereus Dejean, Spec. des Coléopt. IV, p. 384. = Harp. Bois- 
duvali Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 110. — Long. 6 1/5-7; 
larg. 24/.-3 mm. Il ressemble a australis, mais son corselet 
est différent, car il se rétrécit davantage en arriére, le devant 
des còtés est plus arrondi et leur partie postérieure se dirige en 
ligne droite et un peu obliquement vers la base, avec laquelle 
elle forme un angle peu obtus, presque droit et point arrondi 
au sommet; le dessus de la base est pointillé, excepté vers le 
milieu, les impressions latérales sont plus larges et plus pro- 
fondes, l’espace qui les sépare des angles nest point relevé; la 
rigole latérale s'élargit en s’aplatissant postérieurement. La base 
des é/ytres est notablement plus large que celle du corselet; 
elles sont plus larges que dans l’australis, Yépaule est un peu 
plus anguleuse, le reste est identique, ainsi que la coloration 
du corps et des extrémités. Il habite le sud-ouest de l’Australie, 
(Swan-River, plusieurs individus). 


B. Elytra apice valde sinuata, fere excisa. 


1. Elytra interstitiis aequalibus. 


D. Bostocki Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 110. — Long. 7; 
larg. 3 mm. Il ressemble un peu a l’aereus, mais il en différe 
surtout par l’extrémité des élytres qui est non seulement sì- 
nuée, mais échancrée. Il est d’un bronzé assez luisant , un peu 
cuivreux sur les élytres; le dessous est noir, les palpes et les 
antennes sont colorés comme ceux de /’aereus, les jambes sont 
noires avec la petite moitié supérieure ferrugineuse, les tarses 
bruns. Téfe un peu moins large, l’impression de chaque còté du 
devant du front, se prolonge (comme dans le Dampreri, vid. infr.) 


ARSE” CHAUDOIR 


en trait oblique trés-fin jusqu’au bord interne de l'oeil. Corselet 
presque pareil, cependant un peu moins rétréci vers la base, 
avec le sommet des angles postérieurs très-légèrement arrondi; 
près de la moitié postérieure du dessus couvert d'une ponctuation 
trés-fine et serrée, ligne médiane plus marquée, rigole laterale nul- 
lement élargie ni aplatie en arriére, l'espace entre les impressions 
basales et les angles légérement bombé. E/ytres un peu plus larges 
que le corselet; la largeur de la base entre les épaules est, 
comme dans l’aereus, notablement plus considérable que celle 
du corselet a sa base; leur forme est la méme, mais l’extrémité 
est profondément sinuée, comme échanerée, langle externe de 
l’échancrure presque aigu, le prolongement sutural assez long; 
le dessus est strié à peuprés de méme, mais tout près de l’ex- 
trémité , les stries deviennent profondes; le rudiment basal est 
assez long; les intervalles sont très-plans, couverts d’une pone- 
tuation assez serrée, trés-fine et fort peu profonde, les 3.°, 5.°, 
6.2, 7.2 et 8° se rétrécissent beaucoup plus è l’extrémité que le 
2° et le 9.°, le point du 3.° est un peu plus rapproché de l’ex- 
trémité. Je connais deux individus de cette jolie espéce qui se 
distingue de ses congénéres par la fine ponctuation des élytres, 
et qui habite également le sud-ouest de l’Australie. Le type 
figure au Musée civique de Génes, et j’en posséde aussi un in- 
dividu. 


2. Elytra interstitùis undulatis. 
a. Prothorax anterius angustatus. 


a. Prothorax elytraque haud punctata. 


D. sculptipennis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 99. — 
Long. 61/,-61/,; larg. 2 ?/-3 mm. Notablement plus grand et 
plus allongé que le scw/pturalis, dont le rapprochent les ondu- 
lations des élytres, qui sont fortement sinuées a l’extrémité. 
La téte est pareille et le point du devant des còtés du front se 
prolonge, comme dans le Bostocki, jusqu’a l'oeil. Le corselet est 
moins court, plus rétréci antérieurement, à peine rétréci vers la 


HARPALIENS D AUSTRALIE 489 


base, avec les angles postérieurs qui seraient droits, si le sommet 
n’en était assez arrondi; le dessus plus convexe, la base finement 
chagrinée et parsemée de petits points presque imperceptibles; 
-les impressions basales assez marquées, plus distinctement cha- 
grinées au fond; la rigole latérale également fine partout, 
l'espace entre les impressions et les angles postérieurs légérement 
bombé. Les é/ytres un peu plus larges que le corselet, assez al- , 
longées, passablement paralléles et assez échancrées a l’extrémité, 
langle externe de l’échancrure plus arrondi au sommet que dans 
le Bostocki; le dessus strié de méme, le rudiment basal assez 
long; les intervalles plus visiblement ondulés, les ondulations 
ressemblant quelquetois a de légéres fossettes, le point du 3.° 
placé un peu plus en arrièére. D'un noir trés-obscur, légérement 
bronzé et un peu soyeux en dessus, palpes rougeatres a l’extré- 
mité; antennes et pattes trés-noires, le premier article des pre- 
miéres d'un testacé rougeàtre. Les individus que je possede et 
ceux de la collection Castelnau viennent également du Sud- 
ouest de |’ Australie (détroit du Roi Georges). 


8. Prothorax elytraque punctata. 


D. rugosipennis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 98. — 
Long. 9-91/,; larg. 3 3/,-34/; mm. A première vue il ressemble 
a l'inaequalipennis, mais il est bien distinct. La coloration est a 
peu prés la méme, cependant le dessus n’est point bronzé, comme 
c'est quelquefois le cas dans ce dernier. La téte est presque tout 
à fait lisse; le corselet est plus large, moins rétréci vers la base, 
qui est plus large que l’extrémité; la partie postérieure des 
cotés est presque paralléle et a peine sinuée, les angles de la 
base sont plus droits; le dessus est moins ondulé, beaucoup 
moins ponctué, surtout sur le disque, qui est quelquefois tout a 
fait lisse. Les élytres différent peu par la forme, mais les stries 
sont plus fines, les intervalles moins ponctués et de largeur plus 
égale. On le rencontre prés de Melbourne, 


490 CHAUDOIR 


b. Prothorax apice basique aequalibus. 


D. inaequalipennis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 99. — 
Cette espéce se distingue entre toutes par la forte ponctuation 
qui couvre la téte et le corselet; sur le milieu du front on 
| apergoit d’ordinaire deux petites plaques lisses placées oblique- 
ment, le devant de l’épistome est aussi dénué de ponctuation. 
Le corselet, quoique plus large que long, n’est que modérément 
transversal; il se rétrécit autant vers la base que vers l’extrémité, 
sa plus grande largeur est un peu avant le milieu, les còtés 
sont un peu arrondis antérieurement, et aprés le milieu ils vont 
en se rapprochant un peu vers la base et décrivent une légére 
sinuosité; les angles postérieurs sont légérement obtus et un 
peu arrondis au sommet; le dessus est modérément convexe 
assez uniformément couvert d’une ponctuation bien marquée et 
serrée; on remarque en outre sur la surface des ondulations; 
la ligne médiane est assez marquée, ainsi que les impressions 


latérales de la base, l’espace qui les sépare des angles postérieurs 


est plan, le rebord latéral très-fin, mais la rigole qui le longe 
nest pas très-étroite et est un peu aplanie. Les é/ytres sont un 
peu plus larges que le corselet, de moitié environ plus longues 
que larges, tronquées carrément a leur base, qui d’une épaule 
a l’autre est plus large que celle du corselet; les épaules sont 
bien marquées, quoiqu’un peu obtuses, le milieu des còtés est 
presque paralléle, l’extrémité fortement sinuée, presque échancrée, 
langle externe est arrondi, le prolongement sutural assez long; 
le dessus peu convexe; les stries sont profondément gravées, 
lisses; le rudiment basal est assez long et situé entre l’écusson 
et la base de la premiére strie qui diverge fortement vers celle 
de la 2.¢; les intervalles sont plans, parsemés de points peu 
nombreux, mais fortement imprimés; les 3.°, 5.° et 7.° un peu 
plus larges que les autres, moins ondulés que les intervalles 
pairs, sur lesquels on apercoit quelques excavations placées assez 
irréguliérement. Le dessous est lisse. L’insecte est entièrement 
noir, y compris la base des antennes; dans quelques individus 


Oe 


HARPALIENS D AUSTRALIE 49] 


trés-frais on apercoit un reflet un peu bronzé. Il ne parait pas 
étre rare dans le sud-ouest de l’Australie (Riviére des Cygnes, 
détroit du Roi Georges). 


II. Tarses bien plus étroitement 


dilatés aux quatre pattes antériewres des miles 


(point de brosse sous le premier article de ces mémes quatre pattes). 


D. mestus Dejean, Spec. gén. des Col. IV. p. 382. = Harp. 
Rana Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 100. = H. Yarrae 
Castelnau, ibid. p. 103. = H. tasmanicus Castelnau, ibid. 
p. 105. — Long. 71/,; larg. 3 !/, mm. Comparée a celle du Ger- 
mari, la téte est plus courte, plus épaisse, la suture de l’épistome 
et les impressions du devant du front sont plus profondes. Le 
corselet, d'un tiers plus large que la téte, est court transversal, 
guéres plus large a sa base qu'à son extrémité, assez échancré 
en demi-cercle à son bord antérieur, les cotés sont assez arrondis _ 
jusqu’au dela du milieu, puis ils décrivent une légére sinuosité 
et forment avec la base un angle presque droit, trés-légérement 
arrondi au sommet; la base est coupée carrément; le dessus 
est assez convexe, lisse, excepté prés de la base et aux abords 
des impressions latérales qui sont fortement marquées; la ligne 
médiane l’est aussi, mais elle n’atteint pas les bords; le rebord 
lateral est fin partout, la base est aussi finement rebordée, l’espace 
entre les impressions et les angles postérieurs nest que peu 
convexe. Les élytres ne sont que de peu plus larges que le cor- 
selet, et environ d'un quart seulement plus longues que larges, 
remarquablement courtes; la base entre les épaules plus large 
que celle du corselet, les épaules presque carrées, munies d’une 


petite dent assez saillante, les còtés légérement arrondis, l’extré- 


mité trés-légérement sinuée et obtuse; le dessus passablement 
bombé; les stries fortement marquées, surtout vers l’extrémité; 
le rudiment basal presque nul; la base des deux premieres stries 
a peine sinuée, les intervalles visiblement chagrinés, légérement 


492 CHAUDOIR 


convexes, le point du 3. placé plus ou moins entre les deux- 
tiers et les trois-quarts, contre la 2.° strie; les points ombiliques 
du 9.° intervalle assez gros, interrompus au milieu, le rebord 
latéral assez fin. Le dessous du corps lisse; les antennes courtes, 
assez minces, les articles extérieurs peu allongés; les pattes assez 
courtes. Entiérement d’un noir plus ou moins peu luisant, le 
premier article des antennes, le bout des palpes et le bord du 
labre ferrugineux; la base des jambes plus ou moins brune. 
Dejean, d’aprés Gory, l’indique comme venant de Vile de Va- 
nicoro (celébre par le naufrage de Lapeyrouse); son type ne 
différe aucunement de ceux que M. de Castelnau a décrits sous 
les différents noms que j'ai placés en synonymie, et qui viennent 
les uns de Melbourne, les autres de la Tasmanie. 

D. ranula Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 105. — Long. 61/,; 
larg. 24/; mm. Voisin du moestus, mais plus petit, plus luisant, 
et differant par la forme du corselet, quia bien les mémes pro- 
portions, mais dont les còtés ne sont point sinués en arriére, 
mais réguliérement arques d'un angle a l’autre; ceux postérieurs 
assez arrondis; le dessus plus convexe; la base nullement pon- 
ctuée excepté au fond des impressions latérales, qui sont tout 
aussi marquées, l'espace qui sépare celles-ci des angles posterieurs 
un peu plus relevé. Les é/ytres ont la méme forme et les mémes 
proportions, mais il n'y a pas de dent a l’épaule, le dessus est 
tout aussi conyexe; les stries tout aussi fortes, le rudiment basal, 
tres-court, est un peu plus distinct; les intervalles, trés-lisses, 
nullement chagrinés, ne sont ni plus aplanis, ni plus convexes, 
le point du 3.° est placé de méme, mais il manque quelquefois; 
antennes et pattes pareilles. D'un noir de poix, luisant, palpes 
ferrugineux, à peine rembrunis par places; antennes rougeàtres, 
avec les 2.° et 3. articles plus ou moins tachés de brun; les 
attaches des cuisses et les tarses, et quelquefois la base des 
jambes rougeatres. On le trouve aussi près de Melbourne. * 


HARPALIENS D AUSTRALIE 493 


B. Pedes testacei. 


1. Prothorax subcordatus. 


D. Dampieri Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 109. = 
Harp. versicolor Castelnau, ibid. p. 110. — Long. 7-8 1/,; 
larg. 3-3 1/, mm. C'est la seule espéce de ce genre chez laquelle 
le corselet soit plus rétréci à sa base qu’a son extrémité, ce qui 
lui donne l’air un peu cordiforme. Elle est d’un noir de poix 
comme le ranula, mais plus luisante, avec les palpes, les antennes 
et les pattes entiérement ferrugineux. Les yeux sont un peu 
plus gros; le corselet moins large, ce qui le rend moins tran- 
sversal, bien plus rétréci vers la base, plus arrondi sur le devant 
des cétés; les angles postérieurs obtus, assez largement arrondis; 
le dessus est lisse, mais la base est couverte de petits points 
‘ modérément serrés, les impressions latérales sont aussi marquées, 
mais plus courtes, la rigole latérale est pointillée; les é/ytres, 
aussi larges que dans le ranula, sont notablement plus larges 
que le corselet, les épaules sont plus arrondies, et la base ainsi 
que la partie postérieure des cétés sont plus arquées; elles ne 
sont pas plus allongées, un peu moins convexes; les stries sont 
plus profondes, le rudiment basal à peu près nul; les intervalles 
sont un peu plus convexes; le point du 3.° semble manquer 
constamment, le rebord latéral est un peu plus large. Il habite 
le sud-ouest de I’ Australie (Riv. des Cygnes, détroit du Roi Georges, 
Port-Lincoln); jen ai vu un certain nombre d’individus; le ver- 
sicolor n’en est qu'un individu immature, d’un brun rougeàtre. 


2. Prothorax anterius plus-minusve angustatus. 


D. flavipalpis W. Mac Leay, Trans. ent. soc. of. New South 
Wal. I. (1864). p. 118. — Long. 6 °/,-7; larg. 24/.-3 mm. Il se 
rapproche bien des trois précédents par la faible dilatation des 
tarses 7, mais il est d’ailleurs tout différent. Il est bien plus 
plan, tout autrement coloré, le corselet est rétréci antérieurement 
et le rudiment de strie a la base des élytres est long et bien 


494 CHAUDOIR 


marqué. Teéte plus petite que dans le ranula, moms épaisse vers 
sa base; le corselet offre les mémes proportions, mais il est moins 
arrondi sur les còtés, 4 peine rétréci vers la base, ou il est plus 
large qu'à son extrémité; les angles postérieurs sont plus droits 
et moins arrondis au sommet, le dessus est bien moins convexe, 
les impressions latérales de la base sont plus faibles vers le bord 
postérieur, et ne sont pas ponctuées; le milieu de la base porte 
quelques petits points épars. Les é/ytres sont un peu plus larges 
que le corselet, elles ne sont guéres plus longues, mais elles 
sont un peu moins larges et plus paralléles que celles du ranula, 
les épaules un peu plus carrées et anguleuses; la base, d'une 
épaule à l’autre, est de fort peu plus large que celle du corselet, 
à laquelle elle s'adapte exactement; le dessus est bien moins 
convexe, strié de méme, a l’exception du rudiment basal; les 


intervalles ne sont pas tout a fait aussi convexes, le point du — 


3. est placé vers les trois-quarts. Le dessus est d’un bronzé 
olivatre assez luisant, légérement cuivreux sur les élytres, les 


bords du corselet sont un peu roussàtres, le dessous d’un brun 


foncé; les organes internes de la bouche, le labre, les palpes, 
les antennes et les pattes, y compris les hanches, testacés. Quelques 
individus venant de Port Denison. 

D. mandibularis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 111. — Long. 
5; larg. 2 !/, mm. Je ne place cette espéce ici qu’avec doute, 
nayant trouvé aucun male parmi les individus que contenait 
la collection Castelnau. Elle ressemble un peu par la forme a 
l’aereus, mais elle est beaucoup plus petite et autrement colorée. 
La téte est plus courte et plus transversale, trés-finement cha- 
grinée, la suture de l’épistome et les impressions latérales qui y 
touchent, assez profondes, les yeux gros, un peu proéminents. 
Le corselet, qui est assez transversal, est moins rétréci vers sa 
base que dans l’aereus, mais un peu plus que dans le flavipalpis, 
de sorte que la base n’est qu’un peu plus large que l’extrémitè; 
les angles antérieurs et le devant des còtés sont plus arrondis, 
les angles de la base sont trés-légérement obtus et fort peu ar- 
rondis au sommet, mais pas aigus; le dessus est fort peu convexe, 
un peu plus visiblement chagriné vers Ja base qu’ antérieurement; 


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HARPALIENS D AUSTRALIE ~ ' 495 


les impressions basales sont un peu moins fortes et leur fond 
est parsemé de quelques petits point. Les é/ytres sont passablement 
plus larges que le corselet, et ont a peu prés la forme de celles 
du ranula, mais le dessus est bien moins conyexe; les stries sont 
tout aussi marquées, mais la convexité des intervalles est moindre, 
il sont assez chagrinés, le point du 3.° est situé assez près de 
l’extrémité; le rudiment basal est comme dans le ranula, presque 
oblitéré. Les antennes semblent un peu plus fortes, et leurs 
articles extérieurs plus courts. En dessus d'un bronzé assez clair, 
peu luisant, avec les bord du corselet et le rebord des élytres 
ainsi que leurs épipleures testacés, cette dernière temte est aussi 
celle du labre, des mandibules, de la bouche, des palpes, des 
‘ antennes et des pattes. Quelques individus pris 4 Port Denison. 


3. Prothorax postice plus minusve rotundatus. 


D. Deyrollei Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 110. — Long. 
61/,-7; larg. 2!/,-3 mm. On peut lui trouver quelque ressem- 
blance de forme avec le Dampieri, mais il est tout autrement 
coloré. La ééfe est comme dans cette espéce, mais les impressions 
antérieures du front ne se prolongent point vers l’oeil; les pro- 
portion du corselet sont les mémes, mais les angles postérieurs 
sont bien plus largement arrondis, ce qui fait que le corselet 
semble arrondi à sa base qui est un peu plus étroite que l’extré- 
mité; le dessus offre la méme convexité, mais il n’est ponctué 
nulle part, les impressions latérales de la base et la ligne médiane 
sont bien plus obsolétes; la proportion de la largeur des é/ytres 
a celle du corselet est la méme, comme dans le Dampieri, la 
base en est beaucoup plus large que celle du corselet, et elle 
est tronquée tout aussi carrément; la base des còtés est un peu 
moins arquée vers l’épaule, et ils sont en général plus paralléles; 
la convexité du dessus est la méme, mais les stries sont beaucoup 
plus fines, les intervalles plans, le point du 3.°, bien visible, est 
placé vers les quatre-cinquiémes, et quoique le rudiment basal 
ne soit que fort peu visible, les deux premiéres stries divergent 
assez sensiblement à leur base. Les antennes et les pattes sont 


496 CHAUDOIR 


fines, mais peu allongées; la dilatation des tarses des 97, et 
surtout celle des intermédiaires, est encore moindre, mais le 
dessous est revétu de la méme maniére. La téte et le corselet 
sont d’un brun clair un peu bronzé, avec les bords de celui-ci 
testacés; les elytres sont d'un bronze clair assez luisant, avec 
le rebord latéral et les épipleures testacés; le dessous d'un brun 
clair, l’épistome d’un brun rougeàtre; le labre, la bouche, les 
palpes, les antennes et les pattes d’un testacé clair. Quelques 
individus de Port Lincoln, dans l’Australie méridionale; il se 
retrouve sur les bords de la riviére Paroo. 

D. Flindersi Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 102. — Long. 6-7'/,; 
larg. 21/,-3 mm. Il ressemble un peu au précédent et sa colo- 
ration est presque pareille, quoique moins claire sur la téte et 
le corselet, et plus terne surtout sur les élytres. Les cétés du 
corselet sont moins arrondis, la forme de la partie postérieure 
est un peu plus carrée, quoique les angles soyent bien arrondis; 
les impressions transversales du dessus et les fossettes basales 
sont plus marquées; les é/ytres sont un peu moins larges et plus 
paralléles; les stries sont plus marquées, surtout près de Vextré- 
mité; il ne parait pas qu'il y ait de point sur le 3. intervalle, 
le rudiment basal est plus marqué; les jambes postérieures des 7 
sont trés-légérement arquées, mais leur còté interne n'est point 
dentelé en scie, et il n’y a point de dent sous les cuisses; la di- 
latation des tarses 7 est comme chez les ranula et Dampreri. 
Le dessus de la téte et du corselet est d’un bronzé peu foncé, 
avec la bordure de ce dernier testacée, les élytres sont d'un 
bronzé clair terne, avec le rebord et les épipleures, le labre, les 
palpes, les 3 premiers articles des antennes (les 8 derniers rem- 
brunis) et les pattes d'un testacé trés-clair. La collection Castelnau 
en renferme plusieurs individus pris è Rockhampton. 


Hypharpax. 
Mac Leay, Annul. javan. p. 22. 


Ce genre se distingue des Diaphoromerus par les pattes po- 
stérieures des 7, chez lesquelles les cuisses sont épaisses, plus 


HARPALIENS D’ AUSTRALIE 497 


ou moins anguleuses ou dentées en dessous, à l’endroit où finit 
l’appendice plus ou moins allongé et épais des hanches posté- 
rieures, et Jes jambes sont plus ou moins fortement arquées et 
dentelées en forme de scie a leur còté interne. Le point imprimé 
du 3. intervalle est trés-rapproché de l’extrémité et manque 
quelquefois tout a fait; la 1.° strie est plus enfoncée que les 
autres, le rudiment basal toujours trés-court. Tandis qu'on ne 
rencontre de Diaphoromerus qu'en Australie, les Hypharpax ont 
un habitat plus étendu, car on en connait des espéces venant 
des iles de la Sonde et des Moluques. Je ne rapporte les espéces 
suivantes ace genre que d’apres la figure qu’en a donnée Hope 
dans son « Coleopterist’s Manual » II (1888) pl. 2. fig. 3, dans 
laquelle on ne saurait méconnaitre une espéce qui y rentre et 
qui en serait le type, quoiqre Mac Leay ne fasse aucune allusion 
à la conformation des pattes postérieures, qui cependant ne pouvait 
ne pas attirer son attention, et qu'il dise: « elytris striis late- 
ralibus creberrime punctulatis » ce qui n’est le cas dans aucune 
des 10 espéces que je posséde. On est a se demander si Hope 
a eu veritablement sous les yeux le type de Mac Leay, et sil 
n’y a pas eu quelque confusion. 

H. Krefti Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 104. — Long. 9-10; 
larg. 33/,. C'est la plus grande espéce d’Australie et elle égale 
celle que je considére comme le type du genre, le /ateralis de 
Java. Téte pareille, corselet moins rétréci antérieurement, où il 
est 4 peine plus étroit qu'à sa base, cotés et angles postérieurs 
plus arrondis; le dessus un peu moins convexe, trés-lisse, la 
ligne médiane et les impressions basales moins marquées. Elytres 
un peu plus paralléles sur le milieu des còtés, moins convexes 
dans le sens de l’axe, les stries lisses, bien marquées, mais peu 
profondes, les intervalles trés-plans, finement chagrinés; le point 
situé près de l’extrémité du 3.¢ bien distinct. Pattes tout aussi 
fortes; appendice du trochanter postérieur aussi long, mais droit 
et non arqué ni pointu a l’extrémité; la dent du dessous des 
cuisses aussi saillante et la courbe des jambes a peu de chose 
prés tout aussi forte. Téte et corselet d’un vert un peu cuivreux 
et luisant; élytres d’un bronzé légérement cuivreux, plus terne, 


Ann. del Mus, Civ. di St. Nat. Vol. XII. (22 Luglio 1878). 32 


498 CHAUDOIR 


dessous du corps d’un noir brunatre, bord antérieur de l’épistome 
et du labre ferrugineux, palpes ferrugimeux, antennes rousses, 
rembrunies plus ou moins sur les articles extérieurs; pattes d'un 
noir de poix assez obscur, hanches, appendices postérieurs et tarses 
roux. L’individu que je posséde est un peu plus grand que le 
type unique de la collection Castelnau, tous deux sont des males; 
l’espéce vient: de Port Denison. 

