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Full text of "Annuaire de l'Université catholique de Louvain"

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—— pee 


























v 


ANNUAIRE 


L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE 


DE LOUVAIN. 


1901. 





ANNUAIRE 


DE 


PES 
L'UNIVERSITE CATHOLIQUE 


DE LOUVAIN. 


1904. 





SOIXANTE CINQUIÈME ANNÉE. 





LOUVAIN 


TYP. DE JOSEPH VAN LINTHOUT 
imprimeur de l'Université. 


, Correspondance 
des ères anciennes avec l'ère vulgaire. 


Année de l'ère chrétienne. . . . . . . 1901 

L'année 9611 des Olympiades, ou la {re année de la 
670: Olympiade, commence en juillet 1901. 

L'année 1318 des Turcs, ou de l'Hégire, commence 
le mardi 4er mai 1900; et l'année 1319 commence le 
samedi 20 avril 4901, selon l'usage de Constantinople, 
d'après l'Art de vérifier Les dates. 


Éclipses en 1901. 


Il y aura dans l'année deux éclipses de lune et 
deux éclipses de soleil. 

LI. Eclipse de lune, le 3 mai, visible en partie à 
Louvain. 

IL Éclipse totale de soleil, le 47 mai, invisible à 
Louvain. 

III. Eclipse partielle de lune, le 27 octobre, en 
partie visible à Louvain. 

IV. Eclipse annulaire de soleil, le 10 novembre, 
en partie visible à Louvain. 


Comput ecclésiastique. 


Nombre d'or. . . . . . . . . « «. 9 
Éacte. . . eee ee ee ee X 
Cycle solaire. . . . . . . . . … + . . 6 
Indiction romaine . . . . . . . . . . . 14 
Lettre dominicale . . . . . . .. . ... F 


Cv) 


Fêtes mobiles. 


Septuagésime . . . . . . . 3 février. 

Les Cendres, . . . . . . . 20 février. 
Pâques. . ern n n. Tavril 

Les Rogations . . . . . . . 13,44 et 15 mai. 
L'Ascension . . . . . . . . 16 mai. 

La Pentecôte . . + « + « 26 mai. 

La Sainte Trinité . . . . . . juin. 

La Féte-Dieu. m . juin. 


Le premier dimanche de l'Avent . 4er décembre. 


Fétes de commandement. 


Le premier jour de Noël, l'Ascension, l'Assomption 
et la Toussaint. 

La solennité des fêtes de l'Épiphanie, du Saint- 
Sacrement, des saints Pierre et Paul et du Patron de 
chaque paroisse est transférée au dimanche suivant. 

Les fêtes abolies ou transférées par concession de 
Sa Sainteté Pie VII sont marquées dans le calendrier 
d'un astérisque (), pour indiquer qu'on célèbre 
l'oflice de la fête dans les églises. Sa Sainteté exhorte 
tous les fidèles à sanctifier ces jours autant que pos- 
sible, en assistant au moins au saint Sacrifice de la 
Messe. 

Jours de Jeûne d'obligation. 

Les quarante jours du Caréme, les Quatre-Temps, 
la veille de la Pentecôte, de la solennité des saints 
Pierre et Paul, de l'Assomption, de la Toussaint et 
de Noël. 


 —BNÓ i. 


( vi) 
Quatre-Temps. 


Le 21 février et les 1er et 2 mars. — Les 29 et 31 mai 
& der juin. — Les 18, 90 et 21 septembre. — Les 18, 
3) et 94 décembre. 


Indulgences. 


Sa Sainfeté GRÉGOIRE XVI a accordé, le 18 sep- 
tembre 1838, à l'Université catholique de Louvain les 
indulgences plénières qui suivent : 

1* Le 4 novembre et le 2 février, pour les bienfai- 
teurs, les professeurs, les élèves et les fonctionnaires 
de l'Université qui, après s'être confessés et aprés 
avoir communié, visiteront leur église paroissiale ou 
une des chapelles de l’Université et y prieront selon 
l'intention de Sa Sainteté. 

2 Les jours de la Toussaint, de l'Immaculée Con- 
ception de la très sainte Vierge et de la Nativité de 
Notre-Seigneur, les dimanches de Quinquagésime et 
de Pentecôte et le dimanche pendant l'octave des 
apôtres saints Pierre et Paul, pour les professeurs et 
les éléves qui, aprés s'étre confessés et aprés avoir 
communié, visiteront une des chapelles de l'Univer- 
sité et y prieront selon l'intention de Sa Sainteté. 

Sa Sainteté PIE IX a accordé, en outre, le 93 dé- 
cembre 1854, les faveurs suivantes : 

1° Le jour de la promotion au grade de docteur en 
lhéologie ou en droit canon, une indulgence plé- 
lire peut être gagnée par le jeune docteur, le rec- 
teur, le vice-recteur, le secrétaire de l'Université, les 


( var ) 


professeurs de la Faculté de Théologie et le pléban 
de Saint-Pierre, en priant devant l'image de la sainte 
Vierge invoquée à l'église de Saint-Pierre sous le 
titre de Sedes Sapientiæ. 

2 Une indulgence de trois cents jours est accordée 
indistinctement à tous les professeurs et étudiants 
de l'Université chaque fois qu'ils réciteront devant, 
cette image de la sainte Vierge, à l'église de Saint- 
Pierre, la priére suivante : Ave virgo beatissima sine 
labe originali concepta, avec l'oraison dominicale et 
la salutation angélique. 

3» Une indulgence plénière peut être gagnée à la 
chapelle du collège du Saint-Esprit le 7 mars (fête de 
saint Thomas d'Aquin), jour auquel il y a exposition 
du Saint-Sacrement en forme de prières de quarante 
heures. 


(-1X ) 


|!  Faveur accordée par le Saint-Père aux élèves 
| du collège du Saint-Esprit. 


PIUS PP. IX. 


AD PERPETUAM REI MEMORIAM. 


Supplicatum nuper Nobis fuit nomine dilecti filii 
hodierni Præsidis Collegii S. Spiritus in Universitate 
Studiorum Lovaniensi Mechliniensis dicecesis exis- 
tentis, ut sibi, professoribus et alumnis in Collegio 
commorantibus, facultatem concedere dignaremur 
illas Indulgentias, quibus acquirendis Ecclesia aliqua 
vel Oratorium publicum visitandum esset, facta ad 
Sacellum ejusdem Collegii visitatione consequendi. 
Nos autem Fidelium bono et commoditati, quantum 
in Domino possumus, consulere volentes, piis hujus- 
modi precibus annuendum esse censuimus. Quamob- 
rem omnibus et singulis Christifidelibus in præ- 
fato Collegio Universitatis studiorum Lovaniensis 
nune et pro tempore commorantibus, ut illas Indul- 
gentias, quibus acquirendis Ecclesie alicujus aut 
Oratorii publici Lovaniensis visitatio praescripta est, 

' proprium ipsiusSacellum visitando, dummodo cetera 
que injuncta sunt pietatis opera rite præstiterint, 
consequi possint, auctoritate Apostolica tenore prz- 
sentium concedimus et elargimur. In contrarium 
facientibus non obstantibus quibuscumque, Præsen- 
tibus, perpetuis, futuris temporibus valituris. Datum 

a. 


Cx. 


Rome apud Sanctum Petrum sub annulo Piscatoris 


die xxr januarii mccczxxvi, Pontificatus Nostri anno 
trigesimo. 


F. Carp. ASQUINIUS. 
Concordantiam cum autographo testor, 


A. J. NAMÈCHE, 
Rector Universitatis. 





( xr.) 


Janvier. 


Le soleil entre dans le Verseau le 90. Pendant ce 
mois les jours croissent de 1 heure 11 minutes. 
© P. L. le 5,à Oheure 14 minutes (1). 
€ D. Q. le 12, à 20 heures 38 minutes. 
@ N. L. le 20, à 14 heures 36 minutes. 
D P. Q.le 27, à 9 heures 59 minutes. 

1 Mard. CIRCONCISION DE NOTRE-SEIGNEUR'. 

2 Merc. s. Adélard, abbé de Corbie. 

3 Jeud. ste Geneviève, vierge. 

4 Vend. s. Tite, évêque; ste Pharaïlde, vierge. 

9 Sam. s. Télesphore, pape. 

6 DIM. ÉPIPHANIE. — 

T Lund. ste Mélanie, vierge. — Réunion de la Fac, 
des Sciences. 

8 Mard. ste Gudule, vierge. — Réunion de la Fac. 
de Philosophie et Lettres et de UInslitut agro- 
nomique. 

9 Merc. s. Marcelin, év. — Réunion de la Fac. de 
Médecine. | 

10 Jeud. s. Agathon, pape. — Réunion de la Fac. de 
Droit. 

11 Vend. s. Hygin, pape. — Réunion de la Fac. de 
Théologie. 

12 Sam. s. Arcade, martyr. — Réunion de l'École 
Saint- Thomas. 





(^; Toutes les heures sont données en temps civil de Greenwich, qui 
& devenu le temps officiel belge depuis le 1 mai 1892; elles sont 


€mptés de 0 à 24, ce qui permet la suppression des dénominations 
* matin » et « soir », 


. ( xn ) 


13 Dix. Saint Nom de Jésus. ste Véronique. 

14 Lund. s. Hilaire, ev. de Poitiers. — Réunion du 
Conseil rectoral. ° 

45 Mard. s. Paul, ermite. 

16 Merc. s. Marcel, pape. 

1T Jeud. s. Antoine, abbé. 

48 Vend. Chaire de s. Pierre à Rome. 

19 Sam. s. Canut, roi de Danemark. 

90 Dix. ss. Fabien et Sébastien, martyrs. 

91 Lund. ste Agnes, vierge et martyre. 

923 Mard. ss. Vincent et Anastase, martyrs. 

93 Merc. Épousailles de la très sainte Vierge; s. Ray- 
mond de Pennafort. 

94 Jeud. s. Timothée, évéque d'Éphese. 

95 Vend. Conversion de s. Paul. 

96 Sam. s. Polycarpe, évèque et m. — Anniversaire 
de la mort de Mgr Laforét, deuxième Recteur 

* de l'Université catholique, décédé le 96 jan- 
vier 1872. 

97 Div. s. Jean Chrysostome, évèque et docteur. 

98 Lund. s. Julien, évéque de Cuenca. 

99 Mard. s. Francois de Sales, évèque de Genève. 

30 Merc. ste Martine, vierge et mart. — Anniversaire 
de la mort de Mgr Pieraerts, quatrième Rec- 
leur de l'Université catholique, décédé le 30 jan- 
vier 1887 et de Mgr Naméche, troisième Recteur 
de l'Université catholique, décédé le 30 jan- 
vier 1893. . 

31 Jeud. s. Pierre Nolasque. 





( xn ) 
Février. 


Le soleil entre dans les Poissons le 19. Pendant ce 
mois Les jours croissent de 1 heure 41 minutes. 


@ P. L. le 3, à 45 heures 30 minutes. 
€ D. Q. le 11, à 18 heures 12 minutes. 
@ N. L. le 19, à 2 heures 45 minutes. 
> P. (. le 25, à 18 heures 38 minutes. 


1 Vend. s. Ignace, évéque et martyr. — Examens 
de sortie de l'Instilut agronomique. 

2 Sam. PURIFICATION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE’. — 
Fête patronale de l'Université, Messe solennelle 
en l'église primaire de St-Pierre, à onze heures. 
Indulgence plénière. 

3 Div. Septuagésime. s. Blaise, évêque et martyr. 

4 Lund. s. André Corsini, év.; ste Jeanne, reine. — 
Réunion de la Fac. des Sciences. 

J Mard. ste Agathe, vierge et martyre. — Réunion 
de la Fac. de Philosophie et Lettres et de 
l'Institut agronomique. 

6 Merc. ste Dorothée, vierge et martyre; s. Amand, 
évêque. — Réunion de la Fac. de Médecine. 

1 Jeud. s. Romuald, abbé. — Réunion de la Fac. 
de Droit. 

8 Vend. s. Jean de Matha. — Réunion de la Fac. de 
Théologie. 


9 Sam. s. Cyrille d'Alexandrie, évêque; ste Apol- . 


line, vierge et martyre. — Réunion de l'École 
Saint- Thomas. 


| 


Cxvr ) 


40 Dr. Oculi. Les 40 ss. Martyrs de Sébaste. 

41 Lund. s. Vindicien, évêque d'Arras. — Réunion 
du Conseil rectoral. - ^ 

12 Mard. s. Grégoire le Grand, pape. 

43 Merc. ste Euphrasie, vierge. 

14 Jeud. ste Mathilde, reine. 

15 Vend. s. Longin, soldat. 

16 Sam. ste Eusébie, vierge. 

47 Dm. Letare. s. Patrice, apôtre de l'Irlande; 
ste Gertrude, abbesse de Nivelles. 

18 Lund.s. Gabriël, archange; s. Cyrille de Jérusalem. 

49 Mard. s. Josern, patron de Belgique. 

90 Merc. s. Wulfran, évêque de Sens. 

21 Jeud. s. Benoit, abbé. 

22 Vend. s. Basile, martyr. 

23 Sam. s. Victorien, martyr. 

24 Dim. La Passion. 8. Agapet, évéque de Synnàde. 

25 Lund, ANNONCIATION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE". 
s. Hubert, évêque. 

26 Mard. s. Ludger, évêque de Munster. 

27- Merc. s. Rupert, évèque de Worms. 

28 Jeud. s. Sixte III, pape. 

29 Vend. N.-D. des Sept-Douleurs. s. Eustase, abbé. 

30 Sam. s. Véron, abbé. 

31 Dim. Les Rameauz. s. Benjamin, martyr. 





n ( XVI ) . 


Avril. 


Le soleil entre dans le Taureau le 20. Pendant ce 
mois les jours croissent de 1 heure 50 minutes. 


© P.L.le 4,à 4 heure 90 minutes. 
€ D. Q. le 12, à 3 heures 57 minutes. 
@N. L. le 18, à 21 heures 38 minutes. 
>) P. Q. le 295, à 16 heures 15 minutes. 


1 Lund. s. Hugues, abbé, — Commencement des 
vacances académiques. 

2 Mard. s. Francois de Paule. 

3 Merc. s. Richard, évêque de Chicester. 

4 Jeud. Jeudi-Saint. s. Isidore de Séville. 

9 Vend. Vendredi-Saint. ste Julienne de Cornillon; 
8. Vincent Ferrier. 

6 Sám. Samedi-Saint. s. Célestin, pape. 

1 Dim. PAQUES. s. Albert, ermite. 

8 Lund. SECOND JOUR DE PAQUES'. s. Perpétue, 
évêque de Tours. 

9 Mard. ste Waudru, abbesse. — Anniversaire de 
la naissance de S. M. Léopold IT, Roi des Belges, 
né à Bruxelles le 9 avril 1835. 

10 Merc. s. Macaire, évéque. 

14 Jeud. s Léon le Grand, pape. 

12 Vend. s. Jules I, pape. 

13 Sam. s. Herménégilde, martyr. ° 

14 Drm. Quasimodo. s. Justin, philosophe et martyr; 
s. Tiburce. 

15 Lund. stes Anastasie et Basilisse, martyres. 





( xvim ) 


46 Mard. s. Benoit-Joseph Labre, confesseur; s. Dro- 
gon,ermite. - 

47 Merc. s. Anicet, pape et martyr. 

48 Jeud. s. Ursmer, abbé de Lobbes. 

49 Vend. s. Léon IX. pape. 

20 Sam. ste Agnès de Monte Pulciano, vierge. 

% Dim. Misericordia. s. Anselme, archevêque de 
Cantorbéry. 7 

2 Lund. ss. Soter et Cajus, papes et martyrs. 

23 Mard. s. Georges, martyr. — Fin des vacances 
académiques. 

24 Merc. s. Fidèle de Sigmaringen. 

25 Jeud. s. Mare, évangéliste. 

26 Vend. ss. Clet et Marcellin, papes et martyrs. 

27 Sam. s. Antime, évêque et martyr. 

28 Dim. Jubilate. — PATRONAGE DE SAINT-JOSEPH. — 
s. Paul de la Croix; s. Vital, martyr. 





29 Lund. s. Pierre de Milan, martyr. — Messe anni- 
versaire, fondée dans la chapelle du collége du. 
St-Esprit, pour le repos de l'âme de M* F. T. Bec- 
qué. curé de Saint-Michel, à Louvain, décédé te 
29 avril 1835. 

30 Mard. ste Catherine de Sienne, vierge. 





( xix ) 


Mai. 


Le soleil entre dans les Gémeaux le 21. Pendant 
te mots les jours croissent de 1 heure 28 minutes. 


© P. L. le 3, à 18 heures 19 minutes. 
€ D. Q. le 14, à 14 heures 38 minutes. 
ON. L. le 18, à 5 heures 38 minutes. 
> P. 0. le 95, à 5 heures 40 minutes. 


1 Merc. ss. Philippe et Jacques, apôtres. 

2 Jeud. s. Athanase, évéque et docteur. 

8 Vend. Invention de la ste Croix; s. Alexandre. 

4 Sam. ste Monique, veuve. 

3 Dm. Cantate. s. Pie V, pape. 

6 Lund. s. Jean devant la Porte Latine. — Réunion 
de la Fac. des Sciences. 

1 Mard. s. Stanislas, évéque et martyr. — Réunion 
de la Fac. de Philosophie et Letttres et de UIn- 
stitut agronomiqne. 

8 Merc. Apparition de St-Michel. — Réunion de la 
Fac. de Médecine. 

9 Jeud. s. Grégoire de Nazianze, doct. — Réunion 
de la Fac. de Drott. 

10 Vend. s. Antonin, archev. de Florence. — Réunion 
de la Fac. de Théologie. 

14 Sam. s. Francois de Hiéronymo. — Réunion de 
l'École St- Thomas. 

12 Dim. Vocem. ss. Nérée et Achillée, martyrs. 

13 Lund. Rogations. s. Servais, évêque de Tongres. 
— Réunion du Conseil rectoral. 


( xx ) 


u Mard. Rogations. s. Boniface, martyr; s. Pacóme, 
abbé de Tabénnes. — Dans l'église primaire de 
Saint-Pierre, on célèbre à onxe heures la Messe 

anniversaire pour le repos de l'âme de Mgr de 
Ram, premier Recteur de l'Université catho- 
lique, décédé le 14 mai 1865, et de ses successeurs 
Messeigneurs Laforét, Naméche et Pieraerts. 

.15 Merc. Ragations. ste Dymphne, vierge et martyre. 

16 Jeud. ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS- 
CHRIST. s. Jean Népomucéne, martyr. 

1" Vend. s. Pascal Baylon. 

18 Sam. s. Venance, martyr. 

19 Dim. Exaudi. s. Pierre Célestin, pape. 

90 Lund. s. Bernardin de Sienne. 

91 Mard. ste Itisberge, vierge. 

99 Merc. ste Julie, vierge et martyre. 

93 Jeud. s. Guibert, fondateur de Gemblours. 

94 Vend. N.-D. Secours des Chrétiens. 

95 Sam. s. Grégoire VII, pape. 

96 Dim. PENTECOTE. s. Philippe de Néri. 

91 Lund. SECOND JOUR DE PENTECÓTE'. ste Marie 
Magdeleine de Pazzis, vierge. 

98 Mard. s. Augustin, archevéque de Cantorbéry; 
S. Germain, évéque de Paris. 

99 Merc. Quatre-Temps. s. Maximin, évéque de 
Tréves. 

30 Jeud. s. Ferdinand III, roi. | 

31 Vend. Quatre- Temps. stes Angèle de Merici et 
Pétronille, vierges. | 


( xx1 ) 


Juin. 


Le soleil entre dans le Cancer (commencement de 
L'Été) le 22, à 3 heures 28 minutes. Pendant ce mois 
les jours croissent de 94 minutes jusquau 21, et 
décroissent ensuite de 6 minutes jusqu'au 30. 


© P.L.le 9,à 9 heures 53 minutes. 
€ D. Q.le 9, à 99 heures 0 minute. 
€ N. L. le 16, à 18 heures 33 minutes. 
> PQ. le 93, à 90 heures 59 minutes. 


4 Sam. Quatre- Temps. s. Pamphile, martyr. 

9 Dim. LA SAINTE-TRINITÉ. $8. Marcellin, Pierre et 
Érasme, martyrs. 

3 Lund. ste Clotilde, reine. — Réunion de la Fac. 
des Sviences. 

4 Mard. s. François Caraccioli, confesseur; 8. Optat, - 
évêque de Milève. — Réunion de la Fac. de 
Philosophie et Lettres et de l'Institut agrono- 


mique. 
.$ Merc. s. Boniface, apôtre de l'Allemagne. — Réu- 
nion de la Fac. de Médecine. 
6 Jeud. F&rE-Drev. 8. Norbert, évêque. 
7 Vend. s. Robert, évéque. — Réunion de la Fac. 
de Théologie. 
8 Sam. s. Médard, évéque de Noyon. — Réunion de 
L'École St- Thomas et de la Fac. de Droit. 
9 Dru. SoLENNITÉ DE LA F£TE-Drgu. — Procession 
générale. ss, Prime et Félicien, martyrs. 
10 Lund. ste Marguerite, reine. — Réunion du Con- 
seil rectoral. 


( xxm ) 


14 Mard. s. Barnabé, apôtre. 

19 Merc. s. Jean de Sahagun. 

. 18 Jeud. s. Antoine de Padoue. 

14 Vend. FÊTE pu SACRÉ CŒUR DE Jésus. s. Basile le 
Grand, archevêque de Césarée. 

19 Sam. s. Vit, s. Modeste et ste Creseence, martyrs. 

16 Dm. ste Lutgarde, vierge; s. Jean François Régis. 

47 Lund. ste Aléne, vierge et martyre. 

18 Mard. ss. Marc et Marcellin, martyrs. 

19 Merc. ste Julienne de Falconiéri, vierge. 

90 Jeud. s. Sylvére, pape et martyr. 

91 Vend. s. Louis de Gonzague. 

22 Sam. s. Paulin, évéque de Nole. 

23 Dim. ste Marie d'Oignies. | 

24 Lund. Nativité de s. Jean-Baptiste. 

95 Mard. s. Guillaume, abbé. 

26 Merc. ss. Jean et Paul, martyrs. 

91 Jeud. s. Ladislas, roi de Hongrie. 

98 Vend. Jeûne. s. Léon II, pape. 

29 Sam. ss. PIERRE ET PAUL’, apôtres. 

30 Dim. SOLENNITÉ DES SS. PIERRE ET PAUL. — Indul- 
gence pléniére. ste Adile, vierge. 





( xxu? ) - 


Juillet. 


Le soleil entre dans le Lion le 23. Pendant ce mois 
les jours décroissent de 1 heure 3 minutes. 


© P. L. le 1,à 93 heures 18 minutes. 
€ D. Q.le 9, à 3 heures 20 minutes. 
@ N. L. le 15, à 22 heures 11 minutes. 
> P. Q. le 93, à 13 heures 58 minutes. 
Q P. L. le 34, à 10 heures 34 minutes. 


4 Lund. s. Rombaut, évêque, patron de Malines. 
9 Mard. Visitation de la très sainte Vierge. 
3 Merc. s. Euloge, martyr. 

. 4 Jeud. s. Théodore, évéque; ste Zoé, vierge et 
martyre. 

5 Vend. ss. Cyrille et Méthodius, apótres des Slaves. 

6 Sam. ste Godelive, martyre. — Ouverture de la 
premiére session ordinaire des Commissions 
d'examens. 

7 Drs. s. Willebaut, évêque d'Aichstadt. 

8 Lund. ste Élisabeth, reine de Portugal. 

9 Mard. ss. Martyrs de Gorcum. 

10 Merc. Les sept Fréres Martyrs. 

11 Jeud. s. Pie I, pape. 

19 Vend. s. Jean Gualbert, abbé. — Ouverture de la 
session ordinaire des examens de passage à l'In- 
stitut agronomique et à l'École de Brasserie. 

13 Sam. s. Anaclet, pape et martyr. 

14 Din. s. Bonaventure, évêque et docteur. 

45 Lund. s. Henri, empereur d'Allemagne. 


( XXIV ) 


16 Mard. N.-D. du Mont Carmel; ste Renelle. 

17 Merc. s. Alexis, confesseur. — Ouverture de la 
première session ordinaire des examens à UIn- | 
stitut supérieur de Philosophie, 

18 Jeud. s. Camille de Lellis. 

19 Vend. s. Vincent de Paul. | 

90 Sam. s. Jérôme Émilien. — Ouverture de la ses- 
sion ordinaire des examens de passage et de 
sortie aux Écoles spéciales. 

91 Drm. Ste Praxéde, vierge. — Fête du Saint-Sacre- 
ment de Miracle à Bruxelles. — Anniversaire 
de l'Inauguration de S. M. LÉoPoLp I, Roi des 
Belges. — Fétes nationales. 

99 Lund. ste Marie Magdéleine. | 

93 Mard. s. Apollinaire, évêque de Ravenne. 

94 Merc. ste Christine, vierge et martyre. 

95 Jeud. s. Jacques le Majeur, apôtre. 

96 Vend. ste Anne, mére de la trés ste Vierge Marie. 

91 Sam. s. Pantaléon, martyr. ' 

98 Dim. ss. Nazaire, Celse et Victor, martyrs. 

99 Lund. ste Marthe, vierge. 

30 Mard. ss. Abdon et Sennen, martyrs. 

31 Merc. s. Ignace de Loyola, fondateur de la Com- 
pagnie de Jésus. 





( XXV ) 


Août. 


Le soleil entre dans la Vierge le 23. Pendant ce 
mois Les jours décroissent de 1 heure 45 minutes. 


€ D. Q. le 7,à 8 heures 2 minutes. : 
@ N. L. le 14, à 8 heures 98 minutes. 
> P.0.1le%, à 7 heures 52 minutes. 
€& P. L. le 99, à 90 heures 21 minutes. 


4 Jeud. s. Pierre és Liens. 

9 Vend. Portioncule. saint Alphonse de Liguori ; 
s. Étienne, pape. 

3 Sam. Invention du corps de s. Étienne. 

4 Drm. s. Dominique, confesseur. 

5 Lund. Notre-Dame-aux-Noiges. 

6 Mard. Transfiguration de Notre-Seigneur Jésus- 
Christ. 

1 Merc. s. Gaétan de Thiennes; s. Donat, évéque et 
martyr. — Ouverture de la premiére session des 
examens d'admission aux Écoles spéciales, à 
L'Institut agronomique et à l'École de Brasserie. 

8 Jeud. s. Cyriaque, martyr. 

9 Vend. s. Romain, martyr. 

10 Sam. s. Laurent, martyr. 

44 Dim. s. Géry, évêque de Cambrai. 

42 Lund. ste Claire, vierge. 

43 Mard. s. Jean Berchmans, confesseur; s. Hippo- 
lyte, martyr. 

44 Merc. s. Eusébe, martyr. 


( xxvi ) 


45 Jeud. ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE. 
8. Arnould, évéque de Soissons. 

16 Vend. ss. Hyacinthe et Rocb, confesseurs. 

17 Sam. s. Tibérat, abbé. 

18 Drx. s. Joachim; ste Hélène, impératrice. 

49 Lund. s. Jules, martyr; b. Louis Florés, d'Anvers, 
martyr. 

'90 Mard. s. Bernard, abbé de Clairvaux, docteur. 

“2 Merc. ste Jeanne Françoise Frémiot de Chantal, 
veuve. 

22 Jeud. s. Timothée, martyr. 

23 Vend. s. Philippe Béniti. 

24 Sam. s. Barthélemy, apôtre. 

25 Dos. s. Louis, roi de France. 

26 Lund. s. Zéphirin, pape et martyr. 

21 Mard. s. Joseph Calasancza. 

28 Merc. s. Augustin, évêque et docteur. 

29 Jeud. Décollation de s. Jean-Baptiste. 

30 Vend. ste Rose de Lima, vierge. 

3L Sam. s. Raymond Nonnat. 



















3 Mard. s. Rt 
4 Merc. stef 
5 Jeud. s. Le 
6 Vend. s. D 
7 Sam. ste F 

DE Lov, 

(9 décem 
8 Dim. Nam 

s. Adrier 
9 Lund. s. G. 


43 Vend. s. An 
44 Sam. Exalts 
45 Dim. 8. Nico 





( XXIX ) 
Octobre. 


Le soleil entre dans le Scorpion le 24. Pendant ce 
mois les jours décroissent de 1 heure 57 minutes. 


€ D. Q. le 4, à 20 heures 52 minutes. 
@ N. L. le 19, à 13 heures 12 minutes. 
P. Q. le 20, à 17 heures 58 minutes. 
Q P. L. le 27, à 45 heures 6 minutes. 


1 Mard. s. Remi; s. Bavon, patron de Gand. — 
Ouverture de la seconde session ordinaire des 
Commissions d'examens. — Ouverture de la 
seconde session des examens de passage et de la 
session ordinaire des examens de sortie à l'In- 
stitut agronomique et à l'École de Brasserie. 

2 Merc. s. Léger, évêque d'Autun. — Ouverture de 
la seconde session des examens d'admission aux 
Écoles spéciales, à l'Institut agronomique et à 
l'École de Brasserie. 

3 Jeud. s. Gérard, abbé. 

4 Vend. s. Francois d'Assise. 

9 Sam. s. Placide, martyr.—Ouvefture de la seconde 
session des examens de passage et de sortie aux 
Écoles spéciales. | 

6 Dm. Sotennité du Saint Rosaire. s. Brunon, conf. 

1 Lund. s. Marc, pape. | 

8 Mard. ste Brigitte, veuve. 

9 Merc. s. Denis et ses compagnons, martyrs. 

10 Jeud. s. François de Borgia. 
{1 Vend. s. Gommaire, patron de Lierre. 


( Xxx ) 


19 Sam. s. Wilfrid, évêque d'York. — Fin de la ses- 
sion des examens d'octobre. 

43 Dm. s. Édouard, roi d'Angleterre. 

14 Lund. s. Calixte, pape et mart. — Fin des vacances 
académiques. — Les inscriptions et les recense- 
ments se font, à dater de ce jour, jusqu'au samedi 
26 octobre, à la salle du Sénat académique, de 
neuf heures à midi, el de trois à cing heures. 

15 Mard. ste Thérése, vierge. — Messe solennelle du 
Saint- Esprit pour l'ouverture des Cours acadé- 
miques, en l'église primaire de Saint-Pierre, à 
onze heures. — Commencement du premier 
semestre de l'année académique 1901-1902. 

16 Merc. s. Mummolin, év. de Noyon et de Tournai. 

47 Jeud. ste Hedwige, veuve. 

48 Vend. s. Luc, évangéliste. 

19 Sam. s. Pierre d'Alcantara. 

20 Dm. s. Jean de kenti. 

.91 Lund. ste Ursule et ses compagnes, martyres. — 
Les demandes qui se rapportent aux art. 40, 44 
et 45 du Réglement général doivent étre adres- 
sées aux Facultés respectives avant les réunions 
de cette semaine. — Réunion de la Fac. des 
Sciences. ' 

99 Mard. s. Mellon, évêque. — Réunion de la Fac. 
de Philosophie et Lettres et de l'Institut agro- 
nomique. 

93 Merc. s. Jean de Capistran. — Réunion de la Fac. 
de Médecine. 

94 Jeud. s. Raphaël, archange. — Réunion de la Fac, 
de droit. 





( XXXI ) 


95 Vend. s. Crépin, s. Crépinien, s. Chrysante et. 
ste Darie, martyrs. — Réunion de la Fac, de 
Théologie. 

96 Sam. s. Evariste, pape et martyr. — Réunion de 
l’École St-Thomas. — Clôture des inscriptions 
et des recensements. Après ce jour on ne peut 
être inscrit ou recensé que si le retard de l'in- 
scription est dà à des motifs légitimes. (Règle- 
ment général art. 6.) 

91 Dim. s. Frumence, apôtre de l'Éthiopie. 

98 Lund. ss. Simon et Jude, apôtres. — Réunion du 
Conseil reetoral. — Ouverture de la seconde 
session ordinaire des examens à l'Institut supé- 
rieur de Philosophie. 

99 Mard. ste Ermelinde, vierge. 

80 Merc. s. Foillan, martyr. 

34 Jeud. Jeüne. s. Quentin, martyr. 


( XXXIV ) 
Jecembre. 


po. o, 5.7 478 . APrEUrne (commen me d 
Vois 0. Uno + sums A minutes. Pendant ce 
aec var quor. 4 St Rnules jusqu'au ?1, 

opas mot Pn o Ta tissu du à1. 


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ie he . 2 near As minutes. 
poa bete. 25 90 peur & mutes. 
Da dee 2d. heure 1€ minutes. 


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( xxxv ) 


9 Lund. ste Léocadie, vierge et martyre. — Réunion 
du Conseil rectoral. 

10 Mard. s. Melchiade, pape et martyr. 

11 Merc. s. Damase, pape. 

19 Jeud. s. Valéry, abbé en Picardie. 

13 Vend. ste Lucie, vierge et martyre. 

14 Sam. s. Nicaise, évêque. 

45 Dix. s. Adon, archevêque de Vienne. 

16 Lund. s. Eusébe, évêque de Verceil. 

11 Mard. ste Begge, veuve; ste Wivine. — Anniver- 
saire de l'inauguration de S. M. LÉoPoLp II, Roi 
des Belges. 

18 Merc. Quatre- Temps. Attente de la naissance de 
N.-S. J.-C. — MESSE D'or. 

19 Jeud. s. Némésion, martyr. 

% Vend. Quatre- Temps. s. Philogone, évêque. 

91 Sam. Quatre- Temps. s. Thomas, apôtre. 

99 Dm. s. Hungére, évêque d'Utrecht. 

93 Lund. ste Victoire, vierge et martyre. 

94 Mord. s. Lucien. 

95 Merc. NOËL. — Indulgence plénière. 

96 Jeud. SEcoND Jour DE No£L'. s. Étienne, premier 
martyr. 

97 Vend. s. Jean, apôtre et évangéliste. 

98 Sam. ss. Innocents. 

39 Dix. s. Thomas de Cantorbéry. 

30 Lund. s. Sabin, évéque et martyr. 

31 Mard. s. Sylvestre, pape. 








Planétes principales. 
Moment du passage au méridien à Louvain, en temps 


Le 15 janvier . 


février 
mars . . 
avril . 
mai 

juin 
juillet. 
août . 


septembre . 
octobre . . 
novembre . 


décembre 


Le 45 janvier . 


février 
mars . 
avril . 
mai 

juin 
juillet. 
août . . 


septembre . 


octobre . 
novembre 
décembre 


moyen de Greenwich, le 15 de chaque mois. 


VENUS. 


à 10 heures 0 minute. 

à 40 heures 43 minutes. 
à 44 heures 40 minutes. 
à 44 heures 29 minutes. 
à 44 heures 55 minutes. 
à 19 heures 36 minutes. 
à 13 heures 14 minutes. 
à 13 heures 36 minutes. 
à 43. heures 49 minutes. 
à 14 heures 12 minutes. 
à 44 heures 45 minutes. 
à 45 heures 0 minute. 


MARS. 


à 3 heures 19 minutes. 
à O heure 42 minutes. 
à 99 heures 13 minutes. 
à 90 heures 4 minute. - 
à 18 heures 98 minutes. 
à 17 heures 16 minutes. 
à 16 heures 16 minutes. 
à 45 heures 29 minutes. 
à 14 heures 36 minutes. 
à 14 heures 3 minutes. 
à 13 heures 38 minutes. 
à 13 heures 20 minutes. 





Le 15 janvier . 


— février 


mars . 
avril . 
mai . 
juin . 
juillet. 
août . . 
septembre 
octobre . 
novembre 
décembre 


e ê e e è e 


Le 15 janvier 


L1 1) 11 


février . 
mars . « 
avril . * 
mal e « 
juin « « 
juillet. . 
août . . 
septembre 
octobre . 


- novembre 


décembre 


( xxxvi ) 


à O0 heure 19 minutes. : 
à 8 heures 21 minutes. 
à 6 heures 57 minutes. 
à 5 heures 7 minutes. 
à 3 heures 9 minutes. 
à O heure 52 minutes. 
à 99 heures 31 minutes. 
à 90 heures 24 minutes. 
à 48 heures 22 minutes. 
à 46 heures 36 minutes. 
à 44 heures 56 minutes. 
à 43 heures 25 minutes. 


SATURNE. 


10 heures 46 minutes. 
8 heures 55 minutes. 
7 heures 19 minutes. 
5 heures 12 minutes. 
3 heures 23 minutes. 
4 heure 45 minutes. 

93 heures 4 minutes. 

90 heures 58 minutes. 
18 heures 49 minutes. 

à 46 heures 54 minutes. — 

à 45 heures 2 minutes. 

à 43 heures 17 minutes. 


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^ po^ pv Qo» pov Co^ Ro fov Po pov 


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PREMIÈRE PARTIE. 








Prière à la très sainte Mère de Dieu, 
patronne de l'Université (1). 


Souvenez-vous, Ô bienheureuse Vierge Marie, qu'il 
n'a jamais été dit que quelqu'un ait eu recours à 
vous sans avoir été exaucé. Plein d'une confianca 
‚sans bornes en cette toute-puissante protection, je 
viens, Ô Marie, avec tous les fidèles de Belgique 
implorer vos bontés sur l'Université catholique, 
établie par nos premiers pasteurs, d'un commun 
accord avec le Chef auguste de l'Église. Cette œuvre, 
Ô très sainte Vierge, n'a d'autre but que la gloire de 
votre Fils chéri, par la conservation du précieux 
don de la foi, des moeurs et de la vraie science 
parmi notre jeunesse catholique. Bénissez-la donc, 
0 Mére de bonté, afin que tous ceux qui s'y trouvent 
réunis aient, un eceur pur, une intelligence droite, et 
qu'ils soient remplis de l'Esprit-Saint, qui est le Dieu 
des sciences. Obtenez-moi, Ô Marie, ainsi qu'à tous 
les fidéles catholiques de Belgique, un zéle constant 
pour seconder cet établissement, afin que nous de- 
venions tous participants des fruits qu'il doit pro- 
duire. Reine du ciel, votre propre gloire est intéressée 





(4) Nosseigneurs le Cardinal-Archevéque et les Évèques de Belgique 
ont accordé 40 jours d'indulgence à tous les-fidéles chaque fois qu'ils 
réciteront dévotement cette prière. 


C4) 


au succès de cette œuvre. Si elle prospère, plus de 
cœurs s’uniront à nous pour chanter vos louanges et 
dire sans cesse avec amour et reconnaissance : 0 très 
miséricordieuse, à très bonne et très douce Vierge 
Marie! — Avé MARIA. 


Corps épiscopal de Belgique. 


Archevéque de Malines et primat de la Belgique, 
Son Éminence Mgr PIERRE-LAMBERT GOOSSENS, né à 
Perck le 48 juillet 4827, nommé évêque d'Abdére et 
coadjuteur de Mgr GRAVEZ, évêque de Namur, avec 
droit de succession le 47 juin 1883, sacré le 24 juin 
1883, entré en possession du siége de Namur le 
16 juillet 1883, du siége archiépiscopal de Malines 
le 42 avril 4884, cardinal-prétre de la sainte Église 
romaine le 24 mai 1889, grand-officier de l'ordre de 
Léopold. 

Évéque de Liége, S. G. Mgr Vicror-Josepx Dou- 
TRELOUX, né à Chénée le 20 mai 1837, nommé évéque 
de Gerrum et coadjuteur de Mgr png MONTPELLIER 
avec droit de succession le 5 juillet 14875, sacré à 
Liége le 17 aoüt suivant, entré en possession du siége 
épiscopal de Liége le 24 août 1879, officier de l'ordre 
de Léopold. 

Évéque de Gand, S. G. Mgr ANTOINE STILLEMANS, né 
à Saint-Nicolas en 1832, docteur en théologie et en 
philosophie et lettres, nommé à l'évéché de Gand au 
mois d'octobre 1889, sacré à Gand le 27 janvier 1890, 
officier de l'ordre de Léopold. 

Évéque de Bruges, S. G. Mgr GUSTAVE-JosEPH WAF- 
FELAERT, né à Rolleghem en 1847, docteur en théo- 
loggie, nommé à l'évéché de Bruges au mois de 
juin 4895, sacré et entré en possession du siége 


C6) 


épiscopal de Bruges le 94 juillet 1895, officier de 
l'ordre de Léopold. 

Évéque de Tournai, S. G. Mgr CHARLES-GUSTAVE 
WarnavENs, né à Enghien le 28 juin 4841, docteur 
en théologie; nommé évéque de Samosate (Asie-Mi- 
neure), el auxiliaire de Mgr Du Rovssavx par bref du 
96 décembre 1896; sacré le 24 février 1897, dans la 
chapelle du Grand Séminaire de Tournai, par Mgr Du 
Roussaux, assisté de NN. SS. DEchoLiERE et WAFFE- 
LAERT, respectivement évéques de Namur et de 
Bruges; désigné pour l'évéché de Tournai, en rem- 
placement de Mgr Dv Roussaux, selon notification 
faite par Son Excellence le Nonce Apostolique en 
date du 16 octobre 1897, officier de l'ordre de 
Léopold. 

Évéque de Namur, S. G. Mgr Thomas HEYLEN, néà 
Casterlé le 5 février 1856, docteur en théologie et 
en philosophie; élu abbé de l'abbaye de Tongerloo 
le der juin 1887; élevé au siège épiscopal de Namur 
le 23 octobre 1899 et sacré à Namur le 30 novembre 
de la méme année, 





Personnel de l'Université. 


RECTEUR MAGNIFIQUE. 


À. Hebbelynck, prélot domestique de Sa Sainteté, 
docteur en théologie, chanoine honoraire de la cathé- 
drale de Gand, membre de la société asiatique de 
Paris, officier de l’ordre de Léopold, professeur ordi- 
aire à la Faculté de Théologie. Rue Mi-Mars, 98. 


RECTEUR MAGNIFIQUE HONORAIRE. 


J.-B. Abbeloos, protonotaire apostolique ad instar 
participantium, docteur en théologie, chanoine hono- 
raire de l'église métropolitaine de Malines, membre 
de l'académie de la religion catholique de Rome, 
commandeur de l'ordre de Léopold, commandeur 
de l'ordre d'Isabelle la catholique, officier de la 
Couronne de Chéne de Luxembourg. Montagne du 
Collége, 3. 


VICE-RECTEUR. 


C. P. E. Cartuyvels, prélat domestique de Sa Sain. 
teté, docteur en théologie, licencié en droit canon 
chanoine honoraire de la cathédrale de Liége et de Ja 
métropole de Reims, officier de l'ordre de Léopo d 
professeur ordinaire à la Faculté de Philosophie et 
Lettres. Rue St-Michel, 6. 

l. 


( 8 ) 
SECRÉTAIRE. 


J, Van Biervliet, officier de l'ordre de Léopold, 
membre correspondant de l'académie de législation 
de Toulouse et de l'académie royale de législation 
et de jurisprudence de Madrid, membre de la com- 


mission de revision du Code civil, professeur ordi- . 


naire à la Faculté de Droit. Rue St-Hubert, 4. 


CONSEIL RECTORAL. 


C. P. E. Cartuyvels, vice-recteur. 

J. De Becker, doyen de la Faculté de Théologie. 

A. Nyssens, doyen de la Faculté de Droit. 

A. Van Gehuchten, doyen de la Faculté de Médecine. 

F. M. E. Lefebvre, doyen de la Faculté de Philo- 
Sophie et Lettres. 


D. Mercier, président de l'Institut supérieur de | 


Philosophie Thomistique. . , 
H. de Dorlodot, doyen de la Faculté des Sciences. 
J. Van Biervliet, secrétaire de l'Université. 


ASSESSEURS DU VICE-RECTEUR. 


Is. Hemeryck, professeur ordinaire à la Faculté 
de Philosophie et Lettres, chanoine honoraire de la 
cathédrale de Bruges. Place St-Jacques, 6. 

S. Demanet, professeur ordinaire à la Faculté 
des Sciences, docteur en sciences physiques et ma- 
thématiques, chanoine honoraire de la cathédrale de 
Namur. Collège du St-Esprit. 

J. Van Battel, président du collège Juste Lipse. 





(9) 
FACULTÉ DE THÉOLOGIE. 


Doyen, M. De Becker. 
Secrétaire, M. De Baets. 


T. J. Lauy, professeur émérite, prélat domestique 
de Sa Sainteté, docteur en théologie, chanoine hono- 
raire de la cathédrale de Namur, officier de l'ordre de 
Léopold, membre de l'académie royale des sciences, 
des lettres et des beaux-arts de Belgique, membre de 
l'académie de la religion catholique de Rome et de 
l'académie royale des lettres, des sciences et des arts 
de Palerme, correspondant de la société d'Etude 
biblique de Rome, de la société de géograptiie de 
Lisbonne, membre de la société d'archéologie biblique 
de Londres, membre du conseil d'administration de 
la bibliothéque royale. Rue des Moutons, 153. 

E. H. J. REUSENS, professeur ordinaire, docteur en 
théologie, chanoine honoraire de l'église métropoli- 
laine de Malines, bibliothécaire émérite de l'Uni- 
versité, officier de l'ordre de Léopold, membre de 
la commission royale d'histoire et de l'académie de 
Ja religion catholique de Rome, membre titulaire de 
l'aeadémie d'archéologie de Belgique, membre de la 
commission de surveillance des musées royaux des 
arts décoratifs et industriels (section des antiquités 
et des armures), membre effectif de la commission 
royale des monuments, membre du comité diocésain 
des monuments et membre correspondant de l'aca- 
démie pontificale d'archéologie, membre honoraire 
du corps académique d'Anvers; les antiquités chré- 





( 10 ) 
tiennes, la paléographie grecque et latine. Rue Léo- 
pold Vander Kelen, 96. . 

F. J. MovranmrT, professeur ordinaire, prélat de la 
maison de Sa Sainteté, docteur en droit canon, cha- 
noine honoraire de la cathédrale de Tournai, cheva- 
lier de l'ordre de Léopold, membre de l'académie de 
la religion catholique de Rome; le droit civil-ecclé- 
siastique : partie spéciale. Rue de Namur, 108. 

A. J. J. F. HAINE, professeur ordinaire honoraire, 
prélat domestique de Sa Sainteté, docteur en théo- 
logie, chanoine honoraire de l'église métropolitaine 
de Malines, chevalier de l'ordre de Léopold, décoré 
de la croix « Pro Ecclesia et Pontifice », membre de 
l'aeadémie de la religion catholique de Rome. Rue 
de Namur, 410. 

A. A. H. DuPoNT, professeur émérite, docteur en 
philosophie et en théologie, chanoine honoraire de la 
cathédrale de Liége, chevalier de l’ordre de Léopold. 
A Ruremonde (Hollande). 

A. B. VAN DER MOEREN, professeur émérite, docteur 
en théologie, ancien président du collége du St-Esprit, 
chanoine honoraire de la cathédrale de Gand. A Dur- 
men (Zele). 

H. VAN. DEN BERGHE, professeur honoraire, docteur 
en droit canon, ancien président du collége du Pape 
Adrien VI, chanoine théologal de la cathédrale et 
président du grand-séminaire de Bruges. 

J. FoncET, professeur ordinaire, docteur en théo- 
logie, chanoine honoraire de la cathédrale de Namur, 
chevalier de l'ordre de Léopold; la théologie dogma- 


- 








( 11 ) 


tique générale, le cours d'arabe, — le cours de phi- 
losophie morale et exposé seientifique du dogme 
eatholique (les deux derniers cours relévent de 
l'Institut St-Thomas). Rue Marie-Thérèse, 112. 

J. A. M. G. E. De BECKER, professeur ordinaire, 
Recteur du Séminaire Américain, docteur en droit 
<anon et en droit civil, licencié en théologie, cha- 
noine honoraire de l’église métropolitaine de Ma- 
lines; le droit canon. Rue de Namur, 118. 

A. VAN HooNACKER, professeur ordinaire, docteur : 
en théologie, chanoine honoraire de la cathédrale de 
Bruges; l'histoire critique de l'Ancien Testament, 
l'hébreu, l'assyrien, — la philosophie morale (cours 
de la Faculté de Philosophie). Rue de Namur, 103. 

M. DE Baets, professeur ordinaire, docteur en 
théologie et en philosophie, chanoine honoraire de 
la cathédrale de Gand; la théologie dogmatique spé- 
ciale, — la métaphysique (cours de la Faculté de 
Philosophie). Lubbeek. - 

O. DiGNANT, professeur ordinaire, docteur en théo- 
logie; la théologie morale. Rue de Namur, 119. 

L. Becker, professeur extraordinaire, docteur en 
théologie et en philosophie; la théologie dogma- 
tique. Collége du St-Esprit. . 

P. LADEUZE, professeur extraordinaire, docteur en 
théologie, président du collège du St-Esprit, chanoine 
honoraire de la cathédrale de Tournai; l'Écriture 
Sainte, la patrologie, la langue copte. Collége du 

St-Esprit. 

A. Bonprorr, professeur extraordinaire, docteur 





CR) 


en droit canon; le droit civil-ecelésiastique : partie 
générale; la théologie morale fondamentale. Collège: 
du St-Esprit. 

A. VAN Hove, professeur extraordinaire, docteur 
en droit canon; l'histoire ecclésiastique; les insti- 
tutes de droit canon. Collège du St-Esprit. 

R. Mae, professeur extraordinaire, docteur en 
théologie; l'archéologie chrétienne. Collège du 
St-Esprit. 

Il. Corrierens, chargé de'cours, licencié en théo- 
logie, suppléant de M. LADEUZE; l'Écriture Sainte 
(cours élémentaire). Collège du Pape. t 


FACULTÉ DE DROIT. 


Doyen, M. Nyssens. 
Secrétaire, M. Corbiau. 


C. H. X. Péris, professeur émérite, officier de 
lordre de Léopold, commandeur de l'ordre de 
Pie IX, membre correspondant de l'institut de 
France, de l'académie de législation de Toulouse, 
officier d'académie de l'Université de France, membre 
honoraire de l'académie de législation de Madrid et 
de la compagnie des avocats de Saint-Pierre à Rome. 
A Ghlin (Mong). 

H.J. P. A. STAEDTLER, professeur émérite, officier 
de l'ordre de Léopold. Avenue de l'Astronomie, 7, 
Bruxelles. 


€ 13 ) 


J. VAN BIERVLET, professeur ordinaire, secrétaire 
de l'Université; le droit civil approfondi, l'organisa- 
tion et les attributions judiciaires et la procédure 
civile. Rue St-Hubert, 1. 

L. MABILLE, professeur ordinaire, membre de la 
Chambre des représentants; le droit civil approfondi. 
Rue Louis Melsens, 47. | 

E. E. F. J. Descamps (chevalier), professeur ordi- 
naire, officier de l'ordre de Léopold, officier de 
l'ordre royal de la Couronne, grand'croix de l'ordre 
de St-Stanislas de Russie, grand'croix de l'ordre 
d'Isabelle la eatholique, grand officier de l'ordre de 
Francois-Joseph, grand officier de l'ordre du Medji- 
dié, commandeur de l'ordre de Notre-Dame de la 
Conception de Villa Vicosa, commandeur de l'ordre 
du Lion et du Soleil, commandeur de l'ordre de 
l'Étoile de Roumanie, commandeur de l'ordre de 
la Rédemption africaine, officier de l'ordre de la 
Couronne de Chéne, chevalier de l'ordre du Christ 
du Brésil, décoré de la Croix « Pro Ecclesia et Ponti- 
fice », sénateur, conseiller communal, membre de la 
Commission administrative de l'École des Beaux-Arts, 
bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Lou- 
vain, ancien membre du conseil provincial du Bra- 
bant, ancien président de l'Union interparlementaire, 
membre du conseil supérieur de l’État indépendant 
du Congo, membre ' titulaire de l'académie royale 
des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 
correspondant de l'Institut de France (académie des 
sciences morales et politiques), président de l'Institut 





(CU) 


international de bibliographie, membre de l'Interna- 
tional Law Association, membre de l'Institut colonial 
international, président de la section morale et poli- 
tique de la société d'études coloniales, membre de 
lacadémie de la religion catholique, membre de 
l'académie des Arcades de Rome, membre de l'aca- 
démie de jurisprudence et de législation de Barce- 
lone, membre de la commission centrale de statistique. 
de Belgique, membre de la Cour permanente d'arbi- 
trage, secrétaire général de l'Institut de droit inter- 
national; l'encyclopédie du droit, l'introduction 
historique au droit civil, le droit naturel, le droit. 
administratif, le droit international et colonial. Rue 
de Namur, 99. 

F. DE MONGE VICOMTE DE FRANEAU, professeur hono- 
raire, chevalier de l’ordre de Léopold. Rue Léopold, 9. 

A. Nyssens, professeur ordinaire, ancien ministre 
de l'industrie et du travail, officier de l'ordre de 
Léopold, grand'eroix de la Couronne de fer d'Au- 
triche-Hongrie, grand cordon de la Couronne de 
€héne, grand cordon de la Couronne d'Italie, grand 
officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre 
de Charles III d'Espagne, officier de l'instruction 
publique de France, décoré de la croix de mutuel- 
liste de 4r* classe; lo droit commercial et la procé- 
dure pénale. Rue de Spa, 24, Bruxelles, et rue du. 
Canal, 34, Louvain. 

J. Van DEN HevvzL, professeur ordinaire, ministre 
de la justice, chevalier de l'ordre de Léopold; le droit 
public. Bruxelles. 





( 15 ) 


À. Scuicks, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre de St-Charles; 
le droit fiscal, le droit notarial, les matiéres com- 
prises sous les n°5 5 et 6 de l'article 17 de la loi du 
10 avril 4890; l'application des matières comprises 


B Sous les nos 4 à 9 de la méme loi, et la rédaction des 





actes; la procédure pénale en langue flamande. Rue 
des Orphelins, 50. 

L. Dupriez, professeur ordinaire; les institutes du 
droit romain, les pandectes, le droit public comparé. 
Rue de la Station, 190. 

S. DEPLOIGE, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Saint-Grégoire le Grand; l'économie so- 
ciale, l'histoire des doctrines économiques et poli- 
tiques, le droit naturel. Rue des Flamands, 1. 

P. PoutLET, professeur ordinaire, docteur en 
droit et en philosophie et lettres, président du comité 
de patronage des habitations ouvriéres des cantons de 
Louvain, Aerschot et Haecht, conseiller provincial; 
l'histoire diplomatique de l'Europe depuis le Congrès 
de Vienne; les élements du droit international privé; 
le droit administratif. Rue Léopold, 30. 

L. DE LANTSHEERE, professeur ordinaire, chevalier 
de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand, chevalier de 
l'ordre de Léopold, avocat à la Cour d'appel de 
Bruxelles, docteur en droit et en philosophie selon 
St-Thomas, membre de la Chambre des représen- 
lants, auditeur au Conseil supérieur du Congo; le 
droit pénal, les institutions civiles comparées. Rue 
du Commerce, 83, Bruxelles. 


Rm 


C16 ) 


J. CorBiau, professeur extraordinaire, docteur em 
droit; les éléments du droit civil, le droit commer- 
cial maritime, le droit commercial comparé, le droit. 
industriel. Square Marguerite, 33, Bruxelles. 


FACULTÉ DE MÉDECINE. 


Doyen, M. Van Gehuchten. 
Secrétaire, M. Ide. 


F.J. M. Lerenvne, professeur émérite, comman- 
deur de l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre de 
François-Joseph d'Autriche, commandeur de l'ordre 
de Pie IX, décoré de la Croix « Pro Ecclesia et Ponti- 
fice», ancien sénateur, membre et ancien président. 
de l'académie royale de médecine de Belgique, 
membre et ancien président de la société de méde- 
cine mentale, membre et ancien président de la so- 
ciété scientifique de Bruxelles, membre de la société 
de statistique de Paris, membre de la société mé- 
dico-psychologique de Paris, etc. Rue de Bériot, 36. 

E. Hayorr DE TERMICOURT, professeur ordinaire, 
officier de l'ordre de Léopold, décoré de la croix 
civique et de l'ordre du Libérateur, membre titulaire 
de l'académie royale de médecine, etc., président de- 
la commission médicale provinciale de Louvain; la 
pathologie médicale et la thérapeutique spéciale des 
maladies internes, y compris les maladies des enfants, 
et la médecine légale. Rue de Namur, 62. 








. ( 17 ) 


E. Mason, professeur ordinaire, officier de l'ordre 
de Léopold, décoré de la médaille civique de pre- 
miére classe, membre titulaire et secrétaire perpé- 
tuel de l'académie royale de médecine de Belgique, 
associé étranger de la société médico-psychologique 
. de Paris, correspondant étranger « honoris causà » 
de la société de thérapeutique de Paris, membre et 
ancien président de la société de médecine mentale 
de Belgique, etc., médecin en chef de l'asile pour 
femmes aliénées tenu à Louvain par les Sœurs 
Noires, médecin aliéniste des prisons de Belgique; 
li physiologie humaine, y compris la physiologie 
comparée, lecons théoriques et cliniques de méde- 
cine mentale. Marché Sainte-Anne, 17. 

E. HuBERT, professeur ordinaire, officier de 
l'ordre de Léopold, officier d'académie de l'Université 
de France, membre titulaire de l'académie royale de 
médecine de Belgique, etc.; le cours théorique des 
accouchements et de gynécologie, la déontologie 
, Médicale, la clinique obstétricale et la clinique gyné- 
' eologique. Rue Léopold, 13. 

C. LEDRESSEUR, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, membre du Conseil superieur 
d'hygiène publique de Belgique; l'anatomie des ré- 
gions, l'hygiéne et la polielinique obstétricale. Voer 
des Capucins, 79. 

T. DEBAISIEUX, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, membre de l’académiê royale de 
médecine de Belgique; la clinique chirurgicale et la 
médecine opératoire. Rue Léopold, 14. 


( 18 ) 


G. VERRIEST, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, membre titulaire de l'académie 
royale de médecine de Belgique; la clinique. interne. 
Rue du Canal, 40. 

G. BRUYLANTS, professeur ordinaire, pharmacien, 
docteur en sciences chimiques, membre de l'aca- 
démie royale de médecine de Belgique, membre du 
comité supérieur d'hygiéne, chevalier de l'ordre de 
Léopold; Ja chimie physiologique, la toxicologie, 
la pharmacie théorique (partie organique), l'analyse 
des denrées alimentaires. Rue des Récollets, 39. 

E. VENNEMAN, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, membre titulaire de l'académie 
royale de médecine; la théorie et la clinique des 
maladies oculaires, l'histologie générale et spéciale, 
les exercices d'anatomie microscopique. Rue du 
Canal, 35. 

L. DANpors, professeur ordinaire, chef de clinique 
chirurgicale; la pathologie chirurgicale, les bandages, 
les appareils et la petite chirurgie. Rue du Mayeur, 7. 

J. DENYs, professeur ordinaire, chevalier de l'ord re 
de Léopold; la pathologie et la thérapeutique géné- 
rales, l'anatomie pathologique et les éléments de 
bactériologie, la clinique propédeutique. Marché-au x- 
Pommes de terre. 

A. VAN GEHUCHTEN, professeur ordinaire, docteur 
en sciences naturelles, docteur en médecine, chi- 
rurgie et aecouchements, membre correspondant de 
l'académie royale de médecine de Belgique, membre 
honoraire de l'académie impériale de médecine mili- 











( 19 ) 


taire de St-Pétersbourg, membre honoraire de la 
société néerlandaise de neurologie et de psychiatrie, 
associé étranger de la société des neurologistes et 
des aliénistes de Moscou, membre honoraire de la 
société de psychiatrie d'Italie, membre correspon- 
dant de la Société de Neurologie de Paris; l'anatomie 
systématique. Rue Léopold, 36. 

À. THÉRY, professeur ordinaire, docteur en droit, 
docteur en sciences physiques et mathématiques; 
doctor philosophie; magister bonarum artium; la 
psychologie, la psychologie physiologique et la psy- 
chophysique, laboratoire de psychologie expérimen- 
tale, la physique. Rue des Flamands, 4. 

F. RANWEZ, professeur ordinaire, pharmacien et 
doeteur en sciences naturelles, correspondant de 
l'académie royale de médecine de Belgique, membre 
dela commission médicale provinciale de Louvain, 
secrétaire de la commission de la pharmacopéc offi- 
cielle, rédacteur en chef des Annales de Pharmacie; 
la pharmacognosie, la pharmacie pratique y compris 
la pharmacie galénique et magistrale et les doses 
maxima des médicaments, les exercices de micros- 
copie. Rue de Tirlemont, 56. 

M. Ing, professeur ordinaire; les éléments de phar- 
macologie, la pharmacodynamie et la thérapeutique 
générale; exercices pratiques de physiologie; labo- 
ratoire libre de chimie biologique. Rue du Canal, 20 
ou boulevard de Jodoigne, 4 ext. 


( 20 ) 
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES. 


Doyen, Mgr Lefebvre. 
Secrétaire, M. Bang. 


C. P. E. CARTUYVELS, vice-recteur, professeur ordi- 
naire; l'explication approfondie des vérités fonda- 
mentales de la Religion. | 

C. C. A. MoELLER, professeur ordinaire, officier de 
l'ordre de Léopold, docteur en philosophie et lettres; 
l'encyclopédie de l'histoire, la critique historique, 
l'histoire générale et l'histoire politique contem- 
poraine. Rue Masui, n° 137, Bruxelles. (Adresse pos- 
tale : rue de Tirlemont, n° 62, Louvain.) 

L. Bossu, professeur ordinaire, chanoine honoraire 
de la cathédrale de Tournai, docteur en philosophie 
et lettres, chevalier de l'ordre de Léopold; le cours 
de religion, l'histoire de la philosophie, le cours de 
philosophie générale et les notions de philosophie 
morale. Rue de Bériot, 38. 

P. P. M. ALBERDINGK THUM, professeur ordinaire, 
docteur en philosophie et lettres, chevalier de l'ordre 
de Léopold et de l'ordre de St-Grégoire le Grand, 
membre titulaire de l'académie royale flamande: 
l'histoire de la littérature flamande et des littératures 
germaniques. Abbaye de Vlierbeek prés Louvain ou 
collége du Pape. 

J. Jacors, professeur honoraire, prélat de la mai- 
son de Sa Sainteté, docteur en philosophie et lettres, 
chevalier de l'ordre de Léopold, ancien président 
du collége du Pape Adrien Vl, chanoine titulaire de 
l'église métropolitaine de Malines. 








( 291) 


F. L. G. CoLLAR», professeur ordinaire, docteur en 
philosophie et lettres, chevalier de l'ordre de Léo- 
pold, chevalier de {re classe de l’ordre d'Albert le 
Valeureux de Saxe, chevalier de 3* classe de l'ordre 
de la Couronne royale de Prusse, officier d'académie 
de l'Université de France, membre du conseil de 
perfectionnement de l'enseignement moyen; l'his- 
toire de la littérature grecque et de la littérature 
latine, l'histoire de la pédagogie et la méthodologie, 
l'explication approfondie d'auteurs grecs, les exer- 
cices pratiques sur la langue latine et la traduction 
à livre ouvert, les exercices de la conférence d'his- 
toire littéraire grecque et latine, les exercices didac- 
tiques. Rue Léopold, 99. 

V. L. J. L. BRANTS, professeur ordinaire, docteur 
en philosopliie et lettres et en droit, secrétaire per- 
pétuel de la société d'économie sociale, membre du 
conseil supérieur du travail, membre de l'académie 
royale de Belgique, ehevalier de l'ordre de Léopold 
et de l'ordre de Pie, officier d'académie de l'Université 
de France, membre de la société d'économie poli- 
tique de Paris, etc.; l'économie politique, l'histoire 
de Belgique, l'histoire politique moderne. Marché- 
aux-Grains, 9. 

F. M. E. LEFEBVRE, professeur ordinaire, prélat de 
la maison de Sa Sainteté, chanoine honoraire de 
l'église métropolitaine de Malines. chevalier de l'ordre 
de Léopold; la logique, la psychologie et la philoso- 
phie morale, pour les éléves de la Faculté des 
Sciences. Rue de Bériot, 34. 





( 22 ) 


Is. HEMERYCK, professeur ordinaire, chanoine ho- 
noraire de la cathédrale de Bruges, assesseur du 
vice-recteur; directeur et professeur de l'Institut 
préparatoire. 

D. MEnciER, professeur ordinaire, directeur de l'In- 
stitut supérieur de philosophie, président du Sémi- 
naire Léon XIII, prélat domestique de Sa Sainteté, 
docteur en philosophie et en théologie, chanoine 
honoraire de l'église métropolitaine de Malines, 
membre de l'académie romaine de St-Thomas d'Aquin, 
décoré de la eroix Pro ecclesia et pontifice, chevalier 
de l'ordre de Léopold; commandeur de l'ordre du 
Christ de Portugal; la logique, la psychologie et la 
haute philosophie selon saint Thomas d'Aquin. Rue 
des Flamands, 4. 

P. CoLINET, professeur ordinaire, docteur en 
langues orientales, chanoine honoraire de la cathé- 
drale de Gand, membre de la société asiatique de 
Paris, de la société orientale allemande, de la société 
linguistique de Paris, de la « maatschappij van Neder- 
Jandsche taal- en letterkunde», de Leiden; le sanscrit, 
le grec, la grammaire comparée, l'histoire des litté- 
ratures étrangères. Place de l'Université, 8. 

G. DouTREPONT, professeur ordinaire; l'histoire de 
la littérature française, les langues et littératures 
romanes. Rue des Joyeuses-Entrées. 54. 

J. SENCIE, professeur ordinaire, licencié en sciences 
morales et historiques, docteur en philosophie et 
lettres, président du collége du Pape; l'histoire 
politique de l'antiquité, les institutions grecques et 





(93) 


lépigraphie greeque, les exercices sur l'histoire 
ancienne et la géographie, la critique historique. 
Collége du Pape. 

A. CAUCHIE, professeur ordinaire, docteur en 
sciences morales et historiques, chanoine honoraire 
de la cathédrale de Tournai, membre de la com- 
mission royale d'histoire; les exercices pratiques 
d'histoire, la critique historique et application à une 
période de l'histoire moderne, les institutions du 
moyen âge. A l'École St-Thomas d'Aquin : la mé- 
thode d'heuristique et de critique historiques. A la 
Faculté de Théologie : l'histoire ecclésiastique. Col- 
lège du St-Esprit. ' 

M. DE Wurr, professeur ordinaire, docteur en 
droit, en philosophie et lettres et docteur en phi- 
losophie selon St-Thomas; la logique et la métaphy- 
sique; l'histoire de la philosophie du moyen âge et. 
l'histoire de la philosophie ancienne et moderne. 
Havelange. 

F. J. G. G. baron BETHUNE, professeur ordinaire, 
docteur en philosophie et lettres, docteur en droit ; 
les langues et les littératures romanes. Rue de la 
Station, 97. 

C. P. F. LECOUTERE, professeur ordinaire, docteur 
en philosophie et lettres; philologie et littérature 
germaniques. Rue des Chevaliers, 39. 

W. Bang, professeur ordinaire; philologie et litté-. 
rature anglaises. Rue des Récollets, 22. 

E. Rey, professeur extraordinaire; l'explication 
dauteurs latins, les institutions romaines, l'oplgra- 


( 24 ) 


phie, l'encyclopédie de la philologie classique. Col- 
lège du Pape. 

L. Scuarpé. professeur extraordinaire ; traduction, 
à livre ouvert, de textes allemands, explication d'au- 
teurs allemands, exercices philologiques sur l'alle- 
mand, grammaire historique de la langue néerlan- 
daise. explication approfondie d'auteurs flamands 
(moyen âge). Rue des Moutons, 126. 

L. C. CASARTELLI, professeur ordinaire, recteur du 
collège St-Bede à Manchester, docteur en langues 
orientales, maitre ès arts; le zend et le pehlvi. À Man- 
chester. | 


FACULTÉ DES SCIENCES, ÉCOLES SPÉCIALES DES ARTS ET 
MANUFACTURES, DU GÉNIE CIVIL ET DES MINES, ET 
INSTITUT AGRONOMIQUE. - 


Doyen, M. de Dorlodot. 
Secrétaire, M. Demanet. 


Louis HENRY, professeur ordinaire, officier de 
l'ordre de Léopold, décoré de la médaille de 4re classe 
« Bene merenti » de Roumanie, docteur en sciences, 
membre de l'académie royale des sciences, des 
lettres et des beaux-arts de Belgique, membre de 
l'aeadémie royale des sciences de Copenhague, mem- 
bre d'honneur de la société des sciences physiques 
de Bucarest, membre de la société chimique de Paris, 
de la société chimique allemande de Berlin, de la 
&ociété royale des sciences de Liége, etc.; la ehimie 





( 25 ) 


générale, organique et inorganique. Rue du Ma- 
nège, 9, 

P. E. MARTENS, professeur émérite. chevalier de 
l'ordre de Léopold, docteur en sciences et en méde- 
cine, Rue Marie-Thérèse, 97. 

C. L. J. X. pg LA VALLÉE Poussix, professeur ordi- 
naire, officier de l'ordre de Léopold, docteur en 
sciences, associé de l'académie royale des sciences, 
des lettres et des beaux-arts de Belgique, vice-pré- 
sident du Conseil de la Commission géologique du 
royaume; la minéralogie et la géologie. Rue de 
Namur, 190. 

F. DE WALQUE, professeur ordinaire, officier de 
l'ordre de Léopold. commandeur de l'ordre de 
Charles III, commandeur de l'ordre d'Orange-Nassau, 
chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre 
de la Couronne de Chéne, ingénieur des arts et. 
manufactures, ingénieur des mines; la chimie indus- 
trielle, les manipulations chimiques, l'administration 
industrielle, la partie spéciale du droit administratif. 
Rue des Joyeuses-Entrées, 96. 

C. BLAs, professeur ordinaire, officier de l'ordre 
de Léopold, chevalier de l'ordre de la Couronne 
royale de Prusse, docteur en sciences, vice-pré- 
sident de l'académie royale de médecine, membre 
du eonseil supérieur d'hygiéne publique de Bel- 
gique, etc.; la chimie analytique et la chimie phar- 
maceutique inorganique. Rue de Tirlemont, 88. 

6G. LAMBERT, professeur émérite, officier de l'ordre 
de Léopold, ingénieur des mines. Boulevard Bischoffs- 
heim, 42, Bruxelles. 


(26 ) 


L. Cousin, professeur honoraire, ancien professeur 
de génie civil et d'exploitation des chemins de fer à 
l'université de Santiago, chevalier de l'ordre de Léo- 
pold, commandeur de l'ordre d'Isabelle la catholique, 
chevalier de l'ordre de Charles III d’Espagne, cheva- 
lier de la Légion d'honneur, ingénieur des ponts et 
chaussées. Rue Simonis, 10, Bruxelles. 

J. MicHA, professeur ordinaire, chevalier de l'ordre 
de Léopold, ingénieur-mécanicien; la description 
générale et la construction des machines. Rue Marie- 
Thérèse, 110. 

J. A. CanNov, professeur ordinaire, docteur en 
sciences, chevalier de l'ordre de Léopold, membre 
de l'académie pontificale des Nuovi Lincei à Rome, 
de l'académie royale de Lisbonne; la géométrie ana- 
lytique, l'algèbre supérieure, le calcul des probabi- 
lités, les compléments d'analyse, la géométrie supé- 
rieure analytique. Rue des Joyeuses-Entrées, 9. 

N. E. BREITHOF, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, officier de l'ordre de la Couronne 
de Chéne, chevalier de l'ordre royal du Sauveur de 
Gréce, commandeur de l'ordre d'Isabelle la catholique 
et chevalier de l'ordre de Charles III d'Espagne, com- 
mandeur de l'ordre du Christ de Portugal, officier de 
l'ordre impérial de Medjidié de Turquie, chevalier 
de l'ordre de l'Étoile polaire, consul du royaume de 
Gréce, ingénieur des mines et des arts et manufac- 
tures, inspecteur de l'enseignement des arts du dessin 
dans les établissements d'instruction moyenne et les 
écoles normales primaires de l'État, membre du 


(27 ) 


conseil de perfectionnement de l'enseignement des 
arts du dessin, membre correspondant de l'académie 
royale des sciences de Madrid, de l'académie royale 
des sciences de Lisbonne, de l'académie pontificale 
des Nuovi Lincei à Rome, de l'institut royal Grand- 
Ducal de Luxembourg, de la société royale des 
sciences de Liége, etc.; la géométrie supérieure 
synthétique, la géométrie descriptive, la géométrie 
descriptive appliquée, la géométrie projeetive et la 
graphostatique. Rue de Bruxelles, 85. 

E. L. J. PAsquIER, professeur ordinaire, chevalier 
de l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre de N.-D. 
de la Conception de Villa Vicosa, docteur en sciences, 
membre de la commission consultative des poids et 
mesures et de la commission d'inspection de l'obser- 
vatoire royal de Belgique; la mécanique analytique, 
l'astronomie et la mécanique céleste. Rue Marie- 
Thérèse, 22. 

G. HELLEPUTTE, professeur ordinaire, officier de 
l'ordre de Léopold, commandeur avec plaque de 
l'ordre de Pie IX, décoré de la croix de Are classe 
«Pro Ecclesia et Pontifice», officier de. l'ordre de la 
Couronne, décoré de 9* classe avec plaque de l'ordre 
de St-Stanislas de Russie, officier de l'ordre de la 
Rose du Brésil, décoré de la croix de mutuelliste de 
{re classe, ingénieur honoraire des ponts et chaus- 
sées, président du eomité permanent des congrés in- 
ternationaux de navigation, vice-président de la com- 
mission royale des monuments, membre de la Cham- 
bre des représentants; les constructions du génie civil 
et l'architecture. Kessel-Loo (Louvain). 2. 


( 28 ) 


H. PONTRIÈRE, professeur ordinaire, ingénieur des 
arts et manufactures, du génie civil et des mines, 
chevalier des ordres de Léopold et de la Légion 
d'honneur; la métallurgie et l'électricité industrielle. 
Marché-aux-Grains, 90. 

J. M. A. CARTUYVELS, professeur honoraire, officier 
de l'ordre de Léopold, commandeur avec plaque de 
l'ordre de Pie, officier de la Légion d'honneur, officier 
du Mérite agricole de France, décoré de la croix des 
mutuellistes agricoles de première elasse, ingénieur 
honoraire au corps des mines, inspecteur général de 
l'agriculture au ministére de l'agriculture, vice-pré- 
sident de la société d'économie sociale, vice-président 
de la commission internationale d'agriculture de 
Paris, membre d'honneur de la société royale d'agri- 
culture d'Angleterre et de la société royale d'agrieul- 
ture de Hongrie, ete. Rue de la Loi, 215, Bruxelles. 

U. WanEG MassaLsKI, professeur honoraire, doc- 
teur en sciences chimiques, ingénieur des arts et 
manufactures. 

A. Proost, professeur ordinaire, docteur en 
sciences naturelles, directeur général de l’agriculture 
au ministère de l'agriculture et des travaux publics, 
officier de l'ordre de Léopold, chevalier de la Légion 
d'honneur et du Mérite agricole, commandeur de la 
Couronne de Chéne; les animaux utiles ou nuisibles 
à l'agriculture et l'hygiène rurale. Conférences sur 
la chimie et la physiologie des plantes cultivées. 
Rue Anoul, 16, Bruxelles (Ixelles). 

). MARCHAND, professeur ordinaire, chevalier de 











( 29 ) 


l'ordre de Léopold, docteur en sciences physiques et. 
mathématiques, ingénieur des arts et manufactures. 
du génie civil et des mines; la physique expérimen- 
tale, le génie rural (l'arpentage et le levé des plans, 
l'hydraulique, le drainage et l'irrigation, les construc- 
tions rurales, la physique industrielle et les machines 
agricoles), les notions de géométrie analytique et de 
caleul différentiel et intégral, la mécanique générale, 
la résistance des matériaux. Rue des Orphelins, 58. 

À. LECART, professeur ordinaire, ingénieur agricole, 
ancien éléve libre de l'école forestiére de Nancy, 
chevalier de l'ordre de Léopold, officier du Mérite 
agricole, membre du conseil supérieur des foréts; 
les sciences forestiéres et l'apiculture. Chaussée de 
Namur, 16, à Héverlé. 

A. THEUNIS, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, de l'ordre militaire du Christ de 
Portugal et de l'ordre d'Isabelle la Catholique, ingé- 
nieur des arts et manufactures, du génie civil et des 
mines, vice-président de la Société Nationale de Lai- 
terie, membre du Conseil supérieur de l'Agriculture; 
la chimie générale, la chimieanalytique, les industries 
agricoles y compris l'industrie laitiére et la théorie 
des manipulations chimiques. Place du Peuple, 7. 

A. DuMont, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, commandeur de l'ordre de St-Sta-- 
nislas de Russie, chevalier de la Légion d'honneur, 
ingénieur des arts et manufactures, du génie civil et 
des mines; l'exploitation des mines, la topographie,, 
la physique industrielle. RuedesJoyeuses-Entrées, 18. 


( 30 ) 


. G. GILSoN, professeur ordinaire, docteur en sciences 
naturelles; la zoologie, l'anatomie et l'histologie 
comparées, l'embryologie, la paléontologie animale. 
À Herent lez-Louvain et à l'Institut zoologique, rue 
de Namur, 95. 

J. VUYLSTEKE, professeur ordinaire, ingénieur des 
arts et manufactures, du génie civil et des mines, 
membre correspondant de l'Association britannique 
pour l'avancement des sciences; la fabrication de - 
l'aleool et des levures, les machines frigorifiques, la 
glucoserie, la vinaigrerie. Rue des Récollets, 35, ou 
à Bruxelles, rue Belliard, 21. 

A. F. MEUNIER, professeur ordinaire. docteur en 
Sciences naturelles, chanoine honoraire de la cathé- 
drale de Tournai; la morphologie végétale, la bota- 
nique spéciale, les herborisations, les éléments de 
minéralogie et de géologie, l'agrologie, la météoro- 
logie, la pisciculturé (Institut agronomique), la bio- 
logie générale (Institut supérieur de philosophie). 
Collége Juste-Lipse. | 

A. VIERENDEEL, professeur ordinaire, chevalier de 
l'ordre de Léopold, ingénieur en chef, directeur du 
service technique de la Flandre occidentale; la stabi- 
lité des constructions. Rue St-Jacques, 45, à Bruges. 

H. DE DonLopor, professeur ordinaire, chanoine 
honoraire de la cathédrale de Namur, docteur en 
théologie, chevalier de l'ordre de Léopold, membre 
de la commission géologique du royaume, directeur 
du musée géologique des bassins houillers belges; 
les éléments de paléontologie et la géologie (partie 
du u cours). Rue de Bériot, 44. 





( 31 ) 


S. DEMANET, professeur ordinaire, chanoine hono- 
raire de la cathédrale de Namur, docteur en sciences 
physiques et mathématiques, assesseur du vice-rec- 
teur; la physique expérimentale et la physique 
mathématique, les théories de l'électricité et du 
magnétisme, les mesures et essais électriques. Col- 
lége du St-Esprit. 

J. C. DE LA VALLÉE Poussin, professeur ordinaire, 
docteur en sciences physiques et mathématiques, 
ingénieur des arts et manufactures, du génie civil et 
des mines, membre correspondant de l'académie 
royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de 
Belgique; l'analyse mathématique, les éléments de 
l'histoire des sciences physiques et mathématiques, 
la méthodologie mathématique. Rue de Namur, 190. 

N. SIBENALER, professeur ordinaire, ingénieur du 
génie civil, des arts et manufactures et des mines, 
docteur en sciences physiques et mathématiques; la 
mécanique appliquée. Rue de Namur, 106. 

D. Nvs, professeur ordinaire, docteur en philoso- 
phie selon St-Thomas, bachelier en théologie, can- 
didat en sciences naturelles, chanoine honoraire de 
la cathédrale de Tournai, directeur du Séminaire 
Léon XIII; la cosmologie et la chimie. Rue des Fla- 
mands, 4. 

Pau HENRY, professeur ordinaire, docteur en 
sciences; la chimie physique. Rue des Joyeuses- 
Entrées, 11. 

P. BIOURGE., professeur ordinaire, docteur e 
sciences naturelles, chanoine honoraire de la cathé- 


( 32) 


drale de Tournai; la morphologie végétale, la bota- 
nique systématique, la géographie et la paléontologie 
végétales (doctorat en sciences); l’agronomie géné- 
rale et la chimie agricole, les maladies des plantes, 


. Fhorticulture, la microbiologie théorique et pra- 


tique, l'analyse microscopique des denrées alimen- 
taires. Rue du Canal, 90. 

E. LEPLAE, professeur ordinaire, ingénieur agri- 
cole, agronome honoraire de l’État, membre de 
Ja société royale d'agriculture d'Angleterre; les mo- 
teurs et machines employés en agriculture, les con- 
structions rurales, l'économie rurale, les cultures in- 
digènes et coloniales, le dessin. Place du Peuple, 16. 

G. BRAET, professeur extraordinaire, ingénieur en 
chef, chef de service des voies et travaux des che- 
mins de fer de l'État, chevalier de l'ordre de Léopold, 
chevalier de l'ordre de Pie, chevalier de la Légion 
d'honneur, chevalier de la Couronne de Roumanie, 
offieier du Takovo de Serbie, officier du Nichan- 
Iftihar de Tunisie, officier de l'ordre de St-Alexandre 
de Bulgarie; l'exploitation des ehemins de fer. Marché 
au Bois, 48, Hasselt. 

F. HacHEz, professeur extraordinaire, ingénieur 
au corps des ponts et chaussées, chevalier de l'ordre 
de Léopold, chevalier de l'ordre de St-Stanislas de 
Russie; la mécanique appliquée (hydraulique, ciné- 
matique). Rue de Pavie, 19, Bruxelles. 

F. A. JANSSENS, professeur extraordinaire, doc- 
teur en sciences naturelles; la microscopie, la cyto- 
legie ehtmique (cand. en seiences), la microscopie et 





( 33) 


la biologie (cand. en médecine), la physiologie chi- 
mique (doct. en sciences et Institut agronomique). 
Collège de Villers, rue du Canal, 20. 

L. VERHELST, professeur extraordinaire, ingénieur- 
brasseur; la fabrication de la bière, les matières 
premières et les appareils utilisés en brasserie, la 
législation fiscale, les questions spéciales de bras- 
serie, le laboratoire de zymotechnie, la brasserie 
expérimentale, les excursions. Rue Léopold, 18. 

R. DE Muynck, professeur extraordinaire, docteur 
en seiences physiques et mathématiques; les com- 
pléments'de physique expérimentale, les éléments 
de physique mathématique. Collége du Pape. 

V. GRÉGOIRE, professeur extraordinaire, docteur 
en philosophie et en théologie, docteur en sciences 
naturelles; les éléments de botanique, l'anatomie et 
la physiologie végétales (cours de doctorat), la cyto- 
logie (partie morphologique), l'anatomie et la phy- 
siologie végétales (Institut agronomique). Rue du 
Canal, 90. 

P. DAUBRESSE, professeur agrégé, ingénieur des 
arts et manufactures, du génie civil et des mines, 
ingénieur civil des mines; les travaux graphiques 
pour les divisions supérieures des Écoles spéciales. 
Rue des Orphelins, 42. 

L. FRATEUR, professeur agrégé, médecin-vétéri- 
naire; l'anatomie comparée des animaux domestiques, 
les éléments de zoologie, la physiologie comparée, 
l'esthétique animale, la zootechnie, démonstrations 
et exerciees pratiques. Rue du Canal, 90. 


( 34 ) 

J. PiERAERTS, | rofesseur agrégé, expert-chimiste, 
ingénieur agricole et ingénieur brasseur, chevalier 
de l'ordre du Christ de Portugal, chevalier de l'ordre 
d'Isabelle la catholique; la chimie analytique, l'ana- 
lyse chimique des denrées alimentaires, l'analyse 
des matiéres agricoles, les compléments de chimie 

, organique, les travaux de laboratoire (expertise chi- 
mique agricole); la chimie physiologique et l'alimen- 
tation rationnelle des animaux domestiques (Institut 
agronomique); les hydrates de carbone et les ma- 
tiéres azotées et la polarimétrie appliquée (École 
supérieure de brasserie). Rue Notre-Dame, 19. 

G. Kaïser, chargé de cours, ingénieur des arts et 
manufactures, du génie civil et des mines; la géo- 
graphie industrielle et commerciale, exercices de 
rédaction. Rue Charles Martel, 19, Bruxelles. 

F. KarsiN, chargé de cours, docteur en sciences 
naturelles; la géographie physique. Collége Juste- 
Lipse. 

G. GiLLoN, chargé de cours; les constructions élec- 
trotechniques, télégraphie et téléphonie, mesures et 
essais de machines électriques. Rue des Flamands, 
à l'Institut électro-mécanique. 


LS 


TRÉSORIER DE L'UNIVERSITÉ. 


Chanoine L. VAN GENECHTEN, rue Léopold, n° 9, 
Malines. | 





( 35 ) 


BIBLIOTHÉCAIRE DE L'UNIVERSITÉ ET RECEVEUR 
DES FACULTÉS. 


J. M. P. A. pe Ras, archiviste honoraire de Maes- . 
tricht, commandeur de l'ordre du St-Sépulcre de 
Jérusalem, membre de l'académie des Arcades, 
membre correspondant de l'académie Tibérine à 
Rome, membre de l'académie royale d'archéologie 
et d'histoire d'Athénes, sous-promoteur dans la com- 
pagnie des avocats de St-Pierre à Rome, membre de 
la société historique d'Utrecht. Rue des Joyeuses- 
Entrées, 41. 


IMPRIMEUR DE L'UNIVERSITÉ. 


J. VAN LINTHOUT, rue de Diest, 40. 


APPARITEURS. 


P. VANDEBORNE, rue des Flamands, 15 (Droit). 
E. NACEAERTS, Kraekenstraat, 2 (Médecine). 

F. DEGROM, rue de Tirlemont, 62 (Philosophie). 
P. Jonrau, place de l'Université, 10 (Sciences). 


CONCIERGE DE L'UNIVERSITÉ. 


E. NACKAERTS, Kraekenstraat, 9. 





Collèges & Établissements académiques 


COLLÈGE DES THÉOLOGIENS DIT DU SAINT-ESPRIT (1). 
(Rue de Namur.) 
Président, P. Ladeuze, professeur à la Faculté de 
. Théologie. 
Sous-régent, F. Willems, bachelier en droit canon. 


COLLÈGE DU PAPE ADRIEN VI : 


PÉDAGOGIE DES FACULTÉS DE PHILOSOPHIE ET DE DROIT (2). 
(Place de l'Université.) 


Président, J. Sencie, professeur à la Faculté de 


Philosophie. | 
Sous-régents : C. Noblesse, candidat en sciences 
naturelles et E. Frutsaert, étudiant en théologie. 





(4) Le collège est destiné aux élèves ecclésjastiques, Ils n'y sont admis 
qu'avec le consentement de leur Évéque. 

Les élèves envoyés pour étudier spécialement le Droit Canon, suivent 
aussi des cours de Droit naturel et civil, Les cours de Philosophie 
et Lettres, de Sciences, etc.,. sont accessibles aux élèves que les 
Évèques destinent à ces études. 

Le collège fournit, moyennant une rétribution annuelle, le bois de lit 
avec rideaux, une table, des chaises, une armoire et un bois de biblio- 
thèque. Chaque élève doit être pourvu d'un couvert d'argent, de ser- 
viettes, d'essuie- mains, etc. 

: Le prix de la pension de l'année académique est de 650 francs et, pour 
les étrargers, de 700 francs. 

(2) Le collège du Pape Aprrex VI est destiné aux élèves inscrits dans 
les Facultés de Philosophie et de Droit; le collège de Jusre-LipPse aux 
élèves inscrits dans les Facultés des Sciences et de Médecine. Ils ne sont 





( 37 ) 


COLLÈGE JUSTE-LIPSE. 
(Rue des Récollets.) 
Président, M. Van Battel, assesseur du Vice-Rec- 
teur. 
Sous-régents : A. Labeau, S. T. B. et N. Van Crom- 
brugghe. 


SÉMINAIRE LÉON XIII (1). 
(Rue Vésale.) 


Président, D. Mercier, professeur à la Faculté de 
Philosophie et Lettres, rue des Flamands, 1. 


admis dans ces établissements que pour le terme à courir depuis leur 
entrée jusqu'à la fin de l'année académique. 

L'appartement de chaque éléve se compose de deux chambres, dont 
une avec foyer. Le collège fournit, moyennant une rétribution annuelle 
de 10 francs, le bois de lit, une table, des chaises, une armoire en 
forme de commode et une bibliothèque. Chaque élève doit être pourvu 
d'un couvert d'argent, de serviettes, d'essuie-mains, etc. Le prix de 
la pension pour l'année académique est de 700 francs, payable d'avance 
et par trimestre. Les droits d'inscription et les rétributions pour les 
ours académiques n'y sont point compris. Il n'est fait aucune réduction 
du prix de la pension pour les absences, ni pour le cas oü l'on se reti- 
rerait avant l'échéance du trimestre, Le blanchissage, le raccommodage 
et les frais de maladie sont à la charge des parents. 

(4j Le Séminaire Léon XIII est destiné aux élèves ecclésiastiques qui 
suvent les cours de l'Institut supérieur de Philosophie (École St-Thomas). 

Le Séminaire fournit le bois de lit, le lavabo et garnitures, une table, 
des chaises et fauteuil, une armoire, un bois de bibliothèque, le poêle 
avec ses accessoires. 

Cbsque élève doit être pourvu de la literie, d'un couvert en argent, 
de serviettes. Il peut se fournir au Séminaire ces objets moyennant un 
supplément de 30 francs. 

Le prix de la pension est, pour l'année académique, de 800 francs, 
payables d'avance et par trimestre, 


( 38 ) 


Directeur, D. Nys, professeur à à la Faculté des 
Sciences, rue Vésale. 

Sous-régent, l'abbé G. Simons, docteur en philo- 
sophie, rue Vésale. 


BIBLIOTHÈQUE (1). 
(Aux Halles, rue de Namur.) 


Bibliothécaire, J. M. P. A. de Ras, rue des Joyeuses- 
Entrées, 4T. | 

Aides-Bibliothécaires : F. Clynmans, Vieux-mar- 
ché, 11. 

L'abbé J. Walravens, rue Dagobert, 45. 
. J. Wils, rue de Bruxelles, 30. 

Concierge, E. Nackaerts, Kraekenstraat, 9. 


Institut supérieur de Philosophie. 
(Rue des Flamands, 1.) 


Président, D. Mercier, professeur à la Faculté de 
Philosophie. 

Secrétaire, S. Deploige, professeur à la Faculté de 
Droit. . . 








(4) La bibliothèque est ouverte tous les jours (les dimanches, les jours de 
fêtes et les samedis après-midi exceptés), de neuf heures à midi et de deux 
à quatre heures pendant le semestre d'hiver, et de trois à six heures 
pendant le semestre d'été, Une salle de lecture est mise à la disposition 
des étudiants et du publie aux heures indiquées, Voir le règlement pour 
le service de la bibliothèque, du 18 avril 4836, et la notice sur la biblio- 
thèque dans les Annuaires de 1850, p. 282; de 4851, p. 237 ; de 1884, 
p. 519; de 4889, p. 434. 








( 39 ) 


I. LABORATOIRE DE PSYCHOLOGIE EXPÉRIMENTALE. 
Directeur, A. Thiéry, professeur à la Faculté de 
Médecine, | 
Il. LABORATOIRE DE CHIMIE. 


bl 


Directeur, D. Nys, professeur à 
Sciences. 


la Faculté des 


III. LABORATOIRE DE PHYSIQUE. 


Directeur, A. Thiéry, professeur à la Faculté de 
Médecine, 


IV. OFFICE INTERNATIONAL DE BIBLIOGRAPHIE 
(SECTION DE PHILOSOPHIE). 


Directeur, M. De Wulf, professeur à la Faculté de 
Philosophie. 


V. SÉMINAIRE D'HISTOIRE DE PHILOSOPHIE MÉDIÉVALE. 
Directeur, M. De Wulf, | professeur à la Faculté de 
Philosophie. 


VI. CONFÉRENCE DE PHILOSOPHIE SOCIALE. 


Président, S. Deploige, professeur à la Faculté de 
Droit. 


VII. BIBLIOTHÈQUE ET CABINET DES PÉRIODIQUES. 


Directeur, S. Deploige, professeur à la Faculté de 
Droit, 


€ 40 ) 


LABORATOIRE DE PHONÉTIQUE EXPÉRIMENTALE ANNEXÉ 
AU COURS DE GRAMMAIRE COMPARÉE. 
(Place de l'Université, S.) 


Directeur, P. Colinet, professeur à la Faculté de 
Philosophie et Lettres. 
Assistant, A. Carnoy. 
Institut Carnoy, 


CYTOLOGIE ET BIOLOGIE GÉNÉRALE, 
{Collège de Villers, rue du Canal, 20.) 


Directeur, G. Gilson, 
professeur à la Faculté des Sciences. 


1. LABORATOIRE DE MICROSCOPIE ET DE CYTOLOGIE. 


Directeurs : 
F. Janssens, professeur à la Faculté des Sciences. 
V. Grégoire, id. id. id. 


“Assistant, R. Schockaert. 
Préparateurs : MM. Gérard, Marinus, Thielemans, 
Noblesse et Désiron. 


TI. LABORATOIRE D'HISTOLOGIE VÉGÉTALE COMPARÉE. 


Directeur, V. Grégoire, professeur à la Faculté 
des Sciences. 
Assistant, P. Dierckx. 


II. LABORATOIRE D'HISTOLOGIE ANIMALE COMPARÉE. 
(Annexe de l'Institut zoologique.) 


Directeur, G. Gilson, professeur à la Faculté des 
Sciences. 





( 41 ) 


Assistant, N. 
Garçon de service, À. Godts. 


IV. LABORATOIRE D'EMBRYOLOGIE. 


Directeur, G. Gilson, professeur à la Faculté des 


Sciences. 
Assistant, À. Tits. 
Garçon de laboratoire, F. Vandevelde. 


V. LABORATOIRE DE MICROBIOLOGIE. 


Directeur , P. Biourge, professeur à la Faculté 
des Sciences. … . 
Assistants : Mertens. 


VI. LABORATOIRE DE CHIMIE BIOLOGIQUE. 
Directeur, M. Ide, professeur à la Faculté de 
Médecine. 
VII. MUSÉE DE BOTANIQUE. 
Directeur, V. Grégoire, professeur à la Faculté 
des Sciences. 
VIII. BIBLIOTHÈQUE. 


Conservateur, V. Grégoire. 
Concierge, H. Wynants. 


LABORATOIRE DE CHIMIE GÉNÉRALE 
(Rue St-Michel, 10.) . 


“Directeurs : Louis Henry et Paul Henry, profes- 
seurs à la Faculté des Sciences. 





hamam en 


- (4) 


Préparateur, A. De Wael. 
Aïde-préparateur, P. Delmot. 


LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE. 
(Place de l'Université, 4.) 

Directeur, C. Blas, professeur à la Faculté des 
Sciences. 

Assistants : V. André, ingénieur, rue des Joyeuses- 
Entrées, 109. 

A. Loix, expert-chimiste, place de l'Université, 4. 

Garçon de service, M. Vranckx. 


LABORATOIRE POUR LES EXERCICES PRATIQUES DE CHIMIE. 
(Rue St-Michel, 10.) 
Directeur, F. De Walque, professeur à la Faculté 
des Sciences. 
Chef des travaux, F. Clérin, ingénieur, chaussée 
de Namur, 62, Héverlé. 
Garçon de service, P. Vidal, rue de la Monnaie, 93. 


MUSÉE ET LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE. 
(Rue St-Michel, 10.) 
Directeur, F. De Walque, professeur à la Faculté 
des Sciences. 
Chef des travaux, F. Clérin, ingénieur, chaussée 
de Namur, 65, Héverlé. 
Garçon de service, P. Vidal, rue de la Monnaie, 23. 


LABORATOIRE DE CHIMIE AGRICOLE. 
(Rue des Récollets, 31.) 


Directeur, À. Theunis, professeur à la Faculté des 
Sciences. 


( 43 ) 


Suppléant, J. Pieraerts, professeur agrégé à la 
Faculté des Sciences. 

Assistant, E. Mignolet, expert-chimiste agricole, 
rue Notre-Dame. 


LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE ET AGRICOLE. 
| (Rue des Récollets, 31.) 


Directeur, J. Pieraerts, professeur agrégé à la Fa- 
culté des Sciences. 

Assistant, P. Dethier, ingénieur agricole, expert- 
chimiste agricole. 

Concierge, D. Homblé. 


MUSÉE AGBICOLE ET FORESTIER. 
(Rue des Récollets, 81.) 
Directeur, A. F. Meunier, professeur à la Faculté 
des Sciences. 
Concierge, D. Homblé. 


CABINET ET LABORATOIRE DE PHYSIQUE. 
{Collège des Prémontrés, rue de Namur.) 


Directeur, R. De Muynck, professeur à la Faculté 
des Sciences. 
Concierge-préparateur, F. Wouters. 


LABORATOIRE DE ZYMOTECHNIE. 
(Rue des Récollets, 33 et 35.) 
Directeur, J. Vuylsteke, professeur à la Faculté 
des Sciences. 
Assistant, J. Wouters, expert-chimiste. 
Concierge, P. Wouters. - 3. 


C4) 


BRASSERIE EXPÉRIMENTALE. 
(Rue des Recollets, 33.) 

"Directeur, L. Verhelst, professeur à la Faculté des 
Sciences. 
LABORATOIRE POUR LES MANIPULATIONS DE PHYSIQUE. 

(Collége des Prémontrés, rue de Namur.) 

-Directeur, J. Marchand, professeur à la Faculté 

des Sciences. 
Garçon de service, F. Wouters. 


INSTITUT ÉLECTROTECHNIQUE ET MUSÉE 
DE MÉTALLURGIE. 
{Collège des Prémontrés, rue de Namur.) 
Directeur, H. Ponthière, professeur à la Faculté 
des Sciences. 


LABORATOIRE D'ÉLECTRICITÉ. 
(Collége des Prémontrés, rue de Namur.) 
Directeur, S. Demanet, professeur à la Faculté des 
Sciences. 
Assistant, R. De Muynek, professeur à la Faculté 
des Sciences. 


JARDIN BOTANIQUE (1). 
(Voer des Capucins.) 
"Professeur, V. Grégoire, professeur à la Faculté 
des Sciences. 
Directeur, J. Giele. 





(4) Le jardin botanique, entretenu par la ville, est mis à la disposition 
de l'Université pour l'enseignement de la botanique. Il est ouvert 
tous les jours, pendant les mois d'avril à octobre, de six heures du 


( 45 ) 


CABINET DE MINÉRALOGIE (1). 
{Rue St-Michel, 10.) 
Directeur, C. L. J. X. de la Vallée Poussin, profes- 
seur à la Faculté des Sciences. 
Concierge, M. Heynderickx. 


EXPLOITATION DES MINES. 
(Place de l'Université, 4.) 
Directeur, M. Dumont, professeur à la Faculté des 
Sciences. 
Concierge, M. Vranckx. 


MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE. 
(Rue St-Michel, 10.) 
Directeur, R. Maere, professeur à Ja Faculté de 
Théologie. 
Concierge, M. Heynderickx. 


Institut zoologique. 


I. MUSÉE DE ZOOLOGIE, DE PALÉONTOLOGIE 
ET D'ANATOMIE COMPARÉE. 
(Collége du Roi, rue de Namur, 95.) 
Directeur, G. Gilson, professeur à la Faculté des 
Sciences. 





matin jusqu'à midi et de deux heures jusqu'à huit heures du soir; et 
pendant les mois de novembre à mars, depuis huit heures du matin 
jusqu'à quatre heures du soir. Les dimanches et jours de fétes, il est 
accessible au public, de huit heures du matin à une heure, Les étudiants 
qui désirent obtenir des échantillons pour l'étude doivent en faire la 
demande au chef de cultare, Voir le régl. arrété par l'Administration 
communale le 5 avril 1848, et l'Annuaire de 1851, p. 285. 
4) Voyez l'Annuaire de 4851, p. 445, 





( 46 ) 


Préparateur, G. Vanminsel. 
Concierge, E. Thielemans. 


II. LABORATOIRE DE ZOOLOGIE ET D'ANATOMIE COMPARÉE. 
(Collége du Roi, rue de Namur, 95.) 
(Annexe à l'Institut biologique. Collége de Villers.) 


Directeur, G. Gilson, professeur à la Faculté des 
Sciences. 

fer assistant, N. 

2me assistant, Noblesse. 

Préparateur, G. Vanminsel. 

Garçon de service, A. Godts. 

Concierge, E. Thielemans. 


III. COLLECTION ET LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE. 
(Collège du Roi, rue de Namur, 95.) 


Directeur, G. Gilson, professeur à la Faculté des 
Sciences. | mE 

Assistant, le Dr Havet. 

Préparateur, G. Vanminsel. 

Concierge, E. Thielemans. 


INSTITUT. VÉSALE. 
(Rue des Récollets, 30.) 
ANATOMIE SYSTÉMATIQUE. 
AMPHITHÉATRE DE DISSECTION. 


Directeur, A. Van Gehuchten, professeur à la Fa- 
culté de Médecine. 

Prosecteurs : Janssens et De Beule. 

Concierge, P. Vereecke. 





( 47 ) 


MUSÉE ANATOMIQUE ET LABORATOIRE DE NEUROLOGIE, 


Directeur, À. Van Gehuchten, professeur à la Fa- 
culté de Médecine. N 

Assistants : J. Van Biervliet, C. De Neef, Duez et 
De Beule. 

Concierge, P. Vereecke. 


MUSÉE ET LABORATOIRE D'HYGIÈNE. 
Directeur, C. Ledresseur, professeur à la Faculté 
de Médecine. 
Concierge, P. Vereecke. 


LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE. 
(Institut Vésale, rue des Récoliets, 30.) 


Directeurs : Masoin et Ide, professeurs à la Faculté 
de Médecine. 

Préparateurs : E. Calicis, M. Poelmans et A. Van 
Nuffelen. | 

Concierge, F. D'Hont. 


INSTITUT RÉGA. 
LABORATOIRE D'HISTOLOGIE NORMALE. 
(Rue des Recollets, 27.) 
Directeur, E. Venneman, professeur à la Faculté 
de Médecine. 
Concierge, P. Wouters. 


LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIOLOGIQUE. 
(Rue des Récollets, 27.) 


Directeur, G. Bruylants, professeur à la Facultó 
de Médecine. 





(4 ) 


“Assistant, Jangoux, expert-chimiste. 
- Concierge, 3. Wouters. 


INSTITUT DE BACTÉRIOLOGIE. 
(Marché aux Pommes de terre.) 
Directeur, J. Denys, professeur à la Faculté de 
Médecine. 
4er assistant, Dr J. Rodhain. 
2me assistant, D. Roger. 
Concierge, E. Mellaerts. 


LABORATOIRE DE PHARMACIE. 
(Rue des Récollets, 27.) 
Directeur, G. Bruylants, professeur à la Faculté 
de Médecine. 
Assistant, Jangoux, expert-chimiste, 
Concierge, J. Wouters. 


SALLE DE CLINIQUE EXTERNE. 
{a l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.) 
Professeur, T. Debaisieux. 
Chef de clinique, L. Dandois. 
Assistants : R. Hennebert et F. Ausloos, docteurs 
en médecine. 7 


SALLES DE CLINIQUE INTERNE. 
(A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.) 


Professeur, G. Verriest. 


Chef de clinique, . Denys. 
Assistants : les docteurs Houtsaegher et Gevaert. 





( 49 ) 
LABORATOIRE 
ATTACHÉ AU SERVICE DE LA CLINIQUE INTERNE. 
Directeur, G. Verriest, professeur à la Faculté de 
médecine. 
SALLE DE CLINIQUE PROPÉDEUTIQUE. 
Professeur, J. Denys. 


CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE. 


Professeur, E. Venneman. 
Assistant, docteur Speleers. 


CLINIQUE OTO-RHINO-LARYNGOLOGIQUE. 


Professeur, L. Dandois. . 
Assistant, L. De Boe, docteur en médecine. 


HOSPICE DE LA MATERNITÉ (1). 
(Rue Vésale.) 


Professeur, E. Hubert. 
Directrice, Mie L. Moty. 
Assistant, Dr J. Ghyoot. 
Élève interne, À. Rasmont. 


POLICLINIQUE OBSTÉTRIGALE. 


Directeur, C. Ledresseur, professeur à la Faculté 
de Médecine. | 
Assistant, Dr J. Gillon. 


(1) Voyez l'Annuaire de 1851, p. 266. 


. (50) 
Étudiants internes : M. Coenen, E. Cordier, A. Tits, 
J. Thioux, B. Salmin et G. Janssen. 


CLINIQUE DES MALADIES MENTALES. 
Professeur, E. Masoin. 


Travaux graphiques. 


Directeurs : P. Daubresse, professeur agrégé à la 
Faculté des Sciences, rue des Orphelins, 42. 

F. Breithof, ingénieur civil des mines, membre de 
l'institut Grand Ducal de Luxembourg, rue de Bru- 
xelles, 85. 


Chef des travaux graphiques. 
V. Lenertz, rue des Joyeuses-Entrées, 31. 


Répétiteur de calcul infinitésimal et de mécanique 
analytique. 


E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et 
chaussées. 


Programme des cours 
de l'année académique 1900-1901. 


Faculté de Théologie. 


Doyen : M. De Becker. 
Secrétaire : M. De Baets. , 


E. H. J. Reusens, Prof. ord. LES ANTIQUITÉS 
CHRÉTIENNES, aux jours et heures à déterminer. 

F. J. Moulart, Prof. ord. DROIT CIVIL-ECCLÉ- 
SIASTIQUE : Partie spéciale, mercredi de 44 h. à 
19 1/2 h. 

.J. Forget, Prof. ord. LA DOGMATIQUE GÉNÉRALE, 
Le traité De vera religione, lundi à 10 h., mardi à 
8 h. et samedi à 9 h. — Cours de haute philosophie 
(V. Ecole de S. Thomas) : La philosophie morale. — 
LANGUE ET LITTÉRATURE ARABES, deux heures par 8e- 
maine aux jours et heures à déterminer. — Langue 
syriaque, mardi à 9 h. 

J. De Becker, Prof. ord. et Recteur du Sémi- 
naire américain. Jus ECCLESIASTICUM. Libri II et V 
Decretalium, De judicis ecclesiasticis, delictis et 
penis, lundi à 10 h., mardi à 9 h., jeudi et vendredi 
à41 h. 

A. Van Hoonacker, Prof. ord. L'INTRODUCTION 
A L'HISTOIRE CRITIQUE DE L'ANCIEN TESTAMENT. — His- 
loire de la période du second temple, mercredi et 
vendredi à 19 h. — La langue hébraïque, deux heures 
par semaine, aux jours et heures à déterminer. 


(52) 


A. Cauchie, Prof. ord. de la Faculté de Philo- 
sophie. INTRODUCTION A L'HISTOIRE DE L'ÉcLisE, lundi 
à 8h. — L'HISTOIRE EECLÉSIASTIQUE, depuis Constantin 
jusqu'au vue siècle, mercredi à 9 h., jeudi à 42 h. — 
Exercices critiques (suppléant M. R. MAERE), lundi 
à 20 h. et vendredi à 16 h. 

M. De Baets, Prof. ord. LA DOGMATIQUE SPÉCIALE. 
Les traités De Gratia Christi, de Sacramentis in ge- 
mere et de Eucharistia, mercredi, vendredi et sa- 
medi à 40 h. 

O. Dignant, Prof. ord. LA THÉOLOGIE MORALE : 
De Religione, de Temperantia, S. Th. 2 2e, q. 81-100, 
141-170, lundi, mardi et mercredi à 41 h. 

P. Ladeuze, Prof. extraord. et Président du col- 
Jége du St-Esprit. L'Écnrrune SAINTE, Les Epîtres de 
S. Paul, jeudi à 44 h., vendredi à 9 h. et samedi à 
8 h. — La PATROLOGIE : Ancienne littérature chré- 
tienne : littérature didactique et littérature apologé- 
tique, mercredi à 8 h. — Cours de langue égyptienne, 
voir les cours facultatifs, p. 91. 

A. Bondroit, Prof. extraord. DROIT CIVIL-ECCLÉ- 
SIASTIQUE : Partie générale, vendredi et samedi à 40h. 

R. Maere, Prof. extraord. L'ARCHÉOLOGIE CHRÉ- 
TIENNE, vendredi à 15 h. 


Cours élémentaires de Théologie. 
Première année. 
L. Becker, Prof. extraord. La Théologie dogma- 
tique, lundi à 8 h., mercredi à 41 h., vendredi et 
samedi à 40 h. 


( 53 ) 


P. Ladeuze, Prof. extraord. et Président du col- 
lège du St-Esprit. L'Introduction à l'Écriture Sainte, 
lundi à 9 h. — L'Erégèse : le quatrième Évangile 
(suppléant M. H. CoPPrETERS, chargé de cours), jeudi 
et vendredi à 8 h., samedi à 11 h. 

À. Bondroit, Prof. extraord. La Théologie morale 
fondamentale : De actibus humanis, de conscientia, 
de legibus, de peccatis, mardi à 11 h., mercredi et 
jeudi à 9 h. 

N... La Liturgie, mardi à 8 h. 

A. Van Hove, Prof. extraord. Les Institutes de 
Droit canon, mardi et mercredi à 10 h., samedi à 
8 h., pendant le Ir semestre. — L'Histoire ecclésias- 
lique, mardi et mercredi à 10 h., samedi à 8 h., pen- 
dant le II semestre. 


Deuxiéme année. 


O. Dignant, Prof. ord. La Théologie morale spé- 
ciale, jeudi à 10 h., vendredi et samedi à 9 h. 

L. Becker, Prof. extraord. La Théologie dogma- 
tique, lundi à 8 h., mercredi à 41 h., vendredi et 
samedi à 10 h. 

P. Ladeuze, Prof. extraord. L' Introduction à 
l'Écriture Sainte, lundi à 9 h. — L'Exégése : le qua- 
trième Évangile (suppléant M. H. CoPPIETERS, chargé 
de cours), jeudi et vendredi à 8 h., samedi à 11 h. 

N... La Liturgie, mardi à 8 h. 

.N... La théologie pastorale, mercredi à 8 h. 

A. Van Hove, Prof. extraord. Les Institutes du. 
Droit canon, mardi et mercredi à 10 h., samedi à 


( 54 ) 


8 h., pendant le Ir semestre. — L'Histoire ecclésias- 
tique, mardi et mercredi à 10 h., samedi à 8 h., pen- 
dant le IId semestre. | 
Troisiéme année. 
Les cours indiqués pour la deuxiéme année. 


Faculté de Droit. 
Doyen : M. Nyssens. — Secrétaire : M. Corbiau. 


Examen de Candidat. 


E. E. F. J. Descamps, Prôf. ord. L'Encyclopédie 
du Droit et l'Introduction historique au Droit civil, 
mardi et jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le If sem. 

J. Van den Heuvel, Prof. ord. (suppléant M. A. 
Nerincx). Le Droit public, lundi de 10 1/2 h. à 12 1/2 h. 

L. Dupriez, Prof. ord. Les Institutes du Droit 
romain, mercredi de 9 h. à 14 h., vendredi de 9 h. à 
10 h. et samedi de 8 h. à 10 h. 

A. Bondroit, Prof. extraord. de la Faculté de 
Théologie. Le Droit civil ecclésiastique : partie géné- 
vale, vendredi et samedi à 10 h. 


Premier examen de Docteur. 


L. Mabille, Prof. ord. Le Code civil, mardi de 
14 h. à 49 1/2 h., mercredi et vendredi de 9 1/2 h. à 
11 h., pendant le I" semestre; mardi, vendredi et 
samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le IIS semestre. 

E. E. F. J. Descamps, Prof. ord. Le Droit 
administratif, mercredi, vendredi et samedi de 8 he 


( 55 ) 


à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre. — Les Éléments : 
du droit des gens, jeudi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant 
le Ir semestre. 

L. Dupriez, Prof. ord. Les Pandectes, jeudi de 
8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre; lundi de 
40 1/2 h. à 19 h., mardi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant 
le II semestre. 

L. De Lantsheere, Prof. ord. Le Droit pénal, 
Jundi de 11 1/2 h. à 13 h. et samedi de 9 1/2 h. à 
41 h., pendant le Ir semestre; vendredi de 9 1/3 h. 
à 41 h., pendant le II semestre. | 

F. J. Moulart, Prof. ord. de la Faculté de Théo- 
logie. Le Droit civil ecclésiastique : partie spéciale, 
mercredi de 11 h. à 19 1/2 h. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. L'Économie politique, lundi de 10 h. à 
41 1/2 h. et mardi de 9 1/2 h. à 44 h., pendant le 
Ir semestre; samedi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant le 
IId semestre. 


Deuxième examen de Docteur. 


J. Van Biervliet, Prof. ord. et Secrétaire de 
l'Université. Le Code civil, jeudi de 11 h. à 12 1/2 h., 
vendredi et samedi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant le 
Ir semestre ; mercredi, vendredi et samedi de 9 1/2 h. 
à 41 h., pendant le IId semestre. — Les Éléments de 
l'Organisation judiciaire, de la Compétence et de la 
Procédure civile, lundi de 10 h. à 41 1/2 h., mercredi 
de 9 1/a h. à 44 h., pendant le Ir semestre; mardi de 
44 h. à 12 1/2 h., pendant le IId semestre. 


( 86 ) 


L. Mabille, Prof. ord. Le Code civil, lundi de 
44 4/2 h. à 43 h., mardi de 9 1/2 h. à 11 h., jeudi de 
9 4/2 h. à 41 h., pendant le f semestr I 
41 1/2 h. à 43 h., mardi de 9 1/2 h. à 41 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II! semestre. 

A. Nyssens, Prof. ord. Les Éléments de la pro- 
cédure' pénale, mercredi et jeudi de 8 h. à 9 1/2 h.. 
pendant le Ir semestre. — Les Éléments du droit 
commercial, lundi de 40 h, à 41 1/2 h., mardi, ven- 
dredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II? se- 
mestre. 

A. Schicks, Prof. ord. Les Éléments des lois 
fiscales qui se rattachent au notariat el à la profession 
d'avocat, mardi et mercredi de 41 h. à 12 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. — Le Cours pratique de Droit 
pénal et de Procédure pénale en langue flamande, 
vendredi de 41 h. à 12 1/2 h. 

P. Poullet, Prof. ord. Les Éléments du droit in- 
ternational privé, vendredi et samedi de8 h. à 9 1/ h., 
pendant le I* semestre. 


Examen de Candidat Notaire. 
Première année. 


L. Mabille, Prof. ord. Le Code civil, cours indique 
ci-dessus pour le premier examen de Docteur en 
Droit. 

E. E. F. J. Descamps, Prof. ord. L'Encyclo- 
pédie du Droit, l'Introduction historique au Droit civil, 
cours indiqués ci-dessus; Le Droit naturel, cours in- 
diqué au programme de la Faculté de Philosophie et 
Lettres. 





( 57 ) 


A. Schicks, Prof, ord. Les Lois organiques du 
Notariat (première partie), lundi de 14 h. à 12 1/a h., 
pendant le Ir semestre. — L'Application des matières 
comprises sous les n** 7 à 9 de l'article 17 de la loi du 
10 avril 1890, et la Rédaction d'actes sur ces matières 
(cours de trois années), lundi, mardi et mercredi de 
10 h. à 19 1/2 h., pendant le II? semestre. 

L. Bossu, Prof. ord. de la Faculté de Philosophie. 
L' Explication approfondie des vérités fondamentales 
de la Religion, la Philosophie générale et les Notions 
de Philosophie morale, jeudi de 141 h. à 19 4/2 h., 
pendant le I* semestre; mercredi de 14 h. à 19 1/2 h., 
pendant le IIS semestre. 

Deuxiéme année. 

L. Mabille, Prof. ord. Le Code civil, cours in- 
diqué ci-dessus pour le deuxiéme examen de Docteur 
en Droit. 

A. Schicks, Prof. ord. Les Lois organiques du 
Notariat (deuxième partie), jeudi de 41 h. à 12 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. — Les Lois fiscales qui se 
rattachent au notariat (éléments), cours indiqué ci- 
dessus. — L'Application des matiéres comprises sous 
Les nos 7 à 9 de l'article 17 de la loi du 10 avril 1890, 
et la Rédaction d'actes sur ces matiéres, cours indi- 
qué ci-dessus. 

