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Full text of "Annuaire de l'Université catholique de Louvain"

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UNIVERSITÉ CATHOLIQUE 
DE LOUVAIN. 



1884. 



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QUARANTE-HUITIÈME ANNÉE. 



i • Louv^m,. 

! CHEZ VANLIKTHOUT FRrlKKS. 

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liAprimnirs de rilnivorsilè. 



ANNUAIRE 



DE 



L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE 



DE LOUVAIN. 



1884. 






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ANMAIRE 



DE 



L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE 

DE LOUVAIN. 

ANNÉE BISSEXTILE 

1884. 



QUARANTE HUITIÈME ANNÉE. 









LOUVAÏN, 

TYP. DE VANLINTHÔUT 'J'tll^RI'^; * 

IMPKIHCUBS DE l'uKl^ERSwTfc. 




R 1925 L 






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Correspondance 
des ères anciennes avec l*ère vulgaire. 

Année de la création du monde .... 5890 

— delà période julienne 6597 

— depuis le déluge universel. . . . 4232 

— de la fondation de Rome, selon 

Vairon 2637 

— de TôPe de Nabonassar 2631 

• — de Tère chrétienne 1884 

L'année 2660 des Olympiades, ou la A^ année 
de la 665<' Olympiade, commence en juillet 1884. 

L'année 1301 des Turcs ou de l'Hégire com- 
mence* le 2 novembre 1883; et l'année 1302 com- 
mence le 21 octobre 1884, selon l'usage de 
Constantinople , d'après Y Art de vérifier les 
dates. 

L'année 1884 du calendrier julien commence 
le dimanche 13 janvier. 

ficlipses en 1884. 

Il y aura dans Tannée trois éclipses de soleil 
et deux éclipses de lune. 

I. Le 27 mars , éclipse partielle de soleil, à 
peine visible à Louvain, au lever du soleil. 

IL Le 10 avril, éclipse totale de lune, invisible 
à Louvain. 

III. Le 25 avril, éclipse partielle de soleil, 
invisible à Louvain. 

lY. Le 4 et le 5 octobre, éclipse totale de lune, 
visible & Louvain. 



( VI ) 

Entrée de la lune dans la pénombre le 4, à 
7 h. 35 m. du soir. 

Entrée dans Tombre à 8 h. 34 m. 

Commencement de Téclipse totale à 9 h. 34 m. 

Milieu de Féclipse à 10 h. 20 m. 30 s. 

Fin de réclipse totale à 11 h. 7 m. 

Sortie de Tombre le 5 octobre, à h. 7 m. du 
matin. 

Sortie de la pénombre le 5, à 1 h. .6 m. 

Grandeur de l'éclipsé = 1,525, le diamètre de 
la lune étant pris pour unité. • 

V. Le 18 et le 19 octobre, éclipse partielle de 
soleil, invisible à Louvain. 



» 



Gomput ecclésiastique. 

Nombre d'or 4 

Epacte , III 

Cycle solaire 17 

Indiction romaine 12 

Lettres dominicales F, E 

Fêtes mobiles. 

Septuagésime 10 février. 

Les Cendres 27 février. 

Pâques 13 avril. 

Les Rogations 19, 20, 21 mai. 

L'Ascension 22 mai. 

La Pentecôte 1« juin. 

La Sainte-Trinité 8 juin. 

La Fête-Dieu 12 juin. 

Le premier dimanche de l'A vent 30 novembre. 



( vn ) 

Fêtes de commandement. 

Le premier jour de Noël, TAscension, l'As- 
somption et la Toussaint. 

La solennité des fêtes de l'Epiphanie, du Saint- 
Sacrement, des saints Pierre et Paul et du Patron 
de chaque paroisse est transférée au dimanche 
suivant. 

Les fêtes abolies ou transférées par concession 
de Sa Sainteté Pie VII sont marquées dans le 
calendrier d'un astérique (*), pour indiquer qu'on 
célèbre l'office de la fête dans les églises. Sa 
Sainteté exhorte tous les Môles à sanctifier ces 
jours autant que possible, en assistant au moins 
au saint Sacrifice de la Messe. 

Jours de Jeûne d'obligation. 

Les quarante jours du Carême, les Quatre- 
temps, la veille de la Pentecôte, de la solennité 
des saints Pierre et Paul, de l'Assomption, de la 
Toussaint et de Noël. 

Qnatre-T6mps. 

Les 5, 7 et 8 mars. — Les 4, 6 et 7 juin. 
— Les 17, 19 et 20 septembre. — Les 17, 19 et 
20 décembre. 



( vui ) 
Indulgences. 

Sa Sainteté Grégoire XVI a accordé, le 18 sep- 
tembre 1838, àrUniversité catholique de Louvain 
les indulgences plénières qui suivent : 

lo Le 4 novembre et le 2 février, pour les 
bienfaiteurs, les professeurs, les élèves et les 
fonctionnaires de l'Université qui, après s'être 
confessés et après avoir communié, visiteront 
leur église paroissiale ou une des chapelles de 
l'Université et y prieront selon l'intention de Sa 
Sainteté. 

20 Les jours de la Toussaint, de la Conception 
de la très sainte Vierge et de la Nativité de Notre 
Seigneur, les dimanches de Quinquagésime et de 
Pentecôte et le dimanche pendant l'octave des 
apôtres saints Pierre et Paul, pour les profes- 
seurs et les élèves qui, après s'être confessés et 
après avoir communié, visiteront une des cha- 
pelles de l'Université et y prieront selon l'inten- 
tion de Sa Sainteté. 

Sa Sainteté Pib IX a accordé, en outre, le 
23 décembre 1854, les faveurs suivantes : 

lo Le jour de la promotion au grade de docteur 
en théologie ou en droit canon, une indulgence 
pléniôre peut être gagnée par le jeune docteur» 
le recteur, le vice-recteur, le secrétaire de l'Uni- 
versité, les professeurs de la Faculté de théologie 
et le plôban de Saint-Pierre, en priant devant 



( IX ) 

rimage de la sainte Vierge invoquée à Téglise de 
Saint-Pierre sous le titre de Sedes Sapientiœ. 

29 Une indulgence de trois cents jours est 
accordée indistinctement à tous les professeurs 
et étudiants de l'Université chaque fois qu'ils 
réciteront devant cette image de la sainte Vierge, 
à l'église de Saint-Pierre, la prière suivante : 
Ave Virgo heatissima sine lahe originali con- 
cepta, avec l'oraison dominicale et la salutation 
angélique. 

30 Une indulgence plénière peut être gagnée à 
la chapelle du collège du Saint-Esprit le 7 mars 
(fête de saint Thomas d'Aquin), jour auquel il y 
a exposition du Saint-Sacrement en forme de 
prières de quarante heures. 



Faveur accordée par le Saint-Père aux élevés 
du collège du St-Esprlt. 



Plus PP. IX. 

AD PERPETUAM REI MEMORIAM. 

Supplicatum nuper Nobis fuit nomine dilecti 
filii hodierni Prœsidis CoUegii S. Spiritus in 
Universitate Studiorum Lovaniensi Mechlinien- 
sis diœcesis existentis, ut sibi, professoribus et 
alumnis in Collegio commorantibus facultatem 
concédera dignaremur illas indulgentias, quibus 

a. 



( X ) 

acquirendis Ecclesia aliqua yel Oratorium pu- 
blicum yisitandum esset, facta ad Sacellum 
ejusdem Collegii visitatione consequendi. Nos 
autem Fidelium bono et commoditati, quantum 
in Domino possumus, consulére volentes, piis 
hujusmodi precibus annuendum esse censuimus. 
Quamobrem omnibus et singulis Christi âdelibus 
in prsefato Collegio Universitatis studiorum 
Lovaniensis nunc et pro tempore commoranti- 
bus, ut illas Indulgentias, quibus acquirendis 
Ecclesise alicujus aut Oralorii publici Lovanien- 
sis yisitatio praescripta est, proprium ipsius 
Sacellum visitando, dummodo cetera quse in- 
juncta sunt pietatis opéra rite prsestiterint, 
consequi possint, auctoritate Apostolica tenore 
prsesentium concedimus et elargimur. In con- 
trarium facientibus non obstantibus quibus - 
cumque. Prsesentibus, perpetuis, futuris tem- 
poribus valituris. Datum Romse apud Sanctum 
Petrum sub annulo Piscatorls die xxi januarii 
MDCccLxxvi, Pontiflcaïus Nostri anno trigesimo. 

F. Gard. ASQUINIUS. 

Concordantiam cum autographe testor. 

A. J. NAMÈCHE, 
Rector Universitatis. 



( XI ) 

Janvier. 

Le soleil entre dans le Verseaule 20. Pendant 
ce mois les jours croissent de 1 heure 3 minutes. 

J) P. Q. le 5, à 9 h. 53 m. du soir. 

© P. L. le 12, à 3 h. 45 m. du soir. 

C D. Q. le 20, à 5 h. 42 m. du matin. 

# N. L. le 28, à 5 h. 20 m. du matin. 

1 Mard. Circoncision de Notre Seigneur*. 

2 Merc. s. Adélard, abbé de Gorbie. 

3 Jeud. ste Geneviève, vierge. 

4 Vend. s. Tite, évoque; ste Pharaïlde, vierge. 

5 Sam. s. Télespliore, pape. 

6 DiM. Epiphanie. 

7 Lund. ste Mélanie, vierge. — Réunion de la 

Faculté des Sciences. 

8 Mard. ste Gudule, vierge. — Réunion de la 

Faculté de Philosophie et Lettres. 

9 Merc. s. Marcellin, évêque. — Réunion de la 

Fac. de Médecine. 
10 Jeud. s. Agathon, pape. — Réunion de la 

Fac. de Droit. 
\ I Vend. s. Hygin, pape. — Réunion de la Fac. 

de Théologie. 

12 Sam. s. Arcade, martyr. 

13 DiM. Saint Nom de Jésus, ste Véronique. 

J4 Lund. s. Hilaire, évéque de Poitiers. — Réu- 
nion du Conseil rectoral. 



( XII ) 

15 Mard. s. Paul, ermite. 

16 Merc. s. Marcel, pape. 

17 Jeud. s. Antoine, abbé. 

18 Vend. Chaire de s. Pierre à Rome. 

19 Sam. s. Canut, roi de Danemark. 

20 Dm. 88. Fabien et Sébastien, martyrs. 

21 Lund. ste Agnès, vierge et martyre. 

22 Mard. ss. Vincent et Anastase, martyrs. 

23 Merc. Épousailles de la très sainte Vierge. 

s. Raymond de Pennafort. ^ 

24 Jeud. s. Timoihée, évêque d'Éphèse. 

25 Vend. Conversion de s. Paul. 

26 Sam. s. Polycarpe, évêque et martyr. — 

A 7 1/2 heures^ à la chapelle du collège du 
Saint-Esprit, Messe anniversaire pour le 
repos de Vâme de Mgr Laforet, deuxième 
Recteur de V Université catholique, décédé 
le 2Q janvier 1872. 

27 DiM. s. Jean Chrysostôme, évêque et docteur. 

28 Lund. s. Julien, évoque de Cuença. 

29 Mard. s. François de Sales, évêque de Genève. 

30 Merc. ste Martine, vierge et martyre. 

31 Jeud. s. Pierre Nolasque. 



( xni ) 

Février. 

Le soleil entre dans les Poissons le 19. Pendant 
ce mois les jours croissent de 1 heure dS minutes. 

H P. Q. le 4, à 6 h. 16 m. du matin. 
© P. L. le 11, à 5 h. 6 m. du matin. 
C D. Q. le 19, à 3 h. 31 m. du matin. 
• N. L. le 26, à 6 h. 53 m. du soir. 



1 Vend. s. Ignace, évêque et martyr. 

2 Sam. Purification de la très sainte 

Vierge*. Fête patronale de V Université- 
Messe solennelle en Véglise primaire de 
St'Pierre^ à onze heures. — Indulgence 
plénière. 

3 DiM. s. Biaise, évoque et martyr. 

4 Lund. s. André Corsini, évêque; ste Jeanne, 

reine. — Réunion de la Fac, des Sciences. 

5 Mard ste Agathe, vierge et martyre. — Réu- 

nion de la Fac, de Philosophie et Lettres. 
— Ouverture de la première session ordi- 
naire des Commissions d'examens. 

6 Merc. ste Dorothée, vierge et mart. s. Amand, 

éiêqxxe.— Réunion de la Fac. de Médecine. 

7 Jeud. s. Romuald, abbé. — Réunion de la 

Fac. de Droit. 

8 Vend. s. Jean de Matha. — Réunion de la 

Fac. de Théologie. 



( XIV ) 

9 Sam. s. Cyrille d'Alexandrie, évêque; ste 
Apolline, vierge et martyre. 

10 DiM. Septuagésime. ste Scolastique, vierge. 

11 Lund. s. Séverin, abbé. —-Réunion du Con- 

seil rectoral. — Commencement du second 
semestre de Vannée académique 1883- 1884. 

12 Mard. ste Eulalie, vierge et martyre. 

13 Merc ste Euphrosine, vierge. 

14 Jeud. s. Valentin, prêtre et martyr. 

15 Vend. ss. Faustin et Jovite, martyrs. 

16 Sam. ste Julienne, vierge. 

17 DiM Seœagésime, ss. Théodule et Julien , 

martyrs. 

18 Lund. s. Siméon, évêque et martyr. 

19 Mard. s. Boniface de Lausanne. 

20 Merc. s. Éleuthère, évêque de Tournai. 

21 Jeud. b. Pépin de Landen. 

22 Vend. Chaire de s. Pierre à Antioche. 

23 Sam. s. Pierre Damien, évêque et docteur. 

24 DiM. Quinquagésime. s. Mathias, apôtre. — 

Indulgence pléniêre, 

25 Lund. ste Walburge, vierge. 

26 Mard. ste Adeltrude, abbesse de Maubeuge; 

27 Merc. Les Cendres, s. Alexandre, évêque 

d'Alexandrie. 

28 Jeud. ss. Julien, Chronion et Bésas, martyrs. 

29 Vend s. Justin, s. Oswald, évoque. 



( XV ) 

Mars. 

Le soleil entre dans le Bélier (commence- 
ment du Printemps) ^ 20, et 5 heures 3 minutes 
du matin. Pendant ce mois les jours croissent 
de 1 heure 51 minutes. 

y p. Q. le 4, à 1 h. 51 m. du soir. 
© P. L. le 11, à 7 h. 58 m. du soir. 
C D. Q. le 19, à H h. 31 m. du soir. 
# N. L. le 27, à 6 h. 6 m. du matin. 

1 Sam. s. Aubin, évêque d* Angers. 

2 DiM. l' dim. du Carême, s. Simplice, pape.— 

Conformément à la résolution du Corps 
épiscopaly le premier et le deuxième di- 
manche du Carême on fait dans toutes 
les églises de Belgique une collecte pour 
V Université. 

3 Lund. ste Cunégonde, impératrice.— lî^neon 

de la Fac, des Sciences. 

4 Mard. s. Casimir, roi. — Réunion de la Fac. 

de Philosophie et Lettres, 

5 Merc. Quatre-temps. s. Théophile. — Réu- 

nion de la Fac. dé Médecîhe. 

6 Jeud. ste Colette, vierge. — Réunion de la 

Fac. de Droit. 

7 Vend. Quatre temps, s. Thomas d'Aquin. — 

Indulgence plénière et exposition du 
Saint- Sacrement à la chapelle du collège 
du Saint-Esprit, — Réunion de la Fac. de 
Théologie. 



( XVI ) 

8 Sam. Qttatre- temps, s. Jean de Dieu. 

9 DiM. Reminiscere. ste Françoise, veuve. 

10 Lund. Les 40 ss. Martyrs de Sébaste. — Réu- 

nion du\Çonseil rectoral. 

11 Mard. s. Vindicien, évoque. 

12 Merc. s. Grégoire le Grand, pape. 

13 Jeud. ste Euphrasie, vierge. 

14 Vend. stelMaihilde, reine. 

15 Sam. s. Longin, soldat. 

16 DiM. Oculi. ste Eusébie, vierge. 

17 Lund. ste Gertrude, abbesse de Nivelles. 

18 Mard. s. Gabriel, archange; s. Cyrille de 

Jérusalem, évêque. 

19 Merc. s. Joseph, patron de la Belgique. 

20 Jeud. s. Wulfran, évoque de Sens. 

21 Vend. s. Benoît, abbé. 

22 Sam. s. Basile, martyr. 

23 DiM. Lœtare, s. Victorien, martyr. 

24 Lund. s. Agapet, évoque de Synnade. 

25 Mard. Annonciation db la très sainte 

Vierge*, s. Humbert, évoque. 

26 Merc. s. Ludger, évêque de Munster. 

27 Jeud. s. Rupert, évoque de Worms. 

28 Vend. s. Sixte III, pape. 

29 Sam. s. Eustase, abbé. 

30 DiM. La Passion, s. Véron, abbé. 

31 Lund. s. Benjamin, martyr. 



( XVII ) 

Avril. 

Le soleil entre dans le Taureau le \9. Pendant 
ce mois les jours croissent de l heure i2 minutes, 

> P. Q. le 2, à 9 h. 35 m. du soir. 
© P. L. le 10, à h. 2 m. du soir. 
C D. Q. le 18, À 4 h. 13 m. du soir. 
# N. L. le 25, à 3 h. 16 m. du soir. 

1 Mard. s. Hugues, abbé. 

2 Merc. s. François de Paule. 

3 Jeud. s. Richard, évêque de Chicester. 

4 Vend. Notre-Dame des Sept -Douleurs, s. Isi- 

dore de Séville. 

5 Sam. ste Julienne de Cornillon ; s. Vincent 

Ferrier. 

6 DiM. Les RameauXy s. Célestin, pape. 

7 Lund. s. Albert, ermite. 

8 Mard. s. Perpétue, évêque de Tours. — Com- 

mencement des vacances académiques. 

9 Merc. ste Waudru, abbesse. — Anniversaire 

de la naissance de S. M. Léopold II, Roi 
des Belges^ né à Bruœelles le 9 avril 1835. 

10 Jeud. Jeudi-Saint, s. Macaire, évêque. 

1 i Vend. Vendredi-Saint, s. Léon le Grand, pape. 

12 Sam. Samedi-Saint, s. Jules I, pape. 

13 DiM. PAQUES, s. Herménégilde, martyr. 

14 Lund. Second jour de Pâques*, s. Justin, 

philosophe et martyr; ss. Tiburce, Valérien 
et Maximien, martyrs. 



( XVIII ) 

15 Mard. stes Anastasie et Basilisse, martyres. 

16 Merc. s. Benoît- Joseph Labre, confesseur; 

s. Drogon, ermite. 

17 Jeud. s. Anicet, pape et martyr. 

18 Vend. s. Ursmer, évêque, abbé de Lobbes. 

19 Sam. s. Léon IX, pape. 

20 DiM. Qtiasimodo, ste Agnès de Monte-Pui- 

ciano, vierge. 

21 Lund. s. Anselme, archevêque de Cantorbéry. 

22 Mard. ss. Soter et Cajus, papes et martyrs. 

23 Merc. s. Georges, martyr. 

24 Jeud. s. Fidèle de Sigmaringen. 

25 Vend. Rogations, s. Marc, évangôliste. 

26 Sam. ss. Clet et Marcellin, papes et martyrs. 

27 DiM. Misericordia. s. Anthime, évêque et 

martyr. 

28 Lund. s. Paul -de-la Croix; s. Vital, martyr. 

29 Mard. s. Pierre de Milan, martyr. — Messe 

anniversaire, fondée dans la chapelle du 
collège du Saint-Esprit, pour le repos de 
Vâme de M. F,- T. Becqué, curé de Saint- 
Michel à Louvain, décédé le 29 avril 1835. 
— Fin des vacances académiques. 

30 Merc. ste Catherine de Sienne, vierge. 



( XIX ) 

Mai. 

Le soleil entre dans les Gémeaux le 20. Pen- 
dant} ce mois les jours croissent de 1 heure 
19 mim4tes, 

3) P. Q. le 2, à 6 h. 26 m. du matin. 
© P. L. le 10, à 4 h. 26 m. du matin. 
C D. Q. le 18, à 5 h. 13 m. du matin. 
# N. L. le 24, à 10 h. 55 m. du soir. 
D P. Q. le 31, à 5 h. 15 m. du soir. 

1 Jeud. ss. Philippe et Jacques, apôtres. 

2 Vend. s. Athanase, évêque et docteur. 

3 Sam. Invention de la ste Croix. 

4 DiM. Jubilate. Patronage de s. Joseph, ste Mo- 

nique, veuve. 

5 Lund. s. Pie V, pape. — Réunion de la Fac. 

des Sciences. 

6 Mard. s. Jean devant la Porte Latine. — -R^- 

nion de la Fac. de Philosophie et Lettres. 

7 Merc. s. Stanislas, évoque et martyr. — Réu- 

nion de la Fac. de Médecine. 

8 Jeud. Apparition de s. Michel. — Réunion de 

la Fac. de Droit. 

9 Vend. s. Grégoire de Nazianze, docteur. — 

Réunion de la Fac de Théologie, 

10 Sam. s. Antonin, archevêque de Florence. 

11 DiM. Cantate, s. François de Hiéronymo. 

12 Lund. ss. Nérée et Achillée, martyrs. — Réu- 

nion du Conseil rectoral. 



( XX ) 

13 Mard. s. Servais, évêque de Tongres. 

14 Merc. s. Pacôme, abbé de Tabennes. — A 

10 heures^ à Véglise de Saint-Pierre y Messe 
anniversaire pour le repos de Vâme de 
Mgr de Ram, premier Recteur de V Uni- 
versité catholique, décédé le 14 mai 1865. 

15 Jeud. ste Dymphne, vierge et martyre. 

16 Vend. s. Jean Népomucône, martyr. 

17 Sam. s. Pascal Baylon. 

18 DiM. Yocem. s. Venance, martyr. 

19 Lund. Rogations, s. Pierre Célestin, pape. 

20 Mard. Rogations, s. Bemardfn de Sienne. 

21 Merc Rogations, ste Itisberge, vierge. 

22 Jeud. ASCENSION, ste Julie, vierge et mart. 

23 Vend. s. Guibert, fondateur de Gembloux. 

24 Sam. Notre-Dame Secours des Chrétiens. 

25 DiM. Exaudi, s. Grégoire VII, pape. 

26 Lund. s. Philippe de Néri. 

27 Mard. ste Marie Madeleine de Pazzis; s. Jean I, 

pape. 

28 Merc. s. Augustin, apôtre de TAngleterre; 

s. Germain, évêque de Paris. 

29 Jeud. s. Maximin, évêque de Trêves. 

30 Vend. s. Ferdinand III, roi. 

31 Sam. ste Angêle de Mérici; ste Pétronille, 

vierge. Jeûne. 



( XXI ) 

Juin. 

Le soleil entre dans VÉcrevisse (commence- 
ment de VÉté) le %\^à \ heure 17 minutes du 
matin. Pendant ce mois les jours croissent de 
19 minutes jîÂsqu' au 21 , eif décroissent ensuite 
de 4 minutes ji^qu' au 30. 

© P. L. le 8, à 8 h. 8 m. du soir. 
C D. Q. le 16, à 2 h. 53 m. du soir. 
# N. L. le 23, à 5 h. 51 m. du matin. 
D P. Q. le 30, à 6 h. 33 m. du malin. 

1 DiM. PENTECOTE, s. Justin; s. Pamphile, 

martyr. 

2 Lund. Second jour de Pentecôte*, ss. Mar- 

cellin, Pierre et Erasme, martyrs. 

3 Mard. ste Clotilde, reine. — Réunion de la 

Fac, de Philosophie et Lettres. 

4 Merc Qicatre-temps. s. Optât, évêque de 

'Milève.— Réunion de la Fac. de Médecine, 

5 Jeud. s. Boniface, apôtre de l'Allemagne. — 

Réunion de la Fac. de Droit, 

6 Vend. Quatre temps, s. Norbert, évêque. — 

Réunion de la Fac. de Théologie. 

7 Sam. Qicatretemps. s. Robert, évêque. — 

Réunion de la Fac des Sciences. 

8 DiM. La Sainte-Trinité, s. Médard, évêque 

de Noyon. 

9 Lund. ss. Prime et Félicien, martyrs. — 

Réunion du Conseil rectoral. 



( XXII ) 

10 Mard. ste Marguerite, reine. 

11 Mère. s. Barnabe, apôtre; s. Aleydis de 

Schaerbeek. 

12 Jeud. FÊTB-DiBu'. s. Jean de Sahagun. 

13 Vend. s. Antoine de Padoue. 

14 Sam. s. Basile le Grand, archevêque de Ce- 

sarée. 

15 DiM. Solennité DE LA FÊTB- Dieu. Procession 

générale, s. Guy, s. Modeste et ste Cres- 
cence, martyrs. 

16 Lund. ste Lutgarde, vierge; s. Jean François 

Régis. 

17 Mard. ste Alêne, vierge et martyre. 

18 Merc. ss. Marc et Marcellin, martyrs. 

19 Jeud. ste Julienne de Falconiéri, vierge. 

20 Vend. s. Sylvôre, pape et martyr. 

21 Sam. s. Louis de Gonzague. 

22 DiM. Fête du Sacré- Coeur de Jésits, — Fête 

du Saint-Sacrement de Miracle à Louvain, 
s. Paulin, évêque de Noie. 

23 Lund. ste Marie d*Oignies. 

24 Mard. Nativité de s. Jean Baptiste. 

25 Merc. s. Guillaume, abbé. 

26 Jeud. ss. Jean et Paul, martyrs. 

27 Vend. s. Ladislas, roi de Hongrie. 

28 Sam. s. Léon II, pape. — Jeûne, 

29 DiM. ss. Pierre et Paul, apôtres. — Indul- 

gence plénière. 

30 Lund. ste Adile, vierge. 



( XXIII ) 

Juillet. 

Le soleil entre dans le Lion le 22. Pendant 
ce mois les jours décroissent de 59 minutes. 

© P. L. le 8, à 10 h. 29 m. du matin. 
C D. Q. le 15, à 9 h. 57 m. du soir. 
% N. L. le 22, à 1 h. 12 m. du soir. 
D P. Q. le 29, à 10 h. 20 m. du soir. 

1 Mard. s. Rombaut, év., patron de Malines. 

2 Merc. Visitation de la Ste- Vierge. 

3 Jpud. s. Euloge, martyr. 

4 Vend. s. Théodore, évêque; ste Zoé, vierge 

et martyre. 

5 Sam. ss. Cyrille et Méthodius, apôtres des 

Slaves. 

6 DiM. ste Godelive, martyre. 

7 Lund. s. Willebaud, évêque d'Aichstadt. — 

Ouverture de la seconde session ordinaire 
des Commissions d'examens. 

8 Mard. ste Elisabeth, reine de Portugal. 

9 Merc- ss. Martyrs de Gorcum. 

10 Jeud. les sept Frères Martyrs. 

11 Vend. s. Pie I, pape. 

12 Sam. s. Jean Gualbert, abbé. 

13 D'iM. s. Anaclet, pape et martyr. 

14 Lund. s. Bonaventure, évoque et docteur. 

15 Mard. s. Henri, empereur d'Allemagne. 

16 Merc. Notre-Dame de MontCarmel. ste Re- 

niide. 



( XXIV ) 

17 Jeud. s. Alexis, confesseur. 

18 Vend. s. Camille de Lellis. 

19 Sam. s. Vincent de Paul. 

20 DiM. Fête du Saint-Sacrement de Miracle à 

Bruxelles. — s. Jérôme Émilien. 

21 Lund. ste Praxôde, vierge.— Anm*i?ersaîVô de 

l'inauguration de S. M. Léopold I, Roi 
des Belges. 

22 Mard. ste Marie-Madeleine. 

23 Merc. s. Apollinaire, évêque de Ravenne. 

24 Jeud. ste Christine, vierge et martyre. 

25 Vend. s. Jacques le Majeur, apôtre. 

26 Sam. ste Anne, mère de la très sainte Vierge 

Marie. 

27 DiM. s. Pantaléon, martyr. 

28 Lund. ss. Nazaire et Celse, martyrs; s. Victor, 

martyr. 

29 Mard. ste Marthe, vierge. 

30 Merc. ss. Abdon et 9ennen, martyrs. 

31 Jeud. s. Ignace de Loyola. 



( XXV ) 

Août 

Le soleil entre dans la Vierge le 22. Pendant 
ce mois les jours décroissent de 1 heure 39 mi- 
mUes. 

© P. L. le 6, à 11 h. 25 m. du soir. 

C D. Q le 14, à 3 h. 26 m. du matin. 

# N. L. le 20, à 10 h. 12 m. du soir. 

}) P. Q. le 28, à 4 h. du soir. 

• 

1 Vend. s. Pierre ès-Liens. — Commencement 

des vacances académiques. 

2 Sam. Portioncule, s. Alphonse de Liguori ; 

s. Etienne, pape. 

3 DiM. Invention du corps de s. Etienne. 

4 Lund. s. Dominique, confesseur. 

5 Mard. Notre-Dame-aux-Neiges. 

6 Merc. Transfiguration de Notre Seigneur Jé- 

sus Ghrîst. 

7 Jeud. s. Gaétan de Thiennes ; s- Donat, évoque 

et martyr. 

8 Vend. s. Cyriaque, martyr. 

9 Sam. s. Romain, martyr. 

10 DiM. s. Laurent, martyr. 

1 1 Lund. s. Géry, évoque de Cambray. 

12 Mard. ste Claire, vierge. 

13 Merc. s. Hippolyte, martyr; b. Jean Bercli- 

mans, de Diest, confesseur. 

14 Jeud. s. Eusèbe, martyr. Jeime, 

b 



( XXVI ) 

15 Vend. ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE 

VIERGE, s. Arnould, évêque de Soissons. 

16 Sam. s. Hyacinthe , confesseur ; s. Roch , 

confesseur. 

17 DiM. s. Joachim, père de la très sainte Vierge 

Marie; s. Libérât, abbé. 

18 Lund. ste Hélène, impératrice. 

19 Mard. s. Jules, martyr; b. Urbain II, pape; 

b. Louis Florès, d'Anvers, martyr. 

20 Merc. s. Bernard, abbé de Clairvaux, docteur. 

21 Jeud. ste Jeanne Françoise Frémiot de Chan- 

tai, veuve. 

22 Vend. s. Timothée, martyr. 

23 Sam. s. Philippe Béniti. 

24 DiM. s. Barthélemi, apôtre. 

25 Lund. s. Louis, roi de France. 

26 Mard. s. Zéphyrin, pape et martyr. 

27 Merc. s. Joseph Calasance. 

28 Jeud. s. Augustin, évoque et docteur. 

29 Vend. Décollation de s. Jean Baptiste. 

30 Sam. ste Rose de Lima, vierge. 

31 DiM. s* Raymond Nonnat. 



(' XXVII ) 

Septembre. 

Le soleil entre dans la Balance (commence- 
ment de V Automne) Z^ 22, â 3 heures 39 minutes 
du soir. Pendant ce mois les Jours décroissent 
de 1 heure 46 minutes. 

© P. L. le 5, à 11 h. 14 m. du matin. 
C D. Q. le 12, à 8 h. 35 m. du matin. 
# N. L. le 19, à 9 h. 55 m. du matin. 
}) P. Q. le 27, à 10 h. 39 m. du matin. 

1 Lund. s. Gilles, abbé. 

2 Mard. s. Etienne, roi de Hongrie. 

3 Merc. s. Remacle, évêque de Maestricht. 

4 Jeud. ste Rosalie, vierge. 

5 Vend. s. Laurent Justinien. patriarche de 

Venise. 

6 Sam. s. DoDatien, martyr. 

7 DiM- ss. Anges- Gardiens, ste Reine. — In- 

stallation DB l'Université db Louvain 
(1426), ÉRIGÉE PAR LE PAPE Martin V (9 dé- 
cembre 1425). 

8 Lund. Nativité de la très sainte Vierge*. 

s. Adrien, martyr. 

9 Mard. s. Gorgone, martyr. 

10 Merc. s. Nicolas de Tolentino. 

11 Jeud. ss. Proie et Hyacinthe, martyrs. 

12 Vend. s. Guy d'Anderlecht. 

13 Sam. s. Amé, évêque de Sion en Valais. 



( XXVIII ) 

14 DiM. Saint Nom de Marie. Exaltation de la 

ste Croix. 

15 Lund. s. Nicomôde, martyr. 

16 Mard. ss. Corneille et Cyprien, martyrs. 

17 Merc. Qicatretemps. s. Lambert, évoque de 

Maestricht. 

18 Jeud. s. Joseph de Cupertino. 

19 Vend. Quatre-temps, s. Janvier, martyr. 

20 Sam. Otiatre-temps, s, Eustache, martyr. 

21 DiM. Commémoration des Sept- Douleurs de 

la très sainte Vierge Marie, s. Mathieu, 
apôtre. 

22 Lund. s. Thomas de Villeneuve, évoque; 

ss. Maurice et ses compagnons, martyrs. 

23 Mard. ste Thôcle, vierge et martyre. 

24 Merc. Notre-Dame de la Merci. 

25 Jeud. s. Firmin. 

26 Vend. s. Cyprien et ste Justine, martyrs. 

27 Sam. ss. Côme et Damien, martyrs. 

28 DiM. s.Wenceslas, duc de Bohême, martyr. 

29 Lund. s. Michel, archange. 

30 Mard. s. Jérôme, docteur. 



( XXIX ) 

Octobre. 

Le soleil entre dans le Scorpion le 23. Pen- 
dant ce mois les Jours décroissent de 1 heure 
48 minutes, 

© P. L. le 4, à 10 h. 18 m. du soir. 
C D. Q. le 11, à 2 h. 48 m. da soir. 
# N. L. le 19, à h. 50 m. du matin. 
D P. Q. le 27, à 5 h. 13 m. du matin. 

1 Marc, s Rémi ; s. Bavon, patron de Gand. 

2 Jeud. s. Léodegaire, évêque d'Aulun. 

3 Vend. s. Gérard, abbé. 

4 Sam. s. François d'Assise. 

5 DiM. Solennité du Saint-Rosaire, s. Placide t 

martyr. 

6 Lund. s. Brunon, confesseur. — Ouverture 

de la session supplémentaire des Commis- 
sions d'examens. 

7 Mard. s. Marc, pape. 

8 Merc. ste Brigitte, veuve. 

9 Jeud. s. Denis et ses compagnons, martyrs. 

10 Vend. s. François de Borgia. 

11 Sam. s. Gommaire, patron de Lierre. 

12 DiM. s. Wilfrid, évêque iTork. 

13 Lund. s. Edouard, roi d'Angleterre. — Les 

inscriptions et les recensements se font à 
partir de ce jour jusqu'au samedi 25 oc- 
tobre^ à la salle du Sénat académique, de 
neuf heures à midi^ et de trois à cinq 
heures, b. 



( XXX ) 

14 Mard. s. Calliste,lpape et martyr. — Fin des 

vacances académiques. 

15 Merc. ste Thérèse, Yïevge.-^Messe solennelle 

du St-Espritj pour Vouverture des cours 
académiques^ en Véglise primaire de St- 
Pierre^ à onze heures. — Commencement 
du premier semestre de Vannée acadé- 
mique 1884-1885. 

16 Jeud. s. Mummolin, évoque de Noyon et de 

Tournai. 

17 Vend, ste Hedwige, veuve. 

18 Sam, s. Luc, évangéliste. 

19 DiM. s. Pierre d'Alcantara. ~ Les demandes 

qui se rapportent aux art. 41, 42 et 45 du 
règlement général doivent être adressées 
aux Facultés avant les réunions de cette 
semaine. 

20 Lund. s. Jean de Kenii.— Réunion de la Fac. 

des Sciences. 

21 Mard. ste Ursule et ses compagnes, martyres. 

— Réunion de la Fac. de Philosophie et 
Lettres. 

22 Merc. s. Mellon, évêque. — Réunion de la 

Fac. de Médecine. 

23 Jeud. s. Jean de Capistran. — Réunion de la 

Fac. de Droit. 

24 Vend. s. Raphaël, archange. — Réunion de 

la Fac. de Théologie, 

25 Sam. s. Crépin. s. Crépinien. s. Chrysante et 

ste Darie, martyrs. — Clôture des inscrip- 



( XXXI ) 

tions. et des recensements. Après ce jour 
on ne peut être inscrit ou recensé que si le 
retard de Vinscription est dû à des motifs 
légitimes. (Rôgl. gën. art. 6.) 

26 DiM. 8. Évariste, pape et martyr. 

27 Lund. s. Frumence, apôtre de TÉthiopie. — 

Réunion du Conseil rectoral. 

28 Mard. as. Simon et'Jude, apôtres. 

29 Merc. ste Ermelicde, vierge. 

30 Jeud. s. Feuillen, martyr. 

31 Vend. s. Quentin, martyr. Jeûne, 



( ZXXII ) 

Novembre. 

Le soleil entre dans le Sagittaire le 21. Pen- 
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure 
20 minutes, 

© P. L. le 3, à 8 h. 55 m. du matin. 
C D. Q. le 9, à 11 h. 31 m. du soir. 
# N. L. le 17, à 6 h. 30 m. du soir. 
D P. Q. le 25, à 10 h. 34 m. du soir. 

1 Sam. TOUSSAINT. — Indulgence pléniêre. 

2 DiM. Patronage de la sainte Vierge. 

3 Lund. Les Fidèles Trépassés; s. Hubert,évêque 

de Liège.— Réunion de la Fac. des Sciences. 

4 Mard. s. Charles Borromée, archevêque de 

Milan. — Inauguration db L'UNivBRsrrÉ 

CATHOLIQUE A MaLINES (1834), ÉRIGÉE PAR 

LE Corps épiscopal de Belgique avec 
l'assentiment de s. s. Grégoire XVI. — 
Indulgence pléniêre. — Réunion de la 
Fac. de Philosophie et Lettres. 

5 Merc ^ ste Odrade, vierge ; s. Zacharie et 

ste Elisabeth, parents de s. Jean Baptiste. 
— Réunion de la Fac. de Médecine, 
ô Jeud. s. Winoc, abbé. ~ Réunion de la Fac. 
de Droit. 

7 Vend. s. Willibrord, évoque d'Utrecht. — 

Réunion de la Fac. de Théologie, 

8 Sam. s. Godefroid, évêque d'Amiens. 

9 DiM. Dédicace de l'église du Sauveur à Rome; 

s. Théodore, martyr. — Messe solennelle 



( xxxm ) 

pour les bienfaiteurs de V Université, en 
V église primaire de Saint- Pierre^ à onze 
heures, 

10 Lund. s. André Avellin.— iî^wm'on du Conseil 

rectoral. 

11 Mard. s. Martin, évoque de Tours. 

12 Marc. s. Liévin, évêque et martyr. 

13 Jeud. s. Stanislas Kostka. 

14 Vend. s. Josaphat, évêque et martyr; s. Albé- 

rie, évêque d'Utrecht. 

15 Sam. ste Gertrude, vierge; s. Léopold, con- 

fesseur. — Fête patronale de Sa Majesté le 
Roi Léopold IL 

16 DiM. Dédicace universelle des églises. 

s. Edmond, archevêque de Cantorbéry. 

17 Lund. s. Grégoire Thaumaturge. 

18 Mard. Dédicace des basiliques de s. Pierre et 

de s. Paul à Rome. 

19 Merc. ste Elisabeth, duchesse de Thuringe. 

20 Jeud. s. Félix de Valois. 

21 Vend. Présentation de la très sainte Vierge. 

22 Sam. ste Cécile, vierge et martyre. 

23 DiM. s. Clément I, pape et martyr. 

24 Lund. s. Jean de la Croix. 

25 Mard. ste Catherine, vierge et martyre. 

26 Merc. s. Albert de Louvain, évêque de Liège 

et martyr. 

27 Jeud. s. Acaire, évêque de Noyon. 

28 Vend. s. Rufe, martyr. 

29 Sam. s. Saturnin, martyr. 

30 Dm. Avent. s. André, apôtre. 



( XXXIV ) 

Décembre. 

Le soleil entre dans le Capricorne {commen- 
cement de V Hiver) Ie2\yà9 heures 51 minutes 
du matin. Pendant ce mois les jours décroissent 
de 20 minutes jicsqu' au 2\^et croissent ensuite 
de 4 minutes jusqu'à la fin du mois. 

© P. L. le 2, à 7 h. 18 m. du soir. 
C D. Q. le 9, à 11 h. 49 m. du matin. 
m N. L. le 17, à 1 h. 43 m. du soir. 
D P. Q. le 25, à 1 h. 40 m. du soir. 

1 Lund. s. Éloi, évoque de NoyoD. — Installa- 

tion DE l'Université catholique a Lou- 
VAIN (1835). — Réunion de la Fac. des 
Sciences, 

2 Mard. sle Bibienne, vierge et martyre. — 

Réunion de la Foc. de Philosophie et 
Lettres. 

3 Merc. s. François Xavier. — Réunion de la 

Fac. de Médecine. 

4 Jeud. ste Barbe, martyre; s. Pierre Chryso- 

logue. -— Réunion de la Fac. de Droit. 

5 Vend. s. Sabbas, abbé. — Réunion de la Fojc. 

de Théologie. 

6 Sam. s. Nicolas, évoque de Myre. 

7 DiM. s. Ambroise, évêque et docteur. 

8 Lund. Immaculée Conception de la très 

SAINTE Vierge*. — Indulgence plénière. 



( XXXV ) 

9Mard. sle Lëooadie, vierge et martyre. — 
Réunion du Conseil rectoral. 

10 Merc. s. Melcbiade, pape et martyr. 

11 Jead. s. Damase, pape. 

12 Vend. s. Valérie, abbé en Picardie. 

13 Sam. ste Lucie, vierge et martyre. 

14 Dm. s. Nicaise, évêque. 

15 Lund. s. Adon, archevêque de Vienne. 

16 Mard. s. Eusôbe, évéque de Verceil. 

17 Merc. Qtuxtretemps. ste Begge, veuve^ steWi- 

vine. -— Messe d'or. — Anniversaire de 
Vinauguration de S. M. Léopold II, Roi 
des Belges. 

18 Jead. Expectation de la très sainte Vierge. 

19 Vend. Quatre-temps. s. Némésion, martyr. 

20 Sam. Quatre-temps. s. Philogone, évêque. 

21 DiM. s. Thomas, apôtre. 

S Lund. s. Hungôre, évêque d'Utrecht. 

23 Mard. ste Victoire, vierge et martyre. 

24 Merc. s. Lucien. Jeûne. 

25 Jeud. NOËL. — Indulgence plénière. 

26 Vend. Second jour de Noèl*. s. Etienne, pre- 

mier martyr. 

27 Sam. s. Jean, apôtre et évangëliste. 

28 DiM. ss. Innocents. 

29 Lund. s. Thomas de Gantorbéry. 

30 Mard. s. Sabin, évêque et martyr. 

31 Merc. s. Silvestre, pape. ' 



Pianotes principales. 

Moment du passage au méridien à Louvain, 
le 15 de chaque mois. 



VENUS. 



Le 15 janvier . 

— février . 

— mars . . 

— avril . . 

— mai . . 

— juin . . 

— juillet. . 

— aoû^ 

— septembre 

— octobre . 

— novembre 

— décembre 



Le 15 janvier 

— février 

— mars . 

— avril . 

— mai . 



jum . 
juillet, 
août . 
septembre 
octobre . 
novembre • 
décembre • 



à 
à 
à 
à 
à 
à 



2h 
2h 
th. 
2h 
3 h. 
2h 
àllh 
à 9h 

8 h. 
91i 
9h 

9 h 



à 
à 
à 
à 



. 7 m. 
.26 m. 
. 38 m. 
.58 m. 
. 9 m. 
.23 m. 
. 40 m. 

24 m. 

56 m. 

2 m. 

. 14 m 

. 35 m. 



du soir, 
du soir, 
du soir, 
du soir, 
du soir, 
du soir, 
du matin, 
du matin, 
du matin, 
du matin, 
du matin, 
du matin. 



MARS. 

. à 1 h. 53 m. du matin. 

. à 11 h. Om. du soir. 

. à 8 h. 47 m. du soir. 

. à 7 h. 9 m. du soir. 

. à 5 h. 57 m. du soir. 

. à 4 h. 54 m. du soir. 

. à 3 h. 58 m. du soir. 

. à 3 h. 5 m. du soir. 

. à 2 h. 19 m. du soir. 

. à 1 h. 42 m. du soir. 

• à 1 h. 15 m. du soir. 

. à h. 55 m. du soir. 



( 


XXXVII ) 




JUPITER. 


Le ï5 janvier . . . 




EL h. 35 m. du matin. 


— février . . 




à 10 h. 12 m. du soir. 


— mars . . . , 




à 8 h. 11 m. du soir. 


— avril . . . 




à 6 h. 14 m. du soir. 


— mai .... 




à 4 h. 30 m. du soir. 


— juin . . . 




à 2 h. 50 m. du soir. 


— juillet. . . 




à 1 h. 17 m. du soir. 


— août .... 




à 11 h. 43 m. du matin 


— septembre . 




à 10 h. 7 m. du matin 


— octobre . . 




à 8 h. 31 m. du matin 


■»- novembre . . 




à 6 h. 45 m. du matin 


— décembre . . 


• 


à 4 h. 55 m. du matin 


SATURNE. 


Le 15 janvier . . . 




à 8 h. 29 m. du soir. 


— février . . . 




à 6 h. 26 m. du soir. 


— mars .... 




à 4 h. 38 m. du soir. 


— avril .... 




à 2 h. 48 m. du soir. 


— mai . . . 


m • 


à 1 h. 4 m. du soir. 


— juin .... 


» • 


à 1 1 h. 19 m. du matin. 


— juillet. . . . 




à 9 h. 37 m. du matin. 


— août . . . 


» • 


à 7 11. 49 m. du matin 


— septembre . . 




à 5 h. 55 m. du matin 


— octobre . . 


• • 


à 3 h. 59 m. du matin 


— novembre • . 


» • 


EL 1 h. 51 m. du matin 


— décembre . . 


• 


à 11 h. 39 m. du soir. 



PREMIÈRE PARTIE. 



Prière à la très sainte Mère de Dieu, 
patronne de runiversitè (i). 



Souvenez -vous, ô bienheureuse Vierge Marie, 
qu'il n'a jamais été dit que quelqu'un ait eu re- 
cours à vous sans avoir été exaucé. Plein d'une 
confiance sans bornes en cette toute-puissante 
protection, je viens, ô Marie, avec tous les fidèles 
de Belgique implorer vos bontés sur l'Université 
catholique, établie par nos premiers pasteurs, 
d'un commun accord avec le Chef auguste de 
l'Église. Cette œuvre, ô très sainte Vierge, n'a 
d'autre but que la gloire de votre Fils chéri, par 
la conservation du précieux don de la foi, des 
mœurs et de la vraie science parmi notre jeu- 
nesse catholique. Bénissez-la donc, ô Mère de 
bonté, afin que tous ceux qui s'y trouvent réunis 
aient un cœur pur, une intelligence droite, et 
qu'ils soient remplis de l'Esprit Saint, qui est le 
Dieu des Sciences. Obtenez -moi, ô Marie, ainsi 
qu'à tous les fidèles catholiques de Belgique, un 
zèle constant pour seconder cet établissement, 
afin que nous devenions tous participants des 
fruits qu'il doit produire. Reine du ciel, votre 

(l) Nosseigneurs le Cardinal-Archevêque et les Évèques de Bel- 
gique ont accordé 40 jotfrs d'indulgence à tous les fidèles chaque 
fois qu'ils réciteront dcTOteroent cette prière. 



( 4 ) 

propre gloire est intéressée au succès de c 
œuvre. Si elle prospère, plus de cœurs s'unii 
à nous pour chanter vos louanges et dire i: 
cesse avec amour et reconnaissance : 
miséricordieuse, ô très bonne et très do 
Vierge Marie! — Ave, Maria. 



Corps épiscopal de Belgique. 



Archerêque nommé de Malines, S. G. Mgr 
Pierre- Lambert Goossbns, né h Perck le 18 juil- 
let 18'27, nommé évêque d'Abdôre et coadjuteur 
de Mgr Gravez avec droit de succession le 
I»' jain 1883, sacré le 24 juin 1883, entré en pos- 
session du siège de Namur le 16 juillet 1883, 
nommé archevêque de Malines h la an du mois 
de novembre de la même année. 

Évoque de Bruges, S. G. Mgr Jean Joseph 
Faict, né à Lcffinghe le 22 mai 1813, docteur en 
théologie et en philosophie et lettres, prélat 
domestique et évêque assistant au trône de Sa 
Sainteté, sacré à Bruges le 18 octobre 1864, ofli 
cier de l'ordre de Lèopold. 

Évêque de Gand, S. G. Mgr Henri-François 
Bracq, né à Gand le 26 février 1804, docteur en 
théologie, sacré à Gand le 1«' mai 1865, officier 
de Tordre de Léopold. 

Évêque de Liège, S. G. Mgr Victor- Joseph 
DouTRELOUX, né à Chênée le 20 mai 1837, pré- 
conisé dans le consistoire du 5 juillet 1875 en 
qualité d'évôque de Gerrum sacré à Liège le 
l*' août 1875, entré en possession du siège épis- 
copal de Liège le 24 août 1879. 



( 6 ) 

Èvêque de Tournai, S. G. Mgr Isidore-Joseph 
Du RoussBAUX, né à Hal le 19 janvier 1826, 
nommé le 1«' décembre 1879 administrateur 
apostolique du diocèse de Tournai, le 27 février 
1880 évêque d'Euménie et sacré à Malines le 
14 mars suivant; préconisé évêque de Tournai 
le 14 novembre 1880. 

Évêque nommé de Namur, Mgr Edouard Jo- 
seph Belin, néàObigiesen 1821, nommé évêque 
de Namur à la fin du mois de novembre 1883. 

évêque coadjuteur 

De S. G. Mgr VÉvêque de Gand : 

S. G. Mgr Gustave-Léonard de Battice, 
évêque de Pella, né à Gand le 19 mai 1839, sacré 
à Gand le 20 janvier 1878. 



Personnel de runiversité. 

RECTEUR MAGNIFIQUE. 

C. F. J, PieraertSy prélat domestique de Sa 
Saintelë, docteur en théoloi^ie, chanoine hono- 
raire de rëgiise métropolitaine de Malines, 
professeur ordinaire à la Faculté de philosophie 
et lettres. Montagne du Collège, n^ 2. 

RECTEUR ÉMÉRITE. 

A. /. Namèche^ prélat domestique de Sa Sain- 
teté, docteur en théologie^ chanoine honoraire 
de réglise métropolitaine de Malines, officier 
de l'ordre de Léopold, membre de la société 
d'émulation pour Tétude de Thistoire et des 
antiquités de la Flandre, etc., professeur émérite 
à la Faculté de philosophie et lettres. Abbaye de 
Parc. 

VICE-RECTEUR. 

C. p. E. Cartuyvels, prélat domestique de Sa 
Sainteté, docteur en théologie, licencié en droit 
canon, chanoine honoraire de la cathédrale de 
Liège, chevalier de Tordre de Léopold, profes- 
seur ordinaire à la Faculté de philosophie et 
lettres. Rue des Récollets (cour St-François). 

SECRÉTAIRE. 

p. G. H, WillemSy chevalier de Tordre de Léo- 
pold, docteur en philosophie et lettres, membre 

L 



( 8 ) 

de Tacadémie royale des sciences, des lettres 
et des beaux-arts de Belgique, correspondant 
de Tacadémie royale des sciences des Pays-Bas 
à Amsterdam,de Tinstitut royal Lombard à Milan, 
de Tacadëmie royale d'histoire d'Espagne, et 
de Tacadëmie de législation et de jurisprudence 
de Madrid, membre de la société asiatique de 
Paris, président de la société « Zuid-Neder- 
landsche maatschappij van Taalkundef^^Té- 
sident du Davids fonds , correspondant de la 
société d'archéologie du duché de Limbourg, 
professeur ordinaire à la Faculté de philosophie 
et lettres. Rue de Bruxelles, n» 192. 

CONSEIL RECTORAL. 

C. p. E. Cartuyvels, vice-recteur. 

A. B. Van der Moeren^ doyen de la Faculté de 

théologie. 
J. /. Thonissen^ doyen de la Faculté de droit. 

E. Hubert^ doyen de la Faculté de médecine. 

F. Collard, doyen de la Faculté de philosophie 
et lettres. 

H. Ponthiêre, doyen de la Faculté des sciences- 
P. G. H. Willems, secrétaire de l'Université. 

ASSESSEURS DU VICE-RECTEUR. 

/. de Groutars, professeur ordinaire de la 
Faculté de philosophie et lettres, chanoine hono- 
raire de la cathédrale de Liège, chevalier de 



( 9 ) 

l'ordre de LéopolJ, directeur de Técole normale 
ecclésiastique des liumanitës. 

D, Mercier, professeur ordinaire de la Faculté 
de théologie, docteur en théologie, chanoine 
honoraire de Tégiise métropolitaine de Malines. 

FACULTÉ DE THÉOLOGIB. 

Doyen, A. B. Van der Moeren. 
Secrétaire, T. J. Lamy. 

J.T. Bbblbn, professeur émériie, prélat do- 
mestique de Sa Sainteté, consuiteur de la sacrée 
congrégation de Tindex, docteur en théologie, 
clianoine honoraire de la cathédrale de Liège, 
chevalier de Tordre de Léopold.CoU du StEsprit. 

H. J. Fbyb, professeur ordinaire, prélat do- 
mestique de Sa Sainteté, docteur en théologie et 
en droit canon, consuiteur du concile du Vatican 
et secrétaire de la députation de discipline ecclé- 
siastique; les institutions canoniques et les dé 
crétales. Rue Ste-Anne, n^ 7. 

J. b. Lbfbbvb, professeur émérite, docteur en 
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale 
<le Namur. A Sclayn (Namur). 

F. J. Lbdoux, professeur ordinaire, docteur 
en théologie et en philosophie, chanoine hono- 
raire de la cathédrale de Liège; la théologie 
dogmatique générale. Collège du St- Esprit. 

T. J. Lamy, professeur ordinaire, docteur en 
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale 



{ 10 ) 

de Namur, membre de Tacadémie royale de» 
sciences, des lettres et des befeiux-arts de Bel- 
gique, chevalier de Tordre de Léopold, président 
du collège Marie-Thérèse; rÉcriture Sainte et 
les langues sémitiques. 

E. H. J. Reusens, professeur ordinaire, doc- 
teur en théologie, chanoine honoraire de l'église 
métropolitaine de Malines, bibliothécaire de 
l'Université, chevalier de l'ordre de Léopold ,^ 
membre titulaire de l'académie d'archéologie de 
Belgique, vice-président de la gilde de Saint- 
Thomas et de Saint- Luc, membre de la commis- 
sion de surveillance du mtisée royal d'antiquités 
et d'armures, membre correspondant de la com- 
mission royale des monuments et de l'académie 
pontificale d'archéologie; les antiquités chré- 
tiennes, rarchéologie et la paléographie. Rue 
de Bériot, n» 25. 

F. J. MouLART, professeur ordinaire, docteur 
en droit canon, chanoine honoraire de la cathé- 
drale de Tournai ; le droit civil- ecclésiastique. 
Rué des Bogards, n^ 76. 

A. J. J. F. Hainb, prpfesseur ordinaire hono- 
raire, docteur en théologie, chanoine honoraire 
de l'église métropolitaine de Malines. Rue de 
Namur, n*» 108. 

B. JuNGMANN, professeur ordinaire, docteur 
en théologie et en philosophie, chanoine hono- 
raire de la cathédrale de Bruges, l'histoire ecclé- 
siastique et la patrologie. Collège Marie-Thérèse. 



( 11 ) 

A. H, H. Dupont, professeur ordinaire, doc- 
teur en philosophie et en théologie, chanoine 
honoraire de la cathédrale de Liège ; la théologie 
dogmatique spéciale— la métaphysique générale 
et spéciale (cours de la Faculté de philosophie). 
Collège du Pape. 

A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire, 
docteur en théologie, président du collège du 
St- Esprit, chanoine honoraire de la cathédrale 
de Gand; la théologie morale. 

D. Mercier, professeur ordinaire, assesseur 
du vice recteur; le cours de haute philosophie 
de saint Thomas d'Aquin. Collège du St-Esprit. 

FACULTÉ de droit. 

Doyen, J. J. Thonissen. 
Secrétaire y A. Nyssens. 

T. J. C Smolders, professeur émérite, cheva- 
lier de Tordre de Léopold, membre de la Cham- 
bre des représentants, ancien membre du conseil 
provincial du Brabant, ancien bourgmestre de 
Louvaln. Rue de Bériot, n» 22. 

J. B. C G. Delcour, professeur émérita, com- 
mandeur de Tordre de Léopold, grand cordon 
de Tordre du Lion et du Soleil de Perse, grand- 
croix de Tordre du Christ de Portugal, chevalier 
de Tordre des SS. Maurice et Lazare, membre de 
la Chambre des représentants, ancien ministre 
de l'intérieur. Rue Marie-Thérèse, n® 27. 



( 12 ) 

J. J. Thonissbn, professeur ordinaire, grand 
officier de l'ordre de Lôopold, chevalier de la 
Légion d*honneur et de Charles III d*EspagQe, 
chevalier de l"^* classe de la Branche Ernestine 
de Saxe, commandeur de nomhre de Tordre du 
Christ, commandeur de Tordre royal de Notre- 
Dame de VillaViçosa, grand-offlcier de Tordre 
de St Stanislas (Russie), membre de la Chambre 
des représentants, de Tacadémie royale des 
sciences, des lettres et des beaux arts de Bel- 
gique, de Tinstitut de France, de Tacadémie des 
sciences morales et politiques de Madrid, de 
Tacadémie de législation et de jurisprudence de 
la môme ville, de Tacadémie de législation de 
Toulouse, de Tacadémie 4'archéologie d'Anvers, 
de la société générale des prisons de France, de 
la société pour l'amélioration des prisons d'Es- 
pagne et de la société d'économie politique de Pa- 
ris, officier d'académie de l'université de France, 
membre du conseil d'administration de la biblio- 
thèque royale, membre de la commission cen- 
trale de statistique, membre de la commission de 
surveillance du pénitencier central de Louvain ; 
le droit criminel. Rue de la Station, n® 88. 

E. E. A. De Jabr, professeur ordinaire, che- 
valier de Tordre de Léopold, ancien secrétaire 
de TUniversité; le droit civil approfondi. Rue de 
la Station, n» 152. 

C. H. X. PÉRiN, professeur émérite, chevalier 
de Tordre de Léopold, commandeur de Tordre 



( 13 ) 

de Pie IX, membre correspondant de l^institut 
de France, de Tacadémie de législation de Tou- 
louse, de la société d'économie politique et de la 
.société d'économie charitable de Paris, de la 
société des sciences, des arts et des lettres du 
Hainaut, officier d'académie de l'université de 
France, membre honoraire de l'académie de 
législation de Madrid et de la compagnie des 
avocats de St-Pierre à Rome, membre cor- 
respondant du cercle archéologique de Mons. 
A Qhlin (Mons). 

A Thimus, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold; le cours spécial de droit 
civil. Place St Jacques, n° 8. 

J. P. A. H. Stabdtler, professeur ordinaire; 
l'histoire et les institutes du droit romain. Rue 
Léopold, n" 3. 

J. Van Biervliet, professeur ordinaire; le 
droit civil approfondi, l'organisation et les attri- 
butions judiciaires, et la procédure civile. Rue 
Saint-Hubert, n® 1. 

L. Mabille, professeur ordinaire; le droit civil 
approfondi. Rue de Marengo, n® 24. 

E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire; 
l'encyclopédie du droit, l'introduction historique 
au cours de droit civil, le droit naturel, le droit 
administratif et le droit des gens. Rue de la Sta- 
tion, n® 114. 

F. DE MoNGB, professeur ordinaire; les pan- 
dectes. Rue des Joyeuses Entrées, n» 43. 



( 14 ) 

A. Nyssbns, professeur extraordinaire; le 
droit commercial, le droit notarial et le droit 
fiscal. Rue des Joyeuses -Entrées, n^ 20. 

F. Van dbn Hbuvbl, professeur extraordi- 
naire; le droit public. Rue des Joyeuses-Entrées , 
no 20. 

FACULTÉ DE MÉDECINE. 

Doyen^E. Hubert. 
Secrétaire^ T. Debaisieux. 

p. J. E. Craninx, professeur émérite, comman- 
deur de Tordre de St- Grégoire le Grand, com- 
mandeur de Tordre de Léopold et chevalier de 
la Légion d'honneur, membre de Tacadémie 
royale de médecine. Rue Léopold, n® 1. 

M. R. Michaux, professeur ordinaire, séna- 
teur, officier de Tordre de Léopold, chevalier 
de 3« classe (officier) de la couronne royale de 
Prusse, président de Tacadémie royale de méde- 
cine de Belgique, membre correspondant de 
Tacadémie nationale de Paris, membre associé 
de la société de chirurgie de Paris, etc.; la cli- 
nique externe. Marché aux Grains, n® 16. 

F. Hairion, professeur émérite, officier de 
Tordre de Léopold, ex-directeur de Tinstitut 
ophtalmique de Tarmée, membre et ancien pré- 
sident de Tacadémie royale de médecine de Bel- 
gique, membre de la société scientifique de 
Bruxelles, membre correspondant de Tacadémie 



( 15 ) 

impériale de Rio Janeiro et des sociétés médi- 
cales d'Anvers, Bruges, Bruxelles, Malines, 
Lisbonne, Lyon, Paris, Rotterdam, Dresde, 
St-Pétersbourg, membre de la société d'ophtal- 
mologie d'Heidelberg, etc. Boulevard de Tirle- 
mont, n® 9. 

P. J. Haan, professeur émérite, chevalier de 
Tordre de Léopold, membre de la société des 
sciences médicales de Lisbonne. Rue de Tirle- 
mont, n» 127. 

E. M. Van Kempen, professeur émérite, ofiS- 
cier de Tordre de Léopold, membre de Tacadémie 
royale de médecine. Rue de Bruxelles, n® 182. 

F. J. M. Lepebvre, professeur ordinaire, offi- 
cier de Tordre de Léopold, chevalier de Tordre 
de François Joseph d'Autriche, commandeur de 
Tordre de Pie IX, membre et ancien vice-prési- 
dent de Tacadémie royale de médecine, associé 
étranger de la société médico- psychologique de 
Paris, membre et ancien président de la société 
de médecine mentale de Belgique, membre et 
ancien président de la société scientiâque de 
Bruxelles, médecin honoraire des établissements 
d'aliénés de la ville de Louvain; la pathologie 
générale et la thérapeutique générale. Rue de 
Bériot, n« 36. 

E. Hayoit, professeur ordinaire, membre cor- 
respondant de Tacadémie royale de médecine; 
la pathologie et la thérapeutique des maladies 
internes y compris les maladies des enfants, et 
la médecine légale. Rue de Namur, n^ 66. 



( 16 ) 

E. Masoin, professeur ordinaire, membre titu- 
laire de Tacadémie royale de médecine, membre 
titulaire et ancien président de la société de 
médecine mentale de Belgique, associé étranger 
de la société médico-psychologique de Paris, 
médecin principal des établissements d*aliéné8 
de la ville de Louvain, médecin consultant de 
Tasile de St Joseph à Cortenberg; la physiologie 
et les maladies mentales. Marché Ste Anne, n^ 15. 

E. Hubert, professeur ordinaire, membre cor- 
respondant de l'académie royale de médecine 
et de la société médico chirurgicale de Liège ; le 
cours théorique des accouchements, la clinique 
obstétricale et la gynécologie. Rue Léopold, n» 13. 

C. Ledresseur, professeur ordinaire; Tanato- 
mie descriptive, Tanatomie des régions et la po- 
liclinique obstétricale. Voer des Capucins, up 75. 

T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de 
clinique chirurgicale, membre correspondant 
de Tacadémie royale de médecine; la pathologie 
chirurgicale et la' médecine opératoire. Rue 
Léopold, n^ 9. 

G. Verriest, professeur ordinaire, membre 
correspondant de l'académie royale de méde- 
cine; la clinique interne, Fhygiène. Rue des 
Écreniers, n^ 25. 

G. Brutlants, professeur ordinaire, pharma- 
cien, docteur en sciences chimiques, correspon- 
dant de Tacadémie royale de médecine de Bel- 
gique; la chimie physiologique et la chimie 



( 17 ) 

médicale, la pharmacie théorique (partie orga- 
nique), la pharmacie pratiquée! Turologie. Rue 
des Moutons, n» 34. 

E. Venneman, professeur extraordinaire; la 
théorie et la clinique des maladies oculaires; 
rhistologie et les exercices d'anatomie micros- 
copiques. Rue Notre-Dame, n^ 12. 

FACULTÉ DB PHILOSOPHIE ET LETTRES. 

Doyen, F. L. G. Collard. 
Secrétaire, V. L. J. L. Brants. 

C F. J. PiERAERTS, recteur de TUniversité, 
professeur ordinaire. 

A. J. Namèche, ancien recteur de l'Université, 
professeur émérite. 

C P. E. Cartutvels, vice-recteur, professeur 
ordinaire ; l'explication approfondie des vérités 
fondamentales de la Religion. 

F. J. B. J. NÈVB, professeur émérite, chevalier 
de Tordre de Léopold, docteur en philosophie 
et lettres, membre de Tacadémie royale des 
sciences, des lettres et des beaux-arts de Bel- 
gique, correspondant de Tacadémie impériale 
des sciences de St-Pétersbourg, membre des 
sociétés asiatiques de Paris et de Londres, mem- 
bre de l'académie de la religion catholique de 
Rome et de Tacadémie arménienne de Saint- 
Lazare à Venise, correspondant de la société 
des sciences de Lille, de l'académie de Stanislas 
â Nancy, etc. Rue des Orphelins, n^ 5?. 



( 18 ) 

E. NÈVB, professeur ordinaire honoraire, an- 
cien biblioihécaire de TUniversité. A Hauthem- 
Saint-Gerlache, près Maestricht. 

C. C. A. M. MoBLLER, professeur ordinaire, 
chevalier de Tordre de Léopold, docteur en phi- 
losophie et lettres; Thistoire générale et les an- 
tiquités grecques et Thistoire poliiique contem- 
poraine. Rue des Bogards, n® 19. 

L. C. DE MoNGE, professeur ordinaire, docteur 
en droit; Thistoire dé la littérature française et 
rhistoire comparée des littératures européennes 
modernes. Rue des Joncs, n^ 3. 

P. G. H. WiLLEMs, professeur ordinaire, secré- 
taire de runi versité ; la littérature latine, les 
antiquités romaines, la grammaire générale et 
l'encyclopédie de la philologie. 

L. Bossu, professeur ordinaire, chanoine ho- 
noraire de la cathédrale de Tournai, docteur en 
philosophie et lettres ; le cours de religion, rhis- 
toire de la philosophie et le cours de philosophie 
générale. Rue de Bériot, n® 38. 

C. DE Harlbz, professeur ordinaire, camérier 
secret de Sa Sainteté, docteur en droit, chanoine 
honoraire de la cathédrale de Liège, ancien pré- 
sident du collège Juste-Lipse, membre titulaire 
de Tathénée oriental, membre correspondant de 
Tacadémie indo-chinoise, membre de la société 
asiatique et de la société de linguistique de Pa- 
ris, de la société orientale allemande ; les langues 
et les littératures sanscrites et éraniennes. Rue 
au Vent, n® 8. 



( 19 ) 

p. P. M. Albbrdingk-Thijm, professeur ordi- 
naire, docteur en philosophie et lettres, cheva- 
lier de Tordre de St-Grégoire-le-Grand, membre 
de la société de littérature néerlandaise de Leyde, 
de la société historique d*Utrecht et de la société 
historique et archéolofifique du Bas -Rhin; This- 
toire de la littérature flamande. Rue des Récol- 
lets, no 5. 

J. Jacops, professeur ordinaire, président du 
collège du Pape Adrien VI, chanoine honoraire 
de l'église métropolitaine de Malines; Tintro- 
duction à la philosophie, la logique, la psycho- 
logie et la philosophie morale. 

F. L. G. GoLLARO, professeur ordinaire, doc- 
teur en philosophie et lettres, chevalier de 
\re classe de Tordre d'Albert le Valeureux de 
Saxe, chevalier de 3« classe (officier) de Tordre 
de la Couronne royale de Prusse; les exercices 
pratiques sur la langue latine et la traduction à 
livre ouvert; Thistoire de la littérature grecque 
et ceUe de la littérature latine; les exercices 
philologiques sur la langue grecque (cours du 
doctorat); les exercices pratiques et didactiques 
BUT la langue grecque (école normale des huma- 
nités). Rue Léopold, n^ 24. 

J. DE Groutars, professeur ordinaire, asses- 
seur du vice- recteur; la pédagogie et la métho- 
dologie, la philologie romane, la grammaire 
comparée des langues grecque, latine et ft'an- 
çaise, la littérature grecque et le grec moderne. 
Rue des Récollets, n^ 16b. 



( 20 ) 

F. M. E. Lbfbbvrb, professeur ordinaire, cha- 
noine honoraire de l*ëglise métropolitaine de 
Maiines; la logique, la psychologie et la philo- 
Sophie morale, pour les élèves de la Faculté des 
sciences. Rue de Bériot, n® 34. 

Is. Hemeryck, professeur extraordinaire, pré- 
sident du collège Juste-Lipse; la langue et la 
littérature latine, les antiquités romaines, les 
langues allemande et flamande à Técole normale 
ecclésiastique des humanités. 

V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire, 
docteur en philosophie et lettres et en droite 
secrétaire perpétuel de la société belge d'écono- 
mie sociale, membre de la société d*économie 
politique de Paris, membre de Tunion de la paix 
sociale, de la société bibliographique et de la so- 
ciété de législation comparée de Paris, membre 
de la société centrale d'agriculture de Belgique, 
de la section centrale de la société royale agri- 
cole de TEst, de la société belge pour le progrès 
des études philologiques et historiques; l'écono- 
mie politique et la statistique, Thistoire de Bel- 
gique, l'histoire politique fmoderne et le droit 
rural. Place du Manège, n« 17. 

A. TiBLBMANS, professeur agrégé, bibliothé- 
caire-adjoint. Rue de la Station, n<> 120. 



( 2! ) 

FACULTÉ DBS SCIENCES, ÉCOLES SPÉCIALES DBS 
ARTS BT MANUFACTURES, DU GÉNIE CIVIL ET 
DES MINES, ET INSTITUT AGRONOMIQUE. 

Doyen, H. Ponthiôre. 
Secrétaire^ G. Helleputle. 

P. J.Van Benbdbn, professeur ordinaire, com- 
mandeur de Tordre de Léopold, commandeur de 
Tordre de N.-D. de la Conception de Villa- Viçosa, 
chevalier de Tordre de TÉtoile polaire, comman- 
deur de l'ordre de la Rose du Brésil, docteur en 
médecine et en sciences, docteur en droit de 
Tuniversité d'Edimbourg, membre de Tacadômie 
royale des sciences, des lettres et des beaux-arts 
de Belgique, membre honoraire de l'académie 
royale de médecine de Belgique, de TInstitut de 
France, de la société royale de Londres, de 
Tacadémie de médecine de Paris, de TInstitut de 
Bologne, de Tacadémie impériale des sciences de 
St-Pétersbourg, de Tinstitut royal des sciences, 
lettres et arts de Venise, des académies royales 
de Lisbonne, de Berlin et de Munich, de Taca- 
démie des sciences naturelles de Philadelphie et 
de Californio, de la société d'histoire naturelle 
de Boston, de TInstitut des Pays-Bas, de Taca- 
démie des sciences de Montpellier, de la société 
Linnéenne, de la société royale de microscopie 
et de la société géologique de Londres, de la 
société des sciences des Indes néerlandaises à 



( 22 ) 

Batavia, de la société pbilomatique de Paris, de 
ia société des naturalistes de la Prusse rhénane 
à Bonn, de la société impériale et royale des 
médecins à Vienne, de la société des sciences à 
Haarlem, de la société Linnéenne de Bordeaux, 
de la société des sciences naturelles de Cher- 
bourg, de la société royale des sciences de Liège, 
membre du conseil d'administration de la biblio - 
thôque royale, président du conseil de surveil- 
lance du musée royal d'histoire naturelle; la 
zoologie, Tanatomie comparée et la paléontologie 
animale. Collège du Roi, rue de Namur, n» 93. 

