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ANNUAIRE
HISTORIQUE
TYPOGRAPHIE DE GH. LAHURE ET Ci*
Imprimeurs du Sénat et de la Cour de Cassation
me, de Vaagirard, 9
ANNUAIRE
HISTORIQUE
POUR L'ANNÉE 1839
PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ
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L'HISTOIRE DE FRANCE
23* ANNÉE
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A PARIS
CHEZ Mmb Veuve JULES RENOUARD
LWAAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE
RUB DE TOURNON, N* 5
1859
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ANNÉE 1859.
Comput eeelési€tstique,
ICombre d*or 47
Épacle XXVI
Lettre dominicale B
Indiction romaine 2
Cycles divers.
Cycle solaire 20
Cycle des Hébreux 4 4
Cycle de rhégyre 4 5
Période julienne 6572
Fêtes mobiles*
Septuag^sime, 20 février.
Les Cendres , 9 mars.
Piques, 24 avril.
Rogations, 30, 34 mai et 4 "'juin.
Ascension, 2 juin.
Pentecôte, 4 2 juin.
Trinité, 49 juin.
Fête-Dieu, 23 juin.
4" Dim. de l'Ayent, 27 no-
yembre.
Quatre-Temps,
Mars 46,48,4 9. | Septembre.... 24,23,24.
Juin
45, 47, 48.
Décembre 44,46,47.
Commencement des Saisons.
PrintCTQips, 24 mars à 3 heures 29 minutes du matin.
Été, 22 juin à heure 6 minutes du matin.
Automne, 23 septembre à 2 heures 4 9. minutes du soir.
Hiyer, 22 décembre à 8 heures 4 4 minutes du matin.
Signes du Zodiaque,
T Le Bélier,
i ^ Le Taureau.
3 Xi Lea Crémeauz.
3 ^ L'Écrevisse.
^ ^ Le Lion.
5^ n» La Yierge.
6 «A? ta Balance.
7 n^^ Le Scorpion.
8 ^ Le Sagittaire.
9 ^ Le Capricorne.
iQi=; Le Verseau.
il )( Les Poissons.
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S. Panglin, m.
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6.46
5.44
0.42.38
2
Mercredi.
S. Jovio, m.
6.43
6.43
0.42.26
8
Jeadi.
S. Marin, soldat.
6.44
6.44
0.12.43
4
Vendredi.
S. Casimir.
6.39
5.46
0.42.
6
Samedi.
S. Pliocas, m.
6.37
6.47
0.44.47
6
Dm.
Quinquagésime.
6.36
6.49
0.44.33
7
Lundi.
S. Tliomas d'Aquin.
6.33
6.54
0.44.49
8
Maidi.
S. Philémon.
6.34
6.52
0.44. 4
9
Mercredi.
Les Cendres.
6.29
6.54
0.40.49
40
Jeudi.
S. Alexandre , m.
6.27
6.55
0.40.83
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Yendredi.
S. Héracle, m.
6.26
6.67
0.40.48
42
Samedi,
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6.23
5.68
0.40. 4
43
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6.24
6.
0. 9.45
44
Lundi.
S. Pierre, m.
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6. 4
0. 9.28
46
Mardi. .
S. Longin.
6.46
6. 3
0. 9.44
46
Mercredi.
S. Cyriaquo, diacre.
6.44
6. 4
0. 8.54
47
Jeudi.
S. Patrice, évêque.
6.42
6. 6
0. 8.36
48
Vendredi.
S. Alexandre, éT.
6.40
6. 7
0. 8.49
49
Samedi.
S. Joseph.
6. 8
6. 9
0. 8. 4
20
Dm.
n* de ùuréme.
6. 6
6.40
0. 7.48
24
Lundi.
S. Benoit, a.
6. 4
6.42
0. 7.26
22
Mardi.
S. Aphfodise, m»
6. 2
6.43
0. 7. 6
23
Mercredi.
S. Victorien, m.
6.
6.46
0. 6.48
24
Jeudi.
S. Marc , m.
6.68
6.46
0. 6.30
26
Vendredi.
Annonciation,
6.66
6.48
0. 6.44
26
Samedi.
S. Castule, m.
6.63
6.49
0. 6.63
27
Dm.
m* de Carême,
6.64
6.24
0. 6.34
28
Lundi.
S. Prisque, m.
6.49
6.22
0. 6.46
29
Mardi.
S. Armogaste, m.
6.47
6.24
0. 4.67
80
Mweredi.
S. Qoirin, m.
6.46
6.26
0. 4.89
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S. Diodole, m.
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Ste Théodore, m.
5.44
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0. 4. 2
2
Samedi.
S. Fr. de Paule.
6.39
6.30
0. 3.44
3
Dm.
'IV* de Carême.
6.37
6.34
0. 3.26
4
Lundi.
S. Ambroise, év.
5.34
6.33
0. 3. 8
5
Mardi.
Ste Martienne.
5.32
6.34
0. 2.54
6
Mercredi.
S. Sixte, pape, m.
5.30
6.36
0. 2.33
7
Jeudi.
S. Épiphane, m.
5.^8
6.37
0. 2.46
8
Vendredi.
S. Édése, m.
5.26
6.39
0. 4.59
9
Samedi.
S.Procoze,d.m.G.D.
5.24
6.40
0. 4.42
40
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Passion,
5.22
6.42
0. 4.26
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Lundi.
S. Léon le Gr., pape.
5.20
6.43
0. 4. 9
42
Mardi.
S. Jule, pape.
5.48
6.45
0. 0.53
43
Mercredi.
S. Herménigilde, m.
5.46
6.46
0. 0.37
44
Jeudi.
S. Tiburce, m.
6.44
6.48
0. 0.24
45
Vendredi.
Ste Basilisse, m.
5.42
6.49
0. 0. 6
46
Samedi.
S. Galliste, m.
5.40
6.54
4 4.59.54
47
Dm.
Rameaux,
5. 8
6.52
44.59.36
48
Lundi.
S. Éleulhère, év.
5. 6
6.54
4 4 59 22
19
Mardi.
S. Timon, m.
6. 4
6.55
44.59. 9
20
Mercredi.
S. Sulpice, m.
6. 2
6.56
44.58.56
24
Jeudi.
S. Anselme, éy.
6.
6.58
44.58.42
22
Vendredi.
S. Soter, pape.
4.59
7.59
44.58.30
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Samedi.
S. Georges, m.
4.57
7. 4
44.58.48
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4.55
7. 2
4 4.58. 6
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Lundi.
S. Marc, év.
4 53
7. 4
44.57.55
26
Mardi.
S. Anaclet, pape.
4.54
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44.57.4
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Mercredi.
S. Anastase, pape.
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Jeudi.
S. Vital, m.
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8. Bonilace, m.
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9. Torpel, m.
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Mercredi.
8. Venante, m.
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8. Pierre de Moron.
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8. Timothée, m.
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8. ChiroS. m.
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B. Pélii, pape, m.
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4. 4
87.1
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Blc FlamiDc.
S. Gèoe, conf.
S. Malouf, év.
Sw YBudrèe, a.
S. JUBl, *ï.
Slfl Mflnip, ï. m.
S. Dtsiré, é*.
8. Sjlreslro, éy.
8. EQdald.
S.Agnlliimbre,i5.
B. Onéslme, èv,
S. nflico, àv.
S. ËmïD.
S, HoDlAin, aal.
S.CaureDd«idi,d
V, AJcnin-
S, Fumin, coaî.
S. Moretl, pr.
S. AUBone, éf.
8, Sincre, èv.
S. Meu, m.
S. Gsn, 0.
3. Dlldeverl, fn.
V- Luifronc,
JUILLET 186».
Fetea du martyrologe
l'.
Ï.Ï
Tetnp.
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anmid*
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Samedi.
Lnadl.
Uardl.
Hcrcradi.
Jeudi.
Vendredi.
Ssmedi.
S Thierri, pr.
f-Uil. de la Vicrgi.
m* ap. la Peni.
Tr. des. Marlîn,
5- Domlce, m.
S. Goar. pr. conf.
8. Claude, m.
8. AoBplee, et.
S. Brice, et.
.n- ap. la Penl.
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Mercredi.
Jeudi.
Vendredi.
S, Pie, pape m.
S. NMon, dise.
S. Inaclel, pape m.
8. Phocai, éï.
S. Hbutj, empereur.
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Mercredi.
8. Faust, m.
V ap. la PcKi.
8. Arooul, Éï.
S. Epafre, m.
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Jeudi.
Vendredi.
Samedi.
Lundi.
S. Viïlor.m.
Stfl Magdekine.
S. Apollinaire, Éï.
Yi- ap. la Penl.
8. Jaciiael, apOtre.
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Mardi.
Mercredi.
Vendredi.
Samedi.
DlM.
8. Biraale, m.
8. Panlaléon, m.
9. lODoCBEl, pape.
Ste Martbe, t.
S.Âbdon,S.Sennen.
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1 Lundi.
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15 Vendredi.
13 Samedi.
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1 G Lundi.
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17 Hercredi.
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10 Samedi.
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16 Jeudi.
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17 Samedi.
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JO Hardi.
SI Mercredi.
8. Pierre ani lien..
8. ÉlieDne, pajte.
Idv. de 3. Ëllence.
Sie AFre, m.
Tin* ap. la Pmt.
S. Secundien, m.
S. Laarenl, m,
S(eSiuuuie,T.
S. l>orc>ire, a.
S. Blniolïte, m.
a* ap. la Fait.
ASSOMPTION.
S. DpsacB, coDf,
Sle ailène.
S. Jnlea, m,
S. Beroard, ».
I' ap. la Ptiti.
S. Don»^ m.
S. Darlhélem]'.
S. looii, conr.
S. Zéphjrin, pr.m.
.Sle Eulalie, v. m.
Il- ap. la Paît
DéCDll. de S. J. B*pl.
S. Féili, pr. m.
S. Bwmond NunnM.
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Feiea du marliraioge
romain.
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4 Jeudi.
3 Vendredi.
5 Samedi.
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7 Mercredi.
8 Jeudi.
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11 Lundi.
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4 B Jeudi.
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48 Du.
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31 Vendredi.
14 Samedi
S&DiM.
96 Lundi.
37 Mardi.
48 Mercredi.
30 Jeudi.
30 Vendredi.
S. Glllei, a. eonr.
S. Inlouin, m.
Bte S*rapie, ».
III* ap. la Pat.
S. VlelorlD, év. m.
S. Dontiien, conf.
Bte Retme, t. m.
StOirilé de la y.
B. Serge, p. conf.
a. S.lyr, év. cour,
xni* ap. lo Pml.
S. S^rJol, f ï.
S PLilippé, év. m.
£™/t. Je Su Croix.
8.Bn«,*ï.
Slb Ëuphémio, V, m.
8. Lamben, év.
HT* ap. la Pcnl.
S. Seine, pr. «oof.
SwfnuElo, V. m.
S. Malbieu, ap.
S. Ton, pr. m.
8, Lin, pr. m.
3. AndDChe, m.
XT*flp. lo Plnt.
8. Euaèbe, pr.
S. Come el Damien.
8. Priv^^ m.
B, Michel, archuige,
8. lèrAme, pr. d.
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3. Ljr, berger.
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S. Principe, é
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Samedi.
Dm.
Lundi.
Mardi.
Mercredi.
Jeudi.
Vendredi.
Samedi.
Dof.
Lundi.
Mardi.
Mercredi.
Jeudi.
Vendredi.
Samedi.
Dm.
Lundi.
Mardi.
Mercredi.
Jeudi.
Vendredi.
Samedi.
Dm.
Lundi.
Mardi.
Mercredi.
Jeudi.
Vendredi.
Samedi.
Dm.
Lundi.
OCTOBRE 4 859.
Fêtes du martyrologe
romain.
S. Rémi, éy.
XVI* ap. ta Pent.
S. Franc, de Borgia.
S. Crispe.
S. Apollinaire, év.
S. Bruno, conf.
Ste Justine, y. m.
S. Yvoize, éy.
xvn* ap. la Pent,
S. Géréon, m.
S. Tharace, m.
Ste Domnine, m.
S. Edouard, conf.
S. Calliste, p. m.
Ste Thérèse, v.
xvm* ap. la Pent.
S. Marien, m.
S. Luc, éy.
Ste Pélagie, y.
S. Gaprais, m.
Ste Ursule, m.
S. Mellon, éy.
xix* ap. la Pent.
S. Magloire, éy.
S. Théodose, m.
S. Éyariste, p. m.
S. Florent, m.
S. Simon, S. Jude, a.
S. Narcisse, éy.
xx« ap, la Pent.
S. Quentin, m.
1 1
1
du Soleil.
COUCHER
du Soleil.
H. M.
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6.
5.39
6. 2
5.37
6. 3
5.34
6. 4
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6. 6
5.30
6. 7
5.28
6. 9
5.26
6.40
5.24
6.42
5.22
6.43
5.20
6:45
5.48
6.46
5.46
6 48
5.44
6.20
5.42
6.24
5.40
6.23
5. 8
6.24
5. 6
6.26
5. 4
6.27
5. 2
6.29
6.
6.30
4.58
6.32
4.57
6.33
4.55
6.35
4.53
6.37
4.54
6.38
4.49
6.40
4.47
6.44
4.46
6.43
4.44
6.45
4.42
6.46
4.44
Temps
moyen
au midi
yrai.
.49.47
.49.28
.49. 9
.48.54
.48.33
.48.45
.47.57
.47.40
.47.24
.47. 8
.46.62
.46.37
.46.22
.46. 8
.45.54
.45.44
.46.29
.46.47
.45. 6
.44.55
.44.45
.44.36
.44.27
.44.20
.44.12
.44. 6
.44
.43.56
.43.54
.48.48
.43.45
HISTOElQUllï
•
XKV
Quantièmes
du cal. usuel.
Quantièmes
du cal. rom.
Lettres
dominicales.
Nombre d'or.]
Épactes
du eal,
grégorien.
CiXEIlDR. P£RP.
OCTOBRE.
Saints de France.
Total
des jours.
1
Cal.
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46
22
Ste Germaine, y.
274
2
VI
B
5
24
S. Bergis, a.
276
3
V
C
43
20
S. Juvin, conf.
276
4
tv
D
2
49
S. Mauve, év.
277
5
m
£
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S. Divitien, év.
278
6
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40
47
S. Pardon, a.
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7
Non.
6
46
S. Bigaud, m.
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48
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S. Grat, 6v.
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9
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B
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S. Savin de Lav.
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S. Venant, sol.
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4
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S. Jnst. év.
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S. Lônart, sol.
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S. Hilier, m.
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47
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9
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Ste Soline, v.
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XV
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5
S. MoDon.
294
49
XIV
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S. Châfre, a.
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20
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S. Valier, diac.
295
23
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3
*
S. Gratien.
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IX
C
29
S. Fromond, m.
297
25
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S. Soussin, év.
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26
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£
49
27
S. Morin, m.
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27
VI
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S. Didier, év.
300
28
V
G
8
25
S.Dodon,moine.
301
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A
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S. Bond, pén.
302
30
n
B
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23
S. Thalaze, corév.
303
34
I
C
5
22
S. Foiguan.
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NOVEMBRE <8Se.
Fttea dnmarijrologe
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t Jtndt.
TOUSSAINT.
Le. Mcris.
' Hubert, ér.
ChwleaBorro
3. Zuarie.
LU* «. la Penl.
\. Ruf, ér.
), CLaode, m.
). Théodore, m.
r. Tubérj, m.
t. Martin, éi.
i. I<xleTne, m.
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l. Ténérand, m.
I. FAIiii éT. m.
). O^goiredeToura. '
i. Odes, m.
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TKUI' Of.iaPet»
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S. Clément, p.
S- Pourçsln, ï.
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S. Tngdnal, èv.
3 Uardi.
i Hercredi.
I Mercredi.
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S. Guimcr, a.
8. Abre, pr.
S.Cûr™ii>i,éT,
S(i! Rose, s,
8!urti™'aûl.''
S «igud.
B. BriacL, a.
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A
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20 ou su
s! EHiUde. *ï.
SUS
DECRET
RECONNAISSANT
LA SOaÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE
COHME ÉTABLISSEMENT D'OTILITÉ PUBLIQUE.
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
Liberté, Egalité, FraterDiié.
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS.
Le Président de la République,
Sur le rapport du Ministre de Tinstruction publique et
des cultes ,
Le Ck>nseil d'État entendu,
Décrète :
Article premier. *
La Société de V Histoire de France^ établie à Paris, est
reconnue comme établissement d'utilité pubuque.
Son règlement est approuTé tel qu'il est et demeure
ci-annexé. Il ne pourra y être apporté de modification
qu'en ?ertu d'une nouyelle autorisation donnée dans la
même forme.
Art. 11.
Le Ministre de l'instruction publique et des cultes est
chargé de l'exécution du présent décret , qui sera inséré
au Bulletin des lois.
Fait à l'Élysée-NaUonal, le 31 juillet 1861.
Signé : L. N. Bonaparte.
Le Miniitre de l'instruction publique et du cultes,
Signé: de Grouseilhes.
N
RÈGLEMENT
ET
LISTE
REGLEMENT
W
LA SOGIÉTË DB L*HISTOIRB DE FRÂl^CB.
TITRE PREMIER.
But de la Société,
Art. 1**. Une société littéraire est instituée sous le
nom de SoaéTÉ de L'BiSTOUfc Dp France.
Art. 2. Elle se propose de publier :
1* Les documents originaux relatifs à Thistoire de
France , powr hs^ temps antérieurs aux états généraux
de 1789 ;
2* Des traductions de ces mêmes documents, lorsque
le Conseil le Jugera utile ;
3« Un compte rendu annuel de ses trayaux et de sa
situation -,
4« Un annuaire.
Art. 3. Toutes les publications de la Sodété sont dé-
lîTrées gratis à ses membres.
Art. 4. Elle entretient des relations avec les savants
qui se livrent à des travaux analogues aux siens; elle
Bonnne des associés correspondants parmi les étran-
gers.
XXXVI aiGLEMENT.
TITRE IL
Organisation de la Société,
Art. 5. Le nombre des membres de la Société est
illimité. On en fait partie après avoir été : admis par
le Conseil, sur la présentation ifaite par un des socié-
taires.
ART. 6. Chaque sociétaire paye une cotisation annuelle
de TRENTE FRANCS.
Art. 7. Les sociétaires sont couToqués au moins une
fois Tan , au mois de mai , pour entendre un rapport
sur les tra?aux de la Société et sur l'emploi de ses
fonds, ainsi que pour le renouTellement des membres
du Conseil.
TITRE III.
Organisation du Conseil*
Art« 8. Le Conseil se compose de quarante membres,
parmi lesquels sont choisis :
Un président,
Un président honoraire,
Deux vice-présidents,
Un secrétaire,
Un secrétaire-adjoint,
Un archiviste,
Un trésorier.
Art. 9. Les membrei du Conseil , à l'exception du
président honoraire, sont renouvelés par quart, à tour
de rdtef chaque année. Le |M>rt dési|[nera, les premlèfet
EtftHMKWT. XXXVU
années, ceux qui deTront sortir; les membres sortants
peuvent être réélus. Le secrétaire continuera zes fonc-
tions pendant quatre ans.
Art. 10. L'élection des membres du Conseil a lieu
à la majorité absolue des suffrages des membres pré-
sents.
Art. 11. Le Conseil nomme chaque année un comité
des fonds, composé de quatre de ses membres.
n nomme aussi des commissions spéciales.
Les nominations sont faites an scrutin. La présidence
appartient à celui qui réunit le plus de suffrages»
Art. 12. L'assemblée générale nomme chaque année
deux censeurs chargés de vérifier les comptes et de lui
en faire un rapport.
Art. 18. Le Conseil est chargé de la direction des
travaux qui entrent dans le plan de la Société, ainsi que
de l'administration des fonds.
Les décisions du Conseil pour l'emploi des fonds ne
pourront être prises qu'en présence de onze membres
au moins, et & la minorité des suffrages.
Art. 14. Le Conseil désigne les ouvrages à publier, et
choisit les personnes les plus capables d'en préparer et
d'en suivre la publication.
n nomme , pour chaque ouvrage & publier , un com-
missaire responsable, chargé d'en surveiller l'exécu-
tion.
Le nom de l'éditeur sera placé à la tête de chaque vo-
lume.
Aucun volume ne pourra paraître sous le nom de la
Société sans l'autorisation du Conseil, et s'il n'est ac-
compagné d'une déclaration du commissaire respon-
sable, porunt que le traTail lui a para mériter d'être
publié.
Art. 15. Le GoDsell règle les rétributions à accorder
à chaque éditeur.
Le commissaire responsable aura droit à cinq exem-
plaires de ronvrage à la publication duquel il aura con-
couru.
Art. 16. Tous les Tolumes porteront Teroprelnte do
sceau de la Société. Après la distribution gratuite faite
aux membres de la Société (art. 3), les exemplaires res-
tants seront mis dans le commerce aux prix fixés par le
Conseil.
Art. 17. Le Conseil se réunit en séance ordinaire au
moins une fols par mois.
Tous les sociétaires sont admis à ses séances.
Art. 18. Nulle dépense ne peut avoir lieu qu'en vertu
d'une délibération du Conseil.
Art. 19. Les délibérations du Conseil portant autori^
sation d'une dépense sont immédiatement transmises au
comité des fonds par un extrait signé du secrétaire de la
Société.
Art. 30. Le comité des fonds tient un registre dans
lequel sont énoncées au fur et à mesure les dépenses
ainsi autorisées , avec indication dé l'époque à laquelle
leur payement est présumé devoir s'effectuer.
Lé comité des fonds tient un registre' dans lequel
sont inscrits tous ses arrêtés portant mandat de paye-
ment.
Art. 21. Le Conseil se fera rendre compte tous les
trois mois au moins de l'état des impressions, ainsi que
des autres travaux de la Société»
miOLSMSIlT* XXXIX
Art. 23. Li comité cle?ra m ftire remettre « dans le
cours da mois qui précédenAb séance où il doit faire
ion nq;>port , tous les renseignements qui lui seront né-
cessaires.
Art. 33. Les dépenses seront acquittées par le tréso-
rier sur un mandat du président du comité des fonds ,
accompagné des pièces de dépense dûment visées par lui ;
ces mandats rappellent les délibérations du Conseil par
lesquelles les dépenses ont été autorisées.
Le trésorier n'acquitte aucune dépense si elle n'a été
préalablement autorisée par le Conseil, et ordonnancée
par le comité des fonds.
Art. 24. ht comité des fonds et le trésorier s'assem-
blent une foto par mois.
Art. 25. Tons les six mois, en septembre et en mars,
le comité des fonds fait, d'olBce, connaître la situation
réelle de la caisse, en indiquant les sommes qui s'y trou-
vent et celles dont elle est greyée.
Le même comité présentera an Conseil , dans les
premiers mois de l'année , l'inventaire des exemplaires
des ouvrages imprimés existant dans le fonds de la So-
ciété.
Art* 26. A la fin de l'année, le trésorier présente son
compte au comité des fonds, qui, après l'avoir vérifié, le
soumet & rassemblée générale , pour être arrêté et ap-
prouvé par elle.
La délibération de l'assemblée générale sert de dé*
charge au trésorier.
LISTE D9S MEMBRES
DE
LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE.
AODT 1858.
MM*
Affrt de Là Monnote (Alfred d'), [325], rue Vineuse,
n** 12, à Passy.
Andriedx (Jules), [878], nie Joubert, n* 35.
Anisson-Ddperron, [831] , rue de Matignon, n* 14.
Arnaud (l'abbé), [496], attaché & la paroisse SwTho-
mas d'Aquin à Paris, rue de Grenelle-Saint-Germain,
n'»39.
Arth (Louis), [519], aTOcat, à Saverne (Bas-Rhin);
corresp. M. Derache, libraire^ rue du Bouloy, n<> 7.
AsHBDRTON (lord), [899], à Londres ; corresp. & Paris ,
M. Dumont, employé à la bibliothèque de l'Institut.
AuDENET, [310], banquier, rue du Faubourg-Poisson-
nière, n" 25.
AuMÀLE (duc D'), [961], à Twickenham (Middlessex),
Angleterre; corresp., M. Cuviliier-Fleury, rue du Bac,
n» 34.
Baer (Gustave de), [808], ingénieur civil, me de Puris,
n»52, àBeileville.
Bâillon (comte de) , [857]^ rue d'AnJou-Saint-Honoré^
n*61.
LISTE DES MEMBBES DE LA SOCI^T^. XLI
Barantb (Uaron de), [4], G. G. ^, membre de Tlnsti-
tut, à Barante, près Thiers (Puy-de-Dôme); eorresp.,
M. Bellagiiet, rue Cassette, n* 23.
Baebsret (Blaurice de), [751], place François I*'^ au
coin de 4a rue Jean Goujon.
Babbié dv Bocage, [893], rue de la Ghaussée-d'Antin
n« 58 bis»
Babbieb (Louis), [595 à 599], ^, conservateur de la Bi-
bliothèque du Louvre , pour les Bibliothèques de la
couronne,
Baboghe (Ernest), [931], ^y maître des requêtes au
Conseil d'Ëtat, rue de Varennes, n*> 78.
Barthélekt (Edouard de), [848], avocat, correspondant
des Comités historiques, rue Gasimir-Périer, n*> 3.
Barthès (Pierre) et Qe, [526], libraires à Londres et à
Paris, rue de YemeuU , n" 5.
Bataillard (Charles), [339], avocat, rue du Sentier^
n«24.
Bâtard, [849], auditeur au Conseil d'État, rue Montho-
Ion, n*21.
Beaugourt (G. DU Fresne de ), [921], au château de
Morainville, par Blangy (Calvados) ; corresp. M. Aug.
Durand, rue des Grès, n? 7.
BcAUBE (Henri), [992], substitut du procureur impérial,
à Langres (Haute-Marne); corresp. M. Albert Gigot,
avocat, rue de Rennes, n*> 1.
Beadtemps-Beaupré, [749], procureur impérial près le
tribunal de première instance de Mantes (Seine-et-
Oise); corresp., M. Durand, libraire, rue des Grès,
n»7.
Belbeuf (comte Godabdde), [933], audUevre vaCA\â^
d'Ëtal, rue de 1016, n« 63.
XLII USTS DBS MEMBBXS
Bellagdbt, [316], ^^ chef de bureau au ministère de
riostruction publique, rue Cassette, n*" 23.
Bellanger (Charles), [861], rueTaltbout, n* 44.
Bellemate (marquis de), [412], au château de Belle-
nave (Allier); corresp., M. Yaton, libraire, nie du
Bac, n* SO.
Beluer de La Chayignerie (F. Philippe), [916], juge
suppléant au tribunal de première instance de Char-
tres (Eure-et-Loir) , corresp. à Paris, M. Louvrier de
Lajolais, rue Neuve-Saint-Âugustin, n» 1 1-. '
Bérenger (marquis de}, |820]> à Sassenagne (Isère); à
Paris, place du Palais-Bourbon, n« 4.
Berger (Amédée), [998], ^, conseiller référendaire à
la Cour des comptes, rue Blanche, n*> 8.
Bethizt (le marquis de), [846], rue de Lille, n** 56.
Beugnot (comte ArthurJ, [7], 0. îjf , membre de Tlnsti-
tut, rue de Miromesnll, n" 16.
BiRON (comte de), [887], rue d'Anjou-Saint-Honoré,
n«35.
Blanche (Alfred), [936], ^t conseiller d'État, secré-
taire générai du ministère de l'Algérie et des colonies,
rue de la Pépinière, n* 97.
Blossetille (marquis de), [213], député au Corps lé-
gislatif et membre du conseil général du département
de l'Eure , à AnfreTllIe-la-Campagne (Eure).
BocQUET, [721], rue du Faubourg-Salnt-Honoré, n* 61.
Boistel, [723], professeur au collège Rollin, rue Neuve-
Salnte-GeneylèTe, n« 22.
Bondt (Emile, comte de Taillepied de), [462], ^^
premier secrétaire d'ambassade près la Confédération
germanique, rue de Vemeull, n' 23.
Bonne (de), [31 i]^ ayocat )i BruxeWes-, t.on«!y^<mdvit.
os LA SOCIÉTi. XLllI
11. Beiyamiii^ Duprat , lUmire, dottre Saint -BcDotc,
n»7.
BoRDUCR (Léonard] , [823] , rue de hi Ferme-defrUathu-
rins, n* 58.
BoRDiEm (HenriX [381], me Gasteliane, n^ 4^
BossAMGE (Hector], [9791, quai VolUire, n" 25.
BoucHEBET, [977], avoué & Neufchâtel (Seine-Inférieure);
corresp.. 11. de Roissy, rue Jacob, n"* 21.
BoocHiTi'É, [579], 0. ^f ancien recteur de T Académie
de Seine-et-Oise, avenue de Paris, n<> 18, & Versailles.
Bouis (de), [760], docteur en médecine, rue Saint-Louis,
n* 44, au Marais.
BooLATiGNiER , [904j , 0. ^ , Conseiller d*ËUt , rue de
Clichy, no 49.
BooLBNGBn, [762], à Neufcliâtel (Seine-lniérieure), cor-
resp.» M. de Roissy, rue lacob, n* 21.
BocouET, [997], professeur au Lycée impérial et &
rÉcoie municipale de Rouen ; eorr., M. Boulatignier ,
rue.de Glicliy,no 49.
BouRGmcitON, [706], arctiitecte du département de
l'Eure, à Ëvreux; corresp., Bf. Allouard, libraire', rue
Pavée-Salnt-André-des^rts, n" 3.
BoovBTTE (Dt>TnEPVE DE) , [980], Conseiller honoraire à
la Cour royale de Liégè ; corresp;, M. Derache, li-
braire, rue du Bouloy, n» 7.
BooyiEa <Amédée), [260], secrétaire de l'administra-
tion de la Bibliothèque impériale, rue Golbert,
n« 12.
BiOGHÀiiT Di ViuiSRS (Hippolyte], [605], rue de Ya-
rsnnes, n* 46.
BioGLiB (Victor, duc de), [491] ^ G. C ^<,m*^m\yct.^%
rinstifti^ rue de ï'UnifeaM, n^ 9k.
XLIY hlSTK DES MEMBRES
Brcmbt de Prssles (Wladimir), [7811 , ^^ meaibre dt
riustitut, rue Taranne, n" 25.
Brun-Metnet (Adrien), [880], rue de Rivoli , n* 46.
Bosserolles (Charles), [581], Juge au tribunal de pre-
mière instance du département delà Seine, rue Urroi-
sier, n? 13.
BossiERRE (Edmond, baron de), [607], G. 0. ^, ancien
ambassadeur, rue de Lille, n<» 84.
GABAirr atné (Marie-Thomas-Joacbim) ^ [287], ancien
magistrat, avocat à la Cour impériale de Paris, me
Duphot, n' 10.
Gabarrus, [935], sous-préfet à Argentan (Orne).
Gailleox (Alpbonse de), [464], 0. ^, rue Laffitte, n«49.
Gamdiâ (Mario de), [658], rue Neuve-des-Mathurins,
n" 17 ; corresp., M. Martini, à BatignoUes, rue Trezel,
nM4.
Canel (A.), [293], à Pont-Audemer (Eure); correspond.,
M. Dumoulin, libraire, quai des Augustins, n" 13.
Garlibr (Jean-4oseph), [944], ancien agent de change à
Duokerque, à Paris, rue des Martyrs, n" 47.
Gartwrigt (William), [951], rue Roquépine, n*" 5.
Gasenave, [666], ij^, conseiller i la Gour impériale di
Paris, rue Bellechasse, n" 11.
Gastries (duc de), [890], rue de Yarennes, n» 72.
Gaughois-Lemaire , [957], ^, chef aux Archives de
l'Empire, rue Geoffroy-Lasnier, n"* 22.
Caochy (Eugèpe), [794], O.iR», ancien garde desArchlvei
de la Chambre des Pairs, rue de Toumon, ii<» 12.
Caumont (de), [132] , 0. ^, correspondant de Tlnstitut,
secrétaire {lonoraire de la Société des Antiquaires dt
Normandie, k Caen (Galvados)^
DK LA SOGliTi. XLT
GiTEOL (de), [178], i}S«, à Gompiègne (Oise); corresp.,
M. Potier, libraire, quai Malaquads, n" 9.
CHAraiLLAN (Gliarles-Fortuné-Jales Guigdes de Mo-
RETON , comte de) , [252] , ^, chef d'escadron , rue
de la VOle-l'ÉTêque, n« 45.
Ghabmllah (Alfred-Philibert-Yictor Goigues de More-
ton, marqub de), [356] y rue de FUniversité, n» 7â.
Ghampagrt (Franc, comte de), [691], quai Malaquais,
!!• 19.
GHAMTéRAC (marquis de), [908] , rue Bellecliasse, no 17.
Gbasles (Ad.) , [469] , ^, ancien maire de Cliartres ;
membre da conseil général du département d'Eure-et-
Loir ; à Paris, rue de Londres, n*> 52.
Ghadffoiir (Ignace), [374], avocat à Golmar (Haut-
Rhin), me des Biés.
Ghazbllss (Léon de), [197], député au Gorps législatif,
maire de Qermont-Ferrand (Puy-de-Dôme ] ; corres-
pondant, M. Léon Laguerre, avocat, rue Neuve-
des-Mathurins, n* 10.
Ghedeau, [771], avoué à Saumur (Maine-et-Loire) ; cor-
resp., M. Dumoulin, libraire, quai des Augustins, n<> 13
. Chérest (Aimé), [968] , membre du Gonseil général de
TYonne, à Auxerre; corresp., M. Achille Poulin, rue
Bonaparte, n<> 30.
Gh^oel (A.), [786], iji^, professeur d'histoire & TÉcole
normale, rue Royer-Gollard, n" 24.
Cbevreol (Henri), [819], ancien magistrat, rue Guvier,
n»57.
Chdhieul (comtesse de), [888], rue de TUniversité ,
ii'»59.
Clêiekt (baron), [996], ^, ancien ptèleV^ t\ifc^^aw^-
parie, a' 29.
e
XLVI LISTB Des MEMBRES
Clermomt-Tonnerre (vicomtesse de) , [919] , rue Ât
Lille, n» 119.
GoBiANGHi(le chevalier G.), [â64], attaclié à l'ambassade
de Sardaigoe, place de la Madeleine, n"* 13.
CoNTENCiN (de), [636], 0. iRj, directeur des cultes au
ministère deTIttstruction publl(]ue, rue Las-Cases, n'' 8.
CoNTi, [929], #, conseiller d'État, rue du Colysée, n» 19.
GoRNUDET (Alfred, Yicomte), [837], 0. ^, membre da
conseil général de la Creuse ; à Paris , rue de Gre-
nelle-Saint-Germain, n*> 88.
Cos2fAc(Jule8^ comte DE),f717],ruederUniversité, n* IG.
GouRCT (Alfred de), [697], rue Richelieu, n» 87.
CoussEHAKER (de), f^ô?], ^, juge BU tribunal de pre-
mière instance de Lille, membre da Conseil gënëral
du département du Nord, à Dunkerque; corresp. de
rinstitut ; corresp., M* Gariier, rue des Martyrs, n'47.
Grapelet (Charles), [399], rue NeuTe-dès-Mathurins,
n''98.
Croze (Gustave, baron de), [863], rue du Cherche-Midi,
n« 15.
Groze (Charles-Louis-Ëmile-JulesDE), [793], rue du
Cherche-Midi, n« 15.
Cruigb (rabbé P.), [802], supérieur de rinstltutioh ec-
clésiastique des Carmes, me de Yaugirard, n" 70.
CuNiN^îiifDAiNE (Charles), [154], G. 0. d^, manufac-
turier, à Sedan (Ardennes).
CoRiAL (comte), [47], G. 0. d^, sénateur, à Alençon
(Orne); à Paris, avenue des Champs-Elysées, ii<* 122.
Bard (Camille), [653], avocat à la Cour impériale de
Paris, rue Saint-Lasare, n? 108.
Darrigau, [993], G. 0. dft, conseiller d'État, Intendant
DE LA SOCIÉTÉ. XLYII
général^ inspecteur, directeor de TadmiDistration gé-
nérale de la guerre, rue de Grenelle-Saint-GemiadD ,
n«>67.
Daru (Charles, baron), fd41] , rue Neuye-des-Bons-
Enfants, n" 25.
Datebme, [994], ^, maître des requêtes, sousgouTer-
nenr du crédit foncier, rue Neuve-Saint-Aagustin,
n«42*
Datid, [985] , auditeur au conseil d'État, rue de l'Uni-
versité, n» 29-
Dàvid (Paul-J.), [319], ^^ me de Sèvres, n* 19.
De Bobe (Ghariefr-PUlippe-Âlbert], [668], adjoint du
maire de la ville de Moulins (Allier); corresp., M. Du-
moulin, libraire, quai des Augustins, n<* 13.
DEPaâiERT (Gh.) , [866] , membre du conseil de la So-
ciété asiatique, rue Bonaparte, n" 11.
Delaistre (Gustave), [974] , propriétaire , rue Beauvoi-
sine, à Rouen; corresp., M. Boulatignier.
OELALàiN (Jules), [702], imprimeur-libraire de TTIniver-
site, rue des Matburins-Saint-Jacqucs , n" 5.
Oelaroque, [879], libraire, quai Voltaire, n* 21.
DcL^CLUZE ( Étienne-Jean ) , [524] , >^ , rue Cliaba-
nais, n* 1.
Delessert (François) , [277] , 0. ift , rue Montmartre ,
n* 172.
Deusle (Léopotd), [816], membre de l'Institut, place
Lafayette, n* 20.
Delote , [645] , conservateur du Musée et de la Biblio-
thèque d'Avignon (Yauduse) ; corresp. , M. A. Ailouard,
rue Pavée-Saint-André-des-Arts, n** 3.
Dewot(P.), [624], iR5, conseiller d*État, rue de Lille,
n» 70.
/
XLVIII LISTE DES MEMBRES
Dbmjoy (Henri), [846], Juge de paix àFleurance (Gers};
corresp., M. P. Denjoy, rue de Lille, n" 70.
Des Meloizes (Eugène], [638], i)^, conservateur des
eaux et forêts, à Bourges (Cher); corresp., M. de La
Villegille , rue de Seine , n* 31.
Desnoters (Jules), [23] , ^f bibliothécaire du Muséum
d'Histoire naturelle, au Jardin des Plantes, rue Cuvier,
n" 67.
DiBON (Paul), [362] y à Louviers (Eure); corresp.,
M. de La Villegille, rue de Seine, n* 31.
DiNAUx (Arthur), [769], iR5, àMontataire (Oise)} cor-
respondant, M. Théveniu, boulevard Montmartre, n* 19.
DiONis DO Séjour , [874] , juge de paix du deuxième
arrondissement de Paris, rue Servandoni , n** 22.
DoMNADiEU (Alcide L. X.) , [551] , Duck-street Saint-
James , n* 8, Picadilly, à Londres.
DoRiA (le vicomte Arnaud), [818], correspondant, M. Le
Gras , libraire, boulevard des Capucines, n<* 27 .
DoYERGNE fils, [369], bibliothécaire houoralrc de la ville,
à Hesdin (Pas-de-Calais).
Dr.\6icsetics (Auguste], [940] , professeur d'histoire au
collège de Gap (Hautes- Alpes); corresp. à Paris,
M. Magin-Marrens, rue de la Visitation, n* 12.
Dreyss (Ch.), [852], professeur au lycée Napoléon, rue
Bonaparte, n" 31.
Drion (Charles) , [958] , président du tribunal de pre-
mière instance de Schelestadt (Bas-Rhin); corresp.»
MM. Treuttel et Wûrtz, rue de Lille, n" 19.
Dubois, [777] , professeur au collège Rollin, place de
l'Estrapade, n<> 17.
DncHATEL (le comte Tanneguy), [959], G. C. ij^, membre
de linstitut , rue de VBrennes , n<* 69.
SX LA SOdiTÉ. XLIX
DuFÀUBE (J.)i [840], !jf^y avocat, ancien ministre, rue
Pelletier, n« 30.
DuMéril (Édelestand), [872], rue Jacob, n« 21.
DoMESNiL (Jules), [725], avocat, rue Pigalle, n« 8.
Dumoulin, [636] , libraire, quai des AugusUns, n* 13.
DoPLÈs-ÂGiER (Henri) , [898] , arcblTiste-paléographe,
rue Saint-Dominique, n* 28.
Dupont (Edmond), [817], archiviste aux archives de
l^Empire, rue de Méoilmontant , n" 28.
Du Pont de Gault, [969], président du Cercle de la
rue Neuve, à Grenoble (Isère).
DuBAND (Auguste) , [689] , libraire , rue des Grès, n* 7.
DnuNn DE Lançon père, [313], ancien receveur des
finances, à Pont-à-Mousson (Meurthe); corresp.,
M. Duprat, libraire, cloître Sahit-Benoît, n* 7.
Durand de Lançon fils (Alphonse), [826], propriétaire
& Faverolles, par Valençay (Indre) ; corresp. , M. Du-
prat, libraire, cloître Saint- Benoît, n*> 7.
Duriez de Verninac, [927 J, attaché de légation, rue du
Havre, n? 2,
DuTENS (Albert) , [56] , 0. ii^ , ancien député , rue Cbau-
vean-Lagarde, n" 6.
DuvERDT (Charles), [748], avocat à la Cour impériale,
place Boyeldieu, n» 3.
Ë6GEB, [586] , ^, membre de Tlnstitut, agrégé de la
Faculté des lettres , rue Madame, n*> 45.
EsTAiNTOT (Robert, vicomte d*), [975], avocat, rue de la
Cigogne, w» 5, à Rouen (Seine-Inférieure); corresp.,
M. Boulatignier, rue de Clicliy, w 49.
IÈthiou-Péron, [953] , représentant de la maison veuve
J. Renouard , me de Toumon , n** 6.
L LISTB DKS MKliBEES
Fabre (iUlolpbe}, [930], président du tribunal civil
d'Embrun (Hautes-Alpes) ; corresp. à Paris, M. Aug.
Durand , rue des Grès , n" 7.
Fezemsac (de Montesquioo, duc de) , [572], G. G. ^, rue
d'Aslorg, n<* 31.
FiUiASSiER, [836], docteur en médecine, rue des Fossés-
Montmartre, n<* 16.
Fix (Théobald), [934], #, pour la bibliothèque du Con-
seil d'Ëtat.
Flandim [930], ^, conseiller d'État, rue du HaTre, n* 5.
Floquet, [622], >^, avocat, correspondant de l'Institut,
rue d'Anjou-Saint-Honoré, n"" 52.
FoRESTA (Achille de), [732], boulevard des Italiens, n*9*
FoucHÉ (Lucien), [224]^ à Évreux (Eure)} corresp.,
M. A. Allouard, libraire, nie Pavée-Saint-André-des-
Arts, n" 3.
FooQiJE (Victor), [785], à Chalon-sur-Saône (Saône-et-
Loire); correspondant du ministère de l'Instruction
publique et des cultes, pour les travaux historiques,
chez M. Allouard, libraire, rue Pavée-SainlrAndré-
des-Arts, n" 3.
FôORMiER, [858], à Bordeaux (Gironde) , rue Gobineau,
n" 1 ; corresp., MM. Rey et belhatte , libraires , quai
des Augustins, n<* 45.
François (A.), [868], ^, maître des requêtes au Conseil
d'État, rue Hauteville, n? 25.
Franck, [671], libraire, rue Richelieu, n* 69.
Freht, [722], 0., ^, conseiller d'État, gouverneur du
crédit foncier de France, rue Neuve-des-Capncines,
nM7.
Fresne (Marcellin de), [388], ^^ rue GaiUon, q« 8.
Frbteav de Pent (Hérode-René-Jean-Baptiste-Emma-
DE liA SOCIÉTÉ. LI
nael, baron de) , [709] , référendaire à la Cour des
comptes, me de Londres, n" 40.
Fboidefomd des Fabges fils (E.), [881], rue Penthiè?e,
n* 7.
Gamel, [948], pour la bU)liothèque de la tille de Gre-
iiid>le (Isère).
Gavcheraod (Hippolyte], [56], rue de Grenelle-Saint-
fiemainy n* 91.
GsFFMnr (A.), [797] , professeur d'histoire à la Faculté
des lettres de Bordeaux (Gironde); correspondant,
H. Dumoulin, libraire, quai des Âugustins, n" 13.
Gbhtil (Henri), [989], ingénieur des mines, rue de Su-
resnes, n* 13.
GteABDur , (903], professeur au lycée de Versailles, rue
Madame, no 4.
Gerbidon (Émile*Victor) , [810] , rue de la Pépinière,
n«130.
Gili£t, [647], Juge d'Instruction au tribunal cItII de
Nancy (Meuribe); corresp. , M. Magin-Marrens, rue
de la Visitation, n» 12.
GiNGiNS de la Sabra (F., baron de), [240], à Lausanne;
correspondant, M. Gberbuliez, rue delaMonnaie, n<* 10.
GiBADD (Paul-Émile), [569], >^, à Romans (Drôme).
Glahyille (Léonce de) , [626] , au château de VauTille,
près Pont-rËTéque (Calvados); corresp., M. Alfred de
Rolssy« me Jacob, n"* 21 .
Godard (Léon), [991], rue de Rivoli, n«.194.
GoMnu>T-MéMiL6LAiSB (le marquis de), [223], ^, à
Lille. A Paris, rue de Grenelle-Saint-Germain, n" 73.
GossB (iHppolyte), de Genète, [963]. A Paris, rue Ja-
LU LISTE DES MEMBEES
GoopiL DE Préfeln (Anatole), [923], rue de Seine,
n«41.
Goupil (Edouard), [57], il^ , maître des requêtes au
Conseil d*Ëtat, rue Laffitte, n° 47.
Grafet<ried-Villabs (baronne de), [S70], place Ven-
dôme, n* 10.
Gramgier de La Marinière (L.), [798], membre delà So-
ciété des Bibliophiles français, rue d'Amsterdam, n* 46.
Grasset (Ernest), [591], conseiller à la Ck>ur impériale
de Dijon (Gôte-d'Or); à Paris, chez H* Poiré, rue
Saint-Laxare, n" 36, cour des Trois-Frères.
Guadet , [228] , chef de renseignement i l'Institution
impériale des Jeunes- Aveugles , boulevard des Inva-
lides, n" 56.
Goerard (Mme veuve François), [967 J, à Amiens
(Somme); correspondant, M. Delorme, rue Férou ,
no 6.
Guessard (François)^ [349], ^, professeur à l'École des
Chartes, à Passy, Grande-Rue, n* 83.
GuizoT, [1] , G. C. ^, membre de t'Institut, me de la
Ville-rEvôque, n" 8.
Hachette, [885], rue Pîerre-Sarrazin, n« 14.
HAiGNERii^. (l'abbé D.), [901], archiviste de la ville de
Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) ;corresp., M. J. Le-
colTre , libraire , rue du Vieux-Colonibler, n* 29.
Hallays-Dabot, [871] , ancien chef d'institution, rue de
Vaugirard, n" 17.
Halphen (Eugène), [900], rae de la ChausséenfAntln,
n''47.
Hanqoez (Rodolphe), [990], rue de Venienil,''B* 39.
HAmoYE (Félix), [943], membre de \^^«»â«lft KxtiMok^
DE LA SOCIKTi. LUI
gique de rarrondissement d*Avesnes (Nord); cor-
respondant à Paris, M. Henri Martin, rue du Mont-
Parnasse, n<* 36.
Hargourt (Eugène-Gabriel , duc h*], [606], 0. ^, rue
Vanneau, n^ll.
Hart (William- Henry), [897], 1, Albert-Terrace , New-
Cross, à Deptford, près Londres; corresp., MM. H.
Bossange et fils , quai Voltaire, n° 25.
Hase, [26], G. ^, membre dellnstitut, conservateur de
la Bibliothèque impériale, département des manu-
scrits, rue Golbert, n* 12.
Hatzfeld (comtesse de), [855], rue de Lille, n* 78.
Hautpool (comte d'}, [925], place du Palais-Bourbon,
n" 7.
Hayard (Urbain-Charlemagne), [882], greffier de la Jus-
tice de paix, à Londinières (Seine-Inférieure), corres-
pondant , M. de Roissy, rue Jacob, n<* 21 .
Hennin, [503], ^, rue des Martyrs, n*> 23.
Bericodrt (Achmet, comte d*), [635], à Arras (Pas-
de-Galais), rue Rouville; corresp., M. Dumoulin, li-
braire, quai des Augustins, n" 13.
HouDETOT (comte n*), [869] , rue de Londres, n" 10.
HuBARD, [601], ^, juge de paix à Rouen (Seine-Infé-
rieure); corresp., M. Guillemot, libraire, quai des
Grands-Augustins, n* 19.
Ieannin (baron), [971], ^y préfet du département de
rOme, à Alençon ; corresp., M. Le Tellier de la Fosse,
me NeuTe-des-Capucines, n? 19}
JoBEz (Alphonse), [323], rue Tronchex, ti^ ^^.
hvu>4m, [834], ^, chef de âly\s\OTv ^u mVtvVaxVx^ ^«^
LIV LISTE DES MEMBRES
linstniction publique et des culles, rue N'eure-^ftj
Luxembourg, n» 21.
JozoN (Charles), [778], à Corbeil (Seine-et-Oise), à Par-i^ ^
rue Saint-Fiacre, n" 17.
JuBELiN, [806], G. 0. ^, ancien conseiller d'État, an-
cien sous-secrétaire d'État de la marine, rue d'isly,
n» 10.
Kerdrel (âudren de), [340] , rue Beaurepalre, n" 2, à
Rennes (Ille-et-Yilaine); à Paris, chex M. de Ck)urcy,
rue de Richelieu, n" 87.
Kersaint (vicomte de), [892], rue de la Ville-l*É?éque ,
n*» 26,
Kerttn de Lettenhove, [799] , ^^ à Bruges (Belgique).
Laborde (Léon, comte de), [301], 0. !^, membre de
rinstitut, directeur général des Archives de l'Empire,
rue du Paradis-du-Tempic, n*» 20.
Laboolaye (Edouard), [44ô] ,!^,avocat, membre de rinsti-
tut, professeur au Collège jde France, rue Taitbout, n" 34.
Labrouste (Alexandre) , [973] , ^ , directeur du col-
lège Sainte-Barbe, place du Panthéoil^
Lagabane (Léon), [G4]> $^ , conservateur adjoint au
département des manuscrits de la Bibliothèque im-
périale, directeur de l'École impériale des Chartes,
avei^ue des Ternes, n" 21.
La CKze (Pëdre, baron), [839], rue Saint-Dominlque-
Salnt-Germain, n"* 93.
La GiSTiRiiE (Emmanuel, prince de), [72], rue Saiot-
Florentin, n° 2; corresp., M. Durand, libraire, me
Loiiis-le-*Orand, n" U.
LAQoan-TBEHAirr (Théodore), [917], banquier, à Gler-
I
DE LA SOGliTi. LT
mont-Ferrand ( Puy- de-Dôme ) , rue Biaise - Pascal ;
corresp. à Paris , M. Paret , rue dès Portes, n<> 42.
Lagordaibe, [981], directeur de la manufacture des Go-
belins, rue Mouffetard, n" 254.
LAGoim(È. de), [724], G. if^y conseiller d'État, rue
Saint-Honoré, n» 368.
La Ferté-Meun (marquise de), [907], rue du Bac,
n«46.
Lagrange (Edouard, marquis de), [331], 0. i)is >^naiteur,
memhre de Tlostitut , rue de Grenelle-Saint-Oermain,
n^ 113.
Laguerre (Léon), [790] , avocat, rue Neuve des Mathu-
rins, Qo 10.
Labore (Charles), [279], rue de Vaugirard, n" 9.
Lahore (Mme veuve), [829], place de TÉcole, n* 1.
Lalamne (Ludovic), [822] > attaché aux travaux histo^
riques du ministère de Tlnstructlon publique^ rue
de Ck>ndé,n«20.
Lalvemaud (Auguste), [038j, archiviste , rue Gultur&-
Salnte-Gatherinc, n<* 27.
Lalot (Louis-Henri), [827], docteur en médecine « rue
de Paris, n*» 169, à BelleviUe.
Largia (Ferdinand de), [421] , à Vitré (lUe-et-Yilalne).
Langue (Augustin de), [742] , au château du Rocher,
comimuie de Mesanger, près Évron (Mayenne); cor-
resp., M. le vicomte de KerideCf rue de Grenelle-Saint-
GenBtlD, n* 76.
Laqdiuille (Edmond de), [805] , rue du Bac, n* 63.
LAioum DE GoopiGNT, [976], à Dieppe (Selne-lnfé-
riMire); corresp.. M. Alfred de Roissy, rue Jacob, n*" 21.
La Bocbefougaiild (duchesse de), [843] , rue de Va-
nanes, n^ 7.2.
l'TI LISTR DtS MEMBRES
Lascoux (Jean-Baptiste), [130], !^, conseiller à là Ciour
de cassation, rue Saint-Guiliaume, n* 14.
La Tour du Pin (marquise de), [414], rue de la Ville-
rËv6que,n«45.
Layerne (de), [876], sous-bibliothécaire à la BiUio-
tbèque du Louvre , rue de TUnlversité , n* 40.
La Villegille (Arthur de), [239], j^, secrétaire du Co-
mité de rhistoire , de la langue et des arts de France,
rue de Seine, n» 31.
Lebas (Philippe), [767], ift, pour la Bibliothèque dt
VUniversitéy à la Sorhonne, chez M. Durand, libraire,
rue des Grès, n» 7.
Lebigre-Beaurepaire , [714], notaire à Lille (Nord)
rue Nationale; corresp., M. AUouard, libraire, rue
Pavée-Saint-André-des-Arts, n» 3.
Leblanc (Paul) ^ [814], à Brioude (Haute-Loire) ; cor-
resp., M. Dumoulin, libraire, quai des Augustins,
nM3.
Lebrument, [637], libraire, à Rouen (Seine-Inférienre) ;
corresp., Mme V* Jules Renouardet Gie, rue de Tour-
non, n* 6.
Lebrun, [157], Juge de paix à Avise, près Ëpemay
(Marne); corresp., M. Laguerre, avocat, me Neave-
des-Mathurins, n? 10.
Leglerg (Alexandre), [809], 0. ^, ancien négociant, rue
de l'Université, n« 123.
Le Clerc (Victor), [396], C. ^, membre de Tlnstitut,
doyen de la Faculté des lettres, à la Sorbonne.
Lefèvre-Pontalis (Antonin), [803], docteur en droit,
auditeur au Conseil d'État, rue de Rivoli, n* 238.
Le Glay, [74],>^et de Tordre de Léopold, conservateur
général des Archives du département du Nord, à Lille;
DE LA SOGIIÊTK. LVII
correspondant, Mme V* Jules Renouard, libraire, rue
de Toumon, n* 6.
Legocvé, (Ernest) [783J, ^, membre de l'Institut, rue
Saint-Marc, n* 14.
Lemaire (P. Âug.), [75], ii^, professeur de rhétorique au
lycée Bonaparte, rue des Quatre-Fils, n*> 16.
Lemarié, [D32], auditeur de première classe au Conseil
d'Ëtat,rue Neu?e-de-rUniversité , n« 10.
Lehercier (Anatole, vicomte), [766], député au Corps
législatif, quai Voltaire, n» 2â.
Lemorhant (Charles), [30], 0. ^^ membre de Tlastitut,
conservateur de la Bibliothèque impériale, départe-
ment des médailles , professeur au Collège de France,
rue Madame, n« 32.
Le Prévost (Auguste), [181], 0. ^, membre de Tlustitut,
àBemay (Eure); à Paris, rue Jacob, n» 44; corresp.,
M. de Bonis, rue Saint-Louis, n" 44.
Leroux (Alphonse), [754], notaire honoraire, rue Laf>
fitte , n« 5.
Le Roux DE LiNCT, [76], ij^, rue du Bac, passage Sainte-
Marie, n« 11 his.
Le Rot, [962], membre de la Société des antiquaires
de Normandie, etc., maître de peosion à Cany
(Seine-Inférienre) ; corresp. Mme veuve J. Renouard ,
libraire, rue de Tournon, n*> 6.
Lestang (Gustave de), £91 11, ancien officier de marine,
meTaitboutyDog.
Le Tellier de la Fosse, [972], ^^ ancien conseiller de
préfecture , chef du personnel au Crédit foncier, rue
Neuve-dès-Capudnes, n* 19.
Levesque, [752], ancien notaire, maire de Mantes (Seine-
et-Oiae) ; corr., à Paris, BL de Roissy, rue Jacob^ n" 21 .
f
LVIII LISTE DES M&UBRBS
Leviez, [982] , maître des reqoôtes au Conseil d'Éut,
commissaire du gouvernement , rue Casimir^Périer,
n» 3.
L'Herviluebs (Edmond de), [891], rae de Vaogirard,
n« 45.
LoRiN (Ant), [886], rue du Bac, n* 77.
LoovANCouR [804], ancien notaire à Chartres (Ëure^t-
Loir] ; corresp., M. Albert Huet, ruoSaiut-Rocb>Ji*25.
LoDVRiER DE LàJOLAis (A.)i 1859], attaclié au ministère
des aCTaires étrangères, rue Neuve^int-Augnstfn,
n» 11.
LuTNES (d'Albert, duc de], [413], d$, membre de l'In-
stitut, rue Saint-Dominique, n** 31.
LuzARCHE (Victor), [675], conservateur honoraire de la
bibliothèque de Tours (Indre-et-Loire); corresp.,
M« Potier, libraire , quai MalaquaiSy n" 9.
MkCÉ (Anlonin), [712], profcsseor d'histoire à laFacnlttf
des lettres de Grenoble (Isère).
Mackbnsie (Jobn-Whiteford), [332], esq. à Edimbourg^
19, Scolland-street ; corresp., &DI. Pierre Barttaès et
Compagnie, libraires, rue de Vemeuil, n* 5.
Magin-Marrehs (Alfred), [390], e^, recteur honoraire; Uk
specteur général de l'histruclion publique , rue de la-
Visitation, n« 12.
Magnuk (Charles), [28], 0. ^, membre de l'Institut, cou-'
servatcur de la Bibliothèque impériale, département
des imprimés, rue Richelieu, n° 47.
Maillé (duc de), [914], rue de Lille, n« 119.
Mailly (comte de), [500], me de l'Univerrité, n* 53 ;
corresp., IL Dosseur, me Taramie, n* 21.
Malevilb (Léon de) , [492] , iN( , à Sabit-Maorin» par Gre-
DE liA soci:éTé. LIX
qade (l>aQde8] ; coiresp., M. Caritan, rue HauteYille,
n»26.
Marcel (Léopold), [964], ^, notaire honoraire à Lou-
▼iers (Eure); corresp., M.- Julien, libraire, rue de
rËperon, n* 9p
Mamvegat (Paul), [448] > à Angers (Maine-et-Loire),
bouleYard de Saumur, n* 10; corresp., M. Ttiomas
Am«oIdet, rue des Saints-Pères, n° 3.
JUarcili^t (de), [774] > juge suppléant au tribunal de
première instance de Bar-sur-Aube (Aube); corresp. ,
M. Simon, rue de Mulhouse, n° 9.
Marguerie, [937], ^, chef du contentieux des communes
au ministère de l'Intérieur, rue de Lille , n" 37.
HàRiNtDAR^EL, [26&] , rue Blanche, n« 40.
Marion, [456], rue Godot-Mauroy, n* 39.
Marnisr [720], bibliothécaire à la Bibliothèque de Tordre
des avocats. Pour la Bibliothèque, au palais de
justice.
Hàrquiset^ [835], à Fontaine-Iez-Luxeuil (Haute-Saône) ;
corresp.^ M. Oscar de Watteville, boulevard de la Ma-
deleine, n** 17.
Martin (Benri), [457], rue du Mont-Parnasse, n" 36.
Martin-Fov tris (Paul) ^ [854] , propriétaire à Authon
(Eure-et-Loir) ; corresp., M. J. Desnoyers, rue Cuvier,
Martt-Layeacx (Charles), [780], licencié es lettres,
wcieo élève. de r£cole de^ chartes, rue Sainte-Anne,
n*49.
Mascré^ [912], quai des Gélestins, n° 10.
Mas-Latbis (Louis de), [289], ^^ chef de section aux
archives de l'Empire» rue Neuvé-des-Pelits-Champs,
noAO
i.\ LISTE DKS MEMBEKS
Maufras, [758], bibliothécaire du coUége Rollin , rue
des Postes , n* 42 , pour le collège.
MaurenOv [98S], i)^, ancien agent de change, me de
Tivoli, n» 9.
BIeaux (vicomte de], [889] , à Montbrison (Loire); cor-
respondant , M. Ch. Douniol, libraire, rue de Tour-
non, n» 29.
Mélicocq (de Lapons, baron de], [553], à Raismes
(Nord), corr., M. Derache, libraire, nieduBouloy, n*7.
MéLioT (Jules), [903J, professeur au lycée Louis le
Grand , rue RoyeM^ollard , n^ 4.
Merilhoo (Francis), [833] ; corresp., H. Gbaballle, me
de l'Est, n» 35.
Mérimée (Prospcr), [162], ^, sénateur^ membre de
l'Institut, rue de Lille, n*52.
Merlemont (de), [649] , au château de Merlemont, par
Beauvais (Oise) ; à Paris, rue de Verneuil, n<» 47.
Meunier (Francis), [960], docteur es lettres, rue d'En-
fer, n° 59.
Méyil (Charles-Sainte-Marie-Henri), [651] , ancien élève
de rÉcole des Chartes, rue Saint-Florentin, n* 14.
MiGNET, [16], C. ^^ membre de l'Institut, secrétaire pe^
pétuel de l'Académie des sciences morales et politiques,
rue Notre-Dame-dc-Lorette, n* 18.
MiNORET-ÂUBÉ (Camille), [875], avocat, rue des Trols-
Pavillons, n* 1.
MiREPOix (Mme de Montmorenci-Laval, duchesse douai-
rière de), [813], représenté par M. Richard, rue de
Varennes, n" 17.
BIoiGNON (Alix-Jérôme) , [821] , ^, substitut du procu*
reur général près la Cour impériale, rue des Pyra-
mides, w 5.
DE LA SOCliTÉ. LXI
MoiNERT , [708] , $, ancien président du tribunal de
Commerce, cloître Saint-Merry, n<> 18.
MoiSMONT (Àmédée Beautaklet de), [583] , ^^ rue de
Gondé, n° 24.
MoNMERQinS(DE), [17], 0. iK(, membre de l'Institut, con-
seiller honoraire à la Cour impériale de Paris, rue
Saint-Louis au Marais, n° 33.
MoNTALEMBERT (Gbarles, comte de), [129], membre de
l'Institut, rue du Bac, n* 40.
Mourre (lj[aric-Vincent) , [782] , ^, conseiller à la Cour
impériale de Paris, rue NeuYe-Saint-Paul, n** 15.
MooT (de), [970], rue Goquillère, n« 12.
Mdteau (Gbarles), [906] , juge au tribunal de première
instance , à Dijon (Gôte-d'Or) ; corresp., M. V. Goliin,
sous-cbef au ministère des finances, rue Mondovi,
n»7.
Nada^lao ( le marquis de ) , [864] , rue d*Anjou-Saint-
Honoré, n« 12.
Nadaud, [360], 0. ^y premier président honoraire de
la Gour impériale de Grenoble, à Gharvieux, par Pont-
de-Gherul (Isère); corresp., M. Nadaud, à Paris, rue
de Yerneuil, n" 40.
Mahteoil (de), [838], référendaire à la Gour des
comptes, rue de Varennes, n? 82.
I^AUDET, [486] , G. ^f membre de l'Institut, secrétaire
perpétuel de TÂcadémie des inscriptions et belles-
lettres, rue Mon^Thabor, n« 40.
Neoyille (Louis de), [D13], à Livarot (Galvados); cor-
respé à Paris, M. Âug. Durand, rue des Grès, n" 7.
Nete, [812], bibliothécaire de l'université de Louvain ;
corresp., M. Aug. Durand, libraire, rue dès Grès, w* "V.
LXU LISTE DES MEMBRES
NiCAB» (Pol), [28$], lue de Sèvres, n» 38.
NiGON DE Bertt, [150], #, chef de dlfision au mi-
nlMère de riostruction publique et des cultes, rue Ja-
cob, n« 52.
NiSARD (Désiré), [4â9], 0. ^, membre de rinstitiit, di-
recteur de rËeole normale supérieure, rue dlJlm,
n»45.
NoAiLLES (Paul, duc de), [343] , membre de l'Institut,
rue de Lille, n* 66.
NoGEMT (ficomte de), [371], rue Barouillère, n* 16.
OzERAT, [285] , à Bouillon (Belgique); corresp., M. Gao-
bert, ancien greller de la justice de paix , à Gourbe-
vole.
Pabst-Gloxin , [926] , avocat à la cour impériale de
Colmar (Haut-Rhin); corresp. à Paris» MM. Schuk
et Thuillié, libraires, rue de Srîne, n« 12.
Paillet (Eugène), [928], rue Louis-Ie-Grand, n« 18.
Paravet (Charles), [588], 0. ^, ancien conseiller d'État,,
rue des Petites-Écuries, n« 44.
Pareht de Rosan (Charles-Félix) , [816] , k VersalUes^
(Seine-et-Oise), rue d'Anjou, n? 2.
Paret (Victor), [605], préfet général des études au col-
lège Rollin, rue des Postes, n°42.
PASQmER (duc), [3], G. C. !f^^ meaBi>re de rinstitut^ nie-
Royale-Saint-Honoré, n*> 20.
Pasquier (Louis), [915], conseiller à la Cour impériale*
de Paris, rue Jacob , n* 48.
Passt (Antoine), [238], 0. ^^ anden sous-secrétalre
d'État an ministère de l'Intérieur, rue Pigale, n* 6.
Patin (Banri), [633], 0. j^, membre de l'Institut, profes-
HK la SOdÉTÈ. LXIII
Mur de Httërature latine à la facalté des lettres, rue
Cassette, n" 15.
Paulin (le cokmel Charles ), [955J, iflT, rue Victor Du-
nay, n* 17, à Dijon (Gôte-d'Or) ; corresp. à Paris, M... .
Pblet (baron) , [161] , G. G. ^, sénateur, membre de
rinstUut, général de division, ancien directeur du
Dépôt de la guerre, rue de l'Université, n" 80.
Pépin le Cli^eob (Éiuiie)^ [787], directeur de la Société
d'assurances mutuelles Immobilières de Paris, rue
GreffuUie, n"* &.
Pebrot de Chasclle (vicomte), [643] , à Maisunneuvc
(Côtc-d'Or)i à Paris, avenue des Champs-Elysées,
n« l«.
Pebrot d'Estiyareilles , [772]> ancien inspecteur gé-
néral des lignes télégraphiques, rue de Bourgogne,
n» 50. '
Picard (Alexandre), [924], rue Sainte-Anne, n** 18.
PiLLET-WiLL (comte), [402], 0. ^, régent de la Banque
de France, rue de la Chaussée>d'Antin, n** 70.
Plns-Montbrun (marquis de), [884], maire de Castera-
Yerduxan (Gers), à Toulouse, rue des Uenforts, n° 10 ;
corresp., M. Dumoulin, libraire, quai des Augustins,
n« 13.
Pisançon (Qaude-Henri de la Croix de Chevrière,
marquis de), [566], au château de Pisançon , par
Bourg de Péage (Drôme) ; à Paris , rue Neuve-Saint-
Augustin, n° 48.
PoDENAS (Louis, comte de), [946], hôtel Belfort, rue
de la Madeleine, n°* 36 et 38.
POET d'Ayant (F.), [84], à Maillezais (Vendée).
Poss-Rennepont (comte de), [983], auditeur de i*"* classe
au Conseil d'État, rue Hoyalc-Saint Honoré, n» 9.
LXIV LISTE DES MEMBRES
PORTAL (Frédéric), [284] , ijjj, rue d'Anjou-Saint-flo-
uoré, n" 8.
pRioux (Stanislas), [719], quai des Augustins, n** 47.
i^UYMAiGRE (Théodore, comte de), [687], au ch&leau
d'Inglanges, par Metzerwisse (Moselle); corresp.,
M. Derache, libraire, rue du Bouloy, n« 7.
QuiCHERAT (Jules), [44S] , ^, professeur à l'École des
Chartes, rue Voltaire, n*> 9.
Raginet, [952], avoué, rue Pavée-Saint-André, n» 14.
Rapetti, [918], iR, rue de Valois, uo i.
Ratbert (Edine-Jacques-Benott), [546], ^, bibliothé-
caire au Louvre, rue Jacob, n<> 30.
Ratzen, [654] , conseiller de la bibliothèque de l'Uni-
versité de Kiel;corresp., M. Franck, libraire, rue
Richelieu , n» 69.
Ravenel, [124], ^, conservateur sous-directeur de la Bi-
bliothèque impériale, département des imprimés, cartes
et collections géographiques, rue Golbert, n* 12.
Reao (Charles), [877], secrétaire du conseil central
des églises réformées de France , président de la
Société de l'histoire du protestantisme français , rue
Cuvier, n" 33.
Réalier-Dumas, [986], auditeur au Conseil d'État, rue
Neuve-des-Mathurins, n" 49.
Reiset (comte de), [655], 0. #, ministre plénipoten-
tiaire de France, rue d'Amsterdam, n» 35 his.
Renard (B.), [424], général-major au corps d'état-ma-
jor de l'armée belge , aide de camp du roi des Belges,
à Bruxelles; corresp., Mme V«Oohin, rue des Fossés-
du-TempIe, n" 40.
DE LA sociér^. LXV
RiGHEMOirr (licoaite de)/ [965], rue du Cherche-Midi,
n«23.
BoissT (Alfred de) , [t6S],^y rue Jacob, d* 21.
RoLLE (Hippolyte), [135], j)f5, bibliothécaire de la ville de
Paris, pour la Bibliothèque, à l'Hôtel de ville , rue
Lobau.
RossET (Henri), [796] , ancien conseiller de la préfecture
de l'Eure, boulevard Bonne-Nouvelle, n* 18.
Rothschild (James, baron de), [949], G. 0. ^, con-
sul général d'Autriche, rue Laflltte , n" 19 ; corresp.,
M. Durand jeune , libraire , rue Louis-le-Grand ,
n» 11.
RouARD, [687], j)f5, bibliothécaire de la ville d'Aix
(Bouches-du-RhOné); pourra Bihlioihèque; corresp.
M. Techener, libraire, rue de l' Arbre-Sec , n" 52.
Roussel (Jules), [590], rue du Faubourg-Poissonnière,
n«52.
Rots (marquis de), [920], rue du Bac, n* 93.
Sact (de), [33], ^, membre de l'Institut, conservateur -
administrateur de la bibliothèque Mazarine, pour la
Bibliothèque, quai de Gonti, n"" 21 et 23.
Saimt-Priest (George» comte de), [841], avenue Mon-
taigne, n<> 30.
SAmT-SsiNE (marquis de), [905], à Dijon (Côte-d'Or);
à Paris , rue de Vaugirard , n» 63.
Scheler (S.), [643], bibliothécaire du roi des Belges,
à Bruxelles; corresp., M. Hauser, marchand d'es-
tampes, boulevard des Italiens, n* 11.
Schweitzer (baron de), [896] , ministre plénipoten-
tiaire de Bade , rue Joubert , n<> 17.
ScLOBAS (Mme), [801], directrice des études de la maison
LXVI LISTB DBS MEMBRES
impériale d'éducation de ia Légion d'iiooneur à S«nt-
Denis; corresp. , M. Magin-Marrens , rue de la Visi-
tation, n« 12.
Sraicvoii (Ernest), [426], avocat, à Neufcliâtel (Seine-
Inférieure); corresp^ ÂL Alfred de Roissy, rue Jacob,
n« 21.
SiLTESTBE DE Chànteloup, [113], 0. ^, cooselller à la
Cour de cassation, rue de Lille, n« 30.
SmoNNET (Jules), [898], substitut du procureur impé-
rial, à Dijon (Côle-d'Or); corresp. à Paris, M. Ana-
tole Groyer, rue de la Victoire, n* 43.
Singer (Alexandre), [978], ancien agent de change, qui
Malaquais, n* 17.
SoHiER, [657], à Mantes (Seine-et-Oise) ; correspondant,
M. iUfred de Roissy, rue Jacob, n* 31.
SoLUCOFFHC, [995], ^, rue de Glicby, n* 28.
SoREL (Alexandre) , [942] , avocat à la Cour impériale,
rue des Grands -Augustins, n* 19.
SouLTRAiT ( le comte George de ] , [525] , membre non
résident du Comité de la langue, de l'histoire et des
arts, au ministère de rinstruction publique, à Toury
par Dornès (Nièvre) ; corresp., M. Julien , libraire ,
rue de l'Éperon , n** 9.
SoTER-WiLLEMET , [850] , bibliothécaire de la ville de
Nancy, à Nancy (Meurthe); corresp., M. Emile Mel^
lier, libraire, rue Pavée-Saint-André-des-Arts ^ a** 17.
Taillandier (A. H.), [9i^, $, conseilier à la Cour de
cassation, rue de l'Université, n* 8.
Tardé des Sadlons, [984], auditeur au Conseil d*ËUt ,
rue Neuve-des-Petits-Chaoïps, n* 101.
Tardibu (iulesX [862], libraire, rue de TonrooD, n« 13.
DE lA SOGIÉTIÎ. LXVII
Tardif, [225]» #, conseiller à la Cour impériale de Paris,
rue de Boteirgogne, n*> 19.
Tempier, [678], avoué, membre de l'Académie de Mar-
seille (Bouches^u-Rhône).
TERifiER (Edouard), [713], à Clermont-Ferrând (Puy-de-
Dôme); corresp., M. Bellaguet, rue Cassette, n°23.
Terrebasse (Âlfirdd de), [119], au Péage de Roussillon
(Isère); corresp., M. Teclicner, libraire, rue de
l'Arbre-Sec, n» 52.
Teulet (Alexandre), [19], ^y archiviste aux Archives
de l'Empire, rue Saint-André-des-Arts, n° GO.
TeuLet (Auguste), [354], avocat à la Cour impériale de
Paris, rue de Toumon, n» 27.
Thibrs (A.), [2], G. O. ^, membre de TlnsUtut, rue
Notre-Dame-de-Lorette, n* 27.
TamioN, [662], notaire, à Thionville (Moselle); corresp.,
M. Tbirion, rue des Moulins, n'' 32.
Thoovenin, [350] , ijjî , rue Crussol, n» 5.
TocooEviLLE (Alexis de), [954], ^î» membre de l'Insti-
tut, au château de Tocqueville, par Saint-Pierre-
Ëglise (Manche).
TouLMON (Eugène de), [776], rue des Saints-Pères,
ÏRACY (Victor, vicomte de), [449] , 0. eR , ancien mi-
I nlstre de la marine, rue d'Anjou-Saint-Honoré, n» 48.
I Tripier (le général), [966], C. ^ , membre du comité
des fortifications, rue d'Anjou-Saint-Honoré, n** 52.
TrrrACRE (Aristide), [352] , avocat, à Beuzeville (Eure);
corresp., H. Toulon, rue Madame, n" 46.
Vallée (Oscar de), [947], avocat général à la Cour im-
périale de Paris, rue Godot-de-Mauroy, n? 35.
LXVUt LISTE DES MEMBRES
Yallentin ( Ludovic-Edouard ) , [SU], juge suppléât
à Montélimart (Drôme); correspondant, M. Brun
Meyney, rue de Rivoli, n° 46.
Vallet de YiRi ville [620] y professeur adjoint à l'Ëool
des Chartes, boulevard Beaumarchais, n"* 96*
Valton (J.), [960], rue Taitbout, n» 36.
Vandermarq, [828], 0. ^, rue de Lille, n® 76.
Vendeuvre (Gabriel de), [452] , rue Neuve<de&-Mathu
rins, n° 24.
Yamey(A. E.), [775], avocat, rue Neuve-du-Luxembourfl
n« 47.
YATraESNiL (Henri de] , [109] , .0. ^ , rue Saint-Do
minique, n** 11.
Yatrt (Alphée de), [480] , ^, rue Notre-Dame-de-Lc
rette, n« 20.
Yaugelles (Boulard de), [860], rue de Lille, n* 55.
Yaufreland (Ludovic, vicomte de), [434], ^, avenue d(
Champs-Elysées, n*' 18.
YiBRATE (Paul, marquis de), [471], rue de Varcnnei
n«56.
YiEiLLARD, (956), e^, bibliothécaire du Sénat, pour l
Bibliothèque,
Viel-Castel (Horace, comte de), [650], conservaleii
du Musée des Souverains au Louvre, au Louvre.
Yiel-Castel (Louis de), [656], sous-directeur des aflàin
politiques au ministère des Affaires étrangères, rue d
l'Université, n« 108.
YiLLEMAiN ( Abel-François ) , [518], G. 0. ^, membr
de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie fran
cuise, quai de Conti, n*" 21.
YiTET (Ludovic), [20], 0. ^, membre de l'Institut, m
Barbet de Jouy, n** 9.
GoNAiiTiuT (Marie-Loois), [684J, rédacteur en
de VÉeho de l'ùite, à Gompiègne (Oise).
r ^fatalis de), [243], !fi, membre de rinstitut,
sTfateor flous-directeur de la Mbliotlièque im<
le, d4[Murtcment des manuscrits, chartes et di-
es, rue Baise, n* 14, à Passy.
nacR(Gliarles), [987], auditeur au Conseil d'ËUt,
teint-Georges, n* 52.
fiLLB (Oscar de), [830], rue de la Yllle-l'ËTéque,
. [832], professeur d'histoire au lycée Bonaparte,
llanmartin, n« 65.
(Jean, baron de), [461 J, correspondant de
itut , rue du Faubourg-Saint-Honoré, n« 52.
tXX BIBLIOTHEQUES.
BIBUOTHÈQUES.
De la Couronne. Compiègne, Fontainebleau, le Louvre,
Saint- Cloud^ Versailles [M. Barbier, n"* 595-599].
Aix (de la vUle tf) [M. Rouabd, n^ 68T].
AVOCATS (de Tordre des], à Paris [M. Marnier, n* 720}.
Conseil d'État (du) [M. Théobald Fix, n» 934].
Grenoble (de la ville de] [M. Gariel, n** 948].
Légion d'Honnecr (de la maison impériale de la}^
Saint-Denis [Mme Sclobas, n» 801].
Mazarine [M. DE Sagt, n* 33].
Nancy (de la ville de] [M. Soter-Willehet, n* é50]<
Paris (de la ville de) [M. Rolle, o» 135].
Rollin (du collège) [M. Macfras, n» 758].
Sénat (du) [M. Vieillard, n» 956].
Sorbonne (de la) [M. Lebas , n" 767].
BIBUOTHÈQUES ÉTRANGÈRES.
Belges (du roi des) [M. Scheler, n° 543].
Hambourg (de la ville de) [M. Petersen, n"" 873].
/
Â
socjÉris GOULBaroRDAims. lxxi
SOaiiTËS CORRESPONDANTES DE LA SOQËTË DE
L'HISTOIRE DE FRANGE.
m FBAifcat.
AcAuteiE d' Armas.
AcADiteiE DES Sciences de Gaen.
Académie des Sciences de Dijon.
Académie de Reims.
Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de
Rouen.
Athénée on Bbautaisis, à Beanvais.
Commission historique do département du Nord, à
LiUe.
Soctf TÉ Académique du Put.
Société Archéologique oe l'Orléanais , à Orléans.
Société Archéologique oe Montpellier.
Société Archéologique de Ramrouillet.
Société Archéologique de Touraine , à Tours.
Société Archéologique du midi de la France , à Tou-
louse.
Société Archéologique et Historique du Limousin , à
Limoges.
Société d'Agriculture de l'Aure , à Troyes.
Société d'Agriculture , Sciences et Arts du départe-
ment DU Nord, à Douai.
SoatfTÉ d'Agriculture, Sciences et Belles-Lettres
DU département de l'Eure , à Ëvreux.
Société d'Émulation de l'Allier, à Moulins.
^CIÉTÉ de l'histoire DU PROTESTANTISME FRANÇAIS, à
Paris.
LXXII SOCïltriS CORRESPO?tDANTES.
Société de Statistique du département des Deux-
Sèyres , à Niort.
Société des Antiquaires de la Morinie, à Saint-Omer.
Société des antiquaires de l'Ouest , à Poitiers.
Société des Antiquaires de Normandie , à Gaen.
Société des Antiquaires de Picardie , à Amiens.
Société des Sciences, Arts et Belles-Lettres de
Saint-Quentin.
Société des Sciences et Arts de la Vendée.
Société Dunkerquoise , à Dunkerqoe.
Société française pour la conservation des monu-
ments , à Gaen.
Société impériale des Antiquaires de France, à Paris.
Société industrielle d'Angers.
EN PATS ÉTRANGERS.
Académie D'IiisTOiRE et Arts de Liège, Belgique.
Académie des Sciences de Batière, à Munich.
Académie royale d'Histoire de BIadrid.
Académie royale des Sciences de Belgique, à Bruxelles.
Commission historique du Piémont, à Turin.
Institut historique de Rio-Janeiro , Brésil.
Société centrale historique de Suisse , à Baie.
Société des Antiquaires du Nord , à Copenhague.
Société d'histoire de la Suisse Romane , à Lausanne-
SoaÉTÉ historique de Bamberg.
Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève.
Société historique de Pensylyanie, à Philadelphie.
Société historique et uttéràhie de Tournât.
Université de Kiel.
àaaocsàs GOAiBSPOinuNTs. lxxui
ASSOCIÉS CORRESPONDANTS.
BoEiiMEi (J. F.)« conser? atenr des Ârchires, à Francfort-
sor-le-Meiii.
Gàchabd, directeur général des Archives de Belgique.
Pertz, conseiTtteiir de la Bibliothèque royale, à Berlin.
RAUHn (di), professeur à l'Université de Berlin.
VARNioENiGf professenr de droit, à Fribourg.
ni.
I
LISTE
ors
MEMBRES DU CONSEIL IVADMINISTRATK
avec l'indication des années oh cessent leurs fon(
1859.
1860.
Aldl*
HM.
1
BOCLATIGNIER.
Bellagdet.
GUADET.
Beugnot.
Laborde (de).
BORDIER.
La Y1LLEGIM.E (de).
BoiiDis (de).
Leclerc.
Delisle.
MONHERQUÉ (de).
Gdessard.
Passt.
Le Prévost.
Rayenél.
Luvnes (de).
Roissr (de).
Magnin.
Waillt (de).
Montalehbert (de).
1861.
1862.
Baramte (de).
Bouvier.
Ohabrillan (de).
GnizoT.
Oréruel.
Hase.
Desmoters.
Lenormant.
Lacabane.
Naddet.
Lasgoux.
Pasquier.
Marion.
QUICHEE.VT.
Mas-Latrie (de).
Taillandier»
MiGNET.
Teulet.
TmERS.
VITE-P.
LISTE DBS MEXBRBS DU CONSEIL. LXXT
Comité de publication,
MM. Ratenel, président,
Magnin.
Lenormant (Charles).
L. Delisle.
Comité de l'ÀnniMire.
VM. jy^LiSLE^ président.
Ghérosl. I
MàRION.
Desnoters (Jules).
Comité dee fonds.
MM. De La Villegille, président,
Bellaguet.
De Bodis
boolatîgnier.
\
LXXVI BUESAU DE LA SOCIÉTÉ.
BUREAU D£ LA SOCIÉTÉ
HOMME EN 1858.
PrésidefU honoraire, MM
Président De Barante.
Viee-PrésidenU,... {Ï^'l^s.
Secrétaire, Desnoters (Jules).
Secrétaire Adjoint» • Teulet (Alexandre).
Àrchiviste-Tréiorier, Bouvier (Âmédé).
Censeurs.
MM. A. DuTEMs, Bocquet.
TABLEAU DES SEANCES
LA SOCBÊTË DE L'HISTOIRE DE FRANGE
PENDAHT L'aMN<E 1869.
lyier. Férrier. Mars. Avril. Mai. Juin.
4 1 4 S; 26 3 7
ilet. Août. Septembre. Octobre. Novembre. Décembre.
5 2 » 4 8 6
Le Conseil d'administration de la Société se réunit
la Bibliothèque impériale, à trois lieures, le premier
irdi de chaque mois; tous les membres de la Société
it le droit d'y assister.
La séance extraordinaire du 26 avril est destinée à
Ler le choix des lectures pour l'Assemblée générale.
La séance du 3 mai est celle de l'Assemblée générale
i la Société. Elle se tient dans la salle de l'École des
tiaries, aux Archives impériales.
LISTE
DBS OUYRAGBS PUBLIÉS PÀB LA SOCIÉTt,
DEPUIS SA FORDATION XN 1834 ;
A PARIS,
CHEZ M- V- RENOUARD, LIBRAIRE,
ftUB DE TOVRHON, N* 0.
r lettres affranchies peuvent être adressées au tré-
orier-archiviste de la Société, rue Colbertj n* 12.
N. B. La Société a fait tirer de ciiacon de ses ou-
Biges cinq eieitaplairés sur papier vélin , dont le prix
t de 12 fr; le Tolume.
INUAIRES DE LA SOCIÉTÉ DE L'HiSTOIRE DE FrAKCE, de
1837 à 1844, et 1848 à 1859, in-18, chaque vol. 3 fr.
Les années 1845, 1846, 1847 et 1853 sont épuisées.
ILLSTIN DE LA SOdÉTÉ DE t'HlSTOIRE DE FRANCE. Re-
▼ue de l'Histoire et des antiquités nationales, années
1834 et 1835; 4 vol. gr. in-8 18 fr.
Idem, in-84 années 1836 A 1858, chaque anné»^ 3 fr
manqiie les années ]g37, 1839, 1840, 1841, 1842,
1845, 1846 et 1847.
'TsTOiRE DE Li NoRMANT, et la Chronique de Robert
Viscart, par Aimé, moine, pfutmées par M. Cbaxpol-
UON-F16EAC; 1885, 1 Tél. gr. iD-8 ' 9 fr«
LXXX OUY&AGBS
Histoire ecclésiastique des Francs « par Grégoire de
Tours; avec des notes, par MM. Guadet et Taranke,
1836 à 1838, texte latin seul; 2 vol. iii-8 18 fr.
Le même, traduction française; 2 toI. gr. iii-8. . 18 fr.
Lettres du Cabdinal Mazarih a la Reike, à la prin-
cesse Palatine, etc., écrites en 1660 et 1651, publiées
par M. Rayemel; l toI. ln-8 9 fr.
— Le même ouvrage, pap. eolomb. de HoU. ... 45 fr.
Méhoibes de PiEBRE DE Feion, publiés par M°* Dupokt;
1837, IfoL in-8 Qfr.
La Comqueste de Gomstantinoble , par Yillehardouin;
publiée par M. Paulin Pabis; 1838. 1 toI. grand
in-8 9fr.
Ordebigi ViTAus HisTOBiA BCGLESiASTiCA , publiée par
M. Aug. Le Pbeyost ; 5 yoI. ; 1838-1855, in-8. 45 fr.
GOBBESPONDANCE DE L'EmPEBEUB MaXIHILIEN BT DE SA
FILLE Mabgdebitb, publiée par M. Le Glat; 1830,
2 ToL grabd in-8 l8 fr.
Histoire des Ducs de Normandie et des Roa d'Angle-
terre, publiée par M. Francisque Michel; 1840,
1 YoL grand in-8 9 fr.
OEuYBES COMPLÈTES D'ÉCDifrABD, publiées par M. Ai.
Teulet; 1840 et 1843, 2 Toi. grand in-8 18 fr.
MÉHOiBES DE PmuppE DE GoMMTNES , publiés par
M>i« Dupont; 1840, 1843, 1847, 3 toI. gr. in-8. 27 fr.
Lettbes de BlARGUERnE d'Angoulême , sœur de Fran-
çois I*', reine de Navarre, publiées par M. F. Génin;
1841, 1 vol. grand itt-8 9£r
Nouvelles Lettres de la Reine de Natarre , puMlées
par M. F. Génin ; 1842, 1 yoI. grand in-8 9 fr.
PUBLIA PAR LA SOCIÉTÉ. LXXXI
Pao€Ès DE Jeamme d'Arc, publiés par M. i. Quicherat^
S vol. grand in^, 1841 à 1849 45 fr.
Les Gootumes du Beactoisis,^ par Phiuppe de Beagha-
NOIR ,- publiées par M. Betgkot ; 1842 , 2 vol. grand
in-8 18 fr.
Mémoires et Lettres de Marguerite de Valois , pu-
bliés par M. F. Goessaro ; 1842, 1 vol. gr. iR-8. . 9 fr.
Gbrojsique de Guillaume de Nangis, publiée par M. Gé-
raud ; 1843 , 2 voL grand in-8 18 fr.
Mémoires de Gougmt et du marquis de Yillette , pu-
bliéspar M. de Monmerqué; 1844, 1 vol. gr. in-8. 9 fr.
RiCHER. Histoire de son temps; publiée etHraduite par
M. Guadet; 184&, 2 voL gr. in-8 18 fr.
Registres de l'Hôtel de Ville de Paris , publiés par
MM. Leroux de Linct et Douet-d'ârgq ; 1847 et 1848 ,
3 vol. gr. in-8 27 fr.
Journal historique et anecdotique du règne de
Louis XY, par Ë. J. F. Barbier, publie par M. de La
Villegille; tom. III et IV, 1851-46, grand in-8.
Les tomes /•' et II sont épuisés 18 fr.
"Vie de saint Louis, par Le Nain de Tillemont, publiée
par M. de Gaulle ; 1847-1851, G vol. gr. in-8. 54 fr.
fiiBuoGRAPHiE DES Mazarinades, par M. Moreau, 3 toL
1850-1851, gr. in-8 27 fr.
ilXTRAlTS DES COMPTES DE L'ArGENTERIE DES ROIS DE
Fbance, par M. Douet-d'ârcq , 1851, 1 vol. grand
in-8. (Épuisé.) 9 fr.
. iUioiRES DE Daniel de Gosnac, publiés par M. le
comte Jules de Cosnac , 1852 , 2 vol. in-S. ... 18 fr.
Choix de Mazarinades, par M. Moreau. 2 vol. . 18 fr.
Journal d'un Bourgeois de Paris sous le règke de
François !•% publié par L. Lalanne, 1853, 1 vol. 9 fr.
h
\
LXXXII OUVRAGES
MÉMOIRES DE Mathieu Mole, publiés par M. Am^
Chahpollion-Figcag; 1854-1857, 4 vol. gr. in-8. 36 fr.
Histoire des règnes de Charles VU et de Louis XI ,
par Thomas Basin , publiée par M. Jules Quicherat ;
tomes I, II et III : 27 fr.
Chroniques d'Anjou , publKes par MM. Paul Marche-
gay et André Salmon ; tome I. 9 fr.
OËUYRES DI^RSES DE GRÉGOIRE DE ToURS, publiée!
par M. Henri Bordier ; tome 1 9 fr
La Chronique d'Enguerran de Monstrelet, publié(
par M. Douet-d'Arc ; tomes I et II. 18 fr.
Anghiennes Cronicques d'Engleterre , par Jehan d4
Wi|wrin, publiées par Mlle Dupont; tome I . . . . 9 f r
Les Miracles de saint BenoIt, publiés par M. E. d<
Certain, 1 vol 9 f r
Ouvrages sous presse :
Histoire des règnes de Charles VII et de Louis XI
par Thomas Basin , tome IV.
Chroniques d'Anjou , tome H.
Mémoires de Beauvais-Nangis.
Œuvres diverses de Grégoire de Tours , tome II.
Grandes chroniques d'Angleterre , tome II.
Chronique de Monstrelet, tome III.
Mémoires du marquis d'Argenson, tome I.
PUBLIES PAB LA SOCIETE. LXXXUI
ORDRE DE PUBLICATION
DES OUVRAGES ÉDITÉS PAR LA SOdÉTÉ
Depuis sa fondation en 1834.
1. Bulletins de 1834.
1835.
2. Bulletins de 1835.
3. YSTOIRE DE Ll NORHAMT. ... 18 juîn.
1836.
4. Grégoire de Tours , t. I. . • • 1 4»
5. Lettres de Mazarin ]
6. annuaire pour 1837.
1837.
7. Grégoire de Tours, t. IL . . I
8. Mémoires de Pierre de Fenin • )
9. Grégoire de Tours, t. III. . . j „^ ^ .
.1» 4 -.«oi >31octol)re.
10. Annuaire POUR 1838 .)
1838.
U. Vdllehardouin 11 jnars.
12. Grégoire de Tours, t. IV. .'. '^
13. ORDmuc Vital 9 t. I >28 novembre.
14. Annuaire pour 1839 ;
1839.
t5. Annuaire pour 1840.
^ ^t 11. Correspondance de Maximi-
LIEN, 2 vol 20 décembre.
LXXUY OUVBAGES
1840.
18. Histoire des ducs de Nor-
mandie 20 juillet.
19. ÉGINHARD, T. I \
20. Philippe de Cohhtmes » t. I. . | 10 décembre.
21. Annuaire pour 1841 /
1841.
22. Orderic Vital, t. II 16 février.
23. Lettres de Marguerite d*An-
GOULÊHE 7 août.
24. Procès de Jeanne d*Arc, t. 1. 1 «^ ^^tAhr*
26. Annuaire pour 1842 r" octoore.
1842.
26 et 27. Coutumes du Beauvoisis, 2» ^- j jo «.-i
28. Méh. de Marguerite deYalois I
29. Annuaire pour 1843. 15 octobre.
30. Nouvelles lettres de Mar-
guerite d*Angoulême. 18 novembre*
1843.
31. Eginhard, t. II , ) Q .
32. Philippe de Commynes, t. II. } ° ™*''
33. Chronique de Guillaume de\
Nangis , t. I 1 20 norembre»
34. Annuaire pour 1844 )
1844.
S5. Chronique de GuaLAUMS DB^
Nangis, t. II 1-^ ^^^
36. Mémoires de Coligny r^ ™"^'*
37. Procès de Jeanne d'Arc, t. II. j
38. Annuaire pour 1 845 14 octobre.
1845.
39. Orderic Vital, t. IIL >
40. Richer. Histoire db son ( 2 avril.
temps, t. I )
PUBLIAS PAB hA SOGlé'rà LXXXY
41. Annuaire pour 1846 1*^ octobre.
42. Procès de Jeanne d'Arc, t. 111. \
43. RiCHER. Histoire de son ( 28 décembre
TEMPS, T. II f ... )
1846.
44. Annuaire pour 1847 .... 16 octobre.
45. Registres DE l*H6telee Ville
• de Paris, t. 1 20 décembre,
46. Procès de Jeanne d'Arc , \
T. IV [25janv. 1847.
47. Vie de saint Louis, t. I ;
1847.
48. Journal de Barbier, t. I. ... ]
49. Registres de l'Hôtel de [ 5 juin.
Ville, t. II /
50. Vie de saint Louis, t. IL. . . 20 juillet.
51. Annuaire pour 1848 20 octobre.
52. Phiuppe de Ck)iaiYN£S, t. III. 20 janv. 1848.
1848.
• 53. Vie de saint Louis , t. HI. . . 8 mars.
54. Registres de l'Hôtel de
Ville , t. 111 15 juillet.
55. Vie de saint Louis , t. IV. . . ) « novpmhrp
56. Annuaire pour 1849 j ^ no^emore.
1849.
57. Vie de saint Louis) t. V 25 avril.
58. Journal de Barbier , t. 11.. . 5 juillet.
59. i^NUAiRE POUR 1850 15 octobre.
60. Procès de Jeanne d'Arc, t. V
■ et dernier 28 décembre.
1850.
61. Bibliographie des Mazari-
nades, T. 1 30 avril.
62. Annuaire pour 1851 10 octobre.
lxxxvi ouvrages
63. Bibliographie des Mazari-
9ADES , T. II 25 novembre.
64. Comptes de l'Argenterie des
ROIS DE Frange 19 aTril 1851.
1851.
65. Journal de Barbier , t. III. . 19 avril.
66. Vie de saint Louis, t. VI et
dernier 10 octobre.
67. Bibuographie des Mazari-
Nades , T. m 30 décembre.
68. Annuaire pour 1852 10 octobre.
1852.
69. Orderig Vital, t. IV. )
70 et 71. Mémoires de Daniel de Gos- | 25 juin.
NAG, 2 vol.. *
72. Annuaire pour 18i53 10 févr. 1853.
1853.
78. Choix deJ^azarinades, t. I. . 10 février.
74. Idem, t. II 30 octobre.
75. Journal d'un bourgeois de
Paris sous le règne de
, François I". Avril 1854.
76.-95 Annuaire pour 1854 10 sept. 1858.
1854.
77. Annuaire historique pour 1855 25 octobre.
78. Mémoires de MoIé, t. 1 31 décembre.
79. Orderig Vital , t. V 7 août 1855.
80. Journal de Barbier, t. IV. . . . 2 janv. 1856.
1855.
81. Histoire des règnes de Char-\
les Vn ET DE Louis XI, T. !.. U^^a, <Qtr
82. Mathieu MoLÉ , T. II > 7 août 1855.
83. Annuauie HISTORIQUE pour 1856. /
84. Chronique d* Anjou , t. 1 25jaDv. 1856.
»UBLliS 9AK LA SOCliTÉ. LXXXVII
1856.
86 HiSTOIIIE DES RÈGNES DE CHAR-
LES YUI ET DE Louis XI, t. II. 20 juin 1856.
86. Mémoires de Mole, t. III 15 juil. 1856.
87. annuaire historique pour 1857. dov. 1856.
88. Œuvres diverses de Grégoire
DE Tours, t. 1 20janT.'1857.
1857.
89. Histoire des règnes de Char-]
les VII et de Louis XI ^ t. III. 1
90. Mémoires de Mathieu ^^^^^ il 17 août 1857
Table générale du Bulletin)
(1834-1856) 1
91. Chronique DE Monstrelet, 1. 1.. l 10 nov.
92. Annuaire pour 1858 > 1857.
1858.
93. Chronique de Monstrelet, t. IL ) 25 mai.
94. Cron. de Jehan de Wavrin, t. !.. j 1858.
95. Les Miracles de saint Benoît. . ) 20 sept
96. Annuaire pour 1859 ........... > 1858.
TOPOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
DE U FRANGE
PENDANT LE MOYEN ^GE ,
ET DANS LES TEMPS MODERNES JUSQCI'EN 1790.
AnaBNNES SrBDlTISIONS TBRRITORULES
DES DIOCÈSES
IQ ircllidiaconés, ircliipTêtrés et Doyennés ruraux.
Par m. J. DESNOYËRS.
DE!DX1ÈME PARTIE.
lie* Belglqveii et les ttermanles.
La première partie de ces recherches* comprei\4 les. qaatre
LTONNÂifiBS, c'est-à-dire les Provinces ecclésiastiques ou Archevêchés
de Lyon, de Rouen , de tours et de Sens , correspondant aux quatre
grandes Provinces ^ilo-romaines des mêmes noms et subdivisés eux-
mêmes 60 trente-cinq Diocèses ou Êvèchés, représentant autant de
Ct9itol«« gallo-romaines de même origine. Cet ordre est celui de la
NoMia Provinciarum et Civitatum Gallix ; c'est Tordre de Tadmi-
iU3tration civile établie par les Romains dans les Gaules avant la fin
da !?• siècle ; c'est l'ordre adopté et conservé par l'Eglise , sauf quel-
({lies rares modifications , successivement introduites par les révolu-
tions puliiiques ou par desiniérêts religieux, jusqu'à la réorganisation
fondamentale de 1790 et à celle de 1804 , qui firent concorder les di-
visions ecclésiastiques avec les divisions des administrations départe-
nientales, mais qui ont dû rester complètement étrangères à mes re-
cherches.
Ces qaatre grandes Provinces ecclésiastiques répondent à peu près :
li première, aux provinces poliliques, plus modernes, du Lyonnais^
V f-Sf^P'^^i^Fe partie a été publié© daiva Y AtVTVuaW^ dtVo.^^^'^^^
^fffuioire de France pour 1853
2 TOPOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE
du Forez, du Beaujolai» et à une partie de la Bourgogne ; la c
à la Normandie tout entière ; la troisième « à la Touraine . i
à TAnjou et à la Bretagne ; la quatrième enflti, à oue partie ac
ftagne , à une partie de la Bourgogne , au Nivernais, à la S
'Orléanais, à la Bcauce et à une portion de l'Ile-de-Frani e.
semble représentait environ le tiers de la France actuelle,
diocèses ont toujours fait partie.
Dans les Provinces étudiées jusqu'ici , il ne s'est opéré a
qu'un petit nombre de changements à ces divisions priroit
changements se sont bornés à la création pendant le ix" si^
la III* I^yonnaise, d'une partie des évèchés de la Bretagne
Province ecclésiastique de Dol , dont la durée a éié très-pas:
la formation , pendant le xvu* siècle, dans la IV* Lyonnaise
chevêche de Paris aux dépens de celui de Sens et à la création
de l'évêché de Blois; enfin pendant le XTiii*8iècle, à la fondai
la I'* Lyonnaise, des diocèses de Dijon et de Saint-Claude.
J'ai puconsiater, à l'aide de textes origitÂux , l'existence
trente- cinq diocèses de cinq cent cinquante-trois sous-divisi<
toriales, créées ou.subordonnéeà par le pouvoir ecclésiasiiqv
très divisions topographiques préexistantes '. Ces subdivisior
talent en cent dix-huit Archidiacon'és ou divisions d'ordre si
et en quatre cent trente-cinq Archiprêtrés, Doyennés n
hutres divisions d'ordre secondaire; elles étaient ainsi di:
dans chaque Province :
I. Première Lyonnaise, ou
Archevêché de Lyon.
II. Deuxièn)e Lyonnaise, ou
Archevêché de Houen.
UI. Troisième Lyonnaise, ou
Archevêché de Tours.
IV. Quatrième Lyonnaise, ou
Archevêché de Sens.
IV bis. Citiquième Lyon-
naise,ou Archevêché de
Paris. {Be création mon
derne; xvir siècle.)
7 Diocèses.
7 Diocèses.
12 Diocèses.
k Diocèses.
5 Diocèses
23 Archid.'
28 Archid.
33 Archid.
• Zk Archid. <
100
122
123
90
35 Diocèses.
118 Archid.
succédé à des Archidi
' _ — -^^ "' "»" u^uiL-i 4u uiio Bouic fois dana ces uomYiTftft.
^j^Zi'^.^'^^^ de LroD seal. dans cette ProVince, w'^\
^* diristoQs arcbidiaconal9S.