H. flavitarsis. Long. 9-10; larg. 3!/,-4 mm. Il est plus étroit 
et plus allongé que le Krefiz, et il est coloré presque de méme. 
Le corselet est un peu plus rétréci vers la base, et en général 
un peu moins large; les angles sont un peu moins arrondis, 
les élytres sont encore plus paralléles, plus étroites, plus allongées, 
encore moins convexes, striées d’ailleurs de méme, mais il ny 
a pas de point près de Vextrémité du 3.° intervalle. Les pattes 
sont un peu moins fortes que dans le Xrefti, ia dent du dessous 
des cuisses postérieures est moins saillante; la courbe des jambes 
existe, mais elle est bien moindre. Téte et corselet plus verts; 
le rebord latéral de ce dernier testacé, ainsique celui des élytres, 
surtout vers l’extrémité; labre, palpes et antennes colorées pres- 
que de méme, cuisses et jambes d'un noir de porx, hanches, 
attaches des cuisses, base des jambes et tarses roux-clair. Je ne 
connais qu'un individu 7 auquel ma description s’adapte exacte- 
ment, et qui m’a été envoyé par le Musée Godeffroy comme 
venant de la baie de Carpentaria; jai en outre sous les yeux 
deux 9 de la méme localité, qui sont colorées à peu près de 
méme, et qui ne different guéres par la forme, mais chez les- 
quelles les antennes et les jambes sont entiérement ferrugineuses; 
dans l’une le point du 3.° intervalle est bien marqué, tandis 
qu'il manque dans la seconde. 

H. Peroni Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 102 = Harp. 
Novae Hollandiae Castelnau, ibid. p. 111. — Long. 6 1/3-7 1/5; 
larg. 2 ?/,-31/; mm. De taille bien moindre que le Kreft; téte 
proportionnellement un peu plus petite; corselet plus rétréci an- 
térieurement, avec les angles de la base au moins aussi arrondis; 
et les impressions de la base plus profondes. Hlytres aussi con- 
vexes, striées à peu près de méme. Dent du dessous des cuisses 


HARPALIENS D AUSTRALIE 499 


presque aussi saillante, le trochanter postérieur plus effilé vers 
lextrémité; jambes postérieures arquées de méme. D’un bronzé 
olivatre, tantot verdàtre, tantòt foncé; bord antérieur du labre 
roux; antennes brunes avec les deux premiers articles testacés, 
palpes brunatres avec l’extrémité claire; pattes noiràtres, jambes 
testacées avec le bout noir, hanches et attaches des cuisses fer- 
rugineuses. Jen ai vu un grand nombre d’individus des deux 
sexes venant des environs de Melbourne. 

H. Kingi Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 107. — Long. 6 1/,-7; 
larg. 2?/,-24/, mm. En général plus petit que le Peroni et 
dune couleur bronzée plus obscure, le corselet nullement plus 
rétréci en avant qu’en arriére, avec les angles de la base plus 
arrondis. Les éytres un peu plus courtes et plus convexes; les 
stries un peu plus marquées. Les appendices des trochanters 
postérieurs plus courts, plus obtus et nullement arqués a Vex-. 
trémité; la dent des cuisses bien moins saillante, les jambes bien 
moins arquées et très-légèrement dentelées en dedans. Antennes 
plus courtes, a articles plus raccourcis. Coloration des palpes, 
des antennes et des pattes identique. Cette forme est propre au 
sud-ouest de |’Australie (Detroit du Roi Georges). 

H. latiusculus. Long. 6?/,; larg. 3 mm. Il se distingue faci- 
lement des deux précédents par sa forme notablement plus élargie. 
Le corselet est encore plus large et plus transversal; il est a peu 
près aussi rétréci antérieurement que dans le Peroni, mais les 
cotés sont plus arrondis; les impressions basales plus profondes 
et ponctuées au fond; les é/ytres sont proportionnellement plus 
larges, plus courtes, plus convexes, mais leur forme est d’ailleurs 
à peu près la méme; les stries sont plus marquées; l’appendice 
des trochanters postérieurs n’est pas arqué a son extrémité, mais 
il est moins obtus que dans le Kingi; l’angle du dessous des 
cuisses postérieures est assez aigu au sommet, mais pas saillant 
en forme de dent; les jambes postérieures sont moins arquées 
que dans le Peroni, mais distinctement dentelées. La coloration 
est à peu près semblable, le dessus varié du bronzé obscur au 
vert légérement cuivreux; les palpes et les antennes sont colorés 
de méme; les jambes sont plus ou moins claires, muis toujours 


500 CHAUDOIR 


noiratres à l’extrémité, Il se trouve dans la Tasmanie et sans 
doute aussi dans le midi de l’Australie. M. de Castelnau l’avait 
confondu avec l’australis. 

H parvus. Long. 6-6 1/,; larg. 3 1/,-31/, mm. Il ressemble en 
petit au Peroni, mais je l’en crois bien distinct; par ses caractères 
il se rapproche encore plus du Kingz, mais outre qu'il est no- 
tablement plus petit, il est d’une couleur verdatre, quelquefois 
un peu bronzée. Le corselet est un peu moins large et moins 
arrondi sur les cotés; les é/ytres sont plus larges que le corselet 
et ont les proportions et la convexité de celles du Kingi, mais 
les épaules semblent plus carrées et les stries un peu moins 
fortes. Les pattes postérieures sont comme dans le King7. Palpes, 
antennes et pattes colorés de méme; jambes moins rembrunies 
à lextrémité. Dans la 9, les élytres sont un peu plus larges 
et un peu plus ovalaires. Quelques individus des deux sexes, 
venant, je crois, de l’Australie méridionale; M." de Castelnau a 
crù que c’était là l’aereus de Dejean, qui, comme je l'ai dit plus 
haut, est son Bo:sduvali. 

H. rotundipennis. Long. 51/,; larg. 2!/, mm. Je ne puis decrire 
que trés-imparfaitement cette petite espèce, n’en connaissant que 
deux ®, qui different de celle du parvus, dont elles ont la taille, 
mais leur corselet est plus large, plus rétréci vers les angles posté- 
rieurs, qui sont plutòt obtus, mais dont le sommet est cependant un 
peu arrondi, quoiqu’il le soit à un moindre degré; le fond des 
fossettes basales est pointillé. Les é/ytres sont plus larges, plus 
raccourcies, plus arrondies sur les còtés, un peu plus convexes, 
les stries un peu plus fortes. Les antennes sont courtes et un 
peu grenues. Le dessus est d’une couleur bronzée plus foncée. 
La coloration du reste est la méme. Je ne sais pas au juste de 
quelle partie de l’Australie vient cette espéce. 

Nore. Outre les espéces australiennes, jen connais trois qui 
habitent Java et Célèbes. 

Hypharpax dentipes (Harpalus) Wiedemann, Zool. Mag. 
Il. 1. p. 54 == Hypharpax lateralis? Mac Leay, Ann. jav. 
p. 22; Hope, Col. Man. II. pl. 2. fig. 3. — Long. 9 #/,-11; 
larg. 3 °/,9-4/, mm. Téte assez grosse, carrée presque aussi 


HARPALIENS D AUSTRALIE 501 


longue que large, nullement rétrécie a sa base ou elle est 
assez épaisse, lisse; la suture de l’épistome et les 2 impressions 
du devant du front qui y touchent bien marquées; yeux mo- 
dérément saillants. Corselet de moitié plus large que la téte, 
plus large que long, assez transversal, un peu rétréci en 
avant, médiocrement échancré antérieurement, avec les angles 
peu avancés, et pas trés-largement arrondis; còtés modérément 
arqués, angles postérieurs plus ou moins arrondis, base coupée 
carrement; le dessus assez convexe, lisse, trés-finement chagriné 
vers la base, les deux impressions transversales indiquées; la 
ligne médiane trés-peu marquée, les impressions basales peu 
profondes, légérement rugueuses au fond, l'espace qui les sépare 
des angles postérieurs assez plan; le rebord latéral assez fin. 
Elytres de fort peu plus larges que le corselet, de moins de 
moitié plus longues que larges, largement tronquées a leur base 
qui est plus large que celle du corselet, mais s'y adapte exactement, 
sans dent aux épaules, se rétrécissant vers l’extrémitè a partir 
du milieu; celle-ci legérement sinuée et peu obtusément arrondie; 
le dessus assez convexe, surtout postérieurement; les stries lisses, 
bien marquées, pas plus profondes vers l’extrémité, le rudiment 
basal trés-court, situé a còté de la base de la 2. strie, et sortant 
d'un point ombiliqué; la base des deux premiéres stries peu di- 
vergente; les intervalles presque plans, trés-finement chagrinés, 
légérement ardoisés; pas de point a l’extrémité du 3.9; la rangée 
de points ombiliqués du 9.° longuement interrompue au milieu, 
les points assez gros; le rebord latéral fin, un peu plus relevé 
‘dans sa moitié antérieure. Le dessous du corps lisse. Les pattes 
très-fortes; les cuisses postérieures 7 projetant en dessous au 
milieu une forte dent trés-saillante ; les jambes fortement arquées 
et bien dentelées en dedans, avec une double rangée de longs 
cils sortant d’entre les dents, appendice des trochanters postérieurs 
long, épais, arqué a l’extremité qui est obtusément aigué; les 
antennes gréles, assez courtes, n’arrivant pas a la base du cor- 
selet. D'une couleur bronzé verdàtre ou olivàtre plus ou moins 
foncée, quelquefois presque noire, plus terne sur les élytres , 
mòme dans le 7; le dessous d’un noir ou d'un brun de poix; 


502 CHAUDOIR 


labre brun, plus clair vers le bord, palpes et antennes testacés, 
ces dernières foncant un peu vers l’extrémité; les pattes sont 
tantòt entiérement d’un jaune testacé, tantot les cuisses sont de 
la couleur du dessous du corps, les jambes plus ou moins brunes 
avec l’extrémité plus obscure, les tarses d'un brun rougeàtre, 
les hanches brunes avec les attaches des cuisses rougeatres. 
M. H. Deyrolle m’en a cédé 4 individus 7 venant de Java, dont 
2 a pattes foncées et 2 a pattes jaunes. Je n'ai remarque une 
telle variation dans la coloration des pattes dans aucune des 
autres especes de ce genre; et cependant je crois que ces 4 in- 
dividus appartiennent bien a la méme espéce. 

H. celebensis. Long. 81/,-9; larg. 3-3?/, mm. Plus petit que 
le precédent, dont il se distingue par sa forme plus paralléle, 
son corselet pas plus large a sa base qu'à son extrémité, ses 
élytres moins larges et dont les còtés sont plus rectilignes, et ne 
s'arrondissent vers l’extrémité que bien après le milieu; le point 
sur l’extrémité du 3. intervalle manque également dans les 4 
individus des deux sexes que je posséde. La dent du dessous 
des cuisses postérieures est un peu moindre et moins saillante; 
la courbe des jambes est la méme, mais l’extrémité de l’appendice 
des trochanters est moins arqué et plus obtus. Le dessus est 
d'un bronzé légéremet cuivreux, les palpes et les antennes sont ‘ 
colorés de méme, les pattes sont testacées a l’exception des cuisses 
qui sont noires. Pris par M. Wallace a Macassar sur Tile de 
Celebs ner 3 Oe 

H. simplicipes. Long. 8 1/,-9; larg. 3 1/,-3 2/,. Il ne différe guéres 
du précédent que par la forme des pattes postérieures du male, 
chez lesquelles les cuisses sont a peine légérement anguleuses 
en dessous, les jambes sont beaucoup moins arquées, et l’appendice 
du trochanter droit, aminci vers l’extrémité, mais pas pointu. 
Le est coloré à peu prés comme le celebensis, la Q est plus 
obscure. L’espéce habite Java et m’a été envoyée par feu Melly. 


‘ 


HARPALIENS D AUSTRALIE 503 


Gnathaphanus. 


Mac Leay Annul. javan. p. 20. 
Harpalus Dejean, Castelnau, W. Mac Leay. 


Amblygnathus Chevrolat; Platymetopus Boheman. 


Ce genre dont les tarses 7 sont conformés comme dans les 
Diaphoromerus de la première division I., différe de ces derniers, 
comme nous l’avons dit, par la forme de la languette, qui est 
trés-etroite, peu tronquée a l’extrémité, et dont les épaisses pa- 
raglosses, plus longues qu'elle, se réunissent antérieurement, de 
maniére a former un carré dans lequel la languette est complè- 
tement enclavée. Les caractéres qui lui ont été assignés par 
Mac Leay n’ont aucune valeur dans l’état actuel de la science, 
et pour le distinguer des autres Harpaliens il faut avoir recours 
a ceux que je viens dindiquer, et qui le rapprocheraient des 
Platymetopus, si chez ceux-ci les tarses étaient dilatés et re- 
vétus en dessous de méme, ce qui n'est pas le cas. Quant è la 
dent du menton, elle est bien visible dans plusieurs espéces, et 
fait défaut dans quelques autres, et ce caractére peut a peine 
servir dans ce genre a établir des sous-divisions. 


I. Un seul point a l'extrémité du 3.° intervalle des élytres. 


Gnath. melanarius Dejean, Spec. des Col. IV. p. 311. = 
Harp. Thouzeti Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 96; = 
H. Wilcoxt Castelnau, ibid. p. 101; = Selenophorus baladicus 
Fauvel, Bull. soc. des sc. de Norm: V. 1861, p. 181. pl. 9. fig. 8. 
— Long. 8 1/,-11 1/,; larg. 31/,-4 mm. Cet insecte est presque en- 
tiérement d’un noir modérément luisant sur la téte et le corselet, 
ainsi qu'en dessous, un peu plus terne sur les élytres, surtout 
chez les femelles, les palpes sont variés de brun et de ferrugineux, 
les antennes sont rousses avec les deux premiers articles testacés, 
et le milieu de tous les suivants noiràtres, les 3.° et 4.€ sont 


504 CHAUDOIR 


plus noirs que les autres, et quelquefois le 2.° article est aussi 
taché de noir; les pattes sont noires, les hanches un peu bru- 
natres, les attaches des cuisses ferrugineuses, les tarses plus ou 
moins bruns, le labre est ¢troitement bordé de ferrugineux. 
Téte moyenne, arrondie, rétrécie vers sa base, lisse, peu convexe; 
suture de l’épistome distincte, avec deux points imprimés aux 
deux bouts; yeux assez gros, mais modérément saillants. Corselet 
d’un tiers plus large que la téte, moins long que large, plus ou 
moins légèrement rétréci en avant, assez échancré a son bord 
antérieur avec les angles largement avancant, trés-arrondis; les 
cotés le sont modérément et assez réguliérement, les angles po- 
stérieurs droits, mais largement arrondis, la base coupée assez 
carrément; le dessus lisse, fort peu convexe, descendant un peu 
vers les angles antérieurs; les impressions transversales sont 
légérement indiquées, la ligne médiane ne les dépasse guéres et 
est assez fine, les dépressions latérales de la base sont plus ou 
moins légéres et assez larges, le rebord latéral est très-fin, ainsi 
que la rigole qui s'aplatit postérieurement, l'espace qui avoisine 
les angles postérieurs presque plan. ZZytres un peu plus larges 
que le corselet, de moitié plus longues que larges, tronquées a 
la base, qui s'adapte a celle du corselet; épaules obtuses, un peu 
arrondies au sommet, cotés rectilignes, mais s’arrondissant un 
peu vers les épaules et après le milieu vers l’extrémité, qui est 
très-faiblement sinuée et peu obtusément arrondie; le dessus est 
peu convexe, surtout dans le sens de l’axe, les stries sont lisses, 
assez fortes, surtout vers l’extrémité, le rudiment basal est assez 
long, il sort d'un point appuyé contre la base de la deuxiéme 
strie; les intervalles, très-finement chagrinés, sont peu convexes 
dans leur partie antérieure, mais ils le deviennent davantage 
vers l'extrémité; il n’y a qu'un seul point sur le 3. intervalle, 
placé contre la 2.° strie aux 4 cinquiémes de la longueur; les 
points ombiliqués du 9.° sont assez gros et un peu plus espacés 
vers le milieu qu'aux deux bouts, le rebord latéral est fin, le 
bord postérieur de l’ourlet basal peu arqué et forme un angle 
obtus avec la rigole laterale. Les antennes sont fines et atteignent 
les épaules, les pattes sont assez gréles, modérément longues. 


HARPALIENS D AUSTRALIE 505 


Le dessous du corps est lisse. Il est commun sur la còte orientale 
du continent australien, et a été retrouvé a Balade, dans la 
Nouvelle Calédonie. Jai le type décrit par M. Fauvel. 

Note. Je posséde dans ma collection et j'ai trouvé dans celle 
de M. de Castelnau un certain nombre d’individus 9 qui different 
‘ des 9 du melanarius par leur corselet plus large, plus trans- 
versal, plus élargi postérieurement; je nai pas trouvé d'autres 
differences, et je nen ai pas vu de &; je propose pour cette 
espéce ou cette variété le nom de subtransversus. Elle habite 
l’Australie orientale. 

Gn. Denisonensis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 97. — 
Long. 11!/,; larg. 41/, mm. Il est extrèmement voisin du me- 
lanarius, dont je le crois cependant distinct. Je n’en ai vu que 
deux 9, qui font partie de la collection de M. de Castelnau; 
elles sont notablement plus grandes et proportionnellement plus 
larges que celles du melanarius. Le corselet qui dans celles-ci 
est plus étroit que les élytres, est ici tout aussi large, plus tran- 
sversal, et n'est pas plus rétréci antérieurement que dans le 
melanarius. Les élytres ne différent que par leurs dimensions 
plus grandes. Elles viennent de Port Denison. 


II. Une rangée de points sur le 5.8 intervalle des élytres, 


et quelquefois sur le 5. et 7. 
, 


A. Tete pas plus grosse dans la 2 que dans le SL. 


Gn. pulcher Dejean (Harpalus), Spec. des Col. IV. p. 282. = 
Harp. interstitialii W. Mac Leay, Trans. of the entom. soc. of 
N. South Wal. I. (1864) p. 117. Il rappelle les Notiobia amé- 
ricaines par ses couleurs métalliques. Téte et corselet d’un vert 
clair brillant, un peu cuivreux vers la base de ce dernier, élytres 
d'un cuivreux verdàtre, moins brillant. J’en posséde un individu 
entiérement bronzé en dessus; ceux du Sud-ouest de l Australie 
ont le dessus d'un noir plus ou moins violet ou pourpré; les 
épipleures et le dessous du corps sont d’un vert-métallique plus 


506 CHAUDOIR 


ou moins foncé, quelquefois bronzé, selon la couleur du dessus, 
mais toujours trés-luisant; les cuisses sont colorées comme le 
dessous du corps, mais d'une nuance plus foncée; le labre est 
brun foncé bordé de ferrugineux; les mandibules sont brunes, 
les palpes bruns avec les extrémités des articles rougeàtres; les 
antennes brunes avec les extrémités des 3 ou 4 premiers articles 
ferrugineux, les jambes et les tarses noirs. Zéte moyenne, carrée, 
aussi longue que large, un peu rétrécie a sa base, les angles 
antérieurs droits & la naissance des mandibules, épistome assez 
échancré en arc de cercle, laissant la suture de la base du labre 
un peu a découvert, et garni en avant d’un bourrelet plat; suture 
de l’épistome assez marquée, avec deux petites impressions qui 
touchent par leur pointe antérieure a ses extrémités, le dessus 
peu convexe, lisse; yeux peu saillants; labre assez avancé, quoique 
moins long que large, bien arrondi aux angles, avec le milieu 
du bord antérieur rectiligne; mandibules fortes, peu aigués, peu 
avancées, mais ne se cachant pas tout-a fait sous le labre; an- 
tennes assez gréles, atteignant les angles postérieurs du corselet. 
Celui-ci d'un tiers environ plus large que la téte, moins long 
que large, mais fort peu transversal, assez échancré en arc de 
cercle 4 son bord antérieur, avec les angles assez avancés, ar- 
rondis au sommet, aussi rétréci vers la base que vers l’extrémité, 
atteignant sa plus grande largeur a peu pres vers le milieu ou 
il est assez arrondi; le devant des cotés l’est un peu moins, et 
leur partie postérieure ne l’est point du tout et se dirige un peu 
obliquement vers la base, avec laquelle elle forme un angle un 
peu obtus, quelque peu arrondi; la base conpée carrément; le 
dessus fort peu convexe, lisse, la ligne médiane un peu imprimée, 
mais ne dépassant pas l’impression transversale antérieure, qui 
est à peine indiquée; de chaque còté de la base on apercoit une 
impression linéaire, courte, un peu ponctuée au fond, assez 
marquée, mais qui s oblitere avant d’atteindre le bord postérieur, 
le rebord latéral étroit, l'espace qui avoisine les angles postérieurs 
très-aplati. Zlytres un peu plus larges que le corselet, surtout 
chez les 9, moins du double plus longues que larges, tronquées 
carrément a leur base, qui s'adapte exactement a celle du cor- 


HARPALIENS D AUSTRALIE 507 


selet; sommet de l’épaule arrondi, cétés plus ou moins paralléles, 
sarrondissant vers l’épaule et commencant a s’'arrondir vers 
l’extrémité à partir des deux tiers; extrémité trés-sinuée, presque 
échancrée, assez prolongée sur la suture, dont l’angle apical est 
aigu; le dessus fort peu convexe, surtout dans le sens de l’axe; 
stries lisses, assez profondes sur toute leur longueur, rudiment 
basal passablement long, paralléle a la base de la 2.° strie et 
sortant d’un point ombiliqué situé prés de cette base, mais qui 
n'y touche pas; intervalles finement chagrinés un peu convexes, 
surtout vers l’extrémité, ou ils se rétrécissent notablement; on 
observe sur le 3.°, quatre a cing petits points placés sur la moitiò 
postérieure, tantòt d’un còté, tantòt de l’autre, quelquefois sur 
le milieu de la largeur; le premier est quelquefois avant le milieu, 
il y en a un ombiliqué à l'extrémité du 7.9, la rangée de points 
du 9.¢ n’est qu'un peu plus espacée vers le milieu, et entre les 
gros points on en remarque quelques autres plus petits; le bord 
latéral est plus largement relevé que celui du corselet; le bord 
postérieur de l’ourlet basal est fort peu arqué et forme un angle 
obtus avec la rigole latérale. Le dessous du corps est très-lisse ; 
les pattes ne sont ni trés-fortes, ni trés-longues. Il parait étre 
trés-commun dans diverses parties du continent australien ; Vin- 
dividu bronzé que je posséde était marqué dans la collection Gory, 
comme venant de Java, mais je ne doute pas que ce nait été 
par erreur. 

Gn. rectangulus. Long. 16; larg. 6 !/, mm. Il ressemble beau- 
coup au pulcher, et sa coloration est identique, seulement un 
peu plus brillante. La téle et le devant du corselet ne diffèrent 
guéres, mais ce dernier est plus étroit, la partie postérieure des 
cotés est visiblement et longuement sinuée, de sorte qu'elle forme 
avec la base un angle trés-droît, nullement arrondi. Les élytres 
sont plus larges, relativement au corselet, la courbe des còtés 
près de l’extrémité est plus forte, la sinuosité apicale plus pro- 
fonde et le prolongement sutural plus aigu; les intervalles sont 
plus lisses et plus convexes sur le disque; les 3.° et 9.° ponctués 
de méme; le rebord latéral est plus large, surtout postérieu- 
rement. L’individu 7 que je posséde m’a été cédé par M. Sallé; 


508 CHAUDOIR 


jen ai trouvé un second dans la collection de M. de Castelnau, 
venant, je crois de Rockhampton. 