P. L. Gilbert, professeur ordinaire, chevalier 
de Tordre de Léopold, docteur en sciences, an- 
cien associé de Tacadémie royale des sciences, 
des lettres et des beaux- arts de Belgique, mem- 
bre correspondant de l'académie pontificale des 
Nuovi Lincei à Rome, de la société philoma- 
thique de Paris, membre du conseil de la jsociété 
scientiflque de Bruxelles; le calcul différentiel et 
le calcul intégral, la mécanique analytique, etc. 
Rue Notre-Dame, n9 20. 

L. Henry, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, docteur en sciences, corres- 
pondant de l'académie royale des sciences, des 
lettres et des beaux-arts de Belgique, membre 
de la société chimique de Paris, de la société 
chimique allemande de Berlin, de la société 
royale des sciences de Liège, membre du conseil 
de la société scientifique de Bruxelles, etc.; la 



( 23 ) 

chimie générale, organique et inorganique. Rue 
du Manège, n® 2. 

P. E. Martens, professeur ordinaire, docteur 
en sciences et en médecine, membre du conseil 
de la société royale de botanique de Belgique, 
membre honoraire de la société royale d'horticul- 
ture et d'agriculture d'Anvers, etc.; la botanique 
générale et spéciale et la géographie botanique. 
Rue Marie- Thérèse, n» 27. 

C. L. J. X. DB LA Vallée Poussin, professeur 
ordinaire, docteur en sciences; la minéralogie 
et la géologie. Rue de Namur, n® 190. 

A. J. A. De VIVIER, professeur ordinaire, doc 
teur en sciences; la physique expérimentale, 
Tastronomie physique, la physique expérimen- 
tale approfondie. Collège des Prémontrés, rue de 
Namur, n» 95. 

F. De Walqub, professeur ordinaire, ingé- 
nieur des arts et manufactures et des mines, 
membre du conseil de salubrité publique de la 
province de Liège, membre du conseil de la 
société scientifique de Bruxelles, vice-président 
de la société géologique de Belgique, membre de« 
la société chimique de Paris, de la société des 
naturalistes de la Prusse rhénane et de la West- 
phalie, de l'académie nationale, agricole et ma- 
nufacturière de Paris, membre correspondant 
de la société royale des sciences de Liège et 
membre honoraire de l'institut royal Grand- 
Dacal de Luxembourg; la chimie industrielle, 

2 



( 24 ) 

les manipulations chimiques; radministration 
industrielle. Rue des Joyeuses -Entrées, n9 26. 

C. Blas, professeur ordinaire, chevalier de 
Tordre de la couronne royale de Prusse, docteur 
en sciences, correspondant de Tacadémie royale 
de médecine de Belgique, etc.; la chimie analy- 
tique (doclmasie) ; la chimie pharmaceutique 
inorganique et toxicologique et la pharmaco- 
gnosie (cours de la Faculté de médecine). Rue de 
Tirlemont, n» 88. 

G. Lambert, professeur ordinaire, chevalier 
de Tordre de Léopold, ingénieur des mines ; Tex- 
ploitation des mines. Place de TUniversité, n9 4. 

L. Cousin, professeur ordinaire, chevalier de 
Tordre dé Charles III d*Espagne, ingénieur des 
ponts et chaussées, vice consul d^Espagne, mem- 
bre de la société scientifique de Bruxelles, 
de Tinstitut royal des ingénieurs de La Haye; 
les constructions du génie civil. Rue Léopold, 
no 26. 

J. MicHA, professeur ordinaire, ingénieur mé- 
canicien, membre de Tassociation des ingénieurs 
allemands de Berlin; la description générale 
et la construction des machines. Place du Peu- 
ple, n® 8.. 

J. A. Carnoy, professeur ordinaire, docteur 
en sciences, membre de la société scientifique 
de Bruxelles, de Tacadémie pontificale des Nuovi 
Lincei à. Rome, de Tacadémie royale de Lis- 
bonne; la géométrie analytique, Talgôbre sapé- 



( 25 ) 

rieare,l6 calcul des probabilités Jes complém6nts 
d'analyse, la géomëirie supérieure analytique. 
Rue des Joyeuses-Entrées, n? 13. 

N. E. Breithof, professeur ordinaire,coiûman- 
deur de Tordre du Christ de Portugal, ingénieur 
des mines et des arts et manufactures, membre 
correspondant de l'académie royale des sciences 
de Madrid, de Tacadémie royale des sciences de 
Lisbonne, de l'académie pontificale des Nuovi 
Lincei À Rome, de Tinstitut royal Grand -Ducal 
de Luxembourg et de la société royale des 
sciences de Liège, membre de la société géolo- 
gique de Belgique et de la société scientifique 
de Bruxelles; la géométrie supérieure synthé- 
tique, la géométrie descriptive, ses applications 
aux ombres, à la perspective et à la coupe 
. des pierres, et les travaux graphiques. Rue de 
Bruxelles, n9 ^. 

E. L. J. Pasquikr, professeur ordinaire, doc- 
teur en sciences, professeur agrégé de rensei- 
gnement moyen du degré supérieur pour les 
sciences; la mécanique appliquée, l'astronomie 
mathématique, la mécanique céleste et la métho- 
dologie mathématique. Rue Mario-Thérèse, no ^. 

G, Hklleputte, professeur ordinaire, ingé- 
nieur honoraire des ponts et chaussées, vice- 
consul du Brésil; l'architecture, les construc- 
tions rurales et la physique industrielle. Rue des 
RéooUets, no 16a. 

J. B. Carnoy, professeur ordinaire, docteur 



( 26 ) 

en sciences naturelles, inspecteur du matériel de 
Tuniversité, membre correspondant de l'aca- 
démie pontificale des Nuom Lincei à Rome; 
la paléontologie végétale, la botanique générale 
et spéciale (cours de doctorat), la microscopie 
théorique et appliquée à la biologie générale et 
à rétude des protoorganismes, la botanique et 
la physiologie végétale (institut agronomique), 
et les maladies des plantes. Marché aux 
Grains, n® 11. 

H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire, ingénieur 
des arts et manufactures, du génie civil et des 
mines, membre de l'institut du fer et de l'acier 
de Londres; la métallurgie et l'électricité appli- 
quée. Rue des Joyeuses-Entrées, n» 45. 

U Wareg Massalski, professeur extraordi- 
naire, docteur en sciences chimiques, ingénieur 
des arts et manufactures, membre de la société 
scientifique de Bruxelles et de la société centrale 
d'agriculture de Belgique ; l'économie indus- 
trielle aux écoles spéciales. Rue Juste- Llpse, 1b. 

J. M. A. Cartuyvbls, professeur ordinaire, in- 
génieur honoraire au corps des mines, ingénieur 
des arts et manufactures, membre du conseil 
administratif de la société centrale d'agriculture 
de Belgique, membre du oomité scientifique de 
la société royale agricole de l'Est de la Belgique, 
membre d'honneur de la société agricole de la 
Flandre Orientale, membre correspondant de la 
société royale des sciences, des arts et des lettres 



( 27 ) 

du Hainaut, de Tiûstitut royal Grand-Ducal des 
sciences de Luxembourg, membre de la sociéié 
scientifique de Bruxelles, de la société géolo 
gique de Belgique, etc ; Tagronomie (ragriculturo 
générale, les cultures spéciales, les industries 
agricoles). Place de l'Université, n» 12. 

A. DB Marbaix, professeur ordinaire, agro- 
nome, médecin- vétérinaire, bourgmestre d'Eyn- 
thout, membre du conseil provincial d'Anvers, 
membre du conseil supérieur d'agriculture, vice- 
président de la société centrale d'agriculture de 
Belgique, de la société scientifique de Bruxelles, 
de la société agricole du Nord, de la société 
agricole du Brabant-Hainaut, etc.; la zootechnie. 
Rue des Bogards, n^ 78. 

A. Proost, professeur ordinaire, docteur en 
sciences naturelles, secrétaire de la société cen- 
trale d'agriculture de Belgique, vice- président 
de la société scientifique de Bruxelles, membre 
de la société de microscopie de Bruxelles; la 
chimie agricole, les animaux utiles ou nuisibles 
à, l'agriculture, et l'hygiène rurale. Place de 
runiversité, n» 4. 

J. Marchand, professeur extraordinaire, doc- 
teur en sciences physiques et mathématiques, 
ingénieur des arts et manufactures, du génie 
civil et des mines, directeur de l'institut pré- 
paratoire; le génie rural et la méthodologie 
mathématique. Rue des Orphelins, n^ 58. 

E. Vandbrlaat, professeur agrégé, ingénieur 

2 



( fô ) 

des arts et manufactures, du génie civil et des 
mines, consul de la république de TÉquateur à 
Anvers, membre de la société scientifique de 
Bruxelles, de la société de géographie d'Anvers, 
de la société centrale d'agriculture de Belgique, 
de l'union de la paix sociale et de la société 
bibliographique de Paris, de la société indus- 
trielle, commerciale et maritime d'Anvers, etc.; 
la géographie industrielle et commerciale. Rue 
des Orphelins, n^ 49. 

A. Lbcart, professeur extraordinaire, ingé- 
nieur agricole, ancien élève de l'école forestière 
de Nancy, membre du conseil administratif de 
la société centrale d'agriculture de Belgique; 
l'économie rurale, la comptabilité agricole et la 
silviculture. Rue des Orphelins, n» 49. 

A. Theunis, professeur extraordinaire, ingé- 
nieur des arts et manufactures, du génie civil et 
des mines, membre de la société scientifique de 
Bruxelles et de la société centrale d'agriculture 
de Belgique; là chimie générale et la chimie 
analytique, la falsification des denrées alimen- 
taires. Rue de Tirlemont, n® 65. 

A. DuMONT, professeur extraordinaire, ingé- 
nieur des arts et manufactures, du génie civil et 
des mines, président de l'Union des ingénieurs 
sortis de l'Université de Louvain, membre du 
conseil de la société scientifique de Bruxelles, 
membre de la société géologique de Belgique; 
suppléant pour le cours d'exploitation des mines. 
Anvers, rue d'Argile, n^ 51. 



( 29 ) 

RSGBVEUR DBS FACULTÉS. 

C. Bagubt, docteur en droit, membre du con- 
seil de la société royale de botanique de Belgique, 
membre de la société botanique de France. Rue 
des Joyeuses Entrées, n<> 6. 

IMPRIMEURS DE L'UNIVBRSITÉ. 

Vanlinthout frères. Rue de Diest, n^ 44. 

BUREAU DE RENSEIGNEMENTS. 

J . Bagubt, agent d'affaires, rue Juste- Lipse, 1 1 , 

APPARITEURS. 

A. Fenbndael. Krakestraat, n» 2. 
P. Vandeborne. Rue Vieminckx, n® 15. 
L. Vanderlinden. Rue Ste-Anne, n^ 25. 
F. Degrom. Abbaye de Parc. 

concierge de l'université. 
A. Fenbndael: Krakestraat, n» 2. 

commis aux écritures. 
F. Degrom. Abbaye de Parc. 



Collèges & Établissements académiques 

COLLÈGE DBS THÉOLOGIENS DIT DU SAINT-ESPRIT. 

(Rue de Namur.) 

Président, A. B. Van der Moeren, professeur 
à la Faculté de théologie. 
Sous régent, 0. Cambier, licencié en théologie. 

COLLÈGE DU PAPE ADRIEN VI : PÉDAGOGIE DES 

FACULTÉS DE PHILOSOPHIE ET DE DROIT (l). 

(Place de TUniversité.) 

Président, J. Jacops, professeur à la Faculté 
de philosophie et lettres. 



(ijLtfuollège du Pape Adrien VI est destiné aux élèves inscrits 
dans les Faculléi de philosophie et de droit, et celui de Maris- 
Thérèss aux élèves inscrits dans les Facultés des sciences el de mé- 
decine. Ils ne sont admis d^ns ces établissements que pour le terme 
à courir depuis leur entrée jusqu'à la fln de l'année acadéoiique. 

L'appartement de chaque élève se compose de deux chambres* 
dont une avec foyer. Le collège fournit, moyennant une rétribution 
anuuelle de 8 francs, le bois de lit avec rideaux, une table, des 
chaises, une armoire en forme de commode et une bibliothèque. 
Chaque élève doit être pourvu d'un couvert d'argent, de serviettes, 
d'e»suip-m9ins, etc. Le prix de la pension pour l'année académique 
est de 750 francs, payable d'avance et par trimestre. Les droits d'in* 
cr:plion et les rétributions pour les cours académiques n'y sont 
point compris. Il n'est fait aucune réduction du prix de la peusiou 
pour les absences, ni pour le cas où l'on se rctirerait^avant l'échéance 
du trimestre. Le blanchissage, le raccommodage et les frais de ma- 
ladie sont à la charge des parents. 



( 31 ) 

Sot4S'régents, J. Lemaître, bachelier en droit 
canon, et M. Lecler, étudiant en droit canon. 

COLLÈGE MARIE-THÉRÈSE; PÉDAGOGIE 
DES FACULTÉS DES SCIENCES ET DE MÉDECINE. 

(Rue St-Michel.) 

Président, T. J. Lamy, professeur à la Faculté 
de théologie. 

Sous-régent, A. Hebbelinck, bachelier en 
théologie. 

COLLÈGE JDSTELIPSE. 
(Rue des Récollets.) 

Président, Is. Hemeryck, professeur à la Fa- 
culté de philosophie et lettres. 

Sovtë-régents, C. Van Coillie, licencié en droit 
canon, et A. Meunier, candidat en sciences 
naturelles. 

ÉCOLE NORMALE ECCLÉSIASTIQUE DES HUMANITÉS. 

(Collège du St-Esprit.) 

Directeur, J. de Groutars, professeur à la Fa- 
culté de philosophie et lettres. 

Professeurs, F. Collard et Is. Hemeryck, pro- 
fesseurs à la Faculté de philosophie et lettres. 

BIBLIOTHÈQUE (l). 
(Aux Halles, rue de Namur.) 

Bibliothécaire, E. H. J. Reusens, professeur à 
la Faculté de théologie. Hue de Bériot, n® 25. 

\\) L« bibliothèque est ouverte tous les jours (les dimaDcbef, les 



( 32 ) 

Bibliothécaire adjoint, A. Tielemans, profes- 
seur à la Faculté de philosophie. Rue de la Sta- 
tion, no 120. 

Aide bibliothécaire^ J. F. Clynmans. Grand- 
Béguinage, no 61. 

Concierge^ A. Fenendael. Krakestraat, n^ 2. 

LABORATOIRE DE MICROSCOPIB ET DE BIOLOGIE 

GÉNÉRALE. 
(Collège du Pape.) 

Directeur^ J. B. Carnoy, professeur à la Fa- 
culté des sciences. 

Préparateurs : Tabbé Meunier, H. Glorieux, 
J. F. Heymans, F. Giele, R. Doutreligne, Van 
Gehuchten. 

Concierge, A. Lenaerts. 

LABORATOIRE DE CHIMIE GÉNÉRALE (l). 
(Rue St-Michel.) 

Directeur, L. Henry, professeur à la Faculté 
des sciences. 
Assistant, A. Lamal, pharmacien. 
Garçon de service, Ph. Delmot. 



jours àc. fêtes et les samedis exceptés), de deux à quatre heuros peu- 
daot le semestre d'hiter et de deux à cinq pendant le semestre 
d'été. Une salle de lecture est mise à la disposition des étudiants et 
du public aux heures indiquées. Voir le règl. pour le service de la 
bibliothèque, du 48 avril 48^6, et la notice sur la bibliothèque dans 
les /4nnuaire$ de 4880, p. i82, et de 4851, p. 257. 
(4} Voyez la notice dans V Annuaire de 4884, p. 346. 



( 33 ) 

LABORATOIRE DB CHIMIE ANALYTIQUE. 
(Place de TUniversité, 4.) 

Directeur^ C. Blas, professeur à la Faculté des 
sciences. 

Assistants : V.André, place de TUniversité, n^ 4 
et L. De Pelsmaeker, c(\llôge Juste-Lipse. 

Concierge, J. Vranckx. 

LABORATOIRE POUR LES EXERCICES PRATIQUES 

DE CHIMIE. 
(Place de l'Université, 4.) 

Directeur, Fr. De Walque, professeur à la Fa- 
culté des sciences. 

Chef des travaux, L. Guislain, ingénieur. 
Rue Nobelns. 

Garçon de service, J. Vits. 

MUSÉE ET LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE. 
(Place de l'Université, 4.) 

Directeur, Fr. De Walque, professeur à laTa- 
culté des sciences. 
Chef des travaux, L. Guislain. 
Garçon de service, J. Vits. 

LABORATOIRE DE CHIMIE AGRICOLE. 
(Collège Juste-Lipse.) 

Directeur, A. Theunis, professeur extraor- 
dinaire. 



( 34 ) 

CABINET ET LABORATOIRE DE PHYSIQUE. 
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.) 

Directeur^ A. De vivier, professeur à la Faculté 
des sciences. 
Concierge-préparateur^ P. Yaesen. 

JARDIN BOTANIQUE (l). 
(Voer des Capucins.) 

Professeur^ P. E. Martens, professeur à la 
Faculté des sciences. 
Chef de culture^ J. Giele. 

MUSÉE ET LABORATOIRE DE BOTANIQUE. 

Directeur, P. E. Martens, professeur à la 
Faculté des sciences. 
Concieï^e^ P. Vaesen. 



(1) Le jardin botanique, entretenu par la ville, est mis à là dis- 
position de l'Université pour l'enseignement de la botanique. Il est 
ouvert tous 1rs jours oavraiiles, pendant les mois d'avril à octobre 
de six heures du matin jusqu'à midi et de deux heures jusqu'à huit 
heures du soir; et pendant les mois de novembre à mars, depuis 
huit heures du matin jusqu'à quatre heures du soir. Les diman- 
ches et jours de fête, il est accessible an public, de huit heures du 
malin à une heure. Les étudiants qni désirent obtenir des échan- 
tillons pour l'étude doivent eu faire la demande an chefde cul 
turc. Voir le règl. arrêté par l'Administration communale le 
8 avril 4848, et VAnnuaire de 1881, p. S85. 



( 35 ) 

CABINET DE MINÉRALOGIE (l). 
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.) 

Directeur^ C. L. J. X. de la Vallée Poussin, 
professeur à la Faculté des sciences. 
Concierge^ P. Vaesen. 

musée de métallurgie, 
d'exploitation des mines, etc. 

(Place de l'Université, 4.) 

Directeur^ G. Lambert, professeur à la Faculté 
des sciences. 
Concierge^ J. Vranckx. 

MUSÉE d'architecture. 
(Place de l'Université, 4.) 

Directeur, G. Helleputte, professeur à la Fa- 
culté des sciences. 
Concierge^ J. Vranckx. 

MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE. 
(Place de l'Université, 4.) 

Directeur^ E. H. J. Reusens, professeur à la 
Faculté de théologie. 
Concierge, J. Vranckx. 



(1) Voyez l'i^nnuairede 4851, p. 145. 



( 36 ) 

CABINET ET LABORATOIRE DE ZOOLOGIE, 

DE PALÉONTOLOGIE ET d'aNATOMIE COMPARÉE (l). 

(Collège du Roi, rue de Namur, 93.) 

Directeur^ P. J. Van Beneden, professeur à la 
Faculté (les sciencLS- 
Assistant, G. Gilson. chargé de cours. 
Préparateur^ G. Vanminsel. 
Concierge, Eug. Clynmans. 

INSTITUT VÉSALE. 
(Rue des Récollets, 11° 36.) 

ANATOMIE DESCRIPTIVE. 

Directeur^ C. Ledresseur, professeur à la Fa- 
culié de médecine. 
Assistant, R Sansen, docteur en médecine. 
Concierge, J. Deleuze. 

LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE. 
(Institut Vésale, rue des Récollets, n^ 36.) 

Directeur, E. Masoin, professeur à la Faculté 
de médecine. 
Ams^an^, J. F. Heymans, étudiant en médecine. 
Concierge, J. Deleuze. 



[V. Voyez \* Annuaire de 1851, p. Î07. 



( 37 ) 

INSTITUT RÉOA. 

LABORATOIRE D'HISTOLOGIE NORMALE. 
(Rue des Récollets, n» 27.) 

Directeur^ E. Venneman, professeur à la Fa- 
cuUë de médecine. 
Assistant, Schepens, étudiant en médecine. 
Concierge^ X. Wouters. 

; LABORATOIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE. 
(Rue des Récollets, n» 27.) 

Directeur^ A. Denys, chargé de cours. 
Concierge^ X. Wouters. 

LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIOLOGIQUE. 
(Rue des Récollets, 11° 27.) 

Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa- 
culté de médecine. 
Assistant, Gilson, étudiant en pharmacie. 
Concierge, X. Wouters. 

LABORATOIRE DE PHARMACIE. 
(Rue des Récollets, n© 27.) 

Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa- 
culté de médecine. 
Assistant, Gilson, étudiant en pharmacie. 
Concierge, X. Wouters. 



( 38 ) 

SALLE DE CLINIQUE EXTERNE. 
(A l'hôpital St- Pierre, rue de Bruxelles.) 

Professeur, M. E. M. Michaux. 

Chefs de clinique : M. le professeur T. De- 
bàisieux et M. le docteur Dandois, chargé de 
cours. 

Élèves internes : A. Stordeur et Rossignol, 
docteurs en médecine. 

SALLE DE CLINIQUE INTERNE. - 

(A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.) 

Professeur, G. Verriest. 

Chef de clinique, M. le docteur Denys, chargé 
de cours. 
Élève interne, Z. Glorieux. 

CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE. 

Professeur, E. Venneman. 

Élève interne, A. Thooft, docteur en médecine. 

HOSPICE DE LA MATERNITÉ (l). 
(Rue des Dominicains.) 

Professeur, E. Hubert. 
Directrice, A. Peeters. 

Élèves internes, E. Lauwers et E. Butaye, 
docteurs en médecine. 

(I) Voyez V Annuaire de i 851, p. S66. 




( 39 ) 

CLINIQUE DBS HAIiADIBS MENTALES. 

Professeur^ E. Masoin. 

Chefs des travaux graphiques aux Écoles 

spéciales. 

G. Pardon, ingénieur (section des Arts et Ma- 
nufactures, du Génie civil et dés Mines). 

S. Mortier, lauréat de l'École St-Luc à Gand 
(section d'Architecture et Institut'agronomique). 

Répétiteur de calcul infinitésimal et de 
mécanique analytique. 

E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et 
chaussées. 



Programme des cours 
de Tannée académique 1883- 1884. 

FACULTÉ DE THÉOLOGIE. 

Doyen : M. Yan der Moeren—^ecréL: M. Lamy, 
H. J. Feye, professeur ordinaire. De impedi- 

MENTIS ET DISPENSA.TIONIBUS MATRIMONIALÎBUS, 

mardi, mercredi et jeudi à 11 heures, samedi à 
10 heures. 
F. J. Ledoux, professeur ordinaire D:: Ro- 

MANO PONTIFICB ET DE LOCIS ThEOLOGICIS, IUlidi 

à midi, jeudi à 10 heures, vendredi à 9 heures. 

T. J. Lamy, professeur ordinaire et président 
du collège M^rie-Thérèse. Le livre de la Genèse 
(continuation) et Vépitre aux Gâtâtes^ lundi, 
jeudi et samedi à 9 heures. --Cours (ÏHébreu, 
mardi et vendredi à 10 heures. -— Cours de 
Syriaque, mardi à 9 heures. 

E. H. J. Reusens, professeur ordinaire et bi- 
bliothécaire de rUniversilé. Les Antiquités 
chrétiennes et TA rc/i^oZo^i^, vendredi à 3 heures. 

F. J. MouLART, professeur ordinaire. Droit 
civil-ecclésiastique : partie générale, mercredi 
et jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le 
premier semestre ; mercredi à midi, vendredi et 
samedi à 1 1 heures, pendant le second semastre. 

B. JuNGMANN, professeur ordinaire. L* Histoire 
ecclésiastique du viii* au xii« siècle de l'ère 



( 41 •) 

-chrétienne, lundi et mercredi à 10 heures, naardi 
à midi. -— La Patrologie, vendredi à midi. 

A. H. H. Dupont, professeur ordinaire. Le 
traité de Gratia, lundi à 11 heures, mercredi à 
9- heures, samedi â 8 heures. 

A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire 
et président du collège du Saint-Esprit. La Théo- 
logie morale^ \*2xde la Somme de saint Tho- 
mas, lundi, mardi et mercredi à 8 heures. 

D. Mercier, professeur ordinaire et assesseur 
du vice-recteur. Cours de haute Philosophie 
de saint Thomas, Summ. theol. P q. 2 26; cont. 
Gent. lib. I et lib. III, cap. I-XLV, jeudi et ven- 
dredi à 8 heures. — Discussion des matières 
expliquées, au jour et à Theure à déterminer. 

FACULTÉ DE DROIT. 

Doyen : M. Thonissen. — Secret.: M. Nyssen's. 

Examen de Candidat. 

E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. 
L'Encyclopédie du Droit, V Introduction histo- 
rique au cours de Droit civil et le Droit natu- 
rel ou la Philosophie du Droit, lundi et mardi 
de 9 heures à 11 heures. 

J. P. A. H Staedtler, professeur ordinaire. 
U Histoire et les Institut es du Droit romain y 
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 1 1 heures 
À 1 heure. 



( 42 ) 

Premier examen de Docteur. 

F. DB MdNGE, professeur ordinaire. Les Pan- 
dectes, lundi, mardi et mercredi de 9 heures et 
demie à 11 heures. 

E. E. A. Db Jaer, professeur ordinaire. Le 
Code civil, lundi, mardi et samedi à 8 heures et 
demie, jeudi à 10 heures et demie, et vendredi à. 
9 heures. 

J. Van den Heuvel, professeur extraordinaire. 
Le Droit public, mardi et mercredi de 1 1 heures 
à midi et denai, jeudi de 11 heures et demie à 
1 heure, pendant le second semestre. 

E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. 
Le Droit administratif, mercredi de 8 heures à 

9 heures et demie, jeudi de 9 heures à 10 heures 
et demie, pendant le premier semestre ; jeudi 
de 9 heures à 10 heures et demie, pendant le 
second semestre. 

V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophie. L'Économie politique^ 
mardi de 11 heures à midi et demi, vendredi de 

10 heures à 11 heures et demie, et samedi de 
9 heures et demie à 11 heures, pendant le pre- 
mier semestre. 

F. J. MouLART, professeur ordinaire de la 
Faculté de Théologie. Droit civil ecclésiastique: 
partie générale (cours facultatif), mercredi et 
jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le 
premier semestre ; mercredi à midi, vendredi et 
samedi à 1 1 heures, pendant le second semestre. 



( 43 ) . 

Deuxième examen de Docteur. 

L. Mâbillb, professeur ordinaire. Le Code 
civile Inndi de 11 heures à midi et demi, mardi 
de 9 heures et demie à 1 1 heures, mercredi de 
8 heures à 9 heures et demie. 

J. J. Thonissbn, professeur ordinaire. Le Droit 
criminel belge, lundi de 9 heures et demie à 
1 1 heures, mardi et samedi de 8 heures à 9 heures 
et demie. 

A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les 
éléments du Droit commercial, jeudi et ven- 
dredi de 9 heures à 10 heures et demie, pendant 
le premier semestre; jeudi de 9 heures à 10 heures 
et demie, pendant le second semestre. 

J. Van Biervliet, professeur ordinaire. Le 
Code civil, jeudi et vendredi de 10 heures et 
demie & midi, samedi de 9 heures et demie à 
1 1 heures, pendant le premier semestre ; jeudi 
de 10 heures et demie à midi, vendredi et samedi 
de 9 heures et demie à 11 heures, pendant le 
second semestre. — Les éléments de V Organi- 
sation judiciaire, de la Compétence et de la 
Procédure civile, mercredi de 9 heures et demie 
à 11 heures. 

F. J. MoULÂRT, professeur ordinaire de la Fa- 
culté de Théologie. Droit civil- ecclésiastique : 
partie générale (cours facultatif), mercredi et 
jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le 
premier semestre; mercredi à midi, vendredi et 
samedi à 11 heures, pendant le second semestre. 



( 44 ) 

Examens diplomatiques. 

Première année. 

E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. 
Le Droit des gens y mercredi de 11 heures à midi 
et demi, pendant le second semestre. — L'intro- 
duction historique au cours de Droit ^civil et 
le Droit naturel^ cours indiqués ci -dessus. 

J. Van den Heuvbl, professeur extraordinaire. 
Le Droit public, cours indiqué ci-dessus. 

V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophie. L'Économie politique, 
cours indiqué ci-dessus. 

Deuxième année. 

E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. 
La continuation du cours de Droit des gens, 
comme ci -dessus. — Le Droit administratif, 
cours indiqué ci-dessus. — La Législation con- 
sulaire, aux jours et heures à déterminer. 

V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophie. La continuation du 
cours d'Économie politique, comme ci-dessus. 
— La Statistique, aux jours et heures à déter- 
miner. 

A. Ntssens, professeur extraordinaire. Les 
éléments du Droit commercial, cours indiqué * 
ci-dessus. 



( 45 ) 

Épreuve préparatoire au Doctorat en Sciences 
politiques et administratives. 

E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. 
L'Encyclopédie du Droit, V Introduction histo- 
rique au cours de Droit civil et la Philosophie 
du Droit, cours indiqués ci dessus. 

V. L.' J. L. Brants, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophie. LHistoire politique 
moderne, mercredi, jeudi et vendredi à 8 heures, 
pendant le second semestre. 

Examen de Docteur en Sciences politiques 
et administratives. 

J. Van den Heuvel, professeur extraordi- 
naire. Le Droit public, cours indiqué ci dessus. 

E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. 
Le Droit des gens, cours indiqué ci dessus (cours 
de deux années). — Le Droit administratif, 
<;ours indiqué ci -dessus 

V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophi,^. L'Économie politique, 
cours indiqué ci dessus (cours de deux années). 

D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté 
de Théologie et assesseur du vice-recteur. 
Cours de haute Philosophie de saint Thomas, 
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des 
matières expliquées, au jour et à l'heure à 
«déterminer. 



( 46 ) 
Examen de Candidat Notaire. 

Première aDoée. 

A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les 
lois organiques du Notariat, mercredi de 
11 heures à midi et demi, pendant toute Tannée. 

A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé- 
cial de Droit civil (cours de deux années), lundi 
de 11 heures à midi et demi, jeudi, vendredi et 
samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures. 

E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. 
L'Encyclopédie du Droit et V Introduction his- 
torique au cours de Droit civiï, cours indiqués 
ci-dessus. 

L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté 
de Philosophie. VExplicaiion approfondie des 
vérités fondamentales de la Religion , lundi à 
8 heures, pendant toute l'année. — Les principes 
de la Philosophie, mardi et samedi à 8 heures, 
pendant le second semestre. 

Deuxième année. 

A. Nyssens, professeur extraordinaire. Le 
Droit fiscal j mardi de 1 1 heures à midi et demi, 
pendant le premier semestre; mardi et vendredi 
de II heures à midi et demi, pendant le second 
semestre. 

A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé- 
cial de Droit civil (cours de deux années), lundi 



I 



( 47 ) 

de II heares à midi et demi, jeudi, vendredi et 
samedi de 9 heurds et demie à 1 1 heures. 

E.^E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. 
Le Droit naturel ou la Philosophie du Droite 
cours indiqué ci-dessus. 

FACULTÉ DE MÉDECINE. 

Doyen : M. Hubert, — Secret.: M. De^jaisieux- 

Premier examen de Candidat. 

E. Masoin, professeur ordinaire. La Physio- 
logie humaine (y compris la Physiologie com- 
parée)^ iendi, vendredi et samedi à midi. 

E. Venneman, professeur extraordinaire. 
UAnatomie de texture^ mardi, mercredi et 
samedi & 8 heures et demie, pendant le second 
semestre. — Exercices pratiquas d^anatomie 
microscopique^ deux séances par semaine. 

C. Blas, professeur ordinaire de la Faculté 
des Sciences. La Pliarmacognosie et les élé- 
ments de Pharmacie, lundi, mardi et mercredi 
à 10 heures, pendant le second semestre. 

P. J. Van Beneden, professeur ordinaire de 
la Faculté des Sciences Les éléments d^Anato- 
mie comparée, lundi et mardi à 11 heures et 
demie, pendant le second semestre. 

C. Ledresseur, professeur ordinaire. Vkna 
tomie descriptive (ostéologie, syndesmologie et 
myologie),ie\i'à\ et vendredi à 9 heures, samedi 
à 8 heures, pendant le premier semestre. 



( 48 ) 

Le professeur d'analomie descriptive et le chef 
des travaux anatomiques dirigeront les élèves 
dans les dissections tous les jours, de 9 heures 
à 1 1 heures et de 2 heures et demie à 6 heures, 
pendant le premier semestre: 

Deuxième examen de Candidat. 

E. Masoin, professeur ordinaire. Le cours de 
Physiologie, indiqué ci-des3us. — Démonstra- 
tions et Exercices pratiques de Physiologie- 
une séance par semaine. 

C. Ledresseur, professeur ordinaire. UAna- 
tomie descriptive {splanchnologie, angéiologie^ 
névrologie et organes des sens) et VAnatomie 
des régions, lundi, mardi et mercredi à 8 heures, 
pendant le premier semestre ; mardi, mercredi 
et samedi dé 7 heures à 8 heures et demie, 
pendant le second semestre. — Exercices pra- 
tiques d'anatomie des régions, aux jours et 
heures à déterminer. 

G. Bruylants, professeur ordinaire. VHisto- 
chimie et la Chimie ^physiologique , lundi à 
^ heures et demie, pendant le premier semestre; 
lundi à 9 heures, pendant le second semestre. 

G. GiLSON, chargé de cours. L'Embryologie, 
samedi de 2 heures et demie à 4 heures, pendant 
le second semestre. 

Dissections comme plus haut. 



( 49 ) 

Premier examen de Docteur. 

F. J. M. Lefbbvre, professeur ordinaire. La 
Pathologie générale y mercredi, vendredi et 
samedi à 8 heures, pendant le premier semestre. 
— La Thérapeutique générale^ y compris la 
Phar^nacodynamique^ mercredi, vendredi et 
samedi à 7 heures, pendant le second semestre. 

E. Hayoit, professeur ordinaire. La Patholo- 
gie et la Thérapeutique spéciales des maladies 
internes^ y compris les maladies des enfants^ 
lundi, mercredi et vendredi à 1 1 heures, mardi 
à 8 heures, pendant le premier semestre; lundi, 
mercredi et vendredi à 10 heures, mardi à 
7 heures, pendant le second semestre. 

E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons théo- 
riques sur les maladies mentales y mardi à 
midi, pendant le second semestre. 

T. Dbbaisieux, professeur ordinaire, chef de 
clinique chirurgicale. La Pathologie chirurgi- 
cale (y compris les maladies cutanées et syphi- 
litiques), lundi et jeudi à 8 heures, vendredi à 
midi, pendant le premier semestre; mardi, ven- 
dredi et samedi à 1 1 heures, pendant le second 
semestre. 

E. Vennbman, professeur extraordinaire. Le- 
çons théoriques et cliniqices sur V Ophtalmolo- 
gie, mardi et vendredi de 2 heures et demie à 
4 heures. — Exercices ophtalmoscopiques, aux 
jours et heures & déterminer. 



( 50 ) 

E. Hubert, professeur ordinaire. Exercices 
cliniques d'ohstétriqueylxmàx et mardi à 4 heures. 

C. Ledrbsseur, professeur ordinaire. La Po- 
liclinique obstétricale, aux jours et heures à 
déterminer. 

G. Verribst, professeur ordinaire. La Cli- 
nique interne et Consultations gratuites, lundi, 
mercredi et vendredi de 9 heures à 11 heures, 
pendant le premier semestre; de 8 heures à 
10 heures, pendant le second semestre. — L'Hy- 
giène publique et privée, mardi, jeudi et samedi 
à 10 heures, pendant le second semestre. 

M. R. Michaux, professeur ordinaire. La Cli- 
nique externe et Consultations gratuites^ 
mardi, jeudi et samedi de 9 heures à 1 1 heures, 
pendant le premier semestre; de 8 heures à 
10 heures, pendant le second semestre. 

Exercices cliniques, aux jours et heures à 
déterminer. 

J. Denys, chargé de cours. LAnatomie patho- 
logique, leçons théoriques et pratiques, mardi, 
jeudi et samedi de 11 heures à 1 heure, pendant 
le premier semestre. ■— (Suppléant de M. Ver- 
RiEST). La Clinique propédeutique^iTOiB^éhnce^ 
par semaine, aux jours et heures à déterminer. 

L. Dandois, chargé de cours, chef de clinique 
chirurgicale. 

Deuxième examen de Docteur. 
E. Hubert, professeur ordinaire. La Théorie 



I 



( 51 ) 

des Accouchements, les Manœuvres obstétri 
cales et la Gynécologie, lundi, vendredi et sa- 
medi & midi. — Exercices cliniques d'obsté- 
trique et Consultations gratuites, lundi et 
mardi & 4 heures. — La Clinique obstétricale, 
aux jours et heures à déterminer. 

C. Lbdrbsseur, professeur ordinaire. La Po- 
liclinique obstétricale, aux jours et heures à 
déterminer. 

E. Vbnnbman, professeur extraordinaire. Le 
cours à' Ophtalmologie, indiqué ci-dessus. 

E. Hayoit, professeur ordinaire. La Médecine 
légale, lundi à 7 heures, mercredi à 4 heures, 
pendant le second semestre. 

G. Vbrribst, professeur ordinaire. Les cours 
^Hygiène et de Clinique interne, indiqués ci- 
dessus. 

M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours 
de Clinique externe, indiqué ci-dessus. 

T. Dbbaisieux, professeur ordinaire, chef de 
clinique chirurgicale. La Pathologie chirurgi- 
cale y compris les maladies cutanées et syphi- 
litiques, cours indiqué ci-de&sus. — L'Anatomie 
chirurgicale, mercredi à midi, pendant le pre- 
mier semestre. — Les Bandages, les Appareils 
et la Petite Chirurgie, mercredi et jeudi à 
2 heures et demie, pendant le premier semestre. 
— La Médecine opératoire, lundi, mercredi et 
jeudi à 2 heures et demie, pendant le second 
semestre. 



^^ ( 52 ) 

L. Dandois, chargé de cours, chef de cliniq 
chirurgicale. 

Troisième examen de Docteur. 

G. Verriest, professeur ordinaire. Le cou 
de Clinique interne^ indiqué ci -dessus. 

M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cou 
de Clinique externe^ indiqué ci -dessus. 

E. Hubert, professeur ordinaire. Exercic 
cliniques d'Obstétrique, etc., cours indiq 
ci-dessus. — La Clinique obstétricale, aux j ou 
et heures à déterminer. 

E. Venneman, professeur extraordinaire. 1 
Clinique ophtalmologique, cours indiqué < 
dessus. 

T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef 
clinique chirurgicale. VAnatomie chirurgica 
les Bayidages et les Appareils^ la Petite Ci 
rurgie et la Médecine opératoire, cours indiqu 
ci dessus. 

E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons c 
\\ niques sur les Maladies mentales, aux jours 

^ heures à déterminer. 

'! L. Dandois, chargé de cours, chef de cliniq 

chirurgicale. 

cours facultatif. 

G. Bruylants, professeur ordinaire. Vurol 
gie (cours théorique et pratique), aux jours 
heures à déterminer, pendant le premier g 
mestre. 



( 53 ) 

Mxamen de Pharmacien. 

C- Blas, professeur ordinairo de la Faculté 
des Sciences. La Pharmacie théorique (partie 
inorganique); les éléments de Chimie analy- 
tique et de Chimie toxicologique, lundi el mardi 
à 1 1 heures et demie, mercredi, jeudi et vendredi 
il 10 heures, pendant le premier semestre. 

G. Bruylants, professeur ordinaire. La Phar- 
inacie théorique (partie organique), mercredi 
et jeudi à 1 1 heures et demie, pendant le premier 
semestre. — Les Drogues et les Médicaments 
en tant que marchandises, les A Itérations, les 
Falsifications et les Doses maœima , lundi , 
mardi, mercredi et jeudi à 11 heures et demie, 
pendant le second semestre. — La Pharmacie 
pratique, les Opérations et Recherches chi- 
miques, pharmaceutiques, analytiques et mi- 
croscopiques, lundi de 2 heures et demie à 
6 heures, mardi de 8 heures et demie à 1 1 heures 
et demie et de 2 heures et demie à 6 heures, 
mercredi de 2 heures et demie à 6 heures, pen- 
dant toute l'année. — 

FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES. 

Doyen : M. Collard. — Secrétaire : M. Brants. 

Premier examen 
de Candidat en Philosophie et Lettres. 

C. P. E. Cartutvels, professeur ordinaire et 
vice -recteur de l'Université. L'Explication 



( 54 ) 

approfondie des vérités fondarAentales de la 
Religion, jeudi à 10 heures, pendant le premier 
semestre ; vendredi à 9 heures, pendant le second 
semestre. 

J. Jacops, professeur ordinaire et président 
du collège du Pape La Logique et la Psycholo- 
gie, lundi, vendredi et saçiedi à 10 heures, 
jeudi à 11 heures, pendant le premier semestre ; 
lundi à 8 heures, mardi et samedi à 10 heures» 
pendant le second semestre. 

P. G. H. WiLLEMS, professeur ordinaire et 
secrétaire de l'Université. L'Explication d'au- 
teurs latins, lundi, mardi, mercredi et jeudi à 
9 heures, pendant le second semestre. 

F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices 
pratiques sur la langue latine et traductions d 
livre ouvert, lundi et mardi à 9 heures, pendant 
le premier semestre; vendredi à 10 heures, 
samedi à 9 heures, pendant le second semestre. 

J. DE Groutars, professeur ordinaire et asses- 
seur du vice-recteur. ^Explication d'auteurs 
grecs, mardi à 11 heures, mercredi à midi, pen- 
dant le premier semestre ; et pour les élèves qui 
se préparent au doctorat, samedi à 11 heures, 
pendant toute Tannée. 

C. C. A. M. MoBLLER, professeur ordinaire. 
L'Histoire politique de l'antiquité, lundi, mer- 
credi et vendredi à 11 heures, mardi à 8 heures, 
pendant le premier semestre. 

V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire. 



( 55 ) 

VHistoire politique moderne^ mercredi, jeudi 
et vendredi à 8 heures, pendant le second se- 
mestre. 

L. C. DE MoNGB, professeur ordinaire. L'His- 
toire de la Littérature française,m8ivà\ et mer- 
credi à 10 heures, vendredi et samedi à 9 heures, 
pendant le premier semestre. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi- 
naire. L'Histoire de la Littérature flamande^ 
mardi et mercredi à 10 heures, vendredi et sa- 
medi à 9 heures, pendant le premier semestre. 

Deuxième examen 
de Candidat en Philosophie et Lettres. 

J. Jacops, professeur ordinaire et président 
du collège du Pape. La Philosophie morale, 
jeudi à 10 heures, vendredi de 1 1 heures à midi 
et demi, pendant le second semestre. 

€. C. A. M. MoELLER, professeur ordinaire. 
VHistoire politique du moyen âge y lundi et 
mercredi à 10 heures, mardi et samedi à 8 heures, 
pendant le second semestre. 

V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire. 
VHistoire politique interne de la Belgique, 
lundi à 8 heures, mercredi et jeudi à 9 heures, 
pendant le premier semestre 

P. G. H. WiLLEMS, professeur ordinaire et 
secrétaire de T Université. Les Antiquités ro- 
maines envisagées au point de vue des institu- 
tions politiques jusqu'au régne de Justinien, 



( 56 ) 

mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 8 heures, 
pendant ie premier semestre. — UEœplication 
d'auteurs latins, cours indiqué ci- dessus. 

F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices 
pratiques sur la langue latine et traductions à 
livre ouvert, cours indiqué ci- dessus. 

L. C. DE MoNGE, proïesseur ordinaire. V His- 
toire de la Littérature française, cours indiqué 
ci-dessus. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi- 
naire. L'Histoire de la Littérature flamande^ 
cours indiqué ci- dessus. 

Examen dé Candidat en Sciences morales 

et historiques, 
préparatoire à l'étude des Sciences politiques 
et administratives. ^ 

C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire et 
vice- recteur de FUniversité. Le Cours de Reli- 
gion, indiqué ci- dessus. 

J. Jacops, professeur ordinaire et président 
du eollôge du Pape. La Logique, la Psychologie 
et la Philosophie morale, cours indiqués ci- 
dessus. 

C. C A. M. MoELLER, professeur ordinaire. 
V Histoire politique de V Antiquité et du Moyen 
âge, cours indiqués ci- dessus. 

Examen de Docteur en Philosophie et Lettres. 
P. G H. WiLLEMS, professeur ordinaire et 



( 57 ) 

secrétaire de FUniversité. Exercices philolo- 
giques sur la langue latine ^ mardi et mercredi 
à II heures, pendant le premier semestre. — 
L Explication (fauteurs latins, lundi, mardi, 
mercredi et jeudi à 9 heures, pendant le second 
semestre. — Les Éléments de la Grammaire 
générale et V Encyclopédie de la Philologie 
(cours de deux années), mercredi et jeudi à 
Il heures, pendant le second semestre. 

F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices 
philologiques sur la langue grecque, mardi et 
mercredi à 10 heures, pendant le second semestre. 
— L'Histoire de la Littérature grecque et celle 
de la Littérature latine (cours de deux années), 
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 10 heures, 
pendant le premier semestre. 

J. DE Groutars, professeur ordinaire. UEx- 
plication d'auteurs grecs ^ samedi à 1 1 heures, 
pendant toute Tannée. 

L. Bossu, professeur ordinaire. L'Histoire de 
la Philosophie ancienne et de la Philosophie 
moderne (cours de deux années), mercredi, 
jeudi et vendredi à 9 heures, pendant le premier 
semestre. 

C. C. A. M. MoELLER, professeur ordinaire. 
Les Antiquités grecques (cours de deux années), 
jeudi et vendredi à 11 heures, pendant le premier 
semestre. 

L. C. DE MoNGE, professeur ordinaire. VHis- 
toire comparée des Littératures européennes 



( 58 ) 

modernes (cours de deux années), jeudi à 
10 heures, vendredi à 9 heures, pendant le second 
semestre. 

A. H. H. Dupont, professeur ordinaire de la 
Faculté de Théologie. La Métaphysique géné- 
rale et spéciale (cours de deux années), lundi et 
mardi à 4 heures, pendant toute Tannée. 

D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté 
de Théologie et assesseur du vice-recteur. 
Cours de haute Philosophie de saint Thomas^ 
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des 
matières expliquées, au jour et à Jlieure à 
déterminer. 

COURS FACULTATIFS. 

C. C. A. M, MoKLLER, professeur ordinaire. 
L'Histoire politique contemporaine^ aux jours 
et heures à déterminer. 

C. DE Harlez, professeur ordinaire. Ld Langue 
et la Littérature sanscrites^ lundi et mercredi 
à 4 heures. — Les Langues iraniennes (zendn 
pehlvi, vieuœ persan), samedi à 4 heures. 

J. DE Groutars, professeur ordinaire et asses- 
seur du vice -recteur. La Grammaire comparée 
des Langues grecque, latine et française^ienûi 
à midi. — Le Grec moderne, aux jours et heures 
à indiquer. 

T. J. Lamy, professeur ordinaire de la Faculté 
de Théologie et président du collège Marie - 
Thérèse. Les cours ^'Hébreu et de Syriaque, 
indiqués ci-dessus. 



( 50 ) 

E. H. J. Rbusens, professeur ordinaire de la 
Faculté de Théologie et bibliothécaire de rUni- 
yevsM.Les Antiquités chrétiennes et VArchéo- 
loffie, cours indiqué ci dessus. — Cours de Pa- 
léographie, aux jours et heures à déterminer. 

ÉCOLE NORMALE 

pour les ecclésiastiques qui se préparent 
à renseignement moyen. 

Directeur : M. de Groutars, professeur ordi- 
dinaire et assesseur du Vice Recteur. 

Professeurs pour les cours spéciaux : M. Col- 
lard, professeur ordinaire, et M. J. Hemeryck, 
professeur extraordinaire et président du collège 
Juste-Lipse. 

Les cours et les exercices sont déterminés par 
un programme particulier. 



FACULTÉ DES SCIENCES. 

Doyen : M. Ponthiére. — Secret.: M. Helleputte. 

Examen de Candidat en Sciences naturelles. 

Première année. 

C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de 
la Faculté de Philosophie et vice-recteur de 
l'Université. Le cours de Religion, jeudi à 
10 heures, pendant le premier semestre; ven- 
dredi à 9 heures, pendant le second semestre. 

4 



( 60 ) 

L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie 
générale» lundi, mardi, mercredi et jeudi à 
9 heures, pendant le premier semestre; lundi, 
mardi, mercredi et jeudi à 9 heures, Viendredi à 
8 heures, pendant le second semestre. 

A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La 
Physique expérimentale, lundi, mardi et mer- 
credi de 10 heures à 11 heures et demie, jeudi à 
11 heures, pendant le premier semestre; lundi 
de !0 heures à II heures et demie, mardi et 
mercredi de 1 1 heures à midi et demi, pendant 
le second semestre. 

P. E. Martens, professeur ordinaire. Les 
éléments de Botanique générale et spéciale^ y 
compris la Botanique médicale, lundi de 
1 1 heures et demie à 1 heure, vendredi et samedi 
de 9 heures à 10 heures et demie, pendant le 
premier semestre ; jeudi et vendredi de 10 heures 
à 1 1 heures et demie, et samedi de 1 1 heures à 
midi et demi, pendant le second semestre. — 
Herborisations aux jours et heures à déter- 
miner . 

F. M. E. Lefbbvre, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophie. La Logique^ mardi et 
mercredi à 10 heures,pendant le second semestre. 

F. Db Walque, professeur ordinaire. Exer- 
cices de Chimie pratique^ lundi de 3 heures à 
6 heures, pendant le premier semestre, pour les 
élèves qui désirent subir la première épreuve à 
la session de février; lundi et, s*il y a lieu, mardi 



( 61 ) 

de 3 heures à 6 heures, pendant le second se- 
mestre, pour les autres élèves. 

Deuxième année. 

P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. Les 
éléments de Zoologie, lundi, mardi et mercredi 
à 8 heures, pendant le premier semestre. — 
Visite du Musée, vendredi à 2 heures, pendant 
le premier semestre. 

C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur 
ordinaire. Notions élémentaires de Minéralo- 
gie et de Géologie, jeudi et vendredi à 8 heures, 
pendant le premier semestre. 

F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophie. La Psychologie et la 
Philosophie morale, mardi et mercredi de 
11 heures et demie à 1 heure, jeudi à midi, 
samedi à 8 heures, pendant le premier semestre. 

J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La Mi- 
croscopie théorique; la Microscopie appliquée 
à la biologie générale et à Vétude des protoor- 
ganism,€s, vendredi et samedi de 10 heures et de- 
mie à 1 heure, pour la première section, mardi et 
mercredi de 2 heures à 5 heures, pour la seconde 
section, pendant le premier semestre. 

N, B. La première section comprend les élèves 
qui ont subi la première épreuve. La seconde 
section comprend tous les autres élèves. 



( 62 ) 

Examen de Candidat en Pharmacie. 

L Henry, professeur ordinaire. Le cours de 
Chimie générale^ indiqué ci- dessus. 

A. J. A. Devivibr, professeur ordinaire. Le 
cours de Physique expérimentale^ indiqué ci- 
dessus. 

P. E. Martens, professeur ordinaire. Les élé- 
ments de Botanique générale et spéciale, j 
compris la Botanique médicale^ cours indiqua 
ci- dessus. 

C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur 
ordinaire. Notions élémentaires de Minéralogie 
et de Géologie^ cours indiqué ci-dessus. 

L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté 
de Philosophie. L'Explication approfondie des 
vérités fondamentales de la Religion, lundi â 
8 heures, pendant toute Tannée.— Les Principes 
de la Philosophie, mardi et samedi à 8 heures, 
pendant le second semestre. 

F. De Walque, professeur ordinaire. Exer- 
cices de Chimie pratique, indiqués ci- dessus. 

J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Le cours 
de Microscopie, indiqué ci- dessus. 

Examen de Candidat en Sciences physiques 
et mathématiques. 

Première année. 

C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire do 
la Faculté de Philosophie et vice-recteur de 



( 6i ) 

l'Université. Le cours de Religion, indiqué ci- 

dessus. 

L. Henry, professeur ordinaire. Principes 
généraux de Chimie. (Partie du cours de Chi- 
mie générale ^ indiqué ci-deisus.) 

A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La 
Physiqice expérimentale, cours indiqué ci- 
dessus. 

J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo- 
métrie analytique et V Algèbre supérieure, 
jeudi, vendredi et samedi à 8 heures, pendant le 
premier semestre. — Les compléments de Geo- 
rnétrie analytique, lundi, mardi et samedi à 
8 heures, pendant le second semestre. 

N. E. Breithof, professeur ordinaire. La 
Géométrie descriptive^ mercredi à 8 heures, 
vendredi et samedi à 9 heures, pendant le pre- 
mier semestre ; samedi de 8 heures et demie à 
10 heures, pendant le second semestre. 

F. M. E. Lbfebvre, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophie. Les cours de Logique, 
de Psychologie et de Philosophie morale, in- 
diqués'ci-dessus. 

Deuxième année. 

P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Calcul 
différentiel et le Calcul intégral, mercredi, 
jeudi, vendredi et samedi de 8 heures à 9 heures 
et demie, jusqu'au 1*^ janvier. ~ Compléments 
du cours précédent ei Éléments du calcul des 

4. 



( 64 ) 

Variations, aux jours et heures à déterminer. 
— La Statique analytiqtie et la Dynamique du 
points parties du cours de Mécanique des Écoles 
spéciales, indiqué ci-dessous. 

J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Les com- 
pléments éC Algèbre supérieure et les éléments 
de la théorie des Déterminants, mercredi, jeudi 
et vendredi à 8 heures, pendant le second 
semestre. 

C. L. J. X. DB LA Vallée Poussin, professeur 
ordinaire. La Cristallographie. Voir le cours 
de Minéralogie des Écoles spéciales. 

A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. L'As- 
tronomie physique, mardi et mercredi à midi, 
pendant toute Tannée. 

Examen de Docteur en Sciences naturelles. 

P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. La 
Zoologie proprement dite, lundi, mardi et mer- 
credi à 8 heures, pendant le premier semestre, 
avec compléments aux jours et heures à déter- 
miner. — La Géographie et la Paléontologie 
animales, mardi à 9 heures et demie, pendant le 
second semestre. — L'Anatomie comparée, 
lundi, mardi et mercredi à 11 heures et demie, 
pendant le second semestre. 

Suppléant pour le cours d'Anatomie comparée, 
G. Gilson, chargé de cours. 

E. Venneman, professeur extraordinaire de la 
Faculté de Médecine. VAnatomie de texture. 



( 65 ) 

mardi, mercredi et samedi à 8 heures et demie, 
pendant le second semestre. 

Ç. Masoin, professeur ordinaire de la Faculté 
de Médecine. La. Physiologie comparée^ jeudi, 
vendredi et samedi à midi, pendant toute l'année. 

6. Bruylants, professeur ordinaire de la Fa- 
culté de Médecine. L'Histochimie et la Chimie 
physiologique, lundi à 9 heures et demie, pen- 
dant le premier semestre; lundi à 9 heures, 
pendant le second semestre. 

J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La Bota- 
nique générale et spéciale, y compris la Pa- 
léontologie végétale, mardi et mercredi de 
2 heures à 5 heures, pendant toute Tannée. 

C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur 
ordinaire. La Minéralogie, cours des Écoles 
spéciales indiqué ci-dessous avec compléments 
aux jours et heures à déterminer.— La Géologie, 
cours des Écoles spéciales indiqué ci-dessous. — 
La Paléontologie strati graphique , lundi à 
11 heures, pendant le premier semestre. 

L. Henrt, professeur ordinaire. La Chimie 
générale, samedi à 6 heures. 

C. Blas, professeur ordinaire. La Chimie 
analytique, mercredi, jeudi et vendredi à 
10 heures et demie, pendant le premier semestre; 
jeudi et vendredi de 10 heures à 11 heures et 
demie, pendant le second semestre. Travaux du 
laboratoire, mercredi et jeudi à 2 heures et 
demie. 



( 66 ) 

P. E. Martens, professeur ordinaire. La Géo- 
graphie végétale^ lundi de 3 heures à 4 heures 
et demie, pendant le second semestre. 

Examen de Docteur en Sciences physiques 
et mathématiques. 

Première année. 

p. L. Gilbert, professeur ordinaire. L'Analyse 
pure, jeudi et vendredi A 3 heures, pendant le 
second seipestre. — La Mécanique analytique 
des systèmes^ V Hydrostatique et VHydrodyna- 
miqite. Cours des Écoles spéciales Indiqué ci- 
dessous. — La Physique mathématique géné- 
rale, y compris la Théorie du potentiel, jeudi 
et vendredi à 3 heures, pendant le premier 
semestre. 

J A. Carnoy, professeur ordinaire. Le Calcul 
des probabilités^ mardi et mercredi À 10 heures, 
pendant le premier semestre. 

E. L J. Pasquiér, professeur ordinaire. L'As- 
tronomie mathématique, mardi de 11 heures à 
midi et demi. 

Deuxième année. 

P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Les Com- 
pléments d'analyse, aux jours et heures à dé- 
terminer. — Les Théories dynamiques de Jacobi, 
aux jours et heures à déterminer. 

A J. A. Devivier, professeur ordinaire. La 
Physique expérimentale approfondie,]e\ïà\ de 



( 67 ) 

8 heures à 9 heures et demie, pendant toute 
Tannée. 

J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Les Com- 
pléments d*analyse^ mardi de 11 heures à njidi 
eidemi. pendant toute Tannée. — La Géométrie 
supérieure anaîytiqice, jeudi de II heures à 
midi et demi, pendant toute Tannée. 

E L. J. Pasquibr, professeur ordinaire. La 
Mécanique céleste, mercredi de 11 heures à midi 
et demi, pendant toute Tannée. 

N. E. Breithof, professeur ordinaire. La 
Géométrie supérieure synthétique, jeudi, ven- 
dredi et samedi h 8 heures et demie, pendant 
le second semestre. 

ÉCOLES SPÉCIALES DES ARTS ET MANUFACTURES, 
DU GÉNIE CIVIL ET DES MINES. 

Ingénieurs des arts et manufactures, du génie 
civil et des mines. 

Première année. 

L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie 
générale, inorganique et organique, cours 
indiqué ci- dessus. 

A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La 
Physique expérimentale, cours indiqué ci- 
dessus. 

F. De Walque, professeur ordinaire. La Théo- 
ne des manipulations chimiques, mardi à 



( 68 ) 

8 heures, pendant le premier semestre. — Des 
exercices de Chimie pratique, obligatoires, ont 
lieu, mercredi et jeudi de 3 heures à 6 heures, 
pendant le second semestre. 

J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo- 
métrie analytique et V Algèbre supérieure^ 
cours indiqués ci-dessus. 

N. E. Breithof, professeur ordinaire. La Géo- 
métrie descriptive^ cours indiqué ci-dessus. 

L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté 
de Philosophie. L* Explication approfondie des 
vérités fondamentales de la Religion et les 
principes de la Philosophie ^ cours indiqués 
ci-dessus. 

Travaux graphiques^ sous la direction de 
M. le professeur Breithof, vendredi et samedi 
de iO heures à 1 heure, pendant toute Tannée, 
et vendredi de 9 heures à 10 heures, pendant le 
second semestre. 

Deuxième année. 

P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Cal- 
cul différentiel et le Calcul intégral^ cours 
indiqué ci- dessus. — La Mécanique analytique, 
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 8 heures 
à 9 heures et demie, depuis le K janvier jusqu'au 
second semestre ; lundi et mardi de 8 heures à 

9 heures et demie, pendant le second semestre. 
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur 

ordinaire. La Minéralogie, mercredi et jeudi de 



( 69 ) 

8 heures à 9 heures et demie, vendredi de 8 heures 
à 9 heures, pendant le second semestre. Le ca- 
binet de Minéralogie est ouvert vendredi et 
samedi de t heures à 4 heures, pendant le pre 
mier semestre, et de 2 heures à 6 heures, pendant 
le second semestre. 

C. Blas, professeur ordinaire. La Chimie 
analytique (docimasie), mercredi, jeudi et ven- 
dredi à 10 heures et demie, pendant le premier 
semestre; jeudi et vendredi de 10 heures à 
11 heures et demie, pendant le second semestre. 
— lYavaux du laboratoire (travaux analy 
tiqv^s\ mercredi et jeudi de 2 heures et demie 
à 5 heures et demie; vendredi à 2 heures et 
demie, séance facultative. 

J. MiCHA, professeur ordinaire. La Description 
générale des Machines, vendredi de 1 1 heures 
et demie à 1 heure. 

N. E. Breithof, professeur ordinaire. Les 
Applications de la Géométrie descriptive aux 
ombreSy à la perspective et à la stéréotomie^ 
lundi et mardi de 8 heures et demie à 10 heures, 
pendant le premier semestre. 

G. Hblleputtb, professeur ordinaire. La Phy- 
sique industrielle y mercredi de II heures et 
demie à 1 heure, pendant le premier semestre ; 
mercredi et jeudi de 11 heures et demie à 1 heure, 
pendant le second semestre. 

Travauos graphiques y sous la direction de 
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de 



( 70 ) 

10 heures à 1 heure, pendant le premier se 
mestre; de 9 heures et demie à 1 heure, pendan 
le second semestre. 

Troisième année. 

P. J. Van Benedbn, professeur ordinaire. Lei 
éléments de la Paléontologie animale^ partie 
du cours indiqué ci-dessus, mardi à 9 heures ei 
demie, pendant le second semestre. Visite du 
cabinet de Zoologie^ vendredi à 2 heures, pendam 
le second semestre. 

C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur 
ordinaire. La Géologie, lundi et mardi de 
8 heures à 9 heures et demie, samedi à 1 1 heures, 
pendant le premier semestre. 

F. De Walque, professeur ordinaire. La Chi- 
mie indt^trielle, marài de 11 heures et demie 
à 1 heure et mercredi de 9 heures et demie à 

11 heures. — Travaux du laboratoire^ mardi 
et mercredi de 3 heures à 7 heures, jusqu'au 
15 janvier, pour les sections du Génie civil, de 
la Construction des machines et des Mines, 
et pendant tout le premier semestre, pour les 
sections de Métallurgie et de Chimie. 

G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant 
A. DuMONT, professeur extraordinaire) VEœ- 
ploitation des Mines, jeudi et vendredi de 
11 heures et demie à 1 heure, pendant le pre- 
mier semestre; mercredi et jeudi de 11 heures 
et demie à 1 heure, pendant le second semestre. 



( 71 ) 

L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc- 
tions du Génie civile mercredi, jeudi et vendredi 
de 8 heures à 9 heures et demie. — Exercices 
topographiques j pendant le second semestre. 

J. MiCHA, professeur ordinaire La Construc- 
tion des machines^ jeudi de 9 heures et demie à 
11 heures, samedi de 8 heures à 9 heures et 
demie. Tous les jeudis après midi, pour la sec- 
tion des mécaniciens^ visite d'un établissement 
de construction . 

E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La 
Mécanique appliquée, vendredi et samedi de 
9 heures et demie À 11 heures, pendant le pre- 
mier semestre ; vendredi de 10 heures à 1 1 heures 
«tdemie, samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures, 
peadant le second semestre. 

H. PoNTHiÈRB, professeur ordinaire. La Mé- 
tallurgie, lundi et mercredi de 11 heures et 
demie à 1 heure, pendant le premier semestre ; 
vendredi et samedi de 11 heures et demie à 
1 iieure, pendant le second semestre. 

Travaux graphiques, sous la direction de 
M. le professeur Beeithof, lundi, mardi, mer- 
credi et samedi de 2 heures et demie à 4 heures 
€l demie, du 15 janvier jusqu'à la fin du premier 
semestre, pour les sections du Génie civil, de la 
Construction des machines et des Mines; mardi, 
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures, pen- 
dant tout le second semestre, pour toutes les 
sections. 

5 



( 72 ) 

Quatrième année. 

F. De Walqub, professeur ordinaire. La Chi- 
mie industrielle (cours de deux années), aux 
jours et heures indiqués ci-dessus. — Travaux 
du laboratoire, mardi de 9 heures à 1 1 heures 
et demie, et de 3 heures à 7 heures, mercredi de 
3 heures à 6 heures et demie, pendant tout le 
premier semestre, pour la secUon de Métallur- 
gie, et jusqu^au V avril, pour la section de 
Chimie. 

G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant 
A. DuMONT, professeur extraordinaire). rEœ- 
ploitation des Mines (cours de deux années), 
aux jours et heures indiqués ci-dessus. 

L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc- 
tions du Génie civil (cours de deux années), aux 
jours et heures indiqués ci- dessus. — Exercices 
topographiqiœs, pendant le second semestre. 

J. MiCHA, professeur ordinaire. La Construc- 
tion des machines (cours de deux années), aux 
jours et heures indiqués ci dessus. 

G. FîELLEPUTTE, professeur ordinaire Les 
Principes de VA rchitecture, vendredi à 3 heures, 
pendant le second semestre. 

H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire. La Mé- 
tallurgie (cours de deux années), aux jours et 
heures indiqués ci-dessus. ~ Les Applications 
industrielles de l'électricité^ mardi de 8 heures 
à 9 heures, pendant le premier semestre. 



( 73 ) 

Conférences sur la Législation des Mines par 
M. le professeur Lambert, sur V Administration 
industrielle par M. le professeur Dk Walque, 
et sur Y Économie industrielle par M. le pro- 
fesseur Massalski. 

Travaux graphiques^ sous la direciion de 
M. le professeur Breitçop, lundi et vendredi de 
9 heures et demie à 11 heures et demie, mardi 
(le 9 heures à 11 heures et demie, et samedi de 
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier 
semestre, pour les sections de3i¥m^5, du Qénie 
civil et de la Construction des machines; mardi 
de 8 heures et demie à 11 heures et demie, mer- 
credi de 3 heures à 6 heures, samedi de 9 heures 
et demie à 1 1 heures et demie et de 3 heures à 
6 heures, pendant tout le second semestre, pour 
les sections des Mines, du Génie civil, do la 
Construction des machines, et de la Métallur- 
gie, du. \^ SkvrW jusqu'à, ia. un du semesue pour 
la section de Chimie. 

COURS FACULTATIFS. 

N. E. Vanderlaat, professeur agrégé. La Géo- 
graphie industrielle, vendredi à 6 heures. 

A.Theunis, professeur extraordinaire de l'Ins- 
titut agronomique. La Falsification des denrées 
alimentaires, aux jours et heures à déterminer. 



( 74 ) 

Ingénieurs- Architectes . 
Première année. 

L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie 
inorganique, partie du cours de Chimie géné- 
rale indiqué ci-déssus. 

A. J . A. De VIVIER, professeur ordinaire. La Phy 
' sique expérimentale, cours indiqué ci-dessus. 

F . De WALQUE,professeur ordinai re . La Théorie 
des manipulations chimiques, cours indiqué ci- 
dessus. — Exercices de chimie pratique, jeudi 
de 3 heures à 6 heures, pendant le second se- 
mestre. 

J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo- 
métrie analytique et V Algèbre supérieure, 
cours indiqués ci-dessus. 

N. E. Breithof, professeur ordinaire. La Géo- 
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus. 

G. Hellepottb, professeur ordinaire. Les Elé- 
ments d'Architecture, jeudi de 3 heures à 
4 iieures et demie, pendant le premier semestre. 

L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté 
de Philosophie. Le cours de Religion et les 
Principes de la philosophie, cours indiqués ci- 
dessus. 

Travaux graphiques, sous la direction de 
M. le professeur Breithof, vendredi de 10 heures 
à 1 heure, pendant le premier semestre; ven- 
dredi et samedi le 10 heures à 1 heure, pendant 
le second semestre. 



( 75 ) 

Exercices tT Architecture, sous la direciion 
de M. le professeur Helleputte, lundi, mardi 
et mercredi de 1 1 heures et demie à 1 heure, 
samedi de 10 heures à 1 heure, pendant le pre- 
mier semestre; jeudi de 10 heures à 1 heure, 
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures et 
demie, pendant le second semestre. 

Deuxième année. 

P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Calcul 
différentiel et le Calcul intégral. La Mécanique 
analytique j cours indiqués ci dessus. 

C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur 
ordinaire. Notions élémentaires de Minéra- 
logie, partie du cours de Minéralogie , indiqué 
ci- dessus. 

J. MiGHA, professeur ordinaire. La Description 
générale des Machines, cours indiqué ci dessus. 
N. E. Brbithop, professeur ordinaire. Les 
Applications de la Géométrie descriptive attœ 
ombres, à la perspective et d la stéréotomie, 
cours indiqué ci -dos sus. 

G. Helleputtb, professeur ordinaire. Les Elé- 
ments â^ Architecture icours de deux années), au 
jour et à l'heure indiqués ci dessus. — La Phy- 
sique industrielle [chauffage et ventilation des 
lieux habités), mercredi de 1 1 heures et demie à 
1 heure, pendant le premier semestre. — Exer- 
cices d^ Architecture, jeudi et samedi de 9 heures 
et demie à 1 heure, pendant le premier semestre ; 



( 76 ) 

jeudi de 9 heures à 1 1 heures et demie, mercredi 
et samedi de S heures à 6 heures et demie, pen- 
dant le second semestre. 

E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la 
Faculté de Théologie et bibliothécaire de l'Uni- 
versité. L'Archéologie chrétienne, vendredi à 
3 heures, pendant toute l'année. 

Travaux graphiques y sous la direction de 
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de 
10 heures à 1 heure, pendant le premier semestre; 
lundi de 9 heures et demie à l heure, pendant le 
second semestre. 

Troisième année. 

C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur 
ordinaire Notions élémentaires de Géologie^ 
Partie du cours de Géologie, indiqué ci dessus. 

L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc- 
tions du Génie civil, cours indiqué ci-dessus. 

E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La 
Mécanique appliquée, cours indiqué ci- dessus. 

G. Helleputte, professeur ordinaire. L'His- 
toire raisonnée de V Architecture, mardi d€ 
10 heures à 11 heures et demie, pendant h 
second semestre. — L'Architecture civile et 
religieuse, mercredi de 3 heures à 4 heures e1 
demie, vendredi de 1 1 heures et demie à l heure 
pendant le premier semestre. — Projets d'Ar 
chitecture, lundi de 9 heures et demie à midi e 
demi, mardi de 9 heures et demie à 1 heure 



I 



( 77 ) 

jeudi de 11 heures et demie à 1 heure, pendant 
le premier semestre ; mardi de 8 heures à 
10 heures et de 11 heures et demie à 1 heure, 
jeudi et samedi de II heures à 1 heure, mercredi 
et samedi de 3 heures à 6 heures et demie, pen- 
dant le second semestre. 

E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la 
Faculté de Théologie et bibliothécaire de TUni- 
versité. VArchéologie chrétienne (cours de 
trois années), au jour et à Theure indiqués ci- 
dessus. 

Quatrième anuée. 

L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc- 
tions du Génie civil (cours de deux années), aux 
jours et heures indiqués ci dessus. 

G. Helleputtb, professeur ordinaire. VHis- 
toire raisonnée de V Architecture (cours de 
deux années), au jour et à l'heure indiqués ci* 
dessus. — L'Architecture civile et religieuse 
(cours de deux années), aux jours et heures 
indiqués ci-dessus. — L'Esthétique appliquée à 
V Architecture^ mercredi à 3 heures, pendant le 
second semestre. — Projets d'Architecture^ 
lundi de 9 heures à midi et demi, mardi de 
8 heures à midi et demi, mercredi de 9 heures et 
demie à 1 heure, jeudi de 11 heures à 1 heure, 
samedi de 9 heures et demie à 1 heure, pendant 
le premier semestre; mardi de 8 heures à 
10 heures et de 11 heures et demie à 1 heure. 