, j,. PJi/^i'eurs des Arcbiprèirés ayant
•^^^^ '^^^i fait âg'urer'qirane seule foi
DK LA l'ILAKCE. 3
L'origine d'an grand nombre do ces territoires ecclésiastiqucsi, plus
nettement délimités qu'aucune autre sorte d'anciens territoires , re-
monte Jusqu'au n* siècle et au delà ; plus des trois quarts sont plus
anciens que le xti*; tous étaient anicrieurs à 1790. Le nombre des
paroisses, des abbayes et des collé^^iales dépendant de chacun de ces
territoires ecclésiastiques, les rapports de ces derniers arec les princi-
paux jMipt , régions naturelles ou historiques les plus anciennes , et
■Tec les plus importantes des autres diTi«ions politiques , civiles ou
Itfodales du mi>yen âge, ont été généralement indiqués, ainsi que leur
aïtoatlon à l'égard du siège de chaque diYision ecclésiastique et leur
position géographique moderne.
lA deuxième partie , que je publie aujourd'hui , comprend , avec les
mêmes détails, quatre autres Provinces ecclésiastiques . ou Archevê-
chés, correspondant aux V*,VI«, Vil* et VIII* provinces gallo-romaines
de la Notifia. Ce sont les deux Belgiqoes, ou les Archevêchés de
Tatf K8 et de Reims , ot les deux Gkrmahies , ou Germaniques , re-
présentées par les Archevêchés de Matbnce et de Cologne. Ces
quatre Provinces ecclésiastiques ont été partagées & dilTérentes épo-
ques du moyen âge et pendant le xvi" si^le, en cinquante-cinq Ëvê-
cbés, subdivisés eux-mêmes en plus de mille territoires, dont j'ai pu,
à l'aide de documents originaux, reconnaître la situation , retendue
ipprozimative et l'existence plus ou moins prolongée, mais presquo
toujours antérieure au xvi* siècle. Cette partie de la topographie ecclé-
siastique présente environ deux cent dix Archidiaconés et près de
huit cent cinquante Archiprêtrés , Doyennés ou Décanats , Chapitres
ruraux. Chrétientés, etc. ; en un mot autant de groupements divers do
paroisses, parfaitement délimités et subordonnes, chacun, à un siège
et à un surveillant particuliers.
Cette distribution des territoires ecclésiastiques des Belgiqueset &ig^
Germanies peut être ainsi approximativement représentée, eu? égard
aux nombreux changements qui se sont opérés à différentes époques :
Y. Première Belgique, ou
Archevêché de Trêves.
TI. Deuxième Bekique, ou
Archevêché de Reims ;
Archevêchés plus mo-
dernes (xvi« siècle; :
VI bis. De Caml)rai.
VI 1er. DeMalines.
TU. Première Germanie, ou
Archevêché dcMayc II ce.
VIII. Deuxième Germanie, ou
A rchcvêché de Cologne.
Vlil bi*. Archevêché, plus
moderne, dVtreclit.
8 Diocèses.
13 Diocèses.
aDioc.nouv.
(ei 3 une.)
7 Diocèses,
tous nouv.
1 S Diocèses.
6 Diocèses.
6Dioc
25 Archid.
36 Archid.
ik Archid.
8 Archid.
92 Archid.
87 Archipr.,
Doy.rur.,
etc.
217 Archipr.,
Doy.rur.,
etc.
29 Archipr.,
etc.
67 Archipr.,
etc.
28% Archipr.,
etc.
'..nouv.^ V
.«iS Dioi ^sps. Vuo
KvOixu\-V^^ ^^^^^
4 TOPOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE
Les diocèses dont nons allons étadier la topog[raphie, n'ont
îoura fait partie de la France: plusieurs en ont été passagèrei
parés; un assez grand nombre ne lui appartient plus de]
siècles. Il en est même, et de fort étendus, qui n'ont jamais <
pris dans les anciennes limites des dix-sept Provinces des
quoique leurs Métropoles y fussent situées. Plusieurs ont (
meut divisés que le nombre des éyêchés, correspondants d'al
Civitatet de la I^otitia GalliariÂm, vers la fin du iv* sièi
presque doublé vers le milieu du ilyi*. D'autres, enfin, ont ét<
risés ou entièrement supprimés par l'efifet de la propagatior
testantisme. I^ pouvoir et les domaines temporels d'nn grand
de ces évêchés ont été une cause nouvelle de complication
non concordance fréquente avec les limites de l'autorité spiri
Ces changements considérables, subordonnés presque touj
révolutions politiques des Ëtats, compliquent singulièremc
portion de la géographie ecclésiastique de l'ancienne Gaul
été possible d'éviter en partie les plus grandes difficultés qi
sttltent, en se restreignant aux limites de la France actuelh
pas cru devoir me les épargner, et j'ai préféré me confor
mêmes vues qui ont dirigé les savants auteurs des deux c
éditions du Qallia christicma^, et des deux éditions des
Gallix*. J'ai même jugé nécessaire d'aller plus loin, en poi
la géographie de chacune des Provinces ecclésiasiiques don
tropole faisait primitivement partie de la (ïaule, jusqu'à
grande extension qu'elles aient eue à aucune époque du me
même en dehors de ses plus anciennes limites. I^es avant
m'ont paru résulter de cette méthode, m'ont semblé tellem
éographie ecclésiastique et d
, ^__ ,'ai dû compter sur l indu
w.«».o ^M.%^ V» »»T..., »» égard aux difficultés qu'il préseL»
Le meilleur moyen d'éviter là confusion, au milieu de ces nor
et importante^ modifications, est d'en indiquer d'abord la su
chronologique , en suivant, pour ainsi dire, la marche progn
christianisme, puis en notant les modifications locales ocoa
surtout par les nécessités du culte, par la Réforme ou par les
politiques.
Je ne puis, dans cet aperçu, indiquer que très-Fommaire
changements les plus notables; on trouvera les détails dans
pitres concernant chaque diocèse, et le résumé géuéral dam
tiuction qui complétera cet ouvrage.
Le point de départ doit être l'elat primitif constaté par la
Galliarum^ c'esi-à-dire la concordance des plus anciens arcl
et évêchés avec les Métropoles et les Cités des Beigiques et
manies. Ils sont seulement au nombre de vingt-deux, et
tous antérieurs au v« siècle.
/. ûa//, christ. , en 4 vol. in-fol. (i656), et en 13 vol. in-fo
Jirss),
»,. ^-fS^ci^» GalL, i'* édit., en S ▼o\.\n-îo\. (ifti^V. «i.''^«'
'"PPl Oâéâ-iôâO); 2«édft., 1. 1-», le »e\i\ pubWè QnwV
DC LÀ FAANCC. O
lion, au ïf »iècU, des diocèses de la Gaule ^ correspondant
Provinces gallo-romaines des Belgiques et des Germantes *.
DTINCTA BELGIGA PRIMA [habet civitated] naméro IV.
PREMIÈRE BELGIQUE. (ArcheTècbé de Trèyes.)
IOPOLI8, CiYiTAS Treyirorum ; Trèves, métropole.
'AS Mbdiomatricorcm [id est Mettis] ; Metz.
'AS Lkocorum , TULLO : Toul.
AS YnODUN EII81CM ; verdnn.
mCIA BELGIGA SECONDA (habet civitates] puméro XII.
SECONDE BELGIQUE. (Archevêché de Reims.)
lOrOLis, CiyiTAS Rbmorcm ; Reimb, métropole.
AS SIJB88I031CM ; SoiSSODS.
AS Gatubllaumoecm; Chàlons-sur-Mame.
■AS VBROMANDCORini [qu» nuDC NoYiomas^s] ;yermaDd, Saint*
«ntin, puisNoyon.
TAS Atrabatom ; Arras.
:a8 Camaracensium ; Cambrai.
TAS ToRNACBiisiiiii ; Toumai.
rAsSiLVANECTCM; Seiilis.
TAS Belloyacorum , Beaavais.
TAS AmiANENdiCM; Amiens.
PAS MoRiifUM [id estTARAYUANifA] ; Teroflanne.
TAS BoNONENSiCM ; Boulogne.
OYWCIA GERMANIA PRIMA [habet ciYitates] nnméro IV.
PREMIÈRE GERMANIE. (Archevêché de Majence. )
R0P0U8 CiYiTAS MoGUNCiACiBiisiuM ; Mayence, métropole.
TAS Aegetitoratbiisium [id est Strateburgo] ; Strasbourg.
TAS NSMETUM [id cst Spira] *, Spire. *
rA8 Vangioncm [id est Wuarmatia] ; Worms.
HNCIA GERMANIA SECUNDA [habet civitates] numéro II.
SECONDE GERMANIE. (Archevêché de Cologne.)
Eopous, CiYiTAS Agrippihensium [id est CoLONiA]; Cologne,
TAS Tungrorcm [id est Tuugris]; Tongres.
armi les principales éditions de la Notifia indiquées ci-dessous,
oisi celle de Sirmond qui est la première, et dont le manuscrit
le plus ancien. Les localités indiquées entre crochets ne se
ut que dans des rédactions postérieures de la Notice , mais qui
cent être cependant antérieures au vi« siècle. — Concil. Qall.
irmond, t. l, 1629. — A. Duchesne : Hist. Franc, script.^ t. K
— A. de Valois ; Notit. Gall.^ p. xxvi, i%i&. — Noxja ^oWno.
., 1. 1, I7i5. — D. Bouquet : Hist. des Goules, \.. \,^. v*i*i, ^'V^*
Béd^deJa Notice publiée par D. Bouquet , i. \\ , p. v^ ^ ^'^ î w
w. — Gaénrd : Estai sur le siisi, des d\\)\a. Utt\\. «* ^^
p. 12, £832. *
6 topoghàphie EccLiési astique
Les quatre grandes circonscriptions territoriales indiquées dai
Notitia sous les noms de Belgiques et de Geiinanies, ne comprenà
au IV" siècle, que les pays soumis aux Romains, c'est-à-dire les
trées de la rive gauche du Rhin, dans les limites de la Gaule ancie
La grande Germanie ultra-rhénane et la Baiavie restaient à peu
indépendantes Mais ce que la politique et les armes romaines avi
tant de foi^ inutilement essayé , le christianisme le réalisa peu à
romaine. Ce fut ainsi que la i)resque totalité de la Germanie pro
ment dite ou Grande-Germanie, se trouva pendant plusieurs bU
intimement unie, sous le point de vue de l'Eglise chrétienne,
archevêchés préexistants sur la rive gauche du fleuve. Cette dé]
darice trouva un élément de durée dans les relations que les Fr
Mérovingiens, après la conquête de la Gaule, continuèrent d'cntrel
au delà du Rhin, avec leur première patrie, l'antique et prim
Francia^ la France orientale, et surtout dans l'extension ultra-
nane de l'Empire des Carlovingiens.
Pour compléier Tensenrihle des Provinces et des Cités de l'a
nistratlon romaine, qui sont devenues, à diverses époques, et n
dès cette première période, dans la hiérarchie de l'Ëiglise cnrétie
des dépendances plus ou moins durables des grandes Métropole
Mayence et de Cologne, il est nécessaire d'ajouter à la Gertm
j>rima et à la Germania secundo, les Rhéties et les Noriques.
vinces intermédiaires entre la Haute-Germanie méridionale et rit
Curia (Coire, Chur), capitale de la Rhxtia primai était dev<
dès le IV* ou le v* siècle, le siège d'un évêché de ce nom ; et Aug
Vindelicorum (Augsbourg), fut, vers la même époque, dans la Rn
secunda ou Vindelicta^ la capitale d*un vaste diocèse qui, malgré set
croissements successifs, dépendit toujours de la métropole de Maye
LeNoricum ripense et le Noricum mediterraneum eurent pour c
taies deux villes antiques^ Laureacum (Lorch) et Juvavia fSalizboi
qui devinrent aussi plus tard des chefs-lieux d'Evêchcs sunordonr
la Métropole de Mayence, et qui se disputèrent ensuite entre ell(
disputèrent à la ville de Passau (Patavium) la suprématie métropolit
sur les Pannonies , Provinces plus orientales et plus tardivement
verties au christianisme.
Les modifications successivement apportée!^ à ce premier éU
choses, qui correspondait j à très-peu près, exactement pai* j
semble aux divisions géographiques de la Notitia, ont eu des ca
et des proportions très-dififerentes dans chacune des quHtre Provi
ou quatre grandes Métropoles ecclésiastiques qui représentèrent
mitivcment les Provinces Belgique» et Germaniques de Tadministn
gallo-romaine. Celle de Trêves, la première, la plus ancienne, e
eût dû avoir les accroissements les plus vastes, ne s'étendit néanra
f/i/e //"^«-passagèrement au delà des limites qu^elle a constamr
conservées peudaot le mojen âge, avec ses trois évôchés sufl'raiî
(le Metz, Tout et Verdun. La suprémaxîe qu*éV\e Aesa-W. cTLCvv.<it tvv
/^rem/ors évêqaea n^'onuaires (ou c?»orepi8copi\ ct\N\i^Ci«> cw xw
■'u delà du Rbin, quoique conO^rme aux rèp\es cwo\\V\>\ç9>, <v>
DK LA FRANCK. 7
devant l'orgaDisatioD détinitive imposée yers le luilieu du viii* Aîèclc,
par la grande mission de S. Boni face, qui repurU sur Slaycnce la su-
périorité archiépiscopale ei primatiale plus anciennement attribuée h
Trêves. Mais aussi, l archeyùché de Trêves ne subit presc^uo aucuns
changonents depuis cette organisation, qui lui luissa ses limites pri>
mitives, sauf une extension assez importante sur la rive droite du
Rhin, et à une époque très-récente, vers la fin du xviii* siècle, la sub-
division da diocèse de Toul.
La tfitoation de l'Archevêché de Trêves entre d'autres Provinces ec-
clésiastiqaes dès longtempsdélimitées sur ses frontièi es, fut sans doute
la principale cause de cet état permanent, malgré les révolutions po-
litiques qui ont fait dé^iendie alternativement de France ou d'Alle-
magne la plus grande partie du territoire de scb évéchés suflfragants
mais en conservant toujours à Trêves l'autorité archiépiscopale.
Il en fut à peu près de même de la Province ecclésiastique de Reims
toutes se^ limites, confoiines à celles de la Belgica Secunda, restèrent
immuables, excepté vers le nord, oii elle eut à subir pendant le
XVI*. siècle un amoindrissement notable, par la création de l'Archevê-
ché de Cambrai , et par les conséquences de la pcilitique de Philippe II
dans le gouvernement des Pays-Bas.
Les deux grandes Provinces ecclésiastiques de BTayence et de Co-
l'igne se trouvèrent dans des conditions entièrement différentes.
I<eurs limites, pour ainsi dire intérieures, c'est-^-dire vers les
autres diocèses plus anciennement constitués et bornés , demeurèrent
presque invariables, tandis qu'il en fut tout autrement sur les limites
extérieures, ou orientales et septentrionales, au delà du Rhin, vers les
contrées plus tardivement converties au christianisme. Timte cou •
quête nouvelle de la politique eut pour conséquence immédiate une
conquête religieuse.
IkiDS les limites de la Gaule, sur la rive occidentale du fleuve, les
divisions administratives des deux provinces qui avaient reçu des
Romains les nom.>« de Germanicae Prima et SecUnda^ à cause du grand
nombre de colonies germaines qui s'y ciaieut fixées, par l'effet de la
conquête on de la politique romaine, devinrent des divisions ecclé-
siastiques. La concordance entre les Cités et les Diocèses fut aussi
complète que le permettait l'incertitude des frontières, variables
elles-mêmes suivant les oscillations (lolitiques du gouvernement
romain et l'étendue très-varial)le aussi des établis-^emcnts germani-
ques. Hais au delà du Rhin, l'Église, ne trouvant plus {lour base du
res divisions épiscopales la constitution typographique des Provinces
et des Cités romaines, dut recourir à d'autres éléments. Nous verrons
qo'ils forent encore empruntés à la géographie naturelle et h lu
géographie politique préexistantes: et que cette voie à, ncu près ana-
logue, assura dès lors aux nouvelles divisions ccclésiiistiqno.s ut)e
garantie de stabilité, d'autant plus remarquable qu'elle résista aussi
plus tard et pendant de longs siècles aux révolutions polit i-iucs.
Toutefois, ce ne fut pas durant cetre première période f\uc s éiabli-
rent les diocèses au delà du Rhin. Murs \04 Nvw^sàcwv^^Xvî?» ^xxNvîi^vtftVi,-
meuta progresaifB den Germai qr et d'aviXvca v^vjlvXô'^ ^tv<i.*2»^<^ \^^^^\^^^\'^"^
ri'^ifM Gaule, inablétant et 6iia\)end\TeivlT>*Tvà».xvV V^m'&x^v^'c* '^^^'^'V;;
la frontière rlic^nario , ihé^àTO ct>tt^\x^\^v^^ eC «i>V\cvvx»^ ^^ '^^ ^
dans
8 TOPOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
sistance gaerrières, les développements pacifiques de la itdigiOD
tienne.
Avant de constater les premiers progrès d'une orsanisatioc
velle dans les contrées de l'ancienne Germanie, suboraonnéet <l
hiérarchiquement aux deux Provinces Germaniques de la Gaule
taie et septentrionale, désignées sous ce même nom dans le ti
de l'administration romaine, il convient d'indiquer les disoorc
peu importantes qui se produisirent durant cette éçrvque ent
anciennes divisions politiques et les divisions ecclésiastique
récentes.
II. Premiers changements introduits par V Église dans les din
de l'administration gallo^omaine.
Un état de choses à très-peu près conforme à ces divisions él
au moins dès le commencement du iv« siècle, et dont l'exista
constatée par la Notitia pour le commencement du t«, sepe
presque sans altération dans l'administration ecclésiastique
Provinces pendant les deux siècles suivants.
On voit alors figurer dans les actes des conciles la plupart di
ques des Citésprecédemment indiquées.
Toutefois, pendant la seconde moitié du y* siècle et dans Itf
mencements du vr, l'influence que la conquête des Francs
sur l'état du christianisme dans le nord de la Gaule, théâtre è
premiers établissements fixes, occasionna quelques modiii
passagères, et le rôle que le second grand apôtre des Gaulea
Rémi, archevêque de Reims, remplit en ces circonstances, do
'appui
naient une prépondérance qui ne devait avoir pour limites (
règles mêmes ae l'Église.
Examinons quels en furent les résultats pour la géographie
siastique des Provinces dont nous nous occupons : le fait
important fut la création d'un diocèse nouveau, celui de IM
dépens du grand diocèse de Reims, par l'archevêque saint R(
même, vers J^PT*. C'est assurément un fait digne de remarq
rétablissement de ce siège épiscopal dans une ville ou un <
romain (tugdunum ou Laudunum clavatum), dont l'origin
rieure à la période Mérovingienne est rendue incontestable
fait^ et surtout par les vestiges gallo-romains qu'on y a déc(
mais qui n'avait point eu rang antérieurement au nombre des C
1. Flodoardas, Hist, Rem. eccl.f 1. I, c. l^. — a S, R
(divitiarum suarum) non modicam partem ecclesiœ S. Mari
duni clavati.Remensis parochia castri^ ubinutritus fuerat^ l
ibigue Geneonudum, carne nobilem vtrtim.... qui relictat
S. jffâmigii, ceu traàitufy n^pta, rdliglosonv »ub\«rai «ifov
navs/^ epûcopum^ Comiiatiuque LaudunerMi» eideiiw «on
J^ctf parochiam, m
DE LA FBATÏGK.
primitites de l'Ëglise avec radministration romaine. Cepen
dani on voit dans cette liste o£BcielIe six autres cbefs-lieux d'évèchés
y flftnrer dès lors sous cette même dénominalion de Castrum : les
Coitra Cabillonente (Cbàlons); Matisconense (Mâcon), dans laLyon-
Daiea Première ; les Castra Vindonissente (Windisch); Ebreduneme
(Iverdun); Rauracmse (Augst.) dans la Grande-Sequanaise; le Cas-
trum Ucesiensê (Uzès), dans la Narbonaise Première. La grande au-
torité de saint Rémi, le choix du premier titulaire son neveu (Gene-
baldus)f le titre de Comitatus que portait déjà au ?• siècle, s'il faut
en croire Flodoard, le territoire de Laudunum, et peut-être des
causes politiques d'influence à exercer sur les diocèses ae la Province
de Reims plus éioi^és du siège archiépiscopal, ont sans doute cout
tribué à cette création contraire aux usages de l'Ëglise et aux décrets
impériaox, oui prescrivaient de n'établir d'évèques que dans les
chefis-lieux des Cîvitates et an seul dans le territoire de chacune
d'elles'.
Un second fait d'un ordre opposé à signaler dans cette même pé-
riode de la géographie ecclésiastique des Belgiques, est l'existence
très-paasagère et même quelque peu incertaine d'un évêché dans la
Civiéoi Bononi^Mtum (Boulogne) , quoique cette ville figurât déjà
•OQn le titre de Civitas dans la plus ancienne rédaction connue de la
NotitiOf où elle occupe le douzième et dernier rang des suffragants
de la Métropole de Reims.
L'examen de cette question a été le sujet de longues controverses
parmi 1m énidits, après avoir soulevé longtemps les prétentions op-
posées des Ëfflises de Terouanne , Tarvanna, Civitas Morinorum ,
à laquelle la Civitas Bononimsum avait été agrégée dès le ti* siècle ,
et de Saint-Omer, qui hérita, ainsi que Boulogne même , par l'effet de
la grande organisation des diocèses de Bel^que au xvi* siècle, d'une
partie du territoire et des prétentions de l'evêché primitif.
On doit encore signaler comme remontant à peu près à cette époque
la réonion des sièges d'Arras et de Cambrai, et de ceux de Tournai
et de Noyon , chacun sous un seul évêque préposé à deux sièges
diatincta. Mais cette réunion elle-même fournit l'un des témoignages
les plus certains de la conservation par l'Ëglise de l'indépendance
territoriale des anciennes divisions politiques gallo-romaines, car
chacun de ces quatre diocèses laissés à aeux évêques seulement
pendant plusieurs siècles, n'eu conservèient pas moins une administra-
tion distincte qui se retrouva parfaitement conforme aux divisions
f . Cod, Justin. I, 3, n. 36. — Concil. de Châlons, an no 650, can. 4,
ap. Sirmond, Concil. Gall.,t. I,p. 5i5. Cette prescription a été repro-
duite dans le capiiulaire de 806, c. k,ap. Baluze, Capitul., t. I,
p. 4SS , et dans la collection d'Ansegise, c. i28.
^ts.%
la ffiUt de Boulogne avant /« vii«1iïècUriwi\.^ vilV,Vi\-^
12 TOPOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
aux ducs de Thoringe et de Saxe , soit aux populations de ce
t^ées^
Quelques passages de ces lettres suffisent pour indiquer le b
caractère de la mission et de l'intervention de l'Église romaine
que leur influence sur les premiers éléments de la géograj:
rËglise d'Allemagne.
Grégoire II (£p. V, écrite vers 723) annonce à Charles Mi
mission de saint Boniface :
«Notum facimus.... ^rxsentem fratrem Bonifacium fide et
hua approbatunifa nobts episcopumconsecratum.... adprxdict
plebious Germanix gentis, ac diversis in orientali Rheni Âi
parte consistentibus, gentilitatis errore detentU.... pro quihi
gloriosx benevolentix tune omnimodo comendamus, ul in ot
necessitatibus adjuvetis.... »
La lettre du même pape (Êp. VI), écrite en môme temps ai
ques des Cernons (probablement à ceux des diocèses déjà ei
sur la rive gauene), est conçue à peu près dans les mêmes teri
titre d'évêque est enfin donné à Bonifacei mais sans iudicai
siège. Dans celle (£p. VU) qu'il adresse aux peuples de Thuring
goire leur recommande de lui obéir en tout point et de vh
comme leur père. Il ajoute :
<f Facite ergo et domum ubi débeat ipse pater vester habi,
ecclesias ubi debeatis orare.... »
Daus sa lettre aux Optimati des Tburingiens (Ép. YIII. a. 7a
convertis par des missionnaires plus anciens, il est bien positivcn
diqué o[ue Boniface n'avaitpoint de diocèse attribué à son tiired'c
« Éfinisterio prxsentis fratris.... Bonifacii quem ad vos epit
consecratum in sorti praedicationis deslinavimus.... »
La même indication résulte de la lettre (Ep. IX) aux peuples
Haute-Saxe (Àlt.-Saxonum).
1. Ces lettres authentiques ont été publiées plusieurs fois, <
en 1605, à Mayence, par Serrarius(l vol. m-k); par Mabilloi
nales Bened., sœc. 11 , puis dans la Bibliotheca patrum, di
Concilia GermaniXt 1. 1, 1759, et partiellement dans beaucoup d
recueils historiques. L'édition la plus complète est celle de Wui
(Mavence, i789, in-foL.p reproduite par M. le D. J. A. Gilesjdans 1'
anglaise des Patres eccU Anglicanœ^ don telles forment 2 volume
in-8). Ces lettres sont reproduites dans la collection deM. l'abbé
Entre autres écrits modernes dont l'histoire des origines du cl
nisme en Allemagne a éié aussi l'objet, ou doit surioui citer le s{
éloquent mémoire lu parM.lft^/nef, en 1839, à l'Académie des s
morales, et publié dans le t. III des Mémoire» de cette aca>
sous ce titre : Comment Vancienne Germanie est entrée d
société civilisée de V Europe occidentale, — M. Ozanani, dont 1
prématurée a été une si grande perte pour les études histori
aussi traité avec détails ce sujet dans son ouvrage intitulé :
civilisation chrétienne chez les Franc» {i%k9 , in-8}. Mais la (
paie ecclésiastique était èi peu près èuaugj^ie «lm\>w,\. ^'^ c«&\tw
écrits.
DE LA FRANCS. i3
dressé à Boniface des instnictious pour sa conduite,
nents à ses doutes, le pape Grégoire III lai attribue
12) le litre d'archevêque, afin qu'A n'eût point de diffi-
taie avec les autres fonctionnaires ecclesia8tic[ues.
M conversions s'accroissant rapidement, Boniface fit
outelles églises et de nouveaux monastères et plaça
OTelle paroisse des clercs auxquels L'un de ses biogra-
ine le titre de custodes, puis il choisit la Bavière pour
rédications :
lesiarum erat non minima in Hassis et in Thuringift
ticla, a singulis sînguli nroviderentur custodes... »
lit plus à se conformer, aans rétablissement des évè-
de la Germanie nltra-rnénane, à des limites de terri-
idantaox Cités gallo-romaines; cependant, elle trouva
1 de subordonner , autant que possible, aux divisions
xistantes les territoires attribués à ces diocèses. Un
m 731 par le pape Grégoire 111 à ses légats en Bavière,
preuve très-convaincante que je ne crois pas avoir
jnquée. {Condl. Qerm , 1. 1, p. S6.)
le ce décret est ainsi conçu :
ratis loeorum spatiisyjuxta gehenneUionem uniuscu^
Hscopia disponatis, et subjacentia singulis sedibus
it treSf aut quatuor, vel ma^oris nwnert visa fuerint
f, reservato prxcipux sedts loco pro ÀrcMepiscopo
loito trium Episcoporum conventu, probabiles fide
nii et eruditos sana doctrina viros ordinetis antisti-
radita dispensatione locis eos creditis coUocantes. »
tans nul doute fidèle à ces instructions qui le concer-
it, (Concil. Germ., 1. 1, p. kt .)
les autorités politiques, indiqué non-seulement par ce
toutes les lettres de recommandation qae Grégoire II,
Zacharie donnèrent à Boniface pour les che^s, ducs,
18 différentes provinces de Germanie, prouve que les
)lles de l'Église devaient concorder avec les divisions
istantes.
rècbés de Bavière furent établis par Boniface à Sals-
igen, à Ratisbonne et à Passau.
» Baivariorum, Otilone duce consentiente, in quatuor
ias , quatuorque his praesidere fecit episcopos.
ïbés créés, vers la même époque (7^2), par Bonifoce,
orientale, c'est-à-dire dans la Kranconie, dans la
i frontières des Francs et des Saxons, furent aussi to-
ut conformes aux divisions préexistantes. Les motifs
»is sièges sont indiqués par la lettre dans laquelle l'ar •
ire en informe le pape Zacharie (Ëp. XLIX, a. 7^2.
I, p. 43), en lui demandant son approbation :
populis aliquantulum percursis vel correctû^ tret
7tscopos et provinciam in (res parocK\asducTttkvn\MA\
ida sivâ urbes, in quibus constiluti e\ ordx'aaU wvu\
'toits vestrsB con^rmari et stabiliri preca-alw ^**^*
n esse sedem èpiscopaXu» decrevimua Va CoawV^
i4 TOPOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
quod dicitnr Wiriabwrg: et alteram in Oppido qwtd naminaimt^
raburg; tertiam in loco qui dicitur Erphêifurt qvi fuit jam «
Urbs paganorum rutticorum. »
Dans la confirmation que le pape fit, cette même année, des l|
nouveaux éTôchés de Wilrzboarg, de Buriwurg (transféré di
Paderbern) et d'Erfurth (£p. L, a. ik.2\ on voit rappelées lee tn
de l'Église, autant qu'il était possible de les appliquer hondea li
de Tancienne administration gallo-romaine : « Ut minime intil
vel in modicas civitates episcopos ordiiiemut ; ne vilticat fioiiiaii
scopi. »
Le pape confirma pleinement la création des trois nouTeui
ch63, dont le choix avait été sans doute imposé à Bonifkce
distribution géographi<^ue des nouyeanx convertis et par les né
de la défense contre les Saxons restés idolàirea. Mais le coi
et habile missionnaire qui organisait reduinistration
dans les pays demeurés jusque-là rebelles à sou influence dvilii
n'avait point encore de siège, non-seulement métropitlitsin,
môme episcupal. On voit par une réponse (fip. €X, a. iki) qati
adressa le pape Zacbarie, que le pouvoir politique avait penséàliK
chuisir un convenable, pour lui et ses successeurs, adpaganofiMi/M
Pépin, de son cfaé, avait consulté le pope sur le rétablisiCBat^
rancicniic Métropole de Mayence. Telle est l'origine de la poisaf
et do l'immense étendue (qu'elle acquit successivement sur tow ^
diocèses créés dans les difiërenis pavs d'Allemagne, jusqu'à 08 (.
leur trop grand accroissement y eût fait établir plattieiurs aotreiV
clievéchés.
La ville de Cologne avait été d'abord assignée à Boniface cotf
Métropole de toute la Germanie ulira-rhénane ; mais des résiitsi
apportées par l'urchevôque alors en fonctions et par l'évéque de li
firent obstacle à cette suprématie. Au contraire, en 745, Mayencf
conquit f^on titio d'église métropolitaine, auquel lui donnait dn
même titre de Métropole civile de la Première Germanie sous l't
nistratiori romaine. Elle devint même église primatiale des
Germanies et eut suus son autorité, dès le milieu du Tiii* slèc'
douze diocèsCK suivants : Strasbouig, Spire, Worms (l*^ Germ.
logne, Liège (2«Germ.); Augsbourg, Constance, Coire (Rhétiee
que) : Wurtzbourg, Burbourg, Erfarth, Eichsladt ^ Diocèses aou*
Tels furent les résultats de la mission de saint Boniface <n
trente oeuf ans (de 716 à 753, ou de 717 à 754) : il fut d'abord
r(''{;ionnaire (723) ; puis archevêque sans siège fixe (732) ; ï
quatre évc^chés aux trois qui existaient déjii en Bavière (T3(
créa quatre nouveaux dans la France orientale (74i); et enfli
archevêque de Mayence et primat de toutes les églises de la G
ulira-rhenano (743 ou 745).
IV. Evêchés crée* dans les Germanies par Charlemagnê
et au IX* siècle et par les Empereurs Othon I", au x« et
ouxi».
L'oi^aoisatSoD eccJdsiastique que lest \iùfk«\oik« ^ocxAc^aes
ni face avaient créée dans la Hesse, \aTY\ut\ttfte,\^^v%!ft«tt\jf
yière, les conqaôtes de Clmrlomagno (na-W^i \«l t^Vv«>
DE LA F&ANCR. i5
B des Saxons. Ces contrées, si difficilement aouniises, furent
successivement sous son règne en buit cvôclics. Trois d'entre
labrock, Munster etMinden furent attribués à l'arcbevôché de
; outre antres, Selingestadt , transféré peu apr^8 à Halber-
9raen,Paderborn, Bildesbeim, accrurent la vaste juridiction
erèqnes de Hayence. Brème, après avoir eu la même atti ibu-
ma bientôt une Province ecclésiastique dont le siège fut trans-
Bambourg, gui devint la MétroïKile de toutes les églises au
TBlbe. L^ sièges de la plupart ae ces diocèses furent d'abord
18 les principales forteresses conquises ou créées par Charle-
Chr. Mind. ap. Meib. res. Germ., t. t, p. 554). Adam
hist, eccL, 1. 1, c. vu ; etc.). A chacun de ces nouveaux évé-
Bnt assignés distinctement les anciens territoires des Saxons,
tagés en trois grandes tribus et subdivisés en régions iiatu-
Ml GatM ou Pagi : les plus importants de ces districts de-
ntant de Ministeria ecclésiastiques, surveillés par des archi-
ri I « Singulis pagis praerunt singuli. » La présence des
XODS anx assemblées synodales, oti fut réglée et appliquée la
e ecclésiastique, favorisait cette concordance. Lorsque les
X (Uocèses ne coïncidèrent pas avec les divisions politiques
intes, il en fut fait mention, ainsi qu'on le voit pour l'éveché
e, dans le Capitulaire de 789 (Baluze, capit. t. i, col. *i45).
Métropoles nouvelles fuient érigées, l'une pour la Bavière,
à &dzDourg par Gbarlemagne , rautre à Magdebourg en 992
)as8e-Saxe par Othon I***, qui compléta l'organisation ecclé-
) de la Germanie occidentale par la créauun de plusieurs
iocèses. Ces deux archevêchés, indépendants de la Métropole
noe seront étrangers à nos recherches, ainsi que plusieurs
K évôchés immédiatement soumis à ces sièges.
eUe distribution géographique des diocèses de la II* Belgique
»II* Germanie au xvi* siècle.— Sécularisation, au xvii* «tê-
une partie des évëchés des deux (iermanies.
'olntion la plus considérable qui ait modifié la topographie
•tique des Provinces que nous étudions et surtout des Métro-
Reims et de Cologne s'opéra en 1559, sous la double influence
ements politiques et religieux . Philippe II, dau s le double but
* les progrès du protestantisme et de soustraire à l'autorité
evèché de Reims les Pays-Bas et ses possessions de la France
onale, obtint de Rome l'érection de trois Métropoles, Cam-
lines et Utrecht, et de quatorze évôchés, Saint-Omer et Namur
f"; Malines. Anvers, Gand, Bruges, Ypres, Ruremonde ut
lue pour constituer la 2«; Middeloourg, Harlem, Deventer,
le et Leuwarden, dans la 3*. On verra dans les notes les dé-
:e8 modifications radicales.
Bsance temporelle de la plupart des évêchés des Provinces de
et de Cologne, surtout de ceux situés dans la nartiode l'^Usr
th le protestantisme triompha, coxilTWiMît ^ \^ ^\vY^\t%À\^\!L
Dd nombre d'entre eux, suppression oml feç,c\i\w:\'&a.VvSiVL ^"«k^^
«r 7e traité de Westphalie ( l6'àa^ , qvû aà\ow,ttv\. ^^^vvVCvï^œ^^^^
eles trois évèchés de Metz, deTouVeX ^ôNct«^\«\.
TOPOGRAPBIB fi
LES BBL4
V PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE.
!'• BELGIQUE. — PROVINCE DE Trèvbs.
1 . Trêves (métropole)
2. Metx
3. Toill .. •.....•••••..•..••.>...
1 k. Verdun
*5. Nancy
•6. Saint-Dié
VI. PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE.
II* BELGIQUE. — Province de Reims.
1 . Reims (métropole) ^
2. Soissons
3. Cbâlons-sar-Marne •. .
k. Yermand; pais Noyon. i,
5. Arras
6. Cambrai •
7. Toarnai •
ftliin: Reg. de
Fr. : dép, de la
Fr. : Aéa. di
Ueuripe.
- HEcoois. —
Dfirementdiui.
— HojoniiBis.
Dép. de luM4rne
partie en France.
18 TOPOGRAPHIE ECGLésiàSTlQUS
VI« PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE {Suite).
Il* BELGIQUE. — Pro?incb de Reims.
8. Senlis
9. BeaoTais «
10. Amieos
11. Térouanne. — Partage du diocèse de Téroaanne entre I
de Boalogne, Saint-Omer et Ypres
12. Boulogne
13. LaoD
VI- Us PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE.
Il* BELGIQUE. — ^aOTlifCB DE REIMS.
Réduite, après la création des nouTeaux évôehés des Pays-Ba
Les mâmes diocèses, moins Cambrai, Tournai, Arras et Té:
+ VI« ter PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE.
III* BELGIQUE. — Provimce de Cambrai.
(Démembrée de la II* Belgique au XYi* siècle.;
1 . Cambrai (métropole) • . •
2. Tournai.»
3. Arras
*4. Saint-Omer
*5. Namur
+ VI- quater PROVINCE ECCLÉSIASTIQUI
lY* BELGIQUE. ~ PRdTINCE DE Malinbs.
(Démembrée de la II* Belgique et de la II* Germanie, au x?i
*1. Malines (métropole)
*2. AuTors '. ,
*8. Gaod
*%. Bruges
•5. TpreB
*6. EnreaBonde
*7. Boift-le-Duc
.-.
Ok fci tlUMCX.
19
S ET CITES
romains
tADiques.
▲NCIEIIMES DIVISIONS
politiques.
SITCATION
actuelle.
CA SECCNDA.
r
es
8
M.. ••.....
:a seconda.
ablatif dioc.
, Twmac.,
Teruanna.)»
CA TERTIA.
ses. Nervii. .
f. Menapii.
censts »»•»'.
'Jk QUARTA.
Dép. de l'Oise.
Dép. de POise.
Dép. de la Some
Valois. -*- Seolissien (Ser-
Tois)
Picardie. — Beauvaisis
Picardie. — Amienois. ~
Pontieu
Picardie. — Artois. — Flan-/ France, eu très-
dre. — Térouennois | grande partie.
Picardie. — Flandre. — Bou-J (Pas-de-Calais).
léonais ^ — Belgique.
Picardie. — Laonnais. . .... Dép. dé rAisue.
Cambrésis. — Comté de Hai-
naut
Flandre. — Toumaisis, etc.
Artois
Flandre. -» Comté d'Artois.
Comté de Namur. — Loi-
mois.— Brabant Wallon.. .
Dép. du Nord.
Belgique en g. p
Dép. du P.-de-Cal.
fd.
Belgiqoe : pr. de
liamur.
[Roy. de Belgique.
{Hollande. Bra-
bam septentr.
\
vu. PROVINCE ECCLÉSIAE
." GEHUAKIE, ou GBRMiNIE SUPËBIEUHE. ~
l. llii;euce (mélropols}
a, Sinubmirg n
t. Worms
S. Conslincs, (d'ibordl Finjondio). .
"(Chor)
/
F. Fulde...
AugBbou^
Wflribourg (flertipolfi)
EichBiudl ( JureoWni ?) ,
11. PadepbnrD
11. Hilile8beiDi;(â'abardEla)...
13. HtlbersWdt;(d'ibDnlO>ieniii
i. ferdea; (d'abord Dardvic)...
. Batnbei^
Itt XA màNCS.
2i
ET CITÉS
■omains
laniques.
AMCinniES DIYIS101I8
politiques.
SITUATION
mctuelle.
ànupaoïA.
; — Caraco- /Cercle des 4 Eiecteun daiQrD.deHesseet
MatUact. — { Rhin.— Élect. deMayence.J pr.delaPnisse
l — Palatinat du Rhin l rhénane, etc.
-Jrgcn/ora-j B.-Alsace. — Cercle du H.-jpr, D^n du Bas
l Rhin.... ...:•••••:••.••.•-••! KWn.
Bavière Rhénane.
ProT. de Hesse-
, Damratadt.
, Rhin
(Partie occid . du Cercle du H.- (
{ Rhin, dans lePalatinat an*
\ Rhin ,
{ «
— partiedes) Cercle de Souabe. — Suisse
les Allaman-) (C . de Turgovie )
aiti
Suisse. — G. D. de
Bade et Bay.
Suisse.
Pr.deHesse-Cas-
sel.
Bav.C. de Souabe.
Batr. C. de rran-
Grisons
Partie orientale du Cercle du,
Haut-Rhin
Cercle de Souabe et partie du
Haut Palatinat
, . ) Cercle de Franconie, partiel nie etd'Aschaf-
ntmdur.. ...j ocdd.; etp. du H. Par,t...| f^^urg
Cercle de Franconie, part.JBav. C. deLaRe-
mérid.; part. delaSouabe.l gcn
Cercle de Westphalie ^ wlslphSIi.
Cercle de la Basse-Sai^e. . . . [Hanovre.
. ^ . « « Prusse, pr. de
Cercle de la Basse-Saxe.... { g^xe
^Westfalai.,
ntr. et baxo-
'onsalbini»,»
nduri.......*
Cercle de Westphalie (Hanovre.
[Cercle de Franconie, partiel Bav. C. de Fran-
I centrale. l coiwe sw^é^x. V
23 TOPOGRAPHIE BCCiIJÉ8IA»TIQUE
Vin* PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE.
II« GERMANIB, on GERMANIE INFÉRIEURE. ~ Paotu
DB GOLOGKB.
1. Cologne (métropole)
3. Liège (d'abord Toogres, pois Maestricht).
3. Utrecht
Diocètit de la II* Germanie, ou Province de Cologne, qui
jamais fait partie de la Oaule. '
k. Munster (Mimingerodium),
5. Minden
6. Osnabnicfc
VIII- his PROVINCE ECCLÉSUSTIQUE.
Protiiicb d*Utrbcht.
(Démembrée de la II* Germanie, ou Province de Cologne, aa XYi
1 . Utrecht (métropole )
*2. Middelbourg.
*3. Harlem.
*%. DeTenter.. . .
*5. GroDingue
tl
Leawârdea.
0S LA rEÂNCB-.
23
KT cn£»
>a»ii»
iniques.
AMOENIIES DITISIONS
politiqaes.
SmJATIO!!
actuelle.
UfAMIA
IDA.
a Agrtppt' (cercle des k Electeura dafPrasse , pr. da
TBncteri;-^l Rhin, { Rhin; rég. de
^r.Ripuarii.\ { Cologne.
- Tungri . . l
- Àduatici,
iûsonet.
Cercle de Westphalie.
ISCTENSIS.
jBelg. pr. deLiége.
JHoll.pr.dlJlrecht.
Prusse: pr. de
Westphalie.
Hanovre.
Comitatus Hollandiœ.
xvt
ynes.
[Coylandia.— VélaTîa —Gel
riœ pars. — ^Batua.— Delflau-
dia.— Rynlandia (Leyde)...
IZetlandia (Walchera. — Be-
velandia, etc.)
(Kennemaria. — *AmsterIan-A i
dia. — Westfrisia [^
[Transisalaria regio f01rer-l'o|
Yssel). — Saïandia. — |WI
Taent4. ~ Trenta. — lTii-\
pbaniœ comitatas
ffWse
rPr. d*Utrecht
et petite par-
tie delà Guel-
dre.
La Zélande.
La Hollande
septentr.
IL'Ovcr - Yssel
et la Gueldre.
24 TOPOGRAPHIK ECCLESIASTIQUE
Ge tableau indique l'eitennon que j'ai été ooLduit à donner, en ^j^
hors des limites delà France actuelle, aux ProTinces ecdésiasr.!^^'
des Belgique» et des Germanies. Outre les anciennea régiox^v ^«
nord-est et du nord de la France, la Lorraine, l'Alsaoe« la Çlhaa-
pagne, la Picardie, T Artois, la Flandre, et de petits territoires subor-
donnés, on Y Toit figurer tous les diocèses des royaumes modernes de
Belgique et ae Hollande : ceux des pays les plus voisins de la rive
droite du Rhin rWestpnalie, Prusse, Bavière rhénanes, etc.); en
un mot , tous les diocèses successivement ajoutés aux deux Métropo-
les de Hayence et de Cologne. Je n'ai écarté que ceux qai furent sou-
mis, dès leur origine, k d'autres archevêchés d'Allemagne. Si la plu-
part de ces anciens territoires sont aujourd'hui étrangers à la France,
il n'en a pas toujours éié ainsi. Est-il besoin de rappeler que cette
France ultra-rhénane fut le berceau et le séjour, pendant pinceurs
siècles, des nations Germaniques qui ont conquis et formé la France
moderne? Les sous-dirisiona primitives de la géographie politique,
mises eu rapport avec celles de l'Eglise sont, pour la plupart, des
régions naturelles, dont les noms ont été empruntés aux cours d'eau,
aux forêts, aux montagnes, aux tribus de la terre natale des Francs.
Les pagi aes Suevi, des Alïamannij et d'au très nations germaniques,
dont César, Tacite. Pline, Ammien Marcellin, et d'autres auteurs de
l'antiquité ont parle, on les retrouve, en partie, dans les Gaus ou Gowe
du moyen frge, que l'Église a le plus souvent pris pour bases de la
géographie, comme les pagi de la Gaule et de l'Italie. On peut ainsi
comparer le mode et l'epogue de l'assimilation qui 8*est faite, dans
des conditions plus ou moins analogues, au delà et en deçà du Rhin.
.Le royaume d'Austraste, compris dans les Provinces éccIéaiasUqnei
dont nous nous occupons , n'a-t-il pas été le théâtre le plus anim» de
l'histoire de France pendant ses premières périodes ? — Est-il besoin
de rappeler que ces grands territoires ecclésiastiques de la Germanie
rhénane ont été, le séjour le plus habituel des rois et empereurs
Carlovingiens ? Ces princes y sont nés, ils y sont morts, pour U plu-
part. Leurs villœ, leurs synodes politiques et ecclésiaatiquea , le
théâtre de leurs guerres, les lieux d'oh ils ont daté leurs capitnlaires,
leurs fondations d'illustres abbayes, de grandes cathédrales dont
Torigine remonte jusqu'à eux. ne sont-ce pas les liens les plus inti-
mes entre l'aniique France ultra-rhénane et la France moderne? Si
Ton étudie les diplômes des deux premières races, on reconnaît que
les trois quarts des lieux indiqués sont au delà du Rhin.
Mais s'il y avait des motifs sufiOsants pour justifier cette extension
de la géographie ecclésiastique de la Gaule, il y avait aussi de grandes
difficultés à utiliser les nombreux documents rassemblés surtout par
l'érudition allemande, et à les rapprocher des recueils de textes pu-
bliés en France, des manuscrits, des pouillés et des cartes. Si je n^en
ai pas toujours tiré le meilleur parti, je l'ai du moins consdendea-
sement tenté ; les retards apportés à la mise au jour de cette suite
de mes recherches n'ont pas eu d'autre cause. Une grande partie en
éta/i déjà imprimée depuis plusieurs années, même pour les diocèses
^a/ ne paratiront que d&ns les Annuaires suivants, et je me plsis à
exprimer ici ma ïeconn&isB&nce des faciUlés que\e C>ouae\\^<^ W Sd-
féité de l'Histoire de France a données à celle ^ub\\ca\\Qu.
DE LA fRANCS.
2b
r« PROVINCE EGGLÏISIASTIQUE.
!*• IBLGIQUB. — Belgica^rima.
I. mOGÈSE DE TRETES.
( HÉTROPOLB. )
CIYITAS TREYERORUM.
(Fio da iii« on it* siècle).
COIIÉS ; SO ou 24 CHRÂTIKNTBS , ABGBtPRfiTftiS, DOTINtlÉf,
00 CHAPITRES RURAUX.
:01fATU81|A-
ie?iren8is;
Sahcti Pb-
aiDIACOIfi,
Trêves, ou
Chapitre de
IRB.
iTUB ( vel
ITA8)TrB-
Tel CAPl-
Ncn Pbtri
^,ou doy. de
•iousta Tre-
■ rmrall).
i banlieue,
.. du Cercle
campagne.
CAPITULUM
vel Chris-
BURGEXSIS.
, ou Chapi-
de Bitburg
I répoque
r/rum Be
dbergis.
tiEMSIS.
tria Kill,
O « w
feS
04
Sndde
rarchi-
diac.
22 par.
N.O.
48 par.
Paaus Tmirensû,
vei Trevêricut ,
part, infér. du gr.
pag, Muslensis oui
Mosiensis ( vallée
de la Moselle, dont
le dioc. de Metz
comprenait la por-
tion super.), partie
du vag. Bedemis
(Beaagowa)»
à^Terminus Tre-
§ vericus; vallis
•53 Trever.: subur-
>^ bium rrwer.,
3 dans le gtand. ^
'S pag. MotteMùX»
S
Trêves , chef-
lieu de la Ré-
ffence et du
Cercle (iPraw)
de ce nom.
g —Capitale de
> l'anc. Électo-
t rat de Trêves.
JV.
•0
•2
^Pagut et comi-
- tatus Bedensis\
(la plus grand
part, du doy.) .|
dans le Luxem
bourg aWe
mand, et paq}
Trevirensis,
P. Ckaroiy Ca-^
roigowt, Ca-
, o
a
o
£ CheM.duCer-
I de de ce nom.
. L'abbaye d'Ep-
S ternach était
S dana^âdo^.
Tl<R.\i.
26
TO»OG&AVRIS BCGLESIASTIQ1JE
Doy.de K7lb011rg.de
la carte de Saoson.
4. — PlSPORDIENSIS, Tel
PReSPORDIEIfSIS.
Pyspoid ^Bispon).
II. Archidiâcoiiâtds
DlTKIRCBBlISlS , vel
Trans-Rbbnands, Tel
Bmgariensis ;sub iitu-
lo Sancti Ldbentii.
ÀRCHIDIAC. DE l>IET*
KiRCBRN 1 Dietkirch ) ,
ou arcbid. d'OUTRE
Rhin, oa arcbid d'En
GERS, ou arcbid. de
Saint-Lubui.
Cet arcbid. constituait
la pluH grande partie
du Bati-Arcbevêché.
S. Dbcanatds (vel ca-
PIT. RUR. ) DlTKIR-
CBBNSia.
Doy. ou Chapitre ru-
ral de DietlLircb.
6. — Engariensis, Tel
CUtfOSTENlO - ENGA -
RIEN8I8 ?
Engers.
Les quatre doyen.
saivantA Ûgiireot sur
la carte de la ProT. de
TrèTeB . par Sanson.
Ils manquent dans
plusieurs des listes.
7. — IfBRrELUBBIfSIS ,
Tel Marienfblsbiisis.
Merfele,
E.N.E
43 par. I
5 fl
a«
S
part, du P. Eif'i
/lefMt« (TEif-
fel ) à rextr. E.l
de l'Ardennei
j (pag. ArdiikenA
J ntntia).
P. Trevirensis,]
danslegr.pa^.l
MoiUnsii oui
Mo8tll.{ln(er,)\
Pag. et comtf . Lo-
aanensis (Logenor
hens^'s, LogengaiP-
we)inferior (val-
lée de la Lahne
(Logana) inférieu-
re),pet. part, occid.
du Wester-Wald.
Ce pngus, le plus
important derar-
cbid., eiait partagé
en plusieurs comt-
tatus.
E.N.E. Partie du pag. Ein-
23 par. rictii (pays de Her-
ricb), dans \epag.
Logcmemis in fer.
Comit. Schoene-
berg.
N.N.E.
44 par.
Diel
kii
La
de
rei
dai
Me
de
27 par.
^' '^MncBtMnoBnsiê^l K.
Pag. Angerisgowai
: (comit. Wiedensisl
'■ ei Seynensis),
Silva Osnikke.
iPru
bai
et
,bl€
Pagui LoQanensis
in(er.^.Einriche;i
i comtf. Marvelis
\ ei p«fc. 3>«in.Q. diu\
\ poaus Wettereiba.N
ÔTet P.WeUeTeiba.\^^
;(KirdLberg).
àTUS Wetz-
iis, al. yftZ'
rsis.
ir.
Jiipr. exerçait
s. une sopré-
resque archi-
Je sur \e^ au-
enoés del'ar-
'Oulre-Rhin.
EIGERNBNSIS ,
GEREMSIS.
n (Haiger).
B1DIÂC0NATUS
.N8IS, Vel DE
NTiBUS ; sab
(CTiCASTOEIS.
.conédeCar-
adunum. Car-
Cardofui)^ on
»b coblentz,
dit-Castor.
et Coblentz
h.-Iieade cet
mais plus ba-
ient C&rden.
(ATUS (vel CA-
i.) Cbllbnsis.
a Chap. rural
les ( Cellœ ,
1 faisait partie
oyenné.
»TEin»DIIGEN-
OCHTENDUNC-
DB OCBTBIIV-
idnng. palat.
s la première
D. d'Oichten-
le la carte de
îz était corn-
ée doyenné.
DE LA FRANCE.
Comit, Dedentiê»
B.N.E.
62 par.
N.E.N.
S'a
l-i
Si
— «
fil
ë
a
B.N.E.
55 par.
N.N.E.
76 par.
Pagui Loganentis
inf.
Comit, Solmizzer^
St8,
Part.N.dupa0.£{fi-
rtc/i«(paysaeHer-
rijch), pays et comté
de Heygei e,et part.
ànWester-Wald.
Partie sud du pag,
Eifflentiê (région
moniagueuse de
rEiffel ); partie N.
E. du P. Moslentis
infer. et du pagiu
Meginensù.
Partie du pag, Moa- ^ Chef- lieu
Untit, .5 Cercle de
. a
U princîp. part, du 'g Cercle de Co-
pag. Megtnentis , ^ bleutz^àTO.
al. Meynfeldensiê, ^ de cette Tille,
al. Âfeineveldensi8t ' au S. d'An-
al. Mediolacensis , « dernach.
al. M'tgniacensia «
(le Meyland). Me^euX ^
27
firàs Limbourg
différ.deSirch-
berg, ProT. du
bas Rhin).
Prusse; ProT. da
Hhin. Régence
de Coblenis,Cer-
de de Weular,
enclafé entre les
princ. de Nassau
et dé Hesse-
Darmstadt.
Princip. de Nas-
sau.
C&rden sur la
Moselle.
Cercle d'Ahr-
weiller. Co-
blentz « chef-
lieu de la Ré-
gence et du
Cercle de ce
nom.
o
a»
u
du
ce
s
a
nom.
28
it.
Bopiurd ( Bodo-
brif^ dfl l'épcHTie to-
amot; Bronlo-Srifol.
Le premier de ceâ
Iroi» doyen, dépen
diit du HEmi-Arche-
TOPOOKAPHU KCCLiSUSTTQm.
TVarAgowe
I^ncGiON, ou archic
Dl SilNTK-AGATHB.
Bnire la Uetise t
U UosoUe.
It. tHCA«*TtS(TelCll
eictis, Tel Ldcilisui
ILucilnnbarohvl ,
Luailbarg, Lntal-
bitrgh , Lucultn-
1) iDTicmuiii, il.
HM JorMHIÀCO.
Doj. de GjnlgnaT,
M/i car(« d« SuMD .
Parlie '( S U plue p-.
oocid. H de CCI artlil
"o"? pr(a, paj» da
B-^ U VoiïroJi^ni
I 3 J vai ffpoiiu.
Ulparii/dU,
t@|i2:
g -s, PtrtiOD DOTd
S IleudecuillH
£ BrieT(d«ii.di
^(ie&uMD.di
MDomMBd-
Arr. ds Bli«]
San , di.-U«
CUltOD dl
l'arr. da W-
dan (d^dv
ArdanPM).
CaaUii ot UT.
daSMMi(div.
Orolaunum
lerom.)
4aBi8is, al.
rsis, al. DB
).
(Merysch).
Iferich, de
le Sanson.
. de Laxem-
. de Mencb
sliis à l*E8t.
ion et de Ba-
cim.le centre
id.Ceuxd'I-
JnvigDTSont
éloignes de
ro. Le ter-
ITianden (C.
sis\ à Textr.
▼aste doy.,
iToir formé
iT. distincte.
iniACOïfATUS
ins; siib ti>
n Mauritii.
:. DB Tholet
wn, Tel Ta-
TeoUgium^
); on Archid.
UR|CE.
ITOS (Tel CÀ-
lALB ) PER-
Il Chap. Toral
•
igbusis, Tel
àco.
(Kenrîngen).
ICSTÂlfUS.
; (Merzig snr
i). Doyen, de
la carte de
ï
m LÀ nuuffcx.
0. / Paaus et comii.
8i*par. Àrtunm8i$.
0. I Partie snd-ouest
66par.| du Pag. Beden-
«M, partie est du
gr. Pagw Wa-
orensU, L'Âr-
denne s'éten-
dait sur une
petite portion
nord du doy. de
Merscb.
DRILENSIS.
leCWaerele).
, chef- lieu
vbidiBconé ,
i reraTex-
I
29
Belgique. Gapit.
de la part, de la
proT.de Luxem-
bourg, dépend,
de la Belgique.
Chef-lieu de C«
de Tarr. de Lih
xembourg. Ce
doy. et celui de
Luxembourg
contenaient tes
paroisses de la
partie orientale
de cette proT.
Partie
mérid.
du dio-
cèse.
ParUe des PagiMo- I
sUruiSf NavHuis
et Saravensit (Sa-
rachoioa), S. uUe-
rior ; surtout entre
la Moselle et la
Sarre.
Cercle
d*Offwei-
_ a 1er, à trois
a^ lieuesN.de
^ Leybach.
S.
44|par.
S.S.O.
25 par.
S.
40 par.
JB.o.Et
33par.
Pag. Moslemis, Tel
Muskruia^ portion
moyenne de la tsI-
lée de la Moselle
désignée aussi sous
le nom de p. Trs-
virentis.
Pagus Saravensis
infer., Sarctchowa
(Tallée de la Sarre
inférieure).
Petite partie occidJ
•;:
£ g* Cerde de
^ J) Hertzig.
S*
eu
ProT. et arr. de
Luxembourg.
B • Ch.-lieu du
3 S Cercle de
ÇS-S ce nom.
-OH
Cmc\ft 4»
du })aii. NcM)en«i8A^,^"\l«tN»%*
ou ^oachoioa QvaVi 1, ^
lée de la NaVie au-A ^^
pér.), qui tf4\«ix-\a.
• «
30 TOPOGRAPHIE ECCL^LàSTTQUB
trémité orientale de
ce doyenné.
dait surtout dans le
dioc. de Mayence.
Parties, de la région
boisée et mont, du
Hundsriick.
T.a Province ecclésiastique de Trêves représentait parfaitement h
Première Belgique gallo-romaine de la NoMia Impehi. La métropole
ou l'arcbevèclie de Trêves et ses trois suffragants, Metz , Toul et Ver-
dun, correspondaient, chacun dans ses limites propres, aux grands te^
ritoires, ou Civitates^ occupés par les Treveri, les Mediomatrices, îrâ
Leuci et les Veroduni. Le partage du vaste territoire des LetÂci ou de
l'évèché de Toul, en trois diocèses par la création, dans sa partie méri-
dionale, de ceux deSaini-Dié et de Nancy, est tout récent, puisqu'il ne
remonie pas au delà de 1777. Il ne modifia les anciennes divisions ter-
ritoriales que par l'isolement de subdivisions d'un ordre inférieur,
mises en rapport avec des intérêts politic|ues d'origine moderne. La
Première Belgique de l'époque romaine était tout etitière sur la rive
gauche du Khin, et comprise dans les bassins de la Moselle et de la
Meuse. La petite portion de rarchevèihé de Trêves située sur la
rive droiie du Khin. et qui formait l'extrémité nord-orientale de la
Province et du diocèse, ne dépendait point primitivement de la Gaule,
mais de la Germanie; elle ne fut ajoutée au diocèse de Trêves que
pendant le moyen âge, vers le x* ou le xi" siècle, par suite d'acces-
sions au pouvoir temporel des archevêques, plutôt encore que par Yen*'
tension progressive du christianisme dans la Germanie.
Avant la création do la Province ecclésiastique de Mayence aa
vin» siècle, l'archevêcbé de Trêves exerçait une juridiction supérieure
sur une étendue de pays beaucoup plus considérable encore, et em-
brassait les évèchés de Mayence, de Cologne, de Liège, d'Utrecht et
même de Strasbourg, de Worms et de Spire ; c'est-à-dire, outre la
Première Belgique, le territoire correspondant aux deux Germanies,
et le pays des Bataves , plus tardivement converti au christianisme et
que se partagèrent les évèchés les plus voisins, d'ongine abté-
rieure. Mais ceiie suprématie primatialc, qui n'avaii eu d'abord pour
base que la supériorité donnée à Trêves par son titre passager de
chef-lieu de la Préfecture des Gaules, et par l'origine plus ancienne
de son église, lui fut très-con testée par l'archevêque de Reims, et Ait
tout à fait éteinte par la création de l'archevêché de Mayence.
Réduite à l'étendue de la Province gallo-romaine de la Première
Belgique, la Province ecclésiastique de Trêves était comprise entre la
Province de Cologne ou seconde Germanie, au nord et au nord-ouest;
la Province de Mayence ou Première Germanie, à l'est ; la Province
de Reims ou Seconde Belgique, au sud-ouest; les Provinces de Lyon
ou Première Lyonnaise et de Besançon ou Séquanaise, au sud.
Le diocèse de Trêves formait à peu près la moitié septentrionale de
/a Première Belgique^ en tenant compte de la partie située sur la rivt
droite du Rhin. Le diocèse de Toul en occupa\l\apa,T^.\(^ Tu^t\d\oiiale,
// /es diocèses de Metz et de Verdun étaient ittXetwèàWvt^* , V\wx ^
<?^/ ei i'autre à l'ouest.
DB LA FRANGE. Si
ois derniers archeyèchës n'étaient limitrophes de la Proyinco
38 que dans un intervalle très-éiroit, tandis que les deux Pro-
ie Mayence et de Colo{;ne, reuclavaient dans presque toute
due et dans le sens de sa plus grande longueur du nord -est
>uest, qui était d'environ trente à trent-cinq lieues, sur une
qui variait de quinze à vingt-cinq. Réduit à son propre terri-
'ant Textension ultra-rhénane, le diocèse de Trêves, corres-
fses, ses suffragants, de Metz et de Verdun (Civit-Mediomairi-
Verodunorum) &\i nord , par les Elmrons ou Tungri dont le
e composa le diocèse de Liège . ei au nord-est par les Utni et
>etits peuples qui formèrent Tévèché de Cologne. Au point
des divisions politiques, l'Ëlectorat de Trêves, uni et a peu
rrespondaut à rarcbevêclié, était borné à Test, au sud-est et
-est par rÉlectorat de Mayence, le Cercle du Haut-lthin et le
t, au nord et au nord-ouest par l'Êlectorat de Cologne et le
e Juliers, au midi , par la Lorraine et TAlsace, à l'ouest, par le
é Luxembourg qui en dépendait en partie.
t partagé en bailliages ( prxfecturx,' satrapix , hurgraviatus^
,) dont le nombre varia de vingt-cinq à trente-cinq, en
renant le territoire au delà du Rhin ; ces petites régions ,
itant le domaine temporel de l'archevêque , étaient soumises
ble administration politique et spirituelle. On peut voir par la
ite à ces notes, que cette subdivision politique et temporelle
souvent de la sundivision ecclésiastique en archidiaconés et
is ruraux. Une division commune au diocèse et à l'Electorat
généralement usitée dans l'administration diocésaine, était
Haut et Bas-Archevêché, OherU'Stiffts et Niedem-SUffts. Ces
rties étaient séparées par le ruisseau d'Ëlls, qui, au-iuessous
en , se jette dans la Moselle près de Kern,
division était déjà usitée dès le xi« siècle, le Haut-Archevêché
lœceiis <upmor) comprenait toute la partie occidentale et
!, c'est-à-dire les arcbidiaconés de Trêves, de l.onguion , de
3t la moitié sud-occidentale de l'archidiaconé de Carden ou de
E, renfermant Carden même, chef-lieu de celte partie de l'ar*
>né et le doyenné rural de Celle. '
A-Archevèché (Archidiœcesis inferior)^ dépendaient les deux
îs ruraux d'Ochienduch et de Buppard dans l'archidiaconé de
Sv y compris cette dernière ville, chef-lieu de la partie orien-
«t archidiaconé, et toute la portion ultra-rhénane du diocèse,
dire l'archidiaconé de Dietckirch.
rtage de l archevêché de Trêves en grands districts ecclésias-
remonte au moins au ix* siècle. On lit en effet, dans le
e Discinlinis eecles., etc.. de Reginon, abbé de Prûm (dioc.
es), rédige l'année 906 : Inquisitto de his qux Epiacopus V9l
tistri in «uo districtu , vel territorio tnotitrere <îeb<ant wv
ago8, atque parrochias «uac dioeceseos ^\. W ^Oaa:^. \^. w«^
us suam diœcesim circuit, oflPchidicMioivMS -©«iV. atcYv\\fï wx^v«
ir# (hbtt. (Honiheim , Prodrom., ^. ^W «X VA.^
32 TOPOGRAPHIE SCGLisUSTIQUE
Ainsi qae dans plusieurs autres diocèses, les membreci da J»m
clergé auxquels radministration en était confiée, portèrenl le ^*
de QioréTèques, aussi bien que celui d'Archidiacree. ûuoiqpM ^
deux fonctions ne semblent pas avoir été complètement identi((iiMr
et que les Cborévèques (cAorept«copt, corept^copi, chorUpif^M
ehor-hischoft in vtcit et in pagii epitcopi ) aient été auiom
chargés de la surveillance des paroisses rurales , cependant tm
fonctions ne tardèrent pas à être confondues, ou du moina f4i-
nies sur la même tête. Les chorepitcopi continuèrent d'être indl*
qués dans ce diocèse beaucoup plus tardivement oue dans Men
autre. Plusieurs siècles après la suppression de cette dkuité par Cbar»
lema^e, et jusqu'au xvni*, les titulaires préposés à radministnllMi
des cinq grands territoires arcbidiaconaux de Trêves, sont enoon
fMquemment désignés sous le nom de chorévèques.
On ne Toit d'abord figurer qu'un seul archidiacre et un seul obéré-
Têque, puis deox, trois, quatre et cinq dignitaires de Tun ou del'àatn
titre; puis plusieurs préTÔts (pr«poM<<), qui sont en même umm
archidiacres et ohorévêquee; en définitive les cinq archidiaouwb
sont attribués aux titres de préTÔts de chacune des cinq principalai
églises collégiales du diocèse. La plus ancienne mention , tomaoifp
est celle de l'archidiacre ; dès le milieu du vi* siècle, Gr^^re m
Tours (d$ Gloria confess. c. xciii) parle d^ln archidiacre de la Tint
(archidiaconui urbis)^ contemporain de l'archevêque Nicetius. Cou-
bert nommé archevêque de Cologne en 623, était auparavant arcfai*
diacre de Trêves (Sunus , Vit. m., xxii* nov.). Le chorévêque deTrè«M|
le plus anciennement indiqué par les chartes, mais non certaincimBi
le plus ancien, puisque c'est précisément vers cette époque (an. iHJ
que remonte la suppression générale du litre (Capit, reg. fr, 1. vif
c. cxxi, Baluze, Camtul., 1. 1, col. 943), n'estque du commencement d
IX* siècle. Frodoara ÇBist. rim.t 1. ii, c. 18) nndique sous l'année II
n se nommait Adalmat, il était contemporain de Tarchevêque àm
larius. Il n'en fui pas de plus célèbre que l'auteur contemporain d
Getta de Louis le Débonnaire, Thégan, qui reçoit le tiire de dtê
pisconut Trevir. soit en tête de ses Annales , soit dans les ven
walafrid Strabon, ad Degan, chorepisc. Trevir, (D.- Bouquet, /
des hist, de Fr.^ t. YI, p. 72 ei 73). Il parait avoir été appelé à c
fonctionpar l'archevèique Hetton, versVan. 835 (le P. Le Cointe, An
êccles. Franc^A. 835, n» 83., t. VIII.)
Après lui, pendant les x« et xi* siècles, les mentions de chorévi
de Trêves semuliiplient.
Un acte de donation de l'année 967, émanant du chorévêque d<
ves, Wichftid, o£fre. outre sa signature, celle de trois autres chf
ques (Gunther, Codex dipL, Bneno-Moeell,, 1. 1, 1822, p. 72, i
Deux d'entre eux, Thiedo et Wichnrid lui-même, sont indiqua
le titre d'archidiacres dans des chartes des années 964 et 975
thdm , Httt. Treo, dipl., 1. 1 , p. 801 et 318, n** i80 et 19S). F
diplôme de Tarcbevêque Thierry, dont la date est comprise e
faoées oôS 0t p75, figurent lea quatre eorepisoopi (sic) Sig
^^^4<i^,Jff//fiùfÊtsêtMuaibn'tut (GanOier, (oc.ct(.,t.l.p. r
/"mZSf^f^^ '' Oerbard aigneni, comme cKorcpitcovv^'K^^ '
''VVÙûrûaUÛ Emhmrt. ^«fZa /!« 1*«nnA* Mi ot r«&&tWii\V^.D
DE LA FEANGE. 33
ffiale deSt-Paalin. Un arcM'dtaconus, an decanw et trois prxpotiti
figurent dans le même acte (Hontbeim , Hist. Trevir. diplom. t. T,
p. 323, n« 198, et Concil. Germ., t. II, p. 663). En 996, dans une dona-
tion au même monastère, figure un frère de la donatrice , Bef enger
{ Bering erus^ t qualifié du titre de sancta Treverira sedis corept<-
coptM (id., td., p. 335 no 21 1). En 1052, un contrat entre Tarchevêque
Bberhard et le comte Waldram d'Arlon est siené , entre autres té-
moins, par deux corepiscopi , Ruric et Arnold, dont les noms sont
suivis de ceux de trois prxpositi ( id., id., p. 393 , n» 250.) Le même
chorévèque Rnric, avec un autre nommé Brunon , sont témoins d'un
décret du même archevêque , donné en 1063 en faveur de Tabbaye de
PrOm (id., id , p. 406, n» 260).
Un diplôme de Tan 1052 , contient les noms de quatre corepiscopiy
AmolfîU , WuUmarus, noricus. Hungerus et ceux de plusieurs
prmpositi (Gunther, Cod, dipl., Rheno-MoselL, t. I, p. i30, n» 54).
En 105S, figurent trois de ces cborévèques (id., td., p. 138, n* 59). En
1057, on yoit trois corepiscopi et deux prxpositi ( Gunther, loc, ct<.,
p. 134, n«58).
Dans une donation faite en 1075, par Tarchevêque E}iàe(Udo)k
l'église de Saint-Siméon , figure un seul chorévêque, Hunger, et
aTM: lui le prévôt de la cathédrale (prxpos. majoris domûs), deux
autres prévôts et un doyen (Hontbeim, loc. cit., 1. 1, p. 4i9, n» 27i.)
Ce sont toujours les cinq titulaires qui , daos la suite, sont constam-
ment représentés par les cinq archidiacres, prévôts des cinq grandes
coliëj^les du diocèse.
Dans un diplôme de l'an 1085 les cborévèques (choriepiscopi)
figurent au nombre de quatre , Poppo , Hungerus, Bruno et
Winricus. On lit avant leur signature celle d'un doyen (Arnul-
fut publicm sedis decanus), et après, celles de deux prévôts,
Poppo et Rambertus (id., id., p. 436, n» 289 ). En 1097, ces mêmes
quatre cborévèques signent un acte de donation avec un prxpositus
et deux decani , dont Tun est aussi qualifié du titre de publicx sedis
decanua ( id., id., p. 449, n« 299 ).
Une charte de Tarchevêque Engilbert , de Tan 1098 , présente les
noms de trois archidiacres, dont l'un est qualifié d^archidiac. dictus
prmpositus. Deux autres prxpositi, le prxp- domus cathedr. et le
prmp. de CardonOf figurent aussi parmi les signataires (id., id., p. 452,
n* »02).
Un acte de fondation d'abbaye par l'archevêque Brunon, en 1107,
présente les cioq signatures suivantes^ qui démontrent les relations
de plus en plus intimes entre les titres de cborévèques , d'archidia-
cres et de prévôts des grandes collégiales : R. majoris ecclesia
nostra prxpositus : — G, coepiscopus et prxpositus ; — B. archi-
dicusonus; — 0, coepiscopus et prxpositus;— T. coepiscopus^ (id., id.,
p-484,no3i3 ei Nov.Gall. Christ., t. X11I, instr., col. 340). En 1123,
et en 1131, figurent deux archidiacres (Hontbeim , td., p. 510, n» 338,
id., p. 518, n» 344). Vers cette même année ii3i, on voit, dans l'élec-
tion de l'archevêque Alberon , figurer seulem^wt. Uqv's. «x^VSôâasx^^..
avec le prévôt de Ja cathédrale el \e v^èNtX. ^^ Ç.^\^xv"a., ^fe»s^
Millean aoua le titre d'archidiacre l,\d., id., ^. 'bv*^. \i^T^^ ^^^ ^'^'^'^
de iiSâ, Bgareni trois archidiacres, un prtw^ >Mi ^^i^^ ^^^'^ ^"^^"^
34 TOPOGRAPHIE ECCLlÊSIASTIQUE
de Coblentz (id., td., p. 533, n« 357). Un antre acte de HSS* - .
la signalnre de trois archidiacres, du grand prévôt et d'un <»*li
la caihrdrale (id , id., p. 540, n^ 363 ^ L^acte de fondation de
d'Arnstein en li59, est signé par quatre arcbidiacies, dont
en même temps doyen, par le prévôi de la cathédrale et par
de la collégiale de Coblcntz(id.,t(f., p. 575, n«* 395).
Une chai te de 1 145 est signée par deux corepisrapi (Gudeis
diplom j t. m , p. 1053). — Tiois anhidiacres de Trêves a^
au concile provincial de l'an ii52 (Marienne, AmpliisifMi
t. VII , p. 71, et Hontheim , Hist. Trevir. di'p/., t. I, p. 567, J^
Une charte de mi présenta les cinq archidiacres, le grau
et le grand doyen (Cu'ienus, /oc. c>(.. i. III , p 1084). ^
En 1 162, dans un diplôme de Tarchevêque Hillin, confirmante
de St-Siméon certains droits ei privilèges (telonium), sur le
et le port de Coblentz, figurent les cinq arcbidiacres, avec le p ^
la cathédrale (id., td., p. 598, n» 4ii). Sur des actes des anné» '^
1182,1212, etc. (id., id.^ p. 601, 614, 651, etc.,) les archiL
figurent en plus ou moins grand nombre; mais ils ne prenn^^
le titre de cborévêqucs. Pendant la première moitié du xii* ai «
titre était presque indifféremment donné aux arcbidiacres; b^
plus tard , jusqu'au xviii* siècle, il reparaît encore dans les \t
fonctionnaires ecclésiastiques, mais seulement comme un
usage de l'église de Trêves , et non plus dans les chartes.
Un diplôme de l'an i22i (Hontheim , Hist Trevir. dtp/., t.I,
no 450) mérite une mention particulière pour les titres de pli^
arcbidiacres : Conradus majoris ecclesix prxjiositus el arm
conus ; — Theodoricus major Trevirentis archtdiacontis et ^
Uni prxpositus : — Joannes archidiaconus ; — Otlovinut arcff
conus et schokutictu.
Toutefois, en 1219, deux coreptscopt de l'arcbev. de Trêves 8.^
comme témoins dans une cbarte (Guniher, Cad. dtp/., Rheno-ÊM
t. II, p. 139).
Dans un acte de soumission féodale dn grand archidiacre fl
de Honecke à l'archevêque Werner, en 1393, l'archidiacre
le titre de cborévêque, Koir-bischof (Chorhischoff) in Dm
Trier ( Hontheim, Hiet. Trevir. dipl, t. II , p. 295, n» 757). DS
autre litre allemand^ de i556, l'archidiacre de Coblentz est d*'
sous le titre de cborévêque , Chur-bisrhoff zu Cardenn ( Hoofl
loc. cit.f t. II, p. 771, n" 1014). Le même titre de Chor-hiscm
Chor-bischoff , est encore donné au çrand archidiacre dans de*
des années I63l, 1657, 1690 c Hontheim, loc. cit., t. III , p. 3280
837, etc.).
Les évêques suff'ragants ou proepiacopi, représentés plus ttfi
les vicaires généraux du diocèse de Trêves , différdient essec=
ment des chorévêques; ils correspondaient aux évêques in pc^
des temps modernes. Les évêchés dont ils portaient les titres "
uour la plupart hors d'Europe ; et leurs fonctions , à peu près *
/entes à celles des vicaires généraux, êv.a\eikX ^eTc^Ta\\^o&tV«^
cfue, soit pendant les temps de gucTTc , aoW. ^^u^axiv ^ija» '^'
était vacant. On cite dans ces foncWoiis, ft\xtv>\»x ^«v^^xv**
^es évêques uiccjnenst», ilscalonentis, Azoletvw,MacT\xei
DE LA rRlNGEé 35
lonsiensiSyetxi. Ils ne doivent pas être confondus avec les titulaires des
trois évêchés de la première Belgique , Metz, Toul et Verdun , suffira-
pinis véritables de l'archevêché de Trêves.
Des textes nombreux que j'ai cités plus haut , on peut conclure sans
le moindre doute une identité longtemps maintenue entre les deux
fonctions et la substitution dctinitive du titre d'archidiacres à celui de
cborévêques. La juridiction territoriale de ceux-ci n'est pas moins
certaine que celle des autres, et le nombre des chorévêques indiqué
dans les chartes correspond en général à celui des archidiacres, sur-
tout si l'on lient compte de l'adjonction plus récente de i'arcbidiaconé
de Dietkchirch et en partie de celui de Longuion.
Un décret de l'archevêque Everhard. contirmant, en l'année 1063,
à l'abbaye de Prûm la restitution de plusieurs dîmes, indique positive*
ment les régions churépiscopales, qui étaient sans nul doute les
mêmes que les régions archiaiaconales. Cet acte est passé en pré-
sence du chorévèque dans la région duquel éiait située l'abbaye,
c'estrà-dire le grand archi<1iaconé ou archidiaconé de Saint-IMerre :
Astante Brunone chorepiscopo regionis ipsius (charte n» 260, ap.
Hontheim, Hist. Treviu diplom., 1. 1, p. 405).
Or, ces régions choré|)i&copales ou archidiaconales de l'archevêché
de Trêves, que l'on vient de voir indiquées en général, le sont aussi
nominativement dans un grand nombre de chartes. Elles le sont le
plus souvent sous une forme qui mérite d'être signalée, parce qu'elle
se reproduit fréquemment dans plusieurs autres diocèses des Belgi-
Sueset desGermanies qui se sont modelés sur l'archevêché de Trêves,
ont ils ont, pendant plusieurs sièrles , reconnu la primatie. Ce fait,
capital pour l'histoire de la topographie ecclésiastique de la province
de Trêves, est l'adjonction des fonctions archidiaconales aux titres
de prévôt ou de doyen des principales églises cullé^ales ; et par
suite, la mention des territoires sous le nom de ces collégiales, aussi
souventque sous celui des villes elles-mêmes qui en étaient leschefs-
lieux. C'est ainsi que le ^rand archidiaconé est fréquemment appelé
archidiaconé de Saint-Pierre ; celui de Dietkirch est plus habituel-
lement nommé archidiaconé de Saint-Lubin; celui du Cardone ou de
Coblentz, archidiaconé de Saint Castor ; celui de Longuion, archidia-
coné de Sainte-Agathe , et celui de Tholey, archidiaconé de Saint-
Haurice.
On retrouve l'influence de cette coutume jusque dans les dénomina-
tions de plusieurs des doyennés ruraux dont les titulaires étaient
aussi fréquemment doyens ou prévôts de petites collégiales du dio-
cèse. Une des causes principales de ce fait paraît être l'existence fort
ancienne de ces sortes de communautés cléricales dans les lieux qui
devinrent plus lard chefs -lieux d'ari-.hidiaconés et siégea de doyennés
ruraux. L'origine des collégiales de Longuion et d'ivois paraît re-
monter jusqu'aux vi« et vii« siècles. L'inspection des Chrétientés de
cha(jue territoire dut être contiée d'abord aux chefs de ces congre-
gâtions^ désignés dès lors sous le nom de decani.
Vers le commencement du xvi* siècle, on distln^viaUewcQ'c^ V^m's»^^
vin^ collégiales^ ainsi indiquées dans vin Ulre d^V^^tv v^^^v^^^^'^^^»»
ioajor; — S. Symeotiis; — S. Paulini; — ecc\e^.V«\wÀKA«\'svSi\— "ve
^jUmrgf — /D Cardono ; — in monaBierio "tilemt«\v\— ^.'SV^y^ja^^^^
IleDsii; — S. Kanlni WCuttai,^
— in S. Coare; — in Wilbnrg^
pïTdioi; — Dletx; — PrOmieii. (Hoalh^m, H
t.ll,p, SW, 1I*M8).
Ladéalgnition tréqnantedetprépoiAii ï la iditiIIIvim dai NMl-
«iaioDB ternlorialeB BDQB tours litre* de prtYtttoii de dujeiu.iM
aider k eipliquer |iaiiniD<don ne les TcriiBgnrer qu'an peu unlMi
lea docDDienu ariginaax «iu« leur anire dénominaiion.
Vtrid , an ne tenant pu compte des menliana trii-nambrauw dM
Brebidiïconé* de cet arehereclid au» dérignailDii nomlnaiiTa, 1h
Indkatioi» RirtlGiilièrM de cbacnn d'eni.
L'arcliidiaèoné de Saint-Pierre, on arabldlacoDéde Tièiea, on ffvU
arehidiaconri ( arrhiiiaeaaatitt , eil oreMdfacania m^'or ,- nriilir
S. Pitri: Orchid. Trenir.), eit indiqué dtn* dea ckanei des aaailB
IM9. 1161, 12S1, Mie. \KD, iMi, laas, iitt, iit», itoo. itn, im,
lUl, lis», iMi, 1S84, ia«T, laiv. iiie,iTis (Haniheim, But. Trmk.
iiflonatica.X. I, p. 10S, p. MB. p. MH,p.Ti4, p. 7M. p. ï«, p. Hl,
p. TS5, p. gDB. p. «10, p. S33, p. B34.- Id., I. Il, p. I, p. IBS, p. MI,
p. SS!.~-rd., t. III, p. iBT, p. 3»3,p, tiO. p. Sll.p.ew, p. tBT.p.HI.
L'arcbidiai^Dé de Saint Lubin , ou de Dieliircben, ou irOBM-
RhlD(arcJiiiI. Iifuli S. LubtntH ; Trani-RhtnarHH., Oiclh'rchfiÛHd,
p. jBï, p. SIS). Dms nne charie de lïiia cet arcbid. eal luan
lyoRi-rAmEin (Gunther, Coi. diplam. Rkmo-MtuU., L il, p. u
Eq iieg, après la mon de l'&rcbevfique Hillin, pendant ■'•dodida-
tnillon de eon tucceseeur, Arnold l" (iitf-iiM), l'arâhidlÉeMl
d'Outre-Hbin rall'vbiel de grandes oiteslaiiona, pu sidte dm dot
que l'arcberioue Uiilin en aiail fait à son neiren encore MfeM
(Golacher, Gdla «rcMeii Trnir. ab a. iiSï ad a. 139S, ap. BccM
Corp hitl.mtdii«ti,t.U , col. mo.lCetls partie des OuCa n'a peW
encore é^é publia par M. Perli dans les Monum, G«nn. HM.).
L'arcbidiaconé de S. Caeior, ou de Caidone. ou de Coblenit (orofcU.
limti S. Caslorit ; Cardoniniii.-dtCanflugnlia.JeslnDninàdaiiaëM
cbanes dea annces lïje, iieo. i!73. lïil. 1IB>. i2g6,iSM. IIU, IM,
I»S,159S.I619, 16^3, 1S31,I63S, nu laontbeim.fffft. tfmk.
Jtpl, t.1, p. 131. p. 7W, p. aOî, p. «I, p. SOS, p. 81B, p. BMj— «.,
■ '^' - - - - ■• t.Ill,p.l87.p.«,
/
p. in, p. 3s%p. 39S, p. 401, p. 4SS, II. essl-
L'arcbidleconB de Ste-A|;aLtie. où de Loufvlon (arehit. tlMt
S.JlgalKa!;in Longulano), qmuqocanaBl ancien, n'est indiqué qM
depuis 1s comnieacemenl du xvi< Bi<.K:te, après le aéquestie qnl *
fnt tall enr l'értque de Verdun. On tn voit le nom dans des clHItM
daBBBéa* isoo, isos, itS4, isn, tssi, i«s3, lejt, ista. ism, iiif,
/r/f {Hoiiibeiia , Hiil. Tt^vir. difl. \. Il, p. H9, p. SSB , p. Mil
— ™' *- "'• p- m, p. sn, p. 4t*, p. *n, ç. iw, ç. wi, v- «i,
DE LA F&ANCE. 37
1508, 151>9(Hoiitfaeiin, Bist, Trevir. dipl., 1. 1, p. 820;-' td. , t. II, p. 529,
^ p. S59, p. 563, p. &75;— tU, t. III, p. 187).
{ Les cinq archidiacres sont nominativement désignés en cet ordre
I dans un utre de l'an iSOO, sous l'archevêque Jean II : i. Trêves; —
2. Diekirchen ;'— 3. Carden ; — 4. Longuion ; — 5. Tholey (Hontheim ,
i Biêt. Trevir, dipL, t. H, p. 529). Ceux de Dietkirch ei de Longuion
i fignrent en 1505 dans une prestation de serment à Tarcbevêque Jac-
I qties II. Dans un autre titre allemand de i506 on lit les noms des ar-
cbidiaconéa de S. Lubin , de Dietkirch et de S. Maurice de Tholey
(Hontheim, loc, cit., t. II, p. 575).
Qaoiqne lea indications des décanats ruraux du diocèse de Trêves
soient moins ^urécises et moins nombreuses dans les documents anté-
rieurs au XTi* siècle que celles des archidiacoués , cependant dès le
ix« siède un passage duReginon ( Discipl. Eccl, 1. II . c. ix,) semble
indiquer l'existence des doyens ruraux dans ce diocèse, aussi bien
que celle des decani , administrateurs du temporel : Si in una
quaque parochia deccmi sint per villas constituti...
Mais au xi* siècle . l'existence des décanats ruraux y est incontes-
table; ils eont même signalés dès cette époque sous une forme qui
dénote l'importance géographique des chefs-lieux de ces subdivi-
sions ecclésiastiques. Dans deux chartes des années 1085> 1097, que
j'ai déjà indiquées pour les quatre chorévêques qui y figurent, le
titolaiie de l'une de ces décanies ou Chrétientés, sans désignation
nominative , mais évidemment du territoire de Trêves , est qualifié
de sêdîM puhlicœ decanus ( Hontheim , Hist. Trevir. dipl., 1. 1, p. 436
et 449).
Pendant le xiii* siècle, et sans doute bien plus anciennement, ces
doyennés on Chapitres ruraux du diocèse de Trêves sont indiqués,
comme dans beaucoup d'autres diocèses, sous le nom de Chrétientés :
DecarU Christianitatis (Concil Trevir. Prov. a. 1227: Can. VIII, de
decenis): «Ilemjprxcipimus... ut omnes derani Colle^iorum et Chris-
tianitcktis in sutsCapttulit leai faciant statuta conctlii Trevirensiset
staiuta tyrMdalia.n{Coricil. Germ.^t. III.p. 530.— Id.,can. XI,p.533.)
Concil. Trevir., a. 1238. Can. XXIII, •« de Causis matrimonialibxis ,
nuUus pcutor , vicarius vel decanus rurales cognoscere prxsu'
mat. M ^.Hontheim, Hist, dipl. Trevir., 1. 1 , p. 720, et Concil. Germ.,
t. m, p. 561.)
Une mention analogue se lit dans un document de Tannée i262
relatif à un procès entre les évêques de Worms, de Spire et l'arche-
véqae de Trêves (Hontheim , Hist. Trev. dipl., 1. 1, p. 745).
L'acte de fondation de l'hôpital de Bidbourg , en 1300, indique le
doyen de cette Chrétienté (id.,t(i., 1. 1, p. 745 et 833). Dans les Statuta
svnodmlia promulgués en 1339 par Tarchevèque Baudouin , les ter-
ritoires des doyennés ruraux sont positivement indiqués. L'interdit
est prononcé ( can. I ) contre les territoires des doyennés ruraux où
se sont réfugies les coupables de délits contre le clergé et les églises,
et ceux ob auraient été commis les crimes *• « Per lolu'nv ^o.atvoXwmv
Christianitatis illius loci ubi ta lis occisor, mutUons, &eu cav^i\xQ.^\%
rêtelericumdetinens, domictltum habueril,«el ^umàxcUo-ïv^tu txw-
cuêHt; et âtiamper totum decanatum ilUua loc\, N»fex >^^'^*.V^>
eus dêtêniuê fuerit, et in ^ttalibet poTOchiaU eccXeaNa o-^^**^
38 tO^OGAAPHIE ECGiJ^IASTlQtrS
decanattta ad quant taies malefactoret decUnarê «mtiiijMt. |
(Concil. Germ.^ t. IV, p. 332 \ Pendant le xvii* siècle, en IfSi.oi
encore la désignaiion des sedes Christianitatis ( Hontiieim, uo
t. III, p. 438.) La dénomination la plus babimelledes dofeimé n
est celle de Chapitrcs,C(ij9«(u2a nira/to. Un docoment de Fenoée i
que je reijrodois plus loin, fait connaître le caractère de cee ~
. coni^égaiions locales auxquelles étaient obligés éd s'eaeoeier
cures de chaque décanie, tenus pareillement d'assister aux i
ruraux (synodi, concilia) oui avaient lieu au moins deux fdris i
année. C'est à ces assemblées que \e» décanmts territorlun
celle même désignation de Concilia et de Synoéi sons leql
étaient fréquemment indiqués dans plusieurs des grandes
ecclésiastiques de la Gaule. Dans le» textes réd^és en ellei
doyennés sont généralement nommés BurdêcaiU^ ou RwrtU
ten , ou Rural-Capttelt noms correspondants à celni pins hi
Decanatus forenses, ou ruralts.
Le mandement de convocaiion du synode de 1S48 est i
tre autres personnes ecclésiastiques, prxpositit, dectmiêf irnm'
libus. . . . rectoribus^ curatis ac non curtUit , etc.
.... Puis dans le récii de la réunion il est dit que parmi Iflt i
bres du clergé présents se trouyent les orc^tdtaconi , oft'
prispositi, pralati,archipre8hyteri, decanijCmtm'ique{ÇimoU»i
l. Vi, p. 399,
Les subdivisions territoriales de Parchevècfaé de Trèfee
plus rarement le nom d'archiprètrés, ( arehipretbyi9ratuê)i
dan l elles sont ainsi désignées dans plusieurs chartes eiooDal
seulement pour l'archidiaconé d'outre-Rhin, où les doyennés
soumis à la juridiction de Tarchiprétre de Wetslar, nuûaanei
les autres archidiaconés du diocèse. En voici plusieurs fiTnmptoi i *|
Concil. Trevir. prov.a. I3i0. Can. ZXT. :
«... Firmiter inhibemus ne decani rurales^ mu formtêU w.
teri, ecclesiarum pastores, seu vicarii de caïuis mcUrii
cognoscere, vel judicare prœsttmant, »
( Concil. Qtrm.^ t. lY^ p. i»4. )
En 1483, un mandement de Tarchevèque Jean II, qnioceops]
d'un demi -siècle le s\é^e de Trêves (i4S6-lBa8), annonce la
nation d'un prévôt de la collégiale de Wetslar : Vnitm'êiê êtêi ^
decanis^ sive archipresbyteris, etc.... per civitaUm 9t rff a wwiw' i
tram constitutis (Hontneim, Bist. Trevir, dipL, U It., p.
n. 872).
Le doyenné de Hcrsch a été désigné sous le nom à^Arehipt MHM'I
ratus Merscensis , ad ingressum EiffU» (Brower, JltiiMil. Tnmk.
t. II., p. 143)-
On lu dans un Synode de Trêves de Fan 1548 T
<r ArchifHresbyteH vero , ^ut et decani ruraîu CH^Uonfiir, fr
ad Si/nodi corisestum odmtesi tint, etiomv ai cwiw^wAnrvsk «I
tpsorum officii^ rationem reddere re««r«ndi»tiino *
àeniur.,,. « (^Hootheim , loc cit^ t. Vl^p.iu.>
DE LA FBANGE. 39
lapitre du concile provincial de Trêves de l'an 1549, intitulé : de
8 ChristianitatiSy reproduit plus loin en partie, prouve l'usage
B désignation , non-seulement pour l'archidiaconé d'outre-Rhiu
our la plus grande partie du dincèse : ..../n omnibus aliis
resbyteratibua et sedium Christianitatis decanatibus nostrx
it... ( Concil. Germ , t. Vf, p. 399.)
ieeani rurales furent aussi adjoints et subordonnés les De-
» Capitulorum. On les voit, pendant le xviii" siècle, présider
Dgr^otions que l'on appelait Carolines , du nom de S. Charles
i^qui lesavait,non établies, maisréorcpnisées. Les Camerarii
fennés étaient surtout, comme les Dep,nUores^ chargés de la
> financière den doyennés , ou Chapitres ruraux. Le tiire de
rural, au point de vue de l'administration civile et comme
ision de l'Electorat, donnait rang à la plupart deâ titulaires
Bs Etats provinciaux; savoir : dans le Haut-Archevêché, aux
de Sainl-Pierre-le-Mineur, de Kylbourg, de Piesport, de Cell,
ie, de Mersch et de Wadrille ; et dans le Bas-Archevêché aux
I de Dieikirch , d'Engers, d'Octendunç et de Boppart.
sbapitre entier des statuts promulgués dans le synode provin-
1549, par l'archevêque Jean , est consacré à régler les droits
devoirs des decani Christianitatis^ ainsi que leurs relations
(8 archidiacres et avec les curés de leurs décanats. Il signale
m faits de discipline ecclésiastique qui jettent le plus grand
r l'oi^nisation ecclésiastique intérieure des diocèses des Bel-
et des Germanies.
lumus ut omrus decar^i archidiaconatus tituli S. Laurentii
kirchen se cor^forment archipresbytero in Wetzlaria et illius
terum in omnibus aliis f)resbyteratibu8iet sedium Christiani-
fcaruitibusnoslrxdiœcesis^volumus etmandamusquod omnium
ularum EccUsiarum parochialium curati, inter annumadie
9 possessionis,per sevel procuratorem legitimum^prasstent ju-
tum decano; quo prasstito. in fratrem recipiatur, et salvisju'
lapiiuli cof^suetis,decanusnunc et posthaca sicrecepto habebit
mumaureum Rhenensem. Et tenebiturquilibet in CopitulisgenS'
s et annalibus^ et similiter quando, necessitate occurente. de-
Capitulum indieitfSub pœnts consuetis comparere et quotam
arum et sumptuum a decano factorum persolvere. Isen non
ps, quocumoue pastore vel plebano decedente, nostro nomine
am nobis aebitam ipse decanus sublevabit , et sigillifero no-
leliter tradet.
pro se et juribussuis, aquolibet sic decedente ipse decanusha-
res florenos Rhenenses in auro, non obstantibus quihuscumque
tatutis et consuetudinibus.... Atquepriecipimus quod deinceps
'.prxmissa nullx fiant pactiones.... nisidenostra aut archi-
lorum loci expressa admissione et licentia.
Volumus et....statuimuSf si quis^elapsoanno^in (raCremCa^v-
4 pTsemittitur^ se recipi non curaverU^luac w «ça-^atu ^y»* ,
rcontumaciamf fructus anni illius qni noilrum awwvwws. c-ck-^^-
r seguestrmtur. Et nisi tntro enmdem «w^*»^^^ 'Ç°'ï'^^I^v:«So.
iUi fructus confiscabvntur ; Tvobia t>To meàioi «çatU^-^^v-^.
40 T0P06&A9XIX SGGIiisUSTIQim
medittatt initr archidiacoiiMm loci ei deeanum di friimém * JB»
deinceps singulis onnts ^at.danec et quùuaqvu poruartl.
« Prxterea^ ainguli capellani, (lut vice-curati non ruidênUi
poitorum, tmtbwhtur singulia annalibut CapituUt eompairêrê
ostendere dtcano commissionem regmdi : aliat eosdem,.,, «seomii
nicationis sententia tmeri volumus. Mandante» dtcanU loooriMi
mox taies nobis aut archidiaconi» nostrU^ dêuuncimU du
randos»..,
« Inmper statuimus.... quod deincepe decedentihui prmlaiU fi
nasterwrum sive Collegiatarum eccleeiamim , çulbu* qtiocmm^
auctoritate ecclesi» parochiales unitm, aut ineorporaim tiiM^
tamen et taliter quod non per ^xos vicarioe, »ed dwitaxtU ad nuit
amobiles capellanos gubernentur.,» : quod ex fimo morte prmkiior
intercedente, nobis marcha argentin aliis vero orcMt'aoofUf. «mM
Christianitatis Decanis et Capitulit^ infra anmtm jura altiê |M
ecriptapersolvantw.,.,»
Ces statuts synodaux de TarcheTèque leanyouieii rappellMU
plus anciens, ont été imprimés à Cologne dès lan 1540* et dut
Concil. German,j t. VI , p. 595 à 608.
Quatre documents originaux du xTi* sièole, se rapportant ans «u»
1532, J542, 1548 et 1599, offirent des tableaux de l'ensemble des sib
visions décanales qu'il est intéressant de comparer entre eux et s
ceux du xvii« siècle, qui ont servi de base aux listes pnbUéet pei
père Boucher, par Hontbeim et par dom Galmet.
En 1532, dix-neuf décanats ou doyennés ruraox et dix-sept eol
Sales sont énumérés dans un décret de rarchevéque laea Ûl
etzsenhausen, ayant pour objet de déclarer non exécutablee i&nei
diocèse, les lettres apostoliques qui n'auraient point été Tuee et i
prouvées par l'archevêque (Hontbeim, Hist. Trw. diplom^^U
p. 627, n» 946).
Decanis ruralibus (Bur^decanis).
1. — Bur Decano Trev. il. — Marfels,
2. — (in) Arluno, 12. - Dietkir^,
3. — Lutzembwrgio. 13. — Engers.
4. — Remich. 14. — Boppard,
5. — Marceto (Merzig). is. — BapelUs (BaseUlee). N
6. — Cellis. 16. — Languion. è
7. — Piesport, 17. — 6|f««jgffMy«(lnv1gBy). Seâ
8. — Perle, 18. — Yvodto. I
9. — Octhendong, 19. — Marsch, J
10. — Waiern (Wadrille).
On reconnaît dans cette liste, malgré de nombreuses altéfstiei
les principaux décanats qui figurent dans celles du X¥U< et
xvni* siècle ; moins les deux décanats de Bitburg et de Kilbarg di
) 'Arcb jdiaco né de Trêves, et ceux de Kirct^)org, de Wetslar et d'Heigei
â'«/7«y^(L;/}/d!iâcoiié<i'Outre-Rhin. Leur ordre est sans aucun rapp
arec celui des archidi&coDés, et comme \l eaV d\tSèt«iiX àasA ^ws
oes Jjiftes, il n *a vait saoa doute d'antre bue <v\xe Vandwnii^à <i^
oeaominatioutdea t/tnlaires.
in M nAncR. 41
^■laa indîqDéei, Ml Dombra da dil-buii, dans cfi même do-
nt i
Colbgta.
i-Cap(IK( (le Cbipim (. — £lmflll^d,(£.GeoT^l)-
l cathédrale ). 10. — Dttkireh, I g. LutMBtii).
■ ■ ■ ■ - Di«Ji. (S. M. ï.). '
Wetatim.
liolo, [B.
11. - S.ifaria, i
1*. - S tfortlni, )
H. — floppoT**!
Jfiiflfall. le'-ïjttwrjf.
iDTB pumicMosIléBialMlnnoma da plntirara dei dëcmsU
•at Elil1sEe|H^eMëDl«;j'ynlB]oiiléleBpUranid'ipràguiia
Mil qnl conUiBt de plua Les coUégialei S. SMn-i in Ge-
« Vwl»m^ Jn /Ulrint.
nr )> réfiiraie du clergé, reuda en IS« pu rBicheieqiie
■ de Biftn (HODlbeim, loc. cit., 1. 11, p. «14, u' Sio), pré-
Bw-<(.eon.-.
Iwellii.
II. - in MartiEh.
ti. - iulumfturgo.
Uck.
IS. - Jfarceto.
hwy.
14. — C«II<I.
S^'
II. - PtTll.
YUt.
ritnitg.
pwv.
IT. - Ditkirclun, nnoc Br<i*wi.
r'cHeigwn).
a-SEi»*.
«dacuiTintiasi
M MuIV filial
iboux. préHDW la tiaie BuivanM de ié-
Albtte, loe- e<l.,
t.Il,^^lS,n•wï).
. Bw-
dw*ant M Tf^.
««*«,.
lï. - ColUi (CelliO.
11. - Ptrls.
•Mk.
it.-Amhvprtibst. WiUfarm.
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sEfcL,.
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TOPOGRAPHIE EGCLl^IASTIQUB
Un document qui donne l'ensemble de l'organisation dn persoBsél.
ecclésiastique et féodal de l'archeTèché de Trêves, à la fin du x vi* siècle,
estle Liber officialis et titularit cancellari» Trevireneia, sub Lothario
archiep. Ce docoment, rédigé en i599 par les ordres de Tardiez
▼èque Lothaire de Metternich, a été publie par Hontbeim (Hitt, IVw.
dipl.,, t. m, p. 186 à 196, n» 1 153). Il esibeaacoup trop éiendo, quoique
rédait aune simple énamération des noms des fonctionnairefi, pour
pouvoir être reproduit ici ; je me borne à Tindication des coll^gUlef
et des doyennés ruraux. Après l'indication des évêques diocésaîDS,-
du vicaire général, du prévôt et du doyen de la cathédrale, des doq
archidiacres et des autres titulaires du grand Chapitre, des deux OÎB*
ciaux de Trêves et de Coblentz, on lit, avec les nomades titulaires qiM
je supprime :
Decant et Capitula Eccleiiarum Collegiatarum.
ObemrStifft.
( Haut-Archevêché.)
1. — S.PaMhnf,
2. — S. Siméony
3. — Pfalzel.
4. — Kilburg.
5. — Pnmtb,
6. — Carden, S. Castor,
1'
in Trier.