Troisiéme année. 


J. Van Biervliet, Prof. ord. Le Code civil, cours 
indiqué ci-dessus. 

A. Nyssens, Prof. ord. Les Éléments du Droit 
commercial, cours indiqué ci-dessus. 


( 58 ) 

A. Schicks, Prof. ord. Les Lois de procédure 
civile relatives à l'ouverture des successions, à l'exé- 
culion forcée des jugements et des actes, aux saisies- 
arrêts, aux saisies-exécutions, à la saisie des fruits 
pendants par racines, à la distribution par contribu- 
tion, à la saisie immobilière, à l'ordre et à la saisie 
des rentes, lundi et mardi de 10 h. à 44 h., pendant 
le Ir semestre. — Les Lois particulières qui régissent 
la capacité et les biens des établissements publics, la 
Législation sur les aliénés, les dispositions des Régle- 
ments sur (a Dette publique, les Règlements sur la 
Caisse des dépôts et consignations, mercredi de 10 h. 
à 11 h., pendant le Ir semestre. — Les Lois fiscales 
(cours approfondi), jeudi de 14 h. à 42 4/2 h., pendant 
le II4 semestre. — L'Application des matières com- 
prises sous les n** 7 à 9 de l'article 17 de la loi du 
10 avril 1890, et la Rédaction d'actes sur ces maliéres, 
cours indiqué ci-dessus. 

P. Poullet, Prof. ord. Les Eléments du Droit 
international privé, cours indiqué ci-dessus. 


École des Sciences politiques et sociales. 
Président : M. Brants. — Secrétaire : M. Dupriez. 


Épreuve préparatoire à la candidature en sciences 
politiques. 


C. P. E. Cartuyvels, Prof. ord. et Vice- Recteur 
de l'Université. L' Explication approfondie des vérités 
fondamentales de la Religion. 





( 59 ) 


D. Mercier, Prof. ord. La Psychologie y compris 
les notions élémentaires d'anatome et de physiologie 
humaines. | 

A. Van Hoonacker, Prof. ord. La Philosophie 
morale. 

E. E. F. J. Descamps, Prof. ord. Le Droit 
naturel. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire poli- 
tique interne de la Belgique. — L'Histoire politique 
moderne. 

C. C. A. Moeller, Prof. ord. Notions sur l'histoire 
contemporaine. | 


Candidature en Sciences politiques. 


E. E. F. J. Descamps, Prof. ord. L'Encyclopédie 
du Droit. — Le Droit administratif. — Les Éléments 
du droit des gens. | 

J. Van den Heuvel, Prof. ord. (suppléant M. A. 
NERINCX). Le Droit public belge. | 

V. L. J: L. Brants, Prof. ord. L'Économie poli- 
tique. — 
J. Corbiau, Prof. extraord. Les Eléments du Droit 
civil, lundi et jeudi de 11 h. à 19 1/2 h., vendredi de: 
9 4/2 à 41 h., pendant le IF semestre; lundi et samedi 
de 44 1/2 h: à 16 h., mardi de 45 1/2 h. à 17 h., pen- 
dant le IIS semestre. 

P. Poullet, Prof. ord. Les Éléments du droit 
international privé. 

A. Bondroit, Prof. extraord. de la Faculté de 
Théologie. Le Droit civil ecclésiastique : partie gé- 

4 





(60 ) 


nérale (pour la candidature préparatoire à la licence 
et au doctorat en sciences politiques et sociales). 

A. Nyssens, Prof. ord. Les Éléments du droit 
commercial (pour la candidature préparatoire à la 
licence et au doctorat en sciences politiques et 
diplomatiques). 


Licences et Doctorats en Sciences politiques et sociales 
et en Sciences politiques et diplomatiques. 


Van den Heuvel, Prof. ord. (suppléant M. A. NE- 
RINCX). Histoire parlementaire de la Belgique, mer- 
-credi à 44 1/4 h. 

E. E. F. J. Descamps, Prof. ord. Régime colonial 
comparé, lundi à 46 1/4 h. 

V.L.J.L.Brants, Prof. ord. Législation ouvriére* 
comparée, mardi à 44 4/4 h. 

A. Nyssens, Prof. ord. Législation sociale de La. 
Belgique, lundi à 45 1/4 h. 

L. Dupriez, Prof. ord. Droit public comparé. 
Institutions d'Angleterre el d'Allemagne, mardi de 
15 4/4 h. à 171/4h. 

L. De Lantsheere, Prof. ord. Droit privé com- 
paré : le nouveau Code civil allemand, lundi à 44 1/4 h. 

E. Carton de Wiart. Science financière. L'impôt, 
mercredi à 45 1/4 h. 

P. Poullet, Prof. ord. Politique commerciale et 
Législation douanière, mercredi à 16 1/4 h. 

3. Corbiau, Prof. extraord. Le Droit maritime, 
jeudi à 14 1/4 h. 

A. Marischal, Géographie commerciale et indus- 


( 61 ) 


trielle, mercredi à 47 1/a h., samedi à 14 1/2 h., pen- 
dant le Ir semestre ; lundi à 19 h., mercredi à 17 1/2 h., 
pendant le II* semestre. 


Conférences. 


Ch. Lecour Grandmaison. L'Organisation du 
travail et (e mouvement corporatif en Angleterre, 
aux jours et heures à déterminer. 


Cours pratiques. 


Économie sociale, sous la direction de M. V. BRANTS.. 

Droit public et science politique, sous la direction 
de M. L. DUPRIEZ. 

Politique internationale et coloniale, sous la direc- 
tion de M. P. POULLET. 


École des Sciences commerciales et consulaires. 


Président : M. Nyssens. — Secrétaire : M. Nerincr. 


Candidature en Sciences commerciales. 
Premiére année, 

W. Bang, Prof. ord. Langue anglaise, lundi à 
16 1/2 h., pendant le Ier semestre; mardi à 9 1/2 h., : 
pendant le IId semestre; vendredi à 8 1/2 h., pendant 
toute l'année. 

G. Bleikertz. Langue allemande, mardi à 16 h., 
pendant toute l'année; jeudi à 9 h., pendant le 
Jer semestre, et à 17 h., pendant le II* semestre. — 
Langue espagnole, jeudi à 8 h., pendant le Ier sem.; 
vendredi à 47 1/2 h., pendant toute l'année. 


( 62 ) 


M. Borissowsky. Langue russe, l'horaire sera 
déterminé ultérieurement. 

J. Corbiau, Prof. extraord. Notions générales de 
droit civil, lundi à 44 1/4 h., jeudi à 8 1/2 h., pendant 
le Ir semestre, et à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

E. Crombecq. La comptabilité et la science finan- 
cière commerciales, jeudi à 45 h., vendredi à 14 h., 
pendant toute l'année. — Les opérations commer- 
ciales, mercredi, jeudi et vendredi à 16 h., pendant 
toute l'année. 

P. Dierickx. Langue chinoise, mercredi à 8 h., 
pendant toute l'année. 

G. Doutrepont, Prof. ord. Rédaction française, 
mercredi à 10 h., pendant toute l'année; jeudi à 
40 h., pendant le Ir semestre; vendredi à 10 h., pen- 
dant le IId semestre. —— 

E. Mathus. La connaissance des produits indus- 
triels belges et des marchandises d'importation et 
d'exportation, samedi à 9 h., pendant le II? semestre. 

A. Theunis, Prof. ord. Les éléments de la chimie, 
mardi à 10 h., pendant le Ir semestre, et à 11 h., 
pendant le IId semestre. 

A. Van Hoonacker, Prof. ord. La Philosophie 
, morale, mardi à 9 h. et samedi à 10 h., pendant le 
I' semestre; lundi à 40 h., pendant le II? semestre. 


Licence en Sciences commerciales. 
Deuxiéme année. 


W. Bang, Prof. ord. Langue anglaise, mardi à 
14 1/2 h., vendredi à 16 h., pendant toute l'année. 


( 63 ) 


G. Bleikertz. Langue allemande, lundi à 18 h., 
mardi à 46 1/2 h. et jeudi à 15 1/2 h., pendant toute 
l'année. — Langue anglaise, lundi et mardi à 18 1/4 h., 
pendant le Ir semestre; lundi et mardi à 18 h., pen- 
dant le II4 semestre. — Langue espagnole, mardi à 
16 1/4 h. et jeudi à 18 4/4 h., pendant le I" semestre; 
jeudi à 9 h. et à 48 1/4 h., pendant le IId semestre. 

M. Borissowsky. Langue russe, lhoraire sera 
déterminé ultérieurement. . 

.. V. Brants, Prof. ord. L'Économte politique, lundi 
à 10 h. et mardi à 9 1/2 h., pendant le I* semestre; 
samedi à 9 1/2 h., pendant le II* semestre. 

A. Nyssens, Prof. ord. Le Droit commercial et 
les matières spéciales qui s’y rattachent, lundi à 10 h., 
mardi, vendredi et samedi à 8 h., pendant le IId se- 
mestre. . 

J. Corbiau, Prof. extraord. Le Droit maritime, 
jeudi à 14 1/4 h., pendant le Ir semestre. 

E. Crombecq. Bureau commercial, lundi et 
mercredi à 16 h., pendant toute l'année. — Les opé- 
rations commerciales, lundi à 14 1/2 h., mercredi à 
18 1/2 h., pendant toute l'année. 

P. Dierickx. Langue chinoise, mercredi à 10 1/2 h., 
pendant toute l'année. 

C. Lecoutere, Prof. ord. Langue flamande, lundi 
à 14 1/2 h. et jeudi à 11 h., pendant toute l'année. 

A. Marischal. La Géographie industrielle et com- 
merciale, mardi et vendredi à 17 1/2 h., pendant toute 
l'année. 

E. Mathus. La Connaissance des produits indus- 

4. 


( 64 ) 


triels belges et des marchandises d'importation e£ 
d'exportation, samedi à 9 1/2 h., pendant le Ir se- 


mestre; vendredi à 9 1/2 h., pendant le II4 semestre. 


Licence du degré supérieur en sciences commerciales 
et consulaires. 


Troisième année. 


G. Bleikertz. Langue allemande, mardi à 40 h. 
pendant toute l'année, jeudi à 14 h., pendant le Ir se- 
mestre, et à 8 h., pendant le II semestre. — Langue 
anglaise, lundi à 10 h., pendant le Ir semestre; mardi 
à 9 h., mercredi à 8 h., pendant toute l'année. — 
Langue espagnole, jeudi à 8 h., pendant le Ir semestre, 
à 18 h., pendant le II? semestre, et vendredi à 17 1/2 h., 
pendant (oute l'année. 

M. Borissowsky. Langue russe, l'horaire sera 
fixé ultérieurement. 

E. Carton de Wiart. Le mécanisme du crédit 
(bourses et banques), mercredi à 14 1/2 h., pendant le 
IId semestre. 

J. Corbiau, Prof. extraord. Droit commercial com- : 
paré, mardi à 19 1/4 heures, pendant le IId semestre. 
— Droit industriel, lundi à 16 h. et mardi à 14 1/4 h., 
pendant le IId semestre. 

C. De Lannoy. Statistique, lundi à 8 h., pendant 
le IId semestre. — Rôle commercial des colonies, 
mardi à 17 1/2 h., pendant le I" semestre; lundi à 
9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

, E. Descamps, Prof. ord. Droit des gens, jeudi à 
9 1/2 h., pendant le I" semestre. 





( 65 ) 

P. Dierickx. Langue chinoise, mercredi à 9 1/2 h., 
pendant le IE semestre. 

L. Dupriez, Prof. ord. Droit public comparé, 
mardi à 45 1/4 h., pendant le It semestre. 

C. Lecoutere, Prof. ord. Langue [lamande, 
mardi à 41 h., pendant toute l'année; jeudi à 10 h., 
pendant le II semestre, et vendredi à 10 h., pendant 
le Ir semestre 

A. Marischal. Géographie commerciale, mercredi 
à 47 1/2 h., pendant toute l'année; mardi à 19 h., 
pendant le II4 semestre. 

E. Mathus. La Connaissance des produits indus- 
triels belges et des marchandises d'importation et 
d'exportation, samedi à 9 1/2 h., pendant le Ir se- 
mestre; vendredi à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

A. Nerincx. Droit constitutionnel et droit admi- 
nistratif, lundi à 14 1/2 h., pendant le Ir semestre; 
jeudi à 44 1/2 h.. pendant le IId semestre. 

P. Poullet, Prof. ord. Politique commerciale et 
législation consulaire, mercredi à 16 1/4 h., pendant 
le Ir semestre. — Éléments du droit international. 
privé, vendredi et samedi à 8 h., pendant le I" se- 
mestre. — Histoire diplomatique de l'Europe depuis le 
Congrès de Vienne, lundi à 15 h., pendant le IId sem. 


Licence du degré supérieur en sciences commerciales 
et consulaires. 
«preuve unique pour docteurs en droit. 
G. Bleikertz. Langue allemande et espagnole. 
Consulter l'horaire des cours de langue des autres. 


( 66 -) 


M. Borissowsky. Langue russe, Méme avis. 

E. Carton de Wiart. Le mécanisme du crédit 
{bourses et banques), mercredi à 44 1/4 h., pendant le 
II semestre. 

J. Corbiau, Prof. extraord. Le Droit maritime, 
jeudi à 44 1/4 h., pendant le Ir semestre. — Le Droit 
"X commercial comparé, mardi à 15 1/4 h., pendant le 
II? semestre. 

E. Crombecq. La comptabilité et la science 
financière commerciales, jeudi à 45 1/4 h., pendant 
le Ir semestre et à 14 1/2 h., pendant le II? semestre ; 
vendredi à 14 1/2 h., pendant toute l'année. — Les 
opérations commerciales, jeudi et vendredi à 16: ‘h., 
pendant toute l'année. | 

C. De Lannoy. Statistique, lundi à 8 h., pendant 
le Ir semestre. 

P. Dierickx. Langue chinoise. Voir les autres 
‘années. 

L. Dupriez, Prof. ord. Le Droit public comparé, 
mardi à 15 1/4 h., pendant le Ir semestre. 

C. Lecoutere, Prof. ord. Langue flamande. Voir 
. les autres années. 

A. Marischal. La Géographie industrielle et 
commerciale, mardi et vendredi à 47 1/2 h,, pendant 
toute l'année. 

E. Mathus. La connaissance des produits indus- 
iriels belges et des marchandises d'importation et 
d'exportation, samedi à 9 1/2 h., pendant le Ir se- 
mestre; vendredi à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 
/. P. Poullet, Prof. ord. L'Histoire diplomatique de 





( 67 ) 


l'Europe depuis le Congrès de Vienne, lundi à 45 h., 
pendant le II semestre. — Politique commerciale et 
législation consulaire, mercredi à 16 1/4 h., pendant . 
le IF semestre. 


Facultó de Médecine. 
Doyen : M. Van Gehuchten. — Secrétaire : M. Ide. 
Examen de Candidat, 


1* EPREUVE. 
(Deuxiéme année des études combinées de sciences 
et de médecine.) 


E. Masoin, Prof. ord. La Physiologie humaine 
(y compris la Physiologie comparée), lundi à 10 1/2 h., 
jeudi et samedi à 12 h., pendant le F semestre; 
lundi à 10 h., mercredi et samedi à 9 h., pendant le 
II semestre. 

E. Venneman, Prof. ord. L'Histologie générale 
et spéciale, mardi, mercredi et samedi à 8 h., pen- 
dant le II semestre. — Exercices pratiques d'ana- 
tomie microscopique, deux séances par semaine. 

A. Van Gehuchten, Prof. ord. L'Anatomie 
humaine systématique (Systèmes osseux et muscu- 
laire), lundi, mercredi et vendredi à 8 h., pendant 
le Ir semestre; (Systèmes intestinal, circulatoire et 
uro-génital), mardi, jeudi et samedi à 8 h., pendant - 
le Ir semestre; {Systèmes nerveux et tégumentaire), 
lundi à 7 5/4 h., mardi à 9 h., mercredi à 10 h., pen- 
dant le Hé semestre. 

G. Gilson, Prof. ord. de la Faculté des Sciences. 


( 68 ) 


Les Éléments de Zoologie, lundi, mardi et- mercredi 
à 41 1/2 h., pendant le Ir semestre. — L’Embryologie, 
vendredi à 7 1/2 heures, samedi à 40 h., pendant le 
IId semestre. — Visite des collections, vendredi de 
44 h. à 16 h., pendant le Ir semestre; de 44 h. à 1T h., 
pendant le II? semestre. 

Le professeur d'Anatomie humaine systématique et 
le chef des travaux anatomiques dirigeront les éléves 
dans les dissections tous les jours, de 9 h. à 19 h. ef 
de 14 1/2 h. à 17 h., pendant le Ir semestre. 

F. Janssens, Prof. extraord. de la Faculté des 
Sciences. La Microscopie et la Biologie, lundi à 
9 1/2 h., pendant le Ir semestre; jeudi à 9 h., pendant 
Ie IId semestre. 

2* ÉPREUVE. 
(Troisiéme année d'études.) 

E. Masoin, Prof. ord. Le cours de Physiologie, 
indiqué ci-dessus. 

C. Ledresseur, Prof. ord. L'Anatomie humaine 
topographique et Exercices pratiques, mercredi et 
vendredi à 16 h., à partir du 17 janvier. , 

G. Bruylants, Prof. ord. La Chimie physiologique, 
lundi à 9 1/2 h., pendant le Ir sémestre; lundi à 
9 1/4 h., pendant le IId semestre. 

A. Van Gehuchten, Prof. ord. L'Anatomie 
humaine systématique (Systèmes intestinal, circula- 
toire et uro-génital), mardi, jeudi et samedi à 8 h., 
" pendant le Ir semestre; (Systèmes nerveux et tégu- 
mentaire), lundi à 7 3/4 h., mardi à 9 h., mercredi 
à 10 h., pendant Ie IId semestre. — Dissections comme 
plus haut. 











( 69 ) 


G. Gilson, Prof. ord. de la Faculté des Sciences. 
Les Eléments d'anatomie comparée, mercredi de 
1 1/2 h. à 9 h., jeudi de 8 1/a h. à 10 h., pendant 
le Hé semestre. — Visite des collections, aux jours 
et heures indiqués ci-dessus. 

M. Ide, Prof. ord. (suppléant de M. MasoirN). 
Démonstrations et exercices pratiques de physiologie 
(cours facultatif), jeudi de 14 1/a h. à 17 h., pendant 
le Ir semestre. 

F. M. E. Lefebvre, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. La Psychologie, mercredi de 11 1/2 h. à 
13 h. et jeudi de 40 h. à 44 1/a h., pendant le II? sem. 


Premier examen de Docteur. 


E. Hayoit de Termicourt, Prof. ord. La Pa- 
thologie médicale et la Thérapeutique spéciale des 
maladies internes, y compris Les maladies des enfants, 
lundi, mercredi et vendredi à 14 h., mardi à 8 h., 
pendant le Ir semestre ; lundi, mercredi et vendredi 
à 10 h., mardi à 7 h., pendant le II? semestre. 

E. Masoin, Prof. ord. Leçons théoriques sur les 
maladies mentales, jeudi à 46 h., pendant le IId sem. 

C. Ledresseur, Prof. ord. La Policlinique obsté- 
tricale, aux jours et heures à déterminer. 

T. Debaisieux, Prof. ord. La Clinique chirurgi- 
cale et Consultations gratuites, mardi, jeudi et samedi 
de 9 h. à 11 h., pendant le Ir semestre; de 8 h. à 
10 h., pendant le II? semestre. — Suppléant M. L. DAN- 
pois, Prof. ord., chef de clinique chirurgicale, Con. 
sultations gratuites pour les maladies du nez, des 


€ 50 ). 


oreilles, du pharynz et du larynx, mardi, jeudi et 
samedi de 44 h. à 42 h., pendant le Ir semestre ; de 
40 h. à 11 h., pendant le IId semestre. — Exercices 
cliniques, aux jours et heures à déterminer. 

G. Verriest, Prof. ord. La Clinique médicale et 
Consultations gratuites lundi, mereredi et vendredi 
de 9 h. à 414 h., pendant le Ir semestre; de 8 h. à 
40 h., pendant le IId semestre. 

E. Venneman, Prof. ord. L'Ophtalnologie et la 
Clinique ophtalmologique, mardi et vendredi de 
44 1/2 h. à 16 h., pendant le I* semestre ; lundi, mer- 
eredi et vendredi, de 10 h. à 44 h., pendant le 
Hd semestre. — Exercices ophtalmoscopiques, aux 
jours et heures à déterminer. 

L. Dandois, Prof. ord., chef de clinique chirur- 
gicale. La Pathologie chirurgicale ‘générale et spé- 
ciale y compris les maladies cutanées et syphilitiques, 
jeudi et samedi à 8 h., mercredi à 42 h., pendant le 
Ir semestre; mardi à n h., mercredi à 19 h., jeudi à 
7 h., pendant le II? semestre. 

J. Denys, Prof. ord. L'Anaiomie pathologique et 
les Éléments de Bactériologie, lecons théoriques et 
pratiques, mardi, jeudi et samedi de 41 h. à 13 h., 
pendant le Ir semestre. — La Pathologie et la Théra- 
peulique générales, vendredi à 8 h., pendant le 
Ir semestre; vendredi et samedi à 7 h., pendant le 
Hd sem. — La Clinique propédeutique, trois séances 
par semaine, aux jours et heures à déterminer. 

M. Ide, Prof. ord. Les Éléments de Pharmaco- 
logie et la Pharmacodynamique, lundi et vendredi 


(7l ) 


à 19 h., pendant le Ir semestre; mardi et jeudi à 
10 h., mercredi à 7 h., pendant le IId semestre. 


Deuxième examen de Docteur. : 


E. Haydit de Termicourt, Prof. ord. La Pa- 
thologie médicale et la Thérapeutique spéciale des 
maladies internes, y compris les Maladies des enfants, 
cours indiqué ci-dessus. 

T. Debaisieux, Prof. ord. Le cours de Clinique: 
chirurgicale, indiqué ci-dessus. 

G. Verriest, Prof. ord. Le cours de Clinique 
médicale, indiqué ci-dessus. 

E. Venneman, Prof. ord. Le cours d'Ophtalmo- 
logie, indiqué ci-dessus. 

L. Dandois, Prof. ord. Le cours de Pathologie 
chirurgicale, indiqué ci-dessus. 


Troisième examen de docteur. 


E. Hayoit de Termicourt, Prof. ord. La Méde- 
cine légale, lundi à 7 h., mercredi à 16 h., pendant 
le IId semestre. 

E. Masoin, Prof. ord. Legons cliniques sur les 
maladies mentales, aux jours et heures à déterminer. 

E. Hubert, Prof. ord. La Théorie des Accouche- 
ments et les Manœuvres obstétricales, lundi, vendredi 
et samedi à 11 h. — Exercices cliniques d'obstétrique, 
lundi et mardi à 16 h. — La Clinique obstétricale, la 
Clinique gynécologique et la Déontologie médicale, 
aux jours et heures à déterminer. — Consultations 

s 5 


( 72 ) 


gratuites. de gynécologie, lundi et vendredi à 44 h., 
pendant le Ir semestre: à 10.h., pendant le Ie sem. 

C. Ledresseur, Prof. ord. L'Hygiéne publique et 
privée, mercredi à 41 h., jeudi et vendredi à 12 h., 
samedi à 8 h., pendant le Ir semestre; jeudi à 14 h., 
vendredi à 42 h., pendant le IId semestre. — La Poti- 
clinique obstétricale, aux jours et heures à déter- 
miner. — L'Anatomie des régions, jeudi à 12 h. et 
samedi à 8 h., à partir du 17 janvier. 

T. Debaisieux, Prof. ord. Le cours de Clinique 
chirurgicale, indiqué ci-dessus. — La Théorie et la 
Pratique des Opérations chirurgicales, mercredi et 
jeudi à 14 1/2 h., jusqu'à Pâques. — 

G. Verriest, Prof. ord. Le cours de Clinique 
médicale, indiqué ci-dessus. . 

E. Venneman, Prof. ord. Le cours d'Ophtatmo- 
logie, indiqué ci-dessus. 

L. Dandois, Prof. ord., chef de clinique chirur- 
gicale. Les Bandages, les Appareils et la Petite 
Chirurgie, mardi et mercredi à 8 h., pendant le 
Ir semestre. — Consultations gratuites, indiquées ci- 
dessus. 


Examen pour le grade de Pharmacien. 


G. Bruylants, Prof. ord. La Chimie pharmaceu- 
tique (partie organique); les Altérations et les Falst. 
fications des substances médicamenteuses el alimen- 
taires d'origine organique; les Éléments de Chimie 
toxicologique, lundi, mardi et mercredi de 14 1/2 h. 
à 43 h. — Les Opérations analytiques et toxicolo- 





( 73 ) 


giques et Les opérations propres à découvrir les altéra- 
tions et falsifications des médicaments et des substances 
alimentaires, lundi de 8 h. à 40 1/2 h. et de 14 1/2 h. 
à 19 h.. mardi de 8 h. à 10 h., mercredi de 8 h. à 
10 h. et de 14 1/2 h. à 19 h. : 

F. Ranwez, Prof. ord. La Pharmacie pratique 
fy compris (a Pharmacie galénique et magistrale et 
les Doses maxima des médicaments), jeudi de 8 h. à 
9 1/a h. — La Pharmacognosie, lundi de 10 1/2 h. à 
41 1/2 h., jeudi de 19 h. à 13 h. — Les Recherches 
microscopiques, les Préparations chimiques, les Pré- 
parations pharmaceutiques officinales et magistrales, 
mardi et jeudi de 14 1/2 h. à 19 h. 

GC. Blas, Prof. ord. de la Faculté des Sciences. 
Les Éléments de Chimie analytique qualitative et 
quantitative ; la Chimie pharmaceutique (partie miné- 
rale); Les Altérations et les Falsifications des sub- 
stances médicamenteuses et alimentaires d'origme 
minérale, mardi, mercredi et jeudi de 10 h. à 
44 1/2 h., pendant toute l'année. 


. Examen d' Expert-Chimiste. 


(Les cours théoriques et pratiques pour les 
épreuves de l'examen de pharmacien, v. ci-dessus.) 

E. Hayoit de Termicourt, Prof. ord. L'Intro- 
duction à (a Médecine légale, lundi à 1 h. et mercredi 
à 16 h., pendant le II? semestre (cours facultatif). 

C. Ledresseur, Prof. ord. L'Hygiéne publique, 
cours indiqué ci-dessus. 

G. Bruylants, Prof. ord. L'Analyse des sub- 


( 74 ) 


stances médicamenteuses et des denrées alimentaires 
(compléments), mercredi de 8 h. à 41 1/2 h. — Com- 
pléments de' Chimie toxicologique, cours théorique et 
pratique, mardi de 8 h. à 14 1/2 h. — Notions de 
Chimie industrielle (partie organique), lundi de 
44 1/2 h. à 43 h. — La Chimie physiologique y compris 
[' Urologie, cours théorique et pratique, lundi de 9 h. 
à 40 h. et de 14 1/2 h. à 19 h. 

J. Denys, Prof. ord. Les Éléments de Bactério- 
logie, cours théorique et pratique, mardi, jeudi et 
samedi de 11 h. à 13 h., pendant le Ir semestre. 

F. Ranwez, Prof. ord. Recherches microsco- 
piques des substances alimentaires et médicamen- 
teuses (compléments), cours théorique et pratique, 
mardi de 14 1/2 h. à 48 1/2 h. — L'application du 
microscope à l'analyse des produits physiologiques et 
pathologiques de l'organisme, cours théorique et pra- 
tique, jeudi de 9 1/2 h. à 12 h. 

C. Blas, Prof. ord. de la Faculté des Sciences. 
Compléments de Chimie analytique théorique et pra- 
tique. Notions de Chimie industrielle (partie inorga- 
nique), mardi de 10 h. à 14 1/2 h. — Suppléant 
M. F. RANWEZ, prof. ord., mercredi de 14 1/2 h. à 49 h. 


Faculté de Philosophie et Lettres. 


Doyen : Mgr Lefebvre. — Secrétaire : M. Bang. 


Examen de Candidat 
en Philosophie et Lettres préparatoire au Droit. 


Premiére épreuve. | 
C. P. E. Cartuyvels, Prof. ord. et Vice-Recteur- 





( 75 ) 


de l'Université. L'Explication approfondie des vérités 
fondamentales de la Religion, jeudi à 10 h., pendant 
le IF semestre ; jeudi à 19 h., pendant le IId semestre. 

C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'Histoire politique 
de l'antiquité (29 partie), lundi à 10 h., mardi à 9 h., 
pendant le IId semestre. — Notions sur l'histoire con- 
temporaine, samedi à 11 h., pendant toute l'année. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. L'His- 
tire de la littérature flamande (cours de deux 
années), lundi et mardi à 12 h., pendant le Ir semestre; 
mercredi à 12 h., jeudi à 44 h., pendant le IId sem. 

F. L. G. Collard, Prof. ord. Exercices pratiques 
sur la langue latine et Traductions à livre ouvert, 
vendredi et samedi à 10 h., pendant le IId semestre. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire poli- 
tique moderne, mercredi à 9 h., jeudi de 9 h. à 14 h., 
pendant le II? semestre. - 

D. Mercier, Prof. ord. La Psychologie y compris 
les notions élémentaires d'anatomie et de physiologie 
humaines que cette étude comporte, lundi et mardi à 
11 h., pendant le Ir semestre; mardi et mercredi à 
10 h., pendant le IId semestre. 

G. "Doutrepont, Prof. ord. L'Histoire de la litté- 
rature francaise (cours de deux années), lundi, mardi, 
mercredi et vendredi à 41 h., pendant le IId sem. 

J. Sencie, Prof. ord. et Président du collége du 
Pape. L'Histoire politique de l'antiquité (Are partie), 
mardi à 9 h., mercredi à 10 h., pendant le Ir semestre. 

Répétition, jeudi à 14 h. 

E. Remy, Prof. extraord. L'Explication d'un 


( 76.) 


auteur latin, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 
9 h., pendant le Ir semestre. 


Seconde épreuve. 


C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'Histoire politique 
du moyen áge, lundi, mardi et jeudi à 41 h., vendredi 
à 10 h., pendant le Ir semestre. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. Z'Zis- 
toire de la littérature flamande, lundi et mardi à 
19 h., pendant le Ir semestre ; mercredi à 12 h., jeudi 
à 11 h., pendant le II semestre. 

F. L. G. Collard, Prof. ord. Exercices pratiques 
sur la langue latine et Traductions à livre ouvert, 
mardi et mercredi à 9 h., pendant le II? semestre. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire poli- 
tique interne de la Belgique, mercredi et jeudi, à 
40 h., pendant le Ir semestre ; mardi à 8 h., pendant. 
le II? semestre. 

D. Mercier, Prof. ord. La Logique, mercredi à 
19 h., pendant le Ir semestre; vendredi et samedi: à 
40 h., pendant le II* semestre. -7 
. P. Colinet, Prof. ord. Notions sur les principales 

littératures modernes, mardi et mercredi à 10 h., 
pendant le II4 semestre. 

G. Doutrepont, Prof. ord. L'Histoire de la latté- 
rature francaise, lundi, mardi, mercredi et vendredi 
à 41 h., pendant le IId semestre. 

A. Van Hoonacker, Prof. ord. de la Faculté de 
Théologie. La Philosophie morale, mardi à 9 h., 
samedi à 10 h., pendant le Ir semestre; lundi à 40 h.. 
pendant le IId semestre. 





(T) 


E. E. F. J. Descamps, Prof. ord. de la Faculté 
de Droit. Le Droit naturet, lundi et mardi à 40 h., 
mercredi et vendredi à 41 h., pendant le Ir semestre. 

B. Remy, Prof. extraord. L'Explication d'un 
auteur latin, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 
9 h., pendant le I* semestre. — Notions sur les insti- 
tutions politiques de Rome, vendredi et samedi à 9 h., 
pendant le IId semestre. 


Examen de Candidat en Philosophie et Lettres 
préparatoire 
au grade de Docteur en Philosophie et Lettres 
(Philosophie, Histoire, 
Philologie classique, Philologie romane). 


Premiére épreuve. 


C. P. E. Cartuyvels, Prof. ord. et Vice-Recteur 
de l'Université. Le cours de Religion, indiqué ci- 
dessus. 

C. G. A. Moeller, Prof. ord. L'Histoire politique 
de l'antiquité (2e partie), et Notions sur l'histoire con- 
temporaine, cours indiqués ci-dessus. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. L'His- 
loire de la littérature flamande, cours indiqué ci- 
dessus. 

F. L. G. Collard, Prof. ord. Éxercices pratiques 
sur la langue latine et Traductions à livre ouvert, 
vendredi et samedi à 10 h., pendant le Id semestre. 

P. Colinet, Prof. ord. L'Explication d'un auteur 
grec et Traductions à livre ouvert,- mardi et vendredi 
à 40 h., pendant le I semestre; mardi à 40 h. et 
vendredi à 11 h., pendant le II semestre. 


( 78 ) - 


V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire poli- 
tique moderne, cours indiqué ci-dessus. 

D. Mercier, Prof. ord. La Psychologie, y compris 
les notions élémentaires d'anatomie et de physiologie | 
humaines que cette étude comporle, cours indiqué 
ci-dessus. 

G. Doutrepont, Prof. ord. L'Histoire de la litté- 
rature francaise, cours indiqué ci-dessus. 

J. Sencie, Prof. ord. et Président du collége du 
Pape. L'Histoire politique de l'antiquité (1r* partie), 
cours indiqué ci-dessus. 

E. Remy, Prof. extraord. L'Explication d'un 
auteur latin, cours indiqué ci-dessus. 

Des exercices sur des questions de philosophie; 
des exercices sur l'histoire et la géographie; des 
exercices philologiques sur la langue grecque et sur 
la langue latine; des exercices sur les langues latine 
et romanes, seront donnés une heure par semaine 
pendant un semestre pour chaque catégorie d'exer- 
cices mentionnés. — Les exercices sur la langue 
latine seront continués au IId semestre pour la can- 
didature préparatoire au doctorat en philologie clas- 
sique. 

Seconde épreuve. 

C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'Histoire politique 
du moyen áge, cours indiqué ci-dessus. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. Z'His- 
toire de la litttérature flamande, cours indiqué ci- 
dessus. | 

F. L. G. Collard, Prof. ord. Exercices pratiques 





( 79 ) 
sur la langue latine et Traductions à livre ouvert, 
mercredi à 9 h., jeudi à 10 h., pendant le II4 sem. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire poli- 
tique interne de la Belgique, cours indiqué ci-dessus. 

D. Mercier, Prof. ord. La Logique, cours indiqué 
ci-dessus. 

P. Colinet, Prof. ord. L'Explication d'un auteur 
grec et Traductions à livre ouvert, mardi à 10 h., 
vendredi à 11 h.. pendant le IId semestre. — Notions 
sur les principales littératures modernes, cours indi- 
qué ci-dessus. 

G. Doutrepont, Prof. ord. L'Histoire de la litté- 
rature française, cours indiqué ci-dessus. 

A. Van Hoonacker, Prof. ord. de la Faculté de 
Théologie. La Philosophie morale, cours indiqué 
ci-dessus. | 

E. Remy, Prof. extraord. L'Explication d'un 
auteur latin et Notions sur Les institutions politiques 
de Rome, cours indiqués ci-dessus. 

Exercices, comme à la première épreuve. 


Examen de Candidat en Philosophie et Lettres 
préparatoire 
au grade de Docteur en Philosophie et Lettres 
(Philologie germanique). 
Première épreuve. 

C. P. E. Cartuyvels, Prof. ord. et Vice-Recteur 
de l'Université. Le cours de Religion, indiqué ci- 
dessus. 

C. C. A. Moeller, Prof. ord. Notions sur l'histoire 
contemporaine, cours indiqué ci-dessus. 5. 


^ * 





( 80 ) 


P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. L'Ais- 
toire de la littérature flamande, cours indiqué ci- 
dessus. 

V. L. J. E. Brants, Prof. ord. L'Histoire polt- 
tique moderne, cours indiqué ci-dessus. 

D. Mercier, Prof. ord. La Psychologie y compris 
les notions élémentaires d'anatomie et de physiologie 
humaines que cette élude comporte, cours indiqué 
ci-dessus. 

G. Doutrepont, Prof. ord. L'Histoire de la lilté- 
rature francaise, cours indiqué ci-dessus. . 

W. Bang, Prof. ord. La Traduction, à livre 
ouvert, de textes anglais, l'explication d'auteurs 
anglais, des exercices philologiques sur l'anglais, lundi 
à9 h., mardi à 8 h., pendant le Ir semestre; lundi 
et jeudi à 8 h., pendant le II? semestre; samedi de 
8 h. à 10 h., pendant toute l'année. 

C. P. F. Lecoutere, Prof. ord. La Traduction, 
à livre ouverl, de textes flamands, l'explication d'au- 
teurs flamands, des exercices philologiques sur le 
flamand, lundi et mardi à 40 h., jeudi et vendredi 
à 9 h., pendant le Ir semestre; lundi et mardi à 9 h., 
jeudi de 45 h. à 17 h., pendant le II4 semestre. 

L. Scharpé, Prof. extraord. La Traduction, à 
livre ouvert, de textes allemands, l'explication d'au- 
teurs allemands, des exercices philologiques sur l'alle- 
mand, lundi à 8 h., mercredi de 8 h. à 40 h., jeudi à 
19 h., vendredi à 41 h., pendant le Ir semestre; mardi 
à 12 h., mercredi à 8 h., vendredi à 7 h., pendant le 
II? semestre. 


—- 


( 81 ) 


Seconde épreuve. 

C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'Histoire politique 
du moyen âge, cours indiqué d-dessus. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. L'His- 
toire de la littérature flamande, cours indiqué ci- 
dessus. 

V. L.J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire politique 
interne de la Belgique, cours indiqué ci-dessus. 

D. Mercier, Prof. ord. La Logique, cours indiqué 
ci-dessus. 

P. Colinet, Prof. ord. Notions sur les princ 
pales littératures modernes, cours indiqué ci-dessus. 
— Les Éléments de la langue gothique et l'Introduc- ' 
tion & (a grammaire comparée, aux jours et heures 
à déterminer. 

G. Doutrepont, Prof. ord. L'Histoire de la Litté- 
rature française, cours indiqué ci-dessus. 

W. Bang, Prof. ord. La Traduction, à livre 
ouvert, de textes anglais, l'explication d'auteurs 
anglais, des exercices philologiques sur l'anglais, 
cours indiqué ci-dessus. 

C. P. F. Lecoutere, Prof. ord. La Traduction, 
à livre ouvert, de textes flamands, l'explication d'au- 
teurs flamands, des exercices philologiques sur le 
flamand. cours indiqué ci-dessus. 

L. Scharpé, Prof. extraord. La Traduction, à 
livre ouvert, de textes allemands, l'explication d'au- 
leurs allemands, des exercices philologiques sur l'alle- 
mand, cours indiqué ci-dessus. 

À. Van Hoonacker, Prof. ord. de la Faculté de 


( 82 ) 


Théologie. La Philosophie morale, cours indiqué ci- 
dessus. . 


Examen de Docteur en Philosophie et lettres. 


1 A. PHILOSOPHIE. 

L. Bossu, Prof. ord. L'Histoire de la Philosophie 
(cours de deux années), mercredi, jeudi et vendredi 
à 9 h., pendant le Ir semestre. — L'Analyse critique 
d'un traité philosophique (cours de deux années), 
vendredi à 12 h., pendant le Ir semestre. 

F. L. G. Collard, Prof. ord. L' Explication appro- 
fondie d'auteurs grecs (cours de deux années), lundi 
et mardi à 14 h., pendant le Ir semestre. — L'Histoire 
de la pédagogie et méthodologie (cours de deux années), 
vendredi et samedi à 40 h., pendant le Ir semestre. 

D. Mercier, Prof. ord. L'Encyclopédie de la phi- 
losophie et Etude approfondie de questions de psycho- 
logie, de logique ou de morale (cours de deux années), 
jeudi et vendredi à 8 h., pendant toute l'année. — 
Discussion des matières expliquées, aux jours et 
heures à déterminer. 

M. De Wulf, Prof. ord. L'Histoire de la Philo- 
sophie du moyen áge (cours de deux années) aux 
jours et heures à déterminer, pendant le I* semestre. 

M. De Baets, Prof. ord. dela Faculté de Théo- 
logie. La Métaphysique (cours de deux années), lundi, 
mardi, mercredi et jeudi à 16 h., pendant le It se- 
mestre. 

E. E. F. J. Descamps, Prof. ord. de la Faculté 
de Droit. Le Droit naturel, cours indiqué ci-dessus. 





( 83 ) 


E. Remy, Prof. extraord. L'Explication appro- 
fondie d'auteurs latins (cours de deux années), lundi 
à 8 h. et mardi à 45 h., pendant le Ir semestre; mer- 
credi à 9 h., pendant le IId semestre. 

Les étudiants qui désirent combiner avec le doc- 
torat en philosophie et lettres (Groupe Philosophie), 
la licence en philosophie de St-Thomas, auront à 
suivre en outre certains cours de philosophie à déter- 
miner par un programme particulier. (Voir le pro- 
gramme des cours de l'Institut supérieur de philo- 
sophie.) 

B. HISTOIRE. 
1€ SECTION (HISTOIRE ANCIENNE). 


C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'Encyclopédie de 
l'histoire, lundi de 15 h. à 17 h., pendant le II4 sem. 

L. Bossu, Prof. ord. L'Histoire de la Philoso- 
phie, cours indiqué ci-dessus. 

F. L. G. Collard, Prof. ord. L'Histoire de la 
littérature grecque et de la littérature latine (cours 
de deux années), lundi, mardi, mercredi et jeudi à 
10 h., pendant le I" semestre. — L'Histoire de la 
pédagogie et méthodologie, cours indiqué ci-dessus. 
— Exercices didactiques, pendant toute l'année : le 
mercredi, à 8 h., aux Halles; le mercredi et le ven- 
dredi, à 15 h., au Collège archiépiscopal. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire de la 
géographie (cours de deux années), mercredi à 41 h., 
pendant le Ir semestre. 

J. Sencie, Prof. ord. et Président du collége du 


bj 


(84) 


Pape. Les Institutions grecques et l'Épigraphie grecque 
(cours de trois années), jeudi et samedi à 40 h., pen- 
dant le II semestre. — La critique historique et 
application i une périgde de l'hisioire ancienne (cours. 
de deux années), mercredi de 15 h. à 17 h., pendant 
le It semestre. 

G. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
de la Faculté des Sciences. La Géographie, mercredi 
à 41 h., pendant le II? semestre. 

E. Remy, Prof. raord. Les Institutions TO- 
maines et. l'Épigraphie latine (cours de trois années), 
lundi et mardi à 8 h. pendant le II? semestre. 


2 SECTION (HISTOIRE DES TEMPS MODERNES). 


C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'Encyclopédie de 
l'histoire, lundi de 15 h. à 11 h., pendant le IId se- 
mestre. — La Critique historique et Application & 
une période de l'histoire (cours de deux années), 
lundi de 45 h. à 17 h., pendant le F semestre. 

L. Bossu, Prol. ord. L'Histoire de la Philosophie, 
cours indiqué ci-dessus. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. L'His- 
loire des littératures modernes (partie germanique) 
(cours de deux années), mercredi à 40 h. 

F. L. G. Collard, Prof. ord. L'Histoire de la 
littérature grecque et de la littérature latine (cours 
de deux années) lundi, mardi, mereredi et jeudi à 
40 h., pendant le I* semestre. — L'Histoire de la 

















Exercices didactiques, pendant toute l'année : le mer- 





( 85 ). 


credi, à 8 h., aux Halles: le mercredi et le vendredi, 
à 45 h., au Collège archiépiscopal. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire de la 
géographie (cours de deux années), mercredi à 11 h., 
pendant le Ir semestre. — Les Institutions des temps 
modernes, vendredi à 16 h., pendant le II* semestre. 

A. Gauchie, Prof. ord. Les Institutions du moyen 
âge (cours de deux années), mercredi à 45 1:/a h., 
pendant toute l'année. 

Fr. Bethune, Prof. ord. L'Histoire des littératures 
modernes (partie romane, cours de deux années), 
mercredi de 17 1/2 h. à 19 ja h., pendant le IId se- 
mestre. 

E. H. J. Reusens, Prof. ord. de la Faculté de 
Théologie. La Paléographie et Diplomatique du 
moyen âge, mercredi de 14 1/2 h. à 16 h., pendant le 
Ir semestre. 

C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
de la Faculté des Sciences. La Géographie, mercredi 
à 14 h., pendant le IIS semestre. 


C. PHILOLOGIE CLASSIQUE. 


L. Bossu, Prof. ord. L'Histoire de la philosophie 
ancienne, partie du cours indiqué ci-dessus. 

F. L. G. Collard, Prof. ord. L'Histoire de la 
littérature grecque et de la littérature latine, cours 
de deux années, indiqué ci-dessus. — L'Explication 
approfondie d'auteurs grecs (cours de deux années), 
lundi et mardi à 44 h., pendant le Ir semestre; ven- 
dredi et samedi à 14 h., pendant le IId semestre. — 





( 86 ) 


L'Histoire de la pédagogie et méthodologie et Exer- 
cices didactiques. cours de deux années, indiqués ci- 
dessus. 

E. H. J. Reusens, Prof. ord. de la Faculté de 
Théologie. Les Éléments de paléographie grecque 
et latine (cours de deux années), aux jours et heures 
à déterminer. 

P. Colinet, Prof. ord. La Grammaire comparée 
et spécialement la Grammaire comparée du grec et 
du latin (cours de trois années), mardi à 10 h. 
(4e année), jeudi et vendredi à 44 h. (2e et 3° années), 
pendant un semestre et demi. 

J. Sencie, Prof. ord. et Président du collége du 
Pape. Les Institutions grecques, cours de trois années, 
indiqué ci-dessus. 

E. Remy, Prof. extraord. L'Encyclopédie de ta 
philologie classique (cours de trois années), lundi et 
mardi à 9 h., pendant le II4 semestre. — Les Institu- 
tions romaines, cours de trois années, indiqué ci- 
dessus. — L'Explication approfondie d'auteurs latins 
(cours de deux années) lundi à 8 h. et mardi à 
15 h., pendant le Ir semestre; mercredi à 9 h., pen- 
dant le IId semestre. 


D. PHILOLOGIE ROMANE. 


L. Bossu, Prof. ord. L'Histoire de la philosophie 
moderne, partie du cours indiqué ci-dessus. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. L'His- 
toire des liltératures modernes (partie germanique) 
(cours de deux années), mercredi à 40 heures. 





( 87 ) 


F. L. G. Collard, Prof. ord. L'Histoire de la 
pédagogie et méthodologie et Exercices didactiques, 
cours de deux années, indiqués ci-dessus. 

G. Doutrepont, Prof. ord. La Grammaire com- 
parée et spécialemenl (a Grammaire comparée des 
langues romanes (cours de deux années), mercredi 
à 40 h., jeudi à 44 h., pendant le IId semestre. — 
L'Histoire approfondie des littératures romanes 
(temps modernes), jeudi 3 8 h., pendant le fr se- 
mestre; vendredi à 8 h., pendant toute l'année. — 
L'Explication approfondie d'auteurs français (temps 
modernes) (cours de deux années;, mardi à 8 h., pén- 
dant toute l'année. 

F. Bethune, Prof. ord. L'Encyclopédie de la 
philologie romane (cours de deux années), mardi à 
9 h., pendant le Ir semestre. — L'Histoire des litté- 
ratures modernes (partie romane, cours de deux 
années), mercredi de 17 1/2 h. à 19 1/2 h., pendant le 
II? .semestre. — L'Histoire approfondie des littéra- 
tures romanes (moyen áge), jeudi à 10 h., pendant le 
I" semestre; mardi et mercredi à 9 h., pendant le 
II? semestre. — La Grammaire historique du français 
(cours de deux années), mercredi de 10 h. à 19 h., 
pendant le Ir semestre; à 11 h., pendant le IId se- 
mestre. — ZL'Explication approfondie d'auteurs fran- 
(ais (moyen âge) (cours de deux années) samedi à 
9 h., pendant le Ir semestre; jeudi à 10 h., pendant 
le II? semestre. I | 

E. Remy, Prof. extraord. L’explicalion appro- 
fondie d'auteurs latins (cours de deux années), lundi 


( 88 ) 


à 8 h. et mardi à 15 h., pendant le Ir semestre: 
mercredi à 9 h., pendant le IId semestre. 7 


E. PHILOLOGIE GERMANIQUE. 


L. Bossu, Prof. ord. L'Histoire de la philosophie 
moderne, partie du cours indiqué ci-dessus. 

P. P. M. Alberdingk Thijm, Prof. ord. L'His- 
toire des littératures modernes (partie germanique), 
(cours de deux années) mercredi à 40 h. — L'His- 
toire approfondie de la littérature allemande (cours 
de deux années), jeudi à 10 h., pendant le Ir semestre ; 
jeudi à 42 h., pendant le II semestre. 

F. L. G. Gollard, Prof. ord. L'Histoire de la 
pédagogie et méthodologie et Exercices didactiques, 
cours de deux années, indiqués ci-dessus. 

P. Colinet, Prof. ord. La Grammaire comparée 
et spécialement la Grammaire comparée des langues 
germaniques (cours de deux années), lundi à 10 h., 
vendredi à 11 h., pendant le 1r semestre. 

F. Bethune, Prof. ord. L'Histoire des littéra- 
Lures modernes (partie romane), (cours de deux 
années), mercredi de 17 1/2 h. à 19 1/a h., pendant 
le IS semestre. 

W. Bang, Prof. ord. L'Histoire approfondie de la 
littérature anglaise (cours de deux années), lundi et 
jeudi à 9 h., pendant le II? semestre. — La Gram- 
maire historique de l'anglais (cours de deux années), 
samedi à 41 h., pendant le Ir semestre. — L'explica- 
tion approfondie d'auteurs anglais (moyen áge et temps 
modernes), (cours de deux années), lundi de 10 h. à 














| 


7 ( 89 ) 


49. h., pendant le Ir semestre: mardi d 
pendant le IS semestre. 

C. P. F. Lecoutere, Prof. ord. L'e 
la philologie germanique (cours de i 
lundi et mardi à 10 h., pendant le II 
L'Histoire approfondie de la littéral 
(cours de deux années), lundi et mard 
dant le Ir semestre. — L'Explicatio 
d'auteurs flamands (temps modernes), ( 
années), jeudi à 10 h. et vendredi à 4 
le I* semestre. | 

L. Scharpé, Prof. extraord. La G: 
torique du flamand (cours de deux ann 
à° 47 h.. pendant le Ir semestre. — 
approfondie d'auteurs flamands (moyen 
deux années), vendredi de 17 h. à 19 | 
II4 semestre. — L'Explication approfo: 
allemands (moyen- âge et temps moder: 
11 h. à 19 h., pendant toute l'année. 
maire historique de l'allemand, vend 
pendant le I* semestre. 


Examende Candidat en Sciences morales 
Premiére épreuve. 

C. P. E. Cartuyvels, Prof. ord. e 
de l'Université. Le cours de Religio: 
dessus. 

C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'His 
de l'antiquité (2e partie), cours indiqué 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L 
lique moderne, cours indiqué ci-dessus 


( 90 ) 


D. Mercier, Prof. ord. La Logique et la Psycho- 
logie, cours indiqués ci-dessus. 

J. Sencie, Prof. ord. et Président du collége du 
Pape. L'Histoire politique de l'antiquité (1e partie), 
cours indiqué ci-dessus. 


Deuxième épreuve. 


C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'Histoire politique 
du moyen áge et Notions sur l'histoire contemporaine, 
cours indiqués ci-dessus. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. L'Histoire poli- 
tique interne de la Belgique, cours indiqué ci-dessus. 

A. Van Hoonacker, Prof. ord. de la Faculté de 
Théologie. La Philosophie morale, cours indiqué 
ci-dessus. 

E. E. F. J. Descamps, Prof. ord. de la Faculté 
de Droit. Le droit naturel, cours indiqué ci-dessus. 
Examen de Docteur en Sciences morales et historiques. 

C. C. A. Moeller, Prof. ord. L'Encyclopédie de 
l'histoire, la Critique historique et Application à une 
période de l'histoire, cours indiqués ci-dessus. 

L. Bossu, Prof. ord. L'Histoire de la philosophie 
moderne, cours indiqué ci-dessus. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. Les Institutions 
des temps modernes, cours indiqué ci-dessus. 

A. Cauchie, Prof. ord. Les Institutions du 
moyen âge, cours indiqué ci-dessus. 

. E. H. J. Reusens, Prof. ord. de la Faculté de 
Théologie. La Paléographie et Diplomatique du 
moyen âge, cours indiqué ci-dessus. 


( 91 ) 


R. Maere, Prof. extraord. de la Faculté de Théo- 
logie. L'Archéologie chrétienne, cours indiqué ci- 
dessus. 

Une matiére à choisir entre les cours suivants : 
L'Histoire ecclésiastique, le Droit public et l’Éco- 
nomie politique. (Voir les cours des Facultés de 
Théologie et de Droit.) 


COURS FACULTATIFS. 


F. L. G. Collard, Prof. ord. Exercices de la 
Conférence d'histoire littéraire grecque et latine, 
jeudi de 90 h. à 22 h., pendant le Ir semestre. 

P. Colinet, Prof. ord. Grammaire sanscrite. — 
Rig- Véda : Hymnes choisis, aux jours et heures à 
déterminer. 

A. Cauchie, Prof. ord. Introduction à l'Histoire 
ecclésiastique, lundi à 8 h. — L'Histoire ecclésiastique, 
mercredi à 9 h., jeudi à 19 h. — Exercices critiques 
du Séminaire historique, lundi à 90 h. et vendredi à 
16 heures. 

W. Bang, Prof. ord. Les Inscriptions vieux-per- 
sanes des Achéménides, aux jours et heures à déter- 
miner. 

L. C. Casartelli, Prof. ord. Le zend et le pehlvi, 
aux jours et heures à déterminer. 

E. Remy, Prof. extraord. Exercices de la Societas 
philologa, mercredi de 20 h. à 99 h. 

E. H. J. Reusens, Prof. ord. de la Faculté de 
Théologie. Les Antiquités chrétiennes et la Paléo- 
graphie, cours indiqués ci-dessus. 


( 92 ) 


J. Forget, Prof. ord. de la Faculté de Théologie. 
Les cours d'Arabe et de Syriaque, indiqués ci-dessus. 

A. Van Hoonacker, Prof. ord. de la Faculté 
de Théologie. Le cours d'Hébreu, indiqué ci-dessus. 

A. Hebbelynck, Prof. ord. de la Faculté de Théo- 
logie et Recteur Magnifique (suppléant M. P. LADEUZE), 
Cours de langue égyptienne. — Copte. Le discours sur 
de mystère des” lettres grecques. — Hiéroglyphes. 
Textes choisis, aux jours et heures à déterminer. 

P. Ladeuze, Prof. extraord. de la Faculté de 
Théologie. La Patrologie, cours indiqué ci-dessus. 

R. Maere, Prof. extraord. de la Faculté de Théo- 
logie. L'Archéologie chrétienne, cours indiqué ci- 
dessus. 


COURS SPÉCIAUX DE PHILOLOGIE ORIENTALE 
ET DE LINGUISTIQUE. 


Voir le programme spécial. 


Institut supérieur de Philosophie. 
ÉcoLE Sr THOMAS D'AQUIN. 
Président : D. Mercier. — Secrétaire : S. Deploige. 
I. BACCALAURÉAT. 
Cours généraux. 


D. Mercier, Prof. ord. et M. De Wulf, Prof. 
ord. de la Faculté de Philosophie et Lettres. La 
Logique, mardi de 16 1/2 h. à 18 h., mercredi et jeudi 








( 93 ) 


de 46 h. à 47 1/2 h., vendredi de 15 h. à 46 1/2 h. 
pendant le Ir semestre. 

M. De Wulf, Prof. ord. de la Faculté de Philo- 
sophie et Lettres. L'Ontologie, lundi de 16 1/2 h. à 
18 h., mardi et mercredi de 16 h. à 47 1/2 h., jeudi 
de 44 h. à 42 1/2 h., pendant le IId semestre. — 
L'Histoire de la philosophie du moyen âge, mercredi 
à 8 h., pendant le Ir semestre. 

A. Thiéry, Prof. ord. de la Faculté de Médecine. 
La Psychophysiologie, lundi de 8 h. à 10 h., pendant 
le Il? semestre. — La Physique, lundi de 8 h. à 10 h., 
samedi de 44 h. à 13 h., pendant le If semestre. 

D. Nys, Prof. ord. de la Faculté des Sciences. 
La Chimie, lundi de 16 h. à 47 1/2 h. et mardi de 
13 h. à 46 1/2 h., pendant le Ir semestre. — Travaux 
de laboratoire, aux jours et heures à déterminer. 


Cours spéciaux. 


Premiére section. 


N. Sibenaler, Prof. ord. de la Faculté des 
Sciences. La Trigonométrie, la Géométrie analy- 
lique et Le Calcul différentiel, mardi à 8 h., mercredi 
à 10 h., pendant le Ir semestre; mardi et mercredi 
38 h., pendant le Id semestre. 

À. Meunier, Prof. ord. de la Faculté des Sciences. 
Biologie générale. Notions de botanique et de xoologie, 
mercredi à 9 h., samedi à 8 1/2 h., pendant le 
Il! semestre. Exercices pratiques, aux jours et heures 
à déterminer. 

M. Ide, Prof. ord. de la Faculté de Médecine. 








( 94 ) 
L'Anatomie et la Physiologie générales, vendredi à 
11 h., samedi à 10 1/2 h., pendant le IId semestre. 


Seconde section. 


S. Deploige, Prof. ord. de la Faculté de Droit. 
L'Économie sociale, vendredi de 41 h. à 13 h., pen- 
dant le Ir semestre. 

A. Cauchie, Prof. ord. de la Faculté de Philo- 
sophie et, Lettres. Méthode d'heuristique et de critique 
historiques, lundi à 15 h., vendredi à 10 h., pendant 
le Ir semestre. - 

II. LICENCE. 


Cours généraux. 


D. Nys, Prof. ord. de la Faculté des Sciences. Za 
Cosmologie, lundi à 10 h., jeudi et vendredi à 8 h., 
pendant le Ir semestre; mardi de 9 h. à 10 1/2 h., 
jeudi et vendredi à 8 h., samedi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le IId semestre. 

A. Thiéry, Prof. ord. de la Faculté de Médecine. 
La Psychologie, mardi et mercredi de 10 h. à 41 1/2 h., 
pendant le Ir semestre; mercredi à 10 h., pendant le 
II? semestre. — La Psychophysiologie, lundi de 8 h. 
à 10 h., pendant le IId semestre. — Laboratoire de 
.psychophysiologie, vendredi à 15 heures, pendant le 
Ir semestre. 

J. Forget, Prof. ord. de la Faculté de Théologie. 
La Philosophie morale, jeudi et vendredi de 9 h. à 
10 1/2 h., pendant le Ir semestre; jeudi de 9 h. à 
.40 4/2 h. et vendredi de 11 h. à 12 1/2 h., pendant le 
IId semestre. 








( 95) 


M. De Wulf, Prof. ord. de la Faculté de Philoso- 
phie et Lettres. Histoire de la philosophie du moyen 
âge, mercredi à 8 h., pendant le I" semestre. — His- 
loire de la philosophie, mardi à 40 1/2 h. et mer- 
eredi à 41 h., pendant le IId semestre. 

M. Ide, Prof. ord. de la Faculté de Médecine. 
L'Anatomie et la Physiologie, mercredi de 44 1/2 h. 
à 43 h., samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir sem. 


Cours spéciaux. 
Première section. 


N. Sibenaler, Prof. ord. de la Faculté des Sciences. 
Le Calcul intégral, mardi et mercredi à 9 h., pendant 
le Ir semestre. . , 

E. L. J. Pasquier, Prof. ord. de la Faculté des 
Sciences. La Mécanique analytique, vendredi à 
10 1/2 h., samedi à 11 1/2 h,, pendant le Ir semestre. 

C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
de la Faculté des Sciences. Notions de minéralogie 
et de cristallographie, mardi et mercredi à 10 1/2 h., 
pendant le IId semestre. 

M. Ide, Prof. ord. de la Faculté de Médecine. 
Embryologie, histologie et physiologie du systéme ner- 
veux, jeudi de 41 h. à 13 h., pendant le Ir semestre. 

Seconde seclion. 


S. Deploige, Prof. ord. de la Faculté de Droit. 
Histoire des doctrines économiques et politiques, 
samedi de 9 1/2 h. à 44 1/2 h., pendant le IId semestre. 

A. Cauchie, Prof. ord. de la Faculté de Philo- 

6 


( 96 ) 


“sophie et Lettres. Méthode d'heuristique et de critique 
historiques, lundi à 45 h., ' vendredi à 40 h., pendant 
le Ir semestre. ' 


HI. DOCTORAT. 


D. Mercier, Prof. ord. de la Faculté de Philoso- 
phie et Lettres et A. Thiéry, Prof. ord. de la Faculté 
de Médecine. La Psychologie, jeudi à 10 1/2 h. et 
vendredi à 9 h., pendant toute l'année. 

A. Thiéry, Prof. ord. de la Faculté de Médecine. 
La Psychophysiologie, lundi de 8 h. à 10 h., pendant 
le IId semestre. — Laboratoire de Psychophysiologie, 
vendredi à 15 h., pendant le I* semestre. 

S. Deploige, Prof. ord. de la Faculté de Droit. 
Le Droit naturel et le Droit social, mardi et jeudi de 
44 1/2 h. à 13 h., mercredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. 

D. Mercier, Prof. ord. de la Faculté de Philo- 
sophie et Lettres. La Théodicée, lundi à 9 h., pendant 
le I semestre; mercredi à 8 h.. pendant le IId sem. 

M. De Wulf, Prof. ord. de la Faculté de Philo- 
sophie et Lettres. Histoire de (a philosophie, mardi 
à 10 1/2 h. et mercredi à 14 h., pendant le II? sem. 

— L. Becker, Prof. extraord. de la Faculté de Théo- 
logie. La Théodicée, mardi et jeudi de 9 h. à 10 1/2 h.. 
pendant toute l'année. 


Conférences. 


J. Forget, Prof. ord. de la Faculté de Théologie. 
Exposé scientifique du dogme catholique. 








( 97 ) 


L. De Lantsheere, Prof. ord. de la Faculté de 
Droit. La Philosophie moderne. — La Philosophie de 
l'histoire. 

E. L. J. Pasquier, Prof. ord. de la Faculté des 
Sciences. Les Hypothèses cosmogoniques. 

C. Van Overbergh. Le Socialisme contemporain. 

N. B. — Les jours et heures des Conférences. 
seront annoncés par voie d'affiches. 


Faculté des Sciences. 


Doyen : M. de Dorlodot. — Secrétaire : M. Demanet. 


Examen de Candidat 
en Sciences naturelles préparatoire au Doctorat 
à La Pharmacie et à l'Art vétérinaire. 


Premiére année. 


C. P. E. Cartuyvels, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie et Vice-Recteur de l'Université. Le cours. 
de Religion, jeudi à 10 h., pendant le Ir semestre; 
jeudi à 42 h., pendant le II semestre. 

L. Henry, Prof. ord. (suppléant M. P. HENRY, Prof. 
ord.) La Chimie générale, lundi et mardi à 9 h., 
mercredi à 9 1/2 h. 

F. De Walque, Prof. ord. Exercices pratiques 
de Chimie, lundi et mardi de 45 h. à 18 h., pendant 
le IId semestre. 

8. Demanet, Prof. ord., et Assesseur du Vice- 
Recteur. La Physique expérimentale, mercredi de 
10 4/2 h. à 49 h., jeudi de 14 h. à 12 1/2 h., pendant 


( 98 ) 


le Ir semestre; mercredi de 10 1/2 h. à 12 h., jeudi de 
40 h. à 11 1/2 h., pendant le IId semestre. 

R. De Muynck, Prof. extraord. Exercices pra- 
tiques de physique, vendredi de 10 h. à 12 h., pendant 
un semestre. 

F. M. E. Lefebvre, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. La Logique et la Philosophie morale, 
lundi, mardi et vendredi à 8 h., pendant le I" sem. 

V. Grégoire, Prof. extraord. Les Eléments de 
Botanique, jeudi à 9 h., vendredi de 9 h. à 40 1/2 h., 
pendant le Ir semestre; lundi de 11 h. à 12 4/e h., 
samedi de 9 h. à 40 1/2 h., pendant le II? semestre. 


Deuxième année. 


L. Henry, Prof. ord. (suppléant M. P. HENRY, Prof. 
ord.) Compléments de Chimie générale, jeudi à 9 h., 
pendant le Ir semestre; jeudi et vendredi à 8 h., 
pendant le II? semestre. 

C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 

Notions élémentaires de minéralogie, de.géologie et 
de géographie physique, mardi et mercredi à 10 1/2 h., 
pendant le II? semestre. 
_F. M: E. Lefebvre, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. La Psychologie y compris les notions 
d'Anatomie et de Physiologie humaines que cette 
étude comporte, mercredi de 41 1/2 h. à 43 h., et jeudi 
de 10 h. à 41 1/2 h., pendant le IId semestre. 

G. Gilson, Prof. ord. Les Éléments de Zoologie, 
lundi, mardi et mercredi à 41 1/2 h., pendant le 
Ir semestre. — Compléments de Zoologie, jeudi de 








( 99 ) 


10 h. à 11 «fe h., pendant le Îr semestre. — Visite 
des collections, vendredi de 44 h. à 16 1/2 h., pendant 
le Ir semestre; de i4 h. à 17 h., pendant le IIS sem. 

N.B. — Les étudiants en pharmacie sont exemptés 
des Compléments de Zoologie. 

F. Janssens, Prof. extraord. La Microscopie, — 
la Cytologie (partie chimique), lundi à 9 1/4 h., pen- 
dant le Ir semestre ; jeudi à 9 h., pendant le IId sem. 

V. Grégoire, Prof. extraord. Compléments de 
Botanique. — La Cytologie (partie morphologique), 
mardi de 9 h. à 10 1/2 h., pendant le Ir semestre ; 
vendredi de 9 h. a 10 1/2 h., pendant le IId semestre. 

R. De Muynck, Prof. extraord. Compléments de 
Physique expérimentale, vendredi de 10 h. à 41 4/2 h., 


pendant le Ir semestre. 


Examen de Candidat en Sciences naturelles 
préparatoire à la Médecine. 

Premiére année des études eombinées de Sciences 

et de Médecine. . 

C. P. E. Cartuyvels, Prof. ord. de la Faculté 
de Philosophie et Vice-Recteur de l'Université. Le 
cours de Religion, indiqué ci-dessus. 

L. Henry, Prof. ord. (suppléant M. P. HENRY, Prof. 
ord.) La Chimie générale, cours indiqué ci-dessus. 

C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
Notions élémentaires de minéralogie, de géologie et 


. de géographie physique, cours indiqué ci-dessus. 


F. De Walque, Prof. ord. Exercices pratiques 


de Chimie, cours indiqué ci-dessus. 6 


d fe»; 
HS 


( 100 ) 
J. Marchand, Prof. ord. La Physique expéri- 


. . mentale, lundi et mardi à 10 h., mercredi à 8 h., 


pendant le I* semestre; lundi à 10 h., mardi et mer- 
eredi à 8 h., pendant le II! semestre. 

Exercices pratiques de physique, une séance par 
semaine, pendant un semestre. 
| F. M. E. Lefebvre, Prof. ord. de la Faeulté de 
Philosophie. La Logique et (a Philosophie morale, 
cours indiqués ci-dessus. 

V. Grégoire, Prof. extraord. Les Éléments de 
Botanique, cours indiqué ci-dessus. 


Examen de Candidat 
en Sciences physiques et mathématiques. 


Premiére année. 
C. P. E. Cartuyvels, Prof. ord. de la Faculté 
e Philosophie et Vice-Recteur de l'Université. Le 
cours de Religion, indiqué ci-dessus. 

J. A. Carnoy, Prof. ord. La Géométrie analy- 
tique, lundi et mardi à 8 h., pendant le I" semestre; 
mercredi et jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
IId semestre. — Algèbre supérieure, mercredi et jeudi 
de 8 h. à 9 1/2 jusqu'à Noël. 

-N. E. Breithof, Prof. ord. La Géométrie descrip- 
tive, vendredi et samedi. à 9 1/2 h., pendant le Ir se- 
mestre; lundi et mardi à 8 h., pendant le II? semestre. 
— Travaux graphiques, lundi de 9 h. à 14 h., pen- 
dant le Ir semestre. — La Géométrie projective, ven- 
dredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II? sem. 
— Travaux graphiques, mardi de 9 h. à 44 h., pendant 
le II semestre. - 


( 101 ) 


8. Demanet, Prof. ord. et Assesseur du Vice- 
Recteur, La Physique expérimentale, mercredi de- 
10 1/2 h. à 49 h., jeudi de 44 h. à 19 1/2 h., pendant 
ie Ir semestre; mercredi de 10 1/2 h. à 19 h., jeudi de 
10 h. à 44 1/2 h., pendant le IId semestre. 

R. De Muynck, Prof. extraord. Exercices pra- 
liques de physique, une séance par semaine, pendant 


. unsemestre. 


J. C. de la Vallée Poussin, Prof. ord. Le 
Calcul différentiel et le Calcul intégral, vendredi et 
samedi de 8 h. à 9 4/2 h., pendant le Ir semestre, 
et pendant le IId semestre, jusqu'au 4° mars. 


3 1 
Deuxiéme année. 


L. Henry, Prof. ord. (suppléant M. P. Henry, Prof. 
ord.). Les Éléments de Chimie minérale, lundi et. 


— mardi à 9 h., mercredi à 9 1/2 h., pendant le Ir sem. 


C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Cristallographie, partie du cours de Minéralogie 
des Écoles spéciales, lundi et mardi de 8 h. à 9 1/2 h., 
mercredi à 8 h., pendant le II4 semestre. 

J. A. Carnoy, Prof. ord. L'Algébre supérieure et 
les Éléments de la théorie des Déterminants, mercredi 
et jeudi de 8 h. à, 9 1/2 h., pendant le Ir semestre; 


_ lundi de 40 h. à 44 1/2 h., pendant le IId semestre. 


E. L. J. Pasquier, Prof. ord. L'Astronomie phy- 
sique, mercredi de 10 1/2 h. à 41 1/2 h. et samedi à 
8 h., pendant le IId semestre. — La Cinématique- 
Pure et La Statique analytique, partie du cours de: 
Mécanique analytique des Écoles spéciales. 


( 102 ) 


8. Demanet, Prof. ord. Les Éléments de phy- 
sique mathématique, lundi de 10 h. à 11 1/2 h., pen- 
dant le Id semestre. 

.J. Q. de la Vallée Poussin, Prof. ord. Le 
Calcul intégral, les Éléments du Calcul des variations : 
et du Calcul des différences, mardi de 10 h. à 11 1/2 h., 
pendant toute l'année. | 

F. M. E. Lefebvre, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. La Logique et la Philosophie morale, 
lundi, mardi et vendredi à 8 h., pendant le I" se- 
mestre. — La Psychologie y compris les motions 
d'Anatomie et de Physiologie humaines que cette étude 
comporte, mercredi de 44 1/2 b. à 43 h. et jeudi de 
40 h. à 44 4/2 h., pendant le IId semestre. 


Examen de Docteur en Sciences naturelles. 
A) SCIENCES ZOOLOGIQUES. 


_G. Gilson, Prof. ord. La Zoologie systématique, 
Jundi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant le Ir semestre. — 
L'Anatomie, mercredi de 7 1/2 h. à 9 h., jeudi de 
8 1/2 h. à 40 h., pendant le IId semestre. — Complé- 
ments d'anatomie, jeudi de 8 h. à 40 h., pendant le 
II? semestre. — L'Histologie comparée, la Géographie 
et la Paléontologie animales, une séance par semaine, 
pendant le Ir semestre. — L'Embryologie, vendredi 
à 7 1/2 h., samedi à 10 h., pendant le II? semestre. — 
Compléments d' Embryologie, une séance par semaine, 
pendant le II? semestre. — Exercices pratiques sur les 
diverses branches, une séance par semaine, pendant 
toute l'année. 








( 13 ) 


E. Masoin, Prof. ord. de la Faculté de Médecine. 
La Physiologie animale, lundi à 40 1/2 h., jeudi et 
samedi à 12 h., pendant le Ir semestre ; lundi à 10 h., 
mercredi et samedi à 9 h., pendant le IId semestre. : 

G. Bruylants, Prof. ord. de la Faculté de Méde- 
cine. La Chimie physiologique, lundi à 9 1/2 h., 
pendant le 1° semestre; lundi à 9 1/4 h., pendant 
le IId semestre. — 


B) SCIENCES BOTANIQUES. 


Ph. Biourge, Prof. ord. La Botanique systéma- 
lique, la Géographie et la Paléontologie végétales, 
aux jours et heures à déterminer. — Exercices pra- 
ligues, deux séances par semaige. 

F. Janssens, Prof. extraord. La Physiologie 
(partie chimique), aux jours et heures à déterminer. 

V. Grégoire, Prof. extraord. La Morphologie, 
l'Anatomie et la Physiologie (partie physique), aux 
jours et heures à déterminer. 


C) SCIENCES MINÉRALES. 


GL. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Minéralogie, la Cristallographie et la Géologie, 
cours des Écoles spéciales indiqués ci-dessous. — 
Compléments de Minéralogie et de Géologie, mercredi 
à 9 h. — La Paléontologie (animale et végétale), la 
Géographie physique, mercredi à 14 h., pendant le 
I! semestre. — Exercices pratiques, ure séance par 
semaine. 

C. Blas, Prof. ord. La Chimie analytique, cours 
indiqué ci-dessous. 


€ 104 ) 


D) SCIENCES CHIMIQUES. 


L. Henry, Prof. ord. La Chimie générale, ven- 
dredi à 9h. 

C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Cristallographie, cours des Écoles spéciales, 
indiqué ci-dessous. 4 

C. Blas, Prof. ord. La Chimie’ analytique, met- 
eredi et jeudi de 10 h. à 41 4/2 h., pendant toute 
l'année. — Exercices pratiques, mercredi et jeudi de 
45 h. à 48 h., pendant trois semestres; mardi à 45 h. , 
séance faeultative. 

P. Henry, Prof. ord. La Chimie physique (partie 
du cours de Chimie générale), jeudi et vendredi à 
44 h. — Exercices pratiques, trois jours par semaine. 


Examen de Docteur. 
en Sciences physiques el mathématiques. 
Première année. 


J. A. Carnoy, Prof. ord. Les Éléments du calcut 
des probabilités y compris la théorie des moindres 
carrés, lundi et mardi à 8 h., pendant le IId semestre. 

E. L. J. Pasquier, Pref. ord. L'Astronomie 
sphérique et les Éléments de l'Astronomie mathéma- 
tique, vendredi à 9 1/2 h., samedi à 10 h., pendant 
Je Ir semestre. — LaDynamique. mercredi de 10 1/2 h. 
à 12 h., pendant le Ir semestre; jeudi de8 h. à 9 1/s h., 
pendant le II semestre. 

S. Demanet, Prof. ord. La Physique mathéma- 
tique générale, mardi de 8 h. à 9 s/2 h., pendant 
toute l'année. 


al - 


( 105 ) 


R. De Muynck, Prof. extraord. Exercices pra- 
tiques de physique, mercredi de 45 h. à 18 h. 

J. C. de la, Vallée Poussin, Prof. ord. L'Ana- 
dyse supérieure, mardi de 40 h. à 44 1/2 h. — La 
Méthodologie mathématique, mercredi à 9 h., pendant 
le Ir semestre; mercredi à 9 1/2 h., pendant le 


Il! semestre. 
Deuxiéme année. 


J. A. Carnoy, Prof. ord. La Géométrie supérieure 
(partie du cours), jeudi de 41 h. à 42 1/2 h. — L'Ana- 
dyse supérieure (algébrique), mardi de AA h. à 42 1/a h. 

N. E. Breithof, Prof. ord. La Géométrie supé- 
rieure (partie du cours), mercredi de 8 h. à 9 1/a h. 

E. L. J. Pasquier, Prof. ord. L'Astronomie 
mathématique, lundi de 10 h. à 41 1/2 h. — La 
Mécanique céleste, jeudi de 10 h. à 14 1/2 h. — Les 
Compléments de mécanique analytique, aux jours et 
heures à déterminer. 

À. Dumont, Prof. ord. La Topographie, cours 
des Écoles spéciales. Voir ci-dessous. — La Géodésie, 
mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre. 

Exercices pratiques d'Astronomie mathématique. 
de Géodésie et de Topographie, sous la direction de 
MM. Pasquier et DuMoNT, aux jours et heures à 
déterminer. 

S. Demanet, Prof. ord. La Physique expérimen- 
lale, lundi de 11 h. à 19 1/2 h. — La Physique ma- 
thématique, mardi de 41 h. à 49 1/2 h., pendant le 
Ir sernestre. 

J. €. de la Vallée Poussin, Prof. ord. L'Ana- 








( 107 ) 


S. Demanet, Prof. ord. et Assesseur du Vice- 
Recteur. La Physique expérimentale, mercredi de 
10 1/2 h. à 12 h., jeudi de 44 h. à 42 1/2 h., pendant 
le IF semestre; mercredi de 10 1/2 h. à 12 h., jeudi 
de 10 h. à 44 1/2 h., pendant le II semestre. 

R. De Muynck, Prof. extraord. Exercices pra- 
tiques de Physique, vendredi de 40 h. à 12 h., pen- 
dant un semestre. 

N. Sibenaler, Prof. ord. Les Éléments des mathé- 
maliques supérieures. Deux heures par semaine, pen- 
dant toute l'année. 

. F. Kaisin, chargé de cours. Exercices de projec- 
. lions cartographiques, aux jours et heures à déter- 
miner, pendant le IId semestre. 


Deuxiéme année. 


C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
. La Géologie, lundi de 8 h. à 9 1/2 h., mardi de 9 1/2 h. 
‘à h., samedi de 9 1/2 à 10 1/2 h., pendant le 
| l semestre (Suppléant pour une partie du cours : 
‚pe DoRLopor, Prof. ord.). 
^. F. M. E. Lefebvre, Prof. ord. La Psychologie, 
y compris les notions d'Anatomie et de Physiologie 
humaine que cette étude comporte, mercredi de 
, M1/2 h. à 43 h. et jeudi de 10 h. à 44 1/2 h., pendant 
lex semestre. 
A. Dumont, Prof. ord. La Topographie, lundi de 
I 1/2 h. à 49 h., pendant lé Ir semestre. 
. G. Gilson, Prof. ord. Les Éléments de Zoologie, 
ludi, mardi et mercredi à 14 1/s h., pendant le 
I' semestre, 7 





( 109 ) 


Écoles spéciales des Mines. des Constructions 
civiles, des Arts et Manufactures, d'Architec- 
ture et d'Électricité. 


Examen pour le grade de Candidat Ingénieur prépa- 
raloire aux grades d'Ingénieur civil des mines et 
d'Ingénieur des constructions civiles. (Loi du 
10 avril 1890, art. 26.) 


Première épreuve. 


J. À. Carnoy, Prof. ord. La Géométrie ana- 
lytique, lundi et mardi à 8 h., pendant le Ir semestre; 
mercredi et jeudi à 8 h., pendant le IId semestre. — 
L'Algébre supérieure, mercredi et jeudi de 8 h. à 
91/2 h., pendant le Ir semestre. 

N. E. Breithof, Prof. ord. La Géométrie descrip- 
live, vendredi et samedi à 9 1/2 h., pendant le Ir se- 
mestre; lundi et mardi à 8 h., pendant le II? semestre. 
— Travaux graphiques, sous la direction de M. F. 
BREITHOF, ingénieur, lundi de 9 h. à 13 h., pendant 
toute l'année; mardi de 9 h. à 19 h., pendant le 
l' semestre; mardi de 9 h. à 13 h., pendant le II? sem. 

E. L. J. Pasquier, Prof. ord. La Mécanique 
aalytique, vendredi à 10 1/2 h., samedi à 11 1/a h., 
pendant le I" semestre; vendredi de 9 1/2 h. à 44 h., 


samedi à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 


S. Demanet, Prof. ord. La Physique expérimen- 
tale, mercredi de 10 1/2 h. à 19 h., jeudi de 11 h. à 
12 1/2 h., pendant le I" semestre; mercredi de 10 1/2 h. 


. à12 h., jeudi de 40 h. à 41 1/a h., pendant le II? sem. 


R. De Muynck, Prof. extraord. Manipulations 








(m) | ; 


physiques, jeudi de 14 1/2 h. à 16 1/a h., pendant ur 
semestre. 

J. C. de la Vallée Poussin, Prof. ord. Le 
Calcul. différentiel et le Calcul. intégral (re partie), 
vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
T semestre et jusqu'au {er mars. 

L. Bossu, Prof. ord. de la Faculté de Philosophie. 
La Religion et la Philosophie générale, mardi et mer- 
credi de 42 h. à 43 h., pendant le IF semestre. 

Exercices de mathématiques et de mécanique ana- 
lytique, sous la direction de M. E. Surror, deux 
séances de 1 1/2 h. par semaine, pendant toute l'année, 
aux jours et heures à déterminer. 

Dessin à main libre, sous la direction de M. V. Le- 
NERTZ, mercredi de 44 1/2 h. à 17 1/2 h., pendant le 
Ir semestre; vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le II^ semestre. 


Seconde épreuve. 


L. Henry, Prof. ord. (suppléant M. P. Henny, Prof. 
ord.) La Chimie générale, lundi et mardi à 9 h., 
mereredi à 9 1/2 h., pendant toute l'année. 

F. De Walque. Prof. ord. La Théorie des mani- 
gulations chimiques, lundi de 40 h. à 41 1/2 b., pen- 
dant le Ir semestre. — Erercices de chimie opératoire, 
mercredi et jeudi de 45 h. à 18 h., pendant le It sem. 

J.A. Carnoy, Prof. ord. Les Éléments du Calcut 
des probabilités y compris la Théorie des moindres 
carrés, lundi et mardi à 8 h., pendant le II^ semestre. 

N. E. Breithof, Prof. ord. La Géométrie des- 


(AN ) 


criplive appliquée, lundi et mardi de 14 1/2 h. à 13 h., 

pendant le Ir semestre. — La Graphostatique, jeudi 
de 14 1/2 h. à 43 h. ‚ pendant toute l'année. — Travaux 
graphiques relatifs à la Géométrie descriptive appli- 


-quée, sous la direction de M. F. BREITHOF, ingénieur, 


vendredi et samedi de 9 1/2 h. à 43 h., pendant toute 
l'année, — Travaux graphiques de Graphostatique, 
jeudi de 9 1/2 h. à 44 1/2 h., pendant toute l'année. 


: E. L. J. Pasquier, Prof. ord. Les Éléments 


d'Astronomie et de Géodésie, mercredi de 10 1/s h. 
à111/2 h., samedi de 8 h. à 9 h., pendant le Id se- 


mestre. — La Mécanique analytique, mercredi de 


10 1/2 h. à 49 h., pendant le Ir semestre; jeudi de 


8 h. à 9 1/2 h., pendant le [Id semestre. 


R. De Muynck, Prof. extraord. Les Éléments 
dephysique mathématique, lundi de 10 h. à 44 1/a h., 
pendant le II? semestre. 

J. C. de la Vallée Poussin, Prof. ord. Le 
Calcul intégral (29 partie, Les Éléments du Calcul des 


variations et du Calcul des différences, mardi de 


10 h. à 44 1/2 h., pendant toute l'année. 

Dessin à main libre, sous la direction de M. V. Le- 
NERTZ, vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant 
le Ir semestre; mardi de 41 1/2 h. à 13 h., vendredi 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Il semettre. 


Exercices de rédaction, sous la direction: de 


M. G. KAISER, chargé de cours, Jeudi de 8 h. à 9 1/a h., 
pendant toute l'année. 


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ADULTE arvehitecture), mardi de 8 à. à 9 42 L.. 


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M ventes, Prof, ard. La Métaliurgie, TPE 
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TRITUM ome YS mercredi : 
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( 5 ) 


. F. Hachez, Prof. extraord. La Mécanique appli- 
quée (l'Hydraulique), mercredi de 44 1/2 h. à 16 h., 
pendant le II semestre. 

. V. L. J. L. Brants, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. .L'Économie politique, lundi de 8 h. à 
9 h., pendant le II? semestre. 

. P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à la Mécanique appliquée (Stabilité 
des constructions), à la Construction des machines et 
à l'Exploitation des mines, jeudi et vendredi de 16 h. 
à 19 h., pendant le Ir semestre; lundi et mardi de 
16 h. à 19 h., pendant le II semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture 
industrielle, sous la direction de M. V. LENERTZ, ven- 
_dredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h.. pendant le Ir sem.; 
mardi de 9 1/2 h. à 44 1/2 h., pendant le IId semestre. 

Excursions, chaque jeudi, pendant le IId semestre. 
. Visite du cabinet de géologie, vendredi et samedi 
de 44 h. à 16 h., pendant le Ir semestre; vendredi de 
14 h. à 18 h., pendant le IId semestre. 


Troisiéme épreuve. 


F. De Walque, Prof. ord. La Chimie industrielle, 
mardi de 14 1/a h. à 13 h., mercredi de 14 h. à 19 h., 
pendant le Ir semestre; mardi de 14 1/2 h. à 13 h., 
mercredi de 10 1/2 h. à 11 1/2 h., pendant le II se- 
mestre. — Exercices pratiques, mardi et mercredi de 
45 h. à 18 h., pendant le Ir semestre. — Le Droit 
administratif, spécialement (a Législation miniére et 
industrielle (partie spéciale), lundi de 9 1/2 h. à 11 h., 
pendant le Id semestre. 7. 


(n2 ) 


- Examen d'Ingénieur civil des mines. 
(Loi du 10 avril 1890, art. 27.) 


Premiére épreuve. 


C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Minéralogie, lundi de 8 h. à 9 1/2 h., vendredi de 
44 h. à 42 1/2 h., pendant le IId semestre. 

C. Blas, Prof. ord. La Chimie analytique et spé- 
cialement l'Analyse des substances minérales, mer- 
credi et jeudi de 40 h. à 41 1/2 h., pendant toute 
l'année. — Exercices pratiques, mercredi et jeudi de 
15 h. à 18 h., pendant toute l'année; mardi à 45 hi, 
Séance facultative. 

J. Micha, Prof. ord. La Description des machines, 
samedi de 9 1/2 h. à 41 h.. pendant le I semestre; 
mardi de 9 1/2 h. à 44 h., pendant le II? semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. L'Architecture indus- 
trielle (Technologie des professions élémentaires), 
mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre; 
(Éléments d'architecture), mardi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le IId semestre. 

A. Dumont, Prof. ord. La Physique industrielle, 
mercredi de 44 1/2 h. à 13 h., pendant toute l'année; 
jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. — 
La Topographie, lundi de 47 1/e h. à 49 h., pendant le 
Y semestre. — Exercices pratiques, samedi à 44 1/2 h., 
pendant le II? semestre. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Mécanique appliquée 
(la Stabilité des constructions) (partie du cours), lundi 
à 45 h., pendant toute l'année, 


EE V6 





d 
( 113 ) 


N. Sibenaler, Prof. ord. La Mécanique appliquée 
{Calcul de l'effet des machines), lundi et samedi de 
14 1/2 h. à 13 h., pendant le Ir semestre; lundi de 
9 1/2 h. à 44 h., samedi de 11 1/2 h. à 18 h., pendant 
le IId semestre. — Exercices pratiques sur (a Méca- 
nique appliquée, lundi de 14 1/2 h. à 16 h., pendant 
toute l'année. 

F. Hachez, Prof. extraord. La Mécanique appli- 
quée ( Cinématique appliquée), jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le I* semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gras 
phiques relatifs à la Description des machines, à la 
Physique industrielle et à la Mécanique appliquée 
(Stabilité des constructions), lundi de 8 h. à 41 h., 
mardi de 9 1/2 h. à 19 1/2 h., pendant le Ir semestre; 
vendredi et samedi de 8 h. à 41 1/2 h., pendant le 
II? semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture 
industrielle, sous la direction de M. V. LENERTZ, 
vendredi de 8 h. à 41 h., pendant le Ir semestre; 
mardi de 41 h. à 13 h. et jeudi de 9 4/2 h. à 13 h., 
pendant Ie II? semestre. 

Visite du cabinet de minéralogie, vendredi de 14 h. 
à 18 h., pendant le IId semestre. 


Deuxiéme épreuve.. 


C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Géologie, lundi de 8 h. à 9 1/2 h., mardi de 9 1/2 h. 
‘à 41 h., samedi de 9 1/2 h. à 10 1/2 h., pendant le 
1T semestre. — Suppléant pour une partie du cours, 
M. H. pe DorLosor. 


CM ) 


F. De Walque, Prof. ord. La Chimie industrielle, 
mardi de 41 :/a h. à 43 h., mercredi de 41 h. à 12 h., 
pendant le Ir semestre; mardi de 44 1/2 h. à 43 h., 
mercredi à 40 1/2 h., pendant le II! semestre. — Exer- 
oices pratiques, mardi et mercredi de 45 h. à 48 h., 
pendant le Ir semestre. 

J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 
chines, jeudi et vendredi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant 

-toute l'année, 

G. Helleputte, Prof. ord. L'Architecture indus- 
trielle (Technologie des professions élémentaires), 
mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre; 
(Éléments d'architecture), mardi de 8 h. à 9 1/a h., 
pendant le I* semestre. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie, mer- 
eredi de 9 1/2 h. à 41 h. et jeudi de 44 h. à 12 «/a h., 
pendant le Ir semestre; mercredi de 9 1/2 h. à 
40 1/2 h., pendant le II? semestre. 

A. Dumont, Prof. ord. L'Exploitation des mines, 
lundi de 9 1/2 h. à 44 h., vendredi de 41 1/2 h. à 
43 h., pendant le I* semestre; vendredi de 44 1/2 h. 

: à 43 h., samedi de 8 h. à 9 4/2 h., pendant le I sem. 
. H. de Dorlodot, Prof. ord. Les Éléments de 
paléontologie, mercredi à 42 h., pendant le Ir se- 
mestre; lundi à 41 1/2 h., pendant le II? semestre. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Mécanique appliquée 
(la Stabilité des constructions) (partie du cours), lundi 
à 46 h., pendant toute l'année. 

N. Sibenaler, Prof. ord. La Mécanique appli- 
quée, jeudi de B h. à 9 4/2 h., pendant le 1* semestre, 


( Hb ) 


. F. Hachez, Prof. extraord. La Mécanique appli- 
quée (l'Hydraulique), mercredi de 14 1/2 h. à 16 h., 
pendant le IId semestre. 

. V. L. J. L. Brants, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. L'Économie politique, lundi de 8 h. à 
9 h., pendant le II? semestre. 

. P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à la Mécanique appliquée (Stabilité 
des constructions), à la Construction des machines et 
à l'Exploitation des mines, jeudi et vendredi de 16 h. 
à 19 h., pendant le Ir semestre; lundi et mardi de 
16 h. à 19 h., pendant le IId semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture 
industrielle, sous la direction de M. V. LENERTZ, ven- 
.dredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h.. pendant le Ir sem.; 
mardi de 9 1/2 h. à 11 1/2 h., pendant le II semestre. 

Excursions, chaque jeudi, pendant le IId semestre. 
. Visite du cabinet de géologie, vendredi et samedi 
de 14 h. à 16 h., pendant le Ir semestre; vendredi de 
14 h. à 18 h., pendant le IId semestre. 


Troisième épreuve. 


F. De Walque, Prof. ord. La Chimie industrielle, 
mardi de 14 1/2 h. à 13 h., mercredi de 14 h. à 19 h., 
pendant le Ir semestre; mardi de 41 1/2 h. à 13 h., 
mercredi de 10 1/2 h. à 41 1/2 h., pendant le II se- 
mestre. — Exercices pratiques, mardi et mercredi de 
45 h. à 48 h., pendant le Ir semestre. — Le Droit 
administratif, spécialement la Législation minière et 
industrielle (partie spéciale), lundi de 9 1/2 h. à 41 h., 
pendant le Id semestre. 7. 





( 16 ) . 
J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 


“chines, jeudi et vendredi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant 


toute l'année. 

G. Helleputte, Prof. ord. L'Architecture indus- 
trielle (proprement dite), mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le II^ semestre. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie, mer- 
eredi de 9 4/2 à 41 h. et jeudi de 44 h. à 12 s/e h., 
pendant le Ir semestre; mercredi de 9 1/2 h. à 
40 4/2 h., pendant le IId semestre. — Z' Électricité et 
ses Applications industrielles, mardi. de 9 4/2 h. à 


© 44h. jusqu'en avril. 


A. ‘Dumont, Prof. ord. L'Esploitation des mines, 
lundi de 9 1/2 h. à 41 h.. vendredi de 41 1/2 h. à 
43 h., pendant le I semestre; vendredi de 44 1/2 h. 
à 43 h., samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II? sem. 

8. Demanet, Prof. ord. Les Théories de l'électri- 
cité, mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre. 
— Mesures et essais électriques, lundi de 45 h. à 18 hs, 
pendant un semestre. 

G. Braet, Prof. extraord. L'Exploitation des 
chemins de fer, samedi de 15 h. à 46 1/2 h., pendant 
toute l'année. 

N. Sibenaler, Prof. ord. Les Applications des 
machines, mercredi de 14 1/2 h. à 43 h., pendant le 
IX semestre. 

G. Kaiser, chargé de cours. La Géographie 
industrielle et commerciale, jeudi de 44 1/2 à 16 h., 
pendant le Ir semestre. 

P. Poullet, Prof. ord. de la Faculté de Droit. 


midi i 


( 117 ) 


Le Droit administratif, spécialement la Législation . 
minière et industrielle (partie générale), mardi de 
8 h. à 9 1/2 h., pendant le II? semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à la Construction des machines et à 
l'exploitation des mines, jeudi et vendredi de 16 h, 
319 h., pendant le I* semestre; lundi et mardi de 
16 h. à 19 h., pendant le IId semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture 
industrielle, sous la direction de M. V. LENERTZ, 
samedi de 8 h. à 11 h., pendant le Ir semestre; 
samedi de 11 h. à 13 h., pendant le II? semestre. 

Excursions, chaque jeudi, pendant le II semestre, 


Examen d'Ingénieur des constructions civiles, 
(Loi du 10 avril 1890, art. 27.) 
Première épreuve. 

C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Minéralogie, lundi de 8 h. à 9 1/2 h., vendredi 
de 41 h. à 19 1/2 h., pendant le IId semestre. 

J. Micha, Prof. ord. La Description des machines, 
samedi de 9 1/2 h. à 44 h., pendant le Ir semestre ; 
mardi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant le m semestre 
jusqu'au 1** mai. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les Constructions du 
génie civil, mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
I semestre. — La Technologie des professions élé- 
mentaires, mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
IF semestre. — L'Architecture civile (Éléments d'ar- 
chitecture), mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendent le 
II! semestre. 


- 


( 118 ) 


A. Dumont, Prof. ord. La Physique industrielle, 
"mercredi de 44 1/2 h. à 13 h., pendant toute l'année; 
jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II? semestre. La 
"Topographie, lundi de 17 1/2 h. à 49 h., pendant le 
F semestre. — Exercices pratiques, samedi à 14 1/2 h., 
pendant le II? semestre. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Stabilité des con- 
structions, lundi à 15 h., pendant toute l’'innée. 

N. Sibenaler, Prof. ord. La Mécanique appliquée 
(Calcul de l'effet des machines), lundi et samedi de 
44 1/2 h. à 13 h., pendant le I* semestre; lundi de 
9 4/2 h. à 11 h., samedi de 11 1/2 h. à 13 h., pen- 
dant le IId semestre. — Exercices pratiques sur la 
Mécanique appliquée, lundi de 14 1/2 h. à 16 h., pen- 
dant toute l'année. 

F. Hachez, Prof. extraord. La Mécanique appli- 
quée ( Cinématique appliquée), jeudi de 8 h. à 9 1/a h., 
pendant le Ir semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 

phiques relatifs à la Description des machines, à la 
Physique industrielle, aux Constructions du génie civil 
et à la Mécanique appliquée (Stabilité des construc- 
tions), lundi de 8 h. à 144 h., mardi de 9 1/2 h. à 
19 1/2 h., pendant le Ir semestre ; vendredi et samedi 
de 8 h. à 44 1/2 h., pendant le IId semestre. 
. Les travaux graphiques relatifs aux Eléments 
architecture, sous la direction de M. V. LENERTZ, 
vendredi de 8 h. à 14 h., pendant le Ir semestre; 
mardi de 41 h. à 13 h., et jeudi de 9 1/2 h. à 18 h., 
pendant le II? semestre. 











( 119 ) 


Visite du cabinet de minéralogie, vendredi de 14 h, 
à 18 h., pendant le II* sem. | 


Deuxième épreuve. 


C. L.J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Géologie, lundi de 8 h. à 9 4/2 h., mardi de 
9 1/2 h. à 41 h., samedi de 9 4/e h. à 10 1/2 h., pen- 
dant le Jr semestre. — Suppléant pour une partie du 
cours, M. H. DE DonRLoboT. 

F. De Walque, Prof. ord. La Chimie industrielle 
(partie du cours indiqué ci-dessus) — Exercices 
pratiques, mardi de 15 h. à 49 h., pendant le Ir sem. 

J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 
chines, jeudi et vendredi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant 
toute l'année. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les Constructions du 
génie civil, vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant 1e I* semestre. — La Technologie des profes- 
sions élémentaires, mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., pen- 
dant le Ir semestre. — L'Architecture civile (Éléments 
d'architócture), mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le - 
IId semestre. — L'Histoire de l'architecture, vendredi 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II? semestre. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie (partie : 
du cours indiqué ci-dessus), à partir du 4er janvier. 

H. de Dorlodot, Prof. ord. Les Éléments de pa- 
déontologie, mercredi à 19 h., pendant le I* semestre; 
lundi à 44 1/2 h., pendant le IId semestre. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Stabilité des con- 
structions, lundi à 46 h., pendant toute l'année. 


( 120 ) 


. N. Sibenaler, Prof. ord. La Mécanique appliquée, 
vendredi de 14 h. à 42 h., pendant le I* semestre. 

F. Hachez, Prof. extraord. L'Hydraulique, mer- 
eredi de 45 h. à 16 4/2 h., pendant le I semestre. 

- V. L.J. L. Brants, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. L'Économie politique, lundi de 8 h. à 
9 h., pendant le IId semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travauz gra- 
phiques relatifs à la Construction des machines, à la 
Mécanique appliquée (Stabilité des constructions) et 
aux Constructions du génie civil, jeudi et vendredi de 
46 h. à 19 h., pendant le Ir semestre; lundi et mardi 
de 46 h. à 19 h., pendant le II^ semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture, 
sous la direction de M. V. LeNERTZ, samedi de 10 4/2 h. 
à 43 h., pendant le Ir semestre; vendredi et samedi 
de 41 h. à 43 h., pendant le II? semestre. 

Excursions, chaque jeudi, pendant le IId semestre. 

Visite du cabinet de géologie, vendredi de 44 h. à 
46 h., pendant le Ir sem; de 14 h. à 18 h., pendant 
le II? semestre. N 

Troisième épreuve. 

F. De Walque, Prof. ord. La Chimie industrielle 
(partie du cours indiqué ci-dessus). — Exercices 
pratiques, mercredi de 45 h. à 48 h., pendant le 
Ir semestre. — Le Droit administratif (partie spé- 
viale), lundi de 9 4/2 h. à 44 h., pendant le II! sem. 

J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 
‘chines, jeudi et vendredi de 9 1/s h. à 44 h., pendant 
toute l'année. 


( 121 ) 


G. Helleputte, Prof. ord. Les Constructions die 
génie civil, vendredi et samedi de 8 h. à 9 4/2 h., 
pendant le Ir semestre. — L'Histoire de l'architecture, 
vendredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie (partie 
du cours indiqué ci-dessus), à partir du Aer janvier. 
— L'Électricité et ses Applications industrielles, 
mardi de 9 1/2 h. à 44 h., jusqu'au Aer avril. 

S. Demanet, Prof. ord. Les Théories de l'électri- 
cité, mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre. 
— Mesüres et essais électriques, lundi de 14 1/2 h. 
à 17 h., pendant un semestre. 

G. Braet, Prof. extraord. L'Erploitation des 
chemins de fer, samedi de 15 h. à 16 1/2 h., pendant 
toute l'année. 

N. Sibenaler, Prof. ord. Les Applications des 
machines, mercredi de 44 1/2 h. à 43 h., pendant le 
I! semestre. 

P. Poullet, Prof. ord. de la Faculté de Droit. Le 
Droit administratif (partie générale), mardi de 8 h. 
19 1/2 h., pendant le IId semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à la Construction des machines et aux 
Constructions du génie civil, jeudi et vendredi de 
16 h. à 49 h., pendant le Ir semestre; lundi et mardi 
de 16 h. à 19 h., pendant le IId semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture, 
sous la direction de M. V. LENERTZ, vendredi de 44 h. 
à 13 h., samedi de 9 1/2 h. à 44 h., pendant le Ir se- 
mestre ; vendredi et samedi de 14 h. à 13 h., pendant. 
le []d semestre. | 

Excursions, chaque jeudi, pendant le IId semestre. 


( 122 ) 


Examen d'élève-ingénieur des Arts et Manufactures 
, et des Mines. 


Premiére épreuve. 


L. Henry, Prof. ord. (suppléant M. P. HENRY, Prof. 
ord.) La Chimie générale, lundi et mardi à 9 h., 
mercredi à 9 1/2 h., pendant toute l'année. 

F. De Walque, Prof. ord. La Théorie des mani- 
pulations chimiques, lundi de 10 h. à 41 1/2 h;, pen- 
dant le I" semestre. — Exercices de Chimie opéra- 
toire, mercredi et jeudi de 45 h. à 48 h., pendant le 
IId semestre. 

J. À. Carnoy, Prof. ord. La Géométrie analy- 
tique, lundi et mardi à 8 h., pendant le IF semestre. 
— L'Algébre supérieure mercredi et jeudi de 8 h. à 
9 1/2 h., jusqu'à la nouvelle année. 

N. E. Breithof, Prof. ord. La Géométrie descrip- 
tive, vendredi et samedi à 9 1/2 h., pendant le Ir se- 
mestre; lundi et mardi à 8 h., pendant le II semestre. 
— Travaux graphiques, sous la direction de M. F. 
BREITHOF, ingénieur, vendredi et samedi de 40 1/2 h. 
à 43 h., pendant le Ir semestre, et de 8 h. à 44 1/2 h., 
pendant le IId semestre. 

S. Demanet, Prof. ord. La Physique expérimen- 
tale, mercredi de 10 1/2 h. à 42 h., jeudi de 41 h. à 
49 1/2 h., pendant le Ir semestre; mercredi de 40 1/2 h. 
à 19 h., jeudi de 10 h. à 41 1/a h. ‚ pendant le II4 sem. 
. L. Bossu, Prof. ord. de la Faculté de Philosophie. 
La Religion et la Philosophie générale, mardi e 
mercredi à 42 h., pendant le Ir semestre. 








(13) 


R. De Muynck, Prof, extraord. Exercices pra- 
tiques de physique expérimentale, vendredi de 15 h. 
à 17 h., pendant un semestre. 

Exercices de mathématiques, sous la direction de 
M. E. Surron, deux séances de 4 1/2 h. par semaine, 
pendant toute l'année, aux jours et heures à déter- 
miner. 

Dessin à main libre, sous la direction de M. V. Le- 
NERTZ, mercredi de 44 1/2 h. à 17 1/a h., pendant le 
I semestre; vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h. 
pendant le IId semestre. 


Seconde épreuve. 


C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Minéralogie, lundi de 8 h. à 91/2 h., vendredi 
de 14 h. à 19 4/2 h., pendant le II? semestre. 

C. Blas, Prof. ord. La Chimie analytique et spé- 
cialement l'analyse des substances minérales, mer- 
credi et jeudi de 10 h. à 44 1/2 h., pendant toute 
l'année. — Exercices pratiques, mercredi et jeudi de 
45 h. à 18 h., pendant toute l'année; mardi à 45 h., 
séance facultative. 

J. Micha, Prof. ord. La Description des machines, 
samedi de 9 1/2 h. à 14. h., pendant le Ir semestre; 
mardi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant le II* semestre. 

N. E. Breithof, Prof. ord. La Géométrie descrip- 
tive appliquée, lundi et mardi de 41 1/2 h. à 13 h., 
pendant le Ir semestre. — La Graphostatique (partie 
du cours), jeudi de 41 1/2 h. à 13 h., pendant le 
If semestre. — Travaux graphiques relatifs à la Géo- 


( 124 ) 


-métrie descriptive appliquée et à la Graphostatique, 
‚sous la direction de M. F. BREITHOF, ingénieur, 
lundi de 8 h. à 10 1/2 h., mercredi de 8 h. à 10 1/2 h., 
pendant toute l'année. 

M. Pasquier, Prof. ord. La Mécanique analytique, 
vendredi à 40 1/2 h., samedi à 44 1/2 h., pendant le 
Ir semestre; vendredi de 9 1/2 h. à 41 h., samedi à 
9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les Éléments d'archi- 
tecture, mardi de 8 h. à 9 4/2 h., pendant le IId sem. 

A. Dumont, Prof. ord. La Physique industrielle, 
mercredi de 14 1/2 h. à 43 h., pendant toute l'année; 
jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

J. C. de la Vallée Poussin, Prof. ord. Le 
Calcul. différentiel et le Calcul intégral, vendredi et 
samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre et 
jusqu'au er mars. 

Dessin à main libre, sous la direction de M. V. Le- 
NERTZ, mardi de 9 h. à 13 h., pendant le Ir semestre; 
mardi de 44 h. à 43 h., samedi de 41 4/2 h. à 43 h., 
‚pendant le IId semestre. 

Visite du cabinet de minéralogie, samedi de 14 h. à 
18 h., pendant le IId semestre. 


Examen d'éléve-ingénieur constructeur. 
Premiére épreuve. 
Méme programme que celui de la premiére épreuve 
de l'examen d'éléve-ingénieur des arts et manufac- 


tures et des mines. 
Le cours de Chimie générale est remplacé par celui 








( i25 ) 


de Chimie minérale, lundi et mardi à 9 h., mercredi 
à 91/2 h., pendant le I* semestre. 


Seconde épreuve. 


C. Blas, Prof. ord. La Chimie analytique et spé- 
cialement l'analyse des substances minérales (partie 
du cours), mercredi et jeudi de 40 h. à 41 4/2 h. — 
Exercices pratiques, mercredi et jeudi de 15 h. à 
18 h., pendant une partie de l'année. 

J. Micha, Prof. ord. La Description des machines, 
samedi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant le Ir semestre; 
mardi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant le II? semestre. 

N. E. Breithof, Prof. ord. La Géométrie des- 
criptive appliquée, lundi et mardi de 14 1/2 h. à 13 h., 
pendant le I" semestre — La Graphostatique, jeudi 
de 41 1/2 h. à 13 h., pendant toute l'année. — Tra- 
vaux graphiques relatifs à la Géométrie descriptive 
appliquée et à la Graphostatique, sous la direction 
de M. F. BakrrHoF, ingénieur, lundi de 8 h. à 
14 1/2 h., mardi de 9 1/2 h. à 44 1/2 h., vendredi 
de 9 1/2 h. à 41 1/2 h., pendant le Ir semestre; 
lundi de 9 1/2 h. à 13 h., mardi de 44 h. à 13 h., 
samedi de 10 1/2 h..à 13 h., pendant le IId semestre. 

E. Pasquier, Prof. ord. La Mécanique analy- 
lique, vendredi et samedi à 11 1/a h., pendant le 
Ir semestre; vendredi de 9 1/a h. à 14 h., samedi à 
9 1/2 h., pendant le II* semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les Eléments d'archi- 
tecture, mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
Il? semestre. 


( 126 


A. Dumont, Prof. ord. La Physique industrielle, 
mercredi de 44 1/2 h. à 13 h., pendant toute l'année; 
jeudi de 8 h. à 9 1/a h., pendant le II4 semestre. 

J. C. de la Vallée Poussin, Prof. ord. Le 
Calcul différentiel et le Calcul intégral, vendredi et 
samedi de 8 h. à 94/2 h., pendant le Ir semestre et 
jusqu'au 1** mars. 

Dessin à main libre, sous la direction de M. V. Le- 
NERTZ, mardi de 9 h. à 43 h., pendant le Ir semestre: 
mardi de 14 h. à 13 h., vendredi de 8 h. à 9 1/a h., 
pendant le IId semestre. 


Examen d'éléve-ingénieur architecte. 
Premiére épreuve. 


Voir le programme de la premiére épreuve de 
l'examen d'éléve-ingénieur constructeur. 


Seconde épreuve. 


Voir le programme de la seconde épreuve de 
l'examen d'éléve-ingénieur constructeur. 

Les éléves-ingénieurs architectes suivent en outre : 

R. Maere, Prof. extraord. de la Faculté de Théo- 
logie. L'Archéologie chrétienne, vendredi à 45 he, 
pendant toute l'année. 








Examen d'éléve-ingénieur électricien. 
SECTION A. 


Les programmes des deux premiéres épreuves 
sont les mêmes que ceux des deux épreuves de 
l'examen de candidat ingénieur. 


( I27 ) 
SECTION B. 


Première épreuve. 


L. Henry, Prof. ord. (suppléant M. P. Henry, Prof. 
ord.). La Chimie minérale, lundi et mardi à 9 h.,. 
mercredi à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre et une 
partie du II* semestre. 

F. De Walque, Prof. ord. La Théorie des Mani- 
pulations chimiques, lundi de 40 h. à 41 1/2 h., pen- 
dant le Ir semestre. — Exercices de chimie opératoire, 
mercredi et jeudi de 45 h. à 18 h., pendant le II? sem. 

J. A. Carnoy, Prof. ord. La Géométrie analy- 
lique, lundi et mardi à 8 h., pendant le Ier semestre. 
— L'Algébre supérieure, mercredi et jeudi de 8 h. à 
9 1/2 h., jusqu'à la nouvelle année. ] 

N. Breithof, Prof. ord. La Géométrie descrip- 
tive, vendredi et samedi à 9 1/2 h., pendant le Ir se- 
mestre; lundi et mardi à 8 h., pendant le II? semestre. 
— Travaux graphiques, sous la direction de M. F. 
BagrrHOF, ingénieur, vendredi et samedi de 10 1/2 h. 
343 h., pendant le Ir semestre; de 8 h. à 11 h., 
pendant le IId semestre. 

S. Demanet, Prof. ord. La Physique expérimen- 
tale, mercredi de 40 1/2 h. à 19 h., jeudi de 11 h. à 
19 1/2 h., pendant le Ir semestre; mercredi de 10 1/2 h. 
à 49 h., jeudi de 10 h. à 11 1/2 h., pendant le IId sem. 

J.C. de la Vallée Poussin, Prof. ord. Le 
Calcul différentiel et intégral (tre partie), vendredi 
et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir se- 
mestre. jusqu'au 47 mars. ' 


( 128 ) 


L. Bossu, Prof. ord. de la Faculté de Philosophie. 
La Religion et la Philosophie générale, mardi et mer- 
credi à 42 h., pendant le Ir semestre. 

JR. De Muynck, Prof. extraord. Exercices pra- 
tiques de physique expérimentale, vendredi de 45 h. 
à 17 h., pendant un semestre. 

Exercices de mathématiques, sous la direction de 
M. E. Surron, deux séances par semaine, pendant 
toute l'année. 

Dessin à main libre, sous la direction de M. V. Le- 
NERTZ, mereredi de 14 1/2 h. à 17 1/2 h., pendant le 
Ir semestre; vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/a h., 
pendant le [Id semestre. 


Deuxième épreuve. 


C. L. J. X. dela Vallée Poussin, Prof. ord. 
Les Éléments de minéralogie et de géologie, mardi et 
mercredi à 10 1/2 h., pendant le II? semestre. 

.C. Blas, Prof. ord. La Chimie analytique et spé- 
cialement l'analyse des substances minérales (partie 
du cours), mercredi et jeudi de 10 h. à 41 1/2 h., pen- 
dant le Ir semestre. — Exercices pratiques, mercredi 
et jeudi de 45 h.*à 18 h., pendant une partie de 
l'année. 

J. Micha, Prof. ord. La Description des machines, 
samedi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant le Ir semestre; 
mardi de 9 1/2 à 41 h., pendant le II* semestre. 

N. Breithof, Prof. ord. La Graphostatique et la 
Science du dessin, jeudi de 14 1/2 h. à 43 h., pendant 
toute l'année. — Travaux graphiques, sous la direc- 





^( H9 ) 


tion de M. F. BaEgrTHOF, ingénieur, mercredi et 
jeudi de 8 h. à 40 h., pendant le 1" semestre; mer- 
credi de 8 h. à 40 h., pendant le IId semestre. 

E. Pasquier, Prof. ord. La Mécanique analy- 
lique, vendredi à 10 1/2 h., samedi à 14 1/2 h., pen- 
dant le Ir semestre; vendredi de 9 1/2 h. à 11 h., 
samedi à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les Eléments d'archi- 
teclure, mardi de 8 h. à 9 4/2 h., pendant le II3 sem. 

A. Dumont, Prof. ord. La Physique industrielle, 
mercredi de 11 1/2 h. à 13 h., pendant toute l'année; 
jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

S. Demanet, Prof. ord. Théories générales de 
l'Électricité et du magnétisme, mardi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. — Appareils et Méthodes de 
mesures électriques, lundi à 8 h. — Mesures élemen- 
taires d'électricité et Travaux de l'atelier, lundi de 
9h. à 42 h., pendant toute l'année. 

J. C. de la Vallée Poussin, Prof, ord. Le 
Calcul intégral (de partie), mardi de 10 h. à 14 '1/2 h., 
pendant le Ir semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les Travaux gra- 
phiques relatifs à la Description des machines et à la 
Physique industrielle, jeudi et vendredi de 16 h. à 
19 h., pendant le 4 semestre; lundi et mardi de 
16 h. à 49 h., pendant le II* semestre. 

Exercices de mathématiques, de mécanique analy- 
tique et de physique industrielle, deux sédnces par 
semaine, pendant toute l'année. 

Dessin à main libre, sous la direction de M. V. LE- 
NERTZ, aux jours et heures à déterminer. 


( 130 ) 


Examen d'Ingénieur des Arts et Manufactures 
el des Mines. 


Première épreuve. 


C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
La Géologie, lundi de 8 h. à 9 1/2 h., mardi de 9 h. 
à 10 4/2 h., samedi de 9 1/2 h. à 40 1/2 h., pendant 
le IF semestre. — Suppléant pour une partie du cours, 
M. H. DE DonLopor. 

F. De Walque, Prof. ord. La Chimie industrielle, 
mardi de 44 1/2 h. à 4 h., mercredi de 44 h. à 19 h., 
pendant le 4" semestre; mardi de 11 1/2 h. à 1 h., 
mercredi à 10 1/2 h.. pendant le IId semestre. — Exer- 
cices pratiques, mardi et mercredi de 45 h. à 18 h., 
pendant le I* semestre. 

J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 
chines, jeudi et vendredi de 9 1/2 h. à 14 h., pendant 
le I" semestre; vendredi et samedi de 9 1/2 h. à 41 h., 
pendant le IId semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. La Technologie des 
professions élémentaires, mercredi de 8 h. à 9 1/a h., 
pendant le Ir semestre. — Les Éléments d'architec- 
ture, mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie, mer- 
credi de 9 1/2 h. à 14 h., et jeudi de 41 h. à 42 1/2 h., 
pendant le Ir semestre ; mercredi de 9 1/2 h. à 10 1/2 h., 
pendant le II semestre. 