( 78 ) 

mercredi de 4 heures à 6 heures et demie, ievdr 
de 11 heures à 1 heure, samedi de 9 heures et 
demie à 1 heure et de 3 heures à 6 heures et 
demie, pendant le second semestre. 

E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de I& 
Faculté de Théologie et bibliothécaire de TUni- 
versité. L'Archéologie chrétienne (cours de 
trois années), au jour et à Theure indiqués ci- 
dessus. 

H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire. Les Ap- 
plications industrielles de Velectricité^ cours 
indiqué ci- dessus. 

Conférences sur la Législation^ V Administra- 
tion et VÉconomie industrielles^ indiquées ci- 
dessus. 

Ingénieurs des Constructions civiles et des 
Constructions mécaniques. 

Ingénieurs des Arts chimiques. 
Voir le programme spécial. 

INSTITUT AGRONOMIQUE. 
Première année. 

• 

L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté de- 
Philosophie, r Explication approfondie des 
vérités fondamentales de la Religion^ lundi à 
8 heures, pendant toute Tannée. 



( 79 ) 

A.Thbunis, professeur extraordinaire. Za Chi- 
mie générale^ mercredi et jeudi de 9 heures à 
iOheures et demie, pendant le premier semestre; 
mardi et mercredi de9 heures à 10 heures et demie, 
pendant le second semestre. Exercices de Chimie 
pratique, mercredi et jeudi de 10 heures et demie 
à midi, pendant toute l'année. 
J. B. Carnoy, professeur ordinaire de la Faculté 
des Sciences. La Botanique^ y compris les dé- 
monstrations et exercices pratiques, vendredi 
de 8 heures à 11 heures, psndant le premier se- 
mestre; vendredi de 8 heures à 10 heures, pen- 
dant le second semestre. — La Microscopie ap- 
pliquée, vendredi de 10 heures à raidi, pendant 
le second semestre. — Herborisations. 

A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La Zoo- 
technie (Anatomie comparée et descriptive), 
mercredi de 8 heures à 9 heures, pendant toute 
l'année. — Démonstrations et exercices pra- 
tiques, mardi à 3 heures. — Excursions zoo- 
techniques. 

J. Marchand, professeur extraordinaire. Le 
Génie rural (Introduction : Eléments de Phy- 
sique, Mécanique générale), mardi de 9 heures 
à 10 heures, samedi de 11 heures à midi, pendant 
le premier semestre; lundi de 11 heures à midi, 
samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le second 
semestre. — Exercices d'Arpentage et de Topo- 
graphie, aux jours et heures à déterminer. 
G. Helleputte, professeur ordinaire de la Fa- 

5. • 



( 80 ) 

culte des Sciences. Le Génie ruraUConstructions 
rurales y Notions sommaires dC Archéologie), 
jeudi et samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le 
premier semestre. — Dessin, lundi et samedi 
de 9 heures à 1 1 heures, pendant toute Tannée. 

J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire. 
L'Agronomie (Introduction : Notions élémen- 
taires de Géologie, Aperçu de la Minéralogie, 
Culture générale^ Climatologie , Agrologie , 
Travaux du sol), mardi de 8 heures à 9 heures, 
' pendant toute i*année. 

A. Proost, professeur ordinaire. La Zoologie, 
jeudi de 9 heures à 10 heures, pendant le second 
semestre. 

Deuxième année. 

J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire. 
L'Agronomie (Les Cultures spéciales), mercredi 
de 8 heures à 9 heures, pendant toute Tannée. — 
Eœcursions. 

L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté 
de Philosophie. Les Principes de la Philosophie, 
mardi et samedi de 8 heures à 9 heures, pendant 
le second semestre. 

A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La Zoo- 
technie {Physiologie et Esthétique animales), 
mardi de 10 heures à 11 heures, pendant toute 
Tannée. — Applications, mardi à 3 heures. 

A. Thbunis, professeur extraordinaire. La 
Chimie analytique, vendredi de 8 heures à 



I 



( 81 ) 

^heures et demie, pendant le premier semestre ; 
jeudi de 8 heures à 9 heures et demie, pendant 
le second semestre.— Travaux du laboratoire 
{Recherches analytiques^ qualitatives et quart 
iitatives)y mercredi de 10 heures à midi, jeudi 
de 9 heures à midi, pendant le premier semestre ; 
mercredi de 9 heures à midi, jeudi de 9 heures 
et domie à midi, pendant le second semestre. 

A. Proost, professeur ordinaire. Chimie et 
Physiologie spéciales des plantes cultivées, 
vendredi de 9 heures à 10 heures et demie, pen- 
dant le second semestre.-- V Hygiène ^ mardi de 
9 heures à 10 heures, samedi de 11 heures à midi, 
pendant le second semestre. 

J. Marchand, professeur extraordinaire. Le 
Génie rural {Mécanique agricole y Géodésie 
agraire , Hydraulique agricole) , lundi de 

8 heures à 9 heures, mardi de 1 1 heures à midi, 
pendant le premier semestre; lundi de 8 heures 
à 9 heures, vendredi de 11 heures à midi, pen- 
dant le second semestre. 

G. Helleputte, professeur ordinaire de la 
Faculté des Sciences. Le Génie rural {Construc- 
tions rurales)^ jeudi et samedi de 8 heures à 

9 heures, pendant le premier semestre. —D^ssm, 
lundi et samedi de 9 heures à 11 heures, pendant 
toute Tannée. 

J. B. Carnoy, professeur ordinaire de la Fa- 
ouUé des Sciences. V Arboriculture fruitière 
samedi de 11. heures à midi, pendant le premier 



( 82 ) 

semestre — L^s maladies des plantes, meroredr 
de 9 heures à 10 heures, pendant le premier se- 
mestre; lundi de 11 heures à midi, pendant le 
second semestre. ~ Arboriculture pratique^ 
mercredi à 3 heures, pendant le second semestre. 
A. Lecart, professeur extraordinaire. L'Eco- 
nomie rurale, mardi de 8 heures à 9 heures, 
pendant le premier semestre; mardi de 11 heures 
à midi, pendant le second semestre. — La Silvi- 
culture, vendredi de 10 heures à 11 heures, pen- 
dant le premier semestre; vendredi de 8 heures 
à 9 heures, pendant le second semestre. 

Troisième annëe. 

J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire. 
L'Agronomie (Les industries agricoles), ven- 
dredi de 8 heures à 9 heures, samedi de 11 heures 
à midi, pendant toute l'année. — Excursions. 

A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La Zoo- 
technie (Exploitation des Animaux domes- 
tiques), mercredi de 11 heures à midi, jeudi de 
9 heures à 10 heures, pendant le premier se- 
mestre; mercredi de 10 heures à H heures, jeudi 
de 9 heures à 10 heures, pendant le second se- 
mestre. — Exercices zootechniques, mardi à. 
3 heures. — Excursions, 

A. Lecart, professeur extraordinaire. L Éco- 
nomie rurale, mardi et mercredi de 8. heures à. 
9 heures, pendant le premier semestre; mardi 
de 11 heures à midi, mercredi de 8 heures à. 



( 83 ) 

9 heures, pendant le second ' semestre. — La 

Comptabilité agricole^ mercredi de 10 heures 

à 11 heures, pendant le premier semestre; lundi 

de 11 heures à midi, pendant le second semestre. 

—La Silviculture, jeudi de 8 heures à 9 heures, 

pendant toute Tannée. — Excursions forestières. 

A. Proost, professeur ordinaire. VEntomo- 

logiBy mercredi de 9 heures à 10 heures, pendant 

le second semestre. 

G. Helleputte, professeur ordinaire de la 
Faculté des Sciences. La Physique industrielle, 
mercredi de 11 heures à midi et demi, pendant 
le second semestre. — Dessin et projets^ lundi, 
mardi et samedi de 9 heures à 11 heures, pendant 
toute Tannée. 

J. B. Carnoy, professeur ordinaire de la Fa- 
calté des Sciences. Les maladies des plantes, 
mercredi de 9 heures à 10 heures, pendant li? 
premier semestre ; samedi de 8 heures à 9 heures, 
pendant le second semestre. 

V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la 
Faculté de Philosophie. Le Droit rural et fo 
restier^ lundi et mardi de 8 heures à 9 heures, 
pendant le second semestre. 

J. Marchand, professeur extraordinaire. Les 
Machines agricoles^ samedi de 8 heures à 
9 heures, pendant le premier semestre. 

A. Theunis, professeur extraordinaire. Les^ 
Travaux du îaboratoire{Analyses industrielles 
et agricoles)^ jeudi de 10 heures à midi, vendredi 
de 9 heures à midi, pendant toute Tannée. 



( 84 ) 

9 

INSTITUT PRÉPARATOIRE 

pour V admission aux Écoles spéciales et à 
VInstitut agronomique. 

Directeur : J. Marchand, professeur extraor- 
•dinaire de rinstitut agronomique. 

Professeur : M. Tiblemans, professeur agrégé 
de la Faculté de Philosophie, bibliothécaire- 
adjoint. 

Les cours et les exercices sont déterminés par 
un programme particulier. 

LE RECTEUR DE L^UNIVBRSITÉ, 

C. F. J. PIERAERTS. 
Le Secrétaire, P. G. H. Willems. 



Société de SAINT-VINCENT DE PAUL. 

Président d'honneur^ Mgr C Pibraerts, rec- 
teur magniâqae de TUniversité catholique. 

Ancien Président d'honneur, Mgr Namèchb, 
recteur émérite de rUniversitë catholique. 

CONSEIL PARTICULIER DE LOUVAIN. 

Président, F. Lefebrre, professeur à la Faculté 
de médecine. 

Vice-Président, N. Stasse, professeur au collège 
de la Sainte Trinité. 

Secrétaire, Ch. Baguet, docteur en droit, rece- 
veur des Facultés de TUniversité. 

Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con- 
seiller provincial. 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-PIERRE. 

Président d'honneur, M. De Ridder, curé doyen 

de Saint- Pierre. 
Président, N. Stasse, professeur au collège de 

la Sainte Trinité. 
1' Vice-Président, Ch. Delcour, membre de la 

Chambre des représentants, ancien ministre 

de rintérieur. 
2^ Vice-Président, J. B. Boine, rentier. 
Secrétaire, Ch. Baguet, receveur des Facultés 

de l'Université. 



( 86 ) 

Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con- 
seiller provincial. 
Gardien du vestiaire y A. Daniau, rentier. 

CONSEIL DB LA CONFÉRENCE NOTRE-DAME. 

Président^ T. Debaisieux, professeur à la Fa- 
culté de médecine. 

Vice-Présidentj A. Stordeur, étud. en médecine. 

Secrétaire, J. Jacqmotte, id. 

Trésorier, J. Anciaux, étud. en théologie. 

Gardien du vestiaire, G. Nicolas, étud. en mé- 
decine. 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- MICHEL. 

Président, V. Brants, professeur à la Faculté de 
philosophie et lettres. 

Vice- Président, L. Ouwerx, étudiant en droit. 

Secrétaire, A. Van Zuylen, id. 

Trésorier, P.,Deckers, id. 

Gardien du vestiaire, A. Cols, étud. en philo- 
sophie. 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- GBRTRUDB. 

Président, L. Henry, professeur à la Faculté 

des sciences. 
Vice 'Président, A. Struelens, étud. en médecine. 
Secrétaire, E. Compeeren, id. 
Trésorier, Or, Smets, étud. en sciences. 
Gardien du vestiaire, L. Landmeeters, étud. en 

médecine. 



( ?7 ) 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- QUENTIN. 

Président, E. Hubert, professeur à la Faculté 

de médecine. 
Vice- Président, A. Herdewyn, étudiant en droit. 
Secrétaire, baron H. Coppens, id. 
Trésorier, J. Poliart, id. 
Gardien du vestiaire, J. Alônus, étudiant en 

notariat. 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-ALBERT. 

Président, Fr. de Monge, professeur à la Fa- 
culté de droit. 

Vice-Président, C. Peeters, étud. en médecine. 

Secrétaire, J. Verbist, étud. en droit. 

Trésorier, C. Moereels, étud. en médecine. 

Gardien du vestiaire, J. Witteveen, étud. en 
droit. 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- JACQUES. 

Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté 

de médecine. 
Vice- Président, A. Van Hoonacker, étudiant en 

théologie. 
Secrétaire, Em. Pattyn, étud. en médecine. 
Trésorier, E. Lauwers, id. 
Gardien du vestiaire. Th. Vandromme, étud. 

en notariat. 



( 88 ) 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-LAMBERT. 
(HÉVERI.É LEZ-LOUVAIN.) 

Protecteur^ Son Altesse Sérénissime le jeune 
Duc régnant d'Arenberg, et, en son nom, Ma- 
dame la duchesse douairière d*Arenberg, à 
'Héverlé. 

Président^ Chevalier X. van Elewyck, docteur 
en sciences politiques et administratives, à 
Louvain. 

Vice- Président y *" 

Secrétaire^ G. Tombeur, conseiller communal, 
à Héverlé. 

Trésorier^ A. Ruelens, curé à Héverlé. 

Gardien du vestiaire^ G. Vanderborght, fermier, 
à Héverlé. 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-JOSEPH. 
(COLLÈGE DE LA SAINTE -TRINITÉ.) 

Président d'honneur,^., le Supérieur du collège. 
Président, P. Poullet, étudiant. 
Vice Président y V. De Groote, id. 
Secrétaire y L. Fin et, id. 
Trésorier, G. Ponel, id. 

CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- BARBE. 
(SOCIÉTÉ DES OUVRIERS.) 

Président, J. de Trooz-van Elewyck, conseiller 
provincial. 



( 89 ) 

Vice Président, F. Schollaert, avocat, conseiller 
provincial. 

Secrétaire, P. De Becker, docteur en droit. 

Trésorier, Tabbé Kenuis. 

Membres : U. Wareg Massalski, professeur à 
rUni verslté ; Van Olmen, vicaire de la paroisse 
St- Pierre; Wilryckx, vicaire de la paroisse de 
St Quentin; J. B. Boine, rentier; Jules Baguet, 
agent de change; Janssens, aumônier de la 
m - ison d*arrét ; Deckers, vicaire de la paroisse 
Sie-Gertrude. 

ÉCOLE DOMINICALE BT PATRONAGE. 

\^^ subdivision {rue des Orphelins). 

Président, F. Scholiaeri. 
Vice Président, "* 
Secrétaire trésorier, abbé Kennis. 
Auïnônier, Van Olmen, vicaire. 
Membres : Ch. Peeters, G. Jacqmotte, négociant; 

Van Hoorenbeke, étudiant; Pels, employé; 

Boon-Hecking, rentier. 

2« subdivision (Rattemans-poort). 

Vice Président, P. De Becker. 

Aumônier, abbé Verhaegen, aumônier-adjoint. 

Secrétaire-trésorier, Peeters, vicaire de la pa- 
roisse de N.-D. aux Dominicains. 

Membres : abbé Janssens, Van Hoorenbeek, vi- 
caire de la paroisse de Ste-Gertrude. 



( 90 ) 

Grande section (adultes). 

Président y J. de Trooz. 
Vice- Président y U. Wareg Massalski. 
Aumônier^ Wilryckx, vicaire. 
Secrétaire-trésorier y Jules Baguet. 
Membres : J. B. Boine, Deckers, vicaire; 

vent, A. Peeters, avocat; baron van 01 

tôt Oldenzeel. 



RAPPORT 

présenté au nom du Conseil sur les 
travaux des Conférences pendant 
Tannée académique 1882-1883. 

Monseigneur, 
Messieurs, 

Nous voici réunis de nouveau pour faire en 
famille notre examen de conscience annuel. Le 
rapport que le Conseil vous soumet le 8 décem- 
bre ne peut être considéré comme une simple 
formalité de routine. Ce rapport résume ce que 
nous avons fait pendant Tannée écoulée : il re- 
trace les progrès, les innovations, signale les 
points faibles réclamant une attention sérieuse, 
afin que Texpérience du passé ne soit point jetée 
aux vents, afin que ses leçons précieuses nous 
mènent toigours plus avant dans la perfection 
de la charité. 

L'année 1883, la grande année jubilaire, a été 
pour notre Société un temps de fête et de béné- 
diction. En ces heures solennelles, n'en doutons 
pas, la bonté divine a ouvert pour nous et pour 
nos pauvres les trésors de ses grâces infinies. 
Notre Très Saint Père le Pape a daigné nous 
accorder une indulgence plénière spéciale, pour 
nous engager à sanctifier dignement Theureux 
cinquantenaire de St-Vincent de Paul. 




( 92 ) 

Vous n'avez pas oublié, messieurs, la manière 
dont les Conférences de Louvain ont célébré le 
grand anniversaire de la fondation de notre 
Œuvre. 

Une retraite, prêchée avec autant d'onetion et 
de cœur que de talent par M. le chanoine Le- 
febvre, si dévoué à la Société, nous a réunis 
pendant quatre soirées au pied de la chaire 
sacrée. A la voix du sympathique orateur, nous 
sommes rentrés en nous-mêmes. Il nous a dit, 
avec une énergie toute sacerdotale, nos devoirs 
d'homme et de chrétien, nous rappelant ce qu'est 
la charité, cette vertu tant agréable à Dieu, qui 
doit régir tous nos actes, toute notre vie. Nous 
avons compris que nous n'avons point fait assez 
et nous avons pris de viriles résolutions pour 
l'avenir. 

Merci à M. le chanoine Lefebvre, merci au 
nom de toutes les Conférences de Louvain. 

Fortifiés par les enseignements évangéliques 
que nous venions de recevoir, nous sommes allé 
trouver nos pauvres. Nous les avons fraternel- 
lement conviés à s'unir à nous et à participer 
avec nous à la fête religieuse du jubilé. Nos 
paroles, bénies par Dieu, n'ont pas été stériles : 
les pauvres sont accourus nombreux à notre 
appel. 

Et le dimanche suivant, dans la vaste église 
de St-Michel, remplie comme aux grands jours, 
protégés et bienfaiteurs ont assisté recueillis à 



( 93 ) 

la messe de reconnaissance que notre bien aimé 
Président d'honneur, Mgr Pieraerts, a bien 
voulu célébrer à notre intention. 

A l'Évangile, M. le chanoine Van der Moeren 
est monté en chaire. Inspiré par les sentiments 
qui débordaient de son âme d'apôtre, il a 
adressé, en flamand, à son auditoire une simple, 
mais bien touchante allocution. A ces pauvres, 
venus pour prier et communier à nos côtés, il a 
dit ce qu*est le pauvre devant Dieu; il a exposé 
la dignité du pauvre, de l'ouvrier, ces amis pri- 
vilégiés de Jésus-Christ; et, en môme temps, il 
leur a rappelé leurs devoirs et les mérites que 
leur valent leurs souffrances. M. le chanoine 
Van der Moeren a ému profondément son audi- 
toire, quand il lui a parlé de la vraie charité, la 
charité chrétienne, qui serre la main au pauvre 
comme à un frère, qui le relève, le réhabilite 
aux yeux du monde, et qui, à celte heure même, 
unissait, dans le sanctuaire, en une sainte et 
commune pensée, les rangs les plus divers de la 
société. 

Que M. le chanoine Van der Moeren veuille bien 
recevoir le témoignage public de sincère grati- 
tude que nous aimons à lui donner aujourd'hui. 

A rissue de la messe, les pauvres et les con- 
frères se sont approchés de la Sainte Table, 
pour recevoir, des mains de Mgr le Recteur, le 
Dieu vivant de l'Eucharistie. 

Merci à vous, messieurs, d'être venus si nom- 



( 94 ) 

breux à cette solennité. Merci à vous d'avoir 
ainsi donné à notre ville un spectacle éclatant 
de la vraie fraternité qu^inspire la charité chré- 
tienne. 

Devons-nous ajouter qu'en ce jour heureux 
nous n'avons pas manqué de préparer à nos 
pauvres un solide et joyeux festin? Vous savez 
que le Conseil avait accordé à nos protégés une 
distribution large et extraordinaire': chaque mé- 
nage a reçu en abondance café, lard et gâteaux. 
11 y a eu fête, grande fête au foyer de ceux qui 
travaillent et qui souffrent. 

Le même jour, à onze heures, nos Conférences 
ont tenu une assemblée générale sous la prési- 
dence de Mgr Pieraerts. A sa droite, nous voyions 
avec bonheur l'illustre Recteur des Ecoles de 
Paris, Mgr d'Hulst, qui a consenti gracieuse- 
ment à nous adresser la parole, dans un langage 
élevé et paternel, et dont les enseignements ne 
sont point sortis de votre mémoire. 

Dans cette séance jubilaire, nous avons re- 
passé ensemble les origines et les progrès des 
Conférences de Louvain. Nous avons pris de 
bonnes et sérieuses résolutions. Pensons-y et 
sachons les mettre à exécution. 



Avant de rappeler succinctement les travaux 
do nos Conférences, pendant Tannée 1882-1883, 
nous avons à remplir un pénible et pieux devoir. 



( 95 ) 

La mort a fait des vides dans nos rangs; elle 
nous a ravi de précieux concours. 

La Conférence St-Michel a été la plus éprou- 
vée. Elle a perdu le chef aimé, qui, depuis plu- 
sieurs années, la guidait par Texemple et par la 
parole. M. Edmond Poullet aimait les pauvres 
comme un chrétien les sait aimer : son cœur 
compatissait à toutes les souffrances et ses con- 
frères peuvent témoigner de la bonté et de la 
générosité qui remplissaient cette grande âme, 
sanctifiée par une religion éclairée. Gardons, 
messieurs, à notre regretté Président, un sou- 
venir reconnaissant, devant Dieu, en mémoire 
des bienfaits qu'il a répandus sur notre Œuvre. 
La Conférence St-Michel a fait une seconde 
perte, dans le courant de Tannée. M. Jules Tack, 
étudiant en droit, a été enlevé, par une mort 
douloureusement prématurée, à Taffection de sa 
famille, de ses amis et aux bonnes œuvres de 
Louvain. M. Tack était Tun des membres les 
plus zélés et les plus actifs de la Conférence. 
Aimé de tous, à cause de ses vertus et de son 
dévouement, il laisse après lui des souvenirs 
consolants et un exemple qui n'aura point été 
âiérile. 

Deux de nos membres bienfaiteurs nous ont 
^té aussi enlevés : M. Verreydt, révérend curé 
'^ô N.-D. aux Dominicains, et M. N. de Behault, 
<iont la charité venait depuis longtemps en aide 
^ nos pauvres. 

6 



( 96 ) 

L'un de nos confrères, M. le professeur Map- 
tens a été cruellement éprouvé par la mort de 
sa Dame, M"»« Martens-Delcour. M™« Martens 
était de toutes les bonnes œuvres ; son généreux 
appui était acquis à toutes les associations qui 
s'occupent de charité et d'instruction populaire. 
Aussi cette perte a-t-elle été particulièrement 
sensible à nos diverses Sociétés catholiques. 

Suivant l'usage chrétien de nos familles catho- 
liques, M. Martens a fait remettre à nos pauvres 
une somme de 300 francs, demandant pour la 
regrettée défunte les prières de nos patronés et 
de nos Conférences. 

C'est ici le lieu de vous rappeler, messieurs, 
que lorsque nous perdons l'un de nos bienfai- 
teurs, le De Profundis est récité à la première 
réunion qui suit la mort, et qu'une messe de 
Requiem est ensuite célébrée en l'église de 
St-Pierre, dans le plus court délai. N'oublions 
jamais, messieurs, ces rendez-vous que nous 
nous donnons au pied des saints autels. La 
reconnaissance nous fait un devoir strict de n'y 
point manquer. 



* 



Outre les modifications qui ont lieu chaque 
année dans les bureaux des Conférences, nous 
avons à signaler la nomination de M. Brants, 
professeur à la Faculté de droit, lequel a été 
appelé à la présidence de la Conférence Saint- 



( 97 ) 

Michel. Le concours actif que M. Brants a bien 
voulu accorder à notre Œuvre a été accueilli 
avec une satisfaction et une sympathie générales. 
Les Conférences, pour la visite du pauvre à 
domicile, ont compté 387 membres, qui ont se- 
couru 278 ménages; c'est-à-dire, 32 membres de 
moins et 8 ménages de plus qu'en 1881-82. 

Le Conseil a des raisons d'espérer que la 
diminution dans le nombre des visiteurs n'est 
qu'accidentelle. Il vous engage à faire une vail- 
lante propagande aûn que les vides laissés par 
les morts et les départs soient bientôt comblés. 
Les réunions hebdomadaires sont bien suivies 
et les pauvres généralement visités avec régu- 
larité. 

Nous avons eu, comme de coutume, nos as- 
semblées générales réglementaires et nos messes 
de communion Ne négligeons pas légèrement 
l'assistance aux assemblées; soyons assidus à 
nos fêtes religieuses. Car s'il nous arrivait d'ou- 
blier d'invoquer la force d'en haut, loin d'édifier, 
nous reculerions nécessairement dans la voie 
du sacrifice et de la charité. 



Jetons un coup d'œil rapide sur les dons que 
nous avons reçus et sur l'emploi que nous en 
avons fait. 

Nos dépenses se sont élevées à 8284 fr. 16 c 
Hâtons -nous de dire que, dans eette somme, est 



( 98 ) 

comprise une somme de 779 fr. 93 c, qui a servi 
à solder les dépenses extraordinaires votées à 
l'occasion du cinquantenaire. 

Nous avons distribué 13,549 pains, soit 1037 
pains de plus qu*en Tannée précédente. La dé- 
pense de ce chef n'a cependant atteint que 
3838 fr. 48 c, somme inférieure de 316 fr. 81 c. à 
la dépense pour pains faite en 1881-82. Cela s'ex- 
plique par une circonstance heureuse : le prix 
moyen du kilo de pain n'a été que de 28 cen- 
times 1/2, tandis qu'antérieurement il se payait 
35 centimes. Donc, économie d'un millier de 
francs. 

Toutes nos dépenses ont augmenté pendant le 
dernier exercice. Le vestiaire nous a coûté 
316 francs de plus et la distribution de poêles 
41 francs déplus. 

Cette augmentation générale indique claire- 
ment une grande régularité dans les visites heb- 
domadaires. 

Mais — car il y a un mais — les recettes sont 
loin .d'avoir suivi la progression des dépenses, 
au contraire; elles ont toutes diminué. Et, 
n'était le bas prix du blé et la réserve — • presque 
disparue — de la Kermesse flamande , notre 
compte se clôturerait par un terrible déficit. 

Les recettes ont produit 4650 ft*. 1 1 c, et les 
dépenses ont absorbé 8284 fr. 16 c. 



( 90 ) 

Pour arriver à la balance, la réserve a dû 
nous fournir 3634 fr. 05 c. ! (i). 

Comme vous le voyez, messieurs, nos roceiies 
normales sont devenues de loin insuffisantes 
pour payer les dépenses normales. Cette situa- 
tion est de nature à faire réfléchir. Il est indis- 
pensable, urgent, d'augmenter nos ressources 
et de mettre tout en œuvre pour y parvenir. 
Car, songeons-y : que de viendrions -nous le jour 
où notre réserve sera éteinte et notamment si 
nous nous trouvions en face d'une année caLt- 



(I) Tableau des recettes et des dépenses : 



RECETTES. 



DÉPENSES. 



Qaètes ordinaires : 4.786 36 Pains (43S49) : 

Quêtes extraordinaires : t7i 8S Vêtements : 



Souscriptions : 
Dons particuliers 
Sermon 



l,78« 00 
46S 00 
374 30 



Total : rr. 4,650 11 



Puêlet : 

Coke : 

Paille : 

Divers : 

Depeijses spéciales occa- 
sionnées par la célé- 
bration du 50* anoiv. 



8,838 m 
S,334 tes 
151 ofi 
230 -iO 
576 i» 
58S «7 



779 95 



Total : rr. 8,284 it; 
BILAN. 
Total des dépenses : (r. 8.284 26 
Total des recettes : 4,650 11 

Déficit : fr. 5,634 08 

Réserve provenant de la Kermesse flamande fr. 8016 85 
A dédnire le déficit de 1882 1883 3684 05 



Reste à la réserve 



fr. 1382 sa 

6. 



«•^ ^»" J 



( 100 ) 

miteuse, réclamant des secours extraordinaires? 

Nous disions que tous nos postes de recettes 
ont faibli. Les collectes aux conférences sont en 
baisse de près de 200 francs. Quant aux collectes 
extraordinaires, Técart est de 251 francs. Les 
quêtes faites à la messe et à la réunion générale 
du 8 décembre n'ont donné que 1 17 fr. 22 c, tandis 
que les collectes faites' le 8 décembre précédent 
avaient produit 418 francs. 

Depuis le mois d'octobre 1882, nous avons 
38 membres souscripteurs de moins; c'est là 
une perte importante pour notre caisse. Il y a 
nécessité absolue de combler ce vide. Habitants 
de Louvain, étudiants, donnons nous la main 
pour réunir au plus tôt de nombreuses recrues. 
L'avenir de nos Conférences en dépend. 

Ajoutons que malheureusement la ressource 
si précieuse des fêtes musicales nous a totale- 
ment fait défaut. 



Le sermon de charité a été prêché cette année 
par le R. P. De la Porte, un des orateurs les 
mieux écoutés de la chaire française. La collecte 
faite à l'issue du sermon a produit 372 fr. 20 c. 
Nous aimons à remercier ici publiquement le 
R. P. De la Porte de la bonté qu'il a eue de venir 
plaider la cause de nos pauvres au milieu de 
notre excellente population catholique. 

« * 



( 101 ) 

La Société de St-Charles Borromée a persévéré 
cette année dans la voie que lui ont tracée ses 
fondateurs. Les distributions de viande et de 
bouillon ont pris plus d*extension que jamais. 
Ajoutons que l*exercice se clôt par un déficit de 
plus de 2000 francs. 

Pour combler ce vide et pour permettre à 
TŒuvre de continuer ses bienfaits, il sera né- 
cessaire de faire toucher cette année les cotisa- 
tions des membres souscripteurs, il y a plusieurs 
années que Ton n'a plus rien demandé aux bien- 
faiteurs. Aujourd'hui que la caisse a des dettes, 
nous comptons sur la générosité des Louva- 
nistes. Ils ne voudront point sans doute que la 
Société de St-Charles Borromée cesse son action 
utile et suspende ses distributions. 






Parlons maintenant de la Conférence St-Lam- 
bert, établie à Héverlé, sous le haut patronage 
de la Sérénissime Maison d'Arenberg. 

Nos confrères, au nombre de douze, conti- 
nuent à remplir avec zèle leur charitable mis- 
sion parmi les pauvres de la commune. L'exer- 
cice écoulé n'a guère rien présenté de saillant. 
Recettes et dépenses sont restées ce qu'elles 
étaient l'an dernier (i). 



(1) Tableau des recettes et des dépenses de la Conféreuce Saint- 
iambert : 



( 102 ) 

La Conférence s'est vue privée du concours 
d*un de ses membres les plus actifs, qui est venu 
habiter Louvain. Nous espérons voir bientôt 
notre zélé confrère prendre place à notre Con- 
férence bourgeoise. En revanche, la Conférence 
St- Lambert a fait une nouvelle recrue; de sorte 
que le nombre des membres visiteurs n*a pas 
diminué. 



Venons-en à la Société des .Ouvriers (Confé- 
rence Ste- Barbe). 

Nous avons lieu d'être satisfaits de la marche 
de cette Conférence. 

La Grande Section (adultes) se développe de 
jour en jour, au point que les locaux sont deve- 
nus absolument insuffisants. Cela prouve que le 



RECETTES. 




DÉPENSES 


■ 




Don annuel de la Sërén. 




Combustible : 


fr. 


580 00 


Maison d*Arenberg: fr. 


300 00 


Perte d'animaux : 




45 Ofr 


Soiiscriu. particul** : 


iSi 00 


Habillements de l'*com. : 


97 80 


Intér. 3 0/0 de 600 Tr. 




Pains : 




41 00 


fonds belges : 


18 00 


Secours en argent : 




9 00 


Excédant de l'exercice 




Habillements : 




7 00 


précédent : 


8S 86 




— 








Total : 


fr. 


S79 3» 


Total : fr. 


68i 86 




BILAN. 






Total des recettes : fr. 682 86 






Total d( 


i» dépenses : 570 80 







Boni en caissd : fr. 73 86 



( 103 ) 

dévouement de no3 confrères est couronné de 
succès. Et Ton peut dire que s*ils étaient dotés 
d*instal! Etions plus vastes, ils seraient à même 
d'étendre considérablement la sphère de lour 
action sociale. 

Les ouvriers font chaque année une excursion 
dans quelqu'une de nos provinces. C'est Nivelles 
cette fois qui a été choisie comme but du voyage. 
Nos ouvriers flamands ont reçu de leurs frères 
wallons un accueil cordial et sympathique. Cette 
fraternisation était vraiment touchante. M. de 
Borlat, bourgmestre de Nivelles, a bien voulu 
présider au repas offert à nos braves travail- 
leurs. Aussi les excursionnistes, avant de partir, 
ont-ils offert leurs meilleurs remercîmonts d, 
M. de Burlet, ainsi qu'à M. Guignardé qui avait 
organisé Taimable réception dont nos Louva- 
nistes ont été on ne peut plus satisfait. 

Dans le courant de Tannée, la Société des 
Ouvriers de Namur a rendu visite à la Société 
de Louvain. 

Le 28 octobre 1882, la Société La Fidélité de 
Bruxelles est venue donner une fête dramatique 
et musicale des mieux réussies, au profit de la 
Conférence Sie Barbe. La recette a été de li^fr. 

L'École Dominicale ne reste pas stationnairc. 
Les confrères y font preuve d'un zèle infatigable. 
On voit qu'ils se sont attachés à leurs protégés 
et qu'ils ne négligent rien pour assurer à ceux-ci 
les hienfaits que doivent leur procurer les réu- 
nions hebdomadaires du dimanche. 



( 104 ) 

La Conférence a vu s'éloigner avec regret 
M. le vicaire Meulens, qui maintenant pratique 
à Bruxelles l'apostolat de la charité qu'il exer- 
çait si activement parmi nous. 

D'autre part, M. François Bolen, quittant la 
ville, a dû abandonner l'École Dominicale. De- 
puis quarante ans, M. Bolen donnait ses loisirs 
à l'institution dont il avait été, avec M. le bourg- 
mestre Van Bockel, l'un des principaux fonda- 
teurs. Ceux qui ont connu M. Bolen savent que 
la modestie, chez lui, égalait le dévouement. 
Nos Conférences n'oublieront jamais les longues 
années qu'il a passées parmi nous au service 
d3 l'enseignement du pauvre. 

La Conférence Ste-Barbe accuse en recettes : 
3600 fr. 73 c, en dépenses : 2390 fr. 79 c. Quel- 
ques dettes restant à payer, le boni, s'élevant à 
1209 fr. 94 c, ne suffira pas pour faire balancer 
le compte. Mais nos confrères espèrent combler 
le déficit avant la fin de l'année. 



La. Bibliothèque des Bons Livres est toujours 
bien suivie. Malheureusement ses ressources 
sont bornées et ont diminué. Elle comptait, l'an- 
née dernière sur une ressource extraordinaire, 
qui lui a fait défaut. Par suite, le déficit n'a pu 
être comblé et les achats de livres sont resîés 
suspendus. 

Nous recommandons à tous les catholiques 



( 105 ) 

cette œuvre intéressante et importante, que l*on 
considère à bon droit comme le complément 
indispensable des écoles populaires. 



Nous avons entretenu nos confrères, dans un 
rapport précédent, de l'cyccellente publication 
populaire flamande : Onze Wekker^ imprimée à 
Louvain et rédigée par quelciues-uns de nos con- 
frères. Le Wekker parait tous les mois par 
livraisons de 16 pages chacune : le prix d'abon- 
nement est minime : 40 centimes par an (i). 

Beaucoup d'entre nous se sont abonnés pour 
leurs pauvres à cette utile revue : il seiuit à 
désirer que tous les membres de nos Confère nces 
imitassent cet exemple. Le recueil est instructif 
et amusant. Sa propagation serait un véritable 
bienfait. 



La Conférence St- Joseph (collège de la 
T. S*« Trinité), a compté vingt-trois membres, 
qui ont patroné 120 enfants (2). Les JQunes pro- 
tecteurs ont visité régulièrement les enfants 
chaque semaine à l'école des Frères de Charité ; 



(4) On peut s'adresser chez M. Edouard Fornevili.e, rue du Suuct* 
n* 15, Louvain. 

(9) Tableau des recettes et des dépenses de la Conrcreni'*> Suint- 
Joseph : 



( 106 ) 

ils ont encouragé l'application des élèves par des 
distributions hebdomadaires de pain et par des 
distributions semestrielles de vêtements. Ils se 
sont efiforcés de donner à ces petits, que la for- 
tune a déshérités, quelques jours de bonheur, à 
rinstar de ceux qui luisent si souvent pour l'en- 
fant du riche : la St Nicolas, la Première Com- 
muaion, les fêtes champêtres sont en effet des 
jours que, grâce à la Conférence St-Joseph, les 
jeunes patronés se rappelleront toujours avec 
bonheur. 

La bibliothèque de la Conférence, fondée il y 
a trois ans, s'est enrichie d'un bon nombre de 
volumes. 

L'œuvre des bourses* d'étude, créées pour 
venir en aide aux élèves des écoles catholiques 



RECETTES. 


DÉPENSES. 




Membres honoraireg : fr. 57 80 


Billard, jeux, etc. ; fr. 


98 30 


Quêtes ordinairet et 
extraordioaires '■ 49 i S 


Aumônes particulières : 
Paius, vêtements, ob- 


30 75 


DoDS : tS 45 


jets divers : 


tIS M 


i/S hénéfloe de la séance 


4" communion, livres. 




dramatique : li io 
Billards, leiix, ves- 


chapelets : 
St-Nicolas, nouvel an : 


4tO 00 
•0 88 


tiaire, amendes, etc.: 23S 48 


- 




Total fr. 416 83 


fr. 


474 83 


BILAN. 




Total des dépenses : fr. 474 85 
Total des recettes : 416 83 





Déficit : fr 58 30 



( 107 ) 

<|ui auraient des aptitudes spéciales pour les 
études humanitaires, n*a pas prospéré autant 
que Taurait désiré la Conférence. Nos confrères 
avaient compté que le produit d*une fête drama- 
tique leur aurait permis d'augmenter le capital 
de fondation. Malheureusement les bénéfices 
n'ont point été en rapport avec Torganisation 
magnifique, trop magnifique peut-être, de la 
fête, dans laquelle les jeunes acteurs ont su se 
faire, durant trois soirées, applaudir avec un 
enthousiasme sincère et mérité. 
A Tan prochain, la revanche financière. 



LE CINQUANTENAIRE 
de la Société de Saint-Vincent de Paul 

à Louvain. 

Messeigneurs (1), 
Messieurs, 

Le monde entier célèbre en ce moment le cin- 
quantenaire de la Fondation de la Société de 
Saint Vincent de Paul. Dans les immenses cités 
américaines, dans les profondeurs de TAfrique, 
auk régions glacées du Nord, comme dans notre 
vieille Europe, les membres des 15000 Confé- 
rences 8e réunissent, côte à côte avec leurs 
frères pauvres, au pied des autels; ils remercient 
Dieu de toute la ferveur d*un cœur reconnaissant 
des bienfaits dont la Providence a comblé leur 
Œuvre; ils demandent à la divine miséricorde 
de lui continuer son puissant appui et de la bénir 
dans Ta venir, comme elle Ta bénie dans le passé. 

Quel grand et étonnant spectacle, messei- 
gneurs, messieurs, de voir, à la môme heure 
pour ainsi dire, le nom glorieux de Saint- Vin- 
cent de Paul loué et honoré, sous tous les cieux, 
parmi toutes les nations de la terre! Il y a 



(i) Mgr Pieraerts, recteur magnifique de l'Cniversité de Louvain, 
Mgr Cartiiyvels, vice-recteur, et Mgr d'HuIst, recteur de Tlostitut 
catholique de Paris. 



( 109 ) 

cinquante ans notre Société n'existait pas; et 
voici qu'aujourd'hui elle remplit l'univers. Il n'y 
a cependant rien en cela qui nous doive sur- 
prendre. Cette œuvre n'est-elle pas l'œuvre de 
Dieu? 

Elle a surgi à l'heure où l'indifférence et Tin- 
crédulité se disputaient le monde, à l'heure 
même où l'on entendait les puissants du siècle 
proclamer tout haut que les dogmes avaient fait 
leur temps. 

Effrayés des audaces et des progrès de l'incré- 
dulité, huit étudiants des écoles de Paris se 
réunirent dans la chambre de l'un d'entre eux. 
Catholiques, croyants et pratiquants, ils vou- 
laient garder intacts les trésors de leur foi, et 
ils songèrent à mettre leur foi sous l'égide de la 
charité. Ils se dirent aussi qu'au milieu de la 
redoutable crise morale et religieuse dont souf- 
frait la France il ne suffisait plus au chrétien de 
demeurer chrétien. Un devoir impérieux s'im- 
posait à tous les hommes de cœur : combattre 
l'irréligion et arracher les âmes à la torpeur de 
l'indifférence. Et ils se résolurent de prêcher la 
foi par la charité. 

« Le monde, disait il y a peu d'années le bien- 
n aimé Pie IX, en s'adressant au président gé- 
n néral de la Société de Saint-Vincent de Paul, 
r> le monde ne croit plu^ à la prédication, ni au 
♦» sacerdoce; mais il croit encore à la charité. 
n Prêchez la vérité par la charité, marchez à la 
n conquête du monde par l'amour du pauvre. » 



( 110 ) 

Nos fondateurs se proposaient de venir au se- 
cours du pauvre, de réhabiliter le misérable. 
Et, ce faisant, ils n'avaient en vue que Dieu seul, 
la gloire de Dieu, le règne de la religion divine. 
Or, Dieu, messeigneurs, messieurs, récompense 
toujours avec muniâcence ce que Ton fait pour 
rhonneur de son nom. 

Et voilà pourquoi la Société de Saint-Vincent 
de Paul, au prix de beaucoup d*efforts et de 
peines, sans doute, n'a cessé de grandir et de 
prospérer; voilà pourquoi elle a traversé victo- 
rieusement les épreuves les plus menaçantes, 
répandant dans ie^ deux mondes l'amour de 
Jésus-Christ par la pratique chrétienne de 
Tamour du pauvre. 

Ne laissons point passer, messeigneurs, mes- 
sieurs, cette solennelle circonstance du grand 
triomphe catholique, qui s'appelle le cinquante- 
naire de Saint- Vincent de Paul, sans rendre un 
nouvel hommage aux vaillants lutteurs qui ont 
créé notre Œuvre, et, avant tout, à leur illustre 
chef Ozanam, dont le nom restera dans les an- 
nales du XIX» siècle comme l'expression la plus 
pure du dévouement par la foi et par la charité. 
Contemplons les nobles exem{)les de nos de- 
vanciers et promettons-nous de ne jamais faillir 
dans la voie qu'ils nous ont tracée et (i|^ns la- 
quelle nous nous sommes engagés à leur suite. 



* 



( 111 ) 

Nous aussi nous aimons à célébrer solennel- 
lement notre glorieux cinquantenaire. Nous nous 
sommes préparés par un Triduum de médi- 
tations religieuses à honorer dignement aujour- 
d'hui notre saint Patron. Ce matin, avec nos 
chers pauvres, que la véritable fraternité avait 
mêlés à nos rangs, nous avons prié, nous avons 
communié. Nous avons béni Dieu pour le passé ; 
nous avons, en toute confiance, remis Tavenir 
aux soins de Sa miséricordieuse bonté. 

Et puis, voulant qu'en ce beau jour il y eût 
fête et joie aux modestes foyers de nos protégés, 
nous leur avons distribué des bons extraordi- 
naires, aân qu'une table abondamment servie 
leur fît goûter une fois au moins une de ces 
satisfactions matérielles que les enfants du pau- 
vre ne connaissent que de nom. 

Et maintenant, messeigneurs, messieurs, nous 
voici réunis en assemblée générale. L'occasion 
nous semble toute naturelle de rappeler briève- 
ment à nos confrères et aux bienfaiteurs de nos 
&milles indigentes les origines et les progrès 
des Conférences de Louvain. 



L'œuvre de Saint- Vincent de Paul a vu le jour 
en France, au mois de mai de l'année 1833. Ses 
commencements furent des plus modestes. Pen- 
dant neuf ans elle demeura concentrée au lieu 
même de son berceau. 



( 112 ) 

La Belgique, cette terre privilégiée de la reli- 
gion et de la charité, fut la première entre les 
nations à se ranger sous la bannière de la jeu- 
nesse des écoles de Paris. 

En 1842, Bruxelles vit s*établir la première 
Conférence belge pour la visite du pauvre. 

Dès le 15 décembre 1844, Louvain se mettait à 
la tète du mouvement qui allait se propager 
rapidement à travers nos catholiques provinces. 

Quelques étudiants de notre Université, in- 
spirés, comme Us le disaient eux mêmes, par 
la pensée de travailler à Vamélioration du 
pauvre et à leur propre édification, prirent ia 
généreuse résolution de mettre leur dévouement 
et leurs cœurs au service des délaissés et des 
malheureux. Comme leurs devanciers de Paris, 
ils étaient huit quand ils se réunirent pour la 
première, fois. Les obstacles ne les arrêtèrent 
point. Ils se constituèrent en Conférence sous la 
présidence d'un de leurs maîtres vénérés, M. Ver- 
hoeven. Les familles à secourir ne manquaient 
pas; le choix fut fait bien vite. Quant aux res- 
sources, pleins de confiance dans la Providence, 
ils étaient persuadés qull leur sufllrait de de- 
mander pour recevoir. Et en effet, à l'appel des 
jeunes étudiants, Tillustre Recteur, Mgr De Ram 
— qui fut toujours si généreusement dévoué à 
nos Conférences — et le corps académique tout 
entier répon lirent par de nombreuses souscrip- 
tions et par d'abondantes aumônes. 



•( 113 ) 

Et quand vint le dernier jour de la première 
année, le rapporteur put, avec une légiiime sa- 
tisfaction, compter 22 membres visiteurs, 30 mé- 
nages secourus, 100 souscripteurs et une recette 
de 882 fï*ancs. 

Ce début magnifique donnait les plus brillantes 
espérances; l'avenir ne les a pas démenties. 

Si Ton parcourt les procès- verbaux de la jeune 
et active Conférence Notre-Dame ^ on s'aperçoit 
que nos confrères, dès Torigine, pratiquaient, 
dans la mesure de leurs moyens, tous les prin- 
cipes qui servent de base à notre Œuvre. La 
visite du pauvre à domicile était considérée 
<u>mme le plus important des devoirs; dans cette 
visite, on s'occupait certainement des misères 
<ïorporellcs;'mais on s'appliquait en même temps, 
avec beaucoup de sollicitude, à l'instruction 
religieuse et à l'amélioration morale des familles 
patronnées. Les visiteurs exerçaient une sur- 
veillance hebdomadaire sérieuse sur les enfants 
en âge d'école et se faisaient rendre compte de 
l'exactitude avec laquelle les élèves fréquentaient 
les classes. 

Vous le voyez, messeigneurs, messieurs, dès 
la première heure on trouve en germe dans la 
Conférence Notre-Dame l'Œuvre importante du 
patronage, qui ne devait éclore que plus tard. 

Depuis cette époque, messeigneurs, messieurs, 
<iae de chemin parcouru, que de progrès réalisé 
BOUS la protection de Dieu et avec l'aide de notre 
vénéré patron! 



( 114 ) 



Le dévouement appelle le dévouement; la cha- 
rité inspire la charité. 

Bientôt de vaillants auxiliaires, s^affirmant 
hautement chrétiens, viennent grossir les rangs 
de la petite phalange. De nombreux élèves de 
ÏAlma Mater se font gloire de suivre l'exemple 
de leurs aînés. Grâce au concours du corps aca. 
démique et de la bourgeoisie, les ressources 
augmentent et, avec les ressources, croît paral- 
lèlement le nombre des ménages patronés. 

Aussi dès le 23 novembre 1845, le dédouble- 
ment de la Conférence Notre-Dame fut-il jugé 
nécessaire. 74 confrères visitaient 96 ménages 
et 184 membres honoraires avaient donné en 
aumônes la somme de 3679 fr. Une seconde Con- 
férence fut érigée sous le nom de Conférence de 
St' Jacques. Et le 20 avril 1846 les deux Confé- 
rences se trouvèrent affiliées définitivement au 
Conseil de Paris. 

En 1848, nos Conférences firent Fessai d'un 
patronage pour les apprentis. 

Déjà rinstitution était fondée, le règlement 
voté. On avait choisi et admis les apprentis. Les 
fonds n'auraient pas fait défaut. Malheureuse- 
ment, il fallut bientôt se résoudre à ajourner 
Texécution du projet : on se trouvait devant 
rimpossibilité absolue de se procurer un local 
convenable. 



( 115 ) 

Pendant la période qui suivit — 1848 à 1^4 — 
il y eut comme un temps d'arrêt dans la marche 
des Conférences. Certes on marchait, on pro- 
gressait, mais lentement. En 1854, 92 membres 
visitaient 163 familles et la caisse avait permis 
de distribuer au delà de 5000 francs. 

Jusqu'à ce moment, la bourgeoisie louvaniste 
s'était plu à accorder ses plus vives sympathies 
et À conûer de larges aumônes à l'œuvre uni- 
versitaire, qui répandait ses bienfaits sur la 
classe pauvre de notre ville. L'heure était proche 
cependant où nos concitoyens allaient à leur 
tour venir partager, avec les ouvriers de la pre- 
mière heure, l'insigne honneur de servir Jésus- 
Christ dans la personne des déshérités du 
monde. 

Nos concitoyens comprenaient que, dans nos 
temps malheureux, ce n'est point assez de 
donner, même à profusion, le superflu de la for- 
tune. La voix de la religion leur disait qu'eux 
aussi ils devaient apporter leur pierre à l'édiflce 
de la rénovation sociale et joindre à l'aumône 
matérielle 'l'aumône du dévouement personnel. 

La Conférence St-Pierre était fondée. Elle fut 
inaugurée le 15 octobre 1855. Et, à la an de 
l'année déjà, grâce à ce puissant appoint, on 
comptait dans nos Conférences 133 membres 
actifs portant secours à 183 ménages ; les recettes 
dépassaient 6300 francs. 

Le 15 mars 1857, grâce au zèle et aux dé- 

7. 



( 116 ) 

marches d'un des membres actifs de la nouvelle 
Conférence St- Pierre, nous avions le bonheur de 
voir ériger à Héverlé la Conférence St-Lambert 
qui, dès sa fondation, se trouva placée sous le 
haut patronage de la Sérénissime Maison d*Âren- 
berg. 

D'année en année, notre petite armée se forti- 
fiait. Bientôt il fallut songer de nouveau à diviser 
les conférences universitaires. En 1860, le Con- 
seil créa la Conférence Ste-Gertrude, et, plus 
tard, en 1868 la Conférence St-Michel. L'année 
1874 vit naître enfin les Conférences St- Albert et 
St Quentin. 

Voilà, messeigneurs, messieurs, à quels résul- 
tats heureux est arrivée Thumble et modeste 
institution de 1844. Nous voyons aujourd'hui le 
Conseil particulier diriger sept' Conférences 
uniquement dévouées à la visite du pauvre. 
Leurs ressources annuelles s'élèvent en moyenne 
à 6000 francs 300 membres souscripteurs ali- 
mentent le trésor de nos protestes; le chiffre 
des ménages s'élève à 280; les men^bres actifs 
se répartissent comme suit : Conférences uni- 
versitaires, 354; Conférence bourgeoise, 66. 

Avions- nous tort, messeigneurs, messieurs, de 
dire que la Providence a prodigieusement béni 
nos faibles efforts et récompensé nos peines au 
centuple? 



* 
• ♦ 



( in ) 

Jusqu'en 1862, nas confrèrdg s'étaient attachés 
uniquement à réaliser le but principal de la So- 
ciété et à se perfectionner, avec une noble ému- 
lation, dans la pratique de la visite du pauvre. 

Mais en allant voir le pauvre, chez lui, dans 
sa demeure, en s'entretenant intimement avec 
lui, en lui donnant le pain du cœur qui relève 
les courages chancelants, qui remet dans la voie 
droite, qui refait les ménages chrétiens, on ne 
fut pas longtemps sans reconnaître qu'il se ren- 
contre chez le pauvre, chez l'ouvrier, des besoins, 
des nécessités, réclamant des secours spéciaux. 

L'enfant au sortir de l'école est trop souvent 
livré à lui-même. L'âge des passions va venir. 
L'atmosphère de la famille n'est pas toujours 
des plus pures. Il manque au pauvre petit un 
guide, un protecteur. 

Le voilà bientôt à l'atelier; il rencontre des 
<;ompagnies dangereuses; les tentations sont là. 
D'autre part il va oublier le peu qu'il a appris ; 
il perdra les vertus du pauvre : le courage, la 
patience, la foi. Malheur à lui s'il ne rencontre 
un cœur qui le comprenne et qui le sauve de 
l'abîme des défaillances. 

La Conférence Saint Joseph, fondée au mois 
d'octobre 1862, n'a pas cru, qu'il fallait attendre 
pour travailler au salut du pauvre qu'il eût 
<|uitté les bancs de l'école. C'est alors que nous 
avons vu naître et se développer, sous l'influence 
heureuse de maîtres pieux et aimés, ce touchant 



( 118 ) 

atronage des enfants par des adolescents. La 
Conférence Saint- Joseph , une des plus belles 
efflorescences de la charité chrétienne, a eu son 
berceau au collège de la Très Sainte-Trinité. 
Nos rapports annuels vous ont initié, messei- 
gneurs, messieurs, à cette œuvre aussi utile 
qu'intéressante. Vous savez avec quel dévoue- 
ment nos jeunes confrères s'occupent des élèves 
de récole des Frères de Charité, comment ils 
se font leurs maîtres dans la science de la reli<- 
gion, avec quelle sollicitude ils les encouragent 
dans leurs études, avec quel amour ils pro- 
diguent à leurs chers protégés les innocents 
plaisirs de Tenfance. Laissez-nous vous dire 
encore que la Conférence Saint- Joseph réussit à 
réunir tous les ans un joli budget de recettes, 
qui dépasse 3000 francs. 



• * 



En Tannée 1867, nous avons vu s'établir parmi 
nous la Société des Ouvriers, qui fut bientôt 
affiliée à nos Conférences sous le nom de Confé- 
rence Sainte- Barbe. 

Le temps nous manque pour vous entretenir 
longuement des travaux de cette œuvre sociale 
si importante. Qu'il nous suffise de vous rappeler 
que cette institution comprend une école domi- 
nicale, un patronage et une section pour les 
adultes. Là le jeune ouvrier entretient ses con- 
naissances acquises, les développe, reçoit des. 



( 119 ) 

instructions religieuses qui lui gardent la pureté 
de rame et la dignité de la vie ; et, aux jours de 
fête, il trouve au local de la Conférence des dé- 
lassements et des jeux qui Tarrachent aux 
dangers de la rue et aux séductions grossières 
du cabaret. 

La Conférence Sainte Barbe compte 40 membres 
actifs; elle exerce son influence salutaire sur 3 
A 400 ouvriers, son budget de recettes varie 
annuellement de 2 à 3000 francs. 






D*autres œuvres encore viennent compléter 
notre organisation. Voici la Société de Saint- 
François Régis, qui s'occupe de la légitimation 
des unions illicites contractées par les pauvres. 
Cette œuvre doit son origine à la sollicitude de 
quelques membres de notre Société; et nos con- 
frères continuent à la soutenir de leurs deniers. 
A la tête de la direction se trouve un des révé- 
rends vicaires de Louvain, M. Tielemans-, que 
Ton rencontre partout où il y a du bien à faire et 
qui ne songe jamais à ménager, ni son temps, ni 
ses peines. La Société de Saint-François Régis, 
comme vous le comprenez, rend des services 
signalés à nos protégés. 

Voici encore la Bibliothèque des bons livres^ 
si utile, indispensable même à notre époque. 
L'instruction s'étend de jour en jour parmi le 
peuple. L'ouvrier a soif de lire. Et quels dangers 



( 120 ). 

offrant pour lui ces ouvrages Innombrables qu'on 
lui jette en pâture et dans lesquels pullalem 
rimmoralitéetritnpiété! Si Touvrier ne lit pas 
4e bons livres, si au contraire il en dévore de 
mauvais, que deviendront son âme, son avenir, 
le bonheur de sa famille ? 

Aussi nos confrères donnent- ils tous leurs 
soins à la Bibliothèque populaire. Trente à trente- 
oinq mille volumes sont donnés chaque année 
gratuitement en lecture. Malheureusement, le 
budget de cette œuvre si éminemment morale 
a faibli : il ne s'élève plus guères qu'à 1100 fr. 
Puisse la charité catholique comprendre qu'il 
lui faut relever largement cette institution, que 
l'on doit considérer à juste titre comme le com- 
plément de Vécole catholique. 

* 

Il est enfin une autre institution particulière 
fondée par nos Conférences, YŒuvre de Saint- 
Charles Borromée. 

Grâce à cette institution, à tout pauvre qui 
vient à mourir est assurée la célébration du 
S. Sacrifice de la Messe pour le repos de son âme. 

Grâce à elle encore, les malades qui ne peuvent 
être soignés à l'hôpital sont pourvus de vin et 
d'aliments fortifiants et réparateurs. 

Nos pauvres ne sont pas les seuls à jouir de 
ce bienfait. Nous mettons à la disposition du 
clergé de. la ville — toujours si sympathique et 



( m ) 

si dévoué à notre œuvre — des bons de bouillon 
et de viande, quMl lui est loisible de distribuer à 
tout malade indigent qu'il vient à rencontrer 
dans ses visites pastorales. 



Nos Conférences pratiquentréglementairement 
les réunions et les visites hebdomadaires. Elles 
célèbrent avec ponctualité les fêtes de la Société. 

Le dimanche de la Fête-Dieu, on est heureux 
de voir nos confrères accompagner, en très 
grand nombre, avec des flambeaux la procession 
du T. S. Sacrement, faisant ainsi profession pu 
blique de leur foi. 

Lorsque le Conseil songea à introduire parmi 
nos Conférences cette pieuse pratique, on put 
facilement compter les confrères qui répondirent 
au premier appel. Ils étaient dix. Aujourd'hui 
c'est par centaines que nos membres accom- 
pagnent le cortège du Roi des rois. 

Quand on veut pour Dieu, on réussit toujours 
avec l'aide de Dieu. 

Voilà, messeigneurs, messieurs, le rapide his- 
torique de nos Conférences. 

Gloire et reconnaissance à la divine Provi- 
dence et à notre saint Patron. Les bénédictions 
n'ont pas manqué à notre œuvre. 

Mais ces bénédictions ne doivent pas être seu- 



( 122 ) 

lement pour nous une consolation et un encou- 
ragement. Elles nous créent d'impérieuses obli- 
gations, le devoir de ne pas nous arrêter dans 
l'exercice de la charité et de la propagande 
catholiques, le devoir de marcher résolument 
en avant. 

Ce qui a été accompli n'est rien en présence 
de ce qui reste à faire. Pour une misère sou- 
lagée, que de souffrances non consolées ! 

Le Mal, sous toutes ses formes, élargit son 
cercle envahissant. Il veut dépouiller la société 
de l'esprit religieux, pour la pouvoir ainsi livrer 
impunément, sans défense, à la merci des pas- 
sions les plus barbares. 

C'est à rame du chrétien que le Mal s'attaque 
et ses premiers coups sont dirigés contre l'âme 
de l'enfant. Ne dirait- on pas qu'en proie au plus 
fol délire il s'élance de nos jours à un assaut 
suprême, qui doive terminer la lutte? 

Soldats du Christ, votre place est marquée 
dans cette mêlée furieuse. 

Dieu vous a comblé de ses dons ; il vous a pré- 
servé de l'erreur; il vous a gardé la foi; il vous 
a armé des vertus chrétiennes et paciâcatrices» 
afln que vous vous dépensiez à faire triompher 
sa cause sacrée et à sauver ses enfants égarés et 
opprimés. 

Fils de saint Vincent de Paul, voilà votre mis- 
sion. Cette mission^ sachez dignement et com- 
plètement la remplir. Et, vous la remplirez 



( 123 ) 

dignement, n*en doutez point, si, ne vous ap- 
puyant que sur Dieu, vous reconnaissez, dans 
toute l*humilité de vos cœurs, que par lui même 
l'homme ne peut rien et que toute force lui vient 
d'en haut. 



Societas Philologa Lovaniensis. 

Illuslrissimus ac Reverondissimus Dom. C Pib- 
RAERTS, Rector magniflcus, Prœses ad hon. 

lUustrissimus ac Reyerendissimus Dom.A.J. Na- 
MÈCHE, Rector emeritus, Prœses ad hon. 

p. G. H. Willems, professop ordinarius, Prœses. 

Fr. Collard, professer ordinarius, Vice Prœsid. 

Léo Bethune, Alostanus, phil. et litt. cand., p. t. 
a Secret, 

Socii, 

Vicior Brants, prof, ordin., ex secret. (1874-75). 

Johannes Terrens, ex Waldbillig (Magni Duc. 
Luciiib.), philos, et litt. candidatus. 

Johannes Petrus Biwer, ex Remich (Magni Duc. 
Lucilib.), philos, et litt. candid. 

Rev. Edmundus Remy, Sonegiensis, philologise 
licentiatus. 

Rev. Leonardus Lootens, ex Anseghem, philo- 
logise baccalaureus. 

Alphonsus RoegierSy Tenersemundanus, phil. et 
litt. studiosus. 

Alfredus De Groote, Gerardimontensis, id. 

Augustus Bertrand, Bullionensis, id. 

Rev. Adrianus Couwenbergh, ex Hoeven (Bâ- 
ta vus), id. 

Rev. Alphonsus Dassonville,ex Heule, philologise 
studiosus. 



( 125 ) 

Rev. Ignatius Cordonnier, ex Baelen, id. 
Rev. Theophilus Delanote, ex Haringhe, id. 
Rev. Camillus Depoorter, ex Castro (Fland. occ), 

id. 
Michael Meyers, ex Boxhorn (Magni Duc. Lu- 

cilib.), philos, et litt. slud. 
Michael Glaesener, ex Wilwerdingen (Magni 

Duc. Lucilib.), id. 

Qui olim socii feure. 

Car. Michel, Tornacensis, phil. et litt. doctor, 

lector univers. Leodiensis, ex-secret. (1873-74). 
Eug. rîubert, Lovaniensis, phil. et litt. doctor, 

professer athensei Leodiensis. 
Léo De Bruyn, Lovaniensis, phil. et litt. doctor. 
Petr. Sturm, ex Bivange (Magni Duc. Lucili- 

hurg.), phil. et litt. doct., professer progym- 

nasii Dikirchensis. 
Rev. Johannes Vanden Weghe, ex Ledeghem, 

philolog. licentiatus, professer collegii Pope- 

ringh. 
Rev. Alf. Segers, ex Appels, philolog. licentiatus, 

rector coll. Gerardimont. 
Joh. Petr. Bestgen, ex Hollerich (Magni Duc- 

Lucilib), phil. et litt. doctor, lector in Athe- 

naeo Luciliburg. 
Rev. Celest. Wadeleux, ex Brée, philolog. licen- 
tiatus, professer seminarii Sancto Trudonen- 

sis, ex-secret. (1875 76). 



( 126 ) 

Rev. Léo Van Dorpe, ex Zevecote, philolog. li- 

centiatus, professor collegii Poperinghensis. 
Rev. Victor Bourmanne, ex Blehin, philolog. 

licentiatus. 
Josephas Habran, ex Sancta-Maria (Etalle), phil. 

et lltt. doctor, professor athensei BuUionensis, 

ex- secret. (1876-77). 
Eduardus Houtart, ex Montîbus ad Sabim, phil. 

ei litt. atque juris doctor, ex-secret. (1877-78). 
Rev. Henricus Eggers, Monasteriensis, philolo- 

gise doctor. 
Rev. Arthur Vermeersch, ex Ertvelde, doct. jur. 

et scient, polit., ex secret. (1878-79). 
Ludovicus Simons, Ruremondensis, phil. et litt 

doct., professor athensei Virtonensis. 
Gonstantinus Gelders, Lewensis, phil. et litt. 

doct., professor coll. Diesthem. 
Desiderius Petit, ex Wodecq, phil. et litt. doct., 

professor coll. Diesthem. 
Nicolaus Walch, ex Niederpallen (Magni Duc. 

Luciliburg.), phil. et litt. doct., professor athe- 

naei Virtonensis. 
Gonstantinus Nannan, ex Redu, phil. et litt. doct. 

juris stud. in univers. Leodiensi. 
Qulielmus Streel, ex AUeur, phil. et litt. atque 

juris doct., ex secret. (1879-80). 
Johannes Dubois, ex Barnich, phil. et litt. atque 

juris doct., ex- secret. (1880-1881). 
Julius Van Biervliet, Brugensis, pliil. et litt. doct. 

ex-secret. (188M882). 



( 127 ) 

Edmnndus Gordewener, Mosœtrsjectinus, phii. 

et litt. doct. 
Petras Doppler, Mosaetrajectinus, phil. et litt. 

cand., ex-ag. vices secret. (1882 83). 
Van Ryckelen, Augustus, ex Halle-Boyenho- 

Ten, phil. et litt. doct. 



RAPPORT 
sur les travaux de la SOGIETAS PHI- 
LOLOGA de runiversité catholique, 
pendant Tannée académique 1882- 
1883, par M. P. DOPPLER, candidat 
en philosophie et lettres, f. f. de se- 
crétaire. 

Messieurs, 

Il a plu à Dieu de rappeler à lui, dans la fleur 
de rage, notre regretté condisciple M. Joseph 
Vandenbroeck, qui fut le secrétaire de la Socie- 
tas Philologa pendant la dernière année. Cette 
perte sensible et imprévue est la cause pour 
laquelle notre Président m'a chargé de vous pré- 
senter le rapport des travaux de Tannée acadé- 
mique qui vient de s'écouler. 

Conformément au but que notre Société se 
propose, la majeure partie de nos séances a été 
consacrée à Tétude en commun d'un auteur 
classique et à l'analyse d'articles choisis, parus 
dans les différentes revues philologiques du 
pays et de l'étranger. 

L'auteur qui a été l'objet de nos études pendant 
l'année écoulée, est un des grands écrivains de 
l'antiquité classique, Horace. Nous avons étudié 
plusieurs odes du V livre. Après la traduction 
et les explications historiques et lexicogra- 



( 129 ) 

phiques, nous nous sommes efforcés, t>our chaque 
ode en perticulier, d'en déterminer le but, d'en 
préciser l'idée fondamentale pour saisir Tunité, 
dont la connaissance est nécessaire à Tintelli- 
gence des diverses parties. Ensuite nous avons 
abordé la critique du texte et Texamen des va- 
riantes. Cette étude a absorbé bon nombre de 
nos séances et elle a été suivie avec autant d'in- 
térêt que d'utilité. 

Les analyses des différentes revues, présentées 
par les membres de la Société, ont été nom- 
breuses. Faites avec zèle et attention, elles ont 
souvent donné lieu à des observations et à des 
discussions fort intéressantes; aussi n'ont-elles 
pas peu contribué à nous tenir au courant du 
mouvement philologique. 

Diverses circonstances ont empêché les mem- 
bres de la Société de présenter cette année des 
travaux originaux. 

Dans une de nos séances, notre président, 
M. le professeur Willems, nous a communiqué 
les résultats des études de Keil sur le classement 
des manuscrits de Pline le Jeune. 

Ces manuscrits se divisent en trois groupes : 

1® Les manuscrits qui contiennent les lettres. 

2® Ceux de la correspondance de Pline etTrajan. 

3® Ceux qui comprennent le panégyrique. 

Quant ^ux manuscrits de la première catégo- 
rie, ils se divisent en trois classes : a) les ma- 
nuscrits qui contiennent les neuf livres d'épitres; 



( 130 ) 

b) Iqs manuscrits appelés « manuscrits des cent 
lettres, » c'est-à-dire ceux qui contiennent les 
lettres depuis la 1" jusqu'à la 6™« du 5« livre 
avec omission de la 27°»« du 4°»« livre ; c) les ma- 
nuscrits dans lesquels le %^ livre est omis, le 9"»« 
prenant la place du 8«»«. 

Quant au second 4|^roupe, il n'en existe plus de 
manuscrits connus. Au xv^ siècle il y en avait 
un en France, qui fut transporté de là en Italie, 
mais que Ton n'a plus retrouvé. 

Les manuscrits du troisième groupe se divisent 
en deux classes, dont la première comprend des 
manuscrits assez nombreux du xv<» siècle, et la 
seconde se compose de quelques feuilles palimp- 
sestes découvertes au commencement de ce 
siècle. Après un coup d'œil sur la valeur rela- 
tive de ces dififérents manuscrits, M. le profes- 
seur a terminé cette étude par un exposé résumé 
des différentes éditions de Pline. 

Me conformant à la tradition, qui veut que 
le secrétaire ajoute à la revue des travaux de 
l'année une étude personnelle, j'ai résolu de 
traiter brièvement une question qui se rapporte 
à l'art militaire, savoir l'étude des sièges chez 
les anciens. 

L'idée, claire et nette du siège d'une ville aux 
temps héroïques nous est fournie dans l'Iliade. 
L'ennemi conduit son armée devant la ville ; les 
assiégés font le matin une sortie, s'engagent 
avec l'ennemi avec des alternatives de succès et 



( 131 ) 

de revers, jusqu'à ce que le soir ils se retirent 
derrière les remparts de leur yille. Pendant dix 
ans les Grecs restèrent en permanence devant les 
murs de Troie, et cependant la ville ne fut prise 
que par le stratagème si connu du cheval de bois. 
L'art de faire le siège d^une ville n'existait pas 
encore. Jusqu'à l'époque des guerres persanes les 
grandes vilk s de la Grèce n'avaient que des cita- 
delles («XjOOTToXecç], et il n'était guère possible à 
l'ennemi de s'en emparer si ce n'est par strata- 
gème, surprise ou trahison. Même après qu'A- 
thènes et & son exemple les autres capitales des 
états grecs se furent entourées de fortiâcations, 
l'art du siège ne pouvait faire que des progrès 
lents; attendu que les campagnes ne duraient que 
l'été et qu'au commencement de l'hiver l'armée 
assiégeante retournait dans son pays. Athènes 
même succomba plus souvent par misère et par 
trahison que par la tactique de l'ennemi- 

A l'origine, il en était de même en Italie. Là 
aussi chaque ville avait bâti une citadelle 
{arœ) et souvent sur des hauteurs inaccessibles. 
Ces citadelles protégeaient les villes contre les 
attaques des Romains, et à l'approche de l'hiver 
la retraite de l'ennemi délivrait les assiégés. 

Cependant cette situation frit bientôt modifiée. 
Le siège de Veji fut continué pendant l'hiver 
malgré l'opposition des tribuns de la plèbe. Pour 
se garantir contre les attaques des peuples amis 
de Veji, l'armée romaine entoura son camp de 

8 



( 132 ) 

deux remparts, Tun du côté de la ville, Tautre 
du côté opposé. Cette tactique fût maintenue et 
développée dans la suite. 

Ces remparts consistaient en des retranche- 
ments {loricœ), pourvus de crénaux (pinnœ). 
De distance à distance s'élevaient des tours. Au 
delà du rempart on creusait un fossé peu large 
et peu profond, défendu par des palissades (cippi). 
Si Feau ne faisait pas défaut, on en remplissait 
un second fossé. Devant les fossés on creusait 
des fosses de trois pieds de profondeur, dans 
lesquelles on enfonçait des pieux pointus et en- 
durcis au feu, et à Tentour, des tiges pointues 
{stimuli), A certaines distances, en deçà des 
remparts, se trouvaient des postes fortifiés, 
d'où Ton pouvait venir immédiatement au se- 
cours des points menacés (Cses. b. g. 7, 69). Un 
tel blocus coupant tout secours du dehors, obli- 
geait souvent une ville à se rendre. 