NiederStifft,
(Bas-Archevêché)
7. — Munster-Meinfelt,
10. — S. Martin, zu Wesell.
11. — Limpurg, S. Georgen.
12. — Diektrchen, S. Lubentii.
13. — Wetzftar.
14. — Boppart, S. Severi.
15. — Meyen, S. démentis.
Rurall Dechantten {Decani sedis Chrietianitatit).
A. Obern-Stifft.
( Haut-Archevêché.)
1. — Mertzig.
2. - Trier.
3. — Piesport.
4. — Kilburg.
5. — Wadriell.
6. - Zell.
G. Miedern-Stiflt.
^Bas-Archevêché.)
B. Decanatus rurales
sub archidiaconatn
S. Agathœ in Longuion.
7. — Meeren (Mersh). 1 3 . — Boppart .
S.^Lutzemburg, ii.^Wesell.
9. — Arlunen. 15 . — Difkirchên.
10. — Baseillen. i6, — 0chtendwig,
11.— Longuionen, 1 7 . — Engers .
12. — /cooten.
Après avoir fixé l'âge et Pongine des archidiaconés et des dùyennés
ruraux de l'archevêché de Trêves, il conviendrait d'en indiquerlefi
limites topographiques. La liste complète des paroisses de oiaciiiie
de ces subdivisions territoriales a été publiée deux fuis, en 17S0, per
Hontheim, dans son Hist. Trevir, diplom,, t. III, p. 1-5; eteq 17W»
dans Ja Notice sur la Lorraine, par dom Calmet, 1. 1, p. i. La px!^
miêre de ces listes a servi de base k la seconde. Quelque im-
portante que soit cette énumèration , c\\^ e%\ Xxt3>\> iNnu^^ \«w ^''
Âurer ici et j'ai dû me borner k \ndaq31et Vk v^%\>àûXL t^S«SR^ ^w.
moyenném.
DE LA FRANGE. 43
itérieurement à Hontheim et à D. Calmet, le père Boucher (Bu-
«tw^fdans son Belgium /{omanttm,etc.J.eoa. 1655, in-f^, p. 590,
lindiquéles subdivisions arcbidiaconalesetdécanales, avec les ab-
» et les collégiales. L'ensemble des divisions est le même, les
treiices consistent dans Tordre suivant lequel elles sont indiquées
ins la forme de plusieurs des noms. Le doy. de Bilbourg dans le
id archidiaconé est le seul omis^ comme sur la carte de la Bel'
k prima, de Sanson, qui est k peu près de la même époque (1661);
oyenné y est réuni à celui de Kylbourg, ce qui en réduit le nombre
Qgtrtrois. Cette liste étant la plus ancienne qui soit aussi complète,
it utile de la comparer à celle de Hontheim que j'ai surtout prise
r base de mon tableau, après l'avoir vérifiée sur les documents
inaox. En vpici les principales indications :
Archidictconatus sub iitulo S. Pétri. Cet archid. était presque
èremeut situé sur la R. G. de la Moselle ; au N. E. , il s'étendait vers
ff^ et à VO. vers le Luxembourg.
i» Decanatus Trevirensis^ velCapit. S.Peiri minoris. (Eccl. me-
trop. 3 collég. 6 monast. 34 par.) ;
2» Dec . Prespordiensis ( 3 monast. 42 par. ) ^
Z'*Dec.Kylbwrgensts (3 abb. Epternacensis, Prumieiisis, et
Uymmerotnensis ; 2 collég. Prfim. et Rylburg. 84 par.).
[. Archit^diac, iub tilulo S. Agathes, in Longuiono (entre la
IBO et la Moselle).
[40 Dec. Lux»mhurgensi8 (Abb. Munster in subnrb. Luxemb.,
Monast. S. Spiritus Luxemb., Bonavise et Differding.
JT 1 40 par.) ;
;s (5" Dec, Arlunensis ( Monast. Clarifo ntis [ Clai refontaine ].
I 34 par.) ;
[6** Dec. Mirchsceruis (Monast. Mariœ-Vallis [Marientbal];
Fr. S. Trinitatis. 65 par.) ;
« [7* Dec. Bazalliensis^ ad Motellam (27 par.) ;
> §l8*D8C. Longwonensiz (Eccl. collég. Longuion.,id.,2prior.:
»^ I Marcillensis et Congensis. 42 par.) ;
I ^ \9* Dec. Juvigniensis (Monast.,id., priorat. in Vallibus. 32 par.);
ai • JlO** Dec. Ivoaiensis ; ad Mosam. (Monast. Aurea-Vallis [Orval],
: ^1 collég. eccl. Ivodiensis; 4 prier. : Longlier, Chiny, Muno,
*^ l Stenay [Sathanacus]. 42 par.) ;
[I (Y*, dans les autres listes). iirc/it(2tac. tituli S. Mauritii,in
iUta. Situé entre la Meuse et la Sarre 1 Saravus)^ cet archid. s'é-
daStandelàdes montagnes qui séparent le diocèse de Trêves du
atinat.''
ii« Dec, Wadrelemis (Monast. S. Maur. in Tholeia. 4i par.) ;
12" Dec. Marcetensis (Monast. Mediolacus [ Metloc] et Frau-
lautern, in Lotharia Germ. 41 par.) ;
iZ*Dec. /Vr/tffww (Monast. RuteVeV.'^^àïîMèawî^AV^wsV^
ii'Dec. Bemichenais (26 par.).
" (m; ànm les autres listes). Archidiac. UWW S . ^w^w'^* ^^''
ÂÂ TOPOGRAPHIE SCGL^UfiTIQUS
Cardana »t in vrbe Confluentina. Cet arcbid. oecnpait U fartiiripli^
rieure du bassin de la Moselle et s*éteodait sur ses deitt
constituait la ijortion la plus importante du Baa-Archavèckéyi
la R. G. du Rhin.
15* Dec, Cellensis (Monast. Merla et Hergenburg. BqqL
in Cardona. 2 monast. in SpriDgerabach. 80 ttar.) :
16« Dec, Vechtmdungeruis (3 eocl. cdlleg. ConniMntfal,
S. Castoris et S. Florini , Munstennelnfeld extim
S monast., Lacensis, in Rode, et in inaula super .Si
n^Dec. Boppardieruis (2 eccl. m Weael, i monast. t
in Roppar. 18 par.)*
V Cil*, dans les autres listes). Arehidiac. UtuU S. Lwffmtm
Dieckirch ; entièrement situé sur la R . D. du Rbin, dans le Ba8-A|i
Tècbé ; Tun des plus vastes dans Purigine, mais pea à pea diminMl
la propagation de la religion réformée. Il étendait sa Juridictton
quelques parties de la Wetteravie, de la Hesse et du Palstinat.
18* Dec, Engers (Engariensis) ad et trans BhtMmm (S ai*
nast. Sejne, Walender, WoWersberg, Be ns e lof j en , Bu»
mersdorf. I2par.);
iflo Dec. Marcenfeltx (4 monast. Amesteiny Schonaiiy CrofM
et Brunnenburjg. 27 par.); .»
20* Dac. Wetzlartensis, totus extrsaeas (9 coUeg.'WotkkrlK
Wilburg. 2 monast. Ardenberg et Schistenbeif;. 9Stfmt,)\ ^
210 Dec, neiger, totus extraneus. Hsret. ;
220 Dec, Kirchdorff, sive Kirchburg, Bœret ; .^
23*> Dec. Dickirchenais, extraneus (2 ecd. coQflg, LynqMnl:
et Dieckirch. it ou 17 par.). .^
Plusieurs det» abbayes indiquées dans cette liste n'6z{Btai<uit|ihl|jdr
xviii* siècle. Les plus importantes du diocèse de Trêves é^tauéÊBf
de S. Maximin (B.), S. Matbias (B.), S. Martin (B.), Ste-Msrie detlir>;
tyrs (B.)et Horreen (G.),àTrèves; Tholey(B.),Metheloe(B.), BpUfaiB
(B.), Prûm (B), Munster (B.), Juvigny (B.), Onrsl (G.), HonnWM
(C), Romersdorf (P.), Arnenstein (P.), Marienthal (D.). . 1
La puissance temporelle de l'ArcheTôque de TrèTes était égtii %Jml
juridiciion spirituelle; son rang et ses fonctioiis d'filectaar da HÉ^
pire qu'il partageait avec les archevêques de Cologne at da ll>nMMi
et auquel ii ajoutait le titre, purement nonoriBqoe, Il estTxaiT^wfliS
chancelier pour les Gaules et le royaume d* Arles, avaient p
ment donné à l'Êlectorat dont il était le chef, depuis le x* __
étendue territoriale presque égale à celle du territoire archiéu
Le domaine électoral avait où ses accroissements snocessISl
donations des empereurs et à Taccession de propriétés
des archevêques eux-mêmes ; son étendw a pea TaHé du înr* El
XVIII* siècle.
De même que l'Archevêque était aidé dans eoa admintaCratfon w^
lituellepar ses deox Officiaui, de Trè^tt îX ^ Cn^fstAsi^lRiQxVa^Mk
et pour le Bas-DiocèBe, par les gnnda toncâoimaônca d« «m. ^3In«
caûtédnU, par sea cinq arcbidS»firea, \ta «m i»»iviuc«¥L ^wfi^ ^
DE LÀ FBINCE. i5
ientés rarales; de même son administration temporelle était re-
mtée par une cour ayant ses grands officiers , ses MinisterialM,
I Toit fignrer, jusqu'au nombre de sept, dans des chartes des xi*,
XIII* et XIV* siècles (Nov. Gall, Chrut.^ t. XIII, instr.^ col., 340,
etc.)* Plusieurs de ces dignités étaient héréditaires, telles que
i de Maréchal, de Chambellan, de Grand Maître et d'Échanson. Le
' officiaUê de la chancellerie de l'archevêque Loihaire de Metter-
redîgé en iS99, montre l'état le plus complet des divisions et des
ioo8 politiques du diocèse (Hontheim, Hist. Trev, dipl., t. HT,
S). L'Électeur avait de ffrands et de petits feudataires dont l'oi^-
ion était analogue à celle de tonte autre féodalité politique. Les
ires civils des avoueries (ildoocaa'â;, Vegtix),qm représentaient
pnès les anciens Defensores des églises de la Gaule occidentale,
isaient payer chèrement l'aide et l'appui qu'ils prêtèrent pendant
;nes siècles à l'Archevêque, plutôt encore qu'à rElecteur. Leur iu-
.lon ou leur inspection territoriale existait encore au xiii* siècle;
oit dans plusieurs chartes de cette époque mentionnées les Jdvo-
; de Berncastel, de Mynheim, de Munster-Meynfeld, de Wiitlich,
)bmen, etc. (Hontheim, Bist. Trev. dtp/., 1. 1, p. 634). Ces fonc-
ne paraissent pas avoir duré beaucoup plus tard.
dÎTÎsion ecclésiastique de l'archevêché ae Trêves en archidiaconé.<<,
ceux-ci en dovennes ruraux, était représentée pour le temporel,
i division de rËleciorat en petites juridictions territoriales indi-
I dans les textes originaux sous les noms de Satrapix^ de Prafec-
et plus rarement, comme dans la Gaule centrale et occidentale,
œpositurx. Les doyens des plus importantes Chrétientés avaient
d assister aux assemblées des Etats de la province, à raison de
tie financière de leur gestion administrative, c'est-à-dire des
B faites dans les paroisses pour les besoins ecclésiastiques. Mais
listration financière de l'Électoral , ainsi que la surveillance
I les droits politiques et de tous les autres intérêts tem-
tels que l'exercice de la justice féodale, l'entretien des domai>
*ecette des impôts et des revenus privés de l'Archevêque, fonc-
ins lesquelles ils étaient aidés par les Cellerarii, étaient du
es préposés aux Satrapies, désignés fréquemment sous le nom
iravtt, chefs de bourgs. Leurs fonctions et leurs titres furent
M)nfundus avec ceux des principaux Castrenses , ou Bftrg-
ou grands feudatoires de 1 archevêché, militaires pour la plu-
|ue1s étaient confiées là garde et la défense des châteaux
bailliages, ou ilmpten, correspondaient aussi à la plus
rtie des Satrapies. On voit fi^jrer celles-ci dans les chartes
ctes publics ou privés depuis le xi* siècle jusqu'au xviii*.
plusieurs listes de ces juridictions politiques surtout dans
in XVI* siècle. Le tableau suivant est le plus complet; il a
«r Hontheim en 1750 {Bût. Trev. dipl., t. III. p. 6 à 12),
uiou de toutes les localités du diocèse distribuées dans
les Satrapies. Il figurait déjà dans la dernière continuation
edrorum, sous l'année \lUV\Voiv\.\5«vai,VToditwuv.\w\AV.
46 TOPOGBIPHIE ECCliSUSTIQim
Satrapies du Hant-ArcbeTèciié.
1. Satrapi» : SarhurgnuU, cheMiea de tontes iM aatrae; % Mr-
burgentii: 3. S. Wêndalini; A. BUeteoitêiana} S. P a lu t h lmA;
6. S. Maœimini: 7. S PauHni (ces trdis Mtrapies étaient skiiéis dm
ou près la ville de Trêves, dont Tadministration politique m'i
même confiée à aucan burgrave ) ; 8 . WeUehbillig: 9. Bêmem
10. Boldenau; ii. HunoUtein; 12. Sckmidburmfiêii; it. WtUth
centis (R. G. de la Moselle ) : i4. CelUnns : If. Aa/dsiMcfc; it. Xjfl-
burgemis; 17. JfanderAc^tdtana; 18. Sehomêekênêiê ; if. Sefceii
bergefMt»; 90. BillesheimentiB ; 21. PfcawMiMis; SS. Uhmmuk;
23. Coc/iemsfwitf.
SatriHPies da Bas-Archtfôcbé.
24. Satrapim : Moruuterio-Meinfeldtnais: 3». MaMnmuiê; 9t. Im-
p/lege : 27. EhrenbreiUtein (Coblentz, rhef-lieuda BaA-ArcborêebMv
tué près de cetie forteresse, D*étaii gouYemé <IQ«Jpiu* le GoMMit.èlh^
Yille) ; 28. Bopnardiensis ; 29. Wesaliensii ; 80. Wdmiek : Si. JBIh|K
tnentein ; 32. Montaburana; iZ.Grmiaw^ 34. BwêbacêntU; U. iàÊf
burgemis; 36. Cambergeruis ; 37. fFerAstmeiuif.
En 1757, Hontheim (dans son Prodromiw Htst^lVe»., p, 9lf^
une autre liste de Satrapies du Haut-Ardierèolié i|iii olBn
différences; la Toid :
1. Satrapia, sive Cellarim : 16. De Ba/dsnooto (Baldnes)!
Palaiiolmsi» (Pfalzel près 17. De HuiutHn fffnnnliilrtin
Trêves): iZ, He Orimburg ;
2. 6a<Zo-M2ltcAia(We1scbbillIg); i9. De S^ Maximinù {U^MH^.
Z, Kylbwrgensiê {KjïboviTg) ; min de Trêves} ;
4. momageruis (Neumagen) : 20. De S>* PauHno (SL Piriii
5. Wittliacensis {yfïtûich); de Trêves); '
6. De ScAdn«cfc0n; 21. De £a«fernp9<lir:
1 7. De Schônberg ; 32. De PriÊmia (Prfln) s
8. De Hillesheim : 23. De Coehmnio (fiodaim arlli
9. DeDAatien(chat.deDhaun). Moselle);
10. De Ulmm; 24. De C^ellit (ZeU) :
1 1 . De Manderscheidt ; 2S. De Sanimrgo ( as ai ho ait );
12. heBaldeneck; 26. De S** Wmidêiimù (83
13. De Zell (Celleraria) ; del):
14. De Schmidbwrg ; 27. De IrorlvIfMn.
15. HeBtmeaitelloivel de Tb-
bentwifof e//anf«, Berncastel);
Les ctutrensetf ou cAdteku'fw, ou 5ttr(]rva«i«, étaient en
les titulaires des Satrapies. Les écussonsde ceux de ees l&MtiOBi
3ui ont pu être reconnus ont été publiés par Hontheim ŒitH*
tpj., t. II, pi. I à XI), d'après des documoiu du xif* siège. Ils
sentent la liste suivante de outrât ou chAtellenies. sa mon
vinfft-trois. Il nN en a qu'un très-petit nombre qui nt ngoreal
tara parmi les SaPrapi».
Cattrerui* domni Trevirmais,
rimburg; 12. In HartenfeU;
irburg ; 1 3. In MonkUmr ;
llleche, id.est WeMril- 14. in BaldmtUin;
i: IS. In SUmberg;
iiburg; 16. In StolgmfaU;
^ciiberg; 17. In.Tkaron;
^andencheii ; i S. In TrM ;
000 C<utro; 19. In Bméinékê;
ichme; 20. In Schmidêbêrg ;
'«yen; 3i. In Boidenoioe;.
bficufmo; 92. In Bemcottei; '
^r0nbr0cA<stetn ; 23. lu S, WtndeL
les rapports entre les diTîsions politkraes et les diTisions
lues de rArcbeTècbé et de FËlectont oe Trè^res, et celle de
irtes de divisions avec la topographie pins ancienne et prl-
pogt de.la Civita» Trweronim^ dépasseraient beancoap lea
:essairemeot imposées à ce travail, qni embrasse la «éo-
la Gaule tont entière, de la Belgiçioe, de la Hollande, de la
le presque toute l'Ailemagne occidentale. J'ai donc dû me
idiquer approximativement ces relations dans le tableau ;
aen comparatif des listes de paroisses m*a démontré que
es entre les limites de ces territoires de diverses origines
s réelles que les différences entre les noms des sièges eo-
es et ceux des résions naturelles, civiles ou politiques ne
> supposer. Les ouvisions féodales elles-mêmes, qui, par
lentes modifications, ont le pins compliqué ces rapports,
«pendant encore quelaues analogies très-remarquables
visions ecclésiastiques des doyennés ou Chapitres ruraux,
ai , pour n'en citer qu'un exemple, que dans l'archidiaconé
an , les deux sortes de territoires étaient presque iden-
Qsemble de l'arcbidiaconé correspondait à la partie infé-
grand paou< Loganmii8, ou bassin de la Lahne. he Cba-
de Dietckirch représenuit à peu près le comté de Scbœ-
ilui de Vetzlar répondait au eomitatvu SokniMXênêiê;oAïd
n petit paons et au comté du même nom ; le dovenné de
[wraft avoir eu pour équivalent le comitaHu Dedentis'
irfels. en partie le eomUatus du même nom (e. MarvêlU)
•■ Einncbe ; enfin le Chapitre rural d'Heigem avait les mêmes
le petit pagw et le comté du même nom. Dès le Tii* siècle
t avaient été placés à la tète des grands pagt, ce qui rend
équivalents , a cette époque, les termes de pagua et de eo^
Q peut distinguer, du yi« au x* siècle, jusqu'à vingt pagi
cèse.
ogies, quoique générales, n'en sont pas moins d'autant
a qu'elles eurent surtout pour principale base l'adjonction
\i ae plusieurs villes, châteaux et grands fiefs politiques
administration archiépiscopale dut imposer VavKr^^^^^^sKOtSiih
[ne des doyens roraiix, en tobordomiMiX c6\\ft^«KLVkxiàMt»
48 'roPOGiLÀPm.is. nùcLésusnqtTË,
des territoires préexistants. Cette coDCordance n'a cependant -pas toa^
jours eu lieu, et c'est une des plus grandes difficultés de Vétaaecom-^
parativedes géographies ecclésiastique , politique et féodale dnneyec^
âge.
Documents originaux consultii.
Textes. ~ Ainsi qu'on a pu en juger par la plupart des citations qi^
g récèdent , c^est surtout dans le recueil de chartes, insérées an wm.- /
re de plus de quatorze cents dans le premier outrage de M. dii ^
Hontheim, sur l'histoire de l'archeTéché de Trêves , que j ai paisé ks
preuves de la topographie ecclésiastique de ce diocèse au moyen âge,
telle que je l'ai résumée dans le tableau.
Ce précieux ouvrage intitulé : Historia Trevirentis diplonuUicëà
pragmatica^ publié en 1750 à Augsbourg et à WurtEbourg en trois
volumes in-folio , de près de 3000 pages , n'est pas moins reooDBits-
dable ];>ar Timportance des documents que par l'esprit de méthode A
de critique qui a présidé au récit de l'histoire ecdésiastiqve et po-
litique de chacune des périodes ou plutôt de chaque siècle de oene
histoire, depuis les temps les plus anciens jusqu'à l'époque de sa ii-
blicaiion. 11 suffirait pour donner la connaisi^nce la plus approftmtfe
des annales religieuses et civiles de cette partie de la Première Mgi'
que, et cependant ce n'est pas le seul monument que l'évèque sofln-
gant de Trèvea ait élevé à l'illustration de ce pays. Quelques snnto
après , en 1757, il en publia à Augsbourg , sous le titre de Prodroimu
historiœ Trevirensis , dif)lomaticx et prajgmatics (i toI. in-fol., de
1216 pag. , en deux parties), non un abrégé, mais un complâMBt
indispensable, qui renferme, distribués chi-onologiquement et aecoo-
pagnes de sommaires analytiques, de dissertations et decommentaiffs
fileins d'érudition , les extraits des historiens originaux ccmcemiot
e territoire de l'Èlectorat de Trêves , qui n'avaient pas trouvé pltee
dans le précédent ouvrage. Inscriptions, extraits de lois, nragmeots
des historiens et des géographes ae l'antiquité; nécrologes , "nés de
saints, extraits d'annales et de chroniques du moyen âge, etc., est
ouvrage renferme pour le diocèse de Trêves ce que le grand reeMil
de doin Bouquet et de ses savants successeurs, nous présente ponr bi
Gaule entière ; tandis que VHistoria Trevir, diplomatica correspond
davantage, pour les textes, à notre collection de cAar<« tt éipUh'
mata.
C'est dans le Prodromus (p. 746 à 948) que se trouve l'une des
éditions du document original le plus connu et le plus complet sur
l'histoire de l'église de Trêves, les Gesta Treverorum qui, perde
nombreuses continuations , analogues à celles des chroniques de
Saint-Denis , embrassent cette histoire depuis son origine , et perdes
rédacteurs coniemporains, attachés aux écoles ecclésiastiques de
Trêves, Eberhard, Adelbert, Golscber, Lambert, Erhard,etc., depuis le
X' siècle jusqu'aux premières années du xviii*. Il a été publié de ces
érof/a an grand nombre d'éditions plus ou moins complètes : par
d'Acbery en 1675 (Spictieg., éd. in-4». t. \\\,patt. \%^,e\.éd.\n-fol.,
t' //, p. 208 à 223); — par Leibnitz (iccessiones Wstor. ^ 3J. ^n ,\tir*\
ie^Tj; — -par Eceard( Corp. histor.^V ll,p.îiOT k!»W,\i^«>\. vt'fiîN^
^par dom Calmet {Hist, de Lorraine , pTe\x\ea,U, v. v^'i^i, w^\
DE LA tRlNCB. 49
l' édit., 1. 1, p. 1 à LXi, 1745) ; — par DD. Hartenne et Durand (Fet.
tpt. et monum, ampliss. colUct,^ t. IV, p. 145 à 452,in-fol., 1729 ).
ilaiii aucuDede ces éditions des Gesta Treverorum n'est comparable
:elle que M. G. Waitz a insérée en i848 dans le t. X (Viii des
riptores)^ p. 1 1 1 à 260, du précieux recueil de M. G. H. Pertz : JUo-
mienta Germanix historica. Toutefois le savant éditeur . pour se
uforojer au plan général de Touvrage, a dû se borner jusqu'ici à pu-
e^ les Gesta^ avec ses premiers continuateurs seulement jusqu'à
a 1 1 52, sans les appendices plus modernes, publiés dans plusieurs
» éditions antérieures et dans \eProdromus de Honiheim.
D'autres documents originaux sur l'histoire ecclésiastique du dio-
:8e de Trêves sont disséminés dans l'ouvrage des deux jésuites,
ir. Brower et J. Masen ( Masenius) , publié en I67l . sons ce titre :
iUiquitate$ et annalee Trevirenses ( Leodii, 2 vol. in- fol. de plus
» 1200 p. ).
Hootbeim qualifiait d'a^emum opus cet ouvrage fort im|ioriant, pu-
Bé près d'un siècle avant les siens , et longtemps après le livre de
jriander, dont il y a eu plusieurs éditions : {Annales, seu Com-
mit, de orig. et statu, antiq. civit. Aug. Trev., in-fol., 1576, i603,
109 et 1625 ), ouvrage rédigé au point de vue de l'histoire civile et
olitique, en opposition aux archevêques.
On abrégé de l'histoire de Brovrer ( Epitome annalium Trevir. ) fut
nUié à Trêves en 1676 par Masen, en i vol. in-l2 , de 809 et 24 pp. )
Brower avait préparé et Masen acheva, vers 1669, un recueil beau-
oup plus considérable encore , sous le titre de Metropolis ecclesix
V'evericaB. Ce recueil exclusivement consacré à l'histoire ecclésiasii-
,Be et dont le plan a été indiqué par Hontheim {Hist. Trev. diyl. ,
. m , p. 993 ), est resté manuscrit. Il devait renfermer plusieurs
bai^tres sur la eéographie ecclésiastique, qui n'a point été spéciale-
lent envisagée clans les écrits de ces différents historiens.
V Histoire de lorraine, par dom Calmet (f* édit. en 4 vol. in-fol.,
lancj, 1728 ; et 2« édit. en 7 vol. in-fol., 1745-1757), quoique beaucoup
ius importante à étudier pour les diocèses de Metz , de Toul et de
''erdon, contient cependant plusieurs aocuments et de savantes dis-
enations sur diflférents points de l'histoire ecclésiastique de l'arche-
èehé de Trêves.
On peut aussi consulter, mais plutôt pour l'histoire que pour la
éographie ecclésiastique : le t. XIII (i785) du Nova Gallia chris-
iana , col. 370 à 675 , et instrum , col. 287 à 367 ; ainsi que les Con-
iUa Germanix, de Schannat et Hartzheim , recueil important publié
a 1759 à 1775 , à Cologne , en il vol. in-fol.
Lûnig, dans la portion de son grand recueil diplomatique (Corpiw
l^itom., in-fol., t. XXill et XXIV, Lips., 1716), qui porte le titre : de
'fidlegiuin ecclesiasticum ; et De Gudenus, dans son Codex diplom.
iHêcdotorum, 4 vol. in-4 , Francf., 1743 et années suivantes, ont aussi
uaéré un assez grand nombre de chartes concernant l'archevêché di&
rrèves.
Le Codex dipîomat, Bheno-Mosellanus , pv\\A\è ^ Ç»ç?ù\«îvN.x^\wx
I. W. Gûntber, en 5 vol. in-8», de 1822 k ift26 , cv\va\^vs.ç> \^»^'^>^"
caUéremeDt consacré au diocèse de Cologne , tewîeTitve «v« ^^"^^
'étmplMimincbaTteB importantes qu'on ne Teltoa^^^^'^^'^^^^^^^
2' PARTIE. ^
50 TOPOGkAPklE ÉGGLisiiStiQtt
La Collectio rerwn Treverensium , publiée en i8S6 et annéei ni*
vanteSf par MM. Wytienbach et Mûller, en 3 vol. in-^*, reproduit, «
grande partie , des documents originaux publiés par Hontbeim, y
compris les Gesta. Je n'ai pu consulter cet ouvrage.
Vllistoire ecclésioutique de la Province de Trèvee et des paye limi'
trophes^ par M. l'abbé Cluuet, dont le premier volume a été pobltfl
Verdun en 1844 , et le deuxième en i85i , n'est jjoint encore termiiiéiL
On y trouve sur l'histoire et la discipline ectrie&iastiqnee, au pointdl
vue même le plus général , de savantes et fort instructives rectediii,
utiles à connaître, même après les travaux de Brower et de Honthda;
mais la géographie historique de la Province ne parait pas 6tre entrés
jusqu'ici dans le plan de l'auteur.
Outre ces ouvrages indispensables pour l'étude de l'histoire et dl
la géographie de rarchevécné de Trêves, il en existe plustears aotns
d'une moindre importance et relatifs soit à des abbayes partici-
lières, soit à des portions de l'archevêché, tels gue les ouvrages di
P. Bertholet sur Thistoire ecclésiaiitique et civile du docDé dl
Luxembourg ; tels que : VHistor. Francor. Bheni. de Kremer, M
surtout les Observ. geneal. Salicx,et les Obsero. geogr, de Croins.
11 existe au9Si plusieursTniémoires particuliers, qui manquebtpoar Ift
plupart dans les bibliothèques de Paris, et auxquels ]*ai tâché dl
suppléer en recourant aux sources originales.
tartes. — La situation et les limites de l'archevêché de TrèrWi
relativement aux diocèses voisins, sont indiquées dans les canes
{[énérales suivantes de la province ecclésiastique dont cette ville éttK
a métropole.
1. Belgica prima, cujus Meiropolis Augtuia Treverorwn, par
N. Sanson. Paris, l66l. i teuille in-fol.
C'est la meilleure et la plus complète pour l'ensemble des indicft-
tions des subdivisions ecclésiastiques de cette Province.
2. L' Àrchevesché de Trêves dans la Gaule Belgique, par le mêni
(sans divisions), i f. in-fol.
3. Gallix christianx Provincia ecclesiastica Trevirensiêf contimM
diceceses Trevirensem, Meiensem, Virdunensem, TulUnêem^ Ntm^
ceyensem et S. Deodati. i f. in-f».
Cette carte, jointe au tome XIII du N. Gall.christ,, p. STOClTSS), M
présente aucune des divisions archidiaconales ou aécsDales; Biais
c'est la seule où soient indiqués les deux nouveaux diocèses de Nancy
et de Saint-Dié; elle donne aussi la position des principales abbayes.
L'important Atlas historique de M. de Spruner récemment publié à
Gotha, présente sur une de ses Teuilies la situation relative des gras*
des provinces ecclésiastiques d'Allemagne, et entre autres de cMie de
Trêves , au xvi* siècle, mais sans tenircompte d'aucunedes subdivi-
sions topographiqnes.
Il a éié publie, depuis le milieu du xvi* siècle, un très-grtoi
nombre de c>trtes de l'Archevêché ou de rËlectorat de Trêves ; msii
celles de N. Sanson présentent seules les subdivisions archidiaconales
et décanales. Plusieurs des cartes publiées en Allemagne ou dans les
Pays-Bas donnent l'indication des àm^vona ^\\\.\^^^ craL%AaiKVc^ilMp
tires (Satrapim^ Prxfecturm^ ^mpten ou ba\>\\«J||»à'^\ \n^\9a womKm
paraît avoir été rédigée au point de vue A© \^ f^sHP»*^»^» '■*'"*"
OB LA FEÀNGB. 5i
tfqne. C'est une reratrqne à très-pea près générale poor tous les dio-
slies sItoéB su delà da Rhin. La plopart des cartes ancieniies de TAr-
Ébevôché de Trêves ne soni point datées ; toatefois la liste suivante
«t à peu près conforme à lenr ordre de publication :
La plus ancienne est celle île Jean de Scbilde (Sct(/tu«\ rédigée et
Efée dans le xti« siècle; elle n'existe pas an cabinet des cartes de la
iotbèaue impériale, et je ne la connais dans aucune autre collection
è.tarfai.EUe a précédé celle de Gérard Mercator,leTée d'après les ordres
èir£lactettr,et plusieurs fois repn»duiie dans les grands Atlas du
^nii* siècle . Tontes deux ont servi de base aux canes plus récentes
le P. de Witt« de G. Walk , de Homaonn , de Widcber, de Seutter , etc.
litre autres éditions de la carte de G. Mercator^ on peut citer celles de
■MDdiQsen i6iS,en I6i9et une troisième insérée eu 163S dans l'édition
4i FAUae de 6. Mercator, mis au Jour à Amsterdam par H. Hondius et
].jBiiaon(s<l«.tslliiiui,en!l vol. io-fol.); mais celle ci n'est point spé-
tktm et porte œ titre : Le ândii de Lutxembourg et la province de
Mm. Poeiérieurement à c*^ deux cartes qui forment chacune une
iwille, les Blaeu ont donné, dans les difiTérenles éditions de leur grand
AtlM, rArchevècbé de Trêves, mais sans aucunes subdivisions. Le
Une est en latin ou en frannis, sans autres différeuces. Dans la G0O-
tnpkiê Biaviênne en 12 vol. in-fbl., Amsterdam , 1667 , la carte inti-
tWB Arehiepiecopatu» Trevvreneie est au folio 99 du tome III de
ftaiope ; elle est signée par Jean et Corn. Blaeu.
flous la même date de 1667 parut une autre cArte sans nom d'au-
iMr , embrassant toute la province de Trêves ; elle est intitulée : 7a-
lele gêographica Arehidiœeeeie Tretirensis antiquo-nova, 1 feuille
. pMh ui-iol. dont la partie inférieure est occupée par une vue de la
^ilUe de Trêves. Bile nit partie de l'ouvrage de Brower , Antiquit, et
mm m lu Trêcir,, 1. 1, p. 7i.
Bans la Topograpnie de Zeiller et Merian, 2* édit. (Francof.-Ad.-1l.,
Mtt-iflTS, 10 vol. in-fol., divisés en trente parties), se trouve une
intitulée Arehiepiee. TrevireneUj qui comprend , ainsi que le
e oii elle ae trouve, mais sans divisions territoriales, les Arche*
le de Mevenee et de Cologne ; elle a été publiée en i646.
Alt vefs le milien dn xtit* siede que commencèrent à paraître à
lee tfôis feuilles du diocèse de Trêves, jpar N. Sanson y sur les-
- 9fBm soot indiquées les limites des subdivisions ecclésiastiques.
Btoi ont été publiées dans cet ordre :
1.4iiT et t67f ( 3 édit). Cmreii in Treverie , partie du diocèee de
■■ rjfvftev. de Trèvee, Cette feuille contient l'arcbidiaconé de Longnion
:. fth piriSe du dlœêse sitnÀB dans le duché de Luxembourg. 1 feuille.
' IL liMS. — IVwfH : Arehiditteonie de Trêves et de TholM, 1 feuille.
I. tuât t6T9 et 1690. (8 édit)— Treeer t : jlrcAt'dtacon^ de Coblente,
1 teiUle.
M. Seneon ne publia l'arcbidiaconé d'outre-Rhin que sur sa carte
girtialu de la Biigiea prima (t66i ). t feuille.
lA carte do même auteur intitulée jlrcfisvéclié et EWltyraV dttxXs^^^
(IMB) Be présente aaenne division ecclès\aa\Âq^\e. t>\<b «^^N^ ^^^^
mi&pÊmiimnM8, «0 tôt$, en 16M, en 1696, eii wi^^ w»^ ^^''^^^^^t.V
mHHtmédUkmêdeÊ trois feuilles deW. Sanaoïi tv««i&v>2^'û\\i*i^;^^
0ÊtêooÉiÊ,êm.iâ9e,et l'entre par Koberv, eu mi^, wvi.^^'^^^
52 TOPOGRAmiB BGGUÊMISTIQIIB
Guillaume Sanson et H. Jaillot mirent &« jour, ao ICTI et ttli» «
antre carte de N. Sanson . mort en 1867. Sur cette cftrtten éam
en quatre feuilles, fort diffëreole de celle en trois feaUle» , aontiNl
ment indiquées les divisions politiques. L'une des éditiona porM
titre :
État et seigneurie de VArcheveiôhi et Électorat d$ Tri9t$:pm
septentrionale et partie méridionale. 2 feuillea. 1600.
Archevesché et Electoral de Trêves : partie oriêniaie Hpatiiê m
dentale. 1 feuilles. i6iM).
I/autre édition est ainsi intitulée :
Partie occidentale du temporel de l'Àrchmiesché et ÉlmteMê
Trêves f tirée des mémoires les plus nouveaux,drtexiAeoÊTÏeaieÊt9i
son. Paris , chez H. Jaillot. i feuille. Paris, i678. — t'a. I70t.
Partie orientale du temporel de l'^rcMVMcMy etc. Paris, Il
1 feuille. — id. 1701.
Ces deux feuilles sont accompagnées des deux autres feuilles es
bleaux contenant la liste alphabétique des noms de villes et TiUi^
qui sont inscrits sur chacune des deux cartes.
Il aété publié en Hollande, par Goven et Mortier, et par Van^der^
deux autres éditions de cette carte, utile à consulter j^ur l'hist^n
la géographie civile, comparée à la géographie eccléeiastiqoe.
C'est au même point de vue des intérêts temporels desUeoteeivi
chevêques de Trêves qu'ont été rédigées et publiées, vers la M
XVII" siècle et pendant le xviii* , les cartes suivantes • dont la |
complète parait être celle de J. G. Walther en deux feuilles que le 1
pu consulter , mais que je présume analogue à celle pmies
Jaillot:
MoseV» fluminis taibellaspecialis in qua Archiapiscopat%9 H B
toratus Trevirensis in suas prœfecturas accurate divimu, SoiHMi
J. B. Homanni (s. d.). 1 feuille in-fol. Cette carte fait partie de YM
publié en 1716 par Homann , dont rétablissement géograplnni
Nuremberg, continué par se^ fils , a ioni d'une ai grande oéult
en Europe pondant la première moitié du xviii* siècle.
Archiepiscopatus et Êlectoratus Trevirensis nonissima deUnm
exacte divisa in omnes suasprafecturoê, par Fréd. de Witt. âm
lod. ex offlc. Fr. de Witt (s. d.). 1 feuille in-fol.
Cette carte fut reproduite plus tard dans le grand Atlas pubU
Levde par Van-der-Aa.
Archiepiscopatus Trevirensis recentissima delineaêio , anct. J«
Ram. Amstel. (g. d.)- 1 feuille in-fol.
Archiepiscopatus et Electoratus Trevirensis et EyfaUm tradus i
vistima et accuratissima tabula , exacte divisa m eijusdem prmfec
raSf cum adjacentibus regionibw, par Théod. Danckers. 1 teo
in-fol.
Trevirensis Archiepiscopatus et Electoratus juxta omnet »
prxfecturasy cum confini tractu Eyfalim^ par Seuiter. Aug. Yi
(s. d.). 1 feuille.
Carte de V Archevesché et Electorat dé Trêves, avec partie des p
adjacents, dressée... sur les mémoires de H. Didier Bijgoon , prM
fféographe et premier ingénieur de S. A. R. (le duc de LorraiBe),
le même auteur , pour servir i ^histoire soelésiaatiqae et dm
1>% LA FHANCS. 53
;., par leR. ?. D» A. Calmé (Calmet), 1724.1735. 1 feoille
e donne l'indication des régions natnrellés , mais elle
petite échelle- et indique à peine les principales limites
•
)ln8ieur8 autres cartes anciennes des pays situés entre le
re et la Moselle , où les limites générales de rArchevèché
mt indiquées avec un plus grand nombre de localités ,
8 subdivisions ecclésiasiiqaes ; telles sont celles de San-
le en 6 feuilles, de Bailleul et de Jaillot, chacune en
ésnmé, les cartes du diocèse de Trêves , par N. SamK>n,
I encore aujourd^ni, pour Voblei de ces étades.con-
'éférence à toutes autres; elles sont les seules qui pré*
imites de la géographie ecclésiastique.
lans le dépôt des Archives provittciales de Coblents un
re de chartes et de registres concernant l'histoire eeolé-
l'archevêché de Trêves. On en trouve une indication trèa*
uis la Zeitschrift fOvr die Arckiv» DHUêohland^s , de
demann, t I , p. 4 (1853). La bibliothèque de la ville de
de aussi plusieurs carlulaires importants d'abbayes de ce
si qne la plupart des manuscrits, et des recueils de docu*
I par Maseu et de Hontheim. Ils sont indiqués, en général,
ice de H. Bohroer« qui fait partie des Archive der OtsilU-
le M. Pertz, t. VU ( 1839), p. 1S8, et t. VIII (184S), p. 59S.
t saus doute dans ces deux collections des ref^istres d*as-
Qodales et de visites diocé$:aines qui fourniraient des
qu'il en résultât quelqu<
X rapports des divisions que j'ai indiquées.
% %
_ ««US""»"
«tSw»" "\iUl ss»»s::\
i
DS LA FRANCB.
55 par.
5. ÀACHIPRBSBTTiatA-
TUS DB MORHANGIA,
al. DB Mbrlihga, vel
M ORLIRGA .
Morhange (Morau'
ge; Merchingeo de la
carte de Sansou).
6. — DB HABONDAMGIA,
al. dbHabocdangia.
Habondange , (Haa-
boodange, Abrudan-
ges).
7.~DBTHBoms-^n.LA;
aotiq. DBTBEODonis-
yiLLà..
TbionvUle.
8.~0B ROMBACO, al.
dbRbombaco.
Rombach( Rbombac,
RoBoback, Rombas).
9. — DB KBDIHGA , DE
Kbdaihua, et aliq. de
Rbduiga.
Kedaoge (Kridange,
Kaydange , Kedin-
geo , QoediD).
Cet arcbipr. a été
aasBÎ nommé de Re-
daoge oudeRotbing.
10.— DB Warisia.
Yarize (Warize).
11.— dbSancto Ato
DO. al. S. Naboris.
Saint- ATold (Saint-
ÀTanld; nommé aussi /90 par.
St-Nabor, et plus anc.
Hilarickcvm).
Démembré du doy.
de Warise ( aa xvii»
siècle); manque sur
la carte de 1656.
III. Archidiaconatus
dbYico.
ARCHIDIACORÉ DB
Vic.fi.)
Vie fût ch.-lieu d'or
llcialité de ja priotà'
guttédeséréqoeg
£. 5.K.
39 par.
N.
46par.|
N. et
N.N.O.
38 par.
N.N.E.
extré-
mité
N. du
dioc.
41 par.
o.^ Le Nitois romand
N « ou supérieur, val-
^s liée delà Nied(iVt-
1*5 / la, Nida)y pagus
7^1 Nitensig super
» ^1 Nitagowa, ~
«s
"I s Petite portion S. du
** Luxembourg fran-
ge çais.
9uP, Judicicuriensis ,
\ vel comtl. Judicii.
C Pctgus et comitattis
^ Moslensis,
-g 2 Le Niiois, pagf, iVt-
*??§ teruia,
H «
« «•
S s
£•3 Sur les limites des
E.
etcomtt. Mos-
0.2
^pag
S& leruis^ Salnemisei
-*'7 Nitensis.
\Pag, Nitentis,
Mea.
ICI-
de/
Part.
S SE.
etO.du
dioc,
forme
onde-
mi-cei^>
S'*
Le Saunois, pag. Sali'
nensis. Sallingovoe;
Vallée de la Seille.
cleà I
55
C«» de Gro-
stenguin,ar-
roDcLdeSar-
reguemines
V Moselle).
C" et arr. de
Château-Sa-
lins (Menr-
the).
Chef - lieu
d'arr. du dé-
part, de la
Moselle.
C~ de Briey,
arr. de Lon-
guion (Mo-
selle).
Kedange,
C»"» de Met-
zerrisse, arr.
de Tbionville
( Moselle ).
C«» de Bou-
lay, arr. de
Metz ( Mo-
selle).
Saint-Avold ,
chef-lieu de
C<« deTarr.
de Sarregue-
mines (M<>-
selle).
Chef-lieu de
C" de l'ar-
rondiss. de
Chàteau-Sa-
56
TOPOGRAPHIE EGGLisUSTIQUK
13. ARCHTPIIESBTrERÀ-
TUS DE DELIIIS, al. DE
Demis « de Domis.
Arcblpr. de Delnie
(Desmes, Delooe).
13. —DE NOHENEIO, al.
DE NOMINEYO.
Nomeny (Nominey,
Nonning).
14.— deMontiome.
Mousson ( Mouson ,
MoDsoD, indiq. Hons
sur la carte de San-
son, 16S6}.
15. — DE GORZIA
GORSIENSIS.
Gorze.
al.
16.~DB Hattrisià, al.
DE AtTRISIÀ.
Hairize (Battrise).
IV ^ Archidiagonatds
DE SARE-BDRGO, al. DE
Sarburgo, deSarbru-
CHE, DE SaREBOAT.
Arcbidiac. de Sar-
rebourg'c Sarebourg,
Sarbourg , Sarbrd-
CHB, SAARBRUCE).
10. del
Metz. I
s. S.la.'
4Spar.
s.
38 par.'
S.
25par.
O.S.O.
80 par.
Cet
O.N.O.
31 par.
"Si©
s s «
oo.2
Le Saonois,
SalAMtMM, SalTin-
g(no9; TalléedeU
Sdlle.
MùiUionis conUtat,
Lapartieorient.de
ce doy. dépendait
des pctg, et comil.
Mêttensis : la part,
occid. de Pont-à-
Monsson ' appart.
§lut6t an pag,
tcarTpwMHiis,
Territ, Ooriiacmsef
pet. partie du pctg,
et comit. Sc<urpo'
nensis , vel Sarpon-
tefwis. La ville rom.
de Scarwma était
sur lall.D. de la Mo-
selle ; le territ, du
pag. était »ur la R.
G.etdanslediooèse
de Tonl.
Pagut Metfetuiê,
Vallée de laSaire;
pagus Saravetais
mpmor, Saraoko-
wa.
l'arr.deCUMi»
8ft1iD«<liairili^
Gliàt«tii-MiM«
yna éudeni éÎM
oedoMuié. .
Gher4 W de O-
derarr.d«MiM9
(lIcnrtlM).
GanlandefjHitiT
Mdv6aop,pny4i.
NancycMéprOM).
Lechb. deMoB-
80B, riT8 dr. dt
la Moselle, pfèi
Pont-i "
Cette dem.
'
Moselle ^<
partie aètà
cèaee de Val» flk
de tqnl, . .
Corse (a]ik.Vcp^ ■
l.de&«deWrt.
de Meta (Ito-
aeUe).
CantoB et
dissem. éê MtS
(MoeeUe).
Gher-Uett tm-
roBdisMnaBtA
départeineBi di
laMeimlM.
i. L'indication générale de la troisième cdlonaedelapMe |wéaé*
dente : Haute^Lorraine, Pars Messin , eto», b'appliqa* «un ns é^
jennés des ni* et IV* arctaidiaconés.
tt LA TtiÂlKCt,
57
PBESBTmiÂ-
ABBURGO*
rèiTé de Sar-
'RESBTTERA-
SâNCTO Ar-
ll. DE S. AR-
Arnoaldo,
)ttl (St-Ar-
5t-Arnoalde,
Eul ) ; anc.
e.
fARGAtnjLÀ.
Ule.
DE BOUCHE-
tnom, (Bouc-
Bochentaanif
them , Bou-
m).
rO-MONASTE-
Htler (Neu-
p, Neufbous-
suf-Munster,
lACEMSIS, al
IkCBNSIS, DE
iCBO.
ich (Iforoen-
41 par.
E.
39 par.
E* S«E.
E.SE.
33 par.
E.N.E.
)y. de Bou-
DQ et deMeu-
étaient de-
entièrement
ns, vers 1600;
n'est plus por
es listes les!
rentes* .
E.
eztr.
orient.
du dio-
cèse.
23 par.
Pagus Saraventis
(meditu?)
Pagus Salinensiê,
Tel Salnentis,
Pagus Saravtnsis
(super,).
Pag, BlesasifuiSy
vel Blesichoioa ,
vallée de la Bliesse
(diff. du payus Bis-
sensis du diocèse
de Toul).
Pagus MetUshem?
sur la limite nord-
est des diocèses de
Metz et de Trêves.
1
St-Arnonld , Ar
naville ? canton
dfi Sarreboiung
(Uenrthe).
€•• de Dienze, ar ■
rond, de Château •
Salins(Meurtbe)*
Dieuze était dans
ce doyenné.
Bouquenom , ou
Sarre-Union.ch.*
lieu de canton de
i'arr. de Saveme
(Bas-Rhin).
Neufmûnster ,
près Offweilep
( Prusse , prov.
du Rhin).
Hombourg-l'Évè-
3ue était dans ce
oyenné.
Canton de Dieuze,
arrondissem. de
Château - Salins
THeurthe).
Bitsch était à l'ex-
trémité sud de ce
doyenné.
é de Metz , le premier des suffragants de l'Archevêché de
I autres paroisses du doy. d'Hombach «^a\«iv\ wolY^v \^.\^^-
'B la fis au XV!* siècle.
58 TOPOGRAPHIE EGGLÉSUSTIQUB
Trêves, fin a toujours reconnu l'autorité spirituelle, malgré les révo-
lutions politiques qui ont fait dépendre ces deux diocèses de souve-
rainetés temporelles différentes. Tant que Metz releva plus oi
moins directement de l'Empire d'Allemagne, tant qu'elle eut le titre àb
Tille impériale, la suprématie métropolitaine de Trêves ne pouvait être
mise en question. Elle était d'ailleurs une conséquence de la 8Ilbo^
dination primitive, pendant la période gallo-romaine, delà cité éb
Metz (Divodurw Mediomatricûm, Mittis)fk Trêves, capitale de 11
Première Belgioue.
Cependant, dès que Trêves eut perdu toute son importance poB-
tique par la translation antérieure à Arles du siège de la Préfeâari
des Gaules, par les dévastations des barbares dont elle fût taot de Mi
victime , et que Metz fut devenue , après Clovis . capitale du royamn
d'Austrasie ou de la France Orientale, et plus tard chef -lieu de la Le*
taaiingie supérieure ou Mosellane, les évéques de Mets revendigoê-
rent, à leur tour, une suprématie que les traditions de l'Kglise vur
torisaient pas. Ils obtinrent seulement de Rome Tbonneur du pal-
2H«m, symbole ordinaire de l'autorité métropolitaine, mais sasi
autres prérogatives- C'est dune abusivement que plusieurs ési
évéques de Metz , antérieurs au x* siècle , ont prétendu an titre
d'archevêque. La suprématie de Trêves , quoique plutôt numinstive
que réelle, fut tellement respectée que, même au xvii" siêde, après la
confirmation définitive de la réunion de la ville de Metz à la Franee,
réunion déjà réalisée en 1552 , le traité de Munster ( 1648 1 réserva let
droits métropolitains de l'archevêque de Trêves sur l'évèché de Mett.
Ces relations ne furent brisées qu'en 1790 , et depuis lors ce diooèM
dépendit de la métropole de Besançon; mais cet état de choses réoeot
est étranger au but de nos recbercnes.
Le diocèse de Metz . le plus important , quoiqu'il ne fftt pas le pin
vaste du grand territoire habituellement désigné sons le nom des
Trois-Êvêchés, était borné au N. par celui de Trêves ; au S. par eeM
de Toul , subdivisé au xviii« siècle en trois autres : Toul , Nancy et
Saint-Dié ; à l'O. par celui de Verdun. Vers le N. B. et l'E., il étsit
contigu à la province ecclésiastique de Majence , surtout an diocèse
de Strasbourg, l'un de ses suffragants.
Au point de vue de la géographie politique et civile , le diocèse de
Metz représentait la cité gallo-romaine des Mediomatricest telle da
moins qu'elle était limiteÎB vers la fin du m* siècle, à ré[M)que de
l'érection de l'évèché. Plus vaste primitivement, cette cité embras-
sait, vers l'ouest, le petit territoire des Virodunenses, qui constitns,
au siècle suivant, le diocèse de Verdun; c'est du moins ce qu'on
pourrait conclure de l'omission de ce dernier peuple dans les textes
plus anciens. Elle se trouvait ainsi contiguê à la grande cité des Jls-
menses, ou diocèse de Reims. Vers Test, ses limites les plus an-
ciennes paraissent aussi s'être étendues jusqu'au Rhin . à travers le
territoire de Mayence, antérieurement à la fondation de l'évèché de
Spire , converti plus tard au christianisme. I^es invasions périodiques
elles établissements des Germains de la rive droite du Kbin sur la
rive gauche, ont dû, pendant \ea iv«e\N«%\^c\eft^ laisser besn-
coup d'indécision sut les limites des uou^ftauv ^\QcteM% «x ««>mb
^neordaace arec celles des anciennes «\\àa îp\V> - vsswà^^t^. \*a
ht, lA FlULNdis. 5d
pHncipaax éy^quès, les plus voisins du Rhin, danft fcetie partie de son
cours, ceux de Mayence et de Strasbourg, aussi bien que celui de Metz,
lurent confier plus d'une fois à des chorévèques ou évéques région-
oaires, le soin d'y propager ou d'y rétablir la foi chrétienne.
Dès qu'après la conquête définitiye des Francs, la ville de Metz fut
deTenue la capitale (sedes regia) d'un des ^upes de territoires
eoTabis que se partagèrent les enfants de Clovis, en 511, etauxauels
les historiens donnèrent dès lors le nom de royaume {regnum)^ rim-
portance de cette cité et conséquemmeut de ses chefs ecclésiastiques,
B^aocrat avec celle des chefs politiques , et les limites de la cité ecclé-
siastique, tout à fait indépendantes de celles du nouveau royaume, se
fixèrent suivant les règles canoniques, conformément à l'étendue du
territoire politique de la cité gallo-romaine (civitas), telle que la tra-
dition l'indiquait, pour ne plus varier dcbormais.
Les principales subdivisions politiques que l'Ëglise trouva dans le
territoire des Mediomatricet ^ et auxquelles elle dut subordonner,
comme partout ailleurs, ses plus anciennes subdivisions ecclésiasii-
roMiMM, vers l'est et le sud-est.
On trouve Tindication de plus petits territoires, pagelli Castrmfis,
Jndieiariefuis , Boalensis , Nongencensit, ou des portions d'nutres
pagi partagés entre quelques évêchés voisins. Mais le nombre des
gruMUi fHigi de ce diocèse était à peu près égal à celui des arcbidia-
conés, quoique la corrélation ne fût sans doute pas plus rigoureuse-
ment exacte entre les uns et les autres, qu'elle n'avait été plus
ancjennemeot invariable entre les tribus voisines pendant l'époque
gauloise indépendante , ou qu'elle ne le fut pendant les troubles de la
conquête germanique.
Dans les temps postérieurs, au point de vue politique, le diocèse de
Metz formait, pendant le ix* siècle, les portions les plus importantes du
royaume de Lotharingie, puis du duché de Mosellane et ae la Lotha-
ringie Mosellanique, ei enfin du duché de Lorraine plus moderne. Il
comprenait la partie septentrionale de celui-ci, avec les territoires de
Thionville et de Vie, et au nord -est la Lorraine-Allemande et le pays
de la Sarre correspondant à rancienpo^ Saravenis.
Le pays Messin proprement dit ( Territorium Metense), embrassait
la plus grande partie du pagus Metensis et du grand archidiaconé,
constituant la principale partie des possessions temporelles des
iyêques et environ le tiers du diocèse. Il était , dès le xiv* siècle, di-
vise en plusieurs petits territoires dont les relations avec les anciens
pagi sont fort incertaines, et qui sont quelquefois désignés dans les
textes des xv« et xvi* siècles et sur les plus anciennes cartes sous les
noms suivants : i* Val de Meiz: — 2« Vlsle : — 3* le Saulnoy(p. Sait-
nttuiê); — 4« le Haut Chemin ; — 5» le Franc Âlosu; - 6" le Ban
<fc Bataille ; — 7® la Terre de Gorze. Toutcet ensemble c^w^^k^^-vAsè^
lussi à ce qu'on nommait les trois Ma\r\ea de 'VleVL ^\. %a ^^\sc^%^èx
^mnrott QSO paroisses» ^ ,^^
Legposêessions temporelles des évè(me& ne ^^«^'^^^^'^^'^"Sf^^^ïï*
iTe/^nw proprement dV\, Tn«Â)itotisv^\«^'^^^^^^^^^^
pas aa Urritorium
60 TOPOG&APHIB EGGLtoASTIQUK
enclaves .dans les principautés earironnanles. Les érén
tiques et les vicissitudes des l'élations féodales ont telles
foit yarier, suivant les époques, l'éteadte de la souven
relie des évêquo# au*il nous serait difiksile et sural
notre but, de les indiquer uvec plus de^irécision. Ces «
sultant de donations successives étaient fort différente
toires arcbidiaconaux et arcbipresbytéranz , qui repr^
bien plus de certitude les plus anciennes subdivisions
de Ja Gaule. Le diocèse était limité an nord par le Lt
l'ouest et au sud par les autres parties de la Lorraine,
salent lesévécbée de Verdun etdeTouljàl'est parla
dentale de celui de Strasbourg et par l'Alsace; il était I
ouest par le Barrois.
Laaiviûon en archidiaoonés et en archiprètrés doit ê
cienne dans le diocèse de Mets , que dans Tarebevéc
puisque les statuts synodaux du métropolitain étaient app
ses suffraçants. il convient néanmoins de rechercher aei
directes et plus positives de l'introduction de cette r^l<
diocèse de chacune des grandes provinces ecclésiastiq
breuses circonstances locales ont pu,en effet, faire variei
Les Bénédictins, auteurs de V Histoire générale de
ÏK 588) reconnaissent, d'après un titre du ix« siècle pub
on (Annal, Bened. 2 sœc. ad a. 885 n» 8S.) l'existence
chidiacres dans l'église de Metz dès l'année 885 ; mais s€
fut que vers le xv* siècle que ce diocèse aurait été dii
archidiaoonés, ceux de Metz, de Marsal, de Vie et de Sari
J'ai eu tant de fois l'occasion de constater que, dès le
Miniatri des évèqoes, lorsqu'ils étaient multiples dan
avaient, chacun, une juridiction territoriale particulière,
rais admettre la distinction, la priorité établies par les
teurs de VHistoire de Metz, entre quatre archidiacres et
diaconés ; d'ailleurs, des textes précis démontrent T
divisions territoriales ecclésiastiques de cet évécbé fc
avant le xv* siècle. Les membres du clergé préposés à 1
de ces régions ecclésiastiques y furent désignés sous
ohorévèques, d'archidiacres et d'archiprètres. Ces deux (
n'y ont plus varié depuis le ix* siècle.
La plus ancienne mention que je connaisse d'un i
l'église de Metz est du vi* siècle. Il est indiqué, soi
Jfocartiis, dans une lettre à l'évèque Pierre 1**, mort ei
cesseur de Villicus, dont Fortunat (1. III. car. 12.) a ce
rites (D. Bouguet, Rec. des hitt. deFr.U\y,p. 79). Dèsl
siècle on voit établie par Arnold, à Merkingen , une ce
clercs avec son doyen ; et presque toujours au chef de
congrégations sacerdotales était dévolu le droit de sui
ritoriale des paroisses environnantes. (Le Cointe , à
Franc, ad. a. S09. n* 29. T. II p. 478.)
Au commencement du viii. siècle , un évêque régioi
a/naê, 'déâigné par plusieurs de ses biographes etc
m»
'ÂUbJU., Vet. AnaLf L I Y ,p. S86,et Ann. Bened. ^AW
DS LA FRANGE. 6i
niques d'Hermann Contracta sous le titre équiyaleot de ChorepiscopWf
contribua à détruire les derniers vesiiges du paganisme dans la paiiie
U plus orientale du diocèse, entre la barre et la frontière de l'arche-
vêché de Hayence. Son séjour le plus habituel ( Sedes episcopalis )
Mt indi()ué en un lieu nommé Castellum Mettis, an'on croît être
MeUesheim , près Hornbach , sur les confins des évèchés de Metz , de
Trêves et de Spire. On lui attribue aussi la fondation de plusieurs
grandes abbayes, entre autres de celles dllornbacb et de Neufmou-
tier. Ces deux localités durent sans doute à ces premiers établis-
Bements religieux le titre de chefs-lieux de deux archiprétrés de
Tarcbidiacone de Sarrebourg. Un document de l'année 1320, cité par
D. Calmet(iVoftce de laLorr.^ 1. 1, p. 576), prouve que les abbés
d'Hornbach étaient archidiacres nés de l'église de Metz, et portaient
. 60 titre dès avant le xiii* siècle ; plus anciennement encore le titre
d'évêqjie y fut uni à celui d'abbé.
Le capitulaire de Metz de l'an 756 fait mention de certains devoirs
de l'archidiacre. (Baluze, Capit. 1. 1, p. 178). — En 770 figurent un
archidiacre et un chorepiscopus Metentis (N. Gall. chr.f t. XHI,
/fWfr., col. 375 à 377).
On trouve en 815 un autre chorévêque nommé Magulphus. et de
78f à 819 on en voit figurer plusieurs dans les chartes, avec le pri-
mic«rtiM et avec un ou plusieurs archidiacres (Heurisse, Hit t, des
év^piee de Metz , p. 174, 176).
On retrouve en 858 un chorepiscopus avec le primicerius et deux
decani {Hist, gêner . de Metz, t. III , p. 33).
Si le nombre des chorévèques n'a pas été, dans le diocèse de Metz,
aussi complètement en rapport avec celui des archidiacres, que dans
l'archevêcné de Trêves, du moins l'existence de ces mmûtrt, de ces
odinfor» de l'évèque y apparalt-elle dès une époque aussi reculée.
Le témoignage le plus incontestable du rôle important çiue les
diorévêques continuaient encore à remplir dans cette partie de la
Gaule, et particulièrement dans le diocèse de Metz, au milieu du
IX* siècle, malgré les décrets de Charlemagne et les canons de plu-
sieurs conciles^ résulte de la lettre adressée vers 855 par l'arche-
vêqne de Mayence, Rhaban Maure, à Dregon, évêque de Metz, qui lu}
avait demandé son opinion : de chorepiscopis, de aignitate atque offi-
eioeorum (Baluze, Append. à l'ouvrage de P. de Marca, Concordia
tmperii et Sacerd. ; et Concil. Germ., t. II, p. 219 à 225).
L'anteur de cet écrit, presque seul contre les opinions les plus im-
posantes de son époque, et entre autres contre celle d'Hincmar, ar-
dievêqne de Reims, défend les prérogatives dont jouissaient de temps
immémorial les chorévèques {Ordo chorepiscoporum). Il blâme le zèle
rigoureux des prélats qui se croient dans l'obligation de considérer
comme non avenues les consécrations d'églises et les ordinations cléri-
cales anciennement faites (temporibus antecessorumsuorum) par des
chorévèques de leurs diocèses, et avec le consentement ou par l'ordre
des évéques eux-mêmes. Cette divergence d'opinions était alors pour
Itgtise le sujet d'un ^rand scandale ; « Esc quo, ôà^'^^^^^*f«^^.wv-
HHrêteiM, tnvtdiée, rtxa, «muiationes, dis8fti\*\oi>*%,CiQ^vwX\w**.'^
rtaaoBteluëqu'aax. apôtres pour monVret qtfcox. wass^ vï^^w^-»^»:^^
pn^tagatloD du christianisme, des ««ûûuwx^* Q^^^ "«« ^^"^^ ^
62 TOPOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE
prêchaient l'Ëvangild et conféraient les saints ordres. Il cite 1
tiques conciles d'Ancyre (a. 3i4) et d'Antioche (a. 341), poor 1
que les chorévôques , c'est-à-dire les ministres des évêqae» .
vicis, vel possessionibus chorepiscopi nominantur ^ peaiex
placer les évêqaes eux-mêmes , avec Tautorisation de ceax- <
certaines fonctions épiscopales. Le texie du concile d'AT
c. X, indigue en môme temps que ces ministres des évêqaes
une juridiction territoriale déterminée : « Gubernent »ibj94:
eccleiias, earumque moderamine curâqve contenu sint. »
Plus d un siècle avant ce débat , tant de fois renouvelé dans
commence à figurer dans les chartes, au nombre et à la tète <ï
titulaires du Chapitre cathédral,un dignitaire qui rempli^
fort important dans la hiérarchie ecclésiastique des Trois-^^
qu'on retrouvait encore au xviii* siècle, près de mille an»
création. Cette dignité du primicier, ou pnmcier, ou princle^
cerius), le plus souvent indépendante des fonctions d'arc)
surtout dans les temps modernes, y fut aussi parfois afférente
au chef de la grande collégiale, qui jouissait presque exclo*
du privilège de fournir les quatre archidiacres à l'administr*
césaine.
Aucun texte ne démontre mieux l'existence ot l'importance
miceriust dès le viu* siècle, que la règle établie vers le (^^
ment de son épiscopat, par Chrodegang, neveu du roi Pépi»'
de Metz, depuis 742 jusqu'en 765 , et fondateur de la célèbre
de Gorze. Cette règle, pro clericis Metensibus * , aniérieo'^
rédigée par Réginon , d après les ordres de l'archevêque àe
Ratbod, et même à celle de Théodulfe (797), pour le clergé de ^
cèse d'Orléans, était destinée d'abord spécialement à lapo'
son clergé réunie en congrégation canonicale ou Chapitre cat
Elle ne tarda pas à être appliquée, dans ses préceptes les pln^
raux, à tout le dergé du diocèse, et, par un décret du concile
la-Chapelle, en 8i6, aux autres églises de la Gaule.
Dans cette règle, les dignités et les fonctions du prtfntcerttt
Varchidiaconus, plus particulièrement préposés à l'administrai
Chapitre métropolitain, sont indiquées et précisées dans les
VIII, IX, XXI, XXIV, XXXV ; (plus directement) xxx, xxxu, xxx
termes suivants du $ iv : ÀrchidiaconWt vel primicerius^ \
tune temporis exinde prasident ; et ceux du $ xxx : Et ille
dtaconiM, vel gui tune sub manu efJiscopi prxesse videtur^ m
qu^à ces deux fonctionnaires s'en joignaient dès lors plusieurs
pour l'administration du diocèse, sous l'autorité épiscopale*.
En effet, une charte de Charlemagne, en faveur de l^abl
1. L. d'Achery, Spicilig., t. I, p. 205 ; Labbe, Concik,
p. 1444 ; Le Coiote, Annal, écoles. Franc., t. V, p. S67-587.
2. Dans une charte de Charlemagne, année 777 , on lit....
arcidiaconua (sic), neque missus Ecclesie iue Mediomatriou9
charte b été publiée bien plus fidèlement que ne l'avait fait D. <
par M. H. d'Arbois de Jubainvilie, dans le Jowm. de toâoelA
cMfiL éêlorr., 1852, 1. 1, p. 159.
DE Z.A FRANCE. 63
orze, sons l'épiscopat de Gondulfe (792-823), et probablement de
aunee 794, indique dès cette époque Texistence de plusiearR archi-
iacres et d'autres ministri de Tévêque :... Ut deinceps nec fib ipso
oiscopo suOj sive successoribus^ et archidiaconia ^ «eu cœtêris ec-
l0tt« coadjutoribus... fuisset irruptum (Meurisse, Hist, des év, dt
felz, p. 184).
Un acte de 787 présente, en effet, la signature de deux arcbidiacres
D. Galmet, Hitt, de Lorraine, i^ éd., pr. 1. 1, col. 293).
Le nombre des arcbidiacres est déjà porté à quatre dès Tannée 88S
a 886 (Mabill., Annal. Bened.,t. III, ad. ann. 885, n» 95, p. 233,
t Eist, gênir. de Meiz, par les Bénéd., t. III, pr. p. 46). Dans le texte
€ MabiUon, ils sont ainsi désignés : Qunthertus Primiceriue et
[rehidiaconw. — Herteus abba et Ârchidiaconus. — Lantfridue
bba et Ârchidiaconus» — Adalwalaa^baetÀrchidiaconui. — Le
itre d*abbé ajouté à celui de trois des titulaires indiquerait qu*à cette
poqae les arcbidiacres n'étaient pas exclusivement choisis dans le
îoapitre catbédral de Saini-Êtienne, mais qu'ils joignaient à leur
nnaiction territoriale l'administration des principales abbayes du
iocëee.
Trois siècles plus tard, en ii96, l'un des quatre archidiacres est en
Ddme temps ^nd chantre de la cathédrale; un autre est grand
bapelain de l'evèque; un troisième est grand archidiacre; le pre-
lier unit toujours a son titre celui de prtmicerius (Hist, génér, de
iêtM, 1. 111, pr. p. 161). Le nombre n'en a point varié pendant plus
le neuf cents ans, et depuis le ix« siècle on les voit figurer dans les
bartes, soit en totalité, soit partiellement, avec ou sans le prtmi-
erivM du grand Chapitre.
En 942, celui-ci comparait avec deux archidiacres (iV. Gall, Christ.,
. XIII, instr. col. 389). — La charte de confirmation des biens de
'abbaye de Sainte^Glossinde, accordée en 968 par révècjue Thierry I,
A signée par le primicier et deux archidiacres (cb. publiée en fac-si->
aile, d'après une copie de 1293 , dans la Revue d'Âustrasie. Metz,
843, — En 991. figurent les quatre archidiacres (D. Calmet, Hist. de
Atrraine, l'^éa., pr ,t.I,p. 395).^En 1032, on voit le primicier Dudo
t les trois archidiacres Rodulfus, Frogerus et Vinzelinus (Hist,
énér. de Metg, t. III, pr. p. 87). — En to5oet 1058, la signature du
rimicier est accompagnée de celle de deux archidiacres (id., id.j
• 88 et 92). •— En 1065, le primicier est témoin, avec un archi-
iacre, d'un acte de l'évèque Adelberon III (A. Mirœus, Op. dipl.,
, l, p. 63). — En 1075, il figure avec trois arcbidiacres, dans une
hijrte doTévèque Hermann {N. GalL chr., XIII, Instr. co\. 402).—
(ne autre charte du même évêque, de l'année 1090, est signée par les
Tiatre arcbidiacres (Meurisse, Hist. des év. de Meiz, p 380). — En
iSO est indiqué le grand archidiacre, Archidiac. Metemis ( N,
htll. chr., XIII, Instr. col. 403). — Deux archidiacres signent deux
liartes des années Ii37 à ii47 (id., id., coi. 404; — Hist. génér. de
Ittigy t. m, pr. p. 113 et 118). — Le prtmtcenus^la d6«iîWM*«a.
jnjua Chapitre et trois archidiaciea com^%.m«a«?Q\< ^vcl% >ax^- '«^;s^^t^
64^ TOPOGEAPHIS XCCLIBSIASTIQUS
deux antres ardiidiacres (Hiit. ginér, de Mêtx, t. m, pr. p. iM).->
Une charte de 1173 donne le même titre d'archidiacre an primkkr
Hogo (Menriase, Hitt. det év, de Metg^ p. 423), ainai qa*aiie antrdéi
l'année usi (Hiti, génér. de Mets, t. IIl, pr. p. 1S8).
Le primicier se retronve dans des chartes des années iiss, llMi
1183, 1341, 1588, etc. (Meurisse, Hist. de$ év, de Meig, p. 40Sy 41S» Mi
509, 646.
Il est aussi fait mention, dans les chartes, de la cour des wrèhidKaaM'
de Metz, curia archidiae, , en 1308 iHiit. génér. de Mettj t. m, fr.
p. 292); eten 1544 {L'ÀugusU builique de S. ilmowl. p. 70)l
De çlnsieurs des textes ci-dessas indiqués il me paraît vésaHer Ml'
le moindre doute que des territoires particuliers étalent amrtrnfc f
chacun des quatre archidiacres, longtemps atant qu'ils tOÊMnïélàr
gnés sous ces noms dans les chartes. Les territoires arrtiiiliBrwiif
sont signalés en général dans plusieurs chartes, antériearemeBtfcMr
désignation nominative, par ces termes fréquemment usités : ^ —
tiente archidiacono loci... et la mention tardive des noniadi
diaconés est sans nulle liaison avec leur origine. Les ebefe-tten^
ces territoires sont en effet des plus anciennement connus dans fVi*'
toire. Deux d'entre eux, Vie etMarsall, Vicut e^Màreaita en MHh
eallum étaient deux localitéa importantes de la dwiku Jfi lsy lMb
à l'époque romaine.
Le grand archidiaooné, Varchidiaeonatue major on Ifelensit eitli ,
plus anciennement indiqué. On le voit figurer dans des duirtas aïl^
rieures au x* siècle.
Un texte de l'année 1302 fait mention des archidiaooDësdettMiW
de Sarrebourg : Salebwc,vel Saràborc (Hiet. gén. de' MetM, f Ift
pr. p. 5.)
À la mort de l'évèque Renaud de Bar^ en 1S16, le Chapitre ,^
se divisa et désigna aeux de ses membres pour lui socoeder; oa
les deux archidiacres de Harsal et de Sarrebonn; (Chronie, ^.„,., ^
Metens., dernière suite, dans l'Ht'a^ gén. de Metz, t. III, pr.p;*.
Ce texte seul eût suffi pour détruire l'opinion des BâiécHoiim, w
l'ont eux-mêmes publié^ que la division du diocèse en quatre ^^'
diaconés n'est pas anténeure au xv« siècle.
En 1405, on voit parmi les signataires d'une autre ciierle»lrQiij|F
3uatre archidiacres : G. archid. de Sallebonrg (Saitonrc); G. anÉIr
e Marsal; D. archid. de Vy (Vie). (Hiet. gén. de Metg^U n;|K
p. 580).
Un titre de l'année I4i3 montre, après le primicier et le daftm'if
Chapitre cathédral, les deux archidiao, de vieo et de 8ainhSmrff0jp
(id., id.j p. 694).
Les r^ons arcbipresbytérales subordonnées à chacun des qvMt
grands archidiacones, sont indiquées plus anciennemMit encore. M
charte de l'année 875, par laquelle Louis de Germanie conlnMV
biens de l'abbaye de Sainte-GÎossinde, ajoute, après la mentlor "*'
certain nombre de villm et d'églises, que l'abbaye aura droH an
aux dîmes, aux offrandes, et à tout ce qui appartient è la Ghrét
Cette charte est confirmée en iiso par le pape Innocent II» ÂL
mêmes termes {Hiet. gén. de Jtfsto, t. ni, p. 88; Id., M.. «• i
tr. ff, de ce tente). Or le mot Ghrix\«uX4^0MUUaiiiAta m.
DE LA FKANGB. 65
l'équivalent fréquent de région arcbipresbytérale ou déca-
27, en 1129, en liso, en 1131, on voit l'indication d'un arcbi-
u diocèse de Metz (D. Galmet, Hitt, de Lorraine, 2* éd., t. III,
LIT; id., id., t. V, p. clxiii, clyiii et clxxiii)<
ane autre charte de 1 1 30 ( Hist. gén. de Metz, t. HT, p. ~io8) plu-
es signataires sont désignés sous le litre d'archipresbyterif
ier rang après les archidiacres et autres membres du Chapitre,
barte de Vannée 1 180 présente les noms de deux archiprô-
l'arcbidiaconé de Sarreboui^, ceux d'Horubac et de Neufmou-
jhipresb, Ormbacensis et archipresb. Novi-MoruMteri (Hist.
Metz, t. III, pr. p. 136).
07, les curés de rarchiprêtré de Moflpiy et les archiprètres des
itrés de Metz et de Jouy, font appel au Saint Siège des vexa-
> leur évoque Renaud de Bar (archipresb, archipresbyte-
Meteruia, de Joey et de Maigney iHist. gén. de Metz, t. III,
13, sont indiqués les archiprètres de Vaux ou du Val de Metz
lay, alors réunis : archipresbyt, Capituli ruralis de Valle
et de Juxeio (Biet. gén. de Metz. t. IV, pr. p. 694).
odications partielles ei presque tortuites, des noms des divi-
rchidiaconales et arcbipresbytérales du diocèse de Metz sont
>s ideinement confirmées par les pouillés généraux indiqués
1 et dont les éléments sont, sans le moindre doute, bien an-
aux rédactions des xyi*, xvii* et xviii" siècles qui ont été con-
Les pouillés manuscrits que j'ai pu consulter, dont je donne
3tqui sont tous inédits (aucun pouillédu diocèse de Metz n'ayant
ié, du moins à ma connaissance), ne présentent entre eux, de-
sommencpment du xv* siècle jusqu'en 1790, auôune différence
Qte. L'ordre, le nombre, les noms des arcbidiaconés n'ont pas
; sont tels que je les ai indiqués dans le tableau. Seulement,
pouillé de 1539, le titre d'arcnidiaconé est donné à plusieurs
iitrés, surtout à celui d'Hatrize, comme il l'avait été à celui
ach en 1220, et antérieurement; mais le nombre de quatre
conés n*a pas varié pendant tout le moyen âge. Quant aux
risioiis archipresbytérales ou Chapitres ruraux , qui ont cou-
k qualification d'archiprètrés plus constamment et plus long-
>eut-être que dans aucun autre diocèse, si ce n'est dans
Lyon , les changements ont été de peu d'importance.
le grand archimaconé, ou archid. de Metz, l'archiprètré de
'-e Valle Metenei, était divisé en deux au commencement du
3le, et représenté par les archipr. de Jouy et de Magny (charte
307, insérée à&naVHist. gén. de Metz, t. III, nr. p. i&4). En
: voit encore une trace de cette division dans les deux noms
gnent le même archiprêtré : Capitultim rurale de Valle Me^
de Juxeio (Hist, gén, de Metz, t. IV, ^. p. 694). Le pouillé
le &it plus mention dans le grand archidiaconé que des archi-
Meientis. de Valle et de Noesvilla.
•ond archidiaconé ou archid. de Marsal ne comprenait au
oement du xvi* siècle que six archiprèlTéa\OT\'^ «^q\i\a.^^^\^
Ubwiàâoge, puia celui de Saiat-AvoUi dàxayo^^ ^ >^«tOo:\VK*
* %
66 TOPOGlLâMDE EGCLÏSIASTIQnB
de Warize qui , dans la visite da diocèse rédigée en 1606*1607, ood
prenait encore 92 paroisses, le double à peu près de la contenance d
autres archiprêtres. Les auteurs de VHist, gén. de Metz attribue
aussi à ce aeroier archiprêtré une origine plus moderne, mais
figure déjà dans le plus ancien pouiilé.
Le troisième arcbidiaconé, celui de Vie, ne paraît pas avoir aobi i
modifications.
Dans le quatrième archidiaconé, ou archid. de Sarrehourg on. Si
bruche, situé dans la Lorraine allemande, deux des arcbiprétrés, ee
de Neufmoutier et de Bouqueuheim, ou Bonquenom , ont été présq
entièrement supprimés vers la fin du xvi* siècle, par suite de Fiotr
duction du Luthérianisme, et ils n'ont plus depuis lors figuré q
nominativement sur les listes.
Les matériaux manquent pour fixer avec plus de oertitade Iflsdst
des difierents arcbipretrés : il est probable que l'origine de plnsieii
d'entre eux coïncide avec la création de Chapitres, et qoelquasHi
de ces derniers remontent jusqu'au ix* siècle.
L'ensemble de ces divisions se retrouve à. très-peu près le nA
dans les listes qui ont été publiées, à défaut de pomllés, pav diflEérei
auteurs : en 1624, par Meurisse, dans son Hist. des Eviquêê ékMé
p. 29; — en i66i, dans la carte du diocèse, par N. Sanson, mais ai
des noms souvent tn'ès-altérés ; — en 1716, par le P. Fr. Jacques, di
son Htatoriographie des Provinces eccléHastiques, p. 40; — en IT'
par 0% Beaunier , dans la dernière édit. de son État des Béné^
n. U)25 ; — en 1763, par Thibault, dans l'Histoire des lois et usages
la Lorradne et du Barrais dans les matières bértéficiales, p. S50;
en 1766, par Bxpilly, Dict. géogr. des Gaules, t. lll y p. 109\-^
1>775, par Uw François et D. Tabouillot, dans leur Hist, gin, de Jfs
t. IL, p. 588. Biais ni ces Bénédictins, ni les auteurs des deuxéditii
du Gallia ChrisUana, qui n'ont pas. même donné cette liste gônén
ni B. Calmât lui-même dans les deux éditions de sa grande et sava
Hisi. de Lorraine, n'ont publié de pouillé général de ce diocèse, di
celui-ci avait connu cependant deux copies, qu'il cite dans la pnf
du 1. 1 de sa Notice de la Lorraine,
Un district territorial particulier dont il est sou^nt ftiit mail
depuis le xiii' siècle, et qui est tout à fait indépendant des jarididl*
archipresbytérales , était la portion du diocèse qui » été désignée et
mitée dans les cartes sous le nom de Pays de VEviché, on de Baiiti
de l'Evêché. Enclavé dans le Pays Messin, ce petit territoire en é
parfaitement distinct et avait son chef-lieu à Vie. On évitait ainsj
partie les dissensions tant de fois renouvelées entre les evè<^ue8 f
ville de Metz qui s'était rendue indépendante do leur autorite tem
relie. La coutume et l'administration en étaient aiussi oompléten
distinctes que la juridiction. U constituait, comme la ville de 1
elle-même, deux Etats de l'Empire germanique, parfaitement in
pendants l'on de l'autre. Tous les châteaux forts de l'évèque , tooi
intérêts tempore)s et féodaux relevaient de l'ancien bourg de ^
chef-lieu où. était établi le tribunal qui asaU^ vql%qv de ces intér
C'était aussi, eo partie pour les mêmes moWts , w %\fe^ ^^^çsSStaà:
épiBoopale. Les évêques de Mets, doux Va v^*«»^^ \tto«M
accrue par les plus Mlustros origines, wa\x ^ wœsn» Vw» ^«* i
D» Ik4 FBAKOl. 67
UOBaient par des liena plus on moins directs à l'Bmpire
, sa cour temporelle et ses officiers béréditairan ; miîs
ition sécnlièrede la féodalité épiscopale et les jnridictioos
qui en résoltaient , étaient , {e le répète , orâiplétttDaent
les des t«)rritoires ecelésiastiaaes.
e des paroisses distribuées dans les iringt-qoeiro ardii-
ioctee de Metz était de six oeuts, Ters le oommencemeot
B, ainsi que fai pu le yérifier, en releiant tous les ooma des
diqoées dans le ponillé manusRrit de i589. Ce nombre
ndérable de quarante environ dans l'antre pouillé' m»-
1606-1607, et cependant riofluence de la Réforme en avait
bé deux arcbiprètrés entiers, ceux de Bouqoenbeim , de
et une grande partie de celoi oe Saint-Amnai. Les snocnr-
ins doute comprices dans cette liste qui m'a servi de base
obres portés au tablean. VBt0t.dM Benéfiofêt psi^D. Bean-
1743, p. 103S, indique 623 on 6i;i paroisses, don^ ^I'^b-
it occupées par lea protestanu. Les asteors du N^ QqJU.
JII, 1766» p. 67.7, flxentce nombre- à 623 paroisses^ doatiis
I la ville môme, et lea antres distribuées dan^si arcbipcè-
ont pas désignés nomina/tivement^
e des Cbapitres ou églisee ooUégialeaa variée suivant 1^
it par la sécularisation d'abbayes, soit par la conversion
I en monaaièree réguliers- Winstilution canoniorie ou de
la en corps, vivant en commun, jouisaaBt de revenus que
ent, sous le nom.de manMa onde pirébsndat, les priodpanx
artioipant même dans une certaine meaunei^ Fadministra-
.ires ecclésiastiques, sous rantoril^éi^seopide, cette ioati-
Je, est d'origine fort ancienne dana ca diocèse, établie
K> des règles plns^ fines, pour le clerfl;é dasa cathédrale
one),. pendant la première moitié 0» vui* aiède, par
rodegang, cette organisation dérieale^ qui se- propagea
Ht dans les autres diocèses de la Gaule^ n'avait pa& lardé
re aussi dans Tévèché de^lleta.
ipales collégiales étaient, dana la villa oa dans toa hB-
èa Saint-Amonl (de S. ArmUfoh oeUea de Sainfr-Tbiebant
tba/<to), de Saint-Sauveur, de Sain^Pi«rre-i»4laiear, ou
>-anx-Images, da Saint-Clément bora des mnrs,floâssantoa
I xii* et xiu* siècles, et deux on troiaaotrea qui n'ont eu
tence très-passagère. Les deux plus anciens Gfaapilres fbn-
it les IX* et %• siècles, dana ce diooèee. forent Nenfmon-
ubac {Qamu9dim\ Itons avona vu qa/iis davinnent eux-
leux pri ncipaux siégea des Chapitrée niranx on arcbîBrètrés
aooné de Sarbourg. ^. . ^
importantes et les plus célèbres abbayea du diocèae de
., à peu près , dans leur ordre d'ancienneié, celles de Saint-
rse(6oritA), SainWAvold ou Saint-«id>on, bOBgevill*(Xofi-
ou Glandières, SainirSvinoborV«EL , ^nia!L^r<^èHMSl^> VàsG^--
tBonxoDviUe(Boaonit-¥iïUÎi,Vsinî«a^>J«^^'^;Ji\^
• jkliipart josqrfai» w^w^m^ exii^ ^^^%!î^i!^ïî!2S•
lojwide d Glodyaâçdi.:), *^1^_.^«S2^^
68 TOPOG&APHIK BCGLÀIASTIQUS
de Stint-Pierre, de VergaTille (Wargit-Villa), près I
ment monastères de femmes de rordre de S. B. l^es antres
diocèse, plus modernes et moins célèbres, étaient SalM-Beoéltl
Voivre, Yillers*en-Betnach , Voiilh\etroj(Ponê-fhiêJPridi)^Tfr'^
et Stalzborn (Sturcelbwme), de Tordre de Citeanx ; Jiiatamoiit i
liTal {SalinaVallis). de rordre de Prémontré; Saint- Merr»
de l'ordre de Sainu>Aagiistin.
En 1785, à la Teille de la dissolotion de tous eet étiblliaweiiti i
ligieux, lear nombre, saiyant les antenrs da N. OaiKm Ckriat, (t. ^
p. 83T), était de vingt; dix aatres avaient dès lors cessé dteir —
Sources consultées. — Pouillés et autres doomneeUê oriaimam^
l^histoire et la géographie ecclésiastique du dioeèsê m Mtîs,
Je n*ai trouvé ancon indice de ponillé imprimé da diooèM de
jMeorisse, dans son Histoire des Bviques de MHm, ni toi
dicUns, auteurs de VHistoire générale de oette ville, ni D.
dans les deux éditions de son Histoire de Lorraine, trois ou
fort riches en titres oriffinaax, n'ont iuf^ digne de lear i
oette source précieuse de Ta géographie historique. Las deux
du grand pouillé de France , par Alliot, ne comprenneDt ai les
giqoesni (es Germanies. D. Calmet, qui a reprodmt,^ oprèe Hoi
une liste complète des paroisses du diocèse de Trêves , •'Mt
pour celui de Metz, à signaler^ dans la préfiMse de ss HfMot dirl
Lorraine, l'existence de deax pouillés manuscrits de l'église dtl
dont Ton, renouvelé en 1544 par un chanoine, qui avait éM arcUf
de Gorze. J'en connais an moins quatre autres, différents tons,
par l'ensemble de la rédaction, du moins psr leur date et lear o
Le plus ancien est conservé à Paris, dans la BibHotbèqœ de I
tut, parmi les manuscrits de Godefiroy, portefeuille SSi, qal
un grand nombre d'antres pièces histonques concernant n L„
Il y en existe deux copies sur papier, Kune in-folio, I^ire ln-4*t l
deux écrites pendant le xvii* siede. Ce ponillé est iutitalé donsjil
pie in-folio : Xtbsr omni%iim henefiâorum dot'fofit sf êimomie .
tif, ad collationem quorunUibethatronorum tetm cifHtaiés,
quam àliarum dioBceseum sneciantium. La dste de isSf y
Îiée plusieurs fois, particulièrement en tête, par oectr
ouilté de l'éveschéde Mets, fait en 1SS9. U oocnpe les
premiers feuillets des cahiers manuserits, le surplas étant red^
un autre pouillé plas moderne du même diocèse, La cofile '
moins complète et moins régulière, ne contient qw le premier ]
Les noms des paroisses ne sont point distribués, dons todo
de 1S39, conformément à l'ordre des arehldlacones et des oreUpI' .
très, mais saivant celui des établissements ecdésiastiqaea anxiisakv '
collation en était déférée, avec l'indication, pour ehseaae dWM, il \
la aubdivision topographique dont elles dépirodaient. ' ~|]
Une liste générale des six cents paroissee qui composoienl skr''**
diocèse termine ce premier pouillé. Toutes les dlvisioos aedii
tiques que j*si imttquées dans le taUean y figurent sons les bIi
noms. La forme latine de ces noms de lieox, génémleaMot fd«fll
avec ceux qol sont le plus usités dans les chertM'da icn* if «a.
'••ièdei» doit IMre attribuer à oedQOBBMBting r^ ■ ' *■■ ■' -' ""^
tiS LA FEANCE. 69
te de 1539. Ce ne dut être alors que la constatation, sous
I Jean IV, cardinal de Lorraine ( 1505-1550), d'un état de
istant, dans le but d'assurer les droits de l'évoque , des
s et des individus coUateurs des bénéfices,
•ns archipresbytérales y sont indiquées sous les noms
iteratw ou de Capitula (Chapitres ruraux),
aannscrit signalé par D. Calmet (préface de la Notice de
p. m), comme ayant été renouvelé en 1544 par Hugues
oine de Metz, archi prêtre de Gorze, ne différait proba-
tlui-ci que par la forme ; il n'apprenait, dit cet historien,
des églises, des monastères et des patrons ou des col-
aérai, sans entrer dans aucun détail,
lanuscrit de la Bibliothèque de l'Insiitut (copie in-folio),
le pouillé de 1539 en renferme un autre ^folios 33 à 32)
m latin, daté de l'année 1607, et dresse par ordre du
Bar, Charles II de Lorraine, alors évèque de Metz. Il
ésultats de plusieurs Tisites générales faites à cette
le diocèse par J. de Belchamp, chanoine de Metz, archi-
rebourg, qualifié d'ex-commissaire spécial du même évô-
notaire apostolique et de visitator generalis episcopatus
orte pour titres, folio 23 : Nomina eccletiammt canoni-
prabendarum f necnon moruuteriorum.,, dvitatis et
msis, 1607 ; et folio 25 : Totius diacesis Metensis om'
ialium ecclesiarwn et annexarum ea^-umque patrono-
narum nomina fideliler recognita ultimà vuitatione de-
« 1606 et 1607, à R. D. J, de Belchamps^ etc.
'en 1612 cette copie a été faite sur l'original avec la plus
exactitude, par de Marion, notaire apostolique, résidant
qui atteste cette fidélité. Le certificat d'un autre notaire
nommé Aubertin, pour l'année 1660, affirme aussi l'au-
I précédentes signatures et celle des documents. La men-
*anscriie sur l'original en mars 1667, assigne cette der-
la copie de ce pouillé, destinée sans doute à la cour
•es paroisses y sont distribuées selon l'ordre des arcbi-
es archiprêtrés ; leurs nombres sont ceux que j'ai indi-
tableau. Outre la différence de méthode, on y remarque
mts introduits dans le diocèse depuis 1539, par la pro-
Bi Réforme et surtout la suppression des deux arcbiprô-
aoutier et de Bouquenheim, dans i'archidiaconé de Sar-
la division projetée de l'arcbiprètré de Warise dans
é de Marsal.
des abbayes et des couvents de tout ordre qui y son t dénom-
jusqu'à cinquante, en y comprenant les plus modernes,
plusieurs autres copies de cet important pouillé. M. Noël
leux (^u'il possède, dans le Catalogtte raisonné de ses
lorraines ( Nancy, 2 vol. in-8, 1850-1851 ), n* 1628 ;
etz, fait en 1606 par ordre du cardinal de Lovra\KVA^
etz, pris dans une copte qui apvarlienX d^H.. "Boi^ViAx
tcy (manuscrit de 14. Morj tfEViWiWï»^, vn^^. . ^. .
iTotiuM diœcesU Ifetenau powocKxawwnv TWi^v^vv*^ "«^
hone, lôoç, teOT.
poaiiléi
tt en iBMBlê : F mi im de fi
rmUmé par mmittn bom» Hmdu
^w.^ ^>,„ J et Port, ckamoém é» U oathé
ekmpfûiiain éfitnpmi ti fnffir eu imtiwÊaiHms de Pt
IMX. L'aamr s^ctût attaché au chaaoelier Ségoier
Toal vers iê4S. Le Mooad titre de eepoûilé BHouscr
eiê rim rum, dc^ et la forme des bom» latins des dîTis
lesMéwBf qaedanslepoaliiéde iMê» iadiqne q«e oc
haseaatravaiiplasModferiicdeL,Maciioa,rédac leor c
des diocèses de Tool et de Yerdon, dont je parierai pli
Le Toteme aatociaolie du banqaier de la coar. Pi
thèqne impériale, fonds Ut^ n* 9364,3, in-folio), rea
son désonve, rotferme un si grand nombre d*indicai
sor la topographie eodésiastiqae de la France yets le
dKXTiiT siècle, etqae j'ai i^onenrs fois cité dans lagc
siastiqne des pramnces LTonnaises, présente ansû (f
left) nn pooillé Irançais da diocèse de Meu à cette
nonbre des paraisses de cbaqae ardiiprètré.
liais il est évident, je le répète, qoe, sanf quelque
occasionnés sorumt par la Béforme et par les néœs
mstratimi épmcapale, umtes ces statistiques eedésiai
cèee de Mets, et d'aotres moins importantes, ont nn
rienre à la rédaction de 1S39 elle-mâne.
En effet, en 1709, les auteurs de VHùtoire général
p. 332) font mention d'anctetu potttU«t du dtoc^s,
plu» de troië cenU ana. Ces pomîlés originaox existei
oore dans les archives départementales ou dans ceUet
Metz; mais, ayant servi de bases à ceux que j'ai utilii
vent pas en différer notablement. Les dates du xviii*
citées précédemment prouvent que la même division e
diaconés et en vinf;t-qoaire on vingt et un arcbipréti
tenue à très«pen près jusqu'en 1790. Le partage acte
diocèse en un nombre égal d'archidiaconés, et en vi
préiréfli, est* sans aucuns rapports avec l'ancienne ^vii
mais concorde avec la division administrative de la
Moselle
DœummU origiwmx, antres ^ue les pouilléSt cornu
graphie eccléaiasttque du diocèse de Met
GioqfOttirages principaux contiennent des chartes et
propret àécwirer l^hiatoite et la géographie ecdésia
oèie de Melivà.latSttite'des récits et des biographio
foumif les- éléments, oe sont j
Sisiùm des éviquee de l'Église de Metx, par le I
érèÊguê dettiêdutrej et auffragani de V^eiL» Mah^ 16I4
et lêM Statuta.êifinoai àiosc, Met., «uuèe i«^%^^\a«x<
HiiMn âOcUêioêiiqfike et civile de LofrroÀiM^ ^
VÈ LA FSÂNGB. 7i
^«3 -nies [dans le t. IV, avec une pagination distincte poar
^c>îttme.
•j^« de Lorraine, par le même, V édition, en 7 vol. in-fol.
15-1757. Les preuves se trouvent à la fin de chaque volume,
^5>Tir le t. lYj où elles manquent. Une table de tous les docn-
'^ finaux insérés dans ce savant ouvrace a été donnée par
^ns le Catalogue rationné de ses collections Lorraines ,
la Lorraine, par D. Calmet, 2 vol. in-fol. Nancy, 1756-
L ^" édition moins complète, 2 vol. in-8. Lunéville, 1840.
^''^«s générale de Afetz, par des religieux bénédictins de la
^J' ion de Saint-Vanne (D. François et D. Tabouillot). Metz,
^^ 9 6 vol. in-4. Les preuves forment les t. III ( en partie ), IV,
L^ N. Gallia christianay i, XIII, 1785, éd. en 13 vol, les
^^ va diocèse de Metz occupent les colonnes 369 à 444.
^ Vï du Gallia Christiana (i656), en 4 vol., n'a point de docu-
L.^ finaux imprimés isolément; le diocèse de Metz se trouve
*•- III, p. 707.
^<^ 4e basilique de Vabbaye royale de Saint-Amoul de Meti ,
^Hadier, 16IS, 1 vol. in-4, contient, dans les titres originaux
1 Quelques indications toiX)graphiciues.
J ^ * r« généalogique de la maison de Bar-le-Duc, par A. Du-
^J*^^*^-fol., 1631) est suivie de preuves, utiles à connaître pour
_«Qt la géographie ecxslésiastiques de cette province. Les
•*« Bar, 1762, In -12;— de l'abbé Bexon; Histoire de Lorraine,
n^^ ; — de M. Troplong ; Souveraineté des ducs de Lorraine
?J***»"OM, 1832, in-8 , concernent l'histoire politique.
;~i.^ au cabinet des manuscrits à la Bibliothèque impériale, un
^>Ox>t considérable de documents sur la Lorraine; les plus im-
"^ ^ont les manuscrits de Dnfourny , les manuscrits de l'ancien
.'"^ïtoéros 8357-15-33, le numéro 5207 A, etc.; plusieurs ma-
'" ^u fonds , dits les 500 Colbert.
."^^J^ives départementales de la Moselle et la bibliothèque de la
1^ '^^ ^®* archives de la préfecture de la Meurthe, et les bi-
r?V^8 de la ville et du séminaire de Nancy, possèdent plusieurs
ift ^ et un très-grand nombre de pièces concernant l'evêché de
J^ cartulaire de l'abbaye de Gorze, conservé dans la biblio-
^^^ Metz, fort important pour la topographie eccléftiasiiqao ,
'^^^exactement analysé par M. de Saulcy {Docum. hist. inéd.,
• P*y M. ChampoUion, dans la coll. de docum. sur Thist. de
i •t 11,1843, p. 121-143). — Le P. Benoît Picart, auteur de Vhis-
^*; «lu pouillé du diocèse de Toul, aN«\\. wMa\ ^ww^^^fe ^^'^
^^^elesiastiçoe et politique du dioe^seàfe^çXi. ^q^à^x^^'^^»»^
72 TO^OGEAtalÈ.BGCaubUtTIQtm
aa yiii* siècle, par Paol Diacre (D. Calmet, HM, de Lorrtâmpj
t. I, col. 5i)f et le Chronicon episcopcrum Mettmtiwm, Cett« m
nique, avec ses continuaiears depuis rannée 1 190, à laquelle ellt i\
tète jusqu'à Taonée i48S, a été publiée dans le Spicil€g9,éB D. i
chery (t. II, p. 224, et t. VI, p. «48, éd. iii-4). Ces docoiMMi
plusieurs autres relatifs au diocèise de Mets ont été insérés. d'IufftK
manuscrits plus rigoureusement comparés, par M. 6. Waiti, dm !
t. IV et X des Script, des Monvmenta Germanim de H. Péris.
Un grand nombre de vies de saints, érèquet oa abbésde oe diodl
se trouvent dans les Âcta SS, ord. S, Benêd, et dans les -Âtim
Bened, de Mabillon, ainsi que dans les Acta 8S. dea BoHeadiMff.
Un ouvrage rare , dans lequel se trouvent des indicadone iatén
santés sur les coutumes ecdésiasUques du diooèae de Heto, tk
3ue des deux autres évècbés de la Lorraine, est YHittoire ém Mi<
la Lorraine sn matière &éfitf/icia(0,par Thibaiilt. Nanej, iTeii 1 v
in-fol. .
Dans la deuxième partie de la DeecripHon géofruphiqm 9$ W«
rique de la France àB l'abbé de Longueme (lo-lol. , iYi9)lflt-d
pi 1res relatifs à la Lorraine, et en particulier à l*éfècfaé de lleta^ •
traités avec soin , mais surtout au point de vue politiqiie. Il en eil
même du Dictionnaire géographique et historiqnt êe Is Fnm
par Tabbé Expilly ( in-fol. , 1766); on j trouve, 4. III» p. M^
p. 709, des renseignements utiles à la géographie hisfeoriqee dt
pays, empruntés en partie au premier ouvrage de DmrivaL
Le rapport de Turgot, intendant de Lorraine, rédi^ en iêtêt ^
il existe plusieurs copies manuscrites et un extrait insnioM di
VEtat de la France du comte de Boulainvilliers, 1. 1, ediL t»^
1737, p. 366. est aussi à consulter pour la géo|nnpliie historii
du diocèse de Metz, ainsi que l'extrait du mânoire sur lee dwi
de Lorraine et de Bar, inséré dans le même volume.
On trouve de meilleures indications dans un ouvrage, reeté nas
crit, de Didier Bugnon , géographe du duc Léopold, sur la tooog
{»bie de la Lorraine , auteur des cartes des Trois*£v6diëB louia
a première édition de V Histoire de Lorraine de D. Calmet'et de p
sieurs autres cartes manuscrites, plus particulièrement rnlaiifaa
territoire du diocèse de Toul. Cet ouvrage, inédit, est ooime •
le litre de Polium géographique et chorographiouê du tmnpt
. det duchés de Lorraine et de Bar (1704). J'en possède un aoniBi
manuscrit écrit en i7ii , à Tépoque de sa rédaction premièie, et!
. mant i vol. in-i2 de 209 papes.
C'est aussi à la géographie politigue de cette contrée que fat D
crtpfton de la Lorraine et du Barrots, par Durival (4 voL in<-4, IT
1783H fournit de nombreuses indications qui complètent le Mémn
sur la Lorraine et le Barrois du même auteur et les «réeieiiz*
seignements historico-géographiques que présente ut N^tim
D. Calmet.
Les jiombreia et consciencieux ouvrages de M. A. Begin iur I
et Je pays Messin renferment beaucou\k de TeuseV^aemeDta lele
à son histoire ecclésiastique : ce sont suttouX *. Hittovrs i«« diiM3Mii
/lorraine et de Bar et det rrot«-É«<chés,\^wi«?j,mv>'v^>î
- ffistoire dee Scierkcee^ d« Jt6llrMe4delaOi«i\ûcrt«m,4«MV
bitfniilit teiGavlBiiiutqv'à na> ioun, Matt, ItW, aTol. io-g.
■ depaiidii-hait iiècle& . ib45,JidI. Itt*. ~ Hiileén il
ition di lacalhidTatideMrti.i»n,ii*t,iyoi.iB-t.
KoUonnarri ilaliinoue du deparlmnil i* la Moullt, par
rvillj. IÏ3S, ia-i; plusieurs £Ull9tiqui!«m«lenmel|>*HlcD'
it le iJic{ionnai><) du rfrrpsrlCTnml de In MoutU, par N. Vi-
.ts, IBM, Z <ol. in-8; les âem ouvragea imponinla da H. H.
■oëbïiiBteduiléparlemenideUHeuribeïntnuléeiZ.td^i'n'Ii-
1 la S(Hirlhi, Hsdi:]. ib43. 3 vol. in-l, <t Lit commune! dt
lAa, IS53-I85- - ' ■-
Cl celui i-- -
ymbrent et iuiércsasnte travaux de H. Deanlian, lar l'archéo-
lO- la Lorraine, el de M. V. SIdidd, tur les anliquliéa du
" la période gBiln- romaine,
laie, relatifs 1 répoquemé-
SBe, BOnt presque nniquemcni rclaiifB ï l'iiletoira politique;
R. A. Digot, inlereBseni plus parUculièrement l'histoineccli-
I «t sartODl la bioerapbie des priaupaui hialorieni Lomlnt.
ebarches de U. ds Saute; sur lea Momaiu du itljua dt
\pi. de l'Acad, de Ueu , i. XIV, IB33 el t.XVl. ItSI), écUireDt
lonealions de la biographie de ces prélits , etfoDt C0DDtIlr«
I loralités du mojen âge; de même que rbialoire géuérale de
MâM da cetle province.