Gn. alternans Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 99. — Long. 
12; larg. 4!/, mm. Le type de cette espéce ne se trouve pas 
dans la coll. Castelnau, car il l’avait décrite d’aprés un individu 
appartenant au D." Howitt, mais j’en posséde depuis longtemps 
un individu 7 qui m’a été cédé par M. H. Deyrolle, et qui vient 
également de Brisbane. Il ressemble beaucoup au Vinath. vulne- 
ripennis Mac Leay, Ann. jay. p. 20 (1825) = Harp. subcostatus 
Dejean, Spec. gén. des Col. IV. p. 261. = Platymetopus melanarius 
Boheman, Eugen. Res. Ins. p. 10, dont l'habitat s’étend sur 
le Deccan, Vile de Ceylan, Java, les Philippines et la Chine. 
La téte est plus large et plus courte; l’épistome est semblable a 
celui du pulcher ; le corselet est un peu plus large, mais ne diffère 
guéres autrement; les é/ytres sont un peu plus larges, un peu 
plus ovalaires, plus profondément échancrées à l’extrémité, de 
sorte que l’angle externe de l’échanerure, quoique arrondi au 
sommet, savance davantage; on retrouve les mémes fossettes sur 
le 3.° intervalle, mais il y en a tout autant sur le 5.° et le 7.°; 
seulement sur ce dernier les premiéres manquent; depuis la base 
jusqu'un peu au dela du milieu les fractions d’intervalles que 
séparent les fossettes sont tectiformes, l’extrémité des 2.0, 4. et 
6. est beaucoup plus rétrécie que celle des autres. La coloration 
est presque identique, cependant les élytres sont plus ardoisées. 

Gn. montanus Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 100 = 
Harp. punctiferus Castelnau, ibid. p. 98. = Harp. planipennis 
W. Mac Leay, Trans. ent. soc. N. South Wal. 1871. p. 101. — 
Long. 8-9; larg. 31/,-33/, mm. Il est facilement reconnaissable 
a ses élytres tout a fait ternes dans les deux sexes. Tete un peu 
moins large que dans le vudneripennis, et surtout moins élargie 
entre les angles antérieurs, qui sont plus arrondis, moins obtuse 
a son bord antérieur; épistome échancré de méme, mais moins 
rebordé; menton muni d’une dent distincte comme dans les pré- 
cédents, ce qui le distingue des 4 espèces suivantes, dont l’échan- 
crure du menton est simple; antennes plus fines. Corselet a peu 
prés semblable, un peu plus plan, moins lisse, offrant les mémes 


| HARPALIENS D AUSTRALIE 509 


lignes imprimées sur le milieu et sur les còtés de la base, bords 
latéraux pareils. Hlytres un peu plus courtes et plus ovalaires; 
la base est conformée a peu près de méme, mais l’extrémité est 
faiblement sinuée, nullement échancrée; les stries sont bien plus 
fines et moins profondes; le rudiment basal est moins long, 
les intervalles sont plans, finement chagrinés, nullement luisants, 
également rétrécis a l’extrémité; sur le troisiéme une rangée 
de 4 a 6 petits points situés sur le milieu de sa largeur, et un 
ou 2 points pareils près de la base du 5.°, les points ombiliqués 
du 9.¢ plus petits que dans le vudneripennis. Tarses des 7 un 
peu moins largement dilatés. D'un brun foncé peu luisant sur 
la téte et le corselet, trés-terne sur les élytres, cotés du corselet, 
devenant un peu fauves vers les bords; palpes variés de brun 
et de roux; antennes rousses, avec des taches brunes sur les 2.°, 
3. et 4.2 articles; dessous du corps moins brun que le dessus; 
hanches et cuisses brunes avec les attaches de celles-ci rousses; 
jambes et tarses d’un testacé un peu blanchàtre, l’extrémité des 
premiéres quelquefois un peu rembrunie. On le rencontre a Bris- 
bane, ainsi que dans le Queensland près d’Ipswich, sur les 
montagnes des Pins. i 

Gn. picipes W. Mac Leay, Trans. of the entom. soc. of 
N. South Wal. I. 1864. p. 117 = Harp. Gayndahensis? W. 
Mac Leay, ibid. 1871. p. 102. — Long. 8 }/,-10 1/3; larg. 31/,- 
4 mm. Voisin du'montanus, mais assez luisant sur tout le dessus; 
plus foncé, les élytres quelquefois un peu bronzées; corselet un 
peu rétréci vers l’extrémité, moins arrondi sur les cdtés, les 
impressions linéaires de la base plus faibles; é/ytres moins larges, 
plus paralléles, par la-méme plus allongées; striées de méme; 
intervalles plus lisses, luisants, le 3. ponctué de méme; aucun 
point sur le 5.°; antennes plus obscures extérieurement, ainsi que 
les jambes et les tarses dans les individus adultes. Plusieurs in- 
dividus venant de Port Denison. Je n’ai pas sous les yeux de 
type du gayndahensis, mais je ne vois rien dans la description 
qui le distingue du picipes, et je suis assez porté a croire que 
l’angustatus W. Mac Leay, ibid. p. 102. n.° 96 n°en est aussi 
qu'un individu peut-étre un peu plus étroit. 


510 CHAUDOIR 


Gn. Adelaidae Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 108. = 
var. Harp. marginicollis Castelnau, ibid. p. 103. = Harp. 
paroensis Castelnau, ibid. p. 98. = var.? melbournensis 
Castelnau, ibid. p. 97. = var. pedib. rufis: Harp. aeneonitens 
W. Mac Leay, Trans. ent. soc. N. South Wal. 1871. p. 102. 
— Je ne donne cette dernière synonymie qu’avec doute, n’ayant | 
pas vu de type de M. Mac Leay; quant aux trois autres, la 
collection Castelnau en contient plusieurs individus qui ne diffé- 
rent du type de l’espéce que par une taille un peu plus grande 
ou un peu plus de largeur. Cet insecte differe du picipes par sa 
taille bien moindre (Long. 61/,-7 */,; larg. 23/2 °/;) mm.), sa 
forme plus raccourcie, sa couleur bronzée, luisante sur la téte 
et le corselet, avec les bords latéraux de ce dernier roussàtres, 
et un peu terne sur les élytres, quoique a un moindre degré 
que dans le montanus. Le corselet est plus transversal, les im- 
pressions latérales de la base sont plus larges et finement ru- 
gueuses, et cette rugosité, plus ou moins visible, remonte le 
long de la partie postérieure des còtés; les é/ytres sont plus 
courtes, l’angle huméral est moins arrondi, le dessus est plus 
aplani, les stries sont plus fines, moins profondes, les intervalles 
plans, finement chagrinés; le nombre de points sur le 3.° inter- 
valle est un peu plus considérable. Les pattes paraissent étre un 
peu plus gréles; leur coloration et celle des antennes est en gé- 
néral un peu plus claire que dans le picipes. Il est, a ce quil 
parait, trés-commun dans le midi de l’Australie. Le marginicollis 
nest qu'un peu plus grand et le me/bournensis un peu plus large 
que les individus typiques. 

Gn. impressipennis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 100. — 
Long. 81/,; larg. 3 !/, mm. Par sa forme il diffère peu du 
picipes, mais il s'en distingue de suite par la série de gros points 
qu'on voit sur le 5.° intervalle des élytres, ainsi que par sa co- 
loration; les impressions de la base du corselet sont plus pro- 
fondes et assez larges; le dessus des élytres est un peu plus 
aplani, Vextrémité des intervalles foveolés est plus large que 
celle des autres. Le dessus du corps est d'un bronzé verdatre 
luisant; le dessous brun; les palpes et les pattes, ainsi que le 


HARPALIENS D AUSTRALIE 511 


premier article des antennes, d’un jaune clair, le 2.¢ de ces 
derniéres jaune, maculé de brun, les autres brun-foncé avec les 
extrémités jaunàtres; le bord antérieur de l’épistome, ceux du 
labre et les parties internes de la bouche testacés; le menton 
brun-clair, ainsi que le rebord latéral du corselet. Les deux in- 
dividus que je posséde viennent de la Nouvelle Calédonie, ils ne 
different point de ceux de la collection Castelnau, qui ont été 
trouvés à Rockhampton (Australie orientale). 


B. Téte plus grosse dans la 2 que dans le 2. 
(Pachauchenius W. Mac Leay). 


Gn. laeviceps W. Mac Leay, Trans. of. the entom. soc. of 
N. South Wal. 1864. I. p. 117. — # Long. 15, larg. 5 mm.; 
9. long. 17, larg. 6 mm. Il ressemble extrémement au Gn. 
(Amblygnathus) philippensis Chevrolat, et comme chez celui-ci, 
la téte de la 9 est plus grosse et plus large que celle du 2. 
La coloration est également d’un noir profond, un peu moins 
luisant sur les élytres que sur l’avant-corps; le premier article 
des antennes est un peu rougeatre en dessous. Le corselet diffère 
en ce qu'il est plus rétréci vers sa base, que les angles antérieurs 
sont moins aigus, les cétés et les angles de la base, ceux-ci 
surtout, plus arrondis; les élytres sont plus allongées et plus 
paralléles. Je dois une femelle de cette espéce a l’amabilité de 
M. W. Mac Leay; le.” m’a été vendu par M. H. Deyrolle; 
Yespéce ne se trouvait pas dans la coll. Castelnau. Elle habite 
le Queensland. Les caractéres que M. W. Mac Leay attribue a 
son genre Pachauchenius ne sont pas plus génériques que ceux 
que son pére attribuait a celui de Gnathaphanus, et il parait 
qu’en l’établissant il ne connaissait que la 9, qui l’a frappé par 
les dimensions de sa téte. 


old. CHAUDOIR 


Anisodactylus. 
Dejean Spec. gén. des Coléopt. IV. p. 132. 


Harpalus Castelnau. 


Les espéces australiennes que, faute de caractéres distinctifs, 
je suis obligé de placer dans ce genre, diffèrent assez des autres 
Anisodactylus par leur facies, ce qui est dù surtout à la rondeur 
de la partie postérieure du corselet. Elles sont au nombre de trois. 

Anis. rotundicollis Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 96. 
— Long. 9; larg. 3!/, mm. En dessus d'un brun presque noir, 
assez luisant, plus clair en dessous; rebords du corselet, bords 
du labre, base des mandibules, palpes, antennes et pattes d'un 
jaune testacé. Tete carrée, plutòt petite, aussi longue que large, 
lisse; suture de l’épistome et les deux points du devant du front 
bien marqués, ceux-ci adhérents aux extrémités de cette suture, 
et réunis 4 lceil par un trait trés-fin, transversal, moins visible 
que dans l’espéce suivante; yeux assez grands, passablement 
saillants, mais pas hémisphériques, découverts en arriére; labre 
assez grand, légérement échancré; antennes fines, atteignant 
presque la base du corselet, a articles extérieurs étroits, assez 
allongés. Corselet de moitié plus large que la téte, presque rond, 
mais très-tronqué et assez échancré antérieurement, se rétré- 
cissant un peu en arriére, et bien moins long que large; angles 
antérieurs subaigus, mais arrondis au sommet, cdtés trés-arqués 
et formant avec la base une courbe réguliére, sans trace d’angle; 
dessus passablement convexe, presque lisse, mais marqué de 
légéres rides transversales; ligne médiane trés-fine et s'arrétant 
assez loin des bords, impression transversale de la base ' assez 
visible, aboutissant de chaque còté 4 une excavation arrondie, 
lisse; rebord latéral assez relevé, égal sur toute sa longueur, 
rigole trés-étroite, marquée d’un petit point sétifére un peu avant 
le milieu. Elytres a peine plus larges que le corselet, des deux- 
tiers plus longues que larges, paralléles, milieu de la base légè- 


A 


rement échancré, épaules assez arrondies, cétés rectilignes, un 


HARPALIENS D AUSTRALIE 518 


peu arqués à la base, trés-légérement sinués vers le milieu, 
extrémité peu obtusément arrondie, trés-faiblement sinuée; dessus 
assez semi-cylindrique, mais un peu aplati le long de la suture, 
descendant assez vers l’extrémité, mais moins brusquement que 
vers les còtés; stries lisses, assez marquées; intervalles également 
lisses, peu relevés, mais devenant un peu plus convexes vers 
l’extrémité; sur le 3.°, aux trois-quarts de sa longueur, près de 
la 2.€ strie, un point enfoncé; la rangée de points ombiliqués 
du 9. longuement interrompue sur le milieu; rudiment de strie, 
entre la base des deux ‘premiéres stries, assez long; bord po- 
stérieur de l’ourlet basal décrivant avec la base de la rigole la- 
terale une courbe réguliére sans trace d’angle; rebord latéral 
fin et étroit. Dessous du corps lisse; épisternes postérieurs longs, 
trés-rétrécis en arriére. Cette espéce, d’aprés M. de Castelnau, 
habite une grande partie du continent australien, depuis le 
Queensland jusqu’a la riviére des Cygnes; le reste est trop peu 
exploré pour qu'on puisse savoir si elle ne s’y rencontre pas 
aussi. 

An. opacipennis, Long. 8-9; larg. 2 °/,)-3 mm. Il ressemble au 
precedent, mais il est plus étroit, plus allongé et se distingue 
par ses élytres très-opaques dans les deux sexes; la partie po- 
stérieure de la téte est plus étroite, et le trait qui unit a l’ceil 
les points imprimés du bout de la suture de l’épistome plus 
marqué. Le corselet est plus étroit, moins court, sans cependant 
étre aussi long que large; il se rétrécit bien moins vers la base, 
les còtés sont moins arrondis, et quoique les angles postérieurs 
le soyent fortement, ils sont cependant un peu plus indiqués, le 
sommet de ceux antérieurs est plus arrondi; le dessus tout aussi 
convexe, ridé de méme, les excavations latérales de la base sont 
nulles. Les é/ytres sont plus étroites, encore plus paralléles, les Î 
stries plus fortes, les intervalles un peu plus convexes, distinc- 
tement chagrinés et tout a fait mats. Le reste et la coloration 
comme dans le précédent. Les exemplaires que j'ai vus viennent 
du sud-ouest de l’Australie. 

An. Waterhousei Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 96. = 
Harp. interioris Castelnau, ibid. p. 95. — Long. 8-9; larg. 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (23 Luglio 1878). 33 


hee | CHAUDOIR 


31/,-33/, mm. Il ressemble aussi un peu au rotwndicollis, mais sa 
forme plus large et plus raccourcie l'en distingue suffisamment. 
La ééte est un peu plus grosse, le trait aboutissant a l'oeil encore 
plus oblitéré; le corsedet plus large, plus transversal, moins rétréci 
en arriére, mais les còtés, les angles postérieurs et la base sont 
bien arrondis, sans vestige d’angle, le dessus est plus lisse, tout 
aussi convexe, les impressions basales sont oblitérées, mais toute 
la base est finement pointillée, le rebord latéral un peu plus 
large et un peu rugueux; les é/yires sont bien moins allongées 
et plus larges; plus tronquées a la base, les stries un peu plus 
fortes, les intervalles lisses, un peu plus convexes; la rangée 
latérale de points ombiliqués est moins interrompue au milieu. 
La coloration est identique. Les individus adultes portent dans 
la coll. Castelnau le nom d’interioris, et celui qui porte la dé- 
nomination de Waserhousei est immature; cependant j'ai donné 
la préférence è ce dernier nom, si connu dans la science, pour 
désigner l’espèce. 


M. de Castelnau place encore dans le genre Harpalus les trois 
espéces suivantes: le Dingo, Not. on Austr. Col. p. 111, qui est 
un Stenolophus ; et les velox et Novae-Zelandiae dont nous allons 
nous occuper. Le premier constitue un nouveau genre dont les 
tarses 7° ne sont point dilatés, et que j'ai nommé: 


J 


Haplaner. 


Ligula parva, cornea, trigona, apice angustata, setis binis ap- 
proximatis; paraglossae membranaceae, latae, ligulam multum 
superantes, ante eandem conjunctae, angulis anticis rotundatis, 
margine antico medio subexciso. | 

Palpi acuminati. 

Mentum sinu in fundo recto, dente nullo; lobis trigonis, valde 
divergentibus, apice acutis. 

Labrum antice obtuse rotundatum. 

Tarsi £ nec dilatati, nec subtus spongiosi, vel papillosi, 


HARPALIENS D AUSTRALIE 515 
supra glabri; articulo singulo utrinque longius unisetoso; quinto 
longiusculo, utrinque haud ciliato; unguiculi tenues, longiusculi. 

Frons epistomi suturae apice linea impressa cum oculo conjuncto. 
Elytra extus haud striata, rudimento basali obsoleto. 
Episterna postica elongata, posterius angusta, utrinque sulcata. 
Hapl. velox Castelnau (Harpalus), Not. on Austr. Col. p. 103. 
— Long. 41/,-5; larg. 1 °/,)-2 mm. Téée moyenne, arrondie anté- 
rieurement, un peu renflée a sa base, finement chagrinée , suture 
de l’épistome bien marquée; yeux gros, moderément saillants, 
peu couverts postérieurement par le rebord de la joue. Corsedet 
de moitié plus large que la téte, bien moins long que large, 
subtransversal, de méme largeur aux deux extrémités, légérement 
échancré antérieurement, avec les angles nullement avancés et 
bien arrondis; còtés régulièrement plus ou moins arrondis, angles 
postérieurs obtus et largement arrondis, base rectiligne au milieu; 
dessus dénué de ponctuation, mais trés-finement chagriné, peu 
convexe, ligne médiane trés-fine, n’atteignant que les dépressions 
transversales qui sont trés-légéres, et formant quelquefois une 
petite fossette a l’endroit ou elle touche la dépression postérieure ; 
de chaque cdté de la base une impression ovalaire assez forte, 
mais peu étendue, l'espace qui la sépare des angles nullement 
déprimé; rebord latéral et rigole extrémement fins; celle-ci se 
prolongeant le long de la base, mais s’effagant vers le milieu 
de celle-ci. Elytres tant soit peu plus larges que le corselet, de 
moitié plus longues que larges, largement tronquées et méme 
échanerés 4 la base pour recevoir celle du corselet, a còtés pa- 
ralléles, assez sensiblement arrondis vers l’épaule, qui quoique 
carrée, est assez arrondie, extrémité trés-obtusément arrondie; 
le dessus un peu convexe, avec le disque aplati; 1.° strie entiére, 
assez fortement imprimée, sinuée a sa base ou J intervalle se 
rétrécit; les 2.° et 3.° moins marquées que la 1.° et s'effacant 
aux deux extrémités; le milieu de la 4. encore assez visible, 
les suivantes presque oblitérées, la 8.° effacée sur le milieu, mais 
bien distincte dans sa moitié postérieure, la 9.° marquee sur 
toute son étendue, toutes lisses; intervalles plans, finement cha- 
grinés, avec un petit point sur le 3.°, aux trois-quarts de sa 


516 CHAUDOIR 


longueur, contre la 2.° strie, le 9.° trés-élargi postérieurement, 
mais trés-rétréci près de l’épaule, et portant d’assez gros points 
ombiliqués, qui disparaissent vers le milieu, le 2.° dilaté è sa 
base et portant prés de l’ourlet basal un vestige de point allongé 
qui remplace le rudiment basal; il n'y a point dangle a la 
jonction de Vourlet basal avec la rigole latérale. Dessous du 
corps lisse, avec deux petits points piliféres sur le milieu de 
chacun des 4 derniers segments de l’abdomen. Antennes assez 
fines, n’atteignant guéres la base du corselet; palpes assez gréles; 
pattes minces, tarses gréles. En dessus d’un bronzé verdàtre, 
plus ou moins clair et un peu terne; dessous d’un brun noiratre ; 
palpes bruns, variés de ferrugineux; antennes brunes avec les 
2 premiers articles ferrugineux; organes internes de la bouche 
testacés; labre brun, étroitement ferrugineux sur ses bords; 
pattes ferrugineuses, cuisses enfumées vers le milieu, ainsi que 
l’appendice du trochanter postérieur. Jen ai vu dans la coll. Ca- 
stelnau un certain nombre d’individus, venant de Melbourne, ou 
Yauteur dit qu'il est commun. 

Le Harpalus Nove-Zelandiae Castelnau, Not. on Austr. Coleopt. 
p. 108, n'est représenté dans la collection Castelnau que par 
un seul individu 9, ce qui fait que je ne puis savoir avec cer- 
| titude à quel genre il appartient. En tout cas ce n'est pas un 
Diaphoromerus, car on remarque sur l’abdomen quelques poils 
horizontaux comme ceux qu’on voit chez l’hirtipes et chez quel- 
ques autres espéces de Harpalus, mais les jambes antérieures 
ne sont pas prolongées a leur extrémité externe en forme de 
lobe court, arrondi, et elles sont tronquées carrément. La dent 
du menton est étroite, pointue et assez avancée; les épisternes 
postérieurs sont plus longs et plus rétrécis en arriére que dans 
le ferrugineus, auquel ont peut le comparer, quoiqu’il soit bien 
plus petit et proportionnellement de forme bien plus raccourcie. 
Il est coloré & peu prés de méme, mais en dessus, et surtout 
sur le corselet, on observe un léger reflet d’un bronzé verdatre. 
Téte pareille, antennes un peu plus courtes, leurs articles exté- 
rieurs moins allongés. Corselet offrant les mémes proportions, 
cotés nullement sinués avant les angles postérieurs, qui sont 


HARPALIENS D AUSTRALIE 5 ire 


légérement obtus et un tant soit peu arrondis au sommet; le 
dessus et les bords latéraux sont semblables, mais les impressions 
latérales de la base ne sont pointillées que dans le fond, et entre 
elles et les angles il y a un espace légérement relevé. Elytres 
un peu plus larges que le corselet, notablement plus courtes 
que dans le ferrugineus, dépourvues de dents tant 4 l’épaule, 
qui est plus arrondie de méme que la base des còtés, qu’a lex- 
trémité de la suture de la 9, dont l’angle est aussi un peu 
arrondi; dessus pas plus convexe, stries lisses et plus fines, in- 
tervalles trés-plans et visiblement chagrinés; sur le 3.° un petit 
point placé aux trois-quarts de la longueur sur le milieu de la 
largeur de l’intervalle. Nouvelle Zélande (ile Ikanamawi). 

Enfin dans Wiegmann's Archiv. fur Naturgeschichte 1842, 
I. p. 126-127, Erichson a décrit trois espèces sous les noms de 
Harpalus verticalis, promtus, et vestigialis. Il m’a été impossible 
de rapporter le premier et le dernier de ces trois noms a aucune | 
des espéces australiennes que je connais; il est fort a présumer 
que leur place n’est ni dans les genres dont nous nous sommes 
occupés, ni dans les vrais Harpalus, mais je ne puis rien dire 
de positif la-dessus; quant au promtus que je posséde, et dont 
jai aussi vu deux individus dans la coll. Castelnau, c’est une 
espéce de Bradycellus. 


MORFOLOGIA 
SISTEMA NERVOSO CENTRALE 


DELLA 


SQUILLA MANTIS 


PEL DOTT. 


fi P ELLONCI 


ALLIEVO DEL GABINETTO ZOOLOGICO DELL’ UNIVERSITÀ DI BOLOGNA 


(Tav. IV-X) 


— 


CENNO STORTCO. 


Il sistema nervoso dei Crostacei fu oggetto di molti studi. Le 
prime indagini dei naturalisti furono dirette a conoscerne la 
forma esterna e le variazioni che essa presenta nei vari gruppi. 
Sicchè Cuvier dapprima, Audouin et Milne Edwards dipoi, de- 
scrissero i principali tipi morfologici del sistema nervoso di questi 
animali, traendo dai loro studi argomento di bellissime compara- 
zioni. 

Ma lo sviluppo dell’Istologia diede anche a queste speciali ri- 
cerche un altro indirizzo, e apri un campo vastissimo all’ in- 
vestigazione; poichè non solo conveniva vedere qual fosse la 
struttura del sistema nervoso degli Artropodi in generale, ma 
ancora se la forma degli elementi che lo costituiscono e la di- 
sposizione loro potessero in qualche modo esser paragonate alla 
forma e alla disposizione degli elementi nervosi degli altri ani- 
mali e specialmente dei Vertebrati. 