Les assiégés de leur côté tâchaient d'em- 
pêcher les plans de l'ennemi. Ils creusaient des 
voies souterraines qui passaient sous les lignes 
ennemies, et ils détruisaient les travaux à mesure 
qu'ils s'exécutaient. Ou bien ils faisaient des 
sorties pour démolir de vive force les remparts 
à demi achevés et pour mettre le feu aux con- 
structions en bois. 

Si le blocus ne réussissait pas, l'assiégeant 
essayait l'assaut. Les soldats marchaient vers 
les murs en rangs serrés et élevant les boucliers 



( 133 ) 

an-dessus de leurs têtes, de manière à former un 
toit (testicdo), pour se protéger contre les pro- 
jectiles des assiégés. Arrivés au pied des rem- 
parts, ils tâchaient d*y pratiquer une brèche 
pour y entrer. De leur côté les ennemis lançaient 
sur les assiégeants des pierres, des projectiles, 
etc. Ailleurs, on dressait des échelles (scalœ) 
contre les remparts pour les escalader. Les 
assiégés tâchaient de les en précipiter au moyen 
de fourches {fUrcœ) et de crochets {îuppi), ou en 
jetant sur eux de Teau bouillante et de la poix 
fondue. 

Pour le siège de villes mieux fortifiées, Tas- 
si^eant se servait de machines de guerre, spé- 
cialement du bélier (xptôç, aries\ il creusait 
des galeries souterraines et construisait des 
tours. 

• 

En travaillant aux galeries souterraines, les 
soldats étaient protégés contre les traits des 
assiégés par un hangar en bois (x^lm-n ^topuTtûqjy 
dont le toit, recouvert de peaux mouillées, des- 
cendait jusqu'à terre. Ces galeries souterraines 
{ctmicult4s tmôpuyiÀo) allaient parfois depuis les 
remparts du camp jusqu'aux remparts de la 
ville. Arrivés là, les assiégeants pratiquaient 
des brèches dans les fondations des remparts, 
et étayaient ceux-ci au moyen de poutres pour 
prévenir un écroulement immédiat. Le travail 
étant achevé, le feu était mis aux poutres, et le 
mur de la ville s'écroulait. Parfois aussi la gale- 



( 134 ) 

rie souterraine était continuée jusque dans Tin- 
térieur de la ville, et permettait à Tennenii 
d'y entrer pendant la nuit. Les assiégés, de 
leur côté, dès qulis avaient connaissance des 
travaux de Tennemi, tâchaient de découvrir la 
direction de la galerie souterraine au moyen 
de minces plaques de métal qu'ils plaçaient à 
plusieurs endroits le long des remparts ou dans 
les fossés qui les entouraient. Les coups des 
mineurs (cunictilarii) faisant résonne^ ces 
plaques, l'endroit de la galerie était découvert. 
Dès lors les assiégés allaient au devant de Ten- 
nemi en creusant des contre- galeries. Quelque- 
fois il en résultait des combats souterrains, mais 
le plus souvent Tennemi était chassé de la galerie 
par la fumée, par des abeilles ou des guêpes. 
Les grandes machines de siège étaient la ter- 
rasse {agger) et la tour (turris). La terrasse 
était élevée près des remparts de la ville assiégée 
à une hauteur considérable, de manière à mettre 
les assiégeants de niveau avec les assiégés qui 
défendaient les remparts, et à leur permettre 
d'examiner les mesures de défense prises à l'in- 
térieur de la ville. L'assiégé tâchait de couper 
la vue sur l'intérieur de la ville par des toiles 
(sayœ) et des nattes de poil de chèvres (cilicia) 
tendues entre les crénaux : ou bien par de grands 
feux entretenus sur les murs, ou enfin par de 
nouvelles constructions qui surpassaient Vagger 
ennemi. Efforts inutiles. Au bout de la terrasse 



( m ) 

s*élevaient Tune après Tautre des tours qui do- 
minaient absolument les environs. Les assiégés 
cherchaient, il est vrai, à les détruire ou à les 
incendier, soit par des soldats que des cordes 
descendaient la nuit, soit par des projectiles iii- 
flammables, dont les plus petits imalîeoli) étaient 
lancés par la main, les plus grands (falaricœ) 
par des machines. Mais les tours étant solide- 
ment construites et garanties contre l'action du 
f(^u, les assiégés ne parvenaient que fort rare- 
ment à leur but. 

L*art du siège et des fortifications fit de no- 
tables progrès par Tinvention et rapplication de 
grandes machines de guerre. Denys de Syracuse^ 
se préparant à faire la guerre aux Carthaginois, 
avait ouvert un concours entre tous les savants^ 
versés dans l'art militaire. Ce concours donna 
lieu à des inventions nouvelles, qui furent en- 
suite appliquées et développées par les Romains. 

Les villes étaient dès lors fortifiées de la ma- 
nière suivante : 

Entre deux remparts on élevait un troisième^ 
large de vingt pieds, de telle manière que Tépau- 
lement extérieur était plus élevé et en pente du 
côté de la ville. La couronne ^corona) du mur 
devait être assez large pour porter les défenseurs 
et les machines. Un tel mur, dont la hauteur 
normale était de 30 pieds, résistait mieux aux 
coups du bélier, et même si la muraille de devant 
était percée, Tennemi se heurtait contre la se- 

8. 



( 136 ) 

conde. On construisait en outre à des intervalles 
de 150 à 300 pieds des tours d'une structure 
solide, de forme ronde ou angulaire : outre let 
ouvertures ordinaires, ces tours en avaient de 
plus grandes (Ôùpiieq^fenestrœ), pour le passage 
des projectiles de grand calibre, et qui se fer- 
maient au moyen de rouleaux (y^alviifiaza), 
pour empêcher rentrée de l'ennemi. 

C'était une grande difficulté pour les assiégés 
de bien défendre les portes, qui ordinairement 
étaient attaquées en premier lieu. Elles étaieni 
protégées contre des tentatives d'incendie pai 
des ferrures ou par des aspersions d'eau. 
De chaque côté se trouvait une tour fort 'solide. 
Elles étaient encore protégées par des remparts 
(propugnacula) construits devant la porte, poui 
retenir l'ennemi qui poursuivait les assiégés 
après une sortie infï*uctueuse. Pour empéchei 
l'ennemi d'investir la ville de trop près, on con- 
struisait des ouvrages avancés [npozei^hfjLaza], 
auxquels on faisait servir autant que possible 
les accidents naturels du terrain. 

Pour s'emparer de telles forteresses, l'assié- 
geant devait disposer de plus grandes machines 
et de plus forts toits de défense. Ces derniers 
étaient les vinece^ musculi, plutei et les testu- 
dines. 

1) Les vineœ avaient huit pieds de hauteur, 
seize de longueur et sept de largeur. Elles 
étaient composées de quatre à dix poutres et 



( 137 ) 

formaient une sorte de portique (porticics. Cœs. 
b. g. 2. 2). Leur toit était ordinairement plat, 
mais, le plus souvent, double, fait de planches 
et d*argile. Trois côtés étaient fermés par des 
claies de saule et le tout était abrité contre le 
feu de la manière habituelle. Les poutres étant 
pointues en bas, pour être axées dans le sol, les 
vineœ devaient être transportées à Tendroit 
voulu. Plus tard , on les roulait. Quelquefois 
elles remplaçaient les YnMSCuU; de là ces deux 
genres de toits sont parfois confondus chez les 
auteurs anciens {Tac, hist, 2. 2). 

2) Les rmASCuli sont employés pour les grands 
travaux de creusement, d'où aussi leur nom de 
testudines fossariœ. De hauteur peu élevée, ils 
ont quelquefois la longueur de 60 pieds. Les 
deux côtés sont pourvus de claies et de peaux 
mouillées et le toit est fait de briques et d'argile. 
Devant il y a un toit de forme triangulaire qui 
s'avance jusqu'à terre. Ils sont portés sur des 
rouleaux. 

3) Les plutei n'étaient que de simples murs 
mi-circulaires ou aiîgulaires. Ils se meuvent au 
moyen de trois roues. Derrière eux les fron- 
deurs et les archers s'abritent contre ies flèches 
des assiégés. 

4) Testudo.' y iiniYe dérive le nom de cette 
machine de son mouvement lent, de sa ressem- 
blance avec la tortue, puisque, comme celle-ci, 
le bélier qui se trouve dans cette machine 



( 138 ) 

avance et retire la tête. Les tesûudines ont and 
double destination et de là la diversité de leurs 
formes, a) Les testudines arietariœ ytk&uai 

^piôrfopoi , littéralement « tortues qui portent le 
béliur», destinées à abriter le bélier et le per- 
sonnel qui le manœuvre. Elles doivent, par con- 
séquent, avoir une certaine hauteur. Par devant 
elles sont ouvertes pour que le bélier puisse tra- 
vailler librement,mais elles sont recouvertes d'un 
auvent qui détourne les projectiles de l'ennemi. 
Souvent au-dessus du toit s'élève encore une 
tour de plusieurs étages. L'étage inférieur con- 
tient de Teau pour éteindre l'incendie, qui pour- 
rait se produire. Les autres étages sont remplis 
d'archers et de ballistes pour attaquer et re- 
pousser les défenseurs du mur, qui cherchent à 
écarter les coups du bélier. Ces testudines sont 
axées à l'endroit destiné au moyen de pieux 
enfoncés dans la terre pour que la réaction, pro- 
duite par les coups du bélier, ne les fasse reculer. 
l)) Une autre sorte de tortues étaient les tes- 
tudines aggestitiœ (^^sXûSvat p^warptjeçj qui pro- 
tégeaient les soldats occupés aux travaux de 
terrassement. Elles n'avaient pas la hauteur des 
testudines arietariœ. Leur auvent venait jusqu'à, 
terre. Comme elles ne devaient pas s'approcher 
aussi près des murs que les autres, leur toit n'était 
pas de la même solidité. Les tours placées sur les 
testudines devenaient de plus en plus colossales. 
Dès lors on ne les construisait plus au pied des 



( 139 ) 

murs, mais derrière la ligne des retranchements, 
d'où on les roulait à la hauteur voulue. De là 
leur nom de turres ambulatoriœ. 

Il faut en distinguer les tours transportables 
(nùpyoi fopY}z6i) , qui d'une structure plus légère 
pouvaient être démontées et amenées pièce par 
pièce. On en faisait usage pour attaquer immé- 
diatement des places moins fortes, ce à quoi les 
autres ne pouvaient servir, puisqu'elles n'étaient 
construites que sous les murs et différemment 
pour chaque forteresse. Il faut en distinguer en- 
core les tours appelées ekenokeiç , qui datent «le 
Démétrius Poliorcète et dont la construction 
plus solide était en état de supporter les lourds 
projectiles des ballistes. 

La hauteur des tours mobiles dépend de celle 
des remparts assiégés et de la situation des lieux 
où elles sont érigées. Elle est d'ordinaire de 90 à 
180 pieds. Elles ont de dix à vingt étages et sont 
garanties contre Tincendie. Aux étages infé- 
rieurs on fait provision d'une grande quantité 
d'eau. Plus tard à Tétage inférieur était placé 
un bélier et aux étages supérieurs de petites 
ballistes. Les différents étages communiquaient 
entre eux au moyen dVscaliers et d'échelles et 
avaient chacun un couloir de trois pieds de lar- 
geur. A la hauteur des murs, ces tours avaientt 
pour y ê:re abattu, un pont (samôwca, 0'a|tx/3ij)t>j, 

errt/SaôjOa). Les assiégés s'efforçaient de les dé- 
truire, ou d'en arracher les défenseurs par des 



( 140 ) 

crochets {lupi). Ils leur jetaient même du sable 
ardent, qui, pénétrant dans les jointures de Far- 
mure, leur causait de grandes souffrances. 

Il importait à Tassiégeant d*ayoir une con- 
naissance exacte de la situation intérieure 
de la ville. À cet effet il employait un levier 
semblable à ceux avec lesquels on puise Feau. 
A Tune des extrémités est attachée une corbeille 
remplie de soldats. En déprimant Fautre extré- 
mité, on élevait la corbeille de soldats, et ceux-ci, 
de la hauteur où ils étaient élevés, planaient sur 
Finiérieur de la ville. 

Telles sont, messieurs, les différentes phases 
par lesquelles Fart du siège ou la Poliorcétique 
a passé dans Fantiquité. 



SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE 

de runiversité catholique de Louvain. 



Présidents d'honneur, Mgr Namèchb, recteur 
ëmérite, et Mgr Pierâbrts, recteur de l'Uni- 
versité. 

Commission directrice. 

Président, M. F. Lefebvre, professeur à la Fa- 
culté de philosophie et lettres. 

1' Vice- Président, M. Descamps, professeur à la 
Faculté de droit. 

2* Yice- Président, M. Ch. Nagels, étudiant en 
droit. 

Secrétaire, M. V. Hanotieau, étudiant en droit. 

Trésorier, M. Herdewyn, étudiant en droit. 

Bibliothécaire^ M. Anciaux, étudiant en théo- 
logie. 

Membre^ M. de Monge, professeur à la Faculté 
de philosophie et lettres. 



RAPPORT 
sur les travaux de la SOCIÉTÉ LITTÉ- 
RAIRE de l'Université catholique de 
Louvain, pendant l'année académique 
1882-1883, fait au nom de la Commis- 
sion directrice (i) par M. Gh. NAGELS, 
secrétaire. 

Messieurs, 

Avant de vous faire rapport sur les travaux 
de la Société Littéraire pendant Tannée 1882-1883, 
je dois remplir un devoir douloureux, imposé 
par Févènement pénible qui a apporté, cette 
année, la désolation et le deuil dans la grande 
famille universitaire. Si, pour ne pas attrister 
par une pensée amôre le souvenir de Tannée 
brillante que nous venons de traverser, j'avais 
pu hésiter à vous parler du membre éminent 
que nous avons perdu, M. le professeur Poullet, 
je n'aurais pu m'empécher de rencontrer son 



(1) La commissioD était composée comme suit : 

M. le professeur F. M. E. LoCebvre, président ; M. le professeur Des» 
camps, 4' vice-président^ M.Volleu, i* vice-président; M. Ch. Nagels, 
secrétaire; M. Hauotieau, trésorier; M. Solvyns, bibliothécaire; 
M. le professeur E. Poullet, membre. — Dans la séance du 80 jan- 
vier, le regretté M. Poullet a été remplacé par M. le professeur 
L. de Mouge. 



( 143 ) 

souvenir vivant parmi nous. Ce n'est pas mon 
silence qui eût pu dissimuler à votre mémoire 
et à votre cœur le vide immense qu'a laissé au 
milieu de nous celui qui fut notre professeur 
aimé et, j'ose le dire, notre ami vénéré. 

Je ne dirai pas les qualités et les talents qui 
distinguaient M. Edm. PouUet : ce serait faire 
injure à vos sentiments que de les rappeler. Je 
me bornerai à dire que la Société Littéraire 
pleure un ami dévoué et sincère; un membre 
éminenl dont le concours lui fut assuré depuis 
le jour déjà lointain où il lui donna, dans une 
étude remarquée, les prémices des savants tra- 
vaux qui devaient plus tard illustrer son nom; 
on maître enfin qui pendant sa trop courte car- 
rière donna, dans sa vie publique comme dans 
sa vie privée, Fexemple de toutes les vertus 
chrétiennes. 

Que le Très-Haut recueille dans son éternité 
cet homme de bien. Pour nous, messieurs, con- 
servons précieusement avec son souvenir la 
grande leçon de sa vie, et retenons de lui com- 
ment il faut aimer et servir la science, la patrie 
et l'Eglise. 

L'année qui vient de s'écouler a été une des 
périodes les plus brillantes qu'ait traversées la 
Société Littéraire. 

Si j'en crois les anciennes traditions, il existait 
primitivement un cabinet de lecture à notre 
Société. Par suite de circonstances fâcheuses, 

9 



( 144 ) 

cette institution éminemmont utile cependant 
avait disparu. Grâce au soin de notçe président, 
M. le chanoine Lefebvre, elle est ressuscitée et 
met aujourd'hui à la disposition des membres 
les revues et les publications les plus intéres- 
santes. 

Dix travaux et études littéraires ont figuré 
successivement à nos ordres du jour, et quatorze 
fois Tancien local a réuni, nombreux, les mem- 
bres de notre jeune phalange, pour assistera des 
séances aussi instructives qu'agréables. Passons 
en revue les différents travaux qui ont vu le jour 
parmi nous. 

M. Hanotieau a ouvert la série des analyses 
littéraires par une élude sur Charles Monseîet. 
Après une introduction dans laquelle il indique 
les origines du genre abordé par le poète, il 
nous donne la caractéristique de la poésie légère 
et le danger qu'elle présente. Elle exige une 
imagination vive, une grande souplesse de talent, 
d'ingénieuses analyses, et surtout une grande 
perfection dans la forme. L'écueil à éviter, c'est 
raffectation,le vague;la monotonie des épithèies. 
M. Hanotieau nous montre ensuite Monseîet 
auteur d'un recueil de poésies fusritives, tantôt 
charmantes et naïves comme le poème du Medoc, 
tantôt parsemées de critiques fines et sagaces, 
comme ses sonnets gastronomiques, tantôt un 
peu bizarres, pour ne pas employer un terme 
plus sévère. 



( H5 ) 

Le travail se termine par une appréciation 
générale de récrivain. Son style est simple et 
naturel, plein de grâce et de vivacité, quelque- 
fois même d'énergie; mais la forme et la langue 
manquent assez souvent de la perfection et de 
la pureté désirables. On saisit d'ailleurs déjà 
dans son recueil la verve de Thumoriste et de 
l'écrivain habile, qui nous donnera plus tard 
ses chroniques et ses figurines parisiennes. 

Les deux séances suivantes furent occupées 
par une étude de M. l'abbé B. Lefebvre : les pas- 
sages de Ténus sur le disque solaire. En re- 
cueillant les échos de Tévènement astronomique 
du 6 décembre 1882, la Société Littéraire se mon- 
trait fidèle au premier article de sa charte con- 
stitutive et à ses anciennes traditions, et consa- 
crait une fois de plus le principe de l'union par- 
faite et constante des sciences et des lettres. 

Le grand problème dont le passage do Vénus 
devait amener ou du moins avancer la solution, 
est le problème de la distance du soleil à la terre. 
M. Lefebvre esquissa d'abord l'histoire de ce 
problème fondamental de la science des astres. 
Outre son utilité du moment, les intérêts du' 
calcul céleste, de la navigation et de la géogra- 
phie, ce problème oflCre en lui-môme une singu- 
lière grandeur. L'homme est le roi de la créa- 
tion : il lui importe de contempler, d'étudier et 
même de mesurer l'œuvre de Dieu. Il y a deux à 
trois mille ans, il a obtenu une première mesure 



( 146 ) 

sérieuse, en dépit de la faiblesse de ses mé- 
thodes, semblable à l'ouvrier d*élite qui tire bon 
parti d'un mauvais outil. Au siècle de Newton, 
de nouvelles avenues se sont révélées à lui pour 
le conduire à la solution du problème antique : 
le jeune et illustre ami de Newton, Edmond 
Halley découvrit la « mélhode des passages de 
Vénus »». M. Lefebvre nous exposa Tesprit et le 
génie de cette découverte de Halley. Il raconta 
les grandioses expéditions qui saluèrent les pas- 
sages de 1761 et de 1769 : elles resteront pour le 
dix-huitième siècle un des titres scientifiques 
les plus glorieux et les plus éclatants. Il fit con- 
naître par quel admirable concert d'efforts, de 
sacrifices et de dévouements les savants du 
monde entier se sont préparés aux observations 
des passages de 1874 et de 1882, apportant cha- 
cun son contingent de science et de travail, puis 
s'expatriant de longs mois à l'avance et se trans- 
portant au prix de voyages lointains et parfois 
périlleux en des centaines de stations dissémi- 
nées sur le globe, à l'intérieur des continents et 
sur les côtes d'îles inhospitalières. 

« Si j'ai détaché ce chapitre de l'histoire de 
n l'astronomie, j'ai voulu, » nous dit M. Lefebvre 
en terminant sa lecture, — «j'ai voulu vous inté- 
» resser au spectacle de la science la plus an- 
y> cienne et la plus sublime aux prises avec son 
»♦ problème fondamental, la recherche de la 
» base de la mesure des cieux. » 



( 147 ) 

Après cette excursion en terrain scientifique, 
nous rentrâmes dans le domaine de la littérature 
par une étude de M. Herdewyn sur Hégésippe 
Uoreau. Avant d'aborder ses œuvres, M. Her- 
dewyn examina le caractère, la vie, le milieu 
dans lequel le poète a vécu. 

Moreau reçut une éducation chrétienne, et, 
868 études terminées, entra comme apprenti 
chez un imprimeur. Le désir de briller lui fit 
abandonner cette modeste condition et l'amena 
à Paris. Mais bientôt, épuisé par la misère et 
miné par la maladie, il quitta la grande ville et 
se réfugia à Provins, chez sa bienfaitrice, 
madame Guérard. Il y essaya la publication d'un 
journal satirique en vers, te Biogêne, qui n'eut 
pas le succès qu'il en attendait. Découragé, le 
poète retourna à Paris et y mourut à l'hôpital, à 
Tàge de 29 ans. 

Les vers de Moreau sont un mélanî^e bizarre 
de tristesse et de gaieté. Le poète a parfois des 
accents qui touchent et d'autres fois des impré- 
cations qui révoltent. L'imitation de Béranger 
est très sensible dans ses chansons : comme son 
modèle, il lance la fronde aux rois, il chante le 
plaisir et la volupté, il outrage les choses saintes. 

Mais il serait injuste de n'envisager que les 
ombres du tableau. Il y a aussi bien des clartés 
qu'on ne peut omettre de signaler. 

A côté de ses sarcasmes et de ses chansons, 
Moreau a parfois des vers charmants, empreints 



( 148 ) 

de simplicité et de fraîcheur. Ses contes sont de 
petits chefs-d'œuvre, d'une pureté de style re- 
marquable. On voudrait retrouver plus souvent 
dans les chants du poète cette expression de 
candeur et de naïveté enfantine qui font le 
charme de ces récits. 

En définitive, la nature avait doué Moreau 
d'une âme grande et généreuse ; ce qui a perdu 
le poète, ce sont ses rêves stériles de gloire et de 
fortune, c'est l'impatience de la destinée, i'immo- 
dération de Tàme et le sacrifice du devoir reli- 
gieux et moral à l'entraînement des passions. 

Après M. Herdewyn, M. Dijon nous donna une 
étude littéraire sur la Fille de Roland. M. Dijon 
n'a pas entrepris une étude complète et détaillée 
du drame d'Henri de Bornier. Il a cru que 
l'examen des caractères, dans cette pièce, dont 
il fait presqu'un chef-d'œuvre, lui fournirait une 
amplo matière. 

Il a pris chacun des personnages en particulier, 
a recherché leur caractéristique, leur rôle dans 
l'ensemble et la raison de l'intérêt qu'ils inspirent. 

Charlemagne est le roi pieux et valeureux qui 
dans sa grandeur et sa gloire reste toujours 
homme «avec toutes les faiblesses de l'huma- 
nité. » 

Ragenhardt est un barbare, incapable d'oublier 
un bienfait, incapable de pardonner une offense. 
Le rôle de ce personnage renferme bon nombre 
d'allusions politiques, de cris de haine du vaincu 



( 14U ) 

dompté mais non soumis, qui rappolleni les plus 
beaux chants de M. Paul Deroulède. M. Dijon 
étudie ensuite Berihe et Gérald, ces deux jeunes 
amoureux qui sacrifient leur bonheur à leur 
devoir. Le travail se termine par une appré- 
ciation de la moralité de la pièce. 

M. Tabbé Anciaux nous entretint ensuite de 
la vie et des œuvres de Vabhé Perreyve. 

A. Anciaux ne s'attache pas à nous montrer 
les beautés du style de l'écrivain ; il veut pénétrer 
profondément dans sa vie et nous montrer 
dans ses ouvrages le reflet de sa belle âme. 

Ses lettres sont l'histoire de sa vocation, des 
émotions de son enfance, des alternatives de 
joie et de douleur, mêlées d'une courageuse 
espérance qui partagèrent sa vie et lui donnèrent 
avec rintelligence des souffrances humaines, 
cette exquise délicatesse pour les adoucir et 
apprendre à les sanctifier. 

Partout on rencontre l'expression de son 

admiration enthousiaste pour le grand livre de 

la nature, surtout dans sa charmante poésie des 

Deux roses. Il garda jusqu'à sa mort le culte de 

l'amitié et trouva dans son cœur, pour dépeindre 

ce sentiment chrétien, une vérité, une profondeur 

et une élévation que peu d'auteurs ont su 

atteindre, parce qua peu l'ont senti comme lui. 

Toute sa vie fut consacrée à montrer Tunion 

harmonieuse de la raison et de la foi, de l'Eglise 

et de la civilisation moderne, du cœur humain 



( 150 ) 

dans ses généreuses passions avec les lois de 
FEvangile. C'est dans ce but qu'il écrivit la 
plupart de ses discours et de ses biographies, 
comme celles A* Alfred Tonnelé, d'Herman de 
Jouffroy, le Panégyrique de Jeanne cCArc et 
le Sermon aux Polonais. C'est cette pensée qui 
lui dicta la délicieuse élégie de Rosa Ferrucci, 
où l'idéal des amours chrétiennes apparait dans 
toute sa pureté. Le zèle pour éclairer l'ignorance 
et dissiper les préjugés de notre siècle contre le 
catholicisme, lui ât consacrer ses labeurs au 
livre des Entretiens sur V Église catholique. 

Les Méditations sur les saints ordres con- 
tiennent les élans les plus sublimes, mêlés aux 
conseils les plus pratiques et les plus sûrs, et 
constituent un de ses plus beaux titres à la 
reconnaissance de ses frères dans le sacerdoce. 

Les Méditations sur le chemin de la croiœ, 
livre d'une piété solide et douce, pourraient 
s'appeler l'antidote du découragement. 

La Journée des malades, son chef-d'œuvre, 
est le fruit de ses longues souffrances physiques^ 
si courageusement supportées. 

Perreyve mourut à l'âge de 39 ans, sans avoir 
achevé son œuvre, mais laissant aux générations 
futures de grands enseignements et de grands 
exemples. 

Après ces études sur la littérature contempo- 
raine, M. l'abbé Collinet nous fait entrevoir ua 
coin du domaine de la littérature ancienne» 



( 151 ) 

inconnue aux regards profanes, en étudiant de- 
vant nous trois hymnes du Rigveda, le livre 
sacrédes Hindous. Ces hymnes nous représentent 
trois degrés de la pensée religieuse et philoso- 
phique de rinde primitive. Le premier est 
adressé à Varuna, dans lequel il est aisé de voir 
un souvenir assez clair du vrai Dieu. Le poète 
lui attribue les traits caractéristiques de la puis- 
sance souveraine, de Tomnipotence et de Tom- 
niscience. 

Le second hymne est une invocation d'Aslas, 
la brillante aurore. Le poète décrit sa marche et 
sollicite ses faveurs. 

Le troisième hymne est beaucoup plus philo- 
sophique et beaucoup plus riant. 11 dépeint la 
naissance des dieux et l'origine du monde. 
Cette description est tellement fantastique, 
qu'il serait fort difficile de découvrir exac- 
tement ce que le poète a voulu dire, on 
peut même présumer que le poète ne le savait 
pas très bien lui-même. Voici en résumé la 
genèse des dieux. Brahmanaspate est le seigneur 
de la prière. La prière étant considérée comme 
toute puissante sur les dieux, cette puissance 
elle-même est personnifiée et regardée comme 
la cause première de tous les dieux. Brahma- 
naspate produisit les forces de la nature et les 
dieux qui y président. Ces êtres naquirent réci- 
proquement les uns des autres. Si cette concep- 
tion a un sens quelconque, il faut supposer un 

9. 



( 152 ) 

état primitif chaotique, où ces êtres se trouvaient 
confondus de telle sorte qu'ils devaient se conte- 
nir les uns les autres. 

Déjà dans cet hymne nous voyons poindre 
ridée de Tôtre indéterminé qui finira par détrô 
ner les conceptions mythologiques,dont la stérile 
abondance remplit les fastes des prémices phi- 
losophiques dans rinde. 

Après les analyses littéraires, nous passons 
aux critiques des différents genres en littéra- 
ture. Nous pouvons ranger sous cette rubrique 
les travaux de MM. Coucke et Destrée. 

M. Coucke dans son étude intitulée Natu- 
ralisme ou idéalisme^ rencontre les principales 
objections qu'on fait au naturalisme. 

Il y a des naturalistes qui sont « sales »; il y 
en a qui forgent des mots inutiles et bizarres: 
mais sont-ils seuls à donner dans ces travers? 
Et cela tient-il à leur système?... Passons donc 
rapidement sur ces difficultés de moindre poids 
et abordons le reproche capital qu'on adresse 
au naturalisme. 

Le naturalisme, dit-on, exclut Tidéal dans 
l'art. L'idéal, répond la théorie naturaliste, c'est 
Tabstraction : c'est le beau (le bien et le vrai) 
subjectif, avec une tendance naturelle vers le 
mieux. Dans une œuvre d'art il y a deux choses 
distinctes : l'élément objectif, la nature, et l'im- 
pression qu'elle communique aux sens : cet 
élément, la nature, est le même pour tous; 



( 153 ) 

lélément subjeciif, c'e^i àdire rimpression com- 
muniquée à rame et rendue par l'artiste, n'est 
pas le même pour tous : un homme sans culture 
intellecitueile ne voit pas les choses de la même 
manière qu'un artiste. L'artiste eu reprodui- 
sant la nature, la montre sous un aspect spécial, 
' telle qu'il la voit ou qu'il veut la représenter. Le 
naturalisme n'exclut nullement l'idéal. Les deux 
éléments de l'art, matière et idéal, sont aussi 
essentiels l'un que l'autre. L'idéal peut dififéror, 
il est vrai, car les choses ne sont pas pour nous 
telles qu'elles sont, mais telles que nous voyons. 
Op, chacun les voit différemment, d'après ses 
idées, son caractère, ses passions, en un mot, 
son « tempéramment », comme dit M. Zola. Mais 
l'homme est double, esprit et matière, et il lui 
est aussi impossible de se débarrasser de l'idéal 
que de séparer en lui l'esprit et la matière. 

Aucune école n'a jamais voulu supprimer l'élé- 
ment subjectif dans l'art. L'artiste, dans ce cas, 
aurait dû se borner à faire de la photographie. 
D'après M. Zola « le naturalisme est un coin de 
" nature ou d'humanité vu à travers un tempé- 
» rament. »» Cette définition contenant les deux 
éléments, objectif et subjectif, est complète ; le 
naturalisme tient compte de l'homme entier et 
prend le juste milieu entre les écoles extrêmes 
qui exagèrent l'un ou l'autre de ces éléments. 
M. Coucke conclut en ces termes : « Le natura- 
lisme n'empêche pas l'idéal, de même que rien 



( 154 ) 

n'empêche d'employer à la fois à la môme œuvre 
le procédé analytique et le procédé synthétique. 
Le beau n'a ni écoles ni systèmes, il est beau 
partout où il se trouve et quel que soit le moyen 
employé pour Tobtenir. Et si le mot naturalisme 
effraie, n'adoptons pour école que celle de la 
nature, de la nature sentie et interprêtée par 
l'idéal de l'ariiste. Quand j'admire la Sainte Fa- 
mille et la Descente de la Croix, je n'ai pas 
besoin de me demander d'abord si Raphaël est 
un idéaliste et Rubens un naturaliste. L'art su- 
prême est la région des égaux». 

Le travail de M. Coucke donna lieu à une dis- 
cussion longue et animée. Deux points surtout 
furent vivement attaqués dans la théorie du 
naturalisme. Il n'est pas vrai que l'idéal ne soit 
« qu'une abstraction, le beau subjectif avec une 
tendance vers le mieux. » Pas plus que le vrai 
et le bien, le beau n'est ni une abstraction ni une 
conception purement subjective. Le beau dans 
les êtres créés est le reflet lointain, mais réel, 
des idées divines suivant lesquelles Dieu les a réa- 
lisés. Dieu est ainsi la Beauté suprême et infinie, 
comme il est la Vérité absolue et le Bien parfait. 
A mesure que l'âme humaine s'élève par les 
créatures dans la conception du beau, elle re- 
monte vers Dieu, foyer vivant dont les chose» 
tirent tout ce qu'elles ont de vérité, de bonté et 
de beauté. Encore donc que nos conceptions du 
beau ou plutôt nos conceptions des beautés par- 



( 155 ) 

ticuliôres varient, il y a cependant un beau 
absolu, objectif et réel, qui, loin d*ôire dépen- 
dant de notre pensée, est, au contraire, sa loi 
suprême, et dès lors aussi il n'y a pas de beauté 
véritable contre les immuables lois de la vérité 
et du bien. Quant à la définition de M Zola, qui 
fait du naturalisme « un coin de nature ou d'hu- 
manité vu à travers un tempérament », on la 
critiqua vivement. L'homme n*est pas seulement 
un tempérament, il est encore et surtout une 
âme. Faire dépendre l'idéal artistique du tem- 
pérament de l'artiste, c'est substituer la physio- 
logie à la psychologie, la matière à l'esprit, et 
c'est pousser Tart à un matérialisme qui est la 
voie d'une irrémédiable et abjecte décadence. 

Après le travail de M. Coucke vient se placer 
celui de M. Destrée, qui entreprend de réfuter la 
théorie exposée par M. E. Leclercq dans son 
ouvrage intitulé : LArt est rationnel. M. Le- 
clercq soutient que c'est par le développement 
progressifde la matière cérébrale que l'homme 
a acquis tous les attributs de la personnalité hu- 
maine. Les arts viennent compléter et couronner 
ce perfectionnement. 

Cette théorie est inadmissible, dit M. Destrée, 
D'où l'homme tiendrait il la puissance de se 
gratiûer d'intelligence et de liberté? La matière 
ne peut produire des effets supérieurs à sa nature. 

L'histoire d'ailleurs prouve victorieusement 
que l'homme de tout temps a été doué d'intalli- 



( 156 ) 

^ence et de liberté, et nous admirons encore les 
<:hefs*d'œuvre inimitables des anciens. La loi 
du progrès existe dans le monde, mais le per- 
fectionnement qui se produit dans les con- 
naissances humaines n*est pas le résultat d'une 
simple influence physique, c'est Toeuvre des 
efforts continués d'êtres intelligents. 

La recherche de la beauté idéale ei l'expression 
de celte noble préocupation dans les œuvres 
d'art n'est certes pas le résultat d'un dévelop- 
pement physique, c'est l'effet de l'instinct pri- 
mitif qui guide l'homme vers* sa fin; mais 
Texpression de la beauté idéale est soumise à 
des influences physiques et morales des plus 
diverses. Rien de surprenant dès lors, si les 
œuvres des hommes portent l'empreinte pro- 
fonde du milieu dans lequel elles se sont épa- 
nouies. Les naturalistes rejettent en théorie la 
recherche de la beauté idéale dans l'art, bien 
qu'en pratique ils nient souvent les principes 
qu'ils préconiiient. 

M. Destrée termine en établissant que l'art 
doit avoir un double élément : la recherche 
d'une beauté supérieure et l'observation ; sinon 
il tombe dans la vulgarité, ou est dépourvu 
d'intérêt. 

Après les travaux littéraires qui nous ont 
occupés jusqu'ici, il me reste à analyser deux 
études, l'une philosophique et historique, l'autre 
purement philosophique. 



( 157 ) 

La première esi dae à M. Meyers, qui a scruté 
devant nous la méthode historique de M. Taine. 
M. Meyers commence par insister sur le ca- 
ractère ûitaliste de la méthode philosophique de 
l'auteur des Origines de la France contempo- 
raine. Ces observations ont une grande impor- 
tance, dit-il, car fataliste en philosophie, M. Taine 
lésera également en histoire. Pour lui, un fait 
est la conséquence inévitable d'un autre fait; 
une cause n'est que le fait primitif d'où sortent 
tous les suivants. On arrive ainsi à la théorie de 
la race, du milieu, du moment. 

M. Meyers critique d'abord le nombre de ces 
causes, qu'on aurait pu, d'après M. Taine lui- 
même, réduire à une seule, le climat ou le milieu. 
Il £goute que cette énumération, excessive d'un 
côté, est incomplète d'un autre côté : il faudrait 
y ajouter Dieu et la liberté. Et môme alors on 
ne saurait pas encore tout expliquer. Les mêmes 
causes en histoire ne produisent pas fatalement 
les mêmes effets. A quoi serviraient les ensei- 
gnements du passé, Je spectacle des fautes et 
des châtiments, si les générations à venir ne 
pouvaient combattre ou éviter les dangers? 

Au point de vue historique pur, M. Meyers 
n'a plus que des éloges pour l'éminent académi- 
cien. Il vante ses recherches scrupuleuses, sa 
marche assurée au milieu des documents, sa 
franchise, son bon sens qui le défend des idées 
préconçues. L'écrivain possède de brillantes 



( 158 ) 

qualités, auxquelles M. Meyers en terminant se 
plaît à rendre hommage. 

La seconde étude dont je vous parlais à Tin- 
s{ant est Tœuvre de M. Herdewyn, qui. après 
avoir traité devant nous un sujet purement lit- 
téraire, va nous exposer un des problèmes les 
plus intéressants de la philosophie. 

M. Herdewyn examine Vidée de Vinfini, au 
point de vue de son origine et de sa formation. 
Deux questions se présentèrent : Tintelligence 
est-elle capable de connaître Tinfini et dans quel 
sens? Comment arrivons -nous à Tidée de Tinâni, 
quelle est la marche psychologique que suit 
notre intelligence dans la recherche de cette 
idée? 

L'auteur examine successivement ces deux 
questions. Il n'hésite pas à résoudre affirmati* 
vement la première. Sans doute nous ne con- 
naissons pas rinâni de la même manière que le 
fini, c'est-à-dire, par une idée propre, mais par 
négation des limites et par analogie ou transcen- 
dance. Affirmer que la connaissance de Tinfini, 
dans ce sens restreint, est au-dessus des forces 
de notre intelligence, c'est d'abord nier la na- 
ture raisonnable de l'homme. Car l'universel est 
l'objet propre de la faculté intellectuelle. En 
concevant l'inâni, l'intelligence ne dépasse donc 
pas les bornes de son activité. 

Ensuite la conscience humaine ne vient-elle 
pas attester avec une certitude indéniable que 



( 159 ) 

nous avons en nous celle idée de Tin fini? De 
l'existence on peut, sans doute, conclure à la 
possibilité. 

Le langage humain conârme ces arguments. 
Ne serait-il pas absurde de prétendre que nous 
ne pouvons avoir Tidée de Tinfini, alors que 
dans toutes les langues il existe un mot corres- 
pondant à cette idée ? 

M. Herdewyn après avoir développé ces con- 
sidérations, entreprend de réfuter l'hypothèse 
des idées innées et le système ontologiste. 

Ici, messieurs, finit l'humble tâche du rappor- 
teur. J'ai essayé de vous rendre compte le plus 
fidèlement que j'ai pu, des travaux qui ont vu 
le jour dans notre compagnie. Il me resterait 
pourtant à vous parler d'une œuvre poétique 
due à la plume facile et harmonieuse de 
M. Coucke. Mais résumer des vers, ce serait les 
déflorer. Qu'il me suffise de vous dire que l'idée 
maîtresse de cette œuvre charmante, c'est que 
l'âme du poète vibre à toutes les impressions, 
toutes les idées, tous les sentiments, et que ces 
sources d'inspiration se résument en deux in- 
fluences opposées, le mal, qui a ses poètes, hélas I 
ei Dieu, qui est' le foyer lumineux et ardent dont 
procède la vraie poésie. Et pour terminer, per- 
mettez-moi de vous citer trois strophes qui ré- 
sument cette idée, heureux de tempérer par là. 
l'inévitable sécheresse d'un compte-rendu : 




( 160 ) 

EVOCATION. 

Chante, poète! chante et qu'un divin délire 
Fasse vibrer ton âme aux cordes de ta lyre! 

I. 

Je suis la foi naïve et douce de l'enfance, 
Sublime élan du cœur, amour qu'un doute offense, 
ConGant abandon de l'être sans défense 

En l'être plus puissant que soi. 
Je suis la foi de l'ange aux baisers de sa mère, 
La foi des m^gcs saints à l'étoile éphémère, 
La foi de Job qui clame en sa détresse amère : 

« Père, je crois en Toi! » 
La foi qui ressuscite et les chairs et les lombes. 
Qui méprise la mort et f:«it vivre les tombes. 
La force des martyrs, la toi dos catacombes. 
Je suis la foi. 



Chante, poète! chante, et qu'un divin délire 
Fasse vibrer ton âme aux cordes de ta lyre. 

VI. 

Je suis Satan, l'orgueil et l'immortelle haine. 
Le dompté qui se cabi e en secouant sa chaîne, 
Le maudit, que de force au noir abimc entraîne 

La voix terrible qu'il entend : 
La voix qui des clartés le rejette dans l'ombre. 
Eternel naufragé qui se cramponne et sombre, 
La voix qui foudroyante, inexorable et sombre, 

Lui répète : « va-t'en ! » 



( 161 ) 

Je suis le grand vaincu désespéré qui soufiTrc, 
^ rue au ciel, du sein de la flamme et du souln% 
Et sans cesse plus bas retombe dans le goufl're : 
Je suis Satan. 



Chante, poète, chante, et qu'un divin délire 
Fasse vibrer ton âoce aux cordes dt; ta Ivre. 

VII. 

C'est moi qui suis le Dieu qui règne et qui demeure, 
Qui veut que le coupable espère et non qu'il meure. 
Fils prodigue, c'est moi ton vieux père qui pleure. 

C'est moi la mère que tu fuis ! 
C'est moi qui dis au flot impétueux : arrête! 
Toi, volcan noir, tressaille et liens ta lave prête : 
Houle, avalanche! Frappe, éclair! Hurle, tempête ! 

Et toi, soleil, reluis! 
Régnez, ô rois, j'attends, mon heure va paraître ; 
Je suis le Fort, je suis le Seul, je suis le Maître; 
Je suis le patient éternel, je suis l'Etre ! 

C'est Moi qui suis : 
Je suis le Dieu vivant! Chante et courbe la tête, 
£t jusqu'au jour des jours adore-moi, poète! 



SOCIÉTÉ JURIDIQUE 
de runiversité catholique de Louvain. 

Commission directrice. 

Président^ M. le professeur Descamps. 
Vice- Président, M. V. Hanolieau. 
Secrétaire, M. J. Lemaître. 
Trésorier, M. J. Jans. 
Membres, Hoyois, Coppens, Aldernaght. 

Membres protecteurs, 

Mgr Pieraerts, Président d'honneur. 

Mgr Namôche, id. 

M. le professeur Fr. de Monge, Vice Président 

d'honneur. 
MM. les professeurs De Jaer, Thonissen, Jacops, 

Van Biervliet et Nyssens. 

Membres honoraires. 

MM. Soenens, P. Verhaegen, Lowet, Leemans, 
Gilkin, Zwaenepoel, avocats à "Bruxelles; Pil; 
Janssen; Lamothe; Losseau; Moens, in- 
dustriel à Alost; Sanders, avocat à Bruges; 
Simonard, Jonnart, Faucon, avocats à Mons ; 
Michaux, Carlier, avocats à Nivelles ; Delmée^ 
avocat à Tournai ; Hoefnagels, Serigiers, de Ra- 
venne, avocats à Anvers ; G. Streel, avocat à 
Liège. 



( 163 ) 

Membres actifs, 

MM. les étudiants Fontaine, Cappuyns, Schicks, 
Tonnelier, De Walkenaere, Rops, Hayoit, 
Hoyois, Mussely, Lappan, Ortegat, Dermine, 
Coucko Albert, Coucke St , Chevalier, Joly, 
Mommaerts, Meyers, Verbruggen, Vanden- 
broeck, Hanotieau, Christiaens, Herdewyn, 
Parmentier, Vande Werve, Gourdet, Criquil- 
lion, Van Reeili, Solvyns, Dassy, T'Serstevens, 
Ermel, Diricq, Dubois, Tibbaut, Coppens, Wit- 
teveen, Buy se, Caprasse, Lepaige, Wauters, 
Leroy, G. Verbiest, Van Caster, T. De Decker, 
iiecquei, Alhon, Quiiiet, Van Dieren, Boeyé, 
Mineur,Boelx-a3rt,Aglave,Vanhara, DeGroote, 
Deville, Wc liens, Cambresy, abbé Lemaitre, 
Jans, Bartholomeussen, Tack, D'Heygere, Ber- 
trand, Quirini, Demaret, Vanden Wouwer, 
Butaye, Ancot, de Thier, Scheyvaerts, Carly, 
Barbieur, Van Troyen, Standaert, Glorieux, 
Montens, Poliart, Decot, Leduc, Dupriez, Mo- 
relle, Singelée, Muûls, Empain, abbé Lecler, 
Decraene, Debrie, Goemaere, Opsomer, Du- 
jardin, Aldernaght, Noterdaeme, Hoebeke, 
Jorion, Jacquemin, De Haene, De Roecke, 
J. Verbist, Vico, Vandeput, Neven, Rossay, 
Latour, Bodeux, Slotte, Raes, De Neckere, 
Carbon, Alb. Parmentier, Vander Heyde, Loix 
et de Ghélin. 



RAPPORT 
sur les travaux de la SOCIÉTÉ JURI- 
DIQUE pendant l'année académique 
1882-83, fait au nom de la Commis- 
sion directrice, par M. Victor HANO- 
TIEAU, secrétaire (i). 

Messieurs, 

C'est chaque année un heureux moment pour 
votre secrétaire que celui où il peut jeter un 
coup-d'œil d'ensemble sur vos travaux et par- 
courir à nouveau des pages pleines d'intérêt, 
parce qu'elles ont recherché la vérité juridique 
et l'ont défendue avec conviction. 

Vous présenter, enchâssé dans le cadre d'une 
langue grave et belle comme le droit, un rapport 
qui fût l'exact reflet de vos débats ; remémorer 
ces séances où l'on frappait d'estoc et de taille, 
où la même discussion, spirituelle et animée, 
se prolongeait cinq soirées durant, comme les 
combats du paladin Roland, et d'où les lutteurs 
ne sortaient que meilleurs amis, de même tou- 
jours qu'Olivier et Roland; tirer de ce riche 
passé des leçons et une semence pour l'avenir : 
ce serait le devoir parfait de votre rapporteur. 

(I) La commissioo était composée comme suit : 
M. le professeur Descamps, président; M. Hoyois, vice-président; 
M. Uanotieau, secrétaire; M. Lemaiire, trésorier. 



( 165 ) 

Le travail dont je vais vous donner lecture 
n'aura, je le crains, d'autre mérite que de faire 
ressortir par îe contraste ce splendide idéal. 

Il n*est qa*un point, messieurs, où je lions à 
rester au premier rang :jyB veux dire Texpression 
de nos sentiments envers ceux qui sont nos 
guides dans nos jeunes essais, comme ils sont 
nos maîtres écoutés dans la science. Ce n'est 
point chez nous que 

• Le bien a pour tombeau l'ingratitude humaine. » 

Au nom de toute la Société, merci du fond du 
cœur à vous, monsieur le président, dont nous 
admirons depuis quatre années le dévouement 
à DOS intérêts, le tact exquis et la souriante in- 
dulgence dans la direction de nos séances; à qui 
Thémis a confié, je pense, une baguette divina- 
toire pour découvrir et faire jaillir les nombreux 
travaux où s'épanouit notre institution, et qui 
ne cessez de nous stimuler par l'exemple en 
nous offrant la primeur des fruits de vos études 
particulières. 

Sur toutes les lèvres et dans tous les cœurs^ 
je retrouve aussi le nom de M. le profes- 
seur F. de Monge, qui, en daignant accepter 
la vice -présidence de notre Société, lui a 
donné un nouvel et précieux gage de prospé- 
rité, et qui, pendant l'absence de notre président, 
a bien voulu diriger nos travaux. Nous avons 
eu alors l'occasion d'apprécier mieux que jamais 



L. 



( 166 ) 

€ette affabilité de caractère et cette variété de 
connaissances que nous connaissions dès long- 
temps. 

A ces deux noms aimés, il est naturel, mes- 
sieurs, de joindre celui de M. le professeur 
Jacops qui fut, dès le berceau de notre Société, 
Tun de ses plus sympathiques protecteurs et qui, 
celte année encore, dans l'embarras où nous 
étions de trouver un local, s'est empressé de nous 
accorder l'hospitalité dans le milieu studieux du 
collège du Pape. 

Sous de tels auspices, la Société Juridique ne 
pouvait que fleurir, et l'année à laquelle nous 
faisons nos adieux est demeurée à la hauteur 
des précédentes. Le chiffre des membres n'a fait 
que s'accroître, et toutes nos séances ont été 
remplies par des travaux aussi nombreux que 
variés. 

Dès le début, M. l'abbé Lemaître, rappelant 
des vérités qui doivent toujours rester présentes 
à nos esprits, nous fit saisir l'accord parfait qui 
existe entre « le pouvoir et la liberté dans la 
doctrine catholique. »» Dans la direction des 
peuples, il importe par dessus tout de concilier 
la liberté des sujets avec l'autorité du souverain. 
La condition première de la solution de ce 
problème est, non pas tant la forme du gouver- 
nement, que l'observation des rapports essentiels 
qui doivent unir la nation aux pouvoirs publics. 
L'Eglise résoudra la difficulté : elle écartera le 



( 167 ) 

despotisme et i^anarchie pour associer le pouvoir 
et la lib^të dans une harmonieuse union. 

I. Vis-à-vis de tous les pouvoirs légitimes elle 
professe un égal respect, car ils émanent de Dieu. 
Co qui est divin, c'est moins le prince lui-même, 
que le principe qu'il représente, c'est-à dire 
cette puissance morale qui a le droit d'obtenir 
soumission des sujets en vue du bien social. 
La théorie révolutionnaire, en affirmant que la 
souveraineté comme telle émane du peuple, en 
d'autres termes du nombre, est impuissante à 
exiger justement cette obéissance : une volonté 
extérieure n'a par elle môme aucun droit sur 
ma liberté. 

Après avoir signalé la source élevée de l'au- 
torité, la religion s'empresse de marquer aux 
princes leur véritable mission. « Dieu, dit-elle 
par la bouche de Bossuet, n'a donné sa puis 
sance aux rois que pour procurer le bien public 
et être le support des peuples. » L'exagération 
des prérogatives du pouvoir, la négation et 
l'usurpation par l'Etat des droits de Dieu est 
l'œuvre du protestantisme, des Parlements et 
des légistes. Le rationalisme de son côté n'a 
fait que ressuscite^ l'idée païenne, et sa pré- 
tendue souveraineté du peuple aboutit — on le 
sait trop — au despotisme Impersonnel et ano- 
nyme des majorités. 

IL Mais en rendant hommage au pouvoir, 
l'Église a reconnu les droits de la liberté et a 
fixé ses justes limites. 10 



( 168 ) 

Elle a d'abord prudemment et graduellement 
aboli l'esclavage antique, pour doter ft monde 
d'ane conquête magnifique, la liberté indivi- 
duelle. Elle a sauvegardé en même temps contre 
les empiétements de l'État, le dogme social de 
la propriété, le patrimoine du riche ; et devant 
les riches, notamment par le repos dominical, 
la conscience et la liberté du travailleur. Sans 
cesse elle dispense aux malheureux les secours 
de sa charité et conserve, malgré l'hostilité de 
certains législateurs contemporains, sa place 
légitime et bénie au chevet du malade et au foyer 
du pauvre. 

Dans la famille elle a relevé la femme en 
extirpant le divorce et la polygamie; elle a pro- 
tégé l'enfance par une sage réglementation de 
l'autorité paternelle, par ses anathèmes contre 
l'infanticide et contre les scandales : car l'inno- 
cence est la plus sacrée des libertés. 

C'est l'Église encore qui a donné à la con- 
science humaine la liberté en lui apportant la 
vérité. Qu'on ne l'accuse donc pas de vouloir 
l'opprimer sous la rigueur de sa morale et de 
ses dogmes. 

Si parfoiiï, dans sa lutte éternelle contre Ter- 
reur et le mal, sa justice s'est armée de rigueur, 
les mœurs de l'époque et les criminelles vio- 
lences de l'hérésie en furent la cause. On connaît 
assez la mansuétude et l'amour de la paix qui 
régnent dans l'Église. Tout en prêchant la vérité. 



( 169 ) 

tout en combattant Terreur, elle est prudente et 
tolérante comme Dieu. D'où viennent donc cette 
défiance dea pouvoirs contre TÈglise et leurs 
entreprises contre la Papauté, sinon de ce que 
Tune abrite toutes les libertés des sviets et 
Tautre, du haut de la chaire romaine, censure 
les princes dans leurs excès? 

Quant & la révolution cette arme terrible des 
nations, TÉglise, toujours sage et mesurée, la 
proscrit, ou du moins elle y met, pour la procla- 
mer légitime, les réserves les plus graves et 
exige la nécessité la plus impérieuse. 

Traiter la grande question du Principe de la 
justice sociale^ était œuvre ardue et considé- 
rable. Elle fut consciencieusement accomplie 
par M. Herdewyn. 

Le fait de la justice est universel. Mais la 
société a- 1- elle le droit de punir? Avant d*enta- 
mer le fond de la question, Torateur fait un 
exposé des différentes manières dont on a suc- 
cessivement conçu le fondement de la justice 
sociale ; puis il examine les principales solutions 
données au problème du droit de punir. 

Ici encore la bataille s'engage entre le maté- 
rialisme, soldat de Futilité, et le spiritualisme, 
champion de la justice. On s'est précipité d'un 
extrême à l'autre; des systèmes mixtes ont 
cherché une conciliation : nous y découvrirons 
la vérité. 

Dans la théorie déterministe, le scélérat, fata- 



( 170 ) 

lement entraîné par une passion irrésistible, est 
bien moins coupable que son juge, lequel sévit 
froidement et avec réflexion. Pour réfuter ce 
système, il suflit de prouver la liberté humaine. 
La théorie utilitaire n'est qu'une forme mitigée 
de la précédente. Les systèmes de la vengeance 
privée et de la réparation sociale y confinent. 
A côté se place le système de la prévention qui, 
sous des formes diverses, l'exemplarité, l'aver- 
tissement, la défense directe ou indirecte, con- 
serve un caractère identique. On peut signaler 
encore le ridicule système du contrat social. 

En opposition avec toutes ces théories plus ou 
moins matérialistes, Kant dressa le drapeau spi- 
ritualiste de l'expiation. Mais cette théorie 
absolue repose, comme toutes les autres, sur 
une confusion du but et du principe de la peine. 
Défense, utilité, avertissement, tout cela découle 
de la peine, mais ne la justifie pas ; la fin, si 
louable qu'elle soit, ne saurait justifier des 
moyens contraires au droit. On fut amené de 
cette façon à proposer des systèmes mixtes dont 
MM. Lucas, Haus, de Broglie, Rossi sont les 
principaux représentants. 

Il ne m'a pas été permis, messieurs, de suivre 
les longues considérations ou les réfutations 
complètes dans lesquelles M. Herdewyn est 
entré quant à ces multiples opinions. Je passe 
immédiatement au résumé de la doctrine qu'il 
professe. 



( 171 ) 

Son point de départ réside dans ces deux 
principes : existence d'un ordre moral, existence 
d'un ordre social. Justice et utilité, tels sont los 
deux fondements nécessaires et suffisants du 
droit de punir. Au point de vue du coupable, la 
justice violée est la légitimation de la souffrance 
qu'on lui inflige. Deux corollaires en découlent 
aussitôt : c'est que la peine doit frapper le seul 
coupable et être proportionnée à l'offense. Le 
pouvoir public de son côté fonde son droit 
surTutilltéde la société qu'il doit diriger vers 
le bien commun, et où il doit faire régner 
l'ordre extérieur. Il a donc le droit d'employer 
les moyens qui servent à cette fin; l'un d'eux, 
c'est la peine ; donc la société a le droit de puuir. 
Tous les autres moyens étant en définitive ineffi- 
caces , la peine devient nécessaire ; donc la 
sociéré a le devoir de punir. Elle châtiera donc, 
quand le besoin s'en fera sentir, mais seulement 
dans des limites restreintes, en tenant compte 
spécialement de cet axiome dont la politique 
impose Tobservance : il faut éviter un mal pi us 
grand. 

A ce travail se rattache la thèse, enlevée à 
l'emporte- pièce, de M. de Thier contre « la pré- 
tendue nécessité de la peine de mort ». De prime- 
abord l'auteur pose la lutte sur ce terrain : dans 
l'état actuel de la société européenne presque 
entière et spécialement de la Belgique, le main- 
tien de cette peine est-il nécessaire, par consé- 

10. 



( 172 ) 

quent est-il légitime? M. de Thier répond hardi- 
ment : non. 

La contradiction fut vive, la réplique fut 
ardente. 

Pour M. de Thier, il en est de la peine de 
mort comme de tant d'institutions anciennes : 
elle doit disparaître. Les cas d'application de- 
venus infiniment plus rares, la faculté laissée 
au jury d'accorder les circonstances atténuantes, 
les commutations fréquentes, la répulsion que 
semble inspirer cette peine aux magistrats, aux 
législateurs et aux peuples, attestent qu'on 
avance à grands pas vers ce résultat. 

L'échafaudne fait guère reculer le scélérat; 
la passion emportée ne pèse point méticuleuse- 
ment les désagréments qui l'attendent; elle veut 
d'abord atteindre son but, puis échapper à la 
peine. 

Objecterez vous la vie des honnêtes gens à 
protéger et l'exemple à donner? Mais alors, ré- 
pond M. de Thier, pourquoi les assassinats, au 
temps jadis, étaient ils si fréquents? Voulez -vous 
doDc avec la théorie de l'intimidation nous ra- 
mener au régime de la torture? Et pourquoi, 
si vous prétendez faire peur, exécutez-vous sou- 
vent loin des regards du public, dans la cour 
sombre d'une prison ? 

Nouvel argument : la peine de mort est indi- 
visible et rarement proportionnée au crime ; la 
santé phj^slque et morale, l'hérédité, le milieu. 



( m ) 

les circonstances ont souvent influé sur le cri- 
ninei. Cette ^peine est surtout d'une applica- 
tion incertaine, elle est irréparable, et ce sont 
<ies juges faillibles qui sont chargés de la pro- 
noncer. Aussi combien d'erreurs judiciaires! 
Ainsi en Angleterre, dans la période de 1846 à 
1S56, il n*y eut pas moins de dix exemples 
déplorables de ces condamnations injustes. 

Si l'on étudie les faits, la statistique à la main, 
U est avéré que, dans les pays où Ton a eu le 
<^urage de rayer des codes la peine sanglante, 
Xa criminalité n'en a point subi de fâcheux 
oontre-coup. Or, dès que la sécurité sociale est 
^tôsurée, il ne faut pas retirer au criminel les 
xnoyens de s'amender. 

La loi peut donc accorder, ne fut-ce que pro- 
xrisoirement, l'abolition de la peine de mort : la 
science et l'humanité n'ont qu'à y gagner, la 
Justice n'a rien y perdre. 

Passant au droit civil, nous avons eu le plai- 
sir d'entendre M. St. Coucke discuter, avec une 
originalité qui ne mettait que mieux en relief la 
valeur des arguments, un point très compliqué 
et sur lequel le Palais et l'École apportent 
l)eaucoup d'hésitations; je veux parler de cette 
controverse : L'interdit judiciaire peut-il se 
Tnarier? 

La thèse est celle-ci : L'interdit est, quant au 
mariage, absolument sous l'empire du droit 
commun; c'est-à-dire que son mariage sera 



( 174 ) 

valable, inexistant ou nal selon les circonstances» 
mais jamais comme conséquence directe de Tin- 
terdiction. 

En premier lieu, un tel mariage n*est pas 
Inexistant par cela seul que Tindividu est inter- 
dit. Les conditions d*existence se déduisent de la 
nature môme du contrat : or, l'interdit peut avoir 
des intervalles lucides; il n'est donc point inca- 
pable naturellement. D'ailleurs, en admettant 
que Fart. 502 du Code civil s'applique au ma- 
riage, remarquez que cet article ne suppose pas 
une impossibilité absolue de consentir; il di^ 
simplement : « Les actes passés par l'interdit 
seront nuls de droit. » Marcadé outrepasse donc 
la loi en prétendant appliquer ici l'art. 146 où on 
lit : « Pas de contentement, pas de mariage, f* 
Il est bien vrai que les travaux préparatoire» 
ont rangé le cas de l'interdit sous l'art. 146; 
mais il en résulte uniquement qu'il y aura ma- 
riage inexistant au seul cas où l'interdit aura 
été naturellement incapable de donner son con • 
sentement; hors ce cas, le mariage est valable. 

M. Coucke s'attache ensuite à démontrer qne 
ce mariage n'est pas nul par lui même. L'art. 50i 
porte sans doute que toits les actes passés par 
l'interdit seront nuls de droit. Mais l'inter- 
diction ne vise que les actes intéressant le patri- 
moine; pour ceux ci et pour eux seuls, la loi on 
a pu déléguer l'exercice exclusif au tuteur. Mais 
pour un droit aussi essentiellement incessible^ 



( 175 ) 

intransmissible et personnel que le mariage, le 
Code civil n*a pas voulu tenir compte des 
intermittences lucides, et retirer au dément 
cotte inaliénable faculté dans ce que les Romains 
appelaient intervaîlum perfectissimum. Les 
précautions qui entourent le mariage; conditions 
requises, publications, droit d'opposition, res- 
ponsabilité de l'officier, solennité, etc., sont 
alors des garanties suffisamment efficaces. 

Et puis, si vous prétendez appliquer l'art. 502 
au mariage de l'interdit, il est logique de lui 
appliquer l'art. 1304 qui donnerait à l'intéressé 
dix ans à partir de la mainlevée de l'interdiction 
pour demander la nullité de son mariage! 

De plus, aux auteurs qui ne prétendent point 
admettre de distinction dans l'art. 50:J, on fait 
observer que, dans la môme matière et malgré 
la généralité des textes, — on est d'accord à cet 
égard, — la disposition de l'art. 504 ne s'applique 
point aux testaments, et que l'assimilation éta- 
blie en termes si larges à l'art. 509 entre le 
mineur et l'interdit est loin d'être absolue. 

Deux considérations finales étayaient encore 
l'argumentation de l'orateur; il signalait les 
dissidences qui existent entre les défenseurs de 
la doctt'ine adverse, et relevait la contradiction 
où tombent la plupart d'entr'eux en refusant à 
l'interdit le droit de se marier et lui accordant 
par contre celui de faire une reconnaissance 
d'enfant naturel. 



( 176 ) 

M. Coucke avait élucidé Tune des nombreuses 
difficultés qui hérissent le titre du mariage; 
M. Dassy, prenant la question dans son en- 
semble, osa dans une théorie neuve et hardie 
battre en brèche la doctrine généralement reçue 
sur les nullités de mariage. 

Il déplore d'abord l'œuvrô du législateur de 
1803, dont voici Tidée caractéristique : réduire 
le contrat nuptial aux proportions d'un contrat 
civil, — tandis qu*il appartient au domaine du 
droit naturel et du droit positif chrétien. Le devoir 
du jurisconsulte chrétien est donc d'essayer, 
dans la mesure du possible, la réconciliation 
entre le droit ecclésiastique et le droit civil. 

Plus de ces systèmes échafaudés sur la crou- 
lante autorité de textes obscurs ou de confuses 
discussions ! Il y a en cette matière à observer 
deux règles fondamentales : 

I. Quand le texte contient une expression 
obscure, mais à laquelle est attaché un sens tra- 
ditionnel, c'est à celui-ci qu'il faut s'en rapporter, 
si les documents législatifs ne prouvent pas 
à l'évidence qu'on a voulu y déroger. 

II. Quand les discussions sont obscures, au 
lieu d'édiûer un système sur la parole restée 
sans écho d'un novateur, il est rationnel d'ad- 
mettre que l'intention des rédacteurs du Code a 
été de maintenir les traditions dont ils étaient 
nourris. 

Partant de là, M. Dassy repousse la théorie 



( 177 ) 

classique de la différence entre Tinexistence et 
l'annulabilité absolue. D'après les auteurs, il est 
besoin et il suffit, pour que le mariage existe, 
de trois conditions : le consentement, la diffé- 
rence de sexes, la présence d'un officier d'état- 
civil. Mais un contrat existant peut manquer 
d*ane condition de validité et de ce chef être an- 
nulé. Ces conditions de validité sont du ressort 
du législateur, car, dit-on, « il n'y a pas de 
nullité sans texte. » Si le contrat est inexistant, 
tout intéressé peut toujours faire constater qu'il 
n'y a rien; s'il n'est qu'annulable, il subsiste 
jusqu'à ce que la nullité ait été prononcée-, cer- 
taines causes peuvent empêcher d'agir et l'action 
appartient seulement à ceux que la loi désigne. 
A ce système l'auteur oppose l'ancienne notion 
du mariage. Aux conditions essentielles la loi en 
a ajouté d'autres tout aussi essentielles à ses 
yeux pour l'existence du contrat. Si l'une d'elle 
est absente, il n'y a rien. En certains cas, l'élé- 
ment défaillant était requis dans un intérêt 
général, de par la nature des choses ou les prin- 
cipes du droit chrétien. Alors le droit de faire 
constater l'inexistence complète, sans renoncia- 
tion ni prescription, à, quiconque y a intérêt. — 
D'autres fois, au contraire, la condition absente 
était surtout exigée dans l'intérêt privé des 
époux; la victime alors possédait la faculté 
légale de réaliser, de suppléer cette condition et 
de donner ainsi l'existence au mariage. 



( 178 ) 

Les interprètes distinguent ordinairement trois 
espèces de nullités : Finexistence, l*annulabilitô 
absolue, l'annulabilitë relative. 11 n*y a pour 
M. Dassy que deux hypothèses possibles : la 
nullité absolue et la nullité relative; dans Tun et 
l'autre cas il n'y a rien ; mais dans le second ce 
rien peut devenir quelque chose. Voilà la théorie 
nouvelle, ou plutôt la théorie ancienne; voici les 
arguments. 

En raison, le droit canon et les plus grands 
jurisconsultes de Tancien droit confirment cette 
opinion.— Voyez ensuite la bizarrerie de la notion 
d*annulabilité : d'après la science moderne; un 
mariage entaché de polyandrie existe jusqu'à ce 
qu'on le fasse annuler. Figurez-vous donc un 
contrat de droit naturel qui existe affecté d'un 
vice contraire à cette même loi naturelle ! Et 
conçoit-on cette existence que tout intérossé 
peut toujours faire cesser à son gré? —En outre, 
il est impossible d'établir une distinction radicale 
entre l'inexistence et la nullité absolue. L'inexis- 
tence, dit-on, découle de la nature des choses, 
la nullité de la loi. Esstce donc, par hasard, que 
dans le silence de la loi il serait permis de con- 
stituer le mariage sur les bases de la polyandrie? 
Pas de nullité sans texte : aphorisme faux et 
prétentieux ! Il est de ces nullités évidentes de 
droit naturel qu'un législateur ne doit point 
formuler dans ses codes, & moins qu'il n'entende 
les écarter. 



( 179 ) 

Le texte s*accorde avec la raison pour justifier 
le syâtôme présenté. L'auteur invoque à son 
appui la terminologie uniforme du code qui ne 
parle que de nullités; et l'ordonnance du cha- 
pitre I'' du titre du mariage, où sont pâle môle 
Indiquées conditions d'existence et conditions de 
validité. — Il se prévaut surtout des articles 180 
et 1340 du Code civil. L'erreur sur la personne, 
dit Tart. 180, est un cas de nullité relative. Or, 
d'après l'une des règles posées tantôt, M. Dassy 
s'efforce de prouver, contrairement à la juris- 
prudence reçue, que le Code entend par là 
l'erreur sur l'identité physique ou sociale, c'est- 
à dire une erreur exclusive de consentement. 
L'art. 1340 de son côté, en permettant aux héri- 
tiers d'un donateur de confirmer une donation 
dite inexistante pour défaut de solennité, ne 
prouve t il point aussi que les rédacteurs du 
Code ne professaient nullement la théorie rigou- 
reuse et irrationnelle de Zacharise et de ses 
successeurs? On objecte les travaux prépara- 
toires. Mais Bonaparte ne trouva point d'écho 
ni de partisan quand il plaida la cause de cette 
légendaire distinction ; en la plaidant d'aiileurs,il 
demandait deux catégories de nullité; mais rien 
ne montré qu'il en demandât trois. Touiller, 
Duranion nient la distinction; Devincourt ne 
l'aperçoit point. 

Mais, s'écriera la doctrine, dans le cas des 
nullités relatives il y a mariage, le consentement 

11 



( 180 ) 

est yiqié, mais il existe. Et du reste, jeune au- 
dacieux, vous-même dites qu'il n'y a rien; est-ce 
qu'on confirme le néant ? 

M. Dassy a la riposte prompte. Un consente- 
ment vicié n'est pas légalement suffisant pour 
donner existence au mariage; d'après le droit 
canon, il faut en effet un nouveau consentement 
complet donné par l'une ou par l'autre partie. 
« Et ce consentement, écrit Pothier, réhabilite 
mon mariage... quoiqu'il n'ait été contracté que 
depuis, par le consentement que j'ai donné 
depuis l'erreur reconnue «. Substituant à cette 
solution logique une solution pratique admise 
par le droit ecclésiastique dans des cas excep- 
tionnels, le Code reporte fictivement la seconde 
acceptation, la seule valable, au jour de l'offre, 
et c'est ainsi que le mariage est réputé avoir 
existé dès le jour de sa célébration. Telle est la 
vraie notion de la confirmation. 

M. Dassy applique ensuite ses principes aux 
controverses relatives aux diverses nullités. C'est 
ainsi que notre ami passe en revue l'exception 
préjudicielle en matière de bigamie, les nullités 
résultant de la clandestinité ou de l'incompétence 
de l'officier, etc. 

Je regrette vivement, messieurs, que cette 
analyse soit encore trop succincte et trop in- 
complète. Vous avez gardé mémoire de ce 
travail approfondi, fruit d'une maturité juri- 
dique rare chez un étudiant, et frappant témoi- 



( 181 ) 

gnage de Tindépendance de pensée qu'il convient 
de conserver dans les études. Vous vous rappelez 
la parole du docteur angélique : Lociis àb auc- 
toritate quœ fundatur super ratione humand 
est infirmissimus, 

A mon tour, dans quelques pages sur les prin- 
cipes du domicile réel, je m'élevai contre la 
tendance de certains jurisconsultes à plier le 
texte au gré de leur appréciation et à introduire 
les préoccupations politiques dans le calme 
sanctuaire de la justice. 

Avec le tribun Mouricault, j'essayai de montrer 
comment l'élasticité de ces mots : principal éta- 
blissement donne à l'art. 102 du Code civil des 
limites assez indécises. A cet article succède 
une série d'articles particuliers dont les premiers 
ont trait au changement de domicile. Rappelant 
la volonté des rédacteurs du code et la maxime : 
speciaMa generalibus prœvalent, j'en conclus 
que, pour connaître le domicile d'un individu, 
il faut d*abord appliquer ces articles précis 
avant de recourir à l'article général 102. Deux 
conditions sont indispensables pour former un 
nouveau domicile : l'habitation dans un autre 
lieu et l'intention d'y axer son principal établis- 
sement. Donc la claire intention seule suffit 
pour conserver un domicile une fois acquis, 
quand môme l'on aurait résidence en un autre 
endroit : le projet de ce titre le disait en termes 
exprès, Mouricault le répète et la pensée des 
législateurs fut unanime sur ce point. 



( 182 ) 

Et cependant, entre plusieurs autres, un arrêt 
de notre Cour de cassation décide le 28 fé- 
vrier 1875 : « La déclaration de conserver un 
domicile que Ton quitte réellement est inopé- 
rante... L'intention peut aussi bien s*induire des 
circonstances que d*une déclaration expresse, 
conformément à la règle générale sanctionnée 
par Tart. 105. " Désormais le fait suffira donc 
pour transférer un domicile! J'avais toi:gours 
cru lire à l'art. 105 : on ne recourra aux cir- 
constances qu'à défaut de déclaration expresse. 