■ Hlagw raiionni ds> Colleclinni Lorrainti de H. imil, en
>|, Nbdct, ISSO-iesi , cuntlent l'indicalioo d'un très-graDd
lo docuiueula originaux el de noticee rarea t concernant
dadEoRësede Heii ei de eeuï deToulnde Verdun. C'eat la
4iie la ploscompU'le eili
[ recueils périodiques piikhési pendant plnsieura annéea,
tlorlque de la Lorraine,
^réciaiu,il n'eiieslpu
ecclésiasllque. Saut la
rdr h l'aida des doea-
Melsmjiarticiilier.
"■" indViïitasi""'
lAuft KfeT>en.\eitAvi<.«a
74 TOPOGBiran KtoinunQm
Dai«n'pliMt éi la Ha¥t* H SapMwMlomriiUk..
iueatui «ipwStww «wnrfilinwKo. Cnloal» t ft rifp lM ,
Mmscher, I r.in-r.Callectria, inr lw|Ball« MDl jmrte pÉMlH
KrtniU et lesannolri» de» imncipam lefe, «it iffijté» ■■ 4hi
mins, ChBrlea III. ELI* lUt pwUS da faUu foUlA •■ UN,>
Cologne, par J. BussomBCber, wna d«a dncitptiam iMMmwIÏ»
Ella ■ éié repraduiia dans l'Bitu de Tueia, In-t, Paii*, isH.
Ven le mema lemps parul la carte la i^us ecnnue de l'âne
Lorraine; elleai'ait éié fevée paf Ger. Ilop/aiiir, vers 15S8, cil
[erminéa, in-s isot, suivrais dn prisideDldc la chcmbrc des coi
de Lorraine, Th. Alix, suieur du plae >ncien dcnombremej
duché de Lorraine, resté jusqu'ici manascrît. Les tUres varienl
Latharinnifx . diiralua . mlnA Larraioi . i f- i-nnp «nr lanni
Celte carie fait partie de difTérentes «dliions de l'atlaa de Ger. H-
cator.aialle a^téiiiaérée dans plusleura autces allas BéoKrapliiiiiia
delafinduiTi'Biêcle, ou da la première moiiié du xyit", d'Bhordiat
Abr. Onalius à Anvers, en issieten igss dans eod Thiilri '
Letharingianota diicrijitio (carte aur laquelle le nord ealà gaucb
poiaàAmBiflrdBm, en iMî.en IBOB, en iSîo, en IHS6, pat
géographes J. Hoodius . G. Blaea , I. JansEou et Nie. Wischar.
Je o'u pu vérifier quelle rut posiUiement la priorité relative dt a
carte, de celle de Buasemacher et d« la nuimniâ. Il »eraU tu
nnR«ihi« niift 1» iramil daG. Mercalor efttàé la [irinoipala basa i
; ait des différencea aoublea entra ellûi»
liiéwils'
Corraini, i f., publiée à Tours (Catarcduni TitraiUMi), ia IM.
^ 'Li TMi
lom d'auteur, doit être attribut*, aolt à Bwgjl
' "' ' ' infait.slo. Xomm, ilM
à Saraien de Templeui, gui a publié, vers !■ U *
aume de Frani» et do pluaiaurE Eiata
aua^i les territoirea sëcullera et ...
1» w,,D, »„..u .,je la eolcralioa dea ItitnWa iui«. ,
Za2orfai>M«(Jfa(ios,parP.l>ii'ril,ïui»,v««,\a-V^tolW- 1
^'i/cr/amdme. Paria, mat c
DB LA FAÂNGB. 75
Hehéê de Mitz^ TotU et Verdun, ., par le S. Tillemont , et dressée
■r P. J. B. Nolin, Paris, iMfi, grand in-f.
Lorraine et Alsace, par G. Ccmtelli, Rome, 1689, i f. in-fol.
LalMrruine, par Liebaux, Paris, i$96 et 1702, i f. in-fol.
Let EettUs du duc de Lorraine, ott eont lee Duchex de Lorraine et
$ Bar, -* Le Temporel des Eveschez de Metz , Toul et Verdun, par
ubert JaiUot, Paris, trois éditions, 1704-1705, 1727 et 1743, 6 f.
i-foL (la plus complète et la meilleure carte de la Lorraine).
Bans les atlas allemands, publiés pendant \fL première moitié
a xviu* siècle, par Seater, Hasius, Homann et ses héritiers, se
roaTent anssi des caries de la Lorraine, mais elles étaient presque
)iiioon copiées d'après les cartes françaises.
La Lorraine t le Èarrois et les trois Eveschez, par N. Defer , Paris,
f. in-f. La même publiée en 1708, sous ce litre : les Duchez de LoT"
atfM, et de Bar ^ le* Eveschez de Metz, Toul et Verdun, 1 f. grand in-f.
Carte dé la Itorraine et de l'Alsace, par Bour^u^non d'An ville,
719; petite carte in-4, jointe à la Description géographique de la
France, par l'abbé de Longuerue, l'une des premières cartes de la
Bunesaede ce grand géc^rapbe.
Lee Duchés m Lorraine et de Bar; — les Evéchés de Metz, Toul et
Verdun, dédiés à Mgr le comte de Maurepas, par Le Rouge, Paris, 1743,
f . in-f.
Carte générale des Duchez de Lorraine et de Bar; des Trois-Eoeschez
[f Mtlz, Toul et Verdun ; de V Archevêché et Electoral de Trêves ;avec
wrÈie des Etats adi<icents. 1 f. in-f. Cette carte est insérée dans
^ t. I** dela2«édit. de VHistoire de Lorraine de D. Calmet, 1745.
M possessions du domaine temporel des évèques, même celles
n du diocèse, y sont indiquées, mais non les divisions ecclésias-
nes.
larle de la Lorraine et du Barrois , dans lesquelles se trowoent la
léralité de Metz et autres enclaves , suivant la nouvelle création
bailliages faite en I75i ; par le S. Robert de Yaugondj, 1756^
in-f.
t Gouvernement de Lorraine et des trois Evichés, 1 f. (vers 1770).
ris générale des Duchés de Lorraine et de Bar et des Evéchés ,
3 S. oeLafosse, géographe « 1762, 1 f. grand in-f.
rte de la Lorraine et du Barrois, pour servir à la isscription
t provinces , publiée dans le 1. 1« de la Description de la Lor-
, par Durival , 1778, 1 f. in-4.
te de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Evichés, par Desau-
790, in-f.
s les cartes générales de la Lorraine oh le diocèse de Metz ne
^u'au milieu des autres evéchés voisins , il convient d'indiquer
m ont été plus spécialement consacrées à celui-ci.
is ancienne, 4 ma connaissance , celle qui a été le plus sou-
)roduite ^t de la fin du xyi" siècle ; elle forme une feuille
*. «t eut pour auteur Abr. Fabert, qui vïei!ka.\\.\ft v>to^ ^^ \ C<i"«w-
Metênsit, lowque le titre éuil ew Y^xvû .Oi\i\\N. wx^^^"J«2s^.\
w« Meisnse ; tantôt : le Pcwis (oxx \e Ptti»^ ll«*»^^^**^i^?gi^v
Ji9 diffiéreooe dans la tofo«t«.p\i\«^. ^V«i ^ tSv^Sf^^BïM^
Lederc , et plusieurs fo\a ^ kmftXwàam ^\««»w»- ^""^
TOPaGftAPfflE FCCL&IASTIQUB
on j roitindiquÉsIe Cal diMeti bu iionPonDH; le Baali-Châmiok
l'est; Vlitt »u $ud-oueel, el le Sau'nou bu End -est. Cette cirl« no
comient dooc que 1b partie Benlrsle dePéiActaé qui, sous 1b nonids
Pïï6Mesainpropremenidit(Pa.jui Jftlfftnj), enUinrsil la CBpiiile.
SouB lo litre suiïBnt ; Nota ut acrxrala dilintatia seographia
Epiicopalui Malinais ,quaad jurUdicliontm Itmporalmt, od Irome
grand in-t., entièremenl différeti . _ _, .. ^ ,
d'&ieaché, reorésentiit ie doniaine temporel des éviqnes tel qn'il
ét^l rtduit re- ' •' ■^— *—
Li carte de Jean Brioia, ialituloe le Pavi Mailn,eal poBtârÎGiire;
aile Ght besDcoup plus «acte. Publiée d'abord in^rol., elle a été re-
produite en graad iii-4 pir DeFer.
Ad point de vue de la géographie ei cl Uf^i ventent ecclésladdque , i6
dioeUe de Mett flgure avec sea divlslona archidiacnnalee etarcfat-
EreBhvlerales dans la carU de N. Sinaon , Intitulée : Btlglea Vrima.
atie, 1661. Dana la carte de la Proo. «cclH. ÏVKirfnjii, du S. Cflli.
ChTitt, t.XDI, p. 37l>(i7ej),nenelroaveatpmlea dlviBiona lapo-
graphiques, maia eeuleniein les abbayes.
La carte du diocèse de Met», en deux feoillea, pnbliéc pour la pre-
mière lois par N. Sanson, eu iSis, en même temps que cellei dea dio-
la carie où Ibi ïimïtes el les noms dea territoires ecclésiasilquBi aool
indiqués avec le pins de précision, quoique la fornie deplnsieunde
ces noms y ait été fort sltérée cl que la lopographio laisse heia*
coup ï désirer. Cea deui feaillea sunl aïnal déaiineea :
Mtdiotaùtrici : archidiacon^i de MiU, de Vio il d< Manal dat*
i'Boejc/iB ds jlfjji où (0
JiaflB iijfîli.-rfumorq , ..,
«on d'Abbetillo, féogrophe ordinaire du roy. Cliei l'auteor, i Parii
unsfeulUBin-fDi.,i65n.
Miiiomalrici : aTûhidiacoHi de Sarbovrg , itafu réttic
Mit%, oU tml Ifi bailliages allrmandi. dans h ducA^ de Lorr,
ta terrei adjacentet,... etc.. par M. Saoaou. Chez l'auteur, k Paris:
une feuille in- fol., 16S6,
Qneiqnea eiemplairse de ces deui feuilles, sous la même dat«, sont
indiques : chei Harieiie, qui fui mamentBnémeni dépoaiudre dea
frreadeSanson. Une seule feuille m'a présenté, avec quelque doute,
A ifaie de leso. Mais il en eiiate , et l'an çoet^Ae amesi des eiem-
pttirea sous les dates plus récenles it« mm . ùa ttiï.ie nittE\ 4»
^j. Ces deux rferaiérBH portenl eu o
^"- géographe du roi. Mata ce
•tiea sacceseife.
DK LÀ P&AITCK. 77
Une carte tonte différente, est celle dressée et publiée en iT24-i725,
par Didier Bugnon , ingénieur et géographe au duc de Lorraine ,
pour la premiOTe édition de Tcayrage de D. Calmet. Elle s'y trouve
en tète ou tome 1 , avec celles de Trêves, de Toul et de Verdun, elle
MS intitulée: Le diocèse de Metz, dans la partie septentrionale du
Jkushi de Lorraine 9 avec parties des diocèses et districts adjacents.
Une feuille in-fol.> sur une échelle de moitié moindre que celle de
H. Sanaon et de format un peu plus petit que les cartes ae cei habile
fô■aphe, qui avait adopté un format uniforme. Sur la carte de
on , les chefs-lieux des archidiaconés sont indiqués par les
lettrée AR , et ceux des archiprètrés par les mômes lettres ar. Le
•ombre des antres désignations topographiques y est trop considéra-
Ua pour présenter la même clarté que les cartes de Sanson , surtout
. fna lea exemplaires de celles-ci oii les limites sont coloriées. Ces der-
■ièrea cartes sont donc encore indispensables pour Tétude de la géo-
..^fH^^aàe ecdésiastiqne du diocèse de Metz.
La petit pagw de Hettelsheim , indiqué dans le tableau p. 57, dé-
pflhâttt dn plus grand pagus BlesûfMis.
78 TOPOGRAPHIX KCCLlteUSTIQUE
m. DIOCÈSE JDE T01IL.
CnriTAS LEUCOKUM; id est TULLtJIf.
(n* siècle, année ses.)
8 ARCBimÀCOMÉS, lUfiDUITS A 6; 23, PUIS 25 CHKÉTIEMUfo , StCO
OU DOTsnrats ruraux, réduits à i9 jui irrs.
I. ÀRCBlBIACOIfATUS
MAJOR, yel TULLEN-
SIS ( PRIMICBRUTUS
TULLERSIS ECCL.)
ÀrchidiacoDé de Toul ,
ou grand archidiac.
I. Decanatus Chris-
tianitatis tullen-
S1S (antiq. Bamleuca
REGAL18).
Doyen n é de Toul (Ban-
lieue royale.)
II. Archidiaconatub
PORTEMSIS.
Archidiaconé de Port.
Nord
du dio-
cèse.
83 par.
14 an-
nexes.
3. — Decanatus de
PORTU ; al. DE S» Ni-
COLAO.
Port , plus tard nom-
mé Saint-Nicolas du
Port (et Varenge-
ville).
3. — DE DARUBRIO.
Dencuvre (Denesvre),
le siège fat d'abord à
Flin.
4. — Salhensis, Tel
DE SANCTO DEODATO.
Salmes (Salm). ou pi^
voté de St-Dié (Diey);
doy. démembré de
celui de DeneuYre
au XYii* siècle.
?S'aB
LeToalois.Por-
tion du gran<j^
paoft» TuHen-,
sis (pagelluSf
yel Campania
TiUUnsta.)
Partie
orien-
tale
du
dio-
cèse.
E.
67 pa-
rois-
ses.
26 an-
nexes.
E.
27 par.
18 an.
K. S.K.
38 par.
22 an-
nexes.
00 •«»
si
-•I
LePortois,dela
Meurthe , dis-
tinct dtfPortois;
desYosges^sit.
vers le sud du
dioc. (Porttn-
, sis pagw; et
S * 'S' Vermensis po-
flQ cna gelL).
I §,§ Partie N. du
• ^ i Cbaumontois
(Calvomon-
tensis pagus
et Comitatus);
l'un des i)las
vastes pagi du
diocèse.
00 O
•c
s I g.
"'1
Tool. tM
d'arr. do
deUHei
Rive dr.
Moselle.
St-mcoli
Port), !
3iedHi>6.
de csmi
l'arr. de
(Meurt]
(Port eu
1. de l'a
etdnpaj
Nancy et
ville <
dansoe
»J 4g >« Comté de Salm
§•§« (partie ocdd.)
— ' ( Salmensïs
Comitatfu ).
Part, du comté
de Blamont. —
Vallis Gain-
2«a;).ValdeSt-
^,^ Dié. Partie du
^.S paysd'Havend
^ (côg. Haben-
« aen«\8) , dans
1^
G4»deBft
arr. de
ville(Mo
Rember
était dfl
doyenné
Ch.l.dei
d'arr. i
ges), da
montai
entre £
. ndne e
ECANAT1IB t0Kl
GARDO, al.ltt
turd.
PaniEio.
(Peniy, Pri-
•Dft LA FRAÏTCE.
N.
il^par.
5 an.'l
c$ Le Scarponais
<5 (pag Scarpo-
N.
28 par.
8 au.
I
BnmnoNÀTUs *
ELISO.
Beonédë Yitel.
>BGAlfA1US DE
LO.
><Vltei(Vittel).
ntriteiisis.
iS8iittt)i6.
T>;mérJ
du
dioc.
S.
48 par
12 ao
S «S «fi»
eopw^.l
10 an.
nensis^yelSer
pcmensis), en
grande partie-
Pays de Carme
(pag. Carmen-
sis). Vers ro.,
près Essey , pe-
tite portion da
pag. Wabren-
9is.
K 1?ttd^ÀSTR0.
IKtiati'sur
S.
20 par
7 an.l
I
e
e«
•S
I
I
m
*| Partie dnpagwf
o S^ntensis, vel
^ Beçetensis. Le
a ^iDtois,etplus
'f tard le Vaude-'
79
Cant. de Pont-à-
MonssoiL, arr. de
Nancy(Meurthe),
près la Tille
§allo - romaine
e Scorpona.
Cant. de Poot-à-
Mousson, arr.de
NancyrMenrtbe).
La ville de Pont-
t-MonssoTi était
de ce doy. pour la
part.situéesurla
r.g. de la Mosel-
le. L'autre p.était
du dioc. de Metz.
Vittel, ch. L de
canton de l'ar-
rondissement de
Mirecourt (Vos-
ges).
Lietll *principaux
du Samtois :
Vaudémont, Ve-
zelise , Gerbe-
court, PuUigny
g ia<ntt(C(fmU.àe\ (Meurlbe^.
Vuadctni-Mon-
T te).
s^Partie'N.auScm-
Si
> iDSSOiS
I
DE GAST»into. ^ 4. IM
lois ( Cliaate-' •*»!?«».• *
^ ,^'tin.
DB BRUMoms-î '$.s;o.
B. 1 SOpar.
ont. ^ d an.
{pagvs
o ^dlet^nsis, vel
» Solocensii ; an-,
.2 liq. Solima-
Z niacmsis.)
'Ch. l.'d'arr.-êftde
cantob du dép.
dest^sges.
ï
Partie mérid. du
Soulossols {So^^
locitisis pag.)!
Part. N.'duPdr-
tois mérid. (TJtt^j
gfcslDeoolaYefl-
I sis , -pvâ» Por-
tensis), sur les
confins des dio
cèses de "fie
samçen eX ^^^
LangfeB.
Ch. 1. fie d»» de
Parc.'deNeafchâ-
teau (Vosges).
Ch. 1. de canton
del'arr.deChau-
mont en "Bassi-
gn.y ^aute-Mar-
ne).
A
80
TOPOGRAPHIE ECCLl^IASTIQUX
IV. ÀRCHIDIACONATUS
DE RiSIfELLO.
Archidiaconé de Rey
oel(Rincl,Risnel).
12. — Decanatus de
R18NELLO.
Doy.deReyDel.
13. — DE RlPARll
Blb&s, al. Blesen-
618.
poy. de la Bleze. ou de
la ritièro de Bleze.
14. — deBarro.
Bar-le-Duc.
15. — dbDompnI-Ma-
Rll.
Dammarie.
16. — DE ROEBRTI-
SPANll, al. ROBBRTI-
HI8PAN1I.
Robert -Espagne (Ro-
bert -Empagne}.
V. ARCHIDIACONATUS
DE VOSAGO.
Archidiaconé de Vos-
ges (delà Vosge).
17. — Dbcamatus de
ROVARia-MoNTE.
Doy. de Rémiremont.
18. —DE Spinallo.
Epinal {Ca$trvm Spt-
naiense).
1 9 . — DE PORTIJ-SUAYI.
JOrP''
'•»- — al
•).
0.
19 par.
0. S.O.
19 par.
9 an.
0.
34 par.
5 an.
Partie
S.E.du
dioc.
S.S.E.
25 par.
4 an.
s. s. E.
S6par.
26 an.
Partie
s.-occ. I .
dudio-\'2'
cèse.
0. S.O.
35 par.
12 an.
0. S.O.
17 par.
6 an.
S^
•0
'a*
•9
5
Part, nord-orien-
tale du Basai-
gny-Toulois, ou
Barri sien ( fia-
gus Bassinia-
censia).
PaysdeBloi8,ou
Blesy (Blesen-
gis^véiBlosien-
siSj vel Blesim ,
Bhsix pagw).
Diff. de deux
potgi de même
nom dans les
dioc. de Metz et
de Chàlons.
9 Pag. Barrtnsis,
o Barrois (partie
^ sud).
a
.2»
S
>
o
I
S La Vôsge. Part.
a N. dupagut Fo-
^ tageniis, et S.
I du pagus CaU
s Pays de Havend
g derww),
J Tvrritorium
m Ca«lr0n«e,dans
la partie S. du
grand pagf.Ca^
i Pays de Mire-
^ court {pagw
tftrcorimvtuV
•s
Reynfl , c
d'Andelot,
de Chai
(Haute-Ma
Aux conflnf
diocdejju
Troyes et
Ions. Lariv
Biaise, ayi
source an!
Biaise (I
Marne), ti
sait, prte
leyent, k
cèse 06
La Tille «al
maine de
«tum était
ce doyenn<
Bar-le-Duc
Bar-sur-Or
ch. 1. du d
de la Mena
G«" de Mo
surSaulx,
de Bar-I
(Meuse).
Robert -Es[
Canton et
de Bar-l
(Meuse) .
Ch. 1. d*arr.
Ch. 1. du dé
Vosges.
Porsas, thb
et arr. de
DX LA FRANCE.
lÀRàTUS BB
kmey, Jor-
>1ÀC0IUTUS
Eio , ^rius
(18?
oné de Li-
>ord de Bar-
CARATUS DE
igny enBar-
INDRI-CURll,
l1H>im'CURTI.
turt.
i RlPARll-
AjdivisusiN
. DE YALLB
ILORIS;
3. DE COM-
CEIO.
de la Rivière
[euse, divisé
1709,endoy.
[eese-Yau-
eurs;
. de Mease-
mercy.
)ei;lo-rimo.
S.E.
26 par.
13 an.
Partie
occ.
da
dioc.
0.
22 par.
7 an.
O.S.O.
25 par.
10 an.
0.
25 par.
6 an.
22 par.
7 an.
Pays de Mire-
court.
Partie méridien.
du grand pogtM
Caimomontfir^
sit,
LeBarroisCpart.
nord) (pagw et
Comiiatiu Bar-
rentii).
âL*Omois, en Bar-
rois (pag. Odor-
nensts Orne -
«tiim), différent
dès l'an 870
d'un antre pag.
da même nom.
<S Pays des Vaux
de Meuse (pàg.
ValUwnX dont
' Yaucouleurs
était la capitale.
La Voide (pcig.
Bederuis). Diff.
du p. Bederuis
du diocèse de
Trêves.
81
Jorcey. Cant. de
Dampierre, arr.
de Mirecourt
(Vosges). Mire-
court était dans
cedoy.
Ligny. Ch. 1. de
cant. de Tarr. de
Bar-le-Duc (Meu-
se). Bar-le-Duc
ét.dansGetBrch.
Ch. 1. de cant. de
l'arr. de Com-
mercy (Meuse).
Vauconleurs. Ch.
1. de canton de
l'arr. de Com>
mercy (Meuse).
Commercy. Ch. 1.
d'arr. du dép. de
la Meuse. Doy.
partagé en deux
parla Meuse.
C** de Pierrefttte,
arrond. de Com-
mercy (Meuse).
O.N.O. Pagui hsiencig,
1 4 par. vel Inieruit ?
3 an. dans le grand
' ftag. Barrensia.
[ archidiaconés supprimés vers le xiii« siècle, forent:
IDIACONATUS \
torai-CuRil. j
de Gendre- iCes deux archidiaconés. qui ne figurent pas
l dans les pomUés, avaient été réunis aux
hdUC. BâR'/ archi(Uaconés de Ligny en Barrois et de
I Reynel , dont ils formèrent deux doyennés .
ic' de Bar-i
82 TOPOGRIPim IGGUSSIASTIQUB
L'évèché de Tool, sapprimé en 1Y90, et réuni à celui d» Mwiy*^
l'un des plus vastes, sinon le plus vaste de Tancienne Franot. B
cupait les paities méridionale et sud-oceidentmle de te Provà
ecclésiastiqoe de Trêves. Il était borné au nord par l'évèche de 11
an nord-ouest par celui de Verdun. Vers l'est , la chatne des Voi
le séparait des évèchés de Strasbourg, dans la Province etMdésiasU
de Mayence, et de Bàle , dans la Province de Besançon ., à la^iwU
confinait sur ses limites méridionales, et dont il était aoMi «Q pi
séparé par les Vosges. Au sud-ouest, il était en contact anreo le dfe
de Langres, et au nord-ouest avec celui de Chftlona,riui -«t ï%
sufifragants de l'archevêché de Reims.
La création, en 1777« dans la portion orientale du diocèse, des d
petits évêcbés de Nancy et de Saint-Dié , réduisit environ do 1
ce territoire considérable, qui n'avait pas moins de trente-cinq Ifi
d'étendue de l'est à Touest , et de vingt-cinq iienea du noni«i4
qui comptait plus de mille paroisses, nombre porté jusqa^ dii^
cents et même deux mille , en comprenant les suocursMes , ■■!
d'autres calculs moins certains , quoique adoptés ptr dom €tà
lui-même. De ces deux nouveaux diocèses, celui de Nancjwdi
sait toute la partie orientale sur la rive droite de la Moselle, oeh
Saint-Dké tout le pays le plus rapproché des Vosges et enctevé (
cette chatne de montagnes. Devant préciser davantage, dans le <
pitre consacré à ces deux diocèses, la part qu'ils enlevèrent k 1
. tÀttt. évêché, nous avons, en ce moment, à contidôver cdoi-cii
son ensemble primitif.
Politiquement, le diocèse de Toul qui avait d'abord ftdt parti
duché de Mosellane . puis du royaume de Loâiarinffie . «ooniprei
dans les temps postérieurs , la partie méridionale du duché de 1
raine , le duché de Bar et le Toulois. Depuis les tempe les pl«
ciens et jusqu'à son démembrement en 177T, le diocè«e de XmI
présentait à peu près exactement l'antique cwiUujgaxï^àiè àm ht
ou Leuci^ mentionnés par César, Strabon, Lucate. Tadte, 1^
mée, qualifiés de Lbmcx liberi par Pline, et dont le e^itde
désignée , dès Ihs ni* et iv* siècles, dans les anciens Jtinëiwfle,
ce même nom de TuUum, qu'elle conserva sur les wiwineiwi m
vingiennes.
Cette même capitale des Xauct fut et ne cessa Jamais d*ètre le<
lieu du diocèse de Toul. L'opinion contraire quipleoeàCrtnd (etf Gi
établissement gallo-romain important dé ce territoire , le plv ti
siège épisi^/opalsous l'évêque saint Eucbaire, au \y siècle, ne m
ra!t pas solidement démontrée. Soutenue d'abord par les défeoi
des privilèges de l'église collégiale de Saint-Dié. rabbé de IUg;i
le P. Hugo qui, pour appuyer ses prétentions à rindépendanoe, <
chèrent à diminuer l'antiquité de Toul , cette opinion a été n
velée récemment avec talent, mais avec quelques dontes, per 9*
Digot [Mém. de la Société de Philomattque de Verdun ,t. fl^fl
Les nombreuses et importantes subdivisions du territoire 'g
romain , qai formèrent le diocèae de Toxv\, ^ô^'à^oiq» Teçirtseï
sans doute, pour, la plupart, les VnnWeft tei^ -^i\ii^^ià«^ M
ces peuples, soomises ensuite l^ des com\Aa^%ï^&e«Snn2?^
^té conaervées pendant les périodes mfewiVnf^'eft #fc ■>«
DS LA niANCB. 8$
Bitaient en une dixaine de po^i* partigés eux-mêmes
' grand nembre de fine».
' de ces territoires ont été complètement adoptée par
irae bases de ses plus anciennes juridictions archidiaco-
aanales, <pii es ont conservé les noms ei l'étendue; d'au-
subdivisés et modifiés; mais malgré les noms différents
ieux qui ont servi à désigner plusieurs des territoires ecclô-
on retrouve, ici comme partout, de très>grandes analogies
Béoies territoires ecclésiastiques et les pagi des périodes
u Cenx-ci sont indiqués sur la carte de'Deîisle , intitulée :
iconim, mais sans leurs rapports avec les arcbidiaconés et
§s ruraux, qui sont seuls , au contraire, indiqués sur les
. Sanson.
e la capitale s'étendait le pagtu on propagfu Tullmsis,
proprement dit, territoire beaucoup moins vaste que le
M du mùme nom c|ui était ^équivalent de la CivitM Ltu-
t entière. L'arclndiaeoné de Toul en était à peu près la
tion, ainsi gue le pins ancien eomitatfu TulUntiê. Il eom-
isi la portion la plus importante des possessions tempo-
évèques, s'étendant à quatre lieues autour de la ville. On
ter 1 origine de cette donation jusqu'à Dagobert I**, selon
ott; jusqu'à Dagobert II, selon Mabillon. La possession en
lée aux évêques par Charlema^ne et par les empereurs
Benri l'Oiseleur, et enfin par Frédéric II , en 1324 ; ce ter-
t désigné, à cause de son origine, sous le nom de Ban royal
•tgale). Le temporel des évèques de Toul comprenait surtout
àtellenies de Blenod , de Liverdun, de Brixey , de Hétières
rey, localités presque tontes remarquables par des vestiges
sgallo-romaines. Les cbàtellenies de Brixey et de Vicherey
, avant l'an lOOO, du Saintois et du Soulossois, quoique
our le domaine temporel, au Toulois, les paroisses conti-
I faire partie des doyennés de Neufchàteau et de Cbatenois,
lidiaconé de Yitel représentant ces pagi. '
du comté de Toul à Tévéché , pleinement accomplie an
, fut presque toujours subordonnée à d'importantes restric-
en faveur de la ville qui, jusqu'en 1552, prétendait au titre
)re et impériale, soit au profit de TEmpire Germanique,
rèques se qualifiaient princes, soit enfin an profit du duché
ne. Ces intérêts opposés furent l'occasion fréquente de
s entre l'autorité épiscopale et les pouvoirs civils.
l de Toul , sur la nve gauche de la Moselle , s'étendait le
lus tard le comxtcUva Scar^oMnsi» , ou pays Serpannais ,
3t presque exclusivement a ce diocèse, mais dont l'an-
•llsa, Scarpona (Charpagne , Serpagne), village près Dieu-
ct fortuitement adjoint au diocèse de Metz , par suite du
Bt de cours de la Moselle, qui séparait les d.eaxd.^<s»^^«%> .,
i deux grandes tribus gauloiee^ àc« Lquc% «^ ^«* "tt^èK.wwv-
B^Ae AsiJo-romaine de ce V\eue\,^>i«ptt^ïOA^«tiN.'^\wt2^
est dèmonXTée parVllmérwo «to!^^Jû^'«^'» ^^^^css
pvrdea inscriptions , et suTVroX. V» ^«* ??!^!^^^^ ^
' découYeTXa sur son empVeucemSDX. \^ ^'l»*»**
U TOPOOEAtelË kGCLiOAStiqitSX
Oieuloaard, primitiTement nommé de Scaiponm» vipvéMDirit I
plus grande partie de Vancien pagut ScorponeiMif , dont Fntra par
tion forma le doyenné rural de Preney ou Pemy.
La possession temporelle de Serpanne fut attribuée, yen late è
x« siècle, aux évoques de Verdun , ce qui contribua encore à ftiv» d
ce petit territoire le sujet de firéquentes disaensiooi entre lee frfltt
des Trois Êvéchés
Le petit pagw Carmentis ou Scarminsii fonnait , prèe de Mfi
Scarponenais, sur la limite nord du diocèse. Peztrémtté méridMMd
du vaste pogtM Vahrmsis ou Wabreniii (la Woivre), qui ooeaptit en
grande partie du diocèse de Verdun, et s'étendait ansai sur MU à
[etz et même de Trêves.
Le pagw Bedêruis ou deUa Voide ( Viduê), et le pagug Bkêmti»
ou de la Bleisse (Blisa), entre la Meuse et l'Omain, où Ait établi 1
doyenné du même nom, séparait le Touloia proprement dit du Barrob
Le pays de Vaux {de Vallibut) com|»renait la partie dn oonra de 1
Meuse au centre du diocèse. L'Ornois ou paguê OdomêmHê, oooepa'
la portion supérieure du cours de l'Omain, et correaponniit k ne
près à Tancien archidiaconé , plus tard doyenné rural de Gonof
court. Il différait, dès le ix« siècle, d'un autre pagub du nDème noa.
Le Barois ou Barrisis, ou grand po^tw Barrmêtt, comté de Bar ■
x« siècle, duché de Bar au xiy«, formait la partie nord-ociBidentale à
diocèse , vers le cours inférieur de TOmain . aux confina do diocèi
de Cbàlons , qui embrassait aussi la partie la plus TOialne da P«
tois. Les deux arcbidiaconés qui correspondaient à peu près à <
grand pagut dans le diocèse de Toul, étaient celui deBeynel et celel (
Ligny (Dec. de Lineio), chef-lieu du même comté, et dont le tÛ
primitif avait été à Bar-le-Duc, dont il porta d'abord le nom.
La partie du pagus Baeeiniacensis ou Bassigny, qui dépende
diocèse de Toul , était distinguée sous le nom de Bassigny Toulol
de Bassigny Barisien. Elle comprenait Tarcbidiaconé de Keynel et tf
la partie française du diocèse, indépendante des ducs de LorrÏL'
Le pays de Soulosse, pagus Soleceneis formait la partie sâd-<
dentale du diocèse; il empruntait son nom, comme le paguaSea
neneist à un établissement romain des plus importants, Solimar
mentionné aussi dans les itinéraires anciens et remarquable p>
nombreuses antiquités qu'on y a découvertes. Des monnaies aaa
avec la légende Solima^ décrites par M. de Saulcy (Heo. numitm
1836, p. 169), ont conservé le nom de cet établissement gallo-ro
chef-hcu du pagus gaulois Solimanacerute^ devenu le Soulosf
moyen âge, et enfin la portion la plus notable de l*archid
de Vitel, dont un doyenné cependant représenta un pagw
distinct, celui du Saintois.
Ce pagus Segtntmêie ou SegeteneiSy l'un des plus frégui
cités dans les cnartes carlovingiennes , comprenait la partie <
du diocèse entre le Soulossois au sud et à l'ouest , le Toulois i
le Cbanmontois à l'est et au sud-est. — Il forma tout le doT
Saintois, et quoiqu'il ait changé momenVanéTneut , vers i
XI» siècle, son titre en celui dé VaudemonX ^ Vok&\'^^ cvr
d'ori^oe plu» modesne^ il n'en coneent^^BeAVioViia^^'u
tire dupagrttsgaUO'Tomain.
DpkraïsoD
eiinparlance.lelaquelBHur. BabmitiuU,
^ tp. ftmwniujdDDiKMiCT
1- Porltntii), la Dord di
i) doDt Hun ëûi 1« lien
tMeunhe , ton diBereni (lup«y« Porlnuti on Dicc ,
' !S [rontlères des diu<;èBea de Tonl, de Langns et de Beun-
letinnie Double de lu cbatoe dés Vo^fb. />. Yoiagmtit,
muDloia comprenait suui pluiiearB comtés et mrloui ceoi
. de Blirnom, Il tut paitige en deui gnnda arcbidiiconéa ,
por^oB mODlunenEe accnpée pcr lei
!f de senoDee, de Koien-Honiier, &tt-
{pinil el RenirenoBléuieulUacbe/»-
I des deux principaux dojgnaéi n
imilalioii plus complet» el pliu préclH dM pagi et de* u>-
Eoeldee doienaéa ronmxdu djocèie de Tonl, ne peut «tra,
>ur tous 1m aulrci diocèMM, que le eojet de rechercliea
MÛB je ne Baurais tnip eiprlmer U plu entière conTio-
jea modiOcaiinns locslea apportée! un incieni terrliolrea
Iquea pir leevicistiiiDdeideUléoddil^pu' lei réiolaliosi
, el lUBaï par les iotérl^ temporels de rEBUee,dolieiil tira
ment diaiinguéea, comme dee eieeplioDi.de la riglegéflé-
bituelle des ntpportB ioUmea entre lea dmiioDa pnmIllTaa
_^ ) et les p1»B aociennes jitiaiona ciittea de la Ganle roneina
Vtiltrti le N. Oalt, ehrisl., t. Xill, col. 1IM4-I1»1: 1S4T el 1112,
p Ik Uaie des sbbajes qui dépendaiem de l'éïècné de TooL —
■bre était de pr£t de cinquacui, dont qnalone n'eiiiuienl plm m
fa*BiËcl«.
ibfaajeadéii
lapir Salhiin (Koutief'BDL ,
,_... ,. up-un-NoBains), prés Riiej; — Sana-
MFalii* (Benolt-VBUil. prf'S Rejnel ; — AtcIo-FoUii (Dnite-
\ fttt Jlttign;. B. Mar. di Cotuolationt (Tandd t HsDCj, en
a eonaervàps Jusqu'en ITM. et dépcDdent dn dioctae de
-*~ 'a création des dsiii diocèseï de ^a^c; et de Saint-Dié ;
-Ml. d'bommea ; S. Apir (S^nl-E're), h Tonl; —
[i <Bdnt-lfBiiaoT); — CailtnMum (Uhalenay). _ibli.
IWlw-Siioipft ( PoUBiaj, Pf
aLS.Lut; ^AUTiaami^kauvj).
Sb.thtmB»s: falltitn Onifiio IVtU'CQidiQtni)',— KmHi-
-F^jiemgJ
86 TOPOGRAPHrE SCCLZSllSTIQDK
roium(Ecurey);— iwulafla)Vm>ii(l'lele-en-Bsrroji). —ri
b'Ianc&iB (r£u«c)ie> ; Sancta BoildliiSaiale-UoiùiB).
Préni.-B<i(io->oliii(RiéïBl); - Flaboa
— JandurinaundœureBli - lovillarnSaiûW-.^.i — am»,
(Bonrij); — fl«nfli!-Kallij[flenee»all; - Uira-Valtiê l_lluf
ÂbbïîBi Biiritnises en iHS-i7n à l'évÉthé de Nancv :
0. E. B. *l.li, d'hommlB: Layvm auj) ; -FioDiniocum (Flî
— S. £tojio(4ii.— Fenimea : Âuieri.EiBousiÈre5-BuX'Dames
0. S. Aug. Abb, d'ionimti!: Pomnm-^fitriDcini-Eïra}; —
CttfflpM (Belchampl ;— S. Riminiui (Suini-RcmyJ.
O. Cit. Abb. d'hommes: Btllv-m-Pratum (BeBLurÉ);; — Alt
{BaiiiBMille); — Ciarui'Xocut(Clair-l,ku).
Abb»se» «iiribiiéea en iiis-UTï k l'iiêci^ do Sainl-Dié :
O. S. B. Àbbsje# d'bDmcDeii ; Sfitonia (SenaDes] ; — VedianM
Monatlerlum (Moyen-Mou Itïf) — feimae»: Homarici-ltofu {BeW
«moni;; — Spinalium(Épinan.
0. S. Aun. Abb. d'boDJlne8;Colfno;iop^n^(Cllal^nouspJ);-
Talli> (HérivaJ).
O. Prém., Stieagtum [Eli'al).
dioi^ie de "
r , ,^.,. _. Ch^ilre d<
draie un de Saini-Èlienne.^ enïiron dii çùlléijialeii, cfont
I. Il ^ea.
iroD dix cûU^ipBles, dont plnsi^
cEdnn» les cbcJe-llenx ilea Br.chldlaconéE ei itea iùjau
TDTsui. TcUcB tiirEJnt celleB de tiverdUQ. de Ligny, de ji'eTpèlit
vuBimercy, louuraa louu» quaira *er& iM uu au 111- aiiTuu. 14 p-aa i
pas de plus agiLie et de plus célèbre que l^ella if Saïnl-DI^; t
jouissait aussi du lilrs presque unique d'iueigoe églfte priôiiti^
plus illustre éuit celui deBemircoiaiii.
La Collégiale de Saim-Gengoul, Fondas \fiît gSS, mt saint Cétjn
B?ait éié unie, «ers IB milieu duji' sWcIb, par iBiêqueDim-W
griiDdarchidiflcODai. Sesmemlii^eaaiaienlledroilii'élt — njti«
La préïûlÉ de LiveninD fui aussi unie i l'arcbidiac
celie de Driiej, fiindie eo lïOl, à l'archidiaconé de Vi
L'évSque de Toui ivail trois offlcialiiés .- 1 Toul, pui
dBlal.griuioB; SBarat fc Vaucouleurs, pour les psroii
moUTauIfllde la Cbampaenc. A i'égaiil dea outres éiéques dais ait
■»ini:eecclésiBBilquedcTr*yeB.illoDiBsaild'uDtilredoni[ïia(eat?!i
pas lr6s-nKlUuneiit dcBiile; il sedisaii le dujeu, dicatiuidesutf
ëvèques. Je ne coanais pas, dau* la Gaule, «'autre eieipptf i!^
pareille prirogaiï ta.
L'orlgibe des BrchidiaeoDJa et des doTeoii^ ruraux, dans le dIoK
de Tour, remnole au moiua au ii> aièi^le. Coe chsrie ite Cbal'lM
Gros fait mealioD de« six arcbidiacres et des auires dignilairc'
grand Ch&pïtreda la cailiédrale. Do nombreux dijiKuuea et des i
e plusieurs sjn odes du x> Biicleenljidiquem ju^qii'bliuil, nni
lion, avBDl celle dernière époque, des noms de» i;befa lieni dpB arthi-
discanéa aux noms des lllulaires, a fait supposer au Père Beldl
tfBuiliJdiTeul.i.l.u. iisl, nos oea territoiroF u'c^iesi [Miolilêt
J0rs f^fajijmiieiit dellmitéi, et que \w scAnffantB «tuaid m-
DE LA WtiÀNCE, 87
Toyés parréyêqae, tantôt. dans un li^u, tantôt dans an autre, qu'ils
n'avaient point de district fixe et permanent avant le xii« siècle, parce
que chacun d'eux ne prenait pas habituellement le nom de la province
oh il exerçait sa juridiction ; tandis que dans les chartes des xii« et
xui* siècles ils prirent le nom de cette province dont le gouvernement
leur était confié par Tévêque.
Tout en reconnaissant Texactitude du fait, surtout pour les premiers
siècles du christianisme , je ne puis admettre^ pas plus que je ne l'ai
fait pour l'opinion semblable énoncée par les Bénédictins, à l'égard
du diocèse de Metz, la conséquence que le P. Benoit en Ure. Cette
oonséquence semble jd'autant moins acceptable que celui-ci reconnaît
iQi-oiôme très-positivement (td. p. I7).que la multiplicité des paroisses
mgagea de bonne heure les éveques de Toul à partager ce diocèse
in arcbi4iaconéSy suivant ce qui se pratiquait déjà dans l'Église, et
lu'ils. établirent des archidiacres « dans les petites provinces qui
composaient alors leur diocèse. » Or cette coïncidence générale des
oricUctions ecclésiastiques avec les contrées naturelles ou politiques
iltts. anciennes , est préciséinént ce qne je cherche à démontrer et
» dont jQ rencontre sur tous les pomts de la Gaule un si grand
lombre de témoignages.
I>ans le diocèse do Toul^ le nombre des archidiacres indiqué
par les chartes, dès le ix* et le x* siècles, c'est-à-dire plus de deux
âècles avant qu'ils portassent les noms des territoires à radministra-
âon desquels ils étaient préposés, correspond 'exactement à celui
les territoires archidiaconaux , dès au'on voit ceux-ci désignés no-
niDStivement. Ne doit-on pas en conclure l'existence dès cette même
ipoque plus ancienne d'an nombre de territoires archidiaconaux égal à
iïeliii des titulaires, correspondant l'un et l'autre aux divisions anté-
rieures?
Yoici, par ordre de dates, les principaux documents dans lesquels
sont mentionnés les archidiacres ou les arcbidiaconés de l'évêché de
roui. Il faut remarquer d'^ord qu'au xi" siècle, le titulaire du grand
irchidiaconé de la ville épiscopale était souvent désigné sous le titre
de cardinal-archidiacre; qu'il était plus spécialement attaché à la
personne, des évèques que les autres ministrif ou coadjutores 09
cdai-rci (diarie de 1045) ; que cette dignité fut aussi parfois .réunie
à celle de primicier du Chapitre, comme dans les diocèses de Metz
et de Verdun ; que dans plusieurs chartes, et notamment dans une
charie.de l'empereur .Lothaire, en 845, on voit figurer un chorépisco'
pu$ de Toul, mais jamais eu plus grand nombre et sans que rien in-
dique une jundiction territoriale (D. Calmet, Hist. de Lorr.i 2" éd.,
t. IL pr. p. cxxxiii); que le nombre des archidiacres, variable suivant
le plus ou le moins d'importance des diplômes, n'est pas un témoi-
gnage de leur nombre réel , au moment de la rédaction de ce diplôme.
Année 644. I>ans un synode de Trèves,.desdons faits au monastère de
Saint-Dié, dans le diocèse de Toul, sont confirmés, et il est faU défense
k tout érêique ou à tout abbé, clerc, prêtre ou arcnidiacrç (^nullus ar-
chidiaconorum) d'y /aire obstacle (MabiWoii, Au'aal.'&^n.^vA.»^.^^^.
^ Ûtffsci/ Gârm. f,,ï, p, 687;. , .
Aaaég 671. DviB une charte de Nvmiènen, .mOexo^^î^^ ^«^ '^^^^^^
D ikrear du méioe monastère de Sainx-li\è, W ^«X ^«àXTûWo^vi'^ -«^^
88 T0P00&A9HXS CGGUÊSUSTXQUE
réTèque , des abbés et des autres prêtres et arcliidiaGres (D. Gilmet,
pr. de ï'Hist. de Lorraine^ 2 édit., t. II, p. ulxix).
Année 836 et année 838. Charte signée par le primicêriui deTMl
et par cinq prêsbyteri, nombre qui paraît représenter oehii des A
archidiacres (D. Calmet, loc. cit., p. cxxti).
Année 898. Une donation faite par l'évèque Ladelme aux chanoiMi
de la cathédrale, est signée par le primiceriut et six taaréêtu
(td.,p. CLXT).
Année 9i6. La signature da primicier est accompagnée de mile II
trois archidiacres, dans un synode de Toul, oii il est dit que f éféq«
Drogo interrogwoit fidelês suos archidiaconot, necnon tae^rdolmU
plend synodo résidentes quid inde facere debuisset (iVov. Qall, CkrM.1
t. XIII ; Instr, cd. 4S2. — ConciL Germ,, t. II, p. S87).
Année 941. Huit archidiacres, dont Tun a le titre de primicier, li-
gnent comme témoins un acte de donation de leur érèque Gmisliii,*
faveur des moines de Saint-Evre de Toul. B. prtmiomiw. — Jfenii*
gerius archid. — Vamerus archid.— Berlardus archid, — Ver&rèm
archid, — Girardw archid. — Gifardus archid, — QrimaUm
archid. — Huhertus archid. {Nov. Gall. chr,, t. XIII, Instr. ooL m-
454; — D. Galmet, i'« édit., t. I, pr. p. 348, et 9* édit., u n. F*
p. CLXXXVII.
Année 942. On Toit signer, comme témoins, le nrimioier, dm
archidiacres, un doyen, et de nombreux prévôts, diaeree et
diacres (D. Galmet, 2. edit., t. III, pr. p. 849).
Année 968. Dans une donation de plusieurs églises. perl'<
Gérard I**, à l'abbaye de Bouxières, figurent le primider et tnif
archidiacres (D. Galmet. loc. cit. U II, pr. p. ccxx).
Année 971 et année 986. Figurent dans un acte le prttnieffta^
un decanus, et deuxarcM'dtacont (iV. Gall, Chr,, t. XIII, Mlft
col. 459 et 460).
Année 971. Le primicier et.plasieurs archidiacres compenlMlil ■
dans un synode de Toul {Conc. germ., i. II, p. 652).
Année 988 et année 989. Dans un synode de Toul , l'éréqne OAvé
était assisté par six archidiacres de son diocèse : Rotbtrtvê p r imki '
rius et archtdiaconus : Arlufridus deccmuu et archidiaetnme; len*
bertus archidiacomu ; alter Lambertus archidiaoonui ; IntlNM tf
chidiaconw ; Barbertw archidiacomu (D. Cahnet, f édit., 1. 1, pr.
col. 393 ; — Concil. Germ., t. II. p. 665>.
Année 988. Une charte de l'éteque saint Gérard, en fàTonr de IM*
baye de Saint-Hansuy, est signée par le primider-arGhidiaere et ptf
trois autres archidiacres (le P. Benoît, Hist, de Tbul, pr. p. LXfOiX
Année ioi9. Dans une transaction entre l'évéque Bertoold elti
chevalier, comparaissent le primicier et trois archidiacres (iV. (MU
Chr. , t. XIII ; Instr. col. 462).
Année 1034. Le primicier de Toul, le primicier de Yerdim etnpl
archidiacres signent la confirmation, par l'évéque de Toai Bruo*
d'églises données à l'abbaye de Saint>Evre (D. Cumet l« éd», t* !« p*
p. 413 et 2* éd., t. Il, pr. p. cclxyii).
Année 1037. Le pnmicier, le doyen du Chnltre cathédnl it ttf
srchiàiacna signent une charte du même érAqoe, Bnmo i,N» BtA*
ûàHsL, t. XUl, Inttr.y col. 464).
DE LA VRÀNCE. 89
53. Une charte d'Udoi^ éTèque de Tool, pour l'avouerie
) de Bleurrille, est signée par le primicier» le doyen et
iacres. (D. Calmet, i« éd., t. I, pr. col. 444^ et 2« éd., t. Il,
riii; — le P. Benoît, Hitt. de TouL pr. p. lxxvii).
)54. Les primiciers de Toul et de Verdun et six arcbi-
stent le même éyéque Udon dans une charte en faveur de
Saint-Hansuy (iV. GalL Chritt., t. XIII, Instr.. col. 470).
05. Le titre du rétablissement des chanoines dans î'égliae
»ngoul est signé par neuf archidiacres de Toul et de Ver-
'un est qualifié de primicier, et un autre de cardinalia
%u$ ; le primider de Verdun est nussi témoin (D. Calmefi,
I . pr. p. 455 ; 2« éd., t. II, pr. p. cccxxt. — Le P. Benoh,
•il, pr. p. Lxxnr).
S9. Une charte de TéTèque Udon, relative au comté de Toul
anciens domaines (poiestatet) assignés à la mense épisco-
kignée par les sept archidiacres Stephanv» , Lambertus ,
delricw^ Hugo, Lambertus ;imtor et Rodulphut (D. Gal-
le Lorraine, 2* éd., t. II, pr. p. cccxxxviii).
72. Dans un synode de Toul, les primiciers des deux dio-
ttl et de Verdun, le major archiaiaconui et sept autres ar-
Bignent une charte de Tévéque Pibon (D. Càlmet, i** éd.,
473; 2« éd. t. II, pr* p. cccxlti ; — ConciL Germ,, 1. 111,
74. Une charte du même éTëaue, pour le prieuré de B«n-
;née par le nrimicier et 8 arcnid. ( Traite hittorique eur
la maison ae Lorraine; pur Hugo, i74i, in-i2j p. xxxix).
r6. Le primicier, trois archidiacres, un prssposxtus signent
)n (kyeur de l'église «le Saint-Dié (ïfov, Gall, Chr., t. XIII,
472; — Concil. Germ., 1. 111, p. 181).
M). La fondation du monastère de Saint-Léon de Toul eat
a primider, le doyen et six archidiacres (JV. GalL Chr,,
475; — D. Calmet, T éd., t. III, pr. p. XTU; — Concil.
I,p. 215).
)1. L'archidiacre deGondricourt (Gundricwrl.) signe aTec
rcbidiacres et le primicier la confirmation de cette charte
tre de Toul {N. Gall, Chr., t. XI11, Instr.. col. 475).
H> Le primicier, le doyen et six archidiacres, dont un
> de prxpositus, signent Tacte de fondation du prieuré de
lut, par l'éTteue Pihon (N. Gall, ChrUt., t. XIII, Instr,
' D. Calmet, Hist, de Lorraine^ i^ éd., t. I, pr. p. 498;
, pr. p. xxix).
Ï9. Les archidiaconés et les archiprétrés sont mentionnés
litre du pape Urbain II à Tévèque Pibon : Episcopus om-
iscopatw membra, videlicet archidiaconatus et archi-
us , décimas, vel aliquas prœpotituras eqplesiœ suœ ca-
Uis... distribuât (Concil. Germ., t. III, p. 324).
lape I^ascal II, exempt de hi jaridictioik deVoyrch.idiofiws.ua
uida territoire. Le signature de Vè^^ae Ti*eiX %fiAOTis^
! ECCI.isUSTIQirK.
Înce mia de i^ltei du prloicier. Se l'srubidlEirra et i
waliiè [0. Calmel.fliKoiredt loTToJfHj i"éà., pr.
Anni^iini. Le primicier et trois nrchidiai^rea, di
ctlui de pi'éïfti de li collégiBle de Saint -Gon goal,
«xQMv^t, ■.«(-■. 1" liifeme èvèmiB. la cbanedefond""""" -**"-'— ^ « "-
'*nnJe iiûS. Une chaVla de Pibon , en riMur i
gafnt~Ceii^Ll,eGl signée pir le piimicier et les te
^inu! primictriiH eJ (JMrism «ccl. (calhedr-Uira
, , inalii ortAi-
<liaconu4, duns Is consécrUiun de l'église de Port {f/. Gall. citr..
t. XtU, /nîlr. coi.4Bi|.
■ ' — - )ur de Is collégiale dt
H sept srehidiium ffi-
■—mpoë.etS.Steplwâ
(0 archid. : - iOu-
(Stifiiti àreftii. (D- Cainiet, l"éi'l.l,pr.3ol. SI7 ; l'éd. t'ilT,
Ml^-.I'W;— Coneif. Oerm.l. III, p. Ifil. ,
Jlnoée 1 1 la. Dana un a jnode de Tonl figurent sept arahidlïCT*, (Hiiil
l'un est désigna arcKiaiacrt de GondricourI et on autre a le Ulrt
j "- 'cier{D. Csiniol, i'" éd., t, I, pr. col. 640; — donc. Girm.,
210-
aiMii.-D 1118. Cinq.irchidlsGrés et le piiinlcier UgareBidanénnd
plfime de l'ëvèque Hiquin ((V. Go», cfir. , t. XIII, Imlr-, col. 4M).
Année iiTi. Le lesiaoïent de l'éièque Kiquni. confirmé dani i-
Binodi) de toul. présenie la tiigniture de cùnii archïdiicrcs, dniit l'ut
es; ^éBiené Quniri-CuTlmtis arohiri., aculiidlacre de C '
Ce KrrilDirearcliidiaconel, dont il est le plus BoUTenl Tau uichliuui i
c^tïe énoque, n'eiislait plus aprts le UT> sï6cle que <^ommc dotenaé '
dé l'archidiiooné de Ligny (S. Oall. c/ir., t. «Il, rnatr., col. «Si |
— Cdwii!, (îErTB,,l. III, p. ÎS3).
~1, Dana un autre synode figurent cinq erctaidlBcrei, doil
s dg litre de magiilir ; le primicier et le doyen (CoïK. i
j.Le primicleT, un archidiacre, un archfpreshvttr wiWr i
li. i-hT., t. XIII, fiutr,, cul. ISO). I
de prim
dj^x' quart
BOlIlï
mailB^i
le Goudricourt (D. Calmel, ■■ éd., 1. 11, pr. col. C(LXUii).
.. ^.__ ___i..j.- .. _. j_ — j .• ■i[iioiii»<
!t'..coU_.,
lires dA Mit
. 11, pr. uui. 1,14,IUI).
1 aecani sont téEDoin^dl
unacliartederôvéqneHenril"(N,Ooii.ear.,t.ïm,/njJr.,Bol "
Année 1I3S. Dans un synode de Tout, on lit les slgnaUirea d<
son lerriioire : Hàgo GuiuIr.curleiHii archidiac. [Conhl. oirâ^, ,
1. 111. u. 331 ei 334 ; — D. Calmel. ■'• éd. 1. 11. pr. p. cccxiii).
Année I ilB. Cinq ardiidiacrea et entre autres celui de Gondrioourt,
signent une charte du même évéque, ralaani droit ii une rédum- I
lion lie l'abbesse deBauxii'roslD, Calmel, i" éd., t II. pr. p. cccuV).
Année iiiT. Qualre archidiucrea, dont l'un est qusliflé : Jreftiifia-
mt/ui de Brixeio, ficureut dana une clinrleiu mima feifetmt.oonSt- i
maal nae donation i l'aiihayc doSainVMBnsoî.\.eTwnoftB%mMi\WiS.
ce/ui d'ané peIiiecojtiiiri:ils du doVemit ftt seirt!&W*Bi,atM,\,'!wafc-
BÔét IM. îa£â!^oiëdÂcwiBt'(l« ^rt (D-Éilmat, a- ÙIL.iL III,
$aaie LtU. Ot^ rignié par ali irehidUcrai ( la P. Beoott :
But. dt Tout, jr.tnia), -.,,.■,
Andda iit3< Deûi «cblpnlrei .du diocèse as Tool o
indu Cbauilrecailiedrsl,
'éscnL&DtledojeDrédeTi
«liedral , ilgurent arec l'arMprabyltr
. , ...iïil^es i L'église paroi ebisIb de Saiul-
UsnsQytJV. Gall. Chr.,L.SllI. /mlr., cul. l^iT).
Sul .la juridicUon libia des ibbi^BdânE 1ï ikllée d«,Vos<ces oii il
Llliluâ, eatalKnde.psrlmi huIlBrchidiïCrea, dont six son i digni-
taires du grand Cbapiira (BoUiomnie : HiaCor. Mcdiani-Moniaiirii,
Anaén liée. Arec quatro eolreB accbidiacrcs spot menlioDOÉB.la
primiulerdeUieiE.quî eslaosù archivai:» daToul.et Ibb doyeoael
piéiÛiB des CbapiirBs de SaioL-LioD, de Salnl-Eucher, de Saial-Gea-
«oal(«.Goil. ehr., i.XIIJ, /m ir-, col. s sa).
bAioée ||I>1- Cojnparall l'arc/ti'gliaeD«u< ib Vaêago (D< Calmei,
9>êd., 1. 111, pr. p. cxx). Ce mime archidiacre eO. inealiDnné dans
lecarLuUire de l'abbaje deSaîDl-HIbiel, p. 1313^ el dans ud litre ds
nutAT'OoH.. i)br.,L.xllI,Jn>lr.,a>l.E»;,
tl/ardkattIBOiMilw ^I>or(it ut indiqué en iitZ et UST (ffiat- Jr<-
.IM>la^.«Uele,rw^ii^Kim<d*BUlM(J!lHMM{t), désigné «iwi
Mqjbtud MB», le DoiD d'arobid, d> Riiael (Haynel) , éndl le sujet de
■MB wn di. witM..lM érèanes ja Twd «t deLsogres; eelid^.préteii-
.... 'j,^|i|jj(j„rtdeiondJDcè8«»aeoiiinieii-
-j_u 1.1 -^—it an pape Pascal II,
e droilè de l'Oriialn,
ir la alDÛilôn Tériiàble 'û l'éteMInË de
ÛiW il adt Ici qoestlon. Gé' AonidêDt
-- VriitUUC dtbï le dbxHtifi'U^JÂ: Çg
aitaeni%oriiMiatMi4pnprià f nm»ltm,lamdtmmnibi a irMa
wf ,an'Ml> •CHhiri.') <4 Bl ïb»M< CkrMMiBlI* «sUi) S. nSi
tffttjut, diUttimÊt «I pimu »iiii ' ii» t i m rwi ««rwdniw IW (M-
eber.; n>n>K. SntM., 1. UI, oy. nA«T. Slptell, M. lB-4>, i ■,
Ce dôjmDénn], doni Je ne cmnii rM AabM tnoK umn
■Dhm nom, coneqmukii lUii ■■! 4dUb I !%■ Aea âaj ut a ia it Ito^
cbidûcon de To^ei, de mtme qM l« doieaaé da Ratai ■Mià»d
du>)H Segiitrtt di FBrMté, fniiial» K^H Iezn>rfMM^
braisait Uplnouidet iniHli»mnèf«aliMMiaU«danl b «te-
tiao iliil de n%n imniiH iltKnû.
Vere U fln do itr> «iècle, pendut OM dea i^bmi a« catHMi
qui ne fatleiminteqae pu Ixa^Mioa de rérècM te SataMMt.B
Toit l'irAqqe Jacqnei de neui dMKDVaa dojca paar lacam*
Eelm, «Huel il «Uriboa b iuridtctwa ptai lîmlniln inn liitl* )■
iMMiuei dépandutt dn psDiii nuMMèna <■ SaDotM* et «* MÎ^
tloqfier, qiu wiieMi^nêd* Wnw «awfÏMttm lai laetan*
ces puxHasea au nnedes mraaz, eonoqote parana vliiomm,
iaitéaaSviun.i(Biit.Miâii-iiuniMl^t. «Sj.CadojMDédaH^
(jnin'étuiqn'aadéiDeiiibraDniit deceUdeD~~~— '■-"■ "-
lité ton «olérienr à ré>tqae ). d« Kaa, ai
ra inie l'an approdie da i
— dojeauài nuaux ... ._ , .
Sia précisea. Lei arcbidiacoadi de Port, qA dtait b plaa lariii
Toigea, de Vitel, de Ugaj aMldéabnéi pba MqMÎnML,
entra le raand aTeUdteooDé «t cdal da OeniMocnn, qid na t^'' "^
h diapardtre. Mail lei uideoipealDéa daoedioeèaeooMI _
1.1. -'-■■'-■«-irtonawitfwriiba q^W»OMe]«iqrffc*B
lémentadetaeéqp^ïe^alériiallqaa.
ememble oomplel de dlnriona lenfMriitoa nnt Tewanb l—qrffc i
dpoqae , Il aérait toot i bit auiabr— ' — ' ■■——•— — -■-
et au aTiDdM d^kotrea éléawDti d«
totbiia de bénélcea, rAlei
_. Practa'TerbBDi de TïiUa ^iacopalea e.
d'aat^bKea ajnodalaa daa doTeDDé* rorsux. reeiains d'
totiona de bCbiBcea, rOlei d« laiea pear lee _ _
Idrtt de bcoonHiDede France, oudâdôêa da Lorruna. wii uub
llnUrU dei jTtqneaondaCbapttre, ttitponrtlieTleadrEHtBdena^
ulnaiioD relenotdn papa. Tonte* leaaonneaaluudeiil- ~' ''^
11 ne m'a paa été iuiqn'ld pewibb <" — '— ■"--
data prdelie d'aridDe aux aroUdlat , ^.
Voféi la llatadaeeaxdecMpMiUdidratfil
iqoârenTdent bf i
DE LA FEANCI« 3
être du xiu« siècle, on du moins antérieur h l'an 130S : dès lors la
topompbie diocésaine était complète. Il est ainsi désigné dans le
pooilié français manuscrit de L. Machon (Bibl. impér., fonds Saint-
Germain, fr. n» 1077, p. 94 : M Vieux polion d'évetchéqui ett un grand
rouleau de parchemin eicrit de vieille lettre gotique sane datte. »
3* Dans le même document et dans le Registre des bénéfices da
diocèse de Tonl, pour Tannée I403i est indiqué un autre ancien
poaillé fait en l'année 1303, lequel , est-il dit dans le nouille français,
86 ToU dans le registre intitulé : Multa, Il est désigne dans le pouille
latin de 1402 sons le titre de : Taxatio henefieiorum.
S* Le troisième pouillé, l'un des plus précieux, est celui du Cha-
Intre de la cathédrale de Toul , pour Tan 1402. 11 est conservé intégra-
onent è la Bibliothèque impériale, manuscrits latins n« S208} et ainsi
intitulé:
Begietrumhenefc, diœceeis TulUntie , anno J403.
Bêgmium omnium ecclesiarum et conventuum,.. tàm in cwitâte
quàm dioceee Tdllshsi... eœceptii ordinibus çathedralium et alio-
rum à quibut décima exhigi non centuevit, recollectum ab antiquie
quœn plwibue regeetie et ordinatum anno Dom, i4o3; continemque
duoi iaxacionee quorum prima taxado in einixtra parte eet pro
•otonÎNM benêficiorum securulUm taacacioriem décime, et altéra ta'
wacio, in dêsàra parte, post quodlibet benehâum eet pro decimd
eeeunàkmquod taxata extitit , pro uno anno duobue^terminiemedia-
tim drea annum Domini millesimum trecenieeimum tercium (i803).
Pasf quae quidem taoDocionee valorie et décime, eeqtnmtur collai
tionesiuorum qui corutituerunt ecclesiae et bénéficia, etc.
Une note du pouillé français manuscrit, fonds Saint-Germain,
n* 1077, p. 94, (lut connaître le rédacteur dn ponillé de l'année 1402 :
ilae nommait Henry Yaultrin, notaire apostolique et impérial, et il
i:fiit. fait et compilé son trayail conformément au plus ancien de
l^née isoa.
C^mt probablement avec l'un de ces deux pouillés qu'a le pins de
nqmoit celui indiqué dans le catalogue des collect. Lorraines de
M. Noél, n« 1730, sous ce litre : Dene/Icta diœceeie TuUeneie^ ma-
niseritm-4.
4* le possède na recueil manuscrit, inédit, formant un volume grand
bt-foîL éd près de 800 pages, sous le titre de Polium universale
éUBCma- Tulkneiej ce pouille a été copié et rédigé en 1733 par un
nommé
au-
re-
râeil , précieia pour la géographie ecclésiastique au diocèse, et oui a
dftservnr aux visites diocésaines de l'évèque Begon, visites dont parle
D. Cilmet ( Bibl, Lorraine) avec de grands éloees, reproduit les
ttUM d'environ trente Regetia ou Regittra ben^iorum, se rap-
portant à différentes années des xv«, xvi*, xvii* et xviii* siècles ,
depais 1447 jusqu'en 1742, sauf quelques lacunes existant dans les
radetni originaux de Tévèché au motoftiA. ^ \^ \^^«K!ôi^'^ ^ ^ J^
taSas ei indiqaéea par l'aulear. 1>aiis cYi^c^n ^«fe ^^^•^^^^•»^v^^^
9BMta,Umpmiê8eB sont émiméTéeaaxkVïWiX^^Î^^ "Ç^^^^SS»
«MO IVodieaiJan dea décanata dont e\\«& èfe^Tv^«oN.i^w«*^^^^
TOFOGBAFBIB ECCLisi«SIIQtIE
collaUnn M la renvoi tax pages dai registres origiaaai. On y
rindloaoD «t U conflnng
Leddcanu'
sr:î
loD et u OTiiBrînaiion do fireBqoa lona les doyennés nirsut ]
au de Sslm j fleure dans le rraislre do 1447 k Nid, «M I
> dïDi pluiieurB mUTft. On yoIh qu'il embrasasii tcml DiJ
des Votgttt uccupé, possédé oi ai vilement dispuié pu Im
aUajea el ChapUrea de SenoneE, de Hfojen-Uoalier, lâl
S* Le râsnnsôtit do fa BîhliothSqna impériale, dél& cilé, fonds ï"'-*
GerOialn. fr. n<> lOTT, raiCmenLion de deni astres pouillés des ai
cbôn, conseiller el secrétaire de Tér^bë, esl le même qui, an iM
alors (tn'il était archidiacre de PorI, rbaiioine etcbapelain eplscapâlî;
Ile ralSré^é conlena dans le manuscrii ton ; le même aussi ont
en ifltï, derenu Broffier des insiuuaiions eccIésïuUquea deiéd
chis de Heu et de Tonl. rédiges lus deiK pouiilés de Heti el il
Verdun. !.. Mtcbon quilia le dioâse de Toul vers (64s pour s'atladM
. an Cfanicelier Séguior.
t^ Vold tti tTÙres dîtera de ce pouillé imporUnt [foods Salnl-
nik'iii,fryii'i011),iéâ\(,&en irantais avccde namtireusea altéraSg
ridig|en lalln et de dite plue ancieniie, dont n'a pas fait mention
père Benoît , danaaaa poudlc du diocèse deTouI, iiabliéen itk.
• PoUon extrait «t compilé du vieux de l'évesché, eo rouleau
paTcboaita, sani dalte; de celu; du Chapitre de la calliédrale
Tonl de l'an 1(01; da nouveau àe l'évoscbé, fait en Tau lSM;d'||
aallredel'aD iSJiI, et d'u:: anllrc de l'an liSO; par Lonis Hachod, at
cliid|acréd^PDn,cfaarAiiiecicliappelain épiscopai, issa.
• Moambreniant da tous les bénéUces de l'évoscbé de toqI,*v
lea nama at.palroni des collauurs d'iceui, conFurmément au pcJt
ËDénl du dit dresobë , (ait el rscrit en l'an IS99, par le sieur Loi
idwD, coDiallIer et socréiaire dudil évesché, etc. Extrait p«r
■tenrLoiddiachan.arcliidiacreile Port, ch&hoine delà cstiiédralai
chipBlsiBéiriioopat, en l'an lesî. ■
Od lit, p. Mi ■ Additions El corrections, remarques cl obserralioL
laot sur le dénombrement des bénéUces ey-detani rapportés que n
lajurisdictioD, coUaUnn et patronage d'iceui. Le loui diligetamn
recueiUy d'an TleDipolion d'âvasché qui est on grand rouleau dé pal
cbemin, osorit de mille lettre colique, sans dalle, et d'un aulrai
Chapitre de Tonl, fait ci compille par Henr; TauUrin,
ilqae et impérial en l'an itoï, su mois d'aoasi, c
3nplaa ancien qui Cai Fait en l'an 1 303, lequel ae volt
intimld I ifulfa. ■
î'Bn iaio,i<l|| et Ifli8, i'éiêque da Tuul, Porcelet de BaillMe,)
rédiger les procAa^verbau: de ses visites diocésaines; elle* ont I
oonsuliéespar Upère Bcncli, ainsi nue les visiiei des doyens rui*
ordonnées par M. Midot, ricalre général de l'éTtché peUdUlM
cincedu siège. Mon pouillé mannscril me paraît contenir Ona M
parUede ces docoiaenis et décelât ladli[nil Mus tan* 0.
4*0. Calmei, dans la préface de u rriHiii it( lu" EuiïWwVCI.
V- iti^ fait mention d'an ponnii tMnueMB&OadMMhtdl'fll
apacMliqii^, et tnniojt de paa-
H Dowire uMialaliqiit, an iltl.
a ae l'iTïlîé dB tanïr DOmmé
tciktouslucur^, fflri Inrem-
, n aidét dét^uenradachàqilepa-
, , , if la qiDtltd.iJa la dtna. Ccf documepu bodi,
BslaBsleaaiiwt.trta-flnidiianinentcIiisniTlspireBriDoIi, etna
lamét'PaaOUâlOaiaitr. PoDietu l'ilodiqnd dma la deniième
JriM (b'k AUMUVHI Adlorinuda fa fVano.n* ia«i, tnm es
nlP»aitUiiMteèMdt Tout, par M. CallUn, chenoin» it Tattl
1^ Véiy\n», dà TUard da Blés*, fit dmter, ^pn 1'^ um, mf
t doysiia mian des irémolrM sïgD«B aiiïi< par les caris et au
Ma par In plu notables habitants des paroisses. Ilaétii«DI desU-
■ ■> renosTellBTiieBt des anciens pontlléa.
ft" C'pst ;iii ■' - jfi. ofie le pfre Benoît Picarl de
ol.capiicûi, . ■■i.|.i-,, |...r. r.i:i> ijo ion *"(qiio Blouel de Carnilly,
Povitlt Kcisiiojiigm f( cmi du diocisi dt Ton;, imprimé i Tnul
ÉeCdans cbscun d'eux, deB dnjennésqui en dépcDdem. L'auieur
e IcKlioiilei et l'Étîndue de «iiiies les subdivisions lerrilormlpn
arliques. L'article CQos&iTâ ïcbsque paroisse, jirésenls l'êtudo
tins cwmplète ie slatialique ecclÉBiaEtiouo |ioor Icpoque ^laquelle
ÏUl rédige ; mois tooforniCmeni à son titre, il ne danue aufiin ries
l^acignetoenis II ÏB toriques qu'on trouve dans laiValIce dép- Cslmei.
Kèse publiée Bntérieorenient (ilol]. C'est Tun des poolllés les plus
hnictifj qu'on sil hur les dloi:èscB de France, il attira CFpendai
1 irsiicuUor- -'- ' ■ -'- ' ■"- " '— "- ■
Es
r dea pErsi^cu^aoB de la part de la cour de Lorraine. — Ou con-
dansla bibliotbtquc deVévèctié de Nanc;, nne dentltmeédi-
■\DDSiM'ile de ce pouilld, Tort augmealéepar l'abbc Chatrfaii ,
lîf La poniUÉ manuscrit ou recueil de Tlsiles parolasialeg, que je
Mèdeet dODt J'ol déià parlé louale n°4 ieI, dana ebs dernières 'par-
p, ps»téiieai a l'ouirage du P. Beniiti, puisqu'il corie la data de
n«tiiu'il est indiqué comme ajant été copié cl rédigé parles soina
kJÂloatit, Mcrflaire de l'EvCcbë i celte époque, anus l'éplBCOust
M* Dd paolllé fcdésiaetlque et tïiil di> rloyenné da Saîutois ip.
■ - - ---'-"-' , eiiiio manuBciit dans la richa WU"-
auires pouilléa généraniau partiels de (»
....._.... _. . — JeMiBiÉJioJ.
W. dis Jo f r. : Biniictb^qoe du )loi , n» esSi et n" lîKi : Ponilli
r Tt. Alit ■ préïid. en la Chambre des compECs de I.ilrraint,
IW aon DUTrtga de ranli^uiCt d( Xorrains, c^uB^ryé niapitGcrit
ÎT. Haohuii (ci-deeeus n" :}. '
96 TOPOGRAPHIE EGCLÉSIASTIQU
tih'et. bMficiaUSy 1783, in-fol., p. 260, a donné oi
des archidiaconés et des doyennés du diocèse de To
M. H. Lep4ge, dans son ouvrage sur les Commw
la M8Wthe,% vol. in-8, 1853-1854, t. II, p. 585, d(
liste d'après un pooillé maDuscrit rédigé en 1768, el
dans la bibliothèque 4t Tévêché de Nancy.
La division du diocèse en six archidiaconés se p
dans tous les pouillés que j'ai vus. Les deux archu
dreconrt et du Barrois n'y figurent pas, ce qui repo
pression avant le xiv* siècle. Les vingi-cinq doyeni
tous indiqués; niais le partage du doyenne de Me
figure que dans les rédactions du xyiii* siècle.
J}ocwnmt$ autres que les pouillés»
Outre les chartes concernant le diocèse de Toul
précédemment un grand nombre et qni sont dissémi
deux éditions de Vmstoire de Lorramef par dom Ga
t. XIII du iV. Qallia Christiana , il existe à la Biblic
un très-grand nombre de documents manuscrits i
rhistoire et la géographie ecclésiastique des Trois-Ê
damment de la riche collection de G. Dufoumy, rel
politique et à l'administration de la Lorraine.
Les Archives de la préfecture de la Meurtbe ne rt
très-faible partie des titres originaux de Tancien c
ceux concernant la portion de ce diocèse qui forma 1'
y sont beaucoup plus abondants. Toutefois on y tro
l'étude de la géographie historique des Trois-Évêchc
l
'Eglise. Telle est la grande
le Cartulaxre de Lorrains, formé pendant le xvi* si<
dent Th. Alix de Veroncourt, et qui se compose de pi
in-fol. Tel est surtout, au point de vue ecclésiastique
dérable dressé au commencement du xviii* siècle, d
du duc Léopold . par un prêtre nommé An t. Rice
pendanfplns de dix an.H. Cet État du temporel des j
ordre et complété par Lancelot, est une véritable stati
qui a été fuit utile à Dom Calmet pour sa Notice , et
sa Description ds la Lorraine. — M. Lepage, dans I
ses Communes de la Meurthe, a donné une très-bon
archives de Nancy, qu'il dirige et dans lesquelles
sources originales les éléments de son imporiant ou
La Bibliothèque du British Muséum , à Londres
Harley) , possède aussi de nombreuses copies de ch
apéduemeni )e diocèse de Toul ; elles ont été récen
pur M, March^^y.
il convient de signaler plus yaiWcnW^TeisfttvX ^^^
et Itistoire de ce diocè&e pendant \e mo^eiv ^^ A<
nensi; Histoire de l'abba^o de S«ikoii«a, abbau» b(
DE LA FRANGE. 97
diœe. Tull historia, auct. Richerio, publiée par d'Achery, Spicileg..
édit. in-4, 1787, t. III , p. 271-445.
L'histoire de Moyen-Moutier, Historia Mediani in monte Voiago
MonoBterii (auct. H. Belbomme ), Argentor. 1724, in-4.
SS' antiquit. Vosag.f par Ruyr, édit. de i626 et de i633.
VHistoire ecclésiastique et politique de la ville et da diocèse de
Toul, par le P. Benoît, capucin. Tuul, 1707, 1 vol. in-4. avec de nom-
breoses pièces justificatives ; — la Vie de Saint-Gérard , évêque de
Tool, puoliée parle même. 1 vol. in-i2, Toul, 1700. Cette vie a été
aussi publiée jmr M. Pertz , dons le t. iV des Script, de ses Monu-
menta Germanise.
Plusieurs synodes insérés dans les collections générales des Con-
ciles ; — un recueil particulier de statuts synodaux publié par ordre de
)'évê<iue Porcelet de Maillanne^ en I6i8 ; un autre recueil semblable
publié en 1712, par ordre de Tevèque J. de Fieux , et qui contient les
statuts promulgués dans les synodes depuis l'année 1678. (Toul, 1 vol.
in-i2).
h* Histoire de l'Eglise de Saint-Dié, avec les pièces justificatives,
par J. C. Sommier, grand prévôt de la même église. Saint-Dié, 1726,
1 Yol. in-12
teur
collégiale de Saint-Dié, soutenait, comme le tft après lui le savant pré-
moniré Hugo, dans l'intérêt des monastères des Vosges, qui se pré-
tendaient indépendants de la juridiction épiscopale, que le siège pri-
mitif de l'évèché, au iv« siècle, n'avait point été primitivement a Toul,
mais à Grand. Grand, ou Gran,était un éiablisseraent gallo-romain im-
portant, dimt les ruines, décrites par M. JoUois et d'autres antiquaires,
ont été regardées par M. A. Digot comme corresoondant à la station
ô^Ândesin'i de la Table de Peuiinçer. Cette opinion . de Tantériorité
du siège éiHscopal àGrand,quej'ai déjà rappelée, fut solidement com-
battue par N. Clément, dans sa Défense de la ville épiscopale de Toul.
Elle a été remise au jour depuis peu d'années, par M. A. Digot. (Mém,
de la Société philom. de Verdun, t. II, i843, 181. ) — De nombreux
méoioires ont été publiés pendant le xvii^et le xviir siècles à l'oc-
casion des différends entre les églises de Toul, de Saint-Dié et
les abbés des grands monastères des Vosges.
VFistoirè de la ville de Toul et de ses Èvêques, par M. A. D. Tbiéry,
Nancy et Toul, i84i, 2 vol. in-8.
V Histoire de la ville et des seigneurs de Commercy , par M. G. E.
DumoDt. Bar-le-Duc. 1843, 3 vol. in-8.
Les Recherches de M. Ch. Robert, sur les Monnaies des Evêques de
Toul, 1844, in-4, et ses Etudes numismatiques, sur une partie du N.
E,dê la France^ Metz, 1853, in -40, font connaitre plusieurs localités
du diocèse de Toul.
Quelques-uns des ouvrages cités comme renfermant des indi-
cations utiles pour la géographie ecclésiastique d^ dÂû^'ik^ ^^^fcsta..^
coDoerBeotparèiUemeni celui de Tou\.
^ PÀMttE,
9t TOPOG&AMRB KCCSinASTIQUE
Ca^ttt»
Les cartel c|éoéral6B de la T^rraiue , déjà indifitiées di
da diocèse de Meta , ainsi que lee cartes de la Première
M. Sanson et du l'iota Gallia Vhrittiana , comprennen
de Toul. Il De doit donc être fait ici mention que des ca
lilres de ce dernier évëché.
L'Atlas de Blaei; (seeiion de la France, t. Il), qui contii
de rëvèohé de Mets, n'en renferme point de celui de Tou]
La carte de N. Sanson, la plus complète et la plus vraii
vue de ta géographie ecclésiastique qu'elle reproduit, t»
grand nonit)re de aes cartes diocésaines, a été publiée
trois feailles, sous les titres suivante i
1. Ltuoi : Archidi4Moni» de Toul, dé lÀgny et Reynel.
chà dé Tbul . où sont les comté et balliage (sic) de Toul
Barrois ou oalliage de Bar-le-Duc, etc. Une feuille.
2. LeuM : Archidiaconé de Port et Privosté de Sain
VÈbuscM de Toul , où sont mrtie du temporel ds l'Evesc
le balliage français, ou de Nancy, dans le duché de Lorra
ckdjacentss, etc. T}ne feuille.
9. Léud s Arûhidiaeonés d§ Vosges et de Yitel , dans
Toul; Ole sont le balliage de Vosqe, doAis le duché de j
baliiags de Bassigny dans le duché de Barrois , ei Terre
le oomté ds Vaudêmont, halliagss d*Espinal,cha$tel ds
Une feuille:
Outre les deux indications de ces trois feuilles de la
iê$ê, ebet l'auteur ou cbes Mariette, il en existe plueieur
tiens on tirages que je possède également , et qui portent
ifft9;de t6T9; de i7Si ; de 173S. Ces deux dernières onl
par le géographe Robert, après la mort de N. Sanson , di
de son petit-nls.
Une des feuilles de la grande carte de la Lorraine, par .
ce titre particulier : Le Toulois , où sont les châtelleniei
vâtés du temporel ds févêché de Toul et de son bailliage
même de l'une des feuilles de la carte de Lorraine de 8
cdle>el est Inférieure k ses trois cnirtes des archidiaconét*
Une carte fort importante pour la géographie hisioriqu*
de toul, fut publiée en lYOT par le géographe Guillau
membre de T Académie des sciences. Elle est iniitulée .-
agitas Lsucorum.sivspfigus Tullensis, aujourd*hui
Toul , pour servir à Tbistoire civile et ecclésiastique
Oise; composée par le R. P. Benoit, etc. Paris, 1707 ;
grand in^fol.
tttP cette carte sont indiqads tous les poffi de la Civitat
représentée par le diocèse de Toul , ainsi que la plupa
ntMtiooAée dans les chartes , sous leur forme généraiei
nm^êoné. Ifafe l'AUiear a omw Vea dW\«\«tva «.vcMdlacoiu
naJes; de sorte que leurs rappoTia lie pexi«i«fi\ %vc«» «Ak\%V
pâran t la carte de Delisle avec ceUea de li . ^i\«^ti % e «t'èv
pour la rdcliiction da Tableau de ce ô\oc^«e.
■•>
mi Isa. ruAifcn. 99
!n 1725, le géompb« da dae de Iiornine • Didier Bagnon , publia
ir )a première édition de TotiTrage de D. Calmet , en même temps
El
pour
que celles des diocèses &ê TrèYéi « de Met2 éi de Verdun , une carie
de Férèdié de Toul , sons le titr» aiiiT»ni .-
JU diocèse de Taul , dans Ui parties méridionales des duchés de
tWraine et de Bar^ avec partie des diocèses et des districts adjet-
cmte. Une feuille in-fol.
Les chefs-lieuï d'arcbidiadonés y sont indiqués A ; les ohert-lieul
des arcUiprétrés ou doyennés rurtux a. Les principaui pagi sont
■Qssi reportés ea partie sur cette ùsifie sous leurs noms modernes ,
- nais la petitesse de Téchelle et le grand nombre de détails ne la ren-
dent pes saffisamment claire,
' *
4 IRCBlDIACOIltS ;
.TOPOOB1PV1B iccLÉsumim
IV. DIOCÈSE DE TERDDR.
CIVITAS YEHODUNENSIUH.
(«•aiêcle.)
DtCMATS, OD DOTEnntS RDRIDX, OD
, ou df 1
Primceria
du Verdun
1. DICAH
TUS Chu
cT° '
'%JB
avoir éiéfurianE'
■ièi:le) beaucoup ph
1^. deLDDguiùt
JuïiMii;etû'Uo(
f
dtineniia.)
laninoD^ C*
(Hsuie).
1 Li niRO.
leg-S-Uenumii
FiUooRbioliin
ISOLÏRIIS, Bl.
:o. DE Sa M.
lj(SauilJièreB,
. prSïÙi de lii
de lu UDdO'
prfflposjiun
lleg. àe HM~
Clermonl, eh.-).
'^**
bourg mérid.
kaiBi, C-de
de Konimédy
Hanoi-. 4uca\ Ylfc
<BtnTtiwi« i™-\
iOâ
TOPOGAânm SOOLinASTIQUB
montât. 8. Hithaelis.
ARCBlDUCONi BB LA
RIVIÈRE, uni au titre
de prévôt des collég.
d'HattoO'Chàstel et
d'Aspcemont . pais de
l'abb. de Saint*Mihiel.
8. DBCAïf ATD8 DE SAMC-
TO MiCHAELB (id. OC
antiq. Ctutellionis).
Doy. de St-Hihie).
». — DE HATTOmS-
Castro.
HattOB-Chastel (Ba-
don*GtaaBtel).
du
dioc.
Saint-Mibiil. l
S.
^3 par./ 4
E.S.fi. '
32 par.
[Petite partia
S.-'K. an pays
Yerdunois, p.
firdmiênêi»4
St4ISld«l,eiu-1
deC^ëtran
de QamtOÊK
(MmsaK
O* d« VineB)
lea,arr.aêCoa
meroy (Maate!
Battoo - thmu
était la Cartt
iMae primip^
des éf^wmi
Vwdim*
14— b
! * ■■■»
Des trois anciens évêchés de la Lorraine , celui de Verdun éuit !
moins étendu. Situé vers l'extrémité occidentale de lftgniDd« Fiovin
ecclésiastique de Trêves dont il dé|;endait» il avait pour linitea i
uurd et au uord-est ce même arcbeVèché; à l'est le dtocèaft de HM
au sud celui de Toul ; à Touest il Confinait les deux diocèses de Aaii
et de Chàlons, c'est-à-dire la Province ecclésiaaiique de HeinMt
la Seconde Belgique. Son territoire, qui avait environ dir^tmii 11*
du nord au sud, sur douze lieues de largeur , représentait à pela
quart de l'évèché de Toul et de l'arcbevéché de Trêves , sa méirap
Celui-ci s'était même agrandi de plusieurs doyennés qni «M
primitivement formé la partie septentrionale du grand archidin
de Verdun, qui depuis lors demeurèrent étrangers au diocèse de
dun etfureui unis à rarchidiaconé de Longuion , partie fraaçal
Tarchevêché de Trêves. Telles étaient du moins les prétenUon
évêques de Verdun»
li'euoque et les drconstances dé cette annexion sont fort f
taines. Les historiens de r£|clise de Verdun Tattribucnt à un séq
opéré entre- les mains et par l'autorité du métropolitain « vtr
ou le Ei« Hiècle. i^es évéques ont fréquemment protesté sans
contre celte diminution de leur territoire drimitif . mais on
aucun document qui appuie avec une autttenticiié incontest
jutitesse de cette réclamation. Lca ftouiliés les plus anciens
cèso de Trèvoft comprennent le doyenné dMvois, ainsi que f
HUires d>>yennés wallons ou français do l'arcbidiaconé do Li
Ceux-ci ne Ggurent pas non plus sur les plus anciens pot
diocèse de Verdun , et cependant cette ancienne réunion est
par piuMitMin ciisries qui attribuent au Verdunois (pagw
nénsis: Têrritorium 1 wàvf^vM^ ) u& \;r^a«v^v\v u^wCut^ df
devenues pemiani Jea derniers sVtclaa èvt<ài!k^ta^ ^ c»
dépeadmates aiors àê l'ercbldiaconè di» Uoni^ovx.'t^d^^
m ttk nàmau 103
rf ittete, PgBf » Mott O p M iit ur i'Oliliw» on Ifoo^lMy, Mtr* Lcm-
fwy etl^M^mif q«i pMVMMiit hiak f^ p^ii n tor U «ilte Uniehi-
monhioMij éa tastanint da Ortmon on aérIsIm, B«veii du roi Iki-
gobert l**- ec diftcre de FégliMd* Yirdaii tH ▼n» tiède K Une antre
«tarte de fanée «n (HoetfaeiM» iSKcf. IVitir. dtfWom., 1 , 65) place
•Mii d«os le Vetdamift le TiUiat de Donoeaii , on doyenné da Ba-
aalUea, dépendant dn mène arcfaullMOtté.
On aatm doeaneat manoacrte ooniénré dans labiUiotbèque de U
«Hladn Ventant et qni fiia lea limitei de l'ancien comté Verdunois
u«* aiècle> doeonent rédigé, il est vrai, dans l'intérêt dei évéques
aaKqnelt la pciaaeation temporelle de oe territoim venait d'être attrl-
koée , fiiit aoasi mention des décauiea de l'arahidieooiié de Longaion,
I nanme ayant fofteé aae anéienne dépeadanee do l'évéehé i Derania
JhfMVMiaii éiacêiiê fum §t<mt dt diacui Viréunami t vidêlioH ,
~ r Ikiodtii Jm^fnkmi^ lo«if«iofit , ÈMoillêê ât Brtuni < taanuterit de
^ l|lnbliothèqne de Verdan» cité par M. l'abbé Clooet, Hiêtoin é$ la
--' rrovincê êcolét, de Trêves, 1, p. S23).
Mia -tmdltten ae tranamft de aièoie en siècle , et les érèqurn de
Terdan ne néglinèrant iucnne occasion importante de faire vatoir
ienra droiia sur eeitè pertioB de leur territoire primitif. Dans le oon-
dle provincial de Trêves « de l'Éonée 1S49, le grand évêque Micelas
niaue, «{ni it betaeoap pour l'adminisurstioa spiritaelle et tenpo-
/•'•fiÉe 4b sen dlooèee 4 ne manqua pas de réclamer de nouveau par ses
liants. Il opposait la légitimité de aetus restitution au projet
> pHcite d'âne p os s es sio n plus ancienne , mais non suffisarameut défl-
^ flle« qne lea «sagaa de l'tilgUse de Verdun seraient observés dans les
• JlÉcânsiadont la juridiction eodésiastique était contestée. ( iloussel ,
V BUioirê ^eelétioatique et civile de Verdun , 1745 , p. 439. )
ï!b: Uta akèoke eidemi uué tard, dans les conférences qui précédèrent la
''. ^gaatare dn traité oe psii de Rjawick « en I69t , les prétepitioos uu
<*• IwdffoliB dea évéques de Verdub ne firent pas non plus oubliés^ mai-
■* gré lagravité des Uitérèts politiques de rsurope alors en question. Le
«ddH dont |ei^seaii à la conr ds France l'évoque Hippolyie de Bé-
~ hM, qui eranpait oe siège épi«ieopaL et qui était fort soucieux
aanataiMrei d'airertadr tnaa les droits de sajuridictioa épiscopale,
in mention qui fnt faitOk dans an mémorandum spécial * des
un préjudise des évéquea de Verdun « et no-
n Ce fbanaamti dalé de Tannée ét4 , eét fbrt préciens pour u to-
panaBirie nérovingieDaa da Verdnnins. Il «été publié oour la pre-
miM fêla par M. l'abbé Clooet, dans les Mémoire»^ de la Société phi-
iÊÊÊtaiifm de rerdim, t. m aS4éH P> 3Se« av«c un commentaire qui
Ml fait nient valotr toute rimportanoe. Oftiil \tt xnjbvi^^ «<^^^^ ^^
% le praartar, iàdi^ké cet argoment eti ClBk^ftUT àft VaA<^\«^^ "^^^^1»
éLéEeèm Je Vêrdam vera le nord. TttutotoSi* \«* ^«^«l^^^^î
n^dto«lMeiie# avssi \m »f*yifTO«tta«t«i*««*»^ v,— .«^
' i 04 TOPOO&APRIS BCCXiSIASTIQUX
tamment de. la possessioo illégitime par lei archevêques de '
l'archidiacooé ou archiprètré de Longuioo , avec ses quatre
et ses quatre-vingt-dix paroisses (Dumont, Mémoires ftolitù
l' histoire de la paix de Rysioick , 1699).
Une prétentioD soutenue et renouvelée avec tant de pei
pendant un si grand nombre de siècles , devait avoir quelq
ment , quoique l'histoire n'en ait conservé ni les causes ni
elle justifierait l'adjonction du petit pctgus Evosiensis ou J
à la Civitas de Verdun, plutôt qu'à celle de Trêves pour la pé
rovingienne , ainsi que M. Guérard l'a fait dans sa liste de
la Gaule sous les Francs (Essai sur le système des division
riaUs de la Gaule , etc., p. 148 ).
Ce petit territoire > dont le chef-lieu, Eposium, Epoissum
un castrum important de l'époque gallo-romaine, séjour <
fectusde Lœli Germains, mentionné dans V Itinéraire & à
dans \9l Notice de V Empire j était une dépendance du gra
et ducatus Wahrensis.
La situation de ce territoire sur les frontières des cités d
de Verdun , de Liège et de Reims , en faisait peut-être u
Marches , que les premiers évèques considéraient comme
de terre commune, dont la juridiction ecclésiastique ne 6<
peu à peu par les progrès successifs de la prédication , par i
tude longtemps prolongée et souvent disputée. Grégoire
(Bist. Franc, h VIII, c. is et 16 ) raconte très-longuemer
vue qu'il eut en Tannée 585, dans ce même castrum d\
avec le diacre VulRlaicus, canonisé sous le nom de S.
qui avait contribué à y détruire le paganisme encore pen
parle de l'intervention d'évêques , qu'il ne désigne pas {
tivement, mais qui étaient sans nul doute des évè(|ues dei
limitrophes , pour modérer les excès de la vie ascétique d
sionnaire.
Vers le même temps ( années 566-596) les archevêques
exerçaient déjà, sur le territoire d'Ivois , un droit de vis
que le constate, pour l'archevêque Magneric , la vie de soi
porain S. Geri, {Gaugericus) (Bolland., Acta SS., XI Aug.]
Plusieurs siècles plus tard , les nombreuses vicissitudes
dalité ecclésiastique et du pouvoir temporel des évêquea de
si longtemj^s et si vivement combattu , ne furent peut-être
plus complètement étrangères à la séquestration par les an
de Trêves du territoire en litige correspondant à l'archid
Longuion. L'un des faits de ce genre qui pourrait avoir exen
influence sur ce résultat, se rapporte à la fin du x» siècle (ai
et au court épiscopat d^Adalbert !•', neveu de Hugues Gapet
les guerres c|ue la possession temporelle du comté de Verdi
entre Lotbaire, roi de France, et Othon III, le comte de
Godefroy, fait prisonnier, ne racheta sa liberté qu'en aba
pour sa rançon Juvigny, Stenay, Virton, et quelques auti
roisioea. Thierry, duc de \a Uaùle V.otmw« .» «Cktw «ov^ara^
MDeat furent-elles réclamées pat \ea ès^(\\x«% ^« %«t^c&xk
nea d'anaéeu aprè», fut aUT\b\xèB \a. vi*%ft.%%\'«v ^^ ^
^rPfff apçfiê ér^cpiefi cpiïwe ^e\|WV^t* v«!v^^*> v«^
DE LA FRANCE. i05
ce territoire peuvent avoir excité leurs prétentions à l'autorité spiri-
tuelle , pareillement disputée.
Ces questions de limiies et d'empiétements entre différents dio-
cèaeB sont d'un grand inicrét pour la géographie historique ; elles
constatent presque toujours la persistance des anciennes divisions
gallo-romaines qui étaient devenues la hase de la topographie ecclé-
siastique , et même celle des jalus anciennes divisions politiques en
comtés. L'aliération de ceite géographie primitive du terriioire de la
Ganle suscita toujours de grands débats , surtout au point de vue
de la géographie de l'Église , qui, pendant tant de siècles, subit un si
petit nombre de modifications fondameniales.
Quoi qu'il en soit de la réalité plus ou moins fondée de l'extension
primitive du diocèse de Verdun au delà des limiies qu'il occupa pen-
dant la plus grande partie du moyen âge . ses rapports avec la
dvitas KtrdunerMtum, sont incontestables dans leur ensemble, de
même que la relation des subdivisions archidiaconales avec les
grandes régions naturelles dont elles ont même conservé les noms *.
Le grand archidiaconé , ou archidiaconé de Veidun, constituait
seul une région plutôt politique que naturelle, embrassant, selon
une coutume presque générale, sous le nom d'archidiaconatus
eivitatensis t le territoire qui dépendait plus particulièrement du
chef-lien de la Civitas dès les temps les plus anciens , et constituait
cette partie du grand payus du même nom qui était quelquefois
distinguée par la désignation éepropagus et, pour l'Église , par celle
de VEvéche proprement dit. Ce dernier terme, quoique souvent aussi
plus particulièrement approprié aux dépendances principales du do-
maine temporel de l'évéque, a dû plus d'une fois, dans l'origine,
coïncider avec les niburbia et autres dépendances plus directement
subordonnées & l'administration municipale de la cité gallo-ro-
maine. L'extension^ très-variable selon les temps et selon les lieux ,
que prirent plus tard les possessions temporelles des évèques ,
effaça insensiblement le caractère de ce premier groupe archidia-
conal qui ne manque dans aucun diocèse.
Peut-être doii-on attribuer en partie à cette tradition les germes
des premières dissensions entre le pouvoir ecclésiastique et le pou-
voir temporel. L'évéque avait hérite d'une portion de l'autorité du
chef politique de la cité gallo-romaine, en même temps , peut-être ,
300 des privilèges du pontife de la religieu païenne , prédominant
ans chaque Civitas. Les comités avaient conservé les plus notables
prérogatives de l'administration politique; et sous le titre de defen-
sorê», qui fut souvent aussi indépendant de la dignité des co-
fittftff, ils avaient dû mettre au service de l'Église une partie de
l'autorité temporelle qu'ils devaient à cet héritage. Mais les rivalités
et les dissensions étaient trop inhérentes à un tel état de choses
1. LacapitaleduVerdunoiset deTévêché (Verodunvm^Viridunum^
Fifrsdunum), est désignée dès le \y* sièûW^ ^%.^%» Xifc ç.w\^\\<& ^^ ^^-
lognêfB. 346),etpluB tard, dans la chroniqvxe aa ^wxa^vîfc A'^^'s.^Sv^^^tf^
de Gembloax, dana plusieurs documenla Aw ia« «X ^>\^v? «^«^^^^^
BidBM piag récents, et jusque sur des inoixiv«À«& ôAVênfeQî^»^^^'*^
i06 TOPOGRAFSHK SCCIiÉUASTIQUE
pour que l'accord pût èire réel et durable; aussi fut-il pferopteneet
et fréquemnaent troublé.
. Cest au grand arcbidiaeoné que s'i^outait « dans le diocèse de
Verdun , le territoire contesté des décanats wallons. Ils en auraieei
constitué la portion la plus septentrionale.
Le reste au diocèse était partai^é entre trois régioni natardlsi
correspondant à chacun des trois autres territoires arcbidiaoonsei.
lia partie orientale, qui constituait sur la rive droite de la Meuse, es
s'étendaot vers le nord, où il enclavait le pagellut Rvotitmis, Parchi-
diaconé de la YoisTreoad» laVoêsyreCi. dt Vtpria^dê Vavra)^
représentait la portion du vaste pag^ et duoatut Vabrnitis ou Wû»
ffrentis , partagé en deux oomitatus , qui avait été enclavée «tens
le diocèse de Verdun. Elle était surtout comprise , dès le tii* et le
VIII* siècles, entre la Meuse, la Moselle et la Cbiers. ta situatiou di
cbef-lieu, Ccutrum Vabrtnee, Turriê Yabr§nsUt indiqué par Grégoire
de Tours (Hist,, IX, 9, 12, etc.) , est restée fort incertaine ei le e#M
de vives contradictions entre les antiquaires, quoique ee pays joue vo
très-grand rôle dans les ohartes et même dans les poésiee dm mofes
âge».
L'étendue de cette région, iirimitivement forestière» dont le nom ei
l'origine remontent très-vraisemblablement à la période gailo-i»
maine. était si considérable qu'elle fut partagée entre lea diooèaii
de Trêves , de Metz et de Toul, qu'on en retrouve dee indiesi
vers le nord, jusque dans le diocèse de Liège, et <|ue rarebidlMMié
contesté de Longaion en faisait partie. Mais rarchidiaoooé de Vçltvtc
embrassait toute la partie du pagvê qui était comprise dana k
diocèse de Verduii ; et la portion considérable de ee diooèae, oeoopéi
par le po^us FabrsfMts , Ta' fait plus d'une fois confondre dans lu
chartes du ix* siècle avec le peufw Viriunêmiê lui-même.
À l'ouest et sur la rive ^uene de la Meuse, en debore des limitn
du petit paytM Virdtmemis, 011 Verdunois proprement dit, l'ardu
diaconé d'Argon ne correspondait à une autre région forestière dfl
même nom, traversée du nord au sud par les deux rivières d'Aire ti
d'Aisne, s'étendant depuis le Pertois dans le diooèee de CbAlons, sa
sud, jusqu'au Mouaonais, vers le nord, et très-fréquemment aani
indiquée dans les textes du moyen Age, depuis le x* siècle^ sotts le itoa
de Sylva Argonna, vel àrgunnênsit, ou de VArgonne. Son cbef-liee,
Clermont, en Argonne, était devenue obef-lieu du premier doye&M
au XI* siècle, sons les noms de Xoltctoeum, Àriielavum , urb» Claba-
rumt Clavorum^. CUibia, Clabonia, Ces noms, qui s'appliq^oent in-
dubitablement à la ville de Verdun (urbs Claborvm qvm Virdwnm
dtct<ur), ont été le sujet de nombreuses controverses et sont restéf
complètement inexpliqués jusqu'ici. La plus ancienne mention qu'on
en connaisse est celle du concile de Cologbe (année 346), oU le pre-
mier ^réque de ce diooèae est ainsi designé : Sanctinm Ârticlo'
porum (epûtc.) (Ijd>be^ Cono.,\.\V<»V.«\%y^S(inoltntf« à Latieétm
(SIrwondt Cono, antiq, Gali., i.\,V- ^^V
i. toir surtout , pour. U 9<H|. ?«»>TeMU^ "«^^s^ §<*^^ ^^«»
tm LA »&Av<». 40f
nml éê on fti<éhldiâ0oné. Cette région confiaâit yen l'odétt à )a
CÊmmpmB, mt laqttelle ette empiétait, et devait former ade Marche
Nr IM fhmttères d«e trlboe ganloiseB , puii dei* OUoitates gallo-ro*
BMiM», paie enin des dlocèetfft de Reims, de Obàlons et de Verdun,
eatri la Première et U Seconde Belgique.