I primi naturalisti che fecero questo genere di ricerche giun- 
sero solo ad indicare qualche particolarità istologica (Helmoltz, 
Remak, Newport, Hannover, Haeckel). Il primo che presentò 
su questo argomento un lavoro meno incompleto dal punto di 
Vista istologico fu Owsjannikow, il quale esaminò dapprima la 


| 


RSI VEE EE. Ra 


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IRR © 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS — 519 


così detta catena ganglionare dell’ Homarus vulgaris (1) e poscia 
il ganglio cefalico del Palinurus locusta (*). Egli dimostrò che 
nei gangli addominali dell’ Homarus le cellule sono alla parte 
inferiore e le fibre alla parte superiore; descrisse le cellule e 
le distinse in grosse .e in piccole; descrisse ancora le fibre e il 
loro cammino, concludendo che il sistema nervoso dei Crostacei 
è comparabile. a quello dei Vertebrati, tanto per gli elementi 
costitutivi, quanto per la loro disposizione. 

Quanto alla struttura del ganglio cefalico, Owsjannikow la 
studiò facendo una serie di sezioni trasversali e ne rappresentò 
una con una figura molto schematica. Ma, a mio credere, egli 
non riesce a risolvere le tre quistioni fondamentali, che debbono 
porsi sulla struttura di questo organo così importante: _ 

1.2 Qual'è la struttura degli elementi nervosi e quali sono 
le differenze che presentano? 

2.2 Qual'è la legge che ne regola la distribuzione, tanto 
nel cervello, quanto in tutto il sistema nervoso? | 

3.2 Qual’ è il cammino delle fibre nervose e quali sono i 
rapporti dei singoli nervi colle masse fibrillari e cellulari? 
. Riguardo al primo quesito, Owsjannikow distingue le cellule 
in grosse e piccole, ma non dice quali siano 1 caratteri differen- 
ziali di queste due specie di elementi. Rispetto al secondo que- 
sito, che è il più importante, si può dire che egli non lo risolve 
per nulla. Discorre infatti di gruppi di cellule piccole e di gruppi 
di cellule grosse, ne descrive la posizione e la forma ed indica 
anche i rapporti che hanno coi singoli nervi, ma da questa de- 
scrizione è impossibile vedere qual sia la legge che presiede alla 
distribuzione di questi elementi, quale la legge che regola i rap- 
porti delle cellule piccole e delle grosse colle radici nervose, e se 
il cervello possa considerarsi come la modificazione di uno o più 
gangli semplici. 


(1) Owsjannikow , Recherches sur la structure intime du système nerveux 
des Crustacés et principalement du Homard (Ann. des sciences nat., 4.° serie, 
1861, t- XV, p. 129, pl. 6 et 7). 

(2) Owsjannikow, Weber die feinere Structur Kopfganglions bei den Krebsen 
(Mém. de l’Acdd. des sciences de Saint-Pétersbourg, 1864, t. VI, pl. 1). 


520 G. BELLONGCI 


Riguardo al terzo quesito l'oscurità è ancor maggiore. Dalla 
figura data da Owsjannikow è impossibile dicifrare qual sia il 
cammino delle fibre nervose. E per ciò che concerne la strut- 
tura delle masse fibrillari, egli nota nell’ interno del cervello 
certe masse di apparenza granosa, che considera come sezioni di 
nervi. Io credo di aver potuto dimostrare nettamente che questa 
interpretazione è in parte vera, ma in parte ancora molto dubbia. 

Dopo Owsjannikow, Lemoine studiò il sistema nervoso del- 
l’ Astacus fluviatilis (1), ma se il lavoro di questo scienziato è 
completo per la parte macroscopica, riguardo alla struttura in- 
tima invece, poco o nulla aggiunge ai risultamenti delle ricerche 
del naturalista russo. 

Io ho voluto studiare la forma esterna e la struttura del si- 
stema nervoso centrale dei Crostacei, per averne così un’ idea 
completa e per poter risolvere tutti i quesiti che su questo ar- 
gomento si fanno; non trascurando nemmeno di studiare i gangli 
ottici, che quantunque formino una massa nervosa a parte, pure, 
morfologicamente e funzionalmente, debbono considerarsi come 
una porzione integrante del cervello stesso. A questo fine pre- 
scelsi la Squilla mantis, essendo il crostaceo più comune nei 
nostri mari, e non essendo ancora stato, per quanto io so, og- 
getto di ricerche accurate. 


DESCRIZIONE MACROSCOPICA. 


I centri nervosi della Squi/la si raccolgono in tre gruppi, cor- 
rispondenti ai tre gruppi di segmenti di cui si compone I’ ani- 
male: testa, torace, addome. Le due metà di ciascun centro sono 
fuse insieme, ma i due connettivi longitudinali rimangono di- 
stinti. 

Il Cervello, che si trova dentro la scatola chitinosa cefalica, è 
circondato da muscoli e tessuto connettivo, ed ha una forma 
molto complessa e differente da quella dei gangli sottoesofagei. 


(1) Lemoine, Recherches pour servir 4 l’histoire du système nerveux, etc. 
de l’Ecrevisse (Amn. des sciences nat., 5.° S. 1868, t. IX, p. 103). 


ee ee ee 


ee MRI oe oo 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 521 


Il Cervello è una massa nervosa rotondeggiante (Tav. IV), che 
presenta due rigonfiamenti laterali (RR). La sua faccia superiore 
è piuttosto liscia, mentre la faccia inferiore presenta nella sua 
parte media due anse (Tav. IV, Fig. 2 AA), e due rigonfiamenti 
(R'R') nella parte posteriore. 

Le due anse, che si toccano nella linea longitudinale mediana 
del cervello, si dirigono all’ esterno, continuandosi coi nervi delle 
antenne anteriori. 

I nervi che hanno origine dal cervello sono i seguenti, co- 
minciando dalla parte anteriore: 

1 Paio: Nervi ottici, che si continuano con tutta la parte 
anteriore del cervello (Tav. IV, cc). 

2.° Paio (Tav. IV, Fig. 1, 2): Nervi sottilissimi che na- 
scono sopra |’ origine dei nervi ottici e si biforcano; il loro ramo 
esterno (2'') va alla base del peduncolo oculare e l'interno (2') 
ai muscoli anteriori del cranio. 

3.° Paio (3): Nervi motori dell'occhio, che nascono imme- 
diatamente dietro l’ origine dei nervi ottici. 

4.° Paio (4): Nervi sottilissimi, che nascono dal margine 
anteriore superiore dei rigonfiamenti laterali del cervello, si bi- 
forcano e si distribuiscono ai muscoli della scatola cefalica. 

5.° Palo: Nervi delle antenne anteriori (NA), che hanno 
radice nelle branche delle anse. 

G07 cs a OO 10. Io Pao (6, 10,11): Neryiisotnli 
che nascono dai rigonfiamenti laterali e vanno ai muscoli della 
scatola cefalica. 

12.° Paio: Nervi delle antenne posteriori (NA'), che nascono 
dai rigonfiamenti cerebrali posteriori. Da questi si distaccano tre 
sottili nervi (a, a', a'') che vanno alle pinne antennulari. 

13.° Paio: Nervi connettivi (NC), che nascono dalla parte 
posteriore del cervello. I nervi connettivi riuniscono il cervello 
alla catena ganglionare sottoesofagea. Questi due grossi cordoni 
nervosi dal cervello si dirigono ai lati dell’ esofago e raggiun- 
gono i gangli toracici, situati inferiormente a questo; durante 
il loro tragitto inviano nella direzione del cervello alcuni nervi, 


‘che vanno a costituire il sistema nervoso della vita di nutrizione. 


522 G. BELLONCI 


Immediatamente dietro all’ apparecchio buccale, i connettivi pre- 
sentano una commissura trasversale, dalla quale partono due 
nervi sottilissimi, che si dirigono in avanti (Tav. V, Fig. 7). 

Nel Torace si trova una massa nervosa allungata (Tav. V, 
Fig. 2, 3), costituita da otto gangli, corrispondenti agli otto 
segmenti modificati che formano questa parte. I gangli sono ri- 
gonfiati alla parte inferiore da ciascun lato, e da ogni rigonfia- 
mento hanno origine due nervi, che vanno agli arti. I primi tre 
gangli danno nervi (Fig. 2; cc’, d, ce') all’ apparecchio della 
masticazione; il quarto (ff') alle appendici del settimo paio, che 
costituiscono due organi pediformi; il quinto (9, g'), che è il 
maggiore, alle zampe di rapina; ed i tre posteriori (hh', 7, Ul’), 
alle tre paia di zampe subchiliformi. Dalla parte superiore dei 
gangli hanno origine dei nervi sottilissimi (2, 0, p, 4, 7), che 
vanno ai muscoli laterali del corpo. I due connettivi (a, d) tra- 
versano superiormente tutti i gangli del torace e vanno ai gangli 
addominali: nel loro tragitto danno origine a due nervi, che si 
distribuiscono ai muscoli laterali. 

A ciascun segmento dell’ Addome corrisponde pure un ganglio. 
I tre primi gangli corrispondono ai tre segmenti che portano 
zampe natatoie semplici. Anteriormente inviano un paio di nervi 
(Tav. V, Fig. 4, 0) ai muscoli laterali e nella parte media danno 
origine a un secondo paio di nervi (c), che subito si biforcano e 
si distribuiscono al corrispondente arto. 

I cinque gangli successivi (Tav. V, Fig. 5) corrispondono ai 
segmenti che portano le appendici branchiali. Nella loro parte 
anteriore danno origine a un paio di nervi (b), che vanno ai 
muscoli laterali del corpo; nella parte media a due nervi (c, d) 
che vanno alle appendici branchiali, e superiormente a questi, 
a due sottili nervi (e) che vanno ai muscoli laterali. 

Finalmente dal ganglio terminale (Fig. 6) partono i nervi che 
si distribuiscono ai muscoli dell’ estremità caudale ed alle nata- 
toie caudali. 


. 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 528 


ELEMENTI NERVOSI. 


Cellule. — Le cellule nervose della Sqwélla offrono delle inte- 
ressantissime particolarità di struttura e si possono distinguere 
in tre specie: grosse, di media grandezza e piccole. Esse sono 
disposte nell’ interno dei gangli secondo una determinata legge. 
Esaminiamone partitamente 1 caratteri. 

Le cellule grosse possono raggiungere un diametro di mm. 0, 06 
(Tav. IX, Fig. 2, 3). Il loro corpo è ben sviluppato ed ha in ge- 
nerale un diametro più che doppio di quello del nucleo. Esse 
posseggono una sottile parete e sono circondate da un invoglio 
di tessuto connettivo nucleato (Fig. 2, a). Il contenuto ha un 
aspetto finamente granoso, ma al polo del prolungamento pe- 
riferico i granuli sono più fitti e formano un cono distinto, la 
cui base è la corrispondente parete del nucleo e il cui vertice 
è l'origine del cilindro assile (Fig. 3). Questo fatto fu già ac- 
cennato da Owsjannikow. Il nucleo di queste cellule ha parete 
propria e, nelle preparazioni fatte coll’ alcool e colorate col Car- 
minio di Beale, offre una particolarità degna di nota. Vi si vede 
una mezzaluna fortemente colorata, che colla sua convessità ade- 
risce alla parete nucleare, al polo corrispondente al prolunga- 
mento periferico. In questa mezzaluna rimane quasi sempre im- 
pigliato il nucleo. 

Il resto del nucleo rimane incoloro e mostra una rete fibril- 
lare con gruppi di granulazioni. Da ciò si capisce che la parte 
fondamentale del protoplasma nucleare, si raccoglie tutta al polo 
corrispondente al cilindro assile ed ivi forma una specie di ca- 
lotta, la quale, vista in sezione, si presenta sotto forma di mez- 
zaluna. Nel nucleo si trovano uno o più nucleoli e talvolta in- 


| torno a questi si vede uno spazio chiaro, circolare e ben limitato 


(Tav. VII, Fig. 6, e). Il nucleolo in questo caso aderisce alla pa- 
rete del circolo chiaro, al polo corrispondente al cilindro assile 
(Fig. 6, 4). Anche il nucleolo dunque avrebbe parete propria e 
la parte fondamentale del protoplasma che lo costituisce, tende- 
rebbe, come quella del nucleo, a raccogliersi al polo corrispon- 


524 G. BELLONCI 


dente al prolungamento periferico, conservando pero la forma 
sferica. 

Oltre al nucleolo propriamente detto e per lo più ad esso vi- 
cino, si vedono nell'interno del nucleo, uno o più corpuscoli di 
grandezza variabile (Tav. VI, Fig. 5; Tav. IX, Fig. 4, 5, 6), 
di forma ora rotonda, ora angolosa, che non si colorano e che 
rifrangono fortemente la luce. 

Nelle preparazioni poi fatte mediante l’acido cromico e rese 
trasparenti coll’ essenza di garofano, il nucleo mostra una rete 
di granulazioni, che sembra partire dal nucleo e in mezzo alla 
quale si trovano impigliati alcuni granuli più grossi (Fig. 3, 0). 

Le cellule di media grandezza hanno un diametro di mm. 0, 03; 
assomigliano per la loro struttura alle grosse, però in alcune di 
esse il nucleo non presenta la mezzaluna colorata. 

Le cellule piccole (Tav. VI, Fig. 6; Tav. X, Fig. 4) hanno 
un diametro di mm. 0, 01, e differiscono alquanto da quelle ora 
descritte. Il loro nucleo, relativamente al corpo cellulare, è molto 
grosso e presenta la mezzaluna colorata, sempre aderente al polo 
del cilindro assile. In queste celluline sembra che il cilindro as- 
sile penetri anche nel nucleo e termini in uno spazio chiaro e 
rotondo che si trova nel centro di questo (Tav. VI, Fig. 6, e). 
Ciò dimostrerebbe che l'impressione nervosa si propaga al centro 
della cellula e propriamente al nucleo, il quale nella cellula ner- 
vosa, come in tutte le altre, è il véro centro dell'attività vitale. 
Il che è anche confermato dalla struttura molto complicata che 
esso mostra nelle cellule grosse. 

In generale nelle cellule nervose della Squi/a si rivela una 
tendenza della parte fondamentale del protoplasma a portarsi 
verso il polo del prolungamento periferico, la quale tendenza è 
manifesta massimamente nel nucleo e ciò conferma anche una 
volta la grande importanza di questo rispetto alle altre parti 
della cellula. E così le cellule piccole, quantunque siano, come 
vedremo, la sede della più elevata funzione nervosa, possono 
compierla quasi esclusivamente col nucleo, poichè in esse il corpo 
cellulare è ridotto ad uno strato sottilissimo. 

Probabilmente tutte queste considerazioni sulla struttura della 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 525 


cellula nervosa della Sgwzl/a hanno un valore molto generale, e 
contribuiranno forse a fornire qualche utile cognizione per la 
teoria degli elementi nervosi centrali. ‘ 

Dopo aver descritto gli elementi centrali dell’azione nervosa, 
egli è mestieri studiare i veicoli di quest’ azione, cioè le fibre; ma 
anzitutto conviene esaminare l’origine delle fibre dalle cellule. 

Secondo Owsjannikow (+) le cellule nervose dei Crostacei hanno 
in generale più di un prolungamento, anzi egli nelle cellule di 
minor mole ne enumera quattro e ne descrive anche il cammino. 
Io non ho mai potuto vedere più di un prolungamento perife- 
rico, nè nei preparati fatti mediante l’alcool, nè in quelli fatti 
mediante l’acido cromico e resi trasparenti coll’essenza di garo- 
fano. 

Il Vulpian (*) non è d'accordo coll’ Owsjannikow e ammette 
che in generale le cellule nervose dei Crostacei sono unipolari, 
alcune soltanto sarebbero bipolari. Forse Owsjannikow è stato 
tratto in errore da un preconcetto, dall'idea cioè che, siccome 
da un ganglio partono più fasci nervosi in direzione affatto di- 
versa, ognuna delle cellule di quel ganglio debba dare una fibra 
a ciascun fascio. Le figure che egli dà non giustificano per nulla 
il suo concetto, poichè da queste cellule partono in realtà molti 
filamenti, ma se ben si esaminano si vede che un solo di questi 
é il cilindro assile destinato a formare un elemento del nervo, 
tutti gli altri non sono che prolungamenti destinati ad unire 
fra di loro le cellule di una stessa massa cellulare. Il fatto an- 
cora che nelle cellule dello stesso ganglio la mezzaluna colorata 
del nucleo aderisce costantemente al polo del prolungamento pe- 
riferico e si trova in tutte, ad eccezione di poche in cui la sua 
assenza è spiegabile, o per la posizione, o per alterazioni facili 
ad avvenire in questi elementi, conferma l’idea che il prolun- 
gamento periferico sia un solo. Seguiamolo nel suo cammino ed 
esaminiamolo accuratamente. 

Fibre. — Il prolungamento periferico delle cellule nervose non 
presenta alcuna particolarità strutturale. Nel momento in cui esce, 


‘s) Op. cit., p. 135. 
(2) Physiologie du système nerveux p. 779. 


526 G. BELLONCI 


si vede la parete della cellula stendervisi sopra, ma non ho po- 
tuto seguirla per vedere fin dove |’ accompagna. 

I prolungamenti periferici si riuniscono in tanti fasci ed hanno 
un cammino tortuosissimo. Alcuni dopo aver fatto dei giri molto 
complicati vanno a costituire i nervi periferici, altri i connettivi 
longitudinali, altri invece le commissure trasversali. 

Il massimo numero di essi si perde in certe masse di aspetto 
apparentemente granoso e che si colorano in giallastro, le quali 
formano la parte principale dei gangli. Owsjannikow notò queste 
masse nella catena addominale dell’ Homarus e nel cervello del 
Palinurus e credette che fossero fasci di fibre nervose sottilissime, 
tagliati trasversalmente. Io ho veduto che veramente in molti 
casì si tratta di fibre tagliate trasversalmente, ma che vi sono 
ancora moltissime fibre che sembrano formare una rete. Nel cer- 
vello e specialmente nei due rigonfiamenti laterali, si trovano 
due di queste masse, le cui fibre hanno origine da cellule pic- 
cole, e che pel loro sviluppo possono essere ben studiate. Ora, 
facendo delle sezioni in tutti i sensi, si vede che dalle celluline 
parte un fascio di fibre sottilissime, che vanno al centro della 
massa ed ivi si irradiano verso la periferia, formando dei fasci 
minori, che si perdono nella sostanza reticolata. L’ apparenza di 
rete è manifesta sopratutto nei preparati fatti mediante |’ acido 
cromico. È ben vero che i cilindri assili tagliati per traverso, 
comprimendosi reciprocamente, offrono un aspetto simile a quello 
di una rete, ma qui io credo che non si tratti di fibre tagliate 
per traverso, perché l'apparenza di rete alla periferia della 
massa si ha sempre, facendo le sezioni in qualunque senso. 

Questa sostanza poi è talmente connessa colle fibre nervose, 
come si vede nella Tav. VIII, Fig. 4, e forma una parte tanto 
considerevole dei gangli cerebrali, che è certamente di natura 
nervosa. Nè può sospettarsi che sia tessuto connettivo, perchè 
questo è ben distinto alla periferia e nelle divisioni interne della 
massa, e presenta i suoi corpuscoli caratteristici. 

Le masse fibrillari sono ricchissime di vasi sanguigni e, nel 
cervello e nel ganglio ottico principalmente, presentano dei cor- 
puscoli in forma di virgola, molto rifrangenti, che hanno I’ a- 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 527 


spetto di produzioni chitinose e forse servono di sostegno al 
tramite delle lacune nutritive. Poiché io credo che il plasma 
sanguigno esca liberamente dai vasi e contribuisca a dare I’ a- 
spetto granoso e il color giallastro alle masse in quistione. 

I cilindri assili delle masse fibrillari si continuano coi nervi 
periferici, si riuniscono fra di loro e costituiscono delle fibre più 
grosse. Le fibre nervose dei nervi periferici hanno una parete 
ben distinta e nucleata e nelle sezioni trasverse si mostrano fi- 
namente punteggiate, e ciò indica forse che sono costituite da 
tante fibrille. Le più grosse fibre nervose si trovano nei con- 
nettivi longitudinali, e possono raggiungere un diametro di 
mm. 0,05. 


STRUTTURA. 


Eccoci al punto più importante di questo studio. Dopo aver 
descritto la forma generale del sistema nervoso, dopo avere an- 
cora descritto gli elementi che lo costituiscono, bisogna vedere 
qual sia la disposizione di questi elementi, e i rapporti che hanno 
fra loro, colle parti periferiche e colle funzioni dei nervi speciali. 

Per rendere più chiara la descrizione, comincerò dalla catena 
sottoesofagea, per passare in seguito al cervello ed ai gangli 
ottici. i 

Gangli addominali. — Nei gangli addominali le cellule nervose 
si trovano alla parte inferiore e laterale, come già osservò 
Owsjannikow nell’ Homarus vulgaris e Lemoine nell’ Astacus flu- 
viatilis (Tav. V, Fig. 5). Queste cellule sono grosse e di media 
grandezza: in nessun punto della catena addominale ho potuto 
trovare quelle cellule piccole caratteristiche le quali abbondano 
nel cervello e nei gangli ottici. Le cellule inferiori inviano dei 
fasci di fibre verso la regione superiore del ganglio; le laterali, 
che delle volte formano un gruppo a parte, situato superiormente 
all’ entrata di un nervo, inviano le loro fibre verso I’ interno 
del ganglio. Relativamente alla disposizione delle cellule grosse 
e di media grandezza, io credo che nei gangli addominali esse 


528 G. BELLONCI 


non siano disposte secondo un ordine determinato, mentre nei 
gangli toracici questi elementi formano gia dei gruppi distinti e 
nel cervello poi sono disposti secondo una legge ben definita. 
Le fibre occupano la parte superiore del ganglio e possono di- 
stinguersi in trasversali, longitudinali e oblique. Le fibre tras- 
versali sono raccolte principalmente in due strati, uno dei quali 
occupa la regione media, |’ altro la regione superiore dei gangli. 
Alcune di queste fibre servono a connettere insieme le due metà 
del ganglio, altre vanno a formare la radice del corrispondente 
nervo. Le fibre longitudinali appartengono ai connettivi longitu- 
dinali e formano due fasci nella regione superiore dei gangli: 
esse sono molto grosse. Le fibre oblique sono abbondantissime 
ed hanno in generale un cammino tortuoso. Esse costituiscono 
le masse fibrillari laterali; alcune si uniscono alle fibre dei con- 
nettivi longitudinali, altre vanno a costituire la radice dei nervi 
periferici. Questi nella loro origine sono costituiti da due fasci 
ben distinti di fibre: uno superiore di fibre grosse (7) ed uno 
inferiore di fibre sottili (n'). Ritenendo che le prime siano mo- 
trici, le seconde sensitive, sarebbe dimostrato che i nervi addo- 
minali dei Crostacei hanno una radice superiore motrice ed una 
inferiore sensitiva. Questa opinione fu già emessa da Newport 
e Valentin, ma fu rigettata senza ragione da Owsjannikow. 
Ganglio toracico. — Come già si può vedere dall’ esame ma- 
croscopico della massa nervosa del torace, essa è composta da 
otto paia di gangli. Questo fatto si rende manifesto mediante 
sezioni longitudinali, una delle quali è rappresentata dalla Fig. 3.3, 
Tav. VIII. Le cellule si trovano alla parte inferiore e laterale 
(Tav. IX, Fig. 1). Talvolta il gruppo centrale non si estende 
ai lati, ma alla regione laterale superiore si trovano due gruppi 
(Tav. VIII, Fig. 2, e). È specialmente all’ estremità anteriore di 
ciascun ganglio che le cellule formano uno strato continuo. I due 
gangli anteriori sono talmente fusi insieme che le loro cellule 
formano un’ unica massa e solo le masse fibrillari rimangono 
separate. Nei gangli toracici le cellule grosse e di media gran- 
dezza cominciano a formare dei gruppi separati, e talvolta vi si 
vedono anche dei gruppi di cellule piccole, molto somiglianti a 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 529 


quelle del cervello e del ganglio ottico. Però la distribuzione di 
questi elementi non sembra essere regolata da legge fissa. Si 
vedono per lo più delle cellule grosse, circondate da cellule di 
media grandezza e piccole. Le cellule piccole nella parte in- 
feriore dei gangli formano dei gruppi, uno dei quali, molto 
sviluppato e ben distinto, si trova alla parte anteriore del 
quinto ganglio. Però non sembra che le cellule piccole ten- 
dano a raccogliersi alla parte laterale superiore dei gangli, 
come Owsjannikow dice avvenire nella catena ganglionare del- 
l Homarus. 