Emmery en 1803 avait déjà fait ressortir l'ar- 
bitraire auquel expose un mot si ondoyant : 
« les circonstances; >* il avait protesté d'avance 
contre cet arrêt en disant : « La loi a fait de 
l'intention une preuve... qu'aucune autre ne 
peut balancer. » 

Notre Cour suprême, dans maints arrêts, dé- 
clare encore que le juge du fond est souverain 
pour trancher la question du principal établisse- 
ment, et par conséquent du domicile. C'est tout 
bonnement se dépouiller du droit d'infirmer des 
jugements contraires aux lois. Si en effet il plai- 
sait à un tribunal, malgré ma volonté indubita- 
blement prouvée de conserver mon ancien domi- 
cile, de m'en imposer un nouveau, ne serait-il 
point du devoir de la Cour de cassation de 
redresser cette décision? 

Il est facile de toucher du doigt, sur le terrain 
politique, les conséquences de cette jurispru- 



( 183 ) 

dence? Radiation d'un électeur par deux Cours 
différentes, des listes de deux communes; ou, par 
contre, inscription sur deux listes «électoraios à 
la fois; exercice obligatoire de mon droit civique 
dans telle localité où, ne connaissant personne, 
je ne puis voter en connaissance de cause; éligi- 
bilité au conseil provincial enlevée dans telle 
province où Ton redoute mon influence ; trans- 
port à Liège de mon domicile qui doit se trouver 
À Louvain et ainsi violation pratique do l'art. 8 
de la Constitution, tout cela est possible, et plu- 
sieurs de ces faits sont déjà advenus. Voilà com- 
ment, en jetant les principes dans le creuset 
d'un parti, on ébranle, — sans le vouloir, je le 
veux bien, — les droits civils les plus naturels 
et les plus précieux. 

La conclusion de ce petit travail, réquisitoire 
convaincu contre la jurisprudence sur le domi- 
cile, était celle-ci : Certes, il faut soustraire le 
domicile à la mauvaise foi des individus, et le 
Code y a pris garde; Tintérêt social veut que 
chacun ait un domicile, mais non pas ici plutôt 
que là. La liberté individuelle, ce principe capi- 
tal, autorise chacun à changer à son gré de 
domicile. Le vieux président Bouhier, Emmery, 
Régnier, un autre législateur de 1803, l'ont pro- 
clamé avant moi : « Dans la question de domi- 
cile la volonté est tout. » 

Une agréable surprise nous échut au milieu 
de nos travaux. M. le professeur Descamps nous 



( 184 ) 

avait réservé la primeur d'une étude où Télé- 
gance du style et la précision du langage re- 
vêtent d*un charme lumineux l'érudition et 
rélévation de la pensée. Vous savez, messieurs, 
que la ville de Delft et la Hollande ont célébré 
cette année le 300* anniversaire de la naissance 
de Grotius. C'est cet homme illustre que notre 
honorable Président a voulu saluer. Hugo Gro- 
tius et le droit naturel, tel fut le sujet de ce 
travail où se trouvent caractérisées l'œuvre de 
Grotius et son influence sur la science. Ce qui 
fait lo mérite du grand ouvrage de Grotius, ce 
n'est point « d'avoir fait de la raison un instru- 
ment de déductions scientiâques en matière de 
morale et de droit; » ce n'est pas non plus d'avoir 
jeté de nouvelles lumières sur les multiples 
questions traitées dans son De jure helli ac 
pacts. Les grands philosophes anciens et surtout 
les docteurs de l'Église et les scolastiques avaient 
nettement discerné le rôle de la raison et résolu 
nombre de problèmes du droit naturel. 

Le véritable titre du savant hollandais, c'est 
d'avoir rassemblé les règles nombreuses que 
découvre la raison en étudiant la nature morale 
et sociale de l'homme, et en se guidant dans 
cette étude par le flambeau du christianisme et 
l'expérience de l'histoire; c'est d'avoir fait de ces 
règles une branche distincte et capitale dans la 
vaste science du droit. 

Protester contre le brutal empire de la force. 



( 185 ) 

ramener les princes et les peuples à Tobserva- 
tion de la justice, te fut le but que se âxa Gro- 
tios. Malheureusement, notre auteur était pro- 
testant; il éprouvait, sans en pénétrer la cause, 
les douloureuses incertitudes du christianisme 
du libre examen. Attristé d'autre part par l'as- 
pect de l'arbitraire et des hypocrisies d'une poli- 
tique dont la morale était exilée, « Qrotius se 
«Tamponna, si Ton peut ainsi parler, de toute la 
Tigueur de son génie à la nature sociale et rai- 
sonnable de l'homme et s'efforça de tirer du 
trayail de la raison, appliqué à cette nature, un 
enBemble de préceptes certains, immuables, ac- 
ceptables par tous, sorte de minimum des règles 
que doivent observer dans leurs relations des 
êtres raisonnables et sociaux. » Un autre but 
qu*il se proposa fut de mettre de l'ordre dans le 
€hao8 des matières juridiques, d'y rechercher 
les parties similaires, de distinguer, comme il le 
dit, « ce qui est d'établissement positif et ce qui 
découle de la nature, " et de coordonner enfin 
dans un vaste et splendide corps de doctrine ces 
diverses parties. 

Cette distinction entre le droit et la morale 
naturels d'une part, et la morale et le droit 
chrétiens d'autre part, est parfaitement admis- 
sible. Mais dans cette époque d'émancipation à 
outrance, où l'on oubliait si facilement toute 
donnée purement chrétienne, l'entreprise de 
Orotius poursuivie par un chrétien du libre 



( 186 ) 

examen, offrait de graves dangers. Grotius n'jr 
échappa point. De là les erreurs qui déparent 
son grand ouvrage. Il y a dans le monde « une- 
loi providentielle qui ne permet pas qu'une intel- 
ligence illuminée des splendeurs du christia- 
nisme méconnaisse ou néglige ces lumières sans 
détriment pour elle-même, et qui châtie ceux 
qui s'efforcent de trangresser cette loi, en les 
livrant à je ne sais quel esprit d'imprudence et 
d'erreur dont ils sont les premières victimes». 

Tel fut Grotius, esprit dévoyé par le milieu 
religieux de son siècle, involontaire auteur d'une 
génération de rationalistes, mais homme d'un 
talent puissant et d'une honnêteté profonde, que 
la science a marqué d'honneur entre les soldat» 
de ses glorieuses épopées. Aussi nous remercions- 
M. le professeur Descamps de nous avoir conviés 
à mieux connaître Grotius et à l'admirer. 

A la même séance, M Schicks, dans un travail 
très soigné et très apprécié, nous exposa ses 
vues sur le droit délicat et terrible de la résis- 
tance aux actes illégaux des autorités, ce pal- 
ladium suprême de la liberté du citoyen, occa- 
sion d'incidents célèbres, comme celui de Cha- 
teaubriand en 1816 et de Manuel en 1823. 

Les lois romaines consacraient déjà cette 
garantie ; Grotius la proclamait ; Jousse et d'émi- 
nents juristes, ainsi que la jurisprudence dans 
l'ancien droit, la reconnaissent unanimement. 
La législation révolutionnaire ne dévia point du 



( 187 ) 

principe traditionnel : le Gode pénal de 1791 la 
sanctionnait implicitement, ei la Dëclaration des 
droits de Thomme de 1703 Téleva à la hauteur 
d*an dogme politique et philosophique. Le Brésil 
et la Louisiane, de nos jours, n'ont point hésité à 
rinscrire dans leurs Codes. 

La thèse de M. Schicks se résume en ces 
termes : on peut dans les limites de la néces^f^ité 
résister aux actes illégaux des agents du pou- 
voir. Dès lors, en effet, que Tagent du pouvoir 
outrepasse ou enfreint la loi, son autorité tombe; 
il est licite de lui résister, tout comme à un 
simple particulier. Comment donc notre géné- 
reuse Constitution n'a t-elle point promulgué ce 
principe? M. de Robaulx en fit la proposition; le 
rapporteur. Ai. Fieussu, exprima comme suit 
l'opinion du Congrès : « Tout acte illégal est 
nécessairement un attentat contre les personnes 
ou contre les droits garantis aux Belges par la 
Constitution. Il est donc superflu de proclamer 
par un article particulier le droit de résister aux 
actes illégaux. » Bref, tout le monde rendit hom- 
mage au principe; mais la crainte des fausses 
applications d'un principe formulé d'une façon 
trop élastique, trop générale, fit trouver peu 
prudent, inutile et insuffisant de consigner cotte 
disposition dans notre pacte fondamental; il 
demeura admis que l'exercice de ce droit reste- 
rait soumis à l'arbitrage des tribunaux. 

A cette thèse qui ne fait point difficulté d*oc- 

11. 



( 188 ) 

troyer le droit de résistance, on a opposé ie 
texte de Fart. 209 du Code pénal de 1810 qui 
défend la rébellion, sans faire, dit-on, aucune 
distinction entre les actes légaux et illégaux. 
M. Leseyllier et MM. Chauyeau-Hélie se sont 
évertués à expliquer cet article dans le sens 
d'une distinction. 

Quoi qu'il en soit l'art. 209 est aujourd'hui sup- 
primé en. Belgique. En face des principes de 
stricte légalité qui dominent notre droit positif, 
des discours prononcés au Congrès, des droits 
départis aux citoyens par notre pacte fonda- 
mental, devant les déclarations faites par le 
législateur de 1867 en commentant l'art. 269 du 
nouveau Code, article conçu dans les mêmes 
termes que l'art. 209 du Code de 1810, le droit de 
résistance demeure incontestable. 

Les rédacteurs de l'art. 269, — cela résulte de 
l'exposé des motifs et du rapport de M. Pirmez,— 
ont admis avec nos constituants le principe, et 
laissé l'appréciation des faits au pouvoir judi- 
ciaire. 

Si, de la doctrine et des textes, nous passons à 
la jurisprudence, il est peu de matières où les 
solutions soient aussi contradictoires. La Cour 
de cassation de France, après avoir à plusieurs 
reprises nié carrément le droit qui nous occupe, 
nous offre en 1836 le spectacle d'un de ces arrêts 
qu'on a nommés les glorieux retours de la juris- 
prudence. 



( 189 ) 

Quant & nos Cours d'appel, elles se sont mon- 
trées très réservées dans Tapplication du prin- 
cipe et très rigoureuses contre les résistances 
des citoyens (i). 

De cet intéressant chapitre du droit criminel, 
M. Hoyois nous ramena au droit civil. Dans une 
véhémente critique de Fart. 340 du Code civil, 
il se déclara partisan convaincu de la recherche 
de la paternité naturelle (s). Se plaçant au 
point de vue moral, M. Hoyois ât voir comment 
cette prohibition de rechercher la paternité na- 
turelle viole à la fois le droit de Tenfant que le 
père a la stricte obligation d*élever, et le droit 
de la mère déshonorée envers qui le séducteur 
«st tenu de réparer sa faute. 

Si Ton se tourne vers l'intérêt social, Tinfan- 
ticide, réducation négligée des enfants naturels, 
la mesure fatalement insuffisante dont la cha- 
rité peut leur venir en aide ; d'autre part, le sort 
déplorable réservé à la mère, que la misère, sa 
flétrissure et le remords livrent souvent en proie 
À la prostitution, témoignent de l'urgence d'ôter 
au père l'espérance de l'impunité. Des statis- 
tiques d'une source autorisée et d'une effrayante 



(i) Voir les arrêts des Cours de Gaod, 6 février 1833; Liège, 
10 avril 1848; Bruxelles, 14 février 1846 et S7 février 1864. 

(S) Ce travail fut extrait d'une brochure, depuis publiée et très 
remarquée sous ce titre : Liberté, tolérance ou répression en matière 
de mœurs. Louvain, Ch. Peeters, 1883. 



( 190 ) 

éloquence montrent assez le nombre d*enfant» 
naturels qui peuplent les prisons et de filles- 
mères qui vont chercher l'oubli de leur chute 
dans la débauche. 

Ces considérations renversent de fond en 
comble la faible raison qui prétend justifier le 
système inauguré en 1804; Ton ne peut sacrifier 
des droits sacrés à la peur du scandale, à la 
crainte chimérique de compromettre la répu- 
tation d'honnêtes gens, quand on accorde à des 
infâmes une honteuse immunité. 

Sans doute, il est impossible de connaître avec 
une certitude absolue le père naturel. Mais con- 
naissez vous donc d'une manière indubitable le 
père de l'enfant de telle femme mariée? Vous 
avez dans ce cas une certitude morale; cette 
même certitude existera ici quand il s'agira de 
relations ostensiblement affichées et notamment 
d'un concubinage dont plusieurs enfants sont 
issus. 

Le principe du système de M. Hoyois est dona 
d'une éclatante équité. Il ne s'agit plus que d'en 
régler l'application. Il n'est plus question de re- 
venir aux vieux abus ni au vieil axiome : cre- 
ditur virgini in partu juranti. Il est d'autres 
moyens de preuve usités en d'autres matières^ 
d'une efficacité incontestable et qui préviea- 
draient d'injustes dénonciations, à savoir : la 
possession d'état, les aveux, les écrits, le ser- 
ment déféré d'office, l'interrogatoire sur faits et 



( 191 ) 

articles, les témolos dans la limite du possible, 
les présomptions de fait, mais non de droit; car 
la recherche en paternité naturelle est une pure 
question de fait. Que tous les efforts s^unisscnt 
donc pour rayer de nos lois cette tache qui s'ap- 
pelle l'art. 340! La conscience publique, les meil- 
leurs jurisconsultes, les législations de l'Alle- 
magne, de l'Angleterre, des États-Unis sont des 
encouragements, des autorités et des exemples. 

Notre année sociale fut ainsi clôturée digne- 
ment; elle a été bien remplie : nous n'avions 
point encore atteint un pareil chiffre de travaux. 
La manifestation de la vie c'est l'aetion; donc 
nous vivons, messieurs. Les fruits de cette 
année démontrent, mieux qu'un long discours, 
la raison d'être et la vitalité de la -Société juri- 
dique. Devant ces résultats, quel est notre 
devoir? Continuons ces vaillantes traditions; 
venons assidûment, venons en foule à nos réu- 
nions. Que ceux qui, par une vague appré- 
hension, n'ont pas encore gravi cette tribune, 
y moïitent hardiment; elle est ouverte à tous les 
efforts. Soyons enthousiastes, soyons éloquents, 
si nous le pouvons; Téloquence naît de la foi 
et la communique. 

Préparés par un labeur personnel, qu'y a-til 
de pénible à venir un soir par semaine, — en- 
tourés des agréments que l'étudiant aime à se 
ménager dans ses travaux les plus sérieux, — 
écouter la conférence sincère et parfois passion- 



( 192 ) 

née d'un condisciple, sentir s*évanouir alors des 
erreurs ou des idées fausses, entrevoir avec lui 
de nouveaux horizons, pénétrer plus avant en 
d'importants problèmes de cette science haute 
et vaste : le droit, et admirer, au choc de la 
discussion, la claire lumière qui s'élève peu à 
peu et resplendit ensuite dans l'intelligence? 

Dans la grave étude«.de la science juridique, 
on retrouve à la fois des souffles pleins de poésie, 
la sérénité tranquille et profonde de la* philoso- 
phie et des émotions qui tiennent du drame. 
C'est que tous les intérêts les plus sacrés y sont 
en jeu : les droits de Dieu et les devoirs de 
l'homme, le frein de la force et la. liberté. Faisons 
donc de la méditation de la justice notre pain 
quotidien. 

Nous avons au cœur l'idéal et le culte des 
grandes choses. Le vent desséchant du matéria- 
lisme contemporain n'a pas flétri chez nous la 
fleur des nobles aspirations. N'ayons pas peur, 
nous, d'être jeunes! Le droit; dans la pure 
acception du mot, voilà la cause que nous 
voulons aimer et défendre. Nous assistons à un 
spectacle étrange et douloureux. Ce n'est plus 
seulement le triomphe de la force sur la justice 
qui afflige nos yeux; voici que l'école révolu- 
tionnaire et libérale a découvert et pratiqué 
l'art de pallier les iniquités du royal manteau du 
droit. La liberté et l'initiative privée sont des 
épouvantails pour nos jurisconsultes statolâtres, 



( 193 ) 

et notre Mère, rÉglise catholique, se trouve 
n'avoir même plus le bénéâce du droit commun. 
Nous pouvons ainsi constater tous les jours 
comment le droit, ce mot sublime et ce bien 
sacré, est prostitué et, en quelque sorte, tourné 
contre lui-même. 

Plaise à Dieu, ainsi qu'en exprimait le vœu 
dans Tune de ses leçons de Tan dernier M. le 
professeur de Monge, qu'il nous vienne dans la 
science juridique un Newton qui, dissipant les 
erreurs, illumine ses immenses profondeurs des 
clartés éternelles de la droite raison, de la 
morale chrétienne et des doctrines de rÉglise,— 
qui, en un mot, venge le droit souffleté et en 
ramène la sereine gloriûcation. 

A cette œuvre, chacun de nous doit se dévouer 
pour sa très humble part, mais de toute son 
énergie. L'un des moyens qui nous est offert, 
c'est notre chère Société. Permettez -moi donc, 
en terminant, d'exprimer le souhait et l'espoir 
qu'elle prendra un essor nouveau. 

A la fin de cette année académique, l'Univer- 
sité célébrera le cinquantenaire de son rétablis- 
sement; la Société Juridique aura accompli son 
premier lustre. Elle est la cadette parmi ses 
«œurs; mais elle n'est pas la moins florissante. 
Il faut donc que, tous, nous lui préparions bril- 
lante parure, qu'elle figure noblement aux fêtes 
du cinquantenaire, et qu'on lui sourie et qu'on 
l'aime, — comme nous l'aimons ! 



SOCIÉTÉ MÉDICALE 
de riJniversité catholique de Louvain» 



Président d'honneur, Mgr Pieraerts, recteur 

magnifique de TUniversité. 
Président émérite^ M. le professeur Van Kem- 

pen. 

Composition du bureau. 

Président y M. le professeur Masoin. 

1' Vice- Président, M. le professeur Debaisieux. 

2* Vice -Président, M.Baguet, Edm., étudiant en 

médecine. 
Secrétair*e, M. Vanderstraeten, id. 
Membres, MM. Boutfeu, Lauwers, Coopman,id. 

Membres actifs. 

MM. les professeurs Craninx, Michaux, Hairion, 
Haan, Van Kempen, Lefebvre, Hayoit, Masoin, 
Debaisieux, Hubert, Ledresseur, Verriest, 
Blas, Venneman et Bruylants. 

MM. les docteurs Dandois, Denys, Sansen, Van 
Roechoudt G., Derode Léon, Boine. 

MM. les étudiants en médecine Wyseur, Demol,. 
Lefebvre FI., Focquet, Boutfeu, Baguet, Cal- 
laert, Stordeur, Stroobant, Garnier, Deroitte, 
Struelens, Moyart, Coopman, D'hondt, Lau- 
wers, Evrard, Vanderstraeten, Tbiers, Nicolas^ 



( 195 ) 

Pourbaix, Gailly, Poliart, Lantener, Desneux^ 
Godeau J., Garlier F., Tamine, Lejear, Bricard^ 
Bataye, Huybrechts H., Giele Fr., Bodart, 
Delbeke , Glorieux , Bel vaux , Peeters C. , 
Heymans, Haere, Declercq, Schcpens, Cau- 
cheteux. 




RAPPORT 
sur les travaux de la SOCIÉTÉ MÉDI- 
CALE pendant Tannée 1882-1883, 
fttit, au nom de la Commission direc- 
trice (i), dans la séance du 24 octobre 
1883, par M. BAGUET, Edm., secré- 
taire sortant. 

Messieurs, 

Notre règlement, sî sagement élaboré par les 
fondateurs de notre Société impose au secrétaire 
le devoir de venir dès le commencement de 
Tannée académique vous remémorer, dans un 
rapport général et substantiel, ce qu*a été et ce 
qu*a fait pendant Tannée précédente la Société 
Médicale. Nous réintégrons ainsi dans notre 
mémoire ce que nous aurions pu oublier des 
travaux si instructifs que nous avons entendu 
lire, des discussions si intéressantes auxquelles 
nous avons pris part. C*est cette tâche que je 
remplis aujourd'hui dans la mesure de mes 
forces. 



(I) La GommissioD directrice pour Tan née académique 488S-488S 
était composée comme sait : 

Président, M. le professeur Masoin ; I' Vice-Président, M. le pro- 
fesseur Debaisieuz; S' Vice-Président, M. E. Wibin, étud. en méde- 
cine; Secrétaire, M. Edm Baguet, id.; Membres, MM. Sansen, Co- 
<;hfti et Boutfeu. 



( 197 ) 

Mais, avant de Tentreprendre, qu*il me soit 
permis de remercier, au nom de tous, le pré- 
cieux collaborateur que nous avons été heureux 
de revoir au milieu de nous, M. le docteur 
Dandois. Etudiant, il ât, pendant quatre années, 
partie de notre Société : c'est vous dire combien 
hautement il en appréciait le but; lauréat du 
concours de renseignement supérieur, aussitôt 
que runiversité Tadjoignit à nos plus éminents 
professeurs, Fun de ses premiers soins en reve- 
nant à Louvain fut de reprendre sa place dans 
nos rangs. De tels exemples, messieurs, sont 
bien faits pour exciter notre zèle. M. le docteur 
Dandois a voulu faire davantage encore : se rap- 
pelant que c'est en étudiant un travail traitant 
des « germes animés », pour la Société Médicale 
en 1877, qu'il gagna le goût d'approfondir spé- 
cialement cette vaste question de la pathogénie 
microbienne, M. Dandois a fait don à notre 
bibliothèque de son mémoire sur « le rôle des 
organismes inférieurs dans les complications 
des plaies »», mémoire couronné au concours de 
renseignement supérieur. Ce savant ouvrage 
appartient ainsi en quelque sorte à la Société 
médicale par son idée première : nous le garde- 
rons avec un soin jaloux. 

Que M. le docteur Dandois veuille bien croire 
■à nos plus vifs remerciements pour ces marques 
d'intérêt qu'il a daigné donner à notre Société. 
Hélas, messieurs, nous allions d'ailleurs avoir 



( 198 ) 

bientôt un grand vide à combler. Pendant Tannée 
académique, nous avons eu le regret de perdre 
M. Charles Dieudonné. Je ne saurais m*empécher 
de reporter un instant noire pensée vers l'excel- 
lent condisciple que la mort impitoyable nous a 
prématurément enlevé. Tous nous Tavons connu 
et aimé; Charles Dieudonné était l'un des mem- 
bres les plus dévoués et les plus assidus de ïiotre 
Société. D'autres nous ont dit ce qu'était l'ami; 
nous, nous avons surtout apprécié l'étudiant; 
nous avons admiré sa justesse de vues, son pro- 
fond discernement; doué d'une intelligence rare, 
il allait au fond des choses pour en retirer des 
idées larges et fécondes; plus d'une fois il nous 
a fait participer au fruit de ses laborieuses re- 
cherches : c'est encore lui qui a ouvert Ja série 
de nos travaux par un mémoire sur L'action 
des émissions sanguines sur les fonctions orga- 
niques. S'appuyant sur des données rigoureu- 
sement exactes, il exposait d'abord l'état actuel 
de nos connaissances sur le nombre de globules, 
la quantité d'hémoglobine et de sang complet 
en circulation dans les différentes conditions nor- 
males et pathologiques, prémisses nécessaires 
à une élude aussi profonde et aussi complexe. 
Il exposait ensuite les effets de la saignée sur 
la circulation, la respiration, la température, la 
nutrition, générale; mettant à profit les belles 
recherches de Hayem, un maître dans la patho- 
logie du sang, il nous parlai^ surtout des alté- 



( 199 ) 

rations anatomiques et physico-chimiqnes subies 
par le sang luiméme. En terminant et comme 
conclusion pratique, il énonçait les règles qui 
doivent guider le médecin dans remploi de la 
saignée. 

Nous devons nous borner ici à Ténumération 
des autres travaux présentés à la Société (i) : 

Travail de M. Gousot : Influence trophique du 
système nerveux. 

Communication de M. Créteur sur : Les cal- 
culs urinaires. À ce siget, M. le professeur De- 
baisieux compare la taille et la lithotritie, et 
M. le docteur Dandois nous parle de la litho- 
tritie à séances prolongées. 

Travail de M. Hertoghe : De quelques symp- 
tômes précurseurs de Vataxie locomotrice. 

Thèse de M. Wibin : Pathogénie de V albu- 
minurie. 

Notice de M. Hertoghe sur : Uarséniate 
d'antimoine. 

Notice de M. Hertoghe : Traitement des hé- 
morrhoïdespar les injections d'acide phénique. 

Communication de M. Gousot sur : Les sclé- 
roses de la moelle en général. 

Communication de M. Struelens sur : Vélon- 
gaJtion des nerfs périphériques dans le traite- 
ment de Vataxie locomotrice. 



(I) La Société fait tirer à part ud rapport détaillé sar tous ces 



( 200 

Etude de M. Sansen : De la réduction de 
Tinversion utérine. 

Travail de M. Lauwers : Physiologie patho- 
logique de Vépilepsie. 

Travail de M. Lelubre : Des désinfectants. 

Etude de M Créteur : Les hystériques en 
médecine légale. 

Note de M. Baguet : Le lavage de V estomac. 

Travail de M. Evrard : Du régime lacté dans 
les maladies. 

Travail de M. Boutfeu : De la transfusion du 
sang. 

Travail de M. Hertogbe : Des causes de la 
non-réunion immédiate des plaies. 

Travail de M. Baguet : Du gavage des Phti- 
siques. 

Toute société soientiûque manifeste sa vitalité 
par le nombre de ses séances, la ricbesse de ses 
ordres du jour, Tintérôt des communications 
qu'on y fait; si nous envisageons notre Société 
Médicale à ce critère, nous trouvons que, loin 
de dégénérer, elle a donné tous les signes d^une 
vitalité pleine d*espérances. C'est de notre zèle à 
tous que dépend Tbeureuse continuation de 
Fœuvre de nos devanciers : aussi, j*aime à le 
croire, aucun de nous ne faillira à son devoir : 
nous comblerons les vides que chaque an d'an- 
née amène dans nos rangs, par de jeunes re- 
crues dont Tactivité est encore entière, dont le 
courage n*a pas besoin de stimulants. Nous étu- 



( 201 ) 

dieroDS spécialement chacun quelques points 
intéressants des sciences médicales, et nous 
viendrons ici, à cette tribune familière, faire 
part à nos condisciples de nos recherches et de 
nos connaissances nouvelles, apporter à nos dis- 
cussions courtoises notre contingent d'argu- 
ments et de répliques. 

En terminant, messieurs, qu'il me soit permis, 
au nom de tous, de remercier nos chers Prési- 
dents de la sollicitude éclairée, de la vive sym- 
pathie qu'ils veulent bien montrer à [notre So- 
ciété. Grâce à leur sage direction, la Société 
Médicale ne peut cesser de faire des progrès. 
Qu'ils soient assurés de notre sincère gratitude 
et de notre profonde reconnaissance. 



CERCLE INDUSTRIEL 
des Écoles spéciales de ruaiversité 

catholique. 

Bureau e^irec^ewr (1883-1884). 

Président d'honneur, M. le professeur A. De- 
vivier. 
Président effectif, M. le professear L. Consln. 
Viœ- Président, M. H. Nagant. 
Secrétaire, M. L. De Pelsmaeker. 
Trésorier, M. C. L'Olivier. 
Bibliothécaire, M. A, Siret. 



RAPPORT 
sur les travaux du CERCLE INDUS- 
TRIEL pendant Tannée académique 
1882-1883, fait au nom du bureau 
directeur (i) par M. H. NAGANT, vice- 
président. 

Messieurs, 

Chargé de vous présenter un résumé des tra- 
vaux du Cercle industriel peur Tannée acadé- 
mique qui vient de s*écouler, je ne puis m'em- 
pècher de vous faire part de quelques réflexions 
que la lecture de tant de travaux divers m'a 
suggérées. Les études préalables qu'ils ont exi- 
gées de la part de leurs auteurs étaient parfois 
difllciles, souvent laborieuses, et pour la plupart 
ils manifestent un examen sérieux, approfondi 
des matières exposées. 

Comme le disait si bien Tan dernier notre pré- 
sident, M. le professeur Cousin, il est impossible, 
du moins dans le cours des études universitaires, 
à chacun de nous isolément de se tenir au cou- 
rant des progrès réalisés chaque jour dans Tin- 



(4j Le Bureau était composé de MU. le professeur Devivier,/»'^*»- 
dent d'honneur; le professeur Consin^ prétideni fffeetij ; H. l^agant, 
viee-pré$ident; J. Jacquarl, teerétaire ; A. Heyien, trétorier; E. Hum- 
bert, bibUUkécaire. 

12 



( 204 ) 

dustpie; pour y parvenir nous devrions disposer 
de loisirs qui nous font défaut, et de nombreux 
ouvrages scientifiques que notre modeste biblio- 
thèque d*étudiant ne renferme pas. Mais ce 
qu'aucun de nous ne pourrait faire par lui seul» 
nous le réalisoDS ensemble dans notre Cercle : 
ici chacun profite des études de tous ; en asso- 
ciant nos ressources et nos labeurs, nous venons 
sans peine, sans fatigue, dans des séances char- 
mantes et variées, puiser à pleines mains les 
connaissances si multiples et si nécessaires que» 
tôt ou tard, nous aurons pour mission de mettre 
à profit. Notre Cercle, messieurs, n'a plus besoin 
de donner des preuves de son utilité; dix années 
de prospérité nous permettent d'espérer pour lui 
un long et honorable avenir. 

Mais si nos aînés nous ont donné un utile 
exemple, si nous nous trouvons en présence 
d'une situation brillante, n'oublions pas, mes- 
sieurs, que notre Cercle puise sa vitalité et sa 
force dans le dévouement et le zôle infatigable 
de notre digne président, M. le professeur Cou- 
sin : c'est lui qui est véritablement l'âme et le 
cœur de nos réunions, et qui, par une direction 
active et prudente, sait donner de l'attrait à ce 
qui, dans nos séances, pourrait menacer d'être 
trop abstrait pour ne pas être aride. 

Nous devons aussi remercier notre bienveillant 
président d'honneur, M. le professeur De vivier, 
de s'être toujours souvenu qu'il s'est intéressé 



( 2(^ ) 

dès Torigine à notre Société, et d*ayoir bien 
voulu, après des journées laborieuses, passer 
maintes fois sa soirée au milieu de nous. La re- 
connaissance me faii encore un devoir d^adresser 
les plus vifs remercîments à notre bien-aimé 
Recteur qui a, par un don généreux, contribué 
puissamment à la prospérité de notre Cercle, en 
nous mettant à même de subvenir aux frais de 
notre bibliothèque. 

J*aborde, messieurs, Fexposé de notre bilan 
scientifique. Le mot bilan est impropre, car 
dans les bilans d'industrie ou de commerce il 
existe toujours un passif, et ici il n'y a point de 
travaux négatifs : chaque effort de la pensée, 
en même temps qu'il nous remémore des notions 
parfois oubliées, nous enrichit de connaissances 
nouvelles, et chacune de nos séances a pour effet 
de nous exciter à l'étude de nos cours. 

Je regrette de ne pouvoir donner qu'un pâle 
résumé des conférences et des causeries aux- 
quelles nous avons assisté pendant la dernière 
année académique; je dois me borner à indiquer 
les sujets de ces travaux, en y joignant quelques 
mots d'explication. Quant aux rapports sur les 
diverses revues industrielles que nous recevons 
au Cercle (i), je me vois bien obligé de n'en 



(1) Voici les titres des prîDcipales revues qui se trouvent an Cercle : 
Hevue nniverselle dtt Mine$, The Ingeneering, Le Génie eivil^ La Lu- 
mière électrique, L'Electricien, Annale* d'Oppermant Portefeuille d'Àr- 



( 206 ) 

signalel* que le nombre très respectable de 
soixante. Ces résumés des diverses revues pé- 
riodiques embrassent toutes les questions scien- 
tifiques, artistiques, industrielles, que l'ingénieur 
peut avoir à résoudre. En général les rapports 
ont été faits avec soin; leurs auteurs ont sa 
choisir les questions principales, celles qui 
offraient le plus d'intérêt pour nos études, don- 
nant aux points difficiles ou importants quelques 
développements, de manière à faire saisir avec 
peu d'effort l'ensemble des faits scientiâques 
exposés dans les revues. 

Les trois premières séances de l'année furent 
entièrement occupées par la lecture de sem- 
blables rapports. 

Le t' décembre une excursion, récemment 
faite à la papeterie de. Mont-St-Guibert par 
M. Beghin, fournit à celui-ci l'occasion de décrire 
toutes les phases de la fabrication du papier, et 
de nous donner de nombreux et utiles rensei- 
gnements sur cette branche de l'industrie. 

Le 19 janvier, M. Heylen présenta un travail 
intitulé : les forces motrices de Vindicstrie, 
Quoique très vaste, le siget fut très bien cir- 



mengaud. Revue de» QuestUmt teientifiques. Annale* de* Pont* et 
Chau**ée*t Revue géniale de* chemin» de fer, Annale» de la Société de9 
ingétdeur» de Gand, Jnnale» de fa»*ociatton de» ingénieur» de Louvain, 
JmuUe» de la Société »eientifique, Vlngénieur eon*eil, Hei tijd*chri(t 
de l'Institut royal dei iDgénieurs hollandais. 



( 207 ) 

conscrit par l'orateur, qui classa avec méthode 
et clarté les diverses forces motrices au point 
de Yue de leurs rendements, et donna son appré- 
ciation raisonnée sur chaque catégorie de nio- 
teors industriels. 

M. Kunscb, dans la séance du 26 janvier, 
étudia la question si controversée de rétablisse- 
ment des grands canaux maritimes qui relie- 
raient Louvain, Bruxelles et Malines à TEscaut. 
Exposant les différents projets en présence, il 
les discuta et fit ressortir les avantages que Tun 
d'eux assurerait au trafic beige. 

tJn travail très intéressant sur les ferments 
organisés occupa la séance du 9 février. L'au- 
teur, M. Quille, qui avait dû étudier son sujet à 
fond pour nous Texposer si bien, nous décrivit 
les principales espèces de ferments, et spécia- 
lement ceux de la bière; dans un brillant exposé 
il nous donna Thistoire complète d'un de ces 
êtres infiniment petits auxquels les ferments 
doivent leur action, nous fit assister aux diffé- 
rentes phases de sa vie, ainsi qu'à ses maladies, 
et nous montra les effets redoutables que ces 
microbes peuvent causer. 

La séance du 2 mars fut entièrement occupée 
par une remarquable conférence de M. le pro- 
fesseur Gilbert sur les preuves mécaniqiies de 
la rotation de la terre. Ce titre et le nom du 
conférencier promettaient une séance du plus 
liaut intérêt. Les membres du Cercle étaient 

12. 



( 208 ) 

tous présents et des personnes, qui comptent 
parmi les plus marquantes de la ville, furent ad- 
mises sur leur demande. Remontant à Tanti- 
quité, M. Gilbert nous a indiqué tout d'abord les 
différentes idées, les unes plus vagues que les 
autres, qui avaient cours chez les philosophes 
anciens, sur les mouvements de notre globe. Ce 
fut à répoque de Galilée que la question com- 
mença à être sérieusement étudiée. Alors Ric- 
cioli, l'un des défenseurs de la doctrine de 
Ptolémée, ignorant le principe de Tindépen- 
danoe des mouvements simultanés, soutint que, 
si la terre tournait, un corps tombant du haut 
d'une tour devrait tomber à l'ouest de celle ci, 
c'est à dire en arrière. A cet égard les expé- 
riences de Mersenne et Petit, au moyen d'un 
boulet de canon, amenèrent des résultats qui se 
contredisaient et par conséquent ne purent con- 
duire à aucune conclusion. 

Galilée et Gassendi firent observer qu'une 
pierre tombant du haut d'une tour gardait la 
vitesse de son point de départ, et que cette vi- 
tesse devait influer sur le chemin que la pierre 
décrivait dans sa chute. Poursuivant leur rai- 
sonnement. Newton conclut que la pierre devait 
tomber à Test de la tour, laquelle possédait, en 
vertu de la rotation de la terre, une plus grande 
vitesse au sommet qu'à la base. Hooke voulut 
confirmer par des faits la conclusion de Newton, 
mais ses expériences ne furent pas conduites 
avec une précision sufllsante. 



( 209 ) 

En 1790 un abbé italien, Gnglielmini, entreprit 
â Bologne une série d'expériences dans une tour 
d'environ 100 mètres de hauteur. Il trouva, vers 
l'est, des déviations qui approchaient assez de 
la déviation calculée, mais qui malheureusement 
n'étaient pas mesurées avec assez d'exactitude. 

Depuis lors on a repris ces essais dans divers 
paits sans obtenir de meilleurs résultats. En 
somme ces expériences montraient une dé- 
viation vers Test et même aussi vers le sud; 
mais toutes manquaient de précision. Les re- 
cherches de ce genre sont à. refaire, surtout 
pour rétude de la déviation vers le sud qui 
paraît exister réellement, quoiqu'elle n'ait jus- 
qu'à présent été indiquée par aucune théorie. 

En 1850 Léon Foucault accumula dans son cé- 
lèbre pendule, durant un temps assez long pour 
les rendre bien visibles, les effets d'abord tout- 
àfait inappréciables que la rotation du globe 
terrestre produit sur le mouvement apparent 
des corps, et rendit par là celte rotation bien 
manifeste. 

Une loi remarquable, connue sous le nom de 
loi de la tendance des axes de rotation au pa- 
rallélisme, a trouvé sa confirmation dans des 
expériences faites avec des appareils ingénieux, 
notamment avec le pendule gyroscopique inventé 
et construit par M. George Sire, et a conduit à 
de nouvelles manifestations de la rotation de la 
terre, par le gyroscope de Foucault et le baro^ 



( 210 ) 

gyroscope do M. Gilbert. Cette loi peut s'énon 
de la maniôre suivante : Si un corps tourne a 
rapidité autour d*un axe de symétrie supp 
libre, et si une force agit pour faire tournei 
corps autour d'un nouvel axe, ce dernier m 
vement ne se produit pas, mais Taxe de symé 
se déplace et tend à se mettre parallôlement 
nouvel axe, avec une orientation telle que 
deux rotations ont le môme sens. 

Ainsi qu'il vient d'être dit, cette loi a tro 
son application dans une manifestation du m 
vement de la terre par le gyroscope de Fouca 
Cet instrument fonctionne parfaitement ï 
quand il est construit avec tout le soin voc 
mais il doit absolument satisfaire à des coi 
^,> tlons extrêmement difficiles à réaliser. 

En étudiant l'application de la théorie au p 
dule gyroscopique, M. Gilbert a été condui 
l'invention du barogyroscope. Il a eu le mé 
de vaincre de sérieuses difficultés de calcul 
de faire ressortir, avec une rare habileté, 
fécondité des méthodes de la mécanique am 
tique. Son appareil, robuste bien que peu v< 
mineux, se transporte facilement, se règle s 
difficulté et sans le secours d'aucun autre ap 
reil, il accuse nettement et immédiatement 
sens de la rotation de la terre. 

M. le Président prit ensuite la parole p< 
remercier son savant collègue de l'intérêt < 
* celui-ci portait au Cercle Industriel; il rapp 



( 211 ). 

que plnsienrs fois déjà M. Gilbert avait bien 
Toniu prôter le concours d6 son talent et de son 
éloquence aux modestes travaux de ses élèves ; 
il fit ressortir la haute valeur du maître dont 
le mémoire sur les appareils gyroscopiques en 
général et le barogyroscope en particulier, avait 
été l'objet d'un rapport extrêmement favorable 
& TAcadémie des sciences de Pans, et avait 
obtenu les honneurs de Tinsertion dans le Re- 
cueil des mémoires des savants étrangers. 
L'assemblée toute entière exprima sa recon- 
i^aissance et sa sympathie au brillant conféren- 
cier par de chaleureux applaudissements. 

Je suis heureux d'ajouter que depuis lors le 

barogyroscope a valu à M. le professeur Gilbert 

Un diplôme d'honneur, la plus haute récompense 

^ëcernée par le jury de l'exposition interna- 

Uonale d'Amsterdam. 

Après avoir de grand cœur rendu hommage 
^U mérite de notre brillant professeur, je pour- 
^1^8 la revue des séances du Cercle industriel. 
Le 27 avril M. Humbert nous présenta son 
^X^vail: intitulé : Les unités électriques. Quoique 
^^ sujet fût aride et plein de difficultés, le confé- 
rencier montra, par son exposé clair et métho- 
dique, que toutes les transformations des unités 
électriques lui sont familières : aussi son travail 
est-il nn excellent résumé de ce que l'élève ingé- 
nieur doit connaître pour entreprendre avec 
^ruit l'étude de plus en plus nécessaire des appli- 
cations industrielles de l'électricité. 



^< 212 ) 

Une excursion faite à Anvers, sous la direction 
de M. le professeur Cousin, donna lieu à deux 
rapports présentés le 18 mai, Tun par M. Kunsch, 
l'autre par M. Englert. M. Kunsch traita spécia- 
lement des travaux aux quais, tandis que M. En- 
glert s'occupa surtout des moteurs et des appa- 
reils employés dans ces grands travaux. 

Le 25 mai, M. le professeur Devivier, qui 
présidait, nous donna, pour terminer la séance, 
quelques notions d'astronomie relatives aux 
passages de Vénus sur le disque du soleil : après 
nous avoir rapidement initiés aux mouvements 
généraux des astres, il nous expliqua la manière 
d'utiliser les passages de Vénus pour déterminer 
la distance exacte entre la terre et le soleil, 
distance dont une valeur moyenne sert fréquem- 
ment d'unité en astronomie. 

M. Treinen, dans la séance du l' juin, nous a 
lu son travail sur la Graphostatique. Il a par- 
faitement montré comment, au moyen de quel- 
ques procédés icgéuieux, on peut multiplier et 
diviser des lignes, des rapports, élever des 
nombres à diverses puissances ou en extraire 
des racines. Il termina en résumant la théorie 
qui forme la base de la graphostatique appliquée, 
c'est-à-dire celle du polygone funiculaire. 

M. Leroy nous parla le 15 juin de l'emploi de 
Tair comprimé. Après en avoir fait l'historique, 
il arriva à la construction des quais d'Anvers; 
il décrivit spécialement le système par caissons 



( 213 ) 

et batardeau mobile; puis, faisant ressortir les 
avantages de remploi de l*air comprimé, il ter- 
mina en exposant les effets physiologiques pro- 
duits sur les ouvriers par Tair comprimé. 

Enfin, le 24 juin, M. Hissette termina la série 
de nos conférences par la communication d*une 
étude sur Tarchitecture. Il parcourut rapidement 
rhistoire de l'art de construire, en s'arrétant aux 
traits caractéristiques de chaque style ; mais ce 
fut surtout dans Texposé des principes du style 
gothique que Torateur ât preuve de connais- 
sances approfondies. Grâce à lui, si cette séance 
fut la dernière de Tannée académique, elle n'en 
fut pas la moins intéressante. 



Société de littérature flamande (taal- en 
letterlievend Studentengenootschap 
der katholieke Hoogeschool onder de 
zinspreuk : MET TIJD EN VLIJT). 

Eere- Yoorzitter. 

Hoogeerw. Heer C Pieraerts, Rector-Magni- 
flcus. 

Oud Eere- Voorjsitter, 

Hoogeerw. Heer A. J. Namèchb, rector-emeritus. 

Bestuur. 
De Heeren : 

P. G. H. Willems, hoogleeraar, Bestendige Yoor- 
zitter. 

G. Hellepuite, hoogleeraar, Eerste Ondervoor- 
zitter. 

P.P. M. Alberdingk-Thym, hoogleeraar, Tweede 
Ondervoor zitter. 

Jos. Barbieur, Eerste Schrijver,. 

Jaak Witteveen, Tweede Schrijver. 

E. H. Van Coillle, Boekbewaarder. 

Theod. De Decker, Penningmeester. 

H. Veltkamp» advokaat, Raad. 

H. Lebou, student, id. 

Eerelid. 
Eerw. Heer Schuermans, pas'oor te Wilsele. . 



( 215 ) 

Werkende leden. 

Deheeren P. P. M. Alberdingk Thym, hooglee- 
raar; Jos. Barbieur, student; Bartholomeus- 
sen, id. ; K. Brants, id. ; Cappuyns, id. ; Th. De- 
decker» id.; J.Delbecke,id-; J. Dekeersmaeker, 
id.; Deyisscher, id. ; J. Dewinter, id. ; Dubois, 
onderpastoor; Dupont, hoogleeraar; Franck, 
student; Em. Goetschalckx, id.; Helieputte, 
hoogleeraar; Heymans, student; L. Huy- 
brechts, id. ; Âug. Ingelram, id. ; Âug. Laporte, 
id. ; H. Lebon, id. ; Marmillon, id. ; Ouwerckx, 
id. ; A. Pauwels, id. ; K. Peeters, id. ; H. Plane- 
quaert, id.; Schepens, id.; Schiltz, id. ; E. H. 
Schuermans, pastoor; Sobry, student; K. Soe- 
ten, id. ; Eug. Standaert, id. ; H. Thiers, id. ; 
Em. Vancoillie, id.; H. Vandevelde, id. ; Van- 
linthout» drukker der Hoogeschool; Vanwinc- 
kel, student; H. Veltkamp, advokaat; Verryt, 
student ; A. Verwilghen, id. ; P. Willems, hoog- 
leeraar; J. Witteveen, student; F. Wyseur, id. 

Sifwonehde leden. 

De heeren A. Aelbrecht, student; L. Aldernacht 
id.; E. Baeten, id.; K. Begerem, id.; P. Be 
thune, id.; A. Boeye, id.; K. Borreman, id. 
Boutens, id.; Cailloux, id.; Cambresy, id. 
Mgr Cartuyvels, onderrector ; Cols, student 
H. Colsaerts, id. ; A. Craenen, id.; Debiest, id. 
Debock, id.; F. Deherdt, id.; B. Delaet, id. 

13 



( 216 ) 

L. Denecker, id. ; Devers, id. ; L. Dujardyn,id.; 
Fr. Gessler, id. ; E. H. Hemeryck, hoogleeraar ; 
P. Hoho, student; J. Indeken, id.; M. Jacobs, 
advokaat; E. H. Jacops, hoogleeraar; Joye, 
student; A. Kempinck, id. ; A. Loix, id.; Luys- 
terborghs, id.; E. H. Maes, aalmoezenier ; 
H. Mahieu, student; Martens, hoogleeraar; 
A. Meyers, student; Jos. Michiels, id.; Mgr 
Namèche, oud-rector; Nyssens, hoogleeraar; 
Pattyn, student; K. Peeters, id. ; Cl. Peeters, 
id. ; A. Pelgrims, id. ; Raemdonck, id. ; J. Raes, 
id. ; Roegiers, id. ; Schoeters,id.; F. Schollaert, 
advokaai ; P. Soetaerd, student; Em. Solvyns, 
id. ; J. Steenackers, id.; J. Steylaers, id.; R. 
Stroobants, id. ; Em. Thibaux, id. ; E. Tibbaux, 
id. ; J. Vanbavel, id. ; Vanbiervliet, hooglee- 
raar ; A. Vandenberghe, student ; Vandeput, id . ; 
A. Vandeput, id.; M. Vandewalle, id.; Vande- 
wouwer, id. ; V. Vaneecke, id. ; Vangehuchten, 
id.;Vanhaefte, id. ; Vanhoorenbeek, id.; L.Van- 
nayen, id. ; Vanreeth, id. ; G. Verbiest, id. ; 
Em. Verdoodt, id.; L. Verhoef, id.; R. Ver- 
hulst, id. ; Verriest, hoogleeraar ; A. Verstey- 
len, student; J. Vuylsteke, id.; A. Wyseur, id. 

Bewijl de heer aftredende tweede geheim- 
schrijver het verslag over de avondzittingen 
niet heeft ingezonden, werd de heer eerste 
geheimschrijververhinderd zijn volledig ver- 
slag bij tijds in te leveren. 



LISTE DES ÉTUDIANTS 

admis ans gradei^ académiques par l^Unlversité 
pendant Tannée 188S-1888. 



BACHELIERS EN THÉOLOGIE (l). 

1 Bockstal, Alexandre, de Renaix, prêtre du dio- 
cèse de Gand; 16 juillet. 

'2 Broux, Jean, de Genck, prêtre du diocèse de 
Liège; id. 

3Hebbelynck, Adolphe, de Meirelbeke, prêtre 
da diocèse de Gand; id. 

4 Osiyn, Gaspard, de Wervicq, prêtre du diocèse 
de Bruges; id. 

Vandorpe, Evrard, de Cruyshautem, prêtre du 
diocèse de Gand ; id. 

6 Vandyck, Libert, de Vosselaer, prêtre de Tar- 

chidiocèse de Malines ; id. 

7 Vermeire, Edouard, de Somergem, prêtre du 

diocèse de Gand ; id. 
SVosiers, Jules, de Vilvorde, prêtre de Farchi- 

diocèse de Malines ; id. 
^Iles, Daniel, de Kempsford, prêtre du diocèse 

deClifton;id. 



(0 Les grades en théologie et en droit canon sont conférés con- 
formément aux règlements du 15 mars 1836, du i mai 4837 et dn 
'' JQin 1841. Voyez plus loin la Liste de* Règlement* publié* dan» 
*« annuaire*. 



(218 ) 

BACHELIERS EN DROIT CANON. 

1 Bouzin, Léopold, de Béclers, prêtre du diocèse 

de Tournai; 16 juillet. 
2Wittenberg, Jean- Baptiste , de Neeryssche, 

prêtre de rarchidiocèse de Malines ; Id. 

LICENCIÉS EN THÉOLOOIE. 

1 Malecki, Jacques, de Grabowo (en Pologne), 
prêtre du diocèse de Gulm; 16 juillet. 

2Lemoine, Jean -Louis -Marie, de St-Servan 
(France), prêtre de la Congrégation des 
Sacrés-Cœurs, professeur d'Écriture sainte 
et de droit canon au séminaire de Versailles ; 
id. 

LICENCIÉ EN DROIT CANON. 

Van Coillie, Constantin, de Hooglede, prêtre du 
diocèse de Bruges; 16 juillet. 

DOCTEURS EN THÉOLOGIE. 

1 Hizette, Ernest, de St- Léger, prêtre du diocèse 

de Namur (i); 16 juillet. 

2 Mannens, Paul, de Merkelbeek, prêtre du dio- 

cèse de Ruremonde (2); id. 

(1) Les thèses de M. Hizette étaient précédées d'une dissertation 
inaugurale intitulée : Definittonis vatieanœ de infàllUfili romani pon- 
tifier magisUrio, XII-S84 pp. in 8*. 

(S) Les thèses de M. Mannens étaient précédées d'une dissertation 
inaugurale intitulée : Ditquititio in doctriuatn S. Thomœ de voluntate 
salvifica et prasdettinationet X'SlS pp. in 8'. 



( 219 ) 

3 Lucas, Chai^les, de Ruremonde, prêtre du dio- 
cèse do Liôge (1); id. 

ÉPRBUVB PRÉPARATOIRE AU DOCTORAT 
BN SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES. 

D'une manière satisfaisante, 

I de Boosios, Constantin, de Mons. 
^ Van Mechelen, Maurice, de Louvain. 

DOCTEURS EN SCIENCES POLITIQUES 
ET ADMINISTRATIVES. 

Avec grande distinction, 
1 Mussely, Jules, de Ledeghem. 

D^une manière satisfaisante. 

^ Criquilliob, Adolphe, de Lierre. 

3 Oedoelst, Henri, de Louvain. 

^ Caïmo, Adrien, de Tongres. 

^ Ancot, Florimond, de Bruges. 

^ Bmpain, François Louis, de TongresN.-D. 

7 De Becker, Auguste, d'Anvers. 

^ Ouwerx, Lambert, de Hasselt. 

^ Diricq, Louis, de Glabais. 



(i) Les thèses de M. Lucas étaient précédées d'une dissertation 

^ik^ugurale intitulée : De naturaU noUra cogniiUme IM, X-S68 pp. 
IQ g* 



( 220 ) 

EXAMEN DIPLOMATIQUE (l'« ÉPREUVE). 

Avec distinction. 
Merry del Val, Alphonse, de Madrid. 

DOCTEUR EN MÉDECINE, CHIRURGIE 
BT ACCOUCHEMENTS. 

D'une manière satisfaisante. 
Brièro, Marie Louis Jacq., de Montbizot (France] 

CANDIDATS EN SCIENCES MORALES ET HISTORIQUES 

Avec distinction. 

1 Bivort, Fernand, de Monceau-sur-Sambre. 

D'une manière satisfaisante. 

m 

2 Walchnowski, André, de Niziny (Pologne). 

3 Rotsart de Hertaing, Paul, de Bruges. 

4 Biesieklrski, Joseph, de Plowec (Pologne). 

DOCTEUR EN SCIENCES CHIMIQUES. 

Avec grande distinction. 
Aschmann, Camille, de Luxembourg (i). 



(i) Les thèses de M. Aschmaon f'Uient précédées d'une Dissert 
tion inaugurale întitolée : Sur le pouvoir additionnel des compos 
non saturés bivalents et les dérivés allyl-acétigue», 56 pp. iu H'. 



( 221 ) 

ÉCOLE NORMALE 

pour les ecclésiastiques qui se préparent 
à. l'enseiflrnement moyen. 



BACHSLIBRS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES 
ET LITTÉRAIRES. 

1 Lootens, Léonard, d'Anseghem, diacre du dio- 

cèse de Bruges ; 14 juillet. 

2 I^.aeymaekers, Victor, de Desschel, prêtre de 

l^archidiocèse de Malines; id. 

• 

LICENCIÉS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES 
ET LITTÉRAIRES. 

1 Ooeckx, Louis, d'Edegem, prêtre de Tarchi- 

diocèse de Malines, 14 juillet. 

2 Oraynest, Jean, d'Oost-Roosebeke, prêtre du 

diocèse de Bruges ; id, 

3 Itemy, Edmond, de Soignies, prêtre du diocèse 

de Tournai; id. 



INSTITUT AGRONOMIQUE. 

I. Élèyes réguliers. 

BXAMBNS POUR LE PASSAGB DE LA l'« ANNÉE 

d'études a la 2»«. 

Avec la plus grande distinction. 

1 Vanderyst, Hyacinthe, de Ton£p?es. 

. Avec distinction. 

2 Rouri y Rovirola, Paul, de Damas. 

D'une manière satisfaisante. 

3 PôchoD, Léon, de St-Lëger. 

4 François, Prosper, de Temath. * 

5 Franssen, Armand, de Liège. 

6 Delvaux, Eugène, de Bonsin. 

7 Hancart, Nestor, de Dampremy. 

8 Stock, Joseph, de Menin. 

9 Rigaux, Félix, de Ehein. 

EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2« ANNÉE 
D*ÉTUDES A LA 3«. 

A.vec la plus grande distinction. 
1 Belle, Oscar, de Louvain. 



( 223 ) 

D'une manière satisfaisante. 

^ ^lattos, Judice, de Gampos (Brésil). 

3 Sani, Guello, de Ferrare. 

4 Dgon, Alû*ed, de Huy. 

5 Rouri y Rovirola, Paul, de Damas. 

6 Faucon, Louis, de Frasnes lez-Gosselies. 

7 Domingo Call y Morros (Barcelone). 

8 Deltenre, Ernest, de Fayt. 

9 Pèchon, Léon, de Si-Léger. 

10 Fontaine, Joseph, de Daussoulx (Vodrin). 

exambns db sortie et ont obtenu le diplôme 
d'ingénieur agricole. 

Avec grande distinction. 

^ I^creira Galdino, Rodriguez, de RioJaneiro. 

Avec distinction, 

^ Vander Linden, Arthur, de Goefiferdingen 
3 X^esprez, Auguste, de Tournai. 
^ î-. auront, Nestor, de Marche lez-Ecaussines. 
^ tîizette, Lucien, de StLéger. 

D'une manière satisfaisante. 

^ ï^âques, Frédéric, de Paifve. 
"^ B^mfe, Adolphe, d'Evrehailles. 
^ t^oisket, Henri, de Glons. 
^ Adaitos, Judice, de Campos (Brésil). 

13. 



( 224 ) 

II. Élèves hors cadre. 

ÉPREUVES SUR DIVERSES BRANCHES. 

Avec le pltM grand succès, 

1 Desseille, Alexis» de Ave et Âuffe (Rochefort). 

Avec succès. 

2 De le Hoye, de Bruxelles. 

3 Franssen, Hubert, de Liège. 

4 Tielmans, Emile, d'Aerschot. 



ÉCOLES SPÉCIALES 

des arts et manuflaotiires, du génie ciTll 
■ et des mines. 

10 Élèves ordinaires. 

I. BXAMBNS d'admission. 

1 Adam, François, de LefTe- Dînant. 

2 Bauwens, Louis, de Lierre. 

3 Bidez, Léon, de Frameries. 
^ Biaise, Charles, de Mons. 

5 Blondieau, Etienne, de Peer. 

6 Brewer, Charles, de llleSt- Thomas (Antilles). 

7 Brouyère, Armille, de Frameries. 

8 Cornu, Florent, de Bernissari. 

9 Decot, Florestan, de Jumet. 

10 Delacre, Léon, de Bruxelles. 

11 de Liedekerke,comteFlorimond,de Bruxelles. 

12 Dony, Julien, de Rummen. 

13 Doutrepont, Léon, de Hervé. 

14 Henin, Oscar, de Bonsin. 

15 Liesens, Mathieu, de Tongres. 

16 Mathy, Charles, de Louvaln. 

17 Maus, Jules, de Bruxelles. 

18 Quinet, Charles, de Mons. 

19 Rendors, Gustave, de Schaerbeek. 
^ Steylaers, Joseph, de Bruges. 

^1 Strick, Eugène, de Noordwykerhoud (Hol- 
lande). 



( 226 ) 

22 Tasiaux, Alexis, de Schaltin. 

23 Thomas, Emile, de Gouy lez- Piéton. 

24 Van Den Eynde, Hector, de Voorde. 

25 Vandewyer, Gustave, d'Anvers. 

26 Vuylsteke, Jules, de Menin. 

27 Wauters, Ernest, de Thielt. 

28 Wibaut, Eugène, de Lille (France). 

II. Ingénieurs des arts et manufactures ^ 
du génie civil et des mines, 

EXÀMBNS POUR LE PASSAGE DE LA V^ ANNÉE 

d'étodes a la 2«. 

Avec grande distinction, 

1 De Ridder, Georges, de Louvain. 

2 Pepinster, Joseph, de Hervé. 

3 Steylaers, Joseph, de Bruges. 

Avec distinction. 

4 Oegand, Jules, d'Heilebecq. 

5 De Lannoy, Louis, de Messines. 

lyune manière satisfaisante. 

6 Dasselborne, Léopold, de Bastogne. 

7 Deibruyère, Arthur, de Trazegnies. 

8 Det^rerpe, Auguste, de Jumet. 

9 François, Alexandre, de Silenrieux. 

10 Fréson, Léon, de Marbais. 

1 1 Grognard, Emile, de Baranzy. 



( ^ ) 

12 Marot, Fortuné, de Rochefort. 

ISMélard, Hector, d*Ixelles. 

U Michiels, Josse, de Berchem-Ste Agathe. 

15Moreau, Félicien, d*Ëliezelles. 

16 Naniot, Armand, de Fiawinne. 

i7Poncelet, Paul, d'Orsinfaing. 

^8 Stoesser, Fornand, de Quaregnon. 

^9 Vandermeulen, Jean, de Brée. 

BXAMBNS POUR LB PASSAGE DE LA 2« ANNÉE 

d'études A LA 3«. 

Avec distinction, 

' Oessery, Nestor, de Paliseul. 

2 r>or, Emile, d'Ampsin. 

3 B'rançois, Gaspar, de Braffe. 

4 Vanden Bossche, Alphonse, d'Opdorp. 

D'une manière satisfaisante. 

5 Oroisieaux, Eugène, de Slambruges. 

6 I>eneubourg, Clément, de Châtelineau. 

7 ïîoho, Paul, de Wittem (Hollande). 

8 I^msdtre, Jules, de Marcinelle. 
^ ^assart, Louis, de Meux. 

1^ ^oreels. Constant, de Burst. • 

Il Roisin, Louis, de Châtelineau. 

1^ Smits, Eugène, de Couillet. 

13 Stoesser, Fernand, de Quaregnon. 

H Thibaut, Maurice, de Montsur-Marchiennes. 

15 Van Lierde, Camille, d'Everbecq. 



( 228 ) 

EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA S*' ANNE 

d'études a la 4«. 

Avec grande distinction, 

1 De Pelsmaeker, Louis, de Denderleeuw. 

Avec distinction. 

2 Dor, Lucien, d'Ampsin. 

D'une manière satisfaisante. 

3 Beghin, Prosper, de Maeter. 

4 BihaiD, FirmiD, de Strainchamps. 

5 De Béer, Edgar, de Leeuwergem. 

6 De Béer, Herman, de Leeuwergem. 

7 De Bruycker, Polydore, d'Aeltre. 

8 Deckers, Alphonse, d'Anvers. 

9 De Cock, Emile, d'Alost. 

10 Englert, Louis, de Porto- Alegre (BrésiJ). 

11 Gyselinx, Alphonse, de Sart-Custine. 

12 Lievens, Joseph, de Binche. 

13 L'Olivier, Camille, de Feluy. 

14 Périn, Albert, de Louvain. 

15 Stacquet, Alexandre, de Fleurus. 

16 Siret, Alexis, de Mons.. 

17 Verschueren, Jacques, de Hof stade lez :r 

lines. 

18 Wautier, Joseph, d'Ittre. 



( 229 ) 

BXAMBNS DB SORTIS. 

Avec grande distinction, 

1 Jacquart, Joseph, de Mouscron. 

2 Piret, Léon, de Mont-sur-Marchiennes. 

Avec distinction. 

3 Bouttiau, Antoine, de Thy-le- Château. 

4 Fettweis, Emmanuel, de Verviers. 

5 Humbert, Emile, de Habay-la-Neave. 

6 Kunsch, Jules, de Beho. 

7 Leroy, Arthur, d'Héverlô. 

8 Renquin, Joseph, de Bastogne. 

' D'une manière satisfaisante. 

9 Adam, Joseph, de Termes. 

10 Appelmans, Louis, de Bodeghem-St Martin. 

11 Bodart, Emile, de Louvain. 

12 Bourgeois, Charles, de Neufchâteau. 

13 de Huidobro, Joseph, de Santander (Espagne). 

14 de Kerckhove, Fréd., de Montpellier (France). 

15 Hazebrouck, Cyriaque, de Gand. 

16 Herrier, Jules, de Havinnes. 

17 Heylen, Auguste, dltegem. 

18 Mattlet, François, de Ben-Ahin. 

19 Pottier, Raphaël, de Spa. 

20 Ries, Joseph, d*Eseh sur-FAlzette (G.-D. de 

Luxembourg). 

21 Willems, Georges, de Neder-Swalm. 



( 230 ) 

III. Ingénieurs des constructions civiles 
et des constructions mécaniques, - 

EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA l'« ANNÉE 
D*ÉTUDBS A LA 2™«. 

D'une manière satisfaisante, 
Delin, Joseph, de Louvain. 

EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2^ ANNÉE 

d'études a la 3«. 
D'une muniére satisfaisante* 

1 Bodinar, Antoine, de Londres. 

2 Canga Argûelles, Joachim, de Madrid (Espagne) . 

3 Ciantar, Henri, de Malte (île de Malte). 

4 De .Rode, Laurent, de Louvain. 

5 Hill, Harry, de la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis 
de r Amérique). 

6 Lopez Doriga, Joseph-Marie, de San tander (Es- 

pagne). 

7 Robie, Alphonse, de Bruxelles. 

EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3« ANNÉE 

d'études a la 4«. 
Avec distinction. 

1 Michaux, Alfred, de Rochefort. 

D'une manière satisfaisante. 

2 Chabot, Victor, de Ciney. 



( 231. ) 

3 De Smeth, Maximilien, de Laeken. 

4 Dewalque, Léon, de Chênée. 

5 Goubet, Alfred, de Louvain. 

6 Pogorzelski, Stanislas, de, Maciejowice (Po- 

logne). 

7 Van Meerbeeck, Emile, de Bruxelles. 

BXAMBNS DB SORTIS. 

D'une manière satisfaisante, 

1 Bauwens, Arthur, de Bruxelles. 

2 Charlier, Louis, de Malmedy (Prusse). 

3 Oilain, Adolphe, de Dinant. 

4 Ooubet, Alfred, de Louvain. 

5 Hissette, Louis, de St-Léger. 

6 Regout, Louis, de Maestricht (Hollande). 

IV. Ingénieurs des arts chimiques. 

EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2« ANNÉE 

d'études a la 3«. 

D'une manière satisfaisante. 

1 Limelette, Arthur, de Gosselies. 

2 Motquin, Louis, de Soignies. 

3 Ouwerx, Charles, de Velm. 

EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3* ANNÉE 

d'études a la 4«. 
Avec grande distinction. 
1 Ciaes, Paul, de Tongres. 



(•232 ) 

D'une manière satisfaisante. 
2 Six, Emile, de Warneton. 

EXAMBN DB SORTIB. 

Avec la pltM grande distinction. 

1 Quille, Lucien, de Leuze. 

D'une manière satisfaisante. 

2 Legraud, Jules, de Namur. 

3 Streel, Hubert, d'Alieur. 

V. Ingénieurs architectes. 

EXAMBNS POUR LE PASSAGE DE LA l''^ ANNÉB 

d'études a la 2^. 

D'une manière satisfaisante. 

1 SalmoD, Clament, de Bruxelles. 

2 Swéron, Oscar, de Haecht. 

EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2^ ANNÉE 

d'études a la 3«. 

» 

Avec grande distinction. 
1 Ghristiaens, Mathieu, de Tongres. 

D'une manière satisfaisante. 

2Môlotte, Emile, de Wyck-Maestricht (Hol- 
lande). 



( 233 ) 

exambns pour le passage de la 3« annee 
d'Études a la 4«. 

Avec distinction. 

1 Michaux, Alfred, de Rochefort. 

D^une manière satisfaisante. 

2 Lange, Louis, de Marcliin. 

examen de sortie. 
D'une manière satisfaisante. 
Bissette, Louis, de St-Léger. 

2» Élèves libres. 

examens sur des cours de la 2<' année. 

Avec grand succès. 

1 Gyselinx, Joseph, de Hotton. 

2 Tieiemans, Emile, d'Aersehot. 

bxambns sur des cours de la 3« ET de la 

4« ANNÉE. 

Avec grand succès. 

1 Jimenez y Bonefll, Odilon, de Costa-Rica (Amé- 

rique centrale). 

Avec succès. 

2 Sépulchre, Joseph, de Perwez (Namur). 



LISTE DES ÉTUDIANTS 

admis aux grades académiqnes par les Com 
sions d'examen de runiversité, en exéoati< 
la.loi du 00 mai 1876, dans les deux sesc 
ordinaires et la session supplémentaire de 1 

FACULTÉ DE DROIT. 

EXAMBN DB CANDIDAT. 

Avec lapins grande distinction. 

1 Jonnart, Orner, de Masnuy-St-Jean. 

2 Morelle, François, de Gosselies. 

3 De Lantsheere, Léon, de Bruxelles. 

Avec grande distinction. 

4 Van Casier, Joseph, d'Anvers. 

5 Verstraeten, Charles, de Weiteren. 

6 Barbieur, Joseph, de Santbergen. 

Avec distinction. 

7 Baeten, Ernest, de Nieuwerkerken. 

8 Dupriez, Léon, de Peruweiz. 

9 Mineur, Emile, de Charleroi. 

10 Kumps, Auguste, de Limai. 

11 Gravis, Omer, de Peronnes. 

12 De Bleeckere, Léon, d'Audenaerdc. 

13 Pecquereau, Gustave, de Pottes. 



( 235 ) 

14 Van Wintershoven, Frédéric, d*Amby lez- 

Maestricht. 

15 de Buriet, Paul, de Nivelles. 

16 Tibbaut, iSmile, de Calcken. 

D'aune manière satisfaisante. 

Yl de Prêt Roosede Calesberg, Daniel, d'Anvers. 

18 Dailly, Eugène, de Bruxelles. 

19 De Groote, Eugène, de Dixmude. 

20 de Villers, Fernand, de Gand. 

21 BoUe, Emile, de Fleurus. 

22 De Cooman, Oscar, de Ninove. 

23 Lemaire, Jean, de Mons. 

24 Declercq, Henri, de Beveren. 

25 De Vuy&t, Paul, de Borsbeek. 

26 de Faudeur, Adelin, de Bruxelles. 

27 Boeye, Aimé, de St-Nicolas. 

28 Bartholomeussen, Alphonse, d'Anvers. 

29 de Briey, Camille, de Laclaireau. 

30 Savoné, Camille, de Louvain. 

31 Leroy, Auguste, de Wasmes. 

32 de Pierpont, Albert, de Namur. 

33 Derroitte, Henri, de Ciney. 

34 Jans, Jean, de Sichen. 

35 Haye, Hector, d'Anvers. 

36 Duguet, Paul, do Liège. 

37 Ki^ckens, Joseph, de Ninove. 

38 Lambert, Camille, d'Anseremme. 

39 De Winter, Joseph, d'Anvers. 

40 Petit, Ferdinand, d'Auvelais. 



( 236 ) 

41 Anthony, Joseph, d'Anvers. 

42 Thomas, François, de Gouy lez-Piéton. 

43 de Nimal, Edmond, de Marchiennes. 

44 Vanden Staepele, Albert, de Louvain. 

45 de Patin de Langemarck, y^« Carlos, de Lan 

gemarck. 

46 Roberti, Max, de Louvain. 

47 Detilloux, Théodore, de Berlingen. 

48 Wacrenier, Paul, d'Escanafles. 

49 D'Heygere, Camille, de Courtrai. 

50 Drion, Adolphe, de Gosselies. 

51 Denis, Eugène, de Liernu. 

52 Simons, Henri, d'ixelles. 

53 Malherbe, Paul, d*Andenne. 

54 Baus, Hector, d'Ypres, 

55 Loix, Arthur, d'Alken. 

56 Cambresy, Léon, de Gand. 

57 De Becker, Camille, d'Aerschot. 

58 Carbon, Charles, d'Ostende. 

59 Butaye, Emile, de Messines. 

60 De Brassine, Léopold, de Wihogne. 

61 Lasalle, Victor, de Gerpinnes. 

62 Goossens, Edmond, de Vilvorde. 

63 Vincent, Edgar, d'Acoz. 

64 Inghelram, Auguste, de Stype. 

65 Fontaine de Ghélin, Edouard, de Horrues. 

66 Misonne, Edouard, de Gilly. 

67 Lauwers, Jean, d'Ostende. 

68 Maffei, Honoré, de Malines. 

69 Standaert, Eugène, de Bruges. 



( 237 ) 

PREMIER EXAMEN DE DOCTEUR. 

Avec la plus grande distinction, 

1 Renkin, Jules, d'Ixelles. 

^ Ouwerx, Lambert, de Hasselt. 

Avec grande distinction. 

3 Velghe, Oscar, de Hasselt. 

4 Caprasse, Edmond, de Cherain. 

5 Hanotieau, Victor, d'Ecaussines. 

6 Glorieux, Paul, de Dottignies. 
"7 Nagels, Louis, de Hasselt. 

B Diricq, Louis, de Glabais. 

Avec distinction, 

9 De Bruyn, Eugène, de St-Trond. 
10 de Lalieux, Emile, de Nivelles. 
1 \ Vander Heyde, Jules, d'Ostende. 

12 Meyers, Armand, de Tongres. 

13 Verbiest, Georges, de Si-Nicolas. 

14 Empain, Louis, de Tongres Notre-Dame. 

15 Scheyvaerts, Léon, de Malines. 

16 De Becker, Auguste, d'Anvers. 

17 Nagels, Charles, de Hasselt. 

18 Sobry, Henri, de Fumes. 
19Tibbaut, Jules, de Calcken. 

D*une manière satisfaisante. 
^Moulart, Léon, de Bruges. 