LeqvairtdiM arcliidiftconé, qui comprenait surtout, eptre les deux
ftfglolie forestièriNi de IsToisvre, à l'est, e^de l'Argonoe, à l'ouest , la
parti» méridionale du diocèse, s'étendait sur les deux rives de la
valléa éiÊ la Ifeosa et lai empruntait son nom d'archldiaconé de la
livièM (À» éê Ripatid). Il s'étendait sur une petite partie du Barrois
(]Mf«M Èmfvmuiê), plue particulièrement soumise aux ducs de Lor-
ntM| et mminée pour eela Barrois-non-mouvant ', dont Sain^^
M H d W éta i t, dens le diocèse de Verdun, Je lieu le plus imporunt.
- OaéMire petite région naturelle, que les chartes ont rendue histo*
vlqM par de fréquentes mentions, était sitnée dans la partie nord-
mmi an diocèse «t désignée sous les noms de pagm et eomilattu
D mimêmii^ JDofmpMfisif, JHiIcomeiwtt, Ulmensiêf pays d'Ormoli*, ou
Bsfanto. Qnetqoe distinguée nominatiToment ■ dans le partage de
Hitiii4« 8M , oetle petite région était aussi dépendante du pagut
iÉrfofMMnsi», et avait pour chef-lieu Cbaumont^sous-Mureaux , qui
ftKMMri le aiége d^ln doyenné rural. La collégiale de Montfaloon, an-
■ M i e ««M la Kii* siècle a Tarctaidiaconé d'Argonne , dépendait aussi
dsBorBNiia, «raoiqoe située hors du diocèse de Verdun.
fagi de la CMtoi VirdwMnsù^ et plus particulièrement le
' is firdtm«n»iê étaient subdivisés en finu ■ et surtout en
00 esnfiMMB * , dont on trouve de plus fréquentes mentions '
les ehortes des ix«, x« et xf« siècles , relatives au diocèse de
m^ qofli dans aneon autre des diocèses voisins ; mais les doeU'^
Ils sont ineoffisants pour fixer plus précisément leurs rapporta
atM Ici etroonscrl plions décanales du diocèse.
An poifli de voe politique et en poursuivant durant les périodes
p oet én eorea an xi« siècle les rapports entre les deux sortes de circon«
1. *h^ Meuse étant la limite généi-alement assignée, après la disse*
hHleriF 4i la monarchie carlovinglenne, entre la France et la Lotba-
itogiOf et phia tard entre le Barrola-Lorrain, soumis aux ducs de
LorralMv et le Darrois-Mouvant, relevant du comté de ,Cbam*
HM« M de la cour de France, il en résultait que la petite partie
OVBarroia dépendant du diocèse de Verdun et qui occupait les deux
fl«o» éé la Meusa , appartenait à l'une et k l'autre des deux divisions
doBaffoia.
IL- ialdae, OapiM , 1. 11, col. 294.
t. €kMm, Hu9. Pianin,, liv. I, ap. Perta, SeripL, t. Vllt, p. S48.
é. La ctntffMi Braaentis a été plusieurs fois indiquée. On en
trenvo qœlqjies autres dans la chronique des évèques de Verdun,
MU» Bériaire, indiquées CmienK potntatwn woUiix (ap. d'Achery,
to lg i UBv, éd. in -4, XII , — Péris . Mon. Gevm. hU\ ^ %ctv^ .x.x^ ^
fiÊt m g^rto^ dans une bulte d« \itoii \T^, v^»t%, «*^^^^
4i Mav tfa la cMMMe d0 VerdteB ( tttt^fiiidi 3Ui.> dA S«(«M«>^>^
lOS TOPOGBAPHIK BCCLlÉSIASTIQinE
scriptions territoriales, la question se compUqae tellement qii'eU« ■•
pourrait être éclaircie aue par des recbercbes locales très-oetaiUét^
fiar le dépouillement de textes encore inédits' pour la plupart, pv
'examen comparatif des limites d^ paroisses ^t des àoyeuué^^m à
communes , des bailliages et des prévotés civiles, travail qui est «r ^
core à faire pour ce diocèse comme pour tous les autres. Les reralMl
auxquels rn^ont conduit des ^sais de recberdies dans cette viïp
m'ont démontré que les analogies diminuent de pins eu plnaà memi
que l'op s'approche des temps modernes. Le domaine teno^rel daaéi^
ques est pour les diocèses de la Première Belgique une cause de qq»
plicatious et de difficultés qui s'accroissent beauoonp pour les évml
ultra-rhénans dans lesquels de nombreuses annexions de territcM.
féodaux, étrangers aux premières limites ecÈlésiasiiques, exigeut k
plus scrupuleux examen, si Ton veut se borner à constater les jaridhri
tiens ecctésiaseiques primitives et fondamentales.
Dans le diocèse qui nous occupe, traversé, comme crtui de TM^
par le cours de la Meuse, celte ancienne limite générale entra la FiaaAI
et la Lotharingie, d'après le traité fait à Verdun même entre les à)MW
Louis le Débonnaire , tes concordances de géographie politique
très-diverses.
Une seule de ces circonscriptions topo^raphiqoes intéresse la gélfe,
graphie ecclésiastique, c'est celle du comte de Verdun. L'adJonetiMft
ce comté politique à l'autorité et au domaine épisoopal s'est opëfétlË
la fin du X* siècle, en 997 par l'abandon qu'en fit un des comtes ^âeè^
ditaircs à l'évêque Hammon. D'autres donations, dont qnrlqiifn iHtt
remontent jusqu'au vu* siècle , et des inféodations beaucoup ph^
récentes^ constituaient un domaine temporel considérable et fort€~
vie. Plusieurs de ces dons tels que celui de Clermont en AiigonDS et
Hatton-Chastel ne remontent pas plus loin que le xi* siècle. L'ooiCNi
comté fut confirmée au commencement de ce siècle par T
cument original' publié par Koussel '. La date de ce document n'ialjM
fixée, mais il ne doit pas être, pour le fun'd;, beaucoup plus fw^'Hf
que l'adjonction même du comté à l'évêche. On y aperçoit une Mrt
taine analogie, plus apparente que réelle^ entre les deux juridie tl owt
puisque, sur quelques points, le comté dépasse les limites da diooîvii i
sunout vers le nord, et qu'il ne paraît pas les atteindreà beaueoip pm
surd'auireâ. Le domaine temporel dont l'évêque était seigneur, ^
étajt désigné quelquefois pour sa partie la plus importante, sous leatt^
d'Ëvêché (episcopium)y contenait environ 150 paroisses et suoearoA
sur 275 à peu près dont était compose le diocèse en totalité. 11 sTsItSB^
virou six lieues de longueur sur troia de lai^nr. L'administnttioo # i
«
1. Mabillon, suppl. ad. Diplom, ; et Roussel: Hiit, êoel. éê Ymê ^ ^
pr. p. 12. — La bibliothèque de la ville de Verdun possède un »
document manuscrit constatant rétendue du comté ▼ers U tn
X* siècle. Il a été indiqué, sans autres détails, dans Vliiitoira 4^ ^«
Province de Trèyeêf par M. l'abbé douet, 1. 1^ p. S32. ,•;
DE LA FBANCE. iOd
son territoire était partagée en six prévolés, FresDes, Charny, Tilly sar
Meuse, Mangiennes, Dieppe, Vumbray (?), en partie j il comprenait de
plas quelques lieux enclavés dans les diocèses voisins, tels que Tho-
lej, IHenlouard et Stenay, dans celui de Trêves.
Tous ces lieux avaient été des plus anciennement donnés à Téglise
de Verdun. Les prévôtés étaient sans le moindre rapport avec les sub-
divisions décanales. Les biens propres du grand Chapitre étaient aussi
partagés en six prévôtés, qui constituaient, comme celles de la cathé-
drale on de révec|ue , autant de groupes d'administrations locales du
temporel. Primitivement le Comttatus Virdunensis ^ distinct eu partie
du Comitalus Vabrensis avec lequel il se confondit plus tard, n'é-
tait peut-être pas plus étendu que l'évêché proprement dit. Mais la
réunion sous une même iunaîctiou épiscopale des deux autres
portions de territoires de la Voisvre et de l'Argonne dut donner au
comté de Verdun une plus grande extension, que firent varier néan-
moin? les modifications incessantes apportées par la féodalité à ces
différents territoires, plus souvent divisés qu'unis sous un seul et
même pouvoir.
11 ne représentait pas seulement, comme à une certaine époque, le
petit PaffU8 Virdunensis qui entourait la capitale, mais la grande
Civitas Verdunoise , en y comprenant les pays de la Voisvre et de
l'Argonne qui composaient l'ensemble du diocèse. Le territoire de
ce comté avait fait primitivement partie du royaume d'Austrasie,
pais du royaume de l.otharingie , puis du duché de Lorraine, puis
enfin alternativement de l'Empire germanique et du royaume de
France auq^uel le territoire du diocèse de Verdun ne fut définitivi-
ment réuni qu'en 1648. Sa possession a été, d'une part entre les
évèqoes et même les comtes de Verdun et de Bar, les ducs de la
Basse-Lorraine et des seigneurs moins puissants, d'une autre part
entre les évoques et la ville même de Verdun qui était décorée comme
Metz etToul, du titre de ville libre impériale, la cause incessante de
dissensions et de guerres qui remplissent en partie l'histoire de cet
évéché. Sa situation sur les frontières de la France en regard de la
Champagne, et sur tons les autres points au milieu de la Lorraine, en
faisait, pour les trois puissances voisines^ la France, la Lorraine et
l'Empire Germanique, un objet de convoitise dont la pensée se roani-
lestait tantôt par rinvestiture directe subordonnée primitivement aux
coutumes féodales, tantôt par le protectorat que chacun de ces
Etats semblait imposer à son profit snr les évoques. Peu à peu le
comté fut démembré, enlevé aux évoques et partagé ponr le temporel
entre les protecteurs. Les ducs de Lorraine en avaient auxvi* siècle
la plus grande partie.
La divinon du diocèse de Verdun en archidiaconés et en doyennés
ruraux est certainement antérieure au xi* siècle , et très-probable-
ment même au x*. On en a la preuve non-seulement dans les consti-
tutions ecclésiastiques de la métropole de Trêves, qui durent être
appliquées aux évèchés suffragants, mais a,a&«\ ^\!k% ^<^^ ^2ei^KRk
positifs.
SV fûllêitajonter entièrement foi a\ix leTm«&,«Miï» ^«^^^^^^^S^^*
nutx, d'une balle du pape Nicolas V , dont \^ ^»îu^ ««^'^ tofefe^ >^^^^
«• PARTIE. ^^
liO TOPOGHàJnnX ICGLl^StlQtTB^
1140 * f pur Wàssebonrg ( Àntiq, de la Oaulê Belgique ) , qu
aussi indiouée par Roossel , dans son HUtoire de Verdun ,
et d'après lui , vtr plasieurs autres historiens plus récents , l'i
des quatre arcnidiacres^ da doyen et des cinq Offices du G
caihedral, remonterait jusqu'à rorigine même du diocèse, «
dire jusque vers la fin du iv* siècle. Mais on ne cite point les
textuels de cette bulle qui ne se retrouve pas dans les meilleur
tions du arand BulUvrium Roman, poniif. (Rom., i739, '
in-folJ. l/organisation complète et même la création des Ch
ou collégiales ne sont certainement pas aussi anciennes ; les
de l'évèque S. Vanne, pour le| congrégation e^ cléricales d<
Pierre et de saint Paul, qu'il avait fondées dans le diocèse de M
sont plus récents d'un siècle environ. D'ailleurs la bulle è
rappellerait un étitde choses trop antérieur à l'époque de sa
tion pour ofirir quelque valeur historique.
t)*après une autre autorité qui n'est pas non plus irréel
aiioigue le fait rentre, beauceup plus dans la discipline primi
rÊglise des Gaules , la plus ancienne mention d'un arcbipr
Verdun se rapporterait à la fin du v* siècle ou au commence»
ti«. Vers t'ac née S02, Clovis assiégeait Verdun ; Euspicins, qt
que la clémence du roi des Francs au nom de ses concitoyei
gaaiifié d'archiprètre (ejusdem tune urbis archipresbyter),
IstOrien du x« siècle, par Âimoin (Ge^to Francorum, I. I,
dans Diichesne. Bist. Fr. Set., t. III, p. 2e). Euspicius était e
après l'evèque, le membre le plus élevé de l'église Verdunoif
ifdirigesit Pécole épiscopale ; il était oncle de s. Vanne (S. Vi
dont le nom rappelle la plus illustre abbajre de bénédiciins d
raine, et de S. Maximin , fondateur, avec lui , peu après la p
Verdun , de l'antique abbaye de Micy, dans le diocèse d'Orléan
Mais les deux sources les plus authentiques ne donnent pas
vement à Euspicius le titre d'archiprêtre , (]ui cependant et:
usité dans l'Église. Le biographe de S. Maximin , dont le rc
considéré par Mabillon comme étant du viii* siècle {Act. St
S. Ben., smc. /, p. 562) se borne à dire : ... in eadem urbe (f
nemi)j sub titulo Presbyteratue degebaL.. , et au x* siècle B(
l'historien le plus ancieâ des évèques de Verdun ne lui donn<
que le titre de presbyter ( d'Achery, Spici^. éd. in-4, 1. XII , ]
— Perti. Mon. Qerin. Mit a — Script., t. IV, p. 4i).
Maigre de telles incertitudes. S. Euspice n'en est pas moins co
dans rhistoire ecclésiastique ae Verdun comme le plus ancien
prêtre ou archidiacre de ce diocèse.
Un peu plus tard, vers la fin du tri* siècle, un clerc, lombar
gine, nommé Wulfilaîc, dont l'Église et les légendes populaii
conservé le souvenir sous le nom de S. Walfroy , contribi
destfoction du paganisme sur les firontières des diocèses de Ve
à» Trêves, dans la partie do vaste pague ou duché de la Voisvi
/. Cett& date serait de l'ancien al^Ve , cax \^\eQ\^«N v^^^nà ^
Çite ie ê mara i44T , et eonroDvé V» t% i« mtoa iia\%\ ti»
DX LA FBÀNGB. iil
Vabrentis) oecupée par le petit pcufw Evotimsis , dont Ivois ( Ca$-
tm» Eposium) était le lieu le plus important, et dont les deux dio-
des ae disputèrent la possession pendant plusieurs siècles . ainsi
ue nous FaTOas tu précédemment. Grégoire de Tours, son contem-
loraio, rapporte longuement sa vie, dont il avait entendu le récit
le M bouche même lïiist. Franc, 1. Vllf, c. i5 eti6). Il ne lui donne
l^tre titre que celui de diacre ; mais les traditions du diocèse, se
DDdant sur la légende de S. Magneric, archevêque de Trêves (566-
M) et conformément à la prière des pèlerins qui visitaient la mon-
igneoii Walflloïc avait fondé un monantère , le qualiHent de doyen de
kChréiienté dlvois (Evosii loci decunus).
Si ToD devait prendre à la lettre cette assertion , on y trouverait la
ireuve de la subdivision géographique de ce diocèse , au point de
rse des circonscriptions ecclésiastiques, dès une époque beaucoup .
4us reculée que celle à laquelle les pouillés la constatent avec certi-
ade. Nous avons déjà vu plus d'un exemple analogue, et le canon 19
In concile de Tours de Tannée S67, relatif aux archipresbyteri vicani
m est le témoignage le plus incontestable pour une époque parfaite-
aent identique. On peut donc conclure , avec une assez grande pro-
Mbllité, que le missionnaire ou le moine lombard Wultilaïc, était
préposé à la surveillance des chrétiens du petit pagus Evosiensis ,
dont il avait détruit les idoles , et au milieu desquels il avait fondé
u monastère.
Il convient de remarquer que Grégoire de Tours, qui visita Wul-
UaSc, en l'année 585 (Hist. Franc., 1. VIU, c. i5), place posiiive-
BWDt, dans la cité de Trêves, lerritorium Trevêricx urhiSt le
dié&tre des pédications de Wulfilaic. En outre , tout en lui conser-
nnt, dans plusieurs passages de son long récit, le titre de diaconus,
il lui attribue cependant à lui-même la suprématie sur d'autres
dercs k l'un desquels il donne le même titre.
Wulfilaïc avait construit une basilique et un monastère sur le som-
■ec d'une montagne du pagus Evosiensis , qui a conservé le nom
le Walfroy , et qui be voit encore au-dessus de laFerté-sur-Chiers,
Mtre Ivois et Monimédy. C'était sur le lien mêmeoti il avait renversé
la statoe colossale de Diane (simuUicrum immensum , Dianx sta-
hiom), et d'autres plus petites idoles (reliqua sigillorutn) , vénérées
par les habitants des villx environnantes qui en célébraient le culte
inttr pocula tt indigna .. eantica. Mais auparavant, et sans doute
poar ajouter à l'effet de ses prédications , il avait coutume de se tenir
longteinps siir une colonne qu'il avait élevée ou conservée près des
idoles. L'archevêque de Trêves, Magneric, et d'autres évèqoes voisins
lii défendirent de continuercegenrede vie, firent détruire la co-
bnne, et l'obligèrent & vivre au milieu de ses autres compagnons
dus le monastère qu'il avait construit sur la montagne. Grégoire de
Tours (td., o. 16) place dans sa bouche le récit suivant : •< Franci
eajutdam et nobm'Mtmt in gente sud viri plius mutuu iwdusque
tnu : adductuêquê à parentiout ad hanc basxhcam , jussi eum , cum
éiaeono meo «I alio minisiro^ intrâ ipsum templwn mnctwn in
ImMo requieêcere. Et per diem quidem orationi vacabat^ nocte
matm in tptd , fil dizimns , «de dormtebat. «
Il isnil tmiifODdàDt de faire remarquer coin!b\«ii c«XVnNfet%MibX)\
lis TOPOGIUPBIE ECCLIÉSIASTIQUE
récit, dont on trouve tant d'autres exemples dans Grégoire de Tours ,
fait connaître la conduite des missionnaires chrétiens dans la Gaule,
se conformant jusqu'à un certain point à des usages dont ils conser-
vaient la forme, tout en en changeant complètement le but. Je voulais
surtout indiquer, par les termes mêmes de l'auteur, que Wulfilaïc pou*
vait et devait même exercer, sous Tautorilé de ses chefs ecclésiasti-
ques, sur les prefli^iers chrétiens de son territoire, une sorte d'inBiJec»
tion qui devint de plus en plus fixe et déterminée, qui fut la base ici,
comme sur beaucoup d'autres points, des Décanies ou circonscrip-
tions archipresbytérales , et même , sur une plus grande échelle, des
juridictions archidiaconales. C'est ce que donnent souvent à entendre
les expressions de prœfecti^ de prxpositi employées dans les plus
anciens temps comme équivalents îles termes de decani et d'archi-
presbyteri, quand il s'agit de surveillance territoriale, tout aussi
bien que d'autorité hiérarchique.
(Test ainsi que, vers le commencement du vii« siècle, l'un des plus
illustres évêques qui occupèrent le siège de Verdun, Paul, avait, dans
sa jeunesse, demeuré quelque temps sur le sommet d'une montagnt
voisine de Trêves, où il avait renversé une statue d'Apollon , très-vé-
ncrée des habitants. Ces anciens foyers du paganisme formaient au-
tant de centres de chrétientés nouvelles, dont un petit nombre seu-
lement sont restés ou sont devenus les chefs-lieux de Décanies.
Après les témoignages relatifs à Euspicius et à Wulfilaïc, dont l'exis-
tence, pendant le v« et le vi« siècles , dans le diocèse de Verdun , n'est
pas douteuse, mais dont les titres et les fonctions d'archiprètre. ou
d'archidiacre, ou de doyen rural sont plus incertains , on trouve dans
le VII* siècle plusieurs mentions incontestables d'archidiacres de
Verdun et notamment celle de Gisloard, qui signa, en 634, comme té-
moin, avec deux diacres^ le testament du diacre Grimon ou Adalgise,
cité ci-dessus; il fut lui-même évèque de 648 à 665. Il Caut ensuite
traverser près d'nn siècle pour retrouver la mention d'autres mi-
nistri des évêques qui aient pu être préposés à la surveillance de
portions distinctes du territoire diocésain.
En ne tenant pas compte en efifetdela tradition con$:ervée par la bulle
fortdouteuse de Nicolas V, ce n'est quedans des chartes duviii*siècle
qu'il est fait mention du titre de prévôts {prœpositi, prsefectij^ attri-
bué, suivant la règle de Saint-Vanne pour ce diocèse , et de Ôbrode;
gang pour celui de Metz, au chef du grand Chapitre ou communauté
de clercs, qui ne tarda pas à être désigné sous le nom de primicerius,
et presque en même temps de premier archidiacre. Ces prsepositi des
principales collégiales devinrent les archidiacres du diocèse de
Verdun. Nous les verrons dans les diocèses des deux Germantes,
constituer plus généralement les prxposiii des di.<tricts ou décanats
territoriaux. Ils doivent être soigneusement distingués des prsepotiti
ou decàni sseculares^ chargés , ici comme dans la plupart des diocèses
des Lyonnaises f de la gestion, du fermage, de l'administration des
Jb/ens temporels, soit de l'évêché, soit du Chapitre catbédral. Les pras-
positida dom&iue temporel du CYiapiire d^Nevduu étaient au nombre
de cinq ; ceux des biens de VévècVié ^an^twvx %«\ow \%^feçKi<5^\^%«t
suivaDt l'étendne plus ou moins consiàferalkAô A^ cfc% \à«i», ^«qx-^\
araient déjà, «ous Tépiscopat d'Xgerlc (.«AnV K:\n^<,ti^V^^\\>«»\Œv-
DE LA FRA>'CE. il 3
lui s'accrut dans les siècles suivants avec l'étendue des pro-
ritoriales de l'église et de Tévèque de Verdun , mais qui va-
elon les vicissitudes qu'éprouva le domaine temporel. I/u-
mtéà l'évêchéduty apporter la modilicalion la plus notable*.
iDDée 702« le prêtre Anglebert ou Agicbert, qui devint peu
[ue, se qualiBe d'archidiacre: il était en nièrne temps prc-
omaïunaoté de clercs et chef de l'école épi«copaledeSaint-
plôme de Pépin et Plectrude, en faveur de Saint- Vanne;
net, Hist. de Lorr., v édit., 1. 1, pr., p. 262).— Pardessus,
a, t. II, p. 259.
3 de Verdun MadaIvé(ifa£fe/o«u3, Jllfadu//u<),qui administra le
ndant plus de vingt ans (753-776), s'était beaucoup occupé de
le ecclésiastique/à l'exemple (Je S. Chrodegang.de Mclz, son
ain. Il visitait fréquemment les paroisses rurales ei releva
lombre d'églises qui avaient été détruites ou délaissées peu-
rasions ou pendant les guerres civiles H jouissait d'un grand
es des rois d'Austrasie, et il en usa pour accroître le domaine
le son église, qui subit après lui un notable amoindrissement.
idiacre nommé Fretmodo est mentionné l'année môme de
S. Madalvé; il était en même temps, comme ses prédéccs-
rôt ou abbé de la collégiale de Saint-Vanne {HtJtgo Flaiin.
ip. Pertz, Mon. Germ, hist. — Scr.^ t. VIII, p. 351).
e de Verdun resta ensuite vacant pendant douze années
, et toutes les chroniques originales de Bertaire. d'Hugues de
etc., font connaître qu'il fut alors administré par un choré-
ligné à cet effet, suivant l'usago du temps :
m servus Dei, Amalbertui nomine^ juxta morem iîîius
chorepUcopus facttia, ipsam regebat ecclesiam^ et in qua-
rto.,, qwui solitariam vitam ducebat *. »
révêché de Verdun» non plus que dans la plupart des autres
e la Gaule, la spoliation des biens ecclésiastiques, dont on
!»i nombreux exemples pendant le viii* siècle, ne doit point
ement et principalement attribuée à Charles Martel , comme
ïresque tous les historiens, mais surtout aux conséquences
incessante entre le&deux pouvoirs ecclésiastiques et poli-
X nécessités, aux guerres civiles et aux invasions étran-
st ce qu'a partaitement démontré M. Beugnot, dans le
moire qu'il lut sur cette question à l'Académie des inscrip-
elles- lettres, en i848 et 1849, et qui a été public dans le
partie (1853), des Mémoires de cette Académie. Durant le
même, l'évêcbé de Verdun ou plutôt l'évèque Peppo, qui
il est vrai , tout dévoué à Charles Martel , reçut de ce prince
4:croi8sements temporels, entre autres lavii/ade Chaumont,
■d d'autres domaines considérables ( Bertaire , Gesta episn.
,p. Pertz, Mon. Germ. — Script., t. IV, p. 43, et Hugonis
Chronicon, id , id., t. VIII, p. 339 et 342).
ire et Hugues de Flavigny ne sont pas d'accord sur la durée
pat de S. Madalvé.
ire , ^i8t, brpv. episc, Vird.j vel Gesla çpisc, Vxtd., ç,.^\>\\
il4 TOPOGmAMtS ifcCLltelÀSTIQUE
I/épifteopsk de Bdi^rd (STO-SSO) dat 6tre èignàlé par qvAfiq
portante ffiednre concernant les paroisses rurales atissi bien
collégiales du diocèse de Verdun ; c'est du moins ce qd'on pe
dure du passage suîTant des Gesta episc. Virdun. de Bertai
vivait de son temps : Canoniros s%tOi canonice vivere fecU, et i
prœsbiteris viam justicie viriliter ostêndit (ap. Pertz. Èfon
— Script. ^ t. IV, p. 45'.
Peut-être la subdivision plus définitive du territoire diocésai
t>elle de cette époque: du moins, sous l'évèque Dadon, succès
Berard, qui administra le dipcAse penfiant plus de ciuarai
(881-923), il y avait incontestablement plusieurs arcbidiaco
document original qui en fournit la prouve a été signalé pour
mièie fois par Wassebourg tArUiq. de là Oaule belg.y p. cLxi
reproduit dans les preuves de VBist. eoelés. de Verdun, par 1
p. 2. Malgré les nombreuses erreurs reconnues dans Ponv
Svassubourg, aucun historien plus moderne n'a révoqué e
Pauthenticité de la plupart des pièces originales qu'il a p
Celle-ci est du nombre, elle consiste en un pouillé, pulegiu
biens de la cathédrale, ou plutôt du Chapitre (rei canank
dressé avant 940, et probablement vers 92i ou 938. Malhearei
Wassehonr^ n'en a publié que les préliminaires ^ Le eb
(cancellartus ) Sarrovarékis expose qu'il a été chai^ par s<
rieurs de dresser, avec Taide des déclarations des Villani et
témoignages contemporains, l'état des revenus et du cens des n
appartenant au Chapitre, le but de ce nouveau recensement
remplacer les pouillés ou terriers primitifs du domaine de 1
qui avaient été anéantis avec les autres titres et registres
f»riété par l'incendie de la ville sous Pépiscopat de Dadon
'invasion des Hongroi» , qui suivit presque immédiatement t
. désastres dont la ville de Verdun avait été yiciiu)e.
Ce pouillé constate que les quatre principaux fonctionne
Chapitre, ainsi que les chanoines les plus âgés , se réunira
recevoir les dépositions des témoins. Ils sont ainsi désignés :
Euvenardus prxpositus , Èertarius Decanus, cum ArehU
Leutfredo et Odilone.
Ainsi qu'on le voit, deux archidiacres seulement sont di
édit. de d'Achery, Spicil., t.XIIf , p. 259; et édit. de M. Wai
Pertz, Monnm. Germ. hist. Script.^ t. IV, p. U. Hugues de FI
rapporté le même fait (Chron , 1. î, ap. Pertz, Monum. Germ,
t. VIII, p. 351; Schannat, Vindemia litler,^ collect. 3, p. ifl
Tannée 771 la mort d'un chorévèque de Verdun).
1. L'énumération des biens mentionnés dans ce pouillé n't
publiée par Wassebourg; peut-être encore aujourd'hui le teit
cument cxiste-t-il dans les fonds ecclésiastlqnes des archiv
y préfecture de la Meuse. Toutefois, une bull^ du paoe Léoi
'année 1049, iosérèe dans les PreutM de VHist. de Verc
Itousael^ p. 5 , me parait en contenW \% tc^to^^aXtiti "c«c\i
y ttoave riadicatioo des prophètes àt Va ca«ifeâiw\^,\w\w
réqu0 Dëdoa iem Mwmit r«MnniM«, ml «AiMAÀèAa \itk %>i!x^%«i
„ d«n HtnrtttBWm mm crtcluniMt en» qn'o
■ p<|iai timitt ffat tu4 iwtto» und de la dtoilui d'an
> ^ IjMB r«B ^ Jtn à to dignité de pnnifeiTuu du Chapiiri
_l pliisiBure «rchidiaconé
«Bière trunaé dav
de Verdun. C« fa _ _ . . . .
" "BE^nèB iMB.lepBpe lion 1\ et l'érJqno Thierry lefirand
Il Ptmetignde JacollégiBLe etde l*erchldi>cooé :- (71 ar-
Kftw fcoww lie prwmsiturir htévt lod censtntiai. (Lmr.
Qal. iw'ie. ViTd. in Spic-il., èà. in-4*, i. Xll. p. SBi.—
.jtl.airm.kitl. — Scripl.,t.X.vin, M Bug. CliTon., id.,
-ni!,p. S*f ;— Roui-mI. Hiil, (cci.de F«r*in, pr., p. l ei fl.)
l.'irefedtBConé rte la Viilvte et I» prérfii* de ceiwoouïellacol e-
■■ TMr lei aulr
In isK Ik
i an&logua eai Heu en diiTerenU le ,
à l'é^nrd deH principale» ceUé^uleâ.
le de fondBtina du prieuré d'Amalle pir l'eréque
1. 1/Mindi IVehldiaceBé d'&TKQnne k U ivéïbté de ral>bayi
-"^-->*iliMrtWi»ii,|iu«lireiDODler!f — '- '-i-'-
i 1 6 TOPOGRAPHIE . ECClisIASTIQUE
Raimbert, a pour témoins Dudon, primicier du Chapitre calhédnd, et
les trois arcoidiacres Bodulfua , Frogérus et Wiltelmw. (N. Gall.
Chr., t. XIII, Inatr., col. 557.)
Un diplôme de l'année i05i, inséré dans le carlulaire de l'abbaye
de Saint-Mihiel , par lequel l'évèque Thierr]^ le Grand , qui occupa ce
siège pendant presque touie la seconde moitié du xi« siècle , confirme
la donation à cette abbaye de la chapelle de Domremy, offre une autre
preuve de Fexisience des décanats ruraux à cette époque. II est en
effet parlé du consentement de Tarchidiacre et du doyen dont dépen-
dait cette paroisse. Parmi les signataires, après le primicier, le doyen
de la cathédrale, les trois autres archidiacres, plusieurs abbés,
prévôts et doyens de monastères , figure le doyen rural, Constantius,
decanus in cujus Ministerio eccleaia manet sujjerius dicta *. C'est
un nouvel exemple de l'emploi du mot de Ministerium^ pour indiquer
les juridictions territoriales ecclésiastiques.
En 1052 , le règlement des sous-voués de Téglise de Verdun est
signé par le primicier, le piévôt du Chapitre et deux archidiacres.
ÇKuusscl, Hist. eccL de Verdun , pr.. p. 6.}
Vers 1060, on voit figurer le primicier et'deux archidiacres. (D.
Calmet, Hist. de Lorr„ première édit.. 1. 1, pr., col. 451.)
Rn 1076, Henri , archidiacre de Verdun , devient évèque de Liège.
{Hist. episc, Vird., ap. D. Calmet, première édit., 1. 1, pr., col. 2i3.)
Vers 1131, l'acte de fondation de l'abbaye de la Chalade (Caladia) ,
par révoque Adalberon lit de Chiny, a pour témoins le doyen du cba-
pitre et les trois archidiacres Richer,- Richard et Jean. (iV. Gall,
Chr., i, XIII, Instr.. col. 580.)
Un synode, assemblé en 1135 à Verdun par le même évêque Adal-
beron 111, dans le but d'autoriser l'introduction des chanoines de
l'ordre de Prémontré dans l'abbaye de Saint-Paul de Verdun, prouve
l'existence, à cette époque, des quatre archidiacres indépendamment
du primicier et du doyen, tandis que dans le plus grand nc^ubre des
chartes des xi«, xiF et xin* siècles, la dignité de primicier comprend
en même temps le titre de grand archidiacre. L'évêque, dans le man-
dement rendu en cette occasion, dit avoir agi : « totius Capitulino-
slri consensu,» Les signataires sont: Willelmus^ decanus: AlbertuSf
primicerius: Andréas , archidiaconus : Richardus^ archidiaconui ;
Joannes, archidiaconxts ; Richerus, archidiaconus; StephanuSy can-
tor ; HugOf thesaurariuSf avec dix autres prêtres, diacres et sous-
diacres '.
En 1143, Laurent de Liège termine son histoire des évêques de
Verdun, en faisant ainsi connaître les quatre archidiacres dont il
était contemporain, et qui assistèrent ce même évèque, Adalbe~
run m, dans l'administration spirituelle, aussi bien que dans la
•- ■
J. \*Hist. de la célèbre et ancienne abbaye de Saint-Mihiel, par
leli. P. D. J. /)elisle, in-4. Nancy, 1757, p. 448.
2. Jnnalâs /'rarmona<r,,t.U,pT.,p. î%.— ConctL Germanix, t. III,
/». 781. — D. CaJniet, Hiat, de Lort., i««èà.,\.\\,v^.,^.ç.ÇR.H\\v^au8si
publié ce document^ mais avec uueVquea dxttèt «&«»%, <».«îwXk^^w«cwx
DB LA FRANCK; ii7
) lai suscitait si fréquemment, de la part des comies et
ainsdeson diocèse et de l'évèque de Metz, la poï!session
dn Comté.
atùres quoque digni prafs«/w, m omnibus istit tam in re-
'ïo/i» quam m bonis inferendis sud laude nequaquam pi i-
ïorum de clero prtmi occurrunt : Albertus primirerius et
|»w, rir pruden» ei m curiâ duorum iniperatorum Lo-
-mradi pro magno habitus ; Guillermus renerandx me-
a/itM: Richardus elegantis indolis et bonx spei archidia-
ftrens nomen propinqui matris suae et episcopi nostrx
norix Richardi et avunculi sui alterius Rickardi Virdu-
cti episcopi: Andréas, archidiaconus, filius Pétri de Mi'
prxrunctis riobilibus sut temporis Virduuensi ecrlesix
tit: Johannes iiem archidiaconus^ cujufi ho'tatn fratres
rus et Odnrdus ecclesix nostrx deiiefunt alodia .. Petrus
'ugo thesaurariuSf Emelius scolasticus... Totiusque re-
u«'. »
f, sous le même évoque, dans l'acte de fondation de Tah-
ky la signature du prituicicr Albert, qualillé aussi d'arehi-
accompagnée de celle des trois autres archidiacres, \\\-
ré et Jean. {Laur de Leod. Gest, ^p. Vird., ap. D. Cal met.
1. 1. p. 239, et Periz, l(»c. cit.)
le primicier, le doyen, les trois mômes arohitliai'.res. Jean,
André, et plusieurs minisleriales de l'cvèque. signent
oins les chartes de la fondation de l'abbaye de Sainte-
asiilloii (N. Gall. Chr., XI II, Instr., col. 572.— D. Cal met,
rr.^ l'«éd., i. II, pr., col. cccxliii.)
on voit une mention analogue dans un acte signé par les
liacres, le primicier et le doyen, et, de plus, deux indica-
iphiques rarement consignées dès cette époque. L'un des
. y est désigné sous le titre d'archid. de Claromonte^
de Clerraunt en Ar^onne. Parmi les témoins ti|;urc un
ter de Magenis. Il s agit, sans nul doute, do Maizay, di»-
ians les charlf s sous les n^ms de Magninum , Magiarum ^
g peu éloigné de Hatton-Chàtel, et qui dut ^tre le premier
enné désigné plus lard sous ce dernier nom. D. Calmct,
rr., !•"• éd , i. If. pr., col. cccxliv, cccxlv. )
itre de 1157, oh figurent aussi trois archidiacres, le nn'îvot
primicier. (/d. ta , t. Il , col. ccclii. ) Ces trois arcliidia-
Richard et André, sont, ainsi que nous l'avons vu. indi-
irs fois dans les Ge%ia eptsc. Virdun. ( D'Acherv, Spicil.,
XII, p. 313, 332,335.)
i , une charte porte la mention de deux archipresbyteri
, autres, sans doute, que dfs decani rurales. (D. Cal-
" Lorr.y l'*éd., t. H, pr.. p. cccui.)
acile et il est surabondant de multiplier davantage ces
Bptac. Vird. ap. d'Achery, Spicileg., td. in-4°, t. Xll,
.de M. Waitï, ap. Pertz; Mon. Germ . fiist. — ScTi\4t.,t.. X.,
tl8 TOPOGfttfVB «CCLtolSTIQUR
dBua La pDljpiiquB du ïiï. il ]r a tgiit lieu da pré^iinter que li
suirea ijul y fi|iui«Di; «n rnïme wmps, c'eat-à'dirg le préi
ÛDjea, reg'vliBtuluul dci& (ian* le diact^e , paur l'iTiB|jecUon
riïle, UD iiila k pon piès equirilBiiL. I.»> autre» iéaioigwget |
ùent qu« j'ai rappurii» itidiqueDi, niaU t'sa moins do ci
Sue ueus «uljdivÎJjiBii y Ecraii même Iwuuojug anUTit^ure. Il
Il X'fikle.le nomliredetqualrdamliidlaFDDésfsitlxe, elil
plaa pendant "eptihuilunnlii ana. Ou aaUit vgri pai loujniiri
l'orrtspoiidenl tauuolda grandes ré^iuns
srri loi na politiques uLeuoletïuillqueG.
L'MlalBiice dtasrGliiprilréa.on dea itojennéB rurani s'y™
. peu pria en niètne lénifia- 1) eti remirquahle i{ue la dënon
l'srcblprèiréB . qui a'eBi mÙDtenuo pndiiiit loui le inD)«n i
adiauëBÔ de Heu, a fait place de bauDs heure dans celui
Inn , t la dcsignalion de décvniu niniii):, 1.e>> ducuniFUts, pr
l peu prii
uoQ dea tyaii
de E^nl'lliliii
utres ehaplBH urlglnalai de la mémo call
iel,dcinll>IiiiilairsiiaiteiiintinB icoipicii
curais lU ligiiii jMroahiaia da SainI
curais lll lîglill jMtrMhiall da S.
idoiàdtt tBu^f Ce Oityen exerce eficf
premiers archidiai
I. Celta cbans âgnre aoni le n. IH du catalogue pi
ma par M. Trosa. d'uuB colleciioD précieuse de documsnla o
relatifs i rabhaje et ï la ïIIIb Sb Sa\nV«VMBl, «t k ri-autrea*
Mianta relii!ieu% du diociM 4» VifdiWi- iiB«* «.Woomo A
mianta religieux du diocto» 4» VifdiWi- tia»* «.«oiv
pOMétUapar un Btocat dBSftiaV')blâAi1à.«»^»a^
Illl tJL tUMCM
H^ w w MtPg coliégitie , ftindée quêlqaes années auparavant à
T^Mu par VD BMinDro do la même faroille, fut, pluf* t^rd, unie h
PiillaiioD-Cfaàtel} tontea deux forent confondues verA le milieu
jPin »giède dans une nouvelle collégiale que le duc de Lorraine,
PN8»eiéKà 8aiDt*liifaiel, et qui porta son nom Ce prévôt devint
>M ioor«rcbidiacre-né de l'archidiaconé de la Rivière.
Me drcomttDcé de la non-conteniporanéité des quatre princi-
MeoUëglales ec de I*nhion 8acce:<sive des quatre arcbidiaconés aux
Miésàe ces collégialeSfMepuis le xi* siècle jusqu'au xiv"* , pou-
i^trattre coïncider avec la créaiion successive des archidiaconéti
t-^rtmes. Ifafs taons aTons va (]ue ceux-ci existaient déjà tous dès
(l'aède. La tflgtiité de prioilcier du Chapitre cailiédral, k laquelle
kÀtf voi dès l'origine le grand archidiuconé, fut suppriniéo en
Ipirle pape Clénwnt Vil, et depuis lors ce fut au doyen qu'ap-
intee mèine privilège. On retrouve néanmoins plus tard meniion
diroita et de la juridiction du primicier {Stat. syn. Vird., 1507;.
iXTiii* siècle, on comptait dans le diocèse de Verdun 193 pa-
tte; de ces 1911 ou 193 paroisses, 9 étaient dans la ville de Ver-
: 106 dans la partie du diocèse appelée VEvêché repicseuiant te
VeirdaDolsjt)ropremetit dit. et dont j'ai parlé précédemment; 77
QiraiDd. Soivaiii le N.Gallia ChrisUdna, ce nombre eu 1785
de 79%; Mvolr : de 19^ paroisses (dont 9 dans la ville de Ver-
et 75 succursales. Si Ton voit dans quelques auteurs la men-
àê SSO, c^est sans doute en y comprenant celles des doyennés
tsiés de l^rchidiacoiié de Longoion. On trouve dans le tableau
isos le nombre de paroisses rurales dépendant de cbaque sub-
ion àrchidlaconalé et décanale.
tro les collégiales, ce diocèse comprenait dix abbayes, dont plu-
sont joui «fane grande célébrité ; eo voici la liste ;
S. B. Hom. Bellus locus^ d'abord nommée Waslogiumt Beau-
•a Af^onns, fondée an viH siècle.
Ètichael, prlBritâfoment CasMlio ad Marsupiam. S, Mihiel, en
>is, très-illustre et très-riche abbaye dont l'origine remonte au
■enoemeaC da vimsièele^qui a donné son nom au principal
BBé de llretaidisconé de la Rivière, et dont quelques abbés m-
deos PorifJDe le titre d'évèqne, ainsi que cela eut lieu pour d'att^
-i ■ -- I I - • — • 1
Lee tertnes de le ebane d'érection de la collégiale de Hatton-
à, eo itSB, ptr révèqoe Henri d'Apremont, prouvent bien Tanté-
lé de FenUdiMoné de la Hivière : Qvm prahositura et prœbenda
wm ê n m ê <i» nerpttuwn archidiaconatui de Riparia in eûclesid
^4 feré w mm. o. Calmei, Hist. de Lorr., i'« éd., t. Il, pr. cot.
on. l/sete #aiiiOB des deax Ofaapfitres de Hatton-Cbàtel et d'Apre-
k ei 4e Mer itwslation ft M-Miblel en ilOT se uoxi^ dva» VEviA.
^%0 TOPOGm>PIUB KCGL^Ul&TIQUE
derévfxiuedincBBfliD.
' S. ifaurui, S. Uour; V
~Ca'tillK, CUbsUIIqu/xiii tiècle], BiLiiee dans laptrue nordc
ciae. BD DiUisu de l'anciBnne ferèt do Miutie [ Haugimncnais f^
^ 0. Prem. S. Paufuj. S. Paul , d'abord dfl 10. da S. Ben. ; [
S. miâ^e''iicVBu!m-Cbi^ltà^ ' ™^ '""" " " " '^' ^
Ce!is,bl>D!e5e( leb Dunibreui prieiirùqul en ilépendiienl. n'i
Iles eiÉ.iues do Verdun, Ceui-ci exerçsiïnientore uneauLoiii.
purellfl l'i itiÉnie .iiiirliuelle sur plusleuri. «imdeB alibayes et
^'arcliciécbô à-i Tri-vu^. ee\le de Tholey 1 7/i>olo^iutn), donnée
à TtHliae de Verdiiu [lor l'cvÉlque Paul, l'uua dus ëcolea dérica
plus leimnimées , i-riume ei reimiie de plusKuPS des éïêqi
VerdFiri; un aiuro tliiii.Ure fcnrté vera l'un i ooe par l'évéque H
tl di! Muu^ Cl dans l'ardicvéèlic de Ueinja. Iv collégiale de
PmiUéi tlautritdorumtatiortainatucnUitihàlagiogr»
eecliliaitiqui du dwcèu il Vtrian.
Plil^um RunMirnant ce diocèse, est [iluiâl un polïpilijDe. on ui
dun. Su réUïciiuD,
Liidei;éBliai
Indiqué la daie de ni], eai'snlérieurebl'anDJoaJ»; elle availe
bal Ile consUier quelles âluicnt le» froiiriéiéa du chapitre tut)
eiiaax. PuWiée pour In premifeie Sois v" Vittaai*. ie ■«>*as
frcbidiacre de l'égMie deVevduB, inii» «a AiilmimUtaV
DE LA FRANCE. i2i
politique de Verdun par Roussel, pr. p. 2, cette sorte de pouillé ou de
poiyptique en suppose et en fait même connaître de (>lus anciens qui
ne sont sans doute pas parvenus jusqu'à nous. Le rédacteur dit, en
effet, avoir entrepris son travail avec le secours des chartes et des
pouil^és : u Ex ckartarum ecclesiasticarum instrumentis aique scri-
ptiSy vulgo pulegiis nominatis. m
C'est à des sources analogues si ce n'est aux mêmes qu'ont été
empruntés les principaux éléments du pouillé moderne le plus complet
et le plus authentique du diocèse de Verdun , celui de L, Machon , ar-
chidiacre de Port, dans le diocèse de Toul , chapelain épiscopal , gref>
fier des insinuations ecclésiastiques des évèques de Metz et de Toul,
et auteur de deux pouillés précédemmentindiquésde ces deux diocèses.
Le manuscrit daié de Tannée 1642, époque de sa rédaction, est
conservé à la bibliothèque impériale, fonds Saint-Germain des Prés,
anc. no I6i7 (Seguien et n» 1069, in-fol. ; son titre indique des textes
originaux plus anciens qui en ont été la base, et il me paraît évi-
dent que l'auteur a fait usuge de pouillés remoutantau moins jusqu'au
XIV* siècle. Voici ce titre ;
Pouillé de Pévesché de Verdun recherché et ainsi rédigé par
M. Louis Machon, etc. — Rotulus sive declaratio omniilm et singu-
larum ecclesiarum, calhedralis, collegiatarum et parochialium nec
nonmonasteriorum, prioratuum^ capellaniarum et aliorum benefi-
ciorum in civitate et diœcesi Virdunensi consistentium, necnor pa-
tronorum et coUatorum eorumdem facta et eœcerpta, atque tam ex
theeauro seu archiva ej'iscopali ^^m eœ antiquis registris sparsim
collecta, ' '
Ce pouillé renferme les nonyti de toutes les paroisses sous leur
fonne latine, et distribuées, selon l'ordre des neuf doyennés ruraux,
dans chacun des quatre archidiaconés.
Il en existe d'autres copies en Lorraine et à Trêves.
Je regarde, comme en étant une rédaction française, un manuscrit
faisant partie de la collection de chartes et autres documents raaim-
scriis, sur l'histoire de la Lorraine, ayant appartenu à M. Marchand de
Saint-Hihiel , et qui devait être mise en vente en 1853 ; il était indiqué
au n* 38, sous ce litre :
Boole et déclaration de toutes les églises ^ àsçavoir de la cathé-
dralle, des coliégiattes (sic) et des paroisses, des monastères, prieu-
rés, chapelles et autres bénéfices dans la ville et diocèse de Verdun,
des patrons, collateurs, etc.; manuscrit du xviu* siècle, petit in-foL
Ce pouillé doit être redevenu, avec toute la collection de M. Mar-
chand, la propriété de la ville de Saint-Mihiel.
Le {M)uilié de Louis Machon était connu des différents auteurs de
rhi8t(»ire ecclésiastique du diocèse de Verdun. D. Calmei le ciie dans
la préface de sa Notice de la Lorraine ( i706 ) , t 1, p. m , quoiqu'il
dise ne l'avoir point vu. Antérieurement (en 1745) Roussel, dans son
Hi^t. de Verdun, en avait fait plusieurs fois mention, et en avait
publié un fragment, p. 84, des preuves.
. Si ce pouillé est resté en partie inédil souîi %^ Iwvtv^ "^Y«sscC\H'îi ^ '^
mu été publié deux autres qui lui ont YmmiqowV c^v^^"^"^* ^^ ^^'^
Mcto est intitulé : Codex (parochial\Miai\ eccXwùvnw^ d.\w»*N* ^Jt^l*.
dmemeêéê; emlgà : le pouilU du diocèsa de Vttdwo.; cmwv ^wwv>!t*v»
s» PARTIE, ^^
128 TOPOGiuraaB scdisusTiQiTE
suii^ti quaa haheant, insfgper nomen patroni^ itu tUularU ee^ê»
ai» y nec non collatoris beneficiiy cum nominibuê ettratorum qui
parochialibus illig in ecclesiit Mdertml ab annn isoo ; stderê qui
prius ignorantur (Wrûjxïïx y 1788, i vol. in»i6). D. Calmet dit sfoir
profité de ce petit ouvrage, quoiqa'il fût extrômement abrégé et oe
contîDt qae les noms des paroisses, du patron, du eoUateur et aussi
les noms des curés qui les ont gouvernées, environ depuis Tan isoo.
Il est aussi indiqué dans le Cataloffue det collections Lorrainea^ de
M. Noël, n*33i3.
Ce pouillé imprimé reproduit en partie celui del^ouia Machon , mail
avec quelques renseignements Oi>uveaux et l'indication des curés
depuis le commencement du xvi* siècle. Il fut rédigé d'après les
ordres de l'évêque Ch. Fr. d'Hallencourt.
i.a seconde partie de Touvrage de Roussel , sur Verdun (p. cx¥in à
cxciv), renferme aussi un pouillé très^détaillé du éioc^e. dans le ,
genre de celui du diocèse de Toul , publié par le P. Benoit Piort.
Les paroisses y sont disposées, suivant l'ordre alphabétique, dans
chacun des archidiaconés et des doyennés ruraux, conformément
au plan général du pouillé de Louis Machon, dont Roussel s'est beau-
coup aide.
M. l'abbé Clouet, dans son Histoirt de la Province d» Trtvu •
(i. I, p. 143), a cité sous le titre de Pouillé du diocèse de Feritm, le '
commencement d'un autre ouvrage qu'il aurait publié sur l'église de
Verdun. Je n'en connais l'existence que par cette seule mention.
Autres sources de la géographie ecclésiastique du diocèse de Vwéu».
Outre les ouvrages généraux concernant les Trois Ëvèchés, cités
dans les notes des diocèses de Metz et de Toul, les indications sui-
vantes sont plus directement relatives à celui de Verdun.
Parmi les nombreuses chartes insérées dans les preuves des'deux
éditions de VHistoire de Lorraine, de dom Galmet (f* édit. 172S,
4 vol. in-fol.; 2« édit. 1745-1747, T vol. in-fol.J, nlusleurs fontcOB-
naitre le nombre et l'à^e des archidiaconéB , ainsi que retendue des
possessions temporelles des évêques; j'ai indiqué les principales. \a
rfotice de la Lorraine, par le mêpie auteur (2 vol. in-fol., 1752), con-
tient aussi plusieurs citations de textes relatifs aux localités de ee
diocèse.
L(^H preuves jointes à la partie du N. Qallia Christiana^ consacrée à
l'ég.ise de Verdun ( t. xiii, 1785, Instr. col. 1)51 à 584, et texte, col.
1160-1343).
De nunibrenx diplômes insérés dans les ouvrages suiraots :
Antiquitez de la Gaule Belgicque, Eoyaulme de Franoe^tuÈratie
et Lorraine.,. j par Richard de Wassebonrg, archidiacre en Pégllse de '
Verdun. Paris, 1549, in-fol., 2 vol. Cet ouvrage est une histoire très-
développée des évêques de Verdun, toujours entremêlée au réi;it d'é- (
renement» généraux fort étrangers k l^istoire du pays, et à des
traditions /ai)uleuse8 dénuées de tonte autorité historique. 11 ren-
^rme cependant no très-grand noi^Vite à« dotsvnneuis ort^inaux que
I OB no troûyfe point atlleufe eV A^^ iK^tS^vi ^ em\A^Ti>ib« \mc Y v^vrak
f tfJT cartalaiteS IM ntus aiitH^Tiiiq«t« tl» «taÙ^XMvmetftA ^Vbwsv
^« ce dioeèêe. lAwirage ettita», «om^e^* ^ Mv^^tft«a. wtft«fi.\
Ml Ii4 IBAKCS. IS3
^-- n iMt y. in-fol. Jm vie in cbacan des évdqutg d« Ver-
^Ji^i^ iS08, est le noran aatoar duquel l'auteur a groupé i'his^
gjp ute d^M uAitie de rRompe, tout en reiraçani avec deuils
™PMlNlMasiiqQe de soo dlm^èae.
itaeHriof lieue il eivilêdt Verdun, avêc U pouiilé^ la cari*
^UhfUm et la tiUe, par un chanoim de la mém* title.
>€• iiiioe, 1741, lB-i«; SS0; -* 4; — CLViii et loo pp. La
■■qnle |tU« sonveiit; lee preuves occapent les lOO dernières
^oavT^e impertant. cornpoeé d'après les sources par Rous-
.■MiM de la Madeletoe de VerdHOf avait été revu et public par
' UkMf, iprèa U mort de l'auteur.
npnd» fti eilèbre eC aneietone abbaye de Saint Mihiel . préoédéê
ii*e9itn préUminmiret. par le R. P. dom Joseph De l'Isle,
^ IMat-l<éopQld, iNriear de l'abbaye de Sainv-Mihiel. Nancy,
^nL ii.4*, HTp- Lee preuves se trouvent aux p. 421 à S17.
esrtalairea ecdesiastiques anx€[uels ont été empruntées
^ebariea publiées dans ces différents ouvrages et qui en
ia grand sonbre d'autres inédites, existent encore aii-
nitàla Bibliothèque impériale (Cari, de S. Vannes, fonds
iJ^flSK el n* au, Coll. Dupny, n*244 et Coll. Bouhicr. n« 6$ 6{«),
ti bibliothèque de la ville de Verdun et dans les archives
totales de la Meuse et de la Meurthe (ceux de la caibé-
di ehapitre de Verdun et des abiiayes de Saint-Vannes, do
" et de CUtiUoii. -* M. Guérard a publié en i669, à la suite
w dt fabb, de S. Bemy de Reimt , p. 1 15, un polyptique
— «..«strait dea eartulaires de cette abbaye, et qui paraît
fsirie dé dtrouiqnoB originales et des plus authentiques rédi-
tljâdant Im'x^, xi"» xu* et xiii« siècles, fournit, avec quelques
M Hiali et d'évôauea, de précieux renseignements sur l'his-
^tl^lésiiatique du diocèse de Verdun, depuis son urigine. Les
"^nsplos connus de ces chroniques ou Gesfa episcoporum sont
■ ou Bercaire« prêtre de réglise de Verdun vers la fin du
n^'nf téerit la vie des trente et un premiers évêques: plu-
ioiittiMleani,moinei de l'abbaye de Saint-Vannes, en paiticu-
Mit ie'Li^e, Hatton, Bérard, et aorès eux, Hugues, abbé de
B^tdont là chrooique gén^le, conduite depuis les premiers siè-
~)a'& Tannée U02, donne cependant une grande place à This-
. ' l'V|diae de Verdun, surtout dans sa seconde partie.
iWintres dee différentes éditions de ces écrits dont les mann^
MghtoBE,. provenant de l'abbaye de Sainte Van ne», sont encore
ne ODÉiitrTëf dtaa la bibliothèque de Verdun et ont servi à
^tts jkmff l'édition plus complète et plus correcte qu'il en a
^dimm Monmmenta Q«rm. hi»i. de M. Pertz.
^^ tUnnpormn Virdunensiutn , auctoribut Bertario et ano-
>*Nm!icAo s. Vitoni.-^ Fin du ix« siècle, ou commencement du x*.
ira fleatinnatioo joaqa'an milieu du x\* vv^cXâ. \!?k^«n>
i24 TOPOGRAPHIE ECCLl^IASTIQUB
en 1775 dans l'Almanach historique de la ville et du dit
Verdun.
Deuxième continuaiion. — Laurentii de Leodio^ Gest
Virdun et abbatum S. Vitoni, ab. anno i047 ad. annum ir
Troisième continuaiion. — Ab anno ii43 ad. annum is
chery : Spicilegium, éd. în-4'», t. XII, p. 274: 2« édit., in-fc
p. 544. — D. Calraet, Hist. de Lorraine^ !'• édit., t. I, pr.,
2» édit., t. H, pr. p. xviii. — Pertz, Mon. Germ. hist. — Sert
1852, p. 486-525. ,
Annales S. Vitoni Virdun,, composées de plusieurs fragm'
3 n'en i48l, publiées déjà dans la Biblioth. noca manusci
u père Labbe. t. I, p. 40, puis dans Pertz, Script., t. X, p. s
Chronicon S. Micnaelis monasterii in pago Virdunensi (x
— Mabill. Analecta, t. II, p. 374. 2« é«l. p. 350, avec plusieur
relatives à la même abbaye de Saint-Mihiel. — D. Calmet, U\
Lorraine^ i" édit., pr., t. 1, p. 553; — Pertz, Mon. Germ
Script.^ t. X, p. 78 et 86.
Chronicon Hugonis monachi Virdunensis et Dimonens
tis Flaviniacensi8\ publiée pour la première fois en 1657 p«
J.abbe, dans sa Biblioth. nova manuscr., t. l : plus complèu
fidèle par M. Pertz, Mon. Germ. hist. — Script. ^ t. VIII (1848
502.
Les statuts décanaux du doyenné niral de Cbaumont pou
1490 (Koussel. pr., p. 45), et les Acta synodalia^ ou statuts p
raux décrétés par les évèques dans plusieurs synodes du d
Verdun, particulièrement éeux des années 1378, I40i, i5(
1518, fournissent des renseignements sur l'organii^aiion des
ruraux à ces différentes époques (Hugu, sacrx autiquitat
menta, t. II. Saint-Dié, i73i,in-fol., p. 463,473, 522,etc.).Le
tutions, promulguées^ au synode de Verdun en i598, sont s
decanis , archidiacortis , archipresbyteris seu decanis i
(Concil. Germ.^ t. VII, p. 458).
\A plupart de ces anciens statuts synodaux ont été i
publiés vers 1678 par les soins de l'évêque Arnaud deMouch
L'histoire ecclésiastique du diocèse de Vetdun, quoique
étendu de la première Belgique, a éié le sujet d'un ass
nombre d'ouvrages dont plusieurs sont restés inédits, mai:
fort utiles aux historiens plus modernes.
J'ai déjJi indiqué les deux ouvrages de Wassebourg et de
on connaît aussi les quatre suivants , qui n'ont point cic puL
Histoire abrégée des évêques de Verdun, depuis saint Sa
premier évêque. jusqu'en i63i : et Histoire abrégée de la n»<
depuis 514 jusqu'en i644, par Mathieu Husson, conseiller au
de Verdun, qui a laissé d'autres manuscrits relatifs au même
Histoire ecclésiastique et civile de Verdun y pm dom Ba
Senoque.
Histoire dB l'église et diocèse de Verdunj composée en Van:
In fol. Bibl imp. (n° 103&4. 4. A).
Biftoire delavilU et évêché de Verdutv, wn^v^^^^ ^««
i 720 par le père Benoit Picart, auleUr dw Pou\\Vé fev^^NiVçt'
concernant le diocèse de Tou\.
SB LA FBAMGX. 125
Deux autres kiaioir^ d« U TÎUe de Verdon ont été commeocées
kss CCS deraières 8nii4e»,raiie par M. Ch. Jussy, sous le titre d'His-
lire poUtiqui et r^liaimue dt itrdun (t. I et li, 1840, 1842), l'autre
v M. Clouai, dont il n*aéié publié que quelques fragments. Je n'ai
iLCOnsulter ces deux ouirsges, dont la publicatiou parait avoir été
jMessiOD d'une polémique entre leurs auteurs.
uM. P. Clouet s pohlié, en isso, dans le t. IV des Mém, de la Soc.
pUlomalt^ttS de Verdun, des Recherchet ewr U$ monnain frap-
f$tM à Ytrdtên depuiê Vire ctUique , ou hUtoire de la monnaie Fer>
lnnatse. Quoique étranijer en apparence à la question qui nous
''pvpe,- «e savant travail présente, mènae après les recherches de
)lhlbl et de B. Calmet sur le même sujet, quelques indications
"^ à la géographie ecclésiastique de ce diocèse.
Cartee du dioeèee de Verdun.
Sur la plupart des cartes générales embrassant Tenitemble des
"^i-fivècbés et de la Lorraine, les limites du diocèse de Verdun
indiquées. Elles le sont aussi dans les cartes de la Belgica
, de N. Sanaon fiSSi \ et dans celle de la Provincia ecclestoi^
_ reviremie^ du N, Gallia ChrUtiana (1T85). Mais dans celle-ci
thee trouve, comme sur toutes les cartes du mémo recueil, que la
'm des id>bayes.
.1 encore aux cartes de N. Sanson qu'il faut recourir, malgré
âiBcieDiieté et leurs nombreuses inexactitudes de topographie ,
trouver la délimitation la plus complète de ce diocèse en archi-
niée et en dovennés ruraux. En voici le titre :
^fwodiuni. — aeetchéde Verdun, où sont les comté et balliage de
MnAm ; U JBarroie ducal, ou hailUage de S. Mihfii. et Terres adja-
piliii, Bcaooir : comté de Clermont , marquisat dHatton-Chastel ,
pUiage d^Aspremont * seigneurie de Jamets . etc.; par N. Sanson ,
p fc yr apfce orahuiire du roy. Paris, 16S6, in-fol., i feuille.
•^ Uen existe an moins une autre édition de I73i, donnée par Robert;
ils esieobliareaient conforme à la première. Entre ces deux éditions
ta parut une autre publiée par Tun des fils de M. Sanson, vers la fin
svn* siècle. ^
Lliuie des cartes jointes à la première édition de THistoire de Lor-
Bdeè de dom Calmet^ représente ce diocèse ; elle est intitulée r
J(^4iO€è»ê de Verdun , dane la partie septentrionale du duché de
ir^4 àwee partie des diocèses adjacetUs. dressé ou assujéli aua> ofr-
pvsifofM a$êronomiq%tes de V Académie royale des sciences et sur les
HpoJrys de Jf. Didier Bugnon l'aisné , premier ingénieur et pr«-
Mr géoffraphe de son A. H. de Lorraine , par le mime auteur, en
fmmiê tnéet t72&.
' Lee elibejes y sont indiquées ainsi nue les pays ou régions natu«
Mies àt politiques , mais non les archidiaconés ni les doyennés.
La carte da diocèse de Verdun, jointe à Touvrage de Roussel sur
ndioeèi>e, n'est autre que celle de N. Sanson de rédition de lese,
IViqBe rbiatoire de Verdun ait été publiée en 174S.
Deux <to six feuilles de la grande et hcllO'Carto de TI. Jaillot , inti-
|p)ée : f/i fttl^U 4f^ 4^ dp^rfiine^ o$ «ont les IhAcUe^ de UnrrgkVcv^
12G TCIPOGUPHLE tlCGl.iaiASTIQOE
ri df Bar , It TimpOTH du Erinha dt Mets , Teul et Verdun
au rou. Parla, ilos. et deuii^me édiilun, nn-ini, donnent l'
pore) du dtoL'Me dsVardnn. l.a principale a pour (Urs : L* ffrd
oA iiml tri Prtretei dépmdant du Snllf ag( di t'Eviichï de Vei
it mn Chivitif, tiarlie d» Ban-aii liuual. ouBalliaqt He
Mihii. eLc. Mm aulre feulllp, «oniucrée ï l'é'Pr.hë i/eTniil
l£eB snr celLe carlB Bunt surioul cellm ilea prénliii den liajl
on 7 diellnoua ccllm <)iil conEniiuBlfint Ies deni Jurldkiions
v^que et du chapitre caltiidnl. Cet> pn^vM^B n'ont aucun rappu
doTanné» ruraux dans plualeura diocèse» den deux Provlncea l
Un'ja dnnc encore ï conenlter udlemem, pour l'étude de 1
r.otale esoiéelutlqu* da l'ériidid it Verdun , que la acule c
Suiiou.
...... .-a*, ul nuuics«
^ té iÉMMlK M HAmY.
iKXXftSU HilICBtBNSIâ.
(zimi* siècte.)
5 ^. im, et déladiê da diocèse de Toul.
t AkaavùLCOHis,
IS7
é de
liscooé
a plus
tie de
nnéde
Saint»
bfmait
lepten»
'archi-
>rt.
ll-Vlt-
é de
liaconë
t à la
partie
Dyenné
, por-
lalede
é de
prenait
lelques
dojeh-
ricoiiis,
le tàU
rement
Pttftiee
nord etl
occid.du I
nOQveaa
dio6è&e.
148 par.
et
dtineiee.
PàrtieA
orient,
etmérid
du noQ-
Toau dio-
cèse.
1S5 par.
et
anoeieft.
Partie centrale de la
province de Lorraine,
partie nord da daclié
de Lorraine , dont
Ifancy était la capi-
taie.
Le Portols (pag, Pof-
iensiê), et partie nord
davastepayadeOban-
ihontols ( pogf. CaUo-
montetuia t ou Cùl-*
ntotmiM, )
Chef-liea du
départ, de la
Metirthe.
Cfa.-^liea d'ar-
rondiss. du
départ, de la
Meurthe.
pas qnMl y Ait ett de siibditigiotii dë(Hiiialei ; 1$ tenue
lit confiée à ftii eèClésittfitiques dédlfoiés btU* l'évèque.
i patticoljèri ftit peut-être ia.\taf\b)aLè«i*<ûL^'fcvf\V^\\^ ^'c.
tâtt, arec Nitiùy et LdnéiriUe, cfe*t-\\««i ^ va ^^^vt^^
'miniëtntioh des^^pàroiases. L«a«lX^^à\^t^Mji«\^'^
mi étaient Je J^rand préT6t,\d c\i«i^Vt^«t\t««»5^.
mrôiBsea de chacatt dt te» d^WTL «OeM^ww^***
ISS* TOKtGBAran EccLisusTiQUE
y-ié publiée dans l'auvrage posthume de l'ubbê i. J, LiùDnoi!i .- Histotr
dis ■cilln ttrilliet iieui'i lUNanc^, (. 111, p. 391. 1.e nombre ton
Ae cemtuilxiintc-near egUii«9 pirniBiisles, de i{aHire-<ïngt^i-w|
urianca; on y comptait uuisi quoruile-cinq commumaids d'boiaHli
et ïingt-L-ioq de fimmca. — l.'éïê'iUB avait sept vïeaîrBa |t«>iir«S
dont le premier eigit pnnd doyen da la i-atbediaU) pritostiaka, <(<
avait suiKiédé a l'anoien Ctaipiire prlinaiial de M. D.. auquel la ai
légialedeSBiat^Geui^eg avait éid réunie^ eu iItx.pwlaroi Euoli
Isa. Les priudpalea alibayea qui Turent détaciiétB du diOGè» 4
Tùul pour fitre BnneiécB k celui daHaney, rurnnl les iblwyea de U
(ioïuml. Flavigny ( Flaciniaaua ) , ÈDUii^rea [BoimK', DoM
fiire t. Vomfiw-ifer ) , Belchamp ( hiUiu -Camwt ) , ti. lié*
[S, flinii'giui^ Beaupré (Belbim-Pralmn), BauLoseillaMl'u-Silw
Clair-Ueu (CInrut-£o™«).
I.nulB XV, qai désigna mËme lea deux érèqucs dea deux nounaa
i!va<:héB, de Nancy et de Sainl-nie. Elle ue Tnt toulefoia réalM
tic l'évèque osTouï lui-mËpie el de sun Chapilre, ^u'on in
de l'onormc préjudice qui on résulialt poir eu< et maigre lus un
réclaaiationa de la ïilla de Tonl.qiii n'obtint pas les mËmes OOB
peneatiuiie. L'éreOiOK n'to lut déflniIlverucDt l'égularinee que pari
L'étendue trfv-coueidérable da di^icèas de Tnnl , oni repréEcnbl
luuie l'an tique r,i lé pallo-romni ne de» Loulieâ {CMUis LtucorMm\n
u!ie superficie rie pr^ de mille beuea carrée», n'sv.iii été que la caiil
apparenta des enorla des ducs de Lorraine, pour obtenir un |>aFla|
liante de la France, i.a iirétention des principales abbayes dca Vu«gc
i ne pas reconoullrB la suprématie daa évfeiues de Toul, était auai
nu niotir pour les rénuir et les omBtltaer en un diocèiie H pari. Huial
véiilabie but do* ofToria des dacE était d'obtetiir par celte lurldicttD
eci^lpsiâstiqoB, libre de toute Bupréinatie étrangère, uneindëpândan:
propre à faire disparaître lei conlIitH el les ruIliEiont sana ceace rt
naiisaniB enire le pouvoir temporel dea duo et le puoioir BpiriUu
y'erdoa : or, poJiiiqueinBnl, ces trois ViWoan'ïççaîVen^.iï
dui.3,£DJonieBàlasuieraiDeiêd.'(i\lcmagno,»ni»\iuwc\\ïc«
-iSS^
DE ICA FRANCK. 129
étaient devenues françai&es, et les évèques, dont ressortissaient les
njels des ducs de Lorraine^ étaient soumis à l'autorité des rois de
France, l/existeuce d'un évèché dans la capitale de leurs États était
àtnciui acte politique tout naiurellemeni contraire aux intérêts de la
. Tnoce, dont rupposiiion se trouvait ainsi justifiée en l'ait et analugue
ke^iqui avait donné naissance, en 1559, aux nombreux évèchés des
, ffe|8-Bas,80us l'influence bien autrement puissante de Philippe II et
. élsoD ^nd ministre le cardinal Granveile.
K'ajant pu vaiiicre la résistance du roi Henri IV, qui avait été
; imniit, en 1600 et i60i. par le cardinal d'Os^at, ambassadeur de
. VnnceàKome, des dispositions favorables du pape Clément VIU eu
\ bearde cette création, le duc de Lorraine, Charles 111, se borna à
: nUkiter et obtint du Souverain Pontife, par une bulle du 15 mars
Wn, la fondation d^ns la cathédrale de Nancy d'un Chapitre primatial
.; iMépendant de l'évèque de Tonl , ne relevant que de la cour de Rome,
MdfMit le chef exerça bientôt une juridiction presque épiscopale. Le
;^ ÉK en était le premier chanoine, et, à la mort du roi Stanislas,
^ Um XV. héritant du duché, consentit à faire également partie du
" itre. auquel avait été adjointe la collégiale, plus ancienne et non
I célèbre, de Saint-Georges de Nancy. Les démarches des succès-
^ >«w9da duc Charles 111 n'avaient réussi qu'à donner à la piimatiale de
^ Imcj plus de relief et de plus grands privilèges.
_. Cb ne fut qu'après un siècle et demi d'existence que cette prima-
. flile elle-même fut enfin convertie eu évèché. Le premier titulaire,
-; pi fbt l'ancien primat de la collégiale, conserva son titre purement
^^ ■Borifiqoe, sans qu'il lui dût une suprématie quelconque sur d'autres
^^ Mchés.
^ La partage du diocèse de Toul fut donc réalisé, en 1775, sur les
haeê suivantes :
L'ancien diocèse de Toul fut partagé en trois. La pariie située à
IWf>t et sur la rive gauche de la Moselle, depuis le point oii celte
firière touche le diocèse de Metz jusquà l'embouchure du Madun,
J CB remontant celui-ci, et depuis Mirccuurt jusqu'à Ische, resta
J presque entière au nouveau diocèse de Toul. 11 comprenait alors la
l Wie de la ville de Pont-à-Mousson, située sur la rive gauche de la
(Mselle, Mirecourt. Bourmont, Neufchàteau, Gondrecourt, Bar-le-
hîe, LigDY, Vaucouleurs , en un mot presque toutes les paroisses du
i Bttnd arcbîdiaconé du Toulois, et des archidiaconés de Vitiel^ de
I lyineleide Ligny.
La partie située à l'orient et sur la rive dr(>ite de la Moselle, hors
kl paroisses de Chaudeney, Dommartiu, Gondreville, Sexey, qui res-
tent à l'évèque de Toul, constituèrent les deux nouveaux diocèses:
toaie la portion nord fut assignée à celui de Nancy, et la partie sud
h celui die Saint-Dié.
La seule carte que je connaisse , sur laquelle soient indiquées ap-
(■roximativement les limites du nouveau diocèse de Nancy, est la
ttrte de la Province ecclésiastique de Tièves, io\T\V6 *\i \. "ÏAW ^^v
If. Gallia chrts/tana. Les Bé/iédictins, auteurs de ceNO\viwv«i,v^^s^'^^.
f n I78S, postérieurement h Ja création de Vcvèc)ac,\vi\otv\. ç,ci\i'6».«^
U ebapitrt! apéci&l (col. i343 à 1376).
if. Vabbé G, Ciraud a reproduit et perfect\oi\T\è ce v«.n«â\ ^^^û^ v^
iSO TOPOGEHnnS aOOljfisUSTlQUB
pvbUcMkm qu'il a faite à Paris en 184S, Mot le titre d'Atelen'
ceienti» (l»r. iii-4}. Ce mémoire devait former la première 11
d'mie Boetelte édition de QaUia ekrûtimita, qvi n'a pas éié coi
L'oorrace de fabbé Uonnois, rédigé en I7tt, et publié a
mort soaple titre û*Bi»toin dtt HUes rieilU et neuve de Nal*»
ftuie lemrfondatùmjueqn'eH iT8S (S toi. iii-«, Nancy, itli) : >
foir« de M vtllf ie Tùul et de tes éréquee, |iar M. A. D. Tbiei
bliée en 1842 en l vol. in-8; — i* Histoire ctt<l«, morale et p
deNanc^, par M. J. Cayon (Nancy, 1846, t toI. ïd-S); Touv
M. G. Damast, iniitnlé : Nancy, 'hittoire et tableau (s« édii
in-8, 1(47), ocMitiennent, tartoat le premier, des indications
exactefi sur Thistoire générale de Teglise, mais pins particulU
snr l'histoire politiqae de Nancy. Les oarraffes historiques
nant la Lorraine, antérieurs à la création de révèché, et pai
renient la grande Histoire de Lorraine de dom Calmet, qui les
tous, ne font ilgiirer Thistoire ecclésiastique de Nancy qu'an ]
▼ne de sa primatiale et de son abbaye.
On peut aussi consulter , pour l'archéologie religieuse de
eèse , le Rapport de M. Gride de Beuxelin , sur lee monument
riquee des arrondissements de Nancjf et de Tout. (Paris, 183
dans la collection des ducnmenis inédits sur l'histoire de Frai
On conserve, dans les archives de la préfe^ure du départei
la Menrihe, un grand nmnbre de documents originaux sur 1'
de la collégiale et de réTfiché de Nancy.
IIS UL r&AH<a.
i3i
f VI, IKOCàSK DE SAINT-Dié.
B8IA SANCTI DBODATI, vel SANDEODÀTENSIS.
(xviii* siècleO
•igé en 1777 et détaché da diocèse de Toul.
S AKcanucoRAs ; 7 dotskuâs ruraux.
iCOïlàTUS
Deoda>
onë de
(Saint-
Wey).
lALLO.
oné d*£-
ennéa de
et de
Dt réanU
rement,
ocèbe ae
i l'archi-
iPort.
) RURALI8
I D£onA>
rural et
revoté de
«is.
sgea.
lARIIS (al.
lia).
lALLO.
Irum A)f»
lapinai).
lOMARId-
Partie /Partie méridionale du
orientée duché de Lorraine,
du nou-
veau dio-
cèse.
Partie iPartie méridionale du
occiden- Chaumuntois (Jtagus
taie du / Calvimontensis) ,
nouveau ( comprenant au N une
diocèae. \ petite portion du Por-
tois (pag, Portensis\
le val de Sainl-Dié ,
(valUs Galileœ]^ le
territorium Castren-
se ; au S. le pays d'Ha-
vend (mgw Haben-
densis ) , dans les
Vosges.
Chef-lieu d'ar-
rondiss. et de
canton du dé-
pariem. des
Vosges.
Chef- lieu du
départ, des
Vosges.
Partie
orient.
N. et N.
B. de
St.-Ué.
0.
[Principauté de Salm
(ch.-l. depuis 1751
Senonea).
wt.
uo
tais).
lARIGI- 8.
/O.
Les doy. de Bruyères,
d'Epinal , de Remire-
mont et de Jorcey
0. 8. 0.1 dépendaient de l'ar-
chidiaooné des Vos-
ges et formaient ,
dans i'ancien d\oc . dé\
Toul, autant de do^.A VN^«S«&Y
excepté Qf^M\ de\
Bmyères , qui tf w^^AktT. ^ "^vws-
tBh pas a^ant nn . \<iOt«\.v^«H?*
Ch.-l. d'arr.
(Vosges).
r^e château de
Salm près de
Framont, au
pied du Do-
non , sommet
des Voagec
Cb.-l. de cant.
de l'arrond.
d'iKpinal.
Ch.-l. du d^.
de» Vosges.
,Oi.-\» *i«t.
i32 TOPOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE
7. ^ de ECLIS.
Escles (Ecles).
0. /Escles était compris
antérieureihent dans
le doyenné et Tarcbi-
diacuné de Yittel.
La division du diocèse de Toul en trois antres, telle qu'elle
réglée en i774 par Louis XV, puis définitivement Qxée en i777
les bulles de Pie VI et les lettres patentes de Louis XVI. assigna
diocèse de Saint- Dié la portion la plus méridionale de l'ancien é
ché. Cette portion dépendait presque entièrement de la chaîne
Vosces ( Eremus , Saltus Vosagi, seu Vogesi ) , intermédiaire ei
les Letict et les Tribocciylti haute Lorraine et l'Alsace; elle é
déjà renommée dès les vu* et viii* siècles par les çrands monastè
de Tordre de Saint-Benott, qui contribuèrent à défricher la conti
et entre lesquels son territoire fut partagé^ Uemiremont {Rofnar\
Mon» \ Senones {Smonix) , Moyen-Mouuer ( Medianum^mona
rtum ), auxquels furent ajoutés plus tard c^ux de Ghaumousey ( C
tno«tacum), Estival (Sh'vaottim), Epinal {Spinallum).
Le plus célèbre était celui dont le fondfateur donna son nom
val , à l'abbaye, au Chapitre, à la ville, et enfin à Tévêché. Il a
été créé vers 660 on 669, sons la règle de S. Benoit et de S. Coh
ban, par S. Déodat (S. Dié), évêque de Nevers, qui s'y était re
sur une colline nommée alors Juncturx^ au-dessus du conflueni
la Meurlhe et du Kobach , puis vallis Galileœ, sans doute à ca
des nombreuses retraites consacrées à la vie religieuse (Habill
Annal. Bened., I, p. 457).
Cette abbaye fut, vers 950 ou 954, définitivement convertie
collégiale, dont le grand prévôt jouissait de la plupart des pri
léjges de l'épiscopat et surtout d'une juridiction indépendante
l'evèque de Toul , sur tout son territoire, composé d'une vinf^tt
de paroisses et s'étendant à six ou sept lieues autour de Tég
capitulaire. Ce territoire de la prévôté de Saint-Dié est indique
plusieurs anciennes cartes et particulièrement sur l'une des feui
du diocèse de Toul, par N. Sanson. Cette collégiale était exclusivoK
noble. Parmi les grands prévôts ont figuré un pape (Léon IX), |
sieurs cardinaux, douze archevêques ou évoques et plusieurs prii
de la maison de Lorraine. L'indépendance de la collégiale de Sa!
Bié fut pendant plusieurs siècles le sujei de vifs débats et de ré<
mations entre elle et l'évêque de Toul.
Lorsque, en 1777, l'insigne coUéffiale de Saint-Dié devint évêclné
premier titulaire fut le grand prévôt alors en exercice, les autres
gnitaires furent un grand doyen, un grand chantre, un écolàtrc
vingt et un chanoines, y compris les deux archidiacres de Saint-Dit
d'Epi nal, auxquels fut confiée l'administration diocésaine Le goav
nement spirituel fut aussi divisé entre six vicaires généraux, d
l'un était spécialement préposé à la principauté de SalmSalm.
territoire des principaux bans qui composaient ces deux archidia
Béa fat partagé entre sept doyens ruraux chargés des examens des
nodes, Mwec le conoours des vicaires généraux, comme dafis les gra
DX LA FRAHCB. 133
êchés , et de six antres membres du clergé. C'était une organisa-
>D bien complète pour une si courte existence.
Toutes les paroisses de l'amien Arcbidiuconé des Vosges furent
isignees au diocèse de Saiot-Dié, ainsi que qucUines autres pa-
lisse» détachées de Doyennés voisins. Il en fni de même des abbayes
tde plusieurs anciens prieures de cet Archidiaroné ; le revenu de
elle d'Estival fut particulièrement adjoint à la dotation épisi'opale.
— 1.68 principaux ouvrages historiques sur la Lorraine, et surtout
tu de doni Calmet, étant antérieurs à la création du diocèse de
Miit-bié, celui-ci n'y figure pointa part du diocèse de Toul, muis
Mlement pour lliistuire de son église collé{;iale. Le tome XIII du
H.Gallia chriatinna n'ayant été, au contraire, publé qu'en 1785,
YètUse de SaSni-Dié y tient son rang d'évèché dans la Province eo-
mastique de Trêves (col. li? 7-1 435). Les subdivisions topo^ra-
iUines du nouveau diocèse n'y sont pas indiquées ; ses limites gené-
iries sont seuleoient traitées sur la carte de la Proviiicia Trevererisu
ijlhteà ce volume. Je n'en connais point de carte Sfiécialc.
On peut consulter les Statuti synodaux imprimés par ordre do
Vp Âirthélemy L. M. de Chaumout, premier évoque-comte de
kint-Dié, et promulgues dans le synode général tenu le 7 mai 1783
(lûot-Dié, 1783, 1 vol. in -8).
Les Almanachs de Lorraine, jusau'en i79i ; V Histoire de la ville
ékcopale et de Varrondissement de Saint-Dié, par H. N. F. (iravier
ijlpinil, 1836, 1 vol. in-8), et la plupart des ouvrages généraux
!;'tola Lorraine, donnent, d'après dom Cal met, l'bisioire des mouas*
ires et collégiales de ce diocèse, mais sans tenir compte de la tupu-
IRphle ecclésiatitiqne.
On trouve dans le mémoire que l'évêque de Toul , Jérôn:o Begone
Iteomposer par le chanoine tiouillv, et imprimer en 1724 et 1737, sous
k titre de Défense de l'Eglise de Tnul contre les entreprises du Cha-
•fibre de Saint-Dii et des abbés de la Voge^ les renseignements les
■tas instructifs, avec les chartes à l'appui, sur la portion du diocèse
il Toul qui forma, cinquante ans plus lard , le diocèse de Saint-Uié.
On peut aussi consulter, pour rhistoire ccclésiafitique de cette
.■ème région, les Antiquita tes Valiis Galilex , publiées en i7i5.
iuB les Sacras antiquitalis Monumenta, du savunt prémuntre
CL. Hugo, abbé d'Estival. 1. 1, p. 171.
, Le Mémoire publié en i849 pHr M. A. Digot, sur Vétat de la popula-
tion dans les Vosges ^ au commencement du \i\^ siècle, offre des
RD$«iKnements utiles sur l'origine et l'influence du christianisme
dus cette contrée. {Ann. de la soc. d'émul. de* Vosges y t. IV.)
— Le catalogue raisonné des collections Lorraines de M. Noël pré-
KDte, t. i, p. 203, l'indication de plusieurs manuscrits et mé-
moires qui intéressent Thisuore ecclesiasliiiuo do Nancy.
U Bulletin de la Société archéolouique de Lorraine, t. T, 1850,
eoBtient un travail complet sur Tancicnne égWâe doW^-^veX^ ^%
SUDt-Ceoj>r<w de l^ancy, par M. H. Lepage.
IB même écrivain a donné un (on bon anicVe swtXes fe\ata\\«&^tri^v\%»
^tUgieux de ceite ville, dana son important OMVTa^ft \\\\.\Vi\ft '. \-**
mmMHês dt ia Mturthê. (Nancy, 1854, a \o\. \ii-*.)
184
TOPOGRAPnS ICGLBSIAITIQDB
Oi oonsarre 4êns les arehives de La préftctnrt un gnad aoinlM
de titres relatif» aux a«trtt éiabliasemenu religieux de ee diooèsa.
Depois rimpressfoB des notes sur les quatre anciens diocèses deli
'uvince eoclcsiaslique de Trêves , j'ai en connaissance de quelqoei
Provi
pOBillés modernefl, inanascrits, qui n'y sont point cilës ; mais lis M
sont que la reproddction de |itu«ieurs de ceux dont je me suis uni
pour etaMir la topographie de eea dioeèses.
nm tA iBAivca.
ISS
T PaOTTNTGE ECCtfiSIASTIQUE.
1* BELGIQUE. -^ Belgica SiciniDA.
ProTittee 4e Reins (Provinda BomnuU).
l. DIO€ESE DE REDIS.
(métropole.) )
CIYITAS REMORDMl
(iii* siècle.)
CONÉS; 18 DOTKNlfÉS ID&ACX AO ^jCtt* BltCtB; 9), tW 33
£T 24 AU XYIII*.
reiACONATUSJ
lArchid.RB-j
kHCHroiACO-1
bidiaconéde
ATtJS ChRIS-
18, tal Re-
SdelaChré-
u de Reims.
MTAvi.
Montagoe.
PoftM, ageret
eomit. Remen-
iii vel Remtia-
nus , le Rémois
proprementdit
Id.
M
31 par.
HERMOllDI-lO.N.0.
saper
0.
Tille.
MEis, Tel Fi
\ld, et part. or.
da TardenoU
(pagiu Tnrda-
fiisus, vel Thr-
danensit) .
Ud, pagus et
corn. Hemen-
Reims Ofurêcor-
iorum) , ch.'Uen
d'arr. da dépar-
tement delà llar-
ne.
s< I its.
CFt««),li-
diocèses de
âeSoisBonf,
oy. é'Her-
^Dt il QO
"lieoecid.
20 par.
Leg lieux extrê-
mes de ise doy.
étaient da N. aa
S., Villeoemalge,
ChampîKny.Tres-
loD,yiile^Q-Tar-
deoois, Nanieuil,
Courtagnon.
GaniondeFismes
(Marne).
Chef-lieu de can-
tur.derarrondis«
semeutdeReime
TOFOCBUBIE BCC
Sh'j. «n VallJgc dé- 1:
du Dajcaiié du Cl;
BeihBiiivillD (Bea-
31. Dec. DK TiDDLIt,
DojïPDédeVèaLe.
DB LA nincB.
1 Pau. Por-
^ pag. Cai-
a Êil^HoniDn.
l MOMHO-H
IS01IO-B1&-1
137
jDSiinei , eantoa
da Ke<bcl'(*r-'
I. ds Sé-
■deonci^,
«e'dB K^
bid.DEUDH %
Mi). f
deBnuuicï/l'
faille çinreKAî
«a irgonAl
BuAancy. cA. dB
i40
TOPOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE
le Dom de Fiâmes : celui de I^nnois porte ans.«i le nom de Chirle-
Til.e. et le doyenne de Justines celui de Rethel. Mais il n'y a Miot
encore de tiub>iivi>ion8 nouvelles ; ce n*esi que pendant le xvni" siè-
cle qu'elles commeiiceni à paraître, et elles sont consigneeit >oit dvDi
rimiJKvtant pouillé manust-nt dressé, en 1776 et 1777. par U. Bauni,
secrétaire de rarclievéthé de Keims, pouillé conserve dans ieAU^
cliives de Tardiez èilié et dont M. Varin a publié un extrait rtirtéiendi
(Arch. adm. de lieitus, t. Il,2«panie , suit dans les pouillés impri-
més en partie dans les almanacns historiques de la ville de UeuM,
pour les années 1781, 1784 et i790.
Voici quels furent les premiers changements opérés avant 1714:
Dans le grand Archidiact>né, le Doyenne de Fismes futriéischédi
celui d'Hermonvillc ; le Doyenné de Charleville, plus ancienneniOt
nommé d'Arclies ide Arnhii's). remplaça celui de Launois \deÀh'9lo)i
l.e Doyenné de Mousou fut divisé en deax : Mouson-Bar et Muusoi-
Meuse ;'
Le peiit Chapitre de Braux {de Braquixt) devint le chef-liea du plv
petit Doyenné du diocèse ;
L'Archidiaconé de Champagne subit des changements pluscoDsidé-
raliles; on y introduisit quatre Doyennés nouveaux et on distrbn
difiréieii>ment les p-iroisses ;
Le Doyenné du Vallage fut détaché de celui du Chastelet ;
Le Doyenné du Chcsne fut créé et séparé de celui d'Atligny.
Voici , d'après le pouillé de VL. Bauni , la division géographique iB
diocèse en 1776-1777. Le nombre de paroisses de chaque DoyeDoé
diffère de ceux indiqués dans le tableau général, qui constate u
état de choses antérieur.
L Grand Arcbidiaconé.
1. Doyenné de la Chrétienté,
17 cures, 2 secours.
2. Duy. de la Montagne, s6 cu-
res, 6 secours.
3. Doy. d'Ilenuonville, 17 cures,
6 secours.
4. Doy. do Fismes, 30 cnres,
4 secours.
5. Doy. de Lavanne, 24 cures,
5 ^ecours.
6. Doy. de Saint-Germain-mont,
18 cure<», 3 secours.
T. Doy. de Charleville, 20 cures,
19 ou 20 secours.
S. Doy. de Uraux, 7 cures, 7 se-
cours.
». Doy. do Rumigny, 23 cures,
20 secours.
10. Duy. de Mézières, Si cures,
U secours.
U. Doy. de Rethel , SS cueii
13 secours.
12. Doy. de Mouson-Uense, atet*
res, 15 secours
13. Doy. de Mouson-Bar, 93 Ci'
res, 1 S secours.
IL Archidiacoxé dk CIU>-
PAGNB.
14. Doyenné do Dun, 31 CBMi
15 secours.
15. boy. lie Grandpré, 83caxeii
17 secours.
16. Doy. de Cernay en Dormoiii
37 cures, 19 ou 20 secoure.
17. Doy. du Chastelet, 15 cureii
6 secours.
18. Doy. du Vallage, 15 corei*
6 secours.
19. Doy. d'Attigny, 19 corof
6 secours.
DB LA FRINGE. 141
Doy. du Chesne, 17 cures, 22. Doy. de Vesle, 24 cures,
secours. .5 secours.
Doy. de Beiliinville, 25 cures, 23. Uoy. d'Epernay , 32 cures ,
S secours. 6 secours.
Jn dernier changement, opéré entre les années 1777 et 1792, fut
partnge du Doyenné de rirandnré, qui consiitua alors les Moyennes
Busani-y et de Varennes ; ceux-ii Hgureni dans VAlmanach hist.
Reims, pour Tannée |790, ci manqueni au piuillé de Banni.
— La Province ecclésiastique lie lieims. avant la création de l'Arche-
:héde Cambrai, au \vi« siècle, rcpré>eniait complètement la Se-
Dde Belgique de la période romaine.
I.e nombre des diocèses suffi agonis correspondait à celui des Civi-
(M. Un en comptait, il esi vrai, un de plus, celui de l.aon, dont
ligiiio remontait à la seconde moitié du v* siècle et à saint Ilemi ,
li en détacha Mlurs le territoire de son prt>pre archevêché de lleims.
1 cet état , la Seconde Belgique était composée des diocèses suivants,
nt Tordre n'a pas varie dans les Notices ecclésiastiques^ et nui
lient conformes aox divisions et aux dénoniinaiions des praiicies
ibus gMUloises correspondantes des Hemi, des Svessiones, des
ita/aunt, des Atrebates, des Bellnvaci, des Ambianenses, etc.,
aux divisions de l'administration romaine dans la Gaule :
Soissona.
. Chàlons- sur-Marne.
. Noyon, d'abord Yermand
(S.-Qnentio). li. Térouanne (plus tard Bou-
. Arras.
• Cambrai.
• Tuurnay.
La Prorince ecclésiastique de Reims comprenait dans son ensemble
ngl-quatre Archidiaconés et cent soixante Doyennés ruraux, rorres-
mdant à environ soixante pagi ou territoires naturels ou politiques,
origine fort ancienne pour la plupart et pouvant remonter jusqu'à
»oque gallo-romaine.
l.e partage de la Belgique en deux Provinces , qui eut lieu sous
ïnsiantin, détermina Téxistence de deux Métropoles, Trêves et
eiros, longtemps rivales pour le titre et la dignité nominale de la Pri-
■tie des Gaules.
I A création des nouveaux diocèses des Pays-Bas, en 1559, diminua
Itendue de la juridiction des archevêques de Reim!>, qui protestèrent
indant plus de deux siècles contre cet amoindrissement de leur
itoriié et de leur territoire.
Tel qu'il était après la fondation de Tévêché de Laon et avant celle
I l'Archevêché de Cambrai, c'est-à-dire du milieu du v" siècle au
ilien du xvi*, le diocèse de Reims, situe dans la partie occidentale
I la ProTince ecclésiastiijue, dont il était métropolitain, était borné
sud et à l'ouest par les diocèses de Chatons, de Soissons et de Laon,
s soffrouants; au nord-est et au levant par les diocèses de la Pre-
ière Belgiipie, Trêves, Toul et Verdun ; au liot^ v^x \« ^^^k^<«^ \^
1.
Reims,
métropole.
8.
Senlis.
9.
Beau vais.
mt
ind
10.
Amiens.
li.
Térouanne
logne).
12.
Laon.
m TOPOGRAFHIB EGCUÉSIASTIQUE
Liège, dépeoduit; de la Seconde Germanie, oa Province eedéf
de Cologne. Il avait de la Meuse à la Marne, entre Mézièrea
nay, vingt-cinq lieues de longueur, sur une largour moy
quinze lieues.
Compris dans la France moyenne, média Francia, de
Carlovin^en, il correspondit plus tard à la Haute-Champag
f>artaf!eait en deux grandes et principales divisions topoîtra
e Rémois, au sud et au centre ; le Retnelois, au nord et à l'ec
Les rapports des Archidiaconés et ces Doyennés ruraux dt
de Reims avec les pagi de la Civitas Remorum^ sont d^aui
difficiles à établir d'une manière positive que la situation e
miles de ces derniers n*ontp<iint été indiquées pour la plupi
gré le grand nombre de chartes où ils sont meniionnés et
tance de cetie métropole. Un document précieux du ix« siècl
fournirait de nombreux indices, le Polyptique dé Tabbaye c
Rémi de lleims, paraît avoir subi, précisément dans la partie
qui résume la distribution des revenus de l'abbaye en plusiei:
un tel désordre, que M. Guérard luinnième, qui l'a publié, n'a
devoir en profiter pour chen-her à éclHircir la fiéographie <
du diocèse {Polypt de l'abb. de S, Rémi de Reims , ig5:
p. vct la).
Les nombreux textes originaux du ix« siècle ou des siècl
rieurs, même ceux du vi« siècle, cités ou insérés textuelles
Flodoarddans son Bist. eeel. iiem.,présentent des mentions
quentes des poot de ce diocèse. C^sst surtout avec le secourt
textes, rapprochés des listes des plus anciens pouillés, que j
que généralement les rapports des divisions ecclésiastique
divisions politiques.
La Civitas^ des Rémi paraît avoir été partagée, dès les te
plus rttctilés, en cinq ou six territoires principaux, dont h
lieux étaient des établissements romains importants. Voici
tion de ceux qu'on y reconnaît après la séparation du diocèse
c'est-à-dire dès la seconde moitié du v« siècle.
Le pague Remensis^ on pays Rémois proprement dit , (
comme dîans presque tous les diocèses, du grand pagus du mèi
qui représentait l'ensemble de la Civitas et du oiocèse, était
Taste et en comprenait presque la moitié, surtout entre h
et la Suippe. Il s*étenàait au sud et au sud-ouest de Rei
qu'à Epernay et Vendières , aux confins des diocèses de Ch
aeSoi<sons: à l'ouest jusqu'à Fismes {Fines\ situe sur la lii
trois diurèses de Reims, de Laon et de Soissons ; vers le nord
prolongeait pas beaucoup plus loin qu'Amenaucourt (Alama
cortis).
11 comprenait, outre la Chrétienté de Reims, correspondant
pagus et cnmftvs Remensis^ avec les suburbia, les Doyennés
de Vesle, d'Rpernay, de la Montagne, d'Hermonville et de L
en totalité ou en partie. Il fut aussi plus tard représenté, à p
par le comitatus Rementis^ dont le titre et la possession
vers la fin du x* siècle, attribués aux archcTéques.
Le pagus et comitaiut Portianus, ou Porcensis, ou Soit
/âfMf, pays dâPorcien ou de Pourcien, comprenait, vers le ]
DK LÀ FKANCB. i43
èse, ÔMM le bassîD de FAisna, et entre l'Aisne et la Hease, une
ie des Doyeonéi de Saint-Germain-niont, de Jastines et du €has-
M Ctr&teau-Porcien en était le lieu principul. Il (ut contondu plus
dans le pays et oomté de Uethel (pagus et comitalut Regttesten-
Rhetelênsis)^ de création postérieure au x* siècle, et dont il for-
i la partie occidentale.
Ecclena Portetisis est mentionnée dès le vi* siècle dans le testa-
t do saint Uemi ('i* texte), ainsi que les villx de Tudiniai^us
n on Tuffny), Balato»ium i Basions ou Baguons ), Plerinncuê
rigny), Vanculiaeui, Blandibaccius (Blombay), situées dans le
ifn Portense.
odoard {Hist. eccl, Bem.^ \. III, c. lO) place dans le même pagus,
\ l'épiscupal d'Hincmar, Baiidronis curtis ( Baudricourt), Dodèlini
iM (Mont-Dudelin), Waldonis curtis ( Vaudoncourt t. La partie
lopale et centrale du comte de Rothel, qui remplaça ce pagus et
ibsorba plusieurs autres, correspondait au Doyenné de Justines,
fut aussi désigné sous le nom de Doyenné du Ueihélois, et au
snné de Saini-Germain-mont.
n petit territoire dont le nom paraît être plus moderne, l'Aunoy
iOonois (Alnetum), formait un Doyenné du môme nom; il déi>en-
du Porcien proprement dit, qu'il séparait d'un autre pagus situé
l'exUémiié nord-est du diocèse, et dont la situation et les bor-
sont encore fort incertaines. \je comté de Castries, Castritium,
Jatlriciwn^ ou pagvs et comitatus CastrivAuSf Castricetisig , Ca«-
iMt'a , est indique plusieurs fois par Flodoard , môme dès le
siècle (I. I, c. 22; 1. H, c. 8 etc. ii ; 1. IV, c. 16); on le retrouve
» les chartes Carlovingicnnes, dans une des listes des 3fissi do-
ici de Charlemagne, et dans les Annal. Bertin.^ a. 843, à l'ucca-
du partage des États de Louis le Débonnaire,
'ulfiirins avait alors dans son Missaticum toute la Champagne, et
pctgi Dolomensis. Vougefuis^ Castricensis Stadonensis, etc.
i Caslricium s'étendait dans la vallée du Bar, vers le sud, au
ns jusqu'à Vendcresse {Vindouisxa villa), comprenait la villa do-
Àcalis de Domchery* vers le confluent de cette rivière avec la
se, et paraît môme avoir embrassé p ssagèremcnt, beaucoup plus
ord le territoire de Mézières {Macerim\ sur la rive droite de ce
lier fleuve. Ce pagus s'est aussi confondu plus tard, comme le
:ieo, dans le comté de Rethel (Regitestensis ou Reistetensis comi-
J-_. 21 f ;a ■— •
144 TOPOGRAPHIE BCGLÉSIASTIQUB
pour synonyme de pagu» Stadinisuiy ou Stadinensis^ Stomiev •
département des Ardennes, ce qui le placerait beaucoup trop ai
l.e chet-lieu du pagus et du Doy^né de Mouson, d^s le ▼•
Mosomagus , ou Mosomagum Caitmlum, Mosomum , Mosonw
la frcniière, figure déjà dans la Notitia Imperii Romani, <
séjour d'une uarnison , dont les soldais sont appelés, d'après '
même de la localité, Musmagenses. Ce territoire, donné à Saini
par Clovis, coniiniia d'être la propriété des Archevêques de
jusque \ers la fin du xiv« siècle ( l.al)be, Concil., t. IV, col. 16
Cette situation du Mousonnois, en dehors de la limite natun
diocèse de Ueims, c'est-à-dire sur la rive droite de la Meuse,
plus d'une fois les prétentions des évêques voisins; et déjà
513, Foul(j|ues, évèque de Tongres. dont le territoire était lîmi
de ce côté, comme il le tut pendant tout le moyen âge, ch(
étendre sa juridiction sur cotte ville de Mouson. Mais saint He
poussa énergiquement cette prétention, comme étant contrairt
droits, et aux traditions de l'Eglise (habbe, Conc- 1. IV).
la dépendance oii étaient, du diocèse de Keims, les vil
Mézières, de Mouson, de Dun et quelques autres moins impor
quoique situées hors de la Cliamuagne et sur la rive droite
Meuse , situation qui les unissait au contraire poliliquer
l'Empire d'Allemai^ne pendant le moyen âge, provenait sanf
de ce que, dès la péri ide gallo-romaine, la libre uavigaii
fleuve appartenait aux /?0mt, dans tout son parcours sur leur
toire. C^esi à cause de cette situation en dehors de la Champt
même, à une certaine époque, hors de la France, que plusien
roisses des Doyennés de Mézières. de Mouson et de Dun son
dans quclques'pouillcs : in Imperio.
Le pays de Vonzy, ou le Vonzois (pagus et comitatui Yot
Vonsensis^ ou Vongensis)^ tirait son nom du Vu7^gus vicus, di
néraire d'Antoniiij entre Durocortorum (Reims , elEfiosium (
indiqué plus tard sous ceux de Castrum Vonzense ou Vonca
Municipiutn Vungus^ Vouzi sur l'Aisne (Flod., ffùt. EccL
1. III, c. 10; et 1. IV, c. ?i).
Les Doyennés ruraux d'Attigny (en partie") et du Chastellet (
pondaient plus particulièrement à ce territoire. Celui d'Attigr
pruntaii son nom à une vt7/a royale (i4<a'm'arus) célèbre par plu
assemblées annuelles sous la dynastie Carlovin^ienne.
l.e Vonzois a éié aussi désigne, plus récemment, sous les oc
Vallée-de-Buuro et de Vallage.