A. Dumont, Prof. ord. L'Exploitation des mines, 
lundi de 9 1/2 h. à 41 h., vendredi de 44 1/2 h. à 
13 h., pendant le Ir semestre; vendredi de 44 1/2 h. 


| 
| 


( 131 ) 


à 13 h., samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II4 se- 
mestre. — La Topographie, lundi de 47 1/2 h. à 19 h., 
pendant le Ir semestre. — Exercices pratiques, samedi 
à 44 1/2 h., pendant le IId semestre. 

H. de Dorlodot, Prof. ord. Les Éléments de 
paléontologie, mercredi à 42 h., pendant le Ir se- 
mestre; lundi à 14 1/2 h., pendant le II semestre. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Stabilité des con- 
structions (partie du cours), lundi à 45 h., pendant 
toute l'année. 

N. Sibenaler, Prof. ord. La Mécanique appli- 
quée, lundi et samedi de 44 1/2 h. à 43 h., pendant le 
I semestre; lundi de 9 1/2 h. à 41 h., samedi de 
11 1/2 h. à 13 h., pendant le IId semestre, jusqu'au 
15 mai. — Exercices pratiques de Mécanique appliquée 
(cours facultatif), lundi de 44 1/2 h. à 16 h., pendant 
toute l'année. 

K. Hachez, Prof. extraord. La Mécanique appli- 
quée (Cinématique et hydraulique), jeudi de 8 h. à 
9 1/2 h., pendant le If semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à la Mécanique appliquée (Stabilité des 
constructions), la Construction des machines, jeudi et 
vendredi, de 16 h. à 19 h., pendant le Ir semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture, 
sous la direction de M. V. LENERTZ, mardi de 44 1/2 h. 
a 47 1/2 h., pendant le IId semestre. 

Excursions, chaque Jeudi, pendant le IId semestre. 

Excursions à l'Atelier Central de l'État à Blauw- 
put, Kessel-Loo, pour les éléves mécaniciens, tous 

8. 


(I3) 


les mardis de 44 1/2 h. à 47 1/2 h., pendant le II* se- 
estre. 

Visite du cabinet de géologie, vendredi de 44 h. à 
16 h., pendant le Ir sem; vendredi de 14 h. à 18 h., 
pendant le II^ semestre. ] 


Seconde épreuve. 


F. De Walque, Prof. ord. La Chimie industrielle, 
mardi de 41 1/2 h. à 4 h., mercredi de 41 h. à 42 h., 
pendant le I* semestre; mardi de 41 1/2 h. à 4 h., 
mercredi à 10 1/2 h., pendant le II? semestre. — Exer- 
cices pratiques, mardi et mercredi de 45 h. à 18 h., 
pendant toute l'année. — Le Droit administratif, 
spécialement la Législation industrielle (partie spé- 
ciale), lundi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant le II sem. 

J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 
chines, jeudi et vendredi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant 
le Ir semestre; vendredi et samedi de 9 1/2h. à 4 h., 
pendant le II? semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. La Technologie des 
professions élémentaires, mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. — L'Architecture industrielle 

* (proprement dite), mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., pen- 
dant le II? semestre. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie, mer- 
credi de 9 1/2 h. à 41 h. et jeudi de 44 h. à 42 1/2 h., 
pendant leI' semestre; mercredi de 9 1/2 h. à 40 1/2 h., 
pendant le II semestre. — L'Électricité et ses Appli- 
cations industrielles, mardi de 9 1/2 h. à 41 h., jus- 
qu'on avril. — Mesures et essais électriques, lundi de 
dû h, à 48 h., pendant un semestre (cours facultatif). 


( 183 ) 


A. Dumont, Prof. ord. L'Exploitation des mines, 
lundi de 9 1/2 h. à 144 h., vendredi de 14 1/2 h. à 
13 h., pendant le Ir semestre; vendredi de 14 1/2 h. 
à 13 h., samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II4 sem. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Stabilité des con- 
structions (partie du cours), lundi à 16 h., pendant. 
toute l'année. 

G. Braet, Prof. extraord. L' Exploitation des che 
mins de fer, samedi de 15 h. à 46 h., pendant le 
II? semestre. 

G. Kaiser, chargé de cours. La Géographie indus- 
trielle et commerciale (cours facultatif), jeudi de 
14 1/2 h. à 16 h., pendant le I" semestre. 

V. L. J. L. Brants, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. L'Economie po[itique, lundi de 8 h. à 
9 h., pendant le II? semestre. 

P. Poullet, Prof. ord. de ]a Faculté de Droit. Le 
Droit administratif (cours facultatif), spécialement. 
la Législation industrielle (partie générale), mardi 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à la Construction des machines, à la 
Mécanique appliquée (Stabilité des constructions), à 
la Chimie industrielle, à la Métallurgie et à Y Exploi- 
tation des mines, jeudi et vendredi de 46 h. à 19 h., 
pendant le Ir semestre; lundi et mardi de 16 h. à 
19 h., pendant le II? semestre. | 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture,. 
sous la direction de M. V. LENERTZ, mardi de 14 1/2 h. 
à 46 h., pendant le II? semestre. 


( 134 ) 


. Excursions, chaque jeudi, pendant le IId semestre. 

- Excursions à l'Atelier Central de l'État à Blauwput, 
Kessel-Loo, pour les élèves mécaniciens, tous les 
mardis de 44 1/2 h. à 47 1/2 h., pendant le IId sem. 


Examen d'Ingénieur-constructeur. 
Première épreuve. 


C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
Les Éléments de minéralogie et de géologie, mardi et 
mercredi à 40 1/2 h., pendant le IId semestre. 

J. Micha, Prof. ord. La Construction des machines, 
jeudi et vendredi de 9 1/2 h. à 44 h., pendant le Ir se- 
mestre; vendredi et samedi de 9 1/2 h. à 41 h., pen- 
dant le II* semestre. | 

_G. Helleputte, Prof. ord. Les Constructions du 
génie civil, mardi, vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. — La Technologie des pro- 
fessions élémentaires, mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. — Les Éléments d'architec- 
ture, mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II semestre. 
— L'Architecture civile et l'Histoire de l'architecture, 
vendredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II semestre. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie (partie 
du cours), à partir du 1° janvier, aux jours et heures 
indiqués ci-dessus. 

À. Dumont, Prof. ord. La Topographie, lundi de 
47 1/2 h. à 19 h., pendant le Ir semestre. — Exercices 
topographiques, samedi à 14 1/2 h., pendant le II sem. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Stabilité des con- 
structions (partie du Cours), lundi à 15 h., pendant 
toute l'année. 








(135 ) 


N. Sibenaler, Prof. ord. La Mécanique appli- 
quée, lundi et samedi de 14 1/a h. à 43 h., pendant le 
Ir semestre; lundi de 9 1/2 h. à 14 h., samedi de 
11 1/2 h. à 13 h., pendant le IId semestre. — Exercices 
pratiques de Mécanique appliquée, lundi de 14 1/2 h. 
à 16 h., pendant toute l'année. 

F. Hachez, Prof. extraord. La Cinématique et 
l'Hydraulique, jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
fr semestre. — Les Compléments d'hydraulique, mer- 
credi de 45 h. à 46 1/2 h., pendant le IId semestre, 
jusqu'au 15 mai. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à la Construction des machines, aux 
Constructions du génie civil et à la Mécanique appli- 
tuée (Stabililé des constructions), lundi de 8 h. à 41 h., 
mardi de 9 1/2 h. à 12 1/2 h., pendant le Ir semestre; 
vendredi de 16 h. à 19 h., pendant le II? semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture, 
sous la direction de M. V. LENERTZ, jeudi et vendredi 
de 14 h. à 43 h., pendant le Ir semestre; mardi de 
14 h. à 43 h., pendant le IId semestre. — 

' Excursions, chaque jeudi, pendant le IId semestre. 

Excursions à l'Atelier Central de l'État à Blauw- 
put, Kessel-Loo, tous les mardis de 14 1/2 h. à 
17 1/2 h., pendant le IId semestre. 

Visite du cabinet de minéralogie, vendredi de 14 h. 
à 16 h., pendant le II* semestre. 


Seconde épreuve. 


| F. De Walque, Prof. ord. Le Droit administratif 
| | ne 8. 


( 136 ) 


fpartie spéciale), lundi de 9 1/8 h. à 41 h., pendant le 
IX semestre. 

: J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 
chines, jeudi et vendredi de 9 4/2 h. à 44 h., pendant 
le Ir semestre; vendredi et samedi de9 1/2 h. à 41 h., 
pendant le II4 semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les Constructions du 
génie civil, vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le I* semestre. — La Technologie des profes- 
sions élémentaires, mercredi de 8 h. à 9 4/2 h., 
pendant le I" semestre. — L'Architecture industrielle 
(proprement dite), mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., pen- 
dant le II^ semestre. — L'Architecture civile et l'His- 


toire de l'architecture, vendredi de 8 h. à 9 1/2 h.,- 


pendant le II^ semestre. 

H. Ponthière, Prof. ord. La Métallurgie (partie 
du cours), à partir du 1*" janvier, aux jours et heures 
indiqués ci-dessus. — L'Électricité et ses Applications 
industrielles (partie du cours), mardi de 9 1/2 h. à 
41 h., jusqu'au 4" avril. — Mesures et essais élec- 
triques (cours facultatif) lundi de 46 h. à 48 h., 
pendant un semestre. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Stabilité des con- 


structions (partie du cours), lundi à 46 h., pendant | 


toute l'année. 

G. Braet, Prof. extraord. L'Exploitation des 
chemins de fer, samedi de 45 h. à 46 4/2 h., pendant 
toute l'année. 

G. Kaiser, chargé de cours. La Géographie 
industrielle et commerciale (facultatif), jeudi de 
A4 1/2 h. à 46 h., pendant le I" semestre. 


( 137 ) 


V. L.J. L. Brants, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. L'Économie politique, lundi de 8 h. à 
9 h., pendant le IId semestre. 

P. Poullet, Prof. ord. de la Faculté de Droit. 
Le Droit administratif, spécialement la Législation 
industrielle (partie générale) (cours facultatif), mardi 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Hé semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à la Construction des machines, aux 
Constructions du génie civil et à la Mécanique appliquée 
(Stabilité des constructions), jeudi et vendredi de 
16 h. à 19 h., pendant le I* semestre; lundi et ven- 
dredi de 46 h. à 19 h., pendant le IId semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture, 
sous la direction de M. V. LENERTZ, samedi de 9 h. à 
19. h.. pendant le Ir semestre; vendredi et samedi de 
14 h. à 13 h., pendant le IIS semestre. 

Excursions, chaque jeudi, pendant le IId semestre. 

Visite à l'Atelier Central de l'État à Blauwput,. 
Kessel-Loo, tous les mardis de 14 1/2 h. à 17 1/2 h., 
pendant le IId semestre. 


Examen d'Ingénieur-archstecte. 


Premiére épreuve. 


C. L. J. X. de la Vallée Poussin, Prof. ord. 
Les Éléments de minéralogie et de géologie, mardi et. 
mercredi à 10 1/2 h., pendant le II4 semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les Constructions du 
génie civil, mardi, vendredi et samedi de 8 h. à 
9 1/2 h., pendant le Ir semestre. — La Technologie 


( 138 ) 

des professions élémentaires, mercredi de 8 h..à 
9 1/2 h., pendant le Ir semestre. — Les Éléments 
d'architecture, mardi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
IId semestre. — L'Architecture civile (proprement 
dite), l'Architecture religieuse et l'Histoire de l'Ar: 
chitecture, vendredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
Id semestre; mardi de 18 1/2 h. à 90 h., pendant 
toute l'année. 

. H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie (partie 
du cours), à partir du {er janvier, aux jours et heures 
indiqués ci-dessus. 

A. Dumont, Prof. ord. La Topographie, lundi de 
17 1/2 h. à 19 h., pendant le Ir semestre. — Exercices 
topographiques, samedi à 14 1/2 h., pendant le 
Id semestre. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Stabilité des con- 
structions (partie du cours), lundi à 45 h., pendant 
toute l'année. 

N. Sibenaler, Prof. ord. La Mécanique appliquée 
(appareils de levage), lundi et samedi de 41 1/2 h. à 
43 h., pendant le Ir semestre. 

R. Maere, Prof. extraord. de la Faculté de Théo- 
logie. L'Archéologie chrétienne, vendredi à 45 h., 
pendant toute l'année. 

. V. L. J. L. Brants, Prof. ord. de la Faculté de 
Philosophie. L'Economie politique, lundi de 8 h. à 
9 1/2 h., pendant le IId semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les Travaux gra- 
phiques relatifs à la Mécanique appliquée (Stabilité 
des constructions), jeudi et vendredi de 16 h. à 19 h., 


- 





( 139.) 


pendant le FF semestre; mardi et vendredi de 16 h. 
à 19 h., pendant le IId semestre. 

' Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture, 
sous la direction de M. V. LENERTZ, mardi de 9 1/2 h. 
313 h., jeudi de 8 h. à 43 h., vendredi de 9 1/2 h. 
à 18 h., samedi de 9 1/2 h. à 43 h., pendant le Ir se- 
mestre; mardi de 11 h. à 13 h., jeudi de 8 h. à 41 h., 
vendredi de 9 1/2 h. à 43 h. et samedi de 8 h. à 13 h., 
pendant le II semestre. 

Excursions, chaque jeudi, pendant le II? semestre. 
Visite du cabinet de Minéralogie, vendredi de 16 h. 
à 18 h., pendant le IId sem. 


Seconde épreuve. 


F. De Walque, Prof. ord. Le Droit administratif, 
spécialement la Législation industrielle, lundi de 
9 1/2 h. à 14 h., pendant le II? semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les Constructions du 
génie civil, vendredi et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. — La Technologie des pro- 
fessions élémentaires. mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le Ir semestre. — L'Architecture industrielle 
(proprement dite), mercredi de 8 h. à 91/2 h., pen- 
dant le IId semestre. — L'Architecture civile: (pro- 
prement dite), l'Architecture religieuse et l'Histoire 
de l'Architecture, vendredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant 
le IId semestre; mardi de 18 1/2 h. à 20 h., pendant 
toute l'année. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie (partie 
du cours), à partir du 4° janvier, àux jours et 


€ M0) 
heures indiqués ci-dessus. — L'Électricité et ses 
Applications industrielles, mardi de 9 4/2 h. à 14 h., 
jusqu'au 1" avril. . 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Stabilité des con- 
structions (partie du cours), lundi à 46 h., pendant. 
toute l'année. 

R. Maere, Prof. extraord. de la Faculté de 
Théologie. L'Archéologie chrétienne, vendredi à 
45 h., pendant toute l'année. 

G. Kaïser, chargé de cours. La Géographie 
industrielle et commerciale (cours facultatif), jeudi 
de 14 1/2 h. à 16 h., pendant le I* semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les Travaux gra- 
phiques relatifs à la Stabilité des constructions, jeudi 
et vendredi de 46 h. à 19 h., pendant le I semestre ; 
lundi et mardi de 16 h. à 49 h., pendant le second 
semestre. 

Les travaux graphiques relatifs à l'Architecture, 
sous la direction de M. V. LeNERTZ, mardi de 8 h. 
à9 1/2 h. et de 14 h. à 43 h., jeudi de8 h. à 48 h., 
vendredi et samedi de 9 1/2 h. à 13 h., pendant le 
IF semestre; mardi de 8 h. à 9 4/2 h. et de 41 h. à 
13 h., jeudi de 8 h. à 43 h., vendredi de 9 4/2 h. à 
43 h. et samedi de8 h. à 13 h., pendant le II semestre. 

Excursions, chaque jeudi, pendant le I semestre. 


Eramen d'ingénieur-électricien. 
Première épreuve. 


J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 
chines, jeudi et vendredi de 9 4/2 h. à 14 h., pendant 


( Ul ) 


le Ir semestre; vendredi et samedi de 9 1/2 h. à 14 h., 
pendant le IIS semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. Les constructions da 
génie civil, mardi, vendredi et samedi de 8 h. à 
9 1/2 h., pendant le Ir semestre. — L'Architecture 
civile et l'Histoire de l'Architecture, vendredi de 8 h. 
à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. — Technologie 
des professions élémentaires (partie), mercredi de 8 h. 
à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre. 

H. Ponthière,Prof.ord. La Métallurgie (1** partie), 
à partir du 4er janvier, mercredi de 9 1/2 h. à 11 h. et 
jeudi de 11 h. à 12 1/2 h., pendant le Ir semestre; 
mercredi de 9 1/2 h. à 40 1/2 h., pendant le IId se- 
mestre. — L'Electrotechnique, mardi de 9 1/2 h. à 
11 h., pendant toute l'année. 

G. Gillon, chargé de cours. Télégraphie et télé- 
phonie, aux jours et heures à déterminer. 

A. Vierendeel, Prof. ord. La Résistance des 
matériaux : Résistances relatives aux machines; 
ponts et charpentes métalliques (Ate partie), lundi à 
15 h., pendant une partie de l'année. 

S. Demanet, Prof. ord. Les Courants alternatifs, 
mardi de 11 h. à 19 1/2 h. — Mesures et essais élec- 
triques et Travaux de l'atelier, mardi et mercredi de 
44 1/2 h. à 47 1/2 h., pendant toute l'année. 

N. Sibenaler, Prof. ord. La Mécanique appliquée, 
lundi et samedi de 14 1/2 h. à 13 h., pendant le Ir se- 
mestre; lundi de 9 1/2 h. à 41 h., samedi de 41 1/2 h. 
à 13 h., pendant le Il? semestre. — Exercices pratiques 
de Mécanique appliquée, lundi de 14 1/2 h. à 16 h., 
pendant toute l’année, 





-— 


( 142 ) 


' P. Daubresse, Prof. agrégé. Travaux graphiques 
relatifs à La Construction des machines et à la Stabi- 
tité (Ponts et charpentes métalliques), jeudi et ven- 
dredi de 46 h. à 19 h., pendant le Ief semestre; ven- 
dredi de 16 h. à 19 h., pendant le II semestre. 

Excursions, le jeudi, pendant le [Id semestre. 

e Seconde épreuve. 

J. Micha, Prof. ord. La Construction des macntnes 
(ge partie), jeudi et vendredi de 9 1/2 h. à 44 h., pen- 
dant le I" semestre; vendredi et samedi de 9 1/2 h. 
à 14 h., pendant le IId semestre. 

G. Helleputte, Prof. ord. L'Architecture £ndus- 
trielle (proprement dite), mercredi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le IId semestre. 

H. Ponthiére, Prof. ord. La Métallurgie (Sidé- 
- rurgie 2% partie), à partir du 17 janvier, mercredi de 
9 1/2 h. à 44 h. et jeudi de 11 h. à 12 h., pendant le 
Ir semestre; mercredi de 9 1/2 h. à 10 1/2 h., pendant 
le II* semestre. — Compléments d'Electrotechnique, 
lundi et samedi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant le Ir sem. 

S. Demanet, Prof. ord. Les applications des cou- 
rants alternatifs simples et polyphasés, vendredi et 
samedi à 8 h., pendant le Ir semestre. - 

F. Hachez, Prof. extraord. L'Hydraulique "jeudi 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre. 

G. Gillon, chargé de cours. Les Constructions 
électrotechniques, mercredi et vendredi de 14 h. à 
19 1/2 h., pendant toute lannée; Mesures et essais 
de machines électriques, lundi, jeudi et vendredi de 





( 143 ) 


14 1/2 h. à 17 1/2 h., pendant toute l'année; lundi et 
mardi de 9 h. à 19 h., pendant le IId semestre. 

G. Kaiser, chargé de cours. La Géographie indus- 
trielle et commerciale (cours facultatif), jeudi de 
14 1/2 h. à 46 h., pendant le Ir semestre. 

V. Brants, Prof. ord. de la Faculté de Philosophie. 
L'Économue politique, lundi de 8 h. à 9 h., pendant 
le IId semestre. 

P. Poullet, Prof. ord. de la Faculté de Droit. 
Le Droit administratif, spécialement ta Législation 
industrielle (cours facultatif), mardi de 8 h. à 9 1/2 h., 
pendant le II semestre. 

P. Daubresse, Prof. agrégé. Les travaux gra- 
phiques relatifs à (a construction des machines, lundi 
et mardi de 16 h. à 19 h., pendant le IId semestre. 

Excursions, le jeudi, pendant le IId semestre. 

Projets et Travaux spéciaux, aux heures libres. 


Cours facultatif. 


E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et 
chaussées. La Nomographie, aux jours et heures à 
déterminer. 


Épreuve supplémentaire pour les élèves 
porteurs du diplôme d'ingénieur qui désirent obtenir 
Le diplôme d'ingénieur-électricien. 


H. Ponthiére, Prof. ord. Les compléments d'élec- 
trotechnique, lundi et samedi de 9 1/2 h. à 11 h., 
pendant le Ier semestre. 

S. Demanet, Prof. ord. Les courants alternatifs = 

9 


C14) 


théorie des appareils générateurs et récepteurs de 
ces courants, mardi de 41 h. à 12 4/2 h., pendant 
toute l'année ; vendredi et samedi de 8 h. à 9 4/2 h., 
pendant le Ir semestre. — Laboratoire de mesures et 
essais électriques, mardi et mercredi de 14 1/2 h. à 
47 1/2 h., pendant toute l'année. 

G. Gillon, chargé de cours. Les constructions 
électrotechniques, mercredi et vendredi de 11 h. à 
42 1/a h., pendant toute l'année. — La télégraphie 
et la téléphonie, lundi de 41 h. à 13 h.. pendant un 
semestre. — Mesures el essais de machines électriques, 
lundi, jeudi et vendredi de 14 1/2 h. à 17 1/2 h., pen- 
dant toute l'année. 

Travaux graphiques et projets, mardi et mercredi 
de 8 h. à 41 h., pendant toute l'année; jeudi de 8 h. 
à 12 h., pendant le I* semestre; samedi de 8 h. à 
42 h., pendant le Ii semestre. 

Excursions, les jeudis du II? semestre. 


Institut Agronomique. 


Président: M. A. Meunier.—Secrétaire : M.A. Lecart. 
Premiere année, 

L. Bossu, Prof. ord. de la Faculté de Philosophie. 
La Religion el la Philosophie générale, mardi et 
mercredi à 12 h., pendant le I* semestre. 

J. Marchand, Prof. ord. Physique et mécanique 
générales, mercredi à 8 h., pendant toute l'année; 
lundi et, mardi à 10 h., pendant le I* semestre; lundi 


(. 145. ) 


de 40 h. à 44 h. et mardi de 8h. à 9 h., pendant le 
II! semestre. 

À. Theunis, Prof. ord. La Chimie générale, mardi 
de 8h. à 9 1/2 h., mercredi de 10 1/2 h. à 49 h., pen- 
dant le Ir semestre; mercredi de 9 h. à 40 1/2 h., jeudi 
de 8 h. à 9 1/a h., pendant le II semestre. — La 
Théorie des manipulations chimiques, mercredi à 9 h., 
jusqu'à la nouvelle année, — Exercices pratiques, 
mercredi de 9 h. à 10 1/2 h., depuis la nouvelle 
année jusqu'à la fin du Ir semestre; mardi de 9 1/2 h. 
à M h., pendant le IId semestre. 

À. Meunier, Prof. ord. La Morphologie végétale, 
lundi de 9 h. à 10 h., vendredi de 9 1/2 h. à 11 h., 
pendant le Ir semestre. — Les Familles végétales, 
vendredi de 9 1/a h. à 11 h., pendant le IId semestre. 
— Herborisations, mardi et vendredi 3 14 h., pendant 
le I semestre. — Les Éléments de Minéralogie, de 
Géologie et l'Agrologie, lundi de 8 1/2 h. à 9 1/2 h., 
vendredi de 44 1/2 h. à 13 h., pendant le II? semestre. 

E. Leplae, Prof. ord. Les Constructions rurales, 
samedi de 11 h. à 12 1/2 h., pendant le Ir semestre, 
— Dessin, lundi et vendredi de 41 h. à 13 h., pendant 
le Ir semestre; jeudi et samedi de 91/2 h. à 19 h., 
pendant le IIS semestre. 

V. Grégoire, Prof. extraord. La Microscopie, 
jeudi de 8 h. à 10 h., depuis la nouvelle année jusqu'à 
la fin du Ir semestre. — L'Anatomie végétale et la 
Physiologie végétale (Are partie), mercredi de 10 1/2 h. 
419 h., pendant le Il? semestre. 

L. Frateur, Prof. agrégé. La Zootechnie (Ana- 


€ 146 ) 


tomie comparée et descriptive), jeudi de 11 1/2 h. à 
13 h. et samedi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant le Ir se- 
mestre. — Démonstrations et exercices pratiques, 
lundi à 45 h. — Éléments de zoologie, vendredi jet 
samedi de 8 h. à 9 h., pendant le II^ semestre. 


Deuxième année. 


A. Proost, Prof. Ord. L'Entomologie.agricole et 
forestière, mercredi à 45 h., pendant le I* semestre. 
— Excursions. 

3. Marchand, Prof. ord. Le Génie rural (Mé- 
canique, Géodésie agraire, Hydraulique, Arpentage, 
Levé des plans et Nivellement, Irrigation et Drai- 
nage), mercredi de 9 h. à 40 1/2 h., pendant toute 
l'année. — Exercices pratiques d'Arpentage, de Nivel- 
lement, d'Irrigation et de Drainage, mercredi de 
40 1/2 h. à 42 h., pendant le II? semestre. 

A. Lecart, Prof. ord. L'Économie forestière, 
jeudi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant le Ir semestre; 
samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II semestre. 
— Excursions forestières. — L'Apiculture, jeudi à 
8h., pendant le Il semestre. — ' 

A. Theunis, Prof. ord. La Chimie analytique, 
vendredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant toute l'année. — 
Exercices pratiques (recherches analytiques, quali- 
fatives et quantitatives), mercredi à 45 h. et ven- 
dredi à 11 h., pendant le Ir semestre; jeudi à 40 h. 
et à 15 h., pendant le Il? semestre. 

A. Meunier, Prof. ord. La Météorologie, lundi 
M4 h., pendant le Ir semestre. — La Géologie, lundi 
à 44 1/2 h., pendant le II* semestre, 





( 147 ) 


P. Biourge, Prof. ord. L'Agronomie générale 
el les Principes généraux de la Chimie agricole, 
lundi de 8 h. à 9 h. et samedi de 8 h. à 9 1/2 h., pen- 
dant le Ir semestre; lundi de 8 1/2 h. à 10 h. et 
samedi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant le IIS semestre. 
— Les Maladies des plantes, vendredi de 10 h. à 
12 h., pendant le II? semestre. 

E. Leplae, Prof. ord. Les Cultures spéciales, jeudi 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre; lundi de 
10 h. à 41 1/2 h.. pendant le I semestre. — Les 
Constructions rurales, mardi de 9 1/2 h. à 11 h., pen- 
dant le IId semestre. — Les Machines agricoles, mardi 
de 41 1/2 h. à 13 h., pendant le Ir semestre; mardi 
de8 h. à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. — Dessin, 
mardi de 8 h. à 10 h., et jeudi de 11 h. à 43 h., pen- 
dant le I" semestre; mardi de 41 h. à 13 h., mercredi 
de 18 h. à 17 h., pendant le IId semestre. 

F. Janssens, Prof. extraord. La Physiologie végé- 
tale (9e partie : Physiologie chimique), lundi .de 
9 1/4 h., à 10 1/2 h., pendant le Ir semestre. 

L. Frateur, Prof. agrégé. La Zootechnie (Phy- 
Siologie et Esthétique animales), mardi de 10 h. à 
11 1/2 h., mercredi de 40 1/2 h. à 41 1/2 h., pendant 
le Ir semestre; mercredi de 8 h. à 9 h., pendant le 
I semestre. — Applications, lundi à 45 h. 

J. Pieraerts, Prof. agrégé. La Chimie physiolo- 
gigue, samedi à 9 1/2 h., pendant le Ir semestre. 


Troisiéme année. 


À. Proost, Prof. ord, (suppléant M. J. PIERAERTS, 


( 148 ) 


Prof. agrégé). L'Hygiène, vendredi à 44 1/2 h., pen- 
dant le It semestre. 

J. Marchand, Prof. ord. La Physique industrielle, 
lundi de 41 h. à 19 1/2 h., pendant le Ir semestre; mardi 
de 9 4/2 h. à 41 h., pendant le II semestre. 

A. Lecart, Prof. ord. L'Économie forestière, 
jeudi de 8 h. à 9 1/e h. et samedi de 9 1/2 h. à 44 h., 
pendant le Ir semestre; samedi de 9 1/2 h. à 11 h., 
pendant le II? semestre. — Excursions forestières. 
— L'Apiculture, jeudi à 8 h., pendant le II? semestre. 

A. Theunis, Prof. ord. Les Industries agricoles, 
jeudi de 9 1/2 h. à 41 h. et vendredi de 11 h. à 42 h. 
pendant le Ir semestre; mercredi de 11 1/2 h. 
pendant le IId semestre. — Exercices pratiques (An 
lyses industrielles et agricoles), vendredi de 8 h. 
41 h. et de 45 h. à 48 h., pendant le Ir semestre; 
mercredi de 9 h. à 44 42 h., et de 45 h. à 48 h., 
pendant le II* semestre. — Excursions. 

A. Meunier, Prof. ord. La Pisciculture, ven- 
dredi à 42 h., pendant le Ir semestre. 

P. Biourge, Prof. ord. Les Maladies des plantes, 
vendredi de 10 h. à 12 h., pendant le II? semestre. 

E. Leplae, Prof. ord. L'Economie rurale, mardi 
de 10 h. à 41 1/2 h., pendant le I* semestre; vendredi 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le IId semestre. — Les 
Machines motrices employées en agriculture, jeudi 
de 14 1/2 h. à 13 h., pendant le Ir semestre; lundi 
de 8 1/2 h. à 40 h., samedi de 8 h. à 9 4/2 h., pendant 
le II^ semestre. La Comptabilité, samedi de 8 h. à 
9 1/2 h., pendant le I* semestre; samedi de 14 h. à 









( M9 ) 


13 1/2 h., pendant le IIS semestre. — Dessin, mardi 
de 8 h. à 40 h., samedi de 11 h. à 13 h., pendant le 
I' semestre; mardi de 14 1/2 h. à 18 1/2 h., pendant 
le II? semestre. 

S. Deploige, Prof. ord. de la Faculté de Droit. 
L'Économie politique, le Droit rural et forestier, le 
Droit social dans ses rapports -avec la question 
ouvrière, mercredi de 41 1/2 h. à 13 h., pendant le 
I semestre. 

L. Frateur, Prof. agrégé. La Zvotechnie (Explot- 
tation des animaux domestiques), mardi de 11 12 h. 
à 42 4/2 h., mercredi de 8 h. à 9 h., pendant le 
I' semestre; mardi de 8 h. à 9 h. et de 11 h. à 19 h., 
pendant le IId semestre. — Exercices zootechniques, 
lundi à 45 h. — Excursions. 

J. Pieraerts, Prof. agrégé. L'Alimentation ration- 
nelle des animaux domestiques, vendredi à 16 h., pen- 
dant le II? semestre. 


Quatriéme année (facultative). 


La quatriéme année comporte un programme 
général et un programme spécial pour chacune des 
sections suivantes : 

1» Section des eaux et forêts. 

9e Section de chimie et des industries agricoles. 

3* Section d'agronomie et d'enseignement. 


Examen d'expert-chimiste agricole. 


J. Marchand, Prof. ord. La Physique appliquée, 
mardi à 11 h., pendant le Ir semestre. — Exercices 
pratiques, aux jours et heures à déterminer. 


( 150 ) 


P.Biourge, Prof. ord. La Microbiologie générale 
théorique et pratique, mardi de 9 h. à 44 h. et jeudi 
de 11 h. à 43 h., peùdant le Ir semestre; mardi de 
9 4/2 h. à 11 h. et de 45 h. à 17 12 h., pendant le 
Id semestre. — L'Analyse microscopique des denrées 
alimentaires d'origine végétale, jeudi de 9 1/2 h. à 
41 h., pendant toute l'année. k 

F. Janssens, Prof. extraord. La Microchimie, 
lundi de 45 h. à 47 1/2 h., pendant le I* semestre. 
— La Chimie biologique, lundi de 45 h. à 46 4/2 h.. 
pendant le II semestre. 

L. Frateur, Prof. agrégé. Les Produits alimen- 
taires d'origine animale, mardi de 8 h. à 9 h., pendant 
le I* semestre. — Exercices pratiques, aux jours et 
heures à déterminer. 

J. Pieraerts, Prof. agrégé. La Chimie analytique, 
lundi de 9 1/2 h. à 41 h. et de {1 1/4 h. à 4 1/4 h.. 
pendant toute l'année. — La Polarimétrie, mercredi 
de 8 h. à 9 h., pendant le II^ semestre. — Complé- 
ments de chimie organique, aux jours et heures à 
déterminer.—Les Hydrates de carbone et les Matières 
azotées, jeudi de 8 h. à 91/2 h., pendant le I* semestre. 
— L'Analyse chimique des denrées alimentaires, 
samedi de 9 4/2 h. à 41 h., pendant toute l'année. — 
L'Analyse chimique des produits agricoles, aux jours 
et heures à déterminer. — Exercices pratiques, mardi 
et jeudi de 15 h. à 17 1/a h., mercredi et vendredi 
de 8 h. à 12 h. et de 45 h. à 47 4/2 h., pendant toute 
l'année, 


( 151 ) 
Cours facultatifs. 


J. Vuylsteke, Prof. ord. L'Amidon et le Glucose, 
la Vinaigrerie, lundi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le 
I' semestre. — La Fabrication de l'alcool et des levures 
(distillerie), lundi de 40 1/4 h. à 19 h. et de 42 h. 
à 13 h., pendant le IId semestre. 

. L. Verhelst, Prof. extraord. L'Analyse et le Con- 
irüle en distillerie, lundi à 14 1/2 h., pendant le 
Il! semestre. 

P. Biourge, Prof. ord. La Microbiologie géné- 
rale, lundi de 15 1/2 h. à 17 1/2 h., pendant le Id sem. 


École supérieure de Brasserie. 
Premiére année. 


J. Micha, Prof. ord. La Description des machines, 
samedi de 9 4/2 h. à 11 h., pendant le 1* semestre; 
mardi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant le II4 semestre. 

J. Marchand, Prof. ord. La Physique et la Méca- 
nique générales, mereredi à 8 h., pendant toute 
l'année; lundi et mardi à 40 h.. pendant le Ir se- 
mestre; lundi à 40 h. et mardi à 8 h., pendant le 
II! semestre. 

A. Theunis, Prof. ord. La Chimie générale, mardi 
de 8 h. à 9 1/2 h., mercredi de 10 1/2 h. à 12 h., pen- 
dant le Ir semestre; mercredi de 9 h. à 40 1/2 h., 
jeudi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II? semestre. — 
La Théorie des manipulations chimiques, mercredi à 
9 h., jusqu'à la nouvelleannée.— Exercices pratiques, 

9. 


wer 


Cu) 


mercredi de 9 h. à 40 1/2 h., depuis la nouvelle année 
jusqu à la fin du Ir semestre; mardi de 9 1/2 h. à 41 h., 
pendant le II^ semestre. 

A. Meunier, Prof. ord. La Botanique générale 
(Morphologie végétale), lundi de 9 h. à 10 h., ven- 
dredi de 9 1/2 h. à 11 h., pendant le Ir semestre. 

" K. Leplae, Prof. ord. Les Constructions rurales, 
samedi de 11 h. à 12 1/2 h., pendant le I* semestre. 
— Dessin, vendredi de 14 h. à 13 h., samedi de 8 h: 
à 9 1/2 h., pendant toute l'année. 

- L. Verhelst, prof. extraord. Les Matières pre 
mières employées en brasserie et distillerie, vendredi 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant toute l'année. 

L. Bossu, Prof. ord. de la Faculté de Philosophie. 
La Philósophie générale et la Religion, mardi et 
mercredi à 12 h., pendant le Ir semestre. 

V. Grégoire, Prof. extraord. La Microscopie, 
jeudi de 8 h. à 40 h., depuis la Noël jusqu'à la fin du 
Ir semestre. — La Physiologie végétale (Are partie), 
mercredi de 10 1/2 h. à 12 h., pendant le II semestre. 


Deuxième année 


J. Marchand, Prof. ord. La Mécanique appliquée, 
mercredi de 9 h. à 40 1/2 h., pendant le 1° semestre: 

A. Theunis, Prof. ord. La Chimie analytique, 
vendredi de 8 h. à 9 1/2 h., pendant toute l'année. — 
Exercices pratiques (recherches analytiques, qualita- 
tives et quantitatives), mercredi et vendredi à 10 h. 
— La Fabrication du sucre, jeudi de 9 1/2 h. à 41 h., 
vendredi de 41 h. à 12 1/2 h., pendant le I" semestre; 


( 153 ) 


P. Biourge, Prof. ord. La Microbiologie géné- 
rale théorique et pratique, mardi de 9 h. à 11 h., 
pendant le Ir semestre, lundi de 45 1/2 h. à 11 h., 
pendant le II? semestre. 

E. Leplae, Prof. ord. Les Constructions de bras- 
series et de distilleries, mardi de 9 h. à 10 1/a h., 
pendant le IId semestre. — Dessin, jeudi et samedi 
de 11 h. à 13 h. 

L. Verhelst, Prof. extraord. La Fabrication de 
la bière (Zymotechnie), mardi de 44 h. à 12 1/3 h., 
et vendredi de 9 1/2 h. à 41 h., pendant toute l'année. 
— Les Appareils et installations de malterie et bras- 
serie, lundi de 11 h. à 42 1/2 h.. pendant le Ir semestre; 
de 8 h. à 9 1/2 h., pendant le II? semestre. — Excur- 
sions. 

S. Deploige, Prof. ord. de la Faculté de Droit. 
L'Économie politique, mercredi de 141 1/2 h. à 13 h., 
pendant le Ir semestre. 

F. Janssens, Prof. extraord. La Physiologie végé- 
tale (3e partie : Physiologie chimique), lundi de 9 1/4 h. 
à 40 1/2 h., pendant le Ir semestre. 

L. Frateur, Prof. agrégé. L'Esthétique animale, 
lundi de 40 h. à 41 h., mardi de 8 h. à 9 h., pendant 
le Ir semestre. — 

J. Pieraerts, Prof. agrégé. Les Hydrates de car- 
bone et les Matiéres axotées, jeudi de 8 h. à 9 1/2 h 
pendant le Ir semestre. 


Troisième année. 


J. Micha, Prof. ord. La Construction des ma- 





( 15 ) 


J. Pieraerts, Prof. agrégé. La Polarimétrie, 
mercredi de 8 h. à 9 h., pendant le 24 semestre. 


INSTITUT PRÉPARATOIRE 
pour l'admission aux 
Écoles spécimes, à l'Institut Agronomique et à l'École 
supérieure de Brasserie. 


Directeur : Is. Hemeryck, Prof. ord. de la Faculté 


de Philosophie. 
Professeurs : Is. Hemeryck, Prof. ord. de la 


Faculté de Philosophie. 
E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et 


chaussées. - 

F. Breithof, ingénieur. 

Les cours et les exercices sont déterminés par un 
programme particulier. 


LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ, 
A. HEBBELYNCK. 


Le secrétaire, J. VAN BIERVLIET. 


4 


I 


Conférence dÉCONOMIE SOCIALE. ' 


COURS PRATIQUE. 


XV? ANNÉE. 


ome 


Directeur : M. V. BRANTS, professeur. 


Ont pris part aux travaux en 1899-1900. 


MM. Biebuyck, Albert, d'Ypres. - 

de Trannoy, Henri, de Schaerbeek. 
Eeckhout, Georges, de Dottignies. 
Englebienne, Léon, de Mons. 
Gillés de Pélichy, Raphaél, d'Iseghem. 
Hebbelynck, Léon, de Meirelbeke. 
Hervy, Charles, de Mons. 
Taymans, André, de Bruxelles. 

: Van Reeth, Robert, de Boom. 
Vliebergh, Émile, avocat, à Louvain. 








- —-—7———  —— 


| RAPPORT 
sur les travaux de la Conférence d'ÉCO- 
NOMIE SOCIALE, pendant lannée 
académique 1899 1900, par M. Henri 
de TRANNOY. 


MESSIEURS, 


Les cours pratiques ont conquis définitivement 
leur place au sommet de l'édifice de la formation 
Scientifique contemporaine. 

L'enseignement général des principes dans les 
chaires classiques des Facultés, l'enseignement ap- 
profondi donné aux cours spéciaux, appellent un 
couronnement qui est l'enseignement pratique, ape 
prenant à l'étudiant à manier lui-méme l'instrument 
scientifique. — 

Exposer à nouveau la méthode des cours pra- 
tiques, leur fondamentale nécessité, serait tomber 
dans des redites que quatorze rapporteurs avant mot 
doivent m'épargner. 

Faut-il redire que notre école est respectueuse 
des convictions basées sur les déductions certaines 
et les dogmes révélés, tandis que certains auteurs 
se font les champions d'une « formation empirique » 
de l'esprit, préconisée récemment encore sans ré- 
serves, s’exposant à subórdonner ainsi erronément 
la fixité méme des principes nécessaires à la contin- 
fence des expériences. Double doit être la méthode 





(158 ) 


ui aboutit à la certitude dans nos études sociales; 
que de fois on l'a redit et il suffit de le rappeler. 

Ce rapport n'a d'autre but que de donner l'off- 
cielle et annuelle affirmation de la vitalité de notre 
Conférence. 

Un usage traditionnel m'interdit de faire ni la 
critique, ni l'éloge des essais qui-y furent ébauchés. " 
Ce furent avant tout des « exereices » de science 
sociale. Chacun de nous s'attachait au probléme 
économique dont l'étude lui souriait; c'était parfois 
une déception : un sujet, fécond en apparence, crois- 
sait, passez-moi la figure, sur un terrain dont l'ari- 
dité répondait mal aux espérances; mais il arrivait 
aussi que, dés les premières recherches, nous décou- 
vrions dans une étude commencée à tâtons, de ces 
promesses qui séduisent, captivent, entraînent aux 
Vravaux ultérieurs. 

Voici quelques uns des thèmes abordés : l'enfance 
coupable, la question du vagabondage et de la men- 
dicité, la statistique de la population belge, le crédit 
agricole, la coopération, le travail des femmes, l'assu- 
rance-incendie, le droit d'association, l'émigration. 

Parmi ces travaux, il en est un déjà livré à la 
publicité qui mérite une mention toute spéciale : 
je veux parler de la très intéressante enquête sur 
les ouvriers belges dans les usines du Nord de la 
France (1), faite sur place en de patientes re- 
<herches, par M. Georges Eeckhout. 





(4) Revue sociale catholique, n* de juin et août 1900. 


( 159 ) 


Deux anciens membres de la Conférence ont publié 
dans le courant de cette année les études qui leur 
ont servi à conquérir le grade de docteur en sciences 
sociales et politiques : le premier, M. Georges Vaes, 
a traité des Conditions du travail dans les adjudica- 
tions publiques (1); le Second, M. l'abbé Misonne, a 
tracé la Monographie de (a Région industrielle du 
Centre (a). 

Si je ne craignais de sortir des bornes assignées à 
ce modeste rapport, j'enregistrerais avec complai- 
sance les travaux de nos prédécesseurs plus loin- 
tains; je ne signalerai qu'en passant la monographie 
de M. Charles Gillés de Pélichy sur l'Industrie de la 
cordonnerie, publiée dans la eollection des enquêtes 
de l'Office du Travail, en méme temps que celles de 
deux autres de nos anciens rapporteurs : celle de 
M. Génard sur la Coutellerie, celle de M. Ernest 
Dubois sur l'Industrie du lin. EE 

Puisque j'en suis à rappeler les auteurs de précé- 
dents rapports, qu'il me soit permis, au nom de la 
Conférence, quelqu'éloignés que nous vivions de la 
politique, de saluer avec joie l'entrée à la Chambre 
de deux des plus actifs : MM. Paul Seghers et Charles 
Gillés de Pélichy. 

ll est impossible d'ailleurs de songer à parler des 
travaux de ceux qui, aprés avoir étudié ici, comme 





(4) 1vol. in-8. Louvain, Peeters, 1900. 
(5; 1 vol. in-8*. Tournai, Casterman, 1900. 


( 160 ) 


nous, ont laborieusement et brillamment avancé 
dans des voies diverses. 

La bibliographie de nos anciens, pendant ces 
quinze années, formerait déjà une liste considérable. 
Nous nous en réjouissons, nous saluons leurs efforts 
et leurs succès, sans songer à nous en parer, mais 
avec la satisfaction légitime que donne l'honneur 
des aînés. Les noms de MM. Edouard Vander Smis- 
sen, Cyrille Van Overbergh, Ernest Dubois, Georges 
Legrand et d'autres en disent assez (1). Il sera cepen- 
dant permis de signaler qu'un d'entre eux, le 
Dr W. Kerby, professeur à l'Université de Washing- 
ton, y préchait cette année le Sermon des bacheliers 
et y traitait de l'esprit académique (2). 

Fidéles à nos séances et y collaborant toujours 
activement, M. l'avocat Émile Vliebergh a bien voulu 
nous donner à diverses reprises la primeur de ces 
nombreux travaux d'économie rurale où s'affirme sa 
grandissante compétence (3). . 





() Une question bien des fois abordée à nos réunions, 
celle du petit patrimoine, a été en ces derniers temps 
l'objet de publications de deux de nos anciens membres : 
M. Georges Legrand (Les lois successorates. Namur, 1899) 
et M. Antoine Ernst (Le régime successoral des petits 
héritages, commentaire de la loi du 16 mal 1900. Bruxelles, 
4000). 

(2) The academic spirit. 3 juillet 1900. Ce discours a paru 
dans le Catholic University Bulletin. July 190, à Was« 
hington. 

(9) Sigualons ic! entre autres son intéressante brochure 
intitulée : De Boeren, éditée cette année et indiquant les 





( 161 ) 


Aussi bien voudrais-je, aprés avoir salué au pas- 
sage quelques-uns de nos ainés « rendre l'atmosphére 
dans laquelle s'élaborent nos essais. » 

Ceux qui n'y ont point participé ne peuvent se 
rendre compte des soirées bi-mensuelles.de cours 
pratique si différentes, en leur intimité, de ces cours 
parlés ou lus, pénétrés d'une froideur académique- 
ment glaciale dont l'influence éducative est forcé- 

ment réduite. 

Les membres, assis à la table de la Conférence, 
exposent tour à tour le résultat de leurs premiers 
efforts; chacun essaie ses forces dans ce champ clos. 
et y mesure comme au dynamométre ses aptitudes 
spéciales; le cours pratique est par essence um 
champ d'essai où chacun mis en présence d'instru- 
ments nouveaux «se tâte les membres», cherche à 
«se faire la main », guidé et toujours encouragé par 
le maître qui le soutient et le stimule. Lorsque 
sonne l'heure, parfois tardive, mais toujours trop 
t venue de la retraite, chacun s'en retourne, les 
bras chargés de documents, le cœur chaud, l'esprit 
avide de recherches et de marche en avant, se mé- 
connaissant presque soi-méme. | 

Au demeurant, je n'ai pas tout dit, et je ne vous 
liendrai pour quitte qu'après avoir rappelé les visites 
que nous fimes en corps à l'Institut du Sacré-Cœur 
à Héverlé et aux papeteries de Willebroeck. 





œuvres et institutions rurales dans un exposé succinch 
ef précis. (7 


( 162 ) 


Le florissant établissement industriel de M. de 
Nayer avec les institutions.sociales qui s'y adjoignent, 
son système de participation aux bénéfices, sa 
crèche, ses maisons ouvrières, son économat, ont 
déjà reçu à diverses reprises la visite de notre Con- 
férence et ce n'est pas la première fois que nous 
actons un remerciement cordial à l'adresse de son 
aimable directeur. 

Vu naguère, à ses modestes débuts, à Louvain, 
nous visitàmes l'Institut du Sacré-Coeur dans sa 
large installation à Héverlé. Cette vaste école ména- 
gère créée et dirigée avec un zèle peu commun par 
M. l'abbé Temmerman, nous a longuement retenus 
et, faut-il l'ajouter, vivement intéressés; construit 
sur un terrain élevé, à l'orée de la forèt d'Héverlé, 
l'Institut abrite prés de mille élèves et possède des 
aménagements scolaires, économiques, profession- 
nels et agricoles remarquables. 

Deux membres de la Conférence, M. Taymans et 
l'auteur de ce rapport (1) ont visité aussi la colonie 
ouvriére, établie à Haeren prés Bruxelles et rendu 
compte au cours pratique du système d'assistance 
par le travail qu'on y a organisé, en négligeant 
malheureusement l'élément moralisateur essentiel : 
la religion. 








(1) 11 est Juste de signaler aussi l'Intéressant article que 
1e rapporteur a consacré à l'assemblée générale des Catho- 
ligues allemands à laquelle Il assistait en septembre der. 
nier. Cet article a paru dans le n° du f novembre 1900 
de la Revue générale. (Note de la direction.) 





. ( 163 ) 


Les premières lignes de ce rapport, Messieurs, 
enregistraient un fait acquis : nous constations que 
les cours pratiques avaient conquis de façon défini- 
tive leur place dans le système éducatif contempo- 
rain; comment ne pas rappeler, en terminant, leur 
importance au point de vue de l'initiation de l'étu- 
diant à «art» de ces voyages d'études déjà en hon- 
neur chez les anciens et dans les écoles du moyen 
age, et qui peuvent, si différemment, être pour les 
uns fructueux, comme pour d'autres qui n'y furent 
point préparés, déplorablement inféconds. 

Cet «art» des voyages, bien des membres et 
anciens membres de la Conférence l'ont mis en pra- 
tique, tels encore au cours de l'année écoulée, 
MM. Valentin Brifaut et Joseph Néve en Angleterre. 

Cette coutume ne sera pas interrompue cette 
année. Deux de nos anciens rapporteurs, MM. Joseph 
Henry et Fernand Chavée, viennent en effet de con- 
quérir à leur tour, suivant l'exemple de prédéces- 
seurs déjà nombreux, la bourse de voyage du 
gouvernement. Tous deux ont présenté un travail 
d'économie politique; le premier s'était livré à une 
enquéte laborieuse sur les diverses formes d'impót 
sur le revenu dans les communes belges; le second 
s'était attaché aux Agricultural Holdings Acts anglais 
ét à leurs résultats. Nous sommes heureux d'enre- 
gistrer ici leur succès. 

Des endroits les plus divers de l'Europe, — pour- 
quoi ne dirais-je pas du globe, — nos voyageurs 
demeurent en relations suivies avec leur ancien et 





C 164 ) 


toujours attaché maitre; et, pour lui, qu'il me soit 
permis de présumer de ses sentiments, cette com- 
munication suivie d'idées et de rapports avec ses 
élèves anciens, doit être une des plus douces et 
des plus légitimes jouissances de la carrière profes- 
orale. 


SOCIÉTÉ PHILOSOPHIQUE. 
(Section de Philosophie générale.) 


Composition du bureau durant l'année 1899-1900 : 


Présidents d'honneur : Mgr HEBBELYNCK, recteur ma- 
gnifique; Mgr Mercer, président de l'Institut 

. supérieur de Philosophie. 
Président : M. Tui£RY, professeur. 

Vice-Président : M. l'abbé Simons, docteur en philo- 
sophie. 

Trésorier : M. MICHOTTE. 

Secrétaire : M. l'abbé BROHÉE. 

Membres : M. l'abbé LEMAIRE et M. DEFOURNY. 





RAPPORT 
sur les travaux de la Section pendant 
l'année 1899-1900, par M. Abel 
BROHÉE, secrétaire sortant. 


Messruns, 


Vous vous souvenez sans doute de l'ardeur con- 
fiante avec laquelle en novembre 1899 nous ouvrions 
une année nouvelle. Le Cercle philosophique venait 
de terminer une époque brillante et nous nous pro- 
posions de conserver, peut étre méme de faire pro- 
gresser le rang auquel s'étaient élevés nos ainés. 
Arrivés au terme de nos travaux, ce n'est pas pré- 
somption, semble-t-il, de prétendre que nous avons. 
pleinement atteint ce but. Toutes de discussions, 
nos séances furent vives, animées, fécondes, intéres- 
santes, et le rapide coup d'œil que nous allons jeter 
ensemble sur l'annóe écoulée, ne pourra, nous le 
regreltons, vous les ressusciter que pâles et déco- 
lorées. 

Avec Lout le talent de charmant causeur qu'on lui 
connait, M. Defourny nous fit d'abord l'exposé de ta 
Théorie de Taine sur l'Inconscient. Les mémes anté- 
cédents ne peuvent produire dans un méme sujet que 
des modifications de méme nature; elles sont cepen- 
dant tantôt conscientes tantôt inconscientes. Donc 
entre les deux phénomènes il n'y a qu'une différence 
accidentelle ; une différence de degré. 





1 167 ) 


Telle est la thèse des positivistes et en particulier 
de M. Taine. M. Defourny se charge de la combattre. 

Il rencontra d'abord les arguments dont M. Taine 
veut étayer sa proposition. Ces arguments trés nom- 
breux furent exposés d'une façon toute impartiale ; 
puis avec autant d'ingéniosité que de justesse, l'ora- 
teur, en montra le point faible. M. Defourny ne 
s'arrêta pas là : Cette thèse non seulement ne s'appuie 
sur aucune preuve mais de plus ne pourra jamais 
s'établir, cer son énoncé méme est contradictoire. 
Le phénomène inconscient en effet, ne pourra jamais 
être connu directement, notre seul mode de con- 
naitre c’est la conscience. Force nous est donc de lui 
attribuer toujours les caractères que nous attribuons 
au phénomène conscient. D'ailleurs, d’après les posi- 
livisies, entre les deux phénomènes il n'y aurait 
qu'une différence accidentelle, et pourtant, lorsque 
ceux-ci veulent nous donner le caractère essentiel 
du phénoméne inconscient, c'est à cette méme cir- 
eonstance accidentelle qu'ils recourent. La contra- 
diction est manifeste. 


Le R. P. Deschamps nous fit l'honneur et le plaisir 
d'une eharmante conference. Pierre De Rudder de 
Jabbeke souffrait depuis déjà huit années d'une 
fracture de la jambe, un peu au-dessous du genou; 
malgré tous les traitements il n'y eut jamais la 
moindre trace de guérison, le bout des os se nécro- 
sait, la place restait purulente et à plusieurs reprises 


les médecins déclarérent le mal incurable. Le 7 avril 
10 


( 168 ) 


1875, le malade se fit transporter à Oostackcr, implora 

sa guérison de la Vierge miraculeuse qui le guérit 
subitement. 

Avec autant de clarté que de précision scientifique 
le Révérend Père nous prouva que la guérison des 
fractures ne peut plus guère s'obtenir plus rapide- 
ment qu'elle ne s'obtient aujourd'hui ; il serait insensé 
de prétendre qu'avec les progrès de la science elle | 
puisse, dans un avénir plus ou moins lointain, 
s'opérer en quelques heures. 

Pour le cas présent, il serait très vain d'attribuer la | 
guérison à une excitation nerveuse hypnotique, sug- | 
gestive ou autre. Reconnaissonsle donc : nous | 
sommes en présence d'un miracle scientifiquement | 
constaté. L'orateur fit encore ressortir avec justesse, 
quelques particularités du miracle qui le rend plus | 
merveilleux encore. 

En quelques mots, M. le Président adressa au | 
R. P. Deschamps les remerciements de l'assemblée | 
pour une conférence si intéressanteeLses félicitations | 
pour le courage avec lequel il défend sur le terrain | 
de la science la cause de la religion. 


M. le professeur De Wulf nous mit au courant des 
Origines de la bibliographie et de son organisation | 
actuelle. Rapidement il passe sur le système «alpha- | 
betico-idéologique » qui manque de précision pour 
le classement des chefs d'idée et des ouvrages, et qui 
d'ailleurs retombe dans la profusion du système 
purement alphabétique. 





( 169 ) 


L'organisation décimale est plus avantageuse. Elle 
se compose de deux catalogues : l'un alphabétique, 
l'autre idéologique. La première où les noms des au- 
leurs sont rangés alphabétiquement vous renseigne 
sur ce que chacun d'eux a produit. 

La partie idéologique est plus compliquée. Aprés 
avoir rangé ensemble les idées de méme espèce, 
0n leur associe un signe; ainsi par exemple, les. 
nombres de 100 à 900 sont réservés à la philoso- 
phie. Dans cette partie elle méme, les diverses 
branches sont groupées en sections, et chacune pos- 
séde son chiffre ajouté au chiffre 1; la psychologie 
est elassée sous le chiffre 5, donc tout ouvrage rangé 
sous le nombre 15 traitera de psychologie. La mé- 
thode est la méme pour toutes les diverses branches 
du savoir humain. 

Bien qu'arbitraire, ce systéme a l'immense avan- 
tage d'être bibliotéconomique, d'avoir un langage 
clair et concis, et d'être enfin susceptible d'une 
extension indéfinie. 

M. le professeur Thiéry rend alors hommage au 
dévouement et au laborieux travail de M. De Wulf, 
qui dans sa modestie avait négligé de nous dire qu'il 
était le fondateur et l'organisateur de l'application 
de ce système au domaine philosophique. Ce mer- 
veilleux 'instrument dé travail, que grâce à lui, nous 
possédons à l'Institut, doit étre pour tous un stimu- 
lant pour l'étude. — 

La séance se clôtura par des essais pratiques fort. 
intéressants. ' 


( 170 » 


. La soirée pendant laquelle M. l'abbé Hengel nous 
présenta I'Étude du Comique, doit compter parmi nos . 
séances les plus animées d'entrain joyeux. C'est par 
l'exposé des différentes théories contemporaines sur 
le comique que le conférencier débute. 

Kant croit pouvoir soutenir que le phénoméne 
« comique » est produit par la dissolution d'une 
attention fortement concentrée, lorsque subitement 
le sujet remarque que l'objet qui le préoccupait n'est 
qu'une vaine futilité. Pour Schopenhauer il con- 
siste dans la subite perception d'une différence entre 
l'objet et l'idée qu'on s'en faisait. 

En regard de ces affirmations l'orateur établit la 
thése suivante : le comique est un phénoméne psy- 
chophysiologique résultant d'un élément objectif 
un objet difforme, et d'un élément subjectif lim- 
pression agréable produite par cette difformité. Cela 
posé, le sentiment du comique s'éléve en nous par 
l'action de diverses représentations, en partie oppo- 
sées et en partie concordantes, qui forment cepen- 
dant un seul « tout ». 

. M. l'abbé Hengel présente encore quelques obser- 
vations sur la division des divers phénoménes 
comiques, et oppose enfin aux théories qu'il avait 
exposées au début de son travail, une solide réfu- 
tation. . 

.M. Homans soutient que le comique peut étre 
purement psychologique, et M. Walgrave renchéris- 
sant sur cette idée, prétend qu'il est toujours psy- 
chologique, et pour cette raison il reproche à l'orateur. 
son rapprochement entre le comique et le beau. 





{ 171 ) 


. M. Hengel justifie le rapprochement qu'il a établi 
entre le beau et le comique. Ce sont les mêmes repré- 
sentations qui y interviennent mais leur agencement 
différent produit tantôt le beau, tantôt le comique. 
Enfin le comique est toujours psychophysiologique. 
Sans doute il nécessite une perception intellectuelle, 
mais il est aussi un phénomène sensible, une « forme 
de sentiment » selon l'expression de Wundt. 


L'exposé de la Théorie sur l'instinct, par le Rév. 
Pére Symphorien, fut des plus captivants et des plus 
|! controversés. 

| L'orateur procéda dans son étude par l'observation 
personnelle de nos actions instinctives. Toutes se 
raménent au type d'un mouvement accompli sous 
l'impulsion d'une passion, provoquée elle-même par 
une sensation associée à une image; celle-ci produit 
à son tour une image agréable ou désagréable. L'in- 
stinct serait donc l'ensemble des attraits et des aver- 
sions d'une espèce par rapport aux opérations qui 
lui sont propres. La base de la théorie c'est l'asso- 
ciation d'images. Dans les actes instinctifs où l'édu- 
cation et l'expérience n'ont pas pu intervenir, i] 
serait permis de recourir à l'hypothése des associa- 
tions virtuelles, associations spéciales d'images, de 
passions et de mouvements qui seraient préparées 
dans le cerveau, prêtes à s'éveiller lorsqu'un objet 
dont le type virtuel se trouve dans le groupe virtuel 

viendra frapper les sens. 
Dans une partie négative le Révérend Pére montre 

10. 





( 174 ) 


nous nous sommes attachés à montrer que toute 
connaissance sensible est et doit être nécessairement 
individuelle. Les représentations imaginatives ne se 
présentent pas toujours avec les caractères déter- 
minés, nets et précis de la sensation ; mais cependant 
leur généralité n'est qu'apparente et pour peu que 
l'on insiste sur cette image flottante et vague elle 
reprend de suite ses caractères déterminés et incom- 
municables. Enfin les connaissances abstraites, ont 
leurs caractères propres et spécifiques. Nous avons 
insisté spécialement sur leur universalité. 

M. Taine, s'appuyant sur l'inséparabilité du signe 
et de la chose signifiée, réduit l'abstraction à une 
association plus parfaite et plus complexe que celles 
que peut établir l'animal. Mais cette théorie laisse de 
- <ôté précisément l'objet abstrait. Le concept abstrait, 
n'est pas un caractére sensible plus ou moins sem- 
blable chez différents individus, ce qui est le fonde- 
ment de l'association, mais une note, inattingible par 
les sens, qui se retrouve identiquement la méme 
partout. | 

L'orateur, MM. Thiéry, Homans et Simons discu- 
térent longuement ces diverses idées et notamment 
lintéressante et si difficile question de la connais- 
sance de l'individuel chez l'homme. 


M. l'abbé Ceulemans fit preuve par son Analyse 
de la philosophie de M. Bergson, d'un courage digne 
d'éloge. S'il faut se mettre en contact avec la philo- 
sophie de nos contemporains, ce n’est pas chose 





( 135 ). 


facile. Déchiffrer et traduire des auteurs dont la 
pensée est quelquefois inabordable surtout pour des 
débutants, c'est un travail presque au-dessus d'un 
étudiant; aussi adressons-nous à l'auteur nos félici- 
fations les plus sincéres. 

Voici les idées essentielles du travail. M. Bergson 
ramène Ja conscience à un simple devenir, que nous 
défigurons quand nous voulons le saisir par la con- 
naissance. Le monde n'existe qu'en tant qu'il est 
pensé et il est ramené lui aussi à un devenir. Au 
fond de l'univers il place une contingence absolue et 
il le doue d'une certaine conscience qui évolue à 
travers la série des étres jusqu'à l'homme. 

Cette nouvelle théorie est destructive de toute 
science. Aprés avoir faussé toutes les notions de la 
eonscience, elle supprime tout principe immuable, . 
ce qui est le contrepied de toute philosophie. 


La fameuse dispute que souleva le traditionalisme, 
à propos des rapports de la parole et de la pensée 
fut remise à l'ordre du jour par M. l'abbé Lemaire. 
Il divisa la question en deux parties : la premiére 
traite des rapports de la parole et de la pensée spon- 
tanée, c'est celle que l'orateur prit à charge de 
développer dans son travail; la seconde réservée 
pour des études ultérieures devrait s'occuper des " 
rapports de la pensée réfléchie avec la parole. 

Le terrain de la discussion n'est plus cependant 
celui sur lequel se plaçaient les traditionalistes et 
leurs adversaires; les questions d'origine de 1a pensée 


. C6) 
et du langage sont mises de côté; le débat que plu- 
sieurs savants anglais viennent de soulever au sujet 
de la séparabilité du signe vocal et de la pensée : 
voilà ce qui est en cause. 

Max Müller défend leur inséparabilité. Les adver- 
saires sont nombreux, ne citons que Witney, Golton, 
Romanés. 

L'orateur exposa les arguments des deux parties, 
en fit la critique avec beaucoup d'habileté, et termina 
en développant avec précision les raisons pour les- 
quelles des images naturelles et nullement verbales 
peuvent et doivent être tout d'abord le substratum- 
de la pensée spontanée. 

M. le président nous donna des détails complé- 
mentaires fort instructifs sur la question, mais au 

- point de vue expérimental ; tels que certaines disso- 
siations des centres qui font perdre la connaissance 
des mots, sans cependant faire perdre les idées que 
Yon veut exprimer, etc. 


M. l'abbé Urbain aborda le terrain des études cri- 
tériologiques, et nous mit au courant des théories 
soutenues par Balmés au sujet de l'adhésion certaine 
à la vérité. Son travail s'occupait tout spécialement 

„de l'Instinet intellectuel. Car à côté des critères 
objectifs de vérité que Balmés fait reposer dans la 
conscience et le principe de contradiction, le philo- 
sophe espagnol admet un troisième critère, sub- 
jeetif, qu'il appelle instinct intellectuel. Cet instinct 
nous force à adherer à certaines propositions indé- 
pendamment de tout fondement objectif. 





(HT) 


Les propositions d'ordre pratique sont spéciale- 
went du ressort de ce critère. 

L'orateur fit après cet exposé une critique judi- 
cieuse des principes fondamentaux de Balmés, au 
nom de l'impossibilité subjective d'adhérer à une 
proposition dont l'appartenance des termes n'est 
pas évidente. Il examine ensuite les applications que 
fait Balmés de sa proposition aux différents juge- 
ments que nous regardons comme certains : prin- 
cipes d'ordre idéal, d'ordre réel, d'ordre moral et 
religieux. En toutes ces propositions Balmés fait 
erreur, il confond l'action babituelle de l'évidence 
d'une proposition souvent analysée, avec une impul- 
sion instinctive et aveugle. 

En terminant, M. Urbain fit remarquer que Balmés 
eut le mérite de diriger l'attention sur les différents 
degrés d'affection subjective que l'évidence peut 
produire. | 

La discussion, commencée par de judicieuses 
observâtions de M. l'abbé Leroux, devint rapidement 
générale et donna l’occasion d'établir avec précision 
l'état de la question du problème critériologique. 
Celui-ci pose la question non pas de l'existence, mais 
de la subjectivité ou de l'objectivité de nos connais- 
sances. 


M. l'abbé Buysschaert nous intéressa au plus haut 
point par la conférence trés soignée qu'il nous fit 
sur l'Idéal dans l'art. 

L’esthétique contemporaine s'occupe avant tout de 


( 8) 


donner réponse à cette question «qu'est-ce que 
l'Idéal ». Trois solutions sont apportées : l'une maté- 
rialiste, l'autre purement spiritualiste, la troisième 
également spiritualiste mais plus modérée. 

L'école positiviste ne fait de l'idéal qu'une image 
sensible, résumé et résultat d'une collection de 
représentations imaginatives antérieurement per- 
ques; à l'opposite le spiritualisme outré en fait une 
détermination purement intellectuelle sans le con- 
cours immédiat et efficace d'une image sensible. 
Entre ces deux extrémes, se place la théorie tho- 
miste qui fait de l'idéal une représentation abstraite, 
une idée à réaliser concrétement. La perception de 
cette réalisation concrète doit faire naître chez 
autrui l'idée abstraite, cause exemplaire de l'œuvre 
de l'artiste. 

C'est ainsi que l'expliquent les phénomènes de 
conscience dont nous sommes sujets en présence 
d'une œuvre d'art. 

Ce n'est pas une impression sensible, telle la 
vision d'une couleur — thèse du positivisme — ce 
n'est pas non plus un jugement abstrait comme 








serait la considé on d'un principe, — thèse du 
spiritualisme oulré —, c'est à la fois une impression 
sensible et un travail intellectuel,'s'élevant, au-delà 
du concret materiel pour rechercher l'idée abstraite 
qui s'y incarne. 

La séance qui suivit fut très intéressante et d'um- 


genre tout nouveau : il était regrettable qu'à la 


( 179 ) 


société philosophique, on n'abordat jamais la tribune 
estudiantine avec des travaux de psycho-physiologie; . 
M. l'abbé Homans est venu trés heureusement com- 
bler cette lacune. Il nous entretint des plus récentes 
découvertes de la pédologie, c'est-à-dire de la science 
de l'éducation fondée sur l'expérimentation psycho- 
logique. La formation intellectuelle de l'enfant 
dépend de nombreux facteurs physiologiques : la 
pédologie compte étudier l'influence réciproque de 
ces facteurs sur le facteur psychique; c'est essen. 
tiellement une partie de psycho-physiologie, ap- 
pliquée à l'éducation. Plusieurs thèses ont jusqu'ici 
été scrupuleusement étudiées, entre autres la fatigue 
intellectuelle; l'analyse de la fatigue intellectuelle 
détermine les conditions d'un travail profitable pour 
la formation intellectuelle de l'enfant. Ces conditions 
sont multiples : repos à tel moment, de telle lon- 
gueur, aprés tel exercice, elles permettent de pré- 
ciser le vague de l'expression surmenage intellec- 
tuelle, d'y porter reméde et d'éviter les catastrophes 
qu'on a plus critiqué, qu'on n'y a porté jusqu'ici re- 
mede efficace. 

Toutes ces démonstrations furent accompagnées 
de preuvés expérimentales. 

Aprés cette charmante conférence, on fit remarquer 
à l'orateur qu'il avait parlé trop vivement de l'an- 
cienne pédagogie, dont une partie au moins, celle. 
qui reléve de la logique, c'est-à-dire, celle qui en- . 
seigne de quelle discipline le maitre doit se servir 


pour développer les facultés de l'enfant, peut et doit . 
ll 


€ 180 ) 


se passer de la psycho-physiologie. On lui demanda 
aussi raison de la facon dont il comptait appliquer 
ses moyens de laboratoire, à la pratique des écoles. 
La pédologie, répondit M. Homans, ne prétend 
point supplanter l'ancienne pédagogie: elle-en est 
un complément, elle analyse scientiflquement, par 
l'expérimentation le facteur psycho-physiologique 
dont l'influence est manifeste dans le régime de 
l'éducation et dont pourtant on avait jusqu'ici mé- 
connu l'importance; science jeune, application nou- 
velle de la psychologie expérimentale, elle ne peut 
jusqu'ici résoudre que peu de problémes mais son 
avenir est plein d'espérance. Séance trés applaudie, 
nous nous faisons un plaisir de réitérer nos félici- 
tations à notre intéressant psycho-physiologe. 


M. l'abbé Walgrave termina la série de nos travaux 
par une étude psycho-physiologique sur la musique 
dans la parole oratoire. 

Quelques auteurs, laissant de côté la notation 
reçue pour la musique, ont créé une notation spé- 
ciale pour la parole oratoire, les autres ont con- 
servé à cet effet les notes musicales. Pour ces der- 
niers la règle à suivre se trouverait en quelque sorte 
réalisée dans le plain-chant. Le plain-chant n'est-il 
pas en effet une expression en notes musicales de 
sentiments divers, exprimés par une phrase, une 
poésie! 

La musique ordinaire au contraire ne se règle pas 
sur les sentiments immédiats à traduire, mais elle 


( BL ) 


suit une marche fixée et régulière, celle de la 
wesure. 

L'orateur nous exposa ensuite les divers moyens 
employés pour noter la hauteur des diverses excla- 
mations de la voix. Les uns recourent aux réson- 
nateurs; mais une méthode plus pratique d'analyse 
est de faire rendre plusieurs fois à un tuyau sonore, 
l'intonation d'un trés court fragment du discours que 
l'on veut analyser : le phonographe remplit merveil- 
leusement cette fonction. 

M. l'abbé Walgrave nous flt, au courant de son 
agréable entretien, le récit de ses multiples expé- 
riences personnelles au laboratoire de psycho-phy- 
siologie de l'Institut. 


Vous voici, Messieurs, au seuil d'une année nou- 
velle, à vous de rendre les travaux de la Société 
Philosophique plus fructueux encore que ne l'avaient 
fait vos ainés! Mettez-vous au travail comme de bons 
soldats du Christ ; apportez à la tâche, l'ardeur, l'en- 
train et le sérieux qui conviennent à de telles études. 
Souvenez-vous, qu'en vous adonnant aux problémes 
si captivants de la philosophie, vous travaillez en 
méme temps à propager, à faire briller à tous les yeux 
la plus belle expression de la pensée chrétienne. 





Société de SAINT-VINCENT DE PAUL. 


Présidents d'honneur, Mgr J.-B. AnnELoos, recteur 
magnifique honoraire de l'Université catholique. 
Mgr A. HEBBELYNCK, recteur magnifique de l'Univer- 

sité catholique. 


CONSEIL PARTICULIER DE LOUVAIN. 


Président, F. Lefebvre, professeur émérite de la Fa- 
culté de Médecine, ancien sénateur. 

Vice-Président, G. Cappellen-Smolders, avocat, 
commissaire d'arrondissement. 

Secrétaires, Ch. Baguet, docteur en droit et Guil. 
Jacqmotte, négociant. 

Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con- 
seiller provincial et communal. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-PIERRE. 


Président d'honneur, Très Rév. M. J.-F. Ceulemans, 
curé-doyen de Saint-Pierre. 

Président, G. Cappellen-Smolders, avocat, commis- 
saire d'arrondissement. 

Vice-Président, J.-B. Boine, rentier. 

Secrétaire, Ch. Baguet, docteur en droit. 

Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, 

Gardien du vestiaire, G. Dujardin, avocat, 





( 183 ) 
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE NOTRE-DAME. 


Président, T. Debaisieux, professeur à la Faculté de 
Médecine. 

Vice-Président, E. Mignolet, ingénieur. 

Secrétaire, P. Lerat, étudiant en médecine. 

Trésarier, M. de Jonghe, étudiant en théologie. 

Gardien du vestiaire, M. Van Buggenhout, id. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-MICHEL. 


Président, V. Brants, professeur à la Faculté de Phi- 
losophie et Lettres. 

Vice-Président, Emm. de Biolley, étudiant en droit. 

Secrétaire, G. Eeckhout, id. 

Trésorier, Renaud de Briey, id. 

Gardien du vestiaire, Léon Hebbelynck, id. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE-GERTRUDE. 


Président, Paul Henry, professeur à la Faculté des 
Sciences. 

. Vice-Président, P. Eeman, étudiant en médecine. 

Secrétaire, J. Vandeneynde, id. 

Trésorier, V. Marinus, id. 

Gardien du vestiaire, Vansteenberghe, id. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-QUENTIN. 


Président, chevalier E. Descamps, professeur à la 
Faculté de Droit, sénateur, conseiller communal. 








C 18 ) 


Vice-Président, P. Poullet, professeur à la Faculté 
de Droit, conseiller provincial. 

Secrétaire, M. Van Muylen, étud. aux Écoles spéciales, 

Trésorier, M. Van Cauwelaert, étudiant en droit. 

Gardien du vestiaire, M. Maes, id. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-ALBERT. 


Président, A. Van Gehuchten, professeur à la Fa- 
culté de Médecine. 

Vice-Président, A. Mathé, étudiant en médecine. 

Secrétaire, J. Vanden Broeck, id. 

Trésorier, Em. Convent, id. 

Gardien du vestiaire, Fl. Caeymaex, id. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-JACQUES. 


Président, F. Lefebvre, professeur émérite de la Fa- 
culté de Médecine, ancien sénateur. 

Vice-Président, M. Ide, professeur à la Faculté?de 
Médecine. 

Secrétaire, J. Mevis, étudiant en médecine. 

Trésorier, M. Van Brabandt, étudiant en théologie. 

Gardien du vestiaire, L. Spaas, étud. en médecine. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-CHARLES-BORROMÉE. 


Président, M. J. Van Biervliet, professeur à la Faculté 
de Droit. 

Secrétaire, G. Jacqmotte, négociant. 

Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine. 


( 185 ) 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-JOSEPH. 
(COLLÈGE DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ.) 


Président d'honneur, Le KR. P. Antoine, supérieur du 
collège. 

Directeur, Le R. P. Germain, professeur id. 

Président, C. Vennens, étudiant id. 

Vice-Président, L. Michaux, id. 

Secrétaire, A. Oddo, id. 

Trésorier, R. Dassel, id. 


BUREAU DE LA' CONFÉRENCE SAINTE-BARBE. 
(SOCIÉTÉ DES OUVRIERS.) 


Président d'honneur, J. de Trooz, ministre de l'inté- 
rieur et de l'instruction publique. 

Président, M. Boon-Hecking, négociant. 

Vice-Président, V. Pelgrims, propriétaire. 

Aumónier, Rév. M. Cornelis, vicaire de N.-D. 2 

Secrétaire, Rév. M. Seghers, vicaire de N.-D. "a 

Trésorier, Rév. M. C. Tyck, vicaire émérite de St- 
Quentin. E !. 


BUREAU DE LA CONFÉRENCE ST-JEAN BERCHMANS. 
(PATRONAGE ST-ALBERT ET CERCLE DE JEUNES OUVRIERS.) 


Présidents d'honneur, Très Rév. M. J.-F. Ceulemans, 
curé-doyen de St-Pierre; F. Schollaert, ancien mi- 
nistre de l'intérieur et de l'instruction publique, 
vice-président de la Chambre des représentants. 

Vice-Présidents d'honneur, RR. MM.F.Tielemans, cuté 


( 186 ) 


de St-Joseph, De Vlaminck, curé de Ste-Gertrude 


et Van Aelbrouck, curé de St-Michel. 
Président, Ch. Terwagne, propriétaire. 
Vice-Présidents, G.Jacqmotte, négociant et À. Poullet, 
substitut du Procureur du Roi, à Namur. 


Aumônier, R. M. Sterckx, vicaire à St-Pierre, délégué 


par Monsieur le doyen. 

Secrétaires : J. De Clerck, docteur en droit, et G. Haak, 
imprimeur-relieur. 

Trésoriers : P. Henry, professeur à la Faculté des 
Sciences, et J. Peeters, imprimeur. 


BUREAU DU PATRONAGE ST-CORNEILLE. 
(PAROISSE DE ST-JACQUES.) 


Présidents d'honneur : Trés Rév. M. J.-F. Ceulemans, 
curé-doyen de St-Pierre; Mgr Hebbelynck, recteur 
magnifique de l’Université. 

Directeur, R. M. Coremans, curé de St-Jacques. 

Président, À. Ausloos, négociant. 

Vice-Président, L. Meeus, propriétaire. 

Aumónier : R. M. Tilemans, vicaire de St-Jacques. 
Secrétaire, Fr. Breithof, ingénieur civil des mines, 
directeur des travaux graphiques à l'Université. 
Trésorier, L. Vander Hulst, étudiant aux Écoles spé- 

A ciales. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE ST-LOUIS DE GONZAGUE. 
(COLLEGE ST-PIERRE.) 


Président d'honneur, M. le chanoine Coenraets, direc- 
teur du collège. 


( 187 ) 


Directeur, Rév. M.J. Leemans, professeur au Collège. 
Président, L. Wuyts, étudiant id. 

Vice-Président, C. Vloeberghs, étudiant id. 
Secrétaire, C. Mistiaen, étudiant id. 

Trésorier, J. Vermeeren, étudiant id. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE ST-THOMAS D'AQUIN. 
(SÉMINAIRE LÉON XIII.) 


Président d'honneur, Mgr Mercier, président de l'In- 
stitut philosophique et professeur à la Faculté de 
Philosophie et Lettres. 

Président, M. le chanoine Nys, professeur à la. Fa- 
culté des Sciences. 

Vice-Président, M. labbé Simons, sous-régent au 
Séminaire Léon XIII. 

Secrétaire, M. l'abbé Lemaire, étudiant id. 

Trésorier, M. l'abbé Brohée, id. 

Gardien du vestiaire, M. l'abbé Urbain, id. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE DU SACRÉ-COEUR DE JÉSUS. 
(COLLEGE ST-PIERRE, ANCIENS ÉLÈVES.) 


Président d'honneur, M. le chanoine Coenraets, direc- 
teur du collége. 

Directeur, Rév. M. Roger, professeur id. 

Président, M. Alliaume, étudiant aux Écoles spéciales. 

Vice-Président, L. Goemans, étudiant en Philosophie. 

Secrétaire, R. Decoster, étudiant en Sciences. 

Trésorier, G. Acheroy, étud. aux Écoles spéciales. 
ll. 


C 188 ) 


BUREAU DU PATRONAGE ST-QUENTIN. 
(PAROISSE DE ST-QUENTIN.) 


. Président d'honneur, Très Rév. M. J.-F. Ceulemans, 
curé-doyen de St-Pierre. 
Président, Rév. Ed. Godts, curé de St-Quentin. 
Vice-Président, Fl. Simons, avocat. 
Secrétaire. Trésorier, R. A. Tyck, vicaire émérite. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE ST-ANTOINE DE PADOUE. 
(COLLÈGE DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ.) 


Président d'honneur, Le R. P. Antoine, supérieur du 
collège. 

Directeur, Le R. P. Etienne, professeur id. 

Président, Arm. Van Vlasselaer, étudiant id. 

Vice-Président, G. Froidbise, id. 

Secrétaire, H. Missoul. id. 

Trésorier, P. Van Lommel, id. 

Gardien du vestiaire, G. Boving, id. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE DE LA STE-FAMILLE. 
(CERCLE DE JEUNES OUVRIERS.) 


Président d'honneur, C. Terwagne, propriétaire. 
Président, G. Jacqmotte, négociant. 
Vice-Président, P. Stroobants, ébéniste. 
Secrétaire, F. Quittelier, employé. 

Trésorier, Ch. Saelemaekers, poêlier-serrurier. 


( 189 ) 


. BUREAU DU PATRONAGE ST-JOSEPH. 
(PAROISSE DE ST-JOSEPH.) 


Président d'honneur, M. le baron P. de Dieudonné 
de Corbeek-over-Loo. 

Président, Rév. M. Tielemans, curé de St-Joseph. 

Directeur-aumónier, Rév. M. Vertommen, vicaire de 
St-Joseph. 

Secrétaire- Trésorier, L. Goemans, étudiant. 


CONSEIL DE LA CONFÉRENCE 
DE LA BIENHEUREUSE MARGUERITE DE LOUVAIN. 


Président, L. Henry, président du Conseil central 
du Brabant. 

Vice-Président, F. Collard, professeur à la Faculté 
de Philosophie et Lettres. 

Secrétaire-trésorier, Ch. Peeters, imprimeur. 


CR CN 0 


RAPPORT 
présentésurlestravaux des Conférences 
de St Vincent de Paul pendant l'année 
académique 1899-1900. 


MONSEIGNEUR, MESSIEURS, 


Si j'avais à vous faire un rapport sur une société 
financière, jen mesurerais l'importance et le déve- 
loppement au bénéfice réalisé. Au contraire la pros- 
périté d'une Conférence de Saint-Vincent de Paul l'ap- 
précie d’après le bien opéré, et sous ce rapport, 
nous avons lieu de nous féliciter. 


Cette année, notre conseil particulier a introduit 
une heureuse innovation en réunissant au patronage 
St-Albert les chefs des familles visitées par l’œuvre. 
On approchait de la fête de Pâques : le moment était 
favorable pour rappeler à chacun les obligations 
que lui imposent la qualité de membre et celle de 
protégé de la Conférence. 

Le but essentiel de la Société de St-Vincent de 
Paul est le perfectionnement de ses membres; telle 
est sa caractéristique qui la distingue d'une insti- 
tution quelconque de bienfaisance. 

Elle poursuit ce but dans les visites des pauvres. 
par l'exercice pratique dé la charité, le soulagement 
de leurs miséres. 

Or, ces miséres sont d'une double nature : miséres 
du corps, miséres de l'àme. Les unes et les autres 
réclament notre sollicitude. 


( 191 ) 


Certes, nous tâchons de remédier aux maux en 
procurant aux indigents les secours que leur situa- 
tion réclame. Mais la Conférence manquerait son but, 
8i, en outre, nous ne nous efforcions de les consoler, 
si nous ne les exhortions à la pratique du bien, si 
nous ne les instruisions de leurs devoirs envers 
Dieu, leur prochain et eux-mêmes. 

Voici ce que dit à ce sujet M. Fournelle (1) dans 
son récent livre sur les œuvres catholiques à Berlin : 
« Dans une ville comme Berlin, où les conditions 
sociales sont si différentes, le pauvre a besoin, dans 
sa misère, da quelque chose de plus que le pain et 
l'argent, afin que, lorsqu'il passe, abandonné et mé- 
prisé, devant le palais du riche, sa haine ne s'allume 
point et que ses souffrances ne lui paraissent pas 
plus dures. Le pauvre a besoin d'un cœur compatis- 
sant, d'un regard bienveillant, d'une parole réconfor- 
fante qui lui dise qu'il y a cependant de bons riches 
qui ne lui donneront pas seulement de l'argent, de la 
nourriture, des vêtements, mais encore leur dévobe- 
ment et leur cœur. Ainsi le membre de la Conférence 
de St-Vincent de Paul sera pour les malheureux un 
ange consolateur qui allégera leurs souffrances, qui 
soulagera et partagera leurs peines, qui leur parlera 
de l'amour de Dieu dont nous sommes tous les en- 
fants et qui a promis aux pauvres et aux affligés les 
richesses et les joies du Ciel. » 





(1) H. FOURNELLE. Die Katholische Charitas in Berlin, 
pp. 30-35. , . 


( 192) 


Mais trés souvent il n'est pas possible au visiteur 
de rappeler à ceux qui en ont le plus besoin, leurs 
obligations, de leur adresser les paroles réconfor- 
tantes de la raison et du cœur. Je veux parler des 
chefs de famille qu'il nous arrive si rarement de ren- 
contrer lors des visites. 

C'est dans ce but que furent organisées les réu- 
nions des pères et des mères de famille, que: je 
signalais en commençant. La plupart de nos pro- 
tégés répondirent à l'appel : chacun avait à cœur de 
montrer par sa présence la reconnaissance qu'il 
éprouve envers ses bienfaiteurs. 

M. Jacqmotte, avec un talent remarquable, leur 
exposa le but de la Société de St-Vincent de Paul, en 
s'attachant surtout à l'explication du bien moral et 
religieux qu'elle est appelée à produire. D'autre part 
il leur fit connaitre les œuvres nombreuses dont 
linitiative privée a su doter la ville de Louvain, 
pour fortifier le pauvre dans les multiples souffrances 
de la vie. 

Le R. P. Jacobs, de la Compagnie de Jésus, leur 
rappela ensuite, dans une courte allocution, l’obli- 
gation du devoir pascal. 

Á eux, tous nos remerciements; car nous leur 
devons une grande partie du succès. 

La séance s'est terminée par une distribution de 
vétements, et chacun s'est retiré, consolé, réconforté. 

Comme je le disais tantót, les résultats ont été 
excellents. Bon nombre de braves ouvriers se sont 
fait inscrire dans les ceuvres, notamment à la société 


-( 193 ) 


des ouvriers, à l’œuvre des blouses et à l'œuvre des 
retraites ouvrières. 

Beaucoup d'enfants ont également été gagnés aux 
écoles catholiques et aux patronages. 

Une réunion analogue vient d'avoir lieu en vue de 
faire connaitre aux ouvriers, les nombreux avantages 
que leur accorde la loi sur les pensions de vieillesse : 
comme il est capital au point de vue de l’applica- 
tion de la loi de connaitre l’âge exact de chacun, le 
Conseil a chargé ses visiteurs de procéder à un nou- 
veau recensement. 

Nous espérons que le prochain rapport pourra 
_ Signaler de féconds résultats de cette initiative. 

Ainsi s'aceroit .chaque jour le champ de notre 
aetivité. 

Avant d'exposer la situation de nos conférences 
pendant l'exercice écoulé, nous avons à remplir un 
pieux et pénible devoir. Tour à tour, nous avons vu 
disparaitre plusieurs de nos plus généreux soutiens. 

Les bonnes ceuvres louvanistes et en particulier la 
Société de St Vincent de Paul ont éprouvé une perte 
bien sensible en la personne de Mre Gilbert dont le 
cœur eharitable compatissait à toutes les souffrances. 
Sa mémoire restera bénie parmi nous. 

Il a plu au Seigneur de rappeler à lui Mgr de: 
Groutars dont la générosité n'avait d'égale que sa 
profonde modestie. L'Alma Mater perd en lui un 
Savant et un maitre. 

Il convient encore de mentionner parmi les mem; 
bres décédés le révérend curé Van Win, M. le baron 


C 194 ) 
Émile Ernst, MM. Alphonse Ausloos, Auguste Peeters 
et Mme Van Hauw. Nous nous plaisons à espérer que 
Dieu a déjà exaucé les prières qui se sont élevées 
de toute part pour le repos de leurs âmes.” 


Le total général de nos recettes atteint la somn: 
de fr. 10793-19, soit une augmentation de 9500 fr. 
sur l'exercice précédent. Ce résultat n'est cependant 
pas aussi satisfaisant qu'il le semble à premiére vue. 
Car, comme vous le remarquerez à l'instant, cette 
Situation est due à une recrudescence considérable 
de dons particuliers, alors que nos ressources nor- 
males diminuent d'année en année. 

Le produit des quêtes ordinaires n'aecuse qu'une 
diminution insignifiante. Au lieu de fr. 1963-44, 
nous en obtenons fr. 191293. Permettez-moi de 
féliciter ici les conférences de St-Michel et de 
Ste-Gertrude de leur importante contribution. Nous 
voudrions pouvoir en dire autant de la confé- 
rence bourgeoise de St-Pierre. Mais tandis que l'an 
dernier elle nous apportait la somme de 890 fr., 
nous n'en avons recu que 790. Espérons que ce ne 
sera là qu'une crise passagére. Déjà le Conseil parti- 
culier a täché de remédier à cette situation. Consi- 
dérant que l'heure nouvelle de la réunion, fixée à 
8 heures du soir, avait éloigné en fait un certain 
nombre de membres, il a décidé la création d'une 
nouvelle Conférence bourgeoise sous'le vocable de 
«la Bienheureuse Marguerite de Louvain ». 

Avant de terminer l'examen de cette partie de notre 


( 195 ) 


budget, je ne puis oublier de remercier M. l'abbé De 
Hasque, trésorier de la Conférence Notre-Dame qui, 
aprés s'étre consacré tout entier au développement 
de celle-ci, est allé prodiguer son dévouement dans 
le farwest américain. 

Le produit des quétes extraordinaires, par leur 
nature méme, est sujet à des fluctuations trés grandes. 
Cette année elles nous ont rapporté fr. 86-32. 

Une diminution plus regrettable, parce qu'elle 
atteint notre ressource principale, se manifeste dans 
le produit de nos souscriptions, s'élevant seulement à 
1611 fr., soit une baisse de plus de 150 fr. depuis 
2 ans. Cette situation est de nature à nous faire réflé- 
chir. Il est indispensable, urgent, de combler les 
vides qui se font à chaque instant. Que tous ceux 
qui s'intéressent à l'œuvre se donnent la main pour 
réunir au plus tôt de nombreuses recrues. L'avenir 
de nos conférences en dépend. 

Tandis que l’an dernier nous commencions par un 
déficit de fr. 1089-18, nous abordions cette année 
avec une encaisse de fr. 2167-18. A raison de la pénurie 
des ressources, le conseil s'était vu forcé, à regret, 
de diminuer le nombre des familles visitées ainsi 
que les secours alloués à chacune d'elle. Mais l'aug- 
mentation considérable de nos ressources extraordi- 
naires et surtout le don de 2000 fr. que M. le repré- 
sentant De Becker nous avait généreusement adressé, 
à l'occasion de l'inauguration du monument élevé à 
la mémoire de son beau-pére, nous ont permis de 
rapporter ces mesures de rigueur. 


( 106 ) 


Ne nous faisons cependant pas illusion : le chiffre 
exceptionnel de fr. 4672-61 de nos dons particuliers 
pourrait fort bien ne pas se représenter cette année-ci 
et nous forcer à terminer en déficit. En tous cas, plu- 
sieurs de ces dons sont le résultat de deuils pé- 
nibles qui nous privent de nos plus précieux bien- 
faiteurs. 

La regrettée Mae Gilbert nous avait remis de son 
vivant la somme de 900 fr. La famille nous a fait 
parvenir, en souvenir de la chére défunte, un don 
de 500 fr. Nous devons à cette dame charitable une 
gratitude spéciale, car elle comptait parmi nos plus 
anciens et nos plus fidèles soutiens. ' 

Un généreux donateur, mort depuis, nous u 
envoyé 800 fr. Il nous a été remis 250 fr. en dons 
anonymes, dont 450 par l'intermédiaire de M. le 
vicaire Tilemans de St-Jacques et 100 par l'entre- 
mise de M. le professeur Debaisieux. Citons encore 
le don annuel de 200 fr. de Mile Maertens et de 100 fr. 
de Mgr Hebbelynck, recteur de l'Université. Enfin 
M. le professeur Henry, à l’occasion de la manifesta- 
tion dont il fut l'objet le 7 juin dernier, et M. Vande 
Velde, nous ont remis chacun 100 fr. 

: C'est à ces nobles bienfaiteurs que la Société 
doit ses plus sympathiques remerciments. Je suis 
heureux de les leur offrir en son nom. 

Pour compléter le tableau de nos recettes, il reste 
à parler du produit des fêtes et exposition, qui se 
monte à fr. 343-15. L'exposition faite à l'occasion du 
centième anniversaire de l'académie des beaux-arts 


- (€ 19 ) 


de Louvain, nous a valu fr. 908-28. Différents dons 
nous sont encore parvenus du Cercle des Droguistes, 
du Cercle Catholique, du Morgendster, etc. Nous les 
en remercions vivement. 

Je passe aux dépenses. Pour l'exercice écoulé, 
elles s'élévent à fr. 8563-48. Voici leur répartition. 

Nous avons distribué 17,380 pains pour la somme 
de fr. 3861-86. Cette dépense excéde de 1300 fr. celle 
de l'an dernier, ce qui se comprend si l'on songe 
qu’à cette époque nous avons dû réduire nos secours. 
Il y a encore à constater une augmentation de 400 fr. 
dans nos achats de vétements, dont le total s'éléve à 
fr. 2239-00. Le coke nous a occasionné la dépense 
considérable de 1833 fr. pour 1940 hectolitres, alors 
que l'hiver passé la somme affectée à ce poste s'éle- 
vait-à peine à 300 fr. Il est bien vrai que nous avons 
distribué quatre fois plus de bons, mais l'élévation 
du prix du charbon est cependant la cause princi- 
pale de cette majoration. 

Si maintenant nous faisons la récapitulation des 
recettes et des dépenses (1), nous constatons que, 





(4) Voici le bilan de l'exercice 1899-1900 : 
RECETTES : 





DÉPENSES : 

Encaisse au 1° oct, 4899 2167 18 Pains (17,380) 3867 86 
Quêtes ordinaires 4912 93 Vêtements 2239 90- 
Quêtes extraordinaires 86 32 Coke (1940 h.) 1833 00 
Souscriptions 4611 00 Poëles 27 88 
Dons particuliers 4672 61 Paille 442 24 
Pêtes, expositions, etc. — 343 15 Dépenses diverses 452 60 

Total 10,793 ‘49 Total 8563 48 


des recettes : fr. 10,795 19 
Total des dépenses : » — 8585 48 


Reliquat : fr. 2239 71 


( 19% ) 


grâce aux mesures d'équilibre qui ont présidé à nos 
dépenses, le bilan de notre exercice nous donne un 
boni de fr. 9299-71. 

Les deux Conférences établies au collége St-Pierre 
continuent à progresser : l'une, la Conférence du 
Sacré-Cœur, comprend 44 membres dont 99 actifs 
secourant 93 familles (1); l'autre, la Conférence de 
St-Louis de Gonzague, soutient 15 familles avec 
15 membres actifs aidés de 17 membres honoraires (3). 

Au collége des RR. PP. Joséphites, la Conférence 





(t) Bilan : 
RECETTES, DÉPENSES. 
Quetes ordinaires 85 98 Pains 440 81 
Tombola 308 50 Vêtements 167 60 
Dons particuliers 330 90 Coke 55 80 
Paille 16 50 
——— St-Nicolas 26 00 
Total des recettes: fr. 724 62 Total 706 71 
Total des dépenses: » 706 71 
Boni fr. 47 91 
: (3) Bilan : 
RECETTES. DÉPENSES. 
Reliquat 50 25 Pains $39 51 
Quêtes ordinaires 409 55 Vêtements 130 70 
Souscriptions 44 00 Coke 63 00 
Dons particuliers 21 64 Paille 42 56 
Tombola $50 00 St-Nicolas 25 50 
Questure 225 Lits . 25 10 
— Poles 48 00 
Total 877 67 —á—— 
Total des dépenses : fr. 599 96 Total 599 96 


_ Total des recettes : » 577 67 
Déficit: fr. 22 29 

















( 199 ) 


StJoseph compte 6 membres actifs et 80 membres 
honoraires, protégeant une centaine d'enfants pauvres 
de l'école des Frères de la Charité, dont ils encou- 
ragent l'application par des distributions de pains et 
de vêtements (1). 

La Conférence St-Antoine, établie au méme collège, 
comprend 8 membres actifs, 49 membres honoraires 
et 46 membres aspirants. Le nombre des familles 
visitées s'élève à 10, depuis le 31 mai (9). 

















(4) Bilan : 
RECETTES. DÉPENSES. 
Reliquat 373 15 St-Nicolas 80 90 
Fêtes 290 42 Distribution de prix 333 00 
Souscriptions 105 25 La St-Vincent 100 00 
Collectes 142 00 Pains 97 45 
Ventes 674 90 Aumônes 78 50 
Dons 3593 00 Jeux 250 43 
Bourse d'étude 400 00 
Total des recettes : 2037 73 Divers 580 72 
Total des dépenses : 4819 72 
, — Total 1819 72 
Reliquat : ?18 00 
(2! Bilan : 
RECETTES. DÉPENSES, 
Reliquat 89 28 Achat de balles 44 50 
- Quêtes 48 44 Yétements -. 23 00 
Fêtes 454 05 Loyer de maison et de ma- 
Cotisations 8% 05 chine à coudre a5 00 
^ Dens extraordinaires $04 05 Charbon 47 10 
Vente de balles 56 30 Lit 45 00 
Amendes 45 55 Pains 174 88 
Pommes de terre 8 25 
Total des recettes : fr. 696 52 Aumônes 90 60 
Total des dépenses: — » 497 11 Divers 133 78 








Reliquat: fr. 199 44 Total 497 41 


( 200 ) 


La Conférence de St-Thomas d'Aquin ayant son 
siège au Séminaire Léon XI, visite 17 familles. 

Le nombre des membres s'éléve à 90 (1). 

C'est avec admiration que nous voyons le dévelop- 
pement de la Conférence de la Ste-Famille, établie au 
cercle des jeunes ouvriers du Patronage St-Albert. 
Elle compte 20 membres qui visitent chaque semaine 
les 90 familles que ces enfants du peuple ont entre- 
pris de soulager. Celles-ci, sauf trois, se composent 
de vieillards. Lors de la féte de St-Vincent de Paul il 
a été procédé à une distribution extraordinaire de 
pains et de viande (2). | 











(4) Bilan. | . 
RECETTES. DÉPENSES. 
Reliquat 460 02 Pains. 223 25 
Quêtes | 805 80 Charbon, pommes de terre 149 10 
Dons 275 70 Paille - 44 26 
Divers 50 29 Habillements 176 90 
— Divers 108 51 
Total des recettes : 804 81 mr 
Total des dépenses : — 672 32 Total 672 33 
| Reliquat : 129 49 
(2) Bilan. 
RECETTES : DÉPENSES : 
Reliquat 130 — 886 pains 283 51 
Quêtes ordinaires 174 04 Vetements 457 37 
Quêtesex'raordinaires 149 56 Réparations de poêles 24 35 
Membres honoraires 80 95 Charbon . 54 00 
Fêtes et dons 198 71 Lit 45 00 
Viande : 22 00 
Total des recettes : fr. 574 34 Souliers 14 00 
Total des dépenses: » 570 24 
| mmm Total 570 24 


Reliquat: fr. 4 40 








- ew 


( 201 ) 


La société des ouvriers (Conférence Ste-Barbe) con- 
tinue à rendre les plus incontestables services. Une 
augmentation de membres s’est produite grâce à la 
récente création d'une caisse de pension. Signalons 
le développement toujours croissant de la section 
dramatique, de la section des trompettes et de la 
seetion chorale. Cette derniére s'est fait remarquer 
dans maints festivals. Plusieurs réunions du dimanche 
ont été agrémentées, soit de conférences se rappor- 
tant à des questions sociales et religieuses, soit de 
fètes intimes. L'œuvre du pain à prix réduit, la 
caisse d'épargne et la caisse de prévoyance sont en 
pleine prospérité (1). 

Le patronage St-Albert et les cercles de jeunes 
ouvriers comptent actuellement 567 membres. Toutes 
les sections d'agrément progressent de jour en jour. 
Il y a été fondé, au commencement de cette année, 
une garde d'honneur du Saint Sacrement composée 
de 29 membres. L'institution a pour but la glorifica- 
tion de N.-S. dans le Saint Sacrement de l'autel, et 
c'est avec une légitime fierté qu'on les voyait porter 
le baldaquin dans les processions paroissiales de 
St-Pierre et de Ste-Gertrude. On y a institué égale- 
ment un cours de religion pour tous les patronnés, 








14) Bilan, 
Recettes : fr. 965 00 
Dépenses:  » 928 93 


Reliquat: fr. 36 07 


( 202 ) 


Le cercle St-Jean Berchmans, comprenant la sec- 
tion des jeunes gens de 16 à 19 ans, a fêté cette année 
le dixième anniversaire de sa fondation. Des festi- 
vités ont également été organisées à l’occasion du 
jubilé de 20 ans d'un membre du comité et du 
jubilé de 45 ans de 4 membres du comité et d'un 
patronné. Le voyage de la section des fanfares à 
Anvers a eu beaucoup de succès. La caisse de pen- 
sion établie au patronage et reconnue par le gouver- 
nement n'a pas autant d'adhérents qu'il serait dési- 
rable. 

Le patronage St-Corneille a lieu d'être fier des 
résultats obtenus, grâce au dévouement et au zèle 
persévérent des membres du comité. La section des 
petits s'est développée considérablement au point de 
compter 100 patronnés. Celle des grands en comprend 
34. Non content de posséder une caisse d'épargne et 
une caisse de pélerinage, le comité a décidé la créa- 
tion d'une caisse de voyage, destinée à permettre à 
ces enfants du peuple la visite de nos grandes villes. 
Comme les années précédentes, plusieurs excursions 
et fétes ont parfaitement réussi. Voublions pas de 
citer parmi ces dernières, la fête de St-Nicolas, celle 
de Noël et le souper traditionnel. 

Le patronage St-Quentin se compose d'une centaine 
de membres dont seize ágés de plus de 16 ans. La 
caisse d'épargne.et la caisse de pension et de retraite 
sont en pleine activité. Il y a été créé, outre une 
seclion chorale et une section de gymnastique, un 
cours de langue francaise. Les excursions et les fétes 


P d 





! 
| 


( 203 ) 


ont eu cette année un éclat particuliér, grâce à un 
don anonyme de 300 fr. remis dans ce but. 

Mentionnons enfin le patronage St-Joseph qui, 
bien que d'existence récente, compte déjà plus de 
100 membres répartis en diverses sections. L'année 
a été marquée par plusieurs fêtes intimes et une 
fête publique pour les parents. 


Messieurs, pour exercer l'apostolat, il n'est pas 
nécessaire de quitter sa famille, sa patrie. Aujour- 
d'hui, plus que jamais, c'est au sein de la société et 
sous l'habit laic qu'il faut porter un cœur d'apótre. 
Il est trois choses dont nous pouvons disposer et que 
nous pouvons donner à nos fréres : notre argent, 
notre temps, nous mémes. Nous devons leur céder 
plus ou moin des deux premières, suivant nos facul- 
tés et leurs besoins. Quant à l'aumóne de nous- 
mémes, nous devons toujours la faire dans quelque 
position que nous soyions, car c'est elle qui donne 
aux autres leur vraie valeur. 

Ainsi nous répondrons aux invitations si nom- 
breuses ef si pressantes de Notre Saint Pére le Pape, qui 
dans toutes ses encyeliques recommande la question 
sociale : « Qu'on enseigne à l'ouvrier, dit-il, ce qu'il 
faut eroire, ce qu'il faut espérer, ce qu'il faut faire 
en vue du salut éternel ; qu'on le prémunisse avec une 
sollicitude particuliére contre les opinions erronées 
et toutes les variétés du vice. Qu'on porte l'ouvrier 
au eulte de Dieu, qu'on excite en lui l'esprit de piété, 
qu'on le rende surtout fidèle à l'observation des 

12 


( 204.) 


dimanches et des jours de fête, qu'il apprenne à 
respecter et, à aimer l'Église, la commune mère de 
tous les chrétiens, à obtempérer à ses préceptes, à 
fréquenter ses sacrements qui sont des sources 
-divines où l'âme se purifie de ses taches et puise la 
sainteté » (1). 





(4) Encyclique sur la condition des ouvriers. 








Taal- 
en Letterlievend Studentengenootschap 
MET TIJD EN VLIJT. 


BESTUUR (1). 


Eere- Voorzitters : Hoogeerwaarde Heer ABBELOOS, 
eererector magnificus. 

Hoogeerwaarde Heer HEBBELYNCK, rector magnificus. 

Voorzitter : Dr P. ALBERDINGK TrijM, hoogleeraar. 

1€ Ondervoorzitter : Joris HELLEPUTTE, hoogleeraar 
en volksvertegenwoordiger. | 

2 Ondervoorzitter : E. H. SENCIE, hoogleeraar. 

1e Schrijver : Reimond SPELEERS, student. 

2 Schrijver : Omaar DE LAEY, advokaat. 

Boekbewaarder : August Borus, student. 

Geldbewaarder : Frans Mers, id. 

Bestuurleden : E. H. GEZELLE, id. en Jaak GEVAERT, id. 


ÉERELID : 


Hoogeerwaarde Heer CARTUYVELS, onderrector der 
Hoogeschool. 





(4) Veranderingen voor 1900-1901 : 
1° schrijver, Omaar pe Laey. 
2* schrijver, Julius Persyn. 
Geldbewaarder, E. H. Walgrave. 
Boekbewaarder, J. Kleintjens. 
Bestuurlid, Lodewijk Dosfel. 

Id. Frans Van Cauwelaert. 


( 206 ) 
NAAMLIJST DER LEDEN. 


Dr P. Alberdingk Thijm, hoogleeraar; Eerw. heer 
Allaer (1); H. Allaeys; Eerw. heer Alossery; H.Baels; 
A. Baert; Ballion; N. Bertrand ; M. Byvoet : L. Boe- 
reboom; M. Boon-Hecking, handelaar; J. Boonen; 
A. Borms; H. Bosman; Boterman; Eerw. heer 
Fl. Boucqué; Eerw. heer A. Bouwens; Eerw. heer 
Briche; A. Caluwaert; R. Camerlinck; Casier; 
G. Carpentier; R. Cloet; H. Cools; L. Cosyns; 
- €. Cordier; Eerw. heer J. De Bie; Eerw. heer De 
Bruyne; De Caluwé: R. De Clercq; J. De Cock; 
K. De Cock; J. De Coueq; Osc. De Cubber; De 
Boeck; E. De Jonghe; A. de l'Arbre; O. De Laey; 


Eerw. heer De Laere; Deferm; A. De Laey; J. De . 


Laey; Eerw. heer H. De Jonghe; De Man; De Reu; 
ridder Descamps, hoogleeraar; Hon. De Smedt; 
J. Demonie; De Mortier; De Raedt; Eerw. heer 
De Smedt; Eerw. heer De Wolf; Dautricourt; 
A. Dirix; L. Dosfel; Dupont; Doussy; Ensch; 
J. Filliers; E. Fierlafyn; Eerw. heer Frutsaert; 
M. Fonteyn; J. Gevaert; Eerw. heer C. Gezelle; 
À. Gielens; A. Gombert; Grimonpré ; M. Hellebout; 
Helleputte, hoogleeraar; K. Heyndrickx; Eerw. 
heer G. Houtiers K. Houtsaegher; Eerw. heer 
J. Huys; L. Jacobs; Eerw. heer Joos; Kleintjes; 
J. Kruyfhooft; Lagae; E. Lambrecht; P. Lanc- 


(1) De leden wier beroep niet aangeduid is, zijn stu- 


denten. 


( 207 ) 


sweert; M. Lanesweert; Jul. Laurens; Laureys; 
L. Leuridan; Eerw. heer Lod. Leys; Lecoutere, 
hoogleeraar; Lootens; J. Maes; Edw. Maertens; 
Eerw. heer Mahieu ; Martens, hoogleeraar ; P. Mas- 
celier; J.. Mathy; A. Mathys; Fr. Mets; A. Mertens; 
Alb. Mertens; Moens; J. Moreels; E. Mostaert; 
Naveau ; Nelis; Nyssens, hoogleeraar, oud-minister; 
L. Parmentier; Julius Persyn; Eerw. heer 0. Raey- 
maekers; Eerw. heer D. Reynaert ; Reunis ; Roman; 
Eerw. heer Saeys; Lod. Scharpé, hoogleeraar ; 
Schollaert, oud-minister? R. Schockaert; Eerw. 
heer Sencie, hoogleeraar; Seuntjes; R. Six; Sobrica; 
J. Smets; Eerw. heer Spellaert ; R. Speleers; Eerw. 
heerSterk; Eerw. heerStroyers; A.Standaert; Eerw. 
heer P. Soens; J. Stillemans; J. Tratsaert; Hip. 
T'Sjoen; J. Tits; Troffaes ; A. Valcke; Van Biervliet, 
hoogleeraar; Eerw. heer Van Brabant; R. Van 
Brabant; F. Van Caillie; Van Cauwelaert; W. Van 
: Eeekhout; Is. Vande Gaer; Vande Can; E. Vanden 
Steene; H. Vander Spurt; Eerw. heer Vanden 
Hemele; Eerw. heer Vanden Maegdebergh ; Vander 
Gote; J. Vanden Eynde; J. Van Eecke; Eerw. heer 
Van Hove, hoogleeraar; L. Van Kerckvoorde; Van 
Malderen; Van Neste; Eerw. heer Ern. Van Roo; 
E. Van Hoozebroeck; C. Verbeeck; H. Verheyen; 
. Verriest, hoogleeraar; Verwimp; J. Viaene; Em. 
Vliebergh, advokaat; Vryghem; G. Van Vyve; 
Eerw. heer Walgrave; Eerw. heer Willems; Eerw. 
heer M. Zech. 





VERSLAG 


der werkzaamheden van het taal en 
letterlievend — studentengenootschap 
MET TIJD EN VLIJT, gedurende het 
verloopen schooljaar 1899-1900, door 
den heer D' Reimond SPELEERS. 


MIJNE HEEREN, 


Op 27 October begon de reeks onzer zittingen van 
het verloopen academisch jaar. 

In afwezigheid van den eersten schrijver, kon het 
verslag over het verloopen academisch jaar niet 
gelezen worden, en dus kreeg de heer Jozer Van 
DEN Eve dadelijk het woord om lezing te geven 
van een zeer geleerd werk over De plaats van Mozart 
in de Muziek. Hij verdeelt Mozarl's leven in 3 tijd- 
vakken : van zijne geboorte tot zijne twaalf jaren; 
van dan tot zijn huwelijk; van zijn huwelijk tot 
zijn dood. Mozart was een echt wonder, en in alle 
vakken der toonkunst muntte hij uit. 

Op dezelfde vergadering hadden de herkiezingen 
voor het bestuur plaats. 

De heeren ondervoorzitters J. Helleputte en Sencie, 
de 1** schrijver R. Speleers, en de heer schatbe- 
bewaarder Fr. Mets, werden in hun ambt behouden. 

De heer Om. De Laey werd benoemd tot 2 schrijver 
in vervanging van den heer H. Baels; de heer A. Borms. 








( 209 ) 


benoemd tot boekbewaarder in vervanging van den 
E. H. Pieter Soens; de E. H. Gezelle en de heer J. 
Gevaerts kregen hunne benoeming als bestuurlid in 
vervanging van den E. H. Sencie en den heer H. Cools. 

De tweede vergadering werd gehouden op vrijdag 
8 November. Nadat uw schrijver verslag had gegeven 
over de werkzaamheden van het vorig jaar, en dit 
door de vergadering was bekrachtigd geworden, 
nam ons ijverig lid, hoogleeraar D' ScHARPÉ, het. 
woord en legde een voorstel neer, opdat door be- 
middeling van Met Tijd en Vlijt, in samenwerking: 
met de gouwgilden, eene meeting van genegenheid 
voor onze stamgenooten de Boeren uit Transvaal en 
Oranje-Vrijstaat, zou worden belegd en eene in- 
schrijving zou worden geopend, wier opbrengst zou 
dienen om de gekwetste Boeren hulp en bijstand te 
verleenen. De heeren advokaat Vliebergh en August 
Borms ondersteunden krachtig dit voorstel dat 
hoogleeraar Scharpé op overtuigende wijze had 
uiteen gedaan en verdedigd. Het werd naar de be- 
raadslaging van het bestuur verzonden en daar met 
bijna algemeene stemmen aangenomen. Ondertus- 
schen echter was door toedoen van een comité, dat 
zichzelf ex professo had aangeduid eene Transvaal- 
meeting in het Studentenhuis belegd. Daar het 
Nederlandsch op die vergadering door de helft der 
sprekers gebruikt werd en de werking ter geldin- 
zameling stevig genoeg ingericht was, achtte het 
bestuur het gevoegzaam het aangenomen ontwerp. 
niet verder door te drijven. 


( 210 ) 


Het verheugt ons echter te mogen herinneren dat 
Met Tijd en Vlijt niet ten achteren is gebleven in 
de algemeene sympathie en geestdrift die de held- 
haftige strijd onzer afrikaansche stam- en taalgenooten 
de geheele wereld door verwekt heeft. 

Op dezelfde zitting trad ons ijverig lid de E. H. WAL- 
GRAVE op met drie puike dichtstukjes : Dichten, 
In het bosch van Heverlé en Hoc mare magnum ; de 
luidruchtige toejuichingen der leden konden den 
lezer overtuigen hoe welkom hun zijne voor- 
drachten waren en spraken welsprekend genoeg 
den wensch uit meermaals zulke fraaie stukjes te 
hooren. De ijver van den E. H. Walgrave heeft 
overigens ons aller wensch ten overvloedigste be- 
antwoord. 

Op 10 November opende de E. H. MEnviLLIE, onder- 
pastor te Nieuwpoort, de reeks der vreemde voor- 
drachtgevers, met eene belangrijke lezing over Long- 
fellow’s Evangeline : hij gaf ons daarin een korte 
schets van het leven van dezen beroemden dichter, 
ontleedde zijne bijzonderste eigenschappen en liet 
ons kennis maken met het prachtige stuk Evangeline, 
waarvan hij de groote hoedanigheden wist in het 

licht te stellen door het voorlezen van talrijke frag- 
menten uit eene vertaling van Longfellow's werk, die 
hij kortelings le voren uitgegeven had. 

Onnoodig zal het wel zijn te zeggen dat de E. H. Mer- 
villie ruimschoots den bijval verdiende welke hem 
dien avond te beurt viel. 

Op 14 November las de heer August Borms een 


211 ) 


welbewroeht werk over J.-Fr. Willems, den « vader » 
der Vlaamsche beweging. De luisterrijke feesten die 
gedurende het verlof te Gent ter verheerlijking van 
dien grooten Vlaming hadden plaats gegrepen, had- 
den hem dit‘onderwerp, bij het begin van het school- 
jaar als vanzelf aangewezen. Hij schilderde in dit 
werk op eigenaardige wijze het veelbewogen leven 
van Willems af, hem beschouwende in de drie groote 
tijdperken van zijn leven : zijne kindsheid, zijne jeugd 
en zijnen rijperen leeftijd ; en telkens toonde hij het 
innige verband dat bestaat tusschen de trapsgewijze 
ontwikkeling van zijn talent en de verschillige tijd- 
vakken en wederwarigheden van zijn leven. 

Vervolgens richtte de k. H. DE Worr op overtui- 
gende wijze tot de nieuwere leden een kleine toe- 
spraak over het aut en de noodzakelijkheid Vlaamsch- 
gezind te blijven in het studentenleven te Leuven, en 
liet niet na eene menigte praktische middelen aan te 
duiden die hun daartoe ten dienste staan. 

