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Full text of "Annuaire des artistes et des amateurs"

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ANNUAIRE • 

DES ARTISTES 

DES AMATEURS 



1- 



PARIS. — POllEVIN, RDE DAMIBTTE, 3. 



^ ■ »■ ■ I «- 



ANNUAIRE 



DES 



ARTISTES 



ET DES AMATEURS 

* PDBLlé PAR 

PAUL LACROIX 

Consenratcur d« la BibltothèqM d« l'Arsenal, Membre da Comité d'Archéolofie 

AVEC LA COLLABORATION DE MM. 

■mile BILLIU M U CIATICIIIII — liHea I016II — SesltTe BUUT. it VktUim\t ie leriMix 
iiff. CNHI. it riHiilit — PailGlilOI. it la BibliathNie lapértale— lenlilill. Fehitrt 
— lilBil, Ctitenatrar ii Cabiiet las IstiflpH da la Bttliatkèiaa lapértale — J. MBlMtOl 
— Tictir rOOini — Airred liCIIIU — OUa imiUE— Ranca Tlini. 4a l'iaitltat 



1862. — 3* ANNÉE 



PARIS 

V'« JULES RENOUARD 

ÉDITEUR DE L'HISTOIRE DES PEINTRES DE TOUTES LES ÉCOLES 

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE L^HISTOIRE DE FRANCE 

8, ru* «!• Xmmtmnm, • 

M DCCC LXII 






^.JU^ 



(oXFOflD)'* 



RENSEIGNEMENTS OFFICIELS 



NÉCESSAIIIËS 



AUX ARTISTES 



MINISTÈRE DE LA MAISON DE L'EMPEREUR 

Place du Carrousel. 



S. Ex. M. le maréchal Vaillant, G. ^, sénateur, membre du Conseil privé, grand- 
maréchal du palais, ministre de la maison de l'Empereur. 

Administration générale des revenus de la Couronne. Formation du budget général 
des dépenses et des recettes . Expédition des brevets à tous les fonctionnaires et agents 
des divers services. Ordonnancement do toutes les dépenses pour lesquelles des cré- 
dits ont été accordés. Administration des domaines, forêts, bâtiments, parcs, jardins, 
mobilier, bibliothèques, musées impériaux, manufactures impériales, composant la 
dotation de la Couronne. Haute surveillance de la conservation de toutes les valeurs 
mobilières existant dans les services. Propo-^ion pour les pensions sur les fonds de la 
liste civile. Encouragements aux arts dans ^urs rapports avec la maison de l'Empe- 
reur, etc. 

Secrétaire particulier du minisire. — Delacharnie. — Demandes d'audiences. Affaires 
réservées. Permission de visiter les palais et établissements impériaux. 

Secrétariat général. — Gautier, C. ij^, conseiller d'État^ secrétaire général. 

!•' bureau. — Brice ^, chef. — = Réception et répartition de la correspondance 
transmise parle ministre. Expédition des brevets. Tenue du registre matricule de tous 
les services. Nomination à tous les emplois. Expédition des ampliations, secours, pen- 
sions sur la liste civile, décorations. Archives de la Couronne. 

•2« bureau. — Tiron Vif» chef. — Examen des propositions des administrateurs du 
mobilier de la Couronne et des manufactures impériales. Préparation des décisions et 
arrêtés du ministre sur ces services. Contrôle des dépenses de ces établissements. Au- 
torisation et liquidation des dépenses des bibliothèques de la Couronne. 

Division des bâtiments et de la dotation mobilière — Frémont, O. ^, chef de 
division. 

Bm^au des bâtiments. — Julliot ^, chef. — Travaux de construction et d'entretien 
des palais, bâtiments, parcs, pépinières et jardins. Autorisation de dépenses. Régula- 
risation des adjudications. Soumissions et marchés. Présentations relatives au per- 
sonnel des architectes, inspecteurs, agents, jardiniers. Liquidation des dépenses. 

Inspection et contrôle. — Croiseau e^, contrôleur en chef des bâtiments — Révi- 
sion des devis, plans et marchés. Examen des cahiers des charges générales et parti- 

1 



culiëres dei travaux. Avis sur les soumissions, commandes et marchés. Règlement des 
travaux. Révision des mémoires. Exameo des réclamations. 

Division dr la comptabilité généralr. -^ Sapia, O ^, clief de division. 

Bureau de l'ordonnancement, — De Wailly ^^ chef. 

Bureau de la comptabilité et des pensions. — Courcicr ^, chef. 

Architecte de V Empereur, — Lefuel, O. ^, membre de Tlnstitut, architecte des 
palais des Tuileries et du Louvre. 



ADMINISTRATION DES ÉTABLISSEMENTS DE LA COURONNE 

DIRECTIOM GÉHiaULLE DES MUSiXS IMPÉRIAUX 

Au Louvre. 

La direction générale des musées impériaux a dans ses attributions la conservation 
de tous les objets d*art placés dans les palais du Louvre, du Luxembourg, de Ver- 
sailles, et dans les résidences impériales ; les expositions des artistes vivants et la 
distribution des médailles et récompenses décernées à la suite du Salon ; les propo- 
sitions pour les encouragements aux arts, dans leurs rapports avec la maison de l'Em- 
pereur. 

Nieuwerkerke (te comte de), G. ^, membre de Tlnstitut, directeur général, inten- 
dant des beaux-arts de la maison de l'Empereur. 

Frédéric Villot, O. ^, secrétaire général. 

1'* CONSERVATION. — Musée égyptien. — I^e vicomte E. de Rougé ^, membre de 
l'Institut, conservateur honoraire. — Mariette ^, conservateur honoraire. — Devéria, 
conservateur adjoint. 

2» CONSERVATION. — Muséc dcs arUiqucs et des sculptures modernes. — Adrien de 
Longpérier ^, membre de Tlnstitut, conservateur. — Henri Barbet de Jouy, conser- 
vateur adjoint. 

3* CONSERVATION. — Muséc dcs peintures^ dessins et chalcographie. — F. de Rei- 
set Vi^, conservateur. — Comte d'Eschavannes, conservateur adjoint; Dau'iet , id. 

U* coNSER\AiiON. — Muséc dcs souverains et des objets d'art du moyen âge et de la 
renaissance. — Comte Horace de Viel-Castel ^, conservateur. — Sauzay, conserva- 
teur adjoint. 

5* CONSERVATION. — Musée ethnographique et de la marine, — Morel-Fatio ^, 
conservateur. 

Debay père ^, chef de l'atelier de restauration des sculptures. — Moissenet, agent 
comptable. — Morand [Léon), économe. 

Musée du Luxembourg, — Les ouvrages des artistes vivants acquis par le ministère 
d'État sont principalement placés dans cette galerie. 

Ce musée est ouvert à l'étude tous les jours de la semaine (le dimanche et lé lundi 
exceptés), de neuf à quatre heures. Le public y est admis tous les jours, de dix heures 
à quatre heures, le lundi excepté. 

Le marquis de Chennevières ^, conservateur adjoint des musées impériaux, chargé 
du service du musée du Luxembourg. — Naigeon i||^, conservateur adjoint hono- 
raire. 

Musée historique de Versailles. — Ce musée qui, par décision du !•' septembre 
1838, a-^reçii une destination toute spéciale, renferme une nombreuse collection de ta- 



— 3 — 

bleaux, portraits, statues, bas-reliefs, bustes, médailles, etc., qui consacrent les sou- 
venirs les plus intéressants de l'histoire de France. 

Il est ouvert à l'étude les mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis. Le public 
y est admis tous les jours, le lundi excepté. 

Soulié (Eudoxe) ^, conservateur adjoint des musées impériaux, chargé du service 
du musée de Versailles. 



MOBILIEA DE UL GOUROMME 

Quai d'Orsay, 103. 



Williamson ^, administrateur. — Dieudonné (Ed.) ^, chef des bureaux. — Delà 
fontinelle, inspecteur. — Brunet-Yvon, inspecteur. — Bineau (Aug.), inspecteur. — 
Basset, inspecteur des travaux d'art. 



aUJrUFACTURES IMPÉRIALES 

MANUFACTURE IMPÉRIALE DE PORCELAINE ET DE PEINTURE SUR VERRE 

A Sèvres. 

Cette manufacture a pour objet de maintenir la bonne fabrication de la porcelaine, 
et d'en étendre les progrès en exécutant les ouvrages les plus dignes de servir de mo- 
dèles. Ses produits sont surtout destinés à la décoration des palais et monuments 
nationaux. Les travaux des ateliers d'émaillage de la peinture sur verre sont dirigés 
dans un but semblable. L'établissement de Sèvres renferme une collection des objets 
relatifs à l'histoire et au perfectionnement des arts céramiques et de la vitrification. 
On y a réuni les matières premières, les procédés, les objets fabriqués de toutes les 
époques et de tous les pays, qui peuvent intéresser les amateurs ou instruire les fa- 
bricants. 

Le public est admis, avec des billets délivrés au ministère d'État, à visiter l'éta- 
blissement, de midi à quatre heures, tous les jours de la semaine. On est admis le 
jeudi sans billets. 

Regnault, O. i^^ administrateur. — Nicolle, administrateur adjoint. 

MANUFACTURE IMPÉRIALE DES G0BEL1NS ET DE LA SAVONNERIE 

Rue Mouffetard, 254. 

Cette manufacture est consacrée à la fabrication des tapisseries de haute lisse et à 
celle des tapis dits de la Savonnerie. 

Le public est admis, avec des billets délivrés au ministère d'État, et par l'adminis- 
trateur sur demandes écrites, à visiter l'établissement le mercredi et le samedi de 
chaque semaine, de deux à quatre heures, du 1*' avril au 30 septembre, et de une à 
trois heures, du 1" octobre au 31 mars. 

Badin, O. ^, administrateur. — Chevreul, C. ^, membre de l'Institut, directeur 
des tentures. 



MAKUFACTURK IMPÉRIALE DE TAPISSERIES 

A Beauvais. 

Cette manufacture est consacrée à la fabrication des tapis de basse lisse. Ses pro- 
duits consistent en tableaux, canapés, bergères, fauteuils, chaises, paravents, écrans, 
devants de cheminées, portières, et en général tout ce qui concerne les ameublements. 
Le public est admis tous les jours à visiter la manufacture. 

BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE DU LOUVRE 

Au Louvre (place du Palais-Royal). — 120,000 volumes et 1,000 manuscrits. 

Cette charmante bibliothèque, organisée sous Napoléon I*', par le célèbre biblio- 
graphe Ant. Alexandre Barbier, et remarquable par la belle condition des exem- 
plaires qu'elle renferme, s'est enrichie de l'admirable collection elzevirienne et du 
musée de reliure, légués à l'Etat par le bibliophile Motteley. 

Le public n*est pas admis à visiter la bibliothèque ; on n'y entre qu'avec une 
autorisation personnelle délivrée par le ministre d'Etat ou par le conservateur admi- 
nistrateur. 

Barbier (Louis) Vi^, conservateur administrateur. — De Coursoii (Aurélien) Vi(, con- 
servateur. — Pillon Vi^, conservateur. — Vallery-Radot, bibliothécaire. — Maestroni- 
Megiia iRr, bibliothécaire. — Martial Brétin, bibliothécaire. — Amal, bibliothécaire. 



8ERVICX DES PALAIS IMPÉRIAUX, BATIMElfTS ET DOMAIMES 

DE LA GOUROHlffE 

Palais des Tuileries et du Louvre. — Lechesne, G. O. ^^ général de brigade, 
gouverneur des palais des Tuileries, du Louvre et de l'Élj^e. — De Courson, O. ^, 
colonel d'état-major, commandant militaire des Tuileries. — Niepce de Saint-Vic- 
tor ^, chef d'escadron, commandant militaire du Louvre. — Houdaille ^, chef 
d'escadron, commandant en 2*. — Gally ^, régisseur. — Lefuel, O. ^, architecte. 
— Lacroix ^, architecte adjoint. — Alfred Maury ^, de l'Institut, bibliothécaire. 

Palais de l'Elysée. — Griflbn, C. ^, colonel, commandant. — Peretti ij^j, adju- 
dant. — Bonneau, régisseur. — Lacroix ^, architecte. 

Palais-Royal. — Deshorties de Beaulieu, G. O. Vi^, général de brigade, comman- 
dant. — Perin ^, adjudant. — Breil, régisseur. — Chabrol ^, architecte. 

Palais de Saint-Clçid. — Thierion, C. ^^ colonel, gouverneur. — Dupont, C. ^, 
capitaine de vaisseau, commandant militaire. — Cochon ^, adjudant. — Sauvé ^, 
adjudant. — Domergue, O. Vif» régisseur. — CJerget, i^, architecte. — Jules San- 
deau, O. ^, de l'Institut, bibliothécaire. 

Palais de la Malmaison. — Brissot de Warville, régisseur. 

Palais de Meudon. — Gaudot-Paqiiet, O. ^, colonel, commandant. — Parmen- 
tier ^, adjudant. — Leroux, C. ^, régisseur. — Laudin, architecte. 

Palais de Versailles. — Pâté, G. O. il^, général de division, commandant. — 
BonfiUion, O. ^, adjudant. — Saint-Yon, O. ^, adjudant. — Amat, C. H^^ régis- 
seur. — De Bonncchose ^ , bibliothécaire. — Qupstel ^ , architecte, — Séguy il(t 
directeur des eaux. 

Palais de Trianox. — Quilico, C. ^^ colonel, commandant. — Monthelier ^, ad- 
judant. — Amat, C. ^, régisseur. — Qucstel ^, architecte. 



— 5 — 

Palais de Rambouillet. — Besançon, C. ^, général de brigade, commandant. — 
Viliemin ^, adjudant, — Du Ribert, régisseur. — Paccard ^, architecte. 

Palais de Fontainebleau. — De Polignac, C. ^, général de brigade, commandant. 
— Elias, C. ^, colonel, commandant en second. — Devaux ^, adjudant. — Gouver- 
naire, ^, adjudant. — Lamy, régisseur. — Cliampollion-Figeac Vif» bibliothécaire. — 
Paccard ^, architecte. 

Palais de Strasbourg. — De Kœnigsegg, O. Vifi colonel, commandant. — Roy ^, 
adjudant. — N...., régisseur. — N...., architecte. 

Palais de Compibgnb. — Becquey-Beaupré , O. ^, colonel, commandant. — 
Laplanche ^» adjudant. — Gombault ilf, adjudant — Entraygues, régisseur. -— 
Pelassy de Lousle ^, bibhothécaire. — Grisart ^, architecte. 

Palais de Pau. — Ibert, O. ^, colonel, commandant. — Chastang, régisseur. — 
Ancelet, architecte du palais de Pau et de la résidence impériale de Biarritz. 

Palais de Marseilus. — D'Alphonse, C. ^, général de brigade, commandant. — 
Yattcber, architecte. — Barthélémy ^, bibliothécaire. 

Saint-Lbu. — Letellier, O. ^, conservateur des tombeaux de la famille impériale. 



MINISTÈRE D*ÉTAT 

Au Louvre, place du Palais-Royal. 

S. Exe. le comte Walbwski, G. ^, sénateur, membre du Conseil privé, ministre 
d'Etat. 

Correspondance de TEImpereur avec les divers nr.inistëres. Direction exclusive de la 
partie officielle du Moniteur. Institut impérial de France. Ecole des Chartes. Sous 
criptious aux ouvrages scientifiques et littéraires ; encouragements. Missions scientiti 
ques et littéraires. Bibliothèques publiques. Archives de l'Empire. Adnunistration des 
Beaù\-Arts. Académie de France à Rome. Ecole spéciale des Beaux-Arts. Ecole 
gratuites de dessin. Ouvrages d'art et décoration d'édifices publics. Conservation des 
monuments historiques. Bâtiments civils. Achëvemont du Louvre et de ses abords. 

Division du cabinet et des établissements scientifiques et littéraires. — De 
Baux, O. ^, chef de division. 

Bureau du cabinet — N...., chef de bureau. — Ouverture et enregistrement des 
dépèches. Transmission de la correspondance aux divers services. Affaires réservées ; 
demandes d*audience. Moniteur. Bibliothèque. Matériel. 

Bureau des établissements scientifiques . et littéraires, — Bellaguet ^, chef de 
bureau. — Institut impérial de France. Ëcole impériale des Chartes. Bibliotlièque im- 
périale, Mazarine, de l'Arsenal, de Sainte-Geneviève. Souscription aux ouvrages de 
science et de littérature. Répartition, entre les bibliothèques publiques, des ouvrages 
provenant des souscriptions. Catalogue des manuscrits des bibliothèques publiques des 
départements. Encouragements et secours aux savants et aux hommes de lettres. 
Voyages et missions scientifiques et littéraires. 

Sbcrétarut général. — Marchand (Eug.), O. ^, conseiller d'État, secrétaire gé- 
néral. 

Personnel. Service législatif et comptabilité. B&timents civils. Beaux-Artd. Théâtres. 
Monuments historiques. Archives de l'Empire. Service des travaux extraordinaires. 

Bureaux du personnel. —Dard ^, chef. — Ck)rrespondance générale. Répartition 
de la correspondance transmise par les ministres. Pensions civiles des divers services. 
Décorations. Archives de l'Empire. Correspondance de Napoléon V 



F" 



— 6 — 

Division des batiuents civils. — De Gardaillac ^-, chef de division. 

l*' bureau. — Rédaction des projets, exécution des travaux, — Poulin, chef de 
burean. — Étudf s et rédaction des projets de construction des bâtiments civils et 
monuments publics. Exécution des travaux neufs et des travaux d'entretien. Examen 
des projets de construction des bâtiments d'ouvriers et des bains et lavoirs publics. 
Répartition des crédits et surveillance des travaux. Conseil des bâtiments civils. Per- 
sonnel des architectes et formation des agences chargées de surveiller les travaux. 
Correspondance générale. 

2* bureau, — Révisioti et comptabilité des bureaux, — Guillemot HH^^ chef de 
bureau. — Adjudication des travaux. Rédaction des marchés et soumissions des entre- 
preneurs. Examen des devis, séries de prix et cahiers de charges. Contrôle et révision 
des comptes. Préparation du travail relatif à la liquidation des dépenses. Régulari- 
sation des pièces de la comptabilité. Fixation des prix de base qui doivent servir au 
règlement des comptes. Examen des réclamations des entrepreneurs. Tenue des 
écritures relatives à la situation des crédits attribués aux constructions. Régularisa- 
tion des pièces de comptabilité. 

Contrôleurs : Lambert. — Broglia. 

CONSEIL GÉNÉRAL DES BATIMENTS CIVILS 

Le Conseil général des bâtiments civils examine les projets et devis concernant les 
constructions et réparations de tous les bâtiments civils de TEmpire, et les plans 
d'alignement des rues et places de Paris et des autres villes; il donne son avis sur 
les questions d'art et de comptabilité qui sont soumises â son examen par les divers 
ministres ; il prononce sur les concours entre architectes. 

Membres du conseil : Le secrétaire général, président. — Caristie, O. ^, membre 
de l'Institut, inspecteur général des bâtiments, vice -président. — Duban, O. ^, 
membre de l'Institut, idem^ — De Gisors, O. i^ y membre de l'Institut, architecte, 
inspecteur général des bâtiments civils. — Gilbert, O. ^ , architecte. — Consi;ant- 
Dufeux, O. ^, idem, — Questel ^, idem, — Lenormand ^. — De Gardaillac ^, chef 
de la division des bâtiments civils. 

Auditeurs : Vaudremer. — Garnier. — Louvet. — Bonnet. — Domet. — Bour- 
vens. 

Secrétaire du conseil : Salles. 

Contrôleur : Lambert *^, 

CONSERVATION ET ENTRETIEN DES MONUMENTS PUBLICS 

Bâtiments cinls. Architectes. MM. 

/ Observatoire impérial Bouchot 

Première circonscription. ( Institution des Sourds-Muets . . Philippon ^. 

1 Ecole impériale des Mines . . . Valiez. 
M.deGisors,0.*,insp.gén. Jj;çQjg j^Q^^^gg^périeure _ n 

M.Moutard-Martin,insp.ord. IgçQjgpQly^gçljjjjq^g [Bouchot. 

M. Delapierre, agent compt. f Monument du maréchal Ney . . ) 

\ Château de' Saveme Lejeune ^. 

Deuxième circonscription. [ Collège de France Lépreux, 

\ Théâtre de l'Odéon Bouchot. 

M.deGisors,0.*,insp.gén. )gçQjg^i3Deggi„ 

M. Jal, inspecteur. )j^^ Sainte-Geneviève ( Conslant.Dufeux,0.i^. 

M. Lavalle, agent. [ Bibliothèque Sfcinte-Geneviève. . Labrouste (H.), O.*. 



s 



— 7 — 

BAUmeDtt civiU. ArchiUctM, 

iCour de Ossation Lenormand ^. 
Monument de Henri IV ^ Le Bas O * 
Palais de l'Institdt ^ e as, . 
Ecole dos Beaux-Arts Duban, O. ^. 
Ecole des Ponts et Chaussées. . j Q^^gy^^yf ^ 
\ Ecole du Génie maritime . . . . ) 

/ Hôtel de la prés, du Conseil d*Etac. Dupuy. 
Quatrième circonscription. I institution des Jeunes-Aveugles. Pbilippon *. 

M. Caristie, O. i^, insp. gén. | Tombeau de l'Empereur. . . . Bouchet. 

M. Lelong, insp. ord. j Dépôt des marbres Labrouste (H.), O.*. 

M. Féré, agent comptable, f Palais du quai d'Orsay ) ^^ Cleemputte *. 

\ Archives de la Cour des Comptes. ) 

/ Arc de triomphe de l'Etoile. . . Danjoy. 

Cinquième circonscription. [ Palais de l'Industrie Viel *. 

1 Chapelle de Louis XVI Chabrol^. 

M. Duban, O. *, insp. gén. 7 obélisque. — Colonne Vendôme. Hittorf, O. *. 
M. Lance, insp. ord. J Théâtre impérial de l'Opéra . . ; p , ,. ^ 

M. Guillot, agent comptable, f Mag.de décors et atel.de peinture. 1 "''''*'''* ** 

\ Conservatoire de musique . . . Janniard. 

/ Conservatoire des arts et métiers. \ 
Sixième circonscription. I pç^e Saint-Denis > Vaudoyer, O. *. 

M. Duban, O. ^, insp. gén. | Porte Saint-Martin ) 

M. Delalande, insp. ord. J Bibliothèque impériale j Labrouste(H ) O.* 

M. Hazard, agent comptable. [Monument de Louis XIV. . . .5 v •» • • 

\ Archives impériales Janniard. 

/ Muséum d'histoire naturelle . . RohauH ^. 

Septième circonscription. 1 Bibliothèque de l'Arsenal. . . . J Labrouste (Th.) *. 

1 Monument de Louis XIII. . . .) 

M.deGisors,0. *,insp. gén. J Colonne de Juillet Duc ^, 

M. Lenormand, insp. ord. J gcoie de Châlons ) r y. x^ ^ 

M. Carithon, agent compt. f g^^,^ ^,^„g^^ \ Isabelle *. 

\ Bains de Luxeuil Grandmougin. 

/ Maison de Charenton ) ^.,. ^ ^ x r^ ^ 

17 I t*x • • J.A1I. ^ [ Gilbert aîné, O. ^. 

Huitième circonscription. l ^cole véténnaire d'Alfoit. ... 5 

1 Château de Saint-Germain . . . Millet ^. 
M. Duban, O. *, insp. gén. j g^^jg yétérinaire de Lyon . . . Chabrol i^. 
M. Baquet, inspecteur. / g^^j^ vétérinaire de Toulouse. . Lafont. 



\ 



Bains de Néris Esmonnot. 



SERVICE DES TRAVAUX EXTRAORDINAIRES 

Le Jars ^, capitame du génie, inspecteur contrôleur des travaux, chargé de la 
direction du service. — Exécution, révision et comptabilité des travaux extraordinaires. 

Réunion des Tuileries au Louvre. ^Architecte : Lefuel, O. ift?, membre de l'Institut. 
— Inspecteurs principaujc : Girard ^. -y Vérel. 



— 8 - 

COMMISSION DU CONTROLE DES TRAYAUX DU LOUVRE 

Membres de la Commission, 

Le marquis d'Audiffret, G. 0. ^ , sénateur, président de chambre honoraire à la 
Cour des comptes, président. 

Armand ^, architecte du chemin de fer du Nord. 

Le socrétaire général du ministère d'État. 

Garistie, O. ^, de FAcadémie des Beaux-Arts, président du Gonseil des bâtiments 
civils. 

De Gerval ^, inspecteur des finances. 

Herman, O. ^, sénateur. 

Laisné, G. ^, directeur de la comptabilité au ministère de l'Intérieur. 

Vandal, O. {Qf, directeur général des postes. 

Le baron Yvelin de Bévilie, G. ^, général du génie, aide de camp de l'Empereur. 



Division des Bb.vux-Arts. ' — Gourmont ^, chef de division. 

Bureau des Beaux-Arts,— Tournois ^^ chef de bureau. — École des Beaux-Arts à Paris. 
Écoles de Rome et d'Athènes. Ecoles des Beaux-Arts de Lyon et de Dijon. Ecoles de 
dessin à Paris et dans les départements. Acquisition et conservation des marbres. 
Erections de monuments, statues, etc. Publication d'ouvrages d'art et souscriptions. 
Commandes et acquisitions d'objets d'arts, tableaux, statues, médailles, estampes, etc. ; 
conservation et distribution de ces objets. Encouragements aux beaux-arts et indem- 
nités aux artistes. Fètcs et cérémonies publiques. Autorisation de médailles. Voyages 
et missions artistiques. Inspection des Beaux -Arts. 

Bureau des souscriptions. — Merlin {^, chef de bureau. — Conservation du déjJôt 
des souscriptions, des collections, et du dépôt légal. 

Inspection des Beaux-Arts, — Alfred Arago ^, inspecteur général des Beaux-Arts. 
— Arsène Houssaye, O. ^, inspecteur général des œuvres d'art, des écoles de dessin 
et des musées des départements autres que les musées impériaux. — Th. Dubois ^, et 
Cherubini, inspecteurs des Beaux-Arts. 

ÉCOLE IMPÉRIALE ET SPÉCIALE DES BEAUX-ARTS 

Rue Bonaparte, lU* 

• 

Cette école, consacrée à l'enseignement des arts du dessin, a été substituée aux 
corps enseignants de l'Académie de Peinture et de Sculpture, établie en 1648, et de 
celle d'Architecture, fondée en 1671. Elle est divitsée en deux sections : l'une comprend 
la peinture et la sculpture; l'autre, l'architecture. Son administration est placée 
dans les attributions du ministre d'Etat. Une ordonnance du 18 décembre 1816 a af- 
fecté à l'emplacement de cette école l'ancien local du Musée des monuments français, 
rue Bonaparte, 16. 

Le Musée de l'école est ouvert aux élèves, les mardi, mercredi et jeudi de chaque 
semaine, de midi à quatre heures, en se munissant, au bureau du secrétariat, d'une 
carte d'étude. 

Section dk peinture et de sculptcrb. — Professeurs, 
Peinture : IngveB^ G. O. ^, peintre, membre de l'Académie des Beaux-Arts. — 



— 9 — 

Heim, Ô. ^, peintre, idem, —Vernet (Horace), C. ^, peintre, tcfewi. — Cogniet, O ^, 
peintre, idem. — Robert-Fleury, O. ^, peintre, idem, — Flandrin (H.), O. ^, peintre, 
idemr, — Signol ^, peintre, idem. 

Sculpture : Nanteuil ^, sculpteur, menabre de rAcadémie des Beauz-Ârts. — 
Petitot, O.^, sculpteur, lûtew. —Dumont (Aug.),0.!fi?, sculpteur, iViem.— Dnret,0.*, 
sculpteur, idem, — Lemaire, O. ^, sculpteur, idem, 

Anatomie : Robert ^, chirurgien, membre de TAcadémie de médecine. 

Perspective : Constant-Dufeux, 0. ^ . — Le professeur fait un cours particulier pour 
les élèves de la section de peinture, et un cours particulier pour les élèves de la sec- 
tion d'architecture. 

Histoire et antiquités : Jarry de Mancy ^, bibliothécaire. 

Section d'architecture. — Professeurs. 

Tfiéorie de l'architecture: Lesueur ^, membre de l'Académie des Beaux-Arts. 

Histoire de t architecture : Lebas (Hipp.), O.ilft^ de l'Académie des Beaux-Arts. — 

Professeur suppléant : Albert Lenoir ^. 

Stéréotomie et construction : Jay ^, inspecteur des b&timents civils, professeur à 
rÉcoIe de dessin. 

Mathématiques : Francoeur (Isid.) ^. 

Perspec/tve ; Constant-Dufeux, O.^. 

Secrétariat et archives de la section : Gilbert, 0. ^, de l'Académie des Beaux-Arts, 
secrétaire archiviste. 

Secrétariat et agence de VEcole : Ch. L. Vinit ^, peintre, secrétaire perpétuel . 
-^ Duvivier, agent. ^ 

Conservateur du musée des études : Peisse ^. 

Commission établie près la section d architecture pour V assister dans les jugements 
des concours cTémulation : Ménager. — Garistie, O. ^, membre de l'Institut, inspec^ 
teur général des bâtiments civils. — Hitorff, O. ^, membre de l'Institut. — De Joly ^. 

— Baltard (Victor) *^. — Isabelle ^. —Van Cleempute ^. — Glerget ^. — De Gi- 
sors, O. ^, membre de l'Institut, inspecteur général des bâtiments civils. — Lequeux. 

— Gamaud ^, — Lefuel, 0. ^. — Paccard ^. — Godebœuf ^, — Guenepin ^. 

— Labrouste (Théod. ) ^. — Lelong (Ch.). — Doramey.— Duc ^. — Lenoir (Albert) ^. 

ACADÉMIE IMPÉRIALE DE FRANCE A ROME 

Les élèves de l'École des Beaux-Arts, qui ont remporté des grands prix, y restent 
pendant cinq années aux frais de l'État. — Il y a tous les ans, en septembre, exposi- 
tion publique, à Paris, des ouvrages envoyés par les pensionnaires de Rome. — Direc- 
teur : Schnetz, O. ^, membre de l'Institut. 

ÉCQLE IMPÉRIALE DES BEAUX-ARTS A DIJON 

Cet établissement est placé dans les attributions du Ministre d'État. 
Directeur : Louis Boulanger ^, peintre d'histoire. 

Professeurs : Guasco, peinture. — Jeanniot, dessin. — Darbois, sculpture. — Bélin, 
architecture. 

ÉCOLE IMPÉRIALE ET SPÉCIALE DE DESSIN ET DE MATHÉMATIQUES 

Architecture^ sculpture d'ornements et gravure sur bois^ pour l'application des 

beaux-arts à l'industrie. 

Rue de l'École-de-Médecine, 5. 

Cet établissement, créé par lettres patentes de Louis XV, en 1766, sous le titre 



— 10 — 

à' École gratuite de dessin^ est régi par un directeur, sous l'autorité du ministre d'État. 
On y enseigne : 

Les lundi et jeudi de chaque semaine, la géométrie pratique, Tarithmétique et le 
toisé, l'arpentage, la coupe des pierres, la charpente, les éléments d'architecture; — 
tous les mercredis soir et samedis soir, cours de composition d'ornement; — les mardis 
et vendredis, dessin de la figure humaine et dessin des animaux ; — les mercredis et 
samedis, dessin des ornements et des fleurs. — Sculpture d'ornement, dessin d'après 
la bosse (tous les jours matin et soir). — Tous les soirs, de 7 & 9 heures, un exercice des 
différents cours a lieu pour l'instruction des ouvriers adultes qui ne peuvent s'éloi- 
gner de leurs travaux pendant le cours de la journée. 

Directeur : Belloc ^, peintre d'histoire. 

Professeurs : Rebout ; Letrosne, suppléant. — Géométrie, arithmétique, toisé et ar- 
pentage (classes du soir et du jour). ' 

Jay îg. — Architecture, coupe des pierres et des bois. 

Jacquot ^ ; Rouillard, suppléant. — Sculptures d'ornements. 

Lecoq de Boisbaudran. — Dessin, figure. % 

Amédée Faure. — Dessin d'animaux. 

Gault de Saint-Germain. — Dessin, ornements. 

Laemlein. — Dessin de fleurs. 

Ruprich-Robert *g. — Composition d'ornements. 

Cabasson ; Panneniaker. — Gravure sur bois. 

Dessin d'après le modèle vivant, matin et soir. 

ÉCOLE SPECULE DE DESSIN POUR LES JEUNES PERSONNES 

Rue Dupuytren, 7. 

Cette école, placée dans les attributions du ministre d'État, est ouverte tous les 
jours, le samedi excepté, aux jeunes personnes qui se destinent aux arts et aux pro- 
fessions industrielles. On y enseigne tous les genres de dessin : la figure, l'ornement, 
le paysage, les animaux, les fleurs. Il y a un concours annuel dont les prix consistent 
en médailles d'argent, et un grand prix d'honneur consistant en une grande médaille 
accompagni^e d'un diplôme. Tous les ans, la distribution des prix est suivie ou précé- 
dée de l'exposition publique des dessins des concours. Cette exposition a lieu dans les 
salles des classes de l'école. 

Directrice et professeur : M"* NeHy Marandon de Montyel. — Honoraire : Mlle Rosa 
Bonheur. 



Bureau des monuments historiques, — Gasnier, chef de bureau. — Recherches des 
antiquités et conservation des monuments historiques. Distribution du crédit alloué 
pour ce service. Rapports avec la commission chargée d'examiner l'importance et l'in- 
térêt historique ou artistique des anciens monuments de la France, et d'émettre son 
avis sur les subventions demandées pour assurer la conservation de ces monuments. 
Musée des Thermes et de l'hôtel de Cluny. 

Inspection des monumenta historiques, — Mérimée, C. ^, sénateur, membre de 
l'Académie française et de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, inspecteur 
général honoraire. — Bœswillvald ^, inspecteur général. — Du Sommerard ^, con- 
servateur administrateur du musée des Thermes et de Cluny. 

Commission permanente des monuments historiques. — S. E. le ministre d'État, pré- 
sident. — Le secrétaire général du Ministère d'État. — Prosper Mérimée, C. ^, se- 



— 41 — 

nateur, membre de l'Académie française, vice-président. — De Saulcy, O. ^, £éDa*> 
teur, membre de l'Institut, vice-président. — Beulé ^, membre de l'Institut. — 
Bœswillyald ^, architecte, inspecteur général des monuments historiques. — Caristie, 
O. ^, architecte, membre de l'institut. — Courmont ^, chef de la division des 
Beaux-Arts. — Duban, O. ^, architecte, membre de l'Académie des Beaux-Arts. — 
Baron de Guilhermy ^, conseiller référendaire à la Cour des comptes. — Comte de 
Laborde, O. ^, directeur général des Archives, membre de l'Institut. — - Henri La- 
brouste, O. ^, architecte, inspecteur général des édifices diocésains. — De Longpé- 
rier i^ , membre de l'Intitut. — Comte de Nieuwerkerke, C. ^, directeur général 
des musées impériaux, intendant des beaux-arts de la maison de l'Empereur, mem- 
bre de l'Institut — Questel ^, architecte du palais de Versailles. •— Du Sommerard ^, 
conservateur administrateur du musée de Cluny. — Vaudoyer, O. ^, architecte, 
inspecteur général des édifices diocésains. — VioIIet Leduc, O. ^, idem. — Gasnier, 
chef du bureau des monuments historiques, secrétaire. — Louis-Eugène Viollet Leduc, 
secrétaire adjoint. 

MUSÉE DES THERMES ET DB l'hotel DE CLUNY (antiquités nationales). 

Rue des Mathurins-Saint-Jacques, 12 et 14. 

Le musée des Thermes et de l'hôtel de Cluny, créé par la loi du 24 Juillet 18A3, est 
consacré aux monuments, meubles et objets d'art des temps antiques, du moyen âge 
et de la renaissance. 

Ces collections d'antiquités nationales, qui ont eu pour base la collection Du Som* 
merard, acquise par TÉtat, sont conservées dans deux des plus anciens édifices de 
Paris : le palais des Thermes, construit au quatrième siècle par les empereurs ro- 
mains, et l'hôtel de Cluny, élevé en 1490 sur les ruines d'une partie de ce palais. 

Cet établissement, placé sous l'autorité du ministre d'État, et dans les attributions 
de la commission des monuments historiques, est ouvert au public les dimanches et 
fêtes , de onze heures à quatre. Le public est admis tous les jours , le lundi excepté, 
avec des billets d'entrée. 

Du Sommerard (E.) ^, conservateur et administrateur. 



DIBEGTIOW erflWÉBALB DES ARGHIYES DE L*EMPIRE 

Rue de Paradis-du-Temple, 20. 

Les Archives de l'Empire s'augmentent chaque jour des documents dont les minis- 
tères et les administrations qui en dépendent n'ont plus besoin pour leurs affaires 
courantes et journalières; elles renferment, d'après le dernier recensement de 1860, 
plus de quatre-vingt-dix millions d'actes ou de titres, répartis dans environ 300,000 
cartons, liasses, registres, etc. 

Ces documents sont divisés en quatre sections, placées, ainsi que les autres parties 
du service, sous les ordres d'un directeur général nommé par l'Empereur, sur la pro- 
position du ministi*e d'État. 

Le plus ancien des titres que possèdent les Archives de l'Empire est un diplôme 
original de l'an 625. L'antiquité de ses documents, la suite et l'ensemble de ses grandes 
séries, telles que les diplômes mérovingiens et carlovingiens, le. Trésor des chartes, le 
Bullaire, le fonds des abbayes, les archives des anciennes Chambres des comptes et 
de l'ancien Conseil d'État, les registres du Parlement et de toutes les juridiction dos 



— 12 — 

•on ressort, la collection des sceaux, les archives de la Couronne, la secrétaiierie 
d*État et le cabinet de l'empereur Napoléon I*', en font une institution hors ligne. 

Les demandes de renseignements, de communications et d'expéditions, doivent être 
faites, ou par lettres adressées au directeur général, ou directement au secrétariat 
des Archives, de dix heures du matin à trois heures de relevée. 

Les expéditions, les recherches que les expéditions ont occasionnées, et les épreuves 
de sceaux (soufre et plâtre) sont soumises à des droits fixés par un décret impérial 
du 22 mars 1856. 

Une salle, dite salle du public^ est ouverte, au palais des Archives, chaque jour, 
sauf les dimanches et fôtes, de dix à trois heures, pour les communications sans dé- 
placement. Un archiviste préposé à la surveillance de cette salle y fournit aux tra- 
vailleurs autorisés par le directeur général tous les éclaircissements à la disposition 
de l'administration. 

Les Archives de l'Empire sont régies par les décrets organiques des 22 décembre 
1855, 22 mars et 1*' août 1856, et par un règlement arrêté par S. Exe. le ministre 
d'État le 12 novembre 1856. 

Directeur général, — Le comte L. de Laborde, O. ^, membre de l'Institut. 

Section no secrétabiat. — J. Goschler, cheU — Chauvin, agent comptable. — 
Varin, commis d'ordre. 

Section bistoriqob. — De Beanchesne ^, chef. 

Section administrative. — De Mas-Latrie ^, chef. 

Section législative et judiciaire. — Grttn ^, chef. 

Bureau du secrétariat de la correspondance de Napoléon I*'. — Rapetti, O. ^, 
chef du bureau. 



IHSTITUT IMPÉRIAL DE FRAWCE 

Quai Gonti, 23. 

V Académie des Inscriptions et Belles- Lettres est composée de quarante membres. 
Les langues savantes, les antiquités et les monuments, l'histoire et toutes les sciences 
morales et politiques dans leurs rapports avec l'histoire, sont les objets de ses recher- 
ches et de ses travaux. Elle nomme, dans son sein, un secrétaire perpétueJ, qui fait 
partie des quarante membres dont cette Académie est composée. 

V Académie des Beaux-Arts est divisée en sections, désignées et composées ainsi 
qu'il suit : peinture, quatorze membres ; sculpture, huit ; architecture, huit ; gravure, 
quatre; composition musicale, six. Elle nomme un secrétaire perpétuel, qui est membre 
de l'Académie, mais qui ne fait point partie des sections. 

Une ordonnance royale du 16 mai 1830 fixe le nombre des membres de l'Académie 
des Inscriptions et BellesrLettres à cinquante, y compris dix académiciens libres. Les 
académiciens libres n'ont d'autre indemnité que celle du droit de présence; ils Jouis- 
sent des mômes droits que les autres académiciens, et sont élus dans les formes ac- 
coutumées. 

L'Académie des Beaux- Arts a également une classe d'académiciens libres, dont le 
nombre a été déterminé par un rè^ement particulier, sur la proposition de l'Acadé- 
mie elle-même, et fixé à dix. 

Les Académies réunies tiennent une séance publique le 15 août. Dans cette séance 
se distribuent le prix triennal fondé par l'Empereur et le prix Volney. 



— 13 — 

ACADÉUIfi DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES 

Naudet, C. ^. — Jomard, O. ^. — Hase, C. ^. — Beugnot (comte), O. ^. — 
Reinaud, O. ^. — Stanislas Julien, O. îR?. — Guîzot, G. ^. — V. Le Clerc, C. ^. — 
Guigniaut, O. ^. — Paulin-Paris ^. — Garcin de Tassy ^. Magnin, O. ^. — Littré. 

— Berger de Xlvrey *. — Villcmain, G. O. ^. — Wailly (Noël de) ^. — Saulcy 
(de), O. ^. — Laborde (comte Léon de), O. ^. — Ampère, O. ^. — Mohl ^. — 
Laboulaye. — La Saussaye ( e), O. ^. — Ravaisson, O. ^. — Caussin de Perceval ^ 

— Vincent ^. — Wallon ^. — Brunet de Presle ^. — Rossignol ^. — Bougé (vi- 
comte de) ^. — Egger ^. — Longpérier (de) ^. — Régnier ^. — Renan ^. — 
Renier ^.— Maury (Alfred) ^.— Alexandre, O. ^. — Léopold Delisle ^. — Munk^. 

— Beulé *. — Miller ^. 

Dt'ar académiciens libres. — Luynes (duc d'Albert de), O. ^. — Vitet, O. ^. — 
Biot, C. ^. — Mérimée, O. ^. — Lagrange (marquis de), O. ^. — De Cherrier, 
0. ^. — Texier ^. — Villemarqué (Vte de la) ^. — Dehèque ^. — De Lasteyrie 
[Ferdinand). 

Guignaut, O. ^, secrétaire perpétuel. 

Naudet, C. ^, secrétaire perpétuel honoraire. 

Associés étrangers, — Bœckli ^, Berlin. — Jacob Grimm, Berlin. — Amédée Pey- 
ron ^, Turin. — Franz Bopp, Berlin. — Th. Welcker, Bonn. — Gerhard, Berlin. — 
Lassen, Bonn. — Cureton, Londres. 

Séance tous les vendredis, de 3 à 5 heures. Séance publique annuelle en juillet. 
Chaque année, l'Académie donne un prix de 2,000 fr. et trois médailles de 500 fr cha- 
cune aux meilleurs ouvrages sur les antiquités de la France. — Prix de numismatique 
fondé par Allier de Hauteroche. — Prix de la fondation Gobert. — Prix Bordin. 

ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS 

Peinture. — Ingres, G. O. ^. — Vernct (H.j, C. ^. — Heim, O. ^. — Picot, 
0.^. — Schneiz, O. ^. — Couder, O. ^. — Brascassat ^. — Cogniet (Léon) O^. 
-- Robert-Fleury, O. ^. — Alaux, O. ^. — Flandrin, O. ^. — Delacroix, C. ^. — 
Signol ^. — Meissonnier i^. 

Sculpture. — Nanteuil ^. — Petitot, O. ^. — Dumont (Auguste), O. ^. — Durct, 
0. i^. — Lemaire, O. ^. — Seiwre aîné i^. — Jaley ^. — Jouffroy ^. 

Architecture. — Le Bas, O. ^. — Caristie, O. ^. — Le Sueur ^. — Hittorff, O. ^. 

— Gilbert, O. ^. — Gisors (de), O. *. — Duban, O. ^. — Lefuel, O. *. 
Gravure. — Forster ^. — Gatteaux ^. — Henriquel, O. ^. — Martinet ^. 
Composition musicale, — Auber, C, ^. — Carafa, O. ^. — Ambroise Thomas, O. ^. 

— Reber ^. — Clapisson ^. — Berlioz ^. 
F. Halévy, C. ^, secrétaire perpétuel. 

Dix académiciens libres. — Montalivet (Cte de), G. ^. — Rambuteau (comte de), 
G. 0. *. — Cailleux (de), O. * — DuchAtel (comte), G. *. — Taylor (baron), C. *. 

— Nieuwerkerke (comte de), G. O. ^ — S. A. L le prince Napoléon. G. ^jS^. — Fould 
(Achille), G. ^. — Kastner *. — Pelletier, O. ft. 

Associés étrangers. — Rossini, C. ^. — Meyerbeer, C. ^, Berlin. — Cornélius, 
Berlin. — Cockerell ^, Londres. — De Klenze, C. ^, Munich- — Tenerani, Rome. 

— Overbeeck ^, Rome. — Mercadante, Naples. — Felsing, Darmstad. — Ritschell îR?, 
Dresde. 

Séance tous les samedis, de 3 à 5 heures. Séance publique annuelle le premier s::- 
medi d'octobre. Chaque année l'Académie distribue des grands prix de peinture, 



— 44 — 

sculpture, architecture, gravure, composition musicale et paysage historique. Ceux qui 
remportent ces grands prix sont entretenus pendant trois ans à Rome aux frais de 
l'État. — Fondation de madame veuve Leprince. — Fondation Descbaumes. — Prix 
du comte de Maillé Latour-Landry, tous les deux ans. — Prix Bordin. — Prix Lam^ 
bert. — Prix Trémont. 

ADMINISTRATION DE l'iNSTITUT 

Commission centrale administrative . — Garcin de Tassy ^ et Wallon ^, pour 
r Académie des Inscriptions et Belle»-Lettres — Caristie, O. ^, et Hittorff, O. ^, 
pour TAcadémie des Beaux-Arts. 

Conservateur des collections de l'Académie des Sciences : Becquerel, O. ^. 

Bibliothécaire: Landresse ^. — Sous-bibliothécaire : Boulin ^. — Tardieu. 

Agent spécial et chef du secrétariat: Pingard (Ant.) ^. — Adjoint: J. Pin- 
gard fils. 

Imprimeurs-libraires : Firmin Didot frères, fils et Compagnie. — Libraire : Ben- 
jamin Duprat. 

COMMISSIONS 

Commission des inscriptions et médailles : Hase. — Léon Renier. — De Longpérier. 

— Eg;ger. 

Commission des antiquités de la France : Jomard. — Hase. — Vitet. — Mérimée. — 
De Longpérier. — Renier. — Maury. — Delisle, et les membres composant le bu- 
reau. 

Commission du Dictionnaire de la langue des beaux-arts : Halévy. — Couder, — Pe- 
titor. — Le Bas. — Gatteanx. — Reber. 

Commission de l'École Française d'Athènes: Hase. — Brunet de Presles. — Egger. 

— Beulé. — Miller. 



BIBLIOTHEQUES PUBLIQUES 

BIBLIOTHÈQUE IMPERIALE 

Rue Richelieu, 58. 

Ouverte aux lecteurs tous les jours non fériés, de six heures à quatre; fermée pen- 
dant la quinzaine de Pâques. 

Commencée par le roi Jean, qui possédait 8 à 10 volumes, elle fut portée à 910 par 
Charles V, nombre considérable pour une époque à laquelle l'imprimerie n'existait 
pas. Elle avait 1 ,800 volumes sous François I*'', 16,7^j6 sous Louis XUI, 50,5&2 sous 
Louis XIV, et près de 100,000 au moment où la destruction des maisons religieuses vint 
accroître ses richesses. Les volumes imprimés s'élèvent à près de 1,700,000, les ma- 
nuscrits à près de 100,000, les estampes et gravures et cartes à plus de 2,500,000, 
et les médailles à plus de 120,000. 

Administration. — Taschereau (J. ) i^, administrateur général directeur, président 
du comité consultatif, à la Bibliothèque, rue Neuve-des-Petits-fJiamps, 8. — Bar- 
bier (01.), conservateur adjoint, chargé de la comptabilité et de la réception du dépôt 
légal, rue Bonaparte, 47. — Bouvier(Am.), secrétaire de la direction, rue de CrussoJ, 5. " 

Comité consultatif. — Taschereau, président. — Jomard, vice-président. — Magnin, 
secrétaire. 

Livres IMPRIMÉS, cartes et collections GÉOGRArinQOES. — Ravenel ^, conservateur, 
sons-directeur, me de Crussol, 5. 



— lii — 

Section des imprimés, — Magnin, O. if y de riustitat, conservateur, secrétaire du 
comité consultatif, rue Richelieu, 67. — Riciiard, conservateur adjoint, rue Oénard- 
Batignolles, 66* — De Manne, idem^ rue de Bondy, 52. — Ratbery -i^, tç/em, rue Ja> 
cob, 30. 

Section des cartes^ et collections géographiques. — Jomard, O. ^, de l'Institut, 
conservateur, vice-président du comité consultatif, rue de Seine, 12. — Franck ^, de 
rinstitut, ideniy rue de l'Oratoire-Champs-ÉlyséfS, 23. «^De Pongerville ^, de l'Insti- 
tut, conservateur adjoint, rue Bellefond, 20. 

Manuscrits. — Natalis de Wailly ^, de l'Institut, conservateur, sous-directeur, 
r. Basse-Passy, 14. — Hase, C. ^, de l'Institut, conservateur, r. Colbert, 12.— Rei- 
naud, O. ^, de l'Institut, conservateur, quai Conti, 15. — Pauiin-Paris ^, de l'Insti- 
tut, idem y place Royale, 10. — Stanislas- Julien , O. ^, de l'Institut, idem^ r. des 
Fossés-St-Jacques, 26. — Berger de Xivrey ^, de l'Institut, idem, rue Colbert, 3. — , 
Léon Lacabane ^, idem^ avenue des Ternes, 81. 

MÉDAILLES ET ANTIQUES : ChabouiUet ilf^ conservateur, sous-directeur, chaussée de la 
Muette, 9. — Lavoix, conservateur, sous-directeur adjoint, r. Colbert, 12. 
' Estampes : Delaborde (Vte Henri de), conservateur, sous-directeur, r. Royale-Saint- 
Honoré, 10. — Dauban, conservateur, sous-directeur adjoint, r. des Poules, 7. 

Cours d*archéolo6IE (à la Bibliothèque impériale). Entrée, r. Neuve-des-Petits- 
Champs, 8. — Beulé (E.) ^, de l'Institut, professeur. 

Les mardis, à 3 heures. 

BIBLIOTHÈQUE SAINTE-GENEVIEVE 

Le cardinal de la Rochefoucauld, abbé de Sainte-Geneviève, fonda en 1624 cette 
bibliothèque, qui est celle de l'ancienne abbaye de Sainte-Geneviève. Placée près des 
Écoles de Droit et de Médecine, on l'ehricliit des ouvrages propres aux études des élè- 
ves, qui, en grande partie, habitent les environs. Elle contient environ 150,000 volu- 
mes imprimés et 3,000 manuscrits, l'ette bibliothèque a été transférée de l'ancienne 
abbaye Sainte-Geneviève dans les bâtiments élevés sur le terrain occupé jadis par l'an- 
cien collège Montaigu, r. des Sept-Voies et pi. du Panthéon ; la porte d'entrée est sur 
la place. Elle est ouverte le matin, de 10 heures à 3 heures de rolevée, et le soir, de 
6 heures à 10 heures; elle est fermée les dimanches et fêtes. La salle de lecture et 
de travail est au premier ; elle est chauflfée par des calorifères et éclairée par des becs 
de gaz fixés aux tables de travail. — Vacances du 1*'" septembre au 15 octobre. 

De Bretonne i^, conservateur administrateur, à la Bibliothèque. — Bernard ^, con- 
servateur, à la Celle-Saint-Cloud. — Ferdinand Denis ^, idem, r. de l'Ouest, 56. — Mar- 
mier ^, idem^r. Saint-Thomas-d'Aquin, 1. — Cucheval-Clarigny, O. !^, idem, r.Neuve- 
des-Mathurins, 35. — Avenel, idem, à, la Bibliothèque. — Blanchet, bibliothécaire et 
comptable, à la Bibliothèque. — Taunay i^, bibliothécaire, r. des Postes, J 0. — Lafont, 
(Ch.) ^, idem, r. Guénégaud, 8.— Trianon (H.), idem^r, de la Rochefoucauld, 2ii.— 
Quicherat (L.) ^, idem, r. de Savoie, 16. — Pinçon, idem, à la Bibliothèque. — Bou- 
vin, sous-bibliothécaire, à la Bibliothèque.— Warée (Gabriel), idem, quai Malaquais,17. 
— Des Essarts (Alfred), idem, r. d'Ulm, 38. — Buron, idem, r. Madame, 1. — De 
Montaiglon (\.), idem, place Royale, 11. — Rochobilière , idpm, r. Madame, 28. — 
Challamel, idr/tt, r. Saint-Victor, 24 . 

BIBLIOTHÈQUE MAZARINE 

Au palais de l'Institut, quai Conti, 23. 

Ouverte tous les jours, de 10 heures à 3. \ acancos alternant avec colles des biblio- 
thèques de l'Arsenal et de Sainte-Geneviève. 



— re- 
cette bibliothèque, qui est celle du cardinal Mazarin, fut léguée par lui au collège 
des Quatre-Nations, quMl avait fondé. Elle redevint publique en 1691. A son origine, 
elle possédait près de 60,000 volumes ; aujourd'hui elle en a près de 200,000 et A,000 
manuscrits. Elle possède, en outre, une collection unique, formée par feu Petit'^Radel, 
de rjnstitut, précédent administrateur, laquelle est composée dQ 80 modèles exécutés 
en relief, et représentant des monuments pélasgiques de Tltalie, de la Grèce et de 
TAsie-Mineure. 

De Sacy, O. ^, membre de TAcadémie française, conservateur administrateur, à 
rinstitut. — Ghasles [Philarète] ^, professeur au Collège de France, conservateur, 
à rinstitut. — Moreau (Louis) ^, lauréat de T Académie française, conservateur adjoint, 
à rinstitut. — Daremberg, docteur en médecine, bibliothécaire honoraire de TAca- 
démie de médecine, bibliothécaire, rue de Seine, 1 , à rinstitut. -* Sandeau (Jules), 
» 0. ^, de l'Académie française, bibliothécaire, rue du Cherche-Midi, 76. — Goujon, 
bibliothécaire, chargé de le comptabilité et du matériel, rue Taranne, 16. — Berrier 
(C), bibliothécaire. — Cocheris (H.), archiviste- paléographe, seciétaire de la commis- 
sion des. bibliothèques départementales et de la Société impériale des antiquaires de 
France, employé. — Franklin (P.), attaché. — Asselineau, idem, 

BIBLIOTHÈQUE DE l' ARSENAL 

A l'Arsenal, rue de Sully. 

Ouverte tous les jours non fériés, de 10 heures à 3. Vacances du 15 septembre au 
3 novembre, et du 1*' août au 15 septembre alternativement. 

Cette bibliothèque. Formée par le marquis de Paulmy, ministre d'État, fut achetée 
par le comte d'Artois et porta le nom de Monsieur jusqu'à la chute de la branche 
atnée des Bourbons. Elle contient 300,000 volumes et 8,000 manuscrits. C'est» sans 
contredit, la bibliothèque de Paris la plus riche en éditions rares, en belles reliures 
en manuscrits à miniatures, etc. On y a joint un cabinet d'estampes. 

Laurent (de l'Ârdèche), conservateur administrateur, à la Bibliothèque. — Labi- 
che ^, conservateur, à la Bibliothèque. — Lacroix (Paul), O. ^, idem^ à la Biblio- 
thèque. — Vaissade ^, conservateur adjoint, à la Bibliothèque. — Ravaisson (F.), 
idem^ à la Bibliothèque. — Cordiez (L.), bibliothécaire, à la Bibliothèque. — Baudry, 
idem. — Malitoume, sous- bibliothécaire, à la Bibliothèque. — De Bornier, iclem^ à la 
Bibliothèque. — Lucas (Hipp. ) ^, idem, à la Bibliothèque.— Leroux de Lincy ^, conser- 
vateur adjoint honoraire, pass. Ste-Marie^ 13. — Amiot îfiî, idem, — Loudun ^, idem. 

ÉCOLE IMPÉRIALE DES CHARTES 

Au palais des Archives de l'Empire, rue du Chaume, 14> 

L'École impériale des Chartes, réorganisée par l'ordonnance du 31 décembre 18&6, 
est destinée à former des archivistes paléographes. C'est parmi les élèves sortis de 
l'École et munis du diplôme d'archiviste paléographe, que sont choisis exclusivement 
les archivistes des départements, et, de préférence, les professeurs de l'Ecole, les auxi- 
liaires aux travaux de l'Académie des Inscriptions, les bibliothécaires ou employés 
dans les bibliothèques publiques de France, les archivistes aux Archives de l'Empire. 

L'École est placée sous l'autorité d'un directeur nommé par le ministre d'Etat. L'an- 
cienne commission de l'Ecole a été réorganisée sous le titre de Conseil de perfection- 
nement. 

Les cours de l'École sont publics et entièrement gratuits. Une bibliothèque spéciale 
est mise à la disposition des élèves inscrits^ seuls appelés à concourir, à la fin de leurs 
études, pour le diplôme d'archiviste paléographe. Les jeunes gens reçus bacheliers. 



— 17 — 

es lettres, et Agés de moins de 26 ans, peuvent se faire inscrire, du 1^' au 20 no- 
vembre. 

Directeur : Léon Lacabane ift • 

Professeurs : Lacabane ^. — Quiclierat (J.) i^. —Guessard ^. 

Sous-directeur des études : De Mas-Latrie^, professeur adjoint. 

Professeurs adjoints : Valet de Viriville. — Bourquelot ^. — Tardif (A.) ^. 

Professeur suppléant^ bibliothécaire et secrétaire trésorier : Borel d'Hauterive. 

Conseil de perfectionnement : Hase. G. ^, présiderit ; Natalis de Wailly '^, vice- 
président; P. Paris ^; comte de Laborde, 0. ^, direcleur général des Archives de 
TEmpire ; L. Delisle t^ ; Wallon ^ ; Léon Lacabane ^ , directeur de l'Ecole ; J. Tas- 
chereau ^^ administrateur général, directeur de la Bibliothèque Impériale; de Mas-* 
Latrie ^, chargé des fonctions de secrétaire du conseil. 



MINISTÈRE DE LA JUSTICE 

Place Vendôme, 13. 

S. Exe. Delangle, g. ^, sénateur, garde des sceaux, miniâtre secrétaire d'État au 
département de la justice. 

Cabinet du ministre, — De Gonet ^, chef. — E. Mégard de Bourjolly, auditeur au 
conseil d'État, sous-chef. 



IMPRIMERIE IMPÉRIALE 



Rue Vieille-du-Temple, 87. 



Service général des ministères et administrations centrales et spéciales dont les im- 
pressions sont payées sur les deniers de l'État. 

Impression des ouvrages de sciences et arts publiés aux frais du Gouvernement, en 
vertu d'une autorisation spéciale. Impression aux frais des auteurs, sur autorisation 
spéciale de M. le garde des sceaux, des ouvrages composés en tout ou en partie de 
caractères étrangers. 

(MM. les Imprimeurs de Paris sont autorisés, par décision de M. le garde dos sceaux, 
à faire composer et imprimer à rimpriraerie impériale la partie des ouvrages qu'ils- 
auraient entrepris, dans laquelle il se trouverait des caractères orientaux , ou quel- 
ques-uns des signes particuliers qui existent dans la typographie étrangère de cet éta- 
blissement.) 

Petetin (Anselme), O. ^, directeur. 

Cabinet du directeur, — D'Escodeca de Boisse, secrétaire de la direction, chef, — 
Correspondance particulière et générale. Affaires réservées. Demandes d'audience ; 
demandes de visiter l'établissement. Enregistrement des demandes d'emploi. Rédac- 
tion des rapports et des ordres du jour. Notes sur le personnel. Ouverture des dé- 
pêches. Bibliothèque, dépôt des livres, etc. 

Service de V administration, — Duprat îj^, chef. — Correspondance administrative. 
Personnel et pensions. Confection des bulletins des frais d'impression. Enregistrement 
des commandes. Vérification des mémoires du commerce. Archives. Délivrance d'am- 
pliations. Préparation des rapports pour impressions gratuites. 



— 18 — 

Set vice dès travaux. — Dorenémcsuîl *, chef. — Launnt, correcl^ur en cbcf. — 
Duffau et Gournay, correcteurs de 1" classe.— Surveillance de Tcxécution des com- 
mandes t n ce qui concerne los travaux de fonderie, de typographie, de lithographie et 
de tous les travaux accessoire à l'impression, y compris los livr..isons aux admin's- 
irations publiques et celles des labeurs. Surveillance du cabinet des poinçons. Comp- 
tabilité des labeurs et ou\ rages en dépôt. 

Service inférieur, — Montluc ^, chef. — Surveillance du service intérieur de l'cta- 
blisscment. Travaux ou réparations aux bâtiments. Mobilier de Thôiel et dos bnreaux. 
Préparation et exécution dc-s adjudications, marchés et approvisionnements. 

Typographie orientale. — Mohl (Jules) ^, membre de TAcadémie des Inscriptions 
et Belles-Lettres, inspecteur. — Derembourg, c rrecteur. 

Service des bâtiments, — Destailleurs, architecte. — Loppin, inspecteur. 

Comité pour Vexamen des ouvrages dont Vimpression gratuite est demandée. — Le 
garde des sceaux, ministre de la justice, président. — A. Petetin, O. ^, directeur de 
l'Imprimerie impériale, vice-président.— Cousin, C. ^, membre de l'Institut. — Hase, 
C. ^, membi e de l'Institut. — Marquis de Lagrange, G. O. *fe, membre de l'Institut, 
sénateur. — Mohl *, membre de l'Institut — Naudet, C, *, membre de l'Ii.stitut.— 
Vitet 0. *, membre de l'Ins itut. — Dumas, G. O. *, sénateur, membre de l'Institut 
— Giraud (Ch.), C. *, membre de l'Insitut. - Do Pongerville O. ^, membre de 
rin titut — Hermitc, membre de l'Institut. — Prosper Mérimée, 0. *, sénateur, 
membre de l'Institut. — Dei-eaémesnil ^, secrétaire. 



MINISTÈRE DES FINANCES 

Rue de Rivoli, 23A. 

S. Exe. M. FoncADE de la Roquette, O. *, ministre secrétaire d'État 

au département des finances. 

ëabinet du Ministre : Bechet, inspecteur des finances, chef. — Jules Lartigue, 
secrétaire particulier du ministre. 



coBonssiOBr des monvaies et médailles 

Quai Gonti, 11, hôtel des Monnaies. 

La commissîon est chargée : 1° de juger le titre et le poids des espèces fabriquées, 
6t de surveiller, dans toute l'étendue de la Fram-e, l'exécution des lois monétaires, 
la fabrication des monnaies et l'essai d?s ouvrages d'or et d'argent, la confection des 
coins monétaires et des poinçons de la garantie ; 2" de délivrer, conformément aux lois, 
aux essayeurs du commerce et aux essayeurs des bureaux de garantie, les certi- 
ficats de capacité dont ils doivent être pourvus avant d'entrer en fonctions ; 3» de 
statuer sur les difficultés relatives au titre et à la marque des lingots et ouvrages 
d*or et d'argent; 4° de surveiller les opérations de tous les fonctionnaires des ateliers 
monétaires. Elle est chargée, en outre, du contrôle à exercer sur la confection des 
planches des timbres-poste, cartes à jouer, billets de banque, et sur l'impression des 
titabres-poste ; elle propose les tarifs servant à déterminer les titres d'après lesquels 
les espèces et matières d'or et d'argent sont reçues ^lans les hôtels des nonnaies; elle 
faî^ essayer les espèces étrangères nouvellement fabri'iuées, toutes les fois qu'elle le 
juge convenable, afin de reconnaître les variations que leur titre pourrait éprouver; 



— 49 — 

lorsqu'elle en est requise, soit par les tribunaux, soit par les autorités administra- 
tives, elle fait vérifier les monnaies altérées ou arguées de faux; enfin, elle fait pro- 
céder à la vérification du titre des lingots essayés dans les bureaux de garantie et 
à l'expertise des marques dont sont empreints les ouvrages d*or et d*argeot. Cette 
commission doit aussi, aux termes d'une ordonnance du 34 mars 1832, surveiller la 
fabrication des médailles d'or, d'argent, de platine et de bronze ; proposer les tarifs, 
faire constater le titre et autoriser la délivrance et la mise en vente des médailles, 
après avoir observé les mêmes formalités que celles qui sont prescrites pour le juge- 
ment des espèces monnayées. Le commissaire des monnaies et le directeur dé la 
fabrication des monnaies à Paris remplissent, quant à la fabrication des médailles, les 
mêmes obligations que celles qui sofft imposées par les lois pour la fabrication des 
espèces; un contrôleur. spécial est préposé à la surveillance de la fabrication des 
médailles. La correspondance relative aux attributions de la commission des monnaies 
et médailles doit être adressée à M. le président de cette commission. 

Commission. — Pelouze , C. ^, membre de l'Académie des Sciences, président ; 
Ch. Marcotte, O. i^, commiss. général ; Durand, O. i;^, idem. 

Bureaux de la commission. — De Faure, chef. 

Laboratoire des essais. — Essais des échantillons des espèces d'or, d'argent et de 
bronze provenant des fabrications journalières des monnaies ; essais des médailles et 
jetons frappés à la Monnaie des médailles, etc. (Voir ci-dessus le^ attributions de la 
commission des monnaies et médailles.) 

Peligot, O. ^, de l'Académie des Sciences, vérificateur des essais; Levol (Alexan- 
dre) ^, l*"" essayeur; Cahours ^, 2* essayeur; Lewy ^, essayeur adjoint: Desma- 
rais, aide-essayeur. 

Gravure générale des monnaies, — Confection et gravure des poinçons originaux, ma- 
trices et coins des espèces ; confection et gravure des poinçons de la garantie pour les 
ouvrages d'or et d'argent ; vérification des caractères de fausseté des pièces de mon- 
naie et d3s marques de garantie pour les ouvrages d'orfèvrerie. 

Barre (Albert) i;^, graveur général des monnaies. — Aublin, contrôleur à la fabrica- 
tion des coins et poinçons. 

Fabrication des timbres-poste, — Hulot ^, directeur. — Barthe, contrôleur. — 
Martel, contrôleur adjoint. 

Musée monétaire. — Cet établissement, formé depuis la réunion de la Monnaie des 
médailles à celle des espèces, possède les collections de tous les coins et poinçons des 
médailles, pièces de plaisir et jetons qui ont été frappés, en France, depuis Charles YIII 
jusqu'à nos jours. 

11 existe aussi en dépôt, au musée, une grande quantité de coins et poinçons appar- 
tenant à divers graveurs et éditeurs, corps et sociétés. 

Aucune nouvelle médaille, pièce de plaisir ou jeton, ne peut être frappée sans 
l'autorisation du ministre d'État, chargé de la partie des beaux-arts, et ailleurs que 
dans les ateliers de la Monnaie de Paris. 

Les salles d'exposition sont ouvertes au public les mardis et vendredis, de midi à 
trois heures. 

Pour l'achat des médailles comprises au catalogue, on doit s'adresser au bureau de 
vente établi près la caisse du change de la Monnaie de Paris. 

Clérot ^, conservateur. 

Comité consultatif des graveurs. — Le comité se compose du président de la com- 
mission des monnaies, président, et de cinq membres choisis par le ministre des 
finances sur. une liste de candidats élus par les graveurs en médailles, savoir : un sculp* 
teur et un peintre, membr-es de l'Académie des Be§ux-Arts, et trois graveurs en mé- 
dailles ayant fait des modèles, exécuté des médailles, exposé au musée du Louvre, ou 



— iO — 

nyant remporté un prix pour la gravure des coins monétaires. Le comité est chargé 
de donner son avis sur la reproduction des coins hors de service appartenant à l'État 
et servant à la fabrication des médailles, sur la désignation des artistes à qui cett€ 
reproduction peut être confiée, sur les prix à leur allouer, sur la réception des travaux 
commandés, sur les perfectionnements qui pourraient être apportés dans la fabrica- 
tion tant des médailles que des espèces monétaires. Le comité est renouvelé partielle- 
ment tous les deux ans par la sortie de deux ou trois membres alternativement. Le« 
membres sortants ne peuvent être immédiatement réélus. 

Le président ou un des commissaires généraux de la Commission, président.- — 
Duret !^, membre de l'Acadéniie des Beaux-Arts, sculpteur. — Oudine ^, graveur en 
médailles. — Picot, O. ^, membre de TAcadémiti des Beaux- Arts, peintre d'histoire. 
— Bovy ^, graveur en médailles. — Merley, idem. 

Hôtels des Monnaies, — Il existe en France trois hôtels monétaires pour la fabrica- 
tion des espèces d'or, d'argent et de bronze, Ghacuu a une lettre monétaire^ ci-après 
indiquée, qui sert à distinguer sa fabrication ; chaque directeur a, en outre, sa mar- 
que particulière ou différente. Les fonctionnaires, dans chacun de ces hôtels, sont : 
un commissaire des monnaies, un directeur de la fabrication, un contrôleur au change 
et un contrôleur au monnayage. 

Monnaie de Paris, A. — Levol (Florimond) i;^, commissaire des monnaies; Hu- 
guet ^, commissaire adjoint; baron Renouard de Bussière, O. ^, directeur de la 
fabrication; Gorgcu^ contrôleur au change; Molinier, contrôleur adjoint; Lestrade, id.\ 
Salin, contrôleur au monnayage; Marchant (Ch.), contrôleur adjoint. 

Service des médailles. — Enferi ^, contrôleur à la fabrication. 

Monnaie de Bordeaux, K. — Forgeaux ^, commissaire des monnaies; DUmas ^^ 
directeur de 1<» fabrication ; Darde, contrôleur au change ; . . . . contrôleur au mon- 
nayage. 

Monnaie de Strasbourg. BB. — Frosté, commissaire des monnaies ; Delebecque, di - 
recteur de la fabrication; Hepp, contrôleur au change; Dejean, contrôleur au 
monnayage. 

Bureaux de la garantie, — Durand-Morange, inspecteur du service des essais près 
les bureaux de garantie à l'hôtel des Monnaies. — Gay-Lussac (J.) ^, essayeur. 

Les bureaux de garantie des départements sont au nombre de 90. — Le personnel 
de chaque bureau se compose d'un contrôleur et d'un receveur dépendant des con- 
tributions indirectes, et d'un essayeur placé sous les ordres immédiats de la com- 
mission des monnaies et médailles. — il existe, en outre, trois bureaux de garantie 
en Algérie. 



MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DU COMMERCE ET DES 

TRAVAUX PUBLICS 

Rue Saint-Dominique-Saint-Germain, 62 et 6^. 

S. Exe. M. RouHER, G. ^, sénateur, ministre secrétaire d'Etat au département de 
l'agriculture, du commerce et des travaux publics. 

Cabinet particulier du ministre : Marchand (Victor) ^, chef du cabinet. — Rouher 
(Gustave), secrétaire particulier du ministre. 

Ouverture des dépêches. Correspondance particulière. Demandes d'audience. 



— 21 - 

COSrSERVATOIRE IMPÉRIAI. DES ARTS ET MÉTIERS 

Rue Saint-Martin, 29:;. 

Cet établissement est destiné à recevoir les modèles en grand ou réduits, ou, à dé- 
faut, les dessins ou la description des machines, instruments, appareils et outils propres 
à l'agriculture et aux arts industriels. 14 cours publics et gratuits sont attachés au 
Corservatoire. Il existe, en outre, une école gratuite de dessin et de géométrie des- 
criptive. ' 

Les salles et galeries des collections sont ouvertes au public les dimanches et jeudis, 
depuis 10 heures -jusqu'à 4. 

La bibliothèque du Conservatoire oé les galeries du Portefeuille et des Brevets sont 
ouvertes au public tous 1rs jours, excepté le lundi de 10 à 3 heures. 

Par décision ministérielle en date du 28 avril 1848, le dépôt des étalons prototypes 
des poids et mesures, qui existait au ministère du commerce, a été transféré au Con- 
servatoire des arts et métiers, où se font maÎLtenant les vérifications et toutes les opé- 
rations qui s'y rattachent. 

Administration, — Morin (Arthur), G. O. ^, membre de l'Institut, général de divi- 
sion a'artillerie, directeur. — Tresca ^, ingénieur, sous-dirrcteur. — Huguet ^, agent 
comptable. 

COURS PUBLIC, HAUT ENSEIGNEMENT 

Professeurs, — Baron Ch. Dupin, G. O. ^, sénateur, de l'Académie des Sciences: 
Géométrie appliquée aux arts. — Tom Bichard, suppléant, idem.— De laGournerie ^;, 
ingénieur en chef des Ponts etChaussj^es: Géométrie descriptive. — Tresca ^, sous- 
directeur du Conservatoire: Mécanique appliquée aux arts. — Trélat (Énjîle) ^: Con- 
structions civiles. — Becquerel (Edmond) ^: Physique appliquée aux arts. — Péli- 
got (E.) O. ^, de l'Académie des Sciences: Chimie appliquée aux arts. — Payen, 
0. ^-, de l'A^JÎémie des Sciences: Chimie appliquée à l'industrie. — Moll i^: Agri- 
culture. — Boussingault, C. ^, de l'Académie des Sciences: Chimie agricole. — Bau- 
dpment ^: Zoologie appliquée à l'agriculture et à l'industrie. — Alcan ^: Filature 
et tissrge. — Persoz, O ^: Trinture, impression et apprôts dos tissus. — VVolowski, 
0. ^, de l'Académie des Sciences morales et politiques: légslation industrielle. — 
Burat (Jules) ^: Administration et statistique industrielles. 

ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE 

Professeurs. — Le Roux: Géométrie élémentaire et descriptive.— VVormscr: Dessin 
des machines et de l'architecture. — Lecomte (Emile) : Dessin et moulage d'ornement 
et de figure. — Bresdon -^, surveillant des cours et de l'École. 

CONSEIL DE PERFECTIONNEMENT 

Membres du Conseil : Le général A. Morin, G. O. ^, de l'Académie des Sciences, 
directeur du Conservntoire, président. — Schneider, G. O. ^, vice-président du Corps 
Législatif, vice-président. — Général Poncelet, G. O. ^, membre de l'Académie ('es 
Stiences. — Mary, C. ^, inspecteur général des Ponts et Chaussées, en retraite. — 
Conche î?^, ingénieur en chef, professeur à l'École des mines. — Dailly ^, membre de 
la Société centrale d'agriculture. — Feray, O. ^, manufacturier à Essonnes. — Fro- 



— 22 — 

mnnt ^, fabricant d'instruments de précision. ~ Houel ^, directeur des usines Cail 
et compagnie. — Didterle ^, chef des travaux d'arts à la Manufacture impériale de 
Sèvres. — Trcsca ^, professeur, sous-directeur du Conservatoire, secrétaire. 



ECOLE CEVTBALE DES ABTS ET MAHUFACTURES 

Rue des Coutures-Saint-Gervais, 1. 

Direction et administration. — Lavallée, O. ^, directeur de l'École. — Cardet ^, 
sous-directeur. — Chabrier, agent comptable. — Guilot ^, économe. — Gauvet, di- 
recteur d' s études. — Sarazin, sous-directour des études. — De Lapeyrouse, secré- 
taire de la direction des études. 

L'École centrale des aits et manufactures, fondée à Paris en 1829, est devenue, 
aux termes de la loi du 19 juin 1857, établissement de l'État, et relevé, à ce titre, du 
ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics. Elle continue à former 
des ingénieurs pour toutes les branches de l'industrie et pour les entreprises d'utilité 
publique dont la* direction leur est conflén par les compagnies industrielles, les com- 
munes et les départements. 

La durée des études est de trois ans. 

L'École ne reçoit que des élèves externes. 

Les étrangers y peuvent être admis comme les nationaux; leur admission a lieu aux 
mêmes conditions. 

On n'y est admis que par voie de concours et après avoir justifié qu'on a eu dix- 
sept ans révolus au 1'' janvier de Tannée dans laquelle on se présente. 

Le concours a lieu à Paris, depuis le commencement d'ao4t jusqu'au milip.u d'octo- 
bre. Les candidats qui désirent y prendre part doivent en faire la déclaration, par 
écrit, avant le 2^ juillet, au secrétariat de l'École, rue des Goutures-Saint-Gervais, 1. 

Le pj ogramme des connaissances exigées pour l'admission est envoyé gratuitement 
à ceux qui en font la demande au directeur de l'École. % 

Un certain nombre d'élèves sont entretenus à l'École aux frais de l'État ou de leur 
département. Les candidats qui désirent prendre part aux encouragements de l'État 
doivent en faire la déclaration par écrit, avant le 1*' août, à la préfecture de leur 
département; cette déclaration est accompagnée d'une demande motivée adressée au 
ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics. 

Enseignement» Pi^fesseurSj membres du conseil des études, — Dumas, G. O ^, 
sénateur, de l'Académie des Sciences (fondateur), président du conseil des études: Chi- 
mie générale. — Bélanger ^, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées (en retraite), 
vice-président: Mécanique industrielle. — Ferry ^: Métallurgie. — Perdonnet, O ^: 
Chemins de fer. — Payen, 0. ^, de l'Académie des Sciences: Chimie industrielle. — 
Péligot, 0. ^^ de l'Académie des Sciences: Chimie analytique. — Thomas ^: Physi- 
que industrielle, machines à vareur . — Gallon (Ch.) ^ : Construction de machines. — 
Mary, G. ^^ inspecteur général des Ponts et Chaussées, secrétaire du conseil des 
études: Travaux publics. — Burat (Amédée] ^, secrétaire adjoint: Exploitation des 
mines. 

Professeurs, — Masson ^, Physique générale. — Martelet ^, Géométrie des- 
criptive. — .... Histoire naturelle — Cahours ^, Chimie générale. — Sonnet ^, 
Analyse géométrique, mécanique générale. — Faure ^, Transformation de mouvement. 
— Beaulieu i^, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, adjoint. Travaux publics. — 
Salvetat ^, Céramique et teinture. — Delacroix, Législation industrielle. 



— 23 — 



ÉCOLES IMPERIALES D'ARTS ET METIERS 

Ces écoles sont soas raatorité du ministre de Tagriculture, du commerce et des 
travaux publics ; elles ont pour but de form^^r des sujets qui joignent à la pratique des 
arts mécaniques Tinstruction théorique nécessaire pour les exercer d'une manière 
éclairée. 

Les élèves, au nombre de trois cents par école, sont nommés par le ministre. Six 
cent soixante-quinze sont entretenus, en tout ou en partie, aux frais du Gouverne- 
u;ent ; deux cent vingt-cinq sont pensionnaires au prix de cinq cents francs par 
année. 

D'après Tarrôté du 19 décembre 1848, qui régit aujourd'hui ces écoles, il a été altri- 
bué à chaque département une place d'élève à bourse entière, deux à trois quarts de 
bourse et deux à demi-bourse. 11 en a été attribué huit à la Société d'encouragement 
pour rindustrie nationale, dont six à titre gratuit et deux à trois quarts de pension. 

Le Brun ^, inspecteur des écoles. — Isabelle (Ed.) ^, architecte des écoles. 

Ecole impériale cFarts et métiers cTAix : Andrieux, directeur. 

Professeurs de dessin : Humeau, Ciron, Dombre et Pesetti . 

Ecole impériale (farts et métiers d Angers : Marinier, O. Hl^^ directeur. 

Professeurs de dessin : Similien, Veger, Deries et Lacour. 

Ecole impériale darts et métiers de Châlons-sur-Mame : .... directeur. 

Professeurs de dessin : Faron, Lacoste, Cabrol et Langonet. 



MINISTÈRE DE LA GUERRE 

Rue Saint-Dominique-Saint-Geimain, 90; it les bureaux, mCmenie, 86 et 88, 



.* 



S. Exe. M. le maréchal comte Randon, G. ^, sénateur, ministre secrétaire d'État 
au département de la guerre. 

CABmFT DO MINISTRE — Ribourt (P. F.), C. ^, colonel au corps d'état-major, chef. 
— Ferdasne-Delépine ;^, chef de bureau. 

Sixième direction (dépôt de la guerre). — Blondel (Lucien-Antoine), p. ^^ général 
de brigade, directeur. 

Première section : Géodésie^ T(ypographie^ Dessin et Gravure, — Levret (Hippo- 
lyte-Louis), C. ^, colonel au corps d'état-major, chef. — Révision, classement et 
conservation des calculs astronomiques et géodésiques. Rédaction de la partie scien- 
tifique du Mémorial du dépôt de la guerre. Conservation di^s instruments d'astrono- 
mie, de géodésie, de topographie, etc. Préparation et mise au net des matériaux to- 
pographiques pour toutes les cartes et dessins. Exécution des aquarelles militaires, 
dessins, etc. Gravure de toutes les cartes et retouche des cuivres. Enluminure des 
cartes gravées. Magasin des cartes et livres du fonds du dépôt. Achat et conservation 
des cuivres •, impression et tirage des cartes. Impression du Mémorial du dépôt, et des 
ouvrages à publier. Autcgraphie des cartes départementales. Achats des livres, cartes, 
documents historiques, etc., pour la bibliothèque ou les archives du dépôt. Adminis- 
tration et comptabilité des dépenses y lelativcs. 

Deuxième section : Travaux historîquefs^ Statistique militaire, Hiblioihèque^ Ar- 



— 24 — 

ohivcs historiqut\s\ Cartes el iHam. — Saget(Eug.),G. ^, colonel au corps d'état-raajor, 
chef. — Classement ot conservation des archives relatives à l'histoire militaire de la 
France. Rédaction des opérations militaires depuis 1792. Histoire des régiments 
depuis leur création, et généralement tous les travaux historiques. Examen et classe- 
ment des principaux travaux topographiques et militaires exécutés annuellement par 
les régiments. Réunion des documents relatifs à la statistique militaire ; examen des 
travaux et ouvrages militaires p Jbliés à l'étranger. Rédaction de la partie historique 
et militaire du Mémorial du dépôt. Conservation des archives manuscrites du dépôt 
antérieures à 1792, de la bibliothèque et de la collection générale des cartes manus- 
crites et gravées; conservation des aquarelles militaires, tableaux et objets d*art. 

DEPOT CENTRAL d'aRTILLERIE 
Place Saint-Thomas-d*Aquin, 1. 

La direction du dépôt central de l'artillerie comprend, tant pour la surveillance ries 
travaux que pour l'exécution des ordres du ministre : 

L'atelier de précision ; — l'atslier des gros modèles du matériel ; — l'atelier des mo- 
dèles d'armes ; — le musée de Tartillerie ; — le musée des gros modèles ; — les ar- 
chives centrales de l'artillerie ; — la bibliothèque; — la collection des plans, cartes et 
dessins. 

Les officiers et employés de cet établissement sont sous les ordres du président du 
comité de l'artille io, directeur du dépôt. 

Ducos, vicomte de la Hitte, G. ^, général de division, sénateur, président du co- 
mité d'artillerie, directeur du dépôt central. 

D'Ouvrier de Villegly ^, lieutenant-colonel, secrétaire du comité, chargé du service 
de l'artillerie au dépôt central ; — Dourandou ^^,chef d'escadron d'artillerie, adjoint au 
secrétaire. — Penguilly l'Haridon, O. ^, chef d'escadron d'artillerie, conservateur 
flu musée. — Terquem, O. ^^ professeur de sciences appliquées et bibliothécaire. — 
Gardeur-Lebrun, O. "^^ professeur de dessin, archiviste. —• Ducoudray ^, conserva- 
teur des cartes et plans. 

MUSÉE d'artillerie 

Place Saint-Thoraas-d'Aquin, 1 . . 

Penguilly l'Haridon, O. ^, chef d'escadron d'artillerie, conservateur. 

On est admis à visiter le musée d'artillerie le jeudi, excepté les fêtes nationales et 
fêtes conservées, avec une permission du président du comité de Tanillerie, délivrée 
par le conservateur. — Les étrangers y sont admis le même jour sur la présentation 
de leurs passe-ports non périmés. — Le musée est ouvert de midi à quatre heures. 



MINISTÈRE DE LA MARINE ET DES COLONIES 

S. Exe. le comte de Ch asseye up-Laubat, G. ^, ministre secrétaire d'État au dépar- 
tement de la marine et des colonies. 

. Cabiret do ministre. — Delarbre, O. ^, chef du cabinet. 

2* bureau. — Service intérieur^ archives ei bibliothèques, — D'Avezac ^, chef. 
— Personnel et matériel des bibliothèques de la marine. Achat de livres; dépôt et dis- 
tribut ion des livres achetés. Garde, conservation et classement de tous les registres. 



— 25 — 

dossiers et papiers constituant les archives de la marine et des anciennes colonies 
françaises. 

Jal, O. ^, historiographe de la marine, conservateur des archives. 

Première direction^ 2* bureau. — Pellissier ^-, chef. — Dépôt des cartes et plans. 
Objets d'art et d'instruction relaifs à la navigation. Publication de voyages. 

MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBUaUE ET DES CULTES 

Rue de Grenelle-Saint-Germain, 110. 

S. Exe. M. Rolland, G. O. i^, sénateur, ministre secrétaire d'État au département 
de l'instruction publique *:t des cultes, président du conseil impéi-ial de l'instruction 
publique. 

Administration des établissements scientifiques et littéraires : Collège de Fiance; 
Muséum d'histoire naturelle ; Ecole d'Athènes. Comité dé Thistoi e de la langue et des 
arts en France. Publication des documents inédits de l'histoire et des arts en France. 
Travaux sur la construction et la conseivation des cathédrales^ évCchés et séminaires. 
Comité des inspecteurs généraux des travaux diocésains. Commission des aits et édi- 
fices religieux. 

DIRECTION DU PERSONNEL ET DU SECRÉTARIAT GENERAL 

Rouland (Gustave) ^, directeur du personnel et du secrétariat général, chef du 
cabinet. — Osmond, chef de bureau, ac'joint secrétaire. 

Section des établissements scientifiques et littéraires, des travaux historiques, etc. — 
Du Mesnil «j^, chef de la section. — Publications officielles. Bibliothèque de l'Université. 
Bibliothèque et mnsée d'Alger. — Souscriptions aux ouvrages classiques. Dépôt des 
souscriptions' du ministère et des nouvelles publicatiors. Répartition des* ouvrages 
qui en proviennent. 

1*' bureau. — Servaux, chef, — Comité des travaux historiques et des sociétés 
savantes. Sociétés scientifiques et littéraires. Publication des documents jnédits de 
l'histoire de France. Carte topograpliiiiue des Gaules. École française d'Athènes. 
Collège impérial de France. Muséum d'histoire naturelle. 

Collections des sociétés savantes. — Vincent ^, membre de l'Institut, conserva- 
teur. — Ruelle (Ch.-Em.), bibliothécaire. 

Dépôt des livres, — De Watteville, sous-chef, chargé du dépôt des souscriptions du 
ministère et des nouvelles publications. 

BIBLIOTHEQUE DE l'ACADÉMIE DE PARIS 

établie dans les bâtiments de la Sorbonne. 

La Bibliothèque de la Sorbonne, ancienne bibliothèque de l'Université, est sur- 
tout riche en ouvrages d'érudition classique. On y trouve la plupart des éditions 
savantes publiées à l'étranger et un choix d'ouvrages théologiques, scientifiques et 
historiques. Le nombre des ouvrages imprimés est d'environ 87,000; celui des ma- 
nuscrits, de 970. 

Cette Bibliothèque est ouverte au public tous les jours, de dix heures à trois. 
Elle a, en outre, des séances du soir, de sept heures à dix, pendant la durée des cours 
des Facultés. 

Léon Renier, O. ^, membre de l'Institut, conservateur administrateur. — P.-X. 
Corneille ^, conservateur adjoint. — Julien Daillière ^, biWiothécaiwf. — Alfred de 



— ii — 

çhiucs ht^toriqucA\ Caries et 1*1 um. — Saget(Eug.),G. i^, colonel au corps d'état-major, 
chef. — Classement ot conservation des archives relatives à l'histoire militaire de la 
France. Rédaction des opérations militaires depuis 1792. Histoire des régiments 
depuis leur création, et généralement tous les travaux historiques. Examen et classe- 
ment des principaux travaux topographiques et militaires exécutés annuellement par 
les régiments. Réunion des documents relatifs à la statistique militaire ; examen des 
travaux et ouvrages militaires p Jbliés à l'étranger. Rédaction de la partie historique 
et militaire du Mémorial du dépôt. Conservation des archives manuscrites du dépôt 
antérieures à 1792, de la bibliothèque et de la collection générale des cartes manus- 
içritcs et gravées; conservation des aquarelles militaires, tableaux et objets d*art. 

DÉPÔT CENTRAL D'ARTILLERIE 
Place Saint-Thomas-d*Aquin, 1. 

La direction du dépôt central de l'artillerie comprend, tant pour la surveillance ries 
travaux que pour l'exécution des ordres du ministre : 

L'atelier de précision ; — l'atslier des gros modèles du matériel; — l'atelier des mo- 
dèles d'armes ; — lo musée de l'artillerie ; — le musée des gros modèles ; — les ar- 
chives centrales de l'artillerie ; — la bibliothèque; — la collection des plans, cartes et 
dessins. 

Les officiers et employés de cet établissement sont sous les ordres du président du 
comité de l'artille ic, directeur du dépôt. 

Ducos, vicomte de la Hitte, G. ^^ général de division, sénateur, président du co- 
mité d'artillerie, directeur du dépôt central. 

D'Ouvrier de Villegly^, lieutenant-colonel, secrétaire du comité, chargé du service 
de l'artillerie au dépôt central ; — Dourandou ^,chef d'escadron d'artillerie, adjoint an 
secrétaire. — Penguilly l'Haridon, O. i^, chef d'escadron d'artillerie, conservateur 
flu musée. — Terquem, O. ^, professeur de sciences appliquées et bibliothécaire. — 
Gardeur-Lebrun, O. i^, professeur de dessin, archiviste. — Ducoudray ^, conserva- 
teur des cartes et plans. 

MUSÉE d'artillerie 

Place Saint-Thoraas-d'Aquin, 1 . ^ 

Penguilly l'Haridon, O. ^, chef d'escadron d'artillerie, conservateur. 

On est admis à visiter le musée d'artillerie le jeudi, excepté les fêtes nationales et 
fêtes conservées, avec une permission du président du comité de Tariillerie, (Jélivréo 
par le conservateur. — Les étrangers y sont admis le môme jour sur la présentation 
de leurs passe-ports non périmés. — Le musée est ouvert de midi à quatre heures. 



MINISTÈRE DE LA MARINE ET DES COLONIES 

S. Exe. le comte de Chasse^oup-Laubat, G. ^, ministre secrétaire d'État au dépar- 
tement de la marine et des colonies. 

. Cabiket do ministre. — Delarbre, O. ^, chef du cabinet. 
2* bureau. — Set^ice intérieur^ archives et bibliothèques, — D'Avezac ^, chef. 
— Personnel et matériel des bibliothèques de la marine. Achat de livres; dépôt et dis- 
tribuiion des livres achetés. Garde, conservation et classement de tous les registres, 



— 25 — 

dossiers et papiers constitaant les archives de la marine et des anciennes colonies 
françaises. 

Jal, 0. ^, historiographe de la marine, conservateur des archives. 

Première direction^ 2* bureau. — Pellissier ^^ chef. — Dépôt des cartes et plans. 
Objets d'art et d'instruction relaifs à la navigation. Publication de voyages. 

MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLiaUE ET DES CULTES 

Rue de Grenelle-Saint-Germain, 110. 

S. Exe. M. RouLAND, G. O. ^, sénateur, ministre secrétaire d'État au département 
de l'instruction publique *:t des cultes, président du conseil impéi-ial de l'instruction 
publique. 

Administration des établissements scientifiques et littéraires : Collège de Fiance; 
Muséum d'histoire naturelle ; Ecole d'Athènes. Comité de Thistoi e de la langue et des 
arts en France. Publication des documents inédits de l'histoire et des arts en France. 
Travaux sur la construction et la conseivation des cathédrales* évCchés et séminaires. 
Comité des inspecteurs généraux des travaux diocésains. Commission des aits et édi- 
fiœs religieux. 

DIRECTION DU PERSONNEL ET DU SECRÉTARIAT GENERAL 

Rouland (Gustave) ^, directeur du personnel et du secrétariat général, chef du 
cabinet. — Osmond, chef de bureau, at'joint secrétaire. 

Section des établissements scientifiques et littéraires^ des travaux historiques^ etc. — 
Du Mesnil «{^, chef de la section. — Publications officielles. Bibliothèque de l'Université. 
Bibliothèque et musée d'Alger. — Souscriptions aux ouvrages classiques. Dépôt des 
souscriptions* du ministère et des nouvelles publicatiors. Réj^artition des* ouvrages 
qui en proviennent. 

!•' bureau. — Servaux, chef, — Comité des travaux historiques et des sociétés 
savantes. Sociétés scientifiques et littéraires. Publication des documents jnédits de 
l'histoire de France. Carte topograpliiiiue des Gaules. École française d'Athènes. 
Collège impérial de France. Muséum d'histoire naturelle. 

Collections des sociétés savantes, — Vincent ^, membre de l'Institut, conserva- 
teur. — Ruelle (Ch.-Em.), bibliothécaire. 

Dépôt des livres, — De Wattc ville, sous-chef, chargé du dépôt des souscriptions du 
ministère et des nouvelles publications. 

BIBLIOTHÈQUE DE l'ACADÉMIE DE PARIS 

établie dans les bâtiments de la Sorbonne. 

La Bibliothèque de la Sorbonne, ancienne bibliothèque de l'Université, est sur- 
tout riche en ouvrages d'érudition classique. On y trouve la plupart des éditions 
savantes publiées à l'étranger et un choix d'ouvrages théologiques, scientifiques et 
historiques. Le nombre des ouvrages imprimés est d'environ 87,000; celui des ma- 
nuscrits, de 970. 

Cette Bibliothèque est ouverte au public tous les jours, de dix heures à trois. 
Elle a, en outre, des séances du soir, de sept heures à dix, pendant la durée des cours 
des Facultés. 

Léon Renier, O. ^, membre de l'Institut, conservateur administrateur. — P.-X. 
Corneille ^, conservateur adjoint. — Julien Daillière ^, bibliothécaiw*. — Alfred de 



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çhioes htsi()riqut'6\ Cartes e( Vlans. — Saget(Eag.},G. i^, colonel au corps d'état-raajor, 
chef. — Classement et conservation des archives relatives à l'histoire militaire de la 
France. Rédaction des opérations militaires depuis 1792. Histoire des régiments 
depuis leur création, et généralement tous les travaux historiques. Examen et classe- 
ment des principaux travaux topographiques et militaires exécutés annuellement par 
les régiments. Réunion des documents relatifs à la statistique militaire ; examen des 
travaux et ouvrages militaires p Jbliés à l'étranger. Rédaction de la partie historique 
et militaire du Mémorial du dépôt. Conservation des archives manuscrites du dépôt 
antérieures à 1792, de la bibliothèque et de la collection générale des cartes manus- 
icritcs et gravées; conservation des aquarelles militaires, tableaux et objets d'art. 

DÉPÔT CENTRAL d'aRTILLERIE 
Place Saint-Thomas-d'Aquin, 1. 

La direction du dépôt central de l'artillerie comprend, tant pour la surveillance des 
travaux que pour l'exécution des ordres du ministre ; 

L'atelier de précision ; — l'atslier des gros modèles du matériel ; — l'atelier des mo- 
dèles d'armes ; — le musée de l'artillerie ; — le musée des gros modèles ; — les ar- 
chives centrales de l'artillerie ; — la bibliothèque; — la collection des plans, cartes et 
dessins. 

Les officiers et employés de cet établissement sont sous les ordres du président du 
comité de l'artille ie, directeur du dépôt. 

Ducos, vicomte de la Hitte, G. ^, général de division, sénateur, président du co- 
mité d'artillerie, directeur du dépôt central. 

D'Ouvrier de Villegly ^, lieutenant-colonel, secrétaire du comité, chargé du service 
de l'artillerie au dépôt central ; — Dourandou i^, chef d'escadron d'artillerie, adjoint au 
secrétaire. — Penguilly l'Haridon, O. i^, chef d'escadron d'artillerie, conservateur 
flu musée. — Terquem, 0. ^, professeur de sciences appliquées et bibliothécaire. — 
Gardeur-Lebrun, O. f;^, professeur de dessin, archiviste. — Ducoudray ^, conserva- 
teur des cartes et plans. 

MUSÉE d'artillerie 

Place Saint-Thoraas-d'Aquin, 1 . . 

Penguilly l'Haridon, O. ^, chef d'escadron d'artillerie, conservateur. 

On est admis à visiter le musée d'artillerie le jeudi, excepté les fêtes nationales et 
fêtes conservées, avec une permission du président du comité de rariillerie, délivrée 
par le conservateur. — Les étrangers y sont admis le môme jour sur la présentation 
de leurs passe-ports non périmés. — Le musée est ouvert de midi à quatre heures. 



MINISTÈRE DE LA MARINE ET DES COLONIES 

S. Exe. le comte de Chasse'oup-Laubat, G. ^, ministre secrétaire d'État au dépar- 
tement de la marine et des colonies. 

. Cabiket bo ministre. — Delarbre, O. ^, chef du cabinet. 

2* bureau. — Service intérieur^ archives et bibliothèques, — D'Avezac ^, chef. 
— Personnel et matériel des bibliothèques de la marine. Achat de livres; dépôt et dis- 
tribution des livres achetés. Garde, conservation et classement de tous les registres, 



— 25 — 

dossiers et papiers constituant les archives de la marine et des anciennes colonies 
françaises. 

Jal, 0. ^, historiographe de la marine, conservateur des archives. 

Pt^mière direction, 2* bureau. — Pellissier ^, chef. — Dépôt des cartes et plans. 
Objets d'art et d'instruction relaifs à la navigation. Publication de voyages. 



MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLiaUE ET DES CULTES 

Rue de Grenelle-Saint-Germain, 110. 

S. Exe. M. Rolland, G. O. ^, sénateur, ministre secrétaire d'État au département 
de rinstruction publique *:t des cultes, président du conseil impérial de l'instruction 
publique. 

Administration des établissements scientifiques et littéraires : Collège de Fiance; 
Muséum d'histoire naturelle ; Ecole d'Athènes. Comité de l'histoi e de la langue et des 
arts en France. Publication des documents inédits de l'histoire et des arts en France. 
Travaux sur la construction et la conseivation des cathédrales^ évtchés et séminaires. 
Comité des inspecteurs généraux des travaux diocésains. Commission des arts et édi- 
fices religieux. 

DIRECTION DU PERSONNEL ET DU SECRÉTARIAT GENERAL 

Rouland (Gustave) ^, directeur du personnel et du secrétariat général, chef du 
cabinet. — Osmond, chef de bureau, at joint secrétaire. 

Section des établissements scientifiques et littéraires, des travaux historiques, etc. — 
Du Mesnil ^, chef de la section. — Publications officielles. Bibliothèque de l'Université. 
Bibliothèque et musée d'Alger. — Souscriptions aux ouvrages classiques. Dépôt des 
souscriptions' du ministère et des nouvelles publications. Répartition des* ouvrages 
qui en i>roviennent. 

1" bureau. — Servaux, chef, — Comité des travaux historiques et des sociétés 
savantes. Sociétés scientifiques et littéraires. Publication des documents jnédits de 
l'histoire de France. Carte topographiiiue des Gaules. École française d'Athènes. 
Collège impérial de France. Muséum d'histoire naturelle. 

Collections des sociétés savantes» — Vincent ^, membre de l'Institut , conserva- 
teur, — Ruelle (Ch.-Em.), bibliothécaire. 

Dépôt des livres. — De Watte ville, sous-chef, chargé du dépôt des souscriptions du 
ministère et des nouvelles publications. 

BIBLIOTHEQUE DE l'ACADÉMIE DE PARIS 

établie dans les bâtiments de la Sorbonne. 

La Bibliothèque de la Sorbonne, ancienne bibliothèque de l'Université, est sur- 
tout riche en ouvrages d'érudition classique. On y trouve la plupart des éditions 
savantes publiées à l'étranger et un choix d'ouvrages théologiques, scientifiques et 
historiques. Le nombre des ouvrages imprimés est d'environ 87,000; celui des ma- 
nuscrits, de 970. 

Cette Bibliothèque est ouverte au public tous les jours, de dix heures à trois. 
Elle a, en outre, des séances du soir, de sept heures à dix, pendant la durée des cours 
des Facultés. 

Léon Renier, O. ^, membre de l'Institut, conservateur administrateur. — P.-X. 
Corneille ^, conservateur adjoint. — Julien Daillière ^, bibliothécaircf. — Alfred de 



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Rapporteurs près le comité des inspecteurs généraux. — Ahadie^. —Alphonse Du- 
rand. — De Mérindol. — Ohnct. — Maurice Ouradou. — Ruprich Robert ^. 

Ch. Bertheault, secrétaire de la Commission et du comité des inspecteurs généraux 
des travaux diocésains. 

SERVICE DES ÉDIFICES DIOCESAINS 
Ce service a été réorganisé par un décret du 7 mars et un arrêté du 20 mai 1853. 

TABLEAU DES ARCHITECTES DIOCÉSAINS 
Diocèse* Départements * Architectes 

Agen Lot-et-Garonne.. Olivier. 

Aire Landes Sibien. 

Ail Bouch.-du-Rhône. Revoil. 



(Excepté l'arr. de Marseille.; 

Ajaccio Corse André. 

Albi Tarn Daly ^. 

Amiens Somme Viollet-Le-Duc, 

0.*. 

Angers Maine-et-Loirt^... Joly. 

Angoulême.. Chjrente Abadie, ^. 

Arras Pas-de-Calais . . . Epellt. 

AccH Gers ...., Durand (H.) 

Autun Saône-et-Loire... Durand (Al.) i^. 

Avignon Vaucluse JoaflVoy. 

Bayeux Calvados Crétin. 

Bayonne. ... Basses-Pyrénées. Bœswilvald ^. 

Beauvais Oise Verdier. 

Belley Ain Dupasquier. 

Besançoi... . .gj-^^;— • ;; ; jounind CAO *. 

Blois- Loir-et-Cher Delà Morandière 

Bordeaux. . . Gironde Danjoy. 

Bourges. •••|ÎJÎ^dTe!.\.!.!.!.!r ** 

Cahors Loi Laisné. 

Cambrai .... Nord De Barralie fils. 

Carcassonne . Aude VioUet-Le-Duc , 

0. ^. 

Châlons Marne )Millet ^. 

(Excepté l'arr. de Reims.) jOuradoU, adj. 

Chartres.... Eure-et-Loire. . . . Bœswilvald iiS^. 
Clermont.... Puy-de-Dôme.... Mallay. 

Coutances... Manche Danjoy. 

Digne Basses-Alpes Bailly i^. 

Dijon Côte-d'Or Suisse. 

Évreux Eure Bourguignon 

Fréjus Var Révoil. 

Gap Hautes-Alpes. . . . Goulain. 

Grenoble.... Isère Berruyer. 

Langres Haute-Marne.... Durand (A.) ^^ 

Laval Mayenne , . Lambert. . 

- . (Haute- Vienne. . . . 

'••""'««^•- "/creuse 

Luçon Vendée Lisch. 

LiTON. s. . 

(Loire ) 

Le Mans ... Sarthe Bœswilvald ^. 

Marseille. . . . Bouch.-du-Rhône. Vaudoyer, 0. ^ 
(Arr. de Marseille seal.) 



Chabrol ^. 



(Oesjardins ^. 



Poitiers. 



Diocèses Départements Architectes 

Meaux Seine-et-Marne... Danjoy. 

Mende Lozère Tourelte 

Metz Moselle Racine 

Montauban . . Tarn-et-Garonne . Olivier. 

Montpellier. . Hérault Revoil. 

.Moulins Allier Esraonnot. 

Nancy Meurthe Châtelain. 

Nantes Loire-Inférieure. . Nau. 

Nevers Nièvre Riprich-Bsbsrt ^V • 

Nîmes Gard Laval ^. 

Orléans Loiret Devrez . 

Pamicrs Ariége Coma 

Paris Seine VioUet-Le-Duc. 

0. ^. 

Périgaux. . . . Dordogne Abadie ^. 

Perpignan... Pyrénées-Orient.. Drogart. 

•iDri-SèvVes. !;."!"• "*"■'•'<''• 

Le Puy Haute-Loire Janniard. 

Quimper .... Finistère Bigot. 

/Marne \ 

« 1 (Arrondissement / Vio!let-Le-Duc , 
1 de Reims seal.) l 0. ^I^f. 

(Ardennes ; 

Rennes lUe-et-Vilaine. . . Labrouste (H.), 

0.*. 
La Rochelle.. Charente-Infér... Brossard. 
Rodez Aveyron Boissonnade ^ 

Rouen Seine-Inférieure . jBarthélemy. 

f Desmare St. 

Saint-Brieux. Côtes-du-Nord... Guépin. 

Saint-Claude. Jura Comov. 

Saint-Dié.... Vosges Bruyant* 

Saint-Flour. . Cantal Carriat. 

Séez Orne iiprick-iobert >Jjg . 

Sehs Yonne Lance (Ad.). 

Soissons. . • . Aisne Lance ( Ed.). 

«'-•""■'^••fcri;:;:;::!-"'»- 

Tarbes Hautes-Pyrénées. Durand (H. \ 

Toulouse.... Haute-Garonne... Esquié. 

Tours Indre-et-Loire. . . Guérin. 

Troyes Aube Millet^. 

Tulle Corrèze Chabrol iS^» 

Valence Drôme Bailly ^. 

Vannes Morbihan. Charrier. 

Verdun Meuse Maxe. 

Versailles... Seine-et-Oise. . . . Blondel. 
Viviers Ardèche Laval ^. 



^ 29 — 

MUSÉUM D'HISTOIRE NATUBELLE 

Jardin des Plantes • 

Cet établissement est composé de plusieurs galeries où se trouvent disposées métho- 
diquement des collections appartenant aux trois règnes de la nature; d'un vaste jar- 
din, dont plusieurs parties, ouvertes aux élèves, sont destinées à l'étude de la bota- 
nique et de la culture; des serres chaudes et des serres tempérées; d'une ménagerie 
d'animaux vivants; d'une bibliothèque d'histoire naturelle, et d'amphithéâtres pour 
les cours. 

Les cours publics, au nombre de quinze, se font dans les amphithéâtres, dans les 
galeries et à la campagne. Il y a, en outre, des leçons de dessin et de peinture applî- 
quées à l'histoire naturelle. 

Les galeries d'anatomie, d'anthropologie, de zoologie, de botanique, de minéralogie 
et de géologie sont ouvertes au public les dimanches, de midi à quatre heures, et les 
mardis et jeudis, de deux à cin(i heures, depuis le 1*' février jusqu'au 30 novembre, 
et de deux heures jusqu'à la nuit pendant les mois de décembre et de janvier; elles le 
sont aux personnes munies de cartes ou de billets, et aux étrangers sur la présenta- 
tion de leur passe-port, les mardis, jeudis et samedis, depuis onze heures jusqu'à 
deux. Les étudiants reçoivent, en suivant les cours, des cartes d'entrée qui peuvent 
leur servir toute l'année courante. Les billets ne servent qu'une seule fois. 

La bibliothèque est ouverte aux lecteurs, de dix heures à trois, tous les jours, les 
dimanches et les fôtes exceptés. 

La ménagerie est ouverte tous les jours, depuis onze heures jusqu'à quatre en 
hiver, et jusqu'à cinq en été. 

Le jardin fournit, aux établissements publics qui lui sont analogues, des graines 
d'arbres et de plantes utiles au progrès de la botanique, de l'agriculture et des arts, 
et entretient une collection de plantes officinales destinées à servir aux études des 
élèves et à être distribuées aux malades pauvres comme médicaments. 

Tout est gratuit dans l'établissement ; en conséquence , les garçons de service des 
galeries, de la bibliothèque et des laboratoires, les gard ens des animaux de la ména- 
gerie et les garçons jardiniers, ne doivent recevoir, sous aucun prétexte, ni rétribu- 
tion, ni don volontaire. 

Professeurs administrateurs^ par ordre d'ancienneté : Cordier, G. O. ^. de l'Aca- 
démie des Sciences : Géologie. — Chevreul, G. ^, de l'Académie des Sciences : Chimie 
appliquée aux corps organiques. — Flourens, G. O. ^, de l'Académie française et de 
celle des Sciences : Physiologie comparée. — Valenciennes i^ , de l'Académie des 
Sciences : Zoologie, mollusques et zoophytes. — Brongniart (A.), O. 1^, de l'Académie 
des Sciences : Botanique. — Becquerel, O. ^, de l'Académie des Sciences : Physique 
appliquée à l'histoire naturelle. -^ Serres, C. i^ , de l'Académie des Sciences et de 
l'Académie impériale de Médecine : Anatomie comparée. — .... Zoologie, mammifères et 
oiseaux. — Milne Edwards, O. ^, de l'Académie des Sciences : Zoologie, insectes, 
crustacés et arachnides. — Delafosse ^, de l'Académie des Sciences : Minéralogie. — 
Decaisne^, idem : Culture. — Frémy ^, idem : Chimie appliquée aux corps inor- 
ganiques. — Ville (Georges}^ : Physique végétale. — De Quatrefages ^, de l'Académie 
des Sciences: Anatomie et histoire naturelle de l'homme; secrétaire.— -Duméril (A.) *^: 
Zoologie, reptiles et poissons. — D'Archiac ^, de l'Académie des Sciences, paléonto- 
logie. — Daubrée (A.) ^, de l'Académie des Sciences, géologie. 

Aidesn aturalistes : Prévost (F.), Zoologie (mammifères et oiseaux). — Pucheran : 
Zoologie (mammifères et oiseaux). — Guichenot: Zoologie (reptiles et poissons). -^ 
Rousseau (L.): Mollusques et zoophytes. — Huppé: Mollusques et zoophytes. —D'Or- 



•- 30 — 

bigny (Ch.)^: Géologie. — Blanchard : Insectes, crustact^s, arachnides. — Lucas ^ : 
Zoologie, insectes, etc. — Tulane ^, de Tlnstitut : Botanique. — Grat'olet ^ : Ana- 
tooiie comparée. — Gaudry ^: Paléontologie. — Naudin: Culture. — Jannetaz: Mi- 
néralogie. — Becquerel (Edm.) ^: Physique appliquée. — Jacquart (H.) ^: Anatomie 
et histoire naturelle de Thomme. — Philipeaux : Physiologie comparée. — Clo^z: Chimie 
organique — Terreil: Chimie inorganique.^ Gris (A.): Botanique, Physique végétale. 

Bibiiothécaire : Desnoyers ^. 

Garde des gâteries d'histoire naturelle : Kiéner (L.) «Bî; — cfe* galeries d'anatomie : 
Rousseau (E.) iif^—des galeries de botanique: Spach ^» 
Jardinier en chef: Pe'pin ^. 

Chef du secrétariat : Prévost (H.) ^. 



MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR 

Place Beauveau ; les bureaux, rue de la Ville-rÉvèque, /^l. 

S. Exe M. le comte db Pbrsigny, G. ^, sénateur, membre du Conseil, privé, mi- 
nistre secrétaire d*État au département de l'intérieur. 
Comte de Jaucourt, secrétaire particulier du Ministre. 

DIVISION DU SECRÉTAnUT. 

2* Bw^au. — Archives départementales et communales: Champollion-Figeac (Aimé) ^, 
chef de bureau. — Archives départementales, communales et hospitalières. BibUo< 
thëques administratives. Publication de documents. Révision et centralisation de tous 
les inventaires. Inspection des archives. 

Inspecteurs généraux des arcltives départementales : de Stadler ^. — Wey (Francis), 
O. ^. — Rorière (Eugène), 0. *. 

Commission des archiver départementales, communales et hosi'italières. — Mem- 
bres de la commission : S. Exe. le ministre de l'intérieur, président. — Mérimée, O.^, 
sénateur, membre de Tlnstitut. — De Saulcy, O. ^, idem, — Comte Caffarclii ^, 
ancien préfet, député. — Comte Léon de Laborde, O. :^, de l'Académie des Inscrip- 
tions et Belles^Lettres, directeur des Archives de l'Empire. — De Wailly lîfe, de l'Aca- 
démie des Inscriptions et Belles-Lettres, membre du conseil de perfectionnement de 
rÉcole des Chartes. — Paulin-Paris ^, de l'Académie des Inscriptions et Belles-Let- 
tres. — De la Saussaye, 0. ^, de l'Académie de Lyon.— Lucubane ^, directeur do 
rÉcole des Chartes. — De Stadler e;^, inspecteur général des archives départementales. 
— Francis Wey, 0.^, idem. — E. de Rozière ^, idem. — Marion, archiviste paléo- 
graphe. — De Martres^, chef de la division du secrétariat, secrétaire. 

Bibliothèque : Niel i^ , bibliothécaire. — BoulayPaty (Évariste) ^ , bibliothécaire 
adjoint. 

DIBECnOM OÉHÉBALE DE L^IHPRIMERIE ET DE LA UBRÂIRIE 

Imhaus, 0. ^, directeur. 

Bureaux du secrétariat de la direction . — Decourcelles ^, chef. — Correspondance 
générale; Correspondance particulière. Direction générale des services. Examen préa- 
lable des rapports présentés à la Commission du colportage. Moniteur des Com- 
munes, Affaires réservées. 

Première division. — Juillerat (Paul) ^, clief de division. . 

. l** Bureau, — Imprimerie et librairie, — De Savignac, chef de bureau. — Sur- 
veillance générale de l'imprimerie et de la librairie. Brevets d'imprimeurs en lettres, 
d'imprimeurs lithographes, d'imprimeurs en taille-douce et de libraires. Contraventions 



— 31 — 

aux lois et règlements. Autorisaiion de presses portatives et de petite dimension. In- 
demnités littéraires. 

2* Bureau. — Propriété littéraire. — Grimond, chef de bureau. — Dépôt légal des 
ouvrages de toute espèce publiés à Paris et dans les départements. Examen et autori- 
sation préalable des gravures, estampes, lithographies, photographies, cartes, plans, em- 
blèmes de toute nature. Délivrance des récépissés de dé laration et de dépôt. Exécu- 
tion des conventions littéraires internationales. Enregistrement des ouvrages étran- 
gers. Délivrance des récépissés de dépôt. Signature des certificats d'origine. Études 
des conventions projetées. Correspondance avec le ministre des affaires étrangères. 
Librairie venant de l'étranger. Vérification des livres, des estampes, de la musique et 
des productions artistiques. Correspondance avec les inspecteurs des frontières par 
rinterraédiaire des préfets. Instructions et renseignements sur la nationalité des ou- 
vrages importés, sur l'exécution des lois, règlements et conventions. Surveillance de 
la propriété littéraire à l'intérieur. Contrefaçons. Ordre de service aux commissaires 
de police de l'imprimerie et de la librairie. Renseignements aux auteurs et éditeurs dans 
l'intérêt de la conservation de leurs droits. 
DeoxiÈUE DIVISION. — Reboul ^, chef de division* 

1" Bureau. — Colportage. — Petiniaux de Cbampagnac ^, chef de bureau. — 
Surveillance générale des colporteurs. Examen de tous les livres et gravures destinés 
an colportage. Ordres d'estampillage donnés à la Préfecture de police. Examen et 
résumé des rapports destinés à la Commission de colportage. Relations avec les au- 
teurs. Études des publications populaires à encourager. 

Commission consultative permanente pour l'examen des livres^ estampes et écrits 
destinés au colportage. — S. Exe. le ministre de l'intérieur, président. 

De Pongerville, O. ^, de l'Académie française, vice-président. — Le vicomte Ser- 
rurier ^, commissaire rapporteur. — Membres de la Commission ; Blanche (Alfred) , 
O. ^, conseiller d'État.— Didot, O.^, membre du conseil municipal de Paris et de la 
commiss'on départementale de la Seine.— Fouclier, G. O. ^, conseiller à la Cour de 
Cassation. — Gaudin, O. i^, ministre plénipotentiaire. — Biiron de Jouvenet ^, dé- 
puté au Corps L'^g'slatif. — Latour du Moulin, O. ^. député au Corps Légis- 
latif. — Le Roux ( Alfred ), 0. i^, député au Corps Législatif. — Do Mau- 
pas ^, maitre des requêtes au Conseil d'État. — Marquis de Montlaur ^, 
membre du conseil général de l'Allier. — Nisard (Désiré), C. ^, de l'Académie fran- 
çaise. — De la Noue, maître des requêtes de !'• classe au Conseil d'État. — Petit ^, 
inspecteur général de l'imprimerie et de la librairie. — Rouland (Gustave) i;^, directeur 
du personnel et ^n secrétariat général du ministère de l'instruction publique et des 
cultes. — De Sa nt-Georges, C. iiftf, directeur de l'Imprimerie impériale. — Vemois, 
O. i^, médecin consultant de l'Empereur. — De Mesnard, auditeur au conseil d'État, 
secrétaire. 
Commissaire rapporteur : Le vicomte Serrurier ^y ancien préfet. 
Bibliothécaire du colportage : Ch. Nizard ^. 

2* Bureau, — Administration , exécution des lois et décrets sur la presse. — Le chef 
de division dirige ce bureau. — Application du décret organique du 17 février 1852. 
Statistique de la presse parisienne et départementale. Autorisations et cautionne- 
ments. Correspondance avec les préfets. Bibliothèque des journaux. 

3^ Bureau. — Statistique de la presse étrangère; traduction. — Piras, chef de 
bureau. — Service général de la traduction : Presse anglaise et des États-Unis; 
presse allemande et du Nord ; presse des États du Midi ; revues et brochures politi- 
ques étrangères. 

Inspecteurs généraux de l'imprimerie et de la librairie : Gallix ^. — Ivan^. — 
Duclozel. — Decourcelles ^. 



-- 32 — 

Commissaires de police de l'imprimerie et de la librairie ; Gaillard. — Pias. — 
Desvergers de SauDois, acUoint. 



PHEFSCTURE DE UL BEIWE 

A l'Hôtel de Ville. — Bureaux ouverts de 10 à 5 heures. 

Le baron Haus^mann, G. O. <(%J, sénateur, préfet. 

Secrétaire général : Segaud, O. ^. 

Conseillers de préfecture : Loysel ^, rue Neuve-Saint-Augustin, 69. — Marie (Syl- 
VAin) ^, rue de la Chaussée-d'Antin, 24. — Sebire (A.) ^, rue Marsollier, 5. — Var- 
coUier, O. ^, rue Mont-Thabor, 8. — Noyon, O. ^, boulevard Sébastopol, 19. — 
Lançon, rue Gaumartin, 15. — Laffon de Ladebat, O. ^, rue Bergère, 25. 

Cabinet du préfet, — Laurand ^, chef du cabinet. 

1*' bureau (sous la direction du chef du cabinet). — Correspondance particulière du 
préfet. — Affaires réservées. — Demandes d'audience. 

2* bureau. — Beaux-arts, fêtes et réceptions, — Michaux, chef. — Beaux-Arts, 
décoration des édifices départementaux et municipaux. CEuvres diverses, bustes, mé- 
dailles, publications artistiques. Commission des beaux-arts. Théâtres, Cérémonies. 
Fêtes, etc. 

Bureau des travaux historiques et topographiques. — Meindre, chef. — Préparation, 
sur d'anciens documents authentiques, et publication de divers ouvrages historiques, . 
topographiques et d'administration, sur la ville de Paris. 

Archives de la préfecture et de la ville de Paris, — Robert, archiviste. — Regis- 
tres des paroisses avant 1793. Garde et conservation des archives. Cx)nservation des 
titres du domaine départemental et municipal, et du plan des monuments publics. 

Direction des affaires municipales. — Noyon, 0. ^, conseiller de préfecture, direc- 
teur. — Félix Lazare, chef de la première section. 

l" bureau. — Mairie centrale, — Motheré, chef. — Pompes funèbres. Cimetières. 
Paroisses. Construction et entretien des églises, presbytères et autres édifices du culte. 

Direction de la voirie. — Tronchon, 0. ^^ directeur. — Deschamps ^^, chef de 
section. 

V^ bureau. — Plan de Paris. — (Sous la direction du chef de section.) — Achève- 
ment et récolement du plan de Paris. Conservation des collections compo^-ant le plan. 
IS^menclature des rues. 

3* bureau, — Projets et acquisitions. — Chantelot ^, chef de la seconde section. — 
Instruction des projets pour l'ouverture de nouvelles rues, boulevards, places, etc. 
Acquisitions à l'amiable ou par voie d'expropriation. 

Direction dd service municipal des travaux de Paris. — Michal, O. ^, inspecteur 
général des Ponts et Chaussées, directeur. 

1*"^ bureau. — Secrétariat et comptabilité. — N..., chef. — Affaires générales et 
affaires réservées. Examen des projets des ingénieurs et des architectes. 

2* bweau. — Voie publique, — Languet, chef. 

3* bureau. — Promenades et plantations, — Mensat, chef. 

U" bureau. — Eaux. — Foulon, chef. 

Direction du service d'architecture. — Ballard *^, architecte en chef, directeur. 

Bureau administratif, — Baudot, chef. — Constructions nouvelles, projets, études, 
entretien des édifices municipaux. Hôtel de Ville et bâtiments annexes, mairies, 
églises, temples, presbytères, Bourse, écoles, asiles, ouvroirs, halles, marchés, entre- 
pôts, abattoirs, casernes, corps de garde, poste de police, etc. 




— 33 — 



TRAVAUX d'architecture DU DÉPARTEMENT ET DE LA VILLE 

Service Qi-dinaife, 

1'" Seciion, Hôtel de la préfecture, édifices consacrés au service des cultes. — Ar- 
chitecte en chef : Baltard (Victor) ^, — Inspecteurs : Gilbert. — Pellieux. — Peron. 

— Sous-inspecteur : Vauthier. 

2* Section, Les barrières et les murs d*octroi, les bureaux d'inspection, les pata- 
ches, les abattoirs, TËntrcpôt des vins. — Architecte en chef : Jay ^. — Inspecteurs : 
Raveau. — Calliat ^. — Sous-inspecteur : Renaud. — Conducteur : Roberge. 

3* Section. Les halles et marchés, les greniers de réserve, la douane, la fourrière, 
les maisons communales, les cimetières. — Inspecteurs : Tougard. — Coulon. — Sous- 
inspccteur : Lerat. 

A* Section. — Les prisons du département , le dépôt de mendicité de Villers-Co- 
trets, la maison d'arrêt de la garde nationale, lu Morgue; les casernes de la gendar--- 
merie départementale , de la garde de Paris et des sapeurs-pompiers , les corps de 
garde. — Inspecteurs : Chapuis. — De Bourran. — Roger. — Potier. — Sous-inspec- 
teurs : Thibout. — Garlin. 

5* Section, Les établissements affectés à l'instruction élémentaire (asiles, écoles, 
ouvroirs). — Architecte en chef : Uchard. — Inspecteurs : Gancel . — Salleron. — 
Râteau. — Sous-inspecteur : Dubel. 

6' Section. Les établissements universitaires, les .mairies et les Justices de paix, la 
Bourse et le Palais de Justice. — Architecte en chef : Bailly îft. — Inspecteurs : Le- 
maislre. — Higonnet. — Sous-inpccteur : Guibou (A.). 

Travaux des communes i*urales. Architectes : Lequeux iRî, pour Saint^Denis; Nais- 
sant, pour Sceaux. 

Travaux d architecture du service des promenades et plantations de Paris. — Ingé- 
nieur, chef du service : Alphand {i^. — Architecte en chef: Davioud. — Architecte 
ordinaire : Hugé. — Sous-inspecteurs : Flamant. — Chemin. — Dupézart. — Con- 
ducteurs : Taquard. — Vignolle. 

Service extraordinaire. 

Tour Saint-Germain-l'Auxerrois. — Architecte : Ballu ^. — Inspecteur : Chat. — 
Sous-inspecteur : Roquet. 
Palais de Justice. — Architectes : Duc *|^. — Dommey. — Inspecteurs : Lebquteux. 

— Ollier. — Sous-inspecteurs : d'Herbecourt. — Caillard. — Grenier. 

Halles centrales. — Architecte : Baltard ^. — Inspecteurs : Veugny. — Touchard. 

— Huillard. — Sous-inspecteurs : Pappert. — David de Penaurun. 

Caserne municipale de l'Hôtel-de-Ville. — Architecte : Janvier. — Sous-inspec- 
teurs : Dutitre. — Laine. 

Préfecture de police. — Architecte : Gilbert aîné, 0. ©. — Adjoint : Diet. — In- 
specteur : Lescène. — Sous-inspecteurs : Lheureux. — Villain. 

Église Saint-Leu. — Architecte r Baltard ^. — Inspecteur : Varcollier. — bous- 
inspecteurs : Boissard. — Moëbs. 

Mairie du 4* arrondissement ; presbytère de Saint-Germain-l'Auxerrois; maison de 
secours et écoles de filles. — Hittorff, 0. ^, architecte. -^ Inspecteurs : Hittorff fils. 

— Decouchy. — Sous-iiispecteurs : Trilhe. — Decollet. 

École de la rue de la Bienfaisance. — Architecte : Uchard. — Inspecteur : Gentil- 
homme. — Sous-inspecteur : Barbier. 

3 



— 34 — 

Asile et école de la rue de Madame. — Architecte : Edouard Renaud {Qf . — Inspec- 
teur : Dejean. 

Abattoirs, octroi et entrepôt. — Architecte : Jay ^. — Sous-inspecteur : Devrez. 

Commission et architecture. Cette commission est chargée d'examiner les projets de 
travaux au point de vue des convenances du service et des règles de la construction, 
et de donner des avis sur les diverses questions qui peuvent lui être soumises. Elle se 
compose : du chef de la 3* division, président ; du chef du bureau des travaux d'ar- 
chitecture ; des architectes en chef des sections du service ordinaire ; des architectes 
des arrondissements dâ Saint-Denis et de Sceaux ; du contrôleur des travaux et des 
réviseurs faisant partie de la commission d'examen des devis. 

Contrôleur des travaux cT architecture : M. Renaud (Edouard) $. — Commission de 
révision des devis. Réviseurs : Feré père, président. — Feré (Paul). — Carrier. 

Inspection générale des carrières du département. — De Hennezel !{^, ingénieur en 
chef des mines, inspecteur général des carrières. Bureau, rue Bonaparte, 18. — De- 
lesse ft, inspecteur particulier des carrières. — Mengy, idem. — Surveillance géné- 
rale des carrières en exploitation dans le département; exécution des règlements sur 
cette matière ; direction des travaux de consolidation dans les anciennes carrières sous 
Paris et hors Paris. 

Commission des Beaux-Arts. — Le préfet, président. — Segaud, O. *)^, secrétaire 
général de la préfecture, vice-président. — Mérimée, C. $, sénateur, membre de 
l'Académie française. — Comte de Nieuwerkerke, C {fi*, membre de l'Académie des 
Beaux-Arts, directeur général des Musées. — Duret, O. ^, membre de FAcadémie 
des Beaux-Arts. — L'abbé Coquand, curé de Saint-Eugène. — Foucher (Victor), G.O.ii^, 
conseiller à la Cour de cassation. — Eck^, membre du Conseil mimicipal. — ^Picol,0.4i^, 
membre de l'Académie des Beaux-Arts. — Gatteaux, O. ^, idem. — Flandrin (Hippo- 
lyte), O.^B?, idem. — Cogniet (Léon), O. ^, idem. — Vicomte Henri de Laborde ^, 
conservateur du département des estampes à la Bibliothèque impériale. — Caristie, O.^, 
membre de l'Institut. — Chaix d'Est-Ange, C. ^, procureur général près la Cour 
impériale. — Lesueur ^, membre de l'Institut. — Courmont !Sî, chef de division au 
ministère d'État. — Michaux, chef de bureau, secrétaire. — Baltard ali>, architecte, 
inspecteur des beaux-arts. 

Bibliothèque de la ville de Paris. A l'Hôtel de Ville. Ouverte tous les jours, depuis 
dix heures jusqu'à trois. Elle renferme 80,000 volumes et une collection d'ouvrages 
publiés eu Amérique. — Bibliothécaire administrateur : Hippolyte Rolle '^. — Sous- 
bibliothécairo : Bailly. — Employé : A. de Saint-Albin. — Appariteur : Bonnaud. 



PBiXECTURE DE POLICSES 

Rue de la Barillerie. — Entrée des bureaux, place Dauphine €t rue Harlay 

du Palais. 

BoiTTRLLB, C. ^, préfet de police. 

Jarry ^, secrétaire général. 

Cabinet. 2* bureau. — Couloumy ^, chef. — Théâtres. Salles de spectacle. Exécu- 
tion des lois et règlements relatifs à l'imprimerie et à la librairie. Affiches et aflO* 
cheurs. Vente de journaux, colportage et distribution d'écrits et d'imprimés. 

Secrétariat général. Archives. — Labal ^, chef de bureau. — Garde et conserva- 
tion de la bibliothèque et des archives. Réimpression des collections. Travail des 



— 33 - 

tables, des catalogues et des répertoires. Dépôt et couservation des objets saisis et 
trouvés. 

2" division. 2* bureau. — Meyrel ^, cher. — Surveillance des bâtiments bordant 
la voie publique, au point de vue de la sûreté ; correspondance à ce sijget avec la 
Préfecture de la Seine. Surveillance des démolitions, constructions et réparations, et 
délivrance des permissions pour ces sortes de travaux. Surveillance des monuments et 
édifices publics. Surveillance générale des voies publiques' 

Service des bâtiments et de la petite voirie. — Revel, architecte, spécialement atta^- 
ché à la Préfecture de police. 

Architectes de première classe : Viel. — Eugène Chabouillé. — Paliard. — Lebègue. 

Architectes de deuxième classe : Tingry. — L. Chabouillé. — De MontuUé. — Les- 
cène. — Gautier. — Cambrëleng. 

Carrières. — Loneux, O. ^, inspecteur général des mineà de deuxième classe, 
inspecteur général des carrières. 7- Lefèbvre de Fourcy ^% ingénieur en chef des 
mines. 



SOCIETES ARTISTIQUES DE PARIS. 

» 

Association des artistes peintres^ sculpteurs, archiiectesy graveurs, dessinateurs. — 
Le baron Taylor, C. î|J, président fondateur. — Petitot, Horace Vernet, comte de 
Nieuwerkerque, Henriquel Dupont, Léon Cogniet, présidents honoraires. — Picot, 
membre de l'Institut, premier président élu. — Gh. Lefèbvre; A. de Fontenay, Etienne 
Blanc, Lapitot et Sabatier, présidents. — BoUe-Lasalle, agent trésorier, rue de Bondy, 68. 

Société libre des Beaux-Arts. — Séances, premier et troisième mardis de chaque 
mois, à rHôtel de Ville; séances publiques tous les ans. — Martin, agent, à THôtel de 
Ville. — Composition du bureau : Président, A. Granger ^. — Premier vice-président, 
Bouget 'jf^. — Deuxième vice-président. Desjardins de Morainville. — Secrétaii« géné- 
ral, Moultat. — Premier secrétaire adjoint, A Andréi. — Deuxième secrétaire adjoint, 
Corplet. — Troisième secrétaire adjoint, Ch. Fournier. — Archiviste, P. Carpentier. — 
Trésorier, L. Fournier. 

Société des Amis des Arts, pour encourager la sculpture, la peinture et la gravure^ 
fondée avant 1789, et rétablie en 1816, au Louvre. — Le Blanc, secrétaire, agent de la 
Société, au Palais de l'Industrie (Champs-Elysées) . 

Institut historique de France, rue Saint-Guillaume, 12. — Séances tous les mer- 
credis. La U* section comprend l'histoire des beaux-arts. — Composition du bureau : 
Président honoraire, le comte de Reinhard ^, ministre plénipotentiaire. — Pré- 
sident : Le marquis de Brignole-SalO' ^, ancien ambassadeur de Sardaigne ; — Nigeon 
de Berty ^, vice-président. — Vice-président adjoint : Jules Barbier ^, avocat 
général à la Cour Impériale. — Secrétaire général : Achille Jubitial ^, député au 
Corps Législatif. — Administrateur : Henzi, homme de lettres. — Secrétaire adjoint : 
Gauthier la Chapelle, avocat à la Cour Impériale. 

Académie universelle des arts et manufactures^ sciences, musique, belles-lettres et 
beaux-arts de Paris. — Président général : Le Roi, ingénieur civil. — Séances tous les 
mercredis, rue Notre-Danie-dc-Nazareth, 22. 

Société centrale des Architectes, quai Malaquais, 3, Cercle des sociétés savantes. — 
Directeur : Bonhomme, rue Lafayette, 120. 



-36- 

As^fOCiation des inventeurs et artistes industriels. — Le baron Taylor, G. i^^ pré- 
sident fondateur. — Agent trésorier, Bolle-Lasalle, rue de Bondy, 68 

Société du Progrès de Vart Industriel. — Présidents honoraires, fondateurs : le 
comte de Sparre il^^ Mirault ijRf . — Président : Brochon. — Premier vice-président : 
Guichard. — Deuxième vice-président : D.-F. Fayet ^1 — Secrétaire perpétuel : 
Th. Labourien. — Trésorier : Turquetil. — Premier secrétaire adjoint : A. Corplet. — 
Deuxième secrétaire : Mulferct. — Archiviste : Martin Riester. 

Société impériale des Antiquaires de France. Elle tient ses séances au Louvre. — 
Président : comte E. de Nieuwcrkerke, C. ^.— Vice-présidents : Huillard-BrehoUes^; 
Marion. 

Société française d'Archéologie jx>ur la conservation des monuments^ tenant ses 
séances rue Bonaparte, â4* — Président : de Caumont, rue Richelieu, 63. 

Athénée des arfs^ sciences et belles-lettres de Paris, siégeant à l'Hôtel de Ville tous 
les lundis. — M. Martin, agent, h THôtel de Ville. 

Académie des arts et métiers^ sciences, belles-lettres de Paris, Séance à THôtel de 
Ville tous les samedis. 

Comité central des artistes. — Siégeant les premier et troisième vendredis de diaque 
mois à THôtel de Ville. — Président; Paul Chareau. — Vice-Président : Hulot^, 
Valat et Dussauce ^. — Administrateur général : Louis Auvray, rue Bréa, n* 5. 
— Secrétaire général : M. Brévière, graveur à rimprimerie impériale. — Secrétaires 
adjoints : Ed. Douay, Félix Savard, Faiex, César CoUavecchia. — Trésorier : 
Minet. — Archiviste : Pauly. — Archiviste adjoint : Louis Rey. — Directeur 
de la musique : Chol. — Conseil d'administration : Lescuyer ©, Warot, Vala- 
don, Fïîson, Lenoir, Huber, Dorlanges et Collier. — Conseil de rédaction: de 
LaLandelle, H. Chareau, Delaunay, Damaschino, Edouard Blanc, Laffiteau et Poncet. 

Académie nationale agncole, manufacturière agricole, rue Louis-le-Grand, 21. — 
Président : le vicomte de Cussy, O. ^» — Directeur général : P. Aymar Bression, 
homme de lettres, des trois sections de cette société. Une forme le Comité des arts et 
manufactures, dont le bureau est ainsi composé : Présidents : Ch. Tessier. — Président 
honoraire : Lainel, O. ijSf. — Vice-président : Claye ^, Clerget, A. Couder ^, 
Detouche ^, Laury ^. — Secrétaires : Le docteur Hervé de Lavaur et Th. Delbetz. 

Société française de Photographie, rue Drouot^ 11. — Président : Regnault, O. *js», 
ée l'Institut. — Secrétaire-agent : Martin Laulerie. 



ADRESSES 



DES 



ARTISTES ET DES AMATEURS 



DOMICILIES A PARIS 



FEUTRES 

*Abel (Marius), r. Vieille-du-Temple, 126. 
*Acard (Eugène), Chemin de ronde de la 

barrière Rochechouart, S. 
*Achard (Jean), r. des Beaux- Arts, 3 bis. 
^Acloque (P. Léon), r. Chaptal, 19. 
*AcIoqae de St-André, r. St-Ferdinand des 
Ternes, 16. 

Adam (Victor), r. Antoine-Dubois, 4. 

Adam (Albert), r. Antoine-Dubois, 4« 
*Adan [Eug.], cité du Vaux-Hall, 6. 

Aifire (R. R.), r. de Savoie, 5. 
*Aizelin (Mme), r. de Ménilmontant, 20. 

Alaux, O. ^, memb. de Tlnstit., r. d'Er- 
furth, 3, et à i'Inst., pavill. de i^Ouest. 
*Albuféra (Mme la duchesse d'), place 
Vendôme, 17. 

Aligny (Th.) iQ?, r. du Cherche-Midi, SU. 
*Alophe (Marie-Alexandre), boulevard des 

Capucines, 35. 
*Allain (Mlle Pauline), pass. Sainte-Marie, 

2 fer, r. du Bac. 
♦Allais (P. P. E.), r. du Clierche-Midi, 15. 
•Alongés (Aug.), r, Pavée-St-André, 12. 

Alophe, boul. des Capucines, 35. 

Amaury-Duval ^, r. Saint-Lazare, 5A. 

Amiel (Félix), r. Lafayette, 17. 

Amouroux, r. de l'Ouest, 36. 

Anastasi (Auguste), r. Navarin, 12. 
•André (Jules) ^, r. Laval, 17. 

Andrieu (Pierre), r. de Seine, 56. 

Andrieux, r. de TOuest, kk. 



*Anker, r. Notre-Dame-des-Champs, 53. 

^Antheaume, r. des Marais-St-Martin, H2. 

*Antigna (Mich. X.), quai Bourbon, 21. 

*Antigna (Mlle Marie), quai Bourbon, 21. 

*Antigna (J. P. A.), quai Bourbon, 21. 

♦Antiq (Ch.), r. d'Enfer, 125. 

♦Appert (E.) ^, r. d'Aumale, 15. 
Arago (Alfred) ^, inspecteur général des 
beaux-arts au ministère d*État, r. des 
Pyramides, 3^ 
Armand, r. du Bac, 40. 

♦Armand-Dumaresq, r. Laval, 33. 

*Aubert, (E. J.}, rue de TOuest, 56. 

♦Aubin (Gust.), r. de la Bruyère, 31. 

♦Anteroche, rue des Rosiers, 2. 

♦Axenfeld (H.), r. des Beaux-Arts, 3 bis, 

*Aze f A.), cité Gaillard, 1. 

♦Baader (Louis-Mari a), r. du Regard, 10. 

♦Bachelin (Aug.), r. Frochot, 1. 

♦Bailly (Léon), r. Chabrol, 16. 

♦Balfourier (A. P. E.), r. Frochot, 8. 

♦Balleroy (Alb. de), avenue des Champs- 
Elysées, f07. 
Baltar, r. Cassette, 41. 
Balthazard (comte de), r. Louis-Ie^rand, 

31. 
Balze (R.), r. d'Erfurth, 3. 

♦Bar (P. A. de), avenue Saint-Ouen. 
Batign.,~25. 

♦Barbier (Nie. Al.), r. Matignon, 12. 

♦Bard (J. A.), r. Joubert, 30. 

♦Baret du Coudert (Mme M. Jos.), r. Notre- 
Dame-dc-Lorette, 40* 



— 38 — 



* Baron (Henri) {{|i, r. Caruot, 3.- 

♦ Baron (Stéphane), r. de l'Ouest, 36. 
Barré, r. d*Assas, 1. 

♦Barrias (F. J.) ^,r. d'Amsterdam, 71. 
♦Barry (F. P.), rue des Martyrs, 27. . 
*Barsac (Mme Marie], impasse Contî, 2. 

Bartout, r. Jean-Baptiste-Say, 8. 

Basset, r. N.-D.-dea-Champs, 51. 

Bastien (E.), r. de Seine, 13. 
♦Bataille (J. A. E.), r. de l'Abbaye- 
Montmartre. 
*Batttt (Fr.), r. Hauteville, 92. 

Bauderon de Vermeron, r. Vintimille, 16. 
♦Baudit (Am.), r. Fontaine^t-Georges, 37. 
♦Baudry iPaul), r. delà Pépinière, 9. 
«Baumes (A. M. L.), r. Rochechouart, 74. 

Bayalos (Aimé de), r de lèvres, 80. 
♦Bayard (Em. Ant.), r. Duperré, 7. 

Bazin, r. de Crussol, 9. 

Bazin (Ch.), r. Madame, 3. 

Bazin, r. Chanoinesse, 2. 
♦Beaucé (J. A.), r. de Bréa, 11. 
^ Beaujeu (de), r. d'Amsterdam, 71. 
*Beaulieu (de), r. de Fleurus, 11 ; atelier, 
môme rue, 5. 

Beaume, r. Rochechouart, 74. 
*Beauroe (J.) *, r. d'Enghien, 12. 

*Becq de Fouquières (Mme), r. d'Anjou- 
St-HoRoré, 19. 

♦Bédié (Mme), r. du Château-des-Fleurs, 3. 

♦Behmer (Hermann), r. Pigalle, 17. 

Bel, r. de Babylone, 53. 

Belaiffe, r. de l'Ouest, 98. 

♦Beldame (Jules), r. de la Michodière, 4. 

* Bellangé (Eug.), r. de Douai, 57. 
♦Bellangé (J. L. H.) *, r. de Douai, 57. 
♦Bellel (J. J.) iIffT, du F.-Montmartre, 42. 

Bellevaux, r. de l'Ouest, 48. 

Belloc i^, directeur de l'École impériale 
et spéciale de dessin, de mathématiques, 
d'architecture et de sculpture d'orne- 
ments, appliqués aux arts industriels, 
r. de l'École-de-Médecine, 5. 
Belloc (J.), r. du Havre, 6. 

♦Belly (Léon), quai Malaquais, 21. 

♦Benoist (Ph.), avenue de Neuilly, 195. 

* Bentabole (L.)^. Pigalle, 22. 
*Bérard (Evremont de), r. de l'Empereur- 

Montmartre, 5. 
Beraud, quai Conti, 15. 
Berengcr, r. de Chabrol, 2^. 



*Bergue, Chemin de ronde, barrière des 

Martyrs, 7. 
♦Bermond, r. de Sèvres, 19. 
♦Bernard (Fréd.), r. de la Paix, 24. 
♦Bernard (J. F. A. F.), r. de l'Abbaye, 9. 

Bernard-Dorigny, r. de Beaune, 23. 

Bemadi le chevalier), j*. Le Peletier, 19. 
♦Beme-Bellecour, r. de la Douane, 5. 
♦Bemier, r. Bayard-Champs-EIysées, 8. 

Bertall, r. de Fleurus, 16. 
♦Bertaut (Mme), r. de la Ville4*Évêque, 

74. 
♦Berthelemy, r. Berthe-Montmartre, 13. 

Bertier (Paul), quai Saint-Michel, 19. 

Berthon (Mlle Sidonie), r. de LîHh, 37. 
♦Berthoud (Léon), r. de Berlin, 29. 
♦Berthier (L. E.), r. d'Enfer, 66. 

Bertrand, quai Saint-Michel, 19. 
♦Besnard (Mme Louise), r. de l'Abbaye, 14. 
♦Besson (F.), r. Monceau, 13. 

Bévalet père, r. Notre-Dame-des-Gharaps, 

12. 
♦Bezard, r. Cadet, 11. 

Blanchi (Nina), r. de Lille, 49. 
♦Biard ^, r. Marbeuf, 34, passage Gail- 
lard, 10. 

♦Bida (A.) *, r. Pigalle, 77. 

Billotey, r.de Paradis-Poissonnière, 47. 

Biennoury, quai St-Michel, 19. 

Bignon (J. B.), r. du Yertbois, 59. 

♦Billotte, quai Bourbon, 43. 

♦Bin, r. du Château-Montmartre, 20. 

♦Bisson (J. F.), r. Oudinot, 23. 

Bisson (P.), r. Descartes, 33. 

♦Bix (Mlle), r. de la Madeleinç, 48. 

♦Blanc (C), r. Notre -Dame- de -Lorette, 
46. 

♦Blanchard (Pharamond) *R>, r. de Gre- 

nelle-Saint-Germain, 196. 
Blanchard (Emile), r. Bonaparte, 82. 

♦Blanchard (Paul),r. Jacob, 27. 

♦Blanche (Mlle), r. Fontaine, 19 bis. 

♦Blin (Francis), r. de l'Ouest, 56. 

♦Bloc (Mlle), r. du Château-d'Eau, 58. 

♦Bocourt, r. d'Enfer, 61. 
Bodem, r. du Bouloi, 17. 

♦Bohly (Mlle), r. Saint -Hyacinthe-Saint- 
Michel, 6. 

♦Bohn(Guerman) ^, r. Neuve-Bréda, 19. 

♦Boichard, r. Neuve-Bréda, 21. 
lîoilly (J.), r. de l'Est, 7. 



— 39 — 



Bollaert (Mlle), r. Chanoinesse, 20. 

♦ Bonheur (Aug.), r. de l'Ouest, 50. 
Bonheur (Mlle Rosa) y directrice et profes- 
seur de l* École spéciale de dessin pour 
les jeunes personnes^ r. Dupuytren, 7. 

"'Bonhomme, boul. de la Madeleine, cité 

Vindé, 17. 
Boniface, r. de Chabrol, 14. 
^Bonnatf r. de La Tour-d'Âuvwgne, 10. 
"^Bonnefoy, r. des Marais-Saint-Martin, 62. 
^Bonnegràce, r. de La Touivd' Auvergne, 0. 
Bonnemaison (de), avenue des Champs- 
Elysées, 107. 
*Bonvin(F.), r. Sainte] acquf s, 236. 
^Borione (Williams), r. de la Chaussée- 

d'Antin,27 bis, 
Bornschlegel (V.de),r. de TAbbaye, 3. 
♦Bost (Mlle), r. des Saints-Pères, 12. 
♦Bracony, r. de Calais, 9. 

Bouchahl, r. des Francs-Bourgeois -Ma- 
rais, 5. 

Boudier, r. du Faubourg-Poissonnière, 

138. 
Boudin, r. d'Enfer, *54. 
*Bouet (P. H.), r. Joubert, 37, 
♦Bouguereau (W. A.) ^, r. Carnot, 3. 
•Boulanger (G. R.), r. de La Rochefou- 
cauld, 64. 
Boulard, r. Sain^Louis-Marais,12. 

* Bouquet (Michel), r. Pigalle, 77. 

* Bourbon-Leblanc, r. Monsieur-le-Prince, 

22, et r. Saint-Sulpice, 11. 
*Bourcat, r. Pigalle, 21. 
Bourdin (Alp.), r. des Vignes-Pas8y,,lO. 
Bourdon, r. de Trévise, 35. 
*Bourge (Mme J. de), r. du Bac, passage 

Sainte-Marie, 11 bis. 
Bourgeois (Mlle), sur émail ^ p. du Fau- 

bourg-Saint-Martin, 188. 
♦Bourgeois (Isid.), rue du Regard, 3. 
Bourgeois (Arthur), r. du Regard, 3. 
^Bourges (Mlle L. P. £.), r. Saint-Georges, 
54. 

♦ Bourgoin (A.),r. Fontaine-Saint^îeorges, 

87. 
♦Bourgoin (Mlle M. D.), r. du Fetit-Car- 

reau, 11. 
Bourroux, r. de Seine, 16. 
Bousseton (A.), r. Louis-le^rand, 21. 
•Bouterwek, r. Fontaine -Saint -Georges, 
32. 



Boutibonne (£.), r. Laval, 26 
♦Boyenval (Victor), r. de Clichy, 74. 
*Boyer (Aug.), p. de Douai, 69. 
*Bracquemond (Félix), boulev. des Inva- 
lides, 4. 

Bralle, r. des Saints-Pères, 53. 
♦Brandon (Ed.),r. Saint-Georges, 58. 

Brascassat ^, membre de l'Institut, 

r. Notre-Dame-de-Lorette, 56. 
♦Breitbach, place de TOdéon, 5. 
♦Bremond (J.), r. de l'Abbaye, 3. 
♦Brendel (Albert), r. des Martyrs, 27. 

Hresson (Eug.), r. Beaubourg, 49. 
♦Brest (Fabius), r. de l'Empereur-Mont- 

martre, 46. 
♦Breton (J. Ad.), r. de Vaugirard,30. 
♦Bridoux (F. E. A.), p. Mazarine, 18. 

Brigot, quai d'Anjou, 9. 
♦Briguiboul, p. du Fauboupg- Saint-Jac- 
ques, 27. 

♦Brillouin (L. G.), r. du Faubourg-Saint- 

Honoré, 237. 
♦Brion, r. Notre-Dame-des-Champs, 70 bis, 

Briottet, r. Guénégaud, 13. 

Brisset, r. du Delta , 19. 

Brocas ;Eug.), r. Beaubourg, 49. 

Bpochapd (C), p. Blanche, 72. 
♦ Bpongniapd (Ed. Ch.), p, des Beaux-Arts,8. 
♦Brossard, p. des Maptyrs, 41. 
♦Bpown (J. L.), p. Montholon. 24. 
♦Browne (Mme Henriette), quai d'Orsay, l 
♦Brun (Ch ), r. de Chabrol, 18. 