Outre ces t-ix ou septpa^t, qui composaient la principale pai
la Ciritas Remensis^ ou du diocèse de lieicns, celui-ci rompreni
core, surplusicurs de ses frontières, quelques petites portions d
anciens territoires politiques, dont la plus grande partie dep
des dioièses voisins. C'est ainsi que, vers le sud -est, sur la lin
diocèse de Vt'rdun, le Doyenné de Cernay ét^it situé dans le
Do/omensis ca Dulcomensis (le Dormoisj, dont la plus grande
appartenait au d/ooèse de Verdun, s\ lou\cto\^ U ne conviendr
Diitfux de disiini^uer deux pagi différenis Am ratiTOft Tvv^t^v À%xk%\«
diocèses. Sur là frontière orientale. auiL cowftws Ae Y%.\<i\\tN'
Trêves, le S/adinisus (ou pays de Siena^^, e\\Â ^tèçftàcmmsM
DE LA FRANGE. 145
D quelques points dans le diocèse de Reims. Vers son ex-
1-occideniale, le vaste territoire de l'Argonne s'avançait
us et dans le Doyenné de Mouson, comme le prouve
eaumont en Argonne, et dans le Doyenné de Dun, où
ée l'abbaye de Montfaucon , dépendant du diocèse de
que dans la partie sud-orientale du Ketbélois.
nière opposée, vers le 'sud-ouest , k la limite du diocèse
, le Tardenois (Tardimsus), dépendait en irès-grande
jliocèse; et aux contins du diocèse de Laon, la Tierascbe
Teoracix Saltus)^ qui en constituait une partie essen-
cependant quelques ramitications , dans le diocèse de
les Doyennés limitrophes.
i des rapporis entre les plus anciennes subdivisions poli-
lésiastiques de la Civitas Remensis laisse beaucoup a dé-
ouie. Il me paraît irè.>-vraisemblabie que les grandes do-
itoriales dont s'est enrichie Tégiise de iieims depuis
een dehors des limites primitives de VàCivilas Remorum,
contribué à la création de subdivisions Dccanaks, dont
étaient plus eu rapport avec les anciens pagi; mais je n'ai
>s éléments d'une précision plus rigouieuse.
•m à'Episcopium^ qui désigne quelquefois aussi l'évêché
)n trouve plus habituellement dans Klodoard l'indication
ons domaniales et temporelles des Archevêques, telles que
resdésignées souslenumdeCo^ontâ^E/itscopuO* HtC. 5).
e de deux Archidiacres et de plusieurs Doyens ruraux,
isqu'ici impossible de tixcr le nombre piimitif , est incon-
3 ce diocèse dès le viii« siècle ; on en trouvera plus loin
rrécusables. Mais les premières mentions d^Archidiacres
encore plus haut. Sous ce titre tiguient Primitienius, au
les, en 314; et Protadius, au concile d'Orléans, en 549.
e Ursus est mentionné daus le testament de saint Kemi,
ixécution de ce même acte est confiée , en 530, à un autre
Agricola, neveu de ce saint prélat. Sonnaiius éiaii Ar-
Keims avant d'en devenir Archevêque, en 594.
i, dans cette même lettre, déjà citée , à Falcon. évêque de
)be. Concil. iv, col. it>09), oîi il lui reproche d'avoir em-
lerriioire de Mouson, dépendant du didcèse de Keims, le
i'y avoir consacré des prêtres et institué des Archidiacres
nos insiitueris)f\e. lenne d'Archidiacre doitétre ici équiva-
d'Arcliiprêtre du concile de Ueiins de l'année 630. Mais
n, antérieure à l'année 533, n'en est pas moins fort impt>r-
'onver la multiplicité ne c^s fonctionnaires ecclésiastiques
ne diocèse, et leur administration territoriale disliacte,
siècles, avant l'époque indiquée par M. Guérard.
ncile réuni à Keims vers l'année 630, sous l'épiscopat de
I canon xix fait déjàune mention expresse des Archipres-
iroisses :
irochits nullus laïcorum Archipresbyter prœponatur ;
or in ipsis esse débet c/ertcu« ordineluT. >> ^V^i^'oas^.»
Jc/âs de la Prov. eccl. de Aeims, x. \ , v* ^^«^
MTtE, ^^
146 TOPOGRAPH» BCGJ^KSXjM^TIQUE
Les documents suivants répandent beaucoup plus de lumières ru*
celte question.
L'Hrchevêque Ebbon. prédcresseiir d'Hincmar, et qui administra k
dioc^se do Ueims depuis 8i6 jusqu'en 84 1 i promulgua une sorte
d'instruction destinée à diriger la conduite de ses minittrij on* des
plus hauts digriiuiics de son église '. On y voit fixes les devoirs da
Prévô: (prsfiositut)^ de l'Archidticre et du Chorévèaue. Parmi les
obligaiîons du prévôt, on remarque celle de' surveiller la conduite des
Decnni soumis à son autorité : quoique ceux-ci ne soient pas spécii>
lement indiqués comme Decani rurnles, le passage suivant , qiii \M
concerne, paraît cependant les désigner, non moins que les vecead
chargés de la gestion des biens temporels de l'église.
*f Cujus etiam(f)rxpositi) prudeniissima rArcumspectio Decanii
sibi suppositis invigilare débets ne vnus quidem, à maximo usqut ai
minimum absque ejus conscientiâ et licentiâ unius diei spatio m-
quaquam ab officii sui loco desit, »
Les attributions de l'Archidiacre et du Chorévèque exposées eusiûte
ne contt-aricnt point cett») explication. A ce dernier fonctionnaire dont
il est fuit mention dans ce diocèse dès le iv" siècle, est imposée la
charge de surveiller et de diriger tout le clergé du territoire confié
à son ininisière: «Omnem sjcerdolaîem totius regionis sibi corn-
missâe conversât lonem corrigere, atquedirigere.nUixïs il n'y est poiot
fait mention des Doyens ou Archiprètr-es territoriaux qui existaient ce-
pendant, sans aucun doute, sur répiscopat d'Ehbon. Ces instructions
soni insuffisantes pour fîxer quel fut alors le nombre de ces différents
titulairort dans l'Archevôché de Keims; elles en constatent seulement
l'existence et elles en déterminent les devuirs et les droits.
C'est à une suite de documents postérieurs de r^uelqucs années et
tous émanés d'fiincmar qu'il faut recourir pour éclairer plus posiU-
venicnt cette question. Ces documents sont au nombre de cinq', et
l'on n'a cité jusqu'ici que le moins ancien de tous.
Déjà cependant, dans le S 3liv des Capitula donnés dans un syiiode
de Ueims, en 852, aux prêtres de son diocèse, Hincmar faitlameD'
tion la plus directe des Decani terriioriaux. Il renouvelle l'injonctioD
déjà donnée plusieurs siècles auparavant, dans le concile de Nantei
de l'année 544, aux prèires des paroisses qui ont quelques orcasiuDS
de se rassembler en commun pour des annivcrsaiies, pour des funé-
railles, pour leurs réunions mensuelles, d'éviter tout désordre et loot
scandale, et do faire bénir le repas par leur Doyen : <• Decanus, auf
aliquis priorillnrum versum anle mensam incipiat et cibum benedi-
cat... » (Sirmond, Conc. ant. GalL, III, 621).
1. Ce petit écrit d'Ebbon, intitulé : De ministris Eemensium eccU-
siœ, se trouve à la suite de l'édition de VHist. eccl. Bemensis, de Flo-
doard, donnée en i6il par le P. Sirmond, Paris, in-8®, p. 407 à 409, et
aussi dans celle de G. Couvenier, i6i7.
2. Ils ont éié publiés par le P. Sirmond, dans le t. III des Concilia
antiqua Oallim {\^2d\ p. 618-643, et en grande partie par Marlot,
t. f de sa Metrop. Rem, Hist.^ p. 4ifl.
DE LA FRANGE. 147
Le second document, qni paraît être de la même date, présente
l'énomération fort déudllée de tous les renseignements que les
Magiatri et Decani presbyteri doivent recueillir chai}ue mois dans les
paroisses, sur Télat et la conduite du cleryc, per singulas matrices
êtxlesiaa et per vapella^^ pour en rendre conipte à Tarclievèque
{id., id.f p. 6*23 !; et Marlot. 1. 1, p. 420.
Dans le troisième document, qui est de la douzième année do
Pépiscopat d'Hincmar lannce 856 1, le prélat adresse à chaïun des
prêtres de son diocèse ""des règles du conduite. 11 leur enjoint, entre
autres prescriptions, de faire comparhîire ceux do leurs paroissiens
qui se seraient rendus coupables de certains crimes désignés, devant
le Doyen dont rtlève ludite paroisse, en prcsenrc des antres prèti-es du
même territoire, ei de rendre compte de leur conduite aux Minie-
tfi de Tarchevêque, c'est-à-dire aux Archidiacres de son propre dio>
cèse; car tel est duus ce texte, et dins le précédent, dans le synudo
deUeims, en 874, can. iv, le sens des mois Magistri et Comministri.
C'est ce qni résulte nuo moins évidemment du litre do Timporlante
instruction du même prclut àses deux Archidiacres, qu'il nomme ses
Comministri :
« ... Veniat coram Decano et compreshyteris suis, et quidquid
ipsi inde invenerint vel egerintf hoc Comministris nostris. magistris
««M, qui in civitate consistunt innotescat et semper de kalendis
in kaumdia mensium, quandà presbyleri de Decamis simul couvB'
niuntf consolationem de pœnitentibus suis habeant^ qualiter untu^
quisque suam pœnitentiam faciat et nobis per Comminisirum nos^
trum renuncietur (id., id., p. 635). »
Les Décanies ou Décanats ruraux étaient donc complètement orga-
nisés dans le diocèse, et sans doute dans toute la I*ruviiice ecclésias-
tique de Reims, dès le milieu du ix* siècle*, ils représentaient les
Arcbiprôlrés du viii*. les bases de ces juridictions territoriales cor-
respondaient nécessairement à des districts géographiques naturels
ou politiques, dès lors vulgaires et dominants dans les habitudes des
populations.
Mais aucun document ne constate mieux l'origine fort ancienne
dans ce diocèse des subdivisions Archidiaconales et Décanales, que
rinstructinn du même Archevêque à ses deux Archidiucres ^
Ce texte; l'un des plus connus et des plus généralement ckés par
les écrivains qui se sont occupés de la discipline ecclésiastique,
tels que Thomassin, Morin et Ringham, en faveur de Texistenoe au
IX* siècle de plusieurs Archidiacres dans le môme diocèse, quoique re-
montant à l'année 874 ou 877, n'est cependant pas, & beaucoup près,
le plus ancien d( cument de ce genre. Ceux que je viens de citer
sont antérieurs. J'en Hi signalé dans les quatre Provinces Lyonnai-
ses, et particulièrement pour les diocèses de Paris, d'Orléanseidc Tours
quelques autres encore plus anciens. M. Guérard ', qui ne faisait
I. Cette instruction a été publiée plusieurs fois, et entre autres par
le P. Siimoud, en. I6i9, d'ins les Concilia antiqiM GalUx, t. III,
p. 941 ; puis, en 1645, dans les œuvres d'Hincmar, p. 738. La date de
S74 est celle indiquée dans le premier de ces deux ouvrages. M. Gué-
rard a adopté la date de 877.
S. Eisat turie système des divis. terril.» ^. ^%.
148 TOPOGEAVHIE ECCUésIASTIQUE
jias remonter plus loin que le ix" siècle l'origine de ceUe pi
a 8i{;nalé Ini-iDème qDelqnes autres exemples ilès la prem
da même siè<>1e. tout en dii^tinguant les fonctions d^Archidi
teriiloires Archidiaconaux, dont ceux-ci avaient T^dmlni
en aitribuaoi aux divisions terriluriales une date en gêner
derne.
Toutefois, la coïncidence parfa'te que j'ai déjà constaté)
fois entre le nombre des Aiv.hidiaconés, comm<! jundiclii
phique et celui des ArchidÏHcres d un même diocèse dé>
époque antérieure, quoique sans attribution fixe de leurs
r> Sftectils. me semble èire un des plus torts arguments ei
l'opinion différente, que j'essaye de souiemr, savoir, que 1
régions naturelles ou politiques, conservées en grande pa
forme ecclésiastique plus récente d'Arrhidiaconcs ou d
ruraux, préexistaient dans leurs limites les plus générale
nombre des ArchidiHCresd'un diocèse indique presque t(
tant de teiriioires archidiacmaux distincts, même dès
plus ancienne à laquelle on voii apparaître plusieurs foi
ecclésiastiques revêtus de ce titre
C'e>t ce qui est inconies'able pour TArchevèché de Rein
chidiacres seulement y sont signalés dès le ix* siècle. etU
deux Archidiacones territoriaux n'a pas varié pendant pi
i ans, malgré la grande étendue de cet Archevêché, et quui(
• I diocèses bien moins vastes, de la même Province, en
nombre plus considérable.
Voici le titre de ce document important, qui contient tr
ou prescriptions sur la conduite des Archidiav^res et des Do
du diocèse de Reims, règles dont l'influence dut nécess
faire sentir dans toute la Province ecclésiastique de la S
gique, dont Reims éiait la métropole :
• Anno Incamationis Dominicx DCCCLXXIV ^ \ic
Hincmarus Arrhiepùnopus dedU Comniinistris suis ha
qux sequuntur^ Guntario et Odelhardo Archidiaconibus )]
Ce titre, contemporain d'Hincmar, confirme l*inierj)i
j'ai donnée ci-dessus du terme de Comnnnistri pour une
térieure, comme équivalent à celui de Chorévèques, d'Arc
d'Archiprêtres, et par conséquent le sens de Ministerit
synonyme d'ArchidiMConé, d'Archi prêtre.
C'est avec le même sens qu'il est reproduit dans le pi
dans les cbap. i:i, v, vu, viii, « In veslris Ministeiiis :»■—
Ministeriwn reftrvm. » Ce document, et lechap. i««",pre^
chidiacrcH la conduite qu'ils doivent tenir pendant la vis
ties du diocèse confiées à leur surveillance : « Quandà
parocfiias vobiscommissas^ vel mecum^vel per vos, cira
territoires Arcliidiaconaux étaient donc dès lors bien (
Les Archidiacres devront, est-il dit, éviter, autant quepo:
à charge aux prêtres des paroisses, soit par eux->mèiiies,8(
compagnon» de voyage ; i\s ne s>''aTT^\.^tvm\.^^^VQtv^iemps i
mes presbytères (in manstombus vTes\)\tleTOTum>«^\<i.€V'a.^*i
JJs auroDi soin de répartir \catra\s à.eWvx%è\^\iT^wv(
doB enriroDB. Dans les chapUtcs att\Nw\\A,V^^ÇiVw«05ûs
DE I<A nULTTGB. 149
une y/ie modeste et peu dispendieuse ponr le» prêtres
; ils devront édîHer par leurs paroles, pnr leur conduite,
é de leur inspection les prêtres et le peuple: ils n*H('cep'
e présents destinés à gagner leur indnluenceen faveur
ptbles. Ils ne devront point exi^ier des prêtres oontils
(«roisses des provisions qu'ils emporteraient à la ville*
endront point d'argent pour quelque cau^e que ce soit,
I ne le leur prête volontairement; ils ne les chargeront
urriture de leurs chevuux ou de ceux de leurs amis,
ait oiention des Synodes ou assemblées périodiques des
: a une grande importance pour la topographie ecclé-'
r il présent le maintien «ie» limites anciennt-s des pa-
*éda('tiou de poulllés des Ministeria Archidiacttnaui :
vobiSj in nomine Christi^ prxcipio ut rusticancu paro-
•vjus amicitid vel petitioue aut pro aliquo prxmio von
c&nfundere nec dividere; veque erclesms illas qttx ex
yyteros habfre êolitx fuerunt. aiiis ecr.le»iit ... von «ub-
te capelku de illis Ecclesiis quitus anliquitùs subjectx
lieu Ecclesias tubjic^e prxsumatis, et per omne Ali-
trumunusquisque vestrùm describat omnes Eci letiaa et
'.ntiquititt presnyteros habuerunt^ et capellas antiquitits
r , et mihi scriplo renuniiote, »
ip. VIII, Hincmar ordonne à ses Archidiacres de ne point
i son autorisation la faculté de créer de nouvelles cha-
*donne à chacun d'eux de dresser, per suum Ministe'
de ceux qui, depuis l'épi«ci>pat d'Enbon, ont établi des
iehors des églises paroissiales, et de toutes les chapelles
i chaque paroisse.
es IX à XII présentent encore des prescriptions de con-
) XIII* eAt pat ticuliërement relatif à noire suj»t, et con-
ice et l'organisation de Doyennés ruraux, dans le diocèse
nte époque, ainsi que je l'âi déjà signale. Il mérite d'être
lent rapnorté :
uê. in Mimsterio vestro^ aut negligens, a>il inutilie et
f fwrit, vel aliquie eorum obient, von inrona^derate
gite. Et si ego invropinquo sum, ad me illam elertio-
Et si ego in lonuinqun sum^ Decnnum illum qui
'erim cwnstiluite, donec admeam notitiam elertio illa
veâ conntituliove aut condrmetur^ aut immutetur. n
tit à date certaine, enianant d'un des plus illusires pré'
.ule, fsi lellemeni importani pour la connaissance de
Archidiac«>nHle et Décunale du diocèse ne Keims au
conÂrnie si parfuitement les lémoignaKes plus anciens,
resque surabondant d'y rien ajouter. Toutefois, la ner-
ÎMble des deux Archidiacres est encore démunti ée par un
inal du x« siècle, Klodoard, dans vou Hûtwxa fcwtwv*
si çnepar de oombreuses Charles e\. ^t \»Voit;\«i>M% w^v^^-
iéjà va gae Flodoard quaViAe tf «^jOtÔl âi<i CUoT«ftS*«*^
f.,Ed. Sirmond, 1. II, c. f. t%, i*sv»>\fe* ^cavllwii*
150 TOPOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
Waltarius et Spemo, qui représentent en 8U les deax ATcfaii
Il paraît aussi donner indifTcremmcnt le tilie à'Archidiaroni <
t , chipresbyteri aux deux princif)aux Ministii de l'Archevêque
que non m«>ins gcnéralenient cette dernière qiialiflcation dést
adniinistiatcurs ecclésiastiques piéposcs aux Décaniés. C*e
\ que, pendant le ix« siôile, on voit l'ordre d'assembler un
I provincial, dodué par Hincmar Aic/ia^do Ckoreiiisropo et R
, Arctitjnesbytero (1. III, c. 'IS). On voit ensuite tioirer sous
î à'Arrhipreshyterif Sigloardvs cl Av.soUus (id.. f. 301 r. f.
! Siyloaruus ei Rodoaldus , Gontarius et Odelardus{id.^ f. 305
;; mimes liiulaiies qui sont appelés Archidiac.oui dans l'ins
L-i d'Hincmar. Un peu plus tard, vers 900, Flodoard indique /
: . Seulfus , le même Seuifus qui devint, en 932. archevêque de
r' Dans un coiicîIk d'Engelbeim, en 948, figurent Sigeboldiu ei
f . bertus (Conc. Germ., t. 11.— .Marlot, Ùeir. Rem.<, 1. 1, p. 464 ]
}', Dans différentes chartes et obituaires des x«, xi* et xii* fiiè
1- trouve Letholdus eiArduinus, un peu avant l'an lOOO:--i?ic^
;•; Petrus, en lOStt;- Warinus et Odo^ en i043 et en i06T ;—Roà
'.• Odo,en 1 070, ce même Odo ou Kudes qui devint pape sous le ne
î' bain II; — Guido et Gnarinus^ en IÔ76 ; ^Arnulfus et Mt
;•: en 1090 .—Gervasiun ei Mariasses^ dans plusieurs chartes de !
j- • XI* siècle ; —'Gervasius et Ebalus, vers no4 ; — Gervasitu e
[^'. avant 1096 , ce même Gervais, tils de Huuues, comte de Kbi
l'i fut, en 1 1 06 et 1 107 , compétiteur de rArchevèché avec liaoul
^ . Postérieurement, les chartes, les synodes et les pouillés
dent tous à ne leconnaitre que deux Archidiacres dans le di<
Reims. Quant à la désignation nominative des territoires i
à leur administration, elle ne paraît pas moins ancienne,
les Archidiaconi Campanix et Franciœ sont indiqués ai
dès le x« siècle. (Marlut, id., t. I, p. 464).
Plus anciennement enrore , et dès l'année 775, le pape Hac
écrivant à l'archevcquc Turpin (Tilpinus) fait mention de Fuh
qualifie d'Arckipresbyler Francis^ ei lui confie le pallium
à ce prélat fKludoard, Eccl. Rem. /iis<., 1. II, c. 17).
Le partage du diocèse de Keimsen doux territoires Archidii
qui se sont maintenus les mêmes pendant plus de mille ans,
antérieur même aux Archevêques Hincmar et Ebbon.
Plus tard, et surtout dans les pouillés du xiv* siècle, ces te
sont désignés sons les noms de drand et Petit ArchidiHConés
diarowilus major, vel A. Chrittianitalis, et Archidiaconnltt
Tel. A. Campanix. Leur situation relative est indiquée dai
bleau précédent.
Les Cborévéques ( ChorepiscopV> de Reims mentionnés fréqi
dans la première moi lié du ix" siècle, correspondaient-ils
ces deux Archidi icoi>és ou grands Arcbiprêlrésde France et d
pagne, ou en étaient-ils complètement distincts? C'est une
çui me paraît encore un peu douteuse, quoique la distinct
de
fféoéralewfm
prétentions des CborévOques exciû^renv, ^tèâ%^Biew\^«
Dfe I<À FRlJfCB. i!$i
dts Arcberftqoes de Reimei, qui ce tardèrent pas à Icar
mièremenl les Archidiacres (£pi«f. Hincmnri ad Leonem
\eritate Choreftiacnpali ^ ap. Flodoard, I. III, c.x).
le de réception et de serment des deux Ai cliiiiiaei es, insc-
je notice des dignités de l'Eglise de r.eiras, rédigée vers
. Filasire, doyen de la (^atlicdrale, de^ipe le premier
BOUS le titre é'Archydiaconu8 Hemen^ts et le second
û*Archyd, Eccles. Hemensis, (Variii, Arck. légisL de
. p. ISCJ
ins le Concile de Douzy en 871 (Labbe : Conc. t. YIII,
( Sigloardus Rutnensi» ecclesiœ Archipresbyter^ servans
Adiaconi. » C'est un témnignage de la distinciiun, ei par-
bsiiiutiuii Tun à Puuire, des deux dignitaires. Le diocèse
(t un de ceux oh le titre d'Archiprèlrcs a fait des plus an-
place & celui de Doyctis ruraux.
lire des deux Archidiacres de Keims se trouve dans un
nombre de chaites, de décrets, do syncles, depuis le
«qu'an XYiii* (iV. Gallia chr., t. XIII, inslr. — Marlot,
m. hist , t. I, p. 464, etc. — Mgr. Cousset, Actes de la
«. de Reima).
lation nominative des Doyennés ruraux est plus rare;
nous avons vu que, dès le vu* siècle, un concile de Ileims
6S0, c. XIX, prescrit que les laïques ne puissent être
r Arcbiprètres des paroisses rurales, c'esl-a-dire des
:es ( mafrtce*), et des églises baptismales, (plebeix ou
doard, Hiat, eccl. Bem , 1. Il, c. v). Ces Arcbiprô.irés por-
dôs lors des noms géographiç^ues. Les Décanies leniio-
nentionnées dans plusieurs décrois d'Hincmar, ctparticu-
D l'année 857 (Flodoard, 1. II et III, et Sirmond, Co»c. ant.
, p. 365<.
lynodes provinciaux des x*, xi«, xii* et xiii* siècles font
on des devoire des Doyens ruraux. Les statuts promulgués
l'archevêque Jean de Vienne, renouvellent les ubligations
des Chrétientés, qui consistent surtout à dresser di^s re-
'étal de leurs paroisses, à faire des visites et à tenir des
ériodiques ou des synodes Décauaux (Actes de la Prov,
ma, t, II, p. 584). — Un synode de 1548 exige la résidence
ruraux dans leurs Doyennés (ici., 1. 111, p. 348, et Marlot,
t surtout dans les pouillés, depuis le xiir siècle, et sans
Q Jusqu'à la fin du xviii", qu'on voit figurer nominative-
oyennés que j'ai indiqués ci-dessus , d abord au nombre
, puis de vingt et de vingt-trois et de vingt-quatre,
idiacres de Keinis jouissaient d'une grande autorité qui ex-
d'une époque de graves dissentiments entre eux et les
!8; au xiii" siècle , le Pape Innocent IV fut même obligé
[• p:îur régler un de ces d\îtéret\\.&. Wm^à^xk^ K^v\!\^>aRx^^
5iis du titre du curdinaux ; Us avaveivX. \ftwv t^\ï« ^^ \vNSJJv'ift
vn^ou 0/Hcialité, comme les xrc\\ev%ç\nc?>cviTw-'rofe^«^>^'^\^
yen d'ohvieraux pivaVués du tK^^wT <\\i\ ^fevV^VKVwN.^;^;
d ua tel état de choses fut d'atoaotY)w\a>\m^^'^^'^^^
1)
152 TOPOGEAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
diaconale dans la cour Archiépiscopale, ce qui eut lieu en i]
en en conservant Us tilres ei les fonctions. (Voir ce traité
dans Varin, Archiv. admin. de Heims, t. 11, p. 799.)
Les Archidiacres et les Doyens ruraux de la Province ecc
que et du diorèsede Reims avaient le droit et l'obligation de £
(10 sceaux particuliers desiincs à rendre plus authentiques :
de leur udministraiion (Marloi. i/«{rop. Bem. hist , 1. 1, p. 46;
Les sceaux du premier de ces fonctionnaires étaient parfi
connus. Les Bénédiciins en ont indiqué dans leur Traité d<
mmique, et M. N. de Wailly (Éléments de paléographie, t. li
fait connaître, entre outres, les sceaux conservés aux archives
pire de deux Archidiacres des é\èctiés d'Amiens (Archid. i
thieu) et de Beauvais pour les années i207 et I2t3. Le mém
a signalé aussi plusieurs sceaux des Doyens des caihédralei
collégiales. Les sceaux des Doyens ruraux sont moins conni
du diocèse de Reims soni indiqués dans les statuts synodau]
t { par Guillaume de Trie, vers i328 ou 1330. {locvs i, prsec. A.)
désisnaiion noniinale des dix-huit Doyennes ruraux, on lit: «
quoalibet Decanus vowen aui Decanatus à fwtnrio in suc
pont facio t et eo utalur in suis littf'ris, sub pœnâ superius von
Le j)rœcept. 5 du même document obligeait ces mêmes Doye
cures à déposer dans les archives de PArchevêché une empre
sceaux de leurs Doyennés ou de leurs paroisses (Actes de l
eccles de Reims, t. Il, p. 537; Marlut, Metrop. Rem.hisi
p. 6J5).
i —Le nombre des paroisses du diocèse de Reims n'a pas sensi
; varié depuis le xiv* biècle; les difl'érences que présenient It
'i lés paraissent surtout provenir de ce que les paroisses urbain
, ;| pas toujours été comprises dans ces listes, et de ce que des
j sales ont été élevées au rang de paroisses, ou que de nouvel
cursules ont élé érigées.
. |!.| Suivantltijpouillé dressé de 1303 à i3l2, le nombre des p
!j principales était de 473, distribuées dans les dix-huit anciene
' nés.
Le pouillé latin imprimé en 1626, mais qui me paraît cons
r' état beaucoup plus ancien, indique 480 paroisses, 283 dans 1
I Arcliidiatone et 197 dans le Petit Archidiaconé, ou Archidia<
II' Cliampai^ne.
D'après le recensement général dressé peu avant 1648, et
:: pouillé français, imprimé par Alliot, constate les résultats, o
'. dication de 675 cures et succursales ; — 436 chupel les ; — 24 a
— 39 prieurés ; — 78 prévôtés du temporel; — i2 Chapitres,
î plus tard à 7 ; — 51 mala<ieries.
( , En 1675. Valois < Not. Gall., p. 470), indique 469 paroisses
paies et 335 seco.urs.
i D. Beaiinier \,Etat dfs Bénéfires, édit. do 1743, p. 55o^ do
chiffres de 477 paroisses et de 360 annexes C'est à tort que le
des Doyennes ruraux n'y est porte qu'à 9; depuis plusieurs
/7 était déjh de 18. Cette erreur a été reproduite dans plusieun
ouvrages.
DE LA FRANGE. 153
En 1751, dans le Nov. Gallia christiana (t. IX, p. i), on trouve cet
ombres donnés comme approximatifs .-grandes paroisses, 477; —
etiies paroisses (succursus\ 360 ;— abbayes, 24 :— prieurés con-
eniuels, 7 ; — autres monastères ou maisons religieuses, 27 ; -~
glines coHé^ales, en outre du Chapiiie méiropolittin, 8 ; — bôpi-
iOX. 8; — séminaires. 2 ; — prieurés et chapelles, « en nombre qu'il
erait trop long d'énumérer. »
IjA Géographie historii^ue de dom Vaissette (17&5) constate 842 pa-
Disses et 8u«'cursales, cinq de plus quVn i75l. C'est le chiffre le plus
levé qui ail été si^nalé. Les auir^s nombres sont les mêmes.
Le ponillc le plus compb t et le plus moderne, rédigé par M. Bauni,
n 1776 et 1777. ne présente plus qnn 743 paroisses, doni 517 cures
rincipales et 226 succursales; j'igoore la cause d'une aussi notable
ifTérence.
Le nombre des abbayes s'est élevé, dans le diocèi^e de Reims, jus-
n'a 36; mais dès le xvii' siècle il n'y en avait que 24 en exercice,
ni toutes subsistaicni encore en 1789. Les 12 autres moins impor-
intes avaient été supprimées à différentes époques. Voici les noms
.ea 24 abbayes conservées :
ORDRE nE SAlNT-BRNOiT.
I. Theodoricus (in Monte Aureo). — S. Thierry au Mont-d'Or.
I. Baaolus Rim. (plus anciennement Virizinum). — S. Basle de
Reims.
». Plicasivs Bem. — S. Nicaise de Reims.
i. Remigius Rem. — S. Ilemi de Reims, l'un des plus illustres monas-
tères de l'ordre de Saint-Benoit, qualifié d! Archimoncuterium par
plusieurs papes.
iUmn-Villare. — Hautvillers.
ITofOfntim (S. Maria de Mosomago). — Mouson.
>. Petrus supeiior ad moniale*. — S^. Pierre de Reims (F.).
ivenacum (Avenayum). — Avenay.
ORDRE DB SAINT-AUGUSTIN.
Ipamacuim (S. Martinus), ■— Êpernay.
». Dionysixis Remeusis. — S. Denis de Reims.
Landevix. — Landèvcs.
S. Siephanus. — S. Etienne (F.).
ORDRE DE CÎTEAUX.
'^gnickcum, — Igny , en Tardenois.
iigniacum. — Signy, dans le lieihélois.
laherium (Cheriacum)^ — Cliery, Cheery, au pays d*Argonne.
ïllantiumf Eslanum^ {Ellencum , Selencum). — Êlant, dans le Re-
tliélois.
Vallis-Regia. —Val-Roi.
Bonits-Fons. — Bonne-Fontaine.
ORDRE DE PHÉMONTRti.
ValUS'Dei. — Val-Dieu.
^ptem-Fonlet. — Sepi-Fontaines, en Tierascbe.
Btf^to-Fath'f. — Belleval.
"JalvuS'Mom. — Ghaumont-la-Piscine, près Ctaâtean-Porcien.
j54 TOPOGEAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
Longwn-Vadum. — Ix>nguay.
Or.DRE DE SAINTE-HÏLAIRt.
S. Clara, — Sainte-Claire (F.).
Ces lA abbayes êtiiient ainsi distribaées dans les DoyenDés tani-
toriaux, mais ayec quelque iiicertiiude pour plusieurs:
deca:(atcs remcksis.
Abb. S. Bemiçii (B.),— S. Mcatii (B.\ — S Dionysii (A.).- S.P -^
tri ad moniales (B.) « — de Claremisco (détruit plus tara).
DECANATl'S de DEUHONDIVILLA.
Abb. S. Theodorici (D.), — de Igniaco {Ci^t.), — de Caleonumfi (Pr.)
DECANATUS S. GERMANI-MONTIS.
Abb. Vaîlis-Regiœ (Cist.).
DECANATDS DE AL:ŒT0.
Abb. Septem-Fontium (Pr.).
DECA!fATnS DB RUMIinACO.
Abb. de BonO'Fonte (Ci«t.).
DECANATCS DE HACERIIS.
Abb. Ellantium (Pr.), — Vallis-Dei (Pr.).
DECANATUS DE JUSTIKIS.
Abb. de Calco-Monte (Pr.), — de Signiaco (Cîst.).
DECAKATCS DE DUIfO.
Abb. de Caherio (Cist.).
. DECANATUii DE KOSOVO.
Abb. S. Marias de M. (B.).
DECANATUS DE SPARNACO.
Abb. de Sparnaco (S. Aug.), — de Alto-Villarê{lï.),-' de Àv§naeo{^\ ,
Le nombre des Collégiales était de 8, sans y comprendre le grac
Cbapiire caibédral, ou de lo, en y faisant figurer l'abbaye de SaiC--
Pierre-aux-Nonains. En voici les noms :
Capit. de Avenar.o. — Avenay.
— liraqufnse. — Braux.
— B. Marie^ R. — Noire-Dame de Reims.
i^ Macerimse. — Mczièros.
— Mcntisfalconis, — Montfaucon. î
— S. Mauricii. — S. Balsamie, ou S.Mflorice. *
— 5. Nuiricis, R — Sie. Nourrice de Keims. 9
— 5. P^/rt^ «dmoni aies, R.—^a\iLV\^^Tt^-«».T^'^^'^^tKb^ 5
cicnnemenl abbaye.
— S. Simphoriani , H. — S. Ç»yDKç\iOT\wx.
— S. Timothei , K. — S. TimoiViec.
arrive le plus souvent, ils ne constatent point uue ong>ne, mais
:ulement an état de choses existant à des époques déterminées.
La preuve la pins cenaine de ce fiit résulte des textes rapportes ci-
i$)sus, et qui monirent le diocèse de Reims partagé eu deux Ârchi-
ttcorics et en nombreuses Uecanics rurales dès le ix*' siècle, tout
issi bien que cinq cenis ans plus tard, d'après le tcuioignage des
>aillés connus.
Ces lÎÀtes de paroisses divisées par Doyennés ont eu des origines
verses : les unes ont été établies pour diriger les visites Archiepis-
tpales et Ârchidiaconales ; d'autres pour établir la valeur et la subor-
nation des bénéfices ; d'aiures pour aider à la perception de l'impôt
lyal des décimes; d'auires, enfin, pour fixer le nombre et l'assiette
l'ceus des contribuables, à l'occasion des droits des Archevêques ou
1 ChapÀre caihédral.
Avant la publication faite par feu M. Varin, si malheureusement en-
vé aux études historiques, de l'ouvrage important, mais trop con-
dcrable, même au point de vue derhisioire locale, qu'il intitula : Ar-
ïives législatives et administratives de la ville de Reims^ il n'y avait
Imprimé que deux pomllés de ce diocèse. L'un, rédigé en latin, avait
é pnbliéen i626, dans le Grand pouillé des bénéfices de la France
0-8"); l'autre, dressé en français, avait paru en 1648, dnns le
ouUU général a'Alliol iin-4<>i. Le premier de ces deux poui liés est
ridemment la reproduction d*un document plus ancien, peut-être
âme aussi ancien que celui du commencement du xiv* siècle,
jnt M. Varin a publié de3 extraits. Le st^cond est, comme la plus
*ande partie des pouiUés du Recueil d'Alliot, fort défectueux en gé-
éral, mais souvent indisucnsable à consulter, quoii]ue avec réserve,
)ur Pautiirité qu'on doit lui accorder: il éiait le résultat du règlement
3S décimes fixés par le clergé de France, en i64i et 1646.
Outre ces deux poiiillés imprimés en i626 et 1648, avec les noms
98 patrons et des collaienrs des bénéfii.'Ps, on possédait aussi des
Btes de paroisses distribuées suivant l'ordre des Doyennés ruraux,
)rtés alors au nombre de vingt-trois ou vingt-quatre; ces listes ont
À imprimées dans plusieurs des Almanarhs historiques de la ville
• du diocèse de Reims, de i78l à 1798. Celui de 1784 contient même un
3uillé presque complet.
Mais en 1843, d ms la 2'' partie du tome second des Archives admi-
(stratives de Rsims (p. i0'24 à 1125), M. Varin publia une sorte de
)uillé comparatif du diocèse à différentes époques, propre à en four-
ir UDe topographie des plus complètes, depuis le commencement du
lY* siècle jusqii^à la fin du xyiii*. Il usa pour cet objet de trois docu-
\saiB inédits conservés dans les archives de la ville et de l'évêché, et
150 TOPOGRAPHIE EGCL^IASTIQUE
il en publia séparément les parties les plus importantes, en y con-
servai t la taxe des décimes payés aux différentes epuques.
DcMix d«' ces documents se rajiprocheui d'aum-s puuillés manuecrili
deU Uiblioiiièqiic i!i.('ériule. que M. Vuiin nf pa i ait pas avoir conaui.
Je vais It'S inniqiicr dans leur uidie (-.hronolugique^ en les rappro-
cluiut les uns et les aiiires de ceux impriiiiès aiiicrieurcnieitt. IM
plu.^ anciens de ceux publiés par M. VHrin (ont partie des iroisCor-
tulaires A, AB et E du Chapitre Notre-Dame, coo^■CI-vés dans les ar-
chives de la ville de lîeiniK.
1» Poiilllé du commencement du xiv« siècle, antérieur à raonéa
13(2. L'orif^inal d«.' ce doiumei.t, qui existait au xviii* siècle dans lei
archives du CliMpiirc de IVeinis, n'est plus connu que i*ar la menfOD
qiii en est fuiie dans les inveniains, par une transcription partielle
dans le Ciirlulnire K, ■ u tjros registre du Chapitre, 1" I30, v., eipir
une copie ce la tin du xvt« siècle, c ll.iiinnnee dans le xviii*. Ce fia^
ment, i oinpris duns le Carlu.aire K. qui ne contient que les sixpFe*
miers l)i ytnnés. a été publie par M. Varin {Archives admiuistrattttt,
t. Il , 'i« P.»i"> P- <u46. duns le> preniif>ics notes) ; il porte ce titre,
qui en indique suflisaii>nient le caiaclère :
u Ilœc sunt uoniinaperroi hiarum {i^\c\Decaiiatuum^cappellaniar-
rum perfietuantm, collegioruin, aibati'irum, civitalis etdtoeaii
Reniensium: nomin': et valort's eoi'umdem. »
2" Liste des dix-huii Doyennés ruraux du diocèse de Reims, doDt Ica
noms et Tordre furent fixes detiuitivt-ment (de 1327 à 1330) par l'Af-
chevèque Guillaume lU de Trie i^i 324-1 334) (Marlot, Metrop. Remenni
hhtor.y t. Il, p. C15).
Mgr. Goussit a publié une liste à très-peu près identique, en iS4l,
dauh les Actes de la jnotwce ecc/estavtt^ue de Reims, t. Il, p. 534. Elle
(aidait punie d'actes synodaux promulgues par le même prélat. Guillau-
me III, en liio. Quoiqu'on ne connaisse pas de pouillé dressé Fona
radministrat'on de cet Archevêque, l'importani-e de ce titre doit faire
présumer qu'il en fut alors rediué [lour I a|i|liiaiion du déciet. l'cut-
éire (|uel({ues-uns des puuillés conservés dans les trois Cartulairea
du Chapitre se r<ipf>orient-ils Tun ou l'autre à ce prélat, quoique
M. Varin n'ait point cheici.c à le reconnaître.
3» rouille du milieu du ws" siècle (iSvG;, le plus complelqn'oi
conriiii>se, inliiulé ;
»Secuuiius codex triennal is derinv, D. P/it/ippo, Dei gracia legi
Franrorum anno [M.ccc. xl» quarto] concesse pro duobus Urmim*
auni servudi, vlieïicet pro tennino fetli Aitrensionis Dominianni
quadrngnimi sexli et fe^li Omnium Sanciorum sequeutii. »
Ce pouillé fait partie du môme Cartnlairc K du Chapitre de Reimai
conservé dans les archives municipales de cette ville; il en existait
h! cor;.s principal ries trois pouillés imprimés dans ce volume. U
pouillé le puis ancien occupe \c& v^^wv^t^-î. Tvvwv^Vk, ^\. «îlul de i776 le* ;
sct'ondc:i i/oics Ce documowv c&v \\ï\c voy\.c v\v tcv^v^c^ ^ft\^^A\vi4Bap '
tion ecciésiastique d u diocbs.»* •. \\ vvè%tt\Ae , ^\\ «Si«x ^ \^>\xMaû«^ *»
reveiiaa de chaque beuélice ié\5u\\eT *i\iL*è«vx\v« ,\^ \«ïai^>».>»»^
bB LA FRANCE. 157
d'eux aux décimes. Les abbayes et les Chapitres y sont aussi
B. Il avait été dressé pour faciliter, dans le diocèse de Reims,
3 des décimes en i346; ce n'était pas le plus ancien des docu-
le ce genre, mais ce paraît être le seul qui ait été consei'vé.
sietie et perr-eption defuua^esde l'année 1363 ou 1364. sous
pat de Jean 111 de Craon • i355-i373), et désigné par ce litre :
li livres des villes et parroches, secours et hnmiavx de la cité
. dyocèse de Reins, qui sont venues apporter leurs feux et
lilîance, et le taux et assietes [des aides royaux] que doivent
t» viiles pour /an. à trois paiem^ns, dont le premier eschei le
. jour d'avril l'an M CCClXllïï, etc.
ives de l'Archevêché de lieims, layette 46, liasse 168, no i, in- fol.
tuante feuilles. — A la suite de ce compte s'en trouve un autre
ble pour l'année i365. ( Yarin , Archives administratives de la
Reims, t. III, p. 276; inédit, sauf les noms des Doyennés et le
des cotes).
ocunient avait été considéré comme un rôle de décimes ecclé-
les avant M. Yarin, qui a rectmnu son caractère d'administra-
vile. l.t'S Doyennés y sont indiques dans cet ordre, tout
nt de l'ordre suivi dans les plus anciens pouiJés.
Doyennez de Satn(-G«r- lo. JLa Doyennez de Dun.
inmont. il. ^ de Grandpré,
ie Hsf monville, t1. — de Lavanne,
û La Montagne. 13. — de Movson,
le Rumiyny. 14. — de Betigniville.
ieLaunoy, en Porcta». 15. — de Espamay,
ie Àltigny. te. — de Veele,
ie Sarnay, enDormoys. 17. — de Maisières.
iou Chasteler, 18. — de Reins.
de Justines.
es trois pouillés suivants, tous trois rédigés en latin, et que
'in n'a pus connus, ou dont il n'a pas l'ait mention, me paraissent
' rcniontsr au xiv* ou au xv* siècle, quoiqu'ils ne soii-ni pas
et que je n'en puisse encore indiquer que des copies plus mu-
3. Deux ^ont conservés manuscrits à la Uibliothèqiie impériale,
isième a été imprimé en i626 , oans le Grand pouillé dés Jiéne-
e la France, p. i à 54, do la Province ecclésiastique de lieinis.
li-ci , que je crois d*s plus anciens, est intitulé :
eficia civil atis et diœresis Rhemensis, cum designatione prx~
lorum et cnllalorum ordinariorum.
ime le pouilio n» i, des archives de lieims, il présente un rarac-
|ui doit en faire reniunier la réduction avant l'année i3i2 La
de Nanteuil, en l'ardenois, et celle de ^ainte Croix de Couria-
dans le Doyenné de la Aloutagne, celles de Saint-Laurent do
m. de S. Uemy de Vendy, de N. D. de Savigny et de ^^ainte•Bla^ie
rgues, dans le Doy. d'Atiigny, de Saint Uenii de Monronviilicrs,
le Doy. de Bethemville, de >ain'-Jean de Luoe, dans le Di^y. de
, de S. Sulpice de Liry, dans le Doy. de Cernay , ont pour colla-
lea Templiers (fraires militix Templi); or, on saii i;ue ce ne
*eD 1312 que les biens de cet ordre passèrent entre les mains des
ialiers. La valeur des bénéfices n'est pas indiquée dans ce couvre..
;• PAITIB. ^^
158 TOPOCBIPBIE ECCLÉSIASTIQUE
60 Fouillé latin manuscrit delà Bibliothèque impériale, ancien fondi
latin, n» 5218. le titre cki le même que dans le précédent et me partit
lui êire à peu prt's identique.
7" Autre pouillc n;anii>crlt de la collection Fontette CprimitiTement
De Lamarre porterouillc XXX, n» 11, pouillés, t. Y^f»* 194 k 309, BîbL
iminT. Il est intitulf. :
Deolaratio sea Catalogus henefi'iorum in civitate et diœcesi M»-
mensi exislentium, patronorurn ct^llatorumaue eorumdefn.
I.a (-(ipie est du commencement du xvii* ï^iècle. On y voit leadatti
de 1610 et de i623: mais sa rédaction prinniive n'e<t pasbcauoMp
plus récente que celle du précédent, puis(|ue la mention des Templien
s'y trouve au>si. De nombreuses variantes dans la forme latine An
noms, mônic des noms do Doyennés, qui sont du reste les mèmesfl
dans le même ordre, prouvent aue ce n'est point une copie du précé-
dent ni du plus ancien pouillu ae Reims, quoiqu'ils soient toosdeoi
rédigés sur le même plan. Toutefois, sauf la mention de la valeur dfli
béneiices, qui manque dans les n*» 5 et 6, et dans Tune des copie»de
]\eims, ces trois pouillés me paraissent remonter à peu près k la mèM
date.
8» et 9*> T'es archives de la ville de Reims (Archives du CbaintMi
layette 9, liasse 15) possédaient deux pouillés dressés, Tun durantli
première moitié du xv« siècle, l'autre en 1481. Le texte en est iden-
tique ; ils ont aussi de grands rapports avec le pnuillé n" i, auquel ito
ajoutent la cote des bénéfices. Ils sont inédits et n'ont été indignés ;
que dans une note de M. Varin {Archives administratives de BnfM, j
II, p. 1026).
10» La copie du pouillc n» i, des archives de Reims, dressé vptèà
1583. présente quelques additions du xvi* siècle à ce document.
1 1» Le pouillé général manuscrit des diocèses de France, en 8 groi ;
volumes in-t'olio. Bibliothèque impériale, fonds Saint-Germain, fr., {
n» «79, t. II. f. 291, contient un pouillé de Reims qui ne me parait ^ro [
qu'un»; fort médiocre traductiou en fiançais d'un plus ancien ponillé »
rédigé en lutin. \
12» Le Pouillé Général, imprimé par Alliot en 1648, partie coDte- •_
nant les Bniéfices de V Archevêché de Reims^ p. i k 60, présente on î
fiouillé français très-complet . moins les mentions des taxes, quuiqufl *
es noms y aient ^ubi très-souvent d'étranges altérations. Un Mit [
Î[u'il fui rédigé à l'oi'Ciision du départ des décimes entre les diooèses, •
ait par le clergé de France, en i64l et 1646. D'antres attribot'Oni j
analogues avaient eu lieu pemiant le xvi* siècle, en I5i6 etiSBI. i0 ]
n'en connais pas les résultats pour le diocèse de r>cim8,à moins qo^on •
ne r.ipporte à cette dernière année les fragments insérés dans le nM* %
nuscrii S364 (fonds latin), ou recueil du banquier Pourcelet, dresfë I
pour la levée des décimes au commencement du xvii* siècle. Il exiMB j
k la Bibliothèque impériale d'autres fragments de pouillés de Heinif i ,
mais rentrant plus ou moins dans ceux précédemment indiqués. ^
13" Pouillé français rédigé en i776 et 1777, par M. Banni . secrétùn j
de P Archevêché do ileims. C'esi\c v^^^ coiw'^X^v «,\. \« \^lua détaillé dM j
pouilléa mofiemes du diocèse, avec U ftvs\i^\vvî,\si\\ \«. \^>^x^aecMt«. '
vingt-troia Doyennés. Il se compose Ae exu^N^x^ros». \\w4p ^*^
conservé dans Ja Bibliothèque àôVXx(iVesî:tiûfe. !&.•>«>»> ^*-^?*'
DE LÀ FKAWC*. il)9
. admin., 1^'*.P- ^^*^ ®' sniv.) les parties les plus importaDtcs,
.ur un plan différent du manuscrit. On n*y trouve toutefois qao
lications concern»nt le clergé séculier, avec les renseignements
Ils: nnoLs de tous les lieux habités du diorèse; — noms des
80US rinvooalion desquels étaient placées cliar|ut! église , cha-
etc. : — noms des patrons présenuiienrs aux bénéiices ; — dosi-
»n du k»aillia::e auquel chaque lieu se rappurtaii civilement;
-ihre des communiants de chaque pan-isse; — estimation des dé-
du revenu de chaque bénéfice, et laxe étul)Iie sur cette estima-
-" cfltimalion du revenu de chaque fabrique et taxe établie sur
sstinoaiion ; — nomades seigneurs de chaque loc-alité.
Plusieurs des Almnnachs historiques de Reim^t pour les an-
,T8i ^t suivantes, surtout celui de 1784, contiennent des ahréués
pouîllc, sous forme de listes plus ou moins dotailK'es des pa-
^ distribuées soit par ordre alphabétique, sott scion Tordre qps
quatre Doyennes ruraux existant alors. — L'Almannch hisio-
, civil f ecclësifittiqne et topographiifue de ht riUe et du diorèse
:ms, pour l'année 1790, contient, p. 43 h 97, VÉtat ercléxiastique
s récent que je connaisse de cet Archevêché, avec les indications
es à en constater la statistique, snus ce point de vue , à la veille
maniement général de tous les diocèses de France.
Cartes de l'Archevêché de Reims.
xfste deux cartes de cette grande Province ecclésiastique, celle
Sanson , publiée vers la fin du xvii* siècle, et celle do J. Bt No-
u milieu du xviii«, en deux feuilles. Elles n'ont aucun trait
«seniblance entre elles,
ci le titre de la carte de N. Sanson.
gica eecunda^ cujus metrojiolis Durocortorum Remorum. —
nce de Bheims, de laquelle ont esté tirées en fiartie celles de
tray et de âfalinei: oit sont à présent les diœseses (sio de Rheims
iréchéj et des Eveschés de Chaulons^ Soissons^ Laon, l^oyon^
9ai«, âenliSf Amiens et Boulogne; de Cambrai/t archevêché,
Eveschés deÀrras^ Tournay^ Saint-Omer^ etc.; encore ceux de
UBntgges et It'pres. sous Matines, par le S. Sanson, d'Ab-
;e, géogr. ord. de S. H., 1 66 1, in-fol., une feuille.
Bt une carte précieuse pur laquelle sont indiqués les Doyennés
IX de tous les diocèses de la Province de Keims.
*B d'un siècle plus tard , en 1751, parut, dans la grande édition
iHia christ., une autre carte de la même Province ccclésias-
. celle de i. D. Kolin, en deux Teuilles, dont voici les titres :
ilix christianx Relgira secundo Provittcix ecclesiastiar, Re^
iij pare septentrionalis et occidentalis, continens Diaeceses Ani'
mtem, Silranectensem et Boloniensem ; descripta âi.H. Kolin,
■apho, 17.^1, une feuille in-?ol.
lltx christianœ Belgica secunda;Provincix ecclesiastirx Re-
ii, paré orientalis et meridionalii . conl\i\e\\% tt\ttç,wtx'^v«v«v
Svestionensffn, Laudunensw^^ BellotJttctixie'nx, CoL\.o\av.wt.Axwjw.
wiomensem, descripta à J. B. t^oVvii, ^eo^v^\^v^^ >aSNfc \«^v«-
8, dit
ieix cartes de la ProYince ecc\é6\aft\:\<\vie ^^'^^>:«»A^^^'^^
3 TOPOGRAVHTE KCCLiSTiSTIQirR
X du Nov. G^llia christ., ne présentent que les limitas ébwdi
tes, et nulle indication des Archidiaconés ni des Doyennés rann:
lis on y trouve les Hbhayeâ sous leurs noms latins, ce qui maoqi
ins les cartes de Sansnn.
Il existe une troisième carte de PArchevèché de Reims par G. Bai
i\\\. jointe à lai* édition (i74i) de l'Etat des bénéficet de nom Bea
lirr; mais elle csi, comnio toutes celh-â de ce recueil, sur une si ptrti
ichelle<]u'(Hi n'en ueui tirer presque aucun parti.
Le diocrsc de Iteims, en particulier, a été figuré par deux g^op
phcs différents, J. Jubrien et N. sanson, sur un p'an entièrement di
férent. Voici le tiire de la première de ces cartes auxquelles le irav
de chacun d'eux a servi de base :
Carte du pays et diocèse de Reims^ par Jean Jubrien. de Cbaaloi
en Chiimpagnc.
La 1*^ édition de cette carte, l'une des plus anciennes des diocèi
de t-rance. des plus rares et des plus exactes pour l'époque, parut
i^iSS. 6'! quatre feuilles in-fol. — Une autre édition, publiée ciiez A
Derer. à Paris, en 1616, est en une seule Teuille très-grand in -fol.
Une 3* édiii<>n, en deux feuilles, parut aussi chez Uefer, en i654.
Le même géographe J. Jubrien fit paraître , en i634, une Carte
naSs Rettelois ^ eu une feuille in-foi.; eile se trouve dans VAt
nollandais de H. Hundius fils, publié à Amsterdam vers cette époqa
I en grands Atl(u des autres géographes hollandais Jansson et Ci
et Jean Blaeux , publiés après la i"" édition de cette cane du dioc
de Iteims, ont reproduit, mais sur une échelle différente et en
seule feuille, cène carte et celle du Rethelois, réunies sous ce tit
Diœcèse de Bheirns et le pat* de RetheU par Jean Jubrien, Chàloni
L'édition des UUeux est d'une seule et même gravure dans les
éditions de leur grande Géographie Blavienne isection de !a Fn
suit en ri-ançais. suit en latiii. Celle de J. Jansson est nifferente.
Aucune de ces caries ne présente les subdivisions ecclcsiast'
On lit sur l'édition fr. de i646, que je possède, une dédicace furi '
lière sur la nécessit-' de dresser des cartes ecclésiastiques : m
cbevèque duc de lîeims, pren/ier pair de France, Gabriel de'
Marie. » Ce prélat, d'origine écossaise, dont le nom était (iifTo
désiuné dans les listes sous celui de riUiiUume V ; il avait pr
de frère Gabriel de Sainte-Marie quand il embrassa la vie
tique, en i609. Il admiriistra le diocèse depuis i6'i3 jusqu'en
Voici celte dédicace, évidemment faite pour la !'• édition «
sur laquelle elle se trouve pareillement :
« M'mseigue'ir, Véuècc, au liv. 111, chap. vi , de son Art n
donne cet advis aux chefs et conducteurs d'armées, d'avoir
avec eux non seulement en eseriture, mais aussy en pei
desi-ription des citntrées et régions, esquelles ilz entrepr
faire la guerre, affin d'y contempler tant à force d'esprit q-
jrcts sensibles et visibles les chemins qu'ilz y doivent tenif
cripùnDé ne sont pa<« seulement uililles aux caupitaines q
/es armes maiérieUei^. mais aussy aux Prélaia de TEclise qi
posez sur les /«piVituc Jles. Car, comme a\uA svàv. ^\ift V>L>jX'
btëble à une armée loasjours preste à combaute, ^v^ a'^»
psatears d'iceXie en août comme les chefs, V\xi\ Ae* v^^t»
DE LA nULNCS. 161
ODt obligez de rendre à leur cha' ge est de visiter les nbbayes,
«, cares et aotres lieux de piéié de leur diocèse, pour reco-
e si u»ut y est en poinct de combaitre contre le diable, le
et la cbair, nus commuiis ennemis; ce qii'ilz ne peuvent faire
mmodement qu'à Tayde d'une cai te de leur dioièse, sur la-
ilz puissent voir d'un seul tiaict d'œil la situation et les dis-
des villes, bourgs et villages, qui en dépendent.
st ce qui m'a laict croire oiie vous auriez cel!e-C7 de vostre
et Arciier\'esc)ié pour ug^çréaiDle, par le muyen de laquelle vous
ez voyaf^r d'esprit, par avance, toutes et quanies fois que
trcprenÂrez d'y voyager de corps, en faisant des visites ordi-
ïomme cappitaine en chef, que vous avez fa>ci avec lant de di-
pendantque vous n'en estiez encore que simple lieutenant*,
rous daignez jetter vostre œil favorable sur ce petit ouvrage,
'encouragerez à prier Dieu, ct^mme je fay de tout mon cœur,
as maintienne en ce degré d'honneur oh vos vertus vous ont
orner, par plusieurs longues ei heureuses années. C'est le
que fau'.t à vostre nouvel advénement , Monseigneur, vostre
cnble et très obéissant serviteur, Jean Jubrien de Chaalon^, en
igne. »
iue pénétré, comme on le voit , de l'importance des cartes dio-
B, ce ^graphe Champenois omit cependant deux des objets
. essentiels et les plus propres à les rendre utiles, l'indication
divisions Archidiaconales et Décanales, et celle des établisse-
scclésiastiqnes. C'est encore à N. Sanson qu'un doit, p«>urle
de lieims, comme pour beaucoup d'auires, rette indispensable
lion. Vuici les titres des deux feuilles qu'il publia peu d'années
k S* édition de la carte de J. Jubrien :
i. — Partie méridionn le du diœcèse et Archevesché de Bhetms^
npognp, là où iont les duché et patm«, partie du bailliage et
% de RheimSf eslertioti d'Espernay^ etc.. par N. Sansun, d'Ab-
fféographe ordinaire du Ituy. i656, une feuille in-fol.
t. — Partie septentrionnle du diœcèse et Archevesrhé de
. m Champagne f là oit sorti les bailliage^ duché et eslection
Hois ; partie des bailliage et eslection de Rkeims : les pnnct-
Il eouverainetés de Sedan et Baucourt, C hast eau- Regnault^
ille, etc.. par N. Sanson, etc. 1656, une feuille in-fol.
mais de ces deux cartes troi.t amres éditions, datées de 1699,
et de 1741 . sans antres changements que la date. Ces deux der
orent publiées par Uobert.
de la topographie ecclésiastique du diocèse de Reims, autres
que les pouillés et les cartes.
fcrits de deux historiens originaux, d'Hincmar, pour le
e, et de Flodoard, pour le x«, répandent un grand jour sur
stration de l'Rglise de Reims. Hincmar, qui occupa le siège
scopal de ce diocèse depuis l'année 844 jusqu'en 882^ a surtout
vbevêqae GuîHaume V atait été coad\u\e«t ù» u«^ v^^^^^'^
i/« r»nnée i6i8.
■jl monument le plus précieux pour l'histoire et la topographie
i.' tiques de ce aiocèse. Les deux preraieri» livres presenteni I'
Ë{! d*uii ires-grund nombre des (-lus ancrenncs paroisse.s^ et d<
jljl tés considérables dont la caibédrale tut surioui doiée par le
]•'.'; rovingiens et par les premiers Arcbevèqiies; le.s deux dero
i '■ . contiennent un grand nunihrc d'actes uriginaux concemani
►,: d*Hincniar et d«* s<*s premiers successeurs,
f Floduard. né à Epernay en 894, mourut en 966, après ave
I noine et garde d<'s archives de la cathédrale de Ileiuis, pu!
l'un des monastères du diocèse,
f Ou ire les extraits publiés par D. Bouquet (Hist. Franc
f- '• VII et VIII s il existe deux éditions du texte laiin de son H
!' eleriœ Remensis : la prennèrc par le père J. Sirmond, en i
j . conde par G. Cohrener ou Cuuvenier, en 1617.
Une traduction Irancaise fait partie de la Collection de»
T|' relatifs à VHistoireae France, par M. (iuizot(t. V, 1824
i: bien snpcricui'e à celle de Nie. Chesneau (isso)- L'Académi
! prépare une nouvelle édition du texte, accompagné d'une
ji: - et de notes.
Les Annales do Flodonrd concernent beaucoup plus Vhis
;.. ' raie que son Hist. Eccl. Rem. : elles s*étenden t de l'année 8'
^; 966. sauf une grande lacune de 878 à 91!^. Elles ont été p
li P, Piihou, par Duchcsne (Hist. Fr., t. II). par D. Bouquet
3- t. Vlin, et par M. Pertx (Mon. hist. Germ. - Script.^ t. II!
I'. ' Un recueil de documents anthentinues de la plus gninde i
;:'. pour l'étude de l'histoire ecclésiastique, non- seulement t
r , mais de toute l'ancienne Province ec<lé.>iastiuuc de lieims
f ' renient à la séparation de rArchevèché de Cambrai, est cel^
i. bl.ié.Mgr. Gousset, archevêque de Ueims, depuis i84o.Xe
Dfc LÀ FRANCE. i6ct
ivesde l'administration ecclésiastique delà Proyînce,dissénii-
^heurement danA les collections générales des conciles et dans
[} de recudls partiuulterâ. On y trouve en ouiro phisit-nrs
inédits et les cliaries de fondiuon des princîi aux établisse-
elîgieuz; mais la topo(;raptiie y est n-siée étrang6re, aussi
i l'histoire des événements. J'ai déjà indiqué quelques ronsei-
.8 nouveaux qu'on y rencontre sur les sulidiTisions Dccaoalos.
tes administratives et Ugisfaiives de la ville de Reims,
on de pièces inédites pouvant servir à l'histoire des institu-
aui l'intérieur de la riié,\)SLT M. P. Varin. 8 vol. in-4 en
•e; 1839-1853' (Collection des documents inédits relatifs à
e de France).
ae plus spécialement consacré à l'histoire civile et politique
é de iteims et particulièrement de Téchevinage , ce recueil,
J>er8évérantes études du laborieux ccrivuin qui avait consa-
e quinze années à rassembler et à publier cette vaste com-
, renferme aussi plusieurs indications importantes pour This-
la topographie ecclésiastiques.
les trois ponillés mentionnés ci-dessus, et qui sont insérés
tome 11 des Archives administratives, on y trouve un grand
de documents originaux propres à éclairer riiistoire des
B et dex débats entre les Archevêques et le pouvoir tempoiel,
irs suffragants, avec le grand Archidiacre , avec le Chapitre
al , et avec les principales abbayes du diocèse ; leurs privilé>
» droits de leurs différentes juridictions spirituelles et sur-
itiques , ceux du Chapitre et des trois grandes abbayes, mais
Uns leurs relations avec Védievinage. Ces documents, ran-
ordre chronologique , sont confondus avec ceux qui ne con-
que l'histoire politique et se trouvent surtout dans la partie de
;e que l'auteur a intitulée Archives administratives. La sec-
i$1alivê contient plusieurs statuts des Archevêques et du Cha-
is coutumes de la cour ecclésiastique et de Tofficialité et trois
ges de la cathédrale du xii* au xv« siècle.
arin, auquel le temps a manqué pour mettre en œuvre ces
râbles matériaux , dont il est fort difficile de saisir la liaison ,
il sin{^ulièrcment exagéré l'importance . surtout eu égard à la
)nd*ht6t<)ire^nérale dont son ouvrage fait partie. Le plus
lombre des pièces est de la nature de celles dont il est seu-
uUie de constater Texistence dans les dépôts qui les conser-
our y recourir à l'occasion.
prolégomènes historiques et bibliographiques publics par
n en lôte de son premier volume des Archives admivistra-
épondent en grande partie à ce bc^oin. On y trouve de fort
ndications sur les différents fonds des archives municipales
Ile de Iteims et des autres dépôts publics auxquels il avait
ité les matériaux de son recueil.
table de l'ouvrage, qui forme le lome ^* ev^ctv\«^'a•^"^
ïTOC beaucoup de soin et publiée, aui^a \^ motv^^^»'^*^^^':
viê^bonteur, M. Andel , en 18&3.
\
164 TOPOGBAPBIZ CCCLÊSXASTIQUS
l.a troisième «•ootio.'i de ces pro!ê70tKèn:5 intiialêe : CKarînm
erclésinft'qu^^. est Mirioai o.ilc à côi>sii!ier. I es principeai CartB-
lainrs d-î i**r htfvcuhé e*. du VA bç»ire de Noire-UanîC, au nombre de
d'»u7,f,y r-«rii rj?ei.iii»n!.es et decTit-: on y trouve même Urepro-
duciiTi', d"a'jr»>s 1 învei:liire maniifcr l «le I eMoine, en 6 ou7 voL
gr. in-t'ul.. d'une lislc siirtisan:i.ent deuillee de toute; les psècei
orgir:&'*.'S (oncirnant l'Ari hevèclie ei le Chapîire. ei qui exisientea-
cori; aujourd'hui ^n rrès-prande parue dans les arebives muDU-i|idei
de 1 1 Ml!»* de U»jms ei d^u.* ceU«?s de Chal»ns.
Lf's cariulaîreA signalés par M. Va* in sont tous inédits; ils sont
conserves & l'.eims , à Clià'.O' s ei à Pans Un seul . d'une grande im-
P'-rianci* punr rhi^toire eccie^^iastii^uc du diocèse de Keiros^ et dont
une coi ir? m:iiiusciiie n'a cic retmuvce à la Bibliothèque impériall
que d*p!iis furt peu d'années, a cté publié en i853 par M. B. Guénid,
stiii<« ce liue :
Polypli'iue df Vahbaue ffe S'iint-Bemi de Beifn9j0u Dénombre-
ment de» manxei . de» serfs et desrerenui de cette abbaye vert k
milieu du neuvième stècle de notre ère. Paris, l85i, i toI. iD-4.
Ce volume , comme le Pulyf^tique de Saini-Germain des l^rés et
les ditrerenisCartuliiircs publiés par M. Oui'rard, contient iineintro-
dut-iion dans la({uclle les notions de stalisiique hisioriqoe qa'dl
peut déduite de ce précieux ducuii cnt du i\« siècle, sont exposées
avec la crilic^ue et Térudition positive qui caractérisent tous ses
travaux.
TouU'fois, cet important document ne fournit à la topographie dl
diorèse de lieims, que l'indication des plus anciennes propriétés de
l'ubtiayc de Saint-Kemi.
L'ouvrage capital ptiur l'histoire ecclésiaf^tique de cet Archevèchéi
est celui de Dorn G. Marlot, publié pendant la seconde moitié de
XVII» si^^ le sous ce titre ;
àfetiopnli» Remensis histnria^ àFrodoardo primùm aretiiuii'
fjesla, nunc demiim aliunde accersttis plurtmitm aucta et ilbU'
trata et ad nostrum hoc sxculum , fideiiter deducta, t. I, InralU^
16G6; i. Il, Ueniis. i67f).
Ce second volume, publié après la mort de Pauteor, est imitolé:
Mftiop. liem. hist. : sive supp emenlum Frodoardi ahanno910 ai'
vostram xtatem fideliler et accuratèproductum. Il s'arrête à 1^-
née i60'i.
l/auteur, grand prieur de l'abbaye de Saint-Nicaise de Reims, fli
adriiini.otrateur du piieuié de Ft\es, près de Lille, oti ilmouruiea
1667, avHit C4>mpoï;c deux rédactions de son ouvrage, l'ane en latia
et pHUire en irançais. Celle ci, qui s'éiend soixante ans plu< loin que
la nrcniière, ei ne s'arrête uu'a l'année 1663. était le premier traviil
origin.il de l'auteur; elle est demeurée longtemps manuscrite. Elle t
éU*. mise au j<>ur de 1843 à ]845 par les sosns et aux frais de l'Acadé-
mic des sciences, lettres et arts de Reims, sous ce litre :
liintoirede la ville, cité et université de Reims, contenant NUÀ
civil et ecolesiasiique du pays, 3 noI. in- 4. Qaoiriue cette édition soit
plus cnmplète et plus développée en tertains points quH la rédicUoB
laiiiie, ei contienne quelques pièces qui manquent à celle-ci, elle lof
est cependant ioférieure pour VenaevubVe, et surtout pour là rédiOi
DS Li. FBINGE. 165
I trouve dans l'une et Tautre un très-grand nombre d'extraits
ment<« originaux exclusivement relatifs à rhistoire des Arc.he-
du ChauUre et des principaux étab1is>en)ents leligieux du
. Dans la première partie sont reproduits la plupart den
isérés déjà dans l'ouvrage de Moduard; mais pour les temps
mn aux* siècle, on en trouve un lort grand nonibre qui ne
int ailleurs, teis que bulles, chartes de fondations on de do-
, actes de cohcîlfS et de synodes, etr. C'est en grande partie
vrage que 1<^ Rénédictins. auteurs du Nova Gallia chriaiiaiia^
prunté leur EccUsia Hemensis (t. XIII, i75i, col. l àS32, et
L-ol. 1 à 94).
é l'importanre de l'ouvrage de D. Marlot, malgré IVxistence
ire d'un antre ouvrige, relui do N. Rergier : Le dessein de
re de ildm« (1635, iu-4), ouvrage conçu sur un plan très-
L dont la seule partie publiée ne concerne que les ori^^ines fa-
s des pt-nples de la Deuxième Belgique . il n'est peut-être pas
i en France dont un plus grand nombre d historiens aient
et préparé l'bistoire. nans arriver à la publication de leur
Dix ou douze grands corps d'annales religieuses , civiles,
itratives , ou de recueils d'aiMes rassemblés en vue de publi-
hisloriques , sont encore aujourd'hui conservés en manusciits
bibliuuièque publique de la ville de Reims , et il existe des
de plusieurs d'entre eux , soit à la Bibliothèque impériale ,
18 des ciillections particulières. On en trouve en partie l'in-
I dans la seconde édition de la Bibliothèque historique d§
\r.e, par Fontetie, t. I, n« 9494 et cuivanls; t. II!, n» 34 231
UDta : M. Varin , dans la Notice bibliographique placée en
tes Archives législatives et admiiitstratives (J839, p. 118 et
a complété cette indication d'après l'examen des principaux
nanuHcrits eux-mêmes.
l'indication des plus importants de ces recueils, de ceux qui
lent le plus de renseignements utiles sur la topographie et
« ecclétiiactique du diocèse de Reims.
Co/art, chanoine de la cathédrale, avait composé en latin, sur
es archevêques, des AnnaUs et des Commentaires qui s*éien-
lea première^ jusqu'en 1580. les autres jusqu'en thU, Il existe
le des Annales au cabiuei des manuscrits delà Bibliothèque
le.
issot ou Piessot (i 564-1626), a composé des Mémoires qui s'é-
de 1568 à 1625. Us forment un volume in-folio conservé dans
sibèque de la ville de Ueims.
e Cocquaultj chanoine de l'égli&e de Ueims, puis officiai de la
iritaelle de TArchevèché, mon en i645, est auteur d'une com-
fort considérable en cinq gros voluu.es in-folio, intéressant
rbisioire du Chapitre ei dont le titre est : Histoire de t'église^
Province de Reivis^ contenant ses douze éréchés suffragants,
eil, conservé dans la Bibliothèque de la ville de Ueims, roniient
nonibretix documents origiriaux, mais dont la copie paraît être
, défectueuse. La table chronologique de cette histoire a été
ie à Heims, en 1 650, en un volume lu- 4. CQV%Mve;>àx «. v^%»\Vva&&
1(16 TOPOGRAFKIS XCCUftsUSTIQUE
des Mémoirea sur les divers établissements religieux de
Reims ; ils sont conservés dans la même Bibliotbèqce.
J. Aogrter^morlen 163S, avait surtout écrit Thlstoirede 1'
de Reims, dont il fat prévôt de I605rà 1636. Il en existe pli
pies- J. Rogier avait communiqué à Ducbesne les résaltati
cberche».
Bené Bourgeoif, conseiller et échevin de la ville de Re'
à 1676. composa une histoire de tout ce qui s'était passé
ville depuis 1 640 jusqu'en 1679, 3 vul. in-4. Bibl. de Ueirof
J, Lacourt^ chanoine de Notre-Dame, recteur de TUinvi
en 1730 après une vie fort açitée, est auteur de l'histoire li
plète et la plus approfondie des Archevèuues de Ueims.
de Marlot; on y trouve un fort grand nombre d'exiraits de
originaux : si>n ouvrage est généralement rédigé dunt
d'opposition au clergé, dont cependunt il était membre.
Ses manuscrits, augmentés ei continués par J. F. de La
décrits dans la £to/. hist, de France , n** 34379. Us ont éi
et divisés en trois colleciions dont les matériaux sont for
lièrementcoordonnés. \a plus considérable, en cinq volun
est conservée dans la Bibliothèque du la ville de Heimi
8* volumes, les plus précieux, sont entièrement consacrés
sements religieux et à la vie des Archevêques. La second
écrits et extraits historiques de Lacourt, réunis à ceux de :
conservée dans le même dépôt et confondue dans unecolU
coup plus considéraJsIe de pièces historiques concernant )<
Reims f renfermées en plus de cent cinquante poi tefeuil
sont reunies à beauco ip d'autres documents historiques i
pour le diocèse de Keims, et recueillis à Keims pendant le ]
par plusieurs personnes amies des études historiques. Or
autres MM. Uaussin, Havé, de Perlhcs, de Taizy. M. Var
(Nùtice bibliogr., p. i36 et suiv.) l'indication des pièces 1
portantes contenues dans ces portefeuilles.
Lacourt est aussi l'auteur d'annotations importantes
. l'histoire de D. Marlot. U en existe plusieurs copies, Tune
' thèque de Reims, Tautro dans une bibliothèque particu
même ville.
La trolhi^me partie des pièces et extraits manuscrits
très- riche aussi en documents originaux, est conservée
tiièque impériale.
Lhuit Bidet J notaire à Reimi^, a écrit, de 1751 à 1759,
de ses Mémoires qui existent à Reims, dans la Bibliothèqu
etdans une collection particulière très-riche, formée par
Rogier. Deux des cinq volumes que forment coa Mémoires
à consulter, sont consacrés à l'histoire des établissemeul
tiques de l'Archevêché.
sur
celle des institutions civiles et de l'administration municii
lA Bibliothèque impériale, outre les manuscnts de La
qués ci-detisus, et plusieurs Oartulaires importants, possj
"^aiiaoiàbtô Û9 doeûmeutsaur l&vartiodela Ghampaj
DE LA FaAKÇE» 167
tondant à TArcheTâché de Reims, soit dann le recueil dit Cartulaire
le Champagne, aoil dans les papiers de D. Vincent (mss, suppl
i* IftSO', suit dans la collection d'A. Duuhcsnc, qui aMiit projeté
^Nêhn une hîs»toire de la ville de Reims. Ses grands travaux d'his-
iMre générale l'ont empêché de donner 6uitc à ce projet pour lequel
B avait raasemblé de n«>mbreux matériaux.
Il a été publié plasieurs histoires de la ville de Reinis ; la plus con-
me est celle d'Anc|uetil : Bistoir» civile et politiqiie de la ville de
Meinu, trois vol. in-12 (1 756-1757). — on a aussi sur l'histoire de la
^le et de ses monuments , les ouvrages de MM. J. B. F. Geruze?
Weter. hiët.eietatiHt. de la ville de Beims^ 1817,2 v. in-8);— G. Jacob,
l^fjtofcrtpl. hist. de la ville de Beims, I8'i5, in-8^ ; — Camus d'Ar-
lÊÊ'^Btaat hiitor, sur la ville de Reims, i823. in-8); — Puvillon
Herrard (Deur. hiet. de l'Egl, N. D. de Reims, 1821, in-8 '.
'*4I. A. Paris, qui fut pendant pinsipurs années biblioihécaire et ar-
ddvisie de la ville de Reims, a publié plusieurs documents importants
nrces arcbives. dans lesquelles il avait rétabli l'ordre que Ta Uévo-
Won avait troanlé. On trouve l'exposé d'une partie de son travail
Jms nn rapport publié par lui en i837 et iniiiulé : Rapport sur
allai actuel du Cartulaire de la ville de Reims, Sous ce titre, Tauteur
"trait réuni toute la collection de chartes couservé£s dans les ar-
-l^vei. Dès 1835, dans un rapport à M. tiuizot, alors ministre de l'in-
•Imctioo publique. MM. P. et L. Paris décrivirent plusieurs des Car-
'lilaireB les plus importants du diocèse de Reims , qui étaient alors
^Muervéïi dans les archives de la prélecture de la Marne , à Chàlons.
*\Mê à. Paris a aussi publié une Chroninue de Raiss écrite en t'ran-
fia au xiii* siècle, et renfermant quelques iudications utiles sur
fhistoire ecclésiastique du diocè>e.
Od ned'iitpas non plus oublier les nombreux travaux dont M. P.
Huilé a enrichi l'histoire des monuments religieux de la ville de
.trims, aussi bien que l'histoire litiéraire de la Champagne. Quoique
IlliagerSf pour la plupart, par leur objet, à l'histoire ecclésiastique,
ÂioDvrageK contiennent souvent des notes qui en éclaircisseiit plu-
«nfs qaesliona intéressantes^ On doit surtout citer ses Essais histo-
{^wi sur Reims, 1844, in- 4*>.
:ià çoUecMoQ des anciens annuaires-almanachs ecrlésinstiqucs
'M diocèse de Reims depuis i752jiisquVn 1793, dont j'ai déjà in-
ique plasieurs volumes, renferment d'excellentes ncttices histo-
t^mieset archéologiques concernant l'iiisioire et la to|>ograpbic du
mMèfp. Ils Airent surtout rédigés par Dum Keiglet, par V. de La
;wé, par AnqnetiJ, par dom Kournier, bibliothécaire de Saint-Remi,
Ift Paobé Billet, et par dom Vincent , autre bibliothécaire de Saint-
' Le recpeil périodique public à Reims en 1836 et années suivantes,
468 TOPOGRAPHIE EGGLlÊSLiSTIQUB
U. DIOCÈSE DE SOISSONS.
CIVITAS SUESSIONUM.
(Fin du m» siècle.)
4 ÀRCHIDIACONÉS ; 14, PUIS 16 («661), PUIS 18 (l7e
DOTENNÉS RURAUX.
I. HAJOR ARCHlDfACO-
hatus, vel Archiu.
SUESSIONENSIS.
Grand Archidiaconé.
1. Dbcanatus cnRis-
TIANITATIS SUESSIO-
MEIfSIS.
Doyenné de Sois-
sons^ ou Chré-
tienté de Sois-
sons.
3. — DBVlDULIACO(ad
S. PRiBCORDIUM), al.
D8 VaILUACO , DE
Bailli Aco.
Vailly- Saint -Pré-
cord (Veilly).
S. — DE CARCRISA , DE
Chaciusia, de Char-
TRIZIA.
Chacrise.
4. — de VlVARIlS.
Viviers.
II. Arcbidiacomatcs
RiPARIJE. ocir.du
Archidiaconé de la dioc.
llivière. Ch. L. Ber- 67 par.
ny { Virniacut), \ O.W.O.. .
5. DSCANATCS l»E\lipaS.\^
Vico A D AXON AH ; velV 1^
AJi KlAGOUfaiPABOA^
Partie
nord
du
dioc.
104 p.
N.
35 par.
E.N.E.
22 par.
et
a
a
S
va
Ji
I w
O
-a
■o
>Soisson nais (pro-
prement dit pa-
aui et comitalus
Suessionicut^yéi
l^uessionensis).
E.
21 par.
0.
26 par.]
Partie du Valois.
iPagus et romi-
fafiM Vadisu» ,
vel Vadensis; Va-
/e««mm;;conipr.
le comit, Bra-
n«fMM, etc.
Partie/** Partie du comté
de Valois. iPa-
gusei comitalus
Vaditus vel Va-
dtntùV
Soisson
danum
Suessic
Ch. 1. d"
part, ai
Vailly,
cani. d
Soissoi
Chacris
d'Outcl
ieau,a]
Sons (j
Vivier»,
Villers
arr.de
Pierref
lootain
sunsda
Rivière
tean pi
sur- Ai
Berny-I
vie.
1)£ LA FRANCE.
1 fiO
Doyenné de Vie- Idem.
8ur-Aî«ie(VeT,du
poniilé de 1648.,
00 de Berny.
S. Dec. de Colloliis, O.S.0
11. DE COLEOLO, al.
DB CODLLOLIIS, DE 19 par.
GOTILLOLliS IN lUPk-
UA (prius Dec. de!
YlDOy al. DE Vfdo,
M Vadolio).
Boy. de Valois ou
dêCoUiolesiOoal-
lioles, Corolles,
ColluiasurÀisDe-.
Le ch.-l. de ce D.
paraît avoir été
d'abord Vé ou Vcz
( Vadwn ) ^ très
ancch&teau entre
Crépy et Villers-
Cotterets, séjour
primitif dies com-
tes de Valuis; le
^ plii8anc.cb.-l.de
la contre avant
Crépy.
T. — DE Bestisiaco . 0.
de BiSTlSIACO AD S.
Petrdm,vel i!f Ripa-
^ HA.
•• DiVbrwbriis, DE 17 par.
« Terbeau).
Betlii8yiBe8tisy)et
Verberie (Ver-
brie). Ces deux
villes formaient
nnemèoiechàtel-
lenie et prévôté,
comme on même
Doyenné.
[ I. — DBBLEftICDRTE,
vd DE Blrriccrto.
Blérancourt (Ble-
rencoor).
• AlCHIDIACOllATlIS
Bbia.
ÂnàidkusonédeBno.
% ÛBCk^Aran de
I
fdfm.
IJem.
Coyolles. cani. et
pi*è8 lie Villor«-
: Cotlorets Aisne •.
! Berny - Rivière ,
;sur l'Aisne \
'ez, c'deCrepy,
aiT.deSeulis.o. ,
ln''s-jiin". capitale
du YttUiis,
viller s -Cotterets
ôt.iitdansi'eDoy.
lû Partie du comte
'•S de Valois (pa<j.
g et comit. Va-
Bethisy-St-Pierre,
cant. *de Crépv
(Oise).
Verberie, cant. de
Pont-Sainti'-Ma-
xence(Oipe).
O.N.O./
t tô Soissonuais.
i-ê a J^Pagus SufS-
Gompiègne éiaii
dans ce Doy.
Caoton de Cuiicy-
le-Chàteau, an*,
de Kaoni Aisne).
s^pAitrtg.
iTpar.j à S tionicxis).
Partie / ^ Brie pou vUeuse,l
sud du) S ou Ga\\ovo,»^sc*A
djoc. /.« g panieW.^. Ae\
i26p iS g* la Brie CPagu8\Ç\.^>A\Vivi - ^;=^:j.
£SîïSÏÏ**''"^*"7^-S-^7 « etSaltu8Bric-\
»i«CMWif. /20par.l g gius, BriegenA
i70
TOPOGRAPHIE ECCL^IASTIQUE
Doyenné de Cbà-
tiilon- sur-Marne
(Chastillon).
10. — DE Castro-
Tbeodorici.
Ch^ieau-Thierry.
11. — DE Orbaco in
Bria ; S. Petrus de
Orbato, de Arbato.
Orbais.
12. —DE CASIACO, al.
DE CASSIACO, de CHE-
SIACO IN BttlA.
Chezy-rAbbaye
( Chesy-sur-Mar-
ne , Cbezy en
Brie).
*i3. — deDormano.
Donnans (démem-
bré du Doy. de
Cbàtillonen 1762,
aux /^onfins du
dioc. de Troyes).
•14. — deMohte-Mi-
relli, vel de Monte-
MlRABlLI.
Hontmirail (Mont>
mirel). (Démemb.
du Doy. de Chezy
en 1762).
IV. Arcbidiaconatus
Tardanemsis.
Arcbidiaconé de Tar-
denois.
15. Decanatus de
Basilica , al. de Ba-
SOCHIIS.
Doyenné de Bazo-
ches(coliég.,dpp.
de la villa mérov.
de Braines(£a5t-
lica adBranam).
16.^ DE ULCEIO, al. DE
Ulcheio, al. deUlco,
DE ULCIACO, de VUL.
cheio, in tardano.
Oulcby (Aulchy-le-
Chàteau). Doyen-
ué d'Orceois , ou
d'Oucbr, I
Idem, I
S.
38 par.
S.
17 par
S.
17 par.
sis , Briengen-
siSf Bria, Birya),
La Brie était par-
tagée entre cinq
diocèses .* Sens ,
Troyes, Meaux,
Pans et Sois-
sons.
S.E.
18 par.
16 par.
0/
■Ji
o
a
»
i
X)
S
93
I
Partie
centet
or. du
dioc.
73 par.
E. S. E.
19 par.
; Le Tardenois. en
t partie (pay. Tar-
j danisus , vel
î Tardanensis).
jLeDoy.etlecomté
'^ d'Orceois, dans
r le bassin de
i rOurcq (Urca),
^ étaient presque
' identiques*
S.
o Pays et comté
I d'Orceois ( Our-
i9par.l^ ceois , Orxois ).
';§ Chàtellen. d'Oul-
chy.
, ^ (PaguSf ouComit
rarroDf
de Rei;
ne).
Ch.-L
dép. de
Canton
mort, a
nay (Mi
Canton
arr. de
Thierrj
Ch.-l. d
l'arr.
(Marne
Ch.-l. d
l'arr.
(Marne
Gant, di
arr. de
(Aisne
Ufcùus, Urc«n-l les.
Ch.L d
Tarr. d
(Aisne.
La Fe
était da
sur la
celui <
AV.DlSàVCrO
BB VnOLU-
dbNomuaoo,
JAGOS.Fl
[-St-nronk,
en Or^
f • (DëniBinbré
i-d'Ovlchyen
t).
llFlBJb
en Tardenoifl.
nembrédnD.
Baioches eo
DK LA FRANCS.
17 par.
xii^OrctnaitjUl-
eiiuê).
18 par. I
Tardenois (pamu
Jhrdonefuish
i7i
Neuilly-St-Kroiit.
Cb.-l.decant.de
Tarr. de Château-
Thierry (Aisne).
Ch.-l. de cant. de
l'an*, de Château-
Thierry (Aisne).
en de Soiiaona formait la partie sud- occidentale db la Se-
Igiqne; il était limité à l'est par rarchevéché de Keims , sa
}; ao and-eat par le diocèse de Châlons: au nurd-est par
aun , dont le séparait en partie le cours de la Dclette ou de
{ confinât au nord-oaest. dans un étroit intervalle, au dio-
oyon, et Ters l'ouest à ceux deSenlis et de Beau vais ; il était
>celni-ci par le conra de roise. Ces cinq diocÈscs liniitro-
mdaient tous . comme celui de Soissons , de la même Pro-
lésiaatique, de même que les cinq Civitates des Catalan-
3B habitants de Lugdunum , on Laudunum Clacatum , des
dui, des Silvanectês, des Bellovaci ,àépQudMenL de la pro-
o-romaine de la Seconde Belgique^ dont Duro-cortorum des
t la capitale.
. partie snd-orcldentale senlerhent il confinait à l'cvêché de
ivita» Mêldorwn) , suffragant de Tarchevéché de Pans , et
milieu du xtii" siècle de la métropole de Sens : dans sa
ridionale, il était cootigu an diocèse de Troyes {Civitas des
dépendant de cette dernière métropole.
lites, qni n'étaient pas toutes naturelles ^ ont été l'objet de
le difflculté entre les évèques limitrophes. Flodoard (Hist.
m.. 1. Il, 0. 18, et 1. III, c. 23) parle de différends de Tévèque
nsace sujet, en 814, avec Vévèqne deNuyon, cren 827
deBeauTUB.
le de Boissons jprétendait que le cours de l'Oise devait for-
nite avec lea diocèses de Noyon et de Beauvais. Telle était ,
ionte, la limite primitive de ces trois Cités gauloises ; mais
i-vrusemblable que la translation du siège de l'évèclié des
itti, de Yermand (ou SaintrQuentin) à Noyon, ville si-
que sur la frontière du diocèse de Soissons , avait occa-
réanion d'an petit territoire de \a me ^mcXi^ ^<& >!^w «si
Nojoa, dans lequel il conBUlaa\luTiep«ï^À«i^>i'pa^>J'^'î^^-
Cefataa synode de Soissons. en %!*, c^wa ç» ^\^fe^^\A V^
172 TOPOGRAPHIE ECCLÉSUSTIQOE
jngé , et que la nouvelle frontière fut déterminée^. I^s modiflcaUoni
territoriales étaient toujours dans r£glise de la plus grande impor-
tance , car elles ne pouvaient s'opérer que par une violation des
décrets des premiers conciles.
La plus grande étendue du diocèse était de vingt-deux lieues du
S. S. E. au N. N. 0.; sa largeur moyenne de VE. à 1*0. était de dix-
sept lieues , et la moindre de 1*0. S. 0. à TE. S. E. de dix lieues seo'
lement. Il se développait du S. S. E. au N. N. 0., et était traversé, à
peu près de l'E. à rO., par trois rivières : par la Marne, au S. ; par
rourcq , au centre; et par TAisue, au N.
Au point de vue politique, le Soissonnais proprement dit, ou le
pagus et comitatus Suesstonicus, du moyeu âge, correspondait à une
partie seulement du diocèse de Soissons, qui, dans son ensemUe,
représentait la Civilas gallo-romaine des Suessionei. L'interprétation
d'un passage de César ( Bell. Gall., 1. II, c. 3; ', que je comprendrais
différemment, a porté plusieurs historiens à supposer que la Cité
des Suessiones avait été, à cette époque, confondfue avec celle des
Bemif et que dans l'établissement primitif du christianisme les deux
diocèses n'en faisaient qu'un seul , de même que l'évèché de Lauo
était, avant S. Uemi , incorporé à celui de Keims.
Ce dernier fait repose sur des témoignages incontestables, qoe
j'ai déjà rappelés dans le chapitre précédent; mais il n'en est pas de
même de Vautre. Le texte de César me semble indiquer seulement
une de ces confédérations de tribus et de peuples gaulois qui Paient
un des éléments habituels de leur olrganisation politique . et non la
rusion de deux peuples é^lement puissants , mais diriges par des
intérêts et des mobiles différents pendant les guerres de la conquête.
1. Synode de Soissons, a. 8i4 : « Sententia ventilata est inUr
Wendilmarum et Rotardum episcopos de terminis parochiarum
suarum : et requisitum ne definitum est quôd fixe loca , tram ûu-
vium haram tn pa^o Noviomensi pertinere deberent ad parwihtam
Ecclesix Noviomensis^ id est : Vannx (Varenes), Urbs-Campus (Or-
cîamçs). Trapiacus (Trapes), Jérusalem, Herbaudianiswà, tive eccû-
sia S. Leodegarii (S. Léger-au-bois), cum reliquis villis ad heu eccû'
sias convententibus. Cœtera verà loca trans supradictum fluvium tn
prœdicto pago ( Noviomensi ) , omnia pertiners deberent ad paro-
faire disparaître en même temps la cause du litige.
2. <( (Rémi dicebant) .... Consanstuineosque suos, qui eodemjun
iisdemque legibus utantur , unum imper ium unumque magistro'
tum cum ipsts habeant, ...» {Bell. Gall., 1. II , c. 3.)
f ... Suessiones suos esse t^ni(tmo« ; latissimos feracissimosquê
apros possidere; apud eos fuisse regem nostrê^ etxaiw msmon'd Dioi-
itacum totius Galtiœ potentissimiwn . . . Ow»^^ Kofew« «^uTlwm^'v\\^
poliicêri milUa armata gtiinquoginta. >» (i * ^ ^^•'» ^- ^^
DE LA FRANCE. i 73
i Suessiones résistèrent avec plus d'opiniâtreté à César, tandis que
Rémi avaient accepté plus rapidement son alliance.
I me paraît difficile d'admettre la subordination naturelle et primi-
3 des Suessiones à aucun autre peuple^ eux qui pouvaient fournir
qu'à cinquante mille guerriers à laconfedération gauloise contre les
(nains (Bell. Gall.^ 1. Il, c. 4 ) ; qui avaient eu des rois indépendants,
U l'an, Galba, avait conduit dans la Grande-Bretagne une colonie de
ges ; qui habitaient une contrée des plus riches et des plus fertiles
qui, outre leur capitale (Suessiones, Noviodunum)^ possédaient
:ore onze autres villes fortifiées , ou Oppida.
jB continuateur de César , Hirtius, semble indiquer, il est vrai,
anexion et presque une subordination postérieure à la conquête :
esêiones Remis attributi. Mais cette union forcée, récompense de
lliance des Rémi avec César , fut passagère; et, plus de cinquante
B plus tard , Pline qualitie encore les Suessiones de Tépithète de /«-
"t, qui indique à la fois leur indépendance des Romains et des Rémi.
II me semble donc que, dès l'époque de l'établissement définitif du
ristianisme dans cette partie de la Seronde Belgique , le diocèse de
issons fut constitué distinctement de celui de Keims, tout aussi
;n que les deux Cités avaient été primitivement indépendantes.
Mais si l'on a trouvé des arguments pour supposer la réunion pri-
tive des Suessiones aux Rémi, on en a eu déplus spécieux en-
re pour accroître le lerriioire des Suessiones, avan( quMl devînt le
icèse de Sois^ons et même plusieurs siècles après l'établissement
: christianisme , aux dépens de (quelques-unes des Civitates voi-
les, qui devinrent aussi autant d'évêchés distincts.
Suivant l'abbé Lebeuf , dont l'opinion a été souvent reproduite,
Jicien pays Moissonnais, qui était en effet le plus notable de la
conde Belgique après les territoires des Rémi et des Bellovaci,
r&it embrassé, avant Auguste, une partie des territoires des Cata-
unenses (Chàlons), des Laudunenses (Laon), des Sylvanectenses
enlis), des Meldenses (Meaux), quoique cette dernière Cité dépendît
ane Province dififérente , la Quatrième Lyonnaise.
Hais cette hypothèse n'est pas suffisamment démontrée, on plutôt
le ne l'est par aucun témoignage authentique. Elle n'a d'autre
se que le tableau tracé par César de la grande puissance, de l'éten-
le, de la population considérable des Suessiones et surtout du
»mbre de leurs douze Oppida, qu'on a de la peine à retrouver sur le:
rritoire du Soissoni:ois, tel qu'ihétait circonscrit dans le moyen âge..
La plus importante de ces adjonctions , que n'admettait cependant
18 l'abbé Lebeuf lui-même, eût été celle du pagus Noviomagensis ,.
Bst-à-dire du Noyonnais tout entier à la Civitas Suessionica, }usqvi%
je époque dont on ne saurait fixer la date^ mais qu'on suppose»
>uvoir coïncider avec la translation du siège episcopal de Yermaud
1 . Lebeuf : Dissertation sur lélat des a-ac^w* \voXi\VwA*. ^-v». v^"^^
issonnais, avant la conquête drCS Gonle» -pat U% igta^v^^VJ^s^^,
iroiioépar l'Acad. de Soisaoïis , en i"Ti^\ v^viX.Vo.-N^'i-
174 TOPOGBAPHIE EGCLésIÀSTIQUE
( OU Saint-Quentin ) à Noyon , opérée par saint Médard vers le
mencement du vi* siècle (a. 531 ). On ne connaît aucune p
directe de celte réunion primitive des deux pagi Noviomen
Suessionensis sous un seul évèque, ei de leur séparation poster
à une époque cependant où les textes historiques commencent i
pouvoir fournir une base solide. Mais les témoignages indirec
lesquels on s'appuie, quoiqu'ils me semblent bien loin d'être déi
ne manquent cependant pas d'une certaine portée ^
Le point de départ me parait , il est vrai^ très contestable ; il
siste dans l'identité supposée entre le princif)al Oppidum des Su
»t«« , le seul désigné nominativement par César, c'est-à-dire iV
dunumf que, depuis le géographe N. Sanson*, on considère le
généralement, avec Adr. de Valois, D'Anville, etc., comme repr
tant la ville de Soissons môme et le ^oviomagus de Vltinéraire t
tonin, ou Noviomum des textes postérieurs, qui est incontestable
admis comme étant la ville de Noyon, dont Torigine gallo-roi
n'est pas moins prouvée par les vertiges de monuments ' qu
Vltinéraire et dont le nom n'a jamais été confondu dans les l
avec celui de Noviodunum.
D'autres attributions du Noviodunum de César à des localitée
deriiCb ont été proposées, enire autres à Noyan (Noviantum\
sur une montagne voisine de Soissons, par Tabbé Lebeuf, qui re
cnergiiiueaient la confusion enu'e NoctWuum et NoviomagVi
môme à Nouvioil-lc-Vineux , dans le diocèse de Laon , à une liei
S. de cette ville, tout à fait au dehors par conséquent du terr
des Suessiones. Ce dernier rapprochement a été proposé par M. I
ville {Journal de V Aisne, 1835). Celui-ci s'appuie en particulie
la marche de César pour l'attaque de VOppidum de Bibrax , dont
tuation a été aussi le sujet ùe tant de discussions contradictoiret
On trouve dans les manuscrits de dom Grenier, sur la Pica;
conservés à la Bibliotiièque impériale, deux mémoires sur cette <
J tion. L'un (20» paquet, 3« liasse, 5* cote) est intitulé : Dissertatic
Von prouve que le Noniodunum, dont César parle dans ses comi
taires ^ n*est pas la ville de Noyon ^ mais celle de Soissons.
M. Sezillc, chanoine théologal de Noyon.
Dans l'autre mén.oire (27* paquet, i" liasse "> l'auteur disci
récit de César , concernant la situation de Dibrax et de plus:
autres localiics. Il considère le Noviodunum Suessionense co
un lieu de défense des Soissonnais contre les tribus gauloiseï
pays de Beauvais, Amiens et Vermandois.
^!
t
1 . La défense la plus complète et la plus solide de cette hypoi
a été soutenue par M. Moêt de la Forte-Maison, dans son ouvrage
tulé : Antiquités de Noyon , publié à Hennés en 184S , i vol. in-f
2. Sanson. Remarques sur la carte de l'ancienne Gaule, deux
édition, 1752, in-4, p 61.
3. A/em. de la Soc. des Antiq. de Picardie ^ t. V, i842,p. 163.
crip/t'on des Vestiges du Château- Corbault (ancien Noyon),
If. Uelamotle,
DE LA FRANCE. 1 7d
L*iiiterprétation rigoureuse du texte de César (Be22. Gall.^L II,
.12) démontre que cet Oppidum était le plus important et comme la
Gipitale des Suessiones ; qu'il servait de dépôt d'armes, de lieu de
Biu^e à la multitude et de résidence, du moins passagère, au chef ou
»i <te la tribu, Galba, dont les fils furent donnés en otage à César,
a reddition de cette place, la seule assiégée par césar sur leur icrri-
âre , entraîna la soumission du peuple entier. Or, Noyon, situé au
3là de roise et sur sa rive droite , en dehors des limites les plus
^Dérales de la Civitas Suessionum. eût éié à i'extrt'mité du territoire
B la tribu dont il aurait été séparé par ce fleuve. Les termes du
Scit de César ( 1. H, c. 12) qui, du territoire des Bemi conduit son
mée « in fines Suessionum », n'expriment rien autre chose par ce
ot fines que l'ensemble même du territoire de la Civilas, ainsi que
£rouvent de nombreux passages des Commentaires.
% yille de Soissons , au contraire, nommée après la conquête Au-
uta Suessionum , et dont le nom gaulois primitif serait inconnu s'il
était pas Noviodunum , conserva sous la domination romaine Tim-
ïrtance qu'elle avait eue pendant son indépendance. Ou y voit éta-
les dès le IV* siècle des fabriques de plusieurs sortes d'armes de
terre ^, soumises à Tautorité du Magister Offidorum de l'adminis-
ation impériale en Occident.
Pendant les progrès successifs de l'invasion germanique, après les
remières concessions de territoires faites par les empereurs aux
rancH , les gouverneurs romains de la Deuxième Belgique, le comte
ig^dius et son fils Siagrius y font leur résidence, et celui-ci considère
itte Yille comme la capitale de son éiJhémère royaume.
C'est aussi à Soissons que Clovis vainqueur substitua son autorité à
die des derniers représentants du pouvoir impérial. C'est cette
Ile qu'il choisit, à rimitalion des derniers gouverneurs romains,
)ar la capitale cle ses premières conquêtes. C'est elle aussi qui dc-
ot, pour ses fils et ses petits-fils, la base principale d'un de ces
latre groupes territoriaux si divers , composés des pays conquis,
aqaels les rois francs de la première race donnaient le nom de
Dyanmes.
Les, traditions de l'Église ont une bien plus grande force encore
mr démontrer que la capitale des Suessiones ou Noviodunum, dcve-
Je VAugusta Suessionum , ne fut jamais confondue avec Novioma-
ta oa Noyon, c'est le silence de tous les textes eccléuiastiques
ir un changement aussi important que l'eût été celui du chef-lieu du
ocèse lui-même, suivant l'usage d^établir le chef-lieu de l'évècbé
ins l'ancienne capitale de la Ctvitas, et sur la séparation d'un ter-
toire aussi considérable que celui du Noyonnois tout entier {pagus
oviomagensis) pour augmenter, au vi"piècle, le diocèss deVer-
and (Saint-Quentin) aux dépens de Tancien cvêché de Soissons.
Les tradlitions de l'Eglise ont rigoureusement tenu compte de modi-
1. Fahrica Suessionensis Scutaria. Balistaria et Clibanaria.
htitia dignit. Imper. Ed. de Pancirole (1623); Occid.,^. ^^.^«îîvV^
isigiaatiOD manque dans J'éd. de M. E. Bock\l\gl,\%^Q')»^.•'V^'^'^• *^^^
)78 TOPOGEiJPHlE EGCL^IASTIQUE
c. 3)^ le second Missaticum compreud VUrcigus pagut. « Baràn^iu
episcopus, ÀltmcH'uSt Theodacrut, Missi in Laûduniso, Portiamo,
Suessonico, Urciso, et Kodtdo*. »
Dans un acte de Charles )e Chauve, attribuant, en 855, à l'aJbbayi
de Saint-Crépin de Soissons des possessions dans le liea dit Fabrfh
rum-Curtis , ce lieu est désigne « in pago Urcenti super fhnwim
Urc*. » Une autre charte du même prince, confirmant cette donatioD
en Tannée 864, porte : « Suntque stlx (res) in po^o Ordnte tuptt
fluvium Urc*.
Un autre capitulaire de Charles le Chauve, de Tannée 867, indique
le même territuire sous le nom dejpagus Urcisut,
On voit donc qu'à la même époque les deux formes Orcintiê ei Vf-
cisus sont compléiement identiques.