Op 1 Becember hadden wij eenen droeven plicht 
te vervullen. De groote Westvlaamsche dichter Guido 
Gezelle, de zoetgevooisde zanger, zooals de volksstem 
hem heeft genoemd, werd dien dag, in zijne vaderstad 
Brugge, ter aarde besteld, onder den ontzaglijken 
toeloop van allen, die, in welken hoek van ons 
Vlaanderen zij oek woonden, dien grooten man 
hadden beraind en vereerd om zijne deugden en 
zijn wonder genie. Het bestuur van Met Tijd en 

Vlijt had twee leden, uw verslaggever en den heer 
Jaak Gevaerts, bestuurlid, als vertegenwoordigers 





( 212 ) 


van het Genootschap, met het vaandel, tot deze 
indrukwekkende maar droeve plechtigheid afgevaar- 
digd. Het paste ons daarenboven ook nog in de ver- 
gadering van dien dag aan Gezelle hulde te brengen, 
als’t ware ter ontlasting van ons hart, dat zoo inniglijk 
deel had genomen in den rouw die onze Neder- 
landsche letterkunde en ons Vlaanderen trof. 

De heer voorzitter hoogleeraar ALBERDINGK THIJM 
sprak in korte maar diepgevoelde woorden den lof uit 
van ons afgestorven buitenlid : « Wij bewonderen », 
zoo zegde hij, « in Gezelle als priester en dichter de 
edelmoedigheid, waarmede hij aan den naaste alle 
stoffelijk goed, aan Taal en Letteren, eer en aanzien, 
heeft opgeofferd. Wij bewonderen zijne stand vastig- 
heid spijts ellende en miskenning, die een teeken is 
van genie. Hij is voor ons een voorbeeld ter navolging. 
Nu nog, wanneer een onzer Nederlandsche dichters 
en kunstenaars ons ontvalt, deelt nog niet elkeen 
in onze droefheid en vraagt men ons : « Etait-ce un 
homme remarquable! » Hoe meer standvastigheid 
in kunst en nationaliteit we naar Gezelle’s voorbeeld 
zullen aan den dag leggen, hoe min die vraag zal 
uitgesproken worden. 

De E. H. WALGRAVE vroeg daarna het woord om in 
een ontroerend impromptu, den leden een tafereel 
voor te hangen der droeve plechtigheid, die wij dien 
morgen hadden bijgewoond en verheerlijkte in een 
prachtig gedicht de duurbare nagedachtenis van den 
afgestorven dichter. 

De E. H. DE Wozr spoorde de leden aan eene 


. „rs 

Du 
: n 
i 7. 


( 213 ) 


milde bijdrage te gunnen tot het oprichten van een 
gedenkteeken aan Gezelle : wij waren zoo gelukkig 
te zien dat zijnen oproep met ware geestdrift beant- 
woord werd. 

Vervolgens hield de heer advokaat VLIEBERGH 
eene voordracht over Hilda Ram en hare werken. 
Na in korte woorden de opvolging harer werken te 
hebben aangeduid, ontleedde hij hare hoedanigheden 
en gebreken : Hilda Ram munt uit in de levendige 
beschrijving van het burgerlijke huisleven; met 
weinige trekken weet zij er een schilderachtig 
tafereel van te schetsen. Soms echter, doordien zij 
allestot in de kleinste bijzonderheden wil beschrijven. 
wordt zij langdradig. Verhalende poëzie is haar vak : 
en des te meer hinderpalen en moeilijkheden ontmoet 
men in het beoefenen van dit vak der Letteren, 
wanneer men niet, lijk Gezelle, een uitmuntend 
lyrisch dichter is, men zijne onderwerpen zoekt in 
het alledaagsche leven van den burgerstand, en men 
niet in hooge mate het talent bezit nieuwe beelden 
en figuren te scheppen : soms vervalt hare poëzie 
dus tot berijmde proza. | 

Het gemoedelijke der gedichten van Virginia Lo- 
veling vindt men soms wel ook bij Hilda Ram. Ook 
durft zij wel poëzie van hoogere vlucht aan. Spreker 
ontleedt vervolgens haren laatsten roman « De Fa- 
milie Schrikkel », een werk dat niet van belang ont- 
bloot is, alhoewel het de schildering zij van een 
kalm, onbewogen gewoon burgerlijk leven en dus 
00k aan gemis van handeling euvel lijdt. 


( 214 ) 


Hilda Ram is voorzeker geen genie; soms is zij 
ook zorgeloos van taal; een weinig meer drift in de 
geschetste toestanden zou niet sehaden; maar zij is 
eene vertelster van eersten rang; eene ware volks- 
dichteres. 

De ondervoorzitter houdt zijne spreekbeurt over 
de Oud-Perzische opschriften en maakt ons bekend 
met den naam en het werk van den Duitsehen ge- 
leerden Grotefend die de eerste er in lukte een deel 
dezer opschriften te lezen en alzoo den weg aanwees 
tot de verdere ontcijfering. van verschillige oude 
aziatische geschriften en talen. 

Spreker handelt eerst over de taal en het geschrift 

der oude Perzen, over de plaats, den oorsprong, de 
belangrijkheid der opschriften en verhaalt in korte 
woorden de geschiedenis der ontcijfering. Dan toont 
hij ons hoe Grotefend op waarlijk geniale wijze 
er toe gekomen is drij koningsnamen te lezen en de 
waarde van negen letterteekens vast te stellen. Het 
werk van Grotefend, zoo eindigde hij, was niet vol- 
ledig. Maar de weg was aangetoond, andere zouden 
verder gaan. 
. In zijne spreekbeurt trekt de E. H. FRUTSAERT te 
velde tegen het invoeren van het profane muziek in 
de kerk en breekt eene lans ten voordeele van den 
Gregoriaanschen kerkzang. 

Op de volgende vergadering deed de heer DosFEL 
ons eene merkwaardige lezing : Natascha of de 
Kwaal des Tijds. Het was de gesehiedenis van eenen 
jongen Rus, die aangedaan door den twijfelgeest der 





( 215 ) 


eeuw, langzamerhand van de eene dwaalleer tot de 
andere overslaat, en eindelijk Nihilist wordt en na 
eene misdaad, door den keizer naar Siberié ver- 
bannen wordt. Daartoe hadden hem geleid het Rus- 
sisch karakter, geneigd tot wijde droomerijen en 
grootsche plannen, het ongeloof, de levensontgoo- 
cheling, de weemoed. Naast Nicolaus, den Nihilist 
wordende jongeling, staat Sonja zijne zuster met het 
Evangelie. Zij volgt haren broeder in ballingschap en 
bekeert hem weder tot de leer zijner jeugd, tot het 
Evangelie, het eenig geneesmiddel tegen alle kwalen 
der wereld. 

Het was een prachtig werk dat iedereen diep had 
getroffen. 

Op de zitting van 23 December moest de heer 
Omaar De Laey optreden met eene letterkundige 
lezing : uit reden van ziekte had hij zich doen veront- 
schuldigen : doch de heer advokaat VLIEBERGH had 
het op zich genomen de lezing van onzen vriend 
voor te dragen. | 

Hij las ons eene schets, getiteld De Gemeentekie- 
zingen, eene humoristische beeltenis dier woelige 
tijden bij onze landelijke bevolking. Hij liet niet na 
met kwistige hand te putten in den voorraad van 
gedichten die de heer De Laey hem ter hand had 
gesteld, en waarlijk hij vond gelegenheid om de 
vruchtbaarheid van den dichter ten oorboore te 
brengen. Het eene dichtje volgde op het andere en. 
bewees ons met welk fijn humour en hekelende 
scherts de heer De Laey, de menschen en zaken rond 


( 216 ) 


hem weet na te gaan en af te spieden. Stippen wij 
aan onder ander : Lof der edele dichtkunst, Idem 
velle, idem nolle, Drie muancen, De dichter lijk hij 
is; Rust, regen, Sainte Alliance, Fantaisie. Het boek 
des levens, Lacryma rerum, Gradus ad Parnassum, 
Blokken, Vanitas vanitatum, Afvallen, Experientia 
docet, Jan Verdonck, Diepe Denkers, Onverzadigd, 
Exortum est in tenebris lucem. Heel de vergadering 
stemde er mede in, wanneer de heer voorzitter den 
voordrachtgever gelastte den heer Omaar De Laey in 
aller naam geluk te wenschen en hem onze bedan- 
kingen te sturen om den genoeglijken avondstond 
dien hij ons verschaft had. 

Waarlijk het was dien avond een dichterlijke 
avond. Ook de E. H. WALGRAVE las ons drie dicht- 
stukjes: Van Haar! Winterzicht en Gezichten uit het 
verleden. Dit laatste bijzonder, eene reeks van dich- 
terlijke geschiedkundige tafereelen, verwierf onge- 
meenen bijval. 

_ De heer Frans Mers hield op 12 Januari zijne 
spreekbeurt en handelde over de University Exten- 
sion of Hooger volksonderwijs. Hij onderzoekt het 
doel, de werking, de voordeelen dier inrichting en 
wakkert de leden aan er ieverig in mede te werken. 

Het werk van den heer WirLEM VAN EECKHOCT, 
over Het Muzikale Drama en de Hervormingen van 
Richard Wagner was voorzeker een der meest be- 
langrijke onzer redekundige onderwerpen. 

Het Muzikaal Drama — zoo redeneert de spreker 
— mag als de volmaakste der kunstvormen aanzien 


( 217 ) 


worden. Immers het drukt ons gevoel uit op de 
volledigste wijze; het voldoet meest den mensch in 
alle zijne vermogens. 

Het Muzikale Drama bevat de gebarenkunst, de 
dichtkunst en de toonkunst. In hunne verdeeling 
der kunsten vereenigden reeds de Grieken deze drie 
kunsten en noemden ze Practische kunsten in tegen- 
stelling met de beeldende of apotelestische kunsten. 

Tijdens de Grieken, vinden wij deze drie kunsten 
reeds vereenigd : dit is reeds het muzikale drama. 
In de vorming van dit muzikale drama mag men aan- 
nemen dat de Grieken eerst de gebarenkunst beoe- 
fenden, en dat later, door de ontwikkeling der 
beschaving de dichtkunst en vervolgens ook de toon- 
kunst, zich naast hare oudere zuster scharen en zoo 
tot de volmaakste samenwerking komen in het muzi- 
kale drama. 

'Na het Grieksche tijdvak worden die drie zuster- 
kunsten wederom gescheiden en ontwikkelen zich 
op eigen hand. Zij worden wederom vereenigd en 
ontluiken tot het hedendaagsche muziekdrama door 
Gluck en Wagner. 

Deze meesters begonnen met overal waarheid en 
leven te doen heerschen en werkten mede tot het 
afschaffen der aangenomene vormen. 

2» Zij versmolten dicht- en toonkunde samen : zoo 
stelde Wagner zelf de libretti op zijner dramata. 

3* De dichtkunst wordt bij hen de grond van het 
drama. 

4^ Zij nemen hunne onderwerpen niet slechts in 


( 218 ) - | 


de klassische geschiedenis, maar voornamelijk in de | 
sagen der middeleeuwen en van het Duitsche vader- | 


Op de eerstvolgende vergadering, 19 Januari 1900, | 
droeg de E. H. Jozer De Cock, zijn werk voor over 
"Multatuli als mensch. Na van E. Douwes-Decker eene 
korte levenschets te hebben gegeven, drukt de spreker 

„zijne bewondering uit voor het verbazend talent van 
den schrijver en steunt er met nadruk op, hoe de 
schrijver voor alle indrukken van het gèvoel vat- 
baar is, en deze met wonderbare fijnheid en juistheid 
tot in hunne minste plooien weet weer te geven. 
Doch diezelfde geestdriftige bewondering kan hij 
niet gevoelen voor Multatuli als mensch, om de me- 
nigvuldige onhebbelijke gebreken van zijn karakter. 

De spreker verwierf met dit werk eenen welver- 
dienden bijval. 

Het tweede gedeelte der zitting werd gansch inge- | 
nomen door de bespreking van het werk van den 
heer WinLEM VAN ÉECKHOUT, over het Muzikale 
Drama. Deze welgevoede woordenwisseling werd 
gevoerd door de heeren hoogleeraren Alberdingk 
Thijm, Sencie en Lecoutere, de heeren Willem Van 
Eeckhout, Lod. Dosfel, Jozef Van den Eynde en uw 
verslaggever. Verschillige punten, bijzonder het tijd- 
stip der ontwikkeling der muziekkunst en der dicht- 
kunst bij de Grieken, dat de heer Van Eeckhout 
andermaal had toegelicht, verwekte heftige tegen- 
spraak. 

Op 26 Januari las de E. H. WALGRAVE een prachtig: 


Lj 


( 219 ) 


werk over het Oorbeeld of Ideaal, waarin hij de 
wijgeerige gronden der verhouding welke bestaat 
tusschen kunst en ideaal, op meesterlijke wijze ont- 
vouwde en tevens zijne bewijsvoeringen staafde met 
praktische voorbeelden getrokken uit de werken der 
groote meesters, 

Een buitengewone bijval begroette dan ook deze 
merkwaardige lezing. 

Een pareltje van ware luim kregen wij ten gehoore 
toen Dr hoogl. ALBERDINGK TrijM zijne spreekbeurt 
hield over Humor. Na ons te hebben laten kennis 
maken met eenige der eigenaardigste bepalingen der 
humor gaf hij ons eenige voorbeelden van humor uit 
vroegere eeuwen ten beste. 

Na eenige bemerkingen van uwen verslaggever 
over het werk van den E. H. De Cock, Multatuli als 
mensch, gaf de heer hoogl. Alberdingk Thijm, naar 
aanleiding van M. W. Van Eeckhouts-werk over het 
Muzikale Drama eenige beschouwingen over de vol- 
ledigheid van een kunstwerk. 

De E. H. DE LAERE handelde op 9 Februari in een 
Uitmuntend werk, over de Volkskunde. Hij toont 
door eene menigte volkspreuken en gezegden den 
godsdienstzin, de liefde tot de deugd, niet eene uiter- 
lijke, maar eene dadelijke liefde, een zalige vrees der 
dood, die ons volk bezielen en zoo klaarblijkelijk 
uitschijnen in zijne zegswijzen. Er zijn ook bij ons 
volk: spreuken te vinden, die op het wangeloof 
steunen ; doch ze zijn zeldzaam, het volk geeft geen 
geloof aan de hun toegekende kracht en bovendien 


( 220 ) 


bij nader onderzoek vindt men ze alle eenigszins op 
den godsdienst gesteund. 

Waarom is het volk zoo rijk aan zegswijzen ? Omdat 
het weinig vat van algemeene begrippen en afgetrok- 
kene zaken, daarom geeft het aan alles leven en 
wezen ; het volk is uit op alles wat de zinnen treft, 
daarom gebruikt het versmaat, vergelijkingen en 
overdrachtelijke beelden. Deze lezing werd zeer toe- 
gejuicht. 

In zijne spreekbeurt gaf de heer J. PERSYN een 
overzicht in vogelvlucht van_de Ontwikkeling der 
geschiedkundige Romans, en steunt bijzonder op den 
loop dier ontwikkeling in onze Nederlandsche let- 
teren. 

Tot staving van zijn oordeelvelling over Multatuli's 
karakter, in een vorig werk uiteengezet, gaf de 
E. H. J. De Cock vervolgens lezing van eenige blad- 
zijden uit pater Van Hoogstraeten's kritiek over 
Douwes Decker, waar de auteur dezes verregaande 
goddeloosheid naar verdienste aan den kaak stelt. | 

Een der luimigste lezingen was voorzeker de 
warme pleitrede welke de heer VAN CAUWELAERT 
hield ten voordeele der Ezels, waar bij iedere volzin | 
het levendigst en pittigst humour uitstraalde. 

In onze zitting van 46 Februari gaf de E. H. En- 
WARD Srencex lezing van zijn werk over Letterkri- 
tiek. Na vooreerst eene algemeene bepaling te heb- 
ben gegeven van de kritiek, bepaalt hij zich bijzonder 
bij de letterkritiek. Hij verdeelt deze in leerstellige 
of dogmatische kritiek, of het oordeel over een werk 





( 221 ) 


geveld volgens hunne overeenkomst met de bepaalde 
stellige wetten der kunst; — De biographische kri- 
üek, gesteund op de kennisder levensbijzonderheden 
en karakter des schrijvers; — De wetenschappelijke 
kritiek, waarin men het verband onderzoekt der 
historische en sociologische toestanden, waar de 
schrijver in thuis behoorde ; — en eindelijk de sub- 
jectieve kritiek, gesteund op de indrukken bij de 
lezing op gevoel en verstand, in hart en geest bij den 
eritieus opgewekt. Hij zelf onderzoekt critisch, op 
zeer bevoegde en degelijke wijze de gronden en het 
nut dezer verschillige methoden. Deze lezing werd 
hartelijk toegejuicht. 

Vervolgens gaf de heer J. KLEYNTJES in zijne spreek- 
beurt ons eene korte schets der geruchtmakende 
redevoering van den heer Perenne over de vraag : 
Avons-nous une histoire nationale et où commence- 
telle? en komt tot het besluit dat ons Belgisch vader- 
land niet is, wat men wel beweerd heeft, eene her- 
senschim van Diplomaten, maar dat het zich op 
logische wijze uit ons verleden ontwikkelde, 

Daarop liet de heer advokaat VLIEBERGH ons innige 
kennis aanknoopen met verscheidene Nederlandsche 
tijdschriften in Holland verschijnende. 

Op zijn voorstel had men in eene voorgaande ver- 
gadering beslist een kritische twistrede in te richten 
over het werk van Dr Willem De Vreese over Galli- 
cismen in het Nederlandsch. 

Op ieder uitnoodigingsbriefje zouden een tiental 
zulker Gallicismen gedrukt worden aan welker 


( 222 ) 


onderzoek op iedere vergadering een tiental minuten 
zou worden toegekend. 

' Op de vergadering van 16 Februari had de eerste 
redetwist plaats tusschen de heer Kleyntjens en uw 
verslaggever. 

Op 2 Maart las de heer LonEwux VAN KERCKVOORDE 
een dichtstuk met name Bekeering in eene requiem- 
mis, dat getuigde van waren aanleg tot de poézie. 

Daarna nam de E. H. WALGRAVE het woord om te 
spreken over de Eenheid. De mensch is verstand en 
wil, weten en beminnen, en lijdt, zoolang hij niet tot 
de eenheid gekomen is. Om het schoone te bereiken 
in een kunstwerk moet er eenheid zijn in de verschei- 
denheid. De mensch levende hier op aarde vindt zijn 
geluk in de vereeniging met het voorwerp zijner 
liefde. In het bovennatuurlijk leven ook ligt zijn 
geluk in de eenheid : vereenigd zijn met God door 
het verstand, wanneer hij Hem in zijne volmaaktheid 
zal kennen; en door den wil, als hij Hem met de 
opperste liefde zal beminnen. God zelf is gelukkig in 
de eenheid : één God en drij goddelijke personen. 

De E. H. DE Cock spreekt vervolgens over de Toe- 
passing der kunst in het dagelijksch leven en bepaalt 
de hoedanigheden die haar bezielen moeten : 

4° De eerbaarheid ; hij verwerpt het l'art pour l'art 
dat de wetten der zedelijkheid trotseert. 9e De be- 
grijpelijkheid ; want de kunst komt te weinig tot het 
volk en nochtans is ook dit volk toegankelijk voor 
hooger gevoel. 

Vervolgens ontleedt de heer advokaat VLIEBERGH 





( 923 ) 


het tooneelstuk Le Clottre van Verhaeren, dat met 
zooveel bijval in den Parkschouwburg van Brussel 
opgevoerd werd; hij spreekt met veel lof over dit 
drama. Nog menig woord werd gewisseld over de 
gepastheid van diergelijke tooneelstukken, 

Op den 9 Maart droeg de heer PaAvwEL BACK een 
studie voor over Jbsen's Brand. 

Eerst gaf hij eene korte schets van zijn leven : 
Ibsen is een lutheraan; zijn leven is vol wederwa- 
righeid en ellenden; hij is darwinist en erg realis- 
tisch in vele schriften; steeds vindt men bij hem een 
rusteloos zoeken naar waarheid. 

Het drama waarover hier spraak is, schreef hij te 
Rome; het is een wijsgerig schouwspel. Na den 
samenhang uiteengedaan te hebben, en met eenige 
vertalingen te hebben opgeluisterd, houdt M. Back 
de vergadering bezig met verschillige gedachten en 
stelsels voorkomende in Ibsen's Brand, en met eene 
korte beoordeeling over de innerlijke waarde van het 
Stuk. Vastberadenheid is de groote trek van Brand's 
karaker. De beelden zijn grootsch en stout; geen 
loutere fantaisie is de tooneelschildering, maar beel- 
dend geeft zij meer nadruk aan het heerschende 
gevoelen van het spel. De zedelijke gedachte die er 
heerscht is zelfverloochening en verheffing der ziel 
boven het stoffelijke. Brand wil rechtvaardigheid, 
maar geene barmhartigheid; hij bezit schitterende 
hoedanigheden, maar beweegt zich in zijne werken 
€n streven buiten de Christene leer van liefde. 

_ Daarna werd het werk van den E. H. Sterckx be- 
‘ 13. 


( 224 ) 
sproken door den E. H. J. De Cock en hoogl. Alber- 
dingk Thijm. 

Weber's Goliath, leverde het onderwerp eener 
voordracht van den heer JozEF VAN DEN Eye. De 
hoedanigheden, die Weber in Dreizehnlinden aan den 
dag legt, komen ook in ruime mate in Goliath voor. 
M. Van den Eynde bewijst het met eenige gepaste 
uittreksels. 

Aan de bespreking over de Gallicismen namen deel 
de heeren VLIEBERCH, KLEINTJENS, de E. H. SENCIE en 
de heer hoogl. ALBERDINGK THIJM. 

Ten slotte bracht de heer ondervoorzitter hoogl. 
Sencie, eene welgemeende hulde aan den opstelraad 
der Dietsche Warande en Belfort voor het schoone 
nummer, gewijd aan de nagedachtenis van wijlen 
dichter Guido Gezelle. - 

Op 16 Maart bracht de E. H. WALGRAVE andermaal 
het onderwerp te berde, dat wij ook het vorige jaar 
breedvoerig hadden behandeld : namentlijk de vraag 
of alle onduidelijkheid bij den dichter te verwerpen 
is? De dichter moet niet alles zeggen : het doet soms 
goed dat de verbeelding van den lezer ook vrij spel 
hebbe. 

Spreker doet ons echter op eenige voorbeelden uit 
Gezelle verstaan op welke wijze hij die onduide- 
lijkheid verstaat. 

Na deze korte verhandeling vergast hij ons op 
eenige puike dichtjes, waarin hij voor onze oogen 
prachtige tafereelen wist op te hangen en het hart 
tot de verhevenste gevoelens medesleepte. Zoo waren 





( 225 ) 


zjne vijf gedichten : Avondstond, Slecht Weder, 
Winterzicht, En Zeggen, Herinnering aan een stuk 
van Grieg. 

De heer GEVAERTS riep de aandacht der vergade- 
ring op de taalzuivering, bijzonder in de wetenschap- 
pelijke taal. De wetenschappelijke taal met hare 
vreemde bewoordingen kan aangenomen worden in 
de hoogere wetenschap ; maar voor het volk moet 
zij door en door Vlaamsch zijn en daartoe is onze 
vaal uittermate goed geschikt. 

De E. H. ALLosERY sprak over den godsdienstzin 
van ons Vlaamsche volk : eene schoone parel in de 
Kroon van Vlaanderen, waarover wij als over een 
kostbaar kleinood met afjonstige zorg moeten waken. 

De redetwist over de Gallicismen werd gevoerd 
tusschen de heer hoogl. SENcIE en de heeren WAL- 
GRAVE, KLEYNTJENS, VLIEBERGH, Bonus, Mers en den 
E. H. DE Worr. 

Om te weten of een woord of wending een Galli- 
cisme is, moet men niet alleen inzien, of zij in het 
Fransch hunne weerga hebben, men moet ze eveneens 
toetsen op het taaleigen van het Vlaamsch, diens 
geschiedenis en den levenden vorm der taal. 

Op de volgende zitting —923 Maart — had de bespre- 
king plaats der studie van den heer P. Back over 
Ibsen's Brand. De heer Dosfel verwijt aan den lezer- 
dat hij slechts een enkel karakter uit het stuk ont- 
leed heeft en de andere gansch heeft verwaarloosd ;. 
hij vraagt of het karakter van Brand niet gansch 
afgebroken wordt in het eindtooneel. Deze opmer 





ei 
4 


( 996 ) 


kingen lokten een krachtig verdedigingspleidooi 
van wege den heer Back uit; waarna de heer voor- 
zitter den spreker bedankte over zijne merkwaardige 
lezing en voordracht en nogmaals steunt op een 
gedacht door M. Back vooruitgezet, dat nevens zijn 
Brand, dat uiterst wel tot eene kennismaking met 
Ibsen geschikt is, deze schrijver tal van stukken 
geleverd heeft wier lezing volstrekt niet aan te 
prijzen is. 

De heer Jul. Persyn las denzelfden avond een opstel 
over het Humor bij Justus van Maurik. Hij beschrijft 
dezes leven in zijne meest intieme toestanden, en ver- 
gelijkt zijn humor bij de luim van Den Schoolmeester 
en den ouden heer Smits. Van Maurik's humor ligt 
niet zooals bij de hoogergenoemde schrijvers in dolle 
„invallen en verrassende combinatiën, doch het is 
natuurlijk, zonder jacht op effect, philosophisch 
moreel en ligt meer in het aanschouwelijk stellen 
van personen en zaken. Ook is hij niet zoo zedepree- 
“kend als de oude heer Smits. 

Vervolgens spreekt de Eerw. heer STERCKX in zijne 
vrije voordracht over het Tooneel, dat voldoening 
moet schenken aan wil en verstand en drukt er op 
hoe wij het goede tooneel moeten ondersteunen. 
De heer DosreL had tot onderwerp zijner spreek- 
beurt gekozen : Gemeenplaatsen en ontwikkelde dit 
op eene zeer eigenaardige wijze, 

Den 30 Maart leerde de heer Fr. Mers eene me- 
nigte wetenswaardige bijzonderheden over de Stich- 
ting en de eerste jaren van Met Tijd en Vlijt. Dit 
opstel getiteld eenige bladzijden uit de Geschiedenis 


( 227 ) 


van Met Tijd en Vlijt getuigde van den ijver en het 
geduld, waarmede de heer Mets zich de moeite ge- 
troost had de oude handschriften en archieven van 
ons genootschap te doorsnuffelen. Het is een eerste 
bijdrage tot de volledige geschiedenis van Met Tijd 
en Vlijt, die eerstdaags, wij hopen het ten minste, 
zal verschijnen. 

Waarheid en vrede, zoo luidde het opschrift van 
€en treffend gedicht van den heer P. BAck waarin hij 
den strijd afschildert, die woedde in de ziele van 
tenen materialist wanneer hij de begrafenismis bij- 
woonde zijner overledene moeder. 

Het gebed en Overwegingen eens doctors zijn twee 
treffende gedichten die de heer EMIEL LAMBRECHT 
Ons dien avond ten gehoore gaf en die eenen ruimen 
en welverdienden bijval genoten. 

De laatste zitting van het jaar hielden wij in het 
begin der meimaand. De eerw. heer kanunnik Muyt. 
DERMANS deed ons de eer aan in ons midden het 
woord te voeren en handelde in eene prachtige 
voordracht over het lang betwiste en betwistbare 
vraagstuk : Wie, of de Hollander of de Vlaming in 
de vorming onzer taal de bovenhand moest hebben. 
Lang kenden wij reeds de gedachten van den eerw. 
heer Muyldermans nopens dit brandpunt onzer Let- 
teren. Doch het kwam ons, desniettegenstaande, 
aanlokkend voor, een zoo bevoegd man als de eerw. 
heer Kanunnik, over die kwestie breedvoerig te 
hooren handelen. Men hoeft niet te zeggen dat de 
E. H. Kanunnik dan ook egen meesterlijk pleidooi 
leverde ten voordeele van ons taaleigen. 


( 228 ) 


Mijn verslag is ten einde, Mijne Heeren. Ik meen er 
in gelukt te zijn UEd. te overtuigen dat we dit jaar 
zoo als vroeger degelijk en vruchtbaar werk hebben 
afgelegd; en dat wij den bloei dien ons Genootschap 
had bereikt niet hebben laten verslensen. Een ver- 
heugend feit mogen wij ook wel terloops aanstippen 
en er uwe aandacht op vestigen : Zonder onze ge- 
wone letterkundige bezigheden te verwaarloozen, 
hebben de leden van Met Tijd en Vlijt, zich dit jaar, 
meer dan de vorige, onledig gehouden met de andere 
kunsten; namentlijk de muziekkunst en de schil- 
derkunst hebben een niet onaanzienlijk deel gehad 
in onze besprekingen. En dit noem ik een ware 
vooruitgang. Wij Vlaamschgezinden — en dit noemen 
zich al de leden van ons Genootschap, onze tegen- 
woordigheid hier bewijst dit reeds alleen, — Wij 
Vlaamschgezinden, zeg ik, wij streven tot de verede- 
ling en verheffing van ons volk, niet enkel op bloot 
stoffelijk maar bovendien en vooral op verstandelijk 
gebied. Wij droomeneer van dat ons volk groot worde, 
niet enkel door de voortbrengende kracht zij! 
nijverheid, niet enkel door de uitgestrektheid zijns 
handels, niet enkel door zijne weelde en zijne rijk- 
dommen ; maar nevens dit alles, met en door de verhe- 
venheid zijner gevoelens, de diepte en uitgebreidheid ' 





zijner denkenskracht, met en door de schatten van 
geest en hart : dit noemen we ons oorbeeld en 
ideaal : tot de verwezentlijking van dit o ebeeld. 


strekt ons dagelijkseh werken en streven, Niemand. 
denkt er aan dil grondbeginsel der ontwikkelingsleer. 
te betwisten : van omhoog naar omlaag, van de 


( 229 ) 


hoogere standen naar de lagere klassen der maat- 
Schappij, stroomt de vloed van beschaving en ge- 
leerdheid ; de hoogere, de geleerde, de intellectueele 
stand, als ik het zoo zeggen mag, is de harteslag, dat. 
het verstandelijke leven kan en moet doen doordrin- 
gen tot in de kleinste adertjes van ons volkslichaam. 
Welnu wij, meer nog dan de geldaristocratie, we 
zijn dit verstandelijke volk, op wier beschaving en 
ontwikkeling, de minderen. de nietgestudeerden, 
zoo ons volk zegt, het peil hunner ontwikkeling en 
beschaving regelen. Wij zelven moeten dus de hoeda- 
nigheden, de eigenschappen bezitten, die we zouden, 
willen dat gansch ons volk ze eenigermate in zich 
drage. Alle kunsten, geene enkele uitgezonderd, 
oefenen eenen duurzamen en weldoenden invloed 
uit op geest en hart van den volksaard. Ons past het. 
dus dat geene dier kunsten, naar gelang onzer be- 
kwaamheden ons vreemd blijve; en daarom ook 
betaamt het dat we geene enkele der kunsten in 
Met Tijd en Vlijt verwaarloozen, al blijve dan ook 
het beoefenen der letterkunde onze geliefkoosde 
studie. 

Mochten wij steeds op den ingeslagen weg vooruit- 
gaan tot steeds meerderen bloei van ons Genootschap. 
en tot welzijn en bate van ons volk. 

Mijne Heeren, ik zou het mij tot eene schande- 
rekenen, moest ik dit verslag eindigen, zonder een 
woord te spreken van dank en hulde voor onzen 
geachten en ja geliefden voorzitter hoogl. Alberdingk 
Thijm. 

Na zes volle jaren lid geweest te zijn van ons Ge- 


( 230 ) 


mootschap en vijf jaar als schrijver aan zijne zijde te 
hebben gezeteld, heb ik meer dan wie ook, leeren 
beseffen met welke zelfopoffering en waarlijk vader- 
lije genegenheid, de Heer Hoogleeraar zijne uitge- 
breide kennissen en zijne kostbare oogenblikken aan 
ons Genootschap heeft gewijd; en ik heb hem in 
eerbied en hoogachting leeren schatten en waar- 
deeren. Immer wist hij onze pogingen op het gebied 
der Letterkunde aan te moedigen en met zijne gron- 
dige ervaring te richten. En zelfs dan wanneer het 
ons meer aan kennissen dan aan goeden wil man- 
gelde, liet hij nooit na den verdienstelijken kant 
onzer werken in het licht te stellen terwijl hij op 
kiesche wijze onze onwetendheid te recht wees. Hem 
zijn wij grootendeels den huidigen bloei van ons 
Genootschap verschuldigd en daarom zeggen wij 
hem ook van ganscher harte dank. 

Menigeen van hen die gedurende dit zestal jaren 
in ons Genootschap werkzaam waren, hebben van 
hem blijken van warme belangstelling en vriendschap 
ontvangen en ik stel mij dankbaar in hunne rangen. 

Evenmin wenschte ik de genegene ondersteuning 
welke de heer ondervoorzitter hoogl. Sencie en de 
heeren: hooglrs Scharpé en Lecoutere ons steeds ver- 
leenden onbesproken te laten voorbijgaan en ik hoop 
dat niemand mij tegenspreken zal, wanneer ik ook 
hen in name van ons Genootschap dank zegge. 

. Mijne Heeren, ik heb de eer UEd. mijn ontslag te 
verzoeken van eersten schrijver van Met Tijd en Vlijt. 
Dr REIMOND SPELEERS. 





GENOOTSCHAP, 


gesticht in 1883, onder den naam van 
«Constantius Buter ». ter beoefening 
der aloude, vaderlandsche, christe- 
lijke beschavingsgeschiedenis, onder 
de leiding van professor D' P. ALBER- 
DINGK THIJM en het oppertoezicht 
van Mgr den Rector der Roogeschool, 


VERSLAG 


der werkzaamheden van het Genoot- 
schap, gedurende het schooljaar 1899- 
1900. 


Werkende genooten te Leuven : de heeren Dr P. AI- 
berdingk Thijm; O. De Laey; L. Dosfel; F. Mets; 
R. Speleers ; J. Persyn; Em. Vliebergh, advokaat. 

De eeregenooten, die het gezelschap D" Constantius 
Buter met hunne bescherming begunstigd hebben, 
zijn de heeren : Dr Claeys, pastoor van St-Nikolaas, - 
te Gent; kanunnik Corten, directeur te Rolduc (Holl. 
Limburg); kanun. Ad. Duclos. pastoor van St-Jacobs,. 
te Uper ; Mgr Dr Evers, lid van de tweede kamer der 
Staten-Generaal, te Roermond; Dr A. Snieders, wer- 
kend lid der Koninklijke Vlaamsche Academie; Goo- 
vaerts, hoofd van het Rijksarchief, te Brussel ; Rosel, 
pastoor van St-Augustinus, te Antwerpen. 


( 232 ) 


Genooten buiten Leuven : de heeren baron L. Bé- 
thune, Dr in de rechten en in de wijsbegeerte en 
letteren; O0. Buysse; C. Van Coillie, leeraar aan het 
seminarie te Brugge; Theod. De Decker, Dr in de 
rechten; J. Delbeke, Dr in de medecijnen; A. Laporta, 
Dr in de medecijnen; H. Lebon, Dr in de rechten; 
0. Van Malleghem, Dr in de rechten; Ad. Pauwels, 
Dr in de rechten; L. Plessers; J. Witteveen, Dr in de 
rechten; Gustaaf Berckmans, D* in de rechten; Albert 
Linssen, Dr in de rechten; E.-K. Devos, leeraar te 
Mechelen; Vict. Lambrecht, Dr in de rechten; Leo 
Bruyninckx, Dr in de rechten; Paul Bellefroid, pro- 
fessor te Luik; Jozef Schrijnen, Dr in de wijsbegeerte 
en letteren; Soens, leeraar, te Gent; N. Gillissen, 
munt- en penningkundige, te Maestricht ; W. Goos- 
sens, leeraar te Rolduc; Caeymaex, professor aan 
het seminarie te Mechelen; A. Habets, Dr in de wijs- 
begeerte en letteren. 

De reeks der vergaderingen van het genootschap 
begon op 9 November 1899. De heeren hoogleeraar 
Alberdingk Thijm, Vliebergh, De Laey, Dosfel, Spe- 
leers en Mets waren aanwezig. 

Nadat de heer schrijver, Frans Mets, het verslag 
over de werkzaamheden van het vorige jaar had 
medegedeeld, en dit door de goedkeuring der tegen- 
woordige leden was bekrachtigd geworden, ging 
men over tot de bepaling van den aard der werk- 
zaamheden waarmede de leden zich in den.loop van 
‘het begonnen schooljaar zouden onledig houden. 

Daartoe werden verschillige onderwerpen voor- 





( 23 ) 


gesteld. De heer Speleers stelde voor te trachten 
eene biographische studie over Albrecht Rodenbach, 
gezamentlijk met eene kleine schets der studenten- 
beweging op te stellen! Het voorstel werd van kant. 
gezet, omdat het weinig tot samenwerking gepast 
scheen, en overigens tot volkomene publiciteit on- 
geschikt was. Het voorstel tot opzoeking van Ger- 
maansche oudheden ten tijde van den overgang 
onzer voorouders van het heidendom tot het Chris- 
tendom, evenals het opstellen van een kort handboek 
der Germaansche Godenleer, bekwam geene alge-. 
meene goedkeuring. Ten slotte werd er besloten dat 
de leden zich zouden bezig houden met opzoekingen 
nopens het ontstaan en den loop van het Taal- en 
Letterlievend Studentengenootschap Met Tijd en 
Vlijt. 

Op 14 December waren tegenwoordig de heeren, 
hoogleeraar Alberdingk Thijm, advokaat Vliebergh, 
R. Speleers, L. Dosfel, 0. De Laey, J. Persyn. Na eene. 
kleine woordenwisseling over den aard van het 
aangevatte werk wierden de groote gekende bronnen 
aangeduid, die men zou trachten uit te buiten om de 
geschiedkundige studie over Met Tijd en Vlijt tot 
een goed einde te brengen. De archieven en ver- 
spreide stukken berustende in de boekerij van Met 
Tijd en Vlijt, de brieven uit het sterfhuis van 
pastoor Schuermans, berustende te Mechelen bij den 
eerw. heer kanunnik Muyldermans, en de gedrukte 
verslagen in den Annuaire, zouden ons de eerste. 
grondvesten der studie opleveren. 


( 234 ) 


. De stukken berustende in het huis van wijlen 
Dr Moroy van Moorsel en het verslagboek van de 
Commission flamande zouden ook niet over het 
‘hoofd gezien worden. 

De heeren Speleers, Vliebergh en Mets hielden 
zich bezig met de eerste jaren van het bestaan van 
Met Tijd en Vlijt, de heeren Mets, Persyn, De Laey 
en Dosfel ontginden elk de verslagen van een tiental 
Jaren. 

Op 11 Januari 1900 waren aanwezig de heeren 
hoogleeraar Alberdingk Thijm, advokaat Vliebergh, 
R. Speleers, L. Dosfel, J. Persyn, Fr. Mets. De heer 
Vliebergh besprak de meestopgangmakende artikelen 
verschenen in de September en November afleve- 
ringen van De Gids. De heer Dosfel ontleedde eenige 
opstellen uit Stimmen aus Maria-Laach en de heer 
Speleers hield eene voordracht over de Germaan- 
sche Godenleer; terwijl de heer Mets breedvoerig 
handelde over de Cellenleer van professor Carnoy, 
naar aanleiding van een artikel van Pater Bolsius, S. J., 
verschenen in De Katholiek. 

In de zitting van 6 Maart, waarop tegenwoordig 
waren de heeren hoogleeraar Alberdingk Thijm, 
R. Speleers, L. Dosfel en Fr. Mets, gaf de heer Dosfel 
verslag over de opzoekingen die hij gedaan had, 
nopens de geschiedenis van Met Tijd en Vlijt voor 
het tijdperk 1875-1885. Dit verslag gaf aanleiding tot 
verdere besprekingen die gansch het tweede deel 
der zitting innamen. 

Op de vergadering van 5 April werd de werkkring 








( 235 ) 


van eenieder nauw afgebakend. De heer Mets kreeg 
ter onderzoek het tijdperk loopende van de stichting 
van het Genootschap tot het jaar 1848. De heer advo- 
kaat Vliebergh, van 48-78; de heer Speleers van 
74 tot 85. Verder gelaste laatstgenoemde zich met het 
vragen der brieven welke de heer: Dr Moroy nopens 
de voornaamste gebeurtenissen in Met Tijd en Vlijt 
plaats gegrepen, zou bezitten, en hij zal tevens aan 
de familie Nolet De Brauwere van Steelant inlich- 
tingen trachten te vragen. 

0p 3 Mei gaf de heer Dosfel nogmaals een klein 
verslag over de door hem te onderzoeken tijdperken, 
en de heer Mets gaf lezing van een breedvoerig: 
opstel over het ontstaan, de ontwikkeling der eerste 
jaren van Met Tijd en Vlijt. Dit opstel, dat eene 
menigte wetenswaardigheden bevat nopens het on- 
derwerp dat ons heel het jaar bezig hield, zal als 
grondsteen .dienen tot het verder opbouwen der 
geschiedenis van het thans zoo bloeiend letterlievend. 
Genootschap. Vele punten, nauwelijks aangeraakt 
door den heer Mets en slechts ten deele ontsluierd, 
zullen echter nog vele navorschingen en opsporingen 
behoeven. Mocht het den leden in het toekomende 
schooljaar niet aan ijver en werklust mangelen om 
het zoo gunstig begonnen werk krachtig door te 
drijven en de tot nu toe verzamelde stukken tot een 
nuttig en aangenaam boek doen gedijen. 


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RAPPORT 


sur les travaux du CERCLE INDUS- 
TRIEL, pendant l'année académique 
1899-1900, tait au nom du comité 
directeur (1), par M. L. VAN DER 
HULST, vice-président. - 


MESSIEURS, 


Ce n'est pas sans une certaine appréhension que 
jai pris en mains le cahier des procés-verbaux du 
Cercle, car j'avais dans l'idée que notre bilan n'était 
guère brillant. Mais aprés avoir parcouru la série 
des comptes rendus, j'ai vu ma crainte se dissiper. 
Nous sommes arrivés au bout de l'année ayant à 
notre actif un total de quinze séances bien remplies. 
Certes, il nous eut été trés agréable d'entendre plus 
d'un de nos camarades qui nous avaient promis des 
travaux et avaient méme réuni les éléments néces- 
saires à leur élaboration mais qui, finalement, se sont 
dérobés à leurs obligations. Malgré ces quelques 
défections nous avons eu bien des conférences trés 
intéressantes et trés bien dites, comme j'espere le 
montrer dans ce rapport. 


1 Le bureau était composé de M F. De Walque, prést- 
dent ; L. Van der Hulst, rtce-président; G. Van Elder, 
secrétaire ; J. Piette, trésorier, et J. Drappier, bibligthé- 
Caire. 


( 238 ) 7 


La première séance de l’année eût lieu le 47 no- 
vembre dans le nouveau local du Cercle. Notre cher 
et vénéré président, M. le professeur De Walque, dans 
une de ces paternelles allocutions, dont il a le secret, 
constate l'exiguité de la nouvelle salle, eu égard au 
grand nombre d'assistants. Il nous fait part de la joie 
qu'il éprouve de voir, dés le début de l'année, le 
local agrandi déjà trop petit. Il en tire d'heureux 
présages pour l'avenir et engage vivement les mem- 
bres à suivre assidûment les réunions du Cercle. 

Aprés avoir donné lecture du rapport sur les tra- 
vaux du Cercle pendant l'année précédente, présenté 
par M. Pierre Roland, j'eus l'honneur de vous expo- 
ser quelques idées sur le grisou. 

Je vous parlai de la nature de ce gaz perfide, de | 
la manière dont il se trouve occlus dans les couches | 
profondes de combustible. Je vous dis la manière 
tantôt tranquille, tantôt brutale dont il attaque le 
mineur qui vient le troubler dans son gite séculaire. - 
Je citai enfin les intéressantes expériences auxquelles 
MM. Mallard et Lechâtelier ont soumis l'indomptable 
tyran des profondeurs souterraines, pour déterminer 
sa rapidité d'inflammation dans différentes condi- 
tions; cela m'amena à parler aussi des propriétés 
des tubes minces relativement à la propagation de la 
flamme. 

Je continuai l'exposé de mon travail dans la séance 
du 94 novembre et M. le professeur Dumont nous 
fit l'honneur d'assister à cette réunion où je vous 
parlai des causes des explosions de grisou, des 


( 239 ) 


moyens. de les éviter et ensuite des causes d'aggra- 
vation de ces accidents. 

Le 7 décembre, le Cercle fétait Ste-Barbe, patronne 
des mineurs. Tous les élèves des Écoles spéciales 
furent invités à une séance extraordinaire, à la fois 
utile et récréative, qui eut lieu à la Générale. M. le 
professeur Pasquier s'était chargé de la partie scien- 
lique du programme : il nous parla de la Nomo- 
graphie, et MM. les professeurs Ponthiére et Sibe- 
raler nous avaient fait l'honneur de venir assister à 
notre réunion. 

La conférence de M. Pasquier obtint un succès en 
rapport avec l'intérêt qu'excite l'exposé d'un en- 
semble d'idées neuves et hardies. Les nombreux 
abaques qu'il avait apportés et qu'il nous expliqua 
Successivement, contribuèrent puissamment à éclai- 
rer les auditeurs et à soutenir leur attention. 

Il faut croire que la parole aisée de M. Pasquier 
rail excité chez les étudiants le goût de l'éloquence 
Professorale, car à peine les petites discussions qui 
&ivent toute conférence eurent-elles pris fin, qu'ils 
réclamèrent à grands cris un «speech» de M. Pon- 
lhiére, Celui-ci S'exécuta en nous faisant une trés 
"éable causerie à bâtons rompus. Il parla de 
SteBarbe, de nos travaux, de l'avenir qui nous 
illend. Et comme il ne cesse de suivre des yeux les 
Anciens, nos aînés qui sont entrés avant nous dans 
k rude et belle carrière de l'ingénieur, son bon 
ur et son expérience lui font venir tout naturel. 
lement aux lèvres des conseils dont tous nous nous 
Sowiendrons au sortir des Écoles. l4 


( 240 ) 


La partie amusante de la séance ne le céda en rien 
dans son genre à la partie instructive. Musiciens et 
chanteurs rivalisérent d'entrain et de gaieté. 

Mais comme les plus belles choses doivent prendre 
fin, M. le Président, après avoir dit quelques mots 
aimables pour chacun de ceux qui avaient contribué 
au succès de notre petite fête, leva la séance vers 
23 heures. 

La semaine suivante, le 15 décembre, M. André 
nous fit une très intéressante conférence sur les 
appareils de changement de marche. Il nous montra 
que malgré la grande diversité des systèmes, tous 
obéissent aux mêmes lois. L'heure s'avangant,M. André 
fut forcé de remettre la suite de son travail à la séance 
suivante qui eut lieu le 22 décembre. Il nous exposa 
différentes manières d'établir avec précision, l'avant- 
projet d'un appareil de changement de marche. Il 
termina son travail par la comparaison des différents 
systèmes au point de vue de leur utilisation pratique 
et conclut en faveur des coulisses Stephenson et 
Walschaert, pour les locomotives. 

Le 12 janvier 1900, M. Eugène Gillon nous parla 
des procédés rapides pour le lever des plans et en 
particulier de la photogrammétrie. Cette méthode 
basée sur l'emploi d'appareils photographiques spé- 
ciaux et de haute précision est appelée à un grand 
succès. Elle peut rendre des services {rès importants 
par sa rapidité et par une exactitude suffisante pour 
des levers préparatoires en pays encore peu connus. 

M. Gillon avait apporté pour rendre sa conférence 








( 241 ) 


plus claire et par conséquent plus attrayante, des 
dessins aussi nombreux que bien faits. 

ll insista particulièrement sur l'utilité que pré- 
éentent les méthodes rapides de levers topogra- 
phiques pour l'exploration de pays neufs, pour les. 
éudes préparatoires à l'établissement des chemins. 
de fer coloniaux et, en général, pour dresser la carte 
des régions où le climat ne permet de travailler sur. 
le terrain qu'à certaines heures de la journée. Nul 
doute que les camarades qui porteront un jour le 
nom de notre patrie dans les contrées lointaines, ne 
se souviennent alors de l'ami Gillon et de son inté- 
ressante conférence. 

Pour terminer la séance j'eus l'honneur de vous 

laire une communication sur un nouveau frein à 
bande pour vélocipédes. 
' Le vendredi suivant, 19 janvier, notre sympathique: 
bibliothécaire nous fit une fort intéressante commu- 
nication à propos d'un accident de chaudière sur- 
venu dans une sucrerie du Nord de la France. L'ac- 
dent était dà à la corrosion d'un tube à fumée, sous 
l'inluence de l'eau d'alimentation, provenant des 
appareils de la sucrerie. L'analyse a révélé au cours 
de l'enquête, qui a suivi l'accident, que les eaux 
contenaient des acides organiques. En outre, on pou- 
vait constater à l'oeil nu la présence de cuivre sur 
le parois du générateur. Les eaux acides auront. 
done attaqué le cuivre de la tuyauterie et seront 
arrivées, chargées de sels de cuivre, dans le généra- 
leur et l'on sait combien facilement le fer décompose 
les sels cuivriques. 


( 242 ) 


La communication de M. Drappier, toute modeste 
qu'elle fût, était le fruit de son observation person- 
nelle. Elle montra que son auteur est doué d'une 
sagacité et d'un discernement qui lui font honneur. 

M. le professeur De Walque, vivement intéressé 
par le travail de M. Drappier, le compléta par quel- 
ques commentaires de la plus haute utilité et conclut 
à la nécessité de visites fréquentes des générateurs 
et à la grande utilité d'analyses de l'eau d'alimenta- 
tion, analyses qui, dans certains cas, doivent étre 
répétées à intervalles réguliers. 

La réunion fut terminée par une courte discussion 
que j'avais soulevée en lisant un article du Journal 
des Inventeurs, contestant l'utilité des diplómes uni- 
versitaires, au point de vue des ingénieurs. On se 
mit rapidement d'aecord en concluant que sans 
diplóme il faut s'imposer par soi-méme, ce qui n'est 
certes pas chose facile, tandis que les porteurs de 
diplómes sont appuyés par toute l'autorité et la 
. Science des professeurs qui les ont formés, et dont 
les signatures figurent au bas des diplómes, ce qui, 
tout le monde en conviendra, est infiniment plus 
commode et plus rapide. 

Ici, Messieurs, le Cercle Industriel traversa une 
crise comparable à celle dont souffre en ce moment 
notre industrie sidérurgique; tout comme celle-ci 
manque de charbon, ce pain de l'industrie, le Cercle 
manqua de conférences, cette manne intellectuelle, 
dont vivent les sociétés comme la nôtre. Et la cause 
de cette crise? Ce n'était pas l'augmentation de la 





( 243 ) 


demande, celle-ci étant limitée à une conférence par 
semaine; c'était, comme le disait notre excellent 
secrétaire, dans un de ses rapports, l'abondance des 
interrogations aux Écoles! 

Eh bien, Messieurs, j'ai beau chercher je ne trouve 
pas d'autre excuse et celle-ci est bien mince! Car ce 
n'est pas au moment des interrogations qu'il faut 
préparer une conférence, c'est dans les moments où 
la besogne presse moins, où on a le temps de lire et 
de regarder autour de soi. Il faudrait que, dés le 
début de l'année, chacun de nous eût l'idée arrêtée 
de faire une conférence et en cherchát les éléments, 
Soit dans les revues de la bibliothéque du Cercle, 
soit dans les manifestations journaliéres de l'activité 
industrielle de notre pays. 

Je dois à la justice de dire que s'il y eut un moment 
pénurie de conférenciers, quelques vaillants répon- 
dirent quand méme à l'appel et comme vous allez le 
voir leurs travaux ne furent pas les moins inté- 
ressants. 

Le 9 fevrier M. Dufer nous présenta un travail fort 
instructif et trés documenté sur l'achèvenent du 
canal du Centre. Il nous montra la lutte gigantesque 
de la science de l'ingénieur contre les difficultés 
accumulées par la nature rebelle. Il s'agissait de 
racheter sur une longueur de 90 kilométres une dif- 
férence de niveau de 89 mètres ; on y est arrivé au 
moyen de six écluses et de deux ascenseurs hydrau- 
liques du systéme Edwin Clark. 

M. Dufer nous décrivit l'ascenseur de Houdeng- 

14. 


( 2H } 


Goegnies et nous expliqua le fonctionnement de cette 
installation hardie et d'aspect grandiose qui permet 
dans l'espace restreint de douze minutes de faire 
passer un bateau de 70 tonnes du bief inférieur dans 
le bief supérieur, dont le plan d'éau se trouve à 
45 mètres plus haut Il nous expliqua aussi les 
moyens employés pour assurer l'étanchéité de la 
cunette, souvent compromise par des sources, qui 
de jaillissantes deviennent absorbantes dés que le 
plan d'eau atteint la eote réglementaire. 

. Les applaudissements unanimes de l'assistance, 
ainsi que les nombreuses questions qui furent posées 
au conférencier témoignérentj de l'intérét puissant 
que son travail avait suscité. | 

. Le 93 février nous eûmes le plaisir de revoir pour 
Ja seconde fois à la tribune notre excellent camarade 
Jean Drappier. Il traita une question toute d'actua- 
lité : la dénaturation de l'alcool. Il nous donna un 
court aperçu sur la fabrication de l'aleool et sur la 
législation fiscale à laquelle cette industrie est sou- 
mise, dans le but de réprimer les abus de consom- 
mation de l’alcool comme boisson. Mais s'il est bon 
de restreindre la production de l'aleool à boire, il 
serait désirable d'étendre autant que possible la 
fabrication des alcools industriels. En effet, l'alcool 
est comme le pétrole une source de chaleur et de 
lumière; mais pour qu'on ne puisse détourner celte 
source de sa voie naturelle, pour lui donner une 
destination homicide, il faut lui communiquer un 
goüt tel que l'ivrogne le plus invétéré ne puisse le 


f 





( 245 ) 


supporter. C'est le but des dénaturants. M. Drappier 
établit une comparaison entre la législation alle- 
mande, trés libérale et la legislation francaise, trop 
restrietive. C'est à cause de cela que la consommation 
de l'aleool industriel est dix fois supérieure en Alle- 
magne qu'en France. 

M. Drappier nous parla des efforts des industriels. 
franeais désireux d'arriver à un état de choses plus 
favorable, et notamment de l'emploi d'huile d'acétone 
extrait des résidus du lavage des laines, préconisé: 
par MM. Buisine, de Lille. 

M. le professeur De Walque compléta en nous. 
indiquant ce qui se passe en Belgique, où d'ailleurs 
la dénaturation de l'alcool en vue de l'éclairage et du 
chauffage a moins d'importance, vu le bas prix du . 
pétrole dans notre pays. 

M. Drappier ayant parlé de l'aleool comme géné- 
rateur d'énergie mécanique, je s2isis l'occasion de 
vous faire part des expériences de M. Ringelmann de 
Nancy, sur des moteurs à alcool. I] résulte de ces 
expériences qu'un moteur à pétrole peut trés bien 
marcher à l'aleool, mais que sa puissance se trouve 
diminuée de ce chef, de 5 à 6 °/o. C'était à prévoir 
puisque le pouvoir calorifique de l'alcool est infé- 
rieur à celui du pétrole. 

La semaine suivante eut lieu une séance sortant. 
quelque peu de l'ordinaire, en ce sens que la confé-- 
rence fut aecompagnée d'expériences et comme 
M. Léon Wodon ne fait jamais les choses à demi, 
rien d'étonnant alors qu'il amenát jusqu'en notre local 


- 


( 246 ) 


les appareils d'un systéme d'éclairage par l'air car- 
buré dont il venait nous entretenir. Il nous pré- 
senta méme l'inventeur du nouveau systéme. Je 
dois dire qu'il fut récompensé de ses peines, la salle 
pouvait à peine contenir la foule des auditeurs. 
MM. les professeurs Sibenaler et Daubresse nous 
firent l'honneur de venir parmi nous. M. Wodon 
nous exposa le systéme, nous expliqua les divers 
appareils puis, après quelques tâtonnements insépa- 
rables d'un essai, l'air carburé porta vigoureusement 
à l'incandescence, les mánchons « Auer » qu'on avait 
disposés à cet effet et les autres appareils d'éclairage 
de la salle furent éteints. C'est dans le rayonnement 
de la lumière nouvelle que les discussions surgirent. 
Et comme on pouvait le prévoir dés le début, on se 
mit vite d'accord, à la satisfaction de M. Wodon et de | 
M. Devis, le constructeur et l'inventeur des appareils. 

Dans la séance du 16 mars notre secrétaire, M. Van 
Elder, traita une question du plus haut intérét et de 
la plus grande actualité, puisqu'il nous montra les 
causes de la concurrence américaine qui menace 
d'écraser notre sidérurgie. —— 

Il nous parla des minerais de fer du lac Supérieur, 
il nous décrivit sommairement les moyens d'exploi- - 
tation de ces minerais et insista plus particuliére- 
ment sur les moyens puissants de production et de : 
transport dont les Américains disposent, gráce aux 
capitaux énormes engagés dans leurs entreprises. 
Il fut amené tout naturellement à nous dire un mot | 
des «trusts » qui concentrent sous une seule direc- 





gc NEP n _ 


( 247 ) 


tion, les établissements industriels de toute une 
contrée. Il nous expliqua le fonctionnement de ces 
coalitions et comment elles ont été la source de ces 
quelques énormes fortunes américaines, en même 
temps que de bien des ruines. 

Dans la séance du 30 mars, j'eus l'occasion de com- 
pléter le travail que j'avais présenté au commence- 
ment de l'année sur le grisou, en vous parlant de 
l'influence des poussières de houille dans l'atmos- 
phére des mines. 

Notre Président ayant été empéché de venir à la 
réunion, ce fut M. le professeur Sibenaler qui prit la 
présidence. 

Comme ce que j'avais à dire sur les poussiéres de 
houille ne suffisait pas pour occuper le temps que 
dure ordinairement la séance, je fis pour terminer 
une communication sur la locomotion électrique, 
dans le eas de trains lourds et dans celui de très 
grandes vitesses. J'insistai quelque peu sur les avan- 
ages que présente l'électricité dans ce dernier cas. 
Je finis en citant quelques applications : la traction 
par locomotive électrique de 96 tonnes de trains 
lourds dans un tunnel de la « Baltimore and Ohio 
Railway Company », le projet Zipernowsky de che- 
min de fer électrique à trés grande vitesse entre 
Vienne et Buda-Pest et le projet analogue ayant pour 
but de relier New-York à Chicago. Ces deux derniers 
projets n'ont pas été exécutés, car il en coûte de 
voler sur les ailes de la foudre : le chemin de fer 
Autrichien eut représenté un capital de 130 millions, 
les Américains eussent payé le leur 398,000,000 fr. 


t 


.( 248 ) 


Le 18 mai le Cercle Industriel se rendit à l'invita- 
tion du président du Cercle d'Architecture, M. Henri 
Vaes, et assista à une séance de ce Cercle. 
.  L'ordre du jour de la séance comprenait une com- 

munication de M. Vaes sur l'Esthétiqué et une confé- 

rence sur le béton armé par M. Vingerhoudt, archi 
tecte. Aprés que M. Vaes nous eut souhaité la 
bienvenue au nom du Cercle d'Architecture, M. Île 
professeur De Walque, notre président, lui répondit 
en termes fort aimables, exprimant des voeux pour 
la prospérité de la jeuneisociété estudiantine, qui 
constitue, en quelque sorte, une filiale de notre 

vieux Cerele Industriel. | 

M. Vaes reprit alors la parole et nous tint pendant 
vingt minutes sous le charme de son style aisé el 

fleuri, en nous parlant de (Esthétique dans l'art de 
la construction. 

Cette intéressante communication provoqua une 
réponse de ma part tendant à montrer que la beauté 
peut se manifester aussi bien dans les arts industriels 
que dans les arts architecturaux, et que l'ingénieur 
tout en étant un homme utilitaire avant tout, doit 
‚savoir provoquer ce] sentiment de beauté qui se 
dégage de tout ce qui est vrai, juste et grand. 

M. Vingerhoudt nous parla ensuite des différentes 
applications du béton armé. 

Aprés nous avoir expliqué le principe de ce nou- 
veau mode de construction, il nous en montra les 
avantages au point de vue de la multiplicité de ses 
. emplois, de la hardiesse qu'il introduit dans les 





( 249 ) 


édifices qui en sont constitués et de l'aspect esthé- 
tique qui en résulte. Aprés cela, la séance fut con- 
tinuée'gaiement et fraternellement et vers 23 heures 
les membres du Cercle Industriel prirent congé de 
leurs camarades du Cercle d'Architecture enchantés 
de l'accueil qui leur avait été fait. 

Le 95 mai, M. Gustave Verriest, un éléve de pre- 
miére année, mais non un]« bleu» puisqu'il a déjà 
fit avec le plus grand]succés les deux années de 
candidature en sciences, nous fit voir, que malgré 
l'époque peu favorable aux travaux particuliers, il 
est possible de présenter au Cercle Industriel une 
conférence trés compléte et trés documentée. 

Il nous parla de lafthéorie de la bicyclette : 
M. Verriest, à la fois bon cycliste et bon mathéma- 
licien, ne pouvait pas mieux choisir son sujet. Après 
une courte introduction, il nous donna la théorie de 
l'équilibre et de la direction, démontrant mathéma- 
liquement toute une série de faits que tout cycliste 
connait par expérience. 

Son travail comprenant d'assez longs développe- 
ments M. Verriest dût en remettre la suite à la séance 
suivante qui eut lieu le 17 juin et où il nous parla 
du travail à produire?pour la propulsion de la bicy- 
clette. Il nous décrivit plusieurs procédés fort ingé- : 
nieux pour mesurer ce travail. 

Ici, Messieurs, se termine la série de nos confé- 
rences; dans la dernière séance du Cercle eurent 
lieu comme d'habitude les élections pour le renou- 
vellement du bureau. Cette derniére réunion eut 





( 250 ) 
lieu le 8 juin. Aprés une lutte aussi mouvementée 
que courtoise, la composition du nouveau bureau 
‚fut arrêtée comme suit : vice-président, M. H. Frère ; 
secrétaire, M. Alb. Bonnet; trésorier, M. Ad. Buffet ; 
bibliothécaire, M. Max. Cassart. 

Nul doute que sous la direction d'un bureau aussi 
bien composé et sous la présidence de notre vénéré 
professeur M. De Walque, le Cercle Industriel puisse, 
en l'année 1900-1904, étre aussi prospére que les 
années précédentes. 


b 


CERCLE AGRONOMIQUE 
de l'Université catholique de Louvain. 


ANNÉE ACADÉMIQUE 1899-1900. 


Composition du bureau : 
Présidents d'honneur : Mgr ABBELOOS, recteur magni- 
b fique honoraire; Mgr HEBBELYNCK, recteur magni- 
fique de l'Université. 
Président : M. le professeur THEUNIS. 
ter Vice-Président : M. le professeur LEPLAE. 
2 Vice-Président : M. le professeur MEUNIER. 


Membres étudiants du bureau : : 


Président : M. A. De Marbaix. 
Secrétaire : M. J. Van Steenberghe. 
Secrétaire-adjoint : M. P. Lefebvre. 
Trésorier : M. N. Rigo. 
Bibliothécaire : M. M. Pasque. 


Membres effectifs : 


MM. T. Broquet, G. Cornez, A. De Muynck, H. Jadoul, 
P. Kleynen, F. Fonteyn, A. Moortgat, N. Martin, 
F. Nihoul, P. Picard, F. Van Dorpe, G. Watson, 
F. Cortvriend, M. Ceulemans, F. Ducamp, A. De- 
grez, G. Delogne, E. Famenne, R. Henry, Hum- 
blet, P. Lefebvre, Pauwels, Renault, Reynaert, 
N. Rigo, Roger, Ryan, G. Scarsez de Loqueneuiile, 
Van Horick, A. Crahay, J. Gerdon, X. Poty, 
M. Pasque, E. Vassart, H. Vendelmans. 

— 15 


RAPPORT 


sur les travaux du CERCLE AGRONO- 
MIQUE pendant l’année 1899-1900, 
présenté au nom de la commission 
directrice, par M. Jos. VAN STEEN- 
BERGHE, secrétaire. 


MESSIEURS. 


La tâche qui m'incombe aujourd'hui de vous pré- 
senter le rapport sur nos travaux de l’année acadé- 
mique écoulée 1899-1900, est singulièrement facilitée 
par les beaux résultats que nous avons obtenus et 
que j'ai l'honneur de pouvoir vous rappeler. 

Durant l’année qui s'est écoulée, le Cercle Agrono- 
mique a fleuri et prospéré au double point de vue 
intellectuel et financier. 

Au début de l'exercice, nous eussions pû avoir 
quelque crainte et quelque appréhension de voir le 
Gercle péricliter, par suite de l'absence de celui qui 


en dirigeait, depuis de nombreuses années, avec tant _ 


de dévouement et tant de talent, les débats. Mais 
bientót nous nous sentimes secondés et aidés par 
d'autres maitres non moins zélés, qui, au prix de durs 
efforts souvent, nous firent l'honneur de venir nous 
présider et éclairer nos discussions. 

Adressons tout d'abord un remerciement profond 
et sincére à notre cher président M. le professeur 








( 253 ) 


Theunis, qui, durant les rigueurs de l'hiver, daignait 
venir nous encourager par sa présence. Un tel dé- 
vouement doit vous faire comprendre, Messieurs, 
quelle est l'utilité du Cercle, si nos maitres l'estiment 
si haut. Un juste tribut de reconnaissance doit égale- 
ment étre voté à M. le professeur Biourge qui, lui 
aussi, s'est maintes fois dévoué pour venir éclairer 
nos débats de ses lumières autorisées. Merci aussi 
à M. le professeur Leplae que nous n'avons possédé 
que trop rarement hélas ! 

Adressons également nos hommages reconnais- 
sants à MM. le professeur Verhelst et l'avocat Vlie- 
bergh qui sont venus traiter devant nous avec tant 
de talent deux questions si intéressantes pour l'agri- 
culture. Un cordial merci encore à nos auditeurs 
bienveillants, MM. les professeurs Meunier et Frateur 
€ l'agronome Hermans, etc, leur présence parmi 
hous, nous a fort encouragés et stimulés. 

Aprés avoir rendu hommage à nos protecteurs et 
Soutiens, sachons aussi que la vitalité de notre 
(ercle a été due à l'activité de ses membres, dirigés 
par le bureau dont nous avons à féliciter principale- 
ment le si sympathique chef M. Adrien De Marbaix, 
président effectif du Cercle. N'oublions pas un mot 
d'éloge à notre trésorier M. Nicolas Rigo, qui a si 
bien sû gérer les affaires du Cercle que la succession 
que nous avions reprise endettée, nous la laissons 
avec, si pas des ressources en fonds, du moins un 
boni en nature, consistant en cartes de membres et 
tonvoeations, et cela aprés avoir payé des comptes 
arriérés de deux, trois ans et plus. 


( 94) 


La prospérité de notre Cercle s'est également et 
surtout manifestée par les nombreuses et intéres- 
santes conférences qui y ont été données. Les espé- 
rances qu'on avait pù fonder dés nos premières 
réunions ne se sont point évanouies, mais réalisées 
au delà de l'attente. 

Un esprit de zèle et d'ardeur a durant toute l'année 
animé tous les membres, et, malgré les obstacles de 
toute nature qui se sont trouvés sur notre chemin, 
nous sorames parvenus à organiser une douzaine de 
réunions fort instructives et qui ont été fréquentées 
avec beaucoup d'assiduité par les membres dont le 
nombre s'est élevé à une bonne trentaine. 

A notre première réunion du 6 novembre 4899 eut 
lieu l'élection du nouveau bureau. Tour à tour furent 
élus : MM. A. De Marbaix comme président, J. Van 
Steenberghe secrétaire, N. Rigo trésorier, P. Lefebvre 
secrétaire-adjoint, M. Pasque bibliothécaire. Dès cette 
première séance le Cercle manifesta sa vitalité et on 
put se rendre bien compte de la franche cordialité 
qui animait tous les membres à la suite des discus- 
sions qui s'y engagèrent. 

Le 13 novembre fut proposée et applaudie la nou- 
velle constitution du comité d'honneur : Mgr Hebbe- 
lynck, recteur magnifique, fut adjoint comme prési- 
dent d'honneur, M. le professeur Theunis devint 
président, MM. les professeurs Leplae et Meunier 
devinrent respectivement premier et second vice- 
présidents. A cette séance M. le professeur Theunis 
fit en termes émus et sentis l'éloge de son prédéces- 








( 255 ) 


seur à la présidence, le regretté professeur De Mar- 
baix. De nouveaux statuts furent proposés et adoptés 
à cette séance. 

Puis vint la lecture du rapport sur l'exercice 
écoulé. M. A. De Marbaix remercia M. le professeur 
Theunis et le secrétaire de l'hommage rendu à la 
mémoire de son bien-aimé père. Après quoi la parole 
fut donnée à M. Henry qui durant une demie heure 
nous intéressa vivement en communiquant avec talent 
des recherches originales qu'il avait faites sur les 
Microbes nuisibles du lait. 

Cette séance déjà si chargée se termina par quel- 
ques mots pratiques de M. Nihoul sur la conduite du 
Battage, 

Au 94 novembre nous vimes remonter à la ‘tribune 
X. Nihoul qui nous traita, d'une facon fort pratique, 
des fonctions économiques des bétes bovines. 

À la séance suivante du 5 décembre M. Kleynen 
nous intéressa vivement en nous entretenant de 
l'hygiène et de [a médecine vétérinaire à la ferme. 

Au 46 janvier 4900 nous revimes à notre tête M. le 
Professeur Leplae, retour de voyage. A cette séance 
10Us eÂmes le plaisir d'entendre M. A. De Marbaix, 
hous décrivant avec enthousiasme et d'une façon 
Charmante l'Agriculture de La Campine, sa chére _ 
Contrée, | 

À cette réunion en succéda une autre, non moins 
instructive, le 96 janvier, pendant laquelle M. Cornez 
hous décrivit avec tous les détails et renseignements 
originaux à l'appui la culture de {a Luzerne. 


( 256 ) 


Cette séance fut complétée par une communication 
de M. Scarsez sur Les soins à donner au fumier. 

Le 9 février ce fut au tour de M. Van Steenberghe 
à faire les frais de la soirée. Il parla longuement 
en traitant tous les principes des multiples œuvres 
sociales agricoles. 

La semaine suivante une question intéressante : 
celle de la Tuberculose fut traitée en détail par 
M. Broquet. Aprés quoi M. Renaud nous entretint 
fort instructivement de deux parasites du pin : l'ilobe 
et le pissode. 

M. Watson, au 93 février, nous développa, avec un 
réel succès, le sujet fort important des Prairies. Sa 
causerie fut longuement discutée. 

L'Aviculture fut le sujet de la conférence que 
M. Fonteyn fit devant nous, avec succés le 9 mars. 

Viennent ensuite deux séances fort intéressantes, 
c'est le cas de dire « last at not least ». 

Dans la première, celle du 45 mars, M. le professeur 
Verhelst a bien voulu venir nous faire, avec un talent 
aussi didactique qu'oratoire, une étude des dréches 
de brasserie. ll y préconisa le séchage des dréches, 
comme avantageux à tous les points de vue, mais il 
indiqua en méme temps les difficultés pratiques que 
peut rencontrer la réalisation d'un tel projet. 

Au 3 avril, de nouveau grande affluence pour 
entendre traiter avec art et brio par M. l'avocat Vlie- 
bergh, la question qui pour étre peu connue, n'en 
est pas moins importante des Vices redhibitoires. 

Ces deux remarquables séances clóturérent digne- 








( 257 ) 


ment nos réunions de l’année académique 1899-1900, 
qui, comme vous pouvez en juger, rivalisèrent entre 
elles d'intérét; toujours le succès dépassa les espé- 
rances. 

Cette prospérité du Cercle durant l'année qui vient 
de s'écouler eut pour grande cause l'esprit d'union 
et de fraternité qui animait d'un méme zéle tous les 
membres dont chacun avait bien compris et appli- 
quait pour sa part notre belle devise nationale : 
L'Union fait la force. 

A vous, Messieurs, de continuer à maintenir cette 
prospérité du Cercle et à la faire croitre encore en 
vous inspirant des exemples de ceux qui en le quit- 
tant avec regret, forment des vœux ardents pour que 
son avenir aille toujours florissant et prospérant. 


CONFÉRENCE 
d'Histoire littéraire grecque et latine. 


ANNÉE 1899-1900. 


Présidents d'honneur : Mgr A. HEBBELYNCK, recteur 
magnifique, et Mgr J.-B. ABBELOOS, recteur magni- 
fique honoraire. 

Directeur : M. F. CoLLARD, professeur. 


Secrétaire : M. Mayence, Fernand, de J umet, can- 


didat en philosophie et lettres. 


Ont pris part aux travaux de l'année : 


MM. Decoster, Léon, de Louvain, candidat en philo- 

sophie et lettres. * 

Haesaerts, Léon, de Hal, id. 

Michiels, Joseph, de Ryckel, id. 

Smets, Jacques, de Casterlé, id. 

Sondervorst, Vital, de Louvain, id. 

Steppe, Joseph, de Grammont, id. 

Thibau, Théophile, de Fooz, id. 

Van de Weerd, Hubert, d'Eelen, id. 


RAPPORT 


sur les travaux de la Conférence d'His- 
toire littéraire grecque et latine, pen- 
dant l’année académique 1899-1900, 
présenté par M. Fernand MAYENCE, 
secrétaire sortant. 


MESSIEURS, 


On relit avec un vif plaisir les comptes rendus des 
séances de la Conférence d'histoire littéraire grecque 
et latine; ils prouvent avec la plus grande évidence 
l'ardeur que tous les membres ont toujours apportée 
pour contribuer au succés de l'entreprise. Oui, on 
peut le dire en toute sincérité, le but que la Confé- 
rence se proposait à sa fondation, il y aura bientôt 
dix ans, a été pleinement atteint. Cette année encore, 
guidés par notre habile et tout dévoué directeur, 
nous nous sommes efforcés, par nos travaux per- 
sonnels, d'élargir les bornes du cours d'histoire de 
lalittérature latine qui, naturellement restreint, ne 
peut donner que de courtes esquisses de la matiére. - 
Certains d'entre nous sont allés plus loin; non con- 
tents d'enregistrer les résultats de la science d'autrui, 
ils se sont attachés à produire des travaux originaux. 

La question toujours si controversée de la chro- 
Dologie des lettres de Pline, a fourni à M. Michiels 
Yoceasion de faire une étude trés intéressante sur 

15. 


( 260 ) 

l'ouvrage de Schultz, De Plinii epistolis questiones 
chronologica. La chronologie de l'auteur diffère nota- 
blement de celle de Mommsen. Il divise les. neuf 
livres en trois groupes : le premier publié aprés 
l'an 100, le second vers l'an 110, et le troisiéme la 
premiere ou la seconde année aprés. Il étudie ensuite 
successivement, dans chaque groupe, les lettres sur 
lesquelles il y a spécialement discussion, et conclut 
que les lettres VII, 4, 7, 8, 9, 15, 94, 31; VIII, 40, 11, 
49, 16, 19; IX, 8, 10, 14, 92, 93, 96, 34, 38, ne furent 
pas rangées chronologiquement par leur auteur; on 
ne peut mettre sur la méme ligne les lettres VII, 16, 
47, 93, 32; VIII, 91 et IX, 5 comme l'ont fait Peter et 
Asbach. M. Michiels estime que l'ouvrage de Schultz 
est un bon exposé critique, mais qui nécessairement 
ne présente pas beaucoup de neuf. 

M. Thibau a bien voulu se charger de nous faire 
connaitre le premier volume de l'ouvrage si intéres- 
sant de Cucheval : Histoire de l'éloquence romaine 
depuis la mort de Cicéron jusqu'à l'avénement de 
l'empereur Hadrien. | 

Pendant cette époque d'asservissement, le champ 
de l'éloquence s'est naturellement restreint par la 
disparition de l'éloquence politique; l'éloquence 
judiciaire seule survit; mais elle-même voit son 
horizon se borner aux tournois oratoires du Sénat 
et aux causes centumvirales. Le nombre des orateurs 
ne cesse pourtant pas de se multiplier. M. Thibau 
nous fait connaitre successivement les orateurs du 
triumvirat, l'empereur Auguste comme orateur et 








( 261 ) 


comme écrivain, les orateurs contemporains d'Au- 
guste, les écoles des rhéteurs, et enfin l'éloquence 
sous Tibére. 

L'analpse de la seconde partie du travail de 
Cucheval a été confiée à M. Van de Weerd. A me- 
sure que la tyrannie impériale se fait sentir davan- 
tage, l'éloquence politique, faute de place, disparait. 
Les hommes doués de quelque talent oratoire se 
tournent vers l'éloquence judiciaire; mais les tribu- 
naux, eux aussi, étaient entre les mains des princes, 
Si bien qu'on peut dire que l'empire n'offrait plus 
aucun asile à la liberté de parole. M. Van de Weerd 
passe en revue les avocats célébres de l'époque, pour 
la plupart délateurs; il nous refait leur biographie 
et expose les causes qu'ils ont soutenues. Trois 
avocats terminent dignement la fin du 1°" siècle; 
leur éloquence n'est pas entachée de sang : ce sont 
Salvius Liberalis, Pompeius Saturninus et Cornelius 
Tacitus. Malgré les efforts de ces quelques hommes 
de bien, l'éloquence tombe rapidement. A quoi faut-il 
altribuer cette décadence? Parmi les historiens, les 
uns lui donnent pour cause l'absence de liberté 
politique, les autres l'influence des écoles. Tout en 
admettant l'action de ces deux facteurs, il faut dire 
qu'il en est des œuvres de l'esprit comme du corps 
humain. Arrivée à toute sa perfection sous Cicéron, 
l'éloquence devait fatalement déchoir. 

Cest à moi qu'échut la tâche de faire connaitre 
l'ouvrage de Martha, intitulé : Mélanges de litté- 
ralure ancienne. Comme nos travaux, cette année, 


* 


( 262 ) 


se rapportaient exclusivement à la littérature latine, 
j'ai laissé de côté les deux premiers chapitres qui 
avaient trait à la littérature grecque. Daris le chapitre 
Les Romains à la comédie, Martha s'attache à nous 
montrer la physionomie du public d'un théâtre 
romain : gens rudes, féroces guerriers, dénués de 
toute aptitude littéraire. Devant un tel publie, il eût 
été difficile à un poéte, avide de popularité, comme 
l'était Plaute, de ne pas se livrer à des fantaisies 
comiques d'un goüt équivoque. 

Cicéron a-t-il eu des rapports avec Lucréce? Quelle 
a été la nature de ces rapports? Telles sont les deux 
questions auxquelles Martha s'efforce de donner 
une solution. Il affirme, mais sans imposer en dogme 
sa manière de voir, que Cicéron a connu Lucrèce et 
qu'il a donné des soins à son poème. 


Dans le chapitre Auguste et les lettres, nous voyons | 


que le siècle d'Auguste, sous les plus belles appa- 
rences, cachait un principe de mort, la perte de la 
liberté politique. 

Le dernier chapitre est consacré à Senéque; sa po- 
pularité a varié aux différentes époques; malgré ses 
défauts, il exerce encore sur les modernes une im- 
pression pénétrante : cela tient à ce que les grands 
problémes qu'il a traités sont encore ceux qui nous 
agitent aujourd'hui. 

M. Michiels, suivant une dissertation de Heide- 
mann (1), nous donne une étude sur l'ellipse du 





(1) De Ciceronis in Epistulis verborum. eilipsis usu. 
“Berlin, 1898. 


( 263 ) 


verbe dans les lettres de Cicéron. On comprend faci- 
lement que les ellipses soient plus fréquentes dans 
la littérature épistolaire, genre plus intime et plus 
familier que les autres. Plusieurs savants n'ont pas 
sisi ce caractère, et de ce fait certains passages leur. 
ont paru suspects d'interpolation. Le verbe dont 
l'ellipse est la plus fréquente, est le verbe esse; sont 
aussi souvent omis : facere, scribere, mittere, dare, 
accipere, reddere, dicere, audere, etc. 

M. Ragon, dans un article de L'Enseignement 
chrétien (1), avait critiqué trés sévèrement l'édition 
des œuvres de Justin par Hallberg, professeur à la 
faculté des lettres de Toulouse. J'ai examiné cet 
article ; quoique certaines critiques m'aient paru exa- 
gérées, on doit cependant avouer que l'édition est 
défectueuse, inexacte sur quantité de renseignements 
grammaticaux et historiques, et surtout qu'elle est 
contraire au génie latin. 

Le style de Tite-Live a varié aux différentes époques 
de sa vie. Quelles sont ces époques? Sous quelles 
influences son style s'est-il modifié? C'est le sujet 
d’une dissertation de Stacey dont M. Van de Weerd 
nous a donné le compte rendu (2). Avant d'aborder 
son histoire, Tite-Live a dà étudier Ennius, Virgile, 
Lucréce, Tibulle et Horace. Dans la première décade, 
il est encore hésitant, mais on remarque une tendance 


(1) L'enseignement chrétien. 1898, n° 2, 3, 4, 6, 6. 
(2) Die Entwickelung des Livianischen Stiles. Leipzig, 
1806. 


( 264 ) 


à suivre la nouvelle école. En avançant, il se corrige 
et revient au style cicéronien; les expressions de 
l’âge d'argent et les hésitations disparaissent. 

C'est encore M. Van de Weerd qui nous a fait part 
d'une étude de Schoenfeld sur l’imitation de Salluste 
dans Tacite (1). IÌ passe en revue la formation et la 
signification des mots, la disposition de la matiére, 
les digressions, les discours, les portraits, les nar- 
rations. Il cite une foule d'exemples oü la ressem- 
blance entre Tacite et Salluste est absolument frap- 
pante. 

J'ai ensuite rendu compte d'une préface de O. Jahn, 
traduite par Gache et Piquet, et à laquelle ils ont 
donné comme titre : Cicéron et ses ennemas litté- 
raires (2). Les trois principaux ouvrages oratoires de 
Cicéron sont : le De Oratore, consacré aux conseils 
pratiques, l'Orator, oü il trace l'image de l'orateur 
parfait, et le Brutus, qui renferme l'histoire de l'élo- 
quence romaine. Dans ces écrits, Cicéron a pour- 
suivi deux buts : d'abord, se défendre contre les 
attaques de ses ennemis; ensuite donner à son pays 
et à la postérité tout entière d'admirables leçons 
d'éloquence. 

Un savant italien, Vincentius d'Addozio, fit paraitre 
un ouvrage dans lequel il voulait démontrer que 
les lettres de Cicéron à Brutus étaient l'oeuvre 
d'un faussaire. Schelle, au contraire, en a défendu 





v De Taciti studiis Sallustianis. Leipzig, 1884. 
2 Paris, Klincksieck, 1886. 





L] 
4 WM 


= 
p 
v 











( 26 ) 


l'authenticité dans un travail (1) que M. Michiels a 
analysé. Il reprend chaque lettre en particulier et 
réfute une à une toutes les objections du savant 
Italien; comme base de sa réfutation, il prend la 
thèse suivante : Si'ces lettres sont l'oeuvre d'un faus- 
sire, tout le monde doit reconnaitre qu'élles ont été 
composées par un homme supérieur ; dans ce cas, des 
fautes contre la clarté du sens ou l'exactitude de la 
construction doivent s'expliquer par des lacunes ou 
des altérations du texte primitif. Le premier livre 
ne peut pas avoir étó composé par un rhéteur des 
premiers temps de l'empire, il n'avait aucun motif 
pour le faire, il avait plutót des raisons qui l'en 
eussent empéché. Quant au second livre, il ne peut 
avoir été composé au moyen áge : cette affirmation 
va à l'encontre de toutes les traditions. 

M. De Coster nous entretient de l'important ou- 
vrage de Norden sur la prose latine (2). Il remonte 
jusquà l'origine et constate que, des le début, la 
littérature se réduisait à des lois et à des priéres. 
Peu à peu se fait sentir l'influence grecque, qui, 
malgré les efforts persévérants de Caton, finit par 
simplanter dans la littérature latine. Nous voyons. 
défiler tous les orateurs et historiens de l'époque 
pré-cicéronienne : on sent que l'Hellénisme influence 





4) Der neueste Angriff auf die Echtheit der Briefe ad 
M. Brutum. Dresden, 1897. 

(2) Die antike Kunstprosa vom VI Jahrhundert von. 
Christus bis in die Zeit der Renaissance. Leipzig, 1898. 


( 866 ) 


fortement leurs écrits; malgré cela, on constate 
@ncore partout des « vestigia ruris ». Trois écrivains 
forment la transition entre cette époque et le classi- 
<issisme : ce sont Varron, Salluste et Cornelius Nepos. 
1l est regrettable que M. De Coster n'ait pas continué 
cette étude et se soit arrêté avec César et Cicéron. 

On sait quelle grande place tient l'affranchi Marcus 
Tullius Tiro dans les lettres'de Cicéron. M Steppe, 
guidé par l'ouvrage de Jaufmann (1), s'est chargé de 
nous le faire connaître. Dans un aperçu général, 
il fait ressortir l'amélioration du sort des esclaves 
à l'époque de Cicéron. Tiron est un exemple frappant 
de la quasi-intimité qui commençait à régner entre 
maîtres et esclaves. C'était, d'ailleurs, un homme 
intelligent et instruit, d'un dévouement et d'une 
fidélité à toute épreuve. Aussi Cicéron l'estimait-il 
beaucoup; il lui portait une sincère affection et ne 
négligeait aucune occasion de louer ses brillantes 
qualités. Après la mort de Cicéron, Tiron publia 
nombre d'ouvrages de son maître. Lui-même, du 
reste, avait composé certaines œuvres, entre autres 
le De usu atque ratione lingue latine, — De variis 
atque promiscuis questionibus, — Pandectæ. 

Tels sont, rapidement esquissés, nos différents tra- 
vaux se rapportant à la prose latine. Voyons inain- 
tenant ceux qui concernent la poésie. 

Savoir oü un auteur a puisé les différents maté- 





(4) Marcus Tullius Tiro. Programm des Kgl. Gymna- 
stums zu Dillingen für 1896-1897. 


( 267 ) 


riaux de ses œuvres, quels modèles il a imités dans 
la confection de son travail, est toujours une question 
très intéressante, mais aussi toute pleine de difficul- 
tés. Nous n'avons pas négligé les études de ce genre. 
M. Michiels nous a fait connaitre l'ouvrage de La- 
faye : Catulle et ses modèles (4). Ce mémoire, qui, 
d'ailleurs, fut couronné par l'académie des inscrip- 
tions et belles lettres, est de la plus haute valeur. 
L'auteur ne recherche pas seulement les passages 
que Catulle a imités, mais il tâche de déterminer 
d'une maniére plus générale les modéles et les sen- 
timents auxquels le poéte latin s'est attaché; à cet 
effet, il doit se baser en premier lieu sur le mètre. 
Dans les poèmes Tambiques, Catulle imite surtout 
Archiloque et Hipponax. Dans les poèmes méliques, 
Sapho, Anacréon et Callimaque furent ses modèles; 
comme Horace, il s'est sagement abstenu d'aller 
puiser à la source pindarique. Les hendecasyllabes 
et les contes épiques sont des copies des Alexandrins; 
il en est de même des épigrammes, mais ici Catulle 
a surpassé de loin ses modèles. Le grand mérite de 
Catulle, c'est d'avoir su, un des premiers, unir dans 
des vers harmonieux la beauté classique à l'élégance 
un peu parée des écrivains d'Alexandrie : comme 
eux, il aime la poésie légére, la nature et les idylles, 
la symétrie dans la composition; il leur prend leurs 
qualités et leur laisse leurs défauts ; mais, d'un autre 


(4) Catulle et ses modèles. Paris, Hachette, 1894. 


( 268 ) 


côté, la fraicheur, l'éclat et l'ingénuité des senti- 
ments, il les doit aux vieux poétes lyriques. 

J'ai examiné deux dissertations ayant pour sujet : 
limitation d'Aratus dans Cicéron, Germanicus et 
Avienus (1). Elles coincident tout-à-fait dans leurs 
résultats. Cicéron a le mérite d'avoir imité le pre- 
mier le vers hexamétre des Alexandrins ; mais son 
imitation est servile. Germanicus, au contraire, est 
beaucoup plus libre : outre Aratus, il a eu souvent 
recours à l'astronome Hipparque. Avienus est aussi 
un traducteur servile : il ne change son modéle que 
là où il y est forcé par les exigences du vers. . 


J'ai tenté d'exposer les résultats acquis à la ques. 
tion des sources des tragiques romains par les dis- 


sertations de Gensel (2) et de Strauss (3). Le premier 
s'occupe des tragiques de la république, Livius 
Andronicus, Q. Ennius, L. Accius, Cn. Naevius, 
M. Pacuvius. Ce sujet est particuliérement difficile; 
en effet, ces tragiques ne nous sont parvenus qu'à 
l'état fragmentaire, la plupart du temps dans un but 


grammatical. Certains tragiques sont méme impos- _ 


sibles à étudier, vu le peu d'étendue des fragments, 
par exemple : Atilius, Pompilius. Mais dans chacun 


(4) De Cicerone, Germanico, Avieno Arati interpretibus, 
par Sieg. Halle, 1886. De Cicerone et Germantco Arati in- 
terpretibus, par Maybaum. Rostock, 1889. 

(2) De Sophocle a Romanis liberos rei publicae tempo- 
rum tragicis poetis adhibito. Halle, 1895. 

(3) De ratione inter Senecam et antiquas fabulas roma- 
nas intercedente. Rostock, 1887. 


( 269 ) 


d'eux, on retrouve des traces abondantes de l’imita- 
tion de Sophocle. De son côté, Strauss s'attache 
à montrer que Sénèque dépend directement des 
Grecs et n'a pas emprunté aux vieux poètes de la 
république; là où il se rencontre avec eux, ce n'est 
pas parce qu'il les a imités, mais parce que tous ont 
puisé aux sources grecques. 

Les prologues de Plaute ont déjà suscité bien des. 
critiques de la part des philologues modernes. 
M. Steppe, s'appuyant sur une étude de Traut- 
wein (1), entreprend de les défendre. Le prologue, 
tel qu'il existe chez Plaute, est tout à fait étranger 
à nos mœurs théâtrales modernes. Nous ne concevons 
pas, en effet, que dés le début de la pièce. un acteur 
vienne nous en indiquer toute la trame, nous enlevant 
ainsi ce qui fait le charme de bien des piéces, l'attente 
du dénoüment. Pour juger de l'authenticité de ces 
prologues, Jes critiques se sont basés sur deux 
motifs : d'abord, les termes employés ; ils ont abusé 
de cet argument et s'en sont souvent servis pour 
défendre des idées préconçues. Ils ont ensuite pris 
en considération le fond ; mais les études modernes 
ont prouvé qu'on avait été trop vite et qu'on s'était. 
bien souvent trompé; on jugeait, non pas d'aprés le 
but et les idées de Plaute, mais d'aprés les régles de 
la scène moderne; tout ce qui n'y était pas conforme, 
était déclaré interpolé. M. Steppe, à la suite de 


(4) De prologorum Plautinorum indole atque natura. . 
Berlin, 1890. 


(£0 ) 


Trautwein, examine en particulier différents pro- 
logues et répond aux objections les plus répandues 
contre leur authenticité, 

M. Sondervorst nous a fait part d'une étude de 
Samuelsson sur Valerius Flaccus (1). Ce poète avait 
déjà fait l'objet de maintes études; mais jusqu'ici 
elles avaient porté plutôt sur la constitution et la 
correction du texte que sur l'interprétation et le 
style du poète. Samuelsson a voulu dans son tra- 
vail rassembler tous les cas intéressants de maniére 
à en retirer une certaine utilité au point de vue de 
la syütaxe historique de la langue latine. Il ne traite 
pas séparément les temps et les modes, comme on 
le fait ordinairement; il parle d'abord des temps 
<t des modes dans les propositions principales, et 
ensuite dans les propositions subordonnées. 

Perse at-il attaqué Néron? Telle est la question 
qu'a traitée Haguenin dans un article de la Revue 
de Philologie (2). Il examine le passage de la « Vita» 
sur lequel on voulait s'appuyer pour démontrer que 
Perse avait attaqué Néron : ce texte, conclut-il, ne 
prouve rien du tout. Il en est de même des scolies, 
à part cependant celles qui soulévent cette question : 
Les fins de vers et les vers que Perse cite pour les 
blâmer, sont-ils de Néron? La rencontre du texte de 
Perse avec celui de Dion Cassius paraît confirmer 
cette opinion, que l'auteur estime comme la plus rai- 








(1) Studta ad Valerium Flaccum. Upsoliæ, 1890. 
(2) Revue de Philologie, 1890, pp. 01-312. 


(981). 


sonnable. Il est probable, et seulement probable, 
que Perse a, par allusions, critiqué en Néron lé poéte. 

Bien des obscurités entourent la personnalité de 
Lucrèce. M. Michiels, à la suite de M. Marx (1), s'est. 
attaché à les éclaircir. Il s'est servi de trois sources : 
1) La tradition, surtout S. Jérôme, qui a puisé dans 
un livre perdu de Suétone; 2) La dédicace adressée 
à C. Memmius, dont le poéte.voudrait étre le client; 
3) L'euvre elle-méme; il en fait ressortir le ton mé- 
lancolique : c'est, dit-il, le chant de mort de la répu- 
blique, devenue trop vieille, qui résonne dans ses 
vers. 

M. Sondervorst nous a fait rapport sur l'ouvrage 
de Becker concernant le poéte Columelle (2). Pour 
connaitre la vie de cet auteur, il s'est servi d'abord 
de ses œuvres, ensuite de ses contemporains, enfin 
des inscriptions. Ses oeuvres principales sont le De 
arboribus et le De rustica; comme modèle, Columelle 
s'est surtout servi de Virgile. 

Cest d'une comparaison trés intéressante entre 
Virgile et Théocrite que nous entretient M. Van de 
Weerd, analysant un mémoire de Jahn (3). Il nous 
montre que la 3 églogue de Virgile est tout entière 


. 4) Der Dichter Lucretius, dans les Neue Jahrbücher- 
für das klassische Altertum. 1890, pp. 532-548. 

(2) De Lucii Junit Moderati Columellæ vita et scrtptis. 
Leipzig, 1897. - 

(3) Die Art der Abhängigkeit Virgils von Theokrit. Ber- 
lin, 1897. 


( 272 ) 


imitée du poéte alexandrin; seulement Virgile 
n'imite pas servilement : il cueille un peu partout, 
et imprime à l'oeuvre son cachet personnel. Cepen- 
dant bien des vers, bien des idées manquent de 
liaison intime, et on peut dire que tout le poème 
manque d'unité. M. Van de Weerd estime que Jahn 
a parfois été un peu loin et qu'il constate l'imitation 
de Théocrite par Virgile, là oà la coincidence peut 
étre tout à fait fortuite. 

L'étude du poête Stace présente assez bien de 
difficultés; car la négligehce dans la eonstruction de 
phrases le rend assez souvent inintelligible et em- 
péche de distinguer ce qu'il faut lui attribuer en 
propre, de ce qu'il faut considérer comme des inter- 
polations. Cependant Mueller a entrepris une étude 
sur les chap. I, 3 et III, 3 des Silvæ (4). M. Van de 
Weerd, en examinant le travail, constate qu'il est 
parvenu à corriger et à interpréter maints passages 
Obscurs ou mal compris jusqu'à lui. 

Quelle fut la cause de l'exil d'Ovide? Cette question 
est toujours restée trés obscure et on ne posséde 
pour se décider que les mots du poéte lui-même : 
carmen et error. Une brochure de Heitler (e) dont 
M. Haesaerts nous fait l'analyse, veut prouver qu'Ovide 
fut exilé pour avoir refusé de mettre son talent au 


service d'Auguste et de chanter ses exploits. Auguste, 


dit-il, voulait que les hommes d'esprit participent à 





(4) Studia, Statiana. Berlin, 1894. 
(3) Ovids Verbannung. Wien, 1898. 


| 





( 273 ) 


son œuvre par leurs écrits et transmettent ses hauts 
faits à la postérité. Horace ne convenait pas, il était mal 
vu du peuple à cause de ses satires : odi profanum 
vulgus. Auguste s'était adressé à d'autres poétes : 
Virgile, Varius, Properce. Virgile est enlevé par la 
mort avant d'avoir accompli sa promesse; Tibulle, 


 Properee meurent aussi. Restait Ovide; celui-ci, 


nayant pas voulu se courber aux volontés du prince, 
fut envoyé en exil. L'auteur rappelle et réfute l'opi- 


. nionqui consiste à entendre par carmen, l'ars amandi, 


séparé de l'exil par une dizaine d'années. 
C'est la coutume en Allemagne de faire dans les 


| derniers mois de la premiére Rhétorique, une répé- 


tion d'ensemble sur l'auteur principal traduit pen- 
dant l'année. C'est une étude de ce genre sur Horace 


. par Dortewitz que nous présente M. Van de Weerd; 
' ily examine la biographie, le caractère physique et 
moral du poéte (1. 


Une question topographique est toujours restée 
obscure chez Horace. Où était exactement située sa 
campagne? Sellin (2) que M. Haesaerts s'est chargé 


| de résumer, a essayé de réunir tous les éléments 


dont il a pu disposer pour trancher la question. 
Horace lui-même nous fournit quatre détails topo- 
graphiques : le ruisseau Digentia, le village de Man- 
dela, la petite ville Varia, les ruines du temple de 





(1) Eine Horazrepetition tn Oberprima. Programm des 
Gymnastums zu Eisenberg, 1898. | 
2) Das Sabinische Landgut des Horaz. Schwerin, 1896, 


(€) 


Vacuna. L'auteur s'appuie sur ses voyages et ses 
recherches personnelles : il ne peut admettre comme 
emplacement de la maison de campagne d'Horace le 
site actuel de Capo le Volte; il est amené à conclure 
en faveur de la vigne de San-Pietro. 

M. Boissier avait fait paraitre dans la Revue de 
Philologie (1) un article trés intéressant : L'Art poé- 
tique d' Horace et la tragédie romaine. M. Michiels 
a bien voulu nous en donner connaissance. C'est bien 
une épitre qu'Horace a composée : les préceptes 
qu'il donne ne s'adressent qu'à ses contemporains et 
non pas. comme on pourrait le croire, à tous les 
lecteurs futurs. Aussi, gráce aux régles sur lesquelles 
le poéte insiste surtout, on peut induire quels étaient 
alors les défauts du théâtre; de méme on peut croire 
que le drame satirique était traité à son époque, 
comme semblent l'indiquer les conseils que le poete 
donne à ce sujet. | 

Nous avons quitté pour un instant l'histoire de la 
littérature latine proprement dite pour faire une 
petite incursion sur le domaine pédagogique. On 
connait l'ouvrage si intéressant et si utile de Kubik 
sur l'enseignement intuitif pour la lecture des au- 
teurs. M. Van de Weerd s'est chargé du volume qui 
traite de Cicéron (2) et M. Sondervorst de celui qui 


14) Revue de Philologte, 1895, pp. 1-17. 
(2) Realerklärung und Anschauungsunterricht bei der 
Lekture Ciceros. Wien, 1896, 


J Anl matt 


( 27 ) 


concerne Horace (1). L'auteur s’est proposé comme 
but d'indiquer tous les passages où l'explication 
réelle peut. étre avantageusement employée et de 
faire connaitre les meilleurs recueils propres à l'en- 
&ignement intuitif. Quel profit ne peut-on pas tirer 
des conseils qu'il donne! Combien l'enseignement 
doit être plus vivant, combien l'antiquité doit être 
mieux comprise, si l'on suit ses préceptes ! 

Je disais en commençant que nous ne nous étions 
pas bornés à analyser et à apprécier les ouvrages 


d'autrui, mais que nous avions voulu par nous-mêmes 
. lire œuvre originale. Nous nous sommes spéciale- 


ment exercés à dépouiller un texte et à en extraire 
minutieusement toutes les parties qui se rapportent 
à un sujet. Nous avons choisi, comme matiére de 
nos études, les œuvres d'Horace. 

M. Sondervorst fut d'abord chargé de faire le 
portrait d'Horace d’après ses œuvres. Disons de suite 
quil s'est acquitté de sa tâche avec le plus grand 
succès. Il nous a fait connaitre la biographie du 
poète, son etat social, ses relations avec Virgile et 
Varius, la protection constante dont Mécéne. l'a 
entouré. Horace était orgueilleux : c'est surtout dans 
&s dernières œuvres lyriques que l'opinion qu'il 
à de lui-même s'affirme avec emphase. Ce n'était pas 


. un poète de cour : il savait user avec modération 


des éloges envers les grands et les princes : il est 





4; Realerklärung und Anschauungsunterricht bei der- 
Lekture des Horaz. Wien, 1896. 
16 


(26 ) | 


toujours resté libre et indépendant. Il aimait la tran- 
quillité : son rêve, c'était de vivre à la campagne, 
loin de tout souci. M. Sondervorst nous dépeint 
ainsi chaque trait du caractère d'Horace, accom. 
pagnant toujours ses affirmations de citations du 
poète. 

M. Thibau, qu'une absence forcée avait tenu pen: 
dant quelque temps éloigné de nos réunions, nous à 
présenté un travail très complet et très intéressant 
sur La campagne dans Horace. Dans un style facile 
et agréable, il nous montre le poète au milieu de sa 
propriété de Tibur, s'occupant de la culture de se 
champs et veillant aux intérêts de sa basse-cour. 
Sa campagne est minutieusement décrite, depuis k 
grange et les étables jusqu'à la salle où Horace aimait 
à déguster le bon vin de Falerne. Mais quand Hora 
célèbre les plaisirs de la vie des champs, il n'est pz 
convaincu. Il a le caractère trop indifférent, de 
goûts trop épicuriens pour être véritablement ému 
par le spectacle de la nature. C'est un amour dar 
tiste, un amour superficiel qui lui est venu du dégoi 
de la vie bruyante et surexcitée de la capitale, € 
non l'amour d'un poète vraiment épris de la beauté 
à la fois simple et grandiose de la nature. | 

Enfin, dans une petite étude faite aussi sur les 
œuvres d'Horace, j'ai tàché de représenter les habi- 
tations et les vétements de l'époque. 





LR 


ÉCOLE CATHOLIQUE D'ADULTES 
dirigée par les 
Étudiants de l'Université catholique. 


ANNÉE 1899-1900. 


Présidents d'honneur : Mgr ABBELOOS, recteur magni- 
fique honoraire, et Mgr HEBBELYNCK, recteur magni- 
fique. 

Directeur spirituel : R. P. PAQUET, S. J. 


BUREAU ADMINISTRATIF. 


Président : M. Norbert Cardon de Lichtbuer. 
Vice-Président : M. Robert de Kerchove d'Exaerde. 
Secrétaire : M. Joseph Hebbelynck. 

Trésorier : M. Maurice Beeckmans. 


SECTION FRANCAISE. 


Vice-Présidents : MM. Édouard Smolderen et Guil- 
laume Van Eeckhout. 


SECTION FLAMANDE. 
Vize-Présidents : MM. Robert Vermout et Jean Ma- 
rinis. 
SECTION DES COURS SPÉCIAUX. 


Vice-Présidents : MM. Raphaël Gillés de Pélichy et. 
Alfred Dirix. 


RAPPORT 


sur les travaux de l'ÉCOLE CATHO- 


LIQUE D'ADULTES, dirigée par Mes- 


sieurs les Étudiants, durant l’année 
1899-1900, présentéaunom du bureau 


par M. Jos. HEBBELYNCK. 


Deux facteurs me semblent indispensables au 
maintien et à la prospérité d'une œuvre telle que 
l'École d'adultes. D'un côté le travail quotidien. : 
assidu, persévérant, et d'autre part des ressources . 
suffisantes pour seconder, soutenir, faire fructifier - 


les efforts de ceux qui s'y dévouent. 


Le premier élément ne fait pas défaut parmi les - 


jeunes gens qui s'occupent de l'École. C'est là qu'ils 
sacrifient chaque semaine une partie du temps con- 
sacré d'ordinaire aux délassements, pour commu- 
niquer aux enfants pauvres une partie de cette 
science qui leur est si largement départie. 


Quant aux ressources elles laissent davantage à : 


désirer. Je ne veux pas dire cependant que nous 
voyions notre banqueroute prochaine, car notre 
œuvre est trop belle et jouit de trop de sympathies 
pour que nous ne puissions compter sur le concours 
des personnes charitables de Louvain. 

Déjà il nous est parvenu par l'intermédiaire du 
AR. P. Paquet une somme de 200 fr. Que le généreux 


( 279 ) 

denateur recoive ici tous nos remerciements. Merci 
aussi à tous ceux qui de loin ou de prés coopérent 
au succès de l'École. Nous sommes heureux de citer 
iti, NN. SS. Abbeloos et Hebbelynck, présidents d'hon- 
neur, Mgr le vice-recteur de l'Université, notre direc- 
leur spirituel le R. .P. Paquet, le sympathique 
président M. Norbert Cardon et son aide dévoué 
M. Robert de Kerchove, MM. les vice-présidents et 
professeurs, les membres protecteurs de l’œuvre, les 
dames enfin dont la gracieuse et bienveillante initia- 
live nous donne l'occasion d'organiser: les fêtes qui 
nous permettent de récompenser nos éléves. 

L'an dernier, les cours ne reprirent que le lundi 
13 novembre. Cette réouverture tardive s'explique : 
K. le président Cardon, aprés une expérience de 
plusieurs années, avait remarqué qu'à l'École, certains 
détails d'ordre intérieur laissaient à désirer. Il fit 
prt de son projet de réorganisation à M. le profes- 
seur Poullet qui l'approuva pleinement et lui donna 
des indications précieuses en méme temps qu'une 
direction sage et prudente. M. Cardon provoqua done 
Plusieurs réunions du bureau qui, de concert avec 
MM. les professeurs de l'École, arréta certaines ré- 
formes dont voici les prineipales : 

ladis, pour reeruter les éléves on se contentait 
d'avertir les parents au moyen d'affiches; les enfants, 
bien jeunes souvent, arrivaient nombreux, on les 
inserivait, mais comme on était dans l'impossibilité 
de les connaître, on se voyait bien souvent obligé 
de renvoyer eertains éléments tapageurs et indisci- 
plinés, 16, 


€ 280 ) 


Sur le conseil de M. le professeur Poullet, on 
décida de n'admettre à l'École que les jeunes gens 
âgés au moins de 14 ans, faisant partie d'un patro- 
nage de la ville et munis d'une recommandation spé- 
ciale, soit du comité directeur, soit du clergé pa- 
roissial, 

Dans ces conditions, nous pùmes former un petit 
noyau d'une soixantaine d'élèves d'élite, dont plu- 
sieurs passèrent les examens d'entrée à l'administra- 
tion des chemins de fer. 

Une autre réforme s'imposait : les classes ne ces- 
saient que vers 9 1/2 heures du soir, de sorte que 
pour beaucoup de nos adultes qui habitaient les 
quartiers excentriques de la ville, la nuit était déjà 
fort avancée avant qu'il pussent se livrer à un 
repos bien mérité après toute une journée de travail. 
On résolut donc de commencer les cours vers huit 
heures, de façon à pouvoir congédier les élèves une 
demie heure plus tôt, 

La composition du programme des cours exigeail 
également certaines transformations. On s'était 
apercu que la section de dessin était devenue une 
espèce de refugium peccatorum. Tous ceux qui ne 
pouvaient suivre les cours d'une des sections fran- 
gaise ou flamande demandaient à passer au dessin. 
Le zèle des professeurs auxquels nous nous plaisons 
à rendre hommage ne suffisait pas toujours à remé- 
dier à cette situation. A l'unanimité, l'on décida que 
les cours de dessin seraient transférés à la section 

spéciale; il n'en fut pas autrement pour certaines 


( 281 ) 


matières d’une importance secondaire qui faisaient. 
partie de la section francaise. On crut plus utile de: 
ne s'y occuper que de l'enseignement de la langue. 

On fit encore certaines modifications moins impor- 
tantes, mais je les passe sous silence pour ne pas 
trop allonger ce rapport. 

L'an dernier, à cause de la reprise tardive des 
cours le bureau administratif avait trouvé bon de 
ne point donner de séance à la Saint Nicolas. Toute- 
fois ne voulant pas priver les élèves des récompenses 
. quil est d'usage de leur donner à cette occasion, on 
‘ fit une petite fête aux approches de la Noël. 
| Le vendredi 22 décembre, grâce au concours bien- 
veillant de plusieurs étudiants de l'A(ma Mater et 
, avec l'aide de quelques-uns de nos élèves, nous 
. pûmes donner une petite fête intime dans la salle de 
— la Générale. Mgr Cartuyvels avait daigné la présider. 
. Une quête faite au profit de l’œuvre nous rapporta 
. une quarantaine de francs. 
^ la séance donnée à l'occasion de la distribution. 
des prix fut un véritable triomphe. Jamais on n'avait 

vu tant de monde à une fête de l'École d'adultes. 
^. Aux premiers rangs on remarquait Mgr Cartuyvels 
qui cette fois encore avait accepté de présider, M. le 
professeur Poullet, le R. P. Paquet, le bureau de 
l'École, bon nombre de Péres Jésuites et une foule 
de bienfaiteurs. Notre président était malheureuse- 
ment souffrant; son absence fut trés remarquée et 
unanimement regrettée. 

M. Crouset, étudiant en médecine, s'était chargé 


TES VAE — 


( 382 ) 


:avec quelques autres étudiants d'interpréter Le secret 
des Pardhaillan, Je croirais amoindrir le mérite des 
acteurs en redisant le tact, la verve et l'à-propos 
avec lesquels ils interprétérent ce vaudeville. 

Les éléves de l'École jouérent une petite piéce fla- 
mande Het Eerekruis. 

La partie musicale n'avait point été négligée non 
plus et il convient de rendre hommage tout particu- 
liérement au talent de MM. René de Biolley et Charles 
Lefebvre. 

Parmi les faits saillants qui marquérent encore 
cette année scolaire, il faut noter la conférence du 
6 février 1900. 

A la demande de M. le Président, MM. du Chastain 
et Lefévre étaient venus nous donner une conférence 
‚sur La chanson française. La prose spirituelle du 
premier et surtout le talent musical de son collégue 
ravirent toute l'assistance et ce fut un véritable 
délire lorsque, pour clóturer la séance M. Lefévre 
-Chanta «a composition arabe. 

Jamais on ne vit un tel enthousiasme! 

Cette féte devait étre une des principales res- 
sources de l'École. Elle nous rapporta un bénéfice 
net de fr. 596,50. En ajoutant à cela les cotisations 
annuelles des membres protecteurs et les autres 
dons, notre actif net s'éleva à fr. 4611,86. Nous eûmes 
pour fr. 2119,24 de débours, ce qui fait que nous 
laissons pour l'exercice écoulé un déficit de fr. 500,38 
-que nous avons l'espoir de combler avant la fin de 
l'année. 





( 28 ) 


La mort enleva en quelques jours un de nos pro- 
fesseurs, le R. P. Eyckmans, S. J., qui venait chaque 
semaine, avec quelques uns de ses confréres, donner 
le cours de religion aux éléves de l'École. 

Nous aimons à lui rendre ici l'hommage d'un sou- 
venir ému et reconnaissant. 


Sociale Studiekring en Sprekersbond 
der Leuvensche studenten. 


BESTUUR. 


Eerevoorzitters : Hoogeerweerde Heer ABBELOOS, 
" eererector magnificus; Hoogeerweerde Heer Hes- 
BELYNCK, rector magnifieus. 
Voorzitter : SENCIE, Jozef, hoogleeraar en voorzitter 
van het Pauskollegie. 
Schrijver : VANDEN EYNDE, Jozef, student. 


EERELID. 


MELLAERTS, J., algemeene schrijver van den Boeren- 
bond. 


LEDEN. 


MM. Adv. Vliebergh, Emiel; Apers, Isidoor; Back, 
Paul; Baillon, Paul; Bertrang, Alfred; Caluwaert; 
Cuelenaere, Hector; Cloet, Remi; de Gheldere, 
Robrecht; Deurinek, Edmond; de l'Arbre, Albrecht; 
De Mortier, Karel; De Reu, Jozef; Dhont, Amédée; 
Dirix, Alfred; Dosfel, Lodewijk ; Fonteyne, Alexis; 
Frans, August ; Goossens, Rodolf; Kleyntjens, Juul; 
Lancsweert, Max ; Lancsweert, Prosper; Laureys, 
Jan; Maertens, Edward; Masquelier, Pieter; Mets, 
Frans; Nelis, Odilon; Parmentier, Leo;. Petyt, 
Jozef; Speleers, Reimond; Van Brabant, Remi; 


( 285 ) 


Van Caillie, Frans; Van Caillie, Hendrik; Van Cau- 
welaert, Frans; Van Cauwenberghe, Floris; Van 
Cauwenberghe, Jozef; Vanden Bossche, Frans; 
Van Dieren, Edmond; Van Eecke, Joris; Van Eeck- 
hout, Willem" Van Hecke, Alfred; Van Kerck- 
voorde, Lodewijk; Van Roosbroeck, Joris; Ver- 
beeck, Cesar; Vermast, Hippoliet. 


VERSLAG 


der werkzaamheden van DE SOCIALE 
STUDIEKRING EN SPREKERS- 
BOND, gedurende het schooljaar 
1899-1900, door den heer Jozef VAN 
DEN EYNDE. 


e. MUNE HEEREN, - 


Onze Sociale Studiekring, gewoonlijk Sprekersbond 
genaamd, zal weldra tien jaren bestaan tellen, en 
ieder, die met de wisselvalligheid en onstandvastig- 
heid van de studentenmaatsehappijen bekénd is, ver- 
staat dat tien jaren een gansch tijdvak uitmaken. En 
hoopvol zien wij elk jaar het getal onzer leden en 
gelijkertijd hunne werkzucht en hunne werken in 
degelijkheid toenemen. 

Onze Gilde telde in het jaar 4899-1900 28 leden en 
hield 46 vergaderingen. 

Op de eerste vergadering, dit is den 25 October, 
verwelkomt de heer voorzitter hoogleeraar Sencie, 
de oude leden, die het vorig jaar zoo stiptelijk de 
vergaderingen bijgewoond hadden en door hun 
wederopkomen het beste bewijs van het nut des 
Sprekersbonds leveren, — en de nieuwe leden, wier 
bijtreden voor onze maatschappij eene verzekering 
van bloei, voor hen een bewijs van leerzucht en van 
hooger streven daarstelt. 

Hij schetst ons in vloeiende woorden geschie- 





( 287 ) 


denis, doel, richting en werking van den Sprekers- 
bond. De Sprekersbond werd gesticht in 1891 door 
onzen heer Voorzitter, toen subregent in '& Pauskol- 
legie : de vergaderingen hadden plaats in het Gilden- 
huis, Minderbroedersstraat, en worden sedert eerw. 
heer Sencie voorzitter van ’t Pauskollegie is, in dit 
gesticht gehouden. Het doel van den Sprekersbond 
is de studenten op de hoogte te brengen van de 
maatschappelijke toestanden, brandpunten en red- 
middels, door grondige kennis hun de mogelijkheid 
te verschaffen de waarheid en al hare rechten altijd 
en overal te verdedigen, en — vermits de taal het 
middel is — de leden in voordracht en spreekvaar- 
digheid te volmaken. 

De werking van den Sprekersbond bestaat in het 
houden van wekelijksche vergaderingen. Wij stellen 
ons niet vóór talrijke noch luidruchtige leden op 
onze bijeenkomsten te vereenigen : weinige doch 
ernstige, getrouwe, werkzame leden tellen, dit was 
immer wat de Sprekersbond betrachtte en dit is 
wellicht het geheim van zijnen langdurigen en aan- 
groeienden bloei. Van daar ook, die gezelligheid, 
die Vlaamsche gemeenzaamheid en gulhartigheid 
die al onze vergaderingen en betrekkingen veraan- 
genaamt. Op elke vergadering wordt de korte inhoud 
van het verslag der kamerzittingen gegeven; de bij- 
zonderste punten van een of ander vijandsblad ont- 
leed en besproken; eene voordracht gehouden, welke 
doorgaans het grootste deel der zitting inneemt; 
eindelijk de voordracht der vorige zitting besproken. 