Brune (A.), cité Pigalle, 5. 

Brune (Mme), r. des Beaux-Apts, 8. 
♦Bpunel-Rocque, p. Saintr-Lazare, 141. 
♦Bpunet-Houapd, p. Fontaine-Saint-Geop- 

ges, 28. 
♦Bpunncp-Lacoste, p. de la Happe, 49. 
♦Budkoswki, p. de Douai, 39. 

Buisson, coup et pass. de Rohan, 3. 
♦Bupdin (Mme), p. de Vepneuil, 25. 
♦Bupet (Mlle), p. Saint-Jacques, 179. 

Bupette (Alph.), décorateur du palais im- 
périal des Tuileries, p. Chanaleilles, 13. 
♦Busson (Ch.), pi. Pigalle, 4. 
♦Cabanel(A.) ^,p. de La Rochefoucauld, 
17. 

Cabart (Mme), p. d'Enfep, 37. 

Cabasson, p. Tapanne, 12. 

Cabal (Louis) ^, r. Coq-Hépon, 12. 
♦Caille (L. E.), p. de l'Est,. 33. 



— 40 — 



Callault (Mlle) , r. Louis-le-Graud, 0. 
*CalmeIet, r. Blomet-Vaugirard, 97. 
•Cals (A. F.), r. Mogador, 20. 
*Cambon, p. d'Arcole, 2 bis, 
♦Camino (Ch.), r. d'Abbeville, 6. 

Campan, r. Saint^Roch, Al . 

Canon (Louis), r. Jean-de-Beauvais, 29. 

Capelle, p. de Furstemberg, 6. 
*Caraiid (J.), p. Bocliapd-de-Saron, 9. 

Carbillet (P.), p. Saint-André-des-Arts, 
37. 

Carbonnel (Mme\ p. Suger, 5. 

* Carfiep (Modeste), p. de Hambourg, 66. 
Caron (J. B.), gai. Vivienne, 52. 

*Capon (Jules), p. des Saints-Pères, 17. 
Capon, p. de Luxembourg, 51. 
Carpentiep (P), boul. du Temple, 30. 
Capi-e^se, r. du Bac, 53. 
Cappiep(J. A.), p. de Douai, 69. 
•Carrière (Alphonse), r. Notre-Darae-dc- 

Lorette, 60. 
•Cartel lier (Jépôme), p. Notpe-Dame-des- 
Champs, 53. 

* Cartier, p. de Bondy, 5. 

* Casey (Daniel), p. Dupepré , 9. 
♦Cassagne (A.), p. du Bac, 12. 
•Castelli (A.), r. Notpe-Dame-de-Lorette, 44. 
•Castiglione (Jos.), passage Tivoli, 3 bis, 

Catenacci (H.), r. de Vepneuil, 20. 
•Cathelinaux (Christ.), p. Chabrol, i/î. 
•Cavaillé (Paul), p. Bellefond, 19. 
•Cazes (Romain), p. de Babylone, 48. 
•Cellier (Paul), p. Fontaine-St-Georges, 21. 
•Cermak (Jaroslaw), p. Hautefeuille, 32. 
•Chabal Dussurcey ( Pierre Adrien ) , r. 
des Résepvoirs (Passy). 

Chacaton (de), p. Jacob, 3. 

Challamel aîné, professeur de dessin^ p. 
des Boulaugeps,30. 
•Chamerlat (Jules), r. St-Bon, 6. 

Champin (Mme), née Pitet, p. des Pyra- 
mydes, 2. 

Chance!, r. Guénégaud, 17. 

Chandeliep (Jules), quai Malaquais, 3. 
•Chaplin, p. de Boulogne, 23. 
•Chapron, r. du Faub.-du-Temple, 25. 
•Chardin, r. Bellefond, 8. 
•Cliarlerie (Hipp.\ r. de la Grande-Chau- 
rcièpe, 3. 

Ghaplet, r. de Fleurus, 1. 

Charpentier (Aug.), boul. PoiRsonnière,14. 



•Chappentier (Alf.), p. Richelieu, S8. 

*Chappontier-Bosio (Améd.), pue du Four- 
Saint-Germain, 15. 
Charuel, p. d'AnJoa-Dauphine, 8. 

•Chassant (Mlle), p. du Vieux-Colombior, 
13. 

"^Chasselat-Saint-Ange, p. de l'Abbaye, 3. 

•Chassevent (Gust.), pass. Sainte-Marie, 3. 

" Chassevent (Ch.), r. du Bac, 111. 
Chatelin, p. des Bons-Enfants, 2&. 

•Ghatillon (MmeLaupe), p. Saint-Honoré , 
334. 

•Chatinièpe, r. Madame, 49. 

• Chaussât (Mme), p. du Champ-de-Maps, 29 . 
•Chautapd (Jos.), r. des Toupnelles, 37, 

Vaugipard. 

Chavet ^, r. de Laval, 12. 
•Chazal (C. C), p. Carnet, 7. 
Cheltma, p. Fontaine-Saint-Geopges , 16. 
Chemin-Dupontès, p. du Fauboupg-Saint- 

Denis, 84. 
Chenavapd (Paul) *Rt, p. des Beaux- Arts, 

3 bis, 
Clienou (Mme), p. Tapanne, 7. 
♦Chenu (Mlle), r. Saint-Laurent, 4. 
•Chérelle, Avenue de Breteuil, 17.. 
Chéry,p. Cassette, 41. 
Chevalipp, p. Antoinette-Montmartpc, 24- 

• Chevaliep (Mlle) , boul. Pigalle, passage 

de l'Elysée des Beaux-Apts, 6. 

Chevandiep de Valdrome (P.), r. de La 
Toup-d'Anvergne, 39. 

Chevignard, r. Bonaparte, 58, et p. des 

Beaux-Arts, 5. 
•Chevpeux, p. Faubourg-Saint-MapHn,37. 
•Chiboupg, p. Pigalle, 21. 

Chifflard (Fpançois), p. Tupgot, 1. 
•Chintreuil (Ant.), r. de Seine, 47. 

Chocaphe, p. du Faub.-St-Honopé, 157. 
•Chrétien, p. St^Victor, 9. 
*Cibot, p. Notpe-Dame-des-Champs, 83. 

Ciceri ^, p. du Fauboupg-Poissonnière, 
56. 

Ciceri (Eug.), p. Laval, 21. 

Clabaut, p. des Vieux-Augustins, 6i. * 
•Claude (Eug.), p. Fontaine, 32. 
•Claude (J.-M.), p. de Seine, 54. 

Clavier, p. de Seine-Saint<îerraain, 70. 
•Clèpe, p. de Chabrol, 18. 
•Clouet, p. de Sèvpes, 45. 

• Cock (Éav. de), p. du Bac, 97. 



— 44 — 



*CocquereI, r. delà Cliaussée-d'Antin, 26. 
''Coedës, r. Vivienne, 8. 
^CloefBer (Mme), quai Bourbon, 21. 
Coffetier, r. Notre-Dame-des-Champs, 02. 

♦ Coessin de la Fosse, rue St Lazare, ikS, 
Cogniet (L.), O. <^, de l'Institut, r. de 

Lancry, 53. 
Cogniet (Mlle), r des Vinaigriers, 33. 
^Coignard (L.), r. Brochart^e-Saron, 9. 
Colas, pass. des Peiites-Écuries, 9. 
♦Colin (A.),/. deOrenelle-St-Germain, 59. 
•Colin (Paul), r. de Grenelle-St-Germain , 
59. 

♦ Colin-Libour (Mme), r. du Paubourg-St- 

Honoré, 208. 
•Collard (Mme), r. du Louvre, «. 
Collet de Longchamps (Mlle), r. Ba- 
rouillère, 5. ^ 

♦Collette, impasse du Théâtre, 10, Moot- 
martre. 

♦ Collignon, r. Neu?e-Bréda, 10. 
Collin, r. Bonaparte, 24. 

♦ Colonna d'Istria, r. Chabrol, 18. 
♦Combertin (Cli. de), r. Oudinot, 20. 
♦Compte^^alixte, pass. Saulnier, 25. 
♦Comte (P. Ch.) ^, r. Duperré, 2. 

♦ Constantin, r. de Lancry, 14. 

♦Cool (Mme Delphine de), r. du Vieux- 
Colombier, 3. 
♦Coppans de Nortlandt (Mlle), passage 
Saint-André-des-Arts, 11. 
Cordier (Mlle), r. Saint-Michel, 19. 
♦Comilligt, r. Laval, 17. 
Cornu ^, boni, de Latour-Maubourg, 6 ; 

ateliers, r. Rousselet, 18. 
Cornu, r. d*Erfurth, 3. 
♦Coréenne, r. du Faubourg-'Poissonniëre, 
112. 

♦ Corot (J. B. G.) <^, r. Montholon, 18 ; 

ateliers, r. de Paradis-Poissonnière, 58. 
Corplet, r. du Temple, 47. 
^Cossmann (M.),r. Duperré, 17. 
♦Coubertin [Ch. de), r. Oudinot, 20. 
♦Couder (A.)!Ri, de l'Institut, r. d'Assa8,7. 
♦Cougny (Mlle), r. du Faubourg Saint- 

Honoré, 186. 
•Courbet (G.), rue Hautefeuille, 32. 
♦Court (J.) iRi, r. de la Madeleine, 17, et 

r. du Faubourg-Saint-Honoré, 30. 
♦Courtois (J.-B.), r. Jacob, 44. 

♦ Cousin, r. Fontaine-Saint-Georges, 34. 



Coûtant, pass. des PetiteK-Ecuries, 20. 
Coûte! (A.), r. d'Enfer, 57. 
♦Couverchel (Alft^), r. Neuve-Saint-Au- 
gustin, 47. 
♦Crauk (Ch.-AI.), r. du Cberch^Midi, 

102. 
Crespelle (Emile), r. Fontaine - Saint- 
Georges, 42. 

♦ Crétineau-Joly , boulevart du Montpar- 

nasse, 71. 
♦Culverhousc, r. de la Madeleine, 49. 
♦Curzon (P A. de), r. Bonaparte, 13. 

Dagnan al^, r. Saint-Goorges, 35 . 
♦Dallemagne (Mme), av. de Ségur, 2. 
♦Dana (Will.), r. de l'Oratoire-du-Roule, 
13. 

Daniel, r. de Bruxelles, 32. 
♦Danguy, r. Campagne-Première, 3. 

Dantan ^, cour St-Philippe-du-Roule, 87. 

Dantoine, r. Laval, 23. 
♦Dargent, r. de la Gaité, 22 b. Plaisance. 
♦Darjou (Alfred), Chemin de ronde Ro- 
chechouart, 3. 

Darjou (V.), r. Poissonnière, 18. 

♦ Damaud (Mlle), r. Bergère, 26. 
♦Daroux, (Mme),r. Papillon, 5. 
♦Daubigny (C. F.) ^, quai d'Anjou, 13. 
♦Daulnoy, r. de La Bruyère, 18. 

Daumier, quai d'Anjou, 9. 
♦Dausse (Mlle), rue du Puits-des-Blancs- 

Manteaux, 4. > 
♦Dautel, r. des Beaux-Arts, 8. 
♦Dauzats {fi?, r Pigalle, 53. 

David (Jules) ^, r. de Madame, 35. 
♦David (Louis-Jules), r. des Sis-Pères, S. 
♦David (Lttbin), r. Matignon, 30. 
♦David (Max.) ^, r. de Lille, 45. 

David (A.), r. du Faubourg-Saint-Dems , 

105. 
. De Bay (A.), r. Notre-Dame-des-Champs, 
73. 

De BeaumoMt, r. de la Bienfaisance, 4^. 

Debergue, boul. des BatignoUes, 7. 

De Bois-Chevalier, r. Taranne, 25. 
♦Debon (I]ipp.),r. des Petites-Écuries, 13. 
♦Debras, r. Saint-Qiftntin, 22. 
♦Decaen, r. des Beaux-Arts, 5. 

Defonds (E.), r. d'Orléans-Batign., 13. 

De Glavenas, r. du Dragon, 32. 
♦Defaux, r. du Cherche-Midi, 55. 

Degof, r. du Cherche-Midi, 55. 



— 42 — 



*Deli&rme (Mlle A.), r. de Provence, 67. 
Deliaussy (Jules), r. Lafayette, 21. 

* Dehodenck, Chemin de ronde de la bar- 

rière Montmartre, 9. 

Dehyont, r. Bochard-de-Saron 9. 
^DejoDghe, r. Bochard-de-Saron, 9. 

Dcjjonquière, r. St-Ferdinand-Temes, 22. 
"^De Jussieu, r. Madame, A4* 

DeKorff (F.), r. de Rivoli, 61. 

Délabre, r. Fontaine-Saint^xeorges, 5. 

* Delacroix (A.), r. d'ADjoa-St-Honoré,53. 
Delacroix (E.), C. ^, de Vlnsiitui, r. de 

Furstemberg, 7. 
*DeIal]eau, r. Vaugirard, 115. 

* Delamain, r. Notre-Dame^e-Lorette, 54. 
*DeIamarre (Henri), r. de Gastellane, 4. 
^Delamarre (Théod.), r. des Jeûneurs, 27. 

Delaporte (Mme), r. Sainte-Marthe, 4. 
*De la Roche (G. F.), r. Ghanaleilles, 11. 

Delarozerie, r. de la Vieille- Estrapade, 9. 

De Laval (P.-L.), r. de Ck>iircelle8, 40. 

Delestre (J.-B.) r. Saint-Jacques, 350. / 

Deligne, r. St-Maur-StrOermain, 1. 

Deligny, r. du Monceau, 15. 
*DeIobbe, r. des Fossés-Saint-Marcel, 61. 

* Delville-Gordier (Mlle), quai St-Mlchel,19. 
De Moraine, avenue du Manège, parc du 

Grand-Montrooge. 
*Demoussy, r. Bellechasse, 6. 
beneff (Mlle Ludov.), r. Favart, 2. 

* Deneuville, r. Bréda, 26. 
Denis, r. Monsieur-le-Prince, 51. 
Deifuelle (A.]i)^, r. Barbet-de-Jouy, 2. 
De Saint, r. Servandoni, 7. 

De Say, r. Saint-Lazare, 16. 
"^ Desbrosse, r. de Seine, 47. 

Descostils, r. des Saints-Pères , 5&. 

De Serres, r. Lafayette, 34. 
♦Desgoffe (A.) ^, r. Gît-le-Gœur, 10. 
*Desgoffe (Biaise), r. Vavin, 45. 
*Deshayes, r. de Burq, 7, Montmartre. 
"^Deshays, r. Pigalle, 77. 
♦Desjobert, r. de TEst, 17. 

* Desmarquais, boul. Montparnasse, 40. 
Desmonts, r. de Ghevreuse, 6. 

* Despierres (Mme),'r. Pauqoet-de-Vîl- 

lejust, 10, Champs-Élysés. 

Despois père, r. de TEst, 33. 
♦Dosportes (Mme), r. de la Paix, 24. 

Dethil, r. de TOdéon, 20. 
♦Detouche, r. de Dunkerque, 70. 



*Deyé, r. Blanche, 87. 
.*Devedeux (Louis), boul. Pigalle, 9, an- 
cien Chemin do ronde. 
^Devéria (Eug.) ^, r. des Fossés-Saint- 

Jacqoes, 19. 
"^ Devers, r. Neuve-d'Orléans, avenue de la 
Santé, 44. 

Deville, r. de Douai, 63. 

D*HaPz, r. de TOdéon, 16. 

D'Hastrel (Adolphe), O. i||^ , r. Boche- 
chouart, 74. 

D'Haussy, r. Mazarine» 20. 
♦D'Hautel, r. des Fossés-du-Temple, 10. 

Dias père ^, pi. Pigalle, 8. 

Didron aîné ^, r. Saint-Dominique- 
Saint-Germain, 23. 

Didron (Ed.),r. St-Dominique-StrGerm., 23. 
♦Dien îR», r^Taranne, 1. 
♦D'Olivier, r. Saint-Lazare, 30. 
♦Donzel (Ch.), r. des Martyrs, 33. 
*Donzel (J.P.),r. de Paris, 88, Belleville. 
*Doré (Gustave), r. Saint-Dominique- 
Saint-Germain, 75. 
*Douillard, r. de Madame, 55. 
♦Douliot, r. Barbet-de-Jouy, 42. 
* Doussault , ch . de la Muette, 13, Passy. 
♦Doux (Mlle), r. de la Sourdière, 29. 
♦Doyen, r. Notre-Dame^e-Bonne -Nou- 
velle, 9. 
♦Drojat (Mlle Élisa), quai Bourbon, 25. 

Drouart (Mme), r. des Saintfr-Pères, 10. 

Droz (Gust.), r. desMarais-StrGerm.,24. 
♦Dubasty (A. B.], quai Bourbon^ 29. 
♦Dubois (François), r. Sainte-Lazare, 79. 
♦Dubonloz, r. de Rocroi, 23. 

Dubouloz (Mlle Sophie), r. de Rocroi, 23. 
♦Dubufe(Ed.) ^, r. d'Aumale, 15. 

Dubufe (C. M.) ij|^, r. de Boulogne, 21. 
♦Dubuisson, r. du Faubourg-St-Denis, 103. 
♦Duc (A. L.), r. Lemercier, 49, BatignoUes. 

Ducastin, r. Saint-Louis-en-l'IIe, 70. 
♦Ducket (Mme), r. Fontaine-St-Georges, 

19 6^;. 
♦Dussard, r.de la Grande-Chaumière, 14. 

Dugand, r. de Seine, 12. 

Dulong (Alphonse), r. des Beaux-Arts, 9. 
♦Dulong-Laustel (J. L.) r. de Seine, 30. 
♦Dumas (Mich.), r. des Saints-Pères, 10. 
♦Dumas (Mlle Aimée], r. de Toumon, 17. 
♦Dumas (Mlle Amélie), passage des Beaux- 
Arts, 12, à Montmartre. 



— 43 — 



Dumout, r. de Vaugirard, 131. 
*Darooulin, r. du Cherche-Midi, 71. 
•Dupérié-Pellou, r. de Bercy, 84. 

Duplat [P.-L.), r. de la Vieille-Estra- 
pade, 0. 

Dupont, r. de La Rochefoucauld, 64. 

Duprat (Mlle), r. Fonianes, 7. 

Dupré(L.V.),r. des Grands-Augustins, 25. 
^Dupuis-Golson, r. de Varennes, 8Q. 

Dupuis (Félix), quai d*Ânjou, 17; 
*Dupuy-Dclaroche, rue Fontaine- Saint- 
Georges, 12. 
*Duran, r. des Saints-Pères, 55. 
*Darand (A.),pass. de laBonne-Graine, 15. 
*Durand-Brager ^, r, d'Amsterdam, 71. 
'*'Ûurand-Bruner, r. Saint-Jacques, 174* 
*Durangel, r. Oudinot, 23. 
*Dùsaussay, r. Chapon, 13. 
*Dusautoy (Jacques-Léon), r. Caumartin, 
13. 

* Dusseuil (Mlle), r. d'A^sas, 28. 
♦Dutilleux, rue de l'Ouest, 42. 

Duval (Mlle Caroliue), r. Rousselet, 31. 
*Duval (V.), avenue de Montrouge, 45. ' 
♦Duval-Lecamus (Jules) ^, r. du Cherche- 
Midi, 17. 

Davaux (Jules), r. Oudinot, 12- 

Duyeau (L. N.), r. Chabrol, 16. 
*Eckhout, cité Fénelon, 5. 

Edwala, r. N.-D.-des-Champs, 58. 
*Elmerich, quai de la Toum^lle, 37. 
♦Emeric (Mme), r. des Saints-Pères, 65. 

Eropis (Mme), r. des Saints-Pères, 10. 
*EscalIier (Mme), boulevart Montpar- 
nasse, 25. 
*E3tienne, r. Boucher, 6. 
*Etex (A.) ^, r. Càmot, 2. 

Etex (Jules), r. de la Michodière, 1. 

* Eudes de Guimard ( Mlle) , r. Ménil- 

montant, 5. 

Fabreguettes (F.), r. de Paradis-Poisson- 
nière, 47. 
*Faivre, r. de Chabrol, 27. 

* Faivre-Duffer (L.) , cour Saint-Philippe-du- 

Boule, 8. 
^Fantin-Latour, r. Saint-Lazare, 70. 

Fareau, r. Bochard-de^aron, 10. 

Faure (A.), r. du Bouloi, 17. 

Faure, r. de Sèvres, 38. 
*Faure (Eug.), r. Taitbout, 80. 
*Fauré (Léon), r. Chabrol, 71. 



♦Fauve', r. N.-D.-des-Champs, 58. 
♦Fauvelet (Jean), r. Grc»ut-d*Arcy-Vau- 

girard, 10. 
♦Favas, r. de La Tour^d 'Auvergne, 13. 
♦Faverjon, r. de l'Odéon, 10. 
"^Fayolle (Mlle), r. de Dunkerque, 57. 
♦Félon, r. d'Assas, 7. 

Fensech, r. de l'Échaudé- Saint -Ger- 
Germain, 15. 

Femandis, r. de la Gr. -Chaumière, 10. 
*Férogio (Fortuné), r. Jacob, 42. 

Feron (E. F.) ^, à Conflans. 

Ferrand, r. Mazarine, 11. 
♦Fcrrière, passage Chausson, 11. 
♦Feyen, r. de la Paix, 17. 
*Feyen-Perrin, r. Mazarine, 28. 
♦Fichel (Eugène), boul. Pigalle, 20. 
*Fichot, r. de Sèvres, 30. 
♦Figuier (Mme), r. de Clichy, 58. 

Finch, r. Royale^t-Honoré, 11. 
♦Fisoher, r. Bochart-de-Saron, 0. 
♦Flahaut, r. de Clichy, 102. 
♦Flandin (Eugène) ^, r. de Berlin, 18. 
♦Flandrin (Hipp.), O. ^, de l'Institut, 

r. de l'Abbaye, 14. 
♦Flandrin (Paul) ^, r. de l'Abbaye, 3. 
♦Fiers ^, r. de Chabrol, 22. 

Fleury (Wme),r. Nve-des-Mathurins, 32. 
♦Fleury, r. des Récollets. 25. 

Fontaine-Latour, r. St-Lazare, 70. 
♦Fontenay» quoi de l'École, 8. 

Forestier, r. des Marais-St-Germain, 13. 
♦Forgeron, r. du Vieux-Colombier, 26. 

Fort (Sim.) ^, r. du Cherche-Midi, 32. 

Fort (Mme Siméon), rue du Cherche- 
Midi, 32. 
♦Fortin (Ch.), r. Neuve-Bréda, 21. 
♦Fortin (Paul), r. deLaTour<l'Auvergne,6. 
♦Fossey, r. N.-D .-de-Nazareth, 10. 
♦Fougère (Mlle A.), r. deVaugirard, 47. 
♦Foulongne, r. du Bac, 83. 
♦Fouque, r. Pigalle, 26. 

Foulquier (A.), quai des Ormes, 70. 
♦Fourau (Mlle), r. Baya^, 8, Champs- 
Elysées. 
♦Fourau (Hugues), r. Bayard. 
♦Foumier (J. B, F. de) '*, r. de Vaugî- 

rard, 03. 
♦Français (F. L.) ^, r. Camot, 3. 

Franchet, rue de la Chaussée-d'Antin, 
27 bis. 



— 4» — 



François, r. Christine, 1 . 

* Frécboa, r. Guénégaud, 9. 

Freeman (W. H.), r. Neuve-Saint- Au- 
gustin, U9. 
Frichot (Mlle), r. du Temple, 198. 
FriUié, r. Monsieur-le-Princo, 23. 
•Fpolich, r. de rHôtel-de-Ville, 7, Ba- 

tignolles. 
'*' Fromentin (Eug.) i^, r. de Donai, kO bis. 
Gagé, pi. St-Sulpice, 10. 

* Gagne, r. Chariot, 33. 
*Gaitet, r. Neuve-Pigalle, 11. 
*GaIbrund, rue du Faub-Montmartre, 61. 
^Galimard (A.), r. Cassette, 22. 

*Gail, r. Guyot, 81, Batignolles. 
*Galletti, r. de Douai, 39. 
*Gallier (Achille), professeur de dessin, 
r. Blanche, 27. 

Gambard, r. Lafayette, Zk* 

Gamen du Pàquier (Mme), r. de Vaugi- 

rard, 123. 
♦Garcin (L), r. Bergère, 33. 
*Gardot (J.), r. Poissonnière, 76. 
•Gariot (P. C), r. Oudinot, 6. 

Garnier, r. de l'Est, 7. 
^Gastine, r. de Sèvres, 23. 

Gaucherel (Léon), r. de l'Ouest, 98. 
*Gaultron, r. Bleue, 33. 
*Gautier (L.), r. Miromesnil, k. 

Gauthier (Mlle Eug.), r. Laval, 13. 

* Gauthier (Amand), r. d'Isly, 8. 
Gavami ^, route de Versailles, &9. 
Gavet, r. Croixnies-Petits^hamps, 31. 

*Gaye, r. d'Amsterdam, 80. 

Geffroy, r. Sainte-Anne, 51. 
*Genaille, r. Blanche, 69. 

Gendron, r. Pigalle, 77. 

Gendron (A.) ^, r. Saint-Honoré, 408. 
*Genty, r. de Grenelle-Saint-Germain, 71. 
•Gérard, r. de Navarin, 20. 
♦Gemon, r. Taranne, 27. 
^Gérôme ^, r. Notre-Dame-des-Champs, 
70 bf's. 

Genrais, r. Monsieur-le-Prince, 54. 
*Geslin, r. de l'Arcade, 58. 
•Chéquier (Al. de), r. Chabrol, 14. 
•Giacomotti, r. Lafayette, 84. 
*Gide, boul. Clicby, 7, ancien Chemin de 

ronde. 
•Gigoux ^, r. Beaujon, 10. 

Gilbert, r. de Verneuil, 51. 



•Gilbert (Mme), faubourg du Temple, 21. 

Gilliaax, r. Ste-Marguerite-St-Germ., 11. 
•Ginain (Eug.), r. du Faub.-St-Honoré , 

157. 
•Girard (Kmest), r. Neuve-des-Petits- 

Champs, 95. 
•Girard (Firm.), r. Sain^Jacques, 350. 
♦Girard (P. L.), r. Vivienne, 3. 
•Giracdet (Ed.), r. Bréda, 56. 

Girardet (Karl), r. Bréda, 26. 

Girardet (Paul), r. Bréda, 26. 
•Girardin, r. du Faub. -Poissonnière, 14. 

Girardot, r. du Faub.-Montmartre, 21. 
• Giraud (Cb.) ^, r. des Écuries-d'Artois, 

63. 
♦Giraud (P. F. E.) ^, r. des Écuries- 
d'Artois, 63. 
•Giraud (Jules Laz.), r. de Paris^ 148, Bel- 

leville. 
•Girbaud (Mme), pi. du Palais-Bourbon, 3. 
•Girbaud (Mlle), pi. du Palais-Bourbon, 3. 
•Giremerie, à l'École militaire. 
•Girodon, rue de l'Ouest, 36. 
•Girouard (Mlle H.), r. de Lancry, 7. 

Giroux (A.) ^, r. Cadet, 9. 
•Glaize (A. B.) ^, r. de Vaugiraid, 110. 
•Glaize (P. P. L.), r. de Vaugirard, 119, 

Gleyre, r. du Bac, 94* 
•Gluck, boul. Montparnasse, 81. 
•Gobaut, r. du Parc-Vaugirard, 23. 

Gobert, r. Monsieur-le-Prince, 20. 

Godefroy ^ r. de Douai, 50. 

Godefroy, r. de la Tour-d'Auvergne, 38. 
•Goethals, r. Cadet, 34. 
•Golinbiesky, r. de la Glacière, 80,Pas8y. 

Gomien (Ch.),r. duFaub.-St-Honoré,170. 
•Gomier (Mlle), r. de Navarin, 20. 

Gon^r, r. Castiglione, 8. 

Gordigiani, r. Pigalle, 77. 
•Gorecki, r. Vanneau, 80. 
♦Gorin, r. de Provence, 48. 
•Gose, r. du Cherche-Midi, 26. 
♦Gosse (N. L. F.) ^, r. de Lancry, 7. 
♦GouiUet, r. Stp-Benolt, 14. 

Gouin (A.), r. Louis-le-Grand, 37. 
♦Goupil, r. de La Tour-d'Auvergne, 6. 
•Gourlier, quai Malaquais, 3. 
•Gozzoli (Mme), r. de Sèvres, 159. 
•Grahame (R.), r. Tronchet, 11. 
•Grandchainp(V.de), r. Fontaine-St-Geor- 
ges, 21. 



— 45 — 



♦Grellet, r. Basse, 4C, Passy. 

♦Grenet (D.), r. Pauquet-de-Villejiist, 10, 

Champs-Elysées. 
•Grenier de St-Martin [Francisque) ^, r. 
des Saints-Pères, 19. 

Grenier de StrMartiii (Henri), r. Bona- 
parte, 5. 
•Grenier de Saint-Martin (Yvea), r. des 
Saints-Pères, 19. 

Grevedon (P. L. H.), ^, r. Neuve-Bréda, 

23. 
•Grey (Mme), boulevard de Magenta, 18. 

Grimaux, r. de la Visitation-des-Dame&- 
Sainte-ÀIarie, 3 ter. 

Grobon (F. F.), r. do TOoest, 56. 
•Grosclaude (Louis), r. Taitbout, 80. 

Gnimholtz, r. Bonaparte, 39. 

Grûn (Mme Eugénie), r. Jacob, 17. 

GseU (G. J.), r. St-Sébastien, 43. 
•Gndin, O. ^, r. Balzac, 20. 
♦Guérard (Améd.), r. Fontaine-Saint- 
Geofges, 37. 

Gueniier, r. d'Hauteville, 55. 

Guérard (Eug.), r. Lafayette, 21. 
" Guérard ( Am.] , r. Fontaine-St-Georges, 37 . 

Guérin (Félix), r. do Seine, 1. 

Guérin, r. de Lille, ôO. 

Guet ^, place Vendôme, 26. 

Guf&oy (Mme), r. du Bac, 53. 
•Guiaud, r. Pigalle, cité Pigalle, 5. 

Guichard, r. des Sts-Pères, 14. 
•Giiilbert, r. deTournon, 17. 
^Guillaumet (Gust.), rue Bleue, 34. 
•Guillemet, r. Campagne-Première, 3. 
•Guillemin (L. N. V.), r. Vaugirard, 69. 
•Guillon, r. des Boulangers, 34. 

Goillot, r. Dauphine, 12. 
•Guyon, chaussée Clignancourt, 107. 
•Hadamard (A.), r. N.-D.-des-Champs, 85. 
•Hagemann,r. Duperré, 4. 

• Halphen, chaussée Clignancourt, 40. 
•Hamel, r. d'Amsterdam, 37. 
•Hamman, (Ed.), r. de Douai, 22. 
•Hamon (J. L.) ^^ r. de TOuest, 56. 

Hannequand (Mme),r. Mazagran, 19. 
•Hanoteau, r. Notre-Dame-des-Ghamps, 

passage Stanislas, 11 . 
•Hausman (A.), rue Saint-Georges, 41. 

Harlé, r. de Bruxelles, 32. 
•Harpignies (H.), r. des Beaux-Arts, 17. 

♦ HaussouIIier, r. Laval, 26, avenue Frochot. 



*Haussy, r. Mazariiie, 20. 

♦Hautier (Mlle), r. N.-D.-de-Lorette, 58. 

•Hébert (Ed.), r. de Lancry, 7. 

♦Hébert (Ernest) ^, r. de Navarin, 11. 
Hébert (E.L.), r.des Marais-Saint-Martin, 
22. 

•Hébert (J. B. G.), avenue des Champs- 
Elysées, 125. 

•Hedouin, r. de TUniversité, 58. 

•Heilbuth (F.) ^ r. de Laval, 26. 
Heim, O ^, de Tlnstitut, à l'Institut, 

quai Conti, 25.. 
Henault (Antoine), r. de Seine, 35 et 37. 

•Henard (Mme), rue Saint-Lazare, 58. 

•Henault (L. C), r. des Marais-Saint-Ger- 
main, 22. 

•Henneberg, c. des Acadas, 42, Montmartre. 

•Hennet (Alph.), place de la Madeleine, 30. 

♦Herbelin (Mme),r. de Valois-du-Roule,ll. 

*Herbstroffer,r.de la Bienfaisance, 9 et 11. 

•Hereau, r. deBréda, 21. 

•Hermann-Léon, cité des Fleurs, 61, Bati- 
gnolles. 

•Hersent (F. E.), r. Duperré, 4. 

•Herson, r. du Sentier, 26. 

•Herst, r. Vanneau, 15. 

•Hertl (Mlle), r. du Battoir, 9. 

•Hertl,r. du Battoir, 9. 

♦Hesse (Alex. J. B.) *, r. de l'Ouest, 38. 

•Hesse (Auguste) ^, r. Cassette, 24. 

•Heuzé (Mlle), r. de la Paix, 22, Bati- 
gnolles. 

•Heyrauld (L.), avenue de l'Impératrice, 
56. 

•Hildebrand, r. Cassette, 41. 

•Hillemacher (E.), r. Lafayette, 34. 

♦Himely aîné, r. Voltaire, 2. 

•Hintz, Chemin de ronde de la barrière 
Blanche, 7. 

•Hirsch (A. A.), r. des Beaux-Ans, 3 bis. 

•Hirsch (Em.), r. Saint-Louis, 72, Bati- 
gnolles. 

•Hofer (H.), cité Gaillard, 2. 

•Holfeld, r. Lafayette, 21. 
Holsaffel, r. Turgot, 5 et 7. 

•Hohzappel, r. Turgot, 5. 

•Horsin-Déon, r. Chabanais, 1. 

•Houry, r. de Rocroy, 14. 
Houssaye de Léoménil, r. Vanneau, 10. 
Houisaye de Léoménil (Mme), r. Vanneau, 
10. 



— 46 — 



* Haussez, r. de La Rochefoucauld, 48. 
^HouBset, r. Laval, 1. 

*Hous80t, rue de Laval, 1. 
^Huber (E. L.}i r. I^caate, 16, Mont- 
martre. 
Hubert (J. B.)i r. de lajniyeraitë, 29. 
^Hublin, r. de Chabrol, 18. 
'^.Hiidel, f. de Paris, &5, Belleville. 
"^Hue, r. Notre-Dame-de-Lorctte, 35. 
"^Huet (Paul) ^, r. de l'Ouest, 36. 
*Hugard, r. de rOratoire-du*Roale, 13. 
*Hugot, r. de Chabrol, 18. 
*Hugrel, r. de 1* Arcade, 58. 

* Hugues, r. d'Aaasterdani, 25. 
*Huguet, r. de TEmpereur, 46, Mont- 

roartre. 
*Humbert, r. Laffitte, 40. 
♦Imer, r. La Bruyère, 7. 
Imlé, r. Camot, 3. 

Ingres, G. O. ^, de l'Institut, professeur 
à l'École impériale des Beaux-Arts, quai 
Voltaire, 11, et au pal. de l'Institut. 
Isabey (E.), 0. ^, r. Laval, 26; domicile, 

r. Blanche, 70. 
*Isambert, r. de Fleurus, 27. 
*Isbert (Mme), r. du Faubourg-Montmar- 
tre, 54* 
Jacobber ^, impasse Saint-L'.'uis-Bati- 

gnolles. 
Jacobs, r. des Marai»-StrMartin, 48. 
'^ Jacobsen, r. de Broda, 21. 

* Jacottet. r. de Seine, 55. 
"^Jacquand ^, r. du Faubourg-St-Honoi'é, 

137. 

* Jacquemard, r. Gulture-Sainte-Catherine, 

13. 
♦Jadin (L.-G.) ^, place Vendôme, 8. 
*Jalabert (Ch.) ^, r. Chaptal, 0. 
"^ Jandelle, quai de la Tournelle, 37. 
*Janet-Lange, r. d'Enfer, 113. 
Jaunez (Mlle Lina), r. de Berry, 13, cité 

Odiot, 1. 
"^ Jauzion (Mme), r. Saint*Anastase, 7. 
** Jeanron (Ph. A.) ^, pourtour du thé&tre 

de Grenelle, 3. 
*Joannis (Mlle), r. du Temple, 192. 
Jobbé-Duval (Félix) aj^, r. de Vaugirard, 

136. 
*Jobert (Mme), quai Gonti, 13. 
Jodin (Mme), quai d'Anjou, 37. 
*Jollivet ^, cité Malesherbes, 11, r. Laval. 



Joly, r. des Martyrs, 27. 
'*'Jouatte, r. Beautreillis, 23. 
*Jottrdan, r. Chaptal, 0. 

Jouy (J. N.) r. Laval, 26. 

Jude (Ch.), place Vintimille, 3. 
«Jugelet ^, r. de la ViUe-l'Évâque, 58. 

* Juglar, r. Duphot, 18. 

^Juillerat (Mme)» r. d'AnJou-Saint-Honoré, 

52. 
Julien, r. de l'Ouest, 62. 
Julienne (E.), boul. St^-Martin, 4. 
*Jumel de Noireterre, r. de l'Université, 
71. 

* Juncker, r. d'Orléans, 81, Baiignolles. 

* Jundt, cour du Dragon. 10. 

*Jung (Th.)^, rue St-Dominique^<rGer- 
main, 170. 
Kans, r de Cfêry, 68. 
'*'Kaplinski, r. des Beaux-Arts, 3 bis. 
Kiorbe (Ch. F.), boulev. Clichy, 7. 
*Knyftt, r. Boioldieu, 1. 
*Kpug, r. des Martyrs, 24. 
*Kuwasseg (Garl. J.). niQ Bonaparte, 13. 
*Kwiathowski, r. du Faubourg-Saint-Ho- 

noré, 167. 
*Labbé, r. de Douai, 69. 
*Labou chère, r. de laCbau88ée-d'Antin,13. 
^Lacaille, r. Bourbon-le-Chàteau, 1. 
Lachaisnès, r. du Bac, 53. 
Ladaverie, r. du Four-St-Germain, 65. 
Lacoste (P. £.), Chemin de ronde des Mar- 
tyrs, 1. 
Lacoste-Gholet (Mme), r. du Four-StrGer- 
main, 48. 

* Lacroix (G.), r. Chabrol, 18. 
*Laemlin (A.), r. HautefeuiUe, 32. 
♦Laffltte (Th.), r.de Ponthieu, 36. 
*Lafon (Emile) ^, r. Cassette, 34. 
*Lafond (A.), r. St-Jacques, 350. 

Lafont de Camarsac, quai Malaquais, 3. 
Laily, r. de Rivoli, 45. 
^ Laine (Ach.), r. du Faubourg-St-Antoine, 
229. 

* Laine (Adr.), r. St-Florentin, Ministère 

de la Marine. 

* Laine (Victw), avenue de Clichy-Bati; 

gnolles, 18. 
*Lalaisse, professeur de dessin à l'École po- 

lythecnique, r. Carnot, 6 bis. 
*Lalanne, r. du Chemin-de-Ronde de la 

barrière des Martyrs, 1 . 



— 47 



^Lallemaod (Mme), r. éùhanoinesse, 16. 

* Lambert (Eug.), d^ D^on, r. du Fau- 

bourg-Poissonnière, 28. 

* Lambert (Eug.), de Paris, r. N.-D.-des- 

Champs, 70. 
*Lambert (I*abbé L. M.), r. St-Jacques, à 

l'Institut des Sourds et Muets. 
*Lambinet (Emile), r. des Martyrs, 2k. 
*Lambron, r. Garnot, 2. 
*Lami (Eug .-Louis) ^, r. d'Anmale, 13. 
Lamothe (Louis), pi. de la Sorbonne, 3. 
Lamothe» r. Bfooaiear-le-Prince, 22. 
Lancelot, r. Bonaparte, 2&. 

* Lançon, r. Campagne-Première, 3. 
*LandeUe (Cfa.) ^, r. des Batailles, 17. 

Landerer, r. de Laval, 25. 

Laoglade, r. Rousselet, 22. 

Langlois (Ch.), r. Madame, 28. 
*Lanoue, r. Fontaine-StrOeorges, 21. 
^Lansac (de), avenue Montaigne, 37. 
*Lansyer, boulevard Montparnasse, 81. 

Lanté, r. Montholon, 7. 
*Lapito ^, r. Ste-Anne, 20. 
*Lapostolet, r. Pigalle, 66. 
*Lapoter (Mme), r. Lavoisier, 2. 
♦Larivière (Ch. Ph.) *, r. La Bruyère, 1. 
•Laroche (A.), r. d'Aumale, 17. 

Larue, r. Roquépine, 8. 
*Lassalle, r. Bochard-de-Saron, 0. 
*Latapie, r. de Lancry, 55. 
*Latry (Mlle), avenue des Champs-Elysées, 

82. 
*Laugée (F. D.), r. de TOratoire-du-Roule, 

13. 
*Laugier, quai des Grandfr-Augustins, 27. 
•Laure (Jules), r. Pigalle, 77. 
*Laurens (Nie. Aug.), Chemin de ronde 

de la barrière Montmartre, 0. 
*Laurent (Félix), r. Newton, 14. 

* Laurent (J. Jos. Aug.), r. Bonaparte, 17. 
*Lauwick, r. N.-D.-des<^amp8, 70 bis. 

* Laval (Mme), r. de Sèvres, 101. 
•Lavergne (Claudius), r. de TOuest, 42. 
*Laville, r. Vanneau, 39. 

*Lavieille, r. Notre-Dame, 12, Montmartre. 
*Layraud, r. Rochechouart, 67. 
'^Lebaillif,r. des Carrières, 0, Batiguolles. 

Lebaron (Mme), r. Le Peletier, 33. 

Uboucher, r. Vanneau, 36. 

Le Bourg (Ch. Aug.) , r. Bochart-de-Sa- 
ron, 9. 



Lèche vallier, r. Bonaparte, 58. 
♦Leclaire (L. L.), r. Neuve-Fontaine-St- 
Georges, 7. 

* Leclaire (Victor), r. Neuve-Fontaine-St- 

Georges, 7. 
*Lecointe, r. Blanche, 77. 
'^Lecomte (Em.), r. Mazarine, S. 
*Leeoote de Roujou, pi. Vintimille, 6. 
Lecoq de Boisbaudran, r. Jacob, 11. 
Lecoq de Boisbaudran (Mme Gyane), r. Ja^ 

cob, 11. 
Leturieux (J.), r. Vanneau, 19. 
Lecurieux, r. de Poitiers, 14. 
*Lccygne, r. Turgot, 9. 
Ledru (Louis), r. du Faub.-Saint-Antoine, 

268. 
Lefébure [G.), r. Bonaparte, 13. 
Lefebare (Mlle), pass. Ste-Marie-St-Ger- 

main, 9. 
♦Lefebvre (Ch.) ^, r. de Vemeuil, 41. 
♦Lefebvre (J. J.), r. de Grenelle-St-Ger- 

main, 23. 
^Lefèvre (A. R.), Chemin de ronde de la 

barrière des Martyrs, 7. 
♦Lefèvre (Ch.),r. de Douai, 69. 
*Lefortier, r. des Grands-Augustins, 22. 
*Legagneur, r. de la Ferme-des-Mathu* 
rins, 52. 

* Légat, quai des Grands-Augustins, 29. 
Legendre, r. Caumartin, 58. 

"^Legendre-Tilde, r. Caumartin, 58. 
Legentile (L. V.), r. de La TouimI'Au- 

vergne, 33. 
Legrand (A.), quai Bourbon, 15. 
*Legrand (L. A.), place Vendéme, 8. 
*Legras, Chemin de ronde de la barrière 

Qichy, 7. 
*Legrip, r. des Marais-St-Germain, 11 . 
^Legros, r. de la Gaité, 22 6t>, Vaugirard. 
*LehauC (Mme), r. de Vaugirard, 31. 
Lehman, O. i||^, r. Balzac, 23. 
*Lehoux, r. Neuve-des-Mathurins, 12. 
*Lejeune, r. de l'Ouest, 50. 
Lejeune (Th.), imp. Sandrié, 2. 
*LeIeux (Adolphe) ^, r. Bonaparte, 22. 
*Leleux (A m.) «IJ, r. Pierre-Sarrasin, 9. 
*Leleux(Mme Arm.),r. Pierre-Sarrasin, 9. 
*LeIoir (Mme Héloise), r. d'ErfurU), 3. 
♦Leloir (J. B. A.), r. d'Erfurth, 3. 
*Lemaire (Aug. Jos.), r. de l'Oratoire-du- 

Roule, 113. 



— 48 — 



*Lemau, r. Lafayette, 21. 
*Lemarchand (Mme), r. d'Assas, 38. 
Lemasson, cité Pigalle, 5. 
^Lemmens, chaussée Clignancourt, 57, 

Montmartre. 
Lemoiue-Benolt, r. du F.-St-Jacques, 27. 
^Lemonnier, cité da VauxhaU, 5. 
*Lenepveu (J. E.j, Chemin de ronde de la 

barrière Blanche, 7. 
*Lepaulle, r. des Martyrs, 27. 
•Lepec, r. du Faubourg-Montmartre, 61. 
♦LePère (A. A. E.), r. du Val-de^râcc,i7. 
•LePipre, r. Pigalle, 37. 
♦Lepoittevin (Eug.) ^, cité Trévise, 5. 
^Leprioce-Ringuet, boul. des Invalides, 12. 
*Lequentre, r. de Penthièvre, 26. 
♦Leray, r. de l'Arcade, 55. 
^Leroui (Alex.), r. Rochechouart, 70. 
Leroux (Gh.) ^, faub. Saint-Honoi-é, iOà. 
Leroux de Lincy (Mme), pass. Ste-Marie, 

11 bis. 
♦Leroux (L.-Eug.), r. de Chabrol, 6. 

♦ Leroy (Jules), r. du Cherche^Midi, 55. 
♦Leroy (Mlle), r. St-Honoré, 374. 
♦Leroy (Louis), av. de Villars, 7. 
♦Leroy fils (Et.), r. Turgot, 31. 
♦Lescuyer (Mlle), r. de Furstemberg, li. 
♦Létoile, r. de Ménars, 12. 

LeuUier (Félix), r. St-Quentin, 22. 

Leveau, r. des Petites-Ëcuries, &6. 
♦Leveau (A.), r. Lafayette, 34. 

Levert (L.), r. du Temple, 217. 
♦Levolle, r. de la Bienfaisance, 49. 
♦Lévy (Érailc), r. de-La Rochefoucauld, 64. 

♦ Leyendecher (Jos.) , r . du Qierche-Midi, 72 . 
♦Leyendecker (Matbias), r. Cassette, 8. 
♦Leygue, r. de Dunkerque, 61. 
♦Lhuillier (Alex.), r.N.-D.-de-Nazareih,30. 
♦Lhuillier (D. A.), r. de la Madeleine, 32. 

Liénard (Mme), r. Meslay, 43. 
Lieutelot, r. de la Tour-d'Auvergne, 38. 

♦ Lièvre, boulevard St-Martin , 27 . 
♦Limoelan, r. de Navarin, 12. 

♦ Linder, boulevard des Invalides, 4 
♦Lix, cour du Dragon, 10. 
♦Lobbedez, r. de TEst, 33. 
♦Lobjoy, r. de Chabrol, 50. 
♦Lobrichon (T.), quai d'Anjou, 27. 
♦Loire (Léon), Grande-Rue- Vaugirard, 110. 
♦Lonez (Mme), r. de la Visitation-Ste- 

Marie, 5. 



♦Longchamp(Mlle), r.de la BarrouillÀre, 5. 

Loogueville, r. de Seine, 61. 

Loplinski, r. des Beaux-Arts, 3 bit, 

LordoD, r. des Ursulines, 20. 
♦Loustau (J. J. L.), r. du F.-St-Martin, 

160. 
♦Loutrel, r. de l'Abbay^Montmartre, 35. 
♦Louvrier, quai Bourbon, 10. 
♦Loyer (S.-A.), r. Fontaine-Saint-Geors^, 

38 bis, 
♦Loyeux (Ch.), r. Laval, 25. 

Lucas (Abel), r. MoufTetard, 254. 
♦ Luminais, r. Laval, 26. 
♦Lutyens, r. Fontaine-St-Georges, 1. 

Lyonnet, r. N.-D.-de-Lorette, 23. , 

Mac-Henry, r. Mazarine, 3. 
♦Madarasz, r. Durantin prolongée, 2, 

Montmartre. 
♦Magaud (D. A.), r. La RochefouQ|iuld, 64. 

Magimel, r. de Verneoil, 30. 
♦Magrath (A. d^), r. de Varennes, 58. 
♦Magy, r. Lamartne, 50. 
♦Mahieu, r. de Seine-St-Germain, 12. 
♦Maigiat, r. de Bruxelles, 22. 

Mailand (N.H.G.),r. du Cherche-Midi, 18. 
♦Maille, r. de Vaugirard, 52. 

Maillé-St-Prix, r. du Cherche-Midi, 0. 
♦Maillot (T. N. P.), r. des Beaux-Arts, 9. 

Maillot (Charles) , r . du Vie ux-^^lolonibier, 3 . 
♦Maisiat^ r. de Bruxelles, 22. 
♦Maison, r. Bochard-de-Saron, 9. 
♦Malcor (Mme), r. de Duras, 10. 
♦Mallet (Mme), r. de Rivoli, 23. 
♦Mallon (Mme), r. de Lancry, 57. 
♦Manara (H. de), r. de Londres, 5. 
♦Manche, r. St. -Jacques, 170. 
♦Mandel, r. du Faubourg-St-Denis, 160. 

A'andelgren (Nicolas), r. d'Enfer, 54. 
♦Manet, r. de Clichy, 69. 

Mantois (Mme £.). r. de Furstemberg, 7. 
♦Mar, r. des Carrières, 13, à Passy. 

Marandon de Monthyel, profess.de dessin, 

r. Dupuytren, 7. 
♦Marc, r. Notre-Dame-des-Cbamps, 34. 
♦Marchai (Ch. Fr.), r. Pigalle, 77. 

Marchand, r. Marbeuf, 75. 
♦Marielle (Mme), r. Saint-Lazai«, 57. 
*Marîonneau (Mme), r. de Toumon, 8. 

Mark, r. de Richelieu, pass. Mirés, esca- 
lier B. 
♦Marqueric, r. de Toumon, 8. 



— 49 — 



*Marielle (Mme), r. St-Lazarc, 57. 
*Marionneau, r. de Tournon, 8. 
*Marquerie, r. de Touruon, 8. 

Marquet (Auguste), r. du Faub .-Poisson- 
nière, 68. 
♦Marquis (P. C), r. Vavin, 19. 

Marre-Lebret, r. de Seine, 12. • 

Marteau, r. de Vaugirard, 7. 
♦Martin, r.du Faubourg-Poissonnière, 130. 
♦Martin (Stéphen), r. St-Louis, 55, Bati- 
gnoUes. 

Martinet, r. Vanneau, 15. 

Martinez del Rio, r. de Fleurus, 27. 
♦Marzocchi de Bellucci, r. de TOuest, dli. 
♦Massart, r. Mayet, 11. 
♦Massé, r. de la Pépinière, 9. 
♦Massenot, r. du Cloître-St-Jacques, 5. 
♦Masson (Alph.),r.Véron,17, Montmartre. 

Masson (Hippolyte), r. de la Ferme-des- 

Mathurins, 8. 
♦Masson (Bénédict), r. de la Fenne-des- 
Mathurins, 18. 

Mathieu (Auguste) ^, r. Chaptal, 15. 

Mathieu (E.), r. des Sts-Pères, 68. 
*S. A. I. Mme la princesse Mathilde, r. de 

Courcelles. 
♦Matout (Louis) ^, pass. Stanislas 11. 

Maugey, r. Navarin, 6. 
♦Maurin (Eug,), r. de l'Ouest, 86. 
•Maurin (Ant.), boulevard des Batignol- 

les, 66. 
' Maussion (Mlle de) , r . des Bons-Enfants, 24 . 
*May (Ed.), r. de l'Oratoire-dn-Louvre, 13. 
♦Mayan, r. Capron, 35, BatignoUes. 
♦Mayer (Léon), r. de l'Université, 19. 
♦MazeroUes, r. du Rocher, 45. 
*Maziés, r. de la Harpe, 57. 
*Méa (Mlle), r. St-Dominique, 141. ' 
♦Médine (A. de), r. de Bruxelles, 22. 
* Mégret (Mlle) , r. des Fossés-du-Temple, 26 . 
*Meirelles de Lima, r. du Cherche-Midi, 

109. 
♦Melin (Jos.), chaussée du Maine, 93. 
♦Mélingue (Et. Luc), r. Levert, 19, Belle- 
ville. 
*Mélingue (Gaston), r. Levert, 19, Belle- 
ville. 
*Mellé (A. L.), r. Guénégaud, 23. 
*Menard (Louis), place de la Sorbonn^, 3. 
*Menard (René), place de la Sorbonne, 3. 

Mercier (L. H. A.), quai des Orfèvres, 4. 



♦Mercier (Ch.-Jean), r. de Seine, 27. 
♦Mercier (Vict.), passage de l'Elysée des 

Beaux-Arts, 6, Montmartre. 

Mérice, r. Lafayette, 21, 
*Mérino, r. Fontaine-St-Georges, 37. 
* Merle (Hugues), r. de Fleurus, 26. 
♦Merlin, r. de Chabrol, 18. 

Mesnardf (Aug.), r. Souffiot, 9. 
*Meuron, r. Duperré, 9. 
♦Meyer (Aug.), r. Laffitte, 33. 
*Meynier (J. J), r. du Rocher, 45. 

Mezzara (Mme), r. Véron-Montmartre, 31. 
*Mialhe, r. du Cherche-Midi, 15. 
*Michaut, r. du Ghemin-de-Fer, 97, Plai- 
sance. 
♦Michel (Léon-Henri), r. Duguay-Trouin, 

17. 
♦Michel (Ch. H.), r. Taranue, 12. 
♦Michelez, r. Mazarine, 20. 
♦Midy, r. de Vaugirard, 119. 

Misbach, r. NeuVe-St-Étienne-St-Marcel, 

34. 
♦Moench-Munich, cité de l'Étoile, 3. 
♦Mphler, boulevard d'Enfer, 14. 
♦Moisson-Desroches (Mlle E.), r. Cassette, 

20. 
♦Molenat, r. de la Pépinière, 37. 
♦Mollet, r. de la Victoire, 46. 

Mondelct, r. du Bac, 128. 
♦Monfallet, r. de Sèvres, 89. 
♦Monginot, r. Neuve-Pigalle, 4. 
♦Mongodin, r. Oudinot, 23. 
♦Montalant (Mlle), r. de Trévise. 

Moutaud (G. de), r. des Sts-Pères, 7 Ois. 

Montfort (A. A.), r. du Helder, 18. 

Monvoisin (Éléoaore), r. du Cherche-Midi, 

128. 
♦Monvoisin (Mme), r. du Dragon, 42. 
♦Moraine (René de), au parc du Grand- 

Montrouge, avenue du Manège. 
♦Moreau (Ch.), r. du Faub.-du-Temple, 1 17, 
♦Moreau (Ed. J. B.), r. de Babylone, 54. 
♦Moreau (Eug.), r. Duroc, 13. 

Moreaux (L.), r. des Beaux-Arts, 5. 
♦Morei-Fatio (L.) ^, r. de la Sourdièi*e, 18. 
♦Morel-Retz, quai Malaquais, 15, 
♦Moricourt, r. Vanneau, 36. 
♦Morris, r. N.-D.-dfts-Champs, 53. 
♦Moschelès,r. de la Visitation-Ste-Maric, 3. 
♦ Mettez ( V . L .) i;^ , boul . Montparnasse, 1 36 . 
♦Mouchot, r. des Beaux-Arts, 71. 



— 50 — 



*Mouillard (Alfred), boul. SC-Denis, 13. 
♦Moulîgnon (L. de), r. de Bruxelles, M. 
♦Moulinet, r. Ste-Anne, 11. 
♦Moyse, p. du Parc-Royal, 12. 
♦Muller (Karl), r. Léonie, 18. 
♦Muller (Cb. L.), O. *, r. de la Vic- 
toire, 66. 

Muller (L. C), O. ^, inspecteur des tra- 
vaux à la manuracture des Gobelins, 
r. Mouffetard, 254. 
*Mun (Mmcdcl,r.delaVillc-rÉvèque, 27. 
*Muraton, r. Duperré, 17. 
♦Mussill, p. du Faubourg-du-Temple, 108. 

Mutel (Mlle), r. de FOdéon, 22. 

Nadar, boul. des Capucines, 35. 
♦Nancy, r. St-Guillaume, 15. 
♦Nancy (Mme), r. St-Guîllaume, 15. 
♦Nanteuil (Célestin), phice Furstemberg, 6. 
♦Naudin (J.), r. Vanneau, 15. 

Naudin (Edouard), r. Vanneau, 15. 
♦Navier, p. Chaptal, 7." 
♦Navlet, route de Clioisy-le-Roi, 23. 
♦Nazon, p. de Vaugirapd, 65. 
♦Negelen, p. Gaillon, 17. 
♦Nègre (Alph.), r. Neuvc-Coquenard, 5. 
♦N^gre (Ch.), quai Bourbon, 21. 
•Nélaton, r. de l'Université, 36. 

Nicod (Paul), r. du Regard, 6. 
♦Nimmo, r. de Verneuil, 9. 

Noblet (Cb.), r. Taranne, 10. 
♦Noël (Jules), r. de FAbbaye, 13. 

Noël (Alexis) ^, professeur au collège 

Cbaptal, p. Royer-Collard, 13. 
♦Noël (Hipp.), r. de Grenelle-Vaugirard, !i5, 

Nollé, r. de TArbre-Sec, 46. 
♦Norblin (S.) i^,quai d'Anjou, 31 ; ateliers, 

quai Bourbon, 11. 
♦Noterman {Z.)yT. de la Victoire, 19. 
♦Nouvelle, r. de l'Est, 19. 
♦O'Connell (Mme), place Vinti mille, 19. 

Odier (Edouard) ^, r. Basse-Passy, 1. 
♦Olivié, r. des Sis-Pèrcs, 10. 
♦Omer-Charlet, r. de TOuest, 36. 
♦Orliac (Mme), r. Madame, 47. 
♦Orry, r. des Beaux-Arts, 10. 

Oswald (Marie), r. Servandoni, 2. 
♦Ottin, r. de l'Ouest, 86. ^ 

♦Oudinot, r. de Clicliy, 102. 
♦Oury, r. des DamesrBatignolles, 27. 
♦Ouvrié (Justin) ^, r. Pigalle, 24. 

Pajou (A D), r. de rÉcole-de-Medecii%e, i6. 



♦Palizzi ;j.) ^, r. d'Amsterdam, 71. 
♦Panis, r. de T Arbre-Sec, 46. 
Paoli, r Vavin, 7. 
♦Papeleu, quai Malaquais, 21. 
♦Papin, r. Meslay, 55. 
♦Paris (J. F.), r. de l'Entrepôt, 31. 
♦Parmentier (Marie-Félix), pass. Chaus- 
son, 3. 
Paroet fils, r. de l'Est, 19. 
♦Parrot, r. St-Lazare, 36. 
Pascal (A.), r. Guénégaud, 9. 
♦Pasini (Albert), r. Duperré, 17. 
♦Passot ^, r. du Faub .-Poissonnière, 19. 
♦Paternostre (L ), r. du Gar-de-Clichy, 22. 
♦Patrois, aven.de St-Cloud, 31. 
♦Paul (Wilhem), r. Saint-Lazare, 9. 
Pauquet, r. d'Enfer, 55. 
Pauthonnier (Mme Sélim), r. d'Amster- 
dam, 92. 
♦Pavid (Mlle), r. dos Saints-Pères, 55. 
♦Pécrus, place du Théâtre, 4, Montmartre. 
♦Pelez de Cordova, r. de la Ferme-des-Ma- 

thurins, 7. 
♦Pellegrini,r. de l'Abbaye, 5, Montmartre. 
♦Pelletier (Ant. J.), r. de Rivoli, 194. 
♦Pelletier (Aristide), r. Jacob 6. 
♦Pelletier (J. L.), r. Fontaine-St-Georges, 

47. 
Pelletier (Mme Eug. L.), r. Fontaine-St- 

Georgos, 47. 
♦Penguillyl'Haridon ^, place St-Thomas- 

d'Aquin, 1. 
Ponsoti (Mme), pass. Saulnier, 25. 
Peragallo (Mme), r. Saint-Marc, 30. 
♦Peret, r. de Dunkerque, 85. 
Perignon (A.) ^, r. de Penthièvre, 16, et 

r. St-Lazare, 54. 
Perin (Alpb.) ^, r. d'Aumale, 28. 
♦Pernot (F. A.) ^, r. Richelieu, 12. 
♦Perrault, r. Camot, 3. 
♦Perrin (Emile), r. de la Sourdière, 29. 
Perrodin, r. Campagne-Première, 27. 
♦Persîn, r. Bertin-Poirée, 16. 
♦Petit (J.), r. Saint-Vincent-de-PauI, 5. 
Petitot (J. B.), r. de l'Est, 13. 
♦Petit (V. J. B.), r. de Lille, 23. 
♦Petit (J. L.), professeur de dessin au col- 
lège Stanislas, r. de Vaugirard, 193. 
Petit (Savinien), r. de Vaugirard, 113. 
♦Peyret, rr de l'Anciennc-Comédie, 13. 
♦Peyrol-Bonhour (Mmesr. Hantefeuille, 2'i. 



— oi -^ 



*Peyroniiet, au Musée d' Artillerie. 
*Pezou8, r. Monsieur-le-Prince, 22. 

* Philip (E.), r. Neuve-des-Bons-Eofants, 25 . 
♦Philippe (Désiré), quai St-Michel, 19. 

Philippe, r. de Babylone, 50. 
*Philippoteaux ^, r. Carnot, 5. 
*Picard. r. de la Croix, Ih, BatignoUes. 
♦Pichat (Olivier), r. Blanche, 14. 
*Pichon, r. Vanneau, 80. 

Picot, 0. ^, de rinstitut, r. La Rochefou- 

caalt, ZU. 
♦Piedagnel (Mlle), quai Voltaire, 9. 

Piépape (Ch. de), r. de l'Université, H. 

Pierre (Léon), r. du F.-St-Denis, 54- 
♦Piette, r. Véron, 31. 
♦PigneroUe (Ch. M. de), r de laVille-l'É- 

vôque, 55. 
*Pils (J. J. A.) ^, r. Pigale, 77. 

Pin (Mme), r. des Beaux-Arts, 5 bis, 
•Pinel, rue Sainte-Anne, 61. 

Pingret(Êd.]^,r. de Chateaubriand, 12. 
*Pinta, quai d'Anjou, 9. 
*Pipard, chaussée Ménilmontant, 3. 
*Pittara, r. Duperré, 17. 

Planet (L. de), r. des Beaux-Arts, 5. 

Plantet, r. Bonaparte, 7. 
♦Plassan (A. E.) ^, pass. Ste-Marie-St- 

Germain, 11. 
*Pluyette (A. V.), r. de Chabrol, 34. 

Pluchart (H.), r. de Lancry, 7. • 
*Poisson (Mlle), r. Bonaparte, 20. 
*Pommayrac (P. de) *fi?, r.-St-Lazare, 51. 
•Poncet, r. de l'Est, 25. 
*PoDs, boul. Montparnasse, 81. 

PoDs de l'Hérault (Mlles), pi. du Pont-St- 

Michel, 2. 
•Popelin (Claudius), r. de talois-Roule , 
24. 

Porré, r. Laffitte, 24. 

* Porte (Mlle A. de la), r Sainte-Marthe- 

Childebert, passage Saii^t-Benolt. 
*Portevin, r. Vavin, 19. 
*Poterindu Montel, r. Carnot, 2. 
•Potier, r. de l'Ouest, 26. 

Pottier (Mme), r. de l'Ouest, 27. 
•Pottin (H. L. A.), r. Pigalle, 66. 
♦Poussin, r. Lafayette, 34. 

Pouvrier (Mme), r. Madame, 9. 

Prain (Mlle), r. de la Verrerie, 30. 
*Prehn, r. du Faub.-Saint-Honoré, 235. 
*Prp5signy (A. de), r. de l'Université, 16. 



♦Prévost, r. du Faub.-St-Antoinc, 268. 
♦Prieur (Gabriel), r. des Petits-Écuries, 7. 

Prieur (Georges), quai Conti, 3. 
♦Prillieux, r. de la Ville-l'Évôque, 58. 
♦Protais, r. de Douai, 69. 
♦Pruclie, boul. Montparnasse, 132. 
♦Puvisde Chavanncs, r. Pigalle, 77. 
•Quantin (Mme), r. Saint-Claude, 1. 
♦Quantin, r. de Lancry, 53. 
♦Quecq (J. E.), avenue Trudaine, 23. 
♦Quesnet (Eug.), r. de la Victoire, 74. 
♦Quesnay de Beaurepaire, au 4* rég. des 
voltigeurs delà garde. 

Racet, r. Servandoui, 20. 
♦Raguet, r. de la Nation, 14, Montmartre. 
♦Rambaud, quai Napoléon, 37. 
♦Ranvier, r. N.-D.-des-Champs. 34. 

Ratelot (Léon), r. d'Enghien, 22. 
♦Rathelot (J.), r. Jacob, 19. 

Ravaux, r. de l'Ouest, 36. 
♦Ravel (Jules), r. Laffitte, 29. 

Raverat, r. de Lancry, 5. 
*Ray, r. Blanche, 72. 

Raymond, r. des Saints-Pères, 51. 

Régnier (J. D.), r. St-Georges, 17. 

Régnier (A.), rue de La Rochefoucauld, 
56. 

Reitlinger, r. du Faub.-St-Denis, 67. 
♦Renoult, r. de Calais, 3. 
*Reverchon, r. de Dunkerque, 77. 

Rey (Louis), pi, de l'Observatoire, 4. 
♦Reynaud, r. de l'Empereur, liG. 
♦Ribaud, rue Mogador, 20. 

Ribault (Mlle), r. Bourbon-le-Château, l. 

Ricard (L. E.), r. Duperré, 4. 
♦Richard, r. Capron, 35, Batignolles. 
♦Richard-Cavaro (Ch.), r. de Çrenelle-St- 
Germain, 54. 

Richaume, r. Bonaparte, 47. 

Riche (Mlle), r. Ncuve-Saint-Étiennc-du- 

Mont, 31. 
♦Richer (L. V. V.), r. Martel, 14. 
♦Richet, r. de Chabrol, 18. 

Richier, r. de la Pépinière, 98. 
*Richomme (Jules), r. Taranne, 11. 

Ricois, r. de Grenelle-St-Germain, 197. 
♦Riesener, r. Bayard, 1, Champs-Élysérs. 
♦Rigo (J. A.), r. Albouy, 18. 

Riocreux, r. du Cardinal-Leracine, 28. 

Riondet, r. du Bac, 32. 

Riquet, r. Saint-Lazare, 45. 



o^ 



* Riftler, r. de rOuest, 80. 

* Riss, avenue de NeuiUy, 30. 
Rivet, r. du Rocher, 51. 

*Rivoulon, r. de Fleurus, 1. 
Robert 'Mlle F.), sourde-muette, r. de la 
Sourdière, 20. 
•Robert (Charlem.), r. Duperré, 7. 
♦Robert (Léon), r. Bergère, 21. 
♦Robert (Victor), r. des Beaux-Arts, 9. 
Robert-Fleury (J. N.), O. *, de l'Insti- 
tut, professeur à l'École des Beaux-Arts, 
r. Mazarine, 3. 
Roberti (Mmp), r. de Lille, 52. 
♦Roberts (Arthur), r. de Chanaleilles, 15. 
Roberts (James; , r. Chanancilles, 15. 
Robinet, r. des Marais-St-Martin, 71. 
•Roche (A.), r. de Qichy, 63. 
♦Roche (J. B.), r. Geoffroy-Lasnier. 20. 
•Rodakowski (H.) {{^,r.des Marais-St-Ger- 

main, 17. 
Rodet de la Perrière (Mme), r. St-Geor- 

ges, 37. 
Rohenn père ^, r. du Dragon, 18; ate- 
liers, r. Taranne, 12. 
♦Rohenn fils, quai Voltaire, 17. 
Roger {j^,r. Chabanais, 2. 
♦RoUer ^, r. Percier, 5 bis 
♦Ronjat (E. A. J. E.), r. de l'Abbaye, 9. 
Ronjon, r. J.-J .-Rousseau, 23. 
♦Rosier, r. Berthe, 21, Montmartre. 
♦Rnssi-Gazzolo, r. Marcadet, 87, Mont- 
martre . 
Rossignon, r. des Martyrs, 44. 
Rouargue Jeune, boul. Sébastopol, 27. 
♦Rouget (Georges) ^, r. du Marché-St- 

Honoré, k. 
Rouilliet (A.), r. Lafayette, 12. 
♦Rousseau (Léon), r. du Cherche-Midi, 55. 
♦Rousseau (Philippe) {{^, r. Fontaine-Saint- 
Georges, 30. 
♦Rousseau (Théod.) {S),cité Malesherbes, 9. 

* nousseaux, r. de Laval, '1 . 

Roussel (P. M.), r. du Cherche-Midi, 109. 
♦Roussel (Alp.), r. de Chabrol, 16. 

Rousselot, r. Saint-Jacques, 21. 
♦Roussin, r. d'Amsterdam, 46. 
♦Roux, r. de Navarin, 16. 

Rouyer (Louis), r. de la Vieille- Estra- 
pade, 3. 
♦Rozier, quai de l'Ecole, 8. 

Rubens^Vandewiele, r. St-Dominique, 27. 



^Rudder (de), boul. des Invalides, 12. 

♦ Rude (Mme), r. d'Enfer, 61. 

♦ Rudhart, r. de Varennes, 80. 
♦Rundt, r. de La Rochefoucauld, 64. 
♦Saal (Georges) , r. de La Rochefoucauld, 

17. 
Sabatier-Blot, r. de Valois, 37. 
♦Sabatier (Mme), r. Frochot, 4. 
♦Sain, ancien Chemin de ronde de la bar- 
rière Rochechouart, 3 . 
♦Saint-Etienne (Fr. de), boul. Pigalle, 18. 
Saint-Evre^, r. Servandoni, 17. 
♦Saint-Martin, r. Guénégaud, 19. 
♦Saint-Pierre, r. des Martyrs, 41. 
♦Salières, r. de Laval, 17. 
Salmon, r. Saint-André<des-Arts, 52. 
♦Salmon ;(Théod.), r. des Bois, 6, Belle- 
ville. 
♦Salomon (Mlle), r. Cochoîs, 4. 
♦Saltzmann, r. des Martyrs, 24 . 
♦Sancy (Ern. de),r. Pigalle, 42. 
♦Sand (Maurice Dudevant) i^, r. de Bour- 

sault, 12 
Sarchus (baron de), r. de Seine, 54. 
♦Sarrasin (J.), aux Cent-Gardes de l'Em- 
pereur. 
♦Saunier, r.de Grenelle-Saint-Germain, 82. 
Sauvageot-Guillot , cour et pass. de Ro- 

han, 3 bis. 
Sauvageot-Guillot (Mme), cour et pass. 

de Rohan, 3 bis, 
Savary, r. du Roule, 5. 
♦Schenck, r. de l'Ouest, 36. 
Scherer, r. des Marais-St-Germ., 18. 
♦Schlesinger (H.), r. Duperré, 10. 
Scheffer (Henri) ^^ r. Jean-Bapt.-Say, 8. 
Schnetz, O. ^, membre de l'Institut, 
directeur de l'Écdle française à Rome. 
♦Schlœsser, r. de La Rochefoucauld, 46. 
♦Schmidt, r. des Martyrs, 27. 
Schmitz, r. Montaigne, 32. 
♦Schneider (Mme), r. du FouH5aînt-Gcr- 

main, 14 
♦Schopin (H. F.) ^, Cours-la-Reine, 32. 
Schopin (Georges), Cours-la-Reine, 32. 
♦Schœffer, r. de LaBruyère, 7. 
♦Schutzenberger, r. N.-D.-des- Champs, 

70 bis, 
Schwit?r, r. Royale-Saint-Honoré, 13. 
♦Sebron, r. Taitbout, 80. 
♦S<^gé, r. Neuve-Coq iienar.l, 11. 



— 53 — 



Seguin, r. Bonaparte, 22. 
*Seigneurgens, r. Neuve-Biéda, 21. 

Sermak, r. Hautefeaille , 32. 
♦Serres (G. de), r. de Lafayette, 34. 
*Serret, r. Fontaine-Saint-Georges, 38 bis, 

Serrur, r. de T Abbaye, 13. • 
*Servoisier (Mlle), r. de Ponthîeu, 24. 
•Severac, p. Duperré, 9. 
*Sewrin (Ed.), r. Las-Cases, 18. 
♦Sieffert, r. des Fontaines-du-Temple, 25. 
•Sieurac, r. Duperré, 10. 

Signol^, de Tlnstitut, r. de l'Ouest, 56. 

Silbermaun (Mme), r. St-Martin, 292. 

Sinet, r. Ghanoinesse, 2. 

Sirel, r. Mazarine, 0. 
*Sirouy, r. de l'Ouest, 36. 

Solange-Pinette (Mme), r. Saint-Louis- 
Marais, &8. 

* Soldé, r. du Gbercbe-Midi, 108 bis. 

a 

*Solon (Mlle Marie), r. Vavin, 6. 

Sorrieu, r. Lamartine, 46. 

Sorieul (Jean), r. Gbabrol, 14. . 

Soulès, p. N.-D.-de-Lorette, 15. 
*Soumy, quai Saint-Michel, 17. 
*Souplet, r. de TArc-de-Triomphe, 36. 

Staal, quai des Grands-Augustins, 19. 
*Stattler, r. de Navarin, 16. 

Staube, r. de rOdéon,'14. 

Steenhaut (F.), r. Jacob, 13. 

Stefnel, r. d'Enfer, 92. 

Steiner (H. L.], r. de Beaune, 31. 

Steuben, boul. Sébastopol, 29. 
♦Stevens (Alp.), r. Taitbout, 18. 

Stevens (Arthur), r. Nvc-des-Mathurins, 10. 
*Stevens (Joseph) {j^, r. de Bruxelles, 22. 

* Stock (Henri), r. Duperré, 17. 
Storelli, r. de Godo1rd&-Mauroy, 28. 

*Suchet (Mme),r. Pigalle, 22. 

Sudre (Pierre), r. du F.-St-Honoré, 142. 

Suisse, quai des Orfèvres, 4. 

Sury, r. de l'Ouest, 48. 

Suter, r. Saint-Lazare, 45. 
*Tabar, r. Gapron, 35, BatignoUes. 
*Tamagnon, r. Martigoaç, 1. 

Tanneur (P.) i^,r. Labat-Montmartre,24. 

Taverne (de), r. Taitbout, 29. 
*Tôpa, r. le Ghapelet, 8, BatignoUes. 

Terrai (A.), r. de Vaugirard, 115. 

Ternaute, boul. Pigalle, 5. 

Terrillon, r. Servandoni, 16. 

Théron (P.), r. d'Assas, 7. 



Thévenet, r. Vivjennc, 22. 
*Thévenin (Mlle), r. de l'Entrepôt, 17. 

* Thibault (Mlle), r. Bochert-de-Sarron, 9. 
♦Thielley, r. Bourbon-le-Ghàteau, 1. 
*Thienot, avenue Montaigne, 48, Ghamps- 

l^lysées. 
Thierrée (Eug.), r. Saint-Pierre-Passy, 8. 
Thierry (Joseph), r. des Filles-du-Cal- 

vaire, 17. 
♦Thiollet, r. de Sèvres, 11. 
*Thirion, r. Duperré, 13. 
Thomas (Louis), professeur de dessin, rue 
de rUniversitc, 36. 

* Thomas (Félix), quai de la Toumelle ,17. 
•Thomas (L. Fr.), r. Marcadet, 100, Mont- 
martre. 

* Thomas de Barbarin , r. Newton, 14, 

Champs-Elysées. 

Thomson, r. Laval, 26. 
♦Thuillier (Mme), r. Bonaparte, 21. 

Tiger (L.), r. Chauchat, 11. 
*Tillot, r. Fontaine-St-Georges, 42. 
♦Timbal, r. de l'Abbaye, 13. 
♦Tissier (A.), r. Montholon, 21. 
♦Tissot (James), r. Bonaparte, 39. 
*Toillez, cour des Fontaines, 7. 

Tood (Georges), r. d'Hauteville, 92. 

Tordeux, r. Duperré, 17. 
*TouilIon, r. de l'Odéon, 14. 
♦Toulmouche (A.), r. Notre -Dame-des- 

Champs, 70 bis, 
♦Tourecy, r. Taranne, 9. 

Tournant, r. de l'Odéon, 15. 

* Tournemine (Ch. Em. de) ^, r. de Vau- 

girard, 36. 
♦Toumeux, r. Cherche-Midi, 55. 

Traviès, r. Neuve-Saint-Étienne- Saint- 
Marcel, 26. 
♦Trayer (J. B. J.), quai Bourbon, 15. 
*Trebtttien, r. des Acacias, 40, Montmartre. 

Tremblay, r. d*Angoulôme-St-Honoré, 19. 
♦Trimolet, r. Saint-Paul, 27. 
*Tripet, r. Richelieu, 60. ' 

Trochard, r. de Rivoli, 84. 
♦Trouvé, r. Vital, 8, Passy. 

Troyon (Constant) ^, Ghem. de ronde 
Rochechouart , 11. 

Trubert, r. Dejean, 2. 

Tuerlinck (Louis), r. Pigalle, 77. 
*IJlysse, r. de Vaugirard, 16. 
*Uzanne (Jules), r. de Bagneux, 11. 



n 



— 54 — 



* Valadon, r. Duroc, 13. 

"Valenzano (Fréd. de), r. Gharles-1 Affine, 

22, porte Maillot. 
♦Valerio (Th.)i r. de Laxembourg, 22. 

Vallette, r. des Petites-Écuries, A3. 

Vallou de Villeneuve, r. Bleue, 18. 

Vallon (H.), r. Caumartin, 21. 

Varin, boul. Beaumarchais, 10. 

>'atinelle (T.), r. du Faubourg-Montmar- 
tre, 33. 
*Vauchelet (Th.), r. de Tournon, 19. 
*Verdier, r. de l'Ouest, 50. 

* Verhaz, r. de Seine, 5. 

♦Verlat (Ch.), r. Laval, 26, avenue Fro- 

chot. 
Vemet (H.), C. ^, de Tlnstitut, profes- 
seur ^rÉcole impériale et spéciale des 
Beaux-Arts , à Tlnstitut , quai Mala- 
quais, 1. 
Vernier, r. Madame, 52. 

* Véron, r. des Martyrs, 14. 

* Verron-Verni<?r, r. de Madame, 52. 
♦Vpttor (H. J.) isfif, r. du Faubourg^aint- 

Donis, 155. 
♦Veyrassat, r. Lamartine, 50. 
Viard (G.) *, r, Neuve-Bréda, 25. 
Viau, r. Vavin, 7. 
Vibcrt (J.], quai des Grands-Augustins, 

47. 

* Vidal (Vincent)'.,^, rue Laval, 26, avenue 

Frochot . 
*Viénot, r. de la Victoire, 02. 
*Viger (Aime), passage Stanislas, 5, r. 

Kotre-Damc'-des-Champs, 00. 
Viger-Duvignau , r. N.-D.-des-Qiamps, 

60, pass. Stanislas, 5. 
Vigneron (P.R.) ^, r. St-Jacques, 171. 
Vigneron (Mlle Mira), r. St-Jacques, 171 . 

* Vignes, r. Jacob, &6. 

*Vignon, r. des Bassins, 20, CliaUlot. 
*Villa, r. de SOvres, 44, Vaugirard. 
♦Villain, Grande-Rue, 72, Vaugirard. 
♦Ville (Félix) , r. du Chemin-de-Fer, 15, 
Plaisance. 

Villeneuve, r. des Beaux-Arta, 3 ùis. 
♦Villeneuve (Jules), r. de Se\pe, 18. 

Villevieillc, pass. Bréda, 19, 
♦Vimont, r. de TOuest, 94. 
♦Vincent (Mme), r. Blanche, 44. 

* Viollet-le-Du€, r. Chabanais, %. 
Vion, r. fiarnot, 3. 



* Viry (Paul), avenue de St-Gloud, 32. 
♦Vogt, r. Véron, 17. 

♦Voillemot, r. Laval, 20, avenue Frochot. 

Voiron jeune, r. de TArcade, 60. 

Voilier, r. de T Arbre-Sec, 46. 

Wagrez, quai Bourbon, 43. 
♦Walter, r. doBuci, 38 

Wapers (baron de), r. de La Roche- 
foucauld, 28. 

Wapper^, r. Pigalle, 77. 

* Washington, r. Gamot, 5. 
Watrinelle et Leroux, r* Gamot, 6. 
Wattier (Emile), r. Furstemberg, 8. 
Wattier, r. de rAncienne-Comédie, 12. 

♦Weber, r. Laffltte, 41. 

♦Weiler (Mlle L. de), r. Duperré, 9. 
Widerkebr (Jh. de), r. Caumartin, 51. 

♦Wilh, r. de l'Ouest, 72. 

♦Willhems (Florent) ijn^, r. de Boulogne, 

11 1er. 
Winterhaltcr (F.), G. ^, r. de la Chaussée- 
d'Antiji, 2. 

♦Winterhalter (F. X.) ^, r. de La Roche- 
foucauld, 64. 

* Wintz, r.4e Bruxelles, 23. 
Woete-Theze, boul. Bonne-Nouvelle, 2. 

♦Vl^orms (Jules), r. dé Bruxelles, 26. 
♦Wyld (William) '^, r. Blanche, 45. 

* Yvon, ^ r. Notre^Dame-des-Gbamps, 54. 
Zacharie, r. de TAbbaye, 9. 

Zaleski, r. Saint-André-des-Arts, 45. 
*Ziera,r. de l'Emperenr, 72, Montmartre. 
♦Zier, r. de Vaugirard, 136. 
♦Zipelius, r. de TOuest, 62. 
♦Zo, r. du Faub-St-Denis, 174. 
♦Zuber-Buhler, r. de La Bruyère, 7. 
♦Zychlenski, r. Duperré, 19. 



Bourières (E.), r. des Petits-Hôtels, 8. 
Bruin aîné. — Vitrerie d'église, — rue 

Chevert, 12. 
Coffetier,*peintre et fabricant de vitraux, 

r. N.-D.-des-Champs, 92. 
Didron aîné i^, secrétaire de Tancien 

Comité historique. — Vitraux du Moyen 

Age, de la Renaissance, et modernes, — 

r. Saint-Domiuique , 23. 
Galimard (A.), r. Cassette, 22. 
G(*rontr (Alfred), quai d'Anjou, 13. 



— 55 — 



Gourdin, r. N.-D.-de-^iazaretli, a3. 
Gugnon (Louis), r. Doudeauville-Cha- 

pelle, 4. 
Guiibert, r. du Delta, 14. 
Hegendorfer (Frédéric), — Vitraux peints, 

anciens et moderne», de tout style, pour 

églises, kiosques et appartements, — 

r. Laffitte, 18. 
Laurent et Gsell, — Vitraux d'église, — 

r. Saint-Sébastien, 43* 
Lavergne (Claudius), r. de l'Ouest, 42. 
Lusson (A.)i r. Laval, 21 bis, 
Mallet, r. du Faub.-St-Martin, 160. 
Nicod (P.), r. du Regard, 6. 
Oadinot (Achille), r. des Martyrs, 6Ô. 
Oudinot (Engëne), — Vitraux du Moyen 

Age et de la Renaissance, — r. de la 

Grande-Chaumière, 6. 
Petit, r. Ternaux-Popincourt, 3. 
Potet (Félix) (ancienne maison Marqi.is), 

— Vitraux d'église, — r. Amelot, 70. 
Reitlinger, r. du Faubourg-Saint-Denis, 

67. 
Ulysse-Denis, r. duPlàtre-St-Jacqucs,28. 
Ulmann (A.), r. de la Roquette, 125, et 

r. Saint-Maur, 7. 



GRAVEURS SUR ACIER ET EBT 
TAUXE-DOUCE 

Abaut, r. de Pontoise, 8. 
Adam (Julien), r. de la Perle, 3. 
Aies, r. Descartes, 41 . 
* Allais, r. du Cherche-Midi, 15. 
Anguy (Amédée d'), r. du F.-Saint-Mar- 

tin, 111. 
Annedouche (Ch.), r. du F. -Saint-Jac- 
ques, 17. 
*Aubert, r. du Battoir-Saint-Victor, 7. 
Aumoitte (Stern," successeur), pass. des 

Panoramas, 47. 
Badoureau, r. de la Pompe, 17. 
'^Bal, quai de la Tournelle, 35. 
*Ballin (John), r. du Battoir-Saint-Vic- 
tor, 9. 
*Bar, avenue Saint-Ouen, â5, Batignolles. 
*Bertinot (Gust), P. du Vieux-€olombier, 

29. 
Blanchard (A.) ^, r. de la Victoire , 47. 
Bléry (E.), ^, place St-André-des-Arts, 9. 



*fiodin, r. de l'Abbaye-Montmartre, 25. 

Bonnaroux (B.), pour les sciences et l'in- 
dustrie, pi. Loui»-le-Grand, 1. 

Bonnard (J.), r. de la Gailé-Plaisaoce, 
36. 

Bracquemout (F.), r. des Tournelle»- 
Passy, 11. 

Branche, paas. Sainte -Marie-Saint-Ger- 
main, 5. 

Brevière (Louis-Henri), r. des Boulan- 
gers, 22. 

Bridoux, r. Mazarine, 18. 

Brier (J.), pass. du Saumon, 24. 

Buland, r. de Pontoise, 23. 

Calamatta (Luigny), O. i^, r. Jean Jac- 
ques-Rousseau, 3. 

Caron (A.), r. de Fleurus, 42. • 
*Garey fils, r. de Bagneux, 13. 

Carré, r. d'Enfer, 90. 

Cartault (J.), r. d'Alger, 3. 

Gastan (P. J. E.), r. d'Enfer, 54. 
*ChaiUoux, r. Leroercier, 82. 

Chamouin, r. de la Harpe, 49. 
*Chapon (L. L.), r. LabatrMontmartre, 37. 

Gharvet (F.), r. Saint -Charles- Batignol- 
les, 19. 

Chassant, r. du Vieux-Colombier, 13. 

Chaumont (L.), r. du Pl&tre-St-Jacques, 
28. 

Chenay (Paul), r. et cité Turgot, 5. 

Chérubin, r. Lacuée, 7. 
♦Colin fCh. A.), r. Bréa, 19. 

Gollange, boul. St-Martin, 6. 
♦Constantin (A. A. F.), r. de Lancry, 14. 

Contenau, r. Traverse, 22. 

Corbié, r. de la Harpe, 9. 
*Cottin, Chemin de Ronde de Montmar- 
tre, 9. 
♦Darodes (L. R.),r. d'Enfer, 9. 
♦Daubigny (Cb. Fr.) ^, quai d'Anjou, 13. 

Deblois, r. Saint-Jacques, 264 et 266. 

Delaforge fils, r. Saint-Martin, 198. 

Delhays, r. de Oéry, 43. 

Delongueil (Honoré) , r. Royale-Saint-Ho- 
noré, 8. 

Delvaux (A.), r. SaintrAndré-des-Arts, 50. 
*Desjardins-Isnard, r. de l'Ouest, 94. 

Deveaux, r. Taranne, 7. 

Dien, ^, r. Taranne, 1. 

Doherty (T.), r. Racine, 15. 

Douchin, r. Jean-Jacques-Rousseau, 20. 



— o6 — 



* Durand, r. de Vanves, 10. 
Durau (H.), pi. Maubert, 19. 
Duval; r. Sainte-Anne, 6/i. 

^Eichens (Elermann), r. d*Enfer, 113. 

Faucil, r. Danphine, 33. * 
*Flameng, r. de Babylone, 28. 
♦Fleischmann (J.), r. de Laval, 11. 

Follet (E.), quai Montcbello, 5 et 7. 

Fontaine, r. de Bretagne, 35. 

Fopmstecher frères, r. du F.-Saint-Mar- 
tin, 122 et 124. 

Forster ^, de Tlnstitut, r. Royei^ol- 
lard, A' 

François (Alphonse) tQi, av. de Neuiily, 
159. 

François (Jules) ^, av. de Neuiily, 159. 

GarniéP(F.), r. de Sèvres, 45. 
*Gaucherel (Léon), r. de TOuest, 98. 

* Gautier (L . A.) , r. des Acacias-de-rÉtoile, 

41. 

Genty, r. du Temple, 151. 
♦Geoffroy, r. Saint-Thomas-d*Enfer, 7. 

Gérin, r. de Seine, 91. 
•Gervais (E.), quai de TEcole, 18. 
*Girard (F.), r. d'Enfer, 65. 

Godefroy, r. -des Boulangers , 36. 
*(ioncourt (Jules de), r. Saint-Georges, 43. 
•Goutière, p. Culture-Ste-Catherine. 

Grebert (J.), r. Saint-Jacques, 171. 

Greinheiser, r. de la Banque, 21 . 
♦Greux, r. du Faub. -Saint-Jacques. 

Grisard (J.)f r. Saint-Sauveur, 39. 

Guerdet, route d'Orléans , 30. 
♦Guesnu, r. Feydeau, 19. 

Guiguet (L.), r. Christine, 9. 
*Henriet (ch. L. d'), r. Jacob, 23. 

Henriquel-Dupont , O. ^, de Tlnstitut, 
r. Saint-Lazare, 51. 

Hérard, r. de la Harpe, 9. 
*Huguet, route d'Orléans, 19. 

Hulot ^, adjoint au graveur général des 
Monnaies, quai de Conti, 11. 

* Jacquemart, r. Culture-Ste-Catherine, 13. 
*Jacquemin, r. des Quatre-Vents, 6. 
•Jazet (Alexandre), r. de Lancry, 7. 
^Jazet (J. P. M.), r. de Lancry, 7. 
*Jouannin, r. Vavin, 18. 

Lachausséc, r. du Caire, 21. 

Lalaissc, quai Napoléon, 9. 
"^Lallomand, r. de l'Ouest, 94. 
♦Laurence», r. de Penthièvre, 30. 



Lebrun, r. des Noyers, 33. 

Leclerc, r. du Petit-Pont, 10. 

Lecoq, r. d'Argenteuil, 19. 
♦Ledoux (Fr. Aug.), route d'Orléans ^ 71 » 

Montrouge. 
•Lefèvre (A. D.), pi. SaintrSuIpice, 10. 

Lefèvre jeune, r. des Bons-Enfants, 19. 
•Legenissel (A.), r. des Fossé^rSaint-Vic- 

tor, 40. 
•Legros (A.), r. de la Galté-Vaugirard, 

22 bis, 
•Leguay (E.), r. Saint-Jacques, 167. 
♦Lehnert, p. Blomet-Vaugirard, 67. 

Lemaltre (A. F.), quai de l'Horloge, 23.* 

Lemercier, r. du Cloltre-Saint-Jacqucs- 

l'Hôpital, 3. 
*Lemoine (Ch.), r. Monsieur-le-Prince, 22. 

Lepage (Félix), r. de l'Ouest, 36. 

Leppe (Mlle), quai de l'École, 8. 
*Leprix, r. Saint-Antoine, 88. 

Leroux, pi. de l'Estrapade, 1. 
* Leroy (A.), r. Saint-Louis, 31, Levalloi». 

Lesaché (Emile), Palais-Boy al , gai. Va- 
lois, 130, et r. Valois, 19. 

Levasseur (J. G.), route d'Orléans-Mont- 
pouge, 173. 

Lévy (G.), r. Bergère, 5. 
. Linton (Henri), r. Laval, 39. 

Malbeste, r. Richelieu, 11.. 
*Manceau, r. de l'Arbalète, 27. 
*Manigaud, boulev. Montrouge, 25. 
♦Martinet (Achille) ^, r. de Poissy, 2. 

Martinet (Alph.), r. Saint-Honoré, 324. 
♦Massard, r. Mayet, 11. 
♦Masson (Alph.), avenue des Tilleuls-Mont- 
martre, 3. 

Mathieu (Mme], r. des Saints-Pères, 48. 
♦Metzmacher, r. de Paris, 78 bis^ Belles- 
ville. 
♦Monnin (E.), r. d'Enfer, 5, etr. de l'Ouest, 

94. 

Moreau, r. Neuve-des-Poirées, 7. 
*Nargeot, r. Meslay, 59. 
♦Nègre, quai Bourbon, 21. 

Normand père, r. desGrands-Augustins, 5. 
♦Normand (Ch.), r. Jacob, 54. 

Nyon, boul. Montparnasse, 55 

Nyon (Henri), r. St-Jacques, 214. 

Oleszczinsky, (A.), r. Saint-Jacques, 18. 

Oudet, r. du Dragon, 18. 
♦Onthwaite, r. de l'Ancienne-Comédie, 18. 



57 — 



♦Pardinel, r. de GreneUe-Saiiit-Honoré, 19. 

Péquignot (Aug.), r. Mouffetard, 85. 
♦Péronard, p. Laivartine, 20. 

Perrotte (C), r. Poptefoin, 3. 

Petitcolin (J.), p. St-André-dea-Arts, 33. 

Picard (J.), pass. du (aipe, Ik. 

Picard, r. des Grands-Augustins, 26. 

Poiret (Alex.)-, p. Saint-Jacques, 187. 
♦PoUet (Vict. FI.) ^, F. Duperré, 19. 

Prévost ^, quai d'Anjou, 13. 

Prévost (J.), p. Joquelet, 5. 

Primaut-Rousset, p. Mignon, 5. 

Prot-Préval, p. Saint-Jacques, 276. 
♦Rapine, p. de la Cité, 17. 
♦Regaault, p. de Louvois, 2. 

Revil, p. d'Ulm, 23. 
*Rollet, p. de Sèvpes, 8. 

Rose, quai de la Toupnelle, 11. 
•Rosette, p. de Vepneuil, 20. 

Rouargue aînt^, quai Saint-Michel, 13. 

Ruhiepre (Fr. Th.), r. de Lyon, 61. 
*Saint^Étienne, boulev. Pigalle, 18. 

Salmon (L. A.),p. Léonie-Montmaptre, 8. 
♦Schmidt (L.], ^. Royep-CoUapd, 12. 
*Schneidep, p. du Foup^Saint-Gepmain,5ft. 

Schroder, p. Boutapel, 2. 
*Segé (A.), r. Neuve-Coquenapd, 11. 

Simonet (Adpien), p. Saint- Jacques , 212. 
*Tavepmep, p. deBuci, 14. 

Texepat (Aug.), p. Hautefeuille, 18. 
•Thibault (Ch. E.), p. Monsieup-le-Ppince , 
20. 

Tbiboust, pass. Ghoiseul, 83. 

ïraversier, p. de Fleupus, 22. 

•Tubeuf (Mme), p. de la Victoipe, 47. 

•Valentin (Henpi), p. de TOuest, 98. 

•Valerio (Th.), p. Nve-des-Petits-Çhamps, 
33. 

Yandpezanne, p. Simon-Lefpanc, 9, 
•Vapin (A.), p- de Pontoise, 14. 

Varin (S. Ad.), r. Chanoinesse, 2. 

Vieille-Del^tnape et Comp. , p. de Gpam- 

mont, 1. 
*Willmann, r. Pavée-Saint^André, 1. 

Ytasse, pass. Ghoiseul, 23. 



GRAVEURS SUR BOIS 

Badoureau, p. des Mathupins-SaintnJac- 
ques, 11. 



Belhatte (A.), p. du Japdinet, 15. 

Bellard (Léon), r. Sain^Gilles, 12. 

Best (J.), p. Stp-Maup-St-GarmaiD, 15. 

Bisson et Cottard^ p. du Japdinet, 12. 

Biaise, p. du Fonr-SainMîermain, 9. 

Blanadet, p. Gapancièpe, 8. 

Budzilowicz, p. Saint-Roch, 49. 

Garbonneau (J. B. G.],p.Goue8non-Mont- 

pouge, 24* 
*Ghapon (L. L.),r. Lab)t-Montmaptpe,37. 

Gheppier, r. Feydeau, 1. 

Gbevalliep, r. de la Vieille-Estrapade, 9. 

Dehaeck, r. Gharonne, 166. 
*Delaville, p. de Sèvpes, 155. 

Descaptes, p. Auger, 5. 

Deschamps (£.),p. desBoulangeps, 22» 

Diolot, r. d'Assas, 28. 

Dubosc (G.), p. de Vemeuil, 58. 
♦Dumont (L.), p. Dauphine, 17. 

♦ Dupeypon, boulev Bonne-Nouvelle, 31. 
Duplessis, T. Boubo, 1. 

♦Fagnion, p. du Regard, 10. 
Feldtpappe, p. des AmandiePs-BelleviUe, 

102. 

* 

Gagnié, r. de Seine, 47. 
«Gauchard (J.) fils, p. du Ghepche-Midi, 

112. 
*Gépapd (L. Alph.), boulev. desBatignol- 

les, 28. 
Gowland (J.), r. de Fleupus, 26. 
Gpenaot, p. Sainte-Marguerite-SaintrGer- 

main, 25. 
Gpout (Mlle), p. du Faub.-St-Jacques, 21. 
Guignet (L.) , p. Chpistine, 9. 

* Guillaume, p. Gallois-Bepcy, 11. 
•Guillaumot jeune , p. Foptin-Batignolles , 

19. 
*Gosmann (A.), r. de TEst, 35. 
Hildibrand, r. de Buci 10. 
Hoffmann (J. G.), r. Saint-Denis, 380. 
Hotelin et Hurel, r. Saint-André-des-Arts, 

27. 
Huyot, graveup de la Banque de France, 

p. Jacob, 56. 
Jahyep, coup de Rohan, 3. 
Japdin, r. du Dragon, 13. 
♦Joliet, p. de TEntrepôt, 27. 
Jourdain (A.), r. de Fleurus, 43. 
Lacoste aîné, r. du Pont^le-Lodi, 1. 
Laly, r. des Yleux-Augustins, 12. 
Lambert, r. de la Gr.-Ghaumière, 3. 



— 58 — 



Lambert, r. du Faub.>St-Antoine, 338. 
Laplante, r. St-Jacqnes, 187. 
Lavagnac, r, des Tournelles, 26 
LavieiUe (A.), r. de TAbbaye, 12. 

* Leblanc (F.), r. du Cardioal-Lemoine, 

28. 

Lepage (C.)) i*. du DeltarPoissonniëre, ih. 
*Maiirend, r. Notre-Dame-des-€hamp8 , 
101. 

Midderigta, r. de l'Abbaye, 12. 
*PanDemaker, graveur de la Banque de 
France, proresseur de gravure sur bois 
de rÉcole impériale, avenue du Maine, 
2 bis. 

Paysan, r. d'Aval, 11. 

Perrin, r. du Pont-de-Lodi, 5. 
*Pierdon, place de la Reine, 11, Bou- 
logne. 

Pisan, quai des Grands-Augustins, 45. 

Pontenier (F. E.), r. Larrey, 1. 

Porret (H.),r. duFour-St-Germain, 41. 

Prévost (J.), r. Joquelet, 5. 

Rambert , passage Sainte -Marie-Saint 
Germain, 5. 

* Régnier, r. Dugay-Trouin, 17. 
*Riault, r. des Saints-Pères, 60. 

Rouget, r. de la Harpe, 39. 
*Sargent, r. des Etoiles, 7, Ternes. 

Sotain, r. d'Enfer, 61. 

Souclion (Ed.), r. duFanbourg-du-TempIe, 

«0. 
*Riault (P.), r. des Saints-Pères, 40. 

Trichon, r. Gît-le-Cœyr, 4. 
♦Verdel, r. d'Enfer, 54. 

Wiesener, r. Laborde, 12. 



GRAVEURS EBT ARGHITECTURE 

*Bayrer (W.), r. de Vaugîrard, 131. 
*Bury (J. B. M.), r. Madame, 46. 
*Cbappuis (A.], r. des Boulangers, 13. 

Dulos, r. des Mathurins-St-Jacques, il. 

Erhard Schieble, r. Bonaparte, 42. 
*Garron, r. Mazet, 23. 
*Gaucherel (Léon), r. de l'Ouest, M. 

Gérin, r. de Seine, 01. 

Gibert (A.-E.), place du Marché «aux- 
Veaux, 4. 

Çuillaumont (C. N. E.), r. Salneuve-Ba- 
tignolles, 9. 



*Guillaumot (Auguste-Alexandre), r. Le- 
mercier-BatignoUes, 2. 

Guillaumot jeune, r. Fortin-Batic^ii., 19. 

Herard, r. de la Harpe, 9. 
*Huguenet (J. J.), r. Bréa, 19. 

Huguet (J. Gb.), route d'Orléans, 19. 
*Lcbel (Emile), cité du Wauxhall, 4. 

Lévy, r. de Trévse, 21. 

Marlier, r. Gbanoinesse, 4. 

Marvingt (F.), r. de Dejean-Chapelle, 2. 
*Mouad, r. Gabrielle, 31, Charenton. 

Normand père, r. des Grands-Augustins, 5 . 
♦Obermayer, r. Monsieur-le-Prince, 23. 

Olivier (J. J.), r. de GreneUe-Saint-Ger- 

main, 23. 
♦Penel (J.), r. de l'Université, 56. 

Pfnor, r. de Vaugirard, 146. 
*Ribault, r. Bonaparte, 80. 
* Soudain, r. de Vaugirard, 40. 
^Sulpis (Joseph), r. Madame, 46. 

Tavernier, r. de Buci, 14. 
*Texier (V.), r. du Marché-St-Honoré,34. 
•Thirion, r. du ^al-de-Grâce, 8. 
♦Varin (P. A.) r. Cbanoiftesse. 



GRAVEURS EH MEDAIXXE5 

Agril, r. Castiglione, 14. 

Barre (Albert) ^, graveur général des 
monnaies, quai Gonti, 11. 

Bidron (Charles), r. des Jeûneur», 10. 

Borrel (V.-M.), r. d'Anjou-Dauphine, 4. 
*Bovy (A.) ^, r. Carnot, 3. 

Caqué (A.), quai Conti, 19. 
♦Chabaud (F.) r. Bréa, 5. 

Chevalier (Aug.), r. Sainte-Anrte, 42. 
•Dantzell, graveur de la Monnaie, r. Du- 

euay-Trouin,18,et r. de Savoie, 12. 
*Decuurcelle, Palais-Royal, 40. 

Delongueil (Honoré), r. Royale -Saint- 
Honoré, 8. • 

Depaulis ^, r. de Furstembeiig, 6. 

Durant et Monnehay, quai de l'Horloge , 

31. 
♦Farochon (E.) *, r. d'Enfer, 47, et 58. 
*Galbrunner,r. duGhàteau-d'Eau,14. 

Gauchard père, r. Rousselet, 23 

Gerbier (A.), r. des Vieux-Augustins, 8. 

Hérard, r. de la Harpe, 9. 

Hewit (R.) ijRj, r. Monthabor, 20. 



— o9 — 



*Hoe, r. de Grenelle-Saint-Honoré, AS. 

KauffmaDn, r. des Lombards/s. 

Laboache, r. de Seine, 35. 
*Lebas (Al.), r. du Faub.-St-Martio, 175. 

Lemoine frères, r. de Saintoiige, A6 . 

Lcsourd, (L.)i boulevart Bonne -Nou- 
velle, 1. 

Martin, r. de Grenelle-St-Honoré, 16. 
*x\lerley (Louis), r. de la Pépinière, 120. 

Mineur (Ed.) r. Tiquetonne, 12. 

Montagny, r. de Gharoone-BelleyiUe, 11. 

Naudin, r. Chapon, 17. 
•Oudiné (Eug.-André) ^, r. Vavin, 19. 
*Papillon, r. de Vaugirard, 28. 

Pingret (A. J.), r. Guéoégaud, 5. 

Prévost {S.)^T, Joquelet, 5. 

Stem, pass. des Panoramas, â7. 

Thenard (F.), Palais-Royal, gai. Mon- 
.pensier, 47. 
*Varnier(Aug.), r. PieirerSarrasin , 7. 

Vatinelle. bout, du Montparnasse, 9 ter. 

Vauthier, r. Saint-Guillaume, 29. 

Vauthier^al'e (A.), r. de la Chaise, 10. 



SCULPTEimS*BT ATU JJBX» 

*Adam-Salomon, r. de Larochefourauld, 

58. 
*Aizelin (E.), r. Ménilmontant, 20. 
Alasseur (J. J.), r. Bellefond, 38. 
Alix, pass. St-Pierre-Popincourt, 6. 
*Aubé, r. de l'Oratoire, 13, Champs- 
Elysées. 
*Auvray (Louis), ateliers, r. Notre-Dame- 
des-Cbamps, 53; domicile, r. Bréa, 5. 
Badiou de la Tronchère (Emile) ^, r. 
deFleurus, 25; at€lierB,r. d'Enfer, 125. 
*Bailly, r, Meslay, 32. 
Bandeville, r. de Moscou, lu. 
*Bangillon (Emile), r. d'Enfer, 58. 
*Baron (Alfred), r. Le Pelletier, 3. 
* Barre (Aug-.) V^, quai Conti, 11; ateliers 

à rinstitut, pavillon de l'Est. 
*Bartholdi, r. Vavin, 48. 
*Barrias *H», r. de l'Ouest, 104. 
*Barye *fti, r. des Fossés-Saint-Victop, 13, 
Baujault (J. B.), r. Campagne-Première, 

12. 
*Baury, Chemin de Ronde de Roche- 
chouart, 2. 



♦Becquet (Just) p. d'Enfer, 83. 
•Bernaerts, r. d'Enfer, 53. 
♦Bernard (L.), r. Chariot, 26. 
Bernard, r. Beauregard-des-Martyrs. 
♦Bertaut (Léon), p. Gabrielle, 19, Mont- 
martre. 
♦Bertaut (Mme], r. Gabrielle, 19, Mont- 
martre. 
Bertin, r. Madame, 22. 
♦Blanchard (J.), r. de l'Ouest, 36. 
Blanc (Arnaud), boni, de Sébastopol, 10. 
Blanche, r. Mayet, 1 . 
Blin, p. du Ghepche-Midi, 55. 
♦Bogino, p. d'Enfep, 83. 
♦Bonheur (Isidore), r. Camot, 3. 
♦Bonnaffé (Jules), r. Duperré, 4, et p. 

Vintimille, 18. 
Bonassieux ^, p. de la Visitation-des- 

Dames-Ste-Mapie, 3 ter. 
Boppel (Valentin-MaDPice), p. d'Anjeu- 

Dauphine, 4. 
Bosio ^, p. de l'Échaudé, 15 ; ateliers, à 

l'Institut, quai Conti, 21-23. 
Boupquin, p. des Maçons-Sorbonne, 3. 
Breuil (Léon), p. Romainyille-Bclleville , 

62. 
♦Brian (Jos.), p. Tupgot, 22. 
Brion, cité Pigalle, 8. 
Bpun, p. Mopeau, 40. 
♦Brun, p. Notpe-Dame-des-Champs , 51 ; 

domicile, p. d'Assas, 7. 
♦Bpunet (E. C), p. de Douai, 69. 
♦Bpuyer, r. MuUer, 14, Montmartre. 
♦Buhot (Ch.), p. d'Angoulême-du-Temple, 

66, cité d'Angoulême, 10. 
♦Bulio, p. Saint-Sébastien, 50. 
♦BuUiep (A.), r. Campagne-Ppemièpe, 3. 
♦Cabet (J. B. P.), r. d'Enfep, 61. 
♦ Cabuchet, p. de la Visitation-des-Dames- 

Saînte-Marie, 3 ter. 
Caillouette, à l'Institut, quai Conti, 21. 
♦Gain (A.), p. de l'Entrepôt-des-Mapai», 

21. 
♦Camboz, r. Notre-Dame-des-Champs, 24. 
♦Capellaro (C), r. des Amandiers-Popin- 

eoupt, 79. 
♦Caplier (Emile), r. de Malte, 28. 
Carpezat, quai Valmy, 109. 
♦Carrier de Belleuse (A. E.), p. de La 

toup-d*AuTepgne, 13. 
♦Caudron (J.-E.), p. Rochechouart, 70. 



— 60 — 



♦Cavelier (P. J.) ^, r. Bossuet, 8.. 
*Ghabaut, r. de Bréa, 5. 
*Chambart, impasse du Maine, 1. 
Chardigny, r. de Malesherbe», 50. 
•Charriep (Pierre-Edouard), p. Vaugirard, 

119. 
*Ghatrousse (Emile), r. Notre-Dame-des- 

Champs, 53. 

* Chemin (J.-V.), r. de Hambourg, 88. 
*CheniUion, p. du Regard, 24tetr. Notre- 

Dame-des-Champs, 83. 
Chéron (A.), boul. Montparnasse, 157. 

* Chevalier (H.), r. des Petits-Hôtels, 9. 
Christophe, r. du Faubourg-Saint-Ho- 

noré, 157. 
*Clère (G.), r. Laval, 33. 
*Gonny (baron de), r. de Miromesnil, 63. 

* Constant (Mme Noémi), r. du Rocher, 

67. 
*CfOnstanciel, r. Saint-^ulpice, 29. 
Convers, r. de la Ville-rEvôque, 56. 
•Cordier ^,r. de l'Est, 9. 
♦Cotte, r. d'Enfer, 73. 

* Coupon (Joseph), r. de Varennes, 8). 
♦Courtet (Augustin) >j|^, avenue Dau- 

phine, 1. 
♦Crauck (G. A. D.), r. de Vaugirard^ 146. 
*Cros, r. Campagne-Première, 3, et r. 

Bourbon-le-Giâteau, 1. 
Daillon, r. du Cherche-Midi, 29. 
♦Dalon, r. Gît-le-Cœur, 11. 
♦Damien, avenue deBreteuil, 78. 
♦Dantan j« ^, p. Blanche, 41. 
♦Daumas, r. des Fourneaux-Sainfr^er- 

main, 28 ; ateliers^ passage Duiac, 16. 
•David (A.), r. Campagne-Première, 12. 
*De Bay père ^, r. Notre-Dame-des- 

Champs, 73. 
*De Bay (Auguste) ^, r. Notre-Dame- 

des-Champs, 73. 

* Début (Didier), r'. des Amandiers Popin- 

court, 30. 
♦Delabrière, r. d'Enfer, 70, et r. Sainte 

Jacques, 358. 
*Delaplanche (E.), r. de Rennes, 21 . 
Delefontaine, r. Saint-Dominique-Saint- 

Germain, 23. 
Delaforge, r. Montparnasse, 75, et r* De- 

lambre, 20. 
Delarue (Ch.), r. Bellefond, 29. 
♦Delorme, p. du Regapd, 10. 



Demesmay (Camille) , r. Fontaine-Saint' 

Geopges, 34. 
*Denéchau (J.)i r. de La Rochefoucauld, 
46. 

* Desbœufs ^, r. Notre-Dame-de-Lorette , 

47. 
*Desoyer, r. Ménilmontant, 155. 
♦Desprey (Ant.), boulevart Montparnasse, 

136. 
Desprez (Louis) ^, r. de Rennes, 15. 
*Devaulx, impasse Fossapd, 17, Belle- 
ville. 
*Deveps, r. Neuve -d'Orléans, avenue de 

la Santé, 44* 
*DieudoDné (J.'A.), r. de l'Ouest, 36. 

Dieudonné (Marius), r. du Regard, 12. 
*Dooblemard, quai Valmy, 109. 
Doriot, r. de l'Abbaye, 13. 
*Drouet, r. Campagne-Première, 3. 
Droz ijf^, r. de l'Ouest, 52; ateliers, même 
rue, 56. 

* Dubois (Alphée],-r. d'Enfer, 62. 

* Dubois d'Avesnes (Mlle), r. de la Tuile- 

pie, 14, Auteuil. 
Dubois (J. C), p. du Cherche-Midi, 71, et 

impasse du Maine, 11. 
♦Dubpay (Vital G.) ^, r. du Ranelagh- 

Passy, 23. 
''^Dufresne, r. de Marignan, 3. 
Dumont (A. A.), O. i^, de l'Institut, quai 

Conti, 25. 
Dupont, r. de la Pépinière, 23. 

* Durand (Ludovic), pi. Pigalle, 4. 
Dupet, O. ^, de l'Institut, r. de Seine, 1, 

et quai Voltaipe, 25. 
*Dupst, avenue de la Popte-MaiUot» 8, 

Ternes. 
* Duseigneup (Jean), p. des Postes, 10 ; ate- 

lieps, p. de l'Univcpsité, 182. 
Epnest (Jules), p. du Chepche-Midi, 88. 
♦Etex (A.), ^, p. Carnot, 2, et r. de 

l'Ouest, 80. 
♦Eude (L. A.), p. de Fleupus,-27 et 42. 
♦Evrapd (Victop), p. d'Enfep, 91. 
Evpard, p. d'Enfep, 91. 
♦Fannièpe ^, p. de Vaugipapd, 61. 
Fauchep, pi. Royale, 4. 
Fautpas (A.), p. du Fauboupg-Saint-Denis, 

172. 
♦Félon, p. d'Assas, 7. 
♦Feppat (Hipp.), p. de Vaugipapd, 69. 



— 61 — 



♦Ferrât (Ch.), r. Monsieur, 10. 

*Fesquet, r. de TOratoire-des-Champs-Ely- 

sées, 13. 
•Feugère des Forts (Emile), r. de l'Ouest, 

36. 
♦Fonderie (Henri), boulevard Pigalle, 18. 
Fontenelle, boulevard Montparnasse, 81 

et 83. 
♦Fossin, r. de la Tour-d'Auvergne, 41. 
Fouquet père, Gh. de ronde de la barr. de 

Sèvres, 11. 
Fourquet, r. Montparnasse, 3. 
Foyatier ^, r. Madame, 47; ateliers, 

même rue, 54. 
♦Franceschi (J.), boulevart des Martyrs, 

chemin de ronde, 11 . 
•François-Moreau (Hipp.), r. St-Maur- 

Popincourt, 185. 
♦Franzoni (F.),r.de la Croix, 17, faubourg 

Saint-Honoré. 
♦Fratin, avenue d'Antin, 37. 
♦Freœiet (Emile) i^, boulevard du Temple, 

32. 
•Frison (B.), r. de Vaugirard, 119. 
Froget, r. du Cherche-Midi, 55. 
Froux, r. St-Antoine, 100. 
♦Fulconis (L.), av. de Ségur, 9 bis, 
*Gandolfi,r. du Chemin de ronde d'Enfer> 

18. 
Garnier (G. A.), r. de Vaugirard, 136. 
♦Gamaud, avenue Trudaine, 21. 
*Gaston-Guitton, r. desDames, 26, Ternes. 
Gauthier (Ch.), r. Christine, 8. 
•Geoffroy-Dechaume, quai Bourdon, 15. 
♦Geoffroy (Ed.), Chemin de ronde des 

Martyrs, 11. 
Gilbert (F.) *, r. Bellefond, 38. 
Ginoux (Ch.), r. de Bourgogne, 48. 
Gh-ard (Julesr-Noël), r. de Rocroi, 23. 
Gonnet, r. Rochechouart, 21. 
♦Godin, r. Bochard-de-Sarron, 9, Chemin 

de ronde Rochechouart. 
Gouesnant, r. d'Enfer, 54. 
♦Gourdel, r. de Champagny, 5. 
Gourdon, r. de Vaugirard, 183. 
•Grabowski (Félix), r. d'Enfer, 125. 
♦Grandjean, r. de la Plaine, 18, Ternes. 
♦Grass (Philippe), r. de Seine, 74, et r. de 

Vaugirard, 113. 
♦Grégoire (Mlle), r. de l'Abbaye, 10. 
♦Gruyère, r. du Cherche-Midi, 55. 



♦Guillaume (Eug.) *H;, r. de l'Abbayo, 3. 
♦Gumery (C. A.), r. du Regard, 6. 
*Habert, r. des Trois-Bomes, 15. 
Hayon, r. d'Enfer, 125. 
Hébert (Emile), r. des Trois-Couronnes- 

du-Temple, 29. 
Hébert (Pierre), r. des Trois-Couronnes- 

du-Temple, 39. . 
♦Hébert (Th.), r. du Cherche-Midi, 86. 
♦Hering, r. de Seine, 43. 
*Hir8ch, r. de Port-Mahon, 12. 
Humann (P. F.), r. Neuve-des-Petits- 

Champs, 83. 
Husson, r. du Bac, 21 ; ateliers, r. d'En- 
fer, 125. 
♦îguel (Ch.), r. de l'Ouest, 36. 
♦Iselin. r. d'Enfer, 58. 
Jacquemard (H. A.), r. Vanneau, 15. 
Jacquemin, r. du Grand-Prieuré, 6. 
♦Jacques, r. de Vaugirard, 106. 
Jacquot ^^ r. Madame, 52. 
Jaley (Jules) *|(*, de l'Institut, r. Lafayette, 
21. 

* Janson (L.), r. du Regard, 10. 
*Jean, r. de Choiseul, 2. 

Klagmann (J. B. J.) *|j<, r. de l'Écluse-Ba- 

tignolles, 6. 
♦Kley, passage du Désir. 
Jouffroy, O. ^, r. Notre -Dame -des - 

Champs, 58. 
Knecht [Emile), r. de Babylone, 45. 
♦Lafrance, r. des Vinaigriers, 41. 
Lagraoge (J.), r. Vavin, 27. 
Lahaye (Ernest), r. du Cherche-Midi, 

124. 

Laitié, r. des Bourdonnais, 16. 

Lami, r. de Vaugirard, 71 . 
♦Lami (A.) îj^, r. d'Amsterdam, 107. 
♦Langevin, r. St-Louis au Marais, 64. 
*Lanno *^, r. de l'Université, 182. 

Lanoue, r. Rousselet, 17. 
♦Lanzirotti [J. A.), Ghemin de ronde des 
Martyrs, 11. 

Laquis, r. de Sèvres, 76. 

♦ Laurent (Eug.), r. des Hautes-Gatines, 20, 

Charonne. 
♦Lavigne (Hubert), r. Vanneau, 10. 
Laville, boul. Montparnasse, 81. 
Lebègue, r. Montparnasse, 3. 
♦Lebœuf (L. J.), r. Notre-Dame-des- 
Champs, 54. 



— 62 — 



*Lc' Bourg (Ch. Aiig.), r. Bocbard-de-Sar- 

ron, 9. 
*Lebpoc (E. G.)i r. du Poteau, 12. 
*Lebroc (G. B.), r. des Trois-Courounes , 

10. 
Lechevalier (C), r. du Faub.-St-Honoré, 

123. 
*Lecointe (L.), place Vendôme, 26. 
*Lecuire, boul. Beaumarchais, 72. 

* LeenhofT, r. St-Louis-BatignoUes, 35. 
Lefëvre-Deumier (Mme), av. de Neuilly. 

*Leharivel-Durocher, r. du Regard, 8. 
Lemaire, O. ^, membre de Tlnstitut, 

r. Jean-Bar t; 3. 
*Lenorde2, r. Perronnet, 63, Neuilly. 

* Léonard (L.Â.},r. du Faubourg-Saint-An- 

toine,218. 
*Lepère (A. E.), r. du Val-de<;ràce, 17. 
Leprôtre, r. Guy-la-Brosse, 5. 
^Lequesne (E. L.) ^, an palais de l'Ins- 
titut . 
Lequien (Justin) fils, directeur de TÉcole 
municipale de sculpture, r. de Chabrol, 
18. 
*Lescorné, impasse de Saie, 8, près TÉ- 

cole militaire. 
Levé (L. Ch.), r. du Cherche-Midi, 70. 
Levôque, r. Neuve-Fontaine-St-Georges, 7. 
*Levillain, r. Neuve-Popincourt, 15, 
*Lhomme de Mercey, r. Carnot, 3. 
Liénard ^, r. Oudinot, 23. 
*Loison (Pierre) ^, r. da Faub.-St-Ho- 

noré, 215. 
*Mage ^F.), r. Ménilmontant, 86. 
*Magniant,r. des Petits-Hôtels, 9. 

* Maillet (J. L.), r. Camot, 5, et quai des 

Grands-Augustins, 27. 

*Maindron, r. Méchain , Faub.-St- Jac- 
ques, 237. 

*Maniglier fils, r, de TEst, 35. 

*Marcellin (Jean), r. d*Enfer, 83. 

*Maridor (A.), r. du Cberche-Midi, 55. 

♦Marie (D. P. L.), r. St-Sébastien, 50. 

* Martens, r. St-Médard, 9, Plaisance. 
Martin (André), r. des Deux-Ponts, 31. 
Martin (Aug.),r. Notrc-Dame-des-Cliamps, 

24. 
*Masson (J. A.), r. de Courcelles, 53, !.«- 

valloîs. 
♦Mathieu (J.), r. Fontaine-au-Roi, 2. 
♦Maurette, r. du Bac, 106. 



♦Mène ^P.J.), r. de l'Entrepôt-des-Marais, 

21. 
♦Mégret (Nie), r. de Douai, 69. 
Mercier, r. du Regard, 6. 
♦Merley (Louis), r. de la Pépinière, 120. 
♦Mesnard (Jules), r. Soufflet, 9. 
Meusnier (Mathieu), r. Notre-Dame-^es- 

Champs, 54. 
Michaud, r. Geoffroy-Marie^ 7 bis. 
♦Millet (Aimé) i^, r. de La Rochefoucauld, 

17. 
Mocquart, r. d'Enfer, 57. 
♦Moigniez (J.), r. Chariot, 48. 
Molknecht (Dominique) , r . de Babylooe, 38 . 
♦Monceau (Clovis), r. de Bourgogne, 55. 
Monchanin (Louis), r. de Varennes, 40. 
♦Montagne (P. M.), r. d'Enfer, 83. 
♦Monlagny, r. d'Enfer, 58. 
♦Moreau (Aug.), r. Saint^au]>Popincourt, 

185. 
♦Moreau (F. C), r. de Vaugirard, 136. 
♦Moreau (E. A. J.), pi. Pigalle, 4. 
♦Moreau (Math.), passage Monténégro, 15, 

Belleville. 
♦Moris, r. Neuve-Ste-Catherine, 13. 
♦MouUn, r. de Vaugirard, 136. 
Mulotin (Edmond), r. du Faub.-Mont- 

martre, 8: 
♦Nadaud, r. des Beaux-Arts, 10. 
Nanteuil ^, de l'Institut, r. Camot, 9. 
♦Nâst, r. de Provence, 55. 
Nate, r. Notr&-Dame-de6-Champs, 24. 
♦Nieuwerkerke (comte de), C. ^, de l'Ins- 
titut, directeur des musées impériaux, 
au palais du Louvre. 
♦Nogent (J. de), au palais de l'Institut. 
♦Oliva (Alex.),r. d'Enfer, 58. 
♦Ottin, r. de l'Ouest, 36. 
♦ Oudiné (E. A.) *, r. Vavin, 19. 
♦Panier-Dumont, r. St-Jacques, 350. 
Pascal (F. M.), quai de Béthune, 16; do- 
micile, quai Bourbon, 27. 
Paul (lîugène), r.Croix-des-Petits-Champs, 
33. 
♦Pautrot, r. Bochard-de-Sarron, 9. 
♦Penel, r. d'Enfer, 85. 
♦Perraud (J. J.) ^Ify r. Notre-Dame-des 
Champs, 51; domicile, r. Madame, 49. 
♦Perrault (C. A.), r. Neuve-Saint-Étienne- 

du-Mont, 26. 
♦Perrey, r. du Cherche-Midi, 102. 



63 - 



Perrin,r, Cassette, 20. 

Petit (Jacques), r. de Vaiigirard, 153. 

* Petit, r. d'Enfer, 125. 

Petitot ^, de l'Institut, r. de l'Est, 1. 

Piat (Eug.), r. des Trois-Bomes, 29, et 

r. Fontaine-au-Roi, 66. 
*Pillet (L.),r. Vavin, 43. 
♦Pollet (J.) ^, r. de Laval, 43. 
♦Poitevin (Ph.), r. de Douai, 67. 
*Ponscamie, r. de Vaugirard, 117. 

Pougeault, r. Chariot, 56. 
*Protheau (F.), p. du Regard, 12. 
*Prouha, r. de la Rochefoucauld, 46. 
*Quillet, r. Dupetit-Thouara, 16. 

Raggi ^, p. de l'Ouest, 86. 
*Ragonneau , Pctite-Rue-St-Pieppc- Ame- 
lot, 32. 
*Ramus (J. M.) ^, r. de l'Ouest, 33. 

Recipont, p. des Douze-Portes, 8. 
*Revillon, r. de Malte, 13. 

* Robert (Elias) ^, boul. Monceau, 8. 
♦Robinet (P.), r. de l'Université, 82. 
*Rochet (L.) i^, p. des Trois-Bornes, 5. 

Rolland, r. de Montreuil, 19. 
*Roubaud (F. F.), pass. Ste-Marie, 6; ate- 
liers, r. Vanneau, 10. 
*Roubaud jeune, r. Vanneau, 10. 
♦Rouillard (P. L.), r. de l'Ecole-de-Méde- 

cine, 41. 
*Rougé (vicomte de), r. Las-Cases, 22. 
Rousseau (J. C.),p. St-Dominique-St-Ger- 

main, 16. 
*Roux, r. de la Visitation-des-Dames-Ste- 

Marie, S ter. 
•Sachot, r. du Dragon, 19. 
Salmson (J. J.), r. des Trois-Couronnes- 

du-Temple, 10. 
*Sanson (J.), r. de Fie unis, 27. 
*Sanzel (Félix), r. de Saintonge, 59. 
Sauvage, r. du Harlay-Marais, 11. 
*Sauvageau, r. Vieille-du-Temple, 64 
*Schoenewerk (A.), p. de Fleurus, 22; 

ateliers, môme rue, 27 . 
*Schroder (L.), r. de Vaugirard, 136. 
Seurre aîné ^, de l'Institut, r. de l'E^t, 

13. 
*Simyan, chemin de Ronde, 8, boul. d'En- 
fer. 
Sobre père, p. d'Enfep, 57. 

* Sobre (Hyac), p. d'Enfer, 57. 
Soitoux (J. B.), r. de Vaugirard, 115. 



Selon (Louis), r. Vavic, 6. 

Sornet, r. de l'Université, 182. 
♦Steenakers, r. Byron, 19. 

Talrich (Jules), r. des Acacias-Montmar. 

tre, 64. 
♦Taluet (F.), r. du Cherche-Midi, 55. 
*Texiep, r. des Dames, 26, Ternes. 

Thiébaut, r. de la Fidâité, 3. 

Thisse, quai d'Anjou, 29. 
♦Thiolet, cité Trévise, 3. 

Thomas (A . F.) , r . du Foar-St-Germain ,13. 

Thomas (Emile), r. de l'Université, 182. 
«Thomas (G. J.), r. de l'Ouest, 36. 
"Tinant, boul. de Magenta, 8. * 

Tixier , r. Ste-Marie^anche-Montmar- 

tre, 0. 
*Tolstoy (T. de), r. de l'Oratoire, 2, 
Champs-Elysées. 

Toussaint (Armand) iff:^ p. Bellefond, 38. 

* Tpagin, pass. du Hérisson, 3, Montmar- 

tre. 
♦Travaux (Pierre), p. Notre-Dame-des- 

Champs, 24. 
♦Triqueti (Henri de) ^, r. Pigalle, 15. 

Trouillard, r. des Trois-Bornes, 39. 
*Truphî?me, r. du Cherche-Midi, 55. 
♦Valadon, p. de Grenelle- St-Germain, 166. 
♦Valette, r. du Cherche-Midi, 55. 

Valois (J. A. C.) ^, r. de l'Abbaye, 15. 
♦Varnier (H.), avenue de Ségur, 11. 

Vatinelle, boul. Montparnasse, 9 ïer. 
♦Vaureal (H. de), r. de Vienne, 21. 

Vauthier-Galle (A.), r. de la Chaise, 10. 
♦Veeck (Ch.), barrière Pigalle, Chemin de 

ronde, 9. 
♦Veray, r. du Cherche-Midi, 55. 

♦ Véron (Mme), r . des Fossés-St-Jacques, 3 . 
Viardot (Gab.), p. du Grand-Chantier, 5 . 

♦Vidal (Louis), r. de Fleurus, 22. 
♦Vilain (Victor) :^, r. de l'Ouest, 88. 
Villenainot (L.), r. de Vaugirard, 146. 

♦Vincentz, p. Nve-Fontaine-St-Georges, 7. 

♦Virey, r. Soufflet, 3. 

♦Virieu (P.), p. des Annelets, 20, Belle- 
ville. 

♦Waagen (Aug.), r. de Beaune, 7, et rue 
du Cherche-Midi, 72. 

Walcher, r. de la Pompe-Pas.-y, 51. 
♦Watrinelle (Ant.), r. Carnot, 6. 
Yslin, r. de l'Ouest, 36. 






-64- 



ARCBITEGTE9 

Abadie ^, place Vendôme, 16. 
Adam (Alfred), r. de Lille, 101. 
Adara-OlÎTier, r. du Faubourg-St-Mar- 

tin, 210. 
Agaisse-Lesoufacher (E.), r. de la Chaus- 

sée-d*Antin, 64. 
Albouy (E.), r. Grange-aux-Belles, 30. 
Aldropke ^, r. de Navarin, 25. 
Alexandre fils, r. Neuve-Popincourt, 4 h. 
Allard (Edmond), r. Paradis-Poissonnière, 

52. • 
Allard (A.), botlevard de Strasbourg, 

60. 
Allot, r. Vanneau, 26. 
Allouant, r. de Seine, 33. 
Aloncle (A.), r. de Beaune, 14. 
Amable*LabiUe , boulevard Poissonnière, 

24. 

Amondru, cité Malesberbes, 17. 

Ancelet, boul. Beaumarchais, 20. 

André (F.), r. Neuve-des-Petits-Champs, 
36. 

André (Jules), r. Bonaparte, 45. 

André (Ch.)t r. Fontaine-Saint-Oeorges, 
21. 

André (Léon), r. d'Isly, 4. 

Androu fils, r. de Lancry, 47. 

Angelet, r. de Dunkerque, 73. 

Anger (Emile), r. de Douai, 7. 

Anquetil, boul. Beaumarcliais, 34. 

Armand (A.) ^, r. Saint-Lazare, 53 bis, 

Armand (Eugène), r. Bonaparte, 30. 

Arnould, r. de rEgllse-BatignoUes, 0. 

Arveuf, r. des Montagnes-Ternes, 9. 

Arveuf, r. Saint-Honoré, 267. 

Astorg, boulevard de THôpital, 123. 

Atya-Frechot, r. des Fossés-du-Temple , 
24, 

Aubert (Louis), r. Monsiegr-le-Prince, 
24. 

Aussy, r. Cuvier, 16. 

Avezard, boul. Beaumarchais, 14. 

Avizeau (E.), r. du Bac, 62. 

Azemar, r. Lord-Byron, 13. 

Badenier, r. Meslay, 38. 

Badger (Ch.), r. du Havre, 3. 

Badiola (R. J. de), r. du Fan b. -Saint-Ho- 
noré, 83. 



*Baillet (Emile), r. de Berlin, 4. 

Bailly (A. L.) ^, boul. Bonne-Nouvelle, 
10, et r. Notre-Dame-Bonne-Nouvelle, 4- 

Bajaud (Eug.), r. du Faubourg-Poisson- 
nière, 68. 

Balandiez, r. Pigalle, 60. 

Ballu (Th.) i^, r. Blanche, 80. 

Ballera (Désiré), vérificat.^ r. St-Paul, 8. 

Baltard (Prospei*), à Billancourt. 

Baltard (Victor) ^, r. de l'Abbaye, 4. 

Banville (Auguste FauUain de),r. de Pon- 
thieu, 15. 

Barbey (E.), r. de Vienne, 21. 

Barbier (Edme), r. de Seine, 43. 

Barnout, r. Notre-Dame-de-Lorrette, 36. 

Baron, vérificat.^ r. de la Paix, 18. 

Barroy (Eug.), r. Saint-Louis-Marais, 56. 

Bart (Louis), r. Blanche, 27. 

Bartaumieux (Victor) et SlSj experts^ rue 
Saint-Michel-du-Roule, 3. 

Bartaumieux (Gh.) fils, r. Basse-du-Rem- 
part, 66; bureaux, r. Saint-Michel-du- 
Roule, 3. 

Basly (Em.), r. St^Florentin, 14. 

Bastien (A.), r. Neuve-Coquenard, £4. 

Bastien (J.), r. du Golysée, 50. 

Bastien (P. P.), r. Notre-Dame-de-Lo- 
rette, 37. 

Baudot (Anatole del,r.deVaugirard,4l6. 

Bauduin, r. Gonstantine, 6. 

Baujard (P.), r. BonapaiOe, 51. 

Baumann, r. Montfaucon, 3. 

Baux (Eugène), r. Laffitte, 11. 

Baux (Victor), à Boulogne. 

Bazin (Ed.), r. Jacques-de-Brosse, 8. 

Bazin (L.), r. Fontaine-Saint-Georges, 25. 

Beaumesnil , r. de TArc-de-Triomphe, 57. 

Beaupied (E.),r.des Filles-du-Galvairc, 5. 

Beauvillain (Gh.), r. du Marché-Saint- 
Honoré, 9.. 

Beauvillain (J. B. i,),vér.^ r . Dauphinc, 20. 

Beisson (Etienne), r. Vivienne, 53. 

Bellan (Ed.), place Royale, 21. 

Belle, r. Bergère, 28. 

Bellissent, r. Saint-Dominique-Saint-Ger- 
main, 6. 

Beltose (E.),r. du Pont-Louis-Philippe, 7. 

Bénard (Gh.),r. de TAssomption-Passy.Sl . 
*Bénard (Paul), r. Jacob, 52. 

Bénard (Désiré), r. du Battoir-Saint-Vic- 
tor, 9. 



— CiT> — 



Benoist (Félix), r. Ollivier, 6. 

Benouville (Pierre-Henri) , expert^ r. de la 

Paix, 26. 
Bercioux, r. d*Enfer, 45. 
Berger (A.), vérifie, r. du Faubourg-du- 

Temple, 100. 
Beriy, cité Turgot, 5 et 7. 
Bernard (L.], r. Grange-Batelière, 8. 
Bemier (Isidore), r. Saint-Pierre-Popin- 

court, 2. 
Berthelin (A.), r. Bourdaloue, 1. 
Berthier (Ed.), r. de la Ferme-des-Mathu- 

rins, 38. 
Bertholet (A. Hubert), r. Royale-Villette, 

3. 
Bertrand, r. de la (^risaie, 15. 
Bertrand (Alph.), r. Antoine-Dubois, 2. 
Bessiëres, r. du Faub. -Poissonnière, 161. 
Beadin (Gh.), r. Blanche, 42. 
Bezuiller, avenue La Bourdonnais, 55. 
Bienaimé (Félix), r. Mons.-le-Prince, 51. 
Bigfe (Jules), r. Pigalle, 15. 
fiisson, vérifie., r. de Bretagne, 33. 
Bisson, r. de la Pépinière, 54. 
Blanc (Charles), r. de Vendôme, 16. 
Blanc (Julesl, p. du F.-du-Temple, 65. 
Blancliard (J.), cité Gaillard^ 6. 
Blangaren (Eug.), r. Rochechouart, 7i. 
Blocoet, vérifie, r. Gpénégaud, 13. 
Blondel (Henri), r. du Jardinet, 13. 
Blot (Alfred), Chaussé&-ClignancouTt,il5. 
Blot (Alph.), p. des Martyrs, 47. 
Bocquet (Ch.)) <)u&i ^^ Béthune, 24. 
Bœswilwald ^, r. Hautefeuille, 19. 
*Boileau, r. de Sèvres, 11. 
*toileau (L. Ch.) fils, p. de Sèvpes, 11. 
Bois (Victop), p. du Havpe, 14. 
Boisard, r. d'Ulm, 14. 
Boiveau, r. Boissière-Passy, 24. 
Boisgarnier, p. des Saints-Pèpes, 5. 
Boissondy (de), boul. Montparnasse, 38. 
Bon (Jules), r. de Rivoli, 70. 
Boncorps, r. des Ecoles, 80. 
Bonnaire (Jules), r. Bréda, 10. 
Bonnamaux, chaussée des Martyrs, 23. 
•Bonnet, r. de Sèvres, 8. 
Bonpaix (A.), p. Chariot, 5. 
Borget (E.), p. Blanche, 63. 
Borne, r. Jacob, 1. 

Bottin (E.), p. de la Gr.-Truanderie, 13. 
fiouchain, r. Saint-Maur^Saint-Germain,! . 



Boucher-Saint-Agnan, r. Rosslni, 8. 

Bouchet (J.), p. du Bac, 11. 

Bouchot (J.) ^, p. Saint-Dominique, 11. 

Boude t (F.)» p. Thopigny, 3. 

Boupard (J.), r. Paradis-Poissonnière, 51. 

Bourdon, p. du Faubourg-Montmartre, 4<l. 

Bourgeois (Alph.), p. de Malte, 20. 

Boupgeois de Lagny, p. Mopnay, 4. 

Boupgeois (Aug.), p. de Vepneuil, 54. 

Boupgoin (Jules), p. Notpe-Daroe-Mont? 
maptpe, 18. 

Boupla (Léon) , r. Rocroi, 14. 

Boupliep (Cil.), p. des Martyrs, 52. 

Boupqufîlot [Léon], p. de Buflault, 11. 

Boupran (Alph. de), p. Albouy, 2. 

Bouts (Adolphe), p. du Faubourg-Poisr 
sonnièpe, 5. 

Bouvrain jeune, r. Serpente, 31. 

Bouyep, ancien contpe-maitre des monu- 
ments publics, expept poup la maçon* 
nepie, quai Boupbon, 23. 

Bouwens (W.), cité Gaillard, 6. 

Boyenval, p. des Boulangeps, 30. 

Bpaud, p. St>Laurent-BeUeviIle, 89. 

Bpéban aîné, vérificateur, p. de la Paix- 
Vaugipard, 6. 

Bpéban jeune, vérificateur, Gpande-Rue 
de Yaugirapd, lt)9. 

Bpemare, boul. Sébastopol, 26. 

Breton, p. Notpe-Dame-des^hamps, 24. 

Bpey (A.), p. de TApcade-Ternes, 16, et 
p. Ménilmontant, 8. 

Brezol, r. detf^ancry, 4. 

Brice, p. du Cherche-Midi, 102. 

Brion, p. du Faubourg-Saint-Martin, 74- 

Bpouilbony, p. Singer-Passy, 5. 

Bpouty (C), p. de Trévise, 42. 

Bpulot, p. StnLouis-Mapais, 44« 

Bpuneau, p. Honopé-Chevalier, 4. 

Brunet, p. Cloche-Pepche, 3. 
*Bruyerre, r. Guénégaud, 23. 

Buchep, boul. Poisssonnière, 4« 

Bugnot, impecteur-vérificaieur des bâti- 
ments, à l'hôtel des Invalides. 

Buhiep, p. de Gpenelle-Saint-Gexmaia, 
147. 

Bupeau, p. d*Enghien, 54. 

Bussy (Jules), p. de Chaillot, 64. 

Buzelin,p. du Fauboupg-St-Maptin, 188. 

Cabapet (Ch.), p. des Saints-Pères, 36. 

Cabaret (Paul), r. des Saints-Pères, 36. 



— 66 — 



Cadot, r. Duvivier, 18. 
* Caillât, quai de Béthunè, 2ft. 
Cailloux, r. du Marché-Saint-Honoré,25. 
Callon ^ et fils, bydrauliciens, r. Royale- 
Saint-Antoine, 16. 
Calou, r. de Lancry, ^9. 
Cambier, r. Saint-Paul, 26. 
Camus (C. A.), quai JemmapeSf 260. 
Cambreleng, r. Boileau-Auteuil, 68. 
Candas, r. de Lille, 1 . 
Cantagrel, 1. de Buffault, 9. 
Cantagrel (Joseph), r. Lafayette, 12. 
Capitaine, r. Blanche, 80. 
Captier, r. Monsieur-le-Prince, 30. 
Carion, boul. de Strasbourg, 50. 
Caristie, O. *, membre de Tlnstitut, 
inspecteur général, membre du conseil 
des bAtiments civils, pa&s. Sainte-Ma- 
rie-Saint-6ermaiu, 2. 
Caroye, r. de Lancty, h2, 
Caron, r. de Luxemboneg, 51. 
Carrey (A.), boul. Beaumarchais, 85. 
Carrié (G.), r. St-Honoré, 370. 
Caut (M.), r. Saint-Étienne-Bonne-Nou- 

velle, 8. 
Cazeau, r. Fontaine-SaintrGeorges, 34. 
Cellerier, r. Cadet, 32. 
Cendrier (Al.) *, r. HontheloD, 26. 
*Cbabat, r. de La ToumI' Auvergne, 37. 
Chabouillé (L.), r. du Faubourg-Poisson- 
nière, 16. 
Chabrol ^, architecte delà Couronne, au 

Palais-Royal. * 

Chaffanjon (Éd.), boul. de Strasbourg, 

61; pass. du Désir, 2. 
Chalange (A), r. Saint-Hyacinthe-Saint- 

Honoré, 1. 
Champeville, r. Rochechouart, 75. 
ChampigneuUe, r. Cuvier, 57. 
Champion, r. de TAbbaye, 9. 
Chantreau, r. des Fossés-du-Temple, 60. 
Chapelain (A.), r. de GreneU©-Saint<îer' 

main, 70. 
Chapet (Jules), r. Saint-Lazare, 141. • 
Chapon, architecte vérificateur^ r. de Ri- 
voli, 58. 
Ghappuis (M.), boul. Beaumarchais, 2. 
Chapuis, r. Saint-Antoine, 76. 
Chardonnière (de la), r. du Faubourg- 
« Poissonnière, 6. 
Chasfein (A.), r. du Cjtire, 4. 



Charpentier 'A.), r. du Faubourg-Pois- 

sonnit're, 114. 
Charpentier (Th.) ^, r. de La Roche- 
foucauld, 15. 
Charpentier (Isidore], r. de Parme, 8. 
Charpentier £ls, r. d'Aïunale, 13 bis. 
Chat (Eug.), r. Rambuteau, 24. 
Château , expert^ r. du Faubourg-Poisson- 
nière, 100. 
Chàtelet (Edmond), r. du Chàteau-d'Eau, 

56. 
Chatelut, vérifie.^ r. Rochechouart, 68. 
Chatenay (Léon), boul. des Capucines, 41. 
Chaucherean, vérifie^ r. du Marché-St- 

Honoré, 25. 
Chaudesaigues , r. du Faubourg-Saint- 

Honoré, 348. 
Chaulay, r. Tronchet, 13. 
Chausson (Félix), r. Paris-Belleville, 53. 
Ciiausson (L.), r. du Faubourg-du-Tem- 

ple, 24. 
Chauvet (E.), r. de la Chaussée-d*Antîn, 

12. 
( hefdhotel, vérifie.^ r. Bréda, 15. 
Chelli (A.), r. Neuve-des-Martyrs, 14. 
Chemin (A.), r. de la Chaussée-Cljgnan- 

court, 77. • 
Chemin (Edmond), route de Charenton- 

Saint-Mandé, 52. 
Chenel de la Garde (Valéry), r. de la 

Pompe-Passy, 133. 
Qiéréault, vérifie.^ r. du Moulin-Napo- 
léon, 9. 
Cheroi), r. de la Roquette, 134. 
Chevanne, vérifie.,^ r. du Temple, 219.^ 
Chevey, r. de Louvois, 12. 
Cheviron(A.), r. de Richelieu, 92. 
Chevrier, r. de Sèvres-Vaugirard, 144- 
Cholet, r. de Crussol, 14. 
Chomet (H.), r. des Beaux-Arts, 5. 
Chouveroux, r. de Verneuil, 32. 
Chrétien, r. Chapon, 28. 
Chrétien (Th.) ï^, boul. Montparnasse, 41. 
Cicile, vérifie.^ r. du Faubourg-du-Tem- 

ple, 53. 
Cicot, r. des Fossés-Saint-Marcel, 30. 
Ciohna, r. de Lancry, 55. 
Cirier, r. BaiUet, 3. 
Claret, r. des Petites-Écuries, 24. 
Qément (L.), expert^ cité Pigalle, 4. 
Gère, r. de Chabrol, 14. 



— 67 — 



Clerget (J.J), r. Neuve-de-rUnivereitti, 

12. 
Clouet ^ , r, d'Angoulème- du - Temple^ 

9. 
Cochin (P.), r. Constantine-Cbapelle, 1. 
Cocbois (Alph.), av.a Sint-Ouen. /i5. 
Colle (Ed.), vérifie.^ p. Notre-Dame-de- 

Lorette, 52. 
Gollot (G.), r. de Grenelle-Saiût-Gcrmaiû, 

121 bis, 
Comparct, vérif.^ r. Vavin, 50. 
Comte, r. de la Ferme, 10. 
Conille (A.), vérifie.^ r. duPout-de-Lodi, 1. 
Conin, r. Saint-Lazare, lit. 
Constans (H.), r. du Faubourg-Saint-De- 

uis, 00. 
Coostaot^Dureux, O. il^^r. de Seine ^ 1. 
Constantin, boulev. des Invalides, 18. 
Convents, r. Paradi^-Ptissonnière, 57. 
Couvert (Paul), r. Armaillé-Terues, 28. 
Coquart (H.), r. Galande, 57. 
Corroyer (F.), r. de Fleurus, 1. 
Couard (Ch.), architecte vérificateur^ 

r. Monsieur-le-Prince, 47 . 
Goulon, r. St-PJerre-Popincourt, 2. 
Coulon (A.), r. du Faubourg-Saint-Mar- 
tin, 81. 
Coulon et Tellier, r. Rochechouart , 82. 
Gourtépée, r. de Seine, 35. 
Couptillier (V.), r, Pigalle, 53. 
Conrtin (Julien), r. de Grammont, 16. 
* Couteau, r. des Vignes-Vaugirard, /^O. 
Couturier (Lucien), r. de Varennes, 18. 
Grépiat, vérifie.^ place Baudoyer, 6. 
Crépinet (A.), r. de Boulogne, 36 bis. 
Crétan, r. de Buflbn, 27. 
Crétin, boulev. Rechechouàrt, A8. 
Crétin (Gabriel) ^, r. du Faubourg-S^ 

Honoré, 182. 
Croiseau (Eugène) ^, r. de Buci, 27. 
Grousle (G.)t r. à.es Acacias-Montmar- 
tre, lOft. 
Cuenot (Jules), r. Bonaparte, 80. 
Cusin, r. des Postes, 25. 
Cuvillier (A), r. des Marais-Saint-Mar- 
tin, 50. 
Dagry (A.), r. Sainte-Placide, 56, et à 
Qamart«oufr-Meudon, r. St^artin, S, 
(Seine). 
Dalstbein, architecte ingénieur civil, r. 
de la Douane, 5. 



Dainville, r. de Turin, 4, et r. Tron^ 

chet, 13. 
Dalleret aîné, architecte expert près hs 

tribunaux^ r. Sedalne, 32. 
Daly (César) ^, place Saint-Michel, 8. 
Darey, rue de Bruxelles, 2. 
Dampcourt (de), r. Montholon, 24. 
Danjan, r. Saint-André-dcs-Arts, 22. 
Danjoy (K.), r. de Milan, 12. 
Darmoy, vérifie, r. du Mail, 34. 
Darodes, vérifie. y r. de l'Ouest, 26. 
Darru (A.), r. de Douai, 14. 
Daunay, r. de l'Ouest, 60. 
Dauvin, r. de Ri^'lielieu, 87. 
David' (L.), r. Fontaine-Saint-Georges, 

19 bis. 
Dav4oud, boul. Sébastopol,2 (r. gauche), 
Davout, r. Vanneau, 40. 
Davril, r. Saint-Paul, 19 bis. 
Debacq (Fréd.), r. Saint-Dominique, 81. 
De Bierne, r. de Rivoli, 124. 
Debressenne, r. Saint-Georges-Passy, 8. 
De Bruge, r. de Bréda, 4. 
Ducloux (A.], r. du Faubourg-Saint- 
Martin, 136. 
Decollet, r. Mont-Thabor, 12. 
Deconchy (F.), expert, r. du Faubourg 

Saint-Martin, 122 et 124. 
De Grémont, r. Saint-Louis-Marais, 30, 
Dedouvrealné., r. do Vendôme, 0. 
Degouy (A.), rue de Babylone, 58. 
Oejean (Eug.), r. de Malte, 13. 
Delaage, r. de la Boule-Rouge, 1. 
Delachaudronnière, r. du Faubourg-Pois- 
sonnière, 6. 
Delacour ^, r. de Seine, 40. 
Delafontaine, r. du Marché^es-Blancs- 

Manteaux, 5. 
Delagenière, r. des Petites-Écuries, 21 . 
Delahaye, r. Panoyaux, 51. 
Delaistre (E.) boulevart Beaumarchais. 

100. 
Delalande, r. Sainte-Anne, 34. 
De!alande (Ch.), r. du Faubourg-Mont- 
martre, 61. 
Delamarre, vérifie.^ r. des Juifs, 13. 
Delà Motta, r. Drouot, 2. 
Delapierre, r. de. la Chaise, 8. 
Delaporte, r. Montaigne, 24. 
*Delarocque, r. Bellefond, 37. 
Darue, r. de Luxembourg, 48. 