La disposizione delle fibre è pressoché identica a quella che 
si riscontra nei gangli addominali. Le fibre trasversali formano 
dei fasci, alcuni dei quali servono a connettere le due metà del 
ganglio, altri a formare le radici nervose superiori. Le fibre 
partendo dalle cellule si dirigono in alto e poi si curvano; al- 
cune vanno a costituire i nervi periferici, altre i connettivi lon- 
gitudinali, 1 quali passano nella regione superiore dei gangli. 
Le fibre dei connettivi longitudinali sono raccolte in due fasci 
principali, tra i quali si trovano delle fibre trasverse. Questi 
fasci poi sono divisi in altri minori da fascetti di fibre verti- 
cali. Spesso nelle sezioni dei fasci di connettivi longitudinali si 
vede un gruppo di fibre sottili circondate da fibre grosse con 
molta regolarità. Moltissime fibrille vanno a costituire le masse 
fibrillari laterali, che sono molto sviluppate e dalle quali ha 
origine la massima parte delle fibre dei nervi periferici. In questi 
però non si distinguono, come nei nervi addominali le fibre 
grosse separate dalle sottili. 

Cervello e Gangli oitici. — Per esaminare convenientemente il 
cervello in tutte le sue parti, ho fatto una serie di sezioni per- 
pendicolari trasversali, un’ altra di sezioni perpendicolari longi- 
tudinali ed un’ altra di sezioni orizzontali. Alcune di queste se- 
zioni sono rappresentate nelle Tav. VI, VII, VIII, ed io non starò 
a descriverle partitamente; cercherò solo di esporre il concetto 
che da esse mi sono formato della struttura di questo centro 
nervoso. Per semplificarne |’ esposizione, io descriverò con cura 
il cammino e I’ origine delle fibre di ciascuno dei principali nervi 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (24 Luglio 1878). 34 


530 G. BELLONCI 


connettivi, per riconoscere cosi 1 gruppi di cellule che costitui- 
scono i centri sensitivi superiori. 

Le fibre dei Nervi ottici propriamente detti, quelle cioè che 
si distaccano dai gangli ottici e vanno all’ occhio, non formano 
un cordone nervoso distinto, ma sono disposte a mo’ di ventaglio 
sotto la coroide (Tav. X, Fig. 1, c), dalla quale, dopo aver 
formato un intreccio ricco di cellule nervose, pigmento e vasi 
sanguigni (d), partono riunite in tanti fasci (e), ciascuno dei 
quali va ad un bastoncello della retina (f). La ragione di ciò 
si ha nel fatto che le Squzlle, come molti altri crostacei, hanno 
occhi peduncolati, sicchè il ganglio ottico si trova in una sca- 
tola speciale al disopra di quella che rinchiude il cervello, ed 
è unito a questo mediante un lungo cordone nervoso, mentre 
il vero nervo ottico è ridotto ad un semplice ventaglio di fibre. 
Negli Artropodi che hanno occhi sessili invece, il ganglio ottico 
forma parte della massa cerebrale e il nervo ottico propriamente 
detto acquista uno sviluppo considerevole in lunghezza. 

Nella Squilla dunque i centri delle impressioni ottiche sono 
fuori della massa cefalica e sono rinchiusi nel rigonfiamento del 
peduncolo oculare. I gangli ottici sono sviluppatissimi ed hanno 
un volume che è circa la metà di quello del cervello. Ciascun 
ganglio ottico può essere distinto in due parti: una posteriore (a) 
ed una anteriore (0). La parte posteriore ha forma di calice e 
“presenta un rigonfiamento laterale interno rotondeggiante. Essa 
è formata da una massa fibrillare rivestita da un numero stra- 
ordinario di cellule piccole; ma specialmente il rigonfiamento 
laterale, è costituito da una di quelle singolarissime masse gra- 
noso-reticolate di cui parlai trattando degli elementi nervosi, ed 
è rivestito da un grosso strato di cellule piccole (Fig. 2). In tutta 
la massa fibrillare posteriore penetrano le fibre del nervo che 
serve a connettere questo ganglio col cervello. Le fibre poi di 
questa massa hanno origine evidentemente dalle piccole cellule. 
Solo verso la parte interna posteriore dello strato cellulare, si 
trovano alcune cellule di media grandezza colla loro mezzaluna 
nucleare ben manifesta, che guarda la massa fibrillare. La parte 
anteriore del ganglio ottico è più piccola (Fig. 1, 0), ha pure 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS Dail 


forma di calice ed è rivestita tutta di cellule piccole, salvo al 
suo lato interno e posteriore, ove si trovano alcune cellule di 
media grandezza. Le fibre sono disposte in doppia serie, longi- 
tudinale e trasversale. Le fibre longitudinali si continuano con 
quelle della parte posteriore del ganglio. Anteriormente le fibre 
longitudinali vanno alla coroide e tra di esse si trovano dei cu- 
muli di cellule piccole, che poggiano immediatamente sulla faccia 
anteriore della massa fibrillare. 

Volendo esaminare anzitutto 1 centri primitivi dei nervi cefa- 
lici, convien passare a quelli delle antenne anteriori, poichè i 
nervi del peduncolo oculare vanno bensì al cervello, ma in 
questo le impressioni ottiche non hanno che un centro secondario. 

I Nervi delle antenne anteriori, i quali servono a condurre al 
cervello le impressioni tattili più squisite, penetrano in questo 
in corrispondenza dei rigonfiamenti laterali, e propriamente 
prendono origine dalle due anse inferiori (Tav. IV, AA). Queste 
due anse sono costituite esclusivamente da fibre, le quali hanno 
origine da cellule grosse, di media grandezza e piccole poste ai 
lati della parte superiore anteriore del cervello, e da altri gruppi - 
cellulari posti nella parte inferiore ai lati della linea mediana. 
Nella sezione trasversale rappresentata dalla Fig. 1.2 Tav. VIII, 
si vede che in corrispondenza delle anse tutto il cervello è per- 
corso da fibre trasversali e verticali, le quali vanno a costituire 
le anse. Le fibre di queste hanno principalmente direzione tras- 
versale ed obliqua. 

I Nervi delle antenne posteriori penetrano nelle masse fibrillari 
della regione inferiore posteriore del cervello. Le fibre di queste 
masse hanno origine da cellule grosse e di media grandezza, che 
si trovano nella parte posteriore del cervello e formano due 
masse inferiori e due altre laterali superiori. 

Esaminiamo ora i nervi che conducono al cervello le impres- 
sioni già ricevute da centri speciali: i 

I nervi del peduncolo oculare penetrano nel cervello dalla parte 
anteriore e si sparpagliano nel suo interno. Questo fatto, meglio 
che nelle sezioni, si vede osservando a piccolo ingrandimento un 
cervello intero ‘immerso nella glicerina. Nelle sezioni oblique si 


598 G. BELLONCI 


vede che molte “li queste fibre si portano alle cellule grosse, 
di media grandezza e piccole della regione superiore del cervello. 

I Nervi connettivi longitudinali penetrano nella regione poste- 
riore del cervello. Le loro fibre nell’ interno di questo conservano 
la direzione longitudinale ed ‘è facile seguirle in una sezione 
longitudinale (Tav. VII, Fig. 1). Esse traversano tutta la regione 
superiore del cervello e vanno a terminare in cellule poste alla 
sua parte anteriore (b, c). Queste cellule nella regione superiore 
sono piccole, nella regione inferiore sono grosse e di media 
grandezza. 

Oltre tutti questi gruppi cellulari che hanno connessione di- 
retta colle masse fibrillari, che evidentemente costituiscono le 
radici dei singoli nervi cefalici, si trovano nel cervello della 
Squilla due masse fibrillari e cellulari molto sviluppate e di 
grande importanza, le quali formano i due rigonfiamenti mam- 
mellari laterali. Le fibrille, che sono sottilissime, formano la 
parte principale di queste masse. Queste fibrille hanno origine 
da cellule piccole, che formano uno strato piuttosto grosso, il 
quale riveste la parte posteriore della massa fibrillare e la parte 
superiore interna ove è molto ristretto. 

Dove vanno le fibrille di queste masse laterali? 

Secondo Owsjannikow, nel Palinurus, i nervi delle antenne 
esterne hanno origine da certe masse fibrillari, che evidente- 
mente corrispondono a quelle della Squil/a. Ma nella figura 
di Owsjannikow ciò non è chiaro, poiché egli rappresenta la 
massa in modo molto artificiale, come un sistema di fasci fibril- 
lari tagliati trasversalmente e fa vedere che il nervo delle an- 
tenne termina alla periferia della massa, ma non ne mostra la 
connessione diretta colle fibrille di questa. Il Lemoine accenna 
ai rigonfiamenti laterali del cervello dell’ Astacus ed afferma di 
non essere mai riuscito a vedere la penetrazione di qualche 
nervo in esse. Perciò egli ritiene che queste masse nervose corri- 
spondano agli emisferi cerebrali degli animali superiori, che cioè 
non diano origine propriamente ad un nervo speciale, ma ser- 
vano a connettere e raccogliere in un’ unità superiore tutte le 
impressioni ricevute dall’ individuo. 


STR 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 533 


Io ho fatto molte sezioni oblique per vedere di confermare 
l’ opinione di Owsjannikow, e difatti im alcune ho potuto vedere 
un fascio di fibre del nervo delle antenne anteriori penetrate 
fra gli scompartimenti della massa fibrillare (Tav. VI, Fig. 1). 
Ma queste fibre sono grosse e non mostrano la loro diretta con- 
nessione colle fibre sottili della massa, perciò io credo che siano 
semplicemente fibre di passaggio. E difatti in una sezione oriz- 
zontale si vedono molte fibre del nervo delle antenne girare 
alla parte anteriore della massa e passar oltre, per raggiungere 
le: cellule della regione superiore del cervello. Nelle sezioni 
trasverse qualche volta si vedono pure alcune fibre del nervo 
delle antenne o dei sottili nervi che vanno ai muscoli laterali 
della testa penetrare negli interstizi dei fasci fibrillari di questa 
massa, ma giammai si vede con chiarezza che prendano origine 
direttamente da questa, chè quasi sempre si riscontrano alla sua 
periferia e sembra che |’ attraversino soltanto. Mentre che nelle 
sezioni trasverse (Tav. VIII, Fig. 1, e) ed orizzontali (Tav. VII, 
Fig. 2, e'), si vede un bhel fascio di fibre partire dal centro 
della massa fibrillare ed avere origine direttamente e chiaramente 
dalle fibrille di questa e dirigersi in avanti e indentro. 

Alcune fibre di questo fascio si possono seguire fino nelle 
cellule laterali superiori del cervello, altre vanno anteriormente 
nella direzione delle fibre del nervo del peduncolo oculare ed è 
probabile che alcune vadano ai gangli ottici, ma anche in questo 
caso le cellule piccole dei rigonfiamenti laterali sarebbero centri 
nervosi secondari. 

Tutto dunque conduce a credere che le masse laterali del cer- 
vello non diano origine direttamente a nessun nervo periferico 
e che le loro fibrille vadano alle altre cellule cerebrali, special- 
mente a quelle della regione anteriore superiore. Così questi 
due centri nervosi sarebbero veramente paragonabili ai lobi ce- 
rebrali degli animali superiori, come opina il Lemoine. 

Però la quistione è ancora dubbia e se si pensa che le fibre 
nervose hanno un corso tortuosissimo e che noi colle sezioni 
non comprendiamo che un sottile strato piano, si capirà di leg- 
geri come talvolta sia difficile determinare il cammino e I’ ori- 


O34 G. BELLONCI 
gine di queste fibre, e come spesso bisogna contentarsi di indu- 
zioni più o meno probabili. 

L’ origine delle fibre dei sottili nervi cerebrali è difficilissima 
a determinarsi, ma io credo che essi non abbiano gruppi cellu- 
lari speciali da cui dipendano, perchè i più rilevanti gruppi che 
si trovano nel cervello sono connessi coi nervi cefalici principali. 

Oltre le fibre che costituiscono le radici dei nervi periferici, 
vi sono nel cervello molti fasci di fibre commissurali trasversali. 

Da questa prima parte generale della descrizione del cervello 
si può dedurre che i nervi non hanno propriamente dei centri 
d’ origine nettamente distinti e localizzati, come opinava Owsjan- 
nikow, ma le loro fibre si diffondono invece moltissimo in tutta 
la massa cerebrale. 

Ora è necessario di precisare meglio la struttura del cervello, 
ed avendo già descritto la connessione dei vari elementi centrali 
cogli elementi periferici, è mestieri considerare le masse cellulari 
e fibrillari più specialmente nella loro forma e disposizione, per 
vedere se questa sia regolata da una legge e se il cervello possa 
considerarsi come la modificazione di uno o più gangli semplici. 

Nel cervello si trovano delle cellule inferiori, delle cellule la- 
terali e delle cellule superiori. Le cellule inferiori, nella parte 
anteriore del cervello, sono grosse e di media grandezza e 
si trovano addossate alla linea mediana (Tav. VII, Fig. 3, f). 

Ad esse corrispondono superiormente delle cellule piccole 
(Fig. 3, 6), che essendo in continuazione diretta con quelle, 
costituiscono insieme ad esse un unico strato che riveste la parte 
anteriore del cervello (Fig. 1, 6, c). Ai lati di questa regione 
non si trovano che delle fibre. 

Procedendo dall’ avanti all’ indietro, si vede il cumulo di cel- 
lule inferiori estendersi verso l esterno del cervello: cominciano 
pure ad abbondarvi le cellule piccole. In questa regione, ancora 
anteriore, si trovano due cumuli laterali superiori di cellule 
grosse e di media grandezza. Fino alle anse, le cellule inferiori 
sono poste immediatamente sull’ invoglio inferiore del cervello. 
In corrispondenza delle branche anteriori delle anse, le cellule 
inferiori sono nuovamente grosse e di media grandezza, ma co- 


a ee 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 599 


minciano a diventar rare, ed in certe sezioni mancano totalmente 
(av. Vill; Figs 1): 

I due cumuli laterali superiori invece prendono uno sviluppo 
considerevole (8), e sono costituiti da cellule grosse e di media 
grandezza. Nelle sezioni fatte un po’ più indietro ancora, comin- 
ciano a vedersi i cumuli di cellule piccole dei rigonfiamenti la- 
terali (Tav. VI, Fig. 2, 6). In questo punto le cellule inferiori 
(grosse e di media grandezza), per lo sviluppo delle masse fibril- 
lari che costituiscono le anse, si vedono respinte verso la regione 
centrale del cervello (4). Al lato interno delle masse fibrillari 
dei rigonfiamenti laterali si trova un cumulo di cellule grosse 
e di media grandezza (f). I cumuli di cellule piccole dei rigon- 
fiamenti laterali sono situati nella regione laterale superiore del 
cervello. Al loro lato interno si trovano due piccoli cumuli di 
cellule grosse (c). Una sezione fatta in corrispondenza della parte 
posteriore dei rigonfiamenti laterali presenta un aspetto singo- 
larissimo (Tav. VI, Fig. 3). Ai due lati si trovano le masse di 
cellule piccole (d). Internamente queste masse sono rivestite da 
uno strato di cellule grosse (c, f), che si continua col cumulo 
inferiore e centrale di cellule grosse e di media grandezza (4). 
Nella parte centrale si trovano due masse fibrillari (0). In questa 
sezione si vede che i cumuli di cellule grosse laterali e laterali 
superiori, che nelle sezioni antecedenti apparivano separati, sono 
in continuazione fra di loro e col cumulo centrale inferiore. 

Finalmente nella parte posteriore del cervello si vede il cumulo 
di cellule centrali inferiori, diviso nelle sue due metà e si ve- 
dono pure i cumuli laterali (Tav. VII, Fig. 4). 

Adunque la struttura del cervello, per quanto a prima vista 
sembri complicata, può sempre ridursi a questo concetto sem- 
plice: masse cellulari inferiori, laterali e superiori. Ora, nei 
gangli addominali e toracici, la massa cellulare inferiore tende 
ad espandersi ai lati e, specialmente all’ entrata di un nervo, 
le cellule laterali possono formare un gruppo superiore staccato. 
D'altronde la continuità dei gruppi cellulari si vede anche nel 
cervello. Per esempio nella sezione rappresentata nella Tav. VI, 
Fig. 3 si vede che la massa cellulare inferiore si continua colle 


Lo 


536 G. BELLONCI 


masse laterali e superiori. Adunque la disposizione delle cellule 
rispetto alle fibre nel cervello può considerarsi come una sem- 


plice modificazione di quella che si riscontra in un ganglio della , 


catena sottoesofagea. Il differenziamento principale è prodotto 
dallo sviluppo delle masse fibrillari in forma di anse e dei due 
lobi laterali superiori. Da quanti gangli risulta il cervello? 

Il Lemoine dice che il cervello dell’ Astacus può considerarsi 
come la modificazione e la fusione di tre gangli semplici, ma 
non ne dà le ragioni strutturali. Dal semplice esame macrosco- 
pico risulta che i segmenti della testa sono tre e tre pure le 
paia di nervi cefalici principali e che la massa cerebrale è di- 
stinta in una parte anteriore, una media ed una posteriore. 
Riguardo alla struttura, si è veduto che la parte anteriore, oltre 
all’ avere le masse cellulari inferiori e laterali superiori, che si 
trovano in tutto il cervello, é rivestita anteriormente da un 
grosso strato di cellule, ciò che le dà Il’ apparenza di un unico 
ganglio, poichè i gangli sottoesofagei, nella parte opposta alla 
radice del nervo principale, presentano pure uno sviluppo con- 
siderevole dello strato cellulare. Così la parte media è distinta 
per lo sviluppo delle due masse mammellari laterali, che sono 
rivestite posteriormente: da cellule. Resta la parte posteriore, la 
quale non presenta alcun carattere spiccato, ma che pure rimane 
naturalmente distinta dalle altre. 

Ma, come ho già dimostrato, i gangli ottici debbono essere 
considerati come parti integranti del primo segmento cefalico. 
Per tutte queste ragioni, io credo che si possa dire con sicurezza 
che la massa nervosa cefalica risulta dalla modificazione e dalla 
fusione di tre gangli semplici, di cui I’ anteriore è specialmente 
modificato per la separazione e lo sviluppo dei centri delle im- 
pressioni ottiche ed il medio per lo sviluppo delle due masse 
mammellari, costituite da fibre sottilissime e da cellule piccole. 

Riguardo alla natura fisiologica degli elementi nervosi del 
cervello della Sgwilla, io credo di poter stabilire che le cellule 
piccole, le quali si trovano quasi esclusivamente nella parte su- 
periore esterna sono sensitive, il che fa supporre che le grosse 
siano motrici. Difatti le cellule piccole costituiscono 1 gangli ot- 


w 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 537 


tici, che sono i centri delle più elevate sensazioni. Esse costitui- 


.scono ancora gli elementi centrali dei due rigonfiamenti mam- 


mellari, che sarebbero destinati a raccogliere tutte le impressioni 
sensitive. E si trovano pure alla parte anteriore superiore, ove 
mettono capo le fibre superiori dei connettivi longitudinali, e 
qui sarebbero destinate a raccogliere le impressioni sensitive di 
tutto il corpo, mentre le anteriori inferiori, che sono grosse, 
trasmetterebbero a tutto il corpo gl’impulsi motorii. Sicchè può 
dirsi in generale che gli elementi sensitivi per eccellenza ten- 
dono a raccogliersi alla parte superiore esterna del cervello, i 
motori principalmente alla parte inferiore e superiore interna. 


CONCLUSIONE 


Nella descrizione fatta della forma e della struttura dei centri 
nervosi della Sgwzla, io credo che i problemi posti nel cenno 
storico abbiano avuto una soluzione soddisfacente. Se in certi 
punti restano dei dubbi, questi però non sono molto rilevanti, 
ed io ho cercato di notarli con cura. È impossibile, per la natura 
stessa del soggetto, di riassumere in poco le conclusioni relative 
a questi problemi; io mi limiterò a fare per ciascuno di essi 
alcune osservazioni generali: 

1.° Le cellule nervose si distinguono in grosse, di media gran- 
dezza e piccole. Esse hanno un solo prolungamento periferico e 
molti prolungamenti centrali. Inoltre presentano alcune partico- 
larità di struttura, molto importanti per la teoria delle cellule 
nervose in generale. Le cellule piccole, che differiscono dalle altre 
principalmente perchè hanno il corpo ridotto ad un sottile strato 
di protoplasma che riveste il nucleo, sono sensitive. Le fibre 
sono tutte senza midolla; le grosse hanno un’ apparenza fibrillare 
e sono rivestite da una guaina nucleata molto spessa. 

2° Le cellule, in tutto il sistema nervoso, sono situate alla 


538 G. BELLONCI 


parte inferiore e laterale superiore delle masse fibrillari. Il cer- 
vello non si sottrae a questa. legge, benchè la disposizione degli 
elementi vi sia alquanto complessa. Le cellule piccole sensitive, 
nel cervello, formano grandi masse nella regione superiore esterna. 
3.° I nervi periferici hanno origine direttamente dalle masse 
fibrillari e queste dalle cellule. I nervi cerebrali non hanno dei 
centri d’ origine ben localizzati, come credeva Owsjannikow. 

Tutti i nervi. in generale hanno una radice superiore ed una 
inferiore. Nei nervi addominali la radice superiore è costituita 
da fibre grosse e l’inferiore da fibre sottili. 3 

Da tutto questo si possono trarre delle importantissime dedu- 
zioni. Il sistema nervoso della Sgzwzla, ed in ‘generale dei Cro- 
stacei, è paragonabile a quello dei Vertebrati. Così una sezione 
trasversa di un ganglio sottoesofageo di una Squi/la assomiglia 
perfettamente alla sezione trasversa del midollo spinale del- 
l Amphioxus, senonché in questa le cellule invece di essere alla 
parte inferiore sono alla parte superiore. Ma se è invertita la 
posizione rispettiva delle cellule e delle fibre, è pure invertita 
la posizione dei centri nervosi rispetto alla cavità generale del 
corpo ed agli altri organi. Nei Crostacei i nervi periferici avreb- 
bero una radice superiore motrice ed una inferiore sensitiva, o 
in altri termini (considerando |’ animale posto verticalmente), 
una anteriore sensitiva ed una posteriore motrice, anche qui 
all’inverso di quello che avviene nei Vertebrati. Nel cervello 
invece la parte superiore sarebbe precipuamente sensitiva e |’ in- 
feriore motrice, come nella midolla spinale dei Vertebrati. Il 
cervello è difatti per la sua posizione la sola parte dei centri 
nervosi degli Artropodi che può considerarsi omologa al sistema 
cerebro-spinale dei Vertebrati. 

Io credo che dalle cose dette possano anche trarsi delle con- 
siderazioni fisiologiche. 

Il grande sviluppo dei gangli ottici indica una predominanza 
straordinaria delle sensazioni ottiche sopra tutte le altre; e l'essere 
i gangli ottici riuniti al cervello mediante un lungo peduncolo 
indica una certa indipendenza di queste sensazioni da tutte le 
altre. Queste considerazioni sono importantissime per spiegare — 


DI 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 539 


certi fenomeni di scelta sessuale, che si riscontrano in questi 
animali. Già il Darwin, parlando della scelta sessuale nei Crostacei 
e indicando molti fatti ad essa dovuti, invocava, per spiegarne 
l’azione, |’ intelligenza molto sviluppata di questi animali. Ora, 
nell’ epoca degli amori, i maschi delle Squille prendono delle 
tinte più fulgide e graziosissime e ciò dimostra che in questi 
animali il senso della vista è molto squisito e le sensazioni ottiche 
hanno tanta influenza sopra tutte le altre, da dar luogo ad un 
fenomeno di scelta sessuale, il che collima perfettamente col 
fatto anatomico. 