( 238 ) 

21 Streel, François, de Jeneflfe. 

22 Rommens, George, de Poperinghe. 

23 Huybrechts, Louis, d'Anvers. 

24 Montens, Louis, de Massenhove. 

25 Cammaert, Odilon, de Lippeloo. 

26 Leroux, Gaston, de Wervicq. 

27 De Decker, Théodore, de St-Nicolas. 

28 Indekeu, Joseph, de Neeroeteren. 

29 Nieter, Louis, de Gand. 

30 De Decker, Paul, de Bruxelles. 

31 Deville, Félix, de Huy. 

32 Vergote, Louis, de Bruxelles. 

33 Cornet d'Elzius, c*® Charles, de Bruxelles. 

34 Ancot, Florimond, de Bruges. 

35 De Hert, Félix, d'Alost. 

36 de Gerlache, Alexandre, de Differdange. 

37 Quinet, Abel, de Mons. 

38 Devos, Michel, d*Audenaerde. 

39 Herdewyn, Armand, de Lierre. 

40 Parmentier, Antille, de Bavichove. 

41 Van Lierde, Hubert, de Sotteghem. 

42 Witteveen, Jacques, d'Anvers. 

43 Nys, Gustave, de Hasselt. 

44 Kenes, Auguste, de Meensel-Kieseghem. 
4^ Verbruggen, Emile, de Geel. 

46 Christiaens, Léon, d'Ostende 

47 de Troostembergh, Max, de Louvain. 

48 Drion, Georges, de Gosselies. 

49 Leunen, Joseph, de St-Trond. 

50 Guelton, Georges, de Namur. 



( 239 ) 

51 Mullie, Hippolyte, de Staden. 
52Matton, Georges, de Nivelles. 

SECOND EXAMEN DE DOCTEUR. 

Avec la plus grande distinction. 

1 Dassy, Léon, de Namur. 

2 Hoyois, Joseph, de Tournai. 

3 Dubois, Jean, de Barnich. 
4Gourdet, Henri, de Neufchaleau. 

5 Schicks, Alfred, de Zèle. 

Avec grande distinction, 

6 Chevalier, Jules, d*Ogy. 

7 Desmaisières, Camille, de Bruxelles. 

Avec distinction. 

8 De Coster, Théodore, de Malines. 

9 Leboulengé, Ernest, de Dinant. 

10 Vannes se, Emile, de Trognée. 
H Pringiers, Hector, de Courtrai. 

12 de Limburg-StiruH), c*^ Albert, de Zetrud- 

Lumay. 
13Joly, Edouard, de St-Gilles. 
l4 Desmaisières, Albert, de Bruxelles. 
I5Mommaerts, Jean, de Bruxelles. 
16 T'Serstevens, Jean, de Stavelou 
l7Moulaert, Léon, de Bruges. 

18 Van Reeth, Joseph, d'Anvers. 

19 Dermine, Alfred, de Huy. 

14 



( 240 ) 

20 de Pierpont, Albéric, de Bruxelles. 

21 Aglave, Jean- Baptiste, de Strée. 

22 Van Steenberghe, Joseph, de Ninove. 

23 Mussely, Jules, de Gand. 

24 Coucke, Albert, de Courtrai. 

25 Coucke, Stanislas, de Courtrai. 

Uune manière satisfaisante. 

26 Limage, Oscar, de Monceau-sur-Sambre. 

27 Hendrickx, Louis, de Tirlemont. 

28 de Woelmont, Herman, de Soiron. 

29 Le Paige, Edmond, de Herenihals. 

30 Pillons, Alphonse, de Maubray. 

31 Ranwez, Ernest, d'Andenne. 

32 Lauwers, Paul, d*Ingelmunster. 

33 Pays, Eméric, de Hoogstaede. 

34 Rops, Paul, de Namur. 

35 Versteylen, Alphonse, de Turnhout. 

36 Vander Banck, Clément, d'Audenaorde. 

37 Hecquet, Hippolyte, de Dour. 

38 De Temmerman, Orner, de Leupeghem. 

39 Wauters, Jean-Baptiste, d'Anderlechi. 

40 Van Dieren, Edouard, d* Anvers. 

41 Ortegat, Hippolyte, de Dour. 

42 De Clercq, Joseph, de Bruges. 

43 Persyn, Henri, de Wynghene. 

44 de Valkeneer, Léon, d'Ixelles. 

45 Vande Werve, Ludovic, d'Anvers. 

46 Quirini, Léon, de Velaine surSambre. 

47 Van Zeebroeck, Laurent, de Merchtem. 



( 241 ) 

48 Rommens, Georges, de Poperinghe. 

49 Vaii Neste, Paul, de Roulers. 
50Lebacqz, Joseph, de Charleroi. 
51 Verbist, Charles, d'Arendonck. 

^ Berrewaerts, Firmin, de Louvain. 

53 Bouquet, Justin, dTpres. 

54 Hayoit, Eugène, de St-Ghislain. ^ 

55 Vande Pool, Ghislaîn, de Stabroeck. 

l^* ÉPRBUVB DE L'BXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE. 

Avec lapins grande distinction. 
1 Alenus, Egide, de Baelen-sur-Nethe. 

Avec grande distinction, 

^ Paepen, Edouard, de Deurne. 

3 Kamault, Jules, de Kemmel. 

4 Jansen, Désiré, de Baelen-sur-Nethe. 

5 "Van Eecke, Victor, de Boesinghe. 

Avec distinction. 

6> Geeraerts, Ernest, de Heyst op den Berg. 
"7 Roose, Alfred, de Courtrai. 
^ Eeman, Edouard, d'Idderghem. 

D*une manière satisfaisante. 

9 Servais, Prosper, de Louvain. 
10 Vlegels, Honoré, de Meire. 
n Ceysens, Joseph, de Beeringen. 
^^ Van Robais, Firmin, de Sweveghem. 



( 242 ) 

13 Van Ormelingen, Eugène, de Tongres. 

14 Massart» Jean Baptiste, de Meux. 

15 Gaussin, Jules, de Neufchateau. 

16 Mignolet, Félix, de Louvain. 

17 Aerts, Edgar, de Lierre. 

18 Back, Auguste, de Lokeren. 

19 Audenaert, François, de Saffelaere. 

20 Meeus, Laurent, de Hovq. 

21 Soetaert, Pierre, de Ledeghem. 

22 Cruyt, Ernest, de Lokeren. 

23 Borreman, Léon, de Lessines. 

24 Lecoutre, Emile, de Courtrai. 

25 Dierckx, Louis, de Turnhout. 

26 Bouret, Herman, de Charleroi. 

27 Begerem, Charles, de Courtrai. 

28 Bruaux, Louis, de Hanzinnes. 

29 Xhaflaire, Auguste, de Charneux. 

30 Brosens, Constant, de Hoogstraeten. 

31 Goemaere, Adolphe, de Bruxelles. 

32 Haye, Arthur, d'Anvers. 

2« ÉPREUVE DE L'BXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE- 

Avec grande distinction, 

1 Vanderbelen, Joseph, de Louvain. 

2 Vanden Ëynde, Eugène, d'Aerschot. 

3 Lootens, Henri, de Beernem. 

4 Van Ooteghem, Henri, de Synghem. 

Avec distinction. 

5 Dépasse, Léon, de Mellet. 



( 243 ) 

6 Jouret, François, de Ladôuze. 
1 Bekaert, Henri, de Maldegem. 

D'une manière satisfaisante, 

8 Van Oudenhove, Auguste, d^Appelterre. 

9 Percy, Emile, dé St-Nicoias. 
lOBollen, Lucien, de Beveren. 

H Jaminet, Armand, de Stambert. 

12 Prévost, Achille, de Tourpes. 

13 De Wachter, Charles, de Ruysbroeck. 

14 Fové, Henri, de Wervicq. 

15 Wellens, Florent, d'Anvers. 

16 De Milliano, Théophile, de Watervliet. 

17 De Keersmaecker, Louis, de Londerzeel. 

18 Verhofstede, Rémi, de Nieuwkerken (Waes). 
19*Mistiaen, Henri, de Buggenhout. 
20Cousyn, Lucien, de Beveren lez-Rousbrugge. 

21 Chambille, Ferdinand, de Nivelles: 

22 Van Robais, Firmin, de Sweveghem. 

23 De Keyser, Charles, de Leffinghe. 

24 Cailloux, Arthur, de Tirlemont. 

25 Van Eynde, Edmond, de Moll. 

26 Heylen, Joseph, de Meerhout. 

27 Dufour, Hubert, de Ninove. 

28 Daumerie, Joseph, de Bois-de-Lessines. 

29 de Contreras, Gentil François, d'Audenarde. 

30 T'Kint, Honoré, de Burst. 

31 Poupeler, Gustave, de Vilvorde. 

32 Van Cauwenberghe, Isidore, d'Anvers. 

33 Coppée, Paul, de La Louvière. 

14. 



( 244 ) 

EXAMEN DE CANDIDAT-NOTAIRE 
(DOCTEURS EN DROIT). 

Avec la plus grande distinction^ 

1 Fontaine, Théodore, de Tirlemont. 

2 Hoyois, Joseph, de Tournai. 

3 Lauwers, Paul, dTngelmunster. 

Avec grande distinction. 

4 Danloy, Henri, de Laroche. 

5 Faucon, Victor, de Rœulx. 

Avec distinction. 

6 Butaye, Arthur, de Warneton. 

D^une manière satisfaisante. 

7 Velge, Charles, de LennickSt- Quentin. 

8 Hendrickx, Louis, de Tirlemont. 

9 Pillons, Alphonse, de Maubray. 
10 Vander Haeghen, Odilon, d*Alost. 

EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE 

D'après la loi de 1857. 

B^une manière satisfaisante. 
Cornesse, Nicolas, de Liège. 



( 245 ) 
FACULTÉ DE MÉDECINE. 

!'• ÉPREUVE DE CANDIDATURE. 

Avec la plus grande distinction. 

1 Doutreligne, Robert, de Courtrai. 

2 Heymans, Jean- François, de Goyck. 

Avec grande distinction. 

3 Bovy, Jutes, de Villers-le-Peuplier. 

4 Glorieux, Henri, de Bruges. 

5 Louveaux, Charles, de Malines. 
ft Thevelin, Arthur, de Kemmel. 

7 Dutilleux, Marcellin, de Coutesse (Andenne). 

8 Hiriart, Pierre, de Montevideo (Urugay) 

Avec distinction. 

9 Lantmeeters, Louis, de Genck. 

10 Moereels, Céleste, de Willebroeck. 
H Leuridan, Aimable, de Nieppe. 

12 Standaert, Léopold, d'Adogem. 

13 Lamal, Prosper, de Malines. 

U Van Bever, Odilon, de Woubrechtegem. 

15 Bragard, Henri, de Charneux. 

16 Depoitte, Emile, de Ronquières. 

17 Caflèrata, Adolphe, de Waterloo (Angleterre). 

18 Vermeylen, Louis, de Louvain. 

19 Pergens, Edouard, de Maeseyck. 
^ Praet, Emile, de Grammont. 



( 246 ) 

21 Piret; Jules, d*Eghezée. 

22 Motte, Auguste, de Dînant. 

23 Gillet, Joseph, d'Anloy. 

24 Valentin, Eudore, de Gonrieux. 

25 Stryckers, Alphonse, de Maeseyck. 

26 Hiriart, Jean, de Montevideo (Urugay). 

27 Turner, Alfred, de Rœulx. 

D^une manière satisfaisante. 

^ Goedertier, Polydore, de Munte. 

29 De Leyn, Emile, de Foêcy. 

30 Fortemps, Gérard, de Trembleur. 

31 Verwilghen, Alphonse, de Roosendael. 

32 Caflfet, Adolphe, de Haine-St-Paul. 

33 Martin, Aimé, de Niverlée. 

34 Vincart, Antoine, de Saintes (Wisbecq). 

35 Foucart, Adhémar, de Mainvault. 

36 Verschraegen, Jean, de Beirvelde. 

37 Tamine, Edmond, de Nivelles. 

38 Piret, Léopold, de Tournai. 

39 Lefebure, Ernest, de Thieusies. 

40 De Corte, Victorien, de Hoves. 

41 De Laet, Eugène, de Wommelghem. 

42 Van Coillie, Edouard, de Gits. 

43 Lucq, Louis, de Templeuve. 

44 Van Pevenaege, Henri, de Nerderbrakel 

45 Vander Haeghen, Cyrille, de Sulsique. 

46 Joestens, Alphonse, dixelles. 

47 De Marbaii, François d'Eynthout. 

48 Jacqmotte, Pierre, de Blanden. 



( 247 ) 

49 Dessy, Jules, de Dion- le» Val. 
SOBuisseret, Emile, d'Erpion. 

51 Jobart, Gustave, de Dinant. 

52 Masen, Emile, de Lede. 

53 Wuyts, François, d*Anvers. 

54 Duperroy, Louis, de Monceau-sur- Sambre. 

55 Possemiers, Victor, d^Anvers. 

56 Oallez, Léon, de Châtelet. 

57 Opdebeeck, Philémon, de Wavre Notre-Dame. 
58Duvellié, Henri, de Mourcourt. 

59 Snyers, Evariste, de Menin, 

60 Férir, Constant, de Bras. 

61 Brieven, Gustave, de Wasseiges. 

62 Nihon, Toussaint, de Blegny. 

63 Warisage, Lucien, de Verviers. 

64 Alesch, Edouard, de Bacharage. 

65 Joye, René, de Woumen. 

66 Hemmer, François, de Clémency. 

67 Faucon, Adolphe, du Rœulx. 

68 Dtiren, Nicolas, de Bettembourg. 

69 Vanden Hove, Constant, de St-Trond. 

70 Vilain, Albert, de Pâturages. 

71 Hachez, Victor, d^Espinois. 

72 Blancke, Auguste, de Wynghene. 
^ Luysterborghs, Louis, de Lichtaert. 

2me ÉPREUVE DE CANDIDATURE. 

Avec la plus grande distinction. 
l Giele, Frédéric, de Louvain. 



( 218 ) 

2 Rubben?, Armand, de Zèle. 

3 Mortiaux, Henri, d'Andenne. 

4 Brusselmans, Jules, de Puers. 

5 Schepens, Auguste, de Bulscamp. 

A vec grande distin et ion . 

6 Lagrange, Jules, dTpres. 

7 Roose, Arthur, de Courtrai. 

8 Lefebvre, Edmond, d'Ohey. 

9 Aerts, Florent, de Malines. 

10 Marot, Jules, de Rochefort. 

11 Sacré, Edmond, d'Yves-Gomzée. 

12 Cuypers, Hubert, de Maestricht. 

13 Quix, Jean Michel, de Born. 

14 Leuridan, Aimable, de Nieppe. 

Avec distinction. 

15 Hiernaux, Emile, de Marchiennes-au-PonU 

16 Haers, Honoré, de Bassevelde. 

17 Maubille, René, de Loupoigne. 

18 De Mesmaecker, Pierre, de Steenhuflfel- 

19 Stubbe, Lambert, de Bruxelles. 

20 Thoné, Michel, de Reckheim. 

21 Gedoelst, Louis, de Louvain. 

22 De Naeyer, Théodore, d'Alost. 

23 Ingebos, Jean, de Nethen. , 

24 Luyten, Louis, de Beggynendyck. 

25 Coulon, Joseph, de Paliseul. 

26 Dessy, Ernest, de Dion-le-Val. 

27 Glaes, Jean Baptiste, d'Oetinghen. 



( 249 ) 

"28 Volt, Victor, de Bauvechain. 
29 Wynants, Joseph, d'Opwyck, 
30Thevelin, Arthur, de Kemmel. 

31 Van Vooren, Victor, de Watervliet. 

D'une manière satisfaisante. 

32 Hottlet, Alfred, de Bioul. 

33 Wibin, Beiyamin, de St-Georges. 
34Delbeke, Jules, de Thourout. 

35 Pasquasy, François, de Beirendrecht. 

36 Strauven, Hippolyle, d'Engelmanshoven. 

37 Wéry, Auguste, de St-Georges. 

38 VanKrunkelsven, Franc., de Quaedmecbelen. 
39Valvekens, Andronic, de Rillaer. 
40Burton, Cyprien, de Foy-Notre Dame. 

-41 Daine, Alfred, de Beaumont. 

^2 Guyaux, Emile, de Ham-sur-Sambre. 

43 Bergen, Louis, de Langdorp. 

44 Smet, Auguste, de St-Nicolas. 

45 Pourbaix, Henri, de Courcelles. 

46 Verhoeven, Louis, de Nieuwrode. 

4î Léonard, Emile, de Wauthier-Braine. 

48 Derroitte, Nestpr, de Cinèy. 

49 Thiemagand, Alphonse, de Lambermont. 
^ Caucheteux, Anatole, de Thumaide. 

^l Schelfaut, Léon, de Sinay. 

5*2 Roeder, Maihias, de Breitweiier. 

^3 Pratte, Auguste, de Quarte. 

54 Debandt, Emile, de Boesinghe. 

55 Courtoy, Auguste, de Hervé. 



( 250 ) 

56 Evrard, Léon, d*Acoz. 

57 Lejeune, Camille, d'Estinnes-au-Val. 

58 Lacourt, Oscar, de Bruxelles. 

59 Roosens, Louis, d'Ocquier. 

60 Grardv Louis, de Brasmenil. 

61 Lodewyckx, Jules, de Hougaerden. 

62 Bodart, Charles, de Namur. 

63 Vranckx, Richard, de Suerbempde. 

64 Laurent, Edmond, de Daussois. 

65 Vanderhaegen, Jean Baptiste, de Tourne 

66 Godeau, Jules, d'ittre. 

67 Iserbyt, Alphonse de Cuerne. 

68 Devos, Maurice, d'Eecloo. 

69 Martin, Ainré, de Niverlée. 

70 Roland, Joseph, de Grosage. 

71 Dupagne, Jules, de Pontillas. 

72 Verwilghen, Alphonse, de Roosendael. 

73 Pattyn, Emile, de Handzaeme. 

74 De Vos, Victor, d'Ath. 

75 Goedertier, Polydore, de Munte. 

76 Roosens, Joseph, de Maffe. 

77 Van Pevenaege, Henri, de Nederbrakel. 

78 Van Leeuw, Emile. d'Anderlecht. 

79 Sacré, Joseph, de Huy. 

80 Vander Haeghen, Cyrique, de Sulsique. 

81 Morciaux, Alfred, de Jodoigne. 

82 De Wulf, Camille, d'ingelmunster. 

83 Van Mol, Léon, de Maiines. 

84 Lucq, Louis, de Templeuve. 

85 Van Lindeu, Eugène, de Duffel. 

86 De Thiers, Léonce, de Jemmapes. 



(' 251 ) 

EXAMEN DB DOCTEUR EN MÉDECINE 

<IHIRURGIB BT ACCOUCHEMENTS (K« ÉPREUVE) 

l2« SOUS-ÉPREUVE). 

D'une manière satisfaisante. 
Merlier, Félix, de Waereghem. 

EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE 

CHIRURGIE BT ACCOUCHEMENTS (l'« ÉPREUVE) 

(ÉPREUVE UNIQUE). 

Avec laplvcs grande distinction. 

1 Garnier, Louis, de Beauraing. 

2 Baguet, Edouard, d'Ecaussines. 

3 Depla, Alphonse, de Ruddervoorde. 

4 Vanden Bril, François, de Merchtem. 

5 Lauwers, Emile, d'fngelmunster. 

6 Servais, Joseph, de Bossui-Gottechain. 

7 Glorieux, Zenon, de St- Génois. 

8 Coopman, Olto, de Verviers. 

9 Van Vy ve, Charles, de Lanacken. 

Avec grande distinction. 

10 Nicolas, Auguste, de St-Léger. 

11 Thiers, Hippolyte, de Deerlyk. 

12 Boulfeu, Louis, d'Andenne. 

13 Bruwier, Aloïs, d'Ichtegem. 

14 Olivier, Camille, de Corroy-le- Château. 

15 Vannesse, Alfred, de Trognée. 

16 Materne> Ernest, de Mallien. 

15 



( 252 ) 

17 Desnôux, Léon, de Loupoigne. 

18 Blondeau, Emérend, de Gottignies. 

Avec distinction. 

19 Gerniers, Charles, d'Elseghem. 

20 Lantener, Henri, de Jemmapes. 

21 Evrard, Henri, de Fontenelle. 

22 Decloux, Louis, de Jodoigne. 

23 Vande Velde, Hilaire, de Nieuwerkerken. 

24 Rossignol, Eugène, d'Yves- Gomezée. 

25 De Becker, Julien, d'Aerschot. 

26 Hubeau, Théophile, de Nukerke. * 

27 Corlier, Charles, de Tourinne St-Lambert. 

28 Somers, Louis, de Gierle. 

29 Walravens, Auguste, de Goyck. 

30 Lefebvre, Firmin, delDoissche. 

31 Gailly, Charles, de Gerpinnes. 

32 Van Cauwenberghe, Achille, de Wortegem. 

33 Ost, Zenon, de St- Pierre Capelle. 

34 Struelens, Alfred, deJGrammont. 

35 D'Hondt, Charles, d'Alost. 

D'une manière satisfaisante. 

36 De Laet, François, de Malines. 

37 Demol, Adhémar, de Deux-Acren. 

38 Callaert, Emile, de Meylegem. 

39 Caluwaerts, Emile, de CorbeekLoo. 

40 Poliart, Charles, de Fontaine TEvêque. 

41 Godfrin, Alexandre, d'Aublain. 

42 Dieudonné, Jean-Paul, de Malines. 



( 253 ) 

43 Lefdbvre, Florimond, de Kain. 

44 Pierman, Adolphe, de Lena. 

45 Severin, Luc, de Ciney. 

46 Van In, Cyrille, de Lierre. 

47 Coffé, Désire, de Maurage. 

48 Meyers, Nicolas, de Weiswampacti. 
49ûay1d, Félix, de Caneghem. 

SOVan Vaerenbergh, Prosper, d'Erembodegem, 

51 Belvaux, Alzire, de Surize. 

52 Bievez, François, de Haine St- Pierre. 

53 Huybrechts, Henri, de Louvain. 

54 Glibert, Désiré, d» Braine rAlleud. 

55 Goltfhs, Joseph, de Haecht. 

56 Delchevalrie, Théophilo, de Templou]». 
o7 Wyseur, Alphonse, de Menin. 

58 Wery, Emile, de Walefife St-Pierre. 

59 Focquet, Louis, de Couvin. 

60 Masen, Aimé, de Lede. 

61 Schayes, Jean- Baptiste, de Louvain. 

62 Jaecques, René, de Zarren. 

EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE 
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (2« ÉPREUVE). 

Avec lapins grande distinction, 

1 Cousot, Georges, de Dînant. 

2 Lebrun, Edouard, de Sorée. 

3 Denys, Joseph, de Ruysselede. 

4 Canon, Clément, de Horrues. 

5 Cochez, Stanislas, d'Onnezies. 



(.254 ) 

6 Regibo, Pascal, de Renaix. 

7 Hertoghe, Eugène, d'Anvers. 

8 Adriaens, René, de Zedelgbem. 

9 Wauthier, Laurent, d'Alost. 

10 Huon, Dominique, de Mons. 

1 1 Creteur, Agricola, de Renaix. 

12 Sansen, René, de Poperinghe. 

13 Wibin, Ernest, de St- Georges. 

14 Vande Vyver, Jean, de Ledeberg, 

15 Huyberechls, Théophile, de Bossut. 

Avec grande distinction. 

16 Etienne, Alphonse, de Retligny. 

17 Bonhomme, Jacques, de Sougnez-Ay wail 

18 Lelubre, Léon, de Soignies. 

19 Henrard, Firmin, de Namur. 

Avec distinction. 

20 Vriamont, Joseph, de Hollogne-s/Geer. 

21 Anciaux, Théophile, d'Héverlé. 

22 Sarlet, Emile, de Houmart. 

23 Cooreman, Emile, de Lebbeke. 

24 Ruyssen, Auguste, de Beveren. 

25 Lanssens, Henri, de Selzaete. 

26 Robyns, Edouard, de ThieltSt-Martin. 

27 Boden, Théophile, de Bettincourt. 

28 Vanden Berghe, Odilon, d*Okegem. 

29 Van Laere, Octave, d'Avelghem. 

30 Stordeur, Adrien, de Bruges. 



( 235 ) 

D'une manière satisfaisante. 

31 Caluwaerts, Auguste, de Lubbeek. 

32 De Herdt, Jules, d'Anvers. 

33 Clerx, Ignace, de Tessenderloo. 

34 Vandevelde, Théodule, de Dickele. 
35Verjans, Théophile, de Tongres. 
36Vandewyer, Vital, de Ranst.. 

37 Cavillot, Victor, de Focant. 

38 Appelmans, Adolphe, de Bodeghem-St-Martin. 

39 Van Houtte, Edmond, de Snaeskerke. 

40 Van Bever, François, de Sterrebeek. 

41 Verdinne, Louis, d'Anthée. 

^ Van Wyenbergh, Chrétien, de Vilvorde. 

43 Costenoble, Jules, de Becelaere. 

44 Van Robais, Gustave, de Zweveghem. 

45 Digardin, Firmin, de Wiers. 

46 Bribosia, Edmond, de Namur. 

47 Vanden Eynde, Alphonse, de Herenthout. 
fô Louf, Emile, de Dranoutre. 

49Peys, René, de Hoogstaede. 

50 Dieudonné, Henri, de Malines. 

51 Ide, Modeste, d'Aersele. 

52 Deckers, François, de Calloo. 

53 Pironnet, Adolphe, de Wéris. 

54 Decorte, Gédéon, de Lodelinsart. 

55 Van Olmen, Gustave, de Veerle. 

56 Godfrin, Alexandre, d'Aublin. 
57Severin, LuG, deCiney. |^ 



( 256 ) 

BXAMBN DE DOCTEUR EN MÉDECINE, 
CHIRURGIE ET ACCOUCHEBiENTS {3^ ÉPREUVE). 

Avec la plus grande distinction. 

1 Lebrun, Edouard, de Sorée. 

2 Denys, Joseph, de Ruysselede. 

3 Gousot, Georges, de Dinant. 

4 Regibo, Pascal, de Renaix. 

5 Adriaens, René, de Zedelghem. 

6 Canon, Clément, de Horrues. 

7 Cochez, Stanislas, d'Onnezies. 

8 Huon, Dominique, de Mons. 

9 Wauthier, Laurent, d'Alost. 

10 Wibin, Ernest, de St-Georges. 

11 Creteur, Agricola, de Renaix. 

12 Sansen, René, de Poperinghe. 

13 Huybcrechts,Théophile,de Bossut Gottechain . 

Avec grande distinction. 

14 Etienne, Alphonse, de Rettigny. 

15 Hertoghe, Eugène, d*Anvers. 

16 Vandevyver, Jean, de Ledeberg. 

Avec distinction. 

17 Vrlamont, Joseph, de HoUogne-s/Geer. 

18 De Herdt, Jules, d'Anvers. 

19 Cavillot, Victor, de Focant. 

20 Appelmans, Adolphe, de Bodeghem-StMartin. 

21 Anciaux, Théophile, de Héverlé. 



( 257 ) 

^ Lanssens, Henri, de Seizaete. 

^ Ruyssen, Auguste, de Beveren. 

^Sariet, Emile, de Houmart. 

25 Bonhomme, Jacques, de Sougnez-Aywaiile. 

26Verdinne, Louis, d'Anthée. 

27 Robyns, Edouard, de Thielt-St-Martin. 

28 Boden, Théophile, de Bettincourt. 

29 Gooreman, Emile, de Lebbeke. 
SOBribosia, Edmond, de Namur. 
31 Lelubre, Léon, de Soignies. 
^2Louf, Emile, de Dranoutre. 

33 Henrard, Firmin^ de Namur. 
34Vanden Berghe, Odilon, d'Okegem. 
^ Vanlaere, Octave, d'AveIghem. 
36Feys, René, d'Hoogstaede. 

D^une manière satisfaisante. 

37Clerx, Ignace, de Tessenderloo. 

38 Caluwaerts, Auguste, de Lubbeek. 

^ Vandevelde, Théodule, de Dickele. 

^ Vandewyer, Vital, de Ranst. 

^I Costenoblè, Jules, de Becelaere. 

^ V'an Houtte, Edmond, dé Snaeskerke. 
^ V'an Weyenbergh, Chrétien, de Vilvorde. 
^ V'^n Bever, François, de Sterrebeek. 
^ V'tjn Robais, Gustave, de Zweveghem. 
^ I^ujar Jin, Firmin, de Wiers. 
47 Dockers, François, de Calloo. 
^ f^ironnet, Adolphe, de Wéris. 
^^ Decorte, Gédéon, de Lodelinsart. 



( 258 ) 

50 Dieudonné, Henri, de Malines. 

51 Vanden Eynde, Alphonse, de Hérenthout. 

52 Ide, Modeste, d'Aersele. 

53 Godfrin, Alexandre, d'Aublin. 

54 Van Olmen, Gustave, de Veerle. 

55 Verjans, Théophile, de Tongres. 

56 Severin, Luc, de Ciney. 

l"^* ÉPREUVE DE l'examen DE PHARMACIEN 

At?^c la plus grande distinction. 

1 Lamal, Alphonse, de Malines. 

2 Duliôre, Walter, de Dampremy. 

3 Broens, Léonard, de Turnhout. 

4 Yernaux, Nestor, de Borzée. 

Avec grande distinction. 

5 Dieudonné, Henri, d*Andenne. 

6 Deneuter, Henri, de Louvain. 

Avec distinction. 

7 Adant, Henri, de Merbes-Ste Marie. 

8 Laureys, César, de Tamise. 

9 De Poortere, Hippolyte, de St Nicolas. 

10 Colson, Ernest, de Bruxelles. 

D'une manière satisfaisante. 

11 Mairiaux, Henri, de Maçon. 

12 Barbieux, Louis, de Wadelincourt. 

13 Jonet, Hubert, de FizeFontaino. 



( 259 ) 

14 Escouflaire, Emile, de Ghislenghien. 

15 Struyf, Théodore, de Bierbeek. 

16 Devroye, Herœan, de Wavre. 

17 Vande Vorst, Emile, de Montenaeken. 

18 Vande Keere, Jean, d*Aeltre. 

19 Verrue, Joseph, de Courtrai. 

20 Lefebvre, Albert, de Doissche. 

2« ÉPREUVE DE l'examen DE PHARMACIEN. 

Avec la plus grande distinction. 

1 Lamal, Alphonse, de Malines. 

2 Depoortere, Hippolyte, de St-Nicolas, 

Avec grande distinction. 

3 Duliôre, Walter, de Dampremy. 

4 Yernaux, Nestor, de Berzée . 

Avec distinction . 

5 Broens, Léonard, de Turnhout. 

6 Dieudonné, Henri, d'Andenne. 

7 Vande Keere, Jean, d'Aeltre. 

8 Laureys, César, de Tamise. 

9 Deneuter, Henri, de Louvain. 

D'une manière satisfaisante. 

10 Dubuisson, Eugène, de Hornu. 
H Adant, Henri, de Merbes. 

12 Leclercq, Joseph, dTves-Gorazée. 

13 Barbieux, Louis, de Wadelincourt. 

15.' 



( 260 ) 

14 Mairiaux, Henri, de Maçon. 

15 Vande Vorst, Emile, de Montenaeken. 
lô Verrue, Joseph, de Goartrai. 

17 Struyf, Théodore, de Bierbeek. 

18 Jonet, Hubert, de Fize-Fontaine. 

19 Escouflaire, Emile, de Ghislenghien. 

20 De Vroye, Herman, de Wavre. 

21 Ck)l8on, Ernest, de Bruxelles. 

22 Lefebvre, Albert, de Doissche. 

23 Laurent, Louis, de Dînant. 

FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES. 

lr« ÉPRBUVB DB CANDIDATURE (SUR 5 BBANCHBS). 

Avec la pltis grande distinction. 

1 Dumortier, André, de Meerendré. 

2 De Haene, Joseph, de Fumes. 

Avec grande distinction, 

3 Roegiers, Alphonse, de Termonde. 

4 Plancquaert, Hector, de Wortegem. 

5 Vande Walle, Maurice, de Schaerbeek. 

6 Hospied, Albert, de Mouscron. 

Avec distinction. 

7 Palmans, Arthur, de Louvain. 

8 Slotte, Nestor, de Quenast. 

9 Ernst, Alexandre, de Louvain. 
10 Aldernaght, Léon, d^Anvers. 



( 261 ) 

11 Vico, Louis, de Maubrai. 

12 Neven, Corneille, de Mettecoven. 

13 De Becker, Emile, de Louvain. 

14 de Villermont, Charles, de Bruxelles. 

15 De Neckere, Louis, de Cour irai. 

16 Bosmans, Jules, de Louvain. 

17 Van Kerckhoven, Jules, de Louvain. 

18 De Roeck, Henri, de Bruxelles. 

19 Desomer, Clément, de Turnhout. 

20 Berger, Henri, de Bou vignes. 

21 Leduc, Octave, de Yelaines. 

D'une manière satisfaisante. 

22 Laval, Charles, de Marche. 

23 Nôve, Auguste, de Maestricht. 

24 Van Hoorde, Henri, de Bruxelles. 

25 De Kinder, Victor, d'Anvers. 

26 Bourlart, Edmond, de St Ghislain. 

27 Staos, Auguste, de Louvain. 

28 Van Ham, Léon, de Braine rAlleud. 

29 Bauwens, Léon, d*Oostmalle. 

30 Bracq, Arthur, de Gand. 

31 Demaret, Alfred, de Binche. 

^ De Groote, Alfred, de Grammont. 

33 vander Stegen de Schrieck, Philippe, de Lou- 

vain. 

34 Vandeput, Albert, d'Anvers. 

35 Ketelers, Henri, de Pervyse, 

36 Ravelli, Albert, d'Ixelles. 

37 Claes, Raoul, de Bruxelles. 



( 262 ) 

38 Raemdonck, Auguste, de Lokeren. 

39 Hollay, Paul, de Sl-Hubert. 

40 Duquesne, Léon, de Merbes-le-Château. 

41 Denefve, Joseph, de Mons. 

42 Cols, Alphonse, d* Anvers. 

43 De Kinder, Ernest, d'Anvers. 

44 Vanderborght, Victor, de Tournai. 

45 Hanquet, Emile, de TourinnesSt Lambert. 

46 Bettonville, Jean, de Canne. 

47 Deploige, Florent, de Tongres. 

48 Lannoy, Gustave, de Comines. 

49 Smits, Maurice, de Bruxelles. 

50 de Limburg Stirum, Henri, de Gand. 

51 Vilain XII H, Max, de Bruxelles. 

52 Dierckx, Henri, de Tarnhout. 

53 Vander Donckt, Edmond, d'Etichove. 

54 Peeters, Clément, d'Anvers. 

55 Van Huffel, Paul, de Seeverghem. 

56 Dutrieux, Firmin, de La Hestre. 

57 Aelbrecht, Arnold, de Louvain. 

58 Van Doren, Casimir, de Bruxelles. 

59 Rotsart de Hertaing, Richard, de Bruges. 

60 de Limburg Stirum, Adolphe, de Zetrud 
Lumay. 

61 Stouffs, Louis, d*Ohain. 

62 Van Winckel, Georges, de Lokeren. 

63 Gofflot, Louis, de Rochefcrt. 

64 Francq, Adrien, de Velaines-surSambre. 

65 Géron, Victor, de Montzen. 

66 del Marmol, André, d'Ensival. 



( 263 ) 

67 Toussaint, Joseph, de Verviers. 

68 Lust, Louis, de Bruxelles. 

69 Gilbert, Eugène, de Louvain. 

70 Rouchet, Louis, de Melkweser. 

71 Borel, Jules, de Bruxelles. 

72 Georis, Edgar, do Marcinelle. 

73 Bertrand, Auguste, de Noirefontaine. 

74 Despature, Jules, de Roubaix (France). 

75 Masselus, Georges, de Belleghem. 

76 Dinon, Waldor, de Ciney. 

77 Le Tellier, Pol, d'Ath. 

78 Heyvaert, Charles, de Bruxelles. 

79 Pycke, Paul, de Gand. 

80 Allart, Armand, de Wavre. 

81 Tubbax, Joseph, de Turnhout. 

l'« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 8 BRANCHES). 

Avec la plus grande distinction. 

1 Lebon, Hector, de Sottegem. 

Avec distinction. 

2 Bernard, Léopold, de Mons. 

3 Diyardin, Narcisse, de Bastogne. 

4 De Brie, Alphonse, de Courtrai. 

5 Dyon, Eugène, de Huy. 

D'une manière satisfaisante. 

6 Devisschere, Emile, de Ruddervoorde. 

7 Noterdaeme, Jérôme, de Loo. 



( 264 ) 

8 Schepens, Louis, de Bulsoamp. 

9 Piret, Arthur, de Tarcienne. 
10 Goossens, Hubert, de Laer. 

2« ÉPRBUVB DB CANDIDATUBE (SXTR 5 BRANCHBS 
T COMPRIS LA LITTÉRATURB FRANÇAISE). 

Avec distinction. 

1 Terrens, Jean, de Waldbillig (Luxembour). 

2 Petit, Louis, d'Auvelais. 

3 Smits, Jules, de Louvain. 

4 Dom, Henri, de Liô^e. 

5 Vico, Louis, de Maubrai. 

6 Van Mol, Emile, de Tirlemont. 

7 De Vis, Paul, de MolenbeekSt-Jean. 

D'une manière satisfaisante. 

8 Frère, Edmond, de Gilly. 

9 Pecquereau, Oscar, de Pottes. 

10 Vincent, Edgar, d*Acoz. 

1 1 Ramlot, Henri, de Perwez. 

12 De Haen, David, d'ixelles. 

13 Berrewaerts, Alfred, de Louvain. 

14 d'Udekem de Guertechin, Ferdinand, de Bos- 

sut-Gottechain. 

15 Aliion, Victor, de Thiméon. 

16 van Elewyck, Arnold, de Louvain. 

17 Snoy, Thierry, d*Oppuers. 

18 Seghin, Eugène, de Binche. 

19 Hannecart, Camille, de Souvret. 



( 265 ) 

20 Deneeff, Albert* de Louvain. 

21 Jacobs, Emile, de Louvain. 

22 Ermel, Charles, de Frasneslez Gosselles. 

23 Hulin, Adrien, d'Estinnes au-Val. 

24 d'Anethan, Jules, de Prague. 

25 Duchesne, Auguste, d*Arras. 

26 Fichefet, Emi!e, de Sombreffe. 

27 Siderius, Arthur, de Baillonville. 

28 Vander Meerschen, Eugène, de Schaerbeek 

29 de Troostembergh, Louis, de Louvain. 

30 BoUe, Fernand, de Louvain. 

31 Duboisdenghien, Arthur, de Seneffe. 

32 Coppens, Hubert, de Waelhem. 

33 Biwer, Jean-Pierre, de Remich. 

34 Lambert, Zacharie, de Montigny-sur-Sambre 
^ Dremel, Albert, de Bruxelles. 

36 Buisseret, René, de Wavre. 

37 Balot, Victor, de Charleroi. 

38 Claes, Pierre, de Tongres. 

39 Slotte, Nestor, de Quenast. 

40 Demaret, Alfred, de Binche. 

41 Hannotte, Alphonse, de Battice. 

42 Quirini, Jules, de Velaines-sur-Sambre. 

43 Bosquet, Hervey, de St Nicolas. 

44 Singelée, Charles, de Schaerbeek. 

45 Wilmart, Adolphe, de Gosselles. 

46 Foumier, Victor, de Namur. 

47 Poliart, Jean, de Fontaine rEvôque. 

48 Dailly, Jules, de Schaerbeek. 

49 Bôval, Emile, de Frasnes-lez-Buissenal. 



( 266 ) 

50 Delfosse, Paulin, de Manago. 

51 Muûls, Charles, de Bruges. 

2« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES 
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE). 

Avec la plus grande distinction. 

1 Bethune, Léon, d'Alost. 

Avec distinction. 

2 Raes, Joseph, de Hougaerde. 

3 Janssens, Edouard, d'Anvers. 

4 Maenhaut, Jules, de Gand. 

5 Plancquaert, Hector, de Wortegem. 

6 Bauwens, Léon, d'Oostmalle. 

D'une manière satisfaisante. 

7 Donnez, Alfred, de Gand. 

8 De Voghel, François, de Lennick-St-Quentin. 

9 Lambreghts, Alfred, de Waterloo. 

10 Deckers, Paul, d*Anvers. 

11 Roelandts, Aimé, de Wacken. 

12 Thienpont, Alphonse, de Hoorebeke. 

13 Vermeer, Sylvain, d'Anvers. 

14 Van Reeth, Edouard, de Boom. 

15 De Kesel, Théodule, de Stekene. 

16 Boury, Jules, d'Anvers. 

17 Verwilghen, Alphonse, de St-Nicolas- 

18 Boutens, Charles, de Bruges. 

19 Loix, Constant, d'Eyndhoven. 

20 Masselus, Georges, de Belleghem. 

21 Bruneel, Gustave, de Courtrai. 



( 267 ) 

2* ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES 
Y COMPRIS l'histoire MODERNE. 

D'une manière satisfaisante. 

1 Pêcher, Léon, de Boussu. 

2 Bernard, Arthur, de Namur. 

2« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES 

Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISES 

Avec distinction, 

1 de Burlet, Paul, «le Nivelles. 

2 Bernard, Lëopold, de Mons. 

3 Dehrie, Alphonse, de Courtrai. 

2« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES 

Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE). 

Avec la plus grande distinction, 

1 Lebon, Hector, de Sottegem. 

At?^c grande distinction. 

2 Verstraeten, Charles, de Wetteren. 

3 Cambresy, Léon, de Gand. 

Avec distinction. 

4 Declercq, Henri, de Beveren. 

5 Noterdaeme, Jérôme, de Loo. 

6 De Visschere, Emile, de Ruddervoorde. 



( 268 ) 

D'une manière satisfaisante, 
7 Schepen8, Louis, de Bulscamp. 

EXAMEN DE DOCTEUR EN PHILOSOPHIE 
ET LETTRES. 

Avec distinction. 

1 Cordewener, Edmond, de Maestricht. 

D'une manière satisfaisante. 

2 Van Ryckelen, Auguste, de Halle-Boyenhoven 

FACULTÉ DES SCIENCES. 

l'« ÉPREUVE DE l'examen DE CANDIDAT 
EN SCIENCES NATURELLES. 

Avec grande distinction, 

1 Lamelle, Lôopold, de Forville. 

2 François, Eugène, de Binche. 

3 Ciaes, François, d'Oetinghen. 

4 Tellier, Arthur de Barbançon. 

5 Van Biervliet, Jules, de Bruges. 

6 Deschamps, Alfred, de Châtelineau. 

Avec distinction, 

7 Rubbens, Emile, de Zèle. 

8 Wilmaers, Léon, de Duffel. 

9 Morren, Emile, de Malines. 



( 269 ) 

10 De Ridder, Joseph, de Deurne. 

11 Biilouez, Antoine, de Maulde. 

12 Deleval, Rémi, d*Aubel. 

13 Dusollier, Cyrille* ^^ Luingnes. 

14 Dubois, Charles, de Graty. 

15 Devaux, Léon, de Philippeville. 

16 Xhonneux, Jacques, de Lontzen. 

17 Planquart, Cyrille, de Mouscron. 

18 Van Daele, Achille, de Thielt (FI. occ). 

19 Van Holder, Auguste, de Hérinnes. 

20 Bauwens, François, de Viersel. 

21 D'Hauwer, Pierre, de Castre. 

22 Brebant, Adhémar, de Warquignies. 

23 Carlier, Emile, de Meerbeke. 

24 Hoyois, Jean, de Tournai. 

25 Lebrun, Nestor, de Séloignes. 

26 Helsmoortel, John, d'Ostende. 

27 Loor, Edmond, de Soignies. 

D'une manière satisfaisante. 

28 Verbraeken, Henri, de Zwyndrecht. 

29 Cousinne, Oscar, de Velaines. 

30 Schovaers, Armand, de Bruxelles. 

31 Hesbeens, Ernest, de Tirlemont. 

32 ChantrainOj Henri, de Namur. 

33 Minet, Auguste, de Ronquiôres. 

34 Bodson, Hubert, de Marchienne au Pont. 

35 Mahieu, Cyrille, de Villerot. 

36 Nieles, Jean-Pierre, de Dudelange. 

37 De Becker, Raymond, d*Aerschot. 



( 270 ) 

38 Tellier, Emile, de Peruwelz. 

39 Van Eynde, Henri, de Moll. 

40 Moens, Evence, de Lombeek-Ste-Catherine. 

41 Colsaerts, Henri, d'Anvers. 

42 Pelgrims, Albéric, de Louvain. 

43 Duchâteau, Alphonse, de Malines. 

44 Laporta, Auguste, de Lierre. 

45 Hupin, Herman, de Binche. 

46 Vandenbergh, Théodore, d'Anvers. 

47 De Ryck, Léon, de Tamise. 

48 Laduron, Octave, de Warfusée. 

49 Drousie, Jules, de Hornu. 

50 Cambier, François, de Bury. 

51 Hertsens, Pierre, de Stekene. 

52 Gielis, François, de Liège. 

53 Fostée, Antoine, de SJgneulx. 

54 Berx, Constant, de Diepenbeek. 

55 Allard, Eloi, de Châtelineau. 

56 De Lantsheere, Joseph, d'Assche. 

57 De Bock, Louis, de Saffelaere. 
53 Reusens, Georges, de Malines. 

59 Vanden Wouwer, Louis, d'Itegem. 

60 Van Campenhout, Emile, de Vilvorde. 

61 Theunis, Jules, de Wygmael. 

62 Mostaert, Georges, de Abeele-Watou. 

63 Ameels, Charles, de Renaix. 

64 Fourez, Joseph, de Wasmuèl. 

65 Bastin, Paul, de La Louvière. 

66 Lamal, Louis, de Ninove. 

67 Gosse, Charles, de Gand. 

68 Stiernet, Jean Baptiste, d'Ottignies. 



( 271 ) 

69 Nothelier, Jean, de Chiny. 

70 Thielemans, Ferdinand, de Hingene. 

71 Maeyens, Eugène, de Knesselaere. 

72 Temmerman, Philémon, d'Erembodegem. 

73 Van Reysen, Joseph, de Bruxelles. 

74 Flahou, Camille, de Wulveringhem. 

75 Dhainaut, Alfred, de Baudour. 

76 Sonnet, Octave, de Leugnies. 

77 Planquart, Godefroid, de Mouscron. 

78 Van Gorp, Eugène, de Boortmeerbeek. 

79 Fauconnier, Edmond, de Mignault. 

80 Renoy, Oscar, de Ciney. 

81 Kuyl, Clément, de Vilvorde. 

82 Ciovini, Jean, de Buenos- Ayres. 

83 Leemans, Charles, de Malines. 

84 Butaye, Désiré, de Stavele. 

85 Mahaux, Léon, de Boignée. 

86 Rooryck, Emile, de Hoogstade. 

87 Van Tricht, Emile, de Louvain. 

88 Eeckman, Jean, de Tournai. 

89 Van Baelen, Adolphe, de Louvain. 

90 Parent, François, d'Oeudeghien. 

91 Goossens, Edmond, de Malines. 

92 Lemmens, Henri, de Berlaer. 

93 Mahieu, Albert, de Rumbeke. 

2« ÉPREUVE DE l'examen DE CANDIDAT 
EN SCIENCES NATURELLES. 

Avec la plus grande distinction. 

1 Van Gehuchten, Arthur, d'Anvers. 

2 Smets, Gérard, de Hombourg. 



( 272 ) 

Avec grande distinction. 

3 Meunier, Alphonse, de Lessines. 

4 Castelain, Louis, de Gouy-lez-Piéton. 

5 Vandernaeulen, Gérard, de Brée. 

6 Gits, René, dlseghem. 

7 Bernard, Théophile, de Mons. 

Avec distinction. 

8 Renault, Emile, de Pontillas. 

9 Isaac, Edmond, de QuaregnoQ. 

10 Debrun, Octave, d'Andenne. 

11 Cakembergh, Marcel, de Silly. 

12 Dayez, Albert, de La Bouverie. 

13 De Bongnie, Léon, de Tournai. 

14 Van Looveren, Henri, de Wuestwezel. 

15 Deman, Jacques, de Lierre. 

16 Wouters, Henri, de Louvain. 

17 Léonard, Edouard, de Silenrieux. 

18 Leto, Hyacinthe, de Baudour. 

19 Van Ongeyalle, René, de Lierde-Ste-Marie. 

20 Luyckx, Eugène, de Casterlé. 

21 Borreman, Charles, d'Alost. 

22 Dams, Robert, de Pael. 

23 Keyaert, Félix, de Hoeylaert. 

24 Basyn, Georges, de Bruges. 

D'une manière satisfaisante. 

25 Philippe, Emile, de Trazegnies. 

26 Lemaître, Edouard, de Charieroi. 

27 Estas, Hubert, de Hoves (Graty). 



( 273 ) 

28 Pattyn, Camille, de Hooglede. 

29 De Boeck, Pierre Joseph, de Hofstade. 

30 Aiesch, Edouard, de Bacharage. 

31 Faucon, Adolphe, de Rœulx. 

32 Buyle, Alphonse, d'Exaerde. 

33 Wullaert, Victor, de Courtrai. 

34 Blancke, Auguste, de Wynghene, 

35 Van Lierde, Aimé, de Sotteghem. 

36 Laloyaux, Paul, de Gosselies. 

37 Van Velsen, Prospèr. de Malines. 

38 Vander Plancken, Louis, de Lierre. 

39 Smets, Henri, de Malines. 

40 Crochelet, Hector, de Gourdinne. 

41 Turner, Alfred, de Rœulx. 

42 Vanderhoeydonck, Louis, de Heusden. 

43 Vermeren, François, de Denderwindeke. 

44 Laenen, Romain, de Heyst-op-den-berg. 

45 De Ruyter, Joseph, de Lovendeghem. 

46 Rombauts, Jean, de Malderen. 

47 Laurent, Louis, d'Irchonwelz. 

48 Franck, Lédpold, de Hoevenen. 

49 Janssens, Alexandre, de Lillo. 

50 d'Hooghe, Félix, d'Anvers. 

51 Crombé, Désiré, d'Audenhove-Ste-Marie. 

52 Donny, Frédéric, de Velthem. 

53 Veys, Eugène, de Bruges. 

54 Linard, Libert, de Wauthier-Braino. 

55 Allard, Léon, de Boussu-enFagne. 

56 Royer, Emile, de Lens St-Remy. 

57 Moulart, Charles, de StSauveur. 



1. ■-■. 



n 



m 








? 






( 2f74 ) 

fS De Gheselle, Gustave, d'Ingelmunsle 

59 Devers, Eugène, de Dixmude. 

60 Lecotnte, Fernand, de Hamsur-Heu 

61 Willems, Jean, de Louvain. 

62 Van Geersdaele, Eugène, de Dampre 

63 Balot, Charles, de Charleroi. 

64 Govaerts, Adrien, de Bar-le-Duc. 

65 Cordier, Herman, de Rixensart. 

66 Meert, Alfred, de Moorsel. 

67 Trussart, Louis, de Tombes. 

68 De Bie, Joseph, de Lichtaert. 

69 Dolremont, Arthur, de Tirlemont. 

70 Rademaekers, Joseph, de Maeseyck 

71 François, Alphonse, de Bruges. 

72 Colot, Frédéric, de Namur. 

73 De Wever, Joseph, de Wambeke. 

74 Cousinne, Oscar, de Velaines. 

75 Verbraeken, Henri, de Zwyndrecht. 

76 Willocx, Gustave, de Merchtem. 

77 Nieles, Jean- Pierre, de Dudelange. 

78 Heugebaert, Aloïs, de Dickebusch. 

79 Baudhuin, Léon, de Bois de-Villers. 

80 Vermylen, Florent, de Schrieck. 

81 Lommen, Ferdinand, de Moll. 

82 Mahieu, Cyrille, de Villeroi. 

83 Kerkhofs, Pierre, de Veldwezelt. 

84 De Herdt, Ernest, de Lebbeke. 

85 De Becker, Raymond, d'Aerschot. 

86 Van Tomme, Joseph, de Roulers. 

87 Schovaers, Armand, de Bruxelles. 






( 275 ) 

58 Bodson, Hubert, de Marchiennes. 

59 Gérard, Arthur, de Dinant. 
90 Colsaerts, Henri, d'Anvers. 

9' Chantraine, Henri, de Namur. 
^ Laruelle, Léopold, de Forville. 

93 Nothelier, Jean-François, de Chiny. 

94 Gosse, Charles, de Gand. 
9o Delvaux, Emile, de Wavre. 
9^ Laurent, Hadelin, de Dinant. 

97 Burghgraeve, Arthur, de St-Nicolas. 

^Xamen db candidat en sciences naturelles 
(examen supplémentaire). 

Avec distinction. 

Vilain, Albert, de Pâturages. 

EXAMEN DE CANDIDAT EN PHARMACIE- 

Avec distinction. 

1 Duthoo, Jules, de Wevelgem. 
^ Deflandre, Fernand, de Thuin. 

3 Milcamps, Léon, de Châtelet. 

4 Verlaine, Louis, d'Andenne. 

Uune manière satisfaisante. 

Coupez, Joseph, de Saintes. 

6 Lebacq, Amand, de Ghoyck. 

7 Créteur, Armand, de Renaix. 

8 Ceressia, Jules, de Fleurus. 

9 Bertrand, Alphonse, de Dinant. 

16 



( 276 ) 

10 Van Eyndhoven, Auguste, de Weelde. 

11 Van Cleemput, Julien, d'EccIoo. 

12 Vanderyst, Henri, de Tongres. 

13 Roegiers, Firmin, d'Eccloo. 

14 Roman, François, de Termonde. 

15 De Stoop, Alphonse, de Roulers. 

16 Derneville, Albert, de Houdeng-Goegnies- 

17 Nilioul, Edouard, de Boneffe. 

18 Pivont, Georges, de Charleroi. 

19 Rigaux, François, de Grammont. 

20 Carnel, Robert, d'Anvers. 

21 Siroe, Constant, de Malines. 

22 Van Meensel, Florent, d'Anvers. 

23 De Jonclvheere, Joseph, de Thielt. 

24 Enckels, Btnile, de Halen. 

25 Tihon^ Camille, de Viemme. 

26 Nerinckx, Joseph, de LennickSt* Quentin. 

27 Broutoux, Augustin, de Boussu. 

28 Huart, Louis, de Bouvignes. 

29 Slootmans, Auguste, de DufTel. 

30 François, Augustin, de Silenrieux. 

31 Devos, Alfred, de Grammont. 

32 Drousie, Louis, de Hornu. 

33 Fonder, Eugène, de Couvin. 

2«« ÉPREUVE DE l'examen DE CANDIDAT EN 
SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES. 

Avec grande distinction. 
Van Hoonacker, René, de Bruges. 



( 277 ) 

!'« ÉPREUVE DE l'examen DE DOCTEUR EN 
SCIENCES NATURELLES. 

Avec la plus grande distinction. 
* Oiele, Frédéric, de Louvain. 

Avec grande distinction. 

m 

^ Heymans, Jean-François, de Goyck. 

Avec distinction. 

^ Pergens, Edouard, de Maeseyck. 
^ Gedoelst, Louis, de Louvain. 

2*n« ÉPREUVE DE L'EXABIBN DE DOCTEUR EN 
SCIENCES NATURELLES. 

Avec la plus grande distinction. 
^ Gilson, Qustave, de Boitsfort. 

Avec distinction, 
^Pergens, Edouard, de Maeseyck. 

D*une manière satisfaisante. 
3 Warlomont, René, de Bruxelles. 

l** ÉPREUVE DE l'examen DE DOCTEUR EN 
SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES. 

D'une manière satisfaisante. 
Van Butsel, Edmond, de Vracene. 



ANNËE 


«™. 


«êdtCillu 


Pbilos. 


Science! 


Tom 


1836 


15 


6 


38 


12 


71 


1837 


11 


33 


39 


13 


es 


1838 


28 


58 


78 


8 


m 


1839 


31 


24 


59 


19 


133 


1840 


42 


46 


63 


24 


75 


841 


24 


41 


59 


19 


43 


843 


24 


60 


74 


22 


80 


843 


32 


50 


84 


S 




844 


48 


75 


80 


23 


226 


18^ 


61 


52 


66 




204 


1846 


41 


72 


77 


20 


210 


847 


M 


56 


76 


37 


233 


848 


50 


53 


84 


14 


201 


849 


26 


61 


81 


18 




850 


54 


38 


99 


25 


2115 


851 


81 


61 


68 


54 


264 


m2 




75 


58 


39 


260 


853 


96 


70 


67 


98 


261 


854 


92 


62 


62 


29 


245 


8S 


78 


70 


67 


28 


243 


1856 


93 


103 


108 


36 


340 


Totaux 


1069 


1176 


1487 


515 


«. 



(I) Dini HtuHatHlIquat 



MUE IW lA STATISTIQCB DES *DIÉlSSiOH8 PiB LES 






JDUS il'BXAMEN. 






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TOT*L. 




1069 


1176 


1487 


515 


^47 


1857 


04 


85 


58(') 


54 


301 


1858 


29 


93 


52 


89 


363 




20 


110 


36 


59 


325 


1860 


04 


88 


47 


58 


2»7 


1861 


36 


93 


48 


79 


356 




14 


119 




47 


318 


1863 


35 


139 


30 


45 


349 


1864 


17 


IS 


42 


41 


?t& 


1865 


122 


143 


44 


56 


365 


1866 


97 


114 


41 


64 


316 


1867 


114 


100 


44 


56 


314 


1868 


122 


106 


38 


49 


315 


/ 1869 


124 


107 


42 


71 


344 


1870 


135 


118 


m 


43 




1 l»7i 


144 


145 


56 


79 


424 


1672 


148 


129 


40 


85 


382 


1S73 


157 


162 


61 


97 


477 


1874 


173 


147 


46 


71 


437 


1875 


187 


163 


59 


80 


489 


1876 


178 


193 


37 


76 


484" 


Totaux 


3729 


3655 


2378 


1794 


11556 



■apprise* ptr \% loi 
(1) Plu c*i alliai 
•rdlHlTe de d««mt 



( 280 ) 

STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES lORTS 

D'EXAMEN (1). 









Pfailos. 






ANNÉE 


Droit 


Médecine 


et 
Lettres 


Sciences 


TOTAL 


1836 


15 


6 


38 


12 


71 


1837 


11 


33 


39 


13 


96 


1838 


28 


58 


78 


8 


172 


1839 


31 


24 


59 


19 


133 


1840 


42 


46 


63 


24 


175 


1841 


24 


41 


59 


19 


143 


1842 


24 


60 


74 


22 


180 


1843 


32 


50 


84 


22 


188 


1844 


48 


75 


80 


23 


226 


1845 


61 


52 


66 


25 


204 


1846 


41 


72 


77 


20 


210 


1847 


54 


36 


76 


37 


233 


1848 


50 


53 


84 


14 


201 


1849 


26 


61 


81 


18 


186 


IfêO 


54 


38 


99 


^ 


216 


1851 


81 


61 


68 


54 


264 


1852 


88 


75 


58 


39 


260 


1853 


96 


70 


67 


28 


261 


1854 


92 


62 


62 


29 


245 


1855 


78 


70 


67 


28 


243 


1856 


93 


103 


108 


36 


340 


Totaux 


1069 


1176 


1487 


515 


4247 



H) Dans cette ftatistiqne et dans celle qni snit ne sont pas com- 
prises les promotions anx grades scientifiques qui ont été faites à 
Uniyersité. Voyez les listes nominatiyes insérées dans les Alnnuoên». 



•DITE ni U, STATISTIQUE VKS ADHiSSiONS CAR LES 






imn j>-EXAHBEi. 






1""" 


Droit 


Médecine 


Leu«i 




:tô47 




1069 


1176 


1487 


515 


œ7 


04 


85 


58(') 


54 


301 


858 


29 


93 


52 


89 


363 


859 


20 


110 


36 


59 


■^5 


860 


04 


88 


47 


58 


2sn 


861 


36 


93 


48 


79 


356 


862 


14 


119 




47 


318 


663 


35 


139 


30 


45 


349 


864 


17 


195 


42 


41 


325 


865 


22 


143 


44 


56 


365 


866 


97 


114 


41 


64 


316 


8S7 


114 


100 


44 


56 


314 


868 


IS2 


106 


38 


49 


315 


869 


124 


107 


42 


71 


344 


870 


!35 


118 


32 


43 


328 


871 


144 


145 


56 


79 


424 


872 


148 


129 


40 


es 


382 


873 


57 


162 


61 


97 


477 


874 


73 


147 


46 


71 


437 


875 


87 


163 


59 


80 


489 


876 


78 


193 


37 


76 


484 H 


Totaux 


3729 


3655 


2378 


1794 


11556 



( 282 ) 

SUITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES 

JURYS D'EXAMEN. 





• 




Piiilos. 






ANNÉE 


Droit 


Médecine 


et 
Lettres 


Science 


TOTAL 




3729 


3655 


2378 


1794 


11556 


1877 


207 


267 


64 


• 104 


642{*) 


1878 


197 


292 


123 


163 


775 


1879 


189 


284 


138 


186 


797 


1880 


201 


335 


146 


214 


896 


1881 


247 


335 


158 


210 


950 


1882 


270 


291 


168 


208 


937 


1883 


252 


378 


177 


233 


1040 


Totaux 


5292 


5837 


3352 


3112 


17593 



(i) Il est à remarquer que le nombre des éprea-ves dans les dilTé- 
renies Facultés a été considérablement augmenté à la suite de la \o* 
du 20 mai 487S 



( 283 ) 

STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT LES JURYS 

D'EXAMEN (1). 



ANNÉE 


Manière 
satis- 


Distinc- 


Grande 
distinc- 


La pi. gr. 

distinc- 


TOTAL 




faisante 


lion 


tion (S) 


tiou 




1836 


54 


10 


5 


2 


71 


1837 


62 


17 


15 


2 


96 


1838 


112 


28 


20 


12 


172 


1839 


93 


25 


12 


3 


133 


1840 


108 


35 


22 


10 


175 


1841 


92 


27 


18 


6 


143 


1842 


114 


30 


30 


6 


180 


1843 


121 


38 


23 


6 


188 


1844 


129 


58 


26 


13 


226 


1845 


120 


31 


32 


21 


204 


1846 


116 


37 


47 


10 


210 


1847 


151 


55 


20 


7 


233 


1848 


129 


46 


16 


10 


201 


1849 


135 


27 


19 


5 


186 


1850 


141 


48 


20 


7 


216 


1851 


162 


^ 62 


34 


6 


264 


1852 


156 


66 


33 


5 


260 


1853 


157 


63 


33 


8 


261 


1854 


154 


62 


21 


8 


245 


1855 


145 


57 


28 


13 


243 


Totaux 


2606 


765 ' 


446 


147 


3664 



(I) V. la note, p. MO. 

(t) Il est à remarquer que le grade de la grande dutinetion a été 
supprimé par la loi du i" mai 4857. Il n'a donc plas été conféré 
après la i" session de 1857.' 



( 284 ) 

SUITE.-IDE LA STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT 

LES JURYS D'EXAMEN. 



ANNÉE. 


Manière 
satis- 


Distinc- 


Grande 
distinc- 


La pi. g r. 
dtstinc- 


TOTAL 






faisante 


non 


tion 


tiOB 




r 




2606 


765 


446 


147 


3664 


1866 


227 


73 


29 


11 


340 




1857 


187 


89 


7 


18 


301 


* 


1858 


253 


94 


(1)» 


16 


363 




1859 


216 


92 


» 


17 


325 




1860 


218 


66 


m 


13 


297 




1861 


247 


93 


m 


16 


356 




1862 


211 


88 


n 


19 


318 




1863 


234 


93 


» 


22 


349 




1864 


213 


95 


n 


17 


325 




1865 


232 


102 


m 


31 


365 




1866 


208 


90 


n 


18 


316 




1867 


198 


93 


n 


23 


314 




1868 


208 


83 


n 


24 


315 




1869 


216 


97 


n 


31 


344 




1870 


205 


88 


n 


35 


328 




1871 


260 


125 


n 


39 


424 




1872 


235 


118 


n 


29 


382 




1873 


283 


146 


m 


48 


477 




1874 


278 


117 


n 


42 


437 




1875 


297 


141 


» 


51 


489 




1876 


319 


126 


n 


39 


484 




Totaux 


7396 


2931 


482 


709 


11556 




H) Voyc» 


note i, p. 


MB. 











( 285 ) 

SDITE DE LA STATISTIQUE DES GBADES OBTENUS DEVANT 

LES JURYS D'EXAMEN. 



ANNÉE 


Manière 
satis- 
faisante 


Distinc- 
tion 


Grande 
distinc- 
tion 


La pi. gr. 
distinc- 
tion 


TOTAL 


1877 

1878 
1879 
1880 
1881 
1882 
1883 


7396 
389 
472 
492 
534 
582 
596 
666 


2931 
179 
180 
180 
210 
221 
208 
226 


482 
(1) 28 
70 
67 
81 
82 
89 
75 


> 709 
46 
53 
58 
81 
65 
44 
73 


11566 

(2)642 
775 
797 
896 
950 
937 
1040 


Totaux 


11127 


4335 


1002 


1129 


17593 



(i) Le grade de la grande diitinUion a été rétabli à la snite de la 
loi dn to mai 1876. 
0) Voyez note p. tSO. 



TABLEAU UËHiKAL DES INBCtUPTIDNa PBISCH PEHIUNT 



ANNËB 


S 


=." 


u 


S.- 


V 


d 


i 








Sâ 




- 


s 


î^ 










„ 








PI 


ftfl 


1835-36 




w 


w 


î>« 


4rt 


:17 


-/7 


%l 


I83(KÏ7 






:^l^ 


4V 


70 




«1 


;vw 


1837-38 






















IIXi 






i'4 


IfHJ 


W 




1839-40 










(\P 


IIK) 


44 


M 


1840-4! 






*e> 


H4 


7W 


101 


Ai) 


m\ 


1341-42 


IKS 




^•^ 


KH 


84 


II 




74fi 














;J7 


4e> 










Kn 


W 


77 


n-1 






[844-45 


îvt 


l;*T 


W 


m 


Kl 


7(1 




77; 


l845-4fi 


m 


]m 


94 


m 


fW 


17» 


6V 


MW 


1846-47 










W 




Wl 




1847-48 


iW 


NI 


83 


«0 


yj 


150 


54 


TU 


Totauï[]572 


1674 


1013 


969 


993 


1583 


653 


mi 



( 287 ) 

80ITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES 
PENDANT LES ANNÉES 4884— S5 à i88S-8S. 



ANNÉE 


• 
a 




9 
O 




• 


• 




• 

© 




AOADÉHIQOB 


a 




« 


2 




? 


•« 

d 


TOTAL 


M 


Bd 


«^Jg 


S 


0. 




Q 


H 






1572 


1674 


1013 


969 


993 1583 


fô3 


8457 


1848-49 


159 


130 


75 


66 


75 


139 


61 


705 


1849-50 


162 


128 


90 


74 


95 


161 


64 


774 


iœO-51 1 


n 


j» 


132 


113 


112 


202 


56 


615 


1851-52 


n 


n 


106 


110 


142 


231 


58 


647 


1852-53 


n 


n 


91 


127 


134 


222 


55 


629 


1853-54 


n 


n 


65 


143 


126 


214 


54 


602 


1854^ 


n 


n 


49 


144 


150 


204 


53 


600 


1855^ 


n 


n 


67 


194 


144 


169 


57 


631 


1855^7 


» i 


n 


96 


186 


145 


200 


66 


693 


1857^ 


n 


n 


167 


105 


155 


220 


75 


722 


1858-59 


n 


n 


161 


92 


192 


227 


82 


754 


1859-60 


n 


n 


158 


107 


205 


239 


84 


793 


1860-61 


n 


n 


179 


113 


215 


257 


79 


843 


1861-62 


n 


n 


106 


119 


245 


245 


98 


813 


1862-63 


n 


n 


91 


128 


246 


218 


111 


794 


1863-64 


n 


n 


111 


102 


230 


204 


121 


768 


1864-65 


n 


n 


133 


100 


213 


206 


112 


764 


Totaux 


1893 1932 


2890 


2992 


3817 


5141 


1939 


20604 



(i) A dater de rainée 1880-84, par saite des modifications appor- 
tées pai la loi da 18 juillet 4849 à la répartition des matières d'exa- 
men, les inscriptions ponr les Sciences et pour la Philosophie ont éxé 
complètement séparées les nnes de* autres. 

17 



( 288 ) 

SUITE DU T4BLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES 
PENDANT LES ANNÉES 4834-35 à 4882-83. 



ANNÉE 

ACADiMIQOa. 


Écoles 
spécial** 


•* • 

.S 

— * 

Si 


« 

a 
o 

'5 


• 

© 


1 


S 


• 

1 

H 


TOTAL. 




» 


1932 


2890 


2992 


3817 


5141 


1939 


20604 


1865-661 


42 


n 


126 


86 


199 


197 


118 


768 


1866-67 


71 


n 


125 


91 


195 


194 


108 


784 


1867-68 


90 


n 


133 


81 


210 


199 


125 


838 


1868-69 


92 


n 


133 


77 


211 


213 


123 


849 


1869-70 


125 


n 


131 


92 


227 


208 


124 


907 


1870-71 


139 


n 


165 


106 


227 


207 


142 


966 


1871-72 


144 


n 


182 


107 


245 


251 


116 


lOi^i 


1872-73 


140 


M 


187 


103 


255 


245 


125 


1055 


1873-74 


160 


n 


178 


113 


277 


247 


125 


1100 


1874-75 


187 


n 


179 


112 


282 


258 


142 


1160 


1875-76 


225 


n 


183 


92 


290 


275 


135 


1200 


1876 77 


217 


n 


200 


110 


304 


341 


139 


1311 


1877-78 


214 


ft 


263 


157 


271 


286 


70 


1261 


1878-79 


225 


n 


297 


193 


275 


286 


64 


13i0 


1879-80 


204 


n 


351 


209 


307 


320 


60 


1451 


1880-81 


194 


n 


331 


212 


340 


377 


58 


1512 


1881-82 


206 


9» 


343 


205 


380 


401 


57 


1592 


1882-83 ' 


193 


n 


325 


202 


402 


374 


62 


1558 


Totaux 


2868 


1932 


6722 


5340 


8714 


10020 


3832 


41321 



(4) En organisant les Écoles spéciales des arts et manafactures, du 
f énie civil et des mines, on s'est borné, pendant l'année acsdémique 
4865-66, aux cours de la 4'* et de la 1* année d'études. Les ceurs des 
années subséquentes n'ont été organisés que successiTement. En 
1867-68, l'enseignement des Écoles spéciales comprenait les quatre 
années d'études. 



STATISTIQUE DBS ÉLJËVBS INSCRITS PENDANT 

l'année ACADÉinguB 1882-1883 et répartis 
d'après leur pays d'origine. 

Des 1558 élèves inscrits pendant l'année 1882-83 
1451 sont Belges; 107, étrangers. 

Les étudiants belges se répartissent entre nos 
provinces de la manière suivante : 

Province d'Anvers 178 

— de Brabant 325 

— de Flandre occidentale. ... 172 

— de FJandre orientale .... 175 

— de Hainaut 280 

— de Liège 82 

— de Limbourg 62 

— de Luxembourg 41 

— de Namur 136 

Total 1451 

Les étudiants étrangers se classent comme 
suit d'après leurs nationalités respectives : 

Allemagne du Nord 9 

Angleterre 5 

Autriche 3 

Brésil 8 

Costarica 1 

Chili 1 



( 290 ) 

Espagne 

Egypte : 

États-Unis 

France ......... 