— 68 — 



Delarue, r. Saiut-Nicolaa-d'Antio, 38. 

Delatouche, r. Percier, 4. 

Delebarre (E.)« r. Saint-Lazare, 45. 

Delepouye, r. de Buci, 18. 

De Leuze (E.), r. Mignotte-Belleville, 8. 

Delevoy, r. du Château-Montmartre, 12. 

Delhorame, Grande-Rue-Gliapelle, 49. 

Deligny, quai Gonti, 25. 

Delton (Albert), r. Richer, 30. 

Demanet, r. dé La Rochefoucauld, 35. 

Démangeât, r. Pigalle, 9 bis. 

De Metz (A.), r. Geoffiroy-rAsnicr, 26. 

De Mory (Eug.), r. Montholon, 20. 

De Pujol, r. Saint-Etienne-Batignolles, 30. 

De Royou (A.), r. du Chàteau-d*Eau, 5. 

Desaint (Aug }, r. Laffitte, 53. 

De Sanges, r. de Suresnes, 27 bis. 

Desbuisson, r. Joubert, 30. 

Deschamps (P.), r. Taitbout, 47. 

Desfossés, r. Leregrattier, 6. 

Desjardins, r. du Dragon, 33. 

Desjardins de Morainville (J.), r. de La- 
fayette, 20. 

Delignières (A.) , r. de Chateaubriand , 13. 

Desmarest (L.) ^, r. de Buci, 10. 

Desmazures (Eug.), ingénieur^ r. Mon- 
sienr-le-Prince, 48. 

Desplaos, r. du Vingt-Neuf-Juillet, 4. 

Despoix, vérifie, y villa Sainte-Alice-Plai- 
sance, 4 ois. 

Despréaux [Ch.], r. du Faubourg-Mont- 
martre, 4. 

Desrochers, r. des Fossés-du-Temple, 37. 

Desrousseaux, r. Bonaparte, 30. 

Destailleurs, rue du Bac, pass. Sainte- 
Marie, 11 bis. 

Destors, boul. Sébastopol, 7. 

Deiain, r. Culture-Ste-Catherine, 50. 

De Valcourt. boni. Sébastopol, 10 (r. g.}. 

De Verneuil (F.), r. de Trévise, 30. 

De Vienne, r . des Marais-Saint-M artin, 34 . 
♦Devrez (D.), r, Taitbout, 37. 

D'Herbecourt, r. Taitbout, 20. 

Didelot (Charles), r. des Saints^Pères, 50. 

Didelot (Emile), r. du Cherche-Midi, 10. 

Diet (A.), r. Jacob, 33. 

Dieudonné fils, boul. Pigalle, 18. 

Digeon, r. de Douai, 30. 

Dodin (Charles), r. de l'Abbaye-Mont- 
martre, 48. 

Dominique^ r. Ste-Pbcide, 30. 



Dommey, r. Serpente, 16. 
Dorign3r, r. du Cherche-Midi, 4. 
Douai (J.), r. de Flandre, 47. 
Douillard, r. Madame, 55. 
Doussault (E.), r. de Bruxelles, 4. 
*Doussauit (Ch.), chaussée de La Muette, 

13, Passy. 
Douville, avenue de Saint-Cloud, 26. 
Drisse, r. d*Angoul6me<St-Honoré, 51. 
Duban, O. ^ (de l'Institut), p. de Lille, 
12. 

Dubel, r. de la Cerisaie, 17. 
Dubois (Henri), r. de Douai, 65. 
Dubois, r. Vanneau, 80. 
Dubois iF.-A.), vérifie.^ r. Fontaine-St- 

Georges, 35. 
Dubois (J.), r. des Foss<^s-du-Temple, 10. 
Dubois-Lambert, boulev. du Temple, 35. 
Du Boys (Al.), r.^ochechoiiart, 55. • 
Dubreuil (E.) *|{«, r. d*Angoulôme-Saint- 

Honoré, 41. 
Dnbrujeaud fils, r. des Marais-Saint- 

Martin, 30. 
Duc ^, r. du Marché-St>Honoréy 4. 
Ducatel, r. Lamartine, 35. 
Ducerf, r. Fontaine-au-Roi, 8. 
Duchatelet , r. de Grenelle-Saint-Ger- 
main, 114. 
Ducbemin, r. de Londres, 15. 
Duclëre, r. Mondovi, 4. 
Ducos (J.), r. de Lancry, 50. 
Dufayel, r. de la Bienfaisance, 7. 
Dufétel (Jules), architecte vérifie.^ boul. 

Sébastopol, 126. 
Duffner (Alph.), r. de Varennes, 98. 
Dufour (Eug.), boul. Beaumarchais, 48. 
Dufour (L.), vériftcai.y r. de Lisbonne, 34. 
Dumain, r. Guy-Labrosse, 4. 
Dumas de Culture, r. de Seine, 13. 
Dumesnil, r. St-Honoré, 282. 
Dumest, vérificaieuryT. delaJussienne,5. 
Dumoiit (Edouard), r. Taitbout, 47. 
Duparc (Amand), expert ^ passage Saul- 

nier, 25. 
Dupezard, r. Bonaparte, 42. 
Duplay (Emile), r. Descombes, 6. 
Duplay (Jules), r. deBerry, 5. 
Dvjpommereulle (Eug.), vérificaUury r. 

de Vaugirard, 62. 
Dupré (Léon), r. Neuve-Pigalle, 4. 
Dnpuy, r. de Seine, 29. 



— 69 — 



Du Puy, r. de Rivoli, 124. 

Duquesne (C), r. StrLouis-au-Marai8,23. 

Durand, r. Doudeauvilie-Chapelle, 14. 

Durand-Alph.), r. Ollivier-SainlrOeorges, 
16. 

Durand-Billon ^, r. Oaumartin, 69. 

Dusillion, r. Chanal^illes, 9. 

Dutitre fils, expert^ r. de Seine, 29. 

Dutot, r. de Seine, 91 . 
*Dutrou, r. de la Madeleine, 55. 

Duval (Charles), boulev. Magenta, 188. 
•Duval ;J. B), r. de Bordeaux-Villette, 1. 

Duval (Gb.) fils, r. de Rocroi, 23, 

Duvert (A.), r. de Calais, 9. 

Duvilliers - Chasseloup , àrehitecte-dessi> 
nateur et ordonnateur de parcs et jar- 
dins, etc., avenue de Saxe, 15. 

Eck <^, r. Lacroix-Batignolles, 30. 

Equer (F.), r. d*Anmale, 5 et 7. 
•Etex (A.) îHf, r. Carnot, et r. de TOuest, 
80. 

Etienne aîné, vérificateur^ r. Blomet-Vau- 
girard, 69. 

Eude, r. de Bagneux, 4. 

Eudes (Emile) aj^, r. de Castiglione, 3. 

Fabriot, rue de Clichy, 89. 

Fagard, quai des Ormes, 10. 

Fanost, expert^ pass. Saulnier, 1 7. 
*Faullin, r. de Ponthieu, 15. 

Faure-Dujarric (L.), cité Pigalje, 4. 

Fauvelle (Em.), r. de Navarin, 14. 

Faux, r. du Cherche-Midi, 47. 

Favé (Ch.), boul. du Temple, 4 

Favereau, r. du Pont-de-Lodi, 6.^ 

Féart, imp. Mazagran, 8. 

Feinieux (E.), vérificateur^r. Barbette, 2. 

Féry, expert^ r. Boileau-Auleuil, 17. 

Feydeau, r. Lavoisier, 13. 

Finiels, r. Fontaine-St-Georges, 25. 

Flachat (Adolphe), r.Gaumartin, 7&. 

Flamant (Eug.), r. de Berlin, 21. 

Flamant, r. de T Ancienne-Comédie, 25. 

Flamant (P.), cour du Commerce-Saint 
André-desp-Arts, 19. 

Fondet, boul. Poissonnière, 14 àis. 

Fontaine, r. du Delta, 20. 

Fontaine (Pierre), r. St-Lazare, 140. 

Forest (Ch.), r. Ste-Marihe, 5. 

Forgcot (Hipp.), r. Ménilmontant, 79. 

Forget i^, r. de Courcelles, 14. 

Forget, r. Geoffroy-Marie, 10 bis. 



Fort, place Royale, 8. 

Fqrtuné-Giles de Saint^îermain , r. de 
Grenelle-St-Honoré, 19. 

Fosse, r. Vieille-du-Temple, 98. 

Foucault (V.), r. St-Bon, 8. 

Fouquet, r. Moret, 18. 

Fourdrin, r. Guénégaud, 15. 

Fournier, r. Rambuteau, 56. 

Fournier (Ch.) r. de Paradis-Marais, 12. 

Fournier, r. de Strasbourg, 6. 

Franquenet (E.), r. Geoffroy-Marie, 3. 

Frémont [Charles), boul. Bonne-Nouvelle, 
28. 

Friker, r. St-Georges, 9. 

Friou, r. Neuve-Ménil montant, ir>. 

Frœlicher (Henri), r. de Grenel!e-St-Ger- 
main, 180. 

Frœlicher (Arthur), r. de Grenelle-Saint- 
Germain, 180. 

Fromage aine, r. du Transit- Vaugirard, 
12. 

Frou (H.), r. du Garde-BatignoUes, 18. * 

Fuilhan, r. de Rivoli, 200. 

Gabriel frères, r. de Lancry, 37. 

Gagné, r. de Cléry, 9. , 

Galand, r. de la Victoire, 32. 

Gallien (Eugène), r. Culture-Sainte-Ca- 
therine, 20. . 

Gallois, r. de Yaugirard, 48. 

Gambier, r. de Malte, 12.* 

Gancel, r. Mazarine, 60. 

Ganueau, r. Guy-Labrosse, 15. 

Ganter, r. de TÉpée-de-Bois, 19. 

Gardon, cité Trévise, 10. 

Gardy, r. de Parme , 10. 

Garien, r. Ménilmontant, 18. 

Garin (Ernest), r. Jacob, 9. 

Garnaud, r. des Marais-Saint-Germain, 
21. 

Garnier (Charles), boul. Saint-Germain, 

10 bis. 
Gastellier, r. du Cherche-Midi, 28. 

Gaudré (E.), boul. du Temple, 33-35. 

Gault de Saiiit-GermaCin, r. du Faubourg- 
Saint-Martin, 158. 

Gaussinel, m. Saint-Martin, 8. 

Gautier (A.), r. de Bondy, 92. 

Gautier (Jules), arch.de la petite Voirie, 
r. de rUniversité, 34. 

Gavet (Emile), r. Malher, 3. ^ 

Gavory, r. Saint- Victor, 13. 



— 70 — 



Gay (Eug.), r. Turgot, 11. 

Gayrard (Gustave), r. du Dragon, 21 . . 

Geffrier (Louis), r. Lafayette, 7. 

Geffroy, vérificateur^ r. Chariot, 23. 

Gelin, r. Saint-Honoré, f^i. 

Genaille, r. Vanneau, 14. 

Geoce, r. de Sèvres, 65. 

Gentilhomme (Lucien), quai de la Tour- 

nelle, 45. 
Gentis, architecte-vérificateur des travaux 

publics, r. de la Monnaie, 0. 
Geiiuys, r. de Rivoli, 200. 
George, vérificateur^ place de lu Mairie- 

Passy, 4. 
Gilbert aîné O. ft, de l'Institut, r. de 

rUniversité, 6. 
•Gilbert, pass. de TArcade, 8. 
Gilles, r. des Écluses-Saint-Martin, 37. 
Gillct, r. de Fleurus, 23. 
Ginin, r. des Beaux-Arts, 19. 
•Gillon, quai Voltaire, 25. 
> Gilly, r. Favart, 2. 
Girard (Simon], r. Bossuet, 10. 
Girard (A.) t{|i, r. de Fleurus, 26. 
Girardin, r. ^e la Madeleine, 40. 
Giraud (J.) ^jji, entrep. de travaux publics, 

r. de la Tour-Passy, 77. 
Giraudet, r. Servandoni, 22. 
Girodroux-Lavigne P.), r. Bumfort, 12. 
Giroy, pass. Tivoli, 14. 
Gisors (Alphonse de), O. ^, de l'Institut, 

r. de Vaugirard, 10. 
Givardière, r. Saint-Antoine, 43. 
Glaudieu, r. Castiglione, 8. 
Godard, r. de la Tour-d*Auvergne, 38. 
Godebœuf ^, r. de Bréda, 30. 
Gondet, vérificai.^ r. Saint-Glaude-Marais, 

12. 
Gondoin (Ch.), arch. adj. du Sénat, r. de 

Vaugirard, 10. 
Gondouin (de), r. du Bac, 134. 
Gongeard, r. des Panoyaux-Belleville, 31. 
Goubert (E.), r. Fontaine-St-Georges, 1. 
Gouffier, r. de Parme, 4. 
Goujon (A.), r. St-Charles-Vaugirard, 8. 
Goujon (Ad.), r. Miromesnil, 54. 
Gouilloud, r. Méuilmontant, 120. 
Grabeuil, r. de Bellevue-Passy, 18. 
Grandidier, gr. r. Saint^Michel, 4. 
Granj acquit, r. Saint-Su Ipicc, 38. 
Grapillard, r. Notre-Dam?-('e^Lorette, \h. 



Gravier, r. de Malte, 57. 

Grenier (Emile), r. du Dac, 142. 

Grenier, r. de Vaugirard, 117. 

Gricourt (A.), r. de Lacépède, 50 

Grisart ^, r. de TOdéon, 20. 

Grosjean, r. des Bernardins, 24. 

Guelle, r. Notre-Dame-de-Nazaretb, 38. 

Guénepin (A.), r. du Hasard, 8. 

Guénepin <|^, r. Chabanais, 6. 

Guérin (Jules), r. de la Coutellerie, 4. 
♦Guérinot, Chemin de ronde de la barrière 
Rochechouart, 3. 

Guibert, r. des Marais-Saint-Martin, 62. 

Guibillon, boul. Beaumarchais, 38 bis. 

Guibout (Adolphe) , r. du Grand-Chan- 
tier, 6. 

Guichard,r. des Marais-Saint-Martin, 80. 

Guillaume (C), avenue Percîer, 6. 

Guillaume (Alexandre) fils, boul. Mont- 
parnasse, 80. 

Guilieraard, r. Dupuy-Vendôme, 7. 

Guillemont, r. de Stockholm, 8. 

Guillaume (C), r. du Cherche-Midi, 46. 

Guillemin (V.), boul. Beaumarchais, 7. 

Guillemard (H.), r. du Puits-Vendôme, 7 

Guillot (J.), r. Boutarel, 8. 

Guillot, r. Laval, 22. 

Guillou, quai des Ormes, 48. 

Guiuet (A.), r. Miromesnil, 28. 

Gutel, r. Sftint-Sulpice, 38. 

Hall (Ph), r. de Penthièvre. 34. 

Hamon, quai de la Râpée, 68. 

Hamot, r. Meslay, 41 . 

Haquete, géomètre^ r. Singer-Passy, 36. 

Harlingue, r. de la Paiz-Batignolles, 48. 

Harlingue, r. Duperré, 14. 

Hédiart, r. de Vendôme, 20. 

Hédouin, r. Bellefond, 31. 

Helle, vérifie.^ r. Lafayette, 12. 

Helliot, r. de Buci, 10. 
*Hémartfils, architecte vérificateur^ r. de 
Fleurus, 22. 

Henard, r. Saint-Lazare, 58. 

Henry, inspecteur des travaux et des bà 
liments de l'École polytechnique, r. 
Descartes, 5. 

Hérard, r. St-Dominique, 8. . 

Heret, expert^ r . Notre - Dame - de - Naza- 
reth, 29. 

Hermant (A.), r. de l'Arcade, 68. 

Herny G.), r. de Laval, 15. 



-- 71 — 



Henon, r. du Sentier, 26. 

Hertemathe (Ferd.), expert ^t. Souffiot, 5 

Heudebert, quai des Orfèvres, 54. 

Heuguelin, r. de Grenelle - Saint - Ger- 
main, 39. 

Henrtaud, r. de Bellevue-Passy, 18. 

Beurtaut (Eug.), r. de la Tonr-Passy, 74- 

Beurtaut (G.), av. St-Denis-Passy, 32. 

Heuzé (Louis), boul. de Strasbourg, 23. 

HigonnetfilB, r. Chariot, 85. 

Hiniet(A.), vérifie.^ r. Gareau, 6. 

Hittorff, O. ^, de Tlnstitut, r. Lamar- 
tine, 40. 

Hittorf, fils, r. Lamartine, 40. 

Hoffmann, r. Saint-Dominique, 52. 

Hotin, r. Rodier, 1 . 

flu (Victor), r. Barbette, 3. 

Buber, r. Chariot, 33. 

Hue, r. de Berry, 40. 

Hugé, r. des Moulins-Passy, 0. 

Hagé, r. de Paradis-Poissonnière, 50. 

fluguenin (Ch.), quai St-Paul, 6. 

Huguet, r. Saint-Louis-Marais, 104. 

Huillard (Gustave), place Vendôme, 29. 

Hulot, r. de Seine, 43. 

Huot, r. Saint-Antoine, 182. 

Huot (Léon), r. d'Hauteville, 24. 

Hury, r. Barouillère, 12. 

Isabelle (Ed.) ^, r. du Helder, 21. 

Isabey, boul. de Sébastopol, 7.- 

Itasse (E.), cité GaUIard, 5. 

Jacmart, r. de Ponthieu, 6. 

Jacob, r. de Bondy, 92. 

Jacob (Albert), r. des Quatre-Vents, 8. 

Jacoby, Grande-Rue-Batignolles, 28. 

Jacquemin (J.), r. du Faubourg-Saint- 
Martin, 68. 

Jacquet, vérificateur, r. des Petites^Écu- 
rie6,28. 

Jaillon, cité du Wauxhail, 3. 

Jal (Anatole), r. des Petites-Écuries, 42. 

Jaaicot (Edouard), r. de Douai, 41. 

Janniard (H.) ^,r, de Douai, 3. 

Janvier, r. de Paradis-Marais, 16. 

Jay *, P. d'Enfer, 19 bis. 

Jeanson, r. de la Sourdière, 25. 

Jodot(M.) ^, r. du Faubourg-Saint-Do- 
nis, 157. 

JoUy (E.), r. Bourdaloue, 9. 

Jbly (de) î^, rue de Grenelle-Seint-Gjr- 
ain, 73. 



Joly (Edmond de), r. de rUuiversité, 1)6 
et 128. 

Jorel Jeune, vérificateur y r. Malber, 16. 
Jouannin (Alph.), r, Percier, 6. 
Jouannin (Achille), ingénieur, r. deCli- 

chy, 78 
Joubert, r. du Bel-Air-Passy, 67. 
*Joudrin, Grande-Ru(^-Chapellc, 116. 
Jourdain (J), r. Percier, 12. 
Jourdain (F.), r. Saint-Honoré, 154. 
Juan, boul. Sébastopol, 81. 
Jude, r. de la Tachèrie, 10. 
Jumelin (Paul), r. Madame, 54. 
Kauffmann, boul. de Strasbourg, 12. 
*Kohler, r. Duperré, 6. 
Knoepffli, r. de Malte, 54. 
Labiile, boul. Poissonnière, 24. 
Labois (E.), ^, quai de Seine-ViUette, 89. 
Labrouste (H.), O. {R>, r. de Vangiraré,. 

47. 
Labrouste (Th.) 4il, r. du Bac, 35 
Lacaze, Grande-Rue-BatignoUes, 51. 
Lâchez (Th.), r. Lafayette, 23. 
Lacombe (L.), r. d'Amsterdam, 57. 
Lacoste (Henri), r. de l'Ouest, 48^. 
Lacour (J. E.), boul. Mazas. 85. 
Lacroix ^, arch. du Palais de l'Êlyst'e, 

r. de ValoisHiu-Roule, 23. 
*Lafollye (A.), r. de Moscou, 8. 
Lafon (H.), r. du Faubourg-du-Temple, 

53. 
Lafon-Lacroix, r. de Paradis*Poissonniè.re, 

29. 
Laforge (P. F.), architecte du dépôt d(4 

affaires étrangères, boulev. du Tem- 
ple, 40. 
Lafosse (Vict.), r. Marcadet-Montmartre„ 

136. 
Lagondeix, impasse Mazagran, 4. 
Lagrave (E.), r. Neuve-Bréda, 25. 
Laine, r. Fontaine^t-Georges, 10. 
Laliemand, vérificateur, r. Notre-DanM- 

des-Champs, 66. 
Lambert (E.), r. St-Roch, a7. 
Lamblot, r. St-Lazare, 127. 
Lamy, r. des Prouvaires, 3. 
Lance (Adolphe), r. Laval, '7. 
Landry (Pierre), r. de l'Est, 1^. 
Landry, r. Chaptal, 21. 
Langlais (Félix), r. La Bruyère, 21. 
Lanier ^A.), boul. du Temple, 37. 



1 



7i 



Laprairie, boul. Rocheclioaart, 60. 

La Reynie, boul. St^Martin, 37. 

Larible, r. des Petites-Ecuries, ti7. 

Lascombe, r. St-Honoré, 57. 

Lassay (Eug), r. des Tournelles, 3*. 

Latour, r. aux Ours, 39. 

Laiidin, architeete du palais de Meudon, 

à MeudoD. 
Laurency, r. des Saints-Pères, 17. 
Laurean, r. du Faub.-^St-Antoine, 34C. 
Laurent, r. de la Clef, 3. 
♦Lavalley (A.), r. Blanche, 82^ 
Lavalley (Paul), r. Blanche, 82. 
Lavechin (Cfa.)i boul. Bourdon, 17. 
LavigneGirodroux (P.), r. Rumfort, 12. 
I.avry, r. Fontaine-St-Georges, 36. 
Lebas (H.), O. >)^, de Tlnstitut, r. de 

Seine, 1, et r. Tronchet, 29. 
ije Bègue (A .) r. Bellefond, 4. 
Lebelin de Chatellenot, r. Bonaparte, 25. 
Leblanc (E.), expert, r. de Renne», 6. 
Le Blanc (Ferd.), r. de Trévise, 40. 
Lebouteux, r. Ghaptal, 15, et à Batignol:- 

les, r. des Dames, 1G8. 
LeciBur (Jules), r. de Grenelle-Saint^er- 

main, 15. 
Lecœur (Gh.)i r. Biron, 23. 
Lecomte [G.],r. du Faub.-^ontmartre, 10. 
Lecoq, archit. de jardins, pi. Saint- 

André-des-Arts, 22. 
Leconte, r. duCommerce-GrenelleY32 6t5. 
Lecuier, r. du Faub.-St-Denis, 178. 
Leculé (E.), r. Taranne, 7. 
*Ledeschault, r. du Regard, 6. 
^Ledoux, r. Notre-Dame-des^hamps, 34. 
Lefebvre-Norville et Chaffanjon, pass. du 

Désir, 2. 
Lefebvre, r. Notre-Dame-de-Lorette, 5©. 
Lefèvre (Ed.), cité Popincourt. 
Lefevre, T. Cassette, 8. 
Lefranc (S ), r. des Arcades-Terne», 14. 
Lefuel, O. i^, de Tlnstitut, quai Mala- 

quais, 15. 
Legrand, r. Payenne, 6. 
Legros, r. du Roi-de^icile, 4. 
Legros (Al.), r. des Saussaies, 3. 
Lehman (L.),*r. N.-D.-de-Lorette, 46. 
Lejeune (E*.), r. N.-Dame-BatignoUes, 48. 
Lejeune (J.) père, r. Ste-Appoline, 9. 
Lejeune fils, r. de Bondy, 46. 
Lejeune (A.) ^, r. de la Victoire, 71. 



Lejeune, r. de StrQueutin, 14. 

Leleux (N. L.], aven, du Bel-Air-Saint- 

Mandé, 8. 
Leloir, r. Jacob, 1 . 

Lelong (Ch.), r. St-Paul,45, pass. Saint- 
Louis, 5. 
Lemaire (P.), quai Napoléon, 35. 
Lemaire, r. Ménilmontant, 34. 
Leman^ (Ch.), r. de Seine, 81. 
Lemaistre (T.), r. de Grammont, 3. 
Lemaistre (A.), r. Ribouté, 1. 
Lemal, vérif.^r, du Temple, 46. 
Leménil (Em.), cité Trévise, 6. 
Leraercier, r. Blanche, 82. 
Lemoine (Edm.), r. Laval, 18. 
Lemone, r. de Lourcine, 2. 
Lemonnier, boul. Sébastopol, 25. 
Lemonnier (Jules), r. des Martyrs, 65. 
Lemonnier, archit. -voyer^ 4, r. Soflroy- 

Prolongée-BatigtaoUes, 5 . 
Lenoir(A.) ^, r. MonsieuMe-Prince, 2. 
Lenoir (Victor] i;^, boul. des Italiens, 17 ; 

bureaux, r. Mont-Thabor, 40. 
Lenoir (P.), port de St-Ouen, 47. 
Lenorirand i^^ r. de Paradis-Foisson- 

nière, 58. 
Lepage ^, r. Rambuteau, 30. 
Lepape. r. de Lancry, 43. 
Le Pâtre (Henri), r. des Martyrs, 50. 
Lepàtre, r. de Strasbourg-Chapelle, 17. 
Lépine (J.B.), r. de Grenelle-St-Ger- 

main, 38. 
Lepoitevin, r. Blanche, 77. 
Lépreux, r. Vanneau, 20f 
Lequeux i^, r. Bonaparte, 24, et r. de 

l'Odéon, 15. 
Lerat, r. du Parc-Royal, 5. 
Lerembert, r. des Petites-Écuries, 6. 
Leroux (A.), boul.de Strasbourg, 70. 
Leroux (L. D.), r. Ménilmontant, 38. 
Leroux, r. de Seine, 68. 
Leroy, r. St-Paul, 9. 
Le Royer (X.), r. Ghabanais, 10. 
Losage, r. Duphot, 16. 
Lescène (L.), r. Pigalle, 28. 
Lescopby et Duval, r. St-Honoré, 91. 
Lesoufacher, r. de là Victoire, 76. 
Lesourd de Beauregard i|^, r. St-Domi- 

nique, 11. 
Lestrade, r. des Bons-Enfants, 21. 
Lesueur (J. B.) ^, r. de Rivoli, 63. 



— 73 — 



Lesueur (Joseph), r. de Seine, 43. 
Letanneur, r. MonsieuMe-Prince, 47. 
Le Tellier de la Fosse ^, r. du Faub.- 

Poissonnière, 139. 
Letheux (Aug.), r. de Breteuil, 6 et 8. 
Le Tourneau, p. de TUnivereité, 27. 
Letourneur, r. Lacroix-Batignolles, 7. 

Letrosne, r. Fontaine-St-Georges, 12. 
Letrosne, r. de Parme, 8. 
Levicomie, r. de Ponthieu, h. 

Lezla (L. C), p. de Babylone^ 60. 

Lheureux, r. des Layftndières-Ste-Oppor- 
tune, 10. 

Lhomme, f. des Carrières-BatignoUes, 9. 

L'Homme de Braux, r. de Rennes, 15. 

Lhommclin, r. Hautefeuille, 19. 

Liénard, vérificateur^ r. de Meaux, 90. 

Liger (F.), r. Blanche, 60. 

Lignière, r. Fontaine-St-Georges, 18. 

Lincelle, r. de Douai, 13. 

Lionnet, r. St-Honoré, 12. 

Lisch (J.), r. Las-Cases, 23. 

Lobpot (J.), p.Lafayette, 55. 

Lojraud (Léon), r. des Dames-Batignol- 
les, 90. 

Loirette (J.), p. Neuve-Fontaine-StrGeor- 
ges,12. 

Loppin (J.), p. Vieille^u-Temple, 87. 

Lorenzo, p. de Bondy, 9. 

Lorotte (Gh.), p. du Temple, 18. 

Loapa, p. DoudeauviUM^lhapelle, h. 

Louvet, p. du Bac, 38. 

Loyre (P.), p. du Chemin-de-Vepsailles,29. 

Lucas, p. Rochechouapt; 32. 

Lucot (J.), p. Lafayette, 6. 

Lusson, boul. de la Madeleine, 17, cité 
Viodé. 

Lussy (Ed.), p. de Moscou, 7. 

Mabille, boul. Magenta, 132. 

Mabraud,p. du Faub.-St-Martin, 177. 

Macquet, p. des Pretres-Saint-Gepmain- 
l'Auxeppois, 23. 

Maestli, r. de Ménilmontant, 129. 

Maeyens, p. du Ban, j^o. 

Magne, r. de Papadis-Marais, 12. 

Mahut (Ppudent), p. Cadet, 13. 

Maillard, quai Valmy, 83. 

Maillet du Boulay, avenue des Champs- 
Elysées, 84 . 

Maïlard, p. Lavoisier, 13. 

Mallet (J.), p. St-Sauveup, 39. 



Mallet, p. St-Denis, 374, et boul. Sébasto- 
pol, 117. 

Malpièce, p. Royaie-St-Honopé, 18. 

Mamalet (Eug.), p. Bonapapte, 6. 

Mandon, géomètre, r. Fpochot, 10. 
* Mangeant, architecte de la Viile, p. de 
rOuest, 80, et p. Capnot, 2. 

Mangnin (P.) ^, p. Lafayette, 7. 

Marcel, p. de Rivoli, 118. 

Marcel (Alex.), p. Vanneau, 36. 

Marcellin (A.), p. Bertin-Poipée, 10. 

Mapchand (M.), pass. Chausson, 9. 

Marchand (Henri), p. de la Victoipe, 46 

Maréchal (Ch.), p. St-Honopé, 219. 

Mapéchal, r. d'Allemagne, 3. 

Mapéchal (J. G.), boul. Magenta, 131. 

Mapette (H.), p. du Faubourg- Poisson- 
nière, 70. 

Marie (J ), r. de la Boule-Rouge, 7. 

Marion, r. du Chàteau-d'Eau, 54* 

Marion, p. de Condé, 13. 

Mapionneau, vérificateur^ p. Bpezin-Mont- 
rouge, 10. 

Mapot (Ch.)^ p. de Puteaux-BatignoUes, 

14. 
Mapquand, p. de rArbpe-Sec, 46. 
Marquet (Léonide), r. de Trérise, 47. 
Marquet (Alph.), r. de Vendôme, 16. 
Martin (Emile), p. de CpussoI, 8. 
Masson ^, p. d'Ulm, 38. 
Masson (F.), p. Soffroy-Ppolongée-Bati- 

gnolles, 20. 
Mathieu (J. B.], boul. de Strasbourg, 50. 
Mathiout, r. Lamartine, 12. 
Mathiout, r. Caumartin, 37. 
Maupice-Oupadou (Aug.), p. Saint-Domi* 

nique, 6. 
Maupize, r. d*Anjou-St-Honoré, 78. 
Maupy (P.), p. Fontaine-St-Geopges, 7. 
Mauzet, r. de TÉcole-de-Médecine, 17. 
Mavpé, p. BePtin-PoiPée, 16. 
Mayer (E.), r. du Fauboupg-Saint-De- 

nis, 138. 
Melon (Fortuné), p. Neuve-Pigalle, 20. 
Ménagep (Aug.), route d'Opléans, 61. 
Ménager, r. de Seine, 85. 
Menard (A.), p. de Strasboupg, 10. 
Ménard (N.), r. des Marais-St-Martin, 69. 
Merindol (J. de), r. de Grenelle-St<îep- 

main, 82. 
Merle, vérif.^ r. de laToupnelle-Chap.,15» 



- 76 — 



Renault. (H.)« r. Notro-Dame-de-Lorettc, 
37. 

Renié fils, r. Choiseul, 11. 

Retraver, r. de la Butte-aux-Cailles, 2. 

Revel, r. St-Georges, 9. 

Revilliot, boul. Montmartre, tO. 

Richard (Ed.)) expert, r. Tronchet, 18. 

Richard (Louis), architecte-Tériflcateur, 
inspecteur des travaux du gouver- 
nement, route d'Orléans, Hontrouge, 

U. 
Richard, r. Racine, 13. 

Richardière (Gh.), r. Ghaptal, 15. 

Rifaut, r. du Faubourg -Poissonnière, 
130. 

Rigaudy, r. de la Ghaussée - des - Mi- 
nimes, 6. 

Rimbaut (Amédée), r. Casimir-Périer, 17. 

Rivet (A.), r. StrLouis-Batignolles, 5A. 

Ripart, r. Joubert, 33. 

Rivière (Jules), boni, de Sébastopol, 55. 

Rivière (Al.), r. d'Assas, 10. 

Rivière (Léon), r. de Verneuil, 47. 

Robelin, r. SaintrGuillaume, 7. 

Roberge, r. Cadet, 19. 

Robert (A.), quai Le Peletier, 2. 

Robert (G.), r. Saint-Victor, 12. 

Robin, boul. de Strasbourg, 67. 

Roger (N. A.) ^, r. Saint-Honoré, 265. 

Rohault de Fleury ^, r. d'Aguesseau, 12. 

Rolin (Aug.), T. de Fleuras, 25. 

Rolland (A.)t r. de TÉcole^e-Médecine, 7. 

Rolland (Alexandre), r. de la Glacière, 15. 

Rolland (F.), boul. du Temple, 39. 

Rollet, r. du Faubourg-Saint-Denis, 176. 

Rondelet, r. de l'Université, 182. 

Rondy, boul. de Montparnasse, 77. 

Rosly, r. Mazarine, 68. 

Rossigneux (Gh.), quai d*Anjon, 23. 

Rouaix, r. Lafayette, 141. 

Rouard, place Royale. 5. 

Rougevin ^, r. du Faub.-SIr-Honoré, 75. 

Rousseau, r. de Rivoli, 194. , 

Rousseau, r. Bonaparte, 17. 

Roussel, vérifie. y r. Joinville-Villette, 1 . 

Roussel, r. Vanneau, 10. 

Roussi (E.), r. du Faubourg-Saint-Martin, 
117. 

Roussille (A.), r. dlsly, 15. 

Roux, r. de Varennes, 18. 

Rouyer (Eug.), r. Gassette, 34. 



Royé (Victor) i|^, r. des Grands-Augustins, 

20. 
Rose (Amédée) fils, r. Lemercier-Bati- 

gnolles, 30. 
Ruelle (A.), boul. Monceaux-Batignolles, 

Ruet, r. Bonaparte, 57. 
Rupricti-Robert^, r. d'Assas, 10. 
Sabine (Henri), r. de la Plaine-Ternes, 

19. 
Sageret, r. du Four-Saint-Germain, 15. 
Saguet (Gh.), r. Saint-Mardn, 198. 
Saiut-Ange-Laplanche, vérifie,^ r. d'Or- 

. léans-BatignoUes, 34. 
Saint-James (Gh.), rae de La Fontaine- 

Auteuil, 54. 
Saintpère (Gh.), r. Jacob, 1. 
Saint-Salvi (Jules), r. La Rochefoucauld, 

24. 
Saint-Vanne (Jules de), r. de T Arbre-Sec, 

46. 
Salel (J.), r. Gaumartin, 69. 
Salleron (Léon), r. de la Ferme, 21. 
Salmon (A.), r. Saint-Georges, 48. 
Santi, r. deTOratoire-Ghamps-ÉIysées, 21 . 
Sassiat, r. de Ghoiseul, 1 . 
Sauhiier (Jules), r. Monsieur-Ie-Prince, 2. 
Sautejean, r. de TEntrepôt, 31. 
Sauvé (B.),r. Gorbeau, 5. 
Sauvier (H.), r. Neuve-Saint-Étienne-du- 

Mont, 33. 
Savoye, r. des Jeûneurs, 27. 
Schaal, r. de Trévise, 40. 
Schmitz {Q>, r. de Poissy, 1. 
Sédille ^, r. du Ghâteau-d*Eau, 34. 
Seveste (Emile), cité Trévise, 14. 
Sibert (A.), r. du Temple, 211. 
Siéver, r. Neuve-Bréda, 21. 
Signoret, r. de la Sourdière, 18. 
Silveyra, r. d'Enghein, 26. 
Simon (A.), r. Rocroi, 23. 
Simonet, vérifie.^ r. de Rivoli, 90. 
Singery (Ed.), r. Ménilmontant, 5. 
Sirodot, r. dii Bac, 110. 
Solvet (Th.), r. des Deux-Écus, 24. 
Sorets, vérifie, y r. des Trois-Frères-Vau- 

girard, 5. 
Stillière (G. A.), r. Rochechouart, 56. 
Storez, r. de Grammont, 4. 
Streib, r. Paris-BelleviUe, 136. 
Sufis, r. Taranne, 18. 



- 77 



Tafoureaux (Ch.), r. de l'Efïtrepôt-Marais, 
U. 

Taillefer, r. des Petites-Écuries, 12. 

Tanière (A.), r. du Faubourg-Saint-Mar- 
tin, 172. 

Tardieu, r. du Faubourg-du-Temple, 21. 

Taveniier (Ant.), r. Marsollier, 5. 

Tavernier, r. Lamartine, 29. 

Taxil, r. Saint-Cliristophe, 8. 

Teniez (Eng.), boul. du Tenaple, 11. 

Tessier (Alexandre), r. du Faubourg-Pois- 
sonnière, 63. 

Tétaz (J. M.), r. des Petites-Écuries, 12. 

Thery, r. de La Rochefoucauld, 43. 

Thevenin (Jules), r. de Sèvres, 55. 

Thevenon, r. Soufflot, 16. 

Thibaut, r. des Filles-du-Calvaire, 18. 

Thibout (Pr.), Grand'Rue-BatignoUes, 43. 

Thierré (Emile), architecte vérificateur, 
r. Vintimille, 5. 

Thierry (J.), r. du Faubourg-Poissonnière, 
i30. 

Thierry (A.), r. d'HauteviUe, 25. 

Thierry (P.), r. du Colisée, 19. 

Thierry, r. St-Jacques, 237. 

Thiessard père, r. Ferdinand-St-Maur, 6. 

TI">y(A.), r. de Clichy, 82. 

Thomas, r. Saint-Louis-Maris, 56. 
Thomas, r. de la Madeleine, 17. 
Thorel, vérifie., r. du Fg-St-Denis, 182. 
Thouveiiin (L.), place Vintimille, 3. 
ThuiUeux, r. Blanche, 36. 
Tingray-Lehuby, r. de la Pépinière, 86. 
Toinetfils, boul. Bonne-Nouvelle, 28. 
Totain aîné, r. des Acacias-Montmartre, 

kS. 
Touchard (C), r. de la Monnaie, 9. 
Tougard, r. de Trévise, 36. 
Tourillon et Desains, r.CultureSainte-Ca- 

therine, 52. 
Tourin, r. de Grenelle-Saint-Germain, 3. 
Tourneur (A. A.), r. de Savoie, 3. 
Toumier, r. des Lions-Saint-Paul, 5. 
Toussaint (A.), r. de Savoie, 15. 
Train (E.), r. de l'Odéon, 19. 
Trélat (Emile) ^, r. de La TouiMi'Auvei^ 

gne, 37. 
Tremblay (Benjamin), r. du Faubourg- 
Poissonnière, 46. 
Tremblay (Élie), r. du Faubourg Poisson- 
nière, 46. 



Tricotel, r. d'Hauteville, 51. 

Trilhe (F. E.), r. Pigalle, 40. 

♦Triquet (A.), r. Martel, 18. 

Trenquois (A.), r. Pagevin, 4." 

Trouillet (H.), r. Jacob, 1. 

Try, r. Laval, 25. 

Tuane (Eug.), vérifie., r. du Faubourg- 
Saint-Denis, 78. 

Uchard (J.) {{^, r. de la Chaise, 8. 

Yallet (Maurice), vérific.j r. Saint-Louis- 
en-rile, 82. 

Valiez, r. Mayet, 12. 

Van Gleemputte (L.) ^, passage Sainte 
Marie-Saint-Germain, 11. 

Vallois, r. du Faubourg-Saint-Denis, 182. 

Vandierre (Hubert de), r. Moncey, 18. 

Varcollier, r. Bonaparte, 42. 

Varé «{J, r. Paradis-Poissonnière, 17 bis. 

Vasseur, r. Saint- Victor, 18. 

Vaudoyer (L.), O. »R?, r. des Sts-Pères, 8. 

Vaudremer ( Emile), r. d*Enfer, 113. 

Vautier, r. du Dragon, 3. 

Vavasseur (G.), r. de 1* Abbaye, 4. 

Verdier (Aymar) ^, r. Cassette, 20. 

Verel, aven, de Clichy, 45. 

Verhaeghe (Ch.), r. des Saints-Pères, 16. 

Vemaud (F.), r. Bellefond, 4. 

Vernaz, vérifie, r. de la Pompe, 29. 

Verrier (D.), vérifie, r. du Cherche-Midi, 
24. 

Vestier ^, r. des Saints-Pères, 57. 

Veugny jeune, r. Ribouté, 7. 

Vick, boulev. Magenta, 104. 

Vidus, r. Férou, 4. 

Vieillot, r. de Seine, 62. 

Viel (Antonin), r. de la Madeleine, 53. 

Viel (Victor) *, r. Lafayette, 7. 

Viennot (P.), r. Lévisse-Montmartre. 12. 

Viette (E.), r. du Bouloi, 24. 

Vigneulle, r. Saint-Antoine, 222. 

Vigoureux, r. Pavé-Saint-André, 2. 

Vila (C), boulevard de la Madeleine, 17. 

Vilain, r. Fontaine-Saint-Georges, 17 bis. 

Villain, r. Fontaine-SirGeorges, 19 bis. 

Villemsens, boulev. Bonne-Nouvelle, 28. 

Viock, boul. Magenta, 104. 

Vincent (Jules), r. Neuve-des-Martyrs,18. 

Violet^Le-Duc O. Hf, r. des Sts^Pères, 1. 

Virant, r. de Lancry, 51. 

Voilquin, r. Antoinette-Montmartre, 20. 

Voisembert, r. Boileau-Auteuil, 5. 



•* 



— 78 — 



Vuillemin, r. de rUniversité, ifl. 
Weûiger (Ë.), r. Laval, 18. 
Wibaille, boulevard Beaumarchais, 32. 
*Yriarte, r. Sainl-Lazare, lûO. 
Zender, r. de Calais, 7. 

M RCHITECTE8-PATSAOISTE9 

Aumont (G.)f aven, de St-Cloud, 137, et 

r. de la Croix-Passy, 12. 
Auvray, r. Fontaine-St-Georges, H. 
Barillet-Deschainps, aven, de St-Cloud, 

137, à Passy. 
Bonniot, r. du Hasard, 7. 
Buhler, r. de Grenelle-St-Germain, 147. 
Dourday (A. E.), r. du Louvre, 2. 



Duvillers-Chasaeloup (F.), avenue de 

Saxe, 15. 
Fleurot, r. Godot-de-Mauroy, 32. 
George (H.), avenue des Ternes, 46. 
Leblanc (Charles), r. du Transit-Motit- 

rouge, 5. 
Lecoq, place St-André-des-Arts, 22. 
Letrou, r. de Monceau, 15. 
Loyre (POtT- du Faubourg- St-Honoré, 9. 
Rondy, paysagiste de S. M. Tempereur 

de Russie, boulev. du Montparnasse, 

r. du Départ, û. 
Roussel, boulev. Montparnasse, 38. 
Varé ^, architecte-paysagiste des embel- 

liaaements du bois de Boulogne, r. de 

Paradis-Pomomiièce, 17 bis. 



AMATEURS 



DE 



TABLEAUX. DESSINS. ESTAMPES 



André, r. du Faub.-Poissûnnière, 30. Ta- 
bleaux modernes. Charmante collection. 

Arago (E.), square d'Orléans, 7. Tableaux 
et dessins anciens et modernes. 

Alger, boul. Poissonnière, 6. Tableaux 
et dessins de Chardin. 

Auguiot, r. d'Enghien, 2. Tableaux an- 
ciens et modernes. 

Azevédo, r.Taitbout, 3. Tableaux anciens 
et modernes. 

Balzac (Mme de), r. Balzac, 12. Tableaux 
anciens de toutes les écoles : envi- 
ron 80. 

Barbet, r. Saiiit>Antoine, 165. Tableaux 
ancien»: environ 30. Très-belle collec- 
tion provenant de Tabbé de Lamennais. 

Bardon, r. Boursault. Tableaux modernes. 

Barroilhet, r. Blanche, 68. Tableaux an- 
ciens et modernes de toutes les écoles : 
environ 250. 

Barré, r. Bellechasse. Tableaux modernes. 

Baudîcour (Prosper de), r. d'Enfer, 2â. 
Estampes. 

Benoist (le docteur), boul. Beaumarchais, 
7/i. Tableaux anciens, surtout de l'école 
française : environ 100. 

Berard, r. Neuve-Breda, 19. Estampes. 

Blacque (Paul], r. Grammont, 12. Dessins 
modernes. - 

Biancourt (marquis de) . Tableaux anciens 
de toutes les écoles, portraits histo- 
riques î environ 200. 

Blaizel (marquis du), r. Saint-Lazare, 06. 
Tableaux anciens de toutes les écoles, 
œuvres capitales des grands maîtres. 
Grande et belle galerie. 

Blanc, r. Taitbout, 18. Tableaux anciens 
et modernes. Belle et nombreuse collec- 
tion. 



Bocquet (Ferd.), r. de la Paix. Tableaux 
modernes. 

Boilly (Jules), r. de l'Est, 7. Tableanac, 
dessins et estampes. 

Boitelle, préfet de police^ à la Préfecture 
de police. Tableaux anciens et mo- 
dernes. 

Bonnardot, av. des Champs-Elysées, 107. 
Estampes. Collection relative à Paris. 

Bonnet, r. Taitbout. Tableaux modernes . 

Bridoux, r. Mazarine, 18. Tableaux an- 
cens des écoles flamande, française et 
italienne : environ 150. 

Brignole -Sale (marquis de), r. deVaren- 
nes, 53. Tableaux anciens de l'école 
italienne , tirés de sa galerie de 
Gênes. 

Broët, r. Roquépine, 5. Tableaux moder- 
nes. 

Brouet-Aubertot , r. Thérèse. Tableaux 
modernes. Collection superbe. 

Burat, r. de TArcade. Tableaux anciens, 
surtout de l'école française du dix- 
huitième siècle. 

Biirger (W.), boul. Beaumarchais, 55. Ta- 
bleaux des écoles hollandaise et fla- 
mande. 

Burty (Phil.), r. du Petit -Banquier, 4. 
Lithographies originales des maîtres. 

Callery, r. Royale-SainMIonoré, 24. Ta- 
bleaux anciens des écoles espagnole, 
italienne et flamande : environ 50. 

Cambacérès (duc de), rue de l'Université, 
21 .Tableaux andlens et modernes .Grande 
et belle collection. 

Carrier, r. de Douai, 69. Tableaux et 
dessins anciens et modernes. 

Caumartin, r. des Pyramides. Tableaux 
modernes. 



— 80 — 



nhaix-d*Est-Ange , r. Saiut-Georges, 25 
bis. Tableaux anciens, écoles italienne, 
flamande et française : environ 150. 

Chàtel (comte du), r. de Varennes, 69. 
Tableaux anciens et modernes, école 
française contemporaine. Belle collec- 
tion. 

Chenest, r. Royale-Saint-Honoré, 7. Ta- 
bleaux anciens et modernes. 

Chennevîères (marquis de), r. de Sèvres, ii . 
Dessins et estampes. 

Ghimay (prince de), quai Malaquais,17. 
Tableaux anciens de toutes les écoles. 
Importante collection. 

Clary (comte) , r. d*AnJou-Saint-Honoré, 
40. Tableaux anciens, écoles flamande 
et française. 

Coffetier, r. Notre-Dame-des-Champs,92. 
Estampes. 

Combrouse. Estampes. 

Gorvisart (baron), r. de la Ferme-des- 
Mathurins, 21. Tableaux modernes, 
école française : environ hO. 

Cottier (Maurice], r. des Petites-Écuries, 
52. Tableaux modernes. Magnifique 
collection. 

Cousin (Jules), à Nogent-sur-Marne. Des- 
sins et estampes. Collection sur Paris. 

Couteaux, r. Laval, 9. Tableaux moder^ 
nés. 

Cottini, place de la Bourse, 15. Tableaux 
anciens de toutes les écoles. 

Grillon (marquise de), place Louise XV. 
Tableaux anciens de toutes les écoles. 
Magnifique collection. 

Czartorisky (prince de), r. Saint-Louis- 
en-rile, 2. Tableaux anciens et es- 
tampes. Belle collection. 

Dablin , r. de Bondy, 32. Tableaux an- 
ciens et miniatures de toutes les épo- 
ques, 6 à 7,000. 

David (Michau), r. Chauveau-Lagarde,4. 
Tableaux modernes. 

Davin, r. Albouy, 13. Tableaux modernes 
de l'école française. Charmante col- 
lection. 

Dawson, r. de TArcade, 24, aux Ternes. 
Tableaux anciens. 

De la Salle. Tableaux , dessins, estampes 
du choix le plus exquis. Précieuse col- 
lection. 



Delbecque, r. de la Madeleine. Tableaux 
anciens. 

Demie n, r. de Grenellc-St-Germain, 132. 
Tableaux modernes. 

Delessert (Benj.) , r. Montmartre, 172. 
Desdins et gravures. 

Delessert (François), r. Montmartre, 172. 
Tableaux anciens de toutes les écoles : 
environ 400. Magnifique galerie. 

Desperret, r. de TAbbaye. Dessins an- 
ciens. Magnifique collection. 

Destàilleurs, pass. Sainte-Marie, 11, rue 
du Bac. Estampes et dessins. Collec- 
tion archéologique £ur Paris. 

D*Hanrcgard, r. Bleue, 18. Tableiux et 
dessins français et hollandais. 

Diaz, place de la Barrière-Montmartre, 8. 
Tableaux et dessins anciens et mo- 
dernes. 

Didier, à Clichy-la-Garenne. Tableaux 
anciens et modernes , école française 
du dix-huitième siècle. Collection bien 
choisie. 

Didot (Ambroise-Firmin), r. Jacob , 56. 
Tableaux de Técole française moderne, 
œuvres capitales de Prudhon , Gérard, 
Girodet, etc. : environ 50 tableaux. 

Doazan, rond-point des Champs-Elysées, 
14. Tableaux anciens de toutes les 
écoles. Beau cabinet. 

Duclos (J.), r. de Pontoise, 26. Tableaux 
anciens de toutes les écoles : env. 600. 
Superbe collection. 

Dumesnil (Jules),' r. Pigalle, 8. Tableaux 
et dessins modernes. 

Dreux, r. des Beaux-Arts, 15. Estampes 
et dessins. 

Escudero, r. de Provence, 6. Tableaux 
anciens des écoles Italienne, flamande 
et française : environ 150. 

Espagnac (comte d*), r. de Clichy, 27. 
Tableaux anciens de toutes les écoles : 
environ 300. Magnifique galerie. 

Fau (Jos.), r. de Provence, 72. Tableaux 
modernes. 

Faucheux, quai deBéthune, 12. Estampes 
anciennes. 

Férol (de), r. Neuve-Notre-Dame-de-Lo- 
rette, 18. Estampes. 

Feuillet de Conches (baron), r. des Ma- 
thurins. Tableaux anciens, miniatures, 



— 81 — 



portraits historiques, estampes, etc. 

Filippi (J. de), r. de Douai, 25. Dessins et 
estampes. 

Forget, r. des Martyrs, 21. Tableaux mo- 
dernes. 

Foold (Achille) , r. du Faubourg-Saint- 
Honoré. Tableaux anciens et modernes, 
école française. 

Fould (Bfme Benoit), r. Bergère, 22. Ta- 
bleaux modernes. 

Fournel (Vict.), r. de Br(^a, 19. Estaqipes 
anciennes. 

Gaillard père, r. N.-D.-de-Lorette. Ta- 
bleaux modernes. Précieuse collection. 

Gaillard fils, place St-Georges. Tableaux 
modernes. 

Galichon (E.), r. de Rivoli, 182. Estampes 
anciennes. 

GaDiéra (duc de), r. de Varennes, 53. Ta- 
bleaux anciens et modernes. Belle col- 
lection. 

Gaston (docteur), 'tableaux modernes. 

Gatteaux, r. de Lille, &1. Tableaux et 
estampes. 

Gigoax, r. Beaujon, 17. Estampes et des- 
sins. 

Girou de Buzareingues (docteur) , place 
Royale. Tableaux anciens, de l'école 
italienne et de TécoM flamande. 

Goldsmith, r. de Milan. Tableaux mo- 
dernes. Précieuse collection. 

Goncourt (Edmond et Jules de), r. Saint- 
Georges, 43. Tableaux, dessins, estam- 
pes de l'école française du dix-huitième 
siècle. 

(^QveUo,r. Jacob, 48. Tableaux- anciens 
de l'école italienne: environ 150. 

Goupy, r. Ghaptal, 9. Tableaux modernes 
français et flamands : environ 300. Belle 
galerie. 

Grand, r. j.-J. -Rousseau, 12. Tableaux 
anciens. 

La Grange (marquis de), r. de Grenelle- 
Saint-Germaio, 113. Tableaux anciens 
et modernes. 

Gricourt (le marquis de), r. Rumfort, 14. 
Tableaux anciens, écoles italienne, es- 
pagnole et flamande : environ 50. 

Gros, boulevard Poissonnière, 15. Ta- 
bleaux modernes. 

Guicbardot. r. des Jeûneurs» 44. Estam- 



pes et dessins. —Œuvre de Boissieu. 

Guilhiermoc (Baptistin),quai deGèvre8,4. 
Tableaux et dessins anciens et mo> 
dernes. 

Hautpoul (le comte d'), place du Palais- 
Bourbon, 7. Tableaux anciens de toutes 
les écoles. 

Harcourt [le marquis d'), r. Saint-Domini- 
que, 63. Tableaux anciens ctmodernes 
du meilleur choix. 

Hartmann, r. du Sentier, 32. Tableaux 
modernes. 

Hébert, r. Neuve-des-Petits-Champs. Ta- 
bleaux modernes. 

Hennin, r. des Martyrs, 27. Estampes. Ad- 
mirable collection sur Thistoire de 
France. 

Herbelin (Mme), r. de Suresnes, 5. Ta- 
bleaux anciens et modernes. 

Hertford (le marquis de), r. Laffitte, 2. Ta- 
bleaux anciens de toutes les écoles, tar 
bleaux modernes en tous genres. Im- 
mense et admirable collection : plus de 
2,C00 objets. 

Horsin Déon , r. Chabannais, 1. Tableaux 
anciensde toutes les écoles : environ 150. 

Hottinger, r. Bergère, 17. Tableaux an- 
ciens et modernes de toutes les écoles. 

Houssaye (Arsène), avenue des Champs- 
Elysées, 120. Tableaux de l'école fran- 
çaise du dix-huitième siècle, portraits 
historiques. 

Ingres, quai Voltaire, 15. Tableaux anciens 
et modernes, dessins et estampes. 

Ivry(d'),r. Basse^u-Rempart Tableaux 
anciens et modernes, école française du 
dix-huitième siècle. 

Jourdan, place de la Madeleine. Tableaux 
modernes. 

Jubinal, rue Boudreau, 6. Tableaux an- 
ciens et modernes. 

Krayowan, r. Montholon, 22 Tableaux 
anciens, écoles française et flamande : 
environ 100. 

Laborde[le comte de), r. de Paradis, au 
Marais, 20. Tableaux et dessins anciens 
et modernes. 

Lacaze, r. du Cherche-Midi, 118. Ta- 
bleaux anciens : environ 400. Superbe 
galerie. 

Lacoste (l'abbé), r. du Faubourg-Saint-tto- 

G 



— 82 — 



uoré, ik. Table&ux anciens, écoles fran- 
çaise et flamande : environ 100. 

Laperlier, quai de la R&pée, 10. Tableaux 
de l'école française : environ 100. 

Lapeyrie (de), à Nogent-sur-Marne. Por- 
traits, estampes historiques. 

Laterrade, r. de Seine, 15. Estampes. 

Lavalard, r. de la Pépinière, 27. Tableaux 
anciens de tontes les écoles. 

Lecomte (Jules), & la Muette. Tableaux 
et dessins. 

Lehon (Mme la comtesse), avenue des 
Champs-Elysées, 0. Tableaux anciens 
et modernes. 

Lemarois (le comte), r. Blanche, 33. Ta- 
bleaux modernes. Belle collection. 

Lenoir (Albert), r. Monsieur-le-Prince, 2. 
Dessins et estampes. 

Lepic (le général) . Tableaux modernes et 
dessins. 

Lozouet, r. de la Chaussé&^*Ântin, 12. 
Tableaux modernes. 

Lundy, r. Paradis-Poissonnière, 56. Ta^ 
bleaux modernes : environ 100. 

Lutteroth, r. Fortin, 1 A. Tableaux anciens 
et modernes de Técole française : envi- 
ron 60. 

Lupin fils, r. Le Peletier, 4. Tableaux et 
dessins modernes. 

Mahérault, r. Laffitte, 49. Dessins et gra- 
vures de l'école française du dix-hui- 
tième siècle. 

Maison (le marquis), r. Roj^ale-Saint-Ho- 
noré, 5. Tableaux modernes, école 
française. Délicieuse collection. 

Mala, r. des Martyrs. Tableaux anciens 
et modernes. 

Marcille (Eudoxe), r. d'Hauteville, 54. 
Tableaux de l'école française du der- 
nier siècle. 

Marcotte d'Argenteuil, r Saint-Lazare, 
125. Tableaux anciens et modernes, les 
chefs-d'œuvre de MM. Ingres, Léopold 
Robert, Brascassat, etc. : environ 40 ta- 
bleaux. 

Marcotte (Louis), avenue des Champs-Ely- 
sées, 125. Tableaux modernes. 

Masson de Montalivet, r. de Clichy, 19. 
tableaux anciens, écoles française et 
flamande : environ lOO. 



Mayor, r. des Saints-Pères, 3. Dessins an- 
ciens de toutes les écoles. 

Mène, r. de l'Entrepôt-des-Marais, 21. 
Tableaux et dessins modernes. 

Michel (le baron), r. Marcadet, à Mont- * 
martre. Tableaux anciens et modernes. 
Belle galerie. 

Montilla, r. de Clichy, 58. Tableaux an- 
ciens : envhron 100.^ Belle bibliothèque 
de livres sur les arts. 

Moreau (Paul), r. Neuve-des-Mathurins, 
39. Tableaux modernes. Nombreuse et 
belle collection. 

Morny (le comte de), à l'hôtel de la Pré- 
sidence du Corps législatif. Tableaux 
anciens, écoles hollandaise, flamande, 
française : environ 150 tableaux . Ad- 
mirable collection. 

MUndler (Otto), r. Laval, 90. Tableaux an- 
ciens de toutes les écoles, principale- 
ment de l'école italienne. 

Nagler (de), place Vendôme, 25. Tableaux 
et miniatures. 

Narbonne (le duc de), r.de Varennes, 21. 
Tableaux modernes, école française. 

Naylies. Tableaux, dessins et estampes. 
Nombreuse collection historique. 

Niéville (le comte de),r. Lavoisier, 10. 
Tableaux anciens, écoles flamande, ita- 
lienne et française : environ 100. 

Nitot, r. de Luxembourg, 45. Tableaux an- 
ciens et modernes. 

Noi^JOQ (Mme Ch. de), r. de Bourgogne, 
52. Tableaux de l'école française mo- 
derne , gravures, dessins, etc. 

Norblin. Estampes. 

Norzy, r. Bleue, 15. Tableaux et desnns. 

Nottermann, r. de la Tournl'Auvergne. 
Tableaux, dessins et miniatures. 

Odier (Mme Vve), boulevard Poissonnière, 
15. Tableaux anciens et modernes. 

Palla, r. Monsieur-le-Prince, 20. Dessins 
et gravures. 

Paturle (Mme), r. de Paradis-Poisson- 
nière, 23. Tableaux modernes, école 
française. Magnifique collection d*œu- 
vres capitales. 

Papin, r. CastigUone. 7. Tableaux rares 
et précieux des écoles hollandaise et fla- 
mande : environ 50. 

Pastoret (Mme la marquise de), place 



— 83 — 



Louis XV. Tableaux anciens de toutes 
les écoles : environ 300. Belle galerie. 

Pereire (Emile et Isaac), r. du Faubourg- 
SaÎQt-Honoré, 33. Tableaux anciens et 
modernes de toutes les écoles. Im- 
mense et belle collection. 

Pener (Paal),r. Blanche, 3. Dessins an- 
ciens et modernes, estampes. 

Pichon (Jérôme), Ile Saint-Louis, quai 
d'Anjou, 17. Tableaux anciens, portraits 
historiques et dessins. 

PilletrWill (le comte), rue de la Chaussé»^ 
d'Antin, 70. Tableaux modernes, œuvres 
capitales de l'école française. 

Poroereu (le comte de), r. de Lille, 67. 
Tableaux modernes. 

Pourtalès-Gorgier (de), r, Tronchet, 7. Ta- 
bleaux anci^as et modernes de toutes 
les écoles : environ 2&0« Très-belle ga- 
lerie. 

Beiset {Jacques), r. de rUniyersité. Ta- 
bleaux anciens et modernes, portraits 
historiques. 

Reiset (Frédéric), r. du Faubeurg-^aint- 
Honoré, IQà. Tableam et dessins an- 
ciens des écoles italiennes. • 

BeveoAz (A.), r. d'Aniin, 5. Tableaux 
anciens et modernes. 

Ricord, r. de Toumon, 16. Tableaux an- 
ciens. Importante collection. 

Rillé (Laurent de), r. Fontaine-S<int- 
Georges, 1. Tableaux anciens de l'école 
italienne : environ 60 . 

Robert, r. de TOdéon, 21. Tableaux an- 
ciens. 

Roéhn, r. Taranne, 12. Tableaux anciens 
de toutes les écoles : environ 500. 

Roger (le baron), r. du Faubourg-Saint- 
Honoré, 107. Tableaux modernes. 

Rothschild (le baron James de),r. Laffitte, 
19. Tableaux anciens et modernes de 
toutes les écoles. 

Rothschild (le baron Nathaniel de), rue 
Taitbout, UO. Tableaux anciens, écoles 
flamande et française : environ 100. 

Rothschild (Alphonse de), r. Saint-Geor- 
ges, 15. Tableaux msdernes. 

Rothschild (Gu.-tave de), r. Laffitte, 19. 
Tableaux modernes. 

Rousset, r'. Bellec basse, 14. Tableaux an- 
ciens. 



Ruggieri, place de la Barrière-Blanche, 1 . 
Dessins et estampes. CoUectîon sur les 
, fôtes publiques. 

Saint-Albin (de), r. Boudreau, 6. Ta- 
bleaux de récote française, dessins et 
gravures. 

^"^int-Clou (le marquis de), r. de TUni- 
versité, 134. Tableaux anciens, surtout 
de l'école italienne. 

Saulcy (de), r. du Cirque, 5. Tableaux 
anciens et modernes. 

Schneider, r. Boudreau, 1. Tableaux an- 
ciens. Précieuse collection. 

Schwiier (le baron), r. Royale-Saint-Ho- 
noré, 13. Tableaux anciens. 

Sensier, r. Fontaine-Saint-Geoi^es, 19. 
Tableaux modernes. 

Seillière (le baron), r. Saint-Dominique, 
ancien hôtel Hope. Tableaux anciens 
et modernes; magnifique collection. 

Shikler (Mme la baronne), place Ven- 
dôme, 17. Tableaux anciens et modeiv 
nés de toutes les écoles. Belle galerie. 

Soliman Lieutau, r. de Seine, 23. Estam- 
pes. Collection de Portraits gravés. 

Soret, r. de l'Odéon, 4. Tableaux anciens 
et modernes, dessins, miniatures. 

Stevens (Arthur), r. Neuve-des-Mathurins, 
10. Tableaux anciens et modernes. 
Nombreuse colleeti(»L 

Taillis (le vicomte de), r. SÏBtnche, Tsu. 
bleaux modernes. 

Tains (de), r. Caumartin, 21. Tableaux 
anciens et modernes; environ -70. 

Tarral, r. Newton, 8. Tableaux ancien i 
de toutes les écoles. Très-beau choix 
d'un connaisseur. 

Tascherde la Pageric (le duc), au palais 
des Tuileries. Tableaux gothiques alle- 
mands et tableaux de l'école allemand<e 
moderne; environ 80. 

Taylor (le baron), r. de Bondy, 60. Ta 
bleaux , dessins, gravures. 

Tencé, r. Thévenot, 14. Tableaux ad 
ciens. 

Tesse, r. Chabrol. Tableaux modernes. 

Thibon (le baron), r. de Sèze, 4. Tableaux 
anciens, école française et flamande, 
miniatures. 

Thiers, r. Notre-Dame-de-Lorette, 27. Ta- 
bleaux, estampes et dessins. 



— 84 — 



Timbal, r. de TAblmye, 13. Tableaux aa- 
ciensde l'école italienne. 

Tournemine (de), r. de Vaugirard, 36. 
Tableaux modernes. 

Tripiex^Lefranc. Tableaux de l'école fran- 
çaise du dis-buitième siècle. 

Triqueti Oe baron de), r. Pigalle, 15. Ta- 
bleaux de l'école italienne ; environ 50. 

Troubetzkoy ( le prince ), ayenue des 
Champs-Elysées. Tableaux modernes. 

Trucy (de), r. Louis-le-Grand, 27. Ta- 
bleaux anciens, écoles française et fla- 
mande; environ 100. 

Vallette (le marquis de La), avenue Ga- 
brielle. Tableaux anciens et modernes ; 
grande et belle collection. 

Valette (le comte de La), quai des Cé- 
lestlnSy 6. Tableaux anciens et moder- 
nes, dessins, gravures, etc. Nombreuses 
collections. 

Valori (le comte de), r. du Bac, 115. 
Tableaux anciens et modernes. 

Van Cuyck, r. Taitbout, 82. Tableaux 
anciens et modernes. Précieuse collec- 
tion. 

Varennes (le comte de), boulevard Mon- 
ceaux, 2. Tableaux et dessins anciens. 

Vassal, boulevard Montmartre, lifr. Ta- 
bleaux modernes. Jolie collection. 

Véron, r. de Rivoli, 232. Tableaux et des- 
sins modernes. 



Viardot (L.), r. de Douai, 48. Tableaux 
anciens et modernes : environ 80. 

Vidal, r. de Provence, 21. Tableaux an- 
ciens, écoles française et flamande : 
environ 200. 

Villars (le baron de), place Vendôme. 
Tableaux modernes de l'école fran- 
çaise. 

Villars (de),r. Blanche, 12. Tableaux an- 
ciens, école française du dix-huitième 
siècle. 

Villot (Frédéric), r. de la Ferme-des-Ma- 
thurins, 26. Tableaux et dessins de 
l'école friinçaise moderne. 

Viteme (le c«»lonel de), r. de Provence. 
Tableaux anciens et modernes. 

Walferdin, lie Saiat-Louis. Tableaux de 
l'école française du dix-huitième siècle. 

Wattier (Emile)* r. de Furstemberg, 8. 
Dessins et estampes. 

Vl^ertheimberg, r. delà Ghaussée-d*Antin, 
21. Tableaux modernes. Charmante 
collection. 

Wittering, r. d'Aumale. Dessins moder- 
nes, écoles française, flamande et hol- 
landaise. 

Worms de Romilly, r. d'Isly, 9. Tableaux 
anciens et modernes. 

Yvon (Mme d*), r. de la Chaise. Tableaux 
anciens et dessins. 



AMATEURS 

D'OBJETS D'ART ET DE CURIOSITÉ"' 



Ber, r. d'Amsterdam. — Biscuits do 
Sèvres, pâte tendre ; collection aniqiic. 

Berger. — Faïences et meubles an- 
ciens. 

Berthoad (H6niy),r. de la Rochefoucauld, 
48. — Cnriositès ethnographiques. 

Bevanne (Madame de), r. de l'Oratoire- 
dn-Roule. «— Porcelaines de Saxe. 

Blancas (duc de], r. de Grenelle-Saint 
Germain, 79. — Antiquités et curio- 
sités ; superbe cabinet ; belle suite do 
médailles romaines. 

Champfleury, r. Neuve-Pigalle , 23. — 
Faïences et poteries française, en tous 
genres ; plus de 600 pièces à figures, 
de l'époque révolutionnaire 

Clapisson, de l'Institut, r. de la Chausséo- 
d'Antin, 21. — Serrurerie ancienne, 
instruments de musique anciens. 

Coffetier, r. Notre-Dame-des-Qiamps, 02. 
f- Vitraux anciens 

DaviUier (Henri), rue Chauchat, 15.— 
Faïences et porcelaines de tous genres ; 
beau choix. 

Debnige,r. Saintonge, ftl. —Faïences. 

Decle aîné, rue Nouve-St-Eustache, 7. — 
Porcelaines, vitraux, guipures; plu^ 
de 300 groupes de vieux Saxe : superbe 
collection. 

Demmin, boulevarddes Filles-du-Calvairc, 
8. — Faïences et porcelaines. Excellent 
choix. 

Double, r. Louis-le-Grand, 9. — Porce- 
laines de Sèvres et de Saxe; pièces 
historiques ayant appartg[ia à madame 
Dubarry, à Marie-Antoinette, etc. Col- 
lection incomparable de cristaux d 
roche, meubles anciens, tapisseries , 
armes anciennes, etc. 



Dupré (Prosper). — Antiquités du plus 
beau choix; camées et bijoux; mé- 
dailles, suite romaine. 

Dura'nton. — Faïences et meubles an- 
ciens. 

DuSommerard aîné, rue delaMichodière, 
1 . — Faïences et meubles anciens. 

Du verger (Mlle).^— Porcelahies de Saxe. 

Erler, r. de Ponthieu. — Groupes de 
Saxe. 

Escudero, r. de Provence, 6. — Bustes 
et statuettes en marbre, albâtre, ivoire. 

Feuillet de Couches (le baron), r. Neure- 
des Maihurins. — Curiosités et objets 
d'art, émaux, bijoux, porcelaines; 
précieuse collection d'anciens verres à 
boire allemands et hollandais. 

Fould (Madame Benoit), rueBergère,22. — 
Porcelaines, marbres, ivoires, curiosités . 

Fould (Achille), r. du Faubourg Saint- 
Honoré. — Antiques et objets d'art, 
d'un choix exquis; statues, ivoires, 
émaux, etc. 

Gaillard (Emile), place Saint-Georges. — 
Meubles anciens. 

Gatteaux, r. de Lille, &1. — Antiques, 
objets d'art du moyen âge et de la re- 
naissance, la plupart italiens. 

Gerente (Alft^d), quai d'Anjou, 13. — 
Vitraux anciens. 

Gosselin, rue du Faubourg-;5aint-Honoré, 
120. — Objets d'art, bronzes, émaux, 
porcelaines, etc. Superbe collection 
de médailles antiques provenant du 
célèbre numismate Gossellin . 

Grand, r. Jean-Jacques Rousseau, 12. — 
Objets d'art et de curiosité. 

Gresy, rue Joubert — Vitraux, mé- 
dailles, objets d'art. 



(1) Cette liste a^est qa'an essai très-imparfait et très-incomplet, qui sera perfectionné et consi- 
dérablemeat aagmenté dans TAnnuaire de Tannée prochaine. 



— 86 — 



Herdrort (le marquis d*), rue Laffitte^ 3. 
Objets d'art et curiosités en tous gen- 
res, du plus beau choix et du plus 
grand prix. 

Herpin. — Médailles grecques et ro- 
maines. 

Houssaye (Arsène), avenue des Champs- 
Elysées, 123. — Statuettes, groupes, por- 
celaines et objets d'art. 

Hutteau d'Origny. — Faïences. 

Ingres, quai Voltaire, 15. — Antiques 
grecs et romains, sculptures, poteries, 
vases, bronzes, etc. Choix admirable 
au point de vue de Tart. 

Janié (vicomte de), r. Neuve-du-Luxem* 
bourg, 29. — Antiquités, camées, 
bronzes, etc. 

La*'fitte (Mme), petite Ae Verte. — Por- 
celaines de Saxe. Précieuse collec- 
tion. 

Lagraoge (le marquis de). — Faïences 
anciennes, miniatures , porcelaines de 
Saxe, objets d'art; riche médailler. 

Lehon (la comtesse). —Faïences, vitraux, 
objets d'art. 

Le Veel (A.).— Faïences et porcelaines de 
tous les pays et de toutes les époques ; 
superbe collection d'anciennes faïences 
françaises. 

Manville. — Faïences. 

Meusnier (Mathieu), r. Notre-Oame^es- 
Champs, 54* — Faïences et meubles an- 
ciens. 

Moreau, r. des Matburins. — Faïences 
et meubles anciens*. 

Nagler (de), place Vendôme, 25. —Objets 
d'art. 

Nomophile {le chevalier) (pseudonyme), 
aux Batignblles. — Médailles romaines, 
très-belle suite. 

Norzy, r. Blene, 15. — Curiosités et objets 
d'art. 

Panckoucke (Ernest), r. des Poitevins, 
1/ï. — Antiquités, vases grecs, objets 
d'art. 

Edouard Pascal. — Faïences françaises. 

Pourtalès Gorgier (le comte de) , rue 
Tronchet, 7. — Antique» et objets 



d'art. Magnifique collection qui forme 
nn véritable musée. 

Préaux. — Faïences et porcelaines ; col- 
lection choisie. 

Recappé, rue Belleehasse. — Meubles et 
bois sculptés. 

Robert (Ch. ), rue du Bac, 99.~Médailles ; 
riche collection romaine, byzantine, 
française, etc. 

Rothschild (le baron James de), rue Laf- 
fitte, 19. — Antiques, faïences, porce- 
laines, émaux, vitraux, ivoires, curio-. 
sites, etc. Précieuse collection renfer- 
mant des pièces rares et uniques. 

Rothschild (Lionel de) . — Faïences, por- 
ceiaines, émaux, 

Rothschild (Alpb. de). — Faïences, por- 
celaines. 

Rozières (vicomte de}, ruedeVaugirard.— 
Armes anciennes. 

Saulcy (de), rue du Cirque, 5. — Médaille» 
gauloises, suite très-remarquable. 

Schwiter (le baron), r. Royale-StrHoQoré, 
13. — Antiquités, bijoux, armes et 
objets d'art. 

Seillère (le baron), r. de l'Université. — 
Faïence», porcelaines, ivoires, objets 
d'art en tous genres; les plus belles 
pièces de la collection Soltikoff. Admi- 
rable choix. 

Timbal, r. de l'Abbaye, 13. — Sculptures. 

Thibon (le baron), r. deSèze, 4.— Terres 
cuites, curiosités. 

Thiers, place St^Georges. — Antiques, 
ivoires, émaux, bronzes, laques, etc. 
Objets d'art en tous ^genres du plus 
beau choix. 

Trémouille (la princesse de la), rue Saint- 
Honoré, 33&. — Fsûences françaises. 

Vogué (le comte de), r. de Bourgogne, 37. 
— Porcelaines anciennes de Chine et 
du Japon. 

Uzès (le duc d'), r. de la Gha'se, 7. — 
Faïence et porcelaines. 

Yvon (Mme d*), rue de la Chaise, 20. -^ 
Objets d'art en tous genres, tapisseries 
anciennes; belle et nombreuse col- 
lection. 



APPENDICE 

LISTE DES ARTISTES FRANÇAIS ET ÉTRANGERS QUI ONT EU DES OUVRAGES 
A l'exposition DE 1861 ET QUI NE SONT PAS DOMIClLléS A PARIS * 



PBIHTDRE 

Achenbach (André), & Dusseldorf. 

Achenbach (Oswald), à Dusseldorf. 

Aigoier (A.), à Marseille. 

.Ubrespy (A.}, à Montauban. 

Aligny (Th. Caraelle d') 9^^ à Lyon. 

Allard (J. P. E.), à Lyon. 

Allemand (L. H.), & Lyon. 

Amsinck (Mme D.) , à la Vieuville, piis 
Dol. 

Andréa (Jacopo d'}, à Versailles. 

Apoil (Gh. A.), à Sèvres (Seine-et-Oise) . 

Apoil (Mlle), à Sèvres. 

Appian (A.), à Lyon. 

Amal [Bille), à Autun. 

Auguin (L. A.), à Rochefort. 

Bail (AÔ> à Limonest (Rbône). 

Balze (P.), à Rome. 

Bastien (£.], à Metz. 

Battaîlie ( Eugène ) , au palais de Ver- 
sailles. 

Battaille (MUe Suzanne), au palais de 
Versailles. 

Bavoux [Ch. J. N.), à Besançon. , 

Bega8(0.), à Berlin. 

Bellai (Gh. P.), à Rome. 

Bellet du Poisat (P. A.), à Lyon. 

Bénard (H. E^, à Boulogne^ur-Mer. 

Bennekenstein (H.), à Berlin. 

Benner (J.), à Mulhouse. 

Berg (van der), à La Haye. 

Bemède (P. E.), à Bordeaux. 

Bertrand (J), à Rome. 

Beyer (E.), à Strasbourg. 

Blanc Fontaine (H.), à Grenoble. 

Bodmer (K. ), à Barbison (Seine-et- 
Marne). 



Bobm (A.), & Ypres (Belgique). 

Boilly (Eug.), à Toulouse. 

Boquet (Mlle), à Billancourt (Seine). 

Bouchet (E.), à Dijon* 

Bouet (G. A.), à'Gaen. 

Boulangé (L.), à Romain viUe-le-Bois. 

Boulanger (Fr. J. L.), à Gand. 

Boulanger (Louis) {Rf, à Dijon . 

Boulard (A .) , & Champagne (Seine-et-Oise) . 

Bourson (A.), à Bruxelles. 

Brackeleer (Ferd. de), à Anvers. 

Brandon (J. E.), à Rome. 

Breton (E. A.), à Gourrières (Pïis-de- 
Caiais). 

Brevans (A. de), à Arbois (Jura) . 

Brissot de Warville (F. S.), au palais de 
Saint-Cloud. 

Brocq (P. J.), à St-Mandé. 

Brunnau (Fr.), à Bruxelles. 

Brjrner (Jos.), à Lausanne. 

Bullmann (Rod.), à Rome. 

Burgers (H. J.), à Amsterdam. 

Cabane (Némorin), à Montpellier. 

Gampotosto (H.), à Bruxelles. 

Castan (G.), à Genève. 

Castelnau (Al. E.), à Montpellier 

Gaudron (J.), à Abbeville. 

Chaigneau (Ferd.), à Barbison (Seine-et- 
Marne) . 

Chaigoet (H.), à Dijon. 

Chanson (Em Gh.), à Sèvres (Seine-et- 
Oise). 

Charpentier (Eug. Louis), à Versailles. 

Chauveau (Cam.), à Boulogne-suivMer. 

Cherpin (Mlle Marie), à Lyon. 

Chevallier (H.), à Lyon. ^ 

Chevrier (J.), à Ghàlon-sur-SaOne» 

Chouppe (J. H.), & Orléans. 



— 88 — 



Gaex (Constant), en Belgique. 

Clément (Fé!.), à Rome. 

Cluysenaar (J. A.), à Bruxelles. 

Gulas(Alph.}, àUlle. 

Colin (Gust. Henri), à Saint-Jean-de-Luz 

(Bas es-Pyrénées) . 
^nunt (J.), à Libourne (Gironde). 
Corrodi (Salom.), à Rome. 
Conn7 (Fréd.de), à Sèvres (Seine^t-Oise) . 
Courdouan (Vinc.)« à Toulon. 
C'iurtois [Gh. Jos.), à Orléans. 
Couturier (Ph. L.), à Ch&lon-sur-Sâône. 
Couveley (Ad.) iRf, au Havre. 
Crandh (Ch. Pearse), aux Etats-Unis. 
Crapelet (L. A.), à Marseille. 
Crauk (Mlle), à Valenciennes. 
Dahl (Siegw.), & Dresde (Saxe). 
Daicy (Dom.), à Rennes (Ile-et-Vilaine). 
Dargelas (A.), à Sarcelles, près St-Denis. 
Dauban (J.), à Angers. 
Dauge-Frans, à Bruxelles. 
Dergny (J. Fr. Martial), à Abbeville. 
Desjardins (L. L.), àGneret (Creuse). 
Desmit (A), à Valenciennes. 
Des\achex (Dav. Jos.), à Ixelles, près de 

Bruxelles. 
Dtvicque (J.), à Qicby-larOarenne, près 

Paris. 
DevUly frh. L.), à MeU. 
Diart (J. Ed.), à Berry-aU-Bac (Aisne). 
Doneaud (J. Ed.), à Auteuil, près Paris. 
Donnier (Mlle), à Fontainebleau. 
Doze (J.M. Melch.), à Nîmes. 
Drake (Tom), à Angers. 
Dubois (Désiré), à Arras. 
Dubois (Louis), à Bruxelles 
Dubouché (Ad.), à Bordeaux. 
Dubourg (L. Al.), à Honfleur. 
Dugasseau (Cb), au Mans. 
Dumux (Ern. Josacb.), à Marcoussis 

(Seine-etOi«e) . 
Durand (Gabriel), à Toulouse. 
. Duval(Cli. Allen), à Manchester. 
Duverger (Th. E.), à Ecouen (Seine-etr 

Oise). 
Ësch (Mlle), & Vienne (Autriche). 
Faivre(Em.),àMeU 
Fanact (Ant.), à Besançon. 
Fauché-Prunelle (A. A.), à Grenoble. 
Faxon (Rich.), à Bordeaux. 
Feragu (Aug), à Amiens. 



Feulard (A.), au Havre. 

Finot (J.), à Gnéret (Creuse) . 

Fleuiy (Mlle O.), à Metz. 

Fontaine (E A.), à Versailles. 

Fontanes (Mlle), & Saint-Maurice. 

Fontanes (Ant.), à Genève. 

Forest (Eng ), à Strasbourg. 

FouUiouie (G. A. de la), à Clermont- 
Ferrand. 

Frère (P. Ed.), k Ecouen (Seine-et-Oise.) 

Frère (Th.), à Montmorency (Selne-et- 
Oise). 

Froment (E.), à Auiun. 

Galembert (L. C. M.), à Tours. 

Gambogi (E.), à Naples. 

Gassie. 

Gulibert (J. B. G.), à Barbison (Seine-et- 
Marne. 

Geliber t (J .) , Bagnères-de-Bîgorre . 

Genêt (A.) ^, à Saint-Denis (Seine). 

Genod (Mich.), à Lyon. 

GenU (W.),& -Berlin. 

Gibert (A.), à Rome. 

Girardon (P. G.), à Crest (Drôme). 

Glarden-Leubel, à Genève. 

Gordigiani (Mich.), à Florence. 

Gouezon (Jos.), à Nantes. 

Gratia (Ch. L.), à Londres. 

Giîsée (L. J.), & Vincennes, près Paris. 

Grisy (E. X. de), à Lisieux. 

Grobon(E.), à Lyon. 

Grolig (Curtius), à Versailles. 

Gronkel (Vital de), à Laken (Belgique). 

Gionland( T. ), à Barbison (Seine-et- 
Marne) . 

Grund (J.), à Baden-Baden. 

Gude Ch.), à Dusseldorf. 

Guilbert d'Anelle (Gh. M.), à Avignon. 

Guillemin (A. M.), à Bûs-le-Roi (Seine- 
et-Marne) . 

Guillon (Jules), à Ddle (Jura). 

Haffner (F.), à Strasbourg. 

Haes (Ch.de), à Madrid. 

Hamelin (G.), à Honfleur (Calvados) . 

Hamelet-Griffiths (Ch. J.), à Creii . 

Hansch (Ant.), à Vienne (Autriche) . 

Hardmuth (Max), à Bome. 

Harveng (Ch.), à Carlsrushe. 

Haseufratz (A.), à Colmar j Haut-Rhin). 

Hasselgreen (Gh. M. de), à TIle-Adam 
(Seine-et-Oise) . 



— 89 — 



Hellouin jX.), àBernay (Eure). 

Berlin (Aug. ), à LiUe. 

Honzé (FI.), à Bruxelles. 

Hove (H. van), à La Haye. 

Hartrel(A.), à Lille. 

Hassenot (J.), à Versailles. 

Israels ( J.), à Amsterdam . 

Jacot-GulUarmod (J.)i en Suisse. 

Jacque (Ch. E.), à Barbison (Seine-et- 
Marne.) 

Janmot(L.), & Lyon. 

Jeanneney (V.)« ^ Besançon. 

Jeanniot (P. A.), à Dijon. 

Jericiiau (Mme E.), à Copenhague 

Joannin (G.), à Lyon. 

Karsen (K.), à Amsterdam. 

Kate (H.], à Amsterdam. 

Kate (Marie), à Amsterdam . 

Keelhoff (Fr.), à Bruxelles. 

Koekkoek ^A.), à Amsterdam. 

Kholler (J.), à Rome. 

Kuytenbrouwer ( Martinus ) , à Fontai- 
nebleau . 

Lacretclle(J. E.), à Londres. 

Lagier (E.), à Marseille. 

1 allement (Mlle M. A.), à Metz. 

Langlois (Polyclès) , à 'Sèvres (Seine-et- 
Oise]. 

Lapierre (L. E.), & Fontainebleau. 

Latour (Ed. de), à Bruxelles. 

Laserges, à Alger . 

Laurens (N. A.), k Pontailler (Côte-d'Or). 

Lays(J.P.), à Lyon. 

Lebel (E.), à Dury, près d'Amiens. 

Legrain (E.), à Vire (Calvados). 

Lemalstre (Mme E.), à Bolbec (Seine-In- 
férieure) . 

Léonard (J.), à Valenciennes. 
Leroux (Célestin), à Nantes. 
Leslie (J.), à Londres. 
Lesourd-Beauregard (L.-G.), à Choisy-le- 

Roy, près Paris. 
Liés (J.), à Anvers. 
Lingeman (L.), à Amsterdam. 
Lortet Albrecht, à Lyon. 
Loubon (E.) ^y à Marseille. 
Loui.> (Mme), à Épernay (Marne). 
Lucas (J.). à Nice. 
Magaud (A. J. G.), à Lyon. 
Magu (D.),à Angers. 



Malapeau (Ch. L.;, à Moret (Seine-et- 
Marne) . 

Malherbe (Mlle P.), à Blois. 

Malezieux (J. B.), àNauroy (Aisne). 

Manzano (V.), à Madrid. 

Marchai (Ch.), à Fontenay, prèsVic-sur- 
Aisne. 

Marchand (P. E. A.), à Orléans. 

Marcke (E. van), à Sèvres .(Seine). 

Marlet (L.), à Napoléon-Vendée. 

Marquiset (Fr. C), à Besançon. 

Martin (B.), à Aix. 

Matet (Ch. P. Fr.) !^, à Montpellier. 

Massenot (Ch.), & Dijon. 

Maureta (G.), à Madrid. 

Matout (L.) ij^,à Charleville (Ardennes). 

Maurice (E.), à Tours. 

Mayer (A. E. Fr.) *^, à Brest. 

Meissonnier (J. L. E.),0.*, de l'Institut, 
à Poissy (Seine-ct-Oise). 

Mejster (P.), à Colmar (Haut-Rhin). 

Merme (Ch.), à Lorient (Morbihan). 

Méry (A. E.), à Bougival (Seine-et-Oise). 

Meunier (Const.), à Bruxelles. 

Meyer (Louis) ^, à La Haye. 

Méynier(Mme L. Z. Cosse), à Nantes. 

Michel (Em. François], à Mets. 

Millet (J. Fi*.), à Barbison (Seine-et- 
Marne). 

Moer (J. B. van), à Bruxelles. 

Monnet-Laverpillière (Mme), à Bayonne. 

Monnier (Ch.), à Genève. 

Montalaut (Julien), à Rome. 

Montessuy (Fr.), à Lyon. 

Moormans (Fr. L. Jean), à Anvers. 

Morani [Vincenzo), à Rome. 

Moreau (Nie), à l'Ue-Adam (Seine-et- 
Oise). 

Morin (Mlle Eug.), à Rouen. 

Morin (Gust.), à Rouen. 

Moor (B. van], en Belgique. 

Mozin (Ch. L.), à Trouville (Calvados). 

Muhr (J.), à Munich. 

MuUer (Ed.), à Nogent-sur-Marne. 

Muller Morsen, à Dusseldorf. 

M ussard (Paul) , à Rome . 

Muyden (J. A. van], à Genève. 

Naviet (Jos.), route de Ghoisy-ie-fioy.. 

Noble (Mlle Cl.), à Toulon. 

Noble (Jul. Laur.), à Toulon. 

Node (Ch.), à Montpellier. 



— 90 — 



Onslow (Ed.), àSt^Floar (Cantal). 

Parqaet (Ch. Gust.), à Beauyais. 

Penne (Ch. 01. de), à Barbison (Seine-et- 
Marne). 

Pensée (Ch.), à Orléans. 

Pernot (Fr. Al.), à Vassy (Haute-Marne). 

Perrachon (A.), à Lyon. 

Perret (J. B.), à Màcon 

Plcou {H. P.), à Nantes. 

Pigal (E. J.),à Sens. 

Pilliard (Jacq.), à Rome. 

PinelU (A. de) , à Sèvres . 

Pinkas (Sobieslan), aux Vaux-de-Cernay 
(Seine-et-Oîse). 

Pollastrini (Enrico), à Florence. 

Ponson (Raph.)i à Marseille. 

Porthmann (G.), à Dusseldorf. 

Pratère (Ed. de), à Courtrai (Belgique). 

Pratère (H. de), à Courtrai (Belgique). 

Prévost (Alex.), à Boulogne (Seine). 

Poyroche Wagner (Mme E.), à Lyon. 

Querena (L.), à Venise. 

Qaesnel (J. Fr.) à Caen. 

Rave (Joanny), à Marseille. 

Reigner (J.), à Lyon. 

Reimers (Ivan), à Rome. 

Renard (H.) , à Bourbonne - les - Bains 
(Haute-Marne). 

Reuss (le prince H. de), à Berlin. 

Ribot (A. Théod.), à Breteuil (Eure). 

Riedel (A.), à Rome. 

Ronot (Ch.), à Ch&Uilon-sur-Sein« . 

Ruiperez (L.), àPoissy. 

Sabatier (Etienne), à ViUeneuve-sur-Lot. 

SainVGenis f A. M» C), marquis de), à 
Segré (Maine-et-Loire). 

8Alabert,(Kirm), i Annecy. 

Salingrç (Eug. E.), à Soissons. 

Salles (Jules), à Ntnies. 

Saloman (Geskel), à Gotbabourg (Suède) . 

Salomé (Em. ), à Lille. 

Saraiin deBetanont (Mme), à Rome. 

Savary (Wilfrid), à Sassennage (Isère). 

I^champfaeleer (Ed. de), à Bruxelles. 

Schendel (P. van), à Bruxelles. 

Schitz (J.), à Troyes. 

Schmiteon (T.), à Berlin. 

Schneit (A. H.)^ à Avallon. 

Schnetz (J. V.), O. ^, de l'Institut, à 
Rome. 

Scholten (H. J.), à Amsterdam. 



Schopiu (G.), à Fontainebleau. 

Schopin (H. Fr.) ^, à Fontainebleau. 

Schuler (J. Th.), k Strasbourg. 

Schweinfurt (E. L.), à Rome. 

Seij;nac (P.), à Sarcelles (Seine-et-Oisc). 

Serres (Ant.)» à Bordeaux. 

Siegert (Aug.), à Du<«eldorf. 

Simon (Fr.), à Marseille. 

Sinet (L. R. H.), à Villennes, près Pois y 
(Seine-et-Oise) . 

Smiths (Eug.), & Bruxelles. 

Soubre (Ch.), à Liège. 

Soyer (P.), à Ëcouen (Seine-et-Oise). 

Springer (Corn.), à Amsterdam. 

Steffeck (Ch.), à Berlin. 

Stocquart (Ild.), à Anvers. 

Suchet (Jos.), à Marseille. 

Terré (H. Laur.), à St-Gratien (Seine-et- 
Oise). 

Tetart d'Elven (P.), à Turin. 

Thoren (Otto van], à Bruxelles. 

Tidemand (Ad.) ^, à Dusseldoii'. 

Tuerlinckx (L.), à Bruxelles. 

Tyr (Gab.), à StrEtienne (Loire). 

Vaines (Maurf de), à Marseille. 

Valentin (P.), à Lyon. 

Valton (Ed. E.),-à Melun. 

Verboeckhoven (E.) ^, à Bruxelles . 

Verschuur (W.), à Harlem. 

Verwée (A.), à Bruxelles. 

Vinet ( Mme A. ) , à Sannois (Seine-et- 
Oise). 

Viot (Ant.), à Bourg (Ain). 

Voîart (Mme), à Nancy (Meurthe) . 

Vojave (Fab.), à Bordeaux. 

Voordecker (Fr.), à Bruxelles. 

V^acquez (A. A.) , à Barbison (Seine-et- 
Marne) . 

Wagner (Mlle Ad.), à Lyon. 

Waldorp (Ant.), à La Haye. 

Wallet (Paul), à Voisinlieu (Oise) . 

Winne (L. de), à Bruxelles. 

Wloober (Cl.), à Lyon. 

Zund (Rob.), à Lucerne. 



SCULPTURE 

Briand (Ben.), à Châlpn-sur-Saône. 
Cauer (Cari), à Rome. 
Clesinger [J. B. A.) ^, à Rome. 



— 91 — 



Dantan aine (A. L.) ^, à St-Gloud. 

Destreez (J. Const.}, à St-CIoud. 

Fabisch (Jos.), à Lyon. 

Fonderie (H.)« & La Haye. 

Fumière (Ad.), à Tournay. 

Hulin (Aug.), à Strasbourg. 

Lenordez (P.), à Neuilly, près Paris. 

Lhomme de Mercey (Ben.), à Autan. 

Maniglier (H. Ch.}, k Rome. 

MassoQ (J. A.), à Levallois, près Paris. 

Megret (Ad.), à Nice (Alpes-Maritimes). 

Monceau (Clov.), à Orléans. 

?jcy (Mme Élis.), à Berlin. 

PoM (P.), à Versailles. 

Potié (Mme L.), à Bordeaux. 

Steinhanser, à Rome. 

Tilloy (J. B.y, à Péronne. 

GRAVURE 

Barthelmess, à Dusseldorf. 

Baudran (A. A.), à Vemailles. 

Bellay (P. A.), à Rome. 

Bœtzel (Ern.), à Enghien (Seine-etrOise). 

Danguin (J.), à Lyon. • 

Desvachez (D . J .) « à Ixelles, près Bruxelles . 

Edwards (E.), en Angleterre. 

Gervais (E.), à Montpellier. 

Girardet (E.), à VersaiUes. 

Gtrardet (P.), à Versailles. 



Jacque (Ch. E.), à Barbison (Seine-et- 
Marne. 
Joubert (Ferd.), à Londres. 
Lefèvre (E.^, à Rouen. 
Lehmann (A.], à Lyon. 
Leroy (Âlph.), & Levallois, près Paris. 
Malardot (Gh. A.), à Ennery (Moselle). 
Mandel (E.), à Berlin. 
Peulot (J. A.), à Montfermeil. 
Pierdon (Fr.), à Boulogne (Seine). 
Portier (A. L.), à La Ferté-sous-Jouarre. 
Post (Ch.), à Vienne (Autriche). 
Rochebrune (0. de), àFontenay-le-Gomte. 
Wismes (J. B.), à Nantes. 

LITHOGRAPHIE 

Bodmer (K.), à Barbison (Seine-et-Marne). 
Devicque (Jul.), à LevaUois, près Paris. 
Loo (Flor. van), à Gand. 
Marcke (Em. yan), à Sèvres, pWs Paris. 
Muller (Christian), à Carlsmhe. 

ARCHITECTURE (dessins et lithographies). 

Kendall (H. E.), à Londres. 
Mallay (J. B.), à Clermont-Ferrand. 
Oukhtomstry, en Pologne. 
Rampant (A. A.), à Troyes. 
Trochu (Fr. J.), à Versailles. 



ADRESSES 



UTILES AUX ARTISTES ET AUX AMATEURS 



MlBOHâWPS DE TABLBAUX 

Ange Ottoi, r. de la Michodiére, 3. 

Asse, r. du Bac, 28. 

Andry, r. Laffite, 50. 

Benoit, r. Nàyaiin, 1. 

Beugniet (A .) i r . La ffitte, 10 . 

Bienbar, place de la Madeleine, 15. 

BillM^ (E.), r. Saint-Roch, 37. 

Binant (A.), r. de Cléiy, 5 et 7, et r. Ro- 
chechouart, 70. 

Blaiflot, r. de Rivoli, 178. 

Borel, successear de X. Tfaarin, r. du 
Temple, 151 

Bost, r. Jacob, 65. 

Bouasse-Lebelfilsalné, r. St-Sulpice, 29. 

Boyard, r. de Buci, 15. 

Bricard, r. des Vinaigriers, 67. 

Branet, r. Fontaine-au-Roi, U9. 

Cadart (A.) et Chevalier (F.), r. Riche- 
lieu, 66. 

Cattier (J.), r. de Grammont, 25. 

Chausse, faub. Sûnt-Martin, 76. 

Ghéradame, aven. St-Ouen, 3. 

Gochardy, r. Laffite, 5A« 

Colcomb (L.), quai de TÉcole, 18. 

Colin, pi. du Louvre et r. des Prêtres- 
Saint-Germain, 19. 

Gremnits (Th.), r. Vendôme-Marais, 22. 

Defer, r. Mondovi, 1. 
Deforge et Carpentier, boulev. Montmar- 
tre, 8. 
Dejort, r. du Temple, 175. 
De la Motte-Fouqu^'t, r. Jacob, 30. 
Delaurier, r. Chevreuse, 10. 
Deloris, r. Joubert, 19 . 
Demarais (A.), quai de TÉcole, 30, 
De Saint-Martin (E.), r. de Seine, 4> 



Desjardins-Isnard, r. de TOuest, 94. 

Desroziers (Th.), Faub.-St-Denis; 67. 

Dessenon, quai Malaquais, 15. 

Détriment, r. Laffitte, 33. 

Dewarsy, r. SaintrNicolas-d'Antin , 28. 

Dhios, r. Le Peletier, 33. 

Duclos, r. du Cardinal-Lemoine, 26. 

Ducrot fils atné, r. Grange-Batelière, 10. 

Dnrand-Ruel, r. de la Paix, 1. 

Esnault-Pelterie (A.) , r. de Paradis-Ma- 
rais, 5. 

Eude, dit Michel jeune, r. de Seine, 12. 

Favart (L.), place de la Bourse, 6. 

Favr^ r. Notre-Dame-des-Victoires, ft6. 

Fleuriot, place de la Madeleine, 16. 

François, r. Bréda, 8. 

Garrau, r. Le Peletier, 18, et r. Bona- 
parte, 2. 

Gaspard (P. A.) (M. L. Chausson , suc- 
seur), r. Madame, 1 et 19. 

Gasquet, r. Choiseul, 23. 

Gatti, quai Voltaire, 3. 

Gérard, r. de la Victoire, 1&. 

Goupil ^, boul. Montmartre, 19, et r. 
Chaptal, 9. 

Guerin (Eug.),r. de l'Université, 26. 

Gulaine, quai Malaquais, 3. 

Haberaetzer (Michel), r. Saint-Étienne- 
Bonne-Noavelle, 17. 

Henwelhuys, r. Saint-Georges, 23. 

Jacquinot, r. Saint-Lazare, 69. 

Jeanne (Mlle), pass. Choiseul, 68. 

Juste (E.) frères, r. Ménars, 12. 

Kock, r. des Récollets, 11. 

Laguerre, r. de Sèvres, 8. 

I anier, pass. des Panoramas , gai. des 
Variétés, 23. 

Lampro, Faub.-Saint-Honoré, 72. 



— 93 — 



Laodau (J. W.), r. Albguy, 14. 

Laprade, r, Saint-Jacques, 225. 

LanreQt, r. Camnartin, 60. 

Ledère fils, r. Neuve Coquenard, 6. 

Lecooyey, boul.desFilles^u-Galvaire, 9. 

Léman (C), r. de Seine, 12. 

Lemée, r. Le Peletier, 5. 

lumière, pass. du Pont-Neuf, 19. 

Uroy fils, ayen. de Saint-Cloud, 8. 

Lopcz (Mme), r. Bonaparte, 5. 

Malinet, quai Voltaire, 25. 

Marie (A.), r. Taitbout, 32. 

Martin, r. Mogador, 20. 

Mercier, r. de Seine, 27. 

Mollard (R.), r. des Fo8sé»-du-Teinple, 34. 

Moreau (W.), r. Saint-Arnaud, 13, et r. 
Neuve-Saint-Augustin, 71. 

Painel, quai Voltaire, 1. 

Parrat (P.), r. de Rivoli, 158. 

Pavée (Ch.), r. Lavoisier, 10. 

Père (Bfme ft), r. de rUnivcrsité, 12. 

Petit (Mme E.), r. Saint-Dominique-St- 
Germain, 16. 

Petit (Francis), r. de Provence, 43. 

Picard (E.), r. du Bac, 14. 

Picot (Mathieu), galerie Vérot-Dodat, 8. 

Pion (Henri) ^, r. Garanciëre, 8. 

Begnard (A.), r. Meslay, 8. 

Robert (Gustave), r. Chariot, 24. 

Rousseau, r. d'Antin. 15. 

Schmidt (Ck>nstantin), r. desSts-Pères, 5. 

Steenhaut (F.), r. Jacob, 13. 

Tedesco, r. Saint-Martin, 188. 

Thomas, r. de Seine, 5. 

Thomas, r, dâ Bac, 18. 

Tostain, gai. de la Madeleine, 8. 

Union des Arts, Direction : H. Audiffred, 

r. Saint-Georges, 43. 
Valette (Mme), r. Saint-Sulpice, 32. 
Varenne (J.), r. Saint-Dominique-Saint- 
Germain, 21. 
Verschaffel (L.J.), r. Ste-Anne, 73; mai- 
son à Bruxelles, r. Verte, 17. 
Vigneron (D.), r. de TOuest-Plaisance, 2. 
Vivm, r. des Saints-Pères, 8. 
Voisin (Adolphe), r. de Beaune, 25. 
Voyau, r. de la Madeleine, 45. 
V^ameck, r. d*Argenteuil, 35. 
Weil, r. Laffite, 15. 
Wurtel^et Piéfort, pass. Vivienne, 38 et 

&0. 



EZPEHT8 EV TABLEAUX 



Bost, r. Jacob, 5. 

Couteau, r. Laval, 9. 

Defer, r. Mondovi, 1. 

Favart (L.), r. Sainte-Anne, 60. 

Laneuvile (Ferd.), r. Tronchet, 29 et 

r. Neuye-des-Mathurins, 73. 
Leclerc fils, r. Neuve-Goquenard, 6. 
Lefèvre, r.Laffitte, 12. 
Lejeune (Th.), imp. Sandrié, 2. 
Meffre, r. Saint-Romaîh, 4. 
Noterman (Fréd.), r. delà Victoire, 19. 
Petit (Francis), r. de Provence, 43. 
Union des Arfs^ r. Saint-Georges, 1:9. 

BESTAUBATEimS DE TABLEAUX 

Bellavoine (Eug.), r. de TArbre^ec, 3. 

Binant (A.), r. de Cléry, 5 et 7, et r. Ro- 
chechotiart, 70. 

Blondi, faub. Saint-Honoré, 142. 

Blanchet, successeur de BruUon {A la Pa- 
lette d'or), r. Bonaparte, 39. 

Bouts (Alfred), r. de Provence, 43. 

Braud (F.) , r. Neuve-des-Pedts-Gbamps, 33. 

Camel-Pasquet, r. Navarin, 6. 

Chemin-Dupontës, faub. St-Denis, 84. 

Concheti, r. Neuve-Bréda, 23. 

Corplet (A.), r. du Temple, 147. 

De Saint-Martin [E.),r. de Seine, 4. 

Devarogne, r. des Grands-Augustins, 26. 

Hardy, r. Childebert, l , , 

Haro fils, r. Bonaparte, 20. 

Hivert, successeur de Gh. Delarue, faub. 
St-Honoré, 62. 

Horsin-Déon, r. Chabannais, 1. 

Huart, successeur de Trouillon, r. Neuve- 
Saint-Eustache, 20. 

Jacomin-Vigny, quai des Grands-Augus- 
tins, 23. 

Jacques, r. Pétrelle, 21 . 

Kiewert (Paul), r. delà Visitatiou-des-Da- 
mes-Ste-Marie, 2. 

Legrand, r. Jean- Jacques-Rousseau, 20. 

Lejeune (Th.), impasse Sandrié, 2. 

M aillot (Charles], r . du Vieux-Colombier, 5 . 

Martin, r. des Beaux-Arts, 10. 

Mercier, r. de Seine, 27. 

Minot (Jules), r. Monsieur-lePrince, 58. 

Monper aîné, r. Sablière-Montrouge, 13. 



— 94 — 



Mortemart, r.*du Jardiuet, 11. 
Noterman (Fréd.)* r. de la Victoire, 10. 
Potelin, r. des Maçons-Sorbonne, 9. 
Recton, r. Guénégaud, 17. 
Séguin, r. Joubert, 30 . 
Senaget (F.), r. du Dragon, 13. 
Sourdois, r. de Penthièvre, 10. 
Souty (P.), r. du Louvre, 8, et p. du Che- 
min de Versailles, 4 • 
Stecnhaut (F.), r. Jacob, 13. 
Vigna, r. St-Houoré, 20. 

ÉDITEURS ET MLTLCHAMDS 
D*I18TAKPES 

Alcan, r. du Vieux-Colombier, 29. 

Antony, r. de Seine, 34. 

Appel, r. du Delta,. 13. 

Ayenin, r. Grenier-St-Lazare, 34. 

Barrère (A.) ^,r. de Richelieu, 59. 

Basset (Jules), r de Seine, 33. 

Bellenger, r. des Beaux-Arts, 12. 

Bernard (Â.), r. des Grands-Âugustins, 1. 

Bertin (C), r. St-Sulpice, 6. 

Bës (A.) et F. Dubreuil fils, r. Git>le- 

Cœur. 11. 
Besson,faub. St-Martin^â3,pass.Brady, 2. 
Beugniet (Adolphe), r, Laffitte. 10. 
Blaisot, r. de Rivoli, 178. 
Blandin, r. d'Angoulème-du-TempIe, 17. 
Boivin' (Ch.), boul. Poissonnière, 23, et 

r. de Valoifr-Palais-Royal, 3. 
Bonnet ftls, r. St-Jacques, 31 . 
Boscher, quai Voltaire, 23. 
Bouasse-Lebel fils aîné; r. St-Sulpice, 29 ; 

ateliers, r. Garancière, 3. 
Bourdet, r. du Plâtre-St-Jacques, 20. 
Bourgerie-VIllette, r. Fontaine-au-Roi, 56. 
Breton, r. Meslay, 29. 
Brision (J.), r. de Rivoli, 35. 
BuUa frères, r. Tiquetonne, 16. 
Cadart (Alfred) et F. Chevalier, r. de 

Richelieu, 66. 
Caudrilier, boul. St-Martîn, 19. 
Champagne (J.), r. des Poitevins, 6. 
Charoy, r. N.-D.-de-Nazareth, 64. 
Clément, r. des Sts-Pères, 3. 
Glérot, quai Voltaire, 0. 
Codoni (Ant.), r. Grenier-St-Lazare, 18. 
D*AmervaI, r. de Rivoli, 204. 
Dangleterre (F.), r. de Seine, 42. 



Daniel, r. de Vaugirard, 61. 

Danlos aîné, quai Halaquais, 7 . 

Danlos Jeune, quai Voltaire et quai Mala* 

quais, 1 . 
Dardoize (E.), r. de TÉperon, 12. 
Dauvin, r. Bonaparte, 8. 
David (F.), r. de Rivoli, 49. 
Daziaro (J.), boul. des Italiens, 15. 
Defer, r. Mondovi, 1 . 
Delarue (François), r. Jean-Jacques-Rous- 

seau, 18. 
Delarue, r. Hautefeuille, 16. 
Delaunay, quai Malaquais, 7. 
Desgodets, r. Hautefeuille, 20. 
De^ardins-Isnard^ r. de l'Ouest, 94. 
Desmaisons-Cabasson, quai Voltaire, 17. 
De Vresse (Arnauld), r. de Rivoli, 55, 
Dopter,r. Madame, 29. 
Dupuy (Théod.), boul. de Strasbourg^ 

61 6i>, passage du Désir^ 3. 
Duruty, r. Neuve-St-Merry, 5. 
Dusacq et Cie, r. de la Victoire, 66. 
Faligan (Léon) , r . St-Laarent-Belleville, 67 . 
Fatout, boul. Poissonnière, 17 et 19. 
Félix (Ad.), quai des Orfèvres, 1». 
Foumîer (L.) et fils, r. Villedo, 8. 
Francoz, r. de Rivoli, 156. 
Gambart (E.) et C*, r. d*Assas, 32. 
Gaspard (P. A.) (M. L. Chausson, succes- 
seur), fournisseur breveté deFEmpereur, 

r. Madame, 1 et 19. 
Gavard (Qi.) ^, r. de Vemeuil, 34^ 
Gihaut jeune, boul. des Italiens, 9« et 

r. Favart, 18, 
Gosselin, r. St-Jacques, 71. 
Goupil # et C**, boul. Montmartre, 18, 

et r. Chaptal, 9. 
Guibert, r. de Tournon, 17, 
Guillois, r. Beauregard, 34. 
Hautecœur frères (ancienne maison Mar- 

net), r. Vivienae,41,etr. de Rivoli, 172. 
Heuguet, quai Voltaire, 7. 
Hollier, r. Galande, 37. 
Hourlier, r. Bonaparte, 7. 
Huart, successeur de Trouillon, r. Neuve- 

St-Eustache, 29. 
Humbert (Vve^, r. St-Jacques, 1)5. 
Janchène, r. de Rivoli, 184. 
Joly, r. de Seine, 9. 
Jouy (Eugène], boul. de Sébastoj9ol, 56. 
Juliennne (Mme E.), boul. St-Martin, k^ 



- 95 — 



Kocb, r. des Récollets, 11. 

Lecbevalier, r. de Seine, 12. 

Lederc iUs, r. Neuve-Coquenard, 6. 

Leclercq (Vve), r. des Qaatre-Fils, 4. 
Lecoq-Frené, p. de Riyoli, 222. 
Leconte, bool. des Italiens, 5. 
Lécrivain, péristyle Valois, 184, Palais- 
Royal. 
Ledot aîné, r. de Rivoli, 174. • 
Ledot jeune, r. de Rivoli, 168. 
Lefèvre (Théodore), r. des Poitevins, 2. 
Legoupy (A.), boul. de la Madeleine, 5. 
Lejeune, p. Maître-Albert, 13. 
Leioup, r. de Cléry, 100. 
Lejnaître (A. F.), quai de THoploge, 23. 
Lemière, gai. d'Orléans, 19, Palais-Royal, 

et r. Castiglionne, 14. 
Leseur (Mme), pass. Vendôme, 28. 
Letaille (Gh.), p. Garancière, 15. 
Loizelet (Mlle), p. des Beaox-Apts, 15. 
Lopdereau, p. SthJacques, 55. 
Maréchal-Robept, pass. Jouffpoy, 47. 
Marel, p. des Noyeps, 27. 
Marchant, p. de Rivoli, UO. 
Marotte (T.), r. StrJacqnes, 20 et 22. 
Martinet (maison). Foy. Hautecœapfrëpes. 
Masson, p. des Martyrs, 52, 
Michel, pass. Choiseul, 78. 
Monrocq frères, p. Suger, 3. 
Monrocq (Mlle), boul. des Capucines, 21. 
Moriep (E.) p. St-André-des-Apts, 52. 
Mouilleron, p. de Seine, 6. 
No€l Dupand et C»% faub. St-Maptin, 80, 

passage du Désir. 
Noei (J.), p. du PoptrRoyal, 18. 
Peypol (H.), p. Hautefeuille, 24. 
Plulippapt (N. J.), p. Honppé^hevaliep, 4. 
Prpd'horame, p. Jarente, 6. 
Ràpilli, quai Malaquais, 5. • 
Regnault (Victor), ancienne maison Le 

voyer, r. Hautefeuille, 20. 
Rocheux, quai de l'Horloge, 19. 
Rousselot, p. St-Jacques, 21. 
Saintin (A.), p. des Gpands-Augustins, 16. 
Salrnon, p. de Seine, 39. 
Schulgen (A. W.), p. St-Sulpice, 25. 
Sieurin, p. des Beaux-Arts, il . 
Sinnett (F.), p. d'Argenteuil, 17. 
Touzô (N.), pass. des Panoramas, 34. 
Tupgis (V.), quai aux Fleurs, 9. 
Turgis jeune, p. des Écoles, 89. 



Vaups (J.), p. du Cherche- Midi, 28. 
Viginet, p. de Lancry, 39. 
Vignièpes, p. Baillet, 1. 
Villemup, p. de la Happe, 55. 
Vi^ild (G.), p. de la Banque, 15. 

BESTAUBATEUaS D'ESTAMPES 

Huart, r. Neuve-St-Eustaclie, 29. 
Malard, r. Neuve-de-FUniversité, 6. 
Seguin, r. Joubert, 30. 
Taforel, p.de l'Apbpe-Sec, 52. 
Vigna, p. St'Honoré, 201. 

HARCHAHDS DE CDBI08ITÉS, OBJETS 
D*ABT, lEÉDAIIXES, ETC. 

Adam (Vve), p. du PetitrCappeau, 1. 
Alibept, p. Neuve-Saînt-Augustin, 31. 
Alix, p. de Boupgogne, 13. 
Apondel, p. du Popt-Mahon, 12. 
Afisegond (Lucien), p. Neuv&5t-Eustacbe, 

56, et p. du Petit-Capreaa, 39. 
Bacri (J.), p. de Rivoli, 178. 
Baup, r. d'Antin, 23. 
Bellenot, boul. des Capucines, 35. 
Benoît, r. de la Ferme, 58. 
BenSadoun, boulev.des Italiens, 30, et 

r. de Rivoli, 172. 
Bernard, passage de la Boucherie, 4 . 
Beurdeley (A.), p. Louis-le-Grand, 32 et34, 

pavillon de Hanovre. 
Bischoff, r. de la Chaussée-d'Antin, 64. 
BlaLsot (Mlle), r. de Rivoli, 178. 
Blesteau, r. Tronchet, 1. 
Bouillette {à la Porte-Chinoise), r. Vi- 

vienne, 36. . 
Bregère (Denis), passage des Panorama?, 

Grande-Galerie, 15 et 16. 
Bridault (Mme), r. Laffitte, 45. 
Brunet (Aug.), r. Neuve-St-Augustfn, 31. 
Brunet (Charles), r. de Provence^ 56. 
Burnet (Marin), r. Caùmàrtin, 67. 
Carben (B.), r. des Filles-du-Calvaipe, 25. 
Cepf (Mme), p. de Luxemboupg, 3. 
Chalamel, p. Saint-Dominique, 135. 
Gbanteloup, p. Bonapapte, 1 . 
Cbapsal père et fils, boulev. Beaumarchais, 

61. 
Ghapuis, r. Saint-Roch, 7 . 
Chapui» fîls, r. du Dauphin, li. 



— 9C — 



Chassaog, r. Notre-Dame-des- Victoires, 23. 

Cheylas, boulev. Beaumarchais, 53. 

Choquet (F.),p.derArc-de-Trlomphe, 92 

Christofleaux, r. de Provence, 49. 

Qerinont (Victor), r. Saint-Honoré, 296. 

Oermont, r. Saint-Roch, 9. 

Cornu Jeune, r. Neuve-Saint-Paul, 12. 

Corplet (A.), r. du Temple, 147. 

Couvreur, r. Laffitte, 28 . 

Crispin, boulev. Beaumarchais, 109. 

Daucby, r. de Rivoli, 168. 

De]aloge, r. de Grammont, 13. 

De la Motte-Fouquet, r. Jacob, 30. 

Deloris, r. Joubert, 19. 

Demarais, q. de TÉcole, 30. 

Denëve, r. Caumartin, 55. 

Denisot, r. de la Ferme-des-Maihurins, 16. 

De Paolis, r. de Luxembourg, 10. 

Dessenon, q. Malaquais, 15. 

Deulle, r. Vivienne, 55. 

Dewarsy, r. Saint-Nicolas-d'Antin, 28. 

Dey d'Alger (Au), r. de Rivoli, 170. 

Dietz, galerie de la Madeleine, 12; fab. et 
mag., r. de la Pépini^re, 116. 

Dormoy, r. St-Roch, 50. 

Dotin (Cb.), r. Montmorency, 40. 

Drouot, quai Malaquais, 21. 

Dubessy, r. Saint-Nicolas-d*AntiD, 23. 

Dubois, r. de Grenelle-Saint-Cermain, 11. 

Dubois-Voilquin, r. de Seine-Saint-Ger- 
main, 23. 

Dupuis (Gh.), cour du Commerce, r. Saint- 
André-des-Arts, 4. 

Dury (Mme), r. Notre-Dame-des-Victoires, 
23. 

Dttvauchcl, r. de TUniversité, 34» et r. 
de Beaune, 39. 

Eude, dit Michel jeune, r. de Seine, 14. 

Evans, quai Voltaire, 3. 

Fontaine (Hubert), restaurateur d'objets 
d'art et de curiosités, r. du Cherche- 
Midi, 86. 

Forestier, r. du Dauphin, 10. 

Forgeron, r. du Vieux-Colombier, 26. 

Fortier (Pauline), passage de l'Opéra, 
galerie de l'Horloge, 19. 

Fouassier (Armand), r. de Trévise, 47. 

FouUère, r. de la Chaussée-d'Antin, 68. 

Foulliëre, r. Jonbert, 3. 

Fournier,r. du Faubourg-Montmartre, 59. 

François, r. Saint-Roch, 27. 



Garrau, r. Le Pelletier, 18, et r. Bona- 
parte, 8. 

Gattangc, r. Saîntr-Lazare, 70. 

Geier&hœfer (S.), r. Richer, 44. 

Giberl, boulev. Beaumarchais, 43. 

Giraux (Alph.) et Cie, boulev. des Capu- 
cines, 43. 

Gravel, r. de Sèvres, 15. 

Griffeuille, r. des Toumelles, 40. 

Gouffal, r. Neuve-Sainte-Catherine, 23. 

Guibal, r. Loui»>le-Grand, 31 . 

Guilaine, quai Malaquais, 3. 

Habersetzer (Michel), r. Saint-Éti^ne- 
Bonne-Nouvelle, 17. 

Hervoit, r. Castiglione, 7. 

Hopilliart (A.), r. des Saints-Pères, 12. 

Houssaye (J. G.), articles de Chine en gros 
{Au Céleste-Empiré)^T, Saint-Marc, 20. 

Jacob aîné, boulev. du Temple, 18. 

Jourdain, r. Basse-du-Rempart, 70. 

Juste (E.), frères, armes anciennes, r. Mé- 
nars, 12. 

Kayser, r. des Martyrs, 22. 

Kreisser, r. du Faubourg-Saint-Honoré, 

56. 
Kreurt, r. Joubert, 26. 
Lachenal, boul. de la Madeleine, 1. 
Lafon (Mme),r.01Iivier-Saint-Georges, 14. 
Lambert-Roy, r. Vivienne, 38. 
Lamer, passage des Panoramas, galerie 

des Variétés, 23 . 
Lampre, r. du Faubourg-Saint-Honoré, 72. 
Landais, r. de Trévise, 34. 
Landon (Mme), passage Choiseul, 8. 
Leborgne, quai Malaquais, 7. 
Lechevallier, r. Taitbont, 50. 
Leclère fils, appréciateury r. Neuve-Co- 

quenard, 6. 
Leferre jeune frères, montures et restaura- 
tion d'objets d'arts, etc., r.Saint-Martio, 
211. 
Lefebvre (Mme), r. des Saints-Pères, 1 . 
Legemble, r. Laffitte, 24. 
Léman (C), r. de Seine, 12. 
Levy et Worms, r. de Choiseul, 3. 
Léyy [Adolphe), r. Taitbout, 36. 
Liatard, r. Caumartin, 9. 
Liberge, r. de Provence, 46 
Mage frères, r. de Provence, 65 . 
Mage, quai Voltaire, 1. 
Malinet, quai Voltaire, 25 . 



— 97 — 



MaQoheim, r. do la Paix, 10. 

Marchand, r. Neu?e-des-Mathurius, 68. 

Martin, r. de Provence, 18. 

Masse (W.), r. Jacob, 24 . 

Mayer (Mme) , r. Notre^Dame-des-Victoires, 
23. 

Mestre, r. Bonaparte, 55 . 

Miallet, r. Le Peletier, 3. 

Meyer (A.)) chargé des restaurations du 
cabinet des Antiques, de la Bibliothèque 
impériale, et du Musée céramique de la 
Manufacture impériale de Sèvres, et des 
objets d'art du Mobilier de la couronne 
et des ministères, etc., etc., r. Saint- 
Louis-Marais, 60. 

Michelini, Palais-Royal, gai. Valois, 178. 

Moabro fils aine, r. du Helder, 17. 

Oppenbeim, r. N.-StnËustacbe, 38 et 40. 

Pacaud, r. Neuve-des-Capucines, 3. 

Perrault, r. Gastellane, 15. 

Petit (Jules), r. Troncbet, 16. 

Petit (A. S.), quai Valmy, 109. 

Petry (Vve), r. Saiot-Roch, 19. 

Pierron, quai Voltaire, 15. 

Prévôt, r. Godot, 26. 

Quétard, Palais-Royal, gai. Montpensier, 
66-67. 

Robillard, émaux de Limoges et byzantins, 
r. Montmorency, &1 . 

Roques, passage des Panoramas, 13. 

Roquet, avenue de Ségur, 39. 

Roussel, r. Childebert, 4. 

Rouveyre (A.), r. des Beaux-Arts, 12. 

Rozoy, cour des Fontaines, 2. 

Saint-Bonnet (F.), r. Caumartin, 49. 

Scbmidt (Constantin), armes et armures 
anciennes, quai Voltaire, 3. 

Scbweikert, r. de Ponthieu, 15. 

Simonneau, .r. de Moscou, 3. 

Soliliage jeune, boni. Beaumarchais, 37. 

Supply, r. de Provence, 8. 

Taburet, r. de la Madeleine, 30 . 

Tching-Yong, r. Troncbet, 6. 

Thiaucourt, r. de Trévise, 16. 

Thirrion (J.), r. GaiJlon, 10. 

Vail et Oie, soieries anciennes et tapisse- 
ries, r, Dupetit-Thouars, 12. 

Vidalenc et Rouchct, bouK Beaumar- 
chais, 5. 

Vieux Paris {Au), r. de la Ch.-i'Antin, 1 . 

Vigneron, r. de l'Ouest-Plaisance, 2 



Vignié, r. Bonaparte, 13. 

Vineau (Jules), r. Chauchat, 1 . 

Vinot (Eug.), quai Malaquais, 1. 

Vivin, r. des Saints-Pères, 8. . 

Wendecki (A.), reproduction d'armes an- 
ciennes, r Neuve-fCaint-Pierre, impasse 
Saint-Pierre, û, au Marais. > 

Willems (F.), r. Joubert, 33. 

Worms (B.), r. Jacob, 23 et 28. 



ANTIQUAIBES 

Arondel, r. du Po^^Mahon, 12. 

Baur, r. d'Antin, 23. 

Béfort jeune, r. Sain^Gllles, 6. 

Benoit, boni. Bourdon, 15. 

Boisville, r. Saint-Lazare, 59. 

Charvet (J.), r. Louvois, 4. 

Cosentini, boul. Poissonnière, 24. 

Coudray, r. du Pas-de-la-Muie, 3. 

Delange, quai Voltaire, 5. 

Dubois-Volquin, r. de Seine, 23. 

Favier, fab. de meubles en chêne scnlpté, 
boul. Beaumarchais, 82. 

Gougelet, r. Ssftnt^Benoit, 24. 

Hoffmann (H.), r. Sainte-Anne, 64. 

Kreisser, r. du Faub.-St-Honoré, 54. 

Lambert-Roy, r. Vivienne, 38. 

Lecuire, boul. Beaumarchais, 72. 

Legemble, r. Laffitte, 24. 

Lehouc, r. Royale-Montmartre, 1 7. 

Léman, r. de Seine, 12. 

Mouchez, r. de la Michodière, 23. 

Noland, r. du Cimetière-St-Benolt, 2. 

Nonon, r. Saint-Lazare, 62. 

Petitprùtre, quai Voltaire, 11. 

Ribaillier (P.), boul. Beaumarchais, 94. 

RcUin (G.) etFenardent, r. Vivienne^ 12. 

Rousseau [J.], r. de TOdéon, 16. 

Signol, quai Voltaire, 7. 

Simonnet, r. Taitbout, 9. 

Soive, médailles, r. Castiglione, 14* 

Thouet, quai des Grands-Augustins, 19. 

Toponas, ébéniste, r. Joubert, 9. 

Verreaux (A.), r. de Varennes, 13. 

Veyrat, meubles anciens, r. d*Angoul6me- 
Salnt-Honoré, 27. 

Vrignaud, Terrai et Pitetti, meubles sculp- 
tés en chêse, boul. Beaumarchais, 84. 

Wedder, boulev. Beaumarchais, 87. 



— 98 - 



EHGADHEMEVTS D'ESTAMPES, 
TABLEAUX ET PASTELS 

Argellié«, r. de Grenelle-St-Gerinain, 17. 

Austin-Pinard, pass. du Jcii-de-BouIc, 7 ; 
fabrique, route de la Reine, 128, à Bou- 
logn&-6ur-Seine. 

Barbedienne, r. du Bac, Tli et 76. 

Baudet, r. du Cherche-Midi, 55. 

Bettembost (Ch.), r. Coquilliëre, 37. 

Bengniet (Ad.), r. Laffitte, 10. 

Blaye (A.), r. Caumartin, 29. 

BoDcarut (Vve) et Augeron, fabricants, 
r. Sainte-Anne, 3ft. 

Braud (Félix), r. N.-des-P.-Cbamps, 33. 

Brision (G.), r. de Rivoli, 35. 

Biilard-Detheux, r. des Blancs-Manteaux, 5. 

Dangletcrre (F.), r. de Seine, 42 ; ate- 
liers, même rue, hO. 

Deforges et Carpentier, boul. Montmar- 
tre, 8. 

De Saint-Martin (E.)i r* ^9 Seine, A. 

Desfosse, r. Saint-Sulpice, 38. 

Devers (A.), r. Volta, 21. 

Dorlé, r. Saint^Pierre-Montmartre , 10. 

Dubuisson, r. du Faub. -Montmartre, 10. 

Dumonteil, suce, de Madelain, r. Riche- 
lieu, 83. 

Fauh (E.), r. Grammont, 28. 

Fauvel (A.), pl. de l'École, 3 (Pont-Neuf). 

Flavignon (J.), r. Saint-Louis-Marais, 
65 

Galle (H.), r. Marie-Stuart, 16. 

Gourdin, pass. Brady, 69. 

Guérin, r. Caumartin, 47, et r. Neuve- 
des-Matliurins, 62. 

Guillois, r. Beauregard, 34. 

Guillot, r. du Rempart, 1. 

HautecŒur frères (maison Martinet), 
r. Vivienne, 41, et r. de Rivoli, 172. 

Herbet (P.), r. Molay, 2. 

Hivert, succ.de Ch. Delarue, r. du Faub.- 
I^aint-Honoré, 62. 

Houplain, r. Lamartine, 18. 

Huarty r. Neuve-Saint-Eustache, 29. 

Juhan (A.), r. Poissonnière, 11 

Lebas, r. Faub.-Saint-Martin, 175. 

Lemettais, r. du Bac, 142. • 

Lequien, boulev. de Sébastopol, 105. 

Leroy, r. Sainte-Anne, 9. 

Leroy, r. St-Dominique-St-Germain, 149. 



Lethimonnier (J.), pass. des Petites-Écu- 
ries, 15. 

Loremy et Gressey, r. de Charonne,102. 

Méret (Louis), r. Dauphine, 18. 

Millet, r. Saintonge, 26. 

Mortier, r. de la Pépinière, 8. 

Nicolas, r. d'Anjou-Saint-Honoré, 76. 

Parra ( P. ), r. Casimir-Périer, 2, et r. Cham- 
pagny, 1. 

Parquet, boul. Sébastopol, 81. 

Pautrat (Ph.), r. du Grand-Prieuré, 2. 

Peltier, r du Bac, 3. 

Piley-Laurent, r Rocfaechouârt, 11. 

Pitre, r. de Braque, 10. 

Pointeau, r. du Faub.-Saint-Martin, 33. 

Romieu et Dumont, r. Rambuteau, 15. 

Saufifroy (Ch.), r. deTrévise, 28. 

Schmidt (C. ) et Oof tmann, r . desSinges, 7. 

Sedille, r. de la Pépinière, 14. 

Simon (P ), r. Amelot, 64. 

Simon, quai Jemmapes, 164. 

Souty (P.), r. du Louvre, 8. 

Tardif, r. du Dragon, 3. 

Thierry, r. Christine, 9. 

Vellin, pass. Pecquay, 11. 

Vitry (Alexis), r. de la Madeleine, 16. 

Voisin (Adolphe), r. defieaune, 25. 

Vorimore, pass. du Grand-Cerf, 53 et 55 

MOULEURS-nOUBISTES 

Barsugli, r. Monsieur^Ie Prince, 43. 
Barthélémy, r. de Charonne. 17. 
Berquet fils, r. des Quatre-Fiis, 10. 
Besand, r. Bonaparte, 38. 
Bianchi, boul. Montparnasse, 38. 
Bloch (L), r. Pastourel, 12. 
Bouasse-Lebel fils aîné, r. St Sulpice, 29. 
Bro jeune, r. des Barres-St-Cervais, 15. 
Buchelet, r. d'Enfer, 54. 
Chevalier, boul. dn Montrouge, 18. 
Coli, r. de la Roquette, 43 et 45. 
Cristofani, r. de la Roquette, 112. 
Cuzin, quai Valmy, 119. 
Defricourt, r. Rochechouart, 17. 
Desachy (A.), r. de Seine, 8. 
Doumel, Petite-R ue-S^Pie^^e-A melot ,12. 
Dufailly, boul. Beaumarchais, 13. 
Fessard, r. du Temple, 20. 
Flosi (B.),ga]. Colbert, 4- 
Fontana (J.), r. Childebert, 11. 



— 99 — 



Frediani, boui. Saint-Jacques, 00. 
Garnaod fils, r. Bonaparte, 31. 
Gerfaui, r. Réaumur, 27. 
Gossin frères, r. de la Roqurtte, 57. 
Hébert père, r. du Cherche-Midi, 86. 
Hy-Lorin et Comp., Palais-Royal, galerie 

d'Orléans, 11. 
Jacquetnain, r. Fontaiue-au-Roi, 28. 
t.alouettt, pa s. St-Pierre-Popincourt, 0. 
Liard, r. du Pont- Louis-Philippe, 5. 
Luccbesi, r. de rÉcole-de-Médecioe, 80. 
Maître, r. Notre-Dame-des-Charops, 53. 
Marchi (Salvatore), pass. Choiscul, 30. 
Mattei, r. Constantine, 22. 
Michel!, r. de TOdéon, 16. 
Micheli (L.), r. Mazarine, 26. 



{ Pjerri, r. du Cherche-Midi, 52. 
Pillioud alntS i"- Vieille-du-Temple , 30. 
Pisani (M.), r. Neuve-dcs-Petits-Champs, 

17. 
Pisani, ruelle des Lilas, 7. 
Pucciui, r. Saint-Dominique, 23. 
Reverand et Cassiani, r. de la Rotiucttc, 

96. 
Rogeau, r. Grcnicr-Saint-Lazare , 16. 
llottembourg (E. , r. de Charonne, 26. 
Sartini, r. do la Roquette, k9. 
Selon, r. Pétrelle, 30. 
Spicq, p. Henrion-de-Penscy-Plaisantc, .'i . 
Stahl, r. Saint-Louis en-l'Ile, 3. 
Vincent (H.), r. Nouvo-Saint-Fiançois, 

14. 



NOTICES 



SUR LES 



BEAUX-ARTS 



L'ART ET LES ARTISTES EN 1861 



Je ne sais si l'année 1861 est destinée à occiiperune grande place 
dans l'histoire de l'art au dii-neuvième siècle; mais, à coup sûr, 
il en est peu qui puissent rivaliser avec elle pour ce qn'on est con- 
venu d'appeler le mouvement artistique, et qui se soient signalées 
par un aussi grand nombre de productions oA de manifestations. 
D'un bout à l'antre de son vaste territoire, d'Amiens à Toulouse, el 



— 104 — 

de Strasbourg à Nantes, la France s'est couverte d'expositions : 
il y en a eu à Caen, à Metz, à Lyon, à Marseille, à Bordeaux, etc.-; 
et quelques expositions étrangères sont venues encore offrir un 
débouché à la fécondité de nos peintres et de nos sculpteurs. On 
se souviendra longtemps, en particulier, du Salon d'Anvers, des 
fêtes artistiques qui en ont accompagné l'ouverture, et de ce fameux 
congrès qui devait, par la discussion, renouveler la face de l'art, 
mais qui n*a abouti qu'à fournir une tribune à Tinnocente faconde 
de quelques orateurs en disponibilité. Paris, lui aussi, a eu lar- 
gement sa part de ce grand mouvement, et, du premier au dernier 
jour de l'année 1861, il n'a pas un instant chômé d'expositions. 

Il faudrait commencer peut-ôtre notre revue par ces expositions 
de l'hôtel Drouot, qui n'ont jamais été plus nombreuses et plus 
animées. Les ventes d'objets d'art sont devenues de véritables 
batailles où les amateurs s'arrachent, sous le feu des enchères, 
des chefs-d'œuvre trop souvent douteux, et de prétendues toiles 
de maftres dont quelquefois un écolier sourirait. Les trois quarts 
de ces ventes, annoncées avec tant de fracas^ et causes de tant 
de folies, ne sont que des spéculations ou des mystifications. 
Ai-je besoin d'ajouter que je fais les exceptions séantes, par 
exemple pour les ventes Albert, de Montbrun, de Monville, etc., 
sans parler de la collection de Soltykoff, qui a été acquise à l'a- 
miable par M. le baron Seillière. Mais quittons ce temple de 
l'agiotage artistique pour entrer plus directement dans notre sujet. 

Nous avons eu d'abord l'ouverture du Salon des Arts-Unis dans 
le joli petit hôtel de la rue de Provence, qui fut jadis habité par 
une des nymphes les plus célèbres du ballet, mademoiselle Fanny 
Essier. Le Salon des Arts-Unis s'est donné pour but d'organiser 
une exposition permanente de tableaux et de statues , en même 
temps de grouper en association les amateurs, les curieux, les 
virtuoses de Paris, et de faciliter entre le public et l'artiste des 
communications où celui-ci trouve à la fois gloire et profit. L'idée 
est excellente et mérite de réussir. Mais la fortune a tous les 
caprices d'une femme, et elle ne donne pas toujours ses faveurs 
à qui en est le plus digne. 

Avant le Salon des Arts-Unis, l'exposition du boulevard des 



_ ^05 — 

Italiens s'était déjà proposé un but analogue. Aujourd'hui, sous 
une direction aussi intelligente qu'active, et aidée par son succès 
mêmç, elle s'est décidément convertie en exposition permanente 
et sans cesse renouvelée. Pour ma part, je vois sans alarmes ces 
Salons intimes, auxiliaires et 'précurseurs du grand Salon officiel 
des Champs*Élysées, s'acclimater dans les habitudes parisiennes. 
J'y trouve, en somme, peu d'inconvénients, et beaucoup d'avan- 
.tages. Ils contribuent activement à l'éducation artistique de la 
foule; ils ne nuisent en rien à l'intérêt de l'exposition semi-an- 
nuelle, ils y aident, au contraire, en répandant de plus en plus le 
goût des tableaux, en faisant connaître les artistes, en inspirant le 
désir de les suivre dans le développement de leurs travaux, et de 
compléter l'idée sommaire qu'ils ont pu donner de certains talents ; 
en établissant entre le peintre et le public un commerce ininter- 
rompu où l'oubli a peine à se glisser. En outre, ils habituent l'ar- 
tiste à faire lui-même ses affaires, et ils ont le mérite de substituer, 
dans une certaine mesure, l'initiative et l'activité privées au rôle 
exclusif de l'État, cet être de raison pure, illimité comme une 
abstraction, envahissant par nature, omnipotent par notre inertie, 
et qui absorbe tout sous prétexte de tout centraliser. 

On a bien vu, d'ailleurs, par le nombre de visiteurs qui se sont 
pressés au Salon des Champ&-Élysées, pendant les deux mois qu'il 
est resté ouvert, que son public non-seulement lui reste fidèle, 
mais tend plutôt à s'accroître. La plupart des maîtres avaient, cette 
fois encore, conservé leurs habitudes de grands seigneurs, et, sui- 
vant l'expression de Tacite, ils brillaient par leur absence : M. Hip- 
polyte Flandrin, à peu près seul, s'était fait représenter par cinq 
ou sk de ces portraits excellents, oik l'on ne sait qu'admirer le 
plus, de la pureté du dessin, de l'intensité de l'expression, de la 
vigueur et de la délicatesse infinie du modelé, enfin, et par-dessus 
tout, de cette simpUcité Xjfn repousse tout artifice de lumière ou de 
couleur comme un charlatanisme au-dessoûs de l'art, et ne veut 
devoir le succès qu'à la perfection. 

La peinture % historique se composait, en grande partie, de 
tableaux de bataille. L'opinion publique a ratifié le jugement du 
jury, qui a accordé la grande médaille à la toile de M. Pils, vrai- 



— 106 ~ 

ment remarquable par la vérité, la i'rancliise et la solidité de la 
peinture. Mais, sauf quelques tableaux où le sujet avait été pris 
par son coté anecdotique et familier, presque tous les peintres qui 
ont livré des batailles au Salon de 1861 les ont perdues, même le 
général Yvon, dont la vaste toile éSïl pu s'intituler la Revanche 
des Autrichiens. — Parmi les autres scènes historiques, nous ne 
mentionnons que pour mémoire la Jeanne cfArc de M. Comte, où 
le cadre étouffe le tableau, où le sujet n'est que Taccessoire du 
décor. Ce n'est pas la peine de dépenser un talent réel, une 
grande science archéologique, une patience et un travail énormes, 
pour un résultat si médiocre. On était réduit à chercher la pein- 
ture historique dans les tableaux de MM. MuUer, Rillemacher, 
Caraud, etc., fort habiles à l'arranger en agréables scènes de 
genre. — Quant à l'art religieux, il était plus mal partagé encore, 
et dans la foule d'œuvres, quelquefois judicieuses et sages, mais 
toujours sans relief et sans accent, dont il avait rempli le Salon, 
nous ne pouvons guère citer que la Sainte Rose de Viterhe, de 
M. Timbal, un talent correct et élevé, qui suit de près, dans la 
peinture chrétienne, les traditions de M. H. Flandrin, et le Saint 
Etienne de M. Quentin, dont les qualités sérieuses ont été récom- 
pensées par une première médaille. 

La jeune école de Rome a maintenu son rang, mais sans éclat 
et sans monter d un degré. Cette année, c'est M. Baudry qui 
tenait la tête de la colonne, surtout avec sa Charlotte Corday, 
œuvre originale et hardie qui fait passer dans l'àme du spectateur 
le frémissement du drame représenté sur la toile. M. Baudry n'est 
assurément rien moins que parfait : il lui reste à acquérir la 
simplicité, qui, comme la netteté, est le cachet des maîtres ; h 
débarrasser sa couleur de ces frottis désagréables et de ces tatoua- 
ges qui , par exemple , dans la figure du portrait de M. Guizot, 
semblent travaillés en plein mortier; enfin, à se contenter moins 
facilement d'à peu près, et à ne pas prendre des esquisses pour des 
tableaux; mais, du moins, c'est un tempérament de peintre, un 
coloriste alerte et chaud, à qui le classique et circonspect M. Bou- 
guereau devrait bien prendre un peu de sa flamme. M. Cabanel 

m 

mérite aussi un souvenir pour la facture vigoureuse et franche dé sa 



— 407 — 

Ni/mphe enlevée par un Faune, et pour ses deux remarquables 
portraits. 

Le petit bataillon des néo-grecs, des raffinés, des archaïques était 
loul entier à son poste. L'école néo-grecque, qu'on croyait en 
décadence, et qui gagne chaque année de nouveaux adeptes, 
comme pour faire contre-poids au réalisme, n'est autre chose, 
après tout, que la \ieille école académique, reprise et adaptée à 
la taille de certains peintres contemporains, mélangée de fantaisie, 
se faisant un idéal de convention, mièvre et joli plutôt que beau ; 
prenant l'antiquité par ses petits côtés amusants et pittoresques, 
ne voyant dans l'archéologie qu'un Jouet curieux, s'efforçant enfin 
de relever la saveur des sujets modernes par un vernis grec ou 
romain, et de ramener l'histoire aux allures et aux proportions de 
la peinture de genre. Bien des gens de talent se sont fourvoyés 
dans ce dangereux système, qui n'a pas de plus cruels ennemis 
que quelques-uns de ses partisans. M. Gérôme est toujours le roi de 
cette petite école : chacun de ses tableaux, si séduisants par le soin 
des détails, la finesse et l'esprit de l'exécution, a obtenu un grand 
succès de curiosité, auquel n'ont pu rien enlever toutes les réserves 
de la critique sur la sécheresse du pinceau et les vices de la com- 
position. M. Hanion, qui depuis plusieurs années avait trouvé moyen 
de faire de la peinture sans dessin et sans coloris, s'est eflforcé, 
cette fois, de remonter la pente qu'il descendait si vite. Ses toiles 
sont toujours gracieusement maniérées et agréablement fausses, 
comme une idylle de Théocrite traduite en vers français par 
M. Th. de Banville; il n'a pas encore pu trouver, dans son imagi- 
nation, un second type pour ses têtes de femmes ou d'enfants; il 
est retombé dans ses rébus à prétentions symboliques et allégo- 
riques, enfin il a toujours les incohérences et les jolies puérilités 
d'un style qui cherche à faire de l'antique avec du moderne, et 
du moderne avec de l'antique; mais, au moins, ce qu'il a exposé 
était de la peinture, et non plus seulement un rêve de formes 
vagues, entrevu sous une gaze de poussière grise et blonde. 
Citons encore M. Aubert, dont je louerais volontiers le pinceau 
délicat et l'élégance un peu fraîche, si je ne craignais qu'il ne 
vienne h s'immobiliser, lui aussi, dans des procédés uniformes. 



— <08 — 

Dans le genre microscopique, M. Meissonnier, qui n'était pas 
en progrès cette année, a été serré de près par M. Fauvelet, et 
surtout par M. Plassan, dont les miniatures à Thule, grandes 
comme la paume de la main, réunissaient, au mérite d'une fmessc 
exquise, le charme d'une exécution spirituelle et vivante. M. Fichel 
a voulu sortir des infiniment petits, et sa peinture lisse et finie, 
excellente sur une moindre échelle, s'est trouvée froide et ina- 
nimée dans des tableaux de proportions ordinaires. M. Yetter a 
fait, avec son Bernard Palissy^ un petit chef-d'œuvre, comparable 
aux meilleurs Flamands. Enfin, dans les domaines avoisinants, 
nous mentionnerons encore le Retour de Chasse, de M. H. Baron, 
jolie scène, gaie, lumineuse^ étoffée, groupée avec un art si facile, 
et peinte dans une gamme si chatoyante et si coquette; les gra- 
cieux tableautins de famille de M. Toulmouche, et ces toiles raf- 
tinées où M. Tissot, combinant la peinture de Holbein avec celle 
de Leys, pour représenter l'histoire de Marguerite, a cherché le 
succès populaire dans Tétrangeté des costumes, la nouveauté du 
décor, l'imprévu de la mise en scène, et l'éclat un peu dur d'un 
coloris calqué sur l'enluminure. 

Parmi les peintres voyageurs qui ont fait de l'Orient, ce pays 
du soleil, leur patrie d'adoption, M. Fromentin montre, à chaque 
exposition nouvelle, plus de tournure et de verve, plus d'aisance 
rapide et légère, plus de bno en un mot, et M. L. Belly est monté 
au premier rang par une série de tableaux où il a déployé les qua- 
lités les plus diverses, surtout une vigueur et un accent qui, dans 
ses Pèlerins, allait jusqu'à une sorte d'âpreté sauvage. Au lieu de 
cet Orient fanatique et fangeux, qui est le vrai, madame H. Browne, 
se hasardant pour la première fois sur ce nouveau terrain, nous 
a représenté l'Orient rose et frais que les lycéens voient en rêve. 
Ses Intérieurs de Harem, peints avec une délicatesse toute fémi- 
nine, une grâce et une suavité déticieuses, baignés d'une lumière 
douce, où les personnages semblent se vaporiser à demi, étaient 
comme une vision aérienne du paradis de Mohomet. On peut dire 
sans doute que, dans sa finesse exquise, cette peinture n'en est 
pas moins un peu molle et creuse, et qu'elle rappelle Jes tons du 
pastel ; mais, du moins, madame Browne a prouvé, dans le por- 



— 109 — 

Irait du baron de S..., un des plus vigoureux, des plus originaux 
et des plus largement modelés du Salon, qu'elle sait aussi tenir le 
pinceau d'une main virile. 

Nous, n'avons pas grand'chose à dire des rustiques et des réa- 
listes. MM. Courbet et J. Breton sont restés les mêmes : le pre- 
mier, ouvrier solide, passé maitre dans toutes les difficultés de 
métier, quoique l'air et la lumière n'existent pas pour lui, et que 
ses tableaux soient toujours conçus dans une gamme opaque, 
terne et sourde; le second, doué au plus haut point du sentiment 
du style, mais qui, à voir l'uniformité de ses effets et la persistance 
avec laquelle il tourne dans le même cercle, semble avoir donné 
toute sa mesure. Ouant à M. Millet, à force de parti-pris, il a 
dépassé le but. Après avoir traduit, dans Y Attente, le livre de 
Tobie en bas-breton, on dirait qu'il a voulu faire de la Femme 
donnant à manger à son enfant un commentaire au Contrat 
social de J.-J. Rousseau. Ses tableaux sont tous des thèses philo- 
sophiques et humanitaires. Le bonnet de sa tondeuse de moutons est 
un syllogisme, et sa robe tout un traité, avec des trous et des pièces 
en guise de notes. Ces tons de brique cuite, cette touche brutale, 
cette âpre et rustique vigueur s'approprient à merveille à l'exécution, 
au sujet et aux idées de l'auteur. Je voudrais bien savoir ce qu'eut 
pensé de ces toiles bizarres et puissantes le critique philosophe 
Diderot» — M. Ronvin avait envoyé un Intérieur de Cabaret, qu'on 
eût pu prendre pour un Lenain, et M. Brion des scènes alsa- 
ciennes, auxquelles il ne manquait qu'un style un peu plus serré, 
mais pleines de naïveté, d'originalité, de sentiment et de je ne 
sais quelle saveur rustique, comme celle du bon pain de ménage. 

Des peintres rustiques aux paysagistes il n'y a que la main. 11 
est généralement admis que le paysage est le triomphe de l'école 
française moderne, et je n'ai pas envie de discuter cet axiome; 
mais je dois constater que les maîtres reconnus du genre tf ont 
envoyé aucune œuvre éclatante au dernier Salon, et que plusieurs 
d'entre eux sont demeurés inférieurs à eux-mêmes. M. Daubigny 
a persisté à exposer des ébauches d'une touche brouillée, d'un 
coloris uniforme et éteint, où les objets ne s'accusent qu'à distance, 
mais, -d'ailleurs, pleins de délicatesse, de mystère et de vérité. 



— MO — 

M. Th. Rousseau n'avait qu'un chêne d'un vert cru et criard, 
avec un fouillis papillotant de petits coups de pinceaux semblables 
à des points de tapisserie, pour figurer les feuilles, les brins d'herbe 
et de mousse. M. Corot exposait, comme toujours, des toiles char- 
mantes, d'un caractère mixte, d'une facture légère et vaporeuse, 
indiquant sans appuyer, laissant deviner ce qu'elle n'indique pas, 
négligeant les détails pour les masses esquissées par de simples 
frottis , et visant plutôt à la vérité de l'effet qu'à l'exactitude ma- 
térielle de la reproduction. Mais il est urgent que M. Corot renou- 
velle et agrandisse sa manière, s'il veut prévenir la lassitude du 
public ingrat. M. Aligny, qu\ a les plus grandes qualités du dessina- 
teur, mais qui n'est pas peintre, avait envoyé plusieurs échantil- 
lons de ses paysages de marbre, avec leurs architectures d'arbres 
et de terrains, leurs belles lignes froides et abstraites où man- 
quent la couleur et la vie. Ajoutons-y encore les toiles pimpantes 
et coquettes de M. Fiers et de M. Français; les paysages sévères, 
mais trop peu animés et remplis, de M. Fr. Blin , exécutés par 
grandes masses solides, dans un style ou rien n'est donné à la 
séduction des yeux; les vues, tour à tour lumineuses et légères, 
poétiques, expressives et accentuées, de MM. Lambinet, Chintreuil, 
Desjobert, Huet, et de M. Ch. Busson, qui s'achemine vers les 
premiers rangs. Mais le défaut dominant do la plupart de ces 
œuvres, comme du paysage moderne en général, c'était la stérilité 
de l'invention , et, par suite, la monotonie delà composition.il ne 
suffit pas de peindre très-habilement de l'eau , de l'herbe et des 
arbres sur une toile, il faut choisir et grouper ces éléments de 
manière à en former un tout complet en soi, un tout harmonieux, 
qui ait un commencement et une fin; autrement, on fait des 
études, et non pas des tableaux. 