Dopo le sensazioni visive predominano quelle che provengono 
da tutto il corpo e che hanno già dei centri proprii ed indipen- 
denti nei singoli gangli, prima d' arrivare al cervello. In seguito 
vengono le impressioni tattili delle antenne anteriori e quelle 
delle antenne posteriori. 

Finalmente tutte le impressioni sensibili sarebbero condotte 
alle piccole cellule dei rigonfiamenti laterali, che rappresentereb- 
bero propriamente i centri dell’ individualità psichica dell'animale. 


SPIEGAZIONE DELLE TAVOLE 


VANE 


Fig. 1. Cervello della Squilla mantis, veduto dalla parte supe- 
wore. <8: 
c.c. Nervi ottici. 
2. Secondo paio. 
5. Nervi motori dell’ occhio. 
4 (4',4"). Quarto paio. 
NA, NA. Nervi delle antenne anteriori. 
FR. Rigonfiamenti laterali del cervello. 
6. Sesto, settimo, ottavo e nono paio. 
10. Decimo paio. 


540 G. BELLONCI 
NA',NA', (aa',a''). Nervi delle antenne posteriori. 
NC, NC. Nervi connettivi longitudinali. 
Fig. 2. Cervello veduto dalla parte inferiore. X 24. 
ii. Lobi anteriori del cervello.. 
AA. Anse fibrillari. 


R'R'. Rigonfiamenti posteriori. 


(Aven Wie 


Fig. 1. Cervello, ganglio ottico e parte nervosa dell’ occhio, 


veduti dalla faccia superiore. X 9. 
GO. Ganglio ottico. 


O. Occhio. 


Fig. 2. Ganglio toracico veduto dalla parte inferiore. Xx 8. 
a a. Connettivi longitudinali. 

b. Arteria inferiore. 

c....Î. Nervi degli arti. 


n...r. Nervi dei muscoli laterali. 
Fig. 3. Ganglio toracico veduto dalla parte superiore (immerso 
nella glicerina). X 9. 
Fig. 4. Ganglio addominale anteriore. Xx 10. 
aa. Connettivi longitudinali. 
b. Nervi dei muscoli laterali. 
c. Nervi degli arti. 
Fig. 5. Ganglio addominale posteriore. X 10. 
+ aa. Connettivi longitudinali. 


b,e. Nervi dei muscoli laterali. 
c, d. Nervi delle. appendici branchiali. 
Fig. 6. Ganglio terminale. x 10. 


Fig..7. Ganglio toracico e origine del sistema nervoso della vita 
di nutrizione. 


Aver Wale 


Fig. 1. Sezione obliqua verticale del cervello. x 45. (Le sezioni 
furono fatte dopo aver ottenuto l’indurimento coll’ Al- 


cool a 36°, poscia furono colorate col Carminio di Beale 
e immerse nella Glicerina). 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 541 


a. Nervo delle antenne anteriori. 
a'. Fascio di fibre di questo nervo. 
b. Nervo connettivo longitudinale. 
c. Cellule grosse posteriori. 
d. Cellule piccole dei rigonfiamenti laterali. 
e. Masse fibrillari di questi rigonfiamenti. 
f. Cellule grosse e di media grandezza inferiori. 
g. Ansa fibrillare. 
g'. Massa fibrillare posteriore. 
Fig. 2. Sezione trasversale verticale della parte Lisa del cer- 
vello: 45. 
a. Arteria cefalica superiore. 
b. Masse fibrillari mediane. 
c. Cellule grosse superiori laterali. 
d. Cellale piccole dei rigonfiamenti laterali. 
e. Masse fibrillari che hanno origine da queste cellule. 
f. Cellule grosse laterali. 
g. Anse fibrillari. 
h. Cellule centrali, grosse e di media grandezza. 
î. Arteria cefalica inferiore. 
Fig. 3. Sezione trasversale verticale della parte media posteriore 
del cervello. x 45. 
Vale la spiegazione della figura precedente. 
ML 4. Cellula grossa del ganglio toracico, preparata coll’ acido 
cromico. X 300. 
a a.... Prolungamenti centrali. 
b. Erario periferico. 
Fig. 5. Nueleo di una cellula grossa dl, preparato coll’ al- 
cool. X 400. 
a. Nucleolo. 
b. Corpo rifrangente. 
Fig. 6. Cellula piccola dei rigonfiamenti laterali del cervello. 
(Alcool). x 800. 
a. Cilindro assile. 
b. Nucleo. 


c. Mezzaluna colorata del nucleo. 


542 G. BELLONCI 


d. Nucleolo. 
e. Spazio chiaro centrale, in cui penetra il cilindro assile. 


DAVE ayo: 


Fig. 1. Sezione longitudinale verticale del cervello. x 45. 
a. Arteria oftalmica. 
b. Cellule piccole anteriori superiori. 
c. Cellule grosse anteriori inferiori. 
d, e. Fasci di fibre dei connettivi longitudinali. 
f. Cellule piccole anteriori inferiori. 
g. Cellule superiori. 
h. Fibre dei connettivi longitudinali. 
it. Sezioni delle anse fibrillari. 
k. Cellule grosse e di media grandezza inferiori. 
I. Massa fibrillare posteriore. 
m. Cellule grosse e di media grandezza posteriori. 
n. Nervo connettivo longitudinale. 
Fig. 2. Sezione orizzontale del cervello. x 45. 
. Fibre del nervo ottico. 
Cellule piccole anteriori. 
Cellule laterali. 
Cellule dei rigonfiamenti laterali. 


DS 


SAD? S 


Masse fibrillari di questi rigonfiamenti. 
. Fascio di fibre di queste masse. 
/. Masse fibrillari posteriori. 
m. Cellule posteriori. 
Fig. 3. Sezione trasversale verticale della parte anteriore del 
cervello. x 45. 
a. Arteria oftalmica. 


, 


(SS) 


b. Cellule piccole superiori. 
c. Fasci di fibre sottili che hanno origine da queste cellule. 
d,e. Fasci di fibre trasversali. 
f. Cellule grosse inferiori. 
g. Masse fibrillari. 
Fig. 4. Sezione trasversale verticale della parte posteriore del 
cervello. x 45. | 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 543 


a. Arteria cerebrale superiore. 
b. Cellule inferiori. 
c. Cellule laterali. 
d. Nervo delle antenne posteriori. 
e. Masse fibrillari. 
f. Arteria cerebrale inferiore. 
Fig. 5. Cellula nervosa preparata coll’acido cromico, la quale 
presenta molti prolungamenti. x 300. 
Fig. 6. Cellula nervosa del ganglio toracico. (Alcool). X 450. 
a. Nucleo. 
b. Mezzaluna colorata del nucleo. 
c. Spazio chiaro attorno al nucleolo. 
d. Nucleolo. 


Tay: VAN. 


Fig. 1. Sezione trasversale verticale della parte media anteriore 
del cervello. x 45. 
a. Arteria cefalica superiore. 
b. Cellule superiori laterali. 
c. Fasci di fibre che da esse prendono origine e vanno a 
costituire le anse. 
d. Masse fibrillari dei rigonfiamenti laterali. 
e. Fibre che da queste masse vanno nell’ interno del cervello 
ed alle cellule superiori 0. 
f. Nervi delle antenne anteriori. 
g. Anse fibrillari. 
h. Fasci di fibre trasversali. 
Fig. 2. Sezione trasversale del ganglio toracico. X 45. 
b. Fibre dei connettivi longitudinali. 
c. Fibre trasversali. 
e. Cellule laterali superiori. 
f. Cellule inferiori. 
m. Masse fibrillari laterali. 
n. Nervi periferici. 
Fig. 3. Sezione longitudinale verticale della massa nervosa tora- 
cca YO. 


544 G. BELLONCI 


a. Connettivi longitudinali. 

b. Masse fibrillari. 

c. Masse cellulari. 

d. Nervi periferici. 

Fig. 4. Sezione della massa fibrillare reticolata dei rigonfiamenti 
laterali. (Ac. Cromico). 300. 

In questa figura sono rappresentati solo tre scompartimenti. 
Tutti gli altri sono disposti, come questi tre, secondo i 
raggi di un circolo. 

Fig. 5. Sezione trasversa di una parte di un ganglio addomi- 
nale. x 100. 
n. Fascio di fibre grosse. 
« n'. Fascio di fibre sottili. 


Hay. VIDE. 


Fig. 1. Sezione trasversale verticale del ganglio toracico. x 200. 
a. Fibre di tessuto connettivo. 
b. Fibre dei nervi connettivi longitudinali tagliate per tra- 
verso. 7 
c. Fasci di fibre trasversali. 
d. Fasci di fibre verticali. 
e. Cellule laterali. 
f. Cellule inferiori. 
g. Arteria. 
Fig. 2. Cellula grossa del ganglio toracico. (Alcool). x 400. 
a. Invoglio di tessuto connettivo nucleato. 
b. Nucleo. 
c. Nucleolo. 
Fig. 3. Cellula grossa del cervello (Ac. Cromico). x 400. 
a. Corpo cellulare. 
b. Nucleo, che mostra una rete di granulazioni. 
c. Nucleolo. 
d. Prolungamento periferico. 
Fig. 4, Fig. 5. Nuclei di cellule cerebrali (Alcool) x 400. 
a. Nucleolo. 
b. Corpo rifrangente. 


SISTEMA NERVOSO DELLA SQUILLA MANTIS 545 


Lava DI 


Fig. 1. Sezione orizzontale comprendente il ganglio ottico e 
locchtonmx< 55. 
a. Parte posteriore del ganglio ottico. 
b. Parte anteriore dello stesso. 
c. Fibre del nervo ottico. 
d. Strato pigmentale della coroide. 
e. Fasci di fibre del nervo ottico. 
f. Bastoncelli. 
g. Coni cristallini. 
h. Placche corneali. 
Fig. 2. Sezione orizzontale della parte posteriore del ganglio 
oitico. <x 18. 
Fig.3. Sezione longitudinale verticale di un ganglio toracico. x 200. 
a. Gruppo di cellule inferiori. 


b. Gruppo di cellule superiori. 
c. Massa fibrillare. 
Fig. 4. Gruppo di cellule piccole delle masse laterali del cer- 
nello MS A900. 
Queste cellule hanno evidentemente un prolungamento peri- 
ferico e molti centrali. 
Fig. 5. Nucleo retratto che manda tre prolungamenti verso la 
periferia della cellula. x 300 (Acido cromico). 


Ann, del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (24 Luglio 1878). 30 


APPUNTI PALEONTOLOGICI 


di A. ISSEL 


nt: 


Ritrovamento del genere Machaerodus sugli Apennini Liguri 


Kaup propose il nome di Machairodus (*) di cui si fece poi 
Machaerodus, in ossequio alle regole della nomenclatura, per gli 
avanzi fossili di certi grossi felini, la cui principale caratteristica 
consiste nei lunghi e taglienti canini superiori a foggia di pu-. 
gnale ond’ erano armati. Si suppone che queste fiere, mercè 1 
loro formidabili denti, fossero in grado di squarciar il cuoio dei 
più potenti pachidermi di cui verosimilmente facevano loro preda. 

Certi Machaerodus, esempio forse unico tra i mammiferi ter- 
restri fossili e viventi, avevano alcuni dei loro denti, e in 
ispecial modo i caninì, gli incisivi esterni e i ferini, minuta- 
mente denticolati, il che li rendeva più efficaci a dividere le 
carni coriacee di cui l’animale si cibava. È 
° Nei terreni miocenici il genere Machaerodus è rappresentato 
da cinque specie: una di White River nel Nebraska (?), una 
di Sewalik nell’ India, due della Francia (3) ed una della Ger- 
mania. Al periodo pliocenico spettano una specie del Val d'Arno 
e due della Francia centrale (*). I canini della prima furono 
originariamente attribuiti all’ Ursus etruscus, e pertanto Cuvier 


(1) J. J. Kaup, Ossements fossiles, II, p. 24, Darmstadt, 1833. 

(2) Questa fu descritta col nome di Drepanodus primaevus da Leidy nella 
memoria intitolata: Extint mammalia, Fauna of Dakota and Nebraska, p. 55, 
tav. IV. 

(8) Journal de Zoologie, II, p. 37, tav. XX, fig, 3 e 4, p. 419, 1875. 

(4) Albert Gaudry, Les enchainements du monde animal dans les temps géo- 
logiques, Mammiféres tertiaires, p. 221, fig. 293, Paris, 1878. 


| APPUNTI PALEONTOLOGICI 547 
cangiò in cw/tridens il nome specifico di quest’ orso e Nesti istituì 
per esso il suo genere Drepanodon (1). 

Si hanno pure alcuni esempi di Machaerodus quaternari: tal’ è 
quello descritto da Lund, col nome di Hyaena neogea, nelle sue 
illustrazioni delle caverne brasiliane (*) e pel quale, accortosi 
dell’ errore in cui era caduto, collocandolo tra le iene, istituì 
poscia il genere Smilodon (*). 

Blainville registrò questa specie, nella sua Osteografia, col nome 
di Felis smilodon (4), Pictet le assegnò invece la denominazione 
di Machaerodus neogaeus che propriamente le compete (*), mentre 
Desmarest ne fece a torto il suo Smilodon Blainvillei (5). 

Un bellissimo scheletro quasi completo dello stesso mammifero 
fu trovato nelle Pampas argentine e descritto, nel 1845, dal 
dottor Muniz, col nome di Munifelis bonariensis (7). Nella mede- 
sima regione si è pur segnalato recentemente un M. neocator (8). 

Rispetto alle specie quaternarie d’ Europa, o piuttosto alla 
specie, poichè si è accertata l’esistenza di una sola, Mac Enery 
ne trovò alcuni denti, fin dal 1832, nella caverna di Kent, presso 
Torquay, nel Devonshire (Inghilterra) che ricettava inoltre avanzi 
di Felis spelaca, Bos primigenius, Megaceros hibernicus, cervo, 
renne, Klephas primigemus, cinghiale, Hippopotamus major, Rhi- 
noceros tichorinus, Lagomys spelaeus, Arvicola amphibia, A. pra- 
tensis, A. agrestis, lepre e coniglio, ed anche selci scheggiate 
dall’uomo. La relazione degli scavi eseguiti in questa caverna 


(!) Lettera terza del Signor professore Filippo Nesti, Di alcune ossa fossili 
non per anco descritte, al Signor professore Paolo Savi, Pisa 1826. 

(2) L’Institut, 1839, VII, p. 125 — Annales des Sciences nat., serie II, tom. XI, 
p. 224 e tom. XIII, p. 312 — Acta Acad. Real. Dinam., 1841, VIII, p. 94 e 134. 

(3) Acta Acad. Real. Dinam., 1842, tom. IX, p. 121 — Giebel, Fauna der Vor- 
welt, I, p. 41, 1847. : 

(*) Blainville, Ostéographie, Felis, tav. XX, 1850. 

(5) Pictel, Traité élémentaire de Paléontologie, I, p. 231, 1853. 

(6) Desmarest, in Chenu, Encyclopédie d’histoire naturelle, III, Mammiféres, 
1853. 

(7) La Gaceta Mercantil de Buenos Ayres, n.° 6603, 9 Oltobre 1845 — Bur-= 
meister, Lista de los mamiferos fosiles del tereno diluviano, Anales del 
Museo publico de Buenos Ayres, I, 1866, p. 123. 

(8) Cornalia, Sui fossili della Pampas donati al Civico Museo di Milano, 
p. 16 e 39, Milano, 1872. 


548 A. ISSEL 


non fu pubblicata che nel 1859. Ma precedentemente, nel 1844, 
Owen descriveva, col nome di M. latidens, due dei denti preci- 
tati (1). 

Il Signor Aymard raccolse di poi in un terreno probabilmente 
diluviano, presso Puy, nel dipartimento dell'alta Loira (Francia), 
un incisivo che fu dubitativamente ascritto da Gervais alla specie 
anzidetta e di cui comparvero una descrizione e una figura nella 
grande opera intitolata Zoologie et Paltontologie francaise (*). Un 
terzo caso di Machaerodus quaternario si verifica in due denti, 
un canino inferiore e la metà d’ un ferino della stessa mandi- 
bola, parimente illustrati dal Gervais (il quale non senza riserva 
li riferisce alla specie /atidens di Owen) (3). Questi denti pro- 
vengono dalla caverna detta di Beaume, presso Lons-le Saunier 
nel Giura, e vi furono scoperti dal Signor Cloz, insieme a resti 
di elefante, di rinoceronte, di cavallo, di bue, di cervo, di 
cinghiale, d’orso (probabilmente la specie spelaeus), resti che 
erano misti a ciottoli, in un deposito alluviale, e che sembrano 
un po’ logori per fiuitazione. 

E anche citato il genere Machaerodus fra i fossili rinvenuti 
in una caverna delle vicinanze di Siracusa, ciò secondo un pa- 
ragrafo che trovo nell'opera del dott. Hamy intitolata Precis de 
Paléontologie humaine (4). i 

Il Machaerodus latidens va compreso fra le specie quaternarie 
più antiche ed anzi spetta, secondo alcuni, ad una fauna di 
transizione tra, il pliocene e il postpliocene. Nella caverna di 
Kent è notevole la sua associazione con un ippopotamo, col 
mammut e col Rhinoceros tichorinus che vissero nei tempi più 


(1) Owen, History of british fossil mammalia, part. IV, p. 174, 1844. — Odon- 
tography or a treatise on the comparative anatomy of the teeth, p. 490, tav. 127, 
fig. 5, 6, London, 1845. 

(2) P. Gervais, Recherches sur l’ancienneté de l’homme dans le periode qua- 
ternaire, p. 78 e 103, fig. 4 e tav. XVIII, fig. 3, 4, Paris, 1877. 

(3) P. Gervais, op. cit., p. 78. — Benoit, Les poteries et les ossements de la 
Grotte de Beaume (Jura), Congrés internat. d’Anthrop. et d’Archéol. prehisto- 
riques, Compte rendu de la 2.° session, p. 269, Paris, 1867. 

(4) Precis de Paléontologie humaine par le docteur E. T. Hamy, p. 113, 
Paris, 1870. 


— a oe 


~ 


APPUNTI PALEONTOLOGICI 949 


remoti dell’ epoca ~quaternaria. Nella grotta di Beaume si trovò 
insieme ad un rinoceronte diverso dal #chorimus. 

Ora una nuova provenienza del Machaerodus quaternario si 
aggiunge alle poche summentovate. È questa il colle Chiappara, 
presso Rocchetta Cairo, sul versante settentrionale dell’Apennino 
ligure. Ivi, pochi giorni or sono, il prof. Filippo Bozzano, diret- 
tore della scuola tecnica di S. Teodoro, cercando conchiglie 
fossili in un solco tracciato attorno all’ altura per deviare le 
acque dai campi contigui, s imbattè in un dente che gli parve 
di forma non comune e però lo raccolse e lo donò al Signor 
G. Deamezaga, assistente presso il Museo geologico-mineralogico 
della R. Università di Genova, acciocchè ne arricchisse la pro- 
pria collezione paleontologica. Questi, ravvisando pure qualche 
cosa d’ insolito in siffatto dente, me lo comunicò perchè ne fa- 
cessi argomento di studio. 

A quanto mi dissero, si trovano sul colle Chiappara residui 
organici marini, specialmente Pecten, e ciottoli serpentinosi, 
provenienti dal disgregamento d’una mollassa miocenica di cui 
è formata tutta la collina; ma a questi avanzi sono probabil- 
mente associati materiali di antiche alluvioni. 

L'oggetto raccolto dal Signor Bozzano non è altro, se I’ ap- 
parenza non m'inganna, che un incisivo superiore, esterno, si- 


Fig. d. (Grandezza naturale) Fig. a. 


nistro di Machaerodus simile a quello figurato dal Gervais. 
Sarebbe temeraria ogni induzione riguardo alla specie. 


550 A. ISSEL 


Ho fatto riprodurre la figura precitata affinchè possa servir 
di confronto (fig. a) e ognun vede che l'originale di essa 
deve essere meno arcuato, più compresso e più assottigliato 
all’ estremità radicale dell’ imcisivo di colle Chiappara. Questo 
(fig. b) è assai arcuato, assottigliato alle due estremità, com- 
presso, di sezione irregolarmente ovoide. La sua estremità ra- 
dicale è smussata e presenta certi rilievi tuberculosi, disuguali, 
d'aspetto sui generis. La corona occupa circa un terzo della 
lunghezza totale ed è più compressa della radice, dalla quale 
è divisa mediante un colletto ben risentito; all’ estremità è 
obliquamente logorata, in guisa che, invece di termimarsi in 
punta, finisce in un taglio arcuato, e ai due lati, cioè in corri- 
spondenza della maggior concavità e della convessità più risen- 
tita, offre una costolina che, nel mio esemplare, è irregolare e 
smussata, ma doveva essere in origine uniforme e tagliente. 
Sulla costolina e sulle parti più prossime della corona si os- 
servano ancora certi piccoli solchi trasversi, residuo della denti- 
colatura che presentava lungo i suoi margini, quando il dente 
non era logoro dalla vecchiaia. A questi solchi, visibili anche 
nella figura, io attribuisco molto valore, come al più valido 
argomento a favore della mia determinazione. 

Nella parte terminale della corona, e segnatamente sopra la 
faccia esterna di essa, manca lo strato più superficiale dello 
smalto, ciò, io credo, per effetto delle resistenze vinte dal dente, 
mentre l’animale era ancora in vita, e non in conseguenza d’ un 
logoramento subito più tardi. 

Per la colorazione giallastra, per la lucentezza, pel peso, per 
la poca igrometricità, questo dente ha tutti i caratteri di un 
fossile recentissimo. Esso pertanto non proviene dall’ arenaria 
miocenica che, a quanto si afferma, costituisce il colle Chiap- 
para, ma piuttosto da qualche piccolo lembo di terreno allu- 
viale, quaternario, depositato sulle vicine alture. Acque correnti 
temporarie |’ avranno forse trasportato nel punto in cui fu sco- 
perto. Cionondimeno, ritengo che le traccie di logoramento che 
si osservano alla sua estremità inferiore sieno da attribuirsi al- 
l’ età avanzata dell'individuo e non alla fiuitazione. 


APPUNTI PALEONTOLOGICI Hod 


Le recenti esplorazioni delle caverne ossifere, di cui è ricca la 
Liguria occidentale, posero in chiaro come durante il periodo post- 
pliocenico la nostra provincia fosse popolata, presente |’ uomo, 
dalla’ massima parte dei grandi mammiferi estinti, i cui avanzi 
furono primamente segnalati nelle formazioni quaternarie del- 
l'Europa centrale. V’eranu l'orso delle caverne, la iena delle 
caverne, il Felis spelaea, il Felis antiqua, un elefante, un ri- 
noceronte, un antilope ecc. (!). Ora si può ragionevolmente 
ammettere che tra questi non mancasse il feroce Machaerodus. 


Genova, Luglio 1878. 


(1) Ramorino, Sopra le caverne di Liguria e specialmente sopra una recen= 
temente scoperta a Verezzi sopra Finale, Atti della R. Accademia delle Scienze 
di Torino, serie II, tomo XXIV, 1866. — Riviere, Découverte d’un squelette hu- 
main paléolithique dans les cavernes des Baussé-Roussé, Menton, 1873. — Issel, 
Nuove ricerche sulle caverne ossifere della Liguria, Memorie della R. Acca- 
demia dei Lincei, serie III, vol. II, Roma, 1878. — Di alcune fiere fossili del 


Finalese, Genova, 1878. 


BREVI NOTIZIE 


INTORNO AD ARACNIDI E MIRIAPODI 


DELL’ AGRO ROMANO 


PEI DOTT. 


ile PAVESI E Rp: PIROTTA 


Nella fausta occasione in cui si recò a Roma la marchesa Laura 
Doria-Durazzo, con esempio più unico che raro, volse non ultimo 
il pensiero alla ricerca di trascuratissimi animalucci, che da qualche 
tempo noi facciamo scopo di prediletti studu. 

Il fatto dice per sé che essa sentiva il servigio che avrebbe 
reso alla conoscenza della fauna d’ un paese, classico nella storia 
e nei monumenti, quanto poco esplorato ne’ suoi prodotti natu- 
rali; e mostrò di essere molto versata in simil genere di indagini. 
In prova basti dire che, quantunque già prima parecchi vi rac- 
cogliessero alla spicciolata siffatti artropodi, nel solo mese d’ aprile 
scorso, seppe ammassare un numero più che doppio di specie, 
non soltanto nuove per la campagna romana, ma per I Italia 
e per la scienza. 