Irlande 

Italie 

Luxembourg (grand-duché) 

Malte 

Mexique 

Pays-Bas 

Pologne 

République Argentine . . 

Russie 

Turquie 

Uruguay 

Suisse 



Tota; 



TABLEAU DBS INSCBIPTIONS DBS DEUX PRBlflBRS 
MOIS COBfPARÉBS AVEC LE TOTAL DE CHAQUE 
ANNÉE ACADÉlflQUE (l). 



Jnnée*. Dtu* pmnien nui». ' 


rotai d» Vannét. 


1834-35 . . 


. . 86 . . 


. . 86 


1835-36 . . 


. . 261 . . 


. . 261 


1836-37 . . 


. . 350 . . 


. . 362 


1837—38 . . 


. . 416 . . 


. . 443 


1838-39 . . 


. . 451 . . 


. . 465 


1839—40 . . . 


. . 468 . . . 


. . 490 


1840-41 . . 


. . 503 . . . 


. . 528 


1841—42 . . . 


. 550 . . . 


. . 580 


1842-43 . . 


. . 555 . . 


. . 574 


1843—44 . . . 


. 602 . . , 


. . 615 


1844-45 . . . 


. . 613 . . , 


. 623 


1845-46 . . . 


. . 617 . . , 


. . 650 


1846—47 . . . 


. 605 . . 


. . 631 


1847-48 . . 


. 562 . . . 


. 577 



(1) Dans les chiffres de ce tableau comparatif ae se trouve pas 
>mpris celui des étudiants de l'ancien collège des Humanités , de 
BU à iSBO, mentienné dans la première colonne du tableau ci- 
esiias p. 286 -t88. 



( 292 ) 



Jnné$$. Deux premier» moie. Total de Vanné» 


1848-49 . . 


. . 538 . . 


. . 646 


1849-50 . . . 


. 552 . . . 


. 612 


1850-51 . . . 


. . K6 . . . 


. 615 


1851-52 . . . 


. 574 . . , 


. 647 


185^-53 . . . 


. 576 . . . 


. 629 


1853-54 . . . 


. . 562 . . 


. . 602 


1864-55 . . . 


. 541 . . . 


. . 600 


1855-56 . . . 


. 584 . . , 


. 631 


1856-67 . . . 


. . 648 . . , 


. . 693 


1857-58 . . . 


. . 694 . . . 


. . 722 


1858-59 . . . 


. 717 . . . 


. 754 


1859-60 . . . 


. 750 . . , 


. . 793 


1860-61 . . . 


. 803 . . . 


. . 843 


1861-62 . . , 


. . 776 . . . 


. 813 


1862-63 . . 


. . 760 . . 


. . 794 


1863-64 . . . 


. 751 . . . 


. 768 


1864-66 . . . 


. . 744 . . 


. . 764 


1865-66 . . 


. . 746 . . . 


. . 768 


1866-67 . . . 


. 750 . . . 


. . 784 


1867-68 . . . 


. . 785 . . . 


. 838 


1868-69 . . . 


. 816 . . . 


. . 849 


1869-70 . . 


. . 882 . . 


. . 907 


1870-71 . . . 


. 935 . . . 


. 986 


1871—72 . . , 


. . 1005 . . . 


. 1045 


1872—73 . . . 


. iœ4 . . , 


. I(fô5 


1873-74 . . . 


. 1064 . . . 


. 1100 


1874-75 . . . 


. . 1111 . . . 


. . 1160 


1875-76 . . 


. . 1147 . . 


. . 1200 


1876-77 . . . 


. . 1257 . . . 


. . 1311 



( 293 ) 



Jtmée». 


DeuoB premien moii. 


Total de l'année. 


1877—78 . 


. . . 1201(1) . 


. . 1261 


1878-79 . 


... 1267 . . 


. . 1340 


1879-«) . 


, . . 1375 . . 


. . 1451 


f 1880-81 . 


. , . 1408 . . 


. . 1512 


188l-« . 


... 1451 . . 


. . 1592 


I8fô— 83 . 


. . . 1427 . . 


. . 1558 


1883-84 . 


... 1438 





(1} Cette dimiaatioD da chiffre proTient de la suppression d«s 
cours élémentaires dans la Faculté de Théologie, suppression qui a 
«n pour effet de réduire de moitié le nombre des étudiants de cette 
Faculté. 



INSCRIPTIONS PAR FAGX7LTÉS PRISES PENDANT LES 
DEUX PREMIERS MOIS DE LA NOUVELLE ANNÉE 
ACADEMIQUE 1883-84 (l). 

Théologie 59 

Droit 298 

Médecine 395 

Philosophie et lettres 191 

Sciences 321 

Écoles spéciales 174 

Total 1438 



(f ) L*Anniiaire devant être mis sous preue an commencement de 
Tannée académique , on doit te borner à donner les inscriptions 
prises pendant les denz premiers mois (octobre et novembre) de 
cette année. Les tableaux pp. S86, 187 et S88 donnent le chiffre 
total de chaque année. 



NÉGROLOOE. 



Sancta et salubris est cogitatiopro defunctis 
exorare ut a peccatis solvantur. 

II Machab. XII, 45. 



Z Janv. 1883. Van dbn Stsbn, Jean Marie, cha- 
noine de la cathédrale de Gand, 
docteur en théologie, ancien pro- 
fesseur de théologie morale, 
ancien sous -régent dn collège 
du St-Esprit, né à Termonde le 
2 mal 1825, décédé & Oand. 

18 janvier. Buissbret, Henri D. I., démon- 
strateur d*arboriculture agrégé 
& rinstitut agricole, né à Lan- 
delies le 30 juillet 1824, décédé 
& Louvain. 

9 février. Tack, Jules, élève de la Faculté 

de droit, né & Courtrai le 28 oc- 
tobre 1861, y décédé. 
Jacqubmart, Auguste Ch. D., élève 
du doctorat en médecine, né à 
Mouscron en mars 1858, décédé 
à Louvain. 
Dbville, Florent, élève de la Fa- 
culté de droit, né & Huy le 
16 janvier 1861, y décédé. 

13. 



30 mars. 



4 avril. 



( 296 ) 

9 avril. Dieudonné, Charles M., élève da 

doctorat en médecine, né à An- 
denne le 15 mars 1860, décédé k 
Louvain. 

24 avril. Bocquè, A. Zenon, élève de la Fa- 

culté des sciences, né à Ghoy le 
l' août 1861, décédé à Ënghien. 

9 juin. Van dbn Broeck, P. M. Joseph^ 

élève du doctorat en philoso- 
phie, né À Louvain le 23 février 
* 1860, y décédé. 

23 juin. De Brutnb, Frédéric Hubert M. ^ 

étudiant en droit, né à Mae- 
seyck le 15 août 1861, décédé à 
Louvain. 

16 juillet. Sa Grandeur Monseigneur Théo- 
dore Joseph GRAVEZ, Évoque 
de Namur, prélat domestique de 
Sa Sainteté, Ëvêque assistant 
au trône pontiâcal, né à Sivry 
la 10 septembre 1810, décédé & 
Namur. (7. aux analectes.) 

29 septembre. Son Éminence Victor Auoustb 

Isidore, Cardinal DECHAMPS, 
du titre de Saint Bernard aux 
Thermes, Archevêque de Ma- 
tines, Primat de Belgique, etc.» 
né à Melle le 6 décembre 1810» 
décédé à Malines. (V. aitœ ana- 
lectes.) 



( 297 ) 



7 octobre. 



septembre. Von Giovanelli, baron Henri» 

étudiant en droit, né à Bozen 
(Tyrol), y décédé. 
Dbglercq, Henri, élève de la Fa- 
culté de droit, né À Beveren le 
13 juillet 1862, y décédé. 

18 octobre. Ghyoot, Jean Ch. A. M., étudiant 

en sciences, né à Courtrai le 
8 octobre 1865, décédé ÂLouyain. 

24 octobre. Assblman, François, étudiant en 

pharmacie, né â Merchtem le 
16 mai 1860, y décédé. 

30 octobre. Vabs, Achille, élève du doctorat 

en médecine, né à Baelen le 
30 octobre 1855, décédé à Ma- 
lines. 

28 novembre. Motte, Auguste P. E., élève du 

doctorat en médecine, né à Dî- 
nant le 31 décembre 1861, y 
décédé. 

11 décembre. Toussaint, Joseph, étudiant en 

philosophie, né à Verviers le 
28 janvier 1863, y décédé. 



R. 



I. 



P. 



DEUXIÈME PARTIE. 



ï 

1 



' '•■ 



Règlement général de runiversité. 



Titre V. 

De V Inscription et du Recensement. 

ARTICLE l'. 

Pour être porté au rôle des étudiants, on doit 
«e présenter devant la commission d'inscription 
l)résidée par le Recteur, produire un certificat 
^e bonne conduite et justifier qu'on a régulière- 
juent terminé les études préliminaires. 

Les étudiants de la Faculté de Théologie pro- 
duisent un certificat de leur Ordinaire. 

ART. 2. 

L'inscription doit être renouvelée tous les ans. 

Il sera versé dans la caisse de l'Université 
10 francs pour la première inscription, et la 
même somme pour le recensement ou renouvel- 
lement de l'inscription (i). Il sera payé en outre 
aux appariteurs 5 francs par Inscription et par 
recensement. 



(1) Cet article a été modifié au commencement de Tannée 487t-i87S. 
L'étndiant paye, de plus, une cotisation de cinq francs pour l'usage 
de la Bibliothèqae. 



( »2 ) 

ART. 3. 

Pour être admis au recensement, Tétudiant 
doit présenter son acte d*in8cription. En outre 
il doit être favorablement mentionné dans les 
rapports annuels du Vice-Recteur et des Facultés. 

ART. 4. 

Les étudiants inscrits ou recensés le sont pour 
les cours ordinaires d*une faculté ou d*une année 
d'études, comme ces cours sont déterminés par 
les art. 33, 35, 37 et 39. Ceux qui ne se proposent 
pas de prendre des grades ni de faire un cours 
complet d*études et qui en font la déclaration, 
peuvent seuls être inscrits pour des cours 
spéciaux. 

ART. 5. 

Les étudiants qui se proposent de prendre les 
grades académiques ne peuvent être inscrits en 
Sciences, en Médecine ou en Droit qu*aprôs avoir 
subi les examens préparatoires, prescrits par la 
loi ou pai les règlements universitaires. 

ART. 6. 

Les inscriptions et les recensements se font 
annuellement depuis le lundi qui précède le jour 
de Touverture des cours jusqu'au deuxième sa* 
medi suivant. 

Après Texpiration de ce terme, on ne peut être 
Inscrit ou recensé que pour des motifis légitimes 



( 303 ) 

ART. 7. 

Lors de l'inscription et du recensement les 
étudiants promettent d'observer le règlement et 
confirment cette promesse par leur signature 
BUT le registre des inscriptions. 

Titre IL 

Des Atitorités académiques, 

ART. 8. 

Les autorités académiques sont : le Recteur 
magnifique, le Vice-Recteur, le Secrétaire, les 
Doyens des Facultés, les Présidents des collèges 
universitaires, le Conseil rectoral et le Sénat 
académique. 

ART. 9. 

Le Vice-Recteur, le Secrétaire, les Professeurs 
de rUniversité et les Présidents des collèges 
universitaires, convoqués par le Recteur et as- 
semblés sous sa présidence, constituent le Sénat 
académique. 

ART. 10. 

Les Doyens des Facultés, conjointement avec 
le Vice-Recteur et le Secrétaire, forment le Con- 
seil rectoral. 

La réunion ordinaire du Conseil a lieu le 
deuxième lundi de chaque mois. Lorsque le lundi 
est un jour de fête, la réunion est remise au 
lendemain. 



( 304 ) 

ART. 11. 

Les rénnions ordinaires des Facultés ont lieu, 
au commencement de chaque mois, dans Tordre 
suivant : 

Le premier lundis Faculté des Sciences; 

Le mardis Faculté de Philosophie et Lettres ; 

Le mercredi. Faculté de Médecine ; 

Le Jeudi, Faculté de Droit; 

Le vendredi. Faculté de Théologie. 

Lorsque l'un ou Tautre de ces jours coïncide 
avec une fôte, la réunion est remise aji samedi 
suivant. 

Titre III. 

De la Discipline académique en général. 

ART. 12. 

Le maintien de la discipline est spécialement 
confié au Vice-Recteur, qui pourra être aidé d'un 
ou de plusieurs Assesseurs désignés à cet effet. 

ART. 13. 

Tous les étudiants doivent professer la religion 
catholique et en remplir les devoirs. 

ART. 14. 

Les dimanches et les jours de fôte, les étudiant» 
externes assisteront, autant que possible, aux 



( 3(tô ) 

offices de leur église paroissiale. On leur recom- 
mande instamment le fréquent usage des sacre- 
ments. 

Des conférences religieuses, obligatoires pour 
tous les étudiants, auront lieu à différentes 
époques de l'année. 

L'explication approfondie des vérités fonda- 
mentales de la religion fait partie des cours obli- 
gatoires de la première année de Philosophie (i). 

ART. 15. 

Les étudiants externes doivent, dans les trois 
jours de la prise de leur domicile, remettre au 
Vice-Recteur leur adresse portant le nom de la 
rue, le numéro de la maison, le nom et la pro- 
fession des personnes chez lesquelles ils se sont 
logés. 

Les mêmes instructions devront être données 
EL chaque changement de domicile. 

ART. 16. 

Ils doivent rentrer chez eux à dix heures du 
soir. 

Les habitants de la ville qui louent des appar- 
tements à des étudiants sont engagés à prêter 
leur concours au maintien de cette disposition. 



{i) Ce cours est également obligatoire pour let élèTea de la pre- 
mière année des Sciences, des Écoles spéciales et du Notariat. 



( 306 ) 

ART. 17. 

Les ëtadiants internes observeront les règle- 
ments particuliers de leur collège. 

ART. 18. 

Les étudiants ne peuvent former des associa- 
tions ni donner des fêtes ni faire des démonstra- 
tions collectives sans une autorisation préalable. 

ART. 19. 
La fréquentation du théâtre est interdite. 

ART. 20. 

L'entrée de toute maison dont la réputation ne 
serait pas reconnue irréprochable est rigoureu- 
sement défendue. 

Titre IV. 

Des Peines académiques. 

ART. 21. 

Les peines académiques sont : 

1. Les admonitions; 

2. La suspension du droit de fréquenter les 
cours ou Tun d'eux. 

3. La suspension du droit de fréquenter les 
cours, avec renvoi temporaire. 

4. Le consilium abeundi^ ou renvoi simple, 
mais illimité ; 



( 307 ) 

5. L'exclusion de TUniversitë, ou renvoi défi- 
nitif et irrévocable. 

Ces peines sont appliquées conformément aux 
dispositions des articles suivants. 

ART. 22. 

Les admonitions, parles autorités académiques 
ou par le professeur; 

La suspension du droit de fréquenter un cours, 
par le professeur de concert avec la Faculté; 

La suspension du droit de fréquenter tous les 
cours ou quelques-uns d'entre eux, par le Rec- 
teur, le Vice -Recteur ou les Présidents des col* 
lèges et par la Faculté; 

Le renvoi temporaire, par le Recteur, le Vice- 
Recteur ou les Présidents des collèges. 

ART. 23. 

La suspension du droit de fréquenter les cours 
emporte pour l'étudiant la défense de sortir de 
son domicile, si ce n'est pour des causes à déter- 
miner par le Vice- Recteur. 

ART. 24. 

Le renvoi temporaire emporte pour l'étudiant 
l'obligation de rentrer dans sa famille. 

ART. 25. 

Le consiîium abeundi est prononcé par le 
Conseil rectoral. 



( 308 ) 

ART. 26. 

L*exclusion de TUniversité est prononcée par 
le Sénat académique. 

ART. 27. 

Lorsqu'une faute paraîtra de nature à provo- 
quer soit le consiltum abeundi, soit TexclusioD 
de rUniversité, le Recteur en informe Tétudianl 
et lui accorde un délai moral pour présenter, sll 
le juge nécessaire, un mémoire justificatif. Ce 
mémoire esttransmisau corps saisi du jugement. 

L'étudiant inculpé pourra être entendu lorsque 
le Conseil rectoral ou le Sénat académique le 
trouvera convenable. 

ART. 28. 

La remise proportionnelle des rétributions 
payées pour la fréquentation des cours est faite 
à rétudiant soumis au constlium abeundi ou à 
Texclusion. 

Titre V. 

Des Moyens â^ encouragement. 

ART. 29. 

Les faveurs qui sont à la disposition de l'Uni- 
versité ne sont accordées qu'aux étudiants qui 
se distinguent par la régularité de leur conduite, 
par leur application et par le succô» qu'ils ob- 
tiennent dans leurs étudea 




( 309 ) 

ART. 30. 

L'exemption des rétributions des cours fixées 
par les art. 34, 36 et 38 est accordée annuellement 
à cinq étudiants de chaque Faculté. Ceux qui 
croiront avoir des titres à cette faveur adres- 
seront leur demande au Recteur, qui accorde 
Texemption après avoirpris Tavis des Facultés. 

L*exemption pourra ôtre retirée à Tétudiant 
qui ne continuerait pas à se distinguer par la 
régularité de sa conduite et par son application. 

ART. 31. 

Les certificats de bonne conduite, de fréquen- 
tation des cours et de succès dans les études 
sont délivrés par le Recteur. 

La demande de ces certificats doit être appuyée 
sur une déclaration du Vice-Recteur et du Doyen 
de la Faculté, constatant que rien ne s*oppose à 
ce qu'ils soient accordés. 

En ce qui concerne les étudiants internes, la 
déclaration est donnée par le Président de leur 
collège et par le Doyen de la Faculté. 

Titre VI. 

De la Distribution et des Rétributions des cours, 

ART. 32. 

Un programme annonce Tordre et la distribu- 
tion des cours de chaque semestre. 



( 310 ) 

ART. 33 (1). 

Les cours de la Faculté de Philosophie et 
Lettres et ceux de la Faculté des Sciences com- 
prennent deux années et sont réglés de la ma- 
nière suivante : 

Première année, — Cours ordinaires ou obli' 
gatoirespour ceux qui se préparent à V étude 
du Droit ou de la Médecine : rintroduction à la 
Philosophie et la Logique, TAnthropologie phi- 
losophique, la Philosophie morale, Thistoire de 
la Philosophie ancienne, les Langues grecque et 
latine, TAlgôbre, la Géométrie et la Trigonomé- 
trie rectiligne. 

Seconde année, — Cours obligatoires pour 
ceux qui se préparent à Vétude du Droit : rin- 
troduction à THistoire universelle et l'Histoire 
ancienne, les Antiquités romaines, l'Histoire du 
moyen âge, l'Histoire politique moderne, l'His- 
toire nationale, la Littérature française et l'Hich 
toire des Littératures, modernes, l'Économie 
politique et la Statistique, la Physique élémen- 
taire. 

Seconde année, — Cours obligatoires pour 
ceux qui se préparent d Vétude de la Médecine : 
exercices d'Algèbre et de Oéométrie, la Phjrsiqne 



(i) Platienrs dispositions de cet article et des articles suiTantsoDi 
dû être modifiées poar être Imises en rapport avec nos lois sucées- 
siyes sur l'enseignement snpériear, et en dernier lien ayec la loi 
du SO mai 1876. Voir le programme annoel des cours. 



( 311 ) 

expérimentale, la Chimie générale, organique 
et inorganique, et ses applications aux arts et à 
la médecme, la Zoologie, TÂnatomie comparée, 
la Minéralogie, la Botanique, la Physiologie des 
plantes, la Géographie physique et ethnogra- 
phique. > 

Cours extraordinaires ou facultatifs de la 
Faculté de Philosophie et Lettres : la Métaphy- 
sique générale et spéciale, l'Archéologie, la Lit- 
térature et les Langues orientales, les Littéra- 
tures grecque et latine, la Littérature flamande. 

Cours facultatifs de la Faculté des Sciences : 
rintroduction aux Mathématiques supérieures, 
la Géométrie analytique, le Calcul différentiel et 
le Calcul intégral, la Théorie analytique des 
Probabilités, la Mécanique analytique, la Méca- 
nique céleste, la Physique mathématique, l'As- 
tronomie physique et la Géologie. 

Les étudiants qui se proposent de suivre un 
ou plusieurs cours facultatifs doivent se faire 
inscrire chez les professeurs respectifs, immé- 
diatement après la publication du programme. 

ART. 34 (1). 

Les rétributions pour les cours ordinaires et 
extraordinaires de chacune des deux années 



(i) Cet article et les suivants ont dû être modiflés d'après les 
exigences de la loi da SO mai 1876. 

18 



( 312 ) 

dans les Facultés de Philosophie et Lettres et 
des Sciences s'élèvent à 220 francs. 

La rétribution particulière d'un cours annuel 
est de 60 francs, celle d'un cours semestriel de 
30 francs. 

ART. 35. 

Les cours de la Faculté de Médecine com- 
prennent trois années et sont réglés de la ma- 
nière suivante : 

Première année : TAnatomie (générale, des- 
criptive, pathologique (i) embryologie), la Phy- 
siologie, l'Hygiène, la Pathologie et la Théra- 
peutique générale. 

Deuxième année : la Pathologie et la Thé- 
rapeutique spéciale des maladies internes, la 
Pathologie externe, la Pharmacologie et la Ma- 
tière médicale, la Clinique interne et la Clinique 
externe, le cours théorique et pratique des Ac- 
couchements. 

Troisième année :1a continuation des Cliniques 
interne et externe, des cours de Pathologie et de 
Thérapeutique spéciale des maladies internes, 
de Pathologie externe et du cours théorique et 
pratique des Accouçh?ments, la Médecine opé- 
ratoire, la Médecine légale et la Police médicale, 
l'Encyclopédie et l'Histoire de la Médecine. 



(1) V. le règlement pour l'amphithéâtre d'anatomie et les salles de 
«lissectiOD» du iB janvier 1856. 



( 313 ) 

ART. 36 (1). 

Tous les cours de la Faculté de Médecine, 
mentionnés à l'article précédent, sont oblijra- 
toires. Il est payé 30 francs par cours semestriel 
et 60 francs par cours annuel. Les rétributions 
des cours de la première année s'élèvent à 
180 francs, de la deuxième à 210 francs, de la 
troisième à 240 francs. 

Les étudiants en Médecine, qui n'ont pas suivi 
les cours de la deuxième année des Sciences et 
qui désireraient fréquenter les cours d'Anatomie 
comparée, paieront la rétribution semestrielle 
de 30 francs. 

ART. 37. 

Les cours de la Faculté de Droit comprennent 
trois années et sont réglés de la manière suivante : 

Première année : l'Encyclopédie du Droit et 
l'Histoire du Droit romain, les institutes du Droit 
romain, le Droit naturel ou la Philosophie du 
Droit et les éléments du Droit civil moderne. 

Detkjoiême année : les Pandectes, le Droit civil 
moderne approfondi, le Droit public et le Droit 
administratif, le Droit commercial. 

Troisième année : la continuation des Pan- 
dectes et du Droit civil moderne approfondi, le 
Droit criminel y compris le Droit militaire, THis- 



(1) Voir la note à Tari 84. 



( 314 ) 

toire du Droit coutumier de Belgique et les ques- 
tions transitoires, la procédure civile y compris 
Torganisation et les attributions judiciaires, et 
la Médecine légale. 

Notariat : le Droit naturel, les éléments du 
Droit civil moderne et le Droit notarial. 

ART. 38 (1). 

Tous les cours de la Faculté de Droit, men- 
tionnés à Tarticle précédent, sont obligatoires. 

Il est payé 40 francs par cours semestriel et 
80 francs par cours annuel. Les rétributions des 
cours de la première année s'élèvent ainsi & 
200 francs, de la deuxième à 280 francs, de la 
troisième à 190 francs, du Notariat à 160 francs. 

Les étudiants en Droit qui n'ont pas suivi les 
cours de la deuxième année de Philosophie et 
qui désireraient fréquenter les cours d'Économie 
politique et de Statistique, et le cours d'Histoire 
politique moderne paieront la rétribution semes- 
triellede 30 francs pour chacun de cesdeux cours. 

ART. 39. 

La distribution des cours de la Faculté de 
Théologie est déterminée par un règlement par- 
ticulier. 



(1) Voir la note à Part. 84. 



( 315 ) 

ART. 40. 

Les rétributions fixées par les art. 34, 36 et 38, 
«ont payées intégralement entre les mains du 
receveur des Facultés, au moment de Tinscrip- 
tion ou du recensement. 

Le receveur remet aux étudiants avec la quit- 
tance une carte d*entrée, portant un numéro 
4*ordre qui indique la place à occuper par eux 
•dans les auditoires. 

ART. 41. 

Les Facultés peuvent accorder, à la demande 
•expresse des parents, un délai pour le paiement 
des rétributions. Les étudiants qui auront obtenu 
un délai se présenteront avec la déclaration de 
la Faculté chez le receveur, qui leur remettra la 
carte d'entrée. 

ART. 42. 

L'étudiant qui a payé la rétribution pour un 
cours ou pour les cours d'une année peut être 
tiutorisé par la Faculté à fréquenter de nouveau 
les mômes^ cours, sans être tenu à une nouvelle 
rétribution. 

Titre VIL 

De la Fréquentation fies cours. 

ART. 43. 

La durée de chaque leçon est d'une heure au 
onoins et d'une heure et demie au plus ; personne 

18. 



( 316 ) 

ne peut sortir de Tauditoire avant que la leçon 
8oit terminée. 

Les professeurs peuvent s'assurer des progrès 
des étudiants en leur adressant des questions 
dur les matières de renseignement. 

ART. 44. 

Les étudiants sont tenus de fréquenter avec 
exactitude tous les cours pour lesquels ils sont 
inscrits et qui sont mentionnés dans le pro 
gramme. La même obligation existe pour ceux 
qui se font inscrire pour des cours extraordi- 
naires ou facultatifs. 

ART. 45. 

Les étudiants qui désirent être dispensés de la 
fï*équentation d'un ou de plusieurs cours doivent 
adresser une demande motivée à leur Faculté- 

ART. 46. 

Les étudiants qui désirent fréquenter un cours 
appartenant à une année ou à une Faculté autre 
que celle dans laquelle ils sont inscrits, doivent 
en demander par écrit l'autorisation à la Faculté 
compétente. 

ART. 47. 

Les étudiants ne peuvent s'absenter des ieçoo» 
ni sortir de la ville pour un ou plusieurs jours, 
sans l'autorisation du Vice- Recteur ou du Prési- 
dent de leur collège. 



( 317 ) 

ART. 48. 

Les étudiants externes qui, pour cause de 
maladie sont empêchés d^assister aux leçons^ 
doivent en informer le Vice Recteur. 

ART. 49. 

Avant rentrée du Professeur dans Fauditoire 
chacun aura soin de s*y trouver à la place qui 
lui est assignée. Pendant les leçons le silence et 
le bon ordre doivent être rigoureusement obser- 
vés. Si quelqu'un se permettait de les troubler, 
le professeur peut lui enjoindre de sortir de Tau- 
ditoire et provoquer selon Texigence du cas,. 
Tapplication des peines académiques. 

Le silence et le bon ordre doivent être égale- 
ment observés pendant la dupée des leçons, dans 
les locaux où elles se donnent. 

ART. 50. 

Ne sont admis à fréquenter les cours que ceux 
qui ont été portés au rôle des étudiants, confor- 
mément aux prescriptions du Titre 1', et qui 
sont munis de leur carte d'entrée. 

ART. 51. 

Ceux qui, sans avoir été inscrits, veulent sui- 
vre un cours, doivent s'adresser par écrit au 
professeur qui transmet leur demande au Rec- 
teur. Le professeur leur communique ce qui a 
été arrêté. 



( 318 ) 

Ceux qui désirent assister à une leçon doivent 
«en faire la demande au professeur soit directe 
tnent, soit par Tentremise de Fappariteur. 

ART. 52. 

• 

Il y a annuellement deux vacances, Tune du 
mardi qui précède la fête de Pâques jusqu*au 
troisième mardi qui la suit, Tautre du premier 
vendredi d*août jusqu^au premier mardi d'oc- 
tobre. 

Fait et revisé à Louvain, le 19 novembre 1835 
et le 3 août 1848. 

LE RECTEUR DE L^UNTVERSITÉ. 

P. F. X. DE RAM. 
i.. t S. Le Secrétaire^ Baguet. 

Vu et approuvé dans la réunion annuelle de 
rËpiscopat, à Malines, le 4 août 1848. 

ENGELBERT, Card. Arch. de Malines- 



RÈGLEMENT 
pour le service de la Bibliothèque. 

ART. !«''. 

La Bibliothèque est ouverte tous les jours (les 
dimanches, les jours de fête et les samedis excep- 
tés) de deux à quatre heures, pendant le semestre 
d'hiver, et de' deux à cinq heures pendant le se- 
mestre d'été. 

ART. 2. 

Les catalogues de la Bibliothèque peuvent être 
consultés dans le cabinet du Bibliothécaire. 

ART. 3. 

L'entrée des salles de la Bibliothèque n'est 
permise aux étudiants et au public qu'avec l'au- 
torisation du Bibliothécaire et en présence d'un 
employé de la Bibliothèque. 

ART. 4. 

Une salle de lecture est mise à la disposition 
des étudiants et du public aux heures indiquées 
à l'art, l*'. 

Pour obtenir des livres, on doit remettre à l'un 
des employés de la Bibliothèque un bulletin por- 
tant l'indication de l'ouvrage que l'on désira 
avec la signature de celui qui fait la demande. 



( 320 ) • 

ART. 5. 

On doit garder le silence dans la salle de lec> 
tare et éviter tout ce qui pourrait distraire les 
lecteurs. 

ART. 6. 

Il n'est permis de prendre des notes qu'au 
crayon. Le calque pouvant endommager les gra- 
vures ou les estampes, il est défendu de calquer. 

ART. 7. 

Aucun livre ne sera communiqué pendant la 
demi heure qui précède la clôture de la Biblio- 
thèque. 

ART. 8. 

Les Professeurs et les Fonctionnaires de l'Uni- 
versité peuvent entrer dans les salles de la Bi- 
bliothèque et y faire des recherches. Ils sont 
priés de remettre à leur place les ouvrages qu'ils 
auront consultés. 

ART. 9. 

Ils ont le droit d'avoir chez eux les ouvrages 
qui leur sont nécessaires pour leurs études. Ils 
les obtiennent en signant un bulletin qui con- 
tient Tindication du titre, du nombre des vo- 
lumes, du format de Touvra^e et la date de la 
sortie de la Bibliothèque. 

Ce bulletin sera immédiatement transcrit sur 
un registre particulier, dans lequel la date de la 
rentrée des livres sera également annotée. 



( 321 ) 

^ ART. 10. 

Les livres peuvent être gardés pendant la du- 
rée du semestre jusqu'à l'époque de la remise 
générale, fixée ci-après à Tart. 13. 

Si un ouvrage déjà confié à un Professeur est 
demandé par un de ses collègues, le Bibliothé- 
caire invitera celui qui a Touvrage à le faire 
rapporter dans la huitaine ou à se concerter 
:avec celui qui en fait la demande, aûnf de pou- 
voir s'en servir alternativement. Néanmoins le 
signataire du bulletin demeure responsable. 

ART. 11. 

Les étudiants de TUniversité et les personnes 
domiciliées en ville peuvent obtenir des ouvrages 
de la Bibliothèque pour en faire usage chez eux, 
•en présentant un bulletin revêtu de la signature 
d'un Professeur de l'Uni versité, qui sera respon- 
sable des livres obtenus. 

Il convient que les étudiants présentent la 
signature d'un Professeur de la Faculté à laquelle 
ils appartiennent. 

Les ouvrages pourront être gardés pendant 
quinze jours. A l'expiration de ce terme, ils 
doivent être remis à la Bibliothèque. On peut les 
obtenir pour une seconde quinzaine en faisant 
renouveler la signature du bulletin (i). 

(4) L'article ii accorde aux étudiants la faculté d'obtenir des livres 




( 322 ) 

ART. 12. 

Il ne sera plus accordé de livres à ceux qui ne 
se seraient pas conformés aux dernières dispo- 
sitions de l'article précédent. 

ART. 13. 

Tous les ouvrages prêtés doivent, sans aucune 
exception, rentrer à la Bibliothèque dans la 
quinzaine qui précède les vacances de Pâques et 
dans celle qui précède les vacances du mois 
d'août. 

ART. 14. 

Les Professeurs, qui auront satisfait à l'article 
précédent, peuvent reprendre, en signant un 
nouveau bulletin, les ouvrages dont ils auraient 
besoin pendant les vacances. 

ART. 15. 

Les ouvrages de prix, les collections de 
planches, les grands dictionnaires, les encyclo- 
pédies et autres ouvrages de cette nature ne 
peuvent jamais sortir de la Bibliothèque. On ne 



(le la Bibliothèque pour en faire usage chez eux, en préseutant uu 
bulletin revêtu de la signature d'un de leurs Professeurs. 11 est 
essentiel de remarquer qu'il faut combiner cet article avec Part. 4, 
d'après lequel une salle de lecture est mise à la dispositiou des 
étudiants, et qu'il résulte de cette combinaison qu'il n'est permis 
d'emporter à domicile que l'un ou l'autre ouvrage dont on voudrait 
faire l'objet d'une élude suivie, /ivit rect. du ti mai 1837. 



( 323 ) 

peut les consulter qu'à la salle de lecture ou 
dans le cabinet du Bibliothécaire. 

ART. 16. 

Si un Professeur avait besoin, pendant la 
leçon, d'un des ouvrages mentionnés à Farticle 
précédent, le Bibliothécaire pourra le lui confier 
contre reçu et sous la condition de le faire rap- 
porter par un appariteur immédiatement après 
la leçon. 

ART. 17. 

Celui qui aura dégradé ou perdu tout ou partie 
d'un ouvrage quelconque sera tenu de fournir à 
ses frais un autre exemplaire du même ouvrage. 

ART. 18. 

Les livres de la Bibliothôque ne peuvent être 
prêtés ou emportés hors de la ville qu'avee une 
autorisation spéciale de la Régence et du Rec- 
teur de rUniversitô. 

ART. 19. 

La Bibliothôque est fermée pendant la durée 
des vacances. 

Fait à Louvain, le 18 avril 1836. 

LB RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ, 

p. F. X. DE RAM. 

L. t S. Le Secrétaire, Baguet. 

— 19 



Liste des Règlements 
publiés dans les Annuaires. 



1. Documents relatifs à V érection de V Uni- 
versité catholique. — V. rAnnuaire de 1869, 
pp. 405 s. 

2. Règlement concernant les pensions des 
professeurs, des veuves ou des enfants de 
professeurs de V Université catholique de Lou- 
vain; 25 octobre 1866. — V. TAnnuaire de 1869. 

3. Ordinatio pro disputationihus sabhatinis 
S. Facultatis Theologicœ; 6 juin 1835. — V. les 
Annuaires de 1837 à 1840. 

4. Prœscripta ad obtinendum gradum Bac- 
calaurei in S. Theologia et Jure Canonico ; 
15 mars 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840, 
de 1868 et de 1870. 

5. Prœscripta ad obtinendum gradum. Licen- 
tiati in S. Theologia et Jure Canonico; 4 mai 
1837. — V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1858 
et de 1870. 

6. Prœscripta ad obtinendam Lauream doc- 
toralem in S, Theologia vel Jure Canonico ; 
19 juin 1841. — V. les Annuaires de 1842, de 1858 
et de 1870. 



( 325 ) 

7. Cérémonial de la promotion au doctorat ' 
m théologie et en droit canon. — V. les Annuai- 
res de 1842, de 1858 et de 1870. 

8. Juramentumprœstandum ah iis qui gradu 
xcademico in S, Facultate Theologica insi- 
yniuntur. — V. les Annuaires de 1840, de 1858 et 
le 1870. 

9. Juramentumprœstandum àb iis qui Lau- 
rea doctorali in S. Theologia vel Jure Cano- 
nico insigniuntur, — V. les Annuaires de 1842, 
de 1858 et de 1870. 

10. Formula promotionis ad Lauream docto- 
ralem in S. Theologia vel Jure Canonico. — 
V. les Annuaires de 1842, de 1858 et de 1870. 

11. Regulœ Collegii Theologorum; 30 juillet 
1836. — V. les Annuaires de 1837 et de 1857. 

12. Règlement pour Vobtention des grades 
^ans la Faculté de droit; 8 février 1858. —V. les 
Annuaires de 1859, de 1864 et de 1871. 

13. Règlement pour Vadmission aux examens 
diplomatiques; 17 octobre 1862. — V. les Annuai- 
r^es de 1863, de 1864 et de 1871. 

14. Règlement pour Vobtention des grades 
ians la Faculté de médecine; 13 février 1837. — 
V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1859, de 1864 
H de 1871. 



( 326 ) 

^ 15. Juramentumprœstandum àb Us quigradu 
Doctoris in Facultate medica insigniuntur. — 
V. les Annuaires de 1840, de 1859, de 1864 et de 
1871. 

16. Règlement pour Vamphithéâtre d'anato- 
mie et les salles de dissection; 15 janvier 1836. 
— V. les Annuaires de 1837 à 1840. 

17. Règlement pour les étudiants en méde- 
cine admis au cours de clinique interne ei 
externe à Vhôpital civil; 7 novembre 1836.— 
V. les Annuaires de 1837 à 1840. 

18. Règlement pour les étudiants en méde- 
cine admis d V hospice de la maternité; 7 no- 
vembre 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840. 

19. Règlement pour les élèv^ internes de Vhô- 
pital civil; 7 novembre 1836. — V. les Annuaires 
de 1837 à 1840. 

20. Règlement pottr Vélève interne de Vhos- 
pice de la maternité; 7 novembre 1836. — V. les 
Annuaires de 1837 à 1840. 

21. Règlement pour V obtention des grades 
dans la Faculté de philosophie et lettres; 8 mars 
1858. — y. les Annuaires de 1859, de 1864 et de 
1871. 

22. Idem, dans la Faculté des sciences ; 8 mars 
1858. — V. les Annuaires de 1859, de 1864, de 
1873 et de 1879. 



( 327 ) 

23. Règlement pour le service de la hiblio- 
théq%Ae; 18 avril 1836. — V. les Annuaires de 
1837 à 1861, de 18fô, de 1870, de 1873 et de cette 
année. 

24. Règlement organique pour V Institut phi- 
lologique, fait le 15 octobre 1844, revisé le 30 oc- 
tobre 1849. — V. les Annuaires de 1845, de 1847 et 
de 1849 à 1855. 

25. Statuts de la Société littéraire; 8 décem- 
bre 1839. — V. les Annuaires de 1841 et de 1875. 

26. Statuts de la Basoche, société des étu- 
diants en droit; 14 mars 1860. — V. les Annuai- 
res de 1861 et de 1862. 

27. Statuts de la Société médicale de V Uni- 
versité; 1863. — V. l'Annuaire de 1864. 

28. Règlement des Écoles spéciales des arts 
et manufactures^ du génie civil, et des mines. 
-V. les Annuaires de 1872, 1873, 1874, 1879 et de 
1880. 

29. Statuts du Cercle industriel des Écoles 
pédales de V Université catholique, — \ , l'An- 
nuaire de 1875. 

30. Écoles spéciales des arts et mxinufac- 
tures, du génie civil et des mines. — Attribu- 
tions de la commission executive, et Règlement 
dordre intérieur ; 19 novembre 1873. — V. l'An- 
nuaire de 1875. 



( 328 ) 

31. Loi sur la collation des grades acadé- 
miques et le programme des examens univer- 
sitaires.—W, l'Annuaire de 1877. 

32. Rêglem£nt organique pour la collation 
des grades académiques^ adopté* principale- 
ment en exécution de la loi du 20 mai 1876. — 
V. les Annuaires de 1878 et de 1881 

33. Concours de l'enseignement supérieur^ 
organisé en vertu de V article 44 de la loi du 
20 mai 1876. (Arrêté royal du 11 octobre 1877.)- 
V. l'Annuaire de 1878. 

34. Programme de V École supérieure d'agri- 
culture. —V. les Annuaires de 1879 et de 1880. 

35. Instructions ministérielles concernant 
les bourses de voyage, — V. TAnnuaire de 1881. 

36. Statuts de'Ja Société juridique, — V. l'An- 
nuaire de 1881. 

37. Bourses de voyage, — Règlement. - 
Modifications. (Arrêté royal du 25 juillet 1^82 ) 
- V. l'Annuaire de 1883. 



Le Séminaire américain de Louvain. 

En 1857, plusieurs évoques d'Amérique, mus 
par la considération des avantages que présente 
Louvain, y ont établi, avec le consentement et 
Tapprobation de S. Em. le Cardinal Archevêque 
de Malines, sous le patronage des Évêques de la 
Belgique et sous les auspices de personnes cha- 
ritables, un Séminaire américain. Il a pour objet 
de procurer aux jeunes gens de la Belgique et 
des pays limitrophes, désireux de se consacrer 
à la belle œuvre des missions de TAmérique du 
Nord, un moyen sûr et facile de suivre leur 
sainte vocation. 

La lettre pastorale des illustres Prélats réunis, 
le 28 avril 1861, dans le concile provincial de 
Cincinnati contient le passage suivant par rap- 
port à ce sémmaire : « C'est aussi avec une joie 
" profonde que nous remercions nos vénérables 
y Frères, le Cardinal Archevêque et les Évêques 
>* de la catholique Belgique, pour let zèle si noole 
« et si chrétien avec lequel ils ont coopéré à 
y* rétablissement du Séminaire américain de 
» l'Immaculée Conception dans la ville de Lou- 
»» vain, siège de cette ancienne et célèbre Uni- 
» versité catholique, qui a répandu tant de lustre 
r> sur la sainte Église notre Mère. Ce Séminaire, 
» fondé avec le louable concours de quelques 
" Évêques de notre province, a déjà envoyé 
" onze missionnaires pleins de zèle et de pru- 



( 330 ) 

» dente activité. Son existence prospère nous esl 
n un sûr garant de tout le bien qu'il est appela 
y» à rendre à notre sainte Religion; c'est là \i 
» résultat que nous en attendions. Nous prions 
» les Prélats belges de daigner lui continuer 
» leur bienveillant appui. *> 

Et le second concile de Baltimore, tenu en 
1866, où étaient présents trente-sept Évoques et 
sept Archevêques, s'exprime en ces termes : 

« Nous devons aussi faire mention du collège 
n établi pour les missionnaires de ce p$kys près 
» l'Université de Louvain, ce très célèbre siège 
» des lettres et des sciences, par les Èvêques de 
'> Belgique, et dont nous avons déjà recueilli des 
y» fruits fort nombreux et très salutaires. Car, 
» depuis neuf ans que ce collège est fondé, il 
» nous a envoyé plus de cinquante missionnaires 
^» pour travailler à la culture de la vigne du 
» Seigneur. » 

Les vastes bâtiments de l'ancien collège d'Aine 
ou Aulne, fondé en 1629 par Dom Edmond Jou- 
vent, abbé d'Aine, près de Thuin en Hainaut, 
ont été acquis et appropriés pour le Collège 
américain et sont devenus ainsi une nouvelle 
pépinière de missionnaires. 

Pour les conditions d'admission comme élève, 
on doit s'adresser à Mgr J. De Nève, prélat 
domestique de Sa Sainteté, vicaire général de 
l'évêché de Détroit et président du collège, rue 
de Namur, n^ 110. 



APPENDICE. 



1^T .^^ X. s C T s s 



POUR 8BKTIR 



k L'HISTOIRE DE L'UNIVERSITÉ DE LOUVAiN. 



19. 




M 






I 
I 



PUBLICATIONS. 



Pendant Tannée académique écoulée le corps 
enseignant a fait de nombreuses publications. 
En voici la liste : 

Dans la Faculté de théologie. 

J. T. Beelen. — Het hoek genaamd Eccle- 
siASTicus, naar den latijnschen tekst der Yul- 
gaat in het Nederlandsch vertaald en in door- 
loopende aanteekeningen uitgelegd. 

T. J. Lamy. — ComYnentarium in librum 
geneseos. Mechliniae, Dessain, 1883, vol. in 8® de 
VIII-400 pages. Il sera mis en vente avec le 
second volume qui paraîtra en janvier 1884. 

Le christianisme en Roumanie (Revue catho- 
lique de Louvain, n*» de septembre 1883). 

Le prophète Jonas (Controverse, n^ de décem- 
bre 1882, Lyon). 

L'universalité du déluge {Controverse, n® de 
septembre 1883). 

S. Ephrœm Syri hymni et sermones inediti, 
quos e codicihus londinensibi^, parisiensibus 
et oœoniensibusi descriptos edidit, latinitate 
donavit, variis lectionibiùs instruœit, notis et 
prolegomenis illustravit. Mechliniae, 1882, t. 2,^ 
gr. in 8o. 




( 334 ) 

E. H. J. Rbusbns. — Eléments cTarchéologie 
chrétienne. Deuxième édition, t. 1, première 
partie. 

Analectes pour servir à Vhistoire eccîésiCLS' 
tique de la Belgique^ t. XIX, 1883, 1 vol. in 8^. 

Cimetières à fleur du sol pendant les trois 
premiers siècles de Vère chrétienne. Article 
dans la Revue catholique^ n^ de novembre 1883. 

Plusieurs notices dans la Bibliographie na- 
tionale. 

Articles bibliographiques dans la Rew^e ca- 
tholique et dans la Revtie de Vart chrétien, 

A. J. J. F. Haine. — Theologiœ Moràlis Ele- 
menta ex S. Thoma aliisque probatis Docton- 
bus collegit ordineque disposuit A. Saine ^ 
1. 1, II, III. — Le tome IV est sous presse. Lon- 
vain, Fonteyn. 

B. JuNGMANN. — Dissertationes selectœ in 
Historiam ecclesiasticam, t. III, in- 8». Ratis- 
bonsB, F. Pustet, 1882. 

Institutiones theologiœ dogmaticœ spedaUs. 
— Tractatus de Deo Creatore^ editio qtMtrta^ 
in 80. Ratisbonae, F. Pustet, 1883. 

Dans la, Revue catholique de Louvain, juin 
1883 : « Saint Gilles » compte rendu sur la 
« vie de saint Gilles, par M. le chanoine Rem- 
bry, ** — Des articles biographiques dans le Kir- 
chenleœicon de Fribourg, 2« édit. 

A. H. H. Dupont. ■— La philosophie de saint 
Augustin. Louvain, Peeters. 



( 335 ) 

Dans la Revue catholique : La prédétermi- 
nation physique et la doctrine de saint Tho- 
mas. — Vidée de Vinfini. — Plusieurs articles 
bibliographiques. 

Dans la Controverse : Les objections de M. 
Stuart Mill contre les preuves de Veœistence 
de Dieu, — Les objections de M, Hartmann 
contre le dogme de la Rédemption. — Vàme 
humaine est une substance. 

D. Mbrcier. — Discours d'ouverture du 
cours de philosophie de saint Thomas. 

Étude sur le déterminisme mécanique et le 
libre arbitre j dans la Revue catholique^ octobre 
et décembre 1883. 

Dans la Faculté de droit. 

J. J. Thonissen. — La poésie française dans 
la révolution brabançonne. Notice lue à la 
séance publique de la classe des lettres de 
l'Académie royale de Belgique, du 9 mai 1883. 
Bruxelles, Hayez, 1883, in 8o. 

Rapport fait à la classe des lettres de TAcadé- 
mie royale, sur un mémoire concernant les 
institutions politiques et civiles de la Belgique 
sous la dynastie mérovingienne (dans le t. Y, 
3« série, du Bulletin de TAcadémie). 

Mémoire sur les moyens de réduire le nom- 
bre des individus qui, tels que les receleurs, 
favorisent la perpétration des infractions. 



( 336 ) 

Rome, 1883, in 8». (Dans le Bulletin de la com- 
mission pénitentiaire internationale.) 

C. H. X. Pbrin. — Les doctrines économiques 
depuis un siècle. Paris. Lecoffre. 

Une traduction allemande de cet ouvrage a 
été publiée sous ce titre : Die Lehren der Na- 
tionalôkonomie seit einem Jahrhunderte. Frei- 
burg im Breisgau. Herder. 

Le modernisme dans VÉglise diaprés des 
lettres inédites de La Mennais. Paris, Lecoffre. 

Ea^sodation ouvrière^ discours prononcé à 
rassemblée générale des catholiques du Nord et 
du Pas-de-Calais, le 12 novembre 1881. Lille, 
Desclée et C^*. 

L'État et VÉglise dans la société internatio- 
nale. Rapport présenté au congrès des juris- 
consultes catholiques, tenu à Reims, du 6 au 
8 octobre 1882, publié dans la Revue catholique 
des institutions et du droite décembre 1882. 

De la richesse dans les sociétés chrétiennes. 
Troisième édition, Paris, Lecoffre. 

Mélanges de politique et d'économie. Paris, 
Lecoffre. 

E. E. F. J. Descamps. — Etudes sur les fon- 
dateurs de la science du droit. Première par- 
tie : Eugo Grotius et le droit naturel. Louvain. 
Peeters, 1883. 



( 337 ) 

A. Nyssens. — A. Nyssens et H. Debaets. 
Commentaire législatif du Code de commerce 
belge. 4« livraison. 

Revvs catholique de Louvain, n^ du 15 août : 
La représentation proportionnelle des partis. 

J. Vandenheuvel. — La liberté d'association 
et la personnalité civile. Bruxelles, Larcier, 
1882. 

Revue générale, octobre et décembre 1882 : 
De la situation légale des associations en Bel- 
gique. — Avril 1883 : La liberté d'association 
et le projet de code civil de M. Laurent. 

Muséon, 15 janvier 1883 : Le jury anglais au 
XI I^ et XI V^ siècle. 

Rivista Pénale^ juin 1883 : Apologia del giuri 
in Inghilterra. 

Belgique judiciaire, V et 5 octobre 1882 : De 
la propriété des dunes. — 25 juillet 1883 : Les 
titres de noblesse étrangers. 

Revue des questions historiques, octobre 1882. 
L'Angleterre, son gouvernement, ses institu- 
tions par De Foublanque. Paris 1882. 

Polybiblion, novembre 1882. Code de com- 
merce allemand par P. Gide et Lyon Caen. 
Paris, 1881. Code de procédure pénale du 
royaume d'Italie par H. Marcy. Paris, 1881. 

Gerichtssaalj t. XXXV. L'organisation judi- 
ciaire et le droit pénal de la loi salique. par 
J. Thonissen. Bruxelles, 1882. 




( 338 ) 

Dans la Faonlté de médecine. 

F. J. M. Lefebvre. — Communicaiion à TAca- 
démie royale de médecine sur le choléra asia- 
tique. Bulletin de V Académie^ t. XVI, p. 867. 

Seconde communication sur le choléra asia- 
tique. Même Bulletin, t. XVÏI, p. 760. 

Rapport sur les documents sanitaires adressés 
au gouvernement belge par ses agents sanitaires 
à l'étranger et communiqués à TAcadémie par 
M. le ministre de Tintérieur. Bulletin de V Aca- 
démie, t. XVII, p. 973. 

Cours de médecine opératoire fait à V Uni- 
versité catholique par F, Lefebvre et T. De- 
baisieuXy t. second in 8», lOÛO pages. 

Leçons de pathologie générale, fascicules au- 
tographiés. 

Leçons de thérapeuthique générale et de 
pharmacodynamique, fascicules autographiés. 

Le père, la mère et V enfant, 2« édition. Sous 
presse. 

E. Masoin. — Rapport académique au nom 
de la commission chargée de Texamen du mé- 
moire de M. Semai sur les psycho-névroses dys- 
crasiques. Bulletin de l Académie royale de 
médecine de Belgique, 1882, p. 583 et suivantes. 

Rapport de la commission chargée d'apprécier 
les mémoires envoyés en réponse à la question 
de concours ayant pour objet de déterminer la 
nature de Tinfluence de Tinnervation sur la nu- 



( 339 ) 

trition des ûssus. Bulletin de V Académie royale 
de médecine de Belgique^ 1882, p. 623 et suiv. 

Traitement du diabète sucre par le permanga- 
nate de potasse. Bulletin de l Académie royale 
de médecine de BelgiqxAe^ 1882, p. 1099 et suiv. 

Rapport adressé à M. le ministre de Fintérieur 
par le jury chargé de Texamen des ouvrages 
publiés dans le royaume par des auteurs belges 
pendant la période 1876-1880, pour Tobtention 
du prix quinquennal des sciences médicales. 
Moniteur belge du 25 décembre 1882, n^ 359, et 
Bulletin de V Académie royale de Belgiquey 
1883, p. 99 et suivantes (partie physiologique), 
respectivement p. 6 à 18 et 8 à 29 des tirages à 
part. 

Analyse des « Études sur les caractères cra- 
niologiques d*une série d*assassins exécutés en 
Belgique », travail de MM. Héger et Dallemagne. 
Bulletin de la Société de médecine mentale de 
Belgique^ 1883, 2« fascicule, p. 66 et suivantes. 

E. Hubert. — Leçons de gynécologie (auto- 
graphie). 

La Revue médicale (en collaboration avec 
M. G. Verriest). 

Principaux articles publiés dans la Revue 
médicale : 

Observation obstétricale : un cas de trans- 
foration du crâne ; guérison. 

Inversion utérine chronique; amputation de 
a matrice ; guérison. 




( 310 ) 

Étude sur Vappareil élytro-ptérygoïde de 
M. le D^ Chassagny, de Lyon. 

Étude sur les déchirures du périnée et du 
vagin. 

Traitement du moignon utérin après Vam- 
putation utéro-ovarique, 

A rAcadémie de médecine : Une communica- 
tion sur Vappareil élytroptérygoïde, {Bulletin 
t. XVII, 3« série, no 10.) 

T. Dbbaisieux. — Le second volume du Cours 
de médecine opératoire, en collaboration avec 
M. le professeur Lefebvre. Louvain, Ch. Peeters, 
éditeur. 

Les deux premiers volumes du Cours de Pa- 
thologie chirurgicale. Autographiés. 

Communication imprimée aux Bulletins de 
y Académie de médecine sur le traitement, du 
goitre. 

G. Verriest. — Dans la Revue médicale de 
Louvain : Nutrition et alimentation. — Jeu et 
position du Diaphragme dans la fièvre ty- 
phoïde. Clinique interne : Discours d'ouverture. 
Clinique interne : Cas d'anémie pernicieuse 
aiguè'. Le pavillon du D' Koch à Veœposition 
d^ygiène de Berlin. Articles et analyses divers. 

G. Bruylants. — Le dosage de VXJrée {Revice 
des sciences médicales de Louvain). Les Pep- 
tônes Cibid.). 



( 341 ) 

La chimie physiologique^ l'« partie. Autogra- 
phie de L. Ghysbreehts, Louvain. 

E. Vbnneman. — U Atropine; étude physio- 
logique expérimentale de oatalcaloïde, formant 
six chapitres ou articles dans la Revue médicale 
de Louvain. 

Leçons d'histologie humaine^ professées par 
le D' E. Venneman, professeur à l'Université de 
Louvain. 1882 1883. Autographie de H. Ghys- 
breehts. 

Sut la contagion des conjonctivites^ en par- 
ticulier de la conjonctivite diphtéritique ; ar- 
ticle publié dans les Annales de la Société 
scientifique de Bruxelles, 1882 (paru en 1883). 

Dans la Faculté de philosophie. 

C. PiERAERTS. — Science et Foi. Discours 
prononcé à l'ouverture des cours académiques. 
Louvain, Vanlinthout. 

Éloge funèbre de M. le professeur Poullet, 
Louvain, Ch. Peeters. 

L'emploi du temps. Allocution prononcée au 
collège de la Très Sainte Trinité, Louvain, Ch. 
Peeters. 

Oraison funèbre de Son Eminence le Cardi- 
nal Dechamps, XI V^ Archevêque de Malines. 
Malines, Ch. Dessain. 

A. J. Namêche. — Les tomes IX, X et XI du 




I 



( 342 ) 

Cours d'hiiloire nationale. LonTtûn, 
teyn. 

F, J. B. J. NËVE. — Les époques lu 
de VInde. Études sur la poésie sanscr 
xelles-Paris (Louvain, typographie d« 
Peaters), 1883, 1 volume in 8°, pp. VlII-f 

L, G. DE MoNGB. — Dans la Revue gi 
Notice sur M. Edmond Poulïet. 

Dans le Muséon : Étude svr le Cid et 

P. G. H. WiLLEMS. — Le Sénat de l 
blique romaine, t. II. — Les attribut 
Sénat. LouvaiD, 1883, 784 pages, in 8". 

Le droit public romain ou les insi 
politiques de Morne depuis Torigine d> 
jusqu'à Justinien, 5* édition. Louvai 
695 pages, in 8", 

Redevoering uitgesproken in naam • 
demie, ten sterfhuize van S. Conscie 
vie de la, traduction en langue française 
Bulletin de l'Académie royale de E 
3' série, t. VI, pp. S90-300. Bruxelles, 186 

C. DE Harlbz. — Les principes de V 
et de la correction des textes ave 
Yesht I et XII, inS", pp. 264. Leipzig. 

Le commentaire de M. Darmestetet 
Vendidâd, in 12. Louvain. 

Le Han gurun i suduri bithe ; prooB) 
l' chap. iraduit du mandcbon. Jourm 
tique (septembre). 



( 343 ) 

Queîqites traits de la vie du Céleste- Empire. 
Décrets de JongCheng (textes mandchous iné- 
dits), traduction. Bulletin de V Académie royale 
de Belgique, 

Les dernières études Avestiques (Beitràge 
zum Studium der Ig, Sprachen. Heft 3). 

Avestische Sti4,dien, Zeitschrift D. M. G. Heft 
II, IV. 

H. Geldnér^s Studien zum Avesta {Philolo- 
gische Wochenschrift, mai). 

L'origine de Cyrus et des Achiménides (Mu- 
séon, no" 2 et 3). 

La Bible et Vunité originaire de Vhumanité 
{Controverse^ mai). 

Vunité primitive de langage de Vhumanité 
(/(Cî., juin). 

V infanticide en Chine (Id., décenabre). 

La croisade de pénitence à Jérusalem (Revue 
catholique^ février). 

La civilisation de VEran antique {Bulletin 
de V Athénée oriental^ n® 4). 

P. P. M. Alberdingk-Thijm. — Ph. van Mar- 
niœ^ Herr van Sanct Aldegonde, vol. in S®, pu- 
blié par la Société historique catholique, dite 
Gôrres- Gesellschaft . 

Les hôpitaux en Belgique au moyen âge, 
brochure inS®, Louvain, Ch. Peeters. 

De gestichten van liefdadigheid in België, 
van Kaxel den Groote tôt op de XV I^ eeuw. 



( 344 ) 

Mémoire couronné par rAcadémie royale de la 
Belgique, vol. in 4°. Bruxelles, Hayez. 

Belgiën (Histoire ecclésiastique de la Bel- 
gique) publiée dans rEncyclopédie de S. Em. le 
Gard. Hergenrôther, continuée par M. le prof. 
Kaulen. Fribourg, B. Herder. 

Articles sur : saint Bavon^ le Frère Comelis, 
etc., dans la même collection. 

Articles bibliographiques et esthétiques dans 
diverses revues belges et étrangères. 

J. Jacops. — Revue catholique. Article biblio- 
graphique. Octobre 1883. 

F. L. G. CoLLARD. — Trois universités alle- 
mandes considérées au point de vue de ren- 
seignement de la philologique classique {Stras- 
bourg y Bonn et Leipzig). Louvain, typographie 
de Ch. Peeters. 

V. D. J. L. Brants. — Lois et méthode de 
V économie politique. Précis deâ leçons d'intro- 
duction au cours d'économie politique. 1 vol. 
in 12. Louvain, Ch. Peeters. Paris, Champion, 
1883. 

Dans la Revite catholique des institutions 
et du droit. Grenoble : Un manuel français 
du socialisme cathédrant. 

Dans le Bulletin de la Société de Législation 
comparée (Paris) : La forme du budget belge 
pour 1884. 



( 345 ) 

Dans la Revtte de l'Instruction publique en 
Belgique (Gand) : La condition du travailleur 
libre dans l'industrie athénienne. 

Dans le Muséon, revue internationale (Lou- 
vain) : Propriété et communauté dans le droit 
athénien. — Les formes juridiques de V exploi- 
tation du sol dans la Chréce antique. 

Dans la Réforme sociale (Paris) : Rapports 
sur les travaux de la société belge d'économie 
sociale. 

Dans la Faculté des sciences. 

P. J. Van Bbnbden. — Art. Filaire. {Diction- 
naire encyclopédique des sciences médicales. 
Paris.) 

Dans les Bulletins de V Académie royale de 
Belgique, 3« série, t. IV, n® 11, novembre 1882 : 
Note sur des ossements de la baleine de Biscaye 
au Mu^ée de la Rochelle. 

Dans V Annuaire de V Académie, 1883 :B. A. 
L. vicomte du Bus de Gisignies, notice sur sa 
vie et ses travaux. 

Dans les Archives de Biologie, v. III, fasc. IV : 
Sur Varticulation temporo-maxillaire chez 
les cétacés. 

Bulletin de V Académie royale de Belgique, 
3« série, t. VI, n^ 7, juillet 1883 : Sur quelques 
ossements de cétacés fossiles recueillis dans 
des couches phosphatées. 



( 346 ) 

Bulletin de V Académie royale de Belgique, 
tom. VI, no 7 : Sur ce qu'il faut entendre par 
découverte à propos des Iguanodons de Ber- 
nissart. 

Dans les Bulletins, t. VI, n^ 8, 1883 : Sur 
quelques formes nouvelles des terrains ter- 
tiaire du pays . 

Dans le Muséon, revue internationale, t. Il, 
n® 3 : Les Basques et la haleine franche. 

Dans VAtheneum, 15 septembre 1883 : La ha- 
leine de V Atlantique, 

P. L. Gilbert. — Rapport sur une note de 
M. le comte de Sparre (Annales de la Société 
scientifique de Bruxelles, t. VII, 1883;. 

Rapport sur un mémoire de M. Gomez Texeira, 
intitulé : Sur la théorie des imaginaires (ibid.). 

Rapport sur une note du P. Delsaux relative 
à la diffraction par une ouverture circulaire 
(ibid.). 

Énoncé des divers théorèmes sur les accélé- 
rations (îbid.). 

Propriétés nouvelles du potentiel (ibid..). 

Mémoire sur une transformation des équa- 
tions de Vhydrodynamique (ibid.). 

Mémoire sur Vapplication de la méthode c^e 
Lagrange à divers problèmes de mouvement 
relatif (Extrait des Annales de la Société scien- 
tifique de Bruxelles, tomes VI et VII.) 

Démonstration simplifiée des formules de 



( 347 ) 

Fourrier. (Extrait des Annales de la Société 
scientifique de Bruxelles, t VIII.) 

Les preuves mécaniques de la rotation de la 
terre. (Journal de Physique de M. Bouty, mars 
1883.) 

Louis Henry. — Dans les Comptes rendus de 
V Académie des Sciences de Paris ; 

1° Sur la différence d'aptitude réactionnelle 
des corps halogènes dans les composés orga- 
niques, 

a) Sur le chloro bromure Méthylène ^ tome 96, 
p. 1062. 

h) Sur le chloro iodure et le brômo-iodure 
d:éthylêne, tome 96, p. 1 149. 

c) Sur le bi-brômure d'éthylène mono chloré 
et divers dérivés de Véthane^ tome S7. 

d) Sur T acétate d'éthyle bi chloré bi-pri- 
maire, tome 97, p. 1308. 

2« Sur divers dérivés de Theœylène manni- 
tique, tome 97, p. 260. 

3» Sur divers dérivés éthérés phénoliques^ 
tome 96, p. 1233. 

Dans les Annales de Chimie et de Physique 
de France : 

Sur deux types distincts d^ oxydes glycol- 
liques, tome XXIX i5« série), p. 543. 

Sur le bibrômure de méthylène, tome XXX 
(5« série), p. 266. 

Dans les Annales de la Société scientifique 
de Bruxelles : 20 



( 348 ) 

Sur remploi des pentachlorures de phosphore 
et d'antimoine en chimie organique^ t. VII, p. 76. 

C. L. J. X. DB LA. Valléb Poussin. — Le sys 
tême silurien du centre de la Bohême^ par 
J. Barrande. Les 4 volumes ia 4o du volume Vî. 
{Revue des questions scientifiques.) 

Le traité de géologie par M. de Lapparent. 
{Revue des questions scientifiques.) 

Principes élémentaires de paléontologie, par 
A . Briart. {Revue des questions scientifiques.) 

Note sur la répartition des terrains crétacés 
et tertiaires des environs de Fauquem,ont. 
{Annuaire de la Société scientifique.) 

F. De Walque. — Dans les Annales de la 
Société scientifique de Bruxelles, année 1882- 
1883, page 1 A. —Communication sur la question 
du chauffage par le gaz de Véclairage. 

Dans la Revue des questions scientifiques, 
7e année, t. XIV, pages 611 à Q\3.— Deicœ notices 
bibliographiques sur des ouvrages de photo- 
graphie. 

Dans les Annales de la Société géologique de 
Belgique, tome X, partie bibliographique.— Sur 
le gisement et l'exploitation de la strontianite 
en Westphalie. 

Manuel de chimie opératoire, 2® édition. 

C. Blas. — Application de Vélectrolyse à 
T analyse chimique J avec un Essai d'une mé- 



( 349 ) 

thode générale d'analyse électrolyûîque. Louv. 
PeetersRuelens, 1881 

Méthode de Vanalyse qualitative, 2« édition, 
augmentée d'un Essai de méthode d'analyse 
électroly tique. Louvain, PeetersRuelens, 1882. 

Essai d'application de V électroly se à la mé- 
tallurgie^ avec un procédé nouveau pour le 
traitement électrolytique des ruinerais sulfu- 
rés (en collaboration avec M. l'ingénieur Miest). 
Louvain, Peeters-Ruelens, 1882. 

L. Cousin. — Flottage et échonage d'un si- 
phon en fonte; dans les Annales de la Société 
scientifique. 

Rapport sur une question de statique gra- 
phique ; ibidem. 

N. E. Breithop. — 1° Traité de géométrie 
descriptive, tome II, — Surfaces courbes, 2« édi- 
tion, 1883. Paris, Gauthier- Viilars, et Louvain, 
Feeters-Ruelens. 

2° Traité de géométrie descriptive, tome III. 

Projections asconométriques . — Projections 
obliques. — Projections centrales, 2® édition, 
1883. Paris, Gauthier- Viilars, et Louvain, Pee- 
ters-Ruelens. 

E. L. J. Pasquibr. — Étude des machines à 
vapeur, principalement basée sur les expé- 
riences de MM. G. A. Hirn et 0. Hallauer. 
Louvain, PeetersRuelens, et Paris, Gauthier- 
Yillars, 1883, in 8o. 



( 330 ) 

Dans la Revue universelle des mines ^ de 
Liège, t. IX, 2« série, 1882. — Réponse à M. G. 
Zeuner. 

A. Proost. — Dans les Annales de la Société 
scientifique de Bruxelles : Darwin et les pro- 
grès de la zoologie (tiré à part broch. 86 pages), 
décembre 1882. (Des extraits de ce travail ont 
paru dans le journal Le Français de Paris et le 
Journal de Québec (Canada), octobre 1883.) 

Dans la Revue des questions scientifiques : 
Les parasites de l'agriculture en Europe et 
aux États-Unis. Bulletin, avril et juillet; tra- 
duit on partie de l'anglais, de YAgricultural 
Report of Washington, broch. 68 p. Dessin de 
l'auteur. 

Dans la Revue générale : 

L'avenir de Vagriculture en Belgique, tiré à 
part, 2 éditions, mars 1883. Edii. Ramlot, Brux. 

L'agriculture progressive en Europe et aux 
États- Unis. — L'ingénieur agricole, 2« édition, 
septembre 1883. 

Dans le Constitutionnel de Paris : quatre 
études sur la situation économique de Vagri- 
culture, 1"^ et 24 novembre 1882, 6 janvier et 
19 février 1883. 

Dans le Journal de Bruxelles : une étude sur 
la culture intensive et renseignement supé- 
rieur de Vagriculture, 19 novembre 1882. 

Articles dans le Journal de la Société cen- 
trale d'agricuUure de Belgique, 



( 351 ) 

A. Thbdnis. — Emploi agricole de r acide 
phosphorique. (Annales de la Société scienti- 
fique de Bruxelles.^ 

La falsification des denrées alimentaires. 
(Revue catholique, septembre 1883 ) 



20. 




Nominations et distinctions 
scientifiques. 

F.J.M. Lefebvrb.— Nommé membre associa 
de la Société de statistique de Paris. 

P. L. Gilbert. — Diplôme d'honneur à Tex 
position internationale d'Amsterdam, pour ui 
appareil propre à manifester la rotation tei 
restre. 

P. G. H. WiLLEMS. — Nommé membre associ 
de TAcadémie royale des sciences des Pays- Bai 
à Amsterdam; membre correspondant de Tlnst 
tut royal Lombard, à Milan; membre correspoi 
dant de l'Académie royale d'histoire d'Espagn< 
à Madrid. 

N. E. Breithop. — Nommé membre correi 
pondant de la Société royale des sciences d 
Liège. 

C. DE Harlez. — Nommé membre étrange 
de l'Institut ethnographique de France, et men 
bre correspondant de l'Académie royale de Be 
gique. 

V. L. J. L. Brants. — Élu secrétaire perp 
tuel de la Société belge d'économie sociale, 
membre de la Société d'économie politique \ 
Paris. 



DISCOURS 

prononcé & la salle des Promotions de l'Univer- 
sité catholique de Louvain, le 10 octobre 1883 ^ 
Jour de rouvertnre des cours académiques, 
après la messe du Saint-Esprit, par Mgr PIE- 
RASRTS, Recteur Masrnifique de rUniversité. 

Messieurs les Professeurs, 
Messieurs les Étudiants, 

Chaque année académique, comme chaque 
année de Fexistence humaine, nous offre l'image 
de la vie, mélange de joie et de douleur, d'épreuve 
et dç consolation. 

Deux des vénérés chefs de l'Université, S. E. le 
cardinal Dechamps, l'illustre archevêque de Ma- 
lines, et S. G. Mgr Gravez, le généreux ei infa- 
tigable évêque de Namur, ont été appelés à Dieu. 
Ensemble ils avaient assisté, comme étudiants 
en théologie, à l'ouverture des cours de l'Uni- 
versité catholique, en 1834; ensemble ils avaient 
reçu à Matines l'onction sacerdotale ; ensemble, 
plusieurs années durant, ils ont porté le poids 
de i'Ëpiscopat, et l'on peut dire qu'ensemble ils 
se sont endormis dans le Seigneur : en sorte 
qu'il n'y a pas témérité à leur appliquer ces mot» 
tirés de l'office des Saints Apôtres : « quomodo 
in vita dileœerunt se^ ita et in morte non sunt 
separati^ de môme qu'ils se sont aimés dans la 



( 354 ) 

yie, ainsi ils n*ont pas non plus été séparés dans 
la mort. » L'un et l'autre ont été honorés de fu- 
nérailles qui furent un spectacle émouvant 
pour la terre et pour le ciel, et le pays a pu voir 
tout ce que le peuple catholique leur avait voué 
de respect, d'amour âlial, de vive gratitude. 
Pour nous, plus que tous les autres, nous por- 
tons le deuil de ces deux pontifes, qui, ^ devenus 
les pères de VAlma Mater — c'est la propre 
expression de Mgr Deehamps, — n'ont jamais 
oublié qu'ils avaient d'abord été ses fils. » mon 
Dieu, écoutez notre prière pour eux. Ils ont eu 
de si grands labeurs à soutenir : donnez leur le 
salaire du « bon et fidèle serviteur, » en les ad- 
mettant <« dans la joie de leur Maître! » Seigneur, 
accordez- leur le repos qu'ils ont mérité, l'éternel 
repos du Paradis. 