Plusieurs chartes du xii" et du xiv* siècle ne présentent plus qufl
les désignations d'Orceiwn, Casiacwn in Orceio (Chesy en Orceoii
ouOxois\ elc.)>
2» Le pagus Otmensis, attribué par H. Guérard à la CimUu Suit
sionum , et mentionné aussi par lui a titre de comitatun, sans attribih
tion géographique*, est un des petits territoires les moins bien connu
de la Deuxième Belgique. Sa position dans le diocèse de Soiseons est
tellement douteuse, que M. Guérard lui-même, dans sa liste des pa^
de France % tout en le rapprochant du pays d'Oihe, qui n'en a jamaii
fait partie, s'exprime ainsi :
u Otmensis pagus f peut être le pays d'Othe; Champagne. VinceUe,
canton de Dormans TMarne). »
Or, le pays ou la forêt d'Othe, Utta^ ou Otta, ou Utta StZoa, situé,
en effet, en Champagne, dans la partie sud-occidentale du diootoe
de Troyes, et pour une moindre étendue dans la portion Bud-orioi
taie du diocèse de Sens, présente une région naturelle irès-fréqucBi"
ment désignée dans les chartes, dont la situation ne peut laisser ki
plus légère incertitude % qui n'a pénétré à aucune époque dans te
diocèse de Soissons, et qui ne me paraît avoir avec le pagua Otmmuit
d'autres rapports qu'une ressemblance apparente de nom. La positioa
de Dormans dans ce diocèse, entre Château-Thierry et Êpernay (do
1. Baluze, Capitul., éd. de 1677, t. II, col. 68.
2. Cartul. de Saint-Crépin le Grand de Soissons: etCarlier (Ll,
p. 150;, qui me paraît citer à tort l'abb. de S. Médard.
3. D. Bouquet , HisL Fr., t. VIU , p. 53. C'est à tort que le savant
bénédictin a traduit en marge : Orninse, sup. fl. Orna.
4. N. Gall. vhr., t. X, col. 1489.
5. Guérard, Essai sur les tftv. territ,, p. i48 et 159.
6. id., Annuaire de la Société de l'hist. de Fr,, !'• année, i83<,
p. IM.
7. Niihard, 1. Il, fixe sans la moindre incertitude le SaltusUttaentn
Sens et Troyes. Adr. de Valois, qui ne fait pas mention da pagva
Otmensis, a très-bien reconnu {Notitia Gall., p. 624) cette situation
•de la forêt et du territoire de l'Othe.
DE LA FRANCE. 57'J
e Reims), ne me semble pas permettre l'attribution proposo(î,
[que doute, il est vrai , par M. Guérard.
Dut en combattant l'identité entre le pagus Otmemis et le
tha, tout en considérant comme beaucoup plus vraisemblable
on du pngus Otmensis an diocèse de Chàlons qu'au diocèse
ns, je crois avoir reconnu les raisons qui ont pu déterminer
rd à le placer dans ce dernier diocèse. Je vais donc exposer
ioaux motifs en faveur de l'une et l'autre opinion.
us Otmensis ti^çuredans plusieurs textes des ix« et x« siècles,
lication de quelques localités dont les noms se retrouvent, à
identiques, dans les deux diocèses. Voici ces principaux
ie M. Guérard connaissait sans nul doute, mais dont il n'a futi
lention.
.'année 804 (en 796?) et avant d'être archevêque de Reims,
s avait rempli les fonctions d'un des missi de Gharlemagoe.
iticum, ou territoire conâé à son inspection, comprenait
Champagne :
iuper totam Campaniam. Tn his quoque pagis^ Dolomensi
Vongensi , Castricensi , Stadonensi^ Catalaunensi , Ot-
Mudùnensi^ Vadensi , Porciano ^ Tardonensi , Suessionensi
i, Ëccl. Rem. hist., 1. U, c. 18).
;e premier texte, le plus ancien que je connaisse, et qui met
la même ligne que plusieurs des territoires les plus connus
'tie de la Belgique t3ecx)nde, le pagus Otmensis^ on voit que
placé entre les pays de Cbàlons et de Laon, s'éloigne da-
je celui de Soissons.
, Charles le Chauve donne à l'un de ses fidèles ministeriah- .
î Eudes, »villam Novientum in pago Otminse » (MarlelJi..•
j, Ampliss. colifUlf col. 120. — D. Bouquet, Bec. des hoi.
VIII, p. 505).
itum est un de ces noms dont la forme française, la plus
e en Nogent, Nogentel, etc., se retrouve dans les deux
, une donation du comte Héric, à la basilique de S. Crépin et
ien de Soissons, confirmée un peu plus tard par Charles le
)orte cette mention :
go Suessioni(^o, t» fine villx Montiniaco^ mansa duOy etc....
pago vel villa qux vocatur Sariacus mansum un'.im ...
pngo et in villa Altafoniana terra arabile , etc.... Et t??
) Otmense, in villa qux vocatur Vincella dimidium mai,
', une charte du comte Héribert qui se qualifie de Francom m
lerbert H, comte de Vermandois et de Troyes), concède an
e de Der (M«»utiers-en-ner, monast. S. Pétri Dervense)
alodium quod adjacet in villa cui Velcianas nomen est. »
illon, Annal, ord. S. Dened., t. lïl, p. 637 et 238.
illon, id., t. III, p. 667.
180 TOPOGRAPHIE ECCLÉSIASTiVfo..
On lit plus luin : « in villa Velrianns nomine^ in comitatu Otminte ,
inausum unum cum aiipenditiis suis. » La charte est datée dn mèoita
lieu : Actum Velrianis villd pullicâ.
I.:i conlirniaiion de cette charte, donnée U même année par le rcv
1,(iii-aii*e, lixephis positivcnH-nt la situation de la même villa Vel-
ciajia.t.
« Adjar.et vero alodum m fngo Otminse, intra fines vill» avt
Vclrinn-is 'Ucitur.... intra illius aqux decursum ubi vêtus Ma-
terna nor/u'mi fur •'Mubillon, Ann. Ben., t. III, p. 668).
Kri 988, !inc donation faite par Huderic à Tabbaye d'HombliàNi
(Ilumolnrix)j dans le diocèse ae Nwyon, indique ainsi la position de
l'aileu donné :
K Quemdam alodum in comitatu Otmensi in rilla qux dicitar
Vedeniarus (Cl. Hemerojus, Augusta Viromanduorum, 164S, in-4,
pr., p. 34).
HôribfM't, qui confirme cette donation, prend dans la môme charte
le litre de compsejwidem lori, c'est-à-dire de com^s Otmewtis.
Des cinq citations qui piéccdeiit on peut tirer les conclusioos siù'
vantes :
LVxisience du p^f/xv et du roniitatus 0<m^nst« est incontestabh
d('-s le ix« et le X* siècle. Trois localités au moins y sont indiquéci
par des chartes conteriiporaines, et on en trouve un plus graiK
iiooibre dans les cartuiaires iiiéilits de Moutiers-en-Der, de Saint
Crépin le .Grand, d'Ilomhli^rcs, fie.
Recherchons comniont la situation de ces lieux peut conduire à at
tnbucr lo pdf/us Otmensis a l'un ou à Tautrc des deux diocèses d
Soissons ou de Ghàlons.
Dans la i)remicre hypothèse, celle qu'a suivie M. fiuérard, en selw
s>int ti-C'^-probablcnient hur l'interprétation d'une partie dos docu
Tueiits rapportés ci-dessus, quoiqu'il n'en cite pas un seul, non plu
<{<i'niie seule localité, on pourrait veconnaltrc la villa Velcinna* aan
V.iuvicunes, en Brie, près Damery, sur la rive gauche de la M:irn<
Doyenné d'Orbais.
I.a ri7/a Vedeiiiarus pourrait ctrc Vinay, dans le môme Doyenné.
Vinrella serait Vincetfes. près Donnans, dans le Doyenne de Cha:
tillon, voisin de celui d'Orbais.
On retrouverait A'orjVyen/um dans Nogentcl, à quelques lieues ph
au sud, di'.ns le Doyenne de Chezy, ou même dans >i)gcnt-rArtaui
quoique un peu plus éloigné.
Ces concordances de noms soi aient tellement satisfaisantes qu
deviendrait irniiile de les rccheiriicr ailleurs; le f)(igu% Otmemi
auquel il faudrait attribuer ces lieux modernes, re|)n.'sen tan tics loci
lites du ]x« et du x« siècle, se serait étendu dans la porli<m de la vuU
de Ih Marne comprise entre ftpemay et Nogenl-l' Artaud, et se son
trouvé enclavé daus la pa-tic niériViioiiale du diocèse de Soissoi:
On serait ainsi d'accord uvci- M. (;nér.ird. qui n'a cependant don
aucun urgumcnl en faveur de son opinion, ain<i qu'ave<; D. Grciru
'/w/, dans uni* note sur le Reu\ \^''Sa^.' •« Vedfninrus in romil'i
DK LA FRANCE i 8 i
» s'est borné à dire avec doute : « paroisse du diocèse tK
je pense I *. »
is, la question n'est pas aussi simple cl aussi facile à résoudre
paraîtrait d'après ces rapprochements topngraptiiques.
ïmière objection se présente. La partie du diocèse de Sois-
ïrait ainsi place, d'après cette hypothèse, le pagus Otmensis^
'après tous les pnuillés, de l'Ârchidiaconé de Brio, et cet Ar-
ft correspond à l'extrémité orientale du vaste pngus et saltus
«, partagé entre les diocèses de Paris, de Meaux do Sens, de
de^>oissons. Or on ne connaît aucun texte indiquant le pagus
itatus Otmensis comme une dépendance de la Brie. Tout au
il est signalé plusieurâ fois comme faisant partie d'un autre
ritoire, le pagu$ Pertisus, le Pertois, ou Per'lhois, ou Par-
)n fort différente, et dont la position n'est pas douteuse,
itoire (pays et comté), de Pertois ou Partois (Pagus
ou Pertisus, ou Pertensis, ou Po^^'^fn.st5\ fréquemment
ans les textes Carlovingiens , et mémo depuis le milieu du
î , par Nithard, par Flodoard, dans la civisicm du royaume
re, etc., n'était pas situé en Picardie, n.ais dans la Chani-
:\i-orientale : son ancienne capitale avait été Pertes ( Perte >,
nt-Dizier ( Olonna ) et Vitry ( Victriavum Castrum), qui
t les siégea principaux , avec le fisc n>yul ne Pouihion ( Pou-
célèbre sous les deux premières race». Sans contestation
il dépendait du diocèse de Chàlons; il y formait en totalité
coné et surtout le Doyenné du même nom, et au moins, en
Doyenné de vitry dans le grand Archidiaconé, c'està-rtir.>
i mnitiéméridionale du diocèse. 11 était subdivisé en plusieu r-
igelli et petits comitatus moins importants, tels que le lil
le Camizisus ou Camsiacensis , et pénétrait dans l'ant mvio
j forêt de Der < saltus Dervensis). Ce vaste pagus t^'etendiiit
(ue sur le diocèse de Troyes et peut-être même sur la partie
le de celui de Toul, mais il s'arrêtait vers le nord assez loin
^ des diocèse'j de Chàlons et de Boissons.
qui paraît avoir donné son nom au comitatus Otmevsis ou
serait Omey (Orné) en Champagne, sur la rive droite de la
quelques lieues au sud-est de Chàlons, vers Textrémitc nord
8. C'est peut-être le même lieu qui, après avoir vu s'cielndre
nirs de sa prééminence féodale, conservait encore un prieuré
! de Saint- Benoît, dé^^igné dans le pouil.é manuscrit du diocèse
18, dressé en i405 (p. 74 et 8î) sous les noms de Otmeyo, do
,e UlmetOféeOrmeio. Plus au sud eH Changy, siège prùbabl.^
! petit comitatus, mentionné en même temps que VOimfnsii,
textes sous le nom de comitatus Camsiacensis.
% Velcianœ, OM Velcianas,inpago 0^men«t, mentionnée dans
. irap., manuscr. de D. C.renier, volume contenant les notes
biques, rangées par ordre alphabétique.
lierre paraît pas avoir examiné celte question du partis 0(*
BTm,
VÇ>
182 TOPOGRAPHIE ECClÉSIÂSTIQDE
la c)i;;ricde Tan 980 ci-dessus indiquée, et sous le nom à^Ulet
dans un autre litre du même siècle, se retrouve avec la plus g
probabilité dans le village de Vauciemies, écrit aussi quelqnefoit
cioiines oii Vouciennes, siiué vis-à-vis Omey, sur l'autre rive
Marne près Vitry-la-Ville. Sa position même, sur le bord d'un
d'eau constamment parallèle à la Marne, occupant presque le
lit, repié.>îente parfaitement l'indication de la première de ces ch
« Intrà illius aquas decursum uhi retus Materna nominatur* .
La villa Vedeniacits, du x« siècle, serait Vauney, ou VanauU,
gné aussi plus tard dans les anciens pouillés soiis le nom de
neyum ou Vauodium Desenjblabics analogies se rencontreraien
loa autres localités précédemment indiquées; toutefois, celles i
viens de signaler me paraissent suffire pour faire attribuer ce
territoire au diocèse de Chàlons.
Mais c'est trop longtemps nous arrêter sur une question fort s
daire dans l'ensemble de ces recherches;. d'autant plus que le
tatui Olmensis, territoire féodal soumis à l'autorité supérieu
grand comté de Vermandois, n'est représenté par aucune des j
visions Décanales du diocèse de Chàlons, auquel il me parait <
être attribué avec plus de probabilité qu'à celui de Soissous. Il
pas un diocèse qui ne nous offrît de semblables questions à dis
tant la g-îographie de la France au moyen âge est encore peu éclJ
Le diocèse ou pays de Soissons, qui occupe une si grande place
lis événements des deux premières races, suffirait seul pour m
de combien de difficultés est entourée l'étude des rapp(U'ts de l>
graphie ecclésiastique avec la géographie politique, étude quiet
des principaux sujets de ce travail.
30 Je ne puis toutefois me dispenser de signaler plusieurs 1
points sur lesquels jenesauraisdavantagepartagerl'opinion deM
rard. Le principal est l'omission dans sa liste des pagi de la (7
de Soissons, àupagus et comitalus Vadisus ou Vadensis (leVi
qu'il n'a fait figurer dans aucune autre partie de son tableau gé
rt du pagus ou saltus Briegius^ qu'il a exclusivement attribu
Civitas Meîdensis (ou diocèse de Meaux). La hria (pagus Bri
s'étendait cependant à peu près sur le quart du diocèse de So
oh elle occupait tout rArcliidiacuné méridional du même nom iA'
<ie /îrtd). partagé primitivement en quatre doyennés, ceux de Châ
de Château-Thierry , d'Orbais et de Chezy. C'était la portion
vaste territoire qui avait surtout reçu le nom de Gallevesse, 01
Pouilleuse.
1. Medietatem terrx quam habemus Ulcenias. Celte terre
été donnée par le comte Héribert le Vieux à l'abbaye de Moutiei
Der, sous l'ubbé Adson. ( Vit S. liercharii, 13 ; in Mab» Vit. ^
Ben , Il sœcul., p. 851, et Camusat. Prompt^ Tricass., f» 97).
2. Celle désignation précise éloigne tout autre rapprocbemen
des localités de mêmes noms situées en Picardie telles au'On
Vauciennes , dans la partie orientale du diocèse de Sentis. U
à'Ormoj { Ulmetum) est des plus communs.
DE LA FRANCE. i 83
Valois ( Fadt«u«), avant de devenir la base d'un puissant
i, il constituait dès la seconde race, du viii« à la tin du
région distincte, menlionnée aussi positivement que les
comitatus delà Deuxièrr e Belgique à la même époque *,
rdanisua, le Pertistts .VUrcisus et le territoire propre
i que les pagi Suessionicus , VermandensiSj Ca4alau-
ou pngus et comitatus VadisuSj dont les limites furent
précises, était partagé entre les diocèses de Meaux, de
•oissons. Il n'entrait dans ce dernier que pour sa partie
} et orientale; mais il embrassait au moins la portion
es Doyennés de Collioles et de Béihisy vers les limites
le Sentis et de Reauvais. Anteuil, Boneuil et l.argny en
ertainement. ainsi qu'une partie dos Doyennés de viviers
i le grand Arcbidiaconé. C'était même dans le Doyenné
ue se trouvait, entre Villers-Cotterft et Crespy, Tan-
le du Valois, Vé ou Vez • Vadum^ Vedum), qui avait été
emeiit chef-lieu du même Doyenné.
pagus et comitatus Tardanisus ou Tardanensis, men-
jeniment par Flodoard, ainsi que dans d'autres textes du
lècle , et dont le nom a été conservé dans la désignation
n territoire (Tardenois, Tarlenois), il n'y a lieu à nulle
situation entre la Marne et la Vcsle, dans les parties
entrale du diocèse de Soissons, est certaine ; la Fèrc
eu principal *. Il s'étendait aussi dans le diocèse de
n a déjà été parlé précédemment.
, Tensemble des territoires ou subdivisions politiçiues du
issons, sous les deux premières races, embrassait donc ,
l'ai indiqué au commencement de cette discussion , le
ionicus proprement dit , correspondant au comté du
e pagus Orcensis ou Urcisvs, qui était unique., le pagvs
ît en partie les pasfi Vadensis et Briegius. Il ne compre-
J., Eccl. Bem. hisl., l.II, c. 18, a. 796. — Capitul. de
tQ pagus Vndisus est aussi indiqué dans des textes des
H9,995, etc. L'érection du comté de Valois en duché,
jissement considérable de territoire, ne remonte pas au
lencemcnt du xv« siècle.
le plus ancien de la Fère (Fara in Tardaniso) paraît
rtus-Tadiiniacus, qui indiquerait à la fois sa situa-
rd de TOurcq et dans le Tardenois. C'est ce qui résulte-
ssage du cartulaire blanc de Saint-Corneille de Com-
) , conservé aux Archives de TEnipire, section !.. 175.
a été signale par M L. Cocheris dans son Catalogue des
concernant Vhistoire de la Picardie, n. 319 <3Iém. Soc.
Picardie, t. XII et XIII, 1853-1854). Cette liste analy-
urc38 historiques de toute une province est l'un des
des plus utiles travaux de ce genre. Elle n'est point c«i'
9, et s'arrête au mot Cys.
184 TOPOOHIPHIE ECCLÏSUSTIQUB
naîl ptf le pagat el cnmlaias Olmtnsu, qui éuiU sili
Wuirarius eu JK. Ce cnmilatia Otmtnti) éiali sus>
diS'èrent de la lorit d'Othfl (Saltus Ollaj, eituée, pour
psriic, dans le diocèse de Trovet.
I^srspporis Einérsiii de plusieurs deccsnngi aveci
«nbditi-- .=-:-.:- ~ ^.^....^
'uruanisuioti ArrJiliiiaïunale et Qécanale dont non
et le vi[i* siècle, dnt être appliquée à tous les auir
X Province ecclésisstir^ue. Telle était la consétiueni
riainl. dans sa lettre écrite vers 524, à FaWn, évèqu
ce que celui-ci établit des /rchidiai:rea dan» une p
a posiiiiit, et apjcidemenl
..■aiiï aune époque presque
SuiiBDtle témoignace de Grégoire de Tours ', pendi
nioiiiô du Vf BiÈcle , Têï*que Drociigisilus, saisi d'à
rdïichédoaoisBL-,
et en lioieiinéa ruraux à
hit ensuite réni
sia-.ti({ue et bien niuina encore avec l'aiicicniic geugri
mainc, mais encore, le vins souvent , par leurs emi
plus arbitraires, Biintcn opposiiion aiec les régions m
régions bialoriquos ou «cdeaîosOquOs lei plus ancien i
col. I0B9.
3. Flodoarâ, Eccl. RcBi hiil.l. H, r
4. r.Kg. Tur., Hisl. Froncl, \\,'
DE UL FRANCE. 185
■
ivresse habituelle paraissaîi èirc la source, fut inlerdit de
ions pendLiii plusieurs aimëe;:. On ailribiia cette démence
tfices d'uo Arciiidia;-re que l'ëvèque avait destitue v pcr
m Archidiacoui , quem ab honore repulerat). Il ne pou-
'er dans la ville sans se H'outit «ylus exposé encoie aux
Queuces. Un concile provincial, réuni en 589, à Saun^ apud
vm viUam } le rétablit dans ses fonctions,
arte ou constitution de révè<]ue Drauscius ^S. Drausin\ de
6, créant des privilèges considérables en faveur de l'abbaye
Dame de Soissons , fait aussi mention d'un Archidiacre qui
î le grand Aichidiacre du dIoc^se nos, relÂrchiaiaccnus ' :.
e X* siècle, les Archidiacreà de bénissons prenaient déjà raoi;
e de quatre, dans le Chapitre de la cathédrale, comme ils y
pendant plus de huit siècles,
.iplicité des Doyennés ruraux dans le diocèse de Soissons
«stable dès le milieu du ix* siècle, puisque rarchevèi]uo
réglait alors leurs attributions et leurs obligHiion^ dans
?roviore de Reims. Plusieurs documents autiicntiqtics en
, non Torigine, mais l'existence a cette époque, comme
itution depuis longtemps en vigueur *.
piscopatde Rothade 11 (833-86-i), Hincmar ordonna à quel-
;ns du diocèse de Soissons, pendant la maladie de leur
le se présenter à une assemblée synodale qu'il leur dcsi-
ompagnés des prêtres de leurs Décanies. Il fait aussi men-
rchidiar.res sous lu désignation de ses comministri . Ce texte
rd est assez important pour mériter d'être tcxtucilcmect
'ola Hincmari quibundam Df.canis parochix Suessio-
quodam presbytero qui prajudicium passvs jvstinam et
aptid Eptscopum suum liothaduin non valehat obtinere;
pse Dominus Hincmarus eundem prxsulem monuerat, ut
' infirmitatem non valeret ipse ad synoduin venire vel
M , Comministros videlicet Erciesix sibi commisse, mit-
!S canonice diffiniri valeret: admonetque pcr has lilteras
ECANos et metroftoiitanâ prœcipit nuciomate ut presbi-
ims. 8UX ad denunriatum piacitum venire commoneant et
pêi veniant. Quod si non facerint, syuodaletn senientiam
xime futuram synoduin noverint accepturos*.
fin du même râècle, en 889 . i'évèquc de Soissors , Riculfe,
ipa très-activement de la discipline de son clergé , proniul-
onstitntions qui appliquaient à son diocèse les règles eta-
852 par Hincoiar, pour la Proviuie entière. Il fixait sur-
. de l'abb. roy. de N. D. de Soissons, par dom Cennain,pr.,
Actes de la Prov eccl. de Reims, i. 1, p. 83.
de de Ueims de Ta. 852 , dans les Actes de la Prov. eccl.
, t. I, p. 210.
)ard, Eccl. Rem. hisL, p. 276 , 1. lll, c xxv^ Ed du P. Sir-
1.
d86 TOPOGRAPHIE ECCLlési ASTI QUE.
tout ( c. XX ) les réunions mensuelles des prêtres dans chaque DÉ-
CANIE.
« Rationi quoque proxiinum esse sanœimus ut in unoqtAoqw
mense, statuta die^ id est in Kalendis uniusrvjusque mensis per siN'
GULAS Dfxamias presbylei'i simul co7ivcuiant^ et convenientes non
pastis vel potadonihus vacent , sed de suo ministerio et religiosâ
conversatione atque de his quœ in eorum parochiis accidunt , ser-
moriem habeant^et qualiter pro rege,vel rectoribus ecclesiêe atque
pro familial ibus suis , tam vivis quam et defunctis orare debeant^
simul considèrent, » (Lalbe, Concil., IX, col. 416; — Algr. Gousset,
Actes de la Pior. ercl de Beims, t. 1, p. 533)
Dans ces mêmes staïuis :c. xi et xxii), Pévôque Riculf fait allusion
à SCS Archidiacres, qu'il nomme Comwinistri nostri.
Ccux-d figurent , i-oi'.. ii^olément, soit au non.bre de quatre , dans
un grand nombre de diplômes antérieurs aux plus anciens pouillés
connus, et dans lesquels les quatre territoires Archidiaconaux boù\
nominativement indiqués. En Vdici quelques exemples :
En 1047, dans un diplôme du toi Henri I", en faveur deTabbayede
S. Mcdard, trois Arcliidiacres, If trio, Fulco et Harduinus , figurent
au nombre des signataires (N. Gall. chr., t. IX, Instr.^ col. 97 J.
Kn 1076. Tacie de fondation de l'abbaye S.Jean des Vignes , par
révoque Thibaud II de Pierrefont, est sifrné par les quatre Arcni-
diacres Anjoranus, Fulco . Anculfus et Guido (N. Gall. c/ir., IX,
Instr., col. 98 ; — Mgr. Gousset, J cfw de la Prov. eccl. de Reims ^
i. II, p. 87).
Une donation du même évoque au prieuré de Coincy (de Consiaco\
datée de Tannée 1077, présente les mêmes témoins, Ingerannw,
Ausculphus ^ Fulco et Guido, désignés tous quatre sous leur titre
d*Archidiacrcs (N. Gall. chr., t. IX, Instr., col. 991.
En 1085, une donation par Tévèque Hilçot au même' monastère, est
signée par les quatre Archidiacres /n<;ctrannw«, Fu/co, ^t/^yo et un
autre Mvgo {Id.y id., col. ICI ; -- Actes de la Prov. eccl. de Reims,
t. II , p. y7).
La donation de l'autel de S. Sulpice de Pierrefont, faite celte même
année 1085 au monastère de Marnioutiers, présente les quatre noms
de ces mêmes Archidiacres (A^. Gall. chr.^ t. IX, Instr. ^ col. loo).
En 1087. une donation du même évoque à Tabbaye de Chàtran-
Thierry, fait nicntion de VArchidiaconus ipsius loci iqui était l'Ar-
chidiacre de Brie) ; ce qui pnuve la distinction topographique à cette
époque des quatre Archidiaconés (/J., id., col. i02 i. Dans une charte
de l'cnnée 1207. par laquelle l'évêque ^ivl Ion !•' de Cherisy donne à
l'église S. Pieire de Soissons l'autel de Vincelis^ le donateur énonce
avoir agi ConsiVo et assensu G. Archidiaconi lori (Id., id.,
col. 130 \
En 1093, la conlirmation parl'évôque Hugues l»*" de Pierrefont, de«
biens de l'abbaye de S. Thibaut, de Busocbcs , est signée seulement
par trois Aivhiuiaircs(/ri., id., col. 104 ).
Kn i09fi, les (|uatre Archidiacres fnlro^ hi'jclrnmws , Petrvs ,
Ebalus , sont tén oins de U donation do l'auSel de ^ogcIIt-su^-Marl:e
à rahbhye de S. Germain des Prés \ld.. id., col. 105).
La donAion faite en 1C98 ou iioi, ptir le ceinte Jean de Pierrefûnt.
DE LA FRANCE. iSl
pour Jérusalem, delà vicomte de Chelles au Chapitre de S. Ger-
Soissons, est signée par trois Archidiacres ( Carlicr, Uisi. du
'e Valois^ t. lil, pr , p. ix ).
21, une charte de l'évêque Lisiard de Crespy, confirmant une
1 faite à l'église de N. D. deNantheuil, porto cette indication :
do Episcopnnteitiu; Ansculpho et TheobaldOf Petro. Ebalo,
annnisantibus y Bernardo Decanisante (D. Toussaint Du-
Hist. de l'égl. de Meaux, t. Il, pr.. p. Ti).
22. une restitution de dîmes à l'église de S. RuHn et de S. Va-
i attestée ^lar les quatre Archidiacres Ebalus, Fulco^ Petrus
ulfusiS, Giill. c/tr., IX, In8t.,r.o\. io9).
( de fondation de l'abbaye de l.ongpont en ii32, par l'évêque
de Vierzy, est signé par les quatre Archidiacres Nivelo, Ade-
Thenbaldus et Hebalus { Id., id ^ col. ii2; — Muidrac,
Long\\t. Suess. chronic , p. 5)
un accord entre la mtme abbaye et le Cha-pitre do Soissons ,
î de 1185, on voit li-iner quatre Archidiacres, liadulfusy Bal-
Simon ctMu antre Radulius. ^Muidrac, id , p. 75).
entiiuj des quatre Archidiacres ei des quatre Archidiaconcs
varié depuis le \ii" siècle: elle se retrouve dans les pouillcs
urs, de même que dans les chartes déjà indiquées, et dès lors
idication topographique des territoires,
venons de voir cette dibtinction topographique des Archidia-
idiquée dès le xi" siècle. En voici quelques autres exemples
plus récente :
une charte de 1353 figure l'Archidiacre do la Rivi^re •' Rndul-
( Castro, de Riparià Archid.) ( Garlier, Hist. du duché de
II, p. 117).
74 on retrouve la même désignation (Hist. de l'Abb. de N. D.
ons, pr., p. 464). Le même Archidiaconus Ripariœ est aussi
dans un titre de i377 {Id ^ id., p. 470).
rchidiaconés de la Kivière et du Tardenois> sont mentionnés
6 charte de i49l (Carlier, Hist. du duché de Valois, Ul, pr.,
Hcix).
ind Archldiaconé est le plus fréquemment indiqué et dans les
ciens titres; c'est de lui qu'il s'agit pie<que toutes les fois
st fait mention que de l'Archidiaconé de Soissons sans aucune
!8ignation. Il repré>entaii. comme je l'ai djjà dit, \c patins, ou
us Suessionensts. L'Archidiaconé de la Itivière lirait son
siège de sa juridiction, Castrum de Ripariâ, près de Vic-
ne , dans le Valois. Celui de Brie comprenait la partie sép-
ale de cette grande région naturelle {Saltus et pagus Brie-
riagëe entre ce diocèse et ceux de Meaux et de Paris, auxquels
issail pareillement un Aichidiaconé du mome nom. L'Ar-
né de Tardenois repiéseniaîi la plus grande partie de la
laturelle du Tardenois ( Pagus et comitatus Tardaueyisis)^ et
ceois (Pagus Crccusis, Urcisus).
jatie Arcliidiacunés de ce diocèse ont constamn.ent conservé.
<en que les Doyennés ruraux, le même ordre de préséance ;
lui qui se retrouve dans les plus anciens Pouillés , savoir :
d Arcbidiaconé ; 2» Archidiaconé deVaR\N\î:\c\ ^* k\Oàv^vù.-
188 TOPOGBAPUIE ECCLESIASTIQUE
coné de Brie ; 4* Archidiaconé de Tardenois. Vers le comiDencement
du xiii" siècle chacun d'eux avait encore un© cour judiciaire ou tri-
bunal d'Ofiicialiié pour affaires de droit canonique ressoriissant de
leurs juridictions territoriales. I/évêque Jacques de Basoches ( 1219-
1241 ) supprima trois de ces OfBcialités, en indemnisant les titulaires.
L'Officialiié (Curia) du grand Archidiacre fut seule conservée
Ce qui prouve encore davantage l'ancienneté et l'authenticité de
ces grandes divisions topographiques, analogues sous ce rap|K>rt
aux justices seigneuriales des divisions politiques ou comtés , c'est
que le grand Archidiacre avait un sceau particulier distinct de celui
de son Officialité et pareillement distinct de ceux de l'évéqiic et du
Chapitre cathédral et de l'Officialité épiscopale. Le sceau de cour da
grand Archidiacre représentait, en 1265, un portail d'église entouré
de cette lécende : Curie : Gui. . . Archid. x Sues. . .; sur le conti-e-
sceau était figurée une clef, avec cette inscription : Clams Sigillum \
On connaît les sceaux de trois Archidiacres : celui d'André est ap-
pcndu à un acte de 1189; ceux de Huunes et de fervais font partie de
chartes non datées, mais qui ont été rcdigéef de 1192 à f202«Ces
deux derniers n'ont rien qui les dis^tirgue des sceaux do la plupart
des Archidiacres des autres diocèses; le titulaire y est figuré de-
bout revêtu de ses ornements sacerdotaux , avec fou nom et son titre
dans la légende. 11 n'en est pas de même du sceau de rArcliidiacre
André (1189): celui-ci reproduit l'empreintei fort («eu canonique, d'une
pierre gravée antique de forme ovale , figurant une fenime ailée et
couchée dans la po3e la plus ordinaire au type de Léda. Ou lit au-
tour de cette figure l'inscription suivante, ajoutée sur le cercle de
métal qui entourait la pierre : Sigill. magist. Andr: Archid. Suession.
Nous avons vu que l'origine des Doyennés ruraux dans lediocèsede
Soissons était au moins aussi andenne que celle des Archidiaconés.
Flodoard fait mention des Archiprôtrés dès Tannée eao, comme A'int
institution propre à toute la Province ecclésiastic|ue de Itcims, et dans
plusieurs textes du viii« et du ix* siècle, les Décanies, adxuinisirëes
d'abord par des Archiprètres, désignés plus tard quelquefois eux-
mêmes sous le nom de grands vicaires forains, sont indiquées comme
une institution déjà anciennement en vigueur.
Leur nombre primitif parait avoir été de douze, puis de quatorze:
deux documents du xiv« siècle fixent ce dernier chiffre. Un passage
des statuts synodaux de Soissons , dont la date est indiquée comme
étant de l'année 1334, mais qui pardt être plutôt un recueil de sta-
tuts de différentes époques dont les plus récents seraient même
un peu postérieurs à i349 , donne la mention suivante :
S xxr. « Quale jus habere debent Decani ChrisHanilalis funeraUum
istius curati.... inquisitâ diligenter super his veritate ah omnibus
quatuorderim Decanii et à serhiortbus curatis per juramentum.. .
aictum fuit ab antiquis, etc. '. »
1. Ces sceaux ont été figurés et décrits par M. Périn , dans le Bul-
letin de la Société archéologique de Soissons , t. Y, p. 15 2 18*; l.
2. D. Martenne et Durand, AmpliJtsima collect., t. Vili., Cul. 15S6,
fit Mpr Goasset : Actsêdsla Province ecclésiast. de Reims ^i. Il,
p. 577.
DE LA FRANCE. d 89
Uihautre document du même siècle, publié à la suite des Statuta
piodalia ecclesix Suessiotiensit promulgués en i403 par rcvô(]uo
imon , fournit une lisie autheniiquo des quatorze anciens Doveiines
6 Chrétientés de ce diocc'sc. L'ordre dans lequel ils sont indiques
si celui que les titulaires devaient tenir dans les assemblées dos
jDodes. On y reconnaît , quoique cette aitributiun ne soit pas indi-
;aée, leors rapports avec les quatre Arcliidiaconcs, qui exisiuient
à ces statuts
, , Archidiac. —
inhid. Brim. — Archid, Hiparise. — Archid. Tnrdani.
îjo D<>y. de la Chrétienté de Soissons, placé le premier, ent séparé
les antres Doy. da grand Archidiaconé ; les Doy. 2 à 5 constituaietit
'Archidiacune de Brie; 6 et 7, l'Archid.'dc Turdeimis ; 8 à ii, l'Archid.
k la Rivière : 12 à 14 complètent le grand Archidiaconé.
Toici cette liste des Doyennés :
Sedent à dextris, Sedent à siuistris^
Decani : Vecani :
I. Christiarùtatis StMsionen- 8. Christianitatis de Attrachiâ
iism {Attrichià^^ seu de Vtaco.
2.— cl« Orbaco. 9. — de Covilloliis.
%.^ dâ Castellioru, lO- - de liestisiaco.
i.-T de Castiaco. i i . — </« Bler^nrourt.
$.— </« Cnstro-Therrid. 12. — de Vailliacn.
.0. ~ de Basochiit. 13. — de Chacrisiâ.
1, — die Ulcheyo. 14. — de Vivariis.
• migré la coDtempnranéité incontestable des Archidiaconés et des
BByennés dn dio<'.èse de Soissons, ce n'est en général que dans les
ÉDoilléBinodemes, pour la plupart, qu'on voit indiquée la subordi-
Pltion corrélative des Doyennes à cliucun des quatre Archidiaconés,
IMwrdinatioD qui n'existait peut-être pas dès l'origine, les Arcbi-
yrètrea aux(|nelB ont succédé les Doyens des Chrétien lés occupant pri-
Hûtivementnn rang plus élevé que lès Archidiacres dans la hiérarchie
«edésiastique.
Toutefois, depuis que les quatre Archidiacres dudiocèsc dc^Soissons,
^tfasi'que les quatorze Doyens ruraux, furent distingues pur les dcno-
.îjklnarïoDS territoriales qu'ils ont à peu près tous conservées jus-
t'en 1790| c'eBt-k-dire au moins depuis le x" siècle, ncn-sculemcnt
lubordinatioD des Doyennés aux Archidiaconés tut constante, niais
'tair ordre de préséance relative fut invariable, conni.e l'étendue de
Jtut territoires. Cet ordre ne fut même pas iuicrvcrii pur la création
hIb quatre minveaux Doyennés ruraux auxvii*et auxviii^ siècle. Ccux-
uAmpiits, coll. F///, col. 1559. Plusieurs autres documents relu -
Ml aux Archidiaconés du diocèse de Soissons 60\\i\vi\Tv\.%^<i^Uv\-^\..,
;,«l,eiitiv antres, un accord de l'cvêque 3acc\uea diC 'fc«av\ç\vt^ v vxw
Wi avec Je (iramJ ^t rchicliacre ot Its troi» «LUVve* , ^cwt V. vasîK\\v\
» certains privUégoB et suviom du droil d' OtîvcVaWvo .
190 TOPOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE j
ci prirent leur rang, cIiacuD aprèb le Doyenné primitif dunt ilétaildé* |
membre. j
On trouve dans plusieurs des Doyennés ruraux du diocèse de Sois- }
sons la trace des oriiiine-* diverses de cette institution, ou tout an i
moins on y peut reconnaître quelques-unes des causes dificrentesqni l
ont i)rt>idc au climx do leurs litres, ou chefs-lieux. Deux de cenxqni *!
paraissent être les ])lus ani'.iens, les Doyennés d'Oulchy nu d'Orceois, ^
et de ('.(jlliolcs, priniiiivcmcni de Vez. paraissent avoir subi l'influence
des plus anciennes divisions féodales de ce territoire, les Comî»"*»
d'Orceois et de Valois, dont ils embrassaient les plus notables parties,
ei qui eux-mêmes avaient succédé aux antiques pagi du même nom.
Oulchy ( Ulriacus. Ulceinm' avait éié la caniiale du premier et V«
(rarfuml du second, ainsi qu'ils le furent de ces mêmes Doyennés.
Conimc le titre du Doyenné de Vez paraît avoir été transféré* à Coi-
liolcs (Coleolus^.^ dès que ce dernier lieu devint un domaine ecclésias-
tique, c'est-à-dire depuis la seconde moitié du ix« siècle, l'origine de
ce Doyenné serriit au m<ùns aussi ancienne. Carlier', prétend même
3ue le ressort de ces deux Dnyennés comprenait tontes les dépea-
ances des Comtes de Valois et d'Urceois, excepté les maisons ruvales
de j)reniier ordre et quelques églises privilégiées. Mais je ncTOis
pas de preuves sufiisantes de celte assertion ; d'autant plus que d'antns
Doyennés de l'Archidiaconé d'Orceois, dont faisait partie celui d'Oalcb^,
contenaient ftus^■i d'autres dépendances de ce même territoire deVur-
cisus ou poff^is Urrensts : et que le pagus Vadensis, ou Valois, s'éten-
dait aussi, quoiqu'en moindre partie, sur les deux autres diocèses de
ScnliK et de Meaux.
Une autre origine du litre des D<»yennés ruraux, origine que non
verrons ôti e des plus générales dans les dioct^ses des deux Gennani(«,
et que nous avons déjà cun<tHtée plusieurs fois dans ceux de la Pre-
mi^re Bclgiu.ue, est leur corrélati<m avec les collégiales ou Chapitm
du clertré séculier Ces sortes de congrégations de clercs, si fréduentes
dès les premiers temps de la propagation du christianisme, et qui reçfr |
rent sous CharleniMgne une orjranisationplusréguliêre, exercèrent aa^
de l'influent'e sur là t(»pographie eeclésiHStiquc. sinon sur les limites,
du moins sur les dénominations territoriales. Fies Duyens de ces Cha-
pitres ruraux devinrent fréquemment les Doyens des ChrtUientés: c'est
ainsi que les Doyennés ruraux de Viviers (Ficor»a\ dans le Grand
Archidiaeoné, et de Basoches (Basilicœ) dans l'Archidiaconé deTar-
deiioi<^, avaient |tour ehefs-lieux deux des plus anciens Chapitres de
clercs séculiers du diocèse, qui portaient les mêmes noms.
D'autres Doyennés ruraux du même diocèse eurent leur titre atta-
ché à des maisons royales des deux premières races, toiles que Vic-
sur-Aisne (Virus ad 'Aa-onam) ou Bcrny (Berniarv8\ Vcrbeno(l'fl^
merias' ou Beihisy {Bestisiacufi'^, et n ènie passagèrement Compièj^nfl
! Cowpcndinm^. Mais leur juridiction terriioriule n'était pas hornceà
1**» I â '» "IJ -I " "J" J* »J \ * Jkfl
/. //t&i. du duché de Va?ois. i. \V\, v- vK%.
DK LA FRANGE. 191
QwenyiCarisiacus) etTiosly irros/eium), célèbres par plusieurs as-
semblées politiques et ecclésiastiques des ix*^ et x« siècles , Braiue
(Broma oa Brennacum), Juvi|;iiy iJuvinicicus) et d'autres, n'ont donné
leur nom à aucune des Chréiientés.
Les chefs-lieux de la plupart fies Doyennés de ce diocèse, ainsi que
de beaucoup d'autres, étaient d'ailleurs remarquables soit par leur
antiquité, remontant pour quclquesruns jusqu'à l'épuque l'oniaine [Ba-
silicaBy Vicus ad Axonam , Ulciacus^ etc.); soit, et le plus grand
nombre, pour avoir été le siège des plus anciennes églises baptismales
on matrices; soit par l'iniporlance de possessions dépendantes du do-
maine temporel de l'évoque ou du grand Chapitre ; soit enfin, ruais par
nnecoïiiciaence plus fortuite, comme se trouvantdansles mêmes lieux
oue des établissements monastiques (Orbals, Chezy, etc.) ou même
oes prieurés conventuels fVailly (^Viduliacus), Monttnirail {Mons-Mi~
rabilis), Chàtillon (Castellio)].
Une autre comcidenr.e qui serait particulière à certains diocèses de
Picardie, et qui, si elle était aussi réelle que l'on i avancé plusieurs écri-
vains*, serait fort remarquable, esi l'existence d'un Doyen de Chré-
tienté dans chaque ^.'revoté cbàiclaine. Suivant cet usage ancien, dont
on peut trouver l'indice dans les Doyennés d'Oulchy, de Bethisy, de
Yerberie, do Yailly, de Chàiillon, lestitulaires des Doyennés ruraux
auraient éprouvé les mêmes révolutions que ceux des prévôtés de
bailliages. Leurs fonctions temporaires, amovibles au commence-
ment du XIII" siècle, auraient eu de grands rapports avec celles de ces
fonctionnaires judiciaires. Revêtus comme eux de commissions tem-
poraires, ils remplissaient simultanément les fonctions de notaires et
de receveurs des évêques, et instrumentaient même en matière civile.
Mais je ne vois de démontré que la coïncidence entre certains chefs-
lieux de ces territoires civils et ecclésiastiques, et non eutre les
territoires eux-mêmes.
Noos avons déjà rencontré plusieurs exeranlcs, particulièrement
dans le diocèse de Toul, de cette intervention des Doyens des Chré-
tientés dans les affaires et transactions temporelles de leurs terri-
toires, analogue jusqu'à un certain point à la rédaction exclusive des
actes de la vie civile par les curés des paroisses, avant que ce soin
entrât dans le domaine de l'administration séculière. Muis un fait non
moins certain et plus général encore, dont on a vu plusieurs exemples
duns lesdiocèses de la Quatrième Lyonnaise, est la disiinction entre les
Doyens e<*clésiastiques et les Doyens civils. Ceux-ci, chargés de la ges-
tion des domaines et du temporel des évèqucs et des grands Chapitres,
étaient ordinairement laïque.-^, n'avaient de commun gue le nom avec
les Doyens deChrctieniés, auxquels étaitsurioutconHée la surveillance
spirituelle, dont ils rendaient compte dans les assemblées synodales
annuelles ou des Calendes. La juridiction de ceux-ci s'appliquait à
toute l'étendue de leur territoire Dccanal, tandis que celle des Doyens
civils était bornée à l'administration des intérêts temporels d'uu cer-
1. Carlier, Histoire du duché de Valois^ t. III, p. 148, et d'après
lui, Houllier, État ecclésiastique et civil du diocèse de SoissonSfp. 82.
192 TOPOGRAPHIE ECCLlÊSIASTIQUE
lain nombre de domaines ou métairies, dont ils percevaient les reve-
nus pour les éyêqneR ou les Chapitres.
Ces fonctions différentes, assignées à des titulaires différents,
quoique sous' une dénomination commune, dont il faut aussi distin-
guer les Doyens chargés, ainsi que les prévôts, de l'administration de
collégiales, de prieures conventuels et d'un {^rand nombre de congré-
gations régulières et séculières ; ces fonctions, dis-je, me semblent
avoir été confondues à lort sur les mêmes têtes. Leur réunion était
plutôt exceptionnelle ; les Decani chargés de la gestion des possessions
temuorelles des évoques, n'avaient généralement pas plus de rapports
Hvec les Decani des Chrétientés que les judiceset les majores ' propo-
ses, avec ceux-là, avant le xi* siècle, au gouvernement temporel des
domaines ecclésiastiques, n'en avaient avec les fonctionnaires judi-
ciaires auxquels était contlée l'administratiun de la justice publique.
Une différence au moins aussi grande me parait avuir existé entre
la plupart des Doyennés de bailliages ou de prévôtés et chàiellenies et
les Doyennés de Chrétientés ; c'est ce que nous verrons avec la plus
grande évidence dans l'étude du diocèse d'Amiens. L'examen de cette
3uestion se représentera d'ailleurs plus naturellement et sous un point
e vue comparatif pi us général, en tenant compte des modifications
produites par le temps, après l'examen complet de la géographie ec-
clésiastique de tous les diocèses de la Gaule. C'est par suite d'une con-
fusion analogue que l'historien du Valois me parati avoir placé au
même rang que les Doyennés ruraux, quoique n'ayant eu (^u'une exis-
tence passagère, plusieurs Doyennés dont les noms ne figurent dans
aucun nouille, tels que Ivors (Dec. de fvortio a. ii85 ' ), Pierrefonds
(Dea. de Petra-Fonte)^ Acy {Aptiacus), dans le Doy. rural de
Chacrize , et dont le titulaire avec le Doyen de Viviers, alors curé
de Mortefontaine, dans la rédaction de la coutume de Valois en 1539 '.
Toutefois, plusieurs des Doyennés de Chrétientés etix- mômes n'ont
pas toujours porté le même nom avant le xiv« siècle, sans que cette
translation du titre d'un lieu à l'autre, occasionnée soit par la prépon-
dérance politique de certaines localités à laquelle dut céder m tnidi-
tion ecclésiastique, soit par la non-résidence des Doyens dans le chef-
lieu de leurs Doyennés, modifiât les limites des territoires Décanaux.
On peut en citer les exemples suivants: le Doyenné deC«>llioIes(Co-
leolus) paraît avoir eu primitivement son chef-lieu à Yez {Vadum, Ve-
dum). alors que cette même localité était la capitale du comté de Valois.
I.e Doyenné de Bethisy (de Bestisiaco\ porta aussi au xin* siècle le
nom de Doyenné de Verberie {Vermerix, Varmerix, Dec. Christia-
nitatis de Yerhrie) : le litre en était alors alternatif entre ces deux lo-
calités*. Il fut aussi désigné antérieurement sous le nom de Doyenné
de Compiègne (Dec. Christianitatis de Compendio)*. Ces changement»
de noms ne paraissent pas avoir notablement influé sur 1 étendue
des territoires Décanaux avant le xvii« siècle. En J66i seulement, FAr-
1. Hist. du duché de ValoiSj t. III, preuves, p. xix.
î. Iiichebourg, Coût, génir., t. II, p. 811.
3. Hist. du duché de Valois, t. III, pp., p. xli: acte de 1239
4. Id , id., pr. p. CLXXXi : acte de iTn.
DK LA FRANCK. 103
shidiaconé do TardeDois, qui iiisqu'al()i>s u'avaît euuuc deux Doyennés,
sti eutdcax nouveaux. Le Doyenné de la F^rc fut démenibré de coJui
le Basoches, et le Doyenné de Neuilly-Saint-Front, ou Ncuilly en Or-
seois. de celui d'Oulchy, dont il occiij)ait toute la partie occidentale.
rasqu'en t762, l'Archîdiaconc de Brie avait été partagé en (|nalre
doyennés: à cette époaue, révèque Fr. de Fitz-James en créa (icnx
lOuveaux, le Doyenné ae Dormans, démenibré de celui de Châtillcn, (t
e Doyenné de Montmirail, formé aux dépens de celui de Chrzy. l.i;
lombre des Doyennés ruraux, qui avait été jusqu'alors de quainizè, fut
lonc porté à dix-huit'. CV.-t par une erreur évidente que D. Baunier,
lans l'Etat de Bénéfices, le IV. Jacques, dans sa Géogr. ecclés., Kxpillv
K d'autres auteurs du xviii* siècle, ont indiqué seulement cinq Duyen-
léM ruraux dans le diocèse de Soissons.
Le Doyenné de Basoches (Dec. de Basilicis) est aussi ap[)tlé au
cm* siècle Doy. de la Fèro (Dec. de Fard)^ localité importante et d( s
>lufi anciennes dans le diocèse. Ou voyait uans l'ahliayu do Longimni,
sn 1724, l'épitaphe d^in Decanus de Fard^ qui était de la prenii('>re
Boitié du xni« siècle (2« Voyage littér. des Bénedict.y p. ic. J.e
>oyenné de Vii: {de Vico ad Axonam, ou de Viaco) était aussi dési-
Ke BouA le nom d'Attichy (Dec. de Attrichiâ, de Altipiaco), dans la
le ci-^lessas rapportée des Doyennés ruraux du diocèse de Soissons
ui XIV* siècle.
Plusieurs des Doyennés ruraux étaient bornés en partie par des
u>urï( d'eau; ces limit«fs doivent èire des plus anciennes , comme
selles des pagi et pagelli. C'est ainsi que TAisne séparait une poi lion
lu Doyennétt de Chucrizeet de Vailly et en partie ceux de Viviers et
le Vie; la Veslo, les Doyennés de Vailly et de Cbacrize ; la Maine, les
Doyenuéd de Château-Thierry et de Chezy.
La forêt de Cuise ou de Con>piè»i;ne (SUva Cotia) s'étendait sur la
sariie occidentale des Doyennés die Vie, de Viviers et de Bcthisy. La
"orftt de Villers-Cotterets ( Silva Retia ou Rigetia) occupait surtout
e Doyenne de Colliolcs et la portion méridionale de celui de Vivieis.
Ia forêt de Doile ou Daule {Silva Dola), dans TArchidiaconé de Tur-
lenois, couvrait en partie le Doyenné de Bazoches: et des raniitiraiions
lu vaste Saltus Briegius pénétraient da is les Doyennés de Chezy,
l'Orbaib et de Chàtillon, dépendants de rArchidiaroné de Bric.
Le nombre des paroisses du diocèse de Soissons était d'environ 400
aendaiitle xvii* et le xviii* siècle; les nombres indiqués par les
;)0uillés varient de 370 à 307 ; et, en y ajoutant les succursales, de 4 iu
k 413.— I «es curés des douze paroisses de la ville de Soissons portaient
:e titre de curés cardinaux. — En 1648, il y avait en outre lO ou 1 1 cul •
lëgiales ou Chapiïres, 26 abbayes, 69 prieurés, 17 prévôtés, 30 mula-
dreries, dont cinq étaient dans les chefs-lieux de Doyennés rnraux.
IVtiutrcs listes indiquent lOO prieurés et 9 prévôtés.
Oullégîales ou Chapitres du diocèse de Soissons, dout six dans I.i
ville : Cliapitre de la cathédrale, dédiée à S. Ccrvais et à S Protais,
'vi» siècle). ~ S. Pierre-au-Parvis .a. 6'26;. — Notre-Dame des vignes
t. Hisi. du duché de Valois^ t.III,p.i23. — ^/«^ du dioc. de Sois-
Bonâ, p. 82.
8» PÀIITIB, *^
iO-i TOPOGRAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
;a 1 180). — S. Wast (a. 1 127 ). — Ste Sophie à S. Médard (si' siècle)
— S. Laurent près cette même abbaye. — S. Louis à l'évëctaé (1330). -
Berzy-le-Sec (a. 1524).— S. Maurice, réuni à S. Clément de Compi^n
(x" siècle).— S. Jacques de Pierrefonds. — Basoches. — Le Mont-Notre-
Dame , des plus anciennes et des plus illustres du diocèse. — Thon
rotte (xu" siècle). — S. Vulgis à la Ferté-Milon f iiiOJ.
D'.juires églises étaient desservies par des clercs réguliers, dè«l
x« siècle, telles que Notre-Dame d'Oulchy; — S. Kemy de Neuilly;-
S. Ived de Braine: etc.
Abbayes du diocèse de Soissons.
Abb. d'hommes. Ordre de S. Benoit.
Chezy (Casiacw.n, Caziacum)^ (fondée vers le vin* siècle et rélabU
en ii;i6); dans le Doyenné de Chezy; à deux lieues de Château
Thierry ; d'abord do r<'rdrcde Prémonlré, puis de celui de Citeras
puis de l'ordre de S. Benoît.
S. Corneille de Compiègne (S. Cornélius et S. Cyprianus de Com
pendio) (a. 876 S collégiale dès la fin du ix" siècle jusqu'en ti50, Doi
de Bethisy. Elle avait, au xii« siècle, huit grands tiefs ou baron
nies, dont Its tiiuluirës (octofeodati) devaient protéger l'abban
Sa juridiction était comme épisco[)ale sur les trois collégiales deS.Ci^
ment, de S. Maurice de Compiègne et de Ste Vaubourg d'Attigny ;aifli
que sur toutes les paroisses de la ville de Compiègne.
S. Crépin le grand , à Soissons (S. <)rispinu8 major Suessionenris]
(a. 566, rétablie en ti57); Doy. de Soissons.
S. Médard-lès-Soissons (S.'Medardus Suessionensis), sur rempli
cernent de la vt2/a CrovtacMsouCrouy (vers l'a. 560); Doy. deSoissou
Elle étaitinimcdfatenientsoumiseau Saint-Siège; plusieurs as8einl>léc
religieuses et politiques ont eu lieu dans cette abbaye. Tune des jda
illustres et des plus anciennes de France, pendant les viii'et ix* siècle
Orbais (S. Petrus de Orbaco, de Orhato)\{&. 673); Doy. d'Orbais.
Ordre de Ctteauœ.
Long-Pont {Lorigus-pons)^ dans le duché de Valois ; (a. i iZ2\ L'on
des plus célèbres abbayes de cet ordre et de la branche de Glainraux
Doy. de Viviers.
Ordre de S. Augustin.
S. Crépin en Chaye' ou Chaage), à Soissons (S. Crispinus in Cavea,
(a. 1135/; Dov. de Soissons.
Essome» (5. Ferreolus de Essomiis, hsoma^ ou Sosma, ou Osmei
sis); (tin du xi" siècle); Doyenné de Château- Thierry, à une lieue d
cette ville.
S. Jean-des-Vignes èi Soissons (S. Joannis invineis);{&. 1076); Do;
de Soissons.
S. Jean-aux-Bois (S. Jf^annes in Bosco) ; (a. ii50) ; à une lieue «
Pierrefonds; Doy. de Viviers.
S. Léger de Soissons (S. Leodegarius Suessionensis) \ (a. 1139); Do;
de Soissons.
Ordre de Prémontré.
Charireuve {Cartovorumj Cartovra); (ll3l); Doy. de Chàte»
Thierry.
Ciaire-Fontainc (Clarus-fons)^ diocèse de I^aon, transférée en ifl
à Villers-Cottereis ( V'illarium CoTTe*t\ ;N . ad G^^Uum-Aefta!.)
DE LA FRANCE. d95
3 BraîDe (S. EvoUtM de Branâ oa de Briennaco) ; (a. 1 130) ;
illy.
taure (Locus-Restauratua) , près de Grcspy en Valois ;
140) ; Doy. de Col i oies.
ît (Vallis- Sécréta), (vers l'an ii20);Doy. de Cbâteau-
ansféréeen 1140 de Château-Thierry à Val -Secret.
(Vallis Serti ou V. Serena): Doy. de Viviers,
'étien (S Maria- Valli8'Chr%stianx);(jà. 1J34^
de Rllcs. — Ordre de S. Benoit.
1 ou Mornienval, ou Mor^enssii {MorenvalHsj Mawiniana-
rois lieues E. de Verberie (viii* siècle; ; d'abord collégiale;
;hisy supprimée en 1745.
me de Suissons ( B. Maria Suessioneneis ad moniales)
Doy. deSoissons.
de senlis (S. Remigius Sylvanectensis) ; (ix« siècle) ; trans-
ie Doyenné de Villers-Cotterets en i655.
u {Hegalis-locus)^ à une lieue de Picrrefonds (a. 1308).
hisy , prieuré dépendant du Val-des-£coliers.
CUeauœ.
ieu (Amor-Dei) , près Dormans , d'abord à Trossy (TroS'
insréréeà Montmirail en 1760; (a. 1232 ; incorporée à Tordre
en 1237;; Doy. de Chàtillon.
es (Argensolium, Argensolix, B. M. de Argenceolis), à
'Ëperuay (a. 1224;; Doy. d'Orbais.
S. Augustin,
aux Nonaius (Barra), dans le Doy. et la ville de Château-
1. 123&) ; supprimée en 1743.
lès-Soissons (.S. Paulus propè Suessionea), 0. de S. Au-
lis 1528 ; Duy. de Soissons.
ennes abbayes de Bretigny (Bretinniacum)^ de Choisy
r»), de la Croix S. Ouen (Crux S. Audoeni in Cotià silva),
ine, de Morienval et de la Barre ont été supprimées, ou
ayant le xviii* siècle.
t dans le diocèse de Soii^sons, outre ces abbayes, dont
nés remontent au temps des Mérovingiens, une centaine
3 qui dépendaient de chacune d'elles, ou d'abbayes situées
res diocèses. Dans ce nombre étaient plusieurs prieurés
s : Coincy, S. Paul-aux-Bois, Charmé, l.ongpré, Nogent-
. Michel de la Ferté-Milon, N. D. do Braine.
de la géographie ecclésiastique du diocèse de Soissons.
es trois cartes générales de la Province ecclésiastique de
>anson (I66i), par Bailleul (1745) et par Molin (1775), indi-
mites générales des diocèses suffragants; on voit de plus,
mière, les subdivisions Décanales, et dans le& de,vvk %.>\-
bayes. On trouve aussi ces limWea matcta^ô?. ttv« \a. ^ijwvfc
196 TOPOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE
historique et ecclésiastique de la Picardie, par M. P. R(^er, publiée
vers 1845, 1 r. g. in-K sans date, oruée (i' dessins, par M. Woillez.
II existe deux cartes particulières du diocèse de Sois:<on8 , qui, toa-
tes deux, ont paru la même année (1656), sans avoir entre elles aucon
autre rapport.
Voici le titre et la dédicace de celle qui paraît avoir été publiée
la première, et dans laquelle ne se trouvent aucunes des subdiviaioDS
ecclésiastiques ou politiques :
« Carte au diocèse de Soissons , dessignée par M. Noël le Vacher,
w prestre-bachellier en droits canon, chanoine de resglise cathédrale
« de Laon, Doyen et curé de Bei'zy au diocèse do Soissons, et député
•( du clergé au même diocèse; gravée et mise au jour par EsiieDue
« Youillomont S 1636, 1 feuille petit in-fol. >»
Dédicace à Mgr l'illustrisaime Simon Legras^ évéque de SoUtotu.
« Monseigneur, durant que toute la France vous donne des louanges
u et des applaudissements, se sentant redevable à votre grandeur du
« sacré couronnement de son roi, sur la personne sacrée duquel vous
«< avez attiré la bénédiction du ciel comme un autre Samuel, avec aa-
u tant de bonheur et de fidélité, comme tlt autrefois Jacques de Ba-
u zoche, un de vos prédécesseurs, en la personne de S. Louis; je me
u rendrais coupable et indigne de voire bienveillance, si estant dans
u le dessein de mettre au jour une cane topographique de votre
« diocèse, je cherchais d'autre protection que la vôtre, ayant Phon-
« neur d'être votre diocésain et curé d'une paroisse qui n'est pas des
« moins considérables. Je ne prétends pas. Monseigneur, que vous
u en puissiez retirer aucune utilité, puisque les soins et les peines
u r|ue vous avez pris depuis trente annér< et plus en vos visites con-
u tinuelles, vous ont acquis une connaissance très-parfaite des pen-
« plesqui vous sont soumis et des lieux qu'ils habitent. Aussi, n'ay-je
« point eu d'autre pensée en piésentant cette carte à Voire Gran-
« deur, sinon qu'elle la puisse mainicnant considérer comme une
« carrière qu'elle a parcourue tant de (ois, ou plutôt comme un champ
» de gloire où elle a moissonné pour la conqueste des âmes des lan-
«( riers qui ne flestrissent jamais : et qu'ainsy, avec cet agréable sou-
« venir, elle marque de l'œil et du doigt les endrois oh son zèle et sa
« piété se sont signalés, et le représente à Mgr de Bourbon, son coad-
« juteur, comme le plus digne sujet de ses travaux. C'est, Moni^ei-
u gncur, la seule fin de ceste entreprise, m'estimant au surplas
« très-glorieux de mettre ce petit ouvrage à l'abri de votre nom , que
« toute la France respecte et pour lequel je n'ay que des obéissances
« et des soumissions. »
1. C'est ce môme de Vouillemont qui grava en i675 une carte da
diocèse de Troyes. J'ai pu consulter celle de Soissons , dans la riche
collection du département géographique de la Bibliothèque imrtériHle,
oii je n'ai pas iniuvô moins d'empressement et d'obliueance pourme«
recherches qu'aux deux autres départements des Manuscrits et des
Iwprimés.
DE LÀ nULNCE. 197
QM fort rare, et selon Fontetie ( Bibl. hist.y n* ii63 ), la
* la meilleure de ce diocèse. Celle de N. Sanson me paraît
'ucoDp plus Utile. En vuici le titre :
^'-Ecucké de Soisaonn, où sont lesBalliaqei et Eslec-
'eotu.Chasteau -Thierry et Cresvy en Valois^ etc., par
ano (rAbberille. géogr. ordin. àu roy. A Paris, chez
M, 1 feuille in-fol. — Môme édtion, chex Mariette. 1656. »
M679 et celle de 1714, par Moullurt-Sanson, ue pré-
e différence.
16, publiée par Robert, qui était alors, lui-même, géo-
iredn roi, offre quelques changement» dans le titre, qui
iflé : Suessones, populi BelgicsB Secundx.—Evesché de
'ont les Balliages et Eslections de SoùsonSy Chasteau'
upy en Valois, etc.. de li Généralité de Soissons, par
te. Paris, chez le sieur Uobert. 1736. Dans oelle-ci, les
sont indiqués et limités , ainsi que les quatorze an-
\s ruraux , quoique dé» lors leur nombre fût porté à
^itionH antérieures , les Doyennes figurent seuls, sans
nés, qui cependant existaient déjà depuis plusieurs
cartes du pays et docbé de Valois ne concernent qu'en
se de Soissons, et qu'elles soient presque entièrement
géographie ecclésiastique, néanmoins les reiiseigne-
)euvent offrir sur les noms anciens de lieux cl de petits
nt encore utiles à consulter. Voici les titres des princi-
ilques-unes des plus anciennes ' :
3 Valois, ainsi apelé pour les belles vallées^ hoyset
i «'v trouvent^ lequel est environné de troys belles
(0, Aysne ei Marne : et faict partie de l'Isle de France.
amien de Templeux , escuier sieur de Frestoy '. «tir
'e et escript de feu sieur de Humerolles. » On ht aussi
arte : Description -du-pais-de-Valois.
que je possède , est sans nom de graveur, sans indi-
ni de date. Isilc est certainement antérieure à Tannée
blement à l'année 1609 ; car elle a été reproduite (t. II,
édition de VAtlas de G. Mercalor, publiée à Amsterdam
s, en deux vol. in-tol., et dont la préface, par J. Hon^
te dernière date. Elle a seulement pour titre : Le Pais
;ravure est différente, mais c'est évidemment une copie,
•uve d'autres reproductions dans l'Atlas do la France
ainsi que dans les autres grands Atlas hollandais du
es Blaeu et de Janson. L'édition de G. Blaeu (Atlas
1, 1. 1, p. 139) n'a que ce seul titre : Valesium Ducatus,
u^e carie du Valois plus ancienne que celle de Damien
et oui parait reniunlt:T \\i«i\M'«^M nv\V\e,u du.xyi« siècle. Je
r d'exemplaire.
»t que/quefoi» par erreur ècrtv.*. ^^^^«w^w^*
*»
idS TOPOGRAPHIE ECGLÉSTASTIQUE
— Valois. Par la gravure et rornementation elle diffère des précé-
dentes. Elle accompagne un très-bon mémoire de N. de Livré, sieur
de Humerolies , bailli de Senlis, sur l'histoire et la description géo-
i^rapbique du duché de Valois et de ses six chàtellenies. — L'édition
de J. Le Clerc fait mention de l'auieur, Damien de Terapleux. Celui-ci
publia plusieurtî autres cartes de provinces ^
On connaît d'autres cartes un peu phis modernes du Valois, entre
autres celles de N. Tassin et de Tavernier. La plus considérable,
mais qui est restée manuscrite, qut>iqu'elle ait clé souvent mention-
née et qu'elle ait été fort utile à l'abbé Carlier, pour son Histoire du
Duché de Valois, où il la cite avec grand éloge l't. L p^ 11), cstioti-
lulée : Carlu du bailliage et siège présidial du duché de Valois ^tiar
feu M. Minet, président au nrèsidial de ce duchés et par Dom //«r-
san^ bénédiclin de S, Âmoul de Crépy (i feuille très-grand iii-fol.}.
L'abbé Carlier lui-même a joint à son ouvrage (t. I, I74i) une
carte du duché de Valois (i feuille in-4 double) sur laquelle sont in-
diquées les limites des comtés, vicomtes, chàtellenies et autres divi-
sions féodales , mais qui paraît bien moins complète que celle du
président Iili net.
Les grandes cartes de la Généralité de Soissons, par Jaillot (1723,
1 feuille) de l'Islc de Fi-ance et de la Champagne , par Sanson , Nolin,
Defer, Delisle, etc., présentent en général les limites des principaux
territoires politiques du diocèse de Soissons; mais elles sont étran-
gères à la géographie ecclésiastique.
Pouillés.
Quoique j'aie pu consulter un assez grand nombre de pouiUés da
diocèi>e de Soissons, manuscrits ou imprimés, je ne crois pas avoir
vu les plu» anciens. En effet, Carlier (Hist. du duché de Valoh, t. II,
p. 78) parle d'un ancien |)uuillé que renscmhle de la citation doit
faire considérer comme étant, au moins, du commencement da
xiii« siècle. Il dit aussi (t. Il, p. 109) : «< J'ai lu dans un ancien j)ouilIé
de Soissuns. ... » et le fait indiqué est du xin« siècle.
Dormay (Hist. de Soissons^ t. II, p. 30) fait aussi mention d'au
poulie d'escriture fort ancienne, qui prouve que do temps immémo-
1. L'atlas gravé par J. Le Clerc, sous le titre de Théâtre géogra-
phique du ro^jaume de France, fut publié à Paris, chez sa veuve, en
1626, 1 vol. in-ful. La plupart des cartes qui sont datées sont plus ao-
ciennes. On y trouve aussi quatre autres cartes de Damien de Teni-
plcux, cellesdu Beauvoisis , du pays de Brie, du pays de Champagne
(1616\ et de la Normandie (i6:o).
L'atlas de Jean Boisseau, publié en i642(iii fol.), sous le titre de
Théâtre des Gaules , contient aussi la carte du Valois par Damien de
Templeux. Suivant, l'usage de la plupart des géngraphed du xvii'siècle,
!a môtiic carte était reprudiùte sans autres changements que le mode
de ^rayure, et quelquefois lo titre et la date. Ces atlas sont intenné-
diaires or.tre les recueils de séb. Munster, BcUcforeis, Thevct. qui
sont antihiaurs, et «;€ux de N. SauRou.
.!
DE LA FRANCE. d 99
l le nombre des chanoines du grand Chapitre métropolitain n'avait
I changé, non plus que celui des Archidiacres ei autres dignitaires.
e ne sais s'il faut rapporter à l'un de ces anciens documents quel'
>s-uns des pouillés que j'ai consultés, et dont je donne ici la liste.
» n»* 1 et 2 pourraient être des reproductions plus modernes de
tes rédigés antérieurement.
. BiWl. imp. niss., ancien fonds lat., n» 5218 (vol. 'in-4, écrit, du
!• siècle), 1". 113 à 124. Fouillé latin, dont le titre est; Sequwitur
leficia civitatis et diocesis Svessionensis. La rédaction est au
ins du XIV* siècle ; la listo des Doyennés est complète, mais celle
1 paroisses est fort ini'.ornplète.
.a plupart des noms de paroisses y ont été traduits en français.
:. C'est sous le même titre qu'a été imprimé le ponillé de ce dio-
e, qui fait partie du ^Grand Poulie des Bénéfices de France, 1626,
B. Prov, de Keims, p. 249-27y.
. Bibl. imp., anc. fonds latin, n» 5199: écrit, du xvi* et du
i« siècle. Ci; volume in-4 contient lepouillé de Tévêché de Sois-
is, avec ceux de plusieurs autres diocèses de Picardie, etc. ^
. Dom Gr^i:ier, dans sa riche collection de documents manuscrits
l'histoire de Picardie, a conservé la copie de quatre pouillés de
Bsons ; un seul est du xvi« siècledsil), un autre du xvii* (1640),
leux autres du xviu« (i742 et 1756). Tous les quatre font partie
Lomé LXXVitl de ces manuscrits.
e plus ancien, qui est rédigé en latin (f. 307), porte ce titre :
Ex Registro nausarum curie conservatianisprivilegiorumapostO'
rum Ecclesie, Monasterii S. Medardi Suess., in presentiâ Pétri
v'ni cterici npost. ante dicta curiœ ttofartt, seu scribx jurati
latarum covipulsorii. »
insi qu'on ie voit, ce n'est point un pouillé général de tout le
ièse. 11 est rédigé en latin, comme le suivant.
. t/importaiit volume du banquier Pourcelet (Bibl. imp. mss.
>36i, 3), contient la taxe des bénéfices du diocèse de Soissons au
imencement du xvii" siècle, mais elle est for: incomplète.
. Dans le mèti.e volume LXXYIII, déjà cité, des mss. de D. Gre-
', f. 315, on voit un autre Pouillé dont la rédaction est très-peu
térienie à 1649.
Pouillé français, dressé pour la levée des décimes royaux dans la
nière moitié du xvii" siècle ; inséré dans iQ^ouille général des
éfices de l'Archevêché de Rheims, imprimé par Alliot en 1648
p. in-4). il est rédigé en français, et contient les noms des patrons
tentateurs. On n'y trouve que les quatorze anciens Doyennes, sans
Arcbidiaconés ; les noms de lieux y sont très -fréquemment
'CS.
Le Pouillé général de France, Bihl. imp., mss., fonds S. Germ.,
79, i. Il, f. 561, contient un Pouillé de Soissons rédigé pendant le
* siècle, et aussi à l'occasion de la levée des décimes. On reconnaît
les noms sont pour la plupart incorrectement traduits sur les
sjatins d'un Pouillé antérieur.
État du diocèse de Soissons, dressé au mois de février 1742
■'. do dom Grenici , t. LXXVIH, f. 268 et 274), autre conie du même
. Dans ce Pouillé ft*ar «-^is les cures sont classées chaccnc daus le
200 TOPOGRAPHIE KGGLÉSIASTIQUK
Doyenné dont elles dépendaient, selon l'ordre ^pbabétlque
chaque Doyenné. On trouve à chaque paroisse Tindication du pa
de réglise, du présentateur et norainateur du bénéfice, duded
teur et la taxe au revenu. Les chapelles et les abbayes sont eo:
disposées dans le même ordre.
10. Le même volume des manuscrits de D. Grenier, f. 279, cod
un quatrième Fouillé de Soissons, dressé en 1756. Les cures sont
posées par ordre alphabétique, comme dans le précédent, ave
noms des patrons, des nominateurs ou présentateurs, desdéc
teurs et le nombre des feux, un y remarque, pour la première ;
les nouveaux Doyennés créés de 1742 à 1756.
11. De Fonietie (Bibl. hist. de la France, 1. 1, n» 1271) indiqo
Fouillé général manuscrit de tous les bénéfices, canonicats,
pelles, cures du diocèse de Soissons, 1 vol. in-fol., conservé 1
à Draine dans la bibliothèque de M. Jardel. M. Jardel est Tai
de recherches historiques sur cette même localité de Draine, da
Soisson nais viVouv. Rech. sur la France, 1766, t. II). Ce Fouillé }j
être la reproduction de Tun des précédents du xvii" ou du xviii* si
12. État ecclésiastique et civil du diocèse de Soissons, par H. Houi
(C. D. S. C, dédié à l'évêque, Mgr H. J. 01. do Bourdeilles . Coo
gne et Fans, i783, 1 vol. iu-8 de 574 pages).
Cet ouvrage, capital pour l'étude de la géographie de ce dio(
est le seul qui contienne la liste des dix-nuit Doyennés telle qi
avait été arrêtée peu avant 1789. La plus grande partie de cet on^
(t\ 103 à 440) est consacrée à une liste alphabétique de touu
cures et annexes du diocèse, avec l'indication pour chacune d:
de nombreux renseignements statistiques, plus développés que
donnés pour le diocèse de Toul, par le père Benoist, dans le P(
dont j'ai parlé précédemment. Les noms anciens des paroisses y
restitués d'après les chartes, mais non pas toujours d'après les
anciennes.
13. Outre ces Fouillés connus, dont le nombre s'augmentera!
probablement de quelque indication de manu.'icrits conservés dai
archives de la préfecture de l'Aisne , il reste plusieurs listes de
chidiaconés et des Doyennés ruraux; telles que la liste du xi¥«s
que j'ai reproduite page i89 ; — celle publiée dans la descriptio
Sois^oonais par Blaeu {Qéogr. fr.y 1. 1, p. 149); — celle donnée
VEtat des Bénéfices de France ( t. II, p. 568 ), mais fort incom|[
puisqu'on n'y trouve que cinq Doyennés, liste reproduite
Lenglet du Frenoy et d'autres compilateurs modernes.
Autres sources de Vhistoire et de la géographie ecclésiastiques
diocèse de Soissons.
Ecclesia Suessionensis , dans le Vet. Gall. Christ (1656), t
p. 1040 à 1055. — Id. dans le t. iX du Nov. Gallia Christiana a
consacré à la Fruvinco eccl. de Reims, col. 333 à 507, et /i
col. 95 à 146.
Les Actes de la Province ecclésiastique de Reims (A vol. in-4
Mgr Gousset .recueil important dont j'ai déjà parlé , contienneol
aieara conciles et statuts synodaux de boissons.
DE LA FRANCE. 201
Plosieurs des abbayes de ce diocèse ont été le sujet de publications
"enfermant des documeuts originaux. Voici les titres des plus impor-
ants de ces ouvrages :
Competidiosum abbcMiœ Longipontis Suessionensis chroniam ; col-
ectore F. Antonio Muldrac ejusdem monasterii suppriore. Parisiis,
.052, 1 vol. in-8.
C'est nn recueil de nombreuses chartes, et plutôt une sorte de
«rtolaire qu'une chronique , remontant jusqu'à la fondation de
'abbaye de Longpont en il3i.
Histoire de l'abbaye royale de Notre-Dame de Soitsons de l'O. de
>. B., divisée en quatre livres^ avec les preuves et plusieurs titres
irés des archives de cette abbaye, composée par un religieux bcné-
iîctîn de la Congrégation de Saint-Maur ( D. Fr. Michel (ierniain ).
'ans, 1675, 1 vol. lu- 4. Les preuves de cet excellent ouvrage occupent
espages 431 à 504.
Histoire de l'abbaye S. Jean des Vignes , par Ch. do Louen. Paris ,
710, in-8.
Une chronique de cette même abbaye de Saint-Jean des Vignes a
bé publiée plusieurs fois en i6i7 , en 1619 et 1628 , et depuis dans
oeiques grande recueils historiques. Il en est de même de la ctiro-
ique de saint Hédard , publiée entre autres dans le Spicilegium de
r'Acbery, t. il, p. 781, sous ce titre: S. Medardi abbatix Suess. chro-
ieon ah a. 479 ad a. 1269. (^ttc chrooique a été aussi insérée dans
w Bi>uquet(£rtst. Fr.,t IX), et par M. Pertz, dans les Monumenta Germ.
Ut.
Plusieurs histoires de la ville de Soissons, publiées depuis le com-
lencement du XYU" siècle, offrent aussi quelques indications utiles
l'histoire et à la géographie ecclésiastiques. Tels sont les ouvrages
oiTantis :
Abrégé de Vhistoire de l'ancienne ville de Soissons, contenant
ne sommaire déduction généalogique des comtes dudit lieu , extrait
'ês mémoires de maistre Melchiôr Begtiault, ci-devant conseiller au
ailliags et siège présidial dudit Soissons. Paris, 1633, in-8. Les
veuves occupent 34 feuillets. — Cet ouvrage est écrit d'après les
locuments originaux; Thistoire ecclésiastique n'y est pas négligée.
Histoire de la ville de Soissons et de ses rois , comtes et gouver-
UÊwrs : par Claude Dormay, chanoine régulier de l'abbaye de Saint-
ean des Vignes, 2 vol. in-4. Soissons, 1663-1664.
L'histoire ecclésiastique du diocèse tient une beaucoup plus grande
ilace dans cet ouvrage que dans rabrégé de RegnauU. On y trouve la
de des évêques et des recherches sur l'origine de la plupart des cta-
ilissemenis religieux.
Histoire des antiquités de la ville de Semons, par Le Moine. Paris,
.771,3 voL in-12.
CM ouvrage avail été composé sur la demande de l'intendant de la
Sénéralité de Soissons (M. Méliand) ; le 2« vol. s'arrête à Tannée 980.
Histoire de Soissons depuis les temps les plus reculés jus({u' à nox
fours , d'après les sources originales, par MM. Honry Martin et Paul
lacob, bibliophile 'M. p. Lacroix\ Soissons et Taris, i*837, 2 vol. iti-8.
Histoire de la ville de Soissons , par M. Leroux. Soissons, 1839 ^
t vol. in-8.
202 - TOPOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE
Notice historique et archéologique de la cathédrale di
par MM. Poquet et Daras, prêtres. Soissons, i848« in-i2.
Les ouvrages généraux sur le Valois et le Vermandois t
, beaucoup de points la géographie ecclésiastique du diocès
'sons, qui renfermait une partie considérable du prem
pays. On peut donc citer :
Le Valois royal, par Régnier, t583, in-8.
Abrégé historique du Valois , par Bergeron.
Le Valois royal amplifié et enrichi de plusieurs pièce
extraites des cartulair es et archives des abbayes, églises
du Valois; par A. Muldrac, religieux et ancieti prieur d(
en Valois» i vol. in 8", 1663. Le sixième chapitre contiei
ecclésiastique des six bailliages du Valois. L'auleur, qui p
en 1652 l'abrégé de l'hisioire de Tabbaye de Longpont, av8
un ouvrage plus important qui est resté manuscrit et qu'il
tulé :
Compendiosûm diœcesis Suessiotiensis spéculum in d
divisum, 2 vol. in-fol. Cette histoire s'étend depuis Tan 3<
1661. Ejle était dédiée à Mgr de Bourlon» évéque de Soissc
tenait beaucoup d^extraits de cariulaires.
Vers la même époque (1665;, uamien de Templeux, ac
carte la plus connue du duché de Valois, composa, <
propres recherches et les mémoires de N. de Livré, sie
merolles, une description du Valois, insérée dans l'Atlas
que de Blaeu (France , 1. 1, p. i49), 17 col. in-fol. Ces
l'étudo la plus complète de la géographie féodale du Valois
Les deux ouvrages suivants contiennent aussi de nomb
ments originaux et des renseignements précieux sur Têtu
cèse de Soissons :
Histoire du duché de Valois, cor^tenant ce qui est arr
pays depuis l'origine de la monarchie française jusqu
1703 (par J'abbé Carlier, prieur d'AndresyV Paris et Corapi
3 vol. in-4. Les pièces justificatives sont à la lin de chaque
Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique ^ civi
taire de la provittce de Vermandois; par Louis -Pau
Doyen du Doyenné de Saint-Quentin. Cambrai , 1772, 3 vo
Les preuves sont placées à la suite de chacun des liv
ouvrage, non moips important et utile que le précédent.
Entre autres histoires de localités concernant le diocès
sons, on peut consulter pour l'histoire de quelques étab
religieux :
L'Histoire de Chdteau^Thierry ^ p^r M. l'abbé A. E. Poq
2 vol. in-8.
L'Histoire de Braine et de ses environs , par M. Stanisl
1846, in-8.
Compiègne historique et monumental, par M. Lambert de
1842. 2 vol. in-8.
Il existe aussi une histoire civile et ecclésiastique de cett
ville, parDom PI. Berthauld, composée en 1654, etcons
nuacrite daDê la collection de Bom Gteivier.
DE LA FRANCE. 203
Peu de diocèses ont fourni aux études historiques plus de recher-
es instructives que les mémoires couronnés par TAcadémie Fran-
se de Soissons pendant une dizaine d'années (de 1735 à 1746
vïTon). L'evèque de Soissons, Mgr Le Fèvre de Lambrière, avait
idé vers 1734 un prix annuel à décerner par cette Académie sur
sujet de l'histoire ancienne du Soissonnais. Ce concours fut l'oc-
lion de plusieurs des travaux les plus importants qui aient été pu-
es pendant le xvm» siècle sur la période des Mérovingiens. Voici la
.e des principaux , qui , presque tous , éclairent quelques questions
éressantes relatives à l'histoire et à la topographie ecclésiasti-
3s du diocèse de Soissons ;
735. L'abbé Lebcuf : Dissertation sur Vétat des anciens Jiabi-
its du Soissonnais et sur leurs villes avant la conquête des
uies par les Francs , la situation et l'étendue des pays qu'ils
Citaient j etc. Paris, 1735, in-i2.
Extr. dans le Mercure de nov. 1735, p. 2436, et dans le Jour-
l des Savants^ janv. 1736).
)bservations de D. Toussaints Du-Plcssis et réponses de l'ab!)é
aeuf, au sujet du mémoire précédent. {Mercure, déc. 1735 et 1736 ,
V., mai, juin) ; publiées en i736 , sous ce titre :
Lettre du R. P. D. Toussaints Vu-Plessis , 6en., à Vauteur du
rcure de France, au sujet de la dissertation sur le Soissonnois, etc.,
îc les réponses aux mêmes lettres, par M. Lebeuf. Paris, i736,
12 de 160 pages. Ces notices sont particulièrement relatives aux
férents sens du mot gaulois Dunum , et à la conséquence qu'on
peut tirer pour éclairer la véritable situation du Noviodunum Sues-
num, que Lebeuf plaçait à Noyant près Soissons ; opinion com-
;tue par D. T. Du-Plessis, qui le reconnaissait à Soissons même.
1736. 1*' Prix. Biet , chanoine de la congrégation de France^ abbé
Saint-Léger de Soissons: Dissertation sur la véritable é^^o^ue de
tablissement fixe des Francs dans les Gaules , sur la vérité ou la
tsseté de l'expédition de Childêric , de l'élévation d'Egidius en sa
ice, et de son rétablissement sur le trône par l'adresse de Guye^
ms; sur l'espèce et l'étendue de l'autorité d'Egidius et de Stagrtt«.v,
t hls, dans le Soissonnais et pays circonvoisins, et sur le lieu
s est donnée la fameuse bataille de Soissons. Paris , 1736 , in-i2 ,
Ueimpr. en partie par M. Leber, dans les 1. 1 et II de son mile Col-'
ition de pièces relatives à l'histoire de France (1826).
1736. 2«Prix. L'abbé Lebeuf: Dissertation où l'on fixe l'époque
l'établissement des Francs dans les Gaules, où Von prouve la
rite de l'histoire de la déposition de Childêric et de l'élection
^gydius à sa place ; où l'on traite de la nature et de l'étendue de
mtorilé dEgydius et de Singrius dans leurs Etats: où Von
ance ce qui parott de plus vraisemblable sur le lieu de la batailh
Soissons. Paiis, 1736, in-i2.
Ces deux mémoires furent publiés, avec un troisième écrit en latin,
r Hibauld de Hochefort Paris, 1736. l vol. in-l2.
1737. L'abbé Lebeuf : Dissertation sur Véiioque de rétablissement
la religion chrétienne dans le Soissonnais, et les proarès du
ristianisme dans le même pays jusqu'à la fin du iv« siècle ; acee
204 TOPOGRAPHIK ECCLÉSIASTIQUE
les noms des premiers évéques de Soissons et la durée de teuréptS'
copat iwqu'd la fin du même siècle. Paris, 1737, in-l2.
A U smte se tcouvent, p 370 à 407, deux dissertations sur le
même sujet, par M. Du Perret, de TOratoire, et par M. Ribauldde
liochefort , auieur de plusieurs autres mcnicires sur la période Méro*
vingienne.
1738. I/abbé Lebeuf : Dissertation sur plusieurs circonstanctt
du règne de Clovis , et en particulier sur l'antiquité des monnoffet
de nos rois et de celles qui jjortent le nom de Soissons. l'ans,
1738, in-12.
Le titre courant est : Dissertation sur le Soissonnois. L'a-itenr
examine surtout si Clovis eut une demeure fixe à Soissons , à l'imita-
tion d'Rgidius et de Siagrius.
( Extr. ; Journ. de Verdun, fév. i739; Merc.f oct. 1738; Joum.
des Sav.., juin 1739.1
1739. Je ne sais s'il y eut un mémoire couronné pour cette année.
17 40. L'abbé Lebcu? : Dissertation dans laquelle on rechercht
sèment de la monarchie française. Paiis, 1740. In-i2. — Rcimpr.
dans la Collect de dissertations sur VHist. de France^ par U. l^b(9f>
t. II, p. 180-235.
1741. L'abbé Lebeuf : Dissertation sur plusiewrs points d$
l'histoire des enfants de Clovis, /•' du nom, roy de France, et nr
quelques usages des Francs.
Ce mémoire est inséré dans le t. TU (p. i à79) des Dissertations de
l'abbé Lebeuf, sur l'histoire de Paris ( i743). Une autre édition
moins complète l'ut publiée en même temps à Soissons.
1^41. r.ibauld de Uochefort. Dissertation sur le règne de Çlovit.
(Méin. de Trévoux, mai 1742 ; Joum. des Sav., mars 1742.)
1742. Le prix ne fut point décerné.
1743. i*' Prix. lAbbe Keuel : Dissertation sur la conquête de te
Bourgogne par les fils de Clovis l'^, et sur les aC'yroissemenis ^ue re-
çut le royaume de Soissons sous Clotaire I". Paris, I744,in-i2, 107 p.;
en partie réimpr. dans la Collection de M. Leber, t. Il, p. 271 à 3i5.
1743. 2« Prix. Gouye de Longuemare (même sujet).
1744. (iouyc de Longuemare : Dissertation historique sur Vétal du
Soissonnais sous les enfants de Clotaire M. Paris, 1745, in-i2, 158 p.
1745. Dissertation sur l'histoire du commerce dans le Soissonnais?
1746. Gonyede Longuemare: Discus«ïon«tir la chronologie des ro'«
Mérovingiens. Paris, i748. In-12.
1747? Dissertation sur l'état du Soissonnais sous les rois delà
deuxième race , communiquée à D. Caffiaux par l'Académie de Sois-
sons en 1751 (Manuscrits de D. Grenier, 28* paquet; !'• liasse).
La Société historique et archéologique de Soi>sonp a dignemeot
continué les excellentes irad\\,\ou% (\vie lui transmit rancieono Acadé-
J»/e de cette ville. Depuis ift4l eWe v^\A\% \vTk.^u\\*\iW\«ŒijjU de mé-
inoires yanéa et instrucl\îs,àoï\\.\ï)LÇ.ç\\tc>i\^tv\wv\\%^s^«a.^^^T»»^
^. deL». Prairie, son présVàviïvV., ^^ ^- ^'^"^^t u^^'^^viCxX.i^^
«'>e, roni surtout enrichi de v^v^vevxTs VY^H^vx^^«^N.^^>««>sÈkvi.A^
lot. LA FRANCE. $05
Pois la géographie da moyen ftge , ecclésiastique ou féodale , n'y a
tint encore été étudiée.
Outre ces nombreuses publications, l'histoire du diocèse, du comté
de la Tille de Soissons a été rob>et de plusieurs travaux impor-
nts G[ui sont restés inédits et qui ont fourni de très -utiles matériaux
X historiens plus modernes.
L^naïqprécdable collection de documents manuscrits sur toutes les
anches de l'histoire de Picardie , rassemblés vers le milieu du
riii* siècle par dom Grenier, après les premières recherches de dom
)iigé, hicitorioffraphe de Picardie, ayec le concours de son modeste
laborieax confrère dom GaflBaux. quoique beaucoup plus riche pour
listoire des diocèses d'Amiens, de Beauvais et de Laon , n'en offre
a moins quelques matériaux importants sur le Soissonnais. C'est
AS les anciens paquets 12, 20, 21, 22, 27, et surtout dans le 28*,
joord^hui reliés en Yolûmes à la Bibliothèque impériale , que se
KiTent les principaux documents concernant le diocèse de Soissons.
Il faut faire mention des nombreuses copies de chartes par Dom
iley , de Phistoire restée inédite de N. Berlette, histoire continuée
r Bertin, et de celle de Dom Gilson. Ces mémoires composés
ira le milieu du xtii* siècle existent à la Bibliothèque impériale.
Dans les archives de la préfecture de l'Aisne, sont conservés
naîeurs documents importants, tels que les cartulaires de Saint-
■épin-le-Grand (xii* et xiii* siècles), de Saint-Médard, de Notre-
ime, de Saint-Crépin en Ghaye, ainsi que plusieurs terriers de
ibbaye de Saint-Medard , et d'autres établissemeuts religieux de ce
ecèse.
On oonserYe aussi , dans la bibliothèque de la ville de Soissons ,
.nsieors histoires manascrites de cette ville, par P. Lejgris, Berlette.
ibaret et Rousseau Desfontaines ; mais la géographie historique a été
resque entièrement négligée par tous ces historiens , et ce n'est
1ère que dans les pouiîiés précédemment cités , dans les cartulai-
M , et dans les extraits de chartes de la grande collection de Dom
renier qjfon en trouve les éléments.
8» PARTIE, \%
l ECCLÉSIASTIQUE
Ut. blOCiSE DB CHA101t3-Stll-llAlUI&
ctrrrxs c«TELLtuAoRDH,TEt: CÀTuttitnrrfiis.
(Vers le milieu du m< élScle.)
4ificaniiiC0Mte; S, ms s noTnhiM >t)U«l.
Grand Arcbidiacao
au Aiubldlaco
de ChàloDs (Dur
t . DBCÛU-TDI ClTA-
à de Cfaà-
S. —DE COOLA, Dl
CoaLA, deCrosleda
CoDle (CroBle, Col
le).'
4. — ViCTRIACESSIS ;
TlTBIACO, DE 1
ntico); si. Ai
TOl. DeCAB. de
ChUonnois pro.
pteta. dit. (Fa-
fltu, agBf, trac-
CdlataunfciM ,
CbllanB-Blt^4f■^
ne. CbeF-Uendi
s CodsIliHUnili).
Partie du Partois
on Pirthola.
(Pagut Pirli-
Biuiï-l«-CtitlMD, :
pes, arr. de eu- '
lODB (Hune).
Courtiaula , eut |
da Hareon , air. '
àeChUonaOL).
Coole, caniondg
SontpDia,arr.d6
Vitrj-lo-FnuB.
(Harna).
ChaC-Iieu tir- 1
faUAa II
•éoiité n!
joué.
de Juin- i
—finùWaiciiy-
roniAjIdii].
Guiton de Hdlii-
le-Haurupt, bit.
de Vitrj (Kar'
r>rr. de Vïsbj'
ParliBdeUforêt
Perthe», lien ton
deUer. (Safiui
su cisn entre Ti-
ir, M SBiDt-Di-
ventii).
ïier, C»D10D de
Upardem^rid.
SBint-Diiier.srr.
du Permis cor-
de Vasey (H»iUO-
responflaii i
Harne).
L-abb. de Hotis-
la grUDde Sorél
lierB-en-Derllfo-
de Dec.
noêterium Dtr-
vems), ùtail à U
el du dioo. Je
5M- MBQEhoold ,
telenoia; chl-
chef- lieu d'irr.
M leniB de Sle-
(K»rno); Domma
plus flDdenne-
SOS
TOPOGILAPHIS ECCL]£SI1STIQUB
8. DSCÀNATU8 DE
SAMGTA MANEHILDB,
velDE AsTENÀCO;al.
DB ALYU?
Doy. de Ste-Menehoald;
Ste-Menhoud.
Doy. d'Auve?
Sainte - Menehould
était dans la par-
tie N. E., et Auve
dans la partie S. 0.
du Doyenné.
Un Doy. a été désigné
sous le nom de Dec.
de Dflwnpetrd (pro-
bablement Dam-
Sierre sur Aulne
ans cet Archid.?).
Un autre a été nom-
mé Dec. de Atthe-
tiây ou de Athsid.
(Chrétienté d'Au-
thie?) Ces diffé-
rents noms se
rapportent au
Doy. de Sainte-
Menehould).
lY. Archidiaconatus
DB ViRTUTO, Vel VIR-
TUDI, al. VlRTUTEN-
SIS.
Archidiac. de Vertus.
9. DECANATUS DE VlR-
TDTO , al. DE VlRTU-
SIO.
Doyenné deVertus.
Idem.ï
Idem.
N.B.
S.
Idem.
Partie
occid.
du
dioc.
55 par.
et suc.
S. et
S.O.
l
Pays et comté de
Vertus (paau« et
comitatus Virtu-
difttf.yel Virtf*-
densis^yelVirtu-
dinenais). — Fi-
nis Flaviniacen-
«M— Extrém. E.
de la Brie Champ.
Id
Ste-Me
Ch.-l.
départ
la Mari
Auve, y
source
de ce 1
ton de
tin-sui
Vertus,
canton
deChé
LaFère
noise >
la pan
decel
Le Diocèse de Chàlons (sur Marne) terminait la Province
Joinville et du Diocèse.
Il pénétrait, en se rétrécissant et en remontant le cours de
entre les autres Provinces ecclésiastiques de Lyon (au S.
(au S. 0.), et de Trêves (au S. E. et à l'E.) : confinant ain
cèse de Langres qui dépendait de la première de ces Pro'
Diocèse de Troyes dépendant de la seconde, aax DiocèMc
et de Verdao. qui faisaient \A.Tt\e da la troisieine.yera le N. •
^'ment, il était UmitTO'^e^\&'^Qfa^\\M^|udaAU eu
DE LA FRANCE. 209
était contiga au Diocèse de Reims, et, sur un très court
ï celai de Soissons. Ses limites générales étaient surtout in-
par des chaînes de collines, particulièrement du côté de la
} de Sens ou Quatrième Lyonnaise, et sur les autres points
fortions de la grande région boisée, dont les forêts de l'Ar-
rgoënna) (àTE. et au N. E.) et duDer (Saltus Dervensis, fo^
rvus) (au S.) étaient les plus notables vestiges,
situation n'a pas peu contribué à répandre quelque incertitude
osition et llétendue, surtout yers ses frontières, de plusieurs
ts lerritoires, ou pagij qui formaient les plus anciennes divi-
Dlitiques et administratives de la Civitas gallo-romaine des
ni (Cathalauni), complètement représentée depuis le iv* siècle
iocèse de Châlons. Le partage qui, dès Tori^ine du christia>
avait sans doute été fait de plusieurs régions naturelles
s Cités ou Diocèses limitrophes, occasionna très-vraisembla-
remploi des mêmes noms dans des diocèses différents; c'est
I peut remarquer pour TArgonne et l'Astenois (pagus Stculi'
Les territoires intérieurs (tels que le grand pagus Periisus)
au contraire parfaitement distincts , et pour la plupart en
avec les subdivisions ecclésiastiques qui leur ont succédé.
3ntion tardive, par les historiens de Tantiquité , de la ville de
{Duro-Catalaunum, ou Catalauni) a surtout porté plusieurs
hes, depuis N. San son , à penser que le territoire de la tribu
, dont cette ville était la capitale, était confondu dans la
et puissante Civitas des Bemif dont la capitale était Duro-
•m. Mais si les Catalaunenses étaient leurs clients et alliés,
une des coutumes les plus générales de la Gaule indépeu-
aucun témoignage positif ne démontre qu'ils n'aient pas
dès avant la conquête de César, une population distincte
tendante. Leur ville n'est mentionnée, il est vrai , que depuis
hcïe, par Eumène^par Eutrope , par Vopiscus , par Âmmien
n, ainsi que dans 17ftneraire d'Antonin, et dans laiVofth'a
tarum. Mais combien d'autres villes gauloises César n'a-t-il
ses? Au moment de l'introduction du christianisme dans cette
3 la Seconde Belgique, c'est-à-dire vers le milieu du m* siècle,
les trois Cités de Reims , de Soissons et de Châlons être
lément le théâtre des prédications des missionnaires qui éta-
définitivement la foi chrétienne dans ces trois territoires ,
irfaitement distincts , puisqu'ils constituaient autant de dio-
i£férents. Ce fut S. Memmie ( Memmius ) qui fut l'apôtre et
lier évêque de Châlons, vers le m« siècle, et non au l«%
une prétention qui ne peut plus supporter la critique histo-
n de Valois (Not, Gall.y V» Catalauni) avait cru pouvoir iden-
1 peuples du territoire de Duro-Cotalaunum avec les Viducas-
line ou Vadicasses dePtolémée, et attribuait à leur capitale un
tm, celui de Noviomagus, commun à plusieurs villes d'origine
). Mais cette opinion, qui n'avait pas la moindre base solide,
idoptée par aucun autre des savants qui se sont occupés de la
hie ancienne de la Gaule , tels que D'Anviiie, Mannert et
aaer. Le territoire gallo-romain des Cata\au'a%^ V^xs^^^ V=»^c«fl
2i0 TOPOGRAPHIE EGGL:ésiASTIQUB
/sans donte le même nom que sa capitale , ^eyenn si célèl>re d^ to
iY« siècle, et surtout pendant le v«, par les deux ^prandes batailles It-
érées dans les campi Cataktunici, était donc limitrophe des Amiiet
des Suessiones, au nord et au nord-ouest; des Xeuct, a l'est; des Tri-
casses, à Vouest et des Lingones^ au sud, comme le diocèse de Châloni
était entouré des diocèses qui ont succédé à ces diverses Civitates.
Le territoire de la Cité et du diocèse de Ghàlons était primitiTement
partagé en plusieurs grandes régions naturelles qui constituèrcDt
autant de divisions politiques et ecclésiastiques. De ces divisions, les
unes étaient exclusivenjent propres à cette CivitaSj les autres ne
lui appartenaient qu'en partie ; lés unes constituèrent longtemps une
contrée, un pagus unique, les autres furent subdivisées par U féo-
dalité en plusieurs petits territoires ou comtés de second ordre,
subordonnés aux comitatus les plus anciens.
Voici les territoires dont on trouve l'indication dons la liste de ;
M. Ouérard (Essai, p. i48 ) : pagus Catalaimensis : — p. BUsensis;- ;
p. Camizisus ; — p. Dervensis; — finis Flaviniacensis ; — /li»w
WasdacifKsxs ; — pagus Pertensis; — p. Virtudensis.
 ces huit indications ,ie crois pouvoir ajouter avec assez de certi- ■
tude les suivantes : l'extrémité orientale du grand Saltus Briegius;—
la partie occidentale du Vallage qu'on a désignée sous le nom de
Vallage Argonnois : Pagus ou Saltus Argonnœ : — le pagus Stadini'
suSj en très-grande partie; — le pag. Otmensis. Mais la valeur rela-
tive de ces douze subdivisions topographiques est extrêmement dif-
férente. Deux d'entre elles, par leur importance, leur étendue et
leur antiquité , dominent toutes les autres. Ce sont les p<igi CtUO'
launensis et Pertisus ou Partensis , le Chàlonnais et lé Pertois,
aussi distincts par leur physionomie naturelle , physique et géolo-
gique, que par leur rôle historiaue , et divisant du N. E. auS.0.,
la Civitas , ou le diocèse de Châlons , en deux régions à peu près
égales en étendue.
De ces deux répions, la première, ou le Ghftlonnûs, Campi CatO'
launenses (Aimoin) , Ager Catalaunicus , Campania Cathalaunerf
sis, Campania Territorii Catalaunensis (Fredeg. Chron.), format
la partie occidentale du diocèse, ou cette portion de la Ghampa^ae
quon a désignée sous le nom de Champagne Châlonnaise; plaine
crayeuse et dénudée, dont l'aspect généralement sec et uniforme con-
traste si fortement avec la région orientale du diocèse, formée parle
Pertois et ses dépendances, région fertile quoique boisée, montueose,
arrosée par de nombreuses rivières , affluents de la Marne ou de
TAisne, et constituée par d'autres terrains secondaires, calcaires oa
argileux , plus anciens que la craie blanche de Champagne.