En somme, le Salon de 1861 n'aura révélé qu'un peintre nou- 
veau : M. Puvis de Chavannes, car je ne compte pas encore» 
M. Briguiboul, un astre qui menace de monter bientôt au zénith 
du firmament Réaliste. Les deux grandes peintures murales de» 
M. Puv s de Chavannes, Concordia et Bellum, ont été l'un des 
succès les plus sérieux de l'Exposition , moins toutefois pour le 
mérite de l'exécution matérielle, qui n'était pas sans de nom- 



breuses défaillances,, que pour Télévation de l'idée, l'effort peu 
commun qu'elles trahissaient vers le grand style, et aussi poui* 
la largeur de l'ordonnance, l'entente de la composition et l'har- 
monie générale des lignes. 

Nous passerons à travers les galeries des genres secondaires, 
sans mentionner autre chose que les magnifiques dessins où 
M. Bida était arrivé à tous les effets de la peinture la plus savante, 
parla seule gradation de l'ombre et de la lumière, et les trois illus- 
trations de V Enfer AvL Dante, par M. G. Doré, plus coloriste avec son 
crayon qu'avec son pinceau. 

La sculpture ne nous retiendra guère plus longtemps. Cette 
stérilité d'invention , que je reprochais tout à l'heure au pay- 
sage , était bien plus visible encore dans la statuaire , et il 
s> joignait une banalité d'exécution vraiment affligeante. Cer- 
taines œuvres colossales, plus grosses que grandes, et les ten- 
tatives excentriques de quelques novateurs ne suffisaient pas à 
sauver cette impression de médiocrité générale. On conservera 
toutefois un excellent souvenir des délicats et gracieux envois de 
MM. Schœnewerk et Cabet, qui rappelaient la meilleure manière 
de Pradier; du Virgile de M. Thomas, ouvrage d'un beau style et 
d'une exécution large, qui eût été parfait avec un modelé plus 
vigoureux et plus franc ; du groupe en cire où M. Mène avait repré- 
senté avec tant de finesse et de vie la Pme du Renard; du Faune 
souple et nerveux de M. Crauck. M. Crauck avait envoyé aussi des 
bustes d'un travail délicat, qui tenaient dignement leur place à côté 
de ceux des maîtres consacrés, MM. Iselin, Oliva et Dantan jeune. Mais 
entre tous brillaient les terres cuites de M. Carrier-Belleuse, portraits 
vivants et pittoresques, d'une exécution simple et large à la fois, 
et enlevée comme d'un coup de pouce. Je veux rappeler encore Tes 
sujets divers où M. Clesinger avait déployé la souplesse habituelle 
de son talent, les deux Napoléon /" de MM. Cavelier et Guillaume, 
le Soldat mourant de M. Franceschi, un peu pauvre de formes, 
mais remarquable . par la vérité du sentiment et la sobre fermeté 
de l'exécution; la colossale statue équestre de M. Rochet, bien 
conçue au point de vue pittoresque et décoratif, mais avec des 
lourdeurs et des exagérations théâtrales; enfin, pour n'oublier 



— 412 — 

personnelles noms de MM. Bartholdi, Gaston-^uitton , Chatrousse, 
Clère, Leharivel, etc. 

Dans cette rapide revue du Salon, nous avons laissé de côté les 
étrangers : le Hollandais Israêls, le Norvégien Tidemand, le 
Prussien Achenbach, et d'autres encore. Mais quelques-uns de 
ces étrangers sont, pour ainsi dire, naturalisés Parisiens, et c'est 
pour cela qu'il serait impardonnable d'oublier ici trois artistes 
qui s'étaient surpassés cette fois, et qui comptaient, à coup sûr, 
dans la peinture de genre, parmi les premiers du Salon : je veux 
dire MM. Willems, Alfred Stevens, et surtout HeUbuth. Mais mal- 
gré tant de jolis tableaux, tant de savoir-faire et d'habileté de 
main prodigués par les artistes , tant de qualités agréables et fa- 
ciles, gracieuses et légères, le Salon de 1861 n'occupera qu'une 
place inférieure parmi ses rivaux. Jamais peut-être on n'avait vu 
la peinture historique et la peinture religieuse descendues si bas, 
devenues si stériles ; jamais un tel envahissement du genre^ un tel 
éparpillement de toutes les forces vives et de tous les talents. 
M- le comte Walewski s'est cru obligé, à la distribution des ré- 
compenses, d'exalter l'Exposition qui venait de finir : c'est qu'il y 
a sans doute pour les ministres des grâces d'État que ne partagent 
pas les critiques. 

En se fermant, le Salon de 18G1 a été suivi, dans le même 
palais dés Champs-Elysées, de l'exposition des arts industriels, 
organisée par une commission de simples particuliers. A ce titre, 
et par le but éminemment utile qu'elle se proposait, cette entre- 
prise méritait un succès plus grand. Le nombre des producteurs 
qui ont repondu à l'appel a été trop restreint pour exciter bien 
puissamment l'intérêt. On n'y rencontrait guère que des exposants 
patisiens; beaucoup de grands industriels s'étaient abstenus, sans 
doute dans la prévision de la prochaine exhibition universelle qui 
se prépare à Londres, et la pau\Te Exposition, avec ses murs à 
demi nus, ses grands espaces vides et ses rares spectateurs, se 
morfondait au premier étage , dans une portion restreinte de ces 
vastes galeries où, quelques mois auparavant, la foule se pressait 
devant les trois mille cinq cents tableaux, dessins et gravures de 
l'école française. Encore rencontrait-on, dans ce maigre bazar, 



— 113 — 

plus d'un objet he se rattachant par aucun point à l'art, — des 
machines à coudre, des compteurs, des bancs de jardins, — à 
côté d'autres produits plus en rapport avec le titre et le but de 
Tentreprise. Ça et là de jolis bronzes, de beaux papiers peints, des 
boîtes et coffrets d'un riche travail, des meubles élégamment 
sculptés , etc. , groupés avec goût , attiraient un moment les re- 
gards du visiteur, qui pouvait largement épuiser en une heure 
toutes les parties du spectacle. L'exposition des arts industriels 
aura passé sans bruit au milieu de l'indifférence publique. 

Chaque Salon a pour complément naturel l'exposition des con- 
cours pour les prix de Rome et les envois des pensionnaires de 
la villa Médicis. Le palais des Beaux-Arts est un petit salon intime, 
où tout se pasèe beaucoup plus en famîlle qu'au palais des Champs- 
Elysées, mais oùnéanmoins le public, qui n'y venait guère autre- 
fois, commence à affluer aujourd'hui, car, avec l'habitude des 
expositions, il en a pris le go&t. — Le sujet du concours de sculp- 
ture était Ulysse rendant Chryséis à son père^ bas-relief. C'est 
M. Sanson, élève de M. Jouffroy, qui l'a emporté sur ses rivaux. 
Avec ce sujet et les conditions ordinaires de tout concours à 
l'école des Beaujs[-Arts, la plupart des œuvres ne pouvaient être 
A n'étaient que des mosaïques, des assemblages dé pièces et de 
morceaux empruntés çà et là aux statues antiques, et raccordés 
entre eux tant bien que mal. Néanmoins, malgré l'absence com- 
plète d'originalité, le concours de sculpture a témoigné d'une 
science et d'une habileté déjà remarquables, de la part de plusieurs 
élèves, et il a généralement satisfait l'opinion. 

On avait donné pour sujet d,u concours de peinture la Mort de 
Priam. La toile de M. Lefebvre était la plus correcte et la plus 
sagement ordonnée; elle a obtenu le premier grand prix. M. Leloir, 
un tout jeune homme, avait fait un tableau original, énergique et 
violent, tel qu*on est peu habitué à en voir au palais des Beaux - 
Arts. Celui de M. Girard, avec un coloris charmant et un dessin 
gracieux, avait le tort de n'être qu'une élégie un peu molle, là où 
il fallait un drame. En dehors de ces trois ouvrages, le concours 
était d'une rare faiblesse. 

Les architectes avaient à dessiner le plan d'un établissement 

8 



— \M — 

d'eaux thermales. Le premier grand prix a été remporté pai- 
M. Moyaux, et le second par M. Chabrol. Le projet de M. Moyaux 
avait Tunité manquant à la plupart des autres^ et il satisfaisait 
suffisamment aux deux conditions du programme , c'est-à-dire 
qu'à la beauté du monument il joignait l'utilité et la commodité 
de sa destination spéciale. Presque tous les concurrents, sauf ceux- 
là, avaient perdu de vue l'un de ces côtés essentiels, pour ne s'oc- 
r.uper que de l'autre. 

Le concours de paysage historique, qui avait pour sujet la 
Marche de Silène^ a donné les résultais très-médiocres qu'il fau- 
dra toujours attendre d'un genre bâtard, si mal choisi surtout 
pour des jeunes gens qui, en règle générale, ne sont jamais sortis 
de leurs ateliers. Où veut-on qu'ils aient étudié la nature, le ter- 
rain, les arbres, le ciel, les montagnes de la Grèce, de l'Italie et 
de la Palestine? Nulle part, sinon dans les toiles des maîtres. Mais 
les maîtres, si parfaits qu'ils soient, ne valent pas la nature et ne 
la peuvent remplacer. Essayez de traduire Homère d'après une 
traduction, et vous verrez le beau résultat ! V Iliade de La Motte 
est là pour éclairer la question. Le concours de paysage historique 
condamne donc les élèves qui l'abordent à des ouvrages de con- 
vention, à des pastiches sans vie, parce qu'il ne peut y avoir As 
vie où il n'y a pas d'originalité; à des travaux de marqueterie, 
qui ne prouveront au plus que l'éteniïue de la mémoire, l'érudition 
et une certaine habileté de mise en oeuvre, mais qui restent for- 
cément froids, incomplets et sans véritable signification artistique. 
MM. Girard et Guillaumet, qui ont obtenu les deux prix, n'avaient 
rien fait autre chose. 

On a inauguré les nouvelles salles 'de l'école des Beaux-Arts, dues 
à M. Duban, par l'exposition des envois de Rome ef des ftiorceaux 
couronnés dans les concours. V Annuaire de l'an dernier a appré-» 
cié la façade construite sur le quai Malaquais, et nous n'avons pa» 
à y revenir. Nous nous associons volontiers, d'ailleurs, aux éloges 
qui lui ont été donnés, en regrettant seulement que cette façade 
n'ait pas un plus grand caractère architectural, et qu'elle soit 
alourdie et comme écrasée par les œils-de-bœuf du sommet. Excepté 
le Jeune pêcheur à la coquille, de M. Carpeaux, que nous avions* 



3jà vu en bronze aii Salon de 1859, lés œuvres des statuaires 
n'offraient pas un très-grand intérêt. VEditcation de Bacchus, par 
M. Doublemard, lie manquait pourtant pas d'accent et d'une cer- 
taine crânerie, mais tombait dans Téxagération théâtrale. M. Chapu 
exposait un Mercure; d'un traVail élégant et fin; qtibiquë un peu 
maigre et froicl; M. Maniglier un petit groupe bien composé, 
inais d'expression assez insignifiante : Comélîe et ses fils. Le bas- 
relief de M. Falguière : Joueurs au cerhéaûj était étudié avec soin 
dans la diversité des plans dû se mouvaient les deux personnages ; 
ce n'était néanfaioins qu'une double acadéiïiie, gâtée par des 
attitudes et des gestes tout conventionnels. 

On a remarqué; dans la peinture, le Serment de Bnitus, par 
M. Delaunay, bonne scène dé tragédie bourgeoise, qui semble 
s'être inspirée Aé\di Lucrèce de M. Ponsard. Quelques critiques ont 
été bien rudes jjour cette toile, un peu froide sans doute, et où 
tous les personnages, placés sur lé inéme plan, avaient une 
valeur trop égale, mais qui se recommandait par l'habile et 
torte simplicité de la composition, l'harmonie de l'ensemble, la 
certitude du dessin, la beauté dés draperies et la saveur d'un co- 
loris éclatant et sdbré à la fois. Les paysages de M. Didier ont aussi 
fortement attiré rattention publique, surtout YAventin^ d'un efiel 
large et franc et d'un heureux choix dé lignés, auquel il ne man- 
quait qu'un peu plus de lumière et de chaleur pour rendre l'im- 
pression de la riche nature du Midi; et le Bois sacré, coquette 
petite toile où se trahissait un ressouvenir de M. Diâz, et qui eût 
été parfaite avec plus dé fermeté dans lel facturé, surtout aux 
premiers plans. M. de Conninck avait envo'yé dés BaigneurSy pein- 
ture exacte et fine, d*un dessin très-pur, qui tfût gagné à reproduire 
des types de formes moins molles et mdinè lourdes; M. Ulmann, 
un Patrocle et Amphidamas, d'une belle Couleur dorée, d'une 
expression juste et d'un bon mouvement, mais d'une science in- 
suffisante dans les raccourcis. Des tableaux, sans relief et sans 
ressort, de MM. Hénner et Sellier, quelques copies et des dessins, 
parmi lesquels ceux de M. Soumy méritent une mention honorable, 
tomprétaient cette exposition. 
En dehors du Saldn, la sculpture monumentale a produit peu de 



— 116 — 

chose, et nous pourrions sans grande lacune négliger les quelques 
nouvelles statues de la cour intérieure du Louvre : nous citerons 
pourtant des œuvres gracieuses de MM. F.Taluet et Gumery, et une 
autre de M. C. Demesmay, qui, malgré un certain mérite d'exécution, 
est d'une attitude bien recherchée, et d'un aspect de physionomie 
tout à fait malheureux. 

Mais la peinture murale aura ajouté, en 1861, deux grandes 
pages dues à des maîtres qui représentent des principes opposés 
dans Fart, MM. Eugène Delacroix et H. Flandrin, à celles dont 
elle avait déjà enrichi jusqu'alors les églises de Paris. Après la 
chapelle de Saint François de Sales, peinte par M. Alexandre 
Hesse, l'égHse Saint-Sulpice a rouvert aux fidèles la chapelle des 
Saints-Anges, depuis si longtemps fermée. La nouvelle oeuvre de 
M. Delacroix, exaltée peut-être outre mesure, avant même d'être 
rendue publique, a été discutée avec cette passion qu'il a le ' pri- 
vilège d'exciter toujours, et, malgré l'incontestable puissance de 
talent dont elle fait preuve, elle est, en effet, très-discutable. 

L'artiste a peint sur la face gauche la Lutte de Jacob avec Tange, 
sur la face droite le Châtiment d'Héliodore, au plafond le Diable 
terrassé par l'archange saint Michel. La première fresque n'est 
peut-être pas celle où l'on trouve les qualités les plus éclatantes, 
mais c'est celle où il y a le plus d'harmonie, de simplicité et de 
largeur. La scène représente un paysage grandiose, où les deux 
lutteurs sont aux prises, tandis qu'uiie caravane défile dans le 
fond. M. Delacroix a changé sans nécessité l'indication de la Bible, 
en mettant la lutte en plein jour, et ce changement diminue l'effet, 
et enlève quelque chose au côté mystérieux et surnaturel du com- 
bat. Dans la deuxième fresque, la scène a pour théâtre le vesti- 
bule d'un temple d'architecture babylonienne, où l'œil a quelque 
peine à se reconnaître : Héliodore, gisant sur le dos, au milieu de 
son butin dispersé, est frappé de verges par deux anges qui tom- 
bent sur lui d'un jet rapide et superbe, et par un autre, monté 
sur un cheval dont les sabots de devant lui frappent la poitrine 
avec fureur. La scène se complète par divers personnages acces- 
soires. La première impression n'est pas très-favorable au tableau, 
qui frappe tout d'abord par quelque chose de décousu et de criard. 



— H7 — 

M. Delacroix y a prodigué sans mesure tous les échantillons de sa 
palette, en négligeant de les relier par des nuances intermédiaires, 
de les fondre dans Taccord général d'une note dominante, et il 
est arrivé ainsi à un éclat qui fatigue les yeux plus qu'il ne les 
charme. Ses personnages sont des tons encore plus que des êtres 
vivants; les épisodes semblent avoir été conçus moins dans le but 
d'achever la composition que de fournir un prétexte à l'exhibition 
de toutes les couleurs de la palette. C'est un tableau qui a des qua- 
lités puissantes, d'excellentes parties, de vigoureux détails, où la 
lumière et l'harmonie se produisent à un examen un peu prolongé, 
mais où le luxe inouï de ressources mises Qn œuvre par l'auteur 
est en disproportion avec le résultat obtenu. Comme composition, 
le plafond est le moins heureux de ces trois ouvrages.Mais la couleur 
est charmante ; elle fait à travers la voûte comme une trouée lumi- 
neuse^qui ouvre l'espace et permet au regard démonter vers le ciel. 
Il faut louer aussi le dessin de l'archange, que* M. Delacroix a fait 
jeune et beau, svelte, élégant, aérien. Du reste, tous les anges de 
sa chapelle dénotent de sa part un efibrt inaccoutumé, et générale- 
ment heureux, vers la beauté des lignes et la pureté dti style. 
A nos yeux, le défaut capital de cette chapelle est moins dans 
son exécution matérielle que dans sa conception générale. Le sen- 
timent chrétien en est absolument absent : je ne dis pas que 
M. Delacroix l'ait choqué en rien, je dis qu'évidemment iï ne s'en est 
pas occupé du tout. Même au point de vue purement artistique, 
c'est là une faute grave. Il a peint, comme pour un musée, trois 
tableaux qui ont des qualités éclatantes, mais qui ne sont pas à 
leur place. Pourquoi aussi avoir choisi tous ses sujets dans le même 
ordre d'idées, et n'avoir vu dans la Bible que les anges de la loi de 
crainte et des vengeances divines? Il y a là une question de conve- 
nance et de goût que ja critique est parfaitement en droit de soulever. 
Une église veut être décorée d'une autre manière que ne pourrait 
l'être une synagogue. D'ailleurs, la décoration d'une chapelle n'est 
pas seulement une juxtaposition de peintures ; elle doit embrasser 
dans une sorte de cycle les faces principales du sujet indiqué par 
son vocable même, pour le résumer tout entier. En se bornant à 
ce qui rentrait le mieux dans son aptitude et ses goûts personnels, 



— 418 — 

M. Delacroix a fait une (Buvre incomplète, où la pensée manque, si 
le talent n'y manque pas. 

A rheure où nous écrivions ces lignes, M. H. Flandrin n'avait pas 
encqre découvert la décoration qu'il a commencée, depuis cinq 
ans déjà, dans la nef centrale de Saint-Germain-^es-Prés, et qui 
est terminée aujourd'hui ; mais il noqs avait été donné de l'oi^aminer 
en partie, du haut des échafaudages. Sans vqulqir énoncer dès 
maintenant un jugement définitif sur ce yaste ouvrage que nqus 
n'avons pas étudié dans tous ses détails, ni du point de vue pQW 
lequel il a été préparé, nous pouvons dire sans crainte qu'il est 
digne de tout ce qu'on était en droit d'attendre de Féminent artiste. 
M. H. Flandrin a déjà prouvé par ses fresques précédentes, dans la 
mômq église, à SaintrYincent-de-Paul, à la cathédrale de Nimes, etc., 
que personne ne comprend mieux que lui la peinture architec- 
turale et le style chrétien. Sa nouvelle décçiration, conçue dans 
un sentiment élevé, composée dans son ensemble et dans ses dé- 
tails avec une haute intelligence, d'un coloris harmonieux et sobre, 
d'un c|essin toujours pur et savant, achèvera de l'affermir au pre*- 
mier rang dQS pQiqtres religieux. Il a su y rester fidèle à la tradi^ 
tion, tout en la renouvelant; ôtre original, tout en respectant Iqs 
formes consaoréejs. L'ensemble de la décoration se compose de 
sujets de l'Ancien et du Nouveau Testament, qui se déroulent deux 
par deux en se répondant, de manière à montrer le symbole de 
l'ancienne loi à côté de la réalité de la loi nouvelle : c'e,st ainsi 
qu'on voit tour à tour l'Annonciation et le Buisson ardent; la Nais^ 
sance du Christ près d'Adam et Eve ; l'Adcgratioii des Mages, et 
Balaam annonçant l'étoile ; la Cène et Melchisedech offrant le paÛDi 
et le vin à Abraham. Au-dessus de chaque sujet, M. H. Flan^hîn i| 
peint un des personnages principaux, patriarches ou prophètes, 
du mosalsme. Ce n'est donc pas seulement une série de tableaux, 
c'est une œuvre d'ensemble dont toutes Iqs parties se tiennent et 
se suivent dans un ordre logique. 

La construction, la décoration et la restauration des élises four- 
nissent toi^ours un des aliments les plus inépuisables aux diverses 
bmnehes de Tart. Après l'heureuse restauration de la Sainte-Cha- 
pelle, de Notre-Dame, de Saint-Leu, celle de Saint-Etienne-du^ 



— 149 — 

Mont vient aussi d'être menée heureusement à terme par l'infati- 
gable M. Duban. Les travaux entrepris à Saint-Etienne-du-Mont 
ont amené la découverte, dans la nef du côté gauche, d'une assez 
curieuse peinture du seizième siècle, qui retrace les diverses aven- 
tures des dix mille chevaliers chrétiens, c'est-à-dire des soldats de 
la légion thébaine, si souvent arrangées en romans de gestes par les 
poètes du moyen âge. On a inauguré, sur la fin d'ocjobre, à la 
Chapelle-Saint-Denis, la petite église de Saint-Bernard, construite 
sur les plans de M. A. Magne, dans le style gothique fleuri; et 
plusieurs églises encore, entre autres celles de Saint-Augustin et 
de la Trinité, s'élèvent à l'heure présente sur divers points de 
Paris. 

Nous ne pouvons passer aussi rapidement sur la construction de 
la nouvelle église russe, bâtie à proximité de l'ambassade, dans la 
rue de la Croix, par l'architecte Kouzmine /C'est une curiosité pour 
les Parisiens, et, avec son style byzantin, modifié toutefois par 
l'influence moscovite, elle fait rêver de l'Orient et du dôme de 
Saint-Sophie les bons bourgeois du faubourg Saint-Honoré. Elle a 
la forme d'une croix grecque. La grande coupole centrale, flanquée 
aux angles principaux de quatre plus petites, du même modèle, 
affecte la disposition pyramidale, et elle est surmontée d'un dôme 
doré, avec la croix aux chaînettes pendantes. Une sorte de 
vestibule ou de parvis, soutenu par quatre piliers sculptés, précède 
la porte d'entrée, au-dessus de laquelle on a peint sur fond d'or, à 
la façon byzantine, la Vierge et l'enfant Jésus, dans un tympan 
à plein cintre. L'ensemble du monument a quelque chose de svelte 
et d'élancé, par l'élévation des coupoles et l'élégance des fenêtres ; 
il séduit surtout par son caractère étrange. L'intérieur, éblouis- 
sant d'ornements et de dorures, dont les dessins ont été emprun- 
tés à Sainte-Sophie, est décoré avec une richesse qui n'exclut pas 
le goût. En entrant, on se trouve vis-à-vis de l'iconostase, cloison en 
bois, artistement sculptée et recouverte d'images, laquelle, suivant 
les usages du rite grec, sépare du reste de l'église le sanctuaire, élevé 
sur quelques marches. Les murs, recouverts de panneaux de marbre 
qu'encadrent des filets en émail et en or, sont ornés, dans leur 
partie supérieure, de peintures symboliques, parmi lesquelles on 



1 



— <20 — 

remarque TEntrée de Jésus-Christ à Jérusalem^ la Cène, le Sermon 
sur la montagne et Jésus bénissant les fidèles, dont l'auteur est un 
artiste russe, M. E. Sorokine. Le sentiment en est bon, le coloris 
harmonieux, quoique un peu étouffé par l'éclat des dorures envi- 
ronnantes, la disposition généralement sage. Mais la composition 
est presque toujours maigre, et, sauf quelques figures empreintes 
d'une beauté majestueuse et grave, le dessin faible et mou. 

Paris continue à faire peau neuve. Un prodigieux travail de dé- 
molition et de reconstruction ne cesse de jeter bas tout ce qui 
reste de la vieille ville de Philippe-Auguste et de François l'^ Les 
souvenirs antiques de notre histoire nationale tombent, avec les plâ- 
tras et les pierres, sous l'impitoyable marteau des maçons. Partout 
Lutèce, la ville de boue, est acculée dans ses derniers repaires, et 
s'enfuit devant Paris, la ville de marbre. Si l'art a ses pertes à 
déplorer dans ce remue-ménage des démolisseurs, dans ce branle-» 
bas de toute une ville, où la pioche des Limousins a fait plus de 
cadavres que les haches d'abordage de tous nos matelots, il a aussi 
ses créations et ses conquêtes. Les ruines de l'art ancien laissent la 
place libre à l'art nouveau, et sur les décombres de ses monu- 
ments historiques jetés au tombereau pêle-mêle pour aller dispa- 
raître dans la fosse commune, nos édiles poussent leurs trouées 
lumineuses, et nos architectes tracent ces jolis squares, élèvent 
ces maisons élégantes, qui peut-être seront à leur tour abattues 
demain. L'autre jour, on inaugurait, au milieu d'une fête splen- 
dide, le boulevard Malesherbes, par où se continuera si heureuse- 
ment, à partir de la Madeleine, cette grande ligne d'enceinte 
autour du Paris central, qui est en même temps la plus vivante et 
la plus riche des promenades. Sur un point opposé, le boulevard 
du prince Eugène va faire pénétrer l'air et le soleil dans des quar-. 
tiers longtemps négligés, et la plupart des théâtres du boulevard 
du Ten^ple devront chercher un asile ailleurs. Déjà le Cirque et 
le Théâtre-Lyrique s'élèvent en face l'un de l'autre, d'après les 
plans de M. Davioud, sur la place du Châtelet. Le gros œuvre est 
terminé, et on peut commencer à juger de Tensemble. Le Cirque, 
situé à gauche en venant du quai, présente une double rangée 
d'arcades superposées, avec une galerie au premier étage. Au. 



— m — 

second étage, une galerie extérieure est bordée d'une petite ba- 
lustrade à hauteur d'appui. Les faces latérales et le derrière sont 
entièrement nus, et, vu de ce côté, le théâtre ressemble à une 
caserne. La façade du Théâtre-Lyrique est d'une architecture dif- 
férente sans être plus heureuse, et les trois autres côtés ont la 
même simplicité ou plutôt la même absence d'ornementation. A 
défaut de lignes architecturales plus savantes et plus variées, on 
eut pu du moins agrémenter de quelques décorations accessoires 
ces longs murs, et cette interminable série de fenêtres, dont la 
nudité jure avec la façade comme avec le caractère monumental 
et la destination de l'édifice. Les plans suivis par l'architecte sont 
d'une ordonnance assez inusitée, et, quelles que soient leurs diffé- 
rences de détails, les deux théâtres, vus en bloc, semblent jetés 
dans le même moule, et reproduisent le même aspect général, à 
la fois bizarre et massif. 

Les travaux de la Bibliothèque impériale avancent aussi d'une 
manière continue, sous la direction de M. Labrouste. Toute la face 
de la rue Neuve-des-Petits-Champs est aujourd'hui terminée, y com- 
pris le pavillon élégant et simple qui fait l'angle de la rue Riche- 
lieu. La vieille Bibliothèque avait bien besoin de cette restauration 
qui va faire d'un édifice noir et lourd, plus semblable à une pri- 
son qu*à- autre chose, l'un des ornements du Paris nouveau. Et 
bientôt, sur un point différent de Paris, s'élèvera le théâtre profane 
de la musique et de la danse, en remplacement de cette salle de 
carton de la rue Lepelletier, qui devait donner à l'Opéra une hos- 
pitalité de quelques jours, et qui le loge depuis quarante ans 
déjà. Par une mesure excellente, à laquelle l'opinion publique a 
chaleureusement applaudi, le projet du monument, au lieu d'être 
confié à un architecte du choix de l'administration, a été mis au 
concours ; et, malgré l'insuffisance du délai accordé, une avalanche 
de plans de bonne volonté, où l'imagination tenait plus de place 
que la science, a répondu à l'appel. Après un second concours, 
où n'avaient été admis qu'un petit nombre de candidats distm- 
gués dans le premier, le plan de M. Garnier a été préféré à tous 
les autres, et c'est ce jeune architecte, ancien grand prix de Rome, 
qui reste chargé seul de la construction du nouvel Opéra. 



— 4Î2 — 

Nous ne pouvons ' oublier, dans cette excursion rapide à tra? 
vers les événements artistiques de l'aimée 1861, les acquisitions 
importantes faites par la Commission des musées impériaux, et 
surtout Tachât de la collection Campana, qui va former dans les 
salles du Louvre un Musée spécial, d*un intérêt puissant pour les 
artistes et les archéologues. Cette admirable collection, que tou- 
tefois la Russie, plus prompte que nous, avait déjà décimée en 
y faisant choix d*un assez grand nombre de beaux morceaux, 
comprend onze séries, dont chacune se compose de pièces hors 
ligne : ce sont des vases peints, étrusques et italo-grecs; des 
bronzes et des bijoux étrusques, grecs et romains; des terres cuites 
antiques, figurines, statues, bas-reliefs, tombeaux; des verres 
étrusques, romains et phéniciens ; des tableaux, ivoires et marbres 
antiques, des majoliques d'un prix inestimable, des morceaux en 
terre émaillée et des sculptures de la Renaissance, parmi les- 
quelles on distingue des œuvres de Donatello, de Ghiberti et de 
Michel-Ange ; des toiles de maîtres où Ton peut suivre d'un bout 
à l'autre, dans ses développements et ses péripéties, l'histoire de 
la peinture, depuis le treizième siècle jusqu'au dix-huitième, de- 
puis les premiers bégaiements de l'art byzantin jusqu'au manié- 
risme sénile de la décadence, et où, indépendamment des chefs- 
d'œuvre, on trouve des raretés et des curiosités, comme un tableau 
fait à rage de douze ans par Raphaël, dont il porte la signature 
datée, et quatorze toiles de Melozzo de Forli, un tnaître dont les 
œuvres ne sont pas disséminées partout, puisqu'on n'en trouve 
dans aucun musée, sinon dans la galerie du palais Sciarra, à 
Rome. Ces simples indications, tout incomplètes quelles soient, 
suffiront pour donner à nos lecteurs une idée de l'intérêt vraiment 
exceptionnel qui s'attache è cette collection, une des plus belles et 
des plus complètes, assurément, qu'un simple particulier ait jamais 
formées. 

La mort, qui avait frappé l'an dernier de terribles coups dans 
les rangs des artistes, ne les a pas non plus épargnés en 1861; 
mais du moins l'art n'a pas à déplorer cette fois des pertes si 
nombreuses, si éclatantes et si prématurées. Il regrette Â^isseau, 
le potier de Tours, qui s'était fait un nom sérieux parmi les con- 



— 42a — 

tiQuateurs de Palissy, et un homme qui^ dans le cours de sa 
longue carrière^ a tenu, par son talent incontestable, par Tim- 
portance et la quantité de ses travaux, par les élèves formés à 
son atelier, une place élevée dans l'école classique ; M. Abel 
de Pujol, membre de Tlnstitut. Les écoles nouvelles sont toujours 
dédaigneuses pour celles dont elles héritent : elles ne songent pas 
qu^elles seront remplacées à leur tour, et qu'on rira d'elles peut- 
être avant cinquante ans d'ici, comme elles rient des toiles dé- 
modées qu'a produites la peinture française sous l'Empire et sous 
la Restauration. C'est à la fois une injustice et une imprudence, 
et je conseille aux élèves de M. Eugène Delacroix, sinon beau- 
coup d'admiration, du moins quelque estime et beaucoup de 
respect pour le talent de M. Abel de Pujol, élève de David. Enfin, 
pour terminer là cette liste nécrologique, qui sera complétée plus 
loin, hier encore mourait subitement dans la force de Page un 
sculpteur au ciseau correct et facile, élégant et fin, Georges Dié- 
bolt, dont la notoriété se fût peut-être changée en gloire avec 
quelques années de plus. 

11 est temps de nous arrêter, non pas que nous nous flattions 
d'avoir tout dit, mais parce que nous croyons, sauf d'inévitables 
Çjublis, avoir effieuré dans cette étude sommaire, qui dépasse 
(léjà les limites prévues, tous les points principaux et significatifs. 
S l'on peut discuter les tendances de l'art actuel, telles qu'elles 
se trahissent par la plupart de ses œuvres, on ne peut du moins 
contester l'importance des travaux entrepris, l'activité du mouve- 
ment général. L'école française, qui a été plutôt inférieure qu'é- 
gale à elle-même au dernier Salon, a réussi pourtant à y prouver 
qu'elle reste la première par sa fécondité, sa variété, son ardeur. 
Toute victoire, fût-ce celle-là, a son prix. L'école française pos- 
sède en elle-même assez d'éléments vitaux pour en remporter 
une plus décisive, quand elle voudra rQCUQillir e,t concentrer seçi 
forces, au lieu de les disséminer au hasard dans ce^ improvisa-: 
tions hâtives qui ne, peuvent jamais être que la menue monnai^ 
de l'art. 

yiCpa FOURNEL, 



NOTICES 



SUR 



LES CABINETS D'AMATEURS A PARIS 



0) 



CABINET DE M. LE COMTE DE MORiSY 

» 

M. le comte de Morny est un des plus tins eonnaisseiirs en 
peinture et en même temps un des collectionneurs les plus magni- 
fiques qui soient en Europe : il a possédé une énorme quantité de 
tableaux, il a formé deux ou trois collections splendides, et celle 
qu'il a réunie en dernier lieu, comme l'expression définitive de 
ses goûts distingués, serait digne d^être comprise dans le musée 
du Louvre. Cette collection, pour laquelle il a fait consiruiré une 
galerie dans le palais du Corps-Législatif, renferme plusieurs chefs- 
d'œuvre de premier ordre : le portrait d'homme, dit le Doreur, 
de Rembrandt, le fameux Hobbema de la vente Patureau, V Accou- 
chée de Meisu , V Infante (TEspagnCy par Velazquez, le Rendez-vous 
de Chasse, par Watteau, et d'autres moins célèbres, quoique très- 
importants. Et, autour de Rembrandt, de Metsu, de Hobbema, 
viennent se ranger la plupart des grands peintres de Técole 
hollandaise : Terburg, Pieter de Hooch, Jan Steen, Jacob 
Ruisdael, Philips Wouwerman, etc. Et, après Watteau, Chardin, 

(1) Nous donnerons, ùah^V Annuaire de 1863, une suite de Notices sur les Cabinets 
d'amateurs dans les départements. 



— 425 — 

Boucher, Greuze, Prud'hon, Géricault, Decamps, et divers mailres 
de récole française, sans compter quelques Flamands ^ quelques 
Italiens, quelques Espagnols; sans compter aussi beaucoup de 
contemporains de haute valeur, tels que M.Meissonier et M. Leys 
d'Anvers. 

Pour décrire, même sommairement» la galerie de M. le comte 
de Momy, il faudrait un petit volume, qui intéresserait surtout 
rhistoire de la peinture hollandaise et celle de la peinture fran- 
çaise. Malheureusement, nous n^avons ici que la place d*une 
nomenclature incomplète, à laquelle nous ajouterons toutefois, 
en nous aidant des indications spéciales de M. W. Bûrger, cer- 
taines appréciations sur les tableaux les plus remarquables de 
cette splendide collection. 

Rembrandt. — Le portrait d'homme, désigné sous le nom du 
Doreur^ est à mi^orps, de grandeur naturelle , tourné de trois 
quarts à droite, la main droite glissée, contre la poitrine, sous la 
casaque brune. Le chapeau à grands bords ombrage une figure 
expressive ; la moustache et la barbiche sont un peu frisées ; une 
collerette molle retombe sur le pourpoint. La lumière vient de 
gauche ; le fond est d'un tonverdâtre, glacé d'argent; autour de la 
téie, Tair circule. C'est un prodige de vie et de réalité. Signé : 
Rembrandt f. 1640; c'est-à-dire deux ans avant la fameuse 
Ronde de nuit. Ce superbe portrait est catalogué sous le n^ 334, 
dans l'ouvrage de Smith, qui indique à tort la date de 1646. Il 
était à vendre à Paris, lorsque Smith publia son volume sur 
Rembrandt (1836), et Ton n'en demandait alors que 15,000 fr. ; 
il vaudrait trois ou quatre fois plus aujourd'hui. 

Le second tableau de Rembrandt rappelle un peu Frans Hais ou 
Theodor de Keyser ; c'est un portrait de vieille femme, assise sur 
une chaise en bois, presque de face, la tête légèrement tournée 
vers la gauche; cornette blanche, large fraise ronde et tuyautée, 
manchettes, costume de soie noire ouvragée. Les mains posent 
sur les bras du siège. Le fond, assez clair autour du torse, devient 
plus sombre sur les bords. Les mains sont surtout extraordi- 
naires. 

Le troisième tableau de Rembrandt , dans lequel des critiques 



— 426 — 

compétents ont voulu voir un chef-d'œuvre de Vaû den Eeckhout, 
représente V Enlèvement d Europe. Une femme, habillée de rouge 
et montée sur un taureau blanc, traverse les flots; sur la rive 
où elle doit aborder, deux femmes l'atlendent, et une troisième 
se tient près d'un char attelé dequatre chevaux blancs et conduit par 
un esclave àoir. Toute la droite est un paysage sombre, avec dé 
grands arbres qui montent jusqu'en haut de la toile ; à gauche, 
au-dessus de Teau . un fond de lointain ^ avec des ruines et une 
percée de ciel. Les personnages ont environ 20 centimètres de 
hauteur (1). 

Metsu. — Outre le grand et admirable tableau de VÀccauchéèi 
importé d'Allemagne par M. Otto Mûndler, deux autres tableaux 
du mattre sont encore de belle qualité : — la Parité de musique; 
jeune femme assise, souriante, un gentilhomme debout, un petit 
page en bleu, qui apporte un plateau ; — et la Faiseuse de kocki, 
avec un petit garçon qui achète de ses gâteaux. Le premier tabtead 
est dans la manière fine et exquise de Metsu ; le second , daiis lA 
manière large et magistrale. 

Terburg. — Un Intérieur ^appartement avec quatre peràôn-^ 
nages, et un Portrait de femme, à mi-corps, de grandeur naturelle,* 
de trois quarts à gauche, les mains croisées contre la taille; guimpte 
blanche, corsage noir Un peu mince d'exécution^ mais trè&-délicat 
et très-distingué. 

Pister de Hoogh.* — Le Départ du cabaret , un vrai cheP 
d'œuvre, d'assez grande dimension; un Intérieur avec tnris 
figures, etc. 

(1) Nous croyons devoir reproduire ici cette note curieuse de M. W. BOrger : « Ce 
tableau est incontestablemânt de van den Eeckhout, quoiqu'il soit signé R H [en mono-* 
gramme) van Ryrij 1632. Par malheur, il manque deux poin|s sur Yy, ce qui prouve 
que cette signature a été écrite par une mair^ française. La femme sur le taureau 
est un des types familiers de Van den Eeckhout, et l'exécution, aussi bien que le 
style, démontre évidemment que cette peinture est de lui. Un tableau absolument sem^ 
blable, mais avec des figures demi grandeur naturelle, porte le nom de Salomon 
Koninck (n" /106) dans la galerie Weycr de Cologne. Rembrandt aurait-il fait une 
composition analogue, que plusieurs de ses élèves auraient imitée? On trouve, en 
effet, dans Smith, n* 188 : Jupiter^ sous ta forme dun taureau^ enlevant la nymphe Europe^ 
comme ayant été vendu 501 livres, à la vente de la comtesse de Verrue, en 173^. 
Qu'est devenu ce tableau? Serait-ce celui de M. de Momy ou celui de M. Weyer, qui 
aurait été catalogué à tort, comme R^nbrandt, dans la tente de lacomtesse de Verrue ? » 



— 427 — 

J, Hackaert. — Un élégant Paysage , avec figui*es^ d'Adrien 
van de Velde. 

ËDumérons maintenant: un Jan Steen superbe, trois Philips 
Wouwerman, un Wynanls, Everdingen et Jacob Ruisdael^ Adrien 
van Ostade et Cornelis Duyarl, Earel du Jardin, Psnacker, Rachel 
liuysch, Willem Mieris, etc. 

Le Hobbema, de M. Patureau, est trop connu pour qu'on puisse 
le vanter comme une des peintures les plus lumineuses et les plus 
réalistes du grand paysagiste. 

Nous trouvons ensuite plusieurs Flamands : Teniers, Jan Fyt, 
Huysmans de Malines ; un seul Allemand, Donner, représenté par 
quatre portraits qui font un effet singulier en face du Doreur de 
Rembrandt; cinq ou six Italiens, Salvator Rosa, Guardi, etc. 

Veuzquez. — La petite Infante^ fille de Plilippe IV, debout, 
en pied, touchant de la main droite un chien qui dort sur une 
chaise ; elle porte un costume noir avec quelques bijoux. Dans le 
haut, grand rideau rougeâtre; le reste des fonds est d'un gris 
neutre, tirant sur les tons de perle. C'est d'une couleur, d'une 
touche, d'une pâte, qui n'appartiennent qu'à Yelazquez! Cette 
peinture vient, dit-on, de la vente Laperière (n** 65). Il y a encQre 
an autre portrait d'Infante en buste. 

Le Murillo , qui accompagne les deux Yelazquez, est beau, sans 
être de la même beauté que ces chefs-d'œuvre. 

La série de l'école française commence par un paysage de 
Claude le Lorrain et finit par cinq tableaux de genre, de M. Mets- 
âonier. 

Watteau. — Le Rendez-vous de Chasse, grande composition 
très-riche, avec une douzaine de figures, des chevaux, des chiens, 
du gibier mort, d|^ grands arbres et un ciel digne de Rubens, 
au milieu d'une clairière de forêt (1). Ce merveilleux tableau vient 
de la vente du cardinal Fesch, où M. Horsin Déon Pavait acquis 
à un prix fort élevé, ainsi que son pendant les Amusements cham- 

'1} Ce tableau a été exposé à la grande Exhibition de peinture française, dans les 
salles du boulevard des Italiens, et celui de lord Hertford, à l'Exposition de Manchester, 
i^un et l'autre ont été longuement décrits par M. W. Bûrger, dans la Gazette des 
BemtasArts et dans les Trésors et art. 



péires, lequel appartient maintenant à lord flertford. M. le comie 
de Morny possède encore deux ou trois autres tableaux de 
Watteau, de moindre importance, dans sa galerie et dans ses 
appartements. 

Chardin. — La Serinette^ un petit bijou; Bouchée, les Grâces et 
l'Amour^ délicieuse peinture de sa première manière (daté de 
1738) ; Fragonard, Y Escarpolette; Greuze, des portraits de femmes 
ou déjeunes filles; Prud'hon, le Zéphire et la Vénus ait bain y 
esquisses, ou plutôt préparations délicieuses qui rappellent les pro- 
cédés de Corrége et de l'école de Parme ; Géricault, un portrait 
de M. de Dreux-Dorcy, qui fut l'ami du peintre, et qui a même 
travaillé avec lui au tableau du Radeau de la Méduse^ etc. 

Puis, les meilleurs peintres contemporains, morts ou vivants : 
Decamps , Saint-Jean, MM. Robert Fleury, Gudin , Ziem , 
M"* Brownc, et même un Vase, par M. Biaise Desgoffe, dont la 
peinture s'accorde très-bien avec celle de Mieris ou de Donner. 

La galerie de M. le comte de Morny peut donc satisfaire tous les 
goûts, par une sorte d'éclectisme qui platt aux gens du monde; 
mais ce qui lui donne une importance exceptionnelle, ce sont les 
œuvres consacrées des grands peintres hollandais et espagnols, 
ainsi que des charmants arlistes de l'école française du dix-hui*- 
tième siècle. 

Paul Lacroix. 



CABINET DE M. EUDOXE MARaLLE. 

M. Marcille père aimait les arts avec l'entlmusiasme du vérita- 
ble amateur, et ne bornait pas cet amour à une simple admiration : 
il pratiquait la peinture avec distinction même. Nous avons vu de 
cet amateur des portraits, des têtes, dans le genre de Greuze, que 
bien des peintres de quelque renom ne désavoueraient pas. 

Les beaux tableaux de toutes les écoles étaient également admi- 
rés par lui, mais l'école nationale avait toutes ses sympathies. Il 
fut un des premiers à secouer la poussière soiïs laquelle étaient 



— 129 — 

ensevelis nos jolis maîtres du dix-huitième siècle, et à remettre en 
honneur leurs œuvres si injustement dépréciées. Amateur éclairé, 
il recueillit tous les tableaux et dessins qu'il eut le bonheur de ren- 
contrer et souvent il les sauva d'une destruction presque certaine. 
Il fit plus : le talent d'un de nos plus grands maîtres était con- 
testé par les peintres, ses émules; lui, au contraire, plein d'admi- 
ration- pour l'artiste, il rassembla avec avidité tous ceux de 
ses ouvrages qu'il put se procurer et forma ainsi une collection 
unique qui contribua puissamment à populariser l'œuvre du plus 
modeste et du plus malheureux de nos artistes : nous voulons 
parler de Prud'hon, 

On comprend, jusqu'à un certain point, que les écoliers de 
David aient repoussé avec dédain les ouvrages de Boucher, de 
Greuze, de Watteau, eux, les peintres savapits qui n'admiraient et 
ne comprenaient que la statuaire grecque et romaine en peinture. 
Mais qu'ils aient abreuvé de dégoût le seul peintre peut-être qui eût 
résumé victorieusement leurs principes, il y avait là évidemment 
autre chose que de l'aveuglement : il y avait la hideuse envie, 
cherchant à écraser le génie qui devait tôt ou tard les éclipser. 

M.Marcille est mort, léguant à ses deux fils, avec son riche héri- 
taget son amour pour les beaux-arts, héritage non moins précieux 
que le premier. Sa collection fut divisée, sans doute, mais les soins 
de M. Eudoxe Marcille ne tardèrent point à lui rendre sa première 
splendeur, car chaque jour on a vu de nouveaux chefs-d'œuvre 
s'ajouter à ceux qui lui échurent en partage. 

Cest donc de la collection de M. Eudoxe Marcille que nous allons 
parler. 

Cette collection renferme une histoire complète du talent de 
Prud'hon. On y suit pas à pas les progrès de l'artiste. De son en- 
fance, c'est-à-dire avant son départ de Cluny, on y voit une ensei- 
gne qu'il fit pour un nommé Charton, chapelier. Elle ne manque 
pas déjà d'un certain style, surtout dans le médaillon du centre 
qui représente des ouvriers foulant du feutre. — Un Album de 
croquisy faits à Rome, nous donne une juste idée du goût instinctif 
qui a dirigé ses études, et de la perfection de ligne à laquelle il a 

9 



— m ^ 

conslamment cherché à atteindre. Ce sont tous croquis d'après 
l'antique, exécutés avec une précision, une conscience merveil- 
leuses. En observant avec attention ces études, on sent qu'il y 
cherche déjà les grandes lignes, les grands plans, que, plus tard, la 
statuaire grecque lui a sans aucun doute révélés. — Des premiers 
dessins qu'exécuta Prud'hon au retour de Rome, M.Marcille possède 
une composition importante, exécutée comme il Ta presque tou- 
jours fait depuis, c'est-à-dire sur papier bleu, rehaussé de blanc : 
elle représente le Courage militaire récompensé par la Patrie, et 

m 

le Génie de l'histoire inscrivant ses hauts faits. Ce dessin n'offre 
pas encore de bien grandes qualités, mais on y reconnaît Tœuvre 
d'un penseur ; il est signé, ce que Prud'hon fit rarement, car, dans, 
la nombreuse collection que nous parcourons, nous n'avons ren- 
contré que deux ou trois dessins avec signature. 

Mais quittons ces préludes d'un talent naissant, pour admirer le 
maître dans toute la plénitude de son talent. Nos regards se por- 
tent tout d'abord sur trois ravissantes compositions, destinées à 
illustrer Y Art d'aimer. Elles sont connues sous les titres : Cher- 
cher l'objet, L'enflammer, En jouir. Dans ces dessins, qui ne sont 
qu'un premier jet de l'esprit de Tartiste, on rencontre toutes les 
qualités éminentes qui le distinguent : un crayon moelleux, souple, 
d'une facilité extrême, et dont chaque trait exprime une pensée, 
une forme; puis, cette élévation, cette grandeur de style, qui font 
que toutes ses productions semblent comme autant de grands 
tableaux dans de petits cadres. Mais, à toutes ces qualités, il en 
est une encore qui forme comme le couronnement des précédentes : 
c'est le sentiment poétique, inspiré par une âme douce et naïve, qui 
préside à toutes les conceptions de ce maître. Àussi^ dans ces des- 
sins, a-t-il exprimé d'une manière admirable la Beauté pudique, la 
Tendresse, la Passion. 

Mais, dans une composition bien différente, toutes ces qualités 
brillent du plus vif éclat : le Christ montant au calvaire. Ce 
petit dessin possède tout rimposant caractère, tout le dramatique 
du grand événement qu'il représente. La résignation sublime em- 
preinte sur la figure de Jésus montrant le ciel à sa mère qui, acca- 
blée de douleur, s'est laissée tomber à terre, entourant de ses bras 



le bois sacré, donne à celle figure une élévalion, une grandeur de 
style, qui classent ce précieux dessin parmi les chefs-d'œuvre. Mais 
le peintre ne s'est pas lassé d'émotions. La Madeleine, les Saintes 
femmes, saint François d'Assise suivent Jésus, tristes comme la 
tempête, lugubres comme le rayon du soleil qui s'échappe de la nue 
déchirée par la foudre, et qui, en éclairant cette émouvante com- 
position, la complète de Tefiet le plus saisissant et le plus mélan- 
colique. 

Le fini est une des plus agréables parties de la peinture. Il esl 
liès-difficile de terminer un ouvrage avec goût, et surtout de lui 
conserver Tesprii, le sentiment que le vague prête à une peinture 
ou à un dessin à peine étudiés. C'est pourquoi les artistes qui réu- 
nis&mi le fini à l'étude, à la vigueur, au sentiment, sont les plus 
estimés, et Prud'hon peut, à tous égards, prendre le premier rang 
parmi eux. La Devideuse ou Lachésis est un dessin admirable 
sous ce rapport. Son modelé est exécuté avec patience, avec 
une main attentive et prudente; mais aussi, parfois, son crayon 
est ferme, libre, et il enlève ainsi ce que le premier travail aurait 
pu introduire de mollesse dans son œuvre. La largeur de son des- 
sin, loin d'en souffrir, y gagne au contraire en pureté, et son effet, 
mieux combiné, n'en est que plus large et plus puissant. 

Sans un joli petit dessin destiné à l'illustration du roman de 
Xénophon, les Amours d'Abrocôme et d'Anzia^ quoique du fini le 
plus précieux, puisqu'il s'est étudié, avec une patience incroyable, 
à donner un genre de modelé et de hachures propres à chaque 
objet, on y trouve autant de verve dans la composition, autant 
d'esprit dans le crayon, autant de piquant dans son effet, que dans 
ses saisissants croquis, V Homme entre le Vice et la Vertu est en- 
core un. dessin terminé avec grand soin. Pour contribuer à son 
effet, Prud'hon a teinté légèrement de bistre les vêtements de ses 
figures, et d"encre de Chine les cheveux de la figure principale. — 
Ud autre dessin, des plus importants, moins fin^ mais cependant 
étudié avec non moins de soin, c'est une allégorie relative à la 
Constitution française. Dix figures au moins contribuent à l'en- 
semble de cette poétique composition. Au centre, la Sagesse unit 
la Loi avec la Liberté. Celle-ci appelle à cette union la Nature avec 



n 



— «3? 

tous ses droits; et, sous la protection de ces divinités, la Justica 
secourt l'Innocence, et la Terre nourrit ses enfants sans distinction 
de race. Toutes ces figures possèdent une grandeur, une noblesse 
imposantes et à la hauteur du sujet. 

Parmi les dessins terminés, dans un autre genre, nous citerons 
un Profil de femme y d'un modelé, d'un dessin, d'une pureté admi- 
rables, d'une largeur de plan qu'offrent seules les belles statues 
grecques. 

Puis encore, un petit Amour qui fait griffer, par un chat qu'il 
tient sous le bras, une petite iille occupée à jouer avec une rose. 

Un autre dessin, quoique moins fait, mérite aussi d'être classé 
ici, c'est celui qui représente Joseph et Putiphar. Prud'hon a su 
donner à ce sujet, cent fois répété, un intérêt tout nouveau, tant 
les expressions sont bien senties, tant la lutte de ce jeune homme, 
résistant aux étreintes passionnées de la belle infidèle, a de naturel. 
Puis, il y a, dans son exécution, dans les hachures spirituellement 
capricieuses, tant de vrai savoir, que c'est avec regret qu'on en 
détourne les regards. 

Pour exprimer sa pensée, il suffit à Prud'hon de quelques lignes; 
mais ces lignes n'ont rien de hasardé, car elles sont le fruit d'un 
savoir acquis par de longs travaux. Il suffit, pour s'en convaincre, 
d'étudier un seul instant V Enlèvement de Proserpine : les carac- 
tères de têtes, les émotions diverses qu'elles expriment, la fougue 
avec laquelle sont lancés les coursiers que dirige le dieu ravisseur ; 
aucune hésitation ne s'y fait sentir, tout y est tracé de main de 
maître. C'est que Prud'hon peut compter parmi les plus savants. 

Cette vérité est encore évidente dans deux dessins qui ont servi 
à l'illustration des Œuvres de Racine, car ils ne sont qu'une pre- 
mière pensée : l'un xeçvé^niQ Racine couronné par V Immortalité: 
le Génie et Melpomène l'y conduisent; l'autre est la quatrième 
Scène (fAndromaque. De même, dans deux autres petits dessins à 
peine indiqués, mais qui n'en expriment pas moins la pensée tout 
entière de l'artiste : l'un est l'idée première de son Assomption; 
l'autre est celle de son plafond du Louvre, le Gé7iie des Arts enlevé 
var Minerve. Et encore, dans un autre dessin allégorique relatif 
la Camvagne d'Egypte; dans une charmante frise, représentant 



— 133 — 

Apollon et les neuf Muses, Dans toutes ces compositions, Tâme 
(lu peintre est tout entière , on le sent, on le devine. 

Viennent ensuite plusieurs portraits historiques d'un grand inté- 
rêt. C'est d'abord le Masque de l'Empereur^ exécuté sur papier 
blanc à l'estompe. Cette tête est superbe; dans ses yeux pleins de 
vie, on retrouve la puissance dominatrice des regards du grand 
capitaine. C'est la nature copiée, mais dans ce qu'elle a de grand, 
(le noble, d'imposant. — Puis, un charmant profil de Y Impératrice 
Joséphine; — celui Au petit Roi de Rome; — deux excellents cro- 
quis assez terminés pour y reconnaître, dans l'un, M. de Somma- 
riva^ dans l'autre, M. Mesmay. Ces derniers sont exécutés sur 
papier verdâtre au crayon noir rehaussé de blanc. 

Mais nous citerons encore quelques études, avant de clore celte 
longue et intéressante série. Nous commencerons par un dessin à 
la plume, sur papier blanc, d'un modelé parfait. Il représente Pem- 
phaé caressant amoureusement un taureau. L'exécution en est pré- 
cieuse et curieuse en même temps, car Prud'hon, en ce genre, 
emprunte à la gravure ses procédés, et fait naître parfois l'hésita - 
tien sur l'origine de l'ouvrage que l'on a devant les yeux. — Puis, 
viennent une petite frise, dessin à la plume simulant un demi- 
relief par des ombres portées au pinceau et représentant la Ville de 
Paris, assistée de la Force et de la Sagesse^ protégeant les Arts, 
le Commerce et l'Agriculture^ production ravissante d'indication ; 
— un joli dessin: le Génie et V Étude ^ plafond du Louvre; — 
un mélancolique Profil de femme, étude pour VAme; — une belle 
Minerve, croquis; — une étude pleine d'intérêt, Diane implorant 
Jupiter, plafond du Louvre ; — enfin, une jolie Tête de Vierge, sur 
papier blanc, et un curieux dessin d'après Carrache, destiné à la 
gravure, la Vierge et l'Enfant, par Roger, et retouché par 
Prud'hon. -7- Nous n'oublierons pas non plus d'attirer l'attention 
sur quelques académies fort curieuses, car elles servaient à 
Prud'hon pour démontrer à ses élèves les procédés magiques qui 
lui permettaient d'atteindre à la perfection du modelé. 

Cependant il nous reste encore à parler des d'essins de la Toilette 
et du Berceau dont la ville de Paris fit hommage à l'Impératrice 
Marie-Louise, pour l'exécution desquels Prud'hon déploya tout le 



— 434 — 

talent et le goût exquis dont il était doué. Aucune production n'est 
plus riante que cette suite de petites figures, bas-reliefs, frises 
représentant tous d'ingénieuses compositions allégoriques. Ce 
sont d'abord, pour les coffres à bijoux, de petits amours diverse- 
ment occupés : celui-ci Enflamme des Coeurs^ ceux-là Filent ou 
Dévident du fil; un autre Cueille des fruits^ etc., etc. — Puis 
voici les jolis dessins du Berceau du Roi de Rome, de la Psyché^ 
du Miroir, des Candélabres, tous ornés de figures allégoriques telles 
que pour la frise destinée au lavabo, où se voient une Vénus servie 
par les Amours, et la Seine entourée d'Amours canotiers. 

Outre cette riche suite de dessins par Prud'bon, M. Marcille 
en possède encore d'autres des maîtres suivants : par Fragonard, 
une ravissante sépia : le Sacrifice de la rose; du même, une jolie 
aquarelle de sa Folie; — une intéressante étude, par Watteau, des 
Seigneurs faisant de la musique, dessin à la pierre d'Italie et san- 
guine; — deux gracieuses Têtes et expression , par Greuze, à la 
sanguine; — une curieuse suite de dessins par Marilhat, entre 
autres une Vue d'Orieiit^ fusain rehaussé de blanc, beau comme 
un Rembrandt; et du même, muq Etude d^ arbres^ à la mine de 
plomb, d'un fini incroyable, qui prouve combien les éludes de ce 
maitre distingué furent sérieuses. — De Van Spaendonck, deux 
aquarelles d'une grande fraîcheur : l'une est un Panier de fleurs; 
l'autre offre des Branches de roses et de lis. — De Bida, des Arabes 
en prière; Simone^ d'après Alfred de Musset. Enfin, du fougueux 
Géricault, un Nègre à cheval, sépia rehaussée de blanc, d'un puis- 
sant effet. — Trois autres au trait, par le même, une Course de 
chevaux dans le Corso, des Taureaux domptés, une Course de che- 
vaux en Grèce, etc., etc. 



Miniatures. 

Prud'hon a peint aussi la miniature avec une rare perfection. 
La plus intéressante et peut-être la plus soigpée qu'il ait exécutée, 
est celle qu'il fit de 3/"® Mayer: aussi, n est-elle pas un des moin- 
dres ornements du cabinet de M. Marcille. 



M"® Mayer n'était point jolie, mais son visage est empreint de tant 
de douceur, son regard de tant de naïve bonté, son sourire de tant 
de bienveillance, que toutes ces qualités, interprétées par Prud'hon, 
parlent éloquemment au cœur. En effet, cette bonne et riante 
figure est peinte avec un goût infini : léger dans les ombres, brillant 
dans les clairs artistement ménagés, le pinceau dePrud'hon est, 
dans ce portrait, d'une suavité admirable. Un excellent ton de cou- 
leur et une belle entente de clair-obscur achèvent de produire le 
plus mystérieux effet. — De ce maître, mais d'une époque antérieure, 
M. Marcille possède encore un Portrait de jeune homme j — 
comme aussi un ravissant Portrait de femme ^ par Fragonard; — 
un autre par Hall; — puis, un intéressant et curieux portrait de 
Charles XII, roi de Suède, par Klingstedt. 



Pastelsi 



Quoique Prud*hon ait fait de nombreux pastels, la collection de 
M. Marcille n'en possède qu'un seul, une Tête de femme y mais 
d'une qualité inférieure. C'est Latour qui, en ce genre, y figure 
en première ligne. On remarque surtout, de ce maître, le portrait 
de M^ de Graffigny^ auteur des Lettres d'une Péruvienne. Une 
couleur argentine et brillante, jointe à la physionomie heureuse 
de son modèle, attirent tout d'abord les regards sur celte aimable 
peinture, touchée avec esprit et fermeté. — Par le même, celui 
de M^^ de Mondonville ; — ainsi que des études qui ont servi à 
Texécution des portraits de Voltaire^ de Rousseau, de Chardin^ de 
l'abbé Rat/nal^ et de deux jolies femmes inconnues, 

ParNanteuil, les portraits de Colbert, de Mazarin, du Maréchal 
Fabert; — une belle Tête de femme, par Reynolds; enfin, un pastel 
vigoureux, brillant, vaporeux comme une peinture à Thuile, par 
Marilhal : c'est une Vue prise dans la villa Pamfili, à Rome. 



— 436 — 



Tableaux. 



Parmi les peintures du cabinet de M. Marcille, Prud'hon brille 
aussi en première ligne. Son tableau principal, VAme, est d'une 
grande dimension. Le sujet des plus poétiques est rêvé dans le silence 
de la douleur. Il offre Timage d'une belle femme désabusée du 
monde et animée du vif désir de quitter la terre. 

Il nous la fait voir dépouillée de son enveloppe terrestre, élevant 
au ciel ses bras , ses regards limpides et doux, cédant à une 
force attractive à laquelle elle ne saurait résister; et, déployant de 
blanches ailes, elle regagne les régions célestes, ne laissant après 
elle, dans le séjour des humains, qu'un ciel sombre, une mer en 
furie et un noir serpent rampant sur la grève. 

Viennent ensuite Vénus et Adonis, esquisse terminée; gracieuse 
composition d'une couleur fraîche, harmonieuse, et dans laquelle la 
déesse est douée de tant de charmes, de tant de perfections , et si 
palpitante d*amour et de tendresse, que l'on ne peut méconnaître 
en elle la déesse de la Beauté et la mère des Amours. 

Une piquante esquisse de son Assomption; — un beau Portrait 
de femme, sur les genoux de laquelle son fils est appuyé : la tète 
de cet enfant est vivante et saisissante de vérité; — un petit 
portrait de M, de Talleyrand, peint au premier coup et cependant 
très-terminé; — un Buste d'homme^ dans sa manière ordinaire ; 
— le Portrait de Vahbé Besson, son protecteur, peinture de ses 
premiers temps; enlin, une grisaille, curieuse ébauche d'un Por- 
trait de femme. 

Après Prud'hon, Chardin est le maître qu'affectionne particu- 
lièrement M. Marcille. Il fait preuve en cela d'un goût éclairé, 
car il n'est aucun peintre de genre, plus séduisant à tous les titres : 
naïf, spirituel et vrai en même temps, aucun peintre n'a su cacher, 
avec plus d'art qu'il ne l'a fait dans son exécution , les ressources 
du métier, et faire illusion sans efforts apparents. Toutes ces 
qualités se rencontrent dans le joli tableau connu sous le titre de 



— 137 — 

la Fontainey qui figure dans le cabinet que nous décrivons. C'est 
une femme qui puise de Teau à une fontaine de cuivre, entourée 
d'accessoires de cuisine. Ce n'est que cela? Oui, mais cette simple 
exclamation est le plus bel éloge que Ton puisse faire des œuvres 
de Chardin. — Viennent ensuite une jolie répétition du Bénédicité; 
une ravissante esquisse de Y Économe ^ tableau qui, quoique à peine 
indiqué, possède, à distance, tout Vaspect d'une chose terminée ; 

— puis, une grande variété de petits tableaux de nature morte, 
tels que : un lièvre , une perdrix^ unbissac pendus à un clou^ et, 
un peu au-dessous, sur une pierre, deux alouettes.— Son pendant, 
Un lièvre et instruments de chasse déposés sur une pierre; 

— des Instruments de musique et un Panier de frtdts sur un 
banc de pierre; — Sur^ une table de pierre , en partie couverte 
iun tapis de velours rouge ^ des instruments de musique. — Dans 
le pendant de ce dernier , on voit de plus un perroquet et un 
élégant vase de terre. — Enfin, de jolis Tableaux de fruits accom- 
pagnés d'accessoires divers, tels que panier de prunes tout à fait 
appétissantes; — des pêches^ des raisins^ unverre^ des bouteilles, 
une timbale^ des fruits, et autres; tous rendus avec une vérité 
saisissante. 

Une Vénus et l'Amour^ tableau d*une grande beauté, par Bou- 
cher, représente dignement ce maître si recherché aujourd'hui. 
Outre la composition aimable de cette gracieuse peinture, outre 
son exécution facile et soignée, elle se recommande encore par le 
brillant et le transparent de la couleur qui en doublent le charme. 

— On remarque aussi, du même maître, un des quatre éléments, 
Y Eau; des enfants occupés à pêcher, plus vigoureux de ton, mais 
non moins intéressant; — des Chinoiseries, formant trois amusants 
dessus déportes; enfin, un Portrait de femme. 

Un joli portrait de Grenze brille aussi dans cet écrin artistique : 
c'est une femme jeune encore. Ses cheveux poudrés sont relevés 
à la mode du temps ; une mantille de satin complète son costume, 
et la physionomie heureuse et riante de ce portrait , jointe à 
sa jolie couleur, flatte agréablement les regards. — En pendant de 
ce portrait, on voit aussi, par Greuze, une tète d'expression, 
l'Effroi. Enfin, parmi les maîtres français , nous avons encore 



— 438 — 

remarqué, par Fragônard, une Petite Folie; — les Amoureux de 
village^ esquisse; — V Inspiration caressée par V Amour ^ grisaille; — 
un Portrait d homme. 

De Largillière, un beau Portrait d'homme^ avec mains. — Puis, 
par Rigaud, le portrait de Coysevox. — De Callet, Flore et Zéphir 
fécondant la terre, esquisse d'un des plafonds de la Galerie d'A- 
pollon ; — par Lenoir, le portrait de Pot hier ^ jurisconsulte; — par 
Duplessis, le portrait de Bailly; — àes^ Raisins, des Pêches^ par 
van Spaendonck; — des Ruifies^ par Hubert Robert; — Un Inté- 
rieur de parc y par Norblin, genre de Fragonard. 

Cette collection ne renferme qu'un seul tableau flamand de 
premier ordre : ce n'est même qu'une esquisse; mais Tesquisse 
terminée d'un des plus beaux tableaux de Rubens, celui du palais 
Pitti,/a Guerre. Quelle fougue, quelle animation régnent dans cette 
brillante composition ! On y retrouve le maître tout entier, avec 
son énergie, sa verve poétique, avec toutes les ressources de son 
éminent génie. 

Cependant, parmi les Flamands, nousciterons encore, de Rubens, 
une modeste esquisse, Jupiter changeant Lycaon en loup. — 
D'un élève de van Dyck, nommé Franchoys, \q Portrait de ce 
peintre, par lui-même, grisaille. — Nature morte, par van Son. 

Enfin, de l'école italienne, par Tintorel, le portrait de Paracelse, 
— De l'école espagnole, un portrait de VInfante Marguerite-Thé- 
rèsCy par Velazquez ; et de son école, le Duc de Lerme. 



CABINET DE M. BOURLON DE SARTY 

Le cabinet de M. de Sarty, quoique peu nombreux, n'en est pas 
moins un des plus intéressants que nous ayons visités. Tous les 
ouvrages qui le composent sont choisis avec le goût le plus délicat, 
ot surtout, parmi les œuvres dues au pinceau des maîtres pour 
lesquels on a généralement le plus do pcncliant. 



— U9 — 

On trouve donc, dans cette collectiou» un précieux petit Portrait 
d'homme, par Gérard Dov, dans Texécution duquel on renconlie 
un fini admirable, une grande perfection de détails, sans que la 
puissance de la couleur, la magie des clairs-obscurs, en soient alté- 
rées. — Par Wynants, un Paysage^ où Ton voit une route bordée, 
dans sa partie gauche, de terrains sablonneux, éboulés; elle en 
parcourt tout le centre pour aboutir à un petit bois taillis que 
domine un clocher. Au second plan, au milieu de la route, est un 
bouquet d'arbres, au feuillage gracieux et léger ; et sur l'avant- 
scène de cette composition, formant repoussoir, est un autre arbre 
brisé qui étend ses branthes sur un ciel lumineux. Enfin, de 
pittoresques accidents de lumière artistement entendus, ainsi que 
trois petites figures, complètent cette jolie peinture exécutée dans 
la manière brodée du maître, qui, en flattant les regards, dispose 
Pâme aux douces pensées. 

Puis, par Gaspard Netscher, une gracieuse Jeune femme jouant 
de la viole. Près d'elle est une table couverte d'un tapis de Tur- 
quie, où sont déposés ses livres de musique. Le costume de la 
dame est de satin blanc, reproduit avec tout l'éclat qui lui est 
naturel, et ajusté avec un goût exquis. Tous les détails de ce petit 
tableau possèdent ce beau fini, cette touche délicate, qui classent 
les ouvrages de Netscher parmi les productions les plus esti- 
mées. • — 

Par Philips Wouwerman, Tilir^wDoiV. C'est un palefreriler, con- 
duisant ses chevaux à une rivière qui occupe tout le centre du 
tableau. Le cheval qu'il monte est blanc, et l'autre, qu'il tient par 
la bride, est brun et rétif. Des nageurs dans la rivière; une femme 
et son enfant sur la grève; des bateaux, au troisième plan, com- 
plètent l'ensemble de cette agréable composition dont la couleur 
mystérieuse, l'effet bien compris et surtout les détails, possèdent 
un cachet de vérité, qui charme sans qu'on puisse s'en défendre. 
— De PaulPotter, un Bosuf ruminant^ debout y près d'une petite 
clôture en planches, sur un tertre garni de gazon. Il se détache, 
brillant de lumière, sur un ciel couvert d'épais nuages : opposition 
d'un bel effet. — Deux intéressants tableaux de Teniers : Tun est 
un Docteur de village , dans son cabinet. Près de lui est une 



— 440 — 

bonne femme» les mains cachées sous son tablier, laquelle attend 
avec quelque crainte le résultat de ses méditations. L'autre est un 
intérieur de Corps de garde. Sur le premier plan sont des armures 
jetées à terre, un drapeau appuyé contre la muraille, et un jeune 
page qui se dispose à y accrocher une épée. Dans le fond, des 
soldats qui se chauffent, causent ou fument. Une jolie couleur, une 
touche spirituelle, réunies à une grande vérité, sont les qualités qui 
distinguent ces deux jolis tableaux et qui, naturellement, exercent 
sur les yeux un séduisant effet. - — Un paysage d'Adrien vau de 
Velde attire aussi agréablement la vue : c'est une' plaine dans 
laquelle paissent de nombreux bestiaux^ et, sur un chemin qui la 
traverse, on voit un homme et une femme montés dans une char- 
rette traînée par un cheval blanc. Tout est peint, dans ce petit 
tableau, avec Tesprit, Tart el le pinceau délicat, qui caractérisent les 
oeuvres de cet artiste aimé. 

Par Terburg, une Femme à sa toilette , entourée de jeunex 
hommes. Ce tableau n'est cependant pas une peinture de genre, 
quoiqu'il en ait la prétention. C'est un charmant portrait de fa- 
mille, dans lequel le petit chien de la dame n'a pas même été 
oublié : il repose, près d'elle, sur une chaise. — Vient ensuite 
une œuvre magistrale de Weenix, dans laquelle rien ne manque. 
Sa couleur brillante, chaude, vigoureuse à la fois, impressionne 
tout d'abord. Il représente un Marché près de la mer. Au 
fond, la* plage; à droite, au second plan, des ruines au pied 
desquelles sont réunis des marchands de bestiaux, vaches et mou- 
tons. Sur le premier plan, sont des gentilshommes à cheval; et, 
assis à terre, un marchand de gibier. Nous ne savons si l'exécu- 
tion de ce tableau , l'habileté et la fermeté de la touche ne l'em- 
portent pas encore sur la beauté de l'effet. C'est en faire un 
suffisant éloge. — Par Torentius, Diane et Actéon^ peinture fine 
^t gracieuse, d'une extrême rareté, car ce maître ayant été accusé 
d'être l'auteur d'une doctrine peu morale, on brûla en place 
publique tous ses ouvrages de littérature et de peinture ; plusieurs 
historiens prétendent même qu'il partagea leur sort. 

Karel du Jardin nous fait assister au Départ pour la promenade. 
Un seigneur et sa dame descendent les degrés (l'un escalier mo- 



— Mi — 

numeiital, au bas duquel les attend un valet qui tient par la 
bride un joli cheval blanc; un autre valet, debout, la tête décou- 
verle, porte sur son bras le manteau et, à la main, Tépée du 
maitre. Des chiens, quelques volailles, enTanimant, ajoutent à 
l'agrément de ce joli tableau, d'une couleur argentine et suave. 
— De Poelenburg, un Paysage avec ruines, dans lequel on voit 
UD faune qui danse avec une nymphe, et sur le premier plan, un 
satyre qui lutine une femme renversée à terre. Une heureuse 
harmonie, une touche fondue sans mollesse, distinguent cette 
remarquable peinture. 

Vient ensuite, de Moucheron, un Intérieur de parc^ d'un joli 
effet. — Par de Honl, un Choc de cavalerie. — Un Intérieur 
(féglise, par Peter Neefs. C'est un effet de nuit des plus piquants. 
La vue est prise au bas de la nef que l'on découvre dans toute son 
étendue. Dans une chapelle latérale , éclairée seulement par 
quelques cierges, un prêtre officie; les assistants sont tous en 
prière. Mais, sur le premier plan, un gi*oupe de personnages éclairés 
par des torches que portent des pages, anime tout cet intérieur; 
car ces flambeaux, les cierges et quelques lampes propagent, de 
distance en dislance , une lumière douce qui pénètre toutes les 
parties du monument. 

Puis, comme complément des plus beaux tableaux flamands 
que renferme ce cabinet, est un Portrait d'homme, de van Dyck. 
Ce personnage est debout, la tcte découverte; son front chauve, 
ses cheveux gris, ajoutent à la nobksse de sâ physionomie, sans 
altérer l'agrément de cette belle peinture. La beauté des mains, 
le naturel de la pose, la suavité et l'habileté de la touche, recom- 
mandent surtout ce portrait, qui faisait partie de la galerie du 
comte Perrégault. 

L'école française est aussi dignement représentée dans cette 
intéressante collection. C'est d'abord, de Boucher, Vénus et l'A- 
mour. Ce dernier, les mains jointes, supplie sa mère de lui rendre 
ses flèches. Sujet bien simple, mais, traité avec l'invention poétique 
de Boucher, il devient séduisant, car les contours doux et gracieux 
de ses figures, leur agencement pittoresque, le prestige de sa cou- 
leur, l'esprit et la facilité de sa brosse, ne peuvent laisser insen- 



— H2 — 

sible Tamaleur le plus prévenu. — C'est ensuite, de noire coloriste 
Watteau, une Nymphe endormie. Un satyre s'est doucement 
approché d'elle et soulève avec précaution le voile qui la dérobe à 
sa vue. A la fermeté du pinceau, à. son exécution facile, on pren- 
drait ce tableau pour une production des grands maîtres vénitiens. 
Mais la grâce y et ce je ne sais quoi d'animé qui s*empare de 
l'imagination, révèlent Watteau, dont nul autre en son genre ne 
partage le prestige. — Puis, c'est une belle aquarelle de Decamps, 
yitalimne à la fontaine^ ravissante production qui fait l'envie de 
tous les amateurs. — De Déveria, c'est aussi une autre grande et 
belle aquarelle représentant, nous croyons, une Scène de carnaval 
à Venise. Une foule de seigneurs, en costumes de tous les âges, 
de notre histoire moderne, sont réunis autour d'une table somp- 
tueusement servie, sous les portiques d'un magnifique palais. Toutes 
les séductions président à cette fête; la musique, la danse, le vin, 
les femmes, tout inspire la gaité et éveille quelque riant sou- 
venir. 

Ce sont ensuite, de Gudin, une Tempête; — de Sweback, un 
Rendez-vous de chasse; — de L. Vidal, une gouache, d'une 
grande finesse : des raisins, des fleurs, un nid d'oiseau suspendus 
à la muraille; — par Demarne, une Grande route en Bourgogne, 
avec toute son ancienne animation. On y voit une auberge, à la 
porte de laquelle stationne un coucou rempli de gais voyageurs 
assiégés par des mendiants; un hussard, sur son cheval, boit 
le coup de l'étrier; sur la route, un âne qui, en ruant, renverse, 
non-seulement la laitière qui le monte, mais encore les pots au 
lait contenus dans ses paniers ; un galant paysan, conducteur de 
vaches et de moutons, arrive au secours de la belle, et d'autres 
épisodes aussi réjouissants; cela est spirituel, vrai, bien pensé, 
bien exécuté, et surtout fort amusant. 

M. de Sarty possède encore plusieurs belles productions, des- 
sins et aquarelles par Decamps, Horace Vernet, Paul Delaroche, 
Charlet, et autres, mais, pour le moment, transportés à sa campa- 
gne où, en véritable amateur, leur vue charme ses loisirs. 



— U3 



CABINET DE MM. LAVALARD 

Le goût des arts ne peut s'affaiblir, car il passionne tons ceux 
qui cherchent en lui leur plaisir, ou qui réclament de lui l'al- 
légement d'une vie Irop positive, en excitant leur imagination 
enthousiaste ou rêveuse. MM. Lavalard sont des adeptes; aussi, 
en parcourant leur petite galerie et leurs copforlables apparte- 
ments garnis d'objets d'art, on y sent la présence de gens de goût, 
et aussi que l'existence qu'on y mène est douce et agréable. 

Nous n'avons regretté qu'une chose, c'est de ne pas voir ûgn-r 
rer en première ligne , dans la collection de ces amateurs , les 
ouvrages qu'ils conservent cependant religieusement : ce sont 
ceux d'une artiste distinguée, M"* Lavalard, leur parente, qui 
jouissait, au commencement de ce siècle, d'une estime méritée 
comme peintre de tableaux de genre. Elle nous a laissé, outre 
ses ouvrages personnels dont l'exécution est flne et la couleur 
agréable, une foule de copies d'après Metsu, Gérard Dov et autres, 
d'une grande fidélité, d'une grande justesse, et qui méritent que 
nous en consacrions le souvenir, puisque l'occasion s'en présente 
naturellement ici. 

Mais revenons à la collection qui nous occupe. La variété qui 
règne parmi les maîtres qui la composent, ajoute à son charme. 
C'est d'abord une œuvre capitale et curieuse, de Gonzales Coques. 
Le sujet en est des plus dramatiques : la Mort de Charles 7®'. 
Au travers d'une tribune dont le rideau est relevé, on aperçoit les 
fenêtres trop célèbres de White-Hall. L'échafaud tendu de noir 
est de plain-pied avec elles ; le peuple et des gardes commandés 
parle colonel Tolimson, Tentourent. La tête du roi martyr vient 
d'être tranchée ; un de ses bourreaux, masqué, l'élève en l'air, 
tandis que l'autre tient encore à la niain sa hache sanglante. Dans 
la tribune qui occupe Tavant-scène de ce tableau, sont, à droite, 
des seigneurs et des dames qui assistent à cette triste exécution ; 
mais,à gauche, se détachant sur le rideau sombre, se dresse comme 



— U4 — 

l'ombre du malheureux roi, vêtu de noir, son sceptre et sa cou- 
ronne à terre. Cette peinture est saisissante. 

Reportons vite nos regards sur une jolie esquisse terminée, de 
Nattier; elle nous inspirera de plus riantes idées. Elle représente le 
Triomphe d'Amphitrite, La déesse est couchée sur son char, ses 
coursiers impétueux fendent les eaux, et la troupe folâtre des 
Néréides, deS Tritons, se joue sur les flots qu'elle soulève. Des 
Amours, cortège ordinaire de la beauté, s*ébattent sur Tonde, ou 
soutiennent en Tair un voile. Éole fait taire les vents. Tout est 
riant dans cette composition qui possède le charme de la poésie la 
plus pittoresque. — De ce gracieux maître, est encore un Portrait 
de femme^ d'une charmante couleur. — Tout à côté, une Nativité^ 
de Carie Van Loo, n'est pas moins séduisante. Les anges en 
adoration devant Tenfant Jésus, couché dans sa crèche, sont ravis- 
sants. — Du même maitre, voici une composition allégorique : les 
Puissants de la terre rendant hommage à la Justice. Dans un genre 
tout différent, ce tableau mérite bien quelque distinction. — Une 
intéressante esquisse terminée réclame aussi une attention parti- 
culière; elle est de Largillière, et représente les Échevins de Paris 
recevant de Coyseoox le modèle de la statue de Louis XIV qu'ils lui 
ont commandée. Derrière ces dignitaires, le long du mur et faisant 
fond, on voit un tableau reproduisant le banquet qu'ils offrirent au 
roi, en réjouissance de son rétablissement. Peinture d'autant plus 
précieuse que le tableau est détruit. — De Largillière, il y a encore des 
fruits^ qui ne sont pas indignes de son pinceau. — Par Subleyras, 
\ Apothéose d'un saint ^ intéresse par son effet agréable; sa 
touche large eist spirituellement posée. — Le Sommeil du petit 
frère plait à tous : Fragonard a doué ce tableau de toutes les 
qualités poétiques qui distinguent ses meilleurs ouvrages. Rien n'est 
réjouissant comme de voir toutes ces petites filles qui viennent 
à l'envi contempler le joli enfant dormant d'un sommeil si calme, 
tandis que tout s'agit« autour de lui. — De ce maître sont encore 
Henri IV et Gabrielle, esquisse; — Une tête d'homme^ dans la 
manière de Rubens; — Herminie chez les bergers, grande escfuisse; 
— enfin, un joli Petit paysage, très-fin. Toutes ces peintures 
sont exécutées avec une facilité, un esprit, qui justifient pleine- 



ment Tempressement des amateurs pour cet aimable coloriste. 

De Chardia, nous avons là quatre tableaux, d'une ravissante qua- 
lité. Ce sont d'abord des lapereaux et des instruments de chasse dé- 
posés sur une table de pierre. L'exécution en est fine, et il n'est 
guère possible de pousser plus loin la vérité. — Deux autres tableaux , 
représentant desUstensiles de ménage, d'une couleur agréable et 
vigoureuse, et touchés avec une telle adresse qu'ils captivent les 
moins disposés à aimer ce genre de sujets. Le quatrième est une 
Corbeille de raisin^ qui a fait l'admiration de Diderot, à l'exposition 
de 1765. 

Un bon tableau, de Lajoue, se fait aussi remarquer. La vue en 
est prise dans l^parc de Marly. De jolies figures, dans la manière 
de Watteau, enrichissent cette peinture, d'un aimable aspect. — 
Mais Sébastien Bourdon, dans une petite production: Un corps de 
fjarde^ rivalise avec les Hollandais les plus aimés. 

De Hubert Robert, ce maître spirituel et fougueux, sont plusieurs 
agréables peintures : Un intérieur de parc^ les Ruines d'un 
temple y Une fontaine jaillissante dans un parc; enfin, deux char- 
mantes petites pochades, dans le goût de Tiepolo : 1 Pulcinelli 
musicie7iSy et son pendant, I Pulcinelli peintres. Dans ces produc- 
tions, une touche facile et pleine d'inspiration , récrée au même 
degré et l'artiste et l'amateur. 

Greuze n'est représenté que par un assez bon portrait d'homme, 
mais Grimoux est plus heureux. C'est une charmante /ee^ne filles 
qui sollicite en sa faveur notre bienveillance. — De Huet, des Co- 
lombes. — De Van Spaendonck, Vase de fleurs^ esquisse. — De 
Lépicié, un petit tableau d'une grande .finesse; il représente une 
Jeune fille occupée à coudre; c'est une perle du maitre, car la 
touche en est grasse et la couleur suave. — La Soeur de Robespierre, 
parVeslier. —Enfin, Boucher termine cette suite de maîtres français 
par plusieurs ouvrages : Un Amxmr^ dans sa manière italienne; — 
une esquisse qui a dû servir pour l'exécution d'une décoration de 
théâtre \ — une Diane au bain; — une grisaille, l'Enlèvement 
(TEuropCy et encore d'autres maîtres et productions d'un moindre 
intérêt. 
Parmi les maîtres flamands que possèdent MM. Lavalard, nous 

10 



— U6 — 

citerons en première li^ne un très-beau Paysage, de Huysmans de 
Matines. Une route aux terrains éboulés en parcourt le centre, et 
reçoit des accidents de lumière; effets de soleil rendus avec ce bril- 
lant de couleur, dont Huysmans semble avoir eu seul le secret. — • 
De Théodore de Keyser, c'est une PastoralCy ou plutôt un portrait 
de famille dont chacun des membres a revêtu le costume pittores- 
que de berger et de bergère, mais en substituant le satin à la 
bure. La couleur en est brillante, vigoureuse et transparente, mais 
outre sa couleur^ on aime encore le bel empâtement de la brosse 
et l'effet de cette peinture remarquable. — Par Hondekœter, un 
Combat de coqs. — Deux très-beaux Paysages, faisant pendants, 
par Van Artois. — Sons bois, par Verboom. — Un Canal glacé, 
sur lequel sont bon nombre de patineurs, par van der Neer. — 
Un déjeuner de Teniers, joli Paysage avec figures de pêcheurs. 

— De Teniers, le père, un pastiche de Bassan. — Par Peter Neef, 
wn Intérieur d'église, d'une Jolie couleur, enrichi de petites figures 
de Teniers. — Par Herman Swanveld, un Soleil couchant , i^yssige 
dans la manière de Claude, d'une couleur harmonieuse et d'un 
effet des plus piquants. — Un Joli tableau de Lingelbach, une La- 
canda, h la porte de laquelle sont réunis plusieurs paysans distri- 
bués avec art. Cette bonne peinture, exécutée dans la manière de 
Karel du Jardin, est agréable et d'un bon coloris. — Des Bai- 
gneuses, par Poelemburg, gracieuse peinture fine et harmonieuse. 

— De Maas, un Portrait de femme. — De Weenix, le père, un 
Portrait d'homme. — De Pynaker, Paysage-marine, piquant d'ef- 
fet. — Un tableau capital de Stoop, beau comme un Cuyp. — De 
Franck Hais, un Portrait d'homme, touché avec une largeur de 
brosse, une habileté, admirables. — La Tonte des moutons, par 
Soolemaker, un des plus beaux tableaux du maître. 

De belles études des trois plus grands. peintres de Técole fla- 
mande : par Rubens, une Tête de Jeune homme, peinte avec celte 
légèreté de touche, cet entrain, qui caractérisent les bonnes œuvres 
du maître. — De van Dyck, une Tête dhomme, dans la manière 
italienne, c'est-à-dire vigoureuse, large, et selon nous, la plus artis- 
tique. — Par Jordaens, Deux têtes de vieillards, non moins vigou- 
rousement touchées. 



-^ 147 — 

Viennent ensuite cinq van Goyen, mattre qu'affectionnent parti- 
culièrement MM. Lavalard. Le plus important représente le Port 
dtme petite ville située au bord de V Escaut. De nombreuses mar- 
chandises y sont débarquées, une grande quantité de figures l'ani- 
ment, et, sur le premier plan, de bons bourgeois offrent le coup de 
rétrier à l'un des leurs. Tout, dans ce tableau, un des meilleurs 
du maître, est exécuté avec cette facilité, cet entrain, qui sont le 
principal intérêt desœuvresdece peintre distingué, — Par Wecnix, 
tm Petit paysan assis au pied d'une ruine. — Trois Salomon Ruys- 
daèl : un Soleil couchant^ un Paysage-marine, le Matin. Viennent 
ensuite de gentilles productions de van der Meulen , de Bout et 
Baudewyns, de de Vliegher, de van Stry, de de Vries, de Mawmers, de 
van Brugen.Une importante couronne de fleurs, par Seghers, avec 
médaillon en grisaille, de Corneille Scbut. — Puis, pour clore celte 
série, nous citerons quatre petits tableaux de Craesbeke qui donnent 
un aperçu des différentes manières d€ ce maître,bnrlesque peut-être, 
mais non sans de bonnes qualités : Un Buveur de bière ; dans ce petit 
tableau, il est vigoureux de couleur et plein d'entrain; — un Jeune 
homme occupé à écrire; dans celui-ci, il est calme et raisonné ; — 
Buveurs voulant noyer le cabaretier dans un de ses tonneaux; ici, 
il est fougueux ; — et enfin, dans le quatrième, V Écrivain public^ 
il cherche la couleur. 

Dans celte collection, l'école italienne offre aussi quelques 
bonnes pages. Ribera surtout y figure en première ligne : un Men- 
diant accordant sa mandoline, 11 y a dans celte figure quelque 
chose d'actif et de viril qui saisit tout d'abord; puissance magique 
d'un coloris hardi et vigoureux. Saint François d'Assise, men- 
diant : cette belle demi-figure, dans un autre genre, ne le cède 
non plus en mérite à aucun des meilleurs ouvrages de Ribera. — 
De Salvator, Paysage montag?ieux et boisé, avec figure de saint 
Jérôme. Excellente qualité du maître. — Du même, une espèce de 
Philosophcy que l'on croit être le portrait dô Maçaniello. Il indique 
d'une main, sur un livre qu'il lient ouvert, la maxime suivante : 
Meglio e morire cogli amici che vivere fra gli rdmici* — Une jolie 
petite esquisse, par Tiepolo, Sujet allégorique. — Un beau Portrait^ 
par le Calabrais, son portrait, dit-on. — Deux Paysages, par Guardû 



— 448 — 

— De Luca Giordano, la Guerre^ peinture vigoureuse et librement 
exécutée. — Une charmante esquisse : saint Martin partageant 
son manteau avec des pauvres^ par Sébastien Ricci. — Une Petite 
Vierge f par Sasso Ferrato. 

Enfin, quelques bons dessins du Poussin, de Greuze, du Gaer- 
chin, de Jordaens, de Boucher et autres, terminent l'ensemble de 
cette collection que chaque jour voit s'augmenter et s'améliorer. 



HoBSiN Déon. 



LISTE ALPHABÉTIQUE 

DIS 

MEMBRES DE L'ACADÉMIE D'ARCHITECTURE 

Depuis son origine (31 décembre 4671) ]nsq^''ï sa suppression (8 août 1703) (i) 



ANTOINE (Jacques-Denis), constructeur de l'Hôtel de la Monnaie; *}- 70 ans, 
24 août 1803. — Acad. 1776; depuis, membre de l'Institut (1799). 

ÂUBBET (Jean), contrôleur des bâtiments^ du roi; f 1725 ou 1729? — Acad. 
1707 ou 1720. 

AuBERT OU Haubert, dessinateur du roi; -{- 13 octobre 1741. — Acad. 
1725. 

(1) Cette liste des membres de l'ancienne Académie d'Architecture a déjà été pu- 
bliée deux fois, mais seulement d'après l'ordre chronologique des réceptions : d'abord, 
dans le tome I** du Dictionnaire encyclopédique de la France, par Philippe Lebas, 
ensuite dans le tome P' des Archives de l'Art français, par M. le marquis de Ghen- 
nevières. La seconde publication est naturellement beaucoup plus exacte et plus 
complète que la première, grftce aux soins de M. L. Dussieux, qui s'était chargé de re- 
coorir aux registres originaux de l'Académie-I^On doit s'étonner que ces registres 
n'aient pas fourni des renseignements plus étendus sur les académiciens, dont quel- 
ques-uns ne nous sont connus que par leurs noms souvent défigurés. Nous ayons fait 
de notre mieux pour perfectionner, A l'aide des livres imprimés, le travail utile de ne 
devanciers, et ces recherches n'ont souvent servi qu'A constater la pénurie, sine 
l'abeence absolue de matériaux historiques, pour établir les annales de l'Académie 
d'Architecture. Plusieurs des architectes qui en fSaisaient partie n'ont laissé aucune 
trace'de leur passage dans cette Académie, qui subit différentes transformations durant 
le cours de son existence. Elle se composait originairement de deux classes, la pre- 
mière comprenant dix membres, la deuxième douze ; le nombre des membres de chaque 
classe fut élevé successivement à seize. La première classe se recrutait dans la deuxième, 
au fur et A mesure des vacances : il en est résulté une certaine confusion dans 
les dates des réceptions des académiciens qui étaient, pour ainsi dire, nommés deux 
fois en passant par des degrés hiérarchiques. VoilA ce qui explique le double emploi 
du même nom dans la série chronologique des membres de l'Académie. Nous n'avons 
donc pas tenu compte de la classe A laquelle appartenaient les académiciens qui se 
trouvent portés avec la date de leur entrée dans l'Académie ; et, encore, chose singu- 
lière, cette date n'est représentée que par le millésime, cooame si l'on ne savait rien du 
jour et du mois de l'élection. Nous espérons que tôt ou tard la lumière se fera dans 
cette intéressante question historique, et que nous connaîtrons les membres de l'Aca- 
démie d'i^rcfaitecture comme nous connaissons ceux de l'Académie de Peinture et de 
Sculpture. Il est A remarquer qu'on manque de détails sur la vie et les ouvrages de la 
plupart des anciéi i rchitectes français. P. L. 



— 150 — 

AuBRY (Claude-Guillot), chevalier de l'ordre de Saiul-Micbel, coaslructeur 
•le l'hôtel de Conli; f 1771. — Acad. 1737. 

Beausire (Jean), maître général des bâtiments du roi, architecte de la villes 
t 92 ans, 20 mars 1743, — Acad. 1716. 

Bbausire, Gis atné; f 1764. — Acad. 1732. 

Beavsiae (J.-B.-A) fils, le jeune; f juillet 1761. — Acad. 1740. 

BÉLissARD. — Acad. 1776. 

Bellicard (Jérôme-Charles), architecte et graveur, inspecteur des bâtiments 
du roi, premier grand prix de 1747, membre des Académies de Florence et de 
Bologne; f 60 ans, 27 février 1786. — Acad. 1762. 

Benoist ; t 1734. — Acad. 1728. 

BiLLAUDEL, intendant des bâtiments du roi; *}- 1762. — Acad. 1728. 

BiLLAUDEL (Jean-René), intendant des bâtiments du roi; grand prix de 1774; 
t 1786. — Acad. 1774. 

Blondel (François) , sieur ses CftOiSETtES, professeur au Collège Royal ; 
f 68 ans, 21 janvier 1686. — Acad., à la fondation, 31 décembre 1671; pro- 
fesseur, 4672. 

Blondel (Jean-François), trésorier des bâtiments du roi; né à Rouen; 
f 75 ans, 9 octobre 1756. — Acad. 1728. Il avait été reçu honoraire amateur 
à l'Académie de peinture le 25 novembre 1707, puis rayé le 28 décembre 1715. 

Blondel (Jacques-François), neveu de Jean-François Blondel, né à Rouen; 
+ 69 ans, 9 janvier 1774. — Acad. 1755; professeur, 1762. 

BoFPRAND (Germain), sculpteur et architecte; né à Nantes^ *}- 87 ans, 
18 mars 1754. — Acad. 1709. 

Boullée (Étienne-Louis) , élève de Pierre et de Lejay ; f 71 ans, 6 février 
1799. —Acad. 1762; depuis, membre de l'Institut (1795). 

Brébion (Maximilien), inspecteur des bâtiments du roi ; grand prix de 1740; 
vivait encore en 1784. — Acad. 1755. 

BaoNGNiART (Alexandre-Théodore) , élève de Boulllée et de Blondel ; f 74 ans, 
6juinl813. — Acad. 1781. 

Bruant (Libéral), architecte du roi, auteur du plan des Invalides et de la 
Salpètrière; f vers 1697. — Acad., à la f(»idation, 31 décembre 1671. 

Bruant (Jacques), fils de Libéral Bruant; professeur d'architecture à TAca- 
demie. — Acad. 1699. 

Bruant (François), neveu de Libéral Bruant; f 1732. — Acad. 1706. Dé- 
missionnaire en 1730. 

Bullet (Pierre), élève de François Blondel, architecte de la ville ; f 77 ans, 
1716. — Acad. 1685. Nommé par ordre de Louvois. 

Bullet (Jean-Baptiste), sieur de Chamblain, fils de Pierre Bullet; f 1732r 
— Acad. 1699. 

Caillbteau, dit Laseurance; f 1724. — Acad. 1699. 

Camus (L'abbé Charles-Ëtienne-Louis), mathématicien, architecte et astro^ 
nome; né à Crécy, en Brie; f 69 ans, 2 février ou 4 mai 1768. — Acad. 1730; 
professeur de géométrie, 1730. 

Cartaud (Sylvain) ; f 83 ans, 15 février 1758. — Acad. 1742. 

Chalgrin (Jean-François-Thérèse), élève de Servandoni et de Boullée; grand 



— 151 — 

prix de 4758; f 71 ans, 20 janv. 1811. — Acad. 1770; depuis, membre de 
l'Institut. ' 

Ghebpitel (Mathurin), élève de Blondel, architecte du roi et du clergé; - 
grand prix de RomB ; + 73 ans, 13 nov. 1809. — Acad. -1776. 

Chevotet ou Chevautet (I eau-Michel), élève de Leblond, architecte du roi, 
grand prix de 1722; f 74 ans, 4 déc. 1772. — Acad. 1732. 

Cochery. — Acad. 1699. 

Contant d'Ivry (Pierre), élève de Watteau et de Dulin, premier archi- 
tecte du duc d*Oriéans; né à Ivry-sur-Seine ; +80 ans, 1777. — Acad. 1728. 

Cotte (Robert de) , élève et beau-frère de Mansart , intendant général des 
bâtiments du roi, premier architecte du roi (1708) ; f 79 ans, 15 juill. 1735. 

— Acad. 1687; direct. 1687. Reçu honoraire de TAcad. de peinture, 7 mars 
1699; vice-protecteur, 30 juin 1704. 

Cotte (Jules Robert de) , fils atné de Robert de Cotte , intendant général 
des bâtiments du roi, constructeur du portail de Saint-Roch; f 8 sept. 1767. 

— Acad. 1711, Reçu honor. à l'Acad. de peinture, 25 janvier 1710. 

Cotte (Louis de) , frère de Robert de Cotte, architecte ordinaire du roi. — 
Acad. 1724. 

CouRTONNB (Jean), architecte du roi; •}• 68 ans, 17 janvier 1739. — Acad. 
1728; profess. 1732. 

CousTou (Ch.-P.), fils cadet du sculpteur Guillaume Coustou, inspecteur des 
bâtiments du roi. — Acad. 1762. 

Couture (Guillaume-Martin), auteur du plan de l'église de la Madeleine; 
né à Rouen; + 67 ans, 29 déc. 1799. — Acad. 1773. 

Darnaudin (Charles-François), inspecteur des bâtimenls du roi; grand prix 
d'architecture; né à Versailles, 16 nuv. 1741; f vers 1800. — Acad. 1791. 

Daugour. — Acad. 1680. 

Debourge (Antoine-Joseph) fils, grand prix de 1761. — Acad. 1785. 

De la Rue (Jean-Baptiste); f 1743. — Acad. 1728. 

De l'Espée l'atné. — Acad. 1728; vétéran en 1747. 

De l'Espée jeune; f 1792. — Acad. 1747. 

Delislb-Mansard (Pierre). — Acad. 1699. 

De Luzt; f 1773. — Acad. 1734. 

De Villeneuve; f 1730. — Acad. 1728. 

Desgodets (Antoine), contrôleur des bâtiments du roi; f 74 ans, mai 1728. 

— Acad. 1694; profess. 1719. Reçu conseiller amateur de l'Acad. de peinture, 
le 7 août 1694. 

Desgotz (Claude), contrôleur général des bâtiments du roi; f 1732. — 
Acad. 1717. 

Desmaisons (Pierre), architecte du roi, chevalier de Saint-Michel; né à 
Paris; vivait encore en 1787. — Acad. 1762. 

DoRBAY (François), élève de Le Vau; + 1697. — Acad., à la fondation, 
Z\ déc. 1671 . 

DoRBAT fils; t 1742. — Acad. 1705. 

DifLiN ou d'Ulin (Nicolas); + 79 ans, 1751. — Acad. 1708, Démissionnaire 
en 1734. 



— Io2 — 

FÉLiRiEN (André), sieur des Avaux, historiographe des bâtiments du roi; 
né à Chartres; f 76 ans, il juin 1695. — Acad. à la fondation, 31 déc. 
^167!. 

FÉUBiEN (Jean-'François), Gis atné d'André Fôlibien, membre de T Académie 
des Inscriptions ; f 75 ans, 23 juin 1733. — Acad. 1696. 

Franqve (François), né à Avignon ; vivait encore en 1784. — Acad. 1755. 

Gabriel (Jacques-Jules) , fils de Jacques Gabriel , élève de Mansart ; pre- 
mier architecte du roi et premier architecte des ponts et chaussées ; -}- 76 ans, 
.23 avril 1742, à Fontainebleau. — Acad. 1699; direct. 1735. 

Gabriel (Ange-Jacques), sieur de Mézibres, fils de JacquesnJules Gabriel, 
élève de son père, premier architecte du roi ; -]- 83 ans, 4 janv. 1782. — ^Acad. 
1728; direct. 1743. 

Gabriel jeune, frère du précédent, contrôleur des bâtiments du roi ; 3* prix 
d'architecture en 1760; f 1781. — Acad. 1763. 

Garnier (Jean-€harles), seigneur d*Isle, contrôleur général des bâtiments 
du roi; f 58 ans, 12 déc. 1755. — Acad. 1724. 

GiTTART (Daniel)) ingénieur et architecte ordinaire des bâtiments du roi ; né 
à Blandy (Seine-et-Marne) ; f 61 ans, 15 décembre 1686. — Acad. à la fon- 
dation, 31 déc. 1671 « 

GiTTARD fils. — Acad. 1699. 

Gobert. — Acad. 1680 ou 1699. 

Godot; + 1762. — Acad. 1739. 

GoNDoviN (Jacques), dessinateur des meubles de la Couronne , élève de 
J.-H. Blondel; né à Saint-Ouen-sur-Seine ; f 81 ans, 29 déc. 1818. — Acad. 
1774; puis, membre de llnstitut (1795). 

GuiLLAUMOT (Charles- Axel) , architecte de la généralité de Paris, adminis- 
trateur de la manufacture des Gobelins; f 77 ans, 7 oct.1807. — Acad. 1773. 

Hardovin; f 1737. — Acad. 1720. 

Hazon, intendant des bâtiments du roi ; vivait encore en 1784. — Acad. 
1755. 

Heurtier (Jean-François), architecte du roi; grand prix de 1765; -|* 83 ans, 
16 avril 1822, à Versailles. — Acad. 1776; depuis, membre de l'Institut. 

HupEAU, ingénieur des ponts et chaussées; -]- 10 mars 1763. — Acad. 
1757. 

Jardin (Nicolas) , intendant des bâtiments du roi de Danemarck, architecte 
du roi; grand prix de 1751; né à Saint-Germain-des-Noyers, en Brie ; *i*79 ans, 
14 fructidor an VU (1799). — Acad. 1771. 

JossENAT (Denis) , dessinateur des bâtiments du roi ; f 31 avril 1748. •— 
Acad, 1717 ; profess. 1739. 

La Guespière (. . . . de) , directeur des bâtiments du duc de Wurtembei^; 
vivait encore en 1757. -r- Acad. 1720. 

La Htre (Philippe de) , géomètre, professeur de mathématiques au Collège 
de France et membre de l'Académie des sciences; f 77 ans, 21 avril 1718. 
Acad. 1687; profess. 1687. 

La Htre fils (Gabriel-Philippe de) , géomètre, fils de Philippe de La Hyre; 
f 42 ans, 1749. — Acad. 1706; profess. 1718. 



— 453 — 

Lambert (Pierre) ; f 63 ans, 10 mars 1709. — Acad. 1699. 
La Motte'Coquaet. — Acad. 1678. 

Laseurange, fils de Cailleteau dit Laseurance , architecte ordinaire du roi ; 
1 1757. — Acad. 1723. 
Le Bon (Pierre-Etienne), grand prix de 1725; f 13 août 1754. — Acad. 

LeCarpentier (Antoine-Michel), architecte des domaines du roi; né à 
Rouen; f 63 ans, 1772. — Acad. 1755 
Lécuier; + 11 fév. 1720. — Acad. 1715. 
LÉGUTER, architecte ordinaire du roi et contrôleur de ses bâtiments ; f 1776 « 

— Acad. 1735. 

Ledoux (Claude), élève de Blondel et de^Trouard ; architecte de madame 
Dubany; né à Dormans (Marne); f 70 ans, 10 novembre 4806. — Acad. 
1773. 

Ledrbux; + 1792. — Acad. 1742. 

Le Franc d'Estright; f 1762. — Acad. 1755. 

Le Grand; f 1751. — Acad. 1728. 

Lexaistre. — Acad. 1698. 

Lemaistrb fils. — - Acad. 1699. 

Lenostre (André), dessinateur de jardins, élève de Simon Vouet; f 90 ans, 
sept. 1700. — Acad. 1681. 

Le Paultrb (Antoine), architecte du roi et de Monsieur ; -{* 77 ans, 1691 . 

— Acad* à la fondation, 31 déc. 1671. 

Le Roux (Jean-Baptiste) ; f 69 ans, 8 juillet 1740. ~ Acad. 1720 ; pro- 
fesseur, 1730. 

Le Rot (Julien-David), professeur et historiographe de l'Académie, membre 
de l'Acad. des Inscriptions et Belles-Lettres-, f 69 ans, 27 janv. 1803. — 
Acad. 1758 ; profess. 1774. 

Lespine (Nicolas de), doyen des arohitectes experts jurés du roi ; -{- 1729. 

— Acad. 1706. 

Lestrade ( de); f 1770. — Acad. 1768. 

Le Vau (Louis), architecte du roi ; f 58 ans, 1670. — Acad. à la fondation, 
31 déc. 1671 . 

Loriot, profess. d'architecture à TAcad., inventeur d*un secret pour fixer le 
pastel ; f 1767. — Acad. 1735; profess. 1749. 

Mansart (Jules-Hardouin), élève de son onde François Mansart; surinten- 
dant des bâtiments du roi; f 61 ans, 10 mai 1708. — Acad. 1675. Nommé 
par brevet du roi. 

Mansart (Jacques-Hardouin), sieur de Lévi, comte de Sagone, petit-fils du 
fameux J. Hardouin Mansart; f 1777? — Acad. 1735. 

Mathieu, ingénieur des ponts et chaussées ; -{- 1732. — Acad. 1717. 

Mauduit (Antoine*René), professeur de mathématiques au Collège Royal; 
t 84 ans, 6 mars 1815. — Acad. 1768 ; profess. 1768. 

MiGNARD (Pierre), architecte et peintre de Marie-Thérèse d'Autriche; élève 
de son oncle le célèbre Pierre Mignard ; fondateur de l'Académie d'Architec- 
ture; ^ 35 ans, 1725, à Avignon.' — Acad. à la fondation, 31 déc. 167!. 



— 164 — 

MiQUB, architecte de Marie-Antoinette; f 4794. — Acad. 1775; direct. 
1783. 
Mollet (Armand-Claude); f 1720. — Acad. 1699. 
Mollet (André-Armand) ; f 1742. — Acad. 1716. 
Mollet (Armand-Louis), petit*fils, contr6l. des bâtiments du roi; f 1757. 

— Acad. 1734. 

Moranzel, contrôleur des bâtiments du roi; *{* 1784. — Acad. 1756. 

MoREAu, mattre général des bâtiments de la ville; -{* 1793? — Acad. 
1762. 

Pabis (Pierre- Adrien), architecte de TOpéra; grand prix d'architecture; né 
à Besançon ; f 75 ans, !•' août 1819. — Acad. 1780. 

Perrault (Claude), membre de l'Acad. des Sciences , auteur des plans de 
la colonnade du Louvre; f 75 ans, 9 oct. 1688. — Acad. 1673. 

Perronnet (Jean-Rodolphe), ingénieur des ponts et chaussées, membre de 
TAcad. des Sciences, né à Suresne, près Paris; «{- 86 ans, 27 février 1794. — 
Acad. 1758. 

PfiYRE (Marie- Joseph) atné, grand prix d'architecture; f 55 ans, 10 août 
1765, à Choisy-le-Roi. — Acad, 1767. 

Pbtre (Antoine-François) le jeune, élève de son frère Marie-Joseph ; grand 
prix de 1762 ; f 84 ans, 6 mars 1823. — Acad. 1777. 

Pluyette ; f 1760. — Acad. 1758. 

Poitevin, ingénieur des ponts et chaussées ; f 1719. -— Acad. 1700. 

PoTAiN (Nicolas), contrôleur des bâtiments ; grand prix de 1738 ; + 1791. — 
Acad. 1755. 

PoTBT (Bernard), élève de Wailly ; architecte du duc d'Orléans, du clergé 
et de la ville-, grand prix d'architecture; né à Dijon ; f 76 ans, 7 déc. 1824. 

— Acad. 1786. 
Prévost. — Acad. 1702. 

Raymond (Jean-Arnaud), élève de Blondel, d'Hilaire et de Leroy; architecte 
des palais impériaux; grand prix de 1766; né à Toulouse; -|- 69 ans, 28 jan- 
vier 1811. — Acad. 1784; puis, membre de l'Institut. 

Regemortes (Louis de) jeune, ingénieur des ponts et chaussées ; f 1774. 

— Acad. 176R. 

Renard (Jean- Auguste), grand prix de 1776; f 63 ans, 24 janv. 1807. — 
Acad. 1792. 

Rivet ou Rivet ; f 1720. — Acad. 1700. 

RoussET (Pierre-Noël), membre de l'Acad. de Florence et de Bologne; né 
à Paris; vivait encore en 1784. — Acad. 1758. 

SÉDAiNB (Michel-Jean), membre de l'Acad. française; -]- 78 ans j 20 juin 
1797. — Acad. 1768 ; puis, secrétaire de cette Académie. 

SiMONNET ; 1 1742. — Acad. 1735. 

SoupFLOT (Jacques-Germain), contrôleur général des bâtiments du roi, né à 
ïrancy, près d'Auxerre; f 67 ans, 29 août 1781. — Acad. 1749. Reçu hono- 
raire associé libre de TAcad. de Peinture. 

Tannevot (Michel); + 1762. — Acad. 1717. 

Tannevot fils. — Acad. 1741. 



— 455 — 

Tboua&d père, intendaat des bâtimenU du roi et sou&-inspecteur du château 
de Versailles; grand prix de 1750; f 1T78. — Acad. 1769. 

Vigny (... de); •}• 1772? — Acad. 1723. Démissionnaire en 1758. 

Vinage; t 1735. — Acad. 1730. 

Waillt (Charles de), élève de Blondel ; architecte du roi ; f 69 ans, 2 nov. 
i798.«- Acad. 1767; puis, membre de l'Institut. 



DROIT 



DES PEINTRES ET DES SCULPTEURS 



SUR LEURS OUVRABES 



La propriété artistique est encore si mal définie, si peu connue, si vague et 
si précaire, sous l'empire de la jurisprudence imparfaite et indécise qui la ré- 
git, qu'on doit désirer avec impatience la promulgation d'une loi qui réglerait 
enfin d'une manière fixe le droit des peintres et des artistes sur leurs ou- 
vrages. On assure que cette loi est à l'étude et qu'elle sera présentée à l'exa- 
men du Corps-Législatif dans la session prochaine. Nous croyons utile, à cette 
occasion, de remettre en lumière, comme le document le plus important qu'on 
puisse apporter à l'appui du droit des artistes, un Mémoire que notre grand 
peintre, M. Horace Yernet, avait rédigé en 1840 pour éclairer la question et 
préparer le travail du législateur. 

On a certainement oublié qu'en 1838 le ministre de l'instruction publique, 
M. le comte de Salvandy, avait tenu à honneur d'attacher son nom à une espèce 
de code de la propriété littéraire, ou plutôt intellectuelle, puisque la propriété 
artistique y était comprise. Le projet de loi, conçu par le ministre et lentement 
élaboré pac une commission nommée au sein de la Chambré des Pairs, ne fut 
discuté danscetteClhambre qu'au mois de mai 1839 et ne fut adopté qu'après de 
vifs et longs débats, par 78 voix contre 31. C'est alors que M. Horace Vernet fil 
appel à l'Académie des Beaux-Arts, en l'invitant à intervenir dans une circon- 
stance aussi solennelle. En effet, le droit des peintres et des sculpteurs sur 
leurs ouvrages avait été méconnu non-seulement dans la nouvelle loi de la pro- 
priété littéraire, mais encore dans la discussion publique de cette loi, qui al- 
lait reparaître à la Chambre des Députés pour y recevoir sa sanction définitive. 
L'Académie des Beaux-Arts unit activement ses efforts à ceux de M. Horace 
Vernet, et le rapport qu'elle publia, pour critiquer les dispositions du projet de 
loi relatives à la propriété artistique, reproduisit presque textuellement les opi- 
nions et les arguments qu'elle avait trouvés dans le manuscrit de son illustre 
instigateur. Le résultat de cette protestation éclatante était inévitable : la 
Chambre des Députés, après avoir consacré huit ou dix laborieuses séances à la 
discussion de cette loi avortée, la rejeta dans son ensemble (6 mars 1841) et 



\ 



— 157 — 

déclara de la sorte implicitement que les droits des artistes n'avaient pas été 
sauvegardés par les auteurs du projet de loi sur le projet littéraire. 

Le Mémoire de M. Horace Yernet avait été imprimé à un petit nombre 
d'exemplaires, au moment où la Chambre des Députés s'apprêtait à discuter la 
loi adoptée deux ans auparavant par la Chambre des Pairs; il ne fut distribué 
qu'à quelques amis de Fauteur, et il est devenu tellement rare, qu'on le cherche- 
rait en vain, si on avait besoin de s'en servir dans Télaboration d'une nouvelle 
loi destinée à établir la jurisprudence artistique. Nous voulons qu'on le trouve 
du moins dans notre Annuaire ^ Artistes et des Amateurs ^ qui conservera 
son utilité longtemps après l'époque de sa publication et qui sera toujours 
consulté comme un répertoire de renseignements précieux pour l'histoire de 
l'Art. ^ 

P. L. 



Le projet de loi sur la propriété littéraire^ adopté par la Chambre 
des Pairs, renferme une disposition reproduite dans le projet de 
loi présenté à la Chambre des Députés par M. le ministre de Tins- 
truction publique, disposition qui est de nature à soulever de justes 
réclamations de la part des peintres et des sculpteurs, dont elle 
léserait les droits et compromettrait gravement les intérêts, 
si elle recevait la sanction de la Chambre des Députés. 

Cette disposition est celle de l'article 13 du projet. 

Elle est ainsi conçue : 

a Les auteurs des ouvrages d*arts, mentionnés dans l'article 
« précédent (1), pourront céder le droit exclusif de les reproduire 
« ou d'en autoriser la reproduction, en conservant néanmoins 
tt eux-mêmes la propriété de l'ouvrage original. 

tt Mais en ccls de vente dudit ouvrage, le droit exclusif de le 
ic reproduire ou d'en autoriser la reproduction par l'impression, 
(i la gravure, le moulage y ou de toute autre manière, est transmis 
« à Faxiquéreur, à moins d'une stipulation contraire. » 

Cet article, qui a passé in^erçu dans la discussion à la Chambre 
des Pairs, a cependant une portée immense pour les artistes. En 
leur réservant l'usage illusoire d'une faculté, il les dépouUle d'un 
droit acquis qui constitue à lui seul la propriété artistique des 
peintres et des sculpteurs. 



(1) Cet article consacre le droit de propriété des auteurs de dessins, tableaux, 
sculptures, etc., sur leurs ouvrages. 



S'il était définitivement adopté, il s'ensuivrait que la lei^ qui a 
pour but d^asmrer les droits des auteurs sur leurs productions dans 
les lettres et dans les arts, but qu'elle atteint pour certains de ces 
auteurs, se trouverait pour d'autres être une loi de spoliation. 

Telle n'a pas été, sans nul doute, l'intention de la noble Chambre 
qui, mieux éclairée, lorsque, comme nous l'espérons, le projet 
lui reviendra amendé par l'autre Chambre, s'empressera alors de 
réparer une erreur qui aurait eu une pareille conséquence. 

Ce ne peut donc avoir été que par méprise que la commission, 
qui a été chargée par la Chambre des Pairs d'examiner le projet 
de loi, a motivé l'article 13, dans les termes suivants, extraits 
textuellement de son rapport : 

« Cette disposition semble si tiaturel/eet si conforme à la raismiy 
» qu'on eût pu croire qu'elle était inutile, si des prétentions 
» élevées à ce sujet par quelques artistes ne l'avaient rendue 
» nécessaire, » 

Il nous sera facile de démontrer que cette disposition n'est : 

V Ni naturelle, ni conforme à la raison ; 

T Qu'on eût dû la juger plus qu'inutile, car elle est un souve- 
raine injustice; 

y Que ce qu'on appelle les prétentions de quelques artistes n'est 
autre chose que la juste revendication d'un droit naturel, reconnu 
par la loi, consaci'é par la jurisprudence; 

V* Enfin, que cette disposition prétendue nécessaire n'est motivée 
par rien, et que, sans présenter aucun avantage, elle donne nais- 
sance à de nombreux et très-graves inconvénients. 

Toute propriété a pour origine le travail : les œuvres d'art sont 
le produit du travail de l'auteur ; elles sont une création qui lui 
appartient; il est donc naturel et conforme à la raison, qu'il en 
ait la propriété, c'est-à-dire qu'il recueille tous les bénéfices que 
ces œuvres sont dans le cas de produire. S'il y a deux manières 
distinctes de tirer parti de l'ouvrage, et que ces deux manières 
n'aient rien d'incompatible entre elles, l'auteur a le droit d'en 
user concurremment ou successivement. C'est ce que le projet de 
la Chambre des Pairs reconnaît lui-même et consacre en principe 
dans plusieurs cas, ainsi que nous le dirons plus tard« 



— «89 — 

Le peintre a deux moyens de tirer de son tableau des avan« 
tages pécuniaires^ savoir : 

La vente du tableau même, 

Et la cession du droit de le graver. 

On ne contestera pas sans doùle qu*un peintre, qui a cédé à 
une personne le droit de graver son tableau, n*en reste pas moins 
propriétaire de ce tableau. Il est évident qu'il peut le vendre à 
un autre individu, sans que le graveur soit fondé à se plaindre. 

En agissant ainsi, le peintre transporte deux objets distincts^ 
savoir : 

Un objet intellectuel consistant dans le droit de reproduire le 
tableau par la gravure ; 

Et un objet matériel consistant dans la toile que son pinceau 
à su animer. 

Réciproquement, le peintre, après avoir vendu le tableau, peut 
céder le droit exclusif de le graver. 

Voilà donc deux droits parfaitement distincts attachés à une 
même propriété. Or, nul n'est présumé renoncer à son droit; 
conséquemment, l'homme qui a deux droits et n'en transfère qu'un 
à autrui, est censé se réserver l'autre. 

Ici donc, la vente du tableau ne saurait emporter, ni natu-- 
reilement, ni raisonnablement, la cession du droit de le graver. 

C'est cependant le contraire qui a été décidé par la Chambre 
des Pairs. Elle a posé en principe, dans l'article 13, que le droit 
de gravure est en quelque sorte un annexe du tableau même. Mais, 
comme nous venons de le prouver, ce droit ne dérive nullement 
de la possession du tableau; il est inhéreut à la création qui 
procède du talent et du travail de l'auteur ; il est, comme disent 
les jurisconsultes, incorporel, il ne suit pas la chose, il reste 
attaché à la personne, parce qu'il a pour base des faits qui sont 
compris dans la personne même. 

Il faut donc qu'il y ait de la part du peintre une cession formelle 
du droit de gravure, pour qu'il en soit dessaisi. Une telle cession 
ne peut jamais naturellement se présumer; la raison ne le veut 
pas, et jusqu'ici la loi ne l'avait pas voulu non plus. En cela elle 
afirîspait sagement et conformément à toutes les règles du droit. En 



— 160 — 

effet, outre que la transmission d*un avantage pécuniaire a toujouis 
besoin d^ètre exprimée, il y a en pareille matière, et nous le dé- 
montrerons bientôt, des intérêts moraux d*un ordre nécessairement 
plus élevé que les intérêts matériels, qui ne permettent pas de 
supposer, sans preuve positive, que le peintre ait aliéné son droit 
de gravure. 

Dans l'article que' nous combattons, qu'a fait la Chambre des 
Pairs? Après avoir reconnu elle-même que le peintre pouvait 
vendre séparément et son tableau et le droit de le graver, par une 
étrange confusion qui n'est ni naturelle, ni conforme à la raison, 
elle a transporté à l'acquéreur le droit incorporel de l'auteur, et 
n'a plus laissé à ce dernier qu'une simple faculté, inutile à inscrire 
dans la loi, puisqu'elle est de droit commun. 

Il est effectivement de la dernière évidence, que, sans le secours 
de la loi, le peintre resterait toujours le mattre de ne vendre son 
tableau qu'à telles conditions qu'il lui plairait; celle, par exemple, 
de se réserver le droit de gravure. Sous ce rapport, la loi pro- 
posée n'a donc rien fait pour lui^ que de le dépouiller d'un droit 
supérieur et antérieur à toute législation. 

Cette spoliation, considérée seulement en elle-même, est déjà 
une iiyustice. Mais cette injustice acquiert un caractère bien 
autrement grave, par la comparaison et le rapprochement des autres 
dispositions de la loi. 

On se demande, en vérité, sous l'inflence de quelle préoccupation 
la Chambre des Pairs a agi, lorsque, après avoir proclamé dans le 
rapport de sa conunission : « (^ les arts^ ainsi que les lettres^ 
a sont une émanation du génie, et que les productions des uns et 
a des autres doivent être couvertes d'une garantie pareille^ » elle 
les traite cependant d'une manière si inégale. 

Nous consentons à ne pas parler ici des avantages que la loi 
assure aux auteurs d'ouvrage littéraires ou scientifiques destinés 
à l'impression. Nous nous bornerons à prendre pour point de 
comparaison les œuvres intellectuelles qui, comme la peinture, 
peuvent donner ouverture à un droit de propriété complexe. 

Ainsi, la loi de la Chambre des Pairs donne le droit absolu 
de reproduction aux auteurs de leçons orales, de sermons, de 



— 161 — 

I 

i 



plaidoyers et même de discours prononcés dans les deux Chambres ; 
elle assure, aux auteurs dramatiques et aux compositeurs de mu- 
sique, le droit de vendre leurs ouvrages et celui de les faire re- 
présenter. 

Dans ces divers cas, la loi reconnaît donc, et elle fait bien, deux 
droits distincts dans une même propriété ; elle les consacre tous 
les deux, et elle autorise de plein droit, sans conditions, et sans 
qu'il soit besoin de réserves, le double bénéfice que, par leur na- 
ture même, certains ouvrages sont susceptibles de rapporter à 
leurs auteurs. 

En effet, les leçons des professeurs, les plaidoyers des avocats 
leur sont déjà payés, et la vente que l'auteur pourra faire du droit 
de les publier, a une analogie frappante, tant dans son principe 
que dans ses conséquences, avec le droit de gravure. 

Mais cette analogie devient encore plus palpable en ce qui con- 
cerne les œuvres dramatiques, et surtout les œuvres musicales 
qui, comme les tableaux, sont des productions de l'art, chaque 
jour représentées devant le public. Or, la Chambre des Pairs, qui 
métamorphose le droit de gravure en une simple réserve facultative, 
reconnaît aux auteurs dramatiques et aux musiciens précisément 
le droit qu'elle dénie aux peintres. 

Les titres étant égaux, la position pareille, les droits semblables, 
pour être juste, la Chambre des Pairs aurait dû traiter les peintres 
comme elle a traité tous les autres auteurs que nous venons de 
citer, ou traiter ceux-ci, ce que nous sommes certes loin de 
demander, comme elle a traité les peintres. 

Dans cette seconde hypothèse, que n'aurait-on pas dit avec toute 
raison contre un système qui aurait obligé les littérateurs, auxquels 
la loi accorde pendant toute leur vie et après eux à leurs ayants 
droit, pendant trente ans, le droit exclusif de publier leurs ou- 
vrages; qui les eût obligés, disons-nous, de se réserver ce droit 
par acte notarié, lorsqu'ils auraient voulu en faire la cession pour 
un temps limité? Que n'aurait-on pas dit si on avait forcé un 
professeur, nommé à une chaire publique avec de beaux appoin- 
tements, de stipuler, par un acte passé entre lui et le gouvemenoent 
qui le nomme et qui le paye, la réserve de son droit de faire 

11 



— 162 — 

imprimer et de vendre le recueil dç ses leçons? Que n*aurait-on 
pas dit, en voyant un prédicateur contraint, avant de monter en 
chaire, de faire une semblable réserve? Que n'aurait-on pas dit 
de l'avocat traitant avec ses clients du droit de publier ses 
plaidoyers? Que n*aurait-on pas dit enfin du député ou du pair de 
France, réduits, l'un en briguant les voix de ses électeurs, à leur 
dire : « Je serai fort honoré de vos suffrages, mais, si vous le voulez 
bien, nous allons passer chez un notaire, car je veux me réserver 
le droit de tirer parti des discours que je pouriji prononcer en 
vertu du mandat gratuit que vous me confiez ; » — l'autre 
n'acceptant du Roi la dignité de la pairie que sous la même ré- 
serve et la même condition. 

En vérité, nous le demandons, n'aurait-il pas suffi du ridicule 
pour faire bonne et prompte justice de l'adoption d'un système qui 
aurait conduit à de pareilles conséquences? 

La Chambre des Pairs a donc très-raisonnablement agi en trai- 
tant, comme elle l'a fait, les littérateurs,' les professeurs, les pré- 
dicateurs, les avocats, les députés et même les pairs de France ; 
seulement, elle a eu tort de ne pas traiter les peintres et les 
sculpteurs tout comme les autres auteurs, et de ne pas faire pour 
eux ce qu'elle a fait pour les auteurs dramatiques et pour les 
musiciens. Ce tort, ainsi qu'on vient de le voir, et conmie nous 
l'avons dit en commençant, a tous les caractères d'une souveraine 
inpistice. 

Les peintres devaient d'autant moins s'y attendre, qu'ils se trou- 
vaient depuis longtemps en possession légale et paisible du droit 
dont on prétend les dépouiller. 

Si la Chambre des Pairs, se montrant aussi bienveillante pour 
les artistes qu'elle l'a été pour les littérateurs, eût appelé dans le 
sein de sa commission quelques peintres, des sculpteurs et quelques 
graveurs, elle eût appris que l'usage constant et immémorial 
avait, antérieurement à toute loi, étaUi et fait passer en coutume 
que, dans la vente d'un tableau, sans qu'il fût besoin d'en faire 
la réserve, le droit de gravure restait toujours implicitement la 
propriété de l'auteur, et qu'il fallait une stipulation expresse et for- 
melle pour que le peintre en fût dessaisi en faveur de l'acquéreur. 



— 163 — 

Tel était Tétat des choses, lorsque intervint la première loi qui 
ait traité des droits des artistes sur leurs ouvrages. 

Nous voulons parler du décret du 19 juillet 1793, qui porte ce 
qui suit : 

Article 1". Les auteurs d'écrits en tous genres, les composi- 
teurs de musique, les peintres et dessinateurs, qui feront graver 
des tableaux ou dessins j jouiront, durant leur vie entière , du 
droit exclusif de vendre^ faire vendre, distribuer leurs ouvrages 
dans le territoire de la République , et d'en céder la propriété en 
tout ou en 'partie. 

ÂAT. 2. Les héritiers ou cessionnaires jouiront du même droit 
durant Tespace de dix ans après la mort des auteurs. 

Art. 3. Les officiers de paix seront tenus de faire confisquer, à 
la réquisition et au profit des auteurs, compositeurs, peintres ou 
dessinateurs et autres, leurs héritiers ou cessionnaires, tous les 
exemplaires des éditions imprimées ou gravées sans la permission 
formelle et par écrit des auteurs. 

Ces dispositions ont été confirmées par le décret du 5 février 1810. 

Enfin, l'art. 425 du Code pénal déclare contrefaçon toute édition 
d'écrits, de composition musicale, de dessin^ de peinture, ou de 
toute autre production imprimée ou gravée en entier ou en partie, 
au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs. 

En présence de textes aussi formels, qui rendent tout commen- 
taire superflu, les contestations ont dû nécessairement être fort 
rares. Mais, toutes les fois que les tribunaux ont été appelés à se 
prononcer, leur jurisprudence a été complètement favorable au 
droit des peintres, notamment : 

V Dans un jugement du tribunal de la Seine, en date du 
19 octobre 1821, infirmé, il est vrai, en fait, mais confirmé en 
droit par arrêt de la Cour royale du 2 mars 1822 (il s'agissait de 
la gravure de la Bataille d'Austerlitz, de Gérard); 

2*" Dans un autre jugement du tribunal de la Seine, rendu le 
17 janvier 1832, très-fortement motivé, et dont on trouvera le 
texte à la suite du présent Mémoire (1); 

(1) Voici ce texte : 

« Attendu que si la vente d'un objet mobilier emporte celle de tous ses accessoires, 



— 164 — 

• 

3"" Enfln, dans une cause toute récente, où il s'agissait de dé- 
cider si le droit de reproduction d'une statue appartenait à l'au- 
teur ou à l'acquéreur. L'organe du ministère public près la Cour 
royale de Paris, tout en concluant contre le sculpteur, a formel- 
lement reconnu «c que la loi du 19 juillet 1793 n'avait pas dis- 
c( posé d'une manière semblable à l'égard de la peinture et de la 
« sculpture. Pour le peintre ^ a-t-il dit, cette loi a réservé à tau'^ 
<( teur le droit de reproduction par le dessin ou la gravure; mais, 
« relativement à la sculpture, la loi est restée muette (1) et n'a 



« on ne saurait, en matière de vente de tableaux, invoquer ce principe à l'égard du 
« droit de gravure ; qu'en effet, ce droit n'est pas un accessoire nécessaire du tableau 
« vendu ; qu'il fait r*bjet d'une industrie particulière et d'un art spécial ; qu'il peut 
« être exercé indépendamment de la possession de ce tableau ; qu'enfin il est inhérent 
« à la pensée du peintre par tous les moyens qui lui semblent convenables, tant qu'il 
« n'en a pas expressément aliéné le droit, à la charge cependant de l'exercer sans 
« nuire au droit de propriété de l'acquéreur, et sans pouvoir, à cet effet, exiger de 
« lui la présentation ou la conservation du tableau ; 

« Attendu qu'il résulterait du système contraire qu'une gravure, pouvant s'exécuter 
*i aussi bien sur une esquisse dessinée et achevée que sur un tableau peint, l'acqué- 
« reur de la première pourrait, comme l'acquéreur du second, prétendre au droit de 
« gravure ; que la même incertitude se rencontrerait entre les possesseurs de plusieurs 
ce copies du même sujet, et que ce serait établir autant de droits de gravure qu'il y 
«c en aurait de répétitions, ce qui est inadmissible; que vainement on prétendrait dans 
(c un cas pareil accorder la préférence au premier acquéreur , puisque, dans beaucoup 
« de circonstances, notamment quand les tableaux auraient changé de main, il serait 
« fort difficile de constater la priorité d'achat ; 

«t Attendu qu'à ces inconvénients se joindrait le danger grave de donner, au posses- 
« seur d'un tableau perdu ou volé, le droit de faire graver, contre la volonté du 
« peintre, un sujet susceptible de compromettre sa réputation ou sa moralité, et qu'il 
« aurait condamné à l'oubli ; 

« Attendu qu'aucun de ces inconvénients ne se rencontre dans le système qui main- 
« tient le droit de gravure dans la personne du peintre ; qu'il concilie l'intérêt de 
« celui qui ne fait graver que les ouvrages de son choix, et qui n'en confie le soin 
« qu'à un burin digne de les reproduire, avec l'intérêt des amateurs^ qui, n'achetant 
« que la propriété d'un tableau, n'en donneront que la juste valeur; 

« Attendu, enfin, que le principe résultant de ces diverses considérations est impli- 
« citement consacré par les dispositions de la loi du 19 juillet 1793; 

« Attendu, en fait, que Moyen et Beaubœuf ne justifient d'aucune convention qui 
« leur aurait concédé le droit de graver les deux tableaux dont s'agit; que, d'un autre 
« côté, Destoucbes, auteur des tableaux, a autoriséScrotb, comme il en avait le droit, 
« à les faire lithographier ; 

« Attendu, en conséquence, que Moyen et Beaubœuf n'avaient ni titre ni qualité 
a pour faire saisir chez Scroth les pierres et les épreuves de ces lithographies, et pour 
« former ultérieurement opposition à ce qu'elles fussent remises à Scroth, etc. » 

(1) Ce silence de la loi de 1793 ne peut s'expliquer que paï un oubli, et nous devons 
déclarer ici que tous les arguments que nous faisons valoir dans tout le cours de ce 



— 165 — 

« rien statué quant au droit de reproduction. » (Voir la Gazette 
des Tribunaux du... juin 1839.) 

Voilà donc le droit des peintres établi, reconnu, consacré, et 
c'est en cet état que la Chambre des Pairs en propose l'anéantis- 
sement ! 

Un changement de législation est une chose grave qui doit tou- 
jours reposer sur des motifs sérieux. Cette règle doit surtout 
être observée quand il s'agit de porter atteinte à un droit d'où 
dépendent et découlent une foule d'intérêts. Si nous recherchons 
ici les motifs qui ont déterminé la Chambre des Pairs, nous n'en 
trouvons aucun. Le rapport, sans plus d'explication, se contente 
de dire : Que les pretentions.de quelques artistes ont rendu cette 
disposition nécessaire; mais ces prétentions, c'était en vertu d'une 
possession immémoriale, c'était la loi à la main qu'ils les faisaient 
valoir. Cette loi, certainement juste et morale, c^est sans aucune 
espèce de raison ou de prétexte, c'est contre tout droit et tout 
usage qu'on propose de la changer; et, comme pour rendre l'in- 
justice plus sensible en y ajoutant une contradiction de plus, on 
choisit pour cela le moment même où l'on prétend enrichir ceux 
que l'on dépouille ! 

Ce changement de législation n'offre aucun avantage; en re- 
vanche, il présente de grands inconvénients. 

La gravure est le moyen de propager et d'éterniser l'œuvre du 
peintre. 

N'est-ce pas la gravure , en effet , qui est la plupart du temps 
l'agent le" plus actif de la réputation du peintre? Un tableau n'est 
vu que d'un nombre fort restreint de personnes, il n'est connu 
très-souvent que d'un public privilégié. Mais que la gravure s'em- 
pare de ce tableau, alors il va partout, et il est tel artiste qui jouit 
dans toutes les parties du monde d'un succès populaire, dont fort 
peu de tableaux sont sortis de France. La gravure est, pour ainsi 
dire, au tableau, ce que l'impression est au manuscrit : c'est elle 
qui le multiplie, c'est elle qui le propage et le popularise ; c'est 

Mémoire en faveur des peintres, s'appliquent également bien aux droits des sculpteurs 
que nous plaçons sur la même ligne que ceux des peintres. Ce sont deux causes que 
nous regardons comme iiiiiéparables et justes aux mômes titres. 



— 166 — 

elle qui éternise Tœuvre; c'est elle qui immortalise le génie du 
peintre. 

M. le ministre de rinstruction publique a reconnu lui-même la 
justesse de cette comparaison de la gravure à TimpressioB et du 
tableau au manuscrit, en disant, dans son exposé des motifs, que 
les peintres qui aliéneront le droit de graver, pourront conserver 
néanmoins la propriété de l'ouvrage original^ qui, dans^ ce cas, 
est une espèce d'autographe d'un prix inestimable. 

Qui ne sait que les tableaux «et les dessins 6ont essentielle- 
ment périssables, que le temps et les accidents les altèrent, les 
détruisent ? Que de chefs-d'œuvre, faute d'avoir été gravés, sont 
à jamais perdus ! Combien d^autres J'eussent été, sans le secours 
de la gravure ! Pour ne citer ici que deux exemples, le Massacre 
des InnocentSy le plus admirable des dessins de Raphaël, et la su- 
blime Cène de Léonard de Vinci, n'existeraient plus aujourd'hui 
pour nous, si le burin ne s'en fût emparé. 

Il est donc d'une importance extrême pour le peintre, dans 
l'intérêt si élevé de sa réputation et de sa gloire, qu'il reste tou- 
jours en possession du droit de faire graver ses ouvrages et qu'il 
soit toujours le maître de choisir lui-même le graveur auquel il se 
confie, afin d'avoir toujours la certitude d'être reproduit par un 
burin digne de son pinceau. Inutile de dire ici que, dans le sys^- 
tème de la Chambre des Pairs, ce choix, cette surveillance qui 
importent si fort à sa gloire, lui sont enlevés. 

La transmutation du droit de gravure en une simple faculté 
porterait à la fortune de l'artiste une atteinte non moinS grave et 
non moins funeste qu'à sa réputation. Ce droit se vend quelquefois 
aussi cher que le tableau lui-même, et, dans tous les cas, il est 
toujours pour le peintre ou ses ayants droit un. avantage considé- 
rable. 

Dans l'état actuel des choses, le prix d'un tableau est fixé indé- 
pendamment du parti que le peintre peut tirer de son droit de 
gravure. Aujourd'hui l'acquéreur d'un tableau sait que le droit éd 
gravure, à moins de stipulations contraires, appartient au peintre; 
le prix qu'il offre est basé sur cette connaissance. Dans le système 
que nous combattons, les rôles seraient complètement changés: 



— 167 — 

le droit appartiendrait à Tacquéreur, et l'artiste n'aurait plus, en 
quelque sorte, qu'une faculté de rachat. On comprend aisément 
que, dans le marché à conclure, ce système favoriserait singuliè- 
rement les prétentions de Tamateur au détriment de celles de l'ar- 
tiste. Il suit de là que la nouvelle disposition de la Chambre des 
Pairs aurait cette conséquence inéviliible : ou de mettre forcément 
le peintre, qui ne se réserverait pas le droit de gravure, dans la 
nécessité d'élever le prix de son tableau, d'une somme égale à 
celle qu'il estime que lui aurait rapporté la vente séparément 
faite par lui de ce droit, ou bien d'abaisser d'autant le prix de son 
tableau. 

Si le peintre augmente le prix de son tableau, il diminue ses 
chances de vente. Il arrive en effet que l'artiste, forcé de porter 
en compte l'estimation du droit de gravure, pour ne pas subir de 
perte, aura presque constamment affaire à un acquéreur qui ne 
voudra pas payer la valeur de ce droit, ne se proposant pas d'en 
user; et ce que nous avançons ici n'est pas une supposition, c'est une 
vérité constatée par l'expérience. Les acquéreurs de tableaux sont 
presque tous de riches amateurs auxquels il ne conviendrait nulle- 
ment d'entreprendre, avec toutes ses chances de perte ou de gain, 
une spéculation presque toujours essentiellement commerciale 
comme l'est celle de la gravure. 

L'intérêt de ces amateurs est presque toujours contraire à celui 
des artistes : autant ceux-ci gagnent à voir répandre en tous lieux 
et circuler en toutes mains la connaissance de leurs tableaux au 
moyen de la gravure, autant ceux-là aiment à se réserver la jouis- 
sance exclusive des œuvres d'art qu'ils possèdent. Il arrivera donc 
ie plus souvent que les acquéreurs refuseront d'acheter ce droit 
ingrat de gravure ou le tableau même, si l'artiste en fait une con- 
dition de la vente; dès lors, ces acquéreurs deviendront plus 
rares ; ce qui produira, avec la baisse du prix, l'avilissement de l'art. 

Que pourra faire le peintre pour se garantir de ce préjudice? 
Bien autre chose que de se résigner à renoncer, sinon totale- 
ment, du moins en partie, au bénéfice qu'il retire aujourd'hui du 
droit de gravure ; de quelque côté qu'il se retourne, il sera toujours 
blessé dans ses intérêts les plus chers. 



— 168 — 

Mais, dira-t-on, il lui restera la faculté de se réserver son droit 
de gravure. Oui; mais la Cliambre des Pairs n*a pas songé quen 
attribuant ce droit à l'acquéreur^ elle créait de ce côté des préten- 
tions^ qui n'avaient pas existé jusque-là, et que c'est à celui qui 
fait une concession, qu'il appartient de se montrer exigeant. Nous 
n'hésiterons pas à le dire, si le principe que nous combattons 
était admis, peu à peu et par la force seule des choses, ce serait 
Tacquéreur qui finirait par vendre au peintre le droit de gravure. 

Par le fait seul de cette métamorphose d'un droit en une 
faculté qui pouvait sembler d'abord si innocente, nous sommes 
amenés à voir que le droit de gravure serait, tôt ou tard, com- 
plètement anéanti. 

C'est ce droit cependant qui constitue à lui seul l'héritage 
artistique que la famille du peintre est appelée à recueillir ; et la 
Chambre des Pairs, qui s'est montrée si jalouse des intérêts des 
héritiers de tous les autres auteurs, aurait dû, ce nous semble, 
et indépendamment de tant d'autres bonnes raisons, être arrêtée 
par cette puissante considération : qu'en dénaturant le droit de 
gravure, elle excluait le peintre et sa famille du bénéfice de la 
loi. Effectivement, sans le droit de gravure, que peut laisser en 
mourant le peintre à sa veuve et à ses enfants? Des tableaux, des 
dessins; mais alors l'héritage intellectuel disparait, et il ne reste 
plus qu'une succession purement mobilière, qui est réglée par le 
Code civil. 

Mais poursuivons ; car nous sommes loin d'avoir épuisé la série 
d'inconvénients que, sans compensation aucune, produirait le 
système de la Chambre des Pairs. 

On sait par quels efforts et avec quelle difficulté les artistes par- 
viennent à acquérir quelque réputation. Les longues et rudes 
épreuves qu'ont souvent subies les plus illustres d'entre eux avant 
de sortir de la foule, sont connues de tout le monde. Lorsqu'à 
force de persévérance et de courage, un peintre se sera fait un 
nom, ses premières productions, vendues à vil prix, augmenteront 
tout à coup de valeur et deviendront fort recherchées ; cela se 
voit tous les jours. Que, dans ce cas, le possesseur des tableaux 
profite de l'augmentation de leur prix vénal, rien n'est plus juste. 



~ 169 — 

Mais de ce que rartiste qui, dans les premiers pas de sa carrière, 
se trouvant pressé par le besoin, n'aura pas osé, de peur de man- 
quer une occasion de vente, se réserver le droit de gravure, qui 
ne valait d'ailleurs rien alors ni pour lui ni pour son acquéreur, 
faudra-t-il qu'il s'en trouve dépouillé, lorsque ce droit est devenu 
lucratif? Cela serait-il également juste? Non, certes; et c'est pour- 
tant ce qui arriverait constamment si la loi de la Chambre des 
Pairs passait sans amendement à la Chambre des Députés. Et, 
dans le cas que nous venons d'indiquer, si le peintre meurt ne 
laissant pour tout héritage à sa veuve et à ses enfants qu'un nom 
célèbre que la postérité réclame, il arrivera que la spéculation, 
s'emparant de ce nom, pourra l'exploiter tout à son aise, et que' 
les heureux propriétaires de tableaux qui ne leur auront presque 
rien coûté, pourront les faire reproduire à leur gré et à leur profit ; 
ils s'enrichiront donc, eux qui n'auront d'autre droit que d'être 
déjà riches, tandis que la femme et les enfants de l'auteur seront 
en proie à la misère, parce que la loi, intervertissant les rôles 
naturels, aura créé un droit pour le riche amateur et n'aura 
laissé à l'artiste pauvre qu'une faculté dont la nécessité et le besoin 
lui interdiront presque toujours l'usage. 

Cette faculté ne serait donc qu'illusoire pour l'artiste qui com- 
mence; nous ajouterons maintenant que dans tous le cours de sa 
carrière elle lui serait en maintes circonstances plutôt un obstacle 
qu'un avantage. 

On a vu d'après ce qui précède combien la nouvelle position 
qu'on veut faire à l'artiste serait mauvaise vis-à-vis de l'amateur. 
Elle le serait bien davantage, considérée dans les relations qu'il 
est appelé à avoir avec le gouvernement, c'est-à-dire la liste 
civile, les ministères, les conseils généraux, municipaux, etc. 

Le gouvernement se trouverait avoir, de plein droit, le droit 
de gravure sur tous les ouvrages qu'il commande, à moins, il est 
vrai, de stipulations contraires. C'est ici que la situation de l'artiste 
serait pire encore qu'elle ne pourrait jamais l'être en traitant avec 
des particuliers. Une commande est regardée assez généralement 
comme une faveur. Quel est l'artiste, en pareille circonstance^ 
qui osçra proposer une stipulation pour la réserve de sa faculté 



— 472 — 

revendication est autorisée par le Code civil, le possesseur pour- 
rait faire graver le tableau malgré le peintre : en sorte que, par 
Tefifet du vol, celui-ci se trouverait dépouillé légalement de la 
propriété d'un objet corporel, ce qui, à la rigueur, peut se com- 
prendre, mais encore de celle d*un objet incorporel, ce que la 
raison ne saurait admettre. 

Enfin, un dernier danger, plus grave encore que tous les autres, 
résulterait de l'adoption de ce système. 

Les lois de septembre rendent Tauteur d'un tableau responsable, 
tout comme le graveur et l'éditeur, des conséquences de sa 
publication par la voie de la gravure. Eh bien! il pourrait alors 
arriver que, sans son consentement et même malgré son opposition 
formelle, la publication du tableau d'un artiste eût lieu, et qu'elle 
ramenât sur les bancs de la Cour d'assises. 

Voilà cependant où conduit ce système. En présence de pareilles 
conséquences, n'est-il pas déjà suffisamment jugé ? 

Pour nous résumer, nous sommes donc fondés de tous points 
à soutenir : 

Que, soit pour sa réputation. 
Soit pour sa gloire. 
Soit pour sa fortune, 
Soit pour son repos. 

Le peintre doit rester investi du droit de gravure, parce que 
personne ne peut en tirer des avantages aussi grands que ceui 
qu'il y trouve, et que nul au monde ne peut éprouver autant de 
préjudice que l'artiste, du mauvais exercice de ce droit. 

Nous osons donc espérer que la Chambre des Députés refusera 
sa sanction à une disposition dans laquelle la Chambre des Pairs 
elle-même ne voudra pas persister, parce que, en réalité, elle ne 
serait autre chose que la mise hors la loi des artistes, par la 
destruction du plus important de leurs droits et du plus grave de 
leurs intérêts. 

HORACE VERNET, de Plnstitul. 



DE LA 



PHYSIOLOGIE PHILOSOPHIQUE 

APPLIQUÉE AUX ARTS D'IMITATION 



Aujourd'hui une grande question est élevée dans les arts 
d'imitation. Les uns crient au genre trop positif, les autres au 
genre de convention ; autrement dit, au classissime et au roman- 
tisme. 

L'auteur de cet article a le malheur de ne pas bien comprendre 

(') Notre illostre romancier Eugène Sue, que les lettres françaises ont eu le malheur 
de perdre, en 1857, dans toute la force de ràge,dans toute la vigueur de son talent, dans 
tout l'éclat de sa réputation, ayait été peintre ayant d'être écrivain, ou plutôt il sut 
se servir du crayon et du pinceau en môme temps que de la plume. H avait reçu les 
premières leçons de dessin dans Tatelier de Gérard, et il travaillait, en 1829, sous les 
yeux de M. Gudin. Nous conservons, comme un pieux souvenir, un de ses tableaux à 
l'huile, représentant une mer calme avec deux frégates canonnant un fort; ce tableau, 
composé dans le genre de ceux de M. Gudin, est d'une couleur excellente, à l'exception 
des premiers plans qui sont lourds et indécis : on lit au bas ces lignes autographes : 
Eugène Sue à son vieil ami Paul Lacroix, février 1832. Nous avons, en outre, deux 
charmantes aquarelles, représentant deux portraits différents du Bibliophile Jacob : l'un 
des deux a été gravé sur bois, en tête des Soirées de W alter Scott, publiées chez 
Renduel en 1820. Les dessins et les tableaux d'Eugène Stte sont rares : on se rappelle 
avoir vu à l'Exposition de 1833 deux marines, une Côte du Croisic, appartenant à ma- 
dame Emile de Girardin, et un Effet de soleil couchant, appartenant à madame P.... 
C'est à cette époque que notre ami et notre émule Eugène Sue entreprit, à notre sol- 
licitation, d'écrire sur les arts, qu'il comprenait et qu'il sentait mieux que personne. 
Ces fragments, que nous nous plaisons à tirer de l'oubli pour montrer la variété de ce 
talent inépuisable, sont malheureusement tout ce qui nous reste d'un grand ouvrage 
didactique, où l'on eût retrouvé l'originalité, la fantaisie et le caractère paradoxal du génie 
de l'auteur. Eugène Sue a laissé quelques autres essais de critique d'art, entre autres 
plusieurs notes sur les marines de M. Gudin, sur le romantisme en peinture, sur di- 
vers tableaux exposés au Salon de 1831, etc. Il est à souhaiter que ces pages, aujour- 
d'hui dispersées et inconnues, soient recueillies dans les œuvres de ce célèbre 
écrivain. . P. L, 



— 174 — 

ces mois, et de ne les regarder que comme des paroles auxquelles 
les passions donnent une signification plus ou moins étendue 
suivant Toccasion. En tout, il ne connaît que deux choses : le 
bon et le mauvais, le vrai et le faux. 