17 


( 288 ) 


Na zoo eerlijk onze maatschappij aan de nieuwe 
leden voorgesteld te hebben, drukt onze heer Voor- 
zitter de hoop uit dat den Sprekersbond reeds ver- 
meld in het boek l’Université de Louvain, ook een 
plaatseken zal worden ingeruimd in het Annuaire of 
Jaarboek der Hoogeschool, en spreekt den lof uit 
van onzen vorigen schrijver, heer Jozef Stillemans, 
die de Hoogeschool verlaten heeft om zich op ge- 
wijde wetenschappen toe te leggen. 

Daarna werd overgegaan tot het kiezen van eenen 
schrijver en het voorstellen der nieuwe leden. 

In de zitting van 8 November handelde heer advo- 
kaat Em. Vliebergh over het gronderediet. Wie geld 
ontleent op grondcrediet, verpandt een onroerend 
goed als waarborg voor het teruggeven der ont- 
leende som. Spreker leert ons op welke manier die 
leeningen in ons land gedaan worden. Het belang 
van het gronderediet is zeer groot, daar wij uit de 
laatste berekeningen zien dat sedert 40 jaren in 
België de helft meer grond en voor de helft meer 
weerde bepand — anders.gezegd, — belast is. De 
_ uitslag van het gronderediet is de ondergang van 
vele landbouwers. De oorzaak van. dezen uitslag is 
ten eerste het gebrek aan goede wetten; het is dik- 
wijls kostelijk en soms moeilijk den waren eigenaar 
van een onroerend goed te kennen; ten tweede, het 
gebrek aan goede credietinrichtingen waar de ont- 
leener zijne schuld bij gedeeltelijke terugbetalingen 
kan afleggen. Deze beide gebreken bestaan in 
Duitschland niet; men heeft er het grondboekstelsel 


( 289 ) 


— wie als eigenaar ingeschreven is, is door de wet 
als zoodanig aanzien, — en credietinrichtingen onder 
ander de « Landschaften », waarvan Frederic II het 
eerste in de vorige eeuw stichtte en die thans sterk 
vermenigvuldigd zijn. Heer Vliebergh eindigt met 
de hoop uit te drukken dat men eerlang in ons land 
zulke inrichtingen zal kunnen tot stand brengen. 

In de zitting van 15 November spreekt de heer 
Willem Van Eeckhout ons over Transvaal. Hij legt 
ons het ontkiemen en het verleden uit van Kaap- 
colonie, Oranje, Natal en Transvaal, dit is de ver- 
schillige « trekken » der Boeren en hun nederzetten 
op den grond dien zij het geschiktst vonden om hun 
tot vaderland te dienen. Spreker komt aldus aan de 
geschiedenis van den huidigen oorlog : hij legt ons 
de ware oorzaak — de geldverliezen der Rhode- 
siaansche Chartered Company — en de voorgebrachte 
oorzaken — het kiezersrecht der uitlanders en de 
engelsche suzereiniteit — voor oogen en, ééns mei 
ons allen, vlekt hij de handelwijze van minister 
Chamberlain, die stroomen bloed voor aderkens : 
goud doet vloeien. Spreker geeft ons nog eenige 
bijzonderheden over het land, het huis, de hoeve, 
den huisvloer, de levenswijze en de huwelijksge- 
plogentheden bij de Boeren. Verschillige opmerkingen 
werden door de heeren Van Brabant en Speleers 
gemaakt, doch ten slotte afgebroken. Deze voordracht 
was den leden des Sprekersbonds eene gelegenheid 
om hunne gevoelens van bewondering en toege- 
negenheid aan het heldhaftig, met ons stamverwante 
zuidafrikaansche volk te betuigen. 


(290 ) 

Het lager onderwijs werd door den heer Jozef 
Petyt gekozen als voordracht voor de zitting van 
22 November. Het onderwijs in zichzelf is cen voor- 
deel voor het menschdom, dat echter een nadeel 
wordt zoo het niet met eene evenredige opvoeding 
gepaard gaat, dewijl in dit geval de kleine dosis 
geleerdheid de verwaandheid bijbrengt van kennis 
te bezitten over alle zaken. Hieruit volgt dat het 
verplichtend onderwijs enkel voordeelig is wanneer 
de opvoeding er mede gepaard gaat; het voorbeeld 
van vele landen bewijst dat het verplichtend onder- 
wijs naast goede, ook vele slechte vruchten afwerpt. 
Ten slotte besluit spreker dat voor België het ver- 
plichtend onderwijs in de huidige omstandigheden 
niet wenschelijk is. Eene woordenwisseling ontstaat 
hierover tusschen den spreker en de heeren Back, 
Dosfel en Vliebergh. 

Op 29 December handelde heer Remi Van Brabant 
over de kansspelen onder wetgevend en bestuurlijk 
opzicht. Onder wetgevend opzicht zijn de kansspelen 
enkel beteugeld door twee artikels van het strafwet- 
boek, die zoodanig lichte straffen veroorloven dat. 
zij tegen de straffen van niet een ander land (Frank- 
rijk uitgenomen) kunnen in aanmerking komen. 

Minister Lè Jeune heeft een wetsvoorstel neerge- 
legd dat strekt om alle kansspelen te verbieden van 
zoohaast een derde persoon er profijt bij heeft. 
Minister de Smet de Nayer stelt voor te verbieden van 
zoohaast het spel publiek is. Doch zouden de spelen 
te Spa en te Oostende toegelaten worden. 


( 291 ) 


Ônder bestuurlijk opzicht staat het den gemeen- 
tebesturen vrij eene min of meer hooge taks op de 
kansgpelen te stemmen, en het meerendeel der be- 
langhebbende steden hebben reglementen diensaan- 
gaande uitgevaardigd. Het blijkt echter uit een besluit 
van het Verbrekingshof dat deze reglementen feitelijk 
zonder waarde zijn, zoo zij eischen dat de taks betaald 
worde voor het openen der speelhuizen. Spreker 
besluit dat, ingezien de gemeentebesturen over geen 
doeltreffende maatregelen beschikken, de wet alle 
spelen moet verbieden. Deze voordracht werd be- 
sproken door heeren Dirix, Lancsweert en Van 
Eeckhout. 

Heer Alfred Dirix sprak ons op 6 December over : 
de werkmanspensioenen. De werkman heeft recht 
op een pensioen want : 4° het hedendaagsche meka- 
niekwerk vergt meer oplettendheid dan het vroeger 
handwerk en vermoeit dus gauw den geest; 2° de 
werkman is lichamelijk gauw versleten; 3° de werk- 
man kan gedurende zijn werkersleven geen genot 
hebben van het verdiende geld; 4° als de werkman 
oud wordt, mist hij onderstand van wege zijne 
meestal uitgehuwde kinderen. Spreker zegt wat er 
onder wetgevend en privaat opzicht voor de pen- 
sioenen is verwezentlijkt en stelt vast dat van 1889 
tot 1898 het getal pensioenboekjes der lijfrentkas 
geklommen is van 947 tot 43,873. Hij onderzocht de 
stelsels in voege in Duitschland waar verplichting 
bestaat maar het bestuur kostelijk is en in Engeland 
waar er veel belastingen voor geheven worden. Vol- 





( 22 ) 

gens heer Dirix moeten in het pensioen tusschen- 
komen : 4° de Staat vermits de werkman meest geld 
voortbrengt, het eene zaak van algemeen belang is, 
en men belastingen kan leggen; 99 de werkgever, 
die door den werkman rijk wordt; 3° de werkman, 
die daardoor het sparen leert en geene almoes maar 
eenen kroos ontvangt. Het pensioen moet verplich- 
tend zijn, daar er hier geen keus is tusschen vrijheid 
en dwang, maar tusschen vrijheid en armoede. Het 
pensioen moet op 65 jaren genoten worden en ten 
minste 400 fr. bedragen. Als werklieden zal men 
aanzien al deze die leven van dagloon, of jaarlijks 
min dan 4500 fr. verdienen. De vrouwen zullen die 
voordeelen niet genieten. Heeren Back, de l'Arbre 
en Vliebergh namen deel in de bespreking. 

Op de vergadering van 20 December sprak heer 
A. de l'Arbre over de werkmanshuizen. Dit vraag: 
stuk is van algemeen belang vermits de eigen haard 
de gezondheid van !ichaam en ziel bevoordeeligt, de 
zorgvuldigheid opwekt en de vaderlandsliefde ver- 
sterkt : pro aris et focis! In ’t voorbijgaan zij gezegd 
dat de gemeenschappelijke of anders gezeid kazerne- 
huizen diezelfde voordeelen niet opleveren. Vóór 
1889 was er op wetgevend gebied niets gedaan, en 
uit hoofde hunner partijdigheid bleven ook de ge- 
meentebesturen aan hunnen plicht te kort. In 4889 
werd dienaangaande eene wet gestemd, die zeer 
doelmatig heeten mag: 1° zij heeft een hoog zedelijk 
doel vermits zij de spreuk logenstraft « men leent 
‘enkel aan rijken»; 2» hare verplichtingen brengen 


( 293 ) 


zedelijke verbeteringen bij in de werkende klas, 
omdat zij gesteund is niet op gronderediet, maar op 
persoonlijk crediet; 3° zij verzekert toelagen door 
bemiddeling der spaar- en lijfrentkas, zoodat het 
geld, door de werkende klas gespaard tot nut der 
werkende klas gebruikt wordt; 4° zij handelt met 
tusschenkomst van maatschappijen of derde per- 
sonen, die zich aldus de werklieden aañtrekken en 
den klassenafstand vernaüwen; dusdanige maat- 
schappij bestaat in elk bestuurlijk arrondissement; 
9? zij vergunt vermindering op vele fiscale kosten. 

Men onderscheidt die maatschappijen in bouw- 
maatschappijen, die minst, en credietmaatschappijen, 
die meest bijval vonden; tusschen de eredietmaat- 
schappijen zijn er naamlooze, die meest verspreid, 
en samenwerkende, die de meest aan te bevelen zijn, 
vermits in deze laatste gemeenschap van geld, wer- 
king en belang bestaat tusschen de leden. 

De heer Voorzitter voegt hier eenige bijzonder- 
heden bij over de kazerne huizen in Weenen. 

Op 40 Januari sprak heer Reimond Speleers over 
de ontuchthuizen. Spreker stelde de drij vragen : 
Wat is ontucht ? Mag de Staat in 't regelen der ontucht 
tusschenkomen ? Hoe kan hij tusschenkomen ? 

Men onderscheidt de ontucht met vergunning en 
de verholene ontucht, en tusschen de ontucht met 
vergunning bestaat deze per nummer en deze per 
kaart. Middelmatig hebben maar 2 °/o der ontuchtige 
vrouwen vergunning. 

Mag de Staat tusschenkomen? De hedendaagsche 





( 294 ) 


andervinding en herhaalde proefnemingen bewijzen 
dat men de ontucht niet kan uitroeien en dat de vrij- 
gelaten ontucht menigvuldige ziekten voortbrengt. 
Moet de Staat die kwade gevolgen laten bestaan of 
moet hij, zonder nochtans de openbare ontucht in 
grondbeginsel aan te nemen of haar rechten te schen- 
ken, tusschen twee kwalen het minste kiezen, en 
door eene naaste, stellige, stoffelijke, middellijke me- 
dewerking tusschenkomen ? 

Spreker besluit dat de Staat tusschen twee kwalen 
het minst kiezen moet, en, alhoewel elke gemeente 
de noodige vrijheid gevende, de verholene ontucht 
en die bij kaartjes of der « avondvrouwen » min 
schadelijk maken door wijze verordeningen. Deze 
verordeningen mogen nooit het kwaad vergemakke- 
lijken, maar integendeel moeten zij de huizen en vrou- 
wen aan een streng geneeskundig onderzoek onder- 


werpen, in afgelegen hoeken der stad verbannen, in . 


éen woord, het kwaad min gevaarlijk maken. 

Op 17 Januari sprak heer Lod. Dosfel over Karel 
Marx. Na eene korte levensschets geeft hij in eenige 
‚woorden den korten inhoud van Marx’ werken : 
Lohnarbeit und Kapital, Zur Kritik der Politischen 
Oekonomie en Das Kapital. Marx hoofdstellingen zijn 
de volgende : 1° leer der waarde : alle ruilwaarde 
komt uit de hoeveelheid werk voort; waren zijn 
gestolde arbeidskracht, hunne waarde wordt bepaald 
volgens het getal werkuren ; % leer der meerwaarde : 
slechts een deel van den arbeid wordt aan den 


werkman betaald: het onbetaald deel is de meer- | 








( 995 ) 


waarde. Men verlengt en verhevigt het werk van den 
arbeider en uit dit alles zijn voor den werker ontel- 
bare kwalen voortgesproten; 3° de geschiedenis . 
bewijst dat het kapitaal enkel uitbuiting en ontei- 
gening dus diefstal tot oorzaak heeft. Spreker weer- 
legt deze drie stellingen en bewijst dat Marx de oneer- 
lijkheid van het capitalistisch stelsel en de kwalen 
van het arbeidersvolk fel overdreven heeft. Heer 
Vliebergh geeft nog eenige inlichtingen nopens het 
toepassen van Marx’ stelsel op den landbouw : onder 
andere, bewijzen de statistieken dat in evenredigheid 
de kleine landbouwer meer geld wint dan de groote 


_ landuitbater. 


In de vergadering van 24 Januari spreekt heer adv. 
Vliebergh over de wet op de beroepsvereenigingen 
bijzonder met het oog op de landbouwers. De boe- 
rengilden, zooals zij nu meestal bestaan, zijn geene 
burgerlijke personen. De zaakvoerder koopt in naam 


der leden van de gilde. 


Er is stellig voordeel bij dat de gilde als gilde 
wettelijk erkend zij, dat zij zelf kunne koopen, ver- 
koopen, haar lokaal bezitten, enz. Dat kan zij, inge- 


. richt als beroepsvereeniging. Aan den anderen kant 


echter is er ook nadeel bij. Als beroepsvereeniging 


| ingericht, is zij in sommige harer werkingen belem- 


merd en ’t grootste gebrek van de wet in dit opzicht 
is dat de beroepsvereeniging geen winst doen mag 
en derhalve nooit kan machtig worden. Dat verbod 
winst te doen heeft andere nadeelige gevolgen. Een 


‘voorbeeld : eene beroepsvereeniging koopt eene 


7. 


( 2% ) 


machine; na 4 of 5 jaar is de machine betaald doot 
"tgene er gestort wordt voor 't gebruik der machine. 
Van dan af, alhoewel de machine nog gocd is, mag 
de gilde voor het gebruik geene vergoeding meer 
eischen. Nieuwe leden der gilde, die bijkomen als 
de machine betaald is, zijn dus bevoordeeligd ; zij 
hebben niets hierin te betalen en mogen de machine 
bezigen zonder vergoeding. 

Op 7 Februari sprak de schrijver over de veeve 
zekering tegen sterfte. Verzekering. is goed in zich 
zelve, en ook in werkelijkheid, indien bepaalde voor- 
waarden van wege verzekerde en verzekeraar onder- 
houden zijn. Veeverzekering in ’t bijzonder is goed, 
is nuttig, vooral voor den kleinen boer, en is moge- 
lijk, vermits de vooruitgang der wetenschap nu vele 
ziekten, vroeger ongeneesbaar, te keer gaat. 

Het gewichtigst punt is 'L bepalen der verzeke- 
ringspremie, die nooit te klein mag zijn, en op drie 
manieren kan bepaald worden, waarvan de beste is 
vaste premie per 100 fr. verzekerde waarde. Spreker 
geeft nog de bijzonderste punten .aan waarop 
men voor À stichten en 't goed bestaan eener vee- 
verzekering acht hoeft te slaan,. voornamelijk de 
kleine uitgestrektheid van den werkkring en de 
onderlinge herverzekering der veeverzekeringen. De 
Staat moet de veeverzekering 't zij verplichtend, 't zij 
vrij inbrengen, maar alleen door bemiddeling van 
den persocnlijken aanvang; hij moet de veeverze- 
keringen bevoordeeligen met toelagen te weigeren 
voor niet verzekerde gestorven dieren. De laatste 














( 297 ) 


statistieken bewijzen ons den bloei der veeverzeke- 
ringen. De heeren Van Cauwelsert, Verbeeck en Vlie- 
bergh. mieken diensaangaande eenige opmerkingen. 

De maatschappijen van onderlingen bijstand waren 
het voorwerp der voordracht van den heer Frans Van 
Cauwelaert, op 14 Februari. 

Spreker legt ons het doel uit van den onderlingen 
bijstand ;- hij maakt ons ook bekend met zijne 
werking, die, alhoewel zeer verschillend volgens 
de plaatsen, in dezer voege kan samengevat wor- 
den : het lid stort eene maandelijksche premie, 
waarvoor in ruiling de maatschappij, in geval van 
ziekte, vergoeding voor het dagloon zal betalen. 
Sommige maatschappijen vergoeden ook de genees- 
kundige hulp, in welk geval de te storten pre- 
mie ook natuurlijk klimt. Spreker wijdt uit over 
het stoffelijk, zedelijk en maatschappelijk nut van de 
maatschappijen van onderlingen bijstand, en acht ze 
waardig door tusschenkomst van den Staat onder- 
steund te worden. Heeren Vliebergh .en Speleers 
namen deel aan de bespreking van het werk. 

In de vergadering van 21 Februari sprak heer 
adv. Vliebergh over de « melkerijen », met het oog 
op het nu veel besprokene Comptoir des grandes lai- 
teries belges. Deze comptoir-kwestie is van 't aller- 
grootste belang voor de toekomst der boerenbewe- . 
ging, en niet zonder reden meende de Boerenbond 
zich hiermede te moeten bezig houden. Er zijn 
samenwerkende melkerijen, waarvan de leden al de 
aandeelen bezitten, en dus ook al de winst opstrijken, 


( 998 ) 


en nijverheidsmelkerijen, echte boterfabrieken van 
bijzonderen. 

Spreker doet inzien dat het veel beter is voor de 
boeren zelf samenwerkende melkerijen in te richten, 
waarvan zij heer en meester zullen zijn en al de pro- 
fijten zullen genieten. 

Namen deel aan de bespreking : de heeren Voor- 
zitter, Van Cauwelaert en de schrijver. „ 

Op de vergadering van 7 Maart gaf de heer Remi Van 
Brabant breedvoerige en gecijferde uitleggingen over 
de zoo ingewikkelde nieuwe kieswet, over de Even- 
redige Vertegenwoordiging. Trouw verslag ervan 
voorbrengen, ware gansch de kieswet hier over- 
schrijven en verklaren. Het zij enkel gezegd dat hij 
ons ten volle de wet klaar miek en zeer grondig op 
al de gevraagde inlichtingen antwoordde. 

Het « Werk van den Akker », in 't fransch genaamd 
« OEuvre du coin de terre » was 't onderwerp op 

.91 Maart door heer P. Back gekozen. Dit mensch- 
lievend werk werd door den franschen priester 
Gruelle uitgedacht en door den drukker Goemaere 
te Brussel eerst verwezentlijkt. Het wordt soms 
ingericht in den schoot van een St-Vincentiusgenoot- 
schap, dat in stede van den arme eene wekelijksche 
ondersteuning te dragen, hem een stuk land ter 
beschikking stelt, pachtgeld, zaad, mest, enz. betaalt 
en bijzondere ondersteuning verleent voor het aan 
den man brengen der gewonnen vruchten. Men heeft 
bevonden dat het kapitaal aldus geschonken, ruim 
400 per honderd opbrengt; daarbij springen vele 


( 20 ) 


voordeelen in het oog : de almoes is min vernede- 
rend, de winst is enkel te danken aan persoonlijken 
arbeid, de werker ademt frissche, gezonde lucht in 
en is niet meer genoodzaakt zijne ledige uren in een 
ongezond midden door te brengen. Dikwijls richt 
het Sint-Vincentiusgenootschap voor zijne bevoor- 
deeligden verplichte voordrachten in, waar hun niet 
enkel vrucht- en teeltkundige maar ook zedelijke 
en godsdienstige begrippen worden voorgehouden. 
Heeren Voorzitter, Vliebergh en de schrijver bespra- 
ken dit werk. 

Den 98 Maart hielden wij onze laatste vergadering. 
Heer Jan Laureys onderhield ons over Argentina. 
Hij onderzocht de belangrijkheid der uitwijkingen 
uit Belgié naar Argentina : velen zijn, vooral vóór 
eenige jaren, in de verre « landen van belofte », fortuin 
en geluk gaan zoeken, doch verreweg heeft het 
grootste deel er niets dan ontgoocheling en tegen- 
spoed gevonden. Het ontbreekt niet aan geldwinning 
in de amerikaansche zuiderlanden : deze is echter 
voorbehouden aan de begoede uitwijkelingen die 
met een klein kapitaal eene zaak kunnen aangaan, 
en valt nooit ten deele aan arme zwervers. Daarom 
is het volstrekt onontbeerlijk dat deze die naar 
Argentina uitwijkt, eenig kapitaal en eene voorop 
verzekerde bediening in ’t vooruitzicht hebbe : in 
deze voorwaarden is de uitwijking niet af te keuren, 
des te meer dat zij wegens de belgische overbevolking 
volstrekt noodzakelijk wordt. 

Ziedaar, Mijne Heeren, de korte samenvatting onzer 


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— 


LANDBOUWKRING 
r katholieke Hoogeschool van Leu ven. 


SAMENSTELLING VAN HET BUREEL. 


ere- Voorzitters : Hoogeerwaarde Heer ABBELOOS, 
tererector magnificus; Hoogeerwaarde Heer Hes- 
BELYNCK, rector magnificus. 
vorzitter : de heer LEPLAE, hoogleeraar. 
dervoorzitter : de heer DE Moysck. 
ijver : de heer REYNAERT. 
“bewaarder : de heer VAN BUGGENHOUT. 


EERELEDEN. 


Erwaarde heer Mellaerts, de heeren Smeyers, 
Hermans, Vanden Abeele, Adriaensen, landbouw- 
Üingenieurs. 


LEDEN. 


c heeren : 

Marbaïx, Van Steenberghe, Yan Dorpe, Ceulemans, 

Fr. We Muynek, Yan Horiek, Pauwels, Humblet, 

| leymert, Van Caloen, Mestdagh, Nichmans, Van 
Verma, Cortyriendt. 











VERSLAG 


over de werkzaamheden van den Vlaam- 
schen LANDBOUWKRINGgedurende 
het schooljaar 1899-1900 door den 
heer REYNAERT, schrijver. 


—: 


MINE HEEREN, 


Als schrijver van dezen Studentenkring, is het 
Mijne plicht een algemeen verslag te doen van onze 
werkzaamheden gedurende het jaar 1899-1900. Als 
wij het verslagboek openslagen en het doorbladeren, 
bemerken wij dat, niettegenstaande onze leden niet 
talrijk zijn, wij nochtans het genot hadden evenveel 
voordrachten te mogen aanhooren ais de vorige 
jaren. Daarom zeg ik innig dank aan de studenten, 
die door hunne vlijt ons eenige aangename en nut- 
tige avondstonden deden genieten. 

Ik moet ook nog, Mijne Heeren, om aan mijne 
plicht niet te kort te blijven, een woord van oprech- : 
ten dank en waren lof toesturen aan onzen achtbaren 
voorzitter den heer hoogleeraar Leplae, om zijne 
verkleefdheid aan onzen Kring en zijne zelfopoffering 
voor zijne studenten. 

Eindelijk moet ik ook de heeren Mellaerts en Her- 
mans bedanken, omdat zij ons in het begin van het 
schooljaar zoo edelmoedig bijgestaan hebben. 

Bet was den 8 November 1899 dat onze eerste ver- 





4 


( 303 ) 


gadering plaats had om het bureel tot stand te 
brengen. De Eerw. Heer De Muynck werd onder- 
voorzitter gekozen, de Eerw. Heer Van Buggenhout, 
schatbewaarder, en uw dienaar, schrijver. 

Den 10 der zelfde maand, hoorden wij eene belang- 
rijke voordracht over de Proefvelden door M. Van 
Steenberghe gegeven. Het doelwit van den spreker 
was ons de goede gevolgen dezer proeven voor den 
landbouwer te doen uitschijnen. Verder sprak hij 
over de zorgen die dienen genomen te worden om 
deze proeven te doen, en waarop men bijzonderlijk 
letten moet om hun gelukken te verzekeren. 

Op de volgende vergadering hadden wij het ge- 
noegen de heeren Mellaerts en Hermans in ons mid- 
den te bezitten. In die vergadering hield onze onder- 
voorzitter eene voordracht over de Rapenteelt. 
M. De Muynck beschreef ons meesterlijk en met 
kennis, de beste gronden voor deze teelt, de mest- 
stoffen die men er in moet gebruiken, de zorgen die 
zij vereischt. Hij eindigde met het nut van de raap 
te bespreken. 

De laatste vergadering van de maand November 
was zeer nuttig. M. Van Horick handelde over het 
Landbouwkrediet. De spreker deed ons het inrichten 
der Raiffeisenkassen kennen, en legde klaar en dui- 
delijk de werking dezer leengilden uiteen. 

In de maand December gaf M. Van Dorpe eene 
voordracht over de Aardappelenteelt. De spreker 
handelde eerst over de landen waar aardappelen 
gekweekt kunnen worden. Verder sprak hij over de 
















( 304 ) 


vetten die gebruikt moeten worden voor deze teelt 
en deed de planting en de vereischte zorgen uiteen. 
. Om te eindigen besprak hij de ziekten der aard- 
appelen en de middelen om deze te bekampen. 

, Den 18 Januari was het mijne beurt eene voor- 
dracht te houden. Ik sprak over de Bieenteelt. 
Na de bewoners eener kolonie beschreven te heb- 
ben en ook de verschillige woningen der bieën, 
behandelde ik in het bijzonder de volgende punten : 
ten eerste, de voorzorgen die de bieënteeler nemen 
moet om eene kolonie goed en gemakkelijk te onder- 
zoeken; ten tweede, de kenmerken der moederloos- 
heid en wat er den bieboer te doen staat met zijne 
moederlooze kolonién; ten derde, de oorzaken van 
het zwermen en de middelen om het zwermen te 
beletten ; ten vierde en ten laatste, de oorzaken der 
rooverij en de middelen om deze slechte daad te 
bekampen. | 

Onze bijcenkomsten van het jaar 1899-1900 werden 
gesloten door eene voordracht van M. Nys. Hij gaf 
ons eene puike verhandeling over het Neerhof, en men 
bemerkte gemakkelijk dat de spreker te huis was in 
deze zaak. Men moet, zegde hij, de slechte uitslagen 
die men in dezen kweek bekomt aan de onbekwaam- 
heid en zorgloosheid van den kweeker toeschrijven. 
Immers, in het algemeen, vindt men de kiekens 
slecht gehuisvest, in eene plaats die onreinig is, te 
klein en niet genoeg verlucht. Daarenboven de boe- 
ren trachten niet hunne hoenders te verbeteren door 
uitkiezing of inbrenging. Ook laat hun voedsel maar 
al te dikwijls veel te 


( 305 ) 


De hoenderteelt, zegde M. Nys, kan op drie ver- 
schillige manieren uitgevoerd worden : ten eerste, 
voor den grooten verkoop; ten tweede, voor het 
voortbrengen van eieren; ten derde, voor het voort- 
brengen van vleesch. 

De spreker deed ons uitschijnen dat de boeren, 
met de hoenders op eene van deze drie wijzen te 
behandelen, eenen goeden stuiver kunnen winnen; 
en hij staafde zijn gezegde met uitslagen die hij zelf 
bekomen had. 

loo eindigde, Mijne Heeren, het schooljaar van 
1899-1900. Iedereen, denk ik, staat verwonderd over 
de veelvuldige en verschillige vraagpunten die er dit 
jaar besproken werden. Ook kan ik de studenten die 
verleden jaar iets bijgebracht hebben om den bloei 
van onzen Kring te verzekeren, niet genoeg aanwak- 
keren om gedurende het jaar 1900-1901 nog meer te 
doen ten einde aan de leden eenen rijken oogst van 
wetenschap te leveren, 


RECHTSGENOOTSCHAP 
der Katholieke Hoogeschool van Leuven 


BESTUUR. 


Eere- Voorzitters : Hoogeerwaarde heer ABBELOOS, 
Hoogeerwaarde heer HEBBELYNCK. 
Heer hoogleeraar J. VAN BIERVLIET. 

Voorzitter : À. Scmicks, hoogleeraar. 

Ondervoorzitter : Am. D'Hoxpr. 

Eerste schrijver : À. VALCKE. 

Tweede schrijver : Om. DE LAEY. 

Penningmeester : L. DOSFEL. 


EERE LEDEN, 


De heeren : 

À. E. Coremans, volksvertegenwoordiger. 

Dr P. Alberdingk Thijm, hoogleeraar. 

V. Brants, id. 

E. ridder Descamps, id., senator en gemeenteraads- 
heer. | 

. €. Helleputte, id. en volksvertegenwoordiger. 

Eerw. heer kanunnik Hemeryck, hoogleeraar. 

À. Nyssens, gewezen minister van werk en nijver, 
heid. 

Eerw. heer kanunnik Vanden Berghe, voorzitter van 
het Groot Seminarie van Brugge. 


( 307 ) 


H. Lebon, advokaat te Antwerpen. 

E. Janssens, id. te id. 

H. Noterdaemne, id. te Brugge. 

L. Schepens, id. te id. 

E. De Visscher, id. te id. 

Ad. Pauwels, id. te Antwerpen. 

À. Raemdonck, volksvertegenwoordiger te Lokeren. 

0. Van Malleghem, substituut-prokureur des Konings 
te Audenaarde. 

L. Plessers, leeraar.te Hasselt. 

L. Bruyninex, advokaat te Dendermonde. 

V. Lambrecht, id. te Kortrijk. 

P. Bolsens, te Temsche. 

P, Bellefroid, leeraar aan de Luiksche Hoogeschool. 

C. Van Walleghem, griffier te Ghistel. 

À. Neyt, advokaat en provinciaal raadsheer te Ade- 
ghem. 

E. Goedertier, advokaat te Antwerpen. 

À. Vande Vyvere, id. te Gent. 

A. Verschaeve, substituut-prokureur des Konings te 
Kortrijk. 

E. Duysters, advokaat te Antwerpen. 

P. Vanden Hove, id. te Leuven. 

C. De Queker, id. te Gent. 

l. De Keersmaeker, id. te Liezele. 

F. Vliebergh, advokaat te Leuven. 

Fig. De Cooman, id. te Ninove. 

K. Vanden Bussche, id. te Kortrijk. 

L. De Schepper, id. te id. 

Leo Van Dorpe, id. — 


( 308 ) 


Jan Verwilghen, id. te Gent. 
Hubert Le Paige, id. te Antwerpen. 
Amaat Vander Moeren, id. 
Wildiers, id. te Antwerpen. 
Heyvaert, id. te Dendermonde. 
Karel Heyndrickx, id. te St-Niklaas. 
Gonzalès Verbraken, id. —— 


/ 
WERKENDE LEDEN. 


De heeren studenten : 

Buytaert, Claeys, Cosyns, D'Hondt, De Laey, Dosfel, 
Deckers, de l'Arbre, Diricx, Fransman, Kruyf- 
hooft, Lagae, Matthys, Petit, Smolders, Schellekens, 
Tits, Van Spilbeeck, Van Damme, Valcke, Viaene, 
Van Brabant, Vande Keldere, Van Rey, Van Reeth, 
Vander Ghote, Van Eeckhout. 


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Men 7 775. alum 





VERSLAG 


over de werkzaamheden van het 
RECHTSGENOOTSCHAP, gedurende 
het afgeloopen schooljaar 1899-1900, 
door M. A. VALCKE. . 


MINE HEEREN, 


Het zestiende jaar van ons Rechtsgenootschap 
komt te verloopen en ik meen dat het zijne voor- 
gangers is waardig gebleven : onder het behendig, 
wetenschappelijk geleide van onzen geachten voor- 
zitter, hoogleeraar Schicks, aan wien wij hier uit 
ter harte hulde en dank -wijten, hebben wij een 
uitstapje gewaagd in verscheidene domeinen der 
rechten : wij hebben eenen oogslag geworpen op 
het publiek recht, wij hebben strafzaken behandeld, 
punten die de familie hoogst aangaan zijn opgeklaard 
geweest, de nieuwe kieswet werd ons grondig uit- 
gelegd, in een woord, wij hebben van dit verloopene 
schooljaar een nuttig, leerrijk, vruchtbaar jaar ge- 
maakt dat zich met fierheid mag tellen in het bestaan 
van ons Genootschap. 


Op dijnsdag 14 November, in onze eerste vergade- 
ring, las de heer Joz. Viaene, schrijver van het vorige 
jaar, het verslag van de werkzaamhedèn van dit jaar 


( 310 ) 


af : hij legde ons getrouwig voor de oogen wat er al 
gedaan en gepleit geweest was, toonde ons hoe vlijtig 
en vol iever al de leden geweest waren om alle slach 
van zaken te bestudeeren en voor te dragen, en 
steunde erop dat wij het gegeven voorbeeld moesten 
volgen en ons erop toeleggen om het Rechtsgenoot- 
schap dat een der nuttigste is onzer studentenkringen, 
te doen voortleven en voortbloeien. 

Daarna neemt de heer Alb. de l’Arbre het woord 
als openbaar ministerie en beschuldigt H. S. van 
vadermoord. H. S., een voorkind, is gedurig in on- 
verschil met zijnen vader; op 14 Juli was er nog 
eens twist en van woord tot woord werd er tot 
daden overgegaan; opeens neemt de vader zijn ge- 
weer en vervolgt er mede zijnen zoon die vlucht tot in 
eenen stal; daar kon deze laatste het vuurroer ont- 
rukken en doodt er zijnen vader mede. H. S. bekent 
zelve dat hij nog kon vluchten, hij was-ten andere 
de sterkste der twee, en eens het geweer afgenomen, 
was hij in geen levensgevaar, dus in geen staat van 
wettige zelfverdediging niet meer. 

De heer 0. De Laey verdedigt den betichte : er 
zijn geene getuigen der misdaad ; men kan dus moei- 
lijk weten hoe alles is geschied. De verdediger doet 
de twee karakters uitschijnen : de vader geweldig, 
toornig, brutaal, heeft reeds drijmaal zijnen zoon 
met dood bedreigd, 't is dus met reden dat H. S. voor 
zijn leven mocht vreezen als zijn vader op 44 Juli het 
geweer op hem aanlegde; verschrikt en ontsteld 
vlueht hij en verder vervolgd, de dood met moeite 


( 311 ) 


ontsnapt, in een oogenblik van woede en zinsver- 
bijstering keert hij het geweer dat hij heeft kunnen 
ontrukken, naar zijnen vader en doodt hem. Is er 
hier dus wel vrijwillige doodslag? Art. 71, Strafwet- 
boek, is hier toepasselijk, dat zegt : er bestaat geen 
misdrijf wanneer de beschuldigde gedwongen is. 
geweest door eene macht waaraan hij niet heeft. 
kunnen weêrstaan. 

De beschuldigde werd vrijgesproken met 12 stem- 
men tegen 7. 


Onze tweede vergadering had plaats op 5 December. 
De heer advokaat Vliebergh gaf ons eene grondige- 
voordracht over de « Koopvernietigende gebreken in 
zake van dierenhandel » : zekere ziekten die het dier 
heeft en die door de wet opgesomd zijn, maken dat 
de overeenkomst als volstrekt nietig mag aanzien 
worden. De redenaar toont ons de manier om spoe- 
digst en zekerst recht te bekomen en legt ons tot de- 
minste punten der wet op boeiende en belangrijke 
wijze, uit. Onze heer Voorzitter bedankte meester 
Vliebergh voor de belangstelling die hij nog altijd 
voedt voor het Rechtsgenootschap. 

Daarna wordt er tot het volgende geding over- 
gegaan : 

De heer D'Hondt beschuldigt priester X van mis- 
drijf vallende onder de toepassing van art. 228 Straf- 
wetboek : «Iedere persoon die in ’t openbaar eene: 
kleedij draagt die hem niet toebehoort, is strafbaar ». 
De bisschop heeft aan priester X. verboden nog de 

18 


( 312 ) 


priestersoutaan: te dragen en niettegenstaande dit 
verbod, laat X. deze niet af. De wet moet dit verbod 
bekrachtigen omdat zij verplicht is bescherming te 
geven aan den godsdienst. Het priesterkleed is aan 
het ambt van priester vastgehecht en door de wet 
toegekend; het ambt is aan X. afgenomen door den 
bisschop, het kleed dus ook, de wet kan hem dus 
het recht van het kleed te dragen niet meer erkennen. 
X. is dus straf baar met het niet af te laten. 

De verdediger, uw schrijver, antwoordt : Kerk en 
Staat zijn gescheiden ; de Staat heeft zich dus niet in 
te wikkelen in de moeilijkheden der Kerk. Het ambt 
van priester bestaat niet afgescheiden van de waar- 
digheid van priester; X. is en blijft priester, want 
die waardigheid is onuitwischbaar; hij kan nog 
immer het ambt uitoefenen en heeft dus alle recht 
de priestersoutaan te dragen vermits deze aan het 
ambt is vastgehecht. De vierde voorwaarde van het 
misdrijf van art. 228, het kwaad inzicht, ontbreekt 
hier, vermits X., priester zijnde, zich mag als priester 
doen doorgaan. 

X. wordt plichtig verklaard met 8 stemmen tegen”. 


Op de zitting van 23 Januari wierd er getwist over 
de wettigheid van een kind, Louisa Schrikkel, wiens 
vader sinds 5 jaar vóór de geboorte afwezig was. 
De heer Van Eeckhout beweert dat het kind de drij 
voorwaarden bezit om wettig te zijn : 

je het heeft voor moeder Anna Schrikkel ; 

go Anna Schrikkel is gehuwd met Frans Schrikkel ; 


( 313 ) 


3 het huwelijk bestaat nog op het oogenblik der- 
ontvangenis. 't Is dit punt dat betwijfelbaar schijnt. 
Binst de rechtsafwezigheid blijft het huwelijk voort- 
duren : ’t is het gedacht van alle en de beste rechts- 
geleerden. Is het huwelijk ten anderen door de afwe- 
zigheid verbroken, dan kan het slechts voorloopig 
zijn : immers voorziet art. 439 het volgende geval : 
« de echtgenoot van eenen afwezigen gaat gedurende 
de afwezigheid een tweede huwelijk aan; de afwe- 
zige op zijne terugkomst mag dit huwelijk doen ver- 
breken, en het eerste wordt voortgezet. » Maar deze 
zienswijze strijdt rechtstreeks tegen den geest van 
de wet. Een huwelijk kan slechts voor altijd ver- 
broken worden door den dood of de echtscheiding, 
art. 295. Het huwelijk, ten anderen, is een verdrag 
dat bestaat zoolang het niet door eene of andere 
reden verbroken wordt; dus is het aan den tegen- 
strever het bewijs te leveren dat het verbroken is. 
En ook, eer wij de wettigheid moeten bewijzen, 
moet de tegenstrever ons overtuigen dat het kind 
onwettig is, want de wet vermoedt de wettigheid 
van het kind, art. 315 : « La légitimité de l'enfant, 
né 300 jours après la dissolution du mariage, pourra. 
être contestée ». 't: Is aan hem van dit vermoeden 
omver te werpen. ] 

De heer L. Dosfel antwoordt daarop dat art. 319 : 
«L'enfant congu pendant le mariage a pour père le 
mari,» enkel een vermoeden uitdrukt, gesteund op. 
hetgene gewoonlijk gebeurt, vermoeden dat de mo-. 
gelijkheid en de inachtneming der huwelijksver- 





(34 ) 
‘plichtingen, namelijk het semenwonen veronder- 
stelt : hier echter heeft de afwezigheid voor gevolg 
dat er twijfel bestaat over het leven van Frans 
Schrikkel, dus over het bestaan van het huwelijk en 
de mogelijkheid van samen te wonen op het oogen- 
blik der opvatting van het kind : dus is het vermoe- 
den in dit geval niet gesteund, niet meer gegrond, 
-en zoo is art. 312 hier niet meer toepasselijk. Hier 
bestaat eene onvolledigheid in de wet : het ware 
onrechtvaardig een kind wettig te heeten als het 
klaar en voor iedereen wezentlijk is dat het niet 
wettig kan zijn. De rechters zullen hier beslissen 
volgens recht en reden. 
Het kind wordt wettig verklaard. 


Op die ‚belangrijke zitting volgde eene niet min 
beredeneerde, den 43 Februari, De heer H. Vander 
Ghote steunt zich op eene veroordeling van 18 jaren 
‘dwangarbeid tegen X. uitgesproken om de echtschei- 
ding te vragen ten voordeele der vrouw (art. 232, 
B. W.) inroepende : « La condamnation à une peine 
infamante sera une cause de divorce ». Het Strafwet- 
boet van 1867 heeft de «onteerende » straffen afge- 
schaft; maar het is slechts de naam ervan, het 
hoedanigheidswoord ervan dat verdwenen is, want 
"t gene onteerend is was aan de straf 't was niet hare 
naam, maar wel haar karakter, maar wel de straf in 
haar eigen, en deze is gelijk gebleven; in dien zin 
spreken verschillige vonnissen. — Die reden van echt- 
scheiding is redelijk : het ware onmenschelijk eenen 





.( 345 ) 


echtgenoot te verplichten getrouw te blijven aan 
iemand die voor eeuwig geschandvlekt is. — In het 
projekt van art. 232 had men gezet : « peines afflic- 
tives ou infamantes»; men heeft vergeten de woorden 
«afflictives ou » te zetten, volgens het blijkt uit de 
voorbereidende werken, maar in den geest der wet - 
blijven die woorden in het artikel nog ; en daar de 
straffen, geheeten « afflictives » nog bestaan kan het 
art. 232 nog toegepast worden. — Het nieuwe Straf- 
wetboek van 4867 heeft slechts eene strafwettelijke 
hervorming gepleegd die op de regels van burgerlijk 
recht geenen invloed heeft. 

De heer A. Claeys integendeel is van meening dat 
art. 232 afgeschaft en dus niet meer toepasselijk 
is: De echtscheiding wordt uitgesproken niet om de 
oneer die de openbare opinie aan de straf hecht maar 
om de oneer rechterlijk uitgesproken ; 't is de straf 
door de wet als onteerend bestempeld, die alleen 
teden van echtscheiding is. — De wetgever heeft wel 
verschil geraakt tusschen «les peines afflictives et 
infamantes », vermits in verscheidene artikelen deze 
woorden alle twee voorkomen en vermits het slechts 
na rijpe beraadslagingen is, en niet bij vergetelheid, 
dat men slechts het woord « infamantes » alleen heeft 
gezet. — De voorbereidende werken van het Strafwet- 
boek zijn ook klaar : men heeft de onteerende straffen 
afgeschaft omdat men uit de straffen de oneer, rech- 
terlijk uitgesproken wilde bannen en dit met het 
doel van aan den veroordeelden het beteren mogelijk 
te maken; dit doel ware niet bereikbaar moest de 

18. 


( 316 ) 

ongelukkige, na zijne straf gedaan té hebben, door 
iedereen, zelfs daor zijne echtgenoote verstooten 
zijn : waar zou hij nog plaats vinden in de samen- 
léving moest hij zelfs uit de echtelijke woonst ver- 
bannen worden? — Ten gevolge van de afschaffing 
dier straffen heeft. men ten anderen doen opmerken, 
dat daardoor verschillige artikelen van het Burgerlijk 
Wetboek gingen moeten veranderd zijn. 

Het openbaar ministerie, heer A. D'Hondt, verzocht 

om zijn advies te geven, sloot zich aan bij den eischer. 
«Ik vraag de echtscheiding niet alleen om art. 232 
maar ook om art. 231, dat de echtscheiding toelaat 
om reden van zware beleedigingen. De misdaad en 
de straf van 18 jaren dwangarbeid zijn voldoende om 
eene beleediging uit te maken die toelaat de echt- 
scheiding te eischen. Ik vraag dan de toepassing der 
wet.» . 

Op de vraag of er reden was tot echtbreuk voor 
onteerende straf werd éénpariglijk « neen » geant- 
woord. 

. Op de tweede vraag : Is er eene beleediging, zwaar 
genoeg, om de echtbreuk uit te spreken? Antwoord- 
den 10 « ja » en 2 « neen». 


Zitting van 13 Maart : dagorde : eene strafzaak. 
Het openbaar ministerie, de heer Rob. Van Reeth 
beschuldigde J. D. B. van dubbele moordpoging. Deze 
was sinds eenigen tijd in kennis met Maria Delod- 
dere; nu laatst had zij die betrekkingen gebroken 
en hem verstooten. D. B. wil zich daarom: wreken, 





( 317 ) 


gaat naar het huis zijner oude vriendin, vindt ze bij 
haren vader, en vuurt twee revolverschoten op haar 
af. De vader springt er tusschen, en terwijl de doch-. 
ter ontvlucht, schiet D. B. op den vader en ook op 
de moeder die onderwijl bijgekomen was. Na die 
gruweldaden loopt hij weg. Op Maria Deloddere is 
er poging tot beraamden moord. De feiten zijn klaar 
en ten anderen bekend;.over de voorbedachtheid 
valt ook niet te twisten : veertien dagen voor dien: 
heeft D. B. Maria bedreigd, hij heeft zich eenen 
revolver aangeschaft; alvorens het huis binnen te 
gaan heeft hij gevraagd of Maria t'huis was : dat 
zijn bewijzen genoeg. Wat den aanslag op de ouders 
aangaat, daar is waarschijnlijk geene voorbedacht- 
heid maar toch is er moordpoging, want tweemaal 
heeft hij op hen losgevuurd, na gemikt te hebben, 
naar hij hetzelve bekent, en met dien uitslag, volgens 
het bewezen is, dat de kogel op twee centimeters 
van den vader gevlogen is. — Men zal misschien. 
opwerpen dat de betichte onderhevig is aan vallende 
ziekte en dus, als niet verantwoordelijk, kan ver- 
rechtvaardigd worden. Doch zoo is het niet : de 
getuigen en de wetsdoktoors zeggen dat hij volstrekt 
met vrijen en vollen wil gehandeld heeft. 

Na dit verpletterend requisitorium neemt de heer 
l. Kruyfhooft het woord en bekent dat de stoffelijke. 
kant der feiten onbetwistbaar is, maar doet opmer- 
ken dat een samenloop van omstandigheden soms 
eene zaak gansch van aard kan doen veranderen; en 
100 een samenloop bestaat hier : anders hoe zou 


( 318 ) 


men verstaan dat een man altijd braaf en verstandig, 
z00 àl met eens in een wansehepsel zou herschapen 
zijn? De driften die hem op het oogenblik der mis- 
daad beheerschten moeten dus wel fel geweest zijn. 
en zijn wil, ondermijnd door hetgene talrijke en 
hevige aanvallen van vallende ziekte noodlottig na- 
laten, heeft aan het opbruischen dier driften niet 
kunnen weérstaan. Voor het tweede feit, ten an- 
deren. loochent D. B. alle poging : ik heb gansch 
onvrijwillig gehandeld, zegt hij; ik heb niet gemikt. 
In eene indrukwekkende narede smeekt de verde- 
diger het meédoogen af van het hof. 

Eerste vraag : is er moordpoging met voorbedach- 
ten raad op Maria Deloddere? « Ja » allen. 

. Tweede vraag : is er moordpoging o op de ouders 
van Maria? 6 « ja », 5 « neen ». 


De heer J. Viaene, op onze vergadering van 4 April, 
onze laatste, gaf ons een woord uitleg op de nieuwe 
kieswet, die kwam van gestemd te zijn. Hij lei ons 
grondig het stelsel der evenredige vertegenwoordi- 
ging uit, toonde ons de manier van stemmen en hoe 
men best kan stemmen. deed ons heel de kiespleging 
uiteen, in een woord miek aan velen die weinig of 
niets der nieuwe wet kenden, en aan andere die ze 
maar half verstonden, heel het kiesstelsel klaar en 
duidelijk. 

Daarna ging men over tot de vorming van een 
nieuw bureel. Werden gekozen : 

Ondervoorzitter, Dosfel ; 48e schrijver, Van Reeth; 
2de schrijver, Van Eeckhout; geldbewaarder, Lagae. 


( 319 ) 


Ziedaar, Mijne Heeren, het bilan van ons verledene 
jaar. Dat het bloeiend is geweest en leerrijk, dat 
misschien nog nooit de zaken die voorgedragen 
geweest zijn zoo grondig bestudeerd, beredeneerd 
en doorpeild zijn geweest, zullen allen vrij beken- 
nen. Mochten de volgende jaren die voetstappen 
volgen! Hoe nuttig het is, hoe noodzakelijk zelve 
van zich te oefenen in het spreken en pleiten in het 
Vlaamsch, beseffen alle studenten in de rechten; dat 
zij dus den moed hebben en zich de moeite getroos- 
ten om vlijtig in het Rechtsgenootschap te werken 
en te wedijveren om elkander te overtreffen! Zij 
zullen later het nut huaner pogingen wel gewaar 
worden. \ 


) 





1 


" Y 


CONFÉRENCE D'HISTOIRE. 


XV* ANNÉE : 1899-1900. 


Présidents d'honneur : Mgr ABBELOOS, recteur magni- 
fique honoraire, et Mgr HEBBELYNCK, recteur magni- 
. fique de l'Université. 


Section d'histoire ancienne. 
Directeur : M. J. SENCIE, professeur ordinaire. 


had 


Section d'histoire moderne, 
Directeur : M. Cu. MoEsLER, professeur ordinaire. 


Ont pris part aux travaux de l'année : 


MM. Cathelyn, Camille, candidat en philosophie et 
lettres. 
De Jonghe, Edouard, item. 
Gielens, Alphonse, item. 
Vanden Ven, Paul, item. 
Vande Weerdt, Hubert, item. 
Brooks, James. étudiant en philosophie et lettres. 
De Grelle, Louis, item. 
Dieryek, Léon, stem. 
Dupire, Arthur, item. 
Olbrechts, Robert, item. 
Rousseau, Léon, item. 
Sterek, Edouard, item. 


RAPPORT 


sur les travaux de la CONFÉRENCE 
pendant l'année 1899-1900. 


I. 
Section d'histoire ancienne 
sous la direction de M. le professeur Sencie. 


L'année derniére la section d'histoire ancienne 
avait entrepris de faire la biographie d’Antiochus IV 
Épiphane, roi de Syrie. Le sujet n'avait pas été 
épuisé. Dans son rapport, M. Cathelyn annoncait 
pour l'année suivante la reprise et l'examen appro- 
londi de certaines questions plus obscures et plus 
discutées qui se rattachent à cette biographie. Deux 
Sujets ont occupé les membres de notre section pen- 
dant cette année; l'un accessoire : dresser la liste de 
tous les fonctionnaires et officiers d'Antiochus Epi- 
Phane connus par les sources, en indiquant, autant 
que possible, leurs titres et leurs fonctions; l'autre 
plus importante : faire l'histoire des expéditions d'An- 
liochus en Egypte. Le premier de ces travaux devait 
Dermettre aux membres de jeter un coup d'œil dans 
l'organisation intérieure du royaume des Séleucides ; 
le second devait les habituer à l'étude comparative, 
à la discussion, à la critique des textes, et aussi les 


ms e 





( 32 ) 


initier à la pratique de la chronologie ancienne. C'est 
ee dernier travail qui a rempli la plus grande partie 
de nos séances. 

L'histoire des expéditions d’Antiochus en Egypte 
était racontée longuement dans l'ouvrage de Polybe; 
malheureusement i| n'en reste que des fragments. 
importants il est vrai, mais ne présentant plus un 
récit continu. Tite-Live aussi s'est occupé de ces 
guerres, mais il l'a fait à un point de vue plus res- 
treint, autant qu'il était nécessaire pour expliquer 
l'influence grandissante de la puissance romaine en 
Orient ; néanmoins son récit, étant le seul conservé, 
devait servir de base à notre étude. A côté de ces 
sources principales nous avons des sources secon- 
daires qui offrent de l'importance; tels sont les deux 
livres des Machabées, Joséphe, Diodore, St-Jérôme. 
Viennent enfin les auteurs assez nombreux qui ra- 
eontent la fameuse entrevue de C. Popilius Laenas 
et d'Antiochus. 

- Nous avons d'abord lu et étudié séparément les 
passages de Tite-Live (XLH, 99; XLIV, 19-90, 99; 
XLV, 10, 11, 19, 13), et de Polybe (éd. Hultsch, XXVII, 
19; XXVIII, 4, 42, 17, 19, 90, 91. 99, 93; XXIX, 2. 4 
93, 94, 96, 91; XXX, 17), qui concernent les expédi- 
tions d'Egypte en insistant sur ceux qui se prétent à 
la controverse et sur ceux qui fournissent des indi- 
eations chronœogiques. Tel est le passage de Tite 
Live relatant l'éclipse de lune qui précéda Ja bataille 
de Pydna (XLIV, 3”) et celui qui nous rapporte le 
eommencement de la 3e guerre d'Antiochus en Egypte 

XLV, 11). 













( 323 ) 


Nous avons ensuite juxtaposé les deux textes ainsi 
discutés et composé la suite des événements en com- 
mencant par.la derniére expédition. Ce travail est 
resté inachevé. 

Pour le mener à bon terme, il avait fallu acquérir 
d'abord des notions claires et suffisantes de la chro- 
nologie ancienne, et notamment du systéme chrono- 
logique de nos deux auteurs. Ensuite nous avions 
dù nous rendre compte de l'origine des fragments 
de Polybe et de leur forme actuelle. et à cet effet 
consacrer une attention spéciale aux recueils de Con- 
stantin Porphyrogénéte. La nature de ces recueils, 
le mode de eomposition, l'ordre suivi, la date de leur 
découverte et de leur publication, voilà autant de 
questions que nous ne pouvions pas perdre de vue, 
si nous voulions utiliser avec fruit les fragments de 
Polybe dans le travail que nous avions entrepris. 

Ces études préliminaires ont absorbé une partie 
notable de notre temps et c'est ainsi que nous avons 
dà nous arréter en route. Si le chemin parcouru 
n'est pas long, au moins pouvons-nous nous rendre 
(e témoignage que nous en connaissons tous les 
détours et tous les obstacles. 


19 


(324 ) 
LL 
Section d'histoire moderne 
sous la direction de M. le professeur Moeller. 


LES AFFRANCHIS DE. LA LOI RIPUAIRE. 
(RAPPORT DE M. GIELENS.) 


La question intéressante des affranchis de l'époque 
franque, a été traité par plus d'un auteur moderne, 
soit ex professo, soit dans un chapitre relatif aux 
institutions (1). Nous avons repris cette étude à 
un point de vue moins général, en localisant nos 
renseignements dans le temps et dans l'espace : 
comme le titre l'indique, nous parlerons des affran- 
chis tels que nous les montre la Loi Ripuaire. 
Plus en effet que tout autre texte diplomatique de 
cette époque, ce monument juridique des Francs 
nous permet de donner une vue d'ensemble sur les 


(4) BRUNNER. Deutsche Richtsgeschichte, I. — Id. Htst. 
aufsátze an Waitz, p.55.— SCHRÖDER. Lehrbuch der deut- 
sche Rechtsgeschichte. — SouM. Altdeutsche Reichs- und 
 Gerichtsverfassung. — STOCK. Die Freilassungen tm Zeit- 
alter der Volksrechts. — HEUSLER. Institutionen des 
deutschen Privatrechts. — FUSTEL DE COULANGES. Hist. 
des instit. politiques de l'ancienne France, II. — DELOCRE. 
La trustis et l'autrustion royal. — GLASSON. Hist. du 
droit et des institutions de la France. — THONISSEN. L'or- 
ganisation judictatre, le droit pénat et la procéd. pénale 
de la loi salique. - FOURNIER. Bibl. de l'école des hautes 
études, LX. — PARDESSUS. Loi salique. 














"TEE b n | 


(.325 ) 


affranchis. Nous étudierons donc successivement, 
d'après ce document, les modes d'affranchissement, 
les effets de l'affranchissement et la condition de 
cette classe de personnes, pour finir par une classi- 
fication des affranchis. 


I. LES MODES D'AFFRANCHISSEMENT. 


En nous placant au point de vue du droit qui régit 
laffranchi, nous pouvons distinguer deux modes 
d'affranchissement. 

À. La manumission d’après le droit ripuaire « se- 
cundum legem ripuariam ». 

B. La manumission d’après le droit romain « se- 
cundum legem romanam ». 


A. La manumission d’après le droit ripuaire. 


Cet affranchissement est trés formaliste et trés 
solennel : il a lieu en présence du roi. Comme toute 
cession de propriété, il est accompagné d'une céré- 
monie symbolique. L'ancien esclave fait tomber un 
denier de sa main. Cela s'appelle : dinarium jactare, 
dinariare (1) et l'esclave affranchi de cette facon est 
nommé homo dinarialus (a), dinarialis (3), homo dina- 
rialis(s). De méme cette manière d'affranchir s'appelle 
affranchissement par le denier « per dinarium » (5). 


(1) Lex Rip. (ed. Sohm), LVII, 1. 

(2) Ibid. LVII, 4. 

(3) Ibid. L. XIV (cod. B), 2: 

(4) Ibid. Capitulare Legi rip. additum, 9. 
£5) Ibid. LIX (cod. B), 1. 


( 36 


Le monumissor est le maitre lui-méme, ou bien 
une autre personne. Car la cession se fait per manum. 
propriam, seu per alienam (1). Dans le dernier cas 
l'affranchissement n'est pas toujours licite : car la loi 
prévoit le cas d'un homme indüment affranchi (s. 
Ges affranchiesements illicites sont ceux qui ont lieu 
sans le consentement du maitre extra consilio do- 
mini (3). 

Mais, pourrait-on se demander, quel intérêt avait 
cette personne étrangère à affranchir l'homme d'au- 
trui et à courir le risque d'une forte amende? Il ne 
sera pas difficile de répondre à cette question. 
L'auctor manumissionis étranger se faisait payer ses 
services. La loi nous le dit en ces termes : celui qui 
est pris en faute d'avoir indüment affranchi l'esclave 
d'autrui... doit restituer tout.ce que celui-ci lui a 
donné (4). 

Pour obtenir l'affranchissement par le denier, 
l'intéressé devait être libertus, c'est-à-dire déjà 
affranchi (s). 





1) Ibid. LVIT, 1. 

(2) Tbid. LVII, 2. 

(3) ce renseignement nous est fourni par la lot salique. 
Y. Lez salíca (ed. Holder, 1V), XXVI. 

/4) Et de omnes res quod el condonarit, allenus existat. 
Lex Rlb. LVIT, . 

(5) 11 faudrait se garder cependant d'être trop exclusif. 
— La lot salique (ch. XXX VI)ne parle-t-elle pas d'un servus 
afrancht per denartum ante rege? — Nous avons d'all- 
leurs des formules d'afranchissement par le roi d'es- 
claves lui appartenant, 


wm 





( 327 ) 


Le mot libertus mis en évidence au commencement 
du ch. 57, 4, et très bien distinct de ingennus, semble 
indiquer qu’il devait y avoir un affranchissement 
antérieur qui faisait passer le servus dans la classe 
des liberti. 

Et en effet c'est le cas pour l'esclave qui est 
affranchi d’après le droit romain comme nous ver- 
Tons plus loin. Mais évidemment il devait y avoir 
d'autres liberti que les affranchis romains. C'est ce 
que nous indique le ch. LXII. On y parle du serf 
fait tributarius ou litus (1). Et comme ce litus peut 
également étre affranchi par le denier, il est clair 
ara rentre dans la catégorie des liberti, visés plus 
aut. 

En somme donc, l'affranchissement par le denier, 
devant le roi, en suppose un autre, antérieur à lui et 
qui se fait par des particuliers. Vis-à-vis de ce dernier, 
laffranehissement par le denier serait plutót une 
espèce de naturalisation ripuaire, que l'on pourrait 
approcher de cette ingenuitas fictive du droit ro- 
Main, accordée par la concession du jus anuli aurei, 
faveur par laquelle. l'empereur éléve l'affranchi à 
l'ordre équestre (2). Seulement il y a cette diffé- 
Ténce, que dans la forme romaine l'affranchi reste 
Soumis aux droits du patronat, tandis que le dena- 
rialis, lui, demeure indépendant. 


—— M ——— M — M 


(1) La loi ne nous décrit pas cet affranchissement. 
(2) Voir WiLLEMs. Droit public romain, p. 380. 





( 33 ) 


affranchis mentionnés dans la loi sont taxés tout au 
plus la moitié d'un homme libre. Il en est ainsi de 
l'homo regius et du tabularius, dont la composition 
est fixée à 100 sous (4). Méme le lite n'en vaut que 36 
comme le serf (). 

Que ces affranchis s'élévent dans la hiérarchie 
sociale, qu'ils deviennent clercs, par exemple, peu 
importe, la proportion subsiste (3). Au point de vue 
des amendes le méme phénoméne se reproduit : le 
tabularius, l'homo regius coupables de certains 
délits paient la moitié d'un ripuaire (4). 

Le mariage. — Le mariage de personnes qui sont 
dans une situation différente au point de vue dela 
liberté, a toujours pour effet de donner la condition 
inférieure soit aux descendants seuls, soit à ceux-ci 
et à leurs parents. | 

Telle est la régle. Voyons-en l'application. | 

: La loi ripuaire ne nous renseigne à ce sujet que 
sur 3 espèces d'2ffranchis : l'affranchi romain, l'af- 
franchi de l'Église, l'affranchi du roi. | 
. Trois cas peuvent se présenter : | 

Ou bien le mariage a lieu entre affranchis. Ce cas, 
ne présentant aucune disparité, n'influe pas sur la 
eondition sociale des conjoints. 

Ou encore : le mariage se fait entre affranchis et 
esclaves. 


(4) Ibid. IX. — Ibid. X, 1. 

(2) Ibid. LXII, 1. 

(3) Lex rip. XXXVIII (cod. B),5. 
(4) Lex rip. LXXX VII. 


( 331 ) 


Ou enfin, entre affranchis et personnes libres. 

1. Mariages entre affranchis et esclaves. 

Distinguons : l'esclave est-il ou est-elle le serf d'un 
ripuaire, ou bien est-il ou est-elle serf d'église, 
esclave d'un roi ou d'un tabularius? 

Dans le dernier cas, l'affranchi dui se marie avec 
une personne de ces trois catégories, devient serf 
avec elle(1) et naturellement ses descendants naissent 
dans la servitude. 

Vice-versa une femme tabularia qui épouse dans 
des conditions identiques, tombe en servitude elle 
et ses descendants (9). 

Dans le premier cas, l'affranchi qui se marie ne 
devient pas serf lui-méme, mais sa génération nait 
dans la servitude (3), de méme la femme affranchie. 

2. Mariage entre affranchis et personnes libres. 

L'affranchi qui se marie a une femme ripuaire 
ingénue et vice-versa, la femme affranchie qui épouse 
un franc ingénu, voient leurs descendants suivre la 
condition inférieure (4). 

Quant aux conjoints la loi ne nous dit pas qu'ils 
changent de condition. 

Ces considérations émises, d:sons que les effAs de 
l'affranchissement different d'apres la forme de ce 
dernier. Repassons donc en revue les differents modes 
d'affranchissement que nous avons $.znz.€ plus haut. 





14) Lex rip. LVIIL 9. 

(3) Ibid. 

(3) Ibid. 10 

(4j Ibid, 41. 19. 





( 32 ) 


A. L'affranchi d'après le droit ripuaire. 


Le denarialis. — 1| est assimilé aux autres francs 
ripuaires. « Celui, dit la loi, qui a été affranchi 
d'aprés le droit ripuaire devant le roi par le denier, 
qu'il reste libre comme les autres ripuaires et qu'en 
aucune facon on ne le fasse retomber en servitude (1).» 

Et cette régle est vraie d'une facon absolue. Méme 
quand l'homme: a été indûment affranchi, comme le 
prévoit le $ 2, chap. LVIIT, il reste libre. Nulle part 
la loi salique ni la loi ripuaire ne nous disent le con- 
traire; d'un autre côté, elles réservent, avec une com- 
position, les « res lidi », à l'ancien maitre qui a été lésé 
dans ses droits de propriété (2). Son esclave, il le 
perd à toujours : mais il reçoit cette compensation. 

La régle est confirmée par une seule exception : 
le tabularius, qui se fait affranchir par le denier, — 
chose illicite et la loi y insiste — redevient tabula- 
rius quand la chose est prouvée (5). 

Si cet affranchi est libre comme lés autres ripuaires, 
entendons-nous bien sur la signification du mot : 
il y aen effet une restriction à cette liberté. Il ya 








(4) Lex rip. ch. LVII, 4 

(2) Ibid. LVII, 2. — Lex sal. XXVI. 

(8) Lex rip. LVIII, 4.— Donc les termes, «si autem defen- 
sarrit, liber permantat, et ich. LVII, 3) ne signifent pas 
évidemment que dans le cas contraire, l'homme ne reste 
pas libre : Il faut traduire comme sui l'esclave a été 
disculpé, on seulement 11 restera libre, mais encore... 
1) recevra une compensation de 45 sous. 














une certaine infériorité qui subsiste même après la 
forme solennelle et éclatante de la manumission 
royale et qui se perpétue de père à fils. C'est que les - 
denariales n'ont pas le droit de tester : s'ils meurent 
sans enfants, le fisc est seul héritier de tous leurs 
biens (1). | 

Cependant en 803 par une capitulaire de Charle- 
magne, la situation se modifie. Dans le droit romain, 
le petit-fils d'un libertinus voit toute tache de nais- 
sance servile effacée (2). De méme chez les Francs, à 
la troisiéme génération, le denarialis cesse de former 
une classe de condition inférieure; il devient com- 
plétement ingénu. C'est évidemment ce qu'il faut 
conclure du droit de tester qui lui est accordé 
alors (3). C'était en effet sa seule infériorité vis-à-vis 
de l'ingenuus. 





(4) Ibid. 57, 4. — FUSTEL DE COULANGES explique cette 
disposition. Cette règle, dit-il, n'est pas une pure inven- 
tion de la cupidité : elle s'explique par les idées de l'esprit. 
On ne concevait pas en effet que l'affranchi, s'il ne laissait 
pas d'enfants, pût avoir d'autres parents. L'affranchisse- 
ment, etant comme une sorte de naissance à la vie civíle, 
avait rompu tout lien avec sa famille naturelle. I] n'avait 
plus aucune parenté légale avec des parents qui restaient 
esclaves...... Hist. des Instit. pol. de l'anc. Fr., M, p. 328. 

(2) WILLEMS. Drott public romain, p. 126. 

(3) Lex rip. capit. 9. — Pour FUSTEL DE COULANGES 
(Hist. des Inst., t. II); l'affranchi couserverait encore une 
tare d'infériorité méme a la troisième génération. C'est 
difficile à admettre. Lui ne traduit pas « hereditare in 
suam agnationem » par tester, mais par adopter comme: 
héritier. Mais n'est-il pas plus simple de faire avec SOHM 
(Lex rip. index) hereditare synonyme de testaret 


( 34 ) 


À part cette restriction, le denarialis jouit d'une 
pleine liberté : il ne dépend de personne : contrai- 
rement au tabularius. à l'homo regius, au litus, il 
n'est soumis à aucune tutelle ni à aucune redevance. 

On a dit qu'il était sous la tutelle du roi (1) : c'est 
le confondre avec le regius qui, lui, est sous le 
mundeburdium royal (3). Fustel de Coulanges avait 
déjà attiré l'attention sur la non identité de ces deux 
affranchis, en faisant voir la différence- des for- 
mules (3). Cela n'a pas empéché Thonissen de tomber 
dans la méme confusion (4) : induit en erreur de ce 
que dans un chapitre de la loi ripuaire, qui a particu- 
liérement trait aux affranchis, le ch. LVIII, l'on voit 
cité à plusieurs reprises, presque toujours ensemble 
lFhomo ecclesiasticus, l'homo romanus, l'homo re- 
gius, il a cru pouvoir rapporter ces dénominations, 
les deux premières aux affranchis des deux formes 
romaines, la dernière à l’affranchi du mode ripuaire, 
le denariatus (s). C'est une erreur. 


* 





(1) PARDESSUS. Loi salique, p. 480. 

(2) Loi rip: LVIIT, 12. 

(3' FUSTEL DE COULANGES. Hist des Instit. poltt., t. II, 
p. 351. 

(4) La procédure de la loi salique, p. 569. 

(5) Le silence de la loi ripuaire sur l'affranchissement 
de l'homo regius ne doit pas nous étonner: Les chapitres 
concernant les affranchis constituent une novelle, une 
interpolation royale, la manière de s'exprimer, l'allusion 
fréquente au fisc, tout le montre. Dès lors nous ne voyons 
pas de motif pourquoi le roi aurait émis des régles d'af- 
franchissement concernant sa maison privée. 


( 335 ) 


L'irréductibilité du denariatus avec l'homo regius 
peut se prouver, à mon avis, par les considérations 
suivantes : 

1» Nous lisons dans le capit. de Charlemagne (1) : 
«Homo regius id est fiscalinus. On donne donc pour 
synonyme à homo regius le fiscalinus et non le 
denarialis, alors qu'on aurait pu le faire. 

2» Ceci est plus concluant : c'est un argument tiré 
du taux der compositions. Je sais que certains au- 
teurs se méfient des preuves tirées du wergelt. 
Certes, plasieurs facteurs entraient dans l'estimation 
du chiffre de la composition. Il serait inexact de 
mettre les serfs et les lides sur le méme pied, parce 
que leur wergelt à tous deux est de 36 sous. Mais 
d'un autre côté on ne peut raisonnablement iden- 
üfier deux catégories de personnes qui ont un wer- 
gelt différent. Or c'est ce qui se produit dans la lo: 
ripuaire pour le denarialis et l'homo regius : le 

meurtre du premier exige une composition de 
200 sous (2), tandis que celui du second en exige 
que 100 (3). Sous petne de voir dans notre loi un 
tissu de contradictions et d'absurdités, on ne peut 
donc pas soutenir que les deux affranchis susdits 
Sont une et méme chose. 


B. Les affranchis d'après le droit romain : 
a) Le tabularius. — 1l est libre lui, ainsi que ses 





(4) Lex rip. capitul. 2. 
(2) Ibid. LXII, 2. 
(3) Ibid. X. 


( 336 ) 


descendants, mais avec cette restriction qu'ils restent 
sous la tutelle de l'Église. Mais protection entraine 
dépendance : la loi nous dit qu'ils doivent rendre à 
l'Église les services qui lui sont dus (1). 

Aussi, comme nous l'avons déjà dit, un tabularius 
-ne peut-il pas se faire affranchir par le denier, si 
quelqu'un essaie de le soustraire au mundeburde de 
son évéque, il paiera 900 sous. Quant au tabularius 
et à ses descendants, ils n'en resteront pas moins 
simples affranchis d'église. . 

L'affranchissement d'un serf d'église constituant 
un certain détriment au point de vue matériel, on 
défend d'affranchir sans compensation (2). 

Si le denarialis qui meurt sans enfants a pour seul 
héritier le fisc royal, le tabularius qui meurt dans 
Jes mémes conditions, n'a d'autre héritier que 
l'église (3). 

... b) Le homo romanus. — 1l est assimilé aux citoyens 

romains : il continue à vivre sous le droit qui l'a 
rendu à la liberté; s'il commet un crime, il est jugé 
d'apres ce droit (4). 7 

De même que le dinariatus il n’a d’autres héritiers 
au que le fisc s'il meurt sans descendants directs (5), 
moins jusqu’à la troisième génération depuis 803 (6). 





4) Lex rip. LVIII, 1. 
(2) Ibid. 3. 

(3) Ibid. 4. 

(4) Ibid. LXI, 2. 

(5) Lex rip. LXI, 1. 
(©! Ibid. capit., 10. 


(63837) 


Pour le reste, il ne dépend de personne comme le 
denarialis : il a les portes ouvertes « portas apertas» 
il peut s'en aller où il veut. Certes, la méme infé- 
riorité le sépare du denarialis que celle qui dis- 
tingue tout franc d'un romain. Mais il peut y remé- 
dier en se faisant ultérieurement affranchir par le 
denier (1). 


lll. CLASSIFICATION DES AFFRANCHIS DE LA LOI RIPUAIRE, 


La condition d'affranchi n'est pas un fait passager, 
mais un état permanent : on ne devient pas seule- 
ment affranchi, on le nait. Il faut donc tenir compte 
de ce sens large, quand on fait une classification des. 
affranchis. 

D’après ce que nous venons de voir de la condition 
des affranchis, on peut donc diviser cette classe de 
personnes en deux grandes catégories : 

À. Les affranchis indépendants. 

B. id. subordonnés. 

Les premiers sont : 4° le denariatus; 2 le homo 
romanus. 

Pour les seconds, distinguons : 

4° ceux qui ne peuvent pas se faire affranchir par 
le denier. Ce sont les tabularii ou les homines eccle- 
Siastici. 

2 Ceux qui peuvent passer par la, manumission 
royale par le denier. Co sont : a) l'homo regius ou 
fiscalinus; 5) le litus et le tributarius. 





(1) Ibid. LXI, 2. 


Societas Philologa Lovaniensis. 


Présidents d'honneur : Mgr A. HEBBELYNCK, recteur 
magnifique de l'Université; Mgr J.-B. ABBELOOS, 
recteur magnifique honoraire; M. Fn. COLLARD, 
professeur ordinaire. 

Président : M. le chanoine REMY, professeur extraord. 

Secrétaire : M. l'abbé THIBEAU, candidat en philo- 
sophie et lettres. 








RAPPORT 


sur les travaux de la SOCIETAS PHI- 
LOLOGA de l'Université catholique, 
pendant l'année académique 1899- 
1900, par M. Jos. MICHIELS, docteur 
en philosophie et lettres. secrétaire 
sortant. 


MESSIEURS, 


J'ai l'honneur de vous présenter les travaux de la 

Societas Philologa durant l'année 1899-1900. 
. Si ce rapport vous était exclusivement destiné, 
je pourrais passer immédiatement à l'exposé suc- 
cinct des travaux de l'année. Mais il doit fournir au 
dehors et ici-méme la preuve de notre vitalité. Je 
commettrais un oubli regrettable, si je ne signa- 
lerais pas certaines améliorations apportées à l'orga- 
nisation de notre société. La premiére concerne les 
conditions de travail. Nous avons été pourvus cette 
année gráce aux soins de MM. les professeurs Sencie 
et Remy d'une bibliothéque particuliére cómprenant 
plus de 2000 ouvrages philologiques, sources et 
travaux modernes,classés méthodiquement et exposés 
ànotre usage dans une salle du collége Adrien VI, 
où nous pouvons toute la journée les consulter." Des 
tables de travail et une installation confortable ont 
permis à la plupart d'entre nous, de faire de cette 


(€ 340 ) 


salle de lecture le laboratoire oü ils se sont livrés 
aux recherches qui doivent inaugurer leur carrière 
scientifique. 

Puissions-nous y avoir puisé l'amour de la philo- 
logie et surtout du travail personnel! Puissions-nous 
emporter ce zèle dans la vie comme une sauvegarde 
contre la routine et l'indifférence scientifique ! 

Il est une autre amélioration qui a été apportée 
dans l'organisation méme de la Societas Philologa. 
Jusqu'ici notre société ne s'ouvrait qu'aux étudiants 
assez avancés pour pouvoir entreprendre et conduire 
un travail personnel. Elle se limitait donc pour ainsi 
dire aux étudiants du doctorat. 

Une seconde section, absolument séparée de la | 
première, a été créée en vue des étudiants nouvel- 
lement arrivés. Ceux-ci sont des débutants, étrangers, 
ou peu s’en faut, à la philologie. Les attacher dès 
le début à une étude personnelle, dont beaucoup 
n'ont pas une idée suffisante eüt été téméraire. Dans 
la section qui a été créée pour eux, ils recoivent une 
première initiation au travail philologique, d'abord 
en faisant l'analyse et autant que possible la critique 
d’un bon ouvrage moderne sur l'antiquité. Le résultat 
que l'on vise est de leur apprendre à lire un livre 
scientifique, à savoir en faire un bon compte-rendu. 
Cet avantage serait-il le seul qu'il justifierait la créa- 
tion de cette seconde section. Il n'est pas indifférent | 
pour l'avenir scientifique des futurs professeurs. 
qu'ils aient appris à lire et à juger un livre. Pour 
plusieurs, dans la vie, tout ce qu'on pourra leur 








( 341 ) 


demander, c'est de se tenir au courant des travaux 
philologiques, c'est-à-dire de se les procurer, de les 
lire et de bien les lire. En tenant leur enseignement 
à la hauteur des découvertes incessantes, ils le vivi- 
fient et le préservent des influences pernicieuses de 
la routine, ils pourront alimenter les revues biblio- 
graphiques de notre pays et contribuer par là à 
maintenir et à élever le'niveau scientifique de l'en- 
seignement national. 

Ce n'est pas le seul avantage. Ils y font connais- 
sance avec les répertoires principaux. les revues 
philologiques. Ainsi notre société compléte, d'une 
facon indispensable, l'œuvre des cours qui fournissent 
aux étudiants les connaissances générales. Enfin par 
la lecture raisonnée et controlée des livres et des 
revues, l'étudiant fait connaissance avec des modéles 
de travaux scientifiques. Il apprend comment il devra 
procéder lui-méme quand il entrera dans la voie 
féconde du travail personnel. Il est à souhaiter que 
tous les étudiants aient l'esprit assez bien fait pour 
eomprendre que leur intérét est de suivre les exer- 
eices de- cette section de la Philologa, et qu'ils aient 
assez de zèle pour y collaborer. . 


2de section. 
Ont pris part aux travaux : 


MM. l'abbé Adam, de Jéhonville, étudiant en philo- 
sophie et lettres. 


( 342 ) 


MM. l'abbé Baguette, d'Aubin-Neufchâteau, étudiant 
en philosophie et lettres. 
l'abbé Bossy, de Ciplet, id. 
l'abbé Derume, de Celles, id. 
l'abbé Desaegher, d'Ypres, id. 
Dieryck, de Bourg-Léopold, id. 
l'abbé Hellemans, de Lierre, id. 
l'abbé Sobry, de Sweveghem, id. 
l'abbé Sterk, de Termonde, id. . 
l'abbé Tagnon, de Haversin, id. 
l'abbé Walgrave, de Gand, id. 


Les séances ont eu lieu chaque semaine depuis le 
mois de janvier jusqu'au mois d'avril. 

M. Tagnon a fait d'après BoissigR, La fin du paga- 
nisme, 9 vol. Paris, 1898 et EBERT, Histoire générale 
de la littérature du moyen áge en Occident, 3 vol. 
Paris, 1883, un exposé général de l'influence exercée 
par la littérature paienne sur la littérature chrétienne 
au commencement de notre ère. Le livre de LINDSK06, 
Beiträge xür Geschichte der Satzstellung im Latein. 
Lund, 1896, a été ensuite analysé par M. Sterk. 
M. Sterk a de plus fait de l'ouvrage de Dieux, De 
M finali epigraphicn, Leipzig, 1899, un compte rendu 
qui a été publié dans la Revue de l'instruction publique, 
4900, pp. 267-270. — M. Walgrave a tracé d’après 
0. SEEK, Geschichte des Untergangs der Antiken 
Welt, 1 B4, Berlin, 1897, un tableau général des 
causes de la décadence du monde antique. M. Wal- 
grave a annalysé aussi dans le Musée belge, 1900, 


1 
1 


( 343 ) 


pp. 183 et 184, l'ouvrage d'Ew. AusT, Die Religion 
der Róme. Münster, 1899. — M. Bossy a analysé et 
critiqué la dissertation de Le Grom, De Virgilii . 
Aeneidos L. VI natura et fontibus, Zwoll, 1898. Un 
abrégé de son analyse a paru ensuite sous forme de 
compte tendu dans la Revue des Humanités, 4° année, 
pp. 37-39. — M. Adam a fait connaitre le résultat des 
recherches de FaBra sur Les Sources de Tacite dans 
Les Histoires et les Annales, Paris, 4893. — Se basant 
sur l'ouvrage de H. PETER, Die geschichtliche Litte- 
ralur über die römische Kaiserzeit bis Theodosius I 
und ihre Quellen, Leipzig, 1897, 9 vol., M. Desaegher 
a traité de l'influence exercée par la rhétorique sur 
l'historiographie romaine. Enfin M. Derume a exposé 
d'après NoRDEN, Die antike Kunstproza vom VI Jahr- 
undert vor Christus bis in die Zeit der Renaissance, 
Leipzig, 1898, 9 vol., les principes littéraires qui 
dirigeaient les prosateurs latins au temps de Cicéron. 
Ce travail a été suivi d'un compte rendu du livre de 
Norden dans la Revue des Humanités, 4e année, 
p. 43. 

Dans chacune des séances il a été fait rapport du 
contenu d'une ou de plusieurs revues philologiques. 


ire section. 
Ont pris part aux travaux : 


MM. l'abbé Bilocq, de Châtillon, étudiant en philo- 
sophie et lettres. 


( 344 ) 


MM. l'abbé Bogaerts, de Wavre-Notre-Dame, étudiant 
en philosophie et lettres. 
l'abbé Cathelyn, de Bassevelde, id. 
l'abbé De Coster, de Neeryssche, id. 
Dupire, de Marcinelle, id. 
De Jonghe, de Grimmingen, id. 
l'abbé Mary, de Wisbecq, id. 
Mayence, de Jumet, candidat en philosophie et 
lettres. 
Michiels, de Wellen, id. 
l'abbé Thibeau, de Fooz, id. 
Sondervorst, de Louvain, id. 
Vande Weerd, d'Eulen, id. 
Van Bleyenberghe, de Bierbeek, id. 


J'arrive à la partie du rapport qui nous concerne 
personnellement. Il était d'usage que le secrétaire 
sortant insérât ici un travail personnel sur une 
question de son choix. J'aurais satisfait à cette 
ancienne et trés respectable tradition en publiant 
ici une étude sur la ratio thesaurorum et les cubi- 
cularii des empereurs romains, si M. le Directeur 
ne m'avait demandé de réserver ce travail pour une 
publication ultérieure, .dont il formera deux cha- 
pitres. ' 

Les travaux de la premiére section de la Soctetas 
Philologa ont été de deux espèces. S'appuyant sur des 
travaux modernes, certains d’entre nous ont fourri 
un exposé complet d'une question, en s'attachant 
à mettre en lumière les points acquis définitivement 


( 345 } 


et ceux au contraire qui restaient obscurs ou incer- 
tains. Leur but était de prendre. connaissance de 
Tétat actueldes recherchesscientifiques et de s'assurer 
des chances de succès que pourrait offrir un nouvel 
examen des sources. 

Les autres étaient des travaux originaux sur les 
sources littéraires et épigraphiques,joints à la critique 
des travaux modernes. Ces derniers ont été d'étendue 
inégale; les uns nous ont apportés dans des exposés 
le résultat de l'examen d'un grand nombre de sources, 
d'autres ont borné leur étude à un ou plusieurs 
documents importants, dont ils se sont efforcés de 
préciser le sens et la portée. Je crois rendre bien 
votre pensée et votre impression, en disant que ces 
derniers travaux, modestes d'apparence, n'ont pas 
été les moins intéressants et les moins utiles aux 
auditeurs. 

Comme les années précédentes, un rapporteur 
à été désigné pour chacun des travaux, avec mission 
den faire une critique sérieuse à domicile et de 
nous communiquer en séance le résultat de ses 
Observations. 

Les quatre premiers travaux de l'année ont porté 
non pas sur les sources, mais sur des auteurs 
modernes, dont les conclusions ont été réunies et 
confrontées. 

Ce sont les travaux de MM. Thibeau, Mayence, De - 
Jonghe et Dupire. 

La premiére réunion fut occupée par la lecture 
Qune étude sur le curator reipublicae, faite par 


( 346 ) 


M. l'abbé Thibeau d'après DEGNER, Quæstiones de 
curatore reipublicae. Pars prior. Halle, 1883. — C. Jur- 
LIAN. Transformations politiques de l'Italie sous les 
empereurs romains. Paris, 1883. — Cn. LECRIVAIN. 
Le mode de nomination des curatores R. p. dans les 
Mélanges d'Archéologie et d' Histoire, rve année, 1884, 
pp. 357-377. — Wizzems. Droit public romain, 6° édi- 
tion. Louvain, 1888. — LIEBENAM. Curator reipu- 
blicae dans le Philologus, Bà LVI, 1897. 

Une partie notable de ce travail a réuni les faits 
généralement connus et sur lesquels les philologues 
sont d'accord. Il serait sans grand intérét de les 
signaler ici, mais il est utile, croyons-nous, de relever 
lés principales questions obscures encore ou incer- 
taines : 

1) Date de l'institution du curator R. P. 

2) Date précise du changement dans l'élection. 

3) Le motif qui a surtout poussé les empereurs 
à créer la cura reipublicae. 

4) L'évolution progressive de sa compétence; sur- 
tout a-t-il réellement absorbé et jusqu'à quel point 
les attributions des magistrats municipaux ? 

5) Le motif qui a décidé les empereurs à laisser 
élire les curatores par les cités elles-mémes. 

6) Dans quelle mesure étaient-ils soumis au con- 
trôle et à l'autorité du gouverneur de province. | 

M. Vande Weerd rendit hommage à la précision 
et à l'exactitude de M. Thibeau, à la clarté et à l'élé- 
gance de l'exposé; il rectifia quelques détails qui 
avaient échappé à l'auteur. 





( 347 ) 


Dans la séance suivante M. F. Mayence mous a 
donné une conférence sur les procuratores saltus et. 
les procuratores tractus de l'empire romain d'aprés. 
RÉNÉ WiaRT. Le régime des terres du fisc au Bas- 
empire (thèse du doctorat en droit), Paris, 1894. — 
ADOLF SCHULTEN. Die rómischen Grundherrschaften, 
eine agrar. historische Untersuchung. Weimar, 1896. 
— Rupozr His. Die Domaenen der roemischen Kai- 
serzeit. Leipzig, 1896. — BEAUDOUIN, 7 articles dans 
la Revue historique de droit français et étranger, 
1897-1898. 

Le saltus est un domaine appartenant soit à l'em- 
pereur, soit à des particuliers et indépendant du. 
municipe. À sa tête se trouvait un procurator saltus, 
espèce d'intendant, qui représentait le propriétaire: 
au sein du domaine. Il administrait la propriété; une 
de ses attributions les plus remarquables est certai- 
nement la coercitio et par suite le jus multae qu'il 
exerçait contre tout habitant du domaine. Ce jus 
multae lassimilait aux magistrats de l'empire, qui 
seuls avaient le droit d'amende et la juridiction que- 
ce droit comporte. Il va sans dire que le procurator 
nexercait cette juridictión que dans les affaires. 
légéres; la justice criminelle proprement dite et la 
justice civile dans les causes importantes restaient. 
l'attribution du pouvoir central. Au Bas-empire, le- 
juge. de droit commun a le pouvoir d'exercer la 
justiee dans les domaines impériaux, au moins dans. 
les cas graves; mais cette justice il ne l'exerce qu'en 
présence de l'administrateur du domaine et sous son. 
contrôle, c'est presque l'immunité franque. 20 


( 348 ) 


Dans les domaines des particuliers, les procura- 
dores, tout en ayant le méme officium, n'ont naturel- 
lement pas les mémes pouvoirs; il dépend toujours 
-du propriétaire d'aecorder à son intendant les attri- 
butions qu'il juge à propos de lui donner. 

Plusieurs saltus réunis forment un tractus; à la 
téte de chaque tractus se trouve un procurator trac- 
tus, qui eonstitue un pouvoir intermédiaire entre le 
pouvoir central et celui de l'administrateur du do- 
maine. L'Afrique, terre classique des saltus, est ainsi 
divisée en quatre circonscriptions ou tractus. Ces 
procuratores tractus ont sous leurs ordres un per- 
sonnel nombreux, qui est surtout connu depuis les 
fouilles du P. Delattre dans les cimetiéres de Car- 
thage; leur rang est égal à celui des procuratores 
ordinaires des provinces. 

M. Mayence n'avait pas la prétention de faire un 
travail sur les sources, il indiqua surtout quels étaient 
les points controversés, quelles étaient les questions 
définitivement tranchées et les résultats acquis. La 
critique présentée par M. Bogaerts ne fut l’occasion, 
le genre de travail de M. Mayence s'y prétant peu, 
d'aucune remarque bien importante. 

M. De Jonghe se chargea alors de nous apprendre 
ce que l'on entend par Africanisme ou Africitas. 
Inventé au xvie siècle, il commence seulement par 
être mis en doute vers le milieu du xrxe. Kretsch- 
mann en 1865 (1) et Jordan (2) le rejettent. Momm- 





(1) Kretschmann. De Latinitate Apulei Madaurensis, p. 33. 
(2) Jordan. Kritische Betträge, p. 265. 





( 349 ) 


sen (1) eL à sa suite Wülfflin (2), Siti (3, Thielmann, 
Landgraff, Kübler y ont cru. M. De Jonghe étudie 
ensuite longuement l'Africanisme dans les trois ac- 
ceptions que le mot peut prendre suivant les philo- 
logues modernes : 4) la langue parlée en Afrique, 
ayant pour caractéristique l'orthographe; 2) un style | 
propre à l'Afrique; 3) une langue différente de celle 
de Rome et des autres provinces par des particu- 
larités de vocabulaire, de flexion et de syntaxe. 
M. De Jonghe tend à admettre qu'il existe des parti- 
cularités africaines du latin comme Kroll (4) le dit 
expressément. Sitil a essayé de les systématiser. 
Monceaux, dans la partie de son livre Les Africains 
qui concerne le latin d'Afrique (5) n'a fait que ré- 
sumer ce dernier. Mais Sittl (6) dans ces dernières. 
années, a senti qu'il était allé trop loin, et il a mo- 
diflé considérablement ses idées. 

Aujourd'hui, l'on admet généralement que beau- 
coup de particularités, considérées autrefois comme 
Africaines, ne sont que des archaismes que la réforme- 
cicéronienne a bannis de la langue littéraire de 
Rome. L'Afrique est restée étrangére à cette réforme; 


d) Archdologische Zeitung, 18, p. 5 et suiv. 

(2) Archiv. VII, p. 467 et suiv. 

(3) Die localen Verschiedenheiten der  Lateinischen. 
Sprache mit besondere Berücksichtigung des Afrika- 
nischen Lateins. Erlangen, 1882. 

(4) Rheinisches Museum, 1897, p. 569. 

(9) Paris, 1824, p. 108 et suiv. 

(6) Jahresberichte, 1591, p. 226-286. 


( 350 ) 


d'autre part elle est devenu un centre très florissant 
de littérature, et c'est dans ce pays que ces ar- 
Chaïsmes, mélés de vulgarismes, ont reparu dans le 
latin littéraire. 

Quant au style africain, il est caractérisé par l'em- 
phase, la bousoufflure. Aujourd'hui, la plupart des 
philologues, parmi lesquels tout dernièrement Nor- 
den (1), n'y voient qu'une extension de l'Asianisme 
‚qui avait pénétré en Afrique par l'influence hellénis- 
tique. 

La plus importante des sources pour la reconstruc- 
tion du dialecte africain sont les inscriptions. 
Kübler (2) les a étudiées dans un travail spécial. Les 
particularités observées par Sittl dans les sources 
littéraires se rencontrent aussi, remarque-t-il, dans 
les inscriptions. Kübler a borné son étude aux inscrip- 
tions africaines ; il resterait à voir si les mêmes faits 
ne se constateraient pas dans les inscriptions des 
-autres pays. 

Dans une autre séance, M. De Jonghe nous lut un 
exposé systématiquede la bibliographiedeSt-Cyprien. 
Son systéme fut vivement critiqué par M. Thibeau. 

M. Dupire a étudié la situation du Sénat romain 
sous Tibére. Il a consulté, pour faire ce travail, le 
Manuel de droit public romain, de MoMMsEN (trad.). 
— CALLIN. Qualis fuerit sub primis imperatoribus 
condicio senatus romani. Upsaliae, 1866. — CAHUZAT. 


(1) Die Kunstprosa. Leipzig, 1898, pp. 588 et suiv. 
(2) Archtv., VIIT, 1892, pp. 161-202. 








( 351 ) 


Décadence du Sénat romain depuis César jusqu'ü 

Constantin. Limoges, 1846. — ASBACH. Rômisches 

Kaisertum und Verfassung bis auf Trajan. Köln, 1896. 

— Duruy. Histoire des Romains. Paris, 1882, t. IVe, 
Il examine successivement : 


1° La composition du Sénat sous Tibére, qui ne. 


différe guére de l'époque précédente; à cette question 
Se rattachait naturellement une étude sur l'ordre 
sénatorien. 

2° La compétence du Sénat SOUS cet empereur. Il 
note ici des nouveautés assez importantes, causées 
par le transfert des pouvoirs des comices au Sénat. 
Ce dernier ordre d'idées améne M. Dupire à nous 
faire connaitre la situation du Sénat dans l'empire, 
€n tant que puissance gouvernementale, et la nature 
de ses rapports avec l'empereur. 

3 L'auteur parle en dernier lieu de la Procédure 
du Sénat sous Tibére. Son travail n'était qu'une mise 
au point, une orientation de la question ; il conclut 
€n disant que cette étude présente peu de matiére 
à des considérations originales et à des conclusions 
Deuves. ) 

La critique trés intéressante de M. Decoster porta 
Principalement sur la méthode à suivre dans les 
«posés de ce genre, il reprocha à M. Dupire de 
sètre systématiquement abstenu de contróler ses 
teurs par les sources. 

Avec M. Decoster nous Commençons la série des 
lavaux originaux sur les sources. 

M. Decoster nous a procuré une séance très 

20. 


€ 352 ) 

attrayante et trés animée, lorsqu'il donna sa confé- 
rence sur la question controversée de la véracité de 
Tacite dans son récit dramatique du régne de Tibére. 
M. Decoster examine surtout un point spécial de ce 
Drobléme, le meurtre de Postumius Agrippa, que 
Tacite (ann. I. 6) attribue à Tibére. Le rapprochement 
de Tacite et des autres sources, Velleius Paterculus, 
Suétone, Dion bassius, tout en n'apportant aucune 
eertitude, comme il en eonvint lui-méme, amena 

ourtant M. Decoster à contredire la thèse du grand 
historien et à estimer plus probable la culpabilité 

"Auguste. Il s'appuyait d'ailleurs sur les tendances 
de la politique d'Auguste. Ce dernier en effet tenait 
beaucoup à perpétuer son œuvre, l'empire. Seule- 
ment, il n'était point parvenu à lui donner un fonde- 
ment constitutionnel. Que faire pour perpétuer son 
eeuvre. Évidemment créer un pouvoir fort et assurer 
une succession paisible. Mais Agrippa Postume était 
là prét à élever des prétentions sur la suecession 
d'Auguste. Dés lors il devenait dangereux, et sa mort 
seule pouvait apaiser pleinement les inquiétudes 
d'Auguste. 

M. Dupire ehargé du rapport nia les conclusions 
de l'auteur. La discussion trés animée a présenté cet 
intérét, qu'elle a fourni l'occasion d'appliquer les 
principes de l'herméneutique et de la critique histo- 
rique. C’est une des séances dont nous avons, je 
erois, tiré le plus de profit. Devant les objections 
qui s'élevérent contre sa thése, M. Deeoster reconnut 
loyalement qu'elle perdait beaucoup de sa probabilité. 





- 


( 353 ) 


Nous avons entendu ensuite le travail de M. Hack 
sur les pronoms démonstratifs dans les scriptores 
historie Augusta ; c'est une partie d'une étude plus. 
étendue où M. Hack se propose de rechercher quel 
est l'état de la langue dans les scriptores historie 
Augusta, pour arriver à une conclusion sur l'unicité 
ou la pluralité des auteurs de ces biographies. 

M. Hack examine tous les cas d'emploi des pronoms 
démonstratifs tant réguliers qu'irréguliers, avec 
autant de patience que de pénétration. Les cas. 
d'irrégularité les plus curieux sont l'emploi de l'ad- 
jectif pronominal Aic devant un infinitif pris substan- 
tivement (hoc potare) ; l'emploi fréquent du pronom 
démonstratif de la premiére personne comme article 
et comme adjectif possessif réfléchi; l'emploi du 
démonstratif comme sujet d'un verbe à la 3° personne 
sans que la pensée exige que le sujet soit exprimé 
et son emploi comme antécédent du relatif (hic qui 
90 fois pour is qui). Ces différents cas montrent chez. 
les scriptores historie Auguste une forte tendance 
à accumuler les pronoms. 

Une autre particularité de nos auteurs est la con- 
fusion dans l'emploi des pronoms démonstratifs 
(hic employé indifféremment pour ille ou iste). 

L'emploi de formules toutes faites, empruntées au 
lain vulgaire comme post hoc pour postea, inter 
haec pour interea, etc. dénote chez eux une con- 
naissance insuffisante de la langue; enfin l'influence 
du grec, l'influence de la langue populaire dans 
laquelle les nuances sont méconnues et l'analogie,. 





( 355 ) 


Le second chapitre parle de l'occupation territe- 
riale de la légion. Le quartier général était établi à 
Lauriacum. IÌ est certain qu'un détachement a sé- 
journé à Celeia, probablement jusque vers la fin du 
règne d'Alexandre Sévère. Il y eut peut-être aussi 
un détachement à Virunum et à Bedaium. 

Dans un troisième chapitre l'auteur passe en revue 
l'histoire de ladite légion. Elle fut affectée à la dé- 
fense du Norique; en 170 des détachements de la 
Secunda Pia et de Tertia Concordia réparèrent les 
murs de la ville de Salona, capitale de la Dalmatie. 
Le corps de la Secunda Italica, d'après M. Vande 
Weerd, n'était pas en Pannonie à cette époque, 
comme on l'a admis généralement, mais dans.le 
Norique. 

Elle prit part à la guerre Marcomannique, en vue 
de laquelle elle avait été constituée. Lors de la révolte 
d'Albinus en Gaule, elle se déclara pour lui. Elle prit 
eneore part à deux autres expéditions qu'il est im- 
possible de bien déterminer, l'une contre les Goths, 
l'autre contre les Daces. 

M. Van Bleyenberghe, chargé de contrôler les opi- 
nions de M. Vande Weerd, les confirma en grande 
partie. Je ne veux pas quitter M. Vande Weerd sans 
rendre hommage à son ardeur au travail. Outre son 
étude sur les légions romaines, il a publié dans le 
Musée belge de cette année, deux comptes rendus, 
l'un de RAPPAPORT, De Gotorum usque ad decium 
imperatorem mortuum incursionibus, Berlin, 1899, 
l'autre de Meyer, Das Heerwesen der Ptolemäer und 





( 356 ) 


Römer in Aegypten, Leipzig, 4900, et un article 
sur la prose métrique de Cicéron dans la Revue des 
kumanités, 4e année. p. 41-55 d'après BoRNEEQUE, La 
prose métrique dans la correspondance de Cicéron, 
Paris, 1898. 

La dissertation de M. Cathelym est basée sur les 
textes épigraphiques et littéraires. Il a rapproché 
des renseignements qu'ils fournissent eeux qui se 
trouvent dans les travaux modernes d'Hirschfeld, 
Bloch, Egger. Dans l'état d'imperfection où la proxi- 
mité des vacances de Páques a obligé son auteur de 
le présenter, son travail ne semble pas fournir de 
nouveaux faits ou s'éloigner des eonelusions des 
auteurs précités. M. Thibeau dans son rapport à 
relevé un certain nombre d'erreurs, d'inattentions. 
La discussion a été malheureusement écourtée par 
la fin du trimestre. | 

Enfin, j'ai eu l’honneur de vous faire la lecture 
de deux extraits de ma dissertation doctorale, le 
premier traitant des cubicularü, le seeond de la 
ratio thesaurorum, sections toutes deux de la do- 
mesticité impériale. Je vous ai parlé des fonctions 
des chambellans, de leur grande influence sur 
l'esprit des empereurs et de quelques cubicularit 
eélébres surtout de Parthenius et de Sigerius sous 
Domitien. Les cubicularii étaient partagés en deux 
sections ou stationes, la prima et la secunda statio. 

Aprés avoir diseuté et rejeté les opinions de Fried- 


( 355 ) 


lànder (1) et de Marquardt (2), pour expliquer cette 
division, j'ai proposé de considérer la prima statio 
comme l'équipe servant de jour et la secunda statio 
comme faisant le service de nuit. Chaque statio était 
de plus divisée en décuries présidées par un dé- 
Curion. 

Le supra cubicularios n’a pas toujours été, comme 
on le croit généralement, le chef des chambellans 
impériaux ; ce titre n’a existé que jusqu’au règne de 
Claude. Après la réorganisation des services sous cet 
empereur, il n’y eut plus de chef, juridiquement 
parlant, quoique le décurion le plus influent auprès 
du prince dût jouir probablement d’une suprématie 
de fait. J'ai décrit en dernier lieu, l'organisation du 
service de toilette et de la section des bains de 
l'empereur. 

Le second extrait traitait de la ratto thesaurorum. 
Comme vous le savez, la ratio thesaurorum était la 
partie de la domesticité impériale qui s'occupait des 
thesauri, c'est-à-dire du dépôt d'objets précieux. 
Cest ce que j'ai tàché de montrer à l'encontre de 
l'opinion de M. Rostowzew; ce philologue soutient 
que thesauri est synonyme de fisci et que les thesauri 
constituent par conséquent la caisse privée des 
empereurs romains. Je me suis basé sur l'interpré- 
tation historique du mot thesauri et sur le sens spé- 
cial qu'il a dans les scriptores historiæ augusta. 


4)L Friedländer. Sittengeschichte Roms, 6° édit., 1888, 
1, p. 114. 
12) Marquardt. Privatieben der Römer, I2, p. 144, note 5. 


( 358 ) 


Ce dépôt contenait en outre des vétements : c’est 
formellement prouvé par un passage de Lampride; 
nous avons done dû étudier l'organisation de la 
ratio vestiaria qui comprend un si grand nombre de 
subdivisions. 

Une sous-section de la ratio vestiaria était proba- 
blement la ratio ornamentorum, qui prenait soin de 
l'habillement des acteurs impériaux. Contrairement 
à ce que pense O. Hirschfeld, nous avons táché de 
prouver que tous les ab ornamentis connus par les 
inscriptions appartiennent à la méme catégorie et 
sont des serviteurs du palais. La différence établie 
par 0. Hirschfeld (1) était basée sur l'inseription du 
C. I. L., VI, 8950; l'interprétation rigoureuse de 
cette belle inscription nous a procuré une séance 
trés intéressante. 

Je remercie MM. Cathelyn et Van Bleyenberghe 
qui ont examiné ces deux extraits, pour leur bien- 
veillante critique : mon 1 travail n'a pu qu'en devenir 
meilleur. 

D'autres études ont été faites que le manque de 
temps a empéché de présenter. Je veux parler de 
l'étude de M. Sondervorst sur les néologismes de 
Jordanes, de M. Mary sur l'a studiis, de M. Bilocq sur 
les idées religieuses de Tacite. M. Sondervorst a fait 
dans le Musée Belge, le compte rendu de l'ouvrage 





(1) O. Hirschfeld. Untersuchungen auf dem Gebiete der 
roemischen Verwaltungsgeschichte, BerHn, 1877, p. 185 
mote 1. 





( $9 ) 


d'HERAEUS. Die sprache des Petronius und die Glossen. 
M. Bilocq, dans la méme revue, a analysé l'ouvrage 
de BoRNECQUE. La prose métrique dans la correspon- 
dance de Cicéron. 

Tel est le bilan de cette année. Permettez-moi de 
vous dire en vous quittant, que le souvenir des jour- 
nées que j'ai passées à Louvain me restera au nombre 
des plus belles de ma vie, et j'ose espérer qu'il de- 
meurera vivant en moi, et me soutiendra dans ma 
carriére contre les tentations de l'indifférence et de 
la paresse scientifique. 


21 







SOCIÉTÉ PHILOSOPHIQUE. 
Section de Philosophie sociale. 


Paissent : M. le professeur DEPLOIGE. 
Sewstaire : M. Henri Carton. 





RAPPORT 


sur les travaux de la Section pendant 
l'année académique 1899-1900, par 
le secrétaire, M. Henri CARTON, 
étudiant en droit. 


MESSŒURS, 


C'est un peu une séance de cinématographie que 
je suis chargé de vous faire ce soir. Nous allons, si 
vous le voulez bien, faire revivre devant vous nos 
séances de l'année passée. 

Mais je dois étre franc : mon appareil est loin 
d'être parfait : les images ne seront pas trés nettes, 
vous verrez quelque chose, mais vous ne distinguerez 
pas très bien,... en un mot, beaucoup de flou !... et 
il faudra toute votre bienveillance, pour reconnaitre 
dans mes pâles reproductions, les vues dont vous 
avez conservé si beau et si bon souvenir. 

Néanmoins, restez, je vous en prie! 

Vous, Messieurs les anciens, n'éprouverez-vous 
pos un certain plaisir à revoir, méme à travers ces 
images, si vagues, ce passé, si encourageant ? 

N'éprouverez-vous pas cette joie intérieure du 
touriste, qui, jetant un regard en arrière, embrasse 
d'un coup d'œil les mille difficultés vaincues, et se 
sent alors un nouveau courage pour les obstacles 
à venir? 


X ( 382 ) | 


Vous, Messieurs, pour qui ces vues n'éveilleront 
pas les mêmes souvenirs, votre imagination suppléera 
aux défectuosités de la reproduction. Vous devinerez 
l'attrait de nos séances et votre zèle s'en affermira. 

Une impression, enfin, que tous nous partagerons, 
sera une vive et sincère reconnaissance pour notre 
sympathique président. M. le professeur Deploige. 
Ce Cercle, qu'il a fondé malgré des occupations 
absorbantes, qu'il a su diriger à travers les vicissi- 
tudes des premières années, est le témoignage de la 
sympathie, de l'intérét, de la sollicitude qu'il nous 
porte. Je suis sür d'étre l'interpréte de votre senti- 
ment unanime, en lui adressant ici, l'hommage de 
notre sincére gratitude. 

L'année s'ouvrit par une conférence d'une actualité 
passionnante : La question du Transvaal. Etayé d'une 
solide argumentation, animé d'une pointe d'élo- 
quence, le travail conquit tous les suffrages. 

M. Edgard Janssens dut, faute de temps, supprimer 
la premiére partie : Historique de l'établissement des 
Boers au Transvaal. | 

La seconde partie traitait la question juridique. 
Les griefs invoqués par l'Angleterre sont au nombre 
de trois : 

jo Le régime minier ; 

2» Le régime électoral ; 

3° Le droit de suzeraineté. 

Le premier grief trahissait une telle mauvaise’ foi 
que l'Angleterre a dà l'abandonner. 

Le régime électoral : Soucieux de l'autonomie de 


( 363 ) 


la République, les Boers ne pouvaient la compro- 
mettre en abandonnant follement le droit de vote à 
une multitude d'étrangers. 

Ceux-ci, d'autre part, étaient trop importants par 
leur nombre et leurs richesses pour ne pas mériter 
dans une certaine mesure, la garantie d'une repré- 
sentation au Parlement. Pour concilier ces deux 
intéréts en conflit, le président Krueger fit donner le 
droit de vote, aprés 7 ans de séjour et l'obtention 
de la naturalisation. Les Anglais n'avaient rien exigé 
de plus. Mais leur secret désir était d'amener la 
guerre. Devant la concession des Boers le gouverne- 
ment de la reine devint plus exigeant, et voulut 
qu'on abaissât à cinq ans le temps de séjour requis, 

La guerre, dés lors, devint inévitable! 

« Mais je protége mes nationaux, » dit l'Angleterre, 
« et j'en ai le droit, en vertu de ma suzeraineté ». 

Cette suzeraineté, M. Janssens le démontra péremp- 
toirement, est abolie par la Convention de Londres 
de 1885. 


* 
. . 


La seconde séance nous procura la bonne aubaine 
d'une étude trés savante de M. Georges Legrand, pro- 
fesseur d'Économie politique à l’Institut agronomique 
de l'État, à Gembloux. M. Legrand nous réservait la 
primeur d'un travail sur les Précurseurs de l'idée 
sociale cathelique en France. | 

L'orateur passa successivement en revue les ceuvres 
de Jos. de Maistre, de Bonald, Ballanche, La Mennais. 








Vous vous souvenez tous, Messieurs, du magnifique 
succès qui accueillit cette étude, si philosophique et 
si littéraire. 


* 
LÀ * 


M. Hervy traita ensuite la question du Droit d'in- 
terpellation en législation comparée. L'orateur fit 
l'historique des droits d'interpellation et de question 
aux ministres en France et en Angleterre. Il montra 
la pratique parlementaire de ces droits et aprés 
quelques indications sur ces mémes droits en Bel- 
gique, il tira des principes et de la pratique étrangère 
quelques applications à notre pays. 


La Démocratie chrétienne, par M. Albert Biebuyck. 
Travail trés soigné, qui nous montra l'évolution de 
la Sociologie, et spécialement, de la Sociologie 
chrétienne durant ce siècle. 

Misére morale, misére physique et intellectuelle, 
tel est le sort de l'ouvrier. OEuvre de la Révolution 
frangaise qui a supprimé les corporations, et énervé 
les principes de la Morale chrétienne. 

Et des libéraux continuent de crier : « Laissez 
faire ! Laissez passer ! » 

D'autres ont fini par faire des concessions el 
' admettent des restrictions à la liberté. Mais ils restent 
séparés des catholiques par le manque d'idées reli- 
gieuses. 

Les socialistes,eux,sont interventionnistes décidés? 
Leur remède ne ferait que déplacer le mal ! 


( 5 ) 


Mais des économistes ont fait entendre la sage 
raison. Ils laissent au patron une féconde liberté, 
mais admettent une intervention rationnelle de 
état là où les bonnes mœurs sont impuissantes, 

est l'École Catholique. 

" Biebuyck montre au commencement du siécle, 
des précurseurs de cette École. A une époque toute 
contemporaine, l'aggravation du mal accentua la 
réaction. Mais les bonnes volontés ne se rencontrent 
pas, et diverses écoles se fondent. 

Aprés avoir parlé des différentes formes sous les- 
quelles se présentent les corporations; syndicats 
mixtes et syndicats paralléles, aprés avoir effleuré la 
question de l'internationalisme, M. Biebuyck termine 
sa conférence par le cri d'appel poussé par Léon XI 
à la fin de son Encyclique. 


* 
8 3 


La question de l'Enseignement, par M. de Briey. 

Le travail était divisé en deux parties. 

Dans la première l'orateur examinait les griefs 
qu'on fait généralement à notre systéme d'enseigne- 
ment. 

L — Par sa discipline étroite et tracassière, le 
Collège enlève à l'enfant toute personnalité. 

II. — Trop de spécialisation dans les études, au 
grand dam de la solidité de l'esprit et du jugement. 
«Nos élèves ont la tête trop pleine pour l'avoir bien 
faite » selon le mot de Montaigne. 

Et le résultat final? Un encombrement de  demi- 





(- 366 ) 


savants qui viennent grossir les rangs de la grande 
armée bureaucratique. 

III. — Le surmenage intellectuel. 

D'après une enquête d'Azel Key en Suisse, 36 ^» 
des élèves sont chlorotiques, 10 o/o ont la colonne 
vertébrale déviée, 40 */o ont des affections chro- 
niques ! 

Enfin IV. — Trop de grammaire et de philologie. 

Dans une seconde partie M. de Briey étudie la 
solution du probléme et en particulier la théorie de 
M. Demolins. 

D'abord les deux collèges qu'il présenta ne sont 
pas le type du collége anglais. 

M. de Briey démontre ensuite l'impossibilité du 
systéme, les absurdités qu'on y trouve, et enfin son 
inefficacité. 

Du reste, faudrait-il encore prouver que cette 
supériorité tant vantée des Anglo-Saxons, est bien 
réelle! Or, tout en restant dans le domaine pure- 
ment matériel, nous voyons l'agriculture et le com- 
merce anglais traverser une crise qui s'affirme par 
centaines de millions. 

Conférence trés goütée, remplie de bonnes idées 
-et où M. de Briey s'est révélé fin styliste et charmant 
causeur. 


M. l'abbé De Bruxelles traita ensuite la Participa- 
tion aux bénéfices. 
L'orateur prit comme principe : trop à l'entreprise, 


( 367 ) 


pas assez à l'ouvrier. Comme remède : la participa- 
tion aux bénéfices, institution qui aseure à l'ouvrier 
une part proportionnelle dans les bénéfices de l'en- 
treprise. - 

Elle peut étre discrétionnaire ou contractuelle. 

La somme à répartir sera fixée par une tierce per- 
sonne, arbitre choisi par les deux parties, ou sera 
déterminée par le conseil d'usine. 

La part attribuée à chacun sera ou bien remise 
intégralement à l'ouvrier, ou consacrée à des œuvres 
ouvriéres. Un troisiéme systéme combine les deux 
premiers. 

La fortune du systéme ne fut pas égale. Le plus 
souvent il ne parvint pas à se maintenir. Leroy- 
Beaulieu le qualifie d'injuste. Si l'ouvrier, dit-il, 
veut participer aux bénéfices, il doit subir tout 
l'aléa, les pertes comme le gain. 

Le systéme, ajoute-t-on, est une nouvelle source 
de conflits. M. De Bruxelles trouve au contraire 
qu'il rapprochera l'ouvrier du patron. Pour les socia- 
listes le système est insuffisant. Ils n'ont cure des 
miettes! C'est le plat tout entier qu'il leur faut! 

Aprés avoir énuméré les avantages économiques 
etsociaux de la participation aux bénéfices, M. De 
Bruxelles constate que les ouvriers s'en défient, car 
disent-ils, les salaires baisseront dans la méme pro- 
portion. Aussi l'application du systéme reste impos- 
sible tant que les esprits n'y seront pas préparés. 

Cette belle conférence fut suivie d'une discussion 
animée. 

21. 


-— £4 








( 368 ) 


* 
Ld + 


Tout Cercle d'études qui se respecte aborde la 
Question du Congo. M. Huyghebaert a entrepris la 


- tâche et a fait une charge à fond contre le projet 


d'annexion. 

L'orateur s'est d'abord absolument refusé à envi- 
sager la question de la valeur intrinséque de la 
colonie, en manifestant une trés profonde défiance, 
pour tout ce qui de loin ou de prés, ressemble à une 
statistique. Mais, s'écrie-t-il, «si tant est que le Congo 
soit une poule aux œufs d'or, j'y vois le plus formi- 
dable argument contre le projet d'annexion. Car les 
puissances refuseront d'accorder au Congo la neutra- 
lité qu'elles reconnaissent à la Belgique, et lorsque 
nous aurons bien assaini, défriché et semé, les mois- 
sonneurs viendront, mais ils viendront du beau pays 
de France, de l'Angleterre ou de la Germanie. 

D'ailleurs, si la Belgique parvient à conserver le 
Congo malgré ses puissants voisins, les clauses de là 
convention de Berlin, qui exigent la liberté du com- 
merce, nous empécheront d'en tirer un profit rému- 
nérateur. 

Et puis, est-ce que le Belge est colonisateur? » — 
L'histoire en main, M. Huyghebaert essaie de nous 
prouver le contraire. 

Enfin l’ «Hydre militaire» naitra fatalement de 
nos entreprises extérieures. 

Les partisans du Congo ne manqueront pas de 
nous crier que nous sommes antidynastiques, anti- 
chrétiens, antipatriotiques. 





( 369 ) 


Antidynastiques, M. Huyghebaert s'abstient pru- 
demment de discuter la question. 

Antichrétiens. Les missions fleuriront aussi bien 
sous l'égide des autres puissances. 

Antipatriotiques. Comment pouvons-nous mieux 
servir la patrie qu'en combattant un projet aussi 
néfaste ? 

Et l'orateur de conclure en nous montrant les 
grands centres de notre pays, oü il reste encore 
beaucoup à faire pour la civilisation. 

Peu de travaux furent aussi vivement discutés que 
celui de M. Huyghebaert. 


La séance suivante fut consacrée à l'étude des 
Corporations, par M. l'abbé Balthasar. 

Leur origine, leur évolution en France et en Alle- 
magne, leur organisation, leur but, tels sont les 
points traités successivement. 

La charité, qui faisait de la corporation une grande 
famille placée sous le protectorat de l'autorité civile, 
unissait ses membres par des liens étroits. 