Au Chàlonnais se rattachait, comme une dépendance naturelle
autant qu'historique, \epaqus Virtudensis,ycTs\o N. 0. du diocèjte. Un
passage de Glaber Raduïfus ( 1 . II, c. xi ) , ainsi conçu , Pagus Cala-
laumcus et in eo vicus Virtutis , indique pour le xi" siècle cette
réunion qui n'existait pas encore aussi nettement au x* ( Flod., l. IV,
c. 2) et au ;x« siècle, puisque dans \e Gayitulaire rendu à Servais, en
8S3 (Cap. Silvacense), le paq. Virludxsus %'&v.^\s."C\tv^^ dvipag. Cata-
iaunicus, ainsi qu'il l'étaat dé*i^en%v%i,^îi\»ift>Cavv\ ^^.^^^.^,
JV. Gall. chr, t. IX, Itwtr., co\.&VTova\«^wv\s«^\«x\nw««.^
PS i^ nuvG9. 211
i fndkni^ ftireut, pendant plus or moins de temps, des dôpen-
B du Tftste pagvset Cùmitatus Ptrtentit, on des prolotagemehts
ritoires dont la pins grande partie s'étendait sur des aiocèses
s, tels que l'Ârgonne aa nord, sur Reims et Verdun, le Blaisois
i , snr Troyes, Laogres et Toul.
cette disposition générale il résulte, avec la plus grande évi-
, que le diocèse de Châlons était plus étendu que le Chàlonnois
smeut dit; que celui-ci ne constituait guère que le Grand Archi-
lé, du moins pendant un certain temps, et qu'il formait aussi
i Comitatua Catalaunensis.
se reproduit une question des plus délicates et des plus obs-
, non- seulement pour ce diocèse , mais pour la presque tota-
33 autres diocèses de la Gaule , ainsi que nous l'ayons déjà
lé plusieurs fois. A quelle époque et jusqu^à quel point les Comi-
des derniers temps de la période romaine et des temps Méro-
ms sont-ils devenus les comtés CarloTingiens , et même les
^ue? Représentait-il la Civitas tout entière, ou seulement le
3ire Gh&ionnois proprement dit, ou le territoire de la ville seule-
? La discussion de cette difficulté de géographie historique est
[éoérale pour trouver place ici , et j'aurai à Texaminer plus tard
m point de vue plus élevé. Toutefois, il paraît à peu près certain
eu de temps Avant la réunion du. comté ae Châlons à révèché, le
is en était encore distinct, et que, par conséquent, le comté ecclé<
l^ue était bien moins étendu que le diocèse. II devait correspondre
ipalement au territoire primitif d,e la ville avec ^es Suburhia,
endamment de tout agrandissement postérieur, mais en j a]on-
toutefols les dépendances féodales successivement attribuées,
le possessions temporelles , au domaine épiscopal.
it en rattachant mus ou moins directement au vagus Pertisut
utres petits terjritoires de la partie orientale ou diocèse , qui
aient du pagus Catalaunensis , il convient de remarquer que ,
ine époque jfort ancienne, au vin* et au ix* siècle, plusieurs
îs territoires étaient désignés nominativement et aistincte-
du Pertois. On trouve , entré autres, indiqués, dans le Gapi-
e de Servais promulgué par Charles le Chauve, en 853. le
} ou comitatus ÇamiztsusiqviCamsicenis)^ le pagus Stadtni"
ou Stadiemis , nommé aiissi Stadonensis , par Flodoard (1. II ,
) , dès l'année 789 et Tannée 802. Mais dans les diplômes du
du XI* siècle, on voit le premier do ces territoires, ainsi que le
lîus OtmensiSy dont il a déjà été parlé à l'occasion du diocèse de
ons, \e pagus et Comitatus Blesensis^ ainsi que plusieurs autres
» subdivisions féodales , déjà absorbées dans rétendue da Per-
Plus vraisemblablement on en peut conclure le partage de ce
s et Comitatus Pertisus en plusieurs comtés d'ordre inférieur,
élevèrent du comté principal, guand la féodalité territoriale fut
lisée, et qui, sous les Mé^ov\ng\OIxa,T«^^"&wA»«ç^.•«»^Ks^»^^
uices des principaux Caitra el des ^\\vs.\m^wN».^\»^ v;>J»^^^
Des, partagé» entre les |saQTi\«c&) coxiv^îwgQB^^ ^^^sf^- ^
SI 2 TOPOGRAPHIE EGCLl^IASTIQUS
gubdivisioDS politiques ontea, comme doqs l'ayons déjà rappelé plu-
sieurs fois, une grande influence sur les divisions Arcbioiaconales
et Décanales de 1 Église.
Vitry , Victoriacum Castrwn , Victriacus , fut longtemps capitale
du pagus Pertisus « et c'est à ce titre qu'on a supposé l'existence dèsle
commencement du vi* siècle (vers l'année 532), d'un petit royaume
du Pcrlois. Le témoignage de Grégoire de Tours ( Hist., 1. III, c. 14\
relatif à la révolte du chef Franc iiundericus contre le roi Théodeiic,
dont il était parent , indique seulement les prétentions de Mundericà
la royauté, et le château de Vitry comme une des villes principales de
son domaine. Mais le Pertois n'y est pas nommé, et, malgré 1 opinion
de Valois et de D. Ruinart, il n'est pas parfaitement certain que le Vic-
toriacum Caslrum, dont parle Grégoire de Tours, ne fut pas un autre
lieu du même nom, mentionné aussi par Aimoin (1. II, c. 6 ).
Un autre témoignage, emprunté à la vie de S. Memmie, premier
évêque de Cbâions, attribuerait au pagus Pertensit une antiquité en-
core plus reculée, antiquité qui me paraît vraisemblable ; mais en même
temps, ce qui est plus douteux , une origine du Décanat ou Archidia-
conat de Pertois antérieure à toutes les autres circonscriptions ecclé*
siastiques de la Province de Reims.
Suivant le plus ancien biographe de S. Memmie, ce premier mis-
sionnaire de la foi chrétienne chez les Catalauni aurait étaî)li un
de ses compagnons et de ses disciples, saint Léger (Leodgarius),
Doyen de Pertes, ville dès lors principale de cette portion de Ta Citi'
tas dont S. Memmie avait entrepris la conversion. Ayant lui-même
appelé à la foi chrétienne le chef du territoire, il aurait changé son pa-
lais en église, et désigné Leodgarius pour surveillant des nouveaux
chrétiens de la contrée, ou Decanus du Pertois. Il aurait aussi établi
dans le lieu de Buxère (Buxarix) un Chapitre (Collegium) decleroi
pareillement destiné à la propagation du christianisme.
Un fait à peu près identique s'est déjà présenté dans le diocèse de
Trêves, d'après le témoignage de Grégoire do Tours ; mais il n'est
appuyé, pour le diocèse de Châlons, que sur un témoignage bien plos
récent et qui n'est pas antérieur au x* siècle. En ne faisant pas re-
monter plus haut que la seconde moitié du iii« siècle , Tépiscopatde
S. Memmie, et en rejetant, avec les meilleurs critiques, son préteoda
apostolat du i«' ou du ii* siècle, il y aurait encore un interrâlle de
près de six cents ans entre le fait et son narrateur, ce qui est beau-
coup trop pour la certitude historique.
Ces doutes ne diminuent aucunement l'importance du Pertois,
que j'ai déjà indiquée précédemment. On le voit mentionné dans an
acte de confirmation du privilège de l'ahbayc de Der, par Louis le Dé-
bonnaire (a. 832), dans lo Capiiulaire de Charles le Ohauve (a. Sii\
dans une charte du même prince, en faveur de l'abbaye de Saint-
Urbain (a. 865) , dans Nithard et dans Flodoard.
Ce ne serait qu'avec, une très-grande difficulté qu'on pourrait fixer
rigoureusement les limites du Pertois, par cette raison, que j'ai déjà
indiquée, dos adjonctions successives de petites portions a'autres te^
ritoiros a ce pagus primitif. Elles ont donc dû varier suivant les
époques, et c'est ce qui i ésnlte en effet des textes de plusieurs chartes.
C0 pagus, qui s'étendait surYes dA\n.xvi^^tVa.ltarne^ mais puti-
DE LA FRANCE. 213
culièrement sur la rive droite, était compris entre la Champagne Châ-
loDDOise, & l'ouest et au nord-ouest, le Rémois au nord, le Vallage au
snd et le Barrois à l'est. Tiiry {Victoriacum), Saint-Dizier (O/ttnna),
et son territoire {finis Olonensis) Vassy, chef-lieu du finis Vuacia-
Cêntiê^ la célèbre villa Mérovingienne et Garlovingienne de Pontion
(Ponttco) en étaient les lieux principaux.
Dans sa plus grande extension, le Pertois paraît avoir dépassé
même les bornes du diocèse de Chàlons vers Touest, et avoir compris
momentanément, dans le diocèse de Troyes/, la portion de l'Archidia-
coné et du Doyenné de Margerie (Dec. S. Jliàrgaretae), située au su J do
la Voire (Vigera) et à l'est du cours de TUystre ( Vistra) et de son con-
fiaent dans l'Aube. Ce territoire était voisin des confins delà forêt de
Der (Saltus Dervensis)^ qui formait la partie méridionale du Pertois '.
L'étendue de vingt-cinq lieues du sud au nord sur seize de l'est à
l'ouest, avec une superficie d'environ quatre cents lieues carrées, que
lui assigne Fauteur des Recherches sur la Champagne^ me sem[)le,
poar la plus grande partie du moyen âge , beaucoup au delà de la
réalité; elle eût été plus grande que celle de tout le diocèse de Chàlonb.
En la réduisant de près de moitié, on rentrerait davantage dans les
limites de TArchidiaconé de Pertois , qui me paraît coïncider bcau-
conp plus réellement avec le pagus Pertensis primitif.
La fertilité el la richesse de la Champagne Pertoise a toujours fait con-
ti'aste avec la stérilité générale de la Champagne Chàlonnoise, régions
MsenticUement distinctes aux points de vue géologique et agiMcole.
La portion de l'Argonne {Saltus Argonnx)^ ou rArgonne Chàlon-
Boiae, on le Vallage Argonnois, qui dépendait du diocèse de Cliàlons,
n'était qu'environ la moitié de la vaste région forestière de ce nom,
dont l'autre moitié dépendait surtout du diocèse de Verdun. Elle s'éten-
dait, j^ur son ensemole, entre la Marne , l'Aisne et la Meuse, et com-
prenait , dans le diocèse de Chàlons , le Doyenné de Possessc, qui en
était l'un des lieux principaux, et la partie niéridioualc du Doyenné de
Sainte-Menehould. Cette dernière ville en éiait la capitale. L'Argonne
Ghftlonnoise formait la portion nord-orientale du diocèse, ver^ les
confins du diocèse de Verdun , sur lequel elle étendait aussi quelques
ramifications.
L'Astenois, pagus etcomitatus Stadinisus , Stadiensis , Stadu'
neruis, Sladonensis ^ Astanensis , compris aussi dans la forêt de
l'Argonne, formait la portion extrême nord-orientale du diocèse, et
coirespondait presque parfaitement à l'Archidiaconé du même nom.
1, Voir les deux cartes jointes au très-bon travail de M. d'Arbois de
JnlMûnville. sur le Fouillé du diocèse de Troyesj rédigé en i407
(1853, in-8).
2. Dt monasterio in Dervo constructo , m pago Pertensi (Charte
de BoBon, année 876; Guérard, Polypt, d'Irminon^ texte; Appen-
dice, p. 847).
S. MCherches chroru)logiques sur la Champagne et sur les villes
dnêfays Partais, par M. Detorcy. Troyes^ 1832, in- 8^ t. l^ ^. ^i&(^^
•eiU vol. publié;.
214 TOPOGRAPHIB BCGUÊSUSTIQUE
Sainte-HISpehoQlfl ( ^cfQ Menechildis) étai( la capitale dQ cq f0H
territoire et paraît en avoir primitivement porté le nom (Attêfiidijimh
avant de prendre celtii de Sainte-Menehopld^ pe qui n^aurait ealip
qa'au su* siècle. Antérieurement encore ^t primiiiTement, cette œfion
localité aurait été désignée sous le nom d'^uenna, ou o^Auxupmi^
qui figure dans V Itinéraire d'Antonih; mais cette identité est fort
incertaine.
Ces anciennes dénominations de Sainte-Menehould ont été dises-
signé sous le même nom depuis le vin* siècle. En 789 il est indiqua
au nombre des pays dépendants du Missaticum de Yulfoire, archevêque
de Reims. (Flodoard, Ilist. eccl. Bem., I. II, c. 18.) Il tient rang dans
le Capitulaire de l'année 853*. Des chartes de I04i, 1079, 1174 ei
font aussi mention, soit à titre de pagus^ soit à titre de comitatt».
Ce territoire paraît incontestablement avoir fait partie du diooàtt
de Châlons ; toutefois sa situation véritable et son étendue ont rai
l'objet de contradictions formelles, ou du moins apparentes.
Les érudits les plus éminents du xvii* et du xyiii* siècle , Ducaony
Âdr. de Valois , D. Mabillon, D. Germain, Bonamy, l'abbé Ijebeui et
d'autres encore, n'ont pas dédaigné d'examiner cette petite question
de géographie historique ; mais ils ne se sont point accordés sur la
véritable situation du pagus Stadinisus et de sa capitale. L'étude des
divisions territoriales del'Êslise me paraît encore ici présenter la don-
née la moins incertaine ; et (rest surtout pour offrir un nouvel exemple
des secours qu'elle peut fournir & l'étude de la géographie du moyen
âge que je vais analyser les principales opinions émises à cet é^trd.
Ducange, le premier, dans les notes de son édition de Villehardooin,
publiée en 1657, en tête de son Histoire de l'Empire de ConstaaU'
nople , qui annonçait l'un des pins profonds érudits du xvii* siècle, et
montrait déjà la sagacité et la justesse de critique qu'il a répandues
dans tous ses écrits , me paraît avoir indiqué, quoique indirectemei^,
la véritable base de la solution. Yillehardoum nomme en 1204 0^
croisé , Regnarz de Dampierre , qui commandait les troupes du comté
Thibaut de Champagne. Ducange (note 4, p. 255) remarque à son sujet
que le pays où était situé» la seigneurie de Dampierre-le-Ch&teaa ^
s\ppelait EstenoiSf ou Estaienote , ou Assenais ^ qui est le pagw
Staainisus du Capitulaire de Charles le Chauve. « Encore à presôit,
dit-il , rArchidiacre de Chàalons, qui fait ses visites en ces quartiers-
là , se dit Archidiacre d'Astenay, et anciennement d' Assenais '. »
Quoique plus tard (en 1678), dans son Glossaire^ au mot fomU
dominicunif Ducange , influencé sans doute par l'opinion rôoente
4. Sainte-Menehould , 1837, 1 vol. in-8.
2. Baluze, CapituL. t. Il, col. 68. Éd. de 1677.
3. Ducange {lac. cit., p. 255) cite le Registre de la Chambre def
Comptes de Paris intitulé : Feoda Campaniœ ; un autre Reg. coot<enant
les nefs de France, l'un et l'autr^ du xin* siècle; ainsi que l^ lÀQfilff
de Jacqaea de Guise.
DE Ll FRANGE* 2)B
tfâdHett <ie Valois, laisse planer du doute sur ce rapproclienient: il
ne 8to conttedit eependantpas d'une manière formelle , lorsqu'à l'occa-
Éioû du teite suivant : « in Leu8 et Wasa et Àstenido et feramina et
iloreof capere , » il ajoute : « Astenidxim videtur esse Satanacum in
Lothctringia quod Àstenai olim, nunc Stenai dicitur. »
En effet, en 1675, Adrien de Valois, dans deux articles de sa Noti-
fia Galliarum (p. 48 et 506, v» Astenidum et Satanacvm)j considère,
mais plus positivement aue Ducange, ces deux noms comme s'appli-
quant à une seule localité, celle de Stenai, et comme en étant, le pre-
mier la forme ancienne, le second la forme plus nouvelle.
Il Ta encore plus loin que Ducange, lorsqu'il ajoute que le pagus
Stadinistis du Gapitulaire de Charles le Chauve, p. Stadonensis de
Plodoard (Hist. eccl. Rem., 1. II, c. 18), avait pris son nom du lieu de
SUidinum ou Astenidum, qui correspondrait aussi à Stenay, et dési-
ffn^tson propre territoire. Il n'est point arrêté par cette difficulté de
m situation de Stcnay, dans le pagus Vabrensis, au delà de la Meuse,
et par cette difficulté plus grande encore que, si le Vicus ou Castrum
SManagus des actes de Dagobert, le Sataniacum de Th. d'Epternac,
la villa Satanckca et Satanicumàe GerheTUEp. io3 et 120), désignaient
ittcontestablement Stenay, on ne voit dans aucun texte, avec une
égale certitude , ce même lieu indiqué sous le nom à* Astenidum ou de
Stadinum.
Dom Michel Germain , dans sa liste des palais des rois Francs ,
jointe à la Diplomatique de Mabillon *, ajoute une indication non-
Tdle qui complique encore la difficulté, tout en montrant l'insuffisance
dm interprétations antérieures.
Saianacum (Stenay) sur la Meuse, dans le pagus Vabrensis (la
Woêvre) et dans le aiocèse de Trêves , a été considéré , dit-il , par
quelques savants , comme étant le même lieu désigné plus ancienne-
ment dans les Capitulaires de Charles le Chauve, au nombre des villm
royales , sous le nom à^ Astenidum,
il y en a aussi , ajoute-t-il , qui pensent que le pagus Stadinisus , ou
StaainensiSf ou Stadonensis tirait son nom é* Astenidum ^ et qui le
confondent avec Stenay. Telle n'était pas l'opinion du savant Béné-
dictin. En effet, dit-il, le pagus Stadonensis, suivant Flodoard (Hist.
Ami., 1. 11, c. 18), faisait partie de la Champagne, et Stenay, au con-
traire, dépendait du diocèse de Trêves. Stenay était situé au delà de la
ÏÉeuse, tout à fait en dehors de la Champagne, et appartenait à un
territoire différent, au pagtis Vabrenfis (la Vvoëvre). Quelle était donc
la situation du pagus Stadonensis, placé, par Flodoard, entre le
pagîù Castricensis (partie du Rethelois?)el le pagus Cataïaunensis,
(d Stadone vico) , situé daris le Rethelois, à deux lieues de Mousoh ,
surtine colline oh se voient les ruines d'une antique forteresse. Mais
D. Germain ne s'occupe pas de faire concorder cette hypothèse avec
Fezistence de FArchiaiaconé d'Astenois dans le diocèse de Châlons.
1. De rè diplomat., p. 322 Cin-f«, 1681).
216 TOPOGEAPHIE EGCL^IÀSTIQtnE
Bonamy \ quoique ne combattant pas formellement l'opim*
de Valois, qui réunit les noms à^Âttenidimi et de Satanacw
représentant une seule ville, celle de Stenay, expose cèpe;
fortes objections contre l'attribution à ce même lieu ônpogus
sus des Capiiulaires et du pagu» Stadonensis mentionné par
dès l'année 789. Il fait remarquer que Ducaoge qui, dans son i
(vo (preste), semblait adopter sur le premier point l'opinion c
s'en était beaucoup écarté, et avec une plus grande appa
raison , dans ses notes sur Yillehardouin.
Ainsi que nous l'avons vu, Ducange, le premier, rapprocha
Stadinisus des Capitulaires du pagiLs d'Estenois^ ou n'Estai
d'Astenay en Champagne et de rArchidiaconé du même noi
diocèse de Chàlons, et il en indiqua la place entre Vitry e
Menehould. Bonamy admet tout à fait ce rapprochement . 1
un fort argument à l'appui, en rappelant que tous les pagi i
dans le Capitulaire de 853, comme devant composer le Mi
d'Hincmar, sont tous situés en deçà de la Meuse , dans l'arch<
Reims, et que par conséquent le pagus Stadinisus , confonc
lieu d'eux, doit être dans une semblable situation. Eo 853, C
Cbanve ne possédait aucun pays au delà de la Meuse, qui se]
Etats de ce prince et ceux de l'empereur Lothaire. C'est donc
Etats où Charles le Chauve avait le droit d'envoyer ses MiSi
nici qu'il faut chercher ce territoire , et Ducange en avait <
la véûtable position. .
Cette opinion fut combattue par l'abbé Lebeuf , dans un
intitulé : Sur la situation d'un lieu désigné dans les Capitt
Charles le Chauve , sous le nom de pagus Stadinisus '.
arrive à ces conclusions : i° que le pagus Stadinisus n'est i
iiay ; 2° que ce n'est pas non plus le canton d'Astenois ou d'JE
dans le diocèse de Chàlons ; 3^ que ce doit être le boui^ d
dans le diocèse de Reims. Sur le premier point il est d'ace
Bonamy, et d'après le même argument «c'est-à-dire d'après h
partage entre les fils de Louis le Débonnaire , il ajoute que S
particulier, était dans le lot de l'Empereur.
Mais il s'écarte de l'opinion de Ducange et de Bonamy sur!
tion du pagus Stadinisus à l'Archidiaconé d'Estenois (Archit
diensis , in ecclesia Cathalaunensi) dans le diocèse de Ghâl<
il reconnaît cependant l'existence dès le xiv* siècle, d'à]
charte de l'évêque Archambault de Lautrec pou^ l'année isSi
gumentation ne repose sur aucune autre base que sur des appi
étymologiques, dans lesquelles l'abbé Lebeuf, malgré tout si
était généralement fort malencontreux. Ici, dit-il, l'Astenoi
cèse de Chàlons a tiré son nom du mot Stad, dont est dériv*
Stadiensis. De Stadonum , nom latin de ce lieu, on a form<
Stadonensis y ou, par corruption, Stadinensis, Stadinisui
i. Hist. de VAcaA, des inacnçt.^wsù.. vnvv^w«isî^A«^
ill-<« 1753, p. 26T. ., . ^ , ^-,- ,,.. ^
2, Bût, deVAcad, des in8CT.,fe^.va-^PA,^KîX,w^«^^
DE LA FRANCE. 2i7
l'abbé Lebeuf h chercher ce pagus Stadonensis dans un cantom
rencontre un lieu dont le nom vulgaire paraisse être plus vrai-
ablement dérivé de Stadonum.
ce lieu, ainsi que le territoire auquel il donnait son nom, devait
lit-il, dans la circonscription de l'archevêché de Reims, de même
'S pagi Dolomensis , Yongensis et Castricensis , auxquels il est
é par Flodoard, dans le Missaticum de l'an 789. Aucune localité
>att, suivant Lebeuf, mieux répondre à cette situation et aux con-
ces étymologiques que le bourg de Stonue dans le diocèse de
., localité dépendant aujourd'hui du département des Ardennes,
leues à l'E. de cette ville et à 2 lieues environ en deçà de la
!. Le nom de Stnnne doit dériver, selon lui, de Stadonum,
en Stadone , Staonne , puis Stonne.
ondant à Tobjection de Dom Germain, qui reconnaissait le chef-
e cepagus dans le village d'Eston ou de Ston {Stadonis villa),
bulle de l'an 1049, accordée à l'église de Verdun par le pape
[X ^. et non pas dans le lieu de Stonne, nommé Setuna dans
re au xii« siècle , l'abbé Lebeuf répond que cette forme latine
om n'est due probablement qu'à la< prononciation ^ulgaire
mnne. D'ailleurs , ajoute-t-il , Eston , situé fort avant dans le
le Voivre, ne se trouvait plus dans le voisinage du pagus DulcO'
8, rapproché du pacnja Stadonensis dans lemissaticum de 789.
re le peu de solidité de ces arguments étymologiques, on peut
dre à l'abbé Lebeuf qu'il laisse entièrement en dehors de la
ssion le fait capital de l'existence d'un Archidiaconatus Sta^
\8, ou Stadonensis , et d'un pays d'Astenois, dans le diocèse de
as, (^est-à-dire en dehors de la position qu'il indique,
(t cependant à cette opinion de Lebeuf que s'est rangé M. Gué-
dans son Essaie p. 148, et dans sa liste des Pays de la France
uaire de la Soc. hist. de Fr., i836, p. 137)^ en plaçant le
\dinisu8 dans la Civ. Remensis et en lui donnant pour chef-lieu
e du département des ArcJennes.
}t sans doute en vue de concilier ces opinions contradictoires
auteur d'une Histoire de la ville de Satnte-Menehould , M. Cl.
uis Adrien de
tte ', en a exprimé une autre, en partie nouvelle,
but était de détruire l'opinion reproduite , dep
) ', par D. Martin , par D. Calmet et par d'autres , que la ville de
)-Menehould était rétablissement romain indiqué dans Vltiné'
d'Antonin sous le nom d'Aœuenna, et celle çlus généralement
ie qi3e cette ville avait été désignée sous celui à^Astenidum ou
may, durant le moyen âge.
dmet , avec Valois , l'identité de Stenay et d'Astenay , d'après
présomption que la villa d'Astenidum des Capitulaires était le
laeum des textes postérieurs et le chef-lieu du pagus Astenidus,
principale autorité est un passage, fort peu décisif, d'une chro-
d'un abbé de Signy, rédigée au xu* siècle, et dans laquelle il est
Ifab., De re dipl. Suppl., p. 99.
Sainte-Menehould , 1837, in-8. Introd.
Sotitia Gall. y« Auxuenna,
3* PART». , *^^
218 TOPOGEAPHIE EGCLI^IASTIQUE
dit qu'en 939 nn comte du Dormois , goayërneur d'Astenay ( 8i $im i ] ■
pour le roi Raoul, en guerre avec Othon, duc de Lorraine, abaBâooK
cette ville et traverse la Meuse pour rentrer avec ses troapNBs daol s
forteresse du Dormois. Mais, malgré le texte de cette chroniqae publié ^
par D. Le Long dans son Hist. du dioc. de Laon , p. 549 , rattribatln i
de PAstoDois au comté et à la ville de Stenay reste toajoars incertaiiML i
Toutefois M. Cl. Buirette, tenant compte de l'existence incontesté '
de l'Archidiaconé d'Astenois dans le diocèse de Ghàlons, et se reftunt i
à admettre qu'Astenay ait jamais été l'un des noms éd Sainte-le- ;
nehould, qui l'aurait transmis au canton , suppose qne , primitiie- .:
ment, le comté de ce nom appartenait au diocèse de Reims; qoe. '■'■
par la suite, il s'étendit à la contrée où la ville de Sainte-Menehoald i
prit naissance ; et que , dans la division des diocèses en Archidia'
conés, celui d'Astenay dut recevoir ce nom, parce qne dans son en*
clavc se trouvaient quelques villages de l'ancien comté d'Astenois. Les '
autres dépendances de ce même comté auraient été distribuées eoM ;
l'Archidiaconé de Champagne, du diocèse de Reims, et i'Archi^ '•
coné d'Argonne, du diocèse de Verdun. i
Le canton ou comté d'Astenois aurait été confondu j>lii8 tard (ren
le x« siècle) dans la vaste région de l'Argoniie, qui aurait aussi absorbé :
le Dormois. Dans l'administration ecclésiastique on aurait conserré li
dénomination primitive, m po^o , in comitatu , in Archidiaeoni^
Siadonensif pour indiquer la situation originaire. Mais, indépMdim- :
ment de ce que le nom d'Astenay est conservé comme diviswn poli' I
tique, correspondant parfaitement au territoire Archidiaconal dansdfls
textes du xi« et du xii" siècle, ce qui rend une telle hypolM» :
difficilement acceptable, est cette autre circonstance importante, Qoe
le chef-lieu de l'ancien comté aurait été situé , s'il s'agissait es wM
de Stenay, lui-même, dans le territoire d'un quatrième diocôseieelBi
de Trêves.
Au milieu d'une telle divergence d'opinions, appuyées^ pour la plu-
part, sur des autorités recommandables , il est assurément tartcôA-
elle de prétendre à une solution définitive. Aussi, qooiqoe ftk
essayé précédemment , dans les notes des dlo(^ses de Trêves et de
Reims , d'indiquer comment la ville de Stenay, située dans le f»0*f
Wabrensis , dépendant du diocèse de Trêves et sur la limite de câoi .
de Reims, avait pu donner son nom à un territoire qui se serait
étendu sur ce dernier diocèse , je n'en rappelais pas moins , oomme je
beaucoup plus vraisemblable l'attribution au diocèse de Ghàlonida
la plus grande partie, sinon de la totalité, du pagtu SUuHniHu» ■
Stadinensis des Capitulaires.
En effet, les mentions les plus précises placent encore au xtf -
siècle, dans le diocèse de Ghàlons, un comitatHs Stmduneiuii;tl^ ■
par une coïncidence qu'\V e&i ttèt^-iniçortant de remarquer , coit :
dans le territoire même de VAtcYv\ài«iCQ^^ ^W&vjovvi (J^xchid, Stf
diensis) qu'il est indiqué. \i\\eTa-e!l-M%Q\wvft^^\^fc«î^ vvft^KB^ik
charte du Cartulaire da prieuré àe ^'^?'^^^^^^^;SxV'&x!SSi2L
comùatu Sladunensi ; or, ceue \oca\\vé , çotûsû» ^^tk ^'ï.^^ùitta^^e».
DE I^A. FRANGE. 2i9
t de Charles le Ch^xaB , rendu en 64S ' , est bien plus
acore. Il confirme des privilèges de l'église cathédrale de
Qe de Ch&lons, et désigne les principaax pagt composant
de ce diocèse, or lepa^us Stadtnensts en fait partie,<c.... in
launensi , cujusparochia sita est in ftagis Virt^dinense,
, Staàinense et Pertinae.... »
pagi indiqués dans ce texte correspondent à autant d'Ar-
du même nom , et il estimposstble de voir un accord plus
-e les anciens territoires ou papt politiques et les subaiyi-
^aphigues de FÊglise.
principales sources de difficultés touchant la véritable
pagus Stadinensis et de la villa é'Âsteniditm dans leurs
ec Satq>nacum , me paraît provenir de ce qu'un nom à
alogue s'applique, dans les textes du moyen âge, à un
bre de localités différentes, situées dans la Seconde
dans les Germanies. C'est ainsi qu'on trouve Astanetum
Astanid (ou Asteneuz). Astcmeit Astenhert (Astenet près
i); Astanido (Esneux); ilstm^ltim (Assenoy); Astene-
elborn ) ; Astnide ( Essen ), etc. '.
onc, avec la plus grande probabilité, considérer l'^rchi-
stenay comme représentant le pagus du même nom.
es les pouillés , ses anciennes limites :
iprenait qu'un seul Doyenné, celui de Sainte-Menehoqld ;
ré du diocèse de Verdun , vers Test , par un petit cours
r des bois dépendant de Tancienne forêt d'Argonne , qui
isi la partie occidentale de ce diocèse et la partie septen-
Doyenné de Possesse, dans le diocèse de Châlons. Le
petite rivière de Bionne, ou de Vienne, fortnait à peu près
lu N. 0., du côté du diocèse de Reims , depuis Sombionne
affluent dans l'Aisne. Ses limites au S. 0., du côté du
Possesse^ étaient une chaîne de collines où prenaient leur
leurs petites rivières, l'Yèvre, l'Auve, la Moivre, etc.;
, des lambeaux de la même foret d'Argonne.
sses délimitantes étaient, en se dirigeant du sud vers
3 nord : Passavant, Villers^en-Argonne , Braux-Saint-
harte intitulée : Prœceptum de emunitate rerum eccUsix
t , fait partie du Gartulaire original de Saint-Etienne ,
ns les archives de Châlons-sur-Marne. Elle a été publiée
let , dans son Histoire de V église cathédrale de Châlons ,
ndgagnage a relevé plusieurs de ces dénominations dans
) tout récent sur les anciens noms de lieux d'une partie de
. ( Mém, de VAcad. roy. des sciences de Belgique. Sav.
ILXVI, p. 59, 1855.) — A ces noms on çoarralt &\QatAc cAliivv
2â0 TOPOGBAPHIE ECCLÉSIASTIQUE
Remy, Dampierre -le -Château, Dommartin -sur-Tèvre, Var
l'uuest : Herpont, Aave, Sombionne et Hans ; aa nord : Goui
Mafrecourt, la Neuville, Fleurant, Moiremont, Verrières et P
La situation des autres pa^t du diocèse de Ghâlons et leurs
avec les Archidiaconés n'offrent ni autant de difficultés ni au
certitudes.
Le Blaisois, pagus Blesensis, correspondait à la partie me
du grand territoire du Pertois, traversée par la rivière de 1
dont le cours supérieur donnait aussi son nom, dans l'Arctaid
ville, à une circonscription territoriale (rtpart'a BUsensis
Doyenné du diocèse de Toul, le plus voisin du diocèse de C!
Le territorium Wassiacense, ou finis Wuaciacensis , n
dès le VII" siècle comme territoire du fi^scus regius de F<
(Vassy), constituait la portion occidentale du Doyenné
ville.
Les dépendances considérables de l*abbaye de Montlei
formaient, à la limite occidentale du même Doyenné,
territoire indépendant, enclavé dans le saltus Dervensis.
Dans la partie orientale du même Archidiaconé formant le
de Join ville, traversé par la Marne, entre Joinville et Sai
et près de SaintrDizier même, deux vallons, l'un sous le n(
d'Onne, l'autre sous le nom de val de Lonne, empruntés à dei
cours d'eau, formaient deux petits territoires, ou pagelli,
bien difficile de distinguer dans les chartes. Ces deux co
portaient le même nom (VOlonna^ si commun parmi les dénoi
primitives des rivières de la Gaule. Le plus septentrional de
petits territoires dépendait du Pertois.
Le pagus Virtudinsis (a. 818, et vers l'a. 841), Virtt
(a. 845 et 900), Virtudisus (a. 853), ^ forma l'Archidiaconé
nom , dans la partie occidentale du diocèse. Il dépendait d(
principaux Missatica des empereurs Carlovingiens. Les
signalées dans le pagus se retrouvent toutes dans l'Archidiac
Doyenné correspondants. Toutefois ce territoire, pareillei
diqué comme faisant partie du pagus Cathalaunensis , co
aussi l'extrémité orientale du vaste saltus Briegensis,
Brie Ch&lonnaise. C'est ce que rappellent encore aujou
nom de la Fère-Brienge , ville distincte de la Fère-Cbam
située plus au sud dans le même Doyenné, et ceux de Lo
Fromentières en Brie, qui en dépendaient pareillement.
Le nombre, l'ordre et les nom^ des quatre Archidiaconés é
cèse ne paraissent pas avoir varié pendant le moyen âge.
anciens pouillés les indiquent toi^ours ainsi :
L Àrchid. Catalaunensis, ou A. Major. Àrchid. de Chi
Grand. Archiol.
i. Capjtulaires et chartes de l.wàa Va mwfl^w^, ^^5
Chauve; et Flodoard : Hi«*. «ccU RemA. vs<i. v»%
DE LA FRANCE. 221
U. Archid. Pertensis, ou Joinviîlx (Jovisvillse), Archid. de
Joinville, ou de Pertois.
III. Archid. Stadiensis ou Astenaci. Archid. d'Astenois, d'Esté-
nois, d'Aste.nay, ou de Sainte-Menehould.
IV. Archid. Virtuemis, ou Virludensis. Archid. de Vertus.
Les chartes qui indiquent ce nombre ne donnent rien à savoir sur
leur origine, qui est beaucoup plus ancienne, conformément aux sta-
tuts généraux de la Province de Reims. Leurs noms, qui sont tous,
comme nous venons de le voir, ceux des pagi de la Civitas Catalau-
nensis, les plus anciennement indiqués dans les diplômes Carlovin-
Siens, he peuvent laisser à cet égard d'incertitude, puisque plusieurs
8 ces noms avaient déjà cessé d'être en usage à l'époque où on les
retrouve mentionnés dans ceux des Archidiaconés qui leur corres-
pondent.
Entre autres diplômes dans lesquels figurent , comme signataires,
les quatre Archidiacres de Ghàlons, on peut citer les suivants :
Avant l'année 1035, une lettre circulaire de Tévêque Roger, concer-
nant l'érection de régiise collégiale de la Sainte-Trinité de Châlons,
a pour témoins les trois Archidiacres Rogerus, Ursio^ Elebertus, et le
Doyen Isembardits, remplissant les fonctions de Grand Archidiacre.
(Rapine, Anruiles ecclés. de Châlons, p. 2i3.)
En 1092, l'acte de fondation d'un service anniversaire dans l'abbaye
de Saint-Pierre de Châlons, par l'évêque Roger III , est signé par les
Archidiacres Odo, un autre du même nom, Immarus et David. {Nov.
Gall. chr.y t. IX, Instr,, col. n^i—Actes de laProv. ecclés. de Reims,
t. II, p. 105 et 106.)
En lui, une transaction entre l'évêque Hugues et l'abbaye de N. D.
de Vertus, a pour témoins Elbertus et trois autres Archidiacres du nom
de Odo (Eudes), dont l'un est en même temps Doyen du Chapitre ca-
thédral. {Nov. Gall. chr., t. IX, Instr., col. 161 ; — Actes de laprov.
êcclés. de Reims, t. II, p. 175.)
En 1132, l'acte de fondation du prieuré de Chaude-Fontaine est signé
parles Archidiacres Stephanus, Odo( Archid. et Decanus), Odo, Archid.
de Roseto, et Wido (D. Calmet, Hist. de Lorr., i" éd., pr., t. II,
col. ceci; — et a« édit., t. V, pr., p. clxxxv).
En 1 138, un privilège de l'évêque Geoffroy I»"", pour l'abbaye de
Saint-Pierre-aux-Monts de Châlons, a pour témoins les quatre Archi-
diacres Rainerius, Odo, Gaufridus et Guido (JV. Gall. chr., t. IX,
Instr., col. 171.)
En 1140, le titre de fondation d'un anniversaire, par l'évêque Geof-
froy I«r, dans l'église Saint-Martin-des-Champs de Paris, est signé par
les mêmes Archidiacres. (Id., col. 170.)
Le premier d'entre eux est aussi indiqué comme Doyen du Grand
Chapitre, et l'un des trois autres est ainsi désigné : Odo de Roseto Ar-
cM'aiac. En iii6 et en ii32, un Archidiacre est désigné de même
( Archid. de Roseio) (id., id., col. 162 et 171) , ce qui peut faire sup-
{)oser, mais avec doute, que ce nom est plutôt celui d'un territoire de
'Archidiaconé que celui du titulaire. Rosai était si^ué à l'extrémité
nord du Doyenné de Vitry. Son titre a pu constituer passagèrenent
322 TOPOGEÂPmE EGGLlésiASTIQITB
une tahcttTisioB da Grand ârdii^aconé, dent rétcBdoB 4
dérable.
Qne ces quatre Archidiacres aient eu cbaciio, dès leur
juridiction territoriale et une dénomination correspond
qui sont constatées plus tardivement par les listes de ]
ponillés, c'est ce qui ne peut être Tobjet du moindre dou
rareté de ces indications.
Un acte de l'année iiS4, relatif à l'abbaye de Montiers-
est signé par l'Archidiacre et le Doyen du territoire oti
couvent, c'esv4-dire du Doyenné de Possesse, dans le i
diaconé. Il en est de même pour d'antres chartes intéresi
abbayes. La signature de l'Archidiacre du territoire leur
plus forte garantie {Nov. Gall. c/ir., t. IX, Instr.f col. i6
Plusieurs chartes du Cartulaire de l'évêché et du Cba]
Ions font mention , depuis le Xiii" siècle, au moins, des ç
diaconi : Catalaunensis, Stadiensis, Virtudensis et Per
Quoique domiciliés à Ghâlons, dans le clottre, et enti
mis à l'autorité épiscopale, ils avaient probablement dam
de leur Archidiaconé une cour de justice, oti ils éiaient hf
représentés par leur Officiai. En d'autres temos que cem
sites, il leur fallait une autorisation expresse oe l'évôqae
à Gbâions, c'est-à-dire hors de leur territoire Arcfait
droits de leur charge. On en a quelques exemples pour
xv« siècle '.
La mention générale des Doyens de Chrétientés territor
Christianitatum) du diocèse de Cbâlons, se trouve dans 1
statuts synodaux de ses évêques. Ceux de 1393", pro
Pévêque Charles de Poitiers, et surtout ceux de 1557
l'évêque Jérôme du Bourg '^ renferment la prescription
leurs devoirs et de leurs pnviléses. Ces statuts sont près
indiqués comme renouvelant dfes prescriptions d'assen
dales plus anciennes. On remarque dans ceux de l'évêqw
bourg, qui s'occupa beaucoup de rétablir une disciplin*
dans son diocèse au milieu des troubles de la Réforme,
suivantes des interrogatoires , dans lesTisites des assem
lendes, auxquelles devaient assister tous les curés de chaq
T. III. P. 865, c. 18. — Decani super hoc, curatos et vica
Decanatuum sxpius interrogent,
P. 396, De Sacramenti* : c. vin. — Déclaration à
curés à leurs Decani rurales, in Calendis (aux
mensuelles).
P. 397, c. x. — Decani, qui tantwnmodo per epi8>
1. Plusieurs de ces chartes ont été publiées -ou analysé
de Barthélemv, dans son ouvrage sur le diocèse de Châli
Cariulaires de l'ÉvSché^ eto.. i%w,\ïi-vi.
A. Aetes de la ProminM «ccléûatUyi.* ^«'iAwrMA ^:
t. M, 4d., t. iU , p. t&4 à Mft.
DE LÀ FRANGE. 223
^miiifttr, diUgtnter ineigilênt suptr êxcBiiibm sêu crimini-
14' — In CalmdiSt aive Conciliis suis ftrxcepia synodalia
omnia^aaltem inannOt legi faciant (Decani), ah illis maœime
eacerdotihiÂS quos ea ignorare fuerint suspicati.
Id. P. 398. — Resideant personaliter omnes Decani rurales in suis
Decanatibus, et officio suo dehito satisfaciant ; ^uàd si nolue'
rint résider e, deponantur, et eorum loco idonet prxficiantur.
On reoDonatt dans ces obligations celles crue les constitutions ar-
ébiépiscopales du ix* siècle avaient imposées a tous les fonctionnaires
«edesiastiqaes de la même ProTince- On les voit renouvelées dans les
ncoiAreases assemblées synodales tenaes à Chàlons pendant le xvip
etlexTiii* siècle, et particulièrement dans celles des années 1657,
1861, 1662, 166S, 1671, 16M, 1766 *.
Lee synodes de 1662 et de 1 671 reproduisent des instructions don-
nées par l'évêque aux Doyens et Promoteurs ruraux , fonction qu'on
retrouve mentionnée dans quelques autres diocèses.
LcB Doyennés ruraux sont indiqués en cet ordre , après les quatre
Aieliidiaoonés, dans le pouillé original inédit de Tannée i405 (Biblio-
tiièque impériale, manuscrits de Fontette : Fouillés; portefeuille xxviii.
B. C, f« 72),
1. DecanatusCataîaunensis,
2. — de Bussiaco-cttsiro ,
S. — deCoslâ.
4. — Victriacensis,
5. — rf« Perthd.
6» '-^ de Possessd.
7. -" de Sanci^Maneschilde (Astenaci).
8« -^ JoinvillsB,
9. — de Virtuto»
Dans le manuscrit 9364, 8., Cf» 4, v*etf» 140), rédigé au commen-
cement du xvu* siècle (avant 1624), par le banquier de la cour, Pour-
celet, les Doyennés sont énoncés dans un ordre un peu différent, mais
qui paraît sans rapport avec leur attribution à cbacun des quatre Ar-
chidiaconés ;
1. Doyenné de Vassy (ou Bussy) 30 cures.
2. — de Pertes.. 36 —
3. — devenus 44 —
4k — deVitry 30 —
5. — deJoinville 44 —
6. — de Crosle (Coole) 18 —
7. — de Sainte-Menehou 20 —
8* — de Posseze (ou Possoye). 30 —
9. ^ de Cb&lons , 27 cures et 9 dans la ville. . 36 —
»■
i. Jefes de la Pr&vincé eeelétioAUqiM à» ïi»>«» -» ^-^^ n'^* ''^^^
^38, 27i, 284, 43S, T43.
224 TOPOGRAPHIE EGCUÊSIÀSTIQUE
Le Ponillé rédigé en 1630 par le chanoine Nicolas Lafricqae* n'offre
pas de différences notables avec celui-ci. Le pouillé imprimé parÂlliot
en 1648, et dans lequel on a évidemment traduit plus ou moins cor-
roctcment d^ancicns noms latins des paroisses, d'après un ponillé
antérieur, présente un ordre différent; mais les noms des Doyennés
sont les mêmes , sauf celui de Bussy, qui est indiqué comme étant
aussi désigné sous le nom de Courtisou.
Sur les deux éditions de la carte du diocèse, par N. Sanson (1656
et 1742), les neuf Doyennés sont indiqués sous les mêmes noms,
mais sans montrer leur subordination respective aux Ârchidiaconés.
Quatre siècles plus tard environ , en 1788, on ne voit, dans cette
distribution topographique, aucun autre changement que PattribU'
tion du Doyenné de Posscsse à TArchidiaconé de Sainte-Menebonld ,
tandis que dans tous les nouilles antérieurs il est signalé comme dé'
pendant du vaste Archiaiaconé de Chàlons. Cette persistance, qni
n'eut d'autre terme que le bouleversement général des diocèses de
France en 1790, est un nouvel exemple d'un fait dont on trouve tant
d'autres preuves.
Voici le tableau topographique du diocèse de Ghâlons, à son époqne
la plus récente '. Il peut être comparé à celui qui fait la base de ce
chapitre, et que j'ai dressé d'après des documents plus anciens.
I. GRAND ARCHIDIACONÉ , OU ARCHIDIACONÉ DE CHXlONS.
DOYENNES. CURES. SUGGURS. ABBAYES.
Hommes. Femmes.
Î Toussai nts.
S.-Pierre-aux-Monts.
S.-Memmie, ou S. Menge.
2. Côle...; 21 5... Huiron.
3. VUry-Mhàteau.. U 7 • • • ( S^S"""-
4. Bussy-le-Château.. 26 12 S.-JacqaesdeYitry.
n. ARCHIDIACONÉ DE JOINYILLE.
I • II- ,.., o ( S.-Urbain.
5. Joinvtlle 56 8.,. j ... Notre-Dame, de S.-Diner.
( Moncets.
6. Pertes 44 15... < Haute-Fontain».
l Montiers-en -.Der.
IH. ARCHIDIACONÉ D'ASTENAY, OU DE SAINTE-HENEHOULD.
7 . Sainte-Menehould, 26 7 . . . | Sotre'^nt 3.
1. Bibliothèque impériale, manuscrits concernant le diocèse dfl
Chàlons, t. III {CoUect. de Champagne^.
2. Annales historiques de la «Ule dft CV.âAw»-«^w-U^W'^%^^
m. Buireite de Verrière, n%» , l. \,*\^\.vo^.i^-^'^V
3. L'abbaye de La Cha\ad« a é\e om\se ^x\^xi.x«M,
DE LA. FBANGE. 225
Posseste 33 4 . . . Montiers-en-Ârgonne.
IV. ARCmDlACONÉ DE VERTUS.
(La Cbarmoie.
Saint-Sauveur, de Vertus.
Notre-Dame, de Vertus.
.... Notre-Dame, d'Andecies.
insi qu'on le voit, le nombre et les noms des Doyennés ruraux sont
mêmes en 1788 que dans les temps antérieurs. Le nombre des pa-
sses est toutefois plus considérable, et s'élève à 316, au lieu de 300,
Efre approximatif le plus généralement énoncé. J'ignore d'après
Is documents M. Ed. de Barthélémy , qui paraît avoir fait une
de sérieuse des sources de l'histoire ecclésiastique ^e ce diocèse,
mention , mais sans les dénommer, de dix Doyennés , dans Ton-
ge ci-dessus indiqué, p. 77, et donne le nom d'Esternay pour
uivalent de celui d' Astenay ou d'Esteneois ; j'ai toujours vu employé
li-ci comme représentant l'Archidiaconé de Sainto-Menehould. La
ilité d'Esternay ne dépendait pas du diocèse de Châlons.
•utre ces indications générales^ on peut remarquer que les princi-
X titres des Doyennés ruraux étaient attachés a des localités d'une
iqnité incontestable, et dont la plupart paraissent remonter jusqu'à
ériode gallo-romaine. En effet, on a découvert des vestiges de cette
que à Vitry, à Bussy , à Coole , à Possesse, à Âstenay (S'"-Mene-
Id), à Vertus; plusieurs de ces lieux sont sur le bord de voies
laines.
trois de ces chefs-lieux de Doyennés, Vertus, Vitry et Joinville,
ent attachés des Chapitres, ou congrégations cléricales. Presque
3 sont mentionnés dans l'histoire des premiers progrès de la pro-
ation du christianisme dans ce diocèse : coïncidence frappante
iii se voit dans beaucoup d'autres.
iais de tous ces chefs-lieux de Décanats ruraux le plus ancien sous
itre, celui dont la destruction à une époque fort reculée, qu'on fait
ne remonter jusqu'au v« oq vi« siècle, et dont le nom, toujours con-
^é au nombre des circonscriptions territoriales de ce diocèse, in-
le l'origine la plus reculée, est celui de Pertes, la capitale primitive
^and pagus Pertensis. Sur l'emplacement ou dans les environs de
e capitale d'une des plus anciennes et des plus importantes cir-
scriptions territoriales du diocèse de Châlons, et qui n'est plus au-
'd'hui qu'un village, on a découvert des tombeaux, des monnaies
es débris de statues indiquant une origine romaine.
1 la destruction de l'établissement qui a donné son nom à ce Doyen-
remontait jusqu'à Attila, ainsi que l'ont répété plusieurs histoires
.les d'après les légendaires, ce serait un des plus forts ar^ments
faveur de l'origine très-reculée des Décanats ruraux. Mais on le
ouve mentionné au ix* siècle dans Flodoard S et son emplacement;
ou 10 kilomètres à l'O.-N. 0. de SaiïiVl>m«î ^çft\v>c«i»fe î^^^ssvssMt
ffûf, ecci. Rem,, I. Il, c. t«.
3i6 TOPOGai^m^ SGCLl^SUSTIQCE
une petite paroisse de FÂrchidiaconé auquel il avait imposé s
Le Doyenné de Bussy-le-Cbâteau, dans lé tirand Arcbidia
aussi désigné, dans la çlof^rt de^ ponillés, sous le nom de D(
Gourtisols, ou de Courtisors , ou de Gourtisou. Cette localité
peu de distance au sud de la première, avait eu primitivei
étendue et une importance que manifeste encore l'existence
églises , dont deux avaient pour patrons les plus anciens du
S. Martin et S. Memmie, ce qui en fait remonter l'origine an
ment à l'invasion des Huns '.
Bussy, remarquable par plusieurs de ces mottes qu terti
ciels , si communs dans les plaines de la Champagne, était sit
trémité nord du Do^^enné, près du lieu oh la tradition place
d'Attila , et où se voit une vaste enceinte de terre, d'origine
cienne.
Dans un acte de l'année U82 ou enyiron ', concernant la p<
d'une église que se disputaient le Chapitre cathédral de Cl
Tabbaye de Moiremont, comparaissaient en témoignage deu
sous le nom de Dec, de A Itia et Dec. de Dampetra. La situati
deux localités dans le Doyenné d'Astenay- ou de Sainte- M
n'est pas douteuse. Alvia est le bourg d'Auve, à la source de la
vière du même nom, dans la partie occidentale du Doyenné. I
correspond soit àDampierre-su^^-Auve, soit à Dampierre-le-
Doit-on considérer ces deux titres de Doyennés comme i
des âubdivisions topographiques du grand Doyenné de Se
nehould. ou comme la désignation de sièges différents des
de ce même Doyenné? C'est incertain. Il me paraît ccpenc
vraisemblable de ne voir ici que des Deccmi séculiers, pei
du temporel et des revenus du Chapitre, ou les titulaires oe ]
monastiques.
On trouve dans un document du xii* siècle * la mention d'i
prestre de Ambrère. Il s'agit, sans nul doute, d'Ambrières (Ai
sur la Marne, dans le Doyenné de Pertes, au voisinage
ancienne ville et de l'abbaye de Haute-Fontaine. Ce nom I
être momentanément donne au titulaire de la circonscripti
nale de Pertes, alors que cette ancienne capitale du grand pa
tensis avait perdu en partie son importance primitive.
Le nouille du manuscrit 9364.-3. contient, sous l'article di
de Cnâlons , l'indication d*un Doyen de la Chrestienté d*A'
n'ai trouvé aucune autre trace de ce territoire, dont la menti<
suite peut-être que d'une copie erronée.
]i. D'autres bourgs du nom de Perthes ou Pertes se ret
dans les diocèses de ^eims, de Langres et de Sens.
2. Le pays environnant Gourtisols a très-longtemps com
mtois et des us^es qui yii ét&ieat propres. {Mém. de .(<(
2nfiç. de France^ i. v,"p. «16 .")
4. Miracula in reediflcaUone Ecc\e». ^. ML. ^iav^n^.^^w3
^cci. <U Chaions, par \© ï.^iKpVtiÇi.^-^a^r
DE tA FRAI^CA. Î27
ci, d'après les indicatioils ùa Novd Gallia christidnaf totaiA-
;c célleô de VEtat des Bénéfices et 16 ùouillé de 1648, les noms
lation des abbayes da diocèse de Cnâlons. Lés pftis impoi^
taient celtes de Montiers-en-Der, de Saint-Pierre-au-Mont de
, de Trois-Fontaines et de Montiers^n-Argonne.
ORDRE DE SAINT-BENOÎT.
Hommes.
; primitivement Puteolus ;\
îrs-en-Der (vii« siècle) ) Doy. de Pertes.
nus ; Saint-Urbain, en Pertois \
ècle) j Doy. de Joinville.
s ad Montes ; Saint-Pierre-aux- \
(xi« siècle) ) Doy. de Cbâlons.
Horw, ou 5. Colocerus ; Mire- \
ècîlf.^'.T^V. .??. .^À'-T?!"! ]^^' ^^ Sainte-Menehotdd.
$. Martinus de Aurions ; Aurion, )
Martin d'Huiron (xi« siècle). . . j Doy. de Côle.
ator Virtudensis; Saint-Sau- » ,v__ ^- «i».*,.-
;e Vertus (xu« siècle) j ^^' ^« V«^^"«-
Femmes.
r, ou Andeceiwn ; N. D. d'Ande- ) „__ ^^ v^^^
)rès Sézamws (xu« siècle) j "°y* °® ^^^•
ORDRE DE SAUtT'AUOUSTDI.
Hommes.
miw ; Sàint-Menge ou Saint- \
lie, à Gbàlons (ix« siècle, réta- [Doy. de Cbâdons.
ixii») )
!f •(Se*sfèdej.^?".^'*î"^ ^« C»^^°«s-
Âè^e)!^!^!!!:^^:^^^^^ ] »^y- ^« Samte-Manehould.
ORDRE DE dTEAITË*
Hommes,
ni^ ; Trois-Fdiïiaînes (xii" siè- > ^^ ^^ y^j.^
bniVHautê-Fontâine (xu« siè- \ ûq^, àLÇ^^çs^^jç,^.
!r cra Chifrtinunt ; Chetît^iioti , "V
tat-lHÈiët; (fAbord orar6 d6f90^4è»N>Nt^.
uguaiiD Cxii* siècle, ft. lië^)i )
2^8 TOPOGRAPHIE EGGL^I ASTIQUE
Monasterium-in-Argonna; Montiers-\
en-ArgODne ; d'abord ordre de Saint- >Doy. de Possesse.
Augustin (xii* siècle; ) /
Femme^u.
S. Desiderius ; N. D. de Saint-Dizier ) ,x__ j_ t^;„^ii«
(xiii- siècle). r°Y- de Joinville.
S. Jacohus de Victoriaco; Saint-Jacques ) „.„ j . vi*-«
de Yitry (xiu*. siècle).. J ^^^^ *^® ^^^'^•
ORDRE DB PRÉMOMTRÉ.
Moncellumf ou Moncelli; Moncets ou^
Moncel , à deux lieues de Vitry > Doy. de Pertes.
(xii« siècle). )
Anciennes abbayes n'existant plus au xyiii* siècle :
GaugiacuSf ou Episcopi-villa (Vesqueville); — Ulmetum {S.JoK
de Ulmeto) ; — Aviniacum (Avenay).
Le diocèse possédait aussi plusieurs collégiales , savoir :
Chapitres de la cathédrale, ou de Saint-Êtienne ; — de la Sainte-Tri-
nité, cfe Châlons; — de Notre-Dame en Vaux ; — de Saint-Remy, près
Vésigneul-sur-Marne Cdoy. de Bussy); — de Notre-Dame de Vitry-lo-
François, primitivement à Vitry-le-Pertois, dans le Doyenné de même
nom. Quelques-unes des abbayes du diocèse, telles que celles d'Aurion
ou d'Huiron et de Trois-Fontaines, avaient été primitivement des Cha-
pitres séculiers.
D'après le pouillé de 1648 , le diocèse de Châlons comprenait alors,
outre ces abbayes et Chapitres, 350 cures? — 260 chapelles; —
27 prieurés; — 34 maladrerics. VElat des Bénéfices (3« éd., 1743,
t. II), donne les nombres de 304 paroisses et de 93 annexes.
Outre la division en neuf Doyennés, les prêtres du diocèse étaient
aussi partagés en trente-six Conférences locales, qui avaient des réU'
nions périodiques, à l'imitation des assemblées Decanales des Calendes.
Sources de la géographie ecclésia^stique du diocèse de
ChâlonS'Sur-Mame.
Cartes. — Outre les cartes générales de la Province de Reims et les
cartes de Champagne , indiquées plus loin dans les notes de ce cha-
pitre, je ne connais d'autre carte de ce diocèse, dans ses limites an-
térieures à 1790, que celle de N. Sanson. En voici le titre ;
Calalauni. — Evesché de Chaalons-sur-Marne et en Champagne,
oU sont les comté et patrrte, bailiaae et eslection de Vitry ^ comtés it
halliages de Sainte-Meriehould , de Vertus, etc., une feuille in-f*.
Paris, 1656.
Il en existe au moins une autre édition publiée par Robert en 1742;
on n'y remarque aucun changement. Sur cette carte figurent les neuf
DQjeDnés ruraux, avec les limites de leurs territoires; mais les quatre
ArchidiaconéB n*y Bunl^oint ludiques.
DE LA FRANCK. 229
La Bibliothèque impériale possède une carte manuscrite sur parche-
lin^ de l'Archidiacuné de Pertois ou de Joinville, citée par M. Pinard
Précis sur l'histoire de Vassy^ 18^9, p. 93); mais je n'ai pu la con-
nlier
Quoique les cartes générales de la province de Champagne
résentent fort peu d'indications sur les anciennes divisions territo-
iales du diocèse de Châlons qui «n occupait à peu près le centre,
Ues peuvent néanmoins être consultées avec (ruit, pour la compa-
aison des géographies politique et religieuse. Voici les plus impor-
aotes :
Champagne; — Campanix ComitatuSj par Ortelius. Paris, 1550.
-/<i., 1570, in-fol.
Civrle du pays de Champaigne. — Dessiné par Damien de Tem-
deux, escuier, sieur de Frestoy. Paris, 1616, in-fol.
Carte générale de Champagne, par Tassin. Paris, 163%, in-fol.
Champagne; latine Campaniae Comitatus. Amst. G. et J. Blaeu,
B-fol. — /d., 1630. ~ Id. 16%0, in-fol.
Champagne , Comitatus Campania (sic). Amsterd. , atlas de
I. Honaius, 1609 et 1630. — Id,^ atlas de J. Jansson, 1633.
Campania, par Sieph. Kaltenhofer. Amst., in-fol.
Champagne et Bne, par Nie. Sanson. Paris, i650y. 1679 et 16S7,
ft-fol.
Oowoemement général de la Champagne, par Nie. Sanson. Paris,^
ê99. in-fol. 3 feuilles.
Champagne, par Homan.
L» gouvernement général de Champagne divisé en quatre Lieute-
Vmcêê générales. — La Généralité de Châlons subdivisée en douze
tUetions, par J. B. Noiin. Dressé sur les mémoires du sieur de Tra-
■m, dit de Tillemon. Paris (vert 1699).
Chcmipagne et Brie, par J. B. Nolin. Paris, 1699, in fol.
Carte de la Champagne et des pays voisins, oà Von voit la Giné-
*ÊUti de Châlons, etc., par G. Delisle, 171S, 2 feuilles in-fol.
Le Gouvernement général de Champagne, par H. Jaillot. Paris,
1691. 1686, 1495, 1699, 1717, 3 feuilles.
Ch(Hnpagne, par G Cantelli. Rome, 1695, une feuille.
Gouvernement général de Champagne^ divisé par pays, par Robert.
Paris, 1752,2 feuilles. — M, par Boudet? 1752.
Le Gouvernement général de Champagne, par N. De Far. Paris,
1110, in-fol.
Champagne septentrionale et méridionale, par G. Delisle. Paris,
IT13, in-fol., 2 feuilles.
La Champagne, divisée par Élections, par Le Rouge, Paris, tiKh,
n-fol-
Cariede la Champagne et de la Brie. Paris, 1789, % feuilles.
Carte de Champagne et Brie, par Bazin, 1790,2 feuilles.
POUILLte.
Un senl poaillé da diocèse de ChàVons ai èvè v^\A\fe. V^ ^^X^^'*'^^^^ ,
loMDêde la collection du libraire G. XV\\oV, xm^VmfeW^sN'*»*^^^^ "»
3^ PARTIK ^^
230 TOPOGBAPHâE BCCLésilSTlQUE
sons ce titre : Pimillé général contenant Uê Bénéfieei de VArekêvttehé
dt A/Mtm»;-— l'fioMc/uf de Chaalàn$ y oooapeS% ptgpi {n>%*. Lesnenf
Doyennés ruraux, j sont indiqués avec les noms des paroisses dépes-
dant de chacun d'eux, et les noms des patrons. Mais les rapports dei
Doyennés atec les quatre Arctaidiaconés. aui sont cependant bomnés i
en tète du pooillé, y sont omis. Ce po«iUe eft entièrement réiif^ es
français ; toutefois la mention d'an très -petit nombre de ncmw lattin i i
de paroiSBeSi tels que : CampignoUit (CnampignMlHcs), page ii^ et '|i
'Il
deKicfn'afîootlIaideVitry-la-Viile), p. I5, iodfqikepoar aoiirGe pre-
mière une rédaction plus ancienne en latin.
Parmi les ponillés manuscrits que je connais, trois surttmt mérlteot
une mention spéciale ; ils appai tiennent tous trois et la BiUHothè^m
impériale (département des manosciits). Le pins lincieii» le pi» en*
ginal et le plus complet fait partie de la précieaseeoUeDtiOD^epoailléf
réunie par De 1 «marre et Fontette. 11 est inséré datas ie ntlome-otté :
portefeuille XXYni, B. G. ^ 7dà 83. Sa rédaction eist de Pannée iM,
ainsi qu'on le lit au f» 72. Voici les deux titres de oé ponillé : i
ic Saoutmftir Bme^cia tom de veteri ouamnovû dôno éignilmtibm ■ i
et prsebendie ineignie èccleei» CathMounentie annexa^ H alik é» ;
communi dono eœutentiat eum Aominibue prgàendatormm, v >
« Hic est Ubet.... in quo eontinentvr Bénéficia ee^eâkmtieek €^ '
tatis et diocesie Catalauneneis, in quo aunt Mxata ad decimam^ (its. >
Script, anno Domini milletimo quaâringinletimo qminto, » -
Dans ce document, les noms des paroisses sont énntbérés tooa lear
forme ancienne et latine, suivant rordre des nettf DoyèmiétfMmx.
Quoique sarédaction ne remonte qu'au' commencement dd Xf* tiède,
ou y reconoatt évidemmeiit des traces d'un éui de eboeeèentérfear.
Les deux antres nouilles inédits du diocèse deChftIoàs sont eeèipib
dans la collection dite de Champagne; rassoDiblée par les Bénédicoas
Soar l'histoire de cette province, et dont une portien avait étéreoaël-
e par Lévèquede La Ravaïière; i;a topograjAie etlHiistoire'eceiéite-
tique du diocèse dé Chàlons^sar-Harne en forment les tomes t\, VH,
VIII, IX et l in-f. Cesmatériaax historiques, JadiÉ en feuillet épanm,
ont été récemment reliés en volumes. C'est dans le tome IlIdeCoAtoas,
f* 54 à 58, que se trouve un pouillé de l'année isoo; tons ce tltrt .- '
« Déclaration du retenu de* Bénéâcee du diouee de CJkwIoits,
faite «n 1500 d Voccaeion du eiibeide demandé pair le paipe, ptfir M«*
l«nt'r la guerre contre le Turc.
Valor omnium BeneUciorwn :
In Decanatu Cath.
Jn Decinatu de Curtieort el Bueeiaco-caetro.
In Decanatu de Vitriaco-caetro*
In Decanatu de Coolld,
In Decanatu de Sanctà-Manekilde.
In Decanatu de Poseeeeà.
In Decanatu de Pertd.
ffi Dêcanatu de JotnviUd.^^VA»VÀii^'(iX\V>^l<M^^»<UdO
fnDeoitnatudeVirt'uUi* ^ .
i^B noms de cet Doyeimte «onWea TOteai*% o5»«m»>% Y»8a^^
DE LA FRANCE. 231
l'anDée 1405, mais leur ordre est un pea différent, ainsi qu'on peut le
Térifier par la liste que j'ai donnée précédemment d'après celle-ci.
Un troisième pouillé beaucoup plus complet et plus digne de ce
Dom, mais aussi plus moderne, puisqu'il ne remonte qu'à l'année 1630,
se trouve dans le tome II do môme recueil, f » l à 57. Kn voici le titre :
Polium ecclesias Cathalaunensis. 16S0. — Per magistrum Nico-
laium Lafricquef canonicwn Cathalaunenêemf nec non Christian
ni$simi Francis régis coiuiliarium^ Àrchiditconum Stadiensem et
illtutristimi dd. CaUuiL Vioarium generalem ac magnum pceniten-
tiarium. %
Une autre copie de ce titre, d'une écriture plus moderne, indique
l'auteur sous le nom de Laticquet; mais c'est une erreur évidente, sa
signature autographe se trouvant au f» 57 v«^ C'est par une erreur plus
grossière qu'un copiste moderne a effacé le mot de Stadiensem, qu'il
ne comprenait pas, pour le remplacer par celui de Studiosum. On y
trouve, au contraire, la preuve qu''en 1630 'l'Archidiaconé de Sainte-
Menebould était encore aésigné, comme antérieurement, sons le titre
A*Archid. StadismiSf ou d'Arcbid. d'Astenay.
Les bénéfices sont d'abord énuœérés suivant l'ordre des bénéfi-
ciaires, l'évèque, le Chapitre, les abbayes, etc. Au f» 29, commence
la liste de» cures dn diocèse rangées par ordre alphabétique, et au
f* 88, sont seulement indiquées les chapelles dans l'ordre des Doyen-
Bés ruraux : in Dec. Cathal., — in Dec. de Bussiaco, — in Dec. de
Coolây — in Dec. de Vitriaco, — in Dec. de Perthd. — in Dec. de
Poêsesad, — in Dec, de Virtuto, — in Dec. de S. Manehilde, —in Dec.
de Jonivilld.
Dans ce même volume de la Collection de Champagne (p. 58 et 68)
on trouve deux antres listes plus récentes et moins complètes des
BoyeDDés ruraux, avec l'état des abbayes, Chapitres, cures et chapelles
qui en dépendent. Toutes deux sont rédigées en français ; la première
est du XVII* siècle ; la seconde, qui ne comprend que les Doyennés de
Jofn ville, Yitry, Pertes et Possesse, me paraît être du xviii*.
Dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale 9364.3, qui présente
un si grand nombre d'indications utiles pour la connaissance de l'état
des bénéfices ecclésiastiques à la fin du xvi* siècle et au commence-
ment du xvii«, le diocèse de Chàlons figure aux folios k et i40.
Les archives de la préfecture de la Marne possèdent, dans le fonds
ecclésiastique de l'éveché de Chàlons, un Catalo^e des paroisses des
Doyennés de ce diocèse, catalogue rédigé en rannée 1581 (l vol.),
ainsi que des procès-verbaux de visites des Doyennés, depuis 1626
jusqu'en 1 752 (23 registres in-f»), et les procès-verbaux des assemblées
synodales du diocèse, de 1705 à 1766 (2 vol. in-f«).
Autres sources de l'histoire et de la topographie eccUsiastiqfAes
du diocèse de Chàlons.
Les Cartulaires sont, après les Pou\\\éB,\ab %o^'«afc\^'^^^^^^^'^
indications sur la géographie du moven feie. \\ eii «"^"^^^ ^^'^r^cw^l-
Maaez grand nombre de précieux pour \e d\ocfewi ^^^^^"^^V^v*^ X^ ^
wve^pluB importants dans les art^iWes ^« \^ v«^\fc'^^^^^
232 TOPOGRAPHU ICGLtfsUSTIQUB
Marne ' ; oe font cens de l'évèché (un* et in* siècles) : ^ de U ctlhé'
dre (XIII* siècle); — do Chapitre de Saint-fitieDM (xu* aièdei —
de la Trinité de Cbàlooa (xiii* et xiv« siècles).
Les mêmes archives possèdent des Cartulaires des abbayes de Tous-
saints-en- risle(xii«et xiv* siècles );— de Chemiuoo (xii* etxiii'sièdis};
— de Montiers^o-Argonoe (xiv* siède^t — de Huiroa (copie 4s
xfiii* siècle) ; de Moiremoat (xf ii« siècle).
Plusieurs Cartulaires très-précieux de l'abbaye de Montiers-ea-Der
exiAteni à Cbaumont, dans les archives de la préfecture de U Baute-
Marne*. L*un d'eux, cité par Bréquigoj avec la plus grande estfans,
est du xiu* siècle; les antres sont du xf • et du xvi* siècle.
La Biblioihèque impériale possède une copie du XYiii* siènle 4e
Cartulaire de l'éfèché (sap. fonds lat., n* m i). 11 en existe aussi 4e
nombreux extraiu dans II tome lY du dioc de CbllonSy de la CdiM-
iion d$ CfMtnpagnê que i'al précéderaiaent indiqua .
Les plus inportanu Cartnlaires de Saint-ttienne et derévêebé est
été analysés très soignenseoient et publiés en eitrolta par M. U.
de Barthélémy*. Ce sont: le grand Cartulaire rédigé» vers le niliss
du xii* siècle, par le chantre Guérin ( Warifm$); un autre Gartolaiif
de la même collégiale, renfermant la. composition faite eotre le Cto-
Ï Titre et Tévèque «n I2M; ainsi qu'un des CartolaSree derévècbé» roH
érmaot des chartes da xiii* et -do xiv* siède. Plusieurs olisrtesds
Cartulaire de Guérin avaient déjà été paMiéea daoa ans HiêMn
de VigliM eathédraU dé ChàUmê, par M. J. Gsrinet (in-t*» t8%0X
Un autre Cartulaire de l'évèehé , rédigé , d'après des doeuiMBU
anciens, par Louis Beschefer, procureur fiseal de l'évéché, punr ooosta-
ter les droite et flefo de Tévôque Gilles de Luxembourg (U01-ilM)f
est conservé dans les archives de l'hôtel de ville de Chàlons. M. Id.
de Barthélémy en a aussi donné quelques extraits dans le voUuse si-
dessus indiqué.
Un très-grand nombre de chartes isolées et d'autres docanentsefi-
ginaui concernant Tévèché de Chàlons, son Chapitre et esa abbafis,
sont aussi conservés dans les archives de la Hante-llame% ainsi que
dans la collection de Champagne de la Bibliothèque impériale, t. YI à
X (Topo^rap^'s et Hiâtùin eecUtiaitiquêê du diocèse de Ghâloaa !.
Les principaux ouvrages publiés sur le diocèse de Chàlona. etqiiies
éclairent plus ou moins directement l'histoire et la géog;niplii6 eodé-
siastiqoes, sont les suivants :
ÀnnalM êccléiicutiquet du dtocéss de ChçMloni tn CkamptigmêffÊr
am
1. CatalogiAe général du Cartulairei du archivti départemêmtaUi,
publié par la commission des archives départementsies et oomma-
nales. Paris, 18%7, in-4«,page 5%.
2. Id.fip. 63; et Mémoire sur In Archivée de la Bautê^Mame, par
M. B. JoTibois, p. 8.
8. Cartulaireê de Vévéchéet du Chapitre Saini'Étimmê dêChàkme
Mur-Marne, Ch&lons, ISSS, in-i2, p. 95 à I2t.
4. Tableau général dee archivée départemenêalee antériemnmmtà
i790f poiiMé par la comn»ia\o^àftaaxc;^viea. Varia, iiM« iB-%*, p. M.
DE LA FRANCE. 23
bi êuccêSiion des ivesques de cette église, comtes de Chaalons et paù
le France ; depuis S. Memje, premier evesqus ;et de la mission de S
Pierre, jusaues à cette année 1636, par le R. P. Charles Rapine, gar
lieu des Recollects de Paris. Paris, i636, in-8o. Cet ouvrage est écrii
faprès les documents originaux » qui y sont cités en assez grand
lombre.
Nova Gallia christiana, t. IX, col. 858 à 977, et Instrum.^ col. 147
k 186. L'édition du même ouvrage en 4 volumes ne renferme rien sur
se diocèse qui ne soit plus complet dans la dernière édition.
Éiat des bénéfices, etc., par dom Beaunier; 3* éd., 1743, p. 588.
Annales historiques de la ville et comté -pairie de Châlons-sur-
Wame, par M. Buirette de Verrierres. i'« partie. Ghftlons, 1788. Ce
Folome fort rare, composé d'une introduction de ccxi p. et d'Annales
[828 p.)t ae termine avec le xii* siècle. La 2* et la 3« j^utie, qui do-
raient compléter l'ouvrage, étaient annoncées par Tauteur comme do-
rant paraître en 1789. Je ne pense pas qu'elles aient vu le jour,
inoique Touvraçe soit indiqué comme formant deux volumes. L'exem-
^bdre de la Bibbothèque impériale ne contient que l'introduction et
ies Annales.
L'anteur cite un grand nombre de chartes originales ; il a donné,
9. LXTiu de l'introduction , un tableau chronologique des évoques de
âiàlons et des rois de France , avec la mention des événements con-
tenaporains ; et, p. lvi , un tableau, que j'ai reproduit ci-dessus, de la
Ûvision du diocèse en Archidiacones et DQvennés, en 1788.
M. Buirette avait publié, en 1773, un Eloge historique de Chdlons,
t, en 1788, un écrit sur les États de Champagne. Il travaillait à une
istoire générale de la Champagne et à un Dictionnaire généalogique
t historique de la même province, avec la collaboration de M. de La
ixmerie.
Mémoire sur rétablissement du Christianisme à Chdlons et sur
t Institutions religieuses qui s^y rattachent; par M. Jules Garinet.
-8*. 1837. Extrait du Ilecueil de la Société d'agriculture, sciences et
A du départenoent de la Marne, pour 1837.
Histoire de VÉglise cathédrale de Chdlons et de son Chapitre; par
nôme. Châlons, i84o, in-8°, 69 p. Extrait du Recueil de la même
iété pour l'année 1840. Plusieurs chartes du grand Cartalalre de
ècbé ont été publiées à la suite de ce mémoire.
^otice sur la cathédrale de Châlons^sur-Mame ; par M. l'abbé
ayez de Cabassole. In-8o, 1843. .
irtulaires de VÉvêché et du Chapitre Saint-Etienne de Châlons-
naiyse ou des extraits des trois principaux Cartulaires indiqués
lemment. La topographie ecclésiastique est demeurée étrangère
consciencieuses recherches.
?d. de Barthélémy a aussi publié, eu \%^V ,\siiÇi U\%\w>.*^ ^'^
'â Chdlons-sur-Marne et de ses itvaUtHUwa; ^'^^-^'^^S;^
, une Statistique œonamenlaXe d© V»rcoTi'^ùft»«s«^^»^^*^^^
S34 TOPOGRAPHIE fiCGLfiSI ASTI QUE
Jloaehoold. Il • rasMnblé dt sombreiiK matériOTX «or Iq8{mm«-
•ioBB temporellee des Temfiliers en Cbampaipae.
Plu^«ort nénoires ont été publiés eur les établissemeots eodé-
fliastiqueB de oe diocèse, entre antres sur les Abbayn de Notrê-Dami
4t 4e Saifii'Sawmtr de Vert^tt^ par M. Ilsupassaot ; dans le Recaml
de la Société d'agriculture de la Marne, vol. de 1838 et de 1839.
Les jtfbt'nw du Der, cnèe f)tices iustifiaUitet, nottt hîMtorifuet^
notices sur le bourg et le canton de Montier-^r^Der et ta vilie iê
Wassy; par M. Tabbe R. A. Boailleraax, curé de€erixière«. Montier-
eu-Der, i845, i vol. in-8*.
On trouve dans les Actes de la Province ecclésiastique de ReirnSf
Subliés par M<' Gousset, les principaux synodes qui ont été rassemblés
Cbàlons. Dans plusieurs de ces actes synodaux il est Sût mention
des devoirs et des droits des Doyens ruraux.
Tome II, ann. 1062, p. 74. — Ann. 1134, id., p. 216. — Ànn. iisi, id.
p. 255. — ÂUi. ii69^ id., p. 293. — Ann. 1187, id., p. 320. — Ann.
1224, id., p. 851. — Ann. 1393 (statuts synodaux importants de
révoque Cburles de Poitiers), id., p. 61 4; publiés aosù dans le Thés,
aneca., t. IV. p. 667.
Tome III, ann. 1557, ou du moins antérieurement à 1572 fstatnts
synodaux de l'évoque Jerâme Du Bourg, non moins utiles pour la con-
naissance de la discipline ecclésiastique), p. 854 ; publ. en 1557, in -4.
Tome IV. Ann. 1657, p. 167. — Ann. 166J, id., p. 186. — Ann. 1662,
id., p. 238. — Ann. 1665, id., p. 271. — Ann. 1671, p. 284. — Ann. 1684,
id., p. 435. — Ann. 1766, id., |^. 748. — Les synodes de Cbàlons^ da
XVII* et du xvui* siècle, contiennent de nombreux articles discipli-
naires empruntés à des actes antérieurs.
Les Statuts et Ordonnances de Tévèque liOais-Antoine de KosiUes
ont été aussi publiés à Ghâlons eu 1693, in-4 et in-i8.
Plusieurs histoires générales et locales du département^ laKane
renferment des renseignements topographiques qu'il n'est pas saos
intérêt de consulter pour la ^ograpnie ecclésiastiqie de la Gham-
«pagne, comparée à la géographie politique. Voici les prîncipaax t
Mémoires historiques de la province de Champagne, par Bangier.
Ghaalons, I72i, 2 vol. in-i2.
Recherches chronologiques, histeriquee et politiques sur Uk Cham-
pagne, sur les villes, bourgs, villages et monastères du pays Partais,
par Gh.-Max. Detorcy. Troyes, 1832, in-8*. Tome I, le seul publié. Les
principaux détails topegraphiques et la carte du Pertois, annoncés par
l'auteur, n'ont pas paru.
Le même auteur, ancien juge de paix du canton de Vitry-le-Français,
a aussi publié, en 1839, un mémoire étendu sous ce titre : Fragments
tirés d^un mémoire contenant des recherches chronologiques et histo-
riques sur l'ancienne ville de Victry^ en-Par lois , sur tes comtss
particuliers, etc. Paris, 1839, in-8^ Ge travail renferme de nombreux
documents originaux.
G'est, je crois, au même auteur qu'il fout attribuer le mémoire
intitulé : Notice ehronohqique, historiette et politique sur Poeityon-
enPariois, province de Caompagne. V\ir^, 1826, in-8«.
DB LA FRANGE. 235
OêovmpMe HiHifHqnè et statMiqw an département de lA Marne,
par M. Lesage, professonr. Vonziers, i84o, 2 vol. in-i2.
histoire des villee^ bourgs et villages rerM/rquàbles du département
lie la Marne, par M. Galmette. Reims, i850, in-i2.
Précis de la statistique générale du département de la Marne, par
M. J. Cbalettepère, ancien géomètre délimitateur du cadastre. Châlons,
1845, 2 vol. in-B» et i in-f». Le tome II forme le Dictionnaire statis-
tique, étymologique, topographique, géologique, archéologique et
historique des communes du département.
Histoire de la ville de Sainte-Menehould et de ses environs ,
par Cl. Buirettc. Sainte-Menehould, 1837» 1 vol. in-8<*. Cet ouvrage
a été publié dix ans après la mort de son auteur, qui ne doit pas être
confondu avec M. Buirette de Verrières, auteur des Annales histo-
riques de la ville de Chdl<ms.
Précis sur Vhistoire de la ville de Vassy et de son arrondissement,
par M. Pinard, greffier du tribunal civil. Vassy, 1849, in-8o.
Les Annuaires du département de la Marne renferment un grand
nombre de notices, généralement bien rédigées, sur la topograpTile et
l'histoire de la plupart des cantons de ce département, ayant fait
partie de Tancien diocèse de Châlons, avant 1790.
Parmi les documents manuscrits concernant ce diocèse, et qui sont
encore aujourd'hui conservés, soit à la bibliothèque de la ville et dans
les archives de la préfecture de Châlons, soit à la Bibliothèque impé-
riale, on peut consulter, outre les pouillés et les cartulaires, un très-
grana nombre de pièces originales ou de mémoires et de travaux di-
vers rédigés sur l'histoire des évèques, de Tévèché et des principaux
établissements ecclésiastiques, et qui sont restés inédits.
On trouve, dans le Tableau général des archives départementales
(in-4, 1848, p. 46), l'indication des principaux fonds des établisse-
ments religieux du clergé séculier et régulier, fonds à consulter
dans le dépôt de la préfecture. M. de Barthélémy (Cartulaires de Vé-
véché de Châlons, 1853, p. 94), a donné une mention plus détaillée
des documents concernant surtout Tadministration temporelle de
l'évêché.
Les cinq volumes du diocèse de Châlons ^Collection de Cham-
pagne ), de la Bibliothèque impériale, que j'ai indiqués précédem-
ment, contiennent aussi un grand nombre de copies de pièces et de
mémoires concernant la topographie et l'administration ecclésias-
tiques du diocèse. Une partie avait été recueillie par Levêque de La
Ravalière , et une plus grande partie par les Bénédictins, pour V His-
toire de Champagne, qui ne fut pas publiée.
On conserve a Châlons, dans la bibliothèque de la ville, plusieurs
histoires manuscrites ou collections de pièces concernant l'évêché:
1. Le grand recueil du chanoine Beschefer, auteur d'une Chrono-
logie historique des évêques de Châlons, imprimée dans le x:i.<.v^<9^v^^
cette église en 1776, in-4. Ses auiTca êct\\a ç.wi^va>\JwsN. «qx\.^^n. ^^
Dûtes sur la partie du Gallia Christ., TéV«JCvï«i>v <«X fe^^^^ j '^^ ^^
sieurs dissertations sur les premiera èvfe<\\JLea , «X civ ^«»w'^* ^^^^
ioents, dont l'enBemble forme pluôieura NoVwmft».
236 TOPOOBAFHŒ ECClisllSTIQOT ^
2. Histoire du diocèse de Ckàlons , et très-nombrenx docomeots
rassemblés par dom François. C'est le travail le plus important.
3. Histoire ecclésiastique de Châlons ancienne et nouvelle ^ dédiée
à l'évêque Cl.-Ant. de Choiseul (1734-1763), par le curé Ganiier,dB
Fère-Bhange.
4. Histoire des éviques de Châlons , par M. PoTillon-Piérard.
5. De Fontette, dans la Bibliothèque historique de la France ^
t. I, no 9614, indique une autre histoire manuscrite sous ce titre: ,
Mémoires et recherches sur les évéques de Châlons-sur'Mame, pu
M. l'abbé Islette , chanoine de la cathédrale; 2 yoI. in-fol. L'aateor
vivait encore en 1747. L'original de ces mémoires était conservé,
avant la révolution , à l'abbaye de Toossaints. J'ignore ce qu'il est
devenu.
6. Baugier, l'auteur de rj7t<lotre dM com<C5 de Champagne, tml
aussi rasseniblé sur l'histoire des évoques de Cbâions des matériaox
qui sont restés inédits. 1
i
j
TABLE ALPHABETIQUE
DES ANNUAIRES
. JLà SOCIÉTÉ DB L'BISTOIlUt ÔX nUNCB , COMPREIIÂHT LES
TITRES DES AETICLBS Et' LES l^OMS DES AUTEUES.
IfOTA iBsie. On trouvera un relevé méthodique des articles
oobsiiltant la présente table aax mots Aitronomit, Beaux-
ttf Chronologie^ Géographie civile, ôéographiê eccliêia»'
lue, Hittoire, lÀttératwre et Météorologie,
Les chiffres arabes renvoient aux pages et les chifflres
naains aux Yolumes. (I désigne l'Annusireds 1817; H celai
1838 , etc.).
ibayes. Voy. Monastères.
adémies. Voy. Sociétés littéraires.
cidents causés par la foudre , XY, p. S. . i „ .
liances. Koy. Naissances.
Lon. Voy. Manuscrits.
abassadeurs , envoyés, etc., de la cour de France près les
piilssances étrangères (Liste des) , jnsqn'en i836 , diaprés
M. F. M. Guérard , XII, p. 1%S. —depuis 1830, XIV, p. 1S7.
abassadeurs , envoyés , etc.^ des puissances étrangères ea
France (Liste des), d'après H. F. M. Guérard , XIY, p. 08.
nphithéfttres. Voy. Théâtres.
iciens registres de l'état civil à Paris, Lyon, Rouen et
Chartres (Notice historique sur les) , par H. Taillandier,
XI , p. 200.
inuaires publiés par la Société de l'histoire de France
(Exposé sur les), par M. B. Guérard, X, p.SSïXl, p. ▼.
chevêches et évêchés de France, par M. dêilas-Latr|9, n,
p. 57.
ehevèchés. Voy. Êvèchés.
chevéques et évèques de France par prorinoes ecclésiasti-
ques (Liste des), par M. Marion t de la province dPAHii à
la province d'Aix, IX, p. 03; d'Arles à Av^on, X, p; SS;
de Besançon à Cologne , XI , p. il ; d'Bnibmn à NgrlMnine ,
XII, p. 27; de Paris à Tarentaise, XIII, p. 27; dé Tou-
louse à Vienne; XY, p. 37. ~ Suç^^^^niSAX v^vox ^^'^'^^ *>
238 TAELB ALPHABériQUE
XII, p. 85 , et XV, p. 1^5; pour Cologne, XII^ p. 86, et XT,
p. i%6; pour Paris, XXI, p. 29; pour T.A011, XXI, p. 39;
pour Mayence, XV, p. iM; pour Tarentaise, XV, p. 15S. -^
T&blo alphabétique, XV, p. 155.
Architecture religieuse du moyen âge (Essai sur T), pv
M. Mérimée , II , p. 283.
Astronomie. Voy. Jupiter, Lune, Marées, Vénus. Voyeg (wift,
dans toui les annuaires ^ le commencement dessaisoiu,
les éclipses, les signes du zodiaque et des planètes, le lerer
et le coucher du soleil ; le temps moyen.
AUGER. Toy. Sociétés littéraires.
Bailliages et sénéchaussées (Liste des), par M, Gorré,IIY,
p. 27 et 5%.
Baillt. Voy. Éphémérides.
Bajot. Voy. Chronologie ministérielle.
Beaux-arts. Voy. Architecture , Cartes à jouer, Chanson ma-
sicale, Instruments de musique.
Bénédictins illustres. Voy, Ephémérides. ,
Bbugnot. Voy. Etats généraux.
Bibliographie. Voy. Ouvrages.
BoRBL d'Hadtbriye. Voy, Muf ée de Versailles.
BOTTdE DE TocLMON. Voy, Chaoson musicale; Instruments
de musique.
Calendrier des dictons on prorerbes, par M. Dnchesne,XI}
p. 3; Xil,p.3.
Calendrier grégorien, XXI, p. 7.
'Calendrier Julien, XXI, p. 7.
Calendrier luthérien, par M. Duchesne, VII, p. 3.
Calendrier perpétuel, par M. L. Del^sle, XVIII, p. 19.
Calendrier rural, sous la. république, par M. Duchesne, %
p. 157. Cf. Jardinage.
Calendrier russe, par H. Duchesne, VII, p. 3. Cf, XXI, p. 3.
Calendrier de Tordre du Temple , XIV, p. 26 ; XV, p. 26 ; XYI,
p. 27; XVII, p. 2.
Calendrier pour les travaux du jardinage , par M. Duchesner
VI, p. 11.
Calendrier. Cf. Chronologie.
Cartes à jouer (Observations sur les), par M. Duchesne, ly
p. 172.
4
OuiDsoa musicala en France (I>e la), pu M. Boicée 'de Tonl-
mon.I.p. su.
Charles V. Foy. Embaumement.
Chine rrangaite da xiii* siècle, par H. Géreud, 11, p. «s.
Chartres. Foy. Anciens regialres.
Chuielala Ctitle générale 6a mIdU, d'aprts le HïTlyralnge
de), XXI, p. 3&.
Oiroïologle ministérielle ilepgis franjola l", d'aprii M. Bajot .
Vin, p. ea. Cf. Hinietrea.
Chronologie. Voy. Calendrier, Concordance cbronalogiqae,
Fïiea, GloBEaires, laraéliies, Hahaméitnn, Hcmainn, Saints.
Voyii auiai , dîna loat I» annuoirH , le comput, les cy-
clea, les qualre-lcmpa, Je caisndiier hébraiiiue et celui de
l'hégire.
Comité de salut public ( Tableao des membrea du } , par
H. Taillandier, vm, p. IB.
Conipul. Voy. Chronologie.
Concordance chronologiqne, par M. Ducheena : i°]DEqu'eD
1S8Î, VI, p. bb; ii'ie issa i ïooo, p. laïiî* pourleaca-
Congrèa ( PlénlpoteniisireE reapccUft dea puissances euro-
péeii[iesdansles),d'aprisH. F. Guérsrd, XII, p. »}.
Consuls de lu république, par H. Taillandier. VIII, p. St.
OonventioD n allô nalc (Présidents de la), paiX. Taillandier
Vlll, p. 13.
Cours Bouveroi nés. Coy. ParlemcDta.
Croisades (Salle des). Fuy. Uosée.
Cjcies. Von- Chronologie.
Dates. Voy. Glossaire. Pâques.
Delisle, Voy, Calendrier perpétuel, FSI«s mobiles.
Deshovers. Koy.Ouinges propres , etc.; Sociétés ItllérsirM,
Topographie , Travaux da la Société.
DtcluDS. Voy. Calendriers.
Directeurs de la république, par H. Taillandier, Vlll, p. ti.
DlylBlons HnaDciËres delà France avant iTSS.ini'X. de Fr<-
i. Koy. Calendrier, Cartel ï jouer. Don cordanco
i40 TAMLM, ALFILàBÉlIQUK
Mtovr (IdBooë). Foy. Sauts.
Eaa tomÛe dans U coor de l^ïbeerfaloire (Quantité d^ IT,
p.J.
Cdipces. Foy. AstronoHiie.
Emhanmfmen: du corps de Charles 7, par M. B. Goérard, II
p. 197.
Envoyés Vo^ Airbas^adf'ars.
Spbcmendes, Benénkuns iUcstres, par M. Bailly, lY, p. il
ec27.
Cphêméridcs, éTénenents historiques avant 1789, par M. Do-
Cficsne. I, p. S.
Éphàérides, éTénements Uistoriqves depuis i789, par
M. Dachesce, il , p. 9.
£phéfnérides de l'histoire de France, dans Tordre cbronolo-
giqne, de ilo% à I8%2, par M. de Mas-lJttrie, VII , p. m.
Êpbéméndes, Parisiens célèbres , par M. Rareoel , III , p. H
etss
fiphémérides de la rérolntion, dans l'ordre chronologique
de 1787 à 180% y par M. de Mas-Latrie, VI, p. i6l.
fitatoTiL foy. Anciens registres.
fiiats geoéranx ( Chronologie des) , par M. Beognot, lY, p. 81,
ÉTëches de la chréiienié ..Liste alphabétique des), par H. ^
Has-I Atrie ; i* de la Ittire A à la lettte E , YlII, p. isi,
2*deFàZ,X, p 109.
£Tè«-hés. Foy. Archevêchés.
Ev£qaes. Foy. Archevêques.
Ezp«>8é. Foy. Annuaires , Ouvrages, Travaux.
EraiÈs. Foy. Naissances.
Fêtes diverses. Cf. Calendrier, Glossaire, Israélites, Mabcmé'
tans, Romains.
Fêtes (£clain'isi>emenu sur quelques), par M. Ducbesne, YQI,
pi 8. Cf. Glossttirc.
Fêtes mobiles (Calendrier des), par M. de Wailly, VIII, p. it9,
Fêtes mobiles (Tableaux des), par M. L. DeUsle , XVUli
p. 110.
Fêtes patronales aux environs d^ Paris, par M. Dncbesofl)
XIV, p. 3.
Feodataires. Foy. Grands fon^&tûroO'
Flolii. foy. Grapds fiefs.
Fogdre. Foy. Acddeivxs.
DES IHKtliiIBBB, Sfet
France (Du doid de) et dee diflérenu |ht" BuiqDeli 11 Tut ip-
pKqné , par H. B. Guiirdrd , illl , p. i ia.
FRÉviLLB<nK). Vos. Diilsions flnimdâreB, Grands ieta.
Géographie fjïil
PoripmsDta, Paya dïuiis. Pnnincee.
Céognipliie ecclpsiastinua. Vog ArcheyècliÉa, E*6chéB, Mo-
nas'fres, Ti>poiiriiphle. >
CEbaud. foi). ChaiiB française. Glossaire, Pirlem en is.
GIosMii'e des daus, par U. Gdraud, VII, p. se. Cf. Fttee,
Glossaire des dalen (Courus iddilionB >uj, par H. de Waill;
XVI, p. î|.
Goant. l'oit. Bailliages.
Gouverne m en is depuis 1795, par K, Taillandier, VlU, p. Tl.
Grands feudBiaireB(i,iBiccbrDnDlagique de»), KIX, «3 ; XI,
p. IS; table alpfaabéii^ue générale, XX, p. 3iS.
Grands flefa de la couronne (Lisle dèn), par M. da FréTillei
Gr«leoa tlrésil (Nombre des jours de), XVI, p. 1.
Guadet. l'o^. Palais.
GBlEUtiD (B.). Foy. AnnuùreB, Embaumemeot, France, PrO'
nnces, Helené, Helig^eui.
GDÏiLiaD (P. M.)- Foy. AmbaBBadcuri, C«iigTès, Miuislrea.
Hëbram (Calendrier des). Foy. Chronologie. •
Héfiire (Calendrier de 1'). Toy. Cbronologie.
Hlsloirs. l'oy. AnibBaBadeiirs, Anciens registres , Annuaires ,
Arcbe'éi|ues. Chronoloirie ministériel le, Comiié de Mlut
publie, Congrus. Consi'la, CooTeniions, DirecUurs, Embau-
memeni, Epliéméridas, Etals géner-ui, Gnuïernemenis,
Grands Teudauiirfa. HsDDScrils, Hinisirea, Husi'e, NainstU'
e«H, Onvrafies. Papfs, Religieui, Sceau, Sociétés llltirai'
res, Souierains, Tbetu-ea, Tniwi.
InBtmmenlfl de miisiqnfl m usage dSM le moyen ège, par
M.BouëedeToulmon.in.p. lea.
Iiradliles [fêtes religieUBes des), |Mr H. Dachesne, II, p. ■■
Mfding*. Foy. olendrier pom le* tiuwn; ia Vudbwfja.
â4â TABLE ALPHABÉTIQUE
Jours fériés. Voy, Romains.
Jupiter <Lever et coucher de), XIII, p. s.
«
Le Prévost. Voy. Normandie.
Lieux oti Ton a battu monnaie. Voy. Monnaie.
Limoges. Voy. Manuscrits.
Littérature. Voy. Charte française , Troubadours , Trotivères
LoNGPÉRiER (de). Voy. Monnaie.
Lune (Phases de la), lever et coucher de Vénus et de Jupiteri
XIII, p. 3 ; XXI, p. 28. ' '
Luthériens. Voy, Calendrier.
Lyon. Voy, Anciens registres.
Magnin. Voy. Théâtres.
Mahométans (Fêtes religieuses des), par M. Duchesne, IX, p. 3.
Maisons des rois de France. Vcy, Palais.
Manuscrits conservés au séminaire et à Vhôtel de ville de Li-
moges (Sur les), par M. AUou, I, p. 221 .
Marées (Grandes), -XXI, p. 28.
Marion. Voy. Archevêques.
Mas-Latrib (de). Voy. Archevêchés, Éphémérides, Évêchés
Monastères, Pairies, Papes, Sociétés littéraires.
MÉRIMÉE. V-oy. Architecture.
Météorologie. Voy. Accidents, Eau, Grêle, Meige, Pluie, Tem-
pérature moyenne, Relevé.
Ministres des affaires étrangères de France depuis 1 5^7 jos-
qu'en iikS (Liste chronologique des), par H. F. H. Guérard,
ancien sous-directeur au ministère des Affaires étrangères,
XIV, p. 150. Cf. Chronologie ministérielle.
Ministres des divers départements. Voy. Chronologie ministé-
rielle.
Monastères de France, par M. de Mas-Latrie, II, p. 66.
Monnaie (Liste des lieux où Ton a battu), par M. de Longpé-
rier, V, p.2ii.
Musée de Versailles ; notice sur les cinq salles des croisades
et sur les personnages dont les noms y figurent , avec cae
liste supplémentaire, par M. Borel d'Hauterive, IX, p. 127,
fifusique. Voy. Chanson, Instruments. .
Naissances et alliances des souverains de l'Europe, par M. Du-
chesne, V, p. 69; VIII, p. 27 ; IX, p. 69; XVII, p. 15 ; XIX,
p. $9* -r Avec les notea.de M. Eyriès, VI , p. 67 ; VU , p. 65.
DKS ÂNHDltHKS. 243
Neige (Nombre des iourfl de) , XVI , p. 3,
Normandie fAndeaDesdiTislonateiriUHiales de U), paru. Le
Prévoit, II, p. ïSl.
Pairies de Fiaoce, par H. de Hts-Latrie, III, p. 1 11,
Pal^setmBisaDSdeBi-Dis de Fraone, par H. Gnadet, V, p. Ili.
Papes (.Cbronologiedes), par H. de Maa-Lairie, XVI ,p. !T.
Liale alphabétiqje, p. 1TB.
Pïques (Dale des). Voy. Coucardance cbroDalogïqDe.
Paris (P,). Toif. Trouières.
Parix. Voy. Anciens reglBDai.
Parisiens oélil)res. Png. Epbéoiëridea.
Pai-lemenls el cours souveraines, par H. Géraud, III, p. iti.
Pajs d'Etats (Notice but les), par M. Taillandier, XVI, p. t».
Pays, l'oy. PToIincei,
Planâtes (Sigaea des). Fosi. ÀBlronoiirïe.
FléDJpstenUaires. Voy. Congrès.
Phie (Nombre des jour^da), xn, p. S.
Poésies. Kosf.Troubsdonrs, TrouTÈroa.
Pro verbes. Voy. Calendrier.
proTiaeea el pays de la France, par H. B. Goénrd, I, p. M.
Quatre-Temps. foy. CbrorologiB.
Relevé du temps qu'il s fail b Paris depuis dii-ho
U. B. Guérerd, XI, p. 1t. Cf. Méléorologie.
Beligieni de &aiDl-(>erinain des Prés (Fr^menl se
H. B. Goërard, VIII, p. -a».
Béeumé. Foy. Biposé, Traiaoï.
Bévolulion. Voy, Ephémérides.
Bois de France. Foy. Palais, Souveraine.
Romains (Jours fériés des), par H. Duchesae, V, p
Eooen. Voy. Anciese regielres.
BuBses. Poy. G '
Saints el
S4Il TABLE ILPElBETlQtTB DCS IKHHAIBXS.
H. DncbesaF, X. p. 3. Cf. Citletidner, Fêles . GlasEBÎrp'a
SaiDis (l.iBlo génerala dea), d'apris Le Marlirologe do Ch»s-
lelBin, par H. Edm>ina Duponi, XXI, D, ii. XXII. p. 13.
SBïal-(ier.-nuln des Pré», l'a^. Ke^ieieui.
SùsouE (Comme née nie ni dea). Voy. AEironumie.
SuluI public, Voy. Conillâ.
Sceaui (Kolice sur 1e>). par H, de Waitlv, IV, p. IBT.
SénéctiauAsto. Voy. BaUliagus. '
SuciéiM LiliéraireB de la Fiance, par NU. Desnoiiers, da
Hss-Latric, et Auger, V, p. ÏS,
Suleil (r.tnr ei cuuuher da). Voy. Aaironomle.
Suuverains de Ls France CLiate Dli/auulDt;ïi)ua des) , par
H. Teulel, p. 40. Cf. GauiemenieDts.
Souverainede diiers p&yi. Foy SaiBSuncet.
TuiLLiNDiu. Foy. AD(àeiu rsgietrea, Comitë, Conaala, COD-
Tention. Direcieani, Coutorneroeiita, Paja dïtsts.
TempéraLDre rnuyeune à Paria, XVI, p. 3,
Temple [Ordre du). Fo». Calendrier.
Tenipainoycn. Yoy. iatrODamle,
TEOLSr. Foi/. Souversin».
Tiiéàtres, BiaphiLhé&tres et cirqafts ramaiiiB, dont il »lBle
des Testigea en France (Lide de>i,parH. lUijaln, IV,
p. IM.
Topographie eccléi^laeiique de l* France, par H. Deanojera ,
XVII, p. iii;XXIII,p.i.
TraïBui de ta Souiéié de ITiisHiire de Frunce {Eésumé de»):
par H, DeiDDjerB, I, p. va.
TTOal>adourB(PoâEieidea),parM.RaïnoBard, I, p. lU,
Troïvèrûa (poésiea dea), par U. P. Paria, I, p. lis.
Vénus {[«rerei coucher de). Klll, p. 3.
Veriaillea. Voy. Uuaée.
WllLLTtH, dit. Foy.FËlea mobiles, GlMBÙre, Sceaux.
ZadiaqDe(SlgiieadaJ. Foy. Aatrutioiiile.
TABLE DES MATIERES
CONTENUES
DANS L'ANNUAIRE DE 1859.
Comput ecclésiastique Page v
Fêtes rcobiles ibid.
Quatre-Temps ibid.
Commencement des Saisons ibid
Signes du Zodiaque. ibid.
Calendriers vi
Phases de la lune en 1859. xxx
Éclipses en 1859 xxxi
Tableau des plus grandes marées en 1857 ibid.
Décret reconnaissant la Société de rHistoire de
France comme établissement d'titilité publique, xxxii
Règlement de la Société d,e THistoirc de France., xxxiii
Liste des membres de la Société xl
Dibliothèques lxx
Sociétés correspondantes lxxi
Associés correspondants^ - vmaw