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UNIVERSITÉ CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
1884.
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QUARANTE-HUITIÈME ANNÉE.
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! CHEZ VANLIKTHOUT FRrlKKS.
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ANNUAIRE
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L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
1884.
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ANMAIRE
DE
L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
ANNÉE BISSEXTILE
1884.
QUARANTE HUITIÈME ANNÉE.
LOUVAÏN,
TYP. DE VANLINTHÔUT 'J'tll^RI'^; *
IMPKIHCUBS DE l'uKl^ERSwTfc.
R 1925 L
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Correspondance
des ères anciennes avec l*ère vulgaire.
Année de la création du monde .... 5890
— delà période julienne 6597
— depuis le déluge universel. . . . 4232
— de la fondation de Rome, selon
Vairon 2637
— de TôPe de Nabonassar 2631
• — de Tère chrétienne 1884
L'année 2660 des Olympiades, ou la A^ année
de la 665<' Olympiade, commence en juillet 1884.
L'année 1301 des Turcs ou de l'Hégire com-
mence* le 2 novembre 1883; et l'année 1302 com-
mence le 21 octobre 1884, selon l'usage de
Constantinople , d'après Y Art de vérifier les
dates.
L'année 1884 du calendrier julien commence
le dimanche 13 janvier.
ficlipses en 1884.
Il y aura dans Tannée trois éclipses de soleil
et deux éclipses de lune.
I. Le 27 mars , éclipse partielle de soleil, à
peine visible à Louvain, au lever du soleil.
IL Le 10 avril, éclipse totale de lune, invisible
à Louvain.
III. Le 25 avril, éclipse partielle de soleil,
invisible à Louvain.
lY. Le 4 et le 5 octobre, éclipse totale de lune,
visible & Louvain.
( VI )
Entrée de la lune dans la pénombre le 4, à
7 h. 35 m. du soir.
Entrée dans Tombre à 8 h. 34 m.
Commencement de Téclipse totale à 9 h. 34 m.
Milieu de Féclipse à 10 h. 20 m. 30 s.
Fin de réclipse totale à 11 h. 7 m.
Sortie de Tombre le 5 octobre, à h. 7 m. du
matin.
Sortie de la pénombre le 5, à 1 h. .6 m.
Grandeur de l'éclipsé = 1,525, le diamètre de
la lune étant pris pour unité. •
V. Le 18 et le 19 octobre, éclipse partielle de
soleil, invisible à Louvain.
»
Gomput ecclésiastique.
Nombre d'or 4
Epacte , III
Cycle solaire 17
Indiction romaine 12
Lettres dominicales F, E
Fêtes mobiles.
Septuagésime 10 février.
Les Cendres 27 février.
Pâques 13 avril.
Les Rogations 19, 20, 21 mai.
L'Ascension 22 mai.
La Pentecôte 1« juin.
La Sainte-Trinité 8 juin.
La Fête-Dieu 12 juin.
Le premier dimanche de l'A vent 30 novembre.
( vn )
Fêtes de commandement.
Le premier jour de Noël, TAscension, l'As-
somption et la Toussaint.
La solennité des fêtes de l'Epiphanie, du Saint-
Sacrement, des saints Pierre et Paul et du Patron
de chaque paroisse est transférée au dimanche
suivant.
Les fêtes abolies ou transférées par concession
de Sa Sainteté Pie VII sont marquées dans le
calendrier d'un astérique (*), pour indiquer qu'on
célèbre l'office de la fête dans les églises. Sa
Sainteté exhorte tous les Môles à sanctifier ces
jours autant que possible, en assistant au moins
au saint Sacrifice de la Messe.
Jours de Jeûne d'obligation.
Les quarante jours du Carême, les Quatre-
temps, la veille de la Pentecôte, de la solennité
des saints Pierre et Paul, de l'Assomption, de la
Toussaint et de Noël.
Qnatre-T6mps.
Les 5, 7 et 8 mars. — Les 4, 6 et 7 juin.
— Les 17, 19 et 20 septembre. — Les 17, 19 et
20 décembre.
( vui )
Indulgences.
Sa Sainteté Grégoire XVI a accordé, le 18 sep-
tembre 1838, àrUniversité catholique de Louvain
les indulgences plénières qui suivent :
lo Le 4 novembre et le 2 février, pour les
bienfaiteurs, les professeurs, les élèves et les
fonctionnaires de l'Université qui, après s'être
confessés et après avoir communié, visiteront
leur église paroissiale ou une des chapelles de
l'Université et y prieront selon l'intention de Sa
Sainteté.
20 Les jours de la Toussaint, de la Conception
de la très sainte Vierge et de la Nativité de Notre
Seigneur, les dimanches de Quinquagésime et de
Pentecôte et le dimanche pendant l'octave des
apôtres saints Pierre et Paul, pour les profes-
seurs et les élèves qui, après s'être confessés et
après avoir communié, visiteront une des cha-
pelles de l'Université et y prieront selon l'inten-
tion de Sa Sainteté.
Sa Sainteté Pib IX a accordé, en outre, le
23 décembre 1854, les faveurs suivantes :
lo Le jour de la promotion au grade de docteur
en théologie ou en droit canon, une indulgence
pléniôre peut être gagnée par le jeune docteur»
le recteur, le vice-recteur, le secrétaire de l'Uni-
versité, les professeurs de la Faculté de théologie
et le plôban de Saint-Pierre, en priant devant
( IX )
rimage de la sainte Vierge invoquée à Téglise de
Saint-Pierre sous le titre de Sedes Sapientiœ.
29 Une indulgence de trois cents jours est
accordée indistinctement à tous les professeurs
et étudiants de l'Université chaque fois qu'ils
réciteront devant cette image de la sainte Vierge,
à l'église de Saint-Pierre, la prière suivante :
Ave Virgo heatissima sine lahe originali con-
cepta, avec l'oraison dominicale et la salutation
angélique.
30 Une indulgence plénière peut être gagnée à
la chapelle du collège du Saint-Esprit le 7 mars
(fête de saint Thomas d'Aquin), jour auquel il y
a exposition du Saint-Sacrement en forme de
prières de quarante heures.
Faveur accordée par le Saint-Père aux élevés
du collège du St-Esprlt.
Plus PP. IX.
AD PERPETUAM REI MEMORIAM.
Supplicatum nuper Nobis fuit nomine dilecti
filii hodierni Prœsidis CoUegii S. Spiritus in
Universitate Studiorum Lovaniensi Mechlinien-
sis diœcesis existentis, ut sibi, professoribus et
alumnis in Collegio commorantibus facultatem
concédera dignaremur illas indulgentias, quibus
a.
( X )
acquirendis Ecclesia aliqua yel Oratorium pu-
blicum yisitandum esset, facta ad Sacellum
ejusdem Collegii visitatione consequendi. Nos
autem Fidelium bono et commoditati, quantum
in Domino possumus, consulére volentes, piis
hujusmodi precibus annuendum esse censuimus.
Quamobrem omnibus et singulis Christi âdelibus
in prsefato Collegio Universitatis studiorum
Lovaniensis nunc et pro tempore commoranti-
bus, ut illas Indulgentias, quibus acquirendis
Ecclesise alicujus aut Oralorii publici Lovanien-
sis yisitatio praescripta est, proprium ipsius
Sacellum visitando, dummodo cetera quse in-
juncta sunt pietatis opéra rite prsestiterint,
consequi possint, auctoritate Apostolica tenore
prsesentium concedimus et elargimur. In con-
trarium facientibus non obstantibus quibus -
cumque. Prsesentibus, perpetuis, futuris tem-
poribus valituris. Datum Romse apud Sanctum
Petrum sub annulo Piscatorls die xxi januarii
MDCccLxxvi, Pontiflcaïus Nostri anno trigesimo.
F. Gard. ASQUINIUS.
Concordantiam cum autographe testor.
A. J. NAMÈCHE,
Rector Universitatis.
( XI )
Janvier.
Le soleil entre dans le Verseaule 20. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure 3 minutes.
J) P. Q. le 5, à 9 h. 53 m. du soir.
© P. L. le 12, à 3 h. 45 m. du soir.
C D. Q. le 20, à 5 h. 42 m. du matin.
# N. L. le 28, à 5 h. 20 m. du matin.
1 Mard. Circoncision de Notre Seigneur*.
2 Merc. s. Adélard, abbé de Gorbie.
3 Jeud. ste Geneviève, vierge.
4 Vend. s. Tite, évoque; ste Pharaïlde, vierge.
5 Sam. s. Télespliore, pape.
6 DiM. Epiphanie.
7 Lund. ste Mélanie, vierge. — Réunion de la
Faculté des Sciences.
8 Mard. ste Gudule, vierge. — Réunion de la
Faculté de Philosophie et Lettres.
9 Merc. s. Marcellin, évêque. — Réunion de la
Fac. de Médecine.
10 Jeud. s. Agathon, pape. — Réunion de la
Fac. de Droit.
\ I Vend. s. Hygin, pape. — Réunion de la Fac.
de Théologie.
12 Sam. s. Arcade, martyr.
13 DiM. Saint Nom de Jésus, ste Véronique.
J4 Lund. s. Hilaire, évéque de Poitiers. — Réu-
nion du Conseil rectoral.
( XII )
15 Mard. s. Paul, ermite.
16 Merc. s. Marcel, pape.
17 Jeud. s. Antoine, abbé.
18 Vend. Chaire de s. Pierre à Rome.
19 Sam. s. Canut, roi de Danemark.
20 Dm. 88. Fabien et Sébastien, martyrs.
21 Lund. ste Agnès, vierge et martyre.
22 Mard. ss. Vincent et Anastase, martyrs.
23 Merc. Épousailles de la très sainte Vierge.
s. Raymond de Pennafort. ^
24 Jeud. s. Timoihée, évêque d'Éphèse.
25 Vend. Conversion de s. Paul.
26 Sam. s. Polycarpe, évêque et martyr. —
A 7 1/2 heures^ à la chapelle du collège du
Saint-Esprit, Messe anniversaire pour le
repos de Vâme de Mgr Laforet, deuxième
Recteur de V Université catholique, décédé
le 2Q janvier 1872.
27 DiM. s. Jean Chrysostôme, évêque et docteur.
28 Lund. s. Julien, évoque de Cuença.
29 Mard. s. François de Sales, évêque de Genève.
30 Merc. ste Martine, vierge et martyre.
31 Jeud. s. Pierre Nolasque.
( xni )
Février.
Le soleil entre dans les Poissons le 19. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure dS minutes.
H P. Q. le 4, à 6 h. 16 m. du matin.
© P. L. le 11, à 5 h. 6 m. du matin.
C D. Q. le 19, à 3 h. 31 m. du matin.
• N. L. le 26, à 6 h. 53 m. du soir.
1 Vend. s. Ignace, évêque et martyr.
2 Sam. Purification de la très sainte
Vierge*. Fête patronale de V Université-
Messe solennelle en Véglise primaire de
St'Pierre^ à onze heures. — Indulgence
plénière.
3 DiM. s. Biaise, évoque et martyr.
4 Lund. s. André Corsini, évêque; ste Jeanne,
reine. — Réunion de la Fac, des Sciences.
5 Mard ste Agathe, vierge et martyre. — Réu-
nion de la Fac, de Philosophie et Lettres.
— Ouverture de la première session ordi-
naire des Commissions d'examens.
6 Merc. ste Dorothée, vierge et mart. s. Amand,
éiêqxxe.— Réunion de la Fac. de Médecine.
7 Jeud. s. Romuald, abbé. — Réunion de la
Fac. de Droit.
8 Vend. s. Jean de Matha. — Réunion de la
Fac. de Théologie.
( XIV )
9 Sam. s. Cyrille d'Alexandrie, évêque; ste
Apolline, vierge et martyre.
10 DiM. Septuagésime. ste Scolastique, vierge.
11 Lund. s. Séverin, abbé. —-Réunion du Con-
seil rectoral. — Commencement du second
semestre de Vannée académique 1883- 1884.
12 Mard. ste Eulalie, vierge et martyre.
13 Merc ste Euphrosine, vierge.
14 Jeud. s. Valentin, prêtre et martyr.
15 Vend. ss. Faustin et Jovite, martyrs.
16 Sam. ste Julienne, vierge.
17 DiM Seœagésime, ss. Théodule et Julien ,
martyrs.
18 Lund. s. Siméon, évêque et martyr.
19 Mard. s. Boniface de Lausanne.
20 Merc. s. Éleuthère, évêque de Tournai.
21 Jeud. b. Pépin de Landen.
22 Vend. Chaire de s. Pierre à Antioche.
23 Sam. s. Pierre Damien, évêque et docteur.
24 DiM. Quinquagésime. s. Mathias, apôtre. —
Indulgence pléniêre,
25 Lund. ste Walburge, vierge.
26 Mard. ste Adeltrude, abbesse de Maubeuge;
27 Merc. Les Cendres, s. Alexandre, évêque
d'Alexandrie.
28 Jeud. ss. Julien, Chronion et Bésas, martyrs.
29 Vend s. Justin, s. Oswald, évoque.
( XV )
Mars.
Le soleil entre dans le Bélier (commence-
ment du Printemps) ^ 20, et 5 heures 3 minutes
du matin. Pendant ce mois les jours croissent
de 1 heure 51 minutes.
y p. Q. le 4, à 1 h. 51 m. du soir.
© P. L. le 11, à 7 h. 58 m. du soir.
C D. Q. le 19, à H h. 31 m. du soir.
# N. L. le 27, à 6 h. 6 m. du matin.
1 Sam. s. Aubin, évêque d* Angers.
2 DiM. l' dim. du Carême, s. Simplice, pape.—
Conformément à la résolution du Corps
épiscopaly le premier et le deuxième di-
manche du Carême on fait dans toutes
les églises de Belgique une collecte pour
V Université.
3 Lund. ste Cunégonde, impératrice.— lî^neon
de la Fac, des Sciences.
4 Mard. s. Casimir, roi. — Réunion de la Fac.
de Philosophie et Lettres,
5 Merc. Quatre-temps. s. Théophile. — Réu-
nion de la Fac. dé Médecîhe.
6 Jeud. ste Colette, vierge. — Réunion de la
Fac. de Droit.
7 Vend. Quatre temps, s. Thomas d'Aquin. —
Indulgence plénière et exposition du
Saint- Sacrement à la chapelle du collège
du Saint-Esprit, — Réunion de la Fac. de
Théologie.
( XVI )
8 Sam. Qttatre- temps, s. Jean de Dieu.
9 DiM. Reminiscere. ste Françoise, veuve.
10 Lund. Les 40 ss. Martyrs de Sébaste. — Réu-
nion du\Çonseil rectoral.
11 Mard. s. Vindicien, évoque.
12 Merc. s. Grégoire le Grand, pape.
13 Jeud. ste Euphrasie, vierge.
14 Vend. stelMaihilde, reine.
15 Sam. s. Longin, soldat.
16 DiM. Oculi. ste Eusébie, vierge.
17 Lund. ste Gertrude, abbesse de Nivelles.
18 Mard. s. Gabriel, archange; s. Cyrille de
Jérusalem, évêque.
19 Merc. s. Joseph, patron de la Belgique.
20 Jeud. s. Wulfran, évoque de Sens.
21 Vend. s. Benoît, abbé.
22 Sam. s. Basile, martyr.
23 DiM. Lœtare, s. Victorien, martyr.
24 Lund. s. Agapet, évoque de Synnade.
25 Mard. Annonciation db la très sainte
Vierge*, s. Humbert, évoque.
26 Merc. s. Ludger, évêque de Munster.
27 Jeud. s. Rupert, évoque de Worms.
28 Vend. s. Sixte III, pape.
29 Sam. s. Eustase, abbé.
30 DiM. La Passion, s. Véron, abbé.
31 Lund. s. Benjamin, martyr.
( XVII )
Avril.
Le soleil entre dans le Taureau le \9. Pendant
ce mois les jours croissent de l heure i2 minutes,
> P. Q. le 2, à 9 h. 35 m. du soir.
© P. L. le 10, à h. 2 m. du soir.
C D. Q. le 18, À 4 h. 13 m. du soir.
# N. L. le 25, à 3 h. 16 m. du soir.
1 Mard. s. Hugues, abbé.
2 Merc. s. François de Paule.
3 Jeud. s. Richard, évêque de Chicester.
4 Vend. Notre-Dame des Sept -Douleurs, s. Isi-
dore de Séville.
5 Sam. ste Julienne de Cornillon ; s. Vincent
Ferrier.
6 DiM. Les RameauXy s. Célestin, pape.
7 Lund. s. Albert, ermite.
8 Mard. s. Perpétue, évêque de Tours. — Com-
mencement des vacances académiques.
9 Merc. ste Waudru, abbesse. — Anniversaire
de la naissance de S. M. Léopold II, Roi
des Belges^ né à Bruœelles le 9 avril 1835.
10 Jeud. Jeudi-Saint, s. Macaire, évêque.
1 i Vend. Vendredi-Saint, s. Léon le Grand, pape.
12 Sam. Samedi-Saint, s. Jules I, pape.
13 DiM. PAQUES, s. Herménégilde, martyr.
14 Lund. Second jour de Pâques*, s. Justin,
philosophe et martyr; ss. Tiburce, Valérien
et Maximien, martyrs.
( XVIII )
15 Mard. stes Anastasie et Basilisse, martyres.
16 Merc. s. Benoît- Joseph Labre, confesseur;
s. Drogon, ermite.
17 Jeud. s. Anicet, pape et martyr.
18 Vend. s. Ursmer, évêque, abbé de Lobbes.
19 Sam. s. Léon IX, pape.
20 DiM. Qtiasimodo, ste Agnès de Monte-Pui-
ciano, vierge.
21 Lund. s. Anselme, archevêque de Cantorbéry.
22 Mard. ss. Soter et Cajus, papes et martyrs.
23 Merc. s. Georges, martyr.
24 Jeud. s. Fidèle de Sigmaringen.
25 Vend. Rogations, s. Marc, évangôliste.
26 Sam. ss. Clet et Marcellin, papes et martyrs.
27 DiM. Misericordia. s. Anthime, évêque et
martyr.
28 Lund. s. Paul -de-la Croix; s. Vital, martyr.
29 Mard. s. Pierre de Milan, martyr. — Messe
anniversaire, fondée dans la chapelle du
collège du Saint-Esprit, pour le repos de
Vâme de M. F,- T. Becqué, curé de Saint-
Michel à Louvain, décédé le 29 avril 1835.
— Fin des vacances académiques.
30 Merc. ste Catherine de Sienne, vierge.
( XIX )
Mai.
Le soleil entre dans les Gémeaux le 20. Pen-
dant} ce mois les jours croissent de 1 heure
19 mim4tes,
3) P. Q. le 2, à 6 h. 26 m. du matin.
© P. L. le 10, à 4 h. 26 m. du matin.
C D. Q. le 18, à 5 h. 13 m. du matin.
# N. L. le 24, à 10 h. 55 m. du soir.
D P. Q. le 31, à 5 h. 15 m. du soir.
1 Jeud. ss. Philippe et Jacques, apôtres.
2 Vend. s. Athanase, évêque et docteur.
3 Sam. Invention de la ste Croix.
4 DiM. Jubilate. Patronage de s. Joseph, ste Mo-
nique, veuve.
5 Lund. s. Pie V, pape. — Réunion de la Fac.
des Sciences.
6 Mard. s. Jean devant la Porte Latine. — -R^-
nion de la Fac. de Philosophie et Lettres.
7 Merc. s. Stanislas, évoque et martyr. — Réu-
nion de la Fac. de Médecine.
8 Jeud. Apparition de s. Michel. — Réunion de
la Fac. de Droit.
9 Vend. s. Grégoire de Nazianze, docteur. —
Réunion de la Fac de Théologie,
10 Sam. s. Antonin, archevêque de Florence.
11 DiM. Cantate, s. François de Hiéronymo.
12 Lund. ss. Nérée et Achillée, martyrs. — Réu-
nion du Conseil rectoral.
( XX )
13 Mard. s. Servais, évêque de Tongres.
14 Merc. s. Pacôme, abbé de Tabennes. — A
10 heures^ à Véglise de Saint-Pierre y Messe
anniversaire pour le repos de Vâme de
Mgr de Ram, premier Recteur de V Uni-
versité catholique, décédé le 14 mai 1865.
15 Jeud. ste Dymphne, vierge et martyre.
16 Vend. s. Jean Népomucône, martyr.
17 Sam. s. Pascal Baylon.
18 DiM. Yocem. s. Venance, martyr.
19 Lund. Rogations, s. Pierre Célestin, pape.
20 Mard. Rogations, s. Bemardfn de Sienne.
21 Merc Rogations, ste Itisberge, vierge.
22 Jeud. ASCENSION, ste Julie, vierge et mart.
23 Vend. s. Guibert, fondateur de Gembloux.
24 Sam. Notre-Dame Secours des Chrétiens.
25 DiM. Exaudi, s. Grégoire VII, pape.
26 Lund. s. Philippe de Néri.
27 Mard. ste Marie Madeleine de Pazzis; s. Jean I,
pape.
28 Merc. s. Augustin, apôtre de TAngleterre;
s. Germain, évêque de Paris.
29 Jeud. s. Maximin, évêque de Trêves.
30 Vend. s. Ferdinand III, roi.
31 Sam. ste Angêle de Mérici; ste Pétronille,
vierge. Jeûne.
( XXI )
Juin.
Le soleil entre dans VÉcrevisse (commence-
ment de VÉté) le %\^à \ heure 17 minutes du
matin. Pendant ce mois les jours croissent de
19 minutes jîÂsqu' au 21 , eif décroissent ensuite
de 4 minutes ji^qu' au 30.
© P. L. le 8, à 8 h. 8 m. du soir.
C D. Q. le 16, à 2 h. 53 m. du soir.
# N. L. le 23, à 5 h. 51 m. du matin.
D P. Q. le 30, à 6 h. 33 m. du malin.
1 DiM. PENTECOTE, s. Justin; s. Pamphile,
martyr.
2 Lund. Second jour de Pentecôte*, ss. Mar-
cellin, Pierre et Erasme, martyrs.
3 Mard. ste Clotilde, reine. — Réunion de la
Fac, de Philosophie et Lettres.
4 Merc Qicatre-temps. s. Optât, évêque de
'Milève.— Réunion de la Fac. de Médecine,
5 Jeud. s. Boniface, apôtre de l'Allemagne. —
Réunion de la Fac. de Droit,
6 Vend. Quatre temps, s. Norbert, évêque. —
Réunion de la Fac. de Théologie.
7 Sam. Qicatretemps. s. Robert, évêque. —
Réunion de la Fac des Sciences.
8 DiM. La Sainte-Trinité, s. Médard, évêque
de Noyon.
9 Lund. ss. Prime et Félicien, martyrs. —
Réunion du Conseil rectoral.
( XXII )
10 Mard. ste Marguerite, reine.
11 Mère. s. Barnabe, apôtre; s. Aleydis de
Schaerbeek.
12 Jeud. FÊTB-DiBu'. s. Jean de Sahagun.
13 Vend. s. Antoine de Padoue.
14 Sam. s. Basile le Grand, archevêque de Ce-
sarée.
15 DiM. Solennité DE LA FÊTB- Dieu. Procession
générale, s. Guy, s. Modeste et ste Cres-
cence, martyrs.
16 Lund. ste Lutgarde, vierge; s. Jean François
Régis.
17 Mard. ste Alêne, vierge et martyre.
18 Merc. ss. Marc et Marcellin, martyrs.
19 Jeud. ste Julienne de Falconiéri, vierge.
20 Vend. s. Sylvôre, pape et martyr.
21 Sam. s. Louis de Gonzague.
22 DiM. Fête du Sacré- Coeur de Jésits, — Fête
du Saint-Sacrement de Miracle à Louvain,
s. Paulin, évêque de Noie.
23 Lund. ste Marie d*Oignies.
24 Mard. Nativité de s. Jean Baptiste.
25 Merc. s. Guillaume, abbé.
26 Jeud. ss. Jean et Paul, martyrs.
27 Vend. s. Ladislas, roi de Hongrie.
28 Sam. s. Léon II, pape. — Jeûne,
29 DiM. ss. Pierre et Paul, apôtres. — Indul-
gence plénière.
30 Lund. ste Adile, vierge.
( XXIII )
Juillet.
Le soleil entre dans le Lion le 22. Pendant
ce mois les jours décroissent de 59 minutes.
© P. L. le 8, à 10 h. 29 m. du matin.
C D. Q. le 15, à 9 h. 57 m. du soir.
% N. L. le 22, à 1 h. 12 m. du soir.
D P. Q. le 29, à 10 h. 20 m. du soir.
1 Mard. s. Rombaut, év., patron de Malines.
2 Merc. Visitation de la Ste- Vierge.
3 Jpud. s. Euloge, martyr.
4 Vend. s. Théodore, évêque; ste Zoé, vierge
et martyre.
5 Sam. ss. Cyrille et Méthodius, apôtres des
Slaves.
6 DiM. ste Godelive, martyre.
7 Lund. s. Willebaud, évêque d'Aichstadt. —
Ouverture de la seconde session ordinaire
des Commissions d'examens.
8 Mard. ste Elisabeth, reine de Portugal.
9 Merc- ss. Martyrs de Gorcum.
10 Jeud. les sept Frères Martyrs.
11 Vend. s. Pie I, pape.
12 Sam. s. Jean Gualbert, abbé.
13 D'iM. s. Anaclet, pape et martyr.
14 Lund. s. Bonaventure, évoque et docteur.
15 Mard. s. Henri, empereur d'Allemagne.
16 Merc. Notre-Dame de MontCarmel. ste Re-
niide.
( XXIV )
17 Jeud. s. Alexis, confesseur.
18 Vend. s. Camille de Lellis.
19 Sam. s. Vincent de Paul.
20 DiM. Fête du Saint-Sacrement de Miracle à
Bruxelles. — s. Jérôme Émilien.
21 Lund. ste Praxôde, vierge.— Anm*i?ersaîVô de
l'inauguration de S. M. Léopold I, Roi
des Belges.
22 Mard. ste Marie-Madeleine.
23 Merc. s. Apollinaire, évêque de Ravenne.
24 Jeud. ste Christine, vierge et martyre.
25 Vend. s. Jacques le Majeur, apôtre.
26 Sam. ste Anne, mère de la très sainte Vierge
Marie.
27 DiM. s. Pantaléon, martyr.
28 Lund. ss. Nazaire et Celse, martyrs; s. Victor,
martyr.
29 Mard. ste Marthe, vierge.
30 Merc. ss. Abdon et 9ennen, martyrs.
31 Jeud. s. Ignace de Loyola.
( XXV )
Août
Le soleil entre dans la Vierge le 22. Pendant
ce mois les jours décroissent de 1 heure 39 mi-
mUes.
© P. L. le 6, à 11 h. 25 m. du soir.
C D. Q le 14, à 3 h. 26 m. du matin.
# N. L. le 20, à 10 h. 12 m. du soir.
}) P. Q. le 28, à 4 h. du soir.
•
1 Vend. s. Pierre ès-Liens. — Commencement
des vacances académiques.
2 Sam. Portioncule, s. Alphonse de Liguori ;
s. Etienne, pape.
3 DiM. Invention du corps de s. Etienne.
4 Lund. s. Dominique, confesseur.
5 Mard. Notre-Dame-aux-Neiges.
6 Merc. Transfiguration de Notre Seigneur Jé-
sus Ghrîst.
7 Jeud. s. Gaétan de Thiennes ; s- Donat, évoque
et martyr.
8 Vend. s. Cyriaque, martyr.
9 Sam. s. Romain, martyr.
10 DiM. s. Laurent, martyr.
1 1 Lund. s. Géry, évoque de Cambray.
12 Mard. ste Claire, vierge.
13 Merc. s. Hippolyte, martyr; b. Jean Bercli-
mans, de Diest, confesseur.
14 Jeud. s. Eusèbe, martyr. Jeime,
b
( XXVI )
15 Vend. ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE
VIERGE, s. Arnould, évêque de Soissons.
16 Sam. s. Hyacinthe , confesseur ; s. Roch ,
confesseur.
17 DiM. s. Joachim, père de la très sainte Vierge
Marie; s. Libérât, abbé.
18 Lund. ste Hélène, impératrice.
19 Mard. s. Jules, martyr; b. Urbain II, pape;
b. Louis Florès, d'Anvers, martyr.
20 Merc. s. Bernard, abbé de Clairvaux, docteur.
21 Jeud. ste Jeanne Françoise Frémiot de Chan-
tai, veuve.
22 Vend. s. Timothée, martyr.
23 Sam. s. Philippe Béniti.
24 DiM. s. Barthélemi, apôtre.
25 Lund. s. Louis, roi de France.
26 Mard. s. Zéphyrin, pape et martyr.
27 Merc. s. Joseph Calasance.
28 Jeud. s. Augustin, évoque et docteur.
29 Vend. Décollation de s. Jean Baptiste.
30 Sam. ste Rose de Lima, vierge.
31 DiM. s* Raymond Nonnat.
(' XXVII )
Septembre.
Le soleil entre dans la Balance (commence-
ment de V Automne) Z^ 22, â 3 heures 39 minutes
du soir. Pendant ce mois les Jours décroissent
de 1 heure 46 minutes.
© P. L. le 5, à 11 h. 14 m. du matin.
C D. Q. le 12, à 8 h. 35 m. du matin.
# N. L. le 19, à 9 h. 55 m. du matin.
}) P. Q. le 27, à 10 h. 39 m. du matin.
1 Lund. s. Gilles, abbé.
2 Mard. s. Etienne, roi de Hongrie.
3 Merc. s. Remacle, évêque de Maestricht.
4 Jeud. ste Rosalie, vierge.
5 Vend. s. Laurent Justinien. patriarche de
Venise.
6 Sam. s. DoDatien, martyr.
7 DiM- ss. Anges- Gardiens, ste Reine. — In-
stallation DB l'Université db Louvain
(1426), ÉRIGÉE PAR LE PAPE Martin V (9 dé-
cembre 1425).
8 Lund. Nativité de la très sainte Vierge*.
s. Adrien, martyr.
9 Mard. s. Gorgone, martyr.
10 Merc. s. Nicolas de Tolentino.
11 Jeud. ss. Proie et Hyacinthe, martyrs.
12 Vend. s. Guy d'Anderlecht.
13 Sam. s. Amé, évêque de Sion en Valais.
( XXVIII )
14 DiM. Saint Nom de Marie. Exaltation de la
ste Croix.
15 Lund. s. Nicomôde, martyr.
16 Mard. ss. Corneille et Cyprien, martyrs.
17 Merc. Qicatretemps. s. Lambert, évoque de
Maestricht.
18 Jeud. s. Joseph de Cupertino.
19 Vend. Quatre-temps, s. Janvier, martyr.
20 Sam. Otiatre-temps, s, Eustache, martyr.
21 DiM. Commémoration des Sept- Douleurs de
la très sainte Vierge Marie, s. Mathieu,
apôtre.
22 Lund. s. Thomas de Villeneuve, évoque;
ss. Maurice et ses compagnons, martyrs.
23 Mard. ste Thôcle, vierge et martyre.
24 Merc. Notre-Dame de la Merci.
25 Jeud. s. Firmin.
26 Vend. s. Cyprien et ste Justine, martyrs.
27 Sam. ss. Côme et Damien, martyrs.
28 DiM. s.Wenceslas, duc de Bohême, martyr.
29 Lund. s. Michel, archange.
30 Mard. s. Jérôme, docteur.
( XXIX )
Octobre.
Le soleil entre dans le Scorpion le 23. Pen-
dant ce mois les Jours décroissent de 1 heure
48 minutes,
© P. L. le 4, à 10 h. 18 m. du soir.
C D. Q. le 11, à 2 h. 48 m. da soir.
# N. L. le 19, à h. 50 m. du matin.
D P. Q. le 27, à 5 h. 13 m. du matin.
1 Marc, s Rémi ; s. Bavon, patron de Gand.
2 Jeud. s. Léodegaire, évêque d'Aulun.
3 Vend. s. Gérard, abbé.
4 Sam. s. François d'Assise.
5 DiM. Solennité du Saint-Rosaire, s. Placide t
martyr.
6 Lund. s. Brunon, confesseur. — Ouverture
de la session supplémentaire des Commis-
sions d'examens.
7 Mard. s. Marc, pape.
8 Merc. ste Brigitte, veuve.
9 Jeud. s. Denis et ses compagnons, martyrs.
10 Vend. s. François de Borgia.
11 Sam. s. Gommaire, patron de Lierre.
12 DiM. s. Wilfrid, évêque iTork.
13 Lund. s. Edouard, roi d'Angleterre. — Les
inscriptions et les recensements se font à
partir de ce jour jusqu'au samedi 25 oc-
tobre^ à la salle du Sénat académique, de
neuf heures à midi^ et de trois à cinq
heures, b.
( XXX )
14 Mard. s. Calliste,lpape et martyr. — Fin des
vacances académiques.
15 Merc. ste Thérèse, Yïevge.-^Messe solennelle
du St-Espritj pour Vouverture des cours
académiques^ en Véglise primaire de St-
Pierre^ à onze heures. — Commencement
du premier semestre de Vannée acadé-
mique 1884-1885.
16 Jeud. s. Mummolin, évoque de Noyon et de
Tournai.
17 Vend, ste Hedwige, veuve.
18 Sam, s. Luc, évangéliste.
19 DiM. s. Pierre d'Alcantara. ~ Les demandes
qui se rapportent aux art. 41, 42 et 45 du
règlement général doivent être adressées
aux Facultés avant les réunions de cette
semaine.
20 Lund. s. Jean de Kenii.— Réunion de la Fac.
des Sciences.
21 Mard. ste Ursule et ses compagnes, martyres.
— Réunion de la Fac. de Philosophie et
Lettres.
22 Merc. s. Mellon, évêque. — Réunion de la
Fac. de Médecine.
23 Jeud. s. Jean de Capistran. — Réunion de la
Fac. de Droit.
24 Vend. s. Raphaël, archange. — Réunion de
la Fac. de Théologie,
25 Sam. s. Crépin. s. Crépinien. s. Chrysante et
ste Darie, martyrs. — Clôture des inscrip-
( XXXI )
tions. et des recensements. Après ce jour
on ne peut être inscrit ou recensé que si le
retard de Vinscription est dû à des motifs
légitimes. (Rôgl. gën. art. 6.)
26 DiM. 8. Évariste, pape et martyr.
27 Lund. s. Frumence, apôtre de TÉthiopie. —
Réunion du Conseil rectoral.
28 Mard. as. Simon et'Jude, apôtres.
29 Merc. ste Ermelicde, vierge.
30 Jeud. s. Feuillen, martyr.
31 Vend. s. Quentin, martyr. Jeûne,
( ZXXII )
Novembre.
Le soleil entre dans le Sagittaire le 21. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
20 minutes,
© P. L. le 3, à 8 h. 55 m. du matin.
C D. Q. le 9, à 11 h. 31 m. du soir.
# N. L. le 17, à 6 h. 30 m. du soir.
D P. Q. le 25, à 10 h. 34 m. du soir.
1 Sam. TOUSSAINT. — Indulgence pléniêre.
2 DiM. Patronage de la sainte Vierge.
3 Lund. Les Fidèles Trépassés; s. Hubert,évêque
de Liège.— Réunion de la Fac. des Sciences.
4 Mard. s. Charles Borromée, archevêque de
Milan. — Inauguration db L'UNivBRsrrÉ
CATHOLIQUE A MaLINES (1834), ÉRIGÉE PAR
LE Corps épiscopal de Belgique avec
l'assentiment de s. s. Grégoire XVI. —
Indulgence pléniêre. — Réunion de la
Fac. de Philosophie et Lettres.
5 Merc ^ ste Odrade, vierge ; s. Zacharie et
ste Elisabeth, parents de s. Jean Baptiste.
— Réunion de la Fac. de Médecine,
ô Jeud. s. Winoc, abbé. ~ Réunion de la Fac.
de Droit.
7 Vend. s. Willibrord, évoque d'Utrecht. —
Réunion de la Fac. de Théologie,
8 Sam. s. Godefroid, évêque d'Amiens.
9 DiM. Dédicace de l'église du Sauveur à Rome;
s. Théodore, martyr. — Messe solennelle
( xxxm )
pour les bienfaiteurs de V Université, en
V église primaire de Saint- Pierre^ à onze
heures,
10 Lund. s. André Avellin.— iî^wm'on du Conseil
rectoral.
11 Mard. s. Martin, évoque de Tours.
12 Marc. s. Liévin, évêque et martyr.
13 Jeud. s. Stanislas Kostka.
14 Vend. s. Josaphat, évêque et martyr; s. Albé-
rie, évêque d'Utrecht.
15 Sam. ste Gertrude, vierge; s. Léopold, con-
fesseur. — Fête patronale de Sa Majesté le
Roi Léopold IL
16 DiM. Dédicace universelle des églises.
s. Edmond, archevêque de Cantorbéry.
17 Lund. s. Grégoire Thaumaturge.
18 Mard. Dédicace des basiliques de s. Pierre et
de s. Paul à Rome.
19 Merc. ste Elisabeth, duchesse de Thuringe.
20 Jeud. s. Félix de Valois.
21 Vend. Présentation de la très sainte Vierge.
22 Sam. ste Cécile, vierge et martyre.
23 DiM. s. Clément I, pape et martyr.
24 Lund. s. Jean de la Croix.
25 Mard. ste Catherine, vierge et martyre.
26 Merc. s. Albert de Louvain, évêque de Liège
et martyr.
27 Jeud. s. Acaire, évêque de Noyon.
28 Vend. s. Rufe, martyr.
29 Sam. s. Saturnin, martyr.
30 Dm. Avent. s. André, apôtre.
( XXXIV )
Décembre.
Le soleil entre dans le Capricorne {commen-
cement de V Hiver) Ie2\yà9 heures 51 minutes
du matin. Pendant ce mois les jours décroissent
de 20 minutes jicsqu' au 2\^et croissent ensuite
de 4 minutes jusqu'à la fin du mois.
© P. L. le 2, à 7 h. 18 m. du soir.
C D. Q. le 9, à 11 h. 49 m. du matin.
m N. L. le 17, à 1 h. 43 m. du soir.
D P. Q. le 25, à 1 h. 40 m. du soir.
1 Lund. s. Éloi, évoque de NoyoD. — Installa-
tion DE l'Université catholique a Lou-
VAIN (1835). — Réunion de la Fac. des
Sciences,
2 Mard. sle Bibienne, vierge et martyre. —
Réunion de la Foc. de Philosophie et
Lettres.
3 Merc. s. François Xavier. — Réunion de la
Fac. de Médecine.
4 Jeud. ste Barbe, martyre; s. Pierre Chryso-
logue. -— Réunion de la Fac. de Droit.
5 Vend. s. Sabbas, abbé. — Réunion de la Fojc.
de Théologie.
6 Sam. s. Nicolas, évoque de Myre.
7 DiM. s. Ambroise, évêque et docteur.
8 Lund. Immaculée Conception de la très
SAINTE Vierge*. — Indulgence plénière.
( XXXV )
9Mard. sle Lëooadie, vierge et martyre. —
Réunion du Conseil rectoral.
10 Merc. s. Melcbiade, pape et martyr.
11 Jead. s. Damase, pape.
12 Vend. s. Valérie, abbé en Picardie.
13 Sam. ste Lucie, vierge et martyre.
14 Dm. s. Nicaise, évêque.
15 Lund. s. Adon, archevêque de Vienne.
16 Mard. s. Eusôbe, évéque de Verceil.
17 Merc. Qtuxtretemps. ste Begge, veuve^ steWi-
vine. -— Messe d'or. — Anniversaire de
Vinauguration de S. M. Léopold II, Roi
des Belges.
18 Jead. Expectation de la très sainte Vierge.
19 Vend. Quatre-temps. s. Némésion, martyr.
20 Sam. Quatre-temps. s. Philogone, évêque.
21 DiM. s. Thomas, apôtre.
S Lund. s. Hungôre, évêque d'Utrecht.
23 Mard. ste Victoire, vierge et martyre.
24 Merc. s. Lucien. Jeûne.
25 Jeud. NOËL. — Indulgence plénière.
26 Vend. Second jour de Noèl*. s. Etienne, pre-
mier martyr.
27 Sam. s. Jean, apôtre et évangëliste.
28 DiM. ss. Innocents.
29 Lund. s. Thomas de Gantorbéry.
30 Mard. s. Sabin, évêque et martyr.
31 Merc. s. Silvestre, pape. '
Pianotes principales.
Moment du passage au méridien à Louvain,
le 15 de chaque mois.
VENUS.
Le 15 janvier .
— février .
— mars . .
— avril . .
— mai . .
— juin . .
— juillet. .
— aoû^
— septembre
— octobre .
— novembre
— décembre
Le 15 janvier
— février
— mars .
— avril .
— mai .
jum .
juillet,
août .
septembre
octobre .
novembre •
décembre •
à
à
à
à
à
à
2h
2h
th.
2h
3 h.
2h
àllh
à 9h
8 h.
91i
9h
9 h
à
à
à
à
. 7 m.
.26 m.
. 38 m.
.58 m.
. 9 m.
.23 m.
. 40 m.
24 m.
56 m.
2 m.
. 14 m
. 35 m.
du soir,
du soir,
du soir,
du soir,
du soir,
du soir,
du matin,
du matin,
du matin,
du matin,
du matin,
du matin.
MARS.
. à 1 h. 53 m. du matin.
. à 11 h. Om. du soir.
. à 8 h. 47 m. du soir.
. à 7 h. 9 m. du soir.
. à 5 h. 57 m. du soir.
. à 4 h. 54 m. du soir.
. à 3 h. 58 m. du soir.
. à 3 h. 5 m. du soir.
. à 2 h. 19 m. du soir.
. à 1 h. 42 m. du soir.
• à 1 h. 15 m. du soir.
. à h. 55 m. du soir.
(
XXXVII )
JUPITER.
Le ï5 janvier . . .
EL h. 35 m. du matin.
— février . .
à 10 h. 12 m. du soir.
— mars . . . ,
à 8 h. 11 m. du soir.
— avril . . .
à 6 h. 14 m. du soir.
— mai ....
à 4 h. 30 m. du soir.
— juin . . .
à 2 h. 50 m. du soir.
— juillet. . .
à 1 h. 17 m. du soir.
— août ....
à 11 h. 43 m. du matin
— septembre .
à 10 h. 7 m. du matin
— octobre . .
à 8 h. 31 m. du matin
■»- novembre . .
à 6 h. 45 m. du matin
— décembre . .
•
à 4 h. 55 m. du matin
SATURNE.
Le 15 janvier . . .
à 8 h. 29 m. du soir.
— février . . .
à 6 h. 26 m. du soir.
— mars ....
à 4 h. 38 m. du soir.
— avril ....
à 2 h. 48 m. du soir.
— mai . . .
m •
à 1 h. 4 m. du soir.
— juin ....
» •
à 1 1 h. 19 m. du matin.
— juillet. . . .
à 9 h. 37 m. du matin.
— août . . .
» •
à 7 11. 49 m. du matin
— septembre . .
à 5 h. 55 m. du matin
— octobre . .
• •
à 3 h. 59 m. du matin
— novembre • .
» •
EL 1 h. 51 m. du matin
— décembre . .
•
à 11 h. 39 m. du soir.
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu,
patronne de runiversitè (i).
Souvenez -vous, ô bienheureuse Vierge Marie,
qu'il n'a jamais été dit que quelqu'un ait eu re-
cours à vous sans avoir été exaucé. Plein d'une
confiance sans bornes en cette toute-puissante
protection, je viens, ô Marie, avec tous les fidèles
de Belgique implorer vos bontés sur l'Université
catholique, établie par nos premiers pasteurs,
d'un commun accord avec le Chef auguste de
l'Église. Cette œuvre, ô très sainte Vierge, n'a
d'autre but que la gloire de votre Fils chéri, par
la conservation du précieux don de la foi, des
mœurs et de la vraie science parmi notre jeu-
nesse catholique. Bénissez-la donc, ô Mère de
bonté, afin que tous ceux qui s'y trouvent réunis
aient un cœur pur, une intelligence droite, et
qu'ils soient remplis de l'Esprit Saint, qui est le
Dieu des Sciences. Obtenez -moi, ô Marie, ainsi
qu'à tous les fidèles catholiques de Belgique, un
zèle constant pour seconder cet établissement,
afin que nous devenions tous participants des
fruits qu'il doit produire. Reine du ciel, votre
(l) Nosseigneurs le Cardinal-Archevêque et les Évèques de Bel-
gique ont accordé 40 jotfrs d'indulgence à tous les fidèles chaque
fois qu'ils réciteront dcTOteroent cette prière.
( 4 )
propre gloire est intéressée au succès de c
œuvre. Si elle prospère, plus de cœurs s'unii
à nous pour chanter vos louanges et dire i:
cesse avec amour et reconnaissance :
miséricordieuse, ô très bonne et très do
Vierge Marie! — Ave, Maria.
Corps épiscopal de Belgique.
Archerêque nommé de Malines, S. G. Mgr
Pierre- Lambert Goossbns, né h Perck le 18 juil-
let 18'27, nommé évêque d'Abdôre et coadjuteur
de Mgr Gravez avec droit de succession le
I»' jain 1883, sacré le 24 juin 1883, entré en pos-
session du siège de Namur le 16 juillet 1883,
nommé archevêque de Malines h la an du mois
de novembre de la même année.
Évoque de Bruges, S. G. Mgr Jean Joseph
Faict, né à Lcffinghe le 22 mai 1813, docteur en
théologie et en philosophie et lettres, prélat
domestique et évêque assistant au trône de Sa
Sainteté, sacré à Bruges le 18 octobre 1864, ofli
cier de l'ordre de Lèopold.
Évêque de Gand, S. G. Mgr Henri-François
Bracq, né à Gand le 26 février 1804, docteur en
théologie, sacré à Gand le 1«' mai 1865, officier
de Tordre de Léopold.
Évêque de Liège, S. G. Mgr Victor- Joseph
DouTRELOUX, né à Chênée le 20 mai 1837, pré-
conisé dans le consistoire du 5 juillet 1875 en
qualité d'évôque de Gerrum sacré à Liège le
l*' août 1875, entré en possession du siège épis-
copal de Liège le 24 août 1879.
( 6 )
Èvêque de Tournai, S. G. Mgr Isidore-Joseph
Du RoussBAUX, né à Hal le 19 janvier 1826,
nommé le 1«' décembre 1879 administrateur
apostolique du diocèse de Tournai, le 27 février
1880 évêque d'Euménie et sacré à Malines le
14 mars suivant; préconisé évêque de Tournai
le 14 novembre 1880.
Évêque nommé de Namur, Mgr Edouard Jo-
seph Belin, néàObigiesen 1821, nommé évêque
de Namur à la fin du mois de novembre 1883.
évêque coadjuteur
De S. G. Mgr VÉvêque de Gand :
S. G. Mgr Gustave-Léonard de Battice,
évêque de Pella, né à Gand le 19 mai 1839, sacré
à Gand le 20 janvier 1878.
Personnel de runiversité.
RECTEUR MAGNIFIQUE.
C. F. J, PieraertSy prélat domestique de Sa
Saintelë, docteur en théoloi^ie, chanoine hono-
raire de rëgiise métropolitaine de Malines,
professeur ordinaire à la Faculté de philosophie
et lettres. Montagne du Collège, n^ 2.
RECTEUR ÉMÉRITE.
A. /. Namèche^ prélat domestique de Sa Sain-
teté, docteur en théologie^ chanoine honoraire
de réglise métropolitaine de Malines, officier
de l'ordre de Léopold, membre de la société
d'émulation pour Tétude de Thistoire et des
antiquités de la Flandre, etc., professeur émérite
à la Faculté de philosophie et lettres. Abbaye de
Parc.
VICE-RECTEUR.
C. p. E. Cartuyvels, prélat domestique de Sa
Sainteté, docteur en théologie, licencié en droit
canon, chanoine honoraire de la cathédrale de
Liège, chevalier de Tordre de Léopold, profes-
seur ordinaire à la Faculté de philosophie et
lettres. Rue des Récollets (cour St-François).
SECRÉTAIRE.
p. G. H, WillemSy chevalier de Tordre de Léo-
pold, docteur en philosophie et lettres, membre
L
( 8 )
de Tacadémie royale des sciences, des lettres
et des beaux-arts de Belgique, correspondant
de Tacadémie royale des sciences des Pays-Bas
à Amsterdam,de Tinstitut royal Lombard à Milan,
de Tacadëmie royale d'histoire d'Espagne, et
de Tacadëmie de législation et de jurisprudence
de Madrid, membre de la société asiatique de
Paris, président de la société « Zuid-Neder-
landsche maatschappij van Taalkundef^^Té-
sident du Davids fonds , correspondant de la
société d'archéologie du duché de Limbourg,
professeur ordinaire à la Faculté de philosophie
et lettres. Rue de Bruxelles, n» 192.
CONSEIL RECTORAL.
C. p. E. Cartuyvels, vice-recteur.
A. B. Van der Moeren^ doyen de la Faculté de
théologie.
J. /. Thonissen^ doyen de la Faculté de droit.
E. Hubert^ doyen de la Faculté de médecine.
F. Collard, doyen de la Faculté de philosophie
et lettres.
H. Ponthiêre, doyen de la Faculté des sciences-
P. G. H. Willems, secrétaire de l'Université.
ASSESSEURS DU VICE-RECTEUR.
/. de Groutars, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie et lettres, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Liège, chevalier de
( 9 )
l'ordre de LéopolJ, directeur de Técole normale
ecclésiastique des liumanitës.
D, Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie, docteur en théologie, chanoine
honoraire de Tégiise métropolitaine de Malines.
FACULTÉ DE THÉOLOGIB.
Doyen, A. B. Van der Moeren.
Secrétaire, T. J. Lamy.
J.T. Bbblbn, professeur émériie, prélat do-
mestique de Sa Sainteté, consuiteur de la sacrée
congrégation de Tindex, docteur en théologie,
clianoine honoraire de la cathédrale de Liège,
chevalier de Tordre de Léopold.CoU du StEsprit.
H. J. Fbyb, professeur ordinaire, prélat do-
mestique de Sa Sainteté, docteur en théologie et
en droit canon, consuiteur du concile du Vatican
et secrétaire de la députation de discipline ecclé-
siastique; les institutions canoniques et les dé
crétales. Rue Ste-Anne, n^ 7.
J. b. Lbfbbvb, professeur émérite, docteur en
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale
<le Namur. A Sclayn (Namur).
F. J. Lbdoux, professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Liège; la théologie
dogmatique générale. Collège du St- Esprit.
T. J. Lamy, professeur ordinaire, docteur en
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale
{ 10 )
de Namur, membre de Tacadémie royale de»
sciences, des lettres et des befeiux-arts de Bel-
gique, chevalier de Tordre de Léopold, président
du collège Marie-Thérèse; rÉcriture Sainte et
les langues sémitiques.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire, doc-
teur en théologie, chanoine honoraire de l'église
métropolitaine de Malines, bibliothécaire de
l'Université, chevalier de l'ordre de Léopold ,^
membre titulaire de l'académie d'archéologie de
Belgique, vice-président de la gilde de Saint-
Thomas et de Saint- Luc, membre de la commis-
sion de surveillance du mtisée royal d'antiquités
et d'armures, membre correspondant de la com-
mission royale des monuments et de l'académie
pontificale d'archéologie; les antiquités chré-
tiennes, rarchéologie et la paléographie. Rue
de Bériot, n» 25.
F. J. MouLART, professeur ordinaire, docteur
en droit canon, chanoine honoraire de la cathé-
drale de Tournai ; le droit civil- ecclésiastique.
Rué des Bogards, n^ 76.
A. J. J. F. Hainb, prpfesseur ordinaire hono-
raire, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines. Rue de
Namur, n*» 108.
B. JuNGMANN, professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Bruges, l'histoire ecclé-
siastique et la patrologie. Collège Marie-Thérèse.
( 11 )
A. H, H. Dupont, professeur ordinaire, doc-
teur en philosophie et en théologie, chanoine
honoraire de la cathédrale de Liège ; la théologie
dogmatique spéciale— la métaphysique générale
et spéciale (cours de la Faculté de philosophie).
Collège du Pape.
A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire,
docteur en théologie, président du collège du
St- Esprit, chanoine honoraire de la cathédrale
de Gand; la théologie morale.
D. Mercier, professeur ordinaire, assesseur
du vice recteur; le cours de haute philosophie
de saint Thomas d'Aquin. Collège du St-Esprit.
FACULTÉ de droit.
Doyen, J. J. Thonissen.
Secrétaire y A. Nyssens.
T. J. C Smolders, professeur émérite, cheva-
lier de Tordre de Léopold, membre de la Cham-
bre des représentants, ancien membre du conseil
provincial du Brabant, ancien bourgmestre de
Louvaln. Rue de Bériot, n» 22.
J. B. C G. Delcour, professeur émérita, com-
mandeur de Tordre de Léopold, grand cordon
de Tordre du Lion et du Soleil de Perse, grand-
croix de Tordre du Christ de Portugal, chevalier
de Tordre des SS. Maurice et Lazare, membre de
la Chambre des représentants, ancien ministre
de l'intérieur. Rue Marie-Thérèse, n® 27.
( 12 )
J. J. Thonissbn, professeur ordinaire, grand
officier de l'ordre de Lôopold, chevalier de la
Légion d*honneur et de Charles III d*EspagQe,
chevalier de l"^* classe de la Branche Ernestine
de Saxe, commandeur de nomhre de Tordre du
Christ, commandeur de Tordre royal de Notre-
Dame de VillaViçosa, grand-offlcier de Tordre
de St Stanislas (Russie), membre de la Chambre
des représentants, de Tacadémie royale des
sciences, des lettres et des beaux arts de Bel-
gique, de Tinstitut de France, de Tacadémie des
sciences morales et politiques de Madrid, de
Tacadémie de législation et de jurisprudence de
la môme ville, de Tacadémie de législation de
Toulouse, de Tacadémie 4'archéologie d'Anvers,
de la société générale des prisons de France, de
la société pour l'amélioration des prisons d'Es-
pagne et de la société d'économie politique de Pa-
ris, officier d'académie de l'université de France,
membre du conseil d'administration de la biblio-
thèque royale, membre de la commission cen-
trale de statistique, membre de la commission de
surveillance du pénitencier central de Louvain ;
le droit criminel. Rue de la Station, n® 88.
E. E. A. De Jabr, professeur ordinaire, che-
valier de Tordre de Léopold, ancien secrétaire
de TUniversité; le droit civil approfondi. Rue de
la Station, n» 152.
C. H. X. PÉRiN, professeur émérite, chevalier
de Tordre de Léopold, commandeur de Tordre
( 13 )
de Pie IX, membre correspondant de l^institut
de France, de Tacadémie de législation de Tou-
louse, de la société d'économie politique et de la
.société d'économie charitable de Paris, de la
société des sciences, des arts et des lettres du
Hainaut, officier d'académie de l'université de
France, membre honoraire de l'académie de
législation de Madrid et de la compagnie des
avocats de St-Pierre à Rome, membre cor-
respondant du cercle archéologique de Mons.
A Qhlin (Mons).
A Thimus, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold; le cours spécial de droit
civil. Place St Jacques, n° 8.
J. P. A. H. Stabdtler, professeur ordinaire;
l'histoire et les institutes du droit romain. Rue
Léopold, n" 3.
J. Van Biervliet, professeur ordinaire; le
droit civil approfondi, l'organisation et les attri-
butions judiciaires, et la procédure civile. Rue
Saint-Hubert, n® 1.
L. Mabille, professeur ordinaire; le droit civil
approfondi. Rue de Marengo, n® 24.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire;
l'encyclopédie du droit, l'introduction historique
au cours de droit civil, le droit naturel, le droit
administratif et le droit des gens. Rue de la Sta-
tion, n® 114.
F. DE MoNGB, professeur ordinaire; les pan-
dectes. Rue des Joyeuses Entrées, n» 43.
( 14 )
A. Nyssbns, professeur extraordinaire; le
droit commercial, le droit notarial et le droit
fiscal. Rue des Joyeuses -Entrées, n^ 20.
F. Van dbn Hbuvbl, professeur extraordi-
naire; le droit public. Rue des Joyeuses-Entrées ,
no 20.
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Doyen^E. Hubert.
Secrétaire^ T. Debaisieux.
p. J. E. Craninx, professeur émérite, comman-
deur de Tordre de St- Grégoire le Grand, com-
mandeur de Tordre de Léopold et chevalier de
la Légion d'honneur, membre de Tacadémie
royale de médecine. Rue Léopold, n® 1.
M. R. Michaux, professeur ordinaire, séna-
teur, officier de Tordre de Léopold, chevalier
de 3« classe (officier) de la couronne royale de
Prusse, président de Tacadémie royale de méde-
cine de Belgique, membre correspondant de
Tacadémie nationale de Paris, membre associé
de la société de chirurgie de Paris, etc.; la cli-
nique externe. Marché aux Grains, n® 16.
F. Hairion, professeur émérite, officier de
Tordre de Léopold, ex-directeur de Tinstitut
ophtalmique de Tarmée, membre et ancien pré-
sident de Tacadémie royale de médecine de Bel-
gique, membre de la société scientifique de
Bruxelles, membre correspondant de Tacadémie
( 15 )
impériale de Rio Janeiro et des sociétés médi-
cales d'Anvers, Bruges, Bruxelles, Malines,
Lisbonne, Lyon, Paris, Rotterdam, Dresde,
St-Pétersbourg, membre de la société d'ophtal-
mologie d'Heidelberg, etc. Boulevard de Tirle-
mont, n® 9.
P. J. Haan, professeur émérite, chevalier de
Tordre de Léopold, membre de la société des
sciences médicales de Lisbonne. Rue de Tirle-
mont, n» 127.
E. M. Van Kempen, professeur émérite, ofiS-
cier de Tordre de Léopold, membre de Tacadémie
royale de médecine. Rue de Bruxelles, n® 182.
F. J. M. Lepebvre, professeur ordinaire, offi-
cier de Tordre de Léopold, chevalier de Tordre
de François Joseph d'Autriche, commandeur de
Tordre de Pie IX, membre et ancien vice-prési-
dent de Tacadémie royale de médecine, associé
étranger de la société médico- psychologique de
Paris, membre et ancien président de la société
de médecine mentale de Belgique, membre et
ancien président de la société scientiâque de
Bruxelles, médecin honoraire des établissements
d'aliénés de la ville de Louvain; la pathologie
générale et la thérapeutique générale. Rue de
Bériot, n« 36.
E. Hayoit, professeur ordinaire, membre cor-
respondant de Tacadémie royale de médecine;
la pathologie et la thérapeutique des maladies
internes y compris les maladies des enfants, et
la médecine légale. Rue de Namur, n^ 66.
( 16 )
E. Masoin, professeur ordinaire, membre titu-
laire de Tacadémie royale de médecine, membre
titulaire et ancien président de la société de
médecine mentale de Belgique, associé étranger
de la société médico-psychologique de Paris,
médecin principal des établissements d*aliéné8
de la ville de Louvain, médecin consultant de
Tasile de St Joseph à Cortenberg; la physiologie
et les maladies mentales. Marché Ste Anne, n^ 15.
E. Hubert, professeur ordinaire, membre cor-
respondant de l'académie royale de médecine
et de la société médico chirurgicale de Liège ; le
cours théorique des accouchements, la clinique
obstétricale et la gynécologie. Rue Léopold, n» 13.
C. Ledresseur, professeur ordinaire; Tanato-
mie descriptive, Tanatomie des régions et la po-
liclinique obstétricale. Voer des Capucins, up 75.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale, membre correspondant
de Tacadémie royale de médecine; la pathologie
chirurgicale et la' médecine opératoire. Rue
Léopold, n^ 9.
G. Verriest, professeur ordinaire, membre
correspondant de l'académie royale de méde-
cine; la clinique interne, Fhygiène. Rue des
Écreniers, n^ 25.
G. Brutlants, professeur ordinaire, pharma-
cien, docteur en sciences chimiques, correspon-
dant de Tacadémie royale de médecine de Bel-
gique; la chimie physiologique et la chimie
( 17 )
médicale, la pharmacie théorique (partie orga-
nique), la pharmacie pratiquée! Turologie. Rue
des Moutons, n» 34.
E. Venneman, professeur extraordinaire; la
théorie et la clinique des maladies oculaires;
rhistologie et les exercices d'anatomie micros-
copiques. Rue Notre-Dame, n^ 12.
FACULTÉ DB PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Doyen, F. L. G. Collard.
Secrétaire, V. L. J. L. Brants.
C F. J. PiERAERTS, recteur de TUniversité,
professeur ordinaire.
A. J. Namèche, ancien recteur de l'Université,
professeur émérite.
C P. E. Cartutvels, vice-recteur, professeur
ordinaire ; l'explication approfondie des vérités
fondamentales de la Religion.
F. J. B. J. NÈVB, professeur émérite, chevalier
de Tordre de Léopold, docteur en philosophie
et lettres, membre de Tacadémie royale des
sciences, des lettres et des beaux-arts de Bel-
gique, correspondant de Tacadémie impériale
des sciences de St-Pétersbourg, membre des
sociétés asiatiques de Paris et de Londres, mem-
bre de l'académie de la religion catholique de
Rome et de Tacadémie arménienne de Saint-
Lazare à Venise, correspondant de la société
des sciences de Lille, de l'académie de Stanislas
â Nancy, etc. Rue des Orphelins, n^ 5?.
( 18 )
E. NÈVB, professeur ordinaire honoraire, an-
cien biblioihécaire de TUniversité. A Hauthem-
Saint-Gerlache, près Maestricht.
C. C. A. M. MoBLLER, professeur ordinaire,
chevalier de Tordre de Léopold, docteur en phi-
losophie et lettres; Thistoire générale et les an-
tiquités grecques et Thistoire poliiique contem-
poraine. Rue des Bogards, n® 19.
L. C. DE MoNGE, professeur ordinaire, docteur
en droit; Thistoire dé la littérature française et
rhistoire comparée des littératures européennes
modernes. Rue des Joncs, n^ 3.
P. G. H. WiLLEMs, professeur ordinaire, secré-
taire de runi versité ; la littérature latine, les
antiquités romaines, la grammaire générale et
l'encyclopédie de la philologie.
L. Bossu, professeur ordinaire, chanoine ho-
noraire de la cathédrale de Tournai, docteur en
philosophie et lettres ; le cours de religion, rhis-
toire de la philosophie et le cours de philosophie
générale. Rue de Bériot, n® 38.
C. DE Harlbz, professeur ordinaire, camérier
secret de Sa Sainteté, docteur en droit, chanoine
honoraire de la cathédrale de Liège, ancien pré-
sident du collège Juste-Lipse, membre titulaire
de Tathénée oriental, membre correspondant de
Tacadémie indo-chinoise, membre de la société
asiatique et de la société de linguistique de Pa-
ris, de la société orientale allemande ; les langues
et les littératures sanscrites et éraniennes. Rue
au Vent, n® 8.
( 19 )
p. P. M. Albbrdingk-Thijm, professeur ordi-
naire, docteur en philosophie et lettres, cheva-
lier de Tordre de St-Grégoire-le-Grand, membre
de la société de littérature néerlandaise de Leyde,
de la société historique d*Utrecht et de la société
historique et archéolofifique du Bas -Rhin; This-
toire de la littérature flamande. Rue des Récol-
lets, no 5.
J. Jacops, professeur ordinaire, président du
collège du Pape Adrien VI, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines; Tintro-
duction à la philosophie, la logique, la psycho-
logie et la philosophie morale.
F. L. G. GoLLARO, professeur ordinaire, doc-
teur en philosophie et lettres, chevalier de
\re classe de Tordre d'Albert le Valeureux de
Saxe, chevalier de 3« classe (officier) de Tordre
de la Couronne royale de Prusse; les exercices
pratiques sur la langue latine et la traduction à
livre ouvert; Thistoire de la littérature grecque
et ceUe de la littérature latine; les exercices
philologiques sur la langue grecque (cours du
doctorat); les exercices pratiques et didactiques
BUT la langue grecque (école normale des huma-
nités). Rue Léopold, n^ 24.
J. DE Groutars, professeur ordinaire, asses-
seur du vice- recteur; la pédagogie et la métho-
dologie, la philologie romane, la grammaire
comparée des langues grecque, latine et ft'an-
çaise, la littérature grecque et le grec moderne.
Rue des Récollets, n^ 16b.
( 20 )
F. M. E. Lbfbbvrb, professeur ordinaire, cha-
noine honoraire de l*ëglise métropolitaine de
Maiines; la logique, la psychologie et la philo-
Sophie morale, pour les élèves de la Faculté des
sciences. Rue de Bériot, n® 34.
Is. Hemeryck, professeur extraordinaire, pré-
sident du collège Juste-Lipse; la langue et la
littérature latine, les antiquités romaines, les
langues allemande et flamande à Técole normale
ecclésiastique des humanités.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire,
docteur en philosophie et lettres et en droite
secrétaire perpétuel de la société belge d'écono-
mie sociale, membre de la société d*économie
politique de Paris, membre de Tunion de la paix
sociale, de la société bibliographique et de la so-
ciété de législation comparée de Paris, membre
de la société centrale d'agriculture de Belgique,
de la section centrale de la société royale agri-
cole de TEst, de la société belge pour le progrès
des études philologiques et historiques; l'écono-
mie politique et la statistique, Thistoire de Bel-
gique, l'histoire politique fmoderne et le droit
rural. Place du Manège, n« 17.
A. TiBLBMANS, professeur agrégé, bibliothé-
caire-adjoint. Rue de la Station, n<> 120.
( 2! )
FACULTÉ DBS SCIENCES, ÉCOLES SPÉCIALES DBS
ARTS BT MANUFACTURES, DU GÉNIE CIVIL ET
DES MINES, ET INSTITUT AGRONOMIQUE.
Doyen, H. Ponthiôre.
Secrétaire^ G. Helleputle.