Compiutone un elenco ragionato, stimiamo che non si debba 
trascurare di farlo conoscere pubblicamente e lo raccomandiamo 
al nome gentile ed illustre della marchesa Doria, nella speranza 
che sia meglio accetto ai naturalisti. 


PROSPETTO DEGLI ORDINI, FAMIGLIE E GENERI. 


CI. ARACHNOIDEA . . sp. 57 | Gen. Zilla (C. L. Koch) . sp. 2 
Ord. Scorpiones. + . » 1 | Fam. Therididae . . . » 6 
Fam. Pandinidae. . . » 1 | Gen. Episinus, Walck. . » 1 
Gen. Huscorpius, Thor. » 1 »  Linyphia (Latr.) . » 1 
Ord. GARAND Agena eo? » (ORC pape 
Fam. Epeiridae . . . » 3 »  Theridium(Walck.) » 2 
Gen. Epewra (Walek) {bo 1 a  Asagena, Sunde y=. oa 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 


Fam. Scytodidae . . . sp. 


Gen. Pholeus, Walck. . » 


Hams, Enyidae, cy 5... +> 
Gen. Enyo, Sav. Aud.. » 
Fam. Agalenidae. . . » 
Gen. Tegenaria (Latr.). » 

en SUN i 
Fam. Drassidae . . . » 


Gen. Liocranum, L. Koch » 
» Clubiona (Latr.) . » 
» Phrurolithus (Koch) » 
» Drassus (Walck.) . » 
» Prosthesima, L. Koch » 
» Gnaphosa (Latr.) . » 


Fam. Dysderidae. . . » 


Gen. Segestria, Latr. . » 
»  Dysdera (Latr.) . » 
»  Harpactes, Templ.. » 
Fam. Filistatidae. . . » 
Gen. Filistata, Latr. . » 
Fam. Thomisidae. . . » 
Gen. Philodromus (Wlck.) » 
» Thanatus, C. L. Koch» 
» Xysticus (C. L. Koch) » 
Gen. Oxyptila, Simon . » 
Fam. Lycosidae . . . » 
Gen. Lycosa (Latr.) . . » 
» Tarentula (Sund.). » 
»  Trochosa (C. Koch) » 
» Ocyale, Sav. Aud. . » 
Fam. Attidae . . . . » 


— 


lo 


We WO DD HH Sì wu DH KH KH WKH HR KH wT DW W 


Ot 
Or 


Gen. Salticus (Latr.) . sp. 
»  Heliophanus, Koch. » 
» Ballus (C.L. Koch) » 
»  Marpessa (C. Koch) » 
» Menemerus (Simon) » 
» Euophrys(C. Koch) » 
» Altus (Walck.). am) 
dai Jetidops, BIC kee sein eye 

Ord. OPILIONES it vili 


Fam. Phalangiidae . . » 
Gen. Phalangium (Linné) » 
» Liobunum,C. Koch. » 
» Selerosoma, Lucas. » 
Fam. Gonyleptidae . .°» 
Gen. Scotolemon, Lucas » 
Cl. MYRIOPODA . . . » 
Ord. CHILOGNATHA . . » 
Fam. Glomeridae. . . » 
Gen. Glomeris, Latr. . » 
Fam. Julidae . . . . >» 
Gengulis. lene eae 


Fam. Polydesmidae . . » 
Gen. Polydesmus, Latr. . » 
» Strongylosoma, Brdt. » 
Ord. CHILOPODA . . . » 
Fam. Lithobiidae. . . » 
Gen. Lithobius, Leach . » 
Fam. Scolopendridae . » 
Gen. Scolopendra, Linn. » 
Fam. Geophilidae. . . » 
Gen. Geophilus, Leach. » 


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a04 P. PAVESI E R. PIROTTA 


ARACNIDI 


(P. Pavesi) : 


1. Euscorpius flavicaudis (DeGéer) 1778. Mém. pour servir a 
hist. des Insectes, VII, p. 399, tav. 40, fig. 11-13 (= Scorpius 
massiliensis C. L. Koch, Fanz.). 

Hab. — Europa. Italia settentrionale. 

Due esemplari 7 e 9 con 11 fossette al ae 8-10 denti 
ai pettini. 

2. Epeira dromadaria, Walck. 1802. Fn. paris., II, p. 191. 

Hab. — Europa, Palestina. Si riscontra in tutta Italia, ae 
degna e Sicilia. 

Thorell, più di vent’ anni sono ha raccolta fra Roma e il 
Tevere e segnalata di questa località ‘anche |’ Epeira regia, 
CAL akoch: . 

3. Zilla x-notata (Clerek) 1757. Sv. Spindl., p. 46, pl. 2, tab. 5. 


Hab. — Europa. Vive in tutta Italia, is. Capraja, Pianosa e 
Capri. 

4. Z. Kochii, Thor. 1870. Rem. on Synon., p. 33. 

Hab. — Europa meridionale. È conosciuta anche dell’ Italia 


settentrionale e della Corsica. i 

Fra gli epeiridi furono inoltre indicati di Roma la Singa san- 
guinea, C. L. Koch da me su notizia epistolare del dott. Ludwig 
Koch, che ne conserva individui della campagna romana nella 
sua collezione; e la Tetragnatha extensa (Linn.) direttamente dal- 
l'aracnologo di Norimberga sotto il nome di 7. Nowickw L. Koch, 
che Thorell le fa sinonimo. | 

5. Episinus lugubris, Simon 1873. Aran. nowv. ow pew conn. 
du midi de l'Europe, II, p. 123. 

Hab. — Regione del Danubio?, Francia, Corsica, Spagna. 
Specie nuova per l’Italia continentale, forse perchè facilmente 
confusa coll’E. truncatus Walck. 

Nella piccola collezione romana figurano alcune femmine see 
e maschi giovani. 

6. Linyphia rubecula, Canestr. 1868. Nuovi aracn. wal. in Ann, 
Soc. nat. Modena, III, p. 200. 


=~ 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI III 


Hab. — Francia, Svizzera, Italia settentrionale e Corsica. 

7. Ero tuberculata (DeGéer) 1778. Mém. pour serv. hist. Ins., 
MI pi 226;) tav 13 fig. 1-9. 

Hab. — Europa, Palestina, Turkestan. Quanto all’ Italia, n'era 
conosciuta appena del settentrione e della Sardegna. 

8. Theridium mandibulare, Lucas 1847-49. Expl. Alg. Artie., 
p- 260, tav. 17, fig. 11 (= Epetra diversa Blackw., Zilla mes 
Thor.). 

Hab. — Regione mediterranea, Africa centrale. Conosciuto 
dell’ Italia settentrionale e meridionale e dell’ is. Capri; O. P. 
Cambridge I’ aveva già raccolto alle Terme di Caracalla in 
dn | 

9. Th. coracinum, C. L. Koch (?) 1841. Die Arachn. VIII, p. 84, 
tav. OCLXXVI, fig. 655. 

Hab. — Germania. 
| Sarebbe specie nuova per l’Italia, ma |’ unico esemplare ro- 
mano, che è pure femminile come il tipo ‘della descrizione (non 
se ne conosce il maschio) è un po’ più piccolo, ha la base dei 
femori e delle coscie del IV paio di zampe gialliccia, in modo 
da somigliare al Th. triste Hahn, quantunque da questo è ben 
distinto per avere tutti i tarsi giallo-ocracei. 

Oltre i due precedenti, conosciamo di Roma il Theridium spi- 
rifer Cambr., dai Cambridge stesso raccoltovi e indicato di questa 
località. 

10. Asagena phalerata (Panz.) 1801. Fn. insect. Germ., 78.21 
(= A. serratipes auct.). 

Hab. — Europa, regione mediterranea? Italia sii, 
Toscana, is. Capri. 

Fra i terididi romani dobbiamo inscrivere anche |’ Erigone spi- 
nosa Cambr., quivi racéolta e segnalata dal rev. Cambridge. 

11. Pholcus phalangioides (Fuessl.) 1775. Vers. Schwettz. Ins., 
ps OF. 

Hab. — Cosmopolita (?). 

Thorell l’ aveva già raccolto a Roma e da lui io ho riportata 
in altra memoria questa indicazione di località. 

12. Enyo italica, Canestr. 1868. Nuovi aracn. ital. in Ann. 


556 P. PAVESI E R. PIROTTA 


soc. nat. Modena, HI, p. 196; Canestrini e Pavesi, Aran. ital., 
p. 117 (254) e Cat. sist. Aran. ital., tav. Ul, fig. 7. 

Hab. — Francia meridionale, Italia settentrionale, is. Corsica. 

È per errore che Canestrini ed io abbiamo dato l’Enyo alge- 
rica Luc. di Roma, sulla fede di Simon; questi la indicò di 
Sicilia. 

13. Tegenaria parietina (Fourcr.) 1785. Entom. Paris. (= T. in- 
tricata C. L. Koch, T. Guyonii Walck.). 

Hab. — Europa e regione mediterranea. Italia settentrionale 
e meridionale, is. Capri, ecc. 

Il prof. Thorell ha descritto anche una Tegenaria parvula, 
raccolta a Gennazano nei dintorni di Roma dal dott. W. Bergsoé. 

14. Textrix coarctata (Duf.) 1831. Descr. et fig. de quelg. Aran. 
nouv. in Ann. Se. nat., XXII, p..358,.tav.X, fig. 1 = T. fer 
ruginea C. L. Koch, Lycosoides rufipes Luc.). 

Hab. — Regione mediterranea, Africa orientale. Italia meri- 
dionale, is. Corsica, Vacca, Capri, Lampedusa. 

Si devono aggiungere la Titanoeca flavicoma L. Koch, esclu- 
siva finora dei monti Sabini e raccoltavi - dal dott. Seidlitz; 
l’Amaurobius ferox Walck. che il dott. L. Koch ha da Roma 
nella sua collezione e che io ho pure indicato di questa località 
sulla fede di lui; e l’Agrocca pullata Thor., raccolta dal Bergsoé 
a Gennazano, per citare tutti gli agalenidi conosciuti dell’ agro 
romano. 

15. Liocranum Cerioi, Pavesi 1875. Note araneol. I. Catal. 
ragni di Capri, in Atti Soc. ital. Sc. nat., XVIII, p. 122. 

Hab. Finora era indicato soltanto dell’ is. di Capri. 

Un maschio adulto dei dintorni di Roma. 

16. Clubiona compia, C. L. Koch 1839. Arachn. VI, p. 16, 
tav. CLXXXV, fig. 440 9; X. 1843, p. 129, tav. CCCLVII, 
fig. 841 2. 

Hab. — Europa. Italia settentrionale e is. Capri. 

17. Phrurolithus festivus, C. L. Koch 1835. in Herr. Schaeff., 
Deutschl. Ins., 129. 15; Arachn., VI. 1839, p. 110, tav. CCVIE, 
fig. oll sabe, 

Hab. — Europa. Italia settentrionale e centrale. 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 557 


18. Phrurolithus flavitarsis (Lucas) 1847-49. Expl. Alg. Artic., 
p. 222, tav. 14, fig. 5. (= Drassus gracilipes Blackw., Phru- 
rolithus romanus L. Koch). 

Hab. — Algeria, Spagna, Portogallo, Roma. 

Il dott. L. Koch l’ebbe pel primo dai dintorni di Roma per 
mezzo del dott. Seidlitz (Canestrini ed io e il rev. Cambridge ab- 
biamo riportata questa sua indicazione); il Cambridge lo raccolse 
poi alle Terme di Caracalla ed il prof. Thorell lo ridescrisse su 
esemplari di Gennazano presi dal dott. Bergsoè. All’ egregio 
aracnologo di Bloxworth dobbiamo l aver identificato il Drassus 
gracilipes Blkw. al Ph. romanus L. Koch, per cui lo chiama 
Phrurolithus gracilipes; all illustre aracnologo svedese la sino- 
nimia del Ph. romanus L. Koch col Drassus flavitarsis Luc., 
nome specifico che ha la priorità. 

Nella piccola collezione romana da me esaminata sono parecchi 
maschi adulti e giovani ed una femmina sviluppata. 

19. Drassus scutulatus, L. Koch 1866. Arachn. fam. Drass., 
II, pi 93, tav. IV,-fig. 61-62 (— D. sericeus C. L. Koch). 

Hab. — Europa. Per |’ Italia nota soltanto nel Veneto. 

20. D. troglodytes, C. L. Koch 1839. ETT WT; PISO 
tav. CLXXXIX, fig. 455-458. 

Hab. — Europa e regione mediterranea. Italia settentrionale, 

is. Corsica, Sardegna, Capri. 

Si conoscono dei dintorni di Roma anche i Drassus severus 
L. Koch e D. minusculus L. Koch, raccoltivi dal dott. Seidlitz, 
e queste indicazioni vennero riportate dall’ opera sui drassidi del 
dott. Koch nei Cataloghi degli araneidi italiani da me e Cane- 
strini. 

21. Prosthesima nigrita (Fabr.) 1775. Syst. entom., p. 432 
(= Melanophora pusilla C. L. Koch). 

Hab. — Europa. Italia settentrionale. 

22. P. femella, L. Koch 1866. Arachn. fair. Drass., IV, p. 176, 
tav. VII, fig. 114. 

Hab. — Europa meridionale. Italia settentrionale. 

L. Koch l ebbe già da Roma dal dott. Seidlitz e Canestrini 
ed io riportammo questa indicazione. 


558 P. PAVESI E R. PIROTTA 


23. Prosthesima bimaculata (C. L. Koch) 1839. Arachn. VI, 
p. 81, tav. CC, fig. 488 9. 

Hab. — Non si conosceva che di Grecia :1 sesso femminile; 
anche dei dintorni di Roma io vidi appena due femmine giovani. 
Il dott. L. Koch non la ridescrisse più estesamente nell’ ottima 
opera sui drassidi. 

Il prof. Thorell ebbe da Gennazano e descrisse un’ altra specie, 
cioè la P. vespertina Thor. scoperta dal dott. Bergsoé, la quale 
vive anche in Liguria. 

24. Gnaphosa exornata (C..L. Koch) 1839. Arachn., VI, p. 63, 
tav. CXCVI, fig. 476, 477. ; 

Hab. — Europa meridionale, Africa settentrionale, Turkestan. 
Trovasi in tutta Italia, is. Corsica, Sardegna, Capri. 

Voglionsi qui ricordare i rimanenti drassidi segnalati di questa + 
regione, che sono: Anyphoena sabina L. Koch, dei Monti Sabini 
e la Micaria romana L. Koch, dei dintorni di Roma, esclusive 
finora all’ Italia centrale, non che il Chiracanthium Seidlitzi 
L. Koch, che vive anche in Tirolo e nel Turkestan, descritti su 
esemplari raccolti dal dott. Seidlitz e ripetuti nei Cataloghi degli. 
araneidi italiani; ed il Chiracanthium elegans Thor., rinvenuto 
a Gennazano dal dott. Bergsoè, proprio inoltre alla Russia me- 
ridionale. 

25. Segestria florentina (P. Rossi) 1790. Fn. etrusca, II, p. 133, 
tav. IX, fig. 3. 
Hab.— Europa, regione mediterranea, is. Canarie, S. Elena. 

Tutta Italia, is. Montecristo, Capri. 

26. Dysdera crocota, C. L. Koch, 1839. Arachn., V, p. 81, 
tav. CLXVI, fig. 392-394. 

Hab. — Europa, regione mediterranea, is. S. Elena. Tutta 
Italia, is. Elba, Pianosa, Montecristo, Sardegna, Vacca, Nisida, 
Capri, Sicilia. 

27. D. Pavesii, Thor. 1873. Rem. Syn., p. 564. 

Hab. — Finora esclusiva ‘all'Italia. Due esemplari 7 9 adulti 
dei dintorni di Roma. 

28. Harpactes piliger, Thor. 1875. Diagn. aran. europ., p. 21; 
Descr. Europ. a. North-Afric. Spid., p. 120. 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 559 


Hab. — Conosciuto soltanto dell’agro romano. Il prof. Thorell 
lo descrisse su esemplari di Gennazano, scopertivi dal Bergsoè. 

Anche questi due esemplari che ho sott’ occhi sono maschi 
adulti; nulla sappiamo della femmina. 

Thorell raccolse direttamente a Roma anche |’ Ariadne insidia- 
trix (Forsk.) ed ebbe da Gennazano il tipo d’ un nuovo genere, 
vicino agli Harpactes, che chiamò Dasumia taentifera Thor. 

20. Filistata testacea, Latr. 1810. Considér. gén., p. 121 
(= F. bicolor auct.) 

Hab. — Regione mediterranea. Tutta Italia, is. Capri. 

Dopo i filistatidi, nella classificazione di Thorell qui, come 
generalmente, adottata, verrebbero i terafosidi, rimasti senza 
rappresentanti nella piccola raccolta romana di cui parlo. Tut- 
tavia il prof. Ausserer seppe che nella collezione aracnologica 
del dott. Koch vi è una Nemesia cellicola Sav. Aud. presa a 
Roma; il Moggridge ripetè dall’ Ausserer questo habitat. 

30. Philodromus constellatus, Simon? 1875. Arachn. de France, 
Il, p: 298. 

Hab. — Francia e Corsica. Specie nuova per l’Italia continentale. 
. Una elegantissima femmina giovane, che non posso riferire 
ad altra specie, sebbene ne presenti qualche piccola differenza. 

Sl. Thanatus vittatus, Thor. 1875. Vers. Sùdruss. Spinn., 
p. 60 (98); Descr. Europ. a. North-Afr. Spid., p. 126. 

Hab. — Russia meridionale. Romagna. 

Thorell lo distinse dal Th. oblongus Wlk., cui è assai affine, 
su esemplari provenienti anche da Gennazano, raccolti dal dott. 
Bergsoè. 

32. Xysticus Kochii, Thor. 1870. On Europ. Spid., p. 185; 
Rem. Syn. 1872, p. 241 (= X. viaticus o cristatus auct.). 

Hab. — Europa centrale e regione mediterranea. Tutta Italia, 
is. Corsica. i 

So. X. uncatus, Thor. 1875. Diagn. aran. europ., p. 23; Descr. 
Europ. a. North-Afr. Spid., p. 134. 

Hab. — Esclusivo finora alla campagna romana. 

L'autore |’ ebbe da Gennazano, scoperto dal Bergsoé; io ne 
vidi un @ adulto. 


560 P. PAVESI E R. PIROTTA 


34. Oxyptila bufo (Duf.) 1820. Descr. de cing Aracn. nouv. in 
Ann. gén. sc. phys., V, p. 206, tav. LXXVI, fig. 4. 

Hab. — Regione mediterranea. Italia settentrionale?, Sicilia. 

35. 0. grata (Thor.) 1875. Diagn. aran. europ., p. 23; Descr. 
Europ. a. North-Afr. Spid., 137 (= 0. guttulata Pavs.). 

Hab. — Finora esclusiva all’ Italia centrale e Sardegna. 

Thorell la descrisse su esemplare di Gennazano raccolto dal 
dott. Bergsoé; poco dopo io |’ ebbi da Cala Salinas e la ride- 
scrissi (Le prime crociere del Violante, 1876, p. 36 (440) ) come 
specie nuova, non accorgendomi dell'identità coll’O. grata Thor., 
anche perchè |’ esemplare sardo era pallido e sformato dalla de- 
posizione delle ova. Questo. della collezione romana mi obbliga a 
relegare la mia specie nel cumulo delle sinonimie. 

36. Lycosa annulata, Thor. 1872. Rem. on Syn., p. 299. 

Hab. — Regione mediterranea. Italia. 

Sappiamo che Thorell già la raccolse a Roma. Simon vuole 
identificarla colla L. proxima C. L. Koch, e di cui il Thorell 
ebbe pure un esemplare da Roma appartenente alla collezione 
del dott. L. Koch; Simon si fortifica anche del parere dell’ arac- 
nologo di Norimberga, ma a me, come a Thorell, sembrano due 
specie diverse. 

37. Tarentula andrenivora (Walck.) 1825. Fn. frane. Arachn., 
p. 23, tav. 3, fig. 2, 3 (= Lycosa (Tar.) inquilina C. L. Koch, 
Lycosa accentuata Latr.? 1816). ‘ 

Hab. — Europa, Stati Uniti d’ America? Italia settentrionale, 
Sicilia. 

38. T. albofasciata (Brullé) 1832. Expéd. sc. de Morée, Zool. 
II, p. 54, tav. XXVIII, fig. 7. ‘ 

Hab. — Europa centrale, regione mediterranea, Turkestan. 
Tutta Italia, is. Corsica, Sardegna, Capri, Sicilia. 

Lucas |’ ebbe da Roma per mezzo dell’ ab. La Ferriére, e la 
segnalò col nome di 7. (Lycosa) numida Luc.; io riportai al- 
trove questa indicazione. 

Già Andrea Mattioli aveva trovato nell’ agro romano anche la 
Tareniula Apuliae Wlk., e sulla fede di lui ve la citarono Al- 
drovandi, Serao, Misson ecc.; Walckenaer le diede di nuovo tale 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 561 


patria, da cui Canestrini ed io l’abbiamo riportata. Secondo Simon 
questa specie vive esclusivamente nell’ Italia centrale e meridio- 
nale ed in Sicilia; quelle citate di altri paesi mediterranei sotto 
lo stesso nome sarebbero invece specie diverse. 

39. Trochosa terricola, Thor. 1872. Rem. on Synon., p. 339 
(= T. trabalis C. L. Koch). 

Hab. — Europa, regione mediterranea, Turkestan. Tutta Italia, 
is. Capri. 

40. T. perita (Latr.) 1798. Descr. d’une nouv. esp. d’ Araignée, 
in Bull. sc. Soc. Philomath., I, p. 170 (= Lycosa picta Hahn). 

Hab. — Europa, regione mediterranea. Italia meridionale, 
Sardegna. 

Il prof. Thorell ebbe da Gennazano, raccolta dal Bergsoè, 
anche la Trochosa ruricola (DeGéer) var. rustica Thor. 

41. Ocyale mirabilis (Clerck) 1757. Sv. Spindi., p. 108, pl. 5, 
tab. 10. ; 


Hab. — Europa, regione mediterranea, Turkestan, Madera e 
Nuova Zelanda? Vive in tutta Italia, is. Montecristo, Corsica, 
Sardegna. 


‘Thorell descrisse di Gennazano un altro licoside romano, sco- 
perto dal dott. Bergsoé, cioè il Dolomedes italicus Thor. 

42. Salticus formicarius (DeGéer) 1778. Mém. pour servir ete. 
VII, p. 293, tav. 18, fig. 1-5 (Pyrophorus siciliensis C. L. Koch, 
- P. venetiarum Canestr., P. flaviventris Canestr. Pavs.). 

Hab. — Europa. Italia settentrionale, Corsica, Sicilia. 

43. Heliophanus cupreus (Walck.) 1802. Fn. paris. II, p. 245 
(ad. part.). 

Hab. — Europa, regione mediterranea, Siberia orientale. Italia, 
Corsica, Sardegna. 

44. H. flavipes (Hahn) 1831. Arachn., I, p. 66, tav. XVII, 
fig. 50. . 

Hab. — Europa, Turkestan. Italia settentrionale, Corsica? 

45. H. Kochii, Simon 1869, Monogr. Attid. europ., p. 699 (233), 
fava 7 (UD ee itiens: D3. 

Hab. — Francia merid., Svizzera, Italia settentrionale. 

Roma sarebbe il punto più meridionale in cui fu riscontrata 


Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. Vol. XII. (26 Agosto 1878). 36 


562 P. PAVESI E R. PIROTTA 


finora la specie e ne ho visto un unico maschio nella piccola 
collezione in discorso. 

46. Heliophanus lineiventris, Simon 1869. Monogr. Atid. europe, 
p. 688 (222). 

Hab. — Spagna, Pirenei orientali, Romagna, Corsica, Sicilia. 