Un nombre exceptionnel d*étudiants, tous 
Jeunes gens pieux et pleins d'avenir, nous ont 
également été enlevés par la mort, avec ce cher 
et éminent professeur Poullet, notre ami et notre 
modèle, dont la mémoire ne périra jamais. Paix 
à lui et paix  eux ; car « bienheureux ceux qui 
meurent dans le Seigneur. ^ 

M. le professeur Craninx, le respectable doyen 
du corps académique, a demandé son éméritat, 
quittant ainsi, après un demi-siècle de glorieux 
services, un enseignement qu'il a illustré par sa 
science reconnue et par son expérience con- 
sommée. Je* n'ai pas besoin de dire que toute 



( 355 ) 

notre âdôle reconnaissance est acquise au maître 
qui n'a cessé de nous donner Texemple de Tacti- 
vite, du zèle, de la ponctuelle exactitude, de la 
bienveillance pour les collègues et de l'attache- 
ment aux étudiants. 

L'année académique 1882-1883 a rivalisé avec 
les précédentes parles travaux et par les succès 
des professeurs. Je ne puis les énumérer tous; 
mais il ne m'est pas permis de passer sous si- 
lence les hautes distinctions que l'académie des 
sciences de Paris et l'exposition d'Amsterdam 
ont accordées à M. le professeur Gilbert pour 
son barogyroscope ^ merveilleux appareil, témoi- 
gnage de la force et des progrès de la mécanique 
analytique, destiné À fournir un signe sensible 
de la rotation de la terre. Que notre excellent 
collègue veuille bien agréer l'hommage public 
de nos plus vives félicitations. 

Les inscriptions se sont élevées, pendant l'an- 
née écoulée, au chiffre de 1558 étudiants. Ce 
chiffre eût été de loin dépassé, si nous avions 
voulu supprimer la sage mesure qui exige 
comme condition d'admission un certificat d'hu- 
manités régulières complètes, ou, à leur défaut, 
mais par exception et pour des raisons réelles, 
un examen d'entrée sur les principales matières 
de rhétorique. 

La conduite, le travail et l'application de la 
très grande majorité des étudiants; leurs habi- 
tudes d'ordre, de dignité et de calme; leur fidélité 



( 356 ) 

à remplir les devoirs de la religion ; leur dévoue- 
ment aux œuvres de charité fondées au sein de 
rUniversité, nous ont été une édiâcation et un 
puissant encouragement. Nous engageons en 
père nos chers jeunes gens  persévérer dans 
cette noble voie, où ils marcheront de succès en 
succès, sMls se prémunissent toujours contre le 
fléau du siècle, j*entends la passion du plaisir et 
surtout de ce plaisir redoutable et funeste, triste 
apanage des grandes villes, né de Toisivité et 
des besoins du luxe moderne, pour le malheur, 
la déconsidération et la ruine des individus et 
des familles. 

Nos écoles spéciales des arts et manufactures» 
du génie civil et des mines ont continué adonner 
les meilleurs résultats. Nous les recommandons 
avec instance, nous recommandons aussi nos 
ingénieurs, si instruits et si laborieux, aux admi- 
nistrateurs et grands actionnaires catholiques 
des sociétés industrielles, et tout particulière- 
ment aux hommes éclairés et influents qui ont 
demandé en 1864 et décidé avec Nos Seigneurs 
les Evéques la création de nos écoles. 

L'école normale des humanités, qui jouit de la 
confiance du .corps épiscopal, a fourni à rensei- 
gnement moyen des divers diocèses plusieurs 
professeurs bien formés et bien préparés. 

L*institut agronomique a conquis les témoi- 
gnages les plus flatteurs en Belgique et au dehors. 
Les propriétaires et les cultivateurs commencent 






( 357 ) 

é, apprécier toute rimportance de cette insti- 
tution universitaire. On ne doit pas se faire illu- 
sion : la science n*est pas seulement une chose 
utile à Tagriculture, elle est devenue une néces- 
sité de premier ordre, une question vitale pour 
l'industrie agricole. C'est ce qu'a parfaitement 
compris Thonorable commission qui s'est consti- 
tuée dans le but de protéger et de diriger prati- 
quement notre institut» sous la présidence d'un 
de nos anciens étudiants, dont nous sommes 
justement fiers, Mgr le prince de Rubempré, 
comte Henri de Mérode, un nom national et 
illustre. 

Quelques mots maintenant sur la partie maté 
rielle de notre enseignement. La bibliothèque 
s'est enrichie d'ouvrages scientifiques impor- 
tants; un cabinet de lecture et de travail, où 
seront déposées exclusivement les principales 
publications périodiques et qui sera accessible 
aux étudiants, vient de s'établir; des instruments 
et appareils nouveaux destinés à l'enseignement 
de la clinique interne ont été acquis; le cabinet 
de physique et les collections des écoles spéciales 
se sont notablement accrus; le cours de bota- 
nique a reçu un nouveau développement par 
l'adjonction d'une salle de musée et de labora- 
toire; des tables de travail outillées conformé- 
ment aux besoins de la science ont été placées 
dans notre cabinet de zoologie; l'électricité ap- 
pliquée s'est définitivement installée, et, grâce à 



( 358 ) 

ces installations, la salle de dissection sera 
éclairée par des lampes électriques, ce qui per- 
mettra à messieurs les étudiants d'utiliser les 
soirées, même en hiver; le laboratoire de bio- 
logie générale a été agrandi et plusieurs audi- 
toires nouveaux ont été aménagés; Tinstitut 
biologique est maintenant tout à fait terminé et 
prendra le nom dMnstitut Réga; enfin l'institut 
anatomique, qui s'appellera désormais Institut 
Vésale, a vu s'ajouter un local spécial pour la 
physiologie, un autre pour l'embryologie et un 
troisième pour les préparations et études d'ana- 
tomie. Réga, Vésale, deux noms célèbres, qui 
appartisnnent à l'Université de Louvain, et que 
nous voulons conserver avec un soin jaloux, car 
ils nous redisent : noblesse oblige. 

Ces divers développements et ces améliora- 
tions nécessaires nous les devons à des bienfai- 
teurs qui, comprenant les multiples exigences 
de la science et toute la haute importance de 
l'enseignement supérieur, se sont imposés des 
sacrifices pour nous venir en aide. Je les re- 
mercie avec effdsion au nom de l'Université. 

J'achève la revue de l'année par l'indication 
des changements apportés dans la distribution 
des cours et dans la composition du personnel 
enseignant. 

M. le professeur Verriest a été chargé des 
cours de clinique interne ; il donnera en même 
temps le cours de clinique propédeutique, in- 



( 359 ) 

stitué pour les étudiants de la première année 
de doctorat en médecine. 

Les cours d'histoire politique interne de la Bel- 
gique et dliistoire politique moderne ont été 
-confiés à M. le professeur Brants, qui est promu 
au rang de professeur ordinaire et qui a passé 
de la Faculté de droit à la Faculté de philosophie 
et lettres. 

Le cours de droit public est remis aux mains 
de M. Van den Heuvel, du barreau de Gand. De 
solides études faites et achevées avec la plus 
grande distinction, la collaboration fort remar- 
qjiée à plusieurs revues scientifiques de renom, 
des publications dénotant de vastes connais- 
sances juridiques, et en tout premier lieu son 
Eàude comparée^ historique et théorique du 
jury en France et en Angleterre^ ouvrage cou- 
ronné par rinstitut de France, avaient attiré sur 
M. Van den Heuvel l'attention du corps épiscopal. 
J'ai le devoir de déclarer que notre nouveau 
collègue, professeur extraordinaire à la Faculté 
de droit, a pleinement répondu à l'attente de Nos 
Seigneurs les Evoques. 

M. André Dumont, fils du célèbre professeur 
auquel l'université et la ville de Liège ont élevé 
une statue, a été accordé comme suppléant à 
M. le professeur Lambert pour le cours d'exploi- 
tation des mines. Ingénieur distingué, sorti de 
nos Écoles, zélé président de l'Association de nos 
ingénieurs, M. Dumont a appris par la pratique 

21 



( 360 ) 

à exploiter les mines, et des voyages à l'étranger,, 
entrepris dans un but scientifique, lui ont donné 
cette préparation immédiate indispensable à 
quiconque veut monter avec honneur dans une 
chaire universitaire. 

M. Tabbé Tielemans, professeur à l'Institut 
préparatoire, et qui nous a rendu depuis plu- 
sieurs années avec une entière abnégation, 
comme bibliothécaire adjoint, des services que 
lions apprécions, a reçu le titre de professeur 
agrégé à la Faculté de philosophie et lettres. 

Trois chargés de cours, pris parmi nos doc- 
teurs, qui ont déjà été se perfectionner à l'é- 
tranger et qui ont donné des preuves de leurs 
connaissances spéciales, ont été désignés pour 
l'embryologie, pour l'anatomie pathologique, fit 
pour la suppléance de la clinique propéJeutique 
ot de l'anatomie comparée dans le doctoral en 
sciences naturelles. 

Un chargé de cours a également été attaché à 
la clinique chirurgicale. L'Univetsilé veut de 
plus en plus étendre l'enseignement démoni^tratir 
si développé à notre époque, et à si juste titre 

L'an dernier Nos Seigneurs les évêques fon- 
daient le cours, prospère dès le début et déjà 
hautement estimé de philosophie supérieure 
selon saint Thomas. 

Cette année, messieurs, — et c'est la deriiière 
communication à vous faire,— le corps épiscopal 
a décidé la création d'un cours d'histoire con- 
temporaine, confié à M. le professeur Mœller, 



( :^6l ) 

L*histoire est entre toutes une étude catho- 
lique. Jésus-Christ est le centre, le nœud, la clef 
de voûte de Thistoire. « Il était hier, il est au- 
jourd'hui, il sera dans tous les siècles »». « Etre 
attendu — dit Bossuet — être venu, être reconnu 
par une postérité qui dure autant que les siècles, 
c'est le caractère de Celui en qui nous croyons.»» 

Quant à rhistoire contemporaine, elle demande 
une place à part dans le cadre de renseignement 
historique. Si on juge mieux le présent à la lu- 
mière du passé, il est également vrai de dire 
qu'on juge mieux le passé à la lumière du pré- 
sent. 

L'époque contemporaine mérite d'ailleurs une 
étude spéciale. Vit-on jamais des temps plus fé- 
conds en découvertes de toute nature, en luttes 
ardentes, en événements qui ont remué le monde? 
D'autre part, que de mensonges, que de calom- 
nies, accumulées par « ceux qui s'efforcent 
— comme s'exprime Sa Sainteté Léon XllI dans 
sa mémorable lettre aux cardinaux de Lucca, 
Pitra et Hergenrœther — de rendre suspectes 
l'Eglise et la Papauté! » Il importe que ces men- 
songes soient anéantis et ces calomnies vengées. 
Malheur à l'historien qui répéterait avec le 
dédain de Pilate : Qu'est-ce que la vérité? ou 
qui prendrait pour guide le mot de Voltaire : 
« Il faut mentir, non pas timidement, non pas 
pour un temps, mais hardiment et toujours, r* 
(Lettre à Thiériot, 21 octobre 1736). Notre St Père 



( 362 ) 

le Pape nous fait observer, dans les termes de 
Cicéron, « que la première loi de Thistoire est de 
ne pas oser dire le faux, d'oser dire le vrai et 
d'être à Tabri de tout soupçon d'hostilité ou de 
faveur. » 

A nous en particulier la vérité doit être chôre. 
Notre divin Maître s'est défini la Vérité même. 
Ego sum veritas. Qu'importe si à la suite de 
l'élément humain inséparable des choses d'ici- 
bas, il nous arrive parfois de rencontrer des 
scandales que l'Eglise réprouve ! Magis arnica 
veritas^ la vérité avant tout! Il faut toujours 
rendre témoignage à la vérité reconnue et 
établie, dégagée de toutes les exagérations et de 
toutes les conséquences qu'on voudrait en tirer 
contre nous : « Qui jamais jugea de l'Océan, dit 
Lacordaire,|par l'écume qu'il rejette sur ses bords 
ou par les tempêtes qui agitent ses flots? L'Océan 
n'est pas dans les impurs débris de ses rives ni 
dans l'inclémence de ses orages; il est dans la 
profondeur et l'étendue de ses eaux, dans^ les 
chemins qu'il ouvre au commerce de toutes les 
races, dans la solennité de son repos, dans la 
magnificence de ses émotions; et lorsque le ma- 
telot, porté sur ses voûtes tranquilles, les voit 
tout à coup trembler, il n'accuse pas le Dieu qui 
a fait cette immensité sublime, il n'accuse que 
sa faiblesse, et, le front sur la planche de son 
navire, il implore l'Etoile qui conduit tout et 
pacifie tout». 



( 363 ) 

Si, comme chrétiens, nous ne pouvons jeter la 
première pierre à personne — et nos adversaires 
le peuvent-ils plus que nous? — comme histo- 
riens, nous avons pour mission de proclamer la 
Térité. Uétude— je ne dirai pas neutre : il n'y a 
pas de neutralité historique; il est impossible. 
Tacite Tafflrme, de regarder d'un œil égal les 
actes de vertu et les crimes, — mais l'étude im- 
partiale, sine ira et studio de la vérité histo- 
rique, de celle qu'on a dû nommer la vérité vraie 
(tant on a contrefait la vérité elle-même!) cette 
étude n'a jamais nui à l'Eglise; elle a réhabilité, 
avec le secours des protestants sincères, S. Gré- 
goire VIT, Innocent III, S. Pie V et Sixte Quint; 
elle a ramené au catholicisme, —je n'en nom- 
merai que quelques-uns — le comte de Stolberg, 
Louis de Haller, Frédéric Hurter, Laemmen, qui 
a publié lui-même, dans un livre intitulé Mise- 
Hcordias Domine^ les motifs de son retour, et 
Donoso Certes, qui écrivait à M. de Montalem- 
bert, le 26 mai 1849 : « Ma conversion aux bons 
principes est due premièrement à la miséri- 
corde de Dieu, et ensuite à l'étude profonde des 
révolutions », c'est-à-dire de l'histoire. 

L'histoire a un élément matériel qui sont les 
faits établis dans leur vrai iour, sur la foi des 
documents et après les travaux d'une saine et 
sévère critique. Et le fait le plus remarquable 
des annales de l'humanité, le fait véritablement 
dominant, c'est le christianisme, c'est l'Eglise. 



( 364 ) 

Mais les faits seuls ne constituent pas Thistoire. 
Celle-ci a de plus un élément que j'appellerais 
philosophique; elle recherche Texplication des 
faits par leurs causes prochaines et éloignées, 
par leurs rapports et par leurs résultats. La mé- 
thode d^observation appliquée dans les sciences 
naturelles, Test aussi et doit Tétre dans Thistoire. 
Ainsi se forme la synthèse, et par conséquent la 
science; ainsi s'obtient cette vue d'ensemble où 
le penseur découvre les lois de Thistoire et le 
doigt de Dieu à côté de la liberté de Thomme. 
« L'homme dispose ses voies, mais Dieu conduit 
ses pas »y a dit le Psalmiste. Et il en est de même 
de la société qui a, comme l'homme. Dieu pour 
auteur. « Dieu a sa route sur la terre, et son 
aciion de salut au milieu des peuples », a dit en- 
core le Psalmiste. D'Aguesseau avait donc raison 
d'écrire : ** Je regarde l'étude de l'histoire comme 
l'élude de la Providence... Si Dieu ne parle pas 
toujours, il agit toujours en Dieu. » 

Sublime spectacle, messieurs, que le christia- 
nisme seul a pu contempler dans sa large éten- 
due, à la suite de S. Augustin et de Bossuet, 
mais que l'antiquité païenne avait pourtant en- 
trevu, lorsque Senôque dans son Dialogue de 
Providentia, montrait Dieu présent au milieu 
des hommes, et que Virgile, au livre X de 
l'Enéide, nous dépeignait Jupiter, au sommet du 
ciel, abaissant son regard sur toutes les terres 
et sur la mer couverte de voiles. 



( 365 ) 

L'histoire sans Dieu ne saurait jamais être 
qu'une science incomplète. *« La vraie gcionce de 
rhistoire — c'est Bossuet qui parle — est de re* 
marquer dans chaque temps ces secrètes dispo- 
sitions qui ont préparé les grands événements 
3t les conjonctures importantes qui les font 
arriver... Le long enchaînement des causes qui 
font et défont les empires dépend des ordres 
gecrets de la divine Providence. Dieu tient du 
plus haut des Cieux les rênes de tous les 
royaumes... C'est lui qui frappe ces grands coups 
lont le contrecoup porte si loin. » 

Et, dans sa Politique tirée de T Evangile : 
» On a beau compasser dans son esprit tous ses 
iiscours et tous ses desseins, l'occasion apporte 
toujours je ne sais quoi d'imprévu; en sorte 
lu'on dit ou qu'on fait toujours plus ou moins 
^u'on ne pensait. Et cet endroit inconnu à 
l'homme dans ses propres actions et dans ses 
propres démarches, c'est l'endroit secret par où 
Dieu agit, et le ressort qu'il remue. S'il gouverne 
le la sorte les hommes en particulier, <\ plus 
forte raison les gouverne- 1- il en corps d'état et 
3n royaumes. » 

Il est inutile, messieurs, de développer ici tous 
[es fruits que l'on peut retirer des études histo- 
riques. Je me contenterai de rappeler que l'his- 
.oire offre d'immenses ressources à l'éloquence, 
ï tous les arts ; qu'elle procure la maturité de 
'esprit et supplée à l'expérience. « Sans elle 
— dit Cicéron — nous vivons dans une honteuse 



( 366 ) 

ignorance de tout ce qui nous a précédé. Et est- 
ce là autre chose qu'une puérilité éternelle qui 
tait de nous des enfants et des étrangers pour le 
reste de l'univers?»» — Mais que sont tous ces 
avantages à côté de ceux que Thistoire procure 
aux chrétiens, aux sages, aux hommes d'Etat? 
Que de leçons contenues dans ce livre toujours 
ouvert pour éclairer et diriger le présent et pour 
préparer l'avenir! Oui, pour préparer l'avenir. 
Car « le soleil se lève, atteint son midi et revient 
à l'orient ; les fleuves se perdent dans la mer, 
puis leurs eaux retournent alimenter leur source. 
Ainsi une génération passe et une autre arrive. 
Qu'adviendra-t-il? ce qui est advenu déjà : il n'y 
a rien de nouveau sous le soleil. »» C'est le lan- 
gage du Sage dans nos divines Ecritures. 

Or, qu'est il advenu et quels sont les avertisse- 
ments du passé? Ecoutez les témoignages sacrés : 
«La piété est utile à tout; elle a pour elle les 
promesses de la vie présente comme de la vie 
future. — La justice élève une nation et l'iniquité 
la couche au tomheau. — Il n'y a de salut en nul 
autre qu'en Jésus-Christ. Il est avec nous jusqu'à 
la consommation... et les portes de l'enfer ne 
prévaudront point contre son Eglise. »» 

Ecoutez les témoignages des grands^sprits : 

« Dieu venge tôt ou tard son saint nom blasphémé... 

Il sait quand il lui plaît faire éclater sa gloire. 

Et son peuple est toujours présent à sa mémoire. » 

Vous avez, messieurs, reconnu Racine. 



( 367 ) 

Voici Bossuet : « Lorsqu'une fois on a trouvé 
le moyen de prendre la multitude par l'appât de 
la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu'elle en 
entende seulement le nom, sans regarder qu'elle 
va à la servitude, n Et dans un autre endroit : 
« Quand Dieu laisse sortir du puits de l'abîme la 
fumée qui obscurcit le soleil, selon l'expression 
de l'Apocalypse, c'est à dire l'erreur et l'hérésie ; 
quand, pour punir les scandales ou pour ré- 
veiller les peuples et les pasteurs, il permet à 
l'esprit de séduction de répandre partout un 
esprit de révolte, il détermine dans sa sagesse 
profonde les limites qu'il veut donner aux mal- 
heureux progrès de l'erreur et aux sbuflfrances 
de son Eglise. » 

Voici Donoso Certes : 

« La foi, qui remue les montagnes, remue aussi 
les nations; les empires sans croyances vivent 
et passent ignorés. »» Et encore : « Lorsque le 
thermomètre religieux s'élève, le thermomètre 
de la répression politique baisse proportionnel- 
lement; et réciproquement, lorsque le thermo- 
mètre religieux baisse, le thermomètre politique, 
la tyrannie monte. » 

Voici Napoléon I' : « Dieu et les siècles ont fait 
la souveraineté pontificale, et ils ont bien fait. » 

Voici Léon XIII, dans sa lettre citée plus haut : 

« L'histoire proclame que, malgré les combats 
et les assauts violents, le pontificat romain est 
toujours resté victorieux, et que ses adversaires, 

21. 



( 368 ) 

déçu8 de leurs espérances, n'ont fait que provo- 
quer leur perte. » 

Ce ne sont pas là les seuls enseignements de 
l'histoire. On ne saurait en épuiser la longue 
série ! Il en est deux pourtant que je voudrais 
citer encore, parce qu'ils sont plus propres à 
notre pays et à notre temps. 

J'emprunte donc la voix patriotique du véné- 
rable président du Congrès national de 1830 pour 
rappeler que « la Belgique puise sa force et son 
existence comme nation dans le catholicisme et 
dans la royauté »» Et M. le baron de Gerlacbe 
ajoutait : ** Celui qui attenterait à l'un attenterait 
à l'autre. » 

J'emprunte enfin la voix de Victor Hugo alors 
qu'il était l'auteur des Odes et BaUadeSj pour 
nous avertir tous en présence des récentes ca 
tastropbes : 

Quand la terre engloutit les cités qui la couvrent, 
Que le vent sème au loin un poison voyageur, 
Quand l'ouragan mugit, quand les monts brûlants s'ouvrent, 
, C'est le réveil du Dieu vengeur! 

• 

Le poète latin avait dit avant Victor Hugo : 
« Parce que le culte de la divinité a été négligé» 
les désastres, comme un torrent, se sont dé- 
chaînés sur la patrie et sur le peuple. » 



( 369 ) 

Messieurs les Professeurs. 
Messieurs les Étudiants, 

Nous terminions l'année académique 1882 83 
?ous la présidence de S. G. Mgr Doutreloux, 
évéque de Liège, en accompagnant nos trois 
docteurs en théologie aux pieds de Marie, siège 
de la sagesse, patronne de TUniversité catho- 
lique. C'est encore sous les auspices de Marie 
qu'au nom de Nos Seigneurs les évoques, j'ouvre 
cette année nouvelle, l'année de notre glorieux 
cinquantenaire, où le pays et l'étranger s'uniront 
à nos anciens professeurs et étudiants comme à 
nos professeurs et étudiants actuels, pour cé- 
lébrer les heureux fruits de la liberté d'ensei- 
gnement garantie par notre Pacte fondamental, 
et pour entonner joyeux le Te Deum de la recon- 
naissance. 



ORAISON FUNÈBRE 

de son âmlnenoe le Cardinal DEGHAMPS, Ar- 
chevêque de Malines, prononcée en réalise mé- 
tropolitaine de St-Rombant par Monseigneur 
PIERABRTS, Recteur mafl^nifique de l'Univer- 
sité catholique de Louvain. 

Qui fecerit et dœueritt hie tnagnus 
vœabitur in regno Cœhrunt. 

Celui qui aura pratiqué et enseigné, 
celui-là sera appelé grand dans le 
royaume des Cieux. Math. Y, 49. 

Messeignburs^ 
Mes Frères, 

Elle était donc un testament, la lettre à la fois- 
si élevée et si simple par laquelle, il y a quel- 
ques mois à peine, Son Ëminence adressait au 
clergé, avec ses conseils suprêmes, une si pres- 
sante invitation à prier pour Elle, afin que sa 
fin prochaine fût la tranquille fin des justes! 

Le grand Archevêque, Tillusire Cardinal est 
mort, mort sans que nous ayons pu recueillir 
de sa bouche expirante ces dernières paroles 
de la séparation qui ne s*oublient jamais. 

Pour entendre notre Père bien-aimé, nous 
devons prêter Toreille à la voix qui sort du cer- 
cueil où il parle encore : car Tâme demeure^ 
« rien ne Tempêche , au témoignage de saint 



( 371 ) 

Ephrem, de venir nous donner encore des ensei- 
gnements et des préceptes. » 

Ou plutôt, levons les yeux au Ciel. C'est du 
Ciel que désormais la parole de notre Pont i le 
nous viendra : car le Ciel et ses grandeurs sont 
à ceux qui, non contents d'enseigner la justice, 
l'auront pratiquée devant Dieu et devant les 
hommes. Qui fecerit et docuerit, hic magnus 
vocabiûur in regno cœlorum. 

Le seul enseignement de la justice ne saurait 
suffire. Il faut qu'il soit précédé et appuyé de 
l'austère exercice et de la pratique quotidienne, 
pour ouvrir les portes du Paradis. Ainsi en fut- il 
de Jésus-Christ lui-même, dont il est écrit qu'il 
commença à pratiquer et à enseigner, cœpit 
Jestisfacere et docere.lDivin exemple qui illu- 
mine toute la noble carrière de science et de 
vertu et qui explique toute la vie si pleine de 
mérites et si sainte de 

Son Éminence Révérendissime le Cardinal 
Dechamps, XI V^ Archevêque de Malines, Pri- 
mat dp Belgique^ de la^Congrégation du Très 
Saint Rédempteur, grand-offlder de T Ordre 
de Léopoldy grand croix de V Ordre du Saint- 
Sépulcre de Jérusalem. 

Victor Auguste-Isidore Dechamps naquit à 
Melle, dans notre catholique Flandre, le 10 dé- 
cembre 1810. Son père, qui dirigeait avec le 
plus grand succès un établissement d'éducation 
religieuse, et sa mère, femme distinguée par 



( 372 ) 

Tesprit autant que par le cœur, donnèrent à 
celui qui devait être un docteur dans Israël, les 
premières leçons de la foi, en Thabituant à prier 
au pied du crucifix, où l'on apprend plus que 
dans tous les livres. 

Le père du futur cardinal avait conquis la se- 
conde palme de la Faculté de philosophie dans 
l'ancienne université brabançonne. Ce fut lui 
qui initia de bonne heure son plus jeune fils au 
goût des études sérieuses, en même temps qu'il 
lui apprit cette distinction de manières, cette 
aisance de parole, cette conversation facile, spi- 
rituelle et pleine d'intérêt, dont le charme devait 
être si puissant 

L'éducation religieuse et intellectuelle de Vic- 
tor et de ses deux frères Adolphe et Joseph, 
s^acheva dans le paisible manoir de Scailmont, à 
Manage, devenu la propriété de M Dechamps. 

Bientôt arrivèrent les événements de 1830. 
Ah! quel souvenir cette date de notre histoire 
éveille dans les temps présents! Et que Tâme se 
serre en voyant disparaître l'un après l'autre 
ceux dont l'union a fait la patrie belge! 

Victor et Adolphe, les deux frères insépa- 
rables, le futur archevêque et le futur homme 
d'Etat, voulant servir leur pays, se firent publi- 
cistes. Les grands journaux de l'époque ont été 
le théâtre des premières luttes de ces deux 
iathlètes pour les droits et les libertés do TEglise. 

Ces luttes d'une plume qui valait une épée. 



( 373 ) 

rév^ëlèrent au jeune Victor ses forces, ses apti- 
tudes, ses goûts de prédilection et déterminèrent 
Tobjet de sa vie entière. Il était né pour com- 
battre Terreur et pour instruire les hommes. 
Dieu Tavait prédestiné à être docteur, ai^tos autem 
doctores; il l'avait compris parmi ceux à qui il 
conâe la grande mission : Euntes docete, allez 
et enseignez ! 

Mgr Dechamps nous a raconté lui même sa 
vocation dans une admirable œuvre dogmatique 
et ascétique, laNouvelle Eve, témoignage de sa 
piété envers Marie. 

Celait le 21 juillet 1831, à l'entrée de Léopold !•' 
clans sa capitale. Appuyé sur un balcon, Victor 
vit passer le souverain au milieu de l'enthou- 
siasme de son peuple et la foule accompagner 
le monarque comme une mer dont les vagues 
s'éloignent avec le bruit qui les suit. Bientôt le 
silence et la solitude se firent, et le publlciste 
néophyte rentra dans le salon où une nombreuse 
société le railla de l'air grave dont sa physio- 
nomie était empreinte.. C'est qu'il se disait inté- 
rieurement : «Je veux servir la cause éternelle 
d'un Roi qui ne passe pas. n 

Il entra donc au grand séminaire de Tournai 
au mois d'octobre 1832; et c'est ici, dans cette 
église métropolitaine aigourd'hui voilée de 
deuil, près de ce trône pontiâcal où il ne re- 
montera plus, que Mgr Dechamps reçut La prê- 
trise, le 20 décembre 1834. Il avait une âme 



( 374 ) 

sacerdotale, donëe de cette bonté qui doit être le 
véritable caractère des ministres de Dieu^ 
comme elle est celui de Dieu lui-môme, du bon 
Dieu, bon par essence. Bonté absolue dont J.-C. 
a dit : Personne n'est bon que Dieu seul, Nemo 
bonus nisi solus Deus. Et avec la bonté, Victor 
possédait Tamour et le zèle des âmes, cet autre 
caractère de ceux que Je Christ veut oindre à sa 
place pour le salut des hommes. 

« Le sacerdoce — ainsi s'exprime un grand 
serviteur de Jésus-Christ — est une immolation 
de rhomme ajoutée à celle de Dieu, et celui-là y 
est appelé, qui sent dans son cœur le prix et la 
beauté des âmes. Quiconque ici- bas, sous l'enve- 
loppe douloureuse qui nous presse et nous 
obscurcit, reconneût Timage immortelle de Dieu; 
quiconque y discerne malgré le péché, la ruine, 
la désolation, un tel et si cher objet d'amour, 
qu'il en voudrait mourir, celui-là porte dans un 
vase fragile un grand trésor. Il est du sang qui 
se verse pour le salut ; il entend quelque part, 
plus haut que toute chose, cette douce et péué- 
trante parole : Tu es sacerdos in œternum, tu es 
prêtre pour toujours ». 

Cependant l'épiscopat belge — et ce sera son 
éternel honneur — avait ouvert à Malines l'Uni- 
versité catholique, qui devait peu après être 
transférée à Louvain, pour y recueillir avec 
éclat la glorieuse succession de VAlma Mater. 
Victor Dechampa et Théodore Gravez furent 



( 375 ) 

parmi les premiers inscrits aux cours supérieurs 
de la Faculté de théologie. Hélas! Tun et Tau ire 
seront absents au jubilé dont nous avons com- 
mencé les préparatifs avec leur bénédiction et 
sous leurs auspices. Mais j'entends Tun etTautre 
nous dire de la maison de leur éternité : Absens 
quidem corporCj prœsens autem spiritu. 

Ici nous entrons plus profondément dans les 
Tues de la Providence sur Victor Dechamps. 
Le jeune prêtre, qu'agitait l'esprit de Dieu, se 
sentit promptement attiré vers la vie de per- 
ïection. Il redoutait avant tout les honneurs. 
C'est pour y échapper qu'ayant entendu l'appel 
d'en haut, il ne tarda pas à embrasser la vie reli- 
gieuse. 

Ah ! le cloître : tout y porte aux pensées sé- 
vères et aux vues étendues. On y passe ses jours 
dans le silence qui laisse la liberté à l'âme et lui 
permet d'entendre Dieu, Dieu qui n'est pas dans 
le bruit, Non in commotione Domintis. On y est 
seul, dans « cette solitude de Dieu, où il parle au 
cœur ». Là on médite, et « dans la méditation 
s'allume le feu sacré ». Là on exerce la mortifi- 
cation du corps, par laquelle, pour employer le 
langage de l'Eglise, Dieu comprime les passions, 
élève Fesprit, accorde la vertu et de magnifiques 
récompenses. Là on prie : et la prière est une 
communication ineffable avec Fesprit de Dieu, 
avec Celui qui est la sagesse éternelle. Là on 
est protégé par la règle contre les visites, les 



( 376 ) 

distractions incessantes et la dissipation; on est 
maître de ses heures, on peut se donner entiôre- 
ment à son œavre, sans l*interrompre. C*est la 
grande atmosphère de la science et de )a sainteté. 

La sainteté et la science, c'est ce que notre 
nouveau prêtre recherchait avant tout; il vou- 
lait apprendre à pratiquer, afin d'apprendre à 
enseigner, et c'est pour cela qu'il demandait 
ardemment — selon sa propre expression — « une 
cellule et l'obéissance, la solitude et la liberté. » 

Il les trouva dans la Congrégation du Très 
Saint Rédempteur, dont la règle, si bien appro* 
priée aux temps actuels, offrait un vaste champ 
à son zèle apostolique. Admirons, mes Frères, 
cette touchante sollicitude de Dieu, qui suscite 
des ordres religieux pour répondre aux divers 
besoins des âmes et aux diverses situations de 
rÉglise et du monde. Leur histoire est comme 
le résumé de l'histoire même du catholicisme. 

Simple religieux, professeur de théologie, rec- 
teur, provincial, on vit le Père Dechamps pra- 
tiquer toujours avec la plus entière humilité 
ce qu'il était appelé à enseigner à tant d'âmes 
dans la correspondance privée, dans le secret du 
confessionnal, dans les entretiens particuliers 
avec les hommes les plus marquants du siècle, 
comme aussi, du haut des chaires de nos grandes 
cités, aux multitudes qui se sont pressées avides 
d'entendre de sa bouche la parole de vie et de 
salut. 



( 377 ) 

Étrange et merveilleuse disposition de Celui 
qui « arrange tout pour ses élus. »» Ce que le 
Père Dechamps avait surtout en vue, lorsqu'il 
entra au couvent, c'était, nous Tavons dit, de fuir 
les honneurs; et c'est précisément au couvent 
que les honneurs vinrent le trouver; ou plutôt, 
ce fut Jésus Christ lui-môme qui vint par l'or- 
gane d^ son Vicaire. 

Une première fois, à la mort de Mgr van Bom- 
mel, l'illustre évêque de Liège, il réussit à dé- 
cliner le poids glorieux de TÉpiscopat; mais 
quand le siège de Namur.fut devenu vacant, il y 
eut de la part de Pie IX un ordre formel. 

L'obéissant religieux s'inclina, mais grand fut 
le sacrifice, quand il fallut quitter « la cellule et 
l'obéissance, la solitude et la liberté. » 

Saint prêtre, saint religieux, le P. Dechamps, 
ai -je besoin de le dire? fut aussi un saint évêque, 
rappelant par plus d'un trait le grand évoque 
d'Agathe, saint Alphonse, dont il était et dont il 
resta le digne fils. Ses lettres intimes conti- 
nuèrent à porter les initiales des noms de Jésus, 
de Marie, de Joseph et d'Alphonse; il observa 
au palais épiscopal, dans la mesure de ses 
forces, les pratiques du cloître; pour armoiries 
il avait choisi la Vierge de Gennazano, spécia- 
lement honorée par saint Alphonse, et pour 
légende une prière de l'Église lui rappelant à 
quelle Mère il était redevable de sa vocation : 
^ Pervia Cœli porta mânes, ô Marie, vous r<3s- 



( 378 ) 

tez à jamais la porte du Ciel; » c'est un prêtre de 
la Congrégation du Très Saint Rédempteur qui 
fut jusqu'au bout le confident de sa conscience; 
son testament porte ces mots : « Je meurs Ré- 
demptoriste ; » et enfin sa volonté suprême est 
de reposer à Rumillies, dans le caveau des Pères 
du Très Saint Rédempteur, en attendant la ré- 
surrection. 

Nommé évêque de Namur en 1865, Mgr De- 
champs fût transféré, deux années plus tard, au 
siège métropolitain de Malines, pour y succéder 
à S. E. le cardinal Sterckx, de grande et bien- 
aimée mémoire. 

A Namur et à Malines il exerça un gouverne- 
ment paternel semblable au gouvernement loué 
dans nos livres saints, de Moïse et de David. 

« Pontife pris du milieu des hommes et établi 
pour eux dans les choses qui regardent Dieu, » 
il réunissait en sa personne toutes les vertus 
que, dans ses Lettres à Timothée et à Tite, 
Tapôtre Paul exigeait d'un évêque. Il est néces- 
saire — tel est le texte sacré — que l'évêque soit 
irréprochable, grave, hospitalier, bienveillant, 
équitable et modéré, capable d'instruire, forte- 
ment attaché aux vérités de la foi, afin qu'il 
puisse exhorter selon la saine doctrine et con- 
vaincre ceux qui s'y opposent. 

Quel éclat Mgr Dechamps jetait sur l'Églis©^ 
de Belgique ! Comme elle était fière de se voir 
représentée avec tant d'autorité à Rome, lors du 



( 379 ) 

dix-huitième centenaire du martyre de saint 
Pierre, aux fêtes de la canonisation des martyrs 
de Gorcum, et surtout — faut-il le rapporter? 
tout Tunivers le sait et Thistoire le proclamera 
— à ces solennelles assises du Vatican, où il fut 
le champion reconnu ei Tinfatigable vengeur de 
l'infaillibilité pontificale ! 

Quel autre a été plus puissant par la parole et 
parles œuvres, Potens verbo et opère? Comme 
il aimait tout ce que Jésus -Christ a aimé : TÈglise, 
Pierre, la Patrie, ceux qui sont faibles ou ceux 
qui souffrent, les pécheurs et les petits enfants! 
Oh! oui, les petits enfants, combien il les a 
aimés! Peureux il a sacrifié ses forces; il s'est 
constitué leur protecteur, leur père, leur Provi- 
dence ; il les a sauvés, en leur ouvrant partout, 
grâce â la charité et à Tesprit de foi de ses 
diocésains et au zèle de ses prêtres, des écoles 
franchement chrétiennes, espoir et gage de l'ave- 
nir. C'était son devoir de Pasteur, c'était son 
droit de citoyen, droit formellement reconnu par 
notre Pacte fondamental, qui a garanti la liberté 
de l'enseignement. 

Je n'ajouterai plus qu'un mot de l'Évoque. 
Clergé du diocèse de Namur, et vous en particu- 
lier, clergé de l'archidiocése de Malines, qu'il a 
si souvent loué comme l'avait fait son vénéré 
prédécesseur, c'est à vous que je m'adresse. 
N'estil pas vrai que tous ses soins, tous ses 
soucis étaient pour vous? Vous étiez saprinci- 



( 380 ) 

pale préoccupation. Sans cesse il pensait à votre 
lourde charge, à vos travaux, à voire avance- 
ment dans la vie spirituelle. Il savait que [las 
les temps sont durs, plus le clef gë doit être le 
sel de la terre, la lumière du monde, la cité qui 
s*é)ôve sur la montagne. Ses mandements, ses 
réunions synodales avaient pour but constant 
de vous rendre de plus en plus parfait, à Timi- 
tation de Jésus-Christ , notre maître et notre 
modèle. 

Mais que sont les efforts de Thomme sans la 
prière? Et les prières isolées ne suffisent plus. Il 
faut, pour fléchir Dieu, en ces jours troublés, 
Tassociation puissante et rinvincible assaut de 
la prière perpétuelle. Le pieux Archevêque n'a 
été content que lorsqu'il fut parvenu à l'établir 
dans son vaste diocèse d'un million et demi 
d'âmes, et parmi les personnes du monde et à 
l'ombre du cloître, là où les vierges, objet parti- 
culier de ses sollicitudes, soupirent vers Dieu et 
s'offrent en holocauste. Cçla fait, il a pu s'écrier, 
confiant dans de meilleurs jours à venir: « Main- 
tenant, Seigneur, laissez partir votre serviteur.. . 
J'ai terminé ma tâche en conservant le dépôt de 
la foi... Il me tarde d'être délié de mes chaînes 
et d'habiter avec le Christ. » 

Après vous avoir montré, mes Frères, par le 
spectacle de sa vie « de prêtre, de religieux et 
d'évéque, comment Mgr Dechamps a pratiqué la 
justice, qu'il me soit permis de développer en 



( 381 ) 

peu de mots comment il Ta enseignée, avec 
quelle autorité et avec quels fruiis! 

C'est toujours une haute mission que celle 
d'enseigner les hommes Mais combien elle 
grandit encore, quand il faut leur enseigner 
Jésus-Christ et sa doctrine, et cette science des 
sciences où les lumières divines s'allient aux 
lumières de la raison : science difficile entre 
toutes, qui requiert de longues études, de vastes 
méditations, un esprit éclairé et juste, un parfait 
équilibre des facultés et une constante modéra- 
tion de pensées et de jugement. Pas plus que 
dans la conduite, la modération n'est ici la fai- 
blesse. Elle est la pleine possession de soi-même, 
sans enthousiasme irréfléchi, sans passion qui 
porte aux excès opposés, gardant toujours ce 
sage milieu qui est la mesure du vrai comme 
elle est celle du juste. Léon XIII a écrit à ce 
sujet dans une Lettre mémorable : « Benoît XIV 
a laissé aux hommes d'étude des règles pleines 
de sagesse et d'autorité. Il leur a même proposé, 
comme un modèle à imiier en cette matière, 
saint Thomas d'Aquin, dont la modération de 
langage et la maturité de style se maintiennent 
autant dans la lutte et l'attaque à Tégard des 
adversaires que dans V exposition de la doc- 
trine et des preuves destinées à la défendre. » 

Si les lèvres du prêtre doivent être les dépo- 
sitaires de la science sacrée, que faut- il juger du 
devoir des évêques, préposés comme gardiens, 
témoins et juges de la doctrine! 



( 382 ) 

Il nous suffira de rappeler que les œuvres de 
l'archevôque de Malines ont mérité les éloges 
publics de deux grands Papes, de Pie IX et de 
Léon XIII. A nous, à qui cette science orthodoxe 
et sûre a si souvent apporté lumière et force^ 
il ne nous reste qu'à crier avec larmes vers 
réminent docteur que nous avons perdu, comme 
criait le prophète Elisée lorsqu'il vit Elie enlevé 
au Ciel : « Pater mi, Pater mi, currus Israël et 
auriga ejus, mon Père, mon Père, ô char et 
conducteur d' Israël! n 

Personne de nous ne Tignore. Notre savant 
archevêque avait un cœur sensible et une âme 
d'artiste, et Ton peut s*étonner qu'un tel homme 
ait toujours eu un si vif penchant pour les 
abstractions philosophiques et les profondes 
investigations de la théologie. Mais il y avait été 
formé très jeune par la lecture de Bossuet, de 
Pascal et de de Maistre. Seules, les sciences 
philosophiques et théologiques allaient complè 
tement à la trempe de son esprit, il s'y mouvait 
à l'aise, le plus souvent sans le secours de l'éru- 
dition : car il aimait à penser par lui-même, et 
ce don n*a pas peu contribué à Toriginalité de 
ses œuvres d'apologétique, de polémique, et de 
ses œuvres oratoires. 

C'est l'apologiste qui domine en lui. Ses œuvres 
apologétiques forment une étude complète de 
la démonstration de la foi. L'apologiste écarte 
d'abord d'une main ferme et assui'ée tous les 



( 383 ) 

systèmes philosophiques incertains ou faux sur 
lesquels on a voulu, dans ces derniers temps, 
Miûev la défense de l'Eglise. Tout en approuvant 
l'ancienne méthode d'apologie comme vraie, 
rigoureusement scientifique et nécessaire, l'au- 
teur estime qu'il en est une plus facile et plus 
rapide, à savoir l'observation du fait même de 
l'Eglise; et que ce fait étudié dans tous ses ca- 
ractères donne d'un coup la démonstration 
chrétienne et catholique. L'Eglise, dit il, se lient 
debout par elle-même, par sa masse, mole sua 
stat. C'est là, pour Mgr Dechamps, l'apologie 
populaire de notre foi, ce qu'il appelle la mé- 
thode de la Providence; et c'est, en effet, par 
cette route que le plus souvent l'on revient à la 
foi. «• La première Constitution doctrinale du 
Concile du Vatican a fait à l'éminent métropo- 
litain de Malines — ce sont les propres paroles 
d'une lumière de l'Eglise, le cardinal Pie, de 
Poitiers — l'honneur très mérité de reproduire 
le fond et à peu près la forme de son argument »». 
Toutefois, lef célèbre apologiste ne se contente 
pas du fait de l'Église. A la suite d'Augustin et 
de Bonaventure, il entre dans le temple et mon- 
tre la divine harmonie entre la foi et la raison. 
Le temple, vu de l'extérieur, a sans doute d'ad- 
mirables lignes qui dénotent un architecte divin, 
mais il faut y pénétrer pour en saisir les magni- 
fiques proportions et les éclatantes splendeurs. 
Alors l'enthousiasme vous saisit, et vous vous 
écriez : Ecce Det^, voilà Dieu ! 22 



( 384 ) 

Et tout cela est dit par Mgr Dechamps dans 
son langage à lui, sobre et clair, visant avant 
tout À instruire, à frapper l'esprit, mais toujours 
embaumé de poésie et de prière. Vous avez lu, 
mes Frères, le traité de Tamour de Dieu par saint 
François de Sales. Je ne sais si je me trompe, 
mais il me semble que le souffle harmonieux du 
tendre évêque d'Annecy a plus d'une fois passé 
sous la plume de notre Archevêque. Prenez, par 
exemple, dans le Christ et les antechrists, le 
dialogue vivant et suave entre le divin Maître et 
l'âme. Celle-ci, pleine d'inquiétude, a révélé ses 
troubles aux sages qui passent, les suppliant de 
lui donner la vérité. Mais toutes lés réponses de 
la science humaine n*ont pu la satisfaire pleine- 
ment. Alors elle s'est adressée à Jésus-Christ, et 
Jésus-Christ lui a fourni la simple et divine so- 
^ lution à tous les problèmes qui l'agitaient. Cette 
complète harmonie entre les besoins et les aspi- 
rations de l'âme d'une part, et la doctrine de 
Jésus Christ de l'autre, prouve à l'évidence que 
Jésus-Christ est le vrai lien qui untt l'âme à Dieu, 
qu'il est l'Auteur de la vraie religion. Dieu lui- 
même. L'âme vaincue se jette à ses pieds, répé- 
tant avec l'apôtre Thomas : Dominus meits et 
BeiLS mev^y ô mon Seigneur et mon Dieu ! 

J'ai résumé les œuvres apologétiques, je ne 
ferai qu'effleurer les œuvres de polémique, en 
me bornant aux plus récentes. 

Ce n'est ni le moment ni le lieu de rappeler 



( 385 ) 

les tristes circonstances qui les provoquèrent. 
Mgr Dechamps, qui Tignore et qui pourrait le 
lui reprocher? admettait loyalement, comme 
patriote et citoyen âdèle, les institutions établies 
de son pays. Mais chaque fois qu*il a été néces- 
saire de défendre les principes du droit chrétien 
— ce serait une iiyustice de ne pas le recon- 
naître — il s'est trouvé au premier rang, sans 
peur et sans reproche. Les iujures de certaine 
presse jetées sur une tombe encore ouverte 
parlent plus haut que mes discours. Je pourrais 
m*arrêter là. Mais il est opportun de rappeler le 
témoignage d'un homme dont nul ne récusera 
l'autorité : « J'ai lu, dit-il, à propos des œuvres 
»> que j'analyse sommairement, j'ai lu tous ces 
y> livres. Bien souvent, en lisant ces pages, j'ai 
n été tenté de dire : C'est cela! Voilà qui est bien 
y» frappé ! Il n'est pas possible de mieux réfuter 
r» la grande hérésie de notre temps ». L'auteur 
de ces lignes, c'est un évéque mort dans l'exil, 
Mgr Martin de Paderborn, qui a soutenu, lui 
aussi, « le poids du jour et de la chaleur ». 

11 ne me reste plus, mes Frères, qu'à jeter un 
rapide regard sur les œuvres oratoires. 

Guizot a porté sur l'oraison fUnôbre de notre 
bien aimée reine Louise- Marie, par le père De- 
champs, ce jugement remarquable : « C'est une 
des plus belles pages de littérature religieuse 
écrite depuis vingt ans ». Bien d'autres discours 
du môme orateur mériteraient un semblable 



( 386 ) 

éloge, ceux là par exemple dans lesquels il dé- 
fend rindépendance et la souveraineté ponti- 
iicaie. Le Pore Oechamps était, on peut Taffirmer 
sans exagération et aujourd'hui sans flatterie, 
un prince de la parole, Témule de Ravignan, dont 
il rappelait la simplicité. Fonction, la gravité et . 
rélévation pieuse. 

Si grande était la célébrité oratoire du Pore 
Dechamps, qu'il fut invité À prêcher partout À 
rétranger, à Naples, À Frascati, à Rome même. 
Il nous semble Tentendre et le voir encore avec 
sa pose majestueuse, son ample geste, sa voix 
sympathique et sonore. Chacune de ses stations 
du* Carême et de TA vent à Sainte Ondule, à Saint- 
Jacques et à Saint Joseph à Bruxelles, ses confé- 
rences à Liège lors du jubilé de la Fête-Dieu 
en 1846, sa mission aux étudiants de Louvain ont 
été autant de triomphes. C'est par là que le car- 
dinal-archevêque ne lera jamais oublier le Père 
Dechamps. 

Hélas! C'est consommé, Consummatum est! 
La mort nous a ravi l'orateur, le prêtre, le reli- 
gieux, l'évêque. Mais elle n'a pu nous le ravir 
entièrement. Dieu a laissé à son serviteur le 
temps de nous préparer un souvenir durable 
dans ses Œuvres complètes, monument de sa 
science, de ses labeurs, de son long apostolat. 

Œuvres complètes.: le mot nous trompe, la 
langue humaine est toujours défectueuse par 
quelqu'endroit. Dieu seul connaît les œuvres 



( 387 ) 

complètes de rhom me. Dans celles de Mgr De- 
champs, que nous appelons de ce nom, ne sont 
pas inscrites ses prières, ses pratiques de tendre 
dévotion envers Marie, ses abondantes aumônes, 
ses souflFrances physiques supportées avec une 
héroïque résignation, et, les peines de Tâme 
qu'il versait dans le cœur de Dieu. Là non plus 
ne sont pas Inscrites les conversions dont il fut 
l'instrument providentiel, et, pour n'en citer 
qu'une, la conversion du Général Lamoriciôre, 
le héros de Constantine et le glorieux vaincu de 
Castelfldardo : car « il y a, dit Bossuet, des dé- 
faites triomphantes à l'envi des victoires ». 

Hâtons-nous de le proclamer bien haut devant 
son cercueil ; sous quoique côté qu'on l'envisage, 
celui que nous pleurons a été une gloire de la 
Patrie et de l'Église. 

S. M. Léopold II, dont le P. Dechamps fut le 
précepteur d'enfance, a daigné reconnaître les 
mérites signalés du citoyen en accordant le 
grade de grand- ofïiciar de l'ordre de Léopold à 
celui qui a été honoré, sous deux règnes, de la 
confiance du Roi et de la haute estime de la 
Reine et de la Famille royale. 

L'Eglise, à son tour, par l'organe du Saint- Pon- 
tife Pie IX, a glorifié son âls chéri en le créant 
prince, par son élévation à la dignité suprême de 
cardinal- prêtre, du titre de Saint- Bernard-aux- 
Thermes. 

Plus grand encore, éminemment plus grand 

22. 



( 388 ) 

sera Victor-Âuguste-Isidore Dechamps dans le 
Ciel : car celui qui aura pratiqué et enseigné, 
celui-là on rappellera grand là-haut. 

Il s*était, dans son testament, recommandé à 
Saint-Michel : et c'est le jour même de la fête de 
r Archange qu'il s*est tranquillement endormi. 
La mort ne Ta pas surpris, il était prêt. Il n'a 
pas eu d'agonie ou de lutte, il avait assez com- 
battu, il s'était levé assez souvent pour s'écrier 
avec saint Michel : « Qui est semblable à Dieu »? 
Nous n'avons pas eu la consolation d'entourer, 
comme les enfants de Jacob, le lit de notre Père 
mourant; il s'est éteint dans sa cellule entre les 
bras d'un de ses frères en religion. 

Et voilà qu'il n'ira pas rejoindre son prédé- 
cesseur sous les dalles de sa cathédrale! Les 
pasteurs ne peuvent plus reposer au milieu de 
leur troupeau! C'est là-bas, loin de Malines, que 
nous devrons porter sur son humble tombe nos 
couronnes, nos prières, nos pleurs. 

Pasteur, ô guide, ô Père, permettez moi de 
vous adresser en unissant ces paroles de saint 
Ephrem : 

« vous qui avez toigours été pour nous le 
modèle accompli du bon Pasteur; vous aux 
prières duquel nous devons le salut de nos âmes ; 
vous, nouveau Moïse, qui avez gouverné notre 
Eglise avec tant de modération et de mansué- 
tude, d'une main à la fois si ferme et si tranquille '• 
Ah! nous n'en douions pas, vous partagez au- 



( 389 ) 

jourd'hui avec le chef du peuple dlsraèl la glo- 
rieuse récompense décernée par Dieu au labeur. 
Non nous ne sommes pas dans Tangoisse, votre 
éternelle félicité est assurée. Mais vous, là-haut, 
pensez à nous, vos ouailles, aidez-nous de vos 
supplica.tions, demandez à Dieu la conservation 
et le bonheur de votre troupeau; faites, par 
Totre intercession, que nous tous qui nous pres- 
sons ici en foule pour honorer votre grande mé- 
moire, nous partagions un jour votre félicité, et 
que, réunis à vous dans le séjour des bienheu- 
reux, nous bénissions ensemble Celui qui vous a 
élevé à la gloire du Ciel "! Ainsi soit-il! 



Notice sur rinstitut Vésale 

par M. le professeur MASO IN, 

de la Faculté de médecine. 



Dans les premiers mois de l'année 1877, TUni- 
versité catholique abandonnait les installations 
qui avaient été fondées par Réga pour le service 
des sciences auatomiques un siècle et demi 
auparavant, et que Ton désignait dans le monde 
universitaire sous le nom d'Amphithéâtre, 
Malgré tout rattachement que Ton pouvait avoir 
pour ces locaux d'ailleurs excellents où des 
maîtres illustres avaient professé, — (MM. Win- 
dischmann, Schwann, Van Kempen, Michaux, 
Lefebvre, pour ne citer que des professeurs de 
la nouvelle Université catholique) — où de nom- 
breux élèves avaient fait leur premier appren- 
tissage, il était impossible d*y rester plus long- 
temps : la famille universitaire s'agrandissant 
chaque année, il fallait lui fournir des locaux 
plus vastes; et puis, la science formulant des 
exigences croissantes, on voulait créer de nou- 
veaux instituts dont l'utilité avait été hautement 
signalée par la Faculté de médecine; — redisons- 
le encore ici, car il importe de le faire : avant 
même que la dernière loi sur l'enseignement 



( 391 ) 

supérieur (loi du 20 mai 1876) eut rendu obli- 
gatoires les travaux pratiques d'histologie nor- 
male et d*anatomie pattiologique, TUniversité 
de Louvain avait décidé d'organiser les travaux 
de cette espèce et de leur affecter des labora- 
toires spéciaux. 

A quelques pas de l'ancien Amphithéâtre, dans 
un quartier tranquille et près de vastes jardins 
offrant une communication directe avec l'hôpital 
civil, on vit bientôt s'élever des bâtiments nou- 
veaux, d'après les plans de M. le professeur 
Helleputte; les constructions existantes sur le 
terrain furent aménagées convenablement, et 
enfin, le 21 avril 1877, les portes du nouvel 
institut, désigné alors sous le nom d'Institut 
antxtomique^ s'ouvrirent au large : les autorités 
académiques, des membres nombreux du corps 
professoral, les étudiants en foule s'assemblèrent 
dans la grande salle octogone aux lignes archi- 
tecturales si belles, qui élève sa coupole gothique 
au-dessus de tous les bâtiments, voisins; pour 
une fois, peut-être la dernière, la Société des 
fanfares fit entendre ses notes éclatantes et 
joyeuses en ces lieux de recueillement et d'étude 
où une science austère entre toutes allait cher- 
cher les secrets de la vie dans les dépouilles de 
la mort; Mgr Namèche, alors recteur de l'Uni- 
versité, revêtu de ses habits sacerdotaux, pro- 
céda à la bénédiction des locaux et prononça 



( 392 ) 

une allocution pleine de vues élevées ; après lui, 
M. le professeur Ledresseur, qui avait surveillé 
les travaux au point de vue de la destination 
spéciale, s'étendit avec complaisance sur les 
condiiions matérielles du nouvel Institut, ce 
qui nous dispense d'y revenir (i). 

Mais ce qu'il faut consigner ici, pour l'histoire 
de nos institutions universitaires, ce sont les 
changements survenus dans ces locaux et la 
dénomination récente sous laquelle ils vont être 
dorénavant connus. 

L'enseignement de l'anatomie descriptive et 
de la médecine opératoire y conserve naturelle- 
ment son siège; signalons seulement une inno- 
vation toute récente, la première de son genre 
en Europe, à notre connaissance du moins; nous 
voulons dire l'emploi de la lumière électrique 
pour les travaux sur le cadavre; grâce à la 
lumière brillante que versent des lampes-soleil 
actionnées par un moteur à gaz remisé au collège 
des Prémontrés, rue de I^amur, les exercices 
d'anatomie descriptive et de médecine opératoire 
peuvent se continuer pendant les longues soirées 
d'hiver. 

Le Musée anatomique reste fixé dans l'ancien 
bâtiment; de nouvelles salles vont lui être ad- 
jointes pour l'organisation d'une espèce d'expo- 



(1( Voir son discours dans VAnnuaire de l'Université catholique de 
Lourain^ 1878, Ai* aDoée, p. 447 et suivantes. 



( 393 ) 

sition permanente où les étudiants pourront 
vériâer à leur aise la disposition des organes ; 
car, on le sait : 

« Segnius irritant animos demissa per aurem 
t> Quam quse sunt oculis subjecta fidelibus... » 

(Horace.) 

Par certains cours l'Institut agronomique oc- 
cupe encore le rez-de-chaussée du même bâti- 
ment, mais d'une manière provisoire, jusqu'à 
rachèvement prochain de l'installation spéciale 
qu'il réclame. 

Les laboratoires de microscopie pour l'histo- 
logie normale et l'anatomie pathologique sont 
transférés à l'Institut Réga; la physiologie est 
venue les remplacer : la grande salle gothique, 
qui se prête si bien aux démonstrations pu- 
bliques, lui sert d'auditoire ; comme laboratoire 
elle possède l'élégante construction qui s'est 
élevée pendant l'été dernier le long de la rue, 
sur le flanc même de la grande salle octogone ; 
l'espace et l'air, la lumière, l'eau et le gaz, ces 
conditions ou matières premières de toutes les 
installations de l'espèce ne lui font plus défaut 
aujourd'hui, et la collection va s'enrichir d'ap- 
pareils nouveaux, mobilier indispensable pour 
diverses recherches. 

Tout cet ensemble est placé aujourd'hui, 
comme Mgr Pieraerts l'a dit dans son discours 
de rentrée, sous le patronage de Vésale. Ce nom 



( 3<^4 ) 

seul, si populaire, si cher à la science, à la Bel- 
gique, à Louvain, évoque les plus glorieux et les 
plus attendrissants souvenirs; est il, en effet, une 
carrière plus digne d'intérêt et d*admiration que 
celle de ce médecin brabançon qui par son 
travail et son génie jeta un éclat si vif sur le 
nom belge et tant de lumière sur la science de 
l'homme? 

Rejeton d^une famille de médecins qui avait 
fourni à TUniversité de Louvain un recteur 
magnifique, André Vésale nait à Bruxelles vers 
1514; successivement élève (au collège du Châ- 
teau), puis professeur à l'antique Alma-Mater, 
il s'adonne aux recherches anatomiques avec 
une ardeur que rien ne déconcerte ; marchant à 
la suite des armées d'un autre belge illustre, de 
Charles-Quini, dont il était le premier médecin, 
ou entraîné par l'amour de la science, il parcourt 
l'Allemagne, la Suisse, la France, l'Italie, l'Es- 
pagne, la Hollande; il donne, pour ainsi dire, 
d'une main se;? soins aux plus grands person- 
nages de répo({ue ; de l'autre main,. arrachant les 
cadavres aux cimetières et au gibet, obéissant 
ainsi aux instincts de son génie, il fouille pen- 
<lant des nuits entières dans les profondeurs de 
l'organisme humain et s'apprête à renouveler la 
lace de l'anatomie. A vingt-quatre ans il est pro- 
fesseur à l'université de Padoue; bientôt après 
Bologne et Pise le réclament, et les villes ita- 
liennes voient avec étonnement ce jeune belge, no- 



( 395 ) 

vateur éloquent et hardi, enchaîner à ses leçons 
des fouies d*auditeurs émerveillés. Secouant le 
joug de la routine, il lutte, pièces en mains, contre 
l'autorité de Galien devant laquelle on s'inclinait 
aveuglément en immobilisant la science anato> 
mique; des attaques Inouïes, des intrigues de 
toutes sortes empoisonnent sa carrière triom- 
phale; dans des conditions mal déterminées, où 
la légende est intervenue, il s'embarque un jour 
pour la Terre- Sainte, et au retour il s'en va 
mourir tristement, loin de son pays et de tous 
les siens, sur la côte d'une petite île (Zante) où le 
naufrage l'avait jeté. Vésale n'était alors âgé 
que d'environ cinquante ans; mais il avait assez 
fait pour que sa mémoire fût impérissable et que 
la science qu'il avait tant cultivée fût lancée dans 
une voie nouvelle. La postérité a conservé et 
gardera toujours le souvenir de son génie et de 
ses malheurs, de ses travaux immortels, et même 
de sa beauté noble et virile que les arts ont 
popularisée. 

On ne pouvait imposer au nouvel institut 
d'anatomie et de physiologie un nom à la fois 
plus illustre et plus sympathique : ce nom est 
entouré d'une auréole de gloire dont la patrie 
belge et l'Université de Louvain peuvent être 
justement aères ; il attire la pitié, quand on 
songe aux injustices dont le pauvre Vésale fut 
abreuvé et quand on le suit jusque sur la plage. 

lointaine où il mourut délaissé, brisé par la 

9^ 



( 396 ) 

fatigue, le froid et la faim ; ce nom rappelle enfin 
un exemple de ce que peut Ténergie jointe au 
talent; que tous ceux qui entreront et travail- 
leront dans rinstitut sMnspirent du zèle et de la 
vaillance du rénovateur de Tanatomie, car tel 
est le titre que Thistoire décerna à notre glo- 
rieux Vésale. 



Notice sur Tlnstitut Réga, 

par M. le professeur BRUTLANTS, 

de la Faculté de médecine. 

Le couvent des Ursulines à Louvain se trou- 
vait dans rîle de la Dyle, rue des Récollets, 
entre les deux ponts, à gauche de la dite voie, 
et était bâti dans le style qui régnait à la an du 
XVII® siècle. Il fut reconstruit en partie en 1753. 
L*église, élevée en 1671, et qui était placée le 
long de la rue des Récollots, était très petite. 
Le couvent fut supprimé le 1«' juin 1798, et immé- 
diatement vendu. L'église avec d'autres con- 
structions fUt démolie en 1799 (i). 

Sur une partie de remplacement du couvent 
80 trouve actuellement le collège JusteLipse* 
L'autre partie qui était devenue une habitation 
particulière occupée par divers locataires entre 
autres : par M. le professeur Nève, par M. le pro- 
fesseur Arendt, et en dernier lieu par Mgr Na- 
mèche, est depuis le départ de celui-ci convertie 
en laboratoire de pharmacie et en salle de cours 
et a reçu le nom d'^Institut Réga, pour rappeler 
l*ancien et bel amphithéâtre de dissection con- 
struit par Réga dans la rue des Récollets près 
du jardin botanique et aigourd'hui abandonné. 

(1} Vaii Even. Louvain monumental . 



( 398 ) 

A ce propos il ne sera pas sans intérêt de rap- 
peler à. nos lecteurs les quelques lignes que Ton 
trouve dans la Biographie universelle concer- 
nant ce grand homme. 

Rega, Henri- Josephydocteur en médecine,naquit 
à Louvain le 26 avril 1690. Ses parents le firent 
élever avec beaucoup de soin dans les collèges 
les plus célèbres de la ville, et il ne manqua pas 
d'y obtenir bieatôt les premières places. Son goût 
l'ayant portas vers la médecine, il fut admis dès 
1712, au rang de professeur. Il se rendit bientôt 
après à Paris et commença à y travailler À son 
traité De sympathia, ouvrage qui a fondé sa 
réputation. Nous ne parlerons pas de tous les 
honneurs académiques qu'il obtint dans sa 
ville natale, mais nous dirons qu'il était d'un 
désintéressement, d'une générosité extraordi- 
naire, et qu'il refusa les offres des grands afln 
de pouvoir mieux donner tous ses soins aux 
malheureux et profiter des moments de loisir 
qui lui restaient pour se livrer à l'étude dans sa 
grande bibliothèque. Il mourut célibataire le 
22 juillet 1754, léguant une partie de sa fortune 
pour la fondation de deux bourses destinées aux 
étudiants eu médecine et plusieurs milliers de 
florins à la bibliothèque de l'Université (i). 



(1) Voir la notice et le supplément sur la vie et les onvrifçesde 
Henri-Joseph Réga, doctenr et professeur de la Faculté de médecine 
fie l'Université de Louvain. par M. le professeur Martens, publiés 
<tgins les Annu^iircs de 1840 et 1847. 



( 399 ) 

Décrivous maintenant Tlnstitut Réga : 

Au rez-de-chaussée se trouvent les installations 
suivantes pour renseignement de la chimie phy- 
siologique et des diverses branches de la phar- 
macie : 

Un laboratoire de chimie d'une superficie de 
deux cents mètres carrés et d'une élévation de 
cinq mètres, largement éclairé sur trois faces et 
abondamment pourvu de moyens d'aérage et de 
ventilation. Chaque table de travail porte une 
cage de dégagement et des conduites de gaz et 
d'eau sous pression. Cinquante étudiants y 
peuvent à l'aise se livrer aux travaux pratiques. 

De ce laboratoire on se rend par un couloir 
vitré À une salle bien orientée et bien éclairée, 
destinée aux travaux de microscopie appliquée 
à la pharmacie, à l'urologie et aux recherches 
d'altérations et falsifications des denrées alimen- 
taires ; là aussi sont conservées les collections 
de pharmacologie. 

Puis viennent un cabinet ou se trouvent les 
balances de précision; un second cabinet pou- 
vant être transformé en chambre obscure pour 
les exercices d'optique chimique; un laboratoire 
pour le professeur; un laboratoire affecté à la 
préparation et au maniement des substances 
dangereuses; des magasins et des caves pour 
les instruments et les produits. Enfin pour com- 
pléter cet ensemble, une salle de cours de cent 
cinquante places disposée pour un enseignement 

23. 



( 400 ) 

pratique, et un jardin botanique où sont cul- 
tivées les plantes médicinales. 

Au premier étage sont installés les service» 
de Vhistologie normale et de ïanatomie patho- 
logique; ils comprennent une vaste salle qui 
correspond au laboratoire du rez de>chaussée et 
dans laquelle les étudiants, ayant chacun un mi- 
croscope à leur disposition, reçoivent leur en- 
seignement dont ils font aussitôt Tapplication ; 
des cabinets de travail pour les professeurs et 
leurs assistants, et une salle de collection 

Une sage économie a présidé à rétablissement 
purement matériel de Tlnstitut Réga; on en a 
rigoureusement banni Tornementation architec- 
turale à laquelle on sacrifie trop souvent de nos 
jours les besoins mêmes de la science. Ici point 
de luxe de construction, point de salle des pas 
perdus aux riches colonnes» point de corridors 
spacieux au bout desquels se trouvent parfois 
des salles étriquées et des laboratoires msil amé- 
nagés. En revanche rien n'a été épargné pour 
acquérir un mobilier instrumental aussi complet 
que possible et pour établir tout ce qui peut 
concourir au développement scientidque. 



TABLE DES MATIÈRES. 

PRÉLIMINAIRES. 

Correspondance des ères anciennes, etc. v 

Calendrier xi 

Planètes principales xxxvî 

PREMIÈRE PARTIE. 

Prière à la très sainte Mère de Dieu, pa- 
tronne de V Université 3 

Corps épiscopal de Belgique 5 

Personnel de Y Université 7 

Collèges et établissements académiques . 30 
Programme des cours de Vannée acadé- 
mique 1883-1884 40 

Société de Saint' Vincent de Paul ... 85 
Rapport présenté, au nom du Conseil, sur 
les travaux des Conférences pendant 
Vannée académique \S»i'iSS3 . ... 91 
Le cinquantenaire de la société de Saint- 

Vincent de Paul d Louvain 108 

Societas philologa Lovaniensis .... 124 
Rapport sur les travaux: de la Societas 
PHILOLOGA de V Université catholique, 
pendant Vannée académique 1882*1883, 
■ par M, P. Doppler, candidat en philo- 
sophie et lettres, ff. de secrétaire . . 128 
Société littéraire de V Université catho- 
lique de Louvain 141 




( 402 ) 

Rapport sur les travaux de la Société 
littéraire de V Université catholique 
pendant Vannée académique 1882-1883, 
présenté, au nom de la commission di- 
rectrice, par M. Ch, Nagels, secrétaire. 1 42 

Société juridique de V Université catho- 
lique de Louvain 162 

Rapport sur les travail de la Société 

juridique de V Université catholique de 

Louvain, pendant Vannée académique 

1882-1883, fait au nom de la commission 

directrice, par M. V, Hanotieau, secret, 164 

Société médicale de V Université catho- 
lique de Louvain 194 

Rapport sur les travaux de la Société 
médicale, pendant Vannée 1882- 1883, 
fait au nom de la commission direc- 
trice, par M. Edm, Baguât, secrétaire 
sortant 196 

Cercle industriel des Écoles spéciales de 
V Université catholique 202 

Rapport sur les travaux du Cercle in- 
dustriel pendant Vannée académique 
1882- 1883, fait au nom du bureau direc- 
teur, par M. H. Nagant, vice-président 203 

Société de littérature flamande (Taal- 
en letterlievend studentengenootschap 
der katholieke Hoogeschool, onder ken- 
«pr^M/t : MbtTijd EN Vlijt). . . . . 214 



( 403 ) 

Liste des étudiants admis aux grades 
académiques par V Université pendant 
Vannée 1882-1883 217 

École normale pour les ecclésiastiques qui 
se préparent à V enseignement moyen, 'UStX 

Institut agronomique 222 

Écoles spéciales des arts et manufactu- 
res y du génie civil et des mines . . . 225 

Liste des étudiants admis aux grades aca- 
démiques par les commissions dexa- 
men de V Université pendant Vannée 
18821883 234 

Statistique des admissions en théologie 
et en droit canon 278 

Statistique des admissions par les Jurys 
d'examen 280 

Statistique des grades obtenus devant les 
jurys d* examen 283 

Tableau général des inscriptions prises 
pendant les années 1834-1835 d 1882-1883 286 

Statistique des élèves inscrits pendant 
Vannée académique 1882-1883 et répar- 
tis d après leur pays d origine. . . . 289 

Tableau des inscriptions des deux pre- 
miers mois comparées avec le total de 
chaqtÂB année académique 291 

Inscriptions par Facultés^prises pendant 
les deux premiers mois de la nouvelle 
année académique \S8à'\88i .... 294 

Nécrologe 295 



( 404 ) 
DEUXIÈME PARTIE. 

Règlement général de r Université , . . 301 

Règlement pour le service de la biblio- 
thèque 319 

Liste des règlements publiés dans les An- 
nuaires 324 

Le Séminaire américain de Louvain . . 3^ 

APPENDICE. 

Publications 333 

Nominations et distinctions scientifiques 352 
Discours prononcé d la salle des Promo- 
tions de V Université catholique de Lou- 
vain^ le 10 octobre 1883, jour de Vouver- 
ture des cours académiques^ après la 
messe du St Esprit, par Mgr Pieraerts, 
recteur magnifique de V Université . . 353 
Oraison funèbre de Son Éminence le 
Cardinal Dechamps^ archevêque de 
Malines, prononcée en V église métro- 
politaine de St-Rombauty par Mgr Pie- 
raertSy recteur magnifique de V Uni- 
versité catholique de Louvain .... 370 
Notice sur V Institut Vésale par M. le 
professeur Masoin^ de la Faculté de 

médecine 3vX) 

Notice sur T Institut Régapar M. le pro- 
fesseur Bruylants, de la Faculté de 
médecine. 397 







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