P. J.Van Benbdbn, professeur ordinaire, com-
mandeur de Tordre de Léopold, commandeur de
Tordre de N.-D. de la Conception de Villa- Viçosa,
chevalier de Tordre de TÉtoile polaire, comman-
deur de l'ordre de la Rose du Brésil, docteur en
médecine et en sciences, docteur en droit de
Tuniversité d'Edimbourg, membre de Tacadômie
royale des sciences, des lettres et des beaux-arts
de Belgique, membre honoraire de l'académie
royale de médecine de Belgique, de TInstitut de
France, de la société royale de Londres, de
Tacadémie de médecine de Paris, de TInstitut de
Bologne, de Tacadémie impériale des sciences de
St-Pétersbourg, de Tinstitut royal des sciences,
lettres et arts de Venise, des académies royales
de Lisbonne, de Berlin et de Munich, de Taca-
démie des sciences naturelles de Philadelphie et
de Californio, de la société d'histoire naturelle
de Boston, de TInstitut des Pays-Bas, de Taca-
démie des sciences de Montpellier, de la société
Linnéenne, de la société royale de microscopie
et de la société géologique de Londres, de la
société des sciences des Indes néerlandaises à
( 22 )
Batavia, de la société pbilomatique de Paris, de
ia société des naturalistes de la Prusse rhénane
à Bonn, de la société impériale et royale des
médecins à Vienne, de la société des sciences à
Haarlem, de la société Linnéenne de Bordeaux,
de la société des sciences naturelles de Cher-
bourg, de la société royale des sciences de Liège,
membre du conseil d'administration de la biblio -
thôque royale, président du conseil de surveil-
lance du musée royal d'histoire naturelle; la
zoologie, Tanatomie comparée et la paléontologie
animale. Collège du Roi, rue de Namur, n» 93.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire, chevalier
de Tordre de Léopold, docteur en sciences, an-
cien associé de Tacadémie royale des sciences,
des lettres et des beaux- arts de Belgique, mem-
bre correspondant de l'académie pontificale des
Nuovi Lincei à Rome, de la société philoma-
thique de Paris, membre du conseil de la jsociété
scientiflque de Bruxelles; le calcul différentiel et
le calcul intégral, la mécanique analytique, etc.
Rue Notre-Dame, n9 20.
L. Henry, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold, docteur en sciences, corres-
pondant de l'académie royale des sciences, des
lettres et des beaux-arts de Belgique, membre
de la société chimique de Paris, de la société
chimique allemande de Berlin, de la société
royale des sciences de Liège, membre du conseil
de la société scientifique de Bruxelles, etc.; la
( 23 )
chimie générale, organique et inorganique. Rue
du Manège, n® 2.
P. E. Martens, professeur ordinaire, docteur
en sciences et en médecine, membre du conseil
de la société royale de botanique de Belgique,
membre honoraire de la société royale d'horticul-
ture et d'agriculture d'Anvers, etc.; la botanique
générale et spéciale et la géographie botanique.
Rue Marie- Thérèse, n» 27.
C. L. J. X. DB LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire, docteur en sciences; la minéralogie
et la géologie. Rue de Namur, n® 190.
A. J. A. De VIVIER, professeur ordinaire, doc
teur en sciences; la physique expérimentale,
Tastronomie physique, la physique expérimen-
tale approfondie. Collège des Prémontrés, rue de
Namur, n» 95.
F. De Walqub, professeur ordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures et des mines,
membre du conseil de salubrité publique de la
province de Liège, membre du conseil de la
société scientifique de Bruxelles, vice-président
de la société géologique de Belgique, membre de«
la société chimique de Paris, de la société des
naturalistes de la Prusse rhénane et de la West-
phalie, de l'académie nationale, agricole et ma-
nufacturière de Paris, membre correspondant
de la société royale des sciences de Liège et
membre honoraire de l'institut royal Grand-
Dacal de Luxembourg; la chimie industrielle,
2
( 24 )
les manipulations chimiques; radministration
industrielle. Rue des Joyeuses -Entrées, n9 26.
C. Blas, professeur ordinaire, chevalier de
Tordre de la couronne royale de Prusse, docteur
en sciences, correspondant de Tacadémie royale
de médecine de Belgique, etc.; la chimie analy-
tique (doclmasie) ; la chimie pharmaceutique
inorganique et toxicologique et la pharmaco-
gnosie (cours de la Faculté de médecine). Rue de
Tirlemont, n» 88.
G. Lambert, professeur ordinaire, chevalier
de Tordre de Léopold, ingénieur des mines ; Tex-
ploitation des mines. Place de TUniversité, n9 4.
L. Cousin, professeur ordinaire, chevalier de
Tordre dé Charles III d*Espagne, ingénieur des
ponts et chaussées, vice consul d^Espagne, mem-
bre de la société scientifique de Bruxelles,
de Tinstitut royal des ingénieurs de La Haye;
les constructions du génie civil. Rue Léopold,
no 26.
J. MicHA, professeur ordinaire, ingénieur mé-
canicien, membre de Tassociation des ingénieurs
allemands de Berlin; la description générale
et la construction des machines. Place du Peu-
ple, n® 8..
J. A. Carnoy, professeur ordinaire, docteur
en sciences, membre de la société scientifique
de Bruxelles, de Tacadémie pontificale des Nuovi
Lincei à. Rome, de Tacadémie royale de Lis-
bonne; la géométrie analytique, Talgôbre sapé-
( 25 )
rieare,l6 calcul des probabilités Jes complém6nts
d'analyse, la géomëirie supérieure analytique.
Rue des Joyeuses-Entrées, n? 13.
N. E. Breithof, professeur ordinaire,coiûman-
deur de Tordre du Christ de Portugal, ingénieur
des mines et des arts et manufactures, membre
correspondant de l'académie royale des sciences
de Madrid, de Tacadémie royale des sciences de
Lisbonne, de l'académie pontificale des Nuovi
Lincei À Rome, de Tinstitut royal Grand -Ducal
de Luxembourg et de la société royale des
sciences de Liège, membre de la société géolo-
gique de Belgique et de la société scientifique
de Bruxelles; la géométrie supérieure synthé-
tique, la géométrie descriptive, ses applications
aux ombres, à la perspective et à la coupe
. des pierres, et les travaux graphiques. Rue de
Bruxelles, n9 ^.
E. L. J. Pasquikr, professeur ordinaire, doc-
teur en sciences, professeur agrégé de rensei-
gnement moyen du degré supérieur pour les
sciences; la mécanique appliquée, l'astronomie
mathématique, la mécanique céleste et la métho-
dologie mathématique. Rue Mario-Thérèse, no ^.
G, Hklleputte, professeur ordinaire, ingé-
nieur honoraire des ponts et chaussées, vice-
consul du Brésil; l'architecture, les construc-
tions rurales et la physique industrielle. Rue des
RéooUets, no 16a.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire, docteur
( 26 )
en sciences naturelles, inspecteur du matériel de
Tuniversité, membre correspondant de l'aca-
démie pontificale des Nuom Lincei à Rome;
la paléontologie végétale, la botanique générale
et spéciale (cours de doctorat), la microscopie
théorique et appliquée à la biologie générale et
à rétude des protoorganismes, la botanique et
la physiologie végétale (institut agronomique),
et les maladies des plantes. Marché aux
Grains, n® 11.
H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire, ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines, membre de l'institut du fer et de l'acier
de Londres; la métallurgie et l'électricité appli-
quée. Rue des Joyeuses-Entrées, n» 45.
U Wareg Massalski, professeur extraordi-
naire, docteur en sciences chimiques, ingénieur
des arts et manufactures, membre de la société
scientifique de Bruxelles et de la société centrale
d'agriculture de Belgique ; l'économie indus-
trielle aux écoles spéciales. Rue Juste- Llpse, 1b.
J. M. A. Cartuyvbls, professeur ordinaire, in-
génieur honoraire au corps des mines, ingénieur
des arts et manufactures, membre du conseil
administratif de la société centrale d'agriculture
de Belgique, membre du oomité scientifique de
la société royale agricole de l'Est de la Belgique,
membre d'honneur de la société agricole de la
Flandre Orientale, membre correspondant de la
société royale des sciences, des arts et des lettres
( 27 )
du Hainaut, de Tiûstitut royal Grand-Ducal des
sciences de Luxembourg, membre de la sociéié
scientifique de Bruxelles, de la société géolo
gique de Belgique, etc ; Tagronomie (ragriculturo
générale, les cultures spéciales, les industries
agricoles). Place de l'Université, n» 12.
A. DB Marbaix, professeur ordinaire, agro-
nome, médecin- vétérinaire, bourgmestre d'Eyn-
thout, membre du conseil provincial d'Anvers,
membre du conseil supérieur d'agriculture, vice-
président de la société centrale d'agriculture de
Belgique, de la société scientifique de Bruxelles,
de la société agricole du Nord, de la société
agricole du Brabant-Hainaut, etc.; la zootechnie.
Rue des Bogards, n^ 78.
A. Proost, professeur ordinaire, docteur en
sciences naturelles, secrétaire de la société cen-
trale d'agriculture de Belgique, vice- président
de la société scientifique de Bruxelles, membre
de la société de microscopie de Bruxelles; la
chimie agricole, les animaux utiles ou nuisibles
à, l'agriculture, et l'hygiène rurale. Place de
runiversité, n» 4.
J. Marchand, professeur extraordinaire, doc-
teur en sciences physiques et mathématiques,
ingénieur des arts et manufactures, du génie
civil et des mines, directeur de l'institut pré-
paratoire; le génie rural et la méthodologie
mathématique. Rue des Orphelins, n^ 58.
E. Vandbrlaat, professeur agrégé, ingénieur
2
( fô )
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines, consul de la république de TÉquateur à
Anvers, membre de la société scientifique de
Bruxelles, de la société de géographie d'Anvers,
de la société centrale d'agriculture de Belgique,
de l'union de la paix sociale et de la société
bibliographique de Paris, de la société indus-
trielle, commerciale et maritime d'Anvers, etc.;
la géographie industrielle et commerciale. Rue
des Orphelins, n^ 49.
A. Lbcart, professeur extraordinaire, ingé-
nieur agricole, ancien élève de l'école forestière
de Nancy, membre du conseil administratif de
la société centrale d'agriculture de Belgique;
l'économie rurale, la comptabilité agricole et la
silviculture. Rue des Orphelins, n» 49.
A. Theunis, professeur extraordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mines, membre de la société scientifique de
Bruxelles et de la société centrale d'agriculture
de Belgique; là chimie générale et la chimie
analytique, la falsification des denrées alimen-
taires. Rue de Tirlemont, n® 65.
A. DuMONT, professeur extraordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mines, président de l'Union des ingénieurs
sortis de l'Université de Louvain, membre du
conseil de la société scientifique de Bruxelles,
membre de la société géologique de Belgique;
suppléant pour le cours d'exploitation des mines.
Anvers, rue d'Argile, n^ 51.
( 29 )
RSGBVEUR DBS FACULTÉS.
C. Bagubt, docteur en droit, membre du con-
seil de la société royale de botanique de Belgique,
membre de la société botanique de France. Rue
des Joyeuses Entrées, n<> 6.
IMPRIMEURS DE L'UNIVBRSITÉ.
Vanlinthout frères. Rue de Diest, n^ 44.
BUREAU DE RENSEIGNEMENTS.
J . Bagubt, agent d'affaires, rue Juste- Lipse, 1 1 ,
APPARITEURS.
A. Fenbndael. Krakestraat, n» 2.
P. Vandeborne. Rue Vieminckx, n® 15.
L. Vanderlinden. Rue Ste-Anne, n^ 25.
F. Degrom. Abbaye de Parc.
concierge de l'université.
A. Fenbndael: Krakestraat, n» 2.
commis aux écritures.
F. Degrom. Abbaye de Parc.
Collèges & Établissements académiques
COLLÈGE DBS THÉOLOGIENS DIT DU SAINT-ESPRIT.
(Rue de Namur.)
Président, A. B. Van der Moeren, professeur
à la Faculté de théologie.
Sous régent, 0. Cambier, licencié en théologie.
COLLÈGE DU PAPE ADRIEN VI : PÉDAGOGIE DES
FACULTÉS DE PHILOSOPHIE ET DE DROIT (l).
(Place de TUniversité.)
Président, J. Jacops, professeur à la Faculté
de philosophie et lettres.
(ijLtfuollège du Pape Adrien VI est destiné aux élèves inscrits
dans les Faculléi de philosophie et de droit, et celui de Maris-
Thérèss aux élèves inscrits dans les Facultés des sciences el de mé-
decine. Ils ne sont admis d^ns ces établissements que pour le terme
à courir depuis leur entrée jusqu'à la fln de l'année acadéoiique.
L'appartement de chaque élève se compose de deux chambres*
dont une avec foyer. Le collège fournit, moyennant une rétribution
anuuelle de 8 francs, le bois de lit avec rideaux, une table, des
chaises, une armoire en forme de commode et une bibliothèque.
Chaque élève doit être pourvu d'un couvert d'argent, de serviettes,
d'e»suip-m9ins, etc. Le prix de la pension pour l'année académique
est de 750 francs, payable d'avance et par trimestre. Les droits d'in*
cr:plion et les rétributions pour les cours académiques n'y sont
point compris. Il n'est fait aucune réduction du prix de la peusiou
pour les absences, ni pour le cas où l'on se rctirerait^avant l'échéance
du trimestre. Le blanchissage, le raccommodage et les frais de ma-
ladie sont à la charge des parents.
( 31 )
Sot4S'régents, J. Lemaître, bachelier en droit
canon, et M. Lecler, étudiant en droit canon.
COLLÈGE MARIE-THÉRÈSE; PÉDAGOGIE
DES FACULTÉS DES SCIENCES ET DE MÉDECINE.
(Rue St-Michel.)
Président, T. J. Lamy, professeur à la Faculté
de théologie.
Sous-régent, A. Hebbelinck, bachelier en
théologie.
COLLÈGE JDSTELIPSE.
(Rue des Récollets.)
Président, Is. Hemeryck, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Sovtë-régents, C. Van Coillie, licencié en droit
canon, et A. Meunier, candidat en sciences
naturelles.
ÉCOLE NORMALE ECCLÉSIASTIQUE DES HUMANITÉS.
(Collège du St-Esprit.)
Directeur, J. de Groutars, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Professeurs, F. Collard et Is. Hemeryck, pro-
fesseurs à la Faculté de philosophie et lettres.
BIBLIOTHÈQUE (l).
(Aux Halles, rue de Namur.)
Bibliothécaire, E. H. J. Reusens, professeur à
la Faculté de théologie. Hue de Bériot, n® 25.
\\) L« bibliothèque est ouverte tous les jours (les dimaDcbef, les
( 32 )
Bibliothécaire adjoint, A. Tielemans, profes-
seur à la Faculté de philosophie. Rue de la Sta-
tion, no 120.
Aide bibliothécaire^ J. F. Clynmans. Grand-
Béguinage, no 61.
Concierge^ A. Fenendael. Krakestraat, n^ 2.
LABORATOIRE DE MICROSCOPIB ET DE BIOLOGIE
GÉNÉRALE.
(Collège du Pape.)
Directeur^ J. B. Carnoy, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Préparateurs : Tabbé Meunier, H. Glorieux,
J. F. Heymans, F. Giele, R. Doutreligne, Van
Gehuchten.
Concierge, A. Lenaerts.
LABORATOIRE DE CHIMIE GÉNÉRALE (l).
(Rue St-Michel.)
Directeur, L. Henry, professeur à la Faculté
des sciences.
Assistant, A. Lamal, pharmacien.
Garçon de service, Ph. Delmot.
jours àc. fêtes et les samedis exceptés), de deux à quatre heuros peu-
daot le semestre d'hiter et de deux à cinq pendant le semestre
d'été. Une salle de lecture est mise à la disposition des étudiants et
du public aux heures indiquées. Voir le règl. pour le service de la
bibliothèque, du 48 avril 48^6, et la notice sur la bibliothèque dans
les /4nnuaire$ de 4880, p. i82, et de 4851, p. 257.
(4} Voyez la notice dans V Annuaire de 4884, p. 346.
( 33 )
LABORATOIRE DB CHIMIE ANALYTIQUE.
(Place de TUniversité, 4.)
Directeur^ C. Blas, professeur à la Faculté des
sciences.
Assistants : V.André, place de TUniversité, n^ 4
et L. De Pelsmaeker, c(\llôge Juste-Lipse.
Concierge, J. Vranckx.
LABORATOIRE POUR LES EXERCICES PRATIQUES
DE CHIMIE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Chef des travaux, L. Guislain, ingénieur.
Rue Nobelns.
Garçon de service, J. Vits.
MUSÉE ET LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur à laTa-
culté des sciences.
Chef des travaux, L. Guislain.
Garçon de service, J. Vits.
LABORATOIRE DE CHIMIE AGRICOLE.
(Collège Juste-Lipse.)
Directeur, A. Theunis, professeur extraor-
dinaire.
( 34 )
CABINET ET LABORATOIRE DE PHYSIQUE.
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur^ A. De vivier, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge-préparateur^ P. Yaesen.
JARDIN BOTANIQUE (l).
(Voer des Capucins.)
Professeur^ P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Chef de culture^ J. Giele.
MUSÉE ET LABORATOIRE DE BOTANIQUE.
Directeur, P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Concieï^e^ P. Vaesen.
(1) Le jardin botanique, entretenu par la ville, est mis à là dis-
position de l'Université pour l'enseignement de la botanique. Il est
ouvert tous 1rs jours oavraiiles, pendant les mois d'avril à octobre
de six heures du matin jusqu'à midi et de deux heures jusqu'à huit
heures du soir; et pendant les mois de novembre à mars, depuis
huit heures du matin jusqu'à quatre heures du soir. Les diman-
ches et jours de fête, il est accessible an public, de huit heures du
malin à une heure. Les étudiants qni désirent obtenir des échan-
tillons pour l'étude doivent eu faire la demande an chefde cul
turc. Voir le règl. arrêté par l'Administration communale le
8 avril 4848, et VAnnuaire de 1881, p. S85.
( 35 )
CABINET DE MINÉRALOGIE (l).
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur^ C. L. J. X. de la Vallée Poussin,
professeur à la Faculté des sciences.
Concierge^ P. Vaesen.
musée de métallurgie,
d'exploitation des mines, etc.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur^ G. Lambert, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge^ J. Vranckx.
MUSÉE d'architecture.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, G. Helleputte, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Concierge^ J. Vranckx.
MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur^ E. H. J. Reusens, professeur à la
Faculté de théologie.
Concierge, J. Vranckx.
(1) Voyez l'i^nnuairede 4851, p. 145.
( 36 )
CABINET ET LABORATOIRE DE ZOOLOGIE,
DE PALÉONTOLOGIE ET d'aNATOMIE COMPARÉE (l).
(Collège du Roi, rue de Namur, 93.)
Directeur^ P. J. Van Beneden, professeur à la
Faculté (les sciencLS-
Assistant, G. Gilson. chargé de cours.
Préparateur^ G. Vanminsel.
Concierge, Eug. Clynmans.
INSTITUT VÉSALE.
(Rue des Récollets, 11° 36.)
ANATOMIE DESCRIPTIVE.
Directeur^ C. Ledresseur, professeur à la Fa-
culié de médecine.
Assistant, R Sansen, docteur en médecine.
Concierge, J. Deleuze.
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE.
(Institut Vésale, rue des Récollets, n^ 36.)
Directeur, E. Masoin, professeur à la Faculté
de médecine.
Ams^an^, J. F. Heymans, étudiant en médecine.
Concierge, J. Deleuze.
[V. Voyez \* Annuaire de 1851, p. Î07.
( 37 )
INSTITUT RÉOA.
LABORATOIRE D'HISTOLOGIE NORMALE.
(Rue des Récollets, n» 27.)
Directeur^ E. Venneman, professeur à la Fa-
cuUë de médecine.
Assistant, Schepens, étudiant en médecine.
Concierge^ X. Wouters.
; LABORATOIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, n» 27.)
Directeur^ A. Denys, chargé de cours.
Concierge^ X. Wouters.
LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, 11° 27.)
Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, Gilson, étudiant en pharmacie.
Concierge, X. Wouters.
LABORATOIRE DE PHARMACIE.
(Rue des Récollets, n© 27.)
Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, Gilson, étudiant en pharmacie.
Concierge, X. Wouters.
( 38 )
SALLE DE CLINIQUE EXTERNE.
(A l'hôpital St- Pierre, rue de Bruxelles.)
Professeur, M. E. M. Michaux.
Chefs de clinique : M. le professeur T. De-
bàisieux et M. le docteur Dandois, chargé de
cours.
Élèves internes : A. Stordeur et Rossignol,
docteurs en médecine.
SALLE DE CLINIQUE INTERNE. -
(A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.)
Professeur, G. Verriest.
Chef de clinique, M. le docteur Denys, chargé
de cours.
Élève interne, Z. Glorieux.
CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE.
Professeur, E. Venneman.
Élève interne, A. Thooft, docteur en médecine.
HOSPICE DE LA MATERNITÉ (l).
(Rue des Dominicains.)
Professeur, E. Hubert.
Directrice, A. Peeters.
Élèves internes, E. Lauwers et E. Butaye,
docteurs en médecine.
(I) Voyez V Annuaire de i 851, p. S66.
( 39 )
CLINIQUE DBS HAIiADIBS MENTALES.
Professeur^ E. Masoin.
Chefs des travaux graphiques aux Écoles
spéciales.
G. Pardon, ingénieur (section des Arts et Ma-
nufactures, du Génie civil et dés Mines).
S. Mortier, lauréat de l'École St-Luc à Gand
(section d'Architecture et Institut'agronomique).
Répétiteur de calcul infinitésimal et de
mécanique analytique.
E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et
chaussées.
Programme des cours
de Tannée académique 1883- 1884.
FACULTÉ DE THÉOLOGIE.
Doyen : M. Yan der Moeren—^ecréL: M. Lamy,
H. J. Feye, professeur ordinaire. De impedi-
MENTIS ET DISPENSA.TIONIBUS MATRIMONIALÎBUS,
mardi, mercredi et jeudi à 11 heures, samedi à
10 heures.
F. J. Ledoux, professeur ordinaire D:: Ro-
MANO PONTIFICB ET DE LOCIS ThEOLOGICIS, IUlidi
à midi, jeudi à 10 heures, vendredi à 9 heures.
T. J. Lamy, professeur ordinaire et président
du collège M^rie-Thérèse. Le livre de la Genèse
(continuation) et Vépitre aux Gâtâtes^ lundi,
jeudi et samedi à 9 heures. --Cours (ÏHébreu,
mardi et vendredi à 10 heures. -— Cours de
Syriaque, mardi à 9 heures.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire et bi-
bliothécaire de rUniversilé. Les Antiquités
chrétiennes et TA rc/i^oZo^i^, vendredi à 3 heures.
F. J. MouLART, professeur ordinaire. Droit
civil-ecclésiastique : partie générale, mercredi
et jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le
premier semestre ; mercredi à midi, vendredi et
samedi à 1 1 heures, pendant le second semastre.
B. JuNGMANN, professeur ordinaire. L* Histoire
ecclésiastique du viii* au xii« siècle de l'ère
( 41 •)
-chrétienne, lundi et mercredi à 10 heures, naardi
à midi. -— La Patrologie, vendredi à midi.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire. Le
traité de Gratia, lundi à 11 heures, mercredi à
9- heures, samedi â 8 heures.
A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire
et président du collège du Saint-Esprit. La Théo-
logie morale^ \*2xde la Somme de saint Tho-
mas, lundi, mardi et mercredi à 8 heures.
D. Mercier, professeur ordinaire et assesseur
du vice-recteur. Cours de haute Philosophie
de saint Thomas, Summ. theol. P q. 2 26; cont.
Gent. lib. I et lib. III, cap. I-XLV, jeudi et ven-
dredi à 8 heures. — Discussion des matières
expliquées, au jour et à Theure à déterminer.
FACULTÉ DE DROIT.
Doyen : M. Thonissen. — Secret.: M. Nyssen's.
Examen de Candidat.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'Encyclopédie du Droit, V Introduction histo-
rique au cours de Droit civil et le Droit natu-
rel ou la Philosophie du Droit, lundi et mardi
de 9 heures à 11 heures.
J. P. A. H Staedtler, professeur ordinaire.
U Histoire et les Institut es du Droit romain y
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 1 1 heures
À 1 heure.
( 42 )
Premier examen de Docteur.
F. DB MdNGE, professeur ordinaire. Les Pan-
dectes, lundi, mardi et mercredi de 9 heures et
demie à 11 heures.
E. E. A. Db Jaer, professeur ordinaire. Le
Code civil, lundi, mardi et samedi à 8 heures et
demie, jeudi à 10 heures et demie, et vendredi à.
9 heures.
J. Van den Heuvel, professeur extraordinaire.
Le Droit public, mardi et mercredi de 1 1 heures
à midi et denai, jeudi de 11 heures et demie à
1 heure, pendant le second semestre.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le Droit administratif, mercredi de 8 heures à
9 heures et demie, jeudi de 9 heures à 10 heures
et demie, pendant le premier semestre ; jeudi
de 9 heures à 10 heures et demie, pendant le
second semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. L'Économie politique^
mardi de 11 heures à midi et demi, vendredi de
10 heures à 11 heures et demie, et samedi de
9 heures et demie à 11 heures, pendant le pre-
mier semestre.
F. J. MouLART, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie. Droit civil ecclésiastique:
partie générale (cours facultatif), mercredi et
jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le
premier semestre ; mercredi à midi, vendredi et
samedi à 1 1 heures, pendant le second semestre.
( 43 ) .
Deuxième examen de Docteur.
L. Mâbillb, professeur ordinaire. Le Code
civile Inndi de 11 heures à midi et demi, mardi
de 9 heures et demie à 1 1 heures, mercredi de
8 heures à 9 heures et demie.
J. J. Thonissbn, professeur ordinaire. Le Droit
criminel belge, lundi de 9 heures et demie à
1 1 heures, mardi et samedi de 8 heures à 9 heures
et demie.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
éléments du Droit commercial, jeudi et ven-
dredi de 9 heures à 10 heures et demie, pendant
le premier semestre; jeudi de 9 heures à 10 heures
et demie, pendant le second semestre.
J. Van Biervliet, professeur ordinaire. Le
Code civil, jeudi et vendredi de 10 heures et
demie & midi, samedi de 9 heures et demie à
1 1 heures, pendant le premier semestre ; jeudi
de 10 heures et demie à midi, vendredi et samedi
de 9 heures et demie à 11 heures, pendant le
second semestre. — Les éléments de V Organi-
sation judiciaire, de la Compétence et de la
Procédure civile, mercredi de 9 heures et demie
à 11 heures.
F. J. MoULÂRT, professeur ordinaire de la Fa-
culté de Théologie. Droit civil- ecclésiastique :
partie générale (cours facultatif), mercredi et
jeudi à midi, samedi à 11 heures, pendant le
premier semestre; mercredi à midi, vendredi et
samedi à 11 heures, pendant le second semestre.
( 44 )
Examens diplomatiques.
Première année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le Droit des gens y mercredi de 11 heures à midi
et demi, pendant le second semestre. — L'intro-
duction historique au cours de Droit ^civil et
le Droit naturel^ cours indiqués ci -dessus.
J. Van den Heuvbl, professeur extraordinaire.
Le Droit public, cours indiqué ci-dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. L'Économie politique,
cours indiqué ci-dessus.
Deuxième année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
La continuation du cours de Droit des gens,
comme ci -dessus. — Le Droit administratif,
cours indiqué ci-dessus. — La Législation con-
sulaire, aux jours et heures à déterminer.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. La continuation du
cours d'Économie politique, comme ci-dessus.
— La Statistique, aux jours et heures à déter-
miner.
A. Ntssens, professeur extraordinaire. Les
éléments du Droit commercial, cours indiqué *
ci-dessus.
( 45 )
Épreuve préparatoire au Doctorat en Sciences
politiques et administratives.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'Encyclopédie du Droit, V Introduction histo-
rique au cours de Droit civil et la Philosophie
du Droit, cours indiqués ci dessus.
V. L.' J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. LHistoire politique
moderne, mercredi, jeudi et vendredi à 8 heures,
pendant le second semestre.
Examen de Docteur en Sciences politiques
et administratives.
J. Van den Heuvel, professeur extraordi-
naire. Le Droit public, cours indiqué ci dessus.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le Droit des gens, cours indiqué ci dessus (cours
de deux années). — Le Droit administratif,
<;ours indiqué ci -dessus
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophi,^. L'Économie politique,
cours indiqué ci dessus (cours de deux années).
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de Théologie et assesseur du vice-recteur.
Cours de haute Philosophie de saint Thomas,
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des
matières expliquées, au jour et à l'heure à
«déterminer.
( 46 )
Examen de Candidat Notaire.
Première aDoée.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
lois organiques du Notariat, mercredi de
11 heures à midi et demi, pendant toute Tannée.
A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé-
cial de Droit civil (cours de deux années), lundi
de 11 heures à midi et demi, jeudi, vendredi et
samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'Encyclopédie du Droit et V Introduction his-
torique au cours de Droit civiï, cours indiqués
ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. VExplicaiion approfondie des
vérités fondamentales de la Religion , lundi à
8 heures, pendant toute l'année. — Les principes
de la Philosophie, mardi et samedi à 8 heures,
pendant le second semestre.
Deuxième année.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Le
Droit fiscal j mardi de 1 1 heures à midi et demi,
pendant le premier semestre; mardi et vendredi
de II heures à midi et demi, pendant le second
semestre.
A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé-
cial de Droit civil (cours de deux années), lundi
I
( 47 )
de II heares à midi et demi, jeudi, vendredi et
samedi de 9 heurds et demie à 1 1 heures.
E.^E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le Droit naturel ou la Philosophie du Droite
cours indiqué ci-dessus.
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Doyen : M. Hubert, — Secret.: M. De^jaisieux-
Premier examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. La Physio-
logie humaine (y compris la Physiologie com-
parée)^ iendi, vendredi et samedi à midi.
E. Venneman, professeur extraordinaire.
UAnatomie de texture^ mardi, mercredi et
samedi & 8 heures et demie, pendant le second
semestre. — Exercices pratiquas d^anatomie
microscopique^ deux séances par semaine.
C. Blas, professeur ordinaire de la Faculté
des Sciences. La Pliarmacognosie et les élé-
ments de Pharmacie, lundi, mardi et mercredi
à 10 heures, pendant le second semestre.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire de
la Faculté des Sciences Les éléments d^Anato-
mie comparée, lundi et mardi à 11 heures et
demie, pendant le second semestre.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. Vkna
tomie descriptive (ostéologie, syndesmologie et
myologie),ie\i'à\ et vendredi à 9 heures, samedi
à 8 heures, pendant le premier semestre.
( 48 )
Le professeur d'analomie descriptive et le chef
des travaux anatomiques dirigeront les élèves
dans les dissections tous les jours, de 9 heures
à 1 1 heures et de 2 heures et demie à 6 heures,
pendant le premier semestre:
Deuxième examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. Le cours de
Physiologie, indiqué ci-des3us. — Démonstra-
tions et Exercices pratiques de Physiologie-
une séance par semaine.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. UAna-
tomie descriptive {splanchnologie, angéiologie^
névrologie et organes des sens) et VAnatomie
des régions, lundi, mardi et mercredi à 8 heures,
pendant le premier semestre ; mardi, mercredi
et samedi dé 7 heures à 8 heures et demie,
pendant le second semestre. — Exercices pra-
tiques d'anatomie des régions, aux jours et
heures à déterminer.
G. Bruylants, professeur ordinaire. VHisto-
chimie et la Chimie ^physiologique , lundi à
^ heures et demie, pendant le premier semestre;
lundi à 9 heures, pendant le second semestre.
G. GiLSON, chargé de cours. L'Embryologie,
samedi de 2 heures et demie à 4 heures, pendant
le second semestre.
Dissections comme plus haut.
( 49 )
Premier examen de Docteur.
F. J. M. Lefbbvre, professeur ordinaire. La
Pathologie générale y mercredi, vendredi et
samedi à 8 heures, pendant le premier semestre.
— La Thérapeutique générale^ y compris la
Phar^nacodynamique^ mercredi, vendredi et
samedi à 7 heures, pendant le second semestre.
E. Hayoit, professeur ordinaire. La Patholo-
gie et la Thérapeutique spéciales des maladies
internes^ y compris les maladies des enfants^
lundi, mercredi et vendredi à 1 1 heures, mardi
à 8 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mercredi et vendredi à 10 heures, mardi à
7 heures, pendant le second semestre.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons théo-
riques sur les maladies mentales y mardi à
midi, pendant le second semestre.
T. Dbbaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. La Pathologie chirurgi-
cale (y compris les maladies cutanées et syphi-
litiques), lundi et jeudi à 8 heures, vendredi à
midi, pendant le premier semestre; mardi, ven-
dredi et samedi à 1 1 heures, pendant le second
semestre.
E. Vennbman, professeur extraordinaire. Le-
çons théoriques et cliniqices sur V Ophtalmolo-
gie, mardi et vendredi de 2 heures et demie à
4 heures. — Exercices ophtalmoscopiques, aux
jours et heures & déterminer.
( 50 )
E. Hubert, professeur ordinaire. Exercices
cliniques d'ohstétriqueylxmàx et mardi à 4 heures.
C. Ledrbsseur, professeur ordinaire. La Po-
liclinique obstétricale, aux jours et heures à
déterminer.
G. Verribst, professeur ordinaire. La Cli-
nique interne et Consultations gratuites, lundi,
mercredi et vendredi de 9 heures à 11 heures,
pendant le premier semestre; de 8 heures à
10 heures, pendant le second semestre. — L'Hy-
giène publique et privée, mardi, jeudi et samedi
à 10 heures, pendant le second semestre.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. La Cli-
nique externe et Consultations gratuites^
mardi, jeudi et samedi de 9 heures à 1 1 heures,
pendant le premier semestre; de 8 heures à
10 heures, pendant le second semestre.
Exercices cliniques, aux jours et heures à
déterminer.
J. Denys, chargé de cours. LAnatomie patho-
logique, leçons théoriques et pratiques, mardi,
jeudi et samedi de 11 heures à 1 heure, pendant
le premier semestre. ■— (Suppléant de M. Ver-
RiEST). La Clinique propédeutique^iTOiB^éhnce^
par semaine, aux jours et heures à déterminer.
L. Dandois, chargé de cours, chef de clinique
chirurgicale.
Deuxième examen de Docteur.
E. Hubert, professeur ordinaire. La Théorie
I
( 51 )
des Accouchements, les Manœuvres obstétri
cales et la Gynécologie, lundi, vendredi et sa-
medi & midi. — Exercices cliniques d'obsté-
trique et Consultations gratuites, lundi et
mardi & 4 heures. — La Clinique obstétricale,
aux jours et heures à déterminer.
C. Lbdrbsseur, professeur ordinaire. La Po-
liclinique obstétricale, aux jours et heures à
déterminer.
E. Vbnnbman, professeur extraordinaire. Le
cours à' Ophtalmologie, indiqué ci-dessus.
E. Hayoit, professeur ordinaire. La Médecine
légale, lundi à 7 heures, mercredi à 4 heures,
pendant le second semestre.
G. Vbrribst, professeur ordinaire. Les cours
^Hygiène et de Clinique interne, indiqués ci-
dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours
de Clinique externe, indiqué ci-dessus.
T. Dbbaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. La Pathologie chirurgi-
cale y compris les maladies cutanées et syphi-
litiques, cours indiqué ci-de&sus. — L'Anatomie
chirurgicale, mercredi à midi, pendant le pre-
mier semestre. — Les Bandages, les Appareils
et la Petite Chirurgie, mercredi et jeudi à
2 heures et demie, pendant le premier semestre.
— La Médecine opératoire, lundi, mercredi et
jeudi à 2 heures et demie, pendant le second
semestre.
^^ ( 52 )
L. Dandois, chargé de cours, chef de cliniq
chirurgicale.
Troisième examen de Docteur.
G. Verriest, professeur ordinaire. Le cou
de Clinique interne^ indiqué ci -dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cou
de Clinique externe^ indiqué ci -dessus.
E. Hubert, professeur ordinaire. Exercic
cliniques d'Obstétrique, etc., cours indiq
ci-dessus. — La Clinique obstétricale, aux j ou
et heures à déterminer.
E. Venneman, professeur extraordinaire. 1
Clinique ophtalmologique, cours indiqué <
dessus.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef
clinique chirurgicale. VAnatomie chirurgica
les Bayidages et les Appareils^ la Petite Ci
rurgie et la Médecine opératoire, cours indiqu
ci dessus.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons c
\\ niques sur les Maladies mentales, aux jours
^ heures à déterminer.
'! L. Dandois, chargé de cours, chef de cliniq
chirurgicale.
cours facultatif.
G. Bruylants, professeur ordinaire. Vurol
gie (cours théorique et pratique), aux jours
heures à déterminer, pendant le premier g
mestre.
( 53 )
Mxamen de Pharmacien.
C- Blas, professeur ordinairo de la Faculté
des Sciences. La Pharmacie théorique (partie
inorganique); les éléments de Chimie analy-
tique et de Chimie toxicologique, lundi el mardi
à 1 1 heures et demie, mercredi, jeudi et vendredi
il 10 heures, pendant le premier semestre.
G. Bruylants, professeur ordinaire. La Phar-
inacie théorique (partie organique), mercredi
et jeudi à 1 1 heures et demie, pendant le premier
semestre. — Les Drogues et les Médicaments
en tant que marchandises, les A Itérations, les
Falsifications et les Doses maœima , lundi ,
mardi, mercredi et jeudi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre. — La Pharmacie
pratique, les Opérations et Recherches chi-
miques, pharmaceutiques, analytiques et mi-
croscopiques, lundi de 2 heures et demie à
6 heures, mardi de 8 heures et demie à 1 1 heures
et demie et de 2 heures et demie à 6 heures,
mercredi de 2 heures et demie à 6 heures, pen-
dant toute l'année. —
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Doyen : M. Collard. — Secrétaire : M. Brants.
Premier examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
C. P. E. Cartutvels, professeur ordinaire et
vice -recteur de l'Université. L'Explication
( 54 )
approfondie des vérités fondarAentales de la
Religion, jeudi à 10 heures, pendant le premier
semestre ; vendredi à 9 heures, pendant le second
semestre.
J. Jacops, professeur ordinaire et président
du collège du Pape La Logique et la Psycholo-
gie, lundi, vendredi et saçiedi à 10 heures,
jeudi à 11 heures, pendant le premier semestre ;
lundi à 8 heures, mardi et samedi à 10 heures»
pendant le second semestre.
P. G. H. WiLLEMS, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. L'Explication d'au-
teurs latins, lundi, mardi, mercredi et jeudi à
9 heures, pendant le second semestre.
F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices
pratiques sur la langue latine et traductions d
livre ouvert, lundi et mardi à 9 heures, pendant
le premier semestre; vendredi à 10 heures,
samedi à 9 heures, pendant le second semestre.
J. DE Groutars, professeur ordinaire et asses-
seur du vice-recteur. ^Explication d'auteurs
grecs, mardi à 11 heures, mercredi à midi, pen-
dant le premier semestre ; et pour les élèves qui
se préparent au doctorat, samedi à 11 heures,
pendant toute Tannée.
C. C. A. M. MoBLLER, professeur ordinaire.
L'Histoire politique de l'antiquité, lundi, mer-
credi et vendredi à 11 heures, mardi à 8 heures,
pendant le premier semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire.
( 55 )
VHistoire politique moderne^ mercredi, jeudi
et vendredi à 8 heures, pendant le second se-
mestre.
L. C. DE MoNGB, professeur ordinaire. L'His-
toire de la Littérature française,m8ivà\ et mer-
credi à 10 heures, vendredi et samedi à 9 heures,
pendant le premier semestre.
P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi-
naire. L'Histoire de la Littérature flamande^
mardi et mercredi à 10 heures, vendredi et sa-
medi à 9 heures, pendant le premier semestre.
Deuxième examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
J. Jacops, professeur ordinaire et président
du collège du Pape. La Philosophie morale,
jeudi à 10 heures, vendredi de 1 1 heures à midi
et demi, pendant le second semestre.
€. C. A. M. MoELLER, professeur ordinaire.
VHistoire politique du moyen âge y lundi et
mercredi à 10 heures, mardi et samedi à 8 heures,
pendant le second semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire.
VHistoire politique interne de la Belgique,
lundi à 8 heures, mercredi et jeudi à 9 heures,
pendant le premier semestre
P. G. H. WiLLEMS, professeur ordinaire et
secrétaire de T Université. Les Antiquités ro-
maines envisagées au point de vue des institu-
tions politiques jusqu'au régne de Justinien,
( 56 )
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 8 heures,
pendant ie premier semestre. — UEœplication
d'auteurs latins, cours indiqué ci- dessus.
F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices
pratiques sur la langue latine et traductions à
livre ouvert, cours indiqué ci- dessus.
L. C. DE MoNGE, proïesseur ordinaire. V His-
toire de la Littérature française, cours indiqué
ci-dessus.
P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi-
naire. L'Histoire de la Littérature flamande^
cours indiqué ci- dessus.
Examen dé Candidat en Sciences morales
et historiques,
préparatoire à l'étude des Sciences politiques
et administratives. ^
C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire et
vice- recteur de FUniversité. Le Cours de Reli-
gion, indiqué ci- dessus.
J. Jacops, professeur ordinaire et président
du eollôge du Pape. La Logique, la Psychologie
et la Philosophie morale, cours indiqués ci-
dessus.
C. C A. M. MoELLER, professeur ordinaire.
V Histoire politique de V Antiquité et du Moyen
âge, cours indiqués ci- dessus.
Examen de Docteur en Philosophie et Lettres.
P. G H. WiLLEMS, professeur ordinaire et
( 57 )
secrétaire de FUniversité. Exercices philolo-
giques sur la langue latine ^ mardi et mercredi
à II heures, pendant le premier semestre. —
L Explication (fauteurs latins, lundi, mardi,
mercredi et jeudi à 9 heures, pendant le second
semestre. — Les Éléments de la Grammaire
générale et V Encyclopédie de la Philologie
(cours de deux années), mercredi et jeudi à
Il heures, pendant le second semestre.
F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices
philologiques sur la langue grecque, mardi et
mercredi à 10 heures, pendant le second semestre.
— L'Histoire de la Littérature grecque et celle
de la Littérature latine (cours de deux années),
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
J. DE Groutars, professeur ordinaire. UEx-
plication d'auteurs grecs ^ samedi à 1 1 heures,
pendant toute Tannée.
L. Bossu, professeur ordinaire. L'Histoire de
la Philosophie ancienne et de la Philosophie
moderne (cours de deux années), mercredi,
jeudi et vendredi à 9 heures, pendant le premier
semestre.
C. C. A. M. MoELLER, professeur ordinaire.
Les Antiquités grecques (cours de deux années),
jeudi et vendredi à 11 heures, pendant le premier
semestre.
L. C. DE MoNGE, professeur ordinaire. VHis-
toire comparée des Littératures européennes
( 58 )
modernes (cours de deux années), jeudi à
10 heures, vendredi à 9 heures, pendant le second
semestre.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie. La Métaphysique géné-
rale et spéciale (cours de deux années), lundi et
mardi à 4 heures, pendant toute Tannée.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de Théologie et assesseur du vice-recteur.
Cours de haute Philosophie de saint Thomas^
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des
matières expliquées, au jour et à Jlieure à
déterminer.
COURS FACULTATIFS.
C. C. A. M, MoKLLER, professeur ordinaire.
L'Histoire politique contemporaine^ aux jours
et heures à déterminer.
C. DE Harlez, professeur ordinaire. Ld Langue
et la Littérature sanscrites^ lundi et mercredi
à 4 heures. — Les Langues iraniennes (zendn
pehlvi, vieuœ persan), samedi à 4 heures.
J. DE Groutars, professeur ordinaire et asses-
seur du vice -recteur. La Grammaire comparée
des Langues grecque, latine et française^ienûi
à midi. — Le Grec moderne, aux jours et heures
à indiquer.
T. J. Lamy, professeur ordinaire de la Faculté
de Théologie et président du collège Marie -
Thérèse. Les cours ^'Hébreu et de Syriaque,
indiqués ci-dessus.
( 50 )
E. H. J. Rbusens, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie et bibliothécaire de rUni-
yevsM.Les Antiquités chrétiennes et VArchéo-
loffie, cours indiqué ci dessus. — Cours de Pa-
léographie, aux jours et heures à déterminer.
ÉCOLE NORMALE
pour les ecclésiastiques qui se préparent
à renseignement moyen.
Directeur : M. de Groutars, professeur ordi-
dinaire et assesseur du Vice Recteur.
Professeurs pour les cours spéciaux : M. Col-
lard, professeur ordinaire, et M. J. Hemeryck,
professeur extraordinaire et président du collège
Juste-Lipse.
Les cours et les exercices sont déterminés par
un programme particulier.
FACULTÉ DES SCIENCES.
Doyen : M. Ponthiére. — Secret.: M. Helleputte.
Examen de Candidat en Sciences naturelles.
Première année.
C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
la Faculté de Philosophie et vice-recteur de
l'Université. Le cours de Religion, jeudi à
10 heures, pendant le premier semestre; ven-
dredi à 9 heures, pendant le second semestre.
4
( 60 )
L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie
générale» lundi, mardi, mercredi et jeudi à
9 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mardi, mercredi et jeudi à 9 heures, Viendredi à
8 heures, pendant le second semestre.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
Physique expérimentale, lundi, mardi et mer-
credi de 10 heures à 11 heures et demie, jeudi à
11 heures, pendant le premier semestre; lundi
de !0 heures à II heures et demie, mardi et
mercredi de 1 1 heures à midi et demi, pendant
le second semestre.
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les
éléments de Botanique générale et spéciale^ y
compris la Botanique médicale, lundi de
1 1 heures et demie à 1 heure, vendredi et samedi
de 9 heures à 10 heures et demie, pendant le
premier semestre ; jeudi et vendredi de 10 heures
à 1 1 heures et demie, et samedi de 1 1 heures à
midi et demi, pendant le second semestre. —
Herborisations aux jours et heures à déter-
miner .
F. M. E. Lefbbvre, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. La Logique^ mardi et
mercredi à 10 heures,pendant le second semestre.
F. Db Walque, professeur ordinaire. Exer-
cices de Chimie pratique^ lundi de 3 heures à
6 heures, pendant le premier semestre, pour les
élèves qui désirent subir la première épreuve à
la session de février; lundi et, s*il y a lieu, mardi
( 61 )
de 3 heures à 6 heures, pendant le second se-
mestre, pour les autres élèves.
Deuxième année.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. Les
éléments de Zoologie, lundi, mardi et mercredi
à 8 heures, pendant le premier semestre. —
Visite du Musée, vendredi à 2 heures, pendant
le premier semestre.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de Minéralo-
gie et de Géologie, jeudi et vendredi à 8 heures,
pendant le premier semestre.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. La Psychologie et la
Philosophie morale, mardi et mercredi de
11 heures et demie à 1 heure, jeudi à midi,
samedi à 8 heures, pendant le premier semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La Mi-
croscopie théorique; la Microscopie appliquée
à la biologie générale et à Vétude des protoor-
ganism,€s, vendredi et samedi de 10 heures et de-
mie à 1 heure, pour la première section, mardi et
mercredi de 2 heures à 5 heures, pour la seconde
section, pendant le premier semestre.
N, B. La première section comprend les élèves
qui ont subi la première épreuve. La seconde
section comprend tous les autres élèves.
( 62 )
Examen de Candidat en Pharmacie.
L Henry, professeur ordinaire. Le cours de
Chimie générale^ indiqué ci- dessus.
A. J. A. Devivibr, professeur ordinaire. Le
cours de Physique expérimentale^ indiqué ci-
dessus.
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les élé-
ments de Botanique générale et spéciale, j
compris la Botanique médicale^ cours indiqua
ci- dessus.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de Minéralogie
et de Géologie^ cours indiqué ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. L'Explication approfondie des
vérités fondamentales de la Religion, lundi â
8 heures, pendant toute Tannée.— Les Principes
de la Philosophie, mardi et samedi à 8 heures,
pendant le second semestre.
F. De Walque, professeur ordinaire. Exer-
cices de Chimie pratique, indiqués ci- dessus.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Le cours
de Microscopie, indiqué ci- dessus.
Examen de Candidat en Sciences physiques
et mathématiques.
Première année.
C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire do
la Faculté de Philosophie et vice-recteur de
( 6i )
l'Université. Le cours de Religion, indiqué ci-
dessus.
L. Henry, professeur ordinaire. Principes
généraux de Chimie. (Partie du cours de Chi-
mie générale ^ indiqué ci-deisus.)
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
Physiqice expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo-
métrie analytique et V Algèbre supérieure,
jeudi, vendredi et samedi à 8 heures, pendant le
premier semestre. — Les compléments de Geo-
rnétrie analytique, lundi, mardi et samedi à
8 heures, pendant le second semestre.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La
Géométrie descriptive^ mercredi à 8 heures,
vendredi et samedi à 9 heures, pendant le pre-
mier semestre ; samedi de 8 heures et demie à
10 heures, pendant le second semestre.
F. M. E. Lbfebvre, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. Les cours de Logique,
de Psychologie et de Philosophie morale, in-
diqués'ci-dessus.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Calcul
différentiel et le Calcul intégral, mercredi,
jeudi, vendredi et samedi de 8 heures à 9 heures
et demie, jusqu'au 1*^ janvier. ~ Compléments
du cours précédent ei Éléments du calcul des
4.
( 64 )
Variations, aux jours et heures à déterminer.
— La Statique analytiqtie et la Dynamique du
points parties du cours de Mécanique des Écoles
spéciales, indiqué ci-dessous.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Les com-
pléments éC Algèbre supérieure et les éléments
de la théorie des Déterminants, mercredi, jeudi
et vendredi à 8 heures, pendant le second
semestre.
C. L. J. X. DB LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La Cristallographie. Voir le cours
de Minéralogie des Écoles spéciales.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. L'As-
tronomie physique, mardi et mercredi à midi,
pendant toute Tannée.
Examen de Docteur en Sciences naturelles.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. La
Zoologie proprement dite, lundi, mardi et mer-
credi à 8 heures, pendant le premier semestre,
avec compléments aux jours et heures à déter-
miner. — La Géographie et la Paléontologie
animales, mardi à 9 heures et demie, pendant le
second semestre. — L'Anatomie comparée,
lundi, mardi et mercredi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre.
Suppléant pour le cours d'Anatomie comparée,
G. Gilson, chargé de cours.
E. Venneman, professeur extraordinaire de la
Faculté de Médecine. VAnatomie de texture.
( 65 )
mardi, mercredi et samedi à 8 heures et demie,
pendant le second semestre.
Ç. Masoin, professeur ordinaire de la Faculté
de Médecine. La. Physiologie comparée^ jeudi,
vendredi et samedi à midi, pendant toute l'année.
6. Bruylants, professeur ordinaire de la Fa-
culté de Médecine. L'Histochimie et la Chimie
physiologique, lundi à 9 heures et demie, pen-
dant le premier semestre; lundi à 9 heures,
pendant le second semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La Bota-
nique générale et spéciale, y compris la Pa-
léontologie végétale, mardi et mercredi de
2 heures à 5 heures, pendant toute Tannée.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La Minéralogie, cours des Écoles
spéciales indiqué ci-dessous avec compléments
aux jours et heures à déterminer.— La Géologie,
cours des Écoles spéciales indiqué ci-dessous. —
La Paléontologie strati graphique , lundi à
11 heures, pendant le premier semestre.
L. Henrt, professeur ordinaire. La Chimie
générale, samedi à 6 heures.
C. Blas, professeur ordinaire. La Chimie
analytique, mercredi, jeudi et vendredi à
10 heures et demie, pendant le premier semestre;
jeudi et vendredi de 10 heures à 11 heures et
demie, pendant le second semestre. Travaux du
laboratoire, mercredi et jeudi à 2 heures et
demie.
( 66 )
P. E. Martens, professeur ordinaire. La Géo-
graphie végétale^ lundi de 3 heures à 4 heures
et demie, pendant le second semestre.
Examen de Docteur en Sciences physiques
et mathématiques.
Première année.
p. L. Gilbert, professeur ordinaire. L'Analyse
pure, jeudi et vendredi A 3 heures, pendant le
second seipestre. — La Mécanique analytique
des systèmes^ V Hydrostatique et VHydrodyna-
miqite. Cours des Écoles spéciales Indiqué ci-
dessous. — La Physique mathématique géné-
rale, y compris la Théorie du potentiel, jeudi
et vendredi à 3 heures, pendant le premier
semestre.
J A. Carnoy, professeur ordinaire. Le Calcul
des probabilités^ mardi et mercredi À 10 heures,
pendant le premier semestre.
E. L J. Pasquiér, professeur ordinaire. L'As-
tronomie mathématique, mardi de 11 heures à
midi et demi.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Les Com-
pléments d'analyse, aux jours et heures à dé-
terminer. — Les Théories dynamiques de Jacobi,
aux jours et heures à déterminer.
A J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
Physique expérimentale approfondie,]e\ïà\ de
( 67 )
8 heures à 9 heures et demie, pendant toute
Tannée.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Les Com-
pléments d*analyse^ mardi de 11 heures à njidi
eidemi. pendant toute Tannée. — La Géométrie
supérieure anaîytiqice, jeudi de II heures à
midi et demi, pendant toute Tannée.
E L. J. Pasquibr, professeur ordinaire. La
Mécanique céleste, mercredi de 11 heures à midi
et demi, pendant toute Tannée.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La
Géométrie supérieure synthétique, jeudi, ven-
dredi et samedi h 8 heures et demie, pendant
le second semestre.
ÉCOLES SPÉCIALES DES ARTS ET MANUFACTURES,
DU GÉNIE CIVIL ET DES MINES.
Ingénieurs des arts et manufactures, du génie
civil et des mines.
Première année.
L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie
générale, inorganique et organique, cours
indiqué ci- dessus.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
Physique expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
F. De Walque, professeur ordinaire. La Théo-
ne des manipulations chimiques, mardi à
( 68 )
8 heures, pendant le premier semestre. — Des
exercices de Chimie pratique, obligatoires, ont
lieu, mercredi et jeudi de 3 heures à 6 heures,
pendant le second semestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo-
métrie analytique et V Algèbre supérieure^
cours indiqués ci-dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La Géo-
métrie descriptive^ cours indiqué ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. L* Explication approfondie des
vérités fondamentales de la Religion et les
principes de la Philosophie ^ cours indiqués
ci-dessus.
Travaux graphiques^ sous la direction de
M. le professeur Breithof, vendredi et samedi
de iO heures à 1 heure, pendant toute Tannée,
et vendredi de 9 heures à 10 heures, pendant le
second semestre.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Cal-
cul différentiel et le Calcul intégral^ cours
indiqué ci- dessus. — La Mécanique analytique,
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 8 heures
à 9 heures et demie, depuis le K janvier jusqu'au
second semestre ; lundi et mardi de 8 heures à
9 heures et demie, pendant le second semestre.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La Minéralogie, mercredi et jeudi de
( 69 )
8 heures à 9 heures et demie, vendredi de 8 heures
à 9 heures, pendant le second semestre. Le ca-
binet de Minéralogie est ouvert vendredi et
samedi de t heures à 4 heures, pendant le pre
mier semestre, et de 2 heures à 6 heures, pendant
le second semestre.
C. Blas, professeur ordinaire. La Chimie
analytique (docimasie), mercredi, jeudi et ven-
dredi à 10 heures et demie, pendant le premier
semestre; jeudi et vendredi de 10 heures à
11 heures et demie, pendant le second semestre.
— lYavaux du laboratoire (travaux analy
tiqv^s\ mercredi et jeudi de 2 heures et demie
à 5 heures et demie; vendredi à 2 heures et
demie, séance facultative.
J. MiCHA, professeur ordinaire. La Description
générale des Machines, vendredi de 1 1 heures
et demie à 1 heure.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. Les
Applications de la Géométrie descriptive aux
ombreSy à la perspective et à la stéréotomie^
lundi et mardi de 8 heures et demie à 10 heures,
pendant le premier semestre.
G. Hblleputtb, professeur ordinaire. La Phy-
sique industrielle y mercredi de II heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre ;
mercredi et jeudi de 11 heures et demie à 1 heure,
pendant le second semestre.
Travauos graphiques y sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
( 70 )
10 heures à 1 heure, pendant le premier se
mestre; de 9 heures et demie à 1 heure, pendan
le second semestre.
Troisième année.
P. J. Van Benedbn, professeur ordinaire. Lei
éléments de la Paléontologie animale^ partie
du cours indiqué ci-dessus, mardi à 9 heures ei
demie, pendant le second semestre. Visite du
cabinet de Zoologie^ vendredi à 2 heures, pendam
le second semestre.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La Géologie, lundi et mardi de
8 heures à 9 heures et demie, samedi à 1 1 heures,
pendant le premier semestre.
F. De Walque, professeur ordinaire. La Chi-
mie indt^trielle, marài de 11 heures et demie
à 1 heure et mercredi de 9 heures et demie à
11 heures. — Travaux du laboratoire^ mardi
et mercredi de 3 heures à 7 heures, jusqu'au
15 janvier, pour les sections du Génie civil, de
la Construction des machines et des Mines,
et pendant tout le premier semestre, pour les
sections de Métallurgie et de Chimie.
G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. DuMONT, professeur extraordinaire) VEœ-
ploitation des Mines, jeudi et vendredi de
11 heures et demie à 1 heure, pendant le pre-
mier semestre; mercredi et jeudi de 11 heures
et demie à 1 heure, pendant le second semestre.
( 71 )
L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc-
tions du Génie civile mercredi, jeudi et vendredi
de 8 heures à 9 heures et demie. — Exercices
topographiques j pendant le second semestre.
J. MiCHA, professeur ordinaire La Construc-
tion des machines^ jeudi de 9 heures et demie à
11 heures, samedi de 8 heures à 9 heures et
demie. Tous les jeudis après midi, pour la sec-
tion des mécaniciens^ visite d'un établissement
de construction .
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
Mécanique appliquée, vendredi et samedi de
9 heures et demie À 11 heures, pendant le pre-
mier semestre ; vendredi de 10 heures à 1 1 heures
«tdemie, samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures,
peadant le second semestre.
H. PoNTHiÈRB, professeur ordinaire. La Mé-
tallurgie, lundi et mercredi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre ;
vendredi et samedi de 11 heures et demie à
1 iieure, pendant le second semestre.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Beeithof, lundi, mardi, mer-
credi et samedi de 2 heures et demie à 4 heures
€l demie, du 15 janvier jusqu'à la fin du premier
semestre, pour les sections du Génie civil, de la
Construction des machines et des Mines; mardi,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures, pen-
dant tout le second semestre, pour toutes les
sections.
5
( 72 )
Quatrième année.
F. De Walqub, professeur ordinaire. La Chi-
mie industrielle (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci-dessus. — Travaux
du laboratoire, mardi de 9 heures à 1 1 heures
et demie, et de 3 heures à 7 heures, mercredi de
3 heures à 6 heures et demie, pendant tout le
premier semestre, pour la secUon de Métallur-
gie, et jusqu^au V avril, pour la section de
Chimie.
G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. DuMONT, professeur extraordinaire). rEœ-
ploitation des Mines (cours de deux années),
aux jours et heures indiqués ci-dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc-
tions du Génie civil (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci- dessus. — Exercices
topographiqiœs, pendant le second semestre.
J. MiCHA, professeur ordinaire. La Construc-
tion des machines (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci dessus.
G. FîELLEPUTTE, professeur ordinaire Les
Principes de VA rchitecture, vendredi à 3 heures,
pendant le second semestre.
H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire. La Mé-
tallurgie (cours de deux années), aux jours et
heures indiqués ci-dessus. ~ Les Applications
industrielles de l'électricité^ mardi de 8 heures
à 9 heures, pendant le premier semestre.
( 73 )
Conférences sur la Législation des Mines par
M. le professeur Lambert, sur V Administration
industrielle par M. le professeur Dk Walque,
et sur Y Économie industrielle par M. le pro-
fesseur Massalski.
Travaux graphiques^ sous la direciion de
M. le professeur Breitçop, lundi et vendredi de
9 heures et demie à 11 heures et demie, mardi
(le 9 heures à 11 heures et demie, et samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre, pour les sections de3i¥m^5, du Qénie
civil et de la Construction des machines; mardi
de 8 heures et demie à 11 heures et demie, mer-
credi de 3 heures à 6 heures, samedi de 9 heures
et demie à 1 1 heures et demie et de 3 heures à
6 heures, pendant tout le second semestre, pour
les sections des Mines, du Génie civil, do la
Construction des machines, et de la Métallur-
gie, du. \^ SkvrW jusqu'à, ia. un du semesue pour
la section de Chimie.
COURS FACULTATIFS.
N. E. Vanderlaat, professeur agrégé. La Géo-
graphie industrielle, vendredi à 6 heures.
A.Theunis, professeur extraordinaire de l'Ins-
titut agronomique. La Falsification des denrées
alimentaires, aux jours et heures à déterminer.
( 74 )
Ingénieurs- Architectes .
Première année.
L. Henry, professeur ordinaire. La Chimie
inorganique, partie du cours de Chimie géné-
rale indiqué ci-déssus.
A. J . A. De VIVIER, professeur ordinaire. La Phy
' sique expérimentale, cours indiqué ci-dessus.
F . De WALQUE,professeur ordinai re . La Théorie
des manipulations chimiques, cours indiqué ci-
dessus. — Exercices de chimie pratique, jeudi
de 3 heures à 6 heures, pendant le second se-
mestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La Géo-
métrie analytique et V Algèbre supérieure,
cours indiqués ci-dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La Géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus.
G. Hellepottb, professeur ordinaire. Les Elé-
ments d'Architecture, jeudi de 3 heures à
4 iieures et demie, pendant le premier semestre.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. Le cours de Religion et les
Principes de la philosophie, cours indiqués ci-
dessus.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, vendredi de 10 heures
à 1 heure, pendant le premier semestre; ven-
dredi et samedi le 10 heures à 1 heure, pendant
le second semestre.
( 75 )
Exercices tT Architecture, sous la direciion
de M. le professeur Helleputte, lundi, mardi
et mercredi de 1 1 heures et demie à 1 heure,
samedi de 10 heures à 1 heure, pendant le pre-
mier semestre; jeudi de 10 heures à 1 heure,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures et
demie, pendant le second semestre.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le Calcul
différentiel et le Calcul intégral. La Mécanique
analytique j cours indiqués ci dessus.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de Minéra-
logie, partie du cours de Minéralogie , indiqué
ci- dessus.
J. MiGHA, professeur ordinaire. La Description
générale des Machines, cours indiqué ci dessus.
N. E. Brbithop, professeur ordinaire. Les
Applications de la Géométrie descriptive attœ
ombres, à la perspective et d la stéréotomie,
cours indiqué ci -dos sus.
G. Helleputtb, professeur ordinaire. Les Elé-
ments â^ Architecture icours de deux années), au
jour et à l'heure indiqués ci dessus. — La Phy-
sique industrielle [chauffage et ventilation des
lieux habités), mercredi de 1 1 heures et demie à
1 heure, pendant le premier semestre. — Exer-
cices d^ Architecture, jeudi et samedi de 9 heures
et demie à 1 heure, pendant le premier semestre ;
( 76 )
jeudi de 9 heures à 1 1 heures et demie, mercredi
et samedi de S heures à 6 heures et demie, pen-
dant le second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L'Archéologie chrétienne, vendredi à
3 heures, pendant toute l'année.
Travaux graphiques y sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
10 heures à 1 heure, pendant le premier semestre;
lundi de 9 heures et demie à l heure, pendant le
second semestre.
Troisième année.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire Notions élémentaires de Géologie^
Partie du cours de Géologie, indiqué ci dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc-
tions du Génie civil, cours indiqué ci-dessus.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
Mécanique appliquée, cours indiqué ci- dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. L'His-
toire raisonnée de V Architecture, mardi d€
10 heures à 11 heures et demie, pendant h
second semestre. — L'Architecture civile et
religieuse, mercredi de 3 heures à 4 heures e1
demie, vendredi de 1 1 heures et demie à l heure
pendant le premier semestre. — Projets d'Ar
chitecture, lundi de 9 heures et demie à midi e
demi, mardi de 9 heures et demie à 1 heure
I
( 77 )
jeudi de 11 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre ; mardi de 8 heures à
10 heures et de 11 heures et demie à 1 heure,
jeudi et samedi de II heures à 1 heure, mercredi
et samedi de 3 heures à 6 heures et demie, pen-
dant le second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de Théologie et bibliothécaire de TUni-
versité. VArchéologie chrétienne (cours de
trois années), au jour et à Theure indiqués ci-
dessus.
Quatrième anuée.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les Construc-
tions du Génie civil (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci dessus.
G. Helleputtb, professeur ordinaire. VHis-
toire raisonnée de V Architecture (cours de
deux années), au jour et à l'heure indiqués ci*
dessus. — L'Architecture civile et religieuse
(cours de deux années), aux jours et heures
indiqués ci-dessus. — L'Esthétique appliquée à
V Architecture^ mercredi à 3 heures, pendant le
second semestre. — Projets d'Architecture^
lundi de 9 heures à midi et demi, mardi de
8 heures à midi et demi, mercredi de 9 heures et
demie à 1 heure, jeudi de 11 heures à 1 heure,
samedi de 9 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre; mardi de 8 heures à
10 heures et de 11 heures et demie à 1 heure.
( 78 )
mercredi de 4 heures à 6 heures et demie, ievdr
de 11 heures à 1 heure, samedi de 9 heures et
demie à 1 heure et de 3 heures à 6 heures et
demie, pendant le second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de I&
Faculté de Théologie et bibliothécaire de TUni-
versité. L'Archéologie chrétienne (cours de
trois années), au jour et à Theure indiqués ci-
dessus.
H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire. Les Ap-
plications industrielles de Velectricité^ cours
indiqué ci- dessus.
Conférences sur la Législation^ V Administra-
tion et VÉconomie industrielles^ indiquées ci-
dessus.
Ingénieurs des Constructions civiles et des
Constructions mécaniques.
Ingénieurs des Arts chimiques.
Voir le programme spécial.
INSTITUT AGRONOMIQUE.
Première année.
•
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté de-
Philosophie, r Explication approfondie des
vérités fondamentales de la Religion^ lundi à
8 heures, pendant toute Tannée.
( 79 )
A.Thbunis, professeur extraordinaire. Za Chi-
mie générale^ mercredi et jeudi de 9 heures à
iOheures et demie, pendant le premier semestre;
mardi et mercredi de9 heures à 10 heures et demie,
pendant le second semestre. Exercices de Chimie
pratique, mercredi et jeudi de 10 heures et demie
à midi, pendant toute l'année.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire de la Faculté
des Sciences. La Botanique^ y compris les dé-
monstrations et exercices pratiques, vendredi
de 8 heures à 11 heures, psndant le premier se-
mestre; vendredi de 8 heures à 10 heures, pen-
dant le second semestre. — La Microscopie ap-
pliquée, vendredi de 10 heures à raidi, pendant
le second semestre. — Herborisations.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La Zoo-
technie (Anatomie comparée et descriptive),
mercredi de 8 heures à 9 heures, pendant toute
l'année. — Démonstrations et exercices pra-
tiques, mardi à 3 heures. — Excursions zoo-
techniques.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Le
Génie rural (Introduction : Eléments de Phy-
sique, Mécanique générale), mardi de 9 heures
à 10 heures, samedi de 11 heures à midi, pendant
le premier semestre; lundi de 11 heures à midi,
samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le second
semestre. — Exercices d'Arpentage et de Topo-
graphie, aux jours et heures à déterminer.