Simon ne ebbe da Roma un esemplare e su questo era fon- 
data, anche la citazione di Canestrini e me. I tre maschi adulti 
ora esaminati corrispondono esattamente nei caratteri essenziali; 
differiscono soltanto in ciò che i punti bianchi sul dorso dell’ ad- 
dome sono sei, quattro in rettangolo nella parte mediana, uno 
alla base ed il sesto sopra le filiere; le linee bianche del ventre 
terminano dilatate e tronche o in macchietta rotonda. 

47. Ballus depressus (Walck.) 1802. Fn. paris. II, p. 242. 

Hab. — Europa. Tutta Italia, is. Capri. 

48. Marpessa Nivoyi (Lucas) 1847-49. Expl. Alg. Artic., I 
p. 183, tav. 10, fig. 5. 

Hab. — Europa, regione mediterranea. Corsica. 

Nuova per l’ Italia continentale e l’ unico esemplare romano 
| è una femmina giovane. 

Thorell raccolse a Roma e segnalò di questo luogo anche la 
Marpessa notabilis (C. L. Koch). 

49. Menemerus semilimbatus (Hahn) 1829. Monog. d. si 
5, tav. 3, fig. B (= Euophrys vigorata.C. L. Koch). 

Hab. — Regione mediterranea. Tutta Italia, is. Corsica, Ni- 
sida, Capri, Lipari, Sicilia, Pantelleria. 

Fu già raccolto a Roma dal prof. Thorell. 

50. Euophrys finitima, Simon 1869. Monogr. Attid. europ., 
p- 591 (125). 

Hab. — Regione mediterranea. Italia settentrionale, Romagna, 
is. Corsica, Capri, Sicilia. 

Lucas I’ ebbe già dall’ agro romano per mezzo dell’ ab. La Fer- 
riére ed io riportai questa indicazione in altra memoria. 

51. E. frontalis (Walck.) 1802. Fn. paris., II, p. 246. 

Hab. — Europa. Italia settentrionale, is. Caprera. 

52. Attus jucundus (Lucas) 1847-49. Expl. Algér. Artic., p. 146, 
tav. 6, fig. 8. Vi 


? 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 563 


Hab. — Regione mediterranea. Italia settentrionale, is. Gor- 
gona, Corsica, Giannutri, Capri, Sicilia. 

53. letidops Bresnieri (Luc.) 1847-49. Expl. Alg. Artic., p. 154, 
tav. VII, fig. 8. 

Hab. — Europa centrale e tion mediterranea. Romagna, 
Italia meridionale, is. Corsica, Sicilia. 

L’ ab. La Ferriére la spedi già prima del 1869 al Lucas, che 
fu primo ad indicarlo di Roma. 

54. Phalangium cornutum, Linné Syst. Nat., I, II, p. 1028. 

Hab. — Europa. Italia settentrionale e centrale. 

55. Liobunum agile, Canestr. 1872. Nuove specie opit. ital., 
p. 6; Opilion. ttal., p. 18, tav. I, fig. 2. 

Hab. — Spagna, Tunisia, Italia settentrionale, is. Giannutri. 

56. Sclerosoma romanum (L. Koch) 1869. I. Beitr. sur Kenntn. 
Arachn. Tirgls, p. 165. 


Brunneum, praesertim ad basin aculeorum, supra flavescenti-maculatum, 
in medio abdomine serie macularum flavarum majorum; femorum, patella- 
rum tibiarumque maxima parte basali brunnescenti; granulosum, cephalo- 
thoracis margine postico tuberculis parvis 2 mediis, spinarum abdominalium 
seriebus longitudinalibus 4; tuberi ocularis crista spinosa spinis longis 2 
divergentibus antice et postice continuata; cornuo elevato, parte postrema 
compressa, ante basin aculeo munito; patella et tibia palporum denticulatis ; 
pedibus, tarsis exceptis, spinis fortibus armatis. 

Long. corporis 3 mill., pedum I. 3'/,, IL 7, III. */,, IV. 6. 


Colore. Corpo bruno sul dorso e piu intenso alla base delle 
spine addominali, sparso di macchiette giallastre, una serie di 
queste piu grandi e triangolari col vertice all’ innanzi sulla linea 
longitudinale dell’ addome tra le spine mediane; parti boccali e 
palpi testacei, bruni alla punta; zampe testacee, eccetto femore, 
patella e tibia bruni in gran parte, lasciando un semplice anello 
testaceo all’ apice, e tarsi nerastri all’ estremità; tubercolo oculare 
nero sui lati, bianchiccio sulla cresta. 

Corpo convesso, finamente granuloso o zigrinato. Cefalotorace 
pentagonale, col vertice ottuso all’ innanzi, tronco in linea pro- 
curva nella parte posteriore, con due tubercoletti rotondi alquanto 
al di dietro della prominenza oculare, doppiamente sinuoso e 


» 


564 P, PAVESI E R. PIROTTA 


orlato ai margini, ondulato sulla superficie dorsale; corno alto, 
a base larga e tondeggiante, al davanti della quale sporge un 
piccolo aculeo, meta superiore inclinata all’ imnanzi, compressa, 
puntuta. Tubercolo oculare non molto elevato, 
largo così che gli occhi distano fra loro 1 diam., 
con tre spinette sulla cresta e, ‘tanto all’ avanti 
che all’ indietro, con un paio di spine più robuste, 
lunghe e divergenti, in modo che formano un X. 
Mandibole deboli, liscie, sparse di minutissimi peli, 
con dito esterno più grosso dell’ interno e con un 
piccolissimo tubercolo nero alla base dell’ esterno. 
Palpi cosparsi di brevi peli; un piccolo processo 
all’ apice interno del femore; patella e tibia munite 
di spinette brevi, robuste, curve all’ innanzi e di 
un piccolo processo all’ apice interno irto di brevi 


peli raggianti; uncino lungo, esile e pettinato alla 
base. Zampe 2. 4. 3. 1, fino alla base dei metatarsi armate di 
quattro o cinque serie longitudinali di spine uncinate, assai più 
robuste e lunghe sui femori, specialmente del I paio; i metatarsi 
ne hanno ancora, ma più sottili; i trocanteri presentano due 
robuste spine davanti e due di dietro; I’ apofisi posteriore delle 
coscie II e l'anteriore del III molto sviluppate, la posteriore 
del I e l'anteriore del IV poco evidenti; tarsi I e III composti 
di 9, IV di 11 articoli, di cui i primi quattro e I ultimo più 
lunghi, gl’ intermedii brevissimi; tarsi II con 17 articoli press’ a 
poco uguali, l’ultimo un po’ più lungo. Addome meno largo 
che lungo, ovale, tronco alla parte posteriore; spine in 4 serie 
longitudinali, le mediane più vicine tra loro che alle laterali, 
un po divergenti verso l’ indietro e più lunghe, la 5.2 serie 
trasversale a spine dirette orizzontalmente all'indietro; di simili 
spine, ma brevi, è provvisto anche il segmento inferiore del- 
l’ addome. ste; 

Il dott. L. Koch lo dà di Roma, ma soltanto con questa bre- 
vissima frase « Die Schenkel der Beine bestachelt oder gezahnt; 
der Patellar - und Tibialtheil der Palpen oben mit Zahnchen 
besetzt » appena per indicare le differenze dalle altre specie e 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 565 


sotto il nome generico di Homalenotus. Il prof. Canestrini (Opi. 
ital. 1872, p. 25 e Osserv. aracn. Enum. opil. ital. 1876, p. 14 
(217)) riproduce questi cenni del Koch, ma non l’ha mai osser- 
vato. La collezione romana da me esaminata comprendendone 
un esemplare, stimai opportuno di descrivere minutamente questa 
specie ben distinta da tutte le altre. Con essa le italiane som- 
mano a quattro, due del continente (S. depresswm (Canestr.) e 
S. romanum (L. Koch)) e due delle isole (S. sicanum (Pavesi) , 
S. sardum Thor.). 

Sono conosciuti altri cinque opilioni palpatori dell’ agro ro- 
mano, tutti appartenenti alla fam. dei nemastomidi, cioè: Dicra- 
nolasma scabrum (Herbst) raccolto dal Bergsoé nell’ Italia media 
e presumibilmente a Gennazano, come per certo il D. spinipalpe 
(Soer.), Anelasma lycosinum Soer., il Trogulus sinuosus Soer. 
ed il 7. albicerus Soer., riportati dall’ opera del Soerensen anche 
dai prof. Canestrini e Thorell. 

57. Scotolemon Doriae, n. sp. 


Aurantiacum, in mare dilutius, pedibus palpisque pallidioribus, tarsis 
albescentibus; piriforme, scuto dorsuale dimidio longitudine corporis; tubero 
oculifero proéminente, anteriora versus inclinato, granuloso, oculis minimis; 
palpis supra inermis, femore 3 spinis longis pediculatis subter prope basin, 
1 brevi robusta apice interno, patella 1 robusta, tibia 2 exilibus utrinque 
armatis, tarso vere utrinque 2, uno apicali; trocantere pedum IV paris, 
tantum in foemina, interne et inferne, calcare magno incurvato , femoris 
longitudinem fere aequante. 

Long. corporis 2 mill., pedum I. 2’, II. 4, Ill. 3, IV..37/. 


Colore. Ranciato, più pallido nel maschio, palpi e piedi pal- 
lidi, tarsi bianchicci. 

Corpo piriforme, lungo un po’ più della larghezza, coriaceo 
duro. Lo seudo cefalotoracico copre la meta del dorso, è tronco 
quasi in linea retta anche all’ avanti, ad angoli appena rotondati, 
con una stria trasversale al terzo anteriore più 
manifesta, seguita da altre indistinte che indicano 
i segmenti addominali. Tubercolo oculare alto, ot- 
tuso, un po compresso ed inclinato all’ innanzi, 
largo 1/; del cefalotorace, granellose sulla cresta, le cui granu- 


x 


566 P. PAVESI E R. PIROTTA 


lazioni seguitano all’ indietro in due linee assai approssimate. 
Occhi piccolissimi, pressochè invisibili ed incolori. Mandibole ab- 
bastanza robuste, I’ articolo basilare ne è stretto in principio, 
globoso e sporgente in su all’ estremità; chele robuste, col dito 
esterno più lungo e curvo. Palpi robusti, lunghi circa come il 
corpo, 1.° articolo appena rugoso; femore provvisto 
al dissotto e presso la base di 3 spine quasi equi- 
distanti, la terza soltanto un pochino più staccata 
dalla seconda che le prime due tra loro, lunghe, 


picciuolate e uncinate alla punta, e di 1 spina più 
breve all’ apice interno; patella con 1 spina robusta a metà da 
ciascun lato; tibia con 2 spine ad entrambi i lati, picciuolate, 
la prima lunghissima e più sottile; tarso fatto a cucchiaio, lungo 
come il penultimo articolo, terminato da una spina robusta e 
da 2 paia laterali di spine lunghe e sottili; superficie dorsale 
affatto sprovvista di spine ed appena finamente pelosa. Zampe 
2. 4. 3. 1, sottili, a trocanteri e specialmente patelle rigonfi, 
coscie delle prime due paia incurvate all’innanzi, del IV dirette 
obliquamente all’ indietro, queste più grosse delle altre ma non 
lontane da quelle. Tutte le coscie sono granellose o denticolate 
al lato posteriore, quelle del IV anche anteriormente, mentre 
il resto delle zampe ha una fine pelurie. Tarsi I non hanno che 
tre articoli, più lungo il primo, il secondo più breve di tutti; 
gli altri tarsi sono composti di 5 articoli, il primo lungo circa 
come la tibia, il secondo una metà, i rimanenti brevi, ma nel 
II paio subeguali il 3.° e 4.° che sono i più corti, nel III paio 
brevissimi e un po’ rigonfi, nel IV il 3.° pure è assai breve e 
l’ultimo un po’ più lungo del precedente; griffi tarsali sottili 
e brevi. Nella femmina il IV paio di zampe è meno 

\ esile, più intensamente colorato, ed ha il trocantere 

più lungo e grosso, munito al lato interno di un pro- 

cesso bruno rossastro, robusto, lungo quasi quanto il 

femore, al quale corre parallelamente, incurvato ad 

S, dilatato all’ estremità, che si ripiega al dissotto. I 

primi due segmenti liberi dell’ addome sono corti, larghi 

come la troncatura posteriore del cefalotorace e provvisti di una 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 567 


—_—esrie trasversale di granulazioni; il quarto ed ultimo è semicir- 
colare. I segmenti superiori del corpo sono prolungati all’ esterno 
in una carena sporgente che separa il dorso dal ventre. I seg- 
menti ventrali sono regolari, decrescenti, cosparsi di finissimi peli 
e percorsi al margine anteriore da una linea di granulazioni più 
evidenti che sul dorso; il primo s’ avanza a triangolo fra le 
coscie posteriori o del IV paio. Qui, nel maschio, al davanti di 
una laminetta sporgente esce un pene volto all’ innanzi, dritto, 
lungo e cilindrico, relativamente grosso, tronco e peloso alla 
estremità, bianchissimo. 

Ho descritto questo nuovo gonileptide su due esemplari d y 
scoperti sotto un grosso sasso a Monte Cavo presso Rocca di 
Papa, fra i laghi d’ Albano e di Nemi, dalla marchesa Laura 
Doria-Durazzo in aprile 1878. 

È la seconda specie di Scotolemon che viene trovata sul con- 
tinente italiano, poichè lo S. Lepriewrt Luc., tipo del genere, fu 
preso nel 1859 a Laglio in Lombardia, nel Buco dell’ Orso; lo S. 
terricola Simon è di Corsica e tutti gli altri (S. Zespesi Luc., Que- 
rilhaci Lue., Lucasi Sim., Piochardi Sim.) vivono in Francia e 
nei Pirenei. Esse sono esclusivamente cavernicole, ad eccezione 
del Lespesi, che trovasi tanto nelle grotte come sotto le pietre 
e fra 1 muschi vicino alle cavità ‘sotterranee; e del ferricola, 
rinvenuto anche in Algeria, il quale è soltanto ipogeo. A que- 
st ultimo è più affine lo S. Doriae per alcuni caratteri e per 
le abitudini, ma si distingue facilmente dai congeneri per |’ ar- 
matura dei palpi. Mentre gli altri hanno sempre delle spine 
o setole lunghe anche sulla faccia superiore dei palpi, e ricca- 
mente poi ne sono provvisti gli S. Piochardi e Lucasi, soli a 
possedere l’ ugual numero di 3 spine sotto i femori vicino alla 
base, lo S. Doriae ne manca. La femmina poi è tosto ricono- 
scibile pel lungo e robusto processo del trocantere IV paio. 

Ricorderò finalmente, per dire di tutti gli aracnidi noti dei 
dintorni di Roma, i pseudoscorpioni Chelifer lampropsalis L. Koch 
e Ch. meridianus L. Koch, entrambi proprii della regione me- 
diterranea; la citazione del dott. Koch fa riprodotta dal prof. Ca- 
nestrini. 


568 P. PAVESI E R. PIROTTA 


MIRIAPODI 


(R. PiIROTTA). 


1. Glomeris aurita, C. L. Koch. Syst. d. Myriap., p. 92. 

Hab. — Molto rara: indicata soltanto dal Koch e riportata 
dal Fanzago delle rive del lago di Como. 

2. Julus flavipes, C. L. Koch. Syst. d. Myriap., p. 107. 

Hab. — Conosciuto finora dei dintorni di Pola, Sardegna, 
isola Marmara e Smirne. i 

3. J. fuscipes, C. L. Koch. Syst. d. Myriap., p. 110. 


Hab. — Trovato a Trieste e nella Spagna. 
4. J. londinensis, Leach. Trans. Linn. Soc. Lond., t. XI, p. 378. 
Hab. — Svezia, Inghilterra, Danimarca, Belgio e Italia, dove 


fu riscontrata nel Trentino e nella Calabria. 

5. Polydesmus complanatus (Linné) Faun. Suec., ed. II, p. 502. 

Hab. — Comune in tutta Europa. Per I Italia è indicato del 
Veneto, Trentino, Lombardia e Calabria. 

6. Sirongylosoma pallipes (Olivier) Zncycl. meth. VII, p. 414. 

Hab. — Polonia, Germania, Francia ed Italia, dove abita il 
Trentino, la Lombardia, la Calabria ed il Gran Sasso d’ Italia. 

7. Lithobius grossipes, C. L. Koch. Syst. d. Myriap., p. 146. 

Hab. — È specie italiana e fu riscontrata a Trieste, nel Ve- » 
neto, Trentino, Liguria e Calabria. 

8. L. forficatus (Linné) Syst. Nat., p. 1062. 

Hab. — Tutta .l’ Europa e 1’ America. È pure assai comune 
in tutta Italia. i 

9. L. romanus, Meinert. Myriap. Mus. Hauniensis, U. Litho- 
biini in Natur. Tidssk., 3, R. VIII, p. 296. 

Hab. — Non conosciuto che di Roma dove lo raccoglievano 
Meinert e Bergsoé. 

10. L. borealis, Meinert. Natur. Tidssk., V. p. 263. 

Hab. — Specie nordica, che vive però anche in Italia, dove 
primamente la trovava il Fedrizzi nella valle di Non (Trentino). 

11. L. audax, Meinert. Myr. Mus. Haun., |. c., p. 334. 

Hab. — Soltanto l Italia; l autore l’ebbe dal Trentino e da 
Roma. 


ARACNIDI E MIRIAPODI ROMANI 369 


Oltre le citate specie di Lithobius, il Meinert indica di Roma 
anche le seguenti: L. imperialis Mein., L. tricuspis Mein. e 
L. eximius Mein. 

12. Scolopendra hispanica, Newport. Ann. a. Magaz. Nat. Hist., 
fe MIM io pa 380. 

Hab. — Spagna, Italia; fu trovata sui colli Euganei, nel 
Napolitano, nella Calabria e nell’ isola di Pantellaria. 

Il numero delle spinette del primo articolo dell’ ultimo paio 
di zampe non è costantemente di 4; osservai parecchi individui 
con tre, cinque, ed anche due spine, le quali sono anche spesso 
in numero diverso sulle due zampe. I giovani hanno colore oli- 
vaceo verdastro o bleuastro, le macchie del dorso degli anelli 
sono marcatissime e d'un bleu così intenso che paion nere; 
hanno pure tinto in rosa pallido il primo articolo delle zampe 
posteriori, che sono gialle. Il dolore acutissimo, che questa specie 
produce colla morsicatura, continua a lungo; ne può far fede 
il march. Giacomo Doria, che subi la prova. 

13. Geophilus Gabrielis (Fabricius). Spec. insect., t. I, p. 533. 

Hab. — Europa centrale e regione mediterranea. In Italia fu 
indicato del Piemonte, Lombardia, Veneto e Trentino. 

14. G. ferrugineus, C. L. Koch. Dewtsehl. Crust. Myr. u. 
Arachn., Heft. 3, tab. 2. 

Hab. — Comune a quasi tutta l’ Europa. In Italia lo si trovò 
nel Canton Ticino, Trentino, Veneto e Calabria. 


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INDICE 


. Dusrony. — Liste des Orthoptéres recueillis jusqu’ici en 
Ligurie . . ; - 
. Gestro. — Contribuzioni aie dio dei Cetonidi della 
regione Austro-Malese . 


. SaLvapori. — Prodromus Ornithologiae Bapnadian et Mo- 
luccarum. — V. Accipitres . : : È 
. Emery. — Catalogo delle formiche esistenti nelle collezioni 


del Museo Civico di Genova. — Parte II. For- 
miche dell’ Europa e delle regioni limitrofe in 
Africa e in Asia . : ; 3 . : 
. M. Ferrari. — Hemiptera Ligustica adjecta et emendata. 
. TapPARONE-CANEFRI. — Contribuzioni per una Fauna Ma- 
lacologica delle Isole Papuane. — Parte VI. 

. Canpbze. — Relevé des Elaterides recueillis dans les Iles 
Malaises, à la Nouvelle Guinée et au Cap York, 
par MM. G. Doria, O. Beceari et L. M. D’Al- 
bertis 3 : 

. Gestro. — Appunti entomologici ; 

. Ronpant. — Muscaria exotica Musei Civici Januensis. — 
Fragmentum IV. Hippoboscita exotica non vel 
minus cognita : 

. Fauver. — Les Staphylinides des DIA et ae L Now 
velle Guinée (Tav. I, II) 


. SALvaporI. — Descrizione di una nuova specie da genere 
Lanius . ; È : 
> — Descrizione di trentuna specie nuove di uc- 


celli della sottoregione papuana, e note intorno 

ad altre poco conosciute 5 3 È 

. Pavesi. — Seconda contribuzione alla Morfologia e siste- 

matica dei Selachi (Tav. III) - 

. SaLvapori. — Intorno ad alcune specie di Casoari poco 
note . . : 

> — Nuove specie di Colombi dei generi Mee 
loprepia e Macropygia . 


» 


99-143. 


144-149. 


150-170. 


171-315. 


316. 


317-347. 


348-418. 


419-425, 


426-432. 


572 


A. Dusrony. — Essai sur le genre Chelidura 

C. OsertHUR. — Etude sur les Lepidoptères recueillis en 1875 
4 Dorei (Nouvelle Guinée) par M. le Prof. O. Bec- 
cari. ; = ; 4 . : 

T. Sarvapori. — Osservazioni intorno lla supposta identità 
specifica della Rectes cirrhocephala (Less.) e della 
Rectes dichroa, Bp., e descrizione di due nuove 
specie del genere Rectes, Rchb. . i 

M. De CrÙauporr. — Les Harpaliens d’Australie d’aprés la 
collection de M. le Comte de Castelnau et la 
mienne . : - : 5 - ; : 

G. BeLLonci. — Morfologia del sistema nervoso centrale della 
Squilla mantis (Tav. IV-X). : 

A. IsseL. — Appunti paleontologici. — III. Ritrovamento del 
genere Machaerodus sugli Apennini Liguri. 

P. Pavesi e R. Prrorra. — Brevi notizie intorno ad Arac- 
nidi e Miriapodi dell’ agro Romano. 


. Pag. 433-450. 


451-470. 


471-474. 


475-517. 


518-545. 


546-551. 


552-569. 


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, 1875 

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R. Gesrro. — Appunti entomologici 
C. RoxpanI. — Muscaria exotica Musei Civici Januensis. — 
Fragmentum IV. Hippoboscita exotica non vel 
minus cognita È 
A. Fauver. — Les Staphylinides des i et di o ae 
velle Guinée (Tav. I, II) 
T. Sarvapori. — Descrizione di una nuova specie del genere 
Lanius . : . A : 
» — Descrizione di trentuna specie nuove di uc- 
celli della sottoregione papuana, e note intorno 
_ ad altre poco conosciute 5 . ; 
P. Pavesi. — Seconda contribuzione alla Morfologia e siste- 
matica dei Selachi (Tav. III) 
T. SaLvapori. — Intorno ad alcune specie di Casoari poco 
note 5 : : : : - 
» — Nuove specie di Colombi dei generi Mega- 
loprepia e Macropygia . : 
A. Dusrony. — Essai sur le genre Chelidura 
C. Osrrtaur. — Etude sur les Lepidoptéres recueillis en 1875 
A Dorei (Nouvelle Guinée) par M. le Prof. O. Bec- 
cari. : : : 5 
T. Sarvapori. — Osservazioni intorno ale di identità 
specifica della Rectes cirrhocephala (Less.) e della 
Rectes dichroa, Bp., e descrizione di due nuove 
specie del genere Rectes, Rchb. . 4 
M. Dr Cnauporr. — Les Harpaliens d’Australie d’aprés la 
collection de M le Comte de Castelnau et la 
mienne . . . . A 
G. Betoncr. — Morfologia del sistema nervoso ln pure 
Squilla mantis (Tav. IV-X). : 
A. Isser. — Appunti paleontologici. — III. Ritrovamento del 
genere Machaerodus sugli Apennini Liguri. 
P. Pavesi & R. Prrorra. — Brevi notizie intorno ad Arac- 


nidi e Miriapodi dell’ agro Romano. 


Prezzo del presente Volume L.it. 35. 


x 


. Pag. 144-149. 


150-170. 
171-315. 


316. 


317-347. 
348-418. 
419-425. 
426-432. 


433-450. 


451-470. 


471-474. 


475-517. 
518-545. 
546-551. 


552-569. 


GENOVA 


TIPOGRAFIA DEL R. ISTITUTO SORDO-MUTI 


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