Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at |http: //books. google .com/l
A-;
•é:
J
ANNUAIRE
DU CALYADOS.
Tous les Exemplaires sont paraphés par
TAul
SS' TmOUVX G«BZ XES PRf KGIFAUX LIBRAIRES
DU DEPARTEMENT.
Prix : a francs.
ERRATA.
Page 88 , Ugne 6^ au lieu de : remord ^llêtz :
remords.
Page io5 , ligne 9 , au lieu de : arches légères,
lisez : ar< hes élégantes.
Page log, i***. si a', lignes de la note , au Heu
de : mais elle a donné pendant le rigoureux hi^
per t eic. , lisez : mais elle a dooné ces dernières
années , et noummeat pendant h rigoureux
hif cr i eUt
ANNUAIRE
DD DÉPARTEMENT
POUB
l'ANNÉE 1831.
CAEN,-
IMPBIMEIUE DE F. POISSON.
A'- ■
^
'!!±±
■JIWJJ
l^io-x.^
PRÉFACE
Les évéoemens ({ui ont rétabli ea
>^3o nos institutions sur leurs yëritabief
bases y ont nécessairement apporté dans le
personnel des administrations des change-
wens qui n'oBt pas permis au rédacteur dç
l' Annuaire de réunir tous le^ rensei^ne-
mens statistiques dont il se proposait de
faire usage. Il a même été tenté plus d'une
fois de renoncer à une publication qui lui
paraissait devoir offrir peu d'attrait daay
un temps où les esprits août naturellemeat
dirigés vers les grands intérêts qui s'agiten);
en France.
Quelques «ncoucagemex^s hononablei et.
des conseils puisas dmis d'aiaties considérâ?-
ti^my l'ojat déteiwoé «à continuer. II #
ocMiipris d'ailleurs que soi^s le gouverne^
ment qui nous régit; il était permis ^ même
A-
4 PtiiTkCEp
dans un Annuaire , d'aborder avec liberté
non-seulement toutes les questions d'intérêt
local , mais encore quelques-unes de celles
dont la haute administration s'était jusqu'à
présent réservé le débat. Une discussion
franche et loyale , quel qu'en soit l'objet j
loin de paraître téméraire , sera accueillie
maintenant avec faveur. Il s'ensuit qu'on
peut considérer comme un devoir pour
quiconque n'est pas en position de servir
son pays par ses actes, de soumettre aux d^
positaires de l'autorité le résultat de ses mé*
ditations. Sans doute il poiu*ra arriver que
fies intention» eeront méconnues ou dénatu-
rées y et que tout en faisant usage de ses ré-
flexions , on ne lui en saura aucun gré ;
mais qu'importe y pourvu qu'on en profite
en effet ?
A ne l'envisager que sous ce rapport , un
ouvrage périodique de ce genre/ pourrait
être . d'une grande utilité , surtout si les
personnes qui s'occupent des matières qu'il
rmÈtfACB. 5
«otnpoTte Toukieut contribuer à «a vàdbo-
ticm. •
On ne peut xiouter , au reste , qu« l'appel
tpie nous Élisons iei à toutes les lumières et
il tous les intérêts ne soit bientôt entendu.
TJn des premiers bienfaits de la lot nmni^
cipale et départementale qui nous est pro^i
mise f sera d'appeler aux affaires les iiommeg
qui y seront propres y à l'exclusion des in-
capacités qu'on y voit surgir depuis long-
temps y comme pour prouver la nécessité
de changer de système. Le goût des études
administratives s'étendra en proportion dea
droits des administrés. Traitées autour*
d'hui avec dédain par des esprits super-
ficiels qui n'en possèdent pas lès premiers
Siemens f ces études deviendront un jour
une des bases de l'éducation publique. On
peut du moins l'attendre d'un gouverne-
ment comme le nôtre , qui doit s'attacher
avant tout à former des citoyens. Nos
Aevoirs et nos droits sont aepuis qua->
é FuipÀGsr
•rante ans inscrites dans un<e foule de lois
éparses dans nos Codes ; il est temps que
ceux qui sont appelés à exercer les uns ou
à revendiquer \t» autres y pénètrent enfin
dans ce labyrinthe. Que désormaië Tapti-
•tilde aux elnplois de Tadministration suit
•une condition pk>ùr les.obtenir , et ces études
deviendront bientôt populaires.
Caxkitdiiiea.
ÉPOQUES DE L'ANNÉE i83i.
Années £544 àe la période JuUenne.
s584 de la fondation de Rome , selon Varron •
9578 de l'ère de Nabonassar.
9607 des Olympiades, ou la 8«. année de la 889*.
1946 des Turcs. •
COMPUT ECCLÉSIASTIQUE. . Qt7ATRE-TElirs.
Nombre d'or «n x83i. 8 FéTrier, 93,9fiets6'
Sp*,*^*®;: ; ^^" i ^*»»* «^^ •; «* •»•
Cycle Solaire 90 Septembre , ai , 93 el «4.
Indiction l\omaide ... A Décembre , 14, i8 el 17.
Lettre Dominicale .
')
FÊTES Mobiles.
Septnagësjme , 5o jaDTÎer.
Les Gendres , x6 février.
PAQUES, «avril.
Les Kogations , 9 , 10, n mai.
ASCENSION , 19 mai.
PENTECOTE , 99 mai.
-la Trinité , 99 mai.
La Fête-Dieu , 9 juin.
1". Dimanche de l'Avent , 17 novembre.
Signes du Zodiaque.
V Arieê, le Bélier.
\f Taurus , le Taureau.
XX Gemini , les Gémeaux.
Ô Concert VEcre visse.
^ Léo , le Lioa.
m? FirgOy Ja Vierge.
fS^Libra , la Balance.
Ul Scorpius i le Scorpion.
^ Sagittarius, le Sagittaire.
X Capricomus, le Capricorne,
ssas Aquarius , le Verseau.
)( Pisces , les Poissons.
Planètes.
'■■'
$ Mercure.
â Vesta.
J Vénus.
Tp Jupiter.
1 Terre.
^ Saturne.
^ Mars.
jg Uranos^
G Cérès.
4 PaUas.
Soleil,
^ Junon.
^ Lune.
* tcimBiïK.
oumuntcnuiit del'klipu i , 3 h. !ki m. ïUdaHilr.
lUieui ib. ïiBi.
in de I'£c11pie i «fa. tSni. iN.
Ixtioùl, écUPH di lotail , bu'irMi à fmrit.
Le lï luiu, ëcbpu ôa lue, învUiblc k £erij.
> f rtewmr^ c:onm.ei.cera le •> Hari, 1 1 b. t>- d« rnaUn.
,;i(,'coin.b™™.. le .. Juin, i » *: 4"^'3£ ^j^ï„-,„i,
i'Aïuer commence» le u Décembre , i i b. if do loir.
Tahttaa dti plut gnmda Vvitt paar roniut lUl.
Le ■{ Kilt. V. I
Le 9S F- 1
r-
CALENRAISm.
Danf nof porU Us plus grandes marées suivent d*iui
jour et demi la nouyeUe et la pleintf lune. On aura
ainsi l'époque où elles arrivent «n comptant un jour et
demi après ïé» syiygies. On voit par le tableau ci-
dessus que les marées du i5 mars, du iSavrUet du
as octobre , teront les plus fortes die cette année EUes
pourront ooeasiooBer quelques accidens si les venta les
favorisent.
H
ÉQUATÏÔN m L'HORLOGE;
Lé temps vrai ou apparent est celui qui est réglé par
le mouvement vrai du soleil ; ainsi le midi vrai est l»in«-
ftant où le centre du soleil est dans le méridien. Un jour
vraJ'est l'intervalU de~ deux retours du soleil au même
méridien : pendant cet intertalle , il ptsse au mértdieu
56o degrés do l'équateur céleste , plus un arc de ce cer-
cle égal au mouvetnenl diurne eu soleil eu ascension
droite. ^Josi ,^ ce mouvement étant inégal , les jdurs
vrais ne peuvent être égaux. Une horloge bien réglée
ne s'iiccordera avec le temps vrai que quatre fois dans'
l'année ; tons les autres jours elle avancera ou retar-
dera t selon que la longitude moyenne du soleil sera
plus petite ou plus grande que son ascension droite |
vraie.^
< Extrait de la connaiuance des temps. )
^J
1^
Gaieudrieii.
1
.fc.
.1
irQ
1^
i:
-.4
&
^
•s
>*
s
an
<o
-«
•^
«:
a
<^
Q
»»
S
^
1
1
•«
^
fl^
^
Ci
^
â
*•
;^
M
ss
«
%)
•\
•«:
**
8U
r»
S
•\
j^
eo
*••
"«
•\
-«5
«1
-es
^
a
S*
jv»
*•••
a
ûM
^
•«
55
m
•
• ntO a> IS. hstO OMD O>«0 -* !«.
•
•• p» »« ,N m ^
•
S
•
. 1
S
•
•''pOOOçîjOOggj;^
•
•
OOOONHOO HiM ^ m*
p* m w i^ p4 M
•
s
1
•
f^ f< ^< H »< »<
î
•
1 :
.•^ te s •< s »n «» .'< « o Se; Q
caLeh bBi
n JoDrs I IfOMt J SOLIIL. I Lu
Jsemain.l du SainU. iLav.lCou.JUvcr
. B..ae', î..'
Tflo ,éï(que',
1- ? 49^
.. bylnir», év. K 1?'
Mnr.abbÉ. ; 2'
'^ÉVfllEB. i
1 dam les Poisson* le 19 , à
h. til du malin.
,à8h. «a'duioir.
1 .à-gh.S/diisoir.
9 , 5 h. e' .1» soir.
, à 4 h. 59/ Ju 6oir.
iu«ni de 44' le malin « de
45' le M.ir.
»- 1 „„,.. 1 l™. :
%,t:x.
■"•»"■■ 1; iFï:?
:fc-
4i>'."'d;.
1. KmI"!.», m. 7 »51 4*1 .'o-!9«.
6^-m,ai.
,l..À|»Ui«,Y. 7 |i. ",4 |''47|'7
1. S«'ei'in, îv. 7 4 >7l G * 4Gi}
lojeudi.
■■'•rmciÛ.
,U;KBl.li^,v. 7 • i«\^ 4 Vso
SS:Sl
rr«?:p4 j!| \UV.
,.F.«.lin.n.«t.6 S;. S, 8 !8 a. s
SE-
\t£% Il i\ '■' "!
liFdKlr.
iz""
•fill'eodr-
q„„u-, Timp.. ï 44 '7 '^Mi4 SB"
11, FlorcQl. fi if> SI 4 i3; 6 Ô4is
<6um7di
1. riiu ,'p=p«, p M îi * "i ° "■'*
K'di. |..Boi».i.,.i.. [S H,ï ei7 K\i tsi«|i
.L,
Le Sol«il enlie daiols \
G n. Q. le 6 ,à5h.îo/
iS N. L. le i4,à eh. gg/
OP. Q. le 3», à loh. 9'
© P. L. laaS,i 8 h. Si
Les jours croissent de 5S'
C ALXKBK tE
M
FETE-DIEU.
Ils. ClDlilda, ]
1. QuiriD, tt.
1. Silvint . pape.
■■.Kh. «ICclH.
. t. Paulin , iy.
iiPiil
; iii:
Ml
iîl»
• ^. L. l«9,Ai h. a7^<lLii«ir.
9 P.O. Ui6,à eb-ii^dutoir.
G P.. U k 34 , A 9 h. 14/ (tu ««ir.
LW ÎMioi idiuiniient de 38' le maiii
i'tli*
SEP'
Le Soleil eolre d
7 h.
«N.L.1B6, ài
CP.Q. U 14, i
©P.L. le 11, à
HD.QAe ai.
Les jours diminui
L*i. itgB. Lev-jCl
•»iindi. I.
1. Wdul . anii.
i.JiniBcpT. «id-
î a ;i si,
5 ii'c s
5 i3,6 * . .
4 il. G
OCTOBRE.
Le Soleil entre daii» k Scorpion le a4 . *
4 b. I y do nuua.
»N.L.le5,à9h. 5J' du Boir.
B P. QJ U i4 , * o h. g' du nsaUn.
©P. L.Ual , àSh. 54/ du in»tin;
€ U. Q. le aS , à o hL lu' du malw.
Lss ioHW dÎBiiuuenl de-5i' le malin el dé
bif le «oir.
■N
Calïitoeika.
ft
NOVEMBRE.
Le Soleil enlre dans le SagtUaire le aS , à
o h 44^ du m a tin.
(f) N. L. le 4 ) à 1 ïi- 47' *^" **'*''•
2) P. Q. le 13 , à 6 h. 65^ du soir.
©P. L. le 19 , à 7 h. 7' dn soir*
, C il. Q. le aft , à 10 h. 07' du mâtiné
Les jours diminuent de ^9/ le inaliu et de
38' le soir.
Joars
tai de
fSemaio.
irs j
àeè Séints.
S0LEIL.
Lcv [Cou.
ni. .v.!H. M.
ijOiardi.
« mercr.
5 jeudi.
4vendr.
5 sajoiedi
6 a4 Oim,
7 lundi,
i^ mardi,
g mercr.
j^oje^di.
11
la
vendr
samedi
13(45 Dim.
14'lundi.
i5,mardi.
16
17
18
90
nwTcr.
jeudi.
vcndr.
samedi.
2Q Dim.
siilundi.
Aajmardi.
aSlmercr.
s4 jeudi,
aS.veudr.
aGJgamçdi
«7(1. Dim
98 lundi,
agmardi.
Somercr.
I -
LA TOUSSAINT.
Les Trépassés.
8. S^arcel , év. .
8. Chartes Borrom.
8> ^'jgor , évêque.
8. Léonard , abbé.
Florent, évêquè.
Çaintcs Reliques.
s Théodore^ év.
s. Marlin , pape.
8, Martin , éyêque
B. Buf , évêque,
8. Brice , éveque.
8. Laurent , év.
$. ]Malo , évçque.
s, Kucher , év.
«.Orég. Thaumat
s, Odon , abbé,
ste. Elisabeth, R.
^. Edmond, Roi.
Présent, de la V.
8te, Cécile , v.
8. Clt-menl , pape,
8. Chry.'^ogone ,m.
ste. Catherine , v.
8. Lin , pape.
JL'A^ent,
8. Soslbéne.
Saturnin, év.
8. André , apôtre.
/
ai
g *' - - ■■■*■■■ • ■' _ ■■ • - - ' ■ ■■in -■ ?;;:;=:ia»
I^RINCIPALES PUISSANCES UË L'EUROPÊ.
France.
Louis-Philippe I**". , Roi des Fraudais ,
né à Paris le 6 octobre 1773 , maiié le 25
novembre 1809 , àr*
Marie-Ahelie f princesse des Deiix-Si-
ciies,né6 le 26 avril 178a. De ce mariage :
Ferdirahd-Philippe-Loïiis-Charles-Henw-
Joseph, duc d^Oiièans, né à Palerme le 3
septembre i8io.>
Lp DisE-MA^^iE-TnÉRisE - Charlotte - Isa-
belle d'Orléans , née à Palerme le 3 avril
1812.
Marie - Christine - Caroline - Adélaïde -
Françoise-Léopoldine dX>rléans , néa à Pa-
lerme le 12 avril 181 3.
Louis- Charles- Philippe - Raphaël d'Or-^
LÉANs , duc de Nemours j né à Paris le 25'
octobre 181 4'
Marie-Clémentine-Caroline-LéopÔldine-
Clotilde d'Orléans , née à Neuilly le 3
jvtin 1817.
François- Ferdinand- Philippe -Louis -
Marie d'Orléans , prince de JoinyUle y né'
à Neuilly le 14 août 1818. *
«4 PRINCIPALIS FiriSSAIirGES
HEXRI-EuGtNE-PflILIPPE-LoUIS d'OalÉANS,
dub dfAumale, né à Paris le i6 janvier
1822.
Antoiiïe-Marie-Philippë-Louis d'Orléans^
duc de Montpensier, né à Neuilly le 3 1 juil-
let 1834.
Sœur du Roi.
EuGirrE-ADELAÏDE-LouisE ( Mademoiselle
d* Orléans ) , née le 33 août 1777.
Espagne^.
Ferdinand VII , né le i3 octobre 1784 ^
roi d'Espagne et èts Indes le 1 9 mars 1 808 ^
veuf en troisièmes noces le 17 ma^ 1829 j dé
M-axie-Josephe- Amélie de Saxe , remarié le
11 décembre 1829 , à
Marie-Christine, née le 37 avril 1806 y
princesse des Deux-Siciles.
Portugal»
. Marie II , fille de Pierre , empereur dot
Brésil, née le 4 avril 18 19, reine de Por-
tugal et des Algarves , fiancée à Vienne y
le 29 octobi^ 1836 , à
Don Miguel, son oncle, Infant de Por-;
tugal.
Deux-Siciles*
Ferdinand , roi des Deux-Sidl^a y né lo
13 janvier i8fo.
DE l'Europe. 2 5'
£tats-Komains«
Sardaigne.
€b ARLES-FÉLIX BE Satoie , né le 6 avril
1765, roi de Sardaigne le i3 mars 1821 ,
marié le 7 mars 1807 , à
' Marie-Ghristire- Amélie-Thérèse ^ prîn-.
eesse des Deux-Siciles , née le J7 janvier
Autriche.
François I*'. , né le 13 février 1768 , roi
été Hongrie et de Bohême le i*'. mars
1793 ,' empereur d'^Autriche le 11 août
iBo4 > remarié en quatrièmes noces le 10
novembre 1816 , à
Charlotte-Auguste, princesse de Bavière,
née le 8 février 1792 .
Ferdinand - Charles - Léopold - JosephI-
François-Marcellin , né le 19 avril 1798 ,
archiduc d'Autriche , prince impérial ,
prince royal de Hongrie et de Bobémej,
Grande-Bretagne et Irlande.
Guillaume IV, roi d'Angleterre , né le
is août 1765 , marié le ii juillet 1818 , kt
j£DiLAJLD£-Aai£Ll£-L0UlS£-TH£R£S£«CARO^
a6 PRINCIPALES PiriSSANCÊS
WNE , fille du feu duc de Saxe-Meinungen ;
néeïe i3 août 1792.
BAVltRE.
Louis , né le »5 août 1786^ roi de Bavière
le i3 octobre i8a5 , marié le la octobre
1810 , à
THÉRÈSE-CHARLOTTE-LoiTlSE-FRÉDiRlQirE-*
AMELIE , néeie 8 juillet ^792 , fille de Fré-
déric , duc régnàint de Saxe-Altembourg.
Maximilien , prince royal , né le 28. no-
yembré 18 11.
Wurtemberg* ^
Guillaume ^ né le 27 septembre 1 78 1 , roi
de Wurtemberg le 3o octobre 18 16, veuf
le 9 janvier . 819 , de Catherine Paulowna ,
sœur de Tempereur de Russie ^ remarié le
i5 avril 1820 , à
PAULiNE-TflÉRÈsE-LeuisE , princcssc . de
Wurtemberg , née le i\ septembre 1800.
Charles-Frédéric-Alexandre , né le 6.
mars 1828 , prince royal.
Saxe. ,
Antoine , né le 27 décembre l'jSS , roi de
Saxe le 5 mai 1827 , veuf en secondes noces
le 7 novembre 2827 , dé Marie-Thérèse-
^osèphe-ChârlotteJeanne , soeiir de l'empe-
reur d'Autriche.
x>£ l'Europe.^ ^7
Ma^cimiiien-Marie-Joseph , ne le 1 3 avril
1759, frère du roi , marié en secondes noc^s ,
le 7 novembre 1825 , à
MARiE-Lo0is£-<CHA&LO'n£ , née le a oc^
tobre 1802 , sœur de Ghaiies-Louis » duc
régn ant de Lucques.
Pays-Bas*
Guillaume^ né le 24 août 1772 , roî des
Pays-Bas Je 16 mais 181 5 , marié le !•'. oc-
tobre t79i ^ à
FreDERIQUE-LoUISE-WiLHELMI!! E DE PrU^SE^
née le 18 novembre 1774»
Guillaume - Frbd]éric - Georges - Lo uis ,
prince d'Orange , né le 6 décembre 1 792 ,
marié le 21 février 1816 , à
Akne Paulowha , grande -^ duchesse et
«œur de l'empereur de Russie ^ née le x8
janvier 1795.
Danemarck*
Fréôérïc VI , né le 28 Janvier 1 768 , roi
de Danemarck le i3 mars 1808 ^ marié le
3i juillet 1790 , à
MARiE-SoPHiE-FRÉoiRiQUE, fiUcde Charles
Landgrave de Hesse , née le 28 octobre
1767.
Caroline , née le 28 octobre 1793 , prin-
cesse royale , mariée à son cousin FRiwÉmifj-
Ferdinand , le i*'. août 1829.
%%> l*ïlINCiyALES PUISSA^îCES
SuiDE ET NORWÈCE.
Charles-Jean, né le a 6 janvier 1764?
roi de Suède et de Norwège le 5 février
ï8i8', marié le 16 août 1798 , à \
Eugénie-Bernardine-Desirée , née le 8'
Qoyembre 1781.
JosEPH-FRANçois-OscAia , ptince royal ,.
né le 4 juillet 1799 , marié le 19 juin
2823 , à
Joséphine - Maximilieptne - ëogenib de-
Levchtemberg y fille du feu prince Ëugènis
de Beauharnaiâ.'
PbussEv
FF£OÉRiEC-GiTix.LAvaiE III , né le 3 août'
1770 , roi de Prusse le i6novembre 1797 ,*
Yeuf le 19 juillet r8io , de' Louise- Au-
guste- Wilhelmine de Meckleml>ourg-Stre^
litz , née le 10 mars 1776.
FBEnÉRiG^jrviLLAirME , prinfee royal, né le
i5 octobre 1795, marié le 39 novembre
1823 , à
ËLISABETH-LoniSE DE BaTIÈRE.-
S^ussrE.
Nicolas Pàulowitgh , né le 6 juillet 1796,
empereur de toutes les Russies et roi de
Pologne le i*'. décembre 1825 , marié le ij
juillet 1817 , à?
ÀLSXAHDmA - Feodobowna ( Frëdérique-
Louise-Charlotte-Wilhelmine ) , née le i3
juillet 1 798 , fille de Frédéric-Guillaume HI,
roi de Prusse.
ALEXANDRfi-NiGoiaowiToa f hA le ag aTril
1818 I prince impérial.
Tu&quib;
Mahvoui» Il , né le 20 juillet 1785, pro-«
clamé empereur Je a 8 juillet 1808.
Abdul-Medjid ; ué k 20 avril i8aj i
{Rince impérial*.
s»*' muunEJBJta,
COMPOSITION DU MINISTÈRE.
DiPAATElIElfT D£ LA JuSTIC£.
M. DEFONT ( de TEure ) , 0. ^jfc , membre
de la Chambre des Députés , gaixie-des-
ifçeaux f ministre et Mcrétaire-d'état.
Département des affaiioes étaaitgères.
^ M. le comte SiBASTiAiii , G^ ^ , ministre ^
et secrétaire-d'état.
DÉPARTSUBlfT DE l'InTERIEUR.
M. le' comte de Montalitet , pair de
France , ministre et secrétaire-d'état.
Département de la G verre.
M. le duc DE Dalmatie , pair de France y
C. 3)(c ^ G. ^ I ministre et secrétaire-d'état.
Département des Finances.
M. Laffitte ^ y membre de la Chambre
des Députés , ministre et secrétaire-d'état ,
président du conseil des ministres.
Département de la Marine et des Colonies;
! M. le comte d'Argovt , pair de France /
! ministre et secrétaire-d'état..
[DÉPARTEMENT DES AFFAIRES ECCLESIASTIQUES
ET DE l'Instruction puhlique-
^. Merilhou , ministre secrétaire-A'ëtat.
DIRECTIONS GÉNÉRALES.
Douanes. M. . . . , directeur-gënéral.
Ponts^et-Chaussées. M, Bérard , mem-
bre de la Chambre des Députes , conseiller-
d*état , directeur-général.
enregistrement et Domaines. M. Cilmon^
membre de la Chambre des Députés, O. ^ ,
directeur-général .
Contributions Indirectes. M. . . . y direo-
leur-généraL
Postes, M. . . . , directeur-général.
y
I
• 1
DU DÉPARTEMENT: : .
'DIJ C'ALVABOS.
■ topogVXphie.
:» , ■ ' 'f '• ! '.^ . • ' » .Ji
jLa Tille de Câenesf située! au confluent situatiocu
de rOme et dé TOdon ,.. sous» le 49* •■degré
11' 1 '»'' . de I lalitu^e septentrionale >, '. et Ic/
a^. degré ^i* â?'^ de ;loiig|itÉide. ocoideiittde.
Lesâiubourg» c>ceupfnt lesodtefireqEqut'la
xMsetreKit dans la riakite.TaU^ qu'arro^nt*
oesr'riirieresl' -o, . - . i ;. ■ ';. .. • .-
, ' ».•■".
' Les coit>tÈ(unes qui bornent son terri- Limites.
foire" soht*', ail N. , Èjprbn ; "ai W:**È;,^
M^nWHW j^ Ftst/ AidàdéVîlle • dû S. î&; ,
eôrmeUës^;W«^'«. E! ' ifs^ ^ÎS. ^ ÏHe-
magne ; au S. S. O. , Louvigny j à l'Oiicât
matn-là-BlaaaiiB-Hérbe; ëtiiiiN: »: , St^
Ccbtést.-'.. "*'' "•• • ■•-''-'
* . ' )
34 *- -AHlIVâtllE 'BIT GAIrTAOOS*
Ce tierritolre renferme' 1966^ Keetare» «
67 ares 98 centiares y qui se divisent ainsi
qu 11 suit : . < .
Division du Labours, 1441 h. 4^** ^4 ^* 'ardins,
1 56 h. a a. 60^ cr Pâturés ', 66 tis wr «.
62 c. Prés \ id4 h. 35 a'. *6i'c. Vergers ,
7 h. 53 à. 41 c: Bw^tftttlis ,-49' ft--^ ^
Futaies y 4 ^^ ^^ .^* ^Carrières ^ 3 h. 56 c#
Terres vaines et vagues , a h. 65 a. 4^ <^*
Propriétés bâties y l44 1^* 9^ ^* 4^ ^*
E«cndu#. Sa plus grande longueur , soit qu'on la
prenne dé la Défni-Lun^ jusqu'à l'extré-
mité de la rue de Bajeux , soit qu'on la
ibesure de ee deimi^ poînt'à' l'extrémité de
Calix ) dans le finibourg Saint-Gilles , ett
d!eiiviion S^Soo mitr^i , eà droite lîgiiê;
. On y compieà peu près 'd^bbo ^aaisbns.
:Sà pc^ralfttioo y d'après ksr denuers^ t^
^^" ^ '^°' oensemeiis ofSèièb^ est de 'Z%^t%i krintaim
C'était autrefois la capitale delà Basses
Normandie. A lafonnation des départemensy
elle devint le cbe&4ieu de celui du Cal-
Tad^s I et ensuite de k i4*«: diviaion mi^
lit^iioe y -qui a été transférée à Roueiji eii
1839/ ...
C'est le fiége d'c^e Cour xovale y d'un
triliunal de première instance y d'un tri-
bunal de commerce j de deux justices de
.i A'
- Sotti le M^y)^ HBligieus ^ oft J cxnnpte
"^'^^iMs^fMftroiiikilès ou coririei, «t %
«tMfittièilet^ iamiy t<«UFM dti !**• cloëêê:
SwBteme I a^eftn et VftifoaU« ^ ot$r§ê <k
^ Xi^iiae.ccHuiffwrialr râbjAa^de Caeia
:«nib]!«i$Be dam mm . an o<idiae<mfii t k» d4-
.jwrtfinen» du .Gidyadoe ^ d^ k Ifanclui et
;de iltOvne^ ...... v . Tenpéra-
' > Oo jouît à,Cmi> c^^tiiie tempfrature aMeos
«dpHCfi t: toek .gmîrafkmeiit fanniidew - Lee
«entendit iKordktQuefi et dti Sod^^Oneat ^jQft
iCBiHc cpii^ dcmfflent le^pttutJbftbitueUtMMMBt.
. . iStA : ibQnmnenii y , kes. quais, et ;eei pco^
Aimedcifly notaiiBxieiit cellei qu» sont située»
itir left hooda dé TOrae ^en mideRit Jk séjour
jtgréabli&j8t;]ui Asaîgaest im rai^ distiogué
rpaim ks "liileadùJloyauiiiis. ^
- * " î * ' ' • . 1
0RIGIN9.
Toutes let fpis que k ibudatiott d^ villes *^*"cSîn. *
ne aie rMtaobjs. pas à quelques évéueiiieits
qui en déterminent la date ^ il est rare que
ks recherches les plus laborieuses puissent
Cacn.
36 ANNuimABVXUlZi^ADOS.
supposant exercées avec une saine f»i^^ ^
xr^OTchieiiAe^ »tjoh|iOiidi«a^rf»e^f; pp|% ré-
«euJuat, q\iKfeii«,cfi3»î5 Ui^^«^'jt«^ rip;a,^om-
dation de la ville de Caen (i^j^iÛjfti^iîeHf
pou) satiséovtetfiè ce^ ■ otA^wTomuàink y la
>â&aiiiit(nsiii0niter à^GadttiAi: M. d^-Bfâis
'qiii'rarpporltty.ay<3e sa oa'i^étK éirdtnaiipiB;,
les diiFérentes. opinions qui avaieaC-qtrdqiW
itxédiÈidbyBuçL tctops V^^ cîle iin ^pasfagé^ de
(l-UistatiiogKnj^lie^ j^aïAs £aiî|e aéft'tfayéi»» «l^
la prismière' origitier.> Mo ^Huietv rejette «me
jraKsoniiettèicoiijectiin^ Oki pevt peiner <a%ee
4wf}ttO«iCaeiiapait été nne TÎile du 48itq>fr
de la doffinÂafioii^ roiiiaiiie , o« rf^>^iHunjât
'éléi.con9ti^ |i«r ife^ iiiétbrâsns ou pajrÀl^
tort anciens ; .ià«.ai^e9t>mâmepiis' iizupoiitible
qu^ils remontent j[usqu*à la conquête de
Pésar f ou du moins jusqu^au temj^ qui
i'a iâùnëdiatemeiit îmjIi^ * mâi^y delOn^M^
rAfei)é de la Rué, le'pkiQ îto€i«ti titripqut
To^ocKAFnns; ^7
lasse mentioD d« cette ville est tfne Charte Commen.
cemens d«
du duc de Normandie Richard II y sous*^ <^md.
crite vers Tan 10 i5. £Ue' y est nommée
Cmion^, AJa -vérité , l'aiicienné Chrcmiqué
de Normandie, écrite en 1 487 par Guillaume
le-TaUeur de Rouen , la fait figurer comme
Cité véra Tannée 945 ^ époque det démêlés
du duc Richardl^' . aveeLouis d'Outremer.
Il paraît que c'était dès ce temps-là une
viUe imposia»te. Or y Raoul où RoUoa né
••étant établi en Normaudîeque 31 ans' avant
JUchaa^d y il n'est pas présumable que Caën
^t M fondé dana l'intervalle. On peut
donc f selon toute apparence y se refusev
à lui assipieF une origine normande y et
penser avec M. l'abbé de la Rue que les
SaxoBS'V «éduifts par les avantagea de la
position qu'épie occupe y ont été^ses preqiier^
fondateUTfv
.£lle est défiisnée dans les anciens- actes Anciens
gous uo^ fouie de nome diSerens y tels que
Caihim ,^ Ccidun OU -CadwA ^ Cahom et
Çahen; Robert Wace y poète du 1 3". siècle ,
lui donne indistinctement ceux de Cahea^*
Càaem , Caem , . Caanz et Caan*
L'opinion qui attribue sa fondation aux
Saxons repose sur des probabilités tirées
des usa^ et de quelques appeUatio as de
4*
nowâ'
38- ANNUAlftZ 1>V CAtVADOS.'
ces peuples dont' les irruption») cOBamen^^
cées vers :1a fin du 3*. siècle , ne se ta:-
ipinent.iguère quel vers le milieu du 6<*'
IL faut croire qulaprès avoir l'avagé no«
contrées . et enseveli sous, des ruines W
cités .de J^/Jmco^s^s et des Lexopiem j l<
hesoin de leur propre conserratîôB^ inspira
enfin le ^ûtrdes établissemtsnfe permanena
à ceux qui sous rànciëniie dénominatioti
de Sesnes hfabitaient enti^ la' Dive «t fOi-tie
et entre rOrne et la SeuHes , les œiitrécs
désignées alors sotisles noms 'd'dilingna
Saxvnia et ^OtUngua Smkimii 'Héùttis èti
corps de natio» , ils ne' taidèt^rit-ças fe^é
civilislBr«.î On croit que kur cùtsyeriA6n m
Cliristjam«me'iut/ lieu' vers 1er milieu ^ du
7**. ^de / et qu'elle est dwe à'St-RegHo^
bert ', • au^itel on - attribne la fondation de
quatre églises dans la ville de Gâen (i).
ïeS»«7o"- •• Selon M. de la îKtte , la ville i!e Caen. ,
sous 'GuiïlàtiïneUe-Gonquérànt j était' 'ar-
rosée par la braneîîe 'de rO!i*&e? (Olrmla)
qui part' de' la chaussée de Môhtaigù , et
♦par ie viéfcx'êtlë feiôtevelOdoti qui V;f réti^
nissaient ,'!e premier dans Tàbreuvoîr 'de
la' 'prairie' , et le second 'aii pont St-Pierte.
niands.
\
K
TOPOGItiPHIEr 3$
M. Hii^t avait jprétendu qu'à cette époqMe
l'Orne passait toute entière sous le pont
de Vaucelles. Il est prom^le, que la di-^
reetion de ces cours d'eau a été souvent
iDodinée selon les besoins de l'industrie et
> • . . . ,
de la défense de la Cité. Laissons aux aur-
tiquaires ces recherches qui ne peuvent être
utiles que pour combattre ou préer dâ|
systèmes.
On doit a l^£iheT\. Courtç-Heu«e cette Caiwi du
seconde dényation de l'Orne , qui forme ^^ ^ *
une île du quartier St.-Jean. Le canal
qu'il' fît creuser passait dabord à travers
le champ de la- foire . au liçu de Featourer
comme il <le fait depuis la fin du seizième
siècle , arrivait auppnt St.^J[acques , d'où
il gagnait comme aujoiird'hiii^lu:i de^Dar-*
zietal^ appelé maintenant le PontSt.-Pierre.
de-là y empruntant probablement le cours
du petit, Orne et des .deux Qdoiis, il, ai\^
lait se ^réunir à . la riyipre yess la^Hçii^t.M^^
. M , dq k Kiie fait renioiiter à la^éme é|^quD
roTi^yç,i1tu|:e ^du çai^al ,qui fçxm^ xxQ'ilp'ii^
l'emplacement, dçs jcaserues et pasôe spuQi
\ç moulin, df l'Hotel-Dieu, Selon M. £[;u^t^^
ce canal aurait une ori^ne pH^s andieiwe.'
Lq.pri^^i^ ne imqljive :pas .;5on opinion;
4^ jantMlKE tXU CÀLYABOS.
l'autre ae fonde sur la positîoii dé la porte"
Millet f qui ^ s'il faut en croipe M. de Bra« y
eauAtait dès le temps de Guillaume.
AttcienCaen Ce prélat cherche à établir dans se»-
Origines de Caen j que la ville n'occupait
sous le conquérant que la partie de son
emplacement actuel , sur la rive gauche
de rOdori. 11 était borné au nord-ouest
par le coteau qui s'étend depuis l'al^ye*
de St.-Étienne jusquW châteaur ; au sud j
est par des prairies occupées aujour-
d'hui par le quartier de la place royale^
- Sa plus grande longueur se comptait dr
FÉglise St.-Étienne jusquI^Dametal, non»
du lieu où l'on a depuis élevé l'Eglise de
8t. -Pierre , désignée dans Torigine y sout^
le nom de St^^Pierre^soits^Caen.
Mais il est constant que dès cette époque
une chaussée qui conduisait du pont de*
VauoeUe!^ au pont de Dametal , était bor-^
dée de maisons formant un faubourg, as»
sez étendu y qui devint l'Ue St:Seat3t
tei^^que Robert eut fait creuser le canal
qui porte son tiom , eh opérant la dériva*
lion de ifOrne au mojen de la chaussée
Jpgrrée y dont on voit encore les restes an
haut du petit cours.
' 'Vau^eiles 4çiui n'était alors qu'une ^pk-^
^oifiseJfâpaBdeeéeGacfcii^ 001» lëpaititMége
^ St4-Mi(^l^^, devint un: faubourg de' c€^
ville. jIl.eQmmumquaita.vee Fancien Ca«ft
par tiniB chaussée 'qai- se dirigeait de Ta^
bi e^yok .<£e Vaucelleé au Pont auxVaclie»^
en.tra^ereaat ia jH^ii-ie^ . '
-Gelie opinion vde M. Huet sur lé pr9^
mi/çx: emplaceiEbNiit de ki>çille avait été auséi
<àûe dftl M. de - fi4*$s. Elle n'a pas Àë
Adoptée par 'M. Fabbé de ia Rue;
ii. »' Polir trbwver le plus ancien «|uaHier
» d'uiie< ville , , dît ce savant afitiquaire'^
% il faut toujours chércfeer' les' premiers
«. .établiiselUdns ^i sont ^néeessaiites-Mès
» Ton^e de» Cités , comme les ttifaûnàW^
» les prisoUs^,* les' ïnatcîhés^ les botjrcKe^
.» jriei, les l^ôpitàuxs^' etc. Op^,'^^aft»'^les
• .telles anciens commci dans ieJ3"tenijpb
» mode|rnes y aucun établissement de 6etée
». , espèce , ft'a existé isor i'âuèieifàe pàlrc^sse
»» , St.-r]Ëtienwe ç ilb se trouvèfit àû ccrfitràirfe
• ■ , • ■
.*^ dès WXI*:: 8ièck,i tous k-émiiar'^àit chJf-
.»j|ç4u aiemeoét. An#f»e^ifenViiHon6»* V'-*
La construction du château «Remonté
à^^a^e^èiAemoiti&del^nifème^lièole.^ttc
»:^stij^^4o9du tfihrain derântièik CaeUy <dt
I» epcO^^X'^p^vain qui >vient d'êtrfecîté, dut
» forcer ceux (jui rbâbiiàidrt d- alléi^ se fixer
CMa>
4? INNUAnUS 9V CAtTADCf:?.
dasM kft autres qudftîert de Ib; irfllev » M
ajoute giR de» rannëé iqT^, eOei était
«ntilur^è de imirs qui rauférmaient toute
1» paroHte St. -Sauveur et une partie detf
^misge» de Notre-Dame y de St^Pierre y
de St.-£tienney de St.--Martm et de St.-
Juliexx. U ne resta ai^ourd^hut de cette
«eircoiiiTaUatioB quel tes petite» n^undUtê'^
.et, quelques d^twis t^, longeât le graisi
OdoD . derrière la Spue d^ la. Boueheiiis.
On pénétrait par huit pe^9 daaé oette
exiceiate qui a subsiste imsqu'en |34£« .
F^sd* . La.porl^.au pont ae p<^ni^UUn
; JjUpwle dg Ja Bçuçkerifi ou^ <& N'oins
OameyiiiWi la VfeoQUièTAtix-»CheTaaz f à
l'endroit oix passe le vieil pdo&«
,. ' Xta Porta de St.^Atienne y près de Té-
glise de ce vom > .elle a été «battue en
La porta, ui^kurOKi îa porte du J}nc ^
par laquelle 00 accédait à l'Abbaye dé
St-Éticone. .Cî^t paj^ cette porte que
Cbarlesf VII 0t «09 .entrée d«is Caèn^
> Xa Perie* du Èktnàé ou fa Pbris À
Bay^îix y au haut de 1» nie Pémapuîe.
; La Por^ CaUboH ou «b St^Mmy9XL
haut de la m^ de Gèdie.
*' .
LQ.fcrie'Hé{-B9rgÊgr\ dans Teipâct situé.
«Btrè la iw de.L*attO(Btoir de UpoissOi^.
nerie «il la me du VaufiiieuK. >
. Za. tùrf0.<k$JBmpu de £u*^\ùiû \ «titre
t. rue de <e nofb et la me Ba«M^.--Gilles/ .
Rcd}ert*^durte^H€use ajoutu à ec^te e«h-l
ctânte priiKitlve.> en entourant de murs'
r^le'St^^ean.Eosi frère , HeMt I*rJ exauv^
sa. >cei»3^tlu château en 1 133, et j, fk cmi^
truire le cbMsgon.
Les sujQoessewtfs de ces princes, livrée
presque «axis eesse aux rivalités d'une db*
KÎuation mal assurée, loin d*a^iq;iiie]iter
les moyens de défense de la ville ^ nie
prirent aucun ioiit de leur entretien. U
en îùX de mâme pendant les premiers temps
de la réunion de la Normandie à la cou«
cf»nne d^ Fmncfe( ido^)* Les. fortificaticns
de Caen, si Tçhi, peut doMiSr oe non^ à
des tempaartSi ou joutât à dee nturaifles
élevées à la hâte , étaientsi laibles <{ii!eUeS
n4 puirent résister eft illfi t «nx. pre^*
zmers efifert^ d'Edouard III^» rai d*An^ c«ea p«r
Edouard lU
gleterre. >
de 4(truire la ville^, se contenta de b pil-
ler y eur les repirésentation^ qu'on lui fil^
et IMMndesmn «a boni 4^ qiidqnee jeun
Beori V.
44 ANNVAIBE BIT Oâl^DOS.
pour maçaher sur AouetwAjHiB^don^^é-
fàviyhBs iiabitan&iobkiiirèiyt «Itt.BhiKp^
de Valois , rautoiisatirfn de^la fortifier ^ ^ ?
. <îuelq&e impsôrtàna ïjiieufuiw«lit>iBSi*]pa-
yau:t exécuta» /âans hç dcsseit» ^ndânt
<5éï p/* P^* ^'^° •^^**'** ?^^*^ > ^^' fiit prise ajSès
deux asèauts en 1417 par 'Hèuri . V. H
est vrai qùïl «ôiploya^dB l'artillerie âee =
siège ef'que la' \dile' était dëpourvoe de*
garnison. Les Anglais y tpâftëti^èMit ]f)ar
la . Pôrt& ides . Jacobins , • qui* étcât située
près dU' pont Sti -^atques . fis -là J)08sédè-!
rentJ "pendant '35 ailf^^'et né tiégligèrent'
rien pour la tnettre enilm ëtat de dëfénèe
lèéspectâblè.' Chaî'les^ Vlï , vainqiieur à
Formigny,. la reprit* î«ir eux par capiïu^
ktlion v'en i^i^oy'^^h»^ qiie'êes gériétium^
l'eurent litxdtileiâe^t: ^Miègéfëï baritue'etl'i
brèdb^'S«r plutfie«a*s pbint^r '" t* •'^'^ >J'
Pêtfdaiit la dominàifon An^bi^é )' €aè%[»
É^enricfeit de plusiettfs institirliénâf ^tile»
dont il ^éra: parlé aUlèui^s y et <:ohtiiM.t4 dé<
jn^sfêrëf'soa^ 'le^peU^oir ée^ik(è Rois;'
On peut voir dans les RechercKêà' ei
AiitijinVê^ de Bff> Vft Braè* v* 4^âMft était
tr^florissaâte -de-sdà itëtiifis';' éà 4M^é6niJ>
pavant au mdin«'''tAli<^1nxtirft^ iSiei'^e: fe^
pronpee j 'car.il fe^%^ iiffîe#'^']^û<^i^
TOPOèRAPHI». 45^
«xagiçratioQS patriotiques de cet ëcrivain
qui futplutôt un excellent citoyen qu'un his-
torien qu'on puisse consulter avec confiance.
Le plan qu'il a laissé à Bellçforest montre
qu'elle était loin d'être alors ce qu'elle est
devenue depuis , quoique ce ne soit encore
qu'une ville de troisième ordre. Elle était
divisée en deux parties entourées de mu-
railles. La première , ou l'ile St. Jean ^ com-
muniquait avec Tautre par la porte de
St. -Pierre , la porte du moulin ou l'oa
a ouvert depuis la rue Hamon y et la
porte qui était voisine du Pont St.-Jacques.
Tout l'espace qui forme ai^jourd'bui la
place royale et ses environs était occupé
par une prairie. Les murs de l'ancien Caen ,'
suivaiept, en partant de St.-Pierre, le cours
du vieil Odon , remontaient derrière l'é-
glise St.-£tienne/ et, laissant à gauche
l'abbaye du même nom ^ revenaient parallèle-
ment à cette rivière enclore les Cordeliera
et" le château d'oii ils descendaient verti-
calement par la Porte au Berger jusqu'à
la tour de Giiillaume le Roy, au-dessous
de l'Église d^ ParnetaJ,
Toutes ces murailles, çonst^ites à di-
verses époques , étaient flanquées d'une
yinptaine de to\irs dont on peut voip Iq
■ ■ 5
UTiJle.
46 ANNUAIRE DV CALVADOS.
catalogue dans Içs Origines de Huet. Nous
n'en mentionnerons que quelques-unes.
Twn de ^^ ^^^ GitUlaume-Le-Roy subsiste en-
core. L'historien qui vient d'être cité ia_
regarde comme tme des plus anciennes de
Gaen. En face, de l'autre côté^ de la ri-
vière , était la Tour -au- Landois , qui
n'existe plus.
La Tour-au^Massacre ou plutôt la Tour
Macliart , du nom d'un bailli de Gaen , qui
vivait en i346, était située près du lieu
ou le canal du Duc-Robert se jetait au-
trefois dans l'Orne. On a vu qu'elle ve-
nait d^être abbattue.
Les moulins de THôtel-Diéu donnaient
leur noms à la tour dans laquelle ils étaient
placés. St-Louis les avait concédés à cet
établissement en ia55. On croit que la
tour qu'on a commencé à démolir au mois
d^octobre i83o , n'était pas antérieure à
Tannée i474* ^* ^^ ^x^a l'appelle la
Tour Malguéant,
La Tour^ès-Morts sur le rempart qui
faisait suite à la Porte-Millet. On croit
qu'elle tirait son nom du cimetière de l'hô-
tel-Dieu à l'extrémité duquel elle est bâtie,
à. l'angle qui regarde Montaigu.
Après elles venaient la tour Anzeray
l
TOPOGBAPHIS. 47
ft' la four Fendant. On voit encore les
restes de Ja {«semière \ l'autre qui était pla-
cée au < bout, du j»ir<li^ fl«f. Jacobixis fut
détruite à la fin 4u i6*i. siMe , lorèqu'^n
éleva le boulevard appntéfa C^nio, qui a été
appiani de gnos |ours.
La tour St,'^0cqu«8 fut abbattue avec
la porte à^ JaDo^ins à la fin du 17*. si^e,
^^nd ,os ouvrit la rue de Seraières.
La tour df la BfOicJwîdê. dans laquelk
était pratiquée }^ /fort» du méiae nom
4ans la veneUe bxisl dw9vaux. Où lai don-
juait quelque fi)i9 le non de TourMàrUain.
La Tour Chastimoine ^ appelée en der«-
jii^r lî^u Ja Tour fkê Fous parce q^cia
j renfarmaîl; les insensés , ft* détruite
|K)ur &]]« place «ux oonetnaetiôns du pi^
Jais de justice. M]b avait été bâtie soua
Charles VU qui^ lors de l'attaque de la
viMe, par ses troupes aviait ressiarqué que
ce pwit n'était pas suffisaiiunent dé»-
^dtt.
La Tour de SUfy ou des CanUierê y qmi
^4on9liitsur les fessés St.-^Juiien^ fixteouk^
:«|enoée en 1497 par Jacqules de Sillj^
J;)ai}li iSt gouv<er&eu»* de Caen.
M. Huet cite i4 portes par lesquellss
^m- ^fé^tmiM daùs reaoeiute de ces
48 :ilfin7Atl(E DV CALtAt>OS^
fortifications ; plusieurs étaient praftiqtiéés
dauB les tours. Sept subsistaient «t étaient
fréquentées en 1706 , lorsqu'il publia la
•eeonde édition de son livre 1 savoir : * ^
m
• Dans l'ancienne ville, la porte de Ba-
yeux , la porte de St. -Julien , la porte
au-Bergèr , la porte de St. -Pierre , la porte
Meuve, bâtie «n 1590, prè^' de TempU--
cernent actuel de Fhotel de la préleôtuM
let la porte de St.-^Étienne ;
i: Dans rie> St.-Jean , la porte Millet*
- Trois étaient ruinées : la porte de la
Spucherie , la porte des Jacobins et la
^rte du Moulin.
: Les quatre autres , la porte Arthur^
Itk porte du B^c , cdlé des Mineurs > der^
•xière le jardin des Gordelier^ et ce|le de
èJile. Renaud , près de la porte Stv -Etienne ff
<
/étaient mui^ées. ■ ^
La plupart de ces portes étaient fort
-anciennes. De ce nombre - étaient celje du
Bac et celle de St. -Etienne à laquelle elle
correspondait ; la porte Millet , la porte
St.-Julien 9 et surtout la porte de Bayeux
qui furent établies sur la ligne des grandes
communications entre l'Hémois y leBessin et
le littoral de la province.
On a vu que quelque^tmes des tours
TepoojupviE. 49
^qu^ ^ncpuiaot les rempeirts 91^f>^^i»t «Q-
cor^. I] eu ^t deméDae de . quelques paiv-
ties (ies «acimM wu1r9.de VencmMt» ^ le
long 4^ canjiiijii^de THôti^'^JM^ et du Duc
ij^obert', wifli que sur l#ff fossés St'.*^ulieii
et aux envir(^§ dM oh&teau. Tout le reste
jt diqparu. Auqus^ porte de la ville n'a
(^happé à ce nauAra^e du tismps et de ta
jçivilisaUon. Ces ^ands cbangemetts se sont
opères dans l'esp^^e d'un siècle 9 et la plu^
|k^rt n^ remontent p^s à quarante ans,» Une
^on^nation p^dsible j un systéto»^ de dér
fenee mieux entendu , les besoins d'une
lippnlatiqn qui s'accroît et qvi 9'écleMr0 im%
^Ô >fai|?e.pre«ijbe k la IriUe.iwe fauç
fioi^y^llf « Héàmée ffXiAvoX 7<lo anf de
|pp>PtifiQgtJi9ne trop souvent inutibes^ elle s'^n
liff; tout4^fdi£dëpoiiîUéB dans le id*. siècle»
Caen est aujourd'hui noé vîUe entièrement
ouverte ; ses £iubouDgs en fcmt partie in
tégrante. Ils sont au nombre de quatre }
VauceUee, le- BcHirg-4'iUabé ^ £t.«JidieD et
£t.-Gflles.
rONTS ET QUAIS DE CAEN.