Si classique veut dire original, pur, vrai et pittoresque, il sera 
classique; s\ romantique signifie vague, faux, fantastique, il fuira 
le romantique. Toutefois, il doit avouer qu'il préfère une forêt 
vierge des Antilles avec sa végétation puissante et grandiose à un 
jardin de Lenôtre ; une barbarie de Michel-Ange à une platitude 
de Boucher; la Bible à TEnéide, Toriginalité âpre et sauvage 
de Milton à la poésie du xviu^ ^ècle ; en un mot, qu^il a une pro- 
fonde aversion pour tout ce qui est nul, sans couleur, sans créa- 
tion, sans vérité surtout. 

Ces considérations paraîtront peut-être un peu étrangères au 
sujet que l'on va traiter? Erreur. 

On sera forcé de loucher à des idoles consacrées par le temps 
et par la routine; de mettre ce qu'on appelle le bon goût aux 
prises avec la Nature; de dépouiller Thomme de sa peau dou- 
cement ondulée, pour montrer à nu ces vaisseaux, ces nerfs 
qui se croisent dans tous les sens, ces organes où naissent et 
meurent les passions qui se reflètent si fortes et si naïves sur 
la physionomie. On partira d'un point vrai, positif comme l'al- 
gèbre, pour arriver à des résultats purement spéculatifs. Encore 
une fois, on parlera de la Nature et non du goût. 

La connaissance profonde, intime, de l'homme physique et de 
l'homme moral, est de la plus haute importance pour le mo- 
raliste, le médecin, l'artiste, pour tout homme, enfin, qui recherche 
la vérité. 

' C'est cette vérité, celte exactitude mathématique, que beaucoup 
de personnes semblent redouter aujourd'hui dans les lettres et 
dans les arts. 

Discuter la question de savoir si la littérature perdrait à être 
vraie au lieu d'être fausse, cela n'entre point dans le but de cet 
article ; mais on conviendra du moins que, dans les arts d'imi- 
tatîQU, la vérité est indispensable, non-seulement la vérité de 
contours, mais encore, pour ce qui concerne les êtres animés, 



— 475 — 

la vérité physiologique, qui seule peut aider à traduire les im- 
pressions morales. 

Quelque grave que soit celte assertion, il faut qu'elle soit ri- 
goureusement admise, parce que le jeu d'un muscle, d^un nerf, 
est soumis à une loi immuable, à une habitude qui ne varie 
jamais et qu'on ne peut affaiblir ou outrer sans faire difforme, 
non-nature« 

Prenons pour exemple la mort de Catherine II. Elle sera 
agitée d'horribles convulsions, les muscles contractés, le système 
nerveux dans une exaspération excessive, la face injectée, vio- 
lacée, les yeux presque sortis de leur orbite, la bouche remplie 
d'une écume sanglante. Tels sont les caractères physiologiques 
de la mort de Catherine. 

Maintenant, au lieu de ce désordre si pittoresque, qui remue 
rame parce qu'il est vrai, posez cette reine sur un lit de parade ; 
que le corps soit droit, arrangé; que les draperies retombent 
moelleusement en dessinant ses contours; que la face soit pâle, 
si vous voulez, parce que la pâleur des mourants , est une tra- 
dition reçue; mais pas de convulsions, pas de membres contour- 
nés; ce serait ignoble, dégoûtant, dirait le peintre malhabile : 
il faut que la mort soit parée, qu'il y ait des fleurs sur le cadavre, 
le goût le veut ainsi. Ce peintre nous rappellerait une ma- 
dame Anne de Pisseleu, assistant à un auto-da-fé de huguenots, 
et disant à notre aimable François P' : a Je prendrais volontiers 
plaisir à cette comédie, n'étoient les plaintes des hérétiques et 
Todeur désagréable de leur chair brûlée. x> (Citation des Soirées 
de Walter Scott, du Bibliophile Jacob.) Mais le physiologiste, le 
vrai peintre, le philosophe, se lèveront avec indignation, et 
diront : « Lisez Thistoire, cherchez-y la cause de la mort de Cathe- 
rine, vous y trouverez que celte mort a été le résultat d'une 
apoplexie foudroyante, et d'une gangrène qui affectait principale- 
ment les extrémités inférieures devenues difformes; que ces 
phénomènes étaient dus à la débauche effrénée, à Tivresse 
dans laquelle se plongeait incessamment cette Sémiramis du Nord 
(ainsi disait naïvement Voltaire), et qu'on la trouva par terre, la 
bouche remplie d'une écume sanglante, les yeux fixes, comme 



. — 476 — 

si elle eût été frappée par quelque vision extraordinaire, t) 

Ainsi, cette femme que la mort précipita d'une manière si 
terrible du haut de son trône, vous la représenteriez expirant 
dans une tranquille agonie, parce que le goût répudie le spectacle 
de sa fin tragique! Ainsi , ce contraste d'une femme qui gou- 
verna des empires, éleva sa fortune à un degré qui passe presque 
la perception humaine, qui fut adulée par des souverains et des 
philosophes, et qui maintenant est là, gisante, presque seule, 
mou^nte d'une maladie hideuse.... ce contraste, dis-je, serait 
perdu pour notre âme!... Et, d'ailleurs, les signes pathologiques 
extérieurs des affections qui ont tué Catherine, comment les 
rendrez-vous vrais, imposants comme la nature, si vous n'avez 
étudié comment ils se manifestent au dedans ; partant, au dehors 
de la machine? 

n en sera de même des passions ; rien de plus hideux, par 
exemple, que l'expression de la fureur et de la haine, et pourtant 
ira-t-on jusqu^à nier la nécessité de calquer cette expression le 
plus fidèlement possible? Chez nous, en général, la crainte de 
l'inconvenance est, dans les arts, ce que la frayeur du ridicule 
est dans le monde. 

J'admets le goût, autrement dit le choix, dans un sujet d'ima- 
gination. Si je veux peindre le type des guerriers, des héros, je 
n'irai pas choisir pour modèle le maréchal de Luxembourg, parce 
qu'il est bossu. Mais si je suis appelé à reproduire les traits du 
maréchal, je ne chercherai pas à faire oublier la déviation de sa 
colonne vertébrale, parce qu'avant tout, il faut qu'un portrait soit 
fidèle. 

Ainsi donc, tout en reconnaissant qu'il y a un type du beau, 
dont on ne doit jamais s'écarter, alors qu'on invente, nous ne 
pouvons nier que, dès qu'on retrace un fait historique, toute 
concession à ce type de beauté conventionnelle doit être éloignée, 
si elle ne cadre parfaitement avec le sujet que l'on traite; c'est 
alors que le goût deviendrait fausseté, mensonge : la physiologie 
est pour l'expression des passions ce que la vérité, l'exactitude 
des faits est pour l'histoire. 11 y a autant de danger à dénaturer 
l'une que l'autre dans la crainte de violer les convenances. 



— 177 — 

Résumons : le peintre ne peut traduire le moral que par le 
physique. Il faut qu'il connaisse ce physique dans tous ses rap- 
ports; d'abord, si l'on peut s'exprimer ainsi, le physique exté- 
rieur, la charpente, Tenveloppe : voilà pour Tanûtoniie; puis, le 
physique intérieur^ les organes, le sensum : voilà pour la physio^ 
logie. 

C'est donc ce physique et son influence, que nous nous pro- 
posons d'examiner. Nous lâcherons de porter un œil investigateur 
dans toutes les sensations de Tbomme, de rechercher comment 
naissent et meurent physiquement ses passions, et de quelle 
manière elles se peigaent extérieurement; quels sont leurs signes 
physiologiques ; quels changements, quelles modifications peuvent 
apporter les climats et les tempéraments dans l'habitude exté- 
rieure de rhomme. Enfin nous parcourrons rapidement Téchelle 
des connaissances qui se lient à l'étude des arts d'imitation ; car 
nous le répétons (et ces théorèmes ressemblent plutôt à des 
pléonasmes qu'à des axiomes), ce n'est qu'en scrutant profon- 
dément les secrets de la Nature, que l'artiste peut arriver à la 
perfection dans les arts. La peinture vit de formes, de vrai^ de 
positif; il n'y a donc nuances si délicates, observations si minu- 
tieuses, qui soient à négliger, car elles peuvent concourir à former 
un tout imposant et beau, parce qu'il sera vrai. 

Nous sonunes convenus que la connaissance de l'honmie 
physique et de Phomme moral était indispensable à ceux qui 
étaient appelés à le retracer, par le moyen des arts d'imitation, 
dans toutes les phases de sa vie. 

Plus que jamais ces études doivent être sérieuses, ces investi- 
gations profondes, parce que plus que jamais le siècle veut du 
positif. 

Et c'est ce positif qui a tué l'ancienne poétique. 

Dès qu'on a parlé vrai comme l'algèbre, on a voulu avoir une 
solution de tout; non une solution purement spéculative, variant 
selon l'intelligence de chacun, se mesurant sur toutes les ima- 
ginations, mais une solution exacte, nue, dépouillée du prestige 
des mots, telle enfin que tout le monde pût l'embrasser d'un 
coup d'œil, et' la rejeter, si elle ne sortait claire, lucide, du 

12 



— ns - 

creuset du raisonnemeiU; on n*a plus voulu d'aiistoeralie d'in- 
telligence. On demande maintenant, avant tout : « Qu'est-ce que 
cela prouve? » L'époque se peint dans ces quatre mots. 

Est-ce un bien» est-ce un mal, que ce besoin d'analyse qui 
s'étend . partout et à tout? N'est-il pas la suite inévitable des 
grandes commotions sociales qui ont agité notre génération? Ce 
demi-siècle, si plein de grands événements, n*a-t-il pas dû donner 
à Tesprit public une allure grave et sévère? Et nous autres jeunes 
hommes, qui avons vu la chute de Bonaparte; qui, par des tra- 
ditions encore palpitantes d'intérêt et d'actualité, sommes presque 
contemporains d'une des plus grandes révolutions qui aient 
ébranlé FEurôpe, nous que nos études, nos mœurs^ notre gou- 
vernement portent à des pensers sérieui, pouvons-nous encore 
sourire aux madrigaux du marquis de Louvois, nous laisser 
éblouir par les prestiges de la mythologie sainte et profane, ou 
séduire par la versification sonore de la Henriade y 

Ce besoin de positif, autrement dit, cette nécessité d'apprécier 
tout à sa juste valeur, d'essayer de traduire par nos impressions 
ordinaires, de ramener dans le cercle de nos habitudes tout ce qui 
passe notre intelligence, s'est étendu sur toutes les classes, et s*est 
nécessairement glissé dans les arts d'imitation qui suivent toutes 
les périodes de l'esprit humain et qui en sont souvent l'expression. 
Donc cette expression doit être sentie, vraie et profonde. 

On objectera peut-être que la peinture ne rend que les effets; 
mais, pour bien juger les effets, il faut nécessairement remonter 
aux causes. Encore un axiome si vrai, qu'il ressemble à un pléo- 
nasme» 

Ce sont ces causes que la physiologie philosophique dévoilera 
à l'artiste ^ car il y a dans l'homme un autre homme intérieur: 
c'est le centre cérébral, c'est tout l'organe sensitif. 

Cet homme intérieur est doué d'une activité continuelle qui lui 
est propre, et qui dure autant que la vie. Ce sont les effets de cette 
activité toute morale, provenant d'un phénomène tout physique, 
qui s'expriment, se rendent par les mouvements; mais cette acti- 
vité est encore soumise à l'influence des âges, des sexes, des tem- 
péraments,, des maladies, des climats ; car il parait démontré que 



— 179 — 

les impressions reçues par les parties sensibles sont seules la source 
de toutes les idées et de tous les mouvements vitaux. 

Que si la sensibilité est le dernier terme des phénomènes qui 
composent ce que nous appelons la vie, et le premier de ceux dans 
lesquels consistent nos facultés intellectuelles, on déduira cette 
grande vérité que Loke avait pressentie : que le moral n'est que 
le physique considéré sous un autre point de vue. 

En remontant vers les temps historiques les plus reculés, et 
rhistoire ne remonte guère que jusqu'à rétablissement des peuples 
libres dans la Grèce, environ cent cinquante ou deux cents ans 
avant l'époque où l'on place le siège de Troie, et au delà, ce ne 
sont que faussetés, ou niaiseries allégoriques; vers ce temps, disons- 
nous, nous voyons les sages, les médecins, les hommes enGn qui 
recherchaient la vérité avec ardeur et conscience, surmonter tous 
les dégoûts, tous les dangers, dont les entouraient la superstition 
et l'ignorance, pour se livrer à Tétude de l'homme sain et malade, 
afin d'en tirer des inductions qui pussent diriger leur esprit ; car la 
saine raison ne peut chercher ailleurs que dans la connaissance 
de l'oi^nisation les bases de la morale. 

Cesphilosophesobservaientlesrapportsmutuelsdeshommesentre 
eux, et l'influence des temps, des lieux, des religions, sur ces mêmes 
rapports. Pythagore, Démocrite, Hippocrate, Aristote et Epicure 
fondèrent aussi leurs systèmes rationnels et leurs principes mo* 
raux sur la connaissance physique de Thomme. On n'a point les 
écrits de Pythagore, mais la doctrine de la métempsycose et celle 
des nombres, prouvent quMl avait bien observé les éternelles 
transmutations de la matière et la périodicité constante de toutes 
les opérations de la Nature. C'est cette école sublime, si niaise- 
ment défigurée par la folle imagination d'un peuple enfant, qui 
jeta des flots de lumière sur la Grèce et sur Tltalie ; qui, pendant 
plusieurs siècles, fournit à ces deux nations des astronomes et des 
géomètres, et des sages à Tunivers. 

Plus tard, lorsque les sciences sortirent de l'engourdissement 
où les avaient jetées le fanatisme et l'ignorance, Bacon et Des- 
carles s'occupèrent d'une manière particulière delà physique ani- 
male. Loke, qui a fait faire de si grands pas à la philosophie ra- 



— 180 — 

tionnclle, avait éludié longtemps rtiomme physique, science qui, 
malheureusement, manquait à Condillac et à Helvétius. 

Nous voyons donc que tous ceux qui se sont occupés de Tétude 
de Thomme ont senli le besoin de connaftre cette influence, ces 
rapports, qui confondent ensemble les deux êtres qui forment 
notre individu. 

Nous devions ainsi donner une rapide analyse des pr'smières 
l>ases de la science physiologique, et distinguer dans Thomme les 
deux nuances du physique et du moral, du corps et de rame, 
quoique faisant partie d'un même tout et soumises invariablement 
aux règles de noire organisation. 

Nous nous occuperons spécialement des tempéraments et des 
diflérentes modifications que peuvent y apporter l'âge, les sexes, 
les climats, les religions et les gouvernements, pour servir de base 
à cet axiome : que Tartiste doit montrer, par la forme de ses per- 
sonnages, les caractères, le moral, que leurs organes leur im- 
posent. 

Nous avons annoncé que nous nous occuperions spécialement 
de rinfluence des tempéraments sur Thabitude extérieure de 
rhomme : on objectera peut-être que la peinture ou la sculpture 
ne vivant que de formes^ tout ce qui se trouve en deçà et au delà de 
cette étude est d'une mince utilité pour les artistes? On nous per- 
mettra de douter au moins de la justesse de Tobservation. C'est chose 
étrange et bizarre que de mettre des lisières à Tartiste ou de 
l'arrêter tout à coup pour lui dire : « Là est une limite que ton savoir 
ne doit point dépasser ; ici la curiosité doit s'éteindre ; car enfin, 
que dois-tu faire ? copier des formes : or ça, voici un corps, un 
modèle, il est beau : mesure et copie ! Quant au sensum^ corps ou 
esprit, qui intérieurement fait mouvoir cet être, lui donne tour à 
tour cette expression qui te charme ou t'épouvante, tu ne le vois 
point; donc, tu ne dois point le connaître, ni chercher à en rendre 
compte. Fais comme un clerc du treizième siècle ayant à copier fidè- 
lement les signes d'une langue qui lui est inconnue : écris sans com- 
prendre ! » £t pourtant, que de savantes jouissances il dédaignerait cet 
artiste insouciant; non de ces jouissances rapides et éphémères à 
la portée de tous, mais de ces plaisirs profonds, sentis, dont on 



— 181 — 

est fier, qui vous élèvent au-dessus du vulgaire ! Car on peut se dire : 
(( Ces impressions qui se peignent sur la physionomie, je sais où elles 
naissent, comment elles meurent ; ce que Fignorance avait spiri- 
tualisé, je le louche au doigt ; car, avec le fer, j'ai mis à nu ces 
foyers de sensations, de vie, de grandes ou d'ignobles pensées; 
j'ai comparé l'homme intérieur et l'homme extérieur, la bête et 
l'esprit, la cause et l'effet ; aussi, maintenant suis-je habile à rendre 
ces deux hommes, puisque l'un ne se peut traduire que par l'autre.» 
Cela dit, passons. — Nous le répétons, nous insistons sur la né- 
cessité, pour le peintre, de connaître les différents tempéraments. 
Un habile mécanicien devine Theure en voyant le mouvement in- 
térieur d'une pendule ; aussi, avons-nous dit que le peintre de- 
vait faire deviner par les formes de ses personnages le caractère 
qu'ils devaient avoir. Pauvres seraient les raisons de celui qui vien- 
drait dire qu'avec toutes les apparences d'un tempérament on 
peut être d'un tempérament contraire; cette objection, grave pour 
le médecin et pour le philosophe, est nulle pour le peintre. Dès 
le premier moment qu'on voit un homme célèbre, l'œil vérifie si 
ridée qu'on s'en était formée est exacte, et ce jugenienl antérieur 
est toujours basé sur la connaissance qu'on avait des habitudes du 
tempérament du sujet. Bientôt le jugement physionomique vient 
modifier cet aperçu ; c'qst le pouvoir du présent sur le passé ; aussi, 
Raphaël s'occupait-il sans cesse des nuances qui influent sur les 
deux premier^) jugements; il s'étudiait à peindre le physique d'a- 
près le moral supposé de ses personnages religieux. 

Les plus simples informations font d'abord apercevoir une cor- 
respondance intime entre la forme extérieure du corps et le ca- 
ractère de ses mouvements. La nature du corps consiste principa- 
lement dans l'état du système nerveux, du tissu cellulaire, et de là 
fibre charnue qui est un composé des deux. Le système nerveux 
paraît être le réservoir spécial, peut-être même l'organe produc- 
teur du phosphore; il a, en outre, la propriété de condenser le 
fluide électrique et d'être un excellent conducteur; le système 
nerveux est donc plus ou moins l'homme sensitif. Mais, cette pro- 
priété de sentir varie selon le plus ou moins grand épanouissement 
de ses extrémités sentantes, et de l'état des organes dans lesquels 



elle se développe, quoiqu'elle soit encore modifiée par la variélé 
de vMume de ces organes relalivement les uns aux aulres, ce qui 
constitue les diverses nuances des tempéraments. 

Les différences que ces tempéraments imposent au moral et au 
physique de rhomme sont immenses , quoique au piremier a bord ce soit 
toujours des têleSy des torses, des extrémités. Charles IX et Paul IIl 
paraîtront toujours dissemblables à ceux même qui n^ont aucune 
idée de ces études ; mais, celui qui aurait pu deviner Mirabeau et 
Barnave assis tranquillement sur leur siège, h Touverture des 
Etats; celui qui aurait dit : «Cet homme, d'un tempérament athlé- 
tique, aux poumons vastes, au crâne si développé, sortira de Tapa- 
thie dans laquelle il parait plongé; sa physionomie s'animera, ses 
yeux deviendront étincelanLs, et il entraînera la foule par une 
éloquence foudroyante, pleine d'images et d'actualité; et cet autre, 
aux formes élégantes, au maintien posé, qui joint un regard plein 
de douceur à une figure des plus séduisantes, laissera tomber des 
paroles suaves, persuasives et pourtant d'une cruauté inouïe; » ce^ 
lui-là, dis-je, joindrait la sagacité du philosophe aux profondes 
connaissances du médecin physiologiste. 

Résumons. Les combinaisons des tempéraments sont infinies, 
mais Tartiste peut s'arrêter à six nuances qui sont bien distinctes : 
le sanguin, le bilieux, le phlegmatique, le mélancolique, le ner- 
veux et l'athlétique. 

Tempérament sanguin 4 Les médecins observateurs et les ar- 
tistes qui s'occupent à reproduire les formes de la Nature ont dû 
remarquer depuis longtemps de grandes variétés dans les dimen- 
sions de la poitrine; ils ont dû voir que la structure générale du 
corps se ressent toujours plus ou moins de ces différences. Gêné- 
ralement, le volume du poumon est en raison de la capacité de la 
poitrine, et il parait même déterminer celui du cœur. La fonction 
propre du poumon étant de respirer l'air atmosphérique et de le 
décomposer, il détermine par là dans le sang plusieurs change^ 
ments remarquables ; enfin, l'on peut admettre que la production 
de la chaleur animale dépend presque de la respiration. Ainsi 
donc un poumon plus volumineux produira une sanguificalion plus 
aelive, fournira une plus grande quanlitc de chaleur animale, et 



— 183 -^ 

imprimera un mouvement plus rapide au sang ; le système nerveux 
sera analogue à Tétat des autres parties ; les extrémités nerveuses, 
épanouies au milieu d'un tissu cellulaire qui n'est ni dépourvu de 
suc muqueux, ni surchargé d'humeurs inertes, recevront des im- 
pressions vives, faciles et variées. Enfin, exécutés par des muscles 
souples, par des fibres dociles et imprégnées d'une vivacité égaie 
et constante, les mouvements divers acquerront la même facilité, 
la même promptitude qui se manifeste dans les impressions. 

Tels seront, à l'extérieur. Les indices de ce tempérament : le 
sanguin sera d'une stature moyenne, aura assez d'embonpoiat, 
une tête expressive et parée de couleurs l)rillantes et d'une expres- 
sion de bien-être et de gaité, une poitrine large, une démarche 
libre et aisée. Au moral, il aura des idées vives, brillantes, agréa- 
bles, des habitudes bienveillantes et douces, mais peu de fixité 
dans le caractère ; les affections de l'âme seront mobiles et chan- 
geantes, l'esprit manquera de force, de profondeur, et pourra 
difficilement s'appliquer aux sciences exactes et abstraites. 

Maintenant, si l'on demande de quelle utilité pour l'artiste est 
celte longue et aride dissertation, nous répondrons qu'ayant lu ces 
lignes, il doit savoir à quoi il s'engage en reproduisant sur la 
toile un être pourvu de tous les signes extérieurs du tempérament 
sanguin. Ainsi, s'il représente Brutus envoyant ses enfants à la 
mort, il ne fera pas la faute de dooner à Brutus la beauté idéale 
(leThomme sanguin, tandis que les conséquences de ce tempéra- 
ment seront l'excuse de ses fils. Le duc de Chesterfield, Buckiin- 
gham, seront les types de ce tempérament. Le Guide s'est élevé à 
la beauté céleste en ne peignant que des êtres sanguins; mais, 
parla, sa beauté manque de sévérité. Michel-Ange et Jules Romain 
n'ont, au contraire, peint que des êtres bilieux. Comparez, et 
jugez ! 

Après nous étare occupé du tempérament sanguin, et avoir dé- 
montré rinfluence qu'il exerce sur l'habitude extérieure do 
l'homme , nous arrivons au tempérament bilieux. 

Loi'squc le volume du foie survit dans l'adulte aux révolutions 
de l'âge, et que les viscères continuent de fournir la bile dans la 
^ême abondance proportionnelle, les phénomènes de la vie pré- 



— 184 — 

sentent de nouveaux caractères, et il se pi*épare un genre parti- 
ciilier (le tempérament. Formée d^un sang dépouillé dans son 
cours de ses parties purement lymphatiques et muqueuses, et qui 
pourtant rapporte des impressions de vie multipliées de chacun 
des organes qu'il a parcourus, la bile agit directement sur le 
système nerveux , et par lui, sur les causes immédiates de la 
sensibilité. 

Il y aura un certain élat général de tension et de raideur dans 
tout le système, dans tous les points où s'épanouissent les extré- 
mités sensibles. La face sera pâle et terreuse, la stature moyenne, 
l'embonpoint nul , le coup d'oeil sombre et perçant. Les sensa^ 
lions auront quelque chose de violent; les mouvements seront 
brusques et impétueux. La poitrine , le poumon et le cœur au- 
ront un volume considérable, et, à des déterminations véhé- 
mentes, se joindront une grande énergie et beaucoup de chaleur 
vitale. 

Ainsi, les impressions seront aussi rapides et aussi changeantes 
que dans le tempérament sanguin ; mais, comme chacune d'elles 
aura un degré plus considérable de force,' elle deviendra momen* 
tanëment plus dominante encore ; de là , des idées et des affec- 
tions plus absolues, plus exclusives , et en même temps plus in- 
constantes. 

Cependant les résistances qui se font sentir dans toutes les 
fonctions ; le caractère acre et ardent que la quantité de la bile 
imprime à la chaleur du corps; Texlréme sensibilité de toutes les 
parties du système , donnent à l'individu un sentiment presque 
habituel d'inquiétude ; le bien-^tre facile des sanguins lui est en-" 
tièremént inconnu: ce n'est que dans les grands mouvements^ 
dans les occasions qui emploient et captivent toutes ses forces, 
qu'il jouit de Texistence; il n'a, pour ainsi dire, de repos que dans 
Texcessive activité. Jules II, qui eut plutôt des vertus déplacées 
que des vices ; Cromwel , ce Mahomet du Nord , ce héros de la 
scholastique, et Charles-Quint, sont des types de ce tempéra-" 
ment, tempérament des hommes grands par les actions, aux- 
quelles ils semblent être forcés par leur organisation physique 

Le Dante de la sculpture, Michel-Aoge , cet admirateur dé 



Tanatomie ^ , se fil uu style terrible et grandiose eh s'inspirahl 
d'après des êtres bilieux. 

Nous l'atons dit, le Guide, en peignant des sanguins, s'est élevé 
à une beauté céleste et s'est rapproché des anciens; Michel* 
Ange, au contraire, s'en éloignait à dessein : la suavité, la 
douceur des contours de l'antique lui paraissait un genre pâle et 
froid; en un mot, Michel-Ange était à Phidias, comme Corneille, 
Schiller et Alfieri sont à Racine. 

Profondément religieux^ fanatique du quinzième siècle, bilieux 
lui-même, il ne vit le beau que dans le terrible: sans sa religion, 
il eût peut-être fait TApollon; mais il raisonnait selon sa croyance, 
et était conséquent avec ses principes, car il vivait sous l'empire 
universel d'un préjugé qui représentait alors Dieu comme un 
être souverainement méchant. 11 fit donc, en vrai croyant, l'idéal, 
le grandiose du terrible , pour répondre aux besoins religieux de 
son époque, et pour se mettre à la hauteur de l'Ancien Testament. 
Qu'aurait-il fait de Tantique , avec ses tempéraments sanguins ou 
athlétiques, ses formes tranquilles et pures? Le Tartare n'était 
pas l'Enfer. Figurez-vous Y Apollon au milieu du Jugement dernier, 
le Jupiter mansuetm en face de Moïse? 

' Le sanguin sera joli; l'athlétique, beau; le bilieux, terrible : 
Buckingham, Kléber et Philippe IL 

Aidé d'une foi sincère, feuilletant ces pages de sang dont four- 
mille l'Ancien Testament, Michel-Ange a pu concevoir son style 
effrayant et terrible; mais ce n'est qu'en donnant à ses figures 
le type du tempérament bilieux, qu'il a pu traduire sa convie* 
tien profonde , et laisser ces fresques imposantes, qui, de nos 
jours, ont encore à Rome une partie de leur puissance mo- 
rale» 

Résumons. L'artiste qui voudra marcher sur les traces de 
Michel-Ange, prendra pour types les formes qui caractérisent au 
dehors le tempérament bilieux. Car, enfin, il y a, dans chaque 

* Michel-Ange fit pour le prieur de San Sperato un crucifix de bois aussi grand que 
nature : le moine, voulant favoriser son talent naissant, lui donna une salle secrète de 
son couvent, et lui fit fournir des corps morts, au moyen desquels Michel-Ange put se 
livrer à sa passion pour Tanatomie. 



— 186 — 

liomino, dos traits, une habitude, une expression, qui disent : 
celui-ci est flegmatique; celui-là est nerveux. Et qu'on ne croie 
pas que ces nuances sont légères, inaperçues; elles sont fla- 
grantes, décisives, et l'artiste qui ne saurait les voir et les distin- 
guer, n'aurait qu'une nature fausse, plate et monotone. Ou il ait 
à faire mouvoir des masses; que, dans un tableau, se presse un 
peuple, non muet et impassible, mais ardent, inquiet, agité; 
<|u'un événement d*un intérêt flagrant fasse battre tous les cœurs, 
impressionne toutes les physionoiAies ; Gromwell, par exemple^ 
€romvsrell à Westminster, voulaut et n'osant se faire roi, mettant 
toutes les passions aux prises, toutes les haines en jeu. Croit-oit 
que dans cette foule qui se heurte, qui se presse, tous ces visages 
auront une expression homogène, ressentiront une émotion iden^ 
tique? L'artiste savant et philosophe ne dotera^t-il pas chaque spec- 
tateur, acteur, de ce drame immense, des formes qui décèlent 
son tempérament, partant, ses habitudes, sa vie, ses opinions? 
€ar, comme dit Bacon : « Le tempérament, c'est Thomme. » 

Rochester et ses Cavaliers ne seront-ils pas les types des êtred 
sanguins; les Puritains, des flegmatiques; les fanatiques, des 
bilieux et des mélancoliques? Et puis, si, au milieu de cette 
tourbe qui se meut, il veut voir surgir cette figure colossale du 
Protecteur, dédaignera-t-il de donner à ses traits l'expression la 
plus vraie du tempérament bilieux? 

Qu'il étudie , l'artiste qui entreprendrait un tel sujet, qu'il éla* 
die le carton de la Bataille ' de Pise^ par Michel-Ange ; c'est là 
qu'il verra une variété infinie de poses, de caractères, de passons! 
Au milieu du tumulte des armes, du choc de la mêlée, il n'y 
avait pas là qu'une nature ; ce vieux soldat qui, malgré l'appel 
des clairons, veut parvenir à faire glisser lentement ses vêtements 
sur ses membres mouillés, n'est pas doué du même tempérament 
que ce cavalier blessé qui s'est élancé, à moitié nu, au milieu de 
la mêlée, et qui, mourant, étreint encore son cavalier» 

Non, ce n'est pas en ne considérant que la différence de hau-* 
feur, en ne faisant que des hommes grands ou petits, gros ou 
minces, que vous obtiendrez cette variété indispensable, parce 
qu'elle est vraie ; vous n'aurez, encore une fois, qu'une nature * 



— 187 — 

pâle et misérable, et rien qui se dise rhomme, rien qui rappelle 
ces grands traits de la Nature, si variée, si infinie dans ses com- 
binaisons. 

Nous arrivons au tempérament musculaire des anciens, athlé- 
tique des modernes, celui qui se distingue par la prédominance du 
système moteur sur le système sensitif, bien différent du tempé- 
rament où le système cérébral et nerveux prédomine sur le mus- 
culaire. 

Le grand développement du système nerveux peut se rencontrer 
à la fois avec des muscles forts ; alors il produit des sensations 
profondes, vives et durables : exemple, Mirabeau. S'il agit sur des 
fibres faibles y il produit des impulsions nmltipliées, variées, fu- 
gaces, qui se succèdent sans relâche et se détruisent mutuel- 
lement, des idées et des affections passagères qui se poussent et 
s'effacent comme des rides d'une eau mobile : exemple, la femme 
en général. 

Isolons maintenant le tempérament athlétiquedela prédominance 
du système nerveux, et arrivons au tempérament type des gens forts 
parles muscles. On a toujours remarqué que les individus les plus 
robustes sont les moins impressionnables. Rappelez -vous l'ex- 
pression de la physionomie des gens les plus forts que vous avez 
connus : ces figures n'étaient-elles pas lourdes, insignifiantes, im- 
mobiles? Les athlètes sont stupides ; Hercule, tout Dieu qu'il était, 
fut bafoué par les poètes comiques, sifflé par le peuple, et dans 
un temps pourtant ou la force physique était utile» était presque 
une vertu. Que serait-ce de nos jours 1 

Ces corps, si vigoureux pour l'exécution des mouvements, pa- 
raissent n'avoir en quelque sorte qu'une force mécanique; la vé- 
ritable énergie, l'énergie radicale du système nerveux, la puis- 
sance morale, se rencontre bien plutôt dans les corps grêles et 
faibles en apparence : Voltaire. La plus légère attention démontro 
que les circonstances qui distinguent ce tempérament, doivent 
donner une empreinte ineffaçable à toutes les habitudes de 
l'homme qui est soumis à son influence ; qu'entre l'homme ner- 
veux qui sent profondément, et l'athlétique qui ne vit que par la 
conscience de sa force extérieure, il v a des différences fonda* 



— 488 — 

mentales, et que leurs aiœurs ne semblent souvent pas appartenir 
au même système d'existence. 

La vie individuelle est dans les sensations; il Taut absolument 
que rhomme sente pour vivre. Sentir est donc son premier be- 
soin ; or, Tathlète ne sent que lorsqu'il se meut ; sa sensibilité, 
hors de là est obscure et incertaine ; privé en grande partie de 
cette source d'idées et d'affections, il n'existe que dans quelques 
vues bornées ou dans ses volontés brutales : exemple, un bon soldat, 
maréchal ou caporal, peu importe. 

Et tout ceci n'est que pour le moral. Au physique, l'athlète sera 
d'une haute stature, la poitrine large et saillante, le visage coloré, 
les muscles épais et proéminants, en un mot, une belle nature 
d'homme, une nature large et puissante; mais le regard sera terne 
et sans expression, le coeur perdu dans cette vaste poitrine battra 
faiblement, la perception sera obtuse, les idées sortiront pâles et 
décolorées de cet étroit cerveau ; la circulation, n'étant pas active, 
se fera lentement ; l'inertie et la paresse seront ses dieux, non la 
paresse laborieuse, savante, contemplative, du nerveux et du mé- 
lancolique, qui vivent en dehors de la vie physique, et mettent une 
idée avant un mouvegient, mais la torpeur et l'indolence de la 
brute qui digère. 

Le beau idéal des anciens se rapprochait beaucoup de ce tem- 
pérament ; la sculpture excelle à le rendre : tout ce qui est sou- 
daineté lui échappant, elle saisit parfaitement ces formes saillantes 
et prononcées ; il lui sera incomparablement plus facile de repré- 
senter un homme fort, qu'un homme spirituel ; la force est aussi 
bien dans un orteil que dans le torse, Tesprit est presque résumé 
dans le regard, et ce regard, la sculpture est inapte ii l'exprimer; 
la sculpture ne saurait rendre la finesse, le bon air, l'air spiri- 
tuel, le beau idéal de nos jours ; la poudre à canon a tout changé, 
et dès que la force physique a cessé d'être indispensable à la 
guerre, elle est tombée en discrédit. En temps de paix, les fa- 
cultés intellectuelles ont pris le dessus, parce qu'avec des lois et 
des tribunaux on n'admet que des supériorités morales. 

Les guerres de Bonaparte nous avaient bien un peu ramené 
au beau antique, car, sous un régime purement militaire, 



— 189 — 

la force physique devient nécessaire. Catherine II disait que 
lorsque les gouvernements ne sont pas en guerre ils sont un peu 
niais ; elle disait juste, car il n'y a rien de plus s^ot qu'un athlète 
hors du cirque. 

Les peintres da Tltalie, entre autres le Guerchin^ ont négligé 
ces nuances si importantes dans l'étude des tempéraments. Ce der- 
nier a donné, avant tout, ainsi que Raphaël, de la force muscu- 
laire à ses saints, et a totalement oublié la force de Téloquence 
de rÉcrilure ; on ne devine pas l'extase, la contemplation ou 
Tcxaltation pieuse des martyrs, chez ces hommes robustes et 
carrés, qui ont plutôt Tair de fainéants lazzaronis que d'apôtres 
inspirés par le feu divin. La sculpture, qui ne peut faire grandiose 
qu'en faisant fort, côtoie sans cesse ce défaut. — Yoir le Saiîii 
Pierre du Guerchin. 

Les saints du Guide, au contraire, toujours gracieux et san- 
guins, n'ont pas la gjrofondeur et Ténergie de pensée qui doivent 
les caractériser; ce sont de frivoles et insouciants courtisans, que 
Ton a affublés du manteau des apôtres. 

Cervantes, Shakespeare et Schiller sont peut-être les seuls 
peintres qui aient songé profondément aux tempéraments et à leur 
influence. 

Nous pouvons donc convenir que la sculpture sera particuliè- 
rement apte à reproduire les hommes forts : le Gladiateur, 
l'Hercule, le Laocoon; les formes élégantes et gracieuses: le 
Méléagre, l'Antinous, l'Apollon; à retracer l'enveloppe, en un mot ; 
mais le moral, l'étincelle qui anime, le regard ardent et inquiet 
du génie, lui échapperont toujours. 

C'est ce qui pourrait nous amener à conclure que le beau mo- 
derne est le beau moral, ou l'extrême développement des facultés 
intellectuelles; et que le beau antique était l'expression de la force , 
parce que, comme nous l'avons dit, le beau n'est que l'utile. 

À Sparte, dans une république où chaque citoyen est un rouage 
de la machine sociale, le beau était la force, la gravité, sans la- 
quelle il n'y a pas de haute prudence, une certaine lenteur in- 
diquant que le Spartiate ne faisait aucun mouvement sans en avoir 
délibéré . Cette lenteur , cette gravité , une certaine grâce étudiée régnai l 



— iOO — 

donc seule aux jardins de rAcadéniie. Là rien dlmprovisé , de 
soudain, rien de ce que nous appelons du naturel, ni gaité, ni en- 
traînement. La piquante raillerie du chevalier de Grammont, la 
fougue de Diderot, la pétulance caustique et moqueuse de Vol- 
taire auraient été autant d'actes de folie. Pourtant, Voltaire et Di- 
derot étaient aussi beaux pour leur siècle, qu'Alcibiade ou le favori 
d'Hadrien Tétaient pour leur époque. 

Bien entendu que nous ne parlons ni de Sophocle, ni d'Euripide, 
parce que ces gens-là n'étaient pas types, n'étaient pas beaux 
de cette beauté, qui, pour son utilité, n'a pas d'analogue de nos 
jours; parce que, à Sparte, un guerrier vigoureux valait dix poètes, 
et cela était juste : dans un pays où chaque citoyen est soldat, et 
défend corps à corps sa patrie, c'est-à-dire sa hutte, sa femme et 
son enfant, les plus forts sont les meilleurs, les plus utiles, par- 
tant sont les plus beaux. 

Ainsi, nous pouvons conclure de ceci, que les sujets pourvus 
des signes extérieurs du tempérament athlétique seront plus par- 
ticulièrement dévolus à la sculpture, qui en tirera un bien plus 
grand parti que la peinture, parce que, nous le répétons, il faut 
avant tout à la sculpture des formes saiUantes et prononcées, des 
habitudes , des passions, des hommes qui se traduisent par des 
muscles; parce que l'intime, le sensum, Tàme, lui échapperont tou- 
jours. 

Eugène Sii:. 



LE 



PORTRAIT DANS L'ANTIQUITÉ 



Nous traversons une époque décisive pour l'archéologie. Forcée 
d'abord de se frayer un chemin parmi des landes arides^ qu'om- 
brageaient à peine d'espace en espace, et comme de rares nopals, 
quelques notions incertaines, épàrses, contradictoires, elle avan- 
çait lentement et semblait perdue au sein de ses propres recher- 
ches. Or, si la faveur publique récompense d'ordinaire les travaux 
accomplis, elle s'inquiète peu des entreprises inachevées; on 
n'attire ses insouciants regards qu'en passant devant elle avec la 
pompe d'un triomphateur. Aussi l'archéologie commença-t-elle par 
marcher humblement et la tète basse dans sa route isolée. Mais, 
quelle que fût son attitude, elle marchait, c'est-à-dire que tôt ou 
tard elle devait arriver. Dès la fin du dix-huitième siècle, deux 
antiquaires firent sensation ; la foule admira Winckelmam et Bar- 
thélémy, l'un à cause de la patiente imagination qui vivifiait son 
savoir, l'autre à cause de l'aptitude philosophique qui lui permet- 
tait de généraliser et d'étendre sa vue sur les masses, quand ses 
confrères erraient encore au milieu des détails. 

On comprit alors quel intérêt ces fouilles du passé jettent 
sur les abstraites narrations de l'histoire; en creusant le sol 
antique, elles tirent de ses entrailles mille faits intéressants, mille 
circonstances locales, avec le secours desquels le savant rebâtit 
les sociétés écroulées et nous transporte sous le toit des grands 
hommes, dont nous nous contentions d'admirer la pâle et loin- 
taine image. 

De nouveaux horizons se dévoilaient ; un mouvement extraor- 
dinaire se manifesta dans la science. Il semblait que les érudits 



— 192 — 

Aenaient de manger Tagneau pascal : tous, le bàlon à la main; 
partaient pour la terre sainte de rarchéologie. Pèlerins pleins de 
ferveur, ils inventorièrent, soit en personne, soit en parcourant 
les livres, ce que la Grèce, l'Asie Mineure, la Perse, l'Indoustan 
et rÉgypte renferment de trésors. Quoique le catalogue présente 
encore beaucoup de lacunes, elles diminuent chaque jour, et la 
France ne contribue pas moins que les autres nations à les faire 
disparaître. MM. ChampoUion, Letronne, Langlès, Beulé, Petit- 
Radel , Texier, Désobry, Raoul-Rochette ont déjà comblé mainte 
ravine et fait sauter maint rocher, qui nous barraient le passage. A 
cet idolâtrique amour de l'antiquité s'est jointe une pieuse passion 
pour les temps intermédiaires. Des hommes que fatiguait la poésie 
empruntée du grand siècle et de son successeur, promenèrent 
leur pensée dans Fombre humide des cloîtres, sur les tours soli- 
taires des châteaux abandonnés. Un charme tout-puissant les 
entraînait vers les abbayes en ruine ; leur imagination prêtait une 
âme aux ifs taciturnes des cimetières, une voix à l'asphodèle 
mélancoliquement bercé par les vents d'automne. Gœthe, Cha- 
teaubriand et Walter Scott, ainsi qu'une trinité glorieuse, tirèrent 
le moyen âge du chaos oii l'avaient plongé l'ignorance et l'aveu- 
glement universels. 

Au signal qu'ils donnèrent, on s'élança à la suite des Bénédic- 
tins. Montfaucon, MiUin, Lobineau, Ducange, Félibien eurent 
pour héritiers, en France , MM. Nodier, Delaborde , Yill^nin, 
Gilbert, de Caumont; en Allemagne, Moller, Stie^itz, Boisserée, 
Fiorillo ; en Angleterre, Hawkins, Britton, Rickmann, Hall, Haggit 
et Milner. A Theure qu'il est, des chœurs d'archéologues chan- 
tent partout le génie mystique et guerrier de nos pères. Enfin, 
M. Michelet, le plus poétique de nos historiens, le plus savant de 
nos poètes, a, par son exemple, mis ses concurrents dans l'obli- 
gation de raconter les formes successives des idées, aussi bien 
que les événements politiques et les variations du dogme social. 
Les temps modernes et l'antiquité partagent donc maintenant les 
affections des archéologues ; les uns vénèrent Phidias et Ictinus ; 
les autres adorent Erwin de Steinbach, Gérard et Pierre de Mon- 
tereau. Ils se tournent, il est vrai, mutuellement en ridicule; 



— 193 — 

mais la lulte ne sera pas éternelle. Tôt ou tard nous les verrons 
voguer de compagnie, poussés par les mêmes brises et guidés 
par un même amour de l'art étudié sous toutes ses faces. C'est à 
cette condition seulement qu'ils pénétreront le sens des diverses 
époques, car s'il est possible de les connaître en elles-mêmes, il 
faut les examiner tour à tour pour les comprendre et les juger. 
Le développement rapide du musée de Cluny, la foule qui le 
visite sans relâche, les nombreuses, les importantes acquisitions 
que rÉtat vient de faire, dans le but d'augmenter nos collections 
d'œuvres antiques, montrent la nécessité d'une prochaine tran- 
saction. Les richesses du musée Campana seront bientôt exposées 
à tous les regards ; les monuments trouvés, achetés eh Thessalie 
vont également satisfaire la curiosité publique; on attend avec 
impatience les antiquités provenant de Syrie, et les fouilles que 
l'on opère sur l'emplacement du palais d'Auguste , au compte de 
l'Empereur, nous donnent lieu d'espérer quelques statues, quel- 
ques bas-reliefs d'une haute importance. Le moment est' donc 
bien choisi pour appeler Tattention sur l'art grec et l'art romain, 
sans préjudice de l'art qui florissait dans l'époque intermédiaire. 
Pendant que la conciliation se prépare, nous allons donner 
l'exemple de la bonne volonté, en utilisant quelques recherches, 
quelques notes prises aux cours publics et ailleurs, afin de mon- 
trer comment les anciens ont compris le portrait, comment ils 
l'ont exécuté. 



Quoique monotone quand on l'examine de loin, l'art hellénique 
possède au fond une grande variété, une extrême souplesse. Tout 
en gardant son caractère et sa perfection habituelle, il offre les 
aspects les plus divers et les plus opposés. Assise entre deux 
solitudes, l'Egypte, dans sa grandeur mystérieuse, devient uni- 
forme comme le désert lui-même. Ses pylônes énormes, ses lon- 

13 



— 194 — 

gués allées de sphyiix et de béliers accroupis côte à cote, ses 
nombreux avant-portiques, ses obscurs secos ne font guère que 
de se répéter l'un l'autre, et leur inféconde multiplicité attriste 
bientôt le voyageur. Si jamais on déchiffre les énigmes dont ses 
monuments sont couverts, on recueillera peut-être pour unique 
fruit de ses peines un petit nombre de formules incessamment 
reproduites. La religion, dans cette vallée sacerdotale, avait 
réduit en esclavage la statuaire et l'architecture. Défense aux 
artistes de modifier le type hiératique, de laisser trace de con- 
ceptions individuelles sur les symboliques images des dieux natio- 
naux. L'fitrurie, pays de mélange, qui jette confusément au pres- 
soir les fruits de la \igne grecque et les raisins de ses propres 
ceps, embarrasse le jugement par la nature hybride de sa civili- 
sation. Quand la liqueur a fermenté, Ton reconnaît difficilement 
le vin étranger du vin indigène. Pourtant, on ne voit ses arts appro- 
cher de leur perfection que sous l'influence de la pensée hellé- 
nique et proportionnellement à cette influence. Ils soutiendraient 
donc mal la comparaison avec ceux de la métropole, puisque, s'ils 
marchent,' c'est appuyés sur elle. 

Quant à Rome, nous en savons tout ce que nous en saurons 
jamais. Elle ne peut nous apparaître plus magnifique et plus puis- 
sante que dans la Cloaca-Maxima, dans le Colisée, dans la colonne 
Trajane, dans Tacite et dans Cicéron. Comme le grandiose et la 
majesté sont ses traits distinctifs, la découverte de quelques cen- 
taines de vases et de statues n'ajouterait absolument rien à l'idée 
colossale que nous nous en formons. La Grèce, au contraire, 
semble incommensurable, infinie. Il n'est pas une portion de son 
territoire qui n'enrichisse journellement la science de quelque 
nouveau débris, et pas un de ces débris qui ne nous révèle des 
qualités encore inappréciées. Les instruments, les ustensiles les 
plus communs témsignent de son infatigable amour pour l'art. 
Partout elle voulait jouir de sa présence, sous le toit domestique 
aussi bien qu'au milieu des temples. Or, si les moindres produc- 
tions des ouvriers grecs attestent la scupuleuse attention qu'ils 
mettaient à les achever, on doit croire qu'ils auraient regardé 
comme une négligence impardonnable d'exécuter à la hâte le por- 



— 195 — 

Irait d'un homme célèbre. La gloire frappait leur imagination, et, 
par une conséquence naturelle, leur main devenait plus patiente, 
leur style plus élevé. Voilà ce qui fait de Ticonographie une 
branche d'étude extrêmement intéressante. 11 est curieux d'exa- 
miner comment l'artiste a su joindre la fidélité de l'imitation à la 
noblesse idéale que réclamaient de pareils modèles. 11 ne suffisait 
point ici de copier la matière, il fallait encore représenter l'âme 
et rendre sensible aux regards l'hôte invisible du corps. On se 
trouvait ainsi forcé d'appliquer strictement une loi générale des 
beaux-arts, loi qui leur sert de mesure en même temps que de 
principe,"^! met des différences plus ou moins considérables entre 
leurs créations, suivant qu'on l'a plus ou moins bien observée. 
Leur tâche, en effet, ne se borne pas à calquer la nature; s'ils 
doivent souvent tourner leurs regards vers cette mère de toute 
beauté, afin de pouvoir transporter dans leurs œuvres quelques- 
unes de ses perfections, s'ils n'apprennent que d'elle le secret de 
l'illusion et de la vie, ils auraient tort néanmoins de se prosterner 
servilement à ses pieds. Les éléments qu'elle leur fournit sont 
leurs moyens et non leur but. Cygnes divins, baignés par l'atmo- 
sphère de la réalité, ils ne la frappent de leurs ailes que pour s'é- 
lever en chantant jusqu'à des régions moins triviales. Courbe-toi 
sur ton ouvrage, pâle artiste! n'oublie pas un fil de cette draperie, 
pas un poile de cette barbe; imite comme Denner, jusqu'aux 
rugosités de la peau, jusqu'au duvet imperceptible qui ombrage 
les lèvres d'une jeune fille, ton habileté mécanique, fût-elle encore 
plus surprenante, ne te donnera jamais place à côté des grands 
maîtres : tu ne seras jamais Raphaël ni Murillo ! 

La Grèce sentit l'importance de cette distinction ; elle lui servit 
à classer les artistes. Celui dont l'âme poétique ne s'emparait d'un 
sujet que pour l'environner d'une lumière splendide et surhumaine, 
obtenait d'eux une admiration unanime. Au contraire, les esprits- 
timides ou impuissants, qui n'osent risquer im pas hors du monde 
prosaïque de l'existence journahère, étaient si loin de s'attirer 
Testime universelle qu'ils manquaient même de public. On les 
sifflait sur la scène, on les condamnait au Lycée. Malgré la dif- 
férence de leur génie, Aristophanes et le Stagyrite s'entendaient 



— <96 — 

pour blâmer Pausou, le peintre vulgaire. L'antipathie était si 
grande qu'on avait inventé à Tusage de ses pareils une déno- 
mination injurieuse et spéciale. On les appelait riparogra- 
pheSy c'est-à-dire peintres d'ordures. Personne alors n'eût com- 
pris l'affreuse attraction que le laid et l'ignoble exercent de notre 
temps sur certains individus. La terreur, la vieillesse, l'inrortune 
devaient émouvoir la foule sans descendre du haut de leur di- 
gnité tragique. Il ne faut pas douter que ce goût pur et délicat 
n'ait été la cause première du magnifique développement de l'art 
chez les Grecs. Comme un courant limpide , il entraînait leur 
pensée vers des lies heureuses, où tout resplendissait de fraî- 
cheur, de grâce et de majesté. 

Rien ne fait ressortir comme les recherches iconographiques 
leur profonde horreur de la difformité. Contraints en mainte oc- 
casion de reproduire un original défectueux, ils luttent opiniâtre- 
ment contre cette circonstance désavantageuse. Ils atténuent les 
imperfections, augmentent l'harmonie des lignes, amplifient les 
traits agréables, et font rayonner, de tous les points du visage, 
réclat surnaturel d'une âme privilégiée. Dans ces têtes différentes 
sous tant de rapports, on retrouve toujours le type d'une belle 
race, modifié par une conformation particulière. La physionomie 
nationale y domine les singularités de l'organisation, santudétruire 
la ressemblance. On sent combien, à cet éggrd, les Grecs étaient 
secondés par la nature, qui les avait pétris d'une main partiale. 
Considérez en outre que les institutions publiques semblaient 
prendre à tâche de favoriser la prospérité de l'art. On récom- 
pensait, enviait, honorait les quaUtés du corps autant et plus que 
les qualités morales. D'un côté, la hame des Barbares conservait 
la race sans mélange; de l'autre, des jeux solennels engageaient 
les hommes à rechercher la supériorité physique. L'habitude de 
' ces fêtes, où la force et l'adresse triomphaient aux acclamations 
de la multitude, introduisit bientôt un usage qu'il suffit de con- 
naître pour en deviner les favorables conséquences. 

Dans la cinquantième olympiade (600 ans avant l'ère chré- 
tienne), les athlètes vainqueurs et les cités dont ils étaient sortis 
commencèrent à regarder leur gloire comme peu durable, s'ils ne 



— 197 — 

la constataient par Térection d'une statue. On imposait aux artistes 
chargés de ce travail l'obligation de tirer du marbre non-seule- 
ment une figure semblable à celle du héros, mais encore un 
torse et des membres identiques. Ils devaient conserver à toutes 
ces parties leurs proportions intrinsèques et relatives, ne rien 
diminuer, ne rien exagérer, ni dans la starture, ni dans la corpu- 
lence, ni dans l'expression, ni dans le geste. Il fallait, en outre, 
qu'ils reproduisissent fidèlement l'attitude de l'heureux champion, 
au moment où son antagoniste avait succombé. C'est en s'ap- 
puyant sur des raisons déduites de cette dernière coutume qu'on 
baptisa longtemps du nom de Chabrias le fameux gladiateur Bor- 
ghèse. Jamais, certes, les arts ne portèrent un joug plus utile. 
Chacune de ces conditions devenait pour eux une source d'études 
sévères, et la tyrannie de leur programme les poussait, bon gré 
mal gré, vers la science. Bientôt l'emploi des statues iconiques 
prit un développement extraordinaire. On cessa d'en faire la 
récompense exclusive des lutteurs ou des discoboles trois fois 
victorieux. Dès qu'^n rendait un service à l^État, dès qu'on attirait 
sur soi une attention méritée, le sculpteur dressait votre effigie au 
milieu de la place publique. Insensiblement on prodigua cette 
marque d'estime , comme nous prostituons les croix d'honneur. 
A une certaine époque, les cités antiques semblaient peuplées 
de statues. Les hommes et les dieux de pierre, les héros et les 
hennés envahissaient les carrefours. Que j'aurais voulu, durant 
une belle nuit, gravir les pentes de l'Acropole, pour contempler 
xUhènes endormie sous les regards de la lune, et voir cetta im- 
mobile multitude blanchir le long des rues et des promenades ! 
Comme l'éclat de ces pâles habitants devait contraster avec les 
ombres noires des édifices ! Nation mélancolique et silencieuse, 
on eût dit que, pareille aux sénateurs du temps de Camille, elle 
écoutait dans le lointain le pas sourd des Barbares, qui s'apprê- 
taient à la coucher dans la poussière. Et plus le jour de la ruine 
approchait, plus elle se serrait et se multipliait, afin que l'admi- 
ration ou l'étonnement suspendit le bras des hordes septentrio 
nales, ne sachant pas qu'une fois levé le marteau Scandinave 
s'abaisserait fatalement sur elle. 



— 198 — 

On conçoit aisément que la multiplicité des images diminua lé 
prix de la main-d'œuvre. Un seul trait fera juger combien ces 
sortes de travaux étaient devenus peu coûteux. Les citoyens 
d'une petite ville de TEubée, qui devaient deux talents (10,000 
francs) à Démosthènes, se chargèrent de lui élever une statue 
de bronze, grande comme nature, s'il les tenait quittes. 

L'aversion des Grecs pour les défauts corporels n'alla point 
jusqu'à les leur faire négliger, surtout lorsqu'ils étaient comme 
un signe caractéristique auquel on reconnaissait les individus. 
On sait que la mauvaise prononciation de Démosthènes , pro- 
nonciation dont sa merveilleuse persévérance triompha plus tard, 
avait son origine dans la conformation vicieuse de sa bouche. 
Cette erreur de la nature , si péniblement rectifiée , agrandit 
encore aux yeux du monde sa sublime éloquence, lorsqu'il do- 
mina la voix de ses compétiteurs et le bruit du peuple, comme 
jadis le fracas de la mer couvrait ses propres paroles. On eût 
donc montré peu de tact en cherchant à pallier cette glorieuse 
anomalie. Aussi l'artiste inconnu, dont le ciseau sculpta le buste 
de ce fameux orateur, trouvé au dix-huitième siècle parmi les 
ruines d'Herculanum , n'hésita point à Taccuser assez fortement 
pour qu'il fût aisé de nommer le personnage, sans le secours 
de l'inscription. 

Par une conformité singulière, Michel-Ange, dans son célèbre 
Moïse , exprima la même irrégularité précisément de la même 
façon, rencontre dont on pourrait s'étonner, s'il n'était manifeste 
que l'un imitant, l'autre copiant la nature, ils devaient arriver 
nécessairement à des résultats semblables. 

Citons encore, parmi les exemples de cette espèce, l'hermès 
d'Ésope qui orne la villa Albani. C'est le seul portrait du grand 
fabuliste que l'antiquité nous ait transmis, et certes il n'est pas 
gracieux. Dos bossu, poitrine saillante, tête grotesquement confi- 
gurée, visage difforme , tout concourt à lui donner une prodi- 
gieuse laideur. Un plâtre moulé sur l'original, que possède l'École 
des Beaux-Arts, permet aux lecteurs d'en juger par eux-mêmes. 
Cette masse, à peine ébauchée , n'affecte pourtant point d'une 
manière pénible. Tant d'esprit, de finesse oi de lionté se jouent 



r 



— 199 — 

au milieu de ces traits bizarres, qu on oublie presque Tliomme 
physique en faveur de l'homme inteHectuel. Il serait intéressant 
(le le comparer avec les petits nains sans expression, qui ser\aient 
de jouets aux riches fainéants du bas empire, ou même avec les 
charges outrées de Dantan. Dans celles-ci, en effet, par une mé- 
thode contraire aux procédés anciens, l'auteur vulgarise, hébète, 
enlaidit à plaisir. Le rire stupide qu'il excite parait encore plus 
déplorable, quand on en considère l'objet; l'élite de la généra- 
tion contemporaine , qui devrait produire un effet opposé , se 
change sous ses mains en avortons burlesques. Les signes exté- 
rieurs de la supériorité morale disparaissent, au profit d'une exa- 
gération monstrueuse des défauts corporels. 

Ce n'est pas que les Grecs ne connussent les caricatures ; l'i- 
mage allégorique du peuple d'Athènes, que Parrhasius avait 
peinte d'après Aristophanes, n'était sans doute pas autre chose. 
Toutefois, l'exquise pureté du style rachetait vraisemblablement 
la bassesse du sujet.Les écrits mêmes d' Aristophanes légitiment 
cette conjecture. Si, malgré ses bouffonneries indécentes, malgré 
ses téméraires excursions hors des limites de la convenance, sa 
diction reste toujours châtiée, ses vers élégants, ses strophes 
mélodieuses, on est autorisé à penser qu'on retrouvait dans le 
tableau des qualités analogues. La. science, d'ailleurs, pouvait 
remplacer ici la beauté. Ce n'est pas sans profit qu'on étudierait 
les comiques figures dont Léonard et Michel- Ange ont grossi leur 
œuvre. Comme la vérité des détails constituait le principal mérite 
de Démétrius d'Athènes , ses travaux avaient probablement la 
même utilité. Pline le Jeune, dans une de ses lettres, mentionne 
une petite statue, qui nous aide à concevoir le genre de talent 
spécial que possédait l'artiste grec. Voici ce qu'il écrit à Sévère, 
un de ses amis : 

« Ces jours passés, j'ai acheté, des deniers d'une succession 
qui m'est échue, une figure d'airain de Corinthe, petite à la vé- 
rité, mais belle et bien travaillée, au moins suivant mes lumières, 
qui ne sont grandes -en aucune chose, mais moins encore dans 
celle-ci. Je crois pourtant en savoir assez pour juger de l'excel- 
lence de cette statue. Comme elle est nue, elle ne cache point 



— 200 — 

ses défauts^ et nous étale toutes ses beautés. C'est un vieillard 
debout. Les os, les muscles, les nerfs, les veines, les rides 
même, jouent la nature vivante. Les cheveux sont clairs et 
plats , le front large , le visage étroit , le cou maigre , les bras 
abattus, les mamelles pendantes, le ventre retiré; le dos exprime 
parfaitement la vieillesse, et la couleur de Tairain ne permet pas 
de douter que Toeuvre ne soit fort ancienne. Enfin tout y est assez 
achevé pour arrêter les yeux des maitres et pour charmer ceux 
des ignorants. C'est ce qui m'a engagé à l'acheter, tout médiocre 
connaisseur que je sois. » 

Qu'on nous permette d'ajouter une dernière remarque à celles 
qui précèdent. Les Grecs, en faisant le portrait d'un homme cé- 
lèbre, avaient pour habitude d'augmenter le volume de ses traits. 
Ils traduisaient ainsi par des dimensions matérielles la grandeur 
du talent ou de la vertu. Us s'afiranchissaient en outre de toutes 
les circonstances accidentelles qui modifient l'aspect du corps 
humain, telles que la vieillesse et les infirmités. On eût dit qu'ils 
voulaient seulement retracer la partie essentielle de la physio- 
nomie. Une statue d'Homère, découverte à Herculanum, et haute 
de six pieds, nous montre ces' principes observés dans toute leur 
extension. Le poëte est représenté debout, complètement vêtu, 
les mains appuyées l'une sur l'autre, et soutenues par un bâton 
noueux; il incline la tête et prête l'oreille. Sans doute un dieu 
l'inspire ; il écoute ses paroles. Quoiqu'il ait passé le milieu de 
la vie, l'âge n'a point déformé sa chair ni détruit ses forces. 
Comme un pêcheur, en fixant ses regards sur les eaux, finit par 
découvrir les poissons et les plantes qui remuent dans leurs pro- 
fondeurs, il semble que, derrière ce front subhme, on aperçoive 
la pensée. Le vieillard indigent, l'aveugle solitaire n'existe plus; 
on a devant soi le poëte, le demi-dieu, Homère. Si maintenant 
vous voulez établir un parallèle instructif, transportez-vous à 
rinstitut, au fond de la bibliothèque, près de la statue de Vol- 
taire. Vous croyez peut-être que le spirituel auteur de tant de 
charmantes improvisations avait, comme njous, la décence de se 
couvrir d'habits? Erreur! 11 traversait les rues dans un état de 
nudité complète. 



-- 201 — 

Quoi I tout nu, dira-t-on, n'avait-il point de honte? 

Quoi I nu comme la main ? 

Nu comme un plat d'argent, nu comme un mur d'église, 
. ' Nu comme le discours d'un académicien ? 

Voilà du moins ce que Pigalle nous donne à entendre, puisqu*il 
l'a étalé ainsi aux regards du public, faisant en cela preuve 
d'une finesse de jugement d'autant plus grande, que le philosophe 
était déjà vieux, cassé, maigre et plein de rides. Le beau spec- 
tacle, n'est-ce pas, qu'une espèce de cadavre labouré de plis 
profonds comme des ornières, objet de raillerie, sinon de dé- 
goût, et produisant sur les spectateurs l'effet d'un écorché, dressé 
contre la muraille d'un atelier de pejnture ? Et dire que Voltaire 
eut la bonhomie de louer cette ironique bévue ! Et dire que Pi- 
galle prit au sérieux les compliments de son infortuné modèle 1 
Heureusement pour l'un et pour l'autre, on a depuis longtemps 
oublié l'intention du sculpteur, et l'on aimerait mieux voir l'em- 
pereur de la Chine dans cette mauvaise plaisanterie, que l'élé- 
gant, l'étourdi, l'aimable et gracieux Arouet. 



11 



Après avoir considéré notre sujet dans son ensemble, après 
l'avoir examiné en perspective , pour ainsi dire , abordons - le 
de plus près. L'Egypte, citerne du désert, où les Occidentaux 
sont venus puiser les éléments encore informes de leur art et de 
leur science, appelle avant tout nos regards sur l'Afrique. Il s'a- 
gissait de résoudre une question assez obscure. Certains anti- 
quaires, parmi lesquels il faut compter M. Champollion, le nouvel 
Œdipe, ont été d'avis que les sculptures égyptiennes nous offrent 
les portraits d'un grand nombre de souverains. Même avant 
d'entreprendre ses mémorables voyages, le savant interprète des 



/^ 



ses défauts, et nous étale t qu^'^"^^ œuvres d 

debout. Les os, les muF m^ ^^'"' ^'Av/gnon >^^ 

même, jouent la natur ^j,ie de monarqu- 

plats, le front large, 1er en partie 

abattus, les mamelle' j depuis 

parfaitement la vieî' laine 

de douter que Vœ^ ^ 

achevé pour ar ^gtl^ 

des ignorants. ^,,ieni . 

. , .ique profondes que soient les connais- 

j . , o ce système, M. Rochette ne le regarde pas 

,, . ' ..able. Le prijicipal motif qui autorise son incré- 

1 L le caractère toujours conventionnel de l'art égyptien. 

1 quiconque a jamais étudié les monuments sortis de ces 

outrées singulières, il est évident que l'hiéroglyphe y débordait 
jurTart, comme le large fleuve qui submerge annuellement leurs 
campagnes. L'influence de ce ciel théocratique métamorphosait 
gfl symboles les œuvres de l'imagination. La forme n'avait, aux 
yeux du peuple et de ses chefs, qu'une valeur idéographicjue. 
Loin d'eux les délicatesses de la main-d'œuvre et l'extatique 
contemplation de la beauté ! Gloire à la pensée ! elle seule est 
digne de porter la couronne et le sceptre, elle seule mérite l'a- 
mour et l'admiration. Maudit soit l'art qui tenterait de supplanter 
le sacerdoce, de faire adorer la statue comme statue, et non 
point comme simulacre de la divinité ! 

Cette méthode constamment suivie exerça, relativement aux 
ouvrages inconiques, son empire habituel. On chercha moins à 
copier le visage et le corps des personnes qu'à les représenter 
par des signes. La sculpture était abstraite. Elle évoquait certains 
souvenirs, de la même façon qu'un chiffre arabe éveille en nous 
une idée de nombre. On n'indiquait ni l'âge, ni le sexe, ni la na- 
ture particulière de la physionomie. L'imitation préoccupait à 
peine les artistes. Les oreilles, par exemple, sont évidemment cal- 
quées sur un type hiératique fort ancien. Leur place, leur forme, 
leur manque d'articulations ne permettent pas d'hésiter à l'admet- 



^.,^ 1^ ^ SI fragile fut demeure intact 

Même remarque pour le ° ^ 

' „ T «^.,w. -^s. Hais respece de vene- 

-ïntre l'autre ; pour *^ ^ * i- . 

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vivent a . . , , 

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. sorte d maltérabie _ ^, . ^^. 

. ^ rr * r 'le rAttique 

js moins grossières. Toutefois, 

qu'une multitude ainsi constituée. Il fauui . 

créatures, une ville en ruine, exilée sur les cui 

lutre • 
silence de la solitude s'harmoniserait complétemt. 

ces 
existence pareille à la mort. De temps en temps les lio, 

montagne ou le simoun dévastateur viendraient rugir aux po» 
de la cité muette. La foule sortirait un moment de^son sommtîii 
et se demanderait d'où partent ces bruits inconnus ; puis satisfaite* 
déjà lasse dp cet effort, elle retomberait dans sa torpeur éternelle 
Non, puisqu'une telle nation es^inipossible, elle n'a point existé : 
les prétendus portraits égyptiens ne sont l'image d'aucune race 
humaine. 

Ces considérations générales mettent, comme on le voit, fort 
en danger les soixante-six Pharaons, tant mâles que femelles, 
ressuscites par lar complaisance de M. Rosellini. Nous ne rappor- 
terons point tous les faits, toutes les preuves, qui ont dissipé les 
fantômes de tant de rois subitement revenus à la lumière. Un 
des meilleurs arguments donnera la mesure des autres, et i:éus^ 
sira peut-être à invalider auprès de maint lecteur le témoignage 
de Tarchéologue italien. Rappelons d'abord que cette nation 
égyptienne, dure comme le granit des sphinx, ne laissa pas les 
siècles entamer ses habitudes. Elle sut rester homogène en dépit 
de l'invasion grecque, en dépit de Tinvasion romaine. Les mé- 
dailles qu'elle frappa sous les Lagides, et qui portent les effigies 
de ces princes, n'offrent aucune trace d'influence hellénique. 
Or, les portraits de ces mêmes souverains, exécutés par des 
Grecs, nous ont été conservés à partir de Philippe-Aridée, frère 



— 204 — 

d^Àlexandre. La comparaison est donc facile. Un instant 
d'examen donne la conviction que, si les Égyptiens se sont ja- 
mais proposé de rappeler un modèle vivant, ils ne saisissaient et 
ne reproduisaient que les traits généraux, les lignes d'ensemble. 
Un membre de la dynastie grecque, Ptolémée-Evergéte II, était, 
comme on sait, un monstre au physique et au moral; Spurius 
Mummius, Lucius Metellus et Scipion TAfricain, députés vers lui 
en qualité d'ambassadeurs, ne purent s'empêcher de le trouver 
souverainement ridicule. Laid de visage et court de taille, il avait 
encore, nous dit Justin, pour surcroît d'agréments, un ventre 
énorme, effroyable, qui lui donnait l'apparence d'un animal plutôt 
que d'un homme. Il tenait cependant à faire remarquer son agréa- 
ble conformation, et de peur que ses avantages corporels n'échap- 
passent aux yeux de quelqu'un, il portait une robe transparente, 
dont l'étoffe extrêmement fine laissait apercevoir toute sa gra- 
cieuse personne. Des monnaies grecques nous ont transmis son 
portrait, embelli, flatté, mais reconnaissable. L'antiquité nous 
ayant légué des détails aussi clairs, aussi frappants, n'est-il pas 
bizarre que M. Rosellini ait cru retrouver dans une svelte et dé- 
licate figure égyptienne ce même Ptolémée-Physcon ou l'enflé, 
comme le nommaient les habitants d'Alexandrie ? 

Si maintenant l'on cherche, du point de vue iconographique, 
quelle action l'Egypte a exercée sur la Grèce, on craindra plutôt de 
l'exagérer que de la montrer sous des proportions trop petites. 
L'art hellénique, qui s'attacha si constamment à Fimitation de la 
nature, n'aurait pas sans peine contracté de grosses dettes envers 
un art ennemi de la réalité. C'était l'opinion des Grecs eux-mêmes. 
L'écolier le plus imberbe connaît la touchante tradition, qui fait 
d'une jeune fille amoureuse la créatrice de Fart iconique. Son 
père, ajoute-t-on, appliqua de la terre sur Fesquisse tracée par 
elle, et se trouva de la sorte avoir, le premier, modelé la figure 
humaine. Jusqu'à la prise de Corinthe, on montra dans le temple 
des Nymphes Fébauche de Fingénieux potier. Suivant Athénagore, 
quatre siècles après la ruine de la ville, on voyait encore au même 
endroit ce curieux essai du dessin et de la statuaire. Sans doute 
une main adroite l'avait rétabli de manière à tromper les yeux, car 



— 206 — 

iln*est guère probable qu'un monument si fragile fût demeuré intact 
après tant de catastrophés et tant d'années. Mais l'espèce de véné- 
ration que les Grecs témoignaient pour cette tentative incorrecte , 
la supercherie même par laquelle on s'efforça de faire croire à sa 
conservation au milieu d'une ville saccagée, démontrent qu'ils la 
regardaient comme un précieux témoignage en faveur de l'origi- 
nalité de leurs arts. Cependant on ne saurait jeter la moindre 
incertitude sur les émigrations égyptiennes ; trop d'auteurs nous 
attestent que des navires africains, labourant les flots de la mer 
Egée, vinrent avec les vents déposer dans les plaines de TAttique 
et du Péloponèse les germes de cette civilisation, qui devait un 
jour, comme l'arbre immense de Nébuchadnetzar, prolonger 
son ombre et secouer ses fruits d'un bout de l'Europe à l'autre. 
Mais en donnant l'éveil aux populations encore sauvages de ces 
contrées, Cécrops et Danaûs ne firent qu'arracher leur génie à la 
captivité de l'ignorance; l'élève indocile ne resta point courbé 
sous la joug du maître. Quels qu'eussent été ses commencements, 
l'art grec n'en fut pas moins l'enfant du pays. Jupiter, dit-on, 
renferma dans sa cuisse un embryon imparfait; l'embryon devint 
un dieu. Ainsi firent Corinthe, Sycione, Athènes. Le foetus égyp- 
tien, accueilli par elles, grandit au delà de toute espérance. Quand 
il eut achevé son développement, des modifications si nombreuses, 
si profondes, s'étaient opérées en lui durant sa croissance, que 
sa mère fut la première à te méconnaître. 

Tâchons de nous former une idée nette des simulacres trans- 
portés des rivages du Nil sur ceux de l'Attique et de l'Argolide. 
Ils étaient vraisemblablement de bois peint. La légèreté d'une 
pareille matière, son facile déplacement, le nom même de statues 
égyptiennes donné, en général, aux ouvrages de cette espèce, 
seraient des motifs suffisants pour engager à le croire. L'autorité 

k 

de Pausanias tranche d'ailleurs la difficulté. De son temps il en 
existait encore un grand nombre sur diflerents points de la Grèce. 
Des vases peints, antérieurs de quatre ou cinq siècles à l'ère 
chrétienne, nous ont fait parvenir le dessin de plusieurs idoles 
très-anciennes, telles que le Palladium de Troie, la Junon d'Argos, 
la Vénus Chrysè de Lemnos.Leur forme est toujours celle d'une 



n 



— 206 — 

gaîae, que^ surmonte une tête grossièrement sculptée. Des pieds 
placés dans une direction parallèle soutiennent cette masse 
rudiraentaire. Ainsi nous apparaissent une Vénus à laquelle 
Jason et Hercule offrent un sacrifice, afin qu'elle daigne favoriser 
leur expédition en Colchide, et la Diane d'Ephèse occupant le 
champ d'une médaille d*or. La première a la tête ornée d'un 
diadème radié, couronne asiatique; la seconde porte le modius: 
trois ou quatre rangs de mamelles couvrent sa poitrine et expri- 
ment symboliquement l'inépuisable fécondité de cette déesse- 
nature. A une époque moins éloignée, on employa du marbre blanc 
pour faire la gatne, du marbre noir pour les autres parties, vou- 
lant indiquer par là que primitivement les idoles en bois d'ébène 
étaient habillées d'une robe blanche. La Vénus de Chypre, espèce 
de cône ou de borne sans aucune forme humaine, occupait, ainsi 
que l'Apollon d'Amyclée et celui de Délos, une place importante 
parmi ces antiques figures. Les progrès de l'art n'affaiblirent point 
le respect qui depuis longtemps inclinait le peuple devant elles. La 
dernière existait encore dans le siècle précédent. Toumefort Ta 
vue couchée au milieu des décombres. Jadis le dieu, debout sur 
son autel, raide et sans mouvement, vêtu à la manière orientale, 
la tête ornée du modius et les pieds parallèlement alignés, tenait 
de la main gauche un arc et des flèches, pendant que de sa droite 
ouverte il soulevait, à la hauteur de sa poitrine, des statuettes 
représentant les trois Grâces. Placées là comme un emblème, ces 
figurines ont une apparence asiatique; 

Le destin du Levant semble en effet avoir toujours été de fournir 
aux Occidentaux les premiers objets de leur culte. Entre le onzième 
et seizième siècle, plusieurs villes européennes reçurent de l'Orient 
des tableaux grossiers et des images en bois noir. La ressemblance 
de celles-ci avec les anciens dieux de la Grèce devint d'autant 
plus parfaite, qu'on les chargea de bijoux et d'étoffes réelles. Le 
même fait, qui avait eu lieu dans l'antiquité, * se reproduisit à 
leur égard. Quand la statuaire et la peinture, dépouillant leurs 
habitudes, s'efforcèrent de réunir ensemble et d'illuminer mu- 
tuellement toutes les beautés de la création, toutes les splen- 
deurs de la pensée, les essais inhabiles risqués par un art peu 



— 207 — 

sur de lui-même nef disparurent point devant les œuvres du génie. 
La dévotion ne se sentit point choquée de leur aspect ridicule ; on 
les laissa trôner sur le principal autel. C'est ainsi que Notre-Dame 
de Lorette et les madones de Saint-Luc, entourées d'ex-voto sans 
nombre, demeurèrent maîtresses de la confiance populaire. Leur 
physionomie exotique, les lointaines nations qui les avaient façon- 
nées, contribuaient, aussi bien que leur vétusté, à leur donner 
quelque chose d'étrange et de mystérieux. Elles en reportaient 
mieux l'imagination vers une puissance surnaturelle. Ce n'était 
pas le sentiment du beau qu'elles affectaient, mais le sentiment 
religieux. Loin de pousser l'art au progrès, elles entravèrent son 
perfectionnement; la routine, pendant bien des années, les prit 
pour modèles. Aussi lorsque Cimabué tenta de modifier ces types 
opiniâtrement incomplets, d'animer les visages, d'assouplir les 
membres et les draperies, la nouveauté de^ résultats obtenus par 
ses efforts causa dans Florence un tel enthousiasme, qu'aujour- 
d'hui nous avons peine à le comprendre. Probablement les effets 
de l'art égyptien furent tout aussi bornés que ceux des vieilles 
madones. Voile d'abord, amarre ensuite, il retint après avoir fait 
avancer. 

Mais rapprochons-nous de l'iconographie, dont nous nous som- 
mes un moment écartés, pour examiner une question intéres- 
sante qui s'élevait, ainsi qu'une tour, à quelque distance de notre 
route. Afin de procéder méthodiquement, commençons par la pé- 
riode mythologique. 

Les portraits des héros et des demi-dieux admettent deux caté- 
gories. Dédale, ou plutôt la longue suite d'artistes que ce nom 
servait à désigner, paraissent avoir fixé les traits de quelques-uns 
d'entre eux. Suivant une tradition fameuse, Hercule entrant dans 
un temple de Pise,. fut saisi de terreur en apercevant sa propre 
image exécutée sur le mur. Telle était l'excellence du travail, 
qu'il crut voir une apparition, un second lui-même, son Sosie. 
Comme un vrai héros qu'il était, il ramassa des pierres et se mit 
à lapider le prétendu fantôme. Quoique ce conte ne soit pas des 
plus adroits, il prouve que pendant la vie d'Hercule on avait essayé 
de saisir sa ressemblance. Un certain succès ayant accompagné 



— 208 — 

Tentreprise, le peuple, fidèle à ses habitudes, iriVenta celte anecdote 
hyperbolique pour exprimer son admiration. D'ailleurs ce fait n'est 
pas unique ; Pausanias rapporte que de son temps on montrait à 
Thèbes une figure en bois du même personnage ; Dédale, affirmait- 
on, l'avait travaillée de ses propres mains. La ville d'Amyclée 
possédait un bas-relief sur lequel étaient sculptés Agamemnon et 

Clytemnestre. On le disait contemporain du couple homérique. 

> 

Le temps avait si fort dégradé ce faible souvenir d'une puissance 
évanouie, qu'on avait peine à découvrir quelques traces du roi 
d'Argos. 

Quant aux hommes célèbres dont il ne restait absolument rien, 
l'imagination des artistes les créa, pour ainsi dire, une seconde 
fois, et peut-être y gagnèrent-ils. L'enveloppe, dans laquelle la 
nature avait logé leurs âmes, ne l'emportait certamement point 
en beauté sur les effigies idéales, qu'on fit sortir à leur intention 
du sein des rochers. Quoique arbitraire, ces types devinrent bientôt 
inlmuables. On avait tellement l'habitude de les voir toujours 
pareils qu'on les reconnaissait au premier coup d'oeil. Un jeune 
Lacédémonien, ressemblant beaucoup à Hector, fut, selon le récit 
de Plutarque, étouffé par la foule curieuse qui se pressait autour 
de lui. Des similitudes aussi prononcées, entre autres celle du tyran 
Nicoclès avec Périandre, fils de Cypselus, et du Perse Oronte avec 
Alcméon, fils d'Amphiaraûs, rendirent plusieurs individus célèbres. 
Le temple de Jupiter, dont les débris subsistent encore près de 
Girgenti, vaste édifice auquel l'antiquité n'eut rien à comparer 
sous le rapport de l'étendue, déployait dans un de ses frontons le 
tableau de la prise de Troie. La physionomie des princes, qui 
causèrent cette grande catastrophe, était si familière -aux spec- 
tateurs, que chacun d'eux pouvait les nommer instantanément. 
Les Romains suivirent encore cette fois l'exemple des Grecs. Avant 
l'époque où écrivait Pline, on avait déjà suppléé par l'invention 
aux portraits des anciens personnages, qu'il était inutile de 
chercher. 

Outre la configuration du visage et du corps, un signe carac- 
térisait les héros: c'était l'attitude constante et spéciale qu'on 
leur affectait. Elle avait pour but de rappeler soit une circonstance 



— 209 — 

mémorable de leur vie, soit leur principale action^ Ainsi des 
postures particulières distinguaient, entre tous leurs rivaux de 
gloire, Méléagre, Jason, Achille et Thésée. Le premier, appuyant 
son bras gauche sur sa tète et croisant les jambes, semblait se 
délasser de longues fatigues. Cette position était en effet consacrée 
chez les anciens à exprimer un doux repos. On nierait encore 
ridentité du Jason, longtemps appelé Cincinnatui^, si Winckelmann 
n'avait clairement déterminé la signification de l'acte qu'il est en 
train d'accomplir, de la sandale et de la charrue qu'on aperçoit 
sur le soubassement. Quittant le labour, il noue sa chaussure pour 
se rendre à rinvitation de Pélias, qui prépare un sacrifice. Mais 
son air distrait aiuionce qu'il va paraître devant son oncle avec 
un pied nu ; le fatal oracle est sur le point de recevoir son exécution. 
Des indices de même nature ont encore appris le nom véritable 
du gladiateur Borghèse et d'une statue de la villa Ludovisi, dans 
laquelle on croyait reconnaître le dieu Mars. Le maintien du 
premier empêche de voir en lui autre chose qu'un homme à pied, 
se défendant contre un adversaire à cheval ; c'est celui de Thésée 
combattant les Amazones. La seconde a les mains passées autour 
de son genou; près d'elle repose un glaive, un Amour se joue 
entre ses jambes. Ces deux accessoires, ajoutés après coup, ont 
été cause de Terreur qui l'a fait baptiser d'une fausse dénomination. 
Si Ton retranche ces additions malheureuses, il devient facile de 
restituer à la figure isolée son vrai sens. On la retrouve sur 
plusieurs pierres gravées : son attitude désignait symboliquement 
la douleur. Polygnote avait représenté Hector dans la même posture, 
et un disque d'argent, conservé au Cabinet des médailles, nous 
offre le vieux Phénix assis d'une manière identique. La beauté, 
la jeunesse, la vigueur de notre statue ne conviennent, dit M. Raoul- 
Rochette, auquel on doit la rectification de cette méprise, qu'au 
héros de l'Iliade, ce glorieux Achille menacé d'une double infortune, 
la mort de Patrocle et une fin prématurée. 



n 



I 



— 210 — 



III 



Comme la majeure partie des tètes humaines reproduites par 
les anciens ne portent pas le nom des modèles, en chercbant à 
savoir quels personnages elles flgurent, on devait nécessairement 
commettre un grand nombre de méprises. Aucun genre d'étude 
peut-être n'a donné lieu à tant de vaines suppositions. Les esprits 
railleurs, qui voudraient trouver partout occasion de rire, ont 
fait une ample moisson dans ce domaine. Les bévues des antiquaires 
leur paraissent la partie la plus intéressante de leurs ouvrages. 
On composerait effectivement un singulier recueil, si on groupait 
toutes les erreurs choyées par leur amour paternel, toutes les bouf- 
fonneries qu'ils ont tirées de leur cerveau pour en faire la base d'ex- 
plications inintelligibles, toutes les subtilités dont ils se sont servis, 
comme de microscopes, pour apercevoir dans telle statue, ou dans 
tel bas-relief, ce que les autres hommes n'y découvriront jamais. Ces 
méprises égaient aussi les ignorants et les gens du monde. On aime 
tant à voir quelqu'un verser dans une route qu'on n'ose parcourir 
soi-même! Les pierres d'achoppement, qui culbutent l'érudition 
laborieuse, semblent justifier la paresse. A quoi bon se refuser les 
plaisirs d'une vie nonchalante, puisque le travail le plus opiniâtre 
obtient souvent pour unique résultat de ses efforts quelque absurdité 
bien ridicule? Passe ton chemin, ô science! ô pauvre follel laisse- 
nous accomplir tranquillement notre destinée. Vois! nous effeuillons 
l'existence comme une fleur prophétique, et chaque pétale nous 
annonce en tombant une joie prochaine. Qu'avons-nous donc à 
faire de toi, pédante? N'entend&-tu pas la musique? Laisse-nous 
courir au bal. 

Tous les sceptiques, il est vrai, n'affichent pas autant d'insou- 
ciance; quelques-uns, poètes pour la plupart, gémissent sans 
fin ni trêve : la nuit couvre leur âme, la nuit s* étend sur leurs 
yeux, la nuit obscurcit leur pensée, la nuit finit même par gagner 



— 2in — 

leurs paroles, et le lecteur n'y voit plus clair : une souffrance éter- 
nelle les torture. Aussi, le moyen de se consoler? Ne sommes-nous 
pas dans une époque de doute? ne sommes-nous pas un doute en 
chair et en os ? Hélas ! la fin du monde approche ; Thumanité ne sait 
plus que faire, les rimeurs ne savent plus que dire. 

Heureusement le public commence depuis longtemps à s'en 
apercevoir. On pense déjà que les détracteurs de la science ne sont 
pas les plus capables de la comprendre. Nous rapporterons donc, 
sans craindre leurs sarcasmes, un certain nombre d'erreurs cu- 
rieuses. Les faux pas des archéologues ne présageront pour personne 
la chute de l'archéologie. 

La première sorte de portraits^ dont la détermination a souvent 
embarrassé les iconographes, est celle des hermès. Ce mot désigna 
primitivement un amas de pierres que chaque passant augmentait ; 
le monceau représentait symboliquement le dieu Mercure. Plus tard, 
on appela Su même nom ces bornes quadrangulaires et surmontées 
d'une tête humaine, que tout le monde connaît pour en avoir vu 
dans quelque musée. La forme de leur partie inférieure enrichit la 
lapgue hellénique d'une locution pittoresque. Simonide, parlant 
d'un grand homme, lui applique Tépithète de tetragônos, carré, sans 
doute parce qu'on avait coutume d'élever des hermès aux talents 
supérieurs. Les anciens considéraient d'ailleurs le carré comme l'em- 
blème de la force. Platon lui attribue ce sens métaphorique, lors- 
qu'il compare les opinions vaines et fugitives de l'ignorance aux 
marionnettes mobiles, et les principes fixés par une étude patiente à 
des hermès inébranlables. Suivant M. Raoul-Rochette , notre ex- 
pression de tête carrée, pour signifier une intelligence vigoureuse, 
est un emprunt que nous avons fait aux Grecs. Quoi qu'il en soit, 
la munificence des Pisistratides dissémina dans Athènes une si 
grande quantité de ces ouvrages, qu'on la nomma dépuis la ville 
des hermès. On les avait érigés à la mémoire des capitaines, des 
philosophes et des artistes les plus renommés. Les Romains, 
changeant le vocable grec en celui de terme, ne se firent pas faute 
d'imiter ces productions, et couronnèrent à leur tour un cippe 
grossier par le portrait d'un homme fameux. Or, un nombre 
considérable de pareilles images ayant été retrouvé, les archéologues 



s'empressèrenl de chercher quels personnages elles représentent. 
Les unes portent sur leur gaine des inscriptions qui ne laissent 
aucun doute à cet égard; mais Fabsence de tout caractère grec 
ou romain enveloppe les autres dans un incognito rigoureux. 
Il fallait donc faire ici preuve d'une sagacité mervdlleuse, si Ton 
ne voulait inonder l'iconographie de notions erronées. La prudence 
fut cependant loin de diriger les premiers travaux. Au lieu de 
prendre les faits pour point d'appui, on perdit terre en se suspen- 
dant à des hypothèses fragiles. 

11 y a quelques années, on trouva sur le mont Celius un hermès 
double. Une des têtes était celle de Socrate. Qui fallait-il voir 
dans Tautre? La question n'était pas facile à résoudre. Une cir- 
coftstance devait toutefois diminuer la perplexité des. érudits. Les 
anciens choisissaient ordinairement, pour les associer sur la même 
gaine, deux hommes dont le génie, les occupations ou le caractère 
présentaient quelque analogie : ainsi, Thaïes et Bias, •Homère el 
Archiloque, Thucydide et Hérodote. H s'agissait en conséquence 
de fouiller l'histoire, afin de trouver à Socrate un digne compagnon. 
Certain antiquaire peu scrupuleux se décida pour Sénèque, et, saps 
plus réfléchir, grava d'un côté le nom de Socrate, de l'autre celui 
du philosophe romain. Ne songeant pas qu'un artiste ancien n'aurait 
jamais voulu réunir deux individus aussi différents par leur portée 
intellectuelle, nés d^ailleurs à plusieurs siècles de distance, il pensa 
qu'il venait d'enrichir l'iconographie, le second portrait ayant 
jusqu'alors manqué. Un buste découvert à Herculanum a prouvé 
la fausseté de ces prétentions vaniteuses. 

Mais rien n'égale la bizarrerie du sort réservé à un buste de 
Platon. Au seizième siècle, le hasard, comme pour se moquer des 
antiquaires, fit tomber entre leurs mains une gaine sur laquelle 
était gravé le nom de cet admirable génie et celui d'Aristou, son 
père; la tète avait disparu. Désolé de cette mésaventure, un 
archéologue voulut mettre un terme aux railleries de son mauvais 
' destin. Il prit donc un hermès intact, si peu rare, d'ailleurs, qu'il en 
existe au moins deux cents reproductions, et, ravi du tour malin qu'il 
jouait à la fortune, dont la faveur lui devenait désormais inutile, 
^rava sur la gaine le nom de Platon. Bien qu'il eût plus d'esprit 



— ris- 
que d'adresse, rinscription, gauchement exécutée, n'éveilla pas la 
méflance. On s*extasia devant Timage supposée du meta physicien- 
poète. Lavater ne manqua pas d'y démêler tous les signes extérieurs 
propres à caractériser la nature particulière de sa vocation. 
Cependant Winckelmann gourmanda Topinion publique trop faci- 
lement convaincue; il dénonça la mauvaise foi de son confrère; 
mais, par une de ces inconséquences dont les esprits les mieux 
(loués ne savent pas toujours se garantir, il crut reconnaître le 
fondateur de l'Académie dans une tête analogue. Des ailes de 
papillon, placées derrière les oreilles, lui parurent un symbole 
d'immortalité. On voit que le souvenir du premier ouvrage l'in- 
fluençait encore à son insu. Yisconti rectifia bientôt cette nouvelle 
méprise; il démontra que le terme baptisé du nom de Platon est 
un Bachus indien. La seconde tête, exécutée sur une cornaline, 
perdit toute valeur iconographique, lorsqu'il y eut fait voir le 
sommeil personnifié. 

Ces tentatives infructueuses apparaissent sous un jour encore 
plus comique» quand on apprend que la véritable effigie de Platon, 
déterrée au quinzième siècle parmi les ruines d^Athènes, orne depuis 
quatre cents ans le musée de Florence. Son large front et sa large 
poitrine légitiment le sobriquet par lequel on remplaça son nom 
d'Aristoclès. Le mol Platon, gravé en toutes lettres, ne permet 
pas de douter qu'il représente le disciple de Socrate. Comment 
donc expliquer la négligence des milliers de curieux et des trente 
ou quarante générations de gardiens, qui passèrent pendant si 
longtemps devant ce buste sans jamais le remarquer? Le trait de- 
vient encore plus invraisemblable, malgré son authenticité, si Ton 
réfléchit que ce morceau précieux, apporté de la Grèce par Jérôme 
de Pistoia, fut vendu très-cher à Laurent le Magnifique, dessiné 
pour Bellori, copié ensuite pour Gronovius, et publié depuis plus 
de deux siècles. Lanzi, créé à son tour conservateur du musée, 
jeta enfin les yeux sur le pauvre marbre oublié ; il en apprécia 
l'importance, et Yisconti profita de la découverte. Chacun peut 
admirer dans son Iconographie la face majestueuse du divin philo- 
sophe. 

Le disciple et le rival de Platon, Aristote, fut aussi longtemps 



que son mattre déflguré par les archéologues. Son portrait passa 
durant bien des années pour celui du sophiste Arislide. La plinthe 
sur laquelle repose la statue, de grandeur naturelle, offre distincte- 
ment aux regards les cinq lettres Arist. . . Après le t on entrevoit 
un caractère effacé, une espèce de trait perpendiculaire. Ce trait 
devint un i. Mais si ce léger sillon n'est pas accidentel, on peut 
croire qu^il faisait partie d^un o carré. Les inscriptions antiques en 
renferment souvent de pareils. D'ailleurs on possède une image 
d'Aristide complètement différente, et Ton ne saurait lui attribuer 
celle-ci, dont tous les détails s'accordent avec ceux que les auteurs 
nous ont légués concernant la physionomie du Stagyrite. Comme 
la statue, le précepteiîr d'Alexandre avait les yeux petits, les joues 
ridées, le visage maigre. Il se rasait et portait les cheveux courts, 
tandis qu'Aristide laissait croître toute sa barbe. Or, l'habitude de 
se raser était un usage macédonien, et caractérise parfaitement 
Aristote, né à la cour du roi de Macédoine. La disposition de la 
figure, qui ne montre qu'un seul bras sortant de dessons le man- 
teau, attitude propre aux statues d' Aristote, comme Sidoine Apol- 
linaire l'avait observé, semblait encore un indice capable d'empê- 
cher les antiquaires de se fourvoyer, si la chose était possible. 
Mais l'expérience a décidé négativement. 

En fait d'iconographie, les poètes n'ont pas été plus heureux 
que les philosophes. Dans le dix-septième siècle, on trouva, parmi les 
décombres qui marquent remplacement des Thermes d'Olympias, 
deux statues extrêmement belles. S' appuyant de vagues conjec- 
tures^ on les supposa taillées en l'honneur de deux citoyens romains. 
On ne tarda pas à leur imposer les noms de Marins et de Sylla. 
Sans Yisconti, on les donnerait peut-être encore pour les simulacres 
de ces terribles personnages. L'une d'elles est pourtant celui deMé- 
nandre, l'autre celui de Posidippe, compétiteur du premier sur la 
scène comique. La ressemblance de la première avec une image 
en bouclier, au bas de laquelle on lit le «om du célèbre écrivain, 
ne laisse pas le plus léger motif de doute. Une inscription explique 
la seconde. Toutes deux semblent avoir décoré un monument 
ouvert aux injures du temps. Un clou de fer fixé sur leur occiput 
devait y maintenir un disque ou plateau de bronze, employé par 



— 215 — 

les Athéniens pour protéger les statues contre la pluie et ta fiente 
des oiseaux. Les plaques de cuivre qui couvraient les chaussures, 
et dont il reste des fragments, préservaient ces parties des dégra- 
dations qu'aurait occasionnées le passage de la fuule. Pausanias 
mentionne un portrait de Ménandre, placé dans le théâtre d'Athè- 
nes, parmi beaucoup d'auteurs dramatiques. Les deux images que 
nous possédons étaient probablement du nombre. La construction 
de rédifice qu'elles embellissaient n'ayant commencé que cent cin- 
quante ans après Pausanias, ces marbres avaient sans doute quitté 
la Grèce pour venir décorer le nouveau palais. 

Mais les archéologues ne se trompent pas seuls; des villes en- 
tières ont commis aussi bien qu'eux des elf eurs iconographiques. 
Les Mantouans, par exemple, se plaisent à reconnaître le portrait 
de Virgile, leur immortel compatriote, dans un hermès antique 
qui ne fut certainement pas sculpté à son intention. Les formes 
tiennent trop de Tidéal; c'est un de ces termes qu'on plaçait au 
coin des rues ou des carrefours, et qui représentaient les Lares 
viaies, les Lares ou bons génies des grands chemins. 

La seule image authentique de Virgile que l'on connaisse nous 
vient d'un enlumineur de manuscrits. Les œuvres du grand poète, 
incessamment transcrites, offraient, à l'époque de Martial, son 
effigie, en tête de la première colonne. Une de ces copies, sur vélin, 
nous Ta conservée. Elle appartint d'abord à l'abbaye de Saint- 
Denis, et passa par la suite dans la bibliothèque du Vatican. On en 
rapporte l'exécution au quatrième siècle de l'ère chrétienne. Le 
portrait orne le haut de plusieurs pages et se répète exactement. 
Virgile y paraît encore jeune ; il se présente de face, assis sur un 
large siège sans dossier, garni d'un coussin. Son habillement res- 
semble beaucoup au costume grec, et consiste en une tunique par 
dessus laquelle tombe un pallium. L'une et l'autre de ces draperies 
sont blanches; mais de petites bordures, pretextœ^ et quelques 
morceaux de pourpre, tesserosy décorent le manteau. Il a pour 
chaussure des sandales ou crepidœ, qui laissent voir les pieds nus. 
Un pupitre, portant une feuille de papyrus ou de parchemin, s'élève 
à sa droite. De l'autre côté, on aperçoit une boîte ronde ou scri- 
nium^ que l'on peut comparer aux cartons des marchandes de 



— 216 — 

modes.. Une serrure la ferme. C'est dans cette espèce de meuble 
que Ton déposait les livres en rouleaux. Virgile tient à la main 
des tablettes. Sa coiffure est bien celle de son siècle. Rien de frap- 
pant ne distingue sa physionomie. Selon les grammairiens qui 
nous ont transmis des détails sur ses traits, ils n'aiu*aient jamais 
attiré les regards, si son génie ne leur eût prêté un intérêt indé- 
pendant de leur configuration. Tel, en effet, que la miniature le 
met sous nos yeux, peu de dames seraient flattées de faire sa con- 
quête. Ses petits yeux fortement en saillie laissent entre eux un si 
grand intervalle, qu'ils peuvent sans peine regarder en même 
temps, Tun au sud, Tautre au nord. Ses cheveux raides et paral- 
lèlement rangés descendent comme du chaume jusqu'auprès de 
ses sourcils, véritables gouttières. Sa tète elle-même a la forain 
triangulaire d'un van; le front imite la partie la plus large, le 
menton la plus étroite. Une expression moutonnière règne dans 
Tensemble de son visage; on dirait qu'un bêlement va sortir de 
la bouche. Enfin Thabitude générale du corps rappelle quelque peu 
la grâcp d'une borne milliaire. 

Quoique cette peinture n'ait été faite que longtemps après la 
mort du poète, bien des motifs engagent à la croire authentique. 
Un écrivain célèbre dut fixer pendant sa vie l'attention des artistes 
et fournir un but à leur talent. De nombreux ouvrages conservaient 
donc probablement encore, au quatrième siècle, le souvenir de ses 
traits. La miniature présente d'ailleurs des indices concluants. Ainsi 
le scrinium n'aurait été d'aucun usage au temps du manuscrit, puis- 
que, à cette époque, les livres formaient des volumes carrés et non 
plus des rouleaux. Le costume, inusité dans le siècle de Constantin, 
prouve aussi que l'original reproduit par notre copie ne datait 
pas de ce siècle. Comme Virgile habitait ordinairement les villes 
grecques de l'Italie, il semble naturel qu'on l'ait revêtu de Thabil- 
lement qu'il y portait. 

Quant aux prétendues images de Virgile, dont on illustre ses 
éditions et dont on grossit les recueils d'antiquités, on les a 
depuis longtemps signalées comme apocryphes. Leur chevelure 
est une faute contre le costume romain. Ces têtes appartien- 
nent à des personnages mythologiques, et presque toutes à 



— 217 — 

une des muses que désigne spécialement Tattribut du masque 

scénique. 



Ainsi, malgré ses luttes et ses besoins, au milieu de ses joies, de 
ses tristesses, de ses passions et de ses misères, l'humanité trouve 
moyen de se livrer aux recherches les plus minutieuses, aux tra- 
vaux les plus délicats, aux plus difficiles analyses comme aux plus 
longues investigations, aux entreprises les plus patientes et les plus 
nobles. Si quelquefois elle s'égare, si elle tombe dans la subtilité, 
si elle se préoccupe de choses vaines, le temps redresse ses erreurs» 
dissipe ses illusions, jette impitoyablement au rebut les fausses 
idées, les faux systèmes, les gloires menteuses, les ouvrages inu- 
tiles, mal conçus ou mal exécutés. Nulle cause mauvaise ne 
triomphe devant ce juge clairvoyant et inflexible. Après bien des 
agitations, des doutes et des épreuves, quand le brouillard se dis- 
sipe, on voit apparaître en plein soleil, brillante et majestueuse, 
rehaussée par la tempête qui fuit à Thorizon, la statue de la 
Vérité. 

Alfred MicmiLS. 



NOTE SUR LE COLORIS 



Si, dans les œuvres de la peinture, la science du dessin, l'idéal 
de la forme, les conceptions les plus touchantes ou les plus hardies 
de la pensée, excitent à bon droit notre admiration, le coloqs 
aussi, par un charme irrésistible, nous attire vers les œuvres des 
peintres favorisés, par la Nature, de ce don précieux. 

Par le prestige du coloris, de vastes horizons se déroulent au loin, 
la lumière resplendit sur retendue, l'harmonie des couleurs charme 
le regard , la planimétrie du tableau fait place à des reliefs, à des 
profondeurs; l'air circule, environne les objets; la chaleur et la 
vie animent toutes choses, les figures respirent*. ., elles semblent 
se mouvoir ! 

Le spectateur émerveillé , cédant au charme de l'illusion , est 
tenté de croire à la réalité de la Nature, en admirant ces créations 
de l'Art. 

Dire de quelle source secrète jaillit l'inspiration du coloriste; 
comment il est initié à la perception de la riche, de la puissante 
coloration dont la Nature aime à se parer; par quelle faculté innée, 
enfin, de sa brillante palette, de ses fiers pinceaux, s'épandentà 
Uenvi et sans aucun efl'ort ces magiques apparences d'un effet 
saisissant, d'un charme qui transporte... on essayerait vainement 
de l'expliquer. 

C'est à une impulsion intérieure que le coloriste obéit; il est en 
quelque sorte l'instrument prédestiné de cette force inconnue qui 
le guide et l'anime. 

C'est par l'émotion de son âme à l'aspect des beautés de la Na- 
ture, parl'admiration passionnée qu'il en ressent et le vif souvenir 



— 249 — 

qu il eu conserve, que le coloriste, surmontant les difTicultés maté- 
rielles qui semblaient devoir enchaîner son audace, fait apparaître 
la lumière, illumine d'un vif éclat les couleurs les plus variées, et, 
de raccord des tons, crée un harmonieux coloris qui saisit et charme 
la vue. En un mot, la faculté du coloris est toute de sentiment, et, 
par cela même, repousse les froides investigations du raisonne- 
ment. 

Analyse-t-on l'amour? Définit-on la vie ? 

Toutefois, dans tous les arts, c'est après Tapparitioir des œuvres 
du génie, que l'observation, constatant des beautés admirées, s'ef- 
force d'en établir les règles... 

Des règles!... Quant au coloris, on peut avancer qu'il échappe 
h toute tentative d'en fixer les lois. 

Voyez cette harmonie blonde et chaude, ce coloris tendrement 
brillant du peintre de la grâce, de l'inimitable Corrége... Rien de 
plus charmant, direz-vous : mais aussitôt votre émolioa change de 
caractère : les toiles du Titien, de Georgion, qaptivent, éton- 
nent, transportent par la fierté, par la chaleur brûlante de leur 
couleur... 

Rubeus, Paul Véronèse, éblouissent par Téclat dont ils ont le 
secret; l'air, la lumière et de prodigieuses couleurs y sont si géné- 
reusement prodigués ! 

Cependant, parmi ces divers coloristes, voici venir Rembrandt. 
Lui, tout au contraire de ses brillants émules, semble redouter le 
grand jour; l'éclat du soleil l'importune; ce qu'il préfère, ce sont 
de furtife rayons de lumière cédant avec un humble empressement 
aux masses obscures, transparentes et profondes, à ces ombres que 
Ton pourrait nommer lumineuses, tant le regard pénètre dans ces 
mystérieuses dégradations de tons nuancés, variés à l'infini, et 
pourtant admirables d'harmonie et d'unité. 

Cette magie prodigieuse des effets nous inspire l'idée d'invoquer 
par la pensée Âpelles, ce prince des peintres de l'antiquité. Nous 
présumons qu£ d'abord, charmé du coloris de Corrége, dan^ lequel 
peut-être il reconnaîtrait le sien, l'artiste grec, étonné de la puis- 
sance de couleur, conquête des Titien, des Georgion, ébloui de 
l'éclatante somptuosité de Rubens, mais frappé de l'étrangeté du 



— 220 — 

peintre Rembrandt , hésiterait uu moment à lui rendre un juste 
hommage* 

Nous venons de citer de grands noms consacrés par l'admira- 
tion enthousiaste des générations ; mais, dès à présent, la postérité 
n'a-t-elle pas lieu de proclamer aussi la gloire de l'illustre peintre 
de la Peste de Jaffa? S'il est vrai, comme nous l'avons dit, que le 
sentiment et la puissance du coloris sont des facultés innées, quel 
peintre, plus que Gros, fut jamais plus éminemment prédestiné par 
la Nature? 

Doué d'une prodigieuse facilité, d'une imagination poétique et 
des qualités de coloriste éminent, vous le voyez, dans Jaffa, nous 
faire assister aux angoisses de ceux de nos soldats qui, sous le ciel 
de la Syrie, succombent frappés de ce terrible fléau que le bon 
La Fontaine n*ose nommer que tout bas : la peste est dans Tair, les 
teintes livides des nôtres contrastent avec la coloration accentuée 
des indigènes envoyés pour les secourir; par l'énergique vérité du 
coloris, on sent qu'une chaleur insupportable accélère l'intensité 
des atteintes fatales ; l'ombre même que projettent les murailles 
n'est qu'un vain abri contre Vardeur qui dévore ces malheureuses 
victimes. 

La poésie de cette scène, éminemment dramatique, émeut et 
saisit... et, parmi ces beautés ainsi prodiguées par l'artiste, Teffet 
suprême est néanmoins réservé au groupe où domine le jeune gé- 
néral, entouré de ses infortunés compagnons, qu'il console, encou- 
rage...^ qu'il ne reverra plus! 

Un si glorieux succès stimule, redouble l'ardeur de l'artiste : à 
la Peste de Jaffa, succède la Victoire d'AbouJdr. Là, de son res- 
plendissant éclat, un ciel radieux éclaire, comme à regret, le 
drame sanglant des fureurs humaines. Le désespoir, la rage et Thé- 
roïsme sont aux prises; les armes sillonnent l'air de sinistres 
lueurs ; les chevaux hennissent sous une blanchissante écume ; la 
richesse et l'orientale étrangeté des armes et du costume d'une 
partie des combattants, la diversité de caractère national des deux 
armées; enfin, tant de riches éléments de poétique coloris, sont 
compris avec génie, exécutés en maître.^ 

Assistant ainsi avec quelque orgueil à cette brillante victoire, 



— sal- 
le spectateur ému, enthousiasmé, est tenté d'eu partager la gloire 
entre nos vaillants guerriers et le noble artiste, qui, lui aussi, est 
le vainqueur d'Aboukir. 

Cependant, après la désolation de Jaffa et la brillante page 
d'Aboukir, Tardeur de nos soldats préparait les éléments de cette 
trilogie pittoresque que méditait le grand artiste. 

C'est dans les vastes plaines d'EyIau que le peintre, j'allais dire 
le poète, nous montre, non la lutte gigantesque de cette terrible 
rencontre (Tart y aurait-il suffi?), mais le repos sanglant du 
champ de bataille; il a préféré fixer ainsi nos regards sur ces 
plaines silencieuses et funèbres, où déjà une neige abondante 
étend un immense linceul prêt à ensevelir ces bataillons , hier 
si fiers, si belliqueux..., en ce moment renversés ^ et tombés 
noblement la face vers l'ennemi; les morts et les mourants 
laissent apercevoir leurs longues lignes, marquant des teintes 
lugubres sur le sol rougi çà et là... Cette fois, la victoire ne se 
réjouit point de son triomphe; elle est grave et solennelle; le 
ciel est sombre ; ses teintes noirâtres sont d'accord avec cette 
scène de deuil. 

Dans cette belle peinture, l'artiste a su empreindre son coloris 
de l'austère caractère d'un tel sujet, et surtout conforme à l'ex- 
pression sublime du héros, déplorant, quoique vainqueur, le prix 
que coûte la gloire! 

C'est ainsi que, sous le pinceau du génie, le coloris sait 
prendre tous les tons et concourir puissamment à Texpression 
aussi bien qu'à la poésie du sujet. Parfois, désirant varier, enri- 
chir davantage les effets de coloration, et rendre plus brillant 
encore l'aspect du bouquet de couleurs, le coloriste recherche le 
chatoiement des étoffes de soie à couleurs changeantes, les fortes 
et riches teintes des lumières singulières et inattendues des 
velours. 

Mais une émotion nouvelle fait palpiter le cœur de Tartiste : 
la peinture monumentale en appelle à ses nobles pinceaux ! Tout 
d'abord il a compris que, pour s'élever jusqu'à la hauteur d'une 
telle mission, il doit bannir de sa palette toute brillante coquette- 
rie : la sobriété, l'unité du coloris, la simple austérité des tons 



— 2S2 — 

suffisent à ces peintures. C'est Timposante majesté de l'orgue 
succédant à la richesse de l'orchestre. 

En d'autres termes, le peintre, fidèle à sa haute mission, com- 
prend qu'en cette circonstance son but principal est moins de 
plaire aux yeux que de s'adresser à Tâme; et, de même que ses 
figures ne sont point les portraits de tel ou tel homme, mais bien 
l'idéal du caractère, ses draperies non plus ne doivent pas être 
limitation de telle ou telle étoffe, mais seulement des draperies, 
dans le jet desquelles son art s'applique à déployer le plus d'élé- 
jgance et de dignité possibles. 

Toutefois, le coloriste ne se dissimule pas l'imperfection des 
seuls moyens matériels dont il peut disposer. Ne pouvant rivaliser 
d'éclat et de lumière avec la Nature, il a recours à de certains 
sacrifices, à de certaines oppositions, afin de rétablir le rapport 
dés teintes. La peinture est un adroit mensonge : elle est suffi- 
samment vraie dès quelle semble dire la vérité^ car l'illusion 
n'est point le véritable but de T art. A Taspect d'un tableau, 
ignore-t-on que c'est l'œuvre de l'artiste que Ton considère? Et 
n'est-ce-pas le sentiment, l'imagination, Tart enfin, qui sont les 
qualités que Ton aime à y admirer? 

Cependant l'impatiente ardeur du coloriste se révolte contre les 
obstacles matériels qui entravent son* élan ; il ose alors exalter 
dans une gamme idéale la valeur, l'intensité de tous les tons du 
coloris qu'il a conçu. De ce moment, les teintes, montées au plus 
haut degré possible de chaleur et de puissante coloration, baignées 
d^une atmosphère dorée, soutenues par des ombres énergique- 
ment profondes, ces teintes produisent enfin une harinonie 
robuste, dont la vigueur absorberait tout autre tableau hasardé 
dans ce dangereux voisinage. L'Enlèvement de Ganymède, et 
surtout Y Assomption de la Vierge^ peinture dont s'enorgueillit 
Venise, sont de magnifiques exemples que donne Titien de cette 
transcendante hardiesse du coloris. 

Nous ne poursuivrons pas davantage ces considérations géné- 
rales sur le coloris. Encore moins aborderions-nous ici aucun 
développement didactique. D'ailleurs, nous le reconnaissons, bien 
qu il soit facile de dire beaucoup sur le coloris, cependant, de 



/ 



— 223 — 

toutes les définitions écrites, comme des plus longs discours, il 
résultera toujours une regrettable insuffisance. C'est par les yeux 
que des observations sur le coloris doivent se communiquer à 
l'intelligence; les paroles sont peu propres à représenter ce que, 
seuls, le sens délicat de la vision et le sentiment peuvent ap- 
précier. 

Auguste Couder, de Tlnstitut. 



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ESSAI D'UN CATALOGUE 



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LŒUVRE DE CHARLES LE BRUN 



(1) 



Nicolas Le Brun, sculpteur du chancelier Séguier, marié à 
Jullianne Le Bé, fille unique de Henri Le Bé, maître d'écriture de 
Louis XIII et ancien libraire à Troyes, eut de ce mariage trois fils. 
Le second, nommé Charles, fut baptisé à Paris, le dimanche 
24 février 1619, en l'église Saint-Nicolas-des-Champs, rue Saint- 
Martin. 

Dès l'âge de neuf ans, Charles Le Brun avait sculpté en bois un 
petit Bacchus, que depuis on a fait mouler; il modelait dès lors 
avec assez de goût des têtes et des ornements, pour aider son père 
dans les travaux exécutés chez le chancelier Séguier. Celui-ci, 
s'intéressant aux premiers essais de Tenfant artiste, le fît entrer, 
en 1 630, à Tâge de ouze ans, dans Tatelier de Simon Vouet, et douze 
ans après, en 1642, il l'envoyait à Rome, pour trois années, en lui 
assurant une pension annuelle de mille livres (qui représentent 
au taux actuel de l'argent environ 6,000 francs). Nicolas Poussin, 
qui déjà avait vu avec satisfaction plusieurs tableaux de Charles 
Le Brun à Paris, dirigea lui-même les études de ce jeune peintre 
pendant son séjour à Rome. 

Charles Le Brun, le premier des fondateurs de l'Académie royale 
de peinture et de sculpture, le l**" février 1648, en fut nommé recteur 



(1) Ce catjilogue de tableaux et de dessins, le premier qui ait été fait de Tœuvre de 
Charles Le BruD, n'est pas encore complet, malgré son étendue et le nombre de ren- 
seignements curieux qu'il renferme. Nous renverrons donc, pour le compléter, au cata- 
logue de Tœuvre gravé du maître, qu'on trouve dans le III* volume du Cabinet des 
singuloritez d'Architecture^ Peinture^ Sculpture ou Graveure^ par Florent le Comte 
(Paris, 1700, 3 vol. in-12). P. L. 



— 228 — 

le 6 juillet 1655, et chancelier le même jour. Il devint, le 8 mars 1663, 
directeur de la Manufacture royale des meubles de la couronne 
(les Gobelins), aux appointements de 12,000 livres (environ 
72,000 francs de notre monnaie). Le surintendant Fouquet lui 
donnait également une pension annuelle de 12,000 livres, en dehors 
des prix énormes fixés pour ses ouvrages. En 1661, Louis XIY 
lui accorda des lettres de noblesse et le créa son premier peintre, 
en juillet 1662, et garde des dessins et tableaux de son cabinet. 

En 1 677, r Académie de Saint-Luc, à Rome, le nomma Prime, 
c'est-à-dire directeur. Dans un acte imprimé en 1672 il est qualifié : 
a Chancelier et principal recteur de TAcadémie. » Il mourut à Paris, 
aux Gobelins, le 12 février 1690, et fut enterré à Saint-Nîcolas- 
du-Chardonnet, rue Sainl-Victbr, en la chapelle Saint-Charles, où 
Ton conserve encore le monument que lui fit élever sa veuve. (Voir 
son épitaphe dans \dL Description de Paris , par Piganiol de la Force, 
t. Y, page 324 de l'édition de 1765.) 



TABLEAUX, DESSINS ET GRAVURES 

ANCIEN TESTAMENT 

1. Dieu le Père, dans une gloire, porté sur les ailes des anges, ayant auprès 
de lui les figures allégoriques de la Foi, de la Charité, de la Pureté et de 
rObéissance chrétiennes. 

Cette grande fresque décorait la voûte de la chapelle do cbâteao de Sceaux; elle a été détraite 
avec le château. 
Gravé en cinq planches par Audran. 

2. Le Père étemel, dans une gloire, adoré par plusieurs anges. 

Fresque peinte k la voûte de la tribune de Téglise de la Sorbonne, a Paris. 

3. Le Père éternel, dans sa gloire, entouré d'anges. 

Ce croquis est au musée de Nantes. 

4. Saint Michel foudroyant les anges rebelles. (H. 4 m. 60. L. 1 m. 50.) 

Ce tableau, qui est maintenant au Louvre, n. 67, fut peint d'après une grande esquisse pré- 
parée pour les peintures de la voûte de Tancienne chapelle du château de Versailles. On sait qae 
cette fresque ne fut jamais exécutée. 

Gravé par Alexis Loir. 



— 229 — 

5. GaTo tuant Âbel. 

Ce tableau éUit dans la bibliothèque de rabbtye de Saint-Germain-deft-Prés. Il fat probablement 
détrait par Pincendie qui eonsnma cette bibliothèque en 1794. 

6. Le Sacrifice d'Âbrabam. 

Grayé par Desplaces. 

7. Les Filles de Jethro insultées par les bergers et accusées par Moïse. 
(H. 3 pieds 8 pouces. L. 3 p. 6 pouces.) 

Ce tableau, peint en 4585 et présenté k Louis XIV le 4 avril 1686, était autrefois au eb&teau • 
de Versailles, dans le salon duèillard; il figurait, en 180S, dans le musée de r École française a 
Versailles. 

Gravé par B. Aadran. 

8. Jethro donnant en mariage sa fille atnée à Moïse. 

Ce tableau, peint en 1687, et présenté a Louis XIV le 26 mars 4688, était le pendant du pré- 
cédent. Il se trouvait aussi, en 1802, au musée de PÉcole firançaise à Versailles. 
Gravé par Benoit Audran. 

9. Le Serpent d'airain élevé dans le désert par les Israélites. 

Grand tableau peint pour le réfectoire du couvent de Picpus (tiers-ordre de saint François), 
au faubourg Saint-Anloine. 

Gravé par Benott Audran. 

Cette composition fut exécutée en tapisserie rehaussée d*or b la Manufacture royale des 
Gobelins. 

10. Le Serpent d'airain. 

Petit tableau que Le Brun avait peint, sans doute, d'après la composition précédente, pour un 
de ses amis, nommé Lenoir. 

11. Abigaïl offrant des présents à David. 

Dessin b la plume et lavé. Au musée du Louvre. 

12. Le SacriGce de Jepbté. 

Ce tableau, peint sur une toile ronde de quatre pieds de diamètre, faisait partie du cabinet de 
Lalive de Jully, lequel fut vendu 652 livres en mars 1777. 
Il y en a une répétition dans la Galerie de Florence. 

13. Un Ange annonçant à Manné qu'elle aurait un fils qui sera Samson. 

Gravé par Desplaces. 

14. Le Sacrifice d'Ëlie. 

Gravé par Desplaces. 

15. Suzanne défendue par Daniel contre les deux vieillards qui l'accu- 
saient. 

Tableau commandé pour la décoration de la troisième Chambre des Enquêtes au Palais de 
Justice, par Hervé, conseiller au Parlement de Paris. 

16. Daniel dans la fosse aux lions. 

Ce tableau est au musée de Caen. 

17. L'Histoire de Tobie. 

Dessins qui ont été exécutés en tapisserie pour M. de Valdor, envoyé de révèque de Liège a la 
cour de France. 



— S3Ô — 

18. L'Ange Raphaël iutroduisant le jeune Tobie chez Raguel, père de Sara. 

Tableta peint a Rome, de 1613 à 1645, pour le cbancelier Ségiier, et placé plus tard dans la 
chapelle da collège des Grassins, à Paris. 

19. L'Évanouissement d'Esther. (H. 68 pouces. L. 43 pouces.) 

Ce tableau fut vendu, en 1779, chez un nommé Marchand, au prix de 300 livres. 

20. Héliodore chassé du Temple. 

Copie ou plutôt imitation de la fresque de Raphaël au Vatican. Ce tableau est au mosèe de 

Nantes. 

21. Deux Patriarches sortant des limbes. 

Ces deux tableaux avaient été peints pour la chapelle du château de Sceaux. 



NOUVEAU TESTAMENT 

22. L'éducation de la sainte Vierge. Sainte Anne lui apprend à lire. 

Dessin gravé par son frère, Gérard Le Brun . 

23. L'Annonciation. 

Tableau commandé par le chancelier Sé?aier pour Téglise des Pères du tiers-ordre de Saint- 
François (aujourd'hui église de Sainte-Elisabeth), rue du Temple, a Paris. 

24. Un Ange apparaissant à saint Joseph. 

Ce tableau, peint pour Anne d'Autriche, était, avant la Révolution, chez les Carmélites de la 
rue Saint-Jacquesi. 

25. La présentation de la sain^te Vierge au temple. 

Tableau peint pour le chancelier Séguier, qui en fit don au couvent des Capucins du faubourfr 
Saint^acques. 
Gravé par Scotin, parB. Audran, etc. 

26. Le Massacre des Innocents. 

Ce tableau, commencé pour unjes chanoines de Téglise Saint-Honoré, a Paris, et terminé pins 
tard pour Gédéon de Metz, intendant des meubles de la couronne, était, en 1706, dans féglise 
des Saints-Innocents, à Paris. Il entra dans la Galerie du Palais-Royal, de 1752 a 1757, et fui 
vendu en Angleterre; il est maintenant dans la collection du musée de Dulwich. 

Gravé en deux planches par Loir, par Audran, etc. 

27. Scène du Massacre des Innocents. 

Dans la galerie du prinoe Lichtenstein, a Vienne, en Autriche. 

28. La Nativité. 

Ce tableau, peint vers 1650, était placé dans une des chapelles de réglise Saint-Cosme, à Paris. 

29. L'Adoration des Bergers. (H. 91 c. L. 1 m. {%■) 
Au musée du Louvre, no 54. 

30. Môme sujet. (H. 1 m. 51. L. 2 m. 13.) 

Ce tableau, le dernier que Le Brun ait fait pour Louis XI V^ fut achevé en 1688. Il était, en 
1803, au musée de TÉcole française, a Versailles ; il est maintenant an musée dn Louvre, no SH. 



34 . La sainte Vierge en Egypte, regardant l'enfant Jésus qui explique les ca- 
ractères de la langue hébraïque. 

Peint pour Poncet, en 1646. 
Gravé par Roasselet. 

32. Le Sommeil de l'Enfant Jésus. (H. 87 c. L. 1 m. 18.) 

Ce tableau, peint en 1655, connu sous le nom de la Vierge au silence, appartenait au ceinte 
d*Armagnac, qui le donna au roi le 17 août 1696. De Tappartement du roi, a Versailles, il passa 
aa Luxembourg en 4750 ; il n'y resta pas longtemps, car on ne le trouve plus dans le catalogue 
de 1776. Il est maintenant au musée du Louvre. 

Gravé par Nicolas Poilly. 

33. Sainte Famille. La sainte Vierge fait signe au petit saint Jean de ne pas 
troubler le sommeil de Jésus. (H. 5 pieds 7 pouces. L. ô pieds 8 pouces.) 

Au musée de Dresde. 

Ce tableau est une répétition du précédent avec des changements. 

34. La Sainte Famille, surnommée \e Benedicite , (H. 1 m. 39. L. 89 c.) 

Ce tableau, placé autrefois dans la chapelle de Saint-Joseph, en Téglise Saint-Paul, à Paris, est 
maintenant au musée du Louvre, no 57. 
Gravé par Ëdelinck. 

33. Copie du tableau delà Sainte Famille, de Raphaël, qui était alors à Fon- 
tainebleau. 

Peint en 4633. 

36. Jésus servi dans le désert par les anges. (H. dm. 90. L. 2 m. 55.) 

Ce tableau, qui était dans la nef de Téglise du couvent des Carmélites, au faubourg Saint- 
Jacques, fut transféré au musée de TÉcole ft*ançaise, a Versailles, pendant la Révolution. Il est 
maintenant au musée du Louvre, no 58. 

Gravé par Pierre Drevet, par Nicolas Tardieu, par J. Mariette, etc. 

37. Jésus au désert. 

Dessin d'une composition diifércnte du tableau précédent, gravé aussi par J. MariKte. 

38. Le Baptême de Jésus-Christ. (Hauteur 4 pieds 20 pouces, sur 2 pieds 

55 pouces.) 

Ce tableau, qui appartenait à Tégllse de Saint-Jean, de Caeii, est maintenant au musée de cette 
ville. 

39. L'Entrée de Jésus-Christ à Jérusalem. (H. 1 m. 52. L. 2 m. 44.) 

Ce tableau, peint en 1687, et présenté à Loui-^ XIV le 43 avril 1689, était, en 1776, dans le 
cabinet du roi, au Luxembourg, après être resté longtemps a Versailles, dans le cabinet des 
tableaux. Il revint à Versailles, en 1802, pour figurer dans le musée de TÉcole française. Il est 
maintenant au musée du Louvre. 

Gravé par Ch. Simonneau. 

40. Là Madeleine aux pieds de Jésus chez Simon le Pharisien. 

Ce tableau, qu^on voyait avant la Révolution dans la nef de réalise des Carmélites, au faubourg 
Saint-Jacques, passa au musée des Monuments français. Il fut donné, en 1815, au gouvernement 
autrichien, eu échange des Noces de Cana, par Paul Véronèse. Il est aiyourd'hui il Venise dans 
les galeries de l'Académie des Beaux-Ârts. 

4i . Jésus en prière au Jardin des Oliviers. 

Peint pour Anne d'Autriche. 
Gravé par Rousselet. 



— 938 — 

42. Jésus-Christ au Jardin des Oliviora. 

Ce tableau avait été peint, avec d^aatret scènes de la Pission» pour roratoire de madame la 
marquise du Plessis-BeQière, k Gbarentoii. 

43. La Gène ou Institution du Saint-Sacrement. 

Dessin fait en 168d pendant la maladie du peintre. 

44. Jésus couronné d'épines. 

Ce tableau ai^artenait au peintre François Lemoine, mort en 1737* 

45. Sainte Face de J.-G. couronné d'épines. 

* 

Ce tableau était à la maison professe des Jésuites, rue Saint-Antoine, à Paris. 

46. Jésus-Christ portant sa croix au Calvaire. (H. 1 m. 53. L. 2 m. 44.) 

Tableau peint en 4687, et présentée Louis XIV en 4688, pendant la semaine sainte. II était à 
Versailles, en 1709, dans le cabinet des tableaux. Il est maintenant au Louvre, no 60. 

47. Jésus élevé en croix. (H. 1 m. 56. L. 2 m.) 

Ce tableau, que Le Brun présenta a I^uis XIV le 27 juin 4685, était, en 4709, a Versailles, 
dans le petit appartement du roi; il faisait partie du cabinet du roi en 4754. Il fut classé dans le 
musée de PEcole française, au château de Versailles, en 4802. Il est maintenant au musée do 
Louvre, no 61. 

Gravé par Benoit Audran. 

48. Un Crucifix. 

Peint k Rome, vers 1644, pour Foratoire de Jean-Paul de Lascars, grand maître de Tordre de 
Saint^ean de Malte. 

49. Un Crucifix. 

Peint il Paris en 1646 pour Poncet, conseiller en la Cour des Aides, qui avait fait peindre des 
fresques par Le Brun, dans Poratoire de sa maison de la rue d^Anjou-Dauphine, a Paris. 
Gravé par Rousselet 

50. Un Crucifix. 

Il était dans la maison de Sorbonne, a Paris, au commencement du dernier siècle. 

51. Le Crucifix aux Anges. (H. 1 m. 74. L. 1 m. 28.) 

Ce tableau, peint pour Anne d'Autriche, qui en donna ridée aif peintre, était, en 1709, dans le 
cabinet des tableaux, à Versailles. Il est maintenant au Louvre 
Gravé par Edelinck, par Pierre Drevet, etc. 

52. Un Christ. 

Ce tableau était dans Péglise de Saint-Lazare, Il Paris, avant la Révolution. 

53. Un Christ. 

I 

Ce tableau d'autel était dans Téglise Saint-Julien-des-Ménétriers avant la Révolution. 

54. Descente de Croix. 

Tableau peint îi Rome, de 1643 h 1645, pour le chancelier Séguier, qui était alors le protec- 
teur de Le Brun. 

55. Descente de Croix. 

Ce tableau, qui est peut-être le même que le précédent, appartenait, en 169t, à Doojoy, gref- 
fier au Parlement. 
Gravé par Rousselet, par B. Audran, etc. 



— 233 — 

56. Descente de Croix. 

Ce tableau, qai avait été commandé par les religieuses Carmélites de la ville de Lyon, fut ter- 
miné en 1H84. Louvois en fat tellement émerveillé, quMl ne voulut pas le laisser partir et qu'il le 
retint pour Louis XIV. Le Brun en fit une répétition, qu'il envoya plus tard aux Carmélites de 
Lyon. 

57. Le Christ mort sur jes genoux de la sainte Vierge au pied de la croix. 
(H. 1 m. 46. L. 2 riK 22.) 

Ce tableau, peint à Rome, de 1643 à 1645, pour le chancelier Séguier, paraît être celui qui se 
trouvait avant 1792 dans Péglise de Sainte-Elisabeth, k Paris, et qai est maintenant au musée du 
Louvre, no 63. 

58. Le Christ descendu de la croix, entouré des saintes femmes. (H. 45 pou- 
ces et demi. L. 36 pouces.) 

Ce tableau, peint sur toile, était dans le cabinet du baron Denon. 

59. Le Christ au tombeau. 

Tableau peint à Lyon, de 1645 à 1646. Est-ce le même que le suivant? 

60. Jésus au sépulcre. (Grisaille. H. 23. c. L. 31.) 

Au musée d'Angers* 

61. La Résurrection de N.-S. 

Ce tableau, qui était an grand autel de réalise du Saint-Sépulcre, à Paris , passa au musée des 
Monuments français en Tan IH. Il fut donné au musée de Lyon par le décret impérial du 
15 février 4811, qui distribua 209 tableaux, non employés au Louvre, entre les musées départe- 
mentaux. Pourquoi ce tableau ne figure-t-il pas dans la collection k laquelle il a été donné ? 

62. La Descente du Saint-Esprit. (H. 3 m. 17. L. 2 m. 65.) 

Ce tableau, peint pour la chapelle du séminaire Saint-Sul( ice, est ai^ourd'hui dans le musée 
du Louvre, n° 64. Le Brun s'est représenté, dans cette composition, sous les traits d'un des dis- 
ciples de Jésus-Christ. 

Gravé par Gérard Audran. 

63. Répétition du même sujet. 

Ce tableau, peint par Le Brun pour les Carmélites du faubourg Saint-Jacques, ne leur fut remis 
qa'après sa mort. 

64. UAscension de N.-S., entouré d'anges, tenant les instruments de la Pas- 
sion. 

Tableau peint pour Anne d'Autriche. 

65. Saint Jean l'Evangéliste écrivant TApocalypse. 

Ce tableau, peint pour la chapelle du collège de Beauvais, à Paris, était, en l'an IIP, au musée 
des Monuments français. 
Gravé par Etienne Picard et par François Poilly. 

66. Sujets de l'Apocalypse. 

Miniatures peintes sur vélin, en 1633, pour orner le livre d'heures du chancelier Séguier. 

|7. Jugement dernier. (H. 1 m. 35. L. 96 c.) 
Grande esquisse pour un plafond. Au musée de Caen« 

68. Assomption. 

Ce tableau était destiné à l'église des Capucins de l'église Saint-Jacques, à Paris. 



— «34 — 

69.. L'Assomption de la &aiiite Vierge. 

Peint pour Anne d'Autricbe, qui donna ce labieau à réj,'lise du couvent des Carmélites de U 
rue Saint-Jacques. 

70. Grande Assomption de la sainte Vierge^ soutenue par douze anges : le 
Père Éternel lui tend les bras. Dans le bas, on volt les Pères du Conci!e 
d*Éphèse offrant leurs ouvrages sur le mystère ie h Cunceplion. 

Plafond peint dans la chapelle du séminaire Saint-Sulpice. 
Gravé en deux feuilles, par Simonnean, en 1690. 



SAINTS ET SAINTES 



7 i » Saint Joseph enlevé au ciel. 

Ce tableau, qui était dans le couvent Saint-Lazare, fut remis au musée du Louvre, le 5 Dovem- 
bre 1792, par Alexandre Lenoir, qui Tavait sauvé de la destruction. 

72. La Madeleine repentante. (H. 2 m. 52. L. 1 m. 71.) 

Ce tableau, provenant des Carmélites du faubourg Saint-Jacques, a Paris, fut remis an 
musée do Louvre le 24 juillet 1793, et exposé au musée de TEcole française, a Versailles, en 
180Î. Il est à présent au Louvre, n« 66. 
Gravé par Rousselet. 

73. La Vie de saint Jean-Baptiste. 

Divers sujets peints en plusieurs bas-reliefs rehaussés d^or dans la chapelle du château de 
Sceaux, qui appartenait alors à Colbert, dont saint Jean-Baptiste était le patron. 

74. Martyre de saint Jean l'Ëvangéliste. (H. 3 m.) 

Ce tableau, que Le Brun peignit à Page de 22 ans, vers 16ii, fut donné par lui, sur la demande 
de son père, a la communauté des maîtres peintres et sculpteurs de SaioV-Luc,pour leur chapelle 
dans réglise du Saint-Sépulcre, rue Saint-Denis, a Paris. , 

Gravé par L. Cossin. 

75. Même sujet. (H. 6 pieds. L. 4 pieds et demi.) 

Ce tableau, peint pour le cardinal de Richelieu, fut placé plus tard a Versailles et ensuite i 
Trianon. 
Gravé par Poilly. 

76. Le Crucifiement de saint André. 

Tableau peint en 4647 pour la corporation des orfèvres de Paris, et offert à Péglise de Notre- 
Dame, en Thonneur de la fête du W mai, par Nicolas Boucher et Simon Grooard, syndics de la 
Confrérie du Mai, ayant son siège dans une chapelle de la cathédrale, où te tableau fnt eiposé , 
jusqu'à la Révolution. On le transporta au musée du Louvre en 1793, et il figura en 1801 dans 
le musée de TEcole française, a Versailles. 

Gravé pir Andran, par Picard, etc. 

77. Le Martyre de saint Etienne. (H. 4 m. L. 3 m. 72.) ^ 

Peint en 1651 pour la corporation des orfèvres, il fut offiart eomne tableau de Mai, la la 
cathédrale, par Jean Crochet et Nicolas de Laizer. syndics de la confrérie. Transporté au musée 
du Louvre en 1793, il a toujours depuis fait partie de ce musée, où il est exposé sous le n« 6S. 

Gravé par Gérard Audran , parPir-ard, etc. 



— «3S — 

78. Le Martyre de saint Barthélémy . 

Peint à Lyon, de 1645 à 1646. On ignore ce qtie ce tabletuest devenu. 

79. Saint Jacques le majeur en costume de pèlerin. 

Ce tableau, qoi avait été peint pour Pcglise de Saint-Germaiii>rAaxerrois, fut exposé en 
Tan m an musée des Moonnents français. 

80. Saint Benott et sainte Claire, soutenus par des Anges, offrant leur cœur à 
la sainte Vierge, tandis que des chérubins répandent des fleurs sur ces deuil: 
saints. (H. 1 m. 44. L. 95 c.) 

Ce tableau, peint sur toile, ert au musée de Lyon. 

84. Sainte Geneviève avec un ange. 

Ce tjbleau, qui avait été peint pour PégUse des Carmélites du Canbootg Saiot^acqnes, était au 
musée des Monuments français en Tan III. 

82. Sainte Clotilde, reine de France, déposant sa couronne aux pieds du Cru- 
cifix. 

C'était le tableau d'autel de la chapelle des Nouvelles catholiques à Paris. 

83. Saint François de Sales. 

Ce tableau était placé sur te grand autel de la chapelle des Filles de la Visitation-Sainte- 
Marie, me Saini-Antoine. 

84. Saiat Louis. 

Ce tableau se trouvait, au dernier siècle, dans la chapelle du rhftteau de Villeneuve-le-Roi, 
appartenant à Pelletier-des- Forts, ministre d'Etat. 

85. Saint Louis priant pour les chrétiens atteints de la peste. (H. 3 m. 2. 
L. 2 m. 40.) 

Do mé par TEt t au musée de Grenoble, en Pan IX. 

86. Jésus-Christ couronnant sainte Thérèse. 

^ Peint pour Anne d'Autriche, qui le donna au couvent des Carmélites du faubourg Saint- 
Jacques, à Paris. On Pa vu jusqu'à la Révolution dans l'oratoire de l'enceinte intérieure de ce 
couvent. 

87. Saint Charles Borromée à genoux, tenant un crucifix, pendant la peste de 
Milan. 

Ce tableai;, qui représente le patron de Le Brun, fut peint exprès pour la chapelle où lu peintre 
a été inhumé dans l'église de Saint-Piicolas-du-Chardonnet. Il faisait partie de l'exposition du 
musée de l'Ecole française, à Versailles, en 1802. 

Gravé par G. Edelinck. 

'Leifinm a peint au plafond de la même chapelle une fresque veprésentant deux Anges, dont Pun 
remet son épée dans le fourreau. 



MYTHOLOGIE 

a 

88. Jupiter nourri par la chèvre Amalthée. 

Dessin exécuté pour tapisserie et fommandé par la pcésident dp fiellièvrf . 



_ 236 — 

89. Le Triomphe de Neptune et d'Amphitrite. 

Peint dans la galerie d'Apollon, au Louvre. 

90. Eole déchatnant les Vents à la prière de Junon. 

Peint sur loile en 4649, pour faire un plafond dans la maison d'Hesselin, trésorier de la 
Chambre aux deniers, à Essonne. Ce tableau se trouvait, en 4692, dans le cabinet d'un amateur 
nommé Dandrey, a Lyon. 

91. Mars et Vénus. (H. 1 m. 60, L. 2 15,) 

Au musée du Louvre. 

92. Vénus coupant les ailes à TAmour. (Ovale. H. 42 pouces. L. 39 pouces.) 

Composition de cinq figures, sur toile, vendue chez le prince de Conti, en 4777, 2,460 livres. 

93. Pandore conduite par Vulcain dans l'assemblée des Dieux. 

Plafond peint dans le grand salon de Phôtel dû sieur de la Basinière, trésorier de TEparpe, 
hôtel qui devint depuis Thôtel Bouillon, et qui a été démoli en 1844, sur le quai Malaquais, près 
de la rue des Petits-Augustins. 

Dans la voussure de ce plafond. Le Brun avait peint les Muses avec leurs attributs, et, dans 
les panneaux de menuiserie autour de la pièce, les différents peuples du monde. 

4. Minerve entourée des Génies des Arts et des Sciences. 

Tableau peint au-dessus de la cheminée, dans le petit appartement du roi, an Louvre. 

95. Minerve présentant un bouclier à Ulysse. (H. 49 pouces. L. 39.) 

Ce tableau, provenant de rhdtel de Gondé, a passé dans une vente publique en 1762. 

96. Les Neuf Muses. 

Plafond peint dans le château de Vaux-le-Vicomte. 

97. Les Neuf Muses. 

Dessins de tapisseries pour la manufacture royale des Gobelins. 

98. Apollon et Daphné. 

Fresque peinte en 1667 sur la façade du vieux château de SaintrGemuiin-en-Laye, vis4-Tis 
le Château neuf. 

Le Brun avait fait exécuter, dans ce même château, d^antres peintures à fresque, d'apfts ses 
dessins et sous sa direction. 

99. Le Palais du Soleil. 

Dessin pour le plafond du grand vestibule du château de Vaux-le-Vicomte ; Texécution de ce 
plafond fut interrompue et abandonnée par suite de la disgrâce de Fouquet. 

100. Le Dieu du Jour à son lever, précédé de l'Aurore, et chassant la 
Nuit. 

Peint dans le château de Saint^Mandé, près de Vincennes, pour le surintendant Fouquet. 

101. Le Lever de Soleil, accompagné de l'Aurore et de plusieurs divinités. 

Dessins des peintures qui furent exécutées par Piicolas Loir, dans la salle des Gardes, ao 
château des Tuileries. 

102. Le Soleil levant. 

Plafond peint dans un des pavillons de la place Royale, à Paris; on le voyait encore, avant la 
Révolution, dans Tappartement de M. Nouveau, général des postes de France. 

Les voussures en grisaille représentaient, sous la forme de bas-reliefs sculi^^tés, le Triomphe 
de Thétls, TEnlèvement de Proserpine, et la Métamorphose de Stellion en lézard. 



— 237 — 

103. L'Aurore avec tous ses attributs. 
Dans TancieDue galerie iTApoUon, au Louvre. 

104. L'Aurore et Céphale, entourés de figures allégoriques représentant les 
Éléments, les quatre Saisons de Tannée et les douze signes du Zodiaque. 

Plafond peint a Thaile dans le dôme du temple de FAorore, qui ornait le parc du château 
de Sceaux. 
Gravé en 5 planches par Audran. 

105. Le Point du jour. 

Plafond peint dans le salon de Tabbé de la Rivière, qui habitait un des hôtels de la place 
Royale, k Paris. 

406. Diane avec tous ses attributs de déesse de la nuit. 

Feint dans Tancienne galerie d'Apollon, au Louvre. 

107. Nymphe poursuivie par un Fleuve. 

Esquisse d'après laquelle Verdier a peint un tableau qui est au musée de Bordeaux. 

108. L'Histoire d'Hercule. 

Esquisse k la plume pour un plafond qui devait être exécuté dans Thôtel de Grammont, a 
Paris. Au musée du Louvre. 

On a pensé que cette esquisse pouvait être une première pensée pour les peintures de la 
galerie de Versailles. 

109. Hercule assommant les chevaux de Diomède. 

Le Brun n'avait que quinze ou seize ans lorsqu'il peignit ce tableau, qui fut placé au Palais- 
Cardinal, par ordre du cardinal de Richelieu, et qui se trouvait encore, en 1752, dans ce palais, 
dévenu Psdais-Royal. 

ilO. Les noces d^Hercule et d'Hébé. 

Peint pour l'abbé de la Rivière, dans un des pavillons de la place Royale, a Paris. 

lil. Les travaux d'Hercule et son apothéose. 

Ils sont représentés en plusieurs tableaux dans la galerie de l'hôtel de Lambert de Thorigny, 
président en la Chambre des Comptes; ces peintures subsistent encore dans cet hôtel qui appar- 
tient maintenant au prince Czartoriski. En voici les sujets : l' le Festin des Dieux; S* Hercule 
présenté par Mars à l'assemblée des Dieux ; 3<* Hercule conduit dans un char par Minerve, 
précédé de la Renommée et couronné par la Gloire; 4* Combat d'Hercule contre le centaure Nés- 
sus; 5** Hercule protégeant Hésione, fille de Laomedon, contre un monstre marin envoyé par 
Neptune. Huit autres tableaux relatifs h la vie d'Hercule, peints en grisaille, onient les compar- 
timents de la voûte. Dans la même galerie, les sept Vertus morales et les sept Arts libéraux. 

Gravé par Picard. 

112. La Mort d'Hercule. 

Tableau de la jeunesse de Le Brun, placé, comme celui é^ Hercule assommant les chevaux de 
Diomède, dans le Palais-Cardinal, par ordre de Richelieu. Nicolas Poussin, qui se trouvait à 
Paris, fut très-content de ces deux tableaux, et en félicita le jeune peintre. 

113. L'Apothéose d'Hercule, couronné par la Victoire et précédé de la Renom- 
mée, sous les yeux de Jupiter et de Junon. 

Plafond peint au château de Vaux-le-Vicomte , dans l'appartement que le surintendant 
Fouquet avait fait décorer pour le roi. 

114. Divers sujets de l'histoire de Méiéagre et d'Atalante. 

Dessins pour des tapisseries, commandés par le célèbre amateur Everard Jabach. 



— 238 — 

115. Les Chasses de Méiéagre. 

Dessins composés pour la manufacture de tapisseries, que le surintendant Fooquct ivail éta- 
blie à Mincy, près de son château de Vaux-Ie-Vicomte, peu d'années avant sa disgrâce. 

416. La Chasse de Méléagre et d'Atalante. (H. ^ m. 10. L. 5 m. 11.) 

Au musée du Louvre, n. 75. 

117. La Mort de Méléagre. (H. 3 m. 5. L. 4 m. 85.) 

Au musée du Louvre, n. 85 

M. Villot, dans son excellent catalogue de PEcole française, dit que ce tableau et le p^é(^ 
dent faisaient partie d'une suite de dix tableaux peints, en 1658, pour M. de Valdor. 

118. Combat des Centaures et des Lapithes. 

Tableau appartenant au comte de Darniey, en Angleterre. 
Exposition de Manchester, 1S57. 

119. Persée délivrant Andromède. 

Tableau ««'ans le style de Nicolas Poussin» (dit W.Burger, dans ses Trésor$ d'Art de Man- 
chester)^ appai tenant au comte Yarborough, en Angleterre. 
Exposition de Manchester, 1857. 

120. Ravissement de Proserpine. 

Tableau commandé en 1634 par le cardinal de Richelieu, pour la décoration du Palais^rdi- 
nal, à Paris. 

121. Pandore, portée par Mercure, descend sur la terre avec la boîte qui ren- 
ferme tous les maux. D'un côté, Vénus, Cerès, Diane, Vulcain et Bacchus 
de l'autre, Mars et Hercule; dans le haut de TOlympe, Jupiter, Junon, Apol- 
lon, Minerve et deux Génies. 

Plafond peint dans la maison de l'architecte du roi, l. Hardcuin-Mansart, a Paris. 



ALLÉGORIES POÉTIQUES 



122. Les Quatre Saisons. 

1" Le Printemps : Mars et Vénus, sur des nua:;es et PAmour leur présentant une corbeille de 
fleurs; %• TEté : Apollon et Minerve sur des nuages, tenant un tableau pvalR qui représente le 
Louvre; 3o l'Automne : Bacchus et Diane, tenant un tabk'au ovale qni représente anecbasse; 
4* PHiver : Saturne et Hébé sur des nuages , tenant on tableau ovale où est représenté u 
ballot. 

D(ssins pour des tapisseries exécutées aux Gobelins. 

Grave en 4 planches par Sébastien Leclerc. 

123. Les Quatre Éléments. 

1* Le Feu : les Forges de Vulcain ; 2o PAir : Jnnoo et Iris sur des nuages ; 3" la Terre : 
Cybë!e et Cérès dans un char traîné par des lions; 4. PEau : Triomplie de Neptune et 
d'Amphytrite. 

Dessins pour des tapi«serie$ exécutées aux Gebelins et rehaaBSé<»s d*or. 

Gravé en k planches par Sébastien Lerlere. 



- 239 — 

124. Les Douze Mois clf) l'Année. 

Grisailles rehiass^e» d'or, peintes d'après les dessins de Le Uruii. par Jacques Gervaise, ara- 
demicien, dans la galerie dWpoilon, au Louvre. 

125. Les Quatre Parties du Jour. 

Compositions que Le Brun a gravées lui-mcme a T au-fofte, en quatre planches, qui étaient 
chez Mariette, avant la Révolution. 

125 6w. Le Réveil des Eaux. — Le Réveil de la Terre. 

« 

Ces deux dessins a la plume sont au musée du Louvre. 

126. Des Amours 

Plafond dans la maison de J. Hardouin-Mansart, a Paris. 

127. Le Sommeil avec tous ses attributs. 

Plafond peint au ehît«ad dé Vadx-le-VMromte, dans Palcôve de la chambre du roi. 

128. Le Secret avec tous ses attributs. 

Plafoni peint du château de Vaox-le-Vicomte, dans le cabinotde Pappartomem ùê roi. 



HISTOIRE ANCIENNE 

129. Le Sacrifice d'Iphigénie en Aulide. 

Cette composition, que Le Brun nommait son « beau tableau, » fat peinta poar Phdteldes 
premiers présidents du Parlement de Paris, mais elle ne décorait plus depuis longtemps cet 
bôtel, aiuourd'hui démoli, qui était devenu la Préfecture de police. 

130. Les Adieux d'Hector et d'Andromaque. 

Ce tableau était au château du Rincy, appartenant au marquis de Livry. 

131. Priam redemandant à Achille le corps de Patrocle. 
Ce tableau était dans la maison de Parefaitectt J. Hardouin-Mansart. 

132. Ënée sauvant son père Anchise et son fils Ascag&e, dans Tâmbrasement 
de Troie. 

Ce tableau appartenait au pcititre Jean La Moyne, dit le Lorrain. 

433. Iris coupant le chdveu fatal à Didon sur le bûcher. (H. 5 pieds. L. 6 
pieds.) 

Au.mujée de Dijon. 

134. La reine Tomiris faisant plonger dans un vase de sang la télé de 
Cyrus. 

Grand tableau peint en 4638 pour la maison des Pères Jésuites, a Paris. 

135. Alexandre le Orand et Porus. (H. 4 m. 70. L. 12 m. 64.) 

Au musée du Louvre, no 73. 

Gravé en 4 pliincbes par G. Audran, eA 1678. 

136. Porus, monté sur un éléphant, combattant les Macédoniens. 

Ce icibleau, qui devait être le sixième de la suite des Batailles d'Alexandre, resta à Tétai 
d'ébauche ; il fut néanmoins çu\é paî Audràti, «telon Florent Le Comte ; par B. Picirt, »elon la 
eatalosuc de l.i Calrographie du Lonvre, A» A49. 



— 240 — 

i37. Le passage du Granique. (H. 4 m. 70. L. 10 m. 29.) 

Ce tableau, qai était a Foatainebleaa, dans raDcienne chambre k coucher du duc d'Orléans, 
est au musée du Louvre, no 70. 
Gravé en t planches par Gérard Audran. 

138. La bataille d'ikrbelles. (H. 4 m. 70. L. 12 m. 65.) 

Au musée du Louvre. — On voit à Fontainebleau un fra^nBient de la tapisserie qui avait Ut 
exécutée auxGobelins, d'après ce tableau. 
Gravé en 4 planches par G. Audran, en 1674. 

139. La famille de Darius aux pieds d'Alexandre. (H. 2 m. 98. L. 4 m. 53.) 

Ce tableau, peint en 1660 à Fontainebleau, avait été placé dans le salon de Mars,au châteaa de 
Versailles ; il est a présent dans le musée du Louvre, no 72. 
Gravé en 2 planches par Edelinck; par Gérard Audran, etc. 

1 40. Entrée d'Alexandre le Grand à Babylone. (H. 4 m. 50. L. 7 m. 7 c.) 

Au musée du Louvre, no 74. ^ Il existe h Fontainebleau, dans la chambre a coucher du duc 
d'Orléans, un fragment de la tapisserie faite aux Gobelins d'après ce tableau. 

Gravé en 2 planches par G. Audran, en 167.5. 

Les quatre tableaux précédents furent exposés dans la cour du Palais-Royal en 4973, lors de 
la première exposition publique des ouvrages de peinture et de sculpture faits par les membres 
de l'Académie. 

141. La Mort d'Alexandre le Grand. 

Dessin an crayon et lavé. — Au musée du Louvre. 

Ce musée possède, dans ses cartons, au moins 300 dessins originaux composés sur les tableaax 
du maître. 

142: L'Apothéose de Romulus. 

Plafond peint dans l'hôtel du duc d'Aumont, situé rue de Jouy, à Paris. 

143. Mézence, roi d'Étrurie, faisant attacher des hommes ' vivants à des ca- 
davres. 

Tableau peint en 4647, pour servir aux explications des énigmes, au Collège des Jésuites,! 
Paris. 

444. Horatius Codés défendant seul le passage d'un pont contre une armée. 
Ce tableau, peint à Rome en 4644, est en Angleterre, dans la galerie du collège de Duiwicfa. 

145. Mutius Scévola devant Porsenna. 

Ce tableau, peint a Rome en 4643, est placé au mnsée du Louvre, no 68. 

146. La Mort de Caton d'Utique. (H. % c. L. 1 m. 30.) 

Tableau peint à Lyon, de 4645 a 1646, resta jusqu'en 4757 dans Thôtel de Titon du Tillet, rue 
de Montreuil, a Paris. Il passa ensuite dans le cabinet de Lalive de Jully, qui en fit don à 
r Académie royale de peinture et sculpture. Il est maintenant au musée du Louvre, no 69. 

147. La Bataille de Constantin. 

Dessin fait pour le cardinal, qui avait commandé ce tableau 11 Le Brun. 
Gravé en 3 planches, par G. Audran, en 4666. 

Ce dessin et le précédent, qui avaient appartenu au sculpteur Girardon, furent vendus en 
1752, chez Charles Coypel, 604 livres, et en 47S6, chez le duc de Tailard, 500 livres. 

148. Entrée triomphale de Constantin dans Rome, après la défaite, de Maxenoe. 

Dessin d'un grand tableau que Le Brun devait peindre pour la décoration du château de Vaox- 
le-Vicomte, appartenant au surmtendant Fouqnet. 

149. Martyrs chrétiens qu'on enferme dans un taureau d'airain. 
Dessin au crayon noir et a Tencre de Chine. — Au musée du Louvre. 



— 244 - 



ALLÉGORIES HISTORIQUES 



450. Les Quatre Agesdu Monde. 

Peint en quatre bss-reUefs sar fond d^or, dans Phôtd des premiers présidents du Parlement 
de Paris. 

Le Brun avait peint aussi dans la même salle les figures de la Gloire et de la Magnificence, 
avec les attributs de la Justice, de THistoire et de la Victoire, accompagnés de génies représen- 
tant les Vertus, les Sciences et les Arts. 

151. Les Douze Mois de rÂnnée.'(H.de chaque, 3 m. 21. L. 5 m. 5.) 

Douze tableaux peints pour modèles de tapisseries, d'après les compositions de Le Brun et de 
Van. der Meulen, représentant les douze maisons royales, par allusion aux douze maisons du 
Soleil, qui était Temblème de Louis XIV. 

Voici le détail de ces douze tableaux, qui sont an musée de Versailles : 

Janvier. — Le Château du Louvre. — Signe du* Verseau. 
La représentation d\in opéra devant la colonnade du Louvre. 

'FÉVRIER, -r Le Palais-Royal. — Signe des Poissons. 

Ballet pour le roi dans le Palais-Royal. ' 

Mars. — Château de Madrid. — Signe du Bélier. 
Le roi a la chasse du cerf. 

Avril. — Château de Versailles. — Signe du Taureau. 
Vue du château;- une promenade du roi. . 

Mai. — Château de Saint-Germain. — Signe des Gémeaux. 
Vue du château ; le roi k la promenade avec les dames. 

Juin. — Château de Fontainebleau. — Signe du Cancer. 
Vue du château; le roi a la chasse. 

Juillet. — Château de Fincennes. — Signe du Lion. 
Une chasse du roi. 

Août. — Château de Marimont. — Signe de la Vierge. 
Le roi a la chasse du loup. 

Septembre.' — CMteau de Chambord, — Signe de la Balance. 
Une marche du roi. 

Octobre. — Château des Tuileries. — Signe du Scorpion. 
Une promenade du roi. 

Novembre. — Château de Blois. — Signe du Sagittaire. 
Une marche du roi. 

DÉCEMBRE. — Château de Monceaux. — Signe du Capricorne. 

Le roi à la chasse du sanglier. ' 

1G 



— 242 — 

152. La Providence apportant du ciel un enfant nouveau-né et le présentant à 
Louis Xin. 

Dessin fait en 1C38, pour être gravé et destiné à une thèse relative au Vœu de Louis XIII. 

153. Tableau allégorique à la gloire du ministère du cardinal de Richelieu. 

Peint en 1634. 

154. Louis XIV sur un char de triomphe, précédé de plusieurs Renommées, et 
couronné par la Victoire. 

Plafond peint dans rapparteinent du roi, au Louvre. 

155. L'Apothéose de Louis XIV. 

Dessin que Le Brun exécuta en 1689, pendant sa maladie, et qui devait être la composition 
d'un grand tableau allégorique. 

156. Louis XIV, ayant à ses pieds les nations vaincues, est présenté par saint 
Louis à Jésus-Christ. (H. 4 m. 93. L. 2 m. 99.) 

Ce singulier tableau, où Ton remarque le portrait de Colbert, est au musée de Lyon, qui Fa 
reçu de radministration des Musées, en 18! 4. 

157. La Victoire et THistoire soutenant le médaillon de Louis XIV. 

Peint dans les voussures du plafond de Pandore, dans la maison de J. Hardomn-Mansart, a 
Paris. 

458. Bellone sur son char. — Minerve entre la Justice et l'Abondance. — Les 
Arts et le Commerce autour dn médaillon de Louis XIV. 
Dessins de vignettes, gravés par Sébastien Lcclerc. 

159. L'Extinction de l'Hérésie, après la révocation de l'Édit de Nantes, en 
4685. . 

Dessin fait en 1686, pour être gravé entête d'une thèse de Tabbé de Polignac. 

160. Sujet allégorique représentant Junon, Iris, Minerve, la Victoire et la Re- 
nommée. 

Plafond peint dans Thôtel des premiers présidents du Parlement, a Paris. 

464. La Noblesse, accompagnée de Génies, jouant avec des trophées d'armes. 

Plafond peint par Le Brun, avec Taide de Louis Testelin, dans le cabinet de lliôtel du comman- 
deur de Jars. Autour de cette figure alIé<(orique, on voyait des bas-reliefs et des rinceaux, sur 
fond d'or. La décoration du cabinet se composait de paysages, de' festons et d'arabesques. 

462. L'Espérance ou la Charité versant de l'eau sur les flammes du Pur- 
gatoire. 

Ce tableau mystiqae, un des premiers ouvrages de Le Brun, était a Pbôpital de la Charité, 
salle Saint-Michel. Il passa ensuite au musée des Monuments français. 

463. Peintures décoratives du château de Versailles. 

Dans le grand escalier : 

Figures allégoriques des Quatre Parties du monde, aux anples du plafond. 

Gravées par Surugue en 47?0 ; l'ensemble du plafond, en une seule planche, par Sinaonneau. 

Au centre du plafond, dans deux médaillons: la Renommée publiant la gloire de Louis XIV; 
et Mercure, symbole de l'éloquence; de chaque côté: Clio et Polymnie, Clio et Melpo- 
mène. 



— 243 — 

• 

GraYé en 7 planches, par Etienne Baudet 

Dans le salon de la Guerre. Au plafond : la France. 

Gravé par Ravenet et Preisler. 

Les quatre voussures représentent : VAllemagnef la Hollande, Bellone en fureur et 
VEspagne 

Gravé par Desplaces, Tardieu père, Dupuis jeune et Dupuis allié. 

Dans la grande Galerie: 

« Ce fut sur la fin de Pannée 1679 que M. Le Brun commença les peintures de la grande Gale- 
rie de Versailles, qui a quarante toises de longueur et irente-six pieds de largeur, et qui, 
comme jious avons dit, a, dans sa structure intérieure, plusieurs modules et moulures de son ordre 
françois ; il employa près de quatre années à ces peintures, qui représentent un grand nombre 
des célèbres actions de rhistoire du roi. « (Guillet de Saint-Georges, Mémoires historiques 
des ouvrages de Charles Le Brun, p. 37.) 

I. Alliance de rAllemagne et de l'Espagne avec la Hollande. 

Gravé par Cars. 

II. La Hollande secourue contre Tévêque de Munster. 

Médaillon ovale, gravé par Tardieu père. 

UI. Soulagement du peuple pendant la famine. 
Camaïeu, gravé par Cars. 

lY. Réparation de l'attentat des Corses. 

Médaillon ovale, gravé par Liotard et Tardieu flls. 

V. Passage du Rhin en présence des ennemis. 

Gravé par Dupuis aîné et Preisler. 

VI. Le Roi prend Maëstricht en treize jours. 

Gravé par Dupuis le jeune. 

VII. Défaite des Turcs en Hongrie par les troupes du Roi. 
Médaillon ovale, gravé par Tardieu père. 

VIII. La fureur des duels arrêtée. 
Camaïeu, gravé par Cars. 

IX. La prééminence de la France reconnue par l'Espagne. 

Médaillon ovale, gravé par Lépicié. 

X. Le Roi donne ses ordres pour attaquer en même temps quatre des plus 
fortes places de la Hollande. 

Gravé par Cars. 

XL Le Roi arme sur terre et sur mer. 
Gravé par Simonneau et Cars. 

XII. Établissement de la navigation. 
Médaillon ovale, gravé par Thomassin et Preisler. 

XIII. Guerre contre l'Espagne pour les droits de la Reine. 
Camaïeu, gravé par Cars. 

XIV. Réformation de la justice. 
Médaillon ovale, frravé par Tardieu père. 



_ 244 — 

» 

XV. Le Roi gouverne par lui-même. • 

Ce tableau, un des plus grands de tons, se trouve au milieu de la galerie. 
Gravé par IVupuis le jeune et Tardieu fiis. 

XVI. Faste des puissances voisines de la France. 

Gravé par Uesplaccs. 

XVfl. L'Ordre rétabli dans les finances. 

Médaillon ovale, gravé par WUle. 

XVDL La paix d'Aix-la-Chapelle. 
Camaïeu, gravé par Cars. 

XIX. Protection accordée aux beaiix-arts. 
Gravé par Snrugne père. 

XX. La Franche-Comté conquise pour la seconde fois. 
Gravé par Simoneau. 

XXI. Résolution prise de faire la guerre aux Hollandais. 

Gravé par Cars. 

XXII. Établissement de l'Hôtel royal des Invalides. 
Médaillon ovale, gravé par Duflos et W'ille. 

XXIII. L'acquisition de Dunkerque. 
Camaïeu, gravé par Cars. 

XXIY. Ambassades envoyées des extrémités de la terre. 

Médaillon ovale, gravé par Soubeiran. 
XXV. Prise de la ville et de la citadelle de Gand, en six jours. 

Gravé par B:'auviais. 

XXVÏ. Mesures des Espagnols rompues par la prise de Gand. 
Gravé par Beauvais. r 

XXVII. Renouvellement d'alliance avec les Suisses. 
Médaillon ovale, gravé par Dupuis jeune. 

XXVIII. Police et sûreté établies dans Paris. 
Camuleu, gravé par Cars. 

XXIX. Jonction des deux mers. 
Médaillon ovale, gravé par Desplaces et Wilie. 

XXX. La Hollande accepte la paix et se détache de l'Allemagne et de l'Es- 
pagne. 

Gravé par Audran. 
Dans le Salon de la Paix : 
Au plafond, la France. 
Gravé par Aubert et Gars. 

Les quatre voussures ont pour siuets : V Espagne, V Europe chrétienne en paix^ V Allemagne 
et la Hollande. 
Gravé par Tardieu fils, Liotard et Wille, Beauvais et Dosplacos. 
Les salons de la Paix et de la Guerre ne furent terminés qu'en iC8e. 



— 245 



HISTOIRE MODERNE 

164. Le roi Louis XIH à cheval, à la tète de son armée. 
Dessin a la plume survélio, eiécatéea 4633. 

163. Entrée de Louis XIY à Dunkerque , 26 mai 1653. (H. 3 m. 48. 
L. 5 m. 97.) 

Modèle de tapisserie, peint d'après les compositions de Le Brdn et de Van der Meulen. — Au 
musée de Versailles, no 1053. 

166. Sacre de Louis XIV à Reims, 7 juin 1654. (H. 3 m. 52 c. L. 5 m. 89.) 

Peint, d'après les dessins de Le Brun et de Van der Mealen, par Baudoin Yvart, pour servir de 
modèle de tapisserie aux Gobelins. — Au musée de Versailles, no 4975. 

167. Enlrée solennelle du chancelier Séguier à Troyes, en 1658. 

Ce tableau, qui était au château de Saint-Lyébaut, appartenant à la famille Séguier, fut trans- 
porté a Troyes à Pépoque de la Révolution et orna longtemps la grande salle de TUôtel de Ville 
On Ta restitué depuis aux propriétaires de Saint-Lyébaut. 

168. Réparation faite à Louis XIV par le co»Tite de Fuenlès, au nom de Phi- 
lippe IV, 7 juin 1660. (H. 3 m. 49. L. 5 m. 01.) 

Modèle de tapisserie. — Au musée de Versailles. 

169. Entrevue de Louis XIV et de Philippe IV dans l'tle des Faisans, 7 juin 
4660. (H. 8 m. 48 c. L. 5 97.) 

Modèle de tapisserie. -^ Au musée de Versailles, no 1054. 
Gravé par Jeaurat, en ilXS. 

170. Mariage de Louis XIV et de Marie Thérèse d'Autriche, 9 juin 1660. 
(H. 3 m. 52. L. 5 m 68.) 

Moflèle de tapisserie, peint d'après Le Brun, par Louis Testelin. — Au musée de Versailles, 
no 1976. _ . 

ni. Les clefs de Marsal remises au Roi, l^r septembre 1663. (H. 3 m. 47. 
L. 5 m. 90.) 

Modèle de tapisserie, peint par Testelin, d'après les dessins de Le Brun et de Van der Meulen. 
— Au musée de Versailles, no 1989. 

172. Renouvellement d'alliance entre la France et les Suisses, 9 novembre 1663. 

Modèle de tapisserie, peint par Pierre de Sève, d'après Le Brun, repeint partiellement en 1834, 
par P. Franque. — Au musée de Versailles, no 1990. 
Gravé par Sébastien Leclerc, en I68t. 

173. Réparation faite à Louis XIV, par le Légat, au nom du pape Alexan- 
dre Vil, 28 juillet 1664. 

Dessin pour un tableau, qui ne parait pas avoir été eiécuté. La copie, peinte par Ziéglcr, 
d'après ce dessin, est au musée de Versailles, no 1056. 

174. Établissement de l'Académie des Sciences et fondation de l'Observatoire, 
1666-1*667. 

Modèle de tapi<spilr, point rt'apros Ir^ dessins de I.c Brun. 



— 246 — 

175, Siège de Tournay, 24 juin 4667. (H. 3 m. 54. L. 5 m. 87.) 

Modèle de tapisserie, peint par de Sève, d'après Le Brun et Van der Meulen. — Au musée de 
Versailles, no 1993. 
Gravé par Sébastien Leclerc, en 1681. 

476. Le Siège de Douai, 4 juillet 4667. (H. 3 m. 54. L. 5 m. 89.) 

Modèle de tapisserie, peint par Yvart, d'après Van der Meulen. 
Gravé par Sébastien Leclerc. 

477. Siège de Lille, août 4667. (H. 3 m. 52. L. 5 m. 70.) 

Peint par P. Franque, d'après Le Bran et Van der Meulen.— Au musée de Versaiflesl no 2009. 

478. Défaite de Tarmée espagnole, près du canal de Bruges, 34 août 4667. 
(H. 3 m. 52. L. 5 m. 84.) 

Peint d'après les compositions de Le Brun et de Van der Meulen. — Au musée de Versailles, 
no ^010. 
Gravé par Sébastien Le Clerc, en 1680. 

479. Prise de Dole, 47 février 4668. (H. 3 m. 52. L. 6 m. 46.) 

Modèle de tapisserie, peint d'après Le Brun, par Louis Testolin. — Au musée de Versailles, 
no 2011. 

480. Conquête de la Franche-Comté, en 4668. (H. 2 pieds 40 pouces. L. 4 
• pieds 7 pouces.) 

Ce tableau était dans le cabinet du roi, uu Luxembourg, en 1751. 

184. Le Passage du Rhin, 42 juin 4672. (H. 3 m. 54. L. 5 m. 80.) 

Au musée de Versailles, no 1950. Ce tableau, qui servit de modèle pour Texécution d'une 
tapisserie, a été repeint complètement, m 1834, par M. P. Franque. Le musée de Versailles 
possède une -copie de ce tableau par Louis Tcsielin, no i26. 

182. La Paix de Nimègue, en 4678. 

Dans la galerie du prince Esterbazy , a Vienne. 

183. Louis XIV visitant la manufacture des Gobelins. (H. 3 m.. 53. L. S ni, 

73 c.) 

Peint d'après Le Brun par P. de Sève. — Xu musée de Versailles, no 2017. 



PORTRAITS 



184» Portrait de Nicolas Le Brun, père du peintre. 

Ce portrait, peint en 1633, était dans le cabinet d'Edme Bouchardon, sculpteur. Lebruu avait 
représenté son père tenant une statuette a la main. 

485. Portrait de Charles Le Brun, dans sa jeunesse. (H. 4 m. 04. L. 85 c.) 

Tableau ovale, au musée du Louvre, no 78. 

486. Portrait de Charles Le Brun. 

Peint en 1684 et envoyé au duc de Toscane, qui lui avait fait demander sou portrait pour la 
galerie des peintres a Florence. 



— 247 — 

i87. Portrait de Josse de Yoltighen, peintre flamand. 

Le Brun avait peint, en 1C33, le portrait à mi-corps de ce peintre, attaché alors aux travaux 
du château de Fontainebleau , 

188. Portrait de Louis Testelin, peintre et graveur. (H. 64 c. L. 52 c.) 

On lit derrière ce portrait cette inscription: « Louis Testelin Patné, par Charles Le Brun, son 
ami. » —Au musée de Versailk'S, no 3374. 

189. La famille JabacU. 

Ce tableau, qui représente Everard Jabach, directeur de la Compagnie des Indes et célèbre 
amateur des beaux-arts, entouré de sa femme et de ses quatre enfants, est au musée de 
Berlin. 

190. Portrait de Henri -Le Bé, maître d'écriture des enfants du chancelier Sé- 
giiier, aïeul maternel de Le Brun. 

Peint en 1632. 

191. Portrait de Pierre Corneille. 

Chez le comte d'Osmoy, prés de Pont-Audemer. 

192. Portrait de Charles Perrault, contrôleur général des bâtiments du Roi. 

Gravé en 1675 par E. Baudet, pour TAcadémie de peinture et sculpture, dont Perrault était 
membre honoraire. 

193. Portrait d'Henriette Selincart, femme d'Israël Silvestre. 

Tète peinte sur marbre pour le tombeau de cette dame, et rejriacée aujourd'hui dans une des 
rhapelles de Péglise de Saint-Germain-l'Auxerrois. 

194. Portrait de saint Vincent de Paul. 

Ce portrait était chez M. Desgenettes, curé de Notre-Dame-des-Victoires, à Paris. C'est une 
répétition du portrait que les pères Lazaristes ont donné a M. Bouclier, ancien notaire a Paris. 

195. Portrait équestre de Louis XIV. (H. 2 m. 55. L. 2 m.) 

An musée de Versailles. 

196. Autre portrait équestre. 

Peint par Le Brun et Van der Meulen. Ce portrait est aujourd'hui au ^lais de Saint-Cloud, 
dans le salon de Mars. 

Le Brun avait peint plusieurs autres portraits équestres de Louis XIV, répétitions* ou va- 
riantes de celui-ci; Tun se trouvait au château de Saint-Maur-des-Fossés, l'autre au palais 
Bourbon, avant la Révolution. 

197. Portrait de Turenne. (H. 67 c. L. 52 c.) 

Tête peinte d'après nature pour être reproduite dans l'Entrevue de Louis XIV et de Phi- 
lippe IV. Ce tableau est au musée de Versailles, no 3396. 

198. Portrait de François Fouquet, père du surintendant, accompagné de la 
Foi et de la Justice. 

Ce portrait était placé dans la bibliothèque du Collège des Jésuites, en mémoire des legs que 
François Fouquet avait faits à cette bibliothèque. 
Cravé par François Poilly. 

199. Portrait de Pomponne de Bellièvre, premier président du Parlement de 
Paris. 

Gravé par Nanteuil. 



— 248 — 

200. Portrait de Ferdinaûd, évèque de Munster et de Padeii)om. 

Mé.laiUon soateia par la Religion et la Sagesse. Ce dessia a été gravé en i683, pirG. Ede- 
liack, pour servir de frontispice au recueil des poésies latines de cet évéqoe. 

201. Portrait de la marquise de Brinvilliers au moment de son exé- 
cution. 

Dessin aux trois crayons exécuté it*jprès nature. — Au musée du Louvre. 



SUJETS DIVERS 

20'I. La Messe de Bolsen. 

Copie de la fresque de Raphaël au Vatican. Elle est au musée de Nantes. 

203. Un évéque baptisant un guerrier. 

Dessin an crayon noir et lavé k Tencre de Chine. — Au musée du Louvre. 

204. La Charité romaine. 

Tableau peint h Rome» de i643 à i645, pour le chancelier Séguier. 
Gravé par Desplaces. 

205. Sultane lisant une lettre. 

Ce tableau, qui était dans le château du Rincy, passa dans celui de Livry. 

206. Renaud dans le palais enchanté d'Armide. 

Plafond peint par Le Brun et Louis Testelin, dans la chambre a coucher de TbÔtel du com- 
mandant de Jars, à Paris. Selon d'autres auteurs, ce plafond représentait Thémis soutenue 
par le Temps. Autour de cette peinture, qui formait le milieu du plafond, on voyait quatre 
grandes figures de femmes tenant des chandeliers et quatre enfants portant des vases de bronze, 
avec quatre bas-reliefs en grisaille. Les lambris de cette chambre offraient douxe paysages 
entourés de festons sur fond d'or. 

207. L'École d'Athènes. 

Copie de la f||sqne de Raphaël au Vatican. Ce tableau, qui faisait partie de la galerie de 
Robert Walpole, fut vendu, avec tous les tableaux de cotte galerie, a Pimpératrice Catherine, par 
lord Georges Oxford, petit-flls de Robert Walpole. Il est placé aujourd'hui dans la galerie de 
l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg. 

208. Le Triomphe de la sainte Vierge. 
La Chute c'es Anges rebelles. 

Le Lever du Soleil. 

Ces trois dessins, provenant du cabinet Jabacb, furent vendus 117 livres, en 1741, a la vente 
du cabinet Crozat. 

209. Les Caractères des Passions. 

■ 

24 dessins originaux. —Au musée du Louvre. 

Gravés par Baltard et André Legrand, pour accompagner la dissertation sur le Traité de 
Le Brun concernant la comparaison de la physionomie de l'homme avec celle des animaux, 1806, 
in-folio, avec 37 planches. 

210. Perspectives peintes dans l'ancien parc du château de Sceaux. 

J.es dessins de ces perspectives avaient été exécutés par Lebrun, ainsi que ceux des statues 
qui décoraient le parr. 



I 



— 249 — 

2M. Fresques peintes sur les façades des t-reizc pavillons du château de 
Marly. 

Ces frfsqaes avaient été exécatées cTaprès les dessins de Le Brun. Celles da grand pavillon, 
00 pavillon du roi, représentaient plusieurs sujets tirés de la fable d^ Apollon. 
Cbatillon a gravé quelques-uns de ces pavillons. 

212. Arc de triomphe de la porte Saini-Antoine, élevé en Thonneur du 
mariage de Louis X[V, et à l'occasion de son entrée à Paris, le 3 août 1660. 

Dessins gravés en 2 planches par Chauveau ei Lepautre. 

213. Décoration de l'église des Pères de l'Oratoire pour le service funèbre en 
l'honneur du chancelier Séguier. . 

Dessins que TAcadémie de peinture et de sculpture avait chargé Le Brun d^exécuter pour 
cette cérémonie, qui eut lieu le 5 mai 1671. Les académiciens s'étaient réservé de peindre 
14 grands tableaux en bas-reliefs, autour de la nef de Téglise, représentant des sigets empruntés 
à la vie du chancelier. 

Gravé par Sébastien Leclerc. 

214. Décoration de l'église des Petits-Pères, pour une messe solennelle. 

^Académie de peinture et de sculpture avait chargé Le Brun d'exécuter les dessins pour 
cette messe d'actions de grâce, qui eut lieu le 8 février 1687, à l'occasion de la guérison de 
Louis XIV, a la suite d'une grave maladie. 

215. Tombeau du cardinal de Richelieu. 

Le dessin de ce tombeau fut fourni par Le Brun, qui donna aussi les dessins pour le granil 
autel de l'église de la Sorbonne. 

216. Le Tombeau de J.-B. Colbert, ministre d'État. 
Dessins pour ce tombeau, dans l'église de Saint-Eustache. 

217. Projets de fontaines publiques. 

Ces dessins, exécutés pour les fontaines que le prévôt des marchands et les échevins de Paris 
voulaient faire construire dans Paris, furent gravés a l'eau-forte par Chatillon. 

218. Projet d'un nouvel Ordre d'architecture, dit Ordre français. 

Ces dessins de TOrdre nouveau, que Le Brun avait inventé et qui fut bientôt abandonné, oJt 
été gravés par Sébastien Leclerc. 

219. Chaire à' prêcher dans l'église de SaintrEustache. 

Leà dessins de cette chaire, commandée par le grand Colbcrt, marguiller d'honneur de l'église, 
avaient été exécutés par Le Brun. Ce furent Lecomte et Théodore qui fournirent les modèles des 
six Ogures sculptées en bois, la Foi, la Confiance, l'Humilité, la Valeur, l'Espérance et la Cha- 
rité, au milieu desquelles se trouvait saint Eustache, invoquant Dieu pour le salut de deux 
enfants emportés par une louve et par un lion. 

220. Banc d'œuvre de l'église de Saiut-Ëustache. 
Dessins de ce banc sculpté en bois par François Mercier. 

221 La serrurerie et la menuiserie de l'ancienne galerie d'Apollon, au Louvre. 
Les modèles furent dessinés par Le Brun. 

Jean du Seigneur, statuaire. 



WEST ET SA FAMILLE 



Benjamin West est certainement un très -habile peintre. 
Sa Bataille de la Bogue ^ la Mort du général Wolff, sont des 
scènes animées et bien composées, ainsi que presque tous les 
tableaux du même maître. J'avouerai pourtant que de tous ceux 
qu'il a laissés, le tableau que je préfère est celui où il a eu à faire 
peut-être le moins de frais d'invention : M. West and family 
(M. West et sa famille). 

Kien de plus, simple qu'une pareille scène. Il semble qu'en 
la composant, le peintre n'ait eu d'aufre but que de grouper 
six personnages pour mettre six portraits sous les yeux du public. 
D'où vient donc que ce tableau, si vous le regardez un peu attenti- 
vement, vous saisit et vous laisse dans l'esprit un souvenir profond, 
ineffaçable? C'est qu'il renferme deux choses : l'art du peintre et 
la révélation d'idées et de mœurs fort différentes des nôtres. 

La famille! grande et sublime association, entendue, pratiquée 
et traduite de mille manières : lien de plaisirs partagés pour les 
uns, de devoirs pour les autres, de doux commerce pour ceux-ci, 
de subordination et de hiérarchie pour ceux-là. Regardez comment 
les peintres ont groupé la famille : par la composition et l'expression 
des personnages ils vous disent son caractère dans chaque pays ^t 
à chaque époque. Au dix-septième siècle, le premier plan est inévi- 
tablement occupé par le père et la mère, raides, parés, l'un de 
ses habits les plus brodés, l'autre de ses plus riches atours; tous 
deux l'œil fixé sur les spectateurs. Leur laideur et leur majesté sont 
équitablement distribuées entre les filles et les garçons, lignée de 
gentilshommes que le coiffeur a préparés de longue main à cette 
exhibition publique. 

Dans cette réunion d'individus, vous sentez non - seulement 
l'autorité, mais la gêne, mais la contrainte et je ne sais quel 



— 254 — 

orgueil niais de nom ou de fortune qui fait ressembler le père au 
fils, la mère aux filles, et qui est le véritable air de la famille. Voyez 
plus près de nous, cherchez un tableau de famille du dix-huitiéme 
siècle; je serais bien surpris si vous ne trouviez pas tout le 
monde en divertissement, fillettes et barbons : monsieur va danser 
un menuet vec madame, les enfants imitent ou regardent. Asso- 
ciation pour le plaisir, récréation de tous les âges, où la vieillesse 
mène le branle... 

Est-ce là la famille ? 

De nos jours, il me semble qu'on n'aurait pas composé comme 
Benjamin West le tableau qu'il nous a laissé : le peintre se serait 
placé sur le premier plan, la palette à la main. N'est-il pas le per- 
sonnage principal? Pour animer la scène, pour y créer une action, 
il se fût représenté peignant un ou plusieurs des individus dont il 
donne les portraits : les enfants auraient folâtré à côté du modèle, 
les vieillards auraient lu le journal : à chaque âge son plaisir. 
Qu'est-ce aujourd'hui qu'un tableau de famille? Un salon où les 
uns causent, où les autres remuent les cartes, où les femmes et les 
hommes semblent appartenir, là comme partout ailleurs, à un de ces 
cercles dans lesquels s'échangent les banales politesses qui consti- 
tuent les relations du monde. Il est vrai qu'à bien regarder, on 
aperçoit entre les visages de toutes ces personnes une certaine 
ressemblance : mais cette ressemblance physique constitue-t-elle 
la famille? Petit gouvernement sur lequel règne le père avec ses 
prétentions nobihaires au dix-septième siècle ; réunion joyeuse où 
les arts d'agrément occupent la première place, au dix-huitième 
siècle; relations de société sans épanchement, dans lesquelles 
chacun reste isolé, indépendant et égoïste, au dix-neuvième siècle, 
où il n'y a plus ni lien ni hiérarchie ! 

Combien la famille de West lui ressemble peu! Heureux homme 
que cet artiste! il a eu tous les succès et toutes les joies. Premier 
peintre du roi Georges III, universellement aimé et admiré de ses 
contemporains, il a trouvé la renommée au dehors et la félicité au 
dedans. Pourtant, lorsque je jette les yeux sur l'image qu'il nous a 
laissée de sa vie intérieure, j'envie moins encore sa gloire que son 
bonheur. 



— 255 — 

Dans la chambre qu'il ouvre devant nous, six personnages sont 
groupés. Le principal, celui sur lequel se porte la lumière, est la 
mère : figure un peu maigre, un peu raide, mais pleine d'une ré- 
serve qui n'est point dénuée de grâce. Enveloppée dans un long 
peignoir qui lui monte jusqu'au menton, elle parait uniquement 
occupée du petit enfant étendu sur ses genoux. On devine que la 
toilette du poupon vient de se terminer. Maintenant, il est reposé et 
tranquille ; tout au plus entend-on un petit cri de joie partir du fond 
de sa poitrine pour aller s'épanouir sur ses lèvres ; la main gauche 
de la mère, aux doigts effilés, presse tendrement la main droite rose 
et potelée du cher petit. Cependant, silencieux et immobiles, deux 
graves personnages sont assis, l'œil fixé sur elle. Leur costume est 
sévère comme leur visage : ni sourire ni parole; ils regardent. Ils 
semblent dire à la jeune femme: «Nous sommes venus voir comment 
vous vous acquittez de vos devoirs. » Mais en même temps il y a 
dans leur attitude , dans l'expression sérieuse de leurs.traits, une bien- 
veillante sympathie et une satisfaction profonde. Leur gravité n'est 
qiie le dédain des joies factices, des plaisirs bruyants, des distractions 
vaines; elle s'harmonise admirablement avec ce milieu; elle en 
fait la grandeur, le calme, la décence, la beauté. Vous trouverez 
peut-être quelque chose de froid dans cet intérieur ; mais prenez 
garde de l'en retirer. Tout se tient dans cette société et y a raison 
d'être, comme dans l'ordre naturel des choses. Il faut que ces 
visages soient austères, si vous voulez qu'ils portent le signe de 
l'expérience des ans, qui témoigne en faveur de la royauté dont le 
respect de la famille investit les ascendants. Ce monde se meut, se 
règle sous leur regard. La propreté exquise et confortable de 
Fintérieur, la tenue si chaste de la jeune femme, la passion avec 
laquelle elle s'occupe de son enfant, sans paraître se douter qu'il 
y ait d'autre plaisir au monde, le maintien modeste du jeune garçon 
qui reste debout à la droitg de la' mère, n'est-ce pas un peu le 
fruit de la présence des vieux parents ? Leur vie fut droite, simple 
et honnête, je le parierais à la correction de leur tenue, à l'ex- 
pression un peu rigide de leurs traits. L'exemple de leur passé 
irréprochable domine en quelque sorte la famille. Cependant le 
peintre s'est échappé de son atelier : il se glisse derrière son père. 



— 256 - 

la palclte à la main, une robe de chambre sur les épaules; on voit 
bien qu'il est venu là, comme à la dérobée, jeter un regard d'amour 
sur la petite créature qui repose sur les genoux maternels, et puiser 
dans ses yeux la joie, le repos, la distraction d'une existence labo- 
rieuse, l'énergie de nouveaux efforts et de nouveaux labeurs. 

Ce tableau que vous avez sous les yeux, ce n'est qu'une situation, 
qu'une heure, mais cett« heure ressemble aux autres heures, et 
le peintre a mis là en raccourci l'histoire de la famille. Y a-t-il 
besoin d'autres émotions et d'autres joies? N'est-ce pas là le bonheur 
complet, le plus grand et le plus pur qu'on puisse goûter ici-bas ? 
Interrogez chacun des acteurs de cette petite scène : que leur 
faut-il de plus? A la mère l'enfant, aux vieillards leur fille, au 
père tout ce monde vivant, tranquille et prospère, à l'ombre de son 
travail ! 

Mais il V a encore autre chose dans ce tableau : c'est comme 
une atmosphère différente de celle où nous vivons. Si la scène 
n'avait de sens que celui-ci : bonheur de la famille, elle serait 
banale. Elle signifie aussi : croyances fermes, principes rehgieux, 
vie basée sur la règle, bonheur fondé sur la conscience du devoir 
accompli. Incidemment, ce monde n'est pas le nôtre; il aune 
autre manière d'entendre la vie ; et, s'il faut tout dire, ces puritains 
qui nous paraissent si raides et si froids valent mieux que nous. 

Dauban. 



JOURNAL ARTISTIQOE 



DE 



M. DE MONCONYS 

Pendant son Voyage en Mie (1664). 



C'est une bonne fortune inespérée que d'avoir découvert ce Journal de 
voyage, rédigé sur les lieux mêmes par un savant français, amateur pas-, 
sionné des arts et grand connaisseur en tableaux, qui visita Fltalie en 1664, et 
qui passa plusieurs mois à Rome dans l'intimilé de Poussin, de Guaspre, de 
Claude Lorrain et de plusieurs autres peintres célèbres. Cette découverte, qui 
n'avait pas même été indiquée jusqu'à présent, était pourtant facile à faire, 
puisque ce Journal existe, comme enfoui, il est vrai, dans un ouvrage qui a eu 
trois ou quatre éditions, et qui a joui de quelque estime au dix-septième siècle. 
Mais personne tfa lu, de nos jours, le Journal des voyages de M. de Mon- 
conys, publiés par le sieur de Liergues, son fils (Lyon, Horace Boissat, 1665^67, 
3 volumes in-4). Le hasard seul nous a fait reconnaître que ce recueil, oublié 
autant que décrié, renfermait un Journal arlistique,qui mérite d'être conservé, 
et qui contient une foule de renseignements pour Vhistoire de l'art et des ar- 
tistes. Il ne fallait que le dégager des détails inutiles et fastidieux qui l'en- 
veloppent et l'étouffent: c'est ce que nous avons essayé de faire. 

Balthazar de Monconys, à qui l'on doit ce Journal que nous recueillons pour 
la première fois, quoiqu'il ait été déjà éparpillé dans une volumineuse collec- 
tion de voyages scientifiques, remplis de recettes d'alchimie, de médecine et 
d'astrologie, était né à Lyon ea 1611. Son père remplissait dans cette ville 
les fonctions de lieutenant criminel ; son frère aîné, sieur de Liergues, qui 
hérita de cette charge qu'il devait lui laisser en mourant, s'était « acquis parmi 
les savants l'estime d'estre un des hommes de France qui se connaissoient 
le mieux en médailles, monnoyes, peintures, camayeux, inscriptions, pierres, 
insectes et autres raretez qu'il recherchoit curieusement dans le thrésor de la 
Nature ou dans cehiy de l' Aatiquilé. » Le cabinet qu'il avait formé à Lyon, et 

17 



— 258 — 

que les voyages de Balthazar de Monconys avaient sans cesse enrichi, fit long- 
temps Tadmiratioa des étrangers, et passa pour un des plus beaux de l'Europe. 
Balthazar de Monconys, qui commença par étudier la médecine et les sdences 
naturelles, se sentit de bonne heure entratné hors de la maison paternelle par 
rinstinct et le goût des voyages. Dès Tannée 1628, il était allé en Espagne 
suivre les cours de l'Université de Salamanque, et il parcourut une partie de 
1 Europe, avant de rentrer dans sa &mille qui le rappelait. En 4645, il partit 
pour le Portugal avec Tintention de s'embarquer pour les Indes Orientales, 
mus il se contenta de parcourir successivement la Provence, l'Italie, l'Egypte; 
la Palestine, la Syrie, l'Anatolie et la Turquie : il était de retour à Lyon 
en 1649. Le duc de Luynes lui confia une mission délicate à la cour de Rome, 
et Balthazar de Monconys s'en acquitta si promptement et si heureusement, que 
son protecteur, enchanté de ce résultat, le pria d'accompagner le duc de Gbe- 
vreuse, son fils, en qualité de guide et de mentor, dans le voyage que ce jeune 
homme devait faire, pour s'instruire, en Angleterre, en Hollande, en Allemagne 
et en Italie. Ce voyage ne dura pas deux ans. Balthazar de Monconys revint à 
Lyon au mois de juillet 1664. Il se préparait, en rassemblant ses notes et ses 
dessins, à écrire la relation de ses voyages, mais il n'eut pas le temps d'exé- 
cuter ce projet que le savant Sorbière lui avait suggéré, et il mourut, le 
28 avril 1665, des suites d'un asthme et d'une hydropisie, qu'il avait rapportés 
de son dernier séjour à Rome. Ce fut son fils, le sieur de Liergues, qui se 
chargea de faire imprimer tout ce qu'il trouva dans les papiers du défunt, 
non-seulement ses notes écrites tous les soirs en arrivant à Thétellerie, mais 
encore une prodigieuse quantité de secrets qu'il avait ramassés ça et là en 
voyageant. Le Journal de M. de Monconys n'a jamais été examiné sous 
les rapports de l'art, malgré l'intérêt incontestable et tout nouveau qu'il 
offre à ce point de vue. On verra, en le lisant avec fruit, que ce grand voyageur 
se préoccupait surtout de la peinture, impatient de connaître les ouvrages des 
peintres fameux, et de se mettre en rapport avec les artistes eux-mêmes, 
achetant des tableaux anciens et modernes, et se sentant plus fier d'être l'ami 
du Poussin et de Claude Lorrain, que le protégé du chancelier Séguier et le 
domestique du duc de Luynes. P. L. 

Leli Avril. Nou3 passasmes au travers de la ville de Balsano, 
qui est petite ; nous entrasmes dans une église des Jacobins, fort 
jolie, où il y a une fort belle chapelle avec une belle coupe, l'autel 
à colomnes de marbre et le pavé de marbre. 

Le 12. A Trente, c'est une très petite ville, située dans le 
valon,qui est si estroit en cet endroit, que le chasteau de TÉvésque 
qui joint aux murailles de la ville est basty sur le commencement 
de la montagne. 



— 259 — 

Le 13, Jour de Pasques. Je fus à la messe aux Jésuites. Le devant 
de leur église est peint en perspective, comme le fond d'une allée 
de jardin, et le grand autel, comme les perspectives des théâtres. 
Proche de cette église est le palais des comtes Galas, basty à Tita- 
licnne fort bien, avec un grand vestibule soustenu de colomnes et 
piliers, mais il n'y a que le devant et une aile de faite. 11 y a 
quelques autres maisons d'assez belle apparence par dehors et 
quelques vieilles peinturés à fresque. L'apfèsMifné, nous fusmes 
avec M. le Duc à Téglise du Dôme, bastiment tfès entier, couvert 
en berceau et de plomb, avec un petit corridor en dehors tout à 
Tentour, soustenu de petites colomties de trois ou quatre pieds, 
joignant presque le couvert : Ton y preschoit, et nous descendismes 
dans une église basse qui est sous tenue de colomnes au dessous du 
chœur et du grand autel, qui est autant eslevé par dessus la nef que 
cette chapelle basse est profonde. De là nous fusmes à Téglise 
de Santa-Maria Magiore, dans laquelle se tint le concile, qui y est 
peint : je ne trouvay de beau que le tableau des deux portes. De 
là nous fusmes aussi au chasteau de rÉvesque,qui fait une partie 
de la dosture de la ville : il y a de grands fossez taillez dans le 
roc, du costé de la campagne, et trois gros terrions, du costé dé la 
ville, laquelle n'a point d'autre fortification. C^est très peu de 
chose que ce chasteau^ quoyqu'il y ait deux appartements Tun sur 
Tautre; mais il y a quelques chambres et cabinets, une galerie et 
un degré peints à fresque en l'an 1S32, qui sont fort belles, de la 
manière du Perougin et d'André del Sarto : quoy que soit, c'est 
du bon goust et du bon temps; je crois que c'est le cardinal 
de Médicis, depuis Léon X, qui l'a fait peindre ; car il y est peint, 
en deux ou trois endrpits, en cardinal. 

Le 14. Après avoir ouy la messe à l'église Saint-Pierre, à la 
chapelle des Pères Martyrs Saint-Siméon, nous partismes, sur les 
sept heures, à chevaL 

Le \i. J'arrivay à deux heures à Solanio, petit village situé 
sur le bord de la Brente ; nous en repartismes à quatre de la 
dinée, et arrivasmes à huit à Castel Franco. 

Le 16. Avant que partir, je fus dans la ville avec M. Borre- 
Rens voir au Dôme un très beau tableau sur bois, d'une Vierge 



— 260 — 

assise sur un throme^ tenant un Jésus nud sur ses bras, avec un 
Saint François debout à sa gauche et un Saint Maurice armé 
à sa droite y ouvrage de Georgeon. 

Le 17. A Venise. J'accompagnay M. le Duc à Saint-Marc, où 
nous admirasmes la beauté de la place qui est devant cette église : 
elle est beaucoup plus longue que large, et est formée par deux 
corps de logis de différente architecture, ce qui fait un meschant 
effet et diminue la beauté de l'ouvrage et de la matière qui est de 
marbre. Celuy qui est à main droite de Téglise est soustenu de 
50 arcades, et celuy qui est ii main gauche de 37, mais Tarchitec- 
ture en est bien plus belle; le fond en est aussi de deux différentes 
architectures. Du costé de Téglise est la Tour, où nous montasmes 
pour bien découvrir toute la ville. Nous allasmes pour voir la 
bibliothèque, elle se trouva fermée, et je n'y vis que deux parfaite- 
ment belles statues de marbre à l'entrée du vestibule de la Sèque, 
beaucoup plus grandes que le naturel, l'une du dessin de Titian, et 
deux termes contre une porte, là proche de deux grandes femmes. 
De là, nous allasmes voir le couvent de Saint-George, où Téglise 
et les deux cloistres, dont les arcades dé Tun et de l'autre sont 
soustenuês de 4 colomnes, c'est à dire qu'au lieu d'une colomne il 
y a en a deux ; Tescalier pour monter au dortoir, et la beauté 
dudit dortoir, sont dignes d'être considérées, mais, plus que tout 
cela, un grand tableau des Nopces de Cana^ qui est au fond du 
réfecloir, l'un des plus beaux tableaux de Paul Veronés, qui ne 
s'en fit payer que 100 pistoles, quoy qu'à présent on en donne- 
roit bien 3,000 à ces pères de Saint Benoist, s'ils le vouloient ven- 
dre. Il y a encore, dans la colomne de marbre d'un autel qui est 
dans la nef de cette église, un Christ, les bras estendus et les 
pieds joints, formé par les veines de marbre, mais, comme au de- 
vant du mesme autel, il y â une grande teste de mort formée de 
mesme des veines du marbre, à laquelle ils ont adjousté l'artifice 
à la nature pour former les yeux et le nez, je douterois qu'il n'y 
eust quelque artifice au Crucifix. Après avoir bien vu ce couvent, 
nous nous en revinsmes par Je grand canal, pour voir à loisir une 
quantité de beaux palais de marbre qui sont dans ce canal, 
mais comme les vapeurs de Teau noircissent fort les bastiments, 



— 261 — 

ils n'en paraissent pas ce qu'ils feraient ailleurs, et plusieurs aussi 
qui sont d'une architectura ancienne et gothique ne me paraissent 
pas fort agréables : les plus beaux que j'y trouvay comme archi- 
tecture furent celuy de Grimani et celuy de Comaro. • ^ 

Le M. L'après-diné nous fusmes voir l'église Saint-Jean et Saint- 
Paul, devant laquelle, à un costé de la place qui y est, il y a la 
statue en bronze de Bartholoméo Coiono, sur cheval de mesme 
métail et doré sur un pied d'estal de marbre : la fasce de l'Éscole 
de Saint-Marc, qui aboutit à celle de cette église, est incroustée de 
marbre, qui forme des perspectives assez belles et des arcades 
dans lesquelles il y a des Lions. Dans l'église qui est assez obs- 
cure, il y a, à main gauche en entrant, ce beau tableau du Titian, 
de Saint Pierre martyr ^ et à main droite un de Jean Belin, d'une 
Vierge assise et force saints et saintes à ses pieds. De là, nous 
fusmes à la petite église des Mendicanti, où on faisoit un tombeau 
d'un noble, avec force colomnes de marbre ; il y a deux tableaux, 
l'un de Paul Veronés, au costé droit du grand autel, et un du 
Guerchin,sur un autel de la nef à main gauche. De là, noustra- 
versasmes la ville et fusmes aux Capucins, dont l'église est toute 
simple, mais si propre, le pavé du chœur et de la nef est de 
marbre si bien disposé en compartiments, et Tordre qu'on tient 
si bien entendu, quoyque seulement blanchy, qu'elle peut passer 
pour une des plus jolies églises de Venise. De là, nous rame- 
nasmes M. Brunetti chez luy, et nous nous retirasmes après. 

Zc 19. Je passay par Téglise Saint-Chrjsostôme, dont la nef est 
composée de deux couppes ou dômes, sans celuy qui (^t au mi- 
lieu de la croisée : c'est une fort mignone église. De là, j'entray 
dans celle de Saint-Sauveur, dont tous les autels de la nef sont 
forts magnifiques, composez de grandes colomnes de marbre de 
différents ordres d'architecture aussi magnifiques que les grands 
autels, et plusieurs sépultures de Doges, de mesme architecture. 
Je fus avec le Flamand à Saint-Gioan-et-Paulo. Messieurs Amat, 
Salomon et Malet arrivèrent à midy ; après diné, nous fusmes en- 
semble chez M. Gilbert qui contrefait si bien les diamans; de là, 
nous fusmes à rt3glise de la Sainte^ qui est dans une isle vis à 
vis de Saint-Marc : un seul dôme à huit fasces compose la nel, 



— 262 — 

dont l'architecture est, de mesme que celle du portail, une des plus 
considérables de Venise ; le chœur est un autre dôme, à costé 
duquel est la sacristie, à la voûte de laquelle il y a trois beaux 
tableaux du Titian : le Meurtre â!Abel^ le Sacrifice iï Abraham, 
et la Victoire de David contre Goliath; J'y remarquay encore un 
petit tableau du Bassan, d'un Christ deicendu de la Croix, avec 
la Vierge et des Saints et Saintes affligéCy qui me jdust fort. 

Ze 20. Nous ftismes à la messe à Saint^Gioan-et^^aulo , où je 
vis au réfectoir un tableau de Paul Veronés, d'un Banquet de 
Jés9is^Christ chez Simon. 

Le 21. L'après^^iné, attendant la visite de M. l'ambassadeur, je 
fus voir deux portraits fort vilains, avec M. Amat. 

Le 22. L'après-diné, je fus avec M. Amat chez M. Gilbert, et 
voir en deux lieux des portraits qui n'estoient point beaux ; nous 
avions esté auparavant avec M. le Duc chez un peintre qui fait 
merveille au naturel, qui se nomme Sébastian Pompelle.. 

Le 23. Un curieux, nommé Pierre Berney, Suisse, me vint voir : 
le matin je ne sortis point. L'après-diné, nous fusmes avec M. Céfali 
et M. Potsi à Saint-Sébastien voir les beaux ouvrages de Paul 
Yeronés, dont toute l'église est pleine, la voûte, les murailles, les 
portes des orgues, et deux tableaux aux costez du chœur; il est 
enterré dans cette église, avec cette épitaphe sous son bust : 
Paulo Caliario Veronensi, pictori Naturœ œmulo^ artis mira- 
ailo, superstite safis fama victuro. Nous vismes dans la chambre 
du supérieur du couvent un tableau d'une Eve^ de la main du 
Belloti, qui est très beau et finy extraordinairement ; il y a encore 
dans le réfectoir le Festin où la Magdeleine lava les pieds à 
Notre-Seigneur, des meilleures pièces de Paul Veronés. 

Le 24. Sur le soir, j'allay avec M. le Duc chez Carlo Lotti, qui 
fait fort bien en grandes figures. Nous avons esté auparavant à 
Saint-Marc pour voir les belles peintures qui sont dans les deux 
sales du Conseil, tant dans le soffite qu'aux costez des murailles, 
la pluspart de Paul Veronés, Bassan, Tintoret et Palme; les ta- 
bleaux des Doges forment les frises de ces deux sales, d'où nous 
vismes passer le Doge et les sénateurs qui alloient à vespres , à 
cause de la veille de Saiiit-Marc, où nous fusmes ouïr un peu de 



— 263 — 

musique et considérer les galeries qui font le tour de Téglise, la 
beautez des voûtes et des murailles qui sont toutes de mosayque, 
et le pavé de marbre, mais Téglise est un peu obscure et la voûte 
basse. 

Z« 25. Je fus à la messe à Saint-Roch, où je vis ces admirables 
ouvrages du Tintoret^ principalement la Pe5^6 qu'il a peinte au 
costé droit du chœur, et la Piscinej du mesme costé, dans la nef, 
vis à vis de laquelle est le Saint Martin du Pordenon, fait à Tenvy 
du Tintoret. Les sales basses et hautes de cette Confrairie sont 
peintes par ce mesme Tintoret qui y a fait cette grande pièce du 
Crucifiement de Jésus-Christ qui ne se peut trop estimer» non plus 
quQ la Gloire de Saint Roch, qui est au haut du plat-fond de cette 
seconde sale haute, lequel tableau de Saint Roch Ton dit qu'il fit 
en une nuit. Le degré de cette Gonfraiiîe est une très belle chose, 
quoy que ce ne soit qu'une montée simple, mais très douce, dont 
les marches de marbre sont fort longues et bien taillées sur le 
rebord. L'après-diné, je fus jusques à Saint-Marc, pour voir si la 
galère du Général qui alloit en Candie ne seroit point partie, mais 
elle l'estoit : plusieurs peautres, couvertes de tapis de damas cha- 
marrez d'or, avoient passé dans le grand canal, qui conduisoient 
les officiers dans ladite galère. De là, je fus avec M. Potsi au 
Fresque, où estoient M''' les ambassadeurs^ et vis M. le comte de 
l'Eslé. 

Zé 26. Je fus porter mes lettres, puis' tout le matin chez 
M. Gilbert où je retoumay l'après-diné pour acheter deux Bassans, 
et une Teste de Tintoret, 240 escus, que je portay montrer à 
Carlo Lotti qui ne s'y trouva pas. 

U 27. Carlo Lotti me vint voir le matiii, me destrompa de mes 
tableaux, aussi bien que trois autres peintres : je les reportay à 
GUbert. 

Ze 28. Je fus voir des tableaux, et diner chez M. l'ambassa- 
deur, qui m' ayant dit le péril qu'il y avoit d'aller Rome à cause de 
l'armée du Pape, qui voloit tout, estant desbandée, M. le Duc 
changea son dessein d'y aller. Nous fusmes l'après-diné à Saint- 
Marc, où je considéray la beauté de cette église composée de quatre 
dômes qui accompagnent le grand du milieu ; elle est toute pa- 



— «64 — 

vée de marbre en parquestages différents ; les murailles jusques 
à 1 5 ou 20 pieds sont incroustées de marbre , et tout le reste 
avec les voûtes sont de mosayque. 

Le 29. Je fus avec M. Cochin , peintre françois, qui fait des 
païsages, voir un autre peintre françois, nommé Régnier, qui a force 
tableaux qu'il tient bons et de grands prix; de là, il me mena à 
Sainte-Marie-Major, voir Quatre Saisons, un peu plus grands que 
toile dé teste, et un grand de Y Arche de Noë, où il y a une in- 
finité d'animaux , des meilleures choses du Bassan , comme on 
Saint Jean-Baptiste debout dans le Désert, qui est sur l'autel ; 
au fond de l'aisle de cette église, est le plus bel ouvrage du 
Titian. 

Le 30. Je fus, avec M. Potsi, voir, à Saint-François de la Vigne, 
sur deux autels, deux Madones, assises sur un throsne : Tune de 
Paul de Veronés, qui tient le petit Jésus qui estoit droit et qui 
s'eslance pour se jeter en bas, avec une sainte Catherine et un 
saint Antoine au ba^ du throsne ; l'autre du Salviat, laquelle tient 
des heures qu'elle montre au petit Jéstcs; puis, chez les religieux 
nommez H Servie dans le réfectoir desquels est le plus beau de tous 
les ouvrages de Paul Veronés, à scavoir du Festin cni la Magde- 
leine lave les pieds à Jésus-Christ, Il y a dans l'église deux portes 
d'autel, du Pordenon, d'un Christ qui dit à saint Mathieu, accom- 
pagné d'autres apostres : « Qui videt me.., » etc. ; à l'église de là 
Madonna del Or^o, les deux costez du chœur, A\m Jugement y à'un 
costé, et de YAdoratio7i du Veau-d'Or, de l'autre, du Tintoret, et 
les portes de l'orgue du mesme, d'une Présentation de la Vierge 
au Temple, où elle monte de la plus belle manière qu'on puisse 
voir. Dans cette église, je trouvay Du Sause, Lionnois, qui la co- 
pioil, et qui me lit compagnie aux Servîtes : M. de Charny y fut 
acheter une copie d'une Madone du Carache, 5 hongres , laquelle 
il me remit pour la luy porter en France. 

Le 1*' May. Je fus, avec un courretier nommé Bortolo Foresti, 
voir chez M, Rotano une Madojie du Bassan, avec une grosse Teste 
du Tintoret et une Magdeleinej qu'il faisoit 35 pistoles : de là à 
réglise de Saint-Zacarie, où il y a un beau tableau du Salviat, et 
un des plus beaux de Jean Belin, de Cinq ou six Saints debout, 



— 265 — 

S, Jemi, S, Hiérosme, S, Antoine, etc., et dans la sacristie, sur 
Pautel, un beau de Paul Veronés. 

Le 2. Je fus, tout le matin, avec le courrelier, voir des tableaux 
en divers lieux : chez rexcellentissime Bertucio Contarini, un grand 
tableau de Paul Veronés, d'une Europe, un de ses plus beaux ou- 
vrages, et un autre grand de Jacobo Bassan, aussi de ses plus 
belles œuvres, où il y a une îniinité de figures et d'animaux; chez 
le signor Olloboni, un petit tableau des Espousailles de la Vierge y 
de la grandeur de toile de teste, très bien conservé, où il y a 8 ou 
10 figures, des bonnes choses du Paul Veronés, dont je lui offris 
60 pistolos : il en vouloit plus du double, et le courretier me dit 
qu'il ne croioit pas qu'il le laissast pour 100, que ce seroitle moins 
qu'on put en donner. Sur le soir, je fus encore voir des tableaux. 

Le 3. Je fus, avec le courretier, chez Guiseppe Cagliari, sur le 
canal Reggio, voir plusieurs tableaux qu'il a de Paul Veronés, dont 
il eàt petit-fils ou neveu; et, entre autres, une Vénm wwéf, qu'un 
Satyre veut forcer y et un Petit amour qui dort en terre tout nud^ 
qui est non-seulement la plus belle chose qu'ait jamais fait Paul, 
mais la plus belle, à mon gré, qui soit au monde, car tout ce que 
Raphaël, Carrache et Titian ont fait de plus beau pour le dessin, 
pour Taggréement et pour le coloris se trouve dans ce tableau; 
dont je ne pouvois me rassasier; il l'estime 15,000 escus, et je 
crois que rien ne le peut payer. J'en vis un autre de cette mesme 
force cliezles seigneurs Vidman, d'une Suzanne que deux vieillards 
veulent forcer : elle est toute nue, serre les cuisses et replie les 
jambes, tient un de ces vieillards par la barbe; l'autre luy presse 
la fesse^avec la main, qu'il semble qu'il craigne de blesser : un 
Amour qui est dans Tair pleure de voir cet objet ; quoy^ue tout en 
soit charmant, le corps de la Suzanne est d'une beauté extraordi- 
naire et qui efface une grande Vénus accompagnée d'un grand 
Amour y tout nuds^ qui est dans la mesme chambre, et tous les au- 
tres tableaux du Titian et de Paul Veronés. M. Retano, chez qui 
j'estois allé revoir ses tableaux, m'y avait mené^ et de là, à Saint- 
Georges, voir les tableaux qu'il y a dedans l'église, du Tintoret, et 
une très-belle Nativité de nuit, en grand, des plus beaux de Jac- 
ques de Bassan. 



— 266 — 

Le 5. Nous entrasmes dans la ville de Ferrare ; elle n'est pas fort 
agréable, les rues en sont larges, mais les maisons laides; la place 
D*est point régulière; il y a dedans trois statues de bronze : l'une 
d'Alexandre YII, assis, et placé sur un pied-d'estal^ et^ sur deux co» 
lomnes, qui sont contre les bastiments au costé d un portail qui 
mène dans la place, celle du premier marquis de Ferrare, et celle 
du premier duc ; vis-à-vis de cette porte est la grande église, dont 
la façon est fort antique, composée de trois ordres d'arcades Tune 
sur l'autre qui forment une espèce de perspective enfoncée, com- 
posée de plusieurs petits piliers en forme de corridor : l'église est 
longue et obscure, et la Voûte en est de planches jointes en ber- 
ceaux. Nous entrasmes dans le palais des Ducs, mais nous ne fismes 
que traverser la cour qui estquarrée, médiocrement grande, et les 
murailles fort hautes ; aux quatre coins de ce bastiment^ il y a quatre 
tours à divers rangs et pIate&-formes : la Boucherie qui est tout 
contre est fort belle et grande ; le clocher qui tient à l'église est 
une tour quarrée, composée de quatre ordres d'architecture fort 
bien entoidus et agréables, et la seule architecture considérable 
dans la ville. 

Le 6. Messieurs Amat et Malet vinrent avec moy à pied attendre 
le carrosse à la porte de la ville, afin d'en voir un peu plus que le 
soir précédent. Nous entrasmes dans Téglise Saint-Paul : elle est 
toute dorée et peinte de moresques en grisaille : nous vismes les 
deux statues des premiers marquis et ducs de Ferrare, dont le pre- 
mier est à cheval et l'autre assis. Nous entrasmes dans le palais, 
dont la cour est toute peinte en gamaeux jaunes de tous les Princes 
et Seigneurs de Ferrare avec leurs armoiries et inscriptions. Nous 
montasme^ en carrosse, qu'ils nous contèrent 8 escus à chacun, 
jusques à Boulogne : nous fusme» nous promener par la ville qui est 
peu peuplée ; le^ rues n en sont pas fort larges, mais il y a des 
portiques de chaque costé qui embellissent fort les maisons et sont 
très-commofies quand il pleut. Je fus chez MM. Gorri, Boni etBon- 
dini, marchands, qui reçurent avec beaucoup de civilité la lettre de 
M. de la Roctte : de là voir le GuQrchin d'Iacinto, Jean Franceseo, 
un des premiers peintres du siècle. Nous passasmes dans la grande 
place où il y a une fontaine au milieu, sous laquelle est un Neptune 



V — 267 — 

de bronze : le palais du Légat est dans cette place, assez grande, 
mais où il n'y a rien à voir que la statue de Grégoire XIII^ en 
bronze, assis sur le haut du portail de ce palais; à un autre coslé 
de la place est la grande église qui n'est point achevée, n'ayant 
qu'une ou deux toises de frontispice, incrousté de marbre jaspé. Nous 
entrasmes encore dans l'église du Dôme ou de TÀrchevesché, laquelle 
est d'une structure singulière. C'est une nef sans ailes, avec deux 
grandes arcades rondes qui font les chapelles, et deux autres quar- 
rées entre-deux avec des pilastres canelez de l'ordre corinthien, 
les frises fort chargées d'arabesques et de cul&-de-lampes entre les con- 
soles de la corniche; au fond est le choeur, relevé en dix ou douze 
degrez, sous une autre grande arcade soustenue de chaque costé de 
deux colomnes canelées du mesme ordre que les pilastres, et plus 
avant est la voûte en coquille du derrière du chœur, soustenue de 
deux colomnes de mesme, mais cette coquille est moins exhaussée 
que la voûte du t^hœur, et cette voûte du chœur moins que celle de 
la nef : proche de là est une très-haute tour quarrée, simplement de 
brique, aussi bien que tous les bastiments et églises de la ville. 
Nous logeasmes à la poste, à l'enseigne S. Marc, où nous rencon- 
trasmes M. Terret, François. 

Le 7. MM. Salomon, Amat, Malet et moy* fusmes aux Francis- 
cani, un des plus beaux couvents de la ville ; le portique qui est 
au dehors tout le long du bastiment est peint de très-bonnes pein<- 
tures, les cloistres en sont magnifiques, et Tesc^lier à palier, du 
milieu duquel on voit d'un costé le cloistre haut, et de l'autre, en 
mesme temps, le cloistre bas, et celuy qui est au-dessus, qui fait 
un objet admirablement agréable. Au devant est une place où 
l'on fait le manège, et vis-à-vis de la porte est une colomne ca- 
nelée de pierre, sur laquelle est une Vierge. Puis, à l'église de 
Saint-Dominique, où est le plus bel ouvrage du Guide, du Massacre 
des InnocenSy et un autre du Garrache, d'une Vierge tenant le 
petit Jésus debout sur ses genoux, et saint ladnthe devant luy à 
genoux ; de là à l'église de Smnt-Salvador, où il y a une belle 
Assomption de Carrache, et un autre de Geronimo del Carpio, 
d'une Vierge, manière de Léonard : dans la BibUothèque de ce 
couvent, il y a au fond, à fresque, un Saint Augustin assis dans 



— 268 — 

mie chaise d'escale, avec une infinité d hérétiques qui ant leurs 
livres, et plusieurs autres regardant dans cette escole^ du dessus 
des colomnes et des balustrades de l'architecture, ouvrage in- 
comparable; sur le dessin de Raphaël : dans Saint-Jean, on montre 
l'admirable tableau de Raphaël, d'une Sainte Cécile debout^ au 
milieu de quatre Saints aussi debout. L'après-diné, M. ftambello 
ayant amené un carrosse à six chevaux pour M. le Duc, et un à 
deux pour sa suite, nous fusmes voir Saint-Michel in boscoy un 
couvent de religieux, basty, à un mille de Bologne, sur le sommet 
d'une montagne, situation très-belle, d'où Ton voit toute la ville 
et le pays, dont la beauté. ne se peut imaginer; la menuiserie de 
la sacristie et des chaises du chœur méiîte d'estre veùe; les 
cloistres en sont magnifiques, et de plus un appartement pour les 
estrangers, de deux enfilades de chambres très-propres; mais, 
plus que toutes choses, le petit cloistre à huit faces, peint à fresque 
par le Carrache ou par ses meilleurs disciples. Au retour^ nous 
passasmes dans la grande église, où il n'y a rien .à voir. 

Le i. Je fus seul au Mendicantiy qui est un lieu où Ton nour- 
rit quantité de pauvres enfants : où il y a, dans le grand autel, 
une Vierge tenant un grand Christ mort devant elle, et au-dessous 
du Christ, cinq Saints debout, et par dessous ces saints, plus bas, 
plusieurs grands anges, très-bel ouvrage du Guido, mais un autre 
de mesme, qui est sur un des autels de main gauche, de Plusieurs 
hommes et femmes qui offrent divers présents, sur des soucoupes, 
à un Prophète, est encore plus beau ; là mesme est la chapelle 
de Saint-Eloi, où le tableau de l'autel et ceux des deux costez de 
la chapelle, de trois Miracles de ce saint, sont des ouvrages ad- 
mirables du Cavedon, que j'eusse pris pour le Carrache, duquel 
il y a un tableau d'un Christ appelant Saint Matthieu qui laisse 
sa barque, et, sur un autre autel, d'une Sainte Vierge montrant 
le ciel à U7i vieilla7*d à genoux^ avec plusieurs anges, dont les uns 
font signe de se taire, mettant le doigt sur la bouche, qui est 
aussi. fort beau. De là J'allay au couvent dei Servi, à un autre 
bout de la ville, où je vis, dans la voûte d'une chapelle. Quatre 
anges tenant une mitre et une croce, des plus belles choses du 
fiuido. 



— 269 — 

Le 9. Nous fusmes à Rimini, ville maritime; passant par la 
place, nous vismes, proche de la porte où estoit la poste, un are 
de triomphe antique assez beau ; puis, de là, à Pesaro, où nous 
vismes, contre, le porlique| de PHostel de ville, qui est dans la 
place, plusieurs hostels antiques avec des inscriptions. 

Le 10. Nous partismes pour Ancône, où nous dinasmes ; j'y vis 
la Loge des Marchands, dont la voûte est peinte par le Pèlerin de 
Boulogne : dans le milieu est un Christ^ aux pieds duquel un ange 
tenant un flambeau à sa main fait tresbucher Lucifer ^ et il y a 
un petit ange qui vole, qui est merveilleux, aussi bien que six 
Vertus qui sont aux deux costez de la voûte, et un Hercule à un 
fondât un autre héros à l'opposite sur la porte. Au bout du port, 
sur le milieu du môle, est un bel arc de triomphe tout de marbre, 
dressé à l'honneur de Trajan, pour avoir rendu ce port seur aux 
vaisseaux. L'après-diné nous allasmes à Lorette; M. Mallet y arriva 
bientost après, et nous fusmes dans la Sainte Chapelle faire nos 
prières : elle est placée au milieu du dôme de Téghse, et toute 
entourée d'une muraille de marbre ornée de bas-reliefs de la vie 
de la Vierge et de dix grandes figures de Prophètes qui sont aux 
angles; mais ces murailles ne touchent point celles de la Chapelle, 
qui ne sont que de brique et n'ont aucun fondement : on y voit 
rimage de la Vierge, faite par saint Luc, de bois de sapin, assez 
basanée, placée dans une niche, sur le haut de la cheminée, der- 
rière l'autel , qui en est séparée d'un grand pas de distance par 
un balustre et treillis d'argent qu'a fait faire le C. Dietristein. Vis- 
à-vis et au fond est un vieux Crucifix peint sur une croix de bois, 
ouvrage aussi de saint Luc ; toute la Chapelle est pleine de lampes 
d'or et d'argent, et de divers autres vœux, comme celuy du roy 
Louis XIII; d'un ange d'argent offrant à la Vierge M. le Dauphin ; 
deux cornes d'abondance d'or de la grande Duchesse, qui servent 
de lampes. L'habit de la Vierge est brodé de pierreries, et sa cou- 
ronne et celle du petit Jésus, toute de diamants, donnée aussi par 
Louis XIIL 

Le il. Je fus faire mes dévotions dans la Chapelle et me con- 
fessay au P. Boulier, jésuite ; puis, je consideray les tableaux de 
l'église, entre lesquels est une Naissance de la Vierge^ ouvrage du 



— 270 — 

Carrache, et la chapelle de Sainte-Anne» peinte à fresque par Fran- 
cesco Mincio. L'après-diné le Père Boullier vint voir M. le Duc et 
le mena à rApothicairerie de Téglise, où tous les pots sont de 
Raphaël : qui est une des plus curieuses choses qu'on puisse voir. 
De là nous fusmes voir le thrésor, où les peintures de la voûte, 
faites par le Pomerange, n'en sont pas moins les belles choses. II y 
a trois principaux parements beaux : une robbe d'une Vierge, d'un 
brocard, avec une double dentelle sur le devant de broderie de 
diamants, où il y en a 6,000, donnée par la feue Reyne d'Es- 
pagne ; un parement d'autel, tout de perles, rubis et diamants, 
donné par la grande chancelière de Pologne» qu'on estime 140 mille 
escus, et un autre, donné par l'Impératrice, bordé de diamants, où 
il y en peut avoir 3,000. Il y a une infinité de bagues, de grands 
diamants, de cœurs d'or» tout couverts de diamants, chaisnes, 
aigles, reliquaires, oratoires, coffres, vases d'agate, lapis, am- 
bre, etc., et une mère perle qui représente assez bien une femme 
tenant un enfant entre ses bras. 

Le 12. Nous allasmes coucher à Macherata, située sur le haut 
d'une montagne. 

Le 13. Nous arrivasmes à neuf heures à Tolentino, petite ville 
entourée de murailles simples, crénelées» et de tours basses et 
rondes de mesme. 

Le H. Nous partismes assez matin et fismes deux postes jus- 
ques à Foligni ; l'après-diné je fus au couvent délie CotUesse voir 
un admirable tableau de Raphaël , d'une Vierge assise dam un 
soleil au dessus d'un arc-^en-^iel^ tenant un petit Jésus nud et 
debout sur ses genoux^ et en bas, sur terre» à main droite» un vieil 
chambrier de Pape à genoux, qu'un s^nt Hierosme offre à la Vierge, 
et de l'autre costé un saint François à genoux, et derrière luy un 
saint Jean Baptiste debout» et au miUeu de ces quatre un petit 
ange debout tout nud, lequel tient un tableau ou cartouche quarrée 
longue où il n'y a rien d'escrit. Nous partismes pour Spolète, où 
nous arrivasmes à nuit close. A cinq milles avant qu y arriver, il y 
a contre le chemin une petite chapelle faite des restes d'un temple 
antique, basti, à ce que nous dit un prestre du lieu qui se trouva 
là, à l'honneur de Glitumnus, le dieu d'un petit fleuve qui y estoit 



— 27! — 

toul joignant, et qui baigne tout le payât, qa^on nomme Pissiniano, 
et en latin Piscina Janiy ce qui me fit juger que ce temple pour- 
roit bien avoir este dédié plustost à Janus, à cause de la manière 
du l^astimenty qui a un porche devant» soustenu de quatre colonnes 
de marbre, dont les deux du milieu sont taillées en feuUIes de lau- 
rier, disposées les unes sur les autres en escailles, et les deux 
des extremitez sont cannelées torses ; et outre ce porche il y en 
a encore deux plus petits aux costez du temple, presque comme 
on voit le temple de Janus à Rome, et un autre que j*ay veu en 
Syrie. 

Le\^. M. Salmon et moy, nous arrivasmes environ les onze 
heures à Terni, où nous nous reposasmes le reste du jour, pen- 
dant quoy je fus voir Téglise du Dôme, restaurée par le cardinal 
Rappacciol, où il y a quelques bonnes peintures: Deux religieux de 
S. Françoisy à fresque, contre les pilastre d'une chapelle, qui sem- 
blent être du Carrache ; un tableau d'un Christ dans le jardin^ 
qui paroist à la Magdeleine^ et un autre d'une Viergeé Cetteé glise 
a esté premièrement consacrée en Tan 130 depuis rincamation. 
Q y a quelques inscriptions antiques dans la maison de TÉvesque, 
qui y est attachée, et quelques autels antiques. Je fus aussi chez le 
marquis Castelli, qui a trois ou quatre chambres pleines de tableaui 
et marbres antiques, entre lesquels je remarquay une belle teste 
d'un homme décapité et quelques autres de jeunes gens. 

Le n. MM. de la Berchere et Amat vindrent au devant josques i 
Ponte-Mole et disnèrent avec M. le Duc chez M. Bouvier, qui Tat-' 
tendoit et le logea. Nous receusmes dés lettres de Paris, qui luy 
ordonnoient d'aller promptement en Hongrie ; c'est pourquoy il 
commença à voir les beautés de Rome, sçavoir : place Navonne, 
Saint-Pierre^ la Longare, le petit Guise, et les galeries de Raphaël ; 
le grand Farnèze, la Chancellerie, la Rotonde, où partout il ne fit 
que jetter l'œil. 

* Le 18. Nous fusmes à Frescati voir la vigne Ludovisi, sa cas- 
cade et sa girandole, et à Belvédère, chez le Prince Pamphile, 
les mesmes choses, mais plus belles, et la sale des Pâmasses où 
Teau fait jouer des orgues. 



— 272 - 

TABLEAUX RARES QUI SONT A ROME ET QUE j'aY \TS EN 1660. 

A. Saint-Hiérosme. == Un Saint Hiérosme mourant, qu'un Eves- 
que communie, au grand autel. Dominicain. 

A Saint- Jean de'Bolognesi. =Un Saint Jean et un Evesque, 
avec une Vierge assise en haut, et le petit Jésus debout entre ses 
jambes, deux Anges au costéde Saint Jean, l'un tenant son aigle, 
l'autre son calice, au grand autel. Dominicain. 

A Santa- Agata Trastevere. = Une Vierge, à un autel d'une 
chapelle, à main droite. Carrache frère. 

A SainlrPierre ad vincula : = L'Ascension de Jésus- Christ, 
sur le haut de la montagne, et au bas, plusieurs Apostres qui re- 
gardent un petit enfant possédé, debout, que son père tient, 
auprès duquel est une femme, sur le devant, à genoux, qui tourne 
le dos, au grand autel. Raphaël. 

A Sainte-Marie Trastevere : = Une Vierge po7Hée au ciel par 
les anges, dans le plat-fond de la nef. Dominicain. 

A Saint-Jacques des Espagnols : = Toute la chapelle, première 
de main gauche en entrant, de plusieurs Miracles de Saint Jacques 
de Alcala, un Dieu le Père dans le fond de la couppe de cette 
chapelle, et Deux Apostres aux deux costez de l'autel. Carrache. 

A Saint-Louys des François : = La première chapelle à main 
gauche, à fresque des deux costez : la Mort de Sainte Cécile, au costé 
gauche, et Comme elle donne raumosne,SiU costé droit. Dominicain. 

Le tableau du grand autel de cette chapelle, copie de Raphaël 
par le Guide. 

A Saint-Isidore : = Un Saint François avec un Evesque, à une 
chapelle à main gauche joignant le chœur. Caravage. 

A Sainte-Marie-Majeur : = Une Vierge tenant un petit Jésus 
nud qui dort sur ses genoux, sur up autel qui est dans le haut de 
la nef à main gauche. Guide. 

Dans un arc de la chapelle Pauline, Trois moines, à fresque* 
Guide. 

Aux Capucins : — Un Saint Michel, dans T autel de la première 
chapelle de main droite en entrant. Guide. 

A Saint-Bartoloméo in Isola : = Dans une chapelle à droite de la 



— 873 — 

nef, le tableau de Tautel, un 5. Charhs, vestu en cardinal^ mon- 
trant la Croix. Carrache. 

Et les deux costez de la chapelle avec la voûte, de plusieurs 
Miracles de Saint Charles ^ sçavoir : une Peste et une Aumosne au- 
dessus à gauche, et à droite un Possédé, et une Adoration d^une 
Rîyne avec deux Anges; à la voûte, un Christ assis en la gloire. 

A Saint-André de la Val : =^ La voûte du chœur et les quatre 
angles de la coupe, dés Quatre Évangélistes et S. André, avec 
les Vertus contre les fenestres. Dominicain. 

Dans le fond de la copule, une Gloire. Lanfranc. 

A la Place : = A la main droite, en entrant, des Sibylles et 
des Prophètes. Raphaël. 

Le fond du choeur à fresque. Albano. 

' A Saint-Augustin : = Sur un pilier de la nef à main gauche, un 
Prophète et deux Anges. Raphaël. 

A l'Anima . ^=^ Sur Tautel d'une chapelle à main droite, 
une Vierge. Jules Romain. 

A Saint-Carie di Catenari : s= Les quatre angles de la couppe. 
Quatre Vertus j la couppe. Dominicain. 

Sur l'autel d'une chapelle à main gauche, le Trespassement 
de Sainte Anne. Andréa Lacqui. 

A Saint-Grégoire : ^^ Dans une chapelle particulière séparée 
de l'église, à main gauche en entrant, à fresque^ S. André que 
J'on conduit au supplice. Guide. 

A droite, Saint André que l'on fouette. Dominicain. 

A Saint-Chrysogone : = A la sofite, un S. Chrysogone^ vestu 
en soldat y porté au Ciel par des Anges. Guerchin. 

A Saint-François in Ripa : = Une Pitié , sçavoir : un Christ 
mort sur les genoux de la Vierge, deux petits anges à ses pieds, 
et un S. François à gauche, et une Magdeleine à droite. Carache. 

A Santa-Catharina dei Funari : = Une Saincte Marguerite ap^ 
payée sur un autel où est escrit Sursum corda, à main droite, en 
une chapelle. Carrache. 

Au Saint-Esprit : = Une chapelle, à droite en entrant. Mutian. 

Une, joignant, où est une Assomption. Scipion Caietan. 

A Saint-Apostoli : = La Voûte du chœur. Pietro Perugino. 

18 



— 274 — 

A la M. di Loreto : =: Une figure de marbre de Sainte Catherine. 
François Flamand. 

A la Trinité-du-Mont : = Une Descente de Croix, à fresque. 
Daniel de Volterre. 

A la Bibliothèque Yaticane. = La grande salle de cette Biblio- 
thèque est peinte à fresque : d'un costé, de toutes les anciennes 
Bibliothèques, et de Ifautre, de tous les ConcUes généraux ; dans les 
voûtes, les Places publiques de Rome, et les Aiguilles que le Pape 
a fait eslever, avec les portraits des principaux Pères et auteurs 
ecclésiastiques. 

Ze 19. Je fus voir le matin MM. les cardinaux Barbann ; puis, le 
père Fabris, et achetay un bas-relief de François Flamand, 
20 Jules ; de là nous fusmes au Capitole, à la Loge d'Araceli, au Cam- 
povacinoy à la prison de Saint-Pierre, au Colisée, au Forum 
NervcBy à POErarium publicum; de là au Forum boarium, et au 
théâtre de Marcellus. 

Le 20. Je fus chercher des tableaux tout le matia: j ^achetay un 
bas-relief de François Flamand. MM. de la Bercbere et Salmon 
disnerent au logis : Tapres diné» on fut à la vigne Montalto et à celle 
Ludovisio ; puis, nous vinsmes escrire en France, et M, de Lavardin 
vint après souper. 

£e 21 . Je fus ouyr la messe du Pape et voir Mgr. Nini ; puis avec 
M. le Due chercher Eustachius qui m'estoit venu voir le matin, 
et M. de Saint-Jean le médecin ; de là à la Madona del Populo, à 
Saint-Louys et à la Rotonde. L'après-diné, M. le Duc fut avec 
M. Bouvier à la vigne Bourguesi, et moy je fus troquer mon oeil 
de chat contre un tableau de Poussin, un de Titian, et un de 
Gaspre, et acheter deux ronds du Bamboche, et une teste de 
terre de François Flamand; puis, voir M. Poussin là mesme, et sou- 
per au logis où M. de Lavardin vint voir M* le Duc, et sortirent 
après ensemble. 

Le 22, Je fus, à la messe de Saint-Jacques des Espagnols, vixr 
la belle chapelle du Carrache; puis, avec MM. de la Bercbere, 
Amat et Sabnon, à. la vigne Médicis, où les plus remarquables 
choses sont PËguiseur, le Marsias, le Ganimède, les deux Lut- 
teurs, un petit. Apollon jouant de la flûte, et l'incomparable Vénus, 



— 275 — 

ouvrage grec, ^ quelques bas-reliefs dont les murailles sont in- 
croustées» avec un vase antique de la hauteur d'un homme, tout 
cela de marbre. 

Le 2i. Monsieur le Duc alla à Saint-Pierre voir la couppe^ et 
iii(mta jusques dans la pomme avec M. de Lavardin : puis, le der- 
rière du chœur où est au fond la chaise de Saint-Pierre, soustenuê 
<lés quatre docteurs de TEglise, en bronze, plus grands trois fois 
que le naturel, avec plusieurs anges de mesme métail, et une ia* 
finité de stuc autour d'un grand soleil, au milieu duquel est 
une colombe : à main droite de la chaise est le tombeau de 
Paul 111, vestu à la pontificale, de bronze, assis au-dessus du mo- 
nument, au devant duquel il y a deux figures de marbre couchées; 
l'une est une vieille, et Tautre est une jeune personne, qu'on dit 
estre Glelia Farnèse, fille de ce pape, qui est une si belle figure, 
que la tentation qu'elle eausoit à quelques pers<»mes a obligé d'y 
faire une chemise .de bronze, pour achever de couvrir ce que 
celle de marbre laissoil descouvert trop lascivement : à Topposite, 
est le tombeau d'Urbain YIII, assis et vestu de mesme, et de pa- 
reille matière et forme que le premier. L'après-diné, je fus, avec 
M. le Duc et MM. de Lavardin et de Refuge, chez Eustachius, puis 
à la vigne de Médicis. 

Le 24. Nous fusmes avec MM. de Lavardin et de la Berchere à 
Tivoli, où il y a un vieil temfde rond, entouré d'un portique de 
mesme figure sur le faaut d'une éminence ; au costé de cette cas- 
cade il y a à la frise le Jiom du mesme qui a fsdt bastir une tour 
ronde dans la plaine, au commencement de la ville de Tivoli, qui 
estoit à mon advis son tombeau* L'après-<liné, nous vismes le palais, 
les jardins, les fontaines, girandoles, cascades, soies, allées et ber- 
ceaux d'eau, et les bas-reliefs admirables du Padoûanin. 

Le 2^. An sortir de l'arudience du Pape, ML le Duc futà la messe au 
Collège Bomain, {misa Saintr Jacques des Espagnols, à Saint-André 
de la Val, à la place où bgeoient les Corses, où nous vismes la 
pyramide qui est fort petite, maïs son pied d'estal est fort gros, 
et rinscription y esloit déjà. Le soir précédent, le secrétaire de 
M. l'Ambassadeur estôit arrivé, qui apporta la nouvelle que son 
Excellence estoit partie de Florence. 



— 276 — 

Le 26. Je Tus tout le matin par la ville à chercher quelques ta*- 
bleaux : Taprès-diné, à la Teste de Saint-Philippe Neri ; puis, voir 
les tableaux de MM. Petit, et ceux du sieur Nicolo Simonelli, 
garde-robbe du cardinal Patron. 

Le 27. Le matin, le sieur Nicolo Simonelli me mena voir les ta- 
bleaux de le femme du sculpteur, et ceux des enfants du cava- 
lier Josépin; et, au retour, je luy fis voir mon microscope. L'après^ 
diné, M. Bertolin le courrier me vint voir; après, je fus voir 
M. Simonelli qui me donna deux estampes, deux petits tableaux 
de Mompre, deux médailles du Pape, un éventail et un chapelet : 
je luy laissay 19 pistoles pour un Bassan, et je parlay à l'envoyé 
de TElecleur Palatin. 

Le 28. Gaspre m'envoyo son tableau, et M. Simonelli, celuy du 
Hassan, pour lequel il me dit d'en avoir donné 20 pistoles ; il 
vit mes lunettes et tableaux de Hollande, dont je luy donnay un, 
et il m'en renvoya deux, l'un de Yendecable, qui imite le Mole, 
l'autre de mignature, copie de Raphaël. Puis, M. le Duc avec toute 
sa brigade furent chez le sig. Gotifredo voir son dieu Priape, et 
de petites tablettes longues et carrées de corne, qu'onMonnoit an* 
ciennement pour entrer au spectacle : de là^ je fus avec M. le 
duc voir M. de Bourlemont, et de là au palais de Palestrine. 

Le 29. Je fus à Saint-Pierre avec M. le Duc et MM. de Lavardin 
et de Refuge, mais, n'y ayant rien pu voir, nous fusmes à Saint- 
Pierre in Montorio voir le beau tableau de Raphaël , de là à Far- 
nèse, et à Saint-Augustin voir le Prophète de Raphaël, et la Ma-^ 
domLj avec deux Pèlerins j du Caravage, et une Descente de Croix 
deDaniel da Yolterra. Uaprè&-diné, je fus voir M. Simonelli etprendre 
congé de M. Nini ; puis, chez Claude, où je vis le beau paîsage 
qu'il a fait à M. de Bourlemont. 

Je fus à là place d'Espagne voir M. Poùssm, qui reconnut et 
advoûa le tableau de Narcisse que j^avois eu de luy ; je fus prendre 
Eustachius pour aller voir le sieur Guastafero, qui me montra sa 
sphère de bois où il y a un bouton dans l'écliptique qui se meut 
d'un mouvement contraire à celuy de la sphère. 

Le 30. Je fus tout le matin avec M. Bouvier voir des tableaux; 
et le soir quérir mes lunettes, et prendre Eustachius avec les 



— 277 — ' 

siennes^ que M. le Duc vint esprouver à la Trinité-du-Mont : noua 
les trouvasmes excellentissimes, elles sont de 18 palmes, trois plus 
que les miennes. J'avois esté voir Taprès-diné avec M. le Duc le 
palais Farnèse, où il y a une quantité infinie de tableaux excellents, 
tant dans Tappartement haut que dans le bas : de là à Téglise de 
la Place voir un tableau de Jule Romain, et les Sibylles et les 
Prophètes de Raphaël, puis à Sainte-Marie-Major, où nous 
ne pusmes entrer qu^à la Chapelle de Paul Y. 

Le 31 . Je fus prendre M. le Maire pour aller voir un tableau que 
Ton me vouloit vendre pour Guide, et de là chez le sculpteur du 
Pape, qui me fit 600 escus un du Poussin, d'une Bacchanale de 
petits enfanSj et 200 escus ceux de Claude Lorrain, de toile d'Em- 
pereur. 

Le T' juin. L'après-diné, je fus chez le cavalier del Pozzo, et 
de là à la place d'Espagne, où je payay à M. le Maire le tableau de 
Claude Lorrain, qu'il m'avoit auparavant envoyé. 

Le 2. Je fus, avec un regratier et M.Artaud, voir une Madone 
de Jule Romain dans le couvent de la Chiesa Nova, et vis-à- 
vis on Bassan; puis, portay mon tableau à Claude Lorrain qui 
me promit de le raccommoder. Je fus visité de M. du Puis, à qui 
je donnay une larme de verre, et en cassay une en sa présence ; 
je fus voir le sieur Simonelli, auquel j'en donnay deux; et de là 
feire compliment à MM. Nini et Chiaia, majordomo et maître de la 
chambre du Pape, de la part de M. le Duc, et prendre congé 
d'eux ; puis, à la messe à Santi-Apostoli. L'après-diné, nous fusmes, 
avec M. Lavardin et Artaud, à Saint-Sébastien, voir Tendroit où les 
corps de saint Pierre et saint Paul furent trouvez, et où le Pape 
saint Estienne fut tûé disant la messe ; de là voir la sépulture d& 
Metella, dite Cape di bove^ qui est une tour ronde, d'une espais- 
seur extraordinaire ; sçayoir d'environ quarante pieds : elle est 
proche du Cirque de Caracalla, qui se va fort destruisant, qu'à 
peine y reconnoit-on rien à présent. Le Temple de Janus, qui est 
dans le Capo di bave, est une masse de pierrequarrée, ouverte 
aux quatre costez par quatre grandes portes ou arcades ; et, à 
chaque face des pilastres qui soustiennent la voûte, il y a six 
niches revestues d'un ornement simple d'archilecliue, trois basses. 



— 278 — 

et trois hautes^ si bien qu'à chacune il y a 12 niches qui repré- 
sentent les 12 mois, ou les 12 «gnes ; et les 4 portes représentent 
les 4 saisons, ou les 4 humeurs, ou les 4 vents, ou les 4 tours, 
ce que Ton s'imagine. 

Le Z. Je fus le matin , avec M. le Maire, voir chez M. Salviati 
le taUeau de Poussin, que j'achetay 64 pistoles, et je le fus montrer 
à M. Poussin qui le reconnut pour Foriginal : de là je fus trouver 
M. le Duc à la Bibliothèque Yaticane, de laquelle nous passasmes 
à la galerie qui est pleine de» cartes de toute l'Italie peintes à 
fresque; et ensuite dans les Sales de Raphaël, les Loges peintes 
par le mesme, les sales et appartemens où habite Sa Sainteté, 
la chapelle peinte par Michel-Ange, la sale Clémastîne, dcHit la 
voûte est de Chérubin d'Albert, avec un grand paysage^ à un 
fond de Paul Bril. Au sortir, on futouyr la messe à l'Anima. L^après- 
diné , pendant que M. le Duc estoit allé à Sainte-Agnès voir le tombeau 
de Bacchus , je fus voir M. Simonelli qui avoit la goutte, et chez 
Claude Lorrain qui toucha un peu à son tableau : puis, M. le Duc 
ayant envoyé son carrosse, nous fusmes à la vigne Aldobrandin, 
à Magnanopoli, où il y a de très beaux ba&-reliefs cofilre les m\k- 
railles, et, dans la sale, de petites figures admirablement belles, 
quoy que toutes les testes en soient ruinées; plusieurs belle» 
figures de marbre, mais principalement, dans le degrés une f^mme 
en chemise qui n'a pas sa pareille; plusieurs Bassans, une chambre 
de nudités, de cinq ou six grands tableaux de Vénu$,, de divers- 
grands peintres, comme Titian, Carraehe, Paul Yeronés; mai» 
toutes ces beautés cèdent à une pemture à fresque, l'unique 
qu'on voye à présent, laquelle représente une Espousée qui se met 
au lit la première fois : elle fut trouvée fort avant en terre, et 
assez bien conservée; la «muraille sur laquelle elle est peinte, est 
de briques quarrées comme des prismes. 

Le l. kxk matin, pendant que M. le Duc estoît allé voir Tarmede 
du Pape et le chasteau Saint-Ange, je fus retirer mon tableaa de 
Claude Lorrain : puis, porter à M^Chemborne^neveto^ de M. TÉlec*- 
teur de Mayence, la lettre que je luy avois escrîte le matin aussi 
bien qu'au sieur Marochi de Lorette : puis, avec M. Bouvier, dièse 
M. Nicolas, chirurgien du Pape, voir ses tableaux. L'aptès^iné^ 



— 279 — 

sur les cinq heures de France ou vingt-une et demie d'Italie, 
nous partismes pour Florence en litière. Messieurs Bouvier et 
Artaud vinrent seuls accompagner, jusques à Ponte-Mole, M. le 
Duc qui voulut passer chea M. Poussin, et le voir avant que 
partir, comme le plus illustre qui ait esté jamais pour la peinture, 
esgalant Raphaël dans le dessein, et le surpassant dans Thistoire 
et Tordonnance. Nous arrivasmes à deux heures de nuit à Beccane. 

Le 5. Nous partismes à six heures, et arrivasmes à onze à 
Rossiglione et fusmes diner à Caprarolla, chasteau appartenant au 
duc de Parme, basty à my-costeau au bout de la grande rue de la 
ville, qui va toujours en montant et si droite que le chasteau 
paroit comme une perspective : on y monte par un perron en 
fer de cheval. Le corps du logis est un pentagonne, la cour est 
un rond parfait, et toutes les chambres en sont quarrées : on en 
conte 365. La cour qui est fort grande est soustenuè d'un gros 
pilier taillé du roc vif, sur lequel est basty le chasteau. Il y a une 
chambre faite d'un tel artifice, que, des deux angles opposez, on 
entend ce qu'on dit tout bas , quoy que ceux qui sont au milieu 
de la chambre n'entendent aucune chose : on dit que c'est à 
cause qu'elle est parfaitement quarrée ; c'est de l'ouvrage de Jacobo 
Vignola. La plupart des chambres sont peintes par Frédéric 
Succre ; les faces sont taillées dans le roc, et il y a de très-petits 
bastions attachez à chaque angle, en forme de terrasses, hors un 
qui est eslevé jusques au haut du bastimenf ; les escaliers sont 
en limaçons, où l'on fait descendre des cornets de papier dans un 
petit espace, depuis le haut jusques en bas, sans qu'ils se four- 
voyent, pour divertir les innocens. Derrière le chasteau, on a fait 
autant bien qu'il s'est peu les jardins» allées, fontaines, grottes et 
cascades dans le penchant de la montagne. L'après-diné, nous 
fusmes coucher à Viterbe. 

Le 6. Nous fusmes diner à Bdsena, petite villette au bord du 
lac, et coucher à Ponte-Centino. 

Le 1. Nous montasmes la grande montagne de Radicofani, à 
l'entrée des estats du Grand Duc, sur le haut de laquelle est une 
bonne forteresse bastie sur le roc. 

Le 8. Nous arrivasmes à Sienne sur le midy- celte ville est 



— 280 — 

située sur trois sommets de montagnes : ainsi il faut toujours y 
monter et descendre; elle est toute bastie de briques, hors quel- 
ques grands palais, comme celuy du gouverneur, plusieurs des 
Picolomini et quelques autres; les rues sont aussi pavées de briques^ 
et la place de mesme, qui est en forme d'amphithéâtre ; la grande 
église est bastie dedans et dehors de marbre blanc et noir; et ce 
qu'il y a de plus remarquable est le pavé du chœur qui est de 
marbre blanc et noir, ouvrage excellent du Mecarin, qui y a fait 
une partie du Vieil Testament avec ces deux seules sortes de 
marbre et quelques traits de burin aussi bien faits que *si c'estoit 
au crayon ou bien en estampe. Le Pape Alexandre YII, à présent 
régnant, a fait faire une chapelle de la Vierge à un costé de la nef, * 
dont toute la voûte est dorée sans aucune couleur, ouvrage pourtant 
plus magnifique que beau, de même que la couronne d'or garnie 
de pierreries qu'il a mis sur la teste de la Vierge qui est peinte 
dans un tableau sur le milieu de l'autel, laquelle couronne est 
estimée douze mille escus : il fait faire une autre chapelle en 
l'honneur de Saint Jean, vis-à-vis de celle-là, de la mesme manière : 
au-dessus de laquelle est la Bibliothèque de Pie second, où l'on 
entre dans l'église, comme si c'estoit une sacristie : le tour de 
cette Bibliothèque est peint, un costé par Pietro Perugino, et 
l'autre par Raphaël, lorsqu'il étoit son disciple, de grandes figures 
comme nature, en 8 grands tableaux à fresque, de la vie de ce grand 
Pape JEneas Sylvius, dit Pie II, conservez comme s'ils venoient 
d'estre faits. Au milieu de cette Bibliothèque, il y a trois Grâces de 
marbre antiques et belles ; le devant de cette église est un assez 
bel ouvrage, quoyque gothique. Nous partismes de Sienne à i heures 
et fismes encore 1 3 milles ou 2 postes pour arriver à ilemy-heure de 
nuit à Pongibonse où nous fusmes en arrivant prendre des lucides. 

Le 9. Nous arrivasmes à Florence. 

Le 10. Nous fusmes à l'église du Saint-Esprit, où il y a une 
custode et' le grand autel de pierres fines, de la manière de 
celuy de bronze de Saint-Pierre, laquelle un particulier a fait bas- 
tir; c'est une balustrade appuyée sur un pied d'estal, qui envi- 
ronne quatre piliers qui soutiennent un dôme. 

Le ii. W Viviani, Capponi et Allemani vinrent faire compa- 



— 281 — 

• 

gnie à M. le Duc, premièrement, à Téglise du Dôme, qui a 210 
de mes pas. On dit que la longueur est de 260, largeur de la 
croisée 166, largeur de la nef avec les deux aisles 66, hauteur de 
la nef 72, hauteur des aisles 48, circuit de toute l'église 1280 ,. 
hau'eur delà coupe depuis le pavé à la lanterne 1548, hauteur 
de la lanterne 36, la pomme 4, la croix 4. De là, je fus aux Galle- 
ries où je remarquay particulièrement un bust d'un jeune enfant, 
le plus beau morceau antique qu'on puisse voir ; j'observay aussi le 
clou de cheval moitié d'or et moitié de fer, qu on y connoit assez 
distinctement estre soudé. De là, passant dans le vieux Palais, 
nous vismes le grand salon peint par le Salviat, et la garde-robbe 
où est toute l'argenterie, et la belle chaise de broderie et de 
pierres précieuses, dans laquelle le Grand Duc est assis sous la 
Loge de la place, le jour de la Saint-Jean, pour recevoir les 
tribus que toutes les villes luy apportent ce jour-là, en luy venant 
rendre hommage ; nous vismes aussi« passant devant les remises 
des caresses, celuy du Grand Duc, de velours rouge, brodé d'or 
dedans et dehors, tout le bois doré et les ferrures aussi, de la 
main de cet excellent ouvrier des Golleries, qui fait de si riches 
ornements de cheval, d'espées, pistolets et autres choses si polies 
qu'elles sont plus estimées et plus belles que l'argent, et le Grand 
Duc en envoyé des présents fort considérables au roy et aux princes. 
En6n, nous fusmes à Taudience du prince Matthias, ensuite à celle 
du prince LéopoU tous deux frères du Grand Duc, et nous vismes 
les tableaux de ce dernier, où il y a, entre autres, une Vierge, de 
demy-corpSj gui présente un petit Jésus à sainte Catherine y un des 
plus beaux ouvrages de Paul Yeronés ; il a aussi une Ténus de 
marbre, couverte d'un voile depuis le nombril jusques aux pieds, 
qui est, à mon advis, de la mesme main que la belle de Médicis 
qui est à Rome et par conséquent autant belle et mieux conservée; 
c'est une statue qui n'a point de prix, qui s'est trouvée il y a peu 
de temps à Boulogne^ et que Son Altesse a eue pour fort peu de 
chose. Après, nous fusmes à l'église de Sainte-Crois voir le tombeau 
de Michel Ange , et à une heure de nuit à TAnnonciade voir 
l'image de la Yierge, qui est à fresque, et dont on dit queja teste 
a esté peinte par les anges : le peintre estoit en peine de la manière 



— 282 — . 

dont il la feroit ; ayant déjà peint tout le corps, il s'endormit, et, 
se réveillant en sursaut, il trouva qu'elle estoit faite; on la tient 
toujours couverte de trois voiles, dont il y en a un d'argent massif, 
et il faut une faveur extraordinaire pour la voir, et on n'accorde 
cela qu'aux princes et ambassadeurs : ce fut une grande grâce que 
le Grand Duc voulut faire à M. le Duc, mais, nonobstant que, pour 
éviter la foule, il eust ordonné que ce fut à une heure de nuit, 
tant de monde y accourut qu'on fut obligé de s'en aller, pour 
obliger plusieurs d'en faire de mesme, et de revenir à minuit, où il 
n*y eust pas moins de monde; on la découvrit, quand nous y fus- 
mes, et après l'espace d'un pater et d^un ave , on la recouvrit. 
C'est une peinture fort brune, dont le front et les joues sont plus 
blancs que le reste du visage, comme si cet endroit avoit esté frotté 
et un peu raclé ; on tient qu'après l'avoir regardée, la veOe ne se 
perd ny ne diminue plus. 

Le 12. Nous fusmes aussi à l'église Saint-Laurens, où nous 
^ vismes la Bibliothèque, bastie du dessein de Raphaël, devant la porte 
de laquelle il y a un vestibule quarré tout plein d'architecture, 
si bien entendue pourtant, qu'il n'y a point de confusion. 

te 14. Je fus le matin acheter un bamboche, d'un nommé Ca- 
meratt, par l'entremise de Domenico Benoti^ qui me mena au 
jardin du feu cardinal Jean Carlo où j'achetay un autre bam- 
boche. L'après-diné, je fus voir Jean-Paul Prado pour un service; 
mais ses affaires et l'affliction de la mort de sa femme, qui s'es- 
toit lestée dans le puy le jeudy précédent, ne le luy permirent 
pas ; de là, je fus chez le signer Yincenz Viviani, puis j^envoyay 
prendre les deux tableaux. 

Le 15. Nous fusmes à la messe de TAnnonciade, dont le cloistre 
ou cour devant l'église est peinte d'André del Sarto, enterré dans 
ce cloistre , avec son bust de marbre. Accio Bandmelli, grand 
sculpteur, est enterré dans l'église r dans le grand cloistre, sur une 
porte, est fa belle Madtme et saint Joseph assis sur un sac^ ou- 
vrage admiré d'André del Sarto ; de là, nous fusmes au logis où un 
Lorrain, nommé Nicolas Le Coq, qui se mêle de peinture, amena 
\in petit fils qu'il a, nommé Mathieu, âgé de 8 ans sëuleident, 
lequel dès l'âge de 6 ans commença à faire, sans savoir ny 



— 283 — 

lire ny escrire, toutes les plus difficiles règles d'arithmétique. 

Le 16. Je tràvailhy de bon matin pour encaisser mes talAeàux; 
je fus chercher M. Juste, le peintr^^, et M. Viviani. Je rencontray 
an retour M. le capitaine Alcaini, fort curieux en chimie, ^ fus diner 
avec M. le Duc chez M. le narquis Nicolini, où il y eut un très- 
grand festin et grandissime compagnie. Le Grand Duc ayant voulu 
qae M. le Duc prist une de ses litières pour le mener à Boulogiie, 
nous la flsmes partir premier et montasmes en carosse à six che- 
vaux, que le sieur Molara amena et vint faire compagnie à M. le 
Duc avec M. Viviani à une lieue de Florence où nous montasmes 
en litière. 

> Le 18. Nous arrivasmes à Boulogne à midy : cette ville n'a 
nulle fortification. L'après-diné, je fus chez le marquis Cospi, qui 
me fit voir ses tableaux du Guide», Guerchin , Albano, un parfai- 
tement bel ouvrage deSalvator Rose, une Sainte Cécile jouant de la 
viole, avec un ange chantant proche (telle, des plus beaux tableaux 
du Dominicain. J'achetay un Amour du Guide. Il y a une fiUe à 
Boulogne, nommée Elisabeth Sirani, qui imite fort excellemment la 
manière du Guide. Je fus revoir aux Mendicanti les deux beaux 
tableaux du Guide, trois du Cavedop, des Miracles de Saint Éloy^ 
manière du Caravage, mais qui le surpasse; et ce beau tableau 
d'Annibal Carrache, d'un Christ qui appelle Saint Mathieu et luy 
fait quitter sa barque. Je fus de là chez le marquis Magniani, qui 
a une Vierge du Guide comme la mienne, pour voir la frise de sa 
grande sale peinte à fresque par Annibal Carrache. 

le 19. Je fus. voir à l'église Saint-Grégoire un admu*ablement 
beau tableau du Gaerchin, ù'un Évesque qui donne l'habit de 
saint Bernard à tm soldat arméj un reKgieuœ auprès et plusieurs 
personnes qui regardent avec admiration, et dam le ciel une 
Vierge assise sur les nues tenant un petit JésuSy assis sur ses ge^ 
mtix, qui rit , contre un ange qui lui offre une croix, et un grand 
ange dans les nues qui montre à la Vierge ce qui se fait en bas. 
J'arrestay deux places à un carosse jusques à Milan pour quatre 
pistoles, et nous partismes à dix*huit heures, ayant pris congé de 
M. le Duc, qui me donna les plus tendres témoignages d'amitié* Je 
HKmtay en carosse avec un opérateur, un tbéatin, un jésuite et uu 



— 284 — 

jacobin. Nous arrivasmes, avant les vingt-quatre heures^ à Modène, 
où j'entray dans une fort jolie église, proche du palais du Prince, 
composée d'un . dôme au milieu et de quatre arcades ou chapelles 
ouvertes en voûte» et des tribunes balustrées dans les quatre 
angles qui séparent ces chapelles, lesquelles, tribunes sont soute- 
nues de colomnes. 

Le 20. Je partis de Modène à 9 heures, et remarquay en sor- 
tant les mauvaises fortifications de la ville ; aussi, y a4-il une 
citadelle à un bout de la ville, à main droite, quand on sort pour 
aller à Regio, où j'arrivay à 12 heures et demy : cette ville est 
petite, mais les rues en sont larges et nettes ; j'y fus voir Féglise 
de la Madone, dont toutes les voûtes sont peintes de divers pein- 
tres assez bons ; mais ce qu'il y a de plus remarquable est un 
tableau d'une Annandade^ au fond du chœur où chantent les re- 
ligieux, qui est d'Ànnibal Carrache; il y a aussi sur Tautel d'une 
chapelle un Ctucijix avec quelques saints au pied de la Croix, 
qui est une des plus belles œuvres du Guerchin , de sa première 
manière : duquel il y a encore deux tableaux dans Téglise pro- 
chaine de la Confrairie de la Mort, sur deux portes au costé du 
chœur, mais qui se gastent fort. Je fus aussi à Téglise du Dôme, 
où il y a aussi au fond du chœur, derrière le grand autel, un 
excellent tableau d'Annibal Carrache, d'un Saint Mathieu et d'une 
Sainte Catherine; dans la mesme église, il y a quatre figures 
de marbre de Prosper Clément; et en dehors de l'église, sur le 
portail, un Adam et Eve couchez, aussi de marbre, qui ne cèdent 
point aux ouvrages de Michel Ange qu'il imite fort ; et sur deux 
pieds d'estaux quarrez, à la porte du logis du sieur Scarufi, il y a 
un Hercule qui semble une copie de celuy de Farnèse, tant ils 
ont de raports, et un Alexandre Farnèse avec cette inscription au 
pied d'estal : Prosper Clemens de Regio. 1560. Gasparis Scarufi 
impensis. Je quittay Regio et fus en quatre heures à Parme, où 
j'arrivay d'assez bonne heure pour aller au Dôme voir la coupe pemte 
par le Corrège, admirée de tout le monde ; et tout proche cette 
église, est celle de Saint-Jean, dont la coupe est aussi du même 
Corrège, et aussi belle, si elle ne l'excellé ; il y a deux tableaux 
du mesme, dans une chapelle de l'église , à main droite en en- 



— 288 — 

trant; sur la voûte de la petite porte, qui va de Téglise au 
cloistre, il y a un Saint Jean^ qui vaut bien tout le reste du Cor- 
rège. Ces deux tableaux de la chapelle , dont Tun est un Christ 
descendu de la Craix^ et l'autre un Martyre d'un Saint et d'une 
Sainte y sont fort renommez parmi les curieux. 

Le 2\. Je partis de Parme et je me rendis à Plaisance où je 
fus me promener par la ville qui est fort déserte ; les rues n'en 
sont pas fort larges, la place est assez jolie, dans laquelle il y a 
des statues d'Onufre et Alexandre Farnèse de brcmze à cheval, 
sur un pied d'estal chacune, le tout de mesme matière. 

Le 23 . A Milan« La ville est très-grande et fortifiée de bastions re- 
vestusde briques, mais assez mauvais; aussi, sa principale force gist 
en la citadelle ; la grande église nommée le Dôme est une des choses 
les plus considérables de la ville : elle n'est moins longue que Saint- 
Pierre de Rome que de 1 4 pas, mais elle est bien plus estroite ; 
elle est généralement toute bastie de marbre, mais qui n'est pas 
poly; il y doit avoir quatorze mille figures grandes comme nature, 
d'un marbre qui croît proche de ce pays-là, et on y trouve de plus 
le granisse d'Egypte, dont il y a deux belles colomnes au portail 
de cette église qui n'est pas achevée. 

Le 28. A Turin. Je fus me promener par la ville, qui n'a rien 
de beau que ce qu'on nomme la Neuve, qui consiste à une grande 
place, à un bout de laquelle est le Palais-Neuf, qui est une assez 
grande fassade pleine de fenestres, d'une architecture assez mé- 
diocre , une grandissime basse-cour devant, qui est fermée par 
une muraille qui . soustient une terrasse, et a plusieurs portes et 
arcades qui regardent la place : sur cette muraille sont des figures 
des ducs de Savoye; à l'autre bout, est une belle, longue et large 
rue, bastie nouvellement de maisons blanches et semblables; à 
un des costez de cette place est le vieil chasteau où logeoit feu 
madame Royale^ et les autres costez sont bastis aussi de nouveau 
avec des portiques couverts où sont des boutiques. Je vis quelques 
peintres, entre autres, M. Oaufin, qui est au prince de Carignan, 
qui me mena Taprès-diné voir la galerie des tableaux du marquis 
de Voguere, où je vis entre autres un tableau de Vouel, d'un 
Demy-corps d'hxmime nud, et deux tableaux du Poussin, l'un 



— 286 — 

YAdaraiion du Veau (ToVy et l'autre le Passage de la mer Rouge. 

Le 29. Je fus ouyr la messe à l'église du Saint-Suaire, proche du 
Palais de S. Altesse, qui est fort grand, composé de deux grandes 
cours, dont la première est quarrée et a quatre corps de logis ou 
aile^ doubles, et celle de derrière n'en a qu'une; le jardin est 
derrière, le long de la face de ces deux corps; il y a force cham- 
bres et sales peintes et lambrissées, et une grandissime enfilade 
de diambres, sur ces deux longueurs qui respondent an jardin» 
où il y a des cabinets et galleries pleines de tableaux. 

Le 4 juillet. J'arri vay à Lyon sur les 6 heures du soir. 



PETIT GUIDE 



DES 



ARTISTES EN VOYAGE 



ALLEMAGNE RHÉNANE ^'^ 

AIX-LA-CHAPELLE; COLOGNE, COBLENTZ, MAYENCE, FRANCFORT, DARMSTADT, 

MANNHEIM, HEIDBLBERG, CARLSRUHE 




E Rhin^ <( le grand Rhin allemand », 
comme dit le chant patriotique de nos 
voisins de TËst, allons cette année sur 
ses bords, de Cologne à Mayence, puis, 
sur la rive droite, pour voir Francfort, 
Darmstadt, Mannheim, Carisruhe. Ce 
sera une introduction à l'AUeme^e. 
L'année prochaine, nous irons à Berlin 
et à Dresde ; dans deux ans, à Munich 
et à Vienne ; dans trois ans, nous pique- 
rons jusqu'à Varsovie et à Saint-Pétersbourg, quand le 
chemin de fer russe sera fini. Une autre fois, nous pren- 
drons ai l'ouest, — en Angleterre ; une autre fois, au sud, — 
en Espagne. Pour Fltalie, on y songera plus tard : tout le 
monde n'a-t-il pas été en Italie? Beaucoup même en sont 
revenus. Avec le temps, nous verrons tout. Il ne faut qu'une peu 



(1) Voir le Guide en Hollande et le Guide en Belgique^ dans les Annuaites de 1860 
«t 1861. 



— 288 — 

de résolution maintenant pour faire le tour du monde. Nous le 
ferons sur les pages de ce livre perdurable. — Un Annuaire est 
éternel. 

Qu'on vienne de France, d'Angleterre, de Belgique, de Hol- 
lande, la véritable entrée de l'Allemagne est parle vieux carre- 
four de Cologne. Cologne a eu bien raison de construire enfin son 
pont, travail aussi étonnant que sa cathédrale, — car il est encore 
plus difficile de bfttir dans l'eau que dans l'air. 

On va de Paris à Cologne en onze heures, par express, en pas- 
sant la frontière belge à Erquelinnes, puis, traversant Namuf) 
Liège et Verviers. Départ de Paris à 7 heures 30 du matin, arrivée 
à Cologne à 6 heures 30 du soir; n'est-ce pas admirable et bien 
tentant ! 

Mais il faut nous arrêter à Aix-la-Chapelle , où l'on arrive à 
5 heures. Le paysage est si beau, dans la traversée du pays 
wallon, de Charleroi à la frontière prussienne, et aussi d'Herbes- 
thal à Aix, que nous conseillons de prendre ce train de jour. Au« 
trement, on pourrait partir de Paris à 8 heures du soir, visiter 
Aix le matin et aller dtner à Cologne'; ce serait un jour de gagné. 

Mettons que nous sommes à Aix vers 5 heures du soir : on peut 
aller dtner à l'hôtel Nuellens, sur la grande place, en face de la 
fontaine Élise, ou au Grande-Monarque , deux établissements de 
premier ordre, adoptés par les riches étrangers, durant la saison 
des eaux. Comme les artistes français ne sont pas très-forts sur 
les langues étrangères, décidons-nous tout de suite, pour ce tour 
en Allemagne, à fréquenter les bons hôtels, où l'on peut s'expli- 
quer avec les gens de service et récolter tous les renseignements. 
Quand on parle allemand, il y a un tiers d'économie à aller dans 
les hôtels secondaires. 

On peut visiter la célèbre cathédrale le soir : les vieilles églises 
sont très-belles à la lumière. Qui voudrait voir les reUques devrait 
y retourner le lendemain matin. Encore ne voit-on les « grandes 
reUques » que tous les sept ans, à moins d'être prince. Croyez- 
vous aux cheveux de la Sainte Vierge, à son portrait peint par saint 
Luc, à sa belle robe de coton filé, aux langes du petit Jésus et à la 
ceinture en cuir de Notre Seigneur? 1 thaler à payer pour les 



"petites reliques», el, iwiir leri graiid^'s, reveiiii en 1867, lors 
lie l'exposition publique et gratuite. — Liie dans M. Victor Hugo 
In description de cette cathédrale el des objets d'art qu'elle ren- 
ferme. 

A rbôtet de ville, composé de parties romaines, moyeu âge et 
renaissance, sont les peintures d'Alfred Rethel, mort fou, à Dùs- 
seldorf, en 1855; sujets de l'histoire de flharlemajtne ; grand 



style et grand dessin. Prix : 7 1/2 siberfçroscben, environ 1 franc 
de France. 

La galerie de M. Barthold Suermondt est généreusement ouverte 
aux étrangers : belle collection de hollandais, de flamands et 
d'espagnols; Rembrandt, Flinck, de Gelder, Fabritius, Roghman, 
Th. de Keijser, Brouwer, Aalbert Cuijp, Aart van der Neer, les 
Ostade, Metsu, Jan Steen, Ruisdael, Hobbema, et même un in- 
comparable paysage de van der'Meer de Delft; Ruhens et van 



— 890 — 

Dyck; Velazquez et Murillo, etc. On en trouve, chez le libraire 
Mayer, Bùchel, n* 43, la description par W. Bûrger, avec le cata- 
logue complet, traduit du docteur Waagen, de Berlin. 

D'Aix-la-Chapelle à Cologne, 1 heure et demie en chemin de 
fer. Il est entendu qu'en Allemagne on voyagé toujours dans les 
wagons de seconde classe, aussi comfortables que les voitures de 
première classe en France. On peut donc dtner à Cologne (1), le 
second jour, et aller donner un coup d'œil aux églises, le soir. 

Troisième jour : avec de l'activité on peut tout voir • 

La cathédrale (le* Dom)j où l'on doit se faire ouvrir le fameiu 
Dombild (tableau de la cathédrale), triptyque représentant X Ado- 
ration des Mages y peint en 1410, par meister Stephan (mattre 
Etienne) Lothener, élève de meister Wilhelra, le plus ancien peintre 
rhénan dont on ait conservé le nom. Stephen Lothener était de 
Constance, et il mourut à Cologne en 1452. A maître Wilhelm 
lui-même on attribue les peintures d'un retable sculpté, qui orne 
la chapelle Saint-Jean. 15 silbergroschen (environ 2 francs) à 
payer pour voir le Dombild et circuler dans le chœur. 1 thaler 
(3 francs 75 centimes) en sus, pour voir le trésor et la châsse des 
Trois Rois. Défense de circuler dans l'église pendant les offices du 
culte. 

On doit entrer aussi dans Sainte-Marie-du-Capitole, dans Sainte- 
Ursule, dans Saint-Géréon, dans Saint-Cunibert, dans l'église des 
Apôtres, etc., où sont conservées quelques anciennes peintures très- 
précieuses, et dans Saint-Pierre, où est le célèbre Martyre de 
saint Pierre^ peint par Rubens, pour le banquier Jabach. Quant à 
la maison où « naquit Rubens » et où mourut Marie de Médicis, 
dans la Slernen strasse, on peut toujours aller lire l'inscription sur 
la porte. Mais il faut croire maintenant, d'après les documents 
découverts par M. Backhuîzen van der Brinck, archiviste de 
La Haye, que Rubens est né à Siegen, dans le comté de Nassau. 

Le Musée, installé aujourd'hui dans un nouveau bâtiment 
voisin de la cathédrale, est presque entièrement composé de 



(1) Hôtel de Hollande, donnant sur le quai; hôtel Vittoria, Heumarkt (place du Mi^ 
ehé au foin] ; hôtel de Ruâsie, bon petit hôtel, Friedrich Wilhelm strasse, etc. 



I 



— 291 — 
tableaux primilifs île l'écnle allemande : encore Stephan Lolhe- 
ner, un Jugement dernier,' Irès-curieux ; Israël van Meckenfin, 
Martin Schôn, van Schoorl le Hollandais, Wohigemuth, le ma!tre 
d'Albrechl Durer, et Durer lui-même, et Cranach, et Holliein 
(une douzaine de portraits) ; on y ajoute, depuis quelques années, 
un choix de )>einture moderne des allemands contemporains. 



Les collections particulières sont très-nombreuses. La plus 
renommée est celle de M. Weyer {Rothgerherbach strasse), dont 
on a publié un cntulogue allemand, accompapé d'un texte fran- 
çais dans une nouvelle édition de 1859, laquelle comprend 
1526 numéros. On y rencontre les noms les plus illustres de toutes 
es écoles, maître Wilhelm et maître Stephan, Durer et Holbein, 
van Eyck et Memling, Rubens et van Dyck, Lucas de Leyde et 
Rembrandt, Cuijp e( Hobbema, Giorjjione el Titien, Velazquez e'( 



— 293 — 

Murillo, etc. Tenez que la plupart de ces tableaux sont apocry- 
phes, mais il y en a beaucoup de superbes ou de rares, môme 
parmi ceux qui sont mal attribués. 

La collection de M. Neven est très-intéressante pour les maîtres 
hollandais : Jan Steen, Ruisdael, et autres, en belle qualité, même 
un Jan van der Meer de Delft : le Géographe^ répétition du 
tableau appartenant à M. Dumont, de Cambrai. 

M. Ruhl possède aussi un van der Meer, une Rue dans une ville 
hollandaise, les mêmes maisons à peu près que dans un tableau 
qui nous appartient. Il y a encore d'autres maîtres peu communs : 
Theodor de Keijser, Salomon Koninck, Jan van Kessel d'Amster- 
dam, Godfried Campbuijsen, Sorgh, etc. 

Avec le temps il faudrait également obtenir l'entrée des autres 
collections particulières, chez M. Merlo, l'auteur d'un excellent 
livre sur les maîtres colonais, chez MM. Essingh, Oppenheim, 
Clavi (autrefois collection Zanoli), Kerp, Kyll, Dormagen, chez 
madame Schatïhausen, etc. ^ 

Voulez-vous passer le quatrième jour à Cologne? soit. Cologne' 
est une belle ville et le Rhin est bien beau à voir couler. Et tant 
d'églises curieuses, surtout pour les archéologues! 

Alors, partons dès le matin, le cinquième jour, pour Mayence : 
5 heures et demie de chemin de fer. On doit faire en sorte de se 
placer dans son vvagon à une fenêtre dç gauche, pour voir la filée 
du Rhin, que l'on côtoie presque toujours. Inutile de s'arrêter à 
Bonn, la ville des étudiants, pour saluer la statue de Beethoven, 
sur la place de la Cathédrale. Nous brûlerons aussi Coblentz, la 
ville des émigrés, bien que ses vieilles églises ne manquent pas 
d'intérêt. 

Le Musée de Mayence a été fondé au temps où cette ville était 
le chef-lieu du département du Mont-Tonnerre, et M. Clément de 
Ris ne s'est pas gêné pour le comprendre dans son ouvrage inti- 
tulé les Musées de province'. C'est son affaire, à régler avec l'Alle- 
magne. Le catalogue en allemand est plein de fausses attributions et 
fort mal disposé, avec des numérotages différents pour les diffé- 
rents sujets. La collection d'ailleurs est peu importante, et il faut 
en rayer les Velazquez, les Titien, les Rembrandt, etc. Mais il y a 



un grand et superbe Jordajns, Jésus parmi les docteurs; un magni- 
fique triptyque attribué à Gaudenzio Ferrari ; un Saint Jérôme, 
qui n'est pas de Jan van Eyck, à qui on l'attribue, maïs quipeut 
compter comme un chef-d'œuvre de Cranach (?), une belle répé- 
tition de l'Adam et Eve, d'Àlbrecht Durer, dont le Musée de 
Madrid possède l'original, et quelques petits hollandais excellents, 
par exemple un grand paysage de van Goîen, un petit paysage de 



R. de Vries, un paysage de Salomon van Ruisdael, daté 1641, 
attribué par le catalogue à Salvator Rosa, sans doute parce qu'il 
porte le monogramme SVR, le \ accolé à l'R. 

Le Musée de Mayence possède aussi une précieuse série de 
pierres turaulaires et monuments avec inscriptions antiques ou du 
moyen âge, trouvés à Mayence et dans les environs. 

En sortant du château électoral où est le Musée, il faut vile 
revenir à la cathédrale, place du Marché, voisine de la place où a 



— 296 - 

• 

été érigée la statue de (jutenberg, en bronze, par Thorwaldsen. 
Pour la cathédrale, nous renvoyons encore à M. Victor Hugo. 

S'il y a des collections particulières de tableaux anciens à 
Mayence, je ne sais. Je n'en connais aucune. Mais il y a quelques 
collections de tableaux moderpes, surtout de l'école allemande. 

Après avoir visité le Musée et la cathédrale, on a le temps de 
dîner (à l'hôtel d'Angleterre, par exemple), et de partir le soir pour 
coucher à Francfort (1). Une heure seulement, par la station du 
chemin de fer à Castel, de l'autre côté du Rhin. 

Francfort, une belle ville! bien aérée et bien propre par ci, bien 
pittoresque par là. « Elle se recommande tout à la fois à ceux qui 
aiment les villes neuves et à ceux qui se passionnent surtout pour 
les vieilles villes, dit l'intéressant Itinéraire de l'Allemagne du 
Nord, par Adolphe Joanne. Elle a d'anciens quartiers aux rues 
étroites, tortueuses, sombres, aux façades peintes ou cuirassées 
d'écaillés, aux pignons sculptés, aux tourelles à angles, etc., et 
des rues neuves, larges, tirées au cordeau, bordées de riches mai- 
sons, presque si^mblables, dont au.cun ornement extérieur ne vient 
gâter \di plate et monotone beauté...» Il y a surtout un quartier des 
Juifs, aussi pittoresque que les quartiers juifs à Amsterdam. C'est 
autour de la cathédrale, comme toujours, qu'on rencontre ces 
restes caractéristiques des temps anciens et les demeures des classes 
excentriques à la grande ville des banquiers. Luther a habile une 
des maisons de la place du Dom. Sur la principale place de Franc- 
fort, sur le iÎ055/w«rA:^, est le monument-fontaine, en l'honneur des 
inventeurs de l'imprimerie : Gutenberg, Faust et SchœfTer. A droite 
du Rossmarkt est la maison où naquit Goethe; à gaucBe, sur une 
promenade plantée d'arbres, la statue de Goethe, en bronze, par 
Schwanthaler. 

Allons, dès le matin, au Musée (près de la porte du Taunus), 
ou Institut des Beaux-Arts, ou Institut Staedel, du nom de son fon- 
dateur, mort en 1819, après avoir légué à sa ville natale ses 
collections, ses maisons et un capital considérable. Le Musée de 

(1) Hôtel de TEmpereur romain, premier ordre, dans une des rues principales, ia 
Zeil; liôtel de Ttinion, second ordre ; li6tel de Bruxelles, troisième ordre, non loin du 
Mu«^tV. 



— 297 — 
Prau^fort, longtem)>ti administré par M. Passavant (1), l'auleur 
du Raphaël publié à la librairie Renouard par le bibliophile 
Jacob , n'a pas en Europe la réputation qu'il mérite (2). 11 suffit 
d'indiquer ici quelques-unes des œuvres remarquables dans les 
différentes écoles : 

Ecole italienne : Fra Angelico da Fîesole, une Madone, fresque 
sur fond d'or; Sandro Bolticelli, un portrait de femme, de profil, 
plus grand que nature, « peut-être Lucrèce de Tornabuoni, femme 



de Laurent de Médicis, le Magnifique, et mère du pape Léon X, » 
un chef-d'œuvre de style grandiose ; un Saint Sebastien, d'Anlo- 
nello de Messine ; Giovanni Bellini et Cima da Conegliano ; un Saint 



(I) Voir <bi)s cet Annuaire 1s notice biognphiq'je sur PasuTBnt. par noffs nmî 
M. Otto UOndler, un des >connBisseun les plus compâtents en peiotiirc itilienite et 
même en tnbleatu des autres écoiea de l'Europe. 

(3) Nous publierons prochainement une âlude sur ce tintée et sur celui de Darmstadt, 
dam un livre intitulé : Trétors dAri enAllenuiffoe, comprenant lesHusérade Cologne, 
de HaaoTre, de Brunswick, de Cassel, de Berlin, de Dresde, de Munich, de Vienne, etc., 
suite niilniclle * nns MvMi rfc In Hnllmdf et i nos TWmr.t if frl en ApgMerrf. 



— «98 — 
Maurice, duGiorgione, et un portrait de femme, par Sebastiano de 
Piombo, deux peintures superbes; un beau portrait de doge, par 
le Tintoretto, etc. - 

Ecole allemande : les douze Apdtres et Martyrs, de Stephan 
Lothener, volets intérieurs du Jugement dernier que possède le 
Musée de Cologne; une petite Madone de Jan van Eyck, provenant 



de la vente de Guillaume II de Hollande; le Tameux tableau 
de Christophsen, petite Madone signée PETRUS XPR ME FECIT, 
1417, antérieure par conséquent à toutes les peintures à l'huile 
qui%oient connues jusqu'Ici, même à celles des van Eyck, quoique 
lleter Christophsen ail été élève de Hubert van Êyck ; une Madoue 
de Rogier van der Weyden le vieux; trois beaux volets, attribués 
à Rogier le jeune; un portrait d'homme, attribué à Memling; un 
magnifique portrait de Holbein, Oswald MQller de Lucerne, à ce 



— 299 — 

qu'on dit, tenant devant lui son petit garçon ; trois Albrecht Durer, 
un Job avec sa femme (qui est le portrait de la femme de Durer 
lui-même), un portrait de jeune fille et le portrait du père. de 
l'auteur, peint en 1494; et bien d'autres morceaux curieux des 
anciennes écoles germaniques. 

Ecole flamande : Rubens, van Dyck (portrait de jeune homme, 
de la galerie Fesch); unStalbent, maître rare; deux bons Snyders, 
catalogués « Peter Snyers » (1); un Boel, d'Anvers; et David 
Ryckaert, et Teniers, et van Artois, etc. 

Ecole hollandaise : deux portraits par Rembrandt, 1633 et 1635, 
ordinaires; un portrait de jeune homme, signé et daté 1644, par 
Ferdinand Bol, première beauté, et un autre portrait d'homme, 
daté 1659 ; le portrait de l'historien Dapper, avec une belle signature 
et la date 1669, par van den Eeckhout ; un Salomon Koninck, David 
jouant de la harpe devant Saûl, et un paysage de Philip Koninck, 
signé , mais tout repeint ; un sujet biblique de Jan Victor, signé ; 
deux Fabritius, signés et datés (2); un Theodor de Keijser, chef- 
d'œuvre, signé du monogramme; un Intérieur d'éghse, par Delorme, 
également signé, et daté 1646; un Wijnants, de 1671 ; un paysage 
de Hobbema, signé; un Kalf singulier, signé et daté 1643; deux 
Bega, de 1663; un Gaspar Netscher, de 1677; un Backhuysen, 
de 1700; un Jan Weenix, de 1681 ; un Cornelis de Heeip, de 1658 ; 
un Dusart, de 1687; et Jacob van Ruisdael, et son frère Salomon, 
et son ami Everdingen, et de Vries, et Frans Mieris, et Terburg 
(portrait de femme de grandeur naturelle), et Frans Hais (un 



(1) Le catalogue, rédigé pAr M. Passavant, Francfort, 1858, in-8 de 150 pages, est 
en général très-looable, et il indique les signatures, dates, provenances des tableaux. 

(2) On pense que ces Fabritius nous ont vivement intéressé, comme aidant à 
débrouiller la personnalité du Fabritius que les historiens hollandais s'accordent à 
présenter, sous le nom de Carel^ comme élève de Rembrandt et maître de van der 
Meer deDelft. Les signatures et les dates de ces curieux tableaux de Francfort, et aussi 
le style de la peinture, prouvent qu'il y a deux Fabritius : le Carel, auteur du 
nouveau tableau» (signé) ac(}uift par le Musée de Rotterdam, et mort en 1654» lors de 
l'explosion de la poudrière à Delft, — et un Bernard Fabritius, son fils peut-être, et 
pareiHement sectateur de Rembrandt, lequel a signé ces tableaux et d^autrea^ 
avec l'initiale B et des datés rostérieures à 1654. Nous rassemblerons tous ces détails, 
concernant les Fabritius et se rattachant à la fois à Rembrandt et à ^Iftsche^ 
van dcr Meer, dans notre travail sur les Musées Allemands. 



superbe portrait de femme), etParcellis (vigoureuse marine, signée 
des initiales I. P.), ce mattre introuvable, dont Rembrandt et 



Rubens avaient des peintures; et Isack Oslade, un excellent liitériem' 
rustique, catalogué, à tort, comme un Adriaan; et les deux Cuijp, 
le père et te fils; et Job Rerckheyden, et Brekelenkam; Anion 



l'iilamedes ; même des Philip Wouweroiaii, un jmîu usés. On voit 
que ta série des hollandais est intéressante pour l'artiste et pour 
riiistorien de l'art. 



Le Musée possède aussi des tableaux modernes, importants 
dans l'école allemande, et, avant tout, le chef-d'œuvre de 
M. Overbeck, le fameux Triomphe de la Religion dans les Arts. 
C'est foi-t trisie à voir, bien que l'auteur de ce logogriphe soit nn 
esprit supérieur. Ajoutons des exemplaires des anties allemands 
célèbres, Veit, Schnorr, Steinle, Schadow, Rethel, Lessing, 
Acheiibach, et même des flamands modernes, Ommeganck, 
Yerboeckhoven, Leys et Gallail. 

Les amateurs de sculpture peuvent aller visiter encore le musée 
Bethmann, oti, parmi des plâtres d'après les statues consacrées, 



— 302 — 

trône YAriane^ trop vantée, du statuaire Dannecker, mort à 
Stuttgart en 1841. 

Plusieurs collections particulières renferment des trésors, par 
exemple celle d'un des membres de la famille Rothschild. On dit 
que tous les tableaux sont de premier ordre. Je n'ai jamais eu 
occasion de les voir. 

Vient ensuite la collection de M. Antoine Bretatano : un grand 
chef-d'œuvre de van Dyck, le Christ déposé de la croix; un sujet 
énigmatique, avec quatorze figures, attribué, je crois, a Memling, 
mais qui est un chef-d'œuvre de Stuerbout; quantité de hollandais 
rares, par exemple un paysage de Philip Koninck, presque aussi 
beau qu'un Rembrandt; un Salomon Koninck, Vieillard endormi; 
des van Goien excellents; la Famille de PalamedeSy six figures; 
Philip Wouwerman, Pijnacker, Beerestraaten, Molijn, etc. ; des fla- 
mands : Teniers, Huysmans, une Bataille de paysans^ par Craes- 
beck, etc.; quelques italiens: Sassoferrato et Carlo Dolci; même 
un Poussin. 

Chez M. Louis Brentano, est l'incomparable collection des qua- 
rante miniatures de Jean Fouquet, le peintre de Charles YIl, vingt 
sujets de la vie du Christ et vingt sujets relatifs aux saints et aux 
martyrs; plus, le tableau du même Jean Fouquet, représentant 
Etienne Chevalier, trésorier de France et ami d'Agnès Sorel, à mi- 
corps, de grandeur naturelle, accompagné de son patron. Cette ad- 
mirable peinture faisait pendant à la Madone (portrait d'Agnès Sorel 
elle-même) conservée au Musée d'Anvers (n** 154) (1). 

On voit aussi quelques tableaux intéressants chez le professeur 
Oppenheim, peintre et amateur. 

Un jour n'est pas suffisant pour bien voir le Musée, les collections 
particulières, et pour se promener dans la belle ville, sur les quais 
bordant le Mein, autour de la cathédrale, ou dans les grandes rues 
régulières. Mettons deux jours : ou peut aller passer sa soirée au 
Casino (en se faisant présenter), au théâtre, ou sous les arbres d'un 



(1) Nous en avons donné la description dans le magnîllque onTrage publié par la 
maison Muquardt, de Bruielles : le Musée dAnters^ avec quarante photographies de 
Fierlants ; texte de W. BOrger. 



fislaminet, pour repasser ses souvenirs, en buvant de la bi<^re 
parraite. 



Le huitième jour, aa matin, partir de Francfort pour Darmstadt : 
une heure de chemin de fer seulement. Aller droit au Musée, 
dans les bâtiments du vieux cliÂteau. Il a moins de réputation en- 



— 304 — 

core que le Musée de Francfort , mais je crois qu'il est encore 
plus instructif pour les artistes, critiques et amateurs, qui étudient 
rhistoire de la peinture. 

Le catalogue contient 677 numéros, dont 13i modernes et 15 co- 
pies. Parmi les anciens allemands , on remarque la Purification 
de la Vierge dans le temple, attribué à meister Wilhelm, et payé, 
dit-on, 100,000 francs; je le croirais plutôt de meister Stephan; 
plusieurs Cranach superbes ; un beau portrait de Georg Penz. 
Il y a des français, chose rare ! et même les noms de Claude et 
de Poussin, classés dans l'école italienne. Pour les italiens, assez 
nombreux, les œuvres attribuées aux grands noms sont apocryphes, 
par exemple un prétendu Correggio, deux Raphaël, mauvaises 
copies; des copies de Titien, de Véronèse, etc, dans les maîtres 
secondaires, quelques tableaux intéressants. Point de Velazquez, 
sur les deux qu'on lui attribue, mais un beau jportrait de femme, 
du Navarette, el Mudo. Parmi les flamands, un seul vrai/Rubens; 
une grisaille et un portrait de van Dyck, un Jordaens, un Diepen- 
beck, deux Fyt, d'une exécution très-magistrale, un Gysels, un 
beau van Noort et un de Bie, signé et daté, la seule peinture au- 
thentique qui nous soit connue, de ce peintre-historien. 

Mais ce sont les hollandais qu'il faut voir : quatre Rembrandt, 
dont un, le Christ tourmenté par deux soldats ^ est de la plus 
haute qualité dans son œuvre : le précieux tableau dont la date 
a soulevé tant de discussions, lorsqu'on croyaitlire 1669 et qu'on 
supposait que Rembrandt était mort en 1664 ou 1665; un por- 
trait censé de sa femme , mais ce n'est pas elle ; et une adorable 
esquisse. On trouvera la description détaillée de ces Rembrandt 
dans nos Musées de r Allemagne, Liécole de ce grand maître est 
représentée par des chefs-d'œuvre de vanden Meckhout et d'Aart 
de Geider ; il y a aussi J. de West, J. Bijlaert, Salomon Koninck, sous 
le prénom de Philipp, etc.; puis un Brouwer, un Ostade (n° 250), 
un Aart van der Neer capital, un Everdingen, un Jacob van Ruis- 
dael de 1649; un Kalf, des vases et divers objets, de grandeur 
naturelle ; un Jan van der Venue, un Jan van Kessel d'Amsterdam, 
des van Goien excellents, un intérieur d'E. de Witte, Leducq, 
Egbert Heemskerk, Adriaensen, le peintre d'oiseaux, de poissons 



et d'objels immobiles, etc.; et beaucoup de bons. tableaux Jont 
les attributions sont à rectifier. 

Depuis la publication du catalogue, il est entré dans la galerie 
quelques œuvres distinguées : une Madone, attribuée à Memling 
et qui est composée avec des figures prises aux van Eyck; un 
Adriaan van Ostade, bien curieux à cause de sa date 1635, anté- 



rieure, je crois, à toutes les dates qu'on ait constatées sui' ses 
peintures; deux excellents petits portraits qu'on attribue à van 
Dyck, mais qui sont de Gonzales Coques; un portrait de jeune 
garçon, de grandeur naturelle, par Terburg; un petit Ruisdacl, 
étoffé par Adriaan van de Yelde, etc. 

Après le Musée, reste seulement à voir, si l'on peut, le fameux 
Holbein qui appartient à une des princesses de Hesse-Darmstadt, 
répétition du chef-d'oeuvre qui est au Musée de Dresde (n' lfi93) : 



-- 307 — 

la Madone adorée par la famille de Jacob Meyer, bourgmestre 
de Bâle. On dit même qu'il serait le premier original et que le 
tableau de Dresde en serait la replica. 

Comme Darmstadt est une triste petite ville, on fera bien d'aller 
coucher ou même dîner à Heidelberg : deux heures de chemin 
de fer. On pourrait aller à Mannheim, qui est à la même dis- 
tance, mais Mannheim est encore plus mortellement ennuyeuse 
que Darmstadt. A Heidelberg, du moins, on aura la ressource de 
monter au château, qui vaut la peine qu'on le visite. — Lire en- 
core ici les descriptions de M. Victor Hugo dans son ouvrage sur 
le Rhin. 

Heidelberg n'a point de Musée de peinture , ni de collections 
particulières, que je connaisse. Sitôt fini le pèlerinage au châ- 
teau, il n'y a donc qu'à reprendre le chemin de fer pour Mannheim : 
quarante minutes. Quelques heures suffisent pour voir le Musée, 
assez mélangé, mais où l'on rencontre pourtant quelques bons 
tableaux flamands et hollandais. On peut se promener dans le 
beau parc attenant au château où est le Musée, et partir droit 
pour Carlsruhe. 

Le lendemain, dixième jour, sera presque le dernier de 
notre tournée à l'étranger, car il n'y a guère que le Musée, 
qui, pour l'artiste, soit intéressant, à Carlsruhe, — et le soir 
même on peut rentrer en France par le pont de Kehl et coucher 
à Strasbourg. 

Le Musée de Carlsruhe est à l'Académie grand-ducale ; il est très- 
riche en cartons et tableaux de la moderne école allemande : Over- 
beck, le carton du Triomphe du Christianisme, même dimension 
que la peinture originale du Musée de Francfort; Veit, Hess, 
Schnoor, etc.; beaucoup de copies d'après Raphaël, Corrége, Claude 
le Lorrain, etc.; peu d'italiens acceptables; quelques français : Char- 
din et Boucher; en allemands : Cranach et Holbein ; en flamands : 
Rubens, van Dyck, Gonzales Coques, Teniers, et même un portrait 
d'homme, attribué à Hubert van Eyck (nM95). 

Les hollandais sont nombreux : Rembrandt, son propre por- 
trait et un portrait d'homme; Brouwer, de Hooch, Metsu, Terburg, 
Paulus Potter, Philip Wouwerman, Berchem, du Jardin, Ruisdael, 



— 308 — 

Wijnants, van Goien, et Jacob Gillig d'Utrecht, ce maître rare, 
qui a si bien peint les poissons, etc., etc. 

En une longue séance on peut étudier tout cela, puis dîner 
tranquillement à Thôtel d'Angleterre {Englischer Hof) ou à la 
Maison Rouge [Rothes Haus), en attendant le dernier convoi pour 
Kehl. Une fois là, vous savez le chemin. Bonne nuit à Stras- 
bourg ! et le lendemain, bon retour à Paris. 

Nous n'avons donc encore dépensé qu'une douzaine de jours et 
moins de 300 francs, et nous avons vu trois grandes villes, Colo- 
gne, Mayence, Francfort, six Musées, des collections particulières, 
des cathédrales célèbres, et les deux beaux ponts fixes du Rhin. 

W. BÛRGER. 



NOTICE NÉCROLOGIQUE 



SUR 



J. D. PASSAVANT 



La critique d'art, fille cadette de ce mouvement des esprits qui. 
au commencement du siècle, imprima en Allemagne une direction 
nouvelle à la production artistique, la critique d'art vient de 
perdre un de ses plus actifs et de ses plus illustres représentants. 
J. D. Passavant, l'auteur de la « Vie de Rapbaèl », s'est paisible- 
ment éteint à Francfort, le 12 août 1861, à l'âge de soixante-qua- 
torze ans. Ceux qui dans les derniers temps ont encore pu le voir 
dans son cabinet de la « Mainzerstrasse », au milieu de ses livres, 
de ses manuscrits, de ses portefeuilles de gravures, parlant avec 
animation de ses travaux et de ses dernières recherches, écoutant, 
avec la joie dépeinte dans ses grands yeux ouverts, dans ses traits 
réguliers encadrés de longs cheveux blancs, le récit de quelque 
découverte artistique ou la description de quelque beau tableau, 
n'auraient point cru l'aimable vieillard si près de sa dernière heure. 
Et cependant, certaines défaillances de mémoire, certains allour- 
dissenaents de la langue, et, plus que tout, lorsqu'il se levait, sa dé- 
marche mal assurée, frappaient ceux qui naguère l'avaient vu si 
ingambe et si Baillant de santé. L'ardeur toute juvénile avec 
laquelle, dans les dernières années de sa vie, il s'était chargé d'un 
travail de longue haleine, l'attention soutenue et sans relâche 
qu'il donnait aux détails minutieux et infinis, aux recherches nom- 
breuses nécessitées par ces sortes d'ouvrages, dépassèrent ses forces 
et les usèrent. Mais ce même besoin impérieux d'activité, qui dévore 



— 310 — 

certaines organisations, ces mènies pulsations fébriles qui usent 
Tenveloppe, avant peut-être qu'il n'en soit temps, — en revanche, 
par des efforts suprêmes de la volonté, soutiennent aussi les forces 
épuisées, au delà du terme qui semblait leur être assigné; et, sans 
pouvoir le garantir comme un fait, nous sommes convaincu que 
Passavant est mort en corrigeant une épreuve de son « Peintre- 
Graveur». Malheureusement ce travail reste inachevé. 

Né en 1787, à Francfort-sur-Mein, ville éminemmeat commer- 
ciale (et qui n'en fut pas moins le berceau de Elzheimer, de 
Lingelbachet de Goethe), issu d'ailleurs d'une antique famille ita- 
lienne (i Passa vanti), dont les différentes branches s'étaient depuis 
des siècles fixées à Bâle et à Francfort, acquérant, dans la banque 
et dans le commerce, position, richesses et un nom universelle- 
ment respecté, le jeune Jean-David voyait sa route toute tracée 
devant lui : ce fut un comptoir qui s'ouvrit pour recevoir l'ado- 
lescent. 

Yoilà donc le futur biographe de Raphaël penché sur les livres 
de commerce, faisant des additions et des multiplications, s'ini- 
tia nt dans les questions de revient et de bénéfice, en un mot 
parcourant tous les stades de l'apprentissage commercial. Il est 
douteux qu'il prit jamais goût à aucun de ces exercices, car il 
est impossible d'être plus éloigné de tonte idée de spéculation et 
de négoce que n'a été M. Passavant pendant toute sa vje ; tout porte à 
croire, au contraire, qu'à mesure que le jeune homme grandissait, 
qu'il put se rendre compte de ses impressions et de ses goûts, que 
son œil trouvait dans l'infinie variété des choses créées une riche 
pâture, que son imagination s'enflammait à la lecture des poètes, 
qu'enfin des œuvres d'art frappaient sa vue, — nul doute q'.ie, 
dans la même mesure, ses distractions augmentaient ; la forme et 
la ligne remplirent peu à peu dans sa pensée, et même sur le 
papier, le chiffre prosaïque, et il comprit que •sa vocation était 
manquée. Dans tout ce qui l'entourait, cependant, aucune sympa- 
thie pour ces aspirations nouvelles, aucun écho ne répondant à 
ces timides appels, aucun encouragement à la carrière des arts, 
des sciences, ni des lettres : il fallut persévérer et continuer la 
route fastidieuse qui, enfin, conduisit le jeune commis à Paris.* 



— 3H — 

C'était en 1810 : le musée du Louvre était dans toute sa splen- 
deur, réunissant ce que la voix universelle de chaque pays, de 
chaque province tributaire dû grand Empire, avait désigné comme 
chef-d'œuvre. De Raphaël surtoul, il n'y manquait pas une création 
importante. C'était la réalisation du rêve hardi d'un fanatique de 
peinture. 

A la vue de ces merveilles de Tart, Passavant se sentit vivement 
agité : Timpression était forte et profonde, elle ne devait pas de- 
meurer stérile. Raphaël, avant tout, Tartiste souverain, s*empara 
de son àme dès ce moment et y déposa des germes qu'une autre 
génération vit éclore. Dès ce moment aussi, des projets furent 
formés, des résolutions prises et abandonnées, jusqu'à l'année 1 8 1 3, 
qui trancha la question, en rappelant le jeune étranger dans ses 
foyers. 

L'enthousiasme qui s'était emparé de la jeunesse allemande ne 
devait pas le trouver froid : il joignit un bataillon de volontaires, 
et, à la suite des événements, il rentra à Paris, avec les alliés. C'était 
le moment de rompre complètement avec le passé. D'ailleurs son 
parti était pris. Les loisirs forcés de sa vie militaire improvisée 
lui avaient laissé le temps de la réflexion. Il avait compris que le 
fatal antagonisme entre ses penchants et ses aspirations et la car- 
rière qu'il s'était laissé imposer, paralysait toutes ses forces; qu'en 
se contentant, comme par le passé, d'un compromis entre le 
commerce et les arts, il se condamnait à un dilettantisme stérile. 

Il entra donc résolument à l'atelier de David, et resta avec le 
mattre jusqu'au moment (janvier 1816) où celui-ci fut obligé de 
prendre le chemin de l'exil. Passavant se mit aussitôt sous la di- 
rection de Gros (1), redoublant de zèle comme pour regagner les 
longues années perdues. Mais insensiblement il commença à tour- 
ner ses regards vers Rome, d'où arrivaient, plus fréquents et à 
chaque fois plus merveilleux, des rapports sur l'activité et sur les 
succès de la jeune colonie des artistes allemands^ qui venaient de 
mettre la dernière main aux peintures murales de la Villa Massimi, 



(1) Passavant entra dans Tatelier de Gros dès 1816;probablennent à la fin de l*annéc. 
Voir l'ouvrage de Delestre sur Gros et ses élèves. 



— 3<« — 

dont les sujets sont tirés des poèmes du Dante, de I Arioste et du 
Tasse, après avoir (en 1815) déjà traité l'histoire de Josepli l'Hé- 
breu, dans la maison Bartholdy au Pincio. Passavant partit donc 
pour Rome : ce fut pour l'élève de Técole de TEmpire un nouveau 
monde : dans les ateliers de Paris il avait vu les Grecs et les Ro- 
mains surtout, coudoyant les héros de TEmpire; ici, sur les bords 
du Tibre, il n'était question que de patriarches, de scènes bibliques, 
du moyen âge chrétien et des héros de la poésie romantique. Voilà 
les sujets qui occupaient la pensée, le crayon et le pinceau des 
Cornélius, des Overbeck, des Koch, des Veit, des Schnorr et des 
Schadow, dont les convictions et les tendances exerçaient alors 
une force irrésistible sur les esprits. 

Le contraste était violent, et grande eût été la perplexité d'un 
adepte plus avancé dans l'art, d'un talent créateur surtout; mais 
Passavant n'était point ce talent-là, et il ne tarda pas à s'en aper- 
cevoir. Il tenait de la nature ce que les Allemands appellent un génie 
réceptif: la passion que lui inspirait l'art se traduisait rarement 
en productions de son pinceau, mais plutôt par une admiration 
constante et éclairée des chefs-d'œuvre des siècles passés et par 
rintérêtle plus vif qu'il ne cessa de prendre aux productions des 
artistes contemporains : en un mot, M. Passavant était né pour 
être critique et historien de Tart, et non pas artiste. Il le prouva 
dès lors, car, sans cesser complètement de dessiner et de peindre 
à Rome, il passa une grande partie de son temps dans les musées, 
au Vatican, dans les ateliers de ses amis, et il publia, en 1^20, 
son premier ouvrage, une brochure dont le titre complet explique 
suffisamment la tendance apologétique. II l'appela : « Idées sur 
les arts tiu dessin et exposé de la marche qu'ils suivirent en Tos- 
cane ; pour servir à déterminer le point de vue d'où il convient 
de juger la nouvelle école allemande de peinture. Par un artiste 
allemand, à Rome. » 

Ce petit essai, presque oublié aujourd'hui, fut une des premières 
publications où l'amour et la vraie intelligence des maîtres primi- 
tifs trouve une expression éloquente; Tauteur (anonyme) y déploie 
déjà son talent de critique et d'historien, dans les courtes notices 
biographiques sur tous les artistes allemands, alors à Rome, en 



— 313 — 

même temps qu'il laisse à désirer sous le rapport du style, ou, pour 
mieux dire, de la correction du langage. C'est une observation 
qui a peu d'intérêt pour nos lecteurs, mais que nous ne voulons 
pas supprimer, parce que nous avons trop souvent souffert de cette 
défectuosité, en parcourant les livres de notre auteur, si riches en 
renseignements. La manière dont il passa sa jeunesse, pendant ses 
plus belles années, dans des occupations stériles, explique parfai- 
tement ce regrettable défaut, car il est des notions qui ne se 
fixent dans l'esprit qu'à un certain âge; il est des études, plus de 
forme que dé fond, qui appartiennent à une éducation libérale et 
complète, et dont l'absence se fait plus tard sentir, quoi qu'on 
fasse, — et tout le monde a été à même de faire cette observa- 
tion, — surtout par le manque d'une connaissance approfondie de 
sa propre langue et d'une manière correcte de récrire. 

Après un séjour de sept ans à Rome et dans les principales villes 
de l'Italie, Passavant retourna dans sa patrie et se fixa à Franc- 
fort-sur-Mein, où il s'occupa d'abord de peinture : il fit plusieurs 
tableaux pour des particuliers; ensuite il publia, en 1828, les « Pro- 
jets de monuments funèbres, par J. D. Passavant, peintre d'his- 
toire. » Ces projets sont au nombre de trente : leur style dénote des 
tendances archéologiques. Son dernier, et probablement son plus 
important tableau, est le portrait de l'empereur Henri II, le saint 
fondateur de la cathédrale de Bamberg, portrait qui lui fut com- 
mandé pour la salle des Empereurs au palais du Rômer à Franc- 
fort. De ce moment, l'artiste disparaît derrière le critique, qui 
commence à déployer une grande activité. 

Un voyage en Angleterre et en Belgique, entrepris en 1831, fut 
suivi de la publication de son « Voyage artistique à travers TAn- 
gleterre et la Belgique. Francfort, 1833, avec 10 planches. » C'est 
un gros volume, un beau livre, un livre consciencieusement fait, 
et qui contient non-seulement une description des collections 
publiques et particulières de Londres et des nombreux châteaux 
de la nobleisse anglaise, mais encore des notices sur les artistes 
anglais contemporains, et des recherches savantes sur les vieux 
maîtres flamands. En 1836, il en parut une traduction anglaise. 
Et cependant ce travail n'était que le prélude du grand ouvrage, 



— 3U — 

* 

en vue même duquel le voyage en Angleterre avail été entrepris, 
de cet ouvrage qui, depuis longtemps déjà, formait le centre vers 
lequel tous les rayons de son activité allaient converger, et sur 
lequel il concentrait maintenant Tardeur, In persévérance et la 
puissance d'application peu commune dont il était doué. 

Ënlin, en 1839, l'ouvrage sortit des presses de Brockhau<^, à 
Leipzig, sous le titre : « Raphaël d'Urbin et son père Giovanni 
Santi, par J. D. Passavant, 2 vol, in-8», avec un atlas de 14 plan- 
ches. » Le grand artiste d'Urbin, le peintre adorable, dont le nom 
est depuis des siècles synonyme de beauté parfaite, de pensée su- 
blime et d'inspiration pure, avait enfin un monument digne de 
lui, et c'est un Allemand qui en avait doté son pays, laissant 
non-seulement derrière lui, mais rejetant dans un oubli complet 
tout ce qui avait, depuis trois cents ans, été publié sur le même 
sujet. On pourrait appeler cet ouvrage une encyclopédie raphaé- 
ligue. 

Rien de ce qui touche de près ou de loin au grand artiste n'est 
omis ou négligé : aux circonstances de la vie de Raphaël connues 
jusqu'alors, est ajouté un grand nombre de faits nouveaux, résultat 
des plus patientes recherches; et le tout, groupé d'une ma- 
nière parfaitement lucide et rationnelle, déroule devant le 
lecteur le tableau, aussi complet que possible, de l'existence de 
Raphaël. Et quelle partie de cette existence égalerait pour nous 
l'intérêt que présentent les œuvres de l'artiste? C'est par elles qu'il 
manifeste sa pensée la plus intime; elles sont l'âme de sa vie, 
mais elles sont en même temps le produit et comme la résultante 
descirconstancesextérieuresoùle sort l'avait placé. Ost doncavec 
raison que Passavant a vu dans chacune des œuvres de Raphaël un 
document dont nul document écrit ne saurait égaler Timportanec : 
c'est à ce titre que, dans le récit continu de la vie de Raphaël qui 
remplit une grande partie du premier volume, chacune de ses 
œuvres est insérée à la place que lui assigne la date de son origine; 
et cette origine même, et tout ce qui s'y rattache , est développé 
avec une sagacité extrême. Mais Passavant ne se contente pas de 
dépeindre son héros, qui n'est pas un être isolé pour lui : tout ce 
qui entourait l'hoAime, tout ce qui pouvait exercer de l'influence 



— 315 — 

sur l'artiste, devient l'objet des investigations de Tauteur, qui nous 
donne une vie détaillée de Giovanni Santi, avec la liste de ses 
œuvres et son intéressante Chronique rimée^ —la biographie du 
Pérugin et la liste complète de ses œuvres, — des détails précieux 
sur tous les maîtres de Técole de TOmbrie, — des recherches 
sur les artistes qui Furent successivement occupés par les ducs 
d'Urbin et dont les productions durent frapper les yeux de Raphaël 
enfant et adolescent, — enfin l'histoire des élèves du grand maître. 

Le second volume place sous nos yeux : le catalogue complet, 
par ordre chronologique, des peintures de Raphaël; les principales 
copies et les reproductions par la gravure, de chacune de ces pein- 
tures; les principaux tableaux attribués à Raphaël (et Dieu sait si 
le nombre en est petit!); le catalogue des dessins de Raphaël; le 
catalogue des estampes anciennes gravées d'après les dessins du 
maître ; enfin plusieurs appendices et des tables copieuses. Kn un 
mot, le livre de Passavant épuise la matière. Aussi fut-il, dès son 
apparition, salué comme un événement par TAllemagne artiste; 
mais il avait le grave défaut, pour le reste du monde, d'être écrit 
dans une langue que peu d'étrangers parviennent à comprendre. 
Une traduction française fut donc vivement désirée, et Fauteur 
finit par se rendre au vœ.u universel, en se chargeant lui-même de 
ce travail, qui offrait des difficultés de plus d'une nature. 

Ce ne fut que vingt ans après la publication de l'édition origi- 
nale, augmentée depuis (en 1858) d'un troisième volume, dans 
lequel l'auteur consigne tous les nouveaux faits venus à sa con- 
naissance depuis 1839, ce ne fut que par des efforts réunis^ par 
rinitiativé et le louable désintéressement d'une grande maison 
de librairie, et avec le concours du Bibliophile Jacob, que 
l'édition française du beau livre de M. Passavant put enfin voir le 
jour, sous une forme nouvelle, corrigée et considérablement aug- 
mentée. Après un si laborieux enfantement, ce fut une i^Tande 
satisfaction pour le vieillard de tenir enfin entre les mains ces deux 
gros volumes avec leurs 1,200 pages, dont pas une peut-être qui ne 
lui rappelât dans le passé quelque hésitation, quelque difficulté à 
vaincre, voire même quelque soupir ou quelque mouvement d'im- 
patience, car il était minutieux comme tout homme qui a un idéal 



de perfection dans l*esprit, et il tenait à reconnaître son enfant, 
même en costume étranger. 

Avertie par le bruit qnî s'éleva aussitôt après Tapparition du 
« Raphaël Sanli et son père, » la ville natale du savant critique 
commença à' ouvrir les yeux sur son mérite, et les administrateurs 
de rinstitut de Stiidel appelèrent, en octobre 1840, leur célèbre 
concitoyen au poste iVinspecteur (conservateur) de la collection 
de tableaux, dessins et estampes attachée à cet établissement. 
Il était impossible de faire un meilleur choix, et M. Passavant le 
prouva en remplissant les devoirs de sa charge, qu'il conserva 
jusqu'à la fin de sa vie, non-seulement avec la conscience de l'hon- 
nête homme, mais avec dévouement et amour. Grâce à son ititel- 
ligente initiative, de bonnes occasions furent saisies par l'admi- 
nistration de l'Institut, et quelques œuvres importante, tableaux 
aussi bien que dessin», furent acquises aux ventes des collections 
Fesch (1843) et Guillaume II des Pays-Bas (1850), outre un grand 
nombre d'acquisitions isolées. Sans famille, eî pour ainsi dire sans 
attachement, M. Passavant s'était, dès le principe, identifié avec 
l'Institut, auquel il avait fait don de quelques objets d'art intéres- 
sants qu'il possédait, et auquel, à sa mort, il légua sa riche collec- 
tion de livres d'art, etc. 

Toutes ses pensées appartenaient aux Beaux-Arts, surtout à l'art 
élevé, au style sévère; sa passion, son unique passion peut-être, 
était d'avancer ses propres connaissances et de répandre autour 
de lui le goût et Tintelligence du beau. Dans la saison des longues 
soirées, une ou deux fois par semaine, il réunissait dans une salle 
de l'Institut Slàdel, les amateurs de Francfort et les artistes dési- 
reux de s'instruire : on apportait quelques portefeuilles de dessins 
ou d'estampes, dont le contenu passait de main en main et four- 
nissait matière à discussion. Quel bonheur si pareil usage pouvait 
s'introduire là où les portefeuilles sont vingt fois plus riches! 

Ne connaissant d'autre distraction que l'étude, M. Passavant 
trouvait amplement le temps de continuer ses recherches sur 
Raphaël, sur les anciennes écoles d'Italie, sur les maîtres primitifs 
des Flandres, dont il tît également une étude spéciale. Aussi 
contribua-t-il largement, et pendant trente ans au moins, aux 



— 317 — 

différentes publications artistiques de TAllemagne, (elles que le 
Kunstblatt de Scliorn, le Deutsche Kunstblatt de Eggers, les 
Archives de Francfort^ les Archives de Naumann, etc. 

Au printemps de 1852, — il avait alors soixante-cinq ans, — 
il entreprit un voyage en Espagne; il ne voulait, pas, disait-il, 
mourir sans avoir revu le Spasimo, la Vierge au poisson, et les 
autres Saintes-Familles de Raphaël, qu'il avait autrefois admirés à 
Paris. Accompagné de son ami Steinla, le célèbre gravei^r, il 
visita Barcelone, Valence, Cartagène, Malaga, Grenade, Madrid, 
Séville, Cordoue, Cadix, Tolède, Salamanque, Valadolid, Burgos, 
et, de retour de son voyage, il passa le mois d'octobre de la même 
année à Paris. Il y fit la rencontre de notre ami G. B. Cavalcaselle, 
le plus fureteur, le plus intrépide, le plus passionné de tous les 
affamés de peinture que nous ayons connus. Lui aussi venait de 
parcourir l'Espagne d'un bout à l'autre, mais presque à pied, et 
s'arrêtant au besoin trois jours dans un village pour voir un ta- 
bleau. Ses cahiers regorgeaient de croquis et de notes qu'il ne 
fit aucune difficulté de montrer à M. Passavant, dans une séance 
qui dura huit heures, et où la mesure n'était pas égale entre le 
donnant et le recevant. M. Passavant publia le résultat de son 
voyage dans un petit volume intitulé : L'Art chrétien en Espagne. 
Leipzig, 1853; et il trouva moyen de résumer en cent quatre- 
vingts pages un abrégé lucide et substantiel de la marche que 
suivirent les arts du dessin dans la Péninsule ibérique, en .y joi- 
gnant un compte-rendu du musée de Madrid, critique qui, dans 
ses détails, il est vrai, laisse bien a désirer. 

Les dernières années de sa vie, l'infatigable travailleur s'éprit 
d'une belle passion pour les estampes anciennes et pour l'histoire 
de l'origine de la gravure, et, comme si le repos lui pesait, il pro- 
posa & son ami R. Weigel, la publication d'un ouvrage qui complé- 
terait les recherches de Duchesne aîné, de Bartsch et d'autres 
iconographes. Destiné à embrasser six tomes, le « Peintre-Gra- 
veur, par J. B. Passavant, Leipzig, 1859-60, » écrit et publié en 
français, s'est arrêté au tome second. Cette publication, qui sou- 
lève des questions assez délicates, a rencontré en France une op- 
position vive et des critiques acerbes, et les hommes spéciaux 



— 318 — 

prétendent qu'elle n'ajoutera rien à la réputation de son auteur. 
Quoiqu'il en soit du mérite de ce dernier ouvrage, et des imper- 
fections même des autres, lorsque nous jetons un coup d'œil ré- 
trospectif sur la vie de Thomme que nous avons cherché à faire 
connaître, ilest impossible, à tout prendre, de ne pasenvier une exis- 
tence si bien remplie, de ne pas admirer une force de volonté si soute- 
nueet une si grande activité mise nu serviced'un des plus nobles buts 
que l'homme puisse se proposer: — chercher à développer chez 
ses semblables l'intelligence du beau dans les arts, qui n est autre 
que le reflet du souverain * Beau et de Tharmonie des choses 
créées. 

Otto Mitndler. 



DOCUMENTS ET MÉLANGES HISTORIQUES 



Il y avait, dans les deux derniers siècles, des peintres de voi- 
tures, et ces peintres-là étaient non-seulement des artistes, mais 
d'excellents artistes, qui ne rougissaient pas de leur emploi, car les 
carrosses de luxe offraient en quelque sorte une exposition mobile 
à l'admiration des passants. Il faut dire aussi que de pareils car- 
rosses ne se montraient qu'aux promenades et dans les cérémonies 
d'apparat, et qu'ils évitaient autant que possible la boue de Paris, 
cette boue noire et corrosive qui aurait bientôt détérioré les pein- 
tures. 

« Parmi les meiTeilles de cette capitale, dit Joubert de l'Hiber- 
derie, dans son Dessinateur pou?' les fabriques d'or, d'argent et 
de soie (Paris, V" Duchesne„ 1774, in-8°), on peut regarder les équi- 
pages comme une de ces choses rares, dont il sera fait mention 
dans la postérité. M. Lucas, excellent peintre d'histoire et acadé- 
micien, est auteur de la plupart de ces voitures brillantes, dont les 
panneaux sont autant de tableaux précieux, qu'un curieux seroit 
flatté d'avoir dans «on cabinet. Dutour, Huet et Crépin, avec leur 
pinceau scavant et délicat, peignent journellement de ces magnifi- 
ques voitures. Dutour peint les animaux; Huet, lès fleurs, et Crépin, 
les paysages. On peut toujours voir de ces équipages précieux, 
peints par ces artistes et vernis par Martin, chez les plus fameux 
selliers de Paris et notamment chez Lancry, rue Saint-Nicaise, vis- 
à-vis de l'hôtel de M. le Premier (président). Il fournit presque 
tous les carrosses pour le roi, pour les ambassadeurs, et pour 
toutes les cours, ayant un goût supérieur pour réunir dans les équi- 
pages la nouveauté, la richesse, l'aisance et le goût. » 

La voiture du sacre de Louis XVI était un chef-d'œuvre en ce 
genre; elle avait été peinte par Chevalier, de l'académie de St-Luc, 
avec le concours de Bellier et quelques autres jeimes artistes de ta- 
lent. 



— 320 — 

a Les rapports des couleurs, les lois de leurs proportions n'ont 
point été inventés par l'homme; ils existent dans la nature, et 
chaque individu a été doué, à des degrés différents, d'un organe 
au moyen duquel il reconnaît ces lois. On a cru longtemps que 
l'appréciation des couleurs dépendait de l'œil. Mais il arrive quel- 
quefois qu'on est très-mauvais coloriste avec une vue excellente, et 
vice versa. Il faut donc chercher dans le cerveau une virtualité 
intérieure qui perçoit et réfléchit l'impression transmise par le sens 
de la vue. 

L'organe du coloris est situé dans la région perceptive, à la pai- 
tie antérieure inférieure et mitoyenne du lobe antérieur, entre les 
circonvolutions dç l'ordre et de la pesanteur. Il s'allonge en dessus 
du cerveau et repose sur le plancher orbitaire. Il correspond sur 
le crâne au milieu de l'arc orbitaire et le rend plus ou moins proé- 
minent, suivant qu'il est plus ou moins développé. 

On cite de curieux exemples du défaut de cette faculté. M. Spur- 
zheim a vu à Dublin un homme qui ne pouvait pas distinguer le 
rouge d'avec le vert. Il a vu aussi, à Edimbourg, trois frères et le 
cousin-germain, qui ne font pas de différence entre le vert et le 
brun. 

Le grand développement de cet organe produit les coloristes 
éminents qui discernent les nuances les plus délicates et qui ont le 
sentiment de l'harmonie des tons... MM. Delacroix et Descamps, 
nos deux plus grands coloristes, ont le sourcil très-proéminent à 
l'endroit de cet organe. Presque tous les portraits des peintres qui 
ont eu le talent de la couleur, Titien, Rubens, Paul Véronèse, 
Rembrandt, offrent la même conformatioft. 

Dictionnaire de Phrénologie à Fusage des artistes^ par 
T. Thoré (Paris, 1836, in-12, p. 113). 



Extrait des manuscrits de Bachaumont : 

« Liste des meilleurs peintres et sculpteurs qui se tiouvent 



— 32< — 

aujourd^huy en T Académie Royale de Peinture et Sculpture de 
Paris, année 1742. 

Peintres d'Histoire» 

Nota. — La lettre R. désigne ceux qai ont été à Rome; la lettre P. désigrne ceux qoi excellent 
BQ paysage. 

Mlf . Detroy, R. P. Il est à Rome. 

— Goypel, élève de son père, aux Galeries da Louvre. 

— Restout, élève de feu Jouvenet, Gloltre-Saint-Nicolas-du^Louvre. 

— Carie Vanlo, R.,à Thôtel de Soissons. 
Natoire, R. , à l'hôtel de Longae-^ 

ville, rue Saint*Thomas-du-i 

Louvre. > Élèves de feu Lemoyne, premier peintre du Roi. 

Boucher, R. P., près Thôtel de! 
Longneviile. 
^ Dandré Bardon, R., élève de MM. Detroy, à Aix en Provence. 

— Vanlo rainé, R., en Angleterre. 

— Dumont le Romain, rue des Deux-Escus. 

— Gollin de Vermont, rue Pl&trière. 

^ Lamy, R., Gloltre-Saint^Louis, au Louvre. , 

— Pierre, R., quay de la Mégisserie. 

Peintres à talents. 

MM. Desportes, aux Galeries du Louvre. 
Oudry, aux Thnilleries , Cour des 
Pour les animaux et les choses naturelles ^ Princes. 

Chardin, rue du Four, fauxbonrg Sàint- 
Germain. 

— Lancret, daos le goût, de Watteau, quay de la Mégisserie. 

— Parosel, pour les chevaux et les batailles, aux Gobelins. 

Lajoue, vis-à-vis Thôtel deCondé, faux- 

boura Saint-Germain. 
Pour Tarchitecture , les décorations, les ] „ ^ „^ „^ . ^ , .. 

< Servandony, aux Thuilleries, à la salle 
ornements et les grotesques. j , ^. . „. . » . • 

' des machmes, et à l'hôtel de Longue- 
ville. R. 

Peintres de Portraits, 

MM. Rigaud, rue de Louis-le-Grand , près l'hôtel d'Antia« 

— Larzillière, rue Geoffroy-l'Angevin, au Marais. 

— Tocqué , rue de Cléry. 

— Nattier, au Temple. 

— Aved, rue de Bourbon, derrière les ThéAtins. 

— La Tour, au pastel, rue Neuve-des-Petits-Champs. 

— Massé, en mignature^ placo Dauphiiic. 

21 



— 3«î — 

Sculpteurs. 

IIM. Coustou, R., place du Louvre. 

— BouchardoQ, R., au Louvre. 

— Lemoyne, le fils, au Louvre, et au Roule, fanxbourg SainMIonoré. 

— Les frères Adam, R., au Louvre. 

— Le Lorrain, rue de Mesié, près' la porte Saint -Martin. 

— I a Datte, à l'hôtel de Soisson.s. 

— Francin, chez M. Coustou. 

[Bt'àlioih. de V Arsenal, Mss. n© 327, H. F,) 



Extrait d'une lettre de François Grille à Godard Fautrier, 

« Vous avez bien fait de soigner, de veiller à son lit de mort ce 
bon Franceschi, franc artiste, mouleur de son métier, mais plein 
d'âme, de goût, d'imagination. Je l'ai vu à Paris, chez Henraux, le 
directeur de la Galerie des marbres, fondée sous les auspices de la 
princesse Elisa, grande-duchesse de Toscane, par une société d'o- 
pulents Florentins. 

a Un jour, la princesse amena ses frères et ses sœurs pour voir 
les statues, bas-reliefs et bustes, étalés et rangés sous de vastes 
portiques de la rue des Francs-Bourgeois. Franceschi était dans 
l'atelier voisin, et au bruit des voitures, quoique mal vêtu, les 
mains blanchies de plâtre, il accourut vite pour examiner de près 
les élégants visiteurs. Henraux lui dit : c< Ne te montre pas, sois 
sage. » Mais Franceschi, poussé par la curiosité, se blottit derrière 
une porte, et assista au défilé du brillant cortège. 

c( La princesse Pauline allait lentement et ne suivait pas sa sœur. 
Elle restait en arrière, et, se croyant seule, elle s'était appro- 
chée d'un groupe de Niobé qui était encore à demi dans sa caisse. 
Cette caisse était mal posée et point en équilibre. Pauline mit le 
pied sur le bord, et un malheur affreux manqua d'arriver : le 
groupe s'ébranle et va tomber sur la princesse, c'est-à-dire l'écra- 
ser. Franceschi sort alors de son coin, s'élance, et, fort comme un 
Turc, adroit, agile, dévoué, il se place au-devant du groupe, le 
retient, remet la caisse d'aplomb et sauve la vie à la sœur de l'em- 



— 323 — 

pereur, celle qu'il aimait le mieux, sa Borghèse ! De peur, elle avait 
jeté un cri. Elisa et tout le monde, effrayés, se précipitent : on 
entoure Franceschi, on le félicite, et son indiscrétion devient un 
sujet de joie et de louange! 

d Franceschi n'était pas riche, mais il aurait pu Tétre. Il avait 
pour cousin, cousin-germain, neveu de son père, à lui, Jean-Paul, 
un général, le général Franceschi, dont les biographies prétendues 
générales et universelles ne disent mot et qui ne méritait pourtant 
pas d'être oublié... A la mort de ce brave, ses biens semblaient 
acquis à Franceschi, son proche parent, le mouleur, mais des hé- 
ritiers plus proches se montrèrent, et la succession, fort considé- 
rable, ne vint pas adoucir les derniers jours de notre artiste. 

« Les Franceschi étaient de Lucques. Celui qui vient de mourir 
à Angers sortit de la cabane de son père comme conducteur d'un 
aveugle. 11 parcourut l'Italie en mendiant, et à Rome, frappé de 
l'aspect des monuments, il se fit ài*tiste mouleur, ornemaniste, tel 
que vous l'avez vu mourir, plus habile que sage, et se livrant à un 
génie qui lui a donné à peine du pain ! » 

Le BriC'à'braCy par Fr. Grille (Paris, Ledoyen, 
t853, 2 vol. in-I2, 1. 1, p. 359 et suiv.). 



Note dupeintre Thomas [Ant. J-BJ)^ mort en 1833, à l'âge 

de 42 ans, 

« En 1 8 1 6, j'obtins le grand prix. Mon maître, M. Vien, était près 
de quitter la vie. Il fit apporter mon tableau devant son lit, et me dit 
d'une voix faible : « Vous allez partir pour l'Italie; à Rome, vous 
trouverez M. Thevenin, mon élève, qui est directeur de l'Académie; 
les pensionnaires peintres, MM. Léon Pallîère, Forestier, Picot, 
Allaux, sont aussi mes élèves ; vous, mon ami, êtes le dernier des 
élèves que j'ai faits. Ainsi tous les peintres que l'on comptera à 
l'Académie de France, à Rome, sont sortis de mon atelier. Je puis 
mourir content ! » 

(/ôm/., t. I, p. 169.) 



— 3^4 — 

Un littérateur, qui a beaucoup écrit sur les beaux-arts^ Edme- 
François-Marie Miel, mort en 1842, a souvent protesté contre la 
pénurie de la langue dans le vocabulaire des arts. Ainsi, en s'au- 
torisant des adjectifs savant et scientifique^ qui sont la consé- 
quence nécessaire du substantif science^ il s'est efforcé de faire 
adopter par TAcadémie française les dérivés du mot art y sans tou- 
tefois réussir à les absoudre du péché de néologisme. Voici ses 
définitions grammaticales à l'égard de ces dérivés : 

« Artiste s'emploie quelquefois adjectivement, et alors il est 
des deux genres. On dit : le monde artiste y une population artiste, 

<( Aktiel, elle, adj. qui concerne l'art. On dit : w;i système ar- 
tiel^ la philosophie artielle. 

«Artistique, adj. des deux genres, qui concerne l'artiste. On 
dit : un procédé artistique, une association artistique. 

« D'ailleurs, ces applications ne sont pas tellement tranchées, 
qu'elles ne se fondent quelquefois l'une dans l'autre. Aussi on dira 
presque indifféremment Vimitation artistique ou l'imitation ar- 
tielle. Mais, dans ce cas même, les deux mots offrent à l'écrivain 
une ressource de variété. » 

Annales de la Société des Enfants d'Apollon. 



Règles cT architecture. — « 11 faut en hyver ny bastir, ny vo- 
guer, ny guerroyer. 11 faut bastir commodément, agréablement, 
promptement et à bon compte. Le bastiment doit estre aisé, bien 
ordonné, salubre et durable. L'architecte doit en cela imiter le 
médecin. Faut bastir villes en plat, citadelles en haut. Les villes 
soccatim, les citadelles cothumatim. Faut bastir haut de sol, car 
la maison est plus salubre, et en pavant les rues on les (élève 
toujours. Faut bastir des maisons et non des prisons, comme sont 
les anciens palais et hostels. Faut asseoir le plein sur le plein, et le 
vuide sur le vuide. Faut plancher le bas et carreler le haut. Faut 
voûter le bas et soliver le haut. Faut engraisser et grossir le mur 
par le bas, et dégraisser ou étraicir par le haut. Faut éloigner 
ie puits et le privé. On ne doit bastir de bois qu'à défaut de 



— 325 — 

pierres, ou dans les lieux sujets au tremblement. Les étages doi- 
vent diminuer à proportion qu'ils montent. On doit employer le 
grossier en bas, et le délicat en haut, soit pour les pierres, soit 
pour les ordres. Une belle simplicité vaut mieux que tant de 
recherches confuses. Souvent on gaste un bastiment nouveau 
pour vouloir s'assujetir à un vieux. A face biaise, il faut néan- 
moins faire les angles droits. Les chambres basses seront au 
moins de douze pieds de haut, les portes de sept. L'allée pas- 
sante est plus commode que Tenfilade, mais l'enfilade ressent 
mieux sa grandeur. Plus les chambres sont dégagées, plus elles 
sont commodes. Paris travaille au bastiment, comme la Nature à 
l'embryon. Les massons, charpentiers, couvreurs, menuisiei's, 
serruriers, vitriers, tous s'employent de concert ou préparent les 
choses nécessaires en mesme temps. » 

Traité de V Architecture^ par le S. Catherinot (Bour- 
ges, 1688, in-4, p. i). 



— « Il semble même que nos modernes aient enchéri sur les 
anciens, puisque non-seulement ils forment des caractères ma- 
juscules qui sont imperceptibles aux yeux sans le secours 
du microscope, mais encore qu'ils composent tous les traits 
des visages et d'autres figures avec ces mêmes caractères, tels 
que ce Crucifix qui est à Sainte-Geneviève-du-Mont, dont tous les 
traits comprennent, en forts petits caractères, toute la passion de 
Notre-Seigneur, selon saint Jean; cette image de la Vierge qui est 
aussi au même lieu, et cette autre qui est entre les mains de M. de 
Camp, nommé à l'évêché de Pamiers. J'ai vu encore des figures 
et des portraits au naturel, faits de cette manière, comme celui 
de feue Madame la Dauphine, tirée dans un char, couronnée par 
une Victoire en l'air. Il y avoit aussi d'autres figures hiérogly- 
phiques, qui avoient du rapport à Elle et à Monseigneur. Tout 
cela formoit un tableau en quarré, d'un pied et demi ; et ce qui 
paraissoit être fait de traits et de linéaments ordinaires, ne l'étoit 
que de petites lettres majuscules d'une délicatesse si sui^prenanto, 



— 326 — 

qu*iln'y avoit pointde tailledouce qui fût plus belle, etdansles figures, 
et dans le visage même de Madame la Dauphine, qui étoit très res-' 
semblant. Enfin, toutes ces lettres composoient un poëme italien de 
plusieurs milliers de vers à la louange de cette princesse. C*é toit un 
officier du nonce le cardinal Ranucci, <iui en étoit l'auteur. Cet 
homme étoit Suédois. Il avoit voyagé presque partout, et savoil 
un très grand nombre de langues. » 

Ménagiana^ ou les bons mots et remarques critiques, 
historiques et cP érudition de M. Ménage^ V édition 
(Paris, Delaulne, 1715, 4 vol. in-12, tome 1", 

P' 14). 



— « Un cardinal àvoît fait faire une belle statue à Rome par 
le meilleur sculpteur de ce temps-là. Sitôt qu'elle fut faite, il 
l'alla voir, et l'ayant considérée depuis les pieds jusqu'à la tête, 
il en parut fort content, à la réserve du nez, auquel il trouva 
quelque chose à redire. Le sculpteur, qui n'en demeuroit pas d'ac- 
cord, étant pressé d'y remédier, prit son maillet et son ciseau 
avec un peu de poudre de marbre, et feignit de retoucher à cet 
endroit que le cardinal trouvoit défecteux, en laissant tomber 
adroitement de cette poudre de marbre qu'il avoit dans la main. 
Alors le cardinal, ne lui trouvant plus de défaut, lui dit, transporté 
de joie : Veramente gli hfimte data la vita. » 

{Ibidem, tome 4, p. 172.) 



— « 13 juin 1779. M. Clerisseau est un architecte qui a été 
27 ans à Rome, en qualité d'élève de l'Académie, et y a employé 
ce temps très-utilement à visiter tous les monuments antiques de 
l'Italie, de la Calabre et de la Dalmatie : il les a tous dessinés de 
différentes manières, et s'est fait un portefeuille de sept volumes 
in-folio de ces études précieuses. C'est aujourd'hui un homme d'un 
mérite supérieur pour peindre l'architecture. L'empereur de Russie 
l'a visité pendant son séjour ici, et il est parvenu jusqu'aux oreille» 



— 327 — 

de rimpératrice de toutes les Russies qu'il voulait se défaire de son 
portefeuille. Cette souveraine lui en a fait compter 120,000 livres, 
avec offre de l'en laisser dépositaire jusqu'à sa mort, mais il a eu 
la délicatesse de l'envoyer sur-le-champ à cette magnifique prin- 
cesse. » 

Mémoires secrets de Bachaumont. 



— c( J'ay autrefois appris, estant en Italie, que la peincture ne 
sert pas de peu et que son autorité n'est pas à mespriser, car, s'es- 
tant meu un grand procès, en cour de Rome, entre les frères Augus- 
tins et ceux que l'on appelle chanoines réguliers, touchant l'habit 
duquel S- Augustin usoit, sçavoir s'il portoit le noir sur une cotte 
blanche ou le blanc sur la noire, et ne trouvant aucun document 
ny escriture qui peust servir à esclaircir ceste difficulté, les juges 
furent d'avis de renvoyer les parties aux peintres et tailleurs d'i- 
mages, et que le rapport qu'ils feroyent par la recherche des an- 
ciennes peinctures tiendroit lieu de sentence diffinitive. A l'exemple 
desquels m'estant rangé et arresté, après m'estre travaillé fort 
longtemps avec continuelle diligence pour trouver l'origine des ca- 
puchons des moynes, et n'en pouvant eslre esclairci par aucune 
escriture, enfin j'en recours aux peinctures, mesme à celles des 
cloistres et pourmenoirs de leurs couvents, où volontiers sont 
pemctes les histoires du Vieil et Nouveau Testament : là, recher- 
chant soigneusement, je n'apperceus aucun des patriarches de 
l'ancienne alliance, ny des prestres, ni des prophètes, ny des lévites, 
non pas mesme Helie, que les Carmes disent estre auteur et insti- 
tuteur de leur ordre, qui fust encapuchonné. Venant puis à regar- 
der au Nouveau, j'y trouvay Zacharie, Siméon, S. Jean-Baptiste, 
Joseph, Nostre-Seigneur Jésus-Christ, les Apostres, les Scribes et 
le Pharisiens, les grands prestres Anne, Cayphe, Hérode, Pilate, 
et plusieurs austres, entre lesquels je n'en voyois pas un qui eust 
capuchon en teste. Je reviens et derechef une revue par tout 
chaque chose par le menu, et avec diligence : enfin j'apperceus, envi- 
ron le commencement des histoires du Nouveau Testament, le diable 
qui tentoit Nostre Seigneur au désert, lequel porfoit ccst habille- 



— 328 — 

m 

ment de teste. Dont je fus fort rejouî et satisfaict d'avoir appris 
par les peinctres ce que je n'avois sceu trouver par escrit en au- 
cun livre y à sçavoir que l'invention des capuchons soit venue du 
diable, et que d'iceluy, comme il est croyable, les moynes l'ayent 
empruntée, s'en accoustrant chacun selon son ordre et de la cou- 
leur qui est requise à iceluy, ou bien l'ont receue de luy, et ap- 
préhendée par droict successif et héréditaire. » 

Déclamation sur t incertitude de vanité et abus des sciences^ 
trad. en françois du latin de Henry Corneille Agrippa 
(Paris, Jean Durand, 1552, in-8% p. 105 etsuiv.). 



— a La Peinture ne pourrait qîie trop aisément lancer les traits 
de la satyre. Assez souvent même, sans pouvoir s'en dispenser, en 
faisant de simples portraits, elle fait de fortes épigrammes. Nombre 
de gens remplissent des places qu'ils ne devraient pas occuper, ou 
embrassent des états qui ne leur conviennent point : ils veulent 
cependant être peints avec les ornements qui annoncent leurs dignités 
ou leurs professions. La Peinture se trouve alors dans la cruelle 
nécessité de représenter quelquefois l'iniquité sous le noble vête- 
ment de la justice; la lâcheté, sous les armes de la valeur; le 
scandale, sous l'habit sacré de la piété. » 

Parallèle de l'Éloquence et de la Pein^ture, par Noèl 
Coypel [Mercure de France, mai 1751). 



— Germain-Jean Drouai, fut un de nos plus grands peintres 
modernes. Fils et petit-fils de peintres, ses essais firent dire à 
son père : « Si je ne craignais pas l'aveuglement de la prévention 
paternelle, je prédirais que cet enfant deviendra un Raphaël : à 
dix ans, il fait avec une intelligence et une facilité incroyables ce 
que je ne faisais qu'avec peine à dix-huit ans. » 

« Admis au concours de l'Académie, le jeune Drouais arrive un 
jour chez David, son premier maître, et lui présente un fragment 



— 329 — 

du tableau qu'il avait travaillé et que, dans un moment de décou- 
ragement, il avait coupé par la moitié : c< Malheureux ! s'écria 
David, frappé du peu qu'il voyait : qu'avez-vous fait? vous cédez 
le prix à un autre ! — Vous êtes donc content de moi? Eh 
bien ! votre sufirage était le seul prix que j'ambitionnais. L'an 
prochain, j'espère mériter celui de l'Académie par un meilleur 
ouvrage. » Il tint parole. » 

V Improvisateur françaiSy par Sallentin de l'Oise 
(Paris, 1805, t. XV, p. 66). 



— c< M. Poivre, intendant des Iles de France et de Bourbon, 
faisait un tel cas de la peinture, que, d^agréable qu'elle est tou- 
jours, il se fit un devoir de se la rendre utile à lui et à sa patrie. 
Il employa ses talents, dans ce genre, à faire des dessins exacts et 
précieux des objets les plus intéressants qui s'offraient à lui dans 
ses voyages. Revenant en France, pour y revoir sa famille (en 1745), 
le vaisseau qu'il montait fut attaqué par un vaisseau anglais. Pen- 
dant le combat, un boulet de canon ayant emporté le poignet de 
M. Poivre, il dit tranquillement : a Je ne pourrai plus peindre ! » 

Notice sur la vie de M. PoivrCy en tête de- ses 
œuvres. 



— <( Au n"* 13 de la rue du Battoir-Saint-André, à Paris, est 
l'appartement qu'occupait Adrienne Lécouvreur, célèbre comé- 
dienne. On voit encore, dans l'aile à gauche, sur la cour, deux 
pièces dont les plafonds sont peints en arabesques d'or avec le 
chiffre d' Adrienne. Au-dessus de la cheminée du boudoir (mainte- 
nant servant de cuisine à un brocheur), on voit une sculpture 
bien conservée représentant Orphée charmant avec sa lyre une 
femme assise représentant l'Elude. Cette sculpture est bordée en 
or et surmontée de deux aigles et de deux écussons, dont l'un 
représente un palmier et Tautre est un peu effacé. Nous pensont^ 



- 330 — 

que cela peut être analogue à son amant le maréchal de Saxe. 
Adrienne Lecouvreur est morte à 40 ans, en 1730. » 

Additions manuscrites au Dictionnaire topogra- 
phique des rues dé PariSy par J. de la Tynna 
(Paris, 1816, in-12). 



— Extrait d'une lettre de David d'Angers, à Roland, statuaire ; 
Rome, 23 mai 1812 : ce Je tâche autant qu'il m'est possible de 
suivre dans mes études la route que vos précieuses leçons m'ont 
tracée. Je ne manque pas d'aller tous les jours étudier d'après le 
modèle qui pose à l'Académie; je dessine d'après l'antique. Je 
sais que vous m'avez toujours dit que l'antique servait à faire 
voir les beautés qui existent dans la nature. » 

Catalogue de la collection des lettres autographes 
de M. Lucas de Montigny. 



— Lorsqu'on M décidé,, en 1755, à rebâtir de fond en comble 
l*ancienne église de Sainte-Geneviève à Paris, laquelle menaçait 
ruine, Bachaumont, qui avait alors une autorité considérable dans 
toutes les questions d'art et de goût, remit à l'architecte Soufftot, 
nommé intendant général des bâtiments du roi, un Mémoire de ce 
gui esta conserver dans F église de Sainte- Geneviève^ Ce mémoire, 
que nous trouvons dans les manuscrits de Bachaumont, est d'autant 
plus intéressant pour nous , que Soufflet n'y a pas eu égard en 
construisant •la nouvelle église dont la République avait fait le 
Panthéon : 

t( La chasse de Sainte-Geneviève. — Le tabernacle du grand au- 
tel. — Les statues de saint Pierre et saint Paul, de métal doré.— 
La balustrade de cuivre et celle de marbre. — Le lutrin qui est 
au milieu du chœur. — Le tombeau de Clovis, qui est au milieu du 
chœur. — La châsse de sainte Clotilde, qui est derrière le chœur. 
— Le tombeau du cardinal de la Rochefoucauld. — Deux Christ de 
lerre cuite, par Germain Pilon. — Les deux épitaphes de Descartes 



-- 331 — 

et son buste. — L'épilapho de Rohault. — Tous les tableaux de 
MM. deTroy, père et fils, deM. Larzilière, de M. de Tournières, etc, 
— La principale porte par laquelle on entre dans la maison , bâtie 
sur les desseins du Père de Creil, religieux delà maison. 

» Dans la chapelle basse souterraine : les piliers de marbre ou 
de jaspe avec les chapiteaux de même. — Le tombeau de sainte; 
Geneviève, de marbre. — Ceux de saint Prudence et de saint Ce- 
ran. — Une croix garnie d'agate, avec un Ecce homOy d'un seul 
morceau de corail. 

w On a oublié de dire, en son lieu, qu*il y a dans la grande église 
des bas-reliefs sur Tattique de la porte du chœur, sur laquelle est 
le jubé, qu'on doit conserver, ainsi que la menuiserie de l'orgue, etc . 
Plus, on peut conserver le maître-autel, tous les marbres qui sont 
dans l'église, dans les chapelles et dans la chapelle basse, etc. 

» Si on bâtit la nouvelle église de Sainte-Geneviève à la même 
place où est l'ancienne, on se trouvera très-gêné par l'église de 
Saint-Étienne-du-Mont, qui rendroit tout le côté gauche de la 
nouvelle église très-obscur , ce à quoi on pourrait remédier en y 
faisant des coupoles en lanternes, ce qui ne convient point dans 
ce pays où le ciel est souvent obscur, et ce qui exige un grand 
entretien. 

» En choisissant un autre emplacement convenable, on ne sera 
point gêné. 

» Il est très-important, par rapport à la dévotion du peuple, 
quHl y ait dans l'église nouvelle une chapelle souterraine : cela est 
très-essentiel. 

» Toutes les démolitions de l'ancienne église peuvent servir à la 
construction de la nouvelle. » 



11 ne faut pas croire que les tableaux de maîtres eussent plus 
de valeur dans le siècle dernier que dans le nôtre, quoique les 
amateurs d'aujourd'hui soient moins riches et moins libéraux que 
ceux d'autrefois. Madame de Lantage, ayant perdu son mari, vou- 
lut se défaire de dix tableaux que ce dernier avait achetés dans» 



— 332 — 

les ventes ; elle pria Bachaumont de les faire estimer : Bachau- 
mont demanda cette estimation à deux peintres experts, Boiieau et 
de Launay; puis, il y joignit la sienne. Yoici ces trois estimations 
qui ne diffèrent pas beaucoup Tune de l'autre et qui donnent une 
idée du prix des tableaux anciens à cette époque : 

BSTIHATION DE 
BoUmb. deLauBay* Bachaarnool 

1® Une naissance de Bacchus, par Alexandre 100 livres 150 livres 100 liTrei^ 

1* Une Diane endormie, par Lahyre* 150 — 200 — 150 — 

39 Un Moïse sauvé des eaux, par Lia Fosse..] ^ ^ 

'^ ■ 200 — 200 — 200 



I 



k9 Une Suzanne, par le môme 

5o Une Madeleine, de Santerre, copie 20 — kO — 10 

6® Un tableau, par un élève de Jean Miel 200 — 200 .— 300 

1^ Une Vierge, du Guerchin, première manière 200 — 200 — hO 

S^ Jésus et saint Jean, par Corneille 30 — 50 — 25 

0* Sainte Perpétue, par Blanchard 100 — 200 — 80 

10<^ Un paysage , par Randu 20 — 20 — 10 



— 11 est assez bizarre que tous les biogi^aphes donnent d*une 
manière inexacte ou hypothétique la date de la mort du célèbre 
graveur Etienne Delaulne, et le fassent naître à Strasbourg, sans 
tenir compte de la notice, ainsi conçue, que lui consacre La Croix 
du Maine dans sa Bibliothèque française : 

a EsTiENNE DE l'Aulne, parisicn, l'un des plus excellens hommes 
pour le burin et la taille-douce de toute la France , comme il se 
voit par une infinité de portraits faits de sa main et imprimés^ 
tant à Paris, qu'en autres lieux. Il mourut à Paris, le jour de la 
Pentecoste (20 juin), Tan 1583, âgé de soixante-sept ans. » 



— L'article de Pierre Lescot, dans la Bibliothèque française 
de Lacroix du Maine, mérite également d'être recueilU, car il 
renferme plusieurs faits importants , que les biographes ont eu le 
tort de laisser de côté, notamment l'existence des manuscrits 
inédits de ce savant architecte. Ces manuscrits se retrouveront 
quelque jour dans la poussière des bibiothèques publiques : 



— 333 — 

(1 Pierre l'ësgot, gentilhomme françois, conseiller et aumosnier 
du Roi 9 seigneur de Clagny, Tun des plus renommés architectes 
de France. II a fait plusieurs plans et portraicts des plus superbes 
et magnifiques palays et maisons somptueuses en France, entre 
lesquels édifices ou bastiments de marque sont ceux du Louvre 
à Paris, duquel il donna le devis, du temps de François I" et 
sous le règne duquel il florissoit, et encore sous Henry II. Loys 
Le Roy et plusieurs autres le recommandent fort en leurs œuvres, 
et entre autres Pierre de Ronsard , au deuxiesme livre de ses 
Poèmes au troisiesme volume, lequel il luy dédie. Les œuvres 
dudit sieur de Clagny ne sont encore en lumière ; ils se voyent 
escrits à la main, avec une infinité de portraicts, desseins et 
austres beaux ouvrages faicts de sa main , en la bibliothèque de 
son neveu M. de Clermont, sieur de Clagny, surnommé TEscot, 
conseiller ecclésiastique au Parlement de Paris et chanoine de 
Notre-Dame audict lieu. 



PROCÈDES/INVENTIONS, DECOUVERTES 



Sea^cts du sieur de Monconys, 

Pour laver les peintures, faire deslremper de l'azur d'esmail 
dans de l'eau claire et en laver les tableaux^ puis les essuyer avec 
une éponge. 

De la poudre de cochenille meslée avec de l'alun bruslé, et puis 
estouffé chaud dans l'eau de plan tin ou de rose, est le meilleur 
vermillon qu'on puisse trouver. 

Vernis, — Huile de lin, deux parts ; sandarac bien net et séché au 
soleil, une part; puis, ayez deux pots de terre vernis: dans l'un 
mettez l'huile, et le sandarac dans l'autre, mis en mesme temps 
sur le feu de charbon fort modéré, et esgalement eschauffé, et 
meus continuellement avec un baston tant que le sandarac soit 
dissous, et l'huile chaude, qui l'est lorsque, un baston de bois vert 
mis dedans, elle fait comme une traisnée de poudre qui brusle et 
pétille, et si le sandarac est cuit il filera entre les doigts comme du 
sirop ; alors versez l'huile dans le sandarac, et mouvez tant, que 
tirant le baston il fasse un filet, et estant ainsi cuit, passez-le dans 
une toile forte et conservez-le dans des vases de terre ou de verre 
bien couverts ; et lorsque vous vous en voulez servir, il faut ajous- 
ter de l'oleum petroleum. 

Pour faire paste ressemblant au marbre noir, deux onces de 
spalte que ferez dissoudre dans un pot plombé, à petit feu, et, es- 
tant fondu, y adjousterez le tiers de carabe fondu et meslerez le tout 
ensemble; et, estant bien fondu, le retirer du feu, et tout chaud 
jetterez en un moule bien poly, et quand il sera sec, l'osterez de 
vostre moule. 

Journal des Voyages de M. de Monconys (Lyon, Horace 
Boissat, 1665-66, 3 vol.in-4°, 1. 1, p. 30, 136, 137, etc.). 



— 335 — 

Peintwe à la manière élttdorique. — Le dix-huitième siècle in- 
venta une foule de manières de peindre plus ou moins bizarres, 
plus ou moins ingénieuses, peinture à la cire, peinture au lait, 
peinture à l'eau d'œuf, etc. Il y eut aussi la manière éludorique, 
qui avait fait surtout des prosélytes parmi les membres de l'Aca- 
démie de Saint-Luc. 

c( La manière éludorique, dit Lebrun dans son Almanach histo- 
Tique raisonné des architectes^ peintres, sculpteurs^ etc. (Paris, 
Delalain, 1776, in-12, p. 124), ne consiste qu'à tendre sur une 
glace le taffetas imprimé à l'huile et peindre ensuite des person- 
nages ou autre chose, selon les procédés ordinaires. Lorsque l'ou^ 
vrage est à peu près fini, l'artiste le laisse pendant quelques heures 
dans l'eau, pour juger des parties faibles auxquelles il faut retou- 
cher. Après cette retouche, il remet de nouveau son ouvrage dans 
l'eau, pour y être parfaitement dégraissé; et lorsqu'il le retire, il 
l'adapte et le fixe derrière une glace, qui lui sert de vernis, avec 
une composition de gomme et de sucre candi dissous dans l'eau.» 
Lebel, Monpelit et de Mailliée, membres de l'Académie de Saint- 
Luc, s'étaient faits une espèce de réputation comme peintres à la 
manière éludorique. 



Procédé pour nettoyer les tableaux. — Vous prendrez de l'azuré 
en poudre et mettrez par-dessus le tableau ; puis, avec de l'eau et 
une esponge, vous frotterez dessus le tableau : cela emportera toute 
l'ordure et fumée, qui sera dessus le tableau : et après vous lave- 
rez le tableau d'eau, jusqu'à ce que l'eau soit nette, le laissant 
seicher. 

Autre. --^ Quand un tableau est tellement noir, qu'on n'y voit plus 
rien, prenez du savon noir, et passez du savon dessus le tableau, 
le laissant un petit espace de temps dessus ; puis, vous prendrez de 
l'eau avec une esponge, et le laverez jusqu'à ce que l'eau ne soit 
plus grasse. Notez qu'il ne faut point laisser le savon que Fespace 
de deux heures, et le laver incontinent ; autrement, le savon empor- 
teroit toutes les couleurs. 

Aiit9*e. — Pour tableau grossier, prenez de la pierre ponce, la 



— 336 — 

mettez en poudre, et avec de l'eau vous frotterez vostre tableau, 
mais non pas si rude, parce que la pierre ponce emporteroit toutes 
vos couleurs ; estant bien lavé, vous le vernirez. 

Autre. — Prenez de l'urine toute chaude ou bien pissez sur le 
tableau : avec une esponge, vous le laverez. C'est pour des tableaux 
qui ne seront pas sales. 

V Académie de la Peinture^ nouvellement mise au jour 
pour instruire la jeunesse, par de La Fontaine (Paris, 
J.-B. Loyson, 1679, in-12). 



Façon de nettoyer les tableaux. — Prenez la fleur de la cendre 
du sarment qu'on met sur les lescives et de l'eau en parties égales ; 
lavez-en bien vos tableaux, et quand ils seront secs, vous mettrez 
le vernis. 

AiUre. — Prenez du fiel de bœuf, mêlez avec du vinaigre ; faites- 
le tiédir au feu, et lavez votre tableau comme ci-dessus, et puis 
vous mettrez le vernis. S'il étoit plein d'onctuosités, de vernis ou 
d'autres drogues huileuses, prenez du fiel de bœuf et du vinaigre 
bien fort, par parties égales, que vous ferez tiédir, et laverez 
comme ci-dessus, ou bien du sel commun pulvérisé ; puis, vous 
couperez un oignon par la moitié, avec lequel vous frotterez, et 
s'il le faut, vous laverez avec de l'eau commune ; ou bien prenez 
du bleu d'émail, jettez-le dessus votre tableau, et puis, avec une 
esponge mouillée dans l'eau commune, lavez comme ci-dessus; ou 
bien servez-vous du jus de limon, et frottez avec une esponge, et 
puis lavez avec de l'eau; ou bien prenez pour six deniers de savoo, 
une demy-once de sel, un jaune d'œuf dur, une once d'huile com- 
mune, deux deniers d'alun de tartre, broyez le tout ensemble, et 
passez dessus plusieurs fois de suite, et laissez reposer la drogue 
dessus l'espace de vingt-quatre heures, et puis lavez avec de l'eau 
et du savon. 

Pour ôter les ordures de mouche. —Prenez du sucre rouge gras, 
et frottez dessus le tableau avec le doigt, et vous en verrez le bon 
effet. 



— 337 — 

Pour rafraîchir les peintures quand elles sont trop sèches. — 
Lavez votre tableau avec du vin tiède, et quand il sera sec, prenez 
une livre d'huile de noix, et quatre onces et demie de térébenthine 
claire, faites chaufferie tout à feu lent et mêlez, Aais prenez garde 
qu'il ne bouille pas. Quand il sera tiède, vous en frotterez l'envers da 
tableau, et, un jour après, vous mettrez le vernis au-devant du ta- 
bleau. Je vous avertis que si la toile est fine, l'huile passera de part 
en part du tableau; mais, le jour d'après, vous mettrez votre tableau 
sur une table bien plate et bien unie, et avec un morceau d'étoffe 
de laine, vous frotterez sur la peinture pour ôter cette onctuosité, 
et vous mettrez, peu de tempg après, ledit vernis. 

Le dessinateur pour les fabriques d'étoffes d'or^ d'argent 
et de soie) par Joubert de l'Hiberderie (Paris, V" Duchesne, 
1779, in-8,p. 194 et suiv.). 



Secret pour faire la bonne encre à dessiner et pour écrire. — 
Prenez une livre de noix do Galles, concassez-les avec un marteau 
et mettez-les en infusion dans un vase de verre, avec deux pintes 
d'eau claire, au soleil d'cîsté, s'il se peut, l'espace de- quinze jours, 
remuant de temps en temps : après cet intervalle, coulez cette 
infusion à travers une toile neuve, ou la toile de crin, dans un plat 
de terre vernissé ; versez dans un autre plat deux onces de gomme 
arabique en morceaux, avec la moitié de votre infusion; dans 
l'autre moitié faites dissoudre deux onces et demy de couperose 
verte d'Allemagne pendant vingt-quatre heures, aussi bien que la 
gomme qui est dans l'autre plat; joignez ensuite les deux infusions 
ensemble, et vostre encre sera faite, mais elle ne sera en estât de 
perfection que huit jours après. 

Secret pour faire de très-bonne encre sans noix de Galles^ laquelle 
peut servir à laver des plans et autres desseins. — Prenez demy-livrè 
de bon miel, dans lequel vous jetterez un jaune d'œuf, que vous 
battrez longtemps ensemble, à l'aide d'un couteau de bois ou 
baston ; prenez ensuite trois dragmes de gomme arabique en poudre 
fine, que vous y mettrez ; remuez le tout souvent, l'espace de trois 

22 



— 338 — 

jours, avec un bâton de bois vert : le noyer est plus propre ; ensuite 
meslez-y du bon noir de fumée, jusqu'à ce que le tout soit comme 
une espèce de paste, laquelle on laissera sécher si Ton veut en faire 
une encre portative. Quand on voudra s'en servir, il faudra la 
détremper avec de Teau ou avec une lessive de cendres de sarment 
ou de bois de chesne, ou de noyer, ou mesme de noyaux de 
pesche. 

Secret pour faire de très-bonne encre de Chine. — Prenez du noir 
de fumée que vous broyerez longtemps sur le marbre avec de Teau 
bien gommée ; vous y meslerez un peu d'indigue bien broyé ; vous 
broyerez encore le tout pendant d^ux heures ; après quoy vous 
rassemblerez de la hauteur des bastons que vous voudrez former, 
pour les faire sécher; les ayant taillez avec un couteau de la grandeur 
qu'il vous plaira, vous les marquerez, si vous voulez, avec un moule 
de fer ou de bois frotté de noir, afin que la gomme ne les attache 
pas contre les parois du moule ; on peut se servir de noir de noyaux 
de pèche, ou de noir d'os ou d'yvoire, au défaut de noir de fumée, 
en brûlant les matières dans un creuset étouffé d'une brique, qui 
en bouche bien l'ouverture. 

Lart de dessiner proprement les plans, porfils^ 
élévations géométrales et perspectives^ soit d'ar- 
chitecture militaire ou civile (Paris, Christ. Ballard, 
1697, in-12, p. 220 etsuiv.). 



Avis pour le collage des desseins et des estampes. — Le papier 
mouillé est plus long que le papier sec. J'ai mesuré des bandes de 
papier : sèches, elles n'avoient que onze lignes ; mouillées, elles en 
avoient plus de treize : l'eau les avoit donc allongées de près d'un 
sixième, d'où il suit que leurs parties étoient séparées d'un sixième 
de plus qu'auparavant, car on ne croira pas que l'épaisseur du 
papier avoit perdu ce que sa longueur avoit gagné. 

Expérience pour savoir si le papier et quelques 
autres corps sont capables d arrêter tair et Peau, 
par Réaumur, dans l'Histoire de l'Acad. des 
Sciences, année 1714. 



— 339 — 

■ 

Procédé pour exécuter sur les marbres les plus commum des or^ 
nements de sculpture. — 11 faut tracer sur le marbre, avec un crayon, 
le dessein que Ton veut former en relief et couvrir délicatement, 
avec un pinceau, du vernis suivant, les endroits qu'on veut épargner. 
Ce vernis n'est autre chose que dé la gomme lacque dissoute dans 
Tesprit-de-vin, et mêlée avec du noir de fumée ou du vermillon, 
pour reconnoîlre plus facilement les endroits où on en a mis. Pour 
rendre l'opération plus simple, îl n'y a qu'à pulvériser un morceau 
de cire d'Espagne et la faire dissoudre dans une quantité suffisante 
d'esprit-de-vin : ce vernis sera sec en moins de deux heures. 

De tous les dissolvants que j'ai essayés, celui qui m'a paru le 
meilleur est un mélange de parties égales d'esprit de sel et de 
vinaigre distillé; il ne diminue en rien l'éclat du marbre et le 
dissoiit très-également. Le vernis étant bien sec, on versera de cette 
liqueur sur le marbre ; lorsqu'elle y aura demeuré quelque temps 
et qu'elle aura entièrement cessé de fermenter, on pourra y en 
remettre de nouvelle et la laisser agir jusques à ce que le fonds soit 
suffisamment creusé. S'il y a dans le dessein des traits délicats 
comme des refants de feuillages, ou d'autres de la même espèce, 
on ne les tracera pas d'abord sur le vernis, mais lorsque le fonds 
sera creusé peu à peu de moitié de ce qu'il doit être, on ôtera le 
dissolvant, on lavera bien le marbre, et avec la pointe d'une aiguille 
on enlèvera le vernis à l'endroit de ces traits délicats; on remettra 
ensuite de nouveau le dissolvant, et on le laissera autant qu'on le 
jugera à propos : cette précaution est nécessaire, parce que lorsque 
l'acide a agi dans les endroits découverts, il ronge par-dessus le vernis 
et élargit les traits à mesure qu'il les approfondit; cet inconvénient 
demande aussi qu'on fasse les parties qui doivent être épargnées un 
peu fortes, afin que cette action latérale de l'acide les mette au 
point où elles doivent être. Au reste, cette opération ne demande 
ni beaucoup de soins, ni beaucoup d'expérience, et les ouvriers 
les moins intelligents pourront facilement en venir à bout. Lorsque 
l'ouvrage sera entièrenient fini, on enlèvera le vernis avec un peu 
d'esprit-de-vin, et comme les fonds seroient très-longs à polir, on 
pourra les pointiller avec des couleurs ordinaires délayées dans le 
vernis de gomme lacque; on pourra joindre ces deux dernières 



— 340 — 

opérations et colorer les fonds ou les reliefs d'un ouvrage qu'on 
aura gravé, ce qui ne peut manquer de faire un effet agréable. 

J'ajouterai, en passant, que Tyvoire se peut travailler de la même 
manière, en se servant du même vernis et du même dissolvant, 
mais il agit plus lentement, et il faut en remettre de nouveau de 
temps en temps. 

Mémoire sur la teinture et la dissolution de plusieurs 
espèces de pierres, par Du Fay, dans THist. de 
TAcad. des Sciences, année 1728. 



Effets physiques des couleurs, — Le rouge pourpré et foncé ne pa- 
roisf vif et éclatant que lorsqu'il est exposé à une grande lumière, 
mais lorsqu'on le regarde dans un lumière médiocre ,^ il nous paroist 

fort brun et tirant sur le noir C'est aussi ce que nous remarquons 

à quelques vues, estant d'ailleurs fort bonnes pour voir les plus 
petits objets fort nettement : ils ne voyent le rouge que comme le 
noir, et n'ont aucune idée de ce qu'on appelle rouge, et pour les 
autres couleurs ils les voyent très-bien. 

On sait encore que lorsqu'on voit un corps noir au travers d'un 
corps blanc et rare, il nous donne la sensation du bleu, et l'on ne 
peut pas en douter, puisque ce n'est que par cette raison que le 
ciel nous paroist bleu... C'est aussi pourquoy le noir de fumée 
détrempé avec le blanc paroist bleu, car les corps qui paroissent 
blancs, estant toujours un peu transparents et se confondant avec le 
noir de derrière, donnent une sensation de bleu. 

Remarques sur quelques couleurs^ par de La Hire, 
dans i'Hist. de l'Acad. des sciences, année 1711. 



BIO-BIBLIOGRÂPHlE 

DBS 



PEINTRES ET DES DESSINATEURS 



FRANÇAIS 



(t) 



AuBRT (Estienne), peintre de portraits, membre de l'Âcad. de peinture, 1745- 
1784. 

Son Éloge. (Dans le IHécrologe de 1782. Réimpr. dans le T. XII de la Reva« vniverselle des 
arts.) 

àubry-Lecomte ( Hyacinthe-Louis- Victor-Jean-Baptiste ) , dessinateur lilhpr 
graphe. 1797-1858. 

Notice sar sa vie et ses oavraj^es, par Auguste Galimard. Paris, Dentu^ 1860, }a-8 de 24 p- 
La 3* édition augmentée du catalogue des dessins, 1860, iq-8 de 32 p. 

AvED (Jacques), peintre de portraits, nfembre de l'Açad. de peinture, 1702- 
1766. 

Son Éloge. (Ln tète du Catalo$,'ue des tableaux de son cabinet, par Remy.) 
Son Éjoge, par J. L.-Castillon. (Dans le IVécrologe de 1767. Réimpr. dans le T. XIl de U 
Revue univ. des arts.) 

(1) Nous avons essayé de former cette Bio-bibh'ographie des Peintres français, en réu- 
nissant tous les mémoires, notices, éloges, documents historiques, catalogues, etc., 
publiés à part, et même ceux qui se trouvent dans différents recueils, tela que les sui- 
vants : les Hommes illustres qui ont paru en France^ par Charles Perrault (Paris, 
1696-1700, 2 vol. in-fol.); le Nécrologe des hommes célèbres de la Fra»ce (k^aris, 
1767-1782, 17 vol. in-12) ; les Mémoires inédits sur ia vie et les ouvrages des membres 
de l'Académie royale de peinture et de sculpture^ publiés par l,. Dussieux, E. Soulié, 
p. de Chennevières, etc. (Paris, 1854, 2 vol. in-8) ; la Reviie universelle des artSy publ. 
par P. Lacroix et Marsuzi de Aguirre (Paris et Bruxelles, 1855-61, 13 vol. in-8) ; Recher- 
ches sur la vie et les ouvrages des peintres provincianx de l'ancienne France^ par 
Ph.de Pointe!, marquis de Chennevières (Paris, 1S47-50, 2 vol. in-8) ; la Renaissance à la 
cour de France^ par le comte de Laborde (Paris, 1850-1856, 2 vol. in-8) ; Galerie fran- 
çoise^ par une société de gens de lettres (Paris, 1771-72, 2 vol. in-fol.); Histoire litté- 
raire du règne de Louis XIV ^ par Tabbé Lambert (Paris, 1751, 3 vol. in-4); les Vies 
des premiers peintres du Roi depuis M. Lebrun (Paris, 1752, 2 vol. in-8) ; les Archives 
de l'Art français, publ. par de Chennevières et de Montaiglon, etc. Nous n'avons pas. 
dépouillé, comme on l'a fait dans la Bibliothèque historique de la France du P. Lelong 
et de Fevret de Fontette, V Abrégé de la vie des Peintres^ par D'Argenville, qui figurt 
dans les bibliographies spéciales. Voy. notre Annuaire de 1861. 



— 342 — 

Basseportë (Magdeleiae-Prançoise de), peintre de fleurs, 170i-1780. 

Son ÉIo;;e, par J. L. Castillon. (Dans le Nécrologe de 1781. Réimpr. dans le T. XII de la 
Revue universelle des arts.) 

Bbaubrcn (Charles), peintre de portraits, membre de TAcad. de peinture, 1605- 
1692. 

Beaubrvn (Henri), peintre de portraits, membre de TÂcad. de peinture, 1614- 
1677. 

* Mémoire historique de leurs principaux ouvrages, par Guillet de Saint-Georges. (.Dans les 
Mém. inéd. sur la vie et les ouvrages des membres de TAcad.) 

Blanchard (Jacques), peintre d'iiistoire, 1609-1638. 

Son Éloge. (Dans les Éloges des hommes illustres, par Charles Perrault.) 

BoissiEU (Jean-Jacques de), peintre et graveur, 1736-1810. 

Son Éloge historique avec le catalogue de son œuvre, par Dugas Montbel. Lyon^ 1810, iD-8 
de 55 p. 

Boucher (François), peintre d'histoire, premier peintre du roi, membre de 
TAcad. de peinture, 1704-1770. 

Son Éloge, par Bret. (Dans le Nécrologe de 1771. Réimpr. dans le T. XII de la Revue nniv. 
des arts.) 

Boulanger de Boisfremont (Charles), peintre d'histoire, 1773-1838. 

Notice historique et critique sur Boulanger de Boisfremont, par Hellis, Rouen, impr,Perimtx, 
1838, in-S de 34 p., avec portr. et fig. 

BouLLONGNE (Louis de), peintre d'histoire, premier peintre du roi, membre de 
TÂcad de peinture, 1654-1733. 

Sa Vie, par Watelet. (Dans les Vies des premiers peintres du roi.) 
Mémoire historique de ses principaux ouvrages, par Guillet de Saint-Georges. (Dans les 
Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des membres de TAcad.) 

BovLLONGNE (BoD de), peintre d'histoire, membre de TAcad.de peinture, 1649- 
1717. 

Abrégé de sa vie. (Dans la Galerie françoise.) 

Bourbon (Sébastien), peintre d'histoire; membre de T Acad.de peinture, 1616- 
1671. 

Notice historique sur Sébastien Bourdon, lue a la Société des sciences et belles-lettres de 
Montpellier, par Poitevin. S. L. (Montpellier), 1812, in-4, de 32 p. 

Considérations philosophiques, remarques, observations, aneedotes particulières sur sa vie 
et ses ouvrages (par Xavier Atger). Paria, de Bousseaux, 181 9, in-8, avec portr. 

Sébastien Bourdon à la cour de Suède, par Feuillet de Gonches. ^Dans le T. IV de la Revue 
universelle des arts.) 

Mémoire historique de ses principaux ouvrages, iiar Guillet de Saint-Georges. (Dans les 
Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des membres de Pi^cad.) 

BouzoNNET (Antoine), dit Stella, peintre d'histoire^ membre de FAcad. de 
peinture, 1630-1682. 

Mémoires de ses principaux ouvrages, par Guillet de Saint-Geo^^es. (Dans les Mém. inéd sur 
la vie et les ouvr. des membres de TAcad.) 



— 343 — 

Briard (Gabriel), peintre d'histoire, membre de l'Acad. de peinture, 1725- 
4778. 

Son Éloge. (Dams le ffécrolôge de 1779. Réhnpr. dans le T. XII de !• Revae universelle 
des arts.) 

Bruandet (Lazare), peintre de paysage, 1753-4803 

Notice, par Charles Asselineau. Âlençon, Poulet-AfalassiSy 1855, in-8 de ii p. 

BuNEL (Jacques), peintre d'histoire, 1588-1614. 

Son Éloge. (Dans THistoire de Blois, par J. Bernier. Parùy 1082, in-4, p. 521.) 

Gallot (Jacques) peintre, dessinateur et graveur, 1593-1635. 

Son Éloge. (Dans les Hommes illustres, par Ch. Perrault.) 

Son Éloge historique (par le père Husson). Nancy , 1766, in-l2). 

Son Éloge historique, couronné par la Société des science», lettres et arts de Nancy (par 
Desmaretz). iViancy, 1828, in-8 de 75 p. 

Recherches sur sa vie et ses ouvrages, par Edouard Heaume. Parts, Menou0rd^ lido, 
2 vol. in-8. 

Caron (Antoine), peintre d'histoire, 1520-1598. 

Antoine Caron de Beauvais,par Anatole de Montaiglon. PariSf DutMuHn, I8>0, ia-6 de 
24 p. (Extr.de r Artiste. > 

CatIiUs (Anne-Glaude-Philippe, comte de), peintre, dessinateur et graveur, 
honoraire amateur de TÂcad. de peinture, 1692-1765. 

Son Éloge, par J. L. Gastillon. (Dans le Nécrologe de 1766. Réimpr. dans le T. XII de la 
Revue univ. des arts.) 
Son Éloge historique, par Ch. Lebeau. Paris^ 1766, in-4. 

Ghalles (Charles-Michel-Ange), peintre et dessinateur, membre de TAcad. de 
peinture, 1718-1778. 

Son Éloge. (Dans la Nétrologe de 1779. Réimpr. dans le T. XII de la Revpe universelle 
des arts.) 

Champagne (Philippe de), peintre d'histoire et de portraits, membre de l'Aead. 
de peinture, 1602-1674. 

Mémoire historique de ses principaux ouvrages, par Guillet de Saint-Georges (Daas les 

Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des membres de TAcad. ) 
Son Éloge. (Dans TRistoire littéraire du règne de Louis XIV, par Pabbé Lambert, T. III.) 
Notice sur sa vie et ses ouvrages, par Bouchitté. Versailles, Montalant'BougleuXf 4856, 

in-8 de 40 p. (Extr. du T. IV des Mém. de la Société des sciences morales, des lettres et arts 

de Versailles.) 

Chardin (Jean-Baptiste), peintre d'animaux et de figures, membre de l'Acad. 
de peinture, 1699-1779. 

Son Éloge. (Dans le Nécrologe de 1780. Réimpr. dans le T. XIII de la Revue universelle 
des arts.) 

Autre, par Haillet de Couronne. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des membres 
de TAcad.) 

Charlet (Nicolas-Toussaint), peintre et dessinateur, 1792-1845. 

Charlet, sa vie, ses lettres, suivies d^une description raisonnée de son œuvre, par de La 
Combe, ancien colonel d'artillerie. Paris, Paulin, 1856, in-8, avec portr. 

Charlet et son historien, par Henri de Saint-Georges. Nantes, 18^7, in-8 de 28 p. (Extr. de 
la Revue des provinces de rouest. 



— 341 — 

Chah VEAU (Frauçois), peintre et graveur, membre de l'Âcad. de peinture, 1613- 
1676. 

Mémoire sur sa vie et celle de ses fils Evrard Chauveau, peintre, et René Gbaaveau, scnlp- 
teur, par Jean-Michel Papillon. Paris^ Jannet, 1854, in-8 de 48 p. 

Chéron (Elisabeth-Sophie), femme du peintre Lehay, membre de FAcad. de 
peinture, 1648-1711. 

Son Éloge funèbre, par Jean Fennerhuis, docteur en médecine. PariSf Foumier, i7i2, in-8' 

Clouet (Jean), peintre du duc de Bourgogne, 1420-1490. 

Clouet (Jean) fils, peintre du roi, 1485-1545. 

Clouet (François) petit- fils, peintre du roi, 1520-1580. 

Les trois Clouet, dits Jeannet, par le comte de Laborde. (Dans la Renaissance des arts k 
la cour de France.) 
Notices et documents nouveaux^ par divers. (Dans les Archives de TÂrt français.) 

Constantin (Jean-Antoine), peintre de paysages, 1757-1835. 

Jean-Antoine Constantin, peintre, sa vie et ses œuvres, par Adolphe Meyer. Marseille^ imp. 
Barlatier-Teissat, 1860, iD-4 de 32 p. 

GouTAN (Amable-Paul), peintre d'histoire, 1792-1832. 
Notice sur Coutan, par \iel. Paris^ Duceasoùy in-8 de 8 pages. 

CoYPEL (Antoine), peintre d'histoire, premier peintre du roi, membre de 
l'Acad. de peinture, 1661-1722. 

Sa Vie, par Ch. Coypel, son fils. (Dans les Vies des premiers peintres du roi.) 

Coypel (Noël), peintre d'histoire, membre de l'Acad. de peinture, 1638- 
1707. 

Son Éloge. (Dans le T. VIII des Amusements du cœur et de Tesprit, publié par Phil. de 
Prétot. La Haye, Chastelam, < 737-45, 15 vol. in-l2.) 

Coypel (Noël-Nicolas), peintre d'histoire, membre de l'Acad. de peinture, 1692- 
1734. 

Son Éloge. (Dans le T. XI des Amusements du cœur et de Pesprit, publié par Pkil~. de 
Prétot.) 

Daret (Jean), peintre et graveur, 1613-1668. 

Notice, par le marquis de Chenevières. (Dans les Recherches sur la vie et les ouvr. des 
peintres provinciaux.) 

David (Louis), peintre d'histoire, membre de l'Acad. de peinture, puis de 
l'Institut, 1748-1825. 

Notice sur J. L. David (par Alpb. Rabbe). Paria, 4830, in-8. 

Sa Vie, par A. Th. (Thomé). Paris, 4826, in-8. 

Notice sur sa vie et ses ouvrages. Paris, Dondey^Dupré, 1824, in-12 de 80 p. avec portrait 
lithographie. 

Essai sur J. L. David, par Coupin. Paris, Benouard, 4827, in-8 de 64 p. (Extr. de la Revue 
encyclopédique, avec des augmentations.) 

Notice historique et inédite sur L. David. (Dans le Pausanias français, de Chaussard. Pans* 
4806, in-8.) * 

Souvenirs historiques, par Alexandre Lenoir. (Dans le T. III du Journal de Tlnstitat liisto- 
rique.) 



— 345 — 

Catalogue des tableaux de (paierie et de chevalet, dessius, études, livres de croquis de 
L. David. Paris ^ 1S26, in-8 de 28 p. 

Etude sur L. David. (Dans THistoire des peintres français au xix* siècle, par Charles 
Blanc, 4845.) 

Mémoires de David, peintre et député a la Convention, par Miette de Villars. Paris, 
4850, in-8. 

Louis David, son école et son temps, par E. J. Delécluze. Paris, Didiery 4855, in-8. 
. Louis David, par Ernest Chesneau. Paris, imp. Panckoucke, 1861, in-8 de 32 p. (bxtr. de la 
Revue européenne.) 

Les peintres du xix« siècle. David, par T. Thoré.' Bruxelles^ 1845, in-8. (Extrait du Trésor 
national.) 

Degavps (Alex .-Joseph), peintre et dessinateur, 1803-1860. 

Notice biographique, écrite par lui-même. (Dans le T. IV de la Revue univ. des arts et daLS 
TAnnuaire des artistes de 1861.) 

Le mouvement moderne en peinture. Decaaps, par Ernest Chesneau. Paris, impr. Panckoucke^ 
4861, in-8 de 51 p. (Ëxtr. de la Revue européenne.) 

Delaroche (Paul), peintre d'histoire, membre de l'Institut, 1797-1856. 

Notice sur sa vie et ses ouvra.?es, par F. Halévy, secrétaire perpétuel de TAcadémie des 
Bèaux-Arts. Paris, F. Didot, 1858, in-4 de 32 p. Réimpr. dans TAnnuaire des artistes 
de 1861. 

Delatouche, peintre, mort en 1781. 

Notice sur sa Tie et ses œuvres, par Ch . Perrier. ChâUms^ tmp. Laurent, 1858, in-8 de 
42 pages. 

Denon (Dominique-Vivant, baron de), peintre et graveur, membre de l'Institut, 
1747-1825. 

Notice nécrologique, par P. A. Coupin. Paris, 1825, ia-8. 

Notice sur sa vie et ses ouvrages, par Amédée de Pastoret. Paris, 1851, in^. 

Notice sur i. Couturier et sur le baron Denon, par Amanton. Dijon, 1825, in-8. 

Deruet (Claude), peintre et graveur, 1611-1652. 

Recherches sur sa vie et ses œuvres, par E. Meaume. Nancy, Lepage, 1854, in-8 de 
128 pages. 

Notice, par le marquis de Chcnnevières. (Dans les Recherches sur la vie et les ouvrages des 
peintres provinciaux.) 

Descamps (Jean-Baptiste), peintre de sujets populaires, membre de l'Institut, 
1714-1791. 

Notice historique sur J. B. Descamps (par son flls). Jtouen, 1807, in-8. 

Dehays (Jean-Baptiste), peintre d'histoire, membre de l'Acad. de peinture, 1729- 
1765. 

Son Éloge, par Fontaine. (Dans le Nécrologe de 4766 et 1767. Reimpr. dans le T. XII de la 
Revue univ. des arts.) 

Essai sur sa vie. (Dans les Lettres sur les vies de M. Slodtz et de M. Deshays, par Cochin, 
secrétaire de PAcadémie de peinture. (Paris, Jombert. 1765, in-12. 

Desportes (Alex .-François), peintre d'animaux, membre de l'Acad. de pein- 
ture, 1661-1743. 

Sa Vie, par son Qls. (Dans les Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des membres de 
TAcadcmie.) 



— 346 — 

Desvogbs (François), peintre d'histoire, fondateur et professeur de TÉcoledo 
dessin, peinture et sculpture de Dijon, 1732-1811. 

Son Éloge, par Fremiet Hoimier. D^on, Frantm, 4833, in-8 de 443 papes, atee portrait et 
gravores. 

Detrot (Jean-François), peintre d'histoire, membre de FÂcad. de peinture, 
1645-1730. 

Mémoire sur sa vie, par le ehevalier de Valory. (Dans les Mém. inèd. sur la vie et les oavr. 
des membres de TAcadémie.) 

Drouàis (Hubert), peintre de portraits, membre de l'Acad. de peinture, 1699- 
1767. 

Son Éloge, par J. L. Gastillon. (Dans le Néerologe de 4768. Réimpr. dans le T. XII de la 
Revae univ. des arts.) 
Les trois Drouais, par F. de Villars. (Dans le T. X de la Revue ontv. des arts.) 

DaouAis (François-Hubert), peintre de portraits, membre de TAcad. de pein- 
ture, 1728-1775. 

Son Éloge. (Dans le Néerologe de 4776. Réimpr. dans le T. XII de la Revue universelle 
des arts.) 

Drouàis (Jean-Germain), peintre d'histoire, 1763-1788. 

Notice historique et inédite sur J. G. Drouais. (Dans le Pausanias français, de Chaos- 
sard, 180S.) 

DuLiN (Pierre), peintre d'histoire, membre de TAcad. de peinture, 1670- 
1748. 

Mémoire sur sa vie, par Hulst. (Dans les Mém. inédits sur la vie et les onvr. des membres 
de r Académie.) 

DuFRENOT (Alphonse), peintre, '1611-1665. 

Alphonse Dufrenoy, par C. Lecarpentier. Roueti^ Baudty^ 4841, in-8 de 4Î8 p. 

Errard (Charles), peintre d'histoire, membre de VAcad. de peinture, 1696- 
1789. 

Mémoire historique de ses principaux ouvrages, par Guillet de SaUit-Georges. (Dans les 
Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des membres de P Académie.) 

Favanne (Henri de), peintre d'histoire, membre de TAcad. de peinture, 1671- 
1752. 

Mémoire pour servir a sa vie (par Cousin de La Contamine). Paris, 4753, in-42 de 36 p. 
Notice, par Hulst. (Dans les^ Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des membres de 
TAcadémie.) 

Ferraud (Jacq.-Phil.), peintre sur émail, membre de TAcad. de peinture, 
1653-1732. 

Notice sur sa vie et ses ouvrages, par L. Dussieuz. (Dans le T. IV des Archives de TArt 
français.) 

Gallochb (Louis), peintre d'histoire, membre de l'Acad. de peinture, 1670- 
1761. 

Sa Vie, par Louis Gougenot. (Dans les Mémoires inéd. sur la vie et les ouvr. des membres de 
TAcadémie.; 



— 347 — 

GÉRARD (François), peintre d'histoire, premier peintre du roi, membre de Tin- 
stitut, 4770-4837. 

François Gérard, peintre cPbistoire. Essai de biographie et de critique, par Ch. Lenonnant. 
PariSf Waille, 18i6, gr. in-S de 79 p. (Extrait du Correspondant.) 

Le même ouvrage augmenté, 2« édition. Paris, René, i847, gr. in-i2 de 186 pages. 

Catalogue des tableaux, esquisses, dessins de M. le baron Gérard. Paris, 4837, in-8 de 38 p. 

r^otice biographique, par Quatremère de Quincy. (Dans le Recueil de ses notices histo- 
riques.) 

Gelée (Claude), dit le Lorrain, peintre de paysages, 4600-1682. 

Son ÉloTe historique, par Voyart. Nancy y Grimblot, 1839, in-8 de 32 p. 

Son CËuvre, par le comte Guill. de L. (Leppel), Dresde, 1806, petit in-8, avec fig. 

GÉRicAULT (J. L. Théod.- André), peintre d'histoire, 4790-4824. 

r^otice sur sa vie, par Louis Batissier. In-S de 24 p. (Extrait de la Revue du xix* siècle.) 
Etude sur Géricault. (Dans THistoire des peintres français au xix* siècl ', par Ch. Blanc, 1845.1 

GiLLOT (Claude), peintre de sujets galants, membre de l'Académie de pein- 
ture, 4622-1688. 

Notice biographique sur C. Gillot, Paul Ponce et Antoine Robert, peintres, par N. de 
Latouche, avec des notes de Millin et d'Amanton. Dole^ 1810, in-8. (Extrait du Magasin ency- 
clopédique de Millin.) 

GiRODET Trioson ( Anne-Louis ) , peintre d'histoire, membre de Tlnstitut, 

4767-4824. 

• 

CEuvres posthumes, suivies de sa correspondance, précédées d^une Notice historique, et mises 
en ordre par P. A. Coupin. Paris, Renouard, 1829, 2 volumes grand in-S, avec flg. 

Sur Girodet, par la comtesse de Salm. S. L. et S. D. (Paris, 1826), in-8. 

Tiotice nécrologique sur Girodet, par P. A. Coupin. Paris, Rignoux, 1825, in-8 de 15 p., avec 
portrait lithographie. 

De Girodet et de ses deux ouvrages, TAnacréon et TEnéide. In-S de 12 p. (Extrait de la 
293* livraison des Annales de la littérature et des arts.) 

Catalogue des tableaux, esquisses, dessins et croquis de Girodet Trioson, et de divers ou- 
vrages faits dans son école, par Pérignon. Paris, 1835, in-8 de 108 p. 

Notice biographique, par Quatremère de Quinçy. (Dans le Recueil de ses notices historiques.) 

GissEY (Henri de), dessinateur ordinaire des plaisirs et des ballets du roi, 
membre de l'Académie de peinture, 4608-4673. 

Henri de Gissey, de Paris, par Anatole de Montaiglon. Paris, JhanoHRn, 1854, in-8 de 32 p. 
(Extrait du journal le Théâtre.) 

Gravelot ( Humbert-François Bourguignon de ) , dessinateur et graveur, 
4699-4773. 

Son Éloge, par J. B. Bourguignon, d'Anville, son frère. (Dans le Nécrologe de 1774. |léimpr. 
dans le T. XII de la Revue universelle des arts.) 

Greuze (Jean-Bapliste) , peintre de genre, membre de l'Académie de pein- 
ture, 4726-1805. 

Notice sur Greuze, par C. L. F. Lecarpentier. S. L. et S. D. (Rouen, 1805), in-8. 

Notice sur Greuze et sur ses ouvrages, par madame de Valori. (En tête de Greuze ou TAc- 
couchée de village, pièce en un acte. Paris, Pages, 1813, in-8 de 39 p. Réimpr. avec des notes 
de M. Anatole de Montaiglon, dans le T. X! de la Revue universelle des arts.) 

Gros (Antoine), peintre d'histoire, membre de l'Institut, 4774*4835. 

Gros et ses ouvrages, ou Mémoires historiques sur la vie et les travaux de ce célèbre arÇste^ 
par J. B. Delestre. Paris, Lahitte, 1845, in-8, avec portjpait gravé. 



— 348 — 

Notice nécrologique. Paris, 1835, in-g de 10 p., ivec portrait lithographie. 
Catalogue des tahleaux, dessins et croquis du haron Gros. Paris, i 835, grand in-8 de 58 p. 
Etude sur A. J. Gros. (Dans THistoire des peintres français au xix* siècle, par Ch. Blanc, 
l«iS.) 
Notice biographique, par Qnatremère de Quincjr. (Uans le Recueil de ses notices historiques.) 

GvÉRtN (Pierre-Narcisse), peintre d'histoire, membre de l'Institut, 4774-1833. 
Notice biographique, par Qnatremère de Quincy. (Dans le Becueil de ses notices historiques.) 

GuÉRiN (J. B. Paulin), peintre d'histoire, 1783-1855. 

Son Éloge historique, par P. Autran, secrétaire perpétuel de TAcadémie de Marseille. Mar- 
seille, 1857, in-8 de 32 p. avec portrait. 

Halle (Noël), peintre d'histoire, membre de l'Institut, 1711-1781. 

Son âoge. (Dans le Nécrologe de 178S. Réimpr. dans le T. XIII de la Revue universelle 
des ArtsJ 

HouBON (Jean-Ântoine), peintre et sculpteur, membre de l'Académie de pein- 
ture, 1741-1828. 

Houdon, sa vie et ses ouvrages, par Anatole de Montaiglon et Georges Duplessis, avec le 
catalogue de son œuvre. (Dans le T. I et II de la Revue universelle des Arts.) 

Notice sur J. A. Houdon, par E. Délerot et A. Legrelle. Versailles, Montalant-^ougleux, 
1856, in-8 de 13 feuilles un quart. (Extrait des Mémoires de la Société des sciences morales, 
des lettres et des arts de Seine-et-Oise.) 

HouEL (Louis- Pierre-Laurent) , peintre et graveur, agréé de l'Académie de 
peinture, 1735-4813. 

Notice sur Houel, lue le 1*' décembre 1813, a la Société libre d'émulation de Rouen, par 
C. Lecarpentier. Rouen, Baudry, 1813, in-8 de 8 p. 

IsABET (Jean-Baptiste), peintre miniaturiste, membre de l'Institut, 1764-1855. 

J. B. Isabey, sa vie et ses œuvres, par Edmond Taigny. Paris, impr. Panckoueke, 1860, 
in-8 de 55 p (Extrait de la Revue euro;^éenne.) 

JouYENET (Jean), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 
1647-1717. 

Abrégé de sa vie, par Malafaire. (Dans le Mercure de France, 1718, octobre.) 
Le peintre Jouvenet, par F. N. Leroy. Amiens, impr» LenoeUHerouart, 1861, in-8 de 16 p. 
Essai sur sa vie. (Dans les Mém. inéd. sur sa vie et les ouvr. des membres de TAcadémie.) 
Son Histoire, par F. N. Leroy. Paris^ Didron, 1860, in-8. 

JoYANT (Jules), peintre de genre, 1803-1854. 

iules Joyant, notice, par Ernest Desjardins. Mâcon, Protat, 1856, in-8 de 20 p. 

JULIENNE (Jean-Baptiste), dessinateur et graveur honoraire de l'Académie de 
peinture, 1687-1766. 

Son Éloge, par de MontuUé. (Dans le Nécrologe de 1767. Réimpr. dans le T. XII de la Revue 
universelle des arts.) 

Lafage (Raymond), peintre d'histoire, 1656-1690. 

» 
Notice, par le marquis de Chenneviëres. (Dans les Recherches sur la vie et les ouvrages des 

peintres provinciaux.) 

Recueil de ses meilleurs dessins, gravés par cinq des plus habiles ;;raveurs, précédé d'un Dis- 
cours sur l'œuvre -de Lafage, par Vander Bruggen. Paris, 1689, in-folio. 



f 



— 349 — 

Lag RENÉE (Louis- Jean-François), peintre d'histoire, membre de T Académie de 
peinture, 1724-1805. 

Notice historiqae sur Lagrenëe Tatné, par N.Renoa. S. L. etS.D. {Paris, 1815), in-8de 18p. 

Lafosse (Charles de), peintre d'histoire, membre de FAcadémie de peinture 
1640-1716. 

Sa Vie. (Dans les Mém. inéd. sar la vie et les ouvr. des membres de PAcad.) 

Lahire (Laurent de), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture 

1606-1656. . 

Mémoire historiqae de ses principaux ouvrages, par Guillet de Saint-Georges. (Dans les 
Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des membres de TAcad.) 

Langret (Nicolas), peintre de sujets galants, membre de l'Académie de pein- 
ture, 1690-1743. 

Son Éloge (parBalot de Sovoi). Paris, impr.J. Guérin, 1743, in-8 de 29 p. (Réimpr. dans le 
T. XII de la Revue universelle des arts.) 
Notice biographique, parCh. Blanc. (Dans les Peintres des fêtes galantes, 1853, in-1».) 

Lantara (Simon-Mathurin), peintre de paysages, 1745-1778. 

Recherches historiques, biographiques et littéraires sur le peintre Lantara, avec la liste de 
ses ouvrages, par Emile Bellier de la Chavignerie. Paris, Dumo%ilin, 1852, in-8 de 68 p., 
avec lithogr. 

Latour (Maurice-Quentin de), peintre de portraits, membre de FAcadémie de 
peinture, 1704-1788. 

Son Éloge historique, par Duplaquet. Saint-Quentin, 1788, in-8. ^ 

Maurice Quentin de Latour, peintre du roi louis XV, par Ch. Desmazes. Paris, Michel Lévy, 
iiiH6 de 2 feuilles et demie. 

Notice historique et biographique sur Maurice Quentin de Latour, suivie du catalogue 4n 
musée. Saint-Quentin, Hourdequin, 1856, in-18 de 36 p. 

Son Éloge biographique, suivi de notes et de documents historiques, par Ernest DréoIIe de 
T^odon. Paris, Amyot, in-8 de 10 feuilles, avec portr. 

Les peintres de Laon et de Saint-Quentin. De Latour, par Champfleury. Paris, Didron, 1855, 
in-8 de 168 p. 

Lebrun (Charles), peintre d'histoire, premier peintre du roi, membre de l'Aca- 
démie de peinture, 1619-1690. 

Son Éloge. (Dans les Hommes illustres, par Charles Perrault.) 

Sa Vie, par Desportes. (Dans les Vies des premiers peintres du roi.) 

Charles Lebrun, par Guillet de Saint-Georges et autres. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les 

ouvr. des memb. de TAcad.) 
Catalogue de son œuvre. (Dans le T. III du Cabinet des singnlantez d^architecture, peinture, 

sculpture et gravure, par Florent Lecomte. Paris, Et. Picard, 1700, 3 vol. in-12.) 

Le Brun (Marie-L. -Elisabeth Vigée, femme), peintre d'histoire et de portraits, 
membre de l'Académie de peinture, 1755-4842. 

Précis historique sur la vie de la citoyenne Lebrun, peintre, par J. B. P. Lebnm. Parit, an II, 
in-8 de 82 p. 

Souvenirs de madame L. E. Vigée de Lebrun. Paris, Foumier, 1837, 3 vol. in-8. On trouve 
a la fin la liste complète de ses ouvrages. 

Madame Lebrun, par Horsin Déon. (Dans le T. II de la Revue universelle des' arts.) 

Le Clerc (Sébastien), dessinateur et graveur du roi, membre de l'Académie de 

. peinture, 1637-1714. 

Son Éloge, par de Vallemont. Paris, Cailleau, 1715, in-lt. 

Autre. (Dans PHist. littér. du règne de Louis XIV, par Tabbé Lambert, T. II.) 



— 350 — 

LsiBimB (Louis^François), peintre d'histoire, 177^1848. 

!1otice sur sa vie et sur ses tableaux de bataille» par M. Eug. de Mongtave. ParU, /Hieiow, 
U50, iii-8 de iS p. 

Li Moine (François), peintre d'histoire, membre de T Académie de peinture, 
1688-1737. 

Sa Vie, par le comte de Gaylus. (Dans les Vies des premiers peintres do roi.) 

Lbmonnibr (Ânicet-Gharles-Gabriel)) peintre d'histoire, membre de TÂcadémie 
de peinture, 1743-1824. 

l^otire historique sur sa vie et ses ouvrages (par A.4f. Lemonnier, son flis). Paria, Crapelet, 
«•14, in-8. 

Lbnain (Loui^), peintre de bambochades, membre de l'Académie de peinture, 

1594-1648. 
Lbnain (Antoine), peintre de bambochades, membre de l'Académie de peinture, 

1599-1658. 
Lenain (Mathieu), peintre de bambochades, membre de l'Académie de peinture, 

1608-1677. 

Essai sur la vie et Poeuvre des Lenain, peintres laonnais, par Champfleury. (Avec un catalogoe 
de leurs gravures, dessins et peintures.) Paris, Didrom^ 1850, in-g de 5t p. 

Catalogue des tableaui de Lenain, qui ont passé dans les ventes publiques, par Champfleory. 
Dans les T. XIII et XIV de la Revue universelle des arts.) 

Le Noir (Simon), peintre de portraits, agréé de l'Académie de peinture, mort 
ve« 1784. 

Notice sur ce peintre, par A. TaiUaudier. cDans le T. XIII de la Revue universelle des arts.) 

Lfc Prince (Jean-Baptiste), peintre d'histoire, membre de l'Académie de pein- 
ture, 173^-1781. 

Son Éloge. (Dans le Nécrologe de I78i. Réimpr. dais le T. XIII de la Revue universelle 
des arts.) 

Le Sueur (Eustache), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 

1617-1655. 

Mémoire historique de ses ouvrages, par Guillet de Saint-€eorges. (Dans les Mém. inéd. sur 
la vie et les ouvr. des memb. de TAcad.) 
Son Éloge CDans le T.I des Eloges des bommes illustres de Ch. Perrault.) 
Étude sur ce peintre. (Dans PHistoire des peintres français, par Ch. Blanc, 1845.) 
Nouvelles recherches sur sa vie et ses ouvrages, avec un catalogue de ses dessins, par Ana- 
tole de Montaiglott et L. Dussienx. Paris, 18S1, in-8 de il4 p. 

E. Lesueur, sa vie et ses œuvres, par L. Vitet, de TAcadémie française. Pom, 1893, in-8, 
avec portrait et iig. 

Le Tbllier (François), peintre d'histoire, 1614-1676. 

Notice, par le marquis de Ghennevières. (Dans les Recherches sur la vie et les ouvr. des 
peintres provinciaux.) 

Lethière (Guillaume-Guillon), peintre d'histoire, membre de l'Académie de 
peinture, 1760-1831. 

Notiet biographique, par Quatr«iiière de Ûninc7.(Dans le Recueil de ses notice» historiques.) 

Levieux (Renaud), peintre d'histoire, 1630-'I700. 

Notice, par le marquis de Chennevièrps. (Dans les Recherches sur la vie et les euvr. dei 
peintres provinciaui. ) 



— 351 - 

LicHERiE (Louis\ peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 
1643-1687. 

Mémoire historique de ses principaux ouvrages, par Gaiilet de Saint-Georges. (Dans les Ném. 
inéd. sur la vie et les oav. des memb. de TAcad.) 

Loir (Nicolas), peintre d'histoire, membre de TAcadémie de peinture, 1624* 
1679. 

Notice, par Gnillet de Saint-Georges. (Dans les Ifém. inéd. sur la vie et les onvr. des memb. 
de TAcad.) 

Massé (Jean-Baptiste), peintre et graveur, membre de l'Académie de peinture, 
1687-1767. 

Son Éloge, par Palissot. (Dans le Nécrolcge de 1768. Réimpr. dans le T. XII de la Revue 
universelle des arts.) 

Son Éloge historique, par Cochin, secrétaire de l'Académie de peinture. Pari», 4771, in-lt 
de 44 p. 

Mbtnier (Charles), peintre d'histoire, membre de l'Institut, 1768-1832. 

Notice biographique, par Quatremère de Quincy. (Dans le Recueil de ses notices historiques^ 

MicHALLON (Achille-Edme), pensionnaire du roi, peintre en paysages histori- 
ques, 1796-1822. 

Son Oraison funèbre, par P. A. Vanier, son cousin. Paris, Boucher, 182t, in-8. 
Catalogne des tableaux, études peintes et dessins de Michallon. Paris, 1812, in-8. 

MiGNARD (Pierre), premier peintre du roi, membre de l'Académie de peinture, 
1610-1695. 

Sa Vie, par Tabbé Maiière de Monville, avec le poème de Molière sur les peintures du Val- 

de-Grlce. Paris, Boudot, nSO, in-lS. 
Son Éloge. (Dans les Éloges des hommes illustres, de Ch. Perrault.) 
Son Éloge, par Coortalon Delaistre. S. L. (TVoyes), 1781, in«l2. 
Sa Vie, par le comte de Caylvs. (Dans les Vies des premiers peintres du roi.) 
Notice sur Pierre Mignard et sa famille, par Aug. Huchard. Paris, impj Claye,, 186t, in-S de 

IX p. (Extrait de la Gazette des Beaux-Arts.) 
Sa Vie, par Lépicié. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les onvr. des memb. de TAcad.) 

MoNTABERT (Jacques-Nicolas Paillot de), peintre et littérateur, 1171-1849. 

Notice sur M. de Montabert, par Paul Carpentier. Paris, impr. Bonaventure, t85i, in-8 de 
16 p., avec portr. 

M-'^tEAU (Jean-Michel), dessinateur et graveur, membre de PAcadémiede pein-*' 
ire, 1741-1814. 

Son Éloge, par L. Fr. Feuillet. Paris, 1814, in-«. (Extrait du Moniteur universel) 
Notice, par madame Carie Vemet (Dans le T. I des Archives de TArt français.) 

MosinER (Jean), peintre d'histoire, 1600-1650. 

Son Éloge. (Dans THistoirede Blois, par Jean Dernier. Pari»,) 1682, in-4, p. 569. 

Les peintures de Jean Mosnier, de Blois, au châtean de Chevemy, par Anatole de Montai*' 
glon, Paris, Dumoulin, 1850, in-8 de 20 p. 

Notice, par le marquis de Chennevières. (Dgns les Recherches sur la vie et les ouvr. des^ 
peintres provinciaux.) 

Naigeon (Jean), peintre d'histoire, 1757-1832. 

Notice historique sur Jean Naigeon. Paris, Vinchon, 1848, in-8 de f p. 



— 352 — 

Nàtoibb (Charles), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 
1700-1777. 

Sa correspondance avec Antoine Duchesne, annotée par Paul Mantz. (Dans le T. II des 
Archives de l'Art français.) 

Nattier (Jean-Marc), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 
1685-1766. 

Son Éloge, par Palissot de Montenoi. (Dans le Nécrologe de 1768. Rélmpr. dans le T. XII de 
la Revae universelle des arts ) 

Sa Vie, par M"^ Tocqué, sa fille. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des membres 
deTAcad.) 

Orsel (Victor), peintre d'histoire, 1795-1850. 

» 

Victor Orsel, par Henry Trianon. Paris, Schneider, 1851, in-8 de 16 p. 
Orsel et Oyerbeck, par Gb. Lenormant, membre de Tlnstitut. Paris » Desaye, 1851, in-S 
de 24 p. 

OuDRT (Jean-Baptiste), peintre d'histoire et d'animaux, membre de l'Académie 
de peinture, 1686-1735. 

Mémoire pour servir à Téloge de M. Oudry. (Dans le T. VIII de la Revue universelle des arts.) 
Sa Vie et ses onvrages, par Louis Gougeaot. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des 
memb. de TAcad.) 

Pader (Hilaire), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 
16i6-1685. 

Hilarie Pader, peintre et poëte toulousain, par Pb. de Cbennevières. Bruxelles, 1861, grand 
in-8 de 219 p. (Extrait des T. IX a XIII de la Revue universelle des arts.) 

Parrocel (Joseph), peintre de batailles, membre de l'Académie de peinture, 
1648-1704. 

Notice. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des memb. de PAcad.) 
Monographie des Parrocel, Essai, par Etienne Parrocel. Marseille, impr. Clappier, 186l,in-16 
de 200 p. 
Essai sur sa Me. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des memb. de TAcad.) 

PÉRON (Louis-Alexandre), peintre d'histoire, professeur à l'École impériale de 
dessin, 1776-1855. 

Notice biographique, par J.-M. Monglat. Rouen, Peron, 1856, in-8 de 24 p. 

Perréal (Jean), dit Jean de Paris, peintre ordinaire de Charles VIII et de 
Louis XII. 

Notice sur Jean Perréal, lue à la Société littéraire de Lyon, par A. Péricaud Taîné. Lyon, 
impr. Vtngtrinier^ 1858, in-8 de 8 p. 
Jehan de Paris, par J. Renouvier. Paris, Aubry, 1861, in-8 de xvi et 38 p., avec vign. 

Perrier (François), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 
1590-1650. 

Mémoire historique de ses principaux ouvrages, par Guillet de Saint-Georges. (Dans les Mém. 
inéd. sur la vie et les ouvr. des memb. de TAcad.) 

PiLAVAiNE (Jacmart), miniaturiste. 

Jacmart Pilavaine, miniaturiste du xvi* siècle, par Léon Paulet. Amiens, impr. JDenoel- 
fferouard, 1858, in-8 de 55 p. 



— 353 -^ 

Plate-Montagne (Nicolas), peintre d'histoire, membre de l'Académie de pein- 
ture, 1631-1744. 

Notice. (Dans les Ném. inéd. sar la vie et les ouvr. des memb. de TAcad.) 
Poussin (Nicolas), peintre d'histoire, 1594-1665. 

Collection de ses lettres (pabl. par Quatremèrc de Qaincy). Paris, Didot, 1824, in-8. 

Son Éloge. (Dans les Éloges des Hommes illustres, par Cbarles Perrault.) 

Sa Vie, suivie de notes inédites et authentiques sur sa vie et ses ouvrages, de la description 
de ses principaux tableaux et du catalogue de ses œuvres complètes, par Gault de Saint-Ger- 
main. Paris, Didoty in-8, avec 37 pi. grav. 

Son Éloge. Discours qui a remporté le prix a TAcadémie royale des sciences, belles-lettres et 
arts de Rouen, par Nie. Guibal, ancien pensionnaire du roi, premier peintre et directeur de la 
galerie du duc de Wurtemberg. Parw, impr. roy., 1783, in-8 de 56 p. 

Essai sur sa vie et ses tableaux, par le citoyen Cambry, de TAcadémie des antiquaires de 
Cortone. Paris, Didot^ an vu, in-8 de 62 p. 

Son Éloge historique, par G. Lecarpentier, peintre et professeur de TAcadémie des arts, de 
dessin de Rouen. Rouen, Guilberty 1805, in-^ de 19 p. 

Son Éloge. Discours qui a remporté le pr>x de littérature décerné par la Société d^agricnlture, 
sciences et arts du département de TEure, par Nit. Ruault. Paris^ Agasse, 1809, in-8 de 64 p. 

Mémoire sur sa vie, par Maria Graham, traduit de l'anglais. Paris, Dufart^ 1821, in-8. 

Discours sur Nicolas Poussin, lu dans la séance annuelle des cinq Académies, le mardi 2 mai 
1843, par Raoul Rochette. Paris, Didot, 1843, grand in-8, avec un fac-siraile. 

Discours sur sa vie et ses ouvrages, par Eméric David. (Dans les Vies des Artistes anciens et 
modernes. Paris^ 1853, in-12.) 

Le Poussin, sa vie et son œuvre, suivi d^une notice sur la vie de Philippe de Champagne, et 
de Champagne, son neveu, par H. Bouchitté. PariSy Didier, 1858, in-8. 

Les Ândelys et Nicolas Poussin, par E. Gandar. Paris, /. Menouard, 1860, in-8 de 185 p. 
(Extrait des Mémoires de TAcadémie de Caen et de la Gazette des Beaux-Arts.) 

Pbudhon (Pierre-Paul), peintre d'histoire, membre de l'Institut, 1760-1823. 

Notice historique sur P. P. Prudhon, par Quatremère de Quincy. Paris, S. D., in-8. 

Notice historique sur sa vie et ses ouvrages (par Voiart). Paris, F, Didot, 1824, in-8 de 46 p., 
avec portrait lithogr. 

Étude sur Prudhon. (Dans THistoire des peintres français au xix* siècle, par Ch. Blanc, 1845.) 

Prudhon, par Eugène Delacroix. Paris, 1846, in-8 de 20 p. (Extrait de la Revue des Deux- 
Mondes.) 

Prudhon, par Edmond et Jules de Concourt. Paris, Dentu, 1861, in-4 de 36 p., avec eaux- 
fortes. 

Ses lettres a Devosgc et à Fauconnier, publiées p„r Fréd. Villot. (Dans le T. V des Archives 
de TArt français.) 

PuGET (Pierre), peintre, sculpteur et architecte, 1622-1694. 

Sa Vie. (Dans les Mémoires sur plusieurs hommes illustres de la Provence, par Jos. Bougerel. 
Paris, CL Hérissant, 1752, in-12, p. 1.) 

Essai sur sa vie et ses ouvrages, par ZVnon Pons. Paris, Delaunay, I8i2, in-8 de 64 p. 

Son Éloge historique (par Dumersan). Parts, 1807, in-8. 

Son Éloge historique (par Duchesne). Parts, 1807, in-8. 

Son Éloge historique, par Alph. Rabbe. Paris, 1803, in-8. 

Discours sur sa vie et ses ouvrages, par Eméric David. (Dans les Vies des Artistes anciens et 
modernes. Paris, 1853, in-12. 

Sur sa vie et ses œuvres, par Henry. Toulorij 1853, in-8. 

Raffet (Denis-Auguste-Marie), dessinateur et lithographe, 1804-1860. 

KalTet, sa vie et ses œuvres, par Aug. Bry. Paris, Dentu, in-8 de 130 p., avec portraits et 
eaux-fortes. 

23 



— 35* — 

Regnaclt (Jean-Baptiste), peiatre d'histoire, membre de T Académie de pein- 
ture, 1754-1829. 

Notice historique et iiédite mr Rognaalt. (Dans le PauaniM frta«tis, de Chaassard.) 
Notice historique, ptr Quatremère de Qoinrv. (Dans le Recueil de ses notices historiques.^ 

Renou (Antoine), peintre d'histoire, membre de TAcadémie de peinture, 1731- 
1806. 

Antoine Reooa, parN. PMce. (Dans le T. VIII de la Revue aniterselie des arts.) 

Restout (Jean), peintre d'histoire, membre de T Académie de peinture, 1692- 

1768. 

Son Éloge, par Palissot de Nontenoi. (Djns le Nécrologe de 1768. Réimpr. dans la Revue 
oniverselle des arts.) 
Abrégé de sa vie, sur les Mémoires de son 01s. (Dans la Galerie française.) 

RiGAUD (Hyacinthe), peintre d'histoire et de portraits, membre de l'Académie 
de peinture, 1659-1743. 

Notice snr sa vie et ses ouvrages, par Hnlst et autres. (Daiis les Mém. inéd. snr la vie et les • 
onvr. des memb. de TAcad.) 

Robert (Paul-Ponce- Antoine), peintre de genre. Voy, Gillot. 

Robert (Hubert), peintre d'architecture, membre de l'Académie de peinture, 

1733-1808. 

Notice biographique,* par L. G. B. E. Vigée. (Extrait du Magasin encyclopédique de Millin, 
1808.) 

Robert (Léopold), peintre d'histoire, 1794-1835. 

liéopold Robert, par madame de Yaldahon. Aujcerre, Gallot Fournier^ 1835, in-8 de 120 p., 
avec Uthogr. 

Notice sur sa tie et ses ouvrages, par E. Deiéclue. Parùy 1838, in-8, avec sprtr. 

L. Robert, sa vie, ses œuvres et sa correspondance, par F. FeniUet de Concbes. Parùy 
1848, iD-18. 

RosLiN (Alexandre), peintre de portraits, membre de l'Académie de peinture, 
1718-1793. 

Notice historique, par Phil. de Chennevières. (Dans les T. IV et Y de la Revue universelle 
des arts.) 

Saint-Aubin (Charle*<jabriel), peintre et graveur, 1724- 

Saint- Aubin (Augustin), dessinateur et graveur, agréé de l'Académie de pein- 
ture, 1736-1807. 

Les Saint-Aubin, par Edmond et Jules de Concourt. Parité Bmtu^ 1859, in<4 de 22 p., ivee 
portraits inédits. 

Saint-Ignt (Jean de), peintre et graveur, 159(^-1637? 

Notice, par le marquis de Chennevières. (Dans les Recherches sur la vie et les ouvrages des 
peintres provinciaux.) 

Santerae (Jean-Baptiste), peintre d'histoire, membre de l'Académie de pein- 
ture, 1651-1717. • 

Notice sur ce peintre, par un de ses amis. (Dans le Mercure de France, décembre 1717.) 
Abrégé de sa vie, par Tgbbé Champeron. (Dans le Mercure de France, septembre 1718.) 
Ces deux nofices ont été réimprimées daus le T. XII de la Revue universelle des arts. 



— 355 — 

Sarrasin (Jacques), peintre et sculpteur, membre de l'Académie de peinture, 
4590-1660. 

SoD Éloge. (Dans le T. II des Éloges des hommes illustre^, par Gb. Perratflt.) 

Sasquesepée (Adrien), peintre d^histoire, 1609-1688. 

Notice, par le marquis de Cbennevières. (Dans les Recherches sur la vie et les onvrages des 
peintres provinciaux.) 

ScHEFFER (Ary)) peintre d'histoire, membre de Tlnstitut, 179ô*18&8. 

Ary Scheffer, par Henry Martin, avec le catalogue de ses œuvres. (Dans le T. VII de la Revue 
universelle des arts.) 

Pradier et Ary SchefTer, notes, souvenirs et documents d^'art contemporain , par Jules Ca- 
nonge. PariSf impr. Maulde et Benou^ 1858, in-S2 de 80 p. 

Œuvre de Ary SchelTer, reproduit en phcio'^rapbie, par Bingham, accompagné d'une notice 
sur sa vie et ses ouvrages, par L. Y^tet, de PAcadémie française. Paru, Goupil, 1860, in-fol. 

Serre (Michel), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 1655- 
1733. 

Sa Vie, par de Moulinneuf. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des memb. de TAcad.) 
Notice, par le marquis de Cbennevières. (Dans les Recherches sur la vie et les ouvr. des 
peintres provinciaux.) 

SiOÀLON (Xavier), peintre d'histoire, membre de llnstitut, 1790-1837. 

Son Éloge, par Cb. Saint*Maurice. PariSy 1848, in-8. (Couronné par l'Académie de luîmes.) 

StaésOR (M"* Anne-Renée), peintre d'histoire et de portraits, membre de l'Aca- 
démie de peinture, 1651-1713. 

Recherches sur sa vie et ses œuvres, par Emile Bellier de la Chavignerie. P«ri$\ impr. Bo- 
naventure, 1860, in-8 de 16 p. 

Taunat (Nicolas- Antoine), peintre de paysage, agréé de l'Acadènie de pein- 
ture, 4755-1830. 

Notice biographique, par Quatremère de Quincy. (Dans le Recueil de ses notices historiq.) 

Testelin (Louis), peintre d'histoire et de portraits, membre de l'Académie de 
peinture, 1684-1718. 

Mémoire historique de ses principaux ouvrages, par Guillet de Saint-Georges. (Bans Us 
Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des memb. de TAoad.) 

ToéVENiN (Claude-Noël), peintre d'histoire, 1801-1849. 

Notice nécrologique, par A. Gamen-Dupasquier. Imp. Pilloy, à Montmartre (ISf^o), in-8 
de 4 p. 

Tort (Geoffroy), peintre et graveur, 148S-1557. 

Geoffiroy Tory, pir Aug. Bernard. Paris, Troyes, 1856, in-8, avec grav.sur bois dans le texte. 
Godefroy, peintre de François l«', par le comte Léon de La Borde. (Dans le T. I de la Revue 
universelle des arts ; extrait de la Renaissance des arts a la cour de France.) 

Tremollière (Pierre-Charles), peintre d'histoire, membre de l'Aeadémie de 
peinture, 1704-17^9. 

r^otice, par le comte de iaylus. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les ouvr. des memli. de 
TÂcad.) 

Valentin (Moïse), peintre d'histoire, 4600-1632. 

Étude sur ce peintre. (Dans THistoire des Peintres français, par Ch. Blanc, 18 îi.) 



— 386 — 

Vanloo (Charles- André), peialre d'histoire, membre de l'Académie de pein- 
ture, 1705-4765. 

Sa Vie, ptr Dtndré Bardon. Parù^ Desamt, 4768, inMS. 

Son Étoge, par Fonuiae. (Dans le KécroloRC de 1766 et dans celui de 4767. Réimpr. dans le 

T. XII de la Revne aniverselle des arts.) 
Sa Vie. (Dus la Galerie française.) 

Yabuc (Quentin), peintre d*histoire, mort vers 1640. 

Notice 8«r sa y'ie et ses cayrages. (Dans le supplément à PBistoire du Beanvaisis, par Simon. 
Pont, CavêUer, 1704, i]M9, p. 90, 147, 418 et il*).) 

Notice, par le manpiis de Cbennevières. (Dans les Recherches sur la vie et les ouvrages des 
peintres provinciaux.) 

Vbnbvault (Nicolas), peintre en miniature, membre de FAcadémie de pein- 
ture, 1697-1776. 

Son Ûoge, par rahbé Lebnin. (Dans le T. XIII de la Revue universelle des arts.) 

Ybbnet (Joseph), peintre de marine et de paysages, membre de l'Académie de 
peinture, 1714-1789. 

Josept Vemet, sa vie, sa famille, son siècle, diaprés des docmaents inédits, par Léon 
Lagraoge. BruxeUet, 1858, gr. itt-8 de 191 p. (Extrait de la Revue universelle des arts.) 

Vbbnbt (Carie), peintre d'histoire, agréé de TAcadémie de peinture, 1758- 
1836. 

Étade sur ce peintre. (Dans THistoire des Peintres français an xix* siècle, par Ch. Blanc, 
4S46.) 

YiBN (Joseph-Marie), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 

1716-1809. 

Notice historique et inédite sur Vien. (Dans le Pansanias firancaisj de Chaussard.) 
Notice historique sur sa vie et ses ouvrages, par J. Lebreton. (Extrait du Magasin encyclo- 
pédique de Millin.) 

Sur Vien, par Eméric David. S. L. et S. D. iParis^ 1809), in-8 de 6 p. (Extr. du Moniteur 
universel.) 

ViGNON (Claude), peintre d'histoire, membre de l'Académie de peinture, 1594- 
1670. 

Mémoire historique de ses principaux ouvrages, par Guillet de Saint-Georges. (Dans les 
Mém. inéd. sur la vie et les ou'vr. des memb. de TAcad.) 

Vincent (François- André), peintre d'histoire, membre de TAcadémie de pein- 
ture, puis de l'Institut, 1746-1816. 

Notice historique et inédite sur Vincent (Dans le Pansanias français, de Chaussard.) 
Notiee biographique, par Quatremère de Quincy. (Dans le Recueil de ses notices btstoriq.) 

Vincent (M"* Guyard, née Labille des Vertus, femme), peintre de portraits, 
membre de l'Académie de peinture. 

Notice nécrologique sur madame Vincent, par Joachim Lebreton. S. L. ni date. In-8 de 8 p. 

VouET (Simon), peintre d'histoire, 1582-1649. 

Sen Éloge. (Dans le T. II des Éloges des Hommes illustres, par Ch. Perrault.) 

Wattbau (Antoine), peintre de genre, membre de* l'Académie de peinture, 

1684-1721. 

Sa Vie. (Dans le Caulognc du cabinet de M. de Lorangère, par Gersaint. Paris, Baroit, 
1744, in-49. 



— 357 — 



Notice sar A. Watteau, par Lecarpentier. Jhuen, 1815, in-8. 

Notice sur Ant. Watleau, par Arthur Dinaux. VaUndennet^ Prignet, 1934, in-8 de lt~p., 
avec un portrait. 

Watteau, Essai sur la vie et les ouvrages de ce peintre, suivi du catalogue de ses tableaux, 
avec des renseignements inédits, par P. Hédouin. Parts, impr. Foumt«r, 1845, in-8 de 46 p. 

Watteau, par Edmond et Jules de Goncourt; étudç, suivie de la vie inédite de Wattean, par 
le comte de Gaylus. Paris, Dentu, 1860, in-i de 27 p., avec dessins gravés a Teau-forte. 

Wleughels (Philippe), peintre de portraits, membre de T Académie de pein- 
ture, -1721-1794. 

Lettre sur sa vie, par Nicolas Wleughels, son flls. (Dans les Mém. inéd. sur la vie et les 
ouvr. deâ memb. de TAcad.) 

GusTAVi Brunit, de BordMux. 



APPENDICE 

A LA BIO-BlBLIOGRAPfllE DES PEINTRES FRANÇAIS 



Nous n*avoDs pas cité, dans cette liste déjà trop longue, les notices que M. Charles 
Blanc a fait entrer dans son grand ouvrage : Histoire des Peintres de toutes les écoles , 
depuis les temps les plus reculés jus'qu*à nos Jours, quoique la plupart de ces 
notices soient d'excellentes monographies qui résument tous les travaux antérieurs, 
et que quelques-unes aient offert, pour la première fois^ des renseignements précieux 
qu'on n'avait pas encore recueillis sur les artistes français. Le recueil de M. Charles 
Blanc, en effet, a sa place marquée parmi les biographies spéciales et générales des 
peintres ; mais comme les notices qui le composent ont paru séparément et forment 
aujourd'hui un ensemble définitif, nous allons donner ici la liste complète de ces 
notices, en renvoyant aux numéros des livraisons publiées; on aura ainsi sous les 
yeux la nomenclature chronologique des peintres que l'ingénieux et savant écrivain 
a Jugés dignes de figurer dans une histoire détaillée de la peinture française. On 
verra que son œuvre est achevée, à l'exception de trois ou quatre notices qui n'ont 
pas encore paru et que nous indiquons par des italiques. On peut dire, dès à présent, 
que ce magnifique livre est un chef-d'œuvre d'érudition, de goût, de critique et de 
littérature. 



fo* dis llTrat!i«is 

257 — 258 Clouet (Jean et F.)... 1500—1572 

lU Cousin (Jean^ 1501^1581 

261 Fréminet (Martin). .. . 1567—1619 

33 Le Nain (les frères).. 1588— ? 

112 Vouet (Simon) 1590—1649 

88— 89 Callot (Jacques) 1592—1635 

48 a 50 Poussin (Nicolas) 1594—1665 

106 Stella (Jacques) 1596—1657 

25 — ^ 26 Lorrain (Claude) 1600—1682 

222 Blanchard (Jacques) ... 1 600—1 638 

23— 24 LeValentin 1601—1632 



l^desllTralMM • 

205 — 206 Champagne (Ph. de).. 1602—1674 

250 Mignard (^'icolas).... 1605—1668 

230 La Hyre (Laurent de). 1606—1656 

131 a 133 Mignard (Pierre) 1610—1695 

258 Dufresnoy (Charles).. 1611 — 1665 

7 6 Dughet (Gaspard) 161 3—1 67 S 

255 Testelin (Louis et H.). 161&— 1665 

86 — 87 Bourdon (Sébastien). . 1616—1671 

42— 43 Lesueur (Eustacbe)... 1617—1665 

179 — 180 Lebrun (Charles) 1619-^690 

1 83 Patel (Pierre) 1610— ? 



l«* «M liiraislfli. 

M6 Le Pottreaignoii (J.G.) 

253 Coypel (Noël) 

170 Verdicr(FriBçois).... 

«66 Lefévre (Claade) 

157 Meulen (Ant. van der). 

39 HoiQoyer (J. B.) 

296 De Lafosse (Charles). 

IM ForeRt(Jean) 

235 Mflet (Francisque).... 

17 Jottvenel (Jean) 

Î09 De Troy (François)... 

228 Parrocel (Joseph) 

240 Bon Boniofrne 

250 Santerre(J. B.) 

256 Bonllongne (Louis de). 

189 LargiUière (Nicolts de) 

U2 Rigaud (Hyacinthe)... 

208 — 209 Coypel *f Antoine) 

41 Desportes (A. F.)..... 

266 Rivalte (Antoine) 

297 Toumières (Robert)... 

212 Gillot (Claude) 

260 Raoqx (Jean) 

247 — 248 De Tray (Jean F.), . . . 

1 Watteau (Antoine)... 

270 Nattier (Jean Marie). . 
56 — 57 Oudty (Jean Baptiste). 

221 — 221 Lenoyne (François).. 

271 Parrocel (Cterles). . . . 
91 Laneret (Nicolas) 

199 Coypel (Noei Nicolas). 

211 Restout (Jean) 

225 Coypel (Charles) 

127 Pater (Jean Baptiste). 

297 Tocqué (Louis) 

27 — 18 Chardin (Siméon) 

276 Jeaural (Etienne) 

224 Snbleyras (Pierre). . . . 

203 Natoire (Gliarles) 

290 Tr^moUèTe(P. G.)*... 

62 — 63 Boucher (Fr^çois). . . 



— 358 — 



16t(~1676 

1628—1707 
1 632—1 693 
1633—1675 
1634—1690 
1635—1699 
1636—1716 
1636—1712 
1642—1680 
1644—1717 
1645—1730 
1648—1704 
1649—1717 
1651—1717 
1654—1733 
1656—1746 
1659—1743 
1661—1722 
1661—1743 
1667-1735 
1668—1752 
1673—1722 
1677—1734 
1679—1752 
1684—1721 
1685—1766 
1686—1753 
1688—1737 
1688—1752 
1690—1743 
1691— 17^4 
1692—1668 
1694—1752 
1695—1736 
1696—1772 
1699—1779 
169»— 1784 
1699—1749 
1700—1777 
1703-1739 
1704—1170 



!*• I« limlstM. 



182 
10 



80 



29 



296 

— 183 

— 71 
116 
201 
302 

— 81 
818 
321 

66 
332 

— 30 
214 

9 

. 284 

67 

115 - 116 

90 

40 

315 

104 — 105 

318 

301 

21 

13 

330 

267 

— 282 
340 

i 313 
à 265 

— 273 
308 



20 
11 



281 

311 
262 

272 



a 



8 
288 



— 9 
à 290 



238 



Lâtoor (Maor. Q. de). 

Vanloo(Carle) 

Veraet (Joseph) 

Pierre (Jean Baptiste). 
Vien (Marie Joseph). . . 
BaodooiD (Pierre Ant.) 
Greuze (Jean Bapt).. 
Bachelier (Jean Jacq.). 
LaTrenèe (les frères). . 
Casanoya (François),. 
Doyen (Gab. Franc.). • 
Fragonard (Jean H.).. 
Leprince (Jean Bap.). . 

Hubert Robert 

Lépicié (Nie. Bern.).. 
Louterbourg rJacq.). • . 
Deniarne (Jean Louis). 
Huet (Jean Baptiste). . 
Lantara (Simon Math ). 
Regnault(Jean B.).... 

David (J. Louis) 

Taunay (Nicolas Ant.). 
Vigée Lebrun (E. L.). 

Vemct (Carie) 

Prud'hon (Pierre P.,'.. 
Letbière (Gnill. G.). . . 
Drouais (JeanGerm.). 
Girodet-Trioson (le b.) 
Isabey(Jean Baptiste). 
Gérard (le baron F.).. 

Gros (le baron) 

Guériu (le baron PJ. .' 
Granet (François M.).. 

Siralow (Xavier) 

Géricault (Théodore).. 
Charlet (Nie. Tous.).. 

Robert (Léopold) 

Sfhelfer (Ary) 

Miehallon (Etna) 

I>$larocke (Paul) 

i)iwamp9 (Alex. GabO. 



1704—1788 

1705—1765 

1714—1789 

1715—1789 

1716—1809 

1713—1769 

1724—1805 

1724—1805 

1724—1805 

1727—1805 

1726—1806 

1732—1806 

1733—1781 

1739—1808 

1735—1784 

1740—1814 

1744—1829 

1745—1811 

1745—1770 

1754^1829 

1748—1825 

1755—1830 

1755—1842 

1758—1835 

1760—1823 

1760—1832 

1763—1788 

1767—1824 

1767-1855 

1770—1837 

1771-1835 

1774—1833 

1775^1849 

1788—1837 

1791—1824 

1792—1845 

1794—1835 

1795—1858 

1796—1822 

1791- 1857 

1609—1860 



BIBLIOGRAPHIE 



DES 



OUVRAGES PUBLIÉS EN FRANCE SUR LES BEAUX-ARTS 

t>ENDANT L^AKNÉE 1863 (1) 



La liste qui suit, extraite, en grande partie du moins, du Journal de la Librairie^ 
renferme tout ce qui a été publié en France, à l'état séparé, sur TArt et l'Archéo- 
logie, qui touche si souvent à l'Art. Les livres seuls nous ont donné l'ordre que nous 
avons suivi. Une Bibliographie générale comporterait d'autres divisions , mais nous 
n'ayons aflhire qu'à ce qui a paru dans le cours de l'année, et trop de cases 
resteraient absolument vides si nous essayions d'établir un cadre complet. 

P.Ch. 



h — HISTOIRE GÉNÉRALE 



L'Académie royale de peinture etdesculp- 
ture« étude historique, par L. Vitet, de 
l'Académie française. Paris, 1801 ; in-8 
de VI et MO pages. 

L^histoire de rAcadémie occupe les pages 
1-196, elles pièces justificatives, les pages 
197-408. 

La Science du beau étudiée dans ses prin- 
cipes> dans ses applications et dans son 
histoire, par Ch. Lévèque, chargé du 
cours de philosophie au Collège de 
France. Paris, 1881 ; 2 vol. in-8. 

De l'Art chrétien, par A.-F. Rio. Nouvelle 
édition, entièrement refondue et con- 
sidérablement augmentée. Paris, 1861; 
S vol. in-8. 

Le tome II de la première édition a paru en 
1855; le tome 1 avait été publié en i836, 
soQS le titre de : De la poésie chrétienne 



dans son principe, dans sa matière et 
dans ses formes, •— Forme de tort. Se- 
conde partie. Malgré ce titre, il n'est 
question dans ce livre que de peinture. 
Les six premiers chapitres du second vo- 
lume ont été tirés à part eu un volume 
in-12, sons le titre de : Léonard de Vmct 
et son école, 

m 

De l'Art chrétien, par A. F. Rio ; Notice, 

par Albert du Boys. Paris, 1861 ; in-8 de 

15 pages. 
Questions d'art et de morale, par Victor de 

Laprade, de l'Académie française. Paris, 

1861 ; in-8 de &51 pages. 

Contient, entre antres dissertations : I. Pro- 
légomènes d^une histoire des arts; Unité 
de Tart; Division et limites des genres; 
III. Des préceptes en matière d^art et des 
facultés de Tartiste; IV. De la croisade 
contre Pantiquité et du génie de la Grèce ; 
X. La poésie et rindnstrie; Part devant le 
suffrage universel. — Voir le ConsHtu- 
tionnel da 16 septembre 18M. 



(i) Pour la Bibliographie de Pannée 1859, voir VAnmtaire de t860, pages t9«-3t4, et pour celle 
de 1860, V Annuaire de 1861, pages 372-370. 



360 — 



Rapport fait à rAcadémie d'Arras, par 
M. Tabbé van Driya], sur un ouvrage 
intitulé : De TArt chrétien dans la Flan- 
dre, par M. Tabbé Dehaisnes, profes- 
seur. Arras, 1861 ; inS de 30 pages. 

Extrait du XXXIII'' \ol. des Mémoires de 
rAcadémie d*Arras, 

Comment faut-il encourager les arts? par 
Louis Viardot. Paris, 1861; in-12 de 
89 pages. 

Post-Scriptum à la brochure : Comment 
faut-il encourager les arts? par Louis 
Viardot. Paris, 1861 ; in-8 de 16 pages. 

De la Vocation des arts. Allocution pro- 
noncée dans l'église de Notre-Dame de 
Paris, le 8 avril 1861, pour TAsso- 
dation des artistes musiciens de France, 

par M. Tabbé Perreyre.- Paris, 1861; 
in-8 de lA pages. 

Étade sur le développement artistique et 
littéraire de la société moderne penr 
dant les quinze premiers siècles de T^re 
chrétienne, par le vicomte de Sarcus. 
Dijon et Paris, 1861; in-8 de 262 
pages. 

Beaui-Arts et Artistes, par J. Adhémar. 
Paris, 1861 ; in-18 de 216 pages. 

Le Parfait Connaisseur, ou l'Art de devenir 
un critique d'art en deux heures, imité 
de l'allemand, par N. Martin. Paris, 

1861; in-18 de 72 pages. 

• 

L'Art et les A^i^tes en France, par Lau- 
rent Pichat. 2* édition. Paris, 1861; 
grand in-32 de 188 pages. 

Bibliothèque utile. — La i'« édition a été 
annoncée dans l'Annuaire de 1861, p. 373. 

Les Artistes de la ville et de la cathédrale 
de Bourges, par le baron de Girardot. 
Nantes, 1861; in-folio de 61 pages, avec 
6 lithographies. 

Texte lithographie. 

Les Artistes de Bourges, depuis le moyen 
âge jusqu'à la révolution, par le baron 
de Girardot. Paris, 1861 ; in-8 de 
88 pages. 

Extrait des Archivée de VArt français 
2' série)Jivraison8 de mai et juillet 1861. 



Monaments d'architecture, d« sculpture et 
de' peinture de l'Allemagne, depuis l'é- 
tablissement du christianisme jusqu'aux 
temps modernes, publiés par Emest 
Forster, texte traduit en français par 
D. Ramée. Paris 1856-1861 ; petit in-fol. 
de 4 feuillets non chiffrés, 64^ 26 et 20 
pages, avec 50 gravures. 

Cette t remière série a para en 25 livraisons. 
Depuis, la publication a été un peu modi- 
fiée, comme on peut le voir par Partide 
solvant, et le nom dn traducteur, M. Daniel 
Ramée, a dbparu. 

Monuments d'architecture/ de sculpture et 
de peinture de l'Allemagne, depuis l'é- 
(ablis^ment du christianisme jusqu'aux 
temps modernes, publiés par Emest 
Forster. Texte traduit en français; li- 
vraisons 1 é 7&. Paris, 1861 ; in-4 de 356 
pages avec l/i8 planches. 

On annonce 200 livraisons, composées cha- 
cune de deux planches gravées en Aile 
magne; chaque monument est accompagné 
d^un texte historique, descriptif et critique. 
Deux ou trois livraisons paraîtront tous les 
mois. 

Château de Vaux-le-Vicomte. Documents 
sur les artistes peintres, sculpteurs, ta- 
pissiers et autres qui ont travaillé pour 
le surintendant Fouquet, par M. Eugène 
Grésy; annotés par M. Anatole de 
Montaiglon. Melun, 1861; in-8 de 26 
pages. 

Tirage k part d*un journal de Melun ; extrait, 
avec additions, des Archives de l'art fran" 
çais^ I" série, tome Vf, n® du 15 no- 
vembre 1858. 

Beaux-Ans et Voyages, par Charles Le- 
normant, précédés d'une Lettre de 
M. Guizot. Paris, 1861; 2 vol. în-8. 

Le tome I contient : Introduction: I^otioe 
sur M. Lenormant; Dn Peau; De TArt 
chrétien; Benvenuto Cellini et ses Mé- 
moires; rÉcole française en 1835; Pierre 
Guérin ; Léopold Robert ; Orsel et Over- 
beck; Isabey; Les Johannot; Paul Dela- 
rocbe; Ary Schefier; M« Ingres; Chapelle 
de rEucharistie à IHotre-Dame-de-Lorette ; 
Le fronton de la Madeleine : le comte Tar- 
pin de Crissé ; T Archéologie, son objet et 
ses conditions; les Catacombes de Rome 
en i85S. 



— 361 — 



Le tome II contient : Voyage en Hollande; 
La Suisse saxonne ; Notes d'un Voyage en 
Provence; Voyage en Egypte; Premier 
Voyage en Grèce; Deuxième Voyage en 
Grèce; Troisième Voyage en Grèce; Dis- 
cours de M. Rhangabé. 

Coup d'ceil sur la situation des beaux- 
arts en Belgique, à propos de l'Expo- 
sition générale de 1860, par L. Alvin, 
membre de TAcadémie. Bruxelles, 1861; 
in-8 de 88 pages. 

Annuaire des artistes et des amateurs pour 
(861, publié par M. Paul Lacroix, avec 
la collaboration de MM. E. Bellier de la 
Chavignerie, A. Bonnardot, Willems 
Burger, G. Brunet, Paul Chéron, de 
Chennevières ; Horsin-Déon, Liéon de 
Laborde, P. Mérimée, A. de Montaiglon. 
2* année. Paris, 1861 ; in-8 de &04 pages 
avec des gravures sur bois. 

Annuaire de TAssociation des artistes pein- 
tres, sculpteurs, architectes, graveurs et 
dessinateurs, fondée en 18/ïâ par M. le 
baron Taylor. 17» année, 1861. Paris, 
1861 ; in-8 de' 96 pages. 

Adresse de l'Association des artistes pein- 
tres, sculpteurs, graveurs, architectes 
et dessinateurs, au Congres d'Anvers, 
par M. Etienne Blanc, vice-président 
de l'Association. Paris, J861; in-4 de 
13 pages. 

Cette adresse devait être lue au Congrès par 
M. le baron Taylor, mais Tordre adopté 
pour les travaux s'y est opposé. 

Annuaire de l'Association des artistes mu- 
siciens, fondée en 18^3 par M. le baron 
Taylor. 18* année, 1861. Paris, 1861 ; 
in-8 de 120 pages. 

Société libre des Beaux- Arts. Année 1860. 
Paris, 1861 ; in-8 de hh pages. 

Fait suite aux Annales de -la Société libre 
de* Beaux^Arts. Paris, 1830-4853, 48 vol. 
in-8; contient, entre autres choses : Notice 
sur Jean-Jacques Cbampin, paysagiste, né 
à Sceau en 1796, mort le 25 février iSGO, 
par M. Moultet. 

Acte constitutif de la Société des Arts- 
Unis. Paris, 1861; grand* in-8 de 2U 
pages. 



Des Sociétés des Amis des arts en France, 
par Léon Lagrange. Paris, 1861 ; grand 
in-8 de 80 pages. 
A paru d'abord dans la Gazette des Beaux* 
Arts. 

Société des Amis des arts de Bordeaux. 
10* année, 1861. Compte rendu de la 
commission administrative. Bordeaux, 
1861 ; in-8 de 2& pages. 

Société des Amis des arts de Lyon, fondée 
en 1836. — Compte rendu le 5 Juillet 
1861, à l'assemblée générale des ac- 
tionnaires. 25* exercice, 1860-1861. Lyon, 
1861 ; in-8 de 31 pages. 

On trouve, pages 28-3i, Tindication des œu- 
vres acquises par la Société à son exposi- 
tion de 1861, la liste des œuvres données 
par les Ministres d'Etat et de Tlnstruction 
publique, et celle des tableaux acquis par 
des amateurs. 

Annuaire de la Société libre d'émulation 
de Liège, pour l'année 1861; Liège, 
1861: in-12 de 698 pages. 

Contient, entre autres choses, divers Mé- 
moires sur Tarchéologie et les beaux-arts. 

Les deux Écoles archéologiques (à propos 
d'un volume de l'Archéologie pyrénéenne 
de M. Alexandre du Mège), par M. Ch. 
Des Moulins. Bordeaux, 1861 , in-8 de 15 
pages, avec une planche. 

Extrait des Actes de l'Académie impériale 
de Bordeaux, 3* trimestre, 1860. 

Annuaire historique et archéologique de 
Bretagne, par M. A. de La Borderie. 
Année 1861. Rennes et Paris, 1861 ; 
in-12 de xx et 248 pages. 

1"* année. Un prospectus a paru en 1860. 

Un Artiste véritable , par P.-B. Foumier. 
Paris, 1861 ; in-8 de 8 pages. 

En vers. — Extrait du Bulletin de la Société 
libre des Beaux-Arts. 

Les Fêtâmes artistes, pièce en vers, par 
M. Auguste Maillet, lue & la séance de 
la Société des Beaux-Arts le 23 juin 
1861. Paris, 1861 ; in-8 de 8 pages. 

Un coup d'œil dans Paris, ou Observa- 
tions sur les objets d'art et de goût, 
par M. le vicomte de Vaublauc. Parts, 
1861 ; in-8 de 94 pages. 



— 364 ~ 



III. " ARCHITECTURE 

Description des monuments de Delhi en 
1852, d'après le texte indoustani de 
Saîyid Ahmad Khan, par M. Garcin de 
Tassy, membre de Tlnstitut. Paris, impr. 
Impériale, 1861; in-8 de 198 pages. 

Extrait du Journal asiatique, n*» 6 de Tannée 
i860. 

Étude et comparaison de quelques chapi- 
teaux antiques, au double point de vue 
de rarchitecture et de rarchéologie,par 
M. Aurès, ingénieur des ponts et chaus- 
sées. Nimes, 1861, in-4 de 82 pages, 
avec 3 planches. 

Extrait des Mémùires de l'Académie du 
Gard, année 1860. 

De Tan mil et de son influence prétendue 
sur rarchitecture religieuse, par M. Tab- 
bé Auber, chanoine de Téglise de Poitiers, 
historiographe du diocèse. Arpas et Pa- 
ris, 1861; in-8 de 13 pages. 

Etudes sur la coupole du Panthéon de 
Rome, par Antoine Rondelet, architecte. 
Paris, 1861; in-4 de 12 pages, avec 
3 planches. 

Lettre pastorale de Sa Grandeur Mgr Tar- 
■ chevèque de Rouen, primat de Norman- 
die, au clergé du diocèse, pour la con- 
servation des monuments religieux. 
Rouen, 1861; in-4 de 3 pages. 

Si^é : Henri (Bonnechose), archevèqee de 
Rouen, et suivi d^une ordonnance qui 
nomme M. Fabbé Cochet inspecteur des 
monuments religieux du diocèse. 

De rinfluence de la liturgie catholique sur 
rarchitecture et les arts qui en dépen- 
dent, principalement dans le diocèse de 
Lyon. Lyon, 1861; in-8 de 56 pages. 

L^auteur est M. Morel de Volcine. Il n'y a 
pas de titre, et on Ut en note, au bas de 
la première page : « Cette esquisse rapide... 
n'est, pour ainsi dire, qu'an programme 
fourni aux personnes qui font autorité dans 
ces matières. Cest une suite des aperçus 
que nous avons publiés, en i856, dans la 
Revue du Lyonnais, et qui ont paru, en 
1858 et en 1860, dans la Maîtrise. » 

Dictionnaire raisonné de rarchitecture 
française du xi* au xvi* siècle, par 



M. VioUet-Leduc, architecte du gouver- 
nement, inspecteur général des édifices 
diocésains. Livraisons- 168 à 172, pre- 
mières du tome VL Paris, 1861; grand 
in-8 de 80 pages, avec gravures sur bois 
dans le texte. 
A commencé a paraître en 4853. 

L'architecture française et les arts qui s'y 
rattachent, considérés en province, au 
moyen âge et dans les temps modernes, 
par Pierre Benard, architecte. Saint- 
Quentin, 1860; in-8 de 27 pages. 

Extrait des Annales de la Société acadé- 
mique de Satnt'^Quentin. Décembre 1859. 

Cathédrale de Bayeux. Reprise en sous- 
œuvre de la tour centrale, par MM. H. de 
Dion et L. Lasvignes, ingénieurs civils, 
sous la direction de M. E. Flachat. Pa- 
ris, 1861; in-4 de 10& pages, avec 25 
planches et des bois dans le texte. 

Couvent de T Assomption, ou monastère 
des Assomptiades, à Autçuil (Paris), par 
M. le docteur Cattois. Architecte, H. Ver- 
dier. — Gravures de M. Sauvageot. Paris, 
1861; grand in-8 de 82 pages, avec 
16 planches. 
Extrait de l'Encyclopédie é^ architecture. 

Les voûtes de TAbbaye-aux-Hommes, à 
Caen, par M. Ruprich-Robert, archi- 
tecte du gouvernement. Caen, 1861; 
in-8 de 16 pages, avec figures. 
Extrait (Lm Bulletin de la Société des Beaux- 
Arts de Caen, 

Eglise de Roumanou, commune de Cestay- 
rols (T&™)i par M* Éiîe A. Rossignol, 
inspecteur de la Société française d'a^ 
chéologie. Caen, 1861; in-8 de 6 pages. 

Extrait du Bulletin monumental de M. de 
Caumont,186l,n'*2. 

Description du ch&teau de Coucy, par 
M. Viollet-Leduc, architecte du gouver- 
nement. Paris, 1861 ; in-8 de 2A pages, 
avec 6 planches. 

Saint-Philibert de Dijon et l'architecture 

romane en Bourgogne, par M. Paul 

Foisset. Dijon, 1861; in-4 de 32 pages, 

avec k planches. 

Extrait des Mémoires de la Commission des 

Antiquités du département de la Côte 

d'Or. . 



— 365 — 



Inauguration d'an monument à Dives, en 
mémoire du départ de Tarmée de Guil- 
laume le B&tard, pour la conquête de 
TAngleterre, en 1066. Gaen, 1861 ; in-8 
de 7 pages. 

Ce monnment, colonne monolithe couverte 
d'inscriptions, a été inaug^nré le 18 août 
1861. 

La tour du Connétable au château de Ham 
(Somme). Gaen, 1861; in-8 de Hl à 16& 
pages, avec 17 gravures sur bois dans le 
texte. 

Extrait du Bulletin monumental. 

Bourse du Havre. Concours. Le Havre, 
1861; in-t^ de 8 pages. 

Lithographie. Porte pour devise : « Ne bra- 
ver, ne craindre. > 

Discours sur la ruine et la démolition du 
château de Lésignan, par F. de Corlieu. 
Opuscule inédit, publié par M. Ed. Sé^ 
nemaud. Angoulôme, 1861; in-8 de 15 
pages. 

Extrait du Bulletin de la Société archéolo- 
gique et historique de la Charente; 
i*' trimestre de 1860, tiré a 50 exem- 
plaires sur papier vergé. 

Eglise paroissiale de Longue, dite Notre- 
Dame de la Légion d*honneur , par M. 
l'abbé J. -J. Bourassé. Tours, 1861; 
in-8 de 16 pages, avec une gravure. 

Notice sur PHôtel de Ville de Lyon et sur 
les restaurations dont il a été Tobjet, 
par T. Desjardins. Lyon, 1861; grand 
in-8 de hk pages. 

A Toccasion du nouveau palais de la 
Bourse de Lyon, par Paul Saint-Olive. 
Lyon, 1861; in-8 de 30 pages. 

Compte rendu des travaux de la Société 
académique d'architecture de Lyon du- 
rant les années 1860-1861, lu, dans la 
séance du 6 mars 1861, par M. Clair 
Tisseur, secrétaire. Lyon, 1861; grand 
in-8 de 15 pages. 
Papier vergé. 

Restauration de la crypte de Téglise de 
Saint-Niziw de Lyon. Lyon, 1861; in-8 
de 8 pages / 



Les fontaines de Marseille, par M. de Régis 
de la Golombière. Marseille, 1860; in-8 
de 58 pages. 

Tiré h 100 exemplaires. 

Monographie de la Chartreuse de Marseille 
par Félix Vérang. Marseille et Paris, 
1861; in-8 de 190 pages, avec un plan 
photographié. 

Revue monumentale à Nancy. Nouvelle 
Académie, par M. F. Najotte. Nancy, 
1861; in-8 de 23 pages. 

Le palais ducal de Nancy. Nancy, 1861 ; 
grand in-8 de 1& pages, avec 7 lithogra- 
phies. 

Signé : Henri Lepage. — Extrait de Nancy 
et ses monuments. 

De l'emplacement de la nouvelle église 
paroissiale de la Ville-Vieille, et du type 
architectonique qui devrait obtenir la 
préférence à Nancy. Nancy, 1861; in-8 
de 39 pages. 

' Signé : Léon Mougenot. 

Société des architectes de Nantes. Statuts 
et règlement. Nantes, 1861; in-12 de 2^ 
pages. 

Eglise Sainte-Perpétue, à Nîmes. Travaux 
d'art : sculptures, statuaire , cartons et 
dessins de verrières, exécutés pour ce 
monument, par Joseph Félon , statuaire 
et peintre d'histoire. Paris, 1861; in-f* 
de 8 pages. 

Notice historique sur Féglise Sainte-Perpé- 
tue, signée : Alfred Michiels, pages S-5 ; 
Cartons des Verrières, signé : Jules Ga- 
nonges, pages 6-7 ; Sculptures de la façade, 
signé : Joseph Félon, pages 7-8. 

L'architecture privée au xix* siècle, sous 
Napoléon IIL Nouvelles maisons de Pa- 
ris et des environs. Plans, élévations, 
coupes, détails de construction, de dé- 
coration et d'aménagement, par M. César 
Daly, architecte du gouvernement, etc. 
1'* livraison. Paris, 1860; in-folio de 
U planches gravées. 

^ouvrage formera 2 volumes in-folio, com- 
posés de gravures sur acier, de chromoli- 
thographies et d'un texte illustré par des 
gravures sur bois. Chaque volume se com- 
posera d'environ 25 livraisons. 



— 366 -r* 



I..e8 traTaoi de Paris, examen critique, par 
M. Ferdinand de Laateyrie. Paris, ISOl, 
in-18de 252 pages, 

Bibliothèque contemporaine. A paiti (Tabord 
dans VOpinion nationale. 

Les démolitions de Paris , par le docteur 
Akerlio. Paris, 1861; in-8 de 12 pages. 

Les grands travaux publics et les loyers 
de Paris, par Ducoumau jeune. Paris, 
1801; in-8 de 31 pages. 

La polémique et les affaires à l'occasion 
des grands travaux de Paris, par Jules 
Lechevalier Saint- André. Inauguration 
du boulevard Malesherbes, d'après le 
Moniteur universel, Paris, 1861; in*8 de 
61 pages. 

Notice historique de Tare de triomphe de 
l'Etoile, publiée par Jules Thierry, ins- 
pecteur principal des constructions de ce 
monument. Nouvelle édition, revue et 
augmentée. Paris, 1 861 ; in-8 de 30 pages, 
avec gravures. 

Orand-Opéra, avant^projet, par Antoine 
Étex. Salon de 1861. Ce tjiéàtre repré- 
sente, à l'extérieur, une cathédrale de 
l'art. Paris, 1861; placard in-folio. 

Projet d'un théâtre d'Opéra définitif pour 
la ville de Paris, suivant le programme 
publié dans le Moniteur du 30 décembre 
1860, par A.-L« Lnsson, ancien archi- 
tecte de travaux publics et ancien com- 
missaire voyer de 1'* classe de la ville 
de Paris. Paris, 1861; grand in-A de 16 
pages. 

Mémoires pour le concours de l'Opéra. 
Janvier 1861. (Nos plans portent, 
pour ordre de réception au concours, le 
n9 131.) Paris, 1861; in-A de 11 pages. 

Aux membres de la presse parisienne. Pa- 
ris, 1861; in-8 de 2 pages. 

Signé: Les auteurs du projet n* 431. Con- 
cours pour la salle de ropéra. 

Critique consciencieuse et raisonnée sur le 
concours ouvert pour l'édification du 

. nouveau thé&tre de l'Opéra, projets 
qu'il a fait naître, et compte rendu des 
Journaux, par un membre de jury,«. pu- 
blic. Paris, 1861; in-8 de 23 pages. 



Des concours pour les monuments publics 
dans le passé, le présent et l'avenir, par 
M. César Daly, architecte du gouverne- 
ment Paris, 1661 ; grand iri-8 de vi et 
61 pages. 

Rapport de la commission sur le chauffage 
et la ventilation du Théâtre-Lyrique et 
du théâtre du Cirque impérial , par le 
général A. Morin. Paris, 1861; in-A avec 
plans. 

Etudes sur la ventilation, par M. le géné- 
ral Morin. Paris, 1861; in-8 de 70 pages. 

Extrait des Annales du Conservatoire impé- 
rial des Arts et Métiers, avril 1861. 

Théâtre anglo-français. Mémoire et plans 
justificatifs, par M. Alph. Ruin, deFyé. 
Projet définitif. Paris, administration du 
Théâtre anglo-français, 1861; in-f de 
xu et 23 pages, avec une planche. 

Description de l'église russe de Paris. 
Paris, 1861 ; in-A" de 16 pages avec une 
gravure sur bois. 
Se vend au profit de Téglise. 

Description du château de Pierrefonds, 
par M, Viollet-Le-Duc, architecte du 
gouvernement. 2* édition, complètement 
refondue. Paris, 1861 ; ii»-8 de 32 pages, 
avoe 6 planches. 

La t>* édition est d<^ Paris, 18S7 ; in-8 de 
83 pages, atee 5 planches. 

Biémoire historique sur Plantières et Qoeu- 
leu, conunnne nurale du deuxième can- 
ton de Metz, accompagné des plans de 
l'église en construction^ par M. F. -H. 
Ghabert. Metz, 1861 ; in-4 de 39 pages, 
avec deux planches. 

Un mot sur le projet d'embellissenieat et 
d'amélioration de la ville de Poitiers, 
par Emile de Cougny. 2» édition. Poi- 
tiers, 1860; in-8 de 10 pages avec un, 
plan. 

Église de SaintrPair-du-Mont (Calvados), 
par Ch. Le Verdois. Caen, 1861 ; in-8 de 
7 pages, avec 3 gravures sur bois dans 
le texte. 
Extrait du BuUetin momimêntal. 

Réponse aux critiques ftûtes par M. Paul 
Lacroix , de deux Notices sur le château 



— 367 — 



de Sarcus, publiées par Sa Société aca- 
démique du département de l'Oise, par 
M. Hoùbigant, à Nogent-Iefr-Viergea. Pa- 
ris, 1860; in-8 de 30 pages. 

Lts Critiqua^ de M. Paul Laeroii, ont paru 
dans 11 Reoue de* Soeiétéa savante» de 
provmee, numéro d'octobre 1860. 

M. Hottbi^ant est un archéologue passionné, 
qui, ayant acheté des fragments du château 
de Sarcus, a consacré tous ses loisirs a 
rhistoire de ce château. On a de lui : 
Notice surleportigue dit de Sarcus, exis- 
tant à Nogent'leS' Vierges, et faisant 
partie de l'habitation de M. Houbigant, 
portique élevé au moyen de quelques dé- 
bris de r ancien château de Sarcus, abattu 
en 1833. Beauvais, 1858, grand in-8 de 
54 pages et 2 feuillets, avec 13 lithogra- 
phies; — Notice sur le château de Sar- 
cus tel qufil devait être en 1550. Beau- 
vais, 1859, in-8 de 62 p., avec 27 lithogra- 
phies. Ces deux Notices sont extraites des 
Mémoires de la Société académique, etc., 
du département de VOise, tome III et IV. 

M. le comte Amëdée de Sarcus a publié de 
son côté : en 1832, une lithographie dé 
M. Renoux, représentant Pétat du château 
de Sarcus avant sa complète destruction en 
1833: Notes sur Sarcus, Paris, sans date 
(1854), in-8 de 54 pages et un feuillet 
d'errata;— Sarcus. Paris, 1858, grand 
in-8 et grand in-4 de 78 pages ; c'est une 
seconde édition des Notes sur Sareus. Ces 
deux brochures sont anonymes. 

On peut encore consulter sur Sarcus : Cam- 
bry. Statistique du département de Wiae. 
Paris, 1803, 2 volumes in-8, avec un atlas 
in-folio de 45 planches; — Graves, Notice 
archéologique sur le département de 
POise. Beauvais, 1839, in-8; •— Graves, 
Statistique du canton de Grandvilliers 
(Oise). Beauvais, 1840, in-8 ;— Taylor, etc., 
Voyage pittoresque dans Vancienne France. 
Picardie, tome III. Paris, 1845, grand in- 
folio. 

Études sur réglise paroissiale de Schlestadt, 
par A. Dorlan. Schlestadt, 1860; in-& 
de 12 pages à 2 colonnes. 

Le ch&teau de Vaux en Yyrô-rÉvêque. Le 
Mans, 1861 ; in-8 de 30 pages. 

Versailles et Trianon. Palais et Jardins. 
6* édition. Paris, 1861 ; in-8 de &6 pages, 
avec vignettes. 

Des modifications à introduire dans les 



salles de spectacle, au double point de 
vue de Thygiène des artistes et de Té- 
clairage de la scène, par II. Bonnafont, 
médecin principal à l'École d'étatrmajor. 
Paris, 1861 ; in-8 de 13 pages. 

Extrait de la Jievue britannique ^ février 
1861. 

Devis pour la construction des salles d*aaile, 
avec atlas de plans-modèles proposés 
par le comité central de patronage des 
salles d'asile, et approuvé par S. Exe. 
le ministre de l'Instruction publique 
Paris, 1861 ; in-8 de 250 pages. 

Société académique d'architecture de Lyon. 
Programme d'un concours archéologique 
p:ur l'année M.DCCC.LXI. Lyon, 1861 ; 
grand in-8 de 11 pages. 



IV. — SCULPTURE 

La Minerve du Parthénon, par François 
Iienormant. Paris, 18'61; in-8 de 66 
pages, avec figures dans le texte. 
Extrait de la Gazette des Beaux-Arts, 

Statuettes gauloises en argile, par £. Tu- 
dot. Limoges, 1861 ; in-8 de 19 pages, 
avec figures dans le texte. 

Congrès scientifique de France. 86"" session 
tenue à Limoges. 

Bas-relief mithriaque de Bourg-Saint-An- 
déol (Ardèche), par M. l'abbé Rouchier, 
Grenoble, 1861 ; in-16 de 2k pages. 

Petite bibliothèque des chemins de fer du 
Dauphiné. 

Notice historique sur Notre-Dame de 
Bethléem, vulgairement appelée Notre- 
Dame-Noire [statue byzantine vénérée à 
Pézéiys depuis le xiV siècle), par l'abbé 
J. B. Pézënâ, 1861; in-16 de ix et 113 
pages. 

GEuvre de Jean Goujon, gravé au trait, 
d'après ses statues et bas-reliefs, par 
M. Réveil ; accompagné d'un texte expli- 
catif sur chacun des monuments qu'il a 
embellis de ses sculptures, et précédé 
d'un Essai sur sa vie et ses ouvrages. 
Édition classique. Paris, 1861; grand 



— 368 — 



in-8 de 8 et 108 pages, avec 91 planches. 

Ce sont le§ planches et les 108 pages de 
texte de rédition de 4844; il n'y a de 
réimprimé que les 8 pas;es liminiires. 

Une statue à dom Calmet, par M. le 
caré de Ménil-Ia-Horgne. Bar-le-Duc, 
1861 ; in-18 de 36 pages, avec un por- 
trait 

Signé, E. La Boaille. Annonce d'one sous- 
cription pour Vérection d'one statue à don 
Calmet, sni\ie d'une Notice snr la vie et 
les travaux du savant bénédictin. 

Projet d*éleTer une statue à Da'ubenton. 
Rapport fait à la Société impériale zoolo- 
gique d'acclimatation, dans sa séance du 

3 mai 1861, par M. Drouyn de L'Uuys. 
Paris, 1861 ; in-8 de 12 pages. 

Lettre adressée à M. Vignat, maire de la 
ville d'Orléans, à Toccasion de la pose 
des ba&'reliefs du monument de Jeanne 
d'Arc, le 8 mai 1861. Paris, 1861; in-8 
de 1 page. 
Signé, Foyatier. 

Histoire des monuments élevés à Orléans 
depuis 1/^56 jusqu'à nos jours, en l'hon- 
neur de Jeanne d'Arc, avec In descrip- 
tiori des Tableaux {sic) du nouveau pié- 
destal; suivie d'un- Précis sur la vie et la 

. mort de la Pucelle d'Orléans. Orléans, 
1861 ; in-4 de U pages à 2 colonnes, avec 

4 gravures sur bois. 
Canard. 

Inauguration de la statue du sire de Join- 
ville,le 23 juin 1861. Ghaumont, 1861; 
petit in-8 de 23 pages. 

titrait du journal VEcho de la Haute' 
Marne du 25 juin 1861. — La statue rn 
bronze est de M. Lescomé. 

Inauguration de la statue du sire ^ Join- 
ville, à Joioville, le 23 juin 1861. Paris, 
1861 ; in-8 de 8 pages. 

Discours de M. le baron Lesperut, député et 
membre du conseil général de la Haute- 
Marne. 

Adrien Roselat. Notre-Dame-de-France. 
Statue colossale fondue avec les canons 
pris à Sébastopol, et érigée sur le rocher 
Corneille, au Puy. Le Puy ; Paris; Gler- 



montrFerrand; Lyon; Ntmes, 1860; in-18 
de 101 pages, avec 3 gravures sur bois. 

La statue, en fonte de fer, est de M.Bonnas- 
sioux, et a 16 mètres de hauteur; renfant 
a près de 7 mètres. Elle pèse un peu plus 

' de 80,000 kilog., et est forjnée de tOO 
grandes pièces reliées entre elles par de 
forts boulons. L'intérieur renferme on es- 
calier en fonte a trois étages de 74 mar- 
ches; chaque étage est éclairé par 4 pe- 
tites fenêtres qui s'ouvrent et se ferment 
à volonté. 

Inauguration solennelle de la statue de 
Notre-Dame-de-la-Garde de Volvic. Riom, 
1861 ; in-16 de 16 pages. 

La statue est Fœuvre du frère des Ecoles 
chrétiennes Gamaliel , directeur de l'Ecole 
départementale d'architecture et de sculp- 
ture de Volvic. 

Inauguration de la statue de Notre-Damc- 
de-Serves. (14 juillet 1861). Valence, 
1861 ; in-8 de 8 pages. 

Statue en pierre de Velleron, de prè:s de 
trois mètres de hauteur ; elle a été sculp- 
tée par un artiste de Valence, dont la 
brochure que nous annonçons ne dit pas 
le nom. 

Institut impérial de France. — Académie 
des sciences. — Inauguration de la sta- 
tue du baron Tbénard à Sens, le 20 juil- 
let 1861. Discours de M. Balard, membre 
de l'Académie des sciences. Paris, 1861 ; 
in-4 de 11 pages. , 

Trois bustes à relever et une statue à éle- 
ver à Marseille, par Edouard Gniet. 
Marseille, 1860 ; grand in-16 de 24 pages. 

Les trois bustes sont ceux d'Homère, de 
P. Pugetet de Villeneuve, ancien préfet drs 
Bouches-du-Rbône ; la statue est celé de 
Mont'Iticher, ingénieur du canal de Mar- 
seille et de Paqueduc-pont de Roque- 
favour. 

Visites faites dans des ateliers de sculpture 
et autres industries, tant à Rome qu'à 
Florence, en 1841, par M. Lejeune^ chef 
d'escadron d'état-major en retraite. Pau, 
1861 ; in-8 de 19 pages. 

Les Bronzes d'art et d'ameublement, par 
MM. Vauvray frères. Paris, 1861; grand 
in-18 de 36 pages. 

Prospectus d'une fabrique de bronzes. 



369 — 



Catalogue des bronzes d*art de M. Alfred 
Daubrée. Nancy, 1861; in-8 de 33 pages, 
avec des petits bois dans le texte. 
Prospectus d'une fabrique de bronzes. 

Notice sur la galvanoplastie, par Boulade, 
ingénieur opticien. Lyon, 1861 ; in-8 de 
16 pages, sans titre. 

Il est question, dans cet opuscule, des ap- 
plications de la galvanoplastie à la sculp- 
ture. 



V. — PEINTURE 

Mw M èa a » — |Bxpo«itio 



Histoire de l'ornementation des manuscrits, 
par M. Ferdinand Denis, conservateur à 
la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Lyon 
et Paris, 1861 ; in-8 de H2 pages, avec 
gravures dans le texte. 

Notice sur Tomementation artistique du 
Missel, depuis le moyen Age jusqu'à nos 
jours, par le D' F. Bock, conservateur 
du Musée archiépiscopal de Colore. 
(Traduction de Tallemand.) Paris, 1861; 
grand in-8 de 22 pages. 

Les paires 17-32 sont consacrées au prospec- 
tus d'un missel romain 

Missel de Jacques Juvénal des Ursins, cédé 
à la ville de Paris, le 3 mai 1861, par 
Ambroise Firmin Didot. Paris, Didot 
1861 ; in-8 de 56 pages. 

Missel ou Pontifical 'a Pus^ige de Poitiers, 
exécuté de i449 à 1457, pour Jacques Ju- 
vénal des Ursins, septième fils du septième 
prévôt des marchands, Jean Juvénal, et, 
alors, administrateur du diocèse de Poi- 
tiers. 

Acquis pour 10,000 fr. par le prince SoltikofT, 
il a été payé, a la vente de ce lernier, 
35,962 fr. 50 c, frais compris, par M. A.- 
F. Didot, qui Vsf cédé au même prix a la 
ville de Paris. ■ 

Dans ce manuscrit sont admirablement re- 
présentés les costumes, les usages et plu- 
sieurs monuments de Paris , THôtel de 
Ville, la Sainte-Chapelle avec la châsse, 
la statue de saint Louis et le trésor, etc. 

Les miniatures des manuscrits de la Biblio- 
thèque de Cambrai, avec catalogue des 
volumes à vignettes et un album de 



18 planches iû-H^ contenant plus de 100 
dessins (au trait fac-similé) ; texte et 
planches par A. Durieux. Cambrai, 
1861 ; in-8 de 127 pages, et in-& de 18 
planches. 

Histoire de la peinture en Italie, par 
J. Coindet, ancien président de la classe 
des Beaux-Arts de Genève. Nouvelle édi- 
tion. Paris, 1861; iii-12 de 153 pages. 

La 1** édition est de Genève, 1840, 2 vo- 
lumes in-18. 

De la peinture religieuse à l'extérieur des 
églises, à propos de Tenlèvement de la 
décoration extérieure du porche de Saint- 
Vincent-de-Paul, par J. Jollivet, peintre 
d'histoire. Paris, 1861; in-8 de 125 
pages. 

Les peintures murales dans les églises du 
Laonnois, par Edouard Fleury. Laon, 
1861 ; in-8 de &3 pages, avec 3 planches. 

Extrait du Bulletin de la Société acadé^ 
mique de Laon, tome X. 

Peintures murales de l'église de Bruyères. 
Laon, 1861 ; grand in-8 de 8 pages. 

Peintures de SaintrMacaire... 

Voir a rAncHÉOLOGiE : Saint-Macaire et ses 
monuments. 

La chapelle des Saints-Anges à Saint-Sul- 
pice, peinture de M. .Eugène Delacroix. 
Compte rendu extrait du journal le 
Monde^ par Gaudius Lavergne. Paris, 
1861 ; in-8 de 32 pages. 

La Stéréochromie, peinture monumentale, 
par le docteur J.-N. Fûchs, de Munich ; 
traduite de l'allemand par L. D., avec 
le concours de ses amis G. S. et W., et 
précédée de quelques notes sur la silica- 
tisation appliquée à la conservation des 
monuments, par Léon Dalemagne. Paris, 
1861 ; in-8 de 111 pages, avec un por- 
trait du D' Fûchs, gravé sur bois. 

Notice sur les objets d'art de la galerie 
Campana, à Rome, acquis pour le Mu- 
sée impérial de l'Ermitage. Paris, 1861 ; 
grand in-8 de 120 pages. 

Par M. Stéphan Guédéonoff ; ne se vend pas. 
Voir une note du Moniteur du 45 septembre 

1861. 



n 



— 370 ~ 



Le^ t^maiix de Petitot, da Musée impérial 
du Louvre. Portraits de personnages 
hi>toriques et de femmes célèbres du 
siècle de Louis XIV. 1'* et 2* livraisons. 
Paris, 1861; in-& de 24 pages, avec 
3 portraits. 

On annonce 60 livraisons, contenant chacune 
un portrait irravé an borin, d'après Pémail 
original de Pelitot, et ttoe étude littéraire, 
historique et biographique inédite. Il doit 
paraître une livraison par senutine. Il sera 
tiré 100 exemplaires avant la lettre. 

Le émaux d'Allemagne et les émaux limou- 
sins, par MM. de Quast et F. de Ver* 
neilb. Gaen et Paris, 1860 ; in-8 de 48 
pages. 

Extrait du Bulletin monumental. 
Voir plus loin à la Biograpuii : Les Péni- 
raud 

Un désespoir d'amour (tableau de M. Léo- 
nard). Valenciennes, 1861; in-8 de 22 
pages. 
Signé : Ed. L 

La Madone de SaintpLuc. Notice histo- 
rique et explication symbolique. Paris, 
1861 ; in-18 de 16 pages. 
Dédié à Saint^oseph. 

La Peinture sur verre au xvi* siècle et à 
notre époque. Recherches sur les an- 
ciens procédés, par L. Charles. Le Mans; 
1860, in-8 de 56 pages. 

Lxtrait du Bulletin de la Société d'agri- 
culture, Mcienees et arti de la Sarthe, 

Les musées de province, par M. le comte 
L. Clément de Ris, attaché à la con- 
servation des musées impériaux. Paris, 
1861; 2 vol. ln-8. 

Bibliothèque-Musée d'Alger. Livret expli- 
catif des collections diverses de ces deux 
établissements, par A. Berbrugger. Alger, 
1861 ; in-16 de 155 pages. 

Musée Napoléon. -* Discours prononcé le 
5 mai 1861, dans la grande salle de 
rhôtel de ville d'Amiens, par M. J. 
Gamier, secrétaire de la commission du 
Musée, conservateur de la Bibliothèque 
de la ville d'Amiens, à l'occasion du 
tirage de la Loterie. . . . Amiens, 1861 ; 
in-8 de 12 pages. | 



Musée Napoléon. — Discours prononcé, le 
15 août 1861, par M. Charles Dufour, 
président de la commission du Musée 
Napoléon, à l'occasion du dernier tirage 
de la Loterie autorisée pour l'achè- 
vement du monument fondé par S. M. 
l'Empereur à Amiens. Amiens, 1861; 
in-8 de 15 pages. 

circulaire de Mgr. l'évêque d'Angers, au 
clergé de son diocèse, pour le Musée dio- 
césain. Angers, 1861 ; in-4 de h pages. 
Signé GuiLLACME (Laurent-Louis Akcebaolt). 

Explication des tableaux, desskis, gravures^ 
sculptures, collections scientifiques et 
objets de curiosité du Musée de Blois. 
Blois, 1861 ; in-12 de 75 pages. 

Peinture, 139 numéros. — Dessins, etc., 
9 numéros. — Gravures, 436 numéros. — 
Lithographies, photographies, ta numéros. 
« Sculpture, 61 numéros. — Objets di- 
vers, iO^Aïuiiéros. — Curiosités, 29 nu- 
méros,— Les pages 69-70 contiennent une 
mention des artistes nés à Blois. 

Explication des ouvrages de pdnturs, 
sculpture, architecture, gravure et li- 
thographie des artistes vivants, exposés 
dans les Galeries de la Société des Amis 
des arts de Bordeaux, le 17 mars 1861. 
Bordeaux, 1861 ; in-18 de 61 pages. 

509 numéros. Les pages 7 à 15 contiennent la 
liste des membres de la Société. 

Le Salon de 1860, à Bruxelles, par Max 
Sulzberger. Bruxelles, 1861 ; grand in-8 
de hH pages, avec k potographies, par 
J. Maes. 

Exposition générale dps beaux- arts à 
Bruxelles. Le Salon de 1860, par Max. 
Sulzberger. Bruxelles, 1861 ; grand in-8 
de 48 pages, avec 4 phothographies. 

Ne diflère du précédent que par le titre. 

Société des Beaux-Arts de Gaen. Exposi- 
tion artistique à Caen parles cinq dépar- 
tements de la Normandie, du 20 Juillet 
au 10 août 1861. Caen, 1861; in-8 
de 7 pages. 

Programme de Texposition. L'article I*' 
porte : « Une exposition artistique, à la- 

• quelle seront admises les oeuvres des 

• artistes nés ou domieiliés éans les cinq 
m départements qui composent Tiacieine 



— 371 — 



• Normandie (Seine- Inférieure, Eure, 
« Calvados, Orne et Manche), sera ou- 

• verle ï Caen, le 20 juillet 1861, sous 

• les auspices et par les soins de la So- 

• dété des Bearix-Arta^^ et fermée le 10 
« août suivant. » 

Le Musée du Caire, suivi de : les Tra- 
vaux du canal de Suez à vol d'oiseau. 
Marseille, 1861 ; ia-8 de 15 pages. 
Signé : Viator. 

Musée de Clermont - Fcrrand (Puy-de- 
Dôme). Glermont, 1861; iii-18 de 212 
pages. 

Origine du musée, pages 7-8. — Tableaux, 
n»» 1-141. — Gravures, dessins, etc., 
n» 1-29. — Émaux, bas-reliefs, etc., 
n»« l-4i. — Antiquités, n" 1-161. — Ar- 
chéologie, n«« 1-837. — Chinoiseries, 
n»« 238-271. — Objets divers, n«» 272- 
313. — Plâtres, porcelaines, etc., n»« i-70. 
— Musée lapidaire, pages 193-209. 

Description des antiquités et objets d'art 
composant le cabinet de M. Louis Fould, 
par A. Oiabouillet, conservateur, sous- 
dîrecteur du département des médailles 
et antiques de la Bibliothèque impé- 
riale. Paris, 1861 ; in-folio de 208 pages, 
avec 30 planches. 

Tiré à 500 exemplaires numérotés. Les 
planches des exemplaires 1 a 10 sont ti- 
rées sur papier de Chine. 

Revue des Musées d'Italie. Catalogue rai- 
sonné des peintures et sculptures ex- 
posées dans les galeries publiques et 
particulières et dans les églises, pré- 
cédé d'un examen sommaire des monu- 
ments les plus remarquables, par A. La- 
vice. Paris, 1861 ; in-18 de xl et 490 
pages. 

Catalogue du Musée fondé et administré 
par la Société historique et archéolo- 
gique de Langres, par H. R. Brocart, 
conservateur du Musée. Langres, 1861, 
in-8 de 102 pages. 

Les trois musées de Londres. Le British 
muséum, le National gallery, le South 
Kinsington muàeum. Étude statistique 
tt raisonnée de leurs progrès, de leurs 
richesses, de leur administration et de 
leur utilité pour l'instruction publique, 



par H. de Triqueti. Paris, l'auteur, 1861 ; 
grand in-8 de 112 pages. 

Il y a ufl carton oii les pages 1-2 sont deve- 
nues 1 feuillet non chiffré et 1 feuillet 
chiffré 1-2. 

L'Exposition de la Société des Amis des 
arts du département de la Loire, par 
M. Ph. Burty. Paris, 1861 ; grand in-8, 
de 15 pages. 

Extrait de la Gaxette des Beaux'Ârts. 

Notice des tableaux exposés dans la grande 
galerie du musée de Lyon, publiée par 
Augustin Thieriat, conservateur des mu- 
sées et du Palais des Beaux-Arts. Lyon. 
1861 ; in-18 de 112 pages. 
Origine du musée, pages b-i2. 226 numéros. 

Livre explicatif des ouvrages de peinture, 
sculpture, dessins , gravures, etc., admis 
à lExposition de la Société des Amis 
des arts de Lyon, fondée en 1836. 1861. 
25« Exposition. Lyon, 1861; in-16 de 
XXI et lOû pages. 
598 numéros. 

Le Château de Borély illustré, rêverie 
artistique et scientifique en 1860, par 
M. Bapthélemy-Lapommeraye, Académie 
des sciences. Séance publique du 5 août 
1860. Marseille, 1860; in-8 de 16 
pages. 

Ce discours a été inséré dans la Bévue de 
Marseille. 

Le Salon marseillais de 1860, par E. Par- 
roceU Marseille, 1860; iii-16 de 118 
pages. 

Salon marseillais de 1860, par M. Marius 

Ghaumelin, rédacteur en chef de la 
Tribune artistique et littéraire du midi, 
Marseille, 18t30 ; in-8 de 52 pages. 

Concours régional de 1 861.— Exposition des 
Beaux-Arts. — Marseille. — Livret des 
tableaux, dessins, gravures, sculptures 
et curiosités. Marseille, 1861 ; in-l8 de 
271 pages. 

Peinture, dessins, aquarelles : n«' 1-1560. 
— Gravures, n«» 1B61-4646. — Sculpture, 
n« 1647-1725. — Curiosités, n«« 1-118. 



— 31ù — 



Ville de Metx. — Exposition universelle de 
1861, sous le patronage de S. M. Tlm- 
pératrice. — Catalogue. — Troisième 
division. — Beaux-Arts. Metz, 1861; 
in-lS de 100 pages. 

Peinture, n«* 1-828. — Senlpture, n** 829- 
931. — Gravure, n* 933-971. — Lithogra- 
phies, n** 97t-i011. — Architecture, 
n^ lOlt-1031. Il doit y avoir un supplé- 
ment 

Compte rendu du Concours régional et 
des ExpositionB de Montpellier en 1800, 
par M. Isidore Bonnet. Montpellier, 
1861; grand in -8 de xxxiii et 876 
pages. 

Circulaires pour TExposition des beaux-arts, 
pages 146-155; inauguration de la statue 
d'Edouard Adam, pages 207-223; Beaux- 
Arts. Rapport de M. Gros et procès-verbal 
du jury, pages 632-697 ; loterie des Beaux- 
Arts, pages 739-742. 

Supplément au Catalogue du Musée des 
tableaui de Nantes. Nantes 1861 ; in-16 
de 8 pages, plus une feuille d'errata. 

W\4 161-1200. 

Le catalogue du Musée de Nantes a été an- 
noncé dans V Annuaire pour 1860, p. 304. 

Ville de Nantes. — Exposition nationale 
de 1861. GEuvres d'art Programme 
spédaL Nantes, 1860; in -18 de 16 
pages. 

Essai sur l'Exposition de peinture en 1860 
au Musée de Nîmes, par Ulysse Donzel. 
Nîmes, 1860; in-12 de 58 pages. 

Rapport sur l'Exposition de peinture^de la 
ville de Nimes, présenté à la Commission 
des Beaux-Arts, par M. Ernest Roussel, 
secrétaire rapporteur de la sous-com- 
mission. Nîmes, 1860; in -8 de 33 
pages. 

Muséesdeprovînce.GaleriedeOisêne(Eure- 
et-Loir), par X. Petit Chartres, 1861; 
in-8 de 83 pages. 

Tiré à 30 exemplaires. Ne se vend pas. 

Des Expositions des beaux-arts, ce qu'elles 
sont, ce qu'elles devraient être, par 
P. A. Jeanron, ancien directeur général 
des Musées. Paris, 1861; in-8 de Iq 
pages. 



Do l'avenir financier drs Expositions na- 
tionales des beaux-arts sous le règne de 
Napoléon III, par J. Maret - Lericbe. 
Paris, 1861 ; grand in-16 de xxvui et 66 
pages. 

Explication des ouvrages de peinture, 
sculpture, gravure, lithographie des 
artistes vivants, exposés au Palais des 
Champs-Elysées, le 1" mai 1861. [Ca- 
talogue officiel). Paris, 1861; in-12 de 
xwiii et 556. 

Peinture, n«« 1-3146. — Sculpture, n** 3147- 
3661. — Gravure, n"» 3062-3898. — Litho- 
graphies, n°* 3899-3982. — Architecture, 
no" 3983-4097. 

I^s pages 534-556 sont consacrées aux tra- 
vaux de peinture et de sculpture exécutés 
dans les monuments publics depuis le pré- 
cédent Salon; c'est la quatre-vingtième 
exposition des artistes vivants, en comp- 
tant Texposition de 1673 comme la pre- 
mière. 

Notes explicatives, historiques , biogra- 
phiques, sur les principaux ouvrages de 
peinture et de sculpture exposés au 
Palais des Champs-Elysées, avec un Ap- 
pendice sur la gravure, la lithographie 
et la photographie; Année 1861 ; Paris, 
1861 ; in-l'i de S^ pages. 

Mention d*un certain nombre d'œuvres expo- 
sées, suivies d^appréciations plus ou moins 
critiques. 

La peinture et la sculpture au Salon de 
1861, par Léon Lagrange; avec un Ap- 
pendice sur la gravure, la lithographie 
et la phothographie, parPhilippe Burty. 
Paris, aux Bureaux de la Gazette des 
Beaux- Arts y 1861; grand in-8 de 156 
pages, avec 8 eaux-fortes et 18 gravures 
sur bois. 

Tirage a part de la Gazette des Beaux-Arts^ 
avec une table des artistes. 

Exposition des Beaux-Arts. Salon de 1861, 
par Louis Auvray, statuaire. Paris, 1861 ; 
in-12 de 108 pages. 

Extraits de la Bévue artistique et littéraire 
et de l'Europe artiste. 

Lettre sur les Expositions et le Salon de 
1861; par A. Cantaloube. Paris, 1861; 
in-18 de 128 pages. 



— 373 — 



Promenade d*un fantaisiste à TExposition 
des Beaux-Arts de 1861, par Richard 
Cortambert. Paris, 1861; in-8 de 94 
pages. 

Extrait de la Revue du Monde colonial. 

Le Salon de 1861. Paris, 1861 ; iii-8 de 32 
pages. 

Signé: Daoban. 

Extrait dn Journal général de l'Inâtruction 
publique^ jnin 1861. 

Le Salon de 1861, par Maxime Du Camp. 
Paris, 1861; grand in-18 de 215 pages. 

L'art officiel et la liberté. Salon de 1861, 
par Henry Foaquier. Paris, 1861 ; in-18 
de 5& pages. 

Abécédaire du Salon de 1861 , par Théophile 
Gautier. Paris, 1861 ; in-18 de 417 pages. 
Tirage i part des articles du Moniteur. 

Salon de 1861, par madame Jane d'Enval. 
Paris, 1861, grand in-18 de 80 pages. 

Publication du journal la Mode de France. 

A-Z, ou le Saloii en miniature, par Albert 

do la Fizelière. Paris, Poulet-Malassis et 

de Broise, 1861 ; in-18 de 48 pages. 

A paru d^abord dans là Bévue anecdotique. 

Les artistes au xix* siècle. Salon de 
1861. Gravures par H. Linton, notices 
par Castagnary. 1"* série, 1** livraison . 
Paris, 1861, in-folio de 8 pages, avec 
4 gravures. 

On annonce qne la première série des artis- 
tes du xix* siècle se composera de il 
livraisons, contenant chacane la repro- 
duction de 4 tableanx, nne on deux 

sculptures et 8 pages de texte. 

» 

Exposition de 1861. La peinture en France, 
par Olivier Merson. Paris, 1861, grand 
in-18 de XIV et 408 pages, illustré de 
jolies vignettes. 

Deux petites eanx-fortes collées dans le 
texte. Les noms des artistes cités on étté 
imprimés en mancbett«s. 

A pai u dans la Bévue européenne. 

L'armée française à l'Exposition depeinturc 
de 1861. Dessins de G. Stall et Andrieux, 
gravures de Gusman. Paris, Pion, 18G1 ; 
grand in-18 de 34 pages. 



Gham au Salon de 1861. Paris 1861; in-^ 
de 16 feuillets, contenant chacun quatre 
gravures sur bois. 

A paru d'abord dans le Charivari. 

L'art pour rire. Le Salon repeint et mis à 
neuf, par H. Oulevajfl'* livraison. Paris, 
1861, in-folio d'une feuille lithographiée. 

A paru par livraisons. 

Salon de 1861, album caricatural. Paris, 
1861; in-4 oblong de 8 feuilles litho- 
graphies. 

Paraît par livraisons. — Un bnitain, sur le 
titre, est signé L. Galletti. 

Exposition de. 1861. Diogène' au Salon. 
Revue en quatrains par Le Guillois. 
Paris, 1861 ; in-18 de 72 pages. 

En tète un bois de G. Doré, tiré des Contes 
drolatiques. 

Beaux-Arts. Les artistes normands au Salon 
de 1861, par Alfred Darcel. Rouen, 1861 ; 
in-8 de 24 pages. 
Extrait du Journal de Bouen. 

Gustave Le Vavasseur. Nos artistes à 
l'Exposition de 1861. Argentan, 1861 ; 
in-18 de 14 pages. 

Extraits dn Journal de VOme; 16 mai, 4 et 
i3jailleti864. 

Société des Amis des Arts. Exposition de 
1861. Tirage le 20 avril. Paris, 1861 ; 
in-18 de 15 pages. 

20 numéros. A la fin on catalogue des gra- 
vures publiées par la Société des Amis 
des Arts depuis Tannée 4817. 

Uvret du Salon des Arts-Unis. Exposition 
permanente de peinture, sculpture et 
objets d'art. Paris, 1861; in-18 de 
34 pages. 

691 numéros. — LMntj^odnction est signée 
M. Falconi, directeur-gérant. 

Exposition permanente du boulevart des 
Italiens. Catalogue. Juillet 1861. Paris, 
1861; in-4 de 2 pages. 
453 numéros. 

Palais de l'Industrie. — Exposition de 
tableaux anciens et modernes et loterie 
au profit dé la Société des Amis de 



— 374 — 



ITiifanco. Catalogue. ParU, 1861 ; in-8 
de 30 pages. 

264 numéros. — Il y a plusieurs tirages de 
ce catalogue, et le nombre des numéros 
varie. 

L'ExposidoD des arts industriels au Palais 
de rindustrie. Règlement. Paris, 1861 ; 
in-& de 8 pagns. 

Exposition des^ arts industriels, autorisëo 
par LL. Exe. le ministre d*Etat et le 
ministre des travaux publics, de l'agri- 
culture et du commerce. 1861. Catalogue 
publié par la Société du Progrès de l'Art 
industriel. Paris, 1861; in-18 de 82 
pages. . 

4C8 numéros. 

Règlement de la Société du Musée de 
Riom. Riom, 1861 ; in-8 de 14 pages. 

Concours départemental du Puy-de-Dôme, 
Riom. Août 1860. Agriculture — Horti- 
culture. — Industrie. — Beaux-Arts. 
Riom, 1861 ; in-8 de vm et 166 pages. 

Distribution des récompenses aux artistes, 
pages 2g-3f ; rapport sur les beaux-arts, 
par M, Ed. Gbassamg, pages 150-161. 

Ville de Rouen. Exposition d'objets d'art, 
de curiosités, d'antiquités, de spécimens 
des anciennes industries rouennaises, 
ouverte dans la grande salle des assises 
du Palais de Justice, du 32 mai au 9 juin 
1861. Catalogue des objets exposés. 
Rouen, 1861 ; in-8 de v et 06 pages. 
1035 numéros. 

L'Exposition d'art et d'archéologie de 
Rouen, par Alfred Darcel. Rouen, 1861 ; 
in-8 de 46 pages. 

Trésors d'art de la Russie ancienne et 
moderne, par Théophile Gautier. Ou- 
vrage publié ^us le patronage de 
S. M. l'Empereur Alexandre II. 200 
planches héliographiques par Riche- 
biurg. l'« livraison. Saint-Isaac. Paris 
1861 ; in-folio de 33 pages, avec 12 plan- 
ches. 

Catalogue du Musée Sauvageot, par 
A. Sauzay, conservateur adjoint du Mu- 
sée des souverains, du mpyen âgp, etc . 



Musée impérial du Louvre. Paris, 1861; 
in-12 de xu et 359 pages. 

Notice, pjges i-xii. - Sculpture, a*» l-2to. 
— Os et Ivoire, n«» «il -309. — Ambre 
Nacre, Coquilles, n-» 310-314. — Orfèvre- 
rie, Bijouterie, n-« 315-423. — Horlogerie, 
n«« 4Î4-44Î. — Bromes, n»» U3-477. — 
Cuivre, n- 478-516. — Médailles, û«« 517- 
581.— Fer, n»» 58i,713. — ÉUin, Plomb, 
n»* 714-749. — Faïences, Grès, n»» 750, 
981. — Tableaux, n*» 982-1047. — Minia- 
ture sur vélin, n«» lo48-l08!. — Dessins, 
Gravures, Médaillons, û^' 408i-HOl. — 
Emaux, n" n 02-1 184. — Verrerie, n«» 
118&-1351. — Instruments de musique, 
Broderies, n^ 135M366. - Porcelaines, 
n»« 1366-1381. — Panoplie, objets orien- 
ttux, n«« 1382-1424.- Table d«s matières, 
alphabétique, des monogrammes, pages 
531-359. 

NoticQ sur le Musée de Soissons, par 
MM. Ad. Watelet et Leroux, de la 
Société historique do Soissons. Soissons, 
1860; in-12 de 56 pages et une page 
d'errata. 

Celle Noti^'e est divisée en quatre parties : 
Beaux-Arts; Archéologie et Histoire; 
Sciences naturelles ; Industrie ; elle doit 
être suivie d'un Catalogue méthodique. 

Association rhénane des Amis des Arts. 
Appel aux artistes pour l'exposition de 
1807. Strasbourg, 1861 ; in-4 de 3 pages. 

Signé : le président, Blanck ; le seeréittire, 
L. Havard. 

Union artistique. Exposition des Beaux- 
Arts ouverte à Toulouse le 6 mai 1861 ; 
Toulouse, 1861; in-18 de 80 pages. 

Peinture, 363 numéros; Miniature, Pastel, 
Dessiifs, 116 numéros; Gra^iures, etc., 
41 numéros; Sculpture, 33 numéros. 

Le pot aux roses des Expositions, par 
Lucien Pancroke, auteur de l'Histoire 
de Pichrocole. Toulouse, 1861 ; in-12 de 
36 pages. 

Notice du Musée impérial de Versailles, 
par E. Soulié, conservateur adjoint de^ 
Musées impériaux, etc. 3* partie: 2* 
étage, jardins et tables. 2* édition. 
Paris, 186t; in-18 de 269 pages. 
VoT l*Annuaire pour 1861, pages 378-379. 



- 375 — 



Nouveau Guide du Musée de Versailles. 
Description exacte par galeries, salles 
et numéros, jusques et y compris la 
salle de 1792, portant le n" U5. Ver- 
sailles, 1861 ; in-18 de viii et 136 pages. 

Ce Guide n'a rien (PolOciel. L'Annuaire pour 
1864 a donné, pages 378-379, la bibliosrra 
phie du catalogue de M. Eudore Soulier, 
conservateur du Musée de Versailles. 

Nouyeau Guide aux Musée, ch&teaux et jar- 
dins de Versailles et des Trianons. Df^s> 
cription exacte par galeries, salles et 
ooméros, Jusques et y compris la salle 
de 1792, portant le n<* 1&5. Versaille;^ 
1861 ; in-18 de viii et 171 pages. 

N*a rien d'officiel. 

New Guide to the Muséum, Palace and 
Gardens of Versailles and of the Tria- 
nons. Versailles, 1861; in-18 de viii et 
178 pages. 

Traduction du précédent. 

Explication du panorama représentant la 
bataille etla prise de*Sébastopol, par le 
colonel Ch. Langlois. Paris, 1861; in-8 
de 38 pages, avec un plan. 

Paintings by Mr. Court, Paris, 1811 ; in-8 
de 8 pages, avec 4 gravures sur bois. 



VI. - GRAVURE 

Histoire de la gravure en France, par 
Georges Duplessis. Paris, 1861; in-8 de 
VIII et 408 pages. 

Ouvrage couronné par l'Institut de France 
(Académie des Beaux-Arts). 

Le Peintre-graveur français continué, on 
Catalogue raisonné des estampes gra- 
vées par les peintres et les dessinateurs 
de l'École française, nés dans le xvur 
siècle. Ouvrage faisant suite au Peintre- 
graveur français deM.Robert-Dumesnil, 
par Prosper de Baudicourt. Tome II. 
Paris, 1861 ; in-8 de viii et 332 pages. 

Le tome I est de 1849, in-8 de viii et 312 
pages. Le Feintre^raveur français, (k* 
M. Robert Dumesnil, 8 volumes in-^, a 
paru de 1835 a 1850. 



Les Moutons de Panurge ; chapitres émou- 
vants et drolatiques sur les estampes, 
les experts, les catalogues et les collec- 
tionneurs, par A. Rocheux. Paris, 1861; 
in-8 de 32 pages. 

Observations sur l'Introduction au Cata- 
logue d'estampes de M. D. G. de A*** 
(Arozarena). Curiosité littéraire et ar- 
tistique, par A. Rocheux. Paris, 1861; 
in-8 de H pages. 

L*Hémicyc]e de Paul Delaroche, gravé par 
Henriquel Dupont, par Charles Blanc. 
Paris, 1861 ; in-8 de 8 pages. 

Extrait de la Gazette des Beaua>Àrts, 
tome Vin, pages 354-361. 

Collection Parguez. Œuvres complètes de 
Géricault, Gharlet et H. Vemet. Paris; 
1861 ; in-8 de xvi et 87 pages. 

Ce catalogue de vente qui, en outre des trois 
œuvres complets, contient de curieuses 
lithographies d^artistes et d'amateurs, est 
précédé d^une Préfare historique sur la 
lithographie, signée Ph. Burty. 

Introduction à un Catalogue de dessins et 
• gravures sco* le département de TAisne, 

par Edouard Fleury. Laon, 1860 ; grand 

in-12 de 23 pages. 

Extrait du X* volume des Annalts de la 
Société archéologique de Laon^ année 1859 . 

Les amours de Psyché et de Cupidon, par 
Apulée. Traduction nouvello, ornée 
des figures de Raphaél; publiée par 
G. P. Laodon. Paris, 1861 ; in-4 de 37 
pages, avec 32 pi. numérotées 73-103. 

Ce sont les planches gra>ées pir C. Nor- 
mand, pour les Vîestt cntvres des peùUres 
célèbres, publiées à Paris en 1803 et an- 
nées suivantes, par Landon, chez Treuttel 
et Wdru. 

La Vallée d'Aoste, par Edouard Aubert, 
membre de la Société académique du 
duché d'Aoste. Paris, 1661; in-4 de 
288 pages, avec 40 planches et des vi- 
gnettes dans le texte. 

Cet ^uvrage est orné de 33 vues de sites et 
monuments gravées sur acier; de 60 vues 
gravées sur bois, intercalées dans le texte, 
de 57 sujets d'archéologie, gravés sur bois» 
intercalés dans le texte; de 40 écussons 
d'armoiries et de 9 mosaïques de la cathé- 



— 376 — 



drale d*Aoste, imprimés en cbromoliiho- 
graphie; le toat diaprés les dessins de 
l'auteur. 

L'Inferno di Danti Alighieri, colle figure di 
G. Doré. Paris, 18M ; grand iu-A de iv 
et 184 pages, avec 75 gravures sur 
bois. 

Titre rouge et noir. 

L'Enfer de DanteAligliieri, avec les dessins 
de Gustave Doré. Traduction fhmçaise 
de Pier-AngeloFiorentino, accompagnée 
du texte italien. Paris, 1861; grand in-& 
de IV et 178 pages, avec 76 gravures. 

Imagerie nouvelle d'Épinal. Épinal, 1861 ; 
in-4 de 2 pages. 

Signé: Gb.Pinand. 

Rapport fait par M. Albert Barre, au nom 
de la Commission des Beaux-Arts ap- 
pliqués à rindustrio, sur un manuscrit 
traitant de la gravure cbromatique sur 
ivoire, légué à la Société par feu L. Th. 
Maurisset. Paris, 1811; in -8 de 16 
pages. 

Société d'eneouragement pour Tindustrie na- 
tionale. 

VII. — ARCHÉOLOGIE 



— Tmapa 



■■••. — Livras, «la. 



Note sur les principaux résultats des 
fouilles exécutées en Egypte par les 
ordres de S. A. le vice-roi, par M. le 
vicomte de Bougé, membre de l'Aca- 
démie des inscriptions. Paris, 1861 ; in-8 
de 19 pages. 

Lettre à M. Cailliaud, associé de la Société 
des antiquaires de France, sur un os- 
tracon égyptien, par M. Théodule De- 
\éna; membre de la même société. 
Paris, 1861 ; in-8 de 21 pages. . 

Ex irait du tome XXV des Mémoires de la 
Société des antiquaires de France. 

L'inscription tracée sur ce fragment de pote- 
ri ■ est le recj d'une redevance établie, 
sous forme de dîme, sur la pèche. 



Noticr sommaire des monuments égyptiens 
exposés dans les galeries du Musée du 
Louvre, par le vicomte Emmanuel de 
Bougé, membre de l'Institut. 2* édition. 
Paris, 1860; in-12 de 131 pages. 

Ou plutôt : 3* édition. La i'< est de 4849, 
in-it de xiii et 94 paires, et la 2« de 1852, 
grand in-12 de 431 pages; la Notice annon- 
cée ici peut n'être qu'un tirage de cette 
dernière. 

Examen critique du déchiffrement des 
inscriptions cunéiformes assjrriennes. 
Expédition scientifique en Mésopotamie, 
par Jules Oppert. Paris, 1858 ; in-^. 
Imp. impériale, par Ch. Schœbel. Paris, 
1861 ; in-8 de iv et k^ pages. 

Extrait de la Bévue orientale et américaine. 

État actuel du déchiffrement des in- 
scriptions cunéiformes, par J. Oppert. 
Paris, 1861 ; in-8 de 39 pages. 

Becberches sur la topogi aphie de Tyr, par 
P. A. Poulain de Bossay. Paris, 1861; 
in-8 de 61 pages* avec une carte. 

Extrait du Bulletin de la Société de géogra- 
phie, février 1861. 

Lettre à M. Beinaud, président de la So- 
ciété asiatique, etc., etc., concernant 
un p'an archéologique de llérat, par 
M. Khanikoff. Paris, impr. impériale, 
1860; in-8 de 7 pages avec un plan. 
Extrait du Journal asiatique, n° 7 de 1860. 

Mémoires présentés par divers savants à 
l'Académie des inscriptions et belles- 
l(^ttres de Tlnstitut impérial de France. 
2« série. Antiquités de la France. _ 
Tome IV. 1^ partie. Paris, impr. im- 
périale, 1861 ; in-6 de xxii et 486 pages, 
avec 5 planches. 

De 1 Archéologie de TAsie Mineure et de? 
récentes explorations, par M. Ernest 
Vinet. Paris, 1861 ; in-8 de 27 pages. 

Extrait de la Bévue nationale. 

Mémoire sur les antiquités du Bosphore 
Cimmérien, figurées et décrites dans le 
grand ouvrage publié, en 185A, sous les 
auspices du gouvernement russe, par 
M. Gh. Lenormant. Paris, impr. im- 
périale, 1861 ; in-A de 79 pages. 
Extrait du tome XXIV, !'• partie, des Mé- 



— 377 — 



moires de l'Académie des Inscriptions et 
Belles^Lettres. 

Dictionnaire des antiquités romaines et 
grecques, accompagné de 2,000 gra- 
vures d'après Tantiquc, représentant 
tous 1rs objets de divers usages d'art et 
d'industrie des Grecs et des Romains. 
Traduit de l*anglais sous la direction 
de M. Giiéruel, inspecteur de TAca- 
démie de Paris. Paris, 1801 ; petit in- 8 
dexii et 740 pages, à deux colonnes, avec 
des gravures sur bois. 

C'est an tirage des clichés de l^édition an- 
noncée dans V Annuaire de 4860. 

Ëtude sur la valeur du stade, de la coudée 
et de quelques autres mesures an- 
ciennes, par Emile Bouchotte. Metz, 
1860; in-8 de UO pages, avec figure. 

Elirait des Mémoires de l'Académie impé- 
riale de Metz; innées i859-l860. 

• 

La Flotte de César, le Xiston d'Homère, 
Virgilus Nauticus, Études sur la marine 
antique, par Auguste Jal, historiographe 
de la marine, etc. Paris, 1861; grand 
in-18 de &30 pages, avec gravures dans 
le texte. 

Cet ouvrage, commandé par l'Empereur, a 
été mis an nombre de crux qui peuvent 
être donnés en priX. 

Athènes décrite et dessinée, par Ernest 
Breton, de la Société des antiquaires, etc . ; 
suivie d'un Voyage dans le Péloponëse. 
Paris, 1861; grand in-8 de 383 pages, 
avec 9 planches et de nombreux dessins 
dans le texte. 

Mémoire sur les monuments du culte 
d'Adonis dans le territoire de Palœbiblos, 
par le R. P. Alexandre Bourqucnoud,^de 
la Compagnie de Jésus. Paris, 1861; in-8 
de 51 pages, avec une planche. 

Extrait des Etudes de théologie, de philo- 
sophie et d'histoire. 

Note sur les cachets d'oculistes romains , 
à l'occasion d'un de ces monuments 
trouvé à Mandeure en janvier 1860 ; 
par M. Wetzel, architecte. Montbéliard, 
1860; ln-8 de 15 pages. 

Extrait des Mémoires de la Société d'ému- 
lation de Montbéliard. 



Etude sur la marine des galères, par Au- 
guste Laforêt, juge au tribunal de pre- 
mière instance de Marseille, etc., avec 
plans et dessins. Marseille et Paris, 
1861; in-8 de 169 pages, avec 3 plan- 
ches. 

Tiré à 300 exemplaires. 

Le camp romain de Vermand (Aisne), par 
M. Ch. Gomart. Valenciennes , 1861 ; 
in-8 de 33 p^ges. 

Extrait des Archives historiques et littéraires 
du nord de la France et du midi de la 
Belgique, publiées par A. Dinaux, 18* vol. 
3* série. Tome VI (1860). 

Des antiquités, et principalement de la 
poterie romaine, trouvées à Mon tans, 
prèsGaillac (Tarn), par M. Elle Rossi- 
gnol, inspecteur de la Société française 
d'archéologie, etc. 1«' et 2* article». 
Caen, 1861; in-8 de 39 pages. 

Extrait du BuUetinmonumental^vaaées 1859 
et 1861. 

Deuxième étude sur les inscriptions des 
enceintes sacrées gallo-romaines, par 
E.M. Protat. Inscription d'Alise. Dijon, 
1861; in-/i de 6 pages, avec vignettes. 

La civilisation et l'art des Romains dans 
la Gaule-Belgique, Soissons, WaiUy, 
Nizy, Blanzy, Bozoches, Reims, par 
Edouard Fleury, président de la Société 
académique de Laon, correspondant du 
ministère de l'instruction publique. Laon 
et Paris, 1860-1861; in-8 de 30, 4, 7, 
96, 22, 34i 30, 7 et 16 pages, avec 11 
planches lithographiées 

Volume formé de la réunion de 8 mémoires 
distincts. 

Découverte de colonnes et de tombeaux 
antiques dans l'église de Saint-Pierre 
à Vienne, par H. A. Allmer.Lyon, 1861; 
in-8 de 32 pages. 

Rapport fait à l'Académie des Inscriptions 
et Belles-Lettres, au nom de la com- 
mission des antiquités de la France, par 
M. Alfred Maury. Lu dans la séance 
publique annuelle du 7 décembre 1860; 
Institut impérial de France. Pat is 1861; 
in-4 de 41 pages. 



— :m — 



Rapport fait à l'Académie des Inscriptions 
et Belles-LQttres, aa nom de la com- 
mission des antiquités de la France, par 
M. Alfred Maaiy, lu dans la Séance pu- 
Uique annuelle du août 1861. Insti- 
tut impérial de France. Paris 1861; 
in-4 de oO pages. 

Congrès archéologique de France. Séancci 
générales tenues à Dunkerque, au Mans 
et à Cherbourg, en 1860, par la Société 
française d'archéologie, pour la conser- 
vation des monuments historiques. 27* 
session. Tome XXIV. Caen et Paris, 
1661 ; in-8 de LXiii et de 308 pages, avec 
gravures. 

Le compte rendu du Congrès paraît chaque 
année an mois de mai. 

Rapport verbal fait au conseil de la So- 
ciété française d'archéologie, sur divers 
monuments et plusieurs publications 
archéologiques, dans la séance du 25 
octobre 1659, par M. de Caumont, di- 
recteur de la Société. Caen et Paris, 
1801; i^ de 99 pages, avec figures. 

Extrait du Bulletin monumental^ publié i 
Caen, par M. de Caumont. 

Table générale analytique et raisonnée des 
matières contenues dans les dix volumes 
formant laseconde série (Tomes XI à XX) 
du Bulletin monumental^ publié par la 
Société française, pour la conservation 
des monuments, par M. l'abbé Auber, 
chanoine de l'église de Poitiers. Poitiers, 
Paris et Caen , 1801 ; iii-8 de xvi et 
586 pages. 

La table des Tomes I a X, rédigée par le 
même auteur, est de 1846, in-8 de xn et 
304 pages. 

Les plus belles églises du monde, Notices 
historiques et archéologiques sur les 
temples Jes plus célèbres de la chré- 
tienté, par M. l'abbé J.-J. Bouras'sé. 
Illustrations d'après Karl Girardet. 2* 
édition. Tours, 1861; grand in-8 de xvi, 
et» 504 pages, avec 33 gravures. 

Histoire de l'hOtel de la préfecture d'Agen, 
par H . Alphonse Payard, préfet du dé- 
partement de Lot-et-Garonne. Agon, 
1860; in-8 de 58 pages. 



Les embellissements d'Aix et le Cours 
Saint-Louis il y a deux siècles, par 
Cb. de Ribe. Aîx, 1861; in-8 de 19 
pages. 

Tiré à 300 exemplaires dont 2 sur papier bien, 
3 sur papier brique et k sur papier rose. 

Des études archéologiques en Allemagne 
(M. Gerhard), par Ernest Vinet. Paris, 
1860; ln-8 de 15 pages. 

£xtrait de la Revue Européenne, 

Curiosités d'Alsace. 1'* année. 1'* livraison. 
Colmar, Strasbourg. Paris, 1861; in-8 
de VIII et 113 pages, avec 2 planches. 

Les Curiosités de l'Alsace paraissent tous les 
trois mois; chaque livraison se compose 
d^environ 6 feuilles d'impression et d'une 
ou deux planches. 

Notice sur les objets d'art trouvés dans le 
diluvium des environs d'Amiens et d'Ab- 
beviUe, par Ferguson fils. Amiens, 1860; 
in-8 de 41 pages. 

Note sur le Bulletin historique et monu- 
mental de l'Anjou, publié par M. Aimé de 
Soland.., par M. René Taillandier père, 
membre de l'Institut des provinces. 
Caen, 1861; in-8 de 11 pages. 

Extrait de V Annuaire de V Institut des pro- 
jfinceSf année 1864. 

Notice sur l'enceinte d'Argentoratum, par 
le colonel de Morlet Strasbourg. 1861; 
in-8 de S5 pages. 

Répertoire archéologique du département 
de l'Aube, rédigé sous les auspices de 
la Société d'Agriculture, Sciences et 
Belles-Lettres du département , par 
M. d'Arbois de Jubainvile, archiviste 
du département. Paris, impr. imp., 1861; 
in-4 de 79 pages. 

Notice sur un autel chrétien, omédebas-re* 
liefs et d'inscriptions antiques, découvert 
dans les environs de la ville d'AurioI (Bou- 
ches-du-Rhône), avec 2 planches, par 
J. J. L. Barges, professeur d'hébreu à la 
Sorbonne. Paris, 1861; in-h de 2& pages» 

Beauvais et ses monuments pendant l'ère 
gallo-romaine et sous la domination 
franque, par ]M. l'abbé Barraud. Caen 



— 3 

et Paris, 1861; in-8 de 79 pages, avec 
figures. 

Extrait du Bulletin monumental, publié à 
Caen, par M. de Caumont. 

Deuxième mémoire sur les fouilles archéolo- 
giques du Bernard (Vendée), par M. Tab- 
bé Ferd . Baudry, curé du Bernard. Na- 
poléon-Vendée, 1861; in-8 de 24 pages. 

Extrait ûeV Annuaire de la Société d'émula- 
tion de la Vendée. Le premier mémoire... 
est de 1859 ; in-8 de 24 pages. 

Recherches archéologiques dans Tarron- 
dissement de Bernay. Notes présentées 
à la Société française d'archéologie , par 
M. Le Métayer-Masselin, inspecteur de 
l'Association normande. Gaen, 1861; in-8 
de 21 pages, avec figures dans le texte. 

Extrait du Bulletin monumental^ de M. de 
Caumont. 

Mémoire sur les sépultures des barbares 
de l'époque mérovingienne, découvertes 
en Bourgogne et particulièrement à 
Chamay, par Henry Baudot. Dijon et 
Paris, 1860; in-4 de 186 pages, avec vi- 
gnettes dans le texte. 

Notice sur un lacrymatoire d'une forme 
singulière, trouvé récemment à Briare, 
par Charles Vergoaud-Bumagnési, de la 
Société des antiquaires de France. Or- 
léans, 1861; in-8 de U pages. 

Notice sur l'église et le bourg de Cadelen, 
par Élie A, Rossignol. Caen et Paris, 
1861; in-8 de 31 pages. 

Extrait du Bulletin monumental, publié à 
Caen, par M. de Caumont. 

Feuille de route de Caen à Cherbourg , 
à l'usage des membres de la 27* ses- 
sion du Congrès scientifique de France, 
qui s'ouvrira à Cherbourg le 2 sep- 
tembre 1861, par M. de Caumont, direc- 
teur de l'Institut des provinces de France. 
Caen, 1861; in-8 de vi et 111 pages, 
avec vignettes. 

Notice historique sur les armoiries de la 
ville de Caen, rédigée, d'après les do- 
cuments municipaux, par Boisguillot, 
conservateurdes archives de ladite ville. 
Caen, 1861 , in-8 de 20 pages, avec 2 
planches. 



79 — 

La croix de Caravaca, par dom F. Renon. 
Arras et Paris, 1861; in-8 de 8 pa|;es, 
avec figures. 

Extrait de la Revu£ de l'Art chrétien, 
Caravaca est une ville de Pancien royaume de 
Murcie ; on peut consulter sur cette croix : 
Juan de Robbles , Historia del mysterio$o 
aparecimiento de la SS. Crux de Cara- 
baca, e milagros obrados por &it devo- 
don. En Madrid, I6i5; in-4. 

Cimetière gaulois de Cély (Seine-et-Marne). 
Notice des fouilles faites d'après l'ordre 
de l'Empereur, en l'année 1860, par J.-J« 
Champoliion - Figeac. Paris, 1861; iu-8 
de 22 pages, avec planches. 

Une visite à l'abbaye de Cluny, par M. 
Vabbé Azaîs. Nîmes, 1861 ; iii-8 de 32 pages . 

Extrait des Mémoires de l'Académie du 
Gard, de 4860. 

Notre-Dame-de-Bon-Secours de Gompiègne ; 
Recherches historiques sur l'origine de 
cette chapelle et sur le pèlerinage dont 
elle est le but chaque année, par Ed. 
Caillet de THervilliers, de la Société des 
Antiquaires de Picardie. Amiens, Com- 
piègne et Paris, 1861; in-8 de viii et 
104 pages. 
Tiré à 200 exemplaires. 

Trésor de l'église de Conques, dessiné et 
décrit par M. AUfred Durcel, inspecteur 
de la commission des monuments histo- 
riques. Paris, 1861; in-4 de xi et 79 
pages, avec 15 planches et des vignettes 
dans le texte. 

Annuaire de la Société archéologique de 
la province de Constantine. 1860-1861. 
Alger, Constantine et Paris, 1861; in-8 
de X et 278 pages, avec 17 planches. 

Le Palais impérial de Constantinople et 
ses abords, Sainte-Sophie, le forum Au- 
gustéon et l'hippodrome, tels qu'ils 
existaient aux* siècle, par Jules Labarte. 
Paris, 1861; in-4 de 244 pages, avec 
3 planches, dont 2 coloriées. 

Histoire abrégée du trésor de l'abbaye royale 
de Saint Pierre de Corbie. Nouv. édition, 
augmentée de notes par M . H . Dusevel. 
Amiens, 1861; in- 12 de 09 pages. 
Tiré 'a 125 exemplaires. 



~ 380 — 



Mémoires de la conumsaion des antiquités 
du département delà Gôte-d'Or.Tome Y, 
années 1857, 58, 59, 60. Dijon et Pa- 
ris, 1801; in-4 de 320 pages, avec des 
gravures dans le texte. 

Statistique monumentale et pittoresque 
du département de la GAte-d'Or, arron- 
dissement de Ch&tiUoM-sur-Seine, par 
E. Nesle. Cb&tillon , 1861 ; in-^ de 132 
pages. 

Voyage d'un touriste dans Tarrondisse- 
' ment de Chàtillon-sur-Seioe, extrait de 

la statistique monumentale, pittoresque 

et historique de la Côie-d'Or, par E. 

Nesle. Dijon et Beaune, 1861 ; in-f^ de 

ft60 pages, avec 7 planches. 

Excursions archéologiques dans les mon- 
tagnes éduennes de la Côte-d'Or$ anti- 
quités de Sainte-Sabine; défaite des 
Helvètes, par Jules-César, dans les mon- 
tagnes éduennes, par Paul Guillemot. 
Dyon, 1861 ; in-8 de xxvu et 57 pages, 
avec des planches. 

Mémoire sur les ruines du Crotoy, par 
Florentin Lefils. Abbeville, 1860; in-8 de 
13 pages, avec figure et plan. 

Extrait des Mémoires de la Société impériale 
d'érmilation d*Abbeville, 

Le Jardin-Dieu, à Cugny (Aisne) , par 
M. Ch. Gomart. Caen, 1861 ; in-8 de 
pag. 165-176, avec 14 gravures sur bois 
dans le texte. 
Extrait du Bulletin mmuanental. 

A travers le Dauphiné, voyage pittoresque 
et artistique, par le baron Achille Rave- 
rat. Lyon et Grenoble, 1861; in-8 de 507 
pages. 

Rapport sur la visite faite par les mem- 
bres du Congrès à Téglise de Saint-Eloi 
de Dunkerque, par Tabbé E. van Drivai, 
chanoine... Caen, 1861; in-8 de 12 pages. 

Extrait àft Compte rendu des séances archéo- 
logiques tenues à Dunkerque en 4860. 

Histoire du pont, des Arches de Liège. Re- 
cherches archéologiques, par Eugène 
M. O. Dognée. Liège, 1861; in-8 'de 
VI et 144 pages, avec 2 planches. 

Les reliques de Saint-Fulcran de Lodève, 



étude historique et archéologique , par 
Tabbé H. Reynis. Lodève, 1861 ; in-16 
de VI et 90 pages. 

Notes sur la Lorraine allemande. La pierre 
tombale de Mathias Kilburger (1621) , 
par M. Louis Benoit. Nancy, 1861 ; in-8 
de 6 pages. 

Pierre tombale découverte dans Tancienne 
chapelle de Landsberg, à Fénétrauçe(Meiir- 
the). 

Essai d'une monographie des armoiries de 
la ville de Lyon, par L. Charvet, archi- 
tecte. Lyon, 1860; in-8 de 39 pages. 
Tiré à 100 exemplaires non mis en vente. 

Recherches archéologiques sur Molain et 
sur le véritable emplacement de Braine, 
par M. Prosper Gindre. Poligny, 1861; 
in-8 de 7 pages. 

Itinéraire descriptif et historique du voya- 
geur dans le mont Saint-Michel, par 
M. Ed. Le Héricher. 2* édition. Paris et 
Avranches, 1861 ; in-8 de 143 pages. 

La i'' édition est de 1857; in-12 de 136 
' pages, avec 4 lithographies. 

Etude sur Néris, la ville antique, par 
Edmond Tudot. Moulins, 1861; io-S de 
28 pages, avec 2 planches et des gravures 
dans le texte. 

Extrait da Bulletin de la Société éPémula- 
tion de P Allier, 

Les pierres tumulaires à Nîmes. Etude 
antique, par M. Léonce Maurin. Nîmes, 
1861; in-8 de 68 pages. 

Extrait des Mémoires de VAcadémie du 
Gard. 

Palais des Thermes et musée de Çlway 
(Souvenirs). Paris, 1860; grand io-lS de 
36 pages, avec gravures. 

Notice sur les églises de Penol et du Mot- 
tier; lecture faite à rAcadémie delphi- 
nale, dans la séance du 27 avril 1860, 
par M. de Saint-Andéol. Grenoble, 1861; 
in-8 de 14 pages. 

Extrait du bulletin do V Académie delphinale, 
2* série. Tome I, page 597. 

Sépultures antiques découvertes dans les 
ruines de bains romains à Plasmes, par 
M. L. Métayer-Masselin , inspecteur de 



— 381 — 



TAssociation normande. Bernay, 1861; 
in-12 de 7 pages. 

Sépultures antiques découvertes dans les 
ruines de bains romains, à Plasmes 
(Eure), avec quelques notes historiques 
sur la chapelle de Saint-Agapit et sur 
la commune, par M. "Léon Le Métayer- 
Masselin, inspecteur de l'Association . 
Caen, 1861; in-8 de 23 pages. 

Suite des sépultures antiques découvertes 
dans les ruines de bains romains à 
Plasmes (Eure), avec quelques notes his- 
toriques sur la chapelle Saint-Agapit et 
sur la conmiune, par M. L. Le Métayer- 
Masselin, inspecteur de l'Association 
normande. Bernay, 1861; in-8 de 18 
pages. 

Histoire de la ville de Reims, depuis sa 
fondation jusqu'à nos jours, illustrée des 
plans de Reims ancien et moderne et 
des vues des principaux de ses monu- 
ments. Reims, 1861; in-12 de 180 pages, 
avec U planches et des vignettes. 

On trouve dans ce volume une Description de 
la grande mosaïque romaine découverte a 
Reims en 4860, et une Bibliographie ré- 
moiscy catalogue de toutes les publications 
qui se rapportent k Reims. 

Notice sur les antiquités de Reims, les 
découvertes récemment faites et les me- 
sures adoptées pour la conservation des 
anciens monuments de la ville, par 
N.Brunette. Reims, 1861; in-8 de vu et 
S^ pages. 

Histoire et description de Notre-Dame de 
Reims, par Ch. Cerf, chanoine hon. de 
Reims , avec la collaboration de P. C. 
H., professeur de rhétorique. Ouvrage 
orné de planches lithographiées, de 7 gra- 
vures sur acier et de 24 gravures sur 
bois. Tome I. Histoire. Reims, 1861 ; 
in-8 de 600 pages. 

aint-Gervais de Rouen, église et paroisse, 
par Jules Thieury. Dieppe, Paris et 
Rouen, 1861; in-8 de 180 pages. 

Rouen au xvii* siècle, par Jacques Gom- 
boust, ingénieur du roi en 1665. Précédé 
d'une Notice sur quelques anciens plans 
de Rouen, par Edouard Frère, membre 



de l'Académie des Sciences, Belles 
Lettres et Arts de Rouen, etc. Rouen et 
Paris, 1861; in-8 de xxvm et 54 pages. 

Tiré à 100 exemplaires sur papier grand raisin 
de Hollande. Titre rduge et noir. 

Saint-Martin- sur-Renelle, ancienne église 
paroissiale de Rouen, supprimée en 1791; 
par E. de La Querière, ^vec 3 planches 
gravées sur cuivre. Gaén et Paris, 1860 ; 
in-8 de 15 pages, avec 3 planches. 

Nouvelle chaire gothique de Saint-Ouen 
de Rouen; son ornementation symbo- 
lique, par J. B. Rouen, 1861; in-8 de 
14 pages. 

Saint-Maeaire et ses monuments, par 
M. Léo Drouyn, membre de l'Institut des 
provinces. — Peintures de Saint-Macaire, 
par Ch. Desmoulins, membre de l'In- 
stitut des provinces. Caen et Paris, 1861; 
in-8 de 01 pages, avec figures. 

Extrait du Bulletin monumental^ publié 11 
Caen, par M. de Caumont. 

Détails archéologiques et historiques sur 
Téglise et le monastère de Saint-Savin, 
par Joseph Abbadie, curé de la paroisse 
de Saint-Savin. Tarbes, 1861 ; in-16 de 
52 pages 

Ce n'est pas le Saint-Savin du département de 
la Vienne, sur lequel on a publié dans les 
Documents inédits ^ur l'histoire de France : 
Notice sur les peintures de l'église de Saint- 
Savin, par M. p. Mérimée. Paris, impr. royale 
1845, grand in-folio de 121 pages, avec At 
chromolithograpbies , lithographies et des 
gravures dans le texte. 

Notice sur une habitation souterraine ré- 
cenmientdécouverteà Saint- Semin-d'Or- 
dailles, près de Bellegarde (Tarn-et-Ga- 
ronne), par Devais aîné, archiviste de 
la ville deMontauban.Montauban,1861; 
in-8 de 8 pages, avec un plan. 

Essai historique sur le prieuré de Saint- 
Victor-le-Grand, par l'abbé Faucon, curé 
de cette paroisse. Bayeux, 1861; in-8 de 
240 pages, avec 6 planches. 

Les tombes celtiques de la forêt de Schir- 
rein. Rapport lu en assemblée générale 
de la Société pour la conservation des 
monuments historiques d'Alsace, par 



— :>82 



Maiimilicn de Ring, secrétaire. Stras- 
bourg, 1861; in-8 de 7 pages. 

Eglise Saint-Pierre-ès-Liens à Six-Fours, 
par M. Marcelin Arnaud. Toulon, 1861; 
in-16 de 23 pages. 

Extrait do Toulonnais des 23 février et 
ii aTril. — Tiré k 200 exemplaires. 

Etude archéologique sur la cathédrale de 
Toulon, par D. Rossi. Marseille et Paris, 
1861; in-6 de 48 pages, avec un plan. 

Notice historique et archéologique sur la 
ville et rabbaye du Tréport , par M. Tabbé 
Cochet, inspecteur des monuments histo- 
riques et religieux. Dieppe, 1861; in-8 
de 64 pages. 

Notice historique sur Trosly (Loire), conte- 
nant une Recherche sur le Troslydes Con- 
ciles, et une Dissertation sur le lieu de la 
bataille des Rameaux, en 505, parC- 
P.*H. in*8 Martin-Marville. Noyon, 1860; 
de 106 pages, avec un plan. 

La tour Baleau, à Troyes, par M. J.- 
P. Finot. Troyes, 1 860 ; in-8 de 8 pages, 
avec une gravure. 

Notice sur la chapelle de Notre-Dame-des- 
Vignes (Vaucluse.), par M. Hippolyte 
Sauvageon, de Visan. Valence, 1861; 
in-16 de 16 pages. 

Histoire du Velay. Antiquités celtiques et 
gallo-romaines, études archéologiques, 
par Francisque Mandet. Tome I. Le 
Puy, 1860 ; in-12 de vi et 426 pages. 

L*histoire du Veiay sera divisée en cinq par- 
ties, (bnnant sept volumes. 

Notice sur le tombeau de saint Mamert, 
instituteur des Rogations, récemment 
découvert dans Tancienne église de 
Saint-Pierre, à Vienne, par Alfred de 
Terrebasse; accompagnée de fac-similé 
par Aog. Allmer. Vienne et Paria, 1861; 
in-8 de 24 pages, avec planches. 

Une pierre tombale de Tabbaye de Ville- 
neuve. Olivier de Machecoul (xiii* 
siècle), par Stéphane de la Nicollière ; 
suivi d'un Rapport sur une pierre tom- 
bale mérovingienne du viii*^ siècle, 
•de l'abbaye d'Aindro (Loire-Inférieure), 



par Je même. Nantes, 1861; in-8 de 32 
pages, avec 3 planches. 

Extrait du Bulletin de la société archéolo- 
gique de Nantes, 3* trimestre de 1860. 

Des ornements sacrés, par M. Tabbé Gou- 
venot. Paris, 18&1 ; in-32 de 124 pages. 

De l'orfèvrerie religieuse à Lyon, par 
M. Ch. Vays. Lyon, 1861 ; in-8 de 8 pages. 

Orfèvrerie du xiii* siècle. Ch&sse et croix 
de Bousbecque, décrites par E. de Cous- 
semaker. Lille, 1861 ; in-4 de 23 pages, 
avec 4 planches chromolithographiées. 

Notice sur un coffret d'argent exécuté pour 
Frantz de Sickingen, accompagnée d'ob- 
servations sur divers monuments relatifs 
à ce personnage, par M. A. Chabouillet, 
conservateur du Cabinet des médailles 
et antiques à la Bibliothèque impériale. 
Paris, 1861; in-8 de 39 pages, avec 
2 planches. 

Extrait de la Bévue archéologique. 

Ameublement et décoration, des églises. 
Agence archéologique pour la Norman- 
die et la Picardie, à Cany (Seine-Infé- 
rieure). Directeur : M. F.-N. Leroy. 
4* prospectus. Rouen, 1861; in-8 de 
8 pages. 

Notice sur quelques objets mobiliers d'é- 
glise, par Peigné-Delacourt, de la Société . 
des Antiquaires. Noyon, 1861 ; in-8 de 
11 pages, avec 4 planches. 

Étude sur le retable d'Anchin, par 
H. Tabbé Dehaisnes, professeur. Arras, 
1861 ; in-8 de 64 pages, avec planches. 

Titre rouge et noir. 

Anchin est un hameau de la commune de Pec- 
quencourt, arrondissement de Douai, dé- 
partement du IVord. 

Nouvelle chaire gothique de Saint-Ouen, 
de Rouen. Son ornementation symbo- 
lique. Rouen, 1861 ; in-8 de 14 pages. 
Signé:!. B. 

Notice descriptive de l'horloge astronomi- 
que de l'église cathédrale de Besançon. 
Besançon, 1861 ; in-8 de 30 pages, avec 
plandies. 

Quelques études sur l'art vetrier et les 
vitraux d'Alsace, par Baptiste Petit- 



\ 



— 383 — 



Gérard, peintre-verrier de la cathédrale. 
Strasbourg, 1861; in-8 de 31 pages. 

Description des verrières de la cathédrale 
de Sens, par M. Tabbé Brullée, aumônier 
du monastère de Sainte-Colombe-lez- 
Sens. Sens, 1861 ; iD-8 de 55 pages. 

Pas de titre. La couverture porte : se vend au 
. moins 1 franc au profit de Téglise de Sainte- 
Colombe. 

Histoire des faïences hispano-mauresques 
à reflets métalliques, par M. J.-C. Da- 
ViUier. Paris, 1861 ; ic-8 de 52 pages. 

Histoire artistique, industrielle et commeiv 
dale de la porcelaine, accompagoée de 
recherches sur les sujets ou emblèmes 
qui la décorent, les marques et inscrip- 
tions qui font reconnaître les fabriques 
d*où elle sort, les variations des prix 
qu*ont obtenus les principaux objets con- 
nus et les collections où ils sont conser- 
vés aujourd'hui, par Albert Jacquemart 
et Edmond Le Blant, enrichie de 26 
planches gravées à Teau-forte par Jules 
Jacquemart. 1'* partie, Lyon et Paris, 
1861; in-4 de 208 pages, avec 10 plan- 
ches.— 2« partie, in-4de 200 pages, avec 
10 planches. 

Le titre général sera livré aux souscripteurs 
avec la troisième et dernière partie. 

Lestroys libvres de Tart du potier, esquels 
se traicte non-seulement la Practique, 
mais briefvement de tous les secretz de 
ceste chouse qui jouxte mes huy a estée 
tousiours tenue celée, du cavalier Gyprian 
Piccolpassi, Durantoys, translatés de 
ritalien en langue françoyse par Maistre 
Claudius Popelyn, Parisien. Paris, li- 
brairie internationale, 1861; grand in-4 
de XII et 87 pages, avec 39 planches. 

Titre rouge et noir. — Traduction faite sur 
un texte italien de 1548, publié a Rome, 
4857, in-4 de 56 pages avec 39 planches. 

Élite des monuments céramographiques, 
matériaux pour Thistoire des religions 
et des mœurs de l'antiquité, rassemblés 
et commentés par Ch. Lenormant, mem- 
bre de rinstitut, et J. deWitte, membre 
de r Académie des Sciences, etc., de Bel- 
gique. Tome IV, livraison 145* et der- 



nière. Paris, 1861 ; ih-4 de xii et 273 
à 284 pages, avec planches. 
A commencé à paraitre en 1836. 

Guide de Tamateur de faïences et porce- 
laines, par Auguste Demmin. Paris, 
1861; in-18 de 180 pages, avec plus de 
300 figures dans le texte. 

Notice historique sur les manufactures 
impériales de tapisserie des Gobelins et 
de tapis de la Savonnerie, précédée du 
catalogue des tapisseries qui y sont ex- 
posées. Paris, 1861 ; in-8 de 00 pages. 

Filigranes de papier du xv** Siècle, aux 
armes des familles Cœur et de Bastard, 
publiés avec notices, par MM. Hippolyte 
Boyer, bibliothécaire; Le Bourges et 
Vallet-Viriville. Paris, 1860 ; in-8, avec 
des gravures sur bois. 

Les monuments de Thistoire de France, 
catalogue des productions de la sculp- 
ture, de la peinture et de la gravure, 
relatives à l'histoire de la France et des 
Français, par M. Hennin. Tome VI. 
1422-1483. Paris, 1861; in-8 de 420 
pages. 

Les Tomes I, II et III ont paru en 1857, les 
Tomes IV et V en 1858. 

Du sacre de Clovis et des rois mérovin- 
giens ; extrait des pièces justificatives de 
rhistoire et description de Notre-Dame 
de Reims. Reims, 1861 ; in-8 de 19 pages. 

Histoire delà chaussure, de la cordonnerie 
et des cordonniers célèbres, par Charles 
Vincent. Antiquité. Introduction philo- 
sophique par M. Buchet de Cublize. 
Paris, 1861; in-8 de 304 pages, avec un 
frontispice gravé sur acier par H. Va- 
lentin, et de nombreuses gravures dans 
le texte. 
A la fin, une table explicative des chaussures 
antiques figurées dans l'ouvrage. 

Nunc est bibendnm. Études et recherches 
scientifiques et archéologiques sur le 
culte de Bacchus en Provence, au xvm* 
siècle, par le chevalier Apicius a Vinde- 
raiis. Toulon, 1860 ; in-8 de 4 feuillets 
non chiffrés, 67 pages cl un feuillet d'er- 



— 384 



rata, avec 3 gravures et une photogra- 
phie. 

Le livre est tiré a 125 exemplaires, la i** gra- 
vure (portrait de Tauteur) a 50, la 2* k 16, 
la 3* a 24 et la photographie a U. 
C'est une étude curieuse sur les sociétés 
bachiques de la Provence, étude qui rentre 
dans le cadre de VAnnuaire par ses côtés 
archéelogiques et artistiques. 

Recherches sur l'ancienne hibliothëque de 
Corbie, par M. Léopold Delisle. Paris, 
imp. 1861 ; in-4 de 81 pages 

Extrait des Mémoires de r Académie des 
inscriptions. Tome XXIV, i'* partie. 

Histoire de la Bibliothèque Hazarine depuis 
sa fondation jusqu'à nos Jours, par Alfred 
Franklin, attaché à la Bibliothèque Ha- 
zarine. Evreux et Paris, 1860 ; petit in-8 
de n et 318 pages. 
Tiré à 300 exemplaires. 

Essai sur les bibliothèques imaginaires, 
par Gustave Brunet. Paris, 1861 ; in-8 
de 110 pages. 

Tiré a 25 exemplaires. 

Mémoire d'un bibliophile, par M. Tenant 
de Latour, ancien bibliothécaire du roi, 
au palais de Gompiègne. Lettres sur la 
bibliographie à Madame la comtesse de 
Ranc. Paria, 1861 (1860); grand in-18 
de 360 pages. 
Titre rouge et noir. 

Annuaire du bibliophile, du bibliothécaire 
et de l'archiviste, pour Tannée 1861, 
publié par Louis Lacour. 2* année. Paris, 
1861 ; in-18 de ^98 pages. 

La 1^ année a été annoncée dans T Annuaire 
pour 1861, page 386. 

Vin. — NUMISMATIOUE 

SiglUoffrapki*. 

Description historique des monnaies frap- 
pées sous l'empire romain, communé- 
ment appelées médailles impériales, par 
Henri Ck>hen. Tome IV. Paris, 1861; 
grand in-8 de 511 pages, avec 20 plan- 
ches. — Tome V. 640 pages, avec 17 
planches. 
L'ouvra e formera G volumes. 



Essai sur les médailles de Nemasus, par 
Auguste Pelet. Nimes, 1861; in-8 de 
71 piiges. 

Extrait des Mémoires de P Académie du 

Gard, année 1860. 
Remausus, flis ou descendant d'Hercule, est 

le fondateur de Nimes. 

Recherches sur les monnaies des comtes de 
Namur, par Renier Chalon. Bruxelles, 
1861; in-4 de 148 pages, avec 22 plan- 
ches. 

Notice sur les monnaies de Noyon, par le 
docteur Alexandre Colson, président du 
comité archéologique de Noyon. Lue 
dans la séance solennelle du comité ar- 
chéologique de Noyon, le novembre 
1860. Noyon, 1860; in-8 de 16 pages, 
avec 3 planches. 

Collection des monnaies et médailles de 
l'Amérique du Nord, de 1652 à 1858, 
offerte à la Bibliothèque impériale, tant 
au nom du gouvernement fédéral et des 
citoyens des divers Etats de l'Union amé- 
ricaine qu'en son «propre nom, par 
Alexandre Vattemare. Catalogne avec 
Noticeshistoriques et biographiques^ par 
M. Alexandre Vattemare. Paris, 1861; 
grand in-18 de 135 pages. 

Notes archéologiques. Numismatique, épi- 
graphie, sigillographie, par E. Germer- 
Durand. Nîmes, 1861 ; in-8 de 28 pages. 

Extrait des Mémoires de l'Académie du 
Gard, 1860. 

Histoire sigillaire de SaintrOmer, par 
A. Hermand et L. Dechamps de Pas. Paris, 
1861 ; in-4 de xviu et 161 pages. 

Notes sur deux médailles de plomb rela- 
tives à Jeanne d'Arc, et sur quelques 
enseignes politiques ou religieuses, tirées 
de la collection Forgeais, par M. Vallet 
de Viriville, membre résidant de la 
Société des Antiquaires de France. Paris, 
1861; in-8 de 30 pages, avec figures. 
Extrait de la Bévue archéologique. 

Rapport sur les ouvrages de numismatique 
de M. E. Vanhande, par C. Verly, 
membre de la Société des Sciences, etc., 
de Lille. Lille, 1861; in-8 de 5 pages, 
avec 3 plancha. 



- 385 — 



Catalogue des monnaies et médailles for- 
mant le cabinet de feu J. B. Th. de 
Jonghe. Bruxelles, 1860 ; in-8 de iiv et 
266 pages, avec 3 planches. 

La Notice est signée : L. de Coster et Camille 
Picqué. 

Notice sur l'établissement de numismatique 
artistique et industrielle de M. Ch. 
Massonnet, par M. Victor Meunier. 
Paris, 1861, in-8 de 16 pages. 

IX. — THÉÂTRE 

• 

Du théâtre et de ses diverses conditions, 
durant le moyen âge, par M. l'abbé 
Jouve, chanoine de Valence. Arras et 
Paris, 1861; in-8 de 100 pages. 

Galerie historique des portraits des comé- 
diens de la troupe de Voltaire, gravés 
à Teau-forte, sur des documents authen- 
tiques, par Frédéric Hillemacher, avec 
des détails biographiques inédits, re- 
cueillis sur chacun d'eux, par E. D. 
de Manne, conservateur adjoint à la 
Bibliothèque impiriale. Lyon et Paris, 
1861; in-8 de ix et 353 pages, avec 
41 portraits gravés d'après des originaux 
du cabinet de M. Soleirol. 

Titre rouge et noir, papier vergé. Tiré à 250 
exemplaires dont i 8 sur papier de Hollande. 
Ce titre, peu clair, désigne les comédiens 
qui out joué, a Paris, dans les pièces de 
Voltaire. Il y au commence mrnt du volume 
un fleuron dont le dessin est emprunté a 
rouvrage qui suit. 

Les Souvenirs et les regrets du vieil ama- 
teur dramatique, ou Lettres d'un oncle 
à son neveu sur l'ancien Théâtre- 
Français, depuis Bellecour, Le Kain 

Ouvrage orné de gravures coloriées, 
représentant en pied, d'après les mi- 
niatures originales faites d'après nature 
de Foëch, de Basle et Wisker, ces 
différents acteurs dans les rôles où ils 
ont excellé. Paris, 1861 ; in-8 de vni et 
219 pages, avec l\k gravures. 

Papier vergé, titre rouge et noir. 
Par Anioine-Vincent Arnaud. La l'« édition, 
devenue fort rare, est de Paris, <813, 



in-i8, avec 10 planches coloriées. A ces 
planches, qui sont les mêmes dans la réim- 
pression, on a îuouté quelques portraits 
d'acteurs et d'actrices qui n'ont pas grand 
rapport avec le texte. 

Histoire théâtrale.— Le Théâtre-Français 
de la'rue de Richelieu, par M. Th. Muret. 
Bouen, 1861 ; in-8 de 36 pages. 

Le théâtre en 1861, à propos des Funérailles 
de rhonnew\ par Arthur Louvet. Paris, 
1861 , in-8 de 16 pages. 

Mémoire sur la liberté des théâtres, par 
Duveyrier-Mélesvil.le fils. Paris, 1861; 
iii-8 de 15 pages. 

Études sur l'art contemporain. M"* A. Ris- 
tori. Ses représentations aux Italiens 
et à l'Odéon, par Marc Trapadoux. 
Paris, 1861; in-8 de 30 pages, avec 
portrait. 

Extrait de la Revue française. 

Inauguration du théâtre de Chartres 
(28 avril 1861); description du monu- 
ment, par M Goudray-Maunier. Pour 
et^ontre^ prologue* en vers, parL. Joliet. 
Chartres, 1861 ; in-16 de 24 pages, avec 
une photographie. 

Histoire complète et méthodique des 
théâtres de Rouen, depuis leur origine 
jusqu'à nos jours, par J. E. B. (de 
Rouen), tome I. Les théâtres à Rouen 
avant 1776. Théâtre des Ans. Rouen, 
1860; in-8 de 536 pages. 
Voir aussi a rARCHiTECTURE. 

Considérations sur l'art musical, par Emile 
Dnboc. Le Havre, 1861 ; in-8 de 32 pages. 

Quelques recherches historiques sur le 
chant grégorien, ainsi que sur le chant 
et l'ancienne liturgie de l'église de Toul, 
par un ancien vicaire de la cathédrale 
de Toul. Nancy, 1861 ; in-12 de 22 pages. 

Note sur la métrique du chant de Sainto- 
Eulalie, par Paul Meyer, ancien élève de 
l'École des Chartes. Paris, 1861 ; in-8 de 
132 pages. 

Extrait de la Bibliothèque de l'école dea 
Chartes^ 5« série. Tome II. 

Mémoire sur quelques airs nationaux qui 
sont dans la tonalité grégorienne, par 



•25 



JSJ — 



M. D. Bauliuu, correspondant de l'Ins- 
titut. Ce mémoire a été lu à l'Académie 
des Beaux-Arts, dans sa séance du 
12 juin 1858. Niort, 1860; in-8 de 
16 pages, avec 8 pages d*airs notés. 

f layden, Mozart, Beetboven ; étude sur le 
quatuor, par Eug. Sauzay, professeur 
au Conservatoire impérial de musique. 
Paris, 1861 ; in-8 de 173 pages. 

La musique à Téglisc, par Joseph d'Ortigue. 
Paris, 1861 ; ia-18 de &81 pages. 

ConsidératioBS sur la musique, par Jeoffroy- 
Saiotrain. Troyes, 1861 ; in-4 de 1 2 pages. 

L*Alceste de Gluck, études, par M. Jules 
Baudoin. Paris, 1861 ; in-12 de 65 pages. 

Quatre poèmes d*opéras, traduits en prose 
française, précédés d'une Lettre sur la 
musique, par Richard Wagner. Le Vais- 
seau fantôme, Tcmnhauser^ Lohengrin^ 
Tristan et Iseult. Paris, 1861 (1860); 
grand in-18 de 321 pages. 

Les plaisantins de la musique, par J. F. 
Vaudin. Paris, 1861 ; in-8 de 06 pages. 

Contre le système Chevé. 

L'Année musicale ou Revue annuelle des 
théâtres lyriques et des concerts, des pu- 
blications littéraires relatives à la musi- 
({ue, des événements remai quables appar- 
tenant à l'histoire de Tart musical, par 
P. Scudo. y année. Paris, 1861; in-18 
de 411 pages. 
La 1'* année a paru en 4860. 

Prélude sur TinstrunientatiOD, contenant 
un aperçu historique des instruments 
anciens et modernes, par Louis-Adr.- 
Rém. Dubois, ex-artiste de TOpéra. 
Paris, 1861 ; in-folio de 2 pages à 2 co- 
lonnes. 

Organographie. Essai sur fh facture instru- 
mentale. Art, industrie ei commerce, par 
le comte Ad. de Pontécoula it. Meaux et 
Paris, 1861 ; 2 vol. in-8. 



X.— BIOGRAPHIES D'ARTISTES 

Dès artistes homériques, ou Histoire cri- 
tique des artistes qui figurent dans 



riliade et dans l'Odyssée, par J. P. 
Rossignol, membre de l'Institut, pro- 
fesseur de littérature grecque au Collège 
de France. Paris, 1861 ; in-8 de 78 pages. 

Les peintres célèbres, par F. Valentin. 
10« édition. Tours, 1861 ; iu-12 de 
288 pages avec h gravures. 
Bibliothèque de la Jeunesse chrétienne. 

Les peintres les plus célèbres, par Maxime 
de^Hontrond, 3* édition. Lille, 1861; 
in-12 de 190 pages, avec une gravure. 

Charles Clément. — Michel-Ange, Léonan^ 
de Vinci, Raphaël, avec une étude sur 
l'art en Italie avant le xvi* siècle et des 
catalogues raisonnes, historiques et bi- 
bliographiques. Collection Hetzel. Paris, 
1861 ; in-18 de 403 pages. 

Papier façon vergé, titre noir, rouge et bistre. 

Catalogue de l'œuvre de Jacques-Firrain 
Beauvarlet, d'Abbeville, précédé d'une 
Notice sur sa vie et ses ouvrages, par 
l'abbé Dairaine, aumônier de l'Hôpital 
général. Abbcville, 1860 ; in-8 de 
17 pages. 

J. F. Beauvarlet, né à Abbevilc, le 25 de 
septembre 4761, mort le 7 décembre 1793. 

Un regard en arrière sur ma vie d'ouvrier 
et d'artiste, par E. Blot, modeleur- 
statuaire, suivi d'extraits de divers jour- 
naux. Boulogne, 1860; in-8 de 17 pages, 
avec portrait. 

Éloge de C. Bonnefond, lu à l'Académie 
des Sciences, Belles-Lettres et Arts de 
Lyon, dans la séance du 13 novembre 
1860, par E. C. Martin d'Aussigny, 
conservateur des musées archéologiques 
de la ville de Lyon, Lyon, 1861; in-8 
de 24 pages. 

Jean-Claude Bonnefond, peintre, né a Lyon 
vers 1790, mort en 1860. Le catalogue de 
ses œuvres occupe les pages 23 et 24. 

Michel-Ange Buonarotti, par l'auteur de 
Raphaël. Lille. Iis61 ; in-12 de 142 pages, 
avec une gravure. 

M. Chenavard et ses œuvres. Notice lue à 
la Société éduenne, par M. J. Roidot. 
Autun, 1861 ; petit in-8 de ki pages. 

M. Antoine Chenavard, architecte, professeur 
i Técole des Beaux-Arts de Lvon. 



— 387 



Musiciens français du xviii* siècle t André 
Gampra, par Arthur Poagin. Paris, 1861; 
in-8 de 23 pages. 

Extrait de la Bévue et Gazette musicale de 
Paris. 

Notice sur Jean-Jacques Champin, paysa- 
giste. .. . 

Voir à THisTOiRE : Société libre des Beaux- 
Arts... 

Jean-Antoine Constantin, peintre; sa vie 
et ses œuvres, par Adolphe Meyer. 
- Marbeille, 1860 ; petit in-4 de 35 pages. 
Tire à 75 exemplaires. 

Notice biographique sur Ambroise Comar- 
mond, membre de T Académie de Lyon, 
conservateur des musées archéologiques 
de cette ville, etc., lue dans la séance 
de TAcadémie du 2k mai 1851, par 
M. (l*Aigueperse. Lyon, 1860; in-8 de 
8 pases. 

Le mouvement moderne en peinture. Louis 
David, par Ernest Chesneau. Paris, 1 861; 
grand in-8 de 32 pages. 

Extrait de la Bévue européenne. 

Le mouvement moderne en peinture. De- 
camps, par Ernest Chesneau. Paris, 
1861 ; grand in-8 de 32 pages. 
Extrait de la Bévue européenne. 

Decamps. Sa vie, son œuvre, ses imita- 
teurs, par Marins Chaumelin. Marseille, 
1861; in-8 de 4& pages. 

Pages 41-44j prix qu'ont atteints, aux en- 
chères publiques, quelques-unes des œu- 
vres de Decamps. 

Lps figures du temps, notices biographiques* 
Gustave Doré, par Lemercier de Neu- 
ville. Paris, 1861; in-18 de 34 pages, 
avec un portrait photographié. 

Albert Durer, sa vie et ses œuvres, par 
Emile Galichon. Ecole allemande. Paris, 
1861 ; in-4 de 89 pages, avec 12 gra- 
vures. 

Papier vergé fort. — Tiré à 100 exemplaires. 
50 seulement ont été mis en vente. Extrait 
de la Gazette des beaux-arts. Tome VI, 
pages 193-H3; Tome VII, pages 24-32, 
74-06, et Tome VIK, pasres 5-29. 



Le Mouvement moderne en peinture. Gé- 
ricault, par Esnest Chesneau. Paris, 
1861 ; grand in-8 de 31 pages. 

Extrait de la Bévue européenne. 

Le mouvement mocfeme en peinture. Gros, 
par Ernest Chesneau. Paris, 1861 ; grand 
in-8 de 35 pages. 
Extrait de la Bévue européenne. 

Notice biographique sur Guibal, sculpteur, 
par M. Guibal, ancien juge de paix à 
Nancy. Nancy, 1861; in-8 de 12 pages. 

Extrait des Mémoires de V Académie de Sta- 
nislas. 

Notice historique de Laurent Guyard, 
sculpteur chaumontais , rédigée par 
M. Varney, en 1804. Chaumont, 1860; 
in-8 de 28 pages. 

Extrait des Mémoires de la société... de la 
Haute-Marne^ et lu en séance publique en 
1804. 

Ipgres, par Taxile Delord. Paris, 1860; 
grand in-8 de 16 pages. 

Jehan de Paris, varlet de chambre et 
peintre ordinaire des rois Charles VIII, 
Louis XII, par J. Renouvier; précéda 
d*une Notice biographique sur la vie et 
les ouvrages, et de la bibliographie com- 
plète des œuvres de M. Renouvier, par 
Georges Duplessis. Lyon et Paris, 1861 ; 
in-8 de XVI et 36 pages, avec 3 gra- 
vures sur bois. 

Tiré à 214 exemplaires, dont 4 sur peau do 
vélin . 

Les pages 31-36 sont occupées par : « Appen- 
dice sur un tableau du musée d'Anvers 
représentant la Vierge sous les traits 
d'Agnès Sor,el, peint (ar Fouquet. » Cette 
Notice a paru en 1859 dans le Journal des 
beaux-arts d'Anvers. 

Le peintre Jouvenet. Amiens, 1861; in-8 
de 16 pages. 

Signé: F. N. Le Roy. 

Complément de : Histoire de Jouvenet, par 

F. N. Leroy; voir V Annuaire de 18CI, 

page 388. 

J. C. Kastner, par Henry Lauzac. Paris, 
1861 ; in-8 de 20 pages. 

Extrait du 3* volume de la Galerie histo- 
rique et critique du xix* siècle. 



388 — 



Charles Lenormant, par Edouard Labou- 
laye, de l'Institut. Paris, 1861 ; in- 8 de 
20 pages. 
Elirait de la Bévue nationale, 

t 

Notice sur le général baron Lejeune, par 
Lejeune. Pau, 1861 ; in-8 de 29 feuilles. 

Peintre, élève de Valenciennes, dont la Révo- 
lution française fit un soldat, sans le faire 
renoncer a la peinture. Le général Lejeune, 
né il Strasbourg, en 17t5, est mort le 27 
février 1846, à Toulouse, directeur de 
TEcole 4les Beaux Arts et de TEcoIe In- 
dustrielle de cette ville. 

M.Lepetit et MM. Casimir Ouljf père et 
flis, artistes messins. Notice lue par 
M. F. ]^. Chabert à la séance extraordi- 
naire de r Académie impériale de Metz 
du 3 mai 1860. Metz, 1860; in-8 de 12 
pages. 

Victor Lepelit est un sculpteur ornemaniste, 
né à Metz, le 21 septembre 1806; les 
Oulif sont des pbotograpbes. 

Notice sur Pierre Mignard et sa famille, 
par M. Auguste Huchard, employé à la 
mairie de Troyes. Paris, 1861 ; grand 
in-8 de 15 pages. 

Extrait de la Gazette des beaux-arts^ Tome 
XI, pages 282-290. 

Mozart, par Halévy, membre dft l'Institut. 
Pari<^, 1861 ; grand in-8 à deux colonnes 
de 18 pages. 

Extrait de la Biographie universelle^ Tome 
XXIX. 

Adolphe Nourrit, par M. L. Quiclierat. 
Paris, 1861 ; grand in-8 à 2 colonnes de 
8 pages. 

Extrait de la Biographie Michaud^ Tome 
XXXI. 

L'art céramique et Bernard Palissy, par 
M. Emile Enjubault, conseiller près la 
Cour impériale de Riom, membre de 
l'Académie de Glermont. Moulins, 1858 ; 
in-8 de 180 pages. 

Etienne Parrocel. Monographie des Parro- 
cel. Essai, Marseille, 1861; in-18 de xii 
et 200 pages, avec un tableau généalo- 
gique. 

Notice biographique sur François Pasca- 



lon, architecte, par Henri Feuga. Lyon, 
1861 ; in-12 de 11 pages. 

Société académique d'architecture de Lyon. 

Notice historique sur Jean Pèlerin, cha- 
noine de Toul, et sur son livre De arii- 
ficiali perspcciiva; lu à la Société des 
Antiquaires de France, dans la séance 
du janvier 1861, par M. Anatole de 
Montaiglon. Paris, 1861; in-folio de 
24 pages , avec deux planches. 

Tiré à 136 exemplaires, tant sur papier 
vergé que sur papier vélin. 

Notice historique et bibliographique- sur 
Jean Pèlerin, dit le Viator, chanoine de 
To j1, et sur son livre De avtificicdi per- 
s})ectivQy par M. Anatole de Montaiglon. 
Paris, 1861; in-8 de 75 pages. 

Tiré à 200 exemplaires sur papier vergé et à 
100 sur papier vélin. 

Mémoires artistiques de M^^* Péan de - la 
Roche-Jagu, écrits par elle-même. Paris, 
1861 ; grand in-18 de 203 pages. 

Mlle Péan de la Roche-Jagu est un compo- 
siteur de musique. 

Les Pénicaud, par Maurice Ardant. Li- 
moges, 1860; in-8 de 32 pages. — Léo- 
nard Limosin, in-8 de 20 pages. — 
Les Limosin, in-S de 27 pages. — Les 
Guibcrt, les Vergniaud, in-8 de 8 pages. 
— Les Courteys, Court et de Court, 
in-8 de 41 pages. 

Phidias, sa vie et ses œuvres, par Louis 
de Ronchaud, Paris, 1861 ; in-8 de xvet 
411 pages 

Une grande partie de ce volume a paru dans 
la Gazette des beaux-arts. 

Mémoire pour servir à l'histoire de Ger- 
main Pilon, sculpteur du roi. Paris, 
aux dépens de Fauteur, 1860 ; in-8 de 
19 pages. 

Tirjge a part des Mélanges de littérature et 
d'histoire recueillis et publiés par la So- 
ciété des bibliophiles français ^ 1856, où 
cette Notice est signée ; Baron I. Pichon. 

Ou lit dans une Note, au bas des pages 1-2 : 
« Dans le cours d'un travail sur les orfé- 
• vres de Paris, que j'ai entrepris il y a 
« environ dix ans et dont je donnnerai 
« bientôt, en attendant mon grand ou/rage, 



— 389 



« une sorte de résumé pour mettre le ré- 
« sultat de mes recherches a ra)>ri des 
t événements et de la mort, j'ai rencontré 
« de précieux renseignements sur le cé- 
X lëbre Germain Piiron et ses enfants. .. » 

L'Art du XV m* siècle. — Prudhon ; par 
MM. Edmond et Jules de Concourt. 
Étude contenant quatre dessins gravés 
à l'eau-forte. Lyon et Paris, 1861 ; in-4 
de 161 pages, avec A planches. 

Tiré à 200 exemplaires sur papier vergé. Les 
planches ont été effacées après le tirage. 

Raffet, sa vie et ses œuvres, par Auguste 
Bry, accompagnées de deux portraits de 
Raffet lithographies, de deux eaux-fortes 
inédites et de qnatre fac-similé. Paris, 
1861 ; grand in-8 de deux feuillets 
non chiffrés, et 30 pages, avec 8 plan- 
ches. 

Raphaël Sanzio, par Tauteur de Michel- 
Ange. Lille,- 1861 ; in-12 de 140 pages 
avec figureà. 

Ligier Richîcr, sculpteur lorrain; études 
sur sa vie et ses œuvres, par G. A. 
Dauban. Paris, 1861 ; in-8 de 3 pages. 
Extrait de la Revue des sociétés savantes. 

Notice sur Vrncent Sablon et sa famille, 
piT Ad. Lecocq, chartrain. Cliartres, 
1861 ; petit in-8 de 36 pages, avec far 
simile, ' 

Tiré k 35 exemplaires. — Un membre de la 
famille, Pierre Sablon, était graveur. 

Notice sur Jean-Marie Saint-Eve, graveur, 
ancien pensionnaire de l'Académie de 
France à Rome, par J. J. Bourgeois. 
Lyon, 1860 ; in-8 de 18 pages. 

Une édition ïn-i a été annoncée dans VAn- 
nuaire pour 1861. 

Souvenirs du théâtre (de la fin du xvui* 
siècle jusqu'en 1830). Madame Scio 
(opéra-comique, 1791-1807), par P. A. 
Vieillard. Paris, 1861 ; in-8 de 16 pages. 

Notice sur la vie et les ouvrages de 
M. Simart, par M. F. Halévy, secrétaire 
perpétuel de l'Académie des beaux-ans, 
lue dans la séance publique annuelle 
du 12 octobre 1861. Institut impérial de 
France. Paris, 1861; in-8 de 28 pages. 



Victor Vibert. 1799-1850. Lyon, 1861, in- 
fol.de 17 pages. 

Papier vergé. Recueil des articles publiée 
après la mort de Vibert, articles où se 
trouvent de nombreux renseib^nements sur 
Victor Orsel. 

Zix. Notice par le baron P. R. deSchaueu- 
burg. Strasbourg, 1861; in-8 do 
7 pages. 

Extrait du Bulletin de la Société pour la 
conservation des monuments historiques 
de l* Alsace, 

Benjamin Zix est un dessinateur et graveur 
alsacien qui, ayant servi sous la Répu- 
blique et TËmpire, a surtout laissé des des- 
sins militaires. 



XI. - PHOTOGRAPHIE 

Le Passé, le Pi-ésent et l'Avenir de la pho- 
tographie, par M. Alophe, photographe. 
Paris, 1861 ; in-8 de 47 pages. 

Causeries photographiques, par A. Belloc. 
Versailles et Paris, 1861 ; in-18 de 129 

pages. 

Une fantaisie à propos des photographies 
de M. A. Braun. Colmar, 1861; in-8 do 
31 pages. 

Extrait de la Bévue d'Afaace, signé! Gustave- 
Adolphe HiRN, ingénieur civil. 

Chimie photographique, contenant...., par 
MM. Barreswil et Davanne. 3* édition 
entièrement refondue et ornée de figures 
dans le texte. Paris, 1861 ; in-S de xix 
et 50'i pages. 
La 1« édition est de 1854 et la 2* de 1858. 

L'art du photographe, comprenant les pro- 
cédés complets sur papier et sur glace, 
négatifs et positifs, par Henri de la 
Blanchère, peintre et photographe, 
2* édition, revue et augmentée. Cou- 
lommiers et Paris,' 1861; in-8 do 
318 pages. 

La réédition a été annoncée dans V Annuaire 
pour 1860, page 308. 

La photographie pour tous, apprise san 
maître, par L. Mulot et Casimir Le 
febvre, chimistes photographes. 2* édition 



— 31)0 



revue et corrigée. Lagny et Paris, 
1860 ; in-8 de 62 pages. 
Bibliothèque artistique. 

Photographie. Lettre à M. Arthur Cl)e- 
valier, ingénieur opticien, concernant 
un procédé sur coUodion sec, aussi ra- 
pide que le coUodion humide, parM.G. 
Roman (de Wesserling) . Paris, 1861; 
in-8 de 16 pages. 

Photographie. Lettre à M. Arthur Che- 
valier , ingénieur - opticien, concer- 
nant un procédé sur coUodion sec, aussi 
rapide que le coUodion humide, par 
M. G. Roman (de Wesserling). 2* édi- 
tion, augmentée de notes sur le coUo- 
dion, le virage et le fixage des épreuves, 
Tobtention des nuages, etc. Paris, 1861; 
in-8 de 32 pages. 

Vade - Mecum du photographe. Notice 
abrégée du daguerréotype et de la pho- 
tographie sur papier, avec un répertoire 
de chimie et de physique et un formu- 
laire, par Marc-Antoine Gaudin, calcu- 
lateur du Bureau des longitudes, etc. 
Paiis, 1861; in-18 de 212 pages. 

Manuels-Roret, Nouveau manuel simplifié 
de photographie sur verre, albumine et 
coUodion, suivi d'un Traité sommaire 
de photographie sur papier, et d*un 
grand nombre de notes, de formules et 
de documents nouveaux, par M. E. de 
Valicourt. Paris, 1861; in-18 de 312 
pages. 
Encyclopédie Roret. 

Application de la photograpliie à la re- 
production des œuvres d'art, architec- 
ture, peinture, statuaire, orfèvrerie, 
émaux, ivoires, costumes, haute curio- 
sité, par Disdéri, photographe. Paris, 
l'auteur, 1861; in-8 de 21 pages. 

Archéologie et photographie. Note à pro 
pos de. J. Nicéphore Niepce et du dépôt 
de ses instruments et de ses premières 
épreuves dans le Musée de Chalon- 
sur-Saône, par Jules Chevrier, adjoint 
au maire, membre de la Société d'histoire 
et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, etc. 
CLàlon-sur-Saône, 1861 ; grand in-8 de 
16 pages. 



L'Œuvre de P. P. Rubens, gravé au burin 
par les anciens maîtres flamands, et 
reproduit par la photographie; réuni 
et publié par C. Murquardt, avec texte 
par E. Fétis. BruxeUes, 1861 ; 2 vol. 
grand in-folio. 
A pam en SO livraisons. 

Pèlerinage h Versailles et à Trianon. SA 
vues phoTographiques par Mme Louise 
Colet. !•• Uvraison. Paris, 1861; ln-4 
oblong de 21 pages, avec 2 photo- 
graphies. 

On annonce 42 livraisons. 

Catalogue de la quatrième exposition de 
la Société française de photographie, 
comprenant les œuvres des photographes 
français et étrangers au Palais de l'in- 
dustrie, pavilion sud-ouest, du 1*' mai 
au 13 juillet 1861. Paris, 1861; in-8 de 
50 pages. — 2« édition , 1861 ; in-8 de 

50 pages. — 3" édition, 1861; in-8 de 

51 pages. 
i2S8 numéros. 

XII. — PÉRIODIQUE NOUVEAUX 

PARUS PENDANT L'aNNÉE 

L'Art musical, journal de musique. 1'* an- 
née. N*» 1, 6 décembre 1860. Paris, 
1860; grand in-4 de 8 pages, à 2 co- 
lonnes. 

Paraît tous les jeudis. Les abonnés reçoivem 
tous les quinze jours un morceau de chant 
ou de piano. 

L'Art pour tous, encyclopédie de l'art in- 
dustriel et décoratif, paraissant le 15 
et le 30 de chaque mois. M. ÉmUe- 
Reiber, architecte, directeur fondateur. 
No 1, 15 janvier 1861. Paris. 1861; 
petit in-fol. de k pages, à 2 colonnes. 

Il y a des exemplaires sur papier vergé. 

Le Cabinet de l'Amateur, par M. Eugène 
Piot. Nouvelle série. N" 1, mars 1861. 
Paris, 1861 ; in-4 de 4 et 16 pages. 

Mensuel. L'ancienne collection du Cabinet de 
l'Amateur et de l'Antiquaire^ 18A2-4846, 
se compose de 4 vol. grand in-8, avec fl- 
gures. 



— 391 — 



Le Moniteur de la photographie, revue 
internationale et universelle des pro- 
grès de la photographie, rédigtc par 
-MM. Ernest Lacan et Paul L"esegang,.... 
illustrée de spécimens des procédés 
nouveaux. 1'* année, 15 mars 1861 ; 
l*"" numéro. Paris, 1861 ; in-4 de k pages 
à 2 colonnes. 

Paraît le f et le 15 de chaque mois. 

Paul Chéron. 



XIII. — PÉRIODIQUES A?iCIENS 

AYANT CONTIXUÉ A PARAITRE ES 1861. 

Annales archéologiques, publiées et rédi- 
gées par Didron aîné, avec la collabora- 
tion des principaux archéologues, archi- 
tectes, dessinateur:» et graveurs français 
et étrangers. In-4; six fois par an. Victor 
Didron, 20 fr. 

Départements, 23 fr. — Après la publication, 
chaque volume se vend 25 fr. — Fondé en 
1844. L'année 18C1 forme le 21' volume de 
la collection. 

Architecture allemande au xix* siècle. — 
Recueil de maisons de ville et de cam- 
pagne, villas, chalets, kiosques, décora- 
tions de jardins, etc.; publié par une 
société d'architectes allemands. In-Ai 
6 pL; six foi» par an.— A. Morel et C. 

2k fr. 

Même prix pour les départements. — Fondé 
en juillet 1860. 

Archives de l'Art français. — Recueil de 
documents relatifs à Thistoire des arts 
en France, publié sous la direction de 
M. Analole de Montaiglon. In-8, 96 p.; 
six fois par an. Tros. 10 fr. 

Départements, 11 fr. — lU année, ou T. I 
de la 29 série. 

Artiste (1*). — Beaux-Arts, Belles-Lettres. 
Grand in-4) avec gravures sur acier. 
Les i*' et 15 de chaque mois. 122, Ave- 
nue des Champs-Elysées, 50 fr. 

Six mois, 26 fr.; trois mois, 13 fr.—r Dépar- 
tements : un an, 58 fr.; six mois, 30 fr.; 
trois mois, i5 fr. — La nouvelle série de 



["Artiste^ qui a coicmencé en mars 18S6, 
forme 11 vol. Rr. in-4 et coûte 190 fr. — 
Fondé en '831. — Hédactcur en chef: 
M. Arsène Iloussaye. 

Beaux-Arts (les). — Revue nouvelle. Gr. 
in-8, 32 p.; les 1" et 15 de chaque 
mois. 19, rue Taranne. 12 fr. 

Six mois, 6 fr. — Départements î un an, 
15 fr.; 6 mois, 7 fr. 50 c. 2 vol. par an. 
— Fondé le 13 avril 1860. — Directeur : 
M. le marquis de Laqneille. 

Bulletin de la Société impériale des Anti- 
quaires de France. In-8, 80 p.; quatre 
fois par an. Dumoulin. 3 fr. 

Départements, 4 fr. — 5« année. 

Bulletin monumental, ou collection demé- 
. moires et de renseignement» sur la sta- 
tistique monumentale de la France; par 
les membres de la Société française 
d*archéologie pour la conservation et la 
description des monuments. Publié par 
M. de Caumont. In-8, 100 p., avec 
gravures., Huit livraisons par an. (Caen). 
Derache. 15 fr. 

Même prix pour les départements. — L'année 
186t forme le 7e volume de la 3^ série, 
ou le â7e de la collection. 

Comptes rendus des séances de l'Académie 
des Inscriptions et Belles-Lettres, pu- 
bliés par Ernest Desjardins. In-8, 16 p.; 
une fois par mois. A. Durand. 6 fr. 

Même prix pour les départements — On 
vend les années 1857-58, 2 vol., 12 fr. — 
1859-60 n'ont pas été publiées. — Ce 
journal reparaît régulièrement a partir 
de 1861. 

Conseiller des artistes (le). — Revue esthé- 
tique de l'Art en général. ïn-4, 4 p.; 
une fois par semaine. 35, rue Saint- 
Marc. 

Six mois, 6 fr.— Même prix pour les dépar- 
tements. — Fondé en février 1861. — Di- 
recteur : Henri Bordeaux. 

Courrier artistique (le). — Beaux-Arts, 
expositions. In-A, 4 p.; les 1*' et 15 de 
chaque mois, 2Q, boulevard des Italiens. 

Départements; 7 fr. — Fondé le 15 juin 
1861. — Rédacteur en chef : M. Ernest 
Fillonneau. 



— 39^ 



Ecole de dessin (1*). — Journal des jeunes 
artistes et des amateurs, donnant tous 
les mois des modèles élémentaires et 
nouveaux pour tous les genres de des- 
sins, avec texte explicatif pour chaque 
dessin et des études complètes sur les 
beaux-arts, la peinture, sculpture, etc.; 
par une réunion d'artistes et d'écrivains 
aimés du public. In-4, 4 p^ &vec 6 pi. 
par mois. Monrocq. 

Un numéro séparé, 1 fr. 75. — Fondé le Î5 
novembre 1851.— Le cours étant terminé, 
ce journal cesse de paraître; mais on 
pourra se procurer les volumes ou parties 
de volumes aux prix indiqués. 

Encyclopédie d'architecture. — Journal 
mensuel contenant 120 planches gravées 
et chromolithographiées, publié sous la 
direction de M. Victor Caillât, et un 
texte rédigé par M. Adolphe Lance. In-li. 
Une fois par mois. Bance. 25 fr. 

Six mois, 13 fr. — lie année.— Chaque an- 
née, une fois complète, se vend 30 fr.; la 
3e année, par exception, 35 fr. La collec- 
tion complète, 10 vol. in-4, 263 fr. 

Europe artiste (1'). — Journal général des 
théâtres, de la musique, de la littéra- 
ture et des beaux-arts en France et à 
l'étranger. In-fol. Tous les dimanches. 
57, rue du Faubôurg-MonimartrcZO fr. 

Six mois, 16 fr. — Départements : on an, 
34 fr.; six mois, 17 fr. — 9e année. — 
Rédacteur en chef : M. Charles Desolme. 

Gazette des Beaux-Arts. — Courrier euro- 
péen de l'art et de la curiosité. Gr.in-8. 
64 fr. Une fois par mois. 55, rue Vi- 
vienne. 

Six mois, 20 fr.; trois mois, 10 fr. — Dé- 
partements: un an, 44 fr.; six mois, 22 fr.; 
trois mois, 11 fr. — Fondé le 1*' janvier 
1859. — Rédacteur en chef : M. Charles 
Blanc. 

Gazette du bâtiment. — Revue et annonces 
des matières premières, des machines, 
des procédés et des produits employas 
dans la construction, adjudications, etc. 
In-8, 16 p. ; les 1«' et 15 de chaque 
mois, à partir de décembre. A. Morel 
Pi C\ 12 fr. 

Même prix pour les département «;. — Fondé 



le 1**^ décembre 1860. — Ce journal est 
ff adressé à tous les abonnés de la Bévue 
générale de l'architecture et des travaux 
publics. 

Journal des amateurs d'objets d'art et de 
curiosités. — Articles sur les arts, histoire 
de l'art; par M- Le Hir. In-8, 32 p.; 
une fois par mois. 99, rue de la Sour- 
dière. 5 fr. 

Même prix pour les départements. — 8» an- 
née. « 

Journal des beaux-arts et de la littérature, 
peinture, sculpture, gravure, architec- 
ture, musique, archéologie, bibliogra- 
phie, belles-lettres, etc.; publié sous la 
direction de M. Ad. Siret. Gr. in-4, 8 p.; 
deux fois par mois (Bruxelles}. AeTiouarc?. 

11 fr. 

Même prix pour les départements. 

Moniteur des architectes. — Revue de l'Art 
ancien et moderne; publication pério- 
dique rédigée par une société d'archi- 
tectes. Gr. in-4, 8 p. et 12 pi.; six fois 
par an. Caudrilier. 25 fr. 

Six mois, 13 fr. Même prix pour les dépar- 
tements. — Chaque livraison, 5 fr.; avec 
planches coloriées, 6 fr. — La coUeclion 
complète, t847 h 1860, 10 vol., 257 fr.— 
Fondé en 1847. 

Portefeuille du dessinateur. — Journal de 
renseignement théorique et pratique du 
dessin . In-4i avec dessins, le 10 de chaque 
mois. 28, rue des Grands- Augustins. 

12 fr. 

Six mois, 6 fr. — Départements : un an, 
14 fr.; six mois, 7 fr. — Fondé en fé- 
vrier 1859. 

Revue archéologique ou recueil de docu- 
ments et de mémoires relatifs à l'étude 
des monuments, à la numismatique et 
à la philologie de l'antiquité et du 
moyen âg€, publiés par les principaux 
archéologues français et étrangers. Gr. 
in-8, 80 p., avec pi.; le !•' de chaque 
mois. Didier et C. 25 fr. 

Six mois, 14 fr. — Départements ; un an, 
27 fr.; six mois, 15 fr.— 2e année de la 
nouvelle série. — La 1" série, 1841 a 
1859, a été publiée par M. A. Leleux.— 
2 vol. par an. 



*_ 393 — 



Revue artistique et littéraire. — ln-8; 32 
pl.î le !•' de chaque mois. 5, inte de 
Bréa, 8 fr. 

Départements : 10 fr. — 2e année. 

Revue de la numismatique belge, publiée 
sous les auspices de la Société numisma- 
tique, par MM. R. Chalonet Ch. Piot. 

^ In-S, avec planche?, quatre fois par an; 
(Bruxelles). Ch. Rollin. 14 fr. 

Même prix pour toute la France. — Pour 
la Belgique seulement, 12 fr. — L'année 
1861 forme ie T. VI de la publication. 

Revue de l'Art chrétien. — Recueil men- 
suel d'archéologie religieuse , dirigé par 
M. Pabbé Corblet. In-8, 50 p., avec gra- 
vures; une fois par mois. Ck. Blériot. 

15 fr. 

Même prix pour' les départements. — 
5e année. 

Revue des Beaux-Arts. — Tribune des ar- 
tistes, fondée sous les auspices de la 
Société libre des beaux-arts. Gr. in-8, 
16 p.; les 1*' et 15 de chaque mois. 
42, rue Laffitte. 

Six mois, 6 fr. — Départements : un an, 
12 fr.; six mois, 7 fr. — 31» année. — 
Directeurs : MM. Félix Pigeory et Léon 
Boulanger. 



Revue générale de l'architecture et des 
travaux publics. — Journal des archi- 
tectes, des archéologues, des ingénieurs 
et des entrepreneurs, publié sous la 
direction de son fondateur, M. César 
Daly. Gr. in-4, 40 p., avec 12 planches; 
six fois par an. Morel et C*. 40 fr, 

La 22e année, correspondant au xixe vo.l, a 
commencé à paraître en 1861 et sera ter- 
minée en 1862. — Les abonnés reçoivent 
gratis la Gazette du bâtiment. 

m 

Revue numismatique, publiée par J. de 
WitteetA.Longpériep.Gr. in-8, 80 p.; six 
fois par an. CA. Rollin. 16 fr. 

Même prix pour les départements. — L'an- 
née 1861 forme le tome VI de la nouvelle 
série. — La Ire série a paru de 1836 a 
185â. 

Revue universelle des arts, publiée par 
Paul Lacroix (bibliophile Jacob) et M. C. 
Marsuzi de Aguirre. Gr. in-8, environ 
80 p. Une fois par mois, à partir d'avril 
(Bruxelles). Renouard. 

Six mois, 12 fr. — Départements : un an, 
28 fr.; six mois, 14 fr. — 2 vol. par an. 
— Avril 1861 a mars 1862 forme la 7e an- 
née, ou les volumes XKI et XIV de la col- 
lection. 



NÉCROLOGIE ARTISTIQUE DE L'ANNÉE 1861 



ÉCOLE FRANÇAISE 

« Nous répéterons ce que nous disions en 1860: nous n'avons pas de critique à faire; 
d'autres se sont chargés ou se chargeront de ce soin. Nous nous sommes efforcé avant 
tout de fournir des documents exacts ; nous nous sommes de préférence étendu sur le 
compte des artistes provinciaux dont la mort passe trop souvent inaperçue à Paris. 
Nous terminons par une simple liste des artistes appartenant aux écoles étrangères. 

E. b. DB L. 



AvissEAD (Charles), hahile céramiste, fils d*un potier, naquit à Tours le 25 décem- 
bre 1796. Sans éducation première, sans fortune et sans soutien, il retrouva après 
de longs tâtonnements le secret de Palissy-pour la confection des faïences. C'est 
dans la faienoeriede M. le baron de Bezenval, à Beaumont-les-Autels (Eure-et-Loire), 
où il était entré comme peintre, que sa vocation se révéla. Son plus beau plat figure 
au musée céramique de Sèvres. On retrouve de ses œuvres en Belgique, en Allemagne, 
en Angleterre et au musée de Tours. Avisseau était d'une grande modestie, il a 
vécu pauvre et il est mort pauvre dans sa ville natale, le 6 février dernier. 

m 

Belot, ancien marchand de couleurs et ancien conservateur des tableaux de 
S. M. le roi Louis-Philippe; décédé chevalier de la Légion d'honneur, à Paris, le 
13 décembre, ftgé de 70 ans. 

BoDNY (Pierre-Paul-Charles), peintre de genre, de paysages et de portraits, est né à 
Sainte-Foy (Gironde), en 1820; il était élève de DroUing. Il a pris part aux Salons 
de 1848, 1849, 1850, 1853, 1857, 1850 et 1861 (posthume). Il est décédé à Paris, 
au mois de février. 

Brian (Joseph) aîné, sculpteur, élève de Bosio, naquit h Avignon le 21 janvier 1801; 
il partagea en 1829, avec M. Antoine Etex, le second grand prix de R<Hne dont le 
sujet était : la Mort d Hyacinthe, Il obtint en 1832 du gouvernement la faveur de 
pouvoir faire un séjour à Rome de deux années. Brian a pris part aux Salons de 1836, 
1840, 1844, 1850 et 1861. On lui doit la statue de Guillaume Budé à l'Hôtel de 
Ville de Paris ; le Fronton du pavillon Larue au Louvre, en collaboration avec 
son frère puiné, M. Loais Brian; à. Avignon, la statue de Molière^ au théâtre; 
la figure en bronze, sur le rocher de la ville, de Jacques Althen^ celui qui importa 
la garence en France ; son dernier ouvrage est une statue de la duchesse d'Ossuna, 
J. Brian est mort le 1*' mai. 

Darbois (Pierre-Paul), professeur de sculpture à l'École des Beaux-Arts de Dijon 
depuis 1820 et conservateur adjoint du Musée, est né à Dijon le 11 janvier 1785.11 était 



— 395 — 

élève de François Devosge et de Nicolas Boniier. Darbois s'est occupé de miniature 
avec succès, et 8*est livré à renseignement du dessin. Il a laissé de nombreux ouvrages 
en sculpture ; le Musée de sa ville natale possède, notamment, la statue de Turnuf 
portant V incendie dans la flotte des Troyens (1832); une Pécheresse pénitente qui a 
figuré au Louvre en 1837, seule fois que Darbois ait exposé; un Jongleur (1840); les 
bustes de : Chartraire de Montiguy, l'un des fondateurs de l'École de Dijon; F. Le- 
coulteux, ancien préfet de la Côte-d'Or; P. -P. Prudhon; Anatole Devosge fils; on 
lui doit un Saint Bernard, dans l'église de l'asile des Aliénés de Dijon, et une Mi- 
nerve^ statue colossale en pierre, dans la façade de l'Hôtel de Ville. Darbois est 
décédé le 30 septembre à Dijon. 

Denne-Bâron (Sophie) (M"*), femme de poète Pierre-Jacques-Réné-Denne-Baron, le 
chaleureux traducteur des Élégies de Prcperce, naquit à Paris, le 4 avril 1785. 
Madame Denne-Baron fut l'ornement de la société de son temps; elle appartenait 
à cette génération bien trempée qui s'en va ; douée des plus hautes qualités de 
l'intelligence, elle a été avant tout épouse tendre, mère dévouée. Écrivain spiri- 
tuel, musicienne consommée, nous la rangerons en outre au nombre des plus^ 
gracieux élèves d'Augustin ; son extrême modestie l'a toujours empêchée de prendre 
part aux expositions publiques, bien que plus d'une fois elle ait préparé pour son 
habile maître des miniatures, car elle possédait -sa confiance. Nous connaissons 
d'elle de délicieux portraits. Cooime écrivain, elle a collaboré à la Gazette des 
Femmes, au Dictionnaire de la conversation; elle a traduit envers Ih Pharmacopée 
de Virgile; on lui doit des nouvelles, des écrits pour la jeunesse ; enfin, comme mu- 
sicienne, elle a laissé diverses compositions gravées, notamment le Cantique des 
Cantiques, que son mari avait mis en vers. Madame Denne-Baron est morte à Paris 
le 23 octobre, laissant un fils, digne héritier du nom, M. Dieu-Donné Denne-Barron, 
connu par ses compositions musicales et ses écrits sur l'histoire de la musique et 
des musiciens en France. 

DiÉBOLT (Georges), sculpteur, né à Dijon (Côte-d'Or), le 6 mai 1816, est mort à Paris 
le 7 novembre. Il était élève de Ramey et Duroont et partagea en 1841 le premier 
grand prix de Rome avec M. Charles Joseph Godde. Le sujet était la Mort de 
Démosthènes. Il obtint une médaille de 2* classe en 1848, une de 1'* en 1852 et fut fait 
chevalier de la Légion d'honneur le 26 juillet 1853. Il a pris part aux Salons de 1848- 
1852, 1853, 1855 et 1859. L'artiste laisse inachevés : le buste de madame la comtesse 
de Païva, la statue d^Aristarque, un buste de S. M. l'Impératrice, et un groupe en 
marbre, Héro et Léandre, 

Douée (Edme), peintre décorateur, est né à Tanlay, arrondissement de Tonnerre 
(Yonne), le 15 novembre 1792; ayant quitté en 1814 le service militaire, il entra 
dans l'atelier de Cicéri pour se livrer exclusivement à son goût pour la peinture; i\ 
a pris part aux Salons de 1831, 1833 et 1834 où ses aquarelles furent remarquées; 
en 1830, il vint se fixer à Rouen, pour ne s'y occuper que de décorations; le théâtre 
de la ville lui doit les décors de Robert le Diable, des Huguenots, dé la Juive,, etc.; 
il quitta le théâtre en 1852, â la suite de déboires qui avaient même porté préjudice 
à sa fortune, et ne s'occupa plus que de donner des leçons de dessin et de faire des 
aquarelles fort recherchées des amateurs rouennais. Dumée est mort le 27 janvier, 
avec le titre de conservateur du matériel théâtral de la ville. Nous renverrons les 
lecteurs au Journal de Rouen du 30 janvier 1861, qui contient les discours prononcés 
sur sa tombe, et qui renferment de précieux documents sur la carrière d'un modeste 
et laborieux artiste dont la vie s'est écoulée hors de Paris, et qui, pour ce motif, a 
été trop tôt oubliée. 



— 396 — 

Fechnbr (Edouard,, peintre, pastelliste et aquarelliste, est né en Saxe; il était élève de 
M. Rctsch, et nous le plaçons dans Técole française parce qu*il a figuré à tous nos 
Salons ; nous ne connaissons rien sur son compte , sinon qu'il a pris part aux ex- 
positions de 1827, 1833, 183^, 1835, 1836, 1837, 1838, 1839, 1840, 1852 et 1857; il 
est mort dans le premier trimestre de Tannée. La vente de sa collection a eu lieu 
le 3 mai, après son décès, par le ministère de M* Vaunois. 

Fort (Jean-Antoine-Siméon), aquarelliàte, • peintre de paysages, naquit à Valence 
(I)rôme), le 28 août 1793. Il était élève de Christian Brune. Il obtint une médaille 
de 2* classe en 1831, une de 1'* classe en 1836, et fut fait chevalier de la Légion 
d'honneur le U juin 1842. 11 a pris part aux Salons de 1824, 1827, 183), 1833, 1834, 
1835, 1836, 1837, 1838, 1839, 1840, 1841, 1842, 1843, 1845, 1846, 1847, 1848, 1850, 
1852, 1853, 1857 et 1859. Siméon Fort est décédé à Paris, le 24 décembre, rue du 
Cherche-Midi, 32. 

FaANçois (Jules), graveur, élève de M. Henriquel-Dupont, est né à Paris, le 24 décem- 
bre 1809; il est décédé à Neuilly, le 16 octobre. C'est à tort qu*on a annoncé qu'il 
avait d'abord été ciseleur; c'est son frère, M. Alphonse François, si souvent son 
collaborateur, qui conunença par faire de la ciselure et de l'orfèvrerie. J. François 
obtint une médaille de 3* classe en 1847, une de 2* classe en 1851, une de 1" classe 
en 1853, rappelée en 1859, et fut fait chevalier de la Légion d'honneur le 12 juil- 
let 1859. Il a pris part aux Salons de 1841, 1842, 1847, 1850, 1853 et 1859. J. Fran- 
çois fit d'abord de l'imagerie et de l'histoire naturelle, puis il fournit à M. Furne un 
portrait de Racine, et pour l'édition de la Bible ^ un Christ couronné d'épines^ 
Adam et J^ve, la Vision (TÉzéchiel. L'habile graveur se voua ensuite presque exclu- 
sivement à la reproduction de l'œuvre de Paul Delaroche. On lui doit encore 
le Galant militaire, d'après le tableau de Terburg; la planche appartient à lacal- 
cographie du Louvre. Il laisse inachevée la gravure du tableau de M. Gérôme, le 
Roi Candaule. (Salon de 1859.) 

Garnadd (Antoine-Martin), architecte et lithographe, élève de Vaudoyer, naquit à 
Paris, le 30 novembre 1796. Il remporta, en 1817, le premier grand prix de Rome, 
sur un Conservatoire de musique. Il obtint une médaille de 3* classe en 1838, une de 
1'* classe en 1848, rappelée en 1859, et fut fait chevalier de la Légion d'honneur 
le 12 août 1859. Il a pris part aux Salons de 1827, 1831, 1833, 1836, 1838, 1839, 
1840, 1843, 1844, 1845, 1848, 1849, 1850, 1852, 1855, 1857 et 1859. On lui doit des 
ouvrages ou des restaurations à Pola (Istrie), à Rome, à Toulouse, à Lyon et la 
chapelle de Decazeville. Il obtint le n*" 3 au concours ouvert en 1861 pour un projet 
d'Opéra, dont il avait proposé dès 1480 une première pensée. Nous citerons deux 
lithographies de lui d'après des études faites à Rome, État du château de VEau 
Jules (lithographie Delaporte) ; Trophée vulgairement appelé de Marius (lithographie 
de l'Anglumé). Il laisse en cours de publication, chez Gidde, Études sur l'architecture 
chrétienne^ depuis le hameau jusqu'à Véglise métropolitaine. Gamaud est décédé à 
Paris, rue de Seine, 31, le 19 décembre. 

GéNXOUB (Alûred-André), peintre de genre, de portraits et d'aquarelles, est né à Nancy 
(Meurthe), le 1*' janvier 1813. Il était élève de Gros. Il a pris part aux Salons de 
1839, 1841, 1842, 1848 et 1851 ; il est mort à Bicêtre, le 12 janvier, et nous renver- 
rons les lecteurs à l'article que lui a consacré le journal la Presse [17 janvier 1861). 

GiRADD (M"* Appoline), peintre sur porcelaine, élève de M"* Durand , née à la Guade- 
loupe, le 8 février 1836, décédée à Paris, 333, rue Saint-Martin, le 12 février. Cette 



-- 397 — 

jeune artiste n*a pris part qu'au Salon de 1861; où elle avait exposé la Vertu raffer- 
mie , d'après Perrin. 

Griffoul-Dorval (Bernard), sculpteur, naquit le 16 mars 1788, à Toulouse, où son père, 
sous le pseudonyme de Dorval, remplissait au théâtre les rôles de caractère. Entraîné 
par sa vocation, le jeune Griffoul résista aux sollicitations qui lui étaient adressées 
pour la carrière théâtrale. Il entra, en 1807, à l'Académie royale de peinture, sculp- 
ture et architecture de sa ville natale, et suivit les cours de Lucas. Après avoir 
obtenu, à Toulouse, toutes les récompenses qu'il y pouvait obtenir, il partit pour 
Paris (1812), et entra dans l'atelier de Cartellier jusqu'en 1814, qu'il lui fallut répondre 
à la levée des 300,000 hommes. Au retour de la paix , il dut se livrer à l'enseigne- 
ment pour venir en aide à sa vieille mère, que son père avait laissée sans fortune. 
Il /ut successivement professeur dans divers établissements particuliers, jusqu'à 
l'année 1826, où il fut appelé comme professeur à l'École de Toulouse, d'où il était 
sorti, fonctions qu'il a exercées avec conscience, talent et abnégation, jusqu'à sa 
mort, arrivée le 16 novembre. Griffoul, comme tous les artistes qui se vouent, en 
province, à l'enseignement, a laissé peu de traceg à Paris, n'ayant pris part à aucun 
Salon. Toutefois son mérite fut apprécié, et il obtint la croix de chevalier de la 
Légion d'honneur. Nous citerons parmi ses œuvres : le Buste de la duchesse d^An- 
goulême (1815), multiplié par le moulage (1816) ; la Vierge conduisant l'enfant 
Jésus^ groupe en terre cuite pour la Maison des Sœurs de Charité à Bruyère (Haute- 
Garonne) (1817); la ville d'Auch dédiant un autel à la Sainte Vierge et à saint Louis, 
bas-relief à la cathédrale d'Auch (1818); statue de la Vierge, à l'église de la 
Dalbade, à Toulouse; la Sainte Vierge et l'enfant Jésus (1819), dans la môme église; 
le buste du chevalier Deville^ pour la Salle des Illustres, au Capitole de Toulouse 
(1827); d'autres statues pour la chapelle des Carmélites et le petit séminaire de 
la môme ville (1838); la statue colossale de Riquet^ exécutée en marbre et placée 
sur les francs bords du canal du Midi, à l'extrémitû de l'allée Louis-Napoléon, à 
Toulouse (1851) ; la statue du général Compans, érigée à Salies (Haute-Garonne), etc. 
Son dernier ouvrage (1861) est une statue en marbre de la Vierge immaculée con- 
ception. Nous regrettons que l'espace nous soit limité. Nous ajouterons cependant 
qu'on doit à Griiïoul-Donal un écrit estimable : Essai sur la sculpture en bas- 
relief ou règles particulières à observer dons la pratique de cet art,,. — Toulouse j 
imp, de Caunes, 1821, in-S. Nous renverrons, au surplus, nos lecteurs à la très- 
complète Notice nécrologique (d'où nous avons extrait ce qui précède), que M. Ur- 
bain Vitry, inspecteur de l'École des Beaux-Arts et des Sciences industrielles de 
Toulouse, a insérée dans le journal de cette ville, le 3 décembre 1861. 

HuRTREL (Arsène-Charles-Narcisse), né à Lille, le 25 juin 1817, y est décédé, le 1*^ dé- 
cembre. Il était élève des Écoles académiques de cette ville, dirigées par M. Edouard 
Liénard. Entré dans l'atelier de M. Ingres en 1835, il suivit à Rome, à ses frais, 
son illustre maître, lorsqu'il y fut appelé comme directeur de notre École. Hurtrel 
a pris part aux Salons de 1841, 1845, 1848, 1855, 1857 et 1861. En 1848, il exposa 
en outre, sous le prénom de Jules, deux tableaux, le Soir et le Matin,, afin de pouvoir 
faire figurer quatre toiles au lieu de deux, nombre auquel le règlement avait 
limité l'envoi de chaque exposant. Il a également exposé à Bruxelles en 1854. 
et à Boulogne-sur-Mer en 1856. On lui doit notamment une copie de la Vierge à la 
Chaise, exécutée à Florence (1839), à l'École des Beaux-Arts; V Apothéose de saint 
Chrysole (1845), à l'église de Comines (Nord); le Couronnement de la Vierge^ à 
l'église de Beaucamps (Nord) ; Jésus-Christ appelant à lui les petits enfants, à l'église 
Saint-Étiennc de Lille. Son tableau exposé en 1855, Un petit chou, s'il vous plaît. 



— 400 — 

Simon {Auguste]^ né à Tours, le 8 novembre 1776, était un amateur éclairé des beaux- 
arts; fils d*un négociant, il vint fort jeune à Paris, fit de bonnes études au collège de 
Juilly, et obtint le diplôme de docteur en médecine, mais ne s'en servit jamais. 
M. Faucbeux a consacré deux articles intéressants à Tappréciation du Cabinet de 
M. Simon, dans la Revue universelle des Arts. Encore une collection bien péni- 
blement amassée, et qui sera prochainement vendue. Simon est décédé le 5 sep- 
tembre à Paris. 

Tddot {Louis-Edmond), peintre et lithographe, né à Bruxelles, de parents fiançais 
(et non à Rouen, comme l'ont avancé certains journaux), le 23 août 1805, était 
élève du baron Gros. Il a figuré comme peintre au Salon de 1838, et comme litho- 
graphe à ceux de 1833 et 1853.11 avait inventé un procédé de lithographie à la manière 
noire, qui a été apprécié par le journal V Artiste (tome II, année 1832, pages 213-214- 
238-339). Il s'était fixé & Moulins (Allier), où il fonda une école communale de dessin 
en 1836 : il y a vécu professeur. On lui doit : Éléments de Dessin industriel, 
ouvrage destiné aux commerçants et orné de 5 planches, — PariSj Carillan^ Gcery^ 
1838-39, in-12. Il a fourni des planches à V Ancien Bourbonnais^ d'Ach. Allier et 
L. Batissier. Tudot est décédé à Moulins le 8 décembre, et M. le comte de l'Estoile 
a prononcé un discours sur sa tombe. 

• 

Verrier {Paul'Barthélemy)^ peintre, né à Paris, élève deDroUing et de M. Biennoury, 
est décédé à Marlotte (Seine-et-Marne) le 12 septembre, âgé de 31 ans; il n'a figuré 
qu'à un seul Salon, celui de 1857, où il avait exposé le portrait de sa grand'mère, 
madame la baronne de Bawr, veuve en premières noces du célèbre écrivain écono- 
miste, le comte de Saint-Simon ; madame de Bawr, dont Jules Janin a écrit la bio- 
graphie, a laissé des romans, des ouvrages d'éducation et diverses pièces de théâtre, 
dont quelques-unes sont restées au répertoire, notamment la Suite d'un bal masqué 
(Français, 9 avril 1813).— Mademoiselle Mars s'y était montrée ravissante. Le jeune 
Vemier, enlevé trop tôt aux arts, a donné quelques lithographies sous le pseudo- 
nyme de Pochet, 



ÉCOLES ÉTRANGÈRES 



Andrew (John), graveur anglais, décédé au mois d'ao(U à Braine (Aisne); il a con- 
tribué à former en France une école de gravure sur bois. 

Atkinson (Thomas William), d'abord architecte, a voyagé avec fruit dans les con- 
trées de l'Amour et de la Tartarie chinoise (août). 

Batehan (Thomas), archéologue et ethnographe, décédé à Lombardale-house , près 
Rackewell (Derby-Shire) (septembre). 

Cahberlin, décédé à Bruxelles. 

Daneby (Francis), paysagiste anglais , membre de l'Académie royale, décédé le 9 fé- 
vrier, âgé de 68 ans, à Shell-house, Exmouth. 

DoERFLircEn, statuaire, professeur à l'Académie des Beaux- Arts de Vienne (avril). 



— 401 — 

RANCIS (John), sculpteur, élëve de Chantray; on lui doit des bustes du duc de 
Saxe-Cobourg, de la reine Victoria, du prince Albert, du comte Russell, de Brougham ; 
décédé à Londres (septembre). 

Gaussi (Vincenzo), sculpteur, auteur du monument érigé à Vicence, à Palladio; dé- 
cédé à Rome, âgé de 30 ans (octobre). 

Meideck (le général), peintre de batailles, connu bous le nom de baron de Hbidbgger; 
décédé h Munich, âgé de 75 ans (mars). 

• 

Hessf-Phiupsthal (le prince François- Auguste) , ancien major autrichien, amateur; 
décédé, âgé de 56 ans, à Nancy^ où il était retiré, et où il vivait sous le nom de 
baron de Falkker (juin) . 

Uessemer, professeur d'architecture, décédé à Stadel, âgé de 61 ans (i'évrier). 

Heusel (Guillaume), peintre du roi et poëte, professeur, membre du Sénat; avait figjiré 
en 1855 à l'Exposition universelle de Paris; mort à Berlin, âgé de 67 ans (novembre). 

KoEHLBR (Christian), peintre, né à Werben, dans la Vieille-Marche, le 13 octobre 1809 ^ 
décédé â Montpellier le 30 janvier. 

LEVERTEN-DoNALDSO^ (William), membre de toutes les sociétés artistiques de l'Angle- 
terre, frère de l'illustre architecte; décédé à Londres (octobre). 

LiESTE (Gornélis), paysagiste, décédé â Harlem (Pays-Bas) (juillet) ; avait exposé à Paris 
en 1855. 

Manche (Edouard), élève de l'École des Beaux-Arts de Bruxelles et de l'Académie 
d'Anvers; peintre religieux et lithographe; décédé à Paris, âgé de 41 ans [sep- 
tembre) . 

Mathieu (Joseph-Lambert), peintre, directeur de l'Académie royale de Louvain, mort 
âgé de 57 ans (juillet) ; il avait exposé à Paris en 1855. 

MiNGCET, peintre d'intérieurs, décédé à Anvers, âgé de li2 ans (février). 

MoNTELLi (Mcolas), architecte, décédé à Naples, âgé de 60 ans (novembre); il est 
auteur de divers traités relatifs à son art, et a terminé l'Histoire des monuments de 
Naples, commencée par Sasso. 

Navone, architecte, décédé à Rome (octobre). 

NiTzcH (Grégoire-Guillaume), professeur d'archéologie et directeur du séminaire philo- 
logique à l'Université; décédé â Leipzig, âgé de 71 ans (juillet). 

Orlof, peintre en miniature (février). 

Papperitz, paysagiste allemand (février). 

Passavant, l'auteur de Raphaël d'Urbino et son père Giovanni Santi; il a laissé auss 
quelques toiles; décédé à Francfort-suMe-Mein, âgé de 7/i ans (août). 

Pëneman (Nicolas), peintre; mort â Amsterdam, âgé de 51 ans (janvier); il avait exposé 
à Paris en 1855. 

26 



— 102 — 

ItR^ARi> (Bruno), architecte de la ville de Tournai, membre des Académies de Bel- 
gique, d'Amsterdam, de Tlnstitut des architectes de Londres; auteur ûe plusieurs 
ouvrages, mort cliez son fils le général Renard, aide de camp du roi Léopold (juin) . 

RiETSCHEL (Ernest); sculpteur, élève de Rauch, né à Pulsnitz (Saie] le 15 décembre 1804; 
décédé à Dresde le 21 février; professeur à l'Académie de Dresde, membre corres- 
pondant de rinstitut de France. (Voyez V Illustration du 17 mars 1861, avec portrait 
et reproduction du monument de Luther.) 

ScHADOw (Félix), fils du célèbre peintre de T Académie de Dusseldorf, peintre d'histoire, 
décédé à Berlin le 25 juin, âgé de 43 ans. 

ScHviD (David-Alois.), décédé à Schwytz, âgé de 70 ans (avril). 

Sdbanna (Michel Angelo Consolo), architecte sicilien; décédé en juin. 

Sijys (François), né à Ostende, en 1783, élève de Pcrcier et Fontaine, premier grand 
prix de Home en 1812; directeur de la classe des beaux-arts de TAcadémie de 
Belgique; décédé au château de Munken-les-Bruges (juillet). 

Tarass-Chevtchenko, po^te et peintre, décédé à Saint-Pétersbourg. 

Vam Den Bbrg (J. E. F.), peintre d'histoire, directeur de l'Académie des Beaux-Arts de 
La Haye, décédé à La Haye le 20 juillet. 

Van Os, peintre et graveur hollandais, mort à Paris le 22 juillet, 21, rue Bréa; une 
vente importante a eu lieu après son décès. 

ZwiRNER (Ernest-Frédéric) , architecte de la cathédrale de Cologne ; décédé à Cologne, 
Agé de 60 ans (septembre) . 

Emile Bklmrr de La Chavignerir. 



Parts. S Jan\i4>r IMf • 




TABLE DES MATIÈRES 



RENSEIGNEMENTS OFFiaELS 

Ministère de la maison de l*Ehperedr t 

Administration des établissements de la Couronne . 2 

Ministère d'État 5 

Direction générale des Archives de TEmpire 11 

Institut impérial de France ......'.. 12 

Bibliothèques publiques lU 

Ministère de la Justice * 17 

Imprimerie impériale ïbtd. 

Ministère des Finances. ... 18 

Commission des monnaies et médailles Ibid. 

Ministère de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics 20 

Conservatoire impérial des Arts et Métiers 21 

École centrale des Arts et Manufactures 22 

Ministère de la Guerre 23 

Ministère de la Marine et des Colonies 24 

Ministère de l'Instruction publique et des Cultes 25 

Muséum d'histoire naturelle « . . . . 29 

Ministère de l'Intérieur \ 30 

Direction générale de l'Imprimerie et de la Librairie Jbid. 

Préfecture de la Seine 32 

Préfecture de Police 34 

ADRESSES DES ARTISTES ET DES AMATEURS DOMICILIÉS A PARIS 

Peintres 37 

Peintres-verriei-s. . .54 

Graveurs sur acier et en taille-douce 55 

— sur bois 57 

— en architecture 58 

Sculpteurs-statuaires 59 

Architectes 64 

Amateurs de tableaux, dessins et estampes 79 

Amateurs d'objets d'art et de guriosftés 85 

Appendice 87 



» 



ADRESSES UTILES AUX ARTISTES ET AUX AMATEURS 

Marchands de tableaux 92 

Experts en tableaux 93 

Restaurateurs de tableaux !hid. 



— 404 — 

Éditeurs et Marchands d'estampes 9/i 

Restaurateurs d'estampes 95 

Marchands de curiosités, objets d*art, médailles, etc W6<</. 

Antiquaires .~ 97 

Encadrements d'estampes, tableaux et pastels 98 

Mouleurs-iiguristcs Wid. 

NOTICES SUR LES BEAUX-ARTS 

L'Art et les Artistes en 1861, par M. Victor Fournel lOa 

Notices sur les cabinets d'amateurs à Paris. — Cabinet de M. le comte de 

Momy, par M. Paul Lacroix 125 

Cabinets de MM. Eudoxe Marcille, Bourlon de Sarty et Lavalard, par M. Hor- 

sin Déon 129 

Liste alphabétique des membres de l'Académie d'Architecturo 150 

Droit des peintres et des sculpteurs sur leurs ouvrages, par M. Horace 

Vernet (de l'Institut). .* 157 

De la physiologie philosophique appliquée aux arts d'imiration (Fragments), ^ 

par Eugène Sue 175 

Le portrait dans l'antiquité, par M. Alfred Michiels 193 

Note sur le coloris, par M. Auguste Couder (de l'Institut) 218 

Essai d'un catalogue de l'œuvre de Charles Le Brun, par M.Jean du Seignour 

(statuaire) 227 

West et sa famille, par M. Dauban 253 

Journal artistique de M. de Monconys 257 

Petit Guide des artistes en voyage, par M. W. Btirger 287 

Notice nécrologique sur J. D. Passavant, par M. Otto Blûndler 309 

Documents et mélanges historiques 319 

Procédés, inventions, découvertes 334 

Bio-bibliographie des peintres et dessinateurs français 341 

Appendice à la bio-bibliographie des peintres français 357 

Bibliographie des ouvrages publiés en France sur les beaux-arts pendant 

Tannée 1861 361 

Nécrologie artistique de l'année 1861, par M. Emile de la Chavignerie. 

École française 304 

Écoles étrangères , . . . 400 



M/Si 'Zif