G. Helleputte, professeur ordinaire de la Fa-
5. •
( 80 )
culte des Sciences. Le Génie ruraUConstructions
rurales y Notions sommaires dC Archéologie),
jeudi et samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le
premier semestre. — Dessin, lundi et samedi
de 9 heures à 1 1 heures, pendant toute Tannée.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
L'Agronomie (Introduction : Notions élémen-
taires de Géologie, Aperçu de la Minéralogie,
Culture générale^ Climatologie , Agrologie ,
Travaux du sol), mardi de 8 heures à 9 heures,
' pendant toute i*année.
A. Proost, professeur ordinaire. La Zoologie,
jeudi de 9 heures à 10 heures, pendant le second
semestre.
Deuxième année.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
L'Agronomie (Les Cultures spéciales), mercredi
de 8 heures à 9 heures, pendant toute Tannée. —
Eœcursions.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. Les Principes de la Philosophie,
mardi et samedi de 8 heures à 9 heures, pendant
le second semestre.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La Zoo-
technie {Physiologie et Esthétique animales),
mardi de 10 heures à 11 heures, pendant toute
Tannée. — Applications, mardi à 3 heures.
A. Thbunis, professeur extraordinaire. La
Chimie analytique, vendredi de 8 heures à
I
( 81 )
^heures et demie, pendant le premier semestre ;
jeudi de 8 heures à 9 heures et demie, pendant
le second semestre.— Travaux du laboratoire
{Recherches analytiques^ qualitatives et quart
iitatives)y mercredi de 10 heures à midi, jeudi
de 9 heures à midi, pendant le premier semestre ;
mercredi de 9 heures à midi, jeudi de 9 heures
et domie à midi, pendant le second semestre.
A. Proost, professeur ordinaire. Chimie et
Physiologie spéciales des plantes cultivées,
vendredi de 9 heures à 10 heures et demie, pen-
dant le second semestre.-- V Hygiène ^ mardi de
9 heures à 10 heures, samedi de 11 heures à midi,
pendant le second semestre.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Le
Génie rural {Mécanique agricole y Géodésie
agraire , Hydraulique agricole) , lundi de
8 heures à 9 heures, mardi de 1 1 heures à midi,
pendant le premier semestre; lundi de 8 heures
à 9 heures, vendredi de 11 heures à midi, pen-
dant le second semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire de la
Faculté des Sciences. Le Génie rural {Construc-
tions rurales)^ jeudi et samedi de 8 heures à
9 heures, pendant le premier semestre. —D^ssm,
lundi et samedi de 9 heures à 11 heures, pendant
toute Tannée.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire de la Fa-
ouUé des Sciences. V Arboriculture fruitière
samedi de 11. heures à midi, pendant le premier
( 82 )
semestre — L^s maladies des plantes, meroredr
de 9 heures à 10 heures, pendant le premier se-
mestre; lundi de 11 heures à midi, pendant le
second semestre. ~ Arboriculture pratique^
mercredi à 3 heures, pendant le second semestre.
A. Lecart, professeur extraordinaire. L'Eco-
nomie rurale, mardi de 8 heures à 9 heures,
pendant le premier semestre; mardi de 11 heures
à midi, pendant le second semestre. — La Silvi-
culture, vendredi de 10 heures à 11 heures, pen-
dant le premier semestre; vendredi de 8 heures
à 9 heures, pendant le second semestre.
Troisième annëe.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
L'Agronomie (Les industries agricoles), ven-
dredi de 8 heures à 9 heures, samedi de 11 heures
à midi, pendant toute l'année. — Excursions.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La Zoo-
technie (Exploitation des Animaux domes-
tiques), mercredi de 11 heures à midi, jeudi de
9 heures à 10 heures, pendant le premier se-
mestre; mercredi de 10 heures à H heures, jeudi
de 9 heures à 10 heures, pendant le second se-
mestre. — Exercices zootechniques, mardi à.
3 heures. — Excursions,
A. Lecart, professeur extraordinaire. L Éco-
nomie rurale, mardi et mercredi de 8. heures à.
9 heures, pendant le premier semestre; mardi
de 11 heures à midi, mercredi de 8 heures à.
( 83 )
9 heures, pendant le second ' semestre. — La
Comptabilité agricole^ mercredi de 10 heures
à 11 heures, pendant le premier semestre; lundi
de 11 heures à midi, pendant le second semestre.
—La Silviculture, jeudi de 8 heures à 9 heures,
pendant toute Tannée. — Excursions forestières.
A. Proost, professeur ordinaire. VEntomo-
logiBy mercredi de 9 heures à 10 heures, pendant
le second semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire de la
Faculté des Sciences. La Physique industrielle,
mercredi de 11 heures à midi et demi, pendant
le second semestre. — Dessin et projets^ lundi,
mardi et samedi de 9 heures à 11 heures, pendant
toute Tannée.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire de la Fa-
calté des Sciences. Les maladies des plantes,
mercredi de 9 heures à 10 heures, pendant li?
premier semestre ; samedi de 8 heures à 9 heures,
pendant le second semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de Philosophie. Le Droit rural et fo
restier^ lundi et mardi de 8 heures à 9 heures,
pendant le second semestre.
J. Marchand, professeur extraordinaire. Les
Machines agricoles^ samedi de 8 heures à
9 heures, pendant le premier semestre.
A. Theunis, professeur extraordinaire. Les^
Travaux du îaboratoire{Analyses industrielles
et agricoles)^ jeudi de 10 heures à midi, vendredi
de 9 heures à midi, pendant toute Tannée.
( 84 )
9
INSTITUT PRÉPARATOIRE
pour V admission aux Écoles spéciales et à
VInstitut agronomique.
Directeur : J. Marchand, professeur extraor-
•dinaire de rinstitut agronomique.
Professeur : M. Tiblemans, professeur agrégé
de la Faculté de Philosophie, bibliothécaire-
adjoint.
Les cours et les exercices sont déterminés par
un programme particulier.
LE RECTEUR DE L^UNIVBRSITÉ,
C. F. J. PIERAERTS.
Le Secrétaire, P. G. H. Willems.
Société de SAINT-VINCENT DE PAUL.
Président d'honneur^ Mgr C Pibraerts, rec-
teur magniâqae de TUniversité catholique.
Ancien Président d'honneur, Mgr Namèchb,
recteur émérite de rUniversitë catholique.
CONSEIL PARTICULIER DE LOUVAIN.
Président, F. Lefebrre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice-Président, N. Stasse, professeur au collège
de la Sainte Trinité.
Secrétaire, Ch. Baguet, docteur en droit, rece-
veur des Facultés de TUniversité.
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-PIERRE.
Président d'honneur, M. De Ridder, curé doyen
de Saint- Pierre.
Président, N. Stasse, professeur au collège de
la Sainte Trinité.
1' Vice-Président, Ch. Delcour, membre de la
Chambre des représentants, ancien ministre
de rintérieur.
2^ Vice-Président, J. B. Boine, rentier.
Secrétaire, Ch. Baguet, receveur des Facultés
de l'Université.
( 86 )
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
Gardien du vestiaire y A. Daniau, rentier.
CONSEIL DB LA CONFÉRENCE NOTRE-DAME.
Président^ T. Debaisieux, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Vice-Présidentj A. Stordeur, étud. en médecine.
Secrétaire, J. Jacqmotte, id.
Trésorier, J. Anciaux, étud. en théologie.
Gardien du vestiaire, G. Nicolas, étud. en mé-
decine.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- MICHEL.
Président, V. Brants, professeur à la Faculté de
philosophie et lettres.
Vice- Président, L. Ouwerx, étudiant en droit.
Secrétaire, A. Van Zuylen, id.
Trésorier, P.,Deckers, id.
Gardien du vestiaire, A. Cols, étud. en philo-
sophie.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- GBRTRUDB.
Président, L. Henry, professeur à la Faculté
des sciences.
Vice 'Président, A. Struelens, étud. en médecine.
Secrétaire, E. Compeeren, id.
Trésorier, Or, Smets, étud. en sciences.
Gardien du vestiaire, L. Landmeeters, étud. en
médecine.
( ?7 )
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- QUENTIN.
Président, E. Hubert, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice- Président, A. Herdewyn, étudiant en droit.
Secrétaire, baron H. Coppens, id.
Trésorier, J. Poliart, id.
Gardien du vestiaire, J. Alônus, étudiant en
notariat.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-ALBERT.
Président, Fr. de Monge, professeur à la Fa-
culté de droit.
Vice-Président, C. Peeters, étud. en médecine.
Secrétaire, J. Verbist, étud. en droit.
Trésorier, C. Moereels, étud. en médecine.
Gardien du vestiaire, J. Witteveen, étud. en
droit.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- JACQUES.
Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice- Président, A. Van Hoonacker, étudiant en
théologie.
Secrétaire, Em. Pattyn, étud. en médecine.
Trésorier, E. Lauwers, id.
Gardien du vestiaire. Th. Vandromme, étud.
en notariat.
( 88 )
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-LAMBERT.
(HÉVERI.É LEZ-LOUVAIN.)
Protecteur^ Son Altesse Sérénissime le jeune
Duc régnant d'Arenberg, et, en son nom, Ma-
dame la duchesse douairière d*Arenberg, à
'Héverlé.
Président^ Chevalier X. van Elewyck, docteur
en sciences politiques et administratives, à
Louvain.
Vice- Président y *"
Secrétaire^ G. Tombeur, conseiller communal,
à Héverlé.
Trésorier^ A. Ruelens, curé à Héverlé.
Gardien du vestiaire^ G. Vanderborght, fermier,
à Héverlé.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-JOSEPH.
(COLLÈGE DE LA SAINTE -TRINITÉ.)
Président d'honneur,^., le Supérieur du collège.
Président, P. Poullet, étudiant.
Vice Président y V. De Groote, id.
Secrétaire y L. Fin et, id.
Trésorier, G. Ponel, id.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- BARBE.
(SOCIÉTÉ DES OUVRIERS.)
Président, J. de Trooz-van Elewyck, conseiller
provincial.
( 89 )
Vice Président, F. Schollaert, avocat, conseiller
provincial.
Secrétaire, P. De Becker, docteur en droit.
Trésorier, Tabbé Kenuis.
Membres : U. Wareg Massalski, professeur à
rUni verslté ; Van Olmen, vicaire de la paroisse
St- Pierre; Wilryckx, vicaire de la paroisse de
St Quentin; J. B. Boine, rentier; Jules Baguet,
agent de change; Janssens, aumônier de la
m - ison d*arrét ; Deckers, vicaire de la paroisse
Sie-Gertrude.
ÉCOLE DOMINICALE BT PATRONAGE.
\^^ subdivision {rue des Orphelins).
Président, F. Scholiaeri.
Vice Président, "*
Secrétaire trésorier, abbé Kennis.
Auïnônier, Van Olmen, vicaire.
Membres : Ch. Peeters, G. Jacqmotte, négociant;
Van Hoorenbeke, étudiant; Pels, employé;
Boon-Hecking, rentier.
2« subdivision (Rattemans-poort).
Vice Président, P. De Becker.
Aumônier, abbé Verhaegen, aumônier-adjoint.
Secrétaire-trésorier, Peeters, vicaire de la pa-
roisse de N.-D. aux Dominicains.
Membres : abbé Janssens, Van Hoorenbeek, vi-
caire de la paroisse de Ste-Gertrude.
( 90 )
Grande section (adultes).
Président y J. de Trooz.
Vice- Président y U. Wareg Massalski.
Aumônier^ Wilryckx, vicaire.
Secrétaire-trésorier y Jules Baguet.
Membres : J. B. Boine, Deckers, vicaire;
vent, A. Peeters, avocat; baron van 01
tôt Oldenzeel.
RAPPORT
présenté au nom du Conseil sur les
travaux des Conférences pendant
Tannée académique 1882-1883.
Monseigneur,
Messieurs,
Nous voici réunis de nouveau pour faire en
famille notre examen de conscience annuel. Le
rapport que le Conseil vous soumet le 8 décem-
bre ne peut être considéré comme une simple
formalité de routine. Ce rapport résume ce que
nous avons fait pendant Tannée écoulée : il re-
trace les progrès, les innovations, signale les
points faibles réclamant une attention sérieuse,
afin que Texpérience du passé ne soit point jetée
aux vents, afin que ses leçons précieuses nous
mènent toigours plus avant dans la perfection
de la charité.
L'année 1883, la grande année jubilaire, a été
pour notre Société un temps de fête et de béné-
diction. En ces heures solennelles, n'en doutons
pas, la bonté divine a ouvert pour nous et pour
nos pauvres les trésors de ses grâces infinies.
Notre Très Saint Père le Pape a daigné nous
accorder une indulgence plénière spéciale, pour
nous engager à sanctifier dignement Theureux
cinquantenaire de St-Vincent de Paul.
( 92 )
Vous n'avez pas oublié, messieurs, la manière
dont les Conférences de Louvain ont célébré le
grand anniversaire de la fondation de notre
Œuvre.
Une retraite, prêchée avec autant d'onetion et
de cœur que de talent par M. le chanoine Le-
febvre, si dévoué à la Société, nous a réunis
pendant quatre soirées au pied de la chaire
sacrée. A la voix du sympathique orateur, nous
sommes rentrés en nous-mêmes. Il nous a dit,
avec une énergie toute sacerdotale, nos devoirs
d'homme et de chrétien, nous rappelant ce qu'est
la charité, cette vertu tant agréable à Dieu, qui
doit régir tous nos actes, toute notre vie. Nous
avons compris que nous n'avons point fait assez
et nous avons pris de viriles résolutions pour
l'avenir.
Merci à M. le chanoine Lefebvre, merci au
nom de toutes les Conférences de Louvain.
Fortifiés par les enseignements évangéliques
que nous venions de recevoir, nous sommes allé
trouver nos pauvres. Nous les avons fraternel-
lement conviés à s'unir à nous et à participer
avec nous à la fête religieuse du jubilé. Nos
paroles, bénies par Dieu, n'ont pas été stériles :
les pauvres sont accourus nombreux à notre
appel.
Et le dimanche suivant, dans la vaste église
de St-Michel, remplie comme aux grands jours,
protégés et bienfaiteurs ont assisté recueillis à
( 93 )
la messe de reconnaissance que notre bien aimé
Président d'honneur, Mgr Pieraerts, a bien
voulu célébrer à notre intention.
A l'Évangile, M. le chanoine Van der Moeren
est monté en chaire. Inspiré par les sentiments
qui débordaient de son âme d'apôtre, il a
adressé, en flamand, à son auditoire une simple,
mais bien touchante allocution. A ces pauvres,
venus pour prier et communier à nos côtés, il a
dit ce qu*est le pauvre devant Dieu; il a exposé
la dignité du pauvre, de l'ouvrier, ces amis pri-
vilégiés de Jésus-Christ; et, en môme temps, il
leur a rappelé leurs devoirs et les mérites que
leur valent leurs souffrances. M. le chanoine
Van der Moeren a ému profondément son audi-
toire, quand il lui a parlé de la vraie charité, la
charité chrétienne, qui serre la main au pauvre
comme à un frère, qui le relève, le réhabilite
aux yeux du monde, et qui, à celte heure même,
unissait, dans le sanctuaire, en une sainte et
commune pensée, les rangs les plus divers de la
société.
Que M. le chanoine Van der Moeren veuille bien
recevoir le témoignage public de sincère grati-
tude que nous aimons à lui donner aujourd'hui.
A rissue de la messe, les pauvres et les con-
frères se sont approchés de la Sainte Table,
pour recevoir, des mains de Mgr le Recteur, le
Dieu vivant de l'Eucharistie.
Merci à vous, messieurs, d'être venus si nom-
( 94 )
breux à cette solennité. Merci à vous d'avoir
ainsi donné à notre ville un spectacle éclatant
de la vraie fraternité qu^inspire la charité chré-
tienne.
Devons-nous ajouter qu'en ce jour heureux
nous n'avons pas manqué de préparer à nos
pauvres un solide et joyeux festin? Vous savez
que le Conseil avait accordé à nos protégés une
distribution large et extraordinaire': chaque mé-
nage a reçu en abondance café, lard et gâteaux.
11 y a eu fête, grande fête au foyer de ceux qui
travaillent et qui souffrent.
Le même jour, à onze heures, nos Conférences
ont tenu une assemblée générale sous la prési-
dence de Mgr Pieraerts. A sa droite, nous voyions
avec bonheur l'illustre Recteur des Ecoles de
Paris, Mgr d'Hulst, qui a consenti gracieuse-
ment à nous adresser la parole, dans un langage
élevé et paternel, et dont les enseignements ne
sont point sortis de votre mémoire.
Dans cette séance jubilaire, nous avons re-
passé ensemble les origines et les progrès des
Conférences de Louvain. Nous avons pris de
bonnes et sérieuses résolutions. Pensons-y et
sachons les mettre à exécution.
Avant de rappeler succinctement les travaux
do nos Conférences, pendant Tannée 1882-1883,
nous avons à remplir un pénible et pieux devoir.
( 95 )
La mort a fait des vides dans nos rangs; elle
nous a ravi de précieux concours.
La Conférence St-Michel a été la plus éprou-
vée. Elle a perdu le chef aimé, qui, depuis plu-
sieurs années, la guidait par Texemple et par la
parole. M. Edmond Poullet aimait les pauvres
comme un chrétien les sait aimer : son cœur
compatissait à toutes les souffrances et ses con-
frères peuvent témoigner de la bonté et de la
générosité qui remplissaient cette grande âme,
sanctifiée par une religion éclairée. Gardons,
messieurs, à notre regretté Président, un sou-
venir reconnaissant, devant Dieu, en mémoire
des bienfaits qu'il a répandus sur notre Œuvre.
La Conférence St-Michel a fait une seconde
perte, dans le courant de Tannée. M. Jules Tack,
étudiant en droit, a été enlevé, par une mort
douloureusement prématurée, à Taffection de sa
famille, de ses amis et aux bonnes œuvres de
Louvain. M. Tack était Tun des membres les
plus zélés et les plus actifs de la Conférence.
Aimé de tous, à cause de ses vertus et de son
dévouement, il laisse après lui des souvenirs
consolants et un exemple qui n'aura point été
âiérile.
Deux de nos membres bienfaiteurs nous ont
^té aussi enlevés : M. Verreydt, révérend curé
'^ô N.-D. aux Dominicains, et M. N. de Behault,
<iont la charité venait depuis longtemps en aide
^ nos pauvres.
6
( 96 )
L'un de nos confrères, M. le professeur Map-
tens a été cruellement éprouvé par la mort de
sa Dame, M"»« Martens-Delcour. M™« Martens
était de toutes les bonnes œuvres ; son généreux
appui était acquis à toutes les associations qui
s'occupent de charité et d'instruction populaire.
Aussi cette perte a-t-elle été particulièrement
sensible à nos diverses Sociétés catholiques.
Suivant l'usage chrétien de nos familles catho-
liques, M. Martens a fait remettre à nos pauvres
une somme de 300 francs, demandant pour la
regrettée défunte les prières de nos patronés et
de nos Conférences.
C'est ici le lieu de vous rappeler, messieurs,
que lorsque nous perdons l'un de nos bienfai-
teurs, le De Profundis est récité à la première
réunion qui suit la mort, et qu'une messe de
Requiem est ensuite célébrée en l'église de
St-Pierre, dans le plus court délai. N'oublions
jamais, messieurs, ces rendez-vous que nous
nous donnons au pied des saints autels. La
reconnaissance nous fait un devoir strict de n'y
point manquer.
*
Outre les modifications qui ont lieu chaque
année dans les bureaux des Conférences, nous
avons à signaler la nomination de M. Brants,
professeur à la Faculté de droit, lequel a été
appelé à la présidence de la Conférence Saint-
( 97 )
Michel. Le concours actif que M. Brants a bien
voulu accorder à notre Œuvre a été accueilli
avec une satisfaction et une sympathie générales.
Les Conférences, pour la visite du pauvre à
domicile, ont compté 387 membres, qui ont se-
couru 278 ménages; c'est-à-dire, 32 membres de
moins et 8 ménages de plus qu'en 1881-82.
Le Conseil a des raisons d'espérer que la
diminution dans le nombre des visiteurs n'est
qu'accidentelle. Il vous engage à faire une vail-
lante propagande aûn que les vides laissés par
les morts et les départs soient bientôt comblés.
Les réunions hebdomadaires sont bien suivies
et les pauvres généralement visités avec régu-
larité.
Nous avons eu, comme de coutume, nos as-
semblées générales réglementaires et nos messes
de communion Ne négligeons pas légèrement
l'assistance aux assemblées; soyons assidus à
nos fêtes religieuses. Car s'il nous arrivait d'ou-
blier d'invoquer la force d'en haut, loin d'édifier,
nous reculerions nécessairement dans la voie
du sacrifice et de la charité.
Jetons un coup d'œil rapide sur les dons que
nous avons reçus et sur l'emploi que nous en
avons fait.
Nos dépenses se sont élevées à 8284 fr. 16 c
Hâtons -nous de dire que, dans eette somme, est
( 98 )
comprise une somme de 779 fr. 93 c, qui a servi
à solder les dépenses extraordinaires votées à
l'occasion du cinquantenaire.
Nous avons distribué 13,549 pains, soit 1037
pains de plus qu*en Tannée précédente. La dé-
pense de ce chef n'a cependant atteint que
3838 fr. 48 c, somme inférieure de 316 fr. 81 c. à
la dépense pour pains faite en 1881-82. Cela s'ex-
plique par une circonstance heureuse : le prix
moyen du kilo de pain n'a été que de 28 cen-
times 1/2, tandis qu'antérieurement il se payait
35 centimes. Donc, économie d'un millier de
francs.
Toutes nos dépenses ont augmenté pendant le
dernier exercice. Le vestiaire nous a coûté
316 francs de plus et la distribution de poêles
41 francs déplus.
Cette augmentation générale indique claire-
ment une grande régularité dans les visites heb-
domadaires.
Mais — car il y a un mais — les recettes sont
loin .d'avoir suivi la progression des dépenses,
au contraire; elles ont toutes diminué. Et,
n'était le bas prix du blé et la réserve — • presque
disparue — de la Kermesse flamande , notre
compte se clôturerait par un terrible déficit.
Les recettes ont produit 4650 ft*. 1 1 c, et les
dépenses ont absorbé 8284 fr. 16 c.
( 90 )
Pour arriver à la balance, la réserve a dû
nous fournir 3634 fr. 05 c. ! (i).
Comme vous le voyez, messieurs, nos roceiies
normales sont devenues de loin insuffisantes
pour payer les dépenses normales. Cette situa-
tion est de nature à faire réfléchir. Il est indis-
pensable, urgent, d'augmenter nos ressources
et de mettre tout en œuvre pour y parvenir.
Car, songeons-y : que de viendrions -nous le jour
où notre réserve sera éteinte et notamment si
nous nous trouvions en face d'une année caLt-
(I) Tableau des recettes et des dépenses :
RECETTES.
DÉPENSES.
Qaètes ordinaires : 4.786 36 Pains (43S49) :
Quêtes extraordinaires : t7i 8S Vêtements :
Souscriptions :
Dons particuliers
Sermon
l,78« 00
46S 00
374 30
Total : rr. 4,650 11
Puêlet :
Coke :
Paille :
Divers :
Depeijses spéciales occa-
sionnées par la célé-
bration du 50* anoiv.
8,838 m
S,334 tes
151 ofi
230 -iO
576 i»
58S «7
779 95
Total : rr. 8,284 it;
BILAN.
Total des dépenses : (r. 8.284 26
Total des recettes : 4,650 11
Déficit : fr. 5,634 08
Réserve provenant de la Kermesse flamande fr. 8016 85
A dédnire le déficit de 1882 1883 3684 05
Reste à la réserve
fr. 1382 sa
6.
«•^ ^»" J
( 100 )
miteuse, réclamant des secours extraordinaires?
Nous disions que tous nos postes de recettes
ont faibli. Les collectes aux conférences sont en
baisse de près de 200 francs. Quant aux collectes
extraordinaires, Técart est de 251 francs. Les
quêtes faites à la messe et à la réunion générale
du 8 décembre n'ont donné que 1 17 fr. 22 c, tandis
que les collectes faites' le 8 décembre précédent
avaient produit 418 francs.
Depuis le mois d'octobre 1882, nous avons
38 membres souscripteurs de moins; c'est là
une perte importante pour notre caisse. Il y a
nécessité absolue de combler ce vide. Habitants
de Louvain, étudiants, donnons nous la main
pour réunir au plus tôt de nombreuses recrues.
L'avenir de nos Conférences en dépend.
Ajoutons que malheureusement la ressource
si précieuse des fêtes musicales nous a totale-
ment fait défaut.
Le sermon de charité a été prêché cette année
par le R. P. De la Porte, un des orateurs les
mieux écoutés de la chaire française. La collecte
faite à l'issue du sermon a produit 372 fr. 20 c.
Nous aimons à remercier ici publiquement le
R. P. De la Porte de la bonté qu'il a eue de venir
plaider la cause de nos pauvres au milieu de
notre excellente population catholique.
« *
( 101 )
La Société de St-Charles Borromée a persévéré
cette année dans la voie que lui ont tracée ses
fondateurs. Les distributions de viande et de
bouillon ont pris plus d*extension que jamais.
Ajoutons que l*exercice se clôt par un déficit de
plus de 2000 francs.
Pour combler ce vide et pour permettre à
TŒuvre de continuer ses bienfaits, il sera né-
cessaire de faire toucher cette année les cotisa-
tions des membres souscripteurs, il y a plusieurs
années que Ton n'a plus rien demandé aux bien-
faiteurs. Aujourd'hui que la caisse a des dettes,
nous comptons sur la générosité des Louva-
nistes. Ils ne voudront point sans doute que la
Société de St-Charles Borromée cesse son action
utile et suspende ses distributions.
Parlons maintenant de la Conférence St-Lam-
bert, établie à Héverlé, sous le haut patronage
de la Sérénissime Maison d'Arenberg.
Nos confrères, au nombre de douze, conti-
nuent à remplir avec zèle leur charitable mis-
sion parmi les pauvres de la commune. L'exer-
cice écoulé n'a guère rien présenté de saillant.
Recettes et dépenses sont restées ce qu'elles
étaient l'an dernier (i).
(1) Tableau des recettes et des dépenses de la Conféreuce Saint-
iambert :
( 102 )
La Conférence s'est vue privée du concours
d*un de ses membres les plus actifs, qui est venu
habiter Louvain. Nous espérons voir bientôt
notre zélé confrère prendre place à notre Con-
férence bourgeoise. En revanche, la Conférence
St- Lambert a fait une nouvelle recrue; de sorte
que le nombre des membres visiteurs n*a pas
diminué.
Venons-en à la Société des .Ouvriers (Confé-
rence Ste- Barbe).
Nous avons lieu d'être satisfaits de la marche
de cette Conférence.
La Grande Section (adultes) se développe de
jour en jour, au point que les locaux sont deve-
nus absolument insuffisants. Cela prouve que le
RECETTES.
DÉPENSES
■
Don annuel de la Sërén.
Combustible :
fr.
580 00
Maison d*Arenberg: fr.
300 00
Perte d'animaux :
45 Ofr
Soiiscriu. particul** :
iSi 00
Habillements de l'*com. :
97 80
Intér. 3 0/0 de 600 Tr.
Pains :
41 00
fonds belges :
18 00
Secours en argent :
9 00
Excédant de l'exercice
Habillements :
7 00
précédent :
8S 86
—
Total :
fr.
S79 3»
Total : fr.
68i 86
BILAN.
Total des recettes : fr. 682 86
Total d(
i» dépenses : 570 80
Boni en caissd : fr. 73 86
( 103 )
dévouement de no3 confrères est couronné de
succès. Et Ton peut dire que s*ils étaient dotés
d*instal! Etions plus vastes, ils seraient à même
d'étendre considérablement la sphère de lour
action sociale.
Les ouvriers font chaque année une excursion
dans quelqu'une de nos provinces. C'est Nivelles
cette fois qui a été choisie comme but du voyage.
Nos ouvriers flamands ont reçu de leurs frères
wallons un accueil cordial et sympathique. Cette
fraternisation était vraiment touchante. M. de
Borlat, bourgmestre de Nivelles, a bien voulu
présider au repas offert à nos braves travail-
leurs. Aussi les excursionnistes, avant de partir,
ont-ils offert leurs meilleurs remercîmonts d,
M. de Burlet, ainsi qu'à M. Guignardé qui avait
organisé Taimable réception dont nos Louva-
nistes ont été on ne peut plus satisfait.
Dans le courant de Tannée, la Société des
Ouvriers de Namur a rendu visite à la Société
de Louvain.
Le 28 octobre 1882, la Société La Fidélité de
Bruxelles est venue donner une fête dramatique
et musicale des mieux réussies, au profit de la
Conférence Sie Barbe. La recette a été de li^fr.
L'École Dominicale ne reste pas stationnairc.
Les confrères y font preuve d'un zèle infatigable.
On voit qu'ils se sont attachés à leurs protégés
et qu'ils ne négligent rien pour assurer à ceux-ci
les hienfaits que doivent leur procurer les réu-
nions hebdomadaires du dimanche.
( 104 )
La Conférence a vu s'éloigner avec regret
M. le vicaire Meulens, qui maintenant pratique
à Bruxelles l'apostolat de la charité qu'il exer-
çait si activement parmi nous.
D'autre part, M. François Bolen, quittant la
ville, a dû abandonner l'École Dominicale. De-
puis quarante ans, M. Bolen donnait ses loisirs
à l'institution dont il avait été, avec M. le bourg-
mestre Van Bockel, l'un des principaux fonda-
teurs. Ceux qui ont connu M. Bolen savent que
la modestie, chez lui, égalait le dévouement.
Nos Conférences n'oublieront jamais les longues
années qu'il a passées parmi nous au service
d3 l'enseignement du pauvre.
La Conférence Ste-Barbe accuse en recettes :
3600 fr. 73 c, en dépenses : 2390 fr. 79 c. Quel-
ques dettes restant à payer, le boni, s'élevant à
1209 fr. 94 c, ne suffira pas pour faire balancer
le compte. Mais nos confrères espèrent combler
le déficit avant la fin de l'année.
La. Bibliothèque des Bons Livres est toujours
bien suivie. Malheureusement ses ressources
sont bornées et ont diminué. Elle comptait, l'an-
née dernière sur une ressource extraordinaire,
qui lui a fait défaut. Par suite, le déficit n'a pu
être comblé et les achats de livres sont resîés
suspendus.
Nous recommandons à tous les catholiques
( 105 )
cette œuvre intéressante et importante, que l*on
considère à bon droit comme le complément
indispensable des écoles populaires.
Nous avons entretenu nos confrères, dans un
rapport précédent, de l'cyccellente publication
populaire flamande : Onze Wekker^ imprimée à
Louvain et rédigée par quelciues-uns de nos con-
frères. Le Wekker parait tous les mois par
livraisons de 16 pages chacune : le prix d'abon-
nement est minime : 40 centimes par an (i).
Beaucoup d'entre nous se sont abonnés pour
leurs pauvres à cette utile revue : il seiuit à
désirer que tous les membres de nos Confère nces
imitassent cet exemple. Le recueil est instructif
et amusant. Sa propagation serait un véritable
bienfait.
La Conférence St- Joseph (collège de la
T. S*« Trinité), a compté vingt-trois membres,
qui ont patroné 120 enfants (2). Les JQunes pro-
tecteurs ont visité régulièrement les enfants
chaque semaine à l'école des Frères de Charité ;
(4) On peut s'adresser chez M. Edouard Fornevili.e, rue du Suuct*
n* 15, Louvain.
(9) Tableau des recettes et des dépenses de la Conrcreni'*> Suint-
Joseph :
( 106 )
ils ont encouragé l'application des élèves par des
distributions hebdomadaires de pain et par des
distributions semestrielles de vêtements. Ils se
sont efiforcés de donner à ces petits, que la for-
tune a déshérités, quelques jours de bonheur, à
rinstar de ceux qui luisent si souvent pour l'en-
fant du riche : la St Nicolas, la Première Com-
muaion, les fêtes champêtres sont en effet des
jours que, grâce à la Conférence St-Joseph, les
jeunes patronés se rappelleront toujours avec
bonheur.
La bibliothèque de la Conférence, fondée il y
a trois ans, s'est enrichie d'un bon nombre de
volumes.
L'œuvre des bourses* d'étude, créées pour
venir en aide aux élèves des écoles catholiques
RECETTES.
DÉPENSES.
Membres honoraireg : fr. 57 80
Billard, jeux, etc. ; fr.
98 30
Quêtes ordinairet et
extraordioaires '■ 49 i S
Aumônes particulières :
Paius, vêtements, ob-
30 75
DoDS : tS 45
jets divers :
tIS M
i/S hénéfloe de la séance
4" communion, livres.
dramatique : li io
Billards, leiix, ves-
chapelets :
St-Nicolas, nouvel an :
4tO 00
•0 88
tiaire, amendes, etc.: 23S 48
-
Total fr. 416 83
fr.
474 83
BILAN.
Total des dépenses : fr. 474 85
Total des recettes : 416 83
Déficit : fr 58 30
( 107 )
<|ui auraient des aptitudes spéciales pour les
études humanitaires, n*a pas prospéré autant
que Taurait désiré la Conférence. Nos confrères
avaient compté que le produit d*une fête drama-
tique leur aurait permis d'augmenter le capital
de fondation. Malheureusement les bénéfices
n'ont point été en rapport avec Torganisation
magnifique, trop magnifique peut-être, de la
fête, dans laquelle les jeunes acteurs ont su se
faire, durant trois soirées, applaudir avec un
enthousiasme sincère et mérité.
A Tan prochain, la revanche financière.
LE CINQUANTENAIRE
de la Société de Saint-Vincent de Paul
à Louvain.
Messeigneurs (1),
Messieurs,
Le monde entier célèbre en ce moment le cin-
quantenaire de la Fondation de la Société de
Saint Vincent de Paul. Dans les immenses cités
américaines, dans les profondeurs de TAfrique,
auk régions glacées du Nord, comme dans notre
vieille Europe, les membres des 15000 Confé-
rences 8e réunissent, côte à côte avec leurs
frères pauvres, au pied des autels; ils remercient
Dieu de toute la ferveur d*un cœur reconnaissant
des bienfaits dont la Providence a comblé leur
Œuvre; ils demandent à la divine miséricorde
de lui continuer son puissant appui et de la bénir
dans Ta venir, comme elle Ta bénie dans le passé.
Quel grand et étonnant spectacle, messei-
gneurs, messieurs, de voir, à la môme heure
pour ainsi dire, le nom glorieux de Saint- Vin-
cent de Paul loué et honoré, sous tous les cieux,
parmi toutes les nations de la terre! Il y a
(i) Mgr Pieraerts, recteur magnifique de l'Cniversité de Louvain,
Mgr Cartiiyvels, vice-recteur, et Mgr d'HuIst, recteur de Tlostitut
catholique de Paris.
( 109 )
cinquante ans notre Société n'existait pas; et
voici qu'aujourd'hui elle remplit l'univers. Il n'y
a cependant rien en cela qui nous doive sur-
prendre. Cette œuvre n'est-elle pas l'œuvre de
Dieu?
Elle a surgi à l'heure où l'indifférence et Tin-
crédulité se disputaient le monde, à l'heure
même où l'on entendait les puissants du siècle
proclamer tout haut que les dogmes avaient fait
leur temps.
Effrayés des audaces et des progrès de l'incré-
dulité, huit étudiants des écoles de Paris se
réunirent dans la chambre de l'un d'entre eux.
Catholiques, croyants et pratiquants, ils vou-
laient garder intacts les trésors de leur foi, et
ils songèrent à mettre leur foi sous l'égide de la
charité. Ils se dirent aussi qu'au milieu de la
redoutable crise morale et religieuse dont souf-
frait la France il ne suffisait plus au chrétien de
demeurer chrétien. Un devoir impérieux s'im-
posait à tous les hommes de cœur : combattre
l'irréligion et arracher les âmes à la torpeur de
l'indifférence. Et ils se résolurent de prêcher la
foi par la charité.
« Le monde, disait il y a peu d'années le bien-
n aimé Pie IX, en s'adressant au président gé-
n néral de la Société de Saint-Vincent de Paul,
r> le monde ne croit plu^ à la prédication, ni au
♦» sacerdoce; mais il croit encore à la charité.
n Prêchez la vérité par la charité, marchez à la
n conquête du monde par l'amour du pauvre. »
( 110 )
Nos fondateurs se proposaient de venir au se-
cours du pauvre, de réhabiliter le misérable.
Et, ce faisant, ils n'avaient en vue que Dieu seul,
la gloire de Dieu, le règne de la religion divine.
Or, Dieu, messeigneurs, messieurs, récompense
toujours avec muniâcence ce que Ton fait pour
rhonneur de son nom.
Et voilà pourquoi la Société de Saint-Vincent
de Paul, au prix de beaucoup d*efforts et de
peines, sans doute, n'a cessé de grandir et de
prospérer; voilà pourquoi elle a traversé victo-
rieusement les épreuves les plus menaçantes,
répandant dans ie^ deux mondes l'amour de
Jésus-Christ par la pratique chrétienne de
Tamour du pauvre.
Ne laissons point passer, messeigneurs, mes-
sieurs, cette solennelle circonstance du grand
triomphe catholique, qui s'appelle le cinquante-
naire de Saint- Vincent de Paul, sans rendre un
nouvel hommage aux vaillants lutteurs qui ont
créé notre Œuvre, et, avant tout, à leur illustre
chef Ozanam, dont le nom restera dans les an-
nales du XIX» siècle comme l'expression la plus
pure du dévouement par la foi et par la charité.
Contemplons les nobles exem{)les de nos de-
vanciers et promettons-nous de ne jamais faillir
dans la voie qu'ils nous ont tracée et (i|^ns la-
quelle nous nous sommes engagés à leur suite.
*
( 111 )
Nous aussi nous aimons à célébrer solennel-
lement notre glorieux cinquantenaire. Nous nous
sommes préparés par un Triduum de médi-
tations religieuses à honorer dignement aujour-
d'hui notre saint Patron. Ce matin, avec nos
chers pauvres, que la véritable fraternité avait
mêlés à nos rangs, nous avons prié, nous avons
communié. Nous avons béni Dieu pour le passé ;
nous avons, en toute confiance, remis Tavenir
aux soins de Sa miséricordieuse bonté.
Et puis, voulant qu'en ce beau jour il y eût
fête et joie aux modestes foyers de nos protégés,
nous leur avons distribué des bons extraordi-
naires, aân qu'une table abondamment servie
leur fît goûter une fois au moins une de ces
satisfactions matérielles que les enfants du pau-
vre ne connaissent que de nom.
Et maintenant, messeigneurs, messieurs, nous
voici réunis en assemblée générale. L'occasion
nous semble toute naturelle de rappeler briève-
ment à nos confrères et aux bienfaiteurs de nos
&milles indigentes les origines et les progrès
des Conférences de Louvain.
L'œuvre de Saint- Vincent de Paul a vu le jour
en France, au mois de mai de l'année 1833. Ses
commencements furent des plus modestes. Pen-
dant neuf ans elle demeura concentrée au lieu
même de son berceau.
( 112 )
La Belgique, cette terre privilégiée de la reli-
gion et de la charité, fut la première entre les
nations à se ranger sous la bannière de la jeu-
nesse des écoles de Paris.
En 1842, Bruxelles vit s*établir la première
Conférence belge pour la visite du pauvre.
Dès le 15 décembre 1844, Louvain se mettait à
la tète du mouvement qui allait se propager
rapidement à travers nos catholiques provinces.
Quelques étudiants de notre Université, in-
spirés, comme Us le disaient eux mêmes, par
la pensée de travailler à Vamélioration du
pauvre et à leur propre édification, prirent ia
généreuse résolution de mettre leur dévouement
et leurs cœurs au service des délaissés et des
malheureux. Comme leurs devanciers de Paris,
ils étaient huit quand ils se réunirent pour la
première, fois. Les obstacles ne les arrêtèrent
point. Ils se constituèrent en Conférence sous la
présidence d'un de leurs maîtres vénérés, M. Ver-
hoeven. Les familles à secourir ne manquaient
pas; le choix fut fait bien vite. Quant aux res-
sources, pleins de confiance dans la Providence,
ils étaient persuadés qull leur sufllrait de de-
mander pour recevoir. Et en effet, à l'appel des
jeunes étudiants, Tillustre Recteur, Mgr De Ram
— qui fut toujours si généreusement dévoué à
nos Conférences — et le corps académique tout
entier répon lirent par de nombreuses souscrip-
tions et par d'abondantes aumônes.
•( 113 )
Et quand vint le dernier jour de la première
année, le rapporteur put, avec une légiiime sa-
tisfaction, compter 22 membres visiteurs, 30 mé-
nages secourus, 100 souscripteurs et une recette
de 882 fï*ancs.
Ce début magnifique donnait les plus brillantes
espérances; l'avenir ne les a pas démenties.
Si Ton parcourt les procès- verbaux de la jeune
et active Conférence Notre-Dame ^ on s'aperçoit
que nos confrères, dès Torigine, pratiquaient,
dans la mesure de leurs moyens, tous les prin-
cipes qui servent de base à notre Œuvre. La
visite du pauvre à domicile était considérée
<u>mme le plus important des devoirs; dans cette
visite, on s'occupait certainement des misères
<ïorporellcs;'mais on s'appliquait en même temps,
avec beaucoup de sollicitude, à l'instruction
religieuse et à l'amélioration morale des familles
patronnées. Les visiteurs exerçaient une sur-
veillance hebdomadaire sérieuse sur les enfants
en âge d'école et se faisaient rendre compte de
l'exactitude avec laquelle les élèves fréquentaient
les classes.
Vous le voyez, messeigneurs, messieurs, dès
la première heure on trouve en germe dans la
Conférence Notre-Dame l'Œuvre importante du
patronage, qui ne devait éclore que plus tard.
Depuis cette époque, messeigneurs, messieurs,
<iae de chemin parcouru, que de progrès réalisé
BOUS la protection de Dieu et avec l'aide de notre
vénéré patron!
( 114 )
Le dévouement appelle le dévouement; la cha-
rité inspire la charité.
Bientôt de vaillants auxiliaires, s^affirmant
hautement chrétiens, viennent grossir les rangs
de la petite phalange. De nombreux élèves de
ÏAlma Mater se font gloire de suivre l'exemple
de leurs aînés. Grâce au concours du corps aca.
démique et de la bourgeoisie, les ressources
augmentent et, avec les ressources, croît paral-
lèlement le nombre des ménages patronés.
Aussi dès le 23 novembre 1845, le dédouble-
ment de la Conférence Notre-Dame fut-il jugé
nécessaire. 74 confrères visitaient 96 ménages
et 184 membres honoraires avaient donné en
aumônes la somme de 3679 fr. Une seconde Con-
férence fut érigée sous le nom de Conférence de
St' Jacques. Et le 20 avril 1846 les deux Confé-
rences se trouvèrent affiliées définitivement au
Conseil de Paris.
En 1848, nos Conférences firent Fessai d'un
patronage pour les apprentis.
Déjà rinstitution était fondée, le règlement
voté. On avait choisi et admis les apprentis. Les
fonds n'auraient pas fait défaut. Malheureuse-
ment, il fallut bientôt se résoudre à ajourner
Texécution du projet : on se trouvait devant
rimpossibilité absolue de se procurer un local
convenable.
( 115 )
Pendant la période qui suivit — 1848 à 1^4 —
il y eut comme un temps d'arrêt dans la marche
des Conférences. Certes on marchait, on pro-
gressait, mais lentement. En 1854, 92 membres
visitaient 163 familles et la caisse avait permis
de distribuer au delà de 5000 francs.
Jusqu'à ce moment, la bourgeoisie louvaniste
s'était plu à accorder ses plus vives sympathies
et À conûer de larges aumônes à l'œuvre uni-
versitaire, qui répandait ses bienfaits sur la
classe pauvre de notre ville. L'heure était proche
cependant où nos concitoyens allaient à leur
tour venir partager, avec les ouvriers de la pre-
mière heure, l'insigne honneur de servir Jésus-
Christ dans la personne des déshérités du
monde.
Nos concitoyens comprenaient que, dans nos
temps malheureux, ce n'est point assez de
donner, même à profusion, le superflu de la for-
tune. La voix de la religion leur disait qu'eux
aussi ils devaient apporter leur pierre à l'édiflce
de la rénovation sociale et joindre à l'aumône
matérielle 'l'aumône du dévouement personnel.
La Conférence St-Pierre était fondée. Elle fut
inaugurée le 15 octobre 1855. Et, à la an de
l'année déjà, grâce à ce puissant appoint, on
comptait dans nos Conférences 133 membres
actifs portant secours à 183 ménages ; les recettes
dépassaient 6300 francs.
Le 15 mars 1857, grâce au zèle et aux dé-
7.
( 116 )
marches d'un des membres actifs de la nouvelle
Conférence St- Pierre, nous avions le bonheur de
voir ériger à Héverlé la Conférence St-Lambert
qui, dès sa fondation, se trouva placée sous le
haut patronage de la Sérénissime Maison d*Âren-
berg.
D'année en année, notre petite armée se forti-
fiait. Bientôt il fallut songer de nouveau à diviser
les conférences universitaires. En 1860, le Con-
seil créa la Conférence Ste-Gertrude, et, plus
tard, en 1868 la Conférence St-Michel. L'année
1874 vit naître enfin les Conférences St- Albert et
St Quentin.
Voilà, messeigneurs, messieurs, à quels résul-
tats heureux est arrivée Thumble et modeste
institution de 1844. Nous voyons aujourd'hui le
Conseil particulier diriger sept' Conférences
uniquement dévouées à la visite du pauvre.
Leurs ressources annuelles s'élèvent en moyenne
à 6000 francs 300 membres souscripteurs ali-
mentent le trésor de nos protestes; le chiffre
des ménages s'élève à 280; les men^bres actifs
se répartissent comme suit : Conférences uni-
versitaires, 354; Conférence bourgeoise, 66.
Avions- nous tort, messeigneurs, messieurs, de
dire que la Providence a prodigieusement béni
nos faibles efforts et récompensé nos peines au
centuple?
*
• ♦
( in )
Jusqu'en 1862, nas confrèrdg s'étaient attachés
uniquement à réaliser le but principal de la So-
ciété et à se perfectionner, avec une noble ému-
lation, dans la pratique de la visite du pauvre.
Mais en allant voir le pauvre, chez lui, dans
sa demeure, en s'entretenant intimement avec
lui, en lui donnant le pain du cœur qui relève
les courages chancelants, qui remet dans la voie
droite, qui refait les ménages chrétiens, on ne
fut pas longtemps sans reconnaître qu'il se ren-
contre chez le pauvre, chez l'ouvrier, des besoins,
des nécessités, réclamant des secours spéciaux.
L'enfant au sortir de l'école est trop souvent
livré à lui-même. L'âge des passions va venir.
L'atmosphère de la famille n'est pas toujours
des plus pures. Il manque au pauvre petit un
guide, un protecteur.
Le voilà bientôt à l'atelier; il rencontre des
<;ompagnies dangereuses; les tentations sont là.
D'autre part il va oublier le peu qu'il a appris ;
il perdra les vertus du pauvre : le courage, la
patience, la foi. Malheur à lui s'il ne rencontre
un cœur qui le comprenne et qui le sauve de
l'abîme des défaillances.
La Conférence Saint Joseph, fondée au mois
d'octobre 1862, n'a pas cru, qu'il fallait attendre
pour travailler au salut du pauvre qu'il eût
<|uitté les bancs de l'école. C'est alors que nous
avons vu naître et se développer, sous l'influence
heureuse de maîtres pieux et aimés, ce touchant
( 118 )
atronage des enfants par des adolescents. La
Conférence Saint- Joseph , une des plus belles
efflorescences de la charité chrétienne, a eu son
berceau au collège de la Très Sainte-Trinité.
Nos rapports annuels vous ont initié, messei-
gneurs, messieurs, à cette œuvre aussi utile
qu'intéressante. Vous savez avec quel dévoue-
ment nos jeunes confrères s'occupent des élèves
de récole des Frères de Charité, comment ils
se font leurs maîtres dans la science de la reli<-
gion, avec quelle sollicitude ils les encouragent
dans leurs études, avec quel amour ils pro-
diguent à leurs chers protégés les innocents
plaisirs de Tenfance. Laissez-nous vous dire
encore que la Conférence Saint- Joseph réussit à
réunir tous les ans un joli budget de recettes,
qui dépasse 3000 francs.
• *
En Tannée 1867, nous avons vu s'établir parmi
nous la Société des Ouvriers, qui fut bientôt
affiliée à nos Conférences sous le nom de Confé-
rence Sainte- Barbe.
Le temps nous manque pour vous entretenir
longuement des travaux de cette œuvre sociale
si importante. Qu'il nous suffise de vous rappeler
que cette institution comprend une école domi-
nicale, un patronage et une section pour les
adultes. Là le jeune ouvrier entretient ses con-
naissances acquises, les développe, reçoit des.
( 119 )
instructions religieuses qui lui gardent la pureté
de rame et la dignité de la vie ; et, aux jours de
fête, il trouve au local de la Conférence des dé-
lassements et des jeux qui Tarrachent aux
dangers de la rue et aux séductions grossières
du cabaret.
La Conférence Sainte Barbe compte 40 membres
actifs; elle exerce son influence salutaire sur 3
A 400 ouvriers, son budget de recettes varie
annuellement de 2 à 3000 francs.
D*autres œuvres encore viennent compléter
notre organisation. Voici la Société de Saint-
François Régis, qui s'occupe de la légitimation
des unions illicites contractées par les pauvres.
Cette œuvre doit son origine à la sollicitude de
quelques membres de notre Société; et nos con-
frères continuent à la soutenir de leurs deniers.
A la tête de la direction se trouve un des révé-
rends vicaires de Louvain, M. Tielemans-, que
Ton rencontre partout où il y a du bien à faire et
qui ne songe jamais à ménager, ni son temps, ni
ses peines. La Société de Saint-François Régis,
comme vous le comprenez, rend des services
signalés à nos protégés.
Voici encore la Bibliothèque des bons livres^
si utile, indispensable même à notre époque.
L'instruction s'étend de jour en jour parmi le
peuple. L'ouvrier a soif de lire. Et quels dangers
( 120 ).
offrant pour lui ces ouvrages Innombrables qu'on
lui jette en pâture et dans lesquels pullalem
rimmoralitéetritnpiété! Si Touvrier ne lit pas
4e bons livres, si au contraire il en dévore de
mauvais, que deviendront son âme, son avenir,
le bonheur de sa famille ?
Aussi nos confrères donnent- ils tous leurs
soins à la Bibliothèque populaire. Trente à trente-
oinq mille volumes sont donnés chaque année
gratuitement en lecture. Malheureusement, le
budget de cette œuvre si éminemment morale
a faibli : il ne s'élève plus guères qu'à 1100 fr.
Puisse la charité catholique comprendre qu'il
lui faut relever largement cette institution, que
l'on doit considérer à juste titre comme le com-
plément de Vécole catholique.
*
Il est enfin une autre institution particulière
fondée par nos Conférences, YŒuvre de Saint-
Charles Borromée.
Grâce à cette institution, à tout pauvre qui
vient à mourir est assurée la célébration du
S. Sacrifice de la Messe pour le repos de son âme.
Grâce à elle encore, les malades qui ne peuvent
être soignés à l'hôpital sont pourvus de vin et
d'aliments fortifiants et réparateurs.
Nos pauvres ne sont pas les seuls à jouir de
ce bienfait. Nous mettons à la disposition du
clergé de. la ville — toujours si sympathique et
( m )
si dévoué à notre œuvre — des bons de bouillon
et de viande, quMl lui est loisible de distribuer à
tout malade indigent qu'il vient à rencontrer
dans ses visites pastorales.
Nos Conférences pratiquentréglementairement
les réunions et les visites hebdomadaires. Elles
célèbrent avec ponctualité les fêtes de la Société.
Le dimanche de la Fête-Dieu, on est heureux
de voir nos confrères accompagner, en très
grand nombre, avec des flambeaux la procession
du T. S. Sacrement, faisant ainsi profession pu
blique de leur foi.
Lorsque le Conseil songea à introduire parmi
nos Conférences cette pieuse pratique, on put
facilement compter les confrères qui répondirent
au premier appel. Ils étaient dix. Aujourd'hui
c'est par centaines que nos membres accom-
pagnent le cortège du Roi des rois.
Quand on veut pour Dieu, on réussit toujours
avec l'aide de Dieu.
Voilà, messeigneurs, messieurs, le rapide his-
torique de nos Conférences.
Gloire et reconnaissance à la divine Provi-
dence et à notre saint Patron. Les bénédictions
n'ont pas manqué à notre œuvre.
Mais ces bénédictions ne doivent pas être seu-
( 122 )
lement pour nous une consolation et un encou-
ragement. Elles nous créent d'impérieuses obli-
gations, le devoir de ne pas nous arrêter dans
l'exercice de la charité et de la propagande
catholiques, le devoir de marcher résolument
en avant.
Ce qui a été accompli n'est rien en présence
de ce qui reste à faire. Pour une misère sou-
lagée, que de souffrances non consolées !
Le Mal, sous toutes ses formes, élargit son
cercle envahissant. Il veut dépouiller la société
de l'esprit religieux, pour la pouvoir ainsi livrer
impunément, sans défense, à la merci des pas-
sions les plus barbares.
C'est à rame du chrétien que le Mal s'attaque
et ses premiers coups sont dirigés contre l'âme
de l'enfant. Ne dirait- on pas qu'en proie au plus
fol délire il s'élance de nos jours à un assaut
suprême, qui doive terminer la lutte?
Soldats du Christ, votre place est marquée
dans cette mêlée furieuse.
Dieu vous a comblé de ses dons ; il vous a pré-
servé de l'erreur; il vous a gardé la foi; il vous
a armé des vertus chrétiennes et paciâcatrices»
afln que vous vous dépensiez à faire triompher
sa cause sacrée et à sauver ses enfants égarés et
opprimés.
Fils de saint Vincent de Paul, voilà votre mis-
sion. Cette mission^ sachez dignement et com-
plètement la remplir. Et, vous la remplirez
( 123 )
dignement, n*en doutez point, si, ne vous ap-
puyant que sur Dieu, vous reconnaissez, dans
toute l*humilité de vos cœurs, que par lui même
l'homme ne peut rien et que toute force lui vient
d'en haut.
Societas Philologa Lovaniensis.
Illuslrissimus ac Reverondissimus Dom. C Pib-
RAERTS, Rector magniflcus, Prœses ad hon.
lUustrissimus ac Reyerendissimus Dom.A.J. Na-
MÈCHE, Rector emeritus, Prœses ad hon.
p. G. H. Willems, professop ordinarius, Prœses.
Fr. Collard, professer ordinarius, Vice Prœsid.
Léo Bethune, Alostanus, phil. et litt. cand., p. t.
a Secret,
Socii,
Vicior Brants, prof, ordin., ex secret. (1874-75).
Johannes Terrens, ex Waldbillig (Magni Duc.
Luciiib.), philos, et litt. candidatus.
Johannes Petrus Biwer, ex Remich (Magni Duc.
Lucilib.), philos, et litt. candid.
Rev. Edmundus Remy, Sonegiensis, philologise
licentiatus.
Rev. Leonardus Lootens, ex Anseghem, philo-
logise baccalaureus.
Alphonsus RoegierSy Tenersemundanus, phil. et
litt. studiosus.
Alfredus De Groote, Gerardimontensis, id.
Augustus Bertrand, Bullionensis, id.
Rev. Adrianus Couwenbergh, ex Hoeven (Bâ-
ta vus), id.
Rev. Alphonsus Dassonville,ex Heule, philologise
studiosus.
( 125 )
Rev. Ignatius Cordonnier, ex Baelen, id.
Rev. Theophilus Delanote, ex Haringhe, id.
Rev. Camillus Depoorter, ex Castro (Fland. occ),
id.
Michael Meyers, ex Boxhorn (Magni Duc. Lu-
cilib.), philos, et litt. slud.
Michael Glaesener, ex Wilwerdingen (Magni
Duc. Lucilib.), id.
Qui olim socii feure.
Car. Michel, Tornacensis, phil. et litt. doctor,
lector univers. Leodiensis, ex-secret. (1873-74).
Eug. rîubert, Lovaniensis, phil. et litt. doctor,
professer athensei Leodiensis.
Léo De Bruyn, Lovaniensis, phil. et litt. doctor.
Petr. Sturm, ex Bivange (Magni Duc. Lucili-
hurg.), phil. et litt. doct., professer progym-
nasii Dikirchensis.
Rev. Johannes Vanden Weghe, ex Ledeghem,
philolog. licentiatus, professer collegii Pope-
ringh.
Rev. Alf. Segers, ex Appels, philolog. licentiatus,
rector coll. Gerardimont.
Joh. Petr. Bestgen, ex Hollerich (Magni Duc-
Lucilib), phil. et litt. doctor, lector in Athe-
naeo Luciliburg.
Rev. Celest. Wadeleux, ex Brée, philolog. licen-
tiatus, professer seminarii Sancto Trudonen-
sis, ex-secret. (1875 76).
( 126 )
Rev. Léo Van Dorpe, ex Zevecote, philolog. li-
centiatus, professor collegii Poperinghensis.
Rev. Victor Bourmanne, ex Blehin, philolog.
licentiatus.
Josephas Habran, ex Sancta-Maria (Etalle), phil.
et lltt. doctor, professor athensei BuUionensis,
ex- secret. (1876-77).
Eduardus Houtart, ex Montîbus ad Sabim, phil.
ei litt. atque juris doctor, ex-secret. (1877-78).
Rev. Henricus Eggers, Monasteriensis, philolo-
gise doctor.
Rev. Arthur Vermeersch, ex Ertvelde, doct. jur.
et scient, polit., ex secret. (1878-79).
Ludovicus Simons, Ruremondensis, phil. et litt
doct., professor athensei Virtonensis.
Gonstantinus Gelders, Lewensis, phil. et litt.
doct., professor coll. Diesthem.
Desiderius Petit, ex Wodecq, phil. et litt. doct.,
professor coll. Diesthem.
Nicolaus Walch, ex Niederpallen (Magni Duc.
Luciliburg.), phil. et litt. doct., professor athe-
naei Virtonensis.
Gonstantinus Nannan, ex Redu, phil. et litt. doct.
juris stud. in univers. Leodiensi.
Qulielmus Streel, ex AUeur, phil. et litt. atque
juris doct., ex secret. (1879-80).
Johannes Dubois, ex Barnich, phil. et litt. atque
juris doct., ex- secret. (1880-1881).
Julius Van Biervliet, Brugensis, pliil. et litt. doct.
ex-secret. (188M882).
( 127 )
Edmnndus Gordewener, Mosœtrsjectinus, phii.
et litt. doct.
Petras Doppler, Mosaetrajectinus, phil. et litt.
cand., ex-ag. vices secret. (1882 83).
Van Ryckelen, Augustus, ex Halle-Boyenho-
Ten, phil. et litt. doct.
RAPPORT
sur les travaux de la SOGIETAS PHI-
LOLOGA de runiversité catholique,
pendant Tannée académique 1882-
1883, par M. P. DOPPLER, candidat
en philosophie et lettres, f. f. de se-
crétaire.
Messieurs,
Il a plu à Dieu de rappeler à lui, dans la fleur
de rage, notre regretté condisciple M. Joseph
Vandenbroeck, qui fut le secrétaire de la Socie-
tas Philologa pendant la dernière année. Cette
perte sensible et imprévue est la cause pour
laquelle notre Président m'a chargé de vous pré-
senter le rapport des travaux de Tannée acadé-
mique qui vient de s'écouler.
Conformément au but que notre Société se
propose, la majeure partie de nos séances a été
consacrée à Tétude en commun d'un auteur
classique et à l'analyse d'articles choisis, parus
dans les différentes revues philologiques du
pays et de l'étranger.
L'auteur qui a été l'objet de nos études pendant
l'année écoulée, est un des grands écrivains de
l'antiquité classique, Horace. Nous avons étudié
plusieurs odes du V livre. Après la traduction
et les explications historiques et lexicogra-
( 129 )
phiques, nous nous sommes efforcés, t>our chaque
ode en perticulier, d'en déterminer le but, d'en
préciser l'idée fondamentale pour saisir Tunité,
dont la connaissance est nécessaire à Tintelli-
gence des diverses parties. Ensuite nous avons
abordé la critique du texte et Texamen des va-
riantes. Cette étude a absorbé bon nombre de
nos séances et elle a été suivie avec autant d'in-
térêt que d'utilité.
Les analyses des différentes revues, présentées
par les membres de la Société, ont été nom-
breuses. Faites avec zèle et attention, elles ont
souvent donné lieu à des observations et à des
discussions fort intéressantes; aussi n'ont-elles
pas peu contribué à nous tenir au courant du
mouvement philologique.
Diverses circonstances ont empêché les mem-
bres de la Société de présenter cette année des
travaux originaux.
Dans une de nos séances, notre président,
M. le professeur Willems, nous a communiqué
les résultats des études de Keil sur le classement
des manuscrits de Pline le Jeune.
Ces manuscrits se divisent en trois groupes :
1® Les manuscrits qui contiennent les lettres.
2® Ceux de la correspondance de Pline etTrajan.
3® Ceux qui comprennent le panégyrique.
Quant ^ux manuscrits de la première catégo-
rie, ils se divisent en trois classes : a) les ma-
nuscrits qui contiennent les neuf livres d'épitres;
( 130 )
b) Iqs manuscrits appelés « manuscrits des cent
lettres, » c'est-à-dire ceux qui contiennent les
lettres depuis la 1" jusqu'à la 6™« du 5« livre
avec omission de la 27°»« du 4°»« livre ; c) les ma-
nuscrits dans lesquels le %^ livre est omis, le 9"»«
prenant la place du 8«»«.
Quant au second 4|^roupe, il n'en existe plus de
manuscrits connus. Au xv^ siècle il y en avait
un en France, qui fut transporté de là en Italie,
mais que Ton n'a plus retrouvé.
Les manuscrits du troisième groupe se divisent
en deux classes, dont la première comprend des
manuscrits assez nombreux du xv<» siècle, et la
seconde se compose de quelques feuilles palimp-
sestes découvertes au commencement de ce
siècle. Après un coup d'œil sur la valeur rela-
tive de ces dififérents manuscrits, M. le profes-
seur a terminé cette étude par un exposé résumé
des différentes éditions de Pline.
Me conformant à la tradition, qui veut que
le secrétaire ajoute à la revue des travaux de
l'année une étude personnelle, j'ai résolu de
traiter brièvement une question qui se rapporte
à l'art militaire, savoir l'étude des sièges chez
les anciens.
L'idée, claire et nette du siège d'une ville aux
temps héroïques nous est fournie dans l'Iliade.
L'ennemi conduit son armée devant la ville ; les
assiégés font le matin une sortie, s'engagent
avec l'ennemi avec des alternatives de succès et
( 131 )
de revers, jusqu'à ce que le soir ils se retirent
derrière les remparts de leur yille. Pendant dix
ans les Grecs restèrent en permanence devant les
murs de Troie, et cependant la ville ne fut prise
que par le stratagème si connu du cheval de bois.
L'art de faire le siège d^une ville n'existait pas
encore. Jusqu'à l'époque des guerres persanes les
grandes vilk s de la Grèce n'avaient que des cita-
delles («XjOOTToXecç], et il n'était guère possible à
l'ennemi de s'en emparer si ce n'est par strata-
gème, surprise ou trahison. Même après qu'A-
thènes et & son exemple les autres capitales des
états grecs se furent entourées de fortiâcations,
l'art du siège ne pouvait faire que des progrès
lents; attendu que les campagnes ne duraient que
l'été et qu'au commencement de l'hiver l'armée
assiégeante retournait dans son pays. Athènes
même succomba plus souvent par misère et par
trahison que par la tactique de l'ennemi-
A l'origine, il en était de même en Italie. Là
aussi chaque ville avait bâti une citadelle
{arœ) et souvent sur des hauteurs inaccessibles.
Ces citadelles protégeaient les villes contre les
attaques des Romains, et à l'approche de l'hiver
la retraite de l'ennemi délivrait les assiégés.
Cependant cette situation frit bientôt modifiée.
Le siège de Veji fut continué pendant l'hiver
malgré l'opposition des tribuns de la plèbe. Pour
se garantir contre les attaques des peuples amis
de Veji, l'armée romaine entoura son camp de
8
( 132 )
deux remparts, Tun du côté de la ville, Tautre
du côté opposé. Cette tactique fût maintenue et
développée dans la suite.
Ces remparts consistaient en des retranche-
ments {loricœ), pourvus de crénaux (pinnœ).
De distance à distance s'élevaient des tours. Au
delà du rempart on creusait un fossé peu large
et peu profond, défendu par des palissades (cippi).
Si Feau ne faisait pas défaut, on en remplissait
un second fossé. Devant les fossés on creusait
des fosses de trois pieds de profondeur, dans
lesquelles on enfonçait des pieux pointus et en-
durcis au feu, et à Tentour, des tiges pointues
{stimuli), A certaines distances, en deçà des
remparts, se trouvaient des postes fortifiés,
d'où Ton pouvait venir immédiatement au se-
cours des points menacés (Cses. b. g. 7, 69). Un
tel blocus coupant tout secours du dehors, obli-
geait souvent une ville à se rendre.
Les assiégés de leur côté tâchaient d'em-
pêcher les plans de l'ennemi. Ils creusaient des
voies souterraines qui passaient sous les lignes
ennemies, et ils détruisaient les travaux à mesure
qu'ils s'exécutaient. Ou bien ils faisaient des
sorties pour démolir de vive force les remparts
à demi achevés et pour mettre le feu aux con-
structions en bois.
Si le blocus ne réussissait pas, l'assiégeant
essayait l'assaut. Les soldats marchaient vers
les murs en rangs serrés et élevant les boucliers
( 133 )
an-dessus de leurs têtes, de manière à former un
toit (testicdo), pour se protéger contre les pro-
jectiles des assiégés. Arrivés au pied des rem-
parts, ils tâchaient d*y pratiquer une brèche
pour y entrer. De leur côté les ennemis lançaient
sur les assiégeants des pierres, des projectiles,
etc. Ailleurs, on dressait des échelles (scalœ)
contre les remparts pour les escalader. Les
assiégés tâchaient de les en précipiter au moyen
de fourches {fUrcœ) et de crochets {îuppi), ou en
jetant sur eux de Teau bouillante et de la poix
fondue.
Pour le siège de villes mieux fortifiées, Tas-
si^eant se servait de machines de guerre, spé-
cialement du bélier (xptôç, aries\ il creusait
des galeries souterraines et construisait des
tours.
•
En travaillant aux galeries souterraines, les
soldats étaient protégés contre les traits des
assiégés par un hangar en bois (x^lm-n ^topuTtûqjy
dont le toit, recouvert de peaux mouillées, des-
cendait jusqu'à terre. Ces galeries souterraines
{ctmicult4s tmôpuyiÀo) allaient parfois depuis les
remparts du camp jusqu'aux remparts de la
ville. Arrivés là, les assiégeants pratiquaient
des brèches dans les fondations des remparts,
et étayaient ceux-ci au moyen de poutres pour
prévenir un écroulement immédiat. Le travail
étant achevé, le feu était mis aux poutres, et le
mur de la ville s'écroulait. Parfois aussi la gale-
( 134 )
rie souterraine était continuée jusque dans Tin-
térieur de la ville, et permettait à Tennenii
d'y entrer pendant la nuit. Les assiégés, de
leur côté, dès qulis avaient connaissance des
travaux de Tennemi, tâchaient de découvrir la
direction de la galerie souterraine au moyen
de minces plaques de métal qu'ils plaçaient à
plusieurs endroits le long des remparts ou dans
les fossés qui les entouraient. Les coups des
mineurs (cunictilarii) faisant résonne^ ces
plaques, l'endroit de la galerie était découvert.
Dès lors les assiégés allaient au devant de Ten-
nemi en creusant des contre- galeries. Quelque-
fois il en résultait des combats souterrains, mais
le plus souvent Tennemi était chassé de la galerie
par la fumée, par des abeilles ou des guêpes.
Les grandes machines de siège étaient la ter-
rasse {agger) et la tour (turris). La terrasse
était élevée près des remparts de la ville assiégée
à une hauteur considérable, de manière à mettre
les assiégeants de niveau avec les assiégés qui
défendaient les remparts, et à leur permettre
d'examiner les mesures de défense prises à l'in-
térieur de la ville. L'assiégé tâchait de couper
la vue sur l'intérieur de la ville par des toiles
(sayœ) et des nattes de poil de chèvres (cilicia)
tendues entre les crénaux : ou bien par de grands
feux entretenus sur les murs, ou enfin par de
nouvelles constructions qui surpassaient Vagger
ennemi. Efforts inutiles. Au bout de la terrasse
( m )
s*élevaient Tune après Tautre des tours qui do-
minaient absolument les environs. Les assiégés
cherchaient, il est vrai, à les détruire ou à les
incendier, soit par des soldats que des cordes
descendaient la nuit, soit par des projectiles iii-
flammables, dont les plus petits imalîeoli) étaient
lancés par la main, les plus grands (falaricœ)
par des machines. Mais les tours étant solide-
ment construites et garanties contre l'action du
f(^u, les assiégés ne parvenaient que fort rare-
ment à leur but.
L*art du siège et des fortifications fit de no-
tables progrès par Tinvention et rapplication de
grandes machines de guerre. Denys de Syracuse^
se préparant à faire la guerre aux Carthaginois,
avait ouvert un concours entre tous les savants^
versés dans l'art militaire. Ce concours donna
lieu à des inventions nouvelles, qui furent en-
suite appliquées et développées par les Romains.
Les villes étaient dès lors fortifiées de la ma-
nière suivante :
Entre deux remparts on élevait un troisième^
large de vingt pieds, de telle manière que Tépau-
lement extérieur était plus élevé et en pente du
côté de la ville. La couronne ^corona) du mur
devait être assez large pour porter les défenseurs
et les machines. Un tel mur, dont la hauteur
normale était de 30 pieds, résistait mieux aux
coups du bélier, et même si la muraille de devant
était percée, Tennemi se heurtait contre la se-
8.
( 136 )
conde. On construisait en outre à des intervalles
de 150 à 300 pieds des tours d'une structure
solide, de forme ronde ou angulaire : outre let
ouvertures ordinaires, ces tours en avaient de
plus grandes (Ôùpiieq^fenestrœ), pour le passage
des projectiles de grand calibre, et qui se fer-
maient au moyen de rouleaux (y^alviifiaza),
pour empêcher rentrée de l'ennemi.
C'était une grande difficulté pour les assiégés
de bien défendre les portes, qui ordinairement
étaient attaquées en premier lieu. Elles étaieni
protégées contre des tentatives d'incendie pai
des ferrures ou par des aspersions d'eau.
De chaque côté se trouvait une tour fort 'solide.
Elles étaient encore protégées par des remparts
(propugnacula) construits devant la porte, poui
retenir l'ennemi qui poursuivait les assiégés
après une sortie infï*uctueuse. Pour empéchei
l'ennemi d'investir la ville de trop près, on con-
struisait des ouvrages avancés [npozei^hfjLaza],
auxquels on faisait servir autant que possible
les accidents naturels du terrain.
Pour s'emparer de telles forteresses, l'assié-
geant devait disposer de plus grandes machines
et de plus forts toits de défense. Ces derniers
étaient les vinece^ musculi, plutei et les testu-
dines.
1) Les vineœ avaient huit pieds de hauteur,
seize de longueur et sept de largeur. Elles
étaient composées de quatre à dix poutres et
( 137 )
formaient une sorte de portique (porticics. Cœs.
b. g. 2. 2). Leur toit était ordinairement plat,
mais, le plus souvent, double, fait de planches
et d*argile. Trois côtés étaient fermés par des
claies de saule et le tout était abrité contre le
feu de la manière habituelle. Les poutres étant
pointues en bas, pour être axées dans le sol, les
vineœ devaient être transportées à Tendroit
voulu. Plus tard , on les roulait. Quelquefois
elles remplaçaient les YnMSCuU; de là ces deux
genres de toits sont parfois confondus chez les
auteurs anciens {Tac, hist, 2. 2).
2) Les rmASCuli sont employés pour les grands
travaux de creusement, d'où aussi leur nom de
testudines fossariœ. De hauteur peu élevée, ils
ont quelquefois la longueur de 60 pieds. Les
deux côtés sont pourvus de claies et de peaux
mouillées et le toit est fait de briques et d'argile.
Devant il y a un toit de forme triangulaire qui
s'avance jusqu'à terre. Ils sont portés sur des
rouleaux.
3) Les plutei n'étaient que de simples murs
mi-circulaires ou aiîgulaires. Ils se meuvent au
moyen de trois roues. Derrière eux les fron-
deurs et les archers s'abritent contre ies flèches
des assiégés.
4) Testudo.' y iiniYe dérive le nom de cette
machine de son mouvement lent, de sa ressem-
blance avec la tortue, puisque, comme celle-ci,
le bélier qui se trouve dans cette machine
( 138 )
avance et retire la tête. Les tesûudines ont and
double destination et de là la diversité de leurs
formes, a) Les testudines arietariœ ytk&uai
^piôrfopoi , littéralement « tortues qui portent le
béliur», destinées à abriter le bélier et le per-
sonnel qui le manœuvre. Elles doivent, par con-
séquent, avoir une certaine hauteur. Par devant
elles sont ouvertes pour que le bélier puisse tra-
vailler librement,mais elles sont recouvertes d'un
auvent qui détourne les projectiles de l'ennemi.
Souvent au-dessus du toit s'élève encore une
tour de plusieurs étages. L'étage inférieur con-
tient de Teau pour éteindre l'incendie, qui pour-
rait se produire. Les autres étages sont remplis
d'archers et de ballistes pour attaquer et re-
pousser les défenseurs du mur, qui cherchent à
écarter les coups du bélier. Ces testudines sont
axées à l'endroit destiné au moyen de pieux
enfoncés dans la terre pour que la réaction, pro-
duite par les coups du bélier, ne les fasse reculer.
l)) Une autre sorte de tortues étaient les tes-
tudines aggestitiœ (^^sXûSvat p^warptjeçj qui pro-
tégeaient les soldats occupés aux travaux de
terrassement. Elles n'avaient pas la hauteur des
testudines arietariœ. Leur auvent venait jusqu'à,
terre. Comme elles ne devaient pas s'approcher
aussi près des murs que les autres, leur toit n'était
pas de la même solidité. Les tours placées sur les
testudines devenaient de plus en plus colossales.
Dès lors on ne les construisait plus au pied des
( 139 )
murs, mais derrière la ligne des retranchements,
d'où on les roulait à la hauteur voulue. De là
leur nom de turres ambulatoriœ.
Il faut en distinguer les tours transportables
(nùpyoi fopY}z6i) , qui d'une structure plus légère
pouvaient être démontées et amenées pièce par
pièce. On en faisait usage pour attaquer immé-
diatement des places moins fortes, ce à quoi les
autres ne pouvaient servir, puisqu'elles n'étaient
construites que sous les murs et différemment
pour chaque forteresse. Il faut en distinguer en-
core les tours appelées ekenokeiç , qui datent «le
Démétrius Poliorcète et dont la construction
plus solide était en état de supporter les lourds
projectiles des ballistes.
La hauteur des tours mobiles dépend de celle
des remparts assiégés et de la situation des lieux
où elles sont érigées. Elle est d'ordinaire de 90 à
180 pieds. Elles ont de dix à vingt étages et sont
garanties contre Tincendie. Aux étages infé-
rieurs on fait provision d'une grande quantité
d'eau. Plus tard à Tétage inférieur était placé
un bélier et aux étages supérieurs de petites
ballistes. Les différents étages communiquaient
entre eux au moyen dVscaliers et d'échelles et
avaient chacun un couloir de trois pieds de lar-
geur. A la hauteur des murs, ces tours avaientt
pour y ê:re abattu, un pont (samôwca, 0'a|tx/3ij)t>j,
errt/SaôjOa). Les assiégés s'efforçaient de les dé-
truire, ou d'en arracher les défenseurs par des
( 140 )
crochets {lupi). Ils leur jetaient même du sable
ardent, qui, pénétrant dans les jointures de Far-
mure, leur causait de grandes souffrances.
Il importait à Tassiégeant d*ayoir une con-
naissance exacte de la situation intérieure
de la ville. À cet effet il employait un levier
semblable à ceux avec lesquels on puise Feau.
A Tune des extrémités est attachée une corbeille
remplie de soldats. En déprimant Fautre extré-
mité, on élevait la corbeille de soldats, et ceux-ci,
de la hauteur où ils étaient élevés, planaient sur
Finiérieur de la ville.
Telles sont, messieurs, les différentes phases
par lesquelles Fart du siège ou la Poliorcétique
a passé dans Fantiquité.
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE
de runiversité catholique de Louvain.
Présidents d'honneur, Mgr Namèchb, recteur
ëmérite, et Mgr Pierâbrts, recteur de l'Uni-
versité.
Commission directrice.
Président, M. F. Lefebvre, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
1' Vice- Président, M. Descamps, professeur à la
Faculté de droit.
2* Yice- Président, M. Ch. Nagels, étudiant en
droit.
Secrétaire, M. V. Hanotieau, étudiant en droit.
Trésorier, M. Herdewyn, étudiant en droit.
Bibliothécaire^ M. Anciaux, étudiant en théo-
logie.
Membre^ M. de Monge, professeur à la Faculté
de philosophie et lettres.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ LITTÉ-
RAIRE de l'Université catholique de
Louvain, pendant l'année académique
1882-1883, fait au nom de la Commis-
sion directrice (i) par M. Gh. NAGELS,
secrétaire.
Messieurs,
Avant de vous faire rapport sur les travaux
de la Société Littéraire pendant Tannée 1882-1883,
je dois remplir un devoir douloureux, imposé
par Févènement pénible qui a apporté, cette
année, la désolation et le deuil dans la grande
famille universitaire. Si, pour ne pas attrister
par une pensée amôre le souvenir de Tannée
brillante que nous venons de traverser, j'avais
pu hésiter à vous parler du membre éminent
que nous avons perdu, M. le professeur Poullet,
je n'aurais pu m'empécher de rencontrer son
(1) La commissioD était composée comme suit :
M. le professeur F. M. E. LoCebvre, président ; M. le professeur Des»
camps, 4' vice-président^ M.Volleu, i* vice-président; M. Ch. Nagels,
secrétaire; M. Hauotieau, trésorier; M. Solvyns, bibliothécaire;
M. le professeur E. Poullet, membre. — Dans la séance du 80 jan-
vier, le regretté M. Poullet a été remplacé par M. le professeur
L. de Mouge.
( 143 )
souvenir vivant parmi nous. Ce n'est pas mon
silence qui eût pu dissimuler à votre mémoire
et à votre cœur le vide immense qu'a laissé au
milieu de nous celui qui fut notre professeur
aimé et, j'ose le dire, notre ami vénéré.
Je ne dirai pas les qualités et les talents qui
distinguaient M. Edm. PouUet : ce serait faire
injure à vos sentiments que de les rappeler. Je
me bornerai à dire que la Société Littéraire
pleure un ami dévoué et sincère; un membre
éminenl dont le concours lui fut assuré depuis
le jour déjà lointain où il lui donna, dans une
étude remarquée, les prémices des savants tra-
vaux qui devaient plus tard illustrer son nom;
on maître enfin qui pendant sa trop courte car-
rière donna, dans sa vie publique comme dans
sa vie privée, Fexemple de toutes les vertus
chrétiennes.
Que le Très-Haut recueille dans son éternité
cet homme de bien. Pour nous, messieurs, con-
servons précieusement avec son souvenir la
grande leçon de sa vie, et retenons de lui com-
ment il faut aimer et servir la science, la patrie
et l'Eglise.
L'année qui vient de s'écouler a été une des
périodes les plus brillantes qu'ait traversées la
Société Littéraire.
Si j'en crois les anciennes traditions, il existait
primitivement un cabinet de lecture à notre
Société. Par suite de circonstances fâcheuses,
9
( 144 )
cette institution éminemmont utile cependant
avait disparu. Grâce au soin de notçe président,
M. le chanoine Lefebvre, elle est ressuscitée et
met aujourd'hui à la disposition des membres
les revues et les publications les plus intéres-
santes.
Dix travaux et études littéraires ont figuré
successivement à nos ordres du jour, et quatorze
fois Tancien local a réuni, nombreux, les mem-
bres de notre jeune phalange, pour assistera des
séances aussi instructives qu'agréables. Passons
en revue les différents travaux qui ont vu le jour
parmi nous.
M. Hanotieau a ouvert la série des analyses
littéraires par une élude sur Charles Monseîet.
Après une introduction dans laquelle il indique
les origines du genre abordé par le poète, il
nous donne la caractéristique de la poésie légère
et le danger qu'elle présente. Elle exige une
imagination vive, une grande souplesse de talent,
d'ingénieuses analyses, et surtout une grande
perfection dans la forme. L'écueil à éviter, c'est
raffectation,le vague;la monotonie des épithèies.
M. Hanotieau nous montre ensuite Monseîet
auteur d'un recueil de poésies fusritives, tantôt
charmantes et naïves comme le poème du Medoc,
tantôt parsemées de critiques fines et sagaces,
comme ses sonnets gastronomiques, tantôt un
peu bizarres, pour ne pas employer un terme
plus sévère.
( H5 )
Le travail se termine par une appréciation
générale de récrivain. Son style est simple et
naturel, plein de grâce et de vivacité, quelque-
fois même d'énergie; mais la forme et la langue
manquent assez souvent de la perfection et de
la pureté désirables. On saisit d'ailleurs déjà
dans son recueil la verve de Thumoriste et de
l'écrivain habile, qui nous donnera plus tard
ses chroniques et ses figurines parisiennes.
Les deux séances suivantes furent occupées
par une étude de M. l'abbé B. Lefebvre : les pas-
sages de Ténus sur le disque solaire. En re-
cueillant les échos de Tévènement astronomique
du 6 décembre 1882, la Société Littéraire se mon-
trait fidèle au premier article de sa charte con-
stitutive et à ses anciennes traditions, et consa-
crait une fois de plus le principe de l'union par-
faite et constante des sciences et des lettres.
Le grand problème dont le passage do Vénus
devait amener ou du moins avancer la solution,
est le problème de la distance du soleil à la terre.
M. Lefebvre esquissa d'abord l'histoire de ce
problème fondamental de la science des astres.
Outre son utilité du moment, les intérêts du'
calcul céleste, de la navigation et de la géogra-
phie, ce problème oflCre en lui-môme une singu-
lière grandeur. L'homme est le roi de la créa-
tion : il lui importe de contempler, d'étudier et
même de mesurer l'œuvre de Dieu. Il y a deux à
trois mille ans, il a obtenu une première mesure
( 146 )
sérieuse, en dépit de la faiblesse de ses mé-
thodes, semblable à l'ouvrier d*élite qui tire bon
parti d'un mauvais outil. Au siècle de Newton,
de nouvelles avenues se sont révélées à lui pour
le conduire à la solution du problème antique :
le jeune et illustre ami de Newton, Edmond
Halley découvrit la « mélhode des passages de
Vénus »». M. Lefebvre nous exposa Tesprit et le
génie de cette découverte de Halley. Il raconta
les grandioses expéditions qui saluèrent les pas-
sages de 1761 et de 1769 : elles resteront pour le
dix-huitième siècle un des titres scientifiques
les plus glorieux et les plus éclatants. Il fit con-
naître par quel admirable concert d'efforts, de
sacrifices et de dévouements les savants du
monde entier se sont préparés aux observations
des passages de 1874 et de 1882, apportant cha-
cun son contingent de science et de travail, puis
s'expatriant de longs mois à l'avance et se trans-
portant au prix de voyages lointains et parfois
périlleux en des centaines de stations dissémi-
nées sur le globe, à l'intérieur des continents et
sur les côtes d'îles inhospitalières.
« Si j'ai détaché ce chapitre de l'histoire de
n l'astronomie, j'ai voulu, » nous dit M. Lefebvre
en terminant sa lecture, — «j'ai voulu vous inté-
» resser au spectacle de la science la plus an-
y> cienne et la plus sublime aux prises avec son
»♦ problème fondamental, la recherche de la
» base de la mesure des cieux. »
( 147 )
Après cette excursion en terrain scientifique,
nous rentrâmes dans le domaine de la littérature
par une étude de M. Herdewyn sur Hégésippe
Uoreau. Avant d'aborder ses œuvres, M. Her-
dewyn examina le caractère, la vie, le milieu
dans lequel le poète a vécu.
Moreau reçut une éducation chrétienne, et,
868 études terminées, entra comme apprenti
chez un imprimeur. Le désir de briller lui fit
abandonner cette modeste condition et l'amena
à Paris. Mais bientôt, épuisé par la misère et
miné par la maladie, il quitta la grande ville et
se réfugia à Provins, chez sa bienfaitrice,
madame Guérard. Il y essaya la publication d'un
journal satirique en vers, te Biogêne, qui n'eut
pas le succès qu'il en attendait. Découragé, le
poète retourna à Paris et y mourut à l'hôpital, à
Tàge de 29 ans.
Les vers de Moreau sont un mélanî^e bizarre
de tristesse et de gaieté. Le poète a parfois des
accents qui touchent et d'autres fois des impré-
cations qui révoltent. L'imitation de Béranger
est très sensible dans ses chansons : comme son
modèle, il lance la fronde aux rois, il chante le
plaisir et la volupté, il outrage les choses saintes.
Mais il serait injuste de n'envisager que les
ombres du tableau. Il y a aussi bien des clartés
qu'on ne peut omettre de signaler.
A côté de ses sarcasmes et de ses chansons,
Moreau a parfois des vers charmants, empreints
( 148 )
de simplicité et de fraîcheur. Ses contes sont de
petits chefs-d'œuvre, d'une pureté de style re-
marquable. On voudrait retrouver plus souvent
dans les chants du poète cette expression de
candeur et de naïveté enfantine qui font le
charme de ces récits.
En définitive, la nature avait doué Moreau
d'une âme grande et généreuse ; ce qui a perdu
le poète, ce sont ses rêves stériles de gloire et de
fortune, c'est l'impatience de la destinée, i'immo-
dération de Tàme et le sacrifice du devoir reli-
gieux et moral à l'entraînement des passions.
Après M. Herdewyn, M. Dijon nous donna une
étude littéraire sur la Fille de Roland. M. Dijon
n'a pas entrepris une étude complète et détaillée
du drame d'Henri de Bornier. Il a cru que
l'examen des caractères, dans cette pièce, dont
il fait presqu'un chef-d'œuvre, lui fournirait une
amplo matière.
Il a pris chacun des personnages en particulier,
a recherché leur caractéristique, leur rôle dans
l'ensemble et la raison de l'intérêt qu'ils inspirent.
Charlemagne est le roi pieux et valeureux qui
dans sa grandeur et sa gloire reste toujours
homme «avec toutes les faiblesses de l'huma-
nité. »
Ragenhardt est un barbare, incapable d'oublier
un bienfait, incapable de pardonner une offense.
Le rôle de ce personnage renferme bon nombre
d'allusions politiques, de cris de haine du vaincu
( 14U )
dompté mais non soumis, qui rappolleni les plus
beaux chants de M. Paul Deroulède. M. Dijon
étudie ensuite Berihe et Gérald, ces deux jeunes
amoureux qui sacrifient leur bonheur à leur
devoir. Le travail se termine par une appré-
ciation de la moralité de la pièce.
M. Tabbé Anciaux nous entretint ensuite de
la vie et des œuvres de Vabhé Perreyve.
A. Anciaux ne s'attache pas à nous montrer
les beautés du style de l'écrivain ; il veut pénétrer
profondément dans sa vie et nous montrer
dans ses ouvrages le reflet de sa belle âme.
Ses lettres sont l'histoire de sa vocation, des
émotions de son enfance, des alternatives de
joie et de douleur, mêlées d'une courageuse
espérance qui partagèrent sa vie et lui donnèrent
avec rintelligence des souffrances humaines,
cette exquise délicatesse pour les adoucir et
apprendre à les sanctifier.
Partout on rencontre l'expression de son
admiration enthousiaste pour le grand livre de
la nature, surtout dans sa charmante poésie des
Deux roses. Il garda jusqu'à sa mort le culte de
l'amitié et trouva dans son cœur, pour dépeindre
ce sentiment chrétien, une vérité, une profondeur
et une élévation que peu d'auteurs ont su
atteindre, parce qua peu l'ont senti comme lui.
Toute sa vie fut consacrée à montrer Tunion
harmonieuse de la raison et de la foi, de l'Eglise
et de la civilisation moderne, du cœur humain
( 150 )
dans ses généreuses passions avec les lois de
FEvangile. C'est dans ce but qu'il écrivit la
plupart de ses discours et de ses biographies,
comme celles A* Alfred Tonnelé, d'Herman de
Jouffroy, le Panégyrique de Jeanne cCArc et
le Sermon aux Polonais. C'est cette pensée qui
lui dicta la délicieuse élégie de Rosa Ferrucci,
où l'idéal des amours chrétiennes apparait dans
toute sa pureté. Le zèle pour éclairer l'ignorance
et dissiper les préjugés de notre siècle contre le
catholicisme, lui ât consacrer ses labeurs au
livre des Entretiens sur V Église catholique.
Les Méditations sur les saints ordres con-
tiennent les élans les plus sublimes, mêlés aux
conseils les plus pratiques et les plus sûrs, et
constituent un de ses plus beaux titres à la
reconnaissance de ses frères dans le sacerdoce.
Les Méditations sur le chemin de la croiœ,
livre d'une piété solide et douce, pourraient
s'appeler l'antidote du découragement.
La Journée des malades, son chef-d'œuvre,
est le fruit de ses longues souffrances physiques^
si courageusement supportées.
Perreyve mourut à l'âge de 39 ans, sans avoir
achevé son œuvre, mais laissant aux générations
futures de grands enseignements et de grands
exemples.
Après ces études sur la littérature contempo-
raine, M. l'abbé Collinet nous fait entrevoir ua
coin du domaine de la littérature ancienne»
( 151 )
inconnue aux regards profanes, en étudiant de-
vant nous trois hymnes du Rigveda, le livre
sacrédes Hindous. Ces hymnes nous représentent
trois degrés de la pensée religieuse et philoso-
phique de rinde primitive. Le premier est
adressé à Varuna, dans lequel il est aisé de voir
un souvenir assez clair du vrai Dieu. Le poète
lui attribue les traits caractéristiques de la puis-
sance souveraine, de Tomnipotence et de Tom-
niscience.
Le second hymne est une invocation d'Aslas,
la brillante aurore. Le poète décrit sa marche et
sollicite ses faveurs.
Le troisième hymne est beaucoup plus philo-
sophique et beaucoup plus riant. 11 dépeint la
naissance des dieux et l'origine du monde.
Cette description est tellement fantastique,
qu'il serait fort difficile de découvrir exac-
tement ce que le poète a voulu dire, on
peut même présumer que le poète ne le savait
pas très bien lui-même. Voici en résumé la
genèse des dieux. Brahmanaspate est le seigneur
de la prière. La prière étant considérée comme
toute puissante sur les dieux, cette puissance
elle-même est personnifiée et regardée comme
la cause première de tous les dieux. Brahma-
naspate produisit les forces de la nature et les
dieux qui y président. Ces êtres naquirent réci-
proquement les uns des autres. Si cette concep-
tion a un sens quelconque, il faut supposer un
9.
( 152 )
état primitif chaotique, où ces êtres se trouvaient
confondus de telle sorte qu'ils devaient se conte-
nir les uns les autres.
Déjà dans cet hymne nous voyons poindre
ridée de Tôtre indéterminé qui finira par détrô
ner les conceptions mythologiques,dont la stérile
abondance remplit les fastes des prémices phi-
losophiques dans rinde.
Après les analyses littéraires, nous passons
aux critiques des différents genres en littéra-
ture. Nous pouvons ranger sous cette rubrique
les travaux de MM. Coucke et Destrée.
M. Coucke dans son étude intitulée Natu-
ralisme ou idéalisme^ rencontre les principales
objections qu'on fait au naturalisme.
Il y a des naturalistes qui sont « sales »; il y
en a qui forgent des mots inutiles et bizarres:
mais sont-ils seuls à donner dans ces travers?
Et cela tient-il à leur système?... Passons donc
rapidement sur ces difficultés de moindre poids
et abordons le reproche capital qu'on adresse
au naturalisme.
Le naturalisme, dit-on, exclut Tidéal dans
l'art. L'idéal, répond la théorie naturaliste, c'est
Tabstraction : c'est le beau (le bien et le vrai)
subjectif, avec une tendance naturelle vers le
mieux. Dans une œuvre d'art il y a deux choses
distinctes : l'élément objectif, la nature, et l'im-
pression qu'elle communique aux sens : cet
élément, la nature, est le même pour tous;
( 153 )
lélément subjeciif, c'e^i àdire rimpression com-
muniquée à rame et rendue par l'artiste, n'est
pas le même pour tous : un homme sans culture
intellecitueile ne voit pas les choses de la même
manière qu'un artiste. L'artiste eu reprodui-
sant la nature, la montre sous un aspect spécial,
' telle qu'il la voit ou qu'il veut la représenter. Le
naturalisme n'exclut nullement l'idéal. Les deux
éléments de l'art, matière et idéal, sont aussi
essentiels l'un que l'autre. L'idéal peut dififéror,
il est vrai, car les choses ne sont pas pour nous
telles qu'elles sont, mais telles que nous voyons.
Op, chacun les voit différemment, d'après ses
idées, son caractère, ses passions, en un mot,
son « tempéramment », comme dit M. Zola. Mais
l'homme est double, esprit et matière, et il lui
est aussi impossible de se débarrasser de l'idéal
que de séparer en lui l'esprit et la matière.
Aucune école n'a jamais voulu supprimer l'élé-
ment subjectif dans l'art. L'artiste, dans ce cas,
aurait dû se borner à faire de la photographie.
D'après M. Zola « le naturalisme est un coin de
" nature ou d'humanité vu à travers un tempé-
» rament. »» Cette définition contenant les deux
éléments, objectif et subjectif, est complète ; le
naturalisme tient compte de l'homme entier et
prend le juste milieu entre les écoles extrêmes
qui exagèrent l'un ou l'autre de ces éléments.
M. Coucke conclut en ces termes : « Le natura-
lisme n'empêche pas l'idéal, de même que rien
( 154 )
n'empêche d'employer à la fois à la môme œuvre
le procédé analytique et le procédé synthétique.
Le beau n'a ni écoles ni systèmes, il est beau
partout où il se trouve et quel que soit le moyen
employé pour Tobtenir. Et si le mot naturalisme
effraie, n'adoptons pour école que celle de la
nature, de la nature sentie et interprêtée par
l'idéal de l'ariiste. Quand j'admire la Sainte Fa-
mille et la Descente de la Croix, je n'ai pas
besoin de me demander d'abord si Raphaël est
un idéaliste et Rubens un naturaliste. L'art su-
prême est la région des égaux».
Le travail de M. Coucke donna lieu à une dis-
cussion longue et animée. Deux points surtout
furent vivement attaqués dans la théorie du
naturalisme. Il n'est pas vrai que l'idéal ne soit
« qu'une abstraction, le beau subjectif avec une
tendance vers le mieux. » Pas plus que le vrai
et le bien, le beau n'est ni une abstraction ni une
conception purement subjective. Le beau dans
les êtres créés est le reflet lointain, mais réel,
des idées divines suivant lesquelles Dieu les a réa-
lisés. Dieu est ainsi la Beauté suprême et infinie,
comme il est la Vérité absolue et le Bien parfait.
A mesure que l'âme humaine s'élève par les
créatures dans la conception du beau, elle re-
monte vers Dieu, foyer vivant dont les chose»
tirent tout ce qu'elles ont de vérité, de bonté et
de beauté. Encore donc que nos conceptions du
beau ou plutôt nos conceptions des beautés par-
( 155 )
ticuliôres varient, il y a cependant un beau
absolu, objectif et réel, qui, loin d*ôire dépen-
dant de notre pensée, est, au contraire, sa loi
suprême, et dès lors aussi il n'y a pas de beauté
véritable contre les immuables lois de la vérité
et du bien. Quant à la définition de M Zola, qui
fait du naturalisme « un coin de nature ou d'hu-
manité vu à travers un tempérament », on la
critiqua vivement. L'homme n*est pas seulement
un tempérament, il est encore et surtout une
âme. Faire dépendre l'idéal artistique du tem-
pérament de l'artiste, c'est substituer la physio-
logie à la psychologie, la matière à l'esprit, et
c'est pousser Tart à un matérialisme qui est la
voie d'une irrémédiable et abjecte décadence.
Après le travail de M. Coucke vient se placer
celui de M. Destrée, qui entreprend de réfuter la
théorie exposée par M. E. Leclercq dans son
ouvrage intitulé : LArt est rationnel. M. Le-
clercq soutient que c'est par le développement
progressifde la matière cérébrale que l'homme
a acquis tous les attributs de la personnalité hu-
maine. Les arts viennent compléter et couronner
ce perfectionnement.
Cette théorie est inadmissible, dit M. Destrée,
D'où l'homme tiendrait il la puissance de se
gratiûer d'intelligence et de liberté? La matière
ne peut produire des effets supérieurs à sa nature.
L'histoire d'ailleurs prouve victorieusement
que l'homme de tout temps a été doué d'intalli-
( 156 )
^ence et de liberté, et nous admirons encore les
<:hefs*d'œuvre inimitables des anciens. La loi
du progrès existe dans le monde, mais le per-
fectionnement qui se produit dans les con-
naissances humaines n*est pas le résultat d'une
simple influence physique, c'est Toeuvre des
efforts continués d'êtres intelligents.
La recherche de la beauté idéale ei l'expression
de celte noble préocupation dans les œuvres
d'art n'est certes pas le résultat d'un dévelop-
pement physique, c'est l'effet de l'instinct pri-
mitif qui guide l'homme vers* sa fin; mais
Texpression de la beauté idéale est soumise à
des influences physiques et morales des plus
diverses. Rien de surprenant dès lors, si les
œuvres des hommes portent l'empreinte pro-
fonde du milieu dans lequel elles se sont épa-
nouies. Les naturalistes rejettent en théorie la
recherche de la beauté idéale dans l'art, bien
qu'en pratique ils nient souvent les principes
qu'ils préconiiient.
M. Destrée termine en établissant que l'art
doit avoir un double élément : la recherche
d'une beauté supérieure et l'observation ; sinon
il tombe dans la vulgarité, ou est dépourvu
d'intérêt.
Après les travaux littéraires qui nous ont
occupés jusqu'ici, il me reste à analyser deux
études, l'une philosophique et historique, l'autre
purement philosophique.
( 157 )
La première esi dae à M. Meyers, qui a scruté
devant nous la méthode historique de M. Taine.
M. Meyers commence par insister sur le ca-
ractère ûitaliste de la méthode philosophique de
l'auteur des Origines de la France contempo-
raine. Ces observations ont une grande impor-
tance, dit-il, car fataliste en philosophie, M. Taine
lésera également en histoire. Pour lui, un fait
est la conséquence inévitable d'un autre fait;
une cause n'est que le fait primitif d'où sortent
tous les suivants. On arrive ainsi à la théorie de
la race, du milieu, du moment.
M. Meyers critique d'abord le nombre de ces
causes, qu'on aurait pu, d'après M. Taine lui-
même, réduire à une seule, le climat ou le milieu.
Il £goute que cette énumération, excessive d'un
côté, est incomplète d'un autre côté : il faudrait
y ajouter Dieu et la liberté. Et môme alors on
ne saurait pas encore tout expliquer. Les mêmes
causes en histoire ne produisent pas fatalement
les mêmes effets. A quoi serviraient les ensei-
gnements du passé, Je spectacle des fautes et
des châtiments, si les générations à venir ne
pouvaient combattre ou éviter les dangers?
Au point de vue historique pur, M. Meyers
n'a plus que des éloges pour l'éminent académi-
cien. Il vante ses recherches scrupuleuses, sa
marche assurée au milieu des documents, sa
franchise, son bon sens qui le défend des idées
préconçues. L'écrivain possède de brillantes
( 158 )
qualités, auxquelles M. Meyers en terminant se
plaît à rendre hommage.
La seconde étude dont je vous parlais à Tin-
s{ant est Tœuvre de M. Herdewyn, qui. après
avoir traité devant nous un sujet purement lit-
téraire, va nous exposer un des problèmes les
plus intéressants de la philosophie.
M. Herdewyn examine Vidée de Vinfini, au
point de vue de son origine et de sa formation.
Deux questions se présentèrent : Tintelligence
est-elle capable de connaître Tinfini et dans quel
sens? Comment arrivons -nous à Tidée de Tinâni,
quelle est la marche psychologique que suit
notre intelligence dans la recherche de cette
idée?
L'auteur examine successivement ces deux
questions. Il n'hésite pas à résoudre affirmati*
vement la première. Sans doute nous ne con-
naissons pas rinâni de la même manière que le
fini, c'est-à-dire, par une idée propre, mais par
négation des limites et par analogie ou transcen-
dance. Affirmer que la connaissance de Tinfini,
dans ce sens restreint, est au-dessus des forces
de notre intelligence, c'est d'abord nier la na-
ture raisonnable de l'homme. Car l'universel est
l'objet propre de la faculté intellectuelle. En
concevant l'inâni, l'intelligence ne dépasse donc
pas les bornes de son activité.
Ensuite la conscience humaine ne vient-elle
pas attester avec une certitude indéniable que
( 159 )
nous avons en nous celle idée de Tin fini? De
l'existence on peut, sans doute, conclure à la
possibilité.
Le langage humain conârme ces arguments.
Ne serait-il pas absurde de prétendre que nous
ne pouvons avoir Tidée de Tinfini, alors que
dans toutes les langues il existe un mot corres-
pondant à cette idée ?
M. Herdewyn après avoir développé ces con-
sidérations, entreprend de réfuter l'hypothèse
des idées innées et le système ontologiste.
Ici, messieurs, finit l'humble tâche du rappor-
teur. J'ai essayé de vous rendre compte le plus
fidèlement que j'ai pu, des travaux qui ont vu
le jour dans notre compagnie. Il me resterait
pourtant à vous parler d'une œuvre poétique
due à la plume facile et harmonieuse de
M. Coucke. Mais résumer des vers, ce serait les
déflorer. Qu'il me suffise de vous dire que l'idée
maîtresse de cette œuvre charmante, c'est que
l'âme du poète vibre à toutes les impressions,
toutes les idées, tous les sentiments, et que ces
sources d'inspiration se résument en deux in-
fluences opposées, le mal, qui a ses poètes, hélas I
ei Dieu, qui est' le foyer lumineux et ardent dont
procède la vraie poésie. Et pour terminer, per-
mettez-moi de vous citer trois strophes qui ré-
sument cette idée, heureux de tempérer par là.
l'inévitable sécheresse d'un compte-rendu :
( 160 )
EVOCATION.
Chante, poète! chante et qu'un divin délire
Fasse vibrer ton âme aux cordes de ta lyre!
I.
Je suis la foi naïve et douce de l'enfance,
Sublime élan du cœur, amour qu'un doute offense,
ConGant abandon de l'être sans défense
En l'être plus puissant que soi.
Je suis la foi de l'ange aux baisers de sa mère,
La foi des m^gcs saints à l'étoile éphémère,
La foi de Job qui clame en sa détresse amère :
« Père, je crois en Toi! »
La foi qui ressuscite et les chairs et les lombes.
Qui méprise la mort et f:«it vivre les tombes.
La force des martyrs, la toi dos catacombes.
Je suis la foi.
Chante, poète! chante, et qu'un divin délire
Fasse vibrer ton âme aux cordes de ta lyre.
VI.
Je suis Satan, l'orgueil et l'immortelle haine.
Le dompté qui se cabi e en secouant sa chaîne,
Le maudit, que de force au noir abimc entraîne
La voix terrible qu'il entend :
La voix qui des clartés le rejette dans l'ombre.
Eternel naufragé qui se cramponne et sombre,
La voix qui foudroyante, inexorable et sombre,
Lui répète : « va-t'en ! »
( 161 )
Je suis le grand vaincu désespéré qui soufiTrc,
^ rue au ciel, du sein de la flamme et du souln%
Et sans cesse plus bas retombe dans le goufl're :
Je suis Satan.
Chante, poète, chante, et qu'un divin délire
Fasse vibrer ton âoce aux cordes dt; ta Ivre.
VII.
C'est moi qui suis le Dieu qui règne et qui demeure,
Qui veut que le coupable espère et non qu'il meure.
Fils prodigue, c'est moi ton vieux père qui pleure.
C'est moi la mère que tu fuis !
C'est moi qui dis au flot impétueux : arrête!
Toi, volcan noir, tressaille et liens ta lave prête :
Houle, avalanche! Frappe, éclair! Hurle, tempête !
Et toi, soleil, reluis!
Régnez, ô rois, j'attends, mon heure va paraître ;
Je suis le Fort, je suis le Seul, je suis le Maître;
Je suis le patient éternel, je suis l'Etre !
C'est Moi qui suis :
Je suis le Dieu vivant! Chante et courbe la tête,
£t jusqu'au jour des jours adore-moi, poète!
SOCIÉTÉ JURIDIQUE
de runiversité catholique de Louvain.
Commission directrice.
Président^ M. le professeur Descamps.
Vice- Président, M. V. Hanolieau.
Secrétaire, M. J. Lemaître.
Trésorier, M. J. Jans.
Membres, Hoyois, Coppens, Aldernaght.
Membres protecteurs,
Mgr Pieraerts, Président d'honneur.
Mgr Namôche, id.
M. le professeur Fr. de Monge, Vice Président
d'honneur.
MM. les professeurs De Jaer, Thonissen, Jacops,
Van Biervliet et Nyssens.
Membres honoraires.
MM. Soenens, P. Verhaegen, Lowet, Leemans,
Gilkin, Zwaenepoel, avocats à "Bruxelles; Pil;
Janssen; Lamothe; Losseau; Moens, in-
dustriel à Alost; Sanders, avocat à Bruges;
Simonard, Jonnart, Faucon, avocats à Mons ;
Michaux, Carlier, avocats à Nivelles ; Delmée^
avocat à Tournai ; Hoefnagels, Serigiers, de Ra-
venne, avocats à Anvers ; G. Streel, avocat à
Liège.
( 163 )
Membres actifs,
MM. les étudiants Fontaine, Cappuyns, Schicks,
Tonnelier, De Walkenaere, Rops, Hayoit,
Hoyois, Mussely, Lappan, Ortegat, Dermine,
Coucko Albert, Coucke St , Chevalier, Joly,
Mommaerts, Meyers, Verbruggen, Vanden-
broeck, Hanotieau, Christiaens, Herdewyn,
Parmentier, Vande Werve, Gourdet, Criquil-
lion, Van Reeili, Solvyns, Dassy, T'Serstevens,
Ermel, Diricq, Dubois, Tibbaut, Coppens, Wit-
teveen, Buy se, Caprasse, Lepaige, Wauters,
Leroy, G. Verbiest, Van Caster, T. De Decker,
iiecquei, Alhon, Quiiiet, Van Dieren, Boeyé,
Mineur,Boelx-a3rt,Aglave,Vanhara, DeGroote,
Deville, Wc liens, Cambresy, abbé Lemaitre,
Jans, Bartholomeussen, Tack, D'Heygere, Ber-
trand, Quirini, Demaret, Vanden Wouwer,
Butaye, Ancot, de Thier, Scheyvaerts, Carly,
Barbieur, Van Troyen, Standaert, Glorieux,
Montens, Poliart, Decot, Leduc, Dupriez, Mo-
relle, Singelée, Muûls, Empain, abbé Lecler,
Decraene, Debrie, Goemaere, Opsomer, Du-
jardin, Aldernaght, Noterdaeme, Hoebeke,
Jorion, Jacquemin, De Haene, De Roecke,
J. Verbist, Vico, Vandeput, Neven, Rossay,
Latour, Bodeux, Slotte, Raes, De Neckere,
Carbon, Alb. Parmentier, Vander Heyde, Loix
et de Ghélin.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ JURI-
DIQUE pendant l'année académique
1882-83, fait au nom de la Commis-
sion directrice, par M. Victor HANO-
TIEAU, secrétaire (i).
Messieurs,
C'est chaque année un heureux moment pour
votre secrétaire que celui où il peut jeter un
coup-d'œil d'ensemble sur vos travaux et par-
courir à nouveau des pages pleines d'intérêt,
parce qu'elles ont recherché la vérité juridique
et l'ont défendue avec conviction.
Vous présenter, enchâssé dans le cadre d'une
langue grave et belle comme le droit, un rapport
qui fût l'exact reflet de vos débats ; remémorer
ces séances où l'on frappait d'estoc et de taille,
où la même discussion, spirituelle et animée,
se prolongeait cinq soirées durant, comme les
combats du paladin Roland, et d'où les lutteurs
ne sortaient que meilleurs amis, de même tou-
jours qu'Olivier et Roland; tirer de ce riche
passé des leçons et une semence pour l'avenir :
ce serait le devoir parfait de votre rapporteur.
(I) La commissioo était composée comme suit :
M. le professeur Descamps, président; M. Hoyois, vice-président;
M. Uanotieau, secrétaire; M. Lemaiire, trésorier.
( 165 )
Le travail dont je vais vous donner lecture
n'aura, je le crains, d'autre mérite que de faire
ressortir par îe contraste ce splendide idéal.
Il n*est qa*un point, messieurs, où je lions à
rester au premier rang :jyB veux dire Texpression
de nos sentiments envers ceux qui sont nos
guides dans nos jeunes essais, comme ils sont
nos maîtres écoutés dans la science. Ce n'est
point chez nous que
• Le bien a pour tombeau l'ingratitude humaine. »
Au nom de toute la Société, merci du fond du
cœur à vous, monsieur le président, dont nous
admirons depuis quatre années le dévouement
à DOS intérêts, le tact exquis et la souriante in-
dulgence dans la direction de nos séances; à qui
Thémis a confié, je pense, une baguette divina-
toire pour découvrir et faire jaillir les nombreux
travaux où s'épanouit notre institution, et qui
ne cessez de nous stimuler par l'exemple en
nous offrant la primeur des fruits de vos études
particulières.
Sur toutes les lèvres et dans tous les cœurs^
je retrouve aussi le nom de M. le profes-
seur F. de Monge, qui, en daignant accepter
la vice -présidence de notre Société, lui a
donné un nouvel et précieux gage de prospé-
rité, et qui, pendant l'absence de notre président,
a bien voulu diriger nos travaux. Nous avons
eu alors l'occasion d'apprécier mieux que jamais
L.
( 166 )
€ette affabilité de caractère et cette variété de
connaissances que nous connaissions dès long-
temps.
A ces deux noms aimés, il est naturel, mes-
sieurs, de joindre celui de M. le professeur
Jacops qui fut, dès le berceau de notre Société,
Tun de ses plus sympathiques protecteurs et qui,
celte année encore, dans l'embarras où nous
étions de trouver un local, s'est empressé de nous
accorder l'hospitalité dans le milieu studieux du
collège du Pape.
Sous de tels auspices, la Société Juridique ne
pouvait que fleurir, et l'année à laquelle nous
faisons nos adieux est demeurée à la hauteur
des précédentes. Le chiffre des membres n'a fait
que s'accroître, et toutes nos séances ont été
remplies par des travaux aussi nombreux que
variés.
Dès le début, M. l'abbé Lemaître, rappelant
des vérités qui doivent toujours rester présentes
à nos esprits, nous fit saisir l'accord parfait qui
existe entre « le pouvoir et la liberté dans la
doctrine catholique. »» Dans la direction des
peuples, il importe par dessus tout de concilier
la liberté des sujets avec l'autorité du souverain.
La condition première de la solution de ce
problème est, non pas tant la forme du gouver-
nement, que l'observation des rapports essentiels
qui doivent unir la nation aux pouvoirs publics.
L'Eglise résoudra la difficulté : elle écartera le
( 167 )
despotisme et i^anarchie pour associer le pouvoir
et la lib^të dans une harmonieuse union.
I. Vis-à-vis de tous les pouvoirs légitimes elle
professe un égal respect, car ils émanent de Dieu.
Co qui est divin, c'est moins le prince lui-même,
que le principe qu'il représente, c'est-à dire
cette puissance morale qui a le droit d'obtenir
soumission des sujets en vue du bien social.
La théorie révolutionnaire, en affirmant que la
souveraineté comme telle émane du peuple, en
d'autres termes du nombre, est impuissante à
exiger justement cette obéissance : une volonté
extérieure n'a par elle môme aucun droit sur
ma liberté.
Après avoir signalé la source élevée de l'au-
torité, la religion s'empresse de marquer aux
princes leur véritable mission. « Dieu, dit-elle
par la bouche de Bossuet, n'a donné sa puis
sance aux rois que pour procurer le bien public
et être le support des peuples. » L'exagération
des prérogatives du pouvoir, la négation et
l'usurpation par l'Etat des droits de Dieu est
l'œuvre du protestantisme, des Parlements et
des légistes. Le rationalisme de son côté n'a
fait que ressuscite^ l'idée païenne, et sa pré-
tendue souveraineté du peuple aboutit — on le
sait trop — au despotisme Impersonnel et ano-
nyme des majorités.
IL Mais en rendant hommage au pouvoir,
l'Église a reconnu les droits de la liberté et a
fixé ses justes limites. 10
( 168 )
Elle a d'abord prudemment et graduellement
aboli l'esclavage antique, pour doter ft monde
d'ane conquête magnifique, la liberté indivi-
duelle. Elle a sauvegardé en même temps contre
les empiétements de l'État, le dogme social de
la propriété, le patrimoine du riche ; et devant
les riches, notamment par le repos dominical,
la conscience et la liberté du travailleur. Sans
cesse elle dispense aux malheureux les secours
de sa charité et conserve, malgré l'hostilité de
certains législateurs contemporains, sa place
légitime et bénie au chevet du malade et au foyer
du pauvre.
Dans la famille elle a relevé la femme en
extirpant le divorce et la polygamie; elle a pro-
tégé l'enfance par une sage réglementation de
l'autorité paternelle, par ses anathèmes contre
l'infanticide et contre les scandales : car l'inno-
cence est la plus sacrée des libertés.
C'est l'Église encore qui a donné à la con-
science humaine la liberté en lui apportant la
vérité. Qu'on ne l'accuse donc pas de vouloir
l'opprimer sous la rigueur de sa morale et de
ses dogmes.
Si parfoiiï, dans sa lutte éternelle contre Ter-
reur et le mal, sa justice s'est armée de rigueur,
les mœurs de l'époque et les criminelles vio-
lences de l'hérésie en furent la cause. On connaît
assez la mansuétude et l'amour de la paix qui
régnent dans l'Église. Tout en prêchant la vérité.
( 169 )
tout en combattant Terreur, elle est prudente et
tolérante comme Dieu. D'où viennent donc cette
défiance dea pouvoirs contre TÈglise et leurs
entreprises contre la Papauté, sinon de ce que
Tune abrite toutes les libertés des sviets et
Tautre, du haut de la chaire romaine, censure
les princes dans leurs excès?
Quant & la révolution cette arme terrible des
nations, TÉglise, toujours sage et mesurée, la
proscrit, ou du moins elle y met, pour la procla-
mer légitime, les réserves les plus graves et
exige la nécessité la plus impérieuse.
Traiter la grande question du Principe de la
justice sociale^ était œuvre ardue et considé-
rable. Elle fut consciencieusement accomplie
par M. Herdewyn.
Le fait de la justice est universel. Mais la
société a- 1- elle le droit de punir? Avant d*enta-
mer le fond de la question, Torateur fait un
exposé des différentes manières dont on a suc-
cessivement conçu le fondement de la justice
sociale ; puis il examine les principales solutions
données au problème du droit de punir.
Ici encore la bataille s'engage entre le maté-
rialisme, soldat de Futilité, et le spiritualisme,
champion de la justice. On s'est précipité d'un
extrême à l'autre; des systèmes mixtes ont
cherché une conciliation : nous y découvrirons
la vérité.
Dans la théorie déterministe, le scélérat, fata-
( 170 )
lement entraîné par une passion irrésistible, est
bien moins coupable que son juge, lequel sévit
froidement et avec réflexion. Pour réfuter ce
système, il suflit de prouver la liberté humaine.
La théorie utilitaire n'est qu'une forme mitigée
de la précédente. Les systèmes de la vengeance
privée et de la réparation sociale y confinent.
A côté se place le système de la prévention qui,
sous des formes diverses, l'exemplarité, l'aver-
tissement, la défense directe ou indirecte, con-
serve un caractère identique. On peut signaler
encore le ridicule système du contrat social.
En opposition avec toutes ces théories plus ou
moins matérialistes, Kant dressa le drapeau spi-
ritualiste de l'expiation. Mais cette théorie
absolue repose, comme toutes les autres, sur
une confusion du but et du principe de la peine.
Défense, utilité, avertissement, tout cela découle
de la peine, mais ne la justifie pas ; la fin, si
louable qu'elle soit, ne saurait justifier des
moyens contraires au droit. On fut amené de
cette façon à proposer des systèmes mixtes dont
MM. Lucas, Haus, de Broglie, Rossi sont les
principaux représentants.
Il ne m'a pas été permis, messieurs, de suivre
les longues considérations ou les réfutations
complètes dans lesquelles M. Herdewyn est
entré quant à ces multiples opinions. Je passe
immédiatement au résumé de la doctrine qu'il
professe.
( 171 )
Son point de départ réside dans ces deux
principes : existence d'un ordre moral, existence
d'un ordre social. Justice et utilité, tels sont los
deux fondements nécessaires et suffisants du
droit de punir. Au point de vue du coupable, la
justice violée est la légitimation de la souffrance
qu'on lui inflige. Deux corollaires en découlent
aussitôt : c'est que la peine doit frapper le seul
coupable et être proportionnée à l'offense. Le
pouvoir public de son côté fonde son droit
surTutilltéde la société qu'il doit diriger vers
le bien commun, et où il doit faire régner
l'ordre extérieur. Il a donc le droit d'employer
les moyens qui servent à cette fin; l'un d'eux,
c'est la peine ; donc la société a le droit de puuir.
Tous les autres moyens étant en définitive ineffi-
caces , la peine devient nécessaire ; donc la
sociéré a le devoir de punir. Elle châtiera donc,
quand le besoin s'en fera sentir, mais seulement
dans des limites restreintes, en tenant compte
spécialement de cet axiome dont la politique
impose Tobservance : il faut éviter un mal pi us
grand.
A ce travail se rattache la thèse, enlevée à
l'emporte- pièce, de M. de Thier contre « la pré-
tendue nécessité de la peine de mort ». De prime-
abord l'auteur pose la lutte sur ce terrain : dans
l'état actuel de la société européenne presque
entière et spécialement de la Belgique, le main-
tien de cette peine est-il nécessaire, par consé-
10.
( 172 )
quent est-il légitime? M. de Thier répond hardi-
ment : non.
La contradiction fut vive, la réplique fut
ardente.
Pour M. de Thier, il en est de la peine de
mort comme de tant d'institutions anciennes :
elle doit disparaître. Les cas d'application de-
venus infiniment plus rares, la faculté laissée
au jury d'accorder les circonstances atténuantes,
les commutations fréquentes, la répulsion que
semble inspirer cette peine aux magistrats, aux
législateurs et aux peuples, attestent qu'on
avance à grands pas vers ce résultat.
L'échafaudne fait guère reculer le scélérat;
la passion emportée ne pèse point méticuleuse-
ment les désagréments qui l'attendent; elle veut
d'abord atteindre son but, puis échapper à la
peine.
Objecterez vous la vie des honnêtes gens à
protéger et l'exemple à donner? Mais alors, ré-
pond M. de Thier, pourquoi les assassinats, au
temps jadis, étaient ils si fréquents? Voulez -vous
doDc avec la théorie de l'intimidation nous ra-
mener au régime de la torture? Et pourquoi,
si vous prétendez faire peur, exécutez-vous sou-
vent loin des regards du public, dans la cour
sombre d'une prison ?
Nouvel argument : la peine de mort est indi-
visible et rarement proportionnée au crime ; la
santé phj^slque et morale, l'hérédité, le milieu.
( m )
les circonstances ont souvent influé sur le cri-
ninei. Cette ^peine est surtout d'une applica-
tion incertaine, elle est irréparable, et ce sont
<ies juges faillibles qui sont chargés de la pro-
noncer. Aussi combien d'erreurs judiciaires!
Ainsi en Angleterre, dans la période de 1846 à
1S56, il n*y eut pas moins de dix exemples
déplorables de ces condamnations injustes.
Si l'on étudie les faits, la statistique à la main,
U est avéré que, dans les pays où Ton a eu le
<^urage de rayer des codes la peine sanglante,
Xa criminalité n'en a point subi de fâcheux
oontre-coup. Or, dès que la sécurité sociale est
^tôsurée, il ne faut pas retirer au criminel les
xnoyens de s'amender.
La loi peut donc accorder, ne fut-ce que pro-
xrisoirement, l'abolition de la peine de mort : la
science et l'humanité n'ont qu'à y gagner, la
Justice n'a rien y perdre.
Passant au droit civil, nous avons eu le plai-
sir d'entendre M. St. Coucke discuter, avec une
originalité qui ne mettait que mieux en relief la
valeur des arguments, un point très compliqué
et sur lequel le Palais et l'École apportent
l)eaucoup d'hésitations; je veux parler de cette
controverse : L'interdit judiciaire peut-il se
Tnarier?
La thèse est celle-ci : L'interdit est, quant au
mariage, absolument sous l'empire du droit
commun; c'est-à-dire que son mariage sera
( 174 )
valable, inexistant ou nal selon les circonstances»
mais jamais comme conséquence directe de Tin-
terdiction.
En premier lieu, un tel mariage n*est pas
Inexistant par cela seul que Tindividu est inter-
dit. Les conditions d*existence se déduisent de la
nature môme du contrat : or, l'interdit peut avoir
des intervalles lucides; il n'est donc point inca-
pable naturellement. D'ailleurs, en admettant
que Fart. 502 du Code civil s'applique au ma-
riage, remarquez que cet article ne suppose pas
une impossibilité absolue de consentir; il di^
simplement : « Les actes passés par l'interdit
seront nuls de droit. » Marcadé outrepasse donc
la loi en prétendant appliquer ici l'art. 146 où on
lit : « Pas de contentement, pas de mariage, f*
Il est bien vrai que les travaux préparatoire»
ont rangé le cas de l'interdit sous l'art. 146;
mais il en résulte uniquement qu'il y aura ma-
riage inexistant au seul cas où l'interdit aura
été naturellement incapable de donner son con •
sentement; hors ce cas, le mariage est valable.
M. Coucke s'attache ensuite à démontrer qne
ce mariage n'est pas nul par lui même. L'art. 50i
porte sans doute que toits les actes passés par
l'interdit seront nuls de droit. Mais l'inter-
diction ne vise que les actes intéressant le patri-
moine; pour ceux ci et pour eux seuls, la loi on
a pu déléguer l'exercice exclusif au tuteur. Mais
pour un droit aussi essentiellement incessible^
( 175 )
intransmissible et personnel que le mariage, le
Code civil n*a pas voulu tenir compte des
intermittences lucides, et retirer au dément
cotte inaliénable faculté dans ce que les Romains
appelaient intervaîlum perfectissimum. Les
précautions qui entourent le mariage; conditions
requises, publications, droit d'opposition, res-
ponsabilité de l'officier, solennité, etc., sont
alors des garanties suffisamment efficaces.
Et puis, si vous prétendez appliquer l'art. 502
au mariage de l'interdit, il est logique de lui
appliquer l'art. 1304 qui donnerait à l'intéressé
dix ans à partir de la mainlevée de l'interdiction
pour demander la nullité de son mariage!
De plus, aux auteurs qui ne prétendent point
admettre de distinction dans l'art. 50:J, on fait
observer que, dans la môme matière et malgré
la généralité des textes, — on est d'accord à cet
égard, — la disposition de l'art. 504 ne s'applique
point aux testaments, et que l'assimilation éta-
blie en termes si larges à l'art. 509 entre le
mineur et l'interdit est loin d'être absolue.
Deux considérations finales étayaient encore
l'argumentation de l'orateur; il signalait les
dissidences qui existent entre les défenseurs de
la doctt'ine adverse, et relevait la contradiction
où tombent la plupart d'entr'eux en refusant à
l'interdit le droit de se marier et lui accordant
par contre celui de faire une reconnaissance
d'enfant naturel.
( 176 )
M. Coucke avait élucidé Tune des nombreuses
difficultés qui hérissent le titre du mariage;
M. Dassy, prenant la question dans son en-
semble, osa dans une théorie neuve et hardie
battre en brèche la doctrine généralement reçue
sur les nullités de mariage.
Il déplore d'abord l'œuvrô du législateur de
1803, dont voici Tidée caractéristique : réduire
le contrat nuptial aux proportions d'un contrat
civil, — tandis qu*il appartient au domaine du
droit naturel et du droit positif chrétien. Le devoir
du jurisconsulte chrétien est donc d'essayer,
dans la mesure du possible, la réconciliation
entre le droit ecclésiastique et le droit civil.
Plus de ces systèmes échafaudés sur la crou-
lante autorité de textes obscurs ou de confuses
discussions ! Il y a en cette matière à observer
deux règles fondamentales :
I. Quand le texte contient une expression
obscure, mais à laquelle est attaché un sens tra-
ditionnel, c'est à celui-ci qu'il faut s'en rapporter,
si les documents législatifs ne prouvent pas
à l'évidence qu'on a voulu y déroger.
II. Quand les discussions sont obscures, au
lieu d'édiûer un système sur la parole restée
sans écho d'un novateur, il est rationnel d'ad-
mettre que l'intention des rédacteurs du Code a
été de maintenir les traditions dont ils étaient
nourris.
Partant de là, M. Dassy repousse la théorie
( 177 )
classique de la différence entre Tinexistence et
l'annulabilité absolue. D'après les auteurs, il est
besoin et il suffit, pour que le mariage existe,
de trois conditions : le consentement, la diffé-
rence de sexes, la présence d'un officier d'état-
civil. Mais un contrat existant peut manquer
d*ane condition de validité et de ce chef être an-
nulé. Ces conditions de validité sont du ressort
du législateur, car, dit-on, « il n'y a pas de
nullité sans texte. » Si le contrat est inexistant,
tout intéressé peut toujours faire constater qu'il
n'y a rien; s'il n'est qu'annulable, il subsiste
jusqu'à ce que la nullité ait été prononcée-, cer-
taines causes peuvent empêcher d'agir et l'action
appartient seulement à ceux que la loi désigne.
A ce système l'auteur oppose l'ancienne notion
du mariage. Aux conditions essentielles la loi en
a ajouté d'autres tout aussi essentielles à ses
yeux pour l'existence du contrat. Si l'une d'elle
est absente, il n'y a rien. En certains cas, l'élé-
ment défaillant était requis dans un intérêt
général, de par la nature des choses ou les prin-
cipes du droit chrétien. Alors le droit de faire
constater l'inexistence complète, sans renoncia-
tion ni prescription, à, quiconque y a intérêt. —
D'autres fois, au contraire, la condition absente
était surtout exigée dans l'intérêt privé des
époux; la victime alors possédait la faculté
légale de réaliser, de suppléer cette condition et
de donner ainsi l'existence au mariage.
( 178 )
Les interprètes distinguent ordinairement trois
espèces de nullités : Finexistence, l*annulabilitô
absolue, l'annulabilitë relative. 11 n*y a pour
M. Dassy que deux hypothèses possibles : la
nullité absolue et la nullité relative; dans Tun et
l'autre cas il n'y a rien ; mais dans le second ce
rien peut devenir quelque chose. Voilà la théorie
nouvelle, ou plutôt la théorie ancienne; voici les
arguments.
En raison, le droit canon et les plus grands
jurisconsultes de Tancien droit confirment cette
opinion.— Voyez ensuite la bizarrerie de la notion
d*annulabilité : d'après la science moderne; un
mariage entaché de polyandrie existe jusqu'à ce
qu'on le fasse annuler. Figurez-vous donc un
contrat de droit naturel qui existe affecté d'un
vice contraire à cette même loi naturelle ! Et
conçoit-on cette existence que tout intérossé
peut toujours faire cesser à son gré? —En outre,
il est impossible d'établir une distinction radicale
entre l'inexistence et la nullité absolue. L'inexis-
tence, dit-on, découle de la nature des choses,
la nullité de la loi. Esstce donc, par hasard, que
dans le silence de la loi il serait permis de con-
stituer le mariage sur les bases de la polyandrie?
Pas de nullité sans texte : aphorisme faux et
prétentieux ! Il est de ces nullités évidentes de
droit naturel qu'un législateur ne doit point
formuler dans ses codes, & moins qu'il n'entende
les écarter.
( 179 )
Le texte s*accorde avec la raison pour justifier
le syâtôme présenté. L'auteur invoque à son
appui la terminologie uniforme du code qui ne
parle que de nullités; et l'ordonnance du cha-
pitre I'' du titre du mariage, où sont pâle môle
Indiquées conditions d'existence et conditions de
validité. — Il se prévaut surtout des articles 180
et 1340 du Code civil. L'erreur sur la personne,
dit Tart. 180, est un cas de nullité relative. Or,
d'après l'une des règles posées tantôt, M. Dassy
s'efforce de prouver, contrairement à la juris-
prudence reçue, que le Code entend par là
l'erreur sur l'identité physique ou sociale, c'est-
à dire une erreur exclusive de consentement.
L'art. 1340 de son côté, en permettant aux héri-
tiers d'un donateur de confirmer une donation
dite inexistante pour défaut de solennité, ne
prouve t il point aussi que les rédacteurs du
Code ne professaient nullement la théorie rigou-
reuse et irrationnelle de Zacharise et de ses
successeurs? On objecte les travaux prépara-
toires. Mais Bonaparte ne trouva point d'écho
ni de partisan quand il plaida la cause de cette
légendaire distinction ; en la plaidant d'aiileurs,il
demandait deux catégories de nullité; mais rien
ne montré qu'il en demandât trois. Touiller,
Duranion nient la distinction; Devincourt ne
l'aperçoit point.
Mais, s'écriera la doctrine, dans le cas des
nullités relatives il y a mariage, le consentement
11
( 180 )
est yiqié, mais il existe. Et du reste, jeune au-
dacieux, vous-même dites qu'il n'y a rien; est-ce
qu'on confirme le néant ?
M. Dassy a la riposte prompte. Un consente-
ment vicié n'est pas légalement suffisant pour
donner existence au mariage; d'après le droit
canon, il faut en effet un nouveau consentement
complet donné par l'une ou par l'autre partie.
« Et ce consentement, écrit Pothier, réhabilite
mon mariage... quoiqu'il n'ait été contracté que
depuis, par le consentement que j'ai donné
depuis l'erreur reconnue «. Substituant à cette
solution logique une solution pratique admise
par le droit ecclésiastique dans des cas excep-
tionnels, le Code reporte fictivement la seconde
acceptation, la seule valable, au jour de l'offre,
et c'est ainsi que le mariage est réputé avoir
existé dès le jour de sa célébration. Telle est la
vraie notion de la confirmation.
M. Dassy applique ensuite ses principes aux
controverses relatives aux diverses nullités. C'est
ainsi que notre ami passe en revue l'exception
préjudicielle en matière de bigamie, les nullités
résultant de la clandestinité ou de l'incompétence
de l'officier, etc.
Je regrette vivement, messieurs, que cette
analyse soit encore trop succincte et trop in-
complète. Vous avez gardé mémoire de ce
travail approfondi, fruit d'une maturité juri-
dique rare chez un étudiant, et frappant témoi-
( 181 )
gnage de Tindépendance de pensée qu'il convient
de conserver dans les études. Vous vous rappelez
la parole du docteur angélique : Lociis àb auc-
toritate quœ fundatur super ratione humand
est infirmissimus,
A mon tour, dans quelques pages sur les prin-
cipes du domicile réel, je m'élevai contre la
tendance de certains jurisconsultes à plier le
texte au gré de leur appréciation et à introduire
les préoccupations politiques dans le calme
sanctuaire de la justice.
Avec le tribun Mouricault, j'essayai de montrer
comment l'élasticité de ces mots : principal éta-
blissement donne à l'art. 102 du Code civil des
limites assez indécises. A cet article succède
une série d'articles particuliers dont les premiers
ont trait au changement de domicile. Rappelant
la volonté des rédacteurs du code et la maxime :
speciaMa generalibus prœvalent, j'en conclus
que, pour connaître le domicile d'un individu,
il faut d*abord appliquer ces articles précis
avant de recourir à l'article général 102. Deux
conditions sont indispensables pour former un
nouveau domicile : l'habitation dans un autre
lieu et l'intention d'y axer son principal établis-
sement. Donc la claire intention seule suffit
pour conserver un domicile une fois acquis,
quand môme l'on aurait résidence en un autre
endroit : le projet de ce titre le disait en termes
exprès, Mouricault le répète et la pensée des
législateurs fut unanime sur ce point.
( 182 )
Et cependant, entre plusieurs autres, un arrêt
de notre Cour de cassation décide le 28 fé-
vrier 1875 : « La déclaration de conserver un
domicile que Ton quitte réellement est inopé-
rante... L'intention peut aussi bien s*induire des
circonstances que d*une déclaration expresse,
conformément à la règle générale sanctionnée
par Tart. 105. " Désormais le fait suffira donc
pour transférer un domicile! J'avais toi:gours
cru lire à l'art. 105 : on ne recourra aux cir-
constances qu'à défaut de déclaration expresse.
Emmery en 1803 avait déjà fait ressortir l'ar-
bitraire auquel expose un mot si ondoyant :
« les circonstances; >* il avait protesté d'avance
contre cet arrêt en disant : « La loi a fait de
l'intention une preuve... qu'aucune autre ne
peut balancer. »
Notre Cour suprême, dans maints arrêts, dé-
clare encore que le juge du fond est souverain
pour trancher la question du principal établisse-
ment, et par conséquent du domicile. C'est tout
bonnement se dépouiller du droit d'infirmer des
jugements contraires aux lois. Si en effet il plai-
sait à un tribunal, malgré ma volonté indubita-
blement prouvée de conserver mon ancien domi-
cile, de m'en imposer un nouveau, ne serait-il
point du devoir de la Cour de cassation de
redresser cette décision?
Il est facile de toucher du doigt, sur le terrain
politique, les conséquences de cette jurispru-
( 183 )
dence? Radiation d'un électeur par deux Cours
différentes, des listes de deux communes; ou, par
contre, inscription sur deux listes «électoraios à
la fois; exercice obligatoire de mon droit civique
dans telle localité où, ne connaissant personne,
je ne puis voter en connaissance de cause; éligi-
bilité au conseil provincial enlevée dans telle
province où Ton redoute mon influence ; trans-
port à Liège de mon domicile qui doit se trouver
À Louvain et ainsi violation pratique do l'art. 8
de la Constitution, tout cela est possible, et plu-
sieurs de ces faits sont déjà advenus. Voilà com-
ment, en jetant les principes dans le creuset
d'un parti, on ébranle, — sans le vouloir, je le
veux bien, — les droits civils les plus naturels
et les plus précieux.
La conclusion de ce petit travail, réquisitoire
convaincu contre la jurisprudence sur le domi-
cile, était celle-ci : Certes, il faut soustraire le
domicile à la mauvaise foi des individus, et le
Code y a pris garde; Tintérêt social veut que
chacun ait un domicile, mais non pas ici plutôt
que là. La liberté individuelle, ce principe capi-
tal, autorise chacun à changer à son gré de
domicile. Le vieux président Bouhier, Emmery,
Régnier, un autre législateur de 1803, l'ont pro-
clamé avant moi : « Dans la question de domi-
cile la volonté est tout. »
Une agréable surprise nous échut au milieu
de nos travaux. M. le professeur Descamps nous
( 184 )
avait réservé la primeur d'une étude où Télé-
gance du style et la précision du langage re-
vêtent d*un charme lumineux l'érudition et
rélévation de la pensée. Vous savez, messieurs,
que la ville de Delft et la Hollande ont célébré
cette année le 300* anniversaire de la naissance
de Grotius. C'est cet homme illustre que notre
honorable Président a voulu saluer. Hugo Gro-
tius et le droit naturel, tel fut le sujet de ce
travail où se trouvent caractérisées l'œuvre de
Grotius et son influence sur la science. Ce qui
fait lo mérite du grand ouvrage de Grotius, ce
n'est point « d'avoir fait de la raison un instru-
ment de déductions scientiâques en matière de
morale et de droit; » ce n'est pas non plus d'avoir
jeté de nouvelles lumières sur les multiples
questions traitées dans son De jure helli ac
pacts. Les grands philosophes anciens et surtout
les docteurs de l'Église et les scolastiques avaient
nettement discerné le rôle de la raison et résolu
nombre de problèmes du droit naturel.
Le véritable titre du savant hollandais, c'est
d'avoir rassemblé les règles nombreuses que
découvre la raison en étudiant la nature morale
et sociale de l'homme, et en se guidant dans
cette étude par le flambeau du christianisme et
l'expérience de l'histoire; c'est d'avoir fait de ces
règles une branche distincte et capitale dans la
vaste science du droit.
Protester contre le brutal empire de la force.
( 185 )
ramener les princes et les peuples à Tobserva-
tion de la justice, te fut le but que se âxa Gro-
tios. Malheureusement, notre auteur était pro-
testant; il éprouvait, sans en pénétrer la cause,
les douloureuses incertitudes du christianisme
du libre examen. Attristé d'autre part par l'as-
pect de l'arbitraire et des hypocrisies d'une poli-
tique dont la morale était exilée, « Qrotius se
«Tamponna, si Ton peut ainsi parler, de toute la
Tigueur de son génie à la nature sociale et rai-
sonnable de l'homme et s'efforça de tirer du
trayail de la raison, appliqué à cette nature, un
enBemble de préceptes certains, immuables, ac-
ceptables par tous, sorte de minimum des règles
que doivent observer dans leurs relations des
êtres raisonnables et sociaux. » Un autre but
qu*il se proposa fut de mettre de l'ordre dans le
€hao8 des matières juridiques, d'y rechercher
les parties similaires, de distinguer, comme il le
dit, « ce qui est d'établissement positif et ce qui
découle de la nature, " et de coordonner enfin
dans un vaste et splendide corps de doctrine ces
diverses parties.
Cette distinction entre le droit et la morale
naturels d'une part, et la morale et le droit
chrétiens d'autre part, est parfaitement admis-
sible. Mais dans cette époque d'émancipation à
outrance, où l'on oubliait si facilement toute
donnée purement chrétienne, l'entreprise de
Orotius poursuivie par un chrétien du libre
( 186 )
examen, offrait de graves dangers. Grotius n'jr
échappa point. De là les erreurs qui déparent
son grand ouvrage. Il y a dans le monde « une-
loi providentielle qui ne permet pas qu'une intel-
ligence illuminée des splendeurs du christia-
nisme méconnaisse ou néglige ces lumières sans
détriment pour elle-même, et qui châtie ceux
qui s'efforcent de trangresser cette loi, en les
livrant à je ne sais quel esprit d'imprudence et
d'erreur dont ils sont les premières victimes».
Tel fut Grotius, esprit dévoyé par le milieu
religieux de son siècle, involontaire auteur d'une
génération de rationalistes, mais homme d'un
talent puissant et d'une honnêteté profonde, que
la science a marqué d'honneur entre les soldat»
de ses glorieuses épopées. Aussi nous remercions-
M. le professeur Descamps de nous avoir conviés
à mieux connaître Grotius et à l'admirer.
A la même séance, M Schicks, dans un travail
très soigné et très apprécié, nous exposa ses
vues sur le droit délicat et terrible de la résis-
tance aux actes illégaux des autorités, ce pal-
ladium suprême de la liberté du citoyen, occa-
sion d'incidents célèbres, comme celui de Cha-
teaubriand en 1816 et de Manuel en 1823.
Les lois romaines consacraient déjà cette
garantie ; Grotius la proclamait ; Jousse et d'émi-
nents juristes, ainsi que la jurisprudence dans
l'ancien droit, la reconnaissent unanimement.
La législation révolutionnaire ne dévia point du
( 187 )
principe traditionnel : le Gode pénal de 1791 la
sanctionnait implicitement, ei la Dëclaration des
droits de Thomme de 1703 Téleva à la hauteur
d*an dogme politique et philosophique. Le Brésil
et la Louisiane, de nos jours, n'ont point hésité à
rinscrire dans leurs Codes.
La thèse de M. Schicks se résume en ces
termes : on peut dans les limites de la néces^f^ité
résister aux actes illégaux des agents du pou-
voir. Dès lors, en effet, que Tagent du pouvoir
outrepasse ou enfreint la loi, son autorité tombe;
il est licite de lui résister, tout comme à un
simple particulier. Comment donc notre géné-
reuse Constitution n'a t-elle point promulgué ce
principe? M. de Robaulx en fit la proposition; le
rapporteur. Ai. Fieussu, exprima comme suit
l'opinion du Congrès : « Tout acte illégal est
nécessairement un attentat contre les personnes
ou contre les droits garantis aux Belges par la
Constitution. Il est donc superflu de proclamer
par un article particulier le droit de résister aux
actes illégaux. » Bref, tout le monde rendit hom-
mage au principe; mais la crainte des fausses
applications d'un principe formulé d'une façon
trop élastique, trop générale, fit trouver peu
prudent, inutile et insuffisant de consigner cotte
disposition dans notre pacte fondamental; il
demeura admis que l'exercice de ce droit reste-
rait soumis à l'arbitrage des tribunaux.
A cette thèse qui ne fait point difficulté d*oc-
11.
( 188 )
troyer le droit de résistance, on a opposé ie
texte de Fart. 209 du Code pénal de 1810 qui
défend la rébellion, sans faire, dit-on, aucune
distinction entre les actes légaux et illégaux.
M. Leseyllier et MM. Chauyeau-Hélie se sont
évertués à expliquer cet article dans le sens
d'une distinction.
Quoi qu'il en soit l'art. 209 est aujourd'hui sup-
primé en. Belgique. En face des principes de
stricte légalité qui dominent notre droit positif,
des discours prononcés au Congrès, des droits
départis aux citoyens par notre pacte fonda-
mental, devant les déclarations faites par le
législateur de 1867 en commentant l'art. 269 du
nouveau Code, article conçu dans les mêmes
termes que l'art. 209 du Code de 1810, le droit de
résistance demeure incontestable.
Les rédacteurs de l'art. 269, — cela résulte de
l'exposé des motifs et du rapport de M. Pirmez,—
ont admis avec nos constituants le principe, et
laissé l'appréciation des faits au pouvoir judi-
ciaire.
Si, de la doctrine et des textes, nous passons à
la jurisprudence, il est peu de matières où les
solutions soient aussi contradictoires. La Cour
de cassation de France, après avoir à plusieurs
reprises nié carrément le droit qui nous occupe,
nous offre en 1836 le spectacle d'un de ces arrêts
qu'on a nommés les glorieux retours de la juris-
prudence.
( 189 )
Quant & nos Cours d'appel, elles se sont mon-
trées très réservées dans Tapplication du prin-
cipe et très rigoureuses contre les résistances
des citoyens (i).
De cet intéressant chapitre du droit criminel,
M. Hoyois nous ramena au droit civil. Dans une
véhémente critique de Fart. 340 du Code civil,
il se déclara partisan convaincu de la recherche
de la paternité naturelle (s). Se plaçant au
point de vue moral, M. Hoyois ât voir comment
cette prohibition de rechercher la paternité na-
turelle viole à la fois le droit de Tenfant que le
père a la stricte obligation d*élever, et le droit
de la mère déshonorée envers qui le séducteur
«st tenu de réparer sa faute.
Si Ton se tourne vers l'intérêt social, Tinfan-
ticide, réducation négligée des enfants naturels,
la mesure fatalement insuffisante dont la cha-
rité peut leur venir en aide ; d'autre part, le sort
déplorable réservé à la mère, que la misère, sa
flétrissure et le remords livrent souvent en proie
À la prostitution, témoignent de l'urgence d'ôter
au père l'espérance de l'impunité. Des statis-
tiques d'une source autorisée et d'une effrayante
(i) Voir les arrêts des Cours de Gaod, 6 février 1833; Liège,
10 avril 1848; Bruxelles, 14 février 1846 et S7 février 1864.
(S) Ce travail fut extrait d'une brochure, depuis publiée et très
remarquée sous ce titre : Liberté, tolérance ou répression en matière
de mœurs. Louvain, Ch. Peeters, 1883.
( 190 )
éloquence montrent assez le nombre d*enfant»
naturels qui peuplent les prisons et de filles-
mères qui vont chercher l'oubli de leur chute
dans la débauche.
Ces considérations renversent de fond en
comble la faible raison qui prétend justifier le
système inauguré en 1804; Ton ne peut sacrifier
des droits sacrés à la peur du scandale, à la
crainte chimérique de compromettre la répu-
tation d'honnêtes gens, quand on accorde à des
infâmes une honteuse immunité.
Sans doute, il est impossible de connaître avec
une certitude absolue le père naturel. Mais con-
naissez vous donc d'une manière indubitable le
père de l'enfant de telle femme mariée? Vous
avez dans ce cas une certitude morale; cette
même certitude existera ici quand il s'agira de
relations ostensiblement affichées et notamment
d'un concubinage dont plusieurs enfants sont
issus.
Le principe du système de M. Hoyois est dona
d'une éclatante équité. Il ne s'agit plus que d'en
régler l'application. Il n'est plus question de re-
venir aux vieux abus ni au vieil axiome : cre-
ditur virgini in partu juranti. Il est d'autres
moyens de preuve usités en d'autres matières^
d'une efficacité incontestable et qui préviea-
draient d'injustes dénonciations, à savoir : la
possession d'état, les aveux, les écrits, le ser-
ment déféré d'office, l'interrogatoire sur faits et
( 191 )
articles, les témolos dans la limite du possible,
les présomptions de fait, mais non de droit; car
la recherche en paternité naturelle est une pure
question de fait. Que tous les efforts s^unisscnt
donc pour rayer de nos lois cette tache qui s'ap-
pelle l'art. 340! La conscience publique, les meil-
leurs jurisconsultes, les législations de l'Alle-
magne, de l'Angleterre, des États-Unis sont des
encouragements, des autorités et des exemples.
Notre année sociale fut ainsi clôturée digne-
ment; elle a été bien remplie : nous n'avions
point encore atteint un pareil chiffre de travaux.
La manifestation de la vie c'est l'aetion; donc
nous vivons, messieurs. Les fruits de cette
année démontrent, mieux qu'un long discours,
la raison d'être et la vitalité de la -Société juri-
dique. Devant ces résultats, quel est notre
devoir? Continuons ces vaillantes traditions;
venons assidûment, venons en foule à nos réu-
nions. Que ceux qui, par une vague appré-
hension, n'ont pas encore gravi cette tribune,
y moïitent hardiment; elle est ouverte à tous les
efforts. Soyons enthousiastes, soyons éloquents,
si nous le pouvons; Téloquence naît de la foi
et la communique.
Préparés par un labeur personnel, qu'y a-til
de pénible à venir un soir par semaine, — en-
tourés des agréments que l'étudiant aime à se
ménager dans ses travaux les plus sérieux, —
écouter la conférence sincère et parfois passion-
( 192 )
née d'un condisciple, sentir s*évanouir alors des
erreurs ou des idées fausses, entrevoir avec lui
de nouveaux horizons, pénétrer plus avant en
d'importants problèmes de cette science haute
et vaste : le droit, et admirer, au choc de la
discussion, la claire lumière qui s'élève peu à
peu et resplendit ensuite dans l'intelligence?
Dans la grave étude«.de la science juridique,
on retrouve à la fois des souffles pleins de poésie,
la sérénité tranquille et profonde de la* philoso-
phie et des émotions qui tiennent du drame.
C'est que tous les intérêts les plus sacrés y sont
en jeu : les droits de Dieu et les devoirs de
l'homme, le frein de la force et la. liberté. Faisons
donc de la méditation de la justice notre pain
quotidien.
Nous avons au cœur l'idéal et le culte des
grandes choses. Le vent desséchant du matéria-
lisme contemporain n'a pas flétri chez nous la
fleur des nobles aspirations. N'ayons pas peur,
nous, d'être jeunes! Le droit; dans la pure
acception du mot, voilà la cause que nous
voulons aimer et défendre. Nous assistons à un
spectacle étrange et douloureux. Ce n'est plus
seulement le triomphe de la force sur la justice
qui afflige nos yeux; voici que l'école révolu-
tionnaire et libérale a découvert et pratiqué
l'art de pallier les iniquités du royal manteau du
droit. La liberté et l'initiative privée sont des
épouvantails pour nos jurisconsultes statolâtres,
( 193 )
et notre Mère, rÉglise catholique, se trouve
n'avoir même plus le bénéâce du droit commun.
Nous pouvons ainsi constater tous les jours
comment le droit, ce mot sublime et ce bien
sacré, est prostitué et, en quelque sorte, tourné
contre lui-même.
Plaise à Dieu, ainsi qu'en exprimait le vœu
dans Tune de ses leçons de Tan dernier M. le
professeur de Monge, qu'il nous vienne dans la
science juridique un Newton qui, dissipant les
erreurs, illumine ses immenses profondeurs des
clartés éternelles de la droite raison, de la
morale chrétienne et des doctrines de rÉglise,—
qui, en un mot, venge le droit souffleté et en
ramène la sereine gloriûcation.
A cette œuvre, chacun de nous doit se dévouer
pour sa très humble part, mais de toute son
énergie. L'un des moyens qui nous est offert,
c'est notre chère Société. Permettez -moi donc,
en terminant, d'exprimer le souhait et l'espoir
qu'elle prendra un essor nouveau.
A la fin de cette année académique, l'Univer-
sité célébrera le cinquantenaire de son rétablis-
sement; la Société Juridique aura accompli son
premier lustre. Elle est la cadette parmi ses
«œurs; mais elle n'est pas la moins florissante.
Il faut donc que, tous, nous lui préparions bril-
lante parure, qu'elle figure noblement aux fêtes
du cinquantenaire, et qu'on lui sourie et qu'on
l'aime, — comme nous l'aimons !
SOCIÉTÉ MÉDICALE
de riJniversité catholique de Louvain»
Président d'honneur, Mgr Pieraerts, recteur
magnifique de TUniversité.
Président émérite^ M. le professeur Van Kem-
pen.
Composition du bureau.
Président y M. le professeur Masoin.
1' Vice- Président, M. le professeur Debaisieux.
2* Vice -Président, M.Baguet, Edm., étudiant en
médecine.
Secrétair*e, M. Vanderstraeten, id.
Membres, MM. Boutfeu, Lauwers, Coopman,id.
Membres actifs.
MM. les professeurs Craninx, Michaux, Hairion,
Haan, Van Kempen, Lefebvre, Hayoit, Masoin,
Debaisieux, Hubert, Ledresseur, Verriest,
Blas, Venneman et Bruylants.
MM. les docteurs Dandois, Denys, Sansen, Van
Roechoudt G., Derode Léon, Boine.
MM. les étudiants en médecine Wyseur, Demol,.
Lefebvre FI., Focquet, Boutfeu, Baguet, Cal-
laert, Stordeur, Stroobant, Garnier, Deroitte,
Struelens, Moyart, Coopman, D'hondt, Lau-
wers, Evrard, Vanderstraeten, Tbiers, Nicolas^
( 195 )
Pourbaix, Gailly, Poliart, Lantener, Desneux^
Godeau J., Garlier F., Tamine, Lejear, Bricard^
Bataye, Huybrechts H., Giele Fr., Bodart,
Delbeke , Glorieux , Bel vaux , Peeters C. ,
Heymans, Haere, Declercq, Schcpens, Cau-
cheteux.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ MÉDI-
CALE pendant Tannée 1882-1883,
fttit, au nom de la Commission direc-
trice (i), dans la séance du 24 octobre
1883, par M. BAGUET, Edm., secré-
taire sortant.
Messieurs,
Notre règlement, sî sagement élaboré par les
fondateurs de notre Société impose au secrétaire
le devoir de venir dès le commencement de
Tannée académique vous remémorer, dans un
rapport général et substantiel, ce qu*a été et ce
qu*a fait pendant Tannée précédente la Société
Médicale. Nous réintégrons ainsi dans notre
mémoire ce que nous aurions pu oublier des
travaux si instructifs que nous avons entendu
lire, des discussions si intéressantes auxquelles
nous avons pris part. C*est cette tâche que je
remplis aujourd'hui dans la mesure de mes
forces.
(I) La GommissioD directrice pour Tan née académique 488S-488S
était composée comme sait :
Président, M. le professeur Masoin ; I' Vice-Président, M. le pro-
fesseur Debaisieuz; S' Vice-Président, M. E. Wibin, étud. en méde-
cine; Secrétaire, M. Edm Baguet, id.; Membres, MM. Sansen, Co-
<;hfti et Boutfeu.
( 197 )
Mais, avant de Tentreprendre, qu*il me soit
permis de remercier, au nom de tous, le pré-
cieux collaborateur que nous avons été heureux
de revoir au milieu de nous, M. le docteur
Dandois. Etudiant, il ât, pendant quatre années,
partie de notre Société : c'est vous dire combien
hautement il en appréciait le but; lauréat du
concours de renseignement supérieur, aussitôt
que runiversité Tadjoignit à nos plus éminents
professeurs, Fun de ses premiers soins en reve-
nant à Louvain fut de reprendre sa place dans
nos rangs. De tels exemples, messieurs, sont
bien faits pour exciter notre zèle. M. le docteur
Dandois a voulu faire davantage encore : se rap-
pelant que c'est en étudiant un travail traitant
des « germes animés », pour la Société Médicale
en 1877, qu'il gagna le goût d'approfondir spé-
cialement cette vaste question de la pathogénie
microbienne, M. Dandois a fait don à notre
bibliothèque de son mémoire sur « le rôle des
organismes inférieurs dans les complications
des plaies »», mémoire couronné au concours de
renseignement supérieur. Ce savant ouvrage
appartient ainsi en quelque sorte à la Société
médicale par son idée première : nous le garde-
rons avec un soin jaloux.
Que M. le docteur Dandois veuille bien croire
■à nos plus vifs remerciements pour ces marques
d'intérêt qu'il a daigné donner à notre Société.
Hélas, messieurs, nous allions d'ailleurs avoir
( 198 )
bientôt un grand vide à combler. Pendant Tannée
académique, nous avons eu le regret de perdre
M. Charles Dieudonné. Je ne saurais m*empécher
de reporter un instant noire pensée vers l'excel-
lent condisciple que la mort impitoyable nous a
prématurément enlevé. Tous nous Tavons connu
et aimé; Charles Dieudonné était l'un des mem-
bres les plus dévoués et les plus assidus de ïiotre
Société. D'autres nous ont dit ce qu'était l'ami;
nous, nous avons surtout apprécié l'étudiant;
nous avons admiré sa justesse de vues, son pro-
fond discernement; doué d'une intelligence rare,
il allait au fond des choses pour en retirer des
idées larges et fécondes; plus d'une fois il nous
a fait participer au fruit de ses laborieuses re-
cherches : c'est encore lui qui a ouvert Ja série
de nos travaux par un mémoire sur L'action
des émissions sanguines sur les fonctions orga-
niques. S'appuyant sur des données rigoureu-
sement exactes, il exposait d'abord l'état actuel
de nos connaissances sur le nombre de globules,
la quantité d'hémoglobine et de sang complet
en circulation dans les différentes conditions nor-
males et pathologiques, prémisses nécessaires
à une élude aussi profonde et aussi complexe.
Il exposait ensuite les effets de la saignée sur
la circulation, la respiration, la température, la
nutrition, générale; mettant à profit les belles
recherches de Hayem, un maître dans la patho-
logie du sang, il nous parlai^ surtout des alté-
( 199 )
rations anatomiques et physico-chimiqnes subies
par le sang luiméme. En terminant et comme
conclusion pratique, il énonçait les règles qui
doivent guider le médecin dans remploi de la
saignée.
Nous devons nous borner ici à Ténumération
des autres travaux présentés à la Société (i) :
Travail de M. Gousot : Influence trophique du
système nerveux.
Communication de M. Créteur sur : Les cal-
culs urinaires. À ce siget, M. le professeur De-
baisieux compare la taille et la lithotritie, et
M. le docteur Dandois nous parle de la litho-
tritie à séances prolongées.
Travail de M. Hertoghe : De quelques symp-
tômes précurseurs de Vataxie locomotrice.
Thèse de M. Wibin : Pathogénie de V albu-
minurie.
Notice de M. Hertoghe sur : Uarséniate
d'antimoine.
Notice de M. Hertoghe : Traitement des hé-
morrhoïdespar les injections d'acide phénique.
Communication de M. Gousot sur : Les sclé-
roses de la moelle en général.
Communication de M. Struelens sur : Vélon-
gaJtion des nerfs périphériques dans le traite-
ment de Vataxie locomotrice.
(I) La Société fait tirer à part ud rapport détaillé sar tous ces
( 200
Etude de M. Sansen : De la réduction de
Tinversion utérine.
Travail de M. Lauwers : Physiologie patho-
logique de Vépilepsie.
Travail de M. Lelubre : Des désinfectants.
Etude de M Créteur : Les hystériques en
médecine légale.
Note de M. Baguet : Le lavage de V estomac.
Travail de M. Evrard : Du régime lacté dans
les maladies.
Travail de M. Boutfeu : De la transfusion du
sang.
Travail de M. Hertogbe : Des causes de la
non-réunion immédiate des plaies.
Travail de M. Baguet : Du gavage des Phti-
siques.
Toute société soientiûque manifeste sa vitalité
par le nombre de ses séances, la ricbesse de ses
ordres du jour, Tintérôt des communications
qu'on y fait; si nous envisageons notre Société
Médicale à ce critère, nous trouvons que, loin
de dégénérer, elle a donné tous les signes d^une
vitalité pleine d*espérances. C'est de notre zèle à
tous que dépend Tbeureuse continuation de
Fœuvre de nos devanciers : aussi, j*aime à le
croire, aucun de nous ne faillira à son devoir :
nous comblerons les vides que chaque an d'an-
née amène dans nos rangs, par de jeunes re-
crues dont Tactivité est encore entière, dont le
courage n*a pas besoin de stimulants. Nous étu-
( 201 )
dieroDS spécialement chacun quelques points
intéressants des sciences médicales, et nous
viendrons ici, à cette tribune familière, faire
part à nos condisciples de nos recherches et de
nos connaissances nouvelles, apporter à nos dis-
cussions courtoises notre contingent d'argu-
ments et de répliques.
En terminant, messieurs, qu'il me soit permis,
au nom de tous, de remercier nos chers Prési-
dents de la sollicitude éclairée, de la vive sym-
pathie qu'ils veulent bien montrer à [notre So-
ciété. Grâce à leur sage direction, la Société
Médicale ne peut cesser de faire des progrès.
Qu'ils soient assurés de notre sincère gratitude
et de notre profonde reconnaissance.
CERCLE INDUSTRIEL
des Écoles spéciales de ruaiversité
catholique.
Bureau e^irec^ewr (1883-1884).
Président d'honneur, M. le professeur A. De-
vivier.
Président effectif, M. le professear L. Consln.
Viœ- Président, M. H. Nagant.
Secrétaire, M. L. De Pelsmaeker.
Trésorier, M. C. L'Olivier.
Bibliothécaire, M. A, Siret.
RAPPORT
sur les travaux du CERCLE INDUS-
TRIEL pendant Tannée académique
1882-1883, fait au nom du bureau
directeur (i) par M. H. NAGANT, vice-
président.
Messieurs,
Chargé de vous présenter un résumé des tra-
vaux du Cercle industriel peur Tannée acadé-
mique qui vient de s*écouler, je ne puis m'em-
pècher de vous faire part de quelques réflexions
que la lecture de tant de travaux divers m'a
suggérées. Les études préalables qu'ils ont exi-
gées de la part de leurs auteurs étaient parfois
difllciles, souvent laborieuses, et pour la plupart
ils manifestent un examen sérieux, approfondi
des matières exposées.
Comme le disait si bien Tan dernier notre pré-
sident, M. le professeur Cousin, il est impossible,
du moins dans le cours des études universitaires,
à chacun de nous isolément de se tenir au cou-
rant des progrès réalisés chaque jour dans Tin-
(4j Le Bureau était composé de MU. le professeur Devivier,/»'^*»-
dent d'honneur; le professeur Consin^ prétideni fffeetij ; H. l^agant,
viee-pré$ident; J. Jacquarl, teerétaire ; A. Heyien, trétorier; E. Hum-
bert, bibUUkécaire.
12
( 204 )
dustpie; pour y parvenir nous devrions disposer
de loisirs qui nous font défaut, et de nombreux
ouvrages scientifiques que notre modeste biblio-
thèque d*étudiant ne renferme pas. Mais ce
qu'aucun de nous ne pourrait faire par lui seul»
nous le réalisoDS ensemble dans notre Cercle :
ici chacun profite des études de tous ; en asso-
ciant nos ressources et nos labeurs, nous venons
sans peine, sans fatigue, dans des séances char-
mantes et variées, puiser à pleines mains les
connaissances si multiples et si nécessaires que»
tôt ou tard, nous aurons pour mission de mettre
à profit. Notre Cercle, messieurs, n'a plus besoin
de donner des preuves de son utilité; dix années
de prospérité nous permettent d'espérer pour lui
un long et honorable avenir.
Mais si nos aînés nous ont donné un utile
exemple, si nous nous trouvons en présence
d'une situation brillante, n'oublions pas, mes-
sieurs, que notre Cercle puise sa vitalité et sa
force dans le dévouement et le zôle infatigable
de notre digne président, M. le professeur Cou-
sin : c'est lui qui est véritablement l'âme et le
cœur de nos réunions, et qui, par une direction
active et prudente, sait donner de l'attrait à ce
qui, dans nos séances, pourrait menacer d'être
trop abstrait pour ne pas être aride.
Nous devons aussi remercier notre bienveillant
président d'honneur, M. le professeur De vivier,
de s'être toujours souvenu qu'il s'est intéressé
( 2(^ )
dès Torigine à notre Société, et d*ayoir bien
voulu, après des journées laborieuses, passer
maintes fois sa soirée au milieu de nous. La re-
connaissance me faii encore un devoir d^adresser
les plus vifs remercîments à notre bien-aimé
Recteur qui a, par un don généreux, contribué
puissamment à la prospérité de notre Cercle, en
nous mettant à même de subvenir aux frais de
notre bibliothèque.
J*aborde, messieurs, Fexposé de notre bilan
scientifique. Le mot bilan est impropre, car
dans les bilans d'industrie ou de commerce il
existe toujours un passif, et ici il n'y a point de
travaux négatifs : chaque effort de la pensée,
en même temps qu'il nous remémore des notions
parfois oubliées, nous enrichit de connaissances
nouvelles, et chacune de nos séances a pour effet
de nous exciter à l'étude de nos cours.
Je regrette de ne pouvoir donner qu'un pâle
résumé des conférences et des causeries aux-
quelles nous avons assisté pendant la dernière
année académique; je dois me borner à indiquer
les sujets de ces travaux, en y joignant quelques
mots d'explication. Quant aux rapports sur les
diverses revues industrielles que nous recevons
au Cercle (i), je me vois bien obligé de n'en
(1) Voici les titres des prîDcipales revues qui se trouvent an Cercle :
Hevue nniverselle dtt Mine$, The Ingeneering, Le Génie eivil^ La Lu-
mière électrique, L'Electricien, Annale* d'Oppermant Portefeuille d'Àr-
( 206 )
signalel* que le nombre très respectable de
soixante. Ces résumés des diverses revues pé-
riodiques embrassent toutes les questions scien-
tifiques, artistiques, industrielles, que l'ingénieur
peut avoir à résoudre. En général les rapports
ont été faits avec soin; leurs auteurs ont sa
choisir les questions principales, celles qui
offraient le plus d'intérêt pour nos études, don-
nant aux points difficiles ou importants quelques
développements, de manière à faire saisir avec
peu d'effort l'ensemble des faits scientiâques
exposés dans les revues.
Les trois premières séances de l'année furent
entièrement occupées par la lecture de sem-
blables rapports.
Le t' décembre une excursion, récemment
faite à la papeterie de. Mont-St-Guibert par
M. Beghin, fournit à celui-ci l'occasion de décrire
toutes les phases de la fabrication du papier, et
de nous donner de nombreux et utiles rensei-
gnements sur cette branche de l'industrie.
Le 19 janvier, M. Heylen présenta un travail
intitulé : les forces motrices de Vindicstrie,
Quoique très vaste, le siget fut très bien cir-
mengaud. Revue de» QuestUmt teientifiques. Annale* de* Pont* et
Chau**ée*t Revue géniale de* chemin» de fer, Annale» de la Société de9
ingétdeur» de Gand, Jnnale» de fa»*ociatton de» ingénieur» de Louvain,
JmuUe» de la Société »eientifique, Vlngénieur eon*eil, Hei tijd*chri(t
de l'Institut royal dei iDgénieurs hollandais.
( 207 )
conscrit par l'orateur, qui classa avec méthode
et clarté les diverses forces motrices au point
de Yue de leurs rendements, et donna son appré-
ciation raisonnée sur chaque catégorie de nio-
teors industriels.
M. Kunscb, dans la séance du 26 janvier,
étudia la question si controversée de rétablisse-
ment des grands canaux maritimes qui relie-
raient Louvain, Bruxelles et Malines à TEscaut.
Exposant les différents projets en présence, il
les discuta et fit ressortir les avantages que Tun
d'eux assurerait au trafic beige.
tJn travail très intéressant sur les ferments
organisés occupa la séance du 9 février. L'au-
teur, M. Quille, qui avait dû étudier son sujet à
fond pour nous Texposer si bien, nous décrivit
les principales espèces de ferments, et spécia-
lement ceux de la bière; dans un brillant exposé
il nous donna Thistoire complète d'un de ces
êtres infiniment petits auxquels les ferments
doivent leur action, nous fit assister aux diffé-
rentes phases de sa vie, ainsi qu'à ses maladies,
et nous montra les effets redoutables que ces
microbes peuvent causer.
La séance du 2 mars fut entièrement occupée
par une remarquable conférence de M. le pro-
fesseur Gilbert sur les preuves mécaniqiies de
la rotation de la terre. Ce titre et le nom du
conférencier promettaient une séance du plus
liaut intérêt. Les membres du Cercle étaient
12.
( 208 )
tous présents et des personnes, qui comptent
parmi les plus marquantes de la ville, furent ad-
mises sur leur demande. Remontant à Tanti-
quité, M. Gilbert nous a indiqué tout d'abord les
différentes idées, les unes plus vagues que les
autres, qui avaient cours chez les philosophes
anciens, sur les mouvements de notre globe. Ce
fut à répoque de Galilée que la question com-
mença à être sérieusement étudiée. Alors Ric-
cioli, l'un des défenseurs de la doctrine de
Ptolémée, ignorant le principe de Tindépen-
danoe des mouvements simultanés, soutint que,
si la terre tournait, un corps tombant du haut
d'une tour devrait tomber à l'ouest de celle ci,
c'est à dire en arrière. A cet égard les expé-
riences de Mersenne et Petit, au moyen d'un
boulet de canon, amenèrent des résultats qui se
contredisaient et par conséquent ne purent con-
duire à aucune conclusion.
Galilée et Gassendi firent observer qu'une
pierre tombant du haut d'une tour gardait la
vitesse de son point de départ, et que cette vi-
tesse devait influer sur le chemin que la pierre
décrivait dans sa chute. Poursuivant leur rai-
sonnement. Newton conclut que la pierre devait
tomber à Test de la tour, laquelle possédait, en
vertu de la rotation de la terre, une plus grande
vitesse au sommet qu'à la base. Hooke voulut
confirmer par des faits la conclusion de Newton,
mais ses expériences ne furent pas conduites
avec une précision sufllsante.
( 209 )
En 1790 un abbé italien, Gnglielmini, entreprit
â Bologne une série d'expériences dans une tour
d'environ 100 mètres de hauteur. Il trouva, vers
l'est, des déviations qui approchaient assez de
la déviation calculée, mais qui malheureusement
n'étaient pas mesurées avec assez d'exactitude.
Depuis lors on a repris ces essais dans divers
paits sans obtenir de meilleurs résultats. En
somme ces expériences montraient une dé-
viation vers Test et même aussi vers le sud;
mais toutes manquaient de précision. Les re-
cherches de ce genre sont à. refaire, surtout
pour rétude de la déviation vers le sud qui
paraît exister réellement, quoiqu'elle n'ait jus-
qu'à présent été indiquée par aucune théorie.
En 1850 Léon Foucault accumula dans son cé-
lèbre pendule, durant un temps assez long pour
les rendre bien visibles, les effets d'abord tout-
àfait inappréciables que la rotation du globe
terrestre produit sur le mouvement apparent
des corps, et rendit par là celte rotation bien
manifeste.
Une loi remarquable, connue sous le nom de
loi de la tendance des axes de rotation au pa-
rallélisme, a trouvé sa confirmation dans des
expériences faites avec des appareils ingénieux,
notamment avec le pendule gyroscopique inventé
et construit par M. George Sire, et a conduit à
de nouvelles manifestations de la rotation de la
terre, par le gyroscope de Foucault et le baro^
( 210 )
gyroscope do M. Gilbert. Cette loi peut s'énon
de la maniôre suivante : Si un corps tourne a
rapidité autour d*un axe de symétrie supp
libre, et si une force agit pour faire tournei
corps autour d'un nouvel axe, ce dernier m
vement ne se produit pas, mais Taxe de symé
se déplace et tend à se mettre parallôlement
nouvel axe, avec une orientation telle que
deux rotations ont le môme sens.
Ainsi qu'il vient d'être dit, cette loi a tro
son application dans une manifestation du m
vement de la terre par le gyroscope de Fouca
Cet instrument fonctionne parfaitement ï
quand il est construit avec tout le soin voc
mais il doit absolument satisfaire à des coi
^,> tlons extrêmement difficiles à réaliser.
En étudiant l'application de la théorie au p
dule gyroscopique, M. Gilbert a été condui
l'invention du barogyroscope. Il a eu le mé
de vaincre de sérieuses difficultés de calcul
de faire ressortir, avec une rare habileté,
fécondité des méthodes de la mécanique am
tique. Son appareil, robuste bien que peu v<
mineux, se transporte facilement, se règle s
difficulté et sans le secours d'aucun autre ap
reil, il accuse nettement et immédiatement
sens de la rotation de la terre.
M. le Président prit ensuite la parole p<
remercier son savant collègue de l'intérêt <
* celui-ci portait au Cercle Industriel; il rapp
( 211 ).
que plnsienrs fois déjà M. Gilbert avait bien
Toniu prôter le concours d6 son talent et de son
éloquence aux modestes travaux de ses élèves ;
il fit ressortir la haute valeur du maître dont
le mémoire sur les appareils gyroscopiques en
général et le barogyroscope en particulier, avait
été l'objet d'un rapport extrêmement favorable
& TAcadémie des sciences de Pans, et avait
obtenu les honneurs de Tinsertion dans le Re-
cueil des mémoires des savants étrangers.
L'assemblée toute entière exprima sa recon-
i^aissance et sa sympathie au brillant conféren-
cier par de chaleureux applaudissements.
Je suis heureux d'ajouter que depuis lors le
barogyroscope a valu à M. le professeur Gilbert
Un diplôme d'honneur, la plus haute récompense
^ëcernée par le jury de l'exposition interna-
Uonale d'Amsterdam.
Après avoir de grand cœur rendu hommage
^U mérite de notre brillant professeur, je pour-
^1^8 la revue des séances du Cercle industriel.
Le 27 avril M. Humbert nous présenta son
^X^vail: intitulé : Les unités électriques. Quoique
^^ sujet fût aride et plein de difficultés, le confé-
rencier montra, par son exposé clair et métho-
dique, que toutes les transformations des unités
électriques lui sont familières : aussi son travail
est-il nn excellent résumé de ce que l'élève ingé-
nieur doit connaître pour entreprendre avec
^ruit l'étude de plus en plus nécessaire des appli-
cations industrielles de l'électricité.
^< 212 )
Une excursion faite à Anvers, sous la direction
de M. le professeur Cousin, donna lieu à deux
rapports présentés le 18 mai, Tun par M. Kunsch,
l'autre par M. Englert. M. Kunsch traita spécia-
lement des travaux aux quais, tandis que M. En-
glert s'occupa surtout des moteurs et des appa-
reils employés dans ces grands travaux.
Le 25 mai, M. le professeur Devivier, qui
présidait, nous donna, pour terminer la séance,
quelques notions d'astronomie relatives aux
passages de Vénus sur le disque du soleil : après
nous avoir rapidement initiés aux mouvements
généraux des astres, il nous expliqua la manière
d'utiliser les passages de Vénus pour déterminer
la distance exacte entre la terre et le soleil,
distance dont une valeur moyenne sert fréquem-
ment d'unité en astronomie.
M. Treinen, dans la séance du l' juin, nous a
lu son travail sur la Graphostatique. Il a par-
faitement montré comment, au moyen de quel-
ques procédés icgéuieux, on peut multiplier et
diviser des lignes, des rapports, élever des
nombres à diverses puissances ou en extraire
des racines. Il termina en résumant la théorie
qui forme la base de la graphostatique appliquée,
c'est-à-dire celle du polygone funiculaire.
M. Leroy nous parla le 15 juin de l'emploi de
Tair comprimé. Après en avoir fait l'historique,
il arriva à la construction des quais d'Anvers;
il décrivit spécialement le système par caissons
( 213 )
et batardeau mobile; puis, faisant ressortir les
avantages de remploi de l*air comprimé, il ter-
mina en exposant les effets physiologiques pro-
duits sur les ouvriers par Tair comprimé.
Enfin, le 24 juin, M. Hissette termina la série
de nos conférences par la communication d*une
étude sur Tarchitecture. Il parcourut rapidement
rhistoire de l'art de construire, en s'arrétant aux
traits caractéristiques de chaque style ; mais ce
fut surtout dans Texposé des principes du style
gothique que Torateur ât preuve de connais-
sances approfondies. Grâce à lui, si cette séance
fut la dernière de Tannée académique, elle n'en
fut pas la moins intéressante.
Société de littérature flamande (taal- en
letterlievend Studentengenootschap
der katholieke Hoogeschool onder de
zinspreuk : MET TIJD EN VLIJT).
Eere- Yoorzitter.
Hoogeerw. Heer C Pieraerts, Rector-Magni-
flcus.
Oud Eere- Voorjsitter,
Hoogeerw. Heer A. J. Namèchb, rector-emeritus.
Bestuur.
De Heeren :
P. G. H. Willems, hoogleeraar, Bestendige Yoor-
zitter.
G. Hellepuite, hoogleeraar, Eerste Ondervoor-
zitter.
P.P. M. Alberdingk-Thym, hoogleeraar, Tweede
Ondervoor zitter.
Jos. Barbieur, Eerste Schrijver,.
Jaak Witteveen, Tweede Schrijver.
E. H. Van Coillle, Boekbewaarder.
Theod. De Decker, Penningmeester.
H. Veltkamp» advokaat, Raad.
H. Lebou, student, id.
Eerelid.
Eerw. Heer Schuermans, pas'oor te Wilsele. .
( 215 )
Werkende leden.
Deheeren P. P. M. Alberdingk Thym, hooglee-
raar; Jos. Barbieur, student; Bartholomeus-
sen, id. ; K. Brants, id. ; Cappuyns, id. ; Th. De-
decker» id.; J.Delbecke,id-; J. Dekeersmaeker,
id.; Deyisscher, id. ; J. Dewinter, id. ; Dubois,
onderpastoor; Dupont, hoogleeraar; Franck,
student; Em. Goetschalckx, id.; Helieputte,
hoogleeraar; Heymans, student; L. Huy-
brechts, id. ; Âug. Ingelram, id. ; Âug. Laporte,
id. ; H. Lebon, id. ; Marmillon, id. ; Ouwerckx,
id. ; A. Pauwels, id. ; K. Peeters, id. ; H. Plane-
quaert, id.; Schepens, id.; Schiltz, id. ; E. H.
Schuermans, pastoor; Sobry, student; K. Soe-
ten, id. ; Eug. Standaert, id. ; H. Thiers, id. ;
Em. Vancoillie, id.; H. Vandevelde, id. ; Van-
linthout» drukker der Hoogeschool; Vanwinc-
kel, student; H. Veltkamp, advokaat; Verryt,
student ; A. Verwilghen, id. ; P. Willems, hoog-
leeraar; J. Witteveen, student; F. Wyseur, id.
Sifwonehde leden.
De heeren A. Aelbrecht, student; L. Aldernacht
id.; E. Baeten, id.; K. Begerem, id.; P. Be
thune, id.; A. Boeye, id.; K. Borreman, id.
Boutens, id.; Cailloux, id.; Cambresy, id.
Mgr Cartuyvels, onderrector ; Cols, student
H. Colsaerts, id. ; A. Craenen, id.; Debiest, id.
Debock, id.; F. Deherdt, id.; B. Delaet, id.
13
( 216 )
L. Denecker, id. ; Devers, id. ; L. Dujardyn,id.;
Fr. Gessler, id. ; E. H. Hemeryck, hoogleeraar ;
P. Hoho, student; J. Indeken, id.; M. Jacobs,
advokaat; E. H. Jacops, hoogleeraar; Joye,
student; A. Kempinck, id. ; A. Loix, id.; Luys-
terborghs, id.; E. H. Maes, aalmoezenier ;
H. Mahieu, student; Martens, hoogleeraar;
A. Meyers, student; Jos. Michiels, id.; Mgr
Namèche, oud-rector; Nyssens, hoogleeraar;
Pattyn, student; K. Peeters, id. ; Cl. Peeters,
id. ; A. Pelgrims, id. ; Raemdonck, id. ; J. Raes,
id. ; Roegiers, id. ; Schoeters,id.; F. Schollaert,
advokaai ; P. Soetaerd, student; Em. Solvyns,
id. ; J. Steenackers, id.; J. Steylaers, id.; R.
Stroobants, id. ; Em. Thibaux, id. ; E. Tibbaux,
id. ; J. Vanbavel, id. ; Vanbiervliet, hooglee-
raar ; A. Vandenberghe, student ; Vandeput, id . ;
A. Vandeput, id.; M. Vandewalle, id.; Vande-
wouwer, id. ; V. Vaneecke, id. ; Vangehuchten,
id.;Vanhaefte, id. ; Vanhoorenbeek, id.; L.Van-
nayen, id. ; Vanreeth, id. ; G. Verbiest, id. ;
Em. Verdoodt, id.; L. Verhoef, id.; R. Ver-
hulst, id. ; Verriest, hoogleeraar ; A. Verstey-
len, student; J. Vuylsteke, id.; A. Wyseur, id.
Bewijl de heer aftredende tweede geheim-
schrijver het verslag over de avondzittingen
niet heeft ingezonden, werd de heer eerste
geheimschrijververhinderd zijn volledig ver-
slag bij tijds in te leveren.
LISTE DES ÉTUDIANTS
admis ans gradei^ académiques par l^Unlversité
pendant Tannée 188S-1888.
BACHELIERS EN THÉOLOGIE (l).
1 Bockstal, Alexandre, de Renaix, prêtre du dio-
cèse de Gand; 16 juillet.
'2 Broux, Jean, de Genck, prêtre du diocèse de
Liège; id.
3Hebbelynck, Adolphe, de Meirelbeke, prêtre
da diocèse de Gand; id.
4 Osiyn, Gaspard, de Wervicq, prêtre du diocèse
de Bruges; id.
Vandorpe, Evrard, de Cruyshautem, prêtre du
diocèse de Gand ; id.
6 Vandyck, Libert, de Vosselaer, prêtre de Tar-
chidiocèse de Malines ; id.
7 Vermeire, Edouard, de Somergem, prêtre du
diocèse de Gand ; id.
SVosiers, Jules, de Vilvorde, prêtre de Farchi-
diocèse de Malines ; id.
^Iles, Daniel, de Kempsford, prêtre du diocèse
deClifton;id.
(0 Les grades en théologie et en droit canon sont conférés con-
formément aux règlements du 15 mars 1836, du i mai 4837 et dn
'' JQin 1841. Voyez plus loin la Liste de* Règlement* publié* dan»
*« annuaire*.
(218 )
BACHELIERS EN DROIT CANON.
1 Bouzin, Léopold, de Béclers, prêtre du diocèse
de Tournai; 16 juillet.
2Wittenberg, Jean- Baptiste , de Neeryssche,
prêtre de rarchidiocèse de Malines ; Id.
LICENCIÉS EN THÉOLOOIE.
1 Malecki, Jacques, de Grabowo (en Pologne),
prêtre du diocèse de Gulm; 16 juillet.
2Lemoine, Jean -Louis -Marie, de St-Servan
(France), prêtre de la Congrégation des
Sacrés-Cœurs, professeur d'Écriture sainte
et de droit canon au séminaire de Versailles ;
id.
LICENCIÉ EN DROIT CANON.
Van Coillie, Constantin, de Hooglede, prêtre du
diocèse de Bruges; 16 juillet.
DOCTEURS EN THÉOLOGIE.
1 Hizette, Ernest, de St- Léger, prêtre du diocèse
de Namur (i); 16 juillet.
2 Mannens, Paul, de Merkelbeek, prêtre du dio-
cèse de Ruremonde (2); id.
(1) Les thèses de M. Hizette étaient précédées d'une dissertation
inaugurale intitulée : Definittonis vatieanœ de infàllUfili romani pon-
tifier magisUrio, XII-S84 pp. in 8*.
(S) Les thèses de M. Mannens étaient précédées d'une dissertation
inaugurale intitulée : Ditquititio in doctriuatn S. Thomœ de voluntate
salvifica et prasdettinationet X'SlS pp. in 8'.
( 219 )
3 Lucas, Chai^les, de Ruremonde, prêtre du dio-
cèse do Liôge (1); id.
ÉPRBUVB PRÉPARATOIRE AU DOCTORAT
BN SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES.
D'une manière satisfaisante,
I de Boosios, Constantin, de Mons.
^ Van Mechelen, Maurice, de Louvain.
DOCTEURS EN SCIENCES POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES.
Avec grande distinction,
1 Mussely, Jules, de Ledeghem.
D^une manière satisfaisante.
^ Criquilliob, Adolphe, de Lierre.
3 Oedoelst, Henri, de Louvain.
^ Caïmo, Adrien, de Tongres.
^ Ancot, Florimond, de Bruges.
^ Bmpain, François Louis, de TongresN.-D.
7 De Becker, Auguste, d'Anvers.
^ Ouwerx, Lambert, de Hasselt.
^ Diricq, Louis, de Glabais.
(i) Les thèses de M. Lucas étaient précédées d'une dissertation
^ik^ugurale intitulée : De naturaU noUra cogniiUme IM, X-S68 pp.
IQ g*
( 220 )
EXAMEN DIPLOMATIQUE (l'« ÉPREUVE).
Avec distinction.
Merry del Val, Alphonse, de Madrid.
DOCTEUR EN MÉDECINE, CHIRURGIE
BT ACCOUCHEMENTS.
D'une manière satisfaisante.
Brièro, Marie Louis Jacq., de Montbizot (France]
CANDIDATS EN SCIENCES MORALES ET HISTORIQUES
Avec distinction.
1 Bivort, Fernand, de Monceau-sur-Sambre.
D'une manière satisfaisante.
m
2 Walchnowski, André, de Niziny (Pologne).
3 Rotsart de Hertaing, Paul, de Bruges.
4 Biesieklrski, Joseph, de Plowec (Pologne).
DOCTEUR EN SCIENCES CHIMIQUES.
Avec grande distinction.
Aschmann, Camille, de Luxembourg (i).
(i) Les thèses de M. Aschmaon f'Uient précédées d'une Dissert
tion inaugurale întitolée : Sur le pouvoir additionnel des compos
non saturés bivalents et les dérivés allyl-acétigue», 56 pp. iu H'.
( 221 )
ÉCOLE NORMALE
pour les ecclésiastiques qui se préparent
à. l'enseiflrnement moyen.
BACHSLIBRS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
1 Lootens, Léonard, d'Anseghem, diacre du dio-
cèse de Bruges ; 14 juillet.
2 I^.aeymaekers, Victor, de Desschel, prêtre de
l^archidiocèse de Malines; id.
•
LICENCIÉS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
1 Ooeckx, Louis, d'Edegem, prêtre de Tarchi-
diocèse de Malines, 14 juillet.
2 Oraynest, Jean, d'Oost-Roosebeke, prêtre du
diocèse de Bruges ; id,
3 Itemy, Edmond, de Soignies, prêtre du diocèse
de Tournai; id.
INSTITUT AGRONOMIQUE.
I. Élèyes réguliers.
BXAMBNS POUR LE PASSAGB DE LA l'« ANNÉE
d'études a la 2»«.
Avec la plus grande distinction.
1 Vanderyst, Hyacinthe, de Ton£p?es.
. Avec distinction.
2 Rouri y Rovirola, Paul, de Damas.
D'une manière satisfaisante.
3 PôchoD, Léon, de St-Lëger.
4 François, Prosper, de Temath. *
5 Franssen, Armand, de Liège.
6 Delvaux, Eugène, de Bonsin.
7 Hancart, Nestor, de Dampremy.
8 Stock, Joseph, de Menin.
9 Rigaux, Félix, de Ehein.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2« ANNÉE
D*ÉTUDES A LA 3«.
A.vec la plus grande distinction.
1 Belle, Oscar, de Louvain.
( 223 )
D'une manière satisfaisante.
^ ^lattos, Judice, de Gampos (Brésil).
3 Sani, Guello, de Ferrare.
4 Dgon, Alû*ed, de Huy.
5 Rouri y Rovirola, Paul, de Damas.
6 Faucon, Louis, de Frasnes lez-Gosselies.
7 Domingo Call y Morros (Barcelone).
8 Deltenre, Ernest, de Fayt.
9 Pèchon, Léon, de Si-Léger.
10 Fontaine, Joseph, de Daussoulx (Vodrin).
exambns db sortie et ont obtenu le diplôme
d'ingénieur agricole.
Avec grande distinction.
^ I^creira Galdino, Rodriguez, de RioJaneiro.
Avec distinction,
^ Vander Linden, Arthur, de Goefiferdingen
3 X^esprez, Auguste, de Tournai.
^ î-. auront, Nestor, de Marche lez-Ecaussines.
^ tîizette, Lucien, de StLéger.
D'une manière satisfaisante.
^ ï^âques, Frédéric, de Paifve.
"^ B^mfe, Adolphe, d'Evrehailles.
^ t^oisket, Henri, de Glons.
^ Adaitos, Judice, de Campos (Brésil).
13.
( 224 )
II. Élèves hors cadre.
ÉPREUVES SUR DIVERSES BRANCHES.
Avec le pltM grand succès,
1 Desseille, Alexis» de Ave et Âuffe (Rochefort).
Avec succès.
2 De le Hoye, de Bruxelles.
3 Franssen, Hubert, de Liège.
4 Tielmans, Emile, d'Aerschot.
ÉCOLES SPÉCIALES
des arts et manuflaotiires, du génie ciTll
■ et des mines.
10 Élèves ordinaires.
I. BXAMBNS d'admission.
1 Adam, François, de LefTe- Dînant.
2 Bauwens, Louis, de Lierre.
3 Bidez, Léon, de Frameries.
^ Biaise, Charles, de Mons.
5 Blondieau, Etienne, de Peer.
6 Brewer, Charles, de llleSt- Thomas (Antilles).
7 Brouyère, Armille, de Frameries.
8 Cornu, Florent, de Bernissari.
9 Decot, Florestan, de Jumet.
10 Delacre, Léon, de Bruxelles.
11 de Liedekerke,comteFlorimond,de Bruxelles.
12 Dony, Julien, de Rummen.
13 Doutrepont, Léon, de Hervé.
14 Henin, Oscar, de Bonsin.
15 Liesens, Mathieu, de Tongres.
16 Mathy, Charles, de Louvaln.
17 Maus, Jules, de Bruxelles.
18 Quinet, Charles, de Mons.
19 Rendors, Gustave, de Schaerbeek.
^ Steylaers, Joseph, de Bruges.
^1 Strick, Eugène, de Noordwykerhoud (Hol-
lande).
( 226 )
22 Tasiaux, Alexis, de Schaltin.
23 Thomas, Emile, de Gouy lez- Piéton.
24 Van Den Eynde, Hector, de Voorde.
25 Vandewyer, Gustave, d'Anvers.
26 Vuylsteke, Jules, de Menin.
27 Wauters, Ernest, de Thielt.
28 Wibaut, Eugène, de Lille (France).
II. Ingénieurs des arts et manufactures ^
du génie civil et des mines,
EXÀMBNS POUR LE PASSAGE DE LA V^ ANNÉE
d'étodes a la 2«.
Avec grande distinction,
1 De Ridder, Georges, de Louvain.
2 Pepinster, Joseph, de Hervé.
3 Steylaers, Joseph, de Bruges.
Avec distinction.
4 Oegand, Jules, d'Heilebecq.
5 De Lannoy, Louis, de Messines.
lyune manière satisfaisante.
6 Dasselborne, Léopold, de Bastogne.
7 Deibruyère, Arthur, de Trazegnies.
8 Det^rerpe, Auguste, de Jumet.
9 François, Alexandre, de Silenrieux.
10 Fréson, Léon, de Marbais.
1 1 Grognard, Emile, de Baranzy.
( ^ )
12 Marot, Fortuné, de Rochefort.
ISMélard, Hector, d*Ixelles.
U Michiels, Josse, de Berchem-Ste Agathe.
15Moreau, Félicien, d*Ëliezelles.
16 Naniot, Armand, de Fiawinne.
i7Poncelet, Paul, d'Orsinfaing.
^8 Stoesser, Fornand, de Quaregnon.
^9 Vandermeulen, Jean, de Brée.
BXAMBNS POUR LB PASSAGE DE LA 2« ANNÉE
d'études A LA 3«.
Avec distinction,
' Oessery, Nestor, de Paliseul.
2 r>or, Emile, d'Ampsin.
3 B'rançois, Gaspar, de Braffe.
4 Vanden Bossche, Alphonse, d'Opdorp.
D'une manière satisfaisante.
5 Oroisieaux, Eugène, de Slambruges.
6 I>eneubourg, Clément, de Châtelineau.
7 ïîoho, Paul, de Wittem (Hollande).
8 I^msdtre, Jules, de Marcinelle.
^ ^assart, Louis, de Meux.
1^ ^oreels. Constant, de Burst. •
Il Roisin, Louis, de Châtelineau.
1^ Smits, Eugène, de Couillet.
13 Stoesser, Fernand, de Quaregnon.
H Thibaut, Maurice, de Montsur-Marchiennes.
15 Van Lierde, Camille, d'Everbecq.
( 228 )
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA S*' ANNE
d'études a la 4«.
Avec grande distinction,
1 De Pelsmaeker, Louis, de Denderleeuw.
Avec distinction.
2 Dor, Lucien, d'Ampsin.
D'une manière satisfaisante.
3 Beghin, Prosper, de Maeter.
4 BihaiD, FirmiD, de Strainchamps.
5 De Béer, Edgar, de Leeuwergem.
6 De Béer, Herman, de Leeuwergem.
7 De Bruycker, Polydore, d'Aeltre.
8 Deckers, Alphonse, d'Anvers.
9 De Cock, Emile, d'Alost.
10 Englert, Louis, de Porto- Alegre (BrésiJ).
11 Gyselinx, Alphonse, de Sart-Custine.
12 Lievens, Joseph, de Binche.
13 L'Olivier, Camille, de Feluy.
14 Périn, Albert, de Louvain.
15 Stacquet, Alexandre, de Fleurus.
16 Siret, Alexis, de Mons..
17 Verschueren, Jacques, de Hof stade lez :r
lines.
18 Wautier, Joseph, d'Ittre.
( 229 )
BXAMBNS DB SORTIS.
Avec grande distinction,
1 Jacquart, Joseph, de Mouscron.
2 Piret, Léon, de Mont-sur-Marchiennes.
Avec distinction.
3 Bouttiau, Antoine, de Thy-le- Château.
4 Fettweis, Emmanuel, de Verviers.
5 Humbert, Emile, de Habay-la-Neave.
6 Kunsch, Jules, de Beho.
7 Leroy, Arthur, d'Héverlô.
8 Renquin, Joseph, de Bastogne.
' D'une manière satisfaisante.
9 Adam, Joseph, de Termes.
10 Appelmans, Louis, de Bodeghem-St Martin.
11 Bodart, Emile, de Louvain.
12 Bourgeois, Charles, de Neufchâteau.
13 de Huidobro, Joseph, de Santander (Espagne).
14 de Kerckhove, Fréd., de Montpellier (France).
15 Hazebrouck, Cyriaque, de Gand.
16 Herrier, Jules, de Havinnes.
17 Heylen, Auguste, dltegem.
18 Mattlet, François, de Ben-Ahin.
19 Pottier, Raphaël, de Spa.
20 Ries, Joseph, d*Eseh sur-FAlzette (G.-D. de
Luxembourg).
21 Willems, Georges, de Neder-Swalm.
( 230 )
III. Ingénieurs des constructions civiles
et des constructions mécaniques, -
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA l'« ANNÉE
D*ÉTUDBS A LA 2™«.
D'une manière satisfaisante,
Delin, Joseph, de Louvain.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2^ ANNÉE
d'études a la 3«.
D'une muniére satisfaisante*
1 Bodinar, Antoine, de Londres.
2 Canga Argûelles, Joachim, de Madrid (Espagne) .
3 Ciantar, Henri, de Malte (île de Malte).
4 De .Rode, Laurent, de Louvain.
5 Hill, Harry, de la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis
de r Amérique).
6 Lopez Doriga, Joseph-Marie, de San tander (Es-
pagne).
7 Robie, Alphonse, de Bruxelles.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3« ANNÉE
d'études a la 4«.
Avec distinction.
1 Michaux, Alfred, de Rochefort.
D'une manière satisfaisante.
2 Chabot, Victor, de Ciney.
( 231. )
3 De Smeth, Maximilien, de Laeken.
4 Dewalque, Léon, de Chênée.
5 Goubet, Alfred, de Louvain.
6 Pogorzelski, Stanislas, de, Maciejowice (Po-
logne).
7 Van Meerbeeck, Emile, de Bruxelles.
BXAMBNS DB SORTIS.
D'une manière satisfaisante,
1 Bauwens, Arthur, de Bruxelles.
2 Charlier, Louis, de Malmedy (Prusse).
3 Oilain, Adolphe, de Dinant.
4 Ooubet, Alfred, de Louvain.
5 Hissette, Louis, de St-Léger.
6 Regout, Louis, de Maestricht (Hollande).
IV. Ingénieurs des arts chimiques.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2« ANNÉE
d'études a la 3«.
D'une manière satisfaisante.
1 Limelette, Arthur, de Gosselies.
2 Motquin, Louis, de Soignies.
3 Ouwerx, Charles, de Velm.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3* ANNÉE
d'études a la 4«.
Avec grande distinction.
1 Ciaes, Paul, de Tongres.
(•232 )
D'une manière satisfaisante.
2 Six, Emile, de Warneton.
EXAMBN DB SORTIB.
Avec la pltM grande distinction.
1 Quille, Lucien, de Leuze.
D'une manière satisfaisante.
2 Legraud, Jules, de Namur.
3 Streel, Hubert, d'Alieur.
V. Ingénieurs architectes.
EXAMBNS POUR LE PASSAGE DE LA l''^ ANNÉB
d'études a la 2^.
D'une manière satisfaisante.
1 SalmoD, Clament, de Bruxelles.
2 Swéron, Oscar, de Haecht.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2^ ANNÉE
d'études a la 3«.
»
Avec grande distinction.
1 Ghristiaens, Mathieu, de Tongres.
D'une manière satisfaisante.
2Môlotte, Emile, de Wyck-Maestricht (Hol-
lande).
( 233 )
exambns pour le passage de la 3« annee
d'Études a la 4«.
Avec distinction.
1 Michaux, Alfred, de Rochefort.
D^une manière satisfaisante.
2 Lange, Louis, de Marcliin.
examen de sortie.
D'une manière satisfaisante.
Bissette, Louis, de St-Léger.
2» Élèves libres.
examens sur des cours de la 2<' année.
Avec grand succès.
1 Gyselinx, Joseph, de Hotton.
2 Tieiemans, Emile, d'Aersehot.
bxambns sur des cours de la 3« ET de la
4« ANNÉE.
Avec grand succès.
1 Jimenez y Bonefll, Odilon, de Costa-Rica (Amé-
rique centrale).
Avec succès.
2 Sépulchre, Joseph, de Perwez (Namur).
LISTE DES ÉTUDIANTS
admis aux grades académiqnes par les Com
sions d'examen de runiversité, en exéoati<
la.loi du 00 mai 1876, dans les deux sesc
ordinaires et la session supplémentaire de 1
FACULTÉ DE DROIT.
EXAMBN DB CANDIDAT.
Avec lapins grande distinction.
1 Jonnart, Orner, de Masnuy-St-Jean.
2 Morelle, François, de Gosselies.
3 De Lantsheere, Léon, de Bruxelles.
Avec grande distinction.
4 Van Casier, Joseph, d'Anvers.
5 Verstraeten, Charles, de Weiteren.
6 Barbieur, Joseph, de Santbergen.
Avec distinction.
7 Baeten, Ernest, de Nieuwerkerken.
8 Dupriez, Léon, de Peruweiz.
9 Mineur, Emile, de Charleroi.
10 Kumps, Auguste, de Limai.
11 Gravis, Omer, de Peronnes.
12 De Bleeckere, Léon, d'Audenaerdc.
13 Pecquereau, Gustave, de Pottes.
( 235 )
14 Van Wintershoven, Frédéric, d*Amby lez-
Maestricht.
15 de Buriet, Paul, de Nivelles.
16 Tibbaut, iSmile, de Calcken.
D'aune manière satisfaisante.
Yl de Prêt Roosede Calesberg, Daniel, d'Anvers.
18 Dailly, Eugène, de Bruxelles.
19 De Groote, Eugène, de Dixmude.
20 de Villers, Fernand, de Gand.
21 BoUe, Emile, de Fleurus.
22 De Cooman, Oscar, de Ninove.
23 Lemaire, Jean, de Mons.
24 Declercq, Henri, de Beveren.
25 De Vuy&t, Paul, de Borsbeek.
26 de Faudeur, Adelin, de Bruxelles.
27 Boeye, Aimé, de St-Nicolas.
28 Bartholomeussen, Alphonse, d'Anvers.
29 de Briey, Camille, de Laclaireau.
30 Savoné, Camille, de Louvain.
31 Leroy, Auguste, de Wasmes.
32 de Pierpont, Albert, de Namur.
33 Derroitte, Henri, de Ciney.
34 Jans, Jean, de Sichen.
35 Haye, Hector, d'Anvers.
36 Duguet, Paul, do Liège.
37 Ki^ckens, Joseph, de Ninove.
38 Lambert, Camille, d'Anseremme.
39 De Winter, Joseph, d'Anvers.
40 Petit, Ferdinand, d'Auvelais.
( 236 )
41 Anthony, Joseph, d'Anvers.
42 Thomas, François, de Gouy lez-Piéton.
43 de Nimal, Edmond, de Marchiennes.
44 Vanden Staepele, Albert, de Louvain.
45 de Patin de Langemarck, y^« Carlos, de Lan
gemarck.
46 Roberti, Max, de Louvain.
47 Detilloux, Théodore, de Berlingen.
48 Wacrenier, Paul, d'Escanafles.
49 D'Heygere, Camille, de Courtrai.
50 Drion, Adolphe, de Gosselies.
51 Denis, Eugène, de Liernu.
52 Simons, Henri, d'ixelles.
53 Malherbe, Paul, d*Andenne.
54 Baus, Hector, d'Ypres,
55 Loix, Arthur, d'Alken.
56 Cambresy, Léon, de Gand.
57 De Becker, Camille, d'Aerschot.
58 Carbon, Charles, d'Ostende.
59 Butaye, Emile, de Messines.
60 De Brassine, Léopold, de Wihogne.
61 Lasalle, Victor, de Gerpinnes.
62 Goossens, Edmond, de Vilvorde.
63 Vincent, Edgar, d'Acoz.
64 Inghelram, Auguste, de Stype.
65 Fontaine de Ghélin, Edouard, de Horrues.
66 Misonne, Edouard, de Gilly.
67 Lauwers, Jean, d'Ostende.
68 Maffei, Honoré, de Malines.
69 Standaert, Eugène, de Bruges.
( 237 )
PREMIER EXAMEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction,
1 Renkin, Jules, d'Ixelles.
^ Ouwerx, Lambert, de Hasselt.
Avec grande distinction.
3 Velghe, Oscar, de Hasselt.
4 Caprasse, Edmond, de Cherain.
5 Hanotieau, Victor, d'Ecaussines.
6 Glorieux, Paul, de Dottignies.
"7 Nagels, Louis, de Hasselt.
B Diricq, Louis, de Glabais.
Avec distinction,
9 De Bruyn, Eugène, de St-Trond.
10 de Lalieux, Emile, de Nivelles.
1 \ Vander Heyde, Jules, d'Ostende.
12 Meyers, Armand, de Tongres.
13 Verbiest, Georges, de Si-Nicolas.
14 Empain, Louis, de Tongres Notre-Dame.
15 Scheyvaerts, Léon, de Malines.
16 De Becker, Auguste, d'Anvers.
17 Nagels, Charles, de Hasselt.
18 Sobry, Henri, de Fumes.
19Tibbaut, Jules, de Calcken.
D*une manière satisfaisante.
^Moulart, Léon, de Bruges.
( 238 )
21 Streel, François, de Jeneflfe.
22 Rommens, George, de Poperinghe.
23 Huybrechts, Louis, d'Anvers.
24 Montens, Louis, de Massenhove.
25 Cammaert, Odilon, de Lippeloo.
26 Leroux, Gaston, de Wervicq.
27 De Decker, Théodore, de St-Nicolas.
28 Indekeu, Joseph, de Neeroeteren.
29 Nieter, Louis, de Gand.
30 De Decker, Paul, de Bruxelles.
31 Deville, Félix, de Huy.
32 Vergote, Louis, de Bruxelles.
33 Cornet d'Elzius, c*® Charles, de Bruxelles.
34 Ancot, Florimond, de Bruges.
35 De Hert, Félix, d'Alost.
36 de Gerlache, Alexandre, de Differdange.
37 Quinet, Abel, de Mons.
38 Devos, Michel, d*Audenaerde.
39 Herdewyn, Armand, de Lierre.
40 Parmentier, Antille, de Bavichove.
41 Van Lierde, Hubert, de Sotteghem.
42 Witteveen, Jacques, d'Anvers.
43 Nys, Gustave, de Hasselt.
44 Kenes, Auguste, de Meensel-Kieseghem.
4^ Verbruggen, Emile, de Geel.
46 Christiaens, Léon, d'Ostende
47 de Troostembergh, Max, de Louvain.
48 Drion, Georges, de Gosselies.
49 Leunen, Joseph, de St-Trond.
50 Guelton, Georges, de Namur.
( 239 )
51 Mullie, Hippolyte, de Staden.
52Matton, Georges, de Nivelles.
SECOND EXAMEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction.
1 Dassy, Léon, de Namur.
2 Hoyois, Joseph, de Tournai.
3 Dubois, Jean, de Barnich.
4Gourdet, Henri, de Neufchaleau.
5 Schicks, Alfred, de Zèle.
Avec grande distinction,
6 Chevalier, Jules, d*Ogy.
7 Desmaisières, Camille, de Bruxelles.
Avec distinction.
8 De Coster, Théodore, de Malines.
9 Leboulengé, Ernest, de Dinant.
10 Vannes se, Emile, de Trognée.
H Pringiers, Hector, de Courtrai.
12 de Limburg-StiruH), c*^ Albert, de Zetrud-
Lumay.
13Joly, Edouard, de St-Gilles.
l4 Desmaisières, Albert, de Bruxelles.
I5Mommaerts, Jean, de Bruxelles.
16 T'Serstevens, Jean, de Stavelou
l7Moulaert, Léon, de Bruges.
18 Van Reeth, Joseph, d'Anvers.
19 Dermine, Alfred, de Huy.
14
( 240 )
20 de Pierpont, Albéric, de Bruxelles.
21 Aglave, Jean- Baptiste, de Strée.
22 Van Steenberghe, Joseph, de Ninove.
23 Mussely, Jules, de Gand.
24 Coucke, Albert, de Courtrai.
25 Coucke, Stanislas, de Courtrai.
Uune manière satisfaisante.
26 Limage, Oscar, de Monceau-sur-Sambre.
27 Hendrickx, Louis, de Tirlemont.
28 de Woelmont, Herman, de Soiron.
29 Le Paige, Edmond, de Herenihals.
30 Pillons, Alphonse, de Maubray.
31 Ranwez, Ernest, d'Andenne.
32 Lauwers, Paul, d*Ingelmunster.
33 Pays, Eméric, de Hoogstaede.
34 Rops, Paul, de Namur.
35 Versteylen, Alphonse, de Turnhout.
36 Vander Banck, Clément, d'Audenaorde.
37 Hecquet, Hippolyte, de Dour.
38 De Temmerman, Orner, de Leupeghem.
39 Wauters, Jean-Baptiste, d'Anderlechi.
40 Van Dieren, Edouard, d* Anvers.
41 Ortegat, Hippolyte, de Dour.
42 De Clercq, Joseph, de Bruges.
43 Persyn, Henri, de Wynghene.
44 de Valkeneer, Léon, d'Ixelles.
45 Vande Werve, Ludovic, d'Anvers.
46 Quirini, Léon, de Velaine surSambre.
47 Van Zeebroeck, Laurent, de Merchtem.
( 241 )
48 Rommens, Georges, de Poperinghe.
49 Vaii Neste, Paul, de Roulers.
50Lebacqz, Joseph, de Charleroi.
51 Verbist, Charles, d'Arendonck.
^ Berrewaerts, Firmin, de Louvain.
53 Bouquet, Justin, dTpres.
54 Hayoit, Eugène, de St-Ghislain. ^
55 Vande Pool, Ghislaîn, de Stabroeck.
l^* ÉPRBUVB DE L'BXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE.
Avec lapins grande distinction.
1 Alenus, Egide, de Baelen-sur-Nethe.
Avec grande distinction,
^ Paepen, Edouard, de Deurne.
3 Kamault, Jules, de Kemmel.
4 Jansen, Désiré, de Baelen-sur-Nethe.
5 "Van Eecke, Victor, de Boesinghe.
Avec distinction.
6> Geeraerts, Ernest, de Heyst op den Berg.
"7 Roose, Alfred, de Courtrai.
^ Eeman, Edouard, d'Idderghem.
D*une manière satisfaisante.
9 Servais, Prosper, de Louvain.
10 Vlegels, Honoré, de Meire.
n Ceysens, Joseph, de Beeringen.
^^ Van Robais, Firmin, de Sweveghem.
( 242 )
13 Van Ormelingen, Eugène, de Tongres.
14 Massart» Jean Baptiste, de Meux.
15 Gaussin, Jules, de Neufchateau.
16 Mignolet, Félix, de Louvain.
17 Aerts, Edgar, de Lierre.
18 Back, Auguste, de Lokeren.
19 Audenaert, François, de Saffelaere.
20 Meeus, Laurent, de Hovq.
21 Soetaert, Pierre, de Ledeghem.
22 Cruyt, Ernest, de Lokeren.
23 Borreman, Léon, de Lessines.
24 Lecoutre, Emile, de Courtrai.
25 Dierckx, Louis, de Turnhout.
26 Bouret, Herman, de Charleroi.
27 Begerem, Charles, de Courtrai.
28 Bruaux, Louis, de Hanzinnes.
29 Xhaflaire, Auguste, de Charneux.
30 Brosens, Constant, de Hoogstraeten.
31 Goemaere, Adolphe, de Bruxelles.
32 Haye, Arthur, d'Anvers.
2« ÉPREUVE DE L'BXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE-
Avec grande distinction,
1 Vanderbelen, Joseph, de Louvain.
2 Vanden Ëynde, Eugène, d'Aerschot.
3 Lootens, Henri, de Beernem.
4 Van Ooteghem, Henri, de Synghem.
Avec distinction.
5 Dépasse, Léon, de Mellet.
( 243 )
6 Jouret, François, de Ladôuze.
1 Bekaert, Henri, de Maldegem.
D'une manière satisfaisante,
8 Van Oudenhove, Auguste, d^Appelterre.
9 Percy, Emile, dé St-Nicoias.
lOBollen, Lucien, de Beveren.
H Jaminet, Armand, de Stambert.
12 Prévost, Achille, de Tourpes.
13 De Wachter, Charles, de Ruysbroeck.
14 Fové, Henri, de Wervicq.
15 Wellens, Florent, d'Anvers.
16 De Milliano, Théophile, de Watervliet.
17 De Keersmaecker, Louis, de Londerzeel.
18 Verhofstede, Rémi, de Nieuwkerken (Waes).
19*Mistiaen, Henri, de Buggenhout.
20Cousyn, Lucien, de Beveren lez-Rousbrugge.
21 Chambille, Ferdinand, de Nivelles:
22 Van Robais, Firmin, de Sweveghem.
23 De Keyser, Charles, de Leffinghe.
24 Cailloux, Arthur, de Tirlemont.
25 Van Eynde, Edmond, de Moll.
26 Heylen, Joseph, de Meerhout.
27 Dufour, Hubert, de Ninove.
28 Daumerie, Joseph, de Bois-de-Lessines.
29 de Contreras, Gentil François, d'Audenarde.
30 T'Kint, Honoré, de Burst.
31 Poupeler, Gustave, de Vilvorde.
32 Van Cauwenberghe, Isidore, d'Anvers.
33 Coppée, Paul, de La Louvière.
14.
( 244 )
EXAMEN DE CANDIDAT-NOTAIRE
(DOCTEURS EN DROIT).
Avec la plus grande distinction^
1 Fontaine, Théodore, de Tirlemont.
2 Hoyois, Joseph, de Tournai.
3 Lauwers, Paul, dTngelmunster.
Avec grande distinction.
4 Danloy, Henri, de Laroche.
5 Faucon, Victor, de Rœulx.
Avec distinction.
6 Butaye, Arthur, de Warneton.
D^une manière satisfaisante.
7 Velge, Charles, de LennickSt- Quentin.
8 Hendrickx, Louis, de Tirlemont.
9 Pillons, Alphonse, de Maubray.
10 Vander Haeghen, Odilon, d*Alost.
EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE
D'après la loi de 1857.
B^une manière satisfaisante.
Cornesse, Nicolas, de Liège.
( 245 )
FACULTÉ DE MÉDECINE.
!'• ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec la plus grande distinction.
1 Doutreligne, Robert, de Courtrai.
2 Heymans, Jean- François, de Goyck.
Avec grande distinction.
3 Bovy, Jutes, de Villers-le-Peuplier.
4 Glorieux, Henri, de Bruges.
5 Louveaux, Charles, de Malines.
ft Thevelin, Arthur, de Kemmel.
7 Dutilleux, Marcellin, de Coutesse (Andenne).
8 Hiriart, Pierre, de Montevideo (Urugay)
Avec distinction.
9 Lantmeeters, Louis, de Genck.
10 Moereels, Céleste, de Willebroeck.
H Leuridan, Aimable, de Nieppe.
12 Standaert, Léopold, d'Adogem.
13 Lamal, Prosper, de Malines.
U Van Bever, Odilon, de Woubrechtegem.
15 Bragard, Henri, de Charneux.
16 Depoitte, Emile, de Ronquières.
17 Caflèrata, Adolphe, de Waterloo (Angleterre).
18 Vermeylen, Louis, de Louvain.
19 Pergens, Edouard, de Maeseyck.
^ Praet, Emile, de Grammont.
( 246 )
21 Piret; Jules, d*Eghezée.
22 Motte, Auguste, de Dînant.
23 Gillet, Joseph, d'Anloy.
24 Valentin, Eudore, de Gonrieux.
25 Stryckers, Alphonse, de Maeseyck.
26 Hiriart, Jean, de Montevideo (Urugay).
27 Turner, Alfred, de Rœulx.
D^une manière satisfaisante.
^ Goedertier, Polydore, de Munte.
29 De Leyn, Emile, de Foêcy.
30 Fortemps, Gérard, de Trembleur.
31 Verwilghen, Alphonse, de Roosendael.
32 Caflfet, Adolphe, de Haine-St-Paul.
33 Martin, Aimé, de Niverlée.
34 Vincart, Antoine, de Saintes (Wisbecq).
35 Foucart, Adhémar, de Mainvault.
36 Verschraegen, Jean, de Beirvelde.
37 Tamine, Edmond, de Nivelles.
38 Piret, Léopold, de Tournai.
39 Lefebure, Ernest, de Thieusies.
40 De Corte, Victorien, de Hoves.
41 De Laet, Eugène, de Wommelghem.
42 Van Coillie, Edouard, de Gits.
43 Lucq, Louis, de Templeuve.
44 Van Pevenaege, Henri, de Nerderbrakel
45 Vander Haeghen, Cyrille, de Sulsique.
46 Joestens, Alphonse, dixelles.
47 De Marbaii, François d'Eynthout.
48 Jacqmotte, Pierre, de Blanden.
( 247 )
49 Dessy, Jules, de Dion- le» Val.
SOBuisseret, Emile, d'Erpion.
51 Jobart, Gustave, de Dinant.
52 Masen, Emile, de Lede.
53 Wuyts, François, d*Anvers.
54 Duperroy, Louis, de Monceau-sur- Sambre.
55 Possemiers, Victor, d^Anvers.
56 Oallez, Léon, de Châtelet.
57 Opdebeeck, Philémon, de Wavre Notre-Dame.
58Duvellié, Henri, de Mourcourt.
59 Snyers, Evariste, de Menin,
60 Férir, Constant, de Bras.
61 Brieven, Gustave, de Wasseiges.
62 Nihon, Toussaint, de Blegny.
63 Warisage, Lucien, de Verviers.
64 Alesch, Edouard, de Bacharage.
65 Joye, René, de Woumen.
66 Hemmer, François, de Clémency.
67 Faucon, Adolphe, du Rœulx.
68 Dtiren, Nicolas, de Bettembourg.
69 Vanden Hove, Constant, de St-Trond.
70 Vilain, Albert, de Pâturages.
71 Hachez, Victor, d^Espinois.
72 Blancke, Auguste, de Wynghene.
^ Luysterborghs, Louis, de Lichtaert.
2me ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec la plus grande distinction.
l Giele, Frédéric, de Louvain.
( 218 )
2 Rubben?, Armand, de Zèle.
3 Mortiaux, Henri, d'Andenne.
4 Brusselmans, Jules, de Puers.
5 Schepens, Auguste, de Bulscamp.
A vec grande distin et ion .
6 Lagrange, Jules, dTpres.
7 Roose, Arthur, de Courtrai.
8 Lefebvre, Edmond, d'Ohey.
9 Aerts, Florent, de Malines.
10 Marot, Jules, de Rochefort.
11 Sacré, Edmond, d'Yves-Gomzée.
12 Cuypers, Hubert, de Maestricht.
13 Quix, Jean Michel, de Born.
14 Leuridan, Aimable, de Nieppe.
Avec distinction.
15 Hiernaux, Emile, de Marchiennes-au-PonU
16 Haers, Honoré, de Bassevelde.
17 Maubille, René, de Loupoigne.
18 De Mesmaecker, Pierre, de Steenhuflfel-
19 Stubbe, Lambert, de Bruxelles.
20 Thoné, Michel, de Reckheim.
21 Gedoelst, Louis, de Louvain.
22 De Naeyer, Théodore, d'Alost.
23 Ingebos, Jean, de Nethen. ,
24 Luyten, Louis, de Beggynendyck.
25 Coulon, Joseph, de Paliseul.
26 Dessy, Ernest, de Dion-le-Val.
27 Glaes, Jean Baptiste, d'Oetinghen.
( 249 )
"28 Volt, Victor, de Bauvechain.
29 Wynants, Joseph, d'Opwyck,
30Thevelin, Arthur, de Kemmel.
31 Van Vooren, Victor, de Watervliet.
D'une manière satisfaisante.
32 Hottlet, Alfred, de Bioul.
33 Wibin, Beiyamin, de St-Georges.
34Delbeke, Jules, de Thourout.
35 Pasquasy, François, de Beirendrecht.
36 Strauven, Hippolyle, d'Engelmanshoven.
37 Wéry, Auguste, de St-Georges.
38 VanKrunkelsven, Franc., de Quaedmecbelen.
39Valvekens, Andronic, de Rillaer.
40Burton, Cyprien, de Foy-Notre Dame.
-41 Daine, Alfred, de Beaumont.
^2 Guyaux, Emile, de Ham-sur-Sambre.
43 Bergen, Louis, de Langdorp.
44 Smet, Auguste, de St-Nicolas.
45 Pourbaix, Henri, de Courcelles.
46 Verhoeven, Louis, de Nieuwrode.
4î Léonard, Emile, de Wauthier-Braine.
48 Derroitte, Nestpr, de Cinèy.
49 Thiemagand, Alphonse, de Lambermont.
^ Caucheteux, Anatole, de Thumaide.
^l Schelfaut, Léon, de Sinay.
5*2 Roeder, Maihias, de Breitweiier.
^3 Pratte, Auguste, de Quarte.
54 Debandt, Emile, de Boesinghe.
55 Courtoy, Auguste, de Hervé.
( 250 )
56 Evrard, Léon, d*Acoz.
57 Lejeune, Camille, d'Estinnes-au-Val.
58 Lacourt, Oscar, de Bruxelles.
59 Roosens, Louis, d'Ocquier.
60 Grardv Louis, de Brasmenil.
61 Lodewyckx, Jules, de Hougaerden.
62 Bodart, Charles, de Namur.
63 Vranckx, Richard, de Suerbempde.
64 Laurent, Edmond, de Daussois.
65 Vanderhaegen, Jean Baptiste, de Tourne
66 Godeau, Jules, d'ittre.
67 Iserbyt, Alphonse de Cuerne.
68 Devos, Maurice, d'Eecloo.
69 Martin, Ainré, de Niverlée.
70 Roland, Joseph, de Grosage.
71 Dupagne, Jules, de Pontillas.
72 Verwilghen, Alphonse, de Roosendael.
73 Pattyn, Emile, de Handzaeme.
74 De Vos, Victor, d'Ath.
75 Goedertier, Polydore, de Munte.
76 Roosens, Joseph, de Maffe.
77 Van Pevenaege, Henri, de Nederbrakel.
78 Van Leeuw, Emile. d'Anderlecht.
79 Sacré, Joseph, de Huy.
80 Vander Haeghen, Cyrique, de Sulsique.
81 Morciaux, Alfred, de Jodoigne.
82 De Wulf, Camille, d'ingelmunster.
83 Van Mol, Léon, de Maiines.
84 Lucq, Louis, de Templeuve.
85 Van Lindeu, Eugène, de Duffel.
86 De Thiers, Léonce, de Jemmapes.
(' 251 )
EXAMEN DB DOCTEUR EN MÉDECINE
<IHIRURGIB BT ACCOUCHEMENTS (K« ÉPREUVE)
l2« SOUS-ÉPREUVE).
D'une manière satisfaisante.
Merlier, Félix, de Waereghem.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRURGIE BT ACCOUCHEMENTS (l'« ÉPREUVE)
(ÉPREUVE UNIQUE).
Avec laplvcs grande distinction.
1 Garnier, Louis, de Beauraing.
2 Baguet, Edouard, d'Ecaussines.
3 Depla, Alphonse, de Ruddervoorde.
4 Vanden Bril, François, de Merchtem.
5 Lauwers, Emile, d'fngelmunster.
6 Servais, Joseph, de Bossui-Gottechain.
7 Glorieux, Zenon, de St- Génois.
8 Coopman, Olto, de Verviers.
9 Van Vy ve, Charles, de Lanacken.
Avec grande distinction.
10 Nicolas, Auguste, de St-Léger.
11 Thiers, Hippolyte, de Deerlyk.
12 Boulfeu, Louis, d'Andenne.
13 Bruwier, Aloïs, d'Ichtegem.
14 Olivier, Camille, de Corroy-le- Château.
15 Vannesse, Alfred, de Trognée.
16 Materne> Ernest, de Mallien.
15
( 252 )
17 Desnôux, Léon, de Loupoigne.
18 Blondeau, Emérend, de Gottignies.
Avec distinction.
19 Gerniers, Charles, d'Elseghem.
20 Lantener, Henri, de Jemmapes.
21 Evrard, Henri, de Fontenelle.
22 Decloux, Louis, de Jodoigne.
23 Vande Velde, Hilaire, de Nieuwerkerken.
24 Rossignol, Eugène, d'Yves- Gomezée.
25 De Becker, Julien, d'Aerschot.
26 Hubeau, Théophile, de Nukerke. *
27 Corlier, Charles, de Tourinne St-Lambert.
28 Somers, Louis, de Gierle.
29 Walravens, Auguste, de Goyck.
30 Lefebvre, Firmin, delDoissche.
31 Gailly, Charles, de Gerpinnes.
32 Van Cauwenberghe, Achille, de Wortegem.
33 Ost, Zenon, de St- Pierre Capelle.
34 Struelens, Alfred, deJGrammont.
35 D'Hondt, Charles, d'Alost.
D'une manière satisfaisante.
36 De Laet, François, de Malines.
37 Demol, Adhémar, de Deux-Acren.
38 Callaert, Emile, de Meylegem.
39 Caluwaerts, Emile, de CorbeekLoo.
40 Poliart, Charles, de Fontaine TEvêque.
41 Godfrin, Alexandre, d'Aublain.
42 Dieudonné, Jean-Paul, de Malines.
( 253 )
43 Lefdbvre, Florimond, de Kain.
44 Pierman, Adolphe, de Lena.
45 Severin, Luc, de Ciney.
46 Van In, Cyrille, de Lierre.
47 Coffé, Désire, de Maurage.
48 Meyers, Nicolas, de Weiswampacti.
49ûay1d, Félix, de Caneghem.
SOVan Vaerenbergh, Prosper, d'Erembodegem,
51 Belvaux, Alzire, de Surize.
52 Bievez, François, de Haine St- Pierre.
53 Huybrechts, Henri, de Louvain.
54 Glibert, Désiré, d» Braine rAlleud.
55 Goltfhs, Joseph, de Haecht.
56 Delchevalrie, Théophilo, de Templou]».
o7 Wyseur, Alphonse, de Menin.
58 Wery, Emile, de Walefife St-Pierre.
59 Focquet, Louis, de Couvin.
60 Masen, Aimé, de Lede.
61 Schayes, Jean- Baptiste, de Louvain.
62 Jaecques, René, de Zarren.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (2« ÉPREUVE).
Avec lapins grande distinction,
1 Cousot, Georges, de Dînant.
2 Lebrun, Edouard, de Sorée.
3 Denys, Joseph, de Ruysselede.
4 Canon, Clément, de Horrues.
5 Cochez, Stanislas, d'Onnezies.
(.254 )
6 Regibo, Pascal, de Renaix.
7 Hertoghe, Eugène, d'Anvers.
8 Adriaens, René, de Zedelgbem.
9 Wauthier, Laurent, d'Alost.
10 Huon, Dominique, de Mons.
1 1 Creteur, Agricola, de Renaix.
12 Sansen, René, de Poperinghe.
13 Wibin, Ernest, de St- Georges.
14 Vande Vyver, Jean, de Ledeberg,
15 Huyberechls, Théophile, de Bossut.
Avec grande distinction.
16 Etienne, Alphonse, de Retligny.
17 Bonhomme, Jacques, de Sougnez-Ay wail
18 Lelubre, Léon, de Soignies.
19 Henrard, Firmin, de Namur.
Avec distinction.
20 Vriamont, Joseph, de Hollogne-s/Geer.
21 Anciaux, Théophile, d'Héverlé.
22 Sarlet, Emile, de Houmart.
23 Cooreman, Emile, de Lebbeke.
24 Ruyssen, Auguste, de Beveren.
25 Lanssens, Henri, de Selzaete.
26 Robyns, Edouard, de ThieltSt-Martin.
27 Boden, Théophile, de Bettincourt.
28 Vanden Berghe, Odilon, d*Okegem.
29 Van Laere, Octave, d'Avelghem.
30 Stordeur, Adrien, de Bruges.
( 235 )
D'une manière satisfaisante.
31 Caluwaerts, Auguste, de Lubbeek.
32 De Herdt, Jules, d'Anvers.
33 Clerx, Ignace, de Tessenderloo.
34 Vandevelde, Théodule, de Dickele.
35Verjans, Théophile, de Tongres.
36Vandewyer, Vital, de Ranst..
37 Cavillot, Victor, de Focant.
38 Appelmans, Adolphe, de Bodeghem-St-Martin.
39 Van Houtte, Edmond, de Snaeskerke.
40 Van Bever, François, de Sterrebeek.
41 Verdinne, Louis, d'Anthée.
^ Van Wyenbergh, Chrétien, de Vilvorde.
43 Costenoble, Jules, de Becelaere.
44 Van Robais, Gustave, de Zweveghem.
45 Digardin, Firmin, de Wiers.
46 Bribosia, Edmond, de Namur.
47 Vanden Eynde, Alphonse, de Herenthout.
fô Louf, Emile, de Dranoutre.
49Peys, René, de Hoogstaede.
50 Dieudonné, Henri, de Malines.
51 Ide, Modeste, d'Aersele.
52 Deckers, François, de Calloo.
53 Pironnet, Adolphe, de Wéris.
54 Decorte, Gédéon, de Lodelinsart.
55 Van Olmen, Gustave, de Veerle.
56 Godfrin, Alexandre, d'Aublin.
57Severin, LuG, deCiney. |^
( 256 )
BXAMBN DE DOCTEUR EN MÉDECINE,
CHIRURGIE ET ACCOUCHEBiENTS {3^ ÉPREUVE).
Avec la plus grande distinction.
1 Lebrun, Edouard, de Sorée.
2 Denys, Joseph, de Ruysselede.
3 Gousot, Georges, de Dinant.
4 Regibo, Pascal, de Renaix.
5 Adriaens, René, de Zedelghem.
6 Canon, Clément, de Horrues.
7 Cochez, Stanislas, d'Onnezies.
8 Huon, Dominique, de Mons.
9 Wauthier, Laurent, d'Alost.
10 Wibin, Ernest, de St-Georges.
11 Creteur, Agricola, de Renaix.
12 Sansen, René, de Poperinghe.
13 Huybcrechts,Théophile,de Bossut Gottechain .
Avec grande distinction.
14 Etienne, Alphonse, de Rettigny.
15 Hertoghe, Eugène, d*Anvers.
16 Vandevyver, Jean, de Ledeberg.
Avec distinction.
17 Vrlamont, Joseph, de HoUogne-s/Geer.
18 De Herdt, Jules, d'Anvers.
19 Cavillot, Victor, de Focant.
20 Appelmans, Adolphe, de Bodeghem-StMartin.
21 Anciaux, Théophile, de Héverlé.
( 257 )
^ Lanssens, Henri, de Seizaete.
^ Ruyssen, Auguste, de Beveren.
^Sariet, Emile, de Houmart.
25 Bonhomme, Jacques, de Sougnez-Aywaiile.
26Verdinne, Louis, d'Anthée.
27 Robyns, Edouard, de Thielt-St-Martin.
28 Boden, Théophile, de Bettincourt.
29 Gooreman, Emile, de Lebbeke.
SOBribosia, Edmond, de Namur.
31 Lelubre, Léon, de Soignies.
^2Louf, Emile, de Dranoutre.
33 Henrard, Firmin^ de Namur.
34Vanden Berghe, Odilon, d'Okegem.
^ Vanlaere, Octave, d'AveIghem.
36Feys, René, d'Hoogstaede.
D^une manière satisfaisante.
37Clerx, Ignace, de Tessenderloo.
38 Caluwaerts, Auguste, de Lubbeek.
^ Vandevelde, Théodule, de Dickele.
^ Vandewyer, Vital, de Ranst.
^I Costenoblè, Jules, de Becelaere.
^ V'an Houtte, Edmond, dé Snaeskerke.
^ V'an Weyenbergh, Chrétien, de Vilvorde.
^ V'^n Bever, François, de Sterrebeek.
^ V'tjn Robais, Gustave, de Zweveghem.
^ I^ujar Jin, Firmin, de Wiers.
47 Dockers, François, de Calloo.
^ f^ironnet, Adolphe, de Wéris.
^^ Decorte, Gédéon, de Lodelinsart.
( 258 )
50 Dieudonné, Henri, de Malines.
51 Vanden Eynde, Alphonse, de Hérenthout.
52 Ide, Modeste, d'Aersele.
53 Godfrin, Alexandre, d'Aublin.
54 Van Olmen, Gustave, de Veerle.
55 Verjans, Théophile, de Tongres.
56 Severin, Luc, de Ciney.
l"^* ÉPREUVE DE l'examen DE PHARMACIEN
At?^c la plus grande distinction.
1 Lamal, Alphonse, de Malines.
2 Duliôre, Walter, de Dampremy.
3 Broens, Léonard, de Turnhout.
4 Yernaux, Nestor, de Borzée.
Avec grande distinction.
5 Dieudonné, Henri, d*Andenne.
6 Deneuter, Henri, de Louvain.
Avec distinction.
7 Adant, Henri, de Merbes-Ste Marie.
8 Laureys, César, de Tamise.
9 De Poortere, Hippolyte, de St Nicolas.
10 Colson, Ernest, de Bruxelles.
D'une manière satisfaisante.
11 Mairiaux, Henri, de Maçon.
12 Barbieux, Louis, de Wadelincourt.
13 Jonet, Hubert, de FizeFontaino.
( 259 )
14 Escouflaire, Emile, de Ghislenghien.
15 Struyf, Théodore, de Bierbeek.
16 Devroye, Herœan, de Wavre.
17 Vande Vorst, Emile, de Montenaeken.
18 Vande Keere, Jean, d*Aeltre.
19 Verrue, Joseph, de Courtrai.
20 Lefebvre, Albert, de Doissche.
2« ÉPREUVE DE l'examen DE PHARMACIEN.
Avec la plus grande distinction.
1 Lamal, Alphonse, de Malines.
2 Depoortere, Hippolyte, de St-Nicolas,
Avec grande distinction.
3 Duliôre, Walter, de Dampremy.
4 Yernaux, Nestor, de Berzée .
Avec distinction .
5 Broens, Léonard, de Turnhout.
6 Dieudonné, Henri, d'Andenne.
7 Vande Keere, Jean, d'Aeltre.
8 Laureys, César, de Tamise.
9 Deneuter, Henri, de Louvain.
D'une manière satisfaisante.
10 Dubuisson, Eugène, de Hornu.
H Adant, Henri, de Merbes.
12 Leclercq, Joseph, dTves-Gorazée.
13 Barbieux, Louis, de Wadelincourt.
15.'
( 260 )
14 Mairiaux, Henri, de Maçon.
15 Vande Vorst, Emile, de Montenaeken.
lô Verrue, Joseph, de Goartrai.
17 Struyf, Théodore, de Bierbeek.
18 Jonet, Hubert, de Fize-Fontaine.
19 Escouflaire, Emile, de Ghislenghien.
20 De Vroye, Herman, de Wavre.
21 Ck)l8on, Ernest, de Bruxelles.
22 Lefebvre, Albert, de Doissche.
23 Laurent, Louis, de Dînant.
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
lr« ÉPRBUVB DB CANDIDATURE (SUR 5 BBANCHBS).
Avec la pltis grande distinction.
1 Dumortier, André, de Meerendré.
2 De Haene, Joseph, de Fumes.
Avec grande distinction,
3 Roegiers, Alphonse, de Termonde.
4 Plancquaert, Hector, de Wortegem.
5 Vande Walle, Maurice, de Schaerbeek.
6 Hospied, Albert, de Mouscron.
Avec distinction.
7 Palmans, Arthur, de Louvain.
8 Slotte, Nestor, de Quenast.
9 Ernst, Alexandre, de Louvain.
10 Aldernaght, Léon, d^Anvers.
( 261 )
11 Vico, Louis, de Maubrai.
12 Neven, Corneille, de Mettecoven.
13 De Becker, Emile, de Louvain.
14 de Villermont, Charles, de Bruxelles.
15 De Neckere, Louis, de Cour irai.
16 Bosmans, Jules, de Louvain.
17 Van Kerckhoven, Jules, de Louvain.
18 De Roeck, Henri, de Bruxelles.
19 Desomer, Clément, de Turnhout.
20 Berger, Henri, de Bou vignes.
21 Leduc, Octave, de Yelaines.
D'une manière satisfaisante.
22 Laval, Charles, de Marche.
23 Nôve, Auguste, de Maestricht.
24 Van Hoorde, Henri, de Bruxelles.
25 De Kinder, Victor, d'Anvers.
26 Bourlart, Edmond, de St Ghislain.
27 Staos, Auguste, de Louvain.
28 Van Ham, Léon, de Braine rAlleud.
29 Bauwens, Léon, d*Oostmalle.
30 Bracq, Arthur, de Gand.
31 Demaret, Alfred, de Binche.
^ De Groote, Alfred, de Grammont.
33 vander Stegen de Schrieck, Philippe, de Lou-
vain.
34 Vandeput, Albert, d'Anvers.
35 Ketelers, Henri, de Pervyse,
36 Ravelli, Albert, d'Ixelles.
37 Claes, Raoul, de Bruxelles.
( 262 )
38 Raemdonck, Auguste, de Lokeren.
39 Hollay, Paul, de Sl-Hubert.
40 Duquesne, Léon, de Merbes-le-Château.
41 Denefve, Joseph, de Mons.
42 Cols, Alphonse, d* Anvers.
43 De Kinder, Ernest, d'Anvers.
44 Vanderborght, Victor, de Tournai.
45 Hanquet, Emile, de TourinnesSt Lambert.
46 Bettonville, Jean, de Canne.
47 Deploige, Florent, de Tongres.
48 Lannoy, Gustave, de Comines.
49 Smits, Maurice, de Bruxelles.
50 de Limburg Stirum, Henri, de Gand.
51 Vilain XII H, Max, de Bruxelles.
52 Dierckx, Henri, de Tarnhout.
53 Vander Donckt, Edmond, d'Etichove.
54 Peeters, Clément, d'Anvers.
55 Van Huffel, Paul, de Seeverghem.
56 Dutrieux, Firmin, de La Hestre.
57 Aelbrecht, Arnold, de Louvain.
58 Van Doren, Casimir, de Bruxelles.
59 Rotsart de Hertaing, Richard, de Bruges.
60 de Limburg Stirum, Adolphe, de Zetrud
Lumay.
61 Stouffs, Louis, d*Ohain.
62 Van Winckel, Georges, de Lokeren.
63 Gofflot, Louis, de Rochefcrt.
64 Francq, Adrien, de Velaines-surSambre.
65 Géron, Victor, de Montzen.
66 del Marmol, André, d'Ensival.
( 263 )
67 Toussaint, Joseph, de Verviers.
68 Lust, Louis, de Bruxelles.
69 Gilbert, Eugène, de Louvain.
70 Rouchet, Louis, de Melkweser.
71 Borel, Jules, de Bruxelles.
72 Georis, Edgar, do Marcinelle.
73 Bertrand, Auguste, de Noirefontaine.
74 Despature, Jules, de Roubaix (France).
75 Masselus, Georges, de Belleghem.
76 Dinon, Waldor, de Ciney.
77 Le Tellier, Pol, d'Ath.
78 Heyvaert, Charles, de Bruxelles.
79 Pycke, Paul, de Gand.
80 Allart, Armand, de Wavre.
81 Tubbax, Joseph, de Turnhout.
l'« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 8 BRANCHES).
Avec la plus grande distinction.
1 Lebon, Hector, de Sottegem.
Avec distinction.
2 Bernard, Léopold, de Mons.
3 Diyardin, Narcisse, de Bastogne.
4 De Brie, Alphonse, de Courtrai.
5 Dyon, Eugène, de Huy.
D'une manière satisfaisante.
6 Devisschere, Emile, de Ruddervoorde.
7 Noterdaeme, Jérôme, de Loo.
( 264 )
8 Schepens, Louis, de Bulsoamp.
9 Piret, Arthur, de Tarcienne.
10 Goossens, Hubert, de Laer.
2« ÉPRBUVB DB CANDIDATUBE (SXTR 5 BRANCHBS
T COMPRIS LA LITTÉRATURB FRANÇAISE).
Avec distinction.
1 Terrens, Jean, de Waldbillig (Luxembour).
2 Petit, Louis, d'Auvelais.
3 Smits, Jules, de Louvain.
4 Dom, Henri, de Liô^e.
5 Vico, Louis, de Maubrai.
6 Van Mol, Emile, de Tirlemont.
7 De Vis, Paul, de MolenbeekSt-Jean.
D'une manière satisfaisante.
8 Frère, Edmond, de Gilly.
9 Pecquereau, Oscar, de Pottes.
10 Vincent, Edgar, d*Acoz.
1 1 Ramlot, Henri, de Perwez.
12 De Haen, David, d'ixelles.
13 Berrewaerts, Alfred, de Louvain.
14 d'Udekem de Guertechin, Ferdinand, de Bos-
sut-Gottechain.
15 Aliion, Victor, de Thiméon.
16 van Elewyck, Arnold, de Louvain.
17 Snoy, Thierry, d*Oppuers.
18 Seghin, Eugène, de Binche.
19 Hannecart, Camille, de Souvret.
( 265 )
20 Deneeff, Albert* de Louvain.
21 Jacobs, Emile, de Louvain.
22 Ermel, Charles, de Frasneslez Gosselles.
23 Hulin, Adrien, d'Estinnes au-Val.
24 d'Anethan, Jules, de Prague.
25 Duchesne, Auguste, d*Arras.
26 Fichefet, Emi!e, de Sombreffe.
27 Siderius, Arthur, de Baillonville.
28 Vander Meerschen, Eugène, de Schaerbeek
29 de Troostembergh, Louis, de Louvain.
30 BoUe, Fernand, de Louvain.
31 Duboisdenghien, Arthur, de Seneffe.
32 Coppens, Hubert, de Waelhem.
33 Biwer, Jean-Pierre, de Remich.
34 Lambert, Zacharie, de Montigny-sur-Sambre
^ Dremel, Albert, de Bruxelles.
36 Buisseret, René, de Wavre.
37 Balot, Victor, de Charleroi.
38 Claes, Pierre, de Tongres.
39 Slotte, Nestor, de Quenast.
40 Demaret, Alfred, de Binche.
41 Hannotte, Alphonse, de Battice.
42 Quirini, Jules, de Velaines-sur-Sambre.
43 Bosquet, Hervey, de St Nicolas.
44 Singelée, Charles, de Schaerbeek.
45 Wilmart, Adolphe, de Gosselles.
46 Foumier, Victor, de Namur.
47 Poliart, Jean, de Fontaine rEvôque.
48 Dailly, Jules, de Schaerbeek.
49 Bôval, Emile, de Frasnes-lez-Buissenal.
( 266 )
50 Delfosse, Paulin, de Manago.
51 Muûls, Charles, de Bruges.
2« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE).
Avec la plus grande distinction.
1 Bethune, Léon, d'Alost.
Avec distinction.
2 Raes, Joseph, de Hougaerde.
3 Janssens, Edouard, d'Anvers.
4 Maenhaut, Jules, de Gand.
5 Plancquaert, Hector, de Wortegem.
6 Bauwens, Léon, d'Oostmalle.
D'une manière satisfaisante.
7 Donnez, Alfred, de Gand.
8 De Voghel, François, de Lennick-St-Quentin.
9 Lambreghts, Alfred, de Waterloo.
10 Deckers, Paul, d*Anvers.
11 Roelandts, Aimé, de Wacken.
12 Thienpont, Alphonse, de Hoorebeke.
13 Vermeer, Sylvain, d'Anvers.
14 Van Reeth, Edouard, de Boom.
15 De Kesel, Théodule, de Stekene.
16 Boury, Jules, d'Anvers.
17 Verwilghen, Alphonse, de St-Nicolas-
18 Boutens, Charles, de Bruges.
19 Loix, Constant, d'Eyndhoven.
20 Masselus, Georges, de Belleghem.
21 Bruneel, Gustave, de Courtrai.
( 267 )
2* ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS l'histoire MODERNE.
D'une manière satisfaisante.
1 Pêcher, Léon, de Boussu.
2 Bernard, Arthur, de Namur.
2« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISES
Avec distinction,
1 de Burlet, Paul, «le Nivelles.
2 Bernard, Lëopold, de Mons.
3 Dehrie, Alphonse, de Courtrai.
2« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE).
Avec la plus grande distinction,
1 Lebon, Hector, de Sottegem.
At?^c grande distinction.
2 Verstraeten, Charles, de Wetteren.
3 Cambresy, Léon, de Gand.
Avec distinction.
4 Declercq, Henri, de Beveren.
5 Noterdaeme, Jérôme, de Loo.
6 De Visschere, Emile, de Ruddervoorde.
( 268 )
D'une manière satisfaisante,
7 Schepen8, Louis, de Bulscamp.
EXAMEN DE DOCTEUR EN PHILOSOPHIE
ET LETTRES.
Avec distinction.
1 Cordewener, Edmond, de Maestricht.
D'une manière satisfaisante.
2 Van Ryckelen, Auguste, de Halle-Boyenhoven
FACULTÉ DES SCIENCES.
l'« ÉPREUVE DE l'examen DE CANDIDAT
EN SCIENCES NATURELLES.
Avec grande distinction,
1 Lamelle, Lôopold, de Forville.
2 François, Eugène, de Binche.
3 Ciaes, François, d'Oetinghen.
4 Tellier, Arthur de Barbançon.
5 Van Biervliet, Jules, de Bruges.
6 Deschamps, Alfred, de Châtelineau.
Avec distinction,
7 Rubbens, Emile, de Zèle.
8 Wilmaers, Léon, de Duffel.
9 Morren, Emile, de Malines.
( 269 )
10 De Ridder, Joseph, de Deurne.
11 Biilouez, Antoine, de Maulde.
12 Deleval, Rémi, d*Aubel.
13 Dusollier, Cyrille* ^^ Luingnes.
14 Dubois, Charles, de Graty.
15 Devaux, Léon, de Philippeville.
16 Xhonneux, Jacques, de Lontzen.
17 Planquart, Cyrille, de Mouscron.
18 Van Daele, Achille, de Thielt (FI. occ).
19 Van Holder, Auguste, de Hérinnes.
20 Bauwens, François, de Viersel.
21 D'Hauwer, Pierre, de Castre.
22 Brebant, Adhémar, de Warquignies.
23 Carlier, Emile, de Meerbeke.
24 Hoyois, Jean, de Tournai.
25 Lebrun, Nestor, de Séloignes.
26 Helsmoortel, John, d'Ostende.
27 Loor, Edmond, de Soignies.
D'une manière satisfaisante.
28 Verbraeken, Henri, de Zwyndrecht.
29 Cousinne, Oscar, de Velaines.
30 Schovaers, Armand, de Bruxelles.
31 Hesbeens, Ernest, de Tirlemont.
32 ChantrainOj Henri, de Namur.
33 Minet, Auguste, de Ronquiôres.
34 Bodson, Hubert, de Marchienne au Pont.
35 Mahieu, Cyrille, de Villerot.
36 Nieles, Jean-Pierre, de Dudelange.
37 De Becker, Raymond, d*Aerschot.
( 270 )
38 Tellier, Emile, de Peruwelz.
39 Van Eynde, Henri, de Moll.
40 Moens, Evence, de Lombeek-Ste-Catherine.
41 Colsaerts, Henri, d'Anvers.
42 Pelgrims, Albéric, de Louvain.
43 Duchâteau, Alphonse, de Malines.
44 Laporta, Auguste, de Lierre.
45 Hupin, Herman, de Binche.
46 Vandenbergh, Théodore, d'Anvers.
47 De Ryck, Léon, de Tamise.
48 Laduron, Octave, de Warfusée.
49 Drousie, Jules, de Hornu.
50 Cambier, François, de Bury.
51 Hertsens, Pierre, de Stekene.
52 Gielis, François, de Liège.
53 Fostée, Antoine, de SJgneulx.
54 Berx, Constant, de Diepenbeek.
55 Allard, Eloi, de Châtelineau.
56 De Lantsheere, Joseph, d'Assche.
57 De Bock, Louis, de Saffelaere.
53 Reusens, Georges, de Malines.
59 Vanden Wouwer, Louis, d'Itegem.
60 Van Campenhout, Emile, de Vilvorde.
61 Theunis, Jules, de Wygmael.
62 Mostaert, Georges, de Abeele-Watou.
63 Ameels, Charles, de Renaix.
64 Fourez, Joseph, de Wasmuèl.
65 Bastin, Paul, de La Louvière.
66 Lamal, Louis, de Ninove.
67 Gosse, Charles, de Gand.
68 Stiernet, Jean Baptiste, d'Ottignies.
( 271 )
69 Nothelier, Jean, de Chiny.
70 Thielemans, Ferdinand, de Hingene.
71 Maeyens, Eugène, de Knesselaere.
72 Temmerman, Philémon, d'Erembodegem.
73 Van Reysen, Joseph, de Bruxelles.
74 Flahou, Camille, de Wulveringhem.
75 Dhainaut, Alfred, de Baudour.
76 Sonnet, Octave, de Leugnies.
77 Planquart, Godefroid, de Mouscron.
78 Van Gorp, Eugène, de Boortmeerbeek.
79 Fauconnier, Edmond, de Mignault.
80 Renoy, Oscar, de Ciney.
81 Kuyl, Clément, de Vilvorde.
82 Ciovini, Jean, de Buenos- Ayres.
83 Leemans, Charles, de Malines.
84 Butaye, Désiré, de Stavele.
85 Mahaux, Léon, de Boignée.
86 Rooryck, Emile, de Hoogstade.
87 Van Tricht, Emile, de Louvain.
88 Eeckman, Jean, de Tournai.
89 Van Baelen, Adolphe, de Louvain.
90 Parent, François, d'Oeudeghien.
91 Goossens, Edmond, de Malines.
92 Lemmens, Henri, de Berlaer.
93 Mahieu, Albert, de Rumbeke.
2« ÉPREUVE DE l'examen DE CANDIDAT
EN SCIENCES NATURELLES.
Avec la plus grande distinction.
1 Van Gehuchten, Arthur, d'Anvers.
2 Smets, Gérard, de Hombourg.
( 272 )
Avec grande distinction.
3 Meunier, Alphonse, de Lessines.
4 Castelain, Louis, de Gouy-lez-Piéton.
5 Vandernaeulen, Gérard, de Brée.
6 Gits, René, dlseghem.
7 Bernard, Théophile, de Mons.
Avec distinction.
8 Renault, Emile, de Pontillas.
9 Isaac, Edmond, de QuaregnoQ.
10 Debrun, Octave, d'Andenne.
11 Cakembergh, Marcel, de Silly.
12 Dayez, Albert, de La Bouverie.
13 De Bongnie, Léon, de Tournai.
14 Van Looveren, Henri, de Wuestwezel.
15 Deman, Jacques, de Lierre.
16 Wouters, Henri, de Louvain.
17 Léonard, Edouard, de Silenrieux.
18 Leto, Hyacinthe, de Baudour.
19 Van Ongeyalle, René, de Lierde-Ste-Marie.
20 Luyckx, Eugène, de Casterlé.
21 Borreman, Charles, d'Alost.
22 Dams, Robert, de Pael.
23 Keyaert, Félix, de Hoeylaert.
24 Basyn, Georges, de Bruges.
D'une manière satisfaisante.
25 Philippe, Emile, de Trazegnies.
26 Lemaître, Edouard, de Charieroi.
27 Estas, Hubert, de Hoves (Graty).
( 273 )
28 Pattyn, Camille, de Hooglede.
29 De Boeck, Pierre Joseph, de Hofstade.
30 Aiesch, Edouard, de Bacharage.
31 Faucon, Adolphe, de Rœulx.
32 Buyle, Alphonse, d'Exaerde.
33 Wullaert, Victor, de Courtrai.
34 Blancke, Auguste, de Wynghene,
35 Van Lierde, Aimé, de Sotteghem.
36 Laloyaux, Paul, de Gosselies.
37 Van Velsen, Prospèr. de Malines.
38 Vander Plancken, Louis, de Lierre.
39 Smets, Henri, de Malines.
40 Crochelet, Hector, de Gourdinne.
41 Turner, Alfred, de Rœulx.
42 Vanderhoeydonck, Louis, de Heusden.
43 Vermeren, François, de Denderwindeke.
44 Laenen, Romain, de Heyst-op-den-berg.
45 De Ruyter, Joseph, de Lovendeghem.
46 Rombauts, Jean, de Malderen.
47 Laurent, Louis, d'Irchonwelz.
48 Franck, Lédpold, de Hoevenen.
49 Janssens, Alexandre, de Lillo.
50 d'Hooghe, Félix, d'Anvers.
51 Crombé, Désiré, d'Audenhove-Ste-Marie.
52 Donny, Frédéric, de Velthem.
53 Veys, Eugène, de Bruges.
54 Linard, Libert, de Wauthier-Braino.
55 Allard, Léon, de Boussu-enFagne.
56 Royer, Emile, de Lens St-Remy.
57 Moulart, Charles, de StSauveur.
1. ■-■.
n
m
?
( 2f74 )
fS De Gheselle, Gustave, d'Ingelmunsle
59 Devers, Eugène, de Dixmude.
60 Lecotnte, Fernand, de Hamsur-Heu
61 Willems, Jean, de Louvain.
62 Van Geersdaele, Eugène, de Dampre
63 Balot, Charles, de Charleroi.
64 Govaerts, Adrien, de Bar-le-Duc.
65 Cordier, Herman, de Rixensart.
66 Meert, Alfred, de Moorsel.
67 Trussart, Louis, de Tombes.
68 De Bie, Joseph, de Lichtaert.
69 Dolremont, Arthur, de Tirlemont.
70 Rademaekers, Joseph, de Maeseyck
71 François, Alphonse, de Bruges.
72 Colot, Frédéric, de Namur.
73 De Wever, Joseph, de Wambeke.
74 Cousinne, Oscar, de Velaines.
75 Verbraeken, Henri, de Zwyndrecht.
76 Willocx, Gustave, de Merchtem.
77 Nieles, Jean- Pierre, de Dudelange.
78 Heugebaert, Aloïs, de Dickebusch.
79 Baudhuin, Léon, de Bois de-Villers.
80 Vermylen, Florent, de Schrieck.
81 Lommen, Ferdinand, de Moll.
82 Mahieu, Cyrille, de Villeroi.
83 Kerkhofs, Pierre, de Veldwezelt.
84 De Herdt, Ernest, de Lebbeke.
85 De Becker, Raymond, d'Aerschot.
86 Van Tomme, Joseph, de Roulers.
87 Schovaers, Armand, de Bruxelles.
( 275 )
58 Bodson, Hubert, de Marchiennes.
59 Gérard, Arthur, de Dinant.
90 Colsaerts, Henri, d'Anvers.
9' Chantraine, Henri, de Namur.
^ Laruelle, Léopold, de Forville.
93 Nothelier, Jean-François, de Chiny.
94 Gosse, Charles, de Gand.
9o Delvaux, Emile, de Wavre.
9^ Laurent, Hadelin, de Dinant.
97 Burghgraeve, Arthur, de St-Nicolas.
^Xamen db candidat en sciences naturelles
(examen supplémentaire).
Avec distinction.
Vilain, Albert, de Pâturages.
EXAMEN DE CANDIDAT EN PHARMACIE-
Avec distinction.
1 Duthoo, Jules, de Wevelgem.
^ Deflandre, Fernand, de Thuin.
3 Milcamps, Léon, de Châtelet.
4 Verlaine, Louis, d'Andenne.
Uune manière satisfaisante.
Coupez, Joseph, de Saintes.
6 Lebacq, Amand, de Ghoyck.
7 Créteur, Armand, de Renaix.
8 Ceressia, Jules, de Fleurus.
9 Bertrand, Alphonse, de Dinant.
16
( 276 )
10 Van Eyndhoven, Auguste, de Weelde.
11 Van Cleemput, Julien, d'EccIoo.
12 Vanderyst, Henri, de Tongres.
13 Roegiers, Firmin, d'Eccloo.
14 Roman, François, de Termonde.
15 De Stoop, Alphonse, de Roulers.
16 Derneville, Albert, de Houdeng-Goegnies-
17 Nilioul, Edouard, de Boneffe.
18 Pivont, Georges, de Charleroi.
19 Rigaux, François, de Grammont.
20 Carnel, Robert, d'Anvers.
21 Siroe, Constant, de Malines.
22 Van Meensel, Florent, d'Anvers.
23 De Jonclvheere, Joseph, de Thielt.
24 Enckels, Btnile, de Halen.
25 Tihon^ Camille, de Viemme.
26 Nerinckx, Joseph, de LennickSt* Quentin.
27 Broutoux, Augustin, de Boussu.
28 Huart, Louis, de Bouvignes.
29 Slootmans, Auguste, de DufTel.
30 François, Augustin, de Silenrieux.
31 Devos, Alfred, de Grammont.
32 Drousie, Louis, de Hornu.
33 Fonder, Eugène, de Couvin.
2«« ÉPREUVE DE l'examen DE CANDIDAT EN
SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES.
Avec grande distinction.
Van Hoonacker, René, de Bruges.
( 277 )
!'« ÉPREUVE DE l'examen DE DOCTEUR EN
SCIENCES NATURELLES.
Avec la plus grande distinction.
* Oiele, Frédéric, de Louvain.
Avec grande distinction.
m
^ Heymans, Jean-François, de Goyck.
Avec distinction.
^ Pergens, Edouard, de Maeseyck.
^ Gedoelst, Louis, de Louvain.
2*n« ÉPREUVE DE L'EXABIBN DE DOCTEUR EN
SCIENCES NATURELLES.
Avec la plus grande distinction.
^ Gilson, Qustave, de Boitsfort.
Avec distinction,
^Pergens, Edouard, de Maeseyck.
D*une manière satisfaisante.
3 Warlomont, René, de Bruxelles.
l** ÉPREUVE DE l'examen DE DOCTEUR EN
SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES.
D'une manière satisfaisante.
Van Butsel, Edmond, de Vracene.
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59
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178
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Médecine
et
Lettres
Sciences
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24
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24
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59
19
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180
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32
50
84
22
188
1844
48
75
80
23
226
1845
61
52
66
25
204
1846
41
72
77
20
210
1847
54
36
76
37
233
1848
50
53
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14
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1849
26
61
81
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54
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Uniyersité. Voyez les listes nominatiyes insérées dans les Alnnuoên».
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58
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36
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316
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114
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124
107
42
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344
870
!35
118
32
43
328
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144
145
56
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424
872
148
129
40
es
382
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57
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61
97
477
874
73
147
46
71
437
875
87
163
59
80
489
876
78
193
37
76
484 H
Totaux
3729
3655
2378
1794
11556
( 282 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES
JURYS D'EXAMEN.
•
Piiilos.
ANNÉE
Droit
Médecine
et
Lettres
Science
TOTAL
3729
3655
2378
1794
11556
1877
207
267
64
• 104
642{*)
1878
197
292
123
163
775
1879
189
284
138
186
797
1880
201
335
146
214
896
1881
247
335
158
210
950
1882
270
291
168
208
937
1883
252
378
177
233
1040
Totaux
5292
5837
3352
3112
17593
(i) Il est à remarquer que le nombre des éprea-ves dans les dilTé-
renies Facultés a été considérablement augmenté à la suite de la \o*
du 20 mai 487S
( 283 )
STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT LES JURYS
D'EXAMEN (1).
ANNÉE
Manière
satis-
Distinc-
Grande
distinc-
La pi. gr.
distinc-
TOTAL
faisante
lion
tion (S)
tiou
1836
54
10
5
2
71
1837
62
17
15
2
96
1838
112
28
20
12
172
1839
93
25
12
3
133
1840
108
35
22
10
175
1841
92
27
18
6
143
1842
114
30
30
6
180
1843
121
38
23
6
188
1844
129
58
26
13
226
1845
120
31
32
21
204
1846
116
37
47
10
210
1847
151
55
20
7
233
1848
129
46
16
10
201
1849
135
27
19
5
186
1850
141
48
20
7
216
1851
162
^ 62
34
6
264
1852
156
66
33
5
260
1853
157
63
33
8
261
1854
154
62
21
8
245
1855
145
57
28
13
243
Totaux
2606
765 '
446
147
3664
(I) V. la note, p. MO.
(t) Il est à remarquer que le grade de la grande dutinetion a été
supprimé par la loi du i" mai 4857. Il n'a donc plas été conféré
après la i" session de 1857.'
( 284 )
SUITE.-IDE LA STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT
LES JURYS D'EXAMEN.
ANNÉE.
Manière
satis-
Distinc-
Grande
distinc-
La pi. g r.
dtstinc-
TOTAL
faisante
non
tion
tiOB
r
2606
765
446
147
3664
1866
227
73
29
11
340
1857
187
89
7
18
301
*
1858
253
94
(1)»
16
363
1859
216
92
»
17
325
1860
218
66
m
13
297
1861
247
93
m
16
356
1862
211
88
n
19
318
1863
234
93
»
22
349
1864
213
95
n
17
325
1865
232
102
m
31
365
1866
208
90
n
18
316
1867
198
93
n
23
314
1868
208
83
n
24
315
1869
216
97
n
31
344
1870
205
88
n
35
328
1871
260
125
n
39
424
1872
235
118
n
29
382
1873
283
146
m
48
477
1874
278
117
n
42
437
1875
297
141
»
51
489
1876
319
126
n
39
484
Totaux
7396
2931
482
709
11556
H) Voyc»
note i, p.
MB.
( 285 )
SDITE DE LA STATISTIQUE DES GBADES OBTENUS DEVANT
LES JURYS D'EXAMEN.
ANNÉE
Manière
satis-
faisante
Distinc-
tion
Grande
distinc-
tion
La pi. gr.
distinc-
tion
TOTAL
1877
1878
1879
1880
1881
1882
1883
7396
389
472
492
534
582
596
666
2931
179
180
180
210
221
208
226
482
(1) 28
70
67
81
82
89
75
> 709
46
53
58
81
65
44
73
11566
(2)642
775
797
896
950
937
1040
Totaux
11127
4335
1002
1129
17593
(i) Le grade de la grande diitinUion a été rétabli à la snite de la
loi dn to mai 1876.
0) Voyez note p. tSO.
TABLEAU UËHiKAL DES INBCtUPTIDNa PBISCH PEHIUNT
ANNËB
S
=."
u
S.-
V
d
i
Sâ
-
s
î^
„
PI
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1835-36
w
w
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I83(KÏ7
:^l^
4V
70
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1837-38
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1839-40
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44
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1840-4!
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1341-42
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^•^
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W
77
n-1
[844-45
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W
m
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7(1
77;
l845-4fi
m
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94
m
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17»
6V
MW
1846-47
W
Wl
1847-48
iW
NI
83
«0
yj
150
54
TU
Totauï[]572
1674
1013
969
993
1583
653
mi
( 287 )
80ITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES
PENDANT LES ANNÉES 4884— S5 à i88S-8S.
ANNÉE
•
a
9
O
•
•
•
©
AOADÉHIQOB
a
«
2
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•«
d
TOTAL
M
Bd
«^Jg
S
0.
Q
H
1572
1674
1013
969
993 1583
fô3
8457
1848-49
159
130
75
66
75
139
61
705
1849-50
162
128
90
74
95
161
64
774
iœO-51 1
n
j»
132
113
112
202
56
615
1851-52
n
n
106
110
142
231
58
647
1852-53
n
n
91
127
134
222
55
629
1853-54
n
n
65
143
126
214
54
602
1854^
n
n
49
144
150
204
53
600
1855^
n
n
67
194
144
169
57
631
1855^7
» i
n
96
186
145
200
66
693
1857^
n
n
167
105
155
220
75
722
1858-59
n
n
161
92
192
227
82
754
1859-60
n
n
158
107
205
239
84
793
1860-61
n
n
179
113
215
257
79
843
1861-62
n
n
106
119
245
245
98
813
1862-63
n
n
91
128
246
218
111
794
1863-64
n
n
111
102
230
204
121
768
1864-65
n
n
133
100
213
206
112
764
Totaux
1893 1932
2890
2992
3817
5141
1939
20604
(i) A dater de rainée 1880-84, par saite des modifications appor-
tées pai la loi da 18 juillet 4849 à la répartition des matières d'exa-
men, les inscriptions ponr les Sciences et pour la Philosophie ont éxé
complètement séparées les nnes de* autres.
17
( 288 )
SUITE DU T4BLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES
PENDANT LES ANNÉES 4834-35 à 4882-83.
ANNÉE
ACADiMIQOa.
Écoles
spécial**
•* •
.S
— *
Si
«
a
o
'5
•
©
1
S
•
1
H
TOTAL.
»
1932
2890
2992
3817
5141
1939
20604
1865-661
42
n
126
86
199
197
118
768
1866-67
71
n
125
91
195
194
108
784
1867-68
90
n
133
81
210
199
125
838
1868-69
92
n
133
77
211
213
123
849
1869-70
125
n
131
92
227
208
124
907
1870-71
139
n
165
106
227
207
142
966
1871-72
144
n
182
107
245
251
116
lOi^i
1872-73
140
M
187
103
255
245
125
1055
1873-74
160
n
178
113
277
247
125
1100
1874-75
187
n
179
112
282
258
142
1160
1875-76
225
n
183
92
290
275
135
1200
1876 77
217
n
200
110
304
341
139
1311
1877-78
214
ft
263
157
271
286
70
1261
1878-79
225
n
297
193
275
286
64
13i0
1879-80
204
n
351
209
307
320
60
1451
1880-81
194
n
331
212
340
377
58
1512
1881-82
206
9»
343
205
380
401
57
1592
1882-83 '
193
n
325
202
402
374
62
1558
Totaux
2868
1932
6722
5340
8714
10020
3832
41321
(4) En organisant les Écoles spéciales des arts et manafactures, du
f énie civil et des mines, on s'est borné, pendant l'année acsdémique
4865-66, aux cours de la 4'* et de la 1* année d'études. Les ceurs des
années subséquentes n'ont été organisés que successiTement. En
1867-68, l'enseignement des Écoles spéciales comprenait les quatre
années d'études.
STATISTIQUE DBS ÉLJËVBS INSCRITS PENDANT
l'année ACADÉinguB 1882-1883 et répartis
d'après leur pays d'origine.
Des 1558 élèves inscrits pendant l'année 1882-83
1451 sont Belges; 107, étrangers.
Les étudiants belges se répartissent entre nos
provinces de la manière suivante :
Province d'Anvers 178
— de Brabant 325
— de Flandre occidentale. ... 172
— de FJandre orientale .... 175
— de Hainaut 280
— de Liège 82
— de Limbourg 62
— de Luxembourg 41
— de Namur 136
Total 1451
Les étudiants étrangers se classent comme
suit d'après leurs nationalités respectives :
Allemagne du Nord 9
Angleterre 5
Autriche 3
Brésil 8
Costarica 1
Chili 1
( 290 )
Espagne
Egypte :
États-Unis
France .........
Irlande
Italie
Luxembourg (grand-duché)
Malte
Mexique
Pays-Bas
Pologne
République Argentine . .
Russie
Turquie
Uruguay
Suisse
Tota;
TABLEAU DBS INSCBIPTIONS DBS DEUX PRBlflBRS
MOIS COBfPARÉBS AVEC LE TOTAL DE CHAQUE
ANNÉE ACADÉlflQUE (l).
Jnnée*. Dtu* pmnien nui». '
rotai d» Vannét.
1834-35 . .
. . 86 . .
. . 86
1835-36 . .
. . 261 . .
. . 261
1836-37 . .
. . 350 . .
. . 362
1837—38 . .
. . 416 . .
. . 443
1838-39 . .
. . 451 . .
. . 465
1839—40 . . .
. . 468 . . .
. . 490
1840-41 . .
. . 503 . . .
. . 528
1841—42 . . .
. 550 . . .
. . 580
1842-43 . .
. . 555 . .
. . 574
1843—44 . . .
. 602 . . ,
. . 615
1844-45 . . .
. . 613 . . ,
. 623
1845-46 . . .
. . 617 . . ,
. . 650
1846—47 . . .
. 605 . .
. . 631
1847-48 . .
. 562 . . .
. 577
(1) Dans les chiffres de ce tableau comparatif ae se trouve pas
>mpris celui des étudiants de l'ancien collège des Humanités , de
BU à iSBO, mentienné dans la première colonne du tableau ci-
esiias p. 286 -t88.
( 292 )
Jnné$$. Deux premier» moie. Total de Vanné»
1848-49 . .
. . 538 . .
. . 646
1849-50 . . .
. 552 . . .
. 612
1850-51 . . .
. . K6 . . .
. 615
1851-52 . . .
. 574 . . ,
. 647
185^-53 . . .
. 576 . . .
. 629
1853-54 . . .
. . 562 . .
. . 602
1864-55 . . .
. 541 . . .
. . 600
1855-56 . . .
. 584 . . ,
. 631
1856-67 . . .
. . 648 . . ,
. . 693
1857-58 . . .
. . 694 . . .
. . 722
1858-59 . . .
. 717 . . .
. 754
1859-60 . . .
. 750 . . ,
. . 793
1860-61 . . .
. 803 . . .
. . 843
1861-62 . . ,
. . 776 . . .
. 813
1862-63 . .
. . 760 . .
. . 794
1863-64 . . .
. 751 . . .
. 768
1864-66 . . .
. . 744 . .
. . 764
1865-66 . .
. . 746 . . .
. . 768
1866-67 . . .
. 750 . . .
. . 784
1867-68 . . .
. . 785 . . .
. 838
1868-69 . . .
. 816 . . .
. . 849
1869-70 . .
. . 882 . .
. . 907
1870-71 . . .
. 935 . . .
. 986
1871—72 . . ,
. . 1005 . . .
. 1045
1872—73 . . .
. iœ4 . . ,
. I(fô5
1873-74 . . .
. 1064 . . .
. 1100
1874-75 . . .
. . 1111 . . .
. . 1160
1875-76 . .
. . 1147 . .
. . 1200
1876-77 . . .
. . 1257 . . .
. . 1311
( 293 )
Jtmée».
DeuoB premien moii.
Total de l'année.
1877—78 .
. . . 1201(1) .
. . 1261
1878-79 .
... 1267 . .
. . 1340
1879-«) .
, . . 1375 . .
. . 1451
f 1880-81 .
. , . 1408 . .
. . 1512
188l-« .
... 1451 . .
. . 1592
I8fô— 83 .
. . . 1427 . .
. . 1558
1883-84 .
... 1438
(1} Cette dimiaatioD da chiffre proTient de la suppression d«s
cours élémentaires dans la Faculté de Théologie, suppression qui a
«n pour effet de réduire de moitié le nombre des étudiants de cette
Faculté.
INSCRIPTIONS PAR FAGX7LTÉS PRISES PENDANT LES
DEUX PREMIERS MOIS DE LA NOUVELLE ANNÉE
ACADEMIQUE 1883-84 (l).
Théologie 59
Droit 298
Médecine 395
Philosophie et lettres 191
Sciences 321
Écoles spéciales 174
Total 1438
(f ) L*Anniiaire devant être mis sous preue an commencement de
Tannée académique , on doit te borner à donner les inscriptions
prises pendant les denz premiers mois (octobre et novembre) de
cette année. Les tableaux pp. S86, 187 et S88 donnent le chiffre
total de chaque année.
NÉGROLOOE.
Sancta et salubris est cogitatiopro defunctis
exorare ut a peccatis solvantur.
II Machab. XII, 45.
Z Janv. 1883. Van dbn Stsbn, Jean Marie, cha-
noine de la cathédrale de Gand,
docteur en théologie, ancien pro-
fesseur de théologie morale,
ancien sous -régent dn collège
du St-Esprit, né à Termonde le
2 mal 1825, décédé & Oand.
18 janvier. Buissbret, Henri D. I., démon-
strateur d*arboriculture agrégé
& rinstitut agricole, né à Lan-
delies le 30 juillet 1824, décédé
& Louvain.
9 février. Tack, Jules, élève de la Faculté
de droit, né & Courtrai le 28 oc-
tobre 1861, y décédé.
Jacqubmart, Auguste Ch. D., élève
du doctorat en médecine, né à
Mouscron en mars 1858, décédé
à Louvain.
Dbville, Florent, élève de la Fa-
culté de droit, né & Huy le
16 janvier 1861, y décédé.
13.
30 mars.
4 avril.
( 296 )
9 avril. Dieudonné, Charles M., élève da
doctorat en médecine, né à An-
denne le 15 mars 1860, décédé k
Louvain.
24 avril. Bocquè, A. Zenon, élève de la Fa-
culté des sciences, né à Ghoy le
l' août 1861, décédé à Ënghien.
9 juin. Van dbn Broeck, P. M. Joseph^
élève du doctorat en philoso-
phie, né À Louvain le 23 février
* 1860, y décédé.
23 juin. De Brutnb, Frédéric Hubert M. ^
étudiant en droit, né à Mae-
seyck le 15 août 1861, décédé à
Louvain.
16 juillet. Sa Grandeur Monseigneur Théo-
dore Joseph GRAVEZ, Évoque
de Namur, prélat domestique de
Sa Sainteté, Ëvêque assistant
au trône pontiâcal, né à Sivry
la 10 septembre 1810, décédé &
Namur. (7. aux analectes.)
29 septembre. Son Éminence Victor Auoustb
Isidore, Cardinal DECHAMPS,
du titre de Saint Bernard aux
Thermes, Archevêque de Ma-
tines, Primat de Belgique, etc.»
né à Melle le 6 décembre 1810»
décédé à Malines. (V. aitœ ana-
lectes.)
( 297 )
7 octobre.
septembre. Von Giovanelli, baron Henri»
étudiant en droit, né à Bozen
(Tyrol), y décédé.
Dbglercq, Henri, élève de la Fa-
culté de droit, né À Beveren le
13 juillet 1862, y décédé.
18 octobre. Ghyoot, Jean Ch. A. M., étudiant
en sciences, né à Courtrai le
8 octobre 1865, décédé ÂLouyain.
24 octobre. Assblman, François, étudiant en
pharmacie, né â Merchtem le
16 mai 1860, y décédé.
30 octobre. Vabs, Achille, élève du doctorat
en médecine, né à Baelen le
30 octobre 1855, décédé à Ma-
lines.
28 novembre. Motte, Auguste P. E., élève du
doctorat en médecine, né à Dî-
nant le 31 décembre 1861, y
décédé.
11 décembre. Toussaint, Joseph, étudiant en
philosophie, né à Verviers le
28 janvier 1863, y décédé.
R.
I.
P.
DEUXIÈME PARTIE.
ï
1
' '•■
Règlement général de runiversité.
Titre V.
De V Inscription et du Recensement.
ARTICLE l'.
Pour être porté au rôle des étudiants, on doit
«e présenter devant la commission d'inscription
l)résidée par le Recteur, produire un certificat
^e bonne conduite et justifier qu'on a régulière-
juent terminé les études préliminaires.
Les étudiants de la Faculté de Théologie pro-
duisent un certificat de leur Ordinaire.
ART. 2.
L'inscription doit être renouvelée tous les ans.
Il sera versé dans la caisse de l'Université
10 francs pour la première inscription, et la
même somme pour le recensement ou renouvel-
lement de l'inscription (i). Il sera payé en outre
aux appariteurs 5 francs par Inscription et par
recensement.
(1) Cet article a été modifié au commencement de Tannée 487t-i87S.
L'étndiant paye, de plus, une cotisation de cinq francs pour l'usage
de la Bibliothèqae.
( »2 )
ART. 3.
Pour être admis au recensement, Tétudiant
doit présenter son acte d*in8cription. En outre
il doit être favorablement mentionné dans les
rapports annuels du Vice-Recteur et des Facultés.
ART. 4.
Les étudiants inscrits ou recensés le sont pour
les cours ordinaires d*une faculté ou d*une année
d'études, comme ces cours sont déterminés par
les art. 33, 35, 37 et 39. Ceux qui ne se proposent
pas de prendre des grades ni de faire un cours
complet d*études et qui en font la déclaration,
peuvent seuls être inscrits pour des cours
spéciaux.
ART. 5.
Les étudiants qui se proposent de prendre les
grades académiques ne peuvent être inscrits en
Sciences, en Médecine ou en Droit qu*aprôs avoir
subi les examens préparatoires, prescrits par la
loi ou pai les règlements universitaires.
ART. 6.
Les inscriptions et les recensements se font
annuellement depuis le lundi qui précède le jour
de Touverture des cours jusqu'au deuxième sa*
medi suivant.
Après Texpiration de ce terme, on ne peut être
Inscrit ou recensé que pour des motifis légitimes
( 303 )
ART. 7.
Lors de l'inscription et du recensement les
étudiants promettent d'observer le règlement et
confirment cette promesse par leur signature
BUT le registre des inscriptions.
Titre IL
Des Atitorités académiques,
ART. 8.
Les autorités académiques sont : le Recteur
magnifique, le Vice-Recteur, le Secrétaire, les
Doyens des Facultés, les Présidents des collèges
universitaires, le Conseil rectoral et le Sénat
académique.
ART. 9.
Le Vice-Recteur, le Secrétaire, les Professeurs
de rUniversité et les Présidents des collèges
universitaires, convoqués par le Recteur et as-
semblés sous sa présidence, constituent le Sénat
académique.
ART. 10.
Les Doyens des Facultés, conjointement avec
le Vice-Recteur et le Secrétaire, forment le Con-
seil rectoral.
La réunion ordinaire du Conseil a lieu le
deuxième lundi de chaque mois. Lorsque le lundi
est un jour de fête, la réunion est remise au
lendemain.
( 304 )
ART. 11.
Les rénnions ordinaires des Facultés ont lieu,
au commencement de chaque mois, dans Tordre
suivant :
Le premier lundis Faculté des Sciences;
Le mardis Faculté de Philosophie et Lettres ;
Le mercredi. Faculté de Médecine ;
Le Jeudi, Faculté de Droit;
Le vendredi. Faculté de Théologie.
Lorsque l'un ou Tautre de ces jours coïncide
avec une fôte, la réunion est remise aji samedi
suivant.
Titre III.
De la Discipline académique en général.
ART. 12.
Le maintien de la discipline est spécialement
confié au Vice-Recteur, qui pourra être aidé d'un
ou de plusieurs Assesseurs désignés à cet effet.
ART. 13.
Tous les étudiants doivent professer la religion
catholique et en remplir les devoirs.
ART. 14.
Les dimanches et les jours de fôte, les étudiant»
externes assisteront, autant que possible, aux
( 3(tô )
offices de leur église paroissiale. On leur recom-
mande instamment le fréquent usage des sacre-
ments.
Des conférences religieuses, obligatoires pour
tous les étudiants, auront lieu à différentes
époques de l'année.
L'explication approfondie des vérités fonda-
mentales de la religion fait partie des cours obli-
gatoires de la première année de Philosophie (i).
ART. 15.
Les étudiants externes doivent, dans les trois
jours de la prise de leur domicile, remettre au
Vice-Recteur leur adresse portant le nom de la
rue, le numéro de la maison, le nom et la pro-
fession des personnes chez lesquelles ils se sont
logés.
Les mêmes instructions devront être données
EL chaque changement de domicile.
ART. 16.
Ils doivent rentrer chez eux à dix heures du
soir.
Les habitants de la ville qui louent des appar-
tements à des étudiants sont engagés à prêter
leur concours au maintien de cette disposition.
{i) Ce cours est également obligatoire pour let élèTea de la pre-
mière année des Sciences, des Écoles spéciales et du Notariat.
( 306 )
ART. 17.
Les ëtadiants internes observeront les règle-
ments particuliers de leur collège.
ART. 18.
Les étudiants ne peuvent former des associa-
tions ni donner des fêtes ni faire des démonstra-
tions collectives sans une autorisation préalable.
ART. 19.
La fréquentation du théâtre est interdite.
ART. 20.
L'entrée de toute maison dont la réputation ne
serait pas reconnue irréprochable est rigoureu-
sement défendue.
Titre IV.
Des Peines académiques.
ART. 21.
Les peines académiques sont :
1. Les admonitions;
2. La suspension du droit de fréquenter les
cours ou Tun d'eux.
3. La suspension du droit de fréquenter les
cours, avec renvoi temporaire.
4. Le consilium abeundi^ ou renvoi simple,
mais illimité ;
( 307 )
5. L'exclusion de TUniversitë, ou renvoi défi-
nitif et irrévocable.
Ces peines sont appliquées conformément aux
dispositions des articles suivants.
ART. 22.
Les admonitions, parles autorités académiques
ou par le professeur;
La suspension du droit de fréquenter un cours,
par le professeur de concert avec la Faculté;
La suspension du droit de fréquenter tous les
cours ou quelques-uns d'entre eux, par le Rec-
teur, le Vice -Recteur ou les Présidents des col*
lèges et par la Faculté;
Le renvoi temporaire, par le Recteur, le Vice-
Recteur ou les Présidents des collèges.
ART. 23.
La suspension du droit de fréquenter les cours
emporte pour l'étudiant la défense de sortir de
son domicile, si ce n'est pour des causes à déter-
miner par le Vice- Recteur.
ART. 24.
Le renvoi temporaire emporte pour l'étudiant
l'obligation de rentrer dans sa famille.
ART. 25.
Le consiîium abeundi est prononcé par le
Conseil rectoral.
( 308 )
ART. 26.
L*exclusion de TUniversité est prononcée par
le Sénat académique.
ART. 27.
Lorsqu'une faute paraîtra de nature à provo-
quer soit le consiltum abeundi, soit TexclusioD
de rUniversité, le Recteur en informe Tétudianl
et lui accorde un délai moral pour présenter, sll
le juge nécessaire, un mémoire justificatif. Ce
mémoire esttransmisau corps saisi du jugement.
L'étudiant inculpé pourra être entendu lorsque
le Conseil rectoral ou le Sénat académique le
trouvera convenable.
ART. 28.
La remise proportionnelle des rétributions
payées pour la fréquentation des cours est faite
à rétudiant soumis au constlium abeundi ou à
Texclusion.
Titre V.
Des Moyens â^ encouragement.
ART. 29.
Les faveurs qui sont à la disposition de l'Uni-
versité ne sont accordées qu'aux étudiants qui
se distinguent par la régularité de leur conduite,
par leur application et par le succô» qu'ils ob-
tiennent dans leurs étudea
( 309 )
ART. 30.
L'exemption des rétributions des cours fixées
par les art. 34, 36 et 38 est accordée annuellement
à cinq étudiants de chaque Faculté. Ceux qui
croiront avoir des titres à cette faveur adres-
seront leur demande au Recteur, qui accorde
Texemption après avoirpris Tavis des Facultés.
L*exemption pourra ôtre retirée à Tétudiant
qui ne continuerait pas à se distinguer par la
régularité de sa conduite et par son application.
ART. 31.
Les certificats de bonne conduite, de fréquen-
tation des cours et de succès dans les études
sont délivrés par le Recteur.
La demande de ces certificats doit être appuyée
sur une déclaration du Vice-Recteur et du Doyen
de la Faculté, constatant que rien ne s*oppose à
ce qu'ils soient accordés.
En ce qui concerne les étudiants internes, la
déclaration est donnée par le Président de leur
collège et par le Doyen de la Faculté.
Titre VI.
De la Distribution et des Rétributions des cours,
ART. 32.
Un programme annonce Tordre et la distribu-
tion des cours de chaque semestre.
( 310 )
ART. 33 (1).
Les cours de la Faculté de Philosophie et
Lettres et ceux de la Faculté des Sciences com-
prennent deux années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année, — Cours ordinaires ou obli'
gatoirespour ceux qui se préparent à V étude
du Droit ou de la Médecine : rintroduction à la
Philosophie et la Logique, TAnthropologie phi-
losophique, la Philosophie morale, Thistoire de
la Philosophie ancienne, les Langues grecque et
latine, TAlgôbre, la Géométrie et la Trigonomé-
trie rectiligne.
Seconde année, — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent à Vétude du Droit : rin-
troduction à THistoire universelle et l'Histoire
ancienne, les Antiquités romaines, l'Histoire du
moyen âge, l'Histoire politique moderne, l'His-
toire nationale, la Littérature française et l'Hich
toire des Littératures, modernes, l'Économie
politique et la Statistique, la Physique élémen-
taire.
Seconde année, — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent d Vétude de la Médecine :
exercices d'Algèbre et de Oéométrie, la Phjrsiqne
(i) Platienrs dispositions de cet article et des articles suiTantsoDi
dû être modifiées poar être Imises en rapport avec nos lois sucées-
siyes sur l'enseignement snpériear, et en dernier lien ayec la loi
du SO mai 1876. Voir le programme annoel des cours.
( 311 )
expérimentale, la Chimie générale, organique
et inorganique, et ses applications aux arts et à
la médecme, la Zoologie, TÂnatomie comparée,
la Minéralogie, la Botanique, la Physiologie des
plantes, la Géographie physique et ethnogra-
phique. >
Cours extraordinaires ou facultatifs de la
Faculté de Philosophie et Lettres : la Métaphy-
sique générale et spéciale, l'Archéologie, la Lit-
térature et les Langues orientales, les Littéra-
tures grecque et latine, la Littérature flamande.
Cours facultatifs de la Faculté des Sciences :
rintroduction aux Mathématiques supérieures,
la Géométrie analytique, le Calcul différentiel et
le Calcul intégral, la Théorie analytique des
Probabilités, la Mécanique analytique, la Méca-
nique céleste, la Physique mathématique, l'As-
tronomie physique et la Géologie.
Les étudiants qui se proposent de suivre un
ou plusieurs cours facultatifs doivent se faire
inscrire chez les professeurs respectifs, immé-
diatement après la publication du programme.
ART. 34 (1).
Les rétributions pour les cours ordinaires et
extraordinaires de chacune des deux années
(i) Cet article et les suivants ont dû être modiflés d'après les
exigences de la loi da SO mai 1876.
18
( 312 )
dans les Facultés de Philosophie et Lettres et
des Sciences s'élèvent à 220 francs.
La rétribution particulière d'un cours annuel
est de 60 francs, celle d'un cours semestriel de
30 francs.
ART. 35.
Les cours de la Faculté de Médecine com-
prennent trois années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année : TAnatomie (générale, des-
criptive, pathologique (i) embryologie), la Phy-
siologie, l'Hygiène, la Pathologie et la Théra-
peutique générale.
Deuxième année : la Pathologie et la Thé-
rapeutique spéciale des maladies internes, la
Pathologie externe, la Pharmacologie et la Ma-
tière médicale, la Clinique interne et la Clinique
externe, le cours théorique et pratique des Ac-
couchements.
Troisième année :1a continuation des Cliniques
interne et externe, des cours de Pathologie et de
Thérapeutique spéciale des maladies internes,
de Pathologie externe et du cours théorique et
pratique des Accouçh?ments, la Médecine opé-
ratoire, la Médecine légale et la Police médicale,
l'Encyclopédie et l'Histoire de la Médecine.
(1) V. le règlement pour l'amphithéâtre d'anatomie et les salles de
«lissectiOD» du iB janvier 1856.
( 313 )
ART. 36 (1).
Tous les cours de la Faculté de Médecine,
mentionnés à l'article précédent, sont oblijra-
toires. Il est payé 30 francs par cours semestriel
et 60 francs par cours annuel. Les rétributions
des cours de la première année s'élèvent à
180 francs, de la deuxième à 210 francs, de la
troisième à 240 francs.
Les étudiants en Médecine, qui n'ont pas suivi
les cours de la deuxième année des Sciences et
qui désireraient fréquenter les cours d'Anatomie
comparée, paieront la rétribution semestrielle
de 30 francs.
ART. 37.
Les cours de la Faculté de Droit comprennent
trois années et sont réglés de la manière suivante :
Première année : l'Encyclopédie du Droit et
l'Histoire du Droit romain, les institutes du Droit
romain, le Droit naturel ou la Philosophie du
Droit et les éléments du Droit civil moderne.
Detkjoiême année : les Pandectes, le Droit civil
moderne approfondi, le Droit public et le Droit
administratif, le Droit commercial.
Troisième année : la continuation des Pan-
dectes et du Droit civil moderne approfondi, le
Droit criminel y compris le Droit militaire, THis-
(1) Voir la note à Tari 84.
( 314 )
toire du Droit coutumier de Belgique et les ques-
tions transitoires, la procédure civile y compris
Torganisation et les attributions judiciaires, et
la Médecine légale.
Notariat : le Droit naturel, les éléments du
Droit civil moderne et le Droit notarial.
ART. 38 (1).
Tous les cours de la Faculté de Droit, men-
tionnés à Tarticle précédent, sont obligatoires.
Il est payé 40 francs par cours semestriel et
80 francs par cours annuel. Les rétributions des
cours de la première année s'élèvent ainsi &
200 francs, de la deuxième à 280 francs, de la
troisième à 190 francs, du Notariat à 160 francs.
Les étudiants en Droit qui n'ont pas suivi les
cours de la deuxième année de Philosophie et
qui désireraient fréquenter les cours d'Économie
politique et de Statistique, et le cours d'Histoire
politique moderne paieront la rétribution semes-
triellede 30 francs pour chacun de cesdeux cours.
ART. 39.
La distribution des cours de la Faculté de
Théologie est déterminée par un règlement par-
ticulier.
(1) Voir la note à Part. 84.
( 315 )
ART. 40.
Les rétributions fixées par les art. 34, 36 et 38,
«ont payées intégralement entre les mains du
receveur des Facultés, au moment de Tinscrip-
tion ou du recensement.
Le receveur remet aux étudiants avec la quit-
tance une carte d*entrée, portant un numéro
4*ordre qui indique la place à occuper par eux
•dans les auditoires.
ART. 41.
Les Facultés peuvent accorder, à la demande
•expresse des parents, un délai pour le paiement
des rétributions. Les étudiants qui auront obtenu
un délai se présenteront avec la déclaration de
la Faculté chez le receveur, qui leur remettra la
carte d'entrée.
ART. 42.
L'étudiant qui a payé la rétribution pour un
cours ou pour les cours d'une année peut être
tiutorisé par la Faculté à fréquenter de nouveau
les mômes^ cours, sans être tenu à une nouvelle
rétribution.
Titre VIL
De la Fréquentation fies cours.
ART. 43.
La durée de chaque leçon est d'une heure au
onoins et d'une heure et demie au plus ; personne
18.
( 316 )
ne peut sortir de Tauditoire avant que la leçon
8oit terminée.
Les professeurs peuvent s'assurer des progrès
des étudiants en leur adressant des questions
dur les matières de renseignement.
ART. 44.
Les étudiants sont tenus de fréquenter avec
exactitude tous les cours pour lesquels ils sont
inscrits et qui sont mentionnés dans le pro
gramme. La même obligation existe pour ceux
qui se font inscrire pour des cours extraordi-
naires ou facultatifs.
ART. 45.
Les étudiants qui désirent être dispensés de la
fï*équentation d'un ou de plusieurs cours doivent
adresser une demande motivée à leur Faculté-
ART. 46.
Les étudiants qui désirent fréquenter un cours
appartenant à une année ou à une Faculté autre
que celle dans laquelle ils sont inscrits, doivent
en demander par écrit l'autorisation à la Faculté
compétente.
ART. 47.
Les étudiants ne peuvent s'absenter des ieçoo»
ni sortir de la ville pour un ou plusieurs jours,
sans l'autorisation du Vice- Recteur ou du Prési-
dent de leur collège.
( 317 )
ART. 48.
Les étudiants externes qui, pour cause de
maladie sont empêchés d^assister aux leçons^
doivent en informer le Vice Recteur.
ART. 49.
Avant rentrée du Professeur dans Fauditoire
chacun aura soin de s*y trouver à la place qui
lui est assignée. Pendant les leçons le silence et
le bon ordre doivent être rigoureusement obser-
vés. Si quelqu'un se permettait de les troubler,
le professeur peut lui enjoindre de sortir de Tau-
ditoire et provoquer selon Texigence du cas,.
Tapplication des peines académiques.
Le silence et le bon ordre doivent être égale-
ment observés pendant la dupée des leçons, dans
les locaux où elles se donnent.
ART. 50.
Ne sont admis à fréquenter les cours que ceux
qui ont été portés au rôle des étudiants, confor-
mément aux prescriptions du Titre 1', et qui
sont munis de leur carte d'entrée.
ART. 51.
Ceux qui, sans avoir été inscrits, veulent sui-
vre un cours, doivent s'adresser par écrit au
professeur qui transmet leur demande au Rec-
teur. Le professeur leur communique ce qui a
été arrêté.
( 318 )
Ceux qui désirent assister à une leçon doivent
«en faire la demande au professeur soit directe
tnent, soit par Tentremise de Fappariteur.
ART. 52.
•
Il y a annuellement deux vacances, Tune du
mardi qui précède la fête de Pâques jusqu*au
troisième mardi qui la suit, Tautre du premier
vendredi d*août jusqu^au premier mardi d'oc-
tobre.
Fait et revisé à Louvain, le 19 novembre 1835
et le 3 août 1848.
LE RECTEUR DE L^UNTVERSITÉ.
P. F. X. DE RAM.
i.. t S. Le Secrétaire^ Baguet.
Vu et approuvé dans la réunion annuelle de
rËpiscopat, à Malines, le 4 août 1848.
ENGELBERT, Card. Arch. de Malines-
RÈGLEMENT
pour le service de la Bibliothèque.
ART. !«''.
La Bibliothèque est ouverte tous les jours (les
dimanches, les jours de fête et les samedis excep-
tés) de deux à quatre heures, pendant le semestre
d'hiver, et de' deux à cinq heures pendant le se-
mestre d'été.
ART. 2.
Les catalogues de la Bibliothèque peuvent être
consultés dans le cabinet du Bibliothécaire.
ART. 3.
L'entrée des salles de la Bibliothèque n'est
permise aux étudiants et au public qu'avec l'au-
torisation du Bibliothécaire et en présence d'un
employé de la Bibliothèque.
ART. 4.
Une salle de lecture est mise à la disposition
des étudiants et du public aux heures indiquées
à l'art, l*'.
Pour obtenir des livres, on doit remettre à l'un
des employés de la Bibliothèque un bulletin por-
tant l'indication de l'ouvrage que l'on désira
avec la signature de celui qui fait la demande.
( 320 ) •
ART. 5.
On doit garder le silence dans la salle de lec>
tare et éviter tout ce qui pourrait distraire les
lecteurs.
ART. 6.
Il n'est permis de prendre des notes qu'au
crayon. Le calque pouvant endommager les gra-
vures ou les estampes, il est défendu de calquer.
ART. 7.
Aucun livre ne sera communiqué pendant la
demi heure qui précède la clôture de la Biblio-
thèque.
ART. 8.
Les Professeurs et les Fonctionnaires de l'Uni-
versité peuvent entrer dans les salles de la Bi-
bliothèque et y faire des recherches. Ils sont
priés de remettre à leur place les ouvrages qu'ils
auront consultés.
ART. 9.
Ils ont le droit d'avoir chez eux les ouvrages
qui leur sont nécessaires pour leurs études. Ils
les obtiennent en signant un bulletin qui con-
tient Tindication du titre, du nombre des vo-
lumes, du format de Touvra^e et la date de la
sortie de la Bibliothèque.
Ce bulletin sera immédiatement transcrit sur
un registre particulier, dans lequel la date de la
rentrée des livres sera également annotée.
( 321 )
^ ART. 10.
Les livres peuvent être gardés pendant la du-
rée du semestre jusqu'à l'époque de la remise
générale, fixée ci-après à Tart. 13.
Si un ouvrage déjà confié à un Professeur est
demandé par un de ses collègues, le Bibliothé-
caire invitera celui qui a Touvrage à le faire
rapporter dans la huitaine ou à se concerter
:avec celui qui en fait la demande, aûnf de pou-
voir s'en servir alternativement. Néanmoins le
signataire du bulletin demeure responsable.
ART. 11.
Les étudiants de TUniversité et les personnes
domiciliées en ville peuvent obtenir des ouvrages
de la Bibliothèque pour en faire usage chez eux,
•en présentant un bulletin revêtu de la signature
d'un Professeur de l'Uni versité, qui sera respon-
sable des livres obtenus.
Il convient que les étudiants présentent la
signature d'un Professeur de la Faculté à laquelle
ils appartiennent.
Les ouvrages pourront être gardés pendant
quinze jours. A l'expiration de ce terme, ils
doivent être remis à la Bibliothèque. On peut les
obtenir pour une seconde quinzaine en faisant
renouveler la signature du bulletin (i).
(4) L'article ii accorde aux étudiants la faculté d'obtenir des livres
( 322 )
ART. 12.
Il ne sera plus accordé de livres à ceux qui ne
se seraient pas conformés aux dernières dispo-
sitions de l'article précédent.
ART. 13.
Tous les ouvrages prêtés doivent, sans aucune
exception, rentrer à la Bibliothèque dans la
quinzaine qui précède les vacances de Pâques et
dans celle qui précède les vacances du mois
d'août.
ART. 14.
Les Professeurs, qui auront satisfait à l'article
précédent, peuvent reprendre, en signant un
nouveau bulletin, les ouvrages dont ils auraient
besoin pendant les vacances.
ART. 15.
Les ouvrages de prix, les collections de
planches, les grands dictionnaires, les encyclo-
pédies et autres ouvrages de cette nature ne
peuvent jamais sortir de la Bibliothèque. On ne
(le la Bibliothèque pour en faire usage chez eux, en préseutant uu
bulletin revêtu de la signature d'un de leurs Professeurs. 11 est
essentiel de remarquer qu'il faut combiner cet article avec Part. 4,
d'après lequel une salle de lecture est mise à la dispositiou des
étudiants, et qu'il résulte de cette combinaison qu'il n'est permis
d'emporter à domicile que l'un ou l'autre ouvrage dont on voudrait
faire l'objet d'une élude suivie, /ivit rect. du ti mai 1837.
( 323 )
peut les consulter qu'à la salle de lecture ou
dans le cabinet du Bibliothécaire.
ART. 16.
Si un Professeur avait besoin, pendant la
leçon, d'un des ouvrages mentionnés à Farticle
précédent, le Bibliothécaire pourra le lui confier
contre reçu et sous la condition de le faire rap-
porter par un appariteur immédiatement après
la leçon.
ART. 17.
Celui qui aura dégradé ou perdu tout ou partie
d'un ouvrage quelconque sera tenu de fournir à
ses frais un autre exemplaire du même ouvrage.
ART. 18.
Les livres de la Bibliothôque ne peuvent être
prêtés ou emportés hors de la ville qu'avee une
autorisation spéciale de la Régence et du Rec-
teur de rUniversitô.
ART. 19.
La Bibliothôque est fermée pendant la durée
des vacances.
Fait à Louvain, le 18 avril 1836.
LB RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ,
p. F. X. DE RAM.
L. t S. Le Secrétaire, Baguet.
— 19
Liste des Règlements
publiés dans les Annuaires.
1. Documents relatifs à V érection de V Uni-
versité catholique. — V. rAnnuaire de 1869,
pp. 405 s.
2. Règlement concernant les pensions des
professeurs, des veuves ou des enfants de
professeurs de V Université catholique de Lou-
vain; 25 octobre 1866. — V. TAnnuaire de 1869.
3. Ordinatio pro disputationihus sabhatinis
S. Facultatis Theologicœ; 6 juin 1835. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
4. Prœscripta ad obtinendum gradum Bac-
calaurei in S. Theologia et Jure Canonico ;
15 mars 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840,
de 1868 et de 1870.
5. Prœscripta ad obtinendum gradum. Licen-
tiati in S. Theologia et Jure Canonico; 4 mai
1837. — V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1858
et de 1870.
6. Prœscripta ad obtinendam Lauream doc-
toralem in S, Theologia vel Jure Canonico ;
19 juin 1841. — V. les Annuaires de 1842, de 1858
et de 1870.
( 325 )
7. Cérémonial de la promotion au doctorat '
m théologie et en droit canon. — V. les Annuai-
res de 1842, de 1858 et de 1870.
8. Juramentumprœstandum ah iis qui gradu
xcademico in S, Facultate Theologica insi-
yniuntur. — V. les Annuaires de 1840, de 1858 et
le 1870.
9. Juramentumprœstandum àb iis qui Lau-
rea doctorali in S. Theologia vel Jure Cano-
nico insigniuntur, — V. les Annuaires de 1842,
de 1858 et de 1870.
10. Formula promotionis ad Lauream docto-
ralem in S. Theologia vel Jure Canonico. —
V. les Annuaires de 1842, de 1858 et de 1870.
11. Regulœ Collegii Theologorum; 30 juillet
1836. — V. les Annuaires de 1837 et de 1857.
12. Règlement pour Vobtention des grades
^ans la Faculté de droit; 8 février 1858. —V. les
Annuaires de 1859, de 1864 et de 1871.
13. Règlement pour Vadmission aux examens
diplomatiques; 17 octobre 1862. — V. les Annuai-
r^es de 1863, de 1864 et de 1871.
14. Règlement pour Vobtention des grades
ians la Faculté de médecine; 13 février 1837. —
V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1859, de 1864
H de 1871.
( 326 )
^ 15. Juramentumprœstandum àb Us quigradu
Doctoris in Facultate medica insigniuntur. —
V. les Annuaires de 1840, de 1859, de 1864 et de
1871.
16. Règlement pour Vamphithéâtre d'anato-
mie et les salles de dissection; 15 janvier 1836.
— V. les Annuaires de 1837 à 1840.
17. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis au cours de clinique interne ei
externe à Vhôpital civil; 7 novembre 1836.—
V. les Annuaires de 1837 à 1840.
18. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis d V hospice de la maternité; 7 no-
vembre 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840.
19. Règlement pour les élèv^ internes de Vhô-
pital civil; 7 novembre 1836. — V. les Annuaires
de 1837 à 1840.
20. Règlement pottr Vélève interne de Vhos-
pice de la maternité; 7 novembre 1836. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
21. Règlement pour V obtention des grades
dans la Faculté de philosophie et lettres; 8 mars
1858. — y. les Annuaires de 1859, de 1864 et de
1871.
22. Idem, dans la Faculté des sciences ; 8 mars
1858. — V. les Annuaires de 1859, de 1864, de
1873 et de 1879.
( 327 )
23. Règlement pour le service de la hiblio-
théq%Ae; 18 avril 1836. — V. les Annuaires de
1837 à 1861, de 18fô, de 1870, de 1873 et de cette
année.
24. Règlement organique pour V Institut phi-
lologique, fait le 15 octobre 1844, revisé le 30 oc-
tobre 1849. — V. les Annuaires de 1845, de 1847 et
de 1849 à 1855.
25. Statuts de la Société littéraire; 8 décem-
bre 1839. — V. les Annuaires de 1841 et de 1875.
26. Statuts de la Basoche, société des étu-
diants en droit; 14 mars 1860. — V. les Annuai-
res de 1861 et de 1862.
27. Statuts de la Société médicale de V Uni-
versité; 1863. — V. l'Annuaire de 1864.
28. Règlement des Écoles spéciales des arts
et manufactures^ du génie civil, et des mines.
-V. les Annuaires de 1872, 1873, 1874, 1879 et de
1880.
29. Statuts du Cercle industriel des Écoles
pédales de V Université catholique, — \ , l'An-
nuaire de 1875.
30. Écoles spéciales des arts et mxinufac-
tures, du génie civil et des mines. — Attribu-
tions de la commission executive, et Règlement
dordre intérieur ; 19 novembre 1873. — V. l'An-
nuaire de 1875.
( 328 )
31. Loi sur la collation des grades acadé-
miques et le programme des examens univer-
sitaires.—W, l'Annuaire de 1877.
32. Rêglem£nt organique pour la collation
des grades académiques^ adopté* principale-
ment en exécution de la loi du 20 mai 1876. —
V. les Annuaires de 1878 et de 1881
33. Concours de l'enseignement supérieur^
organisé en vertu de V article 44 de la loi du
20 mai 1876. (Arrêté royal du 11 octobre 1877.)-
V. l'Annuaire de 1878.
34. Programme de V École supérieure d'agri-
culture. —V. les Annuaires de 1879 et de 1880.
35. Instructions ministérielles concernant
les bourses de voyage, — V. TAnnuaire de 1881.
36. Statuts de'Ja Société juridique, — V. l'An-
nuaire de 1881.
37. Bourses de voyage, — Règlement. -
Modifications. (Arrêté royal du 25 juillet 1^82 )
- V. l'Annuaire de 1883.
Le Séminaire américain de Louvain.
En 1857, plusieurs évoques d'Amérique, mus
par la considération des avantages que présente
Louvain, y ont établi, avec le consentement et
Tapprobation de S. Em. le Cardinal Archevêque
de Malines, sous le patronage des Évêques de la
Belgique et sous les auspices de personnes cha-
ritables, un Séminaire américain. Il a pour objet
de procurer aux jeunes gens de la Belgique et
des pays limitrophes, désireux de se consacrer
à la belle œuvre des missions de TAmérique du
Nord, un moyen sûr et facile de suivre leur
sainte vocation.
La lettre pastorale des illustres Prélats réunis,
le 28 avril 1861, dans le concile provincial de
Cincinnati contient le passage suivant par rap-
port à ce sémmaire : « C'est aussi avec une joie
" profonde que nous remercions nos vénérables
y Frères, le Cardinal Archevêque et les Évêques
>* de la catholique Belgique, pour let zèle si noole
« et si chrétien avec lequel ils ont coopéré à
y* rétablissement du Séminaire américain de
» l'Immaculée Conception dans la ville de Lou-
»» vain, siège de cette ancienne et célèbre Uni-
» versité catholique, qui a répandu tant de lustre
r> sur la sainte Église notre Mère. Ce Séminaire,
» fondé avec le louable concours de quelques
" Évêques de notre province, a déjà envoyé
" onze missionnaires pleins de zèle et de pru-
( 330 )
» dente activité. Son existence prospère nous esl
n un sûr garant de tout le bien qu'il est appela
y» à rendre à notre sainte Religion; c'est là \i
» résultat que nous en attendions. Nous prions
» les Prélats belges de daigner lui continuer
» leur bienveillant appui. *>
Et le second concile de Baltimore, tenu en
1866, où étaient présents trente-sept Évoques et
sept Archevêques, s'exprime en ces termes :
« Nous devons aussi faire mention du collège
n établi pour les missionnaires de ce p$kys près
» l'Université de Louvain, ce très célèbre siège
» des lettres et des sciences, par les Èvêques de
'> Belgique, et dont nous avons déjà recueilli des
y» fruits fort nombreux et très salutaires. Car,
» depuis neuf ans que ce collège est fondé, il
» nous a envoyé plus de cinquante missionnaires
^» pour travailler à la culture de la vigne du
» Seigneur. »
Les vastes bâtiments de l'ancien collège d'Aine
ou Aulne, fondé en 1629 par Dom Edmond Jou-
vent, abbé d'Aine, près de Thuin en Hainaut,
ont été acquis et appropriés pour le Collège
américain et sont devenus ainsi une nouvelle
pépinière de missionnaires.
Pour les conditions d'admission comme élève,
on doit s'adresser à Mgr J. De Nève, prélat
domestique de Sa Sainteté, vicaire général de
l'évêché de Détroit et président du collège, rue
de Namur, n^ 110.
APPENDICE.
1^T .^^ X. s C T s s
POUR 8BKTIR
k L'HISTOIRE DE L'UNIVERSITÉ DE LOUVAiN.
19.
M
I
I
PUBLICATIONS.
Pendant Tannée académique écoulée le corps
enseignant a fait de nombreuses publications.
En voici la liste :
Dans la Faculté de théologie.
J. T. Beelen. — Het hoek genaamd Eccle-
siASTicus, naar den latijnschen tekst der Yul-
gaat in het Nederlandsch vertaald en in door-
loopende aanteekeningen uitgelegd.
T. J. Lamy. — ComYnentarium in librum
geneseos. Mechliniae, Dessain, 1883, vol. in 8® de
VIII-400 pages. Il sera mis en vente avec le
second volume qui paraîtra en janvier 1884.
Le christianisme en Roumanie (Revue catho-
lique de Louvain, n*» de septembre 1883).
Le prophète Jonas (Controverse, n^ de décem-
bre 1882, Lyon).
L'universalité du déluge {Controverse, n® de
septembre 1883).
S. Ephrœm Syri hymni et sermones inediti,
quos e codicihus londinensibi^, parisiensibus
et oœoniensibusi descriptos edidit, latinitate
donavit, variis lectionibiùs instruœit, notis et
prolegomenis illustravit. Mechliniae, 1882, t. 2,^
gr. in 8o.
( 334 )
E. H. J. Rbusbns. — Eléments cTarchéologie
chrétienne. Deuxième édition, t. 1, première
partie.
Analectes pour servir à Vhistoire eccîésiCLS'
tique de la Belgique^ t. XIX, 1883, 1 vol. in 8^.
Cimetières à fleur du sol pendant les trois
premiers siècles de Vère chrétienne. Article
dans la Revue catholique^ n^ de novembre 1883.
Plusieurs notices dans la Bibliographie na-
tionale.
Articles bibliographiques dans la Rew^e ca-
tholique et dans la Revtie de Vart chrétien,
A. J. J. F. Haine. — Theologiœ Moràlis Ele-
menta ex S. Thoma aliisque probatis Docton-
bus collegit ordineque disposuit A. Saine ^
1. 1, II, III. — Le tome IV est sous presse. Lon-
vain, Fonteyn.
B. JuNGMANN. — Dissertationes selectœ in
Historiam ecclesiasticam, t. III, in- 8». Ratis-
bonsB, F. Pustet, 1882.
Institutiones theologiœ dogmaticœ spedaUs.
— Tractatus de Deo Creatore^ editio qtMtrta^
in 80. Ratisbonae, F. Pustet, 1883.
Dans la, Revue catholique de Louvain, juin
1883 : « Saint Gilles » compte rendu sur la
« vie de saint Gilles, par M. le chanoine Rem-
bry, ** — Des articles biographiques dans le Kir-
chenleœicon de Fribourg, 2« édit.
A. H. H. Dupont. ■— La philosophie de saint
Augustin. Louvain, Peeters.
( 335 )
Dans la Revue catholique : La prédétermi-
nation physique et la doctrine de saint Tho-
mas. — Vidée de Vinfini. — Plusieurs articles
bibliographiques.
Dans la Controverse : Les objections de M.
Stuart Mill contre les preuves de Veœistence
de Dieu, — Les objections de M, Hartmann
contre le dogme de la Rédemption. — Vàme
humaine est une substance.
D. Mbrcier. — Discours d'ouverture du
cours de philosophie de saint Thomas.
Étude sur le déterminisme mécanique et le
libre arbitre j dans la Revue catholique^ octobre
et décembre 1883.
Dans la Faculté de droit.
J. J. Thonissen. — La poésie française dans
la révolution brabançonne. Notice lue à la
séance publique de la classe des lettres de
l'Académie royale de Belgique, du 9 mai 1883.
Bruxelles, Hayez, 1883, in 8o.
Rapport fait à la classe des lettres de TAcadé-
mie royale, sur un mémoire concernant les
institutions politiques et civiles de la Belgique
sous la dynastie mérovingienne (dans le t. Y,
3« série, du Bulletin de TAcadémie).
Mémoire sur les moyens de réduire le nom-
bre des individus qui, tels que les receleurs,
favorisent la perpétration des infractions.
( 336 )
Rome, 1883, in 8». (Dans le Bulletin de la com-
mission pénitentiaire internationale.)
C. H. X. Pbrin. — Les doctrines économiques
depuis un siècle. Paris. Lecoffre.
Une traduction allemande de cet ouvrage a
été publiée sous ce titre : Die Lehren der Na-
tionalôkonomie seit einem Jahrhunderte. Frei-
burg im Breisgau. Herder.
Le modernisme dans VÉglise diaprés des
lettres inédites de La Mennais. Paris, Lecoffre.
Ea^sodation ouvrière^ discours prononcé à
rassemblée générale des catholiques du Nord et
du Pas-de-Calais, le 12 novembre 1881. Lille,
Desclée et C^*.
L'État et VÉglise dans la société internatio-
nale. Rapport présenté au congrès des juris-
consultes catholiques, tenu à Reims, du 6 au
8 octobre 1882, publié dans la Revue catholique
des institutions et du droite décembre 1882.
De la richesse dans les sociétés chrétiennes.
Troisième édition, Paris, Lecoffre.
Mélanges de politique et d'économie. Paris,
Lecoffre.
E. E. F. J. Descamps. — Etudes sur les fon-
dateurs de la science du droit. Première par-
tie : Eugo Grotius et le droit naturel. Louvain.
Peeters, 1883.
( 337 )
A. Nyssens. — A. Nyssens et H. Debaets.
Commentaire législatif du Code de commerce
belge. 4« livraison.
Revvs catholique de Louvain, n^ du 15 août :
La représentation proportionnelle des partis.
J. Vandenheuvel. — La liberté d'association
et la personnalité civile. Bruxelles, Larcier,
1882.
Revue générale, octobre et décembre 1882 :
De la situation légale des associations en Bel-
gique. — Avril 1883 : La liberté d'association
et le projet de code civil de M. Laurent.
Muséon, 15 janvier 1883 : Le jury anglais au
XI I^ et XI V^ siècle.
Rivista Pénale^ juin 1883 : Apologia del giuri
in Inghilterra.
Belgique judiciaire, V et 5 octobre 1882 : De
la propriété des dunes. — 25 juillet 1883 : Les
titres de noblesse étrangers.
Revue des questions historiques, octobre 1882.
L'Angleterre, son gouvernement, ses institu-
tions par De Foublanque. Paris 1882.
Polybiblion, novembre 1882. Code de com-
merce allemand par P. Gide et Lyon Caen.
Paris, 1881. Code de procédure pénale du
royaume d'Italie par H. Marcy. Paris, 1881.
Gerichtssaalj t. XXXV. L'organisation judi-
ciaire et le droit pénal de la loi salique. par
J. Thonissen. Bruxelles, 1882.
( 338 )
Dans la Faonlté de médecine.
F. J. M. Lefebvre. — Communicaiion à TAca-
démie royale de médecine sur le choléra asia-
tique. Bulletin de V Académie^ t. XVI, p. 867.
Seconde communication sur le choléra asia-
tique. Même Bulletin, t. XVÏI, p. 760.
Rapport sur les documents sanitaires adressés
au gouvernement belge par ses agents sanitaires
à l'étranger et communiqués à TAcadémie par
M. le ministre de Tintérieur. Bulletin de V Aca-
démie, t. XVII, p. 973.
Cours de médecine opératoire fait à V Uni-
versité catholique par F, Lefebvre et T. De-
baisieuXy t. second in 8», lOÛO pages.
Leçons de pathologie générale, fascicules au-
tographiés.
Leçons de thérapeuthique générale et de
pharmacodynamique, fascicules autographiés.
Le père, la mère et V enfant, 2« édition. Sous
presse.
E. Masoin. — Rapport académique au nom
de la commission chargée de Texamen du mé-
moire de M. Semai sur les psycho-névroses dys-
crasiques. Bulletin de l Académie royale de
médecine de Belgique, 1882, p. 583 et suivantes.
Rapport de la commission chargée d'apprécier
les mémoires envoyés en réponse à la question
de concours ayant pour objet de déterminer la
nature de Tinfluence de Tinnervation sur la nu-
( 339 )
trition des ûssus. Bulletin de V Académie royale
de médecine de Belgique^ 1882, p. 623 et suiv.
Traitement du diabète sucre par le permanga-
nate de potasse. Bulletin de l Académie royale
de médecine de BelgiqxAe^ 1882, p. 1099 et suiv.
Rapport adressé à M. le ministre de Fintérieur
par le jury chargé de Texamen des ouvrages
publiés dans le royaume par des auteurs belges
pendant la période 1876-1880, pour Tobtention
du prix quinquennal des sciences médicales.
Moniteur belge du 25 décembre 1882, n^ 359, et
Bulletin de V Académie royale de Belgiquey
1883, p. 99 et suivantes (partie physiologique),
respectivement p. 6 à 18 et 8 à 29 des tirages à
part.
Analyse des « Études sur les caractères cra-
niologiques d*une série d*assassins exécutés en
Belgique », travail de MM. Héger et Dallemagne.
Bulletin de la Société de médecine mentale de
Belgique^ 1883, 2« fascicule, p. 66 et suivantes.
E. Hubert. — Leçons de gynécologie (auto-
graphie).
La Revue médicale (en collaboration avec
M. G. Verriest).
Principaux articles publiés dans la Revue
médicale :
Observation obstétricale : un cas de trans-
foration du crâne ; guérison.
Inversion utérine chronique; amputation de
a matrice ; guérison.
( 310 )
Étude sur Vappareil élytro-ptérygoïde de
M. le D^ Chassagny, de Lyon.
Étude sur les déchirures du périnée et du
vagin.
Traitement du moignon utérin après Vam-
putation utéro-ovarique,
A rAcadémie de médecine : Une communica-
tion sur Vappareil élytroptérygoïde, {Bulletin
t. XVII, 3« série, no 10.)
T. Dbbaisieux. — Le second volume du Cours
de médecine opératoire, en collaboration avec
M. le professeur Lefebvre. Louvain, Ch. Peeters,
éditeur.
Les deux premiers volumes du Cours de Pa-
thologie chirurgicale. Autographiés.
Communication imprimée aux Bulletins de
y Académie de médecine sur le traitement, du
goitre.
G. Verriest. — Dans la Revue médicale de
Louvain : Nutrition et alimentation. — Jeu et
position du Diaphragme dans la fièvre ty-
phoïde. Clinique interne : Discours d'ouverture.
Clinique interne : Cas d'anémie pernicieuse
aiguè'. Le pavillon du D' Koch à Veœposition
d^ygiène de Berlin. Articles et analyses divers.
G. Bruylants. — Le dosage de VXJrée {Revice
des sciences médicales de Louvain). Les Pep-
tônes Cibid.).
( 341 )
La chimie physiologique^ l'« partie. Autogra-
phie de L. Ghysbreehts, Louvain.
E. Vbnneman. — U Atropine; étude physio-
logique expérimentale de oatalcaloïde, formant
six chapitres ou articles dans la Revue médicale
de Louvain.
Leçons d'histologie humaine^ professées par
le D' E. Venneman, professeur à l'Université de
Louvain. 1882 1883. Autographie de H. Ghys-
breehts.
Sut la contagion des conjonctivites^ en par-
ticulier de la conjonctivite diphtéritique ; ar-
ticle publié dans les Annales de la Société
scientifique de Bruxelles, 1882 (paru en 1883).
Dans la Faculté de philosophie.
C. PiERAERTS. — Science et Foi. Discours
prononcé à l'ouverture des cours académiques.
Louvain, Vanlinthout.
Éloge funèbre de M. le professeur Poullet,
Louvain, Ch. Peeters.
L'emploi du temps. Allocution prononcée au
collège de la Très Sainte Trinité, Louvain, Ch.
Peeters.
Oraison funèbre de Son Eminence le Cardi-
nal Dechamps, XI V^ Archevêque de Malines.
Malines, Ch. Dessain.
A. J. Namêche. — Les tomes IX, X et XI du
I
( 342 )
Cours d'hiiloire nationale. LonTtûn,
teyn.
F, J. B. J. NËVE. — Les époques lu
de VInde. Études sur la poésie sanscr
xelles-Paris (Louvain, typographie d«
Peaters), 1883, 1 volume in 8°, pp. VlII-f
L, G. DE MoNGB. — Dans la Revue gi
Notice sur M. Edmond Poulïet.
Dans le Muséon : Étude svr le Cid et
P. G. H. WiLLEMS. — Le Sénat de l
blique romaine, t. II. — Les attribut
Sénat. LouvaiD, 1883, 784 pages, in 8".
Le droit public romain ou les insi
politiques de Morne depuis Torigine d>
jusqu'à Justinien, 5* édition. Louvai
695 pages, in 8",
Redevoering uitgesproken in naam •
demie, ten sterfhuize van S. Conscie
vie de la, traduction en langue française
Bulletin de l'Académie royale de E
3' série, t. VI, pp. S90-300. Bruxelles, 186
C. DE Harlbz. — Les principes de V
et de la correction des textes ave
Yesht I et XII, inS", pp. 264. Leipzig.
Le commentaire de M. Darmestetet
Vendidâd, in 12. Louvain.
Le Han gurun i suduri bithe ; prooB)
l' chap. iraduit du mandcbon. Jourm
tique (septembre).
( 343 )
Queîqites traits de la vie du Céleste- Empire.
Décrets de JongCheng (textes mandchous iné-
dits), traduction. Bulletin de V Académie royale
de Belgique,
Les dernières études Avestiques (Beitràge
zum Studium der Ig, Sprachen. Heft 3).
Avestische Sti4,dien, Zeitschrift D. M. G. Heft
II, IV.
H. Geldnér^s Studien zum Avesta {Philolo-
gische Wochenschrift, mai).
L'origine de Cyrus et des Achiménides (Mu-
séon, no" 2 et 3).
La Bible et Vunité originaire de Vhumanité
{Controverse^ mai).
Vunité primitive de langage de Vhumanité
(/(Cî., juin).
V infanticide en Chine (Id., décenabre).
La croisade de pénitence à Jérusalem (Revue
catholique^ février).
La civilisation de VEran antique {Bulletin
de V Athénée oriental^ n® 4).
P. P. M. Alberdingk-Thijm. — Ph. van Mar-
niœ^ Herr van Sanct Aldegonde, vol. in S®, pu-
blié par la Société historique catholique, dite
Gôrres- Gesellschaft .
Les hôpitaux en Belgique au moyen âge,
brochure inS®, Louvain, Ch. Peeters.
De gestichten van liefdadigheid in België,
van Kaxel den Groote tôt op de XV I^ eeuw.
( 344 )
Mémoire couronné par rAcadémie royale de la
Belgique, vol. in 4°. Bruxelles, Hayez.
Belgiën (Histoire ecclésiastique de la Bel-
gique) publiée dans rEncyclopédie de S. Em. le
Gard. Hergenrôther, continuée par M. le prof.
Kaulen. Fribourg, B. Herder.
Articles sur : saint Bavon^ le Frère Comelis,
etc., dans la même collection.
Articles bibliographiques et esthétiques dans
diverses revues belges et étrangères.
J. Jacops. — Revue catholique. Article biblio-
graphique. Octobre 1883.
F. L. G. CoLLARD. — Trois universités alle-
mandes considérées au point de vue de ren-
seignement de la philologique classique {Stras-
bourg y Bonn et Leipzig). Louvain, typographie
de Ch. Peeters.
V. D. J. L. Brants. — Lois et méthode de
V économie politique. Précis deâ leçons d'intro-
duction au cours d'économie politique. 1 vol.
in 12. Louvain, Ch. Peeters. Paris, Champion,
1883.
Dans la Revite catholique des institutions
et du droit. Grenoble : Un manuel français
du socialisme cathédrant.
Dans le Bulletin de la Société de Législation
comparée (Paris) : La forme du budget belge
pour 1884.
( 345 )
Dans la Revtte de l'Instruction publique en
Belgique (Gand) : La condition du travailleur
libre dans l'industrie athénienne.
Dans le Muséon, revue internationale (Lou-
vain) : Propriété et communauté dans le droit
athénien. — Les formes juridiques de V exploi-
tation du sol dans la Chréce antique.
Dans la Réforme sociale (Paris) : Rapports
sur les travaux de la société belge d'économie
sociale.
Dans la Faculté des sciences.
P. J. Van Bbnbden. — Art. Filaire. {Diction-
naire encyclopédique des sciences médicales.
Paris.)
Dans les Bulletins de V Académie royale de
Belgique, 3« série, t. IV, n® 11, novembre 1882 :
Note sur des ossements de la baleine de Biscaye
au Mu^ée de la Rochelle.
Dans V Annuaire de V Académie, 1883 :B. A.
L. vicomte du Bus de Gisignies, notice sur sa
vie et ses travaux.
Dans les Archives de Biologie, v. III, fasc. IV :
Sur Varticulation temporo-maxillaire chez
les cétacés.
Bulletin de V Académie royale de Belgique,
3« série, t. VI, n^ 7, juillet 1883 : Sur quelques
ossements de cétacés fossiles recueillis dans
des couches phosphatées.
( 346 )
Bulletin de V Académie royale de Belgique,
tom. VI, no 7 : Sur ce qu'il faut entendre par
découverte à propos des Iguanodons de Ber-
nissart.
Dans les Bulletins, t. VI, n^ 8, 1883 : Sur
quelques formes nouvelles des terrains ter-
tiaire du pays .
Dans le Muséon, revue internationale, t. Il,
n® 3 : Les Basques et la haleine franche.
Dans VAtheneum, 15 septembre 1883 : La ha-
leine de V Atlantique,
P. L. Gilbert. — Rapport sur une note de
M. le comte de Sparre (Annales de la Société
scientifique de Bruxelles, t. VII, 1883;.
Rapport sur un mémoire de M. Gomez Texeira,
intitulé : Sur la théorie des imaginaires (ibid.).
Rapport sur une note du P. Delsaux relative
à la diffraction par une ouverture circulaire
(ibid.).
Énoncé des divers théorèmes sur les accélé-
rations (îbid.).
Propriétés nouvelles du potentiel (ibid..).
Mémoire sur une transformation des équa-
tions de Vhydrodynamique (ibid.).
Mémoire sur Vapplication de la méthode c^e
Lagrange à divers problèmes de mouvement
relatif (Extrait des Annales de la Société scien-
tifique de Bruxelles, tomes VI et VII.)
Démonstration simplifiée des formules de
( 347 )
Fourrier. (Extrait des Annales de la Société
scientifique de Bruxelles, t VIII.)
Les preuves mécaniques de la rotation de la
terre. (Journal de Physique de M. Bouty, mars
1883.)
Louis Henry. — Dans les Comptes rendus de
V Académie des Sciences de Paris ;
1° Sur la différence d'aptitude réactionnelle
des corps halogènes dans les composés orga-
niques,
a) Sur le chloro bromure Méthylène ^ tome 96,
p. 1062.
h) Sur le chloro iodure et le brômo-iodure
d:éthylêne, tome 96, p. 1 149.
c) Sur le bi-brômure d'éthylène mono chloré
et divers dérivés de Véthane^ tome S7.
d) Sur T acétate d'éthyle bi chloré bi-pri-
maire, tome 97, p. 1308.
2« Sur divers dérivés de Theœylène manni-
tique, tome 97, p. 260.
3» Sur divers dérivés éthérés phénoliques^
tome 96, p. 1233.
Dans les Annales de Chimie et de Physique
de France :
Sur deux types distincts d^ oxydes glycol-
liques, tome XXIX i5« série), p. 543.
Sur le bibrômure de méthylène, tome XXX
(5« série), p. 266.
Dans les Annales de la Société scientifique
de Bruxelles : 20
( 348 )
Sur remploi des pentachlorures de phosphore
et d'antimoine en chimie organique^ t. VII, p. 76.
C. L. J. X. DB LA. Valléb Poussin. — Le sys
tême silurien du centre de la Bohême^ par
J. Barrande. Les 4 volumes ia 4o du volume Vî.
{Revue des questions scientifiques.)
Le traité de géologie par M. de Lapparent.
{Revue des questions scientifiques.)
Principes élémentaires de paléontologie, par
A . Briart. {Revue des questions scientifiques.)
Note sur la répartition des terrains crétacés
et tertiaires des environs de Fauquem,ont.
{Annuaire de la Société scientifique.)
F. De Walque. — Dans les Annales de la
Société scientifique de Bruxelles, année 1882-
1883, page 1 A. —Communication sur la question
du chauffage par le gaz de Véclairage.
Dans la Revue des questions scientifiques,
7e année, t. XIV, pages 611 à Q\3.— Deicœ notices
bibliographiques sur des ouvrages de photo-
graphie.
Dans les Annales de la Société géologique de
Belgique, tome X, partie bibliographique.— Sur
le gisement et l'exploitation de la strontianite
en Westphalie.
Manuel de chimie opératoire, 2® édition.
C. Blas. — Application de Vélectrolyse à
T analyse chimique J avec un Essai d'une mé-
( 349 )
thode générale d'analyse électrolyûîque. Louv.
PeetersRuelens, 1881
Méthode de Vanalyse qualitative, 2« édition,
augmentée d'un Essai de méthode d'analyse
électroly tique. Louvain, PeetersRuelens, 1882.
Essai d'application de V électroly se à la mé-
tallurgie^ avec un procédé nouveau pour le
traitement électrolytique des ruinerais sulfu-
rés (en collaboration avec M. l'ingénieur Miest).
Louvain, Peeters-Ruelens, 1882.
L. Cousin. — Flottage et échonage d'un si-
phon en fonte; dans les Annales de la Société
scientifique.
Rapport sur une question de statique gra-
phique ; ibidem.
N. E. Breithop. — 1° Traité de géométrie
descriptive, tome II, — Surfaces courbes, 2« édi-
tion, 1883. Paris, Gauthier- Viilars, et Louvain,
Feeters-Ruelens.
2° Traité de géométrie descriptive, tome III.
Projections asconométriques . — Projections
obliques. — Projections centrales, 2® édition,
1883. Paris, Gauthier- Viilars, et Louvain, Pee-
ters-Ruelens.
E. L. J. Pasquibr. — Étude des machines à
vapeur, principalement basée sur les expé-
riences de MM. G. A. Hirn et 0. Hallauer.
Louvain, PeetersRuelens, et Paris, Gauthier-
Yillars, 1883, in 8o.
( 330 )
Dans la Revue universelle des mines ^ de
Liège, t. IX, 2« série, 1882. — Réponse à M. G.
Zeuner.
A. Proost. — Dans les Annales de la Société
scientifique de Bruxelles : Darwin et les pro-
grès de la zoologie (tiré à part broch. 86 pages),
décembre 1882. (Des extraits de ce travail ont
paru dans le journal Le Français de Paris et le
Journal de Québec (Canada), octobre 1883.)
Dans la Revue des questions scientifiques :
Les parasites de l'agriculture en Europe et
aux États-Unis. Bulletin, avril et juillet; tra-
duit on partie de l'anglais, de YAgricultural
Report of Washington, broch. 68 p. Dessin de
l'auteur.
Dans la Revue générale :
L'avenir de Vagriculture en Belgique, tiré à
part, 2 éditions, mars 1883. Edii. Ramlot, Brux.
L'agriculture progressive en Europe et aux
États- Unis. — L'ingénieur agricole, 2« édition,
septembre 1883.
Dans le Constitutionnel de Paris : quatre
études sur la situation économique de Vagri-
culture, 1"^ et 24 novembre 1882, 6 janvier et
19 février 1883.
Dans le Journal de Bruxelles : une étude sur
la culture intensive et renseignement supé-
rieur de Vagriculture, 19 novembre 1882.
Articles dans le Journal de la Société cen-
trale d'agricuUure de Belgique,
( 351 )
A. Thbdnis. — Emploi agricole de r acide
phosphorique. (Annales de la Société scienti-
fique de Bruxelles.^
La falsification des denrées alimentaires.
(Revue catholique, septembre 1883 )
20.
Nominations et distinctions
scientifiques.
F.J.M. Lefebvrb.— Nommé membre associa
de la Société de statistique de Paris.
P. L. Gilbert. — Diplôme d'honneur à Tex
position internationale d'Amsterdam, pour ui
appareil propre à manifester la rotation tei
restre.
P. G. H. WiLLEMS. — Nommé membre associ
de TAcadémie royale des sciences des Pays- Bai
à Amsterdam; membre correspondant de Tlnst
tut royal Lombard, à Milan; membre correspoi
dant de l'Académie royale d'histoire d'Espagn<
à Madrid.
N. E. Breithop. — Nommé membre correi
pondant de la Société royale des sciences d
Liège.
C. DE Harlez. — Nommé membre étrange
de l'Institut ethnographique de France, et men
bre correspondant de l'Académie royale de Be
gique.
V. L. J. L. Brants. — Élu secrétaire perp
tuel de la Société belge d'économie sociale,
membre de la Société d'économie politique \
Paris.
DISCOURS
prononcé & la salle des Promotions de l'Univer-
sité catholique de Louvain, le 10 octobre 1883 ^
Jour de rouvertnre des cours académiques,
après la messe du Saint-Esprit, par Mgr PIE-
RASRTS, Recteur Masrnifique de rUniversité.
Messieurs les Professeurs,
Messieurs les Étudiants,
Chaque année académique, comme chaque
année de Fexistence humaine, nous offre l'image
de la vie, mélange de joie et de douleur, d'épreuve
et dç consolation.
Deux des vénérés chefs de l'Université, S. E. le
cardinal Dechamps, l'illustre archevêque de Ma-
lines, et S. G. Mgr Gravez, le généreux ei infa-
tigable évêque de Namur, ont été appelés à Dieu.
Ensemble ils avaient assisté, comme étudiants
en théologie, à l'ouverture des cours de l'Uni-
versité catholique, en 1834; ensemble ils avaient
reçu à Matines l'onction sacerdotale ; ensemble,
plusieurs années durant, ils ont porté le poids
de i'Ëpiscopat, et l'on peut dire qu'ensemble ils
se sont endormis dans le Seigneur : en sorte
qu'il n'y a pas témérité à leur appliquer ces mot»
tirés de l'office des Saints Apôtres : « quomodo
in vita dileœerunt se^ ita et in morte non sunt
separati^ de môme qu'ils se sont aimés dans la
( 354 )
yie, ainsi ils n*ont pas non plus été séparés dans
la mort. » L'un et l'autre ont été honorés de fu-
nérailles qui furent un spectacle émouvant
pour la terre et pour le ciel, et le pays a pu voir
tout ce que le peuple catholique leur avait voué
de respect, d'amour âlial, de vive gratitude.
Pour nous, plus que tous les autres, nous por-
tons le deuil de ces deux pontifes, qui, ^ devenus
les pères de VAlma Mater — c'est la propre
expression de Mgr Deehamps, — n'ont jamais
oublié qu'ils avaient d'abord été ses fils. » mon
Dieu, écoutez notre prière pour eux. Ils ont eu
de si grands labeurs à soutenir : donnez leur le
salaire du « bon et fidèle serviteur, » en les ad-
mettant <« dans la joie de leur Maître! » Seigneur,
accordez- leur le repos qu'ils ont mérité, l'éternel
repos du Paradis.
Un nombre exceptionnel d*étudiants, tous
Jeunes gens pieux et pleins d'avenir, nous ont
également été enlevés par la mort, avec ce cher
et éminent professeur Poullet, notre ami et notre
modèle, dont la mémoire ne périra jamais. Paix
à lui et paix  eux ; car « bienheureux ceux qui
meurent dans le Seigneur. ^
M. le professeur Craninx, le respectable doyen
du corps académique, a demandé son éméritat,
quittant ainsi, après un demi-siècle de glorieux
services, un enseignement qu'il a illustré par sa
science reconnue et par son expérience con-
sommée. Je* n'ai pas besoin de dire que toute
( 355 )
notre âdôle reconnaissance est acquise au maître
qui n'a cessé de nous donner Texemple de Tacti-
vite, du zèle, de la ponctuelle exactitude, de la
bienveillance pour les collègues et de l'attache-
ment aux étudiants.
L'année académique 1882-1883 a rivalisé avec
les précédentes parles travaux et par les succès
des professeurs. Je ne puis les énumérer tous;
mais il ne m'est pas permis de passer sous si-
lence les hautes distinctions que l'académie des
sciences de Paris et l'exposition d'Amsterdam
ont accordées à M. le professeur Gilbert pour
son barogyroscope ^ merveilleux appareil, témoi-
gnage de la force et des progrès de la mécanique
analytique, destiné À fournir un signe sensible
de la rotation de la terre. Que notre excellent
collègue veuille bien agréer l'hommage public
de nos plus vives félicitations.
Les inscriptions se sont élevées, pendant l'an-
née écoulée, au chiffre de 1558 étudiants. Ce
chiffre eût été de loin dépassé, si nous avions
voulu supprimer la sage mesure qui exige
comme condition d'admission un certificat d'hu-
manités régulières complètes, ou, à leur défaut,
mais par exception et pour des raisons réelles,
un examen d'entrée sur les principales matières
de rhétorique.
La conduite, le travail et l'application de la
très grande majorité des étudiants; leurs habi-
tudes d'ordre, de dignité et de calme; leur fidélité
( 356 )
à remplir les devoirs de la religion ; leur dévoue-
ment aux œuvres de charité fondées au sein de
rUniversité, nous ont été une édiâcation et un
puissant encouragement. Nous engageons en
père nos chers jeunes gens  persévérer dans
cette noble voie, où ils marcheront de succès en
succès, sMls se prémunissent toujours contre le
fléau du siècle, j*entends la passion du plaisir et
surtout de ce plaisir redoutable et funeste, triste
apanage des grandes villes, né de Toisivité et
des besoins du luxe moderne, pour le malheur,
la déconsidération et la ruine des individus et
des familles.
Nos écoles spéciales des arts et manufactures»
du génie civil et des mines ont continué adonner
les meilleurs résultats. Nous les recommandons
avec instance, nous recommandons aussi nos
ingénieurs, si instruits et si laborieux, aux admi-
nistrateurs et grands actionnaires catholiques
des sociétés industrielles, et tout particulière-
ment aux hommes éclairés et influents qui ont
demandé en 1864 et décidé avec Nos Seigneurs
les Evéques la création de nos écoles.
L'école normale des humanités, qui jouit de la
confiance du .corps épiscopal, a fourni à rensei-
gnement moyen des divers diocèses plusieurs
professeurs bien formés et bien préparés.
L*institut agronomique a conquis les témoi-
gnages les plus flatteurs en Belgique et au dehors.
Les propriétaires et les cultivateurs commencent
( 357 )
é, apprécier toute rimportance de cette insti-
tution universitaire. On ne doit pas se faire illu-
sion : la science n*est pas seulement une chose
utile à Tagriculture, elle est devenue une néces-
sité de premier ordre, une question vitale pour
l'industrie agricole. C'est ce qu'a parfaitement
compris Thonorable commission qui s'est consti-
tuée dans le but de protéger et de diriger prati-
quement notre institut» sous la présidence d'un
de nos anciens étudiants, dont nous sommes
justement fiers, Mgr le prince de Rubempré,
comte Henri de Mérode, un nom national et
illustre.
Quelques mots maintenant sur la partie maté
rielle de notre enseignement. La bibliothèque
s'est enrichie d'ouvrages scientifiques impor-
tants; un cabinet de lecture et de travail, où
seront déposées exclusivement les principales
publications périodiques et qui sera accessible
aux étudiants, vient de s'établir; des instruments
et appareils nouveaux destinés à l'enseignement
de la clinique interne ont été acquis; le cabinet
de physique et les collections des écoles spéciales
se sont notablement accrus; le cours de bota-
nique a reçu un nouveau développement par
l'adjonction d'une salle de musée et de labora-
toire; des tables de travail outillées conformé-
ment aux besoins de la science ont été placées
dans notre cabinet de zoologie; l'électricité ap-
pliquée s'est définitivement installée, et, grâce à
( 358 )
ces installations, la salle de dissection sera
éclairée par des lampes électriques, ce qui per-
mettra à messieurs les étudiants d'utiliser les
soirées, même en hiver; le laboratoire de bio-
logie générale a été agrandi et plusieurs audi-
toires nouveaux ont été aménagés; Tinstitut
biologique est maintenant tout à fait terminé et
prendra le nom dMnstitut Réga; enfin l'institut
anatomique, qui s'appellera désormais Institut
Vésale, a vu s'ajouter un local spécial pour la
physiologie, un autre pour l'embryologie et un
troisième pour les préparations et études d'ana-
tomie. Réga, Vésale, deux noms célèbres, qui
appartisnnent à l'Université de Louvain, et que
nous voulons conserver avec un soin jaloux, car
ils nous redisent : noblesse oblige.
Ces divers développements et ces améliora-
tions nécessaires nous les devons à des bienfai-
teurs qui, comprenant les multiples exigences
de la science et toute la haute importance de
l'enseignement supérieur, se sont imposés des
sacrifices pour nous venir en aide. Je les re-
mercie avec effdsion au nom de l'Université.
J'achève la revue de l'année par l'indication
des changements apportés dans la distribution
des cours et dans la composition du personnel
enseignant.
M. le professeur Verriest a été chargé des
cours de clinique interne ; il donnera en même
temps le cours de clinique propédeutique, in-
( 359 )
stitué pour les étudiants de la première année
de doctorat en médecine.
Les cours d'histoire politique interne de la Bel-
gique et dliistoire politique moderne ont été
-confiés à M. le professeur Brants, qui est promu
au rang de professeur ordinaire et qui a passé
de la Faculté de droit à la Faculté de philosophie
et lettres.
Le cours de droit public est remis aux mains
de M. Van den Heuvel, du barreau de Gand. De
solides études faites et achevées avec la plus
grande distinction, la collaboration fort remar-
qjiée à plusieurs revues scientifiques de renom,
des publications dénotant de vastes connais-
sances juridiques, et en tout premier lieu son
Eàude comparée^ historique et théorique du
jury en France et en Angleterre^ ouvrage cou-
ronné par rinstitut de France, avaient attiré sur
M. Van den Heuvel l'attention du corps épiscopal.
J'ai le devoir de déclarer que notre nouveau
collègue, professeur extraordinaire à la Faculté
de droit, a pleinement répondu à l'attente de Nos
Seigneurs les Evoques.
M. André Dumont, fils du célèbre professeur
auquel l'université et la ville de Liège ont élevé
une statue, a été accordé comme suppléant à
M. le professeur Lambert pour le cours d'exploi-
tation des mines. Ingénieur distingué, sorti de
nos Écoles, zélé président de l'Association de nos
ingénieurs, M. Dumont a appris par la pratique
21
( 360 )
à exploiter les mines, et des voyages à l'étranger,,
entrepris dans un but scientifique, lui ont donné
cette préparation immédiate indispensable à
quiconque veut monter avec honneur dans une
chaire universitaire.
M. Tabbé Tielemans, professeur à l'Institut
préparatoire, et qui nous a rendu depuis plu-
sieurs années avec une entière abnégation,
comme bibliothécaire adjoint, des services que
lions apprécions, a reçu le titre de professeur
agrégé à la Faculté de philosophie et lettres.
Trois chargés de cours, pris parmi nos doc-
teurs, qui ont déjà été se perfectionner à l'é-
tranger et qui ont donné des preuves de leurs
connaissances spéciales, ont été désignés pour
l'embryologie, pour l'anatomie pathologique, fit
pour la suppléance de la clinique propéJeutique
ot de l'anatomie comparée dans le doctoral en
sciences naturelles.
Un chargé de cours a également été attaché à
la clinique chirurgicale. L'Univetsilé veut de
plus en plus étendre l'enseignement démoni^tratir
si développé à notre époque, et à si juste titre
L'an dernier Nos Seigneurs les évêques fon-
daient le cours, prospère dès le début et déjà
hautement estimé de philosophie supérieure
selon saint Thomas.
Cette année, messieurs, — et c'est la deriiière
communication à vous faire,— le corps épiscopal
a décidé la création d'un cours d'histoire con-
temporaine, confié à M. le professeur Mœller,
( :^6l )
L*histoire est entre toutes une étude catho-
lique. Jésus-Christ est le centre, le nœud, la clef
de voûte de Thistoire. « Il était hier, il est au-
jourd'hui, il sera dans tous les siècles »». « Etre
attendu — dit Bossuet — être venu, être reconnu
par une postérité qui dure autant que les siècles,
c'est le caractère de Celui en qui nous croyons.»»
Quant à rhistoire contemporaine, elle demande
une place à part dans le cadre de renseignement
historique. Si on juge mieux le présent à la lu-
mière du passé, il est également vrai de dire
qu'on juge mieux le passé à la lumière du pré-
sent.
L'époque contemporaine mérite d'ailleurs une
étude spéciale. Vit-on jamais des temps plus fé-
conds en découvertes de toute nature, en luttes
ardentes, en événements qui ont remué le monde?
D'autre part, que de mensonges, que de calom-
nies, accumulées par « ceux qui s'efforcent
— comme s'exprime Sa Sainteté Léon XllI dans
sa mémorable lettre aux cardinaux de Lucca,
Pitra et Hergenrœther — de rendre suspectes
l'Eglise et la Papauté! » Il importe que ces men-
songes soient anéantis et ces calomnies vengées.
Malheur à l'historien qui répéterait avec le
dédain de Pilate : Qu'est-ce que la vérité? ou
qui prendrait pour guide le mot de Voltaire :
« Il faut mentir, non pas timidement, non pas
pour un temps, mais hardiment et toujours, r*
(Lettre à Thiériot, 21 octobre 1736). Notre St Père
( 362 )
le Pape nous fait observer, dans les termes de
Cicéron, « que la première loi de Thistoire est de
ne pas oser dire le faux, d'oser dire le vrai et
d'être à Tabri de tout soupçon d'hostilité ou de
faveur. »
A nous en particulier la vérité doit être chôre.
Notre divin Maître s'est défini la Vérité même.
Ego sum veritas. Qu'importe si à la suite de
l'élément humain inséparable des choses d'ici-
bas, il nous arrive parfois de rencontrer des
scandales que l'Eglise réprouve ! Magis arnica
veritas^ la vérité avant tout! Il faut toujours
rendre témoignage à la vérité reconnue et
établie, dégagée de toutes les exagérations et de
toutes les conséquences qu'on voudrait en tirer
contre nous : « Qui jamais jugea de l'Océan, dit
Lacordaire,|par l'écume qu'il rejette sur ses bords
ou par les tempêtes qui agitent ses flots? L'Océan
n'est pas dans les impurs débris de ses rives ni
dans l'inclémence de ses orages; il est dans la
profondeur et l'étendue de ses eaux, dans^ les
chemins qu'il ouvre au commerce de toutes les
races, dans la solennité de son repos, dans la
magnificence de ses émotions; et lorsque le ma-
telot, porté sur ses voûtes tranquilles, les voit
tout à coup trembler, il n'accuse pas le Dieu qui
a fait cette immensité sublime, il n'accuse que
sa faiblesse, et, le front sur la planche de son
navire, il implore l'Etoile qui conduit tout et
pacifie tout».
( 363 )
Si, comme chrétiens, nous ne pouvons jeter la
première pierre à personne — et nos adversaires
le peuvent-ils plus que nous? — comme histo-
riens, nous avons pour mission de proclamer la
Térité. Uétude— je ne dirai pas neutre : il n'y a
pas de neutralité historique; il est impossible.
Tacite Tafflrme, de regarder d'un œil égal les
actes de vertu et les crimes, — mais l'étude im-
partiale, sine ira et studio de la vérité histo-
rique, de celle qu'on a dû nommer la vérité vraie
(tant on a contrefait la vérité elle-même!) cette
étude n'a jamais nui à l'Eglise; elle a réhabilité,
avec le secours des protestants sincères, S. Gré-
goire VIT, Innocent III, S. Pie V et Sixte Quint;
elle a ramené au catholicisme, —je n'en nom-
merai que quelques-uns — le comte de Stolberg,
Louis de Haller, Frédéric Hurter, Laemmen, qui
a publié lui-même, dans un livre intitulé Mise-
Hcordias Domine^ les motifs de son retour, et
Donoso Certes, qui écrivait à M. de Montalem-
bert, le 26 mai 1849 : « Ma conversion aux bons
principes est due premièrement à la miséri-
corde de Dieu, et ensuite à l'étude profonde des
révolutions », c'est-à-dire de l'histoire.
L'histoire a un élément matériel qui sont les
faits établis dans leur vrai iour, sur la foi des
documents et après les travaux d'une saine et
sévère critique. Et le fait le plus remarquable
des annales de l'humanité, le fait véritablement
dominant, c'est le christianisme, c'est l'Eglise.
( 364 )
Mais les faits seuls ne constituent pas Thistoire.
Celle-ci a de plus un élément que j'appellerais
philosophique; elle recherche Texplication des
faits par leurs causes prochaines et éloignées,
par leurs rapports et par leurs résultats. La mé-
thode d^observation appliquée dans les sciences
naturelles, Test aussi et doit Tétre dans Thistoire.
Ainsi se forme la synthèse, et par conséquent la
science; ainsi s'obtient cette vue d'ensemble où
le penseur découvre les lois de Thistoire et le
doigt de Dieu à côté de la liberté de Thomme.
« L'homme dispose ses voies, mais Dieu conduit
ses pas »y a dit le Psalmiste. Et il en est de même
de la société qui a, comme l'homme. Dieu pour
auteur. « Dieu a sa route sur la terre, et son
aciion de salut au milieu des peuples », a dit en-
core le Psalmiste. D'Aguesseau avait donc raison
d'écrire : ** Je regarde l'étude de l'histoire comme
l'élude de la Providence... Si Dieu ne parle pas
toujours, il agit toujours en Dieu. »
Sublime spectacle, messieurs, que le christia-
nisme seul a pu contempler dans sa large éten-
due, à la suite de S. Augustin et de Bossuet,
mais que l'antiquité païenne avait pourtant en-
trevu, lorsque Senôque dans son Dialogue de
Providentia, montrait Dieu présent au milieu
des hommes, et que Virgile, au livre X de
l'Enéide, nous dépeignait Jupiter, au sommet du
ciel, abaissant son regard sur toutes les terres
et sur la mer couverte de voiles.
( 365 )
L'histoire sans Dieu ne saurait jamais être
qu'une science incomplète. *« La vraie gcionce de
rhistoire — c'est Bossuet qui parle — est de re*
marquer dans chaque temps ces secrètes dispo-
sitions qui ont préparé les grands événements
3t les conjonctures importantes qui les font
arriver... Le long enchaînement des causes qui
font et défont les empires dépend des ordres
gecrets de la divine Providence. Dieu tient du
plus haut des Cieux les rênes de tous les
royaumes... C'est lui qui frappe ces grands coups
lont le contrecoup porte si loin. »
Et, dans sa Politique tirée de T Evangile :
» On a beau compasser dans son esprit tous ses
iiscours et tous ses desseins, l'occasion apporte
toujours je ne sais quoi d'imprévu; en sorte
lu'on dit ou qu'on fait toujours plus ou moins
^u'on ne pensait. Et cet endroit inconnu à
l'homme dans ses propres actions et dans ses
propres démarches, c'est l'endroit secret par où
Dieu agit, et le ressort qu'il remue. S'il gouverne
le la sorte les hommes en particulier, <\ plus
forte raison les gouverne- 1- il en corps d'état et
3n royaumes. »
Il est inutile, messieurs, de développer ici tous
[es fruits que l'on peut retirer des études histo-
riques. Je me contenterai de rappeler que l'his-
.oire offre d'immenses ressources à l'éloquence,
ï tous les arts ; qu'elle procure la maturité de
'esprit et supplée à l'expérience. « Sans elle
— dit Cicéron — nous vivons dans une honteuse
( 366 )
ignorance de tout ce qui nous a précédé. Et est-
ce là autre chose qu'une puérilité éternelle qui
tait de nous des enfants et des étrangers pour le
reste de l'univers?»» — Mais que sont tous ces
avantages à côté de ceux que Thistoire procure
aux chrétiens, aux sages, aux hommes d'Etat?
Que de leçons contenues dans ce livre toujours
ouvert pour éclairer et diriger le présent et pour
préparer l'avenir! Oui, pour préparer l'avenir.
Car « le soleil se lève, atteint son midi et revient
à l'orient ; les fleuves se perdent dans la mer,
puis leurs eaux retournent alimenter leur source.
Ainsi une génération passe et une autre arrive.
Qu'adviendra-t-il? ce qui est advenu déjà : il n'y
a rien de nouveau sous le soleil. »» C'est le lan-
gage du Sage dans nos divines Ecritures.
Or, qu'est il advenu et quels sont les avertisse-
ments du passé? Ecoutez les témoignages sacrés :
«La piété est utile à tout; elle a pour elle les
promesses de la vie présente comme de la vie
future. — La justice élève une nation et l'iniquité
la couche au tomheau. — Il n'y a de salut en nul
autre qu'en Jésus-Christ. Il est avec nous jusqu'à
la consommation... et les portes de l'enfer ne
prévaudront point contre son Eglise. »»
Ecoutez les témoignages des grands^sprits :
« Dieu venge tôt ou tard son saint nom blasphémé...
Il sait quand il lui plaît faire éclater sa gloire.
Et son peuple est toujours présent à sa mémoire. »
Vous avez, messieurs, reconnu Racine.
( 367 )
Voici Bossuet : « Lorsqu'une fois on a trouvé
le moyen de prendre la multitude par l'appât de
la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu'elle en
entende seulement le nom, sans regarder qu'elle
va à la servitude, n Et dans un autre endroit :
« Quand Dieu laisse sortir du puits de l'abîme la
fumée qui obscurcit le soleil, selon l'expression
de l'Apocalypse, c'est à dire l'erreur et l'hérésie ;
quand, pour punir les scandales ou pour ré-
veiller les peuples et les pasteurs, il permet à
l'esprit de séduction de répandre partout un
esprit de révolte, il détermine dans sa sagesse
profonde les limites qu'il veut donner aux mal-
heureux progrès de l'erreur et aux sbuflfrances
de son Eglise. »
Voici Donoso Certes :
« La foi, qui remue les montagnes, remue aussi
les nations; les empires sans croyances vivent
et passent ignorés. »» Et encore : « Lorsque le
thermomètre religieux s'élève, le thermomètre
de la répression politique baisse proportionnel-
lement; et réciproquement, lorsque le thermo-
mètre religieux baisse, le thermomètre politique,
la tyrannie monte. »
Voici Napoléon I' : « Dieu et les siècles ont fait
la souveraineté pontificale, et ils ont bien fait. »
Voici Léon XIII, dans sa lettre citée plus haut :
« L'histoire proclame que, malgré les combats
et les assauts violents, le pontificat romain est
toujours resté victorieux, et que ses adversaires,
21.
( 368 )
déçu8 de leurs espérances, n'ont fait que provo-
quer leur perte. »
Ce ne sont pas là les seuls enseignements de
l'histoire. On ne saurait en épuiser la longue
série ! Il en est deux pourtant que je voudrais
citer encore, parce qu'ils sont plus propres à
notre pays et à notre temps.
J'emprunte donc la voix patriotique du véné-
rable président du Congrès national de 1830 pour
rappeler que « la Belgique puise sa force et son
existence comme nation dans le catholicisme et
dans la royauté »» Et M. le baron de Gerlacbe
ajoutait : ** Celui qui attenterait à l'un attenterait
à l'autre. »
J'emprunte enfin la voix de Victor Hugo alors
qu'il était l'auteur des Odes et BaUadeSj pour
nous avertir tous en présence des récentes ca
tastropbes :
Quand la terre engloutit les cités qui la couvrent,
Que le vent sème au loin un poison voyageur,
Quand l'ouragan mugit, quand les monts brûlants s'ouvrent,
, C'est le réveil du Dieu vengeur!
•
Le poète latin avait dit avant Victor Hugo :
« Parce que le culte de la divinité a été négligé»
les désastres, comme un torrent, se sont dé-
chaînés sur la patrie et sur le peuple. »
( 369 )
Messieurs les Professeurs.
Messieurs les Étudiants,
Nous terminions l'année académique 1882 83
?ous la présidence de S. G. Mgr Doutreloux,
évéque de Liège, en accompagnant nos trois
docteurs en théologie aux pieds de Marie, siège
de la sagesse, patronne de TUniversité catho-
lique. C'est encore sous les auspices de Marie
qu'au nom de Nos Seigneurs les évoques, j'ouvre
cette année nouvelle, l'année de notre glorieux
cinquantenaire, où le pays et l'étranger s'uniront
à nos anciens professeurs et étudiants comme à
nos professeurs et étudiants actuels, pour cé-
lébrer les heureux fruits de la liberté d'ensei-
gnement garantie par notre Pacte fondamental,
et pour entonner joyeux le Te Deum de la recon-
naissance.
ORAISON FUNÈBRE
de son âmlnenoe le Cardinal DEGHAMPS, Ar-
chevêque de Malines, prononcée en réalise mé-
tropolitaine de St-Rombant par Monseigneur
PIERABRTS, Recteur mafl^nifique de l'Univer-
sité catholique de Louvain.
Qui fecerit et dœueritt hie tnagnus
vœabitur in regno Cœhrunt.
Celui qui aura pratiqué et enseigné,
celui-là sera appelé grand dans le
royaume des Cieux. Math. Y, 49.
Messeignburs^
Mes Frères,
Elle était donc un testament, la lettre à la fois-
si élevée et si simple par laquelle, il y a quel-
ques mois à peine, Son Ëminence adressait au
clergé, avec ses conseils suprêmes, une si pres-
sante invitation à prier pour Elle, afin que sa
fin prochaine fût la tranquille fin des justes!
Le grand Archevêque, Tillusire Cardinal est
mort, mort sans que nous ayons pu recueillir
de sa bouche expirante ces dernières paroles
de la séparation qui ne s*oublient jamais.
Pour entendre notre Père bien-aimé, nous
devons prêter Toreille à la voix qui sort du cer-
cueil où il parle encore : car Tâme demeure^
« rien ne Tempêche , au témoignage de saint
( 371 )
Ephrem, de venir nous donner encore des ensei-
gnements et des préceptes. »
Ou plutôt, levons les yeux au Ciel. C'est du
Ciel que désormais la parole de notre Pont i le
nous viendra : car le Ciel et ses grandeurs sont
à ceux qui, non contents d'enseigner la justice,
l'auront pratiquée devant Dieu et devant les
hommes. Qui fecerit et docuerit, hic magnus
vocabiûur in regno cœlorum.
Le seul enseignement de la justice ne saurait
suffire. Il faut qu'il soit précédé et appuyé de
l'austère exercice et de la pratique quotidienne,
pour ouvrir les portes du Paradis. Ainsi en fut- il
de Jésus-Christ lui-même, dont il est écrit qu'il
commença à pratiquer et à enseigner, cœpit
Jestisfacere et docere.lDivin exemple qui illu-
mine toute la noble carrière de science et de
vertu et qui explique toute la vie si pleine de
mérites et si sainte de
Son Éminence Révérendissime le Cardinal
Dechamps, XI V^ Archevêque de Malines, Pri-
mat dp Belgique^ de la^Congrégation du Très
Saint Rédempteur, grand-offlder de T Ordre
de Léopoldy grand croix de V Ordre du Saint-
Sépulcre de Jérusalem.
Victor Auguste-Isidore Dechamps naquit à
Melle, dans notre catholique Flandre, le 10 dé-
cembre 1810. Son père, qui dirigeait avec le
plus grand succès un établissement d'éducation
religieuse, et sa mère, femme distinguée par
( 372 )
Tesprit autant que par le cœur, donnèrent à
celui qui devait être un docteur dans Israël, les
premières leçons de la foi, en Thabituant à prier
au pied du crucifix, où l'on apprend plus que
dans tous les livres.
Le père du futur cardinal avait conquis la se-
conde palme de la Faculté de philosophie dans
l'ancienne université brabançonne. Ce fut lui
qui initia de bonne heure son plus jeune fils au
goût des études sérieuses, en même temps qu'il
lui apprit cette distinction de manières, cette
aisance de parole, cette conversation facile, spi-
rituelle et pleine d'intérêt, dont le charme devait
être si puissant
L'éducation religieuse et intellectuelle de Vic-
tor et de ses deux frères Adolphe et Joseph,
s^acheva dans le paisible manoir de Scailmont, à
Manage, devenu la propriété de M Dechamps.
Bientôt arrivèrent les événements de 1830.
Ah! quel souvenir cette date de notre histoire
éveille dans les temps présents! Et que Tâme se
serre en voyant disparaître l'un après l'autre
ceux dont l'union a fait la patrie belge!
Victor et Adolphe, les deux frères insépa-
rables, le futur archevêque et le futur homme
d'Etat, voulant servir leur pays, se firent publi-
cistes. Les grands journaux de l'époque ont été
le théâtre des premières luttes de ces deux
iathlètes pour les droits et les libertés do TEglise.
Ces luttes d'une plume qui valait une épée.
( 373 )
rév^ëlèrent au jeune Victor ses forces, ses apti-
tudes, ses goûts de prédilection et déterminèrent
Tobjet de sa vie entière. Il était né pour com-
battre Terreur et pour instruire les hommes.
Dieu Tavait prédestiné à être docteur, ai^tos autem
doctores; il l'avait compris parmi ceux à qui il
conâe la grande mission : Euntes docete, allez
et enseignez !
Mgr Dechamps nous a raconté lui même sa
vocation dans une admirable œuvre dogmatique
et ascétique, laNouvelle Eve, témoignage de sa
piété envers Marie.
Celait le 21 juillet 1831, à l'entrée de Léopold !•'
clans sa capitale. Appuyé sur un balcon, Victor
vit passer le souverain au milieu de l'enthou-
siasme de son peuple et la foule accompagner
le monarque comme une mer dont les vagues
s'éloignent avec le bruit qui les suit. Bientôt le
silence et la solitude se firent, et le publlciste
néophyte rentra dans le salon où une nombreuse
société le railla de l'air grave dont sa physio-
nomie était empreinte.. C'est qu'il se disait inté-
rieurement : «Je veux servir la cause éternelle
d'un Roi qui ne passe pas. n
Il entra donc au grand séminaire de Tournai
au mois d'octobre 1832; et c'est ici, dans cette
église métropolitaine aigourd'hui voilée de
deuil, près de ce trône pontiâcal où il ne re-
montera plus, que Mgr Dechamps reçut La prê-
trise, le 20 décembre 1834. Il avait une âme
( 374 )
sacerdotale, donëe de cette bonté qui doit être le
véritable caractère des ministres de Dieu^
comme elle est celui de Dieu lui-môme, du bon
Dieu, bon par essence. Bonté absolue dont J.-C.
a dit : Personne n'est bon que Dieu seul, Nemo
bonus nisi solus Deus. Et avec la bonté, Victor
possédait Tamour et le zèle des âmes, cet autre
caractère de ceux que Je Christ veut oindre à sa
place pour le salut des hommes.
« Le sacerdoce — ainsi s'exprime un grand
serviteur de Jésus-Christ — est une immolation
de rhomme ajoutée à celle de Dieu, et celui-là y
est appelé, qui sent dans son cœur le prix et la
beauté des âmes. Quiconque ici- bas, sous l'enve-
loppe douloureuse qui nous presse et nous
obscurcit, reconneût Timage immortelle de Dieu;
quiconque y discerne malgré le péché, la ruine,
la désolation, un tel et si cher objet d'amour,
qu'il en voudrait mourir, celui-là porte dans un
vase fragile un grand trésor. Il est du sang qui
se verse pour le salut ; il entend quelque part,
plus haut que toute chose, cette douce et péué-
trante parole : Tu es sacerdos in œternum, tu es
prêtre pour toujours ».
Cependant l'épiscopat belge — et ce sera son
éternel honneur — avait ouvert à Malines l'Uni-
versité catholique, qui devait peu après être
transférée à Louvain, pour y recueillir avec
éclat la glorieuse succession de VAlma Mater.
Victor Dechampa et Théodore Gravez furent
( 375 )
parmi les premiers inscrits aux cours supérieurs
de la Faculté de théologie. Hélas! Tun et Tau ire
seront absents au jubilé dont nous avons com-
mencé les préparatifs avec leur bénédiction et
sous leurs auspices. Mais j'entends Tun etTautre
nous dire de la maison de leur éternité : Absens
quidem corporCj prœsens autem spiritu.
Ici nous entrons plus profondément dans les
Tues de la Providence sur Victor Dechamps.
Le jeune prêtre, qu'agitait l'esprit de Dieu, se
sentit promptement attiré vers la vie de per-
ïection. Il redoutait avant tout les honneurs.
C'est pour y échapper qu'ayant entendu l'appel
d'en haut, il ne tarda pas à embrasser la vie reli-
gieuse.
Ah ! le cloître : tout y porte aux pensées sé-
vères et aux vues étendues. On y passe ses jours
dans le silence qui laisse la liberté à l'âme et lui
permet d'entendre Dieu, Dieu qui n'est pas dans
le bruit, Non in commotione Domintis. On y est
seul, dans « cette solitude de Dieu, où il parle au
cœur ». Là on médite, et « dans la méditation
s'allume le feu sacré ». Là on exerce la mortifi-
cation du corps, par laquelle, pour employer le
langage de l'Eglise, Dieu comprime les passions,
élève Fesprit, accorde la vertu et de magnifiques
récompenses. Là on prie : et la prière est une
communication ineffable avec Fesprit de Dieu,
avec Celui qui est la sagesse éternelle. Là on
est protégé par la règle contre les visites, les
( 376 )
distractions incessantes et la dissipation; on est
maître de ses heures, on peut se donner entiôre-
ment à son œavre, sans l*interrompre. C*est la
grande atmosphère de la science et de )a sainteté.
La sainteté et la science, c'est ce que notre
nouveau prêtre recherchait avant tout; il vou-
lait apprendre à pratiquer, afin d'apprendre à
enseigner, et c'est pour cela qu'il demandait
ardemment — selon sa propre expression — « une
cellule et l'obéissance, la solitude et la liberté. »
Il les trouva dans la Congrégation du Très
Saint Rédempteur, dont la règle, si bien appro*
priée aux temps actuels, offrait un vaste champ
à son zèle apostolique. Admirons, mes Frères,
cette touchante sollicitude de Dieu, qui suscite
des ordres religieux pour répondre aux divers
besoins des âmes et aux diverses situations de
rÉglise et du monde. Leur histoire est comme
le résumé de l'histoire même du catholicisme.
Simple religieux, professeur de théologie, rec-
teur, provincial, on vit le Père Dechamps pra-
tiquer toujours avec la plus entière humilité
ce qu'il était appelé à enseigner à tant d'âmes
dans la correspondance privée, dans le secret du
confessionnal, dans les entretiens particuliers
avec les hommes les plus marquants du siècle,
comme aussi, du haut des chaires de nos grandes
cités, aux multitudes qui se sont pressées avides
d'entendre de sa bouche la parole de vie et de
salut.
( 377 )
Étrange et merveilleuse disposition de Celui
qui « arrange tout pour ses élus. »» Ce que le
Père Dechamps avait surtout en vue, lorsqu'il
entra au couvent, c'était, nous Tavons dit, de fuir
les honneurs; et c'est précisément au couvent
que les honneurs vinrent le trouver; ou plutôt,
ce fut Jésus Christ lui-môme qui vint par l'or-
gane d^ son Vicaire.
Une première fois, à la mort de Mgr van Bom-
mel, l'illustre évêque de Liège, il réussit à dé-
cliner le poids glorieux de TÉpiscopat; mais
quand le siège de Namur.fut devenu vacant, il y
eut de la part de Pie IX un ordre formel.
L'obéissant religieux s'inclina, mais grand fut
le sacrifice, quand il fallut quitter « la cellule et
l'obéissance, la solitude et la liberté. »
Saint prêtre, saint religieux, le P. Dechamps,
ai -je besoin de le dire? fut aussi un saint évêque,
rappelant par plus d'un trait le grand évoque
d'Agathe, saint Alphonse, dont il était et dont il
resta le digne fils. Ses lettres intimes conti-
nuèrent à porter les initiales des noms de Jésus,
de Marie, de Joseph et d'Alphonse; il observa
au palais épiscopal, dans la mesure de ses
forces, les pratiques du cloître; pour armoiries
il avait choisi la Vierge de Gennazano, spécia-
lement honorée par saint Alphonse, et pour
légende une prière de l'Église lui rappelant à
quelle Mère il était redevable de sa vocation :
^ Pervia Cœli porta mânes, ô Marie, vous r<3s-
( 378 )
tez à jamais la porte du Ciel; » c'est un prêtre de
la Congrégation du Très Saint Rédempteur qui
fut jusqu'au bout le confident de sa conscience;
son testament porte ces mots : « Je meurs Ré-
demptoriste ; » et enfin sa volonté suprême est
de reposer à Rumillies, dans le caveau des Pères
du Très Saint Rédempteur, en attendant la ré-
surrection.
Nommé évêque de Namur en 1865, Mgr De-
champs fût transféré, deux années plus tard, au
siège métropolitain de Malines, pour y succéder
à S. E. le cardinal Sterckx, de grande et bien-
aimée mémoire.
A Namur et à Malines il exerça un gouverne-
ment paternel semblable au gouvernement loué
dans nos livres saints, de Moïse et de David.
« Pontife pris du milieu des hommes et établi
pour eux dans les choses qui regardent Dieu, »
il réunissait en sa personne toutes les vertus
que, dans ses Lettres à Timothée et à Tite,
Tapôtre Paul exigeait d'un évêque. Il est néces-
saire — tel est le texte sacré — que l'évêque soit
irréprochable, grave, hospitalier, bienveillant,
équitable et modéré, capable d'instruire, forte-
ment attaché aux vérités de la foi, afin qu'il
puisse exhorter selon la saine doctrine et con-
vaincre ceux qui s'y opposent.
Quel éclat Mgr Dechamps jetait sur l'Églis©^
de Belgique ! Comme elle était fière de se voir
représentée avec tant d'autorité à Rome, lors du
( 379 )
dix-huitième centenaire du martyre de saint
Pierre, aux fêtes de la canonisation des martyrs
de Gorcum, et surtout — faut-il le rapporter?
tout Tunivers le sait et Thistoire le proclamera
— à ces solennelles assises du Vatican, où il fut
le champion reconnu ei Tinfatigable vengeur de
l'infaillibilité pontificale !
Quel autre a été plus puissant par la parole et
parles œuvres, Potens verbo et opère? Comme
il aimait tout ce que Jésus -Christ a aimé : TÈglise,
Pierre, la Patrie, ceux qui sont faibles ou ceux
qui souffrent, les pécheurs et les petits enfants!
Oh! oui, les petits enfants, combien il les a
aimés! Peureux il a sacrifié ses forces; il s'est
constitué leur protecteur, leur père, leur Provi-
dence ; il les a sauvés, en leur ouvrant partout,
grâce â la charité et à Tesprit de foi de ses
diocésains et au zèle de ses prêtres, des écoles
franchement chrétiennes, espoir et gage de l'ave-
nir. C'était son devoir de Pasteur, c'était son
droit de citoyen, droit formellement reconnu par
notre Pacte fondamental, qui a garanti la liberté
de l'enseignement.
Je n'ajouterai plus qu'un mot de l'Évoque.
Clergé du diocèse de Namur, et vous en particu-
lier, clergé de l'archidiocése de Malines, qu'il a
si souvent loué comme l'avait fait son vénéré
prédécesseur, c'est à vous que je m'adresse.
N'estil pas vrai que tous ses soins, tous ses
soucis étaient pour vous? Vous étiez saprinci-
( 380 )
pale préoccupation. Sans cesse il pensait à votre
lourde charge, à vos travaux, à voire avance-
ment dans la vie spirituelle. Il savait que [las
les temps sont durs, plus le clef gë doit être le
sel de la terre, la lumière du monde, la cité qui
s*é)ôve sur la montagne. Ses mandements, ses
réunions synodales avaient pour but constant
de vous rendre de plus en plus parfait, à Timi-
tation de Jésus-Christ , notre maître et notre
modèle.
Mais que sont les efforts de Thomme sans la
prière? Et les prières isolées ne suffisent plus. Il
faut, pour fléchir Dieu, en ces jours troublés,
Tassociation puissante et rinvincible assaut de
la prière perpétuelle. Le pieux Archevêque n'a
été content que lorsqu'il fut parvenu à l'établir
dans son vaste diocèse d'un million et demi
d'âmes, et parmi les personnes du monde et à
l'ombre du cloître, là où les vierges, objet parti-
culier de ses sollicitudes, soupirent vers Dieu et
s'offrent en holocauste. Cçla fait, il a pu s'écrier,
confiant dans de meilleurs jours à venir: « Main-
tenant, Seigneur, laissez partir votre serviteur.. .
J'ai terminé ma tâche en conservant le dépôt de
la foi... Il me tarde d'être délié de mes chaînes
et d'habiter avec le Christ. »
Après vous avoir montré, mes Frères, par le
spectacle de sa vie « de prêtre, de religieux et
d'évéque, comment Mgr Dechamps a pratiqué la
justice, qu'il me soit permis de développer en
( 381 )
peu de mots comment il Ta enseignée, avec
quelle autorité et avec quels fruiis!
C'est toujours une haute mission que celle
d'enseigner les hommes Mais combien elle
grandit encore, quand il faut leur enseigner
Jésus-Christ et sa doctrine, et cette science des
sciences où les lumières divines s'allient aux
lumières de la raison : science difficile entre
toutes, qui requiert de longues études, de vastes
méditations, un esprit éclairé et juste, un parfait
équilibre des facultés et une constante modéra-
tion de pensées et de jugement. Pas plus que
dans la conduite, la modération n'est ici la fai-
blesse. Elle est la pleine possession de soi-même,
sans enthousiasme irréfléchi, sans passion qui
porte aux excès opposés, gardant toujours ce
sage milieu qui est la mesure du vrai comme
elle est celle du juste. Léon XIII a écrit à ce
sujet dans une Lettre mémorable : « Benoît XIV
a laissé aux hommes d'étude des règles pleines
de sagesse et d'autorité. Il leur a même proposé,
comme un modèle à imiier en cette matière,
saint Thomas d'Aquin, dont la modération de
langage et la maturité de style se maintiennent
autant dans la lutte et l'attaque à Tégard des
adversaires que dans V exposition de la doc-
trine et des preuves destinées à la défendre. »
Si les lèvres du prêtre doivent être les dépo-
sitaires de la science sacrée, que faut- il juger du
devoir des évêques, préposés comme gardiens,
témoins et juges de la doctrine!
( 382 )
Il nous suffira de rappeler que les œuvres de
l'archevôque de Malines ont mérité les éloges
publics de deux grands Papes, de Pie IX et de
Léon XIII. A nous, à qui cette science orthodoxe
et sûre a si souvent apporté lumière et force^
il ne nous reste qu'à crier avec larmes vers
réminent docteur que nous avons perdu, comme
criait le prophète Elisée lorsqu'il vit Elie enlevé
au Ciel : « Pater mi, Pater mi, currus Israël et
auriga ejus, mon Père, mon Père, ô char et
conducteur d' Israël! n
Personne de nous ne Tignore. Notre savant
archevêque avait un cœur sensible et une âme
d'artiste, et Ton peut s*étonner qu'un tel homme
ait toujours eu un si vif penchant pour les
abstractions philosophiques et les profondes
investigations de la théologie. Mais il y avait été
formé très jeune par la lecture de Bossuet, de
Pascal et de de Maistre. Seules, les sciences
philosophiques et théologiques allaient complè
tement à la trempe de son esprit, il s'y mouvait
à l'aise, le plus souvent sans le secours de l'éru-
dition : car il aimait à penser par lui-même, et
ce don n*a pas peu contribué à Toriginalité de
ses œuvres d'apologétique, de polémique, et de
ses œuvres oratoires.
C'est l'apologiste qui domine en lui. Ses œuvres
apologétiques forment une étude complète de
la démonstration de la foi. L'apologiste écarte
d'abord d'une main ferme et assui'ée tous les
( 383 )
systèmes philosophiques incertains ou faux sur
lesquels on a voulu, dans ces derniers temps,
Miûev la défense de l'Eglise. Tout en approuvant
l'ancienne méthode d'apologie comme vraie,
rigoureusement scientifique et nécessaire, l'au-
teur estime qu'il en est une plus facile et plus
rapide, à savoir l'observation du fait même de
l'Eglise; et que ce fait étudié dans tous ses ca-
ractères donne d'un coup la démonstration
chrétienne et catholique. L'Eglise, dit il, se lient
debout par elle-même, par sa masse, mole sua
stat. C'est là, pour Mgr Dechamps, l'apologie
populaire de notre foi, ce qu'il appelle la mé-
thode de la Providence; et c'est, en effet, par
cette route que le plus souvent l'on revient à la
foi. «• La première Constitution doctrinale du
Concile du Vatican a fait à l'éminent métropo-
litain de Malines — ce sont les propres paroles
d'une lumière de l'Eglise, le cardinal Pie, de
Poitiers — l'honneur très mérité de reproduire
le fond et à peu près la forme de son argument »».
Toutefois, lef célèbre apologiste ne se contente
pas du fait de l'Église. A la suite d'Augustin et
de Bonaventure, il entre dans le temple et mon-
tre la divine harmonie entre la foi et la raison.
Le temple, vu de l'extérieur, a sans doute d'ad-
mirables lignes qui dénotent un architecte divin,
mais il faut y pénétrer pour en saisir les magni-
fiques proportions et les éclatantes splendeurs.
Alors l'enthousiasme vous saisit, et vous vous
écriez : Ecce Det^, voilà Dieu ! 22
( 384 )
Et tout cela est dit par Mgr Dechamps dans
son langage à lui, sobre et clair, visant avant
tout À instruire, à frapper l'esprit, mais toujours
embaumé de poésie et de prière. Vous avez lu,
mes Frères, le traité de Tamour de Dieu par saint
François de Sales. Je ne sais si je me trompe,
mais il me semble que le souffle harmonieux du
tendre évêque d'Annecy a plus d'une fois passé
sous la plume de notre Archevêque. Prenez, par
exemple, dans le Christ et les antechrists, le
dialogue vivant et suave entre le divin Maître et
l'âme. Celle-ci, pleine d'inquiétude, a révélé ses
troubles aux sages qui passent, les suppliant de
lui donner la vérité. Mais toutes lés réponses de
la science humaine n*ont pu la satisfaire pleine-
ment. Alors elle s'est adressée à Jésus-Christ, et
Jésus-Christ lui a fourni la simple et divine so-
^ lution à tous les problèmes qui l'agitaient. Cette
complète harmonie entre les besoins et les aspi-
rations de l'âme d'une part, et la doctrine de
Jésus Christ de l'autre, prouve à l'évidence que
Jésus-Christ est le vrai lien qui untt l'âme à Dieu,
qu'il est l'Auteur de la vraie religion. Dieu lui-
même. L'âme vaincue se jette à ses pieds, répé-
tant avec l'apôtre Thomas : Dominus meits et
BeiLS mev^y ô mon Seigneur et mon Dieu !
J'ai résumé les œuvres apologétiques, je ne
ferai qu'effleurer les œuvres de polémique, en
me bornant aux plus récentes.
Ce n'est ni le moment ni le lieu de rappeler
( 385 )
les tristes circonstances qui les provoquèrent.
Mgr Dechamps, qui Tignore et qui pourrait le
lui reprocher? admettait loyalement, comme
patriote et citoyen âdèle, les institutions établies
de son pays. Mais chaque fois qu*il a été néces-
saire de défendre les principes du droit chrétien
— ce serait une iiyustice de ne pas le recon-
naître — il s'est trouvé au premier rang, sans
peur et sans reproche. Les iujures de certaine
presse jetées sur une tombe encore ouverte
parlent plus haut que mes discours. Je pourrais
m*arrêter là. Mais il est opportun de rappeler le
témoignage d'un homme dont nul ne récusera
l'autorité : « J'ai lu, dit-il, à propos des œuvres
»> que j'analyse sommairement, j'ai lu tous ces
y> livres. Bien souvent, en lisant ces pages, j'ai
n été tenté de dire : C'est cela! Voilà qui est bien
y» frappé ! Il n'est pas possible de mieux réfuter
r» la grande hérésie de notre temps ». L'auteur
de ces lignes, c'est un évéque mort dans l'exil,
Mgr Martin de Paderborn, qui a soutenu, lui
aussi, « le poids du jour et de la chaleur ».
11 ne me reste plus, mes Frères, qu'à jeter un
rapide regard sur les œuvres oratoires.
Guizot a porté sur l'oraison fUnôbre de notre
bien aimée reine Louise- Marie, par le père De-
champs, ce jugement remarquable : « C'est une
des plus belles pages de littérature religieuse
écrite depuis vingt ans ». Bien d'autres discours
du môme orateur mériteraient un semblable
( 386 )
éloge, ceux là par exemple dans lesquels il dé-
fend rindépendance et la souveraineté ponti-
iicaie. Le Pore Oechamps était, on peut Taffirmer
sans exagération et aujourd'hui sans flatterie,
un prince de la parole, Témule de Ravignan, dont
il rappelait la simplicité. Fonction, la gravité et .
rélévation pieuse.
Si grande était la célébrité oratoire du Pore
Dechamps, qu'il fut invité À prêcher partout À
rétranger, à Naples, À Frascati, à Rome même.
Il nous semble Tentendre et le voir encore avec
sa pose majestueuse, son ample geste, sa voix
sympathique et sonore. Chacune de ses stations
du* Carême et de TA vent à Sainte Ondule, à Saint-
Jacques et à Saint Joseph à Bruxelles, ses confé-
rences à Liège lors du jubilé de la Fête-Dieu
en 1846, sa mission aux étudiants de Louvain ont
été autant de triomphes. C'est par là que le car-
dinal-archevêque ne lera jamais oublier le Père
Dechamps.
Hélas! C'est consommé, Consummatum est!
La mort nous a ravi l'orateur, le prêtre, le reli-
gieux, l'évêque. Mais elle n'a pu nous le ravir
entièrement. Dieu a laissé à son serviteur le
temps de nous préparer un souvenir durable
dans ses Œuvres complètes, monument de sa
science, de ses labeurs, de son long apostolat.
Œuvres complètes.: le mot nous trompe, la
langue humaine est toujours défectueuse par
quelqu'endroit. Dieu seul connaît les œuvres
( 387 )
complètes de rhom me. Dans celles de Mgr De-
champs, que nous appelons de ce nom, ne sont
pas inscrites ses prières, ses pratiques de tendre
dévotion envers Marie, ses abondantes aumônes,
ses souflFrances physiques supportées avec une
héroïque résignation, et, les peines de Tâme
qu'il versait dans le cœur de Dieu. Là non plus
ne sont pas Inscrites les conversions dont il fut
l'instrument providentiel, et, pour n'en citer
qu'une, la conversion du Général Lamoriciôre,
le héros de Constantine et le glorieux vaincu de
Castelfldardo : car « il y a, dit Bossuet, des dé-
faites triomphantes à l'envi des victoires ».
Hâtons-nous de le proclamer bien haut devant
son cercueil ; sous quoique côté qu'on l'envisage,
celui que nous pleurons a été une gloire de la
Patrie et de l'Église.
S. M. Léopold II, dont le P. Dechamps fut le
précepteur d'enfance, a daigné reconnaître les
mérites signalés du citoyen en accordant le
grade de grand- ofïiciar de l'ordre de Léopold à
celui qui a été honoré, sous deux règnes, de la
confiance du Roi et de la haute estime de la
Reine et de la Famille royale.
L'Eglise, à son tour, par l'organe du Saint- Pon-
tife Pie IX, a glorifié son âls chéri en le créant
prince, par son élévation à la dignité suprême de
cardinal- prêtre, du titre de Saint- Bernard-aux-
Thermes.
Plus grand encore, éminemment plus grand
22.
( 388 )
sera Victor-Âuguste-Isidore Dechamps dans le
Ciel : car celui qui aura pratiqué et enseigné,
celui-là on rappellera grand là-haut.
Il s*était, dans son testament, recommandé à
Saint-Michel : et c'est le jour même de la fête de
r Archange qu'il s*est tranquillement endormi.
La mort ne Ta pas surpris, il était prêt. Il n'a
pas eu d'agonie ou de lutte, il avait assez com-
battu, il s'était levé assez souvent pour s'écrier
avec saint Michel : « Qui est semblable à Dieu »?
Nous n'avons pas eu la consolation d'entourer,
comme les enfants de Jacob, le lit de notre Père
mourant; il s'est éteint dans sa cellule entre les
bras d'un de ses frères en religion.
Et voilà qu'il n'ira pas rejoindre son prédé-
cesseur sous les dalles de sa cathédrale! Les
pasteurs ne peuvent plus reposer au milieu de
leur troupeau! C'est là-bas, loin de Malines, que
nous devrons porter sur son humble tombe nos
couronnes, nos prières, nos pleurs.
Pasteur, ô guide, ô Père, permettez moi de
vous adresser en unissant ces paroles de saint
Ephrem :
« vous qui avez toigours été pour nous le
modèle accompli du bon Pasteur; vous aux
prières duquel nous devons le salut de nos âmes ;
vous, nouveau Moïse, qui avez gouverné notre
Eglise avec tant de modération et de mansué-
tude, d'une main à la fois si ferme et si tranquille '•
Ah! nous n'en douions pas, vous partagez au-
( 389 )
jourd'hui avec le chef du peuple dlsraèl la glo-
rieuse récompense décernée par Dieu au labeur.
Non nous ne sommes pas dans Tangoisse, votre
éternelle félicité est assurée. Mais vous, là-haut,
pensez à nous, vos ouailles, aidez-nous de vos
supplica.tions, demandez à Dieu la conservation
et le bonheur de votre troupeau; faites, par
Totre intercession, que nous tous qui nous pres-
sons ici en foule pour honorer votre grande mé-
moire, nous partagions un jour votre félicité, et
que, réunis à vous dans le séjour des bienheu-
reux, nous bénissions ensemble Celui qui vous a
élevé à la gloire du Ciel "! Ainsi soit-il!
Notice sur rinstitut Vésale
par M. le professeur MASO IN,
de la Faculté de médecine.
Dans les premiers mois de l'année 1877, TUni-
versité catholique abandonnait les installations
qui avaient été fondées par Réga pour le service
des sciences auatomiques un siècle et demi
auparavant, et que Ton désignait dans le monde
universitaire sous le nom d'Amphithéâtre,
Malgré tout rattachement que Ton pouvait avoir
pour ces locaux d'ailleurs excellents où des
maîtres illustres avaient professé, — (MM. Win-
dischmann, Schwann, Van Kempen, Michaux,
Lefebvre, pour ne citer que des professeurs de
la nouvelle Université catholique) — où de nom-
breux élèves avaient fait leur premier appren-
tissage, il était impossible d*y rester plus long-
temps : la famille universitaire s'agrandissant
chaque année, il fallait lui fournir des locaux
plus vastes; et puis, la science formulant des
exigences croissantes, on voulait créer de nou-
veaux instituts dont l'utilité avait été hautement
signalée par la Faculté de médecine; — redisons-
le encore ici, car il importe de le faire : avant
même que la dernière loi sur l'enseignement
( 391 )
supérieur (loi du 20 mai 1876) eut rendu obli-
gatoires les travaux pratiques d'histologie nor-
male et d*anatomie pattiologique, TUniversité
de Louvain avait décidé d'organiser les travaux
de cette espèce et de leur affecter des labora-
toires spéciaux.
A quelques pas de l'ancien Amphithéâtre, dans
un quartier tranquille et près de vastes jardins
offrant une communication directe avec l'hôpital
civil, on vit bientôt s'élever des bâtiments nou-
veaux, d'après les plans de M. le professeur
Helleputte; les constructions existantes sur le
terrain furent aménagées convenablement, et
enfin, le 21 avril 1877, les portes du nouvel
institut, désigné alors sous le nom d'Institut
antxtomique^ s'ouvrirent au large : les autorités
académiques, des membres nombreux du corps
professoral, les étudiants en foule s'assemblèrent
dans la grande salle octogone aux lignes archi-
tecturales si belles, qui élève sa coupole gothique
au-dessus de tous les bâtiments, voisins; pour
une fois, peut-être la dernière, la Société des
fanfares fit entendre ses notes éclatantes et
joyeuses en ces lieux de recueillement et d'étude
où une science austère entre toutes allait cher-
cher les secrets de la vie dans les dépouilles de
la mort; Mgr Namèche, alors recteur de l'Uni-
versité, revêtu de ses habits sacerdotaux, pro-
céda à la bénédiction des locaux et prononça
( 392 )
une allocution pleine de vues élevées ; après lui,
M. le professeur Ledresseur, qui avait surveillé
les travaux au point de vue de la destination
spéciale, s'étendit avec complaisance sur les
condiiions matérielles du nouvel Institut, ce
qui nous dispense d'y revenir (i).
Mais ce qu'il faut consigner ici, pour l'histoire
de nos institutions universitaires, ce sont les
changements survenus dans ces locaux et la
dénomination récente sous laquelle ils vont être
dorénavant connus.
L'enseignement de l'anatomie descriptive et
de la médecine opératoire y conserve naturelle-
ment son siège; signalons seulement une inno-
vation toute récente, la première de son genre
en Europe, à notre connaissance du moins; nous
voulons dire l'emploi de la lumière électrique
pour les travaux sur le cadavre; grâce à la
lumière brillante que versent des lampes-soleil
actionnées par un moteur à gaz remisé au collège
des Prémontrés, rue de I^amur, les exercices
d'anatomie descriptive et de médecine opératoire
peuvent se continuer pendant les longues soirées
d'hiver.
Le Musée anatomique reste fixé dans l'ancien
bâtiment; de nouvelles salles vont lui être ad-
jointes pour l'organisation d'une espèce d'expo-
(1( Voir son discours dans VAnnuaire de l'Université catholique de
Lourain^ 1878, Ai* aDoée, p. 447 et suivantes.
( 393 )
sition permanente où les étudiants pourront
vériâer à leur aise la disposition des organes ;
car, on le sait :
« Segnius irritant animos demissa per aurem
t> Quam quse sunt oculis subjecta fidelibus... »
(Horace.)
Par certains cours l'Institut agronomique oc-
cupe encore le rez-de-chaussée du même bâti-
ment, mais d'une manière provisoire, jusqu'à
rachèvement prochain de l'installation spéciale
qu'il réclame.
Les laboratoires de microscopie pour l'histo-
logie normale et l'anatomie pathologique sont
transférés à l'Institut Réga; la physiologie est
venue les remplacer : la grande salle gothique,
qui se prête si bien aux démonstrations pu-
bliques, lui sert d'auditoire ; comme laboratoire
elle possède l'élégante construction qui s'est
élevée pendant l'été dernier le long de la rue,
sur le flanc même de la grande salle octogone ;
l'espace et l'air, la lumière, l'eau et le gaz, ces
conditions ou matières premières de toutes les
installations de l'espèce ne lui font plus défaut
aujourd'hui, et la collection va s'enrichir d'ap-
pareils nouveaux, mobilier indispensable pour
diverses recherches.
Tout cet ensemble est placé aujourd'hui,
comme Mgr Pieraerts l'a dit dans son discours
de rentrée, sous le patronage de Vésale. Ce nom
( 3<^4 )
seul, si populaire, si cher à la science, à la Bel-
gique, à Louvain, évoque les plus glorieux et les
plus attendrissants souvenirs; est il, en effet, une
carrière plus digne d'intérêt et d*admiration que
celle de ce médecin brabançon qui par son
travail et son génie jeta un éclat si vif sur le
nom belge et tant de lumière sur la science de
l'homme?
Rejeton d^une famille de médecins qui avait
fourni à TUniversité de Louvain un recteur
magnifique, André Vésale nait à Bruxelles vers
1514; successivement élève (au collège du Châ-
teau), puis professeur à l'antique Alma-Mater,
il s'adonne aux recherches anatomiques avec
une ardeur que rien ne déconcerte ; marchant à
la suite des armées d'un autre belge illustre, de
Charles-Quini, dont il était le premier médecin,
ou entraîné par l'amour de la science, il parcourt
l'Allemagne, la Suisse, la France, l'Italie, l'Es-
pagne, la Hollande; il donne, pour ainsi dire,
d'une main se;? soins aux plus grands person-
nages de répo({ue ; de l'autre main,. arrachant les
cadavres aux cimetières et au gibet, obéissant
ainsi aux instincts de son génie, il fouille pen-
<lant des nuits entières dans les profondeurs de
l'organisme humain et s'apprête à renouveler la
lace de l'anatomie. A vingt-quatre ans il est pro-
fesseur à l'université de Padoue; bientôt après
Bologne et Pise le réclament, et les villes ita-
liennes voient avec étonnement ce jeune belge, no-
( 395 )
vateur éloquent et hardi, enchaîner à ses leçons
des fouies d*auditeurs émerveillés. Secouant le
joug de la routine, il lutte, pièces en mains, contre
l'autorité de Galien devant laquelle on s'inclinait
aveuglément en immobilisant la science anato>
mique; des attaques Inouïes, des intrigues de
toutes sortes empoisonnent sa carrière triom-
phale; dans des conditions mal déterminées, où
la légende est intervenue, il s'embarque un jour
pour la Terre- Sainte, et au retour il s'en va
mourir tristement, loin de son pays et de tous
les siens, sur la côte d'une petite île (Zante) où le
naufrage l'avait jeté. Vésale n'était alors âgé
que d'environ cinquante ans; mais il avait assez
fait pour que sa mémoire fût impérissable et que
la science qu'il avait tant cultivée fût lancée dans
une voie nouvelle. La postérité a conservé et
gardera toujours le souvenir de son génie et de
ses malheurs, de ses travaux immortels, et même
de sa beauté noble et virile que les arts ont
popularisée.
On ne pouvait imposer au nouvel institut
d'anatomie et de physiologie un nom à la fois
plus illustre et plus sympathique : ce nom est
entouré d'une auréole de gloire dont la patrie
belge et l'Université de Louvain peuvent être
justement aères ; il attire la pitié, quand on
songe aux injustices dont le pauvre Vésale fut
abreuvé et quand on le suit jusque sur la plage.
lointaine où il mourut délaissé, brisé par la
9^
( 396 )
fatigue, le froid et la faim ; ce nom rappelle enfin
un exemple de ce que peut Ténergie jointe au
talent; que tous ceux qui entreront et travail-
leront dans rinstitut sMnspirent du zèle et de la
vaillance du rénovateur de Tanatomie, car tel
est le titre que Thistoire décerna à notre glo-
rieux Vésale.
Notice sur Tlnstitut Réga,
par M. le professeur BRUTLANTS,
de la Faculté de médecine.
Le couvent des Ursulines à Louvain se trou-
vait dans rîle de la Dyle, rue des Récollets,
entre les deux ponts, à gauche de la dite voie,
et était bâti dans le style qui régnait à la an du
XVII® siècle. Il fut reconstruit en partie en 1753.
L*église, élevée en 1671, et qui était placée le
long de la rue des Récollots, était très petite.
Le couvent fut supprimé le 1«' juin 1798, et immé-
diatement vendu. L'église avec d'autres con-
structions fUt démolie en 1799 (i).
Sur une partie de remplacement du couvent
80 trouve actuellement le collège JusteLipse*
L'autre partie qui était devenue une habitation
particulière occupée par divers locataires entre
autres : par M. le professeur Nève, par M. le pro-
fesseur Arendt, et en dernier lieu par Mgr Na-
mèche, est depuis le départ de celui-ci convertie
en laboratoire de pharmacie et en salle de cours
et a reçu le nom d'^Institut Réga, pour rappeler
l*ancien et bel amphithéâtre de dissection con-
struit par Réga dans la rue des Récollets près
du jardin botanique et aigourd'hui abandonné.
(1} Vaii Even. Louvain monumental .
( 398 )
A ce propos il ne sera pas sans intérêt de rap-
peler à. nos lecteurs les quelques lignes que Ton
trouve dans la Biographie universelle concer-
nant ce grand homme.
Rega, Henri- Josephydocteur en médecine,naquit
à Louvain le 26 avril 1690. Ses parents le firent
élever avec beaucoup de soin dans les collèges
les plus célèbres de la ville, et il ne manqua pas
d'y obtenir bieatôt les premières places. Son goût
l'ayant portas vers la médecine, il fut admis dès
1712, au rang de professeur. Il se rendit bientôt
après à Paris et commença à y travailler À son
traité De sympathia, ouvrage qui a fondé sa
réputation. Nous ne parlerons pas de tous les
honneurs académiques qu'il obtint dans sa
ville natale, mais nous dirons qu'il était d'un
désintéressement, d'une générosité extraordi-
naire, et qu'il refusa les offres des grands afln
de pouvoir mieux donner tous ses soins aux
malheureux et profiter des moments de loisir
qui lui restaient pour se livrer à l'étude dans sa
grande bibliothèque. Il mourut célibataire le
22 juillet 1754, léguant une partie de sa fortune
pour la fondation de deux bourses destinées aux
étudiants eu médecine et plusieurs milliers de
florins à la bibliothèque de l'Université (i).
(1) Voir la notice et le supplément sur la vie et les onvrifçesde
Henri-Joseph Réga, doctenr et professeur de la Faculté de médecine
fie l'Université de Louvain. par M. le professeur Martens, publiés
<tgins les Annu^iircs de 1840 et 1847.
( 399 )
Décrivous maintenant Tlnstitut Réga :
Au rez-de-chaussée se trouvent les installations
suivantes pour renseignement de la chimie phy-
siologique et des diverses branches de la phar-
macie :
Un laboratoire de chimie d'une superficie de
deux cents mètres carrés et d'une élévation de
cinq mètres, largement éclairé sur trois faces et
abondamment pourvu de moyens d'aérage et de
ventilation. Chaque table de travail porte une
cage de dégagement et des conduites de gaz et
d'eau sous pression. Cinquante étudiants y
peuvent à l'aise se livrer aux travaux pratiques.
De ce laboratoire on se rend par un couloir
vitré À une salle bien orientée et bien éclairée,
destinée aux travaux de microscopie appliquée
à la pharmacie, à l'urologie et aux recherches
d'altérations et falsifications des denrées alimen-
taires ; là aussi sont conservées les collections
de pharmacologie.
Puis viennent un cabinet ou se trouvent les
balances de précision; un second cabinet pou-
vant être transformé en chambre obscure pour
les exercices d'optique chimique; un laboratoire
pour le professeur; un laboratoire affecté à la
préparation et au maniement des substances
dangereuses; des magasins et des caves pour
les instruments et les produits. Enfin pour com-
pléter cet ensemble, une salle de cours de cent
cinquante places disposée pour un enseignement
23.
( 400 )
pratique, et un jardin botanique où sont cul-
tivées les plantes médicinales.
Au premier étage sont installés les service»
de Vhistologie normale et de ïanatomie patho-
logique; ils comprennent une vaste salle qui
correspond au laboratoire du rez de>chaussée et
dans laquelle les étudiants, ayant chacun un mi-
croscope à leur disposition, reçoivent leur en-
seignement dont ils font aussitôt Tapplication ;
des cabinets de travail pour les professeurs et
leurs assistants, et une salle de collection
Une sage économie a présidé à rétablissement
purement matériel de Tlnstitut Réga; on en a
rigoureusement banni Tornementation architec-
turale à laquelle on sacrifie trop souvent de nos
jours les besoins mêmes de la science. Ici point
de luxe de construction, point de salle des pas
perdus aux riches colonnes» point de corridors
spacieux au bout desquels se trouvent parfois
des salles étriquées et des laboratoires msil amé-
nagés. En revanche rien n'a été épargné pour
acquérir un mobilier instrumental aussi complet
que possible et pour établir tout ce qui peut
concourir au développement scientidque.
TABLE DES MATIÈRES.
PRÉLIMINAIRES.
Correspondance des ères anciennes, etc. v
Calendrier xi
Planètes principales xxxvî
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu, pa-
tronne de V Université 3
Corps épiscopal de Belgique 5
Personnel de Y Université 7
Collèges et établissements académiques . 30
Programme des cours de Vannée acadé-
mique 1883-1884 40
Société de Saint' Vincent de Paul ... 85
Rapport présenté, au nom du Conseil, sur
les travaux des Conférences pendant
Vannée académique \S»i'iSS3 . ... 91
Le cinquantenaire de la société de Saint-
Vincent de Paul d Louvain 108
Societas philologa Lovaniensis .... 124
Rapport sur les travaux: de la Societas
PHILOLOGA de V Université catholique,
pendant Vannée académique 1882*1883,
■ par M, P. Doppler, candidat en philo-
sophie et lettres, ff. de secrétaire . . 128
Société littéraire de V Université catho-
lique de Louvain 141
( 402 )
Rapport sur les travaux de la Société
littéraire de V Université catholique
pendant Vannée académique 1882-1883,
présenté, au nom de la commission di-
rectrice, par M. Ch, Nagels, secrétaire. 1 42
Société juridique de V Université catho-
lique de Louvain 162
Rapport sur les travail de la Société
juridique de V Université catholique de
Louvain, pendant Vannée académique
1882-1883, fait au nom de la commission
directrice, par M. V, Hanotieau, secret, 164
Société médicale de V Université catho-
lique de Louvain 194
Rapport sur les travaux de la Société
médicale, pendant Vannée 1882- 1883,
fait au nom de la commission direc-
trice, par M. Edm, Baguât, secrétaire
sortant 196
Cercle industriel des Écoles spéciales de
V Université catholique 202
Rapport sur les travaux du Cercle in-
dustriel pendant Vannée académique
1882- 1883, fait au nom du bureau direc-
teur, par M. H. Nagant, vice-président 203
Société de littérature flamande (Taal-
en letterlievend studentengenootschap
der katholieke Hoogeschool, onder ken-
«pr^M/t : MbtTijd EN Vlijt). . . . . 214
( 403 )
Liste des étudiants admis aux grades
académiques par V Université pendant
Vannée 1882-1883 217
École normale pour les ecclésiastiques qui
se préparent à V enseignement moyen, 'UStX
Institut agronomique 222
Écoles spéciales des arts et manufactu-
res y du génie civil et des mines . . . 225
Liste des étudiants admis aux grades aca-
démiques par les commissions dexa-
men de V Université pendant Vannée
18821883 234
Statistique des admissions en théologie
et en droit canon 278
Statistique des admissions par les Jurys
d'examen 280
Statistique des grades obtenus devant les
jurys d* examen 283
Tableau général des inscriptions prises
pendant les années 1834-1835 d 1882-1883 286
Statistique des élèves inscrits pendant
Vannée académique 1882-1883 et répar-
tis d après leur pays d origine. . . . 289
Tableau des inscriptions des deux pre-
miers mois comparées avec le total de
chaqtÂB année académique 291
Inscriptions par Facultés^prises pendant
les deux premiers mois de la nouvelle
année académique \S8à'\88i .... 294
Nécrologe 295
( 404 )
DEUXIÈME PARTIE.
Règlement général de r Université , . . 301
Règlement pour le service de la biblio-
thèque 319
Liste des règlements publiés dans les An-
nuaires 324
Le Séminaire américain de Louvain . . 3^
APPENDICE.
Publications 333
Nominations et distinctions scientifiques 352
Discours prononcé d la salle des Promo-
tions de V Université catholique de Lou-
vain^ le 10 octobre 1883, jour de Vouver-
ture des cours académiques^ après la
messe du St Esprit, par Mgr Pieraerts,
recteur magnifique de V Université . . 353
Oraison funèbre de Son Éminence le
Cardinal Dechamps^ archevêque de
Malines, prononcée en V église métro-
politaine de St-Rombauty par Mgr Pie-
raertSy recteur magnifique de V Uni-
versité catholique de Louvain .... 370
Notice sur V Institut Vésale par M. le
professeur Masoin^ de la Faculté de
médecine 3vX)
Notice sur T Institut Régapar M. le pro-
fesseur Bruylants, de la Faculté de
médecine. 397
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