Mais le xv* siècle qui avait vu leur apogée vit aussi 
leur décadence : une foule d'abus les énerva, leur 
enleva leur force et leur cohésion : la révolution 
n'eut à faire-tomber de l'arbre qu'un fruit mür. 

Les associations furent en grande partie l'oeuvre 
de l'Église. Fasse le ciel, qu'à la voix de Léon XIII, 
de nouvelles corporations adaptées aux conditions. 
du progrés, s'élévent à nouveau pour rétablir un peu. 








( 30 ) 


plus de justice dans le monde et la paix dans la 
Société ! 


M. Eeckhout nous mena ensuite dans un coin de 
la Flandre francaise, au milieu des centres indus- 
triels du Nord où l'on rencontre tant de nos compa- 
triotes, que l'on se croirait parfois transporté dans 
les rues populeuses de nos grandes villes flamandes. 

Aprés avoir signalé le nombre vraiment considé- 
rable de ces travailleurs, M. Eeckhout examine les 
différents métiers qui les occupent en plus grand 
nombre : le tissage, la filature, la teinturerie, la 
construction de machines, les terrassements et les 
mazonneries. | 

Dans ce dernier genre de travaux et dans plusieurs 
autres, la proportion est de 90 o/o d'ouvriers belges. 
La moyenne des salaires est de fr. 4-50 et les frais de 
voyage et de logement sont si minimes qu'ils y 
'gagnent encore plus qu'en travaillant chez eux. 

D'autre part le patron francais a grand intérét à 
employer les ouvriers belges, plus láborieux, plus 
robustes, plus attachés à la besogne que l'ouvrier 
francais. Malheureusement, leur réputation dans le 
Nord est déplorable. Adonnés à la boisson, fréquem- 
ment batailleurs, ils tiennent un triste rang dans la 
criminalité française. Aussi rencontrent-ils peu de 
sympathie parmi les ouvriers et commercants fran- 
cais. L'épithéte de « Pot-Burre » par laquelle on les 
désigne généralement nous laisse apercevoir une des 


( 371 ) 


causes de cet esprit d'hostilité. Hostilité plus bruyante 
qu'effective, d'ailleurs, que rallument les heures de 
crise ou de chomage. 

Le danger de mesures législatives qu'on pourrait 
prendre contre eux n'est certainement pas imminent, 
car les industriels ont trop d'intérét au maintien du 
statu quo. L'établissement d'une taxe hors proportion 
serait un coup mortel pour l'industrie du Nord. 

M. Georges Eeckhout examine ensuite les condi- 
tions du logement, déplorables à tout point de vue. 

Et c'est dans ces masses que le socialisme vient 
faire chaque jour de nouveaux adeptes. L'action 
catholique se manifeste dans des oeuvres diverses, 
quelque peu fréquentées, mais qui ne peuvent sou- 
tenir la comparaison avec l'importance des institu- 
tions socialistes. 

Et l'orateur en terminant préconisa l'établissement 
sur ce terrain aussi propice, de l'OEuvre des Aumó- 
niers du 'Travail, telle qu'elle fonctionne à Seraing. 


* 
* Ld 


M. le comte de Mun et l'Qzuvre des cercles ouvriers, 
par M. l'abbé Deaumont. | 

L'orateur analyse la Révolution tuant en France 
les germes de la vitalité sociale. Devant le mal 
accompli, des hommes de Cœur, et en première 
ligne, M. le comte de Mun, ont voulu, en restaurant 
la Morale chrétienne, relever d'un seul coup tout 
l'édifice écroulé. Comme moyen d'action : les syn- 
dicats chrétiens. 





( 372 ) 


Pour faciliter le rapprochement révé entre patrons 
et ouvriers, M. de Mun introduit dans l'organisme 
une personne étrangère, respectée, désintéressée, 
qui encouragera les uns et calmera les autres. L'aris- 
tocratie était toute désignée ! 

Le réve était beau ! La loi de 84, déniant aux asso- 
eiations le droit de se cohstituer un patrimoine, leur 
refusa la condition essentielle de leur vitalité. Les 
ouvriers d'autre part, préféraient traiter de puissance 
à puissance. Bref, le comte de Mun fut obligé de faire 
des atténuations à son principe, et d'encourager à 
défaut de mieux la constitution de syndicats séparés, 
reliés entre eux par un organisme de délégués. 

M. Defourny n'est pas trés enthousiaste des syn- 
dicats mixtes, qui enlévent à l'ouvrier sa liberté 
d'action. D'ailleurs, l'intermédiaire, la tierce per- 
sonne est du domaine purement théorique. Le patron 
n'en voudra pas, ou les ouvriers s'en défieront. 

M. le Président résuma le débat. En thése les syn- 
dicats mixtes sont l'idéal. Dans l'hypothése, la solu- 
tion varie selon différentes conditions : l'état des 
esprits dans la contrée, la nature et l'importance de 
l'établissement industriel. 


* 
* Ad 


Des problèmes d'économie sociale, nous passons 
dans un domaine moins aride. M. Const. Smeesters- 
voulut bien nous communiquer ses impressions d'un 
voyage en Angleterre. Sujet tout d'actualité, au 
moment oü un petit peuple soutient contre les 


( 373 ) 


Anglais une guerre qui passionne l'opinion euro- 
péenne. Et d'abord, n'oublions pas que nous sommes 
en pays de libre-examen, ce qui n'empêche pas que, 
seule parmi les 250 sectes (sans compter l'Armée du 
Salut), l'Église officielle accapare toutes les largesses 
gouvernementales. Le roi — en vertu encore du 
libre-examen — doit en faire partie. Cette Église 
offieielle se subdivise elle-méme en trois branches 
dont les deux plus importantes sont la haute et la 
basse église. Par les cérémonies de son culte et 
méme par sa doctrine, la haute Église se rapproche 
du Catholicisme, à tel point qu'on a pu espérer un 
moment la conversion en masse des égarés. 

Que vaut l'Anglais au point de vue psychologique? 
Trés pou théorique, plus spéculateur que...spéculatif, 
il est donc d'un bon sens admirable. Il ne fait pas 
de philosophie; il juge tout simplement, selon les 
idées courantes. Aussi les grands dogmes de l'esprit 
humain, l'Autorité, la Propriété, la Famille, sont-ils 
ancrés en lui. 

Flegmatique et calme, il n'aime pas le Francais, 
qu'il qualifie.en deux mots qui résument tout son 
dédain : « Inpulsive people! » Au point de vue social, 
individualiste et. libéral. 

Sa tournure d'esprit devait le pousser vers le 
commerce : il a été, en effet, jusqu'en ces derniers 
temps, le premier commerçant du monde, ce qui 
n'empêche pas qu'il soit d'une ignorance déplorable. . 
Nous ne parlerons pas de son sens artistique, de son 
esprit. généreux et chevaleresque : « Business is 
business », 





( 374 ) 


* 
L2 s 


Le Bimétallisme, par M. l'abbé Englebienne. 

Les différents biens que la Providence a mis à 
notre disposition sont échangeables entre eux dans 
un rapport déterminé par leur utilité ou leur rareté. 
À côté des deux termes de ce rapport, il en existe 
un troisiéme possédant une valeur en partie propre, 
en partie conventionnelle qui sert de commune me- 
sure et de base d'appréciation de la valeur de tous 
les autres biens : c'est la monnaie. Bien que ce róle 
de monnaie puisse étre joué par n'importe quel bien 
employé comme terme intermédiaire, les usages les 
plus antiques et les plus universels, autant que leur 
aptitude particuliére à cet emploi ont assigné cette 
fonction aux métaux précieux. Ceci établi, la ques- 
tion qui se pose est la suivante : devons-nous ad- 
mettre l'or et l'argent comme moyens universels 
d'échange entre peuples, ou bien un seul métal? 

Bimétallisme ou monométallisme? 

Historiquement toutes les nations, depuis les 
temps les plus reculés, ont toujours employé l'or et 
l'argent simultanément. 

Ce systéme s'impose à raison d'un double avan- 
tage : 

1» Toutes les découvertes d'or et d'argent se sont 
faites alternativement suivant une des lois les plus 
régulières et les plus constantes de l'histoire. 

go Plus les moyens d'échange sont nombreux et 
moins une crise industrielle et commerciale a de 
chance de venir entraver la prospérité d'un peuple. 


( 35 ) 


Le monométallisme offre le seul avantage de 
n'avoir pas à maintenir la fixité de rapport entre les 
deux métaux. 

Mais une convention internationale pourrait peut 
être atteindre le même résultat. L'Union latine prit 
dans ce but une louable initiative, mais elle commit 
plusieurs fautes, d’une part, en supprimant la frappe 
libre de l'argent, et d'autre part, en immobilisant 
entre les mains de ses adhérents une énorme quan- 
tité de ce métal. 

Cette étude économique obtint un beau succès. 


Le libéralisme politique, par M. l'abbé Delbaere. 

La premiére partie du travail contenait l'exposé et 
la discussion des principes libéraux. Le libéralisme 
3 comme principe fondamental la liberté de con- 
science et des cultes, avec la neutralité de l'État. Ce 
principe comme tel est faux car il accorde à l'erreur 
les mémes droits qu'à la Vérité. De plus, la religion 
d'État est possible aujourd'hui comme autrefois, et 
la protection officielle du catholicisme (ce qui n'im- 
plique pas l'intolérance), serait utile aux peuples 
comme aux gouvernements. 

Une conséquence inévitable du principe fonda- 
mental du libéralisme est la séparation de l'Église et 
de l'État. Cette séparation des deux sociétés. est 
injuste et déraisonnable et ne sert qu'à affranchir 
l'État de ses devoirs envers l'Église, pour la sou- 
mettre ensuite aux caprices d'un gouvernement 
hostile dans toutes les questions mixtes. 


le 


(36) 


Dans la seconde partie, l'orateur passe en revue 
l'évolution des idées libérales en Belgique et leur 
mise en pratique par les gouvernements libéraux. Et 
ll conclut par cette grande vérité que dans tous les 
pays d'Europe, les libéraux se sont servi de la liberté 
pour combattre l'Église catholique. 


M. Defourny termine cette belle série de confé- 
rences par une étude trés intéressante de la Question 
du salaire. 

Aprés avoir examiné les diverses théories pro- 
posées au sujet du salaire, et les avoir critiquées 
successivement, l'auteur aborda la partie positive 
de son travail. 

Payer le salaire à l'ouvrier est un devoir positif à 
l'égard du prochain, dont la matière est déterminée | 
par un contrat, hypothése dans laquelle les devoirs 
positifs à l'égard du prochain, ordinairement de cha- 
rité, deviennent des devoirs de stricte justice. La 
justice, en tant que régulatrice des contrats, se 
nomme la justice commutative. Recherchons quel 
doit être le taux du salaire en conformité avec la 
justice commutative. Ce sera le salaire déterminé par 
un contrat pourvu de toutes les conditions de vali- 
dité, c'est-à-dire, conclu entre parties dans la pléni- 
tude de leur liberté. Supposons donc ouvriers et 
patrons entièrement libres, c'est-à-dire, pourvus | 
Chacun d'une fortune suffisante pour pouvoir différer 
le contrat pendant un temps notable. 


( 377 ) 


Supposons une famille moyenne, une famille com- 
posée d'un père, de la mère et d'un nombre moyen 
d'enfants, tel que le déterminent les statistiques. 
Proposons d'appeler salaire familial. le salaire qui 
convient à l'entretien d'une pareille famille. 


Mettons en présence un patron et un ouvrier. Si le 


patron propose un prix inférieur au salaire familial, 
il ne trouvera pour effectuer sa commande, que les 
ouvriers célibataires et les ouvriers qui ont un 
nombre d'enfants au-dessous de la moyenne. Les 
autres préféreront différer le contrat durant un cer- 
tain temps. Or, il n'y a jamais dans une industrie plus 
de bras qu'il n'en faut. Le patron sera donc forcé de 
proposer le salaire familial et méme ce salaire peut 
hausser. 

On voit donc que le salaire familial tel qu'il a été 
défini, est le salaire qui serait admis par les parties 
intéressées, dans l'hypothése d'un contrat libre, con- 
dition pour qu'il soit conforme à l'équité. Le salaire 
familial est donc le salaire normal, naturel, exigé 
par la justice contractuelle au commutative. Mais 
comme à l'impossible nul n'est tenu, si les bénéfices 
de l'entreprise ne permettent pas la distribution du 
salaire familial, le patron peut payer un salaire 
inférieur. 

À la charité de combler le déficit du budget 
ouvrier. | 


* 
» . 


Cette séance termina l'année 1899-1900 qui entre 





a" 








( 378 ) 


, 
dans les fastes déjà glorieux du Cercle d'Études 
Sociales. 

À vous, Messieurs, convaincu de tout le fruit que 
nous pouvons retirer de nos séances, convaincu qu'il 

faudra le concours de toutes les bonnes volontés 
pour résoudre le probléme social, je ne crierai pas: 
A l’œuvre! Courage! En avant! 

Ce serait précher des convertis. 

Qu'il me soit seulement permis de formuler un 
voeu. 

Des cœurs généreux restent à l'écart de notre 
Cercle. Ils ont une excuse : c'est qu'ils ne savent pas. 

Je crois être en communauté de sentiments avec 
notre sympathique Président, en fondant espoir sur 
votre prosélytisme ! 

Vos recrues augmenteront le rayonnement de 
notre Cercle, activeront sa féconde influence et nous 
réaliserons alors la belle devise de Charles Quint : 
« Plus oultre! Plus oultre! » 


SÉMINAIRE HISTORIQUE. 


ANNÉE 1899-1900. 


Présidents d'honneur : Mgr HEBBELYNCK, recteur 
magnifique de l'Université ; Mgr ABBELOOS, recteur 
magnifique honoraire de l'Université. 

Président : M. L'abbé CAucHrE, professeur d'histoire. 

Vice-Présidents : M. L'abbé MAERE, professeur extra- 
ordinaire. 

M. L'abbé VAN Hove, professeur extraordinaire. 

Secrétaires-rapporteurs : M. L'abbé Voisin, Guillaume, 
licencié en théologie. 

M. BARBE, Paul, candidat en droit. 

M. L'abbé CLAEvs BoüüAERT, Fernand, bachelier en 
droit canon. ' 


Ont pris part aux travaux : 


I. CONFÉRENCES HISTORIQUES, A LA FACULTÉ DE 
THÉOLOGIE. 


MM. L'abbé Coppieters, Honoré, licencié en théologie. 
L'abbé Mahieu, Jérôme, licencié en théologie. 
L'abbé Labeau, Adelson, bachelier en théologie. 
L'abbé Outtier, Gaston, bachelier en théologie. 
L'abbé Van Roey, Ernest, bachelier en théologie. 
L'abbéSchroeyers,Joseph, bachelier en théologie. 


( 380 ) 
MM. L'abbé Claeys Boúúaert, Fernand, ‘bachelier en 
droit canon. 
' L'abbé De Jongh, Henri, baclielier en théologie. 
L'abbé Hosten, Edmond, bachelier en théologie. 
L'abbé Rasneur, Gaston, bachelier en théologie. 
L'abbé Verheyen, Jean, bachelier en théologie. 
L'abbé Van Brabandt, Théophile, étudiant en 
théologie. 

L'abbé Allossery, Paul, étudiant en droit canon. 

L'abbé Commissaris, Antoine, étudiant en théo- 
logie. 

L'abbé De Bienne, Joseph, étudiant en droit 
canon. 

L'abbé De Meester, Alphonse, étudiant en droit 
canon. | 

L'abbé Faelens, Gaston, étudiant en théologie. | 

L'abbé Frutsaert, Emile, étudiant en théologie. 

L'abbé Sorée, Camille, étudiant en théologie. | 

L'abbé Vaes, Maurice, étudiant en théologie. 

L'abbé Van Crombrugge, Camille, étudiant en 
théologie. 

L'abbé Van Oppenraaij, Jean, étudiant en droit | 
canon. 


II. TRAVAUX PRATIQUES SUR LES INSTITUTIONS 
. DU MOYEN AGE, 
A LA FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES. 





MM. Carnoy, Albert, docteur en philosophie et lettres. 
Flémalle, Eugène, docteur en philosophie et . 
lettres. 





( 381 ) 


MM. Gielens, Alphonse, docteur en philosophie et 

lettres. 

L'abbé Van den Ven, Paul, docteur en philosophie 
et lettres. 

Gérard, Edward, candidat en droit. 

De Grelle, Louis, candidat en philosophie et 
lettres. 

De Preter, François, candidat en philosophie et 
lettres. 

L'abbé De Wolf, Louis, candidat en philosophie 
et lettres. 

Foulon, Paul, candidat en philosophie et lettres. 


— III. EXERCICES CRITIQUES SUR LES SOURCES, 
A LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE. 


MM. L'abbé Allossery, Paul, étudiant en droit canon. 
L'abbé De Bienne, Joseph, étudiant en droit 
canon. 
L'abbé De Meester, Alphonse, étudiant en droit 
canon. 
Goemans, Louis, étudiant en philosophie et 
lettres. 
Le R. P. Omer Pintelon, de l'ordre des Capucins, 
étudiant en droit canon. : 
MM. L'abbé Siebert, Joseph, étudiant en droit canon. 
L'abbé Van Oppenraaij, Jean, étudiant en droit 
canon. . 


ft ^N 
e£ e 





RAPPORT 


sur les travaux du SÉMINAIRE HIS- 
TORIQUE, pendant l'année acadé- 
mique 1899-1900 (1). 


I. 


Conférences historiques. 
(RAPPORT DE M. 'L'ABBÉ VOISIN.) 


Les leçons d'histoire ecclésiastique à la Faculté de 
théologie avaient pour objet, en l'année 1898-1899, Les 
hérésies et les schismes des trois premiers siècles. 
Conformément au but qu'elle s'est tracé, la Confé- 
rence s'est appliquée, au cours de l'exercice écoulé, 
à l'étude de quelques points particuliers se rattachant 
à cette matière et sur lesquels il n'avait.pas été pos- 
sible d'insister en classe. | 

Une question d'ordre général s'imposait tout 
d'abord : l’État de la philosophie grecque à l'origine 
du christianisme au point de vue de la théodicée et 
. ses rapports avec le gnosticisme. 

M. l'abbé Tu. VAN BRABANDT, que ses études anté- 


(4) Sur l'organisation et le but particulier de chacune 
des trots sections que comprend le Séminaire historique, 
voir l'Annuaire de l'Université de Louvain, 1900, p. 382. 


( 383 ) 


rieures avaient spécialement préparé à l'examen de 
ce probléme, nous a entretenus de ce sujet, en s'ing- 
pirant surtout de l'ouvrage de HATCB : Griechenthum 
und Christenthum. 

Il ne pouvait guére, on le concoit, travailler de 
premiére main sur un terrain si vaste; mais il ne 
s'est pas non plus contenté de suivre l'auteur cité: 
l'examen d'autres travaux du méme genre et les con- 
naissances personnelles qu'il possédait sur différents 
points, lui ont permis de contróler dans une certaine 
mesure les assertions du savant anglais. 

Son exposé comprend trois parties : 

I. État général de la civilisation hellénique au 
début de l'ére chrétienne. La civilisation dépendait 
de l'objet et du mode d'enseignement suivi dans les 
écoles publiques, accessibles à tous les citoyens. 
Lexamen de cet enseignement donne la mesure de 
l'intensité et de l'extension de la civilisation (1). 

En conséquence, M. Van Brabandt parcourt suc- 
cessivement les différents degrés de cet enseigne- 
ment : la grammaire, la rhétorique, la philosophie. 
Celle-ci, qui constitue le degré supérieur, manquait 
d'originalité; sa note distinctive est l'éclectisme ; on 
cherchait à unir des idées hétérogènes aux doctrines 
des anciennes écoles grecques, dans le but de former. 
une philosophie syncrétique. Enfin, sous l'influence 
de la rhétorique, la philosophie avait revétu un 
caractère littéraire. 





(1) Cfr. HATCH, ouvrage cíté, p. 19. 


f 


( 384 ) 


II. Quelles étaient les données de la philosophie 
grecque sur les idées de Dieu et de la création? Cette 
science, basée principalement, au début, sur la cos: 
mologie et, plus tard, sur la psychologie, avait sur- 
tout pour objet, aux approches de l'ére chrétienne, 
la solution des problèmes moraux; c'est ainsi que 
la théodicée dépendait de la philosophie morale. En 

‘regard du matérialisme athée des Épicuriens, les 
écoles d'Aristote et de Platon professaient sur Dieu, 
à Athénes, la doctrine la plus parfaite que le monde 
ancien ait connue en dehors de la Révélation. Pour 
le premier, Dieu, essence éternelle et distincte du 
monde, produit l'ordre du monde en sa qualité de 
premier moteur; il est la cause finale de toutes 
choses. Le second faisait du Bien suprême un être 
vivant, actif, personnel, immuable, libre, principe de 
l'ordre universel. Mais ces notions, relativement éle- 
vées, n'étaient pas dominantes à l'origine du christia- 

. nisme : c'est au systéme stoicien qu'appartenait alors 
la prépòndérance. Zénon et ses disciples opposaient 
au dualisme des platoniciens et des péripatéticiens, 
l'identité de Dieu et de l'univers matériel : la suc- 
cession des êtres n'est que le développement de la 
nature divine. Cette école panthéiste aura comme 
principaux représentants, après la naissance du chris 
tianisme, Senèque, Épictète et Marc-Auréle. 

La. philosophie d'Alexandrie se distingue surtout 
par son éclectisme ; on prend pour fondement la phi- 
losophie grecque, sur laquelle on établit des théories 
très diverses, composées des éléments de tous les 


( 385 ) 


systèmes; les doctrines égyptiennes et orientales. 
exercent particuliérement une grande influence. 
Donnons rapidement la caractéristique des différents 
systèmes. L'école gréco-judaique rapproche la Bible 
de la philosophie grecque et professe le monothéisme. 
D'aprés Philon, nous connaissons l'existence de Dieu, 
mais pas sa nature. Le Aoyoc est la force, la sagesse 
divine qui préside à la formation du monde. Entre 
Dieu et le monde, il existe des forces intermédiaires, 
procédant de Dieu et présentes dans les choses ; ce: 
sont les anges, les démons. Il y a une matière chao- 
tique éternelle, et le monde est formé par l'applica- 
tion du Àoyos et des forces intermédiaires à cette 
matiére. Les néo-pythagoriciens, partisans comme 
les stoiciens de l'immanence de Dieu dans les créa- 
tures, admettaient un démiourge, une âme du monde, 
des dieux inférieurs. Les sectateurs du platonisme: 
pythagoricien croyaient aussi à ces dieux secon- 
daires, génies ou démons, mais ils mettaient au- 
dessus d'eux le Dieu un, éternel. 

Le néo-platonisme d'Alexandrie constitue une 
étape spéciale dans l'évolution de la philosophie. 
Il faut y distinguer l'école chrétienne, représentée. 
par Panténe, Clément et Origène, et le néo-plato- 
nisme paien (Plotin, Porphyre, etc.) qui est surtout 
remarquable par sa théorie des trois hypostases. 
divines. 

III. La théodicée des gnostiques fait l'objet de la 
troisième partie. Le gnosticisme, originaire de 
l'Orient, passe de la Syrie à Alexandrie, et de là dans. 











( 386 ) 


‘le reste de l'empire. Il apparait aux premier et 
deuxième siècles, lorsque l'école d'Alexandrie se 
trouve définitivement établie. M. Van Brabandt exa- 
mine les influences diverses qui contribuérent à le 
produire; puis il le suit dans les différentes phases 
de son évolution, en montrant les ressemblances de 
ces théories théologiques des gnostiques avec les 
_ doctrines philosophiques contemporaines. 

- Malgré l'intérêt que présente cet aperçu, nous ne 
pouvons songer à en retracer méme les traits prin- 
cipaux; pour cela, il faudrait tout citer en quelque 
sorte et sortir des limites d'un simple compte 
rendu (1). 

D'autres travaux sur des sujets moins étendus, ont 
été présentés. Dans l'ordre chronologique des ma- 
tiéres traitées, se présente d'abord l'interprétation 
d'une source monumentale, l'inscription d'Aberkios, 
M. Mahieu nous a fait connaitre, en le justifiant, son 
avis sur le caractére de cette curieuse épitaphe, qui 
souleva, comme on sait, de vives controverses pen- 
dant les années 1894-1897. De son cóté, M. Hosten 
aborda une question de provenance aussi importante 
que difficile : quel est l'auteur des Philosophoumena? 
Enfin deux points intéressants de l'histoire du dogme 
et dela discipline, les doctrines trinitaires en Occi- 
dent dans la première moitié du me siècle et les 
<ontroverses sur le baptéme des hérétiques au temps 
de saint Cyprien, ont été examinés, le premier par 
M. Coppieters, le second par M. Verheyen. 





— — —— — — —— 


4) Ce travail a été critiqué d'offü-ce par M. OUTTIER. 








( 387 ) 


L'Znscription d'Aberkios (1) est universellement 
tenue pour authentique depuis les découvertes de 
Ramsay. Elle est de la fin du u° siècle ou du com- 
mencement du me. Mais quel.en est le caractère? C'est 
sur ce sujet que se sont produites, entre critiques, 
les divergences dont nous avons parle. Ficker y voit 
l'épitaphe d'un prêtre paien; Harnack, celle d'un 
membre d'un collège gnostico-paien; pour Dieterich, 
Abefkios est un prétre d'Attis, qui va assister à 
Rome, aux noces d'Élagabal et d'Astarté. D'autre 
part, le caractère chrétien de l'inscription est re- 
connu par de nombreux auteurs; citons Duchesne, 
De Rossi, Wilpert, Cumont, Batiffol. 

Aprés avoir fait l'historique de la question et donné 
la bibliographie qui s'y rapporte (2), M. MAurEu passe 
à l'interprétation du texte; il voit des idées chré- 
tiennes dans l'allusion au Bon Pasteur, vv. 3-6, le 





(1) On en trouvera le texte grec dans BATIFFOL, An- 
ciennes littératures chrétiennes, la littérature grecque, 
P. 117 (2* édition, Paris, 1898). Mais il faut lire au v. 7, 
BagiAetav et non faacav. 

4) BATIFFOL donne à l'endroit cité la littérature du 
sujet. Il faut y ajouter WILPERT, Fractio panis, appen- 
dice 4895), et l'article de BATIFFOL lui-même dans le Dic- 
tionnairedethéologie catholique, au mot « Abercius » (1899). 
Parmi les partisans du caractère chrétien de l'inscrip- 
tion, il faut encore citer SCHULTZE, Theologische Litteratur- 
blatt, 1894; KRAUS, Repertorium für Kunstwiss., XVIII, 
fasc. T; MARUCCHI, Nuove Bullet. (1895). M. Salomon REI- 
NACH ge rallie à la théorie de Dieterich dans la Revue 
Critique, 1896. 


22. 


k 





| 
| 





( 388 ) 


&ceau du baptéme dont il serait question au v. 9, la 
description du banquet eucharistique, vv. 13-16 et 
la demande de prières au v. 19. Sa conclusion est la 
suivante : Les théories proposées par Ficker, Harnack 
et Dieterich, sont plus qu'arbitraires; l'épitaphe 
d'Aberkios aceuse un symbolisme nettement chré- 
tien, bien qu'ón ne puisse rendre pleinement raison 
de tous les détails de cette inscription (4). 

L'auteur des. Philosophoumena! On a avancé*bien 
des noms! Béron, Origéne, Novatien, Tertullien, 
Caius, Hippolyte. Mais aujourd'hui la presque una- 
nimité des écrivains les attribuent à ce dernier, et 
M. HosTEN est de.cet avis; car pour lui « l'attribution 
de ces livres à tout autre qu'Hippolyte est dénuée de 
probabilité. Il est inutile de recourir à un auteur 
inconnu; on a en faveur d'Hippolyte, à défaut de 
témoignages directs, une foule de témoignages indi- 
. rects, mais concordants, donnant la certitude morale 
qu'il est l'auteur des Philosophoumena. » 

Cet ouvrage en dix livres, dont le premier était 
depuis longtemps connu et dont les sept derniers 
furent retrouvés vers le milieu de ce siècle, ést une 
réfutation de toutes les hérésies. L'auteur expose 
d'abord et réfute les doctrines philosophiques des 
Grecs et les superstitions du paganisme (les quatre 
premiers livres) — de là le nom de'« philosophou- 
mena»; puis il expose les. hérésies, qui émanent, 
suivant lui, des systémes paiens décrits dans la pre- 


— M — —— 





(4) Ce travait a été critiqué d'office par M. VAN ROEY. 





( 389 ) 


miére partie (livres V-IX); c'est dans le IX* livre que 
se trouvent les accusations portées contre le pape 
Calliste. Enfin, le X* livre contient un sommaire des. 
neuf livres précédents, suivi d'une courte exposition 
dela vraie doctrine. Comment faire pour retrouver 
l'auteur de ces traités? Les témoignages externes 
faisant défaut, M. Hosten s'applique à l'analyse in- 
terne de l'ouvrage, et cet examen lui fournit plu- 
sieurs indices sur la personnalité de celui qui l'a 
composé : les livres furent écrits peu aprés la mort 
du pape S. Calliste, survenue en 223; l'auteur, 
homme de talent et d'érudition, est un romain du. 
temps des papes Zéphyrin et Calliste. Il avait écrit 
déjà d'autres ouvrages : un petit traité contre les 
hérésies, un livre De essentia universi, un autre 
touchant Abraham et les patriarches, enfin un traité 
contre les Mages, qui n'est probablement que la 
partie du V* livre des Philosophoumena oü il parle 
d'eux, En outre, l'auteur s'attribue la dignité épisco- 
pale; il a dà avoir de l'influence à Rome; accusé 
d'hérésie dithéiste par le pape Calliste, il s'y est méme 
fait le chef d'une secte opposée à l'Église romaine. 
Cela- posé, retrouve-t-on l'ensemble de ces indices 
chez l'un ou l'autre des écrivains du nir siecle aux- 
quels il est possible d'attribuer les Philosophou- 
mena? A part Hippolyte, aucun de ceux qu'on a 
proposés, ne les réunit en lui et, en particulier, 
aucun d'eux n’a écrit les ouvrages que l'auteur 
Sattribue. Par contre, tous les renseignements que 
nous possédons sur le célébre antipape — ou du 





( 390 ) 


moins prétendu tel — semblent concorder à mer- 
veille avec ces indices et nous engagent, en consé- 
quence, à le reconnaître pour l'auteur de ces 
livres (1). 

On peut hésiter à partager la conviction de M. Hos- 
ten car tout n'est pas clair dans la vie d'Hippolyte; 
bien des témoignages invoqués à son propos, sont 
sujets à caution ; l'activité littéraire des écrivains de 
cette époque, et méme la liste de ces écrivains, ne 
nous est qu'imparfaitement connue; de plus, des 
motifs sérieux militent contre l'identification d'Hip- 
polyte et de l'auteur des Philosophoumena; mais il 
faut reconnaitre que M. Hosten a procédé avec ordre 
et clarté dans cet exposé qui pouvait facilement étre 
Obscur, et a fait preuve de beaucoup de jugement 
critique dans l'examen d'un probléme trés délicat (2). 


Les doctrines trinitaires en Occident au ur siècle 
{tre moitié). Les protestants rationalistes estiment 





(1) Voir sur cette question : ARMELLINI, S. J., De prisca 
refutatione haereseon Origenis nomine, Romae, 186; 
LENORMANT, Correspondant, 1851 et 1853; D'UCHESNE, Les 
origines chrétiennes {2 édition, Paris); DE Rossi, Bollet- 
tino dí archeologia cristiana, 1866; JUNGMANN, Disserta- 
tiones, t. I, Ratisbonne, 1880; DÖLLINGER, Hippolytus und 
Callistus, Regensburg, 1853; DE SMEDT, Dissertationes,t.I, 
Gand, 1876; FUNK, Theol. Quartalschrift, Tubingen, 1831; 
FICKER, Studien zur Htppolytfrage, Leipzig, 1893; ACHE- 
Lis, Hippolytstudien, Leipzig, 1897 (dans les Texte und 
Untersuchungen, Neue Folge, I, 4). 

: (2) Ce travail a été critiqué d'office par M. RASNEUR. 





( 391 ) 


assez généralement que le monarchianisme modaliste 
ou patripassianisme, était la doctrine officielle à Rome 
à la fin du n° et au commencement du int siècle (1). 
Pour Franzelin et beaucoup de théologiens, les pre- 
miers écrivains ecclésiastiques ont défendu le dogme 
trinitaire dans le sens où il fut plus tard défini : 
« eodem sensu, licet non iisdem semper formulis et 
explicandi modis » (2). Mais une opinion, représentée 
surtout par le cardinal Newmann et Mgr Duchesne (3), 
admet avec Petau chez plusieurs écrivains anténicéens 
des doctrines condamnées plus tard par l'Église. 
M. CoPPrETEBS a examiné la doctrine des auteurs du 
ur siècle sur la Trinité, et principalement celle de 
Tertullien. 

Voici, d'une facon succincte, comment il nous pré- 
sente l'état des controverses à cette époque : 1° Pra- 
xéas, qui a répandu son hérésie patripassienneà Rome 
et à Carthage, est un personnage historique, qu'on 
ne peut confondre avec le pape Calliste (contre Hage- 
mann); il est probablement distinct aussi d'Épigone, 
disciple de Noét (contre De Rossi et Duchesne); sa 
doctrine n'a pas été approuvée par le pape Victor 
(contre Harnack) Tertullien en le réfutant; établit 
l'unité de Dieu, la divinité du Pére, du Fils et du 
Saint-Esprit ; mais pour mieux montrer leur distinc- 
tion, il proclame la subordination du Fils, admet sa 


(1) HARNACK, Dogmengeschichte, t. I, p. 694. 
(2) FRANZELIN, De Deo Trino, p. 143. 
(3) Voir la Revue des sciences ecclésiastiques, t. VI, 1882. 


F^. 











( 392 ) 

génération temporelle et se contente d’une union 
intime, d'une simple inséparabilité, au lieu d'aller 
jusqu'à la consubstantialité ; 2e La doctrine patripas- 
sienne, de Noét, Épigone, Cléoméne et Sabellius, a 
rencontré à Rome de nombreux adversaires : a) Hip- 
polyte, l'auteur des Philosophoumena (s'il est distinct 
d'Hippolyte)et Novatien, dont la doctrine est analogue 
à celle de Tertullien ; b) Les papes Zéphyrin (499-917) 
et Calliste (217-222) faussement aceusés de patripassia- 
nisme par l'auteur des Philosophoumena, ont à la fois 
combattu le patripassianisme et le dithéisme. Saint 
Denys (259-268), dans une lettre à son homonyme 
d'Alexandrie, admet la génération éternelle du Fils, 
rejette le subordinatianisme de l’évêque d'Alexandrie 
et la doctrine de la séparabilité du Père et du Fils 
dont on avait accusé ce dernier ; 3° La doctrine ébio- 
nite de Théodote le tanneur et de son école, d’après 
laquelle le Christ était un homme en qui l'Esprit- 
Saint habitait depuis son baptéme dans le Jourdain, 
fut considérée comme hérétique dés l'origine; elle 
est d'ailleurs de moindre importance que le patripas- 
sianisme dans les diseussions trinitaires du mie siècle. 

M. Coppieters conelut : 4e Harnack a tort de dire 
que le patripassianisme était au début du ure siècle, 
la doctrine officielle de l'Église romaine; 2 Franzelin 
a tort de vouloir interpréter les doctrines trinitaires 
de Tertullien, etc., comme matériellement ortho- 
doxes dans tous les points; 3° la doctrine trinitaire 





( 393 ) 


des papes S. Calliste et S. Denys est de loin supé- 
rieure à celle de Tertullien, Hippolyte, Novatiém(). 


À própos des Controverses sur le baptéme des héré- 
liques au me siècle, M. VERHEYEN s'est chargé de nous 
exposer l'histoire de ces débats et, en second lieu, 
les rapports de Saint Cyprien et du Saint-Siége (2). 

Ce furent probablement les nombreuses conver- 
sions des gnostiques, depuis 180, qui donnérent lieu 
à ces débats. Tertullien le premier nia la validité du 
baptême des hérétiques (De baptismo, 15). Déjà avant 
saint Cyprien, des synodes se préoccupérent de cette 
question, celui de Carthage sous Agrippinus en 220, 
ceux de Synnada et d'Iconium (230-240) sous Firmil- 
lien de Césarée. Sous l'influence de Tertullien et 
conformément à l'usage pratiqué en Afrique depuis 
Agrippinus, Cyprien défendit la non-validité du bap- 
téme conféré en dehors de la conrmunion de l'Église 
et s'attira de ce chef l'excommunication du pape 
saint Etienne Ier (254-257). Grâce à la persécution de 
Valérien, cette discussion fut réléguée au second 
plan et les rapports se rétablirent entre l’évêque de 
Carthage et Sixte II, le successeur d'Étienne. La 
décision de Rome fut acceptée par l'Église toute 
entière. 





(4) Ce travail a été critiqué d'office par M. SCHROEYERS. 

(2) Le R. P. DESMEDT donne la bibliographie jusqu’en 
1876, dans ses Dissertationes selectae. Pour les années 
suivantes, voir ci-dessous. 











( 304 ) 

Telle est dans ses grandes lignes l'histoire de cette 
controverse; mais les rapports de Cyprien avec 
Rome soulèvent plusieurs questions obscures, qui 
ont divisé les historiens et sur lesquelles M. Ver- 
heyen s'efforce de jeter quelque lumière. : 

‚Tout d'abord, le 3* concile de Carthage (1er sep- 
tembre 956) était-il un concile d'opposition au décret 
d'Étienne? La réponse dépend de ce fait : la lettre 
du pape est-elle antérieure au concile ou ne parvint- 
elle à Carthage qu'aprés la réunion de celui-ci. 
Plusieurs auteurs (De Smedt, Jungmann, Duchesne, 
Orig. chrét.. Havet, Revue des deux mondes, 1885) 
pensent que la décision du pontife fut combattue 
au synode. Pour atténuer sans doute ce caractèrg 
d'opposition, certains catholiques prétendent que 
dans l'idée des Africains, toute la controverse portait 
sur une question purement disciplinaire ; cependant, 
saint, Cyprien semble bien la considérer comme étant 
du domaine de la foi. M. Verheyen est plutôt d'avis. 
(avec Mattes, Theolog. Quartalschrift, 4849, Grisar, 
L. K. T. 1881, Ritschl, De epist. Cypriani, 1885 et 
Bardenhewer dans sa Patrologie, 1894) que le décret 
de Rome arriva à Carthage après le 39 concile; 
S. Augustin, S. Jérôme et Vincent de Lérins sont 
favorables à cette maniére de voir; on ne parle pas 
de la lettre d'Étienne dans les actes conciliaires, et 
les preuves, y alléguées en faveur de l'invalidité du 
baptême des hérétiques, ne.sont pas opposées diret- 
tement à ce décret. 

Par suite de la résistance de Cyprien, Étienne 


. ( 395 ) 


a-(-il rompu la communion ecclésiastique avec lui, 
ou l'a-t-il simplement menacé de l'excommunication? 
lei encore, deux opinions se font jour. Thomassin, 
dans les Acta Sanctorum (t. IV, septembre), Jungmann 
et Héfélé pensent que le Souverain Pontife n'a point 
rompu les relations avec l'Afrique; ils s'appuient - 
sur le fait que l'évéque de Carthage resta en com- 
munion avec les évéques du monde catholique. Dans 
sa lettre 74°, à Pompée, Cyprien ne parle que d'une 
menace, et Eusébe, S. Jéróme, S. Augustin ne disent 
rien d'une rupture entre les deux partis ; celui-ci 
semble méme témoigner d'une maniére positive en 
faveur de cette sentence : « Vicit pax in cordibus 
eorum ». Cependant la thése opposée parait plus 
probable; elle peut invoquer principalement la lettre 
de Firmillien de Césarée à S. Cyprien (lettre 75e, 
6, 24, 95). Il est vrai qu'on a soulevé des objections 
Contre son authenticité (Molkenbuhr et Tizzani), 
contre son intégrité (Ritschl et Harnack) et contre 
la véracité de Firmillien, qui pécherait ici par 
exagération (Coustant), mais il n'y a pas lieu d'accorder 
du crédit à ces difficultés. 

Pendant la persécution de Valérien, les rapports 
se rétablirent entre Sixte II et S. Cyprien; rien ne 
prouve cependant que ce dernier se soit soumis; 
la réconciliation ne comporte pas la soumission, et 
saint Augustin n'ose affirmer qu'aux nombreux mé- 
rites de l'illustre évéque de Carthage, il faille encore 
ajouter celui-là. 


Ces mérites, M.Verheyen les fait ressortir, en guise 
23 


( 396 ) 


de corollaire à son étude si érudite et si intéres- 
sante; nonobstant sa résistance à saint Etienne, saint 
Cyprien reconnaissait la primauté du pape : aucun 
théologien n'ignore les belles pages qu'il écrivit sur 
l'unité de l'Église et la dignité du siége dé Pierre. 
Si le róle qu'il joua dans ces controverses jette une 
ombre sur l'éclat de sa carriére, on ne doit pas ou- 
blier que sa mort effaca cette tache; il cueillit la 
palme du martyre, et l'Église l'honore comme un 
Docteur et comme un Saint (1). 

En sus de ces travaux, nous avons eu le dépouille- 
ment des Revues et des collections importantes. 

Dans cet ordre de choses, nous devons mentionner 
spécialement le rapport détaillé fait par M. DE Jona, 
des mémoires présentés au congrés international des 
catholiques tenu à Fribourg en 1897, et les études 
instructives de MM. VAN Roy et MAHIEU, le premier 
sur les Texte und Untersuchungen (re série), le 
second, sur les Analecta bollandiana. En nous 
présentant les travaux parus dans ces importantes 
collections d'aprés l'ordre logiqué des matiéres, ces 
Messieurs nous ont permis de profiter. facilement et 
sans aucune peine de notre part, des fruits de leur 
patient et courageux labeur. 

Notre éminent directeur n'est pas de ceux qui pen- 
sent qu'une société une fois fondée, son organisme 
n'est plus susceptible d'aucun perfectionnement ; 
chaque exercice nouveau apporte une ou plusieurs 





(1) Ce travail a été critiqué d'office par M. SORÉE. 


( 397 ) 


améliorations dans le fonctionnement de nos confé- 
rences. Nous terminons en en signalant deux, intro- 
duites cette année, et qui, sans paraitre notables, 
sont cependant précieuses au point de vue des résul- 
fats utiles que ces conférences doivent produire. 
Avant l'ouverture des séances, il nous est donné de 
parcourir les livres et les Revues de publication 
récente, déposés à cet effet dans la salle de nos réu- 
nions; et au début des séances, les membres qui ont 
pu prendre connaissance, à l'occasion de leurs 
études particuliéres, d'un fait, d'un document, d'une 
nouvelle quelconque intéressant l'histoire ecclésias- 
tique, sont priés de les communiquer à l'assemblée. 
Ila été décidé également qu'avant de présenter un 
travail, il fallait préalablement en remettre aux assis- 
tants le plan autographié, afin qu'ils puissent suivre 
l'exposé Iui-méme avec plus de facilité et de fruit. 


II. 


Travaux pratiques sur les institutions 
du moyen áge. 


(RAPPORT DE M. BARBE.) 


Les travaux pratiques sur les institutions du moyen 
âge ont eu spécialement pour objet des questions de 
l'époque féodale et communale. Dans leur ensemble 
ils ont rapport aux trois classes principales de la 
Société médiévale. Nous en citerons tout particuliére- 


' ( 398 ) 


ment trois. L'un intéresse la noblesse : c'est le travail 
de M. Carnoy sur la chevalerie. Celui deM. De Wolf sur 
la propriété urbaine regarde surtout la bourgeoisie. 
Celui de M. Barbe sur les dimes, tout. en concernant 
directement le clergé, n'en a pas moins des rapports 
avec l'histoire des deux autres classes. 


M. CARNOY, dans son étude sur la chevalerie, n'avait 
pas pour but de présenter un travail neuf; il s'est 
borné à étudier d'aprés les auteurs les plus compétents 
les résultats acqúis sur cette question, et voici, dans 
un résumé trés succinet, quelques-unes des idées 
principales fournies par les travaux récents. 

Le mot chevalier a eu différents sens : comme 
l'étymologie l'indique, il a signifié d'abord cavalier, 
plus tard lorsque la religion dirigea l'idéal guerrier, 
il eut le sens de soldat chrétien, puis la chevalerie 
fut l'élite de l'armée, l'armée des nobles et ce terme 
finit par devenir un titre de noblesse. 

On explique l'origine de la chevalerie d'aprés des 
systèmes différents : les uns soutiennent que cette 
institution est un corollaire de la féodalité et que 
féodalité et chevalerie sont intimement liées. C'est 
l'opinion de Flach et de Giry. Léon Gautier dit au 
contraire que la féodalité n’a rien de commun avec 
la chevalerie qui est un idéal qu'on.devait s'efforcer 
d'atteindre. A sa phase d'apogée, la chevalerie peut 
étre considérée comme un corps privilégié oü l'on 
est recu par des rites déterminés et sous certaines 
conditions : c'est une confrérie militaire se recrutant 





( 399 ) 


elle-même, puisque tout chevalier peut en créer 
d'autres. 

Le but primitif de la chevalerie fut la guerre, la 
défense de son seigneur, plus tard le salut de son 
âme, l'honneur de l'Église. Pour pouvoir entrer dans 
la chevalerie, il fallait être chrétien, avoir un âge 
déterminé, qui a varié entre 14 et 20 ans et qui fut 
postérieurement fixé à 21 ans. On s'est demandé s'il 
y avait une condition de naissance. A l'époque pri- 
mitive, il est probable que non : il fallait cependant 
appartenir à une famille riche. Ceux qui occupent 
les rangs inférieurs dans l'armée ne recoivent cet 
honneur qu'aprés avoir conquis un cheval sur le 
champ de bataille ou en récompense de brillants 
succès. 

Mais comme le métier militaire était celui des 
nobles, peu à peu s’est établie la règle qu'il fallait 
être noble ; il vint méme un temps où l'on dut être 
fils de chevalier. Les non-nobles devaient être adoubés 
par le roi. Vers le douzième siècle, tout fils de gentil- 
homme se prépare à la chevalerie. A 7 ans, il est 
envoyé à la cour, où il est « damoiseau » serviteur 
du prince. A 14 ans, il devient écuyer et accompagne 
partout son seigneur. A 21 ans, a lieu l'adoubement. 
On distingue l'adoubement laique et l'adoubement 
liturgique ou benedictio novi militis. 

Le chevalier a une épée d'acier ; c'est l'arme prin- 
cipale à laquelle il donne un nom et qu'il a souvent 
conquise sur les ennemis. Il a aussi une « hanste », . 
lance dont le manche est en bois. 


( 400 ) 

L' « amure » ou la pointe de la lance est une arme 
' légére. Comme armes défensives, il a le heaume avec 
le capuchon du haubert qui couvre la téte. Une des 
‘parties du heaume, « le nasel », couvre le visage. Le 
haubert ou cotte de mailles est une longue chemise 
de lamelles de fer. L'écu est un bouclier qui couvre 
tout le corps. 

M. Carnoy décrit ensuite le château avec ses difié- 
rentes parties et ses moyens dé défenses. La stratégie 
était inconnue au onziéme et douziéme siécle et le 
chef de l' « ost » se contentait de classer ses soldats 
par petits groupes « eschielles » d'aprés leur lieu 
d'origine. Le chevalier avait comme plaisir principal 
les tournois : ce sont des jeux qui prirent les pro- 
portions d'une institution sociale. C'était dans le 
principe une mêlée sauvage et. furieuse, où bon 
nombre laissaient la vie. Plus tard, ce sont des com- 
bats singuliers où l'on se bat avec des armes « cour- 
toises », c'est-à-dire émoussées, dans de vastes lices, 
avec des « échaffauds » pour les spectateurs. 

L'évolution de l'idéal chevaleresque et les rapports 
entre Ja littérature et la chevalerie furent ensuite 
exposés trés longuement et M. Carnoy termina en 
remarquant que dans les travaux sur cette matiére 
le groupement chronologique et géographique des 
Sources ont souvent été négligées dans l'interpréta- 
tion des textes. Il cita à l'appui de son opinion quel- 
ques exemples qui firent voir à l'évidence la vérité 
de son assertion. 





( 401 ) 


M. l'abbé DE Worr a fait l'étude critique du livre 
de M. G. Des Marez intitulé Étude sur La propriété fon- 
ciêre dans les villes du moyen âge et spécialement en 
Flandre avec plans et tables justificatives (xxv-392 pp. 
in-8°, Gand, H. Engelcke, 1898). 

L'expression vrij huus, vrij erve, se rencontre sur 
des pignons de maisons à Gand. Primitivement, les 
mots huus ende erve indiquaient la propriété foncière 
par excellence, c'est-à-dire l'alleu libre urbain. 

Rechercher quelle est la véritable notion de cette 
propriété, connaitre son origine et sa destinée : 
voilà le but que s'est efforcé d'atteindre M. Des Marez. 
Cette question qui se rapporte à l'histoire de la 
propriété urbaine au moyen-áge a de l'importance 
au point de vue juridique, constitutionnel et écono- 
mique. Les auteurs qui ont commencé à s'en occuper 
ont donné dans une mauvaise voie ou n'ont pas 
envisagé la question dans {oute son étendue, laissant 
de côté les sources privées. C'est précisément dans 
l'étude de ces documents que M. Des Marez a voulu 
trouver les éléments destinés à bâtir sa thèse. 

L'ouvrage se divise en quatre parties. Dans son 
premier livre, l'auteur recherche les origines de la 
propriété urbaine. Dans un second, il examine la 
propriété au point de vue du droit public; dans un 
- troisième au point de vue du droit privé, et dans un 
quatriéme il étudie deux exploitations particuliéres 
de la propriété : le cens et la rente. 

La thése principale que l'auteur táche de démon- 
trer est que la propriété tire son origine, non pas de 





( 402 ) 


l'alleu franc, mais du développement du droit mar- 
chand et de son application à l'exploitation du sol. 

Gráce au morcellement de ces francs fonds de terre, 
se développa une espéce particuliére de.censive qui 
produisit postérieurement un droit de propriété 
analogue. L'auteur distingue encore une autre espèce 
. de censive, la censive domaniale, et celle-là dans les 
villes ou parties de villes d'origine marchande n'a 
pas produit la propriété urbaine libre ni méme 
censitaire. 

M. Des Marez a eu le grand mérite de faire ressortir 
dés le premier coup d'œil, par des cartes géogra- 
phiques annexées à l'ouvrage, les différentes espéces 
de propriétés qui se rencontrent à Gand et à Ypres 
avec leur importance respective et leur situation 
topographique. 

Le droit marchand qui s'est constitué par l'arrivée 
des marchands dans les villes, se divise én droit 
public et privé, et c'est à ce double point de vue que 
M. Des Marez examine la destinée de la propriété 
urbaine. | 

Le droit public favorise le marchand et lui donne 
des priviléges de tout genre. L'exercice de son droit 
de propriété est réglé et garanti à l'égard des étrangers 


et du droit extérieur. La censive urbaine reçoit, elle 


aussi, une organisation spéciale. Les censitaires favo- 
risés par la loi obtiennent des exemptions, comme 
celle du tonlieu. Ils deviennent les bourgeois de la 
cité et obtiennent toutes les faveurs que ce titre 
comporte; d'autre part, ils sont obligés à certaines 


( 403 ) 


prestations comme le guet, etc. Peu à peu le droit 
publie étend son domaine à l'extérieur des villes 
par des annexions et des acquisitions de toute espéce, 
tandis qu'il réalise à l'intérieur son unité territoriale 
et juridique au cours du treizième siècle. 

Le droit privé reconnaissait à la propriété allodiale 
le jus utendi et abutendi. La propriété connait les 
obligations civiles qui subsistent encore actuelle- 
ment : l'hypothéque, le cens foncier, etc. Le censi- 
taire urbain obtient les mêmes droits et sa propriété 
peut étre soumise aux mémes obligations. La termi- 
nologie montre cette transformation du droit du 
tenancier en droit de propriété. D'abord le censier 
n'a plus droit qu'au cens. À la différence du censitaire 
domanial, le censitaire urbain jouit d'un droit réel 
et perpétuel d'aliéner, de grever, d'engager et de 
louer totalement ou partiellement son patrimoine. 
Les seules limites à sa liberté d'action ne servent 
qu'à garantir la-prestätion du cens. 

Cest le cens et la rente, qui sont deux exploitations 
spéciales de la propriété, que M. Des Marez étudie 
dans une derniére partie. 

M. De Wolf mit en relief le mérite spécial de l'ou- 
vrage en faisant ressortir les points de vue nouveaux 
qui y sont développés et qui marquent dans l'his- 
toire de cette institution un progrés sérieux. Cette 
étude est également remarquable par les recherches 
personnelles si longues et si minutieuses qu'elle a 
nécessitées, par les raisonnements multiples et détail- 
lés semés dans tout l'ouvrage et qui montrent l'auteur 

23. 


* 








( 404 ) 

bien au courant de la méthode historique : il 
lapplique avec beaucoup de bonheur tantôt dans 
l'étude de la topographie, tantôt dans la mise en 
œuvre des actes privés, Ajoutez à tout cela les diffi- 
cultés de l'entreprise : le sujet abordé par M. Des 
Marez est vaste, il était bien peu exploré encore. Si 
l'on tient compte de ces circonstances, il faut convenir 
que le résultat obtenu par son étude est considérable 
et l'effort tenté louable. 

Cette part faite à l'éloge, M. De Wolf reléve assez 
longuement certains défauts du livre. Parfois, l'argu- 
mentation de l'auteur est un peu faible : les faits 
allégués ne justifient pas toujours les conclusions; 
parfois méme l'auteur ne fournit aucune preuve à 
l'appui de ses hypothéses ou invoque comme prin- 
cipe des théories qui sont loin d’être établies. Le 
style de l'ouvrage est diffus et certaines redites pro- 
duisent parfois de la confusion dans les idées. De 
plus, l'ordre n'est pas toujours facile à suivre : cela 
provient partiellement de la nature méme de l'étude, 
mais un exposé clair et plus méthodique aurait pu 
dans une certaine mesure débrouiller davantage 
l'écheveau que présente la question et rendre moins 
laborieuse la lecture de ce livre instructif, mais 
quelque peu indigeste. Malgré les recherches multiples 
auxquelles s'est livré M. Des Marez, il est un ordre 
d'idées dont le champ n'a pas été exploré. Il aurait 
dû, pour pouvoir conclure à une théorie générale sur 
la propriété au moyen âge, étudier les institutions 
urbaines des autres peuples. A lire le titre de 


( 405 ) 


l'ouvrage, on semble étre en droit de formuler cette 
exigence, à laquelle cependant satisfaction n'a pas 
été donnée. Gand et Ypres seuls font l'objet de re- 
cherches véritablement approfondies; et c'est peut- 
être pour avoir poussé ses investigations dans ce 
sens d'une facon aussi minutieuse. que M. Des Marez 
n'a pas pu donner des développements suffisants à 
l'histoire de la propriété urbaine des autres pays. 

M. De Wolf combat certaines théories de M. Des 
Marez et il en est une qui frappe particulièrement. 
Dans les chartes données aux villes, les seigneurs, 
selon M. Des Marez, semblent étre moins conserva- 
teurs que les ecclésiastiques, en ce sens qu'ils 
accordent plus vite et plus volontiers des libertés et 
des droits de toute sorte. En recherchant les motifs 
de leur conduite, M. De Wolf fait remarquer à bon 
droit que les laïques e‘aient poussés par des intérèts 
qui ne touchaient pas les ecclésiastiques. 

Malgré ses imperfections, cette étude réalise un 
véritable progrés. Les historiens qui etudieront cette 
question devront consulter son ouvrage. 


M. BARBE s'est proposé d'étudier les dimes au point 
de vue économique. Mais avant de les envisager sous 
cet aspect, il importe de se rendre compte des ren- 
seignements fournis jusqu'ici par les auteurs sur 
l'histoire de cette institution. 

Cette question a fait couler des flots d'encre; elle a 
suscité des controverses multiples et, malgré tout, 
il reste encore bon nombre de points obscurs à 





( 400 ) 

éclaircir, bon nombre de nouvelles conclusions à 
tirer. M. Barbe rappela une controverse intéressante 
soulevée à propos des dimes à la fin du siécle dernier 
entre Ghesquiére, le savant théologien, et un juris- 
consulte de renom, d'Outrepont, avocat à la Cour 
souveraine de Bruxelles. | 

Depuis la révolution française, qui a aboli les 
dimes dans les pays soumis alors à la France, un 
calme complet a succédé, au point de vue historique, 
à des polémiques passionnées et violentes. Il est vrai 
que Raepsaet, dàns ce siècle, s'est encore occupé de 
la question, et que les auteurs de droit canon, la 
touchent nécessairement dans leurs traités; mais ils 
ne l'attaquent pas de front et, comme l'intérêt de ce 
sujet a disparu en pratique depuis l'abolition des 
dimes, elle n'est plus à l'ordre du jour comme ques- 
tion sociale et d'intérêt immédiat. En outre, pour 
beaucoup d'auteurs, l'étude scientifique des questions 
‘que la dime soulève semblait épuisée et suffisam- 
ament connue. 

Dans ces derniéres années, il a paru cependant 
deux ouvrages sérieux sur cette matière (1).Le premier, 
paru en 1898, est intitulé La dîme ecclésiastique au 


(f) Parmi les auteurs d'histoire économique ou d'histoire 
Juridique qui ont récemment touché à cette question, il 
faut spécialement mentionner K. LAMPRECHT (Deutsches 
Wirtschaftsleben im Mittelalter) et U. STUTZ (Geschichte 
des Benefizialwesens von seinen Anfüngen bis auf die 

seit Alexanders III). 


( 407 ) 


XVIIIe siècle et a pour auteur M. Léon Durand. 
C'est un ouvrage présenté comme thése de doctorat 
à la faculté de droit de l'Université de Poitiers (un 
volume in 8° de 303 pages. Poitiers, 1898). 

Comme le titre l'indique l'orateur s'occupe du 
xvin* siècle. Il a donné cependant quelques pages 
bréves, mais bourrées de détails piquants et intéres- 
Sants, présentés avec une judicieuse critique : une 
courte introduction historique resume l'histoire de 
cette institution jusqu'au xvin? siècle. 

Le second ouvrage est intitulé : Het oude tiend- 
recht, par Kosters, présenté en 1899 comme thèse 
de doctorat en droit à l’Université de Leyde (un vol. 
in 8° de 186 pages, La Haye, 1899). L'auteur a eu pour 
but de poursuivre à travers le cours des siecles, 
l'histoire constitutionnelle et juridique des dimes, ce 
qu'il a trés bien fait pour l'époque de Charlemagne, 
grâce à une étude sérieuse et approfondie des capi- 
tulaires. Il vise avant tout à donner une idée de 
l'origine historique des dimes en Hollande et de 
l'époque de leur établissement dans les différentes 
provinces. C'est d'ailleurs là le mérite et l'originalité 
du travail. Pour le reste, à part l'étude des capitu- 
laires de Charlemagne, on n'y trouve souvent qu'une 
ébauche superficielle de la situation créée par les 
dimes et des transformations de cette institution ; 
l'auteur, semble-t-il, a eu le tort de ne pas savoir se 
borner et de vouloir donner une idée générale de la 
dime à partir de l'époque où l'on constate son appa- 
rition dans les livres saints jusqu'en avril 1872, date 
de l'abolition des dimes en Hollande. 


( 408 ) 

M. Barbe a abordé l'étude des dimes en traitant 
de leur origine au commencement de l'ére chré- 
tienne. Un premier Système voit dans la dime la 
transformation de certains impóts analogues existant 
chez les Romains. Ces impôts cités sont au nombre 
de trois : 1° la perception. annuelle du dixième des 
moissons des agri occupatores, c'est-à-dire de cer- 
taines parties de l'ager publicus; 99 une espèce d'im- 
. pôt foncier existant dans certaines provinces sou- 
mises et qui consistait dans le payement d'une 
partie déterminée des revenus: 4° la redevance due 
au propriétaire par le colon. 

Outre des objections particulières qui ressortent 
de l'étude approfondie des deux premiers impóts, 
on peut formuler contre ce systéme une objection 
capitale : c'est qu'entre la disparition de ces deux 
impóts et le temps oü s'établit la coutume générale 
de payer les dimes, il y a un intervalle considérable. 
Comment, par conséquent, l'institution des dimes 
pourrait-elle étre une transformation lente et imper- 
ceptible de ces deux impóts? 

Les difficultés que l'on peut élever contre l'argu- 
ment tiré du colonat sont également multiples : 
- qu'il suffise de faire observer ici que la dime, dés le 
principe, fut payée par tous indistinctement, tandis 
que, au contraire, les colons seuls étaient astreints 
au payement de cette redevance. 

Un second systéme donne à cette institution une 
origine seigneuriale. d'Outrepont ainsi que Raepsaet 
cités plus haut comptent parmi les défenseurs les 





( 409 ) 


plus ardents de cette opinion. D'aprés eux, la plupart. 
des dimes, si pas toutes, ont été percues dans le 
principe par les seigneurs et les rois qui les avaient. 
établies. Ils citent à l'appui de leur thèse des argu- 
ments nombreux. Raepsaet commente longuement 
un capitulaire de la constitution de Clotaire II dans 
lequel le roi exempte l'Église du payement de cer- 
taines dimes : il en fait un des éléments fondamen- 
taux de son argumentation (1). 

Après avoir montré les vices de ces deux systèmes, 
M. Barbe soutint l'opinion d'aprés laquelle la dime a. 
une origine ecclésiastique, en ce sens que la coutume 
de payer la dime s'est établie sur les instances des. 
saints péres et des prétres. Cette coutume devint 
dans la suite obligatoire et prit bientót un caractére 
juridique. Dans l'ouvrage de Kosters, l'origine ecclé. 
siastique des dimes en Hollande est établie par des 
arguments convaincants, arguments qui sont de 
telle nature, qu'on pourrait les appliquer à la preuve 
de la méme thése dans les autres pays. 

L'étude de la législation des dimes fut l'objet d'un 
autre chapitre. La législatlon canonique n'a pas jus- 





(4j M. G. H. LEGUM, t. I, p. 3 : agraria, pascuaria, vel 
decimas porcorum ecclestae pro fidei nos!rae devotione 
concedimus, ita ut actor aut decimator in rebus eccle- 
siae nullus accedat. Ecclesiae cel clericis nullam requi- 
rant agentes publici functionem, quí avi vel genitoris 
nostri immunitatem meruerunt. — Raepsaet soutient. 
que concedimus veut dire : nous faisons la concession ; le 
contexte semble lui donner raison. 


a 





\ 


( 410 ) 





q été étudiée au point de vue historique, d'une 
manière complète et approfondie. Dans presque tous 
les auteurs on trouve cité comme premier document 
législatif une lettre pastorale adressée à leurs 
ouailles par quatre évêques qui avaient assisté au 
synode de Tours (567) et dans laquelle le payement 
de la dime est, déclaré obligatoire pour la rémission 
des péchés. Puis ils mentionnent au hasard pour les 
siècles suivants des textes qui ont ordonné le paye- 
ment des dimes, textes pris ça et là dans le nombre 
incaleulable de conciles qui se sont occupé de la 
question. Les meilleurs auteurs résument encore le 
titre XXX des Décrétales de Grégoire IX et c'est à cela 
quese réduit toute l'étude de ce chapitre si important. 
Malgré ces lacunes, il y a tout lieu de croire que les 
lois de l'Église sont en parfaite concordance avec la 
législation civile pendant le haut moyen-âge : certains 
textes semblent d'ailleurs le prouver. 

Le premier texte de la législation civile, est une 
loi du Códe de Justinien où il est parlé implicitement 
des dimes et où il est interdit au clergé de percevoir 
des fruits. Cette mesure du pouvoir civil eut une 
grande influence sur cette institution qui, par là, dis- 
parut peu à peu en Orient, car ce n'est qu'en Orient 
que la législation de Justinien eut une force effective. 
En Occident, le pouvoir civil agit d'une manière toute 
opposée. Sous les Mérovingiens on ne rencontre 
guère de mesures d'ordre législatif en cette matière. 

La premiére mention qui est faite de l'institution 
est de Pépin le Bref (763-764), et ce fut Charlemagne 


( All ) 

qui, en intervenant à mainte reprise (179, 185, 794, 
etc), l'organisa d'une manière complète et couronna 
l'euvre commencée par son pére. Louis le Débonnaire 
obligea aussi ses sujets à payer la dime, mais à 
mesure que les envahissements de la féodalité se 
multiplient, les Carolingiens abandonnent peu à peu 
le systéme de leurs devanciers. Un silence général 
régne dans la législation civile aprés Charles-le- 
Chauve et ce n'est que sous le régne de S. Louis 
qu'on constate l'existence d'une intervention nou- 
velle. M. Barbe s'arréta là dans son étude sur la légis- 
lation : il se contenta de faire observer que depuis 
lors la royauté intervint fréquemment en France, 
Souvent elle y fut en lutte avec la législation cano- 
nique et elle y prit décidément les devants à partir 
de Francois Ier. 

Le moyen-âge connut une institution analogue à la 
dime : la decima et nona. Les immenses domaines des 
rois francs ayant été émiettés par les donations et par . 
l'établissement de bénéfices, Charles Martel envahit 
les biens ecclésiastiques pour se créer une armée. 
Les réclamations de l'Église, d'abord vaines, obtinrent 
unsuccés partiel au synode de Leptines en 743. Le 
roi reçut le droit-absolument transitoire de disposer 
des biens ecclésiastiques sub precario et censu. Mais 
bientôt des abus se produisirent. On ne payait pas le 
cens et, à la mort du titulaire, les biens passaient aux 
héritiers, bien que le synode de Leptines eüt stipulé 
le contraire. Charlemagne porta remède à cette si- 
tuation et ceux qui tenaient.des biens d'église en 


2 en ^ 





\ 


( 412 ) 


précaire, furent soumis à plusieurs obligations et 
entre autres au paiement de la nona et decima. 
C'était en réalité la cinquième partie, car il fallait 
d'abord payer la dixiéme partie du tout, puis la 
neuvième partie du reste. Charlemagne par plusieurs 
capitulaires veilla à ce que la decima et nona fût 
rigoureusement payée. Ses fils et petits-fils firent de 
méme. Pour la période qui suit, les auteurs sont 
muets, personne ne recherche quel fut le sort de 
cette institution. Dans aucun livre on ne voit jusqu'à 
. quelle époque la decima et nona a subsisté ni com- 
ment elle a disparu. 

Aprés l'examen de cette question qui se rattache 
intimement à celle des dimes, M. Barbe a essayé de 
donner une règle générale approximative pour déter- 
miner les choses décimables. C'est une question 
délicate et difficile à résoudre à cause du petit nom- 
bre de textes qu'on a pour les premiers siècles et 
aussi à cause de la confusion et du vague dont ils 
sont remplis. On peut cependant, d'après certains 
textes, formuler la régle suivante, à savoir qu'on 
leva d'abord à titre obligatoire la dime des produits 
principaux de la contrée et que assez tôt déjà, con- 
trairement à l'opinion de Léon Durand, on perçut la 
dime non seulement des récoltes, mais aussi d'autres 
produits. Puis peu à peu, on ne sait trop comment, 
presque tous les produits ont été frappés de cet 
impót et on en est venu à ordonner le paiement de 
- Ja dime du travail et de l'industrie de l'homme. Il est 
trés probable que cette dime personnelle ne fut pas 


+ 








sx" 7 


( 413 ) 


régulièrement perçue, vu l'opposition qu'elle ren- 
contra nón seulement de la part des individus, mais 
aussi de la part des États. Primitivement les rois 
furent exemptés de la dime, mais peu à peu ils 
s'obligérent par des donations à payer la dime de 
telle ou de telle terre, jusqu'à ce qu'enfin Charle- 
magne s'astreignit à payer la dime de tous ses reve- 
nus. Il y eut aussi des villages et des pays entiers 
oü cette institution ne s'introduisit pas et, au sur- 
plus, certains fruits, comme la dime des bois en 
Flandre, ne furent vraisemblablement jamais déci- 
mables. M. Barbe passa ensuite en revue les diffé- 
rentes classes de décimateurs et montra, avec des 
textes à l'appui, comment il se fit que la dime fut. 
perçue non seulement par les curés, mais aussi par 
les desservants des églises seigneuriales, les sei- 
gneurs, les moines, les chanoines et méme les cou- 
vents de religieuses. Il indiqua comment ces diffé- 
rentes classes avaient acquis la possesion de ce droit. 

La division des dimes fut l'objet d'un dernier cha- 
pitre dans lequel fut donnée la terminologie de cette 
institution avec les différentes controverses aux- 
quelles elle donna lieu. D'aprés les points de vue. 
auxquels on se place les dimes se divisent tantôt 
en dimes personnelles, réelles et mixtes, tantót en 
dimes anciennes et novales, puis en grosses, menues. 
et vertes dimes, en dimes de droit et d'usage, en 
dimes solites et insolites, etc. Ces dénominations 
varient de signification de région à région, d'époque 
à époque; ici elles sont prises dans une acception 








\. 


( AM ) 


spéciale, là elles ne sont pas usitées. En un mot, des 
différenciations multiples s'imposent et il faudrait 
des monographies spéciales pour chaque région 
avant de pouvoir donner une bonne division ainsi 
qu'une définition rigoureuse et exacte de chaque 
terme. 

Au reste, dans l'exposé des idées . précédentes, 
M. Barbe regrette de n'avoir pu jusqu'ici grouper, 
par époque et par pays, les divers renseignements 
sur cette question. | 


* 
+ * 


Indépendamment de ces travaux sur les institu- 
tions plusieurs membres de la section médiévale du 
Séminaire Historique ont présenté des études spé- 
ciales sur l'histoire littéraire. 

Parrii celles-ci nous mentionnerons deux travaux, - 
dont l'un se rapporte à l'historiographie de notre 
moyen âge national et dont l'autre se rattache à 
l'époque où se fit la transition de l'antiquité aux 
temps modernes, 

M. FLÉMALLE a étudié Les Chroniques brabançonnes. 
Nous ne nous arréterons pas à cette question, puis- 
qu'elle a fait récemment l'objet d'une communication 
de notre directeur et de M. A. Bayot à la Commission 
royale d'histoire. 

M. l'abbé VAN DEN VEN s'est occupé au point de 
vue de la critique de provenance de la Vita Malchz 
Amonachi captivi de S. Jérôme, document qui constitue 
une des sources les plus anciennes de l'histoire du 


( 415 ) 


monachisme en Syrie. M. Kunze conteste l'originalité 
de cet opuscule, pour n’y voir qu'une paraphrase 
d'un texte grec ou syriaque un peu plus ancien 
{Theologisches Litteraturblatt, 1898). La recension 
grecque étant encore inédite, il s'est contenté de 
recourir à une traduction latine faite au xvi* siècle 
par le cardinal Sirlet. M. Van den Ven a recherché 
les manuscrits de la rédaction grecque et aprés 
avoir constaté l'inexactitude de la version de Sirlet, 
il s'est efforcé tout d'abord d'établir un texte critique, 
fondé sur les Codd. Parisini gr. 1598 et 1605, et. 
Vaticanus gr. 1660; il a complété en même temps, 
d'aprés les ms. du British Museum Add. 19,415, la 
Tecension syriaque dont une portion faisait défaut 
dans l'édition de M. Sachau. Ensuite, reprenant un 
à un les arguments de M. Kunze, il s'est efforcé de 
montrer, par une comparaison minutieuse des textes, 
que non seulement aucun d'eux ne peut se soutenir, 
mais que, toutes les raisons sont en faveur de 
l'écrit de S. Jérôme. Celui-ci fut traduit premiè- 
rement en langue grecque et du grec il passa en 
syriaque dés avant le vie siècle. Pour finir, M. Van 
den Ven a soulevé, sans vouloir la résoudre pour le 
moment, une question des plus importantes : la vie 
grecque de Malchus serait-elle due à la méme plume 
que les traductions d'autres ceuvres de Saint Jéróme, 
telles que le De Viris illustribus et les Vies de 
S. Paul l'ermite et de S. Hilarion? Dans l'affirmative, 
il y aurait encore lieu de déterminer la propriété 
littéraire d'un ami de Jéróme qui traduisit plusieurs 








( 416 ) 
de ses écrits, le moine. gree Sophronius, auquel le 
saint Docteur a consacré un chapitre spécial de son 
traité des écrivains ecclésiastiques. 

Tels sont — et cet aperçu est bien court — les 
principaux travaux présentés. Il est à regretter que 
le cadre réservé à ce rapport ne nous permette pas 
de donner plus de développements. 

La variété et le nombre des études présentées, 
laetivité et l'ardeur déployées par les membres de 
la section tant au point de vue de l'exposé qu'à celui 
de la critique prouvent bien que la section médiévale 
continue à prospérer. 


III. 


Exercices pratiques sur les sources 
à la faculté de théologie. 


(RAPPORT DE M. r'ABBÉ F. CLAEYS BOûGAERT. 


L'étude de quelques relations, écrites parles nonces 
de Bruxelles durant le règne d'Albert et d'Isabelle 
(1596-1633), et recueillies jadis à Rome par M. Cauchie, 
tel fut l'objet principal des travaux de notre seetion 
du séminaire historique. 

On sait que la nonciature de Flandre, fondée par 
Clément VIII en 1596, subsista sans interruption 
notable, jusqu'à la Révolution francaise (1). Au régne 


(1) Cf. CAUCHIE, De la création d'une école belge à Rome. 
Tournai, 1896, p. 24 sv. — Annuaire de U Univ. de Louvain, 
1898. Rapport du Sém. hist. par M. Van Hove, etc. 


* 


( 417 ) 


des archiducs correspond, pour ainsi dire, une pre- 
miére époque dans l'histoire de cette nonciature : 
c'est celle des nonces proprement dits ‘1:#6-1633 ; 
à ceux-ci succèdent les internonces de 163; à 1725. 

Parmi les documents propres à jeter de la lumiere 
sur l'histoire de nos provinces à la fin du xvr° et au 
commencement du xvir' siecle, il faut accorder une 
importance toute spéciale aux papiers diplomatiques. 
On distingue les correspondances proprement dites 
ou dépêches qui relatent les evénemen!s au jour le 
jour, et les écrits plus généraux. qui embrassent une 
époque de quelque durée ou traitent p:,5 a fond 
un sujet déterminé (1). Ceux-ci s'appe::ent relations 
diplomatiques, s'ils émanent de l'ambasszceur. 

Où trouver ces documents? Te!ie est l2 premiere 
question qui se pose. C'est dans le but de s&'ir;t;er au 
travail de recherche, que deux membres du Sem:nra;re 
historique, MM. De Meester e&t Gorwass se sont 
chargés d'une répertorisation de longue hzleire. Ils 
ont dépouillé les bulletins de la Comra.ssion royz;ie 
d'histoire, prenant note des indications sur les cor- 
respondances diplomatiques inédits. cotsernées à 
l'étranger, et qui présentent quelque intérA pour 
l'histoire de notre pays. 

M. De Meester a fait préecer ee trzsz.], porto.s 
aride, d'une intéressante eonféreneg d'ores, on 





(1) Cf. DE MAULDE-LA-CLAVIEEE, La Hymne au tenga 
de Machtavel, Paris, 182, t. III, p. 444 45 p. sh 


Z7 
4 


( 418 ) 


sur les instruments de bibliographie et les moyens 
à employer pour découvrir les documents inédits. 

Quelques relations des nonces de Flandre étaient 
mises à notre disposition : les unes bien connues et 
publiées depuis longtemps, comme celle de Guido 
Bentivoglio (1); les autres encore inédites (2). 

M. le professeur Maere, directeur de notre.section, 
avait eu soin de nous donner une connaissance som- 
maire de la période que nous devions étudier et de 
nous en signaler les points de vue les. plus intéres- 
sants. Pour nous mettre en mesure de compléter ces 
notions, il joignit à son exposé une bibliographie des 
principaux ouvrages à consulter sur l'histoire du 
droit et des institutions modernes. En effet, les rela- 
tions nous fournissent de nombreux renseignements 
sur des questions qui concernent les rapports de 
l'Église et de l’État, l'histoire du droit civil-ecclésias- 
tique. Celles-ci surtout devaient faire l'objet de notre 
examen. 

M. ALLossERY aborda la question du placet. Il nous 
donna d’après Müller (3) et plusieurs autres auteurs, 
Ja notion et l'historique de cette question, s'attachant 


(4) Nohce de 1607 à 1615. Ses ceuvres furent publiées à 
Cologne dés 1629, sous le titre : Relazione fatte dal? Ii 
e Rev" S. Cardinal Bentivoglio, ín tempo delle sue nun- 
tiature di Fiandra e di Francia. 

(2) Principalement une relation finale de Fabio de Lago- 
nissa /1634), et une autre de O. Mirto Frangipani 1605). 

(3) MÜLLER, De placito regio. Louvain, 1877. 


( 419 ) 


de préférence aux Pays-Bas, sans toutefois négliger 
complètement les autres pays de l'Europe. Après 
l'étude des travaux modernes, il rechercha les 
sources, et rassembla dans une sorte de regeste, les 
documents et les faits, qui se rapportent à ce point 
délicat des rapports de l'Église et de l'État sous l'an- 
cien régime. 

M. DE BIENNE a étudié plus spécialement les pri- 
viléges du clergé et des églises. Aprés des données 
générales sur la nature des impóts en vigueur en 
Belgique avant la Révolution française, et sur celle 
des immunités ecclésiastiques, il commença l'ana- 
lyse de quelques rapports inédits, écrits par les 
évêques de nos provinces, vers la fin du xvie siècle, 
et concernant l'immunité fiscale dont le clergé jouis- 
sait à cette époque. Ces rapports furent rédigés à 
la suite d'une enquéte ouverte par Frangipani, du- 
rant. sa noneiature à Cologne (1587-1596), et sont 
conservés aux Archives du Vatican. 

Les droits de nomination aux bénéfices, et les. 
priviléges de nos princes en cette matiére, ont fait. 
l'objet des recherches de M. VAN OPPENRAAY. 

Enfin, le R. P. OMER PINTELON s'est occupé de la 
situation des ordres religieux, et tout d'abord de 
l'ordre bénédictin. En commençant par là son travail, 
il trouvait d'excellents modèles dans les articles de 
Dom Berliére. 

Les relations elles-mémes, qui devaient en quelque 
sorte constituer le centre des autres travaux, furent 
étudiées plus spécialement par M. CLAEYS DOO AERT, 





( 420 ) 


La solution de quelques questions préliminaires 
était nécessaire. Il fallait posséder certaines notions 
historiques, critiques et diplomatiques sur les docu - 
ments à étudier. 

I] n'est pas facile, à des débutants surtout, de 
trouver ces notions indispensables. Jusqu'à nos jours, 
la publicité donnée aux correspondances des nonces 
de l'époque que nous avons étudiée est assez res- 
treinte (4). Or, ces correspondances seraient néces- 
saircs, pour donner une solution définitive aux 
questions que nous avons examinées. D'autre part, 
nous trouvons peu de chose chez les historiens, 
touchant la nature des relations diplomatiques, 
écrites par les envoyés pontificaux (2). Les éditeurs 
des nombreux volumes de Nuntiaturberichte pu- 





(1) Pour les nonciatures de Bruxelles et de Cologne, 
voici les seules relations qui, à notre connaissance, aient 
été publiées : 

1. Celles de GUIDO BENTIVOGLIO, éditées plusieurs fois. 

2. Une relation de PIETRO LIUGI CARAFA (nonce à Cologne 
de 1624 a 1634) imprimée à Liège, en 1634, sous le litre : 
Legatio apostolica Petri Aloysii Carafae, episcopi trica- 
ricensis, sedente Urbano VIII pont. max., ab a. 1624 ad 
U. 1634. 

3. Enfin AL. MEISTER a publié récemment dans le Rômi- 
sche Quartalschrift (1899, p. 347-864), une relation finale de 
J.-B. Bussi, nonce à Cologne de 1706 à 1712. 

(2) On peut trouver quelques notions sur ce sujet dans 
B. PACCA, Memorie storiche sul di lui soggiorno in Ger - 
mania (réédités à Rome en 1891), appendice à l'article 
«sui nunzi v, p. 111-133; et dans l'introduction à l'édition 
4e la relation du nonce Bussi. AL. MEISTER, Articie ctté. 





Co ) 


blient avant tout des dépêches hebdomadaires : rare- 
ment on trouve chez eux une relation proprement 
dite. Avant de s'aventurer dans une voie assez peu 
frayée, il était donc utile de s'instruire par l'expé- 
rience des autres, au risque de s'attarder sur les 
alentours de la question. Les nombreuses études. 
faites sur la diplomatie vénitienne pouvaient nous 
servir de modèles, et nous fournir des points de 
comparaison. 7 

Venise, nul ne l'ignore, a possédé pendant l'époque 
moderne, des diplomates de premier ordre. La gran- 
deur que d'autres nations, occupant des territoires 
plus étendus et plus peuplés, durent à la force des 
armes, Venise la devait à l'habileté de sa diplomatie, 
et aux services que rendirent à leur patrie, des 
ambassadeurs tels que les Contarini, les Navagero 
et les Dandolo. Or, un des moyens par lesquels ces 
personnages faisaient connaître les pays étrangers 
au gouvernement de la République, consistait dans 
les relations qu’ils remettaient à la fin de leur 
mission. 

Certes, les ambassadeurs d'autres nationalités ont 
parfois composé des écrits analogues (1); mais nulle 





(1) GacæaRD dit dans ses Monuments de la diplomatie 
vénitienne (Mém. in-i* de l'Acad. royale, t. XXVII, D. 25, 
note) : « parfois les papes, les rois d'Espagne, lea ducs de. 
Ferrare et de Florence se firent remettre par leurs am- 
bassadeurs de pareils rapports ». — Une relation anglaise. 
de G. CAREN est très intéressante pour l'état économique 
de la France en 1009. Cfr. BiRCH, An historical view of” 


4 C Las 





C 4X) 


part on ne rencontre pareille régularité, pareil esprit 
de suite; nulle part on ne trouve un ensemble 
de relations, qui puisse rivaliser d'importance avec 
celles des ambassadeurs vénitiens (1). Aussi durant 
le xvre siècle étaient-elles proposées comme modèles 
dans les autres états (2), et elles ont recu de nos 
jours une grande publicité. 

Gachard en a publié quelques-unes qui présentent 
un intérêt particulier pour l'histoire de Belgique (5), 
€t diverses autres publieations importantes en ont été 
faites dans le cours de ce siècle (4). 


the negociations between the courts of England Franct 
and Brussels. Londres, 1749, p. 431. On pourrait citer bien 
d'autres relations déjà livrées à 1a publicité, et les fonds 
d'archives en recélent sans aucun doute encore un grand 
nombre. 

(1) A tel point que WICQUEFORT, l'auteur d'un savant 
ouvrage intitulé : L'ambassadeur et ses fonctions (Co- 
logne, 1715), écrit : «il semble que la composition des 
relations soit un genre particulier à Venise ». 

(2) REUMONT, Italienische diplomaten und diplomatische 
Verháltnisse, 1260-1550 (Historisches Taschenbuch, édite 
par Raumer. Leipzig, 1841, p. 429). 

(3) Relations des ambassadeurs vénitiens sur Charles- 
Quint et Philippe II. Bruxelles, 1856. Publications in-8° de 
Ja Commission royale d'histoire 

(4) Les principales sont celles d'ALBERI, Relaziont deglt 
ambasctatort veneti durante il sec*. XVI. Florence, 1839- 
1863, 15 vol. in-8° — BAROZZI ET BERCHET Ont entrepris le 
méme travail pour les relations du xv11° siècle. - TOMMASEO 
a édité, à la demande de Guizot, les Relations des ambas- 
sadeurs vénittens sur les affaires de France au xvi* siècle. 
Paris, 1838. — CiBRARIO fit des publications semblables 





( 44 


son commerce intérieur et extérieur, le caractère, 
les croyances, la culture intellectuelle de ses habi- 
tants; ses forces militaires, et l'état de ses finances. 
Pour terminer, le diplomate fait un portrait détaillé 
de la personne du souverain et de ses ministres. 

On le-voit, ce n'est pas à l'histoire diplomatique 
mais bien à l'histoire administrative, sociale, com- 
merciale et industrielle, que ces documents four- 
nissent des données précieuses. Déposés aux archives 
de la Seigneurie, ils servaient à l'instruction des 
jeunes gens qui se destinaient aux charges publiques, 
et les initiaient aux traditions de la diplomatie véni- 
tienne. Quoi qu’il faille penser. de la publicité qui 
était donnée à ces relations (1), c’est un fait acquis 


(4) ALBERI (f. XV, p. VII) prétend que les relations 
étaient gardées aux archives dans le plus grand secret. 
— BASCHET émet le méme avis dans son ouvrage : Les 
princes de l'Europe au XVI siècle : François I, Phi- 
lippe II, Catherine de Médicis, les papes, les sultans, 
d'après les rapports des ambassadeurs vénitiens. Paris, 
1862. Les relations, d'après cet auteur, étaient tenues pour 
pièces aussi secrètes que les dépêches. GACHARD ne par- 
tage pas cette manière de voir. Dans son étude : Trois 
années de l'histoire de Charles- Quint (1543-1546), d'aprés 
les dépêches de l'ambassadeur vénitien Navagero (A RB, 
2 série, t. XIX, 1865, p. 255 sv.), il prétend qu'avant la fin 
du xvi* siécle, Venise n'a pas mis d'obstacle à leur divul- 
gation. Il cite, à l'appui de son opinion, divers témoi- 
gnages. - 

Il est certain que des copies des célèbres écrits véniliens 
circulaient de main en main entre 1530 et 1620. Cf. RANKE, 
Fürsten und Völker von Süd-Europa, t. 35 des : Sämmt- 


( 435 ) 


que leurs auteurs étaient des hommes d'une com- 
pétence peu commune, et que les historiens ont. 
largement utilisé les renseignements qu'elles con- 
tiennent. 

Parmi ces historiens, citons le cardinal Pallavi- 
cini (1), et dans notre siècle, Guizot (2), Gachard (3), 
Baschet (4) et surtout l'illustre Léopold von Ranke, 
qui, de son propre aveu (5), a fait des relations véni- 
tiennes le fondement de ses ouvrages sur l'histoire 
des différents pays de l'Europe méridionale, aux xvi* 
et xvir? siècles. 

Résumons les principaux caractéres de ces rela- 
tions : une loi d'État ordonne de les écrire; elles. 
accumulent les renseignements non sur la mission 
méme, mais plutót sur tout ce que la république 
peut avoir intérét à connaitre, dans la situation d'un 
pays étranger; enfin, elles sont lues au Senat à la fin 
de chaque inission. 





liche Werke, p. x sv. Plusieurs furent méme publiés en 
1593 à Cologne, dans une compilation ayant pour titre : 
«Tesoro politico, cioó Relazionl, istruzioni... vari d'am- 
basciatorl, pertinenti alla cognizione ed intelligenza 
degli stati ». 

(1) Histotre du Concile de Trente. 

(2) La république d'Angleterre et Cromwell. 

(3) Outre les ouvrages dejà cités : Don Carlos et Pht- 
lippe II, dans les publications in-8 de la Commission 
royale d'histoire, 1863, et des monographies sur l'histoire 
d'Espagne et des Pays-Bas au xvT' siecle. 

(4) Ouvrage cité. 

(5 Ouvrage cité, t. XXXV, p. X, 8v. 


( 426 ) 


Retrouve-t-on des caractères analogues dans les 
rapports généraux faits par les nonces? 

Avant le xvrire siècle, nous n'avons connaissance 
ni d'un décret pontifical, ni d'une coutume obli- 
gatoire, qui imposát aux nonces la rédaction d'une 
relation. Certains indices paraissent méme auto- 
riser à affirmer qu'aucune loi de ce genre n'exis- 
tait. Ainsi les instructions remises par la cour 
de Rome à ses envoyés, leur intimait parfois l'ordre 
d'écrire une relation qu'ils devront laisser à leur 

.Successeur, pour le mettre au courant des affaires; 

mais nulle part il n'est fait allusion à une loi régis- 
sant la matière. Citons à titre d'exemple, un passage 
de l'instruction donnée à Decio Carafa, nonce à Bru- 
xelles en 1606 : « En ce qui concerne les affaires 
» Spirituelles, Mgr de Tarente (4) recevra l'ordre de 
» vous écrire une relation compléte sur les événe- 
» ments qui se sont passés, et d'y ajouter les sou- 
» venirs personnels, qui pourront vous étre utiles 
» pour travailler au bien de la religion ». 

Fabio de Lagonissa recoit une recommandation 
semblable à son entrée en fonction dans les Pays-Bas 
(1627). Lui aussi, quand la demande lui en sera faite, 
devra faire un exposé de la situation, dans le but 
de mettre son successeur au courant (2). 


(1) C'est-à-dire O. Mirto Frangipani, archevêque de Ta- 
renté et prédécesseur de Carafa au poste de Bruxelles 
(1596-1606). 

(2) De Lagonissa devait aussi envoyer une relation 


( 427 ) 


. Toutefois, au xvm® siéele, l'usage d'écrire une 
relation parait s'étre généralisé. Le cardinal Pacca 
qui avait occupé la nonciature de Cologne (1785-1794), 
traite dans ses mémoires des principaux devoirs des 
nonces (1). Un des plus importants est celui d'écrire 
une relation exacte, sur la cour auprès de laquelle 
ils résident (2). Pacca lui-même, quand son succes- 
seur Della Genga eut été désigné, envoya à Rome 
un écrit : «équivalant à la relation que tout nonce 
» apostolique est en devoir de faire, à la fin de 
» sa mission» (3). Au surplus, il nous parait dou- 
teux que les envoyés du Saint-Siége se soient tou- 
jours acquittés de cette obligation toute morale. 
B. Pacca a parcouru les archives de la nonciature de 
Cologne; il n'y a découvert que quatorze relations 
pour toute la durée de la nonciature (1585 à 1794) (4). 








générale dés qu'il aurait pu se mettre au courant des 
affaires. 

Puteo, nonce prés la Cour impériale, compose égale- 
mentune relation pour son successeur Visconti (1589). — 
(Cf. Nuntiaturberichte aus Deutschland, dans les Quellen 
und Forschungen de la Górresgesellschaft, t. VII, 1899, 
D. 511-520). 

(1) Appendice de.ses Memorie storiche, déjà cités. 

(2) P. 115, dans l'édition citée. 

(3) Lettre du cardinal Zelada à B. Pacca, Rome 10 mai 
174. Arch. du Vatican, Colonia, t. CCXCII. 

(4) Rôm. Quart., article cité, 1899, t. XIII, p. 348. — Pacca 
fut en réalité le dernier nonce de Cologne. 11 «ut, il est 
vrai, un successeur, mais celui-ci arriva en Allemagne, 
lorsque Cologne était déjà occupé par les troupes fran- 
caises, 








— 


( #8 ) 


Venons-en à un autre caractère que présentent les 
relations vénitiennes : absence de renseignements 
touchant les négociations diplomatiques et descrip- 
tion du pays où l'envoyé a exercé sa mission. 

La diplomatie pontificale devait par sa nature s'in- 
téresser avant tout aux affaires religieuses. Mais méme 
8i l'on néglige cette différence, on trouve parfois assez 
peu d'analogie entre l'objet des relations romaines 
et celui des relations vénitiennes. Les premières 
mélent fréquemment aux considérations d'ordre di- 
vers, le récit des difficultés survenues au cours de la 
mission. Ainsi Fabio de Lagonissa dans son écrit daté 
de 1634, s'étend longuement il est vrai, sur l'histoire 
des Pays-Bas, leur organisation judiciaire et admi- 
nistrative, le clergé séculier et régulier, le caractère 
du peuple belge; mais à cóté de ces points, il rappelle 
aussi plus d'une fois les négociations auxquelles il 
fut mêlé, et les conflits qui surgirent entre lui et 
certains magistrats, entre autres les difficultés. que 
lui fit le chancelier du Brabant sur la question du 
placet. | 

Parfois les rapports des nonces avaient un carac- 
tére moins général. Tel est un document écrit 
en 1617 par le nonce Gesualdi. Il est intitulé : 
« Descriptio status in quo nunc versatur religio ca- 
tholica in Confoederatis Belgii provinciis », et s'en 
tient à l'exposé de la situation religieuse dans les 
Provinces-Unies. Telle encore, la relation que Fran- 
gipani doit remettre à son successeur Decio Carafa, 
et qui traitera uniquement des affaires spirituelles. 





( 420 ) 


Inutile de rappeler ici d'autres écrits dont l'objet 
est un événement ou une situation tout à fait déter- 
minés. Plusieurs relations bien connues de Benti- 
voglio pourraient être citées ici (1). D'autres écrits 
de ce nonce paraissent modelés sur le type adopté 
par les ambassadeurs de Venise, et fournissent le 
méme genre de renseignements. Dans sa relation de 
1613 il trace des provinces belges un tableau trés 
Soigné, fait le portrait des archiducs et de leurs 
ministres, décrit le caraeétére et la religion du peuple. 
belge, parle du clergé, et il ne rappelle guére les 
négociations auxquelles il fut mélé (2). 

Les diplomates vénitiens, nous l'avons fait observer. 
composaient une relation à la fin de leur séjour 
à l'étranger. Nous avons trop peu d'indices, pour 
pouvoir conclure que les envoyés du Saint-Siège écri- 
vaient un document semblable, à une époque déter- 
minée de leur mission. 

Nous avons il est vrai une relation écrite par Fabio 
de Lagonissa, à la fin de son séjour aux Pays-Bas; 





(14) Par exemple la Relazione del trattato della tregua di 
Fiandra. allt 9 aprile 1609; La Relazione della fuga di 
Francia del Prencipe di Conde, etc.— Citons ici une rela- 
tion récemment publiée. Elle fut rédigée par Guidi del 
Bagno, après que ce prélat eût passé de la cour de Bru- 
xelles à celle de France. E. RODOCANACHI, Les derniers 
temps du stège de La Rochelle (1623). Paris, 1899. 

(2 Cette instruction est hautement appréciée. On sait 
que Mgr Naméche la reproduit presque toute entiére 
dans le texte de son Histoire nationale. 


( 430 ) 


mais nous voyons d'autre part que Bentivoglio com- 
posait ses rapports à des intervalles assez peu déter- 
minés (1). Un autre fait mérite d'étre cité ici. Le nonce 
Malvasia, chargé d'une mission extraordinaire (1594- 
1595), prés de l'archiduc Ernest, fut appelé, à son re- 
tour à Rome, à exposer devant le pape et des cardi- 
naux les diverses affaires auxquelles il avàit été 
mélé (a). . 

Il est possible qu'au xvii siècle une règle plus 
précise ait prévalu. A la fin de sa nonciature, dit 
le cardinal Zelada (3), tout envoyé du Saint-Siége doit 
transmettre à Rome une relation. 

Rappelons aussi la recommandation faite par 
Mgr Pacca, quoiqu'elle semble se rapporter à la 
rédaction d'une autre piéce : « peu de temps aprés 
son entrée en fonctions, le nonce écrira une relation ». 

Le petit nombre des documents sur lesquels ont 
porté nos études, ne nous permet donc pas de donner 
une solution compléte, aux questions que nous 
avons examinées. Il nous permettent cependant de 
constater, qu'au point de vue oü nous nous sommes 


(1) H fut nonce des Pays-Bas jusqu'en 4615. Or, en 1611, 
il compose sa Relazione delle provincie unite et en 1613 
sa Relasíone delle provincie che restano sotto l'ubbi- 
dienza. Il suivit la méme pratique pendant sa mission en 
France. 

(2; FANTUZZI1, Notizie degli scrittori Bolognesi, Bologne, 
1786, t. V; d'aprés un manuscrit anonyme conservé à la 
bibliothéque de l'Université de Bologne. 

(3) Lettre citée. 





( 431 ) 


placés, la diplomatie pontificale avait des traditions 
beaucoup moins stables que celles de Venise. 

Cela n'empéche nullement de considérer comme 
des sources importantes pour l'histoire des Pays- 
Bas, certaines relations des envoyés pontificaux. La 
valeur de celles de Bentivoglio n'échappa ni aux 
contemporains (1), ni aux historiens modernes. 

Un fait caractéristique montre bien l'importance 
qu'aeeordait à ce genre de documents la cour de 
Bruxelles, et l'empressement qu'elle mettait à se 
les procurer quand elle en avait les moyens. En 
1634 Fabio de Lagonissa envoya à Rome une rela- 
tion sur les Pays-Bas. Robert Prats, l'agent belge 
auprès de la cour romaine, parvint à en prendre 
Copie. Il en avisa aussitôt son chef hiérarchique, 
della Faille, secrétaire du Conseil d'État. Par quelles 
voies, par quelles intrigues peut-être, Prats put-il se 
procurer ce document : sa correspondance, conservée 
aux Archives générales du royaume (2), ne le dit pas. 
Mais ce qu'elle nous montre clairement, c'est le prix 
qu'on y attachait tant à la légation belge, qu'à Bru- 





(1) Les relátions de Bentivoglio eurent de nombreuses 
éditions dés la première moitié du xvu' siècle. L'éditeur 
Meerbeecq de Bruxelles en publia une en 1632. 11 avait 
remarqué des différences entre les divers textes en circu- 
lation et, pour sé procurer une copie fidèle, 11 s'était 
adressé aux amis de l'ancien nonce. Relazioni del Car- 
dinal Bentivoglio. Bruxelles, 1652. Introduction. 

0) Etat et audience, n. 410. — Négociations de Rome, 


t XXXIII. 
20 . 


rf 


+ 


( 432 ) 


xelles. À plusieurs reprises, le résident belge annonce 
à della Faille l'envoi du document (1); comme la copie 
tarde, c'est d'abord l'indieation du titre des chapitres 
qui est envoyée. Enfin, dans la lettre annoncant l'ex- 
pédition de la piéce méme, Prats éerit : «je suis 
certain que vous y trouverez des choses intéressantes 
(cose strane) » (2). 

La suite de notre étude est trop peu avancée pour 
que nous en donnions ici un exposé méme sommaire. 
Elle formera l'objet de nos travaux ultérieurs au 
Séminaire historique. 


Comme les années précédentes, notre Séminaire a 
eu la bonne fortune d'entendre les paroles d'un 
maitre de la science historique. 

Dom GERMAIN Moi, le savant historien des 
anciennes littératures chrétiennes, a bien voulu ré- 
pondre à l'invitation qui lui était adressée par notre 
- président. Dans une attachante conférence, il nous a 
retracé l'histoire de sa vocation scientifique et de ses 
travaux patristiques. De tout cœur, nous lui disons 
merci! Ses précieux enseignements nous resteront 
d'autant mieux gravés dans la mémoire, qu'ils ont été 
publiés dans le premier numéro de la Revue d’His- 
doire ecclésiastique (45 avril 4900). 


(1) Lettres du 13 et du 20 janvier 1635. 
(2) Lettre du 27 janvier 1635. 


( 433 ) 


* 
8 # 


Cette Revue, nous le constatons avec bonheur, est 
comme le couronnement des entreprises scientifiques 
du Séminaire historique. Plusieurs de nos maitres, 
formés jadis sous-la direction de M. le chanoine Cau- 
chie, se sont unis à lui pour doter l'Université d'un 
organe scientifique d'un caractère international, dans 
le domaine de l'histoire ecclésiastique. Outre les bien- 
veillants et. ppissants concours des professeurs de 
l'Atma Mater, et d'éminents historiens de la Belgique 
et de l'étranger, la Revue a trouvé d'actifs et précieux 
auxiliaires parmi les anciens membres du Séminaire 
historique. C'est en grande partie, gráce à leur intel- 
ligente et persévérante activité, que la Revue a con- 
quis, dés le début, une place importante dans le 
monde scientifique. Honneur à nos ainés! 

Honneur aussi au clergé belge qui, dés la premiére 
heure, a compris l'importance de cette entreprise et 
la soutient par ses abonnements ! 


ADORATION EUCHARISTIQUE 


DES ÉTUDIANTS. 


Présidents d'honneur : Mgr ABBELOOS, recteur magni- 
fique honoraire, et Mgr HEBBELYNCK, recteur 
magnifique de l'Université. 

Vice-Présidents d'honneur : Mer CARTUYVELS et 
Mgr MERCIER. 

Directeur : R. P. RAEPSAET, ss. CC. 


CONSEIL. 
1899-1900. 


Président : M. Raph. GiLL£s DE PÉEICHY. 
Vice-Président : M. Franz Mers. 
Secrétaire : M. Félix FRANCABT. 
Trésorier : M. Raymond SPELEERS. 


Conseillers : 


MM. Philippe Delfosse, Célestin Gilles, Louis Jacobs, 
Édouard Maertens, Fernand Malengreau, Paul 
Moreau, Rufin Schokkaert, Julien Stimaert, 
Jules Thiou, l'abbé Van Roey. | 


RAPPORT. 


bj 
— 


MESSIEURS, 


Au moment où s'ouvre pour notre œuvre une 
nouvelle période académique et pour nous mêmes un 
nouveau champ d'action, il ne sera pas sans intérêt 
de jeter un regard rapide sur le passé afin que cet 
examen nous soutienne et nous encourage. 

Et d'abord je me fais un devoir d'exprimer notre 
profonde gratitude à tous ceux qui se sont intéressés 
à nous avec tant de dévouement. 

Merci avant tout à nos chers et vénérés Présidents 
d'honneur, Mgr Abbeloos et Mgr Hebbelynck, du 
précieux appui qu'ils ont apporté à notre œuvre par 
leurs paroles et leurs exemples. _ 

Merci à nos sympathiques Vice Présidents d'hon- 
neur, Mgr Cartuyvels et Mgr Mercier, pour le concours 
qu'ils ont bien voulu nous prêter lors de nos deux 
réunions solennelles : c'est à leur parole pleine d'en- 
train et de persuasion que nous devons attribuer une 
large part du succés de notre Association. 

Merci aussi au dévoué directeur de l'œuvre, le 
R. Père Raepsaet, qui, ne ménageant ni ses peines 
hi son temps, a pris tant à cœur les intérêts de l'Ado- 
ration Eucharistique. 

Notre nombre, qui était environ de quatre eents 
Yan dernier, s'est à peu de chose prés maintenu; 


( 436 ) 


les jeunes en effet nous sont venus nombreux et 
pleins de zéle, justifiant par leur assiduité aux réu- 
nions et aux exercices l'empressement qu'ils avaient 
mis à se joindre à nous. 

Voyons maintenant, Messieurs, ce que notre Asso- 
ciation a fait pendant l'année qui vient de s'écouler. 

Nos Adorations du premier mercredi ont eu lieu 
tous les mois, et c'est avec une grande régularité 
que les étudiants ont accompli la demi-heure d'ado- 
ration qu'ils s'imposent volontairement. Nombreux 
sont ceux qui auront trouvé dans cette demi-heure 
bénie, le calme et la paix. 

La priére, le soir, dans la douce obscurité d'une 
église silencieuse, a quelque chose de si reposant 
et produit dans l'àme une si agréable sensation de 
bien-être moral, qu'on s'explique la régularité avec 
laquelle on désire se retrouver tous les mois aux 
pieds du Trés Saint Sacrement. 

Le mardi gras, suivant la pieuse coutume, un 
Salut solennel nous assemblait ici, et unissant, dans 
une commune pensée, nos amendes honorables à 
celles de tous les chrétiens, nous demandions pardon 
à Dieu pour la perversité et l'ingratitude des hommes. 

Mais notre action doit être plus large; ne nous 
contentant donc pas de venir adorer le Dieu de l'Eu- 
charistie dans le silence du temple, nous avons tenu 
à lui rendre un hommage public de notre foi en 
l'escortant par trois fois dans les administrations 
générales de la paroisse de St-Pierre. Et le jour de la 
Féte-Dieu, alors que, par toutes les rues, défile la 


(437 ) 


foule recueillie des chrétiens qui se font un devoir 
d'accompagner le Saint-Sacrement, les membres de 
notre Association, pour être plus prés de Lui, se 
faisaient un honneur de porter le dais qui l'abritait. 

Voilà, Messieurs, ce qu'a été le passé, c'est donc 
avec la plus entiére confiance dans l'avenir que nous 
saluons à ses débuts l'année académique 1900-1904. 


Le secrétaire durant l'année 1899-1900, 
FéLix FRANCART. 


A la dernière réunion ont eu lieu les élections. 

Le conseil pour l'année 1900-1901, est formé comme 
suit : 

Président : M. Fernand Malengreau. 

Vice-Président : M. Rufin Schokkaert. 

Secrétaire : M. Albert Michotte. 

Trésorier : M. Philippe Delfosse. 

Conseillers : MM. Julien Stimaert, l'abbé Van Roey, 
Jules Thjou, Célestin Gilles, J. Vanden Eynde, Const. 
Carpentier, Émile Lambrecht, Renaud de Briey, 
Charles Lefebvre, Fernand Teuret, Félix Francart, 
Charles de Caluwé, Jean Petit. 


LISTE DES ÉTUDIANTS 


admis aux grades académiques par l'Université 
pendant l’année 1899-1900. 


FACULTÉ DE THÉOLOGIE. 


BACHELIERS EN THÉOLOGIE (1). 


1 De Jongh, Henri, de ’s Gravenwezel, prêtre de l'ar- 
chidiocèse de Malines; 19 juillet. 

2 Hosten, Edmond, de Ledeberg, prêtre du diocèse de 
Bruges; id. 

8 Rasneur, Gaston, de Mainvault, prêtre du diocèse 
de Tournai; id. 

4 Van Brabant, Cyrille, de Beveren (Roulers), prêtre 
du diocése de Bruges; id. 

5 Verheyen, Jean-Baptiste, de Weelde, prétre de l'ar- 
chidiocése de Malines; id. 


BACHELIER EN DROIT CANON. 


. Glaeys-Boúúaert, Ferdinand, de Gand, prêtre du dio- 
cése de Gand ; 19 juillet. 


LS 


LICENCIËS EN THÉOLOGIE. 


4 Coppieters, Honoré, d'Overmeire, prêtre du diocèse 
de Gand; 19 juillet. 

2 Mahieu, Jérôme, de Foperinghe, prétre du diocése 
de Bruges; id. 





(4) Les grades en théologie et en droit canon sont conférés conformé- 
ment aux règlements du 18 mars 4836, du 4 mai 1837 et da 49 juin 
4841. Voyez plus loin la Liste des Règlements publiés dans les 4n- 
nuaires. 


( 45 
3 Sanders, Dom Léon, d'Exaerde, de l'ordre Saint- 


Benoît 

4 Sigfried, Fr. Médard, d'Amsterdam, de l'ordre des 
Frères Mineurs; id. 

5 Smeets, Fr. Egbert, de Weerth (Hollande), de l'ordre 


des Fréres Mineurs; id. 


DOCTEUR EN THÉOLOGIE. 


Michiels, André, de Ruysbroeck, prêtre de l'archidio- 
cèse de Malines, licencié en théologie et professeur 
au Grand Séminaire de Malines (1); 19 juillet. 


DOCTEUR EN DROIT CANON. 


Yan Hove, Alphonse, de Thielt, prêtre du diocèse de 
Bruges, licencié en droit canon et chargé de cours 
à l'Université catholique de Louvain (2); 49 juillet. 


FACULTÉ DE DROIT. 


A) DOCTRURS EN SCIENCES POLITIQUES ET SOCIALES. 


1 Vaes, Georges, d'Anvers; 21 février. 
2 Misonne, Octave, de Ransart ; 12 mars. 
3 Rutten, Georges, de Termonde; 3 avril. 


B) LICENCIÉS EN SCIENCES POLITIQUES ET SOCIALES. 


1 de Croij-Solre, Réginald, de Londres; t juin. 
? Gillés de Pélichy. Raphaël, de Bruges; 4 juin. 





(4) Les thèses de M, Michiels aient précis d'une dunes 
inaugurale intitulée : L'origine de l'Épiscopat. — xvnt-439 pages, 

1$) Les thèses de M. Van Hove étaient précédées d'une dissertation 
lnrogurale intitulée : Etude sur les conflits de juridiction. gite » 


( 440 ) 


3 Gollier, Théophile, de Wavre; 18 juin. 
4 Goemaere, Joseph, de Courtrai; 16 juillet. 


' Ecole des sciences commerciales 
et consulaires. 


CANDIDATS EN SCIENCES COMMERCIALES. 
Avec la plus grande distinction. 
1 Pieraerts, Frantz, de Malines. 


Avec grande distinction. 
2 Delaere, Remy, de Lendelede. 


Avec distinction. 


3 Busschaert, Pierre, d'Aelbeke. 

4 Crab, Robert, de Louvain. 

5 Dechambre, Joseph, de Petit-Thier. 
6 Peeters, Julien, de Borgerhout. 


D'une manière satisfaisante. 


7 Béro, Gaston, de Hamme-Mille. 
8 de Limbourg, Robert, de Theux. 
9 Ernst, Vincent, de Corbeek-Loo. 
10 Geerinckx, Joseph, de Termonde. 
41 Kirk Boot, John, de Boston. 
42 Mannekens, Paul, de Boom. - 
13 Meyhi, Albert, de Vieux-Héverlé. 
44 Symon, Paul, de Bruxelles. 
15 Van Walleghem, Maurits, de Wynghene. 
16 Vreede, Edmond, de Verviers. 


LICENCE EN SCIENCES COMMERCIALES. 
Avec grande distinction. 


1 Le Maire de Warzée, Léon, de Liége. 
2 Letellier, Pol, de Mons. 
8 Van Rompa, Eugéne, d'Anvers. - 


Li 








CA) 


Avec distinction. 


4 de Grand'Ry, Jules, de Verviers. 
5 Hillaert, Julien, de Londerzeel. 
6 Quérit, Joseph, de Gives. 
7 Scrayen, Henri, de Coursel. 
8 Verhoeven, Léon, de Louvain. 
D'une manière satisfaisante. 


9 Colin, Alfred, de Chimay. 
40 D'Hont, Alfred, de Bruges. 
44 du Bois d'Aissche, Raoul, de Louvain. 
12 Gailly, Jules, de Montigny-s/Sambre. 
43 Pourbaix, Edmond, de Wavre. 


LICENCE DU DEGRÉ SUPÉRIEUR EN SCIENCES 
COMMERCIALES. 
D'une mantére satisfaisante. 
Saint-Omer, Henri, de Vonèche. 


LICENCE DU DEGRÉ SUPÉRIEUR EN SCIENCES 
COMMERCIALES ET CONSULAIRES. 
Avec la plus grande distinction. 
4 Gheeraerdts, Othon, d'Alost. 
Avec grande distinction. 


2 Colin, Henri, de Bruxelles. 
3 Spilliaert, Richard, de Hoogstaede. 


Avec distinction. 


4 Cuvelier, Maurice, de Gand 
5 Dethiou, Marcel, de Verviers. 
6 Leysbeth, Nicolas, de Louvain. 


D'une manière satisfaisante. 
7 Cobbaert, Camille, de Louvain. 








( 442 ) 


8 De Bray, Auguste, de Braine-le-Comte. 
9 De Keyzer, Maurice, de Héverlé. 

10 Finoulst, Fernand, d'Ixelles. 

11 Lardinoy, Félix, d'Ixelles. 

12 Mercier, Adolphe, de Nivelles. 

43 Moyersoen, Gustave, d'Alost. 

14 Montegnie, Albert, de Namur. 

45 Thóne, Emile, de Couillet. 

46 Van Alderwerldt, Charles, de Bruxelles. 

47 De Block, Fernand, de Bruxelles. 


LICENCE SUPÉRIEURE EN SCIENCES COMMERCIALES 
ET CONSULAIRES 
(EXAMEN SPÉCIAL POUR LES DOCTEURS EN DROIT). 


Avec distinction. 
Janssens, Francis, de Louvain. 


FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES. 


EXAMEN PRÉPARATOIRE A LA CANDIDATURE EN SCIENCES 
POLITIQUES ET SOCIALES. 


| Avec distinction. 
De Lannoy, Henri, de Tournai. 


ÉPREUVE COMPLÉMENTAIRE. 
D'une manière satisfaisante. 
Hendrix, Arthur, de Diest. 
LICENCIÉ EN SCIENCES MORALES ET HISTORIQUES. 


Avec la plus grande distinction. 
Warichez, Joseph, d'Enghien. 





( 48 ) 


Institut supérieur de Philosophie (1). 
(École St Thomas d'Aquin.) 


BACHELIERS EN PHILOSOPHIE. 


Avec la plus grande distinction. 


1 Rosseel, Remi, de Kieldrecht. 
2 Balthasar, Nicolas, de Strée. 
Avec grande distinction. 
3 Messina, Angelo, de Viagrande. 
4 Van Tichelen, Théodore, de Stabroeck. 
5 Van Cauwelaert, François, de Lombeek-N.-D. 
6 Gobert, Cyrille, de Torgny. 
7 Delbaere, Joseph, de Poperinghe. 
8 Schollaert, Victor, de Ghlin. 


Atec distinction. 


9 Smits, Antoine, de Bréda. 
40 Daumont, Octave. de Webbecom. 
41 Gollier, Th., de Wavre. 


D'une manière satisfaisante. 


42 de Brouwer, Joseph, de Bruges. 
13 Leruth, Edouard, de Dinant. 
44 Léonard, Herman, de Trazegnies. 


LICENCIÉS EN PHILOSOPHIE. 


Avec la plus grande distinction. 


4 Waver, Joseph, de Mons. 
2 Buysschaert, Georges, de Courtrai. 


(1) Les grades sont conférés conformément au Bref pontiflcal du 
7 mars 1894 et aux statuts du 54 mai 1895, Voir plus loin la Liste des 
AReglemenis publiés dans les Annuaires. 





( 444 ) 


Avec grande distinction. 
3 Leroux, Eugène, de Brá sur-Lienne. 
4 Coppens, René, de Denderhautem. 
5 Ceulemans, Jean, de Hever. \ 
6 Lottin, Joseph, d'Aubin. 
Avec distinction. 
7 Kitchin, William, de St-Jean-Terre-Neuve. 
8 De Bruxelles, Fernand, de Braine-l'Alleud. 
9 De Strycker, Pierre, de Lierre. 
10 Celada, Thimothée, de Quer. 
11 Sanchez Viana, Jean, d'Aunon (Toléde). 


D'une manière satisfaisante. 


12 Wickensack, Joseph, d'Aschberg. 
13 Coyne, Michel, de Kilkenny. 


DOCTEURS EN PHILOSOPHIR. 


Avec la plus grande distinction. 


1 Brohée, Abel, de Soignies. 

2 Séliskar, Jean, de Laibach. 

9 Defourny, Maurice, de Herstal. 

4 Michotte, Albert, de St-Josse-ten-Noode. 


Avec grande distinction, 


5 Urbain, Pierre, de Bastogne. 

6 Orban de Xivry, Fernand, de Bruxelles. 
7 Lemaire, Joseph, de Schaerbeek. 

8 Vaihinger, Etienne, de Cracovie. 


Avec distinction. 
9 Heylen, Auguste, de Herenthals 





* LISTE DES ÉTUDIANTS 


admis aux grades académiques par les Commis- 
sions d'examens de l’Université, en exécution 
de la loi du 10 avril 1890. dans les sessions 
de 1900. 


FACULTÉ DE DROIT. 


EXAMEN DE CANDIDAT. 
Avec grande distinction. 


1 Barbe, Paul, de Sweveghem. 
2 Vanderlinden, Jean, d'Anvers. 


Avec distinction. 


3 Delfosse, Philippe, de Sart-Risbart. 
4 Francart, Félix, de Mons. 

9 De Potter, Marcel, d'Anvers. 

6 Caters, Henri, de Louvain. 


D'une manière satisfaisante. 


7 Boesmans, Joseph, d'Attenhoven. 

8 De Vos, Arthur, d'Anvers. 

9 de Vergnies, Henri, de Bruxelles. 
10 Gérard, Edouard, de Damprémy. 
11 Moyersoen, Auguste, d'Alost. 

12 De Clercq, René, de Bruges. . 
13 Berta, Joseph, de Hal. 

14 Byvoet, Modeste, de Hechtel. 

15 De Wilde, Alfred, de Casterlé. 

16 Lagae, Joseph, de Roulers. 

47 Oliviers, Arthur, de Louvain. 

18 Brabant, Charles, de Perwez. 

19 Dautricourt, Joseph, de Bruges. 
20 Fauvel, Jules, de Bouillon. 


(. 446 ) 


21 Louveaux, Nestor, de Malines. 

22 Storms, Paul, de Rummen. 

23 Saint-Omer, Jules, de Recogne. 

24 Luyssen, Victor, de Bruges. 

25 Janssens, Félix, de St-Nicolas. 

26 Hinnekint, Alphonse, d'Iseghem. 
21 de Woelmont, Henri, de Bruxelles. 
28 Castelein, Joseph, d'Anvers. 

29 Pastur, Max, de Jodoigne. 

30 Van Dieren, Edmond, de Gand. . 
31 Caron, Albert, de Turnhout. 

32 De Spot, Joseph, de Furnes. 

33 Piret, Eugène, de Charleroi. . 

34 Kempeneer, Désiré, de Malines. 

35 Van Rossom, Adolphe, d'Anvers. 
36 Verspeven, Joseph, de Gand. 

31 Bribosia, Félix, de Namur. 

38 Beauduin, Emile, de Rosoux-Goyer. 
39 Gérard, Pierre, de Gembloux. 

40 Muller, Joseph, de Fischbach (G.-D.). 
41 Stie, Joseph, de Louvain. 


PREMIER EXAMEN DE DOCTEUR. 


Avec la plus grande dístinctton. 


1 Smeesters, Constant, d'Ixelles. 
2 Gribomont. Arsène, de Bastogne. 


Avec grande distinction. 


3 Van Eeckhout, Guillaume, de Courtrai. 

4 Van Reeth, Robert, de Boom. 
Eeckhout, Georges, de Dottignies. 

6 Biebuyck, Albert, d'Ypres. 

7 Micha, Léon, de Louvain. 

8 Claeys, Adolphe, de Bruges. 


Arec distinction. 
9 Marinus, Jean, de Borgerhout. 





(am) 


10 Van Brabandt, Remi, d'Eecloo. 
11 Dosfel, Louis, de Termonde. 
32 De Glas, Joseph, de Malines. 
13 Van Wassenhove, Arnold, de Kerchove. 
44 Jambers, Léon, de St-Josse-ten-Noode. 
45 Coppens d'Eeckenbrugge, baron Emmanuel, de 
Naninne. 
15 Hebbelynck, Léon, de Meirelbeke. 
, André, de Bruxelles. 
PE. Damme, Edinond, de Wetteren. 
19 De Vooght, Victor, d'Anvers. 
30 Delvaux, Charles, de Malines. 
?1 Davignon, Henri, de St-Josse-ten-Noode. 
2 Hervy, Charles, de Mons. 
23 de Ramaix, Gaston, de Bruxelles. 
24 Couty, Léonce, de Gilly. 
25 Vander Ghote, Hector, de Dixmude. 
% Carton, Henri, de Tournai. 


D'une manière satisfaisante. 


21 Dirix, Alfred, de Zwyndrecht. 
38 de Trannoy, Henri, de Schaerbeek. 

2 Elleboudt, Maurice, d'Ostende. 

30 Geerinckx, Edmond, de Termonde. 

31 Wauters, Edouard, de Jette-St-Plerre. 
32 Kempeneer, Edouard, de Malines. 

33 Janssens, Edgar, de Hasselt. 

34 Vanden Bossche, Antoine, d'Anvers. 
35 Van Damme, Albéric, de Nieuport. 

36 Brébart, Léon, d'Antoing. 

81 Smolderen, Edmond, de Gierle. 

38 Stimart, Julien, de Tournai. 

39 Bernard, Valère, de Mons. 

40 Briard, Léon, de Gosselies. 

41 Genonceaux, Pierre, de Bruges. 

42 Spanoghe, Georges, d'Anvers. 

43 Dessart, Fernand, de Wamont. 


- 


( 448 ) 


44 Chenot, Paul, de Neufcháteau. 

45 De Glimes, Georges, de Souvret: 
46 Matthys, Arthur, de Borgerhout. . 
41 Adam, Jules, de Hautmont. 

48 Noël, Léon, de Sommerain. 

49 Ulens, Joseph, de Landen. 

50 Vande Kelder, Constant, de Vilvorde. 
51 Caprasse, Alfred, de Cherain. 

52 Dohet, Jean, de Namur. 

53 Janssens, Charles, de Gheel. 

54 Bauthier, Zénon, de Ransart, 

55 dé Royer, Charles, d'Alger. 

56 Van Rey, Jean, de Hasselt. 

57 Cardon, Norbert, d'Anvers, 


58 Fransman, Louis, de Ninove. 


59 Gofflot, Francois, d'Erezée. 
60 Van Innis, Théodore, de Gavre. 


BECOND EXAMEN DE DOCTEUR EN DROIT 


(dre SOUS-ÉPREUVE). 


Avec la plus grande distinction. 


4 Micha, Joseph, de Louvain. 
2 Englebienne, Léon, de Mons, 
8 Gauthier, Alphonse, de Soignies. 


Avec grande distinction. 


4 Everard, Maurice, d'On. 

5 Nihoul, Charles, de Tourinne. 

6 Vermaut, Robert, de Courtrai. 

7 Van Caillie, François, d'Ostende. 


Avec distinction. 


8 D'Hondt, Amédée, de Blankenberghe. 
9 Rysman, Henri, de Courtrai. 

10 Jeanmart, Léon, de Namur. 

14 Loix, Léon, de Flobecq. 


( 449 ) 


12 Picavet, Edgar, de La Louvière. 
13 De Laey, Omer, de Hooglede. 
14 Van Winckel, Alfred, de Castre. 
15 Cappellen, Léon, de Louvain. 


D'une manière satisfaisante. 


16 Valcke, Albert, de Dixmude. 

17 Perdieus, Edmond, de Heyst-op-den-Berg. 
18 Du Bois, Auguste, de Louvain. 

19 Beetz, Georges, de Boortmeerbeek. 

20 Van Genechten, Henri, de Turnhout. 

21 Monnoyer, Eudore, de Lodelinsart. 

22 Goffin, Léon, de Turnhout. 

23 de l'Arbre, Albert, de Grammont. 

24 Catmauér, Adolphe. de Dinant. 

25 de Moor, Charles, d'Ath. 

26 Deckers, Joseph, d'Anvers. 

27 Gréban de St-Germain, Charles, de Malines. 
28 Verhaegen, Paul, de Meirelbeke. 

29 Viaene, Joseph, de Meulebeke. 

3 Guelff, Joseph, d'Arlon. 

34 Constant, Edmond, de Liége. 

32 de Grünne, comte Charles, de Bruxelles. 
93 Hebbelynck, Joseph, de Meirelbeke. 

94 Schellekens, Adrien, de Termonde. 

35 Kirsch, Charles, de Messancy. 

96 Famenne, Georges, de Florenville. 

37 Buytaert, Jean, de Basel. 

98 Cosyns, Léon, de Meerbeke. 

39 Castel, Georges, d'Ypres. 

40 de Kerchove d'Exaerde, Robert, de Gand. 
41 Tits, Joseph, de Hasselt. 

42 Bribosia, Joseph, de Dinant. 

43 De Neeff, Joseph, de Tirlemont. 

44 Goblet, Edmond, de Tournai. 

45 Terlinden, Charles, de Schaerbeek. 

46 Wins, Camille, de Mons. 








( 450 ) 


‚ 47-Debray, Ernest, de Grez-Doiceau. 
48 Boulenger, Marius, de Quiévrain. 
49 de Biolley, Joseph, de Limbourg. 
50 Willems, Albert, de Hasselt. 


SECOND EXAMEN DE DOCTEUR EN DROIT 
(2e SOUBS-ÉPREUYRE). 


Avec la plus grande distinction. 
1 Everard, Maurice, d'On. 
2 Micha, Joseph, de Louvain. 
3 Englebienne, Léon, de Mons. 


Avec grande distinction. 


4 D'Hondt, Amédée, de Blankenberghe. 

5 Bonjean, Léon, de Neerheylissem. 

6 Picavet, Edgar, de La Louviére. 

7 Jeanmart, Léon, de Namur. 

8 Cappellen, Léon, de Louvain. 

9 Nihoul, Charles, de Tourinnes-St-Lambert. 
10 Vermaut, Robert, de Courtrai. 


Acec distínction. 


11 Deckers, Joseph, d'Anvers. 

42 Valcke, Albert, de Dixmude. 

43 Baltus, Fernand, de St-Hubert. 

44 de l'Arbre, Albert, de Grammont. 

45 Leclef, Auguste, de Boom. 

46 Loix, Léon, de Flobecq. 

47 Buytaert, Jean, de Basel. 

48 de Kerchove d'Exaerde, Robert, de Gand. 
49 De Laey, Omer, de Hooglede. 

90 Van Winckel, Alfred, de Castre. 


D'une manière satisfaisante. 


21 Guelff, Joseph, d'Arlon. 
99 Crets, Joseph, de Malines. 


C 451 ) 


23 de Bergeyck, Henri, d'Anvers. 
24 Danaux, Valère, de Soignies. 

35 de Moor, Charles, d'Ath. 

36 Hebbelynck, Joseph, de Meirelbeke. 

21 Monnoyer, Éudore, de Lodelinsart. 

38 Verhaegen, Paul, de Meirelbeke. 

39 Camauér, Adolphe, de Dinant. 

30 Dubois, Auguste, de Louvain. 

31 Bribosia, Joseph, de Dinant. 

32 Fallon, Georges, de Namur. 

38 Hendrix, Omer, de Diest. 

34 Kirsch, Charles, de Messancy. 

35 Perdieus, Edmond, de Heyst-op-den-Berg. 
3 Van Genechten, Henri, de Turnhout. 

31 Beetz, Georges, de Boortmeerbeek. 

38 Constant, Edmond, do Lióge. 

39 de Grünne, comte Charles, de Bruxelles. 
10 Gréban de St-Germain, Charles, de Malines. 
41 Schellekens, Adrien, de Termonde. 

42 Tits, Joseph, de Hasselt. 

4 Viaene, Joseph, de Meulebeke. 

# Berlage, Joseph, de Malines. 

45 Cosyns, Léon, de Meerbeke (Ninove). 

46 Delannoy, Pierre, d'Enghien. 

41 De Neeff, Joseph, de Tirlemont. 

48 Debray, Ernest, de Grez-Doiceau. 

49 Euerard, Georges d'Eecloo. 

50 Gauthier, Alphonse, de Soignies. . 

51 Goblét, Edmond, de Tournai. 

52 Lambin, Hadelin, de Meix-le-Tige. 

53 Mevis, Henri, de Jodoigne. 

54 Poncelet, Eugène, de Dinant. - 

55 Simons, Charles, de Gand. 

56 Terlinden, Charles, de Schaerbeek. 

51 Willems, Albert, de Hasselt. 

58 Wins, Camille, de Mons. 


( 452 ) 


EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE (fre ÉPREUVE). 


Avec distinction. 


4 Back, Paul, de Lokeren. 
2 Gracia, Emile, de Frasnes lez-Buisseret. 
3 Van deu Eynde, Emile, de Wesembeek. 


D'une manière satisfaisante. 


4 Boedts, Julien, d'Eerneghem. 
5 De Keersmaecker, Edgar, de Jette-St-Pierre. 
6 Vanden Berghe, Octave, de Poperinghe. 
7 Moortgat, Jacques, d'Oolen. 
8 T'Sjoen, Hippolyte, de Wannegem. 
9 Van Hove, Alfred, de Rethy. 
10 Janssen, Eugéne, de Tirlemont. 
11 Loicq, Albert, de Jauche. 
12 Van Roey, Edmond, de Ryckevorsel. 
18 Walravens, Paul, de Saintes. 
14 Cassiers, Julien, d'Anvers. 
15 Joux, Melchior, de Thuillies. 
16 Verstraeten, Auguste, de Cortenberg. 
1" Pétre, Jules, de Mons. 


EXAMEN DR CANDIDAT NOTAIRE (2e ÉPREUVB). 


Avec grande distinction. 
4 Adriaensen, Charles, d'Anvers. 
2 Wattecamps, Léon, de Tournai. 


Avec distinction. 
3 Maes, Robert, de Puers. 
4 Van de Velden, Arthur, de Borgerhout. 
5 Simon, René, de Sivry. 


D'une manière satisfatsante. 


6 Van Winckel, Paul, de Lebbeke. 
7 Van Doorne, Hector, d'Ypres. 
8 De Sutter, Laurent, de Heyst-sur-Mer, . 


- 








( 453 ) 


9 Cambier, Fernand, de Charleroi. 
10 D'Harveng, Paul, d'Everbecq. 
11 Geldof, Albert, de Zwyndrecht. 
12 Amand, Adelson, de Pipaix. 
13 Depuydt, Gilbert, de Ghistelles. 
44 Druart, Arthur, d'Ixelles. 
15 Schicks, Michel, de Zele. 
16 Van Goidtsenhoven, Léon, de Léau. 
11 Van Quaethem, Joseph, de Wyngene. 
18 Vermast, Hippolyte, d'Eecloo. 


EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE (3° ÉPREUVE). 


Avec grande dtstinctton. 
1 Verbist, Joseph, de Gheel. 


Avec distinction, 


2 Puls, Auguste, de Herenthals. 
3 Ghekière, Pierre, de Moorslede. 


D'une manière satisfatsante. 


4 De Marré, Joseph, de Malines. 
5 Fonderie, Georges, de Merchtem. 
6 Pieters, Victor, de Reninghe. 
1 Verheyen, Emile, de Weelde, 
8 Verhaegen, Emile, de Cappelle-au-Bois. 
9 Breuls, Alphonse, de Reckheim. 
10 Fris, Hubert, de Waelhem. 
11 Heirman, Clément, de St-Nicolas.” 
12 Lambinon, Léon, de Wavre. 
13 Vanderhaeghe, Georges, d'Elverdinghe. 
14 Bosseler, Joseph, d'Aubange. 
15 Ectors, Louis, d'Anderlecht. 
16 Myin, Georges, d'Anvers. 
17 Wyffels, Auguste, de Ruddervoorde. 


( 454 ) 


GRADE DE CANDIDAT NOTAIRE 
(ÉPREUVE UNIQUE POUR LES DOCTEURS EN DROIT). 


Avec distinction. 
4 Valcke, Albert, de Dixmude. 


D'une manière satisfaisante. 


2 Hanon de Louvet, Paul, de Thuin. 

8 Pirard, Louis, d'Ixelles. 

4 Simons, Florimond, de Gand. 

5 Danaux, Auguste, de Soignies. 

6 Dubois, Auguste, de Louvain. 

7 Van Genechten, Henri, de Turnhout. 


FACULTÉ DE MÉDECINE. 


EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENCES ET EN MÉDECINE 
(2e ÉPREUVE). 


Avec la plus grande distinction. 
4 Lerat, Paul, de Mons. 


Avec grande distinction. 


2 Campen, Octave, de Deftinge. 

9 Calicis, Edgar, de Ransart. 

4 Tenret, Fernand, de Marchienne-au-Pont. 
5 Boterman, René, de Sleydinge. 

6 Loriers, Louis, de Meldert. 

7 Normand, Emile, de Blaton. 

8 Boedts, Albert, de Stader. 


: Avec distinction. 
9 De Vroe, Francois, d'Anvers. 
t^ Rrasens, Edmond, de Minderhout. 


tt Reurnonville, François, de Spy. - 
Y^? Nelehouzée, Adhémar, de Pottes. 











wu 
C5 ) 


13 Jacquerie, Raphaël, de Blandain. 
44 Petit, Arthur, de Laeken. 

15 Vanneste, Arthur, de Courtrai. 

16 Flament, René, de Brye. 

1 Groffen, Félix, de Stabroeck. 

18 Graveline, Jean, d'Aire sur-la-Lys (France). 
19 Hérode, Omer, de Baronville. 

2 Baugniet, Paul, de Molenbeek. 

24 Delforge, Emile, de Montigny-sur-Sambre. 
2 Hesse, Jean, de Schweich (Lux). 

23 Oliviers, Armand, de Louvain. 

U Schwartz, Camille, d'Arlon. 

25 Tessens, Joseph, de Herenthout. 

36 Verhoeven, Alois, de Stabroeck. 


D'une manière satisfaisante. 


21 Leusch, Louis, de Bastogne. 
38 Six, Rodolphe, de Bruges. 

39 Bodart, Auguste, de La Hestre. 

30 Lowie, Théodore, de Staden. 

31 Peeters, Jules, de Vorst. 

® Van Dooren, Jean de Turnhout. 

38 Vandendaclen, Emile, de Grammont. 
34 Van Coninckxloey, Charles, de Wilryck. 
35 Dupuis, Charles, de Quaregnon. 

36 Gribomont, Edouard, de Bastogne. 
31 Geerts, Joseph, de Malines. 

38 Fourez, Jean, de Ploegsteert. 

39 Boever, Jean, de La Roche. 

40 De Ridder, Pierre, de Hoeylaert. 

41 Peeters, Joseph, de Ranst. 

4 Somers, Robert, de Boom. 

48 Douilliez, Georges, de Morlanwelz. 
44 De Witte, Anatole, de Lebbeke. 

45 Leuridan, Alexandre, de Ploegsteert. 
46 Ledresseur, Paul, de Louvain. 

4 Ransquin, René, de Plancenoit. 


( 456 ) 


48 Van Haverbeke, Joseph, de Ghelüwe. 

49 Fauconnier, Albert, de Bruxelles. - 
‘50 Baert, Alphonse, d'Ardoye. 

51 Benedix, Charles. de Bruxelles. 

92 Eeman, Isidore, de Denderhautem. 

53 Maes, Oscar, de Malines. 

54 Spaas, Léon, de Hamont. 

55 Smet, Joseph, de Steendorp. 

56 Van Remoortere, Edmond, de St-Nicolas. 
57 Durdu, Jacques, de Champlon-Famenne. 
58 Deckers, François, de Melsele. 

59 Lecrinier, Raoul, de Binche. 

60 Mouchart, Henri, de Monceau-sur-Sambre. 
61 Rolland, René, de Flobecq. 

62 Loots, Edmond, de Bar-le-Duc. 

63 Pasteels, Lambert, de Louvain. 


EXAMEN SUPPLÉMENTAIRE. 


Avec distinction. 
4 Samain, Octave, de St-Genois. 


D'une manière satisfaisante. 


2 Maes, Clément, de Denderhautem. 
3 Masson, Jean-Baptiste, de Chiny. 


EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENCES ET EN MÉDECINE 
(8e ÉPREUVE). 
Avec la plus grande distinction. 
4 De Beule, Frédéric, de Buggenhout. 


Avec grande distinction. 


2 Duwez, Maurice, de Bruxelles. 

3 Thielemans, Léon, de Molenbeek. 

4 Malengreau, Fernand, de St-Ghislain. 
5 Deroitte, Victor, de Liége. 


C6) 


6 Escoyez, Edgar, de Tertre. 

7 Grymonprez, Victor, de Courtrai. 

8 Mevis, Joseph, de Tongres. 

y Pauwels, Jules, d'Anvers. 
10 Caluwaerts, Norbert, d'Essche-St-Liévin. 


Arec distinction. 


41 Versmissen, Henri, de Hoogstraeten. 

12 Bastin, Carloman, de Daussois. 

13 Van Hoof, Joseph, de Lierre 

14 Bertrand, Nestor, de Vracene. 

15 Brenard, Max, de Rebecq. 

16 Ranson, Charles, de Loo lez-Furnes. 

47 Crouzé, Georges, de Ste-Marie-d'Oignies. 
18 Willems, Francois, d'Audeghem. 

19 Carpentier, Constant, de Santvliet. 

20 Dommary, Léandre, de Rognée. 

21 Moret, Albert, de Dampremy. 

22 André, Arthur, d'Ellezelles. 

23 Haveaux, Georges, de Chapelle lez-Herlaimont. 
24 Van Ruymbeke, Ferdinand, de Courtrai. 
25 Hallet, Fernand, de Fontaine-l'Evêque. 
26 Amand, Abel, de V urste. 

21 Smeesters, Joseph, de Hougaerde. 

28 Friart, Charles, de Rœulx. 

29 Lambillotte, François, de Farciennes. 

30 Maldague, Louis, d'Oisy. 


D'une manière satisfatsante. 


31 De Wallens, Henri, de St-Josse-ten-Noode. 
32 Luyssen, Ernest, de Bruges. 

3% Van Steenberge, Albert, de Hauthem-St-Liévin. 
34 Lebrun, Léon, de Dion-le-Mont. 

35 Retsin, Camille, de Vlisseghem. 

36 Eeman, Pierre, de Lierde-St-Martin. 

31 Mathieu, Armand, de Floreffe. 

38 Vander Snickt, Léon, de Grammont. 


( 458 ) 


3:39 Renard, Paul, de Louvain. ' 

40 Verbeeck, César, de La Clinge. 

41 Verwimp, Louis, de Gheel. 

42 Burger, Henri, de Tournai. 

43 Jadoul, Auguste, de Wanzin. 

: 44 Lambrecht, Emile, de Nevele. 

45 Verscheure, Clément, d'Oostcamp. 

46 Honnorez, Edmond, ae Corbeek-D yle. 
41 Hoebeke, Nestor, de Grammont. 

48 Mauroit, Gaston, de Mons. 

49 Walravens, Albert, de Saintes. 

50 Mantia, Camille, de Strépy-Bracquegnies. 
51 Claessen, Victor, d'Arendonck, 

52 Ferrière, Arthur, de Longueville. 

53 Melsen, Alphonse, de Bruxelles 

54 Stassart, Jean-Baptiste, de Jumet. 

55 Craen, Henri, d'Anvers. 

56 Donck, Alphonse, d'Ypres. 

57 Mora, Gerardo, de Palmares (Costa-Rica). 
98 'Plancq, Léon, de Bersillies l'Abbaye. 

59 Lecouturier, Léon, de Court-St-Etienne. 
60 Van Eesbeek, Joseph, de Goyck. 

61 Delmeire, Guillaume, de Semmerzaeke. 
62 Geens, Antoine, de Tirlemont. 

63 Hausse, Jules, de Meix-devant-Virton. 
64 Philippart, Paul, de Mouscron. 

65 Wyckmans, Louis, de Weerde. 

66 Kenis, Edmond, d'Esschen. 

61 Masquelier, Hector, de Jollain-Merlin. 
68 De Boode, Désiré, de Pottes. 

69 Vander Smissen, Pierre, de Vlesembeke. 


EXAMEN DE DOCTEUR 
EN MÉDECINE, CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS 
({re ÉPREUVE:. 


Avec la plus grande distinction. 
4 Schockaert, Rufin "^ ^ ^em. 





(459 ) 
Avec grande distinction. 


2 Haibe, Achille, de Meux. 

3 Marinus, Victor, de Berchem. 

4 Van Bleyenberghe, Pierre, de Bierbeek. 
5 Jouret, Jean, de Lessines. 

€ Falas, Sergio, d'Asserée (Costa-Rica). 


Avec distinction. 


7 Ghys, Ferdinand, d'Anvers. 

8 Jacobs, Léon, de Duffel. 

9 Janssen, Gérard, de Reckheim. 
10 Wautiez, Edouard, de Châtelet. 
11 Derey, Florent, de Louvain. 

12 Halloy, Victor, de Namui 

13 Mathy, Julien, do Louvai 
#4 Schmidt, Albert, de Louvain. 
45 Jacobs, Louis, d'Overmeire. 

46 Briffaux, Philippe, de Louvain. 
47 Goossens, Léon, d'Assche. 

48 Dandois, Léon, de Mellet. 

19 Gérard, Oscar, de Warisoulx. 
2 Chiwy, Auguste, de Jambes. 


D'une manière satisfaisante. 


21 Melis, Joseph, de St-Nicolas. 
22 Moéris, Joseph, de Lierre. 

23 Cieters, Joseph, de Wichelen. 

24 Cornet, Arthur, de Mormont. 

25 Elewant, Alfred, de Haasdonck. 

2 Salmin, Benolt, de Nil-St-Vincent. 

21 De Caluwe, Charles, de Nieukerken. 
38 Laurent, Edouard, d'Ath. 

29 Naulaerts, Charles, de Grobbendonck. 
30 Carin, Eugène, d'Espléchin. 

31 Dethiers, Joseph, d'Incourt. 

32 Duliére, Rodolphe, de Damprémy. 

38 Filliers, Julien, de Deurle. 





( 460 ) 


34 Vande Weyer, Edouard, de Gheel. 

35 Flament, Laurent, de Brye. 

36 Nihoul, Louis, de Gembloux. 

37 Reusens, Edmond, de Malines. 

38 Triffet, Arthur, de Monceau s/Sambre. 
39 Van Turnhout, Paul, de Wyneghem. 

40 Ingebos, Vital, d'Attenhoven. 

41 Duchesne, Louis, de Grez-Doiceau. 

42 Goyens, Henri, de Diest. 

49 Levéque, Robert, de Vezon. 

44 Meulemans, Joseph, de Louvain. 

45 Maes, Henri, de Mouscron. 

46 Waffelaert, Auguste, de Grivegnée. 

41 Vermeersch, Emile, de Dixmude. 

48 Van Clooster, Auguste, de Lichtervilde. 
49 Cobbaert, Omer, d'Oultre. 

50 Pedro dos Santos, Manoël,de Porto-Santo (Portugal), 
51 Kemel, Richard, de Bruges. 

52 Lonfils, Victor, de Boussu lez-Walcourt. 
59 Van Naemen, Arthur, de Waesmunster. 
54 Rubens, James, d'Anvers. 

55 Van Roey, Charles, de Ryckevorsel. 

56 Boets, Emile, d'Anvers. 

.57 Koninckx, Fernand, de Borgerhout. 

58 Vanden Wyngaert, Alfred, de Rumpst. 
59 Vander Auwera, Joseph, de Tongerloo. 


EXAMEN DE DOCTEUR 
EN MÉDECINE, CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS 
(2e ÉPREUVE). 
Avec la plus grande distinction. 


1 Cordier, Edmond, de Montigny s/Sambre. 
2 Leblanc, Alphonse, de Calonne. 


Avec grande distinction. 
8 Ghyoot, Joseph, de Courtrai. 


€ 461 ) 


4 Van Biervliet, Joseph, de Louvain. 

5 Paternotte, Georges, de Grammont. 

6 Rasmont, Adelin, d'Oeudeghien, — . 

7 Wargée, Vital, de Tervueren. 

8 Vanden Wildenberg, Louis, de Rosendael. 


Arec distinction. 


9 Dumont, André, d'Anvers. 
10 Tits, Antoine, de Louvain. 
14 Thioux, Jules, de Porcheresse. 
12 Borms, Charles, de St-Nicolas. 
13 Roger, Dieudonné, de Seneffe. 
44 Acheroy, Albert, de Montigny s/Sambre, 
15 Cuylits, Charles, de Bruxelles. 
46 Loriers, Auguste, de Petit-Waret. 
11 Van Cauteren, Victor, de Zele, 
48 Caenen, Maurice, de Poperinghe. 
19 Van Overschelde, Cyrille, de Menin. 
2 Terlinck, Julien, de Vlamertinghe. 
21 Verhaert, Alphonse, d'Anvers. 
2 Snyers, Marcel, de Beauvechain. 
23 Geens, Joseph, de Tirlemont. 


D'une manière satisfaisante. 
24 Adant, Georges, de Merbes-Ste-Marie. 
35 De Roo, Richard, de Zillebeke. 
2% Homans, Eugène, d'Oelegem. 
21 Goffaux, Léon, de Haine-St-Plerre. 
38 Peeters, Auguste, de Vorst. 
2 De Cleyn, Joseph, de Borgerhout. 
30 Isebaert, Léon, de Menin. 
31 Tillieux, Jules, d'Anve 
38 Boey, Raphaël, de Malines. 
#8 Demanet, Glaude, de Momignies. 
34 Vanden Kieboom, Joseph, de St-Léonard. 
35 Jeangout, François, de Bastogne. 
36 Miest, Xavier, de Neufchâteau. 








( 462 ) 


31 Vloeberghs, Florent, de Morckhoven. . 
$8 Hue, Louis, de Châtelet. 

39 Fontaine, Gustave, de Mourcourt. 

40 Bóltinck, Otto, d'Anvers. 

41 Böltinck, Willy, d'Anvers. 

42 Boucquey, Victor, de Poperinghe. 

-43 Delens, Léon, de Montignies-St-Christophe. 
44 Huybrechts, Joseph, de Bossut. 

45 Baerts, Georges, de St-Trond. 

46 Lambrechts, Olivier, de Kessel-Loo. 

41 Savoir, Joseph, de Merchtem. 

48 Naulaerts, Louis, de Herenthout. 

49 Moulckers, Odilon, de Grand Jaminé. 
‘ 50 Laurent, Albin, de Dinant. 

51 Boxus, Joseph, de Lalinne. 

52 Convent, Emile, de Boom. 


.* EXAMEN DE DOCTEUR 
EN MÉDECINE, CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS 
(3e ÉPREUVE). 
Avec grande distinction. 


1 André, François, de Thuin. 
2 Alexandre, Pol, de Sivry. 
3 Caeymaex, Florent, d'Anvers. - 
4 De Boe, René, d'Ophasselt. 
5 De Boe, Léopold, d'Ophasselt. 
6 d'Azevedo, Rodrigue, de Dornellas (Portugal). 
7 Moreau, Paul, de Tournai. 
8 Van Wymersch, Valére, de Sottegem. 
- 9 Speleers, Raimond, de Waasmunster. 
40 Van Looy, Alphonse, de Herenthout. 
11 Ghyoot, Jules, de Courtrai. 
19 Houtsaeger, Camille, de Jabbeke. 
13 Lambret, Albert, d'Yvoir. 
44 Pinckers, Lambert, de Galoppe. 
45 Wildiers, Eugène, d'Anvers. 
46 Lahaye, Constant, de Neeryssche. 
47 Nelis, Charles, de Bruges. 


( 463 ) 


Avec distinction. 


18 Diericx, Hugo, d'Aeltre. 

19 Gillon, Joseph, de St-Josse-ten-Noode. 
20 Haesaerts, Lucien, de Rumpst. 

21 Malengreaux, Raymond, de Lincent. 
2 Ghesquiére, Joseph, de Gheluwe. 

23 Leconte, Paul, de St-Nicolas. . 
?4 Limbourg, Gustave, de Gammerages. 
2 Merchie, Edmond, de Schoorisse. 

36 Ballant, Jules, de Peruwelz. 

21 Busschaert, Paul, d'Aelbeke. 

28 Michielsen, Jean-Baptiste, de Ryckevorsel, 


D'une manière satisfaisante. 


29 Hennebert, Raphaël, de Frameries. 
30 Lambert, Joseph, de La Bouverie. 

31 Préaux, Ernest, de Merbes-le-Château. 
32 Vrebos, Amaury, d'Alost. 

39 Ausloos, François, de Louvain. 

34 De Preter, Emile, de Malines. 

+ Hollanders, Ernest, d'Anvers. 

36 Loison, Jean, d'Ellignies. 

31 Meyers, Jules, de Boom. 

38 Maes, Arthur, de Haeren. 

39 Mets, Franz, de Tamise. 

40 Standaert, Arthur, de Waerschoot. 
41 Smets, Arthur, de Montaigu. 

42 Van Assche, Jacques, de Londerzeel. 
49 Allaeys, Hilaire, de Woesten. 

44 Delafontaine, Alphonse, de Lichtervelde. 
45 Pauwelyn, Hector, de Poelcapelle. 
46 Reynens, Louis, d'Ophain. 

41 Soete, Edgar, de Gheluwe. 

48 Van Haelst, Léon, de Meerdonck. 

49 Verstockt, Eugène, de Vracene. 

50 Vankerckhoven, Joseph, de Louvain. 
51 Cappuyns, Victor, de Corbeek-Dyle. 


- 


( 464 ) 


52 Gevaerts, Jacques, d'Anvers. 
53 Maes, Joseph, de Houthem lez-Comines. 
54 Stroobants, Constant, de Roosbeek. 


EXAMEN DE PHARMACIEN (le ÉPREUVE) 


Avec distinction. 
1 Vekemans, John, d'Anvers. 


D'une manière satisfaisante. 


2 Vanden Put, Alphonse, de Louvain. 

3 Vanden Daelen, Hector, de Grammont. 

4 Coene, Théophile, de Beerst. 

5 De Bel, Jérôme, de Houttave. 

6 Staumont, Adelin, d'Arbre. 

7 Van Melckebeke, Prosper, de Malines. 

8 François, Fernand, de Wanfereée-Baulet. 
9 Maes, Alphonse, de Mouseron. 


EXAMRN DE PHARMACIEN (9e ÉPREUVE). 


Avec distinction. 
4 Wilmet, Léon, de Cerfontaine. 


D'une manière satisfaisante. 


2 Vekemans, John, d'Anvers. . 

3 Vanden Put, Alphonse, de Louvain. 

4 Vanden Daelen, Hector, de Grammont. 

5 Francois, Fernand, de Wanfercée-Baulet. 


EXAMEN DE PHARMACIEN (9e ÉPREUVE). 
Avec la plus grande distinction. . 

1 Dufonteny, Joseph, de Montigny-sur-Sainbre. 
Avec distinction. | 


2 Berte, Edmond, de Schaerbeek. 
3 Hermans, François, de Beirendrecht. 








( 465 ) 


€ Jenné, Basile, de Corswarem. 

9 Zech, Albert, de Malines. 4 

6 Boeckstyns, Arthur, d'Anvers. 

7 Schoofs, Joseph, de St-Trond. 

8 Vander Mynsbrugge, Jean-Bapt., de Schendelbeke. 


D'une manière satisfaisante. 
9 Peeters, Joseph, de St-Trond. 
10 Dol, Emile, de Louvain. 
11 Delesenne, Léon, de Houffalize. 
12 Michot, Télesphore, de Sart-la-Bruyère. 
13 Van Marsenille, Hubert, de Borloo. 


FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES. 


EXAMEN DE CANDIDAT PRÉPARATOIRE AU DROIT 
(Âre ÉPREUVE.) (LITTÉR. FRANG.). 


Avec grande distinction. 


1 Massaut, Alphonse, de Chátelineau. 
2 André, Georges, de Givet. 

3 Englebienne, Paul, de Mons. 

4 Becasseau, Henri, de H yon. 


Avec distinction. 


5 Miest, Hyacinthe, de Neufcháteau. 
6 De Paepe, Paul, de Chátelet. 
1 Stappaerts, Emmanuel, d'Anvers. 


D'une manière satisfaisante. 


8 Chauvaux, Georges, de Morlanwelz. 
9 Jadot, Paul, de Beloeil 

10 Lehon, Auguste, d’Antoing. 

11 Swillens, René, de Léau 

12 Jacobs, Victor, d' Anvers. - 
13 Segaert, Henri, de Schaerbeek. 





( 466 ) 
44 Dupont, Oscar, de Merbes-le-Château. . 
15 Planquaert, Philippe, d'Audenarde. 
16 Gérard, Georges, d'Etalle. 
17 Quoidbach, Léopold, de Hasselt. 
48 Bero, Emile, de Louvain. 
19 de Wouters d'Oplinter, René, de Louvain. 
20 Mernier, Lucien, de Martilly. 
21 Dieryck, Léon, de Bourg- Léopold. 


EXAMEN DE CANDIDAT PRÉPARATOIRE AU DROIT 
(4re ÉPREUVE). LITTÉRATURE FLAMANDE. 
D'une manière satisfaisante. 


1 Byvoet, Xavier, de Hechtel. 
2 Leynen, Charles, de Bruxelles. 
3 Puttemans, Victor, de Bonheyden. 
4 Thienpont, Maurice, d'Audenarde.* 
5 Van Eecke, Georges, d'Elverdinghe. 
6 Verwimp, Albert, d'Arendonck. 
7 De Vroe, Emile, d'Anvers. 
8 De Reu, Joseph, de Sleydinge. 
9 Goossens, Charles, de St-Nicolas. 
10 Vrints, Emile, de Hoogstraeten. 
11 Van Hée, Georges, de Furnes. 
12 Bruneel, Maurice, de Bruges. 
43 De Clercq. Joseph, de Ninove. 
14 Meysmans, Georges, de Tirlemont. 
15 Verté, Paul, de Merckem. 
16 Van Oorlé, Léopold, de Halle-Boyenhoven. 
41 De Smet, Henri, de Courtrai. 





EXAMEN DE CANDIDAT PRÉPARATOIRE AU DROIT 
(2e ÉPREUVE). LITTÉRATURE FRANCAISE. 


' Avec distinction. 


1 de Briey, Renaud, de Bruxelles. 
2 Desoil, Georges, de Binche. 

3 Léonard, Herman, de Trazegnies. 
4 Liebaert, Auguste, de Courtrai. 





( 467 ) 


D'une manière sattsjatsante. 


5 Delecourt, Max, de Lens. 
7 du Monceau de Bergendal, Eug., de Grez-Doiceau, 
8 Lacroix, Paul, d'Uccle. 
9 Smets, Charles, de Malines. 
10 de Biolley, René, de Verviers. 
11 Mernier, Henri, de Martilly. 
12 Masquelier, Pierre, de Courtrai. 
13 Muller, Joseph, de Fischbach (G.-D.). 
14 Gracia, Victor, de Frasnes lez-Buissenal. 
15 Manchel, Adolphe, de Mons. 
16 Van Dyck, Frédéric, de Louvain. 
11 Van Cauwenbergh, Joseph, de Lierre. 
18 Capelle, Joseph, de Floreffe. 
19 Dupire, Arthur, de Monceau-sur-Sambre. 
20 Genart, Fernand, de Houdeng-Aiméries. 
21 Lemaigre, Maurice, de Charleroi. 
22 de Cordes, Henri, d'Enghien. 
23 Minne, Alfred, de Tirlemont. 
24 Ponthot, Emile, de Peissant. 
25 Pourbaix, Henri, de Salzinne. 
26 Rousseau, Lóon, de Dinant. 
21 Rutgeerts, Albert, d'Aerschot. 
28 Tielemans, Louis, d'Anvers. 
29 De Grelle, Louis, de Monceau-sur-Sambre. 
30 Olbrechts, Robert, de Malines. 


EXAMEN DE CANDIDAT PRÉPARATOIRE AU DROIT 
(2e ÉPREUVE). LITTÉRATURE FLAMANDE. 
Avec distinction. 


1 Ooms, René, d'Anvers. 
2 Lancsweert, Max, de Bruxelles. 
3 Van Caillie, Henri, d'Ostende. 


D'une mantère satisjaisante. 
4 Demal, Léon, de St-Trond. 





( 468 ) 


5 De Bouck, Georges, de Bruges. 
6 Tielemans, Bonaventure, d'Anvers. 
T De Ridder, Ernest, de Wyneghem. 
8 Beeckmans, Maurice, d'Anvers. 
9 Berghman, Alexandre, d'Ypres. 

10 Cauwe, Georges, de Bruges. 

41 Denis, Alfred, d'Anvers. 

42 Leclef, Pierre, d'Anvers. 


ÉPREUVE SUPPLÉMENTAIRE (SUR LE DROIT NATUREL). 
Avec distinction. 
Van Bleyenberghe, Désiré, de Bierbeek. 


EXAMEN DE CANDIDATURE PRÉPARATOIRE AU DOCTORAT 
2 | Âre ÉPREUVE. 
B. HISTOIRE (LITT. FLAM.). - 
D'une manière satisfaisante. 


4 Goemans, Louis, de Louvain. 
2 Weemaes, René, de Hougaerde, 


C. PHILOLOGIE CLASSIQUE (LITT. FRANG.). 
Avec grande distinction. 
1 Derume, Emile, de Celles. 


avec distinction. 


2 Baguette, Jean, d'Aubin-Neufcháteau. 
3 Bilocq, Eugéne, de Chatillon. 
4 Bossy, Jean, de Ciplet. 
5 Walgrave, Alois, de Gand. 
6 Tagnon, Théophile. de Haversin. 
D'une manière satisfaisante. 
1 De Saegher, Julien, d'Ypres. 
8 Ghignet, Ernest, de Waterloo. 
9 Hellemans, Joseph, de Lierre. 
10 Adam, Joseph, de Jehouville. 
11 Windal, Emile, de Wodecq. 








- ( 40 ) 
C. PHILOLOGIE CLASSIQUE (LITT. FLAM.). 


Avec distinction. 


1 Sobry, Charles, de Sweveghem. 
2 De Raedt, Pierre, d'Emelghem. 
3 Sterck, Edouard, de Termonde. 


D'une manière satisfaisante. 


4 De Smedt, Joseph, de Lippeloo. 
5 Nelissen, Paul, de Hasselt. 


C. EXAMEN SUPPLÉMENTAIRE. 
Avec distinction. 
Van Bleyenberghe, Désiré, de Bierbeek. 
D. PHILOLOGIE ROMANE. 
D'une manière satisfaisante. 
Lambert, Ernest, de St-Léger. 
E. PHILOLOGIE GERMANIQUE. 
Avec distinction. 


4 De Cock, Joseph, de Herdersem. 
2 Naveau, Victor, de Tirlemont. 


D'une manière satisfaisante. 


3 Van Passel, Etienne, de Bierbeek. 
4 Ensch, Arthur, de Guirsch. 
5 Theisen, Paul, de Metz. 


EXAMEN DE CANDIDATURE PRÉPARATOIRE AU DOCTORAT 
(8 ÉPREUVE). 
B. HISTOIRE (LITT. FLAM.). 
Avec distinction. 
4 De Wolf, Louis, de Bruges. 


( 470 ) 


D'une manière satisfaisante. 
2 De Preter, François, d'Anvers. 


C. PHILOLOGIE CLASSIQUE (LITT. FRANG.). 


Avec grande distinction. 
1 De Coster, Louis, de Neeryssche. 


Avec distinction. 

-2 Hack, Emile, de Clervaux. 

9 Mary, René, ‘de Wisbecq. 

4 Van Bleyenberghe, Désiré, de Bierbeek. 
D'une manière satisfaisante. . 


5 Cuvelier, Camille, de Lincent. 
6 Jamsin, Ernest, de Marcinelle. 


C. PHILOLOGIE CLASSIQUE (LITT. FLAM. 


Avec distinction. 
4 De Jonghe, Edouard, de Grimminge. 


D'une manière satisfaisante. 


2 Cathelyn, Camille, de Lembeke. 
9 Janssens, Edouard, de St-Trond. 


LS 


E. PHILOLOGIE GERMANIQUE. 
Avec grande distinction. 
4 De Man, Achille, de Melden. 


Avec distinction. 
Gezelle, César, de Bruges. 
9 Kleyntjens, Jules, d'Ath. 
4 Persyn, Julien, de Wachtebeke. 
5 Roman, Ernest, de Boucle-St-Denis. 


D'une manière satisfaisante. 


6 Cordier, Constant, de Merbes-le-Château. 
7 Dotreppe, Félix, de Namèche. 


( 47 ) 


“EXAMEN DE DOCTECR ({re ÉPREUVE). 
B. BHISTOIRE. 
Avec grande distinction. 
1 Vanden Ven, Paul, de Schaerbeek. 
D'une manière satisfaisants. 
2 Gielens, Alphonse, d'Eeckeren. 


C. PHILOLOGIE CLASSIQUE. 
Avec grande distinrtion. 
1 Mayence, Fernand, de Jumet. 
2 Michiels, Joseph, de Ryckel. 
D'une maníere satisfaisante. 
3 Haesaerts, Léon, de Hal. 


D. PHILOLOGIE ROMANE. 
Avec la plus grande distinction. 
4 Carnoy, Albert, de Louvain. 


D'une mantére satisfaisante. 


Flémal, Eugène, de Dinant. 
3 Woillard, Emile, de St-Léger. 


E. PHILOLOGIE GERMANIQUE. 


D'une manière satisfaisante. 
4 Matthys, Alfred, de Borgerhout. 
2 Borms, Auguste, de St-Nicolas. 


EXAMEN DE DOCTEUR (2 ÉPREUVE) (1). 
B. HISTOIRE. 


D'une manière satisfaisante. 
Nelis, Hubert, de Bruges. 


(1) L'astérisque indique que le récipiendaire a subi 
l'épreuve de la leçon publique. 





( 472 ) 


C. PHILOLOGIE CLASSIQUE. 


Avec la plus. grande distinction. 
4 * Michiels, Joseph, de Ryckel, 
2 * Cocheteux, Franz, de Bruxelles. 
8 * Mathieu, François-Xavier, de Jumet. 


FACULTÉ DES SCIENCES. 


EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENCES NATURELLES ET DE 
CANDIDAT EN MÉDECINE (1re ÉPREUVE). 


Avec la plus grande distinction. 
1 Van Schevensteen, Auguste, d'Anvers. 


Avec grande distinction. 


2 Delfosse, Lucien, de Sart-Risbart. 
8 Debaisieux, Georges, de Louvain. 
4 Lauwens, René, de Bruxelles. 

5 Linard, Paul, de Cuesmes. 


Avec distinction, 


6 Poelmans, Michel, d'Overpelt. 
7 Vanherpe, Jules, de Heestert. 
8 Depauw, Emile, d'Ursel. 
9 Oblin, René, de Petit-Enghien. 
10 Sergoyne, Julien, de Forest. 
41 Dupont, Jean, de Herenthals. 
12 Van Kerkvoorde, Louis, de Waerschoot. 
13 Cuypers, Georges. de Louvain. 
14 Doussy, Gustave, de Courtrai. 
15 Schmit, Roger, de Louvain. 
16 De Mortier, Charles, de Termonde. 
17 Mairiaux, Marcel, de Raynies. 
18 Gillard, Fernand, de Marchovelette, 
19 Bayot, Joseph, de Rienne. 
20 Van Nuffelen, Alphonse, de Lierre. 


- 


^ (43) 
D'une manière satisfaisante. 


21 Daels, Francois, d'Anvers. 

22 Fierens, Auguste, d'Anvers. 

23 Van Walleghem, Honoré, de Wynghene. 
24 Van Wynendaele, Octave, de Deftinge. 
25 Hausse, Arthur, de Meix-devant-Virton. 
26 Seuntjens, Emile, d'Anvers. 

27 Dupont, Louis, d'Anvers. 

28 Laureys, Jean, de Lierre. 

29 Lagar, Joseph, de Courtrai. 

30 Snacken, Louis, de Lillo. 

31 Verheyden, Francois, de Dilbeek. 

32 Vloebergh, Arthur, de Saves-Sten. 

3 Van Hecke, Alfred, de Somergem. 

34 Lootens, Maurice, d'Oost-Roosebeke. 

35 Manne, Eloi, de Ville-s/Haine. 

36 Nachtergael, Arthur. de Dour. 

31 Pira, Constant, de Louvain. 

38 Smekens, Arthur, de Gand. 

39 Vander Waeren, Joseph, de Winghe-St-Georges. 
40 De Coster, Florimond, de Malines. 

41 Dendoncker, Prosper, de Heestert. 

42 De Wals, Victor, de Sterrebeek. 

48 Declercq, Léon, d'Ypres. 

44 Geens, Jean, de Malines. 

45 Luyten, Charles, de Moll. 

46. Tinel, Jean, d'Ixelles. 

47 Vanden Bergh, Georges, de Frizel. 

48 Froidbise, Gustave, d'Ohey. 

49 Martin, Henri, de Neerpelt. 

50 Casier. Alphonse, d'Ypres. 

54 Vrsghem, Adolphe, de Courtrai. 

52 Wauthier, Fernand, de Châtelet. 

53 Broes, Emmanuel, de Lierre, 

54 De Bo, Hilloné, d'Etichove. 

55 Elewant, Ernest, de Haesdonck. 

56 Van Steenberge, Léon, de Houthem-St- Liévin. 








( 474 ) 


57 Evers, Emile, de Munsterbilsen. 

58 Gallez, Louis, de Montrœul-au-Bois. 
SP Isebaert, Louis, de Deerlyck. 

60 Bernard, Jules, de Mont-s/Marchienne. 
61 Do Plaen, Henri, de Koekelberg. 

62 Holemans, Jean, de Boom. - 
63 Van Laethem, Alban, d'Uccle. 

64 De Becker, Ferdinand, de Malaise. 

65 Francq, Henri, d’ Obourg. 

66 Gombert, Albert, de Poperinghe. 

67 Nuyens, Albert, de St-Josse-ten-Moode. 
68 Reunis, Adolphe, de St-Gilles (Waes). 

69 Gérard, Ernest, de Dinant. 

70 Vanden Bergen, Louis, de Malines. 


EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENCES NATURELLES 
PRÉPARATOIRE A LA PHARMACIE, AU DOOTORAT ET A LA 
MÉDECINE VÉTÉRINAIRE (1e ÉPREUVE). 


Avec la plus grande distinction. 
1 Barbier, Emile, de Ransart. 


Avec grande distinction. 
2 Homans, Joseph, d'Oelegem. 
9 Berghs, Jules, de Genck. 
4 Bouvart, Jean. de Thuin. 
5 Dumez, Robert, de Wervicq. 


Avec distinction. 
6 Maenhout, Francois, de Waterland Oudeman. 
7 Van Wilder, Emile, de Denderwindeke. 
D'une manière satisfaisante. 


8 Gevaert, Armand, de Bevere. 

9 Pellegrin, Firmin, de Piétrain. 
10 Van Glabeke, Aimé, de Petegem. 
11 Faes, Georges, de Turnhout. 








( 45 Y 


12 Houssiau, Henri, de Hal. 

13 Goffin, Charles, de Gingeloun. 

14 Dossche, Aimé, de Somergem. 

15 Barbry, Albert, de Locre. 

46 Bonte, Lucien, de Moorslede. 

11 Deflandre, Louis, de Fontaine-l'Evéque. 
48 De Meulder, Edouard, d'Enghien. 

19 Deurinck, Edmond, de Lichtervelde. 

20 Dossogne, Clovis, d'Anhée. 

21 De Coster, Remi, de Louvain. 

22 D'Hauwer, Joseph, de Bodeghem-St-Martin. 
23 De Vloo, René, de Stavele. 

24 Geerts, Louis, de Terhaegen. 

25 De Portemont, Aimé, de Sarlardingen. 
26 Lathouwers, Victor, d'Eygenbilsen. 

21 Alsberge, Henri, d'Audenarde. 

28 Bouillart, René, de Trazegnies. 

29 Bouillon, Georges, de Roux. 

30 Cockx, Charles, de Willebrmgen. 

31 Chapelle, Eudore, de Godarville. 

32 Gallez, Maurice, de Binche. , 

33 De Crits, Valère, de Sulsique. 

34 Deruez, Léon, de Pottes. 

85 Vanden Berghe, Hippolyte, de Godveerdegem. 


EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENCES NATURELLES 
PRÉPARATOIRE A LA PHARMACIE, AU DOCTORAT ET A LA 
MÉDECINE VÉTÉRINAIRE (2e ÉPREUVE). 


Avec grande distinction. 


4 Hermans, Louis, d'Anvers. 
2 Poskin, Paul, de Charleroi. 
3 Michez, Gaston, d'Estinnes-au-Mont. 
4 Guerdon, Ignace, de Leignon. 
Avec distinction. 


5 Marcq, Joseph, de Gesves. 











( 476 ) 


6 Nyst, Edgar, de Maestricht. 

7 Arcq, Nestor, de Glabais. 

8 Domicent, Valère, d'Ypres. 

9 Bourdeaux, René, de Louvain. 
10 Martens, Achille, de Sleydinge. 
11 Vermeyen, Arthur, de Hauwaert. 
42 Van Goidtsenhoven, Charles, de Tirlemont. 
43 Daive, Xavier, de Frasnes lez-Buisseret. 
44 Dupon, Philippe, de Dixmude. 

15 Peckel, Léon, de Cureghem. 


D'une manière satisfaisante. 


46 Capelle, Fernand, de Dinant. 

47 De Decker, Alfred, de Louvain. 

18 Lermytte, Arthur, de Proven. 

19 Meeus, Charles, de Puers. 

20 Maillet, Léon, de St-Nicolas. 

21 Moreau, René, d'Ellezelles. 

28 Lorette, Victor, de Mellet. 

23 Parent, Lucien, de Montignies-sur-Roc. 
24 Taminiaux, Jules, de Seneffe. 

25 Wallez, Emmanuel,.d'Ellignies-Ste-Anne. 
26 Vertommen, Eugène, de Heyst-op-den-Berg. 
21 Van Ongeval, Francois, de Deftinge. 

28 Schots, Jules, d^ Neerlinter. — 

29 Renau, Joseph, de Steenhuyse. 

30 Fosty, Edmond, de Givry. 

91 Petitjean, Florent, d'Odeur. 

32 Rosoux, Joseph, de Havelange. 

33 Staumont, Adelin, d'Arbre. 

94 Wygaerts, Antoine, d'Alken. 

35 De Clereq, Edmond, de Zonnegem. 

96 Govaerts, Henri, de St-Trond. 

37 Hazard, Alfred, de Nodebais. 

98 Klynen, Edouard, de Tirlemont. 

39 Meugens, Aexandre, d'Anvers. 

40 Polet, Emile, de Givry. 

41 Caillau, Georges, de Bruges. 

42 Maertens, Arthur, de Louvain. 


( 477 ) 


EXAMEN SUPPLÉMENTAIRE. 


Avec grande distinction. 
- 
1 Lerat, Paul, de Mons. 


D'une maniere satisfaisante. 
2 Leuridan, Alexandre, de Ploegsteert. 


EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENOES PHYSIQUES 
ET MATHÉMATIQUES (ire ÉPREUVE). 
Avec grande distinction. 


4 Odeurs, Alphonse, de Halle. 


Avec distinction. 
2 Terby, Charles, de Louvain. 


D'une manière satisfatsante. 


3 Boucqué, Floribert, de Gand. 

4 Hallez, Denis, de St-Amand-sur-Escaut. 
5 Jehoulet, Arthur, de Racour. 

6 Nicolas, Paul, de Ruette. 


EXAMEN SUPPLÉMENTAIRE. 


D'une manière satisfaisante. 


. 4 Alliaume, Maurice, de La Louvière, 
2 de Fooz, Guillaume, de Bruxelles. 
3 De Winter, Auguste, de Gheel. 

4 Verriest, Gustave, de Louvain. 


EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENCES PHYSIQUES. 
ET MATHÉMATIQUES (2e ÉPREUVE). 
Avec distinction. 
1 Ectors, Jean, de Louvain. 


D'une mantère satisfaisante. 


2 Somville, Oscar, de Court-St-Etienne. 
3 Vanden Bossche, Fernand, de St-Trond.. 


X Nel. 


- ( 478 ) 
EXAMEN SUPPLÉMENTAIRE. 
+ Avec distinction. 
4 Zerck, Oscar, de Ninove. 


D'une manière satisfaisante. 
2 Clément, Ernest, de Steenkerke. 


- 


KXAMEN DE DOCTEUR EN SCIENCES PHYSIQUES 
ET MATHÉMATIQUES (1e ÉPREUVE). 
Avec grande dístinction. 
Crowet, Emile, de Frameries. 


EXAMEN SUPPLÉMENTAIRE. 


Avec grande distinction. 
Dehairs, Gustave, de St-Trond. 


EXAMEN DE DOCTEUR EN SCIENCES NATURELLES 
(dre ÉPREUVE). 
‘SCIENCES CHIMIQUES. 
Avec grande distinction. 


1 Servais, Léon, de Tournai. 
2 Dalle, Paul, de Namur. 


D'une manière satisfaisante, 
3 Peeters, Edgar, de St-Trond. 


EXAMEN DE DOCTEUR EN SCIENCES NATURELLES 
(2e ÉPREUVE). | 


SCIENCES BOTANIQUES. 
Avec la plus grande distinction. 
Dierckx, François, de Turnhout. - 








( 479) 


SCIENCES CHIMIQUES. 
Avec grande distinction. 
4 Servais, Léon, de Tournai. 
D'une manière satisfaisante. 
2 Peeters, Edgar, de St-Trond. 


EXAMEN DE CANDIDAT INGÉNIEUR (Îre ÉPREUVE). 
Avec la plus grande distinction. 


4 Verriest, Gustave, de Louvain. 
2 De Winter, Auguste, de Gheel. 
3 Lievens, Arthur, de Meerbeek. 


Avec grande distinction. 


4 de Fooz, Guillaume, de Bruxelles. 
5 Goffart, Paul, de Wavre. 

6 Cloet, Remi, de Coolscamp. 

7 Cornet, Arsène, de Mormont. 


Avec dtstinction. 


8 Braun, Maurice, de Bruxelles. 
9 Jacquemin, Henri, de Marchin. 
40 Alliaume, Maurice, de La Louvière. 
41 Schobbens, Vincent, d'Anvers. 
42 Lancsweert, Prosper, d'Ostende. 
13 Gaussin, Jean, de Ciney. 
44 De Becker, Georges, de Louvain. 


D'une manière satisfaisante. 


45 Neut, Adolphe, de Gand. 

A6 Guilmin, Joseph, de Villers lez-Heest. 
47 Bauchau, Michel, de Louvain. 

48 Domus, Jean, de Borgerhout. 

19 Lagasse, Edouard, de Nivelles. 

90 Severin, François, de Grandménil. 
91 Calicis, Jules, de Ransart. 


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_( 480 ) 


22 de Cléty, Albert, d'Uccle. 

23 Dubois, Rene, de Deux-Acren. 

24 Van Aerde, Alfred, de Malines. 

25 Dufour, Hervé, de Chátelineau.. 

26 Dony, Gustave, d'Oteppe. 

27 Jadot, Octave, d'On. 

28 Stillemans, Jean, de Bruxelles. 

29 Adant, Adolphe, de Bruxelles. 

30 Berger, Gustave, de Jumet. 
831 Leheuwe, Jean, de Braine-le-Comte. 
99 Parmentier, Cyrille, de Tilff. 

33 Bouillon, Adolphe, de Couillet. 

94 Clerin, Joseph, de Chátelet. 

95 Fontainas, Paul, d'Ixelles. 

36 Holemans, Albert, de Malines. 

97 Hanoteau, Léon, de Barbencon. 


EXAMEN DE CANDIDAT INGÉNIEUR (2° ÉPREUVE). 
Avec grande distinction. 


1 Broos, Gustave, de Hauwaert. 
2 Clément, Ernest, de Steenkerque. 


Avec distinction. 


9 Govaerts, Athanase, d'Anvers. 
4 Collignon, Camille, de Halarzy. 
5 De Laey, Alban, de Hooglede. 
6 Louveaux, Paul, de Malines. 
7 De Hertogh, Henri, de Herent. 
8 Van Wymeersch, Charles, de St-Josse-ten-Noode.. 
9 Boone, Joseph, de Turnhout. 
10 Plissart, Albert, d'Etterbeek. 


D'une manière satisfaisante. 


11 Genart, Albert, de Bracquegnies. 

12 De Voghel, Gustave, de Bruxelles. 

43 Vander Linden, Joseph, de St-Job-Uccle. 
14 Zerck, Oscar, de Ninove. 





C 481 ) 


45 Mostaert, Edouard, de Bruges. 
46 Van Kelecom, Fernand, de Louvain. 
AT Van Brée, Firmin, d'Anderlecht. 

18 Ramy, Paul, de Schaerbeek. 

19 Sengier. Edgar, de Courtrai. 

20 Dethaye, Charles, de Carnières. 

21 Masquelier, Jules, de Jollain-Merlin. 
22 Masy, Albert, de Landen. 

23 Van Muylem, Pierre, d'Oultre. 

24 Deneufbourg, Auguste, de Coivrel. 
25 Mertens, Norbert, de Cureghem. 

26 Corbiau, Joseph, de Dinant. 

27 Limpens, Alexandre, de Gand. 


EXAMEN D'INGÉNIEUR CIVIL DES MINES ({re ÉPREUVE). 
Avec distinction. 
4 André, Léon, de Givet. 
2 Defalque, Paul, de Court-St-Etienne. 
3 Moulin, Firmin, de Blaton. 
4 Tilman, Victor, de Chapelle lez-Herlaimont. 
D'une mantère satisfaisante. 
5 Anciaux, Albert, de St-Josse-ten-Noode. 
6 Dandois, Hector, de Mellet. 
1 Descampe, Paul, de Gembloux. 
8 Hins, Joseph, de St-Aubin 
9 Lefebvre, Charles, de Tournai. 
10 Lemaire, Gustave, de Havay. 
41 Baguet, Louis, d'Ecaussines-Lalaing. 
42 De le Hoye, Francois, de Nivelles. 
43 De Voghel, Gustave, de Bruxelles.” 
44 Nicolas, Francois, de Spa. 
45 Seret, Maurice, de Bruxelles. 


EXAMEN D'INGÉNIKUR CIVIL DES MINES (2 ÉPREUVE). 
Avec distinction. 
4 Cassart, Maxime, de Gembloux. 


( 482 ) 


2 Fonteyne, Michel, de Vracene. 
3 Plissart, Rodolphe, d'Anvers. 
4 Clément, Paul, de Courtrai. 


D'une maniere satisfaisante. 


5 Brenez, Jules, de Hornu. 
. 6 de Savoye, Albert, de Soignies. 
7 De Decker, Ludovic, d'Anvers. 
8 Delcuvellerie, Edouard, de Tournai. 
9 De Walque, Joseph, de Louvain. 
10 Frère, Henri, de Namur. 
11 Gilles, Célestin, de Marche. 
12 Gadiot, Jacques, de Maestricht. 
43 Leemans, Joseph, de Malines. 
14 Marin, Albert, de Montigny-sur-Sambre. 
15 Meganck, Vital, d'Aspelaere. 
16 Venneman, Frédéric, de Louvain. 
17 Van Neste, Pierre, de Naast. 
18 Bonnet, Albert, de Montigny-le-Tilleul. 
19 Cailliau, Alfred, de Tournai. 
20 Derenne, Ernest, de Monceau-sur-Marchienne. 
21 Mantia, Auguste, de Strépy. 
22 Wery, Georges, de Fosses. 


EXAMEN D'INGÉNIEUR CIVIL DES MINES (Je ÉPREUVE). 


Avec distinctton. 


1 Burton, Henri, de Crupet. 
2 Dumoulin, Louis, d'Orp-le-Grand. 
3 Zech, Paul, de Soignies. 


D'une manière satisfaisante. 


4 Bauchau, Carl, d'Anhée. 

5 Cassart, Paul, de Gembloux. 

6 Arnould, Albert, de Bertrix. 

7 De Smeth, Eugène, de Bruxelles. 

8 Linard, Joseph, de Louvain, 

9 Marin, ‘Albert, de Montigny-sur-Sambre, 











( 483 ) 


EXAMEN D'INGÉNIEUR DES CONSTRUCTIONS CIVILES 
(ire ÉPREUVE). 
Avec distinction. 
4 Mertens, Albert, de Cruybeke. 


D'une manière satisfatsante. 
2 Dehairs, Gustave, de St-Trond. 

3 Delfosse, Joseph, de Sart-Risbart. 

4 Lambert, Maurice, de Bruges. 

5 Van Bellinghen, Julien, d'Anderlecht. 
6 Van Brée, Firmin, d'Anderlecht. 


EXAMEN D'INGÉNIEUR DES CONSTRUCTIONS CIVILES. 
2e ÉPREUVE). 
D'une manière satisfaisante. 


4 Boereboom, Léon, de Bruges. 
2 Perlaux, Louis, do Matagno-la-Grande 
3 Stevens, Georges, de Dixmude. 


EXAMEN D'INGÉNIEUR DES CONSTRUCTIONS CIVILES 
(3e ÉPREUVE). 
Avec distinction. 
1 Gillon, Eugène, de St-Josse-ten-Noode. 
D'une mantère satisfaisante. 
2 De Brouwer, Michel, de Bruges. 





ÉCOLES SPÉCIALES 
des arts et manufactures, du génie civil 
et des mines. 


, EXAMENS SUBIS 
PENDANT L'ANNÉE ACADÉMIQUE 4899-1900. 


EXAMENS D'ADMISSION AUX ÉCOLES SPÉCIALES. 
Programme A. 


1 Daelman, Léon, de Hofstade. 
2 Vander Ghinste, Marcel, de Courtrai. 
3 Van Caeéneghem, Jules, de Semmerzaeke. 
4 Cuigniez, Georges, de Warcoing. 
5 Dopp. Etienne, de Bruxelles. 
6 del'Arbre, Willy, d'Anvers. 
7 Deloof, Richard, de Bruges. 
8 de Ramaix, Amaury, de Berlin. 
9 Feye, René, de Louvain. 
10 Petiau, Emile, de Liége. 
11 Demanet, Carlo, d'Anvers. 
12 Henin, Jules, de Senenne-Sovet. 
43 Lien, Léonis, de Moustier-sur-Sambre. 
14 Derey, Emmanuel, de Louvain. 
15 Sonnet, Oscar, d'Ermeton-sur-Biert. 
16 Couche, Jules, d'Anderlues. 
47 Hubert, Maurice, de Marche:les-Dames. 
48 Volckaert, Albert, de Thourout. 
19 De Beir, Georges, de Thielt. 
20 Brennet, Baudouin, de SC Amand lez-Fleurus. 
21 Dupuis, Charles, de Chátelet. 
22 Félix, Léon, de Neuville lez-Philippeville. 
23 Vanden Bergh, Florent, de Synghem. : 


C 485 ) 


24 Masui, Remi, de Jambes. 

25 Simon, Edouard, de Châtelet. 

26 Tasseaux, Albert, de Rouveroy. 
277 Hertsens, Georges, de Malines. 

28 Smal, Pierre, de Bruxelles. 

29 Piens, Edgar, de Binche. 

80 Vervoort, Edouard, d'Anvers. 

31 Libert, Alfred, d'Anhée. 

32 Van Damme, Joseph, de Wetteren. 
33 Warocquier, Charles, de Tournai. 
34 Mennes, Auguste, de Merxem. 

35 Lafontaine, Alfred, d'Aiseau. 

36 Mommens, Edgar, de Lessines. 

37 Samain, Hilaire, de Pottes. 

38 De Wolf, Franz, de Schaerbeek. 
39 Vander Jeught, Joseph, de Termonde. 
40 De Rode, Paul, de Louvain. 

41 Brackx, Léopold, de Dudzeele. 

42 Mestdagh, Omer, de Bruges. 

43 Misonne, Robert, d'Enghien. 

44 Baerts, Léon, de St-Trond. 

45 Dufour, Paulin, de Châtelineau. 
48 Ectors, Edmond, de Bruxelles. 

47 Gottigny, Oscar, de Bruxelles. 

48 Poncelet, Georges, de Schaerbeek. 
49 Brauns, Georges, de Hasselt. 

50 Sansen, Albert, de Poperinghe. 

51 Coosemans, Maurice, de Bruxelles. 
52 Verbouwe, Ovide, de Watou. 


Programme B. 


1 Ruiz de Luzveriajof), Aug. de Baclock (Philippines). 
2 Galette, Emmanuel, de Bruxelles. 

3 Wagner, Joseph, d'Ettelbrück (G.-D.). 

4 Funck, Henri, de Walmon (G.-L.). 

5 Charles, Ernest, de Bertrix. 





F^ 


E c 


( 486 ) 


6 De Wulf, Joseph, de Bruges. 
7 Cassart, Max, de Gembloux. 
8 Drion, René, de Chátelet. 
9 Haubrechts, Félix, d'Ogimont-Village. 
10 Thibaut, Auguste, de Nalinnes. 
11 Scraeyen, Léonard, de Coursel. 
12 Fant, Albert, d'Aeltre. 
13 Stasse, Joseph, d'Isbergues (Pas de Calais). 
14 Prové, Paul, de Ninove. 
15 Crabeels, Eugène, de Wavre. 
16 Choppinet, Joseph, d'Enghien. 
17 Misonne, Robert, d'Enghien. 
18 Sauvage, Henri, de Peruwelz. 
19 Cayphaz, Edmond, de Gozée lez-Thuin. 
20 Buzon, Albert, de Bruxelles. 
21 Isaac, Louis, de Landelies. 
22 Gérard, Charles, de Couillet. 
23 Lambert, Edmond, de Liége. 
24 Lallemand, Maurice, de Bruxelles. 
29 Leroux, Robert, de Chimay. . 
26 d'Oultremont, Rodolphe, de Houtaing. 
27 Mangon, Georges, d'Eppignies. 
.28 Chapelle, Raoul, de Godarville. 
29 Bonjean, Henri, de Tirlemont. 
30 Brauns, Georges, de Hasselt. 
84 Vroonen, Albert, de Tongres. 
32 Vande Werve, Raoul, d'Anvers. 
33 de Hemptinne, Franz, de Gand. 
34 Claus, Laurent, de Nukerke. 
85 Opsomer, Léon, de Renaix. 
96 Vande Weghe, Edouard, de Courtrai. 
37 Vanschendel, Léon, de Louvain. 
38 Van Doren, Joseph, de Louvain. 
39 De Hertog, Jules, de Neervelp. 
40 Leurquin, Léopold, de Spy. 
41 Dautricourt, Paul, de Bruges. 
42 Defalque, René, de Court-St-Etienne. 


,— 


( 487 ) 


43 Vanden Bossche, Joseph, de Louvain. 
44 Renson, Charles, de Gingelom. 

45 Fariacherski, Constant, de Posen (Prusse). 
46 Schul, Paul, d'Anvers. 

41 Cappellen, Paul, de Louvain. 

48 Genart, Godefroid, de Bracquegnies. 
49 Otlet, Gaston, de Bruxelles. 

90 Toye, Stefaan, de Sweveghem. 

51 Hurklenbroick, Louis, de Bruxelles. 
92 Lambert, Edmond, de Liége. 

99 Lievens, François, de Meire. 

94 Charles, Ernest, de Bertrix. 


EXAMEN D'ÉLÉVE-INGÉNIEUR DES 
ARTS ET MANUFACTURES ET DES MINES (ire ÉPREUVE). 


Avec grande distinction. 
1 Wagner, Joseph, d'Ettelbrück. 


Avec distinction. 
2 Jadoul, Léon, de Frésin. 


D'une mantére satisfaisante. 


3 Bruneau, Félix, d'Enghien. 
4 Coppée, Evence, de Mons. 
. 9 Lempereur, Léon, de Chantemelle. 
6 Mary, Henri, d'Annevoie. 
7 Raulier, Louis, de St-Denis (Mons). 
8 Thienpont, Léon, de Meulebeke. 
9 Cordonnier, Georges, de Beaulieu. 
10 Descamps, Etienne, de Ville-sur-Haine. 
11 Lagneau, Victor, de Paris. 
12 Lefebure, Antoine, de Neufvilles. 
43 Piret, Henri, de Charleroi. 
44 Scheys, Fernand, de Beauvechain. 
15 Soete, Charles, de Gheluwe. 
16 Sohier, René, de Monceau-s/Sambre. 


EE d 


( 48 ) 
47 Cuylits, Paul, de Bruxelles. 
18 Godin, Georges, de Thuillies. 
19 Jacquet, Maurice, de Chátelet. 
30 Lardinois, Edmond, de Malines. 
21 Lantonnois, Georges, de Liége. 
22 Mathuin, Fernand, de Thuin. 
23 Cerckel, Homère, de Léau. 
24 Piérard, Joseph, d'Esch-s/AlIzette. 


ÉPREUVE SUPPLÉMENTAIRE. 


D'une manière satisfaisante. 


4 Gosse, Prudent, de Frasne. 
2 Thirifay, Fernand, de Dampremy. 
3 de Monge de Franeau, Joseph, d'Ohey. 


2e ÉPREUVE. 


Avec distinction. 
1 Thiry, Léon, d'Esch-sur-Alzette. 


D'une manière satisfaisante. 


2 Clément, Léon, de Termonde. 
3 Fountopoulos, Constantin, de Trébizonde. 
4 Gomzée, Marc, de Mont-sur-Marchienne. 
5 Jancart, Eugène, de Wavre. 
6 Legrand, Fernand, de Graty. 
7 Lambert, Jules, de Falmignoul. 
8 Malengreau, Alfred, de St-Ghislain, 
9 Moreau, Georges, de Huy. 
10 Mathieu, Achille, de Lodz (Russie). 
41 Renard, Oscar, de Berzée. 
42 Bauchau, Pierre, de Herent. 
13 Cornand, Gabriel, de St-Gilles (Bruxelles). 
14 Klein, Louis, d'Echternach. 





( 489 ) 
ÉPREUVE SUPPLÉMENTAIRE. 


Ont subi l'examen avec succès. 
1 Soeve, Daniel, d'Assise. 
2 de Monge de Franeau, Gérard, d'Ohey. 
D'une manière satisfaisante. 
3 Gosse, Prudent, de Frasnes lez-Couvin. 


EXAMEN D'INGÉNIEUR 
DES ARTS ET MANUFACTURES ET DES MINES (Âre ÉPREUVE). 


D'une manière satisfatsante. 


1 Scohy, Auguste, de Brye. 
2 Vander Hulst, Louis, de Louvain. 
3 Lambert, Alexandre, de Dinant. 

4 Vanden Eynde, Joseph, de Voorde. 
5 Brahy, Henri, de Bousy-Romsée. 
6 Lefebvre, Charles, de Tournai, 


ÉPREUVE SUPPLÉMENTAIRE. 


D'une manière satisfaisante. 
Vanden Eynde, Joseph, de Voorde. 


2» ÉPREUVE. 
Avec distinction. 
1'Borrissowski, Michel, de Moscou. 
D'une manière satisfaisante. 
2 Nicaise, Vital, de Havré. 
3 Roberti, Célestin, d'Awans. 
4 Walckiers, Charles, de Bruxelles. 
5 De Maeght, Augustin, de Hal. 
6 Drappier, Jean, de Bléharies. 
1 Henry, Gustave, de Montegnée. 





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( 490 ) 


8 Senzée, Léon, d'Acoz. 
9 Vander Hulst, Louis, de Louvain. 
10 Walckiers, Paul, de Bruxelles. 
11 Meyers, Jean-Pierre, de Grevenmacher. 
12 Baudewyns, Jean-Baptiste, de Chátelineau. 


EXAMEN D'ÉLÉVE-INGÉNIEUR ARCHITECTE (ire ÉPREUVE). 


D'une manière satisfaisante. 


1 Braun, Henri, de Bruxelles. 
2 Taburiaux, Raoul, de Charleroi. 


2e ÉPREUVE. 


Avec dtstinction. 
1 Muller, Georges, de Gand. 


D'une manière satisfaisante. 
2 Marck, Félix, de St-Josse-ten-Noode. 


EXAMEN D'ÉLÉVE-INGÉNIEUR CONSTRUCTEUR 
(ire ÉPREUVE). 
D'une manière satisfaisante 
4 Verstraete, Aimé, de Bruges. 
2 Janssen, Léon, de Malines. 
3 Janssen, Paul, de Tirlemont. | 
4 Alexander, Albert, de Paris. 
5 Baltus, Georges, de Couillet. 
6 Kayser, Nicolas, de Coutern (G. D.). 
7 Thirion, Léopold, d'Escombrera (Espagne). 
8 Fariachevski, Constant, de Vilcovo (Posen, Prusse). 


ÉPREUVE SUPPLÉMENTAIRE. 


D'une manière satisfaisante 


1 Hecq, Arthur, de Chapelle lez-Herlaimont. 
2 Acheroy, Georges, de Montigny-s/Sambre. 


( 49] ) 


2e ÉPREUVE. 


Avec distinction. 
1 Helleputte, Louis, de Gand. 
2 Zaphiropoulos, Jean, d'Andros (Grèce). 
D'une manière satisfaisante. 


3 André, Emile, de Borgerhout 

4 Tennstedt, Joseph, de Petit-Enghien. 

9 Grosges, Nicolas, de Bettembourg (G.-D.). 
6 Gouneff, Christo, d'Elena (Bulgarie). 

7 Hecq, Arthur, de Chapelle lez-Herlaimont. 
8 Van Iseghem, Thomas, d'Ostende. 


ÉPREUVE SUPPLÉMENTAIRE. 


D'une manière satisfaisante. 


1 Vioeberghen, Charles, de Mons. 
2 Boiadjieff, Christo, de Scoliero (Bulgarie). 


EXAMEN D'INGÉNIEUR-ARCHITECTE (Îre ÉPREUVE). 
D'une manière satisfaisante. 
1 Van Biesem, René, de Louvain. 
2 Hecq, Athur, de Carniéres. 
2e ÉPREUVE. 


D'une manière satisfaisante. 


4 Halsberghe, Cajetan, d'Anvers. 
2 Jeosten, Egide, de Maestricht. 
3 Vaes, Henry, d'Anvers. 


RÉAMEN D'INGÉNIEUR-CONSTRUCTEUR (ire ÉPREUVE). 
Atec distinction. 


4 Sotomayer, Justiniano, de Santiago (Chili). 
28 


CCALC. 


i - 
( 492 ) 
D'une mantére satisfaisante. 


2 Cambrelin, Eugène, de Bruges. 

3 Jurion, Léonce, de Felui. 

4 Severin, Léon, de Braine-l'Alleud. 

5 De Zutter, Omer, de Ninove. 

6 Gribling, Edouard, de Batavia. 

7 Van Oostveldt, Hubert, de Schaffen. 
8 Poggio, Brasidas, de Port-Said. 


2e ÉPREUVE. 


Avec distinction. 


14 André, Maurice, de Spy. - 
'2 Badir, Selim, de Caire. 
3 De Wulf, Georges, de Bruges. 
D'une manière satisfaisante. 


4 Barbier. John, d'Anvers. 
5 Saggese, Gaétanino, de Resina (Naples). 
6 Vrebos, Jules, de Woluwe-St-Etienne. 


EXAMEN DE CONDUCTEUR DES CONSTRUCTIONS CIVILES 
(2e ÉPREUVE). 


Avec distinction. 
Sterckmans, Eugène, de Louvain. 


EXAMEN D'INGÉNIEUR-ÉLECTRICIEN (3° ÉPREUVE). 
EXAMEN SUPPLÉMENTAIRE. 


A subi l'examen avec succès. 
Gevaert, Eugène, de Gand. 











Institut agronomique. 


EXAMENS D'ADMISSION. j 


4 de Ribeaucourt, Adrien, de Perck. | 
2 Queritet, Georges, de Seloigne. 
3 Fallas, Emile, de Velm. 
4 Glorie, Hector, de Poperinghe. 
9 Van Diest, Francois, de Hal. 
6 de Rosée, Gabriel, d'Anthée. 
1 de Guide, Odon, de Jemmapes. 
8 Nagant, Henri, de Fauquemont. 
9 Essers, Jules, de Kleine-Brogel. 
10 Massez, Louis, de Rosiéres (France). 
11 Mercy, Fernand, de Liége. 
42 Van Baggenhout, Jean, de Cappelle-au-Bois.. 
13 de Bogaerde, Guillaume, de Bruxelles, 
14 Depuydt, Maurice, de Ghistelles. 
15 de Meeus, Raphaél, de Boneffe. 
16 Petit, Jules, de Pellaines. 
11 Crabbé, Emile, de Heelenbosch. 
18 Dury, Pierre, de Godinne. 
19 Descampe, Nicolas, de Marbais. 
20 Meys, Achille, de Malines. 
21 Guilmin, Fernand, de Soye. 
22 Uyttebroeck, Alfred, de Tirlemont. 
23 de Caritat de Peruzzis, Edgar, de Lanaeken. 
24 Vandermeirsch, Valére, de Calcken. 
29 Hubert, Maurice, de Dinant. 
26 Sommer-Rosaire, Edouard, de Verviers. 
21 Hoffmann, Albert, de Louvain. 
28 Mattelet, Armand, de Ben-Ahin. 
29 Lurkin, Victor, de Nassogne. 
30 Janssens, Paul, de Tirlemont. 


( 494 ) 


34 Charles, Gaston, de Limelette. 

32 del'Escaille, Paul, de Vyle-Tharoul. 
83 de Clippele, Victor, de'Gyseghem. 
34 Janssens, Henri, de Voroux-Goreux. 


EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 1e ANNÉE 
D'ÉTUDES A LA 2e. — 
Avec la plus grande distinction. 
1 Van Buggenbout, Jean-Baptiste, de Merchtem. 


Avec grande distinction. 


2 Dubois, Albert, de Libin. 

3 Poty, Xavier, de Mont-Gauthier. 
4 Nickmans, Frangois, de Rummen. 
5 Reynaert, Omer, de Rumbeke. 


Avec distinction. 


6 Vandormael, Joseph, de Louvain. 
7 Vendelmans, Henri, de Gierke. 
8 Franchimont, Télesphore, de Durbuy. 


D'une miantère satisfaisante, 


9 Delincé, Emile, de Jalhay. 
10 Halflants, Corneille, de Tirlemont. 
11 Algoet, Emile, de Bierbeek. 
12 Kariger, Victor, de Hachy. 
13 Quievy, Prosper, d'Ostiches. 
14 Langlois, Henri, de Louvain. 
15 Cortvriendt, Victor, de Denderleeuw. 
16 Gillard, Emile, de Néthen. 

11 de Moffarts, Eugène, de Nieuwenhoven. 
18 Pasque, Maurice, de Liége. 

19 Decoster, Arthur, d'Héverlé. 
‘20 Plancade, Théodore, d'Anthée. 

21 Crahay, Paul, de Liége. 
22 Ryan, Hugh, de Quenstown (Irlande). 
23 Van Caloen, René, de Bruges. 
34 Ducarme, Alfred, de Hannut. 


( 495 ) 


Ont subi avec succès un examen sur diverses 
branches. 


1 Hecq, Nestor, de Jumet. 
2 Moerincx, Oscar, de Rotselaer. . 
3 Christof, Léon, de Focsanie (Roumanie). 


EXAMENS POUR LK PASSAGE DE LA 2e ANNÉE 
D'ÉTUDES A LA de. 


Avec distinction. 


1 Renault, Remy, d'Orchimont. 

2 Vandervaeren, Remy, de Bruxelles. 
3 Delogne, Anselme, d'Oisy. 

4 Rigo, Nicolas, de Momalle. 

5 Pauwels, Robert, de Rousbrugghe. 


D'une mantère satisfatsante. 


6 Degrez, Louis, de Gentinnes. 

7 Reynaert, Stanislas, de St-Nicolas. 

8 Vertessen, Irénée, de Rillaer. 

9 Famenne, Edouard, de Boussu lez- Walcourt. 
10 Verhulst, Georges, de Bruxelles. 

11 Hecq, Nestor, de Jumet. 

12 Roger, Léon, de Middelbourg. 

13 Ceulemans, Maurice, d'Anvers. 

14 Déome, Paul, de Neufchâteau. 

15 Humblet, Eugéne, de Namur. 

16 Pelgrims, Gustave, de Bruxelles. 

17 Guyod, Robert, de Tirlemont. 

18 Scarsez de Locqueneuille, Georges, de Farcienno. 
19 Vanderborght, Albert, de Corbeek-Loo. 

20 Lefebvre, Paul, d'Estaimpuis. 

21 Thomaes, Joseph, de Laeken. 

22 de Burbure, Gaston, de Bruxelles. 

23 Ducamp, Félix, de St-Hubert. 

24 Van Nypelseer, Léon, de Bruxelles. 

25 Borremans, Joseph, d'Aerschot. 98. 


# Ew 





( 490 ) 
Ont subi avec succès un examen sur diverses 
branches, 


4 Lepaige, Wilfrid, d' Herenthals. 
2 Peffer, Alphonse, de Dinant. 


EXAMENS DE SORTIE ET ONT OBTENU LE DIPLÔME 
D'INGÉNIEUR AGRICOLE. 


* Avec la mtus grande distinction. 
4 Vansteenberghe, Joseph, de Gand, 


Avec grande distinction, 


2 De Muynck, Achille, de Leerne-St-Martin. 
3 Thiry, Louis, de Martelange. 


Avec distinction. \ 


4 Demarbaix, Adrien, d'Eynthout. 

5 Nihoul, Joseph, de Tourinnes-St-Lambert. 
6 Dethier, Paul, de Mons. 

7 Picquet, Ernest, de St-Gilles. 


D'une manière satisfaisante. 


8 Cornez, Georges, d'Asquillies. 

9 Broquet, Théophile, de Montreuil-au-Bois. 
40 Picard, Paul, de Bruxelles. 
11 Jadoul, Hubert, de Bovelingen 
12 Watson, Georges, de Gedinne. 
43 Brasseur, Albert, de Bierbeek. 
{4 Fonteyn, Jules, de Louvain. 
45 Van Baer, Albert, d'Anvers. | 
16 Martin, Robert, de Malle-sur-Geer. 
47 Jadoul, Jules, de Wanzin. 
18 Vandorpe, François, de Bruxelles. 
19 Borremans, Achille, de Rillaer. 
20 Dewilde, Joseph, de Casterlé. 


8 





( 497 ) 


21 Rossion, Georges, de Thy-le-Château, 
22 Froidmont, Joseph, de Tongres. 
23 Bellevaux, Télesphore, de Framont. 


A subi avec succès un examen d'élève libre. 


sur diverses branches. 
Otlet, Raoul, d'Ixelles, 





École supérieure de Brasserié. 


EXAMENS D'ADMISSION, 
1 Theyssen, René, de St-Nicolas. 
2 Lannoy, Victor, d'Ixelles. 
-9 Wielemans, Marcel, de Bruxelles. 
4 Vanneste, Corneille, de Woesten. 
5 Tomsin, Louis, de Hougaerde. 
6 Stapelle, Julien, de Lihcent. 
"| Ocreman, Fernand, de Malines. 


EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 1e ANNÉE 
D'ÉTUDES A LA 2e. 
D'une manière satisfaisante. 


1 Detry, Fernand, de St-Amand lez-Fleurus. 
. © Baillon, Paul, de Termonde. 
3 Cloet, Arthur, de Goolscamp. 


A subi avec succès un examen d'élève libre 
sur diverses branches. 


Lesseliers, Paul, de Beveren-Waes. 


EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE 
D'ÉTUDES A LA 36, 


1 Mertens, Adolphe, de Cruybeke. 
2 Vanden Bogaert, Joseph, de Willebroeck. 
3 Wielemans, Paul, de Bruxelles. 


EXAMENS DE SORTIE. 


Avec distinction. 


+ Lamot, Maurice, de Malines. 
2 Wauters, Eugène, de Malines. 


Statistique des admissions en théologie 





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In v A Gad eR 5 OU A G1CO & C 03000 À O3 OR OO COPD 
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et en droit canon. 





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( 500 ) 
Suite dela statistique des admissions 


en théologie et en droit canon. 


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à 1 60 Où 00 A LD D fe D 29 c 90 05 DD MO OO AD SH 
+ 





Suite de la s! 


(C 80b) 





en théologie et en droit canon. 


tistique des admissions 












































E 8 E] 8 H 
ANNÉE, ji ji ri FPE li iH TOTAL, 
$4 EF ESES d 

218. " M00 | 81 | 19 | 12 515 

1883 | 9 2, 1 3|» 47 
1884 | 8| 2 413 1|» 18 
4885 | 10 | 2 3| 1 »|» 16 
1886 | 6| » 1, 2 8| » |-42 
4887 | 6! 1 2,» 1L» 40 
4888| 8| 4 2|» »| 2 16 
4889 | 4| 2 1|» »|» 1 
1890 | 6| 2 2|1 1|» 12 
489 | 7| 2 » | 4 » | » 10 
4892 | 6| 1 8! 1 2| 1 44 
4893 | 3| 4 3|» »|» 1 
4894 | 10 | 4 8|» » | » AT 
4895 | 13 | 2 Al 4 Af» 18 
1896 | 5| 2 3| 1 » | » 13 
4897 | 9| 4 3|» 1|» 17 
1898 | 10 | 1 212 1|» 16 
4899 | 10 | 2 ‘8| 2 A} > 2 
4900 | 5! 4 51» 114 43 
Totaux 443 |MO 147 | 47 | 35 | 46 168 

















( 502 ) 
Statistique des admissions par les jurys 


d'examen (1). 


Philos. 











ANNÉE. | Droit. jene | et  |Sciences.|| TOTAL. 
Lettres. 
1836 45 6 38 | 12 14 
4837 41 33 . 39 | 13 96 
1838 98 | 58 18 8 112 
189 | 3| 924 59 | 19 133 
1840 49 46 63 | 94 115 
18A A 59 | 19 143 
1849 60 14 | 99 180 
1843 39 50 84 | 99 488 
1844 48 75 80 | 93 996 
1845 61 59 66 | 95 904 
1846 M 72 717 | 90 940 
4847 | 54 | 66 716 | 31 233 
1848 50 53 84 | 44 201 
4849 26 61 & | 48 486 
1850 54 38 99 | 95 216 
4851 84 61 68 | 54 964 
1859 88 75 58 | 39 960 
1853 96 | : 70 67 | 98 ' 964 
4854 | 9 62 62 | 99 945 
4855 78 TO 67 | 98 943 , 
4856 | 93 108 408 | 36 340 
Totaux | 1069 | 1116 ox | io | ree | us DE | 4947 





(4) Dans cette statistique et dans celle qui suit ne sont pas comprises 
les promotions aux grades scientifiques qui ont été faites à l'Université. 
Voyez les listes nominatives insérées dans les Annuaires, 


ne 


( 508 ) 


Suite de la statistique des admissions par les 
jurys d'examen. 





Médecine. 


1851 1 

1858 199 93 |. 52 963 
1859 190 | 110 99 325 
1860 104 AT 98 291 


| 1060 | 1176 11487 9445 | 4247 
04 85 98u) — 94 301 


IEELEEELEEEESSEE 
5 
s 


Totaux | 3729 2918 | 1794 | 11556 

















3655 


(4) Il est à remarquer que l'épreuve préparatoire à la candidature en 
sciences, qui avait pour objet des matières philosophiques, a été sup- 


primée par la loi du 1° mai 4857. 
(2) Daus ces chiffres sont compris les résultats de la session extraordi- 


naire de décembre 1876, la première qui se soit faite d’après la loi du 
20 mai 1876. 29 








( 504 -) 


Suite de la statistique des admissions par les 
jurys d'examen. 





a 
Totaux | 9803 | 12346 | 6424 | 6136 | 


(4) Il est à remarquer que le nombre des épreuves dans les différentes 
Facultés a été cousidérablement augmenté à la suite de la loi da 
20 mai 1876. 








( 505 ) 
Statistique des grades obtenus devant les Jurys 
d'examen (1). 


Manière Grande . La pl. gr. 
satis- t distinc- | distinc- TOTAL. 
faisante. * [| tion(s) tion. 


Ü 
15 
20 





(1) V. la note, p. 502. | 
(2)-IL est à remarquer que le grade de la grande distinction a été 
supprimé per 1s loi du 4* mai 1857. I] n'a donc plus été oonféré après ls 


U* session de 1857. 





Suite de la statistique des grades obtenus devant 


les jurys d'examen. 


Manière Distine- 
salis- tion. 
faisante. 


Grande | La pl. gr. 
dis 


i dis- 
tinction. | tinction. 





(4) Voyez la note 2, p. 505. 


(507 ) 


Suite de la statistique des grades obtenus devant 
les jurys d'examen. 



































amste. | ete Die Grote lap, ^| ora 
faisant, | Cot: | ineen. | warden. 

7396 $10 749 | 14596 

A8TI 389 | 179 |() 98 46 (s 642 
818. 472 | 480 70 33 TIS 
1819 492 | 180 67 38 191 
1880 524 | 210 81 8 896 
1884 582 | 394 82 65 950 
1882 396 | 208 89 44 931 
1883 666 | 996 15 13 1040 
1884 .| 633 | 9295 8 43 982 
1885 644 | 192 81 40 951 
1886 753 | 214 89 4 1091 
1887 740 | 234 | 104 33 4108 
1888 U3| 934 | 195? 99 1078 
4889 604 | 249 88 34 1062 
1890 692 | 261 96 39 1088 
1891 671 | 998 | 103 31 1045 
1892 613 | 229 Li 36 959 
1893 607 | 194 95 4 935 
4894 569 | 9241 | 113 38 931 
4895 550 | 207 99 43 899 
4896 602 | 982 | 131 32 AO4T 
4897 654 | 964| 136 36 1090 
1898 604 | 933 | 132 29 1085 
1899 671 | 916| 108 |. 32 4027 
4900 613 ! 998 ! 404 24 4026 
Totaux |22290 | 8227 | 2745 | 1747 | 35009 








(4) Le grade de la grande distinction a. été rétabli à la suite de la loi 
du 90 mai 4976. 
3) Voyez note p. 50%. 


NN 


( 508 ) 


. Tableau général des inscriptions prises pendant 
les années 1834-85 à 1899-1900. 


a | 
88| 84 - 50 745 
9| 99 1 
ii 
83 
66 


Théol. 


691 
144 
716 
771 


792 
731 
105 
714 


PEESSSEESERSTERE 





: 


Totux |1893 4932/1178 H09 «ca raso Tr oooo 


(4) Pendant la premiere année académique 1834-35 on s'est borné dans 
l'enseignement, aux cours de première année de Philosophie et des 
Sciences et à ceux de la Faculté de Théologie. Les cours de première 
année de Médecine et de Droit ont été ouverts l'année suivante. 

(2) Le collège des Humanités, ouvert au mois d'octobre 4838, a été 
supprimé le 6 septembre 4850 (voyez l'Annuaire de 1851, p. 225). Lee 
1893 inseriptions prises pour les Humanités pendant ces douze années ne 


sont plus comprises dans la suite du Tableau général des inscriptions, 
p. 510, 


(509 } 


Butte du tableau général des inscriptions prises 
pendant les années 1834 85 à 1899-1900. 

















F. " " 
Lamm] d ia 
4893, 1883) 778) 
4850-5141) » 202| 36) 
4851-52 | » | : 931| 58) 
4852-53 | » | > 497 292 89| 
4853-54 | » | »| 65| 143! 426, 244! 54! 
185455 | » | » | 49,144 150, 904| 53 
1855-56 | » | » 494! 444) 169! 37 
4856-57 | » | » 186| 445, 200: 66 
1857-58 | » | » | 467| 105| 455, 220] 73 
iti » | » | 4161] 92 192 997, 89 
» | » | 458 107 1239) 84 
lr » | »|4T9) 13 215, 951 79 
4861-62 | » | » | 406, 119) 245, 945 | 98 
1862-63 | » | » | 91| 198| 946| 248| 111 
H863-64 | » | » | 411| 102] 230) 204| 121 
486465 | » | » | 433} 100, 213, 206, 112 
4865-66: » | » | 1% 99. 497, 118 
Totaux 4893/4932/3016/3078 4016/5338 |9051 21379 






































(4) A dater de l'année 4850-54, par suite des modifications apportées 
par la loi du 45 juillet 4849 à la répartition des matières d'examen, les 
Juscriptions pour les Scieuces et pour la Philosophie ont été complète. 
ment séparées les unes des autres. : 

(8) En organisant les Écoles spéciales des arts et manufactures, du 
génie civil ei des mines, on s'est borné, pendant l'année académique 
4865-06, aux cours de la 1" et de la % année d'études, Les cours des 


. EX XN 








( 510 ) 


Suite du tableau général des inscriptions prises 
pendant les années 1834-35 à 1899-1900. 





Med. 




















3016 À salsosalsoselaorel à 4016 5398 057 4372 
195| 94| 195| 194| 108 784 
133| 81| 901| 199! 195 


433| T1| 940  943| 433 ss 
431! 99! 99"7| 908| 494| 907 


869-10 

810-11; 139] » ne 165| 106) 921, 92071 142 
871-712] 144] » | 182] 107| 245] 254} 146] 4 
255 Q 








360 
Totaux v sor so rrr sr oca een oo n 


.Annóes suhséquentes n'ont été organisés que successivement. En 1867-68, 
y l'enseignement des Écoles spéciales comprenait les quatre années d'études. 





( 512 ) 


Inscriptions par Facultés 
prises pendant l’année académique 1899-1900. 


Théologie. . . . . . . . . . . . . 110 
Droit. . . . . . …. . . . . . . . 98 
Médecine . . . . . . . . . . . . . 8 
Philosophie et Lettres . . . . . . . . . 944 


M : Sciences [3 . . * . e . * e. . . e. e . 942 


Écoles spéciales . . . . . , . 0. . 40! 
Agronomie. . . . . . . . . . . . . 173 


Total 1945 





(513 ) 


Statistique des élèves fascrits pendant l'année 
académique 1898-1900 et répartis d'après leur 
pays d'origine. 


Des 1945 élèves inscrits pendant l'année 1899-1900 
4774 sont Belges; 171, étrangers. 

Les étudiants belges se répartissent entre nos pro- 
vinces de la manière suivante : 


Province d'Anvers . . . . . . . . . . 981 
— de Brabant . . . . . . . . . 43 
— de Flandre occidentale . . . . . 198 
— de Flandre orientale. . . . . . 196 
— de Hainaut . . . . . . . . . 310 
— de Liége . . © . . . . . . . 16- 
— de Limbourg. . .. . . . . . 78 
— . de Luxembourg. . . . . . . . 
— de Namur. . . . ... . . . . 120 

Total 17714 


Les étudiants étrangers se classent comme suit 
d’après leurs nationalités respectives : 

Allemagne. e . 

Angleterre 

Autriche . 


deco maso HE 








( 5l4 ) 


Cuba . . .:. 
Égypte. . 
Empire Ottoman. 


Espagne . . . . . . 
États-Unis. . . . . . . . . . . 
Grèce. . . . . . . e . 
Irlande. . . . . .. . . .. . . 
Italie . . . MEC 
Luxembourg (Crand-Duchó). 

Mexique . . . . . . . . . . 
Pays-Bas . . . 
Philippines . . . 
Pologne . 
Portugal . . 
République Argentine. 
Roumanie. . . . . 
Russie. . . . . . 


bd 


— 
CQ» © © RD ml Qo» Ct EE de ^ 


C5 Qo me à Q2 10 FR re À 


. Total 171 








( 515 ) 


Tableau des inscriptions des deux premiers mois 
oomparées avec le total de chaque année aca- 
démique (1). 


Année. Deux premiers mois. Total de l'ennde. 
1834—35 . 86 . . . 86 
1835—36 . . 200... . 261 
1836—31 . . 350 . . . 902 
4831—38 . . 46... . 43 
1838—39 . . 41 .. . 465 
183940 . . 468 . . 490 
1840—4 . + 99 . . 998 
1841—42 . 90 . . 9080 
1849—43 . 950 . . 514 
1849—44 . . 602 . . 615 
184—459 . . 613 . . 623 
1845—46 . + 617 . . 650 
184641 . . 605 . . 64 
1847—48 . . 002 . . STI 
184849 . . 98. . 946 
1849—50 . . 592 . . 619 
1850—54 356 615 


165452 |... 55... . 647 
185253 . . . . 516 .... 





(4) Dans les chiffres de ee tableau comparatif ne se trouve pas compris 
-eelus des étudiants de l'ancien collège des Humanités, de 1858 à 1880, 
amentionné dans la première colonne du tableau ci-dessus, pp. 508-509. 








Ann , Deux premiers moie. Total de l'année. 


185455 . ... . 544 . . . . 600 
1855—56 . . . . 584 . . . . 631 
1856—51 . . 648 . . . . 693 
1857—58 . . 694 . . T799 
1858—589 . . HT . . 754 
1859-60 . 150 . . 198 
1860—64 . 803 . . . . 843 
1861—62 . 716 . . . . 813 
1862—63 . . 760 . . 19% 
1860—64 . . 151 . . . . 168 
18641—65 . . TA . : .. 164 
1865—66 . . 746 . . . . 768 
18660—61 . . . . 750 . . . . 184 
1867—68 . . . . 785 . . . . 838 
1868—69 . 816 . ... . 849 
4869—70. . 889 907 


1871—72.. . . . 400$ . . . . 1045 
1812—73 …. . . 1024 . … . . 4055 
1813—14...... . 41064 .. ... . 4400 
1814—5.... . . 1441 . . . . 4160 


1875—76. . ... . MMT ..... . 1900 
41816—T] . ... 1957 .. ... .4311 
1877—78 . ... . 1901 . ... . 1261 
1818—19. ... . . 1967 .. . . . 1340 
1819—80 . . . . 1375 . . . . 1451. 
4880—81 . . . . 1408 . . . . 1542 
1881—82 . . . .1454 . . . . 1592 
1882—83 . . . . 1491. . . . 1558 








.( 518 ) 


Inscriptions par Facultés prises pendant les 
deux premiers mois de la nouvelle année aca- 
démique 1900-1901 (1). 


Théologie . .. . . ... « « . . … 196 
Droit. .. . . . ee. «ee... 985 
Médecine . . . . . . « ... . « .. 314 
Philosophie et Lettres. . . . . . . . . 2% 
Sciences. . . . . . … ... « « .. . 43 
Écoles spéciales . . . . . . . . . . . 384 
Agronomie. . . .. 2... . . 442 


Total 1818 





(4) L'Annuaire devant être mis sous presse au commencement de 
l'année académique, on doit se borner à donner les inscriptions prises 
pendant les deux premiers mois octobre et novembre de cette année. 
Les tableaux pp. 515, 516 et 617 donnent le chiffre total de chaque année. 





NÉCROLOGE. 


Sancta et salubris est cogitatio pro defunctis exorare 
ut a peccalis solvantur. A. MacBas. XII, 15. 


3 jauvier 1900 — nE GROUTARS, JEAN-JACQUES-CON- 
] RARD, professeur ordinaire à la 
Faculté de philosophie et lettres, 
assesseur de Mgr le Vice-Recteur, 
prélat domestique de Sa Sainteté, 
chanoine honoraire de la cathé- 
drale de Liége, officier de l'ordre 
de Léopold, etc., né à Tilleur le 
10 novembre 1829, décédé à Lou- 
vain. (Voir aux Analectes.) 

93 août Missy EpovABD, né à Luxembourg 
le 34 mai 1874, éléve des Écoles 
spéciales, décédé à Luxembourg. 

41 novembre HAINE. ANTOINE-JACQUES-JOSEPH- 
François, professeur honoraire 
de la Faculté de théologie, prélat 
domestique de Sa Sainteté, doc- 
teur en théologie, chanoine hono- 
raire de l'église métropolitaine de 
Malines, membre de l'Académie 
de la religion de Rome, chevalier 
de l'ordre de Léopold, etc., né à 
Anvers le 96 septembre 1825, dé- 
cédé à Louvain. 


Fi X 





E «X X. 





BREF DU 7 MARS 1894 
à Son Em. le Cardinal Archevóque de 
Malines et aux Evéques de Belgique, 
relatif à l'érection du Séminaire 
Léon XIII et de l'Institut Supérieur 
de Philosophie (1). 


Ducro Frio NosrRo PETRO LAMBERTO 
S. R. E. CARD. GOOSSENS, ARCHIEPISCOPO MECHLINIENSI 
ET VENERABILIBUS FRATRIBUS BELGII EPISCOPIS MECH- 
LINIAM. Leo PP. XIII. 


Dilecte Fili Noster et Venerabiles Fratres, Salutem 
et Apostolicam Benedictionem. 

Susceptum a Nobis mülto ante propositum, ac 
sepe vobiscum et coram et per litteras communica- 
tum, ut singulare istic Institutum esset doctrine 
philosophicæ Aquinatis ampliore quadam ratione et 
via tradendz, iam, Deo auspice, re ipsa effectum 
esse lseetamur. Hoc Nos Institutum non sine causa 
fore censuimus peraptum inventuti subsidium, ex 
quo, non clerici modo, sed complures alii in omni 
disciplinarum munerumque curriculo solidas utili- 





(1) Les principaux documents parus dans les Annuaires 
depuis la fondation de l'Université, seront prochainement 
réunis en collection et publiés par les soins de l'Autorité 
académique. 


( 524 ) 


tates referrent; idemque optavimus, collatà etiam 
qua licuit pecuniæ ope. novum extare testimonium 
precipue existimationis benevolentiæque Nostre 
erga insignem Universitatem studiorum Lovanien- 
sem, cui nobilis inde amplificatio fieret dignitatis. 
A recta enim et pleniore christiane philosophie 
institutione quantum laudis præstantiæque ad lycea 
et academias accedat, nemo sane non videt : siqui- 
dem illa, præter quam sollers doctrine sacre adiu- 
trix, item doctrinis ceteris ipsisque bonis artibus 
sic nata est, ut eis, tamquam moderatrix sapientia, 
presidii plurimum et incorrupti iudicii et utilis 
prudenti: afferre consueverit. At vero recte plene- 
que philosophari ii nimirum possunt qui in disci- 
plina et ratione Scholasticorum diu sint multumque 
versati. Id Nosmet crebro graviterque monuimus, 
alias professi vobis, tanto meliorem disciplinarum 
fore rationem, quanto ad doctrinam Thome Aqui- 
natis propius accesserit; idque cum gaudio videmus 
latius quotidie atque uberius, præiudicatis opinio- 
nibus veritati cedentibus, evenire. — In ipso igitur 
condendo opere et congruenti tuitione paranda, 
eluxit nempe, ut explorata spes erat, generosa Bel- 
garum virtus, ad incrementa religionis et civitatis 
bonum semper alacris et effusa : maiorem vero in 
modum studia vestra eluxere, Venerabiles Fratres, 
qui consiliis votisque Nostris tam propensa obtem- 
perastis voluntate. Libet autem nominatim comme- 
morare dilectum filium Desideratum Mercier, antis- 
_ titem urbanum, quem nascenti Scholz Thomistice 


Pd 





.* OD D n i un MEN B n NM D N 


( 35 ) 


iusta vos fiducia preefecistis, quemque, in eo munere 
auctoritate Nostra comprobatum, laudavimus Ipsi 
vobis a praestantia doctrinæ philosophicæ et ab eius- 
dem provehend: solertia. Ipse enim communi expec- 
tationi, docendo pàriter et agendo, sic respondit 
fecitque satis, ut iam frequentiam et opinionem 
Instituto conciliaverit in dies majorem.— Quod vero 
amplitudinem decebat Athenæi Lovaniensis et plane 
oportebat ad fructus habendos exquisitioris doc- 
trinæ, præscripta eiusdem Scholz eà ratione, secun- 
dum optata Nostra, posita sunt, ut doctrina Aqui- 
natis in disciplinas quoque physicas et naturales, in 
eaque studia quas vocantur socialia, vi sua copiosa 
influeret, eisdemque communiret viam tum ad mul- 
tiplicen cavendum ætatis errorem, tum ad omnem 
veritatis progressionem certius consectandam. Cuius 
rei causá, gratum est, providenter liberaliterque, ut 
aliis eramus litteris cohortati, aucta esse magisteria : 
que vosmetipsi superiore anno, in conventu pridie 
calendas habito, dilectis filiis Deploige, De Wulf, 
Nys, Thiéry, viris egregiis, demandastis. Neque 
minus providenter opportuneque illud putamus, ab 
eo ipso Preside, hortantibus vobis et faventibus, 
factum, ut Seminarium quoddam Instituto adiunc- 
tum excitaretur, in commodum et tutelam cleríco- 
rum, qui sese dedant huiusmodi excellentiori philo- 
sophie excolendos; quorum præcipue ex numero 
philosophiæ in sacris Seminariis magistros deceat 
assumi. Iamvero tam præclaro operi tantaque spei 
nune Nobis in animo est veluti fastigium imponere, 


m" 





( 526” ) 


ipsum videlicet curis vestris, Venerabiles Fratres, 
rursus enixeque commendando, et nonnulla sta- 
tuendo, quo melius ad perpetuitatem frugiferum 
suoque in honore permaneat. — Itaque volumus ut 
hoe Institutum. superius Philosophie Thomisticæ 
adstructumqué Seminarium sic habeatur, non tam- 
quam Universitatis quiddam adscititium, sed immo 
uti pars quædam ad eiusdem pertinens integritatem, 
atque eum locum obtineat, quem et pontificia eius 
origo et gravitas ipsa disciplinæ omnino exposcunt. 
Quapropter eius Præses in Consilium rectorale, ut 
aiunt, admittatur, eisdem quibus Decani Faeultatum 
iuribus, Magistri autem in aliquam adlegantur ex 
Facultatibus Universitatis, quæ iam sunt, paribusque 
ac college iuribus et privilegiis eodemque Episco- 
porum patrocinio utantur. — Quoniam vero huic 
Instituto peculiaris etiam est finis et suæ quædam 
proprie distinctæque rationes, idcirco oportere 
ducimus ut Magistri suos etiam seorsum habeant 
cœtus, Praeside moderante. Potestatem autem eisdem 
et ius facimus ut decernant de philosophiæ gradibus, 
baccalaureatu, licentia, laurea, deque superiore 
gradu cooptationis in Scholam S. Thom: tribuendis, 
accedente tamen Rectoris Universitatis comproba- 
lione.— Quæ omnia et singula iubemus rata et firma 
consistere, neve in posterum iniussu Nostro vel suc- 
cessorum, de iis quidquam immutari. Mandamus 
preterea ut leges et prescripta tum Instituti tum 
adnexi Seminarii opportune ad Nos, per sacrum 
Consilium. studiis regundis, probanda, confirmanda 





( 527 ) 


deferantur. Minime autem dubtemus qu Athe- 
næum Lovaniense, cuius in nos atque in Apostoli- 
cam Sedem obsequium multa eaque egregia argu- 
menta testantur, eidem Instituto. Nobie vel maxime 
accepto, opinione qua «rpit et animo suffragari 
insistat. Utrâque vero ex parte observontia & con 
cordia, qua quidem stabiijendis cducendisque rebus 
nihil est aptius, idemque publici boni &tudium ita 
certent optamus, ut in dies utrique decus augeatur 
et laborum honestissimorum ubertas. Sed in hoc 
ipso prudentiâ operaque vestra, Venerabues Fratres, 
plurimum Nos posse eonfidere jampr;dem perepec- 
tum certumque habemus : quos eum res ipsa per- 
Studiosos nacta est ad exoriendum fautores, eis 
profecto ad prospere consistendum patronis erit 
optimis lætatura. Hoe denique restat pientissiraura 
votum, ut conditum Institutum Doctor ipse Ange- 
licus, cuius nomine et tutela insigniter gaudet, 
benignâ in omne tempus gratia respiciat, sapientia 
et virtute sua illustret : quo pr«stite, communia 
consilia, opera, spes, perinde ecclesie et civitati 
succedant feliciter. — Accedat a Deo larga prssidii 
copia ex Apostolica benedictione, quam vobis, Dilecte 
Filii Noster et Venerabiles Fratres. eidem Instituto 
omnique Universitzti, simulque Clero et populo 
curis vestris concredito effusa caritate impertimus. 
Datum Rome apud S. Petrum die VII Martii anna 
MDCCCXCIV, Pontificatus Nostri decimo septimo. 


LEO PP. XIII. 


30 





Règlement pour la collation des bourses 
universitaires de l'État. 


— 


Extraits des arrêtés royaux. 


ART. jer. Les bourses d'études universitaires, dont 
Ja collation est prévue par l'article 54 de la loi du 
10 avril 1890, continueront à étre réparties par quarts 
entre les quatre universités existantes. 

Quarante de ces bourses seront réservées aux étu- 
diants qui se destinent aux doctorats en sciences ou 
en philosophie et lettres. 


ART. 3. Les demandes de bourses devront être 
accompagnées de piéces constatant : 

1? Que le requérant est peu favorisé de la fortune; 

99 Qu'il est porteur soit d'un diplôme ou d'un 
certificat attestant qu'il a subi une des épreuves 
conduisant au grade de candidat en philosophie et 
lettres, de candidat en sciences naturelles, de candi- 
dat en sciences physiques et mathématiques, de 
candidat ingénieur ou de candidat notaire, soit du 
certificat d'études moyennes prévu par l'article 5 de 
la loi du 40 avril 4890, soit d'un certificat attestant 
qu'il a subi avec succés l'épreuve préparatoire men- 
tionnée à l'article 10 ou à l'article 19 de ladite loi. 


ART. 4. Les bourses seront conférées, pour un an, 
par arrété royal; elles pourront étre continuées sur 
l'avis de l'université à laquelle la bourse est attribuée. 


( 529 ) 


Les demandes en obtention ou en continuation 
d'une bourse doivent étre adressées à M. le Ministre 
de l'Intérieur et de l'Instruetion publique,avant le 
15 novembre. 


Extraits 
du réglement spécial de l'Université de Louvain. 


ART. der. Les concours organisés en vertu de l'ar- 
ticle 54 de la loi du 10 avril 1890 et conformément à 
Yarticle 2 de l'arrêté royal du 26 décembre 1890 ont 
lieu”à huis clos et par écrit. 

Sont applicables à ces concours les prescriptions 
du réglement pour la collation des grades acadé- 
miques, en ce qui concerre les epreuves écrites 
(art. 40). 


ART. 2. Il y a autant de concours distincts qu'il y 
a de catégories de postulants. 


Art. 3. Les concours ont lieu au commencement 
du second semestre et portent, pour chaque caté- 
gorie de postulants, sur les matières des cours qu'ils 
ont suivis pendant le premier semestre. 


Ant. 9. A la fin de la seconde session ordinaire 


d'examens, les commissions d'examens signalent au , 


recteur, parmi les boursiers qui n'ont pas terminé 
leurs études et qui ont suivi les cours correspondant 
aux examens pour lesquels chaque commission est 
nommée, ceux qu'elles jugent dignes de continuer à 
jouir, sans nouveau concours, de la bourse qu'ils ont 
obtenue. 





à 


^ 





( 530 ) 


Les bourses pourront ne pas étre continuées dans 
les cas suivants : 

4° Lorsque, par suite d'un changement dans l'état 
de fortune, le titulaire cessera d'avoir droit à la 
faveur dont il jouit ; 

% Lorsque le boursier ñe subira pas avec succès 
ses examens après le temps normal des études ; 

3 Pour manque grave d'assiduité aux cours. 


Règlement 
pour le concours universitaire. 


Extraits des arrêtés royaux 
du 14 janvier 1891 et du 23 juillet 1897. 


- Anr. der, Il est institué annuellement sur les ma- 
tières d'examen établies par la loi du 40 avril 1890 
un concours qui prendra la dénomination de Con- 
cours universitaire. 

A la suite de ce concours, il sera décerné aux lau- 
réats des médailles en or, acbompagnés de prix de 
400 francs, en argent ou en livres, par application de 
l'article 53 de la loi susdite. 

Conformément au méme article, sont admis à con- 
courir les jeunes gens de nationalité belge, inscrits 
au rôle des étudiants d'une université, pour les cours 
conduisant aux grades légaux, ainsi que ceux qui ont. 
obtenu depuis deux ans, au maximum, soit dans une 
université, soit devant un jury constitué par le Gou- 


{ 33 y 


vernement, le diplôme légal de docteur. de. yharma- 
cien, de candidat notaire ou d'isgawer. 

Le Gouvernement interprete cette 4 «riis em 
ce sens que les récipiendaires q:.. a ke ^v 7; 
der août 1900, n'ont pas dépassé dex 21:959 wa 
miques de grade de docteur, #7., peret «m 
admis aux diverses épreuves du eere de 1995 
1902. - 

Des bourses de voyage peuvent re. en (tre, 
conférées aux lauréats sur la proee:ton 43 jury du 
concours. 


Art. 3. Le concours pour chaque prix coíe.ste 
dans les épreuves suivantes : 

1» Rédiger à domicile un mémoire en réponse 4 
une des quatre questions proposées pour chaque 
groupe par les facultés, et annonces por le Morateur 
avant le der août de chaque année; 

2» Rédiger en loge, si le jury le juge nécessaire, 
un travail en réponse à une question rentrant dans 
le méme groupe que le mémoire rédigé à domicile et 
n'excédant pas les limites des matières enseignées. 

Trois questions seront tirées au sort et dictées 
séance tenante. Le concurrent aura le choix entre 
ces questions; 

3° Défendre publiquement le mémoire rédigé à 
domicile et les thèses y annexées. 

Ces thèses, au nombre de trois, seront prises en 
dehors du sujet du mémoire, mais devront se ratta- 
cher à la science dans laquelle aura été ge ce 
sujet. 





( 532 ) 


Art. 4. Les mémoires rédigés à domicile sont 
envoyés au ministère de l'intérieur et de l'instruc- 
tion publique avant le {er février de chaque année. 
Ils doivent être manuscrits. 

L'auteur inscrit en tête de son mémoire une épi- 
graphe qu'il reproduit sur l'enveloppe du billet 
annexé à son travail. 

Cette enveloppe est fermée sans empreinte ni ca- 
ehet; le billet y contenu indiquera, par une note 
signée, le nom, les prénoms, le lieu de naissance, le 
domicile, l'adresse exacte de l'auteur et, s'il y a lieu, 
la date de son diplóme final avec mention de l'uni- 
versité ou du jury qui le lui a délivré. - 


ART. 6. Aprés le jugement du jury, les intéressés 
sont avertis par M. le Ministre de l'intérieur et de 
l'instruction publique de leur admission à la défense 
publique et, s'il y a lieu, préalablement à l'épreuve 
en loge, sous réserve de la disposition formulée à 
l'article 8 ci-aprés. 


ART. T. Ces deux derniéres épreuves ont lieu à 
Bruxelles, en présence du jury, aux jours et heures 
à déterminer par M. le Ministre de l'intérieur et de 
l'instruction publique, le jury entendu. | 

Les thèses des concurrents admis à l'épreuve pu- 
blique, sont insérées au Moniteur six jours au moins 
avant la date fixée pour cette épreuve. | 


ART. 8. Seront seuls convoqués en vue de la dé- 
fense publique ou, s'il y a lieu, de l'épreuve en loge, 
les concurrents qui auront dûment fourni au Gou- 


( 533 ) 


vernement, outre leur acte de naissance et éventuel- 
lement leur diplôme final, la preuve qu'ils possèdent 
la qualilé de Belge exigée par la loi. 


ART. 22. Indépendamment des récompenses pré- 
vues par l'article 1er du présent arrêté, il est remis 
à ehaque lauréat un diplóme sur parchemin, con- 
forme au modéle annexé au présent arrété. | 

Il pourra être accordé, sur la proposition du jury, 
des mentions honorables aux concurrents qui, 
n'ayant pu être proclamés premiers, auront obtenu 
au moins les trois cinquiémes des points dans cha- 
cune des épreuves du concours. 

1l sera remis, dans ce cas, un diplôme constatant 
cette distinction. 


ART. 93. Les mémoires couronnés peuvent, sur la 
proposition du jury, étre imprimés aux frais de 
l'État. 

ART. 94. La remise des médailles et des diplómes 
aux lauréats aura lieu en méme temps que la distri- 
bution des prix aux lauréats du concours général de 
l'enseignement moyen. | 


Règlement du concours pour les bourses 
de voyages. 


Extraits des arrêtés royaux du 22 juillet 1896 
et du 23 février 1898. 


Vu l'article 55 de la loi du 40 avril 1890, sur la 


\ 


( 534 ) 


collation des grades académiques et le programme 
des examens universitaires, article ainsi Conçu : 

«Quatorze bourses de voyages de 4000 francs, à 
répartir en deux ännées, peuvent être décernées 
annuellement par le Gouvernement, à la suite d’un 
concours dont il règlera les conditions, à des Belges 
ayant obtenu, depuis moins de deux ans, le diplôme 
légal de docteur, de pharmacien ou d'ingénieur, soit 
dans une université. soit devant un jury constitué 
par le Gouvernement, pour les aider à visiter, dans 
les pays étrangers, soit des universités, soit des 
établissements industriels ou des travaux relevant 
de l'art de l'ingénieur. » 


ART. der, — Sont admis à concourir pour l'obten- 
tion des: bourses de voyage prévues par l'article 55 
de la loi du 10 avril 1890, les Belges ayant obtenu en 
Belgique, dans les deux années qui précédent la date 
de l'ouverture du concours, le diplóme légal de 
docteur, d'ingénieur ou celui de pharmacien. 

Sont également admis à concourir les étudiants 
n'ayant pas encore obtenu les diplômes précités, 
pourvu qu'il les obtiennent au plus tard à la derniére 
session des examens de l'année. 


ART. 2. Le concours comprend deux épreuves : 

A. La présentation d'un mémoire sur un sujet 
librement choisi par le concurrent dans le cercle des 
connaissances mentionnées à l'article 3 ci-aprés et de 
trois théses prises en dehors du sujet du mémoire, 
mais se rattaehant au groupe de sciences dans lequel 
a été choisi ce sujet ; 





( 536 ) 


ART. 9. Le jury transmet les mémoires qu'il a 
écartés, aprés avoir brûlé sans prendre connaissance 
de leur contenu les enveloppes qui y seraient jointes. 

Les titres et les épigraphes de ces derniers mé- 
moires sont immédiatement publiés au Moniteur por 
les soins du Gouvernement. |. 

Les mémoires agréés par le jury et les théses y 
annexées, restent entre les mains du président jus 
qu'à la clóture des opérations du concours. 

Tout auteur d'un mémoire non publié par le Gou- 
vernement peut en faire prendre copie. 


ART. 40. Sont seuls admis à la défense publique 
les concurrents dont les mémoires ont été agréés 
par le jury spécial compétent et qui ont düment 
fourni au Gouvernement, en temps opportun, outre 
leur acte de naissance, là preuve qu'ils possèdent 
la qualité de Belge exigée par la loi. 


ART. 11. Le jour et l'heure de la défense publique 
des mémoires et des thèses, ainsi que le local où 
cette défense aura lieu, sont déterminés par M. le 
ministre de l'intérieur et de l'instruction publique. 
Il en est donné connaissance au public par la voie 
du Moniteur. 

Le Moniteur publie également les théses présentées 
par les concurrents définitivement admis à la seconde 
épreuve du concours ainsi que les noms de ces 
derniers. 


AnT. 13. La défense publique dure, pour chaque 
concurrent, une heure et demie au maximum; le 





( 537 ) 
oublie est admis à argumenter pendant une demi- 
heure. 

Le eoncurrent peut être autorisé par le jury à sc 
servir de livres et de notes. 

La défense publique comprend, si le jury de classe- 
ment le juge utile,des démonstrations microscopiques 
et d'autres démonstrations expérimentales qui pour- 
ront être faites devant le jury spécial compétent. 


ART. 46. Les bourses de voyage sont réparties 
comme suit : 


Section A. 
Docteurs en philosophie et lettres. . . . . . 2. 
Docteurs en droit . . . . . . + + + + 2 
. Section B. 
Docteur en sciences naturelles . . . QA 


Docteur en sciences physiques et mathématiques. 1. 
Docteurs en médecine, chirurgie et accouchements 5. 
Pharmacien + « + + + + o + + + n nb 


Section C. 
Ingénieurs. . + + + + ot + + + + + +? 


ART. 47. A défaut de concurrents, ou pour le motif 
que des concurrents n'auraien pas satisfait aux 
épreuves, si l'une ou plusieurs des bourses réser- 
vées par l'article précédent à certaines catégories de 
diplômés des. sections A et B restaient sans emploi, 
elles pourraient être accordées aux concurrents de 
la mème section et à défaut de ceux-ci aux concurrents 





( 538 ) | 


de l'autre section dans l'ordre et, le cas échéant, 
dans les proportions déterminées par le même article. 

Les bourses de la section C, ingénieurs, restées 
vacantes, seront attribuées alternativement d'année 
en année et à tour de rôle à la section A et à la 
section B : dans la section À aux docteurs en philo- 
sophie et lettres et aux docteurs en droit; dans la 
section B, aux docteurs en sciences naturelles et 
aux docteurs en médecine, chirurgie et accouche- 
. ments, dans l'ordre indiqué et, le cas échéant, dans 
Jes proportions indiquées.ci-dessus. 


ART. 18. Les boursiers sont tenus de faire constater, 
par les autorités locales, ou, le cas échéant, par le 
consul de Belgique, leur présence à l'étranger pen- 
dant huit mois au moins par année. 

Ils doivent faire parvenir cette constatation tous 
les trois mois à M. le Ministre de l'intérieur et de 
l'instruction publique. 

Chacun d'eux est tenu d'adresser au département 
de l'intérieur et de l'instruetion publique, soit à l'ex- 
piration du troisiéme semestre de voyage, soit au 
plus tard dans les six mois qui suivent le dernier 
voyage, un rapport sur une question se rattachant à 
la spécialité de ses études. 

Ce rapport doit constituer un travail sérieux, suf- 
fisamment étendu et attestant que son auteur a fait, 
avec fruit pour ses études, un voyage à l'étranger. 

Le payement du dernier quart de la bourse est 
subordonné à l'accomplissement des conditions sti- 
pulées, notamment aux deux paragraphes précédents. 





C 5% ) 


Les rapports des boursiers peuvent être imprimés 
aux frais.de l'État. 

Le temps du séjour à l'étranger est calculé à partir 
de la date du dépôt du mémoire. 


ART. 19. Les aspirants boursiers qui n'ont pas 
réussi au concours d'une année sont admissibles au 
concours de l'année suivante, à la condition de se 
trouver dans le délai fixé par l'article 4**. 

Nul ne peut obtenir, ni simultanément ni consécu- 
tivement, deux bourses. 


31 








Réglement général de l'Université. . 


A—— 


TITRE I. 
De l'Inscription et du Recensement. 
) ARTICLE ]r. 

Pour être porté au rôle des étudiants, on doit se 
présenter devant la commission d'inscription pré- 
sidée par le Recteur, produire un certificat de bonne 
conduite et justifier qu'on a réguliérement terminé 
les études préliminaires. 


Les étudiants de la Faculté de Théologie produisent 
un certificat de leur Ordinaire. 


ART. 9. 
L'inscription doit étre renouvelée tous les ans. 
Les frais d'inscription sont de 95 francs. 

ART. 3. 


Pour étre admis au recensement, l'étudiant doit 
présenter son acte d'inscription. En outre il doit 
étre favorablement mentionné dans les rapports 
annuels du Vice-Recteur et des Facultés. 


ART. 4. 


Les étudiants inscrits ou recensés, le sont pour 
les cours ordinaires d'une année d'études. Ceux qui 


(C Su) 


me se proposent pas de prendre des grades ni de 
faire un cours complet d'études et qui en font la 
déclaration, peuvent seuls étre inscrits pour des 
cours spéciaux. . 

ART. S. 


Les étudiants qui se proposent de prendre les 
grades académiques ne peuvent être inscrits en 
Médecine ou en Droit, qu'après avoir subi les exa- 
mens préparatoires, prescrits par la loi ou par les 
règlements universitaires. 

ART. 6. 

Les inscriptions et les recensements se font annuel- 
lement depuis le lundi qui précède le jour de l'ouver- 
ture des cours jusqu'au deuxième samedi suivant. 

Après l'expiration de ce terme, on ne peut être 
inscrit ou recensé que pour des motifs légitimes. 


) ART. T: 
Lors de l'inscription et du recensement, les étu- 
diants promettent d'observer le règlement et con- 


firment cette promesse par leur signature sur le 
registre des inscriptions. 


TITRE II. 
Des Autorités académiques. 
ART. 8. 


Les autorités académiques sont : le Recteur magni- 
fique, le Vice-Recteur, le Secrétaire, les Doyens des 


(52) 
Facultés, les Présidents des collèges universitaires, 
le Conseil rectoral et le Sénat académique. 


ART. 9. 


Le Vice-Recteur, le Secrétaire, les Professeurs de 
l'Université et les Présidents des collèges universi- 
taires, convoqués par le Recteur et assemblés sous 
sa présidence, constituent le Sénat académique. 


ART. 40. 


Les Doyens des Facultés et le Président de l’École 
St-Thomas, conjointement avec le Vice-Recteur et 
le Secrétaire, forment le Conseil rectoral. 

Le Président de l'École supérieure d'Agriculture a 
droit d'assister aux séances du Conseil rectoral avec 
voix consultative. 

La réunion ordinaire du Conseil a lieu le deuxiéme 
lundi de chaque mois. Lorsque le lundi est un jour 
de féte, la réunion est remise au lendemain. 


ART. 41. 


Les réunions ordinaires des Facultés ont lieu, 
au commencement de chaque mois, dans l'ordre 
suivant : 

Le premier lundi, Faculté des Sciences ; 

Le mardi, Faculté de Philosophie et Lettres et 
École supérieure d'Agriculture ; 

Le mercredi, Faculté de Médecine; 

Le jeudi, Faculté de Droit ; 











Lorsque l'un ou l'autre de cer jours odianide zene 
une fête, ka rémmson ent remise ac samnd: suivant. 


TITRE III. 
De ia Disciptine acnacmuwe en pénéru.. 
ART. #2 


Le maintien de la discipline est specialememt comte 
au Vice-Recieur, qui pourra étre aidé d'un ou de 
plusieurs Assesseurs designes a x^ effet. 


ART. 13 


: Tous les étudiants doivent professer la religion 
catholique et en remplir les devoirs. 


a ART. 14. 
Les dimanches et les jours de fête, les étudiants 


Des conférences religieuses, obligatoires pour tous 
Es étudiants, auront lieu à différentes époques de 

l'année. 

L'explication approfondie des vérités fondamentales 
de la religion fait partie des cours obligatoires de la 
première année de Philosophie, des Sciences, du 
Notariat et des diverses Écoles spéciales. 


COX 


( 544 ) 
. ART. 45. PEE 
Les étudiants externes doivent, dans'les trois jours 
de la prise de leur domicile, remettre au Vice-Recteur 
leur adresse portant le nom de la rue, le numéro de 
la maison, le nom et la profession des personnes 
chez lesquelles ils se sont logés. 
Les mémes instructions devront étre données à 
chaque changement de domicile. 


ART. 16. 


Us doivent rentrer chez eux à dix heures du soir. 

Les habitants de la ville qui lóuent des apparte- 
ments à des étudiants sont engagés à préter leur 
concours au maintien de cette disposition. 


ART. 11. 

Les étudiants internes observeront les règlements 

particuliers de leur collège. 
| ART. 18. 

Les étudiants ne peuvent former des associations 
ni donner des fêtes, ni faire des démonstrations col- 
lectives sans une autorisation préalable. 

ART. 19. 


La fréquentation du théâtre est interdite. 


ART. 90. 


L'entrée de toute maison dont. la réputation na 
serait pas reconnue irréprochable est Does 
défendue. | | 


Les pages aatemiques sum 

1. Les utmumitiume 

2. Le suspensum ni nro nt frequemuüer ier news 
ou l'un d'aus- 

3. La suspemeinm Di omt Gt fregummer bs enum, 
avec remo tempura 

4 Le cousin sbewns. oL Yervu. singe. zuns 
Mime, 

5. L'exriweinn óc "Unsversne. pr remo: debet 
et irrérocdie. 

Ces pemes son appliguees cuníormemest aux 
dispositions des ALIUME SLUTHIRS. 


az. 2 . 


Les admonitione, par ies uii: ziës andres oe 


par le professeur de concert avec la Faculté; 

La suspension du droit de fréquenter tous ks 
Cours ou quelques-uns d'entre eux, par ke Recteur, 
le Vice-Recteur ou les Présidents des collèges et par 
la Faculté; 

Le renvoi temporaire, par le Recteur, le Vice Rec- 
teur ou les Présidents des collèges. 


e SN 








( 546 ) 


ART. 93. 


La suspension du droit de fréquenter les cours 
emporte pour l'étudiant la défense de sortir de son 
domicile, si ce n'est pour des causes à déterminer 
par le Vice-Recteur. 

ART. 94. 


Le renvoi temporaire emporte pour l'étudiant 
l'obligation de rentrer dans sa famille. 


ART. 25. 
Le consilium abeundi est prononcé par le Conseil 
rectoral. 
ART. 96. 
L'exclusion de l'Université est prononcée par le 
Sénat académique. ^ 
ART. 9T. 


Lorsqu'une faute paraitra de nature à provoquer 
soit le consilium abeundi, soit l'exclusion de l'Univer- 
sité, le Recteur en informe l'étudiant et lui accorde 
un délai moral pour présenter, s'il le juge néces 
saire, un mémoire justificatif. Ce mémoire est trans 
mis au corps saisi du jugement. 

L'étudiant inculpé pourra étre entendu lorsque le 
Conseil rectoral ou le Sénat académique le trouvera 
convenable. 

ART. 98. 
Lx remise proportionnelle des rétributions payées 


pour la fréquentation des cours est faite à l'étudiant 
soumis au consilium abeundi ou à l'exclusion. 





(C50 


TITRE V. 
Des moyens d'encosragement. 
ART. 99. 

Les faveurs qui sont à la disposition de l'Université 
ne sont accordées qu'aux étudiants qui se distinguent 
par la régularité de leur conduite, par leur applica- 
tion et par le succès qu'ils obtiennent dans leurs 
études. 

ART. 30. 

"L'exemption des rétributions des cours fixées par 
les art. 34 à 38 est accordée annuellement à cinq 
étudiants de chaque Faculté. Ceux qui croiront avoir 
des titres à cette faveur adresseront leur demande 
au Reeteur, qui accorde l'exemption aprés avoir pris 
l'avis des Facultés. 

L'exemption pourra être retirée à l'étudiant qui ne 
continuerait pas à se distinguer par la régularité de 
sa conduite et par son application. 


ART. 31. 

Les certificats de bonne conduite, de fréquentation 
des cours et de succès dans les études sont délivrés 
par le Recteur. 

La demande de ces certificats doit être appuyée 
sur une déclaration du Vice-Recteur et du Doyen de 
la Faculté, constatant que rien ne s'oppose à ce 
qu'ils soient accordés. 

En ce qui concerne les étudiants internes, la décla- 
ration est donnée par le Président de leur collège et 
par le Doyen de la Faculté. 31. 


( 848 ) 
TITRE VI _ 
De la Distribution et des Rétributions des cours. 


ART. 39. 

Des réglements particuliers déterminent la distri- 
bution des cours de la Faculté de Théologie, des 
cours à suivre pour l'obtention des grades institués 
par la loi du 40 avril 4890, ainsi que des grades aca- 
démiques conférés par les Facultés et par les diverses 
Écoles spéciales. 


ART. 33. 


Un programme annuel annonce l’ordre et la distri- 
bution des cours pendant les deux semestres. 


ART. 34. 


Les rétributions des cours de la Faculté de Droit 
s'élèvent, pour la candidature, à 940 francs, pour 
le premier doctorat, à 300 francs. pour le second 
doctorat, à 350 francs; pour chacune des trois années 
du notariat, à 230 fr., y compris les rétributions pour 
les cours de pratique notariale. | 

Les rétributions pour les cours de Sciences s0- 
ciales et politiques sont fixées à 900 francs pour 
chaque année d'études. 

Pour les inscriptions prises isolément il est payé 
50 francs par cours semestriel et 100 francs par 
cours annuel. | 


"oaa 


( 549 y 


Les rétributions pour les cours de sciences com- 
merciales et consulaires sont fixées à 213 francs pour 
chaque année d'études (1). . 

Tl est payé 50 francs par cours pour les inscriptiong 
prises isolément. : 


ART. 35. - 


Les rétributions pour les cours de la Faculté de 
Médecine sont payées en quatre versements : le pre- : 
mier, lors de l'inscription à la deuxiéme année des 
études combinées de sciences et de médecine, s'élève 
à 210 francs, et, en outre, 30 francs pour le cours de 
psychologie; le second, lors de l'inscription à la troi- 
sième année des études combinées de sciences et de 
médecine, s'élève à 50 francs; le troisième, lors de 
l'inscription au premier examen de docteur, s'élève 
à 250 francs; et le quatrième, lors de l'inscription au 
deuxième examen de docteur, à 210 francs. . 

Les rétributions des cours de Pharmacie sont de. 
315 francs pour la première année. Les années sui- 
vantes, il sera payé 75 francs par an pour la fréquen- 
tation des laboratoires. 

Pour les inscriptions prises séparément, il est 
payé 30 francs par cours semestriel et 60 francs par 
cours annuel. 





(4) IL y a lieu d'ajouter au chiffre de 275 francs, montant de l'inserip= 
ion générale, 40 francs pour chacun des cours de langues étrangères 
«ue l'élève doit suivre ou se propose de suivre. 


( 50.) 
ART. 36. 


Les rétributions pour les cours de Philosophie et 
Lettres s'élèvent : pour chacune des deux années de 
candidature, à 950 francs; pour chacune des deux 
années du doctorat, à 900 francs; pour les Sciences 
morales et historiques, à 200 francs par année. 

Les inscriptions prises pour des cours séparément 
coûtent, pour un cours annuel, 80 francs; pour un 
cours semestriel, 40 francs. 


" ART. 36bis, 


Les rétributions pour les cours de l'Institut supé- 
rieur de Philosophie sont fixées comme suit : 

Les droits d'inscription à l'ensemble des cours 
d'une année sont de 900 francs, 

Ils sont réduits à 100 francs pour les étudiants 
inscrits à une autre Faculté de l'Université. 

Les droits d'inscription à un cours particulier sont 
de 40 francs. 

L'assistance aux conférences est libre. 


ART. 91. 


Les rétributions pour les cours des Sciences sont 
fixées comme suit : 

Candidature en Sciences physiques et mathéma- 
tiques, premiére année, 200 francs et 10 fr. pour les 
exercices pratiques de physique; deuxième année, 
200 francs. 

Candidature en Sciences naturelles préparatoire à 


(551 ) 


la Médecine, 240 fr.; préparatoire à la Pharmacie et 
au Doctorat, première année, 240. fr.; deuxième 
année, 60 fr. . 

Les éléves paient 25 fr. pour les travaux de labo- 
ratoire, 20 fr. pour les exercices de microscopie et 
40 fr. pour les exercices pratiques de physique. 

Doctorat en Sciences physiques et mathématiques, 
première année, 200 fr.; seconde année, 400 fr. et 
350 fr.-peur les travaux pratiques. 

Dectorats en Sciences naturelles : 4° doctorat en 
sciences zoologiques, 180 fr. et 50 fr. pour travaux 
pratiques de chaque année; 2» doctorat en sciences 
‘botaniques et doctorat en sciences minérales, 400 fr. 
et 50 fr. pour travaux pratiques des deux années; 
3 doctorat en sciences chimiques, 100 fr. et 50 fr. 
pour travaux pratiques de chaque année. 

Les étudiants qui se préparent à subir l'épreuve 
exigée pour l'entrée au service du Gouvernement 
payeront 85 fr. pour les cours de chimie. 

Grade de candidat ingénieur, première année, 
200 fr., 25 fr. pour les travaux graphiques et 10 fr. 
pour les exercices pratiques de physique; deuxième 
année, 200 fr., 25 fr. pour les travaux graphiques et 
35 fr. pour les travaux de laboratoire. 

Grade d'ingénieur civil des mines et grade d'ingé- 
nieur des constructions civiles, première année, 
200 fr.; deuxième année, 200 fr; troisième année, 
200 fr. Les élèves paient chaque année 25 fr. pour 
des travaux graphiques et 25 fr. pour les travaux de 
laboratoire. 


pm 
u & 


( 552.) 
Écoles spéciales. — Arts et Manufactures. — Cons-: 
tructions et Architecture, première année, 200 fr.; 
50 fr. pour les travaux graphiques et les travaux du 
laboratoire et 40 fr. pour les exercices pratiques de 
physique; deuxième année, 200 fr.; troisième année, 
200 fr.; quatrième année, 200 fr. Les élèves paient en 
outre, chaque année, 95 fr. pour les travaux gra- 
phiques et 25 fr. pour les travaux de laboratoire. 
Pour les inscriptions prises séparément la rétri- 
bution d'un eours annuel est fixée à 80 fr, d'un cours 
semestriel à 40 fr. 
Grade de conducteur, 900 fr. chaque année et 95 fr. 
pour les travaux graphiques. 


' ART. 38. 


Pour les Écoles supérieures d'Agriculture et de 
Brasserie, les rétributions pour chaque année d'études 
sont fixées à 300 francs, y compris les rétributions 
des travaux du laboratoire et du dessin. 


ART. 39. 


Les rétributions fixées par les art. 34 à 38 sont 
payées intégralement entre les mains du receveur 
des Facultés, au moment de l'inscription ou du 
recensement. 

Le receveur remet aux étudiants avec la quittance : 
une carte d'entrée, portant un numéro d'ordre qui . 
indique la place à occuper par eux dans les auditoires. . 


3 


( 553 ) 
ART. 40. 


: Les Facultés peuvent accorder, à la demande 
expresse des parents, un délai pour le paiement des 
rétributions. 

ART. M. 


L'étudiant qui a payé la rétribution pour un cours 
ou pour les cours d'une année peut être autorisé par 
la Faculté à fréquenter de nouveau les mêmes cours, 
sans être tenu à une nouvelle rétribution. 


TITRE VII. 
De la Fréquentation des cours. 


ART. 42. 


La durée de chaque leçon est d'une heure au moins 
et d'une heure et demie au plus; personne ne peut 
sortir de l'auditoire avant que la leçon soit terminée. 

Les professeurs peuvent s'assurer des progrès des 
étudiants en leur adressant des questions sur les 
matières de l'enseignement. 


ART. 43. 


Les étudiants sont tenus de fréquenter avec exac- 
titude tous les cours pour lesquels ils sont inscrits. 
et qui sont mentionnés dans le programme. La même 
obligation existe pour ceux qui se font inscrire pour 
des cours facultatifs. 


m 


N 


( 554 ) 
ART. 44. 


Les étudiants qui désirent être dispensés de la 
fréquentation d'un ou de plusieurs cours doivent 
adresser une demande motivée à leur Faculté. 


ART. 45. 


Les étudiants qui désirent fréquenter un cours 
appartenant à une année ou à une Faculté autre que 
celle dans laquelle ils sont inscrits, doivent en 
demander par écrit l'autorisation à la Faculté com- 
pétente. 

ART. 46. 

Les étudiants ne peuvent s'absenter des leçons, ni 
sortir de la ville pour un ou plusieurs jours, sans 
l'autorisation du Vice-Recteur ou du Président de 
leur collége. 

ART. 47. 


Les étudiants externes qui, pour cause de maladie, 
sont empéchés d'assister aux lecons, doivent en 
informer le Vice-Recteur. 


ART. 48. 


Avant l'entrée du Professeur dans l'auditoire 
chacun aura soin de s'y trouver à la place qui lui est 
assignée. Pendant les lecons le silence et le bon ordre 
doivent étre rigoureusement observés. Si quelqu'un 
se permettait de les troubler, le professeur pleut lui 
enjoindre de sortir de l'auditoire et provoquer, selon 


( 555 ) 
l'exigence du cas, l'application des peines acadé- 
miques. 

Le silence et le bon ordre doivent être également 
observés pendant la durée des lecons, dans les locaux 
où elles se donnent. 

ART. 49. 


Ne sont admis à fréquenter les cours que ceux qui 
ont été portés au rôle des étudiants, conformément 
aux prescriptions du Titre Ir, et qui sont munis de 
leur carte d'entrée. 


ART. 50. 


Ceux qui, sans avoir été inscrits, veulent suivre 
un cours, doivent s'adresser par écrit au professeur 
qui transmet leur demande au Recteur. Le profes- 
seur leur communique ce qui a été arrété. 

Ceux qui désirent assister à une legon doivent en 
faire la demande au professeur soit directement, soit 
par l'entremise de l'appariteur. 


ART. 51. 


Il y a annuellement deux vacances, l'une du lundi 
qui précède la fête de Pâques jusqu'au troisième 
mardi qui la suit, l'autre du premier juillet jusqu'au 
troisième lundi d'octobre. 


LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ, 
À. HEBBELYNCK. 
Le secrétaire, 
J.. VAN BIERVLIET. 


( 558 ) 


17. Règlement pour les étudiants en médecine admis 
au cours de clinique interne et externe à Uhópilal 
civil; 1 novembre 1836. — V. les Annuaires de 1837 
à 180. 


.48. Règlement pour Les étudiants en médecine admis 
à l'hospice de la maternité; 1 novembre 1836. — 
V. les Annuaires de 1837 à 1840. 


19. Règlement pour les élèves internes de l'hôpital 
civil: 1 novembre 1836. — V. les Annuaires de 1831 
à 1840. 


90. Règlement pour l'élève interne de Uhospice de 
4a maternité; 1 novembre 1836. — V. les Annuaires 
de 1831 à 1840. 


91. Règlement pour l'obtention des grades dans la 
Faculté de Philosophie et Lettres; 8 mars 1858. — 
V. les Annuaires de 1859, de 1864 et de 1871. 


99. Idem, dans (a Faculté des Sciences ; 8 mars 1858. 
— V. les Annuaires de 4859, de 1864, de 4813 et de 
4879. 


93. Règlement pour le service de la bibliothèque; 
48 avril 4836. — V. les Annuaires de 1831 à 1861, de 
1865, de 1870, de 1813, de 1884, de 1889 et de 1893. 


94. Règlement organique pour L'Institut philologique, 
fait le 45 octobre 1844, revisé le 30 octobre 1849. — 
Y. les Annuaires de 1845, de 1847 et de 1849 à 1855. 





en 


(550 ) 


95. Statuts de la Société Littéraire; 8 décembre 
4839. — V. les Annuaires de 1841 et de 1815. 


26. Statuts de la Basoche, société des étudiants en. 
droit; 14 mars 1860. — V. les Annuaires de 4861 et 
de 1862. 


21. Statuts de la Société Médicale de l'Université; 
4863. — V. l'Annuaire de 1864. 


98. Règlement des Écoles spéciales des aris et ma 
nufactures, du génie civil et des mines. — V. les 
Annuaires de 1872, 1813, 4814, 1879 et de 1880. 


99. Statuts du Cercle Industriel des Écoles spéciales 
de l'Université catholique. — V. l'Annuaire de 1875, 


30. Écoles spéciales des arts et manufactures, du 
génie civil et des mines. — Attributions de la com- 
mission exécutive, et Règlement d'ordre intérieur; 
49 novembre 1873. — V. l'Annuaire de 1875. 


91. Loi sur la collation des grades académiques et 
Le programme des examens universitaires. — V. l'An- 
nuaire de 1877. 

32. Règlement organique pour la collation des 
grades académiques, adopté principalement en exécu- 
tion de la loi du 20 mai 1876. — V. les Annuaires de 
ABT8 el de 1881. 

33. Concours de l'enseignement supérieur organisé 
en vertu de l'article 44 de la loi du 20 mai 1876. 


iS NOS 


( 560 ) 
{Arrêté royal du 41 octobre 1811.) — Y. l'Annuaire 
^ de 1878. 


' 84. Programme de l'École supérieure d'Agriculture. 
— V. les Annuaires de 1879 et de 1880. 


95. Instructions ministérielles concernant les bourses 
de voyage. — V. l'Annuaire de 1884. 


36. Statuts de la Société Juridique.— - V. Annuaire 
de 1881. 


31. Bourses de voyage. — Règlement. — Modifica- 
4ions. (Arrêté royal du 95 juillet; 1882.) — V. l’An- 
nuaire de 1883. 


38. Règlement du doctorat en philosophie selon 
saint Thomas; 14 octobre 1885. — V. l'Annuaire de 
1886. 


39. Statuts de l'Union Pharmaceutique. — V. l’An- 
nuaire de 1888. 


40. Réglement concernant les cours de pratique 
notariale et le grade de licencié en notariat. — V. les 
Annuaires de 1888 et de 1889. 


4M. Landbouwkring der katholieke Hoogeschool van 
Leuven. — Standregelen, — V. l'Annuaire de 1889. 


49. Loi du 10 avril 1890 sur la collation des grades 
«académiques et Le programme des examens untversi- 
daires. — V. l'Annuaire de 1894. ' 


( 561 ) 


43. Loi'du 3 juillet 1891 portant interprétation de 
quelques articles de la loi du 10 avril, 1890 sur la 
collation des grades académiques et lé programme 
des examens universitaires. —V. l'Annuaire de 4892. 


44. Règlement pour la collation des grades insti- 
tués par les lois du 10 avril 1890 et du 3 juillet 1891. 
— V. les Annuaires de 1892, 1897 et de 1899. 


45. Règlement organique de l'École des sciences 
politiques et sociales. —V. l'Annuaire de 1893. 


* 46. Statuts de l'Institut supérieur de Philosophie et 
règlement organique du Séminaire Léon XIII. — 
V. l'Annuaire de 1896. 


AT. Réglement pour l'obtention des grades scienti- 
fiques dans la Faculté des Sciences, — V. l'Annuaire 
de 1897. 


48. Programme de l'École des sciences commer- 
ciales et consulaires. — V. l'Annuaire de 1898. 


Le Séminaire Américain de Louvain. 


Fondé en 1857 par plusieurs prélats des États-Unis, 
sous le haut patronage de S. É. le Cardinal-Arche- 
véque de Malines et de Nosseigneurs les Évéques 
de Belgique, le Séminaire américain a eu, dés l'ori- 
gine, pour but de fournir aux nombreux diocéses de 
l'Amérique du Nord un clergé pieux et instruit (4). 
La situation exceptionnelle de Louvain permet aux 
jeunes gens de Belgique et des pays voisins de suivre 
sans difficulté leur attrait pour les missions en méme 
temps qu'elle donne aux Américains d'origine un 
moyen commode d'acquérir une formation ecclésias- 
tique que souvent ils ne pourraient trouver dans leur 
propre diocése, faute de séminaire établi. Au surplus, 
les jeunes gens qui, parvenus à la fin de leurs études 
théologiques élémentaires, se sentent des aptitudes 
spéciales pour les études supérieures sont admis à 
fréquenter à l'Université catholique les cours de 
théologie et de droit canon et à conquérir les grades 
académiques. 


(1) Les vues de l'Épiscopat américain en choisissant Louvain ainsi que 
les débuts du nouveau Séminaire ont fait l'ebjet d'un article détaillé dans 
l'American Ecclesiastical Review, Mars 1897, 


( 563 ) 


Dès 1861, les Évéques réunis au Concile provincial 
de Cincinnati se plaisaient à proclamer les services 
que l'institution nouvelle avait rendus à l'Église, 
depuis quatre ans qu'elle existait, et se félicitaient 
de l'envoi des onze premiers missionnaires sortis de 
Louvain. 

Peu de temps après, au deuxième Concile plénier 
de Baltimore (1866), l'épiscopat américain accentuait 
ses éloges et constatait que le séminaire, depuis sa 
fondation, avait fourni au-delà de cinquante prétres. 
Au troisième Concile de Baltimore (1884), les 
anciens élèves de Louvain comptaient parmi les Pères 
du Concile deux archevéques et six évêques qui, 
avec les trois cents prêtres répandus de l'Est à l'Ouest 
des États-Unis, attestaient la vitalité de l'œuvre mo- 
destement commencée un quart de siècle aupara- 
vant. Depuis lors, la marche ascendante ne s'est pas 
ralentie, et, à l'heure qu'il est, le Séminaire améri- 
cain a fourni à la hiérarchie ecclésiastique trois 
archevéques, neuf évéques et environ sept cents 
prétres qui font bénir par des milliers de bouches le 
pays qui leur a préparé leurs pasteurs. 

Les vastes bâtiments de l'ancien collège d'Alne ou 
d'Aulne fondé en 1629 par Dom Edmond Jouvent, 
abbé d'Alne, prés de Thuin en Hainaut, ont été acquis. 
et appropriés pour le collége américain : de nou- 
velles constructions achevées récemment permettent. 
de recevoir chaque année au-delà de 80 étudiants. 

Depuis deux ans s'est réalisé pleinement le vœu que 
les Évéques des États-Unis avaient émis dès la créa- 

32 





md Á ^ 


( 564 ) 


tion du Séminaire Américain : c’est l'Université catho- 

lique qui donne exclusivement à tous les jeunes gens 
destinés aux missions de la grande république 
l'enseignement théologique approprié aux besoins 
modernes. ' 

Le Comité des Évéques-chargé de la haute direc- 
tion du Séminaire de Louvain a tenu à exprimer 
récemment à l'Épiscopat de Belgique sa vive recon- 
naissance pour la création du cours complet de 
théologie élémentaire à l'Université. 

Les demandes d'admission au Séminaire Américain 
doivent être adressées directement, avec pièces à 
l'appui, au Recteur du Séminaire, M. le chanoine 
De Becker, professeur à l'Université catholique, rue 
de Namur, 112, à Louvain. 











APPENDICE. 


ANALECTES 


POUR SERVIR 


A L'HISTOIRE DE L'UNIVERSITÉ DE LOUVAIN, 


Ex v7 








NA 











NOTICE 
sur la vie et les travaux de 
M. Th.-J.-C. SMOLDERS. 


Le 7 août 4899 Alma Mater qui venait de voir 
disparaitre coup sur coup deux des figures les plus 
<ympathiques et les plus estimées du corps profes- 
soral, perdait le plus ancien de ses maitres, le 
dernier représentant de cette pléiade d'hommes émi- 
ments et dévoués qui avaient coopéré avec Mgr de 
Ram à la fondation de l'enseignement universitaire 
catholique. Dieu rappelait à Lui comblé d'années, 
chargé des mérites d'une vie chrétienne, toute con- 
sacrée à la défense de la vérité et de la justice, 
M. Théodore Smolders, professeur émérite à la 
Faculté de Droit. 

THÉODORE-JEAN-CORNEILLE SMOLDERS était né à 
Zevenbergen (Hollande), le 26 juillet 4809. Aprés de 
fortes études humanitaires au Petit Séminaire de 
Bois-le-Due, il vint en 1828 suivre les cours de l'Uni- 
versité établie à Louvain par le gouvernement hol- 
landais. Les événements de la révolution durent 
sans aucun doute apporter des troubles et des retards 
aux études du jeune Smolders, et cependant il con- 
quérait le grade de docteur en droit dès le 12 janvier 
4 Quels furent les succès de ces études, quels 
mérites révélèrent les épreuves qui lui valurent ce 











( IV ) 


diplóme? Nous n'avóns plus aujourd'hui aucun ren- 
seignement précis à ce sujet. Mais ce qui prouve 
mieux que telle ou telle appréciation personnelle 
d'un maitre, mieux méme que la décision collective 
d'un jury, la science juridique dont faisait preuve dés 
ce moment le jeune docteur en droit, c’est ce fait que 
deux années aprés, NN. SS. les Évéques, fondant à 
Malines l'Université catholique, l'appelaient à don- 
ner les premières leçons de l'enseignement du 
droit en concours avec M. Liévin De Bruyn et 
M. J.-G. Ernst. 

M. Théodore Smolders était chargé à cette époque 
des cours d'Encyclopédie du droit et d'Histoire du 
Droit romain; jusqu'au jour-de sa retraite en 1870 
il conserva dans la Faculté de Droit ce double ensei- 
gnement. 

L'Histoire du droit romain a aujourd'hui disparu 
du programme légal de l'enseignement du droit. 
Aprés la retraite de M. Smolders, l'Université de 
Louvain, imitant d'ailleurs l'exemple donné par les 
universités allemandes et qu'avaient suivi récem- 
ment les autres universités belges, avait confondu 
l'enseignement de l'Histoire avec celui des Institutes: 
du Droit romain. Cette réforme était justifiée : la 
séparation des deux enseignements amenait inévi- 
tablement des redites nombreuses et fastidieuses. 
Comment exposer l'histoire des institutions juri- 
diques sans en déterminer les principes fondamen- 
taux? D'autre part, elle aboutissait à donner à 
l'enseignement des Institutes une forme dogmatique, 


Te 


Cv) 


en le resserrant dans l'étude exclusive du droit clas- 
sique, envisagé comme une sorte de droit définitif. 
M. Smolders semble cependant avoir regretté cette 
suppression d'un cours spécial et distinct de l'His- 
toire du droit romain. C'est que l'expérience lui 
avait montré qu'en réalité la réforme avait eu pour 
effet de réduire à une part insignifiante l'étude de 
l'histoire des institutions. Le cours d'Institutes avait 
si bien absorbé le cours d'Histoire du droit romain 
que celle-ci se trouvait reléguée dans une introduc- 
tion et se bornait d'ailleurs à l'histoire des sources. 
C’est ce que M. Smolders constatait avéc regret dans 
son rapport sur la loi organique de l'enseignement 
supérieur en 1876. « Depuis qu'il est devenu en 
quelque sorte de régle dans nos universités, 
disaitil, de confier à un méme professeur l'ensei- 
gnement des Institutes et de l'Histoire du droit 
romain, et que ces deux cours ont été pour ainsi 
dire fondus en un seul, l'importance accordée à ce 
dernier a toujours été en diminuant. La partie 
historique a été de plus en plus renfermée dans 
le simple exposé des variations éprouvées par les 
institutions, sans s'attacher à rechercher les causes 
prochaines ou éloignées qui avaient préparé ou 
déterminé ces changements. On a conservé tout 
au plus l'histoire des sources. » 
Cet abandon des études historiques dans l'ensei- 
gnement du droit romain s'accentua encore sous 
l'empire de la loi de 1876. Aussi lorsqu'en 1889 les 
Chambres furent sollicitées de réduire la part 


"ees o 9v 





(vr) 

exagérée que les programmes faisaient à l'étude du 
monde romain et de supprimer le cours d'Antiquités 
romaines et le cours de Pandectes, elles reculérent 
devant les protestations énergiques et nombreuses 
des corps universitaires qui réclamaient le maintien 
des cours menacés; mais elles se rejetérent pour 
donner satisfaction aux uns sans mécontenter les. 
autres sur l'Histoire du droit romain qu’elles suppri- 
mérent sans soulever aucune réclamation. 

Voici:dix ans,que le législateur a biffé l'Histoire 
du droit romain du programme de la candidature 
en droit, et cependant jamais part aussi large qu'au- 
jourd'hui n'a été faite aux recherches et aux études 
historiques dans l'enseignement du droit romain 
donné par les universités belges. 

C'est que le législateur de 1890 allait à l'encontre 
de l'expérience et des tendances de la science 
moderne. Dans tous les pays où fleurit encore l'étude 
du droit romain, en France, en Allemagne, en Italie, 
on sent de plus en plus vivement la nécessité 
d'étudier la législation de Rome au point de vue 
historique. Ce n'est pas une législation idéale, simple 
produit d'une raison supérieure, sans racines et 
sans fondements. Ce n'est pas une loi encore en 
vigueur dont il importe avant tout de connaitre les 
dispositions jusque dans leurs détails d'application. 
C'est une législation qui a régi un grand peuple 
pendant douze siécles de son histoire, qui s'est 
constituée, organisée, développée avec le peuple 
lui-même qu'elle régissait, qui toujours a suivi pas 





( vn) 


à pas les progrès, les perturbations, les viciësitúdes 
de la-vie politique, sociale, économique de la nation 
romaine. Exposer les changements et les variations 
qui se sont produites dans les institutions juridiques 
de Rome, sans les rattacher aux transformations 
politiques ou sociales du peuple, c'est se confiner 
dans une nomenclature aride de règles divergentes 
dont l'étudiant demandera vainement l'explication, 

M. Smolders comprenait fort bien tout l'intérêt 
qu'il y avait dans l'étude du droit romain « à recher- 
» cher les causes profondes ou éloignées qui avaient 
» préparé ou déterminé les changements des insti- 
» tutions juridiques ». Il était en son temps un 
novateur pour la grande importance qu'il attachait 
aux études historiques; nous pouvons saluer en lui 
un précurseur de la méthode scientifique actuelle. 
Il nous a laissé comme témoignage de son enseigne- 
inent un Manuel d' Histoire du Droit romain (1), qui. 
n'est en réalité qu'un programme de son cours, fort. 
peu détaillé, mais enrichi sous chaque intitulé de- 
tous les textes qui se rapportent au sujet traité et 
qui sont empruntés non seulement aux compilations: 
de Justinien et aux fragments des jurisconsultes 
elassiques,mais encore aux historiens,grammairiens, 
rhéteurs, etc. C'est certes bien insuffisant pour 
pouvoir apprécier ce qu'était l'enseignement de 





tt) Manuel d'Histoire du. Droit. romain, par T-3-G 
smolders. ? vol. in &. Louvain, 1838-1840. 


WU pen, 


4 


( vm ) 


- M. Smolders, mais cela nous permet d'admirer la 


vaste et süre érudition du jeune professeur — il 
avait vingt neuf ans lorsqu'il publiait le premier 
volume de son manuel — et aussi la confiance qu'il 
avait dans les connaissances linguistiques de ses 
étudiants. 

En 1870 M. Smolders abandonnait à regret l'en- 
seignement universitaire auquel il avait consacré 
trente cinq années de sa vie. Ce n'était pas pour 
prendre un repos dont n'avait nul besoin sa robuste 
et vigoureuse nature. D'autres devoirs l'appelaient, 
plus difficiles et plus ingrats, et comme ils lui 
paraissaient incompatibles avec ses fonctions pro- 
fessorales et que, d'autre part, il semblait à tous le 
plus apte à les remplir, il quitta cette chaire de 
YAlma Mater où il ne rencontrait autour de lui 
qu'amis dévoués et disciples respectueux, pour aller 
présider comme bourgmestre de Louvain des assem- 
blées où il allait rencontrer à chaque instant l'oppo- 
sition d'adversaires irréconciliables. 

M. Smolders n'avait pu confiner sa grande activité 
dans l'enseignement. Depuis 1841 il avait repris le 
cabinet d'avocat de son frère M. Corneille Smolders, 
et son sens juridique trés sür et la conscience 
scrupuleuse qu'il apportait à l'étude des affaires 
lui avaient valu bientót une situation enviée au 
barreau de Louvain. A cóté d'une bienveillance 
cordiale qui lui gagnait l'affection de ses collègues 
de l'Université, de ses confréres du barreau, comme 
de tous ceux qui l'approchaient, M. Smolders avait 


(x) 





surtoutau plus haut degré une qualité caractéristique: 
sa droiture, sa loyauté profonde, une véritable 
passion de la justice. Il ne savait, ni transiger, ni se 
taire devant l'acte qu'il croyait déloyal ou contraire 
à l'équité et il manifestait alors sa réprobation avec 
Ja plus rude franchise. C'est pour cela que la magis- 
trature le tenait en si haute estime, c'est ce qui 
explique comment ses confréres, pendant une 
longue série d'années, jusqu'au jour oü il refusa de 
céder encore à leurs instances, tinrent à honneur 
de le réélire perpétuellement bátonnier de leur ordre. 

Cette réputation qui s'attachait au nom de M. Smol- 
ders avait franchi le cercle de l'Université et du 
palais de justice ; elle lui avait valu dans la ville et 
dans l'arrondissement de Louvain l'estime générale 
et une popularité qui allait lui imposer de nouvelles 
charges. La politique avec ses luttes, ses tracas et 
ses déceptions, venait l'enlever aux calmes travaux 
du professorat et aux luttes courtoises du prétoire, 

Déjà en 1858 les électeurs du canton de Haecht 
lui avaient confié un mandat de conseiller provincial 
qu'il conserva jusqu'en 1865. En 1869 il était élu 
conseiller communal entrainant avec lui le succès 
de toute la liste catholique. La tâche de la nouvelle 
administration devait être dure et laborieuse; elle 
retrouvait en face d'elle la moitié de l'ancien conseil 
et ne disposait que d'une seule voix de majorité, 
C'est dans ces conditions qu'on fit appel au dévoue- 
ment de M. Smolders et qu'il abandona sa chaire 
professorale pour prendre la direction de l'adrninis 

A L 




















(x ) 


tration communale de la ville. Il apporta dans l'exer- 
cice de ses fonctions de bourgmestre les soins 
assidus, la conscience scrupuleuse, l'esprit de jus- 
tice qu'il appliquait dans tous les domaines de son 
activité. Mais deux ans aprés, le corps électoral 
élargi renversait les élus de 1869. 

En 1873 les électeurs de l'arrondissement de Lou- 
vain appelaient M. Smolders à siéger à la Chambre 
des représentants et ils lui conservèrent leur con- 
france jusqu'au jour où il crut lui-même devoir 
prendre un repos bien mérité. Entré au parlement 
à l’âge de 64 ans, il ne se lancaspoint dans les grands 
débats politiques; il réserva son activité à l'étude 
des questions juridiques pour lesquelles il avait une 
compétence spéciale, comme la revision de la loi 
sur le notariat ou le Code rural. Il eut la joie d’être 
„désigné comme rapporteur du projet de loi orga- 
nique de l'enseignement supérieur par une assem- 
blée où il comptait bon nombre de ses anciens élèves 
qui rendaient ainsi l'hommage le plus caractéristique 
à la science et à l'expérience de leur ancien maitre. 
Dans les deux rapports qu'il rédigea, comme dans 
les discours qu'il prononça dans la discussion de la 
loi de 1876 il s'attacha surtout à la défense de trois 
idées : la suppression de l'examen de gradué en 
lettres, l'abolinon des jurys combinés avec l’attri- 
bution aux universités libres du droit de délivrer 
des diplómes légaux, l'égalité de toutes les univer- 
sités dans la délivrance des diplómes d'ingénieur. 
I| n'eut guère de difficultés à faire voter la suppres« 





( x) 


sion de tout examen préliminaire aux études uni 
versitaires : les abus produits par l'organisation dé- 
fectueuse du graduat avaient provoqué dans tous les 
esprits une réaction qui dépassait à ce moment son 
but. Ce n'est pas sans hésitation que le gouverne- 
ment consentit à abandonner aux universités la 
libre délivrance des diplômes légaux; M. Smolders 
et ses amis ne parvinrent à l'emporter qu'après 
avoir trouvé à gauche un appui inattendu, Mais il ne 
put vaincre les résistances des administrations tech- 
niques qui voulaient réserver aux écoles de Gand et 
de Liége le monopole de la formation des ingénieurs 
de l’État; il fallut attendre la nouvelle loi de 1890 
pour réaliser cette dernière conquête de la liberté. 

Les services éminents que M. Smolders avait 
rendus au pays dans l'enseignement comme dans 
Yadministration et la politique, avaient été reconnus 
et appréciés par S. M. le Roi qui l'avait fait com- 
mandeur de son ordre et l'avait appelé à siéger au 
Conseil supérieur de l'État Indépendant du Congo à 
partir du jour de son institution. 

Mais depuis une quinzaine d'années, M. Smolders 
S'était peu à peu retiré de la vie publique. En 1884, 
il priait ses fidèles électeurs de l'arrondissement de 
Louvain de le décharger d'un mandat qui commen- 
gait à peser trop lourdement sur ses épaules. Puis 
À abandonnait le barreau et demandait à ses con- 
frères de reporter sur d'autres plus jeunes et plus 
actifs l'honneur du bátonnat. L'heure du repos son- 
nait pour lui aprés les longues années de labeur 





(xn) 


incessant; il voulait réserver entièrement à l'affec- 
tion de ses enfants les jours qui lui restaient à vivre. 
Mais malgré sa retraite prolongée, son souvenir 
restait vivace dans le cœur de tous ceux qui l'avaient 
connu. Et le jour de ses- funérailles, l'Université, le 
barreau, la ville de Louvain tout entière, la Belgique 
catholique, le gouvernement vinrent rendre un 
‘unanime témoignage de la haute estime, de la pro- 
fonde vénération que leur inspirait cet ancêtre, 
modèle de droiture et de loyauté, de dévouement et 
d'activité, que Dieu venait de rappeler à lui. 








MONSEIGNEUR DE GROUTARS 





DISCOURS 


prononcé par Mgr HEBBELYNCK, recteur 
magnifique de l'Université, aux funérailles 
de Mgr de GROUTARS, professeur à la 
Faculté de Philosophie et Lettres, le 6 jan- 
vier 1900. 


“MESSIEURS, 


Lorsque, il y a quinze jours à peine, nous étions 
réunis pour échanger nos souhaits à l'occasion des 
fêtes de Noël, une espérance se trouvait au fond de 
tous les cœurs, un vœu se formulait sur toutes les 
lèvres, c'est que l'année sainte nous préserverait de 
ces deuils qui, depuis quelques mois, avaient si 
cruellement éprouvé la famille universitaire. 

Nul d'entre nous n'eüt osé s'arrêter à la pensée 
que, dans un bref délai, le corps académique allait 
être convoqué à nouveau pour une nouvelle céré- 
monie funèbre; et certes, au moment où je m'adres- 
sais à Dieu pour appeler sur vos personnes les béné- 
dictions du Ciel, la voix m'eût fait défaut, si j'avais 
dû entrevoir seulement un instant la triste réalité 
que l'avenir nous réservait. 

T était là au milieu de nous, ce cher Mgr de 
Groutars, en apparence si plein de vie et de santé, 
nous tendant affectueusement la main, souriant à 
tous de ce sourire si affable, si paternel, où se reflé- 
taient un cœur d'or et une âme d'élite. 


( xiv ) 


Ce jour-là, comme s’il avait eu le pressentiment 
de la séparation prochaine, il fut le dernier à me 
' quitter, me demandant si, à ses vœux de bonheur, 
il pouvait joindre l'offre de ses services pour les 
vacances de Noél. 

S'attacher à l'Université et spécialement à la per- 
sonne de ses chefs comme un « bon et fidele servi- 
teur » telle fut la supréme ambition de Jacques de 
Groutars, prélat de la Maison de Sa Sainteté, chanoine 
honoraire de la cathédrale de Liége, professeur de 
langue et de littérature grecques à la Faculté de 
philosophie et lettres de l'Université de Louvain. 

De méme que le regretté Mgr de Harlez, son 
collégue et ami, dont la demeure toute voisine d'ici 
est encore fermée en signe de deuil et dont il nous 
faisait naguére l'émouvant éloge funébre, Jacques 
de Groutars était originaire de l'ancienne principauté 
de Liége. Il naquit à Tilleur, le 10 novembre 1829, 
d'une noble famille qui, à l'époque de la Révolution 
francaise, avait payé de sa fortune sa fidélité à la 
foi catholique. A l'encontre des derniers vœux de 
son père, qui redoutait de voir l'héritier de son 
nom s'engager dans le sacerdoce, le jeune de Grou- 
tars se sentit, dés l'enfance, appelé au service des 
autels. Les germes de cette vocation continuérent 
à se développer sous la direction de maitres pieux 
et éclairés : les Fréres de la Doctrine chrétienne, 
tout d'abord, ensuite les Péres de la Compagnie de 
Jésus. 

* Le collège Saint-Servais brillait dés lors d'un vif 


- 


(xv) 


éclat; Jacques de Groutars en fut une des premières 
illustrations. Il termina ses études par un cours de^ 
rhétorique supérieure, institué au Petit Séminaire 
de St-Trond, comme couronnement aux humanités. 

Ses succès ne se démentirent pas au Séminaire 
de Liége, et Mgr Van Bommel, frappé de la rare 
distinction du jeune lévite, se proposait de l'envoyer 
à Rome pour suivre les cours de l'Académie des 
Nobles et se préparer à la carrière diplomatique. 
Mais les alarmes maternelles mirent obstacle à la 
réalisation de ce dessein et, avant méme son éléva- 
tion à la prétrise, l'abbé de Groutars fut chargé de- 
lenseignement des humanités au Petit Séminaire 
de St-Trond. 

« Ceux qui eurent alors l'heureuse fortune de 
» recevoir ses leçons n'oublieront jamais ni la 
» clarté de ses exposés, ni leur charme entrainant, 
» ni l'enthousiasme que le maitre éprouvait pour le 
» beau, ni son art à le faire partager, ni l'élévation 
> de pensées qui dominaienttout cet enseignement. » 

Cette appréciation est due, Messieurs, à la plume 
d'un éminent publiciste catholique, ancien élève et 
ami de cœur de notre cher collègue. Elle est vrai- 
ment émouvante, la page qu'il vient de consacrer 
à la mémoire du maitre bien-aimé; pour quiconque 
a connu de près cette belle intelligence, ce cœur 
compatissant et dévoué, elle est d'une vérité si sai 
sissante que tous ses amis retrouveront comme l'écho 
de leur sentiment respectif dans « l'expression 
navrée de ce deuil personnel ». 








( xvm ) 


Cette érudition n'était pas de pure mémoire; elle 
avait. passé par le creuset de la science : témoin ses 
publications sur les Grecs anciens et les Grecs mo- 
dernes, sur les découvertes archéologiques de Schlie- 
mann, etc.;; et témoin surtout les deux beaux 
volumes de sa Grammaire comparée. Le collégue 
chargé de faire l'éloge funébre du savant, vous dira, 
dans une autre circonstance, tous les mérites de 
cette œuvre, élaborée à une époque où la linguis- 
tique en était encore à rechercher sa voie. La triste 
et poignante cérémonie de ce jour s'accommoderait 
mal d'une dissertation érudite sur cette matiére, 
alors qu'une seule pensée nous préoccupe : celle 
de payer le tribut de nos priéres et de nos larmes 
à cet homme de cœur dont la mort nous a causé 
à tous, amis, collégues et étudiants, une si doulou- 
reuse surprise. 

Notre chére jeunesse, il l'aimait d'une affection 
sans bornes; c'est elle qui fut l'objet de sa derniére 
pensée. Comme, aux approches de la mort, on lui 
suggérait d'offrir le sacrifice de sa vie pour cette 
jeunesse universitaire à laquelle il avait voué son 
existence, il répondit, pressant les mains de son 
interlocuteur et fixant sur lui un regard dans lequel 
il concentrait ce qui lui restait de force et d'énergie : 
« Oh! oui, oui, bien certainement! » 

Messieurs, qu'ils sont précieux et consolants, dans 
les mauvais passages de la vie, les sublimes ensei- 
gnements de la- foi! Au début de mon rectorat, 
je vous exprimais ma confiance dans l'avenir, priant 





(xx) 


Dieu de m’assurer le concours de ces maitres vénérés- 
dont l’expérience et le savoir suppléeraient à mon 
insuffisance. A juger des événements au seul point. 
de vue humain, ne semblerait-il pas que la divine 
Providence m'ai trouvé trop présomptueux et qu'Elle 
veuille donner un démenti à mes espérances, en 
nous enlevant coup sur coup plusieurs de nos plus 
Termes soutiens et de nos plus zélés collaborateurs? 
Mais nous savons que le Seigneur éprouve par la 
souffrance les familles qu’il bénit; nous savons 
aussi, selon l'enseignement de théologiens autorisés, 
qu'illuminés par les clartés de la vision béatifique, 
nos défunts continuent à s'intéresser aux personnes. 
et aux œuvres qu'ils ont aimées ici-bas. 

Cher et incomparable ami, j'ai osé vous appliquer 
en commençant cette parole que l'Écriture réserve 
aux prédestinés : « Serve bone et fidelis. » 

Dés votre jeunesse, vous avez servi le Christ dans 
la personne de ses indigents; vous avez prodigué 
à tous, sans réserve, avec les ressources de votre- 
patrimoine, tous les trésors de votre intelligence et 
de votre cœur; vous vous êtes sacrifié à nos chers. 
jeunes gens dont la voix reconnaissante est impa- 
liente de se faire entendre; vous vous étes donné 
à vos collègues et à vos chefs qui, dans le recueille- 
ment de cette heure solennelle, se rappelleront 
avec émotion vos bontés, vos prévenances, vos 
services discrets et désintéressés; vous vous étes. 
immolé, enfin, dans l'exercice du ministére sacré 
et, en toute vérité, vous aurez pu dire, au moment. 


Bi x^. 


/ ( xx ) 
de comparaître devant le souverain Juge : « Zelus 
domus Dei comedit me.» C'est le zèle de la maison 
de Dieu qui m'a dévoré et consumé mes derniéres 
forces. | 

A cette heure, si redoutabie pour nous tous, le 
divin Maitre aura achevé cette parole que je me 
plais à rappeler : « Venez, mon bon et fidéle servi- 
teur, entrez dans la joie de votre Seigneur. » C'est 
dans ce séjour de bonheur que nous aimerons 
à vous retrouver par la pensée, à réclamer votre 
secours dans les moments difficiles. Unissez-vous 
à ces chers collègues défunts dont la séparation 
vous fut si pénible et demandez au Seigneur que, 
nous épargnant de nouveaux deuils, Il change en 
rosée féconde et en bénédictions les larmes que 
nous versons aujourd'hui sur votre tombe. 





ÉLOGE FUNÈBRE 
de Mgr J. de GROUTARS, professeur à. 
l'Université catholique, prononcé en la salle: 
des Promotions, le 13 février 1900, par 
Ph. COLINET, professeur de la Faculté de. 
Philosophie et Lettres. 


MESSIEURS, 


Il y a bien peu de temps, ici-méme, l'Université 
adressait ses derniers adieux à l'un de ses membres 
les plus distingués, Mgr de Harlez. Dans un discours. 
éloquent et ému, Mgr de Groutars nous retragait la 
vie et les œuvres de ce grand travailleur, de ce 
savant illustre. Tout le monde alors admirait la 
vigueur et la jeunesse d'âme du vieillard aimé de- 
tous. Après tant de deuils, on était heureux d'espérer 
de longs jours encore pour cet homme si bon, si 
dévoué et dont l'existence était si précieuse à l'Uni- 
versité. Hélas ! cet espoir a été déçu d'une manière- 
cruelle. 

Vers la fin des quelques jours de repos que 
ramènent chaque année les douces fêtes de la Nati- 
vité, nous apprimes avec effroi l'état alarmant de 
notre cher collègue, et bientôt, le 5 janvier, au 
moment où chacun se remet à un travail que le 
défunt n'interrompait jamais, la mort, impitoyable, 
vint l'arracher à notre affection. 





(xxm) | 

JEAN-JACQUES-CONRARD DE GROUTARS naquit à Til- 
leur, le 10 novembre 1829. Il appartenait à une 
ancienne famille de la principauté de Liége, qui 
avait donné des bourgmestres à la ville épiscopale. 
La famille de Groutars restée fidèle à la religion et 
aux princes-évéques, devint la victime des envahis- 
seurs qui tyrannisérent la Belgique à la fin du siécle 
dernier : elle paya de sa fortune sa loyauté patrio- 
tique. e 

Nous ne possédons pas de détails sur les premiéres 
années de de Groutars. Cependant le trait suivant 
rapporté par un ami de la famille et du défunt nous 
laisse entrevoir ce qu'il sera plus tard dans la vie. 
Son pére avait remarqué en lui les plus heureuses 
dispositions de l'intelligence et du caractére, et 
se flattait de voir sa famille se perpétuer et re- 
prendre son ancien lustre. Aussi craignant, tout 
bon chrétien qu'il était, que son fils ne s'engageát 
dans la carriére sacerdotale, il avait, avant de mourir, 
exprimé le désir qu'on l'écartát de tout ce qui aurait 
pu l'entrainer dans cette voie. Mais l'enfant aussi 
semble avoir eu déjà ses vues, encore confuses sans 
doute. Il se présenta lui-méme à l'école des Fréres, 
quil ne quitta que pour entrer au collége St-Ser- 
vais, à Liége, où il fit de brillantes humanités, 

La période de la vie de de Groutars qui s'étend 
depuis le séminaire jusqu'à son arrivée à Louvain, 
est résumée par le méme ami dans les lignes sui- 
vantes, qui portent le caractére de souvenirs per- 
sonnels. 











C xxm ) . 


« Mgr Van Bommel remarqua dés l'abord en ce 
séminariste, la triple distinction du cœur, de l'intel- 
ligence et de l'éducation, et n'attendit pas qu'il fût 
prêtre, pour l'engager dans l’enseignement, au 
Petit Séminaire de Saint-Trond. Le lévite y donna 
tout d'abord des cours de religion, et de cette langue 
grecque, qui devait étre le grand culte littéraire de 
sa vie professorale. 

Bientót ce furent tous les cours frangais, grec et 
latin de la seconde — ou poésie — qui lui échurent. 
Ceux qui eurent alors l'heureuse fortune de rece- 
voir ses lecons n'oublieront jamais, ni la clarté de 
ses exposés, ni leur charme entrainant, ni l'enthou- 
siasme que le maitre éprouvait pour le beau, ni son 
art à le faire partager, ni l'élévation de pensées qui 
dominait tout cet enseignement. 

Epris comme personne des beautés classiques de 
l'antiquité, il ne manqua jamais cependant l'occa- 
sion de faire ressortir, par la comparaison avec les 
orateurs ou les poètes de l'Église, la supériorité 
intellectuelle, l'enchantement supérieur des idées, 
de l'éloquence, de la poésie chrétiennes. 

Ce lettré délicat, ce patient érudit, ce professeur 
à la fois studieux et communicatif, n'était pas seu- 
lement un pédagogue d'élite : c'était encore un 
homme de discipline, un administrateur aux grandes 
vues, attentif aux moindres détails. Aussi quand il 

fut nécessaire de placer à la tête du Collège de Herve 
un directeur capable de relever à tous égards cette 
maison fort déchue de son ancienne splendeur, nul 


EN xXx ^ 


( xxiv ) 


‚ne se trouva plus naturellement désigné à Mgr de 

Montpellier que M. de Groutars. 

— J releva rapidement l'établissement tombé. Mais 
l'éclat méme de ce relévement ne permit point de 
Je laisser à cette mission : ce fut à la direction du 
Séminaire de Saint-Trond qu'on le préposa. Il n'y 
réussit pas moins brillamment, s'occupant avec le 
méme zéle infatigable et fécond, des moindres amé- 
liorations matérielles, de tous les détails de la for- 
mation de chaque éléve, du progrés général des 
méthodes » (4). 

Pendant son séjour à St-Trond il avait publié le 
Tractatus de fabula et narratione ainsi que divers 
ouvrages pour faciliter l'étude du grec, qui dés lors, 
avec la grammaire comparée, était l'objet favori de 
ses études. On se fait difficilement une idée aujour- 
d'hui de la hauteur à laquelle de Groutars avait su 
porter la connaissance du grec chez ses éléves. 
« On vit à cette époque, dit M. Monchamp, les jeunes 
gens représenter à la salle académique une petite 
piéce en langue grecque! Il y eut plus fort encore : 
en troisiéme, les bons éléves traduisaient à vue du 
latin en grec, des chapitres entiers des commen- 
taires de César! Un éléve de poésie composait pour 
la féte de M. le Directeur, une piéce en vers 


grecs! » (2) 


(1) Gazette de Liége, 4 janvier 1900. 
(2) Souvenir du cinguantenaire du Petit Séminatre de 
St-Trond, pp. 59-60. 





( xxv ) 


C'est en 1878 que de Groutars arrive à Louvain en. 
qualité de professeur et de directeur de l'École nor- 
male des humanités pour ecclésiastiques. A cette 
époque le doctorat de Philosophie et Lettres n'était. 
pas, comme aujourd'hui, une préparation directe à 
lenseignement des humanités. Tous les candidats 
suivaientles mémes cours, assemblage assez hété- 
rogène de philosophie, de philologie et d'histoire, 
bon peut-étre pour faire des érudits, mais ne per- 
mettant pas au futur professeur d'approfondir les 
branches qu'il aurait à enseigner plus tard. Pour 
parer à cet inconvénient l'État avait fondé les écoles. 
normales de Liége et de Gand; celle de Louvain 
était destinée à former les maitres des colléges. 
ecclésiastiques. ] 

En 4878, il s'agissait de pourvoir au remplacement. 
de M. de Harlez, devenu malade et icapable de 
continuer ses fonctions de directeur et de professeur 
de l'École normale. M. de Groutars consaera à l'im- 
portante mission qui lui était confiée, toutes les 
ressources de son intelligence et de son dévout 
ment. Mais l'entreprise était pleine de difficulté: 
Le programme de l'École normale était forcément 
le méme en grande partie que celui de la Faculté 
de Philosophie et Lettres, et d'autre part les matières 
devaient étre traitées à des points de vue différents. 
On s’efforçait donc d'en confier l'enseignement à 
des professeurs spéciaux. On comprend qu'il devait 
étre trés malaisé d'organiser ainsi en double un 
grand nombre de cours. De fait les étudiants sui- 

A 2 








( XXVI ) 


vaient pour une bonne partie les cours de la Faculté. 
l| en résulta nécessairement un manque d'unite, 
d’homogénéité peu favorable à la prospérité de l'insti- 
tution. Et pourtant, les résultats ne furent point à 
dédaigner. Plusieurs des éléves sortis de l'École 
normale comptent parmi les professeurs les plus 
distingués de l'enseignement ecclésiastique des hu- 
manités. Quelques uns, à l'exemple du zélé direc- 
teur, s'étaient épris de l'amour de la science et 
terminérent leurs études par des dissertations esti 
mées, préludes parfois de leurs travaux futurs. 

C'est ainsi que récemment, aprés la mort de Wil- 
lems, dont les travaux sur l'antiquité romaine con- 
tribuérent tant au renom scientifique de l'Université, 
de Groutars put présenter la candidature d'un de 
ses anciens éléves dont la science et le zéle conti- 
nuent à honorer la chaire de latin. 

La loi de 1890 scinda les matières du doctorat en 
Philosophie et Lettres, et ajouta la pédagogie au 
programme. Dés lors chacun put s'appliquer! à une 
matiére spéciale, et ces études devinrent une pré- 
paration directe à l'enseignement des humanités. 

eLes écoles normales avaient perdu leur raison 
d'étre et elles furent supprimées à Louvain aussi 
bien qu'à Gand et à Liége. | 

Le moment est venu de parler du regretté dé- 
funt comme savant et comme professeur à J’Uni- 
versité. De Groutars était un helléniste consommé. 
1l admirait cette langue et cette littérature; qui sont 
restées la plus belle expression de la pensée hu- 


( xxvm ) 


maine, l'idéal de l'art littéraire considéré dans sa. 
forme extérieure. Il n'est pas rare aujourd'hui d'en- 
tendre parler avec dédain des études grecques 
comme d'une chose du passé, incompatible avec les 
besoins et les tendances modernes. Il en est qui ne 
reculeraient pas devant leur suppression complète 
pendant les années consacrées à former l'homme, 
les années des humanités. Sans doute si l'étude du 
grec ne pouvait donner des résultats meilleurs 
qu'aujourd'hui, il vaudrait mieux renoncer à un but 
impossible à atteindre. Mais l'exemple de de Grou- 
tars, les succès qu'il obtint à St-Trond ne suffisent- 
ils pas à démontrer que la décadence actuelle tient 
à des causes indépendantes de la nature méme de 
ces études? On aurait tort d'oublier que c'est à la 
Gréce que l'Europe moderne doit son initiation aux 
Sciences et aux arts. Les sciences, il est vrai, en 
tant que doctrine, n'ont plus rien à gagner à rester 
en communication avec les humbles commence- 
ments de l'antiquité grecque. Mais il en est autre- 
ment de la philosophie, bà les créations du génie 
grec resteront en partie éternelles. Il en est autre- 
Tent surtout de la littérature, de l'art d'imprimer à 
l'expression de la pensée, de l'âme humaine, le 
sceau de la beauté. Ici les Grecs ont atteint l'idéal; 
ils ont créé des chefs-d'œuvre qui n'ont jamais été 
égalés. C'est à leur école que les rudes conqué- 
rants du Latium apprirent à assouplir et à orner- 
leur langage, sans jamais réussir cependant à imiter 
à la fois l'art et le naturel dont l'harmonieux accord 
fut le secret de cette race privilégiée. 


dim 
d Xs 


( XXVIIL ) 


La connaissance de la langue et de la civilisation 
romaines est indispensable au théologien et au 
juriste. La science du droit ne peut s'isoler des 
sources d'où dérivent en majeure partie les prin- 
cipes de nos législations actuelles; la théologie doit 
rester en communication vivante avec les écrits des 
Péres et des docteurs de l'Église. Aucune raison de 
ce genre n'oblige l'homme moderne à lire les Grecs 
dans leur propre langue, quoique la théologie 
approfondie ne puisse ignorer les livres sacrés du 
N. T. et les Péres de l'Église grecque, dans le 
texte original. Est-ce à,dire que le monde moderne 
puisse impunément négliger l'étude des chefs-d'ceu- 
vre httéraires de l'ancienne Grèce? Ce n'est point 
la littérature latine, pâle reflet de la beauté grecque, 
-qui suffirait à maintenir dans le monde l'idéal de 
perfection que 14 Grèce lui a apporté. 

Ce ne sont point les littératures modernes, mode- 
Aées sur la Gréce, ou, le plus souvent, sur Rome, 
qui pourraient suppléer par leurs qualités acquises 
à ce que la Gréce a produit spontanément avec 
-exubérance. C'est la forme extérieure qui constitue 
Ja supériorité incontestée des Grecs, car, depuis de 
longs siécles, les enseignements du christianisme, 
linfluence aussi du monde germanique ont donné 
aux littératures une richesse d'idées, une grandeur 
morale qui les élévent bien au dessus des littératures 
-du monde ancien. Peu importe : les Grecs restent 
nos maitres par l'art des belles formes. C'était l'avis 
de Dante qui ne les connut qu’à travers les Latins; 


( xxx ) 





c'était l'avis de Goethe et de Schiller qui dans la 
seconde partie de leur carrière n'eurent d'autre rêve 
que d'atteindre à la beauté grecque; et si le grand 
Shakespeare ne les a connus qu'imparfaitement et 
ne nous en a pas parlé, ce n'est pas à dire qu'il ne 
leur doive beaucoup de choses et qu'il n'en fit point 
la juste estime qu'ils méritent. S'il était vrai que 
ces préoccupations fussent contraires aux tendances 
modernes, il faudrait le regretter profondément; il 
faudrait surtout réagir avec énergie contre des dis- 
positions qui iraient à noyer l’homme dans les pré- 
occupations matérielles, au grand détriment de ses 
facultés les plus élevées, et à créer chez lui un état 
d'esprit qui l'éloignerait de la vertu et de la religion 
“elles-mêmes. 

Pardonnez-moi, Messieurs, ces longues considé- 
rations, cette digression qui n'est pas un hors- 
d'œuvre, C'est d'elles, c'est de ces principes que 
s'inspirait de Groutars, et elles sont l'explication, 
1a justification de son amour, de sa passion, dirais-je, 
pour les études grecques. il y voyait l'instrument 
qui a servi à propager dans le monde un idéal de 
beauté; il y voyait, pour la jeunesse, le moyen le 
plus efficace, de développer les facultés esthé- 
tiques qui élèvent l'âme et la préparent à la vertu. 

Pour de Groutars, le grec était une langue vivante, 
Tamiliére; il possédait une.connaissance approfondie 
à la fois théorique et pratique de l'idiome ancien et 
moderne. Il fut le traducteur resté longtemps in- 
‘connu de deux forts volumes de romans grecs, de 

A 2. 


ae 




















( xxx ) 


Rangabé, publiés d'abord dans un journal catho- 
que de Liége. C'était aprés le travail de la journée, 
pendant les heures prises sur le sommeil, qu'il se 
livrait à sa noble passion. Mais de Groutars ne s'était 
pas contenté de l'étude pratique du grec et de la 
lecture littéraire. H avait voulu approfondir l’his- 
toire de la langue, l’origine de ce mécanisme mer- 
 veilleux, les relations des mots et des formes avec 
celles des langues: apparentées. Il fallait le courage, 
la tenacité, l'intelligence qui le distinguaient pour 
arriver à se rendre maitre de cette science à la fois 
subtile et positive qui s'appelle la grammaire com- 
parée. Dans l'isolement scientifique où il se trouvait, 
il avait appris le sanscrit, instrument indispensable 
de toute recherche historique dans le domaine des 
langues indo-européennes. Il s'en était servi ensuite 
pour aequérir la science nouvelle fondée par le 
grand Bopp. Avant 1878, il faisait aux étudiants en 
philosophie de St-Trond un cours de cette science, 
dont aucune université ne possédait alors de chaire 
en Belgique. Devenu professeur à Louvain, il inau= 
gura à la Faculté de Philosophie et Lettres, un cours 
facultatif portant sur Jes langues classiques et sur le 
français, où les étudiants se pressérent nombreux 
et avides de ses leçons. 

La grammaire comparée, la seience comparative 
et historique des langues indo-européennes, res- 
treinte au grec et au latin pour le cours rendu obli- 
gatoire par la loi de 1890, est surtout une explica- 
tion scientifique de la langue grecque, qui s'occupe 








- ( xxxi ) 


de rechercher les formes primitives des mots et leur- 
connexion avec les formes correspondantes dans les 
autres langues de la méme famille. Elle n'est nulle- 
rnent indispensable pour une connaissance méme 
approfondie de la langue au point de vue de Ja 
lecture des auteurs quoiqu'elle puisse contribuer 
dans bien des cas à l'interprétation des textes, sur- 
tout des textes les plus anciens. On peut affirmer 
cependant que sans elle la connaissance de la 
langue est inachevée, que sa morphologie si riche 
mais aussi si compliquée ne forme qu'une suite de 
tableaux arides, là où la grammaire comparée 
montre le jeu admirable d'un système en partie 
altéré. A cette lumière, les anomalies trouvent leur 
raison d'étre et apparaissent comme les débris d'un 
organisme primitit, en général mieux conservé dans 
le sanscrit. 
© C'est donc, pour le futur professeur, le complé- 
ment naturel de l'étude grammatieale, des connais- 
sances qu'il devra communiquer à ses éléves et que 
i-méme doit posséder d'une maniére plus appro- 
Elles lui serviront du reste plus d'une fois 
à intéresser des élèves plus avancés et à éveiller 
leur curiosité scientifique. La grammaire comparée 
est aussi la science de l'étymologie qu'elle établit 
sur des bases rationnelles. Tout le monde sait à quel 
point l'esprit humain s'est toujours*intéressé à l'ori- 
gine des signes oraux destinés à traduire nos idées, 
Ce que l'on ne sait guére, c'est que, pour les langues 
indo-européennes du moins, les vaines spéculations. 





à 


ar ev 
N 


( xxxi ) 


auxquelles on s'était livré de tout temps sur ce 
terrain, ont fait place à un corps de doctrine ayant 
ses principes et ses lois rigoureusement formulées. 
"Telle est la science à laquelle de Groutars s'était 
voué en méme temps qu'aux études grecques. On 
voit le lien qui unit les deux objets entre eux et avec 
le sanscrit. A son avis, l'enseignement du grec à 
luniversité, qui étant donné l'état actuel des huma- 
nités, doit comprendre, au début, une revision 
sérieuse des éléments grammaticaux, devait se 
irouver en connexion étroite avec,la grammaire 
comparée enseigné dans le doctorat. Il voulait que 
les connaissances grammaticales tout empiriques et 
Souvent inexactes au point de vue historique, se 
transformassent dans l'esprit des étudiants, de ma- 
niére à former une base solide pour l'étude de la 
grammaire comparée. 

Comme toutes les sciences nouvelles, la gram- 
maire comparée a commencé par des tàtonnements 
et passé par des évolutions diverses. Dans la seconde 
partie de la carriére de de Groutars, elle s'était 
complètement transformée. Chose rare et digne 
d'admiration, il ne s'était pas attardé aux opinions 
d'autrefois. Résolument il avait repris le travail, et 
il n'y a aucune exagération à dire que les diverses 
éditions de son cours autographié se trouvèrent 
constamment à la hauteur des progrés réalisés. Son 
activité ne se bornait du reste pas à ses cours. Dans 
ces dernières années il avait publié une série d'ar- 
ticles remarquables sur les dialectes grecs du sud 
de l'Italie. 


( xxxiv . 


ri . , . 
de Groutars était naturellement appelé à gouverner 
les hommes. Parmi ceux qui l'ont connu de prés, 
aucun ne s'étonnera des succès de son administra- 
tion au collège de Herve et au célèbre Petit Sémi- 
naire, dont il sut élever encore le niveau intellec- 
tuel et moral. Il x a quelque chose de vraiment 
extraordinaire dans l’attachement et la vénération 
que lui vouérent ses anciens: éléves pendant toute 
la suite de leur carriére. Ils ont beau étre emportés 
par le courant de: la vie, il semble que eette figure, 
eette voix qui les on£ attirés dans leur premiére 
jeunesse, continuent à leur étre présents comme 
ce qu'ils ont connu de plus bienfaisant et de meil- 
leur. De nombreux et touchants témoignages se 
sont produits à ce sujet et dans la presse et dans les 
lettres qui nous: ont été enyoyées à l'oecasion de sa 
mort. Voici un passage d'une lettre adressée à 
Mgr Cartuyvels par M. Monchamp, vieaire générar 
de l'évéché de Liége, l'éminent historien de la phi- 
losophie : | 

.« J'ai été durant toutes mes humanités sous la 
direction de Mgr de Groutars, et j'ai voué depuis 
lors une profonde gratitude à cet éducateur modéle. 

Il a exercé sur moi une influence profonde par ses 
exemples, ses exhortations quotidiennes du matin, 
ses avis hebdomadaires du samedi, ses instructions 
du dimanche aux deux congrégations, et ses con- 
seils particuliers. Je n'en dis pas davantage, mais je 
le répète c'était un formateur modèle, un formateur 
complet, pour l'intelligence comme pour la volonté. 





— nÀ 


X xxxv ) 


„Ul était le prédicateur convaineu et l'exemple par- 
fait de l'énergie du caractère. » 

A l'École normale, de Groutars n'eut point l'occa- 
sion de déployer ses grandes qualités. Mais on peut 
dire qu'il y fut admirable de prudence et de sagesse. 
«étaient du reste des qualités universellement 
appréciées ici, en particulier par les Recteurs 
magnifiques qui se sont succédé à l'Université depuis 
qu’il y arriva. De Groutars fut pour eux un aide 
dévoué, un conseiller précieux. Prodigue de son 
temps et de ses peines, il ne se ménageait jamais 
quand il s'agissait de les soulager dans l'exercice. 
de leurs charges souvent aussi fatigantes que déli- 
cates. Il apportait à l'exercice de ces éminentés 
‘fonctions une discrétion, un tact qui, bien souvent 
sans doute, contribuèrent à éviter des froissements, 
à écarter des difficultés. 

Aux dons de l'intelligence, à l'art de gouverner 
“les hommes et de diriger les choses, de Groutars 
joignait les qualités les plus rares du cœur. Toto 
-corde, telle était la devise qu'il avait choisie et qui 
résume son caractére. C'était essentiellement un 
‘homme bon, aimant tous ceux avec qui la Providence 
le mit successivement en contact. C'était pour lui 
an plaisir, une passion, dirais-je, de rendre service. 
Et il en possédait l'art au suprême degré. Dissimulant 
ses généreuses actions, il s'efforcait, pour ainsi dire, 
de faire illusion à ceux qu'il servait. Il ne souffrait 
pas de l'ingratitude et de l'indifférence, tant il se 
“hâtait d'oublier le premier les services qu'il avait. 


el. 


( XXXVI ) 


rendus. La bonté du reste né nuisait pas chez lui 
à la fermeté du caractére. Il souffrait sans doute 
lorsqu'une conviction éclairée le forgait à. mettre 
un frein aux inspirations de son cœur. Mais toujours 
cependant la raison, ce reflet de l'intelligence divine, 
restait chez lui la loi souveraine que la Providence 
a établi pour diriger la conduite de notre vie. Tel 
on le vit à St-Trond où sa bonté d'àme lui avait 
gagné l'affection durable des élèves, tel il se montra 
à Louvain, au milieu de la jeunesse universitaire et 
dans ses relations avec ses collègues. 

La vie de de Groutars a été véritablement une vie 
de travail acharné et ininterrompu, accompli avec 
amour, avec abnégation. De Groutars s'oubliait luj- 
méme. Cet homme si plein d'attentions pour tous, 
si empressé à soulager les autres dans leurs travaux 
et dans leurs épreuves, était pour lui-méme d'une 
rare dureté. Il aimait Je dévoûment silencieux. 
Jamais il ne visait à se mettre en lumière. Trop 
heureux de voir réussir ses efforts, il ne cherchait 
ni les applaudissements, ni la vaine renommée. Le 
devoir était pour lui chose sacrée. Régulier, ponctuel, 
calme, i! ne négligeait aucun détail, et c'était souvent 
au détriment d'un repos bien mérité qu'il réussissait 
à suffire aux multiples obligations qu'il s'imposait. 
Les peines, les souffrances intimes ne lui ont pas 
manqué; mais qui, méme parmi ceux qui l'oni 
connu de plus prés, se souvient avoir entendu une 
plainte sortie de sa bouche? Il souffrait en secret. 
s’enveloppant d'un silence souriant, reflet d’une 


( xxxvi ) 


âme maîtresse d'elle-même. Sa santé avait été 
ébranlée avant son arrivée à Louvain, et il avait 
fini par connaitre les défaillances habituelles de la 
vieillesse. Il n'en tenait littéralement aucun compte. 
On le voyait parfois, pendant la saison rigoureuse, 
traversant les rues d'un pas plus lent, mais toujours 
ferme. On admirait ce vieillard qui, la poitrine 
oppressée, se rendait courageusement à l'une ou 
l'autre de ses multiples tâches, où il semblait puiser 
une nouvelle vigueur. Il est mort comme il avait 
vécu. 

Cette année, au mois de décembre, la rigueur du 
froid avait ramené la bronchite dont il souffrait 
habituellement pendant l'hiver. Malgré son accable- 
ment, il ne voulut point, la veille de Noël, priver de 
ses conseils les religieuses qu'il dirigeait. Il eut le 
courage, téméraire peut-être, de chanter la messe 
de minuit. Le lendemain, se trouvant sans doute un 
peu mieux, il célébra la Ste Messe, puis se rendit à 
Hasselt auprès d'un ami. Ce fut une visite d'adieu 
éternel. En revenant chez lui, il s'alita, et, au bout 
de peu de jours, le 3 janvier, vers trois heures de 
l'après-midi, il rendit le dernier soupir. 

Oui, vraiment, de Groutars est mort comme il a 
vécu. Il est mort en faisant le bien, comme le Maitre 
auquel il avait consacré sa vie, transi benefaciendo. 
Nous savons tous que de Groutars était un vrai 
prêtre. Mais comment faire pour louer la beauté de 
cette âme si jalouse de cacher aux yeux de tous les 
vertus sublimes, les sacrifices héroïques, dont il 

A 





( xXxxvm ) 


réservait le spectacle à Celui qui seul est digne de 
le eontempler. Mais c'est en vain que le saint prétre 
s'est efforcé de cacher ses vertus à nos yeux. Nous 
avons vu ses œuvres. Sa vie entière a été consacrée 
au travail, à un travail dur et incessant. Il a travaillé 
pour la science, il a travaillé pour la jeunesse, il a 
travaillé pour l'enseignement de son diocése, il a 
trävaillé pour l’Université, il a travaillé pour tous 
ceux à qui il a pu se rendre utile. Il l'a fait avec 
joie, avec empressement, ne tenant compte ni de 
son repos ni de son temps. Comment se fait-il 
donc que nous ne trouvions chez lui aucune trace 
de cet égoisme qui semble faire le fond impé- 
nétrable du cœur humain? La réponse se présente 
d'elle-méme devant cette assemblée de chrétiens, 
et il serait superflu de décrire ici la Voie qu'il a 
suivie, la Vérité, l'Idéal qu'il a voulu réaliser en lui, 
la Vie, l'Énergie divine dont il a nourri son âme. 


* 
*» 5 


Et maintenant, cher et vénéré collégue, adiéu! 
Adieu, au nom de l'Université, à qui ma trop faible 
voix sert d'organe en ce moment. Nous ne verrons 
plus vos traits bien aimés, nous n'aurons plus sous 
les yeux le spectacle sí réconfortant de vos coura- 
geuses vertus. Mais votre souvenir, votre esprit 
resteront parmi nous. Nous n'oublierons pas vos 
exemples. Nous aimerons comme vous la science, 
l'Université, la religion, et, comme vous, nous nous 
dépenserons pour ces nobles causés. Et vous non 





DISCOURS 
prononcé en la salle des Promotions de l'Univer- 
sité catholique de Louvain, le 16 octobre 1900, 
jour de l'ouverture des cours, aprés la messe 
du Saint-Esprit, par Mgr HEBBELYNCK. Pré- 
‘lat de la Maison de S. S. recteur magnifique de 
l'Université. 


MESSIEURS LES PROFESSEURS, 
MESSIEURS LES ÉTUDIANTS, 


Dans le discours que j'ai eu l'honneur de vous 
adresser l'an dernier, je me suis plu à vous citer 
cette parole, prononcée autrefois, à cette méme 
tribune, par mon prédécesseur : « Avec les Instituts 
nouveaux se multiplient les besoins; il faut aug- 
" menter les ressources : les catholiques belges le 
savent et nous avons confiance qu'ils continueront 
à soutenir puissamment leur ceuvre » (1). Celte con- 
fiance, Messieurs, nous la partagions en vous anon- 
cant la prochaine création de cours spéciaux 
d'électricité et, je suis heureux de vous l'apprendre, 
elle n'a pas été démentie. 

Déjà, je me suis fait un devoir de rendre un 
hommage reconnaissant à notre éminent ministre 
d'État, M, Aug. Beernaert. Ce nom que vous avez, 
alors, chaleureusement acclamé, il est juste de le 





(1) Annuatre de 1900, p. CXXXII. 


( xu ) | 


rappeler au moment où l'Université s'apprête à 
inaugurer son nouvel Institut. Une part prépon- 
dérante revient, en effet, à M. Beernaert, dans la 
prompte et heureuse réalisation de ce projet. L'in- 
.tervention spontanée d'un homme qui unit à la lar- 
geur des vues une connaissance si exacte des besoins 
et des tendances de notre époque, n'était-elle pas 
un avertissement pour nous, en méme temps qu'un 
stimulant pour les amis éclairés de l'Université ? 

L'événement a prouvé que cet avertissement était 
fondé et que ce stimulant était efficace. 

Tandis que, dans d'autres établissements, le nom- 
bre des aspirants ingénieurs accusait, depuis cinq 
ans, un accroissement rapide, il continuait à osciller 
à Louvain entre 250 et 290. Cette année, là seule 
annonce de nos futures. installations scientifiques 
a fait sauter brusquement le chiffre de nos inscrip- 
tions aux Écoles spéciales de 988 à 401. 

Puisse ce résultat inespéré étre déjà une récom- 
pense pour nos premiers donateurs et un encoura- 
gement pour ceux qui ont suivi ou sont disposés 
à suivre leur noble exemple. Parmi nos nouveaux 
coopérateurs je suis heureux de pouvoir mentionner 
un de nos ingénieurs les plus distingués M. Evence 
Coppée. Je voudrais citer d'autres noms encore; 
mais beaucoup de nos souscripteurs, par un excés 
de modestie, ont tenu à s'abriter sous Je voile de 
l'anonymat. Un droit spécial à notre gratitude peut 
étre revendiqué, cette année, par le diocése de Gand 
et son vénéré chef S, G. Mgr Stillemans toujours 





( XLI ) 


prêt à tous les dévouements et à toutes les initiatives. 
quand il s'agit des intérêts supérieurs de l'Université 
où il prit autrefois ses grades académiques. 

Grâce à ces libéralités, nous avons pu créer de 
toutes pièces un Institut électro-mécanique au niveau 
des dernières exigences de la technique. Tout en 
nous souvenant que, dans un établissement univer- 
sitaire, la technique ne doit être que le complément 
de la haute éducation scientifique, nous nous sommes 
efforcé de donner à notre enseignement une tour- 
nure éminemment pratique, par l'organisation d'un 
cours spécial de constructions et une installation 
appropriée. Cette installation a permis de réunir, 
dans le nouvel Institut, les ressources dc la science 
et celles de l'industrie. Elle comprend, notamment, 
un moteur à vapeur, un moteur à gaz, une viugtaine 
de dynamos et d'électromoteurs de tous types, 
fonctionnant dans un hall desservi par un pont 
roulant électrique, un petit atelier de machines 
outils, des laboratoires spéciaux pour l'essai des 
matériaux, une salle de dessin, des salles pour les 
mesures électriques et mécaniques, pour les essais 
de courants à haute tension et pour la photométrie. 
Nos élèves, ayant manipulé tous ces engins et dressé 
.des projets complets, pourront, munis de leurs di- 
plómes, s'engager dans les diverses carrières, sans 
autre stage préparatoire. 


A partir de ce jour, Messieurs, nous pouvons donc 
envisager avec confiance l'avenir de nos Écoles 
Spéciales, 


( xum ) 


] importe, toutefois, de nous tenir en garde 
contre une fausse sécurité. Nous avons escompté le 
concours de nos bienfaiteurs en mettant la main à 
l'œuvre; cette œuvre nous ne saurions la mener à 
bonne fin, nous ne saurions surtout en garantir la 
durée, sans une nouvelle et puissante coopération 
de leur part (1). | 

Il y aurait témérité, en effet, à grever de charges 
nouvelles notre budget ordinaire. Les rapports offi- 
ciels sur la situation de l'enseignement supérieur 
donné aux frais de l'État renferment, à cet égard, 
des renseignements significatifs, qui seront une 
révélation pour beaucoup de. catholiques belges. 
Pour assurer le prestige du plus important de ses 
établissements d'enseignement supérieur, l'Univer- 
sité de Liége, notre gouvernement s'est vu dans la 
nécessité de lui allouer, durant les derniers exer- 
cices, un budget annuel qui tend à dépasser la 
somme d'un million. Dans ce total, il n'est tenu 
compte ni des rétributions payées pour la fréquen- 
tation des cours, ni des centaines de mille francs 
affectées à la construetion des nouveaux locaux, ni 
des dons extraordinaires dus à la munificence, par- 
fois princiére, de certains Mécénes contemporains. 

Elle est merveilleuse, assurément, dans notre 





(1) Notre École des Sciences Commerciales et Consu- 
laíres, dont les débuts ont constitué un réel succès, a com- 
piété son organisation; elle installe, dans un local appro- 
prié, un bureau Commercial et un musée des produits, 








( XLIV ) 


vaillante Belgique, la puissafice de l'initiative privée; 
mais, qui oserait exiger d'elle, pour notre seule 
Université, une dotation annuelle proportionnée aux 
chiffres de nos budgets officiels? Et, néanmoins, 
malgré l'infériorité notoire de ses ressources, notre 
Alma Mater ne doit pas craindre d’être mise en 
paralléle avec les institutions similaires du pays : 
tout récemment encore, elle obtenait, de méme que 
l'Université de Liége, le grand prix à l'Exposition 
internationale de Paris. 


Ici, Messieurs, j'ai à cœur de m'acquitter d'une 
double dette de reconnaissance. 

Honneur, tout d'abord, aux membres de notre 
clergé! Nonobstant les lourdes charges que leur 
imposent les ceuvres paroissiales et diocésaines, ils 
ne s'épargnent ni démarches, ni privations person- 
nelles pour procurer à l’Alma Mater les fonds néces- 
saires au maintien de sa prospérité. 

Peut étre, n'apprécions nous pas toute la portée 
de ce généreux concours. Il est moins facile, en 
effet, à l'humble curé de village qu'aux familiers de 
nos centres académiques, de comprendre les exi- 
gences toujours croissantes d'un enseignement supé- 
rieur. Chargé avant tout des intéréts spirituels et 
moraux de ses ouailles, il lui serait naturel de n'en- 
visager la mission de l'Université catholique que 
sous certain aspect immédiatement utilitaire et de 
n'encourager notre grande institution qu'en vue de 
la formation de jeunes gens chrétiens, suffisamment 


( xiv ) 


aptes aux professions libérales ou aux carrières 
industrielles. Certes, cette mission exigerait déjà, 
par elle-méme, d'importants sacrifices. Mais, ces 
sacrifices, nos prétres savent aussi y contribuer de 
grand cœur, lorsqu'il nous arrive d'en proclamer la 
nécessité, dans le seul but de stimuler, chez l'éléve 
comme chez le maitre, l'esprit d'initiative et l'ambi- 
tion scientifique. Admirons, Messieurs, ces actes 
d'héroisme, qui témoignent en méme temps d'une 
grande largeur de vues et d'une juste appréciation 
des tendances de notre époque. 

Malgré tous ces dévouements, l'Université serait 
inférieure à sa tâche, si l'activité de nos maitres ne 
suppléäit, dans une bonne mesure, à l'exiguité de 
nos ressources matérielles. À vous donc aussi, mes 
chers et dévoués collaborateurs, ma plus profonde 
gratitude. En parcourant notre programme des cours, 
la collection de nos annuaires et notre bibliographie 
académique, l'étranger a pu se rendre compte du 
travail surérogatoire que s'imposent librement les 
professeurs de Louvain. D'aprés des rapports qui 
me sont venus de source autorisée, ce cóté de notre 
enseignement nous a valu l'honneur d'attirer l'atten- 
- tion spéciale des hommes de science qui ont visité, 
à Paris, le compartiment réservé à la section belge 
de l'Instruetion. 

Si les allusions personnelles ne m'étaient inter- 
dites, à combien d'entre vous, Messieurs, pourrais-je 
rappeler les circonstances oü je vous ai exhortés 
à ménager vos forces et à vous souvenir que l'expée 

À à 








— A o l.l 


( XLVI ) 


rience du surmenage ne se renouvelle pas impu- 
nément. 


* 
y x* 


Le surmenage, n'est-il pas la cause de la dispa- 
rition prématurée de notre cher et vénéré Mgr de 
Groutars ? Si lourde était la tâche qu'il avait sponta- 
nément assumée, si grande son habileté à nous dis- 
simuler jusqu'aux apparences de la fatigue, qu'il a 
succombé à un moment oü, malgré une vague 
appréhension qu'il ne présumât de ses forces, nous 
nous attendions à le conserver encore longtemps 
parmi nous. Le jour où nous nous sommes réunis 
autour de sa tombe, je vous ai rappelé son attache- 
ment à Alma Mater et spécialement à la personne 
de ses chefs; dans une autre circonstance, une 
parole autorisée vous a retracé ses mérites scienti- 
fiques. Sa mémoire sera longtemps vivante parmi 
nous; car, outre la haute estime que nous inspirait 
son érudition et sa sagesse, il s'était concilié chez 
tous la sympathie des cœurs. 


La mort qui, durant le précédent exercice, avait 
fait tant de vides dans nos rangs et qui est venue 
assombrir les premiers jours de cette année, semble, 
depuis ce temps, nous accorder une trêve. Aussi, 
n'avons-nous pas à mentionner de nombreux chan- 
gements dans le corps académique. 

Aprés quarante-deux années consacrées à l'ensei- 
' gnement et à la direction de la jeunesse universi- 


-( XLVIL ) 


taire, le vénéré Mgr Lamy, professeur d'Écriture 
Sainte, d'Hébreu et de Syriaque, a demandé et 
obtenu son admission à l'éméritat. Puisse-t-il, grâce 
à un repos largement mérité, reprendre des forces 
nouvelles et continuer à enrichir notre bibliographie 
académique de ses travaux d'érudition! 

Mgr Lamy sera remplacé, pour le cours de Sy- 
riaque, par M. Forget, pour le cours approfondi 
d'Hébreu, par M. Van Hoonacker et pour l'Exégése, 
par M. Ladeuze qui aura comme suppléant, pour les 
leçons de la Schola Minor, M. l'abbé Coppieters, 
chargé de cours, licencié en Théologie. 

M. l'abbé Van Hove dont, depuis deux ans, nous 
avons pu apprécier l'activité scientifique, a été 
nommé professeur extraordinaire, aprés avoir con- 
- quis le diplôme de Docteur en Droit canon. A l'en- 
. seignement de l'Histoire ecclésiastique, qu'il donnait 

.déjà; M. Van Hove ajoutera celui du. Droit canon, 
aux cours élémentaires de Théologie. Il y rempla- 
cera M. De Becker qui reprend en entier le cours 
. supérieur de Droit canon, partagé autrefois avec 
M. Bondroit. | 

M. Bondroit aura dans ses attributions la partie 
générale du Droit civil-ecclésiastique, dont Mgr Mou- 
lart a été déchargé, pour des motifs de santé. 

Le titre de professeur extraordinaire a également 
été accordé à M. l'abbé Maere, à qui M. le chanoine 
Reusens a cédé son cours d'Archéologie chrétienne, 
et qui assistera M. Cauchie dans la direction des 
exercices de critique historique. Docteur en Philo- - 








( XLVII ) 


sophie et en Théologie de l'Université Grégorienne, 
M. Maere s'est exclusivement consacré, depuis trois 
ans, à l'étude de l'histoire. Par son séjour prolongé 
à Rome, où il conserve de précieuses relations 
scientifiques et où il continuera, d'ailleurs, ses re- 
cherches dans les archives du Vatican, il s'est mis 
à méme de rendre d'éminents services à notre 
École historique. . 

Le cours de Littérature grecque donné par Mgr de 
' Groutars, à la Faculté de Philosophie et Lettres, a 
été dévolu à M. le professeur Colinet qui avait déjà 
repris antérieurement le cours de Grammaire com- 
parée. 

A la Faculté des Sciences, MM. E. Gillon, ingé- 
nieur-électricien, et F. Kaisin, docteur en Sciences 
naturelles, ont été attachés à l’Université, avec le 
titre de chargé de cours. M. Kaisin aura dans ses 
attributions l'enseignement d'une partie des Sciences 
géographiques et M. Gillon, les cours de Construc- 
tions éleetrotechniques, de Télégraphie et Télé- 
phonie, de Mesures et essais de machines électriques. 
Il s'oecupera de la direction des travaux pratiques 
à l'Institut de l'électricité. 

MM. les professeurs Biourge, Paul Henry, Ide, 
Leplae et Ranwez ont été promus à l'ordinariat. 

M. le chanoine De Baets, dont la santé avait laissé 
à désirer l'année dernière, a obtenu d'être déchargé 
‚de la présidence du collège Juste-Lipse. Nous avons 
confié ces fonctions à M. l'abbé Van Battel, candidat 
en Philosophie et Lettres, professeur à l'Institut 


( XLIX ) 


St-Louis de Bruxelles, où il venait d’être nommé 
préfet des études et de l'externat. 


M. De Baets, qui conserve ses cours à la Faculté 
de Théologie et de Philosophie, a acquis des titres 
spéciaux à notre reconnaissance, tant à cause des 
services rendus à notre jeunesse universitaire, qu'à 
raison de l'activité éclairée avec laquelle il a dirigé 
les récents travaux d'agrandissement et d'embellis- 
sement de la pédagogie Juste-Lipse. 

Diverses considérations ont déterminé NN. SS. les 
Évéques à décréter ces travaux. Il était urgent, en 

“effet, de porter remède à l'insuffisance et au mauvais 
état des locaux de l'école de Pharmacie, attenante 
au collége Juste-Lipse. D'autre part, l'aile gauche de 
la Pédagogie, composée d'un bâtiment ancien plu- 
sieurs fois transformé, ne répondait que trés impar- 
faitement à sa destination et aurait exigé, à bref 
délai, une reconstruction totale. Il a donc paru 
opportun d'édifier, le long de la Dyle, une aile nou- 
velle adaptée simultanément aux besoins de l'école 
de Pharmacie et à ceux du Collége. Cette transfor- 
mation a eu non seulement pour effet de rendre 
plus spacieux et plus confortables nos locaux uni- 
versitaires, mais elle a, en outre, relevé le caractére 
esthétique de l'ensemble des constructions. Débar- 
rassée du vieux bâtiment qui la séparait du terrain 
vague avoisinant la Dyle, la cour intérieure, amé- 
nagée en square et rappelant de loin les grands 
collèges d'Oxford, offrira un.coup d'œil des plus 





- 


(L1) 


pittoresques sur les deux ailes de l'édiflce, et, 
comme fond de perspective, sur l’ancienne maison 
de Jansénius et le donjon restauré de la premiére 
enceinte de Louvain. 
7 C'est donc avec une légitime fierté que M. De Baets 
‘aura pu remettre les clefs de son bel établissement 
entre les mains de son successeur. Tout nous auto- 
rise à espérer que celui-ci saura maintenir le bon 
.renom du collège Juste-Lipse et que l'heureyse in- 
fluence exercée par M. Van Battel dans les sections 
supérieures de l'Institut St-Louis, sera particuliére- 
ment féconde au sein de l'Aima Mater. C'est pour- 
quoi, nous l'avons appelé également à remplacer le 
regretté Mgr de Groutars comme assesseur du Vice- 
Recteur. | 

Le chiffre croissant de notre population univer- 
sitaire rend plus importantes que jamais ces graves 
et délicates fonctions. Déjà notablement augmenté 
lannée derniére, il s'est encore élevé cette année 
et nous avons l'espoir fondé que, hientôt, nous 
" pourrons inserire notre deux milliéme étudiant. 


Les succès obtenus par nos élèves sont également 
encourageants. Deux de nos docteurs en Philosophie 
et Lettres, M. Joseph Laenen (pour la section d'his- 
toire), et M. Alphonse Bayot (pour la section de phi- 
lologie romane), ont été respectivement classés pre- 
mier et second, au concours pour les bourses de 
voyage. M. Léon Van Reymenant a obtenu la bourse 

"de voyage pour la section des sciences chimiques. 


- 


Cu) 


Au concours universitaire, M. Camille Liégeois a été 
couronné, pour la question de philologie romane, 
et M. César De Neef, pour la question de sciences 
anatomo-physiologiques ou biologiques. M. De Neef 
a obtenu, en outre, le prix Alvarengha, décerné par 
l'Académie de Médecine. 

Si nombreuses Ont été les distinctions de tout 
ordre décernées à nos professeurs, que je m'expo- 
serais à de regrettables omissions, si j'entreprenais 
de les énumérer toutes. Il convient néanmoins de 
faire une mention spéciale de nos deux prix décen- 
naux : le prix de philologie orientale attribué à 
l'œuvre de feu Mgr de Harlez, dont le renom con- 
tinue à rayonner sur l'Université, et le prix de chi- 
mie et de physique expérimentale, décerné au 
doyen de notre corps enseignant, M. Louis Henry. 
Ainsi que j'ai eu l'honneur de le lui rappeler, lors 
de la manifestation grandiose du mois de juin, 
M. Henry nous a appris, par son exemple, comment 
on arrive à la vraie autorité scientiflque. Aux plus 
jeunes, encore étudiants ou déjà collégues, qui se 
sentiraient rebutés par l'aridité ou la patiente Ion- 
gueur de certaines recherches, il a démontré que la 
réputation scientifique se mesure moins à l'exubé- 
rance des écrits ou à l'étendue de leur publicité, 
qu'à leur valeur intrinsèque et à l'effort qu'ils re- 
présentent. 





Messieurs les Étudiants, je vous ai montré, l'année 





( 1m ) 


dernière, que la mission du professeur ne se limite 
pas à la préparation immédiate des leçons; je vou- 
drais vous faire comprendre aujourd'hui, que l'acti- 
vité de l'éléve ne doit pas se borner à la fréquen- 
tation des cours et à l'assimilation des matiéres qui 
en font l'objet. La tâche qui vous incombe de ce 
chef est, certes, suffisante pour absorber unc partie 
notable, parfois méme la presque totalité des heures 
destinées au travail, pendant l'année académique. 
Pour assurer le succés de vos études universitaires 
et surtout pour en garantir la solidité, vous aurez 
à accomplir ce devoir journalier d'une maniére 
constante et normale. Loin de moi donc, la pensée 
de vous en détourner ou de vouloir, d'autre part, 
restreindre outre mesure le droit au délassement. 

Mais, hélas, que de moments perdus dans la vie 
de beaucoup d'étudiants, méme réputés réguliers! 
que d'heures passées en réunions stériles, en con- 
versations fastidieuses et insipides, qui énervent au 
lieu de recréer ! 

Ne confondons pas, chers amis, le repos légitime 
avec l'inaction. 

La vraie récréation de l'esprit ne va pas sans 
quelque noble exercice de nos facultés; tout en 
provoquant une détente, elle nous retrempe et 
nous stimule dans l'accomplissement du devoir. 
L'oisiveté, au contraire, est une école dépravante. 
Multam malitiam docuit otiositas, nous dit l'Écriture. 
Et St. Augustin, qui avait passé par toutes les vicis- 
situdes du monde, ajoute, avec sa profonde: con- 








: ( Lv ) 


Nón que ces jeunes gens ne sachent, aprés cela, 
préparer convenablement une affaire. Mais ce sont 
de tellement étroits, de tellement petits cerveaux. 
Ils vont devant eux eomme les chevaux garantis par 
leurs ceillêres contre les regards qu'ils pourraient 
jeter de-cide-là. Rien ne parait les intéresser au delà 
de la stricte et journaliére besogne; ils ne voient 
rien, ils ne lisent et ne réfléchissent point sur le 
vaste monde » (1). 

Habituez-vous donc, Messieurs, de bonne heure, 
à lire, à réfléchir, à travailler par vous mémes. 
Venez renforcer les rangs de ces étudiants d'élite 
dont les dissertations et les monographies occupent 
déjà une place importante dans notre bibliographie 
académique (2). 

De tout temps, mais depuis une dizaine d'années 
surtout, l'Université de Louvain a pris à coeur de 
développer chez les éléves l'esprit d'initiative, tout 
en les mettant en garde contre les déceptions et les 
écueils. 

Elle a créé des cours libres sanctionnés par des 
grades académiques, elle a multiplié et encouragé 
les conférences, les séminaires et les cercles d'études, 
elle a mis enfin à votre disposition la salle de lecture 
de la bibliothèque, où toute facilité vous est donnée 





(4) Journal des Tribunaux. 6 mai 1900. 

(2) Voir l'indication sommaire de ces travaux dans la 
nouvelle Bibliographie académique de l'Untversité catho- 
Hique de Louvain, pp. 2-7, 378-384, 





( LVI ) 


Qui pourrait, en effet, compter le nombre de ceux 
qui, par insouciance ou par d'autres fautes, la 
perdent malheureusement tous les jours, bien qu'ils 
soient nés et qu'ils aient été élevés comme vous, 
dans le sein de l'Église catholique? (1) » 

Chers étudiants, rendez grâces à la divine Provi- 
dence qui vous a traités vraiment en enfants privi- 
légiés. Aprés avoir goüté les bienfaits d'une éduca- 
tion profondément chrétienne, vous avez le rare 
bonheur d'achever votre formation scientifique dans 
une institution où les principes catholiques sont non 
seulement respectés, mais ouvertement professés, 
par les maïtres et les élèves, et qui, récemment 
encore, lors de notre dernier pèlerinage à Rome, 
recevait les félicitations et les bénédictions du Chef 
Auguste de l'Église. 

À la fermeté des convictions religieuses, conti- 
nuons, Messieurs, à unir un loyal attachement à la 
royauté et aux institutions du pays. A notre tour, 
saluons aujourd'hui de nos acclamations l'union 
princiére qui, ouvrant à notre dynastie nationale de 
nouvelles espérances, a provoqué dans nos popu- 
lations, un si magnifique réveil de la foi monar- 
chique et du patriotisme. 

Fiére d'avoir pu contribuer, dans la personne 
d'un de ses maitres, à la haute éducation intellec- 
tuelle du Prince Albert de Belgique, l'Université de 


(1) Discours adressé au Patriarcat Romain, Janvier 1899. 





( rvm ) 
d'esprit et l’opiniâtre sollicitude pour nos grands 
intéréts nationaux. 


Au nom de NN. SS. les Évéques, sous les auspices 
de Marie Immaculée, patronne de l’Université, je 
déclare ouverte l'année académique 1900-1901. 





TABLE DES MATIÈRES. 


PRÉLIMINAIRES. 


Correspondance des éres anciennes, etc. . . v 
Faveur accordée par le Saint-Père aux élèves 

du collège du Saint Esprit... . . . . 1x 
Calendrier . . eee xi 
Planètes principales . . . . . . . « XXXV 


PREMIÈRE PARTIE. 


Prière à la très sainte Mère de Dieu, patronne 
de l'Université... . oo... 
Corps épiscopal de Belgique. PIPER 
Personnel de l'Université . . . . . 
Collèges et établissements académiques . 
Programme des cours de l'année académique 
49004904 . . . . . . . . . . . . 5 
Conférence d'Économie sociale. . . . . 136 
Rapport sur les travaux de la Conférence 
d'Économie sociale, pendant l'année acadé- 
mique 1899-1900, par M. Henri de Trannoy. 151 
Société philosophique (Section de Philosophie 
générale) . . . . . . . . ee 165 
Rapport sur les travaux de la Section pendant 
l'année 1899-1900, par M. Abel Brohée, se- 
crélaire sortant . . . . « . . . « « 166 


Société de Saint-Vincent de Paul . „ . . . 482 





( Lx ) 


Rapport présenté sur les travaux des Confé- 
rences de St- Vincent de Paul pendant l'année 
académique 1899-1900 . . . . 


Taal en letterlievend stulenengenootschap Mer 
TiD EN VLUT. 

Verslag der werkzaamheden van het taal- en 
lelterlievend studentengenootschap Mer Tup 
EN VLUT, gedurende het verloopen schooljaar 
1899-1900, door den heer D* Reimond Spe- 
leers. . … . . . 15.5 


Genootschap gesticht in 1883, onder den naam 
van CONSTANTIUS BUTER, ter beoefening der 
aloude, vaderlandsche, christelijke bescha- 
vingsgeschiedenis, onder de leiding van pro- 
fessor Dr Paul Alberdingk Thijm en het 
oppertoezicht van Mgr den Rektor der Hoo- 
geschool. . . . 

Verslag der werkzaamheden van “het Genoot- 
schap gedurende het schooljaar 1899-1900. 

Cercle Industriel "M 

Rapport sur les travaux du Cercle Industriel, 
pendant l'année académique 1899-1900, fait 
au nom du comité directeur, par M. L. Van 
der Hulst, vicè-préstdent. . 

Cercle Agronomique de l'Université catholique 
de Louvain. . . . . . . 

Rapport sur les travaux du Cercle Agrono- 
mique pendant l'année 1899-1900, présenté 
au nom de la commission directrice, par 
M. Jos. Van Steenberghe, secrétaire . . « 


190 


231 


951 


| 959 








( REN ) 


Rapport sur es -travaux de la onférenee V 
d' Histoire pendant l'année 1899-1900... , , - 


Societas Philotaga' Lovaniensis. .'… 4c. 


Rapport sur les travaux de la Soctetas Philo. 


' toga de ‘l'Université catholique, pendant 
l'année académique 1899-1900, par M. J. Mi- 


Er 


chiels, docteur en philosophie et lettres, se- … 


crétaire sortant . . … . « … ee + on 
Société Philosophique. . , . . 
Rapport sur les travaux de (a Section pendant 
l'année académique 1899-1900, par le secré- 
taire, M. Henri Carton, étudians en droit. 
Séminaire historique . . . . . «4 « « 
Rapport sur les travaux du Séminaire histo- 
rique, pendant l'année académique 1899-1900. 
Adoration Eucharistique des Étudiants . . , 
Rapport . . . . s... 4 e e or ono og 
Liste des étudiants admis aux grades acadé- 
. miques - par l'Université ‚pendant l'année 
1899-1900 . . . . e| 
Liste des .étudiants admis a aux » grades acadé- 
miques par les commissions d'examen de 
l'Université dans les sessions de 1900. . . 
Écoles spéciales des arts et manufactures, du 
génie civil et des mines. . . . . . . . 
Institut agronomique . . . . . , « 


Ecole supérieure de Brasserie. . . . . . 


Statistique des admissions en théologie et en 
droit canon . . . . . «en + + » 


( ixu ) 


Statistiquedes admissions par les jurys d'examen. 


Statistique des grades obtenus devant les jurys 
d'examen . . . . on 
T'abLea& général des inscriptions prises pendant 
Les années 1834-1835 à 1899-1900 . . 
Inscriptions par Facultés, prises pendant lan. 
née académique 1899-1900. … . 
Stalistique des élèves inscrits pendant l'année 
académique 1899-1900 et répartis d'après 
Leur pays d'origine … …… … « « 
Tableau des inscriplions des deux premiers 
mois comparées avec le total de chaque année 
académique . . . lle. 
Inscriptions par Facultés, prises pendant les 
deux premiers mois de la nouvelle année 
académique 1900-1901. . . . . . . 
Nécrologe. . ee e 


DEUXIÈME PARTIE. 


Bref du 7 mars 1894 à Son Em. le Cardinal 
Archevéque de Malines et aux Évéques de 

“ Belgique, relatif à l'érection du Séminaire 
Léon XIII et de l'Institut Supérieur de Phi. 


losophie. . . . oom m om t n s. 
Règlement pour la collation des bourses uni. 
versitaires de l'État, . . . . . . . 


Réglement pour le concours universitaire . 
Règlement du concours pour les bourses de 
VOYAGES. + + + + + + + + + à 


# 





( LXIV ) 
Reglement général de l'Université . . . . 


Liste des règlements publiés dans tes Annuaires. 
Le Séminaire Américain de Louvain « « « 


APPENDICE. 


Notice sur la vie et les travaux de M. Th.-J.- 
C. Smolders . . . . et ot f| 
. Discours prononcé par Mgr Hebbelynck, rec- 
teur magnifique de l'Université, aux funé- 
railles de Mgr de Groutars, professeur à la 
Faculté de Philosophie et Lettres, te 6 jan- 
vier 1900 . . . . ee + on n 
Éloge funèbre de Mgr J. de Groutars, profes- 
seur à l’Université catholique, prononcé en 
la salle des Promotions, le. 13 février 1900, 
par. Ph. Colinet, professeur de la Faculté de 
Philosophie et Lettres. . . . . . . . 
Discours prononcé en la salle des Promotions 
de l'Université catholique de Louvain, le 
16 octobre 1900, jour de l'ouverture des cours, 
après la messe du St-Esprit, par Mgr Heb- 
belynck, Prélat de la Maison de S. S., rec- 
deur magnifique de l'Université. . . . . 


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