. . - Pont9^
\
i t
2^ ffçM <U Vaumlks , qui est le sevd principans
* poot«de
mé ^Hhli*!^. 7^^ .^OT»|kWIHîrtion entre m ^«n.
.5*
5o ANNUAIRE DU CALtABOS.
deux rives de l'Orne , doit être lé plus an-
cien de Caen. On y fil de grandes •répa-
rations pendant la domination des Anglais.
Celui qui a été remplacé en 183 5 avait été
construit en i53o par le duc de Ferrare ,
engagiste du domaine de la ville.
On TappeHa anciennemetot lé Pont S^
Michel^ et ensuite le Pont^FrUeux ^ nbrii
que lui donne M. de Bras-et qu'il conservait
encore dans* le 17». siècle. •
Le pont actuM , eotièreittent bâti iea
^nite de fa Hougue, a été exétuté d'après
les plans et sous la direction de M. Hn*
génieur en chef Pattu. M. Je comte de
Montl*Vatilt , alors» préfet 'du départemerit- \
en posa làr jftremière pierre le 31 juUlet
48a5. Le pont fut livré au public le 4
pôvèmbre de . FaiMiée ' suivante*. Il a coûté
plus de 35o^ooo franc»; mais c'est au reste
un moniunent aussi remarquable par son
élégance que par sa solidité.^
\ Le Pùra de. ifHôtd-Dieu iremoBtc à Té*
poque assez incertaine où l'on .opéra -la
dérivation de l'Orne sur laquelle il est
établi.
Le Pont de St-Pierre est probablement
d'une date aussi ancienne que celui de Va/u-
eèlles. Avant ItobertGottrte-Heuse, cefOût
¥0P06Ai.FHlt:. 5l
ne servait qc^k traverser POdon, Il dut être
reconstruit à l'époque où de duc y fit passer
les.eaux de FOme. Il est [également pré-
siunable qu'il subit d'autres changemena
lorsqu'au commencement du i3* siècle on
éleva sur ses arches une espèce de forteresse
où Ton plaça riiôtel-<ie-ville , comme nous
le verrons ailleurs. On lui donnait quel-
quefois le nom de Pont de Cœn,
On croit que Je Pont St-Jacques fut bâti
sous le duc Robert ou du moins sous son
frère Henri I" , pour le prolongement de
Ja dbanasée du même nom , qui conduisait
de la porte MiHet à c^le de la Boucherie.
' Xe Pont d&la Foire est du commencement
du 17*. siècle 'y il fut d*a(bord construit eu
boip< ^
Le Ponfi-aux-F'aches servait jadis à réunir
^» deux parties d'une ancienne chaussée
appelée la Vvie-St^Michel , dont on a re-
trouvé les traced en plantant en 1676 le
cours qui est parallèle au canal du duc
Rii^ert^ Ilest^situéun ]()eu au-dessus ^ë
l'endroit où une dérivation de l'Orné vient'
de^'Montàigù se réunir' à celfe qui part
de la chaus^ Fértéé «, après s'êtte elle-
même groMedeë eaux de deux déHvàtionfl '
de^'Odon i qu'on àppeUe ks Noes» '
5^ AFnVUAIAE OU CALVADOS.
Le Pont fies jPrés fut oouàj^mit en 169*
pour ouvrir uuç f^mmw^ioaiiçia enàxe lu
pi*airie et le Gr^ud Gpur6| qui venait ii'|Hf9
planté.
Le Font SuLoidê j $ur.le caual du duc
Robeirty est probablement . oomo^. la rue
qu'il termine > de la seconde moitié du 17%
siècle. Il fut d'abord construit en bois^
Celui qui le remplace a été bâti de no«
joiu's.
Le Fontr-df Amour j «ur le même canal)
doit remonter à, l'époquf où sa dîreetipo
fut changée. Peut>*etre n'e^l <$fpeo4«ftt
que du commenpeoient dm 17*. siècle ,
époque où Ton ccxmmençavàbtytirJBB loges
4e la foire. La pnemière pitn^ du poi»:l
actuel fut posée le 14 décembre 1786^11^
madame U comtes^, de F^u^oas.
, Le pont Carrel^ sur TOdon -y est. dix
commencement du 17*. siècle*
jLe pont de, V Ahrep.90vr dk& Jèsuiiea, sw
l'Qdpïi., est de 1626. Il a été recopatniit
«ft , 1.8a J sous JA dif^tiftii 4e M- Çhj 9 ^^•
cjutecte de/iaivViiçf. ; , î .
\\ ewtP ac|;y^ejfl^ , sur la p^rtif^.drt-
caual du duÇ])M^^^^^i^i^90te <¥Uaif
d^ujT p9f»t9, ^' b<d $ 49M rim^ jfi^ «tt
situé e^ fmie 4l^ . l|i me. . ^^f lu^e-SNkMi
Topographie. 53
ne sert qu'aux piétons. Il a retnplac^ en
î8a5 un bac où Foh percevait un p^age.
L'autre est plac^ en face de là rue des
Carmes ^ ^dont il a emprunta le nom. Ce
n'est à pixïprement parler qu'un pont
volant qui ne présente auciyie solidité ^ quoi
qu'il soit très-fréquentë y à cause de la com-
fiiunicatiôn qu'il ouvre avec les jardins et *»
promenades plantés au commencement de
ee siècle sur Ja rive gauche de l'Orne.
-, ... • . •
Quais.
6ous nos premiers ducs ^ le quai le plus p^^^ j,
fréquenté était situé près de la toifr ^**'"
GuiUaume'le-Roy ,' d'où les marchandises
lie transportaient dans la ville par la porte
du- bac et par la porte au Berger.
hea quais ont ^ par la suite y été placés
•Wr la rive droite du canal du duc Robert ,
qu'ils occupaient entièrement depuis le pont
8t-Pierre jusqu'à la tour Machart. ' '
• Il en avait été- établi un pour le trans-
port des pierres des carrières de Vaucellesl ,
dans le pré de l^Ilè , entre le pont Frileubt
' et la porte Millet. • .
On doit à l'ingénienr en chef Lefebvre la
disposition actuelle du port de Caen , ainsi
ijue le redressement de la rivièreet du canal.
5^ AHIIVAIICE DV CAIYADOS.
Xe» jours du f uai fivent comanencés tn
1787. Aprè« wje ipterruplioffi de prè* de
36 ans, on travailie aujourd'hui k terminer
\9k partie ^i doit le^ rat^cl|i»* au pont d^
YauceUf^.
RtHES Vf PLAGES FlTBLIQITES.
Il e0t assez difficile de déterminer Torigiiie
places pu- dejces rues et de ces places* dont les noms
ont d'ailleurs varié à Finfini au |;ré. à»% ca-
prices d'une administration quelquefois re-
connaissante y mais souvent obséquieuse';
ettowjours empressée à se jdier aux cir-
constances du moment»
€es raes sont . en très-^aiid xiomfare>9
jprincipalement dans les fauboui|;s | oelui
de VauceUes excq^é \ no^spe parlerons
.^iie des^.plu^ remaxy]ua][>]0s^ <
\ji faubourg de Yaiioelles ^ ^«Y^rté féf
trois routes royiilas,
La route de i^arfs à ÇheiiKHJir^ suit din^s
la yilla la direcl^Lon dipja ras ^Ai^ , an-
çiennwi^nt app4l4^î^ 'W Nsf^e jusqu',» «a
renççwtre ayei5 \àiy^ d^ Pçn^rdfirVwofUft
où nous la reprendrons : totCtÀ^'beuxie. j '
laiwpudé Tofir^â Ca$ny péoètre par
l^ rue de FajtaiM cju'elle 4^ jusqu'au car-
i^efour de la «noix de Va^çeUçis oi» eUe a'^-
TOPOGRAPHIE
éô
branche aviec la route de Paris à Cher- ."ïîîji.
bourg. ""»"•*•
Enfin , la route d* Angers à Caen dont
la prolongation est formée par la rue Bran"
ffiUe y et par la rue de VÉglise de Vau-
celles ( anciennement la me St^-MicJiel )
jusqu'au point oii elle se termine dans
la rue de Falaise. An-deïà de l'Orne , la
route de Paris à Cherbourg traverse Ié^
place des Casernes , nommée maintenant la
place Dauphine ; elle se dirige ensuite jus-
qu'au, pont St. -Pierre par la rue St,^eany
appelée par M. de Bras la grande rue Ex-
jnoisme, j et par d'autres la rue Humoise ,
ou HLémoise ( via oximehsis ) parce qu'elle
conduit au pays d'Hiesmes , dont le comté
était anciennement séparé du.Bessin par
la rivière d'Orne,
A l'époque [où cet historien écrivait ,
lès vieilles maisons ' de cette rue avaient
pour la plupart des arcades , et étaient cob»-
truites en boift à0 châtaignier.
On trouve à droite :
La rue Frementel qui vient d'être élar-
gie dans la partie qui donne sur le quai.
Elle est mentionnée dans une charte de
L'impasse des tTrsulines , que Jii Singer
^6 AKNITAIRE DU CALTADOS.
ïèVttfifc' ^*^* maîntcDant convertir en une belle et
</««»■ vaste rue à laquelle la reconnaissance pu-
blique devrait s'empresser d'attacher son
nom.
La rue des Cannes qu'on nommait
autrefois la rue St.-^eanrsuj^'Ripe et la
petite rue SL-Jean, Elle se terminait an-
ciennement par une place située devant le
couvent des Carmes.
• La rue Guilbert qui portait ce nom dès
le la». siècle y et qui l'avait reçu de son
principal propriétaire GuUhert du Mar-
che. M. de Bras y possédait un hotel.
Pendant les dernières années de l'Empire
on l'appela la rue NapoUonr-le-Grand y
en commémoration du séjour qu'y fit cet
empereur en 1811.
La rue de VEngannerie ou à.e^ Cordes.
Le premier de ces noms vient de celui de
la Gaisnericy qu'elle portait dans le 14^.
siècle.
La maison de Segraîs y était située dans
Femplacemenit occupé par l'hôtel d'Anger-
ville. L'Académie des belles lettres y te-
nait ses séances de son temps. Segrais
y avait fait élever une statue à Malherbe.
On peut la voir aujourd'hui chez M. Lair j
conseiller de préfecture ^ auquel ojx' doit
I
. . 11 j> «etpuMi-
•a conservation, ainsi que celle aune quet.
foule d'objets précieux que son zèle éclairé
pour les arts s'est empressé de recueillir.
La Nêui>e^Bue , appelée depuis Idnne ds
la Poste ^ et tout rébenunent la Rue-Neui^e
St.'-Jéan. Elle est mentionnée sous le pre-
mier nom dans des actes du 1 3*.. siècle. Le
célèbre Bochart y avait un hôte! où il com-
posa une partie de ses ouvrages.
La rue des Quais , anciennement la rue
des Seules^ la rue de la Ripe oa de la grande
Biyey s'étendait depuis te pont St. -Pierre
jusqu'à la rue des Carmes. Des quais nom-
breux y formaient un port rénommé dès le
XI*.' siècle. C'était dans cette Vue que se te-
naient les fbires franchea établies en 1470 ,
comme nous le verrons ailleurs.
. Les rues qui aboutissent dans celle de St.-
Jean y à gauche , toujours en partant de la
place des casernes , sont :
Là rue de l'Hôpital ou la rue St.-Louis
qui n'a été percée que dans la seconde moi-
tié du* 17'. siècle. '
La rue des Carntelites , oUverte il y
a 36 ans sur rem|)!adement du couvent
occupé par ces religieuses. .
1a rue de l'Oratoire y anciennement la
98 AirirvAiKE nv cjxvabo».
Unes etpia* n^ St.^ocqne^^ CRI des J<kc<Mfi% ^ ou d!^
ce» publia
que*, /a diau&séej ou </e« Cordes ,
' X,a Tvech Bemières , ain^i appelée d'une
fçtmiUe de ce poïq, ËUe futJPDi«6 eu 1675
daus l'état où uqus la^oyons aujourd'hui,
Cee quatre dernièrea ruea donueut daU9
fjBlle d©ç Jacohina , par laquelle ou corn"-
. mupiqiie du, pout St.-^acq«Gs au pont St.-
Louis. A pcp'-^ès aujnilmi de cet espaqe
ou tnouy^ Idiruedela Co/r^tepai^ laquelle
ou arrive à la plaC9 du mêm« .noin.
Ita route de Paris à Cherbourg , dont
nous allons oontiuuer de suivre la direc-
tion , travers le carrefour St.-Pierre qui
fut formé en i635 par I» déieiolitiou
des ma)sop« ' dojat U tieut^la ptaoe. (i)
Elle tourpe de là à gauche parla v%m St,*-
Pierre , et ensuite par la rue Nofere-Dftme
jusqu'à la plaoe de la Belle Croix» . ^
La rue St. -Pierre apoitédifférens iioni^i^
tels que celui de Ja ConfiaerU àoxffii ^ la
partie située avant la met <k^ TcUit^mr^ ,
et celui de la Mercerie j douué^ çejj0 qui s'é^
jepd jusqu'à rancieune ha^le ai^ blé. C'était
devant la pprtç dç cette Wle qu'était plec^
(1) Lonqu'onle repava enifi6, on y découvrît des ionter*
uunication eq|r« ^ ebâteau et celte partie de la viBe.
• ÏOPOflRAPHt£i 59
âTant la révolution , le carcan où lt« cri- Ru„erph
n^eli aubÎMaient Texpoditioné ^'q^mu^
Bu tfemps de M. de Bras y et loiig-temps
après, cette rue était garnie de porches qui
ont successivement disparu. On voit encore
au-dessus de la halle d'anciennes maisons en
bois dont les sculptures sont remarquables.
La rue Hamon qui y aboutit fut com-^
menc^e en 1670. Elle dut son nom à
un riche marchand qui demeurait dans une
des deux venelles qu*elle a remplacées.
La rue des petites Murailles est de Tan*
née i673).
La rue Nôi^i^Dama s^ap|»daitdanB lûiS**
si^le. Id me 'de lagrtmde Bùuchefié*
On accédait par cette rue à l'hôtel de«
Monnaies dont la ville obtint rétablissement
en i55o.
La boucherie qui est fort ancienne , était
autrefois une propriété du domaine qui l'a
aliénée à des engagistes.
^
La rue Froide-Mue existait dès le Xlt»
siècle. On croit qu'elle prit ce nom de celui
d'un de ses principaux pix)priétaire8 , selon
l'usage assez généralenaent adopté à cette
époque. Des imprimei-ies et des magasins
ga AWNUAIRK Dtr CALVADOS.
de livres y furent établis dès le i5*. siècle.
*«*pÛb2!' Xa rue au Canu^ la rue derOdan^ ancien-»
'"*** ciennement la rue Vidio ou Vidiou ^ la fwe
aux Jfomages devaient ces noms à des fa-
milles qui les habitaient. L'auteur, des essais
historiques sur la ville de Caen , croit que
Pierre Gringore , poète contemporain de
Jean Marot , est né dans la rue de TOdon.
La rue aux fromages était souvent dési-
gnée sous le nom de rue Monte-à-Regret ,
parce 'qu'on y faisait passer les criminels
pour aller au supplice , lorsque les prisons
étaient situées dans la rue de Geôle.
Xa rue quia conservé le nom à^VeneUe
aux Ckepeaix.ne ftrt formée qu'en 1 6 1 3 . .
La rue de la Boucherie comprenait jadis
la rue Pailleuse et se nommait la rue <^s
Prés.
La place de la Belle-Croix est appelée^
aujourd'hui la place Mallierbe. On cr^it
que ce poëtey naquit en i555 dans une
maison située au coin de la rue de l'Odon ,
ou plutôt dans celle qu'elle a remplacée ,
car elle n'a été bâtie qu'en i582.
M. de Bras nous a laissé une description
curieuse de la croix qui avait donné son
nom à cette place, (i) Les protestans l'a-
(i) Ccf te grande et belle croix éUil d»une «tructure «ingm-
battirent pehdaut les troubles de ^563.^^^^^^^^^^
Michel de St.-Martin , auquel on doit ^\^
plusieurs embellissemens et des fondations
utiles y yen établit une autre en i65i y qui
subsista jusqu'à la révolution.
La rue St.-Laurent qui conduisait de la
Belle^roix à la porte Neuve , fut élargie en
1669 dans la partie qui donne sur cette
place. Tout ce quartier était coupé de ve«
nelies saies et étroitea.
Au commencement du 17*. siècle , une
prairie qu'on appelait les PetUs-Prés occu-
pait encore la partie- de la ville qui forme
maintenant le quartier de \di pleure Boy aie*
Elle était traversée par la chaussée St."
Jacques entre la porte des Jacobins et la
porte de la Boucherie. La place ne prit le
nom qu'elle porte qu'en i685 , lorsqu'on y
li^e , dont la masse contenait quinze pieds de haut et trente
de tour , SUT Ivquettc masse il y avait cinq coulonnes de vingt
pieds de haut^ et n'avaient que demi pied de diamètre pour
chacun chapiteau , sur lesdites coulonnes y avait une masse
de sept ptedsde haut et de deux pieds et demi de diamètre,
M eatouï étaient posées quatre images de cinq pieds de haut,
et sur Vamorlissenientdu chapiteau était une belle croix plan-
tée de cinq pieds de hauteur arecques autres imaginaires et
jgravures mémofahles-de beBe et forte pierre,et tout autour
d'icelie ui\ grand escalier de degrés , par lesquels les catho-
liques amontoyent et rece voyaient ce signe de' croix au jour
des rameaux , -qui leur redvissait en mémoire de la Passion
de nostre Seigneur. (Ktiherche^ et antiquités de la ville de
CamU
6*
6a ANNUAIRE DV CALVADOS.
érigea une statue en pierre à Louis XIV.
^cerpiîbViV ^^ statue en bronze qu'on y voit aujour-
^"'*- ' d'hui y fut placée le 34 avril 1828. Cet
ouvrage de M . Petitot a coûté 3 5 ,000 francs ,
, sans Y comprendre la dépense de la grille et
du piédestal. On aui^ait pu donner à ces
fonds une destination plus utile.
La place est entourée d'une balustrade
en pierre et d'un rang de tilleuls.
A partir de la place Malherbe , la route
royale de Paris à Cherbourg , suit la rue
Ecuyère , où l'on remarque un ancien hôtel
qui a appartenu à la famille Bureau , dont
l'un des membres fut vicomte de Caen, après
la conquête de Charles VII. Elle traverse
eusmXG \di place Fontette c^\ a reçu de nos
jours sa disposition' actuelle , la nie de GuU-
lauTTie^le-Conquérant , le carrefour de la
Croix du bourg VAhhè ou de la Vieille Bour'
chérie y et enfin la rue de Bayeux y qui est
citée dan3 les chartes de Guillaume , et qui
portait dans le la*. siècle le nom de rue de
Bures j parce quelle conduisait au château
que nos ducs possédaient dans la commune
de ce nom , qui a pris ensuite celui de
Balleroy.
Du carrefour du bourg l'Abbé, la commu-
nication avec la ville s'établissait par Id^rus -
TOPOGRArHÏÏ. 63
St, -Martin jusqu^à la porte de Bayeux dont
il a été parlé ailleurs. ^°e?p'ubîu''
La route de Caen à Granpille commence à *l"'^''
ce carrefour , et suit de là la direction de la
rue Caponnièrej de la rue des Capucins et de
la rue Pa^ée,
, Ces rueff n'offrent de remarquable que
Vancien couvent de la Visitation y converti
en caserne y et l'immense établissement du
Son-Sauveur qui se termine aur la place
yUlers,
' Du carrefbitr de la vieille Boucherie y la
rue St.-Martin conduit sur la place de ce
nom oir les condamnés à mort subissent
leur peine. Il »'y tient un marché aux
bestiaux.
On descend de cette place sur celle de
St. -Sauveur en suivant la rue Pémagnie ou
Pesmegnîe, nom que M. de Bras fait venir
dés mots normands[p&z£ de mesgnîes ,M. Huet,
d^un mot grec qui signifie pastorale y^ M. de
la Rue y d^ine fkmille qui habitait ce quai^
tier.
La place St.-Sauveur est d'une vaste
étendue et d'une forme triangulaire. On
rappelait autrefois laplacedu Vieux Marché,
et plus récemment la /7/ace du Pilori , parce
qu'elle avait le triste privilège d'être réser-i
64 AWmJÀiRÊ DIT CAtVADOS*
*<?eVp*ïA«** ^^® ^^^ exécutions de justice qui ont lieu
que», maintenant sur la place St.-Maitin. On
continue d'y exposer les criminels , soit par
habitude , soit par suite du préjugé qui veut
que la morale soit intéressée à ce que la
foule assiste à ces&nestes spectacles.
Les rues de la Chaîne et de St^Sauçeur j
aboutissent aux angles de la base du trian-*
gle que forme cette place. Toutes deux
donnent dans la rue aux Namps par la-
quelle on communique à la rue des Cordeliers
et à celle des Croisiera <{ni se terminent au
catrefourdeVEpinette^ lequel, selon M. de
Bras, devait son nom à une belle aubépine
qu'on j voyait encore de son temps.
Le moulin de Gémare j situé dans la
rue de ce nom y près du carrefour de l'Epi-
nette j y fut placé dès le commencement du
12*. siècle y par Cécile y seconde abbesse de
Caen et fille de Guillaume^lé-conquérant.
La chambre des comptes , établie par
Henri Y , avait dans la rue Gémare y. un
hôtel oii elle tint ses séances jusqu'en
De la rue aux Namps on accède mainte-
nant par une belle rue qui a remplacé une
venelle sale et tortueuse y à la promenade
des foêséê Sù.-Julien , laquelle donne d'un
I
ïopocRAPniE. 65
cote sur la place St.-Martin , et de Tautre
dans h me de Geôle. ^âl^^MiT
^ Cette rue appelée jadis Catehçule du "*""*
saxon Hoole GaUe (^rporte basse ou chemin
creux) , est une des plus anciennes de Caen.
Elle prit son nom actuel des prisons qui y
ftirent placées avec le bailliage en i463. La
partie qui avoisine la place St.-Pierre s'est
appelée la rue àesfèpres et de la senurerîe ^
vicusfahrorum.
On voit encore dans la rue de Ge^e , à
l'angle de la venelle qui conduit dans la rue
des Teinturiers I une vieille maison en bojs
dont il est fait mention dans les actes de la
fin du i4'. siècle. Elle af^a^enait alpj:s à
up tabellion nommé Ji?a/i Qi^^AZTî^.
. Hia rue du Taur-'de-'Terre ouvre une autre
communication entre la rue de Geôle et
cçlle des Teinturiers. Elle a porté le nom
de rue de Gémare.
. La route départementale de Caen à Cour"
seulles commence au portail de Téglise St.-
Pierre , d'où elle ae, dirige par les rues de
VAmontoir de la Poissçruierie et du Kau^
gueux.
La petite place qui se trouve en face de
Féglise , s'appelle le marcIié au bois , bien
qu'on n'y vende que de la volaille» La halle
66 AimUAtRE DU CAlVADÔfl.
^•p'„\5|;- au pain était autrefois située au centre de
^'***' Cette place , alors beaucoup plus considé-
rable. Elle fut abatue au commencement^
du 16*. siècle pour faciliter les abords du
château. ...
Le faubourg St.-Gilles qui est fort élevé ,
ne communique avec la ville que par de»
rues étroites et d^un diAicile accès. On
|K)urrait remédier à cet inconvénient en
«acrifiant quelques vieilles maisons de la rut
du PuitS'^ës-Bottea (1).'
Ce quartier est le plus salubre de Caen
et le plus agréablement situé. On y comptait
autrefois un grand nombre de manoirs tels
que celui de Courtonne , mentionné dans
dés actes du i3*. siècle et celui des G&^
dannes qui n'est tout au plus que* de la fin
du i5«.
Ses principales rues sont celles du Ftfi^"
gueux j des Chanoines ^ (appelée ancienne^
ment la rue SL-GUlea ) , la rwe Ste.-jinne ,
et la Basse-Rue,
La rue Ste.-Anne donne sur la. place au»
Campions qu'on nomme aujourd'hui la
grande place St.^-GUles.'
La foire dé la Trinité tfe tient sur cette
(1) Le poiU qni donne ton nom à cette rue avait refu le
*iea d*ttBcbanoine do «épuicre , qui vivait eu ia53.
TOPOGRAPHIE. 67
place et siir la petite place Si^^Gilles qui Rûci«t nia.
n'en est pas ëlçignëe. •*"•*•
Oq a donné récemment le nom déplace
.(^ la reine Mathilde à celle qu'il faut tra-
verser pour parvenir de làHaute-Riie au
nouvel hôtel-Dieu. Elle est inégale et obs-
truée de dépombres dont il est à désirer
jlju'on la débarrasse de même que celle qu'il
paraît qu'on a le projet de former devant le
portail de Vabbaje,
E6LIS£S*
Motiomena
, La plupart des églises de Caen ont été " ^*"*"
xéedifice» dans les i3*. , i4'. , i5*- et i6*.
«ièdea. Toutefois cell^a du château , dont
le choeur est adossé aux murs du côté de
St. -Julien 9 est évidemment une construc^
tion du 10'. Il n'est pas permis d'en douter ^
àlavjuedes arches cintrées de sa porte et
^e ses feoétr99 j 6t de leurs moulures en
ïig zag ; mais surtout par la position de son
sanctuaire à l'occident. M. l'abbé de la
Kue kl regarde comme le plus ancien mo^
'numeiit d'architecture dé la ville de Caen*
Elle était dédié^rà St:-6eorges.
' ' ' Eglise St.^Mtienne-le-'P'ieux,
Pénétrés de l'idée" qu'il fallait chercher
VwnmwÈ ^^ AimUAlM DU CALTADOS.
ailleurs qu^aux environs du château les
commencemens de cette yille , M. de Bras
et M. Huet y se complaisent à regarder la
paroisse de St. -Etienne le Vieux , comme
la plus ancienne de Caen. Mais cette opi-
nion ne repose que sur des conjectures aux-
quelles le savant auteur des Essais Histo^
toriques , a fait voir qu'on ne devait pas
6'arrèter.
LVglise actuelle doit avoir'été bâtie dan«
le i4 • siècle ^ et probablement après la
prise de Caen, par Edouard III. Pendant
le siège de i4^7 > ^'^ ^^t beaucoup à souf-
frir de Fartillerie que Henri V avait placée
dans la toiir du milieu de l'abbaye St.*
"Etienne. Par des lettres patentes du "6 avril
1 4^ 6 , soii successeur accorda aux paroissiens
une somme de cent livres pour aider à La
réparer.
Celte église a cessé d'être ouverte au
culte depuis la révolution.' Il est question
de la démolir et d*-en vendre remplace-
ment.
Eglise St,~Martin , anciennement St.-Mar^
tin de la Tannqj(ie,
La fête de St.-Martin , évéque de Tours ,
fut instituéeen 65p. Leçg^cile de cette vill^
14 • »',
TOPOGRAPHIE. Gf
^ fit un précepte en 883. Selon M. delà ^n^^,
Rue y c'est entre ces deux époques , ou peu
de temps après la seconde » qu'il faut placer
la fondation de cette église à Caen. Celle
quia été abattue pendant la révolution était
l'ouvrage de. plusieurs siècles. Elle avait
été construite sans tour , comme l'église
St.-Geor^es du ch&teau , ce qui est une mar*
que certaine de son ancienneté. La tour:
qu'on y voyait lorsqu'elle fut détruite avait
été bâtie en 1736.
Eglise St.-Nicdlas,
La fondation de cette paroisse est posté-
rieure à celle de St.<^Martin. On l'appelait
autrefois St, Nicolas des Champs*
' L'église qui ^ malheureusement , n'est
plus consacrée au culte /est. un. monument
d'architecture normande d'autant plu9
digne d'inj^rêt qu'il est à-peu-^rès le seu^^
qui soit resté entier dan^ la ville. C'était,
dans son enceinte que se rendirent dès le
la*. siècle , \ès jiigemens apmtoUques pit^
nonces par les délégués des Papes. '. r ::0
. Cette église sert aujourd'hui d-écusiei 11!
est fôcheux que la vill/e attache si peu d'îm«
portance à la conservation de OètédiSde*
Mais les administraleora aiment, en ^6m^*
7
ZTgliseB.
ni y h se 8%tiafep ^t 4e9,<;réafieiié , itfl
^sf Jraiie que le passé ne soit pas sacrifié a«k
présent.
S&e fini Mtie i^ns tê li^. nielr,6eti#
Guiliamme le cenqîi^ânf Sa nef aeCMlle y
qui est de eette éfieque ^ formait IMgHae
pridMtivé. Ce ne fut dana r<mg{i9e qtv'iii»e;
^dbiipeMë* Sa paroisse était mwnùsaïnée Sft,^
Gilles de Coûvrechef, du uou d'un iMuneau^
situé dans son territoire.
M. de W Rué plkce sa fi^Bcblion éaojm
llntervalle de 1067 i 1^0757- Hoa.Viet^-
JevWaintf 1» désiffteot que)qiielbis souâf'le
momêÊSi',''BùriMar/9fr. On rappelait eneocfr
^^ueafa0 tOâon ; mai^ eHe était plue
géàMratemaafl: désignée sgris îe fiom dii
i^gUse St.-rPien-e^ .
On a doBflB àiiooéssIfeBuàit i^ cette égHiii
lié MB» dé Jkirnémr^ St.^^iem fifuê Cmài^
St^Fim^ A;pt3tâidy Si>^Pi0^ ^
âb fiktdutioB eit attnbttée à Si.-RegÉo*^
j .' •. « - • ■ ■* t
ïi'éêÈ&x «omdLept 4'^vt|ige dfi|4iMi«iirs: ?^'^r
Éilcles. he chèDiiT et ^ne^ partie de la nef
fontde 1> fila du il*. Ik ^fecHir fut ëlevëe ea
lîoiS., par les •oiIMl^du trésorier Nicolle
Lafi^it^ moit «foi i3i7 , et dont M. de
]3ras ndua a traaamA répita^tke ^ en re*
^ttuit y A^flx: .ra«9<MBi ^ .<|iie le nom de
Eaothteciie ^a^ait fw ëié coaaérvé. Cet
éÈàatmmÊi de ^am ^êfx^ sur lea vitres de
Ë%iné , bieitidmc^BMilvar qljte l'aile droite
•¥ait ëèé M^ v<i» 14^4» «t i'«ile ^licbe
fiMeb}ue tanjpe ^pnèe*
Le Snnd forHùt il^apjfM le ^ai:teif
ifm^ai .1.284* ^^^4^ 'f ^ ^^^ a^Ua la tous
tut rcskwwé et (HMié de et^i«e« en 1608. Lee
ciinûaebjfaitfakiDUimeadeliaoQrabkayAal^
d'aller .au «upjplioe.
On avait eçul^ eu- peliefiur le grai»d
liprtail ]^)isîeiire traits de la vie de St.«
Pierre , que Ja rivolntion fit disparaître m
i7S3.- • ■ ^ ,.■'■'
. Vabêide fondé a«r pilot» ^ les voûtes du
«hfîiîur et des ailes furent faits eu i5i3i
par Hector Soyer , de Caea. Ce travail ,
et surtout celui ^i décore les chapelles ^
V^bôde , ;lbttt liooneur au talent de cet
^phiteial4L» Maifi un .mc^uiQeat véritable-
7^ A1IN17ÀI1Σ BV GiitTADOtS*
ftri6«f. jj^^j^f reniarquable par la beauté de 9tB pro-
portions , c'est la tour de l'ëglise. M. de
Bras qui avait visité une ^ande partie de
nos 'pix>vinces , la mettait avec orgueil au-
dessus de toutes cdle» .qu'il avait vues ^
sans excepter les eloehers de Ceutances j
de Rouen et de Chartres. Elle repose .en
arcade sur quatre pilHers , ddnt ta légèreté
est loin délaisser soupçonner l'énorme pbidi
qu'ils supportent. Au dehors', elle est eiivi->
ix)nnée de huit tourelles d'où la flèche s'é^
lance majestueusement dans les aiis^^avec se*
"^ jours en forme de trèfles. A l'intérieur ^le
est vide jusqu'à' k base de' la çvoix jet 'cepen-
dant les piérides de c^te pyramide n'ont pas
qiïatre pouëès d'épaissettr. Le canon des
prôtestans y pratiqua , en 1 563 y une brèche
.dont on n'aperçoit plus fa traîce. Cinq
siècles n'ont pu d'ailleurs apporter lé^oindre
atteinte à Ce monument dont la solidité
égale la hardiesse et Féléganee. . .
Louis XI y prodigue envers les établisse-
mens religi'eux^ de bienfaits- qui- , presque
toujours y rappelaient ou faisaient prévoir
des ciîmes y donna à cette Eglise la plac«
de la poissonnerie qui forme encore au<*
jourd'hui le principal revenu de sa fabrique»
La donation est datée de la délivrand^
«itieufts. (*)
ÈgUse Notre'Dame^
.. Blleei^t appeMe dans lai aonenfl aolis
Notre-Dame de Froide-^Rue*
Sa fondation est attribuée k St.-Kegno-
l>ert. FfaUippe de Harcourt , évêque de.
Bàjeux^ l'érigea en prébende de $à cath^
drsile en i]53r
Ué^ifie acttteRe ^ été constmite à di-
xenes époques difficSed à déterminer.
Hf . Hnetilâ croit antérieure à la fbndartîon
delà paroisse St.-Piérl'e ;lnâ!é il n^assigne
pas de raison plausible à l'appui de cette
opinSon. I/abside de St.-Si^che est du
iseizième Mède.
' SUe est désignée aujottrdluii sous le
nom d'Eglise St.'^Saiweur, '
É^iiede,Stt^aix.
L^Église Ste.-'Paix ou de IbtesstànÎB ftit
b&tié par Cuiflâume en 1061 y pour perpé*
tuer la mémoire d'un' «oncile ^proVîncidl
qu'il avait fait tenir àCaiéû^ et qui rendit
cette loi du dawre^Fjtu dont leffxlij|)«i»ttçnflr
8*
74 ANNUAIBE DU CAXVIDOS.
T^Mics, ^ranniquBS forenf éèquis étendues à TAtt
gleterre. Elle prit par la suite le nom <1^
St.'-Marc que ses ruines conservent encora
tes Protestans l'abattirent en i56a. On •
tu réMifia une partie dans le 17*. 8i&le«
Eglise St.'-Samfeur.
Sa fondation est encore attribuée à St.'-
^Regnobert. M^. de lai Rue croit que cette
église ne consistait jadis que dai^. ce-.qjtii
en forme au^ourd'^bui le croisillon ^et la
touy carJ'ée. JLes piliers paraissent appar-
^tenirau 12« siècle .la nef au i4^. \ie cl^euc,
coixu^oQcé ^ ,x53o^lkt achevé en i546.
On exhaussa la tour en i6o4- La flèche
••^> . .. . • ^
qui. annonce une ruine prochaine y fut
construite l'année suivante. Le portail ac-
tuel .n-'est que de quelqjLies années, antérieur
à la révolution.
On l'appelait dès l'année 1 t3o St^Scaweur^
dur-Marchê j de Pancieb nom ée la place oit
eUe est située.
*
Cette église, a été convertie en halle aux
grains depuis 1791. ,
: Église St.'^JeanJ ,
C'est îa 4'» église de Caen dont St. Rc-
gnobert passe. pour être le fondateur. Le
TATOfiiurHH;. 75
P.oi^iail, U tofir prineipale et la nef de rsH^et.
réglise actuelle paraissent appartenir au
1 4' siècle , Ile chœur au commencement dk
1.5^. La tour^ qui n'a pu être achevée faute
de fondations convenables j fut commei»-
cée du temps de M. dé Bras ; celle du mi-
lieu est pUis récente.
Cette église esimeBtionnéedansrlaciiarte
de fondation de rabbayedeTroam en 10691.
L.'artillerie de Henri Y lu» fit éprouver
de ^andff dégâts en i4i7* Son successeur
assigna- en i4a8 des fonds pour aider à
Ift réparer. Il est probable que le choeur
date de cette époque.-
M. de Bras , l'un de ses bienfaiteurs ^
j fut enterré en iSgS ,. dans Fa chapelle
de St.-Jérôme.
• Les statues de St. -Jean-Baptiste et de
St.-Jean l^evangéliste qu'on y voft encore
sont dues au ciseau de Postel , sculpteur
de Caen. M. Huet rapporte que le célèbre
peintre leBrun fît à sa sollicitation le ta-
bleau du baptême de Notre-Seigneur iqui
décorait autrefois cette ^lise , et qui
enrichit aujourd'hui' le musée de la ville.
Église Si.^Julien,
. Les anciennes chartes font mention de
76 ANNUAiBE dV CAI.TADOS.
^i>^' cette Égfise dès l'annëe 1 f6o. Il ea existe
imie de Bôdurd-Cœur-de-LioB de 1 189 qui
TappeUe le BionastèrB de 8t»» Julien (1).
Le patronage de St.--lulien appartenait
k la eommanderiedesteiiipliers de Voismer,.
<«ituée à FonitaÎDe-lê-Pin , dans le cantoa
de Bretteville-sur-Laiae. A la suppression
de bet oidre en iSis, il (ut ddimé aux^
chevatiera de St.-Jeaii-deJ^i6alem.
-. L'Ancien usage de donner ia liberté à une
-crionbe fe jour de hPenteoôte pétait encore
conservé dans cette église à la fin du 16*»
«ièclé«
NoîweUe Église de Tféire^Dame,
'..Le nom de Notre-Dame a été donné
récemment à l'église des Jésuites à I-ocq»;'
sion de sa conversion en église cnriale»
Ces religieux en jetèrent les fondemens en
1684 d^ns la partie des Petits-Prés appelée
le Pré-des-Esbats ^ parce que la jeunesse
s'y. livrait à divers amusemens j et notam-
ment à celui àwpapegua^. Elle ivA con-
sacrée en i6S9<
Elle est entièrement Mtie dans le goût
italien. Le portail , la pef et le chœur sont
•
(i) Ce nom de mooa»(èrej monasUrium , était alors/ r<^
ffuÈnémÊH én m i a«K ^lUee » el iaémt két «ini^ «!»*•
cUei.
d'une élégance remarquable. L*aii^ qui ^
paraît planer auwlessus de Tautel «il
particulièrement digne d'attention-
Temple des Protestant, .
Le premier temple que les protestant
aient eu à Caen ëtait placé entre la rue
de Bayeûx et la rue de Bretagne. Tl ftit bâ-
ti au commencement dn règne de Louié
XIII y et fi^ubsîsta jusqu'en i68S, époque
de ia rëyocation de Tédit d^Nantes*
Leur temple actuel est ûXwé rue de Geôlfej
dans Tancien couvent des bénédictines.
▲BBATXS.
Quelques historiens , et entr'autres ^^'"y***
Guillaume de Jumièges , attribuent la fon-
dation des deux abba.y es de Caen à un scru-
pule de conscience assez commun à cette
époque. Selon eux , Guillaume le bâtard ^
n'obtint qu'à cette condition le pardon de
la faute qu'il avait commise en épousant^
sans dispense , Matbilde de Flandres^^
petite fille de la sœiu' de Robert,. son père.
Ce fut le pape Nicolas II , qui leur infligea
cette pénitence , selon les maximes de l'é-
gtiâe romaine qui faisait souvent tourner à
son profit les fautes et les faiblesses des
•|;r«Bd8. ' :■■>.. ^
' Ces abbayes avaient leurs sénéchaussées
êiii^jjit
^9 ATxvvAXKE^v eja:^jitfs,
étieim «îè|^8 de justice' sur fo6va8«aijRic ié
htmvê stnffkemriea. ToiitM deux apparte^
naient àl'eirdfe de St-B^nolt. Slks m|
siibsisté j usqu'à la révoluticni.
• .Jbbayê^de Sts, -Trinité^,
« . • [
<^ M. 4e la Rue établit ^ contre ropiakp àt
H. Hnst qjai lui domie une date plue au^
çie^uu»^ ^ue. VÀthay^ de Ste.-Triaité fiji
fondëê par Jifatkilde eu io6B ^ peu de mei#
avanUe'dépaitda Duc pour la conquête de
FAugleterre^ Leur fille Cécile fut là prék
mière religieuse de ce monastère, richement
doté par ses fondateurs et par plusieurs des
piinces Nônûànds qui succédèrent à Gùil*
laiune. La premîèire abbesse portait le liom
de Mathilde.
Uég^ise est du XV. siècle^ à en juger par
son architecture. Il existe sous le grand
autel de fabbaye une chapelle souterraine
qui parait être également d'une assez haute
antiquité. Il ép de même de^s toiu«« Elles
supportaient.des flèches qui ^ selon toute
a^j^rence y furent abattues soiis le r^ne de
(Charles V. Le couronnement qui les termine
'a\ijourd%ui.est4u i8«. siède. (1} ''
(i) Oa a commencé à faire au grand portail et aot t«mt ie
•^tteabbaje4e8 7éparatioQg ^ni Jeur aseurerosi une longue
'Airéeyii on Icfttniitoe.* ^- • '^ • . -^
Elle fut fortifiée sous le règne du toi
Jean , pour la mettre a Patri cf un covip de ^^^'J**
Biaio ^ «f^na ce« tçmpa. ,d« .{rciublesi et «de
calamil^f»
jpendaBt le si^ge 4e Ga^a ea^24^o«
La reine M athiTde j, fbt «nterfée ^n 1 oB?.^
Xes protestant plièrent ^n tombeau et lé
détruisirent en, 1662, Ses^Festes 9 diâpers^s^
parccB fiàffimaAievamf fanaat yiiéi?a|i>tta yar
l^abbesse Ai^màe Montaçxneméy y ctstfkM
ai» éuks]» c^rcumkde p^mi oit il» arajcnt^
élé dépMé» MMf aijkles. aii^pavi^Bt: J£&:
1 7108 im aMUFcam mmamUmhàfui'éÊigS ftan
k» toni^éi Ifai^lMM d* Tcfai^ ; mais il Ikl:)
dteuâiç» i.793« fiwâi^ se» wttdpas^aili^ii
.néntm »8o9 dbparfeaiéwompDtyfÎHsat*.
en 1^19 replacées, «qua un troiaièstfi nu)i|ii^
ncntiéti^par.ks èeiB&deJII. le...oamte iSe
'Montlivaut« i
owjinaigflfiBa«latiMle#^ <d«^,i^M<|r^^àMs^^
JkrmM ^flDÉkiÀft ettte ' ile. AL-BîemK' Cest ^
so«l»k noni an V^hnjmi rniim-JUimmiu « ont'.
^.<itf4.< V..' • ' '•
À
• \
J-l ' *"
Ahbci^e SL'^S tienne.
Ajbkiyet. Selon quelques écrlyams,4a foitdatîon de
cette abbaye sersdt antérieure de quelques
années» à celle dont il vient (^étre parlé. Ce
qu'il j a de*certain c^est qu'on y travaillait
en ,1066 et que , dans toutes les chartes qui
Font pour objet ^.Quiilaume prend ie ,titre.
de Boi.
i L'église abbatiale , un des plus beatuc
moniumens de la Normandie., .appartient
à difréreQtes;^K>ques. La nef^et iecroisillon
paraissent être du XI% siècle. Lie style
gothique 4iicbo0Hr et des ailes indique une
cûBstruction plus moderne. La partie dea
tours 'qui supporte les.touKeUesetlfisflèohei>
est du'sméine âge que la nef.; le restte est du
XrV*. siècle. 1 - .
• Le grand bâtiment xfe Tabbaiye fut câm^
mencé en 1 704 et achevé en 1 726.
• Les rêmparlB dont'la ^Ue JxA entourëe
sous Philippe de VaioiB ^'laîasafîent'Fabbayet
em dbhors de*^ leur «irocmi^aUatîoii. Le roi>
Jean autorisa les inéines en i354à lamèttiw >
en étstt dedéteise. Ik^ firent 'ékirer , .quel- •
que années après , les fortifications dont
on voit encore les restes du cfité de la
J
TO^DGRAPiriB. Si
prairie. On sait qu'elles n'empêchèrent pas ^^
Henri V de la prendre en i4i7-
De vastes bâtimens avaient été construits
pour cette abbaje dans l'enceinte de laquelle
-on assure que Guillaume avait un palais.
^t.-Louis, le roi Jean /Henri V,François ï«*.
j logèrent pendant leur séjour à Caen. Les
protestans , dont la domination passagère
lut marquée par tant de désastres , sacca-
dèrent la plupait de ces bâtimens en 1 5652 .
Des manuscrits d'autant plus précieux que
les Bénédictins cultivaient les lettres aveic
succès 9 disparurent sous les mains des dé-
vastateurs. La gi^ande ombre de Guillaume
ne défendit pas son tombeau de la profana-
tion. Le prieur dom Jean de Bàillache J lui
fit élever un second mausolée qui subsista
jusqii*'en 174^ , époque à laquelle l'inten-
dant Arnauld de la BHffe fut autorisé à^
transférer les restes du conquérant dâiis lè
sanctuaire de l'abbaye. Ce troisièip^e monu-
ment y renversé en 1793 , fut rétabli sept
ans après par le général Dugua , préfet ' Hu -«Vj s' r'
Calvados. Ainsi W grands tie soni''patf ?'»--'**
seulement pendant leur vie soumis aux Vl-'^
crssitudes de la forturje ; le vo^ca^ qui
gronde sous le trône des rois , se rallume
quelquefois $ou$ leur tombeau^ et ne s^éteint
9i$ AWNUAIILE DV OALTADOS.
ALbjyet. qu'après en avoue • cli8per9é les cendres.
Les bâtimens de cette abbaye sont niaiii!^
«tenant occiipés par lecoUège royal. Uëglise
..abbatiale est devenue. Tëglise cathédrale de
Gaen. Une paitie des jardins a été coiih
vertieen place publique. S'il est juste- de
louer Tadministration municipale de ^ette
dernière amélioration ., on ne peut trop
lui reprocher de ne s'être pas opposée .dei'«>
nièrement à la oonstiuiction de ce bâtiment
ridicule qui masque maintenant Tabside de
régliscy et qu'il était si iacile de placer
.ailleurs.
PALAIS XPISCOFAL.
Le palais que les évéques de Bayeus
avaient à Caen , était situé dans la ru0
Neuve St.-Jean. M. de la Rue l'a trouvé
mentionné dès le Xh. siècle dans (e carti^
hire de Troam.
COHGEéCATIOSTS RElIGlSVSES.
coBtréoi- t Avant dépasser aux établissemens utiles,
*^«uiic». il iaut dire unmojt des communautés ecdé*
si^Stiqjues.
E^Uê collégiaU du St.'Sépulcre.
I
L'église cpUégisde du St.-Sépulcre , Ion»
ûie en fa 19 par Guillaume Âcarin ; fot „ ....
détruite en laos par ordre de Robert de la (>««««•.
if ark y duc de Bouillon ^ gotrvemenr do
la proyinocfy qui en prescrivit ladémoKtioa
w>U8 prétexte qu'elle dogfniiïait lé Château.
Son fondateur, à son retour d'un pâerinagi
Il la terre Sainte , avait donné à Téglise pri*
mitive la fonne de celle du St.-Sépiïlcre à%
férusalem.
^ La Chapelle Sainte-Anne qui nW était
"pas éloighée , fmna la nouvelle collégiale.
" M. Huet nous apprend que lée degré» en
granité par lesquels on accède à laplace où
<$tait située i'é^se du sépulcre , sont d4s 4
la libéralité des Chanoine» qui les j firent
placer en 16394
Carmes.
' tJn 'Sburgeoîs de 'Càeh / nommé Jean
Pillette ou Pillet fut le fondateur de<
Carmes en 1378. Leur dojtre fut bâti en
1612. La tour dePéglise qui subsiste encore
près du quaî est d'un stylé môderiie qui
n'est pas dépdurVu d'élégaticle. te côûtetft'
a été converti en hotei de gendarmerie*
Croisiers.
* * L'institution des Pères Croisiers à Caen
y
84 AIIRU/UUUS BIT CÂBYADOS.
unM^i^eSr remonta à Tannée i3o6^ qjuoiqu'ilsyfiisfient
établis auparavant. M. de Rochcchouart f
é v/éque 4e Ba^ eux ,: supprima . leur . couvent
en i'77d. Une partie de l'église a été abattue
de. Bps joun»; le reste est devenu une pro-
fMriété paràculiera..
Jacobins.
On attribue à Saint-Louis la fondation da
couvent des Pèi:es Jacobins. Ces religieux
femplissaient à Caen les fonctions d'inqui-r
fiteurs de la Foi y et onles vit figurer^ comme
tels y en 1807 y dans le procès des Templiers.
I^eur église ^ pillée en 1662 par les religionr-
paioes;. a été détruite pendant la révolu-»
tion.
Cordeliers^
«
, Les Cordeliers furent établis en iâ36.:
Ken versés en i56â ,. leur église avait été
réédiiiée en 1578. ^Michel de Saint-Martin
y fut enterré en 1687 dans une cbapelle qu'il
avait fait bâtir . Ce qui reste de cet établissement
est maintenant occupé par les Bénédictins.
Capucins*
Le couvent des Capucins fat construit
«n 1576 y ils s'étaient établis 4 Caen Tanner
té^OGBAFHIE 85
précédente. L'égliae et ee qui reste des bâti- ^^ ^ ^
mens du couvent fait actuellement partie du '^g-'eusM!
Bon-Sauveur.
Jésuites*
Chassés honteusement du Royaume en
11695 , par Henri lY , les Jésuites y -forent
rappelés en i6o3 par ce prince qui les crai^
gnait. M. de Ja Kue raconte avec quel art
ils parvinrent à s^établir définitivement à
Caen en 1609 , époque à laquelle ils prirent
possession du Collège du Mont.
Lors de la suppression de cet ordre en
1762 , leur église fut donnée à l'université.
Ia' ville s'en emparsc en 1791 -
Oratoriens*
Les Pérès de l'Oratoire s'établirent d'abord
dans la rue Cuilbert , en 1622 ; ce ne fut
qu'en i653 qu'ils se fixèrent dans celle qui
porte leur nom. L'église qu'ils y possédaient;
a" été détruite au commencement as nos
troubles politiques.
Sudistes,
La Congrégation des Eudistes, ou des
¥%res de la Mission / est due au père Ëudef
de la Congrégation de rOratoii^e. Lôu«
^6 AUnvÂtUE DTT CàlVaDCW
Congrêga- premier établissement est de Tannée iGAÏ.
•ions rcii- i, .- ' .
gieuscs. Eudes acheta la maison qui est vis-à-vis
l'abreuvoir Saint-Laurent , et y fonda une
Chapelle. Il fieiFa ensuite de la Ville un
emplacement dans les Petit-Prés , où il jeta
en 1664 les fondemens du grand et du petit
Séminaire^ occupés aujourd'hui par. laMairie-
JBéguinesr.
Les Béguines^ furent ^^après* les Dames de
FAbbaye de Sainte-Trinité, les premières
Religieuses qui se fixèrent dans notre ville*
Le relâchement qui s'était introduit dans
^eurs mœurs, fit supprimer cet Ordre par
les Papes , vers- le copimencement du XI Y.
siècle.
CamiêîUeè:
1
On trouve ces Religieuses installées en 1616
dans la rue Guilbeii:, d'où elles passèrent
dans la rue SaintnJean. Celle qui porte au-
3ourd'hivi leur nom traverse l'emplacement
qu'occupaient leur Couvent et leur église-
Ursidinea»
. Jourdaine de Bernières fonda k Gaen les
l^rdulines et. fut leur première supérieure*
Ces religieuMS s'établirent dasA la rue G«ir
héTt huit an» après les Carmélites. Hlei congréga-
dttrent à Jourdaine le vaste bâtiment 'î|lîîi,ïï.*"
<}u'elles vinrent ocoiper ^ en r63€ y dans la
.rue Saint-Jean y et qui , après avoir été con-
verti en hôpital et en filature , vient d'être y
en- très-grande partie , abattu pqur faite
place à de nouvelles rues. .
Visitandines j Bénédictines j Religieuses de
Notre Dame de Charité , Noui^eUes coït"
inerties.-
A rexémple de ces deux dernières Congre^,
gâtions , on vit successivement arriver les
Religieuses de la Visitation en i63i , les
Bénédictines en 164Î2 y et y vers la même
époque , les Religieuses de Notre Dame de
Charité et les Nouvelles Converties. On voit
que le 17'. siècle fut pour nous fécond en ins^
•titutions de ce genre. ËUerprospéraient d'ail«-
leurs à Caen avec une rapidité que nous
aurions peine à comprendre aujourd'hui ^
si nous n'avions pas sous les jeux un exem-*
pie qui n'est pas moins extraordinaire. Les
trois premières Ursulines amenées de Paris
en 1624 par Jourdaine de Bemières 9 fai-*
f aient élever, quelques années après,. les
immenses bâtimens où nous avons vu /il j
a trente ans y des milliers de malades établis
88 AXWAIEM DV CALVADOS.
fort commodÀnent. Les dépenses faites pout
Congréga- loger les Religieuses des autres Ordres n'é*
lions reli- . , . r txv
pieuses, taient gueres moins étonnantes. V inncmi*
brables donations arrachées au faux a^e , k
l'ignorance ^ à la crainte et quelquefoiis au
remord peuvent seules expliquer cette prosi*
périté désastreuse^
ComiTuinautés actuelles*
La tolérance des dernières années de l'Em-'
pire et les lois de la restauration nous ont
valu le rétablissement de quelques-unes de
ces communautés dont la révolution avait fait
justice.
Indépendamment des Dames qui admn
nistrent les hôpitaux y on compte actucUer
ment à Caen plusieurs autres Congrégations,
lellesque la maison delà Chanté-du-Refuge ,
la Visitation, les Bénédictines du Saint-
Sacrement, lesUrsulines et le Bon-Sauveur.
XOKVUElfS CIVILS^
JEiablissemens de Bienfaisance^
Un assez grand nomlM'e d'hôpitaux ont
cté fondés dans la ville de Caen à diffé^
rentes époques. On n'y en compte que deuK
aujourd'hui.
BôtelrDieu.
Il est difficile d'assigner à rancien bâti-* niên«*dV
ment de rHôtel-Dieù une origine certaine.
li^s titres qui auraient pu nous éclairer à ce
sujet , égarés dès i54o , n'ont pas été retrotn
yée. A en juger par l'aFchitecture de la prin-
cipale porte des malades y. qui appartenait à
une chapellepnmitive,onest disposé à faire
remonter sa fondation au XI F. siècle. Le
reste de Tédifice parait être du XV^. Dès
l'année 1256 le soin des malades y était
confié à des Religieuses. Les Hospitalières
y furent appelléesde Rouen en 1629. Il est
fâcheux d'être obligé d^avouer qu'elles si-
gnalèrent leur arrivée en intentant au Prieuï"
plusieurs procès dont l'objet était de lu
contester sa juridiction spirituelle.
Quelques éloges que nos anciens . écri-
vains, donnaient à cet établissement ; il était
devenu tellement humide et insalubre que
Fhifmanité réclamait depuis longtemps-un
autre local pour les malades. Qn ne pouvait
faire un meilleur choix que celui de l'Abbaye
aux Dame». Depuis qu'ils y sont transférés^
les bâtiinensde l'Hiôtel^Dieu ont été convertis
en magasins. La Ville vient de les vendre ',
et bientôt ce vaste édifice, c'ette grande
9tt ANlVrAIRE DV CAITA^OS.
ÉtaWîsf^- gj^jig çt çeg beaux gables qiie , dans son naîf
Ucniaisance enthousiasme, M. de Bras ne se lassait pasr
d'admirer , vont faire place à de nouvellcsr
constructions.
L'Hôtel-Dieu actuel, (car on â voulu que
TAbbaye changeât de nom en changeant de
destination), peut être placé au premier
rang des établissemens de ce genre, sous
quelque rapport qu'on l'envisage.
Hôpital SeUnirLows*
UHppital Saifit- Louis esl dû h Henri
d'Orléans , duc de Lofigueville , gouverneur
et bailli de Çaen , en i655. Il fut construit
dans un pré , oii se tenait dès le X^ siècle
Vne foire annuelle à la Saint Denis. Let
pauvres y furent reçus le 16 août 1678»
L'église fut achevée en 1690.
Bon^Sauv^ur.
Il faut rangerle Bon-Sauveur au nombre
des établiesemens de bienfaisance, puisqu'on
y reçoit les aliénés , et que M. l'abbé Jamet
y a établi une institution de Sourds-Muets,
. li fut fondé en 1720 ; mais le haut degré
d'importance oii 'û est parvenu n'est pas
antérieur à lu restauration.
Université*
Les institutions fondées à Caen pour pro- tMT«rsiti^
|)ager Tinstruction furent détruites ou aban-
données à répoque de la prise de cette ville
par Henri V. Ce prince se contenta d*y
établir des écoles de théologie et de droitf
L'érection de Puni ver site est due à son fiU
Henri YL Les premières lettres patente^
données à cet eîSeX sont datées du mois de
janvier i43i. Ellles n'établissaient que les
deux facultés de droit canonique et de
droit civil. Le pape Eugène lY confirma
cette fondation par des lettres chèrement
payées. Les facultés de théologie et des
arts ne furent réellement fondées qtiVn
1437 avec la faculté de médecine. Henri Yl
donna | deux ans après , les statuts qui de-
vaient régir l'université. C'est la véritable
époque de son organisation. Michel Tre-
gory , prêtre anglais , depuis archevêque de
Dublin , fut son premier recteur en i44o.
Après la conquête de Caen , Charles. YII
supprima lafacultéde droit civil, par le motif
ridicule qu'il n'eu avait pas été créé dans
l'Université de Paris ^ maU il la . rétablit
en 1453. (1) On raconte que , dans
(1) L«tprfMièretltttretiPttUiite», dé c« ^incft j^ortéal
gS iLNinJUBS BV GiàXTADOS
Vniv^tàU. renthousiasme de sa reeouïiaissance , TUnî-
versité voulut brûler les chartes de Henri VI y
son fondateur. Liouis XI qui n'excusait que
les crimes qui se commettaient dans son
intérêt , la fit rougir de son ingratitude en
lui ordonnant, en i^'jo, de célébrer , par
des actions de grâces , le rétablissement de
Henri sur le trône d'Angleterre. Depuis
cette époque l'Université dé Caen s'est
constamment signalée par son attachement
à ses princes.
Elle solemniisait chaque année avec
pompe la fête de la conception de la Sainte
Vierge. Un avocat , nommé Jean Le Mer-
cier invita, en i527, les poètes à la célé-
brer , et leur distiibua des prix. Telle fut
l'origine du Palinoil que l'Université con-
vertit en institution permanente et qui si.d>-
sista jusqu'en 1790. On lui dut en partie les
progrès que fit parmi nous la poésie française,
et peut-être des hommes qui ont honoré de-
que la ville de Caen y quoique ^ande , est mal peuplée ,
< ans roaaufoctares , sans commerce , sana grosse rivière qui*.
pcilite le transport des denrées. Les secondes la félicileat
sur Bes grands ports , «es grandes rivières et la 8u1>tilité d^
l'esprit de ses haltitaïu. Et cependant il n'y avait entr^elles
^e deux années d'intervalle t Cete élrange manifre do
\no\vrtT les actes de l'administration est encoro en usage
•Hjouxd'hui» et ntno en poarjriooa citer do* oxoiBipio»,
puis le parnasse , tels que Malherbe , tJnivewlu.
Bertaut , Sarasin , Segraid, MalfiUâtrc et
quelques autres.
M. de Bras nous a conserve le premier
chant royal présenté aupalinod de Caen par
un chanoine de la prébende de Missy, nomr
mé Blondel. (i)
Les bâtimens de l'Université sont du
commencement du XV I II*. siècle . L'inten**
dant Foucault -en posa la première pierre
en 1701.
Une partie de cet édifice est occupé par le
tribunal de première instance ; le reste par
TEcole de Droit et la Faculté des Lettres.
L'université de Çaen eut dens cette ville
plusieurs collèges dont quelques-uns subiisr
xaient encore de nos jours.
(1) Il sufiSrt d'en citer 1« covaencement pour-^ooner
une idée de la pièce «
Au lieu feageuK reWta de terdote t
Un puissant roi voulut édifier.
Place en honneur sans macule ou laidurt ,
Qu'à lous Tirana Toulut noUfier »
Ayant désir pour le n^gnificr ,
Y ériger Univeisité close.
Le bâtissant pour son ^plaisir forclostf^
D'avoir en sot Baacale on indécence,
Pax-fiiite en tout d'ouvrs^e si exprès.
Que pour son bruit et sa très-noble essenct,
TeH« onc b« fatoe Mir«par a|«ès.
94 AyrCAlKE DIT CALyNLDOS,
Lesplus remarquables étaient le coUégedu
civile. Ment mentionné dès 1494^^^^ Iesregistre$
de l'université , le ooUége du Bois peut-êti-e
encore plu» ancien, et le collège du Cloûtier
fondé en i^52 et suppriipé en 1731. Il était
placé dans la rue Neuve St. -Jean. Le collège
des arts , situé vis^-vis les bâtimeins de
l'uniyersitjé , appartenait à la faculté dpnt
il avait pris Je nom^ Jl fut formé vers Tan-
née 1460^ A la fin du même siècle la faculté
y ajouta une belle façade ornée des statuent
des arts libérai|x ; elles furent abattues en
^562. Louis XVI rérigea en 1 «786 en collège
royal de ^Normandie.
Château de Caeiï^
• Nous avons vi; que Guillaume-le-Coii«
quérant fut le fondateur du château de
Si Ton en croit la chronique Normand^
le lieu oii il est situé avait été précédein-
ment fortifié.
On sait qu'un décret delà convention
nationale du 6 août 1798 en ordonna la
démolition , et qu'il n'y eut guère que le
^ donjon d'abattu. Les événemens qui se
pressaient avec une efTrayante célérité^ et
peut-être le bon esprit de Tadwaistration
locale y ne permiisent pas que cette absurde ^v^*'
mesure reçût entièrement son exécution <
Hôtelde VUle*
La commune de Caen , affrancliié en
iao3 par Jean Sans-Terre j dut s'occuper
vers cette époque de la fondation d'un hotël
de ville. Il pavait que le premier fut construit
sur le pont St.-Pierre. Celui qui l'y remplaça
dfns le 14^. siècle ëtait flanqué de quatre
tours dans Tune desquelles était une horloga
qui donna scm nom à toutl 'édifice ^1^ Il fut
rasé vers Tannée 1 7 J9.
> Les descriptions que nous en ont laissées^
nos anciens historiens font regretter ce mo-
nnment. M. de. Bras décrit avec complai-*
sance ses jbeàto: cadrans dorés qui marquaient
rheure et les crois et décrois de la lune ;
M. Huet, cette sonnerie harmonieuse qui
répétait le» hymnes de l'église. Le premier
rapporte que de la haute salle de la maison
commune 9 011 se tenaient les assemblées pu-
bliques , on voyait au droit de la ripière^.
ffçra ¥0 rient j arriver les navires menant de la
mer y chargés de précieuses et rares marcTiajir-'
dises* Le second a conservé l'inscription
•
^x) Oo Vaq[>pelait le fpros horloge* .
\
96 AimVAinM DV CALTÀDOS.
gravée sur le timbre derluxrjiogey t
ainai coacue : ,
Puisque la Til?e ne log«,
8nr Ce Font pour servir d'auloget
Je ferai les heures ouir ,
Four U commun peuple réjouir.
ff 'a faite Beaumontl'an mil trais cents qualona.
Depuis la destruction de ce monoiment
jusqu'à celle où elle occupa les bâtimens du '
Séminaire , la Ville tint ses assemblées dan« *
liiôtel de Nicolas le" Vallois sur la place
St.-Pîen-e. Elle Favâit acheté , en 1733 , de
^ la famille de Touchet. Cet édifice , remaiv
qiiable par les statues et les morceaux d'ar-
chitecture qui décorent la cour , fut cons^ i
truîtpardes italiens en i538. On y a placé la .
Bourse et le Tribunal de Commercg.
■
Palais de Ji^tice^
La Cour Suprême de V Echiquier jugeait
anciennement ses causes dans Téglise du
château ; les matières financières se traitaient
dans une chapelle située dans la rue Saint-
Jean y et dont M. de la Rue a ï^trouvé les
restes dans la seconde maison à droite en -
partant du pont St.-Pierrè,
Le Bailliage et la J^icomtê rendaient au-
trefois leurs arrêts dans une maison de larue
'ies Cordelîers. Ils furent transportea depuis "^"•'
dans la rue de geôle. La vicomte fut suppri-
ihée en 1741 ; le bailliage a subsisté jusqu'à
la rëvolution.
Le nouveau palais de Justice a été cons-
truit en partie sur les plans de M. Lefebvre,
ingénieur en chef. 11 était destiné à renfer-
mer les juridictions et les prisons de la ville.
La constntction des prisons fat adjugée le
3i octobre 1781 ^ celle des salies <l'audieiice
du Bailliage le a 6 octobre 17849 celle de la
façade principale le ^8 mai 1787.
Cet édifice admirablement situé sur la
place Fontette , d*oii il domine les prairies,
est remarquable par sa belle colonnade. Sa
distribution intérieure laisse d'ailleurs beau-»
coup à désirer. Il est question de percer une
rue qui l'isolera entièrement des maisons
auxquelles il touche sur la place St.-Sauveur.
Ce sera une amélioration importante.
Hôtel de la Préfecture
L^Hotel de la Préfecture , qui a coûté des
sommes énormes. au Département, est loin
d'offrir les caractères de cette architectiu*e
»
monumentale qu'un pareil édifice devait
comporter. Quelques détails assez soignés ,
€tla distribution bien entendue d'une partie
9*
98^ AVmJJaXB HV CALTABOS.
VonnmeDB d«s ^rand» appartem^iM ne rachètent pas le&
défauts de cette oolonade de l'aile gauche
qtii n'est qu'un placage sans objçt , et su]>-
tout de ce second étage éci*asë qui déshon-*
nore tout le reste. L'aile droite qui devait
renfermer les bureaux n'est pas terminée ^
et il est probable qu'elle ne le sera pa& de
long-temps. En attendant^ ils sont places
dans Taneien collège du Mont ^ qui n'est sé-
paré de rtiôtel que par le jardin de la Pré*
fectttre»
Collège JRoyaL
t<el#ycée qui devint plus tard le Collège
rayai y occupe depuis i8o4 les bâtimens de
l'abbaye Saint-£tienne. Il y remplaça l'ad-
ministration départementale qui , elle-même|,
y avait succédé aux. Bénédictins.
On a compté en i83o dans cet établisse^
ment y âSo externes et près de 1 70 internes*
Fendant le& dernières années de l'empire le
nombre des internes s'était élevé à 2âo«
Casernêê.
La construction delà partie des nouvelles
casernes qui n'est pas terminée , fut adjugée
en 1785 à un entrepreneur nommé Chemin ,
au prix de 267,000 livres. Louis XVI y
tùvacnjLvuît. 99,
po«a une pierre k a6 juin de Tannfe sui- «"ii*.
vante. Les travaux s'exëcutèrent sous la
conduite de M. Couture , architecte du
Roi , ju£(qu'en 1 78g , époque où l'adjudi-
cation fut résiliée par an^ét du conseil du
i4 août. On évalua à i68,23o livres le^
travaux faits par cet entrepreneur. Il s*est
agi plusieurs fois de les reprendre , et il
est certain que l'intérêt de la villç réclame
avec instance leur continuation* L'ancienne
caserne et la Visitation suffisent à pein«
pour loger la à i5oo hommes d'infanterie.
SfiUe de Spectacle*
La plupart dés salles de spectacle tiennent
en France un rang distingué parmi les
monumens publics. Presque partout l'ad-
ministration â compris ^ înéme pendant les
quinze années qui viennent de s'écouler f
quic le théâtre était devenu un des premiers
besoins des sociétés civilisées , et qu'il était
honteux qu'un édifice ne fftt pas cc«isacré ^
dans toutes le» villes de qiielque impor^^
tance , à un art dleint les succès ont été«
portés si loin ponm nous. On est tenté de
croire que de» obstacle» insurmontable» >
s'opposent à Gaen à un établissement de oc •
genre , quand on sait que ses adnnnistra*
* • « v> <>
« « • • <
ÏOO ANIVUAIIIE DIT CALVÀDOJ.
XTonomenf
ci>ii«. teurs n*ont pas eiïcore pu trouver le»
moyens de le lui procurer avec un budget
de près d^un demi-million. Mais de quel
étonnement ne doit-on pas être frappé , sî
Ton ajoute que la ville peut disposer de
plusieurs emplacemens également conve-
nables , et que tel est Tempressement des
citoyens que la première souscription qu'on
ouvrira poqr payer led frais de la cons-
truction sera remplie dans quelques joufs ?
Si des scrupules de conscience ont pu , à
une ^ùtre époque, avoir quelque poids sur
les déterminations de Fautorité y n'est-il
pas à craindre qu'on ne suppose qu'ils
existent encore , ou qu'ils ont fait place à
d'autres influences non mmns fôcbeuses ^
puisqu'elles sont également contraires à
l'accomplissement du vœu général ?
Il faut espérer cependant qu'il triomphe-
ra enfin de toutes ces difficultés y et que le
temps n'est pas éloigné où la ville de Caen
pourra aoAsi compter une salle de spect^cU
au nombre de ses monumens.
, Le moindre inconvénient 41e la salle
«
actuelle est d'être une propriété particulière
entourée d'habitations. L'a€cès et la sortie
en sont également difficiles. L'intérieur est
N
TOFOGBAPni£« ICI
de forme ovale avec deux fangs de logéd , ^tU*»
disposées d'une manièi^e fort incommode. .
Sa construction est aussi mal entendue que
sa décoration est négligéje. Elle est humide
en toute saison et glaciale pendant l'hiver |
et Ton se plaint que les habitans n'aiment
pas le spectacle ; il faudrait commencer
par leur en donner un.
Piioiix?rAD£s rtmtKfOES*
Les promenades publiques de Caen Tem- Promcnadwa
portent sur la plupart de celles des autres ^" ^^^'
villes du rojaume , ôoit par leur étendue ,
soit par Tagrément des paysages qui les
environnent.
Le Cours qui suit depuis le pont d* Amour
jusqu'à rOtne, une ligne parallèle au cat¥at
du duc Robert , fut planté en 1676 ; celui
qui remonte le cours de l'Orne jusqu'à
Montaigu , est de l'année 1691. Les gi-ands
ormes dont il est orné du côté de la rivière
sont probablement de la même époque.
Ceux de la droite ont été remplacés de nos
Jours par un double rang de platanes dont
Fécorce légère et sans cesse renaissante , la
tige élancée et les larges feuilles d'un vert
brillant ^ forment un heureux contraste
a.xec ces ormes séculaires au feuillage épais
W rf • * *
• * * * *
pu ques. ^ sombre , au tronc noir et raboteux. Le
même goût a j^résidé aux pouyelles plan-
tations du petit Cours.
De ces promenades y la Tue s^étend avec
délices sur de vastes prairies bordées à
lliorîson par des massifs de verdure ou des
rideaux de peupliers , à travers lesquels
apparaissent les clochers des hameaux voi-
sins et quelques maisons de campagne ,
isolées au milieu du paysage , ou groupées
sur les coteaux qui terminent au loin la
vallée.
. Presque tous les ans ces praines émidl-
lées de fleurs au printemps et riches d'une
si belle verdure pendant Télé et Fautomne ^
sont totalement inondées vers la fin de
riiiver j k répoque de la fonte des neiges;
Les vents du sud-ouest qui souffle;nt^
alors avec violence , leur donnent l'aspect
d'une mer agitée , et il n'est pas rare que
des barques légères confiées par des jeunes
gens à cet océan sans écueils y n'ajoutent
quelque riant épisode aux charmes de , ce
tableau (i).
(t) Ost ce qu'on appelle la crétine. Les eanx i'élèTeat ,
quelquefois à une si grande hauteur qu'elles passent p^r
dessus lus Cours. Tous les vieux ormes du eôté de Montaign
làisseut encore apercevoir l*eataiU« que let glacet firent due
War ccorce peadanl i'hive* de 1734 •
T0F06RAPIIIE« loS -
. L'Orne donne à la promenade du erand Proin«iiad«a
Cours un attrait particulier. Soit qu'on la
remonte , soit qu'on la descende ^ soit qu'on •
se repose sous ses ombrages , il est impos-
sible qu'on n'oublie pas les heures à la vue
de ces ondes qui s'ëchappant en cascade de
la chaussée de Montaigu , s'étendent en-
suite en nappe transp*arente j et vont dis-
paraître sous les arches légères du pont de
Vaucelles. Le coteau qui s'élève en amphi-
théâtre avec ses maisons et ses jardins
pittoresques ; Montaigu ^vec son moulin |
sa fabrique et ses saules pleureurs ; les
prairies avec leurs troupeaux ; ces casernes
où retentit le bruit des armes 5 le pont
sans cesse traversé par une population em-
pressée ; et au-delà y ces nombreux navires
déployant dajos les airs des pavillons étran-
gers au milieu desquels brille le pavillon
national : cet ensemble de scènes tou-*-
*
chantes ^ qobles et variées se prête mer-
veilleusen^ent à toutes Les illusions de h.
poésie et de la peinture.
La promenade du petit Cours est liée
a^ec la place Fontette par une suite de plan*
tations plus récentes , qui laissent à droite
Iel>oulev4rd avec sa ceinture de maronnîers
lo4 AiriWÀIRE DU CALTÀD08«
Promcmuics d'Inde y la place et les jardins de la pré*
publiqaea. ^ .
lecture.
Nous avons cité ailleurs des allées de
tilleuls qui se dirigent de la place St.-Mar-
tin vers la rue de Geôle. On en trouve
plusieurs autres dans le faubourg St. -Gilles.
Les plantations faites récemment sur le
quai Vendeuvre , de chaque côté du canal ,
ont puissamment contribué à Fembellisse-
ment de ce quartier.
Mais des promenades qui rivalisent avec
les deux premiers Cours sont celles qui ont
été plantées a\i commencement de ce siècle ,
«ur les deux xives du noi^veau canal de
rOrne , et qui s'étendent jusqu'au bac de
Monde ville. On les désigpe sous le nom dé
.-Cours CaffareUy^ en mémoire du préfet qui
.administrait alors le département. Quatre
.rangées d'ormes régnent sur toute leur
,-etendue , d'où l'oeil embi^asse avec ravisse-
.ment les coteaux boisés de Mondeville y de
.jColIombelles ,* d'Hérouville^St. -Clair , et
.ces vastes prairies plantées de saules dont
Je feuillage argenté se reflète dans les ondes
.captives de l'ancienne rivière qui serpent»
encore dans ces bopages , quoiqu'elle soit
depuis cinquante ans privée dé souroe et'
<i'embouchure.
A Tepoque où Charles de Bourguevitle ^
que nous avons tant de fois cité sous le
nom de M. de Bras y publia son livrer qui ^
quoique entièrement dépourvu de méthode
et de critiqué n'eii' est pas moins un ouvrage
précieux pçur les antiquaires ^ il n'existait
guère à Caen d'autres promenades que celles
qu'où avait ménagées dans le quartier.
occupé depuis par la Foire et par la place
Royale. Nous avons déjà parlé du Pré deu
Esbatsetdes divertissemens qu'y prenait
la jeunesse. Fendant la belle saison les
habitant s'y rassemblaient souvent au
nombre de trois à quatre mille , soit pour
assistera ces jeuix , soit pour prendre le fraie
sous les ombrages de la Cercle, Au ramage
du rossignol qui chantait dans les arbres
dont elle était ornée y des musiciens placés
dans des barquea qui parcouraient la
rivière y mêlaient par intervalle les sons des
,ilûtes I des mandores et des ^ tambourina.
«Des pièces d'artifice et des fusées volantes ^
lancéea des gondoles vers L'approche de la
nuit y mettaient ordinairement fin à ces
amusemens. Il faut lire dans le vieil hi^
torien ces détails remplis de charme et de
naïveté que nous tenterions en vaiu de re*
produire, < "^
lO
io6 AJXTψtBX OV CIL^ABOS.
Sodiris Savàmtes.
hesSoAétiê sàrantM^s^e U viHe de Caete
«QBt M nombre de six.
M. Huet rapporte^ «pris M. de Biîeux,
que rongiae de* l'acadëm» des bdles-^leftres
cskdue à rasdesme habitode qae le» Aon-
«âte gens aanB ^mpioi aTakttt de se rassefl»-
Uer au carrefour St.-Pieme pour s'entrele-
«lir des af&iires publiques et de leurs intérêts
^T^^i). Ces remuons a^vaient lieu princi-
palement le hindi, jour de Farrivée delà
poste. On y lisait là (SmefS?, et chacun s'y
cooumintquait ceque les lettres du d^oi%
Annonçaient d'intéressant. Malheureusé-
anent les curieux étaient souvent contrariés
par le mauvais temps. C'était un véritable
inconvénient auquel Mi Moisant, sieiu* de
Brieux, remédia en leur faisant accepter sa
maison qui étaitsituéesur cetteplace. U arriva
bientôt qu'après la lecture des nouvelles ^
. (i) Ct ge&tdet M>«velle0 a ^té signalé par J. Cégar eomn»
»n dei caraclèrca diftiactifs de» Gaidoic.
tt £«t autem hoc Gallicc consnetudinii , uti «t viatorea ,
"tttawà invitov, eonatêtere eogant, et, qaod quisqne eorum
ito <pu<iBe r« audiedit aol cognoverit, qnaraot, et meroai^
.ores in oppidis TuJgusdccumsisUt, quibus ex regionihi^
-vcdiant , 'quasqne ibt rcs coguoverint, proottntiare cogant. m
DabettogaUico, li)>. 4.
T0>06&APBXI. 1^07
\ 9 «t 1 • ^ I» F Sociétés
on conumeuça a sy occuper aob^t/U km* «ay«ftiM»
raireâket ficientifiquoa; et dès Fannee i6S^ ^
cette réunion devint une companie réglée..
M. de Brieux étant mort ^ en 1674» !& Socié^^s
té trouva un nouvel appui dans la piotec-
tion de M. de Matigimni lieutefliant da roi.
de la province. QueLi|ue temps apr4s| Sck,
grais ^i en fiiisait partie y^^ la réunit ,dana a^ ,
maison ^ conuae. nouA Tavons déj^ dit. Eii&a
Itf, Fottcatdtj^ ioteadant de Caeift » «fa<iaft>
pour elle^au moi&de^uiyier i7o5,d«ale%brç»^
patentes dû ciéa^ott, saiiis.k titre i^-Aeadi^
jusqu'à la réyokUiGa. ,
. Ëlkeutàcetteépoc^lesortdtttoiAtBslM .
oiHnpa^pies du mAoïfi gjepra. Eéorg^utûséci^
sous le nom d|e fycée.^ ^ }^ déeeml»*.
1800, par le préfet Dugua,' elle reprit^
Fâonie suivante celui dluâcmdémie éki^
Sciences j ^rti et BelUs^Lettres (pi'eUe à^
conservé depuis.
Elle avait publié y avant la révolution , ^
quatre volumes de mémotreaqui sqojt deve-.
nus assez rares. DepuiS; sa. réorgwûation
elle en a donné quatre autres qui cmt été.x
accueillis. avec intérêt.
. . . . ......
Quelques membres de cette académie ent ^
fondèrei|t une autre en 1664 où l'on s'oc- ^
108 AKHVAIRC DU CJLLTAD08.
flociéië» cnpa excluaivemènt de l'étude des sdences -; '
mais maigre Tappui de Fintendant Cha-
UHlIard et la faveur de 'Golbeit, elle ne
«absista que jii.icpi^en 1676.
' La société d^agriculture, dont la création
remonte à Tannée 1761 , fut rétablie en
iSoi , sous sa dénominadon actuelle de
êocièté <f agriculture et de commerce,
' Elle a publié trois volumes de mémoires ^
et s'est particulièrement appliquée à pro-
pager les découvertes utiles. Plusieurs
parties de l'économie agricole ont profité
de ses lumières et de ses observations. Le
commerce se rappelle^ avec reconnaiissancey
qti'elle a puissamment contribué à ces expo-
ikions publiques des produits de Tindustrie '
q|ui sont la source de tant de progrès dans
les-arts.
La Société de Médecine ^ fut instituée
en ^798 par l'Administration centrale ^
sous le titre de Conseil de santé» Elle
B'associa , en 1802 ^ les Membres de l'an-
cienne Faculté de Médecine , et prît alors
. la dénomination sou9 laquelle elle est
shaintenant connue.
Deux Sociétés plus récentes y la Société '
des antiquaires de Normandie et la So^
ciêté Liiinéeiine du Cùli^ados, fondées par
M« de Caumont en iSsS , ont déjà donniîi
plusieurs volumes de mémoires qui leur,
assignent un rang distingué panai les C!om-;
pagnies savantes.
Enfin f il s'est établi à Caen , à la fin de*.
i8a6, une Société PhUharmoniqim y com^.
posée d'artistes et d'amateur» , qui a pour .
but de cultiver l'art muHcal et d^en r^^n-* .
di^ le goàt (i).
BlBLIOTHiQTTS PuBLIQUE
t.
Avant Finvention de l'imprimerie y leaj
livres étaient aussi rares que le prix en était
élevé. Le don de quelques volumes était>
une cbose fort importante i surtout lon^;
qu'ils étaient écrits et enluminés avee soin* -
On sait que les heures que Qiarlea VI
donna*^ en i4i^t ^ ^ duchesse de Boup^.:
Ipgne j avaient coûté six cents^ éciis. >
La plupart des livres s^ transcrivaient
4ans les cloîtres ; et ce fat àa moins un .
service que les Moines nous rendirent. Les
premières bibliothèque»^ die Caen lureBSt
«eHes de l'abbaye Saint-Etiemie | de Féglisel
(4) SH* t?%- 1^ imUié Se^ «elnoffrtf ', Bifti» db a doim^»
^«idaat kriâfMrtwE Uver d« i8So, pinttettr» coneertt pa-^
Mie» dont U |iro4ttit, qui t^ett éleré à prèé dv it,ôM» fr. » '
a éU awkiiSveMKai «caployi aaiMlaffniikt a*» pa«w«*^
11» ANRVilRX DV CAlTADOS
du Sépulcre 'Ct de l'Université. M. de la '
Rue nous a fàit^connaitre que l'enlèvement
«le>quelques volumes, commis «n 1460 et
en 14S0 dans la bibliothèque de l'Univer^
BÎté, donna lieuà une bulle d'excommunica.
tion qui (àt affichée dans toute la ville (1).
Il fallait que les livres fussent bien rares ou
qu'on y attachât uu grand prix.
Presque toutes les maisonff religieuses y
«t notamment celle de.s Cordeliers , renfèr-
xnaient des collections de ce genre qui fu-
rent dispersées à la révolution.
La 'Bibliothèqiie de l'Université ne
contenait, en i5i5, que 378 volumes qui fu-
rent, avec ceux qu'elle y avait ajoutés depuis ,
pillés en partie par les religîonnaires , 4?
ans après. Lorsqu'on la supprima -en 170!^
ihnc s'y trouvait plus que qadlques manus-^
crits à peu près insignifîans , et des éditions
dû i5*. «iècle «t de la première moitié
du 16*. qui furent abandonnés à Finten-*
](i) Les livrêi y «étaieiit aftUdié» avee des chaînes 4e fer
•Me» loDgvet potir permeitre de les porter sur des pufiitret
•il on les lisait. >
On peut voir à la Bibliodbèqne publique qaelqnee-nne de
ifi ce» livres qui sont encore dane leur première couverture
c|i boit enveloppé d'une peau et porlant la marque de leur
ancienne captivité. (Extrait d'un disjcours prononcé le s
>ie iZod pv M* U»j9uA, coamTatemr ta chf f)«
daiit FoiKault. On en forma une ûotfvelle
en 1736; soua le ministère du cardinal dfi
Fleiuy qui y affecta quelquâk sommes . Grâce
à cette libéralité et aux dons d'un imprimeur
de Gaen y nommé Cavelier , elle eomimen"
çait à prendre quelque importance f lorsque
M. Le Sueur de GoUevillc l'enrichit de la
bibliothèque de son grand père, Samuel
Bochart , qui consistait en âoo5 vohimes ,
d'autant plus précieux que la plupart Sont
chargés de notes de sa main. Enfin y elle
sVst augmentée depuis des livres sauvés du
pillage des monastères et de ceux qu'elle a
reçus du gouvernement. Elle renferme au<^
jourd'hui environ a 5, 000 volumes*
La bibliothèque était anciennement pla.
cée dans la galerie des bâtimens de l'Uni-
versité qui est occupée aujourd'hui par le
Greffe du Tribunal de première instance.
On la transférée de là dans l'Hôtel de Ville
oii elle est ouverte au Public depuis la
fin de 180g.
susiss.
La ville possède une salerie de tableaux Galerie d«
parmi lesquels il s en trouve de très-re-
mai'quables ; de ce nombre sont :
Le mariage de la Vierge ^ peint sur bois
113 ÀNHVAUIE DU GAl»TAl>Of.
par le Penigin , mort eo i5a4»^<rù*
compté Raphaël parmi ses élèves f
La mort d^Adoms ^ esquisse du Pousnn;
Judith et la tentation de aamt Antoinej^fta
Paul Véreuise ;
Une copie de Fécole cPAtltènes , de Ra-
phaël j par Stella j peintre français y mort
en 1657 î
Un trait de ^histoire des Jffêbreux ^ ^par
Rabens (1) ;
Lé pœu de Louis XIII j et surtout la
Samaritaine ^ par Philippe Champai§ae » né
àBruxell^ et mort à Paris en 1674»
Le pa&9age du Rhin et son pendant | par
Yand^-Meulen , pdntre Flamand qui
suivait Louis XIV dans ses campagnes ;
Xtf baptême deJesu^-Chriat, parle Brun;
Tithan et F Aurore j par Vien qui fut le
maître de David. "
Cabinet H 7 & quelques années qu^on a oommen*
Baïuj^! ce à former un cabinet d'histoire naturelle
destiné aux productions du pays.
Ces établissemens sefBt placés dans fes
bâtiment de Thétel^e-iFille.
(i)FrobftblemeaiBIelcliUédech •Ortiit do pain du tIh,
JAADIN Des PLANTER.
& l'ëtude de la botanique n'était pas en-
4
tièrement ignorée dans le moyen âge ^ il est
probable qu'elle ^se bornait à la connais-*
««ance des simples et du petit nombre de
fleurs cultivées dans le» jardins. Elle ne
. devint véritablement une science qu'après
rétablissement de l'université , lorsqu'on j
fonda la faculté de médecine qui commen*
ça à faire tous les ansydans nos campagne%
des herborisations s'étendant depuis les fo-
rêts de Cinglais jusqu'aux rivages de la
mer y entre la Seulles et la Dive.
Un écolier de cette faculté , nommé
Guillaume Gueroult^ publia à Gaen ^ en
iSog I une édition d'j£miUus Macer <U
inribus herbanan^
Vers la fin du 17*. siècle | un professeur ,
nommé Callard de la Ducquerie rassembla
dans son jardin environ 600 espèces de
plantes. M. [;Marescot qui lui succéda en
1718 , parvint à force de soins et de dé«
marches , à déterminer en 1734 ^® maire
et les échevins [à concéder à la faculté la
place dauphine pour être convertie en jar-
din'de plantes médicinales. Ce terrain ayant
reçu une autre destination ^ par ordre du
Jardin des gouvernement f ce ne fut qu'en 1 786 <jue
l'université , après s'être long-temps op-
jkMëe à Faccomplîssement des vœux de
If. Mai^escot ^ consentit enfin à ratifier
Tacqui^ott d'une propriété appartenant,
au sièur de Cairon-Saint-Vigor , et qu'on
appelait lejardûi Bênard. Elle coûta 3,5oo
livres. Le cardinal de Fleury y contrifbua
péiir 9 y 000 et la ville pour i^aoo. L'tmi-
Tèrsité voulut i»en se charger dé complé-
ter la somme ^ et de pourvoir aux dépenser
^entretien.
Telle est forigine du jardin de botaniqtze.
Marescot et son successeur Blot contri'-
bttèrent dé tous leurs moyens à sa pros-
périté, ^^enseignement de cette science fut
depuis confié à des professeurs non moin^
zélés , parmi lesquels -on distinguera '^tou—
joiiis M. Desmoueux , mort au commence-
ment de 1801. Ses élèves lui ont fait élever
un tombeau dans le lieu même eii ils rece*
vaient ses leçons.
On évalue à quatre mille le nombre des
plantés qu'il renferme (1).
(1) Letlecteon qui désireraient plat de détails les tron-
TeroDi daoB une notice historiqae , insérée dans le seconde
uolome des mémoires de b société Linnéenae du Calvados. -
Elle est de M. Lange à qui nous sommes redevables de plu-
sieurs autres écrit» qni ne font pas moins d'honneur à son
érudition qu'à son*patriotisme«
TOrOGRAPlTIE. 1 1 5
HfDFSTAIB £T COSOUERGE.
Chez xin peuple «ntièrement adonné aux
armés ^ et presque toiji^ourt occupé dfe
guerres intestines y les progrès des arts et
le dévdoppement de Tindustrie ne durent
pas être rapides. Le commerce maritime
auquel il se Hvra dès les premiers temps àe
rinvasion y n'était qu'une yérîtable piraterie*
Tout «tait eooorè à créer tous Guillaume ;
mais doué d'une Tcdonté fortt et d*une
grande persévérance dans aet pro|6ts ,
Guillaume était capable de tout entrepren»-
drê et dé tout exécuter. Le conoile qu'il
assembla à Ga<en en 1061 , sanistiotina das
institutions favorables au commerce ^ à
l'agriculture. L'expédition d'Angleterre q^jçi
eut lieu cinq ans après , exigea d'immenses
ressources qu'on ne put trouver que dans
un état florissant. La conquête ouvrit né-»
cessairement , aux entreprises mercantiles ,
de vastes débouckés. Deux nouvelles foires
furent établies à Caen vers cette époque :
celle de St.-*Laurent , remise dans la miite
au jour St.-Midicl , et celle de la Trinité.
On voit dans les chartes du conquérant que
le marché de cette ville était déjà fréquenté
par les étrangers. La âourula {«oBidras «t
Il6 A.T!fnVÂSXB DV CALTADOS.
•
plusieurs autres édifices de ce temps , qui
subsistent encore aujourd'hui y flirent bâtis
avec des pierres extraites de nos carrières.
On peut juger de la réputation dont jouis-
saient alors la ville et le port de €aen , par*
les éloges qu'en faisaient au commencement
du 12*. siècle le moine Raoul Toitaire , et
au commencement du i3*. le poète Guil?-
laume le Breton (i).
La résidence des Ducs dans nos murs eut
une heureuse influence sur les progrès des
arts et de Tindustrie y en favorisant le luxe
«t en multipliant les consommations de
tout genre. Il en fut de même des grands
Aablissemens de justice et de finance.
Caen devint l'entrepôt du commerce des
blés et des vins.
Des haras avaient été établis dans les
environs pour perpétuer les belles races
de chevaux.
La pèche du hareng présentait , ind^
pendamment de ses produits qui étaient
alors très-*considérables , l'avantage de
former des marins et d'entretenir en pleine
activité les salines qu'on avait établies à
(i) Le premier dant Bon voyage de Caen à Bayanx , le
•oeotad Ans «» Phttinpide.
Vara ville , à Diyes > à TouqUes et danc
plusieurs autres communes.
D'habiles, ouvriers travaillaient le fer >
^ Gaen ëtait réputé pour aes fabriques d'ar*
mes y como^e il Ta été depuis pour sa cou-^
tellerie.
Plusieurs quartiers de cette ville consêr-*
vent encore aujourd'4iui des restes de Fin-
dustrie qui s'y exerçait autrefois. La rue
Froide a encore ses imprimeurs , la rue
Ëcuyère ses teinturiers et le Bourg-^Abb^
ses tanneurs ^ établis sur les bords dst
rOdon. Les babitans de St. -^Gilles sont;
toujours adonnés à la culture des fleurs ,
comme aux temps oii. leurs ancêtres stipu-»
laient dans leurs contrats d^s redevances
en glanes de lai^ende et en chapeh de roses..
Dès le 11', siècle on fabriquait dans le
Vaugueux des tissus de laine. L'art de
temdre les étoffes , qui çst aujoivd'faui ai
négligé p^^'ml nous y formait alorjs un^
brandie impcurtante de notre industrie na-»
tionale. La culture de la vouède était sj
i^épjuidue qîu'on trouve dans plusieui^s com-
mAUi^s des environs àes cbamp^ qui portent
encore le nom des moulins g^ eUe était
pip^arée.
La vilie de Gaen était si^floriMante au
11
lïS ANirVÀIRE DIT CA1.VAD09«
commencement du i3*. siècle que le der-
nier de nos Ducs y le roi Jean Sans-Terre y
oublia dans les délices de son séjour les
eoins pressans de la défense de la Cité que
Philippe-Auguste lui enleva en i2o4 , au
milieu d^ fêtes que lui donnaient leg
kabitans.
La réunion de la Normandie à la cou-
ronne de -France ne fut pas d'abord fa vo-^
rable au commerce de Caen* Ce parti du
vainqueur fit violemment sentir sa domi-
nation à celui qtïi tenait encore à TAngle-
terre , et pilla ses magasins ; on usa de
représailles de Fautre cdté de la Manche.'
U'éioignement de la Cour et la perte de
quelques institutions y telles que celle de
F-échiquier , eurent d'ailleurs pour Fin-'
dustrie des conséquences fâcheuses qui
augmentèrent par les entraves que la po-
litique de Philippe crut devoir apporter à
notre commerce maritime , en faveur des
habitans de Rouen dont il achetait là ser-
vitude par des privilèges.
Le commerce reprit de Factivité sous
Louis Vm et sous saint Louis. Nos di^-
peries y favorisées par le nouvellement y
jouirent d'une grande réputation ; nos
navires trafiquaient dans les mers du Nord y
-irOF06BAPBU«^ 11%
et nos marchanda fréquentaient les foires
delà Flandre /du Brabant et de l'Angle-
terre.
La prise de Caen par Edouard III portar
Un coup terrible à nos établisaemens inr
dustriels. Les détails du pillage y eonservés
par Froissard et quelques autres historiens,
donnent une l^aut^ idée de la prospérité à
laquelle ils étaient parvenus.
Il faut penser 9 avec M. de Bras y qu'a-
près de tels i^fiuiçagemens j meurtres et comr*
bustions la i>ilîe demeura pour un lar^'^emps
fort désolée.
. Son premier soin fitt de a^ntourer de
Bouvellea fortificatLons , poui* se .mettre à
l'abri de l'invasion des partis anglais qui
tenaient la campagne. Elle s'occupa ensi^te^
^ relever ses manufactures , et s'en occupa
avec fnùt ; puisque les actes du i4*. siècle
font mention de ses fabriqi^es de draps /
de serges , de toiles ^ de bourses (i) ^
de cuirs , et des halles oii l'on en vendait
les produits. On trouve dans d'autr€s|i titres
de^ïette époque la preuve d'un commence^
ment de commerce d'importation et d'ex<«'
(I) Ces bourses , alors très-recherchées , s^appelaieb^
Tasques , d'où est venu le* nom de la Tasquière donné Wn
ciennemçnt à une des russ <fai Vaogueiut»
IdO ANNUAIAE-Blr C!ALTADOS.
portatioii avec iea Basques ^ les Espagnols ,
fes Flbrentins^ et les Gënois.
Malheureusement Tannée 14^7 vint
arrêter ces progrès. La confiscation des
propriété , Fexil volontaire ou forcé d'un
grand nombre de fabricans et d'ouvrier»
porta à notre industrie le coup le plus fu-
neste qu'elle eût encore reçu. La Bretagne
hérita du secret de leur art , et Henri ' V
n'établit sa domination que sur les ruines
de nos manufactures. Trente trois ans d'une
possession plus ou moins paisible ne suf-.
firent pas pour les relever.
Sous Charles VII les propriétaires dé-
|K)Ssédés rentrèrent dans leurs biens et né
tardèrent pas à se livrer de nouveau aux
i^éculationsmercantiles. C'est à cette époque
<|t|'il faut placer le projet de rendre l'Orne
navigable dans sa partie supérieure (i).
On* commença par élargir son lit sous l'es
eôteaux d'Allemagne ; mais les troubles
suscités par la guerre du bien public sus-
pendirent les travaux.
" Le bien avisé roi Louis XI , comme l'ap-
pelle M. de Bras , voulant recompenser la
ville de Caen de la conduite qu'elle tint
(i) Aoniuire de i8So, pagea S5 et snivantet*
pendant cette guerre , y établit deux foires
générales par lettres patentes du mois de
novembre 1 470. Elles duraient quinze Joura
chacune. La première commençait après la
Pentecôte , la seconde ajMrès la Notre-Dame
de septembre.
Ces foires franches qui rivalisèrent bien«
tôt avec celles de Lyon , de Bruges et d' Aor*
vers, firent de notre ville un des premiers
marchés de TEurope. Malheureusement
elles furent transférées à RouenMès Tannée
1477 9 soit par suite des intrigues de
l'abbesse de Gaen qui 'se plaignait du tort
que la première de cea foires faisait à celle -
de la Trinité dont elle avait les revenus^
soit plutôt y comme le dit notre vieil his-
torien ^ par suite des remontrances adre^
sées à ce bon roi par les habitons de la
métropole.
. La translation de ces fbii^s fut d'autant,
plus fâcheuse qu'on ne rétablit pas celle
du pré qui avait été supprimée à leur occa^
aion. Celle-ci commençait le 9 octobre et
durait huit jours. Elle était fort ancienne;
puisque dès l'année 1024 Richard II CQ
donna la dîme à l'abbaye de Saint Vandrille.;
Sous François I'^. le commerce de Caen
s'étendit jusqu'en Afrique, et mêmeiusqu'au
129 ANNUAIRE DF CALTABOS.'
nouveau monde , grâce au génie d*Etienne
Du val , seigneur de Mondrainville. Il tirait
annuellement de la Barbarie des quantités
considérablee de blé qui lui procurèrent
d'immenses bénéfices et , en même ^temps ,
l'occasion d'être utile à ses concitoyens ,
car il le leur vendait toujours au dessous
Al prix courant.
La présence desprotestans en armés dan«
notre province y et les désordres de toute
espèce qui en furent la suite n'eurent pa*
heureusement sur l'industrie de la vîUâ
des conséquences Irès-fôeheuses. 11 faut en
«avoir gré au bon esprit des, habitàns qui
ae voulurent pas prendre parti dans ce»
querelles religieuses.
A cette époque elle comptait plus de
huit mille ouvriers employés dans ses fa*
briques de lingettes et de toiles. Ces der^
nières , d^à très-réputées , acquirent une
grande perfection^ « Il n'y a ville en Europe,
« dit M. de Bras , où il se fasse de plus
« beau et plus singulier linge de table que
• Ton appelle haute^lice , sur lequel les ar-
« tisans telliers représentent toutes sortes
« de fleurs j bestes , oiseaux / arbres ,
• médalles et armoiries de rois , princes et
« seigneurs y voire aussi naifvement et
TOPOGRAPHIE. 133
« promptement que le plus estiûié peintre
« pourrait rapporter avecques son pinceau. *
Le même écrivain nous fait connaître
que de son temps le marché du lundi pou-
vait être considéré comme une foire par
l'affluence dés marchands qui s'y trans-
portaient non seulement des autres villes
■de la province , mais même de la Bretagne:
Peu de temps après , le tort que la sup-
pression des foires de Louis XI avait fait ft
notre commerce fut réparé en partie par
Heiori IV qui y par lettres patentes du mois^
de mai i594 j créa la foire franclie qui dure
quinze Jours (i). On l'établit dans l'empla-
cement qu'elle occupe encore aujourd'hui ,
en achetant des Jacobins le champ de la
Cercle. Les loges ne furent bâties qu'au
commencement du siècle suivante '
Cette prospérité , encouragée quelque
temps par Colbert ^ dura jusqu'à la révoca-
tion de l'édit de Nantes. Près d'un tiers de
la population de la ville se composait alors
de protestansy adonnés, pour la plupart^ au
(i) Elle avait été fixée d'abord au i". juillet ; et , après
avoir été snccesai^eot reportée à la premier» semaiise du
cwême , aiEi.i*'.et an a*, lundi ayrèt leBlmiMiiciie de Quasi-
modo , elle ouvre maintenant le a^. dimanche aproA Pâ<xuca^
L« déballage a Ueu le' jea4fc[iii précède.
124 ANîTOAIRE DU CAhyJLDOS.
commeree. On sait avec quelle rigueur on
poursuivit. Texëcution de ces infâmes édits
ausâi atroces^ qu'impolitiques. Les réformés
goi-tèrent à l'étranger leurs richesses et
leur industrie. Avec eux s'éloigna le goût
des entreprises commerciales qui avait ré-
sisté aux catastrophes précédentes* Caen
cessa d'être considérée comnie une ville ma^
nufacturière. Ses fabriques , moins celle des
toiles , perdirent en partie leur réputation
avec leur importance; et lorsqu'au 18**. siè-
cle, les progrès des sciences commencèrent à
s^appliquer avec tant de succès aux établisse-
mens industriels , notre commerce station-
haire fît à peine quelques malheureux essais
pour en profiter. Les filatures qui s'y éta-
blirent ont été successivement fermées , à
l'exception dé cçlle de Montaigu. II en a été
de même d^une manufacture de porcelaine
ouverte , il y a une trentaine d^années , sous
des auspices qui paraissaient favorables. La
fabrique de toiles est tombée ; les produits
qu^on retire de la plupart de» autre» n'ont
pas, à beaucoup près, Pimportance qu'ils
pourraient avoir. Il faut[toutefbis en^excep-
t^r la bonneterie et surtout nos manufac-
tures de dentelles qui forment aujourd'hui
une branche de commerce fort étendue.
VOPOGRAFHIK ia5
11' convient encore' de compter panni nos
étabiissemens industriels qui sont en pleinef
activité , ceux qui ont pour objet la dépu^
ration des hùile^ j la raffinerie de sucré et>
la fabrique dépeignes.
Il se fait y dans le port y un commeree*
d'importatiom et d'exportations dont la ba«
lance est malheureusemetit tout en Êrreoa^ *
des premières qui consistent particulière-
ment en productions des Colonies , vins de
Bordeaux et dtu midi, huile d'olive, savons,
bois du Word , houille , chanvres , suif dé
Russie , fers d'Angleterre et de Suède.
LèÊ huiles de Colza, les céréales , le»
graiiiés de trèfle, les cidres, les eaux-de-vie^
les pierres à bâtir sont rpbîetdenoa pj^neii^
Ipalesexpoitations.
Les travaux qu'on exécute au port de
Caen et le barrage qu'on doit placer à l'em-
bouchure de l'Orne auront, il n'en faut pas
douter, une haute influence sur notre èom-
merce maritime.
Indépendamment des foires dont nous
avons parlé , il s'en tient plusieurs autres
parmi lesquelles il faut citer celles du pre-^
mier lundi de Carême et de la mi-carême \
oii il se fait des ventes considérables de
chevaux,.
1S6 ÂKIWAVBOS DV GALTAbO».
Nous avons vu que la ville de Caen ëtait
le si^e d'un tribunal de commerce. Plu-'
tteurs autres institutions y ont été fondées
en faveur de l'industrie : la Chambre de
commerce , par ordonnance royale ô^ a^
mai i8ai y un Conseil de prud'hommes par
celle du 31 août 1 8a a et la Bourse aune'
époque bien antérieure.
CoifTRMUTIOifS ET RjETElIVS.
Contributions de i83ok
~)
^
FOHCltAE.
PS&SONK.
et
Hobilière.
\
^M7- »*• ^*^f^77' 5».
POKTIB
et
Fenêtre*.
PATKITTES
47,t5ft. §9-1 115,119. 86
■
Total général. . • • 559,o5o f. 6a c.
57S. 4o*
Revenus de la ViZle^
Kçcettes ordinaires portées au budget
de i83o 43i,383 fr. 38 c.
•^Extraordinaires. . . 1 20,148 63
Total. . 55 1,53a 01
Dépensea ordinaires. 346,3aa 4^
•^Extraordinaires. . . aoâ,i3o a 6
Total • . 55 1,45a 7a
devenus des Hospices.
Hecettes ordinaires portées au budget
de i83o 281,604 fr. 56 c,
— Exti'aordinaipes. . . 96,'a63 76
Revenus en nature. 5,849 79
Total . . 385,7i8 ii
Dépenses ordinaires, 379,250 84
— Extraordinaires. 98,^63 76
Consommations- en
nature * . • 5,849 79
383^364 fr. 39 c; .
lâS A5i(ieriaftx »v eicTABos.
METiOROLOC»!.
Uautomne de 1839 ^ rigoureux depuis le
18 novembre, époque oii les premières nei-
ges commencèrent à tomber , a été suivi
d'un hiver plus long et plus âpre que ceux
de 1780 et de 1794* ^^ neige a constamment
couvert la terre depuis la mi-décembre jus-
qu'au commçndement de février , ce qui est
extrêmement rare dans nos contrées.
Le froid qui avait insensiblement dimi*
ïiué d'intensité depuis le 3 janvier jusqu'au
26 , revint avec une nouvelle rigueur dans-
les derniers jours du mois, et dura jusqu'au
6 février. Le 7 le temps se mit au dégel ; la
neige avait entièrement disparu le 10. Les
pluies légères qui survinrent furent suivies
d'un temps doux et serein pendant les dei*-
niers jours du mois ; le thermomètre mar-
quait 10 dégrés au-dessus de zéro. Mars fut
également beau jusqu'au 3o. Les premiers
jours d'avril furent pluvieux. Le 4 (diman-
che des Rameaux) il tomba beaucoup de
neige, à laquelle succédèrent des pluies qui
k
"1
VOFOORâPHIi:* lAj
durèrent jusqu'au 2^. On eut ensuite quel-
ques jours sereins suivis bientôt de n6u4
Telles pluies. Le 3d mai ^ jour de TAscen-*
sion y la ville de Caen et les can^agnesenvî-*
ronnantes furent inondées par un orage qui
aurait pu occasionner les plus grands dé-
sastres sHl n'avait pas été aussi court que
violent Les pluies cessèrent à la mi-juillet
pour reprendre en septembre dont elles ont
marqué presque tous les jours. On en a été
dédommagé par un des plus beaux mois
d'octobre dont on jouisse dans nos climats.'
Il y a eu en novembre quelques gelée$
et des intermittences fréquentes de pluie et
de beau temps ; les derniers jours de cemoit
ont été excessivement froids.
Nous ferons plaisir à quelques Lecteuri
en publiant, à la suite de cet exposé, le
résultat des observations météorologique»
faites par M. Crodefroy^ docteur en inede-^
cine et maire de Hiuroourt^
)2
]3df AKKITAIRC DIT CALrAJ^es.
STAT D0 XB£EHO]i£t&£ FEIfDAST !.£ TRIMBSTRE
r
s'hiyua.
Décembre 1829.
Hauteur moyenne. -J- 3'' J le matiû , +
4* ^ le midi , -|- 3' ^ le soir.
Plus grand abaissement. — ii* le âo te
matin , — 4* a '^ 37 le midi , — 6<> le 36
et 37 le soir.
Jançiêr i83o.
Hauteur moyenne. -|- 2* le matin , -J"
3" J le midi , + S** te soir.
• Plus grand abaissement. — 12' le i". te
matin , — 4^ les 1 , 4 9 ^^ 9 ^^ vixxè^ , — 9'
le 14 le soir.
• Février,
Hauteur moyenne. + 5®-^ le matin , +
7° le midi , -f" 5" 7 le soir.
Plus grand abaissement. — i6« te 3 le
matin, — .6«les2et3 te midi , — i3*ile
6 te soir.
La constitution météorique de ce trimes-
tre a été boréale et en général très-irrégù-
Uere, Les changement qui avaient lieu
fbPOORAPHIE. l3i
quelquefois subitement , d'un froid perçant
à un froid moins aigu et humide^ ont
rendu la constitution de ce trimestre très- .
insalubre.
Le vent N. E. a rëgné le plus souvent ,
ensuite le N. O. et le N. ; le N. E. a été
tfès-fort le 25 et le 36 décembre : en février
le S. O. a été le plus fréquent ; il a éti
chaud les six derniers jours du mois.
Le 3 février a été le jour le plus froid
de l'année ; le thermomètre est descendu
dans quelques expositions jusqu'à 20° au^-
dessous de zéro.
TRIMESTEE DV PRINTEMPS l83o.
i
Mars»
Hauteur moyenne. + 4** '® Diatin ^ -f-
1 1* I le midi , + 5"* le soir.
Plus grande élévation, -f- 7° ï* 10 ^^ ^*r
tin , + 17" ■; le 519 le midi , + S« ^ le 22
le soir.
. • • ■
Hauteur moyenne, -f- 8* le matin , -|« 1 7*
le midi , + to** le soir.
Plus grande élévation. + lo»^ le a3 le
l3a ARNVAIBS 9V CALTADOS.
lo^" le sg le midi f+ i^^{ U 39
le soir.
Mai.
Hauteur moyenne. + 8** le matin , + 17*
le midi .4- lo** le soir. ,
Plus grande ëléyati^n. + 1 1" le 6 lematin,
4- 99* le 5 le midi , 4* iS** le a3 le soir.
La constitution mëtëorique de ce trimes-
tre a ëtë occidentale , sèche , chaude et irré-
gnlière. Le vent d'O; a régné le plus ha-
bituellement , et après lui ceux du S. Ô.
et du N. La température de mars a été
très-yariable , froide et sèche j les der-
niers Jours du mois ont été chauds. Les
orages ont été firéquens depuis le ao mai*
TRjHSSTiiB n'ixi i83o.
Elévation moyenne, -f- lo* î 1^ matin ,+
16** le midi , + ^ ** ^® ^^^'
Plus grande élévation, -f" ^4* î ^^ ^^ *^
matin , •{- aa<> le sS le midi , + 15" le ^5
le soin
TOPOCS'RA?niF« l33
Juillet,
Elévation moyenne, -f- 12® j le matin , +
19* "5 le midi , -f- 1^° î ^® soir.
Plus grande élévation, -f- ^7 le 29 le ma-
tin , + a5* ile 28 le midi , + 18' le 28
le soir.
-doât.
Elévation moyenne, -f- 1 1* J le matin y +
18** I le midi , + 1 1* | le soir.
Plus grande élévation, -f- i5^ le 1*'. le
matin , + 23" 7 le 4 le midi , + 17® i le 4
le soir.
La constitution météorique de ce trimes-
tre a été occidentale , sèche y chaude et
assez saine ; les grands vents souvent ac-
compagnés de pluies abondantes ^ ont beau-
coup contribué à sa salubrité.
Le vent ôlO, a régné le plus ordinaire-
ment y et malgré l^\ joints de pluie y la séche-
resse a prédominé. La température ' a été
presque constamment chaude y excepté pen-
dant une partie du mois de juin qu'elle a
été tempérée et variable.
Les jouris les plus chauds ont été le 25
'34 AMHVAIBC SV CALTISOS/
juin , le 5i8 et le 39 juillet , et le 4 août. Il
s'est forme tous les mois des orages qui ont
été yiolens. Celui du a5 août a été le plus
remarquable*
y i
iJ5
POPULATION.
JLi population du Calvados , jaloute de
ses droits y mais essentiellement calme ,
laborieuse y et amie de Tordre y. a été vio-
lemment arrachée à ces goûts paisibles pen*
dant une partie de Tannée i83o y par ht
plus infôme des machinations. Au milieu .
d'une tranquillité profonde , on vit tout^H
coup apparaître^ dans nos campagnes des
torches incendiaires promenées de nuit et
de jour par des mains invisibles qui poin-
taient partout la ruine et Teffroi. Quelques
pages consacrées à la narration de ces '
terribles événemens ne seront peut être,
pas sans intérêt. Nous ne sommes point ap-
pelés à soulever le voile qui couvre ces af-
freux mystères ; mais si la manifestation
de quelque» faits pouvait y conduire , si
l'horreur qui s'empare d'une âme honnête
AU souvenir de ces calamités pouvait avoir
pour résukal d'éteÎBdi^ la miche dans la
maiu de qu^ue coupable ou de réveiller
en lui de» remords , nous nous applau-
dirions d'avoir mêlé notre voix à celles qui
réclament si haut la juste punition de ces
crimes.
l36 ANîmAIRE inJ CAlTABOfS.
Les cantons d'Aunay et de Bény-Bocagç
en furent les premiers théâtres. Quatre in-
cendies éclatèrent successivement dans la
commune de Brémoy du a 8 février au ao
mars. St.-Pierre Tarrentaineet St.-Georges
d'Aunay éprouvèrent ensuite le même fléau.
On l'attribua à la malveillance excitée par
des inimitiés personnelles. Il est rare qu'on
ne la soupçonne pas toujours dans ces
sortes d'événemens f lorsqu'on éprouve
quelqu'embarras à les expliquer autrement.
Les poursuites judiciaires dirigées contre la
fille Bordeaux de Brémoy ont prouvé , au
reste , qu'on ne s'était pas trompé sui' les
causes des incendies de cette commune ^
puisque l'âge seul de cette malheureuse a
pu la mettre à l'abri d'une condamnation
capitale. Mais s'il y a loin d'une malveillance
isolée et pour ainsi dire accidentelle , à une
association de brigands qui spéciilent sur
une longue série de forfaits du même ordre ^
il y a un intervalle immense entre cette*
dernière combinaison du crime j et l'idée
révoltante que ces brigands sont les agen&
secrets d'une puissance occulte qui les fait
mouvoir à son gré dans un but qu'ils ne
connaissent pas. Une pareille pensée ré-
pugne à la raison , et il fautpourFadopter^
FOFITLATION. 1^7
•ans se rendre coupable des exagérations de
Tesprit de parti ^ qu'une grande masse de
probabilités et de conjectures supplée à
Fabsence des preuves. On n'en était pas
encore à ce point à Tépoquc dont nous
parlonjs. Le récit des événemens qui sui-
virent fera voir que Ton ne tarda pas à y .
arriver*
Onze incendies avaient déjà éclaté dans
Tarrondissement de Vire ^lorsqu'au mois de
mai^s y sur la demande du procureur-géné-
ral ,1a Cour royele évoqua la connaissance des,
faits qui se rattachaient à ces désastres ;
des magistrats désignés par elle s'empres-^
sèrent de se rendre sur les lieux. On put
espérer d'abord que leur présence produi-
rait d'heureux résultats. Depuis le 20 mars
jusqu'au â 6 avril on ne remarqua, en effet,
dans l'arrondissement de Vire que les deux,
incendiies de St.-Aubin-des-Bois ( 8 et 12
avril ) et celui de Coulonces qui se manife»*
t^'Ie 30^
Mais le fléau qui pendant cet intervalle
s'était porté dans le département de la
Manche, revint bientôt affliger nos contrées.
Dans la première série de ces crinies , on
n'a cru voir que des vengeances particu-
lières. La seconde a été attribuée à un
Ly
l38 ANNVAIAX DU CALVADOS.
système de malveillance organisé par ie»
agens secrets. Des étrangers avaient , dit-
on f parcouru les communes. Chacun se
rappelait à cet égard quelque fait paiticu-
lîer d'oïl devait jaillir la lumière. Une foule
de personnes attestaient que les incendiaires
se ralliaient le jour au bruit des sifflets
et la nuit à la lueur des fusées volantes.
Le 37 avril à 9 heur^ du soir deux mai-
sons furent consumées à la Graverie : les
flammes s'apercevaient de Vire qui en est'
éloigné de six kilomètres.
Le lendemain deux enfans furent arrêtés
dans cette ville au moment où ils introdui-
raient de l'amadou dans de la paille avec
laquelle on avait bouché Foùverture d'une
cave.
Le 28 à midi une maison est brûlée au
Tourneur. ^
Le 39 j commencement d'incendie dans
lin cellier de. Vire. C'est ce crime qui a
donné lieu depuis à la condamnation de la
fille Amand à la peine capitale.
Dans la même nuit une maison est brû-»
lée dans la commune de St.-Germain-de-
Tallevende.
Ces crimes si rappix)chés , et qui n'étaient
cependant que les préludes d'attentats plus
grands , plus audacieux ^ plus effrayaus
encore inspirèrent une terreur universelle
dans tout le pays. Le préfet et le général
qui commandait le département se trans-
portèrent à yire pour s'entendre avec les
autorités locales et les magistrats sur. les
mesures que réclamait la gravité des circons-
tances.
Deux incendies éclatèrent presque sous
leui^ yeux le 3 mai , le premier à St.-Ouen-
dcs-Besaces et le second À la Graverie.
L'effroi gagnait de proche en proche Les^
bruits les plus sinistres circulaient de toutes
parts. On ne parlait que de forçats échap-
pés des bagnes. La vue d'un étranger suf^
lisait pour jetter L'alarme y et pour provo-
quer de nombreux attroupemens dans les
communes de Pont-Farcy ^ Landelles y
Campeaux , Montbertrand , Vaudry ^
CampagnoUes , 8t.-Aubin-<le»-Bois f , la
Graverie , Etouvy , Carville , Stc.-Marie*
Laumont et St.-M artin-de-Tallevende.
Les commis Voyageurs étaient poursuivis
sans ménagement par la police -y on ne.
voulait entendre aucune justification. A
leur tour les colporteurs et les mendians
étaient traqués comme des bétes fauves par
les habitans des campagnes. Au moindre
1 4o AirmiAIÀB DIT CILTABÔS.
i
indice les prisons* s'ouvraient pour recevoir
une foule de malheureux y coupables tout
au plus d^une légère imprudence. On fit
grand bruit de l'arrestation de deux italiens
qui vendaient des bustes de Napoléon ,
comme si Fombre de la victime de l'oligar-
chie Européenne avait encore été une puis-
sance, (i)
Le 8 mai nouvel incendie à St.-Jean-Iè»
Blanc. On trouva dans un champ voisin
une mèche de coton enveloppée dans un
paquet de filasse , avec un crochet dont
les femmes de la campagne se servent pour
soutenir leur vêtemens.
' Le 9 et le lo incendies à Chènedollé.
4 •
.A cette époque la fermentation s'était
étendue dans presque tout l'arrondissemeiit.
On exerçait à toute heure autour des ha-
bitations la surveillance Im plus active , la
plus impitoyable. Mall^eur à l'i^mprudent
(t) On connaît l' anecdote de l'homme an cbeyal blanc ,
qui pasM du département de la Manche dans celui duCalr
vados. Le cavalier av^l -été aperça le »oir fuyant à brid«
abattue { dans la rapidité de Bé courae ii a'étail approché de
quelques habitations; H devenait dès-lors évident que c'était
un incendiaire. Le brait 8*en répandit avec la pronpli|ade d«
Pédair : tontes les polices avaient ton aignalement ou plu-
totcciui du cheval, car on n'avaitaperruque de loin l'homme
qui le monlait. Il en résulta plusieurs arrestations.
TÙTVULTIOJX. 44^
qui ne répondait pas au qui vive de la sent-
tinellel La vigilance des patrouilles s'annon-*
çaitau loin pendant les nuits par defréquenfi
coups de fusils , le son des cornemuses et
le bruit qu'on produisçiit en frappant vio-»
lemment des tonneaux vides.
Quatre agens de la polioe ' secrète arri*
vèrent à Vire le 1 1 mai , avec la mission
de se répandre dans les campagnes , et dé
s'y mettre en relation avec les incendiaires.
Il était trop, tard pour 'établir un systènui
d'espionnage qui eût pu réussir un moi$
auparavant. Ces agens furent arrêtés à leur
première sortie et coururent les plus grliadf
dangers. On essaya sans plus de succès d'en
introduire un dans la prtsQn de Vire qui
était alors encombrée de détenus. Quelques
JotH^ après on les'renvoya'à M. Mangin qui
parvint peut-être à les employer plus effi-
cacement. '
Le maire de Coudé conçut al€>r8 Viàéë
d'organiser une garde urbaine. C'était le
seul n^yen d'o^^poser au fléau .une résis^
tance qui ofirtt des garanties contre les dé-
sordres inséparables des attroupemens por
pukires 5 elle aurait été d'ailleurs beaucoup
moins onéreuse aux citoyens que ces nom-
breuses patrouillesimpioviséespar lacrainte,
i3
i4* A.N!njAiRK ©ir calvàdo».
Cependant la mesure fut jugée inopportune :
îl est certain du jnoins que le goxivenemeni;
ne l'aurait pas approuvée, (i).
Cent quinte pieds de bâtimens furent
brûlés le la mai à Vassy , de a à 3 heures
du matin. Ce désastre «'annonça par une
forte détonation*
i4 maiitentatived'incèÊdieau Chàmp-dtt-
Boult. '..
Dans les premiers jours de ce mots la
gendarmerie avait arrêté le nommé Patry ,
^rçat libéré , qui parvint à lui réchapper. Il '
fat repris le i4 àGraïiviUe au moment où il
allait s'embarquer. On parla alors beaucoup
de cette capture qui y comme tant d'autres ,
ne conduisit à la révélation d'aucun fait.
s * '
(i) Vn rapp«rtr<digé le 6 mai ftar 1 J g*nd«nn«rie 4e ViDcrf;
donna co urs à Tanectode suivanUi.
Un jeune homme travaillant chea M. F à Valcongrain,
trouva dans la campagne une lettre fermée par' trois cachets.
EUé nerefttermaitqiie «es snota-. 90 paroisses Mrmt bradées
itfus.oeutieiflurs , Jusqu'à ce que tes lelttes initiales Retfi
soient «mV«r*: Ce jeune homme venait de la cacher daa»
FOttchiipéàti WrsItu^ÙiîitHlferdé par «i individu à c^KvalqtM
J^idit.tu.asUoftTé.iweJU!tire, ilfont mcla d<maet i et qui
l»y contraignit en le menaçant d'un pistolet. Il voulut savoir
où II denieuraîtet parut étonné du retour de M. F...,, il le
chargea de Pavartir ffje sa maison serait brûlée , et tirant
ensuite de sa poche une mèche quUl lança en l'air et qui
prit kvL au même instant, voUà , dit-U ca s'éUignaal au galfop ,
v>^iikeoiiimt W flaiwU !»• iiiâUoi».
Il était impossible que le désordre qui
présidait généralement à Torganisation de^
moyens de surveillance n'eût pas quelques
résultats fâcheux.
Le nommé Leoapîtaine reçut le i5 mai à
I<feuville deux coups de bayonnette ; le 6
une femme fut blessée à mort d'un coup de
fusil ^ àEsson^ dans le canton de d'Harcourt*
Une mendiante dont Tesprit était aliâoié^iu^
tuée à Coulonces le 17. D'autres malbeuffit;
inséparables de l'exaipératiou des Q6prit&^«
signalèrent y sans doute ^ cette époque désas^
tïreuse : la rapidité des événemens n*a pas
jiermis de les recueillir.
Dix jours Vêtaient écoulés depuis la ten«-
tative d'incendie faite au Champ-du-BouIt 9
lorsque les flammes se rallumèrent de nou*
yeaù le a3 mai y dans la commune -de St.-
Germain-de-Tallevetide. '
Le S^jùin'un enfant de 1 1 ans fut arrêté
au^ moment où il mettait lie feu dans St.-
Pi«Te-la-Vieille. Il a sovrtenu qu*ii n'àval*
agi qu'à l'instigation de sa mère à laquelle
les incendiaires avaient promis une sommé
deSoofrapcs.
' Le 4 9 1^ commune de St.-Germain-du-
Crioult fut exposée à deux tentatirés d'in-
cendie* Les malfaiteurs réussirent mieux
l44 AHirVAIRS VU CALTADOS.
U i5 à BeaumeâDîr, le 17 au Tourneur et le
igàla Wigne.
Le Boc€ige qui avait èXé désigna pour
l'exécution du complot, comprend dans
notre département non seulement l'arron-
idissementde Vire, mais encore tine partie de
ceux de Bayeux etde Falaise . On n'ignore paà
que la facilité avec laquelle on échappe aul
|K>uruîte8dela force publique, dans ces can-
tonsmontueux et boisés, les avait fait choisir
k la fin du dernier siècle pour le théâtre
de la chouannerie.
Il est probable qu'on était parvenu à s'y
mettre en relation avec les anciens fauteur*
de ces crimies , et qu'on trouva ainsi sur les
lieuxmêjoaes des nM>yens d'exécution assurés»
Quoiqu'il en soijt on remarqua bientôt ave«
effroi que le fléau allait s'étendre à tou^
cette contrée. Dans l'arrondissement de Fa-
1 aise , le feu fut mie tour-à«-tour à St.^Denis
de^Méré le i5 mai et le a juin ,' à St-iOmer
le 17 mai, à Clécy le 18. Dans celui de
Bayeux , tentative à Connolain le 16 mai
re^oùvéllée à Sallen le ai et suivie d'utt in-
cendie le a4 ; St.-Paul-du-Vemay fut sucu
.cessivement incendia le aS, le ^9 mai et le
6 juinf Longraye le fut le 5, Litteau
çt Yonilly le 14^ Gueron le i5 , et Castilly
lejjuillet, •
A St.-l)eaia*de-Mëfé dix- sept bâtàmens
avaient été consumés par les flammes. A SXi^
Orner , le bruit d'un pétard avait mis les ha-
bitansà portée d'arrêter les progrès du.fcfa*
La tentative faite à Cormolain fut pré-
cédée d'une lettre de menaces. Du reste les
mêmes moyens étaient partout mis en prar
tique. On découvrait fréquemment auprès
des maisons isolées des charbons «nflamr-
mésj ou récemment éteints , des paque]ts .de
mèches 9 du sou&e^de l'amadou ,de la £-•
lasse et des bouteilles remplies d'une ma»
tière inflammable qu'on prenait commu^
nément pour du phosphore.
Tandis que la malveillance enveloppait
ainsi dans un cercle de feu les populations
du bocage , la terreur* commençait à gagner
celles de la plaine et du pajs-d'Auge.
Des incendies considérables avaient éclaté
le i3 mai y dans la commune de Gauvicourt,
et le 17 dans celle d'Ëpanay. Le premier na
fîit pas attribué à la malveillance , le second
donna lieu à l'arrestation d'un facteur de la
poste qui fut depuis acquitté, aux assises du
mois de juillet.
Le 18 juin y il y eut un commencement
d'incendie à Jort. Des combustibles trouvés
dans ime étable , et comparés à des matières
1^6 AXNViiiRS BV CALTADOS.
homoginestr^uvées chez la femme CouUbeuf
c[u'on soupeoiHiatt ^ motivèrent son arresta^
tion. Le même crime fut commis à Falaise
le 36.
Une jeune elle, Joséphine Bailleul, à peine
âgée de 19 ans , fut soupçonnée de cet atten"*
tat y quoique sa conduite eût été jusqu'alor^
irréprochable. On sait que poussée par log
remords et par un sentiment d'abnégation
dont il c^t impossible de se rendre compte ,
eUe sVmpi^êsisa de s'avouer coupable. Ses
hésitations perpétuelles , sa confession y
sa candeur , son invincible résignation
ont été l'objet d'une fotile de conjectures-
Kieo ne put la déterminer à rompre le si-
lence , ni les allocutions patei^nelles des Ma'
^stratS) ni les supplications d'une famille
désespéra , ni la promesse de la déix>ber au'
supplice. Elle demandait à grands cris la
iport y et l'on se souvient qu'elle entendit
prononcer son arrêt avec une indifférence
qui ne fut partagée par personne.
; Plusieurs ineendies se manifestèrent vers
U méflM'^)oque dans les arrondissemens d^
Caen , de lisieux et de Pont-^Evêque.
' Dans le premier, le feu avait éclaté à
Cretdly le 8 mai et le 34 à St.-Martin-de-
SaUen. 11 se ralluma dans cette commune
le surlendemain.
Lé même crime fut tenté à fiiUy te 3o. Ob
trouta dans une ciMiirerture en pailk u&
paquet de sottire enveloppé d'amadott ; Vin-r
oendiaire fut aperçu et inutilement p<i»ui>^
suivi. Le 9 juiti deux maisonfi^ furent brûlées
^ St.-Aubin-d'Arq,uenayp . ) .
L'incendie de Sallen donna lieu à Tarres-
tlon de Marie-Pauline y condamnée à mort
le 16 juillet.
Dans Tan'ondissement de Lîsièux ^ les in-
cendies affligèrent tour-à-tour lesAulhieux-
Papion , le 16 juin , Canon le 19 , le Breuîl
le 22 et la Cressonnière le 8 juillet.
Des lettres de menaces furent trouvées le
4 juin à St.-Martin-de-Mailloc. A Canon
le feu éclata en xàéme temps à deux endroit»
à la fois. Il dévora deux maisons sous les
yeux d'une famille éplorée qvii venait de
perdre une jeune fille dont les restes mor-
tels n'étaient pas encore confiés à la terre.
La mort et la rviine frappaient en même
temps ces infortunés.
Enfin l'arrondissement de Pont-1'Evêqtie
eut aussi ses jours de*désastres^ Le feu éclata
àDivesdansla nuit du 3o avril. Pontfol eut'
à essuyer le a^ mai une tentative d'incen-
die ; des écrits alarmans furent répandus
le 39 à Canapville. Le fbu fut mis à Blangy
le 11 et le 1 2 juin ; une mèche enflamxfiée
y fut saisie dans une couverture en paille.
>4^ ÂffirUAIAB BV CAIVAIMS.
Aihsi ce bourg deux fois détruit par les
ftammes à une époque déjà éloignée , se
trouvait pour la troisièiifte fois exp09é à cet
JbQrrible fléau.
^ Le mêmectime y fut de nouveau ten-
té le 19. Il fut consommé à Beaufourdans
la nuit du ^7 au 2% y et essayé inutilement
le 27 a Cambremer. Au 1 5 juillet 188 incen-^
dies avaient affligé les departemens du Cal-
vados , de la Manche et de l'Orne. Sep%
accusés furent traduits devant les assises f
et Ton sait que la peine capitale fut pronon-^
cée contre les filles Pauline et Amand •
Joséphine Baillcul et la femme Coulibœuf.
Lss débâts n^amenèrent d'ailleurs aucun
des résultats qu'on s'en était promis.
Quelques unes des accusées avouèrent
qu'elles avaient été corrompues par des dons
et effrayées par des menaces. On exigea inu-
tilement d'elles des révélations que sans
doute elles n^étaient pas en état de faire.
Joséphine Bailieul et la fille Bordeaux sont
probablement les seules qui pouvaient
éclairer la justice : la première ne le voulue
pas ', les aveux de l'autre , promptement
rétractés y n'étaient pas de nature à inspirer
une juste confiance.
Cette suite son interrompue d'incendiea
]
■
manifestés sur tant de points à la fois»
Jeta les habitans du fiocage dans un état
d*exa'spëràtion jusqu'alors sans exemple.
On a vu (jue non Seulement chaque ha-
bitation forma autour de son enceinte une
garde vigilante et continuelle , mais qu'au
premier indice d*une nouvelle tentative de*
crime les populations entières se' repan-i
daient dans lés campagnes. Mallieur
nlors à quiconque osak pénétrer dans U
coutrée 1 le moins qui pouvait lui arriver
était d'être conduit devant le proeureui* du
roi-, exposé pendant la route à des humi-
liations et à des dangers de toute espèce. Plu-
sieurs fois -les magistrats et les autoritéib
locales turent obligés d'intervenir pour ^r->
racher dq» innocens à une mort çertajlne..
L'exaspération était telle .qu'après l'incen"^
die de Méré on alla jusqu'à demander à un
Substitut la permissiou de iuer quicouque
paraîtrait suspect.
Durant le cours de ces attentats , om
Styait presque entièrement abandonné les
travaux de l'agriculture. Toutes les relations
commerciales étaient interrompues., Il en
fut de même de celles de l'amitié et de la
parenté : la défiance , l'égoïsme , la ven-
1?0 AiriffrAIllB X>V CAfiTADOS.
^çance remplacèrent dans lei; cœurs iou^i
lea affections sociales^
Qn en était arrivé au point de voir ua
ennemi dans chaque voisin , et un iixcen-^
diaire dans chaque inconnu. Presque par-
tout l'autorité locale était méconnue : là du
elle ne l'était pas , elle était totalement im-
puissante*
On avait été convaincu des l'origine que làf
malveillance avait occasionné les incendies
de Bremoy et de quelques autrescommunes. -
La multiplicité de ceux qui les suivirent fît
bientôt naitre d'autres soupçons. Dès qu^on
n^apercut plus les coupables on chercha à les
deviner. Tous ceux à qui le crime pouvait
devenir profitable passèrent pour en êti% les
fauteurs. Ainsi les premiers soupçons du
peuple s'airètèrent sur les agens des compa-
gnies d'assurances. Les bureaux des rece^-»
veiirs étaieat encombrés ; il était évident
que ces compagnies allaient fair« des béné^
fices énormes. Toutefois on ne tarda pas à
remarquer que le fléau frappait indifférem-
ment sur les propriétés assurées comme sur
celles qui ne l'étaient pas ; les agens étaiefit
d'ailleurs des bommes connus , et dont
toutes les démarches pouvaient être faci-
yovvBATioir. i5i
Wient éekîrées : les soupcans ne tar-
dèrent pas à 8*ëvanoii»r. '
Ce fîit alors que l'caprit de parti vint h
son tour s'emparer de ces. cUlamités- pour les
faire tourner à son profit. .
Les partisans dû ^Uvercement prirent
rinitiative d^ns Faccusation ^ et Ton yit
aussitôt les feuilles vendue^ au pouvoir
l*appuyer dé tous leurs mp^ens. Dans quel-
ques localité» , on parvint un instant à failre
dominer cette opinion ; une grande notabi*
lité militaire fut même "désignée à la sur-
veillance secrète de la policé , et le bruit d^
tarda pas à s'en répandre. Mais quand on
vit que ce] pouvoir armé de toute la fore®
de sa position et de la haine qu^il portait à
ses ennemis y n'avait pu parvenir à en faire
mettre, un seul en état de prévention ;
quand oa vit que ses moyens, de répres^i.
sion se bornaient à envoyer tardivement
sur les lieux quelques troupes avec la
mission de parcourir les campagnes; alors
les soupçons publics prirent une autre di^
rection : le goxrvemement lui-même fut
accusé de fo^nenter les désordres , peut-être
uniquement parce qu'il avait iait preuve
d'impuissance. Toutes les • autres conjectu^
res firent aussitôt place à cette opinion qui
i5j JiTXJiVAnS 91T CJtfiVADOS.
s'accrédita avec une effrayante ^apidHé.
L'irritation ëtait à son comblé y et Vo^
pouvait d'attendre anx pins grands mal-
heurs /si cet état de choses ayast duré
plus long-temps.
Sant être plus éclairés aujourd'hui sur
leé causes de ces désastres ^ on est du-*
moins plus à portée d'apprécier les opi-»
nîoïis qtii ont tour-À^^ur prévalu. Nous
allons essaya de les reproduire avec cette
mélîté historique qui exclut à la fois l'exa-
gération et la faiblesse. Rien de ce qui
0éra hasardé dans ces opinions ne devra
nous être imputé, domine narrateur ^ une
seule obligation nous est imposée , celle de
ne pas atténuer lès faits dans l'intérêt d'un
parti ; nous tâcherons de la remplir.
Que les incendies qui ont âiHigé les dé-
partëmens du Calvados^ de l'Orne et de la
Manche aient été le résultat de la malveiU
lance y c'est ce quidepuiis long-4emps né peut
plus être douteux pour personne. Quelque»
moralistes ont vainement voulu les expli-
quer jpar la contagion de l'exemple : le bon
Sens public a fait justice de ces théories. La
main des coupables s'est d'ailleurs montrée
dans une foule d'occasions , et IV)n a acquis
'* preuve que presque tous n'avaient agi
pdPVLATioîr; î55
que sous Finfluence de For , des promesses
ou des menaces.
Pas dé doute non plus que ces crimes pré-
parés par les mêmes voies , exécutés par les*
mêmes moyens , n'aient été le résultat d'unâ
infernale machination. Gomment les attri-
bvier en effet à une association de malfaiteurs
quand on sait qu'il n'ont nulle part été
suivis de vol ^ et qu'au contraire ils ont été
partout soudoyés? Un fait qui n'est pas
moins concluant , c'est que les incendiaires
ont beaucoup plus cherché à effrayer qu'à
nuire. Laplupaitdesmaisonsbrûlées n'étaient
que des chaumières de peu de valeur y et il
arrivait souvent que le feu était précédé de
détonations qui avertissaient les familles du
danger : personne n'a péri dans les flammes,
et l'on n'ignore pas combien ces malheurs sont
fréquens dans les incendies occasionnés p?r
rimprudence. H est donc évident que dans
rintention du complot l'accessoire était le
dommage , et qu'on avait principalement
pour objet d'exciter le peuple au désordre.
De là ces bruits sinistres qui circulaient de
bouche en bouche sans qu'il fîdit possible de
remonter à leur auteur, ces lettres me--
naçantes répandues avec profusion et ces
ï4
^4 ANWTTAIIUE: DV C4I'VA)>0S.
Algnaux enflammçs qu!on apercevait la nuit
dans les campagnes.
Qu,ç si l'es^st^nce du complot est maoi*
ifes^e, on rentre tout-à-coup dans le dg-
y^^iïèe im. conjectures lorsqu'on veut en
rçcl^^çber lB«,4w^ur^,
ISow S».yQm yu qjWl Iça «^Ufçpn§ qi^
^vipQftt d'çJbipcA plapér sur 1^, compag^Qies
<ii'^(^tr.a^oe^^ axaifint été proffiptiement écar-
téf^i ^ PQUf.^n avonsdit la raiiwxu. Ces. coip-
pg^ie^ ^a^fe ^wraiçitf a» re^^ apporter Xxp^
ée çijçcon3ÇfictiQii dana Fenaïaçm des éva-
)^atiQJi^s di^ ^pofiçi^jtés. awujéesi d^ al^us
pourjc^ûi^. résulter d'uime e^tiwatiQB e]!69L-
gé^'ée, et UQOQyieRt. de m rijçia o^^Uger
pow lçji,préye«ga;^ ( i ),
Dje.8 jrpb^J^iUtéa. piJ^ pressantes éveil-
lèreot tû^^pjtol 4^^ soupçons plus graves.
L,e ^puyj^Kfkevs^mi s'était , placé dep^i8
k 8 apût ï.8«g[,fc dans unq attitude hostile
qo^t^^^oain^jtitutionJ| , quoiqu'il continiiât
4'aJOS^her gpur elles u». reaçect extérieur
dpJEit p^rscuuiç o!était dujpe. Le choix déé
, bai)3j9g^s,appp^9.aii pouvoir ne lisait aucua
f'i)M. le directeur de l'assurance mutuelle, a donné
l*excinple de son eir.pf esiUMBMkt à énIrM dans cMle vom dit-
Uléliof ati^B , ftu oÇ^aat à l'adivMstratian.qui s'est hàiée
d'jccueillr ses propositions > de faire concourir les' maire*
à l'aslinatiott des maisons qu'on peut faire aasucer.
doute sur dêâ intentions. La noMe adresse
dé la Chambre des députes, et 4a m^esure (fÀ
en avait été ià sviite les avaitent d'ailtetrirs i^e^
dues rtianifestî&s. 'i'otit aon^^çait qu'twBte
lutte tMtfate alhrit tVtigt^ > et ^{^tAt €vi-
^nt'qu*it)t)n'fLttëtitfli{t«<ttt>àMè tièidinlidilA fàvà»-
table potiT l^ftt^'^^Biikë.
Deux pàïti^ ^t^iiVàlënt dès4or« en fté-
%tfrïdé ! t^\)ÊÂ ^fii vomifiit rtttiveivcr.tMis m»^*
ifMtkm et eelui <f fii ttAiîàit ¥&b en^nt^jtfti
On n lyrétéhdhà ^tine touftèeie» àTavekit un
in^fét pliÈLs ott imsiiiê diitet à mi^iinr àm
ttt)ttblfe3 et des ëiifeiiM:«s ^id^kk«is$ iet que
fehaéun en avait ^Aii«e «m tiiàfr^'^giHaid i ^
rejeter le ÏAêm^ ««r te pm^ qn'U atait à
ëombattre. Mais <|iti n^-violt pasqtvs ieë li^
béraiix poitvaietit ruiher leut- cau»e en U
èè»hômtSLif\^ j tàndië qltè k Dhctton qij^
arait en m^h le ^li^oir sellait toujours à
même deprofiterdesdésordres de qitelqyidpai't
quUk vinsseat ? AuBsi yil>-on les journaux
di» ministère s'emparer avec avidité de cette
occasion de faire* du scandale y et de reveiller
le fantôme du comité directeur. Quelques
feuiles libérales repoussèrent Tattaque avec
r.énergie que pouvait comporter alors une
législation de la pi^esse dont toutes les ri-
gueurs leur étaient exclusivement réservées^
iSS , ANinrAIUE DF CALTADOS.
Les constitutionnels parurent également
insensibles à Tattaque et à la défense : Tune
ne pouvait les atteindre , Tautre leur sem-»
blait dès-lors inutile. Le bon sens public
devait suffire pour repousser ces calomnies/
Si nous étions soupçonnés , disaient-ils , o^
ne nous accuserait pas, on nous surveillerait^^
Quel tiiomphe pour le gouvernement , s*il
pouvait nous convaincre d'avoir complotii
de pareils attentats l Quel parti même ne sau-
rait-il pas tirer d'une seule circonstance , oii
nu nom libéral se trouverait mêlé a une ins-:-
truction juridique ) Quoi ! il a coutie nou^
lé pouvoir et ses mille agens , le trésor de
l!£tat et ses récompen^es , ses procureurs et
ses tiibunaux, sa haine et ses desseins, le
supplice et la grâce, et les fauteurs du
crime lui échappent! il est donc bien mai
servi , ou plutôt il a de bonnes raisons pour
ne pas voir.
.On ajoute aujourd'hui à ces arguméns
qui ne sont pas dépourvus de fbi'ce , une
considération qui est sans réplique : c'est-
que. depuis la révolution de juillet les in-
cendies se sont rallumés dans nos contrées ,
et ce n'est pas assurément dans l'intérêt du
parti vainqueur.
ropuLATiopr* iè-f
Mais dans quel but le gouvernement qui
pesait alors sur la Ftance pouvait-il vouloîjr
exciter des troubles? N*avait-il pas au con-
traire à craindre de s'ensevelir sous lâ
tempête qvi*il aurait imprvidémment sovile-
vée?
Oii a répondu qu'indépeiidamment de
l'intérêt qu'il aurait à en déverBer l'odieut
stlr ses âdvefsaires j il chercherait à s'en fkitè
Un prétexte pour se jeter dans les voie»
d'exception. Tous les moyens d'aillcurà
étaient bons pour un gouvernement parjure
qui méditait la ruine des libertés publiques^
Il n'ignorait pas qu'il ne pourrait la con-
sommer y qu'en appelant à son secours leè
ligueurs salutaires dont il nous avait menan-
tes à une autre époque , et les cours préVoî-
tàles qu'il ferait au besoin réclamer par ses
af&dés. L^3ccasion s'en offrirait comme d'elle--
même , à la vue des désordres etcités danë
la Basse-Normàndie et dans quelques dépat^
temens de l'Ouest, êi toutes fbis ils âed^
VÂieUt |)as être portés sut» d'autres points;
Libi« d'&iUèurs d'étendre ou de resserrer là
fconflagràtioti , quel danger poUVaiï'^il' attrii^
à eu cl*i4idi»e ? ^ept hofàlnes par di^arte^
lAiant Ile shflSsen^ls pas pdurréprîihel'tbutes
le» émeutes populaires? lisez plîitét tê Con^
$^i^ateur, i4*
l58 ANNUAIRE DU CALVADOS
*
Cette argumeatation est pressante , mais
elle n'est pas sans réplique.
De quelque avidace qu'aient fait preuve
les membres du dernier Cabinet , la raison
se refuse à l'idée de les croire capables d'a-
voir imaginé ou secondé cet infâme complot.
Il y a loin de l'audace à la profonde dé-
pravation qu'il suppose. Qu'un seul eût pu
l'envisager saus effroi , je le concevrais
peut>-étre j mais qu'un conseil entier con-
sente à en assumer sur lui l'odieuse resr-
ponsabilité , c'est ce qu'il est impossible d^
penser.
Sans doute ie gouvernement pouvait
trouver dans les troubles occasionnés par
, les, incendies un prétexte pour hâter l'ac-
complissement de ses projets j mais étaient-
ils en. effet indispensables à leur exécution?
Jîe devait-il pas prévoir qu'ils pouvaient
tourner à son préjudice , et fournir de«
a^mes à ses ennemis ? On a vu d'ailleurs
qu'il gavait au besoin se créer des prétextes.
Le fameijx j^aprport qui précéda les ordon-
papce&.^du 25 juillet^^st à cet jégard un mo-
dèle. . ^-^^^^'^^^'^ 9 ^9^^^ ^'^^ ^^^ u^ ^^
déceptipn et de mensonge. Hé bien , il ne
fait aucune mention des incendies. L'occar
fiion^ était pourtant favorable ^ elle était
^ttnique J et il faut croire que s*il l'a négli-
gée ^c'est que jamaig il n*a supposé qu'il pour-
rait en avoir besoin.
Après le 3o juillet on disait publiquement
dan& Paris qu'on ayait trouvé dans les pa-
piers d'un ministre les traces de ce complot.
Le rapport fait à la chambre des^ député;^
par M, Béranger a fai^t connaît]^ ce qu'il
fallait penser de ces bruits.
On a cru remarquer cependant que le
gouvernement ne fit peut-être pas dans cette
circonstance tout ce qu'il pouvait faire pour
se laver des soupçons qui planaient sur lui.
Les rapports adressés journellement au
ministère > avec toute la sol licitvide que com-
mandait la gravité des évènemens, n'eurent
en définitive , pour résultat que l'adoption
tardive de trois mesures qu'on a regardées
comme insuffisantes La première fut d'en-
voyer dans le déparlement des agens de po-
lice dont on ne put tirer aucun parti. La
seconde fut la promesse d'une récompense
pécuniaire pourquiconque ferait connaître à
Fautoritéles fauteurs des incendies. La troi-
sième qu'onregardait comme décisive, et qui
ne fut prisequ'à une époque ou l'exaspéra-
tion, portée àson comble, faisait craindre un
soulèvement généraljconsistaà diriger suriè
i6o annuaIrè lïir caxvados.
théâtre de ces criùies qtielqufed bataillon» de
la garde royale. La plupart des autorité» lo-
cales réclamèrent 'contre cettemesure qui ne
devait avoir d'autre résultat , selon elfes ,
que d^ajoûterau fléau deTincëndie le fléau
des garnisons niilitaires* La vérité veut
qu'on dise qu'elle s'e^tsuta du moins sans
froisseiheftt , grâ^e à la sagesse de radmi-»
nistration et au bon esprit des troupes.
Quelques cireô&SIâfices partîcuiièras ont
pu ajouter aux itteheutes pt^ventioUB dont
le gnuvemement était ah)rèl'obJ<st> unique-»
ment , sans doute y parce qu'elles n'ont pas
été suffisamment expliquées.
Nous n'en citerons qu'une seule.
Un homme est arrêté le 7 juin à Briouze,
dans le département de l'Orné j on le fouille
sans rien trouver qui puisse l'incriminer.
Cependant on l'a déjà vu rôder autour des
habitations isolées ; il inspire de violen»
soupçons : on le déshabille et l'on découvre
sous ses aisselles 5oo mèches souifréesetune
lx)uteille de phosphore /On remarque ^n iViî'
du trouble, de l'abattement ; il refuse toute
e.spèce de nourriture. Conduit à Argentan,
jl se lait reconnaiti^e pour un agent de la
police à l'officier de gendarmerie qui lui
rend aussitôt sa liberté.
>epuLÀTioir. 16 1
On conçoit qu'il y avait quelqvte inconvé-
nient à dévoiler les mesures de la police ,
mais pouvait-il yen avoir un plus grand
que de la laisser soupçonner de complicité?
Si le gouvernement ne fit pas dans cette
circonstance tout ce qu'il devait faire y il ne
serait ni juste ni raisoiînable d'en conclure ,
comme quelques esprits préocupés, qu'il' à
lui-même âlhimé les incendies.
£t cependant, cetie trame horiible qui l'a
ourdie?queUemain invisible en à dirigé les fils
secrets ? Serait-elle étrangère à la politique
à laquelle les deux partis l'attribuent ?
Les partisans du gouvernement déchu
en ont accusé les loges des Carhonari dont
ils disent qu'on a couvert la France.
Il est certain que l'idée que nous nous foï^
mons demies terribles associations paraît au
premier abord se prêter à l'explicationdu mys-
tère dontles incendiaires seront environnés'.
Maison sait que l'influence des Garbonari ne
s'étendque sur leursaffiliés^etqu'ilsn'auraient
pu en exercer aucune sur ces étires faibles
'qu'on a vu figurer comme instrumens dans
la plupart des incendies. Le fanatisme qui
peut agir sur les premiers n'était pas de na-
ture à 9e communiquer aiix seconds. Il a fallu
îfia AKirirAIRK Btr CAttADOS.
pour les mettre en mouvement lescoi^iHîipre
etles^ârer, et pour y parvenir san^ dan-
^er j il était îndispensable^d'entretenir avec
eux des relations de tous les instans. Or ^
Vil existe en effetdans le iH>yaumeuiie Société '
'4fi\ ait pu le tenter avec Bucoès \ ai des ks
pl^ttiers temps de la restauration on a enn
i'apercevoir aiguisant daaa i'bmfore lepoi-»
gnard des IVestaillon y et préâidant Imx a#^
«as^nats de ToulouBeet4e Nlnies;Mde|)(ufi,
Bon pouvoir oocull» a tôq|oiif8 oontrdNi»-
lancé avec «uKsob iViiitoiité du fondateur
de la Cliaiiie $ Ai dans mm denaiera temps
«afin on la vue , toujours persévérante dans
ises projets^ miner sourdement nos institu-
tions avec ttue infatigal)le ténacité y ou les
> .attaquer impunément dans les journaux
qui lui étaient vendus : qui ne serait tenté
.de la reconnaître au milieu des incendies
qui ont dévoré «nos campagnes?
' On fi'ignore pas , igoùtent eénK qui It
^oupçonhent y qu'elle envelopf^ dabs 4e«
mille réseaUx toutes les classes de la popis^
lation y et qu'^e agit siu" toutes par le«
mêmes moyens , la terreur et Fimposture ;
que partout elle s'aBnonoe oi&mmt l'envoyée
d'un reyaume qui n'est pas de ce «onde ^
POPULATION. l63
«t qu-^lfe nVst avide que cfe puissamcç
tempoD^la^que tout ce qui n'est pas faiblesse
devant «IIq esi uu enuenai qu'elle écarte ^ si
elle ne p^ut pas l'écraser. Ou sait enfin avec
qu'elle prodigalité elle disposait na^uèro
encore des comjnaqdemens; d'année ^ des
porte-ieuillesy des mitfesYdes.honc^urs, des
pensions des cartes à' tabac et dea iudul-
genoe». Elle avait alors de» péniteos sur le
tiône^eUe en avait dans les chaunûères^ AWf,
uns elle conseillait le pai^ure , aux. autref
une obéissance aveugle à ses décrets.
AriQ^e de ce pouvoir ferpiidaUe , cett^
Société était en état de tout entrepi^ndr^ ^
de to^t exécuter*
Quelques scrupules s\>pposaient eneore
à la violation des sermens de Rh^ms ; il
fallait se hâter de les lever : Tourtes les
feuiUe» du parti , tous les homi^e» du
pouvoir avaient reçu le mot d'ordre pour
évoquer le spectre de la révolution. Mais te
moyen commençait à s'user ; \\ en. était de
.même des conspirations , et d'ailleura on
manquait de dupes. Il restait un dernier
parti , c'était de recourir aux émeutes
populaires y et de les pi^ésenter au mo-
Aarque comme le ré3ultat d'un crime
^<^é pac la iactiou constitutionnelle. Il
l64 anubaiiu! du calvados.
était facile d*y parvenir en faisant insérer
dans la plupai^ des lettres anonymes qu'on
répandait de tous côtés , des menaces
contre les nobles et les préti'^s : Qui
pourrait ne pas y reconnaître le cachet de
la faction ennemie du trône et de Tautel ?
Ce plan une fois arrête , on s'occupa de
l'exécution .
C'est ici que les conjectures vont acqvié-
rir un degré de force et d'évidence qui
frappera tous les esprits.
Pour accomplir une entreprise aussi
périlleuse , il faut indépendamment du
chef qui la commande et qui la soudoie y
des agens secrets qui la dirigent et des
insti^umens aveugles qui l'exécutent.
Où trouver des hommes assez corrom-
pus , assez hardis , pour oser se charger
de ce rôle d'agens qui les placerait entre
des flammes et l'échaffaud ? Dans les
bagnes ,dans les égouts de la police secrète y
si toutefois les voleurs de diligences et les
chauffeurs de pieds n'ont pas répondu en
assez grand nombre à l'appel de la faction
de qui ils tiennent des pensions et des
brevets d'honneur.
Et ces séïdes , ces victimes dévouées à
une mort presque certaine , oii les cher-
chei? Parmi les femmes , les enfans. Com-
yoprtATioiv. ï65
ment les séduîre ? Avec de Tor. Comment
fes pousser an crime ? En le leur présen-
tant comme méritoire. Comment s'assurer
de lenr- silence en cas de condamnation ?
En leur promettant le pardon ou le Ciel. .
Essayez de placer les fils de la trame
dans toute autre main que celle de la
société dont nous parlons, et vous les verrez
l>ientôt se détendre et se briser. Seule , ellç
a pu spéculer impunément sur les besoins
du crime et de la misère , et dévouer au
trépas où à Finfamie des prisons d'inno-r
centes victimes qu'elle seule avait lef
moyens d'égarer.
Ainsi allaient flottant de conjectures en
conjectures des opinions que chacun accré^
ditait au ^é de ses préjugés ou de ses
passions. Et cependant ^ il faut ie dire , le
voile qu'on a prétendu soulever est resté
cloué sur l'abyme,. ....
Quelques jours avant les assiseis du mois
de juillet y ou devaient c(|mparaître plu-
fiiiears femmes aîccusées d'incendie , je me
^uviens d'avoii^ entendu <iire à un ma-
gistrat qui avait pris une î)art active auj:
poursuites judiciaires , qu'il était con-
-vaiticu que trois d*entre-el!es ne pourraient
être amenées à aucune révélation , même
par la promesse de la grâce xenouvelée en
i5
i«6
ANNUAIRE DV CALVADOS .
présence de réchafaud ! Je 13:1e demapdai
avec un sentiment d'horreur et de pitié , et
chacun doit se demander sans doute j quel
était le pouvoir qui les contraignait ai|
silence!!!
AjSSrRANOS MUTUELLE CONTRE l'inCENDIE/
Au 1*'. octobre 1829 , cette société réur
nissait dans le Calvados pour 126,968^407
francs de valeurs assurées. Le tableau
»
(suivant qui présente sa situation au 1*'.
octobre i83o , fera voir que dans l'espacç
d'un an le montant de €ies valeurs s'y es);
accru de 4^,715,165 francs.
r
.ïfombre
I des
19,517
5,894
i9,54S
m;»54
]>ét>Airte-
mens.
Arrondisse-
ment.
f
Caen.
Bayeux.
I FsUaise.
V Vire.
Oeiis.
Makcbe.
Donfiront.
Argentan.
Alsnçon.
Hortagne.
Valoffnes.
St-to.
Mb; tain.
Avranches,
Coutances.
Cherbourg.
Valeurs
aMuxéea.
Total
par
Départeai.
f.
I7,a38>376
••.4g4,t«0
18,619,550
16,898,874
9^,56o,4oo
f.
i7t>683,57s'
45»97«*«47
t»,545,58r
»8,8o«,7ao I
io,3os>5io
ai,O78>S00{
i7,sfli,9oo
i/,f^>fioo.
99»>70'*»»,
Total général.
3i5,93ft,5io
• /•
u
Mouvement be la Population bn iSsS. ,
Garçons, Sjogg"
Pilles, ^4,888
Garçons , 88
Eoians légitimes.
Enfans naturels
reconnus.
J Filles,
77
!plnfans naturels 1 G arçons , 679
Bon-reeonnus.J Filles, 601
"f***
Total des naissances. ... 11 ^3â '
I
Mariages*
Entre Garçons et Filles. . ; 7 7 7 r 3,075
EntiTB Garçons et Veuves. 85
£ntre Veufs et Filles ; 3oo
Entre Veufs et Veuy es 73.;
•mr
Total des mariages. ... ; 3,533
Décès,
V
Garçons. 7 : 7 . , . . . 7 7 7 7 7' 2,691
Hommes mariés. ......... ij594
Veufs • 719
FiUes... ............. 3,554
Femmes mariées. • • i,333
.Veuves 1,49a
Total des décès. * .... io,383
Il suit du tableau ci-dessus, qu'en 1828 les
Baùsaoces ont ex?cédé les^écès de 949*
\
I«>
MmAIU SV CALTiSOf •
ÏOPIriAWON MIIITAIM.
aa»M de
839-
-
îl
i
^.x^
—
-^
BalWoy.
,6,969
i33
3o
Bajeux.
'*•;?*
95
»9
Caumoftt. -
ii,46S
Isigny.
Ryes.
;f@
106
"4
36
aa
rrévièreB.
ArrondUsem. de Ccen.
i.,i55
81
J7?
a3
'3.
8i,a5.
9,u«
,8
'7
Caen(. Ouest >
33,1 57
169
^
».,334
.36
CreuUy.
13,899
,16
36
Douvres.
16,614
143
3o
a5
Evrecy.
13,036
"7
nily-sur-SeuUeg.
i4,i3o
,20
^2
Troarn.
i«,!>3.
^l
a5
Villers-Bocage.
ArrondUâ. de Falaise.
ii,7»3
116
aa
134,94»
7^
•256
Bretteville-flUT^Laiie;
,4,369
110
37
CouUbœiif. . . -
io,aa9
&o
30
Falaise (i". »ecrion )
Falaise (a*. aecUon).
10,059
gs
'9
14,369
Ilb
37
Harcourt.
i5,»77
.45
^
■
64,.o3
533
.aa
i Total. .
38o,iq'7i3ao'_
>3Ï
POPULATION.
169
Aaa
CANTOars.
Repoii;.
^rrondiss. de Lisieux.
Lisieiix ( i'*, section )
Lisieux ( 2». section ).
Livayot. ,
Mézidon.
Grbec.
St. -Pierre-sur-Dives.
^rr, de FonUVÉvêq.
Blangy.
,Gambremer.
Dives.
Honfleur.
Pont-FEvêque;
jirrondissem, de TTire,
Aiinay.
Bëny-Bocage.
Condé-sur-Noireau.
S&int-Sever.
Vassy.
Vire.
Totatl général. V
POPULA-
TION.
280,197
2
A
S
o
« u
s
H
W
K
O
2202 532
14,643
13,867
10,657
8,447
14,718
9,485
71,817 496
10,871
8,549
9>995
i7,3io
12^,936
59,65 1 462
i3,3i2
l4,2I2
13,339
15,878
i3,o79
1947
.|5oo,956
794
3954
170
95 1
i5 •
l70 AXHITAIBE BU CALYADOS.
ADMINISTRATION.
COLLEGE ÉLECTORAL.*
Le Calvados envoie sept députés à la
chambre élective. Les collèges d'arrondis-
sement en nomment quatre ; les trois
autres sont élus par le collège départe-
lAental,
Aépuiés élus par lei coUèges cParroncUase-^
ment en i83o.
Collège de Caen : M. Adam de la Pom-
nieraye > ^.
Collège de Bayeui : M, Taidif.
': Collège de Falaise : M. Fleury.
Collège de Lisieux ': M. Gùi^ot ^ ^ (i)l
Députés Mus par le collège de département*
MM. Leclwc * ; de Bellemare % j
Àdjutor de Titly.
, La première partie de la liste électorale
et du jtiry ^ arrêtée (e 16 novembre i83o j
parte le nombre des électeur^ à^ s^SgS,
(1) H. Gnizot » soamis à une réélection ea qualité de mi«
nUtre de l^iBtérieor , a obtenu le «t octobre i85o , 4< <* ^<^ûc
tnr 456 yolau. C'est la trolsiétne fois qu'il a été prodamé
4éputc par le ccHépe de LUieus»
Ils sont répartis ainsi qu'il suit :
Collège de Caen. . . 909. *
Collège de Bayetîx. . 579.
OoHëi^deFabke^ . 468.
Collège de Lisieux. • 689. ■
Ita, seconde partie comprend 336 ci-
toyens ; savoir :
1*. Electeurs ayant leur domicile réel
dans ; le Calvados , mai» faisant partie
des txilléges ëlectoraitx d'autre^ départe-
menSi« . • 10
â^. Fonctionnaires nommés par
le Roi à des fbncticms gratuites. . 44
B**» Officiers çn retraite ayant au
moins 1,200 fr. de pension. ... Si
4*. Docteurs en médecine , doo-
teurs et lieenciés des -facultés de
droit , des scienceff et iles lettres ,
membres de Pinslitut et des socié- .
tés savantes ,. . iSB
5». Notairet. •.,.■.,. 55
33e
. i
1 ' •
, - ■ • . ' I
L
Alflnr&UE BB CÀlTiDOS."
mSTKtJOTION FRINAIB^.
.Classe de iSag.
ABMIRHnUTCm. >
»3
jirTQndisâement
de Lisieux.
lisietix (y> sect.
Likieux ( a*, sect.
Livarot.
IkfëzidoQ.
Orbec.
St*Pierre^cKlKlve&.
uÉrrmdissemént
de Pojit-^Epêque.
Flangy.
Gftttibfemer
Dives;
Hopfleur.
Pont-FEvêqne.
Arronâisîsement
de Vire,
Aunay.
Bény-Bocage.
Con d^s-Noireau .
St-Sever.
Vasay,
Vire.
1 74 ÂxrnJàXKB »v CAVfAnoB:
Garde nationale.
Llnstitu^oil des gardes nationales, fiit
le résultat d'une des plus hautes concep-
tions du génie de la révolution Française.
La rapidité des événemens de cette époque
sanglante y mais glorieuse y ne permît pas y
peut*-être y de lui donner tout le dévelop-
pement dont elle était susceptible.. Vanar-
chie qui se disputait le timon des affaires y
s'accommodait mal d'ailleurs des garantie^ .
d'ordre et de stabilité que cette Institution of-
frait au pays . Toutefois les principes posés par
la loi de 1791 eurent d'immenses résultats ;
l'élan populaire fut donqé ; l'esprit public
seforma^ le goût des annes prévalut ; le
sentiment de la résistance aux agressions de
l'étranger fermenta dans tous les cœui^s y et
quand l'heure du danger sonna , si les rangs
des Gardes Nationales s'éclaircirent y ce fut
par le vide qu'y laissèrent les citoyens em-
pressés de voler à la défense de la patrie.
La plupart des grandes illustrations initi-
taires de cette époque y sont sorties de ses
cadres. On s'en souviendrait en France y si
le reste de l'Europe pouvait jamais l'ou-
blier.
Pendant les dernières années du gouver-
Bernent de cet hemme qui fit un sceptre de
ABVimsTRAVKnr; 175
9Bn ep&; les. Gardes NaticHiiales prirent
place dans les vastes combinaisons d'une
ambition sans égale ^ comme sa fortune/
Malheureusement les principes de l'institu-
tion avaient été faussés par les défiances du
pouvoir. Depuis long-temps il les avait d^
pouillées du droit d'élire leurs officiers. Tout
était grand dans le génie de cet homme :
la dignité ^u souverain ^ l'amour de la gloire
et la haine de la hberté. Cependant aux
j[0iu*8 de ses disgrâces les (Jardes Nationales
ne furent point sourdes à sa voix, et l'on sait
quel parti il tira de ces cohortes improvûées
à la hâte y. qu'il se complaisait à confondre
dans son estime avQc ses vieilles légions.
Loin de profiter des fautes de l'empire J
la restauration sembla prendre à tâche de le^
aggraver. Tout ce qui s'était fait auparavant
dans l'intérêt d'un héras qui du moids avait
pris pour sa'divise : totUpour la France , se
fit dans celui d'un pouvoir imposé à la
nation pp!r un million de bayonnettes étran-
gères. Ce qui restait des Gardes Nationales
fut décimé par de honteuses épurations. La '
révolution y avait, appelle tous les citoyens ,
l'empire n'y voulut voir que des soldats : la
restauration y poursuivit les imset les autres/
On sait assez ce qu'elles furent à cette épo-
«[Uej et l'on sait aussi que 1<hxi^ d'être réotr.
\
l^iBées 4lài» rintérét du gouverâ^menf^
ell^ le fiirent daBs oeiui d'un pDovoir <fiii
s'armait d^n^ TiMnb^e, et qui n'attendait
qu'une occasion favorable pour opposer sa
bannière à. celle du Éuidateur de la Gbarte*
L^ordonnance du3o septembre 181S, ap*«
prit à la France étonnée, FofFeneeet la ré-
paration.
Depuis cette époque, l'institution des
Cardes Nationales fiit û*appée d'une' aorte
de répix>batkm. Là 011 elles n'-existaient pas
encore , l'organisation fot suspendue ; là
où elles étaient établies ^ elles ne rencon**
jtrèrent q^e des entraves. Le ministère se
refusa constamment à pourvoir à la nomi^
nation des oflËKâers j tout était provisoire ,
•et il était évidiont que tout tendait à une
désorgaaisalian complète.
Ce système prévalut 4ans les conseils dd
•uccesseur de Louis XYIIL On alla plus
loin : à l'occasion d!un prétexte provoqué
peut-être par d'ariière^nsées , la Garde
JNationale de Paris fut dissoute. Toutes
^e$ autres ressentirent le contre-coup de
cette imprudente mesure. La plupart des
dépomtâûnes du pouvoir ne laissèrent pas
échapper cette occasion d© signaler leur
aèle , en les présentant comme hostiles , ou
CQQims l0ut-4^&it ^n dciiors de l'action du
' ^ouTernement. ' Elles cessèrent bientôt de
* rendn^ des services qu'il paraissait impoU-
tique de leur demander ^ et Ton aurait pu
croire à leur dissolution complète ^ si , de
temps à autre , on n'en avait pas vu surgir
quelques débris à Toiccasion des cérémonies
religieuses.
Telle était en France la situation de9
Gardes Nationales > lorsque les ordon-
nances du â5 juillet parurent. Au morne
abattement qui en accueillit la publication i
à la nuit calme y mais grosse dWages qui
la suivit y succéda avec Taube du a 7 juillet
un long cri de liberté et de vengeance qui
fit pâlir les vieilles dynasties. A ce cri deux
cent mille bras s'étaient armés. L'âge mûr y
la jeunesse , l'enfance : l'honneur , la force
et l'espérance de la patrie , prirent part à
la lutte qui s'engagea. Ce fut alors qu'on vit
reparaître cette Garde Nationale parisienne^
naguère lâchement insultée , et ces vieux
fusils rouilles qu'on n'avait pas osé lui
ravijr. Le peuple ressaisit la démission
qu'on lui avait arrachée ; mais il'ne rentra
dans la plénitude de ses droits que pour
cxytifier ses hautes destinées au monarque
citoyen qu'il avait vii combattre dans ses
rangs sous l'égide des trois couleurs.
16
ï '78 ANNVAIRC DIT CALTADOS.
Rendues à leur institution première , et
guidées par ce noble vieillaitl que le, nou-
veau monde nous envie , les Gardes .Na-
tionales entourèrent le pouvoir naissant
d'un rempart d'acier. Tombée de son char
de triomphe dans les langes de la restau*^
ration , la France a repris toute son énergie
à la vue de son vieux drapeau. Comme aux
beaux jours de notre histoire , elle ne de-
mande que des arme^ ; des armes l et trois
millions de citoyens se lèveront à sa voix.
Les Gardes Nationales oM déjà reçu du
gouvernement 5oo,ooo fusils ; de nouvelles
distributions se préparent ; Farmement sera
complété dans le cours de i83i.
Et qu'a-t-K)n fait pour arriver à ces
grands résultats? Quels ordres ont été
donnés ? Quelle mesure législative a été
sanctionnée ? Quel appel a été fait à la na-
tion?
Aucune de ^es choses n'a eu lieu. Des
ordres : l'élan patriotique y suppléait ; des
lois : celle de 1791 , mutilée par le despo-
tisme de Fempire et par les terreurs de la
restauration , était enooï'e vivante dans les
cœurs ; un appel à la nation : elle eût ré-
jpondu par un cri d'enthousiasme et se serait
levée en masse.
Trois journées de juillet ont préparé
toutes ces merveilles ; un prince ^pulaire
et l'étendard tricolore ont fait le reste.
L'exemple donné par la capitale a été
promptement suivi dans les départemens.
Les Gardes Nationales du Calvados se
sont réorganisées spontanément à Gaen , à
Lisieux , à Falaise , à Bayeux , à Vire , à
Condé , à Honfleur , à Pont-l'Evêque , à .
Isigny , à Orbec , et dans un grand nombre ,
de communes rurales. Les contrôles de ce
département présentent un effectif de plus .
de 70,000 hommes y répartis ainsi qu'il
suit entre les divers arrondissemens :
Caen , 17,266 5 Vire , i3,558 ; Bayeux ,
11,887 > Lisieux, 10,596 ; Falaise , 9)8015
Pont-FEvêque , S,i4o.
. L'organisation va se completter sous te
régime d'une loi nouvelle. Toutes les me- '
sures sont prises" pour qu'on . s'en occupe
sans relâche aussitôt que cette loi aura pris
rang dans nos Codes. Quelques mois se-
ront à peine nécessaires pour la terminer
sur tous les points. Au printemps pro-
chain , chaque bataillon pourra se rallier
autour de son drapeau , et lire avec or-
gueil sur ses replis flottans cette devise ,
à la fois si glorieuse et si rassurante de
la milice citoyenne : liberté 3 ordius public-
i8o AnnvAïhx sr galtabos^
sns
AGRICULTURE*
Les tableaux qui suivent feront ressortir
les variations que le prix des céréales a su-
bies pendant les trois derniers mois de 1829
et les neuf premiers de Tannée suivante. La
baisse ôonsidérable que le froment éprouva
depuis le mois de décembre jusqu'au mois
dé mai , est venue confirmer l'opinion que
vous avions émise dans Tannuaire de i83o.'
Les inquiétude? qui se sont manifestées
pendant quelque temps | à l'occasion de la
hausse survenue^-depuis cette dernière épo-
que y ont été bientôt dissipées. Favorisée par
le beau temps ^ la récolte a été au moins
aussi abondante que celle de 1829, et ses
produits Tout surpassée en- qualité.
Les bénéfices énormes qu'on retire du
colza, ont fait donner à sa culture une
grande extension au détriment de celle des
Sfi^infoins. C'est une des causes qui ont
AGRICULTVRC. l8l
contribue à augmenter le prix des four-<*
rages.
Cette culture du colza , qui tend à rendre
l'assolement biennal dans les terres franches,
fera sensiblement diminuer celle des orges
et des avoines.
Le mois d'octobre a été très-favorable aux
semailles ;'4nalheureusement ^habitude d'eit
retarder une partie jusqu'au commencement
de décembre , prévaudra long-temps encore
sur les leçons de l'expérience. Elle est d'au-»
tant plus fâcheuse que lorsque l'hiver est
prématuré on est obligé de les renvoyer
au printemps.
Prix moyen de V hectolitre des céréaleê
pendant Vannée 18^9.
Froment , 26 fr. yS c. 5
Seigle , 16 fr. 48 c. \
Orge, 12 fr. 83 c. ;
Sarrasin , 1 1 fr. 74 c. ;
Avoine , 9 fr. 5i c.
16*
9 2
▲HNVAIIIS T>V CA.tyADQS.
Tableau du prix moyen des grains pendant
les trois derniers mois de i8dg.
Graim.
Froment.
Seigle. .
Orge. . .
Sarrasin.
Avoine. .
Octobre.
f. C.
NoVemlire.
f. C.
a4 87
16 90
.11 73
1 1 Sa
9 41
Décembre.
f. C.
22 33
i5 57
11 »
11 j8
9 28
Tableau du prix moyen des Grains pendant
les neuf premiers mois de i83o.
te
Graini.
Janv.
Fév.
Mas
f. c.
Avril
Mai.
Juin.
Juill.
Août
S
Sept.
f. c.
f. c.
t c.
t. c.
/. c.
/. c
t. c.
/. c.
Fromeot
ti 98
91 91
91 39
so 54
ao 89 94 60' 9.5 i5
95 90
93 66
Seigle.
i5 14
i5 43
i5 38 14 91
14 7-^' 16 39! i5 89
id 83
i5 04
Orge.
II 10
Il 14
u 46 11 i3
11 5919 7'S 19 80
11 69
10 46
Sarrasin
Il 53
19.14
19 94
11 66
19 56] 14 65
1487
1454
1476
H Avoine.
9 46
9 80
10 63
10 46
10 64 10 76
Il 19
10 09
8 68
««BiecLmin.
f
Miïi='-:s,----:rKSî
i
^î-f¥l"3"!ît
i
îrilllj'j'l'ïjêî
i
!îi"553|î'l|î*îî|s
1,
liffliipiififl
1
iffl i
l84 A!«N1TAI11E DV CALTADOS;
TRIMES d'eUCOURAGEMEICT.'
Cinq mille francs , alloués par le conseil
général , ont été distribués en i83o , en pri-
mes d'encouragement, savoir :
a,5oo francs aux propriétaires et cultiva-
teurs des arrondissemens de Falaise , de Li-
sieux , de Pont-l'Evêque , et des cantons de
Caen Est , Bourguébus et Troarn , qui ont
présenté les meilleures jumens poulinières à
la foire St.-Luc à Argences ;
Et 2,5oo francs à ceux des arrondissemens
de Ba jeux et Vire , et des cantons de Caen-
Ouest , Creully , Douvres , Evrecy , Tilly
et y iller»-Bocage , qui ont présenté ces Ju-
men» à la foire toussaint à Bayeux.
A Argences y la i^*. prime de 5oo francs
a été obtenue par M. Delaplace , de Gran»
gués; la â*. de 5oo fr. par M. Lallier^ de
Pontfol ; la 3". de 4oo fr* p^r M. Simon
Cornet, de Caen ; la 4*« ^^ 35o fr. par
M. Déschamps le Cointe, de St-ClaiiMle-Basse-
nevillejla 6^. de 3oo fi*, par M. Surlemont 9
de Beuvron j la 6*. de a5o fr. par M. le
lièvre , de Brucourt , la 7 • de soo fr. par
M. Brion , de Beuvron .
A BayeiU; la !**• prime de 5oo fr. a été
InBVSVAIB et CoMMKEd. l85
obtenue par M. Adeline, propriétaire à
Blay 'y la â'. de 5oo fr. , par M. Lebel y cul-
tivateur à St.-Loup-Hors ; la 3«. de ^oo fr.
par M. Hëlie y propriétaire à Mandeville ;
la 4'* de SSofr.par M. Lebel ^ de St.-Loup-
Hors ; la 5*. de 3oo fr. par M. Simon y pro-
priétaire à Saonnet ; la 6". de sSo fir. par
M. Bourienne de MeuUea ^U 7*. de aoo fr.
par M. Duhamel^-Rougemont ) propriétairv
à St.-Vigor-le-Grand,
INDUSTRIE ET COMMERCE.
FOIEXS DU ItÉPAATEMERT FOUK l'aSR^ lS3i^
Janvier,
Le 8 y Villers-Bocage.
14e 5 , St-<xerniaia-<hi-GrioaIt«
Fèçrier,
Le 3 , Douvres et St-Sever y la ChanT
deleur.
Condé-8ur-Noireau ^ grand- jeudi y (pé-
cittltiëme jeudi avant le Cariiaval. )
Le i4> Saint-»Pierre-8ur-dive« ( le Lundi^^
Gras.)
Le 16 , Lisieux ( mercredi des Cepdres. )
Lie 9 1 ^ Gaen ^ premier lundi de Carême^
Le r«r. , Saint-Sever et Harcourt.'
• Le 7 , Ouilly-le-Basset.
Le 8 , Tilly-«ur-SeuIles.
' Le 10, Caen, la mi^Carémej Condrf ,
idem.
Le 11 , Hotofleur , a jours. '
Le M , Nôtre-Dame-de-Fjfesnay ou 1«
Billot. ,
Le i4 y Fervaqueflr/
Le 17 , Argences.
Le 32 , Saint-Sever et Saint-Martîn-de»-
Besaces ( Mardi de la P assion . )
Le 24 , Beaumont et Condé (foire fleu-
ne.)
Le 26 , Saint-Pierre-sur-dives et Villèrs-
Bocage.
Le 28 , Ouîlly-le-Basset (dernier lundi
de Mars. )
Le 29 Harcourt ( Mardi de la semaine
9ai|»te. ) j
Le 3x , Lisîeux , (jeudi-Saint. )
Le l•^(Ca€n et Cesny-Bois-Halbout ( ven-
dredi-saint )
Le 5 , Vassy.
Le 6 , Ti-oam , Doruley
. Le II , Montamy*
1 ITBTIOTME BT CoHIflRCE; 1 8^
Le i4 , Beaumont et Caumont (jeudi
après la Quasimodo. )
Le i6, Aunay.
Le 17 y Caen , foire franche y i5y
Le so y Touques.
Le aS y Saint- Julien-le-Faucon , Saii>tr
Sever et Coulibeuf.
Le a5 9 Saint-Germain-^ù-Crioult.
Mai,
Le i*'^. , Saint-Pierre*sur-Dîves , Glan-^
ville.
Le 2 f Pont-rEvéque ( premier lundi de
Mai.)
Le 1 1 , Condé , Grèvecœur , Koncheyille*'
Le 12 , Livarot.
Le 17 , Harcourt , Vassy.
Le 19 , Vire , 8 j.
Leai , Falaise^ Landelies^-Coupigny.;
Le ^4» ^^ Plessis-Grimoult.
heaS y Saint-Sever.
Le 3o; Caen, (la Trinité.)
Jidn,
Le 1*'. , Condé , (Saint-Sacrement. )
Le a , Vassy.
Le 3 y Notre-Dame-de Fresnay ou le
BiUot.
iB8 . Akitir^isfi r>v càî^ràMê
• • I^e 6 9 PoDtTrËvéque ( premier lundi de
juin. )
Le 7 , Vassy.
Le II , LUi^iiXy S j;
Le 1 6 , Trévières ( le ^eudi qui «uit le
i4iuin.-)
Le 19 , Saint-Sever. .
Le so y Falaâsft (Saîiit^^rvai&. )
IkA 25 y Bajeux y Dozulej (Saint-^ean. )
Le â6 , Saint-Martin-Don.
* Le ^, Li8teux> a j.; Villera-Bocage,
ft jours.
Juillet.
Le 4 , Fonnigny y TiUy-sut-SeuUes (pre-
mier lundi de Juillet. )
Le 1 1 /Ouilly4e-Ba8set ( d^uiaème lundi
de juillet. )
.Le i4» Notre-DwneHje-Fresnay ou le
Billot y Saint--Sever.
Le 17 , Honfleur, Saint-Léonard y 13 j.
Le 1 8 , BourgeàuviQe y Cambremer , Cau-
mont et Saint-Omer.
Le 20 , Balleroy , Orbec.
Le 2i» , Annebault ^ Tilly-sur-SeuUe* ,
Jouques, le Torquesne , Saint-Pi^re-sur-
Divea y^ Isigny y la Madeleine,
Le ^4 > Harcourt.
IND«rSVRI£ ET CoHXERCS.* iB^
Le 35 y Bonnebosq , Saint-JulieH'-slir-
Calonne.
Lie 26 j Cesny-Bois^Halbout y Sept-VeutS)"
Vassy. ' ^ •
Dozuley (dernier maifdi de îiiillet), et
tous les mardis de cbftque semaine.
Le a8 , Aunay.
Le 29 y le TorquesnCk. '
w
Le i**'. , la Cambe , Lisieux»
Le 2 , Saint-Laurent-sur-Mer*'
Le 4 > Beaumont.
Le 5 y le Torqueshe.
Le 10 , et le i5, Falaise (foire deGui-
bray)ioj. *
Le 1 1 9 Sept- Vents.-
Le a4» Saint-Sever*
Le 27 y Villers-Boc^ige.
Le 29, Ouilly-le-Basset (dernier iutodi
d^Août.
Septembre*
Le i*'. 9 Condé-sur-Noireau (Saint-GiU
les),8j.
Le 6 y Saint-Julien-de-Mailloc , Vassy.
Le 8, Clécy.
Le 9, DÎTeS) 3 |. , Saint^-PieFre-sifi'-^
Bivesy 4i*
i7
<
Le i3 j MimUxUy,
Le 1 4 , Bajeux , Blangy , le Plesaf *»fihi-
Le i5 , Falaise , Petite-Guibray , 8.j;
Le i^ y h^Myr^Mùet^-^tf^lhiëè^ y a}.
Le 32 , JBaflreoTO- b y :^ jl
Le 35, Notre-Dame-îlei'I^l^ajr 6û le
Billot , Saint-Sevep.
Le 38, Orbec.
Le 39 , Caen , Saint-Michel ^ Yire , 8 j-
Le 3o , Poirf^Vè^Aef.
Octobre. .
Le I•^ Annebault^ Fâtai^/
d'octobre. )
Le 6 , Saint-Silvain.^
Le 10 , Saint-Deni^'Ma^èliKïëllcv*
X^e 16 , Lisieux. •
î^e 18;, :A«^k(*»y s J. y Ifayèto > ^. J. ,
Honfleur, 3j.
Le 35 , Saint-Sèv^, V^ésy.
-Le? iS*", 'Caen , Sâint^iifHdti'Sàint-^ucte J
Touques , Etouvy.
Nopembre,
- lit ft iî)B;flbttéPVÎfie^^r-4iaî^) <^*è¥ébdft6*.
Le 3, Bayeux, la Toussaint y 3j.
Lfe 7 , Tilly-sur-Seullee (premier lundi
de Novembre ) Ouilly-le-Basset (idem. )
> I^ 8 »/6a^^>lM^urliiit:D<iB ei ifawoourt,
( â*^. mardi de Novembre.)
Le la y Condé-sur-Noireau , SainU-Ma»^
tin ; Mézidon ^ a j. , PontrrEvéq^e.
Le X 5 , Montam j , Troarn ^ Glieux ^ Vire
J^ 17 , Trevi^reB^^le Jejt^dj^ «Wt Ip i4
Npyembre) ^ 3 joiyrs , Çau»)nt,
I^ lé . Sfdnt-Sever.
Le âs , Falaise ^ Saint-MartiiixJÇiçji j,.^ i.
Le a 3 , le Plessis-Grimoult^
a 6 y Honfleiir;- Neuville.
IjÇ *9 > SajiptrPi^rrer^ijHP^e^. f
^Le 1*», , Livarot. ^
Le 6 ,'Bajeu;| ; Saint-Hyppolite ^^e C^j^
teloup. ■
Le 7 , Neuville;
Lé a6 y Bonnebosq. '
Le 3i y Saiut-Sever.
/
• • I • •
FoiAES MENSUELLES,
Falaise y tous ies samedia de Pâques à la.
Saint-Michel.
Balleroy , le i*'. mardi de chaque mois^
CreuUy, le i*', mercredi de chaque
Miaosis uEBDOMAPAïasa^
XéUndi
Caen , Condé-sur-Noireau , Pont-FEvè-
que , Viré', Beuvron, Fervaques , Ouilly-
le-Basset , Saint-Pierre-sur-dives ^ Tilly-i
fur-SeuIle9.
^ Mardis
Lisieux', Biîlcroy , C^ieux, 'Dôzuley,'
Dives f Harcourt , SaiuWuUen4eTFaucon ,
y*«sy.
Mercredis
Caen , Falaise , Horifleur , Isignj j Or-
bec , Vire , Bonnebosq , Blangy ,^ Crève-
cœur y CreuUy , Villers-Bocage.
Jeudi
Lisieux, Condé-sur-Noireau , Argenoes,^
gueill^use , Caumont , Evrecy, LîUry, Li-
varot.
Vendredi
Caen , Pont-l'Evêque , Vire, Cesny-Boia-
Halbout , Trévièrea.
Samedi»
Bayeux , Falaise*, Diyeç , Hopfleur , Li-
sieux , Aunay , le Billot ( hameau deNo^
tre-Dame-dè-Fresnay ) , la Dëlivranc[e( Aûh
meau de Ifouvres')^ Saint-Martin-de-FrÏB^-
nay , Mézidon ^ Saint-Seyer , Touques ^
Troarn.
■ » '• PI ^ U'
■ i ', . • ~ ' ■ "t
*T-
1 94 kVWOAltX D V CALVADOS .
PERSONNEL.
5 I", Ministère de Pintédeur.
*
PHÉTECTU-HE.
M. Tabget , pf^fet.
M. Marie , sécrétai re-généraL
Conseil de Préfecture.
' MM. Lair , Legrip ^ , Lance ^ , F. ÇoUard ,
Marc.
'Organisation et dftrihutieh des bureaux,
l'*. DIVISION : SECaETAElÂT GEWEBAI»»
Personnel» *
personnel des Administrations -, Conseil de Prud'hommes j
Chambre de Commerce v Notables Commerçons ; TrU)U-
naux tUs commerce -, Admini«tràtions"icharitable8 ; Jurys mé-
dicaux î Congés et Délégations } Listes électorale» el du iuryi
Collèges électoraux.
PoHce.
Police générale et locak ; Visa et légalisation; Passeports t
Ports d'Armes s Actes de l'éUt civil ; Policé médicale -, Po-
lice sanitaire ; Etablissemens insalubres et incommodes t
Epizooties : Police des Maoufactures ; Foires «t Marchés ;
importations et exportatioBs des Grains i circnlation de»
lubsislances ; Voitures publiques.
Instruction et beaux Arts.
Instruction publique ; Imprimerie et Ubr«îrie î Livre» ve-
liani de l'étranger î Jôurnaui ; Théâtres 5 Sociétés sarantes t
^i^<9th^u#i i tfMée« i Aiitiittitéa \ tfomiiBeiif \ S<micripn
\
l
«•ns; Brév eu d'invention ; exposiUon «îea pro<ïuit8 de Nu-
Aulne; Population; SÏalisUque ; Recueil administratif.
Bitreûu dés Anhipes.
Jjrjphivcif dépasiementiUes<
BureoM, du Con&eil de Préfecture..
Ckmtentieux administraUf; enregiitremeùt «t expétfitio»
4ef aSkireir soumises au Conselh
AdmÎDist ration dëpartemeniafe et communale.*
JdministraUon départementale,
Com{>tobUit^ de» reecttea et dépcfnses à b dtergè da
tiésor, ainsi .que àa celles à la chasge do. département >
Domaines ; culte Catholique et culte J>rolestant} toaitemea»
de l'ordre judiciaiie ; frajis de justice,
. ■\i*ddminiistintùnk,ciimmiin.ûlé:
ÀdminisXràtion et comptabilité des cd^manes ; Hospices i
Bon-Sauveur; Bureau de bienfaisance , et autres étabBase»
Biens publics; Commerce, et Agriculture ; Haras ^ Étalc^ ^
I>¥ime8. ; Récoltes i droits de hallage ; terrag».
Trapaux puBtics.
Bitimens civils } Ponts-et-Chamaéos i Vdîrfe nrl^ain» et
vicinale. —
CoDiribiliféin •% Recmlemeitt;
'*' CêntribtttiaHS'é " • » -
Contributions directes et Mines ; prestations ; impositîonii
locales pour ie salaire des gardes champêtres et les chemin^
.>iciBa«Xi iends'de'ium vdcùis, de secours et de léimpoli-s
t^6 ANNUAIRE tXV (iAWÀ0OS.
tlon ; récla^ts^ions ; comptabilité des dépenses gaT^es p^t
hê receveprs de» ^ancc» ; visa <les récépissés de yersemcnti.
percepteurs | cautionnemens ; poursuites «n matière de con-
tributions directe» ; portAUf s 4* co*^»^iOf et garnisaire» f
Térification des caisses des receveurs des deniers publics j
caisse centrale ei de service \ débet» de» compUWe* î
poids et mesures; mercuriales.
Contributions indirecte» ; Octrois ; Douane» ; Timbre et
Enregistrement j Loteries ; ifiar^I!^^ à'f» et 4'iMKfQt > ftiM
et Bateaux ; pêche de» rivière» ^avig^blç» »t ûp\^]^ if Bg|i
et Forêt» ; caution» etcai»»e» d'épargne» ;, Compagnies d'As-
surances ; cotisation» m^iyûcipfl^» f t particulières ; amende»
da police , de grande voirie et de l'Univercité i Agen» de
ch^^e etÇoJfrMern.
^éttcttoltf à» toiMBonoef *, AélimlUtioo» f arpentag»; et*^
pertif e ; penisÉmel de» fféemèkre» ; comptiOiffîté de» fonds
^fiAiHÀi.aiL çadastM s j-é«l«aalioM. '
Sutvau MUUaîre.
Exécution des loU mr le recAlemenl de l'année ; tépar-
tition du contingent assigné au département , opérs|ti.on^ da
tlittge-, consul dé févision; actes administratifs de »ub»lt-
tutifm et de remplacement ; enrôlemen» volontaires ; exa-
meA des rédamafeions • sursis illimités de départ; congés s
police de» jeilbes soldat» en di»ponil>ilitë ; autoriaation» de
mariage ; pa»»eport» ; ^»tice ifiilit^ire ; poursuite» contre
|es déserteur» et retardataire» } frai» de recrutement^ Garde
Çï^tiqpalp j lj[«f^.
Le» employé» entreygt d^fu U» Ij^eanx à 9 heure» du
• ' '
matin et en sortent à quatre .
Le» bure^m .ff^> pi|i^fii^ ^ JSàHiP icviiCuJieare» jus-
qu'à • , les lundis et les vendredis seulement.
11 y a exception à cçHir.f^gifl cb.fafeur de» chef» d'ad-
ministration , qui peuvent étrç.ie^us tons ^e» JQvra# Çt ^es
tomptable» assQjetti» à dç» ver»emen» périodiques ^ ^ ^
«OM admis jpouc le visa dç leurs ^écéjpisséi^» ^ .
PERSOJTlfELr ig'^
tm au^ences publiqueg da Préfet ont liev lef lundis et
1*8 Tendredis , depuis midi jusqu'à deux heures.
Lee iiersoDoes qui désirent des audiences particalièref
doivent les demander par écsiu
Canseil général du département.
(La nouTelIe OFganièatioa du Conseil gênerai
•t des Conseils d'arrondissement n'tfiait pas
encore connue lorsque celle parlie de TAutiuaiC)»
« M livfte à riropreMion. }
■ ....' ■ 'j '
'Arrondissement de Caeri.
Les jLovLCiïom ûe Sons-^Pré/el peotènl y lire
rempties par le Seerëtaire-gënéral^ en vertu d'uM
diél^galion du Prëfel.
jtrrondîssement de Bayeutt.;
M. de FcTitaous-préfit^
Arrondissement de Falaise l
9
M. CoUombel O. ^, sous-préfiu
' [Arrondissement d^ LisieuxZ
M, Lonie Nasse ^ sous-pré/èt^
Arrondissement d^ Pant-'VEpéquéi
. Duntpveu , sous-pcé/èt»
Arrondissement de F'ire^
t r
r
.. / -.*:
19^ AifNVAiigE pjf. cJ^vfÂnes.
MAIRIES DU DÉPARTEMENT.
AllONVISSEMENT D« BA.YEUX.'
Ckfnion de Balferoy,
MM Maires, i MM. J4/i>intf»
- éêmmknes»
HaJieroy.
Baynes.
La Basoque*.
Bemières^
Bucéels.
Cahagnollet.
Chouain.
Cand^raf'-Secillieftf
Couvert*
'EHoD.
La Haye^Piqoenot.
Juaye .
8t-Laurent-âa-Riett
LiDgèvres*
LitUau.
Littry.
e Moiay.
«oron.
W.-D.-de-Blagtiy.
St.-Paàl-du-v«Ta.
Planqaery.
TournièreB.,-.
LeTroncpiay*
Trungy.
^VâubadoB.
'Agy.
Areanchr.
Barbeville.
Bayeux,
VillerQjr,
Sénécal.
Duchemin.
Jama^l.
Buyes.
Goade>Dumemil.
- »
Leboulanger.
Lecocqde Beaupré.
Girard.
CoUïD.
FauchoQ , dit Mon-
dflva^,,
Bloitet.
Lechanoine-Dama-
noic.
Dupont.
Goardier - Dej^ha-
meaiK^
Letellier.
FqucKct.
Lecanu* ^
Jouas, dltle})4||;gji^.
Tbomioe.
Perchaye.
Gassion.
LukIoîs.
Latoal.
') Le Valois.
DuboM^
11«aaiie»
Lemaale.
Harivel.
-Eudiç^..
Lemonuier.
Levard.
iGoUftviÙf.
Coâévifie.
Dul>Q|C|.
Legrix'.
;BriM:h«t.
Mesna^
RiU;>aleT«
Menara.
"Peseril.
Travers.
1^
Ecolasr*
Gassion.
Hébert.
Lecavielîer*
N.éel.
Gueroult.
Miim.
'^Rôgier-DiibuiMOiL.
Morel.
iBarei^te.
I Leboitenx.
IDuval.
RouxtviUfi.
Lecarpëntier*
Çanifin de Bmyt^x»
I Legendre-Denis
Leimrc^an^
Budouet. -
Letellier.
Cottnn.
Cussy.
Gueron.
St.-Loup-Hori.
Saint-Martiife-des-
Entrées,^
Jfooceaux*
Jfonant.
Banchy.
Sables.
Sully
Saint-Sulpice.
TauccrUes,
'.
ICbirot.
'leoull.
IPigouI
r Oespalliéres.
LttpdtetWr de Mo-Vigâùit.
lande. ^ ; ^
Verdelet , dit I^ , L^b^y,^
' mare.
Lesueur-Desfreshe : Lcherisson.
I^oeue ' D«a1o«ç- Lebel.
eni
ampt
Mallet.
LeparAit.
Munifrr. •
G^iUet.
Duvàl.
Delamare de Crux.
Pilatd-DiKx^^.
Adeline. •
DuhaBuii
Régna ult.
Grard.
Dupont.
Le&l.
J andes.
Madeleine.
eicne.
,Bachelot*
CmtWli dis ùaumorit.
Og
Communes.
Ancto ville.
Caumont.
Cormolafii.
Feueaerouies-tur'S.
Foulognes.
St.-Germam • d'£c-
tot.
Sle .-Hon.-4*-I>i'<^7«
Hollot.
La Lande>s
Livry.
Longraye.
Orbois. ^
PÂrfouru-rEcliB.
Quesnay-GttetDion
Sallen.
SepUYents.
Sermentot.
Torteval.
La Yacquerie*
MM. Maires,
#acqueliiie.
Pary.
Lefrâflt^oèiL
Bailleul.
Aveline.
Léonard - D'Avgoa-
gea.
Diaboarg. ■' '
MaumÎBoU
DrômelGoolRit.
Deshaies,
ftichet.
Vallée-DeviUf.
Ygouf.
Connièrcs. ■
Jichtaté.
Denise.
Flaiiat.
Kicbet.
iRouxeTille*
,^auvin.
«BertranO.
^olMvifll».'
I.ekrelon,
^DeUunayt
Aulhie.
Hjueroult;
l^launay.-
vauBsy.
'Ôumont.
Àouel.
Travée.
Gauvia.
James.
Xaureot.
SaAéon.
Jley.
Lefra
rançois*
Asnières.
La Cambe.
Canchy.
Cardonville
Carligny-l'£piile^f.
CasUny.
Saint-CléDient%
Cricqueville.
Deux-Jumeanl.
Englesque ville. 9
Cartigu^-Tesson,
La Fohc.
FoDtenay.
Géfofffe,
St. -Germain«-'itt^
Pert.
Grandcamp.
Isignj.
Lison.
Longneville,
Maisy.
Saint-Marconf.
Mestry.
ttonfréville.
Ncuiliy.
Osmanville.
les OubeauT*
St,-Pierre-Dutt6(it.
YouiDy.
Arromanchet.
Asnelles.
Banville.
Biaenville.
Buisson.
André. '
!6ebaute.
Gislot.
Begnanlt.
Bioet«i^
Lechevalier. '
Lcpetit.
Defaudoac.
Ukart^ërtie.
Dupelilbos4*
Debécbevel.
Paysant,
âmon.
Binet.
TiechÀrtier.
Budes de là Jomé-
lerie.
Oepierres.
Voisin.
Deslandes.
0ebraque.'
■^elhan.
artin.
arie.
e.
Lliurent*
lecfaartier.
Canton de Ryes*
B^uillot.
Lncats.
Colin.
Oeclinchanips*
I*
iDard.
ibonlt.
int-Lo.
inel.
lUard.
enard.
ÎargneU-
aresq.
Lenoir.
^ubry.
Jouas » dit le b«roB.
Garbonel.
GaMbenf;
Després.
ïfac.
dioisy.
Lavallay-Dupi
Onfroy.
Leverrier,
Deschamps.
Oirouf.
Marie.
Bbulland.
Nbrmand,
Guilbert,
Guérin.
L'ecfaartier.
Philipp«.
Carra.
Le'sage.
Baudouin.
tkoo
ANNVAIRE X>V GA2.TAD0S.
Communes,
Colombiers - sur -
Seulles.
St*-Côiâ«-dé-frén^
Coin mes.
Crépoa.
St' .-Croix >sur-Mer .
Eaqnay.
FontenaiUel.
Graye.
Longues*
Magay.
Le Manoir»
Kanvieux.
Harigny,
Keu vaines.
Port-en-Bessio.
Byes.
Sommervieu.
Tierceville.
Tracy - sur - Mer«
Taux- sur -Aùre.
Ver.
Tienne.
\illiers-le-Sec.
MM. Maires»
Nicolle.
Colin.
Guilbert.
Hue deLéfondel.
Devaux.
Lesueur.
Lahaye. '
Rolland.
Leromain.
Lebret.
Adeline-Dn4itt«snay
Delan.
Liégard.
Botttrais.
GuiUot.
Vantier.
Douesnel-Dubosq .
PJancbon.
Héroult-Dnhamel.
Chas'el.
Colleville»
ILepelletier.
Dumerl«-Foul<iUM.
MM. Jdjointi*
Caumont.
Barbey.
Carité.
Lematoaantk
Coatil.
Pelhate.
Bouiliôt.
Leroy.
Loiseleur»
Aubin.
Etienne.
Burel.
Mallard.
; BoudeyiUe*
! Marie.
' Jourdain*
Colle ville.
Chirot.
Lidhard.
iMouillard»'
Varin.
Ellenne.
Dumont»
Canton dé Trévières.
Agnerville.
Bernesq.
Blay.
Le Breuil.
BricqucviUfr.
Colleville.
Colombier es.
Creuay.
Ecrammeville*
Engran ville.
Elnehaih.'
Formigny.
St*. -Honorine-des<
Pertes.
Huppain.
St-taurent,
Loovières.
Maisons.
Mandeville.
Mosles,
Rubercy,
Saon.
Saonnet,
Surrain.
Tessy.
Tour,
Trévières,
XiervlUe.
Leguerrier.
Souffland.
Adeline.
Grepel.
Daon.
Verdicr.
Devaux* '
Fréron,
Marie, ditBulot.
Desafiray.
Dubosq.
PoUer.
Poitevin.
Th»raine.
Delouche.
Dejrierres.
Le/rançois.
Lefournier.
Thorel.
Ravenel.
Lebacheler*
Siinon.
Vimard. '
Baussy.
Reanauld.
Dunosq.
Coussin urne.
Cardon.
Letual.
Dudos*
Lefrançoil.
F(estel.
DruvassaL
Devaux.
Raoi|^eU
Roger.
Groult.
Henry.
Lepeut-Dttcarel.
Gouye.
Lebas.
Madelainé.
Seigle.
Lefrançois.
Delamare.
Roulland.
Lamare*
Yimard.
Boudet.
Lefevre.
Vîmard.
Jeanne.
Bachelet.
LepetiU
Arbondissembmt oe Caxit.
C€mton de Bourguébus,
6t.-Aignan-dd-Gra-|Marqut8 de St. -Ai- C^lteL
meMil. I çnan. i
I
i
Communes.
Airaû. .
St-Aodré-de-Fonte-
na.y.
Belleogrevi]Je,
BcneaaviJle.
Billy.
Bourguébns.
Cesny-dux Vignes.
ChichchoyUle.
Cinq-Autels.
Clincharapft.
Conte ville.
Fonteoay >)e - Mar-
mion.
Frenouville.
Grentheville.
Habert-Folie.
Laiie-Ia-Ville.
St-Mariin-àe-Fon>
tenay,
May.
Meult.
Onézy.
Poussy.
Kocquancourt. . jLresiogeS'
£ecquevil]è-la-Cam- Chapron.
PÉRSOÎfIfEL.
MM. Maires. .
Delarosière.
Lafav«rie.
Lair
Defribois.
Bence.
Manger.
Poussardin. '
Hue de Mathan.
Bence , fil»
LefSvre#
Prempain.
Chrétien,
Vaulicr.
Cànivét.
Léger.
De St«.-Marie.
Penon.
Auvray do Gour-
sanne.
Onfroy.
Delalande,
Le V iliain.
Desloges
pagne
Soliers.
Tilly-la>Gampagn.e .
Lentaigne - Logi >
vière. *|^
Lebidois.
aoi
MM. jfjyojift*.
Chauvel.
Barassin.
Huet.
Bouffey,
Clementt'
Nisson.
Delalande.
LaflFaitej,
Bellais.
Lemoine.'
Tardif.
Lanceiin;
Prempain;
I^ouquet.
I fouchet.
Lenorniand»'
Lemaitre.
Rivière.
levayasseur.
IFcron.
BeJIais.
Mario.
Maubant
Lepelletier.'
Lanceiin.
Dufresne.
Canton de Caen {Nord),
(\". BacoU
< a*. Lecreps.
LeCh«'.DeIaveyne.iLeneveu" *
Lecourlois. iDuhomme,
Prel.
Caen , chef-lieu du
département.
St.-Contcst.
îw;;|{re-. Kï?;-"-- ipeth..;
I ^*"°* (Lefêvre.
Canton de Caen (Sud).
Allemagne. Martin.
BretteviUe - sur - Desprès.
Odon. I
Cormelles. Ifionnaire.
Eouvigny et'Athis. ÎGuISJt
"Venoix.
Anguemy.
Amblie.
Anisy.
Basly.
Bény-siir.Mcl-.
tfruffjf*
Deschampsv
Lecointe.
Boisard.'
Salles.
Delaunay.
Ouilbert.
Barbey,
Canton de Creulfy;
l'^slnn^e.'-''* ^^"'-(^'««««"^'«ier.
Foucbaud.
Paysan t.
Borel,
<^Qerrière.
l^alherbe.
Lemarrhand.
Toucher.
Voisin. '
Outin.
Maufras»,
18
aoïi
ANNVAIRE DIT CALTADOS.
Communes
Cairon.
Cainet.
Cambes.
Colomby-«.-Thaii.
Coulombs^
Courseulle*.
CreuUy.
Cally.
Fontaine-Henry.
Le Fresne-Caniilly.
Sv .-Gabriel.
Lantheuil.
Lasson.
Martragny.
Pierrepont.
Reviera*
Rosel.
Ru cquc ville.
Sccqueville-én-Bes-
sin.
Tliaon
Vaux-sur-Seulw».
valons -léit- BUiS-
•onS'
Hamelin.
Jean.
Lecoq.
Desmaiureg. •
Iffesaire.
Massieu.
Maurice.
Lefort.
Durand,
Donnet* m
Barbey.
Lebenard. '
Violette,
Lecoq.
Gautbier.
Rolland.
Branon.
Fossey.
Langlois*
An<ïré.
Gouet.
Gautier.
MM. Jdjuintf,
Hellier.
Le sueur.
Douesnel.
Voisin.
Lair.
ViUy.
Louis.
Bellier , fils.
Bourgaiae*
Yvray.
Veûel.
Morin. .
Gneroult*
Sorel.
Bia:d
Lamarre.
Grouet.
Lemarchand.
Pierre.
Lébaudy.
Julien.
Capon.
Canton de DûUffreJ'
St-Aubin-d'Arque-
nay,
Bénouville.
Bernières-sur'Her.
Neuville.
mévUle.
Blain ville.
^oUeviUe.
GresseroiiS.
Pouvres.
Uermanville.
Langrune.
Liou.
Luc.
Mathieu.
Ouistreham.
Périers.
Plumetot.
Tailleville.
Legentil. Vimard.
Lenionnîer»
Quesnel.
iLeltlIier.
ILoiide.
[Tillard.
Fouché.
Deliot.
l»aley.^
Lehodey.
Leroui.
Fouache.
Duval.
Marc.
Viroard.
Tranchant.
Poupinel.
Desloges.
Canton d*Es'recy*
Outardel.
Bétourn^*
Louis.
JDurànd.
Rocancourt.
Paysant.
Laporte.
Gûiilemetlc.
L«ard.
Pottier.
Dacellier.
Launay.
Jouin.
Cussy.
Castel.
Vengeon.
Aubrét. '
Amayé-sur-Orne.
Aveny.
imron.
Bougy.
Bully
Lacaine.
Curcy.
Esquay.
Eterville. ,
Evrecy. ^,
Feuguerollci - vax
Orne.
Mirey.
Touraille.
Manger.
Hue de Bougy.
Ghampin.
Salles.
Londe.
Nourry.
Ledard
Lebrethoa.
Delaveyne.
Ghampin.
Touioude.
DolandoQ.
Benard.
n
Foucher.
Bellenger.
Labbé.
Briard.
Lesaulnier*
Binet.
P:feRSÔNN£L.
Communes, , MM, Muires»
Foolainfe - £toQpe- Gervats.
four.
Gavrus.
Goupillièves.
Hamars. ^
^l'^.-Honorine-da-
Fay.
llaizet.
Maltot.
Saint - Martfai- de >
Sallen.
Montigny.
tQ3
Tostain.
BeJleoger.
Blanchard*
£ustacbe.-
Leh^rivel.
Delerviile.
Gaernier.
o-j- KaveDdcaval.
Neullly-le.Malhcrb. De Saint-Pol.
flufti«>roa t ^^!..:i
Ouffières.
Préaux.
Tourville»
Trois-Montt.
Vâcognes. •
"Verson.
"Vieux.
Larivière.
Houel.
Benée.
"Vaulier.
Lavalley.
Joain.
Bosniére.
f Mm. Adjoints,
Mauger.
Totain.
Tinard.
Bissonaais.
Mâlon.
Saint-Fresae*
Castel.
Frigauh.
Bosset.
Malvoiiio.
Desaunils.
Ricard.
Lamoureux,
De^ch^mps.
Duvelteroy*
Leduc.
BonpaJa.
Canton de Tilly-sur^Seulies,
Audrieo.
Autbie.
Bretteville - l'Or-
gueiUeuse.
Brettevilie - «ut -
Bordel.
Brouay.
Carcàgny.
Carpiquet.
Gheui.
<Jri«tot.
Si*. - Croix- Grand-
Tonne.
Dacy-St*..MMrgue-
rite.
Fonteaay-le^ef Bel
Grain ville.
JuvignT.
Loucellea.
St-Louet près Au-
thie.
St-Manvieu.
Le Me8Bil.patry.
Mondramville
Mouen.
Nocrcy.
Pntot,
Rots.
Tessel.
TiUy-sur-Sealle*.
St.yaa8t.
Vendes.
Amfréville,
Argences»
Lecarpentier.
Lepetit.
Lepelieli^r.
Letouriny.
Sorel.
Guiltot.
lamv.
Deialande.
Bouet.
Godcfroy.
Lecomte.
Vallerand de La-
fosse.
Simon.
Deblangy.
Hamelin.
Vautier.
Gervais.
Garin.
Simon.
Jardin.
Germain.
Ronilly.
Marie*
3inet.
Lamenreoz.
Amey.
Langloist
Canton de Troam,
ISevestre. I Leroux.
{Ancelie ( Jtan ). JAnceUe ( Paul ).
Gastebled.
Lemoine.
Briard.
SenccaL
Fremont.
Lecomte.
Lepesant.
Daude ville.
Lamoureut.
Germain*
Legrand.
Massieu.
)>
Heusé.
Picard.
Hettier.
Hettrtin.
Lecocq.
Guillot.
LevaUois.
Lefévre.
BaiDeul.
Leverricr.
Le^and.
GuUmin.
MasBÏeu.
Michel.
2o4
ANKUAtRE T3V OALTADOS.
Communes^
Bannevillc-la-Cam-
pagae.
Bavent.
Bréville.
Bures.
Cabourg.'
Cagny.
Canlcloup.
aéviUe,
Colomhelleft»
Cuvenille.
Dé]nouvfll«
EmicNÎUe.
EscovilU}.
GiberviBe.
Gonneville - sur -
Mcrvilie.
Héritot.
Bérouvillette.
Hernetot.
JanviUe.
SIerviUe..
8t-Ouen-da-Me8-
niUOger.
SUPair.
St-Pierre - du - Jon-
qtiet.
Petiville.
Banville. '
Bobchomme.
Bu;nerre .
SalienclI^s.
Saonervflle.
Touffrévill*.
Troarn.
Varftvilltt.
"Vimont.
'MM. Maires,
Lepellelier.
Cussy.
Lecourtois.
Dcsloges.
Le sieur.
Boisard.
Hélie-Delalonde.
Lemiète , dit Beile-
courl.
Rapul-DaiaUre.
Lebaron.
Delaunay.
L« boucher.
Caleage. .
Viel.
Benoit.
Angot.
f.emaistre.-
Piecre
Lefresae ( Pierre ).
Desmaraia, :i^
Gillain.
Cacheloup.
Uue-Dvsl^nchainpt
Benoist.
Delouchet, >jf<,
Longuet.
Vasnier.
Fauvel.
Lucas.
Beaudouiir.
Caslillon.
Renouf.
Lebidois . -
HM. ÀdJùirUs^.
Sauvage.
OutardeL
Morel.
Basin.
Cleret.
Leceff.
Touraillc.
Lef«vr«.
Delacroix*
Dupart.
Viel.
Paris.
Cabouret»
Collett.e.
Ledesert«
Beaudouiiif
Ponchy.
Consio.
Lefresne ( J.-P. )
PoaUl,
Chartier.
Ridel.
Lefévre»
Audrieu.
Grenter.
Tevelia. .
Levavasseur^'
Thibout
Mébédin. '
Martin,
Outarde}.
Penon .
Yasse-Dudoc.
Canton de F'illetS' Bocage,
St-Agnan-le - Mal -
hfibc.
Ama« û-sur-SeuUes.
Arrj*.
Banucvi!!i>-sur-Ajon
Bon.i(.-m.tii>oa.
C:inî} aiuiré.'
Coui"^ audop.
Epi.jay-suf-Odon,
Lan es.
Le î orhpur.
long. IJers.
St-Lou"l-8.-Seullcs
Tostain.
Lolh.
Briand*
Denis.
Lepoclc.
Vaueacelle.
Bnulcy.
Anjey.
Salles.
I Leharon-Delîsle .
'Bel lot.
\Mcl dePrécaré.
IMaisoncelles PcHc- Hallot.
sur - Chiétien.
vey
Miiisoncellcs
Ajon.
Mcsnil-aU'Grain.
Missy.
, Vaulîer.
i Bouillon.
[De\endei«
Sosson.
Hue.
Roger,
Binet.
Lebiasonnaif.
Vasnier*
Bidot.
Richard.
Chrétien.
Dauge.
Denjrs.
Lrrenard.
Jouidain. .
Yallée.
Vautier.
Amey.
Bonvoisln*
PERSOiriVEtn'
tkoê
Communes,
Voyers.
Parfouru-sur-Odon
Toamav.
Tracy-Bocage.
Valcongrain.
Villers-Bocage.
>'illy- Bocage.
mi. Maires. MM. J4joinU.
Richard Chancerel.
Bellissent. Baudet.
Debrauville, xk jS^ f i*eadier.
Féron ( P.-L.y IFéron ( Noël ).
Oger. iBecaen.
Degrandcloameslét JDealandet*
Detilly. i Robert,
Akrondisseucnt de Falaiib.
Canton de Brette^ille-sur-Laize,
Barbery.
Boulon.
Bray-en-Cinglaii.
Bray-la-Campagoe .
BrettevilIe-le-Rabet
Brette ville -s.-Laiie
Le BûUs. -Rouvres.
Cauvicourt.
Cineal
Cintneaux.
Coudé - sur-LaigOD.
Etréefl-la-Campagae
Fierville - la - Cam-
pagne.
Fontaine-Halbout.
Fontaine - le - Pin.
Fresney-Je-Puceux.
Fresney -le -Vieux.
St Germain-le-Vaa-
•on.
Gouvix.
Grainville-la-Cam -
pagne.
Grimbogq.
If«-«nr-Laison.
Si-Laarentrde-Con-
del.
Ifagny - la - Cam -
pagne.
MaiBières.
LeMesnil-ToufiVey .
Monlinea.
Les Moutiers - «n -
Cinglais.
Ifntrecy.
Ouilly-le -Tesson .
'^atre-PuiU.
icsnay.
_ lUIy.
Rouvres.
Si-SIlvain.
Soignolles,
Urville.
[Vieux-Fumé*
Ballière.
Subtit de bcaumonl.
Ja,^n.
Maviuier - Dam -
pierre.
De St-Jean.
Bouquerel.
Guesnon.
Londe.
Lecerf.
Lenevea. '
Bisson.
Esquemelin.
Lamare.
Ballière.
Desvaux.
Rivière.
Caulru-Goslj.
Beaunieux.
Levillain.
Nicolas.
Vivien.
Colas.
Snrvilie.
Rivière.
Lelièvrc,
Beaunieux.
Sales.
;ssT-
Ainy.
St*- Ann«- d'£iitr«-lB«f cher,
nonl* 'I '
Tbonroude .
Prudhdmme*
Retout.
Faucon.
Lenormand.
Liuas.
Cbampia.
Belliard.
Blivet.
Lebreton.
Canton de Ceulibetuf.
I ChauveL | Chanvel ( N. )
lOimd.
Hugot;
Heucéa
Jeanne.
Chrétien.
'>ouget.
Fouqtteff*
Ruel
Poulain.
Pajot»
Pierre.
Ballot.
Hommais.
Bonnet.
Pauhnier.
llamard.
Leasoine.
Beannieuï.
Chapr«n.
Delaunay.
Fr^mtin.
Marie.
Roussel.
Baudry.
Lejeunc.
Bâton.
Falaise.
Héricy.
Begnottf.
Cassard.
Tiger,
Petit.
Piel.
Levillain.
Gantier.
Benoir.
Lellivet.
St-Jean.
Jardin.
tS
^o6
• Communes,
Barou.
Bcaumais.
Bernièreg.
Coulibœuf.
Courcy.
Crocy,
£paney,
Ernes.
Escurcs.
Favières.
Fourches*
Griçy
Jort.
Louvagny. /
Le Marai8%
Les Môutierç- en -
Au^e.
Morieres.
Mortcaux.
ANNUAIRE DIT CALVADOS.
MW. Maires,
Yauquelin.
Duval.
GuesnoD,
Lemaitre.
l.cpinard.
Lucas.
Malfdatre.
Petit.
Tainebosq.
Biaise.
Boutigny.
Lecouvrear*
Granchard.
Lalande. I'
Mesley-Lamoisson-
nière
<osnard, .
Aodré • dit Du-
homme.
Cordier - DeAJar -
dios
Bourget.
Deboispinel. .
Gallot.
Halbont.
Norrey.
Olei don.
Perrières.
St-Quentin .>-de .-la-
Boche.
Sassy.
Tassilly. , ,
Vendueuvre.
Ticques.
>'igaats.
Ctihlon de Falaise,
MM. Adjoinl».
Cendret.
Laverge,
Lemaitre.
Jouenne.
Maieiàtre.
Souloy,
Maillard. '
BeUivèt.
Tillon. >
Petit,
Lebreton.
Maintrien.
Rivière,
Besoard.
BouUier,
Perrigot,
Guesnon,
Qnettier.
Lemarchand.
Calimas. .
Hcudé.
Labbé.
Alix.
Desbarres.
Gallot.
Cordier.
Pitron.
LabbéoovalU.
Porcher.
Prévost.
Lesaulx.
(Je^in.
DamblaiaviUe«)
Eraiucs. <
Falaise ( ville ).
Fresnay-la-Mèrf.«
La Hoguette.
T^ers.
Pertheville.
Versain ville.
.Hériot,
Boyssel.
. Boisbilaine,
' Osttiond - Desfiû -
chcs.
Bosel.
Sereul.
Morel.
Guillaume.
Fletiry.
section,
Leroux. ^
Leriche. '
De Morchesoe-Bu-
quet.
Couture -Leriche .
Simon.
Lecour,
Hébert.
Ozenne.
Gondoa.
Cànùin de Falaife, %*, section.
Anbigny,
Bonnœuil.
Bons.
Cordey.
Le Détroit,
Fourneaux,
St-G ermain-T.angotj
Les Ues-Bardel.
Leffard.
Les Loeea-Saulces,
artjgny.
St-Martia-da-Ba(.
La France.
Turpin^
Ru^ult.
Tontain.
Maanoury.
Boisauné.
Lccellier.
Picot.
Petit.
I.ebailly.
Bertrand*
Rlout.
Proult.
Guilbert.
Delange.
Perrine.
Boscher.
Lamare.
Leboucq»
Macé.
PUnon.
Gjonlier»
ThibouU»
ILefort.
communes.
Mesnil-Villement.
Noron,
Ouilly-Ic-Bassct;
•5 t-Rierre-Caoivet,
SUPierr«.du^Bul.
Pierrefitte,
Pierrepont,
Pôligny.
Rapilly.
Soulangj.
Soûmoot.
Tréperel.
Ussy.
StnV igor-de-Miea X .
> \iller8-Canhret.
Acqucville.
AngovJlle.
St-Benin.
Le Bô,
Ca amont.
Cauville.
Ces ny-en-Cinglai 8 .
CJécY.
Combriiy.
Cossesse ville; .
Croisilles.
Culey-le-Palry,
St-Dénis-de-Mer é.
Donnay.
£s8on.
Espins,
St- Lambert.
St-Marc-d'Ouilly.
Murlainville.
Meslay.
St-Omer.
Placy,
La Pommeraye.
Sl-Rcnjy.
Thuty-Harcourt.
Touniebû.
Le Vey.
La ViUette.
PCASdNUTEt.
MM. H aires,
Renouard.
Delannoy.
Balliére.
Frère.
Marie.
Leiièvre.
Denis.
Prempain.
Duclos r ^t Ber*
nard.
Petit.
Martin.
Hardy.
Huet,
Dupont.
[Legouz.
Canton d*Ifarcourt,
Rivière,
Kabacfae.
Bcllenger.
Boucher.
Grusse.
Ljipersonne. •
Baliière.
Belienger.
Letavernier.'
Hue.
Belienger.
Quésnot.
Martin.
Letellier.
Harivel de la- Ri-
aû7
viere,
Vivien.
Decouflé.
Lequis.
Paitiet.
FilQfiont.
AuÀiont.
Huet.
Hue.
Tahère.
Godefroy.
Grusse
Lautour.
Decoufley
MM. jfdjoinU.
Germain.
Préard.
Lesqaeres.
Houyel.
Marie.
Dénis.
Biard.
Lepy,
Morancf.'
Corneville.^
Pilrofc.
Letalle.
Quelier.
Loudier.
Porcher.'
Coudray.*
Ltfebvre»
Grusse.
Guérardi
Pitel.
Locard.
Varin.
Leconlev
Ribard'.
Leboucherw
Salles.
DarocRer»^
Cousin. ■
Hubert.
Groussard'.
Roger.
Fournet.
Bellou,
Bisson*
Denis.
Brunet*
Clérisse.
Hébert.
Surirey.
Blel.
Massinot.
IMaheut.
MuUoif«
A»JlOirDIS^MZlTT DE LUIEVX.
Canion de tisieux , i^*. secliotiw
Beuvillers.
Courtonne-Ia^M.
Fauguernon,
Firfol.
Fumichon,
Glos.
Hermival.
L'Hostslkrie.
Lecefrf.
Qnaatin.
Mario lie.
fiossey.
Delaoroix*
Picbon.
. Deboctey,
L«ilUer.
Leiiquaîre.'
Rcnouveliaw
Marquand.
Goubey.
Linel.
Leclerc.
Anelement*'
Lefortier.
^^8 AXurtrAiftB nu culyados*
St-Lëger-du-HouJ^jr/Hébert. JsimoD.
Marolle. . Lebrnn. fc^^^'^
Jfesnil-Guillauine. Desjardin*. «JLiard
Moyaut. Nicolle, iTrosIe^
OwlIye-l'Unioii^e- Qe^jonchereta, CoUard/
Vicomte.
Le Pin.
Aocques.
Canton <fe Lisieux , *•. section.
Marquand.
ïumel»
Lavi^e»
Mauviel*
La Bosslere. Leberibcl.
SainUDesir. Queaney.
Saint - Germain-de" Laroche.
Livet.
L« Houblonnièf e. Biaise.
Saint-Hypoliie-de»- Benier.
Préa. i
Sain t- Jacques , I Gosset-Dea açref .
Saint-Jean-dc-Uvet Martin
Lesaard elle Chêne. Girard.
Saint-Marlin-de-la- IGoubert.
Lieue. |
Le Mesnil-Eu dea. | Daubin.
Le MesniJ-Simon. ÎGondouin.
Les Monceaux. ihoacage.
La Motte. JLeveneur.
St-Pierre-des:^». Leroy.
Le Pré-d'Auge. I Leroy.
Prêtreville. Frère.
Canton de LtVMrot,
Colas.
Delavigne.
Duchesne»
Bourgeot.
Toutain.
Pculv^ey»
Bunel,
Petit,
Prévost.
rGarmain.
JHauvicI. ■
Hauton.
Onval.
David.
Hauvel.
Détécachef*
St-Aubin-8Ur - Auq.
Auquanville.
Les Auleli.
St-Basile.
Bellon.
Bollouet.
La Brevière.
La CbapeUe-Haate-
grue.
CheflFreville.
Fervacqoea.
SainteFoi-de-Mont-
|;onimery.
Saint- Germain- dé-
Monlgommery.
Heurtevent.
LisoreS'
Livarot.
Sainte - Marguerite-
des-Loges.
Saint - Marlin-des-
Caboulet.
Legendre .
LonvetdeCoarmont
Cochon.
Lechevalier.
Moulin.
Boblllard.
Leroi,
Noyers.
Le Masnil-'Bacley.
Le Mesml-Dorand,
Le Mesnil-Germaio.
St-Miihel-de-Livet.
LetJHouUers^Hvbm
Moulin.
Pain.
Dubosq.
Leroux.
PiqnoU
LanieL
FoDtaiii/9.
Allaire.
André.
Graverand*
Hamon - 0^coufi .
fils.
Sotmet.
Castel.
Bouillon*
Lemière.
Jouenne.
Goupil.
Jardin,
f.ouvet»
•epin.
Derainea.
Araynthe-Bellisie.
JeanditChampvaloa
Martin.
Fromage»
Mirlet.
ILegooi»
Cauvet,
Gouptt.
Cordierbelcour.
Mai^eritte*
Saavalle.
Chemin.
Lemonnier«
Langlois»
Prévost*
ï*EftSOWNEt.
Cdmmunes.
Le Mesnil-Oury. .-,-■«*
N.-p.-de-Courson. Martigny.
^ i_ ,T . Desdouets,
209
MM Maires, MM. Adjoints
BertheaumeLavigny '
Sl-Ouen-le-Houx.
Sl-Pierre-dtf-Cours.
Tonnencourt.
Tortisambct»
St- Aubin «ur-Algot
JUs Authieux-Pa-
pillon.
Biéville.
Bis8 iéres.
Le Breuilv
CaQon.
CaslilloR.
Coupesaite.
St.>Cre8pin«
Crèvecœnr.
Croîssanville.
Doux -Marais.
£cajett],
Grandchamp,
St-JuiieQ.-le>Faucon
Saint-I.aurent)- da-
Mont.
Boutrais.
Lanier.
Lebouteiller.
Canton de Mezidonl
Fleury.
Perriné,
Thoreh
Bacon.
Etienne.
Cache4eu.
Fleuriot. -
Hurel.
ValencouvC.
ManchoQ-St-Marc,
jCoadrayv
Julienne,
Lcchcrpîn-Larivièr*
I.eclerc.
Pi-ul V e.> ^& ifontaine)
Doubley.
Lëcdude, Desgeneles.
M -Loup^le-FriboislD'Harambiire.
Sainl-Maclon. Rivières.
Magny-b,FreûJe. Monlhue.
51 - Marie -aux-An- Menard.
glais.
Méry-Corbon.
Le Mesnil-Mauger.
Méiidon.
ATirbcl. .
MoiUcilIe,
N.-D.-de-Liyaye.
St.- Pair- du -Mont
Pcrry .
Quierville.
Queliéviile,
Soquence. .
Cernay.
Cerqueux. ..-»«..«,.
LaChapcUe-Tvon. Leprêlro.
Cordebugle. Hudoux.
Courtonne-larVille. Raboult.
La Cressounière, Galopin.
La Crouv»le. 'Prévost,
ol-Cyr du-Bonceray Fouquet.
St-Denis-de-Mailloci Chemin.
Faniilly.
Friardel.
La Foiletlère.
SJulien-de-Mailloc
St-Martin-de-Biea-
Ûite,.
Hurel.
Fournet»
FroviJle.
Lefranc.
De Guitry.
Leniarchan«
Martin,
Licfiot,
Aubert,
Bouché.
Dufcur.
Corblin.'
Docagne,'
Voisin.
Peanel.
PoatieU
Fontaine**
Fauvel,
Provost.
Leblond.
Malfilàlr»^ .
I eaoir.
Lair.
Betout.
Mondey;
Marais.
Le doux.
Porin.
Turquetit^-
Massue.
Oubos.
Loger,
Beaunier.
Derrey, ^
Dovallois.
Grandcou'rt-Lafon-
laine,
Turquelil.
Tiercelin.
Canton d'Orbec,
{Landry.
îDaval.
Requier.
Montpellier « fils*
Allais.
ThoreL
PeUt.
Simon.'
Barde).
Manchon.
Ridel.
Hamel.
Manchon* .
lepiney .. '"
Bence,
Fergant.
Paysant-Delom pv é-.-
pinçon.
j Fournet.
Bisson.
Fosle.
Varengue.
Moîgncn.
Chéradamek,
Gulier,
Ijantiel*
Fréard,
NpuvjiU.
Cliurtier.
Grenier*
Dcl^nipuey,-
l^uboia..
J
dio
▲IVlfVAIRE DV CÂLyADOS.
Communes,
At-MarL-de-MaUloc
AeulUs,
Orbec.
SU -Paul -de-Cour -
tonne.
S.Pierre-de-MaiUoc
Préaux.
Tordouet.
LaTespière.
MM. Maires,
Mesnier,
Blondel.
Lacroix.
Gruchey,
MM. Jijowfs,
Morio .
Lethoié.
Moite el Lecorate.
PoJlin.
Poplu-Mau)}i8tôn. î Marais.
Pigis. ; Desonnais , dit BoS'
• guet.
Levavasseiur •> Da'> Cantrel-fipurlet.
buisson. ■ •
Safiray , aîné. \G1ouet.
Canton de Saint-Pierre-sur-Dives,
AbbevlUe.
Ammeville.
Berviile.
Boissey.
Bretteville-sur-Div.
Carei.
DouviUe.
Escols.
Garnelot.
Si-<^eorgA6-en-Àuge
Grand- Mcsnil.
La Gravelle.
Hicville.
Lieurey.
Sf-Qiarguerite-de-
Vieltc.
St-Murtin-de-Fres-
nay.
Miltois,
Monlpinçon.
Moniviette.
il . -D .-fle-Fresnay .
OuviUe-la-BientouT-
née.
fct-Pi erre- syr-Div e«
Bévcilloa.
Thiéville.
Leliileul.
Tôtes.
Taudeloges.
Vieux-Pont,
Demalherb*.
Labbé.
Courcul.
Chariot.
Piquot.
Leiièvre.
Anteaume.
Maiaialre.
Hardy,
Leroy.
LimeavUlff.
Boucet.
Cbaliemeh
Buel-Lamièrei
Menar4'
Paris.
Samson*
Dannon*
Herfort,
Froger.
TaiUebot.
Mazier.
Malfilatie*
fiellais.
Devoyne.
La brousse.
Ribault.
' Tubieuf-PuboAqaet
Bourdon»
Dupont.
Le Saunier*
Anecrviii»,
Helin.
Massue.
Lemarrhand.
ILemarchMid.
Dclahaye.
Chariot.
ChevaUar.
Buquet,
Roustel.
Bacine.
Dclaunay.
Desjardinc,
Lamont,
Motte.
Dudonnes.
Douillys.
Lesaulnier,
Legrand.
Gharpentiar.
Héiouin.
Sàmson. .
Labrousse.
Aubert. .
Lederc.
Les Authieux-aar-
Caionne.
Blangy.
Bonne \ iUe.la-Lott -
vet.
Le Breuil.
Le Brévedent.
Coquainvilliers.
Le Faulq,
Fier ville.
St.André-d*Héber-
t«t, I
ABRONDISSSMEVT de POKT-l'ÉviQDE.
Canto'h de Élangy.
Gravey.
Vinnebanx.
Lebourg,
Gobillet.
Leudet.
Guettier.
Belle nger.
Gibon.
Duhamel.
Noncber.
Leudet.
Durand.
Leroulier.
Hérichon.
HauveL
Bossencourt*
Cantrel,
Marmion.
Communes,
St-Benoit-d'Héber- ^
tôt.
St-Jalien-8ur>Ca-
lonne.
Lauoav.
Manerbe.
Ifanoeville-Ia-Pi-
pard.
Le Meniil<'S,-BIangy
Corolles."
t«t Parcs - Fontai-
nes.
Sl-Pfailbert-des-
Champt,
Pierrefitle. * ^
Le Torquesnè.
Le Vieux-Bourg
PERSOIf^EL. Qn
Lecordîer - IHi|>er- Duhomme.
, rey *
Morainville.
Gonchoo*
&iti8.
Kesnier*
Renier.
Mesnard.
Houlette-
tiitout.
jumej.
Poltier.
Ecorcheville,
Oarpeotier.
Bernière.
Gaillard.
Ripey.
Letavernier«
Verger.
5t-Àubin-Lébisay.
Les Authieux - sur-
Corbon.
Anvillari.
Beaufoar,
Beovron.
Bonnebosq.
Brocoltes.
Gambremer.
La Chapelle - âain-
fray.
dermont*
Corbon.
I)ruv«l.
N.-D. d'Eslrées.
St-Eugène. ,
Formentin.
Le Fournet.
Gerrots.
Sl-Giiles de thtX,
Grandouet.
Les GroisiUiers.
Le Ham.
Hotot.
Léaupartie.
3Ton treuil.
«t-Ouen-le-Pin.
Pontfol.
Bepentjgny.
La Roque-Baignard.
BuDitisnil.
VaJsemé.
Victot.
Angerville.
Annebault.
Auberrille.
fiassene ville.
Bréard.
Quesnel.
Cordier;
Canton de Cambremer,
Gondonin . fccpec.
Pongnant. Requier
Baril.
Alleatfme»
0elahais.
Ponchain.
Dutroane » Talen>
court.
Tbiron.
Lenis.
Durand,
Pongnant >
Gondouin.
Pougnant-Desérable
Mioque.
Labbey de Laroque.
Huet. ^
Ma. tin.
Vsiuquelin.
,G6sset.
Colleville.
Germain.
Henry.
Follcbarbe.
Poret.
Vann< hard.
Paynel.
Hardy.
1 abbey de Laroque.
DeKbaye.
î-eptrcbey.
Auniont.
Canton de hWes,
Chrétien.
Bliiulor.
Blundin.
Labbey.
Vesque.
Mange an
^ »»
Descoslils.
Lefevre.
Leroy.
Tbouret.
Paillot.
Pou bel.
Surville.
Poubelle.
Alleaunc*
Gosset.
Pouchin.
Dupont.
Rrion.
Porterbosq.
Follebarbc.
Fleury.
Henry.
Hure t.
Gosset.
Tallette.
FontHÎne.
Eetmares.
lelaroiue.
Du val.
Durand.
Colleville.
Liurent.
Turgis-
De BeaumoDt.
Bidgrain.
âi9
▲KNUÀIRE BV OAXTi.]>dS'
fteuzeval.
iJlonviUe.
Boui-gaauvilie.
Branville.
Srucourt.
CresseveuDe..
Cricque ville. .
Danestal.
Bives.
Bouville.
Doznley^
Glanvilic.
Gcn ne ville - sur -
Dives.
Goustranville.
Grangues.
Ueuland. •
St-Jouio.
St-Léger-du-Bosq.
Périers.
SUPierre-Azif.
Putot.
St-Samson.
St-Vaast
Vauville.
Yillers-sar-Mer*
IMUt. Maires,
Dugier.
Léguillon.
Lepec.
Mcsiiier*
Riquier.
Lachey. •
Lecarpentier*
Lepec.
^<azire.
Couin.
Routens.
Héroult*
Duval,
Delaplace«
Brafin.
Moisy.
Helouin* *■
Fontaine.
Louise.
Besnard.
Londe.
Ua.ang.
Lepec.
Lcmonnier.
Paris.
MM, JdjoinU,
Liégeard-
Gourveult.
Legrip.
Jourdala,
)i
Jehanne.
»
Dubosq.
Amet,
Thommiret,
Uélie.
Goholin.
»
Duhamel.
Jamard*
Leccq.
Auzerais.
Boudin.
Fleury.
Poueltre.
Senose.
Audrieu.
Amaury.
Lefebvrc.
Léguillon*
Canton d'HonfUur
Ablon.
Barne ville.
Cricquebffuf.
Equemauville..
Fourneville.
5l-Gatien.
Genneville.
onn£ville-t.>Hon-
fleur.
Bonfleur.
St-Léonard ou le
hameau-de-la-Ri-
•vière
Tennedepie.
ij^nelteville,
1 e Theil.
.Yasouy.
I Manchon;
Morin.
Lengin.
Hcuxey.
De Naquet*
Bréard.
Guillon.
Samsbn.
DevarÏD de Prelre-
ville.
{Le cerf.
Hamelin.
Poslel.
Baston* Recula rd.
M
Prentout.
Lioo-Dela londe.
Noël.
Petit.
Boutry.
Manchon*
Lecoudrait.
De ville.
Gamare.
Uerval.
Monsaint.
Duhaut.
Boutry.
Morin.
Canton de Font-l* Eçêque,
\
ft-ArnouU.
B<';\nmoat.
Bi^crville. ■
Bouneville-s.-Tou-
(jnes.
Canap ville.
Clarbec.
Cou il av.
^eattvule.
Vannier.
Gosset.
Gohier.
Lefebvre.
GuiUemin.
Tholmer.
Gamare.
Dubovq.
Simon.
Isabel.
Lcjumel.
Dufay.
Marie.
Dossui.
Cordier.
Colmiche.
EimlesqueVille.
SI-TEtienne-la-Thil-
laye*
HcnncqueTilIç.
St-Hymer.
S t-M artiD-aaz-Char-] Vasse .
MM, Maires,
Krug.
Poucbia.
Cordicr.
Pilon.
Besfaaies deGÛsatcl
trains.
£t~Melaine.
]'ODt.l>£yéq[a«.
• Jleux.
Stirville.
ToucqutSï
Tourgéville.
TourviJle.
Trouville.
WillervUlc.
Normand.
Isabel'Despaîres.
Lepecqj pcr«.
îl.
Aunay.
vBauquay.
La Ëigutf.
Brémby.
Cahagoefl.
Coulvain.
-Dampierre;
Dan von.
La Feirière - an •
Doyen .
La Ferrière-Darail.
St - Georges - d'An-
nay.
St-Jean-des-£Mar-
tiers.
Juroues.
LefLOges.
Mesnil-Okouf.
Ondefonlaine.
Saint - Pierre - da-
Fresne.
1*9 Pletsit -'Gri
moult.
Rottcamp.
Mu ire
Briard.
Hurol.
De Pollegars r Mtl-
hortie. i
Guetlier. iDavid.
LanieMe. (Malhero,
Arroudimemeht .dc Vjjiv.
Canton d'Aunay,
ai3
SïM. jidj'êiMtêt
Le cerf»
Paul.
Allais.
Marais,
FlambarW
Fabut.
Dunepren de Talla^
renne.
Rotttsel-Lepre.
LcYerrier.
Lefebvre,
Delaunay.
MerieuU«
IRestour,
Lebre4hoa*
Oger.
Caoivet.
Picard.
Leforestier.
Lecomte.
Madelaioe*
Debores.
Lemonlier.
Hoybel.
Leforettier<
Lelièvre.
Gaulier,
"Bepeley. *
Lesognet.
Marc de St-Picnc.
Bridet - Leiha -
Imeaux.
FeraulL
Arelaig.
Bcautieu;
Le Beny-Bocage.
Bures.
Campeanx*
Carville.
St-Dénit-M«i«on-
celles.
Btouvy.
Lcmarthaadf'
HÀmeliaL
Canton de Béfty-Baca^e*
Dubogff.
Han Inrd,
Au^r-r.
B4r,rillct.
Vergy.
Yvon.
Tillard.,
Penonf.
Des hamps;'
De le. ■
Levallbis.
Lair.
F.eféne. '
Buret.
Pelcerf.
BesQgnef.
Loisoo.
Mezerets,
Perrard,
Lemaitre,
Hebey,
Barbier,
TiJlières,
Gantier*
Stouvy. Maoband,
-t •«»<■•>»
(MezereCV,
Cuiret,
Duchcmf^
Buanel^
-Fontaia^ '
BaxÎQ,- '
Panel,
fBàirie,
iLeTsrdalfl^
>9
•»4
ÀVIIVAIILII BV CALTASOS;
Comtrtu^eé,
LaGravèrie*
. MM. MiUres.
croix,
Jean»
Picard,
JMbW/
MaUoaé.
Sl*-Marie-Laumbbt.
Saint - Martiu-des-
■ Besiires. •
0t~Marlin-Doa. Ledere,
lluntamy ,Aouuél»
llontlieriraM 'Tadin^,
MontL-hauvrt. Pelfresoc,
8t-Ouét\ rcies-Be- (^authie^>
tacéit. • ' •
8aM'i Pierr.e^Taieb- Pannier,
Uinc. f
Le Xoujneur.
I lebin.
MM. ÀâJpt^Êff
HendeliBe» '^
Aarbot;
Lebretoa,
fiieudelioc,
wcbomm*/
U sn«l»
rtuol.
fiéntoft àe Condé-^tm^Noirêé»
La Catapelle-£ng<r-
bold.
Coadé-8ur-T9oire4U
8t-Germaia r du -
Crioult.
St-Jean-U-BIaac.
Lassy.'
Lénault.
Périgny.
Si- Pler r f -la-Viéillë .
Pontécoulani.'
Prousiy.
S»int-Vlgor4«».Mc
fit PrépeUt,
Lebailly,
Caatrn»
Bailey;
darraMin*
Oanne,
Lécouturiert
^4rrasMn,
Martin.
awcU.'
Iriéltt;
Bi<idet.
Stftllouao^
C^utru,
Ldboocner,
âeu«ey>
Lftconte
itTÂubin-def-ttoif.
yeanme^inii*
Boiabénâtrv.
Ganpagnoltet.
Ghamp-dtt-BottTC.
(Klinchainpf.
CourMM.
^MiteBcrmop^ .
JUGa«t
LMideUe»-et-Coa|»i-
ItHManTiev. ' ,^
P«au.
Serail-Bcuoit.^
etnil-CanMOiè.
lletnil-Hubert.
minct-UBuTTti.
B«lit-B«U«ii|«r. .
BMlUFurcj.
««IfleFlèrtfi
{|nont,
â<?«nebard,
Lecbaptoit»
I^Aieriqtf
vildieu,
Tann^.
GauDft,
Qûotrettlf,
CijusininatsoinHraTy
Lecarp«nU«#,
Gaillard,
Ltchartièr*
Vusnout,
Jaull^er,
Rénaux»
tides,
iMikoral,
èilletf
BMAM4t
Blaift,
X>»tM» de ^4«r*
. éèmi^nmest ) MM* HeUre*,
Bcrdièrec-lA-Piltry* Lelb(»t»<ier,
^Surcy. . D^Kkett,
^6Be-DolM. QoMelIn,
Lé Oé8«rL Perrard,
Estry. Auv,ray>
Laroque. M^iéah^
> Grand.
Pttit» ^
fierret. Tirard, .
2rMla«. Lécoiiit^,
vimont.
aii
Yasiy.
Lacoudré»
MM. ÂÎioiniê.
Qttillard»
Saussey.
LevergeoU,
Lainé-Tite^^v^
Delamarre«
Ufçveev
Leroq^uaif»
Tiiraial»
UpatattiÉr;
Ipuaim*^
Conloncer.
La Lande-Taumbnt
. jourdaia»
ITéuviUe.
Bôutlôart.
• Grand. ^ .
Tallevc6de-4e-P«tit;
Taudry.
'■
Bsnault,
Otioamel,
' Lofraac-Lea^aKUntj
Xdfévre, ^^*
Anvray,
jUauduit,
Suebled,
Billiard»
^•urtatiU de Vola-
aevillé,
MeuUn,
BùniMMtftt*
'RQHfs«Jag;
• Davy.
L4uv4[af^,
Lièlandai^
{Rocbccul^;
OOîISBILS M UJÏICIPAUX JQXS CHEFS-ÎTBUX d'aK-
. JIONDISSEMENT ^ DE5 yiLliBS DONT il^E^
MAIBJSS SOMl?ifOMMÉ9 PAR !•£ H 01.
CotMeU municipal de Caerif
MiVI. le marquis de MalliaiiO. 4h> P^U dt'.
France : BouiHit're ; MoUeon ; Georges Simon y
MPoeai; P. Leoavelier ; Dan de la Vaiiierie , fioo-:
leur mëdecîu ;.Berihauld , CQnseiller à la Ciouri'.
Marcel^Rouss^liH i|i^ ^ j^rocurtur-génèral ; Ur-''
l»ain-Yaiitier ; Bouilly » aîiié ; Cauvet ; Hôget \€
ta C^ouquais <f^ , président à la Cour ; Simon /
^èra , avocat ; Lepellelier-puifaoïkcel ; Ourand V
-notaire \ Manoai^y-Lacour } Adam de laFom^^
naeraye!)^, députa; Leboucher, docteur médeiu$/
Ctùmûr d'Hericy i Beiflkft-Peivliardiè're , ree9>*
t 5 ANWVAriif BU CAXTÀftOâf.
veurde V£nregistremtnti deS^-Fresae , docteur"'
médecin \ Bel la m y ; de J3«rnetz ; Lcbloiîd i
George IJeJisU , avocat} Seigneu-rie ; Bonnet ,^
LëCeurfny.
0)nseii municipaide Sayeux»
JiiM. Pir€t-Des)ardia8 , Leharibel-de-Cour-'
teuil ; I.efevre î liaruc , apoué $ Jeanne; Vau-*
lier; Tardif; de WimptTen; Gait; Briaoy» j^
GourdiM--De6hanieaux O; ^ ; Jean j)ela(nare ; :
Jourdain \ Manelte-Dumesnil^Cieui^ Tostain}
Besein j'Coueapel ; Vimont; Varin ; Lepauloiiert
Vernet ; .lieci>yer ; Phiquet ; Fëroo; GariU ;
Pigacke; Duval \ ficides y Montëgu.
Conseil miinicipaî de Falaise,
^M. Boisauné , ph^ i Dcsmoutiers ; Dnpare,^
îeuue; Lebaillif, fils \ Le!cUr4:4l^» cP^pi//^; Bazire \,
Debazoches , Le Couturier ; Belteau ; Galleron >
procureur du Roi} Deslande* O; >|^ ; Labbrf ^
auocal'i Le Gendre ,* Bacon , père , médecin ;
Galais , ûn'ové} Fleurîel \ Lemarchand , phar*
macien i. Le Donné y^no/a/re \ Seran , iiU ,/'z/^^
de paix \ Le Roy , ÂPoi/ë ;. Duhamel , médecin;
Jardin-Lftonrneur'; CharpeuU^ ; Fgrgel; Le-»
meneUr-Doray ; Morel tjuge de paix { Hurol ;
Laignel'-Desjafdins; Dauteii Appert*Tiger,
Conseil municipal de Lisieux. ' »
MM. Ganuel î Tbillaye d'Hcudreville; Bro-
ehayfi,- Toutain; Lemyre-de-Villers :^; FanuTer;
Leveneur »• Ueshayea^d'Apf^n^nU* iVlannonry ;
Lecordier; Houlette ; Perraull ; Fleury ; Asse ; ■
€hauv-él; Bordeaux; Le Bret-ila-De»ert; Bënatd;
Thorel ; Cordier ; Labbey ; Bourrin ; Foiirnet*;
Durosey; Bloche; Perrierj Oiisaaussey'de-Méty /
Î^a88e( Frédéric ) ; Fieuriot ; Le Roy-BeauUeu.«
Conseil municipal dé Font-V^uéque.
MM. Train; Paysanl^Valencourl ; Liétoni ;,
Gillotin ; Bivel ; Let'ébure ; Daniel-de^BeUevillef
Quillet ) Bis ; Lecerf ; Uabel de (a BlQtLecie ; iLar
SOt'd'Aa«t«t..
Conseil mnnicipal d'Monfltur»
^M. Nicolle ; Otton; Gau il ; Hamelin ; Le*
J|puK : Dieusy : Lebrun ; Hébert ; Mehe ux ;
DeIarue-yignë;6ourdel;BinardVLepeUt; Briaiid ;
Coqtiio dit Lairançe; Maquerel, Satis; Lachèvrei
Lamare-Ficquot ; Gueràrd; Lelïévre ; Pellecai-
Deschamps; de Pracontal ; Boutlé \ de MaugeC \
Jlof iu ; Uurel , avocat*
Conseil municipal de F'ii'e,
MM. Andcniilléî Boiviu-de-Monlignj^Cbâlel »
ï)egournay ;,Dnf)ont , notaire ; Dupont-Cotelle ;
Durand; Durand , notaire ; Haïbouli ; Hervieu;
.Jubei-f>aÉmares: Lebrelhon ; iVIoutier; Vivier-
Du rais in \ Maurice ,• Courtoise ; Lenormand 5
Huel ; Bouchard ; Loyer ; Leb<Kiteifler ; Tnmereîj
.QalletjLetourneur; t.e^ain; Mtifj; Boyvin; Piw-
•eau ; Oesselin ; Heunauld.
Conseil municipal de Condé^
Mill. Demorîeux ; Lenome ; Lotidel ; Brl^
soliier ; HaJbout : Guilti ; Rouiin-^iie-BioistvaU \
Beanard- Beaupré ; Baiin ; Vanlogé-Lougpré |
Leconte-Frécour ; Callais Gervaii 1 VauUef^ard;
i>eiaferië; Lucas ; Lefournier-LaxQolte; Nërou^
GerTais ; CoUin-^Uubiisq ; Lemasson-Deklandej'
Alexandre-Lamotte ; Hébert \ ï>ebon j Pclier»'
pnverger $ 3ceUe8-*LopflraU ; Ca liais (Jean) ;
yamia<MJ8»e-Ia-Ma.'»ure ; Callats ^ Pierre-Mari»)^
Peuia d*i-Dézett (Faut); Çazin ^filateUr^
Caert\ MM. Le Deuff , Vielard ^ Vasffîcr ,
ïïéM.^ Bayeux ; M. Le Forestier. /^/i/a/w : MR^j
IfUbia qt Ti^er. Llsieaxi Mi>I' 6a«scfia et^Uu.
iheil.- Honfieur : M. Bichot. Firè : M. FerAy..
Cendéi M. Hébert. Qrbec : Ozanne.
Caen : Mi\f . Lefevre>-Diifre8oe ^ if^ , maitû''.;
tTHJeTry ; L«titàigoe^ogiti^re / Lecerf^UeU'»^
oodre ; Ottcibs-Leblanc.
Sa^etM : MM. Lecellttr , main -, Hébert-f
s 1*8 JLTfitruKB ntr caevados.'
Dorual ; Tardif, dèputé\ Dotresuel-Dubosq'i'
Lefèvre; Delamiay.
Falaise : Mi\I. JBéroiilt-BorsbîIaîne , maire ;
Leclerc îj^, f/^/?i^/^i Briquet; Labbëî LccôuluTier,*
Tocviile.
Cesny bbis-Halbout : MM. Ballière , /Wrt/r*? /
Rivière; Beauuieuxj Batlièrc; Coudray ; Aoger^
fil» , sécrétait e.
lAsfeux ; MM. de Bellemare iff- , mmre ; Le*-
brel-dii-D^zerl , auoc&t ; Durosey f' médecin ;
Leroy- Beaiili^u , aioca/.; ThiUaye-d'Headfé-
ville ; U Myre-de-VilUr» ^,
Orbef) : ÛIM^ Lncroix , maire ; LaRlier ; Pi-
card ; ÇGiitiar<} ; Delauney ; Noël'.
, Fonf VEuêque. : MM. ^^... , maire; Monillard;
TaillefeSRe ; Isabel-Despaj^c»^ ; Véroii de Ste.-
Marie ; Faulmier.
Bon fleur : MM. Lecarpenlier ,7na//e; Ëoiiffet;
Coudre ia-CoudraU ; Ueipangel i Aiibtrl ; Uetâ-
inare-Piqi>ol.
• KiW; MM. iVJonliii O. ^ ^ , maire-; Le Bre-
thon ; Le^rain , jB^e- d^insNitetfon ; Dupont»-
CotelJe ; MoiHin'Dubour^ ; Le Bouieilfer.
Condé : iVlNi; l)e}>répeiil , ma^re ; Déuia-du--
Sëzert ; Besnard-Beanpré ; Scelks-Longrai»*
RECEYEVBS MUNlClP \VX*
Mm. de Snrosne , à Caèn; Labbey,' à'Bâyetix',
ISebourg , à U'igny; Saninier, à Falaise: Puchor,.
à Lisiéùx ; Deftroqùés ^,à Pbnt-rE-vèqne'/
Qoupil , à H4)rifleur ; Serauçl|à Vire; Scelle»*
GcaiariUe à Condéi ^
tiECEvEuiiff OIES nosticEà;
WM". Ourând^à Caen j Môtilier ^ à Trôam ••
Aïlârd , à Villers-Bocage ; Délàfontaine , à
Bayenx ; f 'evar.MSseirr , â* Falai«e ; Aiiger ,- à
Cesny-Bois-Hfllbo^il^ Vasseur, à Lisieux; Telles
d e la Potlerie,à Orhec;Choppin,à Sl.-Pierre-sur»
aDives; Blésroquei îj^ , à Poni-l'Evêque; Quetiiey ,
H-onflenr; Porc^uet^ à Vire , SceUes-GfainTÎlie:,
Condié.
llïCfiVïtUBS'DES BUREAUX DE BIENFAISANCE.
. Cae/ï:M. de Maugenesi ^. Bayeux ; IVÎ. Ehr^u*-
field. Isigny: M. le Bourg. JVz/azse t M. Saulriier.
hisieux :M . Groult. Oriec ; M. Dèlaunay. .fl(?«*^
fleur : M. Hépineiize. f^iVc; M. Crespiiu ConéJé :
M. SceHes-GrainviUe.
OFFICIERS DE SA NTé ATTACHÉS' AUX ÛCSPYCÉS;-
Caen : iMM. TYotivë , médecin 'en c/ie/; Do-
xuinel yckirurgten e/i cAe/i Bayenx : MM. Endcs',
GauqiK^Un-DespaUières, //ieVm/7« ; Huard ^ mé-
decin su ppléant. Falaise -MM, Capelle , Bacon ,
Delange , médecins, Lisieux : MM. Hanzey ,
médecin ; Caboitllet , médecin^djoinl ; : Accard ,
,eàirii7'gîen,l\eritj , ehiturgiem^ adjoint. Orbêe.
MAI. Delamare , wédecin ; Danpe , chiwrgien\
Pom-rETêqne ;M'.Poiill'8inj mer/m»; Honflèur:
MM. Luard, Bourdel, Bailleiil , médecins^ Vire»^
MM. Boucbard , médecin ; l\foiili«>n'Deperthou,
c/iirur^ien: Coudé: M. Londel, médecin,
JURY M£mOAl«V ^ "
^ MM. Trouve , Dan de la Vautèri^ , doçleifr"'
médecins ; Decourdemancbe ; .BUsoQ^Jarditf ;
Guërin el Pigacbe , pharmaciens à Caen.
COMMISSION SANITÂIÎÏE.
MM-T-e Fevre-D.it fresne jjfc ^^ maire de Caen y
président ; Saint- Frêsne , docteur - médecin ;
llenault ^, officier de port x Motet, idem^}
DesperroU jjfc; Diinie»nil-Dubuiîkson , négociant-',
iThieirry , professeur de chimie.
Memkres de droit: \\ \î. Le Marf?cb'al • de-camp*;
Te Commissaire de Marina ^ rhùpecleiir (Us
Vlbuaues.'
Agens sanitaires établis près la commission , à
la résidence d'Ouistreham,
' • •• •
MAf. Roger, lieutenant d'ordre des douanes j
Lepelit , syndic des gnnê de' mer: Baroudet;
li&utHiaff (ks douane^p suppléaat^ ,
0f # AWlflTAIRlE DV «LitTASOS.
Co/nmiHion Sanitaire de Hortfleur,
MM^ Lecarpeniier , maire ; DuvaUGoupil ;
7nguuly i Aubert ( i. B. ) ; Coudre-la -Coudrait.
MM. "PatiVLf ingénieur en cha/i PoticUre ,;^
ingénieur ordinaire de i^- classe , chargé des ar-
rondieeemens de Pont^l'Epéque et de làtieuiç»
Qucsney , ingénieur ordinaire de i'*. classe ,
ikargé desarrondiséemeus de Vire et de falaise^
Bordel , ingénieur de i*^. classe , chargé dis
nrroudieseuhéns de Caen et de Mayeuos.
Officiers déport,
Honffleur : Af M. FUJore >^ , Iteytem^nt de porj
ée i**. okksiei Regn^Q» /«a^/'» rftf /K>r/ de d ,
MlOAse,
Caen i Mi\f, RenafiU !){^ , 9»«//re de part ^ei"^.
jU^ee; Molet , npaître déport de ^^ classe.
. if^^ys/ : M. Beliier « »«///« déport ée 3% él.
Condueteure embrigadés^
MM- Harraçhe « à Hoatlear ; iiO Quelle , à Li^
aieuic ; Morel , à Caen
Conducteurs non^embrigaàés : MM. Duclos , ir
- Vire ; Jeanne , à Bayeux ; De}arue ^ à Uiguf ;
Pichet, à Honflenr.
Mr De»prës » géographe ^
Pifueurs des mutes dépërtementahe-.
MM« Duma8y. à Bayéux, pour les atrondisse^
I9eas de Caeu et de 3ayeux ; l^iedavant « à ÎÀr
Tarot, P^ur les^rrbadissemensdeLisieux et âk
Pon}-i'ËVèqi]e: Renault, à falaise , pour les ai«
;[rAadi8^en]em de ;Fa)aifte at de Vire.
Préposé» aux ponts à bascule : MM. Sofer , à'
Caen Chiiquet , à LisieuXv HcUtsiaM^ HagroD^
à Houtteui^.
1^. HétvçSx ^ ingékietit ^n.càef*
Cbnseruafeurs -. MM. Hehert , A "Caen^^dle^
voa p à Faiaiie -, Ueamofueux à Vict.
Ùalerh ^e péirUure : M. E^txW ^ 'Wnsenm^
tèur, . T
Muséum d* histoire natuielh : M. de Magn€-
▼Hle ^ , directtur; ^*<^\x9i\x^\xk'\ conservateur»
£coie gmtttite de dessin , M. Elouis , proJe«-
teur.
Ecole gtàtuiié'd*arthit^turt \ M; Gnf , pro^
JarâT//! deêplantU :Mi MoDtUjgu ^ ooiiifn'*^
Théâtre : M. Julieu , directeur du7«. wroB*:
dMSément thcâtral.
AKOHITBCTBfi
MM. Harou-Romaiu , architecte du d<Sparit«-'
irient j Guy, architécle de la ville de Caen;Laift
peauvais , îirchiiecie de Kayeux ; Lovava»seur',
«rchilecle de Falaise j Cocagne , architecte dr'
Lisicux ; HerTJCU , archiieciè de Vire.
Commissaires- P^o je rs . MM. Varin , à Caen i
Lair-Beauvais , à Bayenx : Le Vavassenr, à Fa^
Hi»e / Cocaignc , àr bi«Wti« ; Jardin^ à Pom-r£»-
V4que t Devaucasscl ^ , à Virfr. •
ïiÀTSÔIf CENTTIALÊ PB DÉTENTIÔÎT.' .
MM Diey , ditecteur, Dinaumarè, inspecteitk,
Groscot, g rcjjfier ,- Mau^gou de Ja* Lande , secré-'
taire comptable ; N .... , aumônier : Raisin , we-
dtciH ; Lebidois ,, chi/prgien ; Sergent • Ci^aft- -
THacjen y Jardin , entrepreneur:
MArsoNs d'abiièt.
. ^o€» ; M M . Lehërrbe 1 , aumônier. \ Dominel ^
médecin \ Le Large , ehirmgitn^ iiavigoe, cori^
êierge.
Bayeux: MM: N... , , aum:} Lcdeux., mé^
decm ; JBeaiipoil , concierge.
I^aiaise : iMM. Cardibe , . aumônier ; Bacon , •
wea. ; nommais ; concierge, ♦••
Lisieux: MM. ReriouU^^MfTTi, ,- HauEey, W<^</.''
Pont'PEt^égue : MM. James , aum.; Fouttaitt^'
méd. ; Simon , concierge,
' f^ire: MM. Decaca , ûi/;ir..'Boucl»rd, mid\ /
ht Bar(Hi I cQncierge»
POIDS BF Mf^StmBS.
MM. Leconte , vérificateur AtVattoxiixtAtmtxiS
9énficiateurk BaycuK; Corru , à Falaise î PomK
àVire.
OOÀM'BILBS DK COMlf|»0£.
Chambre d^ €Qmm0r€$. dt CaêWi
Uood Jabr 4e deuteHes; J. ». Bonnaire. irf. f
Ç. ««^ ... .,.{/,» -orinalAtvr : BsCOt . néflt. S
hc
ques , am ^t B^titrB àfi Baycux.
KUrieUe-Oumesail; LecfepvLachausSëe ; f «ret-f
Chambre consuUative iie l^îsieiix,
MM. de Bellcmareîjfc, maire, pj^s/Vf/^// Hou--
fettej fourey ; Buhol; Béijard ; Huberlilileuryv
Chambré comidtatipe de Vire.
M\i Moulin , O. ^ îiÉ , maire , président ?
(Dhenun-Dupcë ; Juhel-Ueamàris V MaaUa»c ;
fiéJ»e(lrl>iai»<nMU8 f Uuri^icl ; S^Mèsxt Ame.
' ^ mm; j. B. Bonnalte, préjsîdenfi JBeUamy, wi#-
président j Aug t*eGFène; ^I^)"^!^*'^* t«eroy ;
Xe'Cavfelier-Moisbo'n ;* P. LeWond j Gervai»?*
H«U«ttd ; Au gë î Hamom: Wmfaia. Supptétmi}
0t tewîh , Hoger. Secrétaire : »* tfâïtteU
liuisihr : Mb GafcoÎD.
lett, vice-pré^tetent ; Lfv^crgeoi», t>«llto^totrfM»y
L«conte, Ldandais» PwBWWi, Laubi, Lecierc.
MM. B^rbot «« l.éYÎU3Fy wp^iétmf Mf^AUit-
Porqu«l , Secrétaire,
F/drce de Caen
ISM. BiBt7Îii^ Mita|4«M[^<yrMt M A I^attéCrMV
Itou r tiers de ruptures, d'assurances et interprèiesT
Butnel et Diifresne^ afltii 4t change , courtier9
JÈ'làcé ^ffot^eUY.
MM. Oural , TkëiAkive l^ellecal » Éutt et
IRctiTf rcft , cttùttiers ikûrHittm.
Assurance mvtueiXe contbe ifiKt&anitl
MM. Ddogety directeur général % îulës d«
Cournay , commissaire du gouvernement,
COMYA^NIB SOI,tJ>AlBE l/A881JRAN<îfi 1kÂMtifi1Êâ$2
MM. r. B.Ronniîre , P.LecaTeliw, directeure^*
signataires ; Al. Lécesne «t €«iel , dincteutr%^.
§i0natairse suppiéàns,
M» PeMOi»<t oommaadaat de i^ëoole» .
. 0Aftli£ MjlTSeifâlXB.
Qien, '
Bêat-Mator* MM.de la Pommeraye^^eo/owft
le Vicotnle de 1*% Ô. ^ jjfc , iièutefietit^^fitti^;
Macë 9i(c , cA^c/tf 1*'. batailiori; Pnfis âk «^
cW*^/< «^ bataiihn\ d« la Per^<$tme # 1«
chef du y. iaUil/ôn ; Hérionf ij^i * , c/i^/ ri^ ç.
bataillon : de Boislaitiberl ^ , mùJor\Dvrsnâ,
qnàrt^srmmêtra\ J^U^$.4^i^J^h>n^J^rr^^
dard # We/w j le Sagie , idetn. ,• Maa^ajEj irf>«r,.
B^nouLaHiare : iJem ; L^large, (iàirugiên'jfftaptxi
.Louis ; Cliâprioii ; Jam«8 ; Lafosse ; Heuzey ; le
Qntrii , càiru rgiens^ai<ies' major ; Heot, porfe^
drapeau - Hamard le . Biethon , idem ; Motte-
lay ^ , le Roy ^ Meuif f t ei SaiUenfsst ^ adjuda^
sous-^i/ficiers»
, Boy eux.
M, 'Charles' Beèkameafix ,0 ^. , thefde ^ha*
taillorii Mary dit Henry, adjudant^major;
t^ftuat .-ehirurffen major ;-Labbey , chirurgien^
aide-major \ Couet, sous- lieutenant y porte-dr a-'
peau, sapeu rs' pompiers ; MM. VajatX y capitaine:
Viiutièr yi»âii/e«aA/;.l«ainart*Pî(|uot, sQUs*lieU'
t9n*tnt<. .
MM. Voitin ^, capitaine des grenadiers^ ,
commandant de .la garde nationale ; Plaisant ^
capitaine des chasseurs ; Durand , lieutenant des
grenadiers % le Normand fils , sous- lieutenant ; le
Rebours, idem -, Fortin , lieutenant des chasseurs^
Etienne, sous-lie ntenant-, Michel, idem. Sa^
peurs pompiers f M. le Bourg, capitaine. '
Balle roy.
Sapeurs- pompiers : MM. Douesnel , 40U8*Iie»r.
tenant j Beuzelm , chirurgien.
Falaise.
Etat-Major: MM. àe BtWj , commandant %
Dcelandes : O. i^, commandans en second; Le
Roy-Rivière ^^ adjudant^major } Xegris-Dei-
fontaines aiué, porte- drapeaux Toulain-Mau-
rice , !^ adJudàntsouS'Ojfiicier ; La^\)At , idem^
• Sapeurs-pompiers: MUL. Gourd%\ , capitaine;
CouWhœuï aitté , iieutênant ; Bonrtia fils^ soiss^
lieutenant,
Lieieux.
Etat-Major : MM Avrorîn O. ^. comman-^
danti Beuzëlin , adjudant major ; Bonltey ^ ,
pè^fc-dropeau; Bon et * , tambour- major.
' Sapeurs-pompiers : M. 'bornas, lieutenaut*
Pont l'Epique
Lecouturier , capitaine de grenadiers ; Lefeb*
vre ^, lieutenant; Quillet, sous lieutenant ;
Desroques ^ capitaitie de chasseurs; Diibost
Bonneîoy , lieutenant / Isabel ( adolphe ) sous"
lieutenant.
Sapeurs-pompiers t MM. Renault, ca/j/7az«ff.
Honfleur.
Etat-major : MM. de St.- M art iu O. '^ , corn--
mandant; Lamar«-Piquot , lieutenant- porte-*'
drapeau / Bourdel , chirurgien^major , Brière ,
adjudant- sous - Officier.
Sapeurs pompiers : MM. Anfray , capitaine /
Oourdault^ lieutenant; Pattieu, sous^lieu/e^
nant.
Vire,
Etal'HTajor : MM. Delise . commandant , La-
vigne, adjudant-major} ^Boucharâ ,' chirurgienr-
major; Tumerel, lieutenant-porte-drapeau; la
Moine-Duraadière , sous-lieutenant; Lemoutier
idem.
Sapeurs-pompiers; MM. Hervicu , capitaine f
Hervieu , lieutenant ; Jeanne-Duclos, sous-lieu^
tenant.
Condé,
Etat-major : MM. Hueot de Neuville O. ^ ,
colonel; Boïiuef c/ie/ de oataillon; GmleX, idem^
Éuillouet , adjudant major ; Deprëpelit, capi^
taiae^rapporteur ; Dumont , lieutenant-porte^
drapeau; Callais (pierre) officier' trésorier; Ca-
lais (Félix) adjudant-sous-lieutenant Vaulle-
geaiàcàirurgien aide^major.
Sapeurs-pompiers : MM. Lamolte, capitaine;
Delozier , lieutenant ; Ribout , sous-lieutenant.
Ç. IL JUinistèfv de la Justice,
Cour royale de Caen*.
Premier président: M le baron Lemenuet,C. ijfe.
Premier président honoraire : M le Baron Gou-
pil clePrërela,0. ^.
Présidens de Chambre : MM. Rëgaëe ^ ; Dai-
freiïiont-Sl-Manvicuxî '^ Dupont-Longrais îj^ /
Loger de laChouquais ^.
OmsêiUen ; AIM. Maubeiut ; de Si^-Marie ^ ;
%%Ç AVWVhtRB HV CALTADOS.
Iluhain«l : Lefouruier , Leclerc, 8au\^age ; De»—
Îrez ; Déloge» j Roueselin ( Adrien ) ; Seigneurie;
Icrtauld j RegnauH , le JoJiia de VilUcrs , Hu-
bert; (Benj.) î^ ; Trébutien; de Goi r lay; Barbe-
Lelongpreyj D^Iangle fils / Lebot-Dufiiragc; Le*
HieiiTentt^DuloHrp i Régnée £l« t AHard; de
Vanzellei j Brunet ; Delà ville ; Datgremonl-St.-
Mauvieux'Blft. ^
Honoraires : HM. le baron Lafgre de Grai'ti->
ville; Héot ; Rivala de la Combe ^.
Jluéitêurs . MM, Hubert-Descotits; Goupil d«
Fréieln (<:amilk ) ; LeUlliei" de Vauville ; Lefe-
rou.dè Longcanp^; le baron d« Fontcaajr; U
comte d'Ymouville.
Parquet : MM. MaiHsel'Rousselin ij^ , procu-
reur* géaéraU
Avocate-généraux : MM. Pigeon de Si-Paie :
Goupil de rrëteln fils ; Biiiaid.
Substituts MM: . DesesearU; Lemenuet (Fer-
dinand. ) Secrétaire du Parquet : M. LaYÎgae.
Greffe MHd.Bénarà^grêffigren càe/; Behou,
BertheJot, Miiiot , Vaubrun, Ricbaxd, Lavigne,
commis- greffiers ; l\o\x^%e],expéditionnai/xcomp~
table,
CçmposUion de» Chancres pendant la session
de i85o. — i«3i. '
V*.Câambre, MM. Dupoiit-Longrau ^tprési-
àent y Hubert ( Benjamin ] ; ^ Trébutien ; Barbe
le Longprey j Deîangle ; de Gournay ; Régnée
•fih ; Brunel ; conseillers,
Conseillers-audiicurs \ MM. de Fonlcnay et Te
feliierde Vaiiville. M.tJharîesdc Prëfelu, avocat-
général .
a*. €hamhr€.W4., Roger d« la Obouquais i)^ ;
jt)re5?V/e«/ ; Sauvage Oirsp.rfz; Rousselin (Adrien),
Seigneury ," Lebot Dufëra^.; Lebienyeuu-D^
•tpnrp ; AHard ; co7z#«//ff/«.
Conseiller,auditeur, M. HiiberuUDeicotils. If.
Pigeon de St. -Pair , avocat-général*
y. Chambre, MM. Uaigremont St.-Manvieux
*» président; de Ste.-Marief*,- Fournicr ; ie
Clerc; Dub^mel; conseillers,
4«. Cbambre. MM. Rëgnëe »j^ , président;
Maubanti Dëloge» ; Benauld ; Rcgnaulij le
jollis de Villiers;. DelayiUe ; Oaigremont, Si.-
Mtftivieus ; conseillers.
Conseiller-auditeur,,^ Camille de Préfelif.
M.'Binard, avocat- généraL
TRIBUNAUX BS PRSMIÂnB INSTANCE.
Tribunal de i**. instance séant à Caen*
'MM.,Dc8loiîgclîamp8, /?/*^s/Vc/î/;Lhermite,titee-» .
préside/it't Rog^r; Marguerie; Le Bourguignon-
Duperné, Vibert yjttgtsi MarceUin Hubert 9/2/^e
d'instruction.
Parquet: MiM. Lentaigne ij(^., procureur du
Hoii Uaigremoni Su- Man vieux , Laisnë-Des-
bayes, 4uéstituts,
Greje: MM. Tàhère, grt^ertn chef; Lcgcn-
dre , PouBsta , Marc , commis-greffiers. - '
i"^. Chambrex MM. U^lonchamps, jD/c«/Ve/7/;
Roger ; Marçuerie , yw^cs/Laisiii-Deshayes, «f^i-
stiiut; Pqussiq , commiS'-greffiér.
-j^.' Chambre ; MM. Lberaiite , i^ice-président ;
Lcbourguiguon-Duperrë, Y'ihexX, juges j Daigre-
moDt St.-Maiivieux,^a^«///i//; Legeodre ^ tommis^
greffier.
'Tribunal de i**. instance séant à Baveux.
MM^ P«zet i)|^ f président) le Vanhier des Vau-
yïères ; président-Âororaire : Lëlu ,yw^c d'inttruc^
iion ; le Neveu, Monté^u , juges; Coucfiiu »
Pajsant , suppléans; Belher de la Boire , prO"
cureur dulioi: DouesneNDubosq , substitut ;
Pastey ( Edouard) greffier; Pasiey ( Charles) «t
Pasley ( Alexandre ) , commis greffiers,
^ Tribanalde 1^» instance séant à fafaisie.
MM. Bruaet ^ , président ,• Fostey , /uge-
d! instruction i Dubourg ijuge,- Qiîéru,de Haut-
ftàye , Heuzë , juges-suppléans ; Galleron , pro^
vureur du Roi; Renault , substitut / Bocquet ^
greffier; Danbcrnet , commis-gieffier*
Tribunalde i'*. instance sçant à Liaieux,
. MM. Démortreux ; président ; Paunier ijuge--
d'in^ruction; Jleuriot^ Fauvel , Juges ; Lerat,
juge honoraire; N.. .».».., Becquemont , sup^
pléans; Roussel, procureur du Roi; Forme ville,
ôubétituf; R o^u€«-De»T allée», ^/(p^'er.
Tribunal de i**. instance séant à Pont4*Epéque:
^ MM. Qiiëni , président } Fouqueu -Sarrasin ,
jygei de VaiKiueiin, juge-d'instructiom Moiiil-
lard , le Carbonoier , supptéans ; Delaville .
procureur du Roi\ Bivel , substitut } Malaudaîn
greffier j Dubreuii et Dufresuey , commis-grej^
Jfiers,
Tribunal de i^, 'instance séant à Vire,
MM. Courtoise, président} Le Grain, juge^
il* instruction ; Léfevre , Juge ; Maurice , pr<y-
cureur'jdu Roi} Vauloger ,• substitut ; Monc% ,
greffier^ lefiouleux, coaimis^greffier.
TRIBUNAUX SE COMMSRCS.
Tribuna0àe commerce de Caen.
MM. Bonnaire., président} Donnet , Lecesne ,
Vaulicr , Lecomle ( Augusle ) , juges ', Jardin
( Auguste), Bouillie jeune , Geryais , Lemoine »
duppléans ; Detic , greffier.
Tribunal de Commerce séant^ à Bayeux.
MM. Ferel-Dulongbois, pr^5/cfe/?/ ; Huyel ,
GrouU ( Clément ) , Marielle-Dumesnil , Y von,
juges f Baz'w , Leboulanger (Marc), Lecreps-
Lathaussëe, NicoWt , supj)léans s Guelle,^/V~
fier,
Tiibunal de cpmmerce séant à Isignjr.
MM. Gosselin , président ; Destrais , Etienne ,
Choiay , juges j Voi»in , Lerebours ; supp/éans ;
Michel , greffier.
Tribunal de commerce séant à Falaise,
MM. Brée aine , président ; Leclerc fils , Le-
baillif fils , Leineueur Doray , juges; Faucoo
jeune , Legeudre aîné , UavoU*Goalier , sup^
pléansj Reaaull ; greffier y
Peasonnsl; 2â§
Tribunal de commerce séarifà Lisieux.
MM. Roger, présideaf; Brocbaye ,Chanvel,
Perrier , Houletie , juges ; Asselin, Uecostor ,
raamer aine , suppléons y 2 m% y greffier. ,
Tribunal de oommeive. séant à Honfteur,
MM. Goupil, président; Hëbtrt-DesroqueUes»
Coudre-LacoudraU , Mallet , Bënard , juges
Pollier.( Alphonse ) , N.... suppléans : DoucUe^
greffier.
Tribunal de commerce séant à Kirt,
MM. Maubauc , président j Lellèvre , N..,.. ,
N , juges; Rocherullë-Oeslongrais^ Lche-
ricey , suppléans / Crtspin , greffier,
tribunal de commerce séant à Condé*sur^
I^oireau,
MM. Nërou-Geivais , président s BeBoardw
Beaupré, Coiein-Oubusq , Boltii«, Bazin, juges;
Davoult , greffier.
JUSTICES DE PAIX.
idrrondissement de Bayeux\
Bayeux : MM. N , juge j Poilel ,
greffier,,
Isigny : MM. Marie, jiige; Pophillat^ grefi
fer.
Balleroy \ MM.Pesquerel , juge\ Dumerlë ,
greffier.
Caumont : MM. Trolong-Dutaillis , juge /
Aupoix , greffier,
Hyes : Mm. Coucffîn , juge ; ^Tosïaio , gref^
fier.
Tréuières : MM. Esaiou, Juge) Ouilbert ,
greffier.
lArrondissement de Caen.
Çaen {est) j MM. Maurice , juge ; Burard,
greffier.
a3o ANUTTAIRE. DIT CALVADOS/
Caen ( ouest) : MM. Harivel, Juge ; Bardel ,-
greffier.
Bourguéhus : MM. Lancelin , /i/ge ; Haulard-
Labrière , greffier.
Creully : MM. Roberge , juge ; NicoUe ,
greffier.
Douvres : M.M. Louis Marc , fuge ; Sarason ,
greffier.
Èprecy : MM. Gallery-Duboscber , juge; Le-
marchaad , greffier,
Tilly-sur-Seulles : MM.Berni«r,///^tf;HameI,
greffier.
Jroarn : MM. Ledard ^juge ; YrArâ , greffier.
Villers^Bocage : MM. Chennevière , juge 5
Thezard , greffier.
ArjvndUsement de Falaise.
^Falaise ( i". section) : MM, Morel , juge ;
T îgi»g srùffier
Falaise ( 2*. section ) : MM. Sëran , juge ;
Legris , greffier.
BretteuUle-sur-Laize : MM. Lebreion-Dthaut-
luesoil , juge ; Cachelou , greffier. •
Coulibœuf: MM. Guerne , juge ; LclelUer ,
greffier.
Harcoart : MM. DuboU ejSf , juge ; Gouget,
greffier.
Arrondissement de Lisieux.
Lisieux ' i'*- section ) : MM. Lebailly , juge /
Grdult y greffier. '
Lisleu.x ( a*, section) \ MM* Aase-Beaumorel ,
juge ; Fauque-Moûfleury , greffier.
Livarot : MM. Duchesue , juge \ Chéradame,
greffier.
Mézidon : MM. d'Harambure, /V^tf ; Màssue-
Préi onlaine , greffier.
Orbec : M VI. Leaiercier,/V^tf / Le8age,^re/-
St.-Pierre-sur-Dives : MM. RobiUard , yV^e;
Dabourg , greffier.
Arrondissement de Font'VEvêqué.
Pont-rEvéque : MM. Aubry , juge ; Allai»
greffier.
PXRSOITNEt* flSl
Hon fleur : MM. Lebrun , Jv^re ,. Hauvel, ^re/--
fier.
Cambremer : MM. Heiouiu , fi/ge ; Deville ,
greffier.
Vwes ; MM" Senoze ^jz/ge; Hébert, greffier.
JBlangy ; MM. Curelier, juge} Lecouple ,
greffier.
■ j4rrondmemeut de Vire,
Virex MM. Vivier-Dutraisin y juge f Dui^nt ,
greffier.
Condé : MM. Roullhi > y</^e ; Desmonts y
yfu/iay: MM. Beaudouin , 72/^ ; Lengliney ,
greffier.
Bény Bocage : MM. Youf, juge ^ Loisel ,
greffier,
St.-Sever : MM. H«Uouiu , /i<^* ; Gaati«r ,
greffier.
Vassy ; MM. Goislard , juge j Locard ; grej^
fier.
TABLEAU D£ L'OKDRE DES AVOCATS,
t
Cour royale de Caen,
MM. DtyvZthdtonnier^chef de /'orrfrej Bqsnel ,
Chrétien père , ancien bât.y Delaville^ pèré,Tho-
mine père^ Simon i^txe^ancien £<f/.,Marc père,/z/z~
cien bât., Oelaunay, Joyau , ancien bât. Delisle,
Le Cert, Helie, Dupray, Le Grip,Blin, Ameline,
Pouilly , Poignant, Simx)n le jeuni ,\ancien bât.,
Thomine aine , Chrétien fils, De Gournay ,
Castel, Lehot-Duferage , Lamacbe de la Bes-
nardiere , Fouques-Dcsniaraîs , De Sainl-Jean ,
Miocqire , Boscher , Simon ( Georges ) , Bayeux,
Laumonier , Costy , Turgoi , Mabire , Bo isard ,
Alexandre ^ , Houssaye, Bardout aîné , Bouet ,
Lan^lois, Duperrë-Feugueroiles; Foucault, Valot,
Bobier , Gervais , Deboislambert , TominiT
( Auguste ) , Durand Le Jametel , Couriy , Ta-
bourier , Marc fils , De Maulombe , Bardoult
( Paul ), Londe, De Caumont, Desmaztires, De
Brii y Le Petit ^ Le Morieux , Seminel , De*
à3â AHiruAiRE Dur cAtribos.
vairoger, Marie , Vaulogë » Doublet , Duboikde
Launay , Houlbey. Stagiaires : Saint Paul d«
Lingheard , Neveu Descbateatix, Le Lons , La-
nioureux,Co8ne»D«vy,Le Menuet (Lëon)^ Heland,
Bignon-Dufretne, Vallon, Maheusl » Mariette-
Norvrlle , Seiiecal , Epron de la Horie , Noël ,
Massieu, Le Saulnier^ Regeot-Laroche , J^e
Guerpel, De Villiere , De Marescot , Launay ,
Draiiende Gomioourt , Lepiue , Provost , Du*-
bisson » Danvin , Hue , Le Noble , Betnard.
Conseil de discipline : De vie j bâtonnier , che/*.
df l'ordre ; Chrëtien , Simon père , Marc père ,
Deliele , Le Cerf, Ameline , Thomine , aine ,
Sim'»!i ( Georges ) , Bayeux > secrétaire.
Tribunal de 'Béyeux»
MM. lorei-Desdozières , bâtonnier ^ chef de
V ordre ; Bunouf-Bunonville , Beaudeuin père ,
Paysant , Cocffin , Als^dane , Vimont , ancien bât, ,
Lelouzé , Tavigny-Dulongprey , ancien bât, , Lë-
cuyer » Descfozièret fils , Carabœuf , Pilét-
Deijardins , Vimard , Cbigouesnel , Dudouit ,
Moussard , Desjardins » Leforestier.
Stagiaires : MM. Fëron , Ed. Pa«tey fils.
Tribunal de Falaise,
MM. Dehaussty , bâtonnier ,Quén] , Heuzë ^
Briquet , Labbë , Langlois , Sërant , Rivière.
Tribunal de ^isieux.
MM. Charles Le Roy ,' bâtonnier , Anseau*^
me , doj^en , à St.-Pierre-sur-Dive» , Le Brel-
Dudezert , Chouel , à Orbec » Lhorionney , Bec-
ci uemonl père y <i7ic/«/z bâtonn,, Moisy-Lavaleze*
rie , idem , Becquemout fils , Bloche , Des-
champs , Leroy- Beaulieu , Puchot , Bourdon ,
H amelin , Deslandes , à Saint-Pierre-sur-Divee.
Stagiaires : MM. Moisy-Lavalezerie( Amëdëe^ ^
Trancbepain.
Tribunal de Pont'^FEpéfue,
MM. Mou illard jeune ^ bâtonnier ; Tullott ,
ancien bâtonnier ; Isabel*De«j>«ret , Marais de
Beauclumps , MAnntviUe , Hurel , a Hon&eur $
persounel. ^33
Paulmi«r , Aumont , Isabel - LabloUerie ,
Taillefessc , Roné , à Pont-l'Evèque.
Siagiaif^ i M. Leméiajer.
Tribunal de Fîre. '
MM. Maurice aine , bâtonnier ^ M»rie , Le-
bailly aîné , Lepelletier aJn^ , Lepellelier le jeune,
Lemarchand , Gosaelin , Lenormand , Ozanne ,
Davoust y à Ooadë ; Caurille-Lacbesnaye , à
Condé ; Le Loup , à Condë ; Foucault , de
BanvUle , Gobier de Précaire , Lebailly j«une ,
Jubrë> Sérand , Chemin , Jugelé.
Stagiaires : MM. Scelles , Picbon, Delalonde
et Bodio de Condë.
Avoués.
Jtpoués près la Cour royale de Caen,
MM. Provôsl , Corbel , Tabonrier , Lemaîre ,
Blin-Baron , Onfroy , Tragin , Rupalley , La-
mot te-Lemore , Hëot , Guëret - Desnoyers ,
Villain , Voisin , Desprës, Lepelielier , Detnia-
res , Leroi , Jardin.
Chambre de discipline : MM . Tragin, p/T^^/ûfe/// ;
Lamotte-Lemore , syndic ; Tabourier , rapport.
teur; Oesroares , secrétaire^trésorier,
Apouéa près le tribunal cipil de Caen.
MM. Leraore , Godard aîné, Dupont, Godard
le jeune , Jardia , Leconte fils , Levalois aine ,
Levardois fils , St Gernaain, Regnouf , Julieune-
Ducoudray , Haslain.
Chambre de discipline : MM. Levalois , présid. ;
Jardin , sjnd/'i ; Reguouf , rapporteur, j Si-
Germain , secrétaire,
Avotiés près le tribunal civil de Bayeux,
MM. Lefèvre , Bessin , Baley , Gardin-Nëry ,
Delarue , Tailpied , Joly , Êaslel , Barbey ,
Gouesrnel , Deschamps , Frestel.
Avoués près le tribunal civil de Falaise,
MM. Duvelleroy , Tirard , Blol , lechevalier,
Huei-DespréSy Galais, Leioy , Miquelard.
234 AUNVAIRZ DV CALlTlDOS.
' Avoués près te tribunal civil de Lisieux,
MM. Dalgol , Prëvel , Delaporte , Jeanne ,
Bouquelon, Lefèvre , LorieuU , Yon , Delivel ,
Fauque.
jivoués près le tribunal civil de Pont^VEvéque,
MM* MouiUard aine > Dubuc , QuiUet , Le-
eour^ , Oriot > Aubrée , Avoyne.
Avoués près le tribunal civil de Vire.
»
MM4 fiarbot » Legoui?c , Mad«i'me » Mitaine ,
Aaf^oTtUe , Elienne , BoBcher , Louiae.
Huissiers.
Arrondissement de Baveux,
Chatnbre de diâic/pline x MM. Bowdet^fywrffCj-
Hébert , rapporteur / Hëmeï , secrétaire ; Des-
JArd'iuè t caissier i Lt^charikr , Pejcoq , Hëroiilth
MM. Hetizebroc , Leberrurier , Botidet , Le—
chartier , Hébert ( Jacques-Marin ) , Toâtain (Mi* .
c)|el- Tranquille } , Peicoq , Lemoigne , «udiea*
cier^ à Bayeux.
Des)àrdius, James , Vimard , Tanquerel , Le<-
iuéta3rer , H«roult , Troppë , Dupart » Havard ,
Uëmel , Hébert ( Bapi iate-Prançois ) , Poulain ,
Bertauid , Laine , Fauvel , bidet fils , Blan-
cagnel , Piel, Mulot , Langlois , Mtsnil, à Bayeux ;
Malherbe, à Saint- Vigor-ie-Cratid ; Bidot père,
et Seigneurye ( Prosper) , à.Balleroy : Roussel ,
Menard et Le comte , à Caumoui ; Baillent , Tôt-
laiu ( François-Tranquille ) , et Lion , a Itigny ;
Malenfant « à La Cambe ; Bazire , à Vouilly j Bar*
bc^ et Lebelleuger ,à Trévières ; Poitevin , à For-
tnigny^ ; Adeline , à Littry ; Gruel , à Blay ; Sa-
vary , à Beruesq ; Varin , à Ver ; Lecomte ( Mi-
chel ) f à Bucèls ; 0»mont , à Louguevklle ; Le^
bteron , à Sl.-Martiu-des-Éntréei.
MlVI. Havard et Blancagnel , attaches au tri-
bunal de commerce de Bayeûx.
Arrondissement de Caen,
Chambre de discipline : MM. Marais , syndic ;
^Mt\t rapporteur , Guilbert , trésorier i Jardin.
tecrelatre ; Gasooin , Dubosq et Tribouillard.
Auduncitrs a la Cour royale : MM. Mar«i« .
Juienne-Ducoudray , Destnazure» , Que»Bot
Lecou turitr . Lair , Bu.nel , LetuUe. '
^udienciers au tribunal civil : MM. Philippe .
Guilbert , Piédagnel , Coltëe . Briard."^ '
ifom»r,: MM. ^Ibarbe, i Cairon , LeluUe
Loujel , à C.e«; I^njard, à Caéa,- Poidevin 'à
I Orgneilleu.e; l^bosq , à Tillert-Bocag. ;Fanet,
à Caen ,- God.rd.à Caen ; Leralois.àCaen Go,^
à Donvce», Dheruél , à Soliers : Jardin , à Ca.n •
«iT i rJ" ïî*"^"'"Je, Parin, à Troârn , Pail
^^' *î^; ' f*^»""*/ * Tilly ; Postel ,à Caen-
nne;Trëb»rtiw, àTroarnj Bertanid . à Caen-
Hëlain , a Caen ; Larow , à Catn • Tacnv Â
iTïecy j Houlland , à Ca*;. ; Buhour fàlV.^ *
•^rromlitument de Falaise.
MM Saulnier * Jouenne , Pariti«niier I«
Hue -Oesprè. CorneWIle , mar/e-Duclo. '
v4re *''*R„' ^r"^• <^'"«='^«'»" f-°oy-Ri^
viere * , Rouillier ,. Beaunier et Rivière h^i
à Brel,Wiîre4î/-L[r L^lTeV'r'"*"?"'"»' '
Tah.re , à Saiu.-R.„-y', ^Sî f f S;"?::
-^rrondUsement de ^sieux.
BoZ.*;^ ', ' fS*;" 'ST', c-»""" '
im , J^Ownne «t Grouh , à Lisienx ; Uf al-
236 ANinTÀIRE J>V CALTADOS.'
lois , Lecomtf , Câchelou ^l liemoine , à Sa'mt—
Pierre-sur-DÎTea ; Fosscy , à Crèvecœiir ; Pouet—
tTe,à Mézidon ; Asstlin et Glasson, à Fer vaques;
. Hurel, JBoudin , Foucber , Hugol , Vanier et
Cocherel ^ à Orbec ; Robillard et Boyer dit Bor-
delais » à Livarot; Lesens , à Courtonne-la<- Ville.
Arrondissement de Pont-l'Epéque.
MM. Defrance aîné , L«hëricy , Defrancc jeune,
Mangeant , audienciers ; Vautier , Toseau , Pa-
vie , pierrot , Guerard , Guitbeit et Leblond , à
Pont-rbVêque ; Droulio , Truand , Destin, De—
iauuey , Gilles ( Guillaume ) , Merieult , Guil—
lot , à Houfleur : Braffin , â Gran^ues ; Olivier ,
à Saint'Eugène; ÂUeanixieet Riquier, àBlang;|r,
Crevi • , Helye et Vannier , à Dozuley ; Lang\oit^
à Beau mont ; Lugau , à Trou ville ; Leblanc , à
pives ; Planque de la Brëlonnière et Montais ,
à Cambreraer ; Letelliel-., à Touques.
jirrondissement de F'ire.
MM. Brion , Beaugeard . Legraîn , TLegot , au-*
'êienders ,- Bouchard , Legeay , audienciers du
tribunal de commerce de F ire ; Roger , Des-
cbamps, Lannion , Girard , ^abot; Letellier et
Gouix , à Vire; Dubosq et Lemoisson, à Aunay;
Levallois, à 'Sainl-Georges-d' Aunay ; Leconte ,
à Jnrqnes ; Delalande , Cbe'nevière , Debon et
Roiber , à Condë j Etienne , à Saint-Jean-le-
Blanc f Lemarchand , à La Ferrière-Harand ; Le-
jnarchaud , à Montchauvet ; Fiaust , à Cam-
peauxj Pépin et Mariette ,à Bény-Bocagej Eu-
des et Houssiu , à Saint^Sever ; Pou pion et
Brouard , à LaoîdeUes ; Joubert , à CJinchamps /
Lebaron , Tirard 2)^ et Gosselin^ à Vasey ; Fou-
pion , à Viesçoix.
Notaires.
'arrondissement de Caen,
MM, Poignant, certificateur$ Balleroy j'Evrard ,
tertif, y BouliaSt.-Amand ; Durand ; Delacodre
fcèrhf» $ Bdlivél, cettif, à Caen / Lccartétttief *
^ B^vr^iir-Mer ; Morice , teri^, à Creull^y ; Blan-
cafiuel, certif, à Douvres; Le Rouget, à Collc-
t^ille-sur-Onie ; Lemasson fil» ; certif, à Eyrccy ^
JEustache , à Ste-Hon^^rltte-du-Far ; Delaknde »
à Cheux ; Tahère , à Tilly-sur-SetiIlcs ; Hervieu ,
à. Amfrëviile ; Labbey , a Troarn ; Moiay , Ho-
^aia , à Ârgenceè ; Langlois fils ; terti/i à Vil«
Mrs- Bocage ; Oanjon , à Bonneniaison ; Hante-*
ment , À Kt>^^5f8 ) L«Bage , à Bourguébus ; Lan-
glois , cert{f. kMaj; Lepeltetier , certifie, à Bret^
ieville -FOrgueilleuse.
arrondissement de Baveux»
MM, Vautier ( Claude-François ) , eerti/, f
PfislTe-Dnvant- , id. ; Larcher , à Bayeux j
Prempain , à Balleroy ; Marie , à Lingèyres^ |
Thubeuf, certif k Livry ; Dupbut , à C'aumont >•
Brunet , ce/f ^ à Isigny ; . . . àîaCainbe;
Pezeyille dit Oesforges, à Lison; Vautier, ctfr/(/,
à Ryes , Leconte , à Crépon ; Maresl , à Tour /
Lelong , certif k Bernesq ; Dubosq, à Trëvières ;
Deschamps , à l«ittry .
^ Arrondissement de Falaise,
MM. BeUencoDtre , certzf. ; Ledonnë ^ id, f
Demieux-Demorchesne.^ id. , à Falaise ; Bou-^
querel , cer/^A BretteVille*siir> Lambo ; Balii^re ^
à Ouilly-le- Basset; Bellenger, à Clëcv; fioscher^
certif, k Harcourt ; Grackard , ia, , k Jort ;
Crusse , k Touruebu ; Hamelin , certflk Sain(--
SÙvain; Pagay , à Maiziè.es; Lucas , à Crocy.
jârrondueement de Lisieux*
MM. Con]ford-LabretonBière , Bavde* , eertrf %
Paufresne ^ ttrtif , à Lisieux ; Picl ,"" Ozières ,
certif k Orbec ; Semestre j à Sl.Julien- le-Fau-
CflQa ; HaroH , à Moyaux ; Paris , 6 Su-Marti^-
de-Fresnay ; Pichon , i Gloe , Colas , à la Boit,
•i^e ; MeltOD , ctfr/(^ à Livarot* LamorlLa^
r*ell« , cer/(/: à St-^Pierre-sur-Dives ; Au&er ^
F«f vacLUQ» I Pftf sant ^ 4 MfsidoQ.
ai
AfTêndissemen$ de Fûnt-PEpéqué:
MM. David , Lecouturier , certijkateun %
Poal-rEvèque ; Oenis , à Touques ; Folle-
barbe , à Beaumonl ; Viunebaux , 4 Blangy j
Ferey , cert'rf', au Breuil j Lebretoii , à Boirae-
bosq ; • . .à Beurron j Thiron , certif. i
Cambr^mer , Nojël , id. . à Doiuley: Carel . ^
DiVeij Ro&ey , à Anuebault: Bërard, certif.^^
Guérard y A Honf^eur.
Arrondissument.de Viré.
M. Dupont," ceriif:, Durand, Hucl, certif.^
l Vire ; Dufay , À Aunay ; JHoybel , a bt.-«^or.
oc».d' A«tiay ,• Picard . à Caha|g.ne8 J Lemom« ,
I Bény-Bocage; Picard , per^îT, à Sl.MarUïi-
is-BLces; dt Prépelil,cer/^y:à Co^dé-sur-
Noireau ; Davoull , à id ; Lowel , cer/(/. , â &t-
Seyer; Lcbericey , à Landellcs ; Bizey , PigauU,
ççi'ti/, Â Vassy.
J5dyei/.f f M.Filastrti Caen:Vm^ ^iÎM**t!î!î''
m3 Ffltewe : M. Fleury, iwMfw.j-: MM. lo^-^
^o/î>i/r: M. Leroy; rife : M. Guënn.
(. JlLMinhthre des affaires étrangères.
Cçen.
Con.«l. <U S. M. Britannique : M^Brummrf^
(PaT«-Ba») ; vice- consul : M. Vittor muiw.
ifu f V. ! [Btltto-UnU ) ; M. St-Jor. , «^.
Bonfieur. >
Raii-Uni. et Portugal) î ^?*"»^*^»,l!i"*n«ri
BënTrd fiU (Suède rt Norrège ; Hëb«t-De^o-
J. iV. Hîînistère de la guerre*
iiêt'Major de la J»«. suhdwîsîon de la i4*. rft-
vUion militaire. '
MM. le baron de Vëran-Andrë O. jjfc î^c, marë-
^'^^-^'e-canap^ commandant la subdivision.
Mangon de la Lande ^ , capitninè-aidt*de|
camp.
]guval ^ ^ , capitaine d'artillerie.
Moulin *j^ >J({, capitaine , ccmmandant le g^-
«tt« aauft le départemeui du Calvados.
Gendarmerie,
MM. Servatius ^ , colonel , con^mandant 1«
4*. légion.
K Pi«^«r, O. i|^ ,chefd*eeoadron^ à Caen;
- Fesneâu , capitaine , à Caeû':
JLieutenans : MM- Legxas- Desjardins *, i
BajeuxjN... à Faïaiie> dé Laize, à Liieui?
B«>yer, à Pout-]'Evê(jue j N... à YÂrcj Carpeatier,
lieutenant-trésùrier , â Cacn.
i7«^^(J/ de reciutémenL
M. Catrë ^ sjfc , capitaine au loe. régiment dr
•rigon»,, commandant le dépôt. ,
"Dépôt de remontes,
MM. de la Fresaaye 0. * >Jfc, colonel, com-
mandant le dépôt, -^-w» '
De Coulibœuf-de-Blocqueville ^, capitaine
^"r?''* rfÇ*'"®*»*^»^ cuirassiers , adjoint au dépôt,
l30Uftbm >f^ 9(f, , capitaine comptable du dé-
M. Merle , q^c/>r comptable du dép6t.
Intendance militaire.
MU. Uupleix !^ , sous-interidant militaire d#
9 ' Classe.
* ■ •
Subsistances militaires-, '
M. Rousseau j «^««z comptable.
V
Lits^jnilitaires,
940^ ^^irimAim vv eiXTAZKMtvw *
Convois mUètaires*
M. L KiXAtï. préposé i
Chauffkgei
M, Saloraon ^proposé .
5. V". Ministère d& la marine
Quartier de Caen.
llfM- Dubosq >^ , floua^commissaire de mafina*
à Caéii ; Dubosq ( Désire ) , commis «ntretenu»
"Syndics : MM. Bidard ^ , à Ca.#n ^ Thibaut ^
à Sallenelles; Robin ,. à Ouistr^ham, Marc !)^ ,.
4 Beraièr«3 ; Durand , à Pbrl-en-BcMin,
M. Boullf ment , trësoKÎer des invalidés de Im.
marine-
M. PiadHommey professeur d'ïîydrogFaplbie , à.
Gaen.
Officiers pisileurs de marine.
MM. Renanlt ^ , ancien capitaine de /régate i
Mtfnard , capitaine au iong*cours ; dô Bauple /
capitaine au iong^eoure } Stdaifd, syndic des>
marins.
Commission d^examen pour iè& cMrvrgiens dés-
nauires decommerce^, etc.
MM. S^aiht-Freine ^ docteur médecin ;. Bissoii*-
Tàrdin., pharmacien.
Quartier d^Hor^tenr^
MM. Foré , sous-commissaîrë de marine à
HoDÛeur^Fih, écrivain entretenu d.es clauses.
Syndics : mm. Leroj , à Honfienr ;^jamet ,. à
Villerville.
M. Legrix .trésorier des invaUde» de la ma—
Tjne,.
M. Pollier , prof, d'hydrograpliie, à Honfleur..
Sou>quarticr d^Isigny,
M. de Gueydon .commis de m^iae i bigay»
l$indiciM> Beliiêr^v
PF.RSONXFL. ^41
^. VL Minhtère des affaires ecclésiastiques et
de l'instruction publique .
ÊVECui DE.BAYEUX.
]\Ig^ Dancel (Jean- Charles-Richard) , ét^'équê
de Boy eux.
Vlcaires'gènèraux .
MM. Daudibende la Villàsse , Boscher, offréét
par le Roi ; de Cussy ^ , Bauquet de Granaval;
Beaumont ,' Faysant , Chaillou , lumeK
' M. Michel , secrétaire de Vévéché,
M . G ë r in , sous-secrétaire .
Chapitre de la Cathédrale {Notre-Dame) '
Chanoines. i MM. Daudibeit de la yitlasse »
vicaire-général , doyen $ Delauiiay-DuFondray ,
grand' chantre ; Boscher , picaire^gén, et archi^
diacre de Vest , S.-Voyen , théoL , Bauquet de
Grand val arch, de V ouest \ Beraard de la Chanr-
binière^ Beaumonl, Michel; Dajon-Lamare ,
^.^chantre ; I^faucheux , Garcel , Devy ^ archir
prêtre, -.
cunES nr diocèss.
^Arrondissement de Bayèux.
Communes^
Salleroy. ^
lâiiry.
Vaubadon.
Bayeux (Noire-Dame).
Jd. ( Sl.-Palrice. )
Id, ( St.-£xupère. )
Caumout.
Livry.
Isigny.
Crépon.
Trëvieres."
Formigny.
Tour.
Mm. Curés.
MouUand.
Fonqnéa.
Guemier.
Devy , archiprétre»
Âubert.
Oelafontaiu$«
LebretQU.
Guy.
Legrand.
Fontaines.
Perée.
Guérin. i)^
GaUolf
i^i
iitPfNTJATRE TSV CALVADOS^'
[Arrondissement de Caen*
Communes,
Caen ( Si. -Jean ).
/</. (St.-PierreO
Jd. (8t.-GiHcs.)' '
Jd, ( Va u celles. )
Jd. ( Sl.-Eiientie. )
ïd, (Sl.-Sauv*ur.)
Id, (Nalre- Dante.)
Foutaiaay-le-Miifm.
Clinchanips;
CreuUy.
Douvres.
Bernières-gur-lVfer.
Langruoe.
Evrecy.
Tilly-8ur-Se«lfe».
Troarn.
Atgences.
TiUers-Bocage.
Epmay-sui-Odbn.
Lepage.*
Monlargis.
Hébert.
Taillebos-Dupré;
Royer^
Noëli
Beausiré.
Hervieux.'
Cagniard.
Follope.
Bellée.
Aubert. ^
LefrânçoÎ9«'
Harlel.
Bo isard.
Beau mont*
Langlois.
EudeiÎDCr.
Deslandés deLavaudîer.
Anvndisscment rfe Falaise,
St. -Sylvain.
BrcUeville-sur-Taire.
Frcsnë'le-Puceux.
Coulibœnf.
Falaise (St«.-Triliit<î).
Jd, ( Guibray. )
/é/. (St.-Gervai3j.
Lahoguette.
Harcourt.
Clëcy.
Guérim
Botet.
Bonne.
Laplanche*-
Mouton.
Letellier,
Eudeline^
Harivel.
Vautier.
Lecouteur.
Arrondissement dé Lisieux»^
Litieux(St.-Pierre).
St.-Désir-de -Llsieux. .
Sl.-Jacqucs-de-Lisienx.
Couriouae'la^JMeiirdr .
Livarot.
Fervaques.
Le MesnU-Mauger;
l
Farolet.
Jumel.
Sauvage.^
Andrë.
Follin,
Jumel.
Lepesaot/
PtRSOXSKL. 24s
"^ Communes, 1 MM. ^ Curés ^
Orbec. i Leboucber.
Sl.-Picrre-8ur-Diyes. I François.
jirrondissement de J^ont'-rEi^éçue*
Blangy.
ۉmbremcr*
Bivesr
HouQeur ( St^-Cathe-
rinc ).
Jd, (St. -Léonard).
St.-Galieu. ,
l?ont-rEvêque.
Beauxnont.-
Fo liber t-Despaliière»;'
Soyet'.
Giiéria..
Leguay.
Pestai.
Lefoyes.
Delannay.
Blin.
arrondissement de F'în»
Aunay.
Cahagne9.
St. -Georgei-d' Aunay.
Bëny-Bociage.
Letoiirneur«
Condë- 8ur-Noireau.
Saint- Sfever. •
Landelles etCoupigny.
Vassy.
Vire ( Notre-Dame).
Id. ( Si«.-Aune. ).
St.-Germain-de-Tal-
J|B vende.
Vaulier.
Guernièr.
tabbë.
iuhel.
LevoiveneL
• • • •■
Duptont.
Calbri».
Maupas.
La Coudre.
Bazin.
Surbled ••
ioUUSS CON8I8TOHIALE BiFOHMis;
Consistoire.
M. MarlinRellin , président. Metnbres laïques :
BlM^Lecerf , professeur à Tccole de droit , secrë^-
laire ; Auguste Osiuont ; Dan de la Vaulerie ,.
docteur-medecm; Dieu de Bèllefoutaine ^ Bacot,
Bëgociant ; Saiut-Jore y Id. ; Seigneurie , ancien
notaire ; Pierre Moisson , négociant ;Micola8 Lé*
cavelier , Id.»; Dumoncellet; Leboitteux.
Pasteurs : MIVI. RoUin et .Olive , à Caen;-
U» Frossard à Condé-sai-Noireâu.
2 44 AKXFAIRE D¥ CA,LVAJ>OS.
ACADEMIE ROYALE DS ÊAEN.
Recleur : M. Marc.
Inspecteurs : MM. i'abbé Rousseau. ^ Gavi-
net. '
Secrétaire : M. Lelaidier^
Facui.t£ jde DaoïTJ
M. Georges DelUle , doyen*
M. telaidier , secrétaire.
Professeurs^
MM. Marc ,Lccerf , N** y professeurs de Codé
ciirif.
M. N** , professeur de procédure ciVile el de
législation crimineUe.
M. Georges Delisle \ professeur de droi^
romain.
M. N** , pr^esseur de' Code de commerce.
M. W^ , professeur de droit admmUtr'aUfr
Suppléant : M. Demoiombe.*
Appariteur X M. Trberge.,(i)
Faculté sbs Scieïtces;
M. Thierry , doyen.
M. Delafoye , secrétaire, *
Professeurs:
I
'Hatltématiques i M. 3onnatre^Is;
Chimie : M. Thierry.
Physique « M. Delafoye.
Histoire netturellèx m. Eudes-DealQDgdiamps';'
Jjjpariteur : M. Hubert.
Facllte des Lettres.
M. Tafebé de La Rue îS? , doyen.
M. Vaultier , secrétaire.
(x)' Les chaires de Code civil et de procëdate aiosi cfti**
la place de suppléant vacantes , seront mises au concours'
le 3 mai i85i. £n attendant M. Bayeux , fils fait un 'cours
de Code civil , en qualité de suppléant de M. Marc /
recteur : M. Demoiombe , suppl<iant , en fait un autre , c%
M, Dcl>oisIauil>ert , «Uppléaivt provisoire , fait le uovUjS de
jfiioccdore^
Pfvjèsseurs.
JPÂËosopXie: M. N** (i).
. £inér4iiuretaiine : M. Maillet*L«eoBtA^.
JJUtératurti française : M» Vaultier*
Histoire : M Pabbë de La BLue #.
Siifpiéant du professeur d'MsSoir$ : M» Lf^
tirouette.
appariteur : M. Vielle^
ÉCOUBI SECONOAIRB ]^ MijDBOllML
3W. RaUiti , directeur.
M. Louis Bacon ^ secrétaire.
Professeurs»
¥L*QoàeÎToj^ professeur honoraire.
'^naSomie et médecine opératoire: M. Amelîn^K
Pathologie chirurgicale : M. Raisin.
Physiologie et aocouc^/neas : M. Lesauvage.
Matière médicale et pharmacie ilSi, Bacon.
Clinique médicale : JVf, Tjroiivé.
Clinique chirurgicale : M. Dominel.
Pathologie médicale et thérapeutique : M. La^
Médecine légale et hygiène puBlique M Vastel..
Suppléant de la chaire de clinique chirurgie
eale : M. Leprestre.
Suppléant de clinique fnédicale : M. faùifon»'
Coixib£ RÔViJb I^B Qk&nt.
MM. Pabbë Daniel , BAip/w^r ,* Cabrië^ctfA*
ff«/' 5 N** , aumônier ; Roger , économe, '
PMlosop?ùe ; M. Gassin ; Sciences physiques t
M. Bounair^. père ; Mathématiques spéciales :
M. Decornbe ; Histoire-, M. N**; Rhétorique i M.
BerUand ; Seconde : AI. Turgot ; Mathématique^^ ^
élémentaires : M. Amiol îS". M.LebailIy.j 4«.. JVI^
•Maisonneuvej 5e, M. Gossard ; 6*. M. TrébuUen.
Maîtres élémentaires^
MM. Gourbin , N**.
(i) M, l'abbé Daniel , proviseur au collège royal , esl
Bravisoiremeiil chargé de ce coufSi
,* 4'
JUat.ns iPéfudes,
MM. Atniard, profe8s«ut adjoint de 4<^. ^
Orange , Laliay* jeune , Richomme , N..... /
JM f • • • •
Maure de langue anglaise ; Mv WeaUcroftv
Maître de dessin : Si. Elouis.
Collège de Bayeux.
Principal : M: CHesnon.
ïtégena,
Philosophie : M. N.....; Rhétorique : M. Pile!>
a». M. Peir«tt; 5*. ; M. Chesaoa ; 4<». M. Buresf
5'. ; M. Vincent; 6". M. Lebaron ; 7». ; flf. Ra-:
Venel. Mathématiques : M. OsmQnt.
>
Collège de Lisieux^
. Principal ; M. Durier,
Régens-,
PhÙo^-phle ft ^ MqjhématiqmM' -1»^^*;^*^
RhééfymMs : Rt. LeteUier; 9', M. ChateJet ;
5'. ; iM. lÏQud } 4^ ; M. Doublet j 5«. : Lecar-
pemier $ 6*. : M. Lerenda ^7*. :M. BoueU
Collège de Falaise^.
Ptineipaî : M. Papineau.
Régens^
Philosophie: M. N..., Rhétorique i M. toi»-
meleïr-î a". : M. Papineau ; 5*. : M. Guillemard ;'
A*'. î M. Dcsprës : 5*. : M. Levendangenr : 6*. :
M. Gail : 7*. : M. Robiilard ; Mathématiques \
it. Paris.
Collège de Vire^
Principal ; M. l'abbé Diuntmt^
Iléons.
PMhsop^'e: l'abbë Dunapnt ; RAitcnqufii
SI.. l'abbé Scelles ; 9«. : M, l'abbé DonvaljS*..-
Af. N.... / 4^. : M. Fëderique; b^. : M. Ro|er ; .
NaUres d^ Pension.
MM. B^rard , Mnt^ ^ Loyautë , Mesfon , 4
Caen; GUain « à Argences; Bertrand; à Condër
siir-Noireau ; Camerel ; DoiUcaroo.ij^ , àiloçi-»
%, VII. Ministère des finances,
DmBCTIOK BSSCOKTBIBVTIOIW J]{IIIZCT1A;
' MM. Delanney , directeur,' Guilloteau » iVm-
pectcur.
' Duchesne , contrôleur principal k Caen, ch^irgë
de la TÎUe de Caeh e t des cantons d'Eyrecy et^
Villere- Bocage.
David , contrôleur de \^, classe , à €aen ,
charge des cantons de Caen ( est et ouest)^ Bour-
guëbus , Uouyres et Troam. ' * . • . . '.
Leutaigne^ contrôleur de i^^. classe , à Falaise,
chargé de la ville de Falaise et des cantons d«
Breiteville-surrLaize > Coulibœuf et Falaise ,
lî^*. section.
Mossier , contrôfeur de a®, classe , à Cotidé ,
poui: les cantons de Falaise , i?*. section , Harr/
court, Coudé et Annay. , î
Mode'rat, contrôleur de i"*, classe , h Vit<B ^
pour les cantons àe Bénj-Bocage , Saiut'^Sever^
yassy et Vire. •
LepelletitT,co»/rd/ew/'</6»aJ. classCy^ Honflenr,
pour les cantons de Blangy , Dives , Houfleur fit
Pont-rEvèque,
DeUtonde , contrôleur de i^* classe, k Baysux ,
pour les caii|g1i»4e 3aj.euz , Uignj | BaUmtoj ^
Trëvières. " ' * *
Dubuisson, contrôleur dex^, classe , à Lmî«iit^
:pottT la ville de L^sieùx et les cantons de Lisieaz
l'e. division , Livarot et Orbcc.
De f-ormigny , contrôleur cfe t^, cfasse,- à
Caen, pour les cantons de Caumont, Creully,
TiUy-sur-Seuïies et Ryes.
Durand^ CQnirûlear de l'^^.tlosse^ , à Lisienx^
|>our lee cantons de Lisieux , ae. division , M^t^
4on , Saint-Pierre- sur- Dives. et Cambremer.
Surnumémires : MAI. XKHoni^ , filin et Josse;
Cadastre.
M, Stmoa atnë , gëomèlre en dief.
Mmptoyés de jcof^a/ice du géomètre en ahéj.
Mm. ]V(.âiëdin . ancien gëomèlre de i^e. classe;
M aric ( Actjutor j ^idem .
■Giomhtres de i»% cAm**-
MM. Aubert^ diiimitaieur , Oaniienf, triangw
lateur; Simen jeune /Prieur , Desprès, GuiJlard»
T'esclitt , Robert , Lenourickel , Minot , Goder
jirej > Lelellier , Leièvre,^ CasteU
Géomètres de ae classe,
MM. fiallot^Castillon, L«irançot«, AdtMne.
M. de Rigny , recepeur général.
Jieceuèurs ptirtitHliw» : MM. Variu, àBÉore'*^ ^
Taigny , à Falaise : Begouen., à Lisieux : Gillo-
tin , a Pont-rEvêqite , Berrurier , à Vire.
JNiyeur du département : H. Amédee fioiitg^t*
y
PBR€EJPT«rB«.
iBayeun : laChHe , pereepteur*
Isiguy , Ospaanville, lebouig^ p*.
Bafieroy »Ja Bazoque», Liticiiu , M<lMfiqiMt ,
PSRSONTTEL. ' 2 ^g
BrlcqneTiUe , Bernesq , Colombières ', Lebra-
ion , p.
^ Caumont, Lalande-sur-brôme , la Vaquerio ,
Sepl-VcuU , Tumerel , p.
Crouay Campigny , Cotlun, Rânchy, /?tf-
nouf, p.
Cormolain , Foulognes , Salen , Yoi^f, p.
Cartigny-I épincy , Cartigny-Tesgou , Lison,
SuLaureat-du-Kieu , la Haye-Piqneaot , N.-
D.-de-BlaDgy • Baynts , 5i.-Marcouf , Guetté ^
percepteur.
Cardonville, Fontenay , Géfose , Sl.-Clément,
St.-QermaiçL-Dupert^ Debonnc^ire^ p.
Gommes, Fontebaîlles , Longues, Maisons;
liarigny, Port-ea-Oessin , I^sjbssé^ 1 1*
Bazenville , Crëpon , le Manoir , Meuvaiaes ,
^ VilUers-le-Scc , Vienne, Mattet,
Eiréham , Colle ville , Huppaia , Sle. -Hono-
rine- d es-Pertes , Surrain , liousiel , p.
Canchy, Ëcrammevilie , Cari/é.,^
Formigiiy , Englesqueville, Asnières, Lou-
▼ières, St.-Laurtat , Vierville, Thomaséé-ta-'
Fauconnerie y p.
Hottot, AnclovilkjFeugenrolles-snr-SeuJles,
Si.'Germain-d'Ectot , Longraye , Orbois , Ser-
«Mntot , Torteval , Bouquei , u.
Juaye, Beraières, BucèeU, Chouain, Couvert,
Lingèvres , Bout/y , p.
La Cambe^ Deux^Jumeauié , Longuevillè ,
Tiforèl , p. , . )
Littry , le Molay, ]e Tronquay ^ Tonmères ,
Létu , p. ,'. ->
Livry , Cahagnolles, Parfouru-L<$eHn^ Qdes-
nay-Guesiion , Ste.-Hon6rine-dé-Du<îf , Oir-
dinCf p. ' V »
Moslea , Mandevîlle , Rubercy , Tcsây ; Le*
pre&irey p.
Crandcamp , Maisy , Criquerille, St.-Pierre-
du-i\loat y Ledru, p.
N^uilfy , les Oubeaux , Ductosmèsnit , p.
Monceaux, Nonant, Condé-sur-SeuUes , Ëllbu,
St.-Martin-de«-£ntrées , te Sénécat , p.
N.
%6o A!rVVAI|lE Di; GàZiVADOS.
Ry«s,. Arromanchts, Asnelles , Manvienic'»
*Sl.-C6mc-de-Fre8në, Tracy-«ur-Mer, Adam, p.
Sl.-Vigor^Ie-Graiïd , Sommervieu , Esquay* ,
^Magny, St.-Sulpict, Vaux- sur- A.ure, 07W^a/?e/^
|)ercepUur.
Saon , BJay, leBreuUf'^Saonnet, Hamel , p.
Saiut-Loup-FIors , Subies , Agy , Arganchy ,
Gueron , Noron , Jourdain , p,
Trévièrc» , AignerviUe , Eagranville, JDéS"
tiiisgeaux ; p.
* Vaucelles , Baibeville , Cassy , Sully , Tour ,
piilêt , p.
Ver , Banville , Colombier» - sur -^Seuites ,
Graye, Si»-Croix-8ur-mcr, Tierc«TilJc, Froseà-
hammeri p.
Vouilly ', Caslilly , Mcstry , Monfrëville , la
Folie. SaimMariin-de-Blagny , Planquetle^ p.
Caslillon, Vaubadon , Sl-Paiil-du-Vernay ,
TruDgy . Tostairi'GùPile , p.
Arrondissement de Caen,
Ca« , i^^ açrondissepoenl , Delaroque- Caàajt,
percepteur.
Caen^ a*, arrondissement , Dtinne , p.
'\^ Caen , 3*',arrondifsei]aent , Ltcourtois de Mçfi'^
" tamy , p. * '
, Airan , Ctsny-aux-Vignes , ' Ouësy , BiWy ,
• Cinq-AittelSjBéneauTille, ChiîSieboriHe, Poussy
Bertauld. p.
c Argence», ^BeUengreville, Moult, ViaK>nt^
Canleioup , Ouport , p.
ç -^Caîcagny, Au4rUU{ .Louçelles, Si*. Croix-
Grand Toune, Brouay, Ducy-Si*. -Maf gutrite ,
^.fiJefnili p. • -
Esco ville , Bavent^ HërouviUôlte , Robe-hom-
me , Bnsly , p '
Bény-sur-Mer , Amblie , F«mainc-Hcnry ,
ReViBrs , Rocaricoùrt , p. '
Bernièrea~6ur*Mjer , Cour&eulles , Taîllevîlf» «
îioussel , p. '
BreiUville-VOrgueilleuse , Putot , Norrey ,
3ecque ville en-Bessiti , Bâton , p.
' BreUçviUe-surVOdon , Louvigny , Venoix ,
Vauilîer,^.
PJËRSÔNNÊt !à5t
fiourgnëbiis , GarcelUs-SecqucvilIfe , Sl.-Ai-
^mm-djB-Cramesnil , Tilly-Ia-Campngn© , Hu-
bert-Folie , Rocquancouri , CoiUeviile , N***
percepieiir.
• Bétiou ville , Ouisireham , BJamviU« , St.-Âu'-
bin-(i*Ar<luenay , Dénis , p.
Cagny , Pr«^uouviUe , Gremhevilîe, Solicrs ,
Eraiéville, Htfcocy ,
Qinchaïups , Laize-la -ville, May , Fouleuay*-
)e-Marmioa , St-Marliii-de-Fonleuay , Gauguain
Curcy , OuflBfcre», Goupilliènes , Trois-Monls ,
Préaux, Lacaïue ^ Mouiiguy , MaisonceUe&sUr-
Ajon , Descidis ^, p.'
Sl.-Aignan -le - Malherbe , Courvaudon le
Al esnil-au -Grain , BannevilIe-sur-A.oQ, Long*
*Viller8 ) Landes , 2>eAz/aWtf , p;
Cheux, Si^Manvieu . UMesnil-Patry, Chrit-
toi , Tesêel , Dûfgremont^ p.
Creully, Cainet^Laothsuil, Pierrepoat , St.«
.Gabriel , d'Argouges , pé
Cairoa, Lasson, le Fresne-Camilly^ Rosel ^
ViUons-left-BuiAsons , Criquet , p.
tlouvres, Aaguerny , Cresseroas, Plumetot ,
Qyéiivn , p.
Evrecy , Bougy , Esqnay , Gavrns , Neuilly-
Ïe-Malberbe , Si*'-Honorine-du-Fay , Vâcognea,
J?/iérou, p.
Hamars , Bonneinaison , Campandrë , St.-
Mariin-de*Sallen , Valcongrain , J^érv/ , p.
Hermanville , Colleville , Lion , Durand , p.
Hérosiville , Cambes , Epron, St.-Contést,
• Ticot de Magny % , p.
Cormelle», lis, Allemagne, 5t.-Andrë-de-
Fontenay, Lteroy , p.
Langrnne , Luc , l^alue , p.
Mathieu , Beuville , Biëvilie , Përiers , Sapa--
Conlorobt , Martragny , Brécy , CuUy, Rùc*-
qucville , Vaux-sur- Seulles , fJt/e , p.
Mondeville, ColombeUes , Cuverville , Giber-
ville , C/iesrion , p.
Noyeri , Ârry , Bretteville-mr-Bôrdel , Grain^
▼ille , Leloch?ur, Miasy , Mondrainville , Tour-
TÎile^ Renée y p.
2 Sa AHIIUAIIUE DV eâLYÀDOS.'
Ranville , Amfréville , Bréville , Me rvUle
Sallenelles , Chrîstophle,
St.-Germaiu la-BI anche-Herbe , RoU , An-
thic , Carpiquet , Si'.-Loael-près-Aalhie , I>ou»
ilel Lajbsse y p.
Sannerville , Bauneville-Ia-Campagne , Dé-
mouville , Touffréville , Bâton , p.
Troarn , Bures , JauvAle , fit -Pair , Moutîer ,
percepteur.
Tilhr-sur-SeuIles , Jurigny, Fontainay-le-Pe»-
ïiel , St.-Vaasi , Veades. Bourienne^ p.
Thau , Ani^y y Basiy , Colomby-sur-Than »
euliery p*
Varaville , Cabourg , Gonneville-«ur-Mer-
Tl'n« , Pëti ville , Bouet,, p.
Vieux , Araaye'-8ur-Ôrne , Bully , Feugue-
T«lle«-siir Orne , Mal tôt , Maizet , Avenay ,
Duport Delille y p,
V«rsoii , Barou , Eterville , Fonlaiut-Eioupe-
S9^f ) Mouen , Ma/iver , p.
Viners Bocage , Àraayé-8ur^Seulîe$, Maisoor
celles-Pelleyey , 8t.-L«k:«t-sur-Seulles , Tracy-
Bocage , Allard . p.
Tour lay , Vllly-Boci^e , Epiney-sur-Odon ^
Monls , Parfouru sur-Odon , Pinsseau , p.
_ CléviUe , Héritot , Heraetot , Rupierte , Saînt-^
Pierre-du-Jon^iuet , Sjt.-Oueu-du-Mesnil-Oger ,
Moulin , p.
Arrondissement de Falaise.
Falai se , Dfi CouUbçevf^ percepteur.
St. -Laurent de Coiidel , Boulon , Grimbosq ,
-les Mou tiers-en^Cinglais , Mutrecy; Tiger ^ ait
Duclos,
Bretie ville -sur-Laize, Clûtheaux , Fresney-lc-
Puceux , Quilly , Gallard, p.
Cesny-Bois-Halboui , Barbery , Cingal , Foij-
4*4ue-!lalboul , Fresuey-k-Vieux , le Metntl-
Tonffray , Moulines , Eapins , Auger , p.
Clëcy , la Pommeraye , le Bô , le Vey , St.-
Dënis-d e-AIeré , 8..-Marc-d*0uilly , St.-Omer,
9t.-Lain bert , la ViUette , Guérin-Duchs , p.
Çrocy y BeaumaU; Fourches ^ le MaraLi-U-
PERSONNEL. 25S
Chapelle, Us Moiitiers-en-AiJge , Ners , P«rlbe-
ville , Viguats , Goubin , p.
Coulibœuf, Ailly , Barbu , Beruières , Dam-
blaiaville , Louvagny , *Morteaux , Si". -Anne-
d'Enlremont , Vicques , Norrey, Quettiety p.
Condë-sur-Laison , Éscure» , Favièret , ifs-
snr-Laison , Magny-la-Campagne , Quaire-Puils,
Vieux- Fumé, l^fontaine ^ p.
Hareourt , Croisillcs, Essoù , Sl.-Bënm , Sl.-
Rémy , Caumont , Cauville , Culey-le-Palry ,
Surbied, p.
Jorl » Courcy , Grisy , Morièrea , Perrièrea ,
Vendeuvre, I^icAon,]^,
AcqueviUe , Meslay , Donnay , Placy , Tour-
nebu , Combray, P^auquelin ^ p.
Maizièrea , Briies , Oleudon , Rouvres ^ Sacy ,
JBrIssel , p.
Ouilly-le-Basset , Co ssesse ville , le Détroit,
les Islea-Bardâl , Meaoll-Vili«meat , Piertefivte ,
Rapilly, Le^er , p.
Bous , Pôiigny, Soûmont , St.-Quentia-de*!»-
Rocbe f Tassilly , Ussy, Lepy^ p*
Fontatne*le-Piii , St.-Germain-le-Vaston ,
Bray-enCinelais , Grain ville , Ouilly-le-Tesson»
Queanay , Ttger^ p.
St.-Gertnain-Langot , Ângoville , Bonuœuil
Leffart , Martainvule , Pierrepont , Treperel
Crespin, p.
St.-Martin-^u-But , Corday , Fourneaux , lea
Logea-Saulces , Martiény , Noron , St. -Pierre •
-du-fiut , St.-Vigor -de-Mieux , la Hoguelte ,
JLecAaielain , p.
8t.-Stlvain, Bray-la-Càmpagne , FierTiHe-la-
Campagne , le Bût-sur-Rouvrea , SoignoUtSi
Guesnon , p.
Urville , Cauvicourt , Estrées-I a-Campagne ,
J3raUeviUe*le-Rabety Goutîx , Auhért , p.
St.-Pierre-Canivei , Yillers-Canivet , Aubi-
gny , Spulàngy i Mannoury , p.
Versainville , Epaney , Eratnes^ Villy , Fresné-
la-Mère , Malfiidire, p.
sa*
S54 ANNVAIRZ B17 CÀLTABOS.
Arrondissement de Liêieux»
Lisieux , St.-Désir , Bt.-Jacques , Mouroult ,
percepteur.
Urbec , la Vespièrc , Friardel , Cerqueux , la
Folletière-Abenon , Detarcher , P.
Biéville , Querville , Queiiéville , Lemattre--
Desmares , p .
Méri-Corbon , Croîssanvtlle , BUsières ,
Macay-le-Freûle , Legras , p.
Crèvecœur, St-Lauienl-du-Mont , Sl.-Louç-
'de-Fribois , Si.-Pair-du-Mom , Dejenteville , p.
SL-Jullen-de-Alailloc , Courtonne-la-Ville' ,
3t.-Marlin-de-!Vlailloc , 8i.-Pierre-de-Mailloc ,
SL-Oënis-de Mailloc, St.-Paul-de-Courlonue ,
Hébert' Duixtcker » p.
Le Tilleul , EcoU , LieUrey , la Gravelle ,
Mitlois , $t.-George» en-Auge , Cuvigny , fils
niné , p.
Doux-Marais , Ecajeul , Ouville-!a-Bien-
Touruëe , St.-Madou , Si e.-Marie-aux- Anglais ,
JHéroult , p.
Fervaqiies , CheflFrevtlle , la Croupie , St.-
Aubin sur* AuquainviUe , Tounencoarl , JB/o-
iitau , p«
Garaetot , Grandmesoil ^ Abbeville , Âmme-
yille , Debernier , p. .
CuilIye-du-Houlley , rHoslelIerie , Firfol , Fu-
tnichon,St.-Hypolite de-Canteloup , Mouton , p.
I^s8ard-et-le Chêne. , le Mesnil-Éude» , le
Mesnil-Simon , Velaunay-y p.
Le Mesnil-Durand , le Mesnil-Geimain , le
MesTiil-Oury , St.-Marlin-de»-Noyer8 , Jouf
^iain- Duverger ^ 1^.
Livarol , Heurieveut, le Meanil-Bacjey , Sl*.-
]pargaeriie';de9rLogea , Carcassonne , p.
Lisores , St.-Ouen-le-Hoax , Sie.-Foy-de-
Aloutgommery , Su-G^rinain-de-Moulgommery ,
^JDumaiest , p. '
. Le Mesnil-Mauger , Grandchamp , 5t>
1^e»|Hn , Malfildtre , p. -
Lecaud« , les Monceaux , Monteille , NoUe-
panQe-^dôrLiyaye , Lerehours , p.
Aloyaux , le Piu , Jprouin , p.
Maroiles , Courtonoe-ia-Meurdrac , Corde-
bugle , hehdrrier^ p.
MeuHes , Familly , Préaux , Lerat , p.
M^tdon , CaaoQ , le Breuil , Mirebel » Percy »
-SonneuceyMesley fV,
Notre-Dame-de-Courson , Belloa., Bellouet ,
Montiers-Habef t , St.Pierre-de-Coursoa, Adam"
fontaine , p.
Notre-Dame -de -Fresnay ^ St. -Mari in- de-
Freanay , Réveillon , Tôles , Vaudeloges ^ JPe-
jpi/i , p,
La Bossière , le Prëdauge , la HoubloBtiière. y
Lamolte , St.-Âubin-sur-Algot , St^Pierre-des-
]fa , Dorléanê , p.
Hermival-les-Vaux , Roques « Fauguernon ,
Ouillye-le-Vicointe , Pau/resnt , p.
Glos , St.-Martin-de-la-Lieue , Beuviilers ,
le Mesuil'Guiliaunre « St.<Hypo4iie-des-Prës ,
Sl.-Jean-de-Livet , Moissard , /p.
St.>Germain-de-Livet , Âaquain ville , Prè-
Ireville , P^rrine^ p.
Sl.-Pierre-siTT-Dives , Berville , Carel , Dou-
ville , Hiéville , 'Iliiëville , Choppin , p.
Sle.-Margoerite-de-Vietie , Su-MicW-de-
Liret , Montviette , Borweserre , p.
St.-Julieii-le-Faucon , Caftlillon , Coupesarte ,
les Aulhîeux-Papilion , Jlexandre^ dîl hamoUe*
Tordotiet , la Chapelle- Yvon , St.-Marlin-
de-Bienfaite , St.-Cyr-du-Ronceray , Cerpay ,
la Crefsonnière , Lepoissonnier,
Tortisamberl ^ la Brévière , la Cbapelle-Hait^
tegrue , les Autels , Moni pinçon , St.-Bazile ,
Goupil , p. . '
Vieux-Pont , Boissey , BrelteviUe-Bur-Dives ,
Mazier fils , p.
jinvndissement de Tdnt-VEvêque.
Poni-l'Evêque , St.-Melaine , I^e^roques ^ ,
percepteur.
Gonneville-8ur-Honflcur , Ablon , Pimont , p.
. Basseneville , Gousiraiiville , Sl.-Samson ,
Quetel , p.
Beuvron^ Brocolles ; Deschamps •Le^ointe , p.
â56 AviruÀiftE Bfr cAtYki>osJ
Boila«botq , la Chap eUe-Hainfray, le Fôurnety
Sainl-Eugêne , Valscmc, J^sse^ p.
Beaufour', Ciermont , CresseTeulle , Drùta?,
8t.-Jouin<> 9t.^Au1»in-r£b'uay , Leb/vton, p.
Beanmont , Bourgeauriile , 8t.-£tienae'la-
Thillaye^ CanoifiUe , p.
Bonney^iUe la Louvel, Let'auk), Mannoury,^.
Bl an gy , Fier ville , Cieroesnil-sur-BUiigy , le
Brévedeiit , les Parc«-Fonlame» , Leprovost , p.
CricquevilU, Augeryilie , firucourt , Denis,p,
Cambremer, Granclouet , la Roque*BaigBard^
St-Ooen-le-Pin , Hauvely p.
Dlves, Granguet , Férters , Apvrllle , p
Dozuley , PiUot, bl.-Lëger»du-Bo»q , Mar^
guetit, p.
Danestal, Annebault / Branville , Douville;
Heuland , Lecomie , p.
Foumeville , GennevilVe , le Thcil , Quell*^
ville , Moutier, p.
Go0ne?ille-Bur-Dires, Auberville , Benzeval,
St.-Vaast, Vil]ers-8ur-Mer , Vimard ^ p.
Hoalleur , U Rivière , Guérin . p.
Hot«t , le Ha m , Pannier , p.
Lëaupartie , AuviWars, Mcmtreuil , Repenti*
Çiiy , Rumeenil , Montpellier , p.
LeBreui4, Noroles^ SaiQl»Philbert«>des- Champ»;
Hurely p.
Manerbe y CoqùainvilUers , Farmenlin, Idéhé^
fiin, p. . -
-Notre-Dame-d'Ëslrëes, Corbon, les Autbieux,
•ur^Corbon , Poubelle , p.
Bquemauville , Pennedepie , Bameville, Cri-
queboeufy Vazouy , VillerviUe, Lebouis , p. ,
. Viciot , Pomtol , Gerrôis , les GroisUliers, St.-
GilleS'de-Livet ^ Dupont -Glace , p.
Reux , Clarbec , Drubec , Coquet de Genne"
i^îlle^^,
Launay, St.-Julien-sur-Caloime» ManaeviUe,
11 r ville , Fouckaux , p.
St.-Marlin-aux-Charlrains, Canaprille , Cou-
dray , Foelesqueville , Tourville , Du/resney^i^,
Sl.-Audrë d'Héberlot , les Aulhieux-sur-Ca-
onne , le Vieux-Bourg , Sl.BcaoU-d'flébertot,
Bçisard, p« '
>siLsoinfSL; aS?
Saiut-Gatien i tetenneur, p. '
Saim-Pierre-Azif, Blonville, Glanville,Vatt-
▼ille , Hébert , p, ,
' Saint- Hytner , IcTorquesne , Pierr€fiUe,J5;r-
menouly p.
Touques, BonneviJle-8ur-Touque8,Hemiequ«-
>iJle , Trou ville , Liard,}^,
Tourgeville, Bënerville , DeauviUe , Saint-
ArnouU , Quetel , p.
Jrrondissemtnt de Vin.
Vir« , QoUii^ , percepteur,
Aunay, Beauquay, Ondefonlainc , Roucamp,
Jngot , p.
Burcy , Chênedollé, Preslea, Viessoix, Vi^le^
mer , p.
Cl inchamps , Mesnil-Cossoia , Sepl-Frércs^St.-
11 a n V i eu , Picqitena rd , p ^
La Graverie, Coulonces, CampagnoUes, Elou*
rj , Laroque- Mûrie , p.
Cahagncs , Dainpierre,la Ferfière-au-Doyen,
les Loges, St.- J^an-des-Essarliera , Ed^iifie,^
Coadé-8«r-î<oireau , Sl.-Germain-du-Cr ioull,
Grîpel , p.
Landellcs, Beaumesnil , Mcsnil- Robert, Mes-
nil- Benoisi , Lachaux-Larivière , p.
Le Bëny-Bocage , Beaulieu , Carville , le Dé-
sert , leReculey , Monlchamp-lc Grand , Mont-
champ-le Petit , JSû//fl/ , p. ,
Lelournear, Ardais, Brémoy , Mesnil-Anzouf,
"Montchauvet , îMontamy , Saim-Pierre-Tarea-
taine, hethuit , p.
Letheil , Lassy , Laroque , Eslry , Pierres ,
Goîslard de U Vroitière , p.
Neuville, Talievende-le-Pelil , Vaudry , Ron-
del , p.
Ponl-Farcy , Annebecq , Bures, MallouëjPlei-
nesϞvres, Ponl-Bellenger, Sainte-Marie- Ouire-
TEau , Vesrues , p.
La Chapelle-Engerbold , Proussy , P^rîgny ,
Ponlécoulaal , Saint- Pierrsla- Vieille , Saint-
.Vigor-des-Mezcrels, Ueurtauid , p.
âS8 AKITOÀIK* DIT CAlVAdOS/
Saînt-Seyer , JBoisbenàtre^ Courson , FoBte-
jnermont , St^-Âubin-des-Bois , Sainl-Jean-le-
Ga8l , Lanjgepin , p.
St.-Mariin-des-Besaces , la Ferrtère-Harang' ,
Saiul-DeDis-MaisoncelIes , Saiut-Ouen-desrBe-
«aoes y Mnrtin , p.
Sainte-Marie-Laumout , Campeaux , Mont-
Bertrand , Saint* Maf tin-Don , Sailloftst, p.
Jurques , Saint-Georges d'Aunay , Coulvaia ,
abigne , St.-Pierre-du-FresAe , Ciosmesnity p.
8aiBt-Jean-le-Blanc , Danvou ^ la Ferrière-
DuTal ) le Pleisis-GrimouU', Lënault , Boultû-
ment , p. ...
^ MaisoncelU8-la-J6UTc1an ,' Truttemer-le-Grând,
lialande-Vaumont , RouUours ^ Truttemer«le-
petit , Durand , p.
Tatlevende-Ie-Grand , Cbamp-du-Bout ,Mu^
rie i p.
Vassy , Bernières-le-Patry , Rully , Lebour^
geoia , p,
ElCREOISTRXMZirF ST Do^CAlNSS.
II* Ctillit^ t directeur»
Inspecteurs i MM. FoUope ^ à Caen ; Mangoa
de Ja Lande , à Lisieux.
V^éiificateurs* MM» Decouespel , à Vire,- Hue,
â Caen; Lapouyade, i Ponl-r£vèque , elDache'i
à Bayeiix ; i^'. commis, M. Ceillier fils.
Garde-magasin du timbre : M. Copineau. He^
ceveur du timbre extraordinaire: M. Godet. Tim^
breur: M. Delaunay. Madame Lefèvre , tourne-'
Jeu aie.
Consert^ateurs des,kypot?ièques : MM. Degand,
'à Caen ; Antelme ', à Bayeux ; Desmoutiers , a
J^alaise ; Michel -^ , à Lisieiix ; Lecordier , à
Ponl-J'Evèque ; Andonillé, à Tire.
Recepeurs : MM. Blin, À Caen ( actes civils ,
successions et timbre ) ; B eschet-Pescburdière
(actes judiciaires^ domaines et timbre); Sergent,
à Argenees ; Lefrançois , à CreuUv ; CasteU
Duboulay , à Evrecy ; Duprelle , à la JJëlivrande;
le Saulx , à Tilly-gur-Seulles ; Cavelier de Mo-
comb le^ à Villers-Bocage. — Ronyin , à Bayeux
( actes cÎTiU , suç€ei8ion& el timbre) ; Binot ,
à Bayeux ( actes jud. , doin. et timbre) ; Uespiir
jol , à BaUeroy ; Boislard, à Isigriy ; Leboucher ,
à Trëvières. — Tocvillc ,à Falaise (acles civils el
suçcess. ) ; Fouquel , à Falaise (acles jud. , dom.
Cl timbre) ; Lhooorey , à Harccurl'î Champin ,
à St,-5i!vain. — Jorei, à Lisieux (actes civils-,
successions et timbre ) ; Heurtaul-Moraudière',
à Lisieux ( act. jud., dom. el timbre); Renault ,
' à Livarot ; Miarç de la Blardière , à Orbec ;
Brunel , à Si.-Picrrcs-sur-Dives. ^ Leroyer , à
Pont-fEvêejue j Bordes, à Blangy; Trousstl,
à Cambremer ; Lccwiirl-CanUUy ,* à Dives ; Le-
frand^, à Houfleur. — LelouTneur,àVire;Lebcl,
Aunay; Yailcgéard , à Condë-sur-Nolfeati ;
Leconle, àSt.-6eVer.
Surnuméraires* MM. VauHeceard fila , à
Condë-sur-Noireau ; Hue et |inaize , à Caen ;
Lepelieiier-Danfioville , à Bayeux j Joret fils ,
à Lisieux ; Bctthet'-Peichardtm iiû y à Pont-
l'Bvêque.
» *
Douanes.
i'*. Partie du Cahados comprise enfre la Tou-»
que^ et.la iKire*. ,
Inspection de Caen^
Sert^ice sédentaue,
MM. Lcbriin , inspecteur $ Cbuppin , rece-"
peur principal ; De Classé , soUs-inspecteur se'
dentaire ; Hopamaaset , contrôleur aux entrepôts*,
Fagard , tommis principal ^à la nat^igation ; Si-
. înou > reeepeur aux déclarations; Pteûavant, de
Bernierea ^ Pbilipj^t ^ Pègri^ux ;, véri^cateuri. :
Ifieuvry , commis de recelte ; Biëhèr , Vidal' (|«
Lauzun , commis aux expéditions, Ricber^ éU' ,
Degonicours et Cbuppin fils y surnuW'éraires*
Receveurs subordonnés ■ : MM . Lëvèque , à
Iftigny ; LeLoutre , à Grandcaap ; Dubousquet ,
à Port-en-Bessin ; Delamarre de Plesmont , à
- Course» Uet ; iJfubçst » à Lu^ f N'^'^ » à l%r§i.
yisiieuri : MM. Lemoi|(tte , à Uigtiy; Eôa4i^
à Luc.
Seruicei actijfi
Conirâleurs de brigades : M. Lcgros ,. à
Grandcajnp ; Turbert , à la Delivraude ; naii*
TÎUe , à SaUenelles. hitutenans principaux :
MM. Blanchard , à Caen ; Lebarbanchon , à
Isigny. Lieutenant d'ordre : MM. Centurioae^,
à Vierville ; Thouin , à Port-en-Bestin ; de
FrëvîUe , à Ver ; Marie , à Langruue ; Roger ^
à Ouiftireham ; Feauuier , à Dives.
!k^. Partie du Calvados , comprise enire ia Tqu-»
gués et la Seine,
Inspeciion d'Hoofleur.
Service eédêntaire»
MM. N».... , inspecteur f Gallet de Santenae ^
receveur principal \ Oursel.^ sous-inspectettr
sédentaire ; Lelièvre , contrôleur aux entrepôts ;
Fossard , commis principal à. ta navigatha ;
Divet , Slonestreet .» Uufetel , vérificateurs ;
Lecomte , receveur aux déclarations ; Vaquet ,
Deschamps , commis aux expéditions ; Delarue ,
commis de recette,
Receveurs : MM. Aùnioiit , à Touciues ; Rous-
setin , à Trouville ; Aoufray , à VillerviUe ;
FoQclaust , à Sl.-Sauveur. Visiteur-, lA. Moheau ,
à Touques.
MM. Besnier , contrôleur de brigades ^k
ilouflf ur ; CoDgnet , lieutenant principal , à
Honfleur ; LebaiUif , lieutenant d'ordre , à
Trou ville i Roudii , lieutenant cPordre , à Si.-*
Sauveur;
CoKTRIÀUTIOKS INDI|l£Cnta-
Caen.
' MM. Rageo^k-Roche , dirtcteur du ddfMK^
|e«pem f Çlaus^er ( Dominique > , contrôleur
36 comptabilité , chargé du aetf ice de i'arron-
dissemem de Caeu ; Claasier ( Auguste ) i*''.
commi» dedireclien ( . canurdjeunde ville ) :
Mathieu , coairôleur ambulant , chargé - des
arroudifleemeas de Caen et , Baveux ;^Go*ir-
telleraont , receveur priucipal j Mm«. Limare .
entreposeur des tabacs et des poudres j Wille-
mm , contrôleur de ville -, ftoohon , id ;
<JSaymx.
MM. Desprez , directeur d'arrondissement
Labbey , receveur principal ; Lebailly , entre
poseur des tabacs el des poudres ; Blanchard ,
contrôleur de. ville.
é
Falaise: .
Wfi, %A\j de Bimsy , directeur d'arrondw-
setnéirt s Perier-Desboquatres , contrôleur am- *
bulant. chargé des arrondissemeué de-Falaist
ei de Uftleux; Moynier , receve«r principal ;
de liafttinûentou ^ entreposenr des tabacs et des
poudres j Gos^e , contrôleur de TÎtle. »
:;..:.....
... HûT^Qur,
MM. ÔoufiPey , directeur d'arrondissement /
Fruger , receveur-entreposeur 5 Morel , con-
!r^eur.de viile.
* t» ♦
Lîsieux,
• >
MM. Péelcrs , directeur d'arrondissement ^
Bigot , receveur principal ; Tabarie , entreposeur
des tabacs et des poudres ; Sagnet , contrôleur
de ville.
rire:
MM. D»«prtaux , air«cteur d'arroBdiswBMBtj
. a3
Lacliaud , recfy«i«r«titrtpo8«uri Tondji-'Muy-'^
Marque d'or ei rPar;g€nf,
MM. Willemin, contrôleur; Courteilentont,
receveur \ Kicoias, «aMyeur. '
Octrois.
MM. LeBonrlier de Sjaint-Martîn?)(e , pr^poii^
en chef ^ à Caen ; Tkrfgia., /</. » à Bayeux ; Le-
merle , zi/. . à FalaUô : Lamy . à UpaQeui: :
Hcrvieu, àVire; ^' *
708TSS.
MM. N.. ...;..• y directeur à Caen ; BaUsle ,
60U8-iu8pecteur ; Dmbert , directeur à la D^
iivrande ; Guillenain , à Tilty-^sur Seuiles ; Jui-
Ikétï , è T roarn { JwingloU à. Ville re-^Bocage -
de Crauzat , à Bayeun ; Malherbe , à BalleroY;
Fortin , à I^igny i veuve Roland , à Falaise ; W*
Hamard , À U*rcourt ; Verdun , àLanga^uerié;
( hameau d'Urviile ); Hubert , à liiaieux; Hu-
dry, à Croisaanvillé ; Gouj»U, à Livarot ;.Gaa-
nier , à Orbec ; fiounefoy ,,à.Pont-r£véqpe ;
Duprey , à Uives ; I^auglois , à Doztiiey ; n*^
Fila, à Houfléur , Blette , à Touqueé; Roland, à
Viràj Rivière y à Aunay;. veuve Leiparcliand%
à Condé-8ur*Noireau ; Asselin à St.-$ever.
Employés ( â Caen) : MM. Viuiras , père ,
1". commisi Guillard , i*«. Chevalier , 5*. Vin-
tras RiSfâ^,', Pansue 1 1 &". Surnuméraire, M. Pi-
chon. * ' .
ICORÊTS.
I •
f
S*. Cùnservationjorestière,
Inspecteur à 2a résidtnct dt Caen : M. Sttmsoa-
Déschampu.
Sous'inspevt^ur : M, de Pènsort j à Bayeuz.
Gardes-généraux : M.^. Atlaio | à la réii*
êffûce de Vire; Brëé à la réftidence de Falaise*
Arptnttun: MM U«|»jr >. à-BaUeroy,; FérauU*
Larue , à Roucamp.
/
liOTËRlES.
MM. Dùlac, inspecteur diuisionnairB kCMu;
Dddgervezéf , soue^impecuur*
j» t-
T A »L H
UfS MATlîiRES:
Abbay€8 de Caen^
Académie royale de Caen,
AdjoinU aux {naires*
Ac^iainistration.
Administrations militaires.'
Agens de change*
Agriçniture.
Architectes.
Assurance cox&lre rincendie.
Aumôniers,
Avocats
Avoués, ^
Bé
Bibîiolh^nc publique.
Bibliothécaires.
Bureaux de bienfaisance ( receveurs des )
Bureaux de 1«l préfecture.
C.
Cadastre ( géomètres du )
Caen ( précis historique sur la ville <le )
Calendrier.
Chambres dé commerce.
Clergé.
Collèges communaux.
Collèges électoraux.
Commerce de Caen* ,
Commissaires de Police
Commissaires-vo^ers*
Commissaires-pnscurs.
/Commissions administrai ives.
Concierges des maisons d'arrêt.
Congrégations religieuses
Conseil de préfectïire.
pffse i/r
344
J70»
180
22 £■
Z€6tt 32 5
32 1
9S1
3^3
109
93Cr
319
»94
34s'
53
7'
332
341
346
170
ii5
217
391
358
317
391
83
^94^
CWiseil général: ig^
Cf^seiU d'arrondlisemeut '^ • ' ict.
ConseiU municipaux. 3^5
Conseil de prud'hommes. 82a
€oo8erraiionf&r«»iièu. a6i
CoQsisloiré. ^45
Consuls ji3Ç
Contributions directes <2^7
Contributions indirectes/ %^ù
Cour rcyale. «^3^
Courtier» de commerce. ^àS
Cures. 8^1
D,
Dépôt de remontes. 336
Dépôt de recrutement. /VA
Détention ( maison centrale de) sat
Direction» des contributions direclea. ' nf^q
Directions générales. 3f
Dtmanes. 2b%
Bople gratuite de dessin. 9{si
Ecole gratuite d'afohitecture. iif\
Ecole d'équitation»' ' 22^
Eglises de Caen. 5^
Enregistrement et-OrmaiiMs.-- a58
Etat- major de la subdivision aJq
ïvêché. 3^1
Finances ( receveurs des ) ^48
Foires. ,«5
l'orêts. 2^^
G.
Galerie de peinture^ 221*
Cardes nationales. ' 274 et 2:2$
Cëomèlres. ^ ^^^
Gendarmerie.^ <23q
Grains (prix des) jg^
Greffiers de la Cour royale, aa6
GreffierB d«8 txibuaaax de 1'?. ifistancc. 22/
Greffiers des tribunaux dé commerce» «^4
Greffiers des juslices de'pau*' «29
Halles ( quantilés de grains TffHdasaiix ) i83
Huissiers. a $4
Hydrographie (pfofeaeeure d' } 94^^
1.
Incendies. 1 3.5
fodusirie et Commerce. > i5 et i85
Ingénieurs ( voyez ponU et chaussées ) »
Instruction primaire. j^j
Intendance militaire. - sS^
J.
"Jardin de» planletv Ul et &ai
..Juges de paix. -^ 92^
Jury médical. 219
Loterie; »65
M.
Maisons d'arrêt.
•
9fll
Maison centrale de détention.'
id.
JViarchés.
t.
i0
Marées.
8
Jtfarinë.
d4o
Marque d'or et d'argent<
a63
Météorologie.
'
iâ8
Mines.
Ministères.
990
3o
Monumens religieux.
67"
Monumens civils.
88
Musées.
m et 931
•
n:
■ • •
Not&îrea.
, •
936
0.*
Octrois.
269 '
Officiers de po>t;
•
*
2iO
«
DES Matières. .0^7
Officiers de, aanlé des hospices» a ig^
. Officiers ûe sanlé de» œai^oas d'arrêt. aa 1
P.
Pasteurs de Te'gUse reforma. stLl
Payeur du département. ^ifi
Percepteurs^ id.
'Personnel. J9^
.Places publiques de Caen. 54
Préfecture. id.
Primes d'eucourageraent. iSi
Pnsous( voyez maisons d'arçèt).
.Poids et mesures. 32a
Pouls et quais de Caen. 49
Ponts et chaussées. sao
.Population. j 35
Population çiilitakc* .168
Postes. a6a
Promenades publique^. lOt
Prud'hommes. iiia
Puissaiices de r£urope.' a5
i
.Receveurs des finainees. a^s
Receveurs municipaux. si^
^Receveurs jdes. hospices. ' id.
Receveurs des bureaux de lliienÇaisai^çe. aig
^Recrutement ( voyez dépôt de ).
"^Rues de Caen» 54
S.
Sociétés savantes. jo6
Sous-préfecfiurès. 1^
T.
Topographie. ^ 33
Tribunaux cje première instance. S37
Tribunaux d!e commerce. aaé
Théâtre. aai
Fin Bi